ïmim mm y • - ' - ^VU^' */ '-Ci . Sgfjp s &»■ * , V' ■' 1 . . -m' > . 6 •!. . ; . N- s \ . NOUVEAUX MÉMOIRES DE LA NATURALISTES DE MOSCOU. TOME VIII. > a SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES DÉDIÉS A SA MAJESTÉ L’EMPEREUR NICOLAS ME M I E R. TOME VIII. FORMANT LE TOME XIV DE LA COLLECTION. AVEC 37 PLANCHES. M0S30TT» DE D'IMPRIMERIE SEME N, 18*6. HE-SEATATI» H03B0AÆETCÆ , ci. tëmï>, nTofi&i no OTne«jaTaHin npe4CTaB^eno 6wao bi. U^oHcy patin Komhtctt. y3aKOHeHHOe niiC4o 3K3eMn4flpoBi. MocKBa, FeHBapa 19ro ahh 1846 ro^a. .Lfencûp 7> u KaMACpz II. Cuezupeen. A UC TORE G FISCHER DE WALDHEIM. —— ENTOMOGRAPHIAE ROSSICAE VOL, IV. — «sSfrcSXQ» \ Les Orthoptères qui font le sujet de cet ouvrage , ont été transmis au Musée de Ja Société Impériale des Naturalistes , comme je l’avais promis ; lorsque j’en ai déposé le manuscrit au bureau de la Société. (19 Août, 1843.) Le retard de l’impression, occasionné par des circonstances qui ne dépendaient pas de moi, m’a procuré l’avantage de pouvoir ajouter beaucoup d’espèces intéressantes , rassemblées pendant les voyages de MM. Victor de Motschulsky, du Dr. Schrenk et du Dr. Kolenati. Je dois h ces Messieurs le témoignage public de ma reconnaissance , d’autant plus, qu’ayant bien voulu me communiquer leur récolte, ils ont en même tems enrichi le Musée de la Société. J’aurais désiré raccourcir les descriptions pour éviter la monotonie de l’aride et ennuyeuse nomenclature et étendre de préférence les observations sur le genre de vie et la métamorphose de ces in- sectes. Mais le séjour d’une grande ville est peu favorable à des recherches de ce genre. Il règne une grande difficulté dans la définition des espèces à élytres avortés ou nuis, qui ne se laisse vaincre que par l’ob- servation de la nature vivante. La découverte de ses animaux avec leurs ailes délicates, con- servés dans l’état fossile , est merveilleuse. Des Blattines dans la formation carbonifère de Wettin, des Criquets dans le schiste lithographique de Solenhofen, ont été décrits par Germai* ; (v. Münster’s Beitrâge zur Petrefactenkunde 5tes Heft. tab. IX et XIII; des Criquets dans une marne de Radoboj en Croatie, ont été observés par Toussaint de Charpentier. (Nova Acta Acad. Cæs. Leop. Carol. vol. NX. tab. XXL XXII. M. de Geinitz en a donné une copie : Versteinerungskunde tab. YIII.) Dans des localités semblables de l’Angleterre M. Murchison a trouvé des insectes avec des ailes de la plus grande finesse. ( Outlines of the Geology of the Neighbournood of Cheltenham. New cdit. London 1845. 8. tab. 8.) Je n’en ai pas fait mention dans mon ouvrage n’ayant connaissance que de quelques élytres de Colé- optères trouvés fossiles en Russie. Je prie le lecteur de ne considérer l’appendice ( excursus de Hetrode ) que comme un fragment ; il est resté incomplet, par- ce que des circonstances fâcheuses et en partie ma vue affaiblie m’ont empêché de continuer mes recherches. Les matériaux ne m’ont pas manqué, j’en dois de précieux à M. l’Académicien de Brandt , tel que L’Hetrode du Brésil en esprit de vin , ainsi qu’à M. le Dr. Kolenati des Mantes, des Troxalles , des Sagas etc. Pour témoigner convenablement à ces Messieurs ma recon- naissance, il aurait fallu rendre compte de chaque objet. III Mais , l’avouerai-je , la perte totale de l’édition restante des trois volumes de PEntomographie, occasionnée par des mains infidèles, m’a découragé. Je renonce donc avec regret à toute espérance de perfectionnement et j’y mets fin, en rappellant les mots d’Horace : — Si cjuid novisii rectius istis , Candidus imperti , si non , his utere mecum. G. Fischer de Waldheim. Moscou, ce 3 Octob7-c 1845. & CONTENU DU VOLUME. ORTHOPTÈRES DE LA RUSSIE. Introduction p. 1 — 12. Bibliographie générale 13 — 25. Folliculines 27 — 50. Orthoptères proprement dits 51 — 364. Excursus de Hetrode 365 — 388. Table des auteurs cités 369 — 392. Table systématique de matière 393 — 396. Table des Planches 406 — 411. Table de matière alphabétique 397 — 405. ! ! I f AVERTISSEMENT. Il y a plus de douze ans que le troisième volume de l’Ento- mographie de la Russie a paru. Comme il contient , pour la plupart, des Coléoptères , disposés dans un ordre systématique , et que les découvertes intéressantes devenaient de plus en plus fréquentes , la présence de l’ensemble faisait plus facilement sentir les lacunes. Nous devons à plusieurs de nos Naturalistes distingués ; à MM. le Comte Mannertieim , Steven , le Baron Chaudoir, Gebler, Besser, Victor de Motschoulsky, Faidermann des additions très importantes à l’Entomologie russe. Les autres ordres d’insectes ont trouvé peu d’amateurs. M. Eversmann s’est attaché de préférence aux Lépidoptères , et ses découvertes sont appréciées de tous les Naturalistes. Ayant été invité par plusieurs de mes collègues à publier mes observations sur les Orthoptères de la Russie, j’ai entrepris cette tache assez pénible. Les Orthoptères ont trouvé encore moins d’observateurs que les autres ordres d’insectes , à cause de leur grande fragilité , de la difficulté d’obtenir des individus complets et de les con- server. On peut y ajouter le dommage qu’ils causent , qui peut refroidrir l’empressement qu’on voudrait mettre à les étu- dier. Les maisons sont infectées par quelques uns. L’agriculture 4 n’a guère de plus redoutables ennemis que les Orthoptères sau- teurs. Les sauterelles de passage ; connues par leur fréquentes migrations, ont été observées depuis la plus haute antiquité. Il y a cependant , parmi ces animaux, des êtres qui peuvent exciter le plus grand intérêt , soit par leur forme , soit par leur genre de vie, que nous connaissons cependant très peu. Parmi les espèces indigènes , qui ne connaît le Grillon-taupe , avec ses pattes propres à creuser et son squelette singulier , que feu M. Eschscholtz nous a fait connaître ? Parmi les étrangers , les Phasmides attirent l’attention du naturaliste et par leur forme bizarre et leur grandeur gigantesque. Il y en a d’autres dont la forme paraît se rapprocher des Coléoptères. Le Condylodera a été pris tantôt pour une Cicindèle , tantôt pour un Colliuris ou un Tricondyla, jusqu’à ce que M. Westwood, avec sa saga- cité connue , l’eût rapporté à son ordre naturel. L’Anostostoma de Gray ressemble à un Scarabé, mais sa forme appartient peut- être aux plus étranges. MM. Audinet-Serville, Brullé, Burmeister ont taché de jeter plus de jour sur l’ordre systématique des Orthoptères. Un des membres de notre société, M. Toussaint de Charpentier, a illustré les espèces européennes par une suite d’observations justes et exactes. En entreprenant la description des Orthoptères russes , qui nous offrent souvent des formes assez curieuses, je suis loin de croire que mon énumération sera complète. Je n’ai indiqué que ceux que j’ai pu examiner moi-même. J’ai suivi la marche et la méthode d’un de nos membres, M. Audinet-Serville. J’ai crû ajouter à l’utilité de mon ouvrage en présentant la phrase latine pour les genres et les espèces. Je dois enfin une reconnaissance sans bornes à plusieurs de nos membres les plus distingués , MM. Besser , Eversmann ; Gebler, Kolenati, Krinicki, Ménétriés, Victor de Motschoulsky, Stchoukine , Sedakoff et Zwick, qui ont bien voulu m’envoyer les espèces rares , rassemblées pendant le cours de leurs voya- ges. Ils trouveront, j’espère, un témoignage de ma reconnais- sance , dans l’assurance que je leur donne de déposer ma col- lection d’Orthoptères au Musée de la Société, dès que l’ouvrage aura quitté la presse. Ils auront donc la satisfaction de voir que leurs envois n’ont point été un don particulier destiné pour moi seul, mais un hommage offert à tous leurs honorables collègues de la Société, qui, par son activité et son ardeur pour la science, se rend plus digne chaque jour de l’estime dont elle jouit dans le monde savant. Moscou , le 0 Avril / S42. PS. L’idée d’empailler le corps des Orthoptères a avancé beaucoup le moyen de conserver ces animaux dans les collections. M. le Professeur Eversmann nous a fait connaître sa méthode ingénieuse et facile dans le Bulletin de la Société (1815. p. 263.) II ouvre le corps en dessous, par une incision longitudinale, le vide 6 doucement avec une pincette, éloigne la graisse au moyen d’un léger frottement; sans nuire à la couleur de l’animal, et il le remplit de coton. M. Eversmann m’a communiqué quelques échantillons préparés de cette manière et les animaux paraissent vivans. M. le Professeur Kolénati se sert d’une méthode semblable , et d’après les exemplaires qu’il a eu la complaisance de m’envoyer, il a obtenu le môme résultat. Moscou, le 19 Mars 1845. Est quaclam prodire tenus si non datur ultra ( Hou. ) Les Orthoptères , depuis Degeer , ont été considérés comme un ordre particulier d’insectes , dont les élytres sont mous et les ailes longitudinalement pliées en éventail ; ils comprennent les Mantides, les Locustaires, les Gryllides, les Blattes et les For fi cilla ires . Ces insectes furent placés par Linné parmi les Hémiptères , Cigales , Punaises , etc. , desquels ils se rapprochent par leur métamorphose. Geoffroy en faisait la troisième section des Coléoptères, avec lesquels ils ont quelque ressemblance par les parties de la bouche. C’est par les organes de la bouche que les Orthoptères se distinguent des Hémiptères ; et c’est par la forme, la structure des élytres, des ailes et de leur métamorphose qu’ils s’éloignent des Coléoptères. Les Orthoptères ont quatre ailes dont les supérieures peuvent être comparées aux élytres des Coléoptères et on leur donne aussi communément ce nom. Mais les élytres des Orthoptères sont beaucoup plus mous , et presque membraneux ; ( de Là les noms d’Hémelytres [ hcmelylra , de fl , demi) de quelques auteurs , tandis que ceux des Coléoptères sont coriacés ; ils ont 8 aussi plus de longueur, proportionnellement à leur largeur, et se croissent un peu l’un sur l’autre au bord intérieur , tandisque la réunion des élytres des Coléoptères est droite et forme ce qu’on appelle chez eux suture. Les ailes proprement dites , ou les inférieures , diffèrent éga- lement de celles des Coléoptères et des Hémiptères ; elles sont pliées longitudinalement, à peu près comme en éventail, lorsque l’insecte est en repos , au lieu que celles des Coléoptères sont pliées transversalement et que celles des Hémiptères restent éten- dues et ne se plient pas du tout sous les élytres. Degeer fut le premier (en 1773 ) qui, en en constituant une classe particulière , la septième de sa division , les nommait Dermaptères , de derma (deç/ia) peau , à cause de la structure membraneuse des élytres. Fabricius , empruntant constamment ses caractères pour la division des insectes des parties de la bouche , a fait de ces insectes une classe qu’il appelait Ulonata ; ayant observé que leurs mâchoires sont engagées dans une pièce membraneuse , sorte de gencive mobile, qu’il nomme galea , casque , ou galète de Latreille, d’où il a imaginé et créé le nom des Ul ouates , des mots grecs oulor, gencive et yva&oç, mâchoire, c’est à dire, insectes dont les mâchoires sont engagées dans une espèce de gencive. Olivier n’a fait que proposer le nom d’Orthoptères , en en développant cependant d’avantage les caractères. Le mot vient du grec, oq&ôç, droit , et miqov, aile ; les ailes étant pliées lon- gitudinalement ou d’une manière droite et non transversale. Ce nom a été adopté par tous les Entomologistes ; il est très applicable aux genres qui composent aujourd’hui l’ordre des Orthoptères , car les Forficulaires ou perce-oreilles présentent f 9 plusieurs différences soit dans la forme extérieure , soit dans leur structure particulière. Quoique le nom d’Orthoptères indique par son étymologie la disposition particulière des ailes inférieures que nous avons déjà signalée plus haut , ce n’est pas ce qui a autorisé la for- mation de cet ordre qui est fort naturel , c’est le mode de la transformation ou l’analogie de la métamorphose. En effet., les larves des Orthoptères, en sortant des œufs, qui varient beaucoup pour la forme, sont agiles, les nymphes le sont également et ne diffèrent de la larve que parcequ’elles portent des moignons d’ailes qui , à sa mue suivante, se développent davantage ; le genre de nourriture, leur manière de vivre, leurs habitudes, leurs mœurs , leur instinct restent à peu près les mêmes dans les trois actes de métamorphose. Ce n’est qu’après la dernière métamorphose, par laquelle ils reçoivent des ailes complètes , qu’ils sont en état de se copuler. Quelques espèces ne prennent jamais d’ailes. Tl n’y a qu’un seul naturaliste , connu à la vérité autant par la sagacité que par l’exactitude de ses observations, M. Burmeis- ter, Professeur à Halle et P un de nos Membres, qui ait proposé un nouvel ordre de choses. 11 propose un nouvel ordre d’insec- tes sous le nom de Gymnognatha , (de yujuvo nu et yvadoq, , mâchoire) , qui réunit tous les insectes à métamorphose incom- plète , dont la bouche est en forme de bec , plutôt fait pour mordre que pour sucer. Cet ordre comprend une partie des Hémiptères et les Nevroptères de Linné ; les Aptères, les Ortho- ptères et les Nevroptères d’OuviER ; les Odonciia , Ulonala et Synistata de Fabricius ; les Orthoptères, Dîetyoptères et Nev- roptères de Burmeister , anciennement ; les Thysanoptères , Aptères, Orthoptères, Dermaptères, Trichoptères et Nevroptères des Anglais. N. Mém. T. FUI. 2 10 M. B urmeister divise cet ordre en dix. familles ou tribus , savoir : I. Physoda, (inslru mentis cibariis sngenlibus ) Tbripsiles Newman-, Thy- sanoplera Haliday -, Thrips aucloruna. Iî. Mallovhaga Nitcsh ; Anoplura Leach, Parasita Latreille; Petli- culus L. -, Pucinus De Geer; III. Thysanoura Latreille ; Synistalorum pars Fauricius , Podura auclorum ; Lepisma L.; IV. Orthoglera Olivier , Latreille -, Ulonata F. Ilemiplerorum pars L. V. Dcrmatoptera Burmeister; Dermaptera Leacii , Kirby; Labidura Duméril, Dufour; Forbcula L. F. VI. Corrodenlia Burmeister; Termes, Phryganea, — lîemerobius; Vil. Siibulicornia Burmeister; Epbemera — Libellula, Odonata F. 5 Vlil. Plccovtcra Burmeister; Megaloptera Leach ex parle. Scmblis F.; Perla Gloffr. ; IX. Trichovtera Kirby, Synistatorum pars F. Nevroplerorum pars Latreille; Hydroplila Daim Psyc.homia Latreille, etc. — Phsyganea Auclorum. X. Planiycnnia Latreille, Sialis Latr. — Panorpa auct. Hæmerobius Leach; Nemoplera, — Myrmeleon, Ascalapbus. Quoique ce travail puisse exciter à des recherches ultérieures, nous devons nous borner à conserver ici les Orthoptères comme ordre particulier , en en excluant cependant les Follicules que nous examinerons en premier lieu , suivant les recherches de Kirby, Duméril et Léon Dufour sous le nom de l^orjîculines, Lcibicloures de Duméril, ou Dermaloptères de Kirby; M. Burmeister les renferme également dans un ordre particulier. Il est difficile de donner une histoire générale de la struc- ture des Orthoptères ; car toutes les parties de leur corps diffèrent selon les familles et même dans les différens genres. La forme de la tête , son mode d’articulation , les diverses parties de la bouche, les yeux, les stemmates, les antennes pré- sentent des variétés à l’infini. La bouche de ces insectes est composée de deux mandibules. * 11 (le deux mâchoires dentées à leur extrémité , d’une lèvre supé- rieure , d’une lèvre inférieure et de quatre palpes ou antennu- les; mais il existe en outre entre les mâchoires et les palpes antérieurs une petite pièce plate, alongée^ membraneuse, inarti- culée qui leur est propre , et que Fabricius a nommé gai eu , casque, (casquette de Lâtreille, galète d’OLiviER. ) Cette pièce recouvre les mâchoires. (Yoy. PL VI. e.) La tête d’une partie des Orthoptères est très grande, presque perpendiculaire dans un grand nombre ; elle est mobile en tout sens dans quelques uns que Dumérie a nommés dnomides h cause de leur difformité. A sa partie supérieure sont, placées les antennes qui ont plus ou moins de longueur, de grosseur et d’articulations, selon les espèces. Outre les yeux à réseaux , qui sont assez grands, la plupart ont encore entre ces grands yeux, à la partie supérieure et antérieure de la tête , de petits yeux lisses, — trois ordinairement', — qu’on appelle ocelles en stemniates , ( stemmata. ) Ils sont quelques fois très écartés et souvent peu apparents. Leur corselet est grand , dans plusieurs espèces , d’une lon- gueur disproportionnée. L’abdomen est long , conique , souvent terminé, dans les femelles, par des appendices alongées qui ont la forme de sabre ou de coutelas et qui servent aux individus de ce sexe pour déposer leurs œufs dans la terre. Les organes de mouvement sont très étendus. Quelques uns ont des ailes très fortes , pour un vol assez constant et long ; d’autres ont beaucoup de forces dans leurs pattes postérieures , propres à sauter. Il y en a néanmoins d’autres dont le mouvement est. très lent. Les pattes postérieures ainsi que les tarses peuvent fournir des caractères de familles. En considérant les tarses on trouve , que les Blattes et les Mantides sont pentamères c. a. d. ont cinq articles aux tarses ; 9* 12 les Locustines tétramères n’en ont que quatre. Les Gryl- loïdes et les Acridiens sont trimères, ayant trois articles à tous les tarses. Quelques uns ne mangent que des végétaux et deviennent très gras. Ils servent de nourriture à quelques peuples ( Acrido - pliages); — c’est la seule utilité qu’on leur connaisse. Les Forficulines ou Labidoures sont aussi trimères , mais d’après des considérations , dépendant également de la forme extérieure et de l’organisation , nous les considérerons , comme nous venons de le dire, dans un ordre particulier, intermédiaire entre les Coléoptères et les Orthoptères. DE L’ORDRE DES ORTHOPTÈRES EN GÉNÉRAL I. BIBLIOGRAPHE Sciieuciizer , J. Jac. Bibliolheca scriplorum liistoriæ nalnralis omnium lerræ regi- onum. Zurich , 1751. 8. Deliciæ Cobrosianæ. Augsburg, 1781. 2 voll. 8. Bohmer, G. R. Syslematisch lilerariscbcs Handbucli (1er Nalurgeschichte. Leipzig , 1785-1789. 8 vol. 8. Pars. IL Vol. II. 178G. p. 211-221. Rômer, Jacob. Beilrage zur enlomologischen Bücherkennlniss S. Fuessli , Neues Magazin fiir die Liebbaber der Entomologie I. B. II. B. Nodier, Ch. Bibliographie enlomologique, ou catalogue raisonné des ouvrages relatifs à l’entomologie et aux insectes avec des notes critiques et l’exposition des méthodes. Paris, an IX. (1801.) 64. p. in-12. Germar G. F. und Oken , Verzeiclmiss der entomologischen Lileralur von 1799 bis 1818. S. Oken’s Isis, Jahrgang, 1818. 3. B. S. 713 — 728. Ersch, Joli. Sam. Iïandbuch der deutschen Lileralur. Amstcrd. u. Leipzig , 1814. Bd. 2. p. 283. Eiselt, Job. Nep. Gcschichle, Syslemalik u. Literatur zur Inseclenluinde Leipzig , 1836. 255. S. 8. II. Abschn. N. XVI. p. 238-245. FiscriER, G. Conspeclus, 1836. Vide infra. Pe rciieron, A. Bibliographie enlomologique. Paris , 1837. 8. II. SCRIPTORES GENERALES ET SYSTEMATICI. De Geer. Mémoires pour servir à l’histoire des insectes. Iîolm. 1752 — 1778.5 vol. 4. (Orthoptères vol. III.) Abhandlungen zur Geschichle der Inseclen, a. d. Franz, übersetzt von F. A. E. Gütze. ( Nürnberg. 1780. 4.) Ortlioptcra , Tome III. p. 260-358 14 Fabricius, Ulonala in Enlomogr. System. Hafniae, 1793. 8. Tome III. p. 1—62. Latreille, hisl. nal. des Cruslacées et des insectes, ouvrage faisant suite à l’édit, de Buffon de Sonnini. Tome. XII. Généra Crustaceorum et Inseclorum. Parisiis et Argent. 1837. 8. Tome III. p. 78-108. Cuvier. Règne animal, ed. 1829. Tome 11. p. 167—189. Familles naturelles du règne animal. Paris, 1825. p 408 — 416. Encyclopédie méthodique. Tome X. Les auteurs sont Latreille, Guérin, St. Fargeau et Audinet-Serville. Chaque article est signé par son auteur, de Charpentier, Toussaint, de Grtliopteris europæis. V. Moræ entomologicæ. Wratislaviæ, 1825. 4. c. tabl. a?n. p. 61 — 181. Blrmeister , Hermann. Handbuch der Entomologie B. II. (Berlin 1839.) p 459-756. Audinet-Serville, J. G. Revue méthodique de l’ordre des Orthoptères. V. Annales des sciences naturelles Vol. 22. 1831. p. 28 — 65 ; 134 — 167; 262 — 292. En extrait; CL Oken's Isis, 1835. p. 160 — 177. Du même. Histoire naturelle des Insectes, Orthoptères. Paris, 1839. 776. pag. 8. avec allas de 14 pl. (Suite de Buffon). von Charpentier, T. Einige Bemerkungen die Orlhopleren belreffend, besonders in Bezug auf Burmeister’s und Serville’s Schriflcn iiber diese Inseclenablheilung, S. Germar’s Zeitschrift, 1841. 3 B. p. 283 — 321. Audouin, V. et Brullé , A. Histoire naturelle des Insectes. 1836. 8 Tome 9. p. 1 — 230. Orthoptères. Bi.anciiard, Emile, II ist. nat. des Insectes, 11 Orthoptères p. 1 — 14. Paris, 1840. 8. de Haan, W. Bijdragen lot te Kennis der Orlhoplera. Verhandl. over le natuurl, Gcsch. der Nederlansche overzeesche Besillingen. Zool. N. 6. 7. S 9. v. Erichson’s Bericht, 1844. s. 79. III. IGONOGRAPHI. Stoll, Caspar , Naluurlyke en naar hel Leven naukeurig geklecurde Afbeldingen en Beschryvingen der Spoken, wandelnde Bladen, Zabel-Spring-IIanen, Krekels, Trek-Springbanen en Kakerlakken , in aile vier Deelen der Wereld verza- meld, etc. Représentation exactement colorée d’après nature des Spectres ou Phasmes, des Manies, des Sauterelles, des Grillons, des Criquets et des Blattes qui se trou- 15 vcnl dans les quatre parties du monde. Amsterdam , '1813. in-1°. Les plan- ches sont numérotés par familles-, Manies et Spectres. 25. Sauterelles. 13. Criquets. 23. Grillons. 4. Blattes. 5. Schafferi , Jac. Christian. Icônes inseclorum circa Ratisbonam indigenorum. Ralisb. 1766. 3 vol 4. c. labb. æn. coloralis. Panzer, G. W. F. Syslematische Nomenclatur zu ScbalTer’s Abbildungen regensbur- gischer Inseclen. Erlangen. 260 — 804. S. 4 IIahn, Icônes Orlhoplerorum. Se trouve cité par M. Blrmeister, mais n’a pas paru d’après une note des libraires. de Charpentier, Toussaint, Qrlhoplera descripla et depicla. Fasc. I - VI. Lipsiœ , 1841 — 1842. fol. c. labb. color. 36. (se continue). IV. TOPOGRAPHE Collinson, de Gryllis Âmericæ septenlrionalis. Pbil. Trans. vol. 54. p. 66. Naturforscber, 2 St. n. 13. Scndini, Pelr. Surinamensia Grylliana. Upsal. 1748. Atzelius et Brunius, Acbetæ Guineenses. Upsal , 1804. 4. avec I pl. Seidel, Ortbopleren Scblesiens. Zetterstedt, F. W. Oilboplcra Sueciæ. Lundœ, 1821. 8. de Oskay, Bar. Gryllorum Ilungariæ indigenorum species aliquot. Nova Acta Acad. Caes. Leop. nat. cur. T. 13. P. 1 p. 407. Say, Thom. Descriptions et nouvelles especes d’insectes Hémiptères et Orthoptères ; recueillies dans l’expédition aux montagnes rocheuses. Journal of the Acad, of nat. science of Philadelphia, Vol. 4. P 2. p. 30/ Férussac, Bullet. Mars, 1826. IIagenbacu, Joli. Jac. Symbola Faunæ inseclorum ïlelveliæ Basil. 1822. 12. c. labb. lilhogr. coloratis. Philippi , Rudolph. Amand. Orthoplera berolinensia. Bcrolin. 1830. 4. c. labb 2 lilhogr. coloralis, Wesmael, A. C Enumeratio methodica orlhoplerorum Belgii. I 2 pagg. 8. Bull, de l’Acad. d. sc. de Bruxcll. 1838. 16 Palissot de Beauvois , A Aï F. J. Insectes recueillis en Afrique el en Amérique, dans les Royaumes d’Oware el de Bénin, à S.1 Domingue el dans les étais unis, c. labb. œn. coloralis. FlSCHER de W ALDiiEiM , G. Conspeclus orlboplerorum rossicorum. Bull, de la Soc. Imper des Natur. de AIoscou. Tome VI. 1833. p. 341—390. Addenda ad Ortboplera rossica. Bull. XII. 1839. p. 298-302. Robert , E Noie sur quelques animaux du Sénégal, avec 1 pl. Echo du monde savant 1836. Ramblr , P. Faune enlomologique d’Andalousie. Paris, (chez Bertrand) 8. 1839. Tome. 11. p. 1 — 94. Orthoptères. v. Siebold , Th- Verzeichniss der in Preussen vorkommendon Orthopteren. Preuss. Provinzialblàtler Band. 37. S. 543. Sculodte, Krôyer Nalurbisl Tidschrifl , IV. B. 3 Hefl. S 316. Locustes de Da ne marc. Erichson, Archiv. Jabrg. \ III. Baud. l.S. 214 — 249. Orthoptères de Van Diemen IIarris, Insecls of Massachusetts, p. 122 — 155. Orthoptères. V. SCR1PTORES GRDINUM. 1 LABIDURORUM S. FORFICÜLINORÜAI. Unzer, F. Aug. Von einem Oh rwurm, der seinen Unterleih aufgerissen liai. S. desscn kleine Schriflcn. II. 37. llamb. Aîagaz. 12. B p. 90 Wochentl Danz. Anz. 1769. n. 12. De AIurai.to, F. de Forficula. Ephem. Nat. Cuc. Der. 2 Ann. 2. Ohserv 10. p. 44. Bemerkungen üher den Ohrwurm Berlin Samml. 8. B. p 342. Gazelle litt. de Berlin, 1775 n. 370. Géné, Saggio di une monographia del le Forficule indigène. Padova. 1832 Posselt , C. J. Diss. sislens lenlamina circa analomiam Forticulæ auriculariæ. Jenae. 1800. 4. en allemand: voy. Wiedemann’s Archiv. Tome II p. 230. Dufour, Léon, D AS Recherches anatomiques sur les Lahidoures ou Perceoreil les, précédées de quelques considérations sur l'établissement d’un ordre particulier pour ces insectes. Annales des sciences naturelles, Tome XIII. 1823, p 337 365. avec les pl. XIX, XX, XXI, XXI 1 17 2. 5CRIPT0RES ORTHOPTERORUM PROPRÏE DICTORUM. ' GENERALES. de Charpentier, Toussaint, Horæ entomologicæ. Ejcjsdem. Einige Bemerkungen die Orlhopteren belrelTend. S. Germar’s Zeitschrift, 3 B. S. 283 — 321. Audinet-Serville; Burmeister-, v. supra p. 14. Tiiunberg, hemiplerorum maxillosorum généra plurimisque novis speciebus dilalata et descripla. Mém. de l’Acad. d. Sc. de St. Pétersbg. 1812. V. p. 78. Ocskay, J. Orlhoptera nova. Nova Acta Nat. cur. 1833, XVI. II. p. 8. Marschall , Decas Orlhopleror. novorurn. 17 pagg. 4. Bibliolh. d’Audouin n. 1027 Gray , G. R. Description of some singularly formed Ortboplerous. Mag. nat. bist. London. 5 pagg 8. c. figg. “ MONOGRAPHI. A. BLATTINORUM. Thunberg, C. P. Blaltarum novæ species. Mém. de l’Académie Impér. des Sciences de £t. Pélersbourg. Tome 10. 1826. p. 275. c. figg. Férussac, Bulletin. Mai, 1828. p. 152. Blanchard, Monographie des P/ioraspcs , de la famille des Blalliens. Annales de la Soc. entomol. de France. Tome VI. p. 90, etc. p. 291 et sqq. VII. 1837. p. 272-298. avec les pl. X. XI. Rimmel, A. D. Quelques observations sur la blatte germanique. St. Ptbg. 1821. 18 pagg. 8. Ejcsd. Essai I. 118. Qken, Isis, 1835. p. 899-904. (ganz übersetzl). Blattes contenues dans l’ambre. Berendt , Mém. pour servir à l’hist. des blattes anlidiluviennes, (traduit de Pallcmand par M. Relier). Annales de la Soc. entomol. V. 1836. p. 539 — 546. avec la pl. XVI. B. MANTODEORUM. / Lichtenstein, II Ant. Aug. A dissertation on two natural généra hitherto confounded under lhe name of Mantis, (translat. from the german by Th. Young). Linnean Transactions. VI. 1—39. v. Charpentier, T. Bemerkungen iiber Licbtenslein’s Abhandlung über die Manlisarten, S. Germar’s Zeitschrift. 5 B. S. 272 — 311. D.. aparnaud, Remarques sur l’insecte Mantis oratorio, L. Bull de la Soc. philomaili. N. Mém. T. VIII. 3 18 N. 69 Widemann’s Archiv. IV. 1.1804. p. 132. L’auteur considère V oratorio. comme le mâle de religiosa. Fischer de Waldheim , G. Notice sur quelques Orthoptères et Neuroptères. Bull, delà Soc. Imp. des Nat lirai, de Moscou. VII. 1834. p. 322 — 330. avec la pl. VII. Mantis bigiettata ; Ophthalmod.es ; Th es pi s optera; Proscopia femorata , flavipcs , Phasma lincatum (Tithonius Gray,) Tctrix thoracica. Lefebvre, A. Nouveau groupe de la famille des Mantides. Annal, de la Soc. enlomol. Tome IV. 1835. p. 449-508. Eremophila. Acdinet-Serville, Nouveau genre de la famille des Mantides. Annal, de la Soc. enlomol. VI. 1837. p. 25 — 29, avec la Pl. IL Toxodera. Gitérin-Ménevjlle , Description d’un nouveau genre d'Orthoplères , de la famille des Mantides, ( P erïamantis ) , découvert par M. Allibert dans le midi de la France. Revue Zoologique 1843. N. 2. p. 41, 42. Perlamanlis Allibertii, sera figurée dans le Magas. de Zoologie. C. PHASMODEORÜM. Parkinson, F. Phasma dilalalum. Linn. Trans. IV. 1798 n. XV. Wiedemann’s Archiv. I. 1800, p. 286-287. Gray , George Robert, The Entomology of Àuslralia in a sériés of Monographs. Part I. Monograph of lhe genus Phasma, London, 1833. 28 pagg. 4. c. tabb. æn. VIII. Ejusdem, Synopsis of the species of insecls belongy to lhe family of Phasmidœ , London, 1835. 48 pagg. 8. Cf. Bull, de la Soc. de Moscou, 1837. N. VI. p. 3-18 D. GRYLLODEORUM. de Muralto, I. De Gryllolalpa , Ephem. nat. curios. Dec 2. Ann 1. Observ. 62. p. 154. Ejusd. Analome grylli sylvestrîs. Ibidem, Observ. 58 p. 142. De Gryllotalpis in Zinr’s Sammlungen, 13 B p. 840. Jacobaecs, 01. Analome gryllolalpæ. Acta hafniens. IV. Obs. 2. Cf. Mangel Bibl. anat. Tom. II. P. 1. p. 16. Grillonlus, Jacobæus, descript, analom. de la Camarde et du Grillon-Taupe 12. pagg. 4. 2 pl. Coll, académ. Part, étrangère. IV. 1787. Cuvier, G. Anatomie du Grillon-Taupe. Mém. de la Soo. d’hist. nat. Tome 4. ann. 7. p. 55. EscnscHoi/rz, Joli. Fr. Beschreibung des innern Skelels einiger fnseçlen ans verschie- denen Ordnungen. (Dorpat. 1820. 8.) 19 Kipd, J, Sur l’Analomie de Gryllolalpa. Philos. Trans. 1S25. P. 2. p. 203. PI. 15. Férussae, Bullet. Févr. 1828. p. 288, van der IIoeven , !. Remarques sur l’organisalion interne du Taupe-Grillon. Bijdragen loi le Nataurk. en Wetensch.' Tome. 5. N. 1. p. 99. Férussae, Bulletin, 1831. N. 1. p. 109. Fin neues und sickercs Mitlel zur Verlreibung der Grillen. Themel’s obererzgeb Journal 2 St. 182. Heimchen zn verlreiben. Ilannov, Magaz. 1773 776. Berlin. Samml. 6 B. 140. Von Vertreibung der Ilausgrillen, Wittenberg. Wocbenblatt, 2. B. 328. Ueber die Werre. Nachricht der scblesisch. patriol. Gesellscbaft. 1. B. 129. Ueber die Sckâdlichkeit der Werre. Grisolini Giornale d'Ital. V. 205. Von der Gryllotalpa oder Erdwolfe und Vertreibung desselben. Wittenberg. Wo- ebenblatt. 1 B. 89 u. 201 ; 2 B. 294 u. 309; 7 B. 401. Mitlel wider die Maulwurfsgrille. Mém. et Observ. de la Soc. économ. de Berne IV. Von der Werre [Gryllotalpa] Breslauer Natur — u. Kunstgeschichte 12 Vers. 666. Von Âusroltung des Reut-oder Schroolwurmes. Ilannov gel. Anz. 1754. 14-21. Werren oder Sehroolwürmer in Gârten zu verlreiben. Physic. œkonôm. Auszüçe 2 B. 514. IIanow, von einem Scbroolwurm. Merkwürdigkeiten 1 B. 334. Vom Fangen der Gryllo-Talpæ od. Ackerwirle, Frank. Samml. 2 B. 10. Cloquet , C. Ru Gryllon, (Extrait de la Faune des médecins) 7 pagg. 8. La cène, sur les Courlillières. Lyon, 1835. 13 pagg. 8. avec 1 pl. E. LOGÜSTINORÜM. Willich, lodoc. Dialogus de Locuslis, annexa ejusdem analomia. Argenlor. 1544. 8. M ajor, J. Dan. de myrrha et locuslis, Kilon. 1668. 4. Zinnani. Jos. De variis locuslarum speciebus. V. Ejus Trallato delle nova e dei nidi degli uccelli. P. II. Vol. I. p. 533. Scaliger, de Locuslis subtilit, exercilat. 192. p. 626. de Muralto, J. De Locusta viridi majore. Ephemer. Nat. Cur. Dec. 2 Ann. 2. Observ. 16. p. 46. Mcschel, J. Ign. Deala Locuslæ literis hebraicis decorata , ibid. An. 9. Observ. 120 p- 204. Rayger, Cari, de Locuslis volantibus, ibid. Cent. 3 Ann. 2. Observ. 22. p. 29. Valisnieri, A de rara quadam Locusta, ibid, Cent. 3 et 4. Ann. 38. p. 81 c. fîg. 3* 20 Lober, 5am. Epistola de locustis. Ibid. Cent. 3 et 4. A. 171. p. 157. c. figg. Quinones, Tratado de las Lagostas, Madrid , 1620. 4. Von Hausgrillen u. Heumücken, Zink’s Leipz. Samml. 12.. B. p. 925. Lichtenstein, H. Essay on tlie eye-like spot in the wings of the Locuslæ of Fabri- cius, as indicaling the male sex. Transactions of tlie Linn. Soc. 1798. Vol. IV. n. V. p. 179. Versuch über den augenâlinlichen Fleck an den Flùgeln von den Locustis Fabr. welcber ein Zeicben des mannlichen Geschlechtes isl. Wiedemann’s Arcbiv, I. 279-281. Potter, Nalhanel, Note on tlie Locusta seplentrionalis Americæ decem septima. Bal- limor, 1839. 27. pagg. 8. avec 1 pl. L’auteur ne traite pas des sauterelles mais des Cicades qu’il appelle Locusta. Branelliüs , G. de Locuslarum analome. 9 pagg. 4. 1 pl. Ex Comment. Acad sc. Bonn. VII. 1791. Fischer de Waldheim , G. Notice sur le Tetligopsis , nouveau genre d'Orlhoptères de la Russie. Moscou, 1830. 4. avec 1 pl. (Saga de Charpentier.) Ej usdem, Locustarum cjuædam généra aptera novo examini submissa. Bullet. de la Soc. Imp. des Natural. de Moscou, 1839. p. 99 — 114. avec Pl. III. en Extrait v. Guérin-Ménevili.e, Revue Zoologique 1839. 271 — 272. Ej usdem. Extrait d’une lettre à M. Audinet-Serville sur quelques genres d Ortho- ptères Annal, de la Soc. enlomolog. 1833. IT. p. 316 — 320. Fiebig, Beschreibung des Satlellrâgers, Gryllus Ephippiger, avec 1 pl. Ext. Natur. Curios. Berol. 1784. Lefebvre, A. Ephippigère, 2 Pl. col. Guérin Magaz. Zool. Foudras, Observations sur le Tridactyle panaché. Lyon, 1 829. 22 pagg. 8. avec 1 pl. Kirby, W. Einige Bemerkungen über die Nomcnclalur der Gryllina ML. und Be- schreibung eincr neuen Sippe Scaphura. Zoological Journal, Vol. I. 1825 p. 429. Vol. II p 9. T. I. f 1 — 6 Férussac, Bullet. Mars, 1826. Oken , Isis, 1830. ïleft. 8. p. 820 — 829. Westwood ,7M. O. Observations sur le genre Scaphura , avec la description de deux nouvelles espèces. Zoological Journal. N. 14. p. 225. Férussac, Bullet. 1830. N. 7. p. 147. F. ACRIDIODORÜM. Fischer de Waldheim , G. Notice sur le Pblocerus, genre nouveau d’Orlhoptères de la Russie. Moscou, 1833. 8. avec 1 pl. 21 Blanchard, Emile, Monographie du genre Ommexecha , de la famille des Aeridiens. Annal, de la Soc. enlomol. V. 1836. p. 603 — 624., avec les pl. XX. XXI. XXII. In nke, Joh. lleinr , Von den Ileuschrecken und deren vielerleî Arten. Breslauer Nalur.-u. Kunslgeschichte, 16 Vers p. 834. m. Abbild. Eversmann, Eduard, Gompbocerus rufus Thunberg, descriptus et icône illustratus. Bull, de la Soc. Imp. des Nalural de 3Ioscou, XII. 1839. p. 439 — 440. avec fig. 2. de la pl. X. Blanchard, Xiphicera 2 pagg. 8. 1 pl. Klug, F. Proscopia, novum orlbopterorum genus. 11. pagg. 2 pl. fol. Ex horis pbysicis berolinens. * STRIDULATIO. Konig, Em. de slridoris seu canlus gryllorum organo. Epbem. nat. Curios. Dec 2. Ann. 4. Observ. 32. p. 84. Solier, Observation sur quelques particularités de la stridulation des insectes et en particulier de la Cigale. Annal, de la Soc. entomol. VI. 1837. p. 199—217. Goureau, Essai sur la stridulation des insectes; Ann. de la Soc. enlomol. VI. 1837. p. 31-75, avec pl. III et IV. Le même, Note sur le sou imperceptible produit par les insectes. ( Locusla puncta- lissima). Annales ib. p. 407 — 410. Burmeister, Von den Laulen und der Slimme, welche gewisse Kerfe horen lassen. Dcssen Ilandbuch, I. p. 506 — 515. v. Siebold, C. Th. Ueber das Slimm-und Gehôr-Organ der Orlhopteren. Erichson’s Arcbiv für Nalurwissenschafl, 10 Jahrg. 1 Ileft. 1844. p. 52 — 81. mit. Taf. I. Nordmann , N. Mém. sur la découverte du cri dans le papillon à tête de mort , Sphinx ou Acheronlia Atropos. Bulletin de l’Acad. d. Soc. de St. Pétersbourg. 1837. Déc. Guérin-Méneville, Revue zoologique, 1838. p. 184. Schelver , F. J. Enlomologische Beobachlungen , Versuche u. Mulhmassungen iiber den Flug und das Gesummc einiger zvveiflüglicber Insectcn und insbesondere iiber die Schwingkdlbcben und Schüppchen unler den Fliigeln derselben. Wiedemann’s Arcbiv für Zool. u Zool. 1802. II. B 2 St. p. 216 — 218. “ SCRIPTORES DE LOCUSTAIIUM MIGRATIONE, DAM NO, ETC. (Sauterelle de passage.] Krameri, Observalio de Gryllis, Commère. Norimb. 1740. p. 226 Grundler, vont Gryllo migratorio. Naturforscher 5. St. p. 19. 22 v. Fraula, Ueber die besondere Erzeugung einer Art Grillen. Licblenberg’s Magazin. 2 B. 2 II. p. 29. m. Abb. f Périodes de quelques migrations connues.) 1542. Ant. Rurscheyt senior, wabrbaflc Zeitung in Schlesien, gescbeben 1542 in unerhôrten Heuscbreken, wieviel ibr gewesen u, was sie Scbaden getban haben. 4. 1556. Strauch , Natürlicbe Contrafeyung des gewaltigen Fluges lîeuscbrecken , welcber gcfangen worden isl zu Mailand. Nürnbcrg. 1 682. IIopp, de edaci Locustarum pernicie. Jenæ. 4. Edw. Loyd, Swarms of Locusts in Wales. Pbil. Trans. n 208. p. 45. 1690. Particularités remarquées des Sauterelles qui sont venues en Russie. Paris, 4. avec 2 pl. . 1693. Kirchmayer G. Casp. Epistola de Locustis insolilis , tergemino examine et portenloso numéro ex Thracia in Pannoniam infundentibus. Wittcnbcrg , 4. pl. 2. Crell, Lud. Cbr. de Locustis non sine prodigio nuper in Germania con- speclis. Lipsiæ 4. Treuner , F. Pbil. pliænomena Locustarum, Jcnœ, 4. c. I. tab. Eberlein , G. Wolfgang. Oralio de prodigioso Locustarum agmine, quod in diversis Pannoniæ et Germaniæ traclibus obumbravit solem , lerrasque aperuit anno, 1693. Ætdorji. 4. IIebenstreit, I. F. De Locustis agmine immenso aerem nostrum implenlibus et quid portenla putentur. Jenæ , 16 pagg. 4. c. 1 tab. Idem ,] De remcdiis adversus locuslas imprimis Pontificiorum mcthodo expel- lendi eas per excommunicalionem. Jenæ, 4. Hcerzug der Heuscbrecken, Leipzig, 4. mit Abbild. Wollenhaupt, Ge. Andr. Diss. de Locustis et prolensa earum nube ; resp. Oberlander. Erford , 4. pl. 3. 1694. Lober, Cbr. Heinr. Beschreibung des Ileuscbreckenheers. Orlamünde. 4. Ledolpiu, Jobi, de Locustis anno præterilo immensa copia in Germania visis, cum dialriba , qua senlentia nova de locustis, cibo Israëlitarum in deserto defendilur. Franco furti ad Mœnum, fol. 1713. Ortlob, J. Cbr. De præsagiis Locustarum inseclis. Lipsiæ, 4. 1716. Relazione delle diligenze usatc con felice successo nell’anno 1716 perdistrug- gere le Covalelte. Firenzc, 47 pagg. 4. 1717 Relazione delle devozioni ed opéré di pietà cbe si son faite nell'anno 1717. di discacciare le Cavaletle. Firenze, 54 pagg. 4. 23 1730. Rappolt, Cari. Honr. E generali conlemplatione emolumentum , e creaturis noxiis capiendi subnata qnæstio: an damnum per locuslas agris illalum earun- dem beneficio compensari possit, commentariolo illustrata. Bcrolini, 1730. 4. 1731. Rembold, J. F. Ilisloriscber und physikaliscber Tractai von Heuschreeken. Berlin u. Leipzig, 8. ni. Abbild. 1748. Job. Cbr. Kundmann, Anmerkungen iiber Heuschreeken in Schlesien. Breslau , 4. mit Abbild. Rec. Leipz. gelehrt. Zeitung. 1748. 7, St. Rathlefs, E. L. Âkridolheologie oder bisloriscbe und theologische Beschreibung über die Heuschreeken. Hanover, 1748 und 1749. 8. 2 voll. Traduit en hollandais avec remarques par P. Adr. Ver.wer. Amsterdam, 1750. 8. mit 1 Kpf. sous le titre: V crhandeling over de Sprinkhcianen. Rec. Hamb. Berichte, 1750. 58 St. Erlang. Beilr. 1750. p. 482. Sammlung merkwürdiger Nachrichten von den Heuschreeken, welcke 1747 und 1748 aus der Türkei in Siebenbürgen , Ungarn und Polen eingedrungen , und von da 1749 durch Oestreich , Bayern , u. s. w. sich ausgebreitet. Frankfurt a. Main , 1750. 8. mil Kupf. Raiserliches Mandat wegen der Heuschreeken, wie auch der 1747 und 1748 in Ungarn eingedrungenen Heuschreeken-, Natur-und Kunslhislorie von Ober- sachsen. 2 B. 208. Nachricht von den Heuschreeken, wie selbigen zu begegnen und wie sie aus- zurotlen Stulg. Select, phys. oeconom. vol. I. 311. Mollek, Ge. Fr. Die Heuschreken als ein Landwirth belrachtel. Oeconom. Nachricht. 7 B. p. 48 u. 438 IIanow, Abhandl. von den Heuschreeken 5 Merkwürdigk, 1 B. 327. Anmerkungen von Heuschreeken u. Raupenfrass, Zink’s Leipz. Samml. 1 B. 379. Die Heuschreeken in ihrem Heerzugeals ein Schrekgasl in Betracblung gezogen. Leipzig , 1748. 4. c. tab. Rec. Neue Hamb. gelehrte Zeit. 1748. 7. st. Beschreibung der Heuschreeken, sonderlich der heurigen. Dresden, 1748.8. Rec. Neue Hamb. gel. Zeit, 1748. 10. st. Üitmmar, J. C. Relation von Heuschreeken, wclche sich elliche Jahre jenseit der Oder aufgehaltens, ammt Anmerkungen von solehem Ungeziefer. Oeko- nomische Fauna, 2 St. p. 57. Weisler, Joli. Fred. Naralio de erucarum et locustarum, qiiæ agros Wittebergæ vicinos vaslarunt, interilu. Phil. Trans. n. 132. p. 295. Baddoes. 9. p 5 1 2. Relatio de locustis quæ in Wallachia , Muldavia Cl Transylvania , 1747 et 1748 multum damnum produxerunt. Phil. Trans. n. 491. p. 30. Ilamb., Magaz. 7 B p. 546. 24 1748. Grundig's, Nacliricht von allerley Insecten, sonderlich dcr Heuschrecken. Nalur-u. Kunslliistorie von Obersacliscn, 1 B, p. 545. Abhandlung von Slricbheuschrecken , nebsl einer Anzoige der zuverlassigen Mitlel dieselben zu vertilgen überselzl ans Müller’s russ. Monatscbrift. Pelersb. Ilaraburg. Magaz. 24 B. p. 186. mit Abbild. Roskoschnik, Job. Von den nacb Bronlzbida in Siebenbürgen gekommenen Ileuscbrecken , ihrem Aufenlhalle und Ausrottung. Ungarisches Magazin 2 B. p. 389. mit Abbild. Schkoter, Joli. Sam. Von den Heuschreçken , sonderlich denen , die sicli in Tlniringen aufhallen. Berlin. Samml. 4. B. p. 496. Abhandl. aus der Na- turgesch I. Th. n. 14. Justel, from Aramont giving an accoont of an exlraordinary Swarm of Gras- lioppers. Phil. Trans. n. 182. p. 147. Ileuscbreckenzüge in Afrika; Illig. Magaz. 4. B. p. 220. Beitràge fur Geschichte der lleuschrecken. Wasserberg’s Samml. 1 B. n. 18. 1750. Salvi, Memorie inlorno le locuste grillaje. Verona. 1750. 10 pagg. 8. 1752. Salvi, Dom. Memorie intorno le locuste grillaje. Padua 8 maj, c. fig. IIasselquist, an Locuslæ ab Arabibus cibi loco adhibeantur ? Schwedische Ab- liandl. 1752. p. 81. 1753. Geschichte der Ileuscbrecken, darinnen unter andern gesagt wird , wie man dieselben vertilgen kann. Nürnberg. 8. 1754. Gleditsch , Joli. Gotll. De locuslis orientalibus , quarum agmina ilinera in- sliluunt et 1750 Marsliiam Brandenburg devastarunt. Acad. Reg. Berolin, 1 752. p. 83. Deulsch in Dessen Vermischle pbysikal. botaniscbe okonom. Abliand- lungen. 3 Th. p. 228. Mylii pliysik. Belustig. 26. St. p. 1192. Abhandlung von Vertilgung der Zugheusclirecken und den eigentliclien Hülfs- milteln , die sicli auf eine riclilige Erkenntniss dieser Thiere griinden, Berlin u. Rotterdam , 1754 m. Kupf. 8. Rcc. Commenlar. Lipsienses vol. 3. p. 690. Golling.. gelelirle Anzeigen, 1754 p. 491. 1765 Remédia quibus in regno Neapolilano Locuslæ earumque ova deslruuntnr. llist. de l’Acad. Roy. des Sc. de Paris, 1765. Von der vermeinlliclien Ankunfl der Heuschrecken aus dem Mond. — Bres- lauer Nalur — u. Kunstgescbichle. 23 Vers. p. 291. 1781. Bowler , Wilhelm. Gescliiclile der spanisehen Heuschrecken. Madrid. 8. (en espagnol. ) 25 Jetzen’s, Paul, Mulhmassungen von den vvundcrbaren Ileuschrccken. Stctlî il, 4. 1786. Baron , Recherches sur les sauterelles et les moyens de les détruire. — - Journ. de physique T. XXIX. p. 10. 1812. (îrosser Zug von Ilcuschreckcn an 20 July 1812 in der Gegend von Etaxvak in Ostindien. Bf.ewster’s Edinb Journal. Janv. 1828. 1820. D’hombres Firmas, Ileuschrecken um Arles, Journ. de Physique, 1820 (Epoques de 1613, 1720, 1721.) S. Oken, Isis, 1820. p. 913. 1 825. Relazioni naturali iniorno aile cavalelle nocive délia campagna romana Piomœ, 4. c. lab. col. Alhanas. Stoikovitscu, Aanaciîi CtoïÎkobjimi., o Capati'ifc ii cnocodaxa. ucTpe- ô-jcnia an. Jlctnepô. 1825. 10 pagg. 8. IlaîAmsenieM'i IlMneparopcKaro Boai.nare SuonoMii'iecKaro OôiuecTua , ( sur la sauterelle de passage et sur les moyens de la détruire } imprimé aux frais de la Société économique de St. Ptbg. 1827. Felixa Pavfla Jat.oCkiego, 0 SzaranczY i junych jéy podobnycb Qwadach dla uzylk ie (lospodarz y Wieyskich. w. WarsZawie. 44. pagg. S. avec 1 pl. 1833. Sorier, Note sur les apparitions d'Ürthoplères dans les environs de Marseille Annal, de la Soc. enlotn. II. 1833. p. 486—489. V. l’article de /'Oedipoda mi grûtoria N. Md ni. T. FUI. !EV rôç 8i iv&vç fiera ro Orôfia tvrtçov roîç fièv nAeiôroiç ev&ù xai ànXovv ftè/Q1 ri~l£ à'éôdov èôriv , oXîyoïç d* ïkiyfiov c^t i. — 'Evia A t^ei xai xoûîav , xai âno ravrriç ro loinôv evreçov îj àn'kovv rj èikiyfiivov, üüntQ ai âxQideç: ï 11 1 lis autem statim post os intestinum est maximæ parti eo- rum rectum simplexque ad exitum usque ; paucis autem infle- xum est. — Nonnulla etiam ventrem habent ; atque ab eo reliquo tract u intestinum aut simplex, aut flexuosum, ut locustæ. Aristotelis hist. anim. IV. 7. FORFICULINA , DERMAPTER A KIRBY , LABIDURA DUMÉRIL. . ■ ‘ Forftculina ;■ Forfieulariœ Latreille ; Dermaplera Leach j Labi durci Duméril Dufour ; Euplexoptera y Westwood. B ih 1 iogra ph ie~ PoSSELT, DlFOUr., (jÉKÉ. voyez. p< 1 6‘- Les Eor/icules ou Perce-Oreilles forment un ordre particulier d’insectes., ou, si l’on le préfère, une famille des Orthoptères ,, sous, le nom de L'or /i cul i ries. Les Forficuîines ont des élytres durs et courts, comme les Staphylins. Burmeisteb les appelle tegmina. C’est ainsi que le nom de Dermapière ou Dermciiopiere , désignant des élytres membraneux, , ne pourrait leur être attribué. Les ailes sont transversalement pliées sous les élytres , comme dans les Colé- optères en général,. Ces caractères paraissent les rapprocher des Coléoptères, où Linné, Geoffroy et Olivier les avaient placés,, mais ils en diffèrent par leur métamorphose , par les parties de la bouche, les pinces de l’anus , qui remplacent les appendices des Orthoptères, et par leur organisation- Ce sont ces pinces qui ont fourni aux auteurs le nom de Labidoura , de bccfift, idoç, tenaille, et ovqce, queue, mais le nom de Labi dura a été déjà employé plusieurs fois et d’une ma- nière différente, pour désigner un ordre d’insectes. 30 Les ailes ont aussi une structure particulière. Elles sont composées d’une membrane mince et ovoide , attachée au méta- thorax. Le bord antérieur est plus ferme et corné, et il a, vers le quart de sa longueur, une jointure. De cette jointure partent les rayons principaux. D’une autre plaque cornée partent des nervuies plus courtes et arquées ; ces nervures rendent possible un plissage double, longitudinal et transversal. (Olivier, Audinet- Serville. ) Lorsqu’on voit une forficule les ailes étendues , on s’étonne de ce que l’aile puisse être placée dans un si petit espace, c’est ce qui a inspiré à M. Westwood le nom d’ Euplexoptern, (du grec ïv, bene, nlzxo, plico ; et tvteqoi', ala). Par cette struc- ture ils se rapprochent des Xya ou Tridactyles, (Burmeister). La partie molle , en se repliant doublement , est cachée sous la partie extérieure et dure. Les pattes sont ambulatoires et les tarses sont composés de trois articles. Entre les onglets se trouve une pelotte. D UMÉRIL est le premier qui ait formé des forficules une famille particulière sous le nom de Labidoures , ( Zoologie analytique 1806. p. 237. ) Kirby élevait cette famille à un ordre distinct des Orthoptères auquel il donnait le nom de Dermaptères. (Transactions of the Linn. Soc. XI. 87. ) adopté aussi par Leach. ( Zool. Miscellanys. Tome III. p. 99. ) Ce nom ne saurait être adopté par la cause que nous avons indiquée , mais principalement parce que Degeer l’avait déjà donné à tous les Orthoptères en général. Cuvier avait annoncé la différence des Forficules et des Ortho- ptères par des caractères anatomiques , par le défaut des vais- seaux biliaires supérieurs ; ce que Léon Dufour a mis en évi- dence plus tard. 31 Latreille , avec sa sagacité connue , attribua aux Forficules, comme genre isolé, une place intermédiaire entre les Coléoptères et les Orthoptères. ( Nouveau Diction, d’hist. nat. Nouvelle édition. Tome XII.) Nous allons exposer les caractères extérieurs des Forficulines, en suivant la méthode d’AuDiisET-SERViLLE. CARACTÈRES DE L’ORDRE. Corps alongé, étroit^ déprimé,. Antennes fil i TorlllSs ou sélacées, insérées au devatil des yCuX * composées d af- fidés variables pouf la forme cl le nombre. Tête triangulaire o\t orbiCuîatre ^ dé- couverte. Veux grands et saiîlans, placés au mili- eu de chaque bord latéral de la tète, auprès de ses angles postérieurs] point d yeuX lisses. P'eOrc SUpêrieUi'è entière. MandibûicÈ bide niées à leur extrémité. Mâchoires terminées par une pièce cor- née, recouverte d’une galète Subcylltt*- drique, aloilgée, grêle et âfquée. L'eOre l)ï j'ériêuŸ‘6 presque meltibraiieuse fourcllue ; làrtgublle fourchue. Palpeè bütormêS} IbS maXil laites plus longs, dë diiq articles] les dcuX pté- miers couHs^ lës ailles alongés ] pah- pes labiaux de trois articles] le prè*- mier court. Prothorax souvent carré} plat\, ordinai- rement rebordé latéralement. Ëlytres presque crustacés, sans féliclt8- Valions , hori*o*rtales , se joignait h CIIARACTERES ORDINÏS, Corpus elongatum, lineâre, depressum. ’ AnteUnœ filiformes, setaceæ, ante ocu- los insertæ, articulis forma et numéro Variis. Caput triafigulafe s. ôrbiculare, hofK zonlalc. Qtiilt magni^ prominuit, lalere capilis prope atigulum posfiettfit posili \ oeelli Ou lit. Labrûm integrum. Mandibulœ apice bidental£. Ma.tillôi apice coriace& , galéa subey- lindrlca, eloftgata, gra.cili et arcuala lectæ. Lttbïitut fbre membrt'.ttaccum, furcalum ; ligulft furCata. Pal pi filiformes] maXillaribus longiori- bus^ quîfique afliculalis, articulis primis üuobus brevibus , reliquis elongatis^ labialibds tfiarliculatis, articulo primo brevi. P^othoraêê gfêpius trànsversus, planus , plerufftqtie Marginal us. Ëïytfâ fére coriacea , non reticulala , liorizonlalia , sutura recta conjuncla *, 33 lasulure droite ; toujours sensiblement plus courts que l’abdomen , ordinaire- ment tronqués à leurs extrémités. Ailes horizontales, très amples lorsqu’elles sont développées , plissées en éventail dans le repos et se repliant en travers sous les élytres. Ecusson nul. Abdomen terminé par une pince formée de deux branches 5 il est alongé, com- posé de segmens imbriqués sur les côtés, au nombre de sept dans les fe- melles et de neuf dans les mâles •, le terminal ordinairement plus grand que dans l’autre sexe. Pattes de longueur moyenne; cuisses souvent grandes, jambes cylindriques , ordinairement mu tiques. Tarses de trois articles, velus en dessous; le second petit, bifide au bilobé; le troisième terminé par deux crochets simples, quelquefois munis d’une petite pelolte spongieuse, peu ou moins ob- litérée après la mort. abdomine semper breviora , apice pie- rumque truncala. Alæ horizontales , exlensione amplæ ; statu tranquillo venlilabri ad instar plicalæ et transversaliler sub clylris receptæ. Scutcllum nullum. Abdomen forcipalum , forcipe biramosa ; elongatnm, arliculis latere imbricalis , seplem in femina, novem in mari compositum; arliculo terminali maris majori. Pedes médiocres ambulalorii ; cruribus sæpius magnis, lihiis cylindricis,plerum- que mulicis. Tarsi triarliculali , inferius pilosi ; arli- culo secundo bifido, tertio unguiculalo, unguibus simplicibus, inter quos sæpius pulvillus spongiosus, post mortem plus miuusvc obliteralus. Quoique la tête paraisse lisse , M. le Prof. Gêné a observé que l’épierane est divisé en trois compartimens fortement unis entre eux par une suture. Il était déjà question de la différence des ailes. Les segmens de l’abdomen sont distinctement composés de plaques , les unes dorsales, les autres ventrales. On en compte neuf qui sont éga- lement grandes dans les mâles. Dans les femelles la septième et la huitième sont si courtes qu’on 11e peut en compter que sept en dessus et six en dessous. (Westwood, Zool. Journal. Y. 454. Transact. of the entomol. Soc. of London. I. 3. ) N. Mém. T. VUE 5 34 Le dernier segment porte toujours , dans les deux sexes , une pince formée de deux branches cornées , mobiles , opponibles , ordinairement plus grandes , plus dentées ou plus arquées dans les mâles. Les Forficulines sont fort agiles ; elles sont communes dans les endroits sombres , humides, se rassemblent sous les pierres et vieilles écorces ; elles aiment surtout les fruits. On peut dire en général que leur nourriture est bien variable. Les F orficu les mangent aussi les cadavres de leur propre espèce, suivant Latreille. Ils se nourrissent d’autres substances animales d’après Géné. Léon-Dufour prétend même qu’ils attaquent des insectes vivans. En observant attentivement les organes masticatoires de ces insectes, on voit clairement, que ces animaux sont omnivores. Les mandibules sont ornées de dents laniaires et molaires , (Marcel de Serres). Les laniaires sont placées à l’extrémité du levier mandibulaire ; elles sont très aiguës et fort recourbées et en manière de tenailles à branches croisées. ïl n’y a qu’une seule molaire placée très près du point d’ap- pui ; elle est peu grosse et peu développée surtout dans la F. gi gante a. La pièce caudale est en même teins une arme offensive et défensive, et un instrument destiné à favoriser l’acte copulatif (*). L’extrême mobilité de l’abdomen qui tient surtout au mode de recouvrement de ses segmens , leur permet de la diriger dans tous les sens. Cette tenaille qui forme un des caractères les plus solides pour la distinction des espèces , est toujours (*}. De Geer a été témoin de l’accouplement de la Forficule auriculaire. Il a méine dessiné le rapprochement des deux sexes (Tab. XXV. p. 25). 35 plus grande , plus arquée , plus développée dans le mâle que dans la femelle. Elle varie encore suivant l’âge. La métamorphose des Forficulines est incomplète et analogue cà celle des Orthoptères. La larve a le même genre de vie que les adultes , et ne diffère de ceux-ci que par la petitesse. Le mésothorax et le métathorax 11e présentent qu’un état rudimen- taire ; les élytres et les ailes manquent , le nombre d’articles aux antennes est moins grand et les tenailles sont moins déve- loppées. M. Dufour a même observé que la tenaille , qui est glabre ordinairement dans la larve de la Forficule auriculaire- , est revêtue d’un duvet comparable à celui du bois de cerf , quand il commence à pousser. Dans leur second âge , analogue à l’état de nymphe , ils ont de plus les élytres. Enfin ils deviennent insectes parfaits en acquérant des ailes. Ces insectes changent plusieurs fois de peau. L’organisation de ces animaux offre quelques particularités dont nous rapporterons les principales. Le canal intestinal des Forficules , surtout de l’auriculaire, a été examiné par Posselt ( v. p. 16. ) Marcel de Serres (*) et Ramdohr , (**), mais Léon Dufour , ( Rech. anat. v. p. 16.) a embrassé, dans son étude, l’ensemble de leurs viscères. Les anatomies de M. Dufour ont été faites sur les plus grandes Forficules de l’Europe, savoir: Forf. gigantea et auri- cularia. 11 décrit l’appareil de la digestion , les glandes sali- vaires, le tube alimentaire , les vaisseaux hépatiques , l’appareil de la génération, les organes génitaux mâles , les organes géni- taux femelles, l’appareil de la respiration et l’appareil sensisitif. (*) Marcel de Serres, Observations sur les insectes, etc. Paris, 1813. (**) Ramdohr, Abhandlung über die Verdauungswerkzeuge dcr Insccten , 1811. L’au- teur a reproduit le texte de Posselt, sans y ajouter la figure. 5 36 Les glandes salivaires consistent en une paire de vésicules , terminées en arrière par un filet tubuleux, et en avant par deux canaux secréteurs qui deviennent confluens avant de s’ouvrir dans la bouche. Le tube alimentaire , de la longueur du corps seulement, est composé d’un jabot , d’un gésier dépourvu d’ap- pendices gastriques , d’un ventricule chylifique et d’un intestin fort court. Les vaisseaux hépatiques sont grêles , capillaires , au nombre de plus de trente, flottans par un bout. L'appareil respiratoire est composé de stigmates d’une peti- tesse microscopique, de sorte qu’il est fort difficile de les mettre en évidence, soit à cause de leur extrême petitesse , soit parce qu’ils sont entièrement cachés, M. Dufour cependant est parvenu à les découvrir et il les décrit ainsi : « Le stigmate prothoraci- que est abrité derrière Pépinière, près du bord libre de celui-ci, il est petit, rond, ouvert, béant, entouré du péritrème en forme d’un cerceau corné , glabre. Il est placé au centre d’un espace roussâtre, ovale oblong, pointu par un bout , un peu oblique à l’axe du corps. » Les stigmates abdominaux sont d’une petitesse microscopi- que, ovales, situés de chaque côté de la membrane souple qui unit entre eux les segmens de l’abdomen. Les vaisseaux de la circulation aérienne appartiennent aux trachées tubulaires et ils sont d’une telle capillarité , que leurs principales ramifications échappent souvent à des yeux peu atten- tifs. M. Dufour n’a observé dans le système trachéen aucune poche pneumatique , aucune vésicule propre à rendre le corps plus léger. Les Forficules aussi 11e font que rarement usage de leurs ailes. L’appareil nerveux offre un ganglion cérébriforme bilobé ; des ganglions rachidiens au nombre de neuf, dont trois thora- chiqu es et six abdominaux. 37 Quant à la disposition systématique des insectes de cet ordre, Linné et plusieurs autres Naturalistes n’adoptent qu’un seul genre, Forficula. Leacii et Latreille en ont caractérisé trois , suivant le nombre des articles des antennes. S’il y a quatorze articles aux antennes, c’est le G. Forficula proprement dit; si le nombre en monte jusqu’à trente ou quarante , Leach en a créé son genre Labidura et Latreille celui de For fîcesila. Ceux qui ont moins de quatorze articles aux antennes , sont les Labia de Leacii. Latreille a formé un genre particulier de ceux qui sont aptères, sous le nom de Chelidura. Il existe en Amérique plusieurs animaux qui appartiennent à cet Ordre , et M. Audinet-Serville, en a composé neuf genres dans son Hist. nat., qu’il décrit sous les noms de Pygidicrana , Psalidophora (Spongiphora olim) , Pyragra, Lobophora , Echi- nosoma Diplatys , Sparatta Mecomera, yJpachya. Quant aux espèces d’Europe, Toussaint de Charpentier, Léon Dufour , Géné et Burmeister , les ont réunis sous un seul genre, Forficula, les uns trouvant les caractères trop subtiles , les autres observant que le nombre des antennes change avec l’âge. Nous conservons cependant , avec Leacii , Latreille et Audinet-Serville les genres Forficesila ou Labidura, Forficula et Cheliclura. Forficula Linné. Forficula Lalr. Brullé. Audinet-SERViLLE. et al. Antennes composées de sis à quatorze articles, la plupart alongés, distincts les uns des autres. Tête en forme de cœur, un peu dépri- mée, vertes un peu convexe. Yeux petits, un peu saillans, placés chacun au milieu du bord latéral de la tète. Autcnnœ art iculis decem ad qualuorde- cim , pler unique elongatis , inter se d ist inc l is ■ Caput cordtformc, pauîlo depressum , verlice convexo. Oculi parvi, paulisper prominuli, medio marginis lalcralis imposili. 38 Palpes filiformes. Corselet presque carré, les angles anté- rieurs droits presque aigus, les posté- rieurs arrondis. Abdomen alongé, ayant ses deuxième et troisième plaques dorsales munies chacune d’un tubercule latéral ; pénul- tième plaque dorsale étroite , trans- versale, coupée droit postérieurement ; pénultième plaque ventrale semi-circu- laire , recouvrant presqu’en entier la dernière plaque ventrale. Corps un peu convexe. Pattes de longueur moyenne. Tarses ayant le premier et le troisième articles alongés ; ce dernier moins long que le premier; second article petit, bilobé, plus ou moins dilaté. Palpi filiformes. Thorax fere quadralus , angulis anteri- oribus rectis, fereacutis, poslicis ro- tundatis. Abdomen elongalum, arliculis dorsalibus secundo et tertio latere tuberculo mu- nilis; arliculo penullimo dorsali an- gusto , transverso , postice truncato ; arliculo penullimo venlrali semi-circu- lari, ultimum prorsus legente. Corpus paullo convexum. Pedcs ambulatorii. Tarsi arliculis primo et serlio elongatis, hocce primo breviori ; secundo parvo bilobo, plus minusve dilalato. 1. FORFICULE AURICULAIRE. Forficula auricularia L. F. F. Brime à tête ferrugineuse, le bord du corselet et des élytres testacés ; la pince du mâle arquée et unidentée , celle de la femelle presque droite et lisse. F. picea, capile f errugineo, thoracis elytrorumejue limbo, an- tennis pedibnsque testaceis; forcipe maris arcuata, uniden- tata, f émincé subrecta edentula. Long. 6 — 7 lignes sans la pince. Linnaei Faun. suec. p. 234. Ejus Syst. nat. p. 686. ed. Gmelini. p. 2038. 39 Fabricii Ent. syst. II, I. Olivier, Encyclopédie, Tom. VI. I GG. 1. De Geer, Mcm. Tome III. 353 t. XXV. f. 16 F. major. Latreille, liisl. nat. XII. 90. Ejus généra. III. 8?, Rossi, Fanna etrusca: I. 255. ed. lllig. 316 Schaeffer, Icônes, l. 144. f. 3. 4. mas. Panzer, Fauna german. Fasc. 87. t. 8. mas. Sllzer, liist. t. VII. f. 17. mas. Ejus Instit. I. VII. f. 50. Marsham, Enlom. britannica. 529. mas. F. neglecla, femina. Petagna, Instit. I. 303. Faune franc. Orlliopl. PI. I. f. 5. fem. Brullé, liist . nat. des ins. IX. 29. PL I. f 3. Géné. Saggio. 10. n. 3. Zetterstedt, Orlbopt. suec. 36 de Charpentier, H or. enlom. 67. Dcjfour, Annal, d. sc. nat. 1828. XIII. 347, Audinet-Seryille, Revue, etc. Ann. d. sc. nat. 1831. XXII. 82. Ejus liist. liai. 36. n. 1. Bu r ai ei ster, lîandbucb. il.' 733. n. 14. La Foificule auriculaire, vulgairement connue sous le nom de Pet ’ ce-oreille , parce qu’on a crû qu’il s’insinuait dans les oreil- les , — ce qui est cependant tout à fait contraire à son genre de vie, — est un insecte généralement connu et très répandu. La tête est triangulaire d’un jaune d’ocre foncé avec une tache brune entre les yeux. Les yeux sont petits et noirs. Le corselet est carré, tronqué en avant et arrondi en arrière , noir en dessus avec les bords testacés. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet et doublement plus longs, lisses et d’une couleur pâle. Le tubercule sur le second et le troisième segment de l’abdomen se trouve aussi dans d’autres espèces (F. biguttata), c’est pourquoi ce caractère est reçu parmi les génériques. Les antennes et les pieds sont d’une couleur pâle ou testacée. Sa 40 pince a la couleur de l’abdomen qui est brun. Elle est arquée el unidentée dans le mâle , presque droite et lisse dans la femelle. îlab. aux environs de Moscou , dans les endroits humi- des ; — mais dans les jardins on les trouve en quantité sur- tout dans les fleurs de Dahlia. Ils sont nuisibles aux fruits qu’ils percent. Les jardiniers ; pour les éloigner soit des fleurs , soit des fruits, placent à la base ou sur des bâtons , des sabots de cochons ou de vaches. Ils aiment à se cacher dans l’obscurité, ils se rassemblent dans ces sabots, qu’on vide tous les jours pour les détruire. Var. tx. Forcipe bcisi dilatato , crenulato. La pince a les branches dilatées et crénelées près de la base. La taille de cette variété est aussi plus grande. Geoffroy, Ins. Par. I. t. VIL f. 3. Faune française. Orthopt. t. I. f. 4. La Faune française représente la pince comme plus arquée. Cette figure ne cadre point avec notre variété , qui, au con- traire, a les pinces plus alongées , avec une dent vers le milieu. Cette variété se rencontre avec l’auriculaire dans les jardins de Moscou. 2. FORFXCTJLE BIMOUCHETÉE. Forficula biguttata. PL L f. 1. F. brune , à tête et corselet rouges , les élytres et les ailes ont une tache jaune de soufre pâle. F. fusca , capile thoracecjue rubris ; elytris aliscjuc macula flavescente. 41 Tab. I. f. 1. fœm. Long. 5 lign , non compris la pince qui a 3 à 4 1. dans le mâle et 4 !/2 dans la femelle. Latreille, généra. III. 52. F. bigullata. Ejus hist nat. XII. 91. Fabricius, Ent. syst. II. 2. n. 4. mas. F. bigultata •, p. 2. n. 2. fœm. F. bipunctala. Olivier, Eneycl. VI. 467. n. 5, fœm. Faune franç. Orthop!. PI. I. f. 2. femelle f. 3. pince du mâle. Panzer, Faun. germ. fasc. 87. t. 10. F. bipunctata, mas. Charpentier, Il or. ent. 68. Audinet-Serville, Revue, Ann. 1. c. F. bipunctala. Ejus llisl. nat. 43. n 12. F. bigultata. Gêné, Saggio. 12. n. 4. Burmeister, lîandb II. 754. n. 16. Fabricius a pris la différence du sexe pour deux espèces différentes, appelant le mâle F. biguttata et la femelle F. bi- punctata. Le mâle a, à la vérité, les taches des élytres moins distinctes. Il est d’un brun-foncé , et la tête , les antennes et les pieds sont rouges. Les élytres sont presque noirs et ont une tache ronde plus pâle. La tache des ailes est triangulaire. La pince est lisse, plus arquée et unidentée. Dans la femelle les taches sont beaucoup plus distinctes d’un jaune qui approche du blanchâtre. Les deux sexes ont sur le second et le troisième segment de l’abdomen un petit tuber- cule qui est plus alongé que dans l’auriculaire. lia b. Elle se trouve aux environs de Moscou, mais plus rare- ment que l’espèce précédente. — Au reste dans la France méridio- nale , en Italie, suivant M. Gêné, cette espèce habite de pré- férence les lieux élevés et froids ; elle est commune dans les Alpes dans le voisinage des glaces, et rare dans les Apenins de Ligurie. Elle se tient sous les pierres et sur les bouses des vaches. M. Lefèbre les a trouvés dans la Tauride. N. il lém. T VIII. G 42 3. FORFICULE BICOLOR. Forficula bicolor Fischer. F. noir ; élytres carrés brillans avec les ailes rudimentaires ; le dessous du corps d’un brun-pâle. F. nigra ; elytris elongato-quadratis nitidis , alis rudimen- tariis ; corpore inferius pallide fnsco. Longueur 9 */2 lignes; la pince 3 1. La tête est grande, noire et brillante; les parties de la bouche brunes. Le prothorax est très étroit et noir. Les élytres, carrés, nettement tronqués postérieurement, sont noirs et brillants. Les ailes sont rudimentaires. Le corps est noir opaque, h l’exception de l’article anal qui est brun et très brillant. La pince a des branches droites , dilatées à la base et d’un brun-pâle , le reste est noir. Le dessous du corps , les antennes et les pattes sont brunâtres. Il se trouve en Tauride selon M. Steven. 4. FORFICULE NAINE. Forficula tninor Fabr. F. testacée, pubescente, à pince un peu courbée et lisse, intéri- eurement à dents très courtes , le dernier segment de l’ab- domen pointu. d . testciceci, pubescens , forcipe subincurva lœvi } intus sub- dent ai a ; abdominis segmento ultimo mucronato. Long. 3 lignes. O O Linn. Faun. suec. p. 234. Ejus Sysi. nat. p 686 ed. Gmel p 2039. n 2. 43 Fabric. En!, sysl. II. 3. Geoffroy, Ins. de Paris. I. 375. n. t. Le petit perce-oreille. Olivier, Encycl. met h. VI. 4G7. n, 7. Latreille, hist. n. XII 91 . Ej us Gen. III. 82. De Geer, Mém. III. 358. PL XXV. f. 26. 27. Panzer, Faon. Germ. fasc. 47. I. 9 mâle. M a r s n a si p. 530. F. minor, fera. F. media, mâle. Petagna, Inst. I. 304. Rossi, Fann. elrusc, I. 255. (ed. fil. 516.) Zetterstedt, Orlh. p. 38. Charpentier, lïor. p, 70. Leacii, Zool. Mise. I. 99. Faune franç. Orth. pl. I. f. 6. Brullé, Hist. n. IX. 30. pl. 7. f. 1. Burmeister , Handb. 2. 754. Serville, Revue 1. c. 32. SI is! « nal. 44 n. 13. La tête est arrondie , d’un brun foncé , presque noire. Les yeux sont très petits. Les antennes d’une couleur plus pâle ont 10 à 12 articles très serrés , mais d’une forme distincte- ment obeonique. Le corselet subcarré est tronqué en avant et arrondi en arrière, finement ponctué et pubescent. Les élytres sont double- ment plus longs que le corselet et tronqués en arrière, un peu plus foncés. L’abdomen a un duvet plus distinct , et le pénul- tième segment est prolongé en une sorte de corne , saillant au de là du ventre, (dans le mâle). La pince est subpubescente sous la loupe , de la couleur du corps. Les branches en sont courtes et droites ; mutiques dans la femelle et denticuiée du côté interne dans le mâle. M. de Charpentier a observé que l’animal se sert de la pointe de la pince pour porter le pli des ailes avec les autres parties dans le même plan. ( Germar’s Zeit- schrift I. 2. p. 382.) 6* 44 îlcib. Sur des fumiers aux environs de Moscou ; M. Gimmer- thaï l’a envoyé de Riga. FORFICESILA , Latreille. Labidura Leach , Dumeril ; Forjîcula L. Burmeister. Corps glabre, linéaire ailé. Corpus glabrnm, lineare, alalum. Antennes composées de \ 5 à 30 articles. Antcnnæ articulis qnindecim ad Iriginla. Tête triangulaire; convexe en dessus; Caput triangulare, supra convcxum, ocu- yeux petits, placés au milieu du bord lis parvis marginis laleralis medio latéral. sitis. Palpes filiformes. Palpi filiformes. Corselet presejue carré ; ses angles anté- Thorax subquadratus angulis anleriori- rieurs droits, presque aigus, les posté- bus redis fere aculis , postice ro- rieurs arrondis. tundalis, Abdomen ayant le dessus de son avant- Abdomen segmento penullimo supra an- dernier segment étroit , transversal, guslo , transverso , recle truncalo po- coupé droit postérieurement; le des- slice; infra prolongato, subtriangulari, sous prolongé, presque triangulaire re- ultimi segmenli parlem legenle. couvrant une partie du dernier seg- ment. Point de pelote entre ces crochets des Puloillus nullus inter unguiculos tarsi. tarses. 1. FORFÎCÉgILE GIGANTESQUE, ForfiCESIla gigantea. PI. I. f. 1* mâle; f. 1** femelle. D’ un brun-rougeâtre 5 le bord du prothorax et de l’abdomen > antennes , bouches et pieds d’un jaune-pâle ÿ la pince presque droite et unidentée dans le mâle, crénelée dans la femelle. F rufo-badia ; thoracis margine, abdominis lateribus 3 anten - 45 ni s , ore pedibuscjue Lestaceo-pcdlidis ; forci pe subrecta , maris unidentaîa, fœminœ crenulalo-clenticulata . Longueur 10 — 14. lignes. Fabr. Enl . syst. II. 1. Forficula giganlea; ibid. n. IG pallipes , var. du mâle suivant Gêné. Vïllers Ent. I. 427. pl. II. f. 53. Forficula maxima, mas. ÏIe rbst Arcli. Fasc. II J. p. 183. l. XLIX. f. 1. Forf. bilineala. Latreille, Ilisl. nat. XII. p. 90. n. 2. Forficula giganlea. Gen. III. 82. Fam. nat. p. 410. Forficesila giganlea. Guv. Règne an. V. 173 Au dinet-Ser ville, Hist. n. p. 23. n. 3. Leach, Zool. Alise. III. 99. Labid ura giganlea. Encycl. brit. Suppl. I. pl. 24. Faune franc. Orlhopl. Pl. I. f. 1 mâle. Olivier, Encycl. mélh. VI. 4G6. n. 2 F. giganlea, mâle p. 467. n. 4. crenala, fœm. Descript. de l’Egyple-, Orlhopl. PL ï. f. 1. Géné, Saggio. p. 5. n. 1. Burmeister, Handb. II. 751. n. 4. Audinet-Servilee, Revue p. 8. n. 2. Psalis morbida. Tête roussâtre ou pâle ou quelquefois plus foncée. Corselet brun avec les bords pâles. Le prothorax présente une lame large que Dufour appelle omoplate , et Audouin épinière. Les élytres sont bruns avec les bords plus pâles ; quelquefois la couleur pâle prédomine et ne laisse voir que deux traits mar- rons au milieu, de là le nom de F. bilineata de Herbst. L’abdo- men est brun avec les côtes plus pâles ^ il est finement poin- tillé sous la loupe. Le segment postérieur est grand , carré lisse, avec deux dents aiguës au bord postérieur. Tenailles rous- sâtres avec la pointe noire. llab. aux bords des rivières, dans le Gouvernement de Khei- som ( Besser. ) 46 2. FÛEFICS3LE RIVERAINE. For ficesil a riparia Pallas. Pâle, à corselet carré, avec des bandes longitudinales noires, qui se prolongent sur les élytres alongés bruns. Pallida , prothorace quadrato , ni gro-vittato , vittis in elytra fusca elongata produciis. Long. 9 — 10. lin. Pince Gl. Forfionla riparia, Pallas Hier; Appencîix. u. 15. La tête est pâle dans le mâle à grands yeux noirs ; la fe- melle a le sommet de la tête dilaté et noir. Le prothorax est d’un jaune pâle avec des bandes longitudinales noires; ces bandes continuent légèrement sur les élytres. Pallas rend attentif à ce caractère: dans les sous-divisions. Nous n’avons que trois formes en Russie, Stylopyga, Hetero- gamia et Phyllodromia , qui toutes sont connues sous le nom vulgaire de Blattes ; (en russe mapaKanV). î. BLATTE DES CUISINES. * 1. Stylopyga Fischer. Stylopyga, Fischer Bulletin de la Soc. 1833. Periplaneta Burmeister; Kakerlac, Latreille, Audinet-Serville, Brullé; Blatta, Aliorum, Antennes sétacées, glabres, plus longues que le corps ; Palpes maxillaires très longs ; le dernier article aussi long que le précédent, obliquement fusiforme ; Prothorax presque orbiculaire. Ëlyt res avec une strie arquée ; La plaque sous-anale des deux sexes à découvert, grosse, com- primée , distinctement bivalve dans les femelles. Celle des 69 mâles ovalaires , transversales, légèrement sinuées postéri- eurement. Filets sexuels très saillans hors de l’abdomen . Pattes déliées , alongées , surtout les postérieures ; cuisses épi- neuses en dessous; tarses grêles, ayant l’article pénultième très petits et une pelote entre les crochets. Antennœ setaceæ, glabræ corpore longiores ; Palpi maxillares longissimi ; articulo ultimo longitudine præce- dentis, oblique fusiformi ; Prothorax suborbicularis ; Elytra stria arcuata ; Lamina subanalis utriusque sexus, distincta, magna, compressa, feminarum aperte bivalvis ; marium transversalis , ovoidea , postice leviter sinuata. Styli sexuales extra abdomen valcle prominuli. Pedes graciles, elongati , præcipue postici ; femora inferius spi— nosa ; tarsi graciles , articulo penultimo minimo pulvillo inter ungues. Le corps est plat en dessus ; la tête très grande mais couverte par le prothorax. Les yeux rapprochés du sommet. Les ocelles ne paraissent indiquées que par des points enfoncés. Le pro- thorax presque circulaire est tronqué en arrière. Les ailes des mâles sont un peu plus longues que l’abdomen. Les pieds sont forts, grêles et très longs. Les cuisses comprimées sont munies de fortes épines ainsi que les jambes. Les tarses sont plus courts que les jambes et la pelote entre les crochets très petite. 70 1. BLATTE DES CUISINES. I. Stylopyga orientalis. PI. XXIV. f. 1.2. St. D’un bru n-ro ussât re ; élytres et ailes plus courts que l’ab- domen dans les mâles, rudimentaires dans les femelles. St. exfusco-picea, elytris et alis maris abdomine brevioribus f émincé rudiment arii s. Long, du mâle, 10—15 lignes, de la femelle, 1 pouce. Fischer, Conspectus Orlh. — Bulletin des Nalural. de Moscou, 1833. Tome VI. p. 386- Slylopyga orienlalis. Bürmeister, Handb. II. 504. n. 5. Periplanela orienlalis. Linnaei, Faun. suec. p. 234. Blalla orienlalis. Systema Nat. p. 688 ; ed. Gmelini p. 2043 n. 7. Fabricii, Eut syst. II. 9. n. 17. De Geer, Tome 3. p. 344. t. 25. f. 1. 2. Blalla culinaris. Geoffroy, Ins. de Par. I. 380. I. PI. 7. f. 5. Blalle des cuisines. Mofffeti Ins. 38. 8. f. 1. 2. Bl. molendinaria. 1\ à y, Ins. 68. n. 1. Bl. prima s. mollis Moufieli. Frisch , Insecl. Bel. V. 11—15. t. 3. f. 1. 2. Die schwarze grosse Slubenscliabe ; Bl. lucifagus s. molendinaria. Goetze, Entom. Beylr. II. 3. n. 7. Stoll, Kakerl. I. 4. d. f. 15 mâle, f. 16. femelle. Schaeffer, Icon. I. 159. f. 7. Panzer, Faun. germ. fasc. 98. f. 11. mâle. Faune française, Orlbopt. PI. 2. f. 1. mâle. Silzer, 1ns. t. VIE f. 47. Petagna , Insl. t. 305. Zetterstedt, Orlhopt. suec. 45. n. 2. Charpentier, lioræ enlom. p. 72. Latreille, b. n. XII. 96. n. 2. Bl. orienlalis. Gen. Crust. el Ins. III. 83. lvâkerlac orienlalis. 71 Audinet-Serville, h. n. aes Orth. p. 72. n. 8. Biiullé, h. n. d. ins. IX. p. 94. n. 6. PI. 3. f 5. Corps d’un brun-roux ; labre jaunâtre. Un point jaune près des antennes paraissant représenter les ocelles. Prothorax presque orbiculaire, lisse, luisant avec une impression oblique de chaque côté. Elytres un peu plus courts que l’abdomen d’une nuance plus claire que le reste du corps ; un espace circonscrit par la strie arquée. Ailes un peu plus courtes que les élytres , d’un jaune sale , striées longitudinalement et un peu réticulées. Filets sexuels un peu pubescens , d’un brun-roussâtre. Pattes de la couleur du corps. La femelle n’a point d’ailes , et ses élytres, en ovale allongé, sont rudimentaires, n’ayant que quelques lignes -de longueur. Sa couleur est plus foncée. Les antennes sont plus courtes que dans les mâles. L’œuf (PL XXI V. f. 3. ) forme un cylindre alongé avec une carène dentée ou crénelée du côté où le corps de l’œuf ou du cocon, d’ailleurs lisse, offre quelques plis transversaux. La femelle fait sortir l’œuf par degré et insensiblement moyennant les stylets. Elle le porte pendant plusieurs jours avant de le déposer à un endroit convenable. Cette Blatte est venue de l’Orient ; elle est aujourd’hui abondamment répandue dans toute l’Europe. C’est à cette espèce, de préférence, que les Russes donnent le nom de Tara- kans ( mapciKcuib .) 72 2. HÉTÉROGAMIE. 2. Heterogamia Burmeister. de zrtQoç , alius ; yapioç , nuptialis. Kakerlac , Polyphaga Brullé , Blatta Audinet-Serville et Aliorum. Antennes glabres ou à peine pubescentes , plus courtes que le corps, leurs articles peu distincts ; Ocelles jaunes, grandes et distinctes. Corps alongé, déprimé en dessus, pubescent ; Prothorax subtriangulaire, ayant son bord postérieur arrondi et sans rebord ; El j très et ailes très développés, rayonnés, plus longs que le corps; Plac/ue sous-anale cachée dans les femelles, apparente dans les mâles; les femelles en sont dépourvues. Pattes de longueur moyenne, cuisses rarement épineuses ; jambes communes avec des épines fortes et nombreuses ; Tarses presqu’aussi longs que les jambes, très effilés, le second article le plus long; crochets minces, longs, courbés; entre eux une forte pelote. Antennœ glabræ aut subpubescentes, corpore breviores, articulis parum distinctis ; Ocelli flavescentes, magni, distincti ; Corpus depressum, elongatum, pubescens ; Prothorax subtriangularis, margine postico rotundato, non reflexo. 73 Elyirci et alœ maris extensa, radiata, corpore longiora ; fœminæ aptera. Lamina subanalis fœminarum abscondita, marium distincta ; Pedes mediæ longitudinis , cruribus raro spinosis , tibiis vulga- garibus, spinis fortibus et numerosis obsitis ; Tarsi tenues fere tibiarum longitudine, secundo articulo longiore; unguibus tenuibus, longis, incurvis, cum pulvillo forti medio. Le corps est déprimé et vers le milieu un peu dilaté. M. Burmeister a proposé le nom de Heterogame , parceque les fe- melles diffèrent considérablement des mâles. Elles n’ont point de trace d’ailes, et leur corps, presque circulaire, est beaucoup large que l’insecte parfait. 1. HETEROGAMIA AEGYPTIACA. PI. 1. f. 2. 3. mâle ; XXIV. 10. la femelle. H. corps noirâtre ; le prothorax à bord antérieur et les élytres à arc jaunâtres. IL corpore nigrescente , prothoracis margine antico , et areu ely trorum fulvescente. Long. 1 pouce-, envergure 1” 10"’. Helcrogamia ægypliaca, Burmeister, Ilamlb. II. 489. n 3. Kakcrlac ægypliaca, Brullé Expéd. de Morée p. 81. n. 43. Polvphaga ægypliaca, Brullé h. n. des ins. IX. 57. PI. 3. f. 3. Slylopya Irichoplera, Fischer Consp. 1. c. p. 367. n. 3. Linnaei, Mus. Ludov. Ulr. p. 107. n. 1. Sysl. nal. p. 687. Blalla ægypliaca. Fabricii, Enl. sysl II. p. 6. IIerbst, Archiv. p. 185. n. 3. t. 49. f. 4. Ahrers, Faun. europ. I. 13. Germar, iler, p. 249. Petagna, Inst. enl. 1. 305. t. 3. f A. B. larve ou femelle; G. mâle. IIaun, Orlliop I. Blalla, t. A. f. 5 Charpentier, lior. enlom. p. 71. Audinet- Serviele, h. n p. 94. n 16. JS. Mém. T. VI 11. 10 74 Corps noirâtre. Tête petite, noirâtre. Labre blanchâtre. Antennes longues de la moitié du corps, noires et plus claires à la pointe. Deux tubercules lisses , brillans et noirâtres à leur base. Pro- thorax lisse, bordé sur le côté de poils noirs, muni antérieurement d’une bande blanche-jaunâtre , diaphane. Les élytres, beaucoup plus longs que l’abdomen, sont fortement réticulés à la base et finement granulés. La strie arquée blanchâtre est fortement im- primée et le reste de Pélytre est strié longitudinalement. Ailes plus courtes que les élytres finement striées. L’abdomen est brunâtre et très comprimé. Les pattes sont faibles et noires , munies d’épines dans le mâle. La femelle (PL XXIV. f. 10.) a le corps presque circulaire, beau- coup plus large et moins comprimé. Les pattes plus grosses, à épines plus fortes. Elle porte sur le prothorax antérieurement le même bord blanchâtre ou jaunâtre de l’image parfaite. Ce corps robuste me fait présumer que c’est une femelle et non la larve. Elle se trouve, avec les mâles, aux mêmes endroits. Herbst ( Archiv ....) en a fait une espèce particulière sous le nom de El. latissima. Patrie : dans les régions du Caucase , — à Tiflis , à Bacon , aussi en Grèce , en Sicile , en Dalmatie. Note. M. le Dr. Kolenati vient de me communiquer deux femelles qui paraissent appartenir à des espèces distinctes. Ileterogamia spinipes , très grande, (d’un pouce de longueur sur 9 lignes de largeur,) ovalaire, d’un noir très brillant; les jambes très comprimées, avec des épines longues, fortes et comprimées. Ileterogamia punctata , de 4!/2 lignes de longueur, sur 4 lignes de largeur, ovoïde, d’un noir-grisâtre opaque: l’écusson de la tête ayant des deux côtés un trait jaune ; douze points jaunâtres placés au milieu en ovale ; 10 points d’un jaune plus foncé placés en série sur la plaque anale. M. le Dr. Kolenati les a trouvés dans les ruines des Alpes d’Elisabethpol en Avril. 3. BLATTE DES CHAMPS, Phyllodromia Serville. de (f vXXov , folium , et bçtojuuv, currere. Rakerlac Brullé ; Blatta Burmeister et aliorum. Antennes sétiformes , fortes, pubescentes , plus longues que le corps ; Prothorax dilaté de côté, tronqué postérieurement ; Elytres étroits , aussi longs que l’abdomen ; les ailes aussi lon- gues que les élytres ; Abdomen conique, plus alongé que dans les blattes , diminuant sensiblement de largeur dès la base. Plaque sousanale des mâles en cône alongé et pointu. Septième ou dernier segment abdominal de même largeur à peu près que le sixième , et point écbancré. Les pattes sont grêles ; les cuisses comprimées avec quelques épines; la jambe longue munie de longues épines. Les tarses courts et forts ont le premier article plus longs que les deux suivans, le quatrième très petit, le cinquième plus long avec des crochets entre lesquels est une pelote. Aniennæ setiformes, fortes, pubescentes, corpore longiores ; Prothorax latere dilatatus, postice truncatus ; Elytra angusta abdominis longitudine; alæ longitudine elytrorum; Abdomen conicum , elongatum , inde a basi latitudine aperte decrescens. Lamina subanalis marium conica, acuminata ; arti- 10* 7 G cul us septimus s. ultimus abdominis , latitudine sexti , non emarginatus. Pedes graciles , cruribus compressis cum quibusdam spinis ; tibiæ longæ; longispinosæ. Tarsus brevis fortisque, articulo pri- mo , secundo et tertio longiore ; quarto minimo ; quinto lon- giore unguibus acutis arola munitis. 1. PHYLLODROME GERMANIQUE. Ph yllodromi a germanica . PI. I. f. 4. Ph. jaunâtre, le prothorax avec deux bandes parallèles noires. Ph. lividn ; prothorace vittis ducibas pcirallelis nigris aut fus ci s. Long. 5 lignes. Aldinet-Serville, Inst. nal. p. -107. n. 3G. Pliyllodromia germanica. Brillé, Expddil. de Morde, p. 82. n. 44. Kakcrlac germanicus. Linnaei, Syst nal. p. 688. Blalla germanica, ed. Gmelin, p. 204 L n 9. Fabricii Enl. syst. II. p. 10. n. 22. IIerbst, Arcliiv, l. 49. f. 10. Stoll, Kakerlak. I. IV. f. 18. Panzer, Faun. germ. IL t. 16. IIahn, Icônes Orlhopl. I Blalta, l. A. f. 2. a. b. Zetterstedt, Orlh. suec p. 48. n. 4. Iluger, Magazin, IV. p. 234. Charpentier horæ enlom. p. 73. Burmeister, llandb. II. p. 497. n. 8. Antennes presque un peu plus longues que le corps , noires, à premier article jaune. Tête brunâtre avec une bande jaunâtre entre les yeux. Corps d’un jaune livide en dessus, noirâtre en dessous. Prothorax lisse , uni , luisant portant sur son disque 77 deux Landes longitudinales obliques , d’un brun ferrugineux. Ces bandes 11e touchent ni le bord antérieur , ni le postérieur. Il est légèrement bordé , à bords latéraux finement réfléchis. Les élytres sont un peu plus longs que l’abdomen, rétrécis posté- rieurement. L’espace discoïdal , circonscrit par la strie arquée ; est chargé de réticulations apparentes. Les ailes testacées à la base, plus sombres à la pointe, de la longueur des élytres, sont striées longitudinalement ; leur extrémité réticulée à larges mailles. Pattes d’un jaune testacé , annelées de brunâtre à la jointure de la cuisse avec la jambe ; cuisses un peu épineuses ; la pelote entre les crochets assez forte. Aux environs de Moscou , sur les feuilles de bouleau , ( Pé- trofsky) aussi dans les maisons où elle est souvent chassée par la blatte des cuisines. Celle des maisons m’ont paru plus gran- des , à élytres plus fortement réticulés. Elle se trouve aussi en Allemagne, en France, en Danemarck , en Suède. C’est à Arvid David IIummel , un de nos Membres défunts à St. Pétersbourg , que nous devons des observations très suivies sur la Blatte germanique. ( Essais entomoiogiques N° I. ) Elles sont trop curieuses pour ne pas les rapporter avec les propres paroles de l’auteur. «Le premier Avril je mis une coque pondue récemment sous une cloche de verre où je conservais une femelle. Cette coque était en carré long, peu convexe , arrondie sur les côtés et aux deux bouts , rayée transversalement et ayant à l’un des côtés une couture relevée , travaillée en tresse. Elle était longue de trois lignes et large de moitié, de couleur jaunâtre, un peu brune. A peine eus-je introduit cette coque sous le verre , que la Blatte s’en approcha , la tâta et la retourna en tout sens. Elle la prit entre ses pattes de devant et lui fit une ouverture 78 longitudinale d’un bout à l’autre. A mesure que cette fente s’élargissait, je vis sortir de la coque de petites larves blanches, roulées et attachées deux à deux. La femelle présidait à cette opération ; elle leur aidait à se développer en les frappant doucement avec ses antennes et en les touchant avec ses palpes maxillaires. Les larves commencèrent à remuer leurs antennes , puis leurs pattes, puis elles se détachèrent les unes des autres, et en quelques secondes elles furent en état de marcher. La coque restée vide , montrait alors autant de petites cellules , séparées par des cloisons blanches et lisses ; et le nombre de cellules correspondait en même tems à celui des raies que j’avais vues extérieurement sur la coque. » «Toutes les jeunes Blattes une fois sorties, la femelle ne s’en occupa plus. Je comptai alors trente larves toutes blanches et transparentes, ayant les yeux noirs et un point foncé sur l’abdo- men , qui indiquait les intestins. Mais en peu d’instans elles prirent une autre couleur; d’abord verdâtre, bientôt noire, nuancée de gris-jaunâtre. Elles se mirent à courir et s’attachè- rent aux miettes de pain qui se trouvaient sous le verre; tout cela fut l’affaire de vingt minutes. Suivant Latreille, les œufs de la kakerlac orientale sont renfermés dans une coque ovale , comprimée, d’abord blanche, ensuite brune , solide, dentelée en scie sur un des côtés. » « La Blatte germanique doit changer six fois de peau avant de parvenir à l’état parfait. La première mue a lieu huit jours après sa naissance , la larve est de nouveau toute blanche après avoir quitté la vieille peau, mais elle regagne vite ses véritables couleurs, elle est déjà beaucoup plus grande, plus arrondie par derrière. Dix jours plus tard j’ai observé la seconde mue. La troisième s’en suivit pour la plupart après deux semaines , la larve sortit lentement mais avec assez de facilité de sa peau , 79 après être accrochée à quelque chose de fixe et avoir ouvert cette peau sur le corselet. Eu sortant elle était toute mince , fort allongée, et pour ainsi dire cylindrique ; mais en quelques minutes elle avait repris sa forme oblongue et aplatie ; elle avait plus de volume que la peau qu’elle venait de quitter. I! lui fallut toutefois un peu plus de tems pour reprendre ses couleurs. Le bord jaune du corselet se dessinait maintenant, et on remarquait déjà les deux segmens thoraciques plus larges que l’abdomen, et d’où naissent ensuite les élytres et les ailes. Une tache jaune, carrée, se voyait au milieu de ces segmens » « Toutes ces différentes formes qui indiquent ce que la larve deviendra un jour , sont encore beaucoup plus apparentes à la suite de la quatrième mue , qui arrive environ un mois après la troisième. » « Un mois de plus et ces larves étaient passées à l’état de nymphe , elles méritent ce nom à leur cinquième transforma- tion. La nymphe est moins longue que l’insecte parfait , mais elle est beaucoup plus plate et presque plus large. Le corselet a déjà la forme qu’il gardera , et ses deux lignes noirâtres. Celles-ci sont continuées sur les deux segmens dont j’ai parlé plus haut , et qui débordent de beaucoup la poitrine. L’abdo- men est en dessus noirâtre , avec quelques taches rouges au milieu ; en dessous brun ou tel qu’il restera. Les pattes ont à peu près toute la grandeur et consistance qu’elles doivent rece- voir. En cet état la nymphe vit un mois ou six semaines. Peu à peu les fourreaux des ailes (les deux segmens sus-mentionnés) se séparent et s’étendent ; la nymphe perd de sa vivacité ; elle mange moins , elle 11e court plus , elle cherche l’ombre et la solitude ; tout à coup elle s’accroche, la peau s’ouvre , et il en sort une Blatte parfaite, blanche comme la neige avec les yeux noirs -, mais à vue d’oeil l’insecte reprend ses couleurs naturelles ; 80 les antennes et les pattes brunissent les premières ; ensuite l’abdomen ; en trois heures le corselet a ses lignes parallèles ; les élytres se colorent les derniers : et dans l’espace de dix à douze heures , tout le changement est achevé ; c’est la sixième et dernière métamorphose.)) («Si une larve ou une nymphe casse ou endommage quelqu’un de ses membres , la nature n’a pas la force de réparer cette perte entièrement ; le membre endommagé sera toujours imparfait. Une nymphe avait cassé une de ses antennes assez près de la base ; à la dernière mue cette antenne est sortie trois fois plus longue que le morceau qui était resté , mais toute fois fort incomplète et de moitié plus courte et plus mince que l’autre. » ) « La Blatte germanique femelle est lourde , elle court vile , mais je ne l’ai jamais vue remuer les élytres ; tandisque le mâle, en tout plus léger, se sert aussi parfois de ses ailes. )> « .Te n’ai jamais vu la femelle recevoir le mâle avant quinze jours après sa dernière métamorphose , et alors l’accouplement a lieu, comme dans les Folliculaires, c’est à dire que les deux individus s’approchent l’un de l’autre à reculons , et que le mâle étant le moins fort , est souvent traîné par la femelle et forcé de suivre tous ses mouvemens. L’abdomen de la femelle se gonfle en peu de jours , et après une semaine la coque est visible au bout du ventre. C’est, au commencement, un corps blanc et difforme, mais il grandit pour ainsi dire à vue d’œil , et avant la fin de la journée il a déjà sa forme carrée , sa cou- leur jaune , et il se trouve à moitié sorti de l’abdomen. Une femelle a déposé la sienne le dixième jour , mais elle était petite, incomplète et vide. Une autre femelle que j’avais prise le vingt et un mars , a gardé sa coque vingt et un jours , et il est à croire qu’elle la portait depuis quelque tems lorsque je l’ai prise. Cette coque, qu’elle a déchirée elle-même, n’était qu’à 8i moitié remplie d’une matière blanche , sans forme. D’autres coques , d’où sont sorties des larves ; ont été portées quinze jours. Il paraît que cette Blatte garde sa coque à l’orifice de l’abdomen beaucoup plus longtems que la kakerlak ori- entale qui , suivant De Geer , ne porte la sienne que sept à huit jours. » R La proportion des mâles aux femelles m’a paru d’un sur neuf. Les Russes pensent que cette espèce leur a été comme im- portée de la Prusse par leur armée à son retour de l’Allemagne après la guerre de sept ans. On assure que jusqu’à cette époque elle était inconnue à St. Pétersbourg , où maintenant elle n’est que trop commune. Elle habite les maisons et mange à peu près tout ; elle préfère cependant le pain , et même le pain blanc au pain bis. Elle ne recherche pas la farine et ne fait pas grand cas de la viande, si elle trouve d’autre nourriture. Je l’ai vu par millier se fourrer dans des flacons qui avaient contenu de i’iruile, et j’ai également remarqué qu’elle aime beaucoup le cirage des bottes , qu’elle ronge en pénétrant jusqu’au cuir. M. de Chamisso raconte (Verhandlungen der Geseiisch. etc. B. I. St. 3.) qu’on a ouvert en pleine mer des barils qui devaient contenir du riz ou du blé , et qu’on les a trouvés remplis de la Blcitta germanica . Enfin on lit dans le Magasin cI’Illiger ( B. 4. p. 324,) que cette espèce fait ses delices de citrons, d’autres acides végétaux, et qu’elle se nourrit même d’encre. J’ai vu quelquefois les larves et les nymphes manger la peau qu’une d’entre elles avait jetée , ce que De Geer a également remarqué dans des sauterelles ( Tome IIP p. 277 ; ). J’ai aussi observé des larves dévorant la matière intérieure des coques en état imparfait ; mais je n’ai jamais vu les Blattes s’entretuer ou l’une manger l’autre. Elles peuvent longtems supporter la faim , et on les N. Mém. T. FIJI. I 1 rencontre souvent en grande quantité dans des endroits où,, selon toutes les apparences, elles n’ont rien pour se nourrir.» Les Russes, en appelant cette espèce Proussak {npycaitb) , paraissent croire qu’elle a été importée de l’Allemagne , comme il est dit plus haut , mais elle est originaire de l’Asie , car Blattci asiatica de Pallas ne diffère de la germanique que par une couleur un peu plus sombre. La grandeur varie égale- ment dans la germanique. Blalla asialica Pallas , lier. Iiî. 263. n. 70. Linnaei Syst. nat. ed. Gmelini, p. 2046. n. 34. Cederi.lojm, Faun. ingr. p. 124. Charpentier, iior. enlom. p. 72. Pal las l’a décrite ainsi ; germanica major , oblonga. Elytra cuin alis cibclomine longiora ,■ extremo angustata. Color totins grisais. Thorax maculis du abus longitndinalibus aigris. Cette description s’applique parfaitement à la germanique. Elle est plus jaune dans les champs, plus grande et plus grise dans les maisons. Je crois qu’il faut rapporter à la même espèce, Blatta lucida et helvetica de Hagenbach , Symbola , p. 18 et 20. f. 9 et 10. La forme de l’œuf, (if ovum depressiuscuhmi, utrinque truncalum , suturis biais carinatum , Pallas,» ) ressemble éaa- lement à celle de la germanique. Les filets sexuels ne sont propres qu’à la femelle, tandis qu’ils se trouvent dans les deux sexes de la stylopyga. 83 2. PHYLLODROMÏE LAPONIQUE. Phïllodromia lapon ica. PI. I. f. 4.*|.4.** Brunâtre ou jaunâtre , le disque du prothorax brun, et les ély- très pointillés de noir. B runes cens s. flavesccns , prothoracis disco jnsco , elytns te - staceis punctis ni gris. Long. 3*/4 lignes. Linnaei Faim. suec. 868. Syst. liai. 2. 6S0. ed. Gniel. 2041 n. 8. Fabricii Enlom. sysl. 2. p. 10. n. 24. De Geeb, Mém. III. p 345. pl. 25 f. 8-10. Schaeffer, Icon. t. 88. f. 2. 3. Panzer, Faun. germ. fasc. 96. f. 10. Pe TAGNA, Insl. 1. 306. Sulzer, liist. n. I. VIII. f 3. Scoi’oli, Carn p. 104. I>1. sylyeslris Zetterstedt, Orlh. suec. p. 45. Bl. lapponica. Charpentier, lior. p. 74. Faune franç. Orlli Pl 2. f. 5. Brillé, liisl. liai. IX. p. 55. Audinet-Sertille, liisl. nat. p. 110. n. 40. Burmeister, Handliucli. If. 496. n. 5. Synonymes de la femelle. Fabricii, Enl. sysl. 2. p. 10. Bl. li vida. Coquebert, Dec. I. p. 1. Pl. 1 . f. 3 Bl. livida. IIerbst, Arcliiv. p. 186. I. 49. f. 11. Bl. pcrspicillai'is. Latreille, liisl. nal. XII. 97. Bl. pallida. Hagenbacii, Symb. p. 20. f. 10. Bl. helvelica Antennes aussi longues que le corps , noires et pubescentes. La tête noire. Prothorax livide , lisse avec un disque brun 11* 84 luisant. Elytres un peu plus longs que l'abdomen, livides, avec des points bruns ou noirs. On observe une ligne élevée brune qui part de la base jusqu’à la moitié de Pélytre. Ailes diapha- nes , réticulées. Le dessous du corps est d’un brun-noirâtre luisant. Pattes noirâtres avec les tarses plus clairs ; des pelo- tons entre les ongles, grands et noirs. La femelle est plus courte , plus pâle que le mâle , et plus arrondie. Le disque du prothorax est plus souvent testacé que noir. Les ailes sont à peine aussi longues que l’abdomen. Zet- terstedt (1. c. p. 47. ) a observé la femelle portant également son œuf comprimé , cariné en dessus, à carène dentelée. On en a fait une espèce particulière sous le nom de Bl. perspicillciris , (f. 4**) lividn ou pallidci. Elle se trouve aux environs, de Riga, plus rarement de Moscou, dans les herbes et sur les arbres et broussailles résineux. Mais en Sibérie Lepechin (Reise I. p. 80.), a trouvé les maisons des paysans de Karaulnaia Gora sur le Tchérémenschan infectées de ces .animaux. — En Allemagne, en France, en Suède , — en Laponie dans les huttes des Lapons entre les écailles de pois- sons. (Zetterstedt). 3. PHYLLOBROMIE MÂRGINÉE. Phyllodromia marginal a . PI. ï. f. 5. Noire, prothorax rouge à bord jaunâtre ; élytres noirs bordés de jaune. Nigra , prothorace rubro , flavo-mar ginato ; elyiris ni gris linibo flavescente. 85 Long. 2*/o — 3 lignes. Fabricii, Enl. sysl. 2. p. II. n. 21. Linnaei, Sysl. nal. ed. Gmelini .p. 2045. n. 26. Nalurforsolier, XV. p. 88. I. III. f. 16. Cyrilli, Ent. Nap. i . I. I. f. n. Rossi, Faon, elrnsc. 1. 257. (cd. 111. p. 319.) Latreille, hisl. nal. XII. 97. n. 8. Charpentier , lior. p. 76. Fischer, Conspect. p. 30. (368.) n. 3. Burmeister, Jlandb. II. p. 496. n. 1. La Blatta marginata , maculata et hemipterci Fabricii sont les plus petites Blattes et se trouvent souvent au meme en- droit. La mcirginée a la tête les antennes et les pieds noirs. Les antennes sont de la longueur du corps et pubescentes. Le prothorax est lisse ; luisant ; rouge avec les bords d’un blanc- jaunâtre. Les élytres sont noirs , rebordés ^ à bords blanc-jau- nâtre. La bande jaune entoure aussi le bord antérieur des élytres et descend des deux côtés de la suture jusqu’au milieu des élytres. Les pattes sont jaunâtres , les cuisses très fortes et munies d’épines en dessous. Les jambes ont des épines très longues. Les tarses sont plus clairs , courts ; ci pelotes entre les ongles grandes et noires. On en trouve où la couleur noire de la pointe des éîvtres couvre tout l’élytre et ne laisse voir qu’un bord pâle ou jau- nâtre. C’est Blatta Schœfferi . Linn. G mer. p. 2046. n. 35. Schaeffer, Icoii. I. 158. f. 2. Aux environs d’Odessa ; dans l’Archipel grec ; en Italie en Dalmatie , en Corse. 86 4. PHYLLÛDROMIE TACHETÉE. Fhyllodromia maculala. D’un brun-foncé ; corselet noir avec le bord plus pâle ; élytres pâles avec une tache noire tà la pointe. Ph. fusco-nigra ; prothorace nigro margine pallido ; elytris pallidis macula a pi ci s nigra. Long. 3 lignes. Nalurforscher, XV. 89. I. 3. f. 17, 18. Fabricii, Enl. sysl. II 11. n. 26. Panzer, Faim. Germ. fasc. 96. f. 14. Latreille, liist. liai. XII. 97. n. 6. Charpentier, hor. p. 75. II i n n, Icon. Orlli. I. Blalla. t. a. f. 6. a. b. Burmeister, Ilandb, II. 496. n 2. 5. FHYLLODROMIE HÉMIPTÈRE. Ph yllodromi a hem iptera . Pâle, le disque du corselet ou rouge ou brun , l’abdomen brun en dessus ; les élytres pâles avec quelques points noirs , plus courts que l’abdomen. Ph. pallida , disco prothoracis rufo vel fusco ; ah domine supra fusco ; elytris pallidis punctis cjuihusdam nigris ah domine , hreviorihus. Long. 3 lignes Fabricii, Eut. sysl. II. 12. n. 30. Panzer, Faun. germ. fasc. 96. f. 15. 87 Latreille, liisl. nal. XII. 97. n. 7. Charpentier, hor. p. 95. Burmeister, llantlb. II. 496. n. 4. La maculata et Vhemiptera se trouvent en Rassie dans les forêts résineuses ; mais elles échappent aux Naturalistes à cause de leur petitesse. Zetterstedt ( p. 47. Obs. ) prend la tachetée pour une variété de la femelle de la laponique , mais elle est plus petite, a une autre division des nerfs des élytres et ceux- ci plus courts. Hellwig dans son édition de Rossi (Faun. etrusca I. 319.) pense que Vhemiptera de Fabricius est une variété de la maculata, mais les élytres sont beaucoup plus courts, couvrant à peine la moitié de l’abdomen. Plusieurs espèces semblables , à élytres raccourcis, de l’Amérique du Sud, se trouvent dans le Musée de Berlin. FAMILLE IL M ANTIDES. Mantidcs Latreille , Audinet-Serville ; Mantiens Brli.lé ; Mantodea Burmeister ; Anomides Dumeril ; Fangheuschrcckcn en allem. • Les Manlides se distinguent au premier coup d’œil par un corps étroit et alongé , par un prothorax très-alongé , par les pattes antérieures ravisseuses plus longues cjue les autres et par les postérieures , qui ne sont pas propres à sauter. Les antennes sont sétacées, pcctinées dans quelques mâles et inserrées près du front. La tête est inclinée, verticale , plus ou moins trigone, sur- tout par les grands yeux qui occupent les angles postérieurs de 88 la lête. Les ocelles sont distincts et placés en triangle an dessus des antennes. Mandibules avec deux laniaires placées à l'extrémité ; elles sont très recourbées en manière de tenailles à branches croi- sées ; à la base il y en a deux autres courtes et aiguës. Mâchoires frangées intérieurement ; les palpes courts et filiformes. Les élytres horizontaux, de la longueur de l’abdomen qui en est recouvert dans le repos. Ils sont un peu plus longs que les ailes , mais aussi un peu plus étroits. Tous les deux , par une veine principale qui va de la base jusqu’à sa pointe , sont divisés en deux parties ou aires ; ( area costal is et suturalis Burmeister.) Les élytres des mâles sont constamment plus longs que ceux des femelles et toujours plus transparents. Pattes antérieures ravisseuses , plus fortes que les autres. Hanches très-grandes linéaires , au moins aussi longues que les cuisses , comprimées , anguleuses ; souvent épineuses sur leurs angles. Cuisses fortes , comprimées , ovalaires , canaliculées en dessous, mais, seulement dans une étendue égale à la longueur de la jambe , qui vient s’y placer dans le repos ; chaque cuisse munie en dessous d’un double rang d’épines mobiles, disposées longitudinalement ; épines du bord externe ordinairement plus fortes, plus rares, plus espacées que celles du bord interne. La cuisse est jointe à la hanche par une pièce particulière ou rotule distincte et détachée, s’articulant en ligne droite avec la hanche et très obliquement avec la cuisse. Plus bas que le canal , on voit plusieurs fortes épines. Jambes plus courtes que les cuisses, chacune d’elles simulant à leur base une rotule courte et sphérique qui s’emboite dans la cuisse ; ces jambes s’élargissant ensuite, comprimées, leur dessus offrant une carène tranchante, elles ont en dessous un canal de la longueur du tarse qui 89 vient s’y placer lors du repos ; ce canal bordé, longitudinale- ment et de chaque côté , d’un rang d’épines serrées et nom- breuses. Extrémité des jambes armée d’un fort crochet alongé , terminé en pointe aigüe (Serville). Pattes intermédiaires et postérieures propres seulement à la marche. Tarses de cinq articles distincts, cylindriques ou obconiques; les crochets toujours très petits et égaux dépourvus de pelote dans leur entre-deux. L’ abdomen est ordinairement oljconique dans le mâle , ova- laire ou même rhomboïdal dans la femelle. Les segmens diffè- rent dans les deux sexes ; il y en a en dessus huit à neuf chez le mâle et sept ou huit chez la femelle ; en dessous sept à huit chez le mâle et G à 7 chez celle-ci. Le dernier segment porte dans les deux sexes un anneau articulé ( cercus Burmeister) , qui déborde la pointe de l’abdomen. L’oviducte de la femelle dépasse cet anneau ; il est composé de deux lamelles. Le mâle a au bord de l’anus deux stilets inarticulés et rétractés qui corres- pondent à ceux des Blattes, mais que M. Brullé n’admet pas. Characteres Familiœ. Antennœ setaceæ, plus minusve longæ in fœminis, prope fion- tem insertæ , numerosis articulis cylindricis compositæ ; raro pectinatæ (Empusa). Caput verticale, inclinatum, subtrigonum , facie plana. Oculi magni , rotundati aut conici , angulos posticos capitis occupantes. Ocelli distincti très, triangulo in fronte, supra antennas positi. Labrum integrum, seu circulare. N. Mém. T VIII. 12 90 Mandibulœ corneæ ; acutæ, brèves, apice bidentatæ. Maxillœ interne fimbriatæ. Labium quadrifidum. Pal pi brèves , filiformes ; maxillaribus quinque articulatis ; articulo ultimo cylindrico-conico ; labialibus brevioribus triarti- culatis. Prothorax longissimus, marginatus, carinatus. Mesothorax et metathorax multo breviores , elytris et alis tecti. Elytra horizontalia , abdominis longitudine , Costa forti in düas areas divisa ; costalenl et sutoralem, anteriorem et poste- riorem ; baec major radiis longitudinalibus, aliis transversalibus conjunctis, munita ; ilia latera abdominis amplectens. Alœ longitudine elytrorum; magnæ, reticulatæ, apice rotundatæ. Scutellum nullum. Pedes anteriores raptatorii reliquis fortiores. Cox 'ce magnæ, lineares, compressæ, angulosæ , sæpius angulis spinosis. Femora fortia; compressa, ovoidea ; canaliculata inferius , ad recipiendam tibiam, utrinque duplici sérié spinarum mobilium munita. Coxa cum femore rotula singulari articulatur. Tibiæ femoribus bre- viores , rotula sphærica cum femoribus articulantes, inferius carinatæ, canaliculatæ , ad recipiendum tarsum , canali utrinque spinis adproximatis et numerosis munito. Extremitas tibiarum aculeo forti , elongato , açuto armata. Pedes intermedii et posteriores ambulatorii. Coxæ angulosæ femoribus breviores. Femora elongata , cylindrica ; longitudine tibiarum, inferius tota longitudine canaliculata, æque rotula singulari cum coxis cônjuncta. Tibiæ fere cylindricæ, extremitate oblique truncatæ et spinis duabus parvis munitæ. Tarsi quinque articulati , cylindrici aut obconici ; articulo 91 penultimo bifido, ad recipiendum ultimum, ungulis parvis, sine pulvillo munitum. Tarsi anteriores reliqnis graciliores , articulo primo longissimo, longitudine relicpios simul sumptos excedente. Corpus elongatum et angustum. Abdomen elongatum, versus extremitatem dilatât um , septem aut octo articulis in mari bus, sex aut septem in fœminis composi- tum, ano excepto, superius et inferius lamina instructo ; lamina superior utriusque sexus latere adpendice mobili, multiarticuiata, magnitudine et forma variabili, sæpius fîliformi, conica aut setacea instructa. Lamina inferior fœminarum tumore, conjunctione par- ti um oviductus producto, donata, lamina inferior marin m magna, elongata, ovoidea , filis cylindricis , quinque articula tis, articulis plus minusve distinctis , instructa. Les Mantides ont généralement un corps alongé et étroit et une couleur verte qui , dans les exemplaires desséchés, devient jaune. Ils sont carnassiers , comme les laniaires des mandibules l’in- diquent, et vivent de proie vivante , qu’ils saisissent avec les pattes antérieures. Les pattes, de structure si curieuse, ont été illustrées par une figure que M. Brullé a donnée dans son ouvrage sur les insectes (PI. 5. f. 2.). La hanche est* toujours longue et la plupart des auteurs font regardée comme la cuisse ; le trochanter (rotule) est suivi de la cuisse proprement dite , qu’on a prise souvent pour la jambe ; cette cuisse est armée en dessous de deux rangées de fortes épines , entre lesquelles vient se placer la jambe dans l’état de repos. Cette jambe, considérée comme le tarse , ou comme une partie du tarse par quelques auteurs , est armée d’épines dans toute sa longueur , et se termine par un fort 1*2* 92 crochet recourbé vers la cuisse. A la naissance du crochet com- mence le tarse proprement dit, qui est composé de cinq articles grêles comme les tarses des autres pattes. Tout ce que nous connaissons sur l’organisation intérieure des Mantides est dû à M. Marcel de Serres. Le canal intes- tinal est conforme à celui des Blattes , seulement le gésier est plus alongé et plus étendu , circonstance qui peut être attri- buée à l’extension du prothorax. Les trachées manquent de ces vessies aériennes qu’on trouve constamment dans les Criquets et les Sauterelles. L’organe génératif de la femelle est muni de vaisseaux nombreux , qui secrétent la matière collante avec laquelle la femelle enduit ses œufs. Marcel de Serres, Mém. du Muséum d'hisloire naturelle , vol. IV. 1818. ^ Isis , 1819. I P. 393.) Observations sur les usages des diverses parties du tube intestinal des Insectes. Paris, 1813. 4. Les femelles pondent des œufs alongés , de couleur jaune ; elles les placent sur les tiges des plantes , disposés sur deux lignes ; à mesure qu’ils sortent de son corps il s’en écoule en même tems une matière épaisse qui, en desséchant à l’air, forme une espèce d’enveloppe assez grande. Cette enveloppe, dont la figure varie avec les espèces et qu’on prendrait aisément pour un fruit , prend enfin la consistance du parchemin, et sous elle les œufs sont à couvert. Ces œufs sont rangés dans son intérieur en séries transversales et régulières , qui aboutissent à une sorte de bourrelet saillant en dessous, et formé par l’ex- trémité des cloisons qui renferment les œufs ( Brullé , 1. c. p. 65. PL 5. f. 3. ). La ponte se fait au mois de Septembre et l’éclosion n’a lieu qu’au mois de Juin suivant ( Rôsel. ). Les larves changent plusieurs fois de peau , et avant le mois de 93 Septembre, c’est à dire, en moins de trois mois , elles arrivent à l’état parfait. Les nymphes des Mantides vivent et agissent de la même manière que les insectes parfaits. Elles en diffèrent par les élytres et les ailes qui, au lieu d’être libres, sont renfermés dans des fourreaux aplatis placés à l’endroit où les ailes et les élytres libres et parfaits paraissent plus tard. La voracité de ces animaux est remarquable. Dès leur nais- sance les petits s’attaquent entre eux et quand le mâle approche de la femelle, il est souvent victime de cette voracité. L’accou- plement terminé, la femelle se jette sur le mâle, ordinairement plus faible qu’elle et le tue. Rôsei, , qui a conservé de ces in- sectes , les a vus se manger les uns et les autres sans y être forcés par la faim. Loiret (Observations sur la Mante, — Journal de physique XXV. 1784. p. 334.) rapporte un fait qui prouve à quel point ils sont voraces et dépourvus de sensibilité ; il a renfermé ensemble un mâle et une femelle ; celle-ci saisit le mâle avec ses pinces, et lui coupa la tête ; elle reçut ses cares- ses après l’avoir mutilé, et finit par le manger. Les enfans des Chinois , au rapport de quelques voyageurs , achètent des Mantes et les enferment dans de petites cages de bambous, pour se donner le spectacle de leur combat ( Kirby, introduction, I. p. 275.). Les Mantides sont presque toutes exotiques on ne trouve que quelques Mantes et quelques Empuses en Russie. 94 EMPUSE, EMPUSA, Empusa Illiger ; Latreille ; Serville ; Gongylus Tiiunberg ; Mantis Auctorum. Antennes courtes ; premier article grand presque cylindrique , le second gros et globuleux; les derniers pecti- nes dans les mâles; simples dans la femelle. Tête petite, en triangle a longé ; vertex prolongé en pyramide , divisée à la pointe en deux feuilles lancéolées. Yeux grands , saillans et oblongs ; trois ocelles disposés en triangle sur le front. Prothorax très alongé, grêle, dilaté antérieurement sur les côtés. Elytres plus ou moins longs; ailes de la longueur des élylrcs. Corps alongé, lisse; abdomen plus ou moins dilaté ; les derniers segmens dilatés latéralement en forme de dents ou de lames foliacées. Pattes longues et grêles; hanches an- térieures élargies à la base ; leur extrémité inférieure prolongée en une dent ou épine distincte ; les cuisses intermédiaires et postérieures munies vers l’extrémité d’un lobe foliacé. Antennœ brèves; arliculo primo magno fere cylindrico ; secundo grosso , glo- buloso ; arliculis nltimis pectinalis maris, fœminæ simplicibus. Caput parvum, triangulare ; verlice pro- longalo in pyramidem , apice duobus foliis lanceolalis divisam. Oculi magni , prominuli , oblongali ; ocel/i 1res in fronle triangulo dis- posai. Prothorax valde elongalus , grac i lis , anlice laleribus dilatai ns. Elytra plus minusve longa ; alæ longi- ludine elylrorum. Corpus elongalum, læve ; abdomine plus minusve versus apicem dilatato; seg- menlis ultimis latere denliculis s. la- minis foliaceis productis. Pcdes longi et graciles , femoribus an- teribus basi dilalatis , exlremitate in denlem aut spinam distinctam productis, cruribus inlermediis et poslerioribus versus exlremilalem lobo foliaceo mu- ni t is. Les Emprises diffèrent des Mantes par la forme particulière 95 de la tête et du sommet et par l’épine de l’extrémité des han- ches antérieures. Ils sont propres à l’ancien continent. EMPUSE APPAUVRIE. Empusa paupercita Illiger. PI. I f. G. 7. Verte; corne delà tête émarginée dans les deux sexes; coiselet renflé en avant, bordé, cà bord dentelé, rétréci en arrière. J iriclis j cornu capitis utriusque sexus apice emarginalum ; prolhorace milice inflalo 3 marginal o , margine clenliculato , postice reslicto. Long. 20 — 24 lignes. Femelle , Empusa pauperala, Illiger, Kàfer Preuss. I. 409 Latreille, gen. Crusl. el ins. III. 90. Charpentier, lior. p. 87. Audinet-Serville, liisl. n. 145. n. G. Fischer, Conspecl. p. (50] 3G8. n. I. Burmeister Ilandb. II. 547. n. G. Manlis pauperala, Fabr. Ent. sysl. II. 17. n. 18. Herbst, Archiv , l. 51. f. 1. llossi, Faun. elrusc. I. 258. Olivier , Encycl. métli. VIL 927. n. 8 Stoll, Spectres el Manies pl. X. f. 40. Lichtenstein, Manies p. 24. n. 22. Brcllé, li. n. des ins. IX. 79. pl. 5. f. 1. Gongylus pauperalus, Thunberg , Mém. pl. 5. p. 295. Expédilion d’Egyple, Orlliopt. Pl. I. f. 8. Mâle , Manlis peclinicornis, Linn, Sysl. liai. G91 n. 10. ed. Gmelini, 2055. n. 53. 96 Gryllus (Alanlis) unicornis, Linn. Amoenil. VI. 396. n. 27. Manlis pectinicornis, Fabr. Ent. syst. II. 18. n. 25. Herbst, Archiv. I. 50. f. 2. Drtjry, Illustr. I. 128. PI. 50. I. OlivIer, Encycl. méth. VII. 632. n. 32. Manlis pennicornis, Pallas, lier, append. n. 81. Manlis Pallasiana , OlivIer 1. c. 637. n. 32. Stoll, Specl. el Manl. PI. IX. 34. 35. Lichtenstein, Manies, p. 22. n. 8. Expédil. d’Egyple. Orlhopt. PI. I. f. 6 7. Corps d’un vert jaunâtre. La tête présente , outre la proé- minence du vertex , sur la face au dessus des antennes une protubérance comprimée , terminée en pointe. Les ocelles sont très gros. Le Prothorax est très alongé , à base grossie et dila- tée ; les bords en sont finement dentelés jusqu’au milieu. Les élytres un peu plus longs que l’abdomen sont d’un vert foncé à la base et presque transparent vers l’extrémité. Les ailes, de la longueur des élytres, sont plus pâles et plus trans- parentes. Les pattes sont d’un vert jaunâtre. Il se trouve dans les déserts méridionaux près de la Mer Caspienne ; — au midi de i’Europe, et en Egypte. Note additionnelle , 1845. J’ai exposé cette espèce suivant l’opinion de M. Serville et des auteurs ci-dessus cités. Mais M. Toussaint de Charpentier dans sa critique judicieuse ( Ger- mar’s Zeitschrift, B. III. 1841. p. 297.), a montré, que le nom de pauperata doit être conservé pour une espèce des Indes orientales qui se distingue de l’espèce européenne par sa gran- deur moindre et par le prothorax caréné et denticulé des deux côtés, (thorace dilatato spinuloso Thunberg), tandisque l’espèce européenne est plus grande et a le prothorax arrondi. Il appelle l’espèce européenne : Empusa egena . 97 Cette espèce est propre à l’Europe méridionale, à l’Espagne , à l’Italie, à la Turquie , à l’Egypte et à la Russie méridionale. D’après cette observation et en consultant les observations de M. Burmeister , il faut distinguer deux espèces d’ Empusa avec les antennes des mâles pectinées : E Empusa egena Charpentier, dont les bords du prothorax sont lisses et dont les rayons des antennes du mâle ne sont pas distans [ant. pennatœ Ciiarp.J. PI. I. fi". 7. mâle. O ’2. Empusa orientalis Burmeister, G. pennicornis Pallas, dont les bords du prothorax sont dilatés et denticulés , les antennes du mâle pectinées mais à rayons distans. Mâle, dans la Collection de Sleven N. 9 Femelle, ma Collection. PI. I. f. G. EMPUSE BRACHYPTÈRE. Empusa brachyplera Fischer. PI. 1. f 8. Livide , annelée de brun ; corue de la tête forte , obtuse ; corselet alongé brusquement dilaté près de la base, non den- ticulé sur les côtés ; élytres et ailes triangulaires, brunes, ne couvrant que les deux premiers segmens de l’abdomen. Livida, fusco-annulata , cornu capitis forli obtus o ; protlio- race elongato, cylindrico } versus basin subito dilatato , la- tere non denticulato ; elyiris et alis triangularibus fuscis , articulos primos abdominis viæ tegentibus. JS. Mém. T. FJ 11. 13 98 Long. 43 Lignes. O o J’ai longtems douté si cette forme est une larve ou une espèce parfaite. N’ayant cpie plusieurs individus femelles il me devient, difficile d’en décider , quoique plusieurs caractères la distin- gue de l’espèce précédente. Le corps est livide arinelé de brun. La tête présente la proéminence terminée en feuilles obtuses à proportion plus longues. La protubérance faciale manque tout à fait et les antennes sont plus fortes ; plus courtes et plus grosses à la base. Le prothorax est également alongé mais sa base n’est pas dilatée, ni le bord dentelé, mais le renflement se présente comme un anneau. L’abdomen est d’un jaune brunâtre avec denticulations plus fortes. Les pattes sont pâles anneiées de brun. L’épine de la jambe antérieure est brune plus forte et plus longue proportionnellement à celle de la précédente espèce. Les élytres et les ailes sont triangulaires , opaques et courtes ne couvrant que les premiers segmens de l’abdomen. La Collection de Steven contient une espèce à ailes courtes, dont la tête est petite , les yeux proéminens , la corne conique forte , munie â la pointe de deux feuilles rapprochées en angle aigu. Les antennes sont un peu plus longues que la corne , aplaties en forme de feuilles lancéolées. Les pattes sont anne- lées de brun foncé et les lobes des cuisses assez grandes. Je serais tenté de prendre cet individu pour le mâle de la bra- chyptera si l’abdomen ne manquait pas. Il se trouve aux mêmes endroits avec la précédente , et aussi dans la Sibérie orientale. 99 MANTE 5 MANTIS. omnium auctomm. Théocrite une espèce de sauterelle. Mantis Linnaei et Muvnc;, devin j chez Æîtcnnes setacées dans les deux sexes ; plus grosses et plus longues dans les mâles. Tète large , triangulaire ; la face anté- rieure séparée transversalement en deux parties. Verlex nautique. Yeux gros , saillans et arrondis. Trois ocelles. Prot/iorax peu dilaté antérieurement et rébordé sur les côtés -, étroit dans le reste. Abdomen plus ou moins dilaté ; ses segmens sans dentelures El f très ovalaires, alongés Pattes longues et simples. Corj>s alongé et lisse. Antennœ nlriusque sexus selaceæ ; maris grossiores et longiores. Caput latum , triangulare , facic antica transversim in duas parles divisum • ver lice mutico. Oculi magni , prominuli et rotundali. Ocelli 1res. Prothorax antice partira dilatât us, latere marginatus, postice anguslalus. Abdomen plus rainusve dilalalum , sejj- mentis edenticulalis. Elytra ovoïdea, elongata. Pedcs longi, simplices. Corpus elongatum et lævc. Le sommet mulique , les yeux arrondis ; le protliorax avec une légère dilatation latérale , l’abdomen sans dentelures ou sans des lames foliacées servent à distinguer facilement les Mantes des autres genres de cette famille. Les espèces sont répandues dans les parties chaudes de tous les pays. 13 100 MANTE RELIGIEUSE. Mantis reliniosa Linn. O Fl II f. 1. 2. Vert; la suture des élytres, les ailes , excepté la pointe, trans- parentes; les hanches antérieures denticulées , avec une tache noire cà la hase. Viridis, elytrorum sutura et ali s , apice excepto , hyalinis ; coxis anticis denticulalis, macula basal i nigra. Longueur 2 pouces, femelle; 1 */2 P- mâle Linnaei, Mus. Ulric. p. 115. Gryllus musculus , Syst. Nat. 690 n. 5. Manlis relieiosa. ed. Gmelini. 2050. n. 5. o Fabricii, Eut syst. IL 20. n. 31. Mant. oraloriæ var. B. Scopoli, Carn. p. 105 Gryllus religiosus. Olivier, Encycl. molli. VIL 627. n. 10 Schaank, Eiuimer. p. 240. Faun. bric. fl. p. 31. Latreille, liist. n. XII. 190. I. 94 f. 3. femelle. Généra Crusl el ins. 111 p. 91. Roesel, Belustig. IV. t. 12. avec la métamorphose. Schaeffer, Elément, t. 81. mâle. Sulzer , liist. I. VIII. f 4. Rossi, Faun. etrusc. I 258. ed. îllig. 319. Panzeü, Faun. germ. Fasc 60. f 8. Geoffroy, Ins. de Par. 1. 399. pi. VIL 4. femelle. Lichtenstein, Monogr. p. 28. n. 16. Charpentier, hor. p. 58. Audinet-Serville, hist. nat. 193. n. 25 Bcrmeister, Ilandb II 535. n. 26. Corps d’un vert clair. Prothorax alongé , unicaréné , rebordé ; bord lisse. Elytres un peu plus longs que l’abdomen. Ailes de 101 la longueur des élytres. Abdomen dilaté postérieurement. Pattes verdâtres ou jaunâtres. Les hanches des pattes antérieures ont à la base une tache noire. L’habitude qu’ont ces insectes de porter les pattes antérieures en avant en les alongeant, leur a fait donner le nom de Devin, XMcintis) , parceque les anciens pensaient qu’ils montraient le chemin. Les villageois Languedociens les appellent Pregadiou , prie Dieu, (Louva Dios des Portugais,) d’après la manière dont elles tiennent ces pattes le plus souvent , s’arrêtant et joignant l’une à l’autre. Les Hottentots leur attribuent également un •U caractère sacré. (Sparmann). I'j. Mantes rndiatci Motchoulsky corpore testciceo, f. 3. ely- Irorum venis crcissioribus ; Brunâtre , avec les veines des élytres et des ailes plus fortes. M. Motchoulsky l’a trouvée dans la Sibérie orientale. Elle ne paraît qu’une variété de la religieuse ou un individu plus adulte. On l’a observé en France et en Dalmatie. Mantis striata Fabrich Enl. sy si . IL 70 n. 30. Latreille , lîisl. 11. XII. I 10. (I er ma r , lier daim. p. 250. Charpentier, IIoi\ p. 88. car. Àudinet-Serville, IL n. 94. var. \. Burmeister, Hamlb. IL 535. var. On trouve la religieuse au midi de la Russie , en Sibérie ; — elle est commune en France et en Italie. 102 2. MANTE TACHETÉE. M antis polystictica Fischer. PI. II. f. 4. M. brunâtre, élytres d’un vert pale ; ailes diaphanes avec une tache plus grande à la hase et d’autres entre les nervures, brunes. M. fusca ; elytris pallide inridibus ; alis diaphanis, macula majori baseos aliisque minoribus inter nervos f usais. Longueur ! pouce G lignes. La tête est très large dépassant de beaucoup le prothorax. Les yeux très grands ovoïdes, proéminens, sans éclat ; les ocelles noires brillantes. Le prothorax est alongé, subcaréné, avec une légère impression transversale au dessus de l’insertion des pattes antérieures. L’abdomen est presque linéaire, un peu dilaté vers l’extrémité qui porte deux appendices latérales et une plaque sousanale très dilatée. Les élytres sont d’un vert-pâle ; les ailes diaphanes, mais à fortes nervures, ont une tache brune arrondie et assez grande à la base et plusieurs autres plus petites entre les nervures. Pattes faibles, jaunâtres ; les antérieures sont fortes et leur cuisses munies antérieurement de fortes et nombreuses épines. Elle se trouve assez rarement en Daourie. Je n’en possède qu’un mâle. M. Stchoukine. 103 3. MANTE BRACHYPTERE. Man ri. s bracliyptera Pallas. PI II. f. 5. Brunâtre ; élytres beaucoup, plus courts que l'abdomen, avec des bandes noires. Fasca, elytris abdomine brevioribus , nigro fascial is. Longueur O du mâle 1 pouce 6 lignes. de la femelle: 1 pouce 10 — 11. lignes. Pallas, lier. 2. app n. 81. Ci.melin, Syst. Nat. 2055. n. 52. von Charpentier, in Germar’s Zeitschrift. V. p. 311. Rambur, Faune d’Andalousie, p. 19. PI. I. f. 1. 2. La brachyptère est un peu plus grande que la religieuse , brunâtre , les élytres et les pattes antérieures avec des bandes noires. La tête est grande, portant entre les yeux deux protubérances ovalaires. Les antennes sont sétiformes, très minces et noires. Le prothorax abrogé , unicaréné , dilaté antérieurement et re- bordé , à bord fortement denté dans toute sa longueur. Les élytres linéaires, six lignes de longueur, sont fortement veinés. Les ailes, de la même structure , sont un peu plus longues que Iss élytres. Les cuisses des pattes antérieures portent de fortes épines sur le bord antérieur et postérieur. Dans les déserts très arides et salins près de l’Irtisch ; plus rares dans ceux de l’Oural. 104 4. MANTE DÉCOLORE. Mantis decolor Charpentier. PI. Iï. f. G. Grisâtre ; corselet court, entier, avec une ligne médiane noire ; élytres et ailes alongés, subdiaphanes, incolores, avec des veines au bord antérieur plus foncées. Grisea , elytris alisc/iie elongatis , subpellucidis , decoloribus nervis ad marginem anteriorem paullo fuscioribus ; pro- t h or ace brevi , integro, line a media atra. Longueur \ pouce. Charpentier, ïlor. p. 90. Audinet-Serville, ïlist. n. 200. n. 33. Grisâtre. Le prothorax court non cariné , avec deux lignes latérales et une ligne au milieu brune ou noire , peu appa- rente. Les élytres sont plus longs que l’abdomen, mais un peu plus courts que les ailes transparentes, avec un reflet irisé. Pattes grêles, de la couleur du corps. La femelle que je n’ai pas vue a, suivant M. Audinet-Serville, le corps plus gros en général , mais des élytres si courts qu’ils n’atteignent guère l’insertion des hanches postérieures. Au midi de la Russie ; je l’ai reçue des environs d’Odessa ; — au midi de la France. 105 5. MANTE PYGMÉE. Mantis minima Ciiarp. M. à tête large et grisâtre , à élytres vertes ; diaphanes vers l’extrémité. M. capite ma g 7io griseo ; elytris viridibus apice diaphanis. Longueur : 10 lignes. Manlis minima de Charpentier, hor. p. 91. La tête est très large ; les yeux très grands globuleux et gris. Le prothorax très alongé , non raciné , dilaté antérieure- ment et fortement rebordé. Les élytres plus longs que l’abdo- men, verts à la base et diaphanes au bout. Les ailes de la lon- gueur des élytres, diaphanes. Les pattes sont faibles. Hab. en Tauride. Note. Parlas et Lepechin ont décrit sous le nom de Mantis quelques espèces qu’on doit rapporter aujourd’hui au genre Mantispa d’iLLiGER. Mantis Pei'la , P allas , Spicil. Zool. 9. 16. t. I. f. 8. c’est Mantispa Perla Erichson, Germar’s Mag. I. 167. n. 12. Bur- meister Handb. IL 967. n. 2. Mantis sibirica , Lepeciiin , Ileise übers. v. Hase. I. p. 241. t. 17. f. 6. Linnaei Syst. nat. ed. Gmelini p. 2055. n. 51. paraît une espèce distincte. Mantispa annulât a , corpore Jlavo annulato, alis hyalinis , nervulis rufescentibus. Elle se trouve en Sibérie, sur les plantes ombellifères. La famille des Phasmides manque à la Russie. Elle est pro- pre aux contrées méridionales et plus abondante à mesure qu’on se rapproche de la ligne équinoxiale. N. Mém. T. VIII. 14 106 ✓ DEUXIÈME SECTION. Sauteurs. Saltatoria. Les sauteurs ont les cuisses de la paire postérieure des pattes beaucoup plus grandes que celles des autres ; ce qui leur donne la faculté de sauter. Les élytres et les ailes sont en toit. Les mâles produisent un bruit aigu , une sorte de chant ou de stridulation. Ce son n’est pas dû , comme dans d’autres animaux, h une sorte d’instrument à vent , mais comme à une sorte d’instrument à cordes. Il est produit par le frottement des cuisses postérieures contre les élytres ou des élytres contre eux- mêmes. L’élytre droit a, à la face inférieure vers l’angle intérieur du gauche, près delà suture, une tache spéculaire, (spéculum ; macula specularis ; eye-like-spot ; talk-like-spot ; ocellated spot ; ) entourée de veines fortes , qui sert de tambour. Lich- tenstein en a parlé le premier. (Linn. Trans. IV.) et Donavan donne une figure d’un Criquet dont la stridulation est si forte qu’on l’entend tà un mille d’Angleterre. ( Naturalisas Reposi- tory, pl. 122. 133. ) Ce tympan est différent dans les différens genres. Les mâles seuls le possèdent. Quelques Naturalistes ont pensé que cette stridulation peut être augmenté par un tympan qui se trouve à l’origine des cuisses postérieures. D’autres prétendent avoir observé , de cha- 107 que côté du premier anneau de l’abdomen immédiatement au dessus de l’origine des cuisses postérieures ; une grande ouver- ture ovale assez profonde ; fermée en partie par une pièce irré- gulière en forme de lame platte. L’espace du trou que cette lame écailleuse laisse ouvert est en forme de demi-lune. Au fond de cette ouverture il y a une pellicule blanche , bien tendue et luisante comme un petit miroir, qui en occupe toute la capacité. (De Geer, Mém. III. p. 471. ) L at reille , au con- traire ; assure n’avoir vu , au premier segment de l’abdomen . aucun organe aérien particulier (Fam. nat. p. 412.). Presque toutes les femelles ont a l’anus un oviscapte ou tar- rière bivale , saillante , en forme de sabre , d’épée ou de long stylet, avec lesquels ils enfouissent leurs œufs. Cette section se compose de trois familles ; des Grylliens , des Locustaires, et des Acridiens. Saltatoria Latreille . î. Tarsis difïbrmibus, anlicis sel poslicis heleronomis , omnibus tri-ar liculatis I. Gryllodca II. Tarsis sex conformibus. a. Tarsis triarliculalis 2. Locustina. b. Tarsis quadriarliculalis 3- jécrichoAca . 14* 108 ï. FAMILLE DES GRYLLONIENS. Gryllodea Burmeister. Gryllides Latreille; Grylloides, Grylliformes. Les élytres sont appliqués horizontalement, et les ailes sont plus longues que les élytres , en forme de lanière étendues , droites. Les mâles font entendre une stridulation assez forte , produite par le frottement alternatif des élytres l’iin contre l’autre. Les pattes sont remarquables en ce que les antérieures , dans quelques-uns , sont fouisseuses et les postérieures , quoique les cuisses soient assez fortes , sont moins longues et moins aptes à sauter. Dans d’autres, où les pattes sont d’une structure égale , les antérieures sont aussi propres à fouir la terre , mais les postérieures sont plus longues et leurs cuisses plus fortes. Les jambes sont munies à l’extrémité de quelques épines mobiles destinées à faciliter le saut. Ils n’ont que trois articles à tous les tarses. Iis ne sautent point avec la même facilité que les Criquets et les Sauterelles, à l’exception du genre Tridactyle qui s’élève à une hauteur surprenante. On observe dans quelques uns un squelette corné interne dont nous aurons occasion de parler plus tard. Le pylore forme sou- vent une poche latérale. Ils n’ont au pylore que deux gros cæcums. Leurs vaisseaux biliaires s’insèrent dans l’intestin par un canal commun. Ils vivent dans la terre où ils creusent des galeries , ce qui leurs facilite le moyen de trouver leur nourriture. 109 Quelques-uns sont carnivores, d’autres herbivores, d’autres en- fin omnivores. Quoique cette famille soit composée de peu de genres, la division méthodique n’en est pas tout h fait facile. M. Burmeister propose le tableau méthodique suivant ; I. Pedibus anlicis gressoriis , pronolo brevi cylindrico-, feminæ lerebra inslruclæ. A. Alis in ulroque sexu nullis Sphacrium. B. Alis perfeclis helerouomis, superioribus brevioribus. a. Mas tympano in elytris . 2. Gryllus. b. Mas sine lympano 3. Eneoptera. Iï. Pedibus anlicis fossoriis , pronolo elongalo maximo ovali ; feminæ sine lerebra, mares sine lympano. A. Anlennis selaceis mulli-arliculalis 4. Gryllotalpa. B. Anlennis filiformibus , 40-annulalis 5. Xya. Le genre Sphaerium Charpentier (Myrmecophila Lat.) , avec une seule espèce, (Acervorum ; Blatta Acervorum Panz. Faun. germ. LXYIII. 24.) se trouve sous des pierres dans les fourmil- lières. Nous 11e l’avons pas encore trouvé. L’ Eneoptera Burmeister , ( d’IVeog, mutus et nTtqov, ala ) est exotique, habitant le Brésil et le Surinam. 1. CÛURTILL1ÈRE. GRYLLOTALPA. Gryllotalpa, Latreille , Bkullé , Audinet-Serville , Burmeister 5 Gryllus Li NNAEl 5 Acheta Fabricii. Antennes longues, pubescenles, sclacées * Antcnnœ longæ , pubescenles , setaceæ , peu distantes à leur base. basi parum distantes. Tête petite ayant au milieu une carène Caput parvum medio carinatum, longitudinale. 110 Yeux arrondis, saillans; deux ocelles distincts sur le front. Labre arrondi au bout. Mandibules dentés ; plusieurs incisives et une molaire assez grande, triangulaire, à cavité profonde et grande , bordée par une ligne saillante et élevée. Palpes peu différons de ceux des autres. Prothorax grand , ovoïde, tronqué en avant , embrassant les côtés du corps. El j 1res courts, ovales; ailes simples dépassant les élylres en forme de filets. Abdomen grand , composé de sept seg- mens dans le mâle , de six dans la femelle; l’appendice allongé vers l'ex- trémité de chaque côté est inarticulé. Pattes velues; les antérieures propres à fouir; hanches très larges , aussi longues que les cuisses , munies d’un trochanter saillant; cuisses courtes et fortes; jambes fort larges , courtes , terminées par des doigts ou des dents fortes, immobiles Les pattes postérieures sont un peu plus longues que les in- termédiaires, mais peu propres au saut. Tarses de trois articles ; le premier long , se logeant dans une rainure de la jambe; le second court, le troisième presqu'aussi grand que le premier , terminé par deux petits crochets,. Oculi prominuli , rolundi. Occlli duo disiincti in fronte. Labrum apice rolundatum. Mandibules denlalæ , incisivis pluribus, anteriore longiore, incurvo, mol a ri uno trianguîari, cavitalc profunda et magna, linea prominula elevalaque circumdala. Palpi parum ah aliis diversi. Prothorax magnus , ovalis, basi trun- calus, lalera ampleclens. Elytra brévia, ovala; alis simplicibus , elytra stylis longis superantibus. Abdomen magnum, maris septem segmen- tis, foeminæ sex compositum , appendi- cibus ulriusque ïaleris inarticulalis. Pedes villosi ; anterioribus fossoriis; coxis lalis , cruribus longioribus , tro- cbantere prominulo munilis; cruribus brevibus , forlibus; libiis lalis, bre- vibus , digitis s. dentibus immobilibus lerminalis; pedes postici inlermediis paullo longiores , ad saltum parum apti. Tarsi Iriarliculali ; primo longo, in ca- nal em tibiæ includendo ; secundo brevi; tertio primi longiludine unguibus duo- bus parvis terminato. Le corps des Gryllons est très gros et très épais. L’abdomen de la femelle est muni d’une tanière ordinairement droite et presque toujours aussi longue que le corps ; elle est beaucoup 111 plus grêle que celle des Sauterelles et terminée par une sorte de petit bouton ou renflement dentelé. Leurs ailes et surtout leurs élytres sont moins développés ; leurs antennes acquièrent quelquefois, une très grande longueur, et si l’on en excepte un seul genre , celui de Tridactyle , ( Xya ) elles sont toujours beaucoup plus longues ou au moins aussi longues que le corps. Les traits distinctifs qui séparent les Grylliens du reste des Orthoptères sont le nombre des articles des tarses et les soies ou filets qui terminent l’abdomen. Ces insectes sont connus depuis la plus haute antiquité à cause du tort qu’ils font à l’agriculture. Le nom de Grillon-Taupe vient de leurs pattes antérieures et de leur manière de vivre. Ils creusent des galéries souterraines comme des véritables Taupes et endommagent ainsi les racines des plantes pour se frayer le passage. Ils sont nocturnes et se trouvent dans tous les climats , mais les espèces exotiques sont presque toujours sensiblement plus petites que l’espèce européenne. Les œufs sont a longés, d’un blanc jaunâtre luisant. Chaque femelle en dépose de deux à quatre cents environ ; elle creuse, en Juin et en Juillet, à la profondeur d’environ un demi-pied, une cavité souterraine, arrondie, et lisse à l’intérieur. Ce nid , avec la galerie qui y conduit , ressemble à une bouteille dont le cou est courbé. ( White a décrit un des nid. V. Westyvood p. 44G.) La femelle veille sur ses œufs (Ratzeburg). Les petits en sortent après peu de jours et vivent quelque tems en société. Après quatre semaines les larves changent pour la première fois de peau. Elles sont devenues doublement plus grandes et ont une couleur brun-noirâtre luisant. Vers le mois de Sep- tembre arrive la seconde mue , après laquelle elles ont la 112 grandeur de 7 — 8’”. Elles commencent alors à se séparer. AP rès la troisième mue vers le commencement d’Octobre se prolongeant jusqu’au milieu du mois , elles descendent plus profondément dans la terre et se préparent à hiverner. Elles se réveillent de cette léthargie au mois de Mars ou au plus tard au mois d’ Avril et elles changent pour la quatrième fois de peau. Les premiers vestiges d’ailes paraissent après cette mue et la larve est presque tout aussi grande que l’insecte parfait. Après une dernière mue l’insecte parfait paraît à la fin de Mai ou au commencement de Juin ; et tache d’appeler la femelle par ce son connu ; pour s’accoupler. 1. COURTïLLIÈRE COMMUNE. Gryllotalpa vulgaris Latr. PI III. f. I. 2. Corps velouté , brun-rougeâtre , plus pâle et pubescent en dessous. Corpore senceo , fusco-rufescenti „ inferius pallidiore pube- scente. Longueur 20—22 lignes. Gryllotalpa vulgaris , Latreille, Iïist. n. XII. p. 122. PI. 94. f. 4 Gen Cr. el ins. III. 95. in Cuv. Regn. an. v. 181. Zetterstedt, O r l Ii . suec. p. 58. de Charpentier, Horæ. p 83. Burmeister, Ilandb. II. 738. 2. Gryllus Gryllotalpa, Linn. Syst. nal. G93. ed. Gmel 2059. 10. Olivier, Encycl. métli. VI. 633. n. i. PI. 128. f. 3 — 14. La Courlillière, Geoffroy, Ins. Paris, I. 387. PI. 8. f. \. ï 13 Àcliela Gryllotalpas Fabricius Enl. sysl. II. 28. F Rüsel, Insekl. Bol. Gryll. t. XIV. XV. Stoll, Saut. PI. II. c. f. 6. 7. Panzer, Faim. germ. fasc. 88 f. 5. Guérin, Iconogr. du régné an. j»l. 54. f. 6. Griffith, Anim. Kingd. XV. 4 43. f. 6. Westwood, Inslit. p. 445. Corps soyeux velouté, d’un brun roussâtre en dessus ; d’an jaune fauve et très pubescent en dessous. Le volume de leur corselet ou prothorax est un des caractères les plus remar- quables. Assez semblable à une carapace d’écrevisse, il embrasse les côtés du corps et ne semble avoir reçu un si grand déve- loppement que pour protéger la poitrine et donner aux pattes antérieures une insertion plus solide. Elytres recouvrant à peu près la moitié de l’abdomen. Ailes de la longueur des élytres mais dépassant l’abdomen par les filets. Pattes de la couleur du corps et pubescentes. Parmi les espèces exotiques, une espèce ( Acheta didactvla Latr. Coquebert, Illustr. III. pl. XXL 3. ) a causé beaucoup de dommage aux plantations de jeunes cannes à sacres aux Indes méridionales. Johnstone en a fait un rapport à la Soc. entomologique de Londres. ( Transact. Entom. Soc. IL p. 11 et 31.) Une autre espèce remarquable pour la forme est ï Acheta umbraciilata Fabr. ( Coquebert Illustr. III. pl. XXL 2.) dont le mâle a un long appendice membraneux sur le front , cou- vrant la face comme un voile. Rambur (Faun. entom. Andalus.) a figuré une forme semblable sous le nom de Platyblemnus lusitaniens ). Mais un animal plus singulier encore de File de Melville est Cylindrodes Campbellii Westwood ( p. 450. ) Il ressemble au Gryllon-taupe par les pattes de devant , mais il est long et cylindrique. Les cuisses sont courtes mais très A. Mène T. FJ II. 15 11 4 larges et logées dans des cavités du côté du corps. Il fait des trous dans les arbres. Latreille prétend que la courtillière coupe ou détache les racines des plantes, moins pour s’en nourrir , que pour se faire un passage , car elle vit d’insectes ou de vers. J’ai souvent entendu prononcer la même opinion , mais la conformation des dents des mandibules la fait paraître plutôt herbivore que car- nivore. Turpin , (Revue agricole. 1829. N. 2. p. 65.) la nomme également herbivore. Mais Lefeburier ( Nouv. cours d’Agricul- ture, 2 édit. v. 165. ) a fait des observations pour prouver que le grillon-taupe vit d’insectes souterrains et non de plantes. Le Dr. Kidd voit dans l’estomac de la courtillière plus de ressem- blance avec celui d’un oiseau granivore ; — lorqu’elles sont sans cette nourriture , elles se mangent mutuellement. Il prétend avoir trouvé dans leur ventricule des parties cornées et indi- gestes d’insectes. ( Phil. Magas. Dec. 1825. p. 408. ). Gould assure qu’elles vivent plusieurs mois de fourmis. En résumant les observations de ces auteurs dignes de foi , il paraît hors de doute que cet insecte se nourrit à la fois et de plantes et de substances animales. Le gryllon-taupe est commun dans toute l’Europe. Note. L’animal représenté dans la planche f. 2. sous le nom de mèridionalis , ne paraît être qu’une différence de grandeur ou d’âge. 115 2. TRIDACTYLE. XYA. Xya Illiger , v. Charpentier , Burmeister -, Tridactylus. Olivier , Latreillë, Brullé , Audinet-Serville , Acheta Coquebert, Palisot-Bauvais ; Ripipleryx, Newman. Ileleropus, Pal.-Bauvais. Antennes courtes de dix articles, moni- liformes, à peine aussi longues que la tète et la moitié du prolhorax réunis. Tête arrondie. Yeux grands. Ocelles distincts. Mandibules dentelées à l’extrémité , ayant en dedans une forte saillie. Palpes maxillaires plus long que les labiaux. Prothorax plus long que large, semi- cylindrique , échancré latéralement , arrondi au bord postérieur. Elytres courts, coriaces, presque trian- gulaires, atteignant à peu près le milieu de l’abdomen; ailes étroites linéaires plus longues que les élylres, dépassant l’abdomen dans le repos Abdomen alongé, ayant de chaque côté, à son extrémité, deux appendices munies de cils longs ou de poils roides. Pattes antérieures plus courtes que les intermédiaires , propres à fouir ; jam- bes élargies, garnies en dessous de plusieurs épines fortes. Pattes posté- rieures grandes, cuisses très renflées. Tarses antérieurs et intermédiaires de trois articles. Tarses postérieurs rem- Antennœ brèves, decem-arliculatæ , fili- formes , vix capite dimidioque prolho- racis longiores. Caput rotundum. Ocidi magni. Ocelli distincli. Mandibulœ denliculalæ extremilale, in- tus tubercule forti notatæ. Palpi maxillares labialibus longiores. Prothorax latitudine longior , semi- cylindricus, lalere emarginalus, postice rotundalus. Elytra brévia, coriacea , fere triangula- ria, dimidium circiter abdominis allin- genlia. Alœ anguslæ, lineares , elytris longiores , tranquillæ abdomen exce- denles. Abdomen elongatum, exlremitate ulrin- que appendicibus duabus ciliarum lon- garum sive setarum munilum. Pedes cinteriores inlermediis breviores, fossorii; libiis dilatalis, inferius spinis fortibus donalis. Pedes posteriores magni; femoribus valde incrassatis. Tarsi anteriores et intermedii triarlicu- lali. Tarsarum poslicorum loco appen- 15* places par deux appendices en forme dices digiliformes, compressée, mobiles^ de digilalion comprimée el mobiles, ciliatæ, apice aculæ. pointues au bout. Les Tridactyles, quoique les pattes antérieures diffèrent de celles des Courtiliières , sont aussi fossoyeurs et font des gale- ries , comme elles, au bord des eaux. Ils sautent avec plus d’agilité que les Criquets. Ce sont les pygmées de l’Ordre des Orthoptères» Palisot de Beauvais trouva en Guinée , un insecte qu’Ou- vier dans son tableau de la division méthodique des insectes ( Encycl. méthod. IV. 26. 1789. ) a nommé le premier Tri- dcictylus. Quoique ce nom soit fondé sur une observation in- exacte, plusieurs auteurs Pont adopté. Duméril (Considérations générales sur les insectes. PL XXV. f. 8. ) a donné une figure exacte du Tridactylus paradoxus. La figure de Coquebert , (Illustr. Dec. IIL PL XXI. f. 3.) est moins exacte avec le nom d' Acheta digitata. Latreille ( llist. liât. XII. p^ 20. Gen. Crust. et Ins. III. 97.) l’a bien caractérisé. Illiger ayant reçu un insecte semblable de la Hongrie et en ayant reconnu l'affinité avec la Courtillière l’a nommé Xya (du grec Çvo? , scaboj frico), nom que nous avons préféré, pareeque le nom de Tridactylus ne cadre avec aucune espèce. L’espèce européenne a fourni des observations plus exactes. M. Toussaint de Charpentier en donne une description com- plète. M. Poudras a publié des observations non moins intéres- santes sur le genre de vie de cette espèce. M. Dufour , mé- decin et membre très distingué de notre Société, vivant à Sainl-Severs pour se consacrer uniquement à l’observation de la nature , a, avec sa sagacité connue, non seulement rectifié les observations de ses prédécesseurs, mais encore ajouté des détails intéressans sur un insecte qui à peine a trois lignes de 117 grandeur ; quoiqu’il assure que le Tridactyle ressemble à la Courtillière en miniature, il prétend cependant , se fondant sur ses observations anatomiques , que cet insecte doit être exclu de la famille des Grylliens et rapporté à celle des Criquets. Mais comme il place, suivant son système anatomique, les Acry- diens avant les Grylloniens , le Tridactyle se trouvant à la fin des premiers, il entre en contact naturel avec les Grylloniens qui suivent. 1. TRIDACTYLE PANACHÉ. Xya varie gata Illiger. PI. III. f. 3. Larve ou nymjilic. a. grandeur naturelle. b. agrandie. c. lèlc grossie, vue en face. d. antenne grossie. e. patte antérieure grossie. Noir-bronzé luisant , glabre avec les bords latéraux du corselet, la base des élytres , le dessous de l’abdomen et des mouche- tures aux pattes, blanchâtres. JSigro-œnea, glabra , nitida , prothoracis margine externo al~ bido ; pedibus albido-variegatis ; elytris ab domine triplo brevioribus basi pallidis ; alis elytris vix longioribus ; tibiis anticis compressis, extus hirsutis , margine auadrispinulosis , ( femina , Dufour). Longueur 3 lignes. Xya variegala, ( f/liger) T. de Charpentier, lloræ enlom p. 84. t. II. f. 2 et 5. Burmeister , Handb. IL 742. n. 3. Tridaclylus variegalus , Lat .eille, Hisl. nal. XII. 119. Gen. Crusl. et Ins. III. 97. 118 Nouv. Dici. d’IIist. nat. 2 édit. IV. 325 Cuvier, Règne an. n. éd. V. 182. Guérin, Iconogr. pl. 81. f. 2. Brüllé, Ilist. nat. IX. 197. Pl. 1 8. f. G Audinet-Ser ville, hisl. n. 315. n. 2. Sa vigny, Descr. de 1 Egypte, Orlh pl. 3. f. 1. Foudras, Observations sur le Tridaclyle panaché. Lyon. 1829. 8. avec fig. Léon Dufour, Recherches sur l’hist. nat. du Tridaclyle panaché. Voy. Annales des sc. nat. sec. sér. IX. Zool. p. 321 — 334. Il est rave de trouver cet insecte dans l’état parfait. Je dois à feu M. Krynicki mes exemplaires qui sont tous sans ailes , et ma figure représente plutôt la nymphe que l’insecte par- fait. M. Dufour assure de même avoir pris des milliers d’indi- vidus de cette espèce sans en avoir trouvé un seul parfait. Il écrivit en 1831 à M. Audinet-Serville : «Cet insecte, qui n’est pas rare sur les bords de l’Adour , ne se trouve presque jamais a l’état parfait ; croiriez-vous que je n’en ai rencontré qu’un seul avec des ailes , et il y a de cela près de trente ans ; je l’envoyai à Latreille ; cette année j’en ai pris plus de soixan- te, et il n’y en a pas eu un seul de complètement ailé. » Le Tridactyle panaché est de la stature du paradoxe et ressemble à la figure que Coquebert en a donnée ; il est cepen- dant un peu plus petit, la longueur, depuis le front jusqu’à la pointe de l’abdomen, n’excédant pas trois lignes. La couleur générale est noire mêlée de brun , avec quelques taches blanches ou d’un blanc-jaunâtre. La tête est ronde , noire, avec des points imprimés, enchâssée jusqu’aux yeux dans le prothorax. Les yeux très grands , un peu globuleux , noirs , avec des orbites blancs. Les ocelles jaunâtres ou blanchâtres, arrondis, presque imperceptibles. Un troisième au milieu subob- ! itéré obscur. Ils sont placés entre les yeux et les antennes. 119 Les antennes insérées au devant des yeux au bord latéral de la tête, submoniliformes, atteignant à peine le milieu du corse- let, noires, blanchâtres à leur base. Elles n’ont que dix articles, le dernier subglobuleux. Le prothorax en bouclier, égal de longueur et de largeur , demi-cylindrique , est un peu émarginé en avant pour recevoir la tête, plus profondément de côté , arrondi en arrière et légè- rement rebordé , couvert de points imprimés j noir , large- ment blanc de côté et avec deux ou plusieurs lignes dorsales blanches. L’abdomen noir ; les segmens en dessous bordés de blanc. Vers P extrémité se trouvent quatre appendices noirs, velus, reposant sur une écaille blanche ; les supérieurs sont plus courts. Les élytres ne couvrent que la moitié du corps ; ils sont cornés , de la substance de ceux des Follicules , striés de noir et de blanc alternativement. Ailes blanches , brunâtres aux bords, dont la longueur est indiquée différemment. M. de Char- pentier les a vues plus longues de l’abdomen d’un quart. Mais MM. Serville et Brullé les trouvent à peine plus longues que les élytres. M. Dufour les appelle rudimentaires , roussâ- tres, effilées à leur pointe et dépassant un peu les élytres. Les pattes antérieures sont un peu plus courtes que les in- termédiaires , elles sont principalement fouisseuses , la seconde paire est ambulatoire, et la troisième exclusivement destinée au saut. M. Dufour les ayant examinées avec une exactitude scru- puleuse , j’emprunterai sa description. « Pattes antérieures fouisseuses et ambulatoires , se mouvant principalement de dehors en dedans et de dedans en dehors ; hanche plus grande , plus détachée , plus mobile que dans les 120 autres pattes , composée de deux pièces, l’une basilaire , plus grande , cylindroïde , taillée en biseau au côté interne pour recevoir la cuisse dans la flexion ; l’autre plus petite , servant de rotule et unie à la cuisse par une articulation oblique ; cuisse oblongue , légèrement cambrée ; jambe en forme de ra- quette , ovalaire , tout hérissée en dehors de duvet et de soie , garnie au bord antérieur et externe d’une rangée de quatre pointes à peine arquées , constituant un rateau ; tarse de trois articles dont les deux premiers fort courts , le troisième plus long que les autres pris ensemble , terminé par deux ongles simples , modérément arqués. La flexion du tarse a lieu en dessus et s’abrite contre le rateau comme dans les Hister. » te Pattes intermédiaires sensiblement plus longues que les antérieures uniquement ambulatoires ; hanche plus courte , cuisse comprimée avec son bord inférieur tranchant , sa face externe à peine convexe, l’interne plate ; jambe très comprimée, inerme, oblongue, légèrement concave à sa face interne ; tarse comme dans les pattes antérieures. » a Pattes postérieures plus grandes , plus développées que les précédentes , et d’une structure insolite ; hanche d’une seule pièce, courte , comprimée ; cuisse ovale-oblongue , un peu plus longue que l’abdomen , contre lequel elle est habituellement appliquée , plane ou légèrement concave à sa face interne , modérément convexe à l’externe qui est marquée de quelques impressions linéaires longitudinales ; son bord supérieur mince , blanchâtre ; l’intérieur tranchant, taillé en biseau au côté interne pour la réception du tibia ; son extrémité tibiale un peu di- latée, arrondie, marquée en dehors, près de son bord supérieur, d’un relief semilunaire suivi d’une dépression favorable à la flexion du tibia ; son extrémité coxale échancrée ; jambe de la longueur de la cuisse , fort grêle , habituellement appliquée 121 contre le bord inférieur de cette dernière , munie à son bord, externe de petites dents à crémaillère , c’est à dire entaillées sur ce bord meme et assez distante les unes des autres ; sa face intérieure garnie dans son tiers postérieur de deux séries de lames oblongues blanchâtres ; membrano-papy racées , glabres , couchées longitudinalement les unes sur les autres dans le repos ^ et susceptibles de s’écarter en éventail , de manière à dépasser alors les bords externes et internes de la jambe qui paraît alors ailée. J’ai compté quatre ou peut-être cinq lames à chaque série. Il n’y a point de tarse proprement dit aux pattes postérieures. La jambe se termine à son bout postérieur par deux lames d’une texture semblable à celle dont je viens de parler, et que je distinguerai sous le nom de lames digitales , tandisque les précédentes s’appelleront lames tibiales. Ces lames digitales sont presque arrondies à leur extrémité , où le microscope aperçoit une double soie arquée , vestige ou simu- lacre des ongles. Au dessous de l’insertion de ces soies , la lame digitale olfre un petit sinus arrondi comparable à une demi-articulation rudimentaire. Les lames tibiales présentent aussi les mêmes soies ; le même sinus ( à en juger par les figures de M. Sa vigny , les lames tibiales et digitales de Tri- dactyles d’Egypte ont une configuration et une structure qui annonce une différence spécifique entre eux et notre varie- gatus.) Vers la base inférieure des lames digitales, on trouve une petite pelotte ovale-cylindrique, obtuse, pubescente , qui dans quelque cas déborde un peu les lames. Ce vestige tarsien est plus long dans les espèces d’Egypte. » K Mais, cc demande M. Dufour, » à quoi bon ces lames tibiales imbriquées , ces lames digitales dont la texture délicate est si admirablement protégée par le ployement et l’immobilité habi- tuels de la jambe ? L’insecte lancé dans les airs comme un IV. Kêm. T. VI IL 16 122 projectile obvie-t-il ail danger d’une chute précipitée en éta- lant ces lames qui lui servent alors de parachute. Je concevrais cette attribution pour les femelles et les nymphes, puisqu’elles sont privées d’ailes ; mais ces lames existent aussi dans les mâles , quoiqu’ils soient pourvus d’ailes assez longues. Leur forme, leur texture et leur disposition , m’ont souvent fait naître l’idée de nageoires et l’habitude qu’ont les Tridactyles de vivre constamment dans les sables très humides des bords des rivières semblait la justifier. » L’animal tout petit qu’il est a cependant trouvé en M. Léon Dufour un anatomiste habile. Ses observations changent un peu l’ordre jusqu’à présent établi , plaçant les Tridactyles à la fin des Acridiens. Les glandes salivaires, loin d’avoir le développe- ment de celles des Grilloniens ont i’exiguité propre à celles des Acridiens. Dans le Tridactyle ainsi que dans les Acridiens ce tube intestinal est droit , c’est à dire , pas plus long que le corps tandisque dans la Courtillière comme dans les Grillons et Sauterelles le tube intestinal est plus long que le corps de l’insecte et forme des replis ou des circonvolutions. Le gésier , étant muni dans la Courtillière comme dans les Grillons de parois cartilagineuses , garnies en dedans de colonnes de dents cornées, empilées, n’existe ni dans le Tridactyle ni dans les Acridiens. Les vaisseaux hépatiques se fixent immédiatement autour de l’extrémité postérieure du ventricule chylifique par des insertions isolées comme dans les Acridiens. Le ventricule chylifique a trois digitations conoïdes peu développées mais constantes. Dans ce fait anatomique M. Dufour trouve une alliance naturelle du Tridactyle avec le genre Tetriæ. Le Tridactyle vit en Société spécialement sur les bords sablo- neux et humides des rivières. Ils se creusent des galeries dans le sol et en pénètrent les profondeurs. C’est avec les mandibules 123 qu’ils ouvrent la tranchée, puis avec les rateaux des jambes de devant , ils grattent le sable en même tems qu’ils en écar- tent les grains avec les raquettes hérissées de ces mêmes jam- bes, (Dufour.) IIab. Au midi de la Russie , aux environs de Rharkoff ; — au midi de la France, en Portugal, en Italie, en Hongrie, dans la Guinée , en Egypte. 3. GRILLON. GRYLLUS. Gryllus, Olivier, Latreille, meister ; Gryllus Acheta Linné Charpentier. Antennes très longues, dislanles, séla- cées 5 insérées dans une profonde cavité. Tête forte, globuleuse , face antérieure bombée. Yeux gros , un peu oblongs ; ocelles placés sur le front. Labre grand, arrondi au bout. Mandibules très fortes. Palpes maxillaires liés longs, article terminal à peine plus long que le pé- nultième, obliquement tronqué à 1 ex- trémité. Prothorax presque, caré, sans rebords latéraux, coupé droit en devant. Elytres de la longueur de l'abdomen , ailes dépassant ces élylres par des lanières. Brullé, Audinet-Serville, Bur- ; — Acheta Farricius, Panzer , Antcnnœ longissimæ, distantes, selaces-, in cavilale profunda insertae. Caput grossum globulosum ; facie anle- riore convexa. Ocirfi magni oblongi ; ocelli in fronte posili. Labru m magnum , exlremilale rotun- datu m. Mandibulœ fortissimæ. Palpi maxillares longissimi , articulo lerminali penullimo vix longiore, apice oblique truncato. Prothorax fere quadralus , lalere non marginatus anlice posliceque truncalus. Elytra longitudine abdominis*, alæ ely- Iris longiores appendicibus subulatis. 16* 124 abdomen ayant la plaque sousanale plus grande dans les mâles que dans les femelles. Appendices latérales lon- gues, setacées , velues et flexibles. Ooiscaptc long , droit , dépassant très notablement l’extrémité des élylres. Pattes robustes, à peine pubescenles; les cuisses postérieures renflées, guère plus longues que les jambes munies sur leurs deux carènes supérieures d’épines; l’extrémité a quatre épines mobiles. Tarses comprimés , composés de trois articles. Abdomen lamina subanali rnajori maris quam in femina. Appendices latérales longæ, selaceæ, pubescenles et flexiles. Oviductus longus, rectus, extremilatem elytrorum insigniter exccdens. Pedes robusli, vix pubescenles, cruribus poslicis inflalis, vix longioribus libiis , carenis superioribus duabus spinis mu- nitis ; et extremilate quatuor spinis mobilibus donalis. Tarsi compressi , tribus art iculis com- posai. Ce genre se distingue principalement par les articles des tarses comprimés, les cuisses postérieures très épineuses et les palpes maxillaires du double plus longs cjue les labiaux. Une espèce de ce genre est très commune en Europe même dans les maisons ; elle est connue en France sous le nom de Cricri et de Grillon des boulangers ; on l’appelle en Allema- gne Jleimchen , Haus grille; et en Russie Suertchok, ( ceepzonb ). Leurs œufs sont d’un blanc sale ayant une ligne de long- sur une ligne de diamètre. La larve en sort à la fin de Juillet. La larve et la nymphe sont muets , mais lorsque les mâles ont passé à l’état parfait ils ont la propriété de chanter. M. Goureau nous a donné quelques observations sur leur habitude et manière de se rencontrer. Le mâle, placé cà l’en- trée de la galérie, chante avec force et rapidité , pour attirer la femelle et répète incessamment une stridulation vive , écla- tante , très peu variée et d’une courte période. Lorsqu’une femelle se présente , il s’avance auprès d’elle, la touche avec 125 ses antennes , et modifie ses accents ; son chant devient beau- coup plus doux et plus tendre ; il est entremêlé d’un son vif et bref, qui revient régulièrement à des intervalles très rap- prochés. Les Grillons font ensuite de petites promenades dans les environs de l’habitation , dont ils s’éloignent très peu. Le mâle précède la femelle, marche à petits pas, chante continu- ellement et cherche de temps à autre à s’insinuer sous elle , en marchant à reculons. Enfin lorsqu’elle est vaincue , elle monte sur le mâle. Lorsqu’on les tient captifs , on voit à son aise la manière dont les mâles chantent. Le Grillon commence par se poser les pattes étendues, la poitrine contre terre , et le derrière un peu relevé ; dans cette attitude il soulève les élytres et les flotte rapidement l’un contre l’autre. Le Inuit produit est d’autant plus vif et plus fort que le mouvement est plus rapide et la pression plus considérable. M. Goureau , Essai sur la stridulation des insectes ( Annalas de la Société cntom. de France , tome VI, p. 31. ) offre une description exacte de l’instrument musical des Grillons, ( Grj llus ). « En examinant l’élytre avec attention, on reconnaît qu’elle est formée d’une membrane mince, sèche , translucide , qui produit un son très-distinct lorsqu’on la froisse. Elle est composée de deux plans comprenant entre eux un angle droit , dont l’arête est renforcée par quatre nervures droites , longitudinales et parallèles. L’un des plans s’applique sur le dos de l’insecte , et peut recevoir le nom de couvre-dos ; l’autre descend le long du côté et peut s’appeler couvre- flanc. Le couvre-dos est divisé en un grand nombre d’aréoles par d’autres nervures courbes, régulièrement contractées, formant deux systèmes prin- cipaux ; le premier, composé de quatre nervures ou cordes, qui 126 s’appuient sur le milieu d’une autre nervure remarquable , que je nomme l'archet ; le second, formé de trois nervures prenant leur origine à un point remarquable du bord interne , que j’appelle la brosse. Ces deux systèmes sont séparés par une nervure qui touche , par son extrémité inférieure , un espace ovale, circonscrit par une nervure ; le bout de l’élytre est réti- culé. Pour bien voir l’archet , il faut regarder l’élytre en des- sous avec une loupe ; on voit alors une grosse nervure plus épaisse à son milieu qu’à son extrémité, partant du bord interne vers la base de l’élytre , s’étendant transversalement un peu en remontant, et se terminant par un retour qui s’élève vers l’ori- gine de l’élytre. Cette nervure est saillante et striée transversa- lement comme une lime. Au dessous de son origine , au bord interne, on voit la brosse , formée d’un faisceau de poils courts et roides, et au dessus, un espace plus ferme , plus transparent que le reste de Pélytre, et d’une forme à peu près triangulaire, auquel je donne le nom de chanterelle. Maintenant , si on se * représente les deux élytres croisés l’un sur l’autre et flottant l’un contre l’autre , on voit que l’archet du supérieur passe sur la chanterelle de l’inférieur , et que les stries frottant sur le bord y excitent des vibrations qui se communiquent à tout Pélytre , et y produisent des tons. Par une action réciproque , l’archet vibre lui-même , et met en vibration Pélytre auquel il est attaché ; en sorte que la stridulation est le résultat de la vibration simultanée des deux élytres. On conçoit facilement le rôle que jouent les nervures qui les traversent : elles en divisent la surface en un grand nombre d’aréoles de formes variées , qui ont chacune une vibration particulière et uii son partiel : l’ensemble de tous ces petits sons forme le son général ou la stridulation. » c( On peut donc comparer l’appareil musical du Grillon à un 127 tambour de basque divisé en un grand nombre de comparti- mens par des cordes incrustées dans la peau, qui serait traversée par une grosse corde à nœuds , et dont jouerait en passant sur cette dernière une lame sonore. » « Lorsque l’insecte croise ses élytres rapidement l’un sur l’autre, et qu’il fait passer l’archet dans toute sa longueur sur la chanterelle, il produit la stridulation vive et bruyante qu’on entend ordinairement , et qui est son chant d’appel ; mais lors qu’il se contente de frotter la brosse contre le bord intérieur de l’élytre par un très petit mouvement vibratoire , il produit le son doux et tendre qui est l’expression de son contentement.)) ce On peut produire artificiellement le chant sur un insecte vivant, ou sur un insecte mort dont les articulations conservent leur souplesse ; il faut pour cela soulever les élytres et les frotter l’un sur l’autre à l’aide d’une épingle. On fait encore résonner l’archet en passant la pointe d’une épingle sur les stries dont il est rayé. O11 n’obtient pas par ces moyens des sons aussi éclatans que ceux que produit le Grillon dans son état de vie et de liberté, mais de suffisants pour reconnaître la stridulation. » 1. GRILLON CHAMPÊTRE. 1. Grïllus campestris Olivier. PI. XXIV. f. 4. (Larve.) f. 5. femelle. Noir ; élytres de la longueur du corps , jaunâtres à la base ; ailes plus courtes que les élytres. Niger; elytris longitndine corporis , basi pcillidis , cilis ely- tris brevioribus. 128 Longueur 10—12. lignes. Linné, Syst. Nat. IL 675. 18. ed. Gmelini 2061. 13. Gryllus Acheta campeslris. M us. Ludov. p. 124. Olivier, Encycl. mélh. VI. 636. n. 12 PI. 129. A — -M. Latreille, Hist. nat. XII. 124. 2 Gen. Crust. et Ins. III. 98. Brillé, hist. nat. IX. 178. 2. PI. 18. f. 2. Guérin, lconogr. PI. 81. f. 3. Audinet-Serville, Hist. nat. 336. n. 5. Fischer, Conspect. 369. 1. Fabricii, Ent. syst. IL 31. n. 11. Acheta campeslris. Panzer, Faun. germ. fasc. 88. f. 8. 9. Rosel, Insect. Bel. II. G ry 11. t. 13. Stoll, Saut. PI. I. c. f. 4. 5. Schaeffer, Icon. t. 157. f. 2 — 4. v. Charpentier, Horæ. p. 81. Burmeistea, Handb, IL 734. n. 13. Corps d’un noir brunâtre luisant. Tète forte ; celle du mâle plus grosse ; mandibules noires avec une tache rouge un peu avant leur extrémité. Prothorax sub-carré ayant en dessus quelques impressions. El y très de la longueur de l’abdomen jaunes-brunâtre avec des nervures fortes et noires ; base des élytres jaune. Ailes plus courtes que les élytres. Appendices abdominales très longues et noires. Pattes noires , cuisses des postérieures d’un rouge sanguin en dessous. Au midi de la Russie dans les champs. 129 2. GRILLON DOMESTIQUE. Gryllus domesticus Latreille. PI. XXIV f. 8. 9. Pâle ou d’un gris-brunâtre , la tête avec une bande brune ; le corselet avec une tache noire , les ailes plus longues que les élytres dépassant en lanières l’abdomen. Glaucus s. griseo-J'iLseus , capite fascin fnsea ; prothorace macula migra ; alis elytris longioribus , subulato-caudatis: Longueur 9. lignes. Linné Faun. 23G. n. 868. Syst. nat. II 694. n. 12. ed. Gmel. 2060. 12. Gryllus Acheta domesticus. Acheta domeslica Fabr. Enl. sysl. II. 29. n. 5. Panzer, Faun. fasc. 88. f. 6. 7. De Geer, Mém. III 609. 1. PI. 21. f. 1.2. Stoll, Saul. III. c. f. 12. 13. Zetterstedt, Orth. 55. 1. Charpentier, llor. p 80. Olivier, Encycl. mélh. VI. 634. n. 3. PI. 129. f. 1 — 8 Latreille, llisl nat. XII. 123. n. 1 Cuvier, Règne an. V. 182 Guérin, Iconogr. pl. 81. f. 4. Brullé , Ilist. nat. IX. 177. n. 1. Pl. 18. f. 3. Fischer, Conspeclus, p 369. 2. Serville, Ilist. nat. 340. n. 14. Burmeistek , Handb. IL 733. n. 7. Corps d’un jaune-sale. Tête grande, avec une bande transver- sale brun-luisant. Antennes brunâtres plus pâles à la base. Prothorax tronqué en avant et en arrière , rabattu sur les côtés , pubescent , avec une ou plusieurs taches brunes. Les élyt res un peu plus courts ou de la longueur de l’abdomen. N. Mém. T. FUI. 17 130 Ailes simples; dépassant les élytres par des lanières, de pins de trois lignes; dans le repos. Appendices de l’abdomen jaunâtres, de quatre lignes de long. Oviscapte jaunâtre , 5 à 7 lignes de long , à valves renflées vers le bout. Pattes de la couleur du corps. Pour les détruire M. Zetterstedt propose des pillules com- posées de farine de froment, d’arsenic et de carotte fraîche. Linné recommande ( Iter Oeland. ) de les chasser avec une décoction de racines de Nymphæa dans du lait; ou avec l’écorce ou le bois brûlé de tremble , Populus Tremula. Si par hasard le Grillon champêtre entre dans les maisons, il chasse bien vite le domes- tique. Un moyen des plus faciles et des plus innocents est de placer une bouteille avec un peu d’eau sucrée par terre , le col un peu obliquement élevé. Préparant ensuite un petit pont de bois, également saupoudré d’un peu de sucre , qui lie le sol avec l’embouchure de la bouteille , ils entrent en quantité sans pouvoir ressortir. Dans toute l’Europe, dans les maisons, surtout chez les bou- langers. 3. GRILLON DES DESERTS. Gryllus desertus Pallas. PI. XXIV. f. 6 7. Noir; élytres de la longueur de l’abdomen, brunâtres; les ailes pâles, plus longues que les élytres par les lanières. Niger ; elytris longitudéne abdominis fuscis ; ali s lividis , elyiris longioribus, caudatis . 131 Longueur 8 — 9. lignes Pallas, lier, I. App. n. 33 Gmeun, Sy si . nai. 20G2. n. 89. Tête noir-luisant. Antennes très longues capillaires , premier article très renflé à racine rougeâtre dans la femelle , incolore dans les mâles. Le prothorax noir dans le mâle , brunâtre dans la femelle, mat, subpubescent , avec un léger rebord antérieur. Les élytres sont plus nerveux dans le mâle et plus réticulé dans les femelles. Les pattes sont noires , plus robustes que dans le domesti- que et à épines plus fortes. L’oviscapte est fort et long de 8 lignes et la valve terminale est plus développée. H se trouve dans les déserts de l’Oural. Pallas, Eversmann. 4. GRILLON DES FORÊTS. Gryllus sylvestris, F. Noir, pubescent , avec des taches d’un brun jaunâtre ; élytres voûtés, bordés de jaune. Niger', jmbescens , flavo-irroratus ; elytris camercitis , flavo- cinctis. Longueur 5 lignes. Acheta sylveslris, Fabr. Eul. syst. II. 83. 18. Bosc , Aet. île la Soc. dhist. nat. de Paris. I. I. 110. f. 4- Coquebert, Illuslr. Dec. 1. jd. 1. f. 2. Latreille, liist. nal. XII. 124. 4. de Charpentier, iloræ enl. p. 82. Burmeister, Uandb IL 734. 9. 17* 132 Ce grillon est noir ou brun et pubescent, avec queques taches d'un brun-jaunâtre. Les élytres sont courts voûtés striés parallèle- ment; et légèrement bordés de jaune-brunâtre. Je n’ai vu qu’un mâle. Hab. en Crimée; (D. Steven) en Hongrie. (Charpentier), 5. GRILLON NOIR. Gryllus Mêlas, Charpentier. Noir; élytres plus courts que l’abdomen. Aterrimus , elytris abbreviatis abdomine multo brevioribus . Longueur 7 lignes. Acheta Mêlas, de Charpentier, hor. enlom. j>. 81. Bc RMEISTER , Ilaildl). II. 734. II. Audinet-Serville , llisl. nal. p. 388. 8. Il est tout noir, la tête d’un noir luisant ; le reste d’un noir mat. Les élytres sont plus courts que l’abdomen; dans le mâle, et ne couvrent que quelques segmens dans la femelle. M. de Charpentier a remarqué à la base des élytres une petite tache jaune; que je ne vois point dans mes individus. Les ailes man- quent ou sont tout à fait couvertes par les élytres ; M. de Charpentier les appelle petites et blanches. L’oviducte est droit; fort et comprimé ; de la longueur de l’abdomen. Les pattes postérieures sont très fortes et les jambes garnies d’une double rangée d’épines. Il se trouve en Crimée; (M. Steven) ; — en Hongrie; (de Char- pentier ;) en Dalmatie et aux Pyrénées (Latreille). 133 FAMILLE II. LOCUSTAIRES. Locustinv Blrmeister. Locuslariæ Latreille, Zf.ti erstedt 5 Locusticns Brullé. Cûuf>*£oifd)recfen des Allemands. Les caractères de cette famille consistent dans une lèvre infé- rieure à quatre divisions , dont celles du milieu plus petites ; (Latreille ; Labium bifidum, laciniis rotundatis , Zetterstedt) ; pattes postérieures très longues et propres pour sauter ; anten- nes sétacées, composées d’un grand nombre d’articles ; élytres étroits ; tarses de toutes les pattes à quatre articles. « Ocelli plerisque nulli. Antennæ corpore longiores setaceæ. Pedes postici saltatorii , tarsis omnibus homonomis quadriarti- culatis. » Burmeister. M. Audinet-Serville développe les caractères de cette famille de la manière suivante. Antennes très longues , souvent plus longues que le corps , sétacées. Tête forte, alongée, antérieurement aplatie. Yeux arrondis ou oblongs , souvent très saillans. Ocelles au nombre de trois peu distincts ou nuis. Labre composé de deux pièces , articulées ensemble ; la supéri- eure large à l’origine, l’inférieure presque circulaire , descen- dant sur les mandibules et les cachant en partie. Mandibules robustes, dentées à l’extrémité. 134 Ma c/ioires grêles, acérées, terminées par des dentelures aiguës. Galète alongée, subtrigone. Palpes maxillaires plus longs, de cinq articles; les labiaux de trois. Dernier article obeonique , tronqué à l’extrémité , vési- culeux dans l’insecte vivant. Prothorax tétragone, latéralement brusquement rabattu , posté- rieurement arrondi , plus ou moins avancé sur les élytres. Byu ’ es grands, alongés, rarement nuis. Miles de la longueur des élytres, les dépassant quelquefois dans le repos, quelquefois avortées ou milles. Ecusson nul. Abdomen grand, alongé de neuf segmens , non compris le seg- ment anal ; muni de chaque côté dans les deux sexes , vers l’extrémité, d’un appendice inarticulé, sétacé, flexible. Oviscapte très saillant , souvent en forme de sabre , denticulé vers l’extrémité. P ait es antérieures et intermédiaires plus ou moins longues , plus ou moins épineuses. Pattes postérieures fort longues et conformées pour sauter. Les jambes pourvues , à l’extrémité , d’épines mobiles propres à favoriser le saut. Tarses de quatre articles; le dernier long, cylindrique, glabre, armé de deux crochets. Point de pelote entre les crochets. Char acier es Familiœ. Antennœ longissimæ, corpore sæpius longiores , setaceæ. Cciput forte, elongatum, anterius planum. Oculi rotundi aut oblongi , sæpius perprominuli. Ocelli très, parum distincti aut nulli. 135 Labrum partibus duabus , inter se articulatis , compositum ; superiore basi lata, inferiore fere circulari, descendente ad man- dibulas casque exparte tegente. Mandibules robustæ, apice dentatæ. Maocillœ graciles, acuminatæ, denticulis acutis terminatæ. Galeci elongata, subtrigona. Palpi maxillares labialibus iongiores ; illi quinque articulati, lii tribus articulis. Articulus ultimus obconicus, extremitate trun- catus, in insecto vivo vesiculosus. Prothorax tetragonus , latere subito inflexus , posticc rotun- datus, plus minusve in elytra prominulus. Elytra magna, elongata, raro nulla. Alœ longitudine elytrorum ; raro iis Iongiores, rariusque ab- breviatæ aut nullæ. Scutellum nullum. Abdomen magnum, longum, segmentis novem, excepto anali ; in utroque sexu adpendicibus inarticulatis , setaceis , flexilibus munito. Oviductus Ion gus , sæpius ensis ad instar recurvus , ex- tremitate denticulatus. Pedes anteriores et intermedii plus minusve longi, plus mi- nusve spinosi. Pedes posteriores longissimi , ad saltum apti ; tibiæ extremitate spinis mobilibus munitæ, ad saltum adjuvan- tum propriæ. Tarsi quadriarticulati, articulo ultimo longo, cylindrico, gla- bro , unguibus duabus munito , sine pulvillo. Les Locustaires portent leurs élytres en toit comme les Acri- diens. Leurs antennes longues et sétacées les distinguent des 136 Criquets ainsi que le nombre des articles des tarses qui est constamment de quatre articles ; tandis qu’on n’en trouve que trois dans les Acridiens. Les mâles ont un organe stridulant assez semblable à celui des Grilloniens , qui occupe la base de leurs élytres. Par le frottement des élytres l’un contre l’autre ils produisent un léger bruit, qu’on appelle vulgairement le chant des sauterelles. Les femelles sont dépourvues de cet organe et l’on peut par là les distinguer aisément des mâles ; mais un caractère plus saillant les fait encore mieux reconnaître , c’est la présence d’un organe appelé tarrière ou oviducte qui termine l’abdomen. Sa forme est variable dans les différentes espèces , mais dans le plus grand nombre elle est aussi longue que l’abdomen et res- semble à un sabre ou à un coutelas. Les femelles pondent , dans le courant de l’automne , une assez grande quantité d’œufs , rassemblés dans une membrane mince et les dépose dans la terre à l’aide de cette tarrière. Ils reposent ensevelis dans la terre pendant toute la saison des froids. C’est au printemps qu’éclosent les œufs pondus. Les larves qui en sortent diffèrent des insectes parfaits en ce qu’elles n’ont ni ailes, ni élytres ; — les nymphes ont sur le dos des es- pèces de boutons qui renferment les parties qui se développent à leur dernière métamorphose. L’abdomen est moins conique que celui des Acridiens ; il est plutôt arrondi en arrière , dilaté au milieu et rétréci à la base. Les segmens en sont très étroits et la partie dorsale ne débor- dant point la partie ventrale , on en peut très bien distinguer les stigmates. On compte de ces segmens neuf en bas et dix en haut chez les mâles et huit en bas et neuf en haut chez la femelle. Dans l’un et dans l’autre sexe , le bout de l’abdomen offre deux plaques libres dans tout leur contour ; excepté à la 137 base et qui varie de forme dans quelques espèces ; mais chez, le plus grand nombre, ces plaques , dont l’une tient à la face dorsale de l’abdomen et l’autre à la face opposée ou ventrale , sont bifides à l’extrémité. Elles supportent souvent deux appen- dices ou filets inarticulés qu’il ne faut pas confondre avec d’au- tres filets de longueur variable , analogues à ceux des Blattes et des Mantes , mais également d’une seule pièce et qui sont insérés sur le dernier segment de l’abdomen , et sous la plaque libre de cette partie du corps. M. Brullé y a porté une attention particulière et les a fait représenter dans son ouvrage (IX. p. 222.) «Leur forme est conique dans les femelles (Pl. 14. f. 4. a. ) , et leur usage ne nous est pas connu, tandisque dans les mâles, ils sont souvent pourvus d’une saillie au côté interne, et servent cà retenir la femelle dans l’acte de l’accouplement (pl. 14. f. 4. b. ). La plaque supérieure de l’abdomen est sou- vent dépourvue de filets, ou n’en offre que de forts courts ; la plaque inférieure , au contraire , les montre très développés. » (pl. 14. f. 4. c. ) On remarque, à la base des jambes de devant, dans tous les insectes de cette famille , une petite cavité , une sorte de cica- trice , avec une petite ouverture ou fente , dont l’usage nous est encore inconnu. De Geer l’a signalée le premier et Latreille, l’ayant également aperçue, pense que cela pourrait être l’organe extérieur de Fouie. M. Brullé l’a décrite avec son exactitude ordinaire. « Cette cavité , dit-il ( 1. c. p. 126. ) , dont la pré- sence occasionne un petit gonflement à la base de la jambe , est quelquefois très visible , et formée de chaque côté par une membrane très mince ; dans d’autres cas , elle est presque entièrement cachée par une sorte d’opercule que forment , en se continuant , les tégumens de la jambe. C’est sur les parties latérales que cette cavité s’aperçoit dans le premier cas, tan- N. Mém. 7. FU J. 18 138 disque dans le second , il faut placer la jambe de face pour parvenir à la distinguer. Les figures 3 a, et 4 cl de la plan- che 14 (*) donneront une idée exacte de cette structure singu- lière. Sa présence dans les deux sexes laisse voir qu’elle n’a pas de rapport avec l’organe de stridulation. » La nature plus ou moins solide de l’opercule que forme cette membrane , ou plutôt la position de ses deux orifices a été employé par M. Brullé pour distinguer quelques groupes. Les Locustaires, sous toutes les formes, se nourrissent d’herbes et de plantes, et en consomment beaucoup. Elles font cependant moins de tort à l’agriculture que les Acridiens. Plusieurs genres sont propres aux pays étrangers. Ceux de la Russie offrent des formes très différentes. Les uns sont ailés , d’autres manqent d’ailes ou en ont seulement un rudiment. Nous renverrons les Locustaires sans ailes à la fin de la famille, sans avoir égard à leur suite naturelle , en examinant d’abord ceux qui sont munis d’ailes. Le tableau suivant en expose les genres : T. Qviduclus brevis , arcualus; Elylra angusta linearia abdomine mullo longiora anlennis approximatis Plumer opter a. Il, Oviduclus longus, basi reclus ; 1. Caput grossum , mulicum , fronte prominula convexa ; anlennis dislantibus. . Dec tiens. 2. Caput magnum, mediocriler grossum, fronle unituberculala. * Proslerno mutico •, pedibus anterioribus. a. dilatalis. ............. Mcconema. b. formæ solitæ Xiphidion. “ Proslerno bidenlato, Capilis facie anlica, a. obliqua Conocephalus. b. verlicalis Locilsta. (*) Cette planche ne nous est point parvenue 139 I. PHANÉROPTÈRE. PHANEROPTERA Iïi.uLLÉ , Bermeister ; Locusta Aliorcm. Phaneroptera, Aedinet-Serville , Antennes très rapprochées à la base, plus longues que le corps , sétacées capillaires à partir du troisième arti- cle; le premier gros, alongé, le second court presque sphérique. Tète étroite, ovulaire. Palpes maxillaires ayant leur dernier article deux fois plus long que l’ar- ticle terminal des palpes labiaux , les deux tronqués. Prothorax court Abdomen étroit ; plaque sous-anale des mâles bifurejuée an bout ; les deux branches dépassant l’abdomen ; ap- pendices longs , pubescenls, sétacés ; ceux des mâles plus grands et ar- qués. Gais cap te court, très arqué dès la base; arc recourbé en dessus , arrondi , ap- plali, lisse en dessus. Elytrcs -linéaires, plus longs que l'ab- domen. Ailes simples , dépassant notablement l’ extrémité des éljtres dans le repos. Pattes grêles , longues; les cuisses pos- térieures d’une grandeur remarquable. Epines rares et fines. La taille svelte , la tête petite , ailes dépassant les élytres formant Anlcnnœ basi approximatæ, eorpore lon- giores, setaceæ, capillares inde a tertio arliculo ; arliculo primo elongalo , crasso; secundo brevi , fere sphærico. Caput angustum, ovoideum. Palpi maxillares ultimo arliculo duplo longiores, articulo lerminati labialium ; ulroque truncalo. Prothorax brevis. Abdomen angustum, lamina anali ma- ris apice bifurcato ramis ambabus abdomen transeuntibus ; appen- dices longæ , pubescentes , selaceæ ; maris loi giores, arcualæ. Oviductîis brevis, valde arcualus , areu sursum verso , rolundalo , deplanato , supra levai. Elytra linearia, abdomine longiora. Alec simplices elytra statu tranquillo m u 1 1 u ni exee d e n tes. Pcdes graciles, longi ; cruribus posticis longissimis , spinis raris et tenuibus. le corps étroit , elîilé ; les comme une queue , offre ! 8* 140 de cette famille les insectes les plus élégans. Plusieurs espèces se trouvent en Amérique et en Asie. Deux sont européennes qui se trouvent également au midi de la Russie , falcata et liliformis , auxquelles les voyages de M. Kolenati ont ajouté une troisième. 1. PHANÉPiOPTÈRE EN FAUX. Phaneroptera J'cilcata Scopoli. Elyt res verts , lancéolés , plus longs que l’abdomen ; ailes plus longues que les élytres, endurcies vers le bout ; corselet tétran- gulaire, lisse, finement pointillé de brun. Ph. elytris viridibus, lanceolatis , abdomine longioribus ; ahs elytris longioribus apice coleoptratis ; prothorace tetragono , lœvi} punctis parvis numéro si s f errugineis sparso. Longueur tlu corps, sans les ailes, 7 — S. lignes. Gryllus falcalus, Scopoli Enlom. carn. p. 108. Petagna, Inst. 1. 315 Villers, Enlom. Linn. I. 441. Locusta falcata, T. de Charpentier , Ilor. p 105. Schaeffer, Icon. 138. 1. 2. mares. 3. femina. Fischer, Conspect p. 372. Phaneroptera falcata, Ai dinet-Serville, hist. n 419. 11. Bukmeisteb, Ilandb. II. G90. n. G. Corps d’un vert foncé , par-ci par-là pointillé de brun. Tête d’un vert pâle luisant , portant en devant entre les antennes une très petite pointe. Prothorax court finement chagriné , nuancé de ferrugineux. Elytres lancéolés , d’un vert d’herbe , opaques, arrondis au bout , un peu plus longs que l’abdomen. Les ailes de trois ou quatre ligues plus longues que les ély- très ; transparentes , avec des nerfs verts; une tache oblongue verte , dure, vers l’extrémité. Antennes et pattes de la couleur du corps. Ni Gryllus falcatus , Schrank ( Enumérât, p. 245. ) ni Lo- custa falcata Zetterstedt ( Orth. p. (38. ) n’appartiennent à cette espèce. Il se trouve au midi de la Russie, aux environs de Kharkov; (Krynicki,) — en Italie ; — au midi de la France et de l’Allema- gne ; — il est rare aux environs de Paris , (Serville). 2. PHANEROPTÈRE FEUILLE DE LYS. Phaneroptera lilifolia Serville. PI. VIII. f. 1.2. mâle ; et femelle. Verte ; corselet tétragone, lisse ii deux bandes jaunâtres; élytres et ailes comme dans la précédente ; l’oviscapte de la femelle est très court , comprimé; courbé en dessus. Phan. viridis ; prothorace tetragono lœvi } lineis duabus flavis ; elytris et alis precedenti similibus ; ense fœminœ brevissimo, compresse ) j sursum flexo. Longueur G — 7 lignes. Phaneroptera lilifolia, Audinet-Serville , Inst. nal. 42L n. 1 2 Brellé hisl. nat. IX. 144. PI. 13. f. 3. Doser ipt. de l'Egypte. PI. 4. f. G. mâle ; f. 7. femelle. Burmeister, Handb. II. 689. n. 5. Locusla lilifolia, Fabr. Eut. syst. 2. 3G. n. 9. Latreille, hisl. not. XII. 131. n. 5. Généra Crusl. et ins. III. 101. Charpentier, hor p. 105. 142 Ces deux espèces , la lilijolin et falccita se ressemblent beaucoup. La phanéroptère fleur de lys est plus petite et plus grêle et se distingue surtout par son prothorax portant deux bandes longitudinales jaunes. Elle se trouve aux mêmes endroits ; — en Arménie , D. Kolenati. 3. PHANÉROPTÈRE OBSCURCIE, Phaneroptera prœusta Fischer. Ph. grisâtre, élytres marbrés , bruns à la pointe ; abdomen gri- sâtre avec des taches brunes. Ph. grisea ; elylris marmoratis , apice J'usais ; abdomine griseo, maculis fusais. Longueur 10 Lignes, sans l’oviscaple. La Phanéroptère obscurcie est un peu plus grande que les espèces précédentes. La tête est lisse , comprimée , et un peu sillonnée de côté ; la pointe entre les antennes est impercepti- ble ; les yeux placés sur les bords latéraux; bruns et proéminens. Les palpes sont faibles mais très alongés. Le Prothorax a deux carènes latérales entre lesquelles il est évasé. Les côtés rabattues sont raboteuses. Les élytres aussi longs que l’abdomen , et les ailes qui le dépassent de plusieurs lignes , sont marbrées et brunes au bout. Les articulations de l’abdomen sont larges, pâles, avec des taches triangulaires brunes de côté vers le dos. Les pattes sont très faibles. Les cuisses postérieures alongées et renflées à la base , sont vertes avec une bande longitudi- nale noire. Elle se trouve dans la Russie méridionale , ( Elisabethpol. ) M. Kolenati. 143 2. CONOCÉPHALE. GONOCEPHALUS. Conoccphalus , Thunberg, Audinet-Si Antennes setacées plus longues que le corps, peu distantes à la base, leurs deux premiers articles cylindriques , le second plus court que le premier. Tête grande , un peu pyramidale, plus étroite vers le haut ; front s’avançant entre les antennes en un cône épais, relevé, dépassant le premier article des antennes , ordinairement obtus au bout. Yeux arrondis, saillants. Palpes maxillaires plus longs que les labiaux*, l’article dernier tronqué droit ; celui des labiaux dilaté, tronqué obli- quement. Prothorax court , un peu aplati sur son disque ; carènes latérales peu prononcées Présternum ayant deux longues dents droites et rapprochées. Mésosternum et métasternum échan- crés au bord postérieur Abdomen assez alongé ; ses appendices gros , sélacés *, ceux des mâles recour- bés en dedans à leur extrémité ; pla- que sousanale ne dépassant pas l’ab- domen, échancrée au bout. Oviscapte alongé, étroit, droit , plus long que l’abdomen. Elytres alongés, linéaires, dépassant no- RVILLE , IklUIElSTER ; LoCUSta Al'TORUM. Antenne e selaceæ , corpore longiores , basi parurn distantes; arlicuîis primis duobus cylindricis , secundo primo breviore. Caput magnum , subpyramidale; Tronic inter anlennas in conum crassum rele- valum producla , primum articulum antennarum excedenlem , apice ob- lusum. Ocidi rolundi, prominuli. P al p i maxillares labiali bu s longiores; arliculo ultimo recta truncalo , labia- lium dilalalo oblique truncalo. Prothorax brevis, in disco subplanus , carinis laleralibus parurn dislinctis. Prosternum denlibus duabus , lonsis , reclis, approximalis munilum. Mc so sternum et métasternum apice emarginala. Abdomen admodum clongatum , appen- dicibus crassis, selaceis , maris ad in- leriora apice incurvis ; lamina subana- lis exlremilatem abdominis non excé- dons, apice emarginala. Oviductus elongatus , angustus , reclus, abdomine longior. Elytra elongata , linearia , abdomine 144 tabiement l’abdomen ; organe slridu- lanl opaque sur l'élytre gauche, trans- parent au centre sur le droit. Ailes de la longueur des élytres. Pattes antérieures médiocrement alon- gées , cuisses et jambes un peu épi- neuses ; pattes postérieures grandes-, cuisses denticulées en dessous ; carènes supérieures des jambes fines et très courtes. mullo longiora -, organon slridulans elylri sinistri opacum , recti medio transparens. Alœ longitudine elytrorum. Pedes antcriores mediocriler longi » ruribus et tibiis parum spinosis. Pedes posteriores magni , femoribus subtus denticulatis -, carinæ tibiarum brèves , tenues Quelques espèces exotiques ont sur le front un cône pointu ou une éminence triangulaire. Dans d’autres ce tubercule est obtus au bout. Ce genre se reconnait facilement par le préster- num bidenté par la tête triangulaire à front proéminent et par ses élytres plus longs que le corps. 1. CONO CÉPH ALE MANDIBULAÏRE. Cojnocephalus mandibularis. PI. VIII. f. 5. femelle. D’un vert tendre ; les mandibules jaunâtres avec le bout rose. Pallide viridis, mandibulis jlavescenlibus apice roseis. !du corps 13 lignes, de l'élytre 15 lignes, de l’oviscaple 1 pouce Conocephalus mandibularis , Audinet-Serville Revue , p. 52. hist. nal. p. 521. n. 9. BcrMeister, Handb. II. p. 705. n. 6. Locusta maudibularis, v. Charpentier, Horæ. p. 106. Locusla luberculata, Rossi, Mantiss. II. p. 103. Latkeille , liist. nat. XII 131. u. 7. Locusla crythrosoma , Encvcl. méth. X. 342. n. 2. 145 La tête est très conique avec une protubérance obtuse et dirigée obliquement en bas. Les mandibules sont d’un jaune rougeâtre. Elytres étroits , parallèles , arrondis au bout , verts , peu opaques , n’atteignant pas l’extrémité de l’oviscapte. Ailes transparentes, de la longueur des élytres. Oviscapte long, com- primé, d’égale largeur , tranchant à l’extrémité. Les pattes sont faibles, vertes, luisantes; les jambes postérieures seules sont finement épineuses. Je n’en connais pas le mâle. M. de Charpentier qui l’a observé décrit son organe stridulant de l’élytre gauche comme ferrugineux et opaque , avec de fortes nervures-transverses. Celui de l’élytre droit a au milieu un miroir arrondi fort transparent. Le Conocéphale mandibulaire a beaucoup de ressemblance avec l’acuminé , mais il est plus petit , plus svelte , la tête plus conique , l’oviscapte plus long à proportion et ces élytres plus courts. Il se trouve au midi de la Russie. ( Gouvern. de Rharkov. Krynicki, ) — en France , (Serville) en Allemagne , (Hongrie,) — en Italie, en Portugal, (Charpentier). 2. CONOCÉPHALE DE K0LÉNAT1. Conoceph alus Kolenatii Fischer. PI. XIX. 1. 2. C. Vert , tête , prothorax et pieds jaunâtres ; proéminence du front bidentée ; cuisses postérieures avec deux séries d’épines noires. A. Mém. T. FUI. 19 146 C. viridis , capite , thorace et pedibus fl ave s cent i bu s ; fasti- gio frontis bidentato ; femoribus posticis nigro-spinosis. Ida mâle 1 pouce-, des ailes \. p. 81. de la femelle 1 p. 5 lignes. IjUIJJ'UCIU I , . , t I de 1 oviscaple 1 p. 5. — • des ailes 2 p. 1 1. La tête est verticale ; la proéminence en est forte, sinnée ou bidentée. Les yeux bruns très proéminens. Les mandibules sont triangulaires et jaunes. Le prothorax est lisse et se prolonge un peu avec une écaille arrondie sur la base des élytres. Les élytres et les ailes sont très alongés et arrondis à la pointe. L’abdomen est cylindrico-conique , robuste , et la plaque sousa- nale du mâle est alongée et bifurquée. Les branches de la fourche ont de longs appendices filiformes. La plaque supé- rieure est tridentée , sous laquelle sort une lame triangulaire et également bifurquée. Les femelles atteignent une grandeur considérable et les ailes sont presque aussi longues que le corps et l’oviscapte pris ensemble. L’oviscapte est droit , subcarré , d’un vert pâle avec une pointe brune. Les pattes dans les deux sexes sont jaunâtres ou d’un vert pâle,, munies de longues épines. Les cuisses bicarénées en bas portent sur ces carènes une série de points ( d’épines ? ) noirs. Il se trouve en Géorgie , M. Kolénati. J’en ai aussi reçu par la bonté de M. le Comte Simonitch des bords du Gourgan , montagne de Mazanderan, aux environs de Téhéran. 147 3. SAUTERELLE. LOGUSTA. Locusla , Fabricius , Latreilee , Acdinet-Serville . Brii.lé, Blrmeister Charpentier ; Locusla , Ilexacentrus , gonia Linné. Télé verticale; front avancé entre les antennes en un tubercule court et obtus. Antennes sétacées, mulli-arlieulées, ca- pillaires, assez rapprochées à la base, plus longues que le corps, premier article gros, de la grandeur du tuber- cule frontal; le second court Yeux globuleux, saillants. Labre petit, arrondi au bout. Mandibules fortes. Palpes maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux ; article terminal guère plus grand que le précédent , assez évasé au bout , tronqué obli- quement. Prothorax ayant son disque plan, ca- réné latéralement , allant un peu en se rétrécissant à sa partie antérieure. Présternum ayant deux longues dents , droites et rapprochées. Mésoslernum et métaslernum étroits , chacun d’eux presqu’enlièrement divisé longitudina- lement en deux lobes, pointus. Elylrcs alongés , arrondis au bout , dépassant l’abdomen, organe slridulant transparent au centre sur i’élytre droit. fuD. Serville , Revue , Gryllus Tel ti— Caput verticale , fronte inter antennas in tuberculum breve et oblusum pro- ducla. Antennes setaceæ, mulliarliculalæ ca- pillares, basi approximalæ corpore lon- giores ; arliculo primo crasso , magni- ludine tuberculi; secundo brevi. Oculi globulosi, prominuli. Labrum parvum, rotundalum. Mandibules fortes. Palpi maxillarcs labialibus loogioribus, arliculo terminali præcedcnle vix lon- giore, exlremilate admodum excavalo , oblique truncato. Prothorax disco piano, laterc carinalo, antice angustalo. Prosternum denlibus duabus longis , rectis, approximalis. Mcsostcrnum et metasternum anguslala, longiludina- liler in duos lobos acuminalos divisa. Elytra elongata, apice rolundata, abdo- men excedenlia ; elytron rectum organo stridulantc transparente. 19 148 Ailes de la longueur des élyires. Abdomen ayanl ses appendices gros , courts, sélacés dans les femelles, plus longs dans les mâles. Plaque sous-anale ne dépassanl pas l’abdomen , munie late'ralemenl d’un appendice sétacé , paraissant comme implanté. Ooiscapte long, étroit , droit, un peu élargi à la base: valves un peu creu- sées en dessus, terminées en pointe. Pattes assez longues *, cuisses très légè- rement épineuses en dessous , hanches antérieures armées au côté externe d'une épine un peu crochue; les quatre premières jambes fortement épineu- ses; jambes postérieures ayant leurs doux carènes supérieures, garnies d’épi- nes serrées, fines cl nombreuses. Alœ longitudine elytrorum. Abdomen appendicibus crassis, setaceis in fœminis , longioribus in maribus, Lamina subanalis abdomen non exce- dens, lalere appendice setacea munita. Oinductus longus, reclus, basî subdila- latus: valvis supra pauüo excavalis apice aculis. Pedes admodum longi; femoribus tenu- iler spinosis infra , coxis anlerioribus latere exlerno spina subincurva arma- tis 5 libiæ quatuor anteriores t 'aide spinosœ , tibiœ posteriores carinis su-» perioribus spinis approxim itis, tenuibus numerosisque muni Isa. 1. SAUTERELLE VERTE. Locusta viridissima. PI. IV. f. 1. femelle. Vert e ; tubercule frontal obtus de la longueur du premier ar- ticle des antennes ; corselet, lisse arrondi en arrière ; élytres plus longs que l’abdomen ; oviscapte droit plus long que l’abdomen, incliné en dessous vers le bout. Viridis ; tubercule) front ali obtuso longitudine primi articuli antemiarum ; prothorace lœvi , posiiee rotundato ; elytris nbdomine longioribus ; oviductus , abdominis longitudine , apice subincurvo. Longueur 1 pouce 149 Linné, Fauna suce. n. 869, Gryllus (Tclligonia) viridissimus. Sysl. nal. 698. ed. Gmel. 2057. n. 31. Fabricii Fnlom. sysl. II. 41. n. 31. De Geer, Mém. III. 428. n. 1. Sauterelle verle chanteuse. Latkeille, hist. nal. XII. 150. 1 Généra Crust. el ins. III. 100. Geoffroy, hisl. des Ins. I. 398. pl. 8. f. 3. La sauterelle à coulelas Thfnberg, Menti. V. 278. Conocephalus viridis, Stole, pl 22. b. f. 91. I » oesel, Insecl. IL Loc. t. 10. 11 Panzer, Failli, gerin. 89. f. 18. 19. Petagna, Inslil. I. 314. n. 4. Sc r. h a nk , Faun. boic. II. p. 34. Schaeffer, Icon. t. 130. f. 4 5. t. 247. f. 4. 5. mâles; l. 139. f. 3. I. 91, f. 6 femelle. Scopoli, Faun. carn. p. 107. Zetterstedt, Orlli. p. 59. Brullé, Ilisl. nal. IX. 148. pl. 14. f. 4. PniLippi, Orlli. berol. p. 18. Charpentier, horæ, p. 188. Aedinet-Ser ville, Hevue. 55. 1. liisl. nat. 329. n. 1. Fischer, Conspect. p. 371. n. 1. Tête lisse d’an vert pâle luisant , partie postérieure plus foncée. Tubercule frontal court , arrondi en devant , divisé en deux dans les mâles , avec une impression linéaire dans les femelles. Antennes très longues. Prothorax uni , vert nuancé de ferrugineux. Elytres verts , parallèles , beaucoup plus longs que l’abdomen. Organe stridulant grand ; celui de l’élytre gauche ridé, inégal, ferrugineux, opaque; celui de l’élytre droit, portant au centre un miroir arrondi, rebordé, transparent. Ailes transparentes aussi longues que les élytres , verdâtres. L’oviscapte droit, comprimé, plus large à la base, pointu et incliné en bas au bout. Elle se trouve dans les jardins et les prairies de toute- l’Europe. 150 2. SAUTERELLE THORACIQUE. Locusta thoracica Fischer. PI. XXVIII f. 5 Verte; tubercule frontal conique pointu plus court que le premier article des antennes ; corselet divisé , prothorax en lame transversale, rugueuse embrassant en devant la tête , à bord relevé et crénelé en arrière ; méthatborax rebordé s’avançant en partie, conique à carène distincte ; élytres plus longs que l’abdomen arrondis au bout ; oviscapte droit , plus court que l’alxlomen , un peu recourbé en dessus au bout , ( Femelle ). Viridis ; tube r cul o frontali brevi conico, acuto , articulo an - tennarum primo breviore ; protliorace caput ample dente transverso , rugosOj postice marginato , crenulato ; metat/io- raæ marginatus , in conum abiens , carinatum ; elytra ab- domine longioribus apice rotundato ; oviduciu recto , abdo- mine breviore , subrecurvo apice (Fœmina). Longueur 13 lignes femelle, sans l'oviscapte. C’est une espèce intermédiaire entre la verte et la vigoureuse de Serville. La tête est grande , bombée , lisse , luisante ; les yeux petits globuleux et proéminens. Le tubercule frontal est conique , pointu et plus court que le premier article des an- tennes. Celui-ci est grand, gros et cylindrique, le second coni- que et aussi grand que le premier. Le corselet est distincte- ment divisé. Le prothorax embrassant en devant la tête est transversal, rugueux, à bord relevé et crénelé en arrière. Le métathorax très rabattu et bordé de coté , est subcarré à bords latéraux relevés , terminé en cône sur les élytres et distincte- ment caréné. Les élytres, un peu plus longs que l’abdomen et l’oviscapte, sont arrondis au bout. Les nervures sont fortes et la principale ou la médiane très élevée portant quelquefois, à la base des nervures secondaires, des points blancs qui ne se trouvent cependant pas dans tous les individus. Les ailes à nervures distinctes sont aussi longues que les élytres et trans- parentes. Les pattes sont très grêles et beaucoup plus faibles que dans la verte. Les cuisses postérieures sont peu renflées à la base , fortement canaliculées à la face externe et interne avec des épines très courtes en dessous. Les jambes , un peu plus longues que les cuisses, sont également canaliculées des deux côtés et munies de rares épines. Les jambes de la verte sont de la longueur des cuisses qui, h la base, sont très renflées. Les tarses paraissent d’une constitution particulière en ce que l’article onguéal est très court et le pénultième très large avec un disque ovoïde et très rude en dessous. L’oviscapte est un peu plus court que l’abdomen, droit, comprimé, pointu au bout, la pointe tournée un peu en dessus. Elle a été trouvée dans la Sibérie orientale par M. le Dr. Schrenk ; dans les prairies près de l’Alatau. 3. SAUTERELLE CHANTEUSE. Locusta cantans. PI. IV. f. 6. 7. r Verte; élytres ovoïdes de la longueur de l’abdomen; l’ovi scapte recourbé. 152 Viridis ; elytris subovaiis , abdominis longitudine ; oviducLu subrecurvo. [ ^ i lignes, mâle Longueur } .. r ... ° ( \'2 lignes, iemelle avec I oviscaplc de Charpentier, Horæ. p. 109. Bcrmejster, llandb. II. 719. n. 2. Fuessly, Verzeichniss. p. 23. n. 439. f. 5. a. I». Linné, Syst. nat. ed. Gmel. 2009. n. 119. La Sauterelle chanteuse a beaucoup de ressemblance avec la verte, mais les élytres ovoïdes et dilatés , ainsi que la gran- deur l’en distinguent. Les élytres ne sont pas plus longs que l’abdomen. Les nervures y ont aussi une autre direction. Le prothorax est plus aplati et à proportion un peu plus large ; le métathorax , arrondi dans la verte , est un peu plus alongé et subtriangulaire dans le cantans. D’autres caractères se ressem- blent dans ces deux espèces. *- Elle se trouve en Sibérie ; Gouv. d’Orenbourg, D. Eversmann; dans le Gouvernement d’Irkoutsk , M. Stchtchoukine ; — en Allemagne ; en Suisse. Charpentier ; sur des endroits herbus des Sudètes, rarement, Dr. Kolénati. Nota. Il est remarquable que cenesontpas tous les individus qui possèdent les deux dents du prosternum qui caractérisent le genre Locusta, c’est la cause pour la quelle je l’ai placé sur la planche sous le nom de Decticus cantans. Mais la forme et la structure de toutes les parties s’y opposent. Elle fait une transition naturelle au genre Decticus. D’ailleurs j’ai trouvé aussi quelques Locusta viridissima qui manquent de dents présternales. 153 DECTIQUE. DECTICUS. de dr,xuxôç > qui mord j mordons . Declicus , Audinet-Serville , auctorum. Antennes capillaires, setacées, mulliar- ticnlées , au moins de la longueur du corps, insérées chacune dans une cavité notablement écartée l’une de l'autre à leur insertion , séparées par le rende- ment du front-, premier article gros et court, le second peu visible. Tête, grosse nautique : front convexe, produisant un large rendement entre les antennes. Yeux grands arrondis, peu saillans, pres- rju’aplalis. Labre élargi et arrondi vers le bout. Mandibules très fortes. Palpes assez grêles; les maxillaires du double plus longs que les labiaux , le dernier article peu rende au bout et tronqué droit. Prothorax ayant son disque vlan , plus étroit en devant plus ou moins ca- réné de chaque côté; bord posté- rieur arrondi. P ré sternum mu tique. Mésosternum et mét aster nam presque plans ; leur bord postérieur , fortement échancré ; angles postérieurs prolongés, pointus. El y très étroits souvent peu alongés, ar- rondis au bout. Ailes un peu plus courtes que les élylres. A\ Mém . T. VIII. Brullé , Burmeister ; Locusla t Antennes , capillares, selaceae , mulli- articulares, certe longitudine corporis , in cavitale inserlæ , basi distantes, luberculo frontis sejunclæ ; arliculo primo crasso et forli, secundo parum dislinclo. Caput magnum , mulicum , fronte con- vexa luberculo prominulo inter an- lennas. Oculi magni, rotundati, parum prominuli, fere depîanali. Labrum dilatai um, apice rotundalum. Mandibulœ forlissimæ. Palpi tenues-, maxillares duplo longiores labialibus , ullimo articulo parum in- dalo, apice recta truncato. Prothorax disco piano, antice reslriclus, lalere plus minusve carinatus -, margine posleriore rolundato. Prosternum mulicum ; mesosterno et mela’slerno fere planis, margine posle- riore valde exciso , angulis posleriori- bus prolongalis, aculis. Elytra anguslala, sæpius parum longa , apice rolundala. Alœ ely Iris parum breviorcs. 20 15 4 Abdomen gros, assez court. Plaque sous- anale des mâles grande, atteignant au moins l’extrémité de l'abdomen , uni- carénée en dessous, éclrancrée au bout, munie latéralement d’un appendice fili- forme, paraissant comme implanté Oviscapte à peu près droit ou recourbé en dessus , en lame de sabre vers son extrémité: valves terminées en pointe. Pattes longues; les postérieures d’une grandeur remarquable, ayant les cuisses aussi longues que les jambes. Toutes Ses cuisses mu tiques ; les quatre premières jambes fortement épineuses ; carènes supérieures des dernières jambes gar- nies dans leurs trois quarts inférieurs d’épines serrées, fines et nombreuses; les jambes terminées par des épines fortes, un peu divergentes et crochues, propres à favoriser le saut. Tarses alon- gés ; premier article des postérieurs émettant en dessous deux appendices divergeas, en forme de folioles arron- dies au bout. A. Dectiques à él y très et ailes et oviscapte long et droit. Abdomen magnum, admodum breve La- mina subanaiis maris magna, cerle ex- tremitalem abdominis attingens, unica- rinata, infra apice emarginala , latere appendice filiformi quasi implanlala nninita. Oviductus fere reclus aul recurvus, cs- tremilale ensiformis, aculirs. Pcdes iongi ; posteriores longitudine uo- tabili ; femoribus libiis æqualibus , omnibus mulicis; tibia? anlicæ forliler spinosæ, posteriores carinis superioribus inferius spinis approximalis , tenuibus numerosisque munitis; spinis forlibus , divergenlibus et uncinalis lerminalis , saltui faventibus. Tarsi elongati, a r— ticulo primo posleriorum infra appen- dicibus divergenlibus, forma foliolo- rum apice rolundalorum instructo. plus longs que le corps ? 1. LE DECTÏQÜE FEONT-BL ANC , Decticus albif rôtis. PI. XXVIII. f. 2. femelle. Brunâtre; tête bombée, lisse , blanchâtre; élytres tachetés de brun , avec une bande du bord blanc. Oviscapte presque droit, obtus, crénelé au bout. Fuscus ; capite convexe >, albido, nitente ; eljtris fusco-macu - latis y villa niarginali alba. Oviducfo subrecto 3 obtuso , api ce crenato. Longueur 15 — -18 lignes. Fabrich, Entom. sysl. II. 4L 29. Locusla albifrons. Latreille, Ilist. nat. XII. 133. 8. de Charpentier, Ilor. p. 125. Descript. de l’Egypte, Orlbopt. pl. 3. f. S. {jermar , Faun. europ. 20, 14. Audinet-Serville, hist. nat. p. 486. 2. Decticus albifrons. Brullé, hist. nat. tome IX. p. 150. Burmeister, Ilandb. II. 709. 1. C’est la plus grande espèce de l’Europe. Corps et tête d’un gris-jaunâtre, luisant. Prothorax lisse , caréné , brunâtre , taché de points noirs ; rabattu de côté , bordés de jaunâtre. Elytres grands , plus longs que l’abdomen , arrondis au bout. Us sont jaunâtres, tachetés de brunâtre ou de noirâtre. Ces taches sont carrées et régulièrement placées , de manière à imiter les cases d’un damier. Le bord extérieur est blanc et une ligne sembla- ble se trouve au milieu près de la nervure principale. L’organe stridulant est opaque et ridé sur l’aile gauche ; celui de l’élytre droit offre au milieu un miroir arrondi , transparent , rebordé. Les ailes sont transparentes , de la longueur des élytres. Les segmens abdominaux sont noirâtres en dessus avec le bord inférieur jaunâtre. Tanière de la femelle droite , jaunâtre , brune vers l’extrémité et crénelée. Pattes de la couleur du corps ; les cuisses presque nautiques. Les quatre premières jambes munies , sur leurs deux carènes supérieures , d’épines assez fortes ; jambes de derrière ayant leurs carènes supérieures garnies d’épines fines, nombreuses et serrées. Au midi de la Russie, — au Caucase; M. de Motschoulsky. — 20* 156 Commun en Italie et dans la France méridionale. Suivant Fa- bricius et Latreille il se trouve aussi à Madère. 2. DECTSQÜS VERRUCÎVORE Decticus verrucivorus. PI. IV. f. 2. 3. Vert ou brunâtre ; pro thorax tricariné; élytres opaques verts , presque pointus au bout ; avec deux séries de taches carrées noires. f iridis s. brunes cens ; prot/iorace triccirinato ; elytris opctcis api ce subacuiis viridibus seriebus binis macularum sub- Idu mâle 1 pouce. de la femelle 15 lignes, oviscapte 9 lignes. Linné, Faun. suec. 870. Gryllus (Tellig. ) verrucivorus. Syst. nat. 698. n 33. ed. Gmel. 2067. n. 34. Stoll, Saut. PI. XXIII. b. f. 92. femelle. Fabricii, Eut. sysl. II 42. n. 33. Locusla verrucivora. 0 ic Geer, Mém. III. 430. S'1. 21 f. I. 2. Encyclop. mélh. PI. 130. f. 4. 6. 7. femelle-, f. 5 mâle. Geoffroy, lus. Paris. I. 397- n. 1. La sauterelle à sabre. Latreille, List. nat. XII. 130. n. 2. Sciirank, Faun. boic. IL 35. Schaeffer, Icon. t. 236, f. 3. 4 mâle-, t. 62. f. 5. ; t. 236. f 1. 2. -, t. 242. f. 5. 6 -, t. 249. f. 1. 2. t. 255. f. 1 2. femelle, avec plusieurs variétés. Ville us, Ins. Linn. 1. 440. Panzer, Faun. germ. fasc. 89. 2. 20. 21. Roksel, Inseclenbel. Il Locusla t. VIII. IX. Petagna, Inst. I. 314. n. 1. Zetterstedt, Orlh. suec. p. 63. 157 Tomss. do Charpentier, lior. p. 124 Philippi, Orlhopl. berol. p 21 n. 5. Aodinet-Serville , Revue p 59. lii-il. nal p. 484. n 1. Dec lie us verrue ivoru s-. Brüllè, liist. nal. IX. 149. pl 15. f. 1. Burmeister, Handb, II. 710. n 2. La grandeur de cette espèce varie ainsi que sa couleur r tantôt verte , tantôt brunâtre ou jaunâtre. Tète lisse luisante. Prothorax lisse, portant trois carènes assez distinctes , l’une au milieu , les deux autres latérales. Eîytres verts ou brunâtres opaques, plus étroits vers l’extrémité, plus longs que l’abdomen, et à peu près de la longueur de l’oviducte. Au dessous de la nervure principale on voit deux séries de taches carrées, noires. Le bord antérieur porte de taches noires irrégulières. Les ailes, de la longueur des élytres , sont transparentes. Dans les mâles se trouve sur l’élytre droit qui est pliée et appliquée sur le dessus de la poitrine une plaque ronde , faite d’une membrane très mince , transparente , bien tendue , comme la peau d’un tambour. Cette membrane qui est entourée d’une nervure en forme de bord relevé et écailleux , se trouve cachée par la partie pliée de l’élytre gauche , et semble donner de la réson- nance au son produit par le frottement vif des élytres. L’ovis- capte est long, pointu l’extrémité et un peu recourbé. Les paysans en Suède font mordre les verrues qu’ils ont souvent sur les mains , par cet animal , dont les mandibules sont d’une force extraordinaire et pensent que la salive acre et brune de ce Dectique fait sécher et disparaître les verrues.. Ils lui donnent le nom de Vârtbitare que Luvné a changé eu verrucivorus. Il est commun dans toute l’Europe. 158 3. DECTIQUE TACHETÉ. Decticus mciculatus Charpentier. PI. IV. f. 4. 5. Vert ; élvtres subtransparens, tachetés de noir ; nervures longi- tudinales noires, nervures transversales vertes. T iriclis ; elylris subpellucidis , atro-maculatis ; nervis lon- p'itudinalibus atris, transver salibus lœte viridibus. Longueur 8 lignes , mâle. 10 lignes , femelle. ,1e Charpentier, lioræ p. \22. lab. III. f. 5. mas. Locus La maculata. Cette espèce a quelque ressemblance avec la précédente mais elle est plus petite. La tête est lisse ec verte ; le tubercule entre les antennes grand et arrondi. Une ligne pâle sur le sommet est entourée de deux lignes noires. Les yeux sont grands et globuleux. Le prothorax est lisse , vert , plan, bordé de jaune dans le mâle. Les élytres brunâtres, transparens, avec des nervures longitudinales noires et les transversales vertes. Des taches noires ou brunâtres couvrent en alternant l’élytre. L’abdomen est vert, les segmens au milieu du dos brun. Les pattes sont vertes ; les cuisses postérieures ont extérieu- rement une bande noire ou brune. La femelle ressemble au mâle. L’oviscapte est alongé , plus long que le corps, et pointu à l’extrémité. Il se trouve au midi de la Russie, aux environs de Kharkov , (K rynicki,) — en Allemagne, (Charpentier). 4. DECTIQUE DE STCHOUKINE. DectijCls Stchukini. . PI. XXIX. f. 4. D. brunâtre, élytres transparens ayant l’aire antérieure rayonnée de noir, avec l’aire postérieure à nervures principales fortes , noires et garnie de taches noires carrées. D. fuscescens ; elylris limpidis area antica nigro-radiata postica nervis prœcipuis fortibus nigris , maculis nigris subquadratis instructif . „ { du màlc \ \ lignes. Longueur < , ( de la femelle 14 1. oviscaple 5. I. Il y a en Russie plusieurs espèces de Dectiques , dont les élytres sont garnis de taches carrées noires et se rapprochent de la ma cul ata de M. de Charpentier. Mais des différences très-sensibles les présentent comme des espèces distinctes, tels que : celles de Stchoukine , de Sédakoff \ qui vont suivre. Celle de Stchoukine, dont il est question ici se distingue principale- ment par un front arrondi très-dilaté et par les élytres qui sont rayonnés par devant et par l’arrangement des taches de l’aire postérieure. La tête est grande , à sommet brunâtre , la face antérieure est jaunâtre , les yeux grands , proéminens , arrondis, bruns, les antennes sont très-distantes et ont les deux premiers articles extrêmement gros, le prothorax est lisse sub- arrondi en arrière et présentant sur le dos une impression triangulaire ; l’abdomen est grand conique , brun avec des anneaux blanchâtres. Les élytres sont transparents , l’aire antérieure a une nervure très forte au bord et près de la principale du milieu, des rayons 160 obliques et noirs sonl placés entre ces deux nervures ; l’aire postérieure a deux nervures principales , dont la seconde émet une seconde qui tend vers le bord , la première est garnie de taches noires d’une grandeur inégale, la seconde porte une série de taches carrées régulières, la branche secondaire portant égale- ment des taches carrées ; il parait, donc une triple série de taches vers la pointe. Les pattes antérieures et intermédiaires sont fortes , brunes et les genoux sont noirs , les jambes sont garnies de très longues épines ; les pattes postérieures sont très- longues, les cuisses très-fortes, très-grosses à la base, ayant une impression à la face antérieure, qui est garnie de stries élevées noires. Elles sont brunes à genoux noirs ; les jambes, tout aussi longues que les cuisses, sont minces, triangulaires, avec les deux séries d’épines ordinaires ; les tarses sont très-alongés , les trois premiers articles très-dilatés , le dernier très alongé , à crochet très fins entre lesquels se trouve une petite pelotte. La femelle est plus grande et plus forte , la proéminence du front est séparée du sommet par une impression linéaire. Les élytres ont la même disposition de taches, les ailes ont des nervures plus fortes et noires , l’oviscapte est long , gros à la base, comprimé et brun. Il se trouve en Baourie , d’où je l’ai reçu par les soins de M. de Stchoukine , Conseiller d’Etat , ci-devant Directeur du Gymnase d’Irkoutsk, membre de notre Société, qui a contribué par son zèle infatigable à faire connaître les productions naturelles de ce Gouvernement. Je désire lui laisser un faible témoignage de ma vive reconnaissance , en attachant son nom à l’espèce de Dectique que je viens de décrire. 161 5. DECTIQUE DE SÉDAKOFF. Decticus Sedakovii . PI. XXVIII. f. 3. 4. Vert ; élytres noirâtres avec une bande longitudinale dentelée jaune; abdomen brunâtre annelé de jaune. Virescens ; elylris ni grescentibus , fascia media longitudi- nal i flava , ni gro-maculata ; abdominis segment is fasciis flavis . i du mâle 10 lignes. Longueur .. . 0 .. { de la temelle 12 lignes. Le Dectique de Sédakoff a quelque ressemblance avec les espèces précédentes, mais la proéminence du front est moins large, l’oviscapte courbé en bas et les taches des élytres sont placées au dessus des nervures , tandisqu’elles se trouvent en dessous chez les autres. Le corps est plus raccourci et la texture des élytres plus faible. La tête est lisse et brunâtre , luisant ; le front proémi- nent en tubercule obtus , beaucoup moins large que dans la précédente. Entre ce tubercule et les yeux sont placées les antennes, ayant les deux premiers articles gros et cylindriques, le second article presque de la même grandeur que le pre- mier ; les articles restans capillaires. Le labre est très court et triangulaire, noir; les parties de la bouche d’un brun- jaunâtre. Le prothorax est lisse , brunâtre rétréci en devant , prolongé en arrière, dilaté et arrondi. Les côtés sont également lisses , de la même couleur , largement rabattus , un peu re- bordé, à bord jaune. Les élytres linéaires , de la longueur de l’abdomen, sont noirs, avec une bande longitudinale dentlculée A7. Mént. T. FUI. ‘21 162 jaune au milieu , d’un jaune de soufre ; quelquefois d’un vert d’émeraude. Le bord extérieur est blanchâtre. Les nervures principales sont très fortes et noires. En adoptant la manière d’écrire comparative, il faudrait dire que ces nervures sont égale- ment garnies de taches noires. Mais ces taches noires plus distinctes et plus serrées sont placées en dessus de ces nervures, tandis que dans l’espèce précédente elles se trouvent en des- sous. L’abdomen, un peu caréné en dessus, est brunâtre, annelé de blanc ou de jaune de coté , presque rouge en dessous. Les pattes sont brunes ; les postérieures avec des cuisses très fortes qui ont une bande noire à la surface extérieure ; les jambes à longues épines. L’oviscapte est alongé , presqu’aussi long que l’abdomen, (de 9 lignes) comprimé, brun et pointu au bout ; et tourné un peu en bas. De V erkhné-Oudinsk , Gouv., d’irkoutsk. M. Sédakoff , maître émérité de mathématiques au Gymnase d’irkoutsk et membre de notre Société me l’a communiqué ; lui et son frère tachent de rassembler tous les objets naturels du Gouver- nement d’irkoutsk, pour composer avec le tems une description d’histoire naturelle de ce gouvernement. 6. DECTIQÜE MACROCÊFHALE. Dect ic u s macrocephalus. VI XXIX. f f Verte , tête grande et inclinée; élytres avec deux séries de points noirs distans ; abdomen d’un vert-jaunâtre avec des taches noires ; oviseapte brun , recourbé plus long que l’abdomen. 163 Viridis ; capite magno inclinato ; elytris seriebus duabus punctorum ni grorurn dist antiuni ; abdomine flavescenti- viridi , mciculis l citer alibus ni gris ; oviducto fusco , recur- vo , abdomine longiore, Longueur j du corps 1 1 lignes, j de l’oviscapte 8 lignes. Cette espèce est élégante par sa couleur verte et brillante et par la délicatesse de ses pattes. La tête est grande , d’un vert- pale très luisant. Les yeux ovoïdes, très peu proéminans, bruns. Les antennes , placées au dessus des yeux , sont très distantes. Le prothorax , alongé et arrondi postérieurement , est subcaréné et a les côtés suintement rabattus , larges et rebordées. L’ab- domen , composé de segmens étroits , est d’un vert-jaunâtre avec des taches alongées latérales noires. L’oviscapte surmonté de deux appendices courtes, est brun , très alongé, plus long que l’abdomen, comprimé , recourbé et pointu vers l’extrémité. Les élytres , aussi longs que l’abdomen et l’oviscapte pris ensemble , sont d’un beau vert. Le nerf principal est comme enfoncé. L’air suturai porte deux séries de points noirs , iné- gaux et distans. Les ailes aussi longues que les élytres sont d’un vert plus pâle et transparentes. Les pattes postérieures paraissent, à proportion, d’une longueur considérable. Les cuisses sont très fortes à la base , s’amincissent subitement et devien- nent très minces. Les jambes cannaliculées à la surface posté- rieure et munies d’épines courtes et distantes , sont munies de deux épines très fortes à l’extrémité. M. de Karéljn l’a trouvé dans les steppes des Kirguises et me l’a amicalement communiqué. 21 164 /j. Dectiques ayant V oviscapte court et recourbé. 7. DECTIQUE DE KRYNICKI. Degtigus Krinickii. PI. X. f. 3. Jaune-brunâtre ; élytres pâles avec les nervures longitudinales et quelques taches carrées brunes. Oviscapte court, recourbé et pointu au bout. Flavo-brunescens ; elytris pallidis, nervis longitudinalibus et maculis quibusdam quadratis fuscis. Oviductus brevis, recurvus , apice acutus. Longueur 1 1 lignes. Tète grande, blanche, lisse, luisant; front large à proémi- nence subconique et obtuse. Antennes très distantes à la base, ayant le premier article plus gros , le second presqu’impercep- tible et le reste finement capillaire. Yeux ovoïdes , bruns , peu proémi tiens. Prothorax lisse jaune, avec quelques taches brunes, peu prolongé en arrière , arrondi , subcaréné , brun. Les cotés rabattus, rebordés, jaunes, avec quelques taches irrégulières brunes. Les élytres très alongés , beaucoup plus longs que l’abdomen et l’oviscapte , linéaires , parallèles et arrondis au bout, pâles avec les nervures longitudinales et quelques taches carrées brunes. Les nervures transversales tendres et jaunes. Il y a des individus plus forts dont les élytres présentent entre les nervures principales une bande brune assez foncée, marquée d’une série de points blancs distans. Les ailes sont fortement réticulées et aussi longues que les élytres. L’abdomen court , très gros à la base et jaune. L’oviscapte court , ( 3*/ lignes ) jaune à la base et brun foncé au bout. Il est fortement re- 165 courbé en forme de sabre et très pointu au bout. La plaque sousanale longue, aussi longue que l’extrémité de l’abdomen , bicarénée en dessous et échancrée au bout. Les pattes fortes. Les cuisses postérieures très dilatées à la base , bicanaliculée à la face extérieure avec des raies transversales. Les jambes aussi longues que les cuisses avec des épines rares et courtes. On voit au bout des jambes deux épines fortes , longues et diver- gentes. Le premier article du tarse a des appendices en des- sous , en forme de feuilles minces , linéaires et arrondies au bout (Femelle). J’ai désiré que le nom de cette espèce fût consacrée h la mémoire de feu M. le Professeur Krynicki , naturaliste distin- gué, dont les recherches en Entomologie et en Conchyliologie ont augmenté, dans ces parties, nos connaissances sur l’histoire naturelle de la Russie. Il se trouve aux environs de Kharkov , Krynicki. 8. DECTIQUE GRIS. Decticus griseus. PI. X. f. 4. femelle. Grisâtre ; corselet tricaréné ; élytres plus longs que l’abdomen grisâtres avec des stries brunâtres. Griseus ; prothorace tricarincito ; elytris ab domine longioribus , griseo-subpellucidis , lineis Juscis. Longueur 8 — 9. lignes. Fabrich, EiiL svsl. lî. 41. n. 31. Locusla grisea. Latreille, hisî. nal. XII. 431. pl. 95 f 2. Zetterstedt, Oi'lh. suce. p. G5. n. 5. Linné, Fauna su. 548. No. 2283. Gryllus cauja ensifera rccurva. Frlsch, Tome XIL p. 7. t. II. f. 4. 166 Soin ester, Icon. tab. 190. f. 1—2. mas. 268. 1—2. varict. maris. 62. 1- 4, | 258. 1-2. ( femelle. Roesel, Insekt. Bel. II. Roc. t. 20 f 10. fcm. Panzër, Fann. germ. fasc. 33. f. 5. Locu9ta denticiilala , mas. IIagenbach, Symb. p. 32. f. 10. 20. mas. et fem. Pf.tagna, inslit. T. 314. n. 3. Charpentier , horæ. p. 120. Audinet-Servilee , Revue p. 39. Hist. nat. 488. n. 5. Decticus grise u s Brellé, bist. nal. IX. p. 150. Philippi, Orlb. berol. p. 22. n. 7. Rcsciplion de l’Egypte Orlb. pl. 3. f. 9. Bürmeister, Handb. II. 710. n, 3. Les taches brunes sont surtout propres au mâle , qui varie beaucoup comme l’indiquent les ligures de Schàffer. Corps d’un brun-grisâtre ; la carène médiane du prothorax, partant du bord antérieur , n’atteigne pas le bord postérieur. Elytres dépassant presque de moitié l’extrémité de l’abdomen , brunâtres ou pâles ayant une double rangée de taches pâles ou brunes en deçà de la nervure longitudinale. Les' ailes sont transparentes de la longueur des élytres. L’oviscapte arqué , brun , jaune à la base. Cuisses postérieures ayant , à la face externe; une tache noirâtre courte , oblongue. Cette espèce paraît très vorace. M. Toussaint de Charpentier ayant conservé pendant plusieurs semaines un mâle vivant sous une cloche de verre; en le nourrissant avec de l’herbe; dès qu’une femelle lui fut associée, le mâle montait sur son dos, atta- quait d’abord les yeux, dévorait ensuite une partie de la tête , du corselet et des parties intérieures , malgré les sauts et les mouvemens de la femelle blessée. Commune en Russie ; — en Bohème, aux environs de Prague , Dr. Kolenati ; en Suisse , en Suède , en France , en Italie. 167 9. BECTIQUE MARQUETÉ. Decticus tesselatus. Gris ; élytres subdiaphanes, avec une rangée de taches rhomboï- dales noires. Cri sens ; elytris subpeliucidis, si ri gu macularum rhomboida- lium citerrimarum. Longueur O | du mâle 8 lignes. I de la femelle 8*/2— 9. non compris l'oviscaple [de 4 lignes). Acdinet-Serville, Revue p. 39. llisl. nat. 489. n. 8. Decticus lesselalus. Burmeister , Handb. II. 710. n. 8. Charpentier , Horæ, 121. lab. III. f. 4. fem. Locusla lessellata. Philippi, Orth berol: 23. 8. lab. 1, 4. Corps gris , luisant, mélangé de noirâtre, 'fête grise avec une petite ligne noire au dessus des yeux. Prothorax à carènes latérales distinctes , celle du milieu n’occupant que sa moitié. Elytres plus longs que l’abdomen, brunâtres avec une bande de taches rhomboïdaies noires. On pourrait renverser la phrase et dire que les élytres sont noirâtres ou enfumés et ont une série de taches rhomboïdaies blanches. Ceci cadre bien avec nos in- dividus de Sibérie et c’est ainsi aussi que M. Burmeister la caractérise. Voici sa phrase caractéristique : 1. c. p. 710. Gri sens , vertice , pronoto femoribusrjue supra viridibus ; ely tris pellucidis, infuniatis , albido tessellatis. Ailes de la longueur des élytres. Qviseapte long , ( de 4 li- gnes) large à la base , recourbé en dessus en lame de sabre ; jaune à la base , le reste noir ou brunâtre. La femelle est un peu plus grande que le mâle. Nos individus sont en général un peu plus grands que ceux de l’Allemagne et de France. 168 Il se trouve en Sibérie ; les individus sont plus petits et ont le prothorax bordé de blanc ; les individus des steppes sont plus grands, plus forts et ont le prothorax tout brun ; — en Fran- ce;—en Allemagne; — au Portugal. B. sliles courtes ou rudimentaires. 10. DEGTIQUE A JAMBES ROUGES Decticus tibialis Fischer. PI. XXIX f. 5 D. brun , luisant ; prothorax lisse ; ailes plus courtes que l’ab- domen, pointues au bout ; jambes postérieures rouges. D. fuscus s. corneus , nitidus ; prothorace lœvi ; alis abdo- mine brevioribus api ce acuminatis ; tibiis posticis r abris. Longueur du corps 8 lignes , de l'oviscaple 5 1. Ce Dectique est un peu plus grand que le brachypterus , mais il s’en distingue principalement par la proéminence du front, le prothorax lisse , sans carènes apparentes , les élytres pointus au bout , les jambes postérieures rouges et l’oviscapte plus long que l’abdomen. La couleur générale est brunâtre ou cornéenne , excepté les pieds postérieurs qui sont un peu plus pâles. La tête a le front arrondi et un peu proéminent. Les yeux pâles ou jaunâtres, sont très rapprochés des antennes et de la proéminence du front. Le prothorax , un peu raboteux à la surface dorsale , a bien les carènes latérales , mais manque de la médiane posté- rieure ; elle est incomplète et paraît propre à tous les Dectiques à ailes courtes. Les côtes sont rabattues et brunes. Les élytres, plus courts de la moitié de l’abdomen , sont d’un brun-foncé 169 à la base et iransparens et pointus au bout. L’abdomen est brun, assez robuste et conique. L’oviscapte recourbé , comprimé et pointu à la pointe est d’un brun foncé luisant. Les pattes antérieures sont de la couleur du corps; les pos- térieures alongées sont plus pâles ; les cuisses portent extéri- eurement une bande brune , transversalement sillonnée, intéri- eurement elles sont noires ; les jambes, un peu plus longues que les cuisses , sont très minces et rouges, munies au bout de deux épines fortes et à la face postérieure garnies d’épines courtes et très serrées. Les tarses sont alongés ; le premier article large , avec des lobes bien dilatés en dessous , le second est alongé et cylindri- que , le troisième bilobé et dilaté ; l’article onguéal alongé , mince, avec des ongles très faibles sans pelotte. Hcib. dans le gouv. d’Irkoutsk ; M. Sédakoff. ll.DECTIQUE BRACEYPTÈRE. Decticus brachypterus. PI. X. f. 5. 6. femelle et mâle Vert ou gris ; éfytres plus courts que l’abdomen ; les cuisses postérieures marquées d’une ligne noire à la face extérieure et intérieure. Firidis vel griseus ; elytris cibdomine dimidio brevioribus ; femoribus posticis facie externa et interna linea nigra notatis. Longueur 7 — 8 lignes. Aedinet-Serville, liist. nat. 489. n. 7. Decticus brichyplerus. Bcrmeister, Handb. 11. 711. n. 7. Fischer, Bulletin 1839 p. 300. pl. X. f. 4. mas. N. Mém . T. FJ IL 22 170 \ Linné, Fauna suec. n. 868. Gryllus brachyplerus. De Geer. Mém. TIÏ. 433. n. 4. PI. 22 f. 2. fem. 3 mâle Fabricii, Ent. syst. II. 43. n. 36, Locusla bracbyplera. Latreille, Hist. nat. XII 133. n. 18. Zettgrstedt , Orlh. suec. 66. n. 6. II a g e n b a c fi , Symbol. 29. f. 15 mâle 5 f. 16 femelle de Charpentier, Horæ. p. 313. Tête et corps d’un brun grisâtre. Prothorax lisse subcaréné , à côtés rabattus, bordés de jaunâtre. Elytres d’un brun clair , ovalaires , finissant en pointe obtuse , recouvrant un peu plus que la moitié de l’abdomen. L’organe strid niant , est sui- vant Audinet-Serville , très prononcé , ayant au centre un miroir transparent, arrondi. Ailes rudimentaires. Abdomen com- primé à segmens bruns , bordé de jaune. Pattes de la couleur du corps. Cuisses postérieures offrant au milieu de leur partie renflée , tant à la face externe qu’à la face interne , une bande noire longitudinale. Il se trouve en Russie, à Orenbourg ; — aux environs de Khar- kov ; en Allemagne; — en Suisse ; — en France ; — en Suède. 12. DECTIQUE SÎNUÉ. Decticus sinuatus Motschulsky. PI XXIX f 6. D. vert-pâle ; prothorax sinué latéralement ; élytres réticulés ; jambes postérieures rouges. D. pallide-vindis ; prothorace latere posticeque sinucito ; ely~ ris reticulatis. Longueur 6 lignes Cette espèce ressemble pour la forme, la longueur des ailes , 171 les carènes (In prothorax aux autres brachy /itères, mais elle paraît s’en distinguer par l’échancrure du prothorax , par les élytres distinctement réticulés et par les jambes postérieures rouges. Elle se trouve à Orenbourg ; M. Eversmann ; — au Caucase, M. Motshoulsky. 13. DECTÏQUE BANDÉ. Decticus vittatus Charpentier. D. d’un jaune-grisâtre; prothorax brun, bordé de blanc; élytres plus courts que l’abdomen, pointus, grisâtres avec une bande de points noirs. D. flavo-griseus ; prothorace J'usco , latere et postice albo cinclo ; elytris acùminatis , abdomine brevioribus , fascia longitudinali macularum nigrarum. Long, du mâle G 1. de la femelle 7 1 Locusla vi t lata, v. Charpentier, lioræ. p. 115. Locusta marginata, v. Motschulsky in lit. Declicus villalus, Burmeister, îlandb. p. 117. n. 9. Le Dectique à bande ressemble en toutes ses parties aux brachyptères. La tête a un front plus large et plus obtus , mais les élytres gris, très pointus , plus courts que l’abdomen , avec une bande longitudinale noire au milieu , donnent un caractère très distinctif. Cette bande peut être appelée noire avec des points blancs, ou blanche avec des taches carrées noires. Les pieds et l’oviscapte 6ont bruns. Il se trouve dans le Gouv. de Kharkov ; M. de Motchoulsky. 22* 172 14. BECYIQÜE. BREVIPENNE. Decticus brevipennis Charpentier. Verdâtre ou jaunâtre; prothorax brun bordé de jaune; cuisses postérieures avec une bande extérieure noire ; élytres rac- courcis de la moitié de l’abdomen. V^iridis cuit jlavescens ; prothorace flcivo cinclo ; femora pos- tica vitta longitudinali nigra ; elytris abbreviatis . Longueur 6 — 7 lignes. Toussaint de Charpentier , hor. entom. p. 114. Locusla brevipennis. Audinet-Serville, liist- nat. p. 490. n. 9. Declicus brevipennis. Burmeister, Handb. II. 710. G Declicus brevipennis Il ose i. j Insecten Belust. IL Loc. t 20 f. 9. mâle. Hagenbach, Symbol. 39 f. 24. Locusla Rœselii ; fœmina. Philippi, Orlbopl. berolinens. p. 25. n. 10. lab. 1. f. 6. mas^ f. 7. fem. D’un brun-jaunâtre luisant. Cette espèce ressemble beaucoup à la précédente; mais le prothorax est rabattu et rebordé; ayant ce bord ou blanc ou jaune ou vert. Les élytres ont toujours une couleur brune de corne avec une bande humérale jaune. Les cuisses postérieures ont; à la surface extérieure; une bande noire , qui manque à l’intérieure. L’oviscapte est plus court et recourbé. Ilab. dans le Gouvernement d’Orenbourg ; M. Eversmann ; — très fréquente en Silésie ; M. Charpentier ; plus rarement en Bohème; près de Prague; sur des prairies sèches; dans la Scharka sauvage, et dans la carrière ; ( Sandl ) Dr. Kolenati ; — aux en- virons de Paris, M. Rambur. 173 15. DECTIQUE BICOLOR. Degticus bicolor Philippi. D. vert, front peu proéminent , une bande brune large dorsale de l’abdomen.. Z). viridis , f route parum prominulci , f ns ci a fuse a lata dorsali cibdominis. Longueur 6 lignes. Philippi, Orlhoplera berolinen. p. 24. n. 9. Locusla bicolor. La bicolor ressemble à la brevipenne de Charpentier , mais elle est généralement verte ; les antennes plus longues que le corps ; une bande brune sur le dos de l’abdomen , et les pattes postérieures très longues, à cuisses fortes avec une bande brune à la face extérieure. Les jambes sont testacées. Ilab. aux environs d’Orenbourg. M. Eversmann ; — de Berlin. M. Philippi. Espece aclditi onelle. IG. BECTIQÜE PHYLLOPTÉKOIBE. Decticus phyllopteroides . PI. XXVIII. f. 4. Long. 9 lignes } avec les ailes 14 1. mâle. D. vert ; à élytres larges et latéralement dilatés , à ailes plus longues que les élytres ; pieds grêles. D. totus viridis , elytris latis later e extensis , ali s elytris paullo longioribus , pedibus gracilibus. Cette espèce a beaucoup de ressemblance avec le genre 1 74 Phj lloptera, et notamment ce Pli. graminea de Serville , de sorte qu’elle se trouvait dans ma collection sous le nom de Phylloptera gracilités . Mais le genre Phylloptera ne conte- nant que des espèces exotiques , et notre espèce s’approchant également du genre Dectique par son tubercule frontal très prononcé , je l’ai placé ici, malgré la grandeur des ailes. La tète est petite, d’un vert jaunâtre. Les antennes sont très rapprochées et seulement séparées par le tubercule conique obtus du front. Le prothorax vert, subpointillé, avec une petite élévation près de la tête. Les carènes latérales sont peu sensi- bles. Elytres verts, opaques, ovalaires, très dilatés de côté et terminés en pointe. La nervure longitudinale est élevée, un peu oblique et jaunâtre. Les ailes dépassent un peu les élytres dans le repos comme dans le genre Phylloptera et quelques autres. L’abdomen est court, obconique , jaunâtre et annelé par les bords des segmens un peu élevés. La plaque sousanale est frac- turée, les appendices abdominaux sont coniques, longs et gros. Les pieds sont très grêles, les postérieurs très alongés, à cuisses plus grossies à la base. On ne remarque point d’épines. Il se trouve en Daourie, près du Baical ; M. Sédakoff. MÉGONÈME. Meconema Âudinet-Serville, Brolié, Antennes el parties de la bouche sem- blables à celles des congénères. Tête engagée dans le prolhorax , munie d’une petite épine placée entre les antennes. Prothorax court, à disque aplati, carè- nes latérales peu prononcées ; sescôtés MEGONEMA. Bürmeister ; — Locusta Âuctorum. Antcnnœ et partes oris similes iis con- generum. Caput a prolhorace amplexum, inter an- tennas spina brevi munilum. Prothorax brevis , disco piano, carinis laleralibus 'parum distinclis, lateribus rabattus, ayant leurs bords coupés un peu obliquement. P rë sternum nautique. Mésoslernum et Mélaslernum un peu creusé au milieu; bords latéraux relevés. Abdomen court. Pla que sousanale des mâles peu visible; appendices abdomi- naux courts dans les femelles , fort longs, filiformes , tronqués au bout dans les mâles. Oviscapte alongé, peu relevé en dessus, étroit , terminé en pointe. Pattes longues, assez fortes, presque nautiques ; les quatre premières jambes dilatées ; les antérieures à la base, les intermédiaires dans leur première moitié ; les postérieures ayant chaque carène supérieure avec une rangée d'épines très-fines, peu distinctes. Elytres étroits, linéaires, arrondis au bout, dépassant l’extrémité de l’abdo- men. Organe slridulant peu prononcé. Ailes de la longueur des élylres. productis, margine oblique truncato Prosternum muticum. Mesoslernum et metaslernum medio paulo excavata , marginibus lateralibus relevatis. Abdomen breve Lamina subanalis maris vix appareils , appendicibus abdomina- libus brevibus in fœminis , in maribus longissimis , filiformibus , apice trun- calis. Oviductus elongalus , paullo recurvus . anguslus, apice aculus. Pedes longi , admodum fortes, fere. mu- lici; tibiis quatuor anterioribus dila- ta lis , anterioribus basi , inlermediis parle dimidia anleriori; posterioribus carinis superioribus sérié spinarum te- nuium parum dislinclarum. Elytra angusta, linearia, apice rolundata, abdominc longiora, organo slridulante parum dis! incto. Alæ longiludine ely— trorum. Les filets abdominaux sont très longs et recourbés dans les mâles, de là le nom de Meconema , de [zr^xog , longueur, et rfjjuce, fil, faisant allusion à ces filets, ou appendices de l’abdomen. Les yeux sont très proéminens. Les antennes presque quatre fois plus longues que le corps , avec quelques poils rares. Les jambes antérieures et surtout les intermédiaires sont renflées , transparentes et comme vésiculeuses dans une partie de leur longueur. Les ouvertures latérales de leurs jambes de devant sont fer- mées par une membrane transparente , tandisque dans les Lo- custes et les Dectiqucs les ouvertures sont recouvertes par un opercule corné (Brullé). 176 MÉCONÈME VARIÉE. Meconema varia Aud. Serv. PU VIIÏ. f. 6. Verdâtre ; corselet pâle avec une bande brune ; élytres de la longueur de l’abdomen. Viridescens ; prothorace pallido fusco-vittato ; elyiris longi- tudine abdominis. Longueur 5 — 6. lignes. Àcdinet-Serville , Revue, p. 61. llist. nat. 504. 1. Meconema varia. ÎÎRULLÉ, List . nat. IX. 151. PU 15. f. 1. femelle. Burmeister , îlandb. II. 682. F abricii, Eut. syst. II. 42. n. 35. Locusta varia. Rossi, I. p. 267. ed. Illig. p. 329. Panzer, Faun. germ. 33. 1 . Zetter.stedt , Orlh. suec. 62. 5. Latreille, llist. nat. XII. 131. n 4. Gener. Crust. et Ins III. 101 Charpentier , ltoræ, p. 110. Philippi, Orlli. berol. 10. n. 4. tab. 1. f. 3. mâle. Stoll, Saut. XIII. a. f. 35. Locusta nana. De Geer, Mém. III. p. 433. Locusta tlialassina. Fuessly, Verzeiclin. p, 22. Gryllus arlioreus. Schrank, Enum. p. 245. Gryllus fascialus. Sülzer, liist. lab. VIII. f. 9. Gryllus viridissimus minor. Thinberg, Mém. V. 174. Conocephalus varius. Corps et tête d’un vert pâle, yeux globuleux, bruns. Antennes plus longues que le corps, jaunes. Prothorax lisse, ayant une bande longitudinale jaune, et en arrière un point brun des deux côtés. Elytres verdâtres, fortement réticulés , avec la suture jaunâtre, de la longueur de l’abdomen dans le mâle; dans la femelle ils sont un peu plus longs que l’abdomen. Ailes de la longueur 177 des élytres. Oviscapte à peu près de la longueur de l’abdomen , comprimé , légèrement recourbé à là pointe. Pattes vertes ou jaunes ; les cuisses postérieures enflées ; les tarses sont bruns. Au midi de la Russie ; — en France , en Allemagne ; — en Suède. XïPHïBïON. XSPHÎDIUM. Xiphidion, Audinet-Serville, Brillé, Antennes cl parlies de la bouche sem- blables à celles des congénères. Le dernier article de tous les palpes esl d’égale grandeur el évasé à l'extrémité en forme d’entonnoir. Tête grande, engagée dans le prothorax ; un tubercule distinct entre les an- tennes. Prothorax court , légèrement caréné latéralement. Présternum mulique. Mésosternum , et mélasternum un peu concaves 5 angles postérieurs alongés, pointus Abdomen ayant les appendices peu vi- sibles. Plaque sousanale très appa- rente -, un peu convexe et pointu dans les femelles, grande et fourchue dans les mâles. Oviscapte alongé , étroit , droit , pointu au bout. Pattes antérieures el intermédiaires de longueur moyenne : cuisses nautiques •, jambes très finement épineuses ; les antérieures ayant à la base, une cavité N. Mém. T. VJ II Burmeister . — Locusta Auctorüm Antennes et partes oris similes iis con- generum. Ultimi articuli palporum lon- gitudinis æqualis, exlremitate infundi- biliformi. Caput magnum, a prolhorace amplexum; tuberculo inter anlennas prominulo. Prothorax brevis , lalere leviter cari- nalus. Prosternum mulicum. Mesosternum et metaslernum paullo concava , angulis poslerioribus prolongatis , aculis. Abdomen appendicibus parum distin- ctis; lamina subanalis valde appareils, in fœminis acuta, in maribus magna el furcata. Oviductus prolongatus , reclus , apice acutus. Pedes anteriores et intermedii mediæ longiludinis : femoribus mulicis, libiis tenuiter spinosis; libiæ anteriores basi ca vil a te membranula clausa. 23 1 78' Pcdes posleriores magni j tibiis carinis spinosis. munie dune petite membrane. Faites postérieures grandes , carènes supéri- eures des jambes ayant en dessus deux rangées de fines épines. Elytrcs étroites, linéaires, arrondis au bout , un peu plus long que l’abdo- men ; organe stridulaul transparent au centre. Ailes dépassant un peu l’abdomen dans le repos. Elytra angusia, linearia, apîce rotundata, abdomine paullo longiora 5 organo st ri— lante centre transparente. Alœ tranquilitate abdomine Ion- ffiora. Le nom générique de Çicfsldior ou giyldior, petite épée, rappelle la tanière alongée de la femelle. AL Brullé considère les Xipludions comme de petits Phanéroptères , dont le dernier article de tous les palpes est de longueur égale et évasé à l’ex- trémité en forme d’entonnoir. 1. XÏPRIDÎON BRUN. Xiehidium fuscum Aud, Serv. PI. VIII. f 3. Verdâtre, la tète et corselet avec une bande brune; elvtres- grisâtres ; oviscapte droit. Virides cens ; capite et prolhorace vitta longitudinal i fuse a ; elytris griseis , oviductu recto . Longueur 6 — 7 lignes A l Di is'et-Se r> ville, Revue, p. 62. Hisl. nat. 506. n. 1. Xiphidion fuscum. Bormeister, Ilandb. II. 708. n. 4. Xiplndium fuscum. Fabricii, Enlom. syst. II. 43. n 36. Locusla fusca. Latrejlle, Gener. Crust. III. 101. Hisl. nat. XII 132. n 6. Panzer, Faun. germ. 33. 2. femelle. Zetterstedt, Orlb. suce. 60 n. 2, 179 Charpentier , llor. p. 111 Coquebert, Illustr. PI. 1. f. 3. mâle. Philippi, Orlh. berol. 19. n. 2. tab. 1 f. 2. femelle. Tête et corps d’an vert d’herbe luisant. Tubercule frontal court , arrondi au bout , brun ou jaunâtre. Yeux globuleux , bruns. Antennes deux fois plus longues que le corps , brunes. Une bande brune assez large part de la partie, portérieure de la tête et se prolonge jusqu’au bout du prothorax. Elytres grisâtres de la longueur de l’abdomen , avec un organe stridu- lant transparent au centre. Ailes transparentes plus longues que les élytres. Gviscapte long et droit. Pattes vertes. Dans les prairies humides de la Russie méridionale ; — en Allemagne, en France, en Suède. 2. XïPHÏDION THQRAGîQUE, Xjpiiidium thoracicum Fischer. H VIII. f. 4. Verdâtre ; prothorax alongé, rétréci en devant avec deux bandes larges brunes; oviscapte long, comprimé, pointu au bout et recourbé. Viridescens ; prothorcice elongato antice restricLo, vittis duabus latis fuscis ; oviductus Ion gus , compressas apice ncutus et recurvus. Longueur 8 lignes, (le l’oviscaple G lignes. La tête est grande et très inclinée. Les yeux très proéminens globuleux , bruns. Les antennes rapprochées à la base sont du moins triplement plus longues que le corps. Le tubercule fron- tal , aussi long que le premier article des antennes , obtus , 23* 180 subéchancré au bout , coloré par la même bande brune qui se prolonge sur la tête jusqu’au bout postérieur du prothorax, en se dilatant. Le prothorax est alongé, rétréci un peu en devant avec le disque plan. La bande brune paraît ici double , divisée par une ligne médiane jaunâtre. Les^ élytres sont alongés , réti- culés et pointus au bout ; les ailes dépassant les élytres d’un pouce atteignent dans le repos la pointe de l’oviscapte. L’ovis- capte est long , ( de 6 lignes ) comprimé , pointu au bout et recourbé. L’abdomen est brun , annelé de jaune de côté. Les pattes sont très grêles, pâles et les tarses brunâtres. Aux environs d’Elisabethgrad , Gouv. de Rherson ; ( Boch- niak ; ) aux environs de Téhéran , dans les montagnes de Mazandera. (C.u Simonitch.) En réunissant à la fin de l’ordre de Sauterelles les genres à ailes avortées ou milles , on peut adopter la forme du corselet pour la disposition des genres , comme je l’avais proposé dans notre Bulletin. ( 1839. p, 93— 114.) Pro thorax î. Tridivisus, a. lævi s, corpore lineari; | b. tuberculalus , postice spinosus II. Bidivisus, a. metathorace margine spinoso. a. abdomine conico , lævi p. abdomine crasso obconico spinoso. . b. metathorace brevi , lævi, piano , subqua- , dralo. . I c. metathorace magno, carinato, elevalo. clypei- | formi. ( III. Indivisus, subluberculalus , postice emarginalus. J Saga Charpentier. Tettigopsis Fischer. Ephippi^er Latreille. Onconolus Fischer. Ilelrodes Fischer. Barbitistes Charpentier. Olynthoscelis Fischer. Pterolepis Rambur. Peltastes Fischer. Bradyporus Illiger. Callimemis Sieven. 181 Tous ces genres sont propres à la Russie , à l’exception de Hétrodes qui est exotique et dont nous présenterons quelques observations dans un supplément de cet ouvrage. 1. SAGA, SAGAe Saga, ( sorcière ") Charpentier , Audinet-Serville , Brcleé , Burmeistek 5 — Tel l igopsis. Fischer ; — Locusla Auctorum Gryllus, de Villers. Antennes un peu épaisses, sétacées, rap- prochées à la base , insérées sur le boni du front -, sur la même ligne que les yeux-, premier article grand, cylin- drique ; le second assez long. Tète grande, forte, pyramidale-, face antérieure en plan oblique ; front avancé entre les antennes en une pe- tite saillie. Yeux globuleux, sa i lia ns. Labre arrondi. Mandibules fortes. Palpes maxillaires plus longs que les labiaux; dernier article un peu plus long que le précédent , point sensible- ment renflé au bout et tronqué droit. Prothorax étroit , cilongé , simple , mutique , arrondi ; bord postérieur relevé. P ré sternum avant deux longues épines. Mésoslernum et mélaslernum étroits; chacun deux profondément divisé en po i n t e . Elytrcs rudimentaires ou nuis dans les femelles; ceux des mâles très conils, ne dépassant guère Ses cuisses inter- médiaires; en forme de folioles con- Antennœ subincrassatæ , selaeeæ, mulli- arliculares, basi approximalæ, fronli inserîæ , cum ocniis in eadem linea ; articulo primo magno , cylindrico; se- cundo ad modem longo. Caput magnum, forte, mu lieu m, subpy- ramidale et ovoideum; facie anlica obliqua ; fronle inter antennas paullo prominula . Oculi globosi, prominuli. Labrum rolundatum. Mandibules fortes. P al pi maxillares labialibus longiores ; articulo ultimo præcedente paullo lon- giore, vix apice inflalo, recta Iruncalo. Prothorax angustus, elongcttus, sim- plex, muticus , rotundcitus ; marginé poslico eîevalo. Prosternum spinis dnabus îongis. Mesos- ternum et metasternum angusla ; qnovis in duos lobos diviso in apicem termi- nât os. Elytra rudimenlaria aul nulla in fœmina; in mari brevissima, vix femora intermedia cxcedenlia, forma foliolorum eoncavorum, 182 raves, chaque élylre ayant un organe slridulanl, transparent au centre. Ailes le plus souvent nulles , ou assez développées, dépassant un peu les ély- tres dans le repos. Abdomen très alongé, presque cylindri- que , surtout dans les mâles ; ses ap- pendices extrêmement courts et sélacés dans les Femelles; ceux des mâles plus gros et plus longs; plaque sousanale de ce sexe ne dépassant pas l'extré- mité du ventre , échancrée au bout , inunie de chaque côté d’un appendice court, paraissant implanté. ü( ’iscaptc très long, droit , plus large à la hase, pointu au bout, valves finement dentées inférieurement. Pattes robustes, longues; hanches inter- médiaires biépineuses au bout ; les quatre premières cuisses et les quatre jambes antérieures, munies en dessous, sur leurs deux carènes , d’un rang d’épines serrées, très fortes et poin- tues. Pattes postérieures notablement plus longues que les autres; épines des cuisses et des jambes bien moins fortes que dans les autres pattes; tar- ses ayant leur second article court , émettant en dessus, dans son milieu, un appendice aplati, étroit, bifide à l'extrémité; troisième article très grand, ovalaire, échancré au bout, recevant le quatrième qui s’y trouve presquen- lièremenl renfermé , à l’exception de scs crochets. cura organo slridulanle, centro trans- parente. Alœ sæpius nullæ, aut si adsunt , paullo longiores elytris. Abdomen elongalum , fere cylindricum , imprimis in maribus ; appendicibus brevibus et setaceis in fœmina, in ma- ribus grossioribus et longioribus; horum lamina subanalis exlremitalem abdorni- nis non excedens , apice emarginata, nlrinque appendice brevi, quasi implan- lata, munila. « Oviductus longus, reclus, basi crassius, apice acuminatus, valvis inferius tenu- iter dentatis. Pedes robusli, longi ; coxis intermediis apice bispinosis ; crura et libiæ ante- riora quatuor carinis binis inferiori- bus sérié spinarum approximalarum , forlium et acularum munila. Pedes postici nolabiliter reliquis longiores ; spinis femorum et libiarum minus for- tibus quam in pedibus anterioribus ; larsi artieulo secundo brevi , supra appendice plana, angusla, apice bifida; artieulo tertio longissimo , ovoideo , apice emarginalo, ad quartum reci- piendum, fere lolum inclusum, exceplis unguibus. Les Sagas sont remarqua] îles par leur forme , ayant un corps étroit, comprimé, alongé, de manière à rappeler la forme de 183 quelques phasmides. Une autre singularité est celle que présen- tent les organes du vol , qui offrent dans les espèces l usses des élytres et des ailes rudimentaires ou nuis. Us sont carni- vores ; ils attrapent avec leur longs pieds de devant de petits insectes, surtout les sauterelles , et se rendent ainsi utiles à la végétation. Ils se trouvent sur V Alhagi Maurorum. ( 1YI. Kolenati ). J. LA SAGA A SCIE. Saga serrata Charpentier. PI. V. mâle et femelle. Vert, un peu plus pale en dessous ; l’oviscapte aussi long que l’abdomen. Viridis , paullo pallidior infra ,- oviductus longitudine ab- dominis. Id ii mâle 2 pouce, de la femelle 2 p. 8 lignes, de l’oviscapte 1 p 2 lignes. Charpentier, horæ, p. 95. Saga serrata. Brullé , Ilist. nal. IX. p. 139. PI. IG. Burmeister , Handb. IT. 116. n. 1. Fischer, Nolice sur le Telligopsis, Moscou , 1830. 4. p. 15. Telligopsis serrata. Bulletin de la Soc. VI. 363. n 2. Annal, de la Soc. enl. de Fr. il. 319. Facricii, Enl. sysl. II. 43. n. 37. Locusla serrata. Latreilee, Ilist. nal. XII. 134. Gen. Crust. Ins. III 101. Villers , Linné, I. 451. PI. III. f. 7. fœm. Gryllus giganteus. Pallas, lier, VIII. 164. n. 192 Gryllus Pedo. Stoli,, Sauter. PI. XI a. f 42. mâle; f. 43. femelle Locusla Onos L’animal vivant est tout vert d’un vert , foncé. Il devi- eut pâle et même jaune après la mort. La tête est verte opaque en haut, la face en est plus pâle, lisse et brillant. Les yeux sont saillans et jaunâtres. Le prothorax alongé parait être divisé en trois sections par trois impressions. L’une antérieure transversale , l’autre du milieu conique et la troisième posté- rieure arquée. L’abdomen est gros, cylindrique, ou plutôt fusiforme $ ayant les articles très larges. Les pattes sont fortes ; les antérieures très épineuses, cà épines aiguës. Les postérieures plus alongées et plus grêles ont des épines plus courtes, plus rares , et plus faibles. Le mâle 11e se distingue de la femelle que par la présence de rudimens d’ély- tres et d’ailes et par le défaut de la tanière. Au midi de la Russie et en Sibérie ; — en Hongrie , plus rare- ment dans le midi de la France. Nota. Tetligopsis nudipes (Notice sur le Tettigopres, p. 15. n 3.) 11e paraît que la larve de la précédente. 2. SAGA A BANDES. Saga vittata. PI. VJ. femoüe Verte ou jaune , avec quatre bandes dorsales blanchâtres , et quatre séries de taches triangulaires brunes. i iridis s. flavescens, vittis l/'ibus dorsalibus albis et quatuor seribus macularum triangularium fuscarum. Longueur Fischer , Tetligopsis, p 16. n \ pouce i) lignes. de la tarrière : \ p. 2 lignes 4 185 La Saga à bandes est un peu moins grande et plus forte que la serrata. La forme s’accorde parfaitement avec celle de la précédente, mais les pattes de devant sont beaucoup plus fortes, les épines plus grosses et obtuses. Le dessin paraît constant. Le prothorax est ceinturé d’une ligne blanche de côté. Les lignes blanches ou jaunâtres de l’ab- domen résultent des taches triangulaires , qui sont placées avec la base large sur les bords postérieurs de ces articles. Etant placées par séries longitudinales , elles laissent des lignes plus claires entre elles. Au midi de la Russie , dans les steppes de la Sarpa. M. Zwick. ,3. SAGA PORTE-SELLE. Saga ephippigera Fischer. PI. XXX. f. \ . 2. mâle el femelle. S. d’un vei t pâle, le prothorax à bords relevés et blancs, les articulations de l’abdomen annelés de brun. Paîlide viridis ; prothorace marginato , margine rejlexo, albo- limbato ; ab domine fusco-annulato. Longueur 2” 3”' mâle. •y’ 7'" fem j oviscapte 13 ”. La Saga porte-selle est un peu plus robuste et plus grande que le Pedo de F allas , et se distingue surtout par la forme de son thorax , et la direction des épines des pattes. La tête est brunâtre avec une bande latérale, les palpes et les antennes jaunâtres. La face est dilatée et toute noire. Les yeux sont proéminens et d’un jaune brunâtre. Les antennes plus longues N. Mém. T. FUI. î 24 186 que le corps , sont presque filiformes , ou subsétiformes. Les articles de la base sont gros, coniques, un peu évasés en dessus pour recevoir la proéminence conique de la tête. Le second article est cylindrique et plus gros que les suivants , qui vont en diminuant, jusqu’au bout. Le protliorax est grand oblong , avec le bord relevé blanc ou jaunâtre , une impression conique se trouve vers la partie postérieure; il est d’une couleur jau- nâtre, mêlé de brun par devant et par derrière. Le mésothorax et le métathorax ne forment que des anneaux jaunâtres, dont le dernier se prolonge en aile vers l’articulation des pattes postérieures; deux écailles, érigées, arrondies et brunâtres parais- sent représenter les élytres , l’abdomen est annelé de brun et de blanc. La plaque sousanale est prolongée et écbancrée au bout , deux appendices coniques se trouvent en dessus. Les pattes sont fortes, d’un vert pâle , les articulations noires ; les cuisses antérieures sont fortes , munies de deux séries d’épines fortes et coniques ; elles sont noires en dessous ; les jambes aussi longues que les cuisses sont carénées en dessus et dilatées en dessous, munies de deux côtés d’épines qui sont dirigées en dehors ; le tarse a des articles largement lobés , l’ongle est court , à crochets cvbtus , sans pelotte. Les pattes du milieu ressemblent à celles de devant. Les pattes de derrière sont beaucoup plus Longues et ont des épines moins fortes. Femelle. Elle est d’une couleur uniforme, d’un vert-pâle , mais toutes les parties sont plus faibles ; la proéminence de la tête est plus mince et plus pointue ; le protliorax est égale- ment bordé de blanc ; l’abdomen a la séparation des articles renflée ou carenée , colorée de blanc. L’oviscapte est fort élargi à la base, peu relevé au bout et lisse des deux côtés. liai). Dans le désert aride île Karabagh , sur Alhagi Mauro- rum. D. Kolenati. 187 Note additionnelle de 1845. M. Toussaint de Charpentier a décrit de ce genre singulier une nouvelle espèce de la Tur- quie sous le nom de Saga Synophrys . (S. Germar’s Zeitschrift . III. B. 1841. p. 319.) Elle est plus forte que la serrata , et les cuisses ont à la face intérieure près de l’articulation avec le tibia, une tache brune , et la face est presque ridée par des points plats, élevés et confluens. J’ajoute ici quelques caractères pour mieux reconnaître la différence des espèces décrites plus haut. La comparaison a lieu avec la serrata Faer. ou Pedo de P allas comme la plus connue. La face de la serrata est très inclinée et porte au milieu deux points noirs , l’un à côté de l’autre ; celle de Vundulata est moins inclinée , a ces mêmes points beaucoup plus grands et deux autres sur le front qui sont placés l’un sous l’autre. Les mandibules sont sillonnées à la base , munies d’un grand trou. Dans Vepiphigera ces parties sont lisses. Le prcthorax a dans les trois espèces la forme cylindrique et l’impression au milieu en forme de V. Les bords latéraux et postérieurs sont plus relevés dans Vepiphigera , et les impres- sions transversales plus distinctes, voilà la cause du nom. Les épines ou dents de la poitrine se montrent différemment. Les épines du présternum, du métasternum et de la hanche des pattes intermédiaires sont faibles dans la serrata ; grandes, fortes et longues dans Vundulata ; dans Vephi ppigera ces épines pré- sternales sont très courtes , pointues et très rapprochées , celles du métasternum présentent plutôt des lamelles pointues. L’oviscapte des femelles est très fort à la base et dans les premières un peu recourbé ; dans V ephippi géra il est presque droit. La longueur est un peu différente , un pouce quatre lignes dans Vundulata , un pouce 1 1 ois ligues dans la serrata 24* 188 et un pouce dans l’ephippigera. La serrature au bord inféri- eure du bout paraît rester dans la même proportion , c’est à dire très forte, moins forte et presque insensible. Les pattes, différentes en proportion de la longueur et de la grosseur , présentent dans l’ephippigera une circonstance par- ticulière , les cuisses articulant avec la tibia , par une vraie patelle, une plaque transversale et circulaire qui, surtout dans le mâle, est très prononcée. J’omets quelques autres détails , tel que la proéminence du front plus dilatée dans la serrata , plus conique et rebordée dans Vundidata , conique avec un sillon au centre dans l’eph i p p i géra. Les élytres du mâle de l’ephippigera ne forment qu’une écaille mince arrondie et élevée ; les ailes sont un peu plus alongées, étroites, noires au milieu, entourées de jaune. L’espèce que M. Audinet-Serville. décrit sous le nom de Saga nalolica, (Hist. nat. p. 541. n. 2.) paraît différente des espèces citées. Elle est originaire de Smyrne. EPHIPP1GÈRE. EPHIPPIGER. Epbippiger , Latreille , bitisles, Charpentier, Brillé:, Antennes sétaeées plus longues que le corps •, premier article très gros , co- nique , le second un peu moins gros et cylindrique. Tête grosse en ovale arrondie Mandibules très fortes, courbées, poin- tues, avec une série de dents très longues. Bradyporus , Blrmeister ; Bar- Fischer ; — Locusla , Acjctorim. Antennœ selaceæ , corpore longiores ; arîiculo primo valde inlumido, conice-, secundo minus crasso et cylindrico. Cap ut crassum, ovoideum. Mandibulce fortissimæ incurvæ, acutie , margine superiori dentibus longis. Âcdinet-Serville De racanlba , 189 Palpes . 1res alongés; arlicle lerminal obeonique, Ironqué au bout. Prothorax grand, rugueux; distincte- ment divisé en trois parties; partie antérieure toujours séparée par une profonde échancrure et relevée en forme de selle; côtés rabattus et aplatis. P ré sternum nautique. Mésoslernum et métaslcrnum larges, transversaux. Elylres semblables dans les deux sexes , courts , bombés , cachés sous le prothorax, arrondis , en recouvrant Pun l’autre ; réticulation forte , rugueuse. Ailes oblitérées. Oviscapte arqué en dessus vers le bout, assez étroit , sans dentelures sensi- bles à V extrémité et finissant en pointe. Abdomen lisse, gros, avec des appen- dices gros et forts. Plaque sousanale ne dépassant pas l’abdomen, profon- dément écbancrée au bout, comme fourchue. Pattes longues. Les cuisses munies de deux séries d’épines en dessous. Latreille a établi dans ses ce genre dont les deux sexes P al pi valde elongali ; arliculo terminali, obconico, apice (runcalo, Prothorax magnus rugosus ; impressi- onibus transversalibus distincte tridi- visus; pars anîerior ( pronolum Bcu- r! ei st eu ) excisione profunda sejuncta et in sellam elevata ; latcre declivis , deplanatus. Prosternum mulicum. Mesosternum et metasternum lata, transversa. Elytra similia utriusque sexus, brévia, fornicala , a prolhorace tecta, rolun- data , unum allcrum lcrgcns ; forliter reliculata rugosa. Alœ obli lcratæ. Oviductus arcuatus erga apicern sur- sura versus, anguslus, extremitale non denliculalus , aculus. Abdomen læve, crassum , appendicibus grossis fortibusque. Lamina subanalis exlremitatum abdominis non excédons, profonde emarginala , quasi furcala. Ped.es longi ; femora inferius binis serie- bus spinarum inslrucla. familles naturelles ( p. 413. ) sont presque aptères et n’offrent an pins que des élytres très courts, en forme d’écailles arron- dies et voûtées. Mais ce qui. fait distinguer ce genre au pre- mier conp-d’oeil c’est son prothorax , ayant le pronotum ou la partie antérieure très séparé du reste et élevé , souvent muni de côté d’épines très fortes et longues. Les pattes sont assez fortes ; les cuisses de tous les pieds sont munies de deux séries. 190 d’épines en dessons. Les tarses sont dilatés , le dernier article alongé ; les crochets courbés sans pelotte. 1. EPHIPPIGÈRE ONOS. Ephippiger Onos Palla.s. PI. XXV. r. 2. femelle. Brun; corselet alongé carré , subcaréné , émarginé en arrière, à bord dentelé ou crénelé ; partie antérieure rugueuse à épines latérales courtes, obtuses. Fus eu s ; prothorcice oblongo-cpiadrcito , sub cari liât o , poslice emargincilo, margine denticulato s. crenulcito ; pronolo ru- goso, spinis lateralibus brevibus obtusis. Longueur | 1 pouce 4 lignes. [ de la larrière 1 p. 2 1. Pallas Spicil. IX p. 17—19. tab. 11. f. 1. Gryllus Onos. Fabricm, En!, sysî. IL 44. n. 41. Locusla Onos. Latbeille, liisl. nat. Xlf. 131. Charpentier, lioræ, p. 97. Bradyporus Onos. Burmeister, lïandb. II. G78. n. 2. Bradyporus Onos. Fischer, Bulletin, VL 1833. p. 375. Deracanlba Onos. C’est la plus grande espèce du genre , qui se trouve en Sibérie et au de là du Baical , où elle porte le nom de goulo. ( Fyno). Les femelles sont plus communes que les mâles , je n’ai vu que les premières. La tète est jaunâtre ; le sommet avec quelques taches brunes triangulaires. Les yeux sont grands , saillans , bruns. Entre les antennes se trouve une impression carrée entourée d’un bord un peu élevé. Le corselet est subcarré , alongé , rugueux ; la partie antérieure rugueuse avec une impression profonde au J 91 milieu , arrondi et crénelé en arrière, ayant des épines latérales très courtes, souvent obtuses. Le reste rebordé, brun, avec une impression transversale en devant, et une ligne jaune au milieu simulant la carène. Le bord postérieur un peu relevé et émar- giné est crénelé ou subdenticulé. Les côtés rabattus , lisses , jaunes , avec une bande ou des atomes noirs. L’abdomen est brunâtre avec des taches plus claires et jaunâtre en bas. La tanière est aussi longue que le corps , légèrement recourbé en dessus , plus gros à la base , comprimé ensuite et terminé en pointe. Au dessus se trouvent deux appendices coniques, courts et gros. Il se trouve en Sibérie, — au de là du Baical. 2. EPHIPPïGÈRE GRANULÉE. E pu ippiger gra nul al us. PI. XX. f. 1. 2. Brun ; corselet jaunâtre granulé, rebordé ; à bords relevés cré- nelés ; les articulations de l’abdomen granulées de jaune. Euscus; prol/wrace Jlavesccnte , marginalo , marginc fuscu , incrassato , elevato , crenulalo ; segmentis abdominis flavo granulatis. Longueur 9 à 12 lignes. iFiscnur. , Bull, de la Soc. 1831). £ Tome XIL ) p 105. F!. IIS J', i. 2. Eph granulalus. Dans nos individus du mont d’Altaï j’ai cru découvrir quel- que différence d’avec l’espèce connue sous le nom de Locusta Ephippiger Fabr. ( Barhitistes Ephippiger Charp. Ephippi géra per forain Burm. ) et je l’ai décrite sous le nom de granulée. 192 Tête grande , perpendiculaire jaunâtre ; le sommet en est brun, un peu élevé , embrassant par son bord élevé les yeux et les antennes. Prothorax granuleux et rugueux , rebordé , avec deux épines latérales courtes. Les bords élevés et la ligne médiane,, désignant la carène, bruns, granulés et crénelés. Les côtés sont largement rabattus. Les élytres cachés sous le pro- thorax en forme d’écailles arrondies , jaunes avec une bande ou tache transversale noire ou brunâtre. L’abdomen est gros , brun, lisse; avec deux bandes longitudinales jaunâtres dans les mâles. Les séparations des articles de l’abdomen de la femelle qui est plus foncé , sont garnies de petits grains jaunes. La plaque sousanale du mâle est alongée et émarginée au bout. L’oviscapte est de la longueur du corps , fortement courbé en dessus, jaune, à bords supérieur et inférieur bruns. La pointe en est noire. Les pattes sont faibles , grisâtres ou d’un blanc jaunâtre. Dans les monts d’Altai. M. Karéline. 3. EPHIPPIGÈRE CEINTURÉS. Ephippiger cinctus, Fischer. » PI. IX. f. \. femelle. Brun; alongé, prothorax étroit, tuberculeux en dessus; abdomen brunâtre avec des taches jaunâtres et des points noirs ; les segmens à bords relevés. Fuscus elohgatus ; prothorcice cmgustato , supra tuberculato ; abdomine brunes cent e jnaculis Jlavis punctisque ni gris ; arti.culorum segmentis circulis elevalis distinctis. 193 Longueur ) 13 lignes, f la (arrière 10 lignes. O Fischer, Bulletin VI. 1 833. p. 37G. n. 2. Deracanlha cincla. Cette espèce se distingue par plusieurs caractères , particu- lièrement par sa forme alongée , son prothorax tuberculeux et les bords élevés des segmens de l’abdomen. La tête est brune, opaque, ayant sur le sommet une impres- sion et entre les antennes une petite élévation oblongue. Le prothorax est tuberculeux , rebordé , avec les bords crénelés ; les côtés rabattus lisses , bruns-noirâtre avec une bande jaune et le bord un peu relevé. Deux séries parallèles de taches jaunes sont placées de chaque côté. Les bords des segmens sont relevés en forme de cerceaux. Des points noirs se trouvent jetés irrégulièrement par-ci et par-là. L’oviscapte est alongé , fort , légèrement recourbé en dessus et pointu à l’extrémité. Les appendices sont très courts, filiformes et pointus au bout. Il se trouve en Sibérie. 4. EPHIPPIGÈRE CHAMEAU. Epiiippiger Camelus , Fischer. PI. IX. f. 3. Brun ; tête et corselet blanchâtres, l’abdomen ceinturé d’orange pointillé de noir ; prothorax prolongé en tubercule aplati cou- vrant le sommet de la tête. Fuscus ; capite thoracecjue albidis ; abdomine cingulis an- rantiacis nigro-punctatis ; prothorace in tubercirium plannm, subconicum, verticem tegens , producto. iV. Mém. T. FIJI. 25 194 ( \ pouce 4‘/o lignes avec le prolongement du prothorax. Longueur 1 ° ( Tarriere 1 1 lignes. Fischer, Bullellin 1833. p. 375. n. 3. Deracanlha Camelus. La tête blanche-jaunâtre , lisse , avec des yeux globuleux , bruns très proéminens. Le prothorax est brun avec deux tubercules formé de grains élevés et brillans et se prolongeant en avant au dessus de la tête. Cette protubérance aplatie , ar- rondie en devant , longue de quatre lignes , couvre non seule- ment le sommet de la tête, mais aussi le front et descend jus- que près des yeux. Elle est comprimée , rugueuse , blanche jaunâtre, noirâtre vers l’extrémité. Elle est sans doute, pendant la vie , gonflée et non affaissée. Les côtés du prothorax sont rabattus, lisses, jaunâtres avec une bande brune ou noire suivant le bord. Le bord postérieur est dentelé. L’abdomen est gros , brunâtre, opaque, avec des ceintures oranges pointillées de noir. La tarrière est alongée , enflée à la base , comprimée vers l’ex- trémité et pointue , d’un brun brillant. Les pattes sont faibles et brunâtres. Il se trouve en Daourie. M. Stcïioukine. 5. EFHIPPIGÈRE ANTILOPE. Epiiippiger Antilope Fischer. PL IX. f. 4. mâle, f. 2. 5. femelles. Brun ; tête et corselet pâles ou blanchâtres ; le prothorax à bord antérieur très crénelé , à côtés nautiques ; le mésothorax avec deux tubercules ; le métathorax subcarré , à bord postérieur émarginé, crénelé. Fuscus ; capite thoraceque pallidis s. albescentibus ; protho 195 race machine ciniico valde crenulato ; mesothorace tuber- culis Unis globosis ; metathorace quadr.ato } postice emar- ginatOj crenulato . Longueur H) — 12 lignes. Fischer, Bulletin, 1. c. p. 37G. n. 4. Deracanlba Antilope. La tête grande, blanche , opaque , avec le sommet , les yeux saillans , et les antennes d’un brun-foncé. La partie antérieure du prothorax très profondément séparée du mésothorax , cà bord antérieur profondément crénelé , à cotés nautiques. Le méso- thorax subcarré , rugueux , avec deux tubercules en forme de boutons. Le métathorax carré, rugueux, à bord postérieur émar- giné et crénelé. Les côtés rabattus jaunes avec une bande noire près du bord supérieur. L’abdomen est alongé , dans le mâle , plus que le dessin ne l’indique. La plaque sousanale dépasse un peu l’extrémité de l’abdomen , est très mince et émarginée au bout en forme de fourchette. La tanière est très forte , com- primée, large, brune, plus longue que l’abdomen, recourbée en dessus en forme de sabre. Les appendices distans très courts , très forts, coniques et pointus au bout. Les pattes antérieures sont brunes, les autres jaunâtres avec ces jointures brunes. De Sibérie. 6. EPHÏPPEGÈRE ÉPINEUSE, Ephippèger spinosus Fischer. PI. XXVII. f. 2. a. b. c. Brun ; corselet alongé , très rugueux ; prothorax carré cà bord antérieur lisse, latéral sub-épineux ; mésothorax quadrituber- 25* 196 culeux ; métathorax carré rugueux , à bord postérieur émar- giné, sub-épineux. hiscus ; thorace elongato, rugoso ; prothorace quadrato, mar- gine anteriori lœui laterali siibspinoso ; mesothorace qua- drituberculato ; metathorace quadrato , margine posteriori emarginato > subspinoso, (10 lignes , mâle. Longueur { ° ' 10 1. femelle, oviscapte 10 L Cette espèce a beaucoup de ressemblance avec la précédente, mais elle est plus forte et plus raccourcie ; le corselet très ru- gueux et les bords antérieurs et postérieurs ont une autre forme» La tête est grande , blanchâtre , à parties de la bouche très fortes et plus proéminentes. Le sommet présente un canal qui se prolonge jusqu’entre les antennes qui sont rapprochées , fortes et brunes , à article basal blanc. Les yeux très distans , placés presque sur le bord de la tête , sont moins saillans , blancs, sous une orbite élevée brune. Le corselet très rugueux est divisé par des impressions fortes en trois parties. Le pro- thorax subcarré avec une impression transversale très profonde devient subconique en arrière et a de côté des épines très courtes. Le mésothorax transverse , plus dilaté , très rugueux a quatre tubercules. Le métathorax d’un carré oblong , très ru- gueux , rebordé de côté et en arrière. Le bord postérieur est émarginé , renflé et presqu’épineux. Les côtés sont rabattus, noirs, brillans, à bords renflés et crénelés. L’abdomen est court et gros avec une légère carène en dessous. Les articulations sont bien marquées en ce que le bord de l’antérieure est toujours un peu renflé et plus élevé au dessus de la suivante. Les pattes postérieures sont fortes et blanches à cuisses comprimées et canaliculées à la surface extérieure. Le canal de dessus est 197 bordé d’épines courtes et rares. Les jambes aussi longues que les cuisses ont des épines très courtes brunes. Les tarses bruns sont raccourcis et peu dilatés. Du gouvernement d’Irkoutsk. M. Sédakov, 7. EPHIPPIGÈRE VACHE, Ephippiger Facca Fischer. PI. XXV. f. 1. femelle. Brun: tête, corselet et pieds blanchâtres; prothorax cornu de côté ; mésothorax épineux ; métathorax avec deux tubercules lisses, bruns, alongé au milieu près du bord postérieur. Fuscus ; capite, thorace pedibuscpie cdbidis ; prot/iorace Icitere c or mit o ; mesothorace latere nntico spinoso ; metathorcice mcdio pone marginem posticuni iuberculis du obus , elongatis lœvibus, fuseis. Longueur ) du corps 1 pouce. ^ de la larrière 1 pouce. C’est l’espèce la plus remarquable par les cornes fortes et pointues et les deux boutons lisses et brillans du prothorax. La tête est grosse , blanche , lisse et opaque , le front ayant deux carènes faibles qui vont obliquement en se rapprochant entre les antennes. Les yeux globuleux et saillans , le labre et les antennes rapprochées , et ( à l’exception des deux premiers articles de la couleur de la tête , ) sont bruns. Entre les an- tennes se trouvent deux élévations oblongues et en dessous trois points imprimés , posés en triangle. Le corselet très grand et très alongé, d’un blanc-grisâtre , en le divisant en trois par- ties comme les impressions, l’indiquent , a un prothorax, ou 198 prono tum très élevé, en forme de triangle obtus , dont la base embrassant la tête est rebordé et crénelé ; les côtés cornus ; à cornes fortes , pointues et dirigées un peu en dessus. Une ligne transversale profondément imprimée fait ressortir davan- tage l’élévation de la partie cornue. Ce que nous appelons le mésothorax est cordiforme , canaliculé , émarginé et crénelé 'en arrière , ayant en dessus des deux côtés du canal deux impres- sions transversales très profondes,, et de deux côtés à l’angle antérieur , deux épines très pointues , dont l’antérieure est plus courte. La partie postérieure est la plus grande, oblonguement cariée, à bords relevés. Le dessus est légèrement convexe et pointillé. Le bord postérieur, un peu relevé et émarginé porte au milieu deux boutons' alongés , lisses , bruns. Les côtés du corselet sont rabattus , très étendus , rebordé , émarginé au milieu , lisses , à l’exception de la partie antérieure qui est rugueuse. Les élytres en forme d’écailles arrondies, couchés l’un sur l’autre, sont bruns, fortement réticulés et tout à fait cachés par le prothorax. L’abdomen est gros, h articles très étroits, bruns. L’oviscapte aussi long que le corps est fort , large, blanchâtre avec la ligne de séparation des valves en dessus et en dessous et la pointe brunes. Il est pointu à l’extrémité et recourbé en dessus en forme de sabre. Les appendices sont courtes et pres- qu’imperceptibles mais une lame mince émarginée et en four- chette au bout couvre la base , tandisqu’en dessous il est sou- tenu par une lame forte , en forme de capsule ovale un peu émarginée au bout. Les pattes n’offrent rien de particulier ; elles sont munies d’épines courtes et rares ; les cuisses montrent vers la jointure tibiale une impression circulaire qui rend la tête plus sensible, et les jambes antérieures paraissent rappeler la boursouflure 199 peu dilatée et opaque que M. Audinet-Serville attribue à tout le genre. Le mâle n’a pas été observé jusqu’ici. Il se trouve dans les Steppes de la Songarie russe de la Sibérie orientale. MM. Schrenk, Karélin. 8. EPHÎPPIGÈRE VERRUQUEUSE. Ephippiger verrucosus , Fischer. PI. XXV f. 3. mâle. Brun ; corselet alongé, subcarré, muni de verrues. Fusais; prothorace elongcilo , subcjiiaclraio , verrucoso. Longueur 9 lignes. O O La tête est brune , lisse , brillante ; les yeux grands , globu- leux , sortant de la tête comme dans aucune autre espèce. Une petite lame jaunâtre couvre en arrière leur base. Le pro- thorax est rugueux, par des verrues inégales élevées et brillan- tes ; la partie antérieure a deux épines courtes. Le bord posté- rieur, est fortement crénelé, presque épineux. Les côtés rabattus sont rugueux et rebordés. L’abdomen à proportion paraît plus alongé et plus cylindri- que que dans les autres espèces ; il est brun , portant deux bandes jaunes des deux côtés. Les plaques anales du mâle sont larges, d’égale longueur canaliculées au milieu et émargi- nées au bout. Deux appendices latéraux coniques très forts et mobiles se réunissent en pince. Cette circonstance ne se trouve dans aucune espèce , que dans celle-ci et la suivante. Les pattes n’offrent rien de particulier. Je n’en connais pas la femelle. Il se trouve en Daourie. M. Stchoukine.. 200 9. EPHÎPPIGÈRE ARAIGNÉE. Epiiippigeïi Aranea , Fischer. PI. IX. f. G. mâle. Brun ; corselet subcarré, rugueux, rétréci en devant, et épineux en arrière. Fuscus ; prothorace subquadrato , rugoso , antice cingustato , postice spinoso. Longueur G Iiqnes. O O Fisciier , Bulletin, 1. c. p. 375. n. 5. Deracanlha Aranea. L’araignée est la plus petite espèce du genre que je connaisse. La tête blanchâtre a le sommet, le labre , les yeux et les an- tennes bruns. Le corselet forme un carré oblong, très rugueux, à bords relevés et crénelés. Deux petites épines érigées en des- sus, garnissent les côtés de la partie de devant. Les côtés rabattus sont noirs et brillans avec une bande obli- que jaune. L’abdomen court, conique, brun, opaque, a deux bandes assez larges jaunes des deux côtés. Les parties de l’anus sont confor- mes à celles de l’espèce précédente. Les pattes sont faibles ; les cuisses portent extérieurement un sillon longitudinal ; les jambes alongées sont plus longues que les cuisses. La femelle nous manque encore. De Daourie. M. Stchoukine. Note. Les appendices latérales de l’anus dans ces espèces N° 8 et 9 porteront sans doute l’observateur , dès que les femelles seront connues, à en former un sous-genre que la forme géné- rale du prothorax paraît confirmer. 201 ONCONOTE. ONCONOTUS. Onconotus Fischer •, (de 0 yxoç, tubercule, et vmtoç, dos *, Epbippiger , antea ;") Bradyporus, Charpentier, Bürmeister; Gryllus , Pallas, Locusla Aliorum. Antennes sétacces , de la longueur du corps; article premier gros, court, conique; second alongé cylindrique; les autres brusquement sélacés. Tète sublriangulaire ; front avancé en une proéminence large obtuse entre les antennes. Mandibules fortes , sillonnées extérieu- rement, intérieurement creusées, cour- bées et pointues au bout; bord supé- rieur denté finement ou crénelé. Mâchoires grêles, dentées à la base. Palpes maxillaires alongés; le dernier article obeonique, tronqué au bout ; les labiaux très courts mais très forts ; le dernier article alongé, comprimé, et arrondi au bout. Le menton cordiforme, avec une échan- crure au bout. Prothorax grand , rugueux, tubercule , s’étendant droilement en carré alongé. Prosternum court, épineux de côté, se prolongeant au milieu en une appen- dice conique qui s’articule dans une échancrure du mésolborax ; celui-ci est transverse avec des lames larges terminées en pointe Le métal borax est court et transverse. El vires réticulés, arrondis, dépassant un peu le prolhorax dans les mâles; nuis dans les femelles. JW Mém. T. VIII. Antennœ setaceæ , corporis longitudine ; arliculo primo grosso brevi conico; se- cundo elongato cylindrico , reliquis subito selaceis. Caput sublriangulare; frontis proëminenlia lata oblusaque inter anlennas. Mandibulæ fortes, exlus sulcalæ, inlus excavalæ , apice incurvæ et acutæ ; margine superiori leviler dentato s. crenulalo. Maxillœ graciles, basi deulalæ. Palpi maxillares elongali ; ullimo arliculo obconico, apice truncalo ; labiales bre- viores sed forliores , ullimo arliculo elongato, compresse , apice rolundalo. Mentum cordiforme, apice emarginalum. Prothorax magnus, rugosus s. tubercu- latus, quadralum elongalum formans. Prosternum breve , lalere bispinosum, medio adpendice munitum, in emargi- natione melalboracis articulante; meso- tborax transversus laminis latis acumi- natis; melalborax brevis transversus. Elytra reliculala, rolundala , prolborace paullo longiora in maribus ; in fœminis nul la. 26 202 Ailes milles dans les deux sexes. Abdomen court, lisse, conique. Appen- dices du mâle courtes, coniques; pla- que sousanale dépassant l'extrémité de l’abdomen , conique , suhéchancrée au bout. L'oviscapte long, comprimé, effilé et dirigé en dessous vers l'extrémité. Les pattes sont faibles. Les cuisses anté- rieures biépineuses; les jambes garnies d épines nombreuses ; les cuisses pos- térieures bicarinées en dessous , ayant vers le bout deux séries d'épines cour- tes et rares. Les articles des tarses d.lalés surtout le troisième ; l’article onguéal grêle, cylindrique; les cro- chets faibles sans pelotle. L’Onconote présente,, au premier coup d’œil quelque ressem- blance avec le genre précédent , mais se distingue par la forme remarquable du protliorax alongé , rugueux ou tuberculeux qui n’a qu’une seule impression transversale, munie au milieu d’une fossette, dont il serait difficile d’expliquer l’utilité. Cette fos- sette divisée par un diaphragme, ou plutôt par une lame verti- cale, est propre aux deux sexes. La partie antérieure du pro- thorax a toujours, outre ses tubercules, deux impressions sémi- lunaires , plus ou moins profondes, plus ou moins larges. La partie postérieure s’étend en carré alongé sur l’abdomen. Les élytres, propres aux mâles sont minces, réticulés et dépassent un peu le prothorax. Les femelles n’ont ni élytres , ni ailes. L’oviscapte est alongé , comprimé et tourné avec la pointe en dessous. Si on peut distinguer quatre lames qui composent l’ovis- cape des Ephippigères , je n’ai trouvé dans l’Onconote qu’une gaine mince, qui renferme une soie en forme de vrille. A/ee etriesque sexes nullæ. Abdomen brève , glabre m , conicem. Adpendices maris brèves, conicæ ; la- mina sebanalis paello longiûr exlremi- lale abdominis conica, apice subemar- ginala. Ooiductus longes, compresses, acules et deorsem verses. Pedcs débités. Femora pedem anleriorom bispinosa ; tibiæ mull i-spinosæ ; femora postica g bahr a , inferies bicarinata , apice seriebes biais spinarum brévium et rariorum. Arliculi tarsorum dila- ta t i , imprimis lertius : ullimus graci- lis , cylindrices enguibus debilibus sine pulvillo. 203 Quoiqu’on en trouve dans la Russie méridionale , ils parais- sent habiter de préférence la Sibérie orientale. 1. ONCÛNOTE DE LAXMANN. Onconotus Laæmanni. PI. IX. f 7. femelle. Brun-noirâtre, corselet en carré alongé, à bord postérieur droit, épineux. Nigro-f uscus ; prothorace elongalo-cjuadrato , postice recto > spinoso. Longueur 8 lignes, mâle*, 10 ligne3 femelle. Fischer, Bulletin 1839. p. 108. Onconotus Laxmanni. Pallas, Spicil. Zool. IX. 20. lab. 2. f. 2. 3. ( ed gcrm. Baldingcri. ib. p. 25 ) Grylliis Laxmanni. Fabricii, Ent. syst. II. p. 42. n. 43, Locusla Laxmanni. Charpentier, Boræ. p. 97. Bradyporus Laxmanni. Burmeister, llandb. II. 677, 1. Bradyporus Laxmanni. Fischer, Bulletin. VI. 1833. p. 377. Ephippiger Laxmanni. La tête est d’un brun-clair. Les antennes sont placées à côté de la proéminence du front. Le prothorax , divisé par des li- gnes imprimées en deux parties , forme un carré oblong , dans toute sa longueur de la même largeur: l’antérieure un peu arrondie par devant est chagrinée; celle du milieu, rugueuse par des impressions linéaires, est écbancrée en arrière, renfermant dans cette échancrure un cône obtus ; la troisième est raboteuse par des sillons élevés; le bord postérieur en est garni d’épines obtuses, le bord latéral est crénelé. Les côtés rabattus sont très courts, plus paies, à bord un peu relevé. Les élytres dépas- sant le prothorax sont triangulaires et ne se couvrent l’un l’autre 2tr 204 que par le bord. L’abdomen est court gros et conique. La lame sousanale du mâle est très forte, bombée en dessous, dépas- sant l’extrémité de l’abdomen et terminée par deux pointes en forme de fourchette. La tanière est très grosse à la base, grêle ensuite et comprimée , pointue à l’extrémité et tournée vers le dessous. Les pattes antérieures sont faibles. Les cuisses des postérieures très fortes, avec une carène très élevée en dessous. Les jambes plus longues que les cuisses , sont garnies à la sur- face extérieure d’épines fortes et longues. Il se trouve en Sibérie. 2. ONGONOTE DE SERVILLÏÏ, Onconotus Servillii Fischer. Fl. XXV. f. 4. 5. D’un brun ferrugineux ; corselet carré-ovoïde , rebordé ; bord denté, à dents distantes. Ferrugineo-f uscus ; prot/iorace ovato-qucidrato , marginato M margine dentato , dentibus distantibus. Longueur 8 lignes mâle. 40 lignes femelle. Epliippiger Iimî:atus, de Motsciiulsky in lit. Quoique la forme ressemble beaucoup à la précédente , il y a cependant des caractères qui l’en font distinguer. Les antennes sont un peu plus longues que le corps. La proé- minence du front est moins élevée. Surtout le corselet est plu- tôt ovoide que carré , car il est très large en arrière et va en diminuant vers la tête. 11 est moins rugueux , mais plutôt uni- forme et pulvérulent. Le bord postérieur est arrondi et garni 205 de dents distantes , qui laissent surtout au milieu un grand espace vide. Les élytres sont plus longs et également triangulaires. Les autres parties sont à peu près de la même forme que celles du Laxmanni. Mais les pattes paraissent garnies d’épines plus nombreuses. J’ai désiré que le nom de l’espèce soit un faible témoignage d’estime et de reconnaissance pour M. Audinet- Serville , dont les travaux ont avancé non seulement l’histoire naturelle des Orthoptères, mais de l’Entomologie générale. Il se trouve au midi de la Russie ; — aux environs d’Odessa,, M. Muhr ; — dans le Caucase, M. de Motschulsky. 3. ONCONOTE D’EVERSMANN. Onconotus Eversmanni * ✓ PI. XXXI. f. 8. Brun , à face blanche ; prothorax avec des impressions profon- des , le métathorax sillonné , bord postérieur à longues épi- nes droites. Fnscus j facie cdba ; prothorace profunde impresso y métal ho- race sulcato, margine postico spinis lojigïs reetis. Longueur \\ lignes*,, oviscaple 5 1. La tête est grosse à front proéminent. La partie supérieure est brune ou noirâtre ; la partie antérieure et la face sont blanches ou jaunâtres. Les antennes sont noires et pas plus longues que la tête et le prothorax réunis. Quoique les impressions sémilunaires se trouvent dans toutes les espèces, ici elles sont plus profondes et plus larges. La séparation du prothorax et du métathorax est 206 garnie de courtes épines ; la fossette à dissépiment est impar- faite. Le métathorax est sillonné ; les sillons parallèles aboutis- sent au bord postérieur à des épines droites et longues. Les pattes d’une couleur jaunâtre n’offrent rien de particu- lier. Les cuisses postérieures ont à la face extérieure deux impressions longitudinales ; le bord supérieur est noir brillant , le bord inférieur jaunâtre avec des épines très courtes noires. Je 11e connais que la femelle. Il se trouve dans le Gouvernement d’Orenbourg. 4. ONCONQTE DE MOTSCHULSKY Onconotus Mots chul ski i. PI. XXXI. f. 7. Brunâtre; le prothorax granuleux, à bords relevés, granuleux, subparallèles. Pnllide J'uscus ; prothorace granuloso } marginibus rejlexis , subparallelis , gra nulat is . !d 11 mâle 7 lignes. •le la femelle 9 lignes, de l’oviscaple 5 lignes. Epliippiger impressicollis, de Motschulsky in lit. Si une espèce méritait le nom d 'impressicollis , ce serait la précédente. Une impression transversale et deux impressions sémilunaires plus ou moins distinctes se trouvent dans toutes les espèces. Mais celle-ci étant distincte par d’autres caractères j’ai préféré de lui donner le nom de l’auteur que de chercher une autre dénomination. C’est le prothorax granuleux à bords parallèles , relevés et 207 crénelés qui la distingue de toutes les autres espèces. Les élytres du mâle sortent au dessous du prothorax de forme triangulaire , le droit couvrant le gauche ; et s’étendent au de là de trois articles de l’abdomen. La lame sousanale un peu plus longue que l’abdomen ; fortement évasée , a deux petites épines au bout. Les pattes postérieures sont très fortes ; les cuisses très enflées et lisses extérieurement. Les jambes plus longues que les cuisses sont munies en arrière de deux séries d’épines très longues. La femelle plus grande a le prothorax plus rugueux. Son oviscapte est comprimé; moins gros à la base et moins courbé en dessous à la pointe. ü habite le Caucase. M. de Motschulsky. 5. ONCONOTE CORIACE. Onconotcjs coriciceiis Motschulsky. PI. XXXI. f. 9. Brun-jaunâtre ; prothorax tuberculeux rétréci en avant, à bords latéraux crénelés : en arrière épineux , à épines courbées. Pallide fuscus aut Jlavescens ; prothorace tuberculato , an- trorsum restricto , marginibus Iciteralibus crenulatis , pas- tice spinoso , spinis incurvis. Ici u mâle , 9 lignes, de îa femelle 10V2 lignes, de Toviscaple 5 lignes. Epliippiger coriacens, de Motsciiultsky in lit. L’aspect coriacé de cette espèce la distingue assez des autres. Le prothorax porte des tubercules alongés lisses , ses bords 208 sont crénelés, un peu rétrécis vers la tête, et le bord postérieur a des épines courtes, tournées en dehors. Les pattes paraissent moins fortes que celle de la précédente espèce. Les cuisses sont moins grosses et un peu courbées pour mieux s'appliquer au corps. Male et femelle. Il habite le Caucase. M. de Motschulsky. 6. ONCONOTE DE BOSGEN1AK. Onconotus Boschncikii. PI. XXXI. f. 6. Noirâtre ; le prothorax brun , pointillé à bords lisses. Nigrescens ; prothorace fuscOj punctulalo , mnrginibus rejlexis lœvibus. Longueur 4 lignes Cette espèce se distingue par la grandeur et son prothorax. La tête lisse , noire , brillante est presque totalement cachée par le prothorax qui est d'une couleur plus claire , pointillé , à points imprimés. Les impressions transversales sont peu pro- fondes ; la fossette manque. Les bords sont très relevés et lisses. Les élytres sont très courts et l’abdomen plus allongé. La lame sousanale est triangulaire pointue et non divisée au bout. Les pattes et autres parties offrent peu de différences. Il se trouve dans la Russie méridionale. Feu M. Boschniak. 209 BARBITISTE. BARBITISTE S de / inçpiTioT) ?ç, joueur de lyre. Barbitisles. Charpentier, Aldinet-Serville , Brulié, Burmeiste . ; — Ephippiger Servillc Rev. ; — Olynlhoscelys, Fischer Antennes fines, sélacées , plus longues que le corps. Tête petite, ovalaire. Yeux petits, globuleux, sa i lia ns. Pal i tes longues, le dernier article pres- que cylindrique, tronqué. Prothorax lisse , bombé, s’arrondissant postérieurement et relevé ; grand dans les mâles, plus petit dans les femelles. P resternum nautique. Mésoslernum et métasternum transversaux. El j' très des mâles cachés à leur base par le corselet, en partie apparens en folioles oblongues; — des femelles tout à fait rudimentaires. Ailes paraissant oblitérées. Oviscapte grand , recourbé en dessus vers l'extrémité, aplati, garni de fines dentelures au bout. Abdomen gros et lisse ; plaque sous- anale du mâle alongëe en une lame souvent relevée en dessus et passant entre deux appendices. Pattes longues; jambes denliculées, les antérieures dilatées ayant une mem- brane blanchâtre, transparente, visible des deux côtés — Locusta Autorum. Antennœ tenues selaceæ , corpore lon- giores. Caput parvum ovoideum. Oculi parvi, globulosi, prominuli. Palpi longi, articulo ultimo fere cylin- drico truncalo. Prothorax lævis, convexus , postice ro- tundalus et elevalus ; in maribus ma- gnus , in fœminis parvus. Prosternum mulicum , mesosterno et melaslerno transversis. Elytra maris a prolhorace tecta; appa- rent ia forma foliolorum oblonsorum; — O i in fœminis rudimentaria. Alœ oblilcralæ. Oviductus magnus recurvus exlremilate, applanalus apieeque denticulis parvis munitus. Abdomen crassum et læve ; lamina suba- nali maris elongata , in laminam sæ- pius recurvam producla , transeunlem inter duas appendices. Pedes longi; libiæ denticulalæ; ante- riores dilalatæ , membranam albesces- cenlem, transparenlem, ulrinque dislin- clam gerenles. JV. Mém. T. VHP 27 210 1. BARBITISTE QUEUE EN SCIE. Barbitjstes serricauda Charpentier. PI. XXV. f. 6. 7. femelle. Vert ; tête et corselet avec une ligne jaune des deux côtés bordée de ferrugineux. Tanière très recourbée , denticulée au bout. Viridis , capite thoraceque linea utrinque jlava ferrugineo marginata. Oviductu valde recurvo , apice denticulato. Longueur 10 lignes. Charpentier, lîoræ. p. 101. Barbilistes serricauda. Audinet-Serville , Ilist. nat. 479. 2. Burmeister , Handbuch. II. 681. 1. Audinet-Serville, Ilevue , p. 69. Epbippiger serricauda Fabricii, Enl. syst. VI 455. Supplem. p. 193. Locusla serricauda. II\genbach , Symbola. 1. 23. f. 12. 13. Fischer, Bulletin 1839 p. 111. pl X. f. 3. Je ne connais que la femelle. Tête verte , blanchâtre vers la bouche ; un peu plus élevée que le prothorax. Prothorax lisse , plus long que large, rabattu de côté , antérieurement et posté- rieurement un peu relevé, vert, avec une ligne jaune des deux côtés. Les élytres ne présentent que de petites lames , planes , vertes, bordées de jaune. Les ailes manquent. L’abdomen gros, subcylindrique, verdâtre. La tanière aussi longue que la moitié de l’abdomen, recourbée, aplatie, denticulée au bout. Les pattes sont verdâtres. Au midi de la Russie ; — en Hongrie , en Suisse , en Grèce , en Italie. 211 PTEROLÈPE. PTEROLEPIS. Plerolepis, Bambur, Audinet-Servili.e -, — Pcllasles Fischer MEtSTER $ Locusla AuCTORUM. Antennes sélacées , fines, plus longues que le corps. Tête grande , inclinée , front avec un renflement entre les antennes. Palpes à dernier article subfiliforme , tronqué. Corselet subbifide, plan-, prolhorax sub- carré, rétréci, lisse, mélalborax alongé, caréné arrondi postérieurement et ré- levé en forme d’écusson -, côtés rabattus obliquement tronqués, ne louchant que la première paire de pattes. Pi - c sternum subbidenlé*, mésoslernum et mélaslernum divisés au milieu , termi- nés en lamelles aiguës. Elyt res courts, fortement réticulés. Ailes milles ou oblitérées. Abdomen gros et court -, plaque sous- anale grande, émarginée , terminée par deux appendices coniques. T arrière très longue, recourbée en des- sus, comprimée avec deux sillons en dessus et en dessous, pointue à l’ex- trémité. Pattes grêles et longues -, les jambes épineuses ; cuisses postérieures com- primées avec un sillon profond en dessous. \ — Dec tic us Bcr- Antennœ selaceæ, tenues, corpore lon- giores. Caput magnum, inclinatum, fronle inter anlennas prominula. Palpi ultimo arliculo subfiliformi , truncato. Thorax subbifidus , planus ; prolborace subquadralo, restricto , lævi-, metalbo- race elougalo, carinato, poslice rotun- dalo, formæ clypei elevalo ; lalera ob- lique truncala non nisi primum par pedum langenlia. Prosternum subbidcnlalum • mesosler- num et melaslernum medio divisa , lamellis acutis lerminala. Elytra brévia , forliler reliculala. Alœ nullæ aul obliteralæ. Abdomen crassum et breve \ lamina sub- analis magna, emarginala, adpendicibus binis conicis lerminala. Oviductus longus, recurvus, compressus, superius inferiusque sulcatus , apice acuminalus. Pedcs graciles, longi; libiae spinosœ -, femora poslica compressa , inferius sulcala. J’ai établi le premier ce genre sous le nom de Peltcisles. Mais ce nom ne pouvant être conservé , ayant été déjà attribué genre ddJyménoptères, j’ai adopté , pour éviter une syno- 27* a un 212 nymie inutile, le nom de Pterolepis de Rambur ( Faune d’An- dalousie ) que M. Audinet-Ser ville a également employé dans son ouvrage, quoique l’étymologie de ce mot 11e se laisse guère défendre. Il me semble même , que quelques espèces que M. Audinet-Serville place sous ce genre , rentrent avec plus de certitude sous le genre Deciicus. 1. PTEROLÈPE VEINEUSE. Pterolepis venosa Fischer. PI. XX f. 3. 4. Brunâtre ; tête jaune avec des taches du sommet coniques noires; corselet subrugueux, subcanaliculé, émarginé en arrière; côtés rebordés, à bords blanchâtres. Fusca , capite flavo , maculis vert ici s conicis ni gris ; protho- race subru goso , subccinaliculo , poslice emarginato ; lateribus marginatis, margine cdbescescente . (10 lignes, mâle. Longueur \ . n t 1 pouce, femelle. Fischer, Bulletin, 1839 Vol. XII. p. 112. PI III. f. 2. 3. Pellasles venosns. Guérin-Ménéville, Revue Zoologique. 1839 p. 271. La tête est grande et inclinée , mais le sommet caché par le prothorax est peu apparent , ayant deux taches coniques brunes ou noires. Le prothorax est très rugueux ; canaliculé , en arrière , rabattu de côté , obliquement échancré et lisse , re- bordé à bord blanchâtre. Les élytres couvrant les trois segmens de l’abdomen, sont cornés, fortement veinés, les veines divisées par bifurcation. L’élytre gauche couvrant le droit ( * ) , 011 11e ( * ) Le dessinateur a renversé les élytres. 213 voit point le tympan de la stridulation. L’abdomen du mâle est gros avec quatre appendices ; les supérieurs plus longs et pointus, les inférieurs plus courts et obtus. La femelle ressemble pour la couleur au mâle, mais le pro- thorax est plus fortement raboteux. L’abdomen est composé d’articles plus larges, munis en dessus d’une légère carène. Les appendices supérieurs sont beaucoup plus courts. La tanière est un peu plus longue que l’abdomen , plus grosse à la base , d’un brun clair , comprimée ensuite et recourbée en dessus. L’extrémité est pointue et d’un brun-noirâtre. Cette espèce ressemble pour la forme à Fterolepis Chabrieri Ser ville ( hist. n. 493 ; Locusta Chabr. Charpentier p. 119. Pet agna, Inst. PL X. f. 13 ) , mais le corselet et sa sculpture en paraissent différentes. Elle se trouve en Daourie aux environs d’Irkoutsk. M. Sédakof. 2. PTÉROLÈPE SPÉCULAIRE. Pterolepjs specularis Fischer. 1*1. XX. f. 5. mâle. Brune ; prothorax alongé et arrondi en arrière ; élytres veineux et rugueux , avec un miroir lisse et brillant à la base. Fus eus ; prothorace prolongalo , postice rotundato ; elytris venoso-torulosis basi speculo lœvi, splendente. Longueur i du mâle 10 lignes, i de la femelle 1 pouce Fischer, Bulletin, 1839. XI i. p. 11 2. Pellasles specularis. D’une couleur brune uniforme. Le prothorax lisse avec une carène très forte dans le mâle. Le prothorax de la femelle 214 manque de carène ; il est rugueux et caréné latéralement. Les élytres sont plus longs qu’à l’ordinaire , couvrant au moins cinq segmens de l’abdomen. Le miroir brillant et transparent , — l’organe de la stridulation, — paraît d’autant plus distinct, que le prothorax est très rélevé postérieurement. La femelle n’offre pas beaucoup de différence avec le mâle. L’oviscapte est plus comprimé et moins recourbé en dessus. De la Tauride. 3. PTÉROLÈPE RAYONNÉE. Pterolepis rndicit a Fischer. PI. XX. f. 6. mâle. Brune ; prothorax lisse, caréné, pointu postérieurement ; élytres rayonnés, jaunâtres, pointillés de noir. Fusca ; prothorace lœvi , carinato , postice acuminato ; elytris radiatis flavescentibus , nigro punctatis. Longueur 10 Lignes. Fischer, Bulletin, 1839. p. 112. n. 3 Pellasles liaslalus. Je n’en connais que le mâle, qui par la forme de son corselet se distingue singulièrement des autres espèces. La tête brune est un peu plus convexe et offre quelques plis sur la face. Le prothorax, se prolongeant en arrière en forme de lance , l’éloigne un peu des autres espèces. Les élytres for- ment un trapèze , se couvrant seulement au bord intérieur. Ils sont jaunes ou grisâtres avec quelques points bruns ou noirs. La pointe couvre la moitié du quatrième segment de l’abdomen. La forme de l’abdomen et des pattes est conforme à celle des \ 215 autres espèces. Les appendices de l’abdomen sont coniques, mais tellement courts, qu’on ne les découvre que sous la coupe. De Sibérie. 4. PTÉROLÈPE DU CAUCASE. Pterolepis caucasien Fischer. PI. XXVII. f. 3. a. b. Brune ; à corselet obeonique arrondi en arrière, rugueux, caré- né ; à carène large et noire dans le mâle ; lisse et bordé de jaune dans la femelle. Fusca ; protîiorace obconico, postice rotundato , rugoso , cari- liât 6 ; carina lata nigra in mare ; in femina lœvigata flavo-mar ginata . Longueur \ pouce. La tête est grande d’un jaune brunâtre , brillant , à sommet obscur. Les antennes sont plus longues que le corps. Le cor- selet, obeonique et arrondi en arrière dans le mâle, est rugueux ou chagriné , caréné , à carène très élevée , très large et noire. Les côtés rétrécis sont jaunes. Dans la femelle, le prothorax est plus court , lisse , sans carène , brun-noirâtre , bordé des deux côtés d’une large bande jaune. Les élytres grossièrement veinés et rugueux paraissent, dans le mâle , comme des écailles bombées dont la gauche couvre la droite. Il n’y en a pas de trace dans les femelles. L’abdomen est lisse, brun en dessus, et jaune en dessous. La plaque sousanale large , arrondie terminée en fourchette a des dents très distantes. Les appendices sont très longs et coniques. Les pattes sont jaunes. Les cuisses postérieures très 216 renflées , dépassant la longueur du corps de quelques lignes , sont brunes , ayant un trait noir sur la surface extérieure et un profond sillon en dessous. Les jambes déprimées se replient dans ce profond sillon de la cuisse. Elles sont quadrangulaires portant deux séries d’épines très courtes et fines en arrière. L’une des épines terminale est grosse , triangulaire et un peu courbée. Les tarses ont des lobes très grands en dessous. La femelle a des antennes plus fines et plus longues que le mâle. La tête a la même forme et porte sur la face des taches brunes placées dans une série transversale. Le corselet est plus lisse sans carène, plus foncé , et bordé latéralement de jaune. Le premier article des tarses a deux appendices foliacés , de forme ovoïde, jaunâtres, bordés de brun. Elle se trouve dans les régions Caucasiques. M. Steven. BRADYPORE. BRADYPORUS. Bradyporus Charpentier, Audinet-Serville , Bruli.é — Ephippiger Lefebvre; — Callimenus Steven, Burmeister ; — Locusla, Iu.iger. Antennes selaceæ, fortes, corpore brevi- ores , basi valde distantes -, articulo primo crasso , brevi ; articulo secundo parvo. Caput crassum, mulicum , convexum Oculi oblongi, subprominuli. Labruni latum , apice rotundalum Mandibulœ fortes , externe excavalæ. Palpi crassi ; maxillares labialibus lon- giores, articulo ullimo penullimo vix longiori , parum dilalato exlremitale et truncato. Antennes sélacées, fortes, plus courtes que le corps , très distantes l’une de l’autre à leur insertion -, premier arti- cle gros et court-, le second petit. Tête grosse, nautique, fort convexe Yeux oblongs, un peu saillans. Labre large, arrondi au bout. Mandibules fortes , creusées extérieu- rement. Palpes épais; les maxillaires plus longs que les labiaux ; article terminal guère plus long que le précédent, faiblement élargi au bout et tronqué. 217 Prothorax grand , aîongé , sinué posté- rieurement • disque pian , en carré oblong; carènes latérales très pro- noncées. P resternum fortement bidenté, à dents longues et rapprochées. Mésosternum et mélasternum presque plans , forte- ment échancrés postérieurement. El) très très courts, rudimentaires, enti- èrement cachés sous le prothorax. Ailes milles. Abdomen très grand , alongé, trois fois plus long que le prolhorax. Oviscaptc assez court , un peu recourbé en dessus à l’extrémité. Pattes médiocrement alongées, robustes; cuisses comprimées, et nautiques. Jambes canaliculées en dessus et en dessous , armées de trois séries d’épines fortes. Tarses alongés ; le premier article le plus long, le troisième le plus petit, recevant la base du quatrième. Prothorax magnus , elongalus , poslice sinualus, disco piano, oblongo-quadra- lo, carinis lalcralibus valde elevalis. P rosternum bidenlalum, denlibus loneis et approximatis. Mesoslernum et mela- sleruum plana , poslice valde ernar- ginata. Elytra brévia , rudimenlaria , a prolho- race plane abscondila. Alœ nullæ. Abdomen permagnum , elongalum, pro- thorace triplo longius. Ooiductus admodum brevis, extremilale paullo reversus. Pedcs médiocres, robusti, cruribus com- pressis nnilicis. Tibiæ utrinque canali- culalæ , tri pl ici sérié spinarum forti— um armalæ. Tarsi elongali, articulo primo longiori , tertio minori quarlum basi recipienle. 1. BRABYPORE CLOPORTE. Bradyporus Oniscus Charpentier. PI. Vlï. f. 1. 2. Brun; les côtés du corselet jaunes, deux bandes et des points à l’abdomen également jaunes. Fuscus ; prothorace laterihus , abdomine vittis duabus lon~ gitudinalibus et punctis seriatini segmenta circumdantibus , jlavis. N. Menu T. F1IL 28 218 , du mâle 1 p. 10 lignes Longueur ’ de la femelle, 2 p. ( de l oviscaple , 6‘/2 lignes. Charpentier , in Germar's Zeilsclïrift , III. 315. 74. Bradyporus Oniseus, Charpentier, Orlliopl. Fasc. II. lab. 7. Stoli, , Saul. pl. XI. a. f. 44. La poupée de Sauterelle à Cloporle de la ville d’Argos en Morée. Steven in lileris-, (Annal, de la Soc. enlom. de France IL 318.) Callimenus obcsus. Burwejster, llandb. II. G77. 2. Callimenus Oniseus. Gt érin-Ménéville, Magas. de Zoologie I. pl. v. Epliippiger macrogasler. M. de C harpentier a, le premier , rendu attentif à la diffé- rence de Pespèce d’Hongrie décrite par Ieliger sous le nom de Locusta Dacjpus ( Wiëdem ann’s Archiv. I. 2. 144. 37. ; Bradyporus Dasjpus Charp. ) et de celle qui existe en Russie et en Grèce, que déjà Stoll a comparée à un Cloporte. J’ai les deux espèces devant moi et je trouve que le Dasypus est plus alongé , de couleur bronzée uniforme et sa tarrière est au moins deux fois plus longue que celle du Cloporte ; ( comme 13 à GV„ lignes. ) La tête est grande, bombée, d’un brun noirâtre, souvent, surtout dans les femelles avec des bandes et des taches jaunes. Le prothorax présente un carré alongé , un peu rétréci vers la tête avec le disque plan et les bords carénés , à carènes très aiguës. Les côtés rabattus, échancrés, jaunes. Le bord postérieur est sinué et porte en dessus deux lignes élevées dans le mâle, et trois dans la femelle. Dans quelques femelles on trouve sur. la partie antérieure du prothorax des bandes jaunes courbées en forme de lyre. L’abdomen est gros et composé de neuf segmens, sans la plaque anale, le second est le plus large. Je n’en compte que huit dans le Dasypus. Les bords postérieurs de chaque segment sont munis de petites lignes élevées qui vont en 3e 210 raccourcissant de côté mais qui au milieu sont plus longues et forment sur tous les segmens pris ensemble trois carènes paral- lèles , plus distinctes dans les femelles que dans les mâles. La plaque sousanale est très grande , dépassant un peu l'extrémité de l’abdomen , évasée en dessus , convexe en dessous et pliée ou caiénée de côté. Elle est sinuée postérieurement , d’une couleur jaune pâle. Les côtés en sont noirs. L’oviscapte est court mais très fort , sillonné latéralement. La carène postéri- eure qui aboutit à la pointe est crénelée ou grossièrement dentée. Au midi de la Russie , aux environs de Kharkof ; M. Zmie- eff ; — sur l’ile de Taman de la mer noire ; M. Steven les y a trouvés toujours par paires à la station Sennaïa ; — en Tur- quie ; — en Grèce. 2. BRADYPQRE RÉTRÉCI. Bradyporus restrictus Fischer. PI. YII f. 3 femelle. Tout noir ; tête plus large que le corselet ; celui-ci très rétréci en avant et caréné de côtés , à carènes très élevées et tran- chantes. Totus niger, capite lliorace latiore ; prot/iorace antice angu - stato restricto, latere marginato, margine vnlde elevato, acuto. Longueur lignes ; femelle, loviscapte 4 lignes. Toute la forme du précédent 7 mais plus reprimé et plus raccourci. La tête est très grande et plus large que le corselet. La face est d’un brun-jaunâtre sâle, le labre et les palpes sont bruns. Le prothorax est rétréci par devant et caréné de côté ; 28* 220 ces carènes sont très élevées et tranchantes. Il est peu sinué postérieurement ; mais a près du bord des lignes élevées plus distinctes. L’abdomen composé de neuf segmens très serrés porte une carène médiane, à côté de laquelle se trouve une série de tubercules , dont le plus gros est près de la carène , et les autres , ( trois ou quatre ) vont en diminuant et en suivant les côtés du segment. Les pattes sont fortes et comprimées et les jambes à épines très fortes et très serrées. L’oviscapte est court , fort , recourbé en dessus et pointu à l’extrémité. Il est sillonné en dessus et en dessous. Les deux sillons en dessous sont plus profonds. La pointe en dessous est également crénelée ou dentée. Au midi de la Russie. L’unique individu s’est trouvé dans la collection d’insectes de M. Pallas. M. Schüppel à Berlin^ à qui Pallas a confié le reste de ses collections , a bien voulu me le céder pour en publier la description dans mon ouvrage. FAMILLE !S. Acridiens. Acridiodea. Les animaux qui forment la dernière famille des Orthoptères sont connus sous le nom vulgaire de Sauterelles. Les Natura- listes en distinguent les Criquets et ce sont eux qui composent de préférence cette famille. Les Criquets ont un corps plus épais , les pattes postérieures plus robustes , et sautent plus promptement et plus haut que les Sauterelles. Les tarses n’ont que trois articles. Les femelles n’ont point de tarrière ou d’oviscapte comme les Sauterelles. Les organes extérieurs de la respiration ou les stigmates sont au nombre de dix-huit ; deux sur le métathorax immédiatement au dessus de l’origine des cuisses intermédiaires et sept de cha- que côté de l’abdomen. La stridulation de ces animaux est produite par le frottement seul des cuisses postérieures contre les élytres. Aristote a déjà observé ce mode ( * ) et M. de Siebold , observateur exact de ces animaux à l’état vivant, l’a confirmé. Je n’ignore pas que d’autres pensent que le son peut être augmenté par un tympan qui se trouve à l’origine des cuisses postérieures, — ou par le tympan des élytres. Ce tympan ( tache spèculaire , eye-like- spot , ialk-like-spot , ocellated spot, spéculum, macula specu- (*) Aristotelis hist anim. IV. 9. cA cTuxoi'd'f ç r o?ç n^SaXtaq rçîpovoixi notovo top 1 f’ô'fop ; Qo cusiœ aiite/u saltatores crura affricantes { alis ) sonum faciunt .) laris , ) dont Lichtenstein (Linn. Trans. IV.) parle le premier, et que les mâles seuls possèdent, est différent dans les différons genres. La stridulation du G ryllas c candi folius est si forte suivant Donavan, ( Naturalisas Repository pl. 122. 123.) qu’on l’entend à un mille de distance. La stridulation mérite un article particulier dans un traité anatomique de ces animaux. Je désirerais que mes forces et les circonstances me permissent de l’ajouter à cet ouvrage. C’est aux Acridiens que s’appliquent surtout les passages des voyageurs et des historiens au sujet des ravages occasionnés à différentes époques par les innombrables bandes de ces in- sectes destructeurs. Sans être mieux organisés que les Saute- relles, leurs cuisses postérieures plus grosses et surtout leurs ailes plus développées , leur permettent d’entreprendre des courses souvent lointaines, dans lesquelles on ne peut douter qu'ils soient aidés par les vents. Une espèce connue depuis longtems sous le nom de Sauterelle de passage est l’auteur de ces ravages , sur lesquels les livres d’histoire renferment des détails très curieux. Selon l’observation de Frisch le vol de ces migrations est toujours dirigé de l’est à l’ouest. M. Amyot ayant rassemblé des généralités très intéressantes sur ces migrations que M. Audinet-Serville a conservées dans son histoire naturelle des Orthoptères ( p. 557 et suiv. ), j’en citerai les faits suivans. « L’Orient , l’Afrique septentrionale , le midi de l’Europe , toute l’Inde et la Chine ont eu et ont encore fréquemment à souffrir de ce fléau. Ce qui paraît étonner le plus dans ces apparitions terribles , c’est la multitude incroyable de ces in- sectes qui , semblables à une nuée poussée par les vents , obscurcit le ciel dans son passage , au point, disent les rapports, qu’on ne pourrait pas lire dans les maisons. » 223 Barrow rapporte dans son voyage que, dans ]e sud de l'Afri- que, ces insectes couvrirent le sol, en 1784 et 1797 , dans l’espace de deux milles carrés. Poussés dans la mer , par un vent violent de nord-ouest ,, ils formèrent sur une longueur de cinquante milles , auprès de la côte , une barre de trois ou quatre pieds de hauteur. Quand le vent vint à changer, l’odeur de ces insectes en putréfaction se fit sentir à cent cinquante milles de l’endroit. Avant la peste qui désola les états Bar- baresques en 1799 , les Criquets couvrirent toute la surface de la terre de Mogador à Tanger , selon Ml. Jackson ; et sui- vant le rapport de Saint-Augustin , une peste , occasionnée par une semblable cause , détruisit dans les royaume de Nu- midie et dans les parties voisines , une population de 800,000 hommes*. Ces animaux: sont donc doublement nuisibles et par la dévas- tation de tout ce qui se trouve sur leur passage et même par- leur mort, en infectant Pair. On ignore la loi naturelle suivant laquelle ces insectes se réunissent ainsi pour faire des migrations , mais les époques de leur apparition ont été observées par plusieurs auteurs que j’ai taché de réunir dans la bibliographie. Il en résulte que l’Espagne, la France, l’Italie, l’Allemagne, la Turquie, la Russie méridionale , la Pologne , ont été également visités par leurs essaims destructeurs. En 1748 ils vinrent non seulement en Allemagne mais ils passèrent en Hollande , en Angle- terre, même en Suède jusqu’à Upsale et Leu fs ta, cù De Geer (p. 303.) les a pris. Us ont donc dû passer la mer Baltique. Quels moyens peut-on employer pour préserver la contrée* de la dévastation de ces. animaux ? Les anciens offraient aux Dieux des prières et des sacrifices ; plus tard on prenait des mesures de police pour la destruction de ces insectes , soit à 224 l’état parfait, soit à l’état d’œuf ( * ) pour empêcher leur repro- duction l’année suivante. Dans le midi de la France on a employé des sommes immenses pour la destruction des saute- relles dont M. Solier nous a conservé une statistique très intéressante (Annales de la Soc. entomoiog. II. 426. ). La nature elle même offre souvent les meilleurs moyens de destruction , des bandes d’oiseaux qui les poursuivent ( ** ) , le changement de température , des pluies fortes et froides , des froids subits et intenses etc. La ponte se fait au mois d’Aout et plus tard. Les œufs bout enfermés dans un tube cylindrique contenant cinquante à soixante œufs. Ce tube est garni extérieurement de terre , de sables ou même de petites parcelles de racines ou de plantes. (Y. PL XIV. 1. b. ) Déposé dans la terre pendant l’hiver les œufs vont éclore l’année d’ensuite. Les peuples orientaux mangent les sauterelles tantôt bouillies, tantôt cuites avec du beurre , après qu’on leur a ôté les ailes et les pattes. Cet aliment forme dans toute l’Asie un objet de commerce. Les Hottentots en Afrique en font un grand usage et iis voient arriver avec joie le temps de l’apparition de ces insectes , selon Sparman. Les peuples acridophages (*) Pline rapporte qu’une loi enjoignait aux habitons de quelques contrées de la Grèce, de détruire ces insectes , sous les trois états d’œufs , de larve et d’insecte par- fait ; et que chaque citoyen de Lemnos devait fournir dans l’année une certaine quantité de Criquets tués. Pli, vu hist. uat. XI. 29. « In Cyrenaica regione lex est ter anno debellandi eas , primo ova obterendo , deinde fœtuin , postrenio adultas. — Et in Lcmno insula certa mensura præfinita est, quam singuli enecatarum ad ma- gistratus référant. » ( ** ) Les habitons de Lemnos cultivaient des choucas , pour les opposer à leur passage, ” graculos quoque ob id colunt , adverso volatu oceurrenles earum exilio. Pline h. n. XI. 29. 225 d’Ethiopie sont connus depuis la haute antiquité. Les Grecs assurent, comme tous les voyageurs, qui en ont mangé, que ce mets ne leur avait semblé rien moins qu’agréable. Caractères généraux des Acridiens suivant Audinet-Serville. Antennes filiformes ou sélacées , rare- menl comprimées ou en massue vers l'extrémité, insérées chacune dans une cavilé plus ou moins profonde, constam- ment plus courtes que le corps-, leurs articles souvent peu distincts, variables pour le nombre et pour la forme. Tête ordinairement forte, quelquefois éle- vée ou pyramidale -, face antérieure verticale ou en plan oblique, offrant souvent quatre carènes longitudinales, deux médianes rapprochées , et deux latérales, ordinairement obliques. Yeux oblongs ou arrondis, latéraux, plus ou moins saillans. Ocelles au nombre de trois , plus ou moins distincts, placés en triangle, un de chaque côté, au bord interne des yeux-, le troisième au milieu de la face antérieure vers le haut, occupant le centre entre les deux médianes. Labre grand, souvent échancré au bout. Mandibules fortes, multidenlées. Mâchoires Iridenlées à l'extrémité. L'cvre très souvent bifide, quelquefois quadrifide. Palpes ordinairement courts et filifor- mes-, les maxillaires de cinq articles, dont les deux premiers très courts. Palpes labiaux de trois articles. JS. Mém. T. Vin. Antennce filiformes aut setaceæ , raro extremilate clavatæ aut compressæ , in cavilale plus minusve profunda inser- læ, conslanter corpore breviores ; arti- culis sæpius parurn distinctis , numéro et forma variis. Caput plerumque forte , interdum eleva- tum s. pyramidale; facie anlica verli- cali aut piano obliquo , sæpius cum quatuor carenis longiludinalibus, dua- bus medianis , duabusque lateralibus , plerumque obliquis. Oculi oblongi aut rotundati , latérales , plus minusve prominuli. Ocelli très , plus minusve distincli , in triangulo posili, unus quovis lalere in- terno oculorum -, tertius occupans cen- trura superius inter carinas medianas. Labrum magnum , sæpius antice emar- ginalum. Mandibules fortes, mulli-dentalæ. Maxillæ Iridenîatæ extremilate. Labium sæpius bifidum , nonnunquam quad rifidum. P al pi plerumque brèves, filiformes; ma- xillares quinqne arliculali , arliculis primis brevibus ; labiales triarticulali. 29 226 Prothorax variable pour la forme el la grandeur -, son disque ordinairement plan; les côtes presque toujours brus- quement rabattus Présternum court ; mésosternum et mélasternum ordinaire- ment très plans, larges en forme de plastron. Elytres souvent de la longueur de l’ab- domen , rabattues de chaque côté du corps , et en toit aigu ; quelquefois rudimentaires ou milles. Ailes ordinairement de la grandeur des élylres ou à peu près ; parfois avor- tées, rudimentaires ou nu! les. Ecusson nul. Abdomen habituellement grand, épais, comprimé, plus ou moins unicaréné en dessus, composé de huit segmens dans les mâles el de sept dans les femelles, ayant de chaque côté vers l'extrémité, un appendix souvent court el peu visi- ble dans les femelles; variant pour la forme et la grandeur dans les mâles. ( Premier segment renfermant un or- gane particulier propre à favoriser la stridulation , distingué extérieurement par un apercule membraneux, circulaire ou lunulé, placé de chaque côté, près des hanches postérieures, J point d'oviscaple ou larrière dans les femel- les; cet organe remplacé par quatre pièces terminales anguleuses ou coni- ques, plus ou moins longues , insérées dans le dernier segment , et toujours (*) C'est l’opinion de M. Audinet Servil vu plus haut que cet organe paraît être d Prothorax forma el magnitudine varius ; disco plerumque piano ; laleribus ferc semper subito rejectis. Proslernum brè- ve; mesosternum et metasternum pîe- rumque plana, lata, forma clypei. Elylra sæpius longiludine abdominis , lalere indexa , superius lecliformia ; inlerdum aborliva vel nulla. Alce plerumque magnitudine elylrorum aut circiter; inlerdum aborlivæ aut nnllæ. Scutellum nullum. Abdomen plerumque magnum çrassum , compressum, plus minusve unicarinalum superius , in maribus segmenlis oclo , in fœminis seplern composilum, lalere versus exlrerailatem adpendice sæpius brevi el parum dislincta in fœminis , forma et magnitudine varia bil i in ma- ribus munilis f Segmenlum primum organon singulare ad stridulalionem favendam continens, externe operculo membranaceo , circulari , iunuîalo , quovis latere prope coxas posticas locatum. ^ * ) Oviductus fœminarum nullus ; loco organi hujus adpendices quatuor terminales angulosæ aut conicæ, plus minusve longæ , ullimo segmenlo insertæ, semper prominulæ, per paria localæ , alleræ supra altéras ; supe- riores duæ superius paullo concavæ ; et de quelques autres auteurs. Nous avons tiné à un autre usage. 227 saillantes, placées par paires , les mies au dessus des autres 5 les deux supéri- eures un peu concaves en dessus; les deux inférieures un peu coniques. Pla- que sousanale des mâles plus ou moins grande, convexe en dehors , embrassant ou dépassant le bout de l’abdomen, sou- vent relevée et pointue. Pattes antérieures et intermédiaires assez courtes; cuisses simples, point épais- sies, rarement dilatées ; jambes souvent épineuses en dessous. Pattes postéri- eures fréquemment robustes, cuisses plus ou moins renflées, habituellement mu- tiques ; leur face interne presque toujours aplatie et lisse; face externe ayant des carènes longitudinales et des sillons; le milieu de celte face offrant une ligne longitudinale enfoncée , d’où partent à droite et à gauche des sillons obliques ou nervures, ce qui forme une sorte de réseaux; extrémité des cuisses arrondie en une rotule bien évidente. Jambes ordinairement cylindriques, ter- minées par dos épines mobiles et for- tes; dessus de ces jambes presque tou- jours muni de deux rangées d’épines plus ou moins fortes. Tarses de trois articles ; le premier ayant en dessous deux sillons transversaux, qui le partage en trois parties ; second article toujours plus petit que les autres; ce terminal ayant deux crochets au bout, présentant, dans le plus grand nombre , une pelolle plus ou moins apparente. inferiores subconicæ. Lamina subanalis marium plus minusve magna , exlus convexa , exlremitalem abdominis am- pleclens aul excédons, sæpius elevata et acuta. Pcdes anteriores et intermedii admodum brèves; femoribus simplieibus nec in- crassalis nec dilalatis ; libiis inferius sæpius spinosis. Pedes postici robusti, femoribus plus minusve inflalis, ple- rumque mulicis ; facie interna fere semper plana et lævis; exlerna carinis longitudinalihus et suleis; medio linea longitudinal! impressa, ex qua ulrinque sulci aut nervi obliqui exeunt; exlre- milas femorum rolundata in rotulam facta. Tibiæ pleruraque cylindricæ spinis forlibus mobilibusque lermi- nalæ ; facie exlerna seriebus spina- rum duabus , plus minusve forlibus m u n i I a . Tarsi triarliculati , arliculo primo infe- rius biais inslruclo suleis, eum in 1res parles dividenlibus ; secundo rcliquis minore ; ullimo unguibus duobus inter quos pulvillus plus minusve adparens. 29 228 CONSPEGTÜS ACRIDIODEORUM ROSSICORÜM. Acridiodea I. Pulvillis inter tarsorum unguiculos I. Spongophori. A. Proslerno mucronato . . A. Mu c ro na t i. Antennis 4. ensiformibus 1. Troxallis. 2. filifornaibus multi-articulatis*, * prolborace carinatoj mucrone prosterni. a. aculo 2. Acridium. b. obluso. «. elylris completis 3. Calliptamus, p. elylris aborlivis 4. Podisma. ** prolborace gibboso 5. Cyphopborus. B. Proslerno mutico B. Mut ici. Anlennis \ . compressis, a. elylris completis 6. Thrinchus. b. elylris aborlivis 7. Nocarodes. 2. cylindricis , prolborace carinato , a. carina ensiformi .......... 8. Pygodera. b. carina depressa 9. Oedipoda. 3. clavalis , a. clava subglobosa . 10 Gomphoserus. b. clava clongala, foliacca II. Phlocerus. îî. Pulvillis inler unguiculos nullis II. Aspomgodes. 12. Telrix. Teltix. 229 1. TROXALLE. TROXALLIS. M. de Charpentier a rappelé avec connaissance de cause , qu’il fallait écrire Troxalis ou Tryxalis. MM Charpentier et Brullé , adoptent Tryxalis. Mais suivant Alhenacus, (rpwlaWeç) il faudrait écrire Troxallis. Antennes prismatiques , ensiformes , à article second globuleux , détaché du premier et du troisième, les autres peu distincts. Tête pyramidale , prolongée au dessus des yeux. Yeux ovales , peu proéminens , placés très haut , près des antennes. Ocelles au nombre de trois. Mandibules mullidentées. Mâchoires tridenlées à l’extrémité. Palpes courts 5 maxillaires de cinq ar- ticles, labiaux de trois articles. Prothorax plus court que la tête, plan et tricariné. Pr èsternum nautique. Elytres de la longueur de l’abdomen , étroits, lancéolés Ailes un peu plus courtes que les élylrcs. Abdomen étroit, un peu comprimé-, les premiers segmens plus grands que les autres ; il est terminé dans les femel- les , par quatre pièces triangulaires , courtes et pointues. Plaque sousanale des mâles surpassant notablement le bout de l'abdomen, triangulaire, poin- tue, un peu relevée. Appendices ab- dominaux de ce sexe courts , mais apparents. Antennœ prismalicæ , ensiformes; arli- culo secundo globuliformi , a primo et tertio sejuncto; reliquis parum dis- linclis. Caput pyramidale , supra oculos pro- longal um. Oculi ovati, parum prominuli, alte prope anlennas locali. Occlli 1res, parum distincti. Man dibulee mullidentatæ. Maxillœ exlremitate tridentatæ. P (dpi brèves: maxillaribus quinque arli- culalis, labialibus arliculis tribus. Prothorax capilc brevior , disco piano , tricarinalo. P roster n u m mu t ic u m . Elytra longitudine abdominis, angusta , lanceolala. Alæ ely tris parum breviores. Abdomen angustum, parum compressum; arliculis primis reliquis majoribus; ter- minatum in feminis laminis quatuor triangularibus, brevibus, acutis. Lamina subanalis maris abdomine longior, tri- angularis, acuta et paullo reflexa. Ad- pendices abdominales maris brèves sed dislinclæ. 230 Pattes grêles, à peu près également espacées cntr’elles •, les quatre antéri- eures assez courtes ; jambes ayant quel- ques petites épines en dessous. Pattes postérieures très longues 5 cuisses grêles, plus longues que l'abdomen-, jambes fort longues; leur extrémité munie de quatre fortes épines; ces jambes ont en dessus , dans leurs deux tiers infé- rieurs, deux rangées d’épines fines. Tarses ayant le premier article long; le second court , le dernier terminé par deux crochets , munis entre eux d’une pelolle, quelquefois peu apparente. Les Troxalles sont herbivores pas toutes des mêmes plantes. Pcdes graciles, fere æque distantes; an- teriores quatuor admodum brèves, tibiis quibusdam spinis parvis infra munilis. Pedes posteriores longissimi 5 femoribus gracilibus, abdomine longioribus; tibiis longissimis, exlrcmilale spinis quatuor fortibus munilis ; sériés duæ spinarum tenuiorum duas parles supra tegunt. Tarsi primo arlieulo longo , secundo Lrevi , ultimo lerminato unguiculis , inter quos pulvillus sæpius parum dis- tinct us. r ■ mais elles 11e se nourrissent 1. TROXALE A NEZ. Troxallis ncisuta. F. PI. X. f. 1. 2. T. tête avancée en pointe arrondie très large, verte ; ailes d’un vert-rose à la hase ; cuisses postérieures terminées par deux épines courtes; la pelotte entre les crochets longue et distincte. T. capitis api ce latissimo , rotimdato , viridi ; ali s basi roseo- hy ali ni s ; femoribus posticis prope genu breveter spinosis ; pulvillo inter unguiculos elongatos clistincto. Longueur 2 pouces, 3 lignes. Truxalis nasutus, Fabricu, Ent. sysl. II. 26. i. bungaricus, id. p. 27. n 4. IIerbst, Arcbiv, lab. 52. f. 7. Germar, lier daim, p 260. 231 Truxalis nasulus, Latreille, List. nat. des Crustacés et des Ins. XII. 147. PI. 94. f. 5. femelle. Généra Crustac. et Ins III. 103. 1. mâle et femelle. Palisot-Bcaiivciis Ins. d’Afrique p. IG. PI. II. f. 1. Truxalis rufescens, idem p. 17 PI. II. f. 2 femelle, variété. Truxalis tenuis, idem, f 3 mâle. Truxalis nasutus, Brullé, hist. nat. des ins. IX. 217. PI. 19 f . 1 . Truxalis nasuta, Charpentier, Hor. entom. p. 126. Burmeister, Handb. II. 606. 1. Gryllus (Acrida) nasulus, Linné, Mus. Lmlov. p. 118. n. 9. Gryllus nasutus b. turritus , Linn. Syst. nat. p 692. n. Gryllus turritus, de Villers , Entom. Linn. I. 434. PL IL f, 4. Gryllus (Locusta) nasutus, Stoll, Saut. PI, VIII. b. f. 27. Gryllus conicus , id. PL XXII I. b. f. 88, Elle est tantôt toute verte et sans carènes sur le prothorax (hungarica) , tantôt roussâtre avec les carènes du prothorax dis- tinctes , accompagnées de bandes brunes. Tète , au delà des yeux longue d’une ligne et demie , dilatée et obtuse antérieu- rement. Yeux ob longs , un peu proéminens au milieu. Les élytres étroits, lancéolés, sont un peu plus longs que l’abdomen, terminés en pointe obtuse ; ils portent souvent une bande brune au milieu avec des taches. Ailes un peu plus courtes que les élytres, transparentes, avec une teinte rose ou jaune. L’abdomen est plus foncé et les pattes de la couleur du corps. Les deux épines du fémur près du genou et les peloctes plus distinctes entre les crochets du tarse paraissent être un caractère distinctif entre celle-ci et l’espèce suivante. Elle se trouve au midi de la Russie ; — en France ; — en Italie, en Hongrie ; elle est commune au cap de Bonne Espérance , au Sénégal , en Egypte , aux Indes. 232 2. TROXALE VARIABLE. Thoxallis variabilis Klug. T. Tête à pointe étroite plus courte , cl’un jaune-verdâtre ; élytres avec une bande brune , tachetée de blanc ; pelotte entre les crochets courte, peu distincte. T. capitis apice angusto, breviore , flavescenti-viridi ; elytris vitta longitudinali fuscci , albo-guttata ; pulvilli inter un- guiculos brèves, indistincti. Longueur 32 lignes. C1 O Truxalis variabilis, Klig , Symbolæ pbysicæ. Dec. 2. n. 8. tab XVII. fig. 3—6. Descript. de 1 Egypte , Ortbopt. PI. V. f. IL 13. Brullé , Hist. nat. des ins. IX. p. 218. Burmeister , Handb, II. p. 607. n. 2. Truxalis eximia , Eicfiwald, Zoolog. specialis. II. 239. n. 2. Truxalis isabellina, Ménétriés. Truxalis conspurcala , Kolenati in lit. La ressemblance entre ces deux espèces est grande, de sorte que je les ai toujours considérées comme des variétés II se trouve cependant des différences qu’on peut appeler spécifiques. La tête au delà des yeux est un peu plus courte, ( d’une ligne de longueur ) et plus rétrécie à la pointe. Les yeux sont plus grands , oblongs et tout à fait applatis. La bande des élytres est plus foncée , quoiqu’on la voie aussi dans la nasuta. Les carènes du prothorax sont plus élevées et les bandes qui les accompagnent plus foncées et plus distinctes. La pelotte entre les crochets est très courte et peu distincte. La couleur plus jaunâtre de tout le corps peut dépendre de l’age ou de l’état de désiccation. Elle se trouve au Caucase , (Ménétriés) ; — en Géorgie près du Chramet Alget, au mois d’Août. Dr. Kolenati. — On l’a observée en Egypte, en Morée, en Syrie, en Arabie et dans l’Europe méridionale. 233 II. CRIQUET. ACRIDIUM. Acridium, Geoffroy, Olivier, Latreille , Brullé , Bürmeister; — Gryllus1, Linné. Fabricitjs . Touss. de Charpentier. Antennes filiformes ou sélacées , plus ou moins longues , composées de plus de vingt articles 1res peu distincts , cylindriques. Tête de la largeur du prolhorax , face antérieure verticale, ayant quatre carè- nes j> î us ou moins saillantes ; un ocelle entre les médianes. Palpes de forme ordinaire, cylindriques, Prothorax dépourvu d élévation, cha- griné, pointillé ou même rugueux; le disque plan, muni de sillons transver- saux; bord postérieur arrondi. Prësternuvi ayant au milieu une pointe presque toujours aigue a l’ex- t ré m i té. Elytres égalant ordinairement l’abdomen en longueur. Ailes simples de la gran- deur des élylres. Abdomen alongé et épais, terminé dans les femelles par quatre pièces plus ou moins longues, pointues au bout. Pattes postérieures plus ou moins fortes, plus longues que les autres , glabres ; cuisses toujours alongées amincies et prolongées après la partie ren- flée ; jambes anguleuses , rarement élargies vers l’extrémité, garnies en des- sus, non loin de la base, ou seulement dans leur moitié inférieure , de deux rangées d'épines ; tarses ayant leur premier article alongé ; le dernier avec une pelotle entre les crochets. JS. ftlém. T. FUI. Antcnnœ filiformes aul selaceæ, arlicu- lis plus quam viginli, parum distin- cts. Caput lalitudine proîhoracis, facic anle- riorc verlicali, carinis quatuor plus mi- nusve prominulis muni ta ; ocellus inter media nas. Paipi forma vulgari, cylindrîci. Prothorax sine elevalione , coriaceus , punclalus , ipse rugosus , disco piano sulcis-lransversis munito ; margo pos- lerior rolundatus. Prosternum medio dente fere semper extremitate acuto. Elytra vulgo longiludine abdominis. Alæ simplices magniludine elytrorum. Abdomen elongatum, crassum, in fœmi- nis laminis quatuor extremitate plus minusve aculis terminalum. Paies posleriores plus minusve fortes , reliquis longiores, glabri ; femora sem- per clongata, tenuia et pro/ongala post parlera intermédiare: tibiæ angu- losæ , raro versus exlremitalem d i i a - talæ , supra inde a basi aut certe di- miilio sérié duplici spinarum donalæ; tarsi arliculo primo longo ; ultimo pulvillo inter unguieulos. 30 ►tj n 234 ï. CRIQUET L1NÉ0LE. Acridium Lineola Oliv. PI. XII. f. 3. C. bru n ou gris ; prothorax caréné , avec la carène élevée; avec trois lignes transversales; tantôt testacée ou rougeâtre , tantôt incolore ; ailes pâles avec une ombre noirâtre. A . fuscum ciut griseum ; prothorace carinato, carina elevcita tridivisa , testacea , rufescenle cuit incolore ; alis pedlidis umbra nigra. 27 lignes; Envergure 4 p. G 1. femelle. 17 — 3 p. 3 1. mâle. Acridium Lineola, Olivier. Encycl. mélhod. VL 22!. n. 26- Latreille, Hist. nal. des Gruslac. el des Ins. XII. 130. 2. AldineT'Ser ville , II i si . nat. 656. n. 16. Burmeister , Ilandbuch , IL p. 632. A. la lareum, var. Gryllus Lineola, Fabricii, Enl. sysl. IL 54. n. 29. Petagna, Inst. I. 351. 3. Toc ss. de Charpentier; hor. enlom. p. 131. lab. 4. f. L Gryllus talarieus, Linné, Svst. n. II. 700. 42. Fabricii, Spec. insect. I. 365. ipillo, Spec. enlom. Neap. t. II f. 1. etagna, Inst. I. 316. 1. Longueur 11 paraît hors de doute que FA. Lineola et tataricum ne soit le même animal, qui ne diffère que par le coloris de la carène du prothorax. Latreille le premier a fait cette observa- tion , ( Dict. d’hist. n. XX. p. 185.) ayant comparé; des in- dividus rapportés de la Barbarie par le professeur Desfont aines. Toussaint de Charpentier et Burmeister adoptent la même 235 opinion , avec la seule différence , qu’ils préfèrent le nom de tataricum comme nom spécifique de cette espèce. Elle est jaunâtre; mais, desséchée; presque toujours brunâtre. La carène du prothorax est élevée et divisée par trois sillons transversaux en trois parties. Cette carène est pâle ou rougeâtre suivant la conservation de l’animal. Les élytres sont plus longs que l’abdomen et ont les deux nerfs médianes principaux très foi ts , brunâtres avec des atomes plus foncés. Les ailes ; de la longueur des élytres, sont fortement réticulées , grisâtres avec une tache arquée et indécise noire. Cuisse postérieure jaunâtre, ayant extérieurement trois taches ou anneaux noirâtres, et le canal inférieur-rouge. La patrie de cet animal est très étendue ; on le trouve au midi delà Russie, en Tatarie; — en Italie, Portugal, Dalmatie Hongrie , Sardaigne, à Marseille. 2. CRIQUET COMPAGNON. Acridium Asseclator , Fischer. PI. VIL f. 2. C. brun ; élytres brunâtres avec une bande longitudinale blan- che , ornée de taches oblongues plus foncées ; ailes limpides avec un miroir pourpre. A. fuscum ; el/tris fusais , fascia longitudinali albcij nia- culis oblongis fuscioribus ornata ; alis hyalinis speculo purpureo. Longueur 23 lignes ^ mâle. .T’ai eu quelque doute à recevoir ce Criquet parmi ceux de la Russie, quoiqu’on m’ait assuré qu’il est le compagnon fidèle 30* 236 des bandes des Sauterelles de passage et de V Acr. tataricum ou Lineolci. Par sa structure i! paraît avoir quelque ressem- blance avec Acr. succinctum des Indes. Tête grande brunâtre avec des yeux ovoïdes proémineus. Une bande blanche descend derrière les yeux jusque vers les mandibules. Le prothorax légèrement caréné , chagriné , brun , et rebordé en arrière, se terminant en pointe obtuse. Il est orné, de deux côtés, de deux traits tronqués noirs, accompagnés d'un trait jaune. Le bord latéral est blanc ou jaunâtre. Les élytres plus longs que Pabdomen sont brunâtres à nervures très fortes. Une bande jaunâtre entre les médianes est tachetée de brun à taches subcarrées. Les ailes aussi longues que les élytres sont transparentes et réticulées avec un miroir rouge de pêche. Cuis- ses et jambes postérieures brunâtres , les jambes ont des épines blanches , dont les points sont noirs. Les tarses sont noirs an- nelés de blanc ; les crochets petits , mais la pelote entr’eux est très grande et large. Dans les steppes des Kirguises. M. Steven. III. CÂLLXPTAME. CALLIPTAMUS. Calliplamus , Ai dinet-Serville. Âcrid Brellé; Grylius, Linnaei , FabriciI , T. suivant une étymologie plus correcte. Antennes courtes filiformes muîli-arti- culées; articles indistincts cylindriques. Tête grosse, à face verticale avec quatre carènes distinctes-, front un peu aplati entre les yeux et même un peu creusé. Prothorax court à disque plan à carè- nes apparentes , à sillons transversaux faibles. Bord postérieur coupé un peu obliquement sur les côtés. ium , Olivier , De Geer , Latreille , . Charpentier, Caloplenus Bcrmeister, Antennæ brèves, filiformes multi- articu- lât®, articulis indistinctes, cylindricis. Caput magnum , facie verlicali , carinis quatuor dislinclis -, fronle subplana inter oeulos, insa parum excavata Prothorax brevis , disco piano, carinis distinct is sulcis transversalibus delai— libus. Margo posterior latere subobli- que Iruncalus. 237 Pre' sternum muni au milieu d’une pointe assez grosse un peu élargie , très obtuse au bout. Elylres de la longueur de l’abdomen Ailes courtes, presque de la grandeur des élvlres. Abdomen épais , unicarcné en dessus ; pièces terminales des femelles courtes, ainsi que les appendices. Flaque sous- anale des mâles presque triangulaire pointue et entière au bout-, appendices plus ou moins longues. Pattes postérieures robustes, plus cour- tes ( que dans le genre Acridium ) cuisses courtes , fort élargies , très largement canaliculc'es en dessous ; jambes courtes, fortes. Tarses grêles munis entre les crochets d'une petite pelote. Prosternum dente medio admodum cras- so, subdilatalo , apice obtus o. Elytra longiludine abdominis. Alæ brè- ves, fere clytrorum longiludine. Abdomen crassum supra unicarinalum -, laminæ terminales fæminæ brèves æque ac adpcndices. Lamina subanalis marium Iriangularis , acuta et integra apice; adpendiccs plus minusve longæ. Pedes poslici robusti breviores quam in gencre Aci idii ; femora brévia , valde dilatata infra lato caiialiculata ; tibiœ brèves , fortes. Tarsi graciles ; pulvillus parvus inter unguiculos. Les Calliptames ont un port particulier dû à leurs grosses et courtes cuisses postérieures et à leur corps épais et trapu. Le prothorax est rétréci par devant et porte une carène médiane complète. Les élytres se rétrécissant vers la pointe, lui donnent une certaine élégance. Ils se trouvent dans les régions du Caucase , dans la France méridionale et en Italie. Le Calliptame italique fait souvent de grands ravages dans le midi de l’Europe. 1. CALLIPTAME ITALIQUE. Calliptamüs italiens Ser ville. PI. XIII. f. 3. C. brun ; élytres bruns pointillés de blanc ; ailes limpides, avec la base rose. 238 C. fuscus; eljtris fuscis albo-irroralis ; ali s hyalinis area basai i rose a, du mâle 7—8 lignes, de la femelle 14—15 lignes Aldinet-Serville , Kevue p. 94. n. 1. Hisl. nat. p. 698 n 9. Acrydium italicum, Olivier, Encycl. métîiod. VL 114. n. 40. Latreille, llisl. nal. des Crusl el des Insecl. XII. 156. n 13. Brillé, liisl. nal. IX. 226 n. 1, Grjllus (^Locnsla) italiens, Linné, Sysl nat. II. 701. n. 46. Stoll , Sauterelles, t. XII. b. f. 43. fœm. La Sauterelle avec les ailes demi en rose de Sibérie. Gryllus italiens, Charpentier, Ilor. entom. p 135. in Germar’s Zeilsclirifl. III. B. 1841. p. 312. Caloplenus italiens. Gryllus germanicus, Fabf.icii, Ent syst. II. 57 n. 41 Ahrens, Faun. germ I- 14. Caîoptenus italiens, Burmeister, Handb. II. p. 639. n. 3. Lonsueur Variant beaucoup , soit en grandeur , soit en couleur , il est tantôt jaune, tantôt roussâtre ou brunâtre. Tête lisse à carènes obtuses. Prothorax finement pointillé ayant trois carènes distin- ctes. Elytres de la longueur de l’abdomen , transparens avec des taches toujours brunes. Le bord intérieur porte une raie blanclte ou jaunâtre. Ailes de la longueur des élytres , transpa- rentes, incolores ; disque interne d’un rose tendre. Les cuisses postérieures sont brunâtres avec des taches noires ou plus fon- cées ; les jambes roses, leurs épines noires au bout. Le corps des mâles, qui sont généralement beaucoup plus petits que les femelles , est plus clair avec un anneau jaunâtre vers l’anus, qui a des appendices très longues tronquées au bout. C’est une espèce des plus nuisibles de la famille. Au midi de la Russie ; — en Sibérie ; — dans toute l’Europe piéridionaîe •— au Nord de l’Afrique, 239 2. CALLIPTAME RÉTICULÉ. Calliptamus reticulcitus Fisch. PI. XIX. f. C. brunâtre ; une bande du protliorax et des élytres plus fon- cée ; nervures des élytres très fortes et réticulées. C. fuscescens , vitici prothoracis et elytrorum fusciori ; nervis elytrorum fortibus , reticulatis. Longueur \ pouce G lignes. Acridium reticulatum, Fischer , Bull, de la Soc. Imper, des NaUirai. de Moscou 1839. p. 301 . La tête est brunâtre avec le front obtus et proéminent ; les yeux ovoïdes et brunâtres ; ocelles distinctes et noires. Le prothorax à disque plan, d’un brun foncé est légèrement caréné, et entouré d’une bande brune plus claire. Les élytres sont brunâtres, distinctement réticulés , offrant au milieu une bande plus foncée. Les pattes sont d’un brun clair ; les jambes posté- rieures rougeâtres. La femelle beaucoup plus forte que le mâle est d’une cou- leur uniforme brune. Les élytres sont un peu plus longs que l’abdomen , et mou- chetés de noir vers le bout. Les cuisses très fortes, extérieure- ment sillonnées, sont plus longues que l’abdomen. Des steppes de la mer Caspienne. M. Ménétpiés , — près de Tifiis au mois de Juillet. Dr. Kolenati. Musée de l’Académie Impériale des sciences de St. Pétersbourg. La femelle dans ma collection. 240 3. GALLIPTAME DOR.SAL. Calliptamus dorsatus Fiscrr. pi. xïx. r. 2. » C. verdâtre ; élytres pointillés de noir, une bande noire se pro- longeant de la tête jusqu’entre les élytres. C. viridescens ; elytris nigro-punctatis ; vitta nigrn capiiis thoraciscjue inter elytra prolongata. Longueur 1 pouce 6 lignes. Âcridium dorsalum, Fischer, Bu 11. de la Soc. 1839. p. 301. La tête est verte avec le front un peu proéminent ; le som- met noir. Le prothorax, également vert, légèrement divisé par deux lignes transversales, porte en dessus une bande noire très foncée avec une légère carène. Les élytres , de la longueur de l’abdomen, sont verts, avec des points épars noirs, qui se chan- gent en taches carrées vers la pointe. Le bord dorsal en est noir et prolonge ainsi la bande noire du prothorax. Les pattes sont vertes : les jambes postérieures et le premier article des tarses d’un rouge-clair; la pelotte entre ces crochets est très forte. Habite les mêmes endroits. M. le Dr. Kolenati l’a trouvé en Géorgie, sur les bords de la rivière Chram\ aux mois de Juil- let et d’Août, Ma collection. 241 4. CALLÏPTAME TARSIER. Calliptamus Tar-sius Fisch. C. Brun ; prothorax subgranuleux ; élytres bruns avec des taches noires ; tarses postérieurs très alongés avec une pelotte péti- olée beaucoup plus longue que les crochets. C. Fuscus ; prothorace subgrcinuloso , elytris fnscis nigro- maculatis ; tarsis posticis prolongeais , pulvillis petiolatis un gui cul i s multo-longioribus. Longueur 8 lignes ; avec les ailes 1 \ lignes. DO? D La tête est grande ; les yeux très grands , très rapprochés , rougeâtres. Le prothorax brun, subgranuleux , avec des carènes latérales à peine sensibles. La dent du présternum est très courte , obtuse presque aplatie. Les élytres sont pointus et un peu plus longs que l’abdomen ; cendrés avec une double série de taches noires. Les ailes aussi longues que les élytres sont diaphanes. L’abdomen est cylindrique, brun en dessus et jaune en dessous. Les pattes offrent une circonstance singulière en ce que les tarses sont très alongés, avec les deux articles de la base dilatés. L’article onguéal est aussi long que les deux articles de la base, pris ensemble. Les crochets sont très courbés , arqués. La pe- lotte entre les crochets des pattes antérieures est patelliforme ; celles des pattes postérieures pétiolées et plus longues que les crochets. Les jambes des pattes postérieures sont verdâtres ou grisâtres à la moitié supérieure, l’inférieure est rouge. Pris au Caucase par M. Victor Motschoulski , sur Faiblis fruticosci. N. Ménu T. VIII . 31 242 5. CALLIPTAME MARBRÉ. Calliptamus mcirmoratus Fischer. Brun, avec des taches inégales noires; les jambes postérieures rouges. Fiiscus, maculis incequalibus nigris ; tibiis posticis rabris. I du mâle , W lignes. Longueur I / ne la femelle, 1/ lignes. Mâle. La couleur est d’un brun plus clair et les taches noires sont plus petites. La tête, grande et forte, a le vertex et la proéminence courte et arrondie , d’un brun-foncé. La face est pâle ou jaunâtre. Le sommet a trois courtes carènes , dont les extérieures sont sinuées. Le prothorax caréné au milieu est brun , avec quatre taches plus foncées. Les côtés rabattus sont plus pâles avec deux bandes obliques plus foncées de chaque côté. Les élytres ; fortement veinés , sont bruns avec plusieurs séries de taches noires inégales. Le corps est jaunâtre. La plaque sousanale et les appendices sont noires. Les pattes posté- rieures ont des cuisses fortes mais comprimées , carénées en dessus et en dessous. La carène en dessous porte deux séries de points noirs. La face extérieure sillonnée par des triangles. Mais cette face est rétrécie par les carènes de sorte qu’elle ne remplit pas tout à fait la surface. Les jambes sont rouges gar- nies de deux séries d’épines fortes et noires. Femelle. Elle est plus grande , plus forte , et d’une couleur plus foncée que le mâle. Le prothorax foncé et pointillé a la carène et les lignes latérales pâles ou blanchâtres. Les élytres ont de même une ligne blanchâtre qui va jusqu’à la pointe. Les taches noires sont plus grandes, plus régulières et presque 243 carées. Les pattes offrent la même forme , sont plus fortes et d’une couleur plus foncée. Il se trouve dans la steppe près l’Elisabethpol au mois de Juillet. Dr. Kolénatj. Ma Collection. 6. CALMPTAME CÉPHALOTE. Calliptames Cephalotes. C. brunâtre ; tête grande blanche ; élytres plus longs que l’ab- domen avec des taches noires ; ailes grises à base rosée. C. fusciis ; capite ma g no cilbescente ; elytris ah domine lon- g'ioribns j nigro-maculcilis ; cilis fuliginosis bcisi roseis. ( du mâle 14 lignes. Longueur 1 ° (de la femelle 14 lignes. La tete est grande et dépasse le prothorax de toute part. Les yeux sont grands , ovoïdes et grisâtres. Les antennes bru- nâtres très minces. Le prothorax est unicaréné arrondi en arrière. Les côtés rabattus ont deux taches blanches accom- pagnées de deux taches noires. Les élytres beaucoup plus longs que l’abdomen sont brunâtres avec des taches irrégulières noires. Les ailes de la longueur des élytres sont grisâtres , gris- cendré avec la base rosée. L’abdomen est fort , conique , brun, annelé de blanc. Les pattes antérieures sont faibles et blanches , ainsi que la dent ou la protubérance présternal qui est obtuse. Les pattes postérieures sont fortes ; les cuisses carénées en dessus et en dessous sont grisâtres mouchetées de brun et de noir. La face extérieure est fortement sillonnée transversalement. Les jambes sont grisâtres dans les mâles et rouges , du moins intérieure- 31* 944 ment, dans les femelles. Les épines terminales sont fortes et noires. Les articles du. tarse sont munis de fortes pelottes en dessous. La pelote entre les crochets est faible. De Yerkhne-Oudinsk. M. Sédakoff. Ma Collection. 7. GALLIPTAME POINTILLÉ. Calliptamus pterosticha Fischer. PI. XVI. f. 4. C. verdâtre ou brunâtre ; prothorax lisse avec une bande lon- gitudinale noire , divisée au milieu par une strie jaune ; élytres verts pointillés de noir ; jambes postérieures miniacées. C. viridescens aut b runes cens ; prothorace nigro-vittato, vitta medio linea flava divisa ; elytris viridibus punctis raris ni gris ; tibiis posticis miniaceis. Longueur 12—1 3 lignes. Oedipoda plerosliclia Fischer, PI. XVI. f. 4. Oedipoda anlennala Fischef, , lettre à M. le Dr. Kolenati N°. IG. Espèce remarquable par la longueur des antennes , qui sont fortes, filiformes et de la longueur du corps. Elles se termi- nent brusquement en pointe. La tête est brunâtre ou jaunâtre, avec une proéminence du front très marquant. Les yeux très proéminens sont rapprochés et rendent le sommet très étroit. Il est noir, entouré d’une ligne jaune. Cette bande noire devient plus large sur le prothorax et va jusqu’à son bout qui est arrondi. Elle est également accompagnée d’une bande jaune de deux côtés. Les élytres, de la longueur de l’abdomen dans les femelles et de deux ou trois lignes plus longs dans les mâles, sont verts avec quelques points rares noirs. Une bande noire et jaune accompagne le nerf principal. Les ailes de la 245 longueur des élytres sont très fines , membraneuses et tout à lait limpides. L’abdomen n’offre rien de particulier. Les pattes postérieures sont très fortes et très alongées , les jambes minia- cées dans les femelles , un peu plus foncées ou presque brunâ- tres dans les mâles. Les tarses alongés sont propres à ce genre> mais dans cette espèce , on distingue nettement trois articles sans l’article on- guéal. Les lobes inférieurs sont même divisés en quatre , de sorte qu’on compte cinq articles en bas. Le dernier est très alongé, un peu courbé, à crochets assez forts. La pelotte entre eux est arrondie et aussi longue que les crochets. Patrie : la Sibérie ; — la Géorgie. M. le Dr. Kolenati. IV. POBISME. PÛBISMA. Latueille, Fam. nal, p. 415. Acridium Aüdinet-Serville ; Gryllus Zetterstedt , Charpentier. Antennes filiformes, plus longues que la lèle el le prolhorax pris ensemble. Tête grande à front peu proéminent , à face large, verticale, légèrement bica- re'née. Ecusson arrondi, proéminent. Labre large peu ou point écliancré. Mandibules fortes extérieurement sillon- nées-, palpes filiformes , courtes et grêles. Prothorax distinctement divisé en trois parties 5 la postérieure dilatée , plane, uni carinée, à bord postérieur arrondi. Prêstcrnum ayant au milieu une corne, obtuse à l’extrémité. Antcnnœ filiformes capite ihoraceque longiores. Caput magnum-, fronle parum promi- nulo, facie dilata la, verlicali , leviler bicarinata. Clvpeus rotundatus elevatus. Labrum dilalalum parum aut non emar- ginalum. Mandibules fortes, facie exlerna sulca- tæ ; palpi filiformes, brèves, graciles. Prothorax distincte tridivisus ; parle poslica dilalata , plana , unicarinala margine poslico rotundalo. Prosternum cornulum 5 cornu apice obtuso. 246 Elytrcs courts, impropres au vol. Ailes avortées ou milles. Abdomen robuste et conique \ la laine sousanalc du mâle est bombée presque globuleuse, terminée en pointe élevée ; celle de la femelle divisée en deux parties coniques-, couvertes par deux appendices supérieures également co- niques. Pattes fortes-, les postérieures très alon- gées, avec des tarses longs qui portent entre les crochets une pelotle très grande et arrondie. Elytra brévia, inertia -, alœ aborlivæ aut nullæ. Abdomen robuslum, conicum -, lamina subanalis maris convcxa , fere globo- sa , in apicem elevalum abiens^ fœ- minæ divisa in duas parles conicas 5 teclas adpendicibus superioribus dua- bus , æque conicis. Pcdes fortes -, poslici valde elongali , larsis longis inter unguiculos magno et rolundato pulvillo munitis. En observant les ailes avortées et impropres au vol du Po- disma , en voyant le changement de la couleur après sa mort , on devrait le prendre pour une larve. Mais des Naturalistes tels que Linné, Degeer et Zetterstedt ont observé leur accou- plement, de sorte qu’il 11e reste pas de doute sur l’état parfait de l’animal. Zetterstedt s’exprime ainsi à cet égard ; marem et fœminam copulatos sœpe et longe saltitantes vidi. M. Audinet-Serville n’admet Podisma que pour un sous-genre d’ Acridium. Mais il n’est ni Acridium ni Oedipoda. D’ailleurs les espèces découvertes depuis et surtout ces formes remar- quables que M. Corta ( Faunct neapolitana ) a observées dans la Calabre lui conserveront le droit du genre que Latreille lui a assigné. La forme et la grandeur des élytres peuvent fournir un des caractères de l’espèce. 247 I. PODISME PEDESTRE. Podisma. pe destri s. PI. XXX f. 4. Brunâtre ; élytres coniques réticulés ; cuisses postérieures rouges en dessous ; jambes bleuâtres. Fus en ; elytris conicis reticulatis ; femoribus posticis infe - rius sanguineis ; tibiis cœruleis. I du mâle G — 8 lignes. Longueur , Jc Ja feme„e ,0 , Gryllus pedeslris, Linnaei, Faune suce. p. 239. n. 878 Syst. nal. p. 780. n. G5. ed. Gmelini , p. 2081. n. 60. Gryllus pedestris, Fabricii, Ent. System. II. 62. n. 64. Zetterstedt , Orlhopt. suec. p. 102. v. Charpentier, lior. entom. p. 174. Acridium apterum, De Geer , Mém. III. 474. 114 IM. 23. f 8. 9 Acridium pédestre, Ou vieiî, Encycl, mélh. VI. 202. n. 70. Audinet-Serville, liist. nat. p. 679. n. 42. Panzer , Faun. germ. 33. t. 8. figure manquée. Gryllus cataphraclus, Eversmann in lit. La femelle est toujours presque doublement plus grande que le mâle , ses élytres sont beaucoup plus courts , subcarrés et distans. Elle a aussi une couleur plus pâle. La tête du mâle est brune les yeux, plus foncés et proéminens. Les carènes entre les antennes sont plus distinctes dans le mâle que dans la femelle. Le thorax est distinctement divisé par des lignes ou incisions transversales , de sorte qu’on peut reconnaître un pro- thorax , un mésothorax et un métathorax. Le métathorax est dilaté surtout dans la femelle, lisse , arrondie à l’extrémité et unicariné. Les élytres ont 3 lignes de longueur dans le mâle et l*/3 ligne dans la femelle. 248 Les cuisses postérieures sont très fortes , brimes, avec un an- neau jaune près de la jointure. Les jambes sont bleuâtres. Il se trouve en Sibérie , dans les steppes des Kirguises, dans le gouvernement d’Orenbourg ; — en Allemagne; en France; en Suède ; en Sardaigne. 2. PODISME PRUNEAU. Podisma primnoci Motsch. Verte , ( brunâtre après la mort ) élytres courts tronqués ; cuisses postérieures alongées, tricarinées extérieurement. ï iridis , ( fuscci post mortem ) , elytris brevibus truncatis ; femoribns , posticis elongatis tricarinatis. ( du mâle \ 9 lignes. Longueur \ , , . ,, . ( de la femelle; Î4V2 lignes. M. de Motschoulsky avant trouvé cette espèce au delà du Baïcal l’a proposée comme genre nouveau sous le nom de Pi ’ imnoa viriclis , parce que le mâle présente une singulière conformation de l’anus. Les segmens derniers sont dilatés et la lame sousanale paraît comme une boule, la pointe étant rentrée. Je crois que cette forme est produite par un accident , par l’accouplement même peut-être. L’animal ressemble au reste à un Podisma } dont les élytres dans les deux sexes sont rac- courcis et tronqués à l’extrémité. Les cuisses postérieures sont très alongées et paraissent tricarinées, parce que la carène supé- rieure est plus pâle , et paraît former un tout avec la face extérieure qui porte ces sillons anguleux mais très étroite- ment placés. Patrie. Verkhne-Qudinsb. M. de Motschoulsky. 249 3. POBïSME ROBGE-PIED. Podisma rujip.es Fischer. Brun ; élytres lancéaires , tachetés de brun ; cuisses postérieures annelées de brun et de jaune ; jambes rouge-sanguin. Fnsea ; elytris lanceolcitis , fusco mciculatis ; femoribus pos- ticis fusco et jlav o annulât i s ; tibiis sanguineis . Longueur du mâle; 9 lignes. Je ne connais que le mâle. Xi est brun, étant séché, et plus pâle en dessous. Les élytres sont caractéristiques en ce qu’ils sont lancéolés , pâles avec une tache brunâtre , 3 lignes de lon- gueur et couvrant les ailes un peu plus courtes, étroites, paraissant en lanières. Les cuisses postérieures sont fortes , jaune-rougeâtre avec des anneaux noirs. Elles sont rouges en dessous et ont à la face extérieure les sillons obliques ordinaires. Les jambes sont rouge-sanguin , et aussi les épines sur la face postérieure. Les épines terminales et les pelottes sont brunes ou noires. Patrie. Les promontoires du Caucase ; Kasbeck. M. Kolenvti. 4. PODïSME DISSEMBLABLE. Podisma dispar Hoyer. Testacé ou brunâtre ; corps alongé ; prothorax caréné d’un bout à l’autre , élytres pointus ; pattes de derrière longues et grêles. Testacea aut fuscescens corpore elongato ; prothorace carina N. Mém. T. VIII. 32 250 mediana integra ; elytris triangularibus } acuminatis ; pedi - bus posticis elongatis, gracilibus. _ ( du mâle: 10 lignes. . Longueur < , , ,, . ( de la femelle-, 13 1. Podisma dispar, Hoyer *, Germar , Faun. germ. XVII. f. 7. Cette espèce est remarquable par la forme des antennes , du prothorax et des ailes. Les antennes des deux sexes sont très fortes et très longues ; le prothorax est moins distinctement divisé et a une carène médiane , qui va d’un bout à l’autre et se prolonge même sur la tête. Les élytres sont d’égale longueur dans les deux sexes, triangulaires et pointus. La tête a le front plus proéminent et la face moins verti- cale et plus inclinée. Mais le prolongement des parties masti- catoires est conforme aux précédents. La carène médiane est un prolongement de celle du prothorax. Le prothorax a les divisions transversales moins marquées et la carène médiane est complète , quoique un peu plus faible vers la tête. Les élytres triangulaires et pointus à l’extrémité ont deux nervures au milieu très élevées. Ceux du mâle sont plus courts, (2 lignes de longueur) ceux de la femelle plus longs ( 3'/4 de ligne ) plus forts et fortement réticulés. L’abdomen dans les deux sexes est alongé presque cylindrique. La lame sousanale du mâle est très alongé, triangulaire, avec une longue pointe à l’extrémité. Les pattes postérieures sont alongées et très grêles. Les cuisses , également rougeâtres en dessous , présentent à la face extérieure les mêmes sillons anguleux ou triangulaires. Les jambes et les tarses sont plus pâles. Patrie. Le gouvernement d’Orenbourg. M. Eversmann. 251 5. PÛBÏSME LONGUE-CUISSE. Podisma longicrus. PI. XXII. f. 3. 4. mâle et femelle. ( Ocdipoda longicrus). Verdâtre, prothorax à carène médiane entière ; les cuisses pos- térieures plus longues que les jambes. J^iridescens ; prothorace carinci mediana Integra ; cruribus poslicis libiis longioribus. { du mâle •, 6 ligues. Longueur \ f de la lemeile} 1 pouce. Gryllus longicrus, Eversmânn in lit. Cette espèce ressemble à la précédente par la forme et la direction de la tête et par le prothorax. Les élytres cependant du mâle sont un peu plus courts que ceux de la femelle. La tête est très inclinée. Une petite proéminence du front et entre les antennes est bordée d’un petit bourrelet. La carène en dessus se prolonge jusqu’au corselet. Les antennes sont très alongées , presqu’aussi longues que le corps entier du mâle , et vertes, plus pâles à la base. Les yeux d’une forme ovalaire sont bruns et proéminens. Les carènes de la face laissent entre elles un sillon très profond. Le prothorax est alongé , étroit, portant au milieu une carène qui va d’un bout à l’autre. L’abdomen conique est d’un vert jaunâtre. Les élytres sont réticulés et arrondis au bout , de deux et demi lignes de longueur. Les cuisses des pattes de derrière sont plus longues que les jambes, sillonnées extérieurement , noirâtres en dessus et verdâtres en dessous. Les jambes et les tarses sont verdâtres. La femelle est généralement plus grande et plus verdâtre et a les élytres plus longs que le mâle de deux lignes de lon- 32* 252 gueur, arrondies et distantes cà l’extrémité. Beux lignes noires de la tête remplacent les carènes du mâle. Les cuisses postérieures sont plus robustes. Hab. Aux environs de la mer Caspienne , pris au mois d’Août i 83 A, par M.. Eversmann. 6. PODÏSME GRELE» Podisma gracilis Motschulsky. P. brunâtre, alongé ; éiytres du mâle réticulés arrondis au bout de la longueur de l’abdomen ; de la femelle } triangulaires raccourcis. P . brunescens , elongata ; elylris maris reticulatis , extremi- tate rotundatis , longiludine abdominis ; fœminœ triangu - laribus abbreviatis . Longueur O du mà!e 7 lignes, de Sa femelle 8V2 L Monopl'erus- gracilîs , Motschulsky in lit. M. de Motschoulsky a élevé cette espèce à un genre parti- culier sous le nom de Monopterus , en n’adoptant qu’une seule paire d’élytres ou d’ailes. Cela serait à la vérité une singulière exception à l’analogie générale et mériterait d’être signalée. Mais on observe sous les éiytres près de la base de petites écailles ou lanières blanchâtres qui remplacent les rudiments d’ailes. Ceci constaté , l’insecte rentre au genre Podisma , par le petit tubercule du présternum et par la forme de la tête. Elle ne se distingue même de l’espèce précédente que par les antennes un peu plus courtes et plus grêles et les éiytres du mâle de la longueur de l’abdomen et par les cuisses posté- rieures qui ne sont pas pins longues que l’abdomen. Les pattes 253 postérieures sont grêles et rougeâtres , et les jointures de la jambe et du tarse noires. Hab. en Daourie ; M. Motschoulsky ; dans le gouvernement d’Orenbourg ; M. Eversmann. V. CYPHQPEORE. CYPHOPHQRIES FISCH. de xvcfjoç , gibbus et efoooç. ferens. Antennes filiformes, à vingt articles dis- tincts \ les derniers un peu plus min- ces ; Tariicle terminal comprimé. Tête forte , peu plus large que le pro- thorax, ayant sur le sommet, entre les yeux très rapprochés , trois carènes s’avançant jusqu’aux antennes -, face très large se dilatant vers la bouche: le labre large, renflé, réfléchi vers le bord et garni de petits grains. Palpes filiformes , dernier article obeo- nique. Prothorax pourvu d’une élévation coni- que en forme de bosse , légèrement carénée au sommet. Présternum ayant au milieu une pointe très forte, obtuse, en entonnoir renversé. Elytrcs faibles , mais soutenus par des nerfs très forts , qui vont parallèle- ment jusqu’à la pointe. Les interstices en sont étroitement réticulés, de sorte que l’aire costale parait sous la loupe comme loruleux. Une partie triangu- laire très forte est intercalée entre l’aire costale et la sulurale, qui paraît augmenter l’énergie du vol. Ils cou- vrent à peine d’abdomen 5 les ailes sont triangulaires de la longueur des élvlres. O O %j Antennœ filiformes , articulés viginti , distinctis-, ullimis paullo tenuioribus, terminaîi compresso. Caput magnum, prolhorace parum latius, vertice carinis tribus, inter oculos ad- proximalos ad anlennas abeuntibus •, facie anleriori versus, os valde dilatata ; Iabrum latum , inlumidum versus mar- ginem, reflexum et granulis obsitnm. Palpi filiformes, articulo ultimo obeo- nico. P rolhorax gibbosus , gibbo leviler ca- rinato. Prosternum medio dente fort! , obluso, infundibuli inversi ad instar. Elytra debilia , sed nervis fortifies pa- rallelis suslensa ; inlcrsliliis auguste reliculatis ila ut area coslalîs , oculo armato torulosa adpareal. Portio tri- an g u 1 a i- i s fortis, inter aream coslalem et suturalem intercalala est , quæ energiam volalus augere videtur. Vix abdomen legunt. Alæ triangelares lon- giludine elytrorum. 9KA ^ jt jdbdomen alongé et gros •, la pièce sous- anale du mâle est très large , alongée , recourbée, bifurquée à la pointe, sou- tenant une autre pièce avec des ap- pendices plus longues et obconiques. Les appendices latérales sont digiti- formes et articulées. (PI. XIX. f. 3. a. b.) Pattes postérieures alongées ; les cuisses comprimées, avec deux sillons profonds en dessus et en dessous; amincies vers la jambe. Jambes très minces, compri- mées et d’égale largeur , ayant en des- sus un sillon profond , garni de deux rangées d’épines dans presque toute la longueur ; tarse ayant le premier ar- ticle très alongé, une pelotle entre les crochets. abdomen elongalum et robuslum -, la- mina subanali maris lata , elongala , recurva, apiceque bifurcata, aliam par- lera sustinens adpendicibus longioribus et obconicis. Adpendices latérales di- giliformes et arliculatæ. ( PI. XIX. f. 3. a. b. ) Pedes posleriores elongali -, femora com- pressa sulcis profondis superioribus et inferioribus , versus tibias altenuala. Tibiæ tenues compressæ, ubique æqua- les , inferius sulco profundo , duabus seriebus spinarum tola fere longitudine munitæ *, tarsi articule primo longiori 5 pulvillus inter unguiculos. 1. GYPM0FIIC'B.H1 TACHETÉ. Cyphophorus maculatus Fisch. PI. XIX. f. 3. 4. C. cendré ; le prothorax et les élytres tachetés de brun ; ailes limpides avec une bande arquée et la pointe noires. C. cinerea ; prothorace et elytris fusco-maculatis ; alis lim- piclis fascici arcuata et api ce ni gris. Longueur 1 pouce 6 lignes Acridium gibbosum, Fischer, Bull, de la Soc. 1839 p. 301 Tête verticale raboteuse en avant , ayant sur le sommet trois carènes qui aboutissent, en se joignant , auprès des anten- nes. Les yeux sont grands , ovoïdes et très rapprochés. Le prothorax est gris-jaunâtre, s’élevant en bosse conique , obtuse. Une carène légère court, au dessus de cette bosse et aboutit à la pointe obtuse du métathorax triangulaire. Le prothorax embrasse la tête comme un collier produit par le bord légère- ment réfléchi. Les élytres réticulés, un peu plus longs que l'abdomen , sont grisâtres tachetés de brun. Les ailes aussi longues que les élytres sont triangulaires, transparentes à nerfs parallèles noirâtres. Une bande arquée noire se trouve au mi- lieu et une tache noire à la pointe. Les pattes antérieures sont très faibles. Les cuisses des posté- rieures très comprimées et canaliculées ou à deux sillons en dessus et en dessous , dont celui de dessous , engainant les jambes dans le repos, porte deux épines, Tune près de la base, l’autre au milieu , circonstance que je n’ai par rencontrée dans d’autres de la même famille. Les tarses ont le premier article très alongé , et la pelotte entre les crochets est très petite. Je n’ai pas vu la femelle. Des Steppes salines des provinces du Daghestan et d’Âbché- ran, non loin de la mer Caspienne. M. Ménétriés. M usée de l’Académie Impér. des Sciences de St. Pétersbourg. VI. TERÏNCKE. THRINGHUS. Je s Qiyyoc, ou dQiyxoc,, corona , pinna mûri -, corniche-, Gesims-, faisant allusion aux protubérances du prothorax. Thrinchus , Fisciier \ Erenaobia , Au Pallas , Fabricius. Antennes filiformes , déprimées , très rapprochées composées de 16 articles; le premier et second gros, obeoniques, arrondis à l’extrémité -, le quatrième le plus petit ; les suivans alongés , déprimés-, le dernier ovalaire, palel- liforme. inet-Serville , Charpentier , Gryllus , Anlcnnœ filiformes, compressæ , vaîdc approximalæ, sedecim arliculis com- posilæ ; arliculo primo et secundo grosso, obconico, exlremilale rolundato ; quarto minimo -, sequenlihus elongatis , depressis, ultimo ovoideo, palelliformi. 256 Tête grande gueuse •, le carénée. Yeux grands Ocelles peu apparent. , dilatée verticale , ru- sommet carré -, la face bi- proéminens. distincts", celui du milieu Mandibules fortes , quadridenlées , à dents obtuses et distantes. Mâchoires faibles , inermes. Palpes courts et grêles. Thorax divisé en deux parties; prolbo- rax tuberculeux , ou crêté , à crête bilobée et trilobée , métalborax ru- gueux se prolongeant en cône obtus. Elytres et ailes de la longueur de l’ab- domen. Abdomen gros , obeonique et caréné en dessus. Plaque sousanale du mâle tri- angulaire , convexe , dépassant labdo- men. Celle de la femelle très dilatée au bout, ayant des plaques supérieures et inférieures très larges. P résternum triangulaire, embrassant la O 7 tète latéralement par les bords étroits et prolongés. Mésolborax et mélatborax larges, dilatés en plastron. Pattes postérieures moins longues, mais à cuisses très fortes et à face exté- rieure très rugueuses. Les jambes un peu moins longues que les cuisses, an- gulaires, et munies en arrière de deux séries de très fortes épines. Les épines terminales courbées sous le tarse. Le tarse a des articles courts , bilobés en dessous ; l’article onguéal très alongé •, la pelolle arrondie. Caput magnum , dilalalum , verticale, rugosum-, vertice quadralo ; facle bica- rinata. Oculi magni, prominuli Ocelli parum dislincti ", médius inter fa- rinas distinclus. Mandibulæ fortes , quadridenlalæ, den- tibus oblusis, dislantibus. Maxilice debiles, ed'enlulæ. Palpi brèves, graciles. Thorax impressione transversa divisus ; prolhorax tuberculal us , tuberculo cri- slalo, sæpius bilobo aut trilobo ; mela- lliorax rugosus in conum obtusum pro- longatus. Elytra cl alæ abdorninis longiludine. Abdomen crassum, obconicum, superius carinatum. Lamina subanalis maris tri- angularis, convexa, apice abdomen ex- cedens $ foeminæ exlremitale valde dilatata, laminis superioribus et inferi- oribus latis. P rosternum triangulare, caput proces- sibus laleralibus angustis amplcctens, Mésolborax et métalborax dilatai!, cas- sidiformes. Pedes poslici vulgo breviores , cruribus forlibus, facie exlerna valde rugosis. Tibiæ femoribus paulo breviores , an- gulalæ, poslice seriebus binis spinarum forlissimarum munilæ. Spinæ terminales sub larso incurvæ Tarsi arliculis bre- vibus , sublus bilobis, ultimo longissi- mo, pulvillo rotundalo. 257 M. A udinet-Serville avait négligé ce genre dans sa Revue (Annales des sc. n. vol. 22. 1831. ); je l’ai établi dans mon Conspectus en 1833 sous le nom de Thrinchus ; mais dans son histoire naturelle des Orthoptères de 1839 il a formé un genre Esemobici , qui , quoique composé d’espèces exotiques , paraît le meme que celui dont il est question ici. Les Thr in- duis fréquentent aussi les steppes soit de la Sibérie orientale ; soit de la Russie méridionale. Ils paraissent herbivores , vu les mâchoires faibles et les mandibules munies de dents fortes , mais obtuses. Ce qui distingue facilement ce genre des autres Criquets, c’est son prothorax rugueux, turriculeux et cette ru- gosité ou crête divisée en deux ou trois lobes. Leurs corps est robuste et les élytres et ailes paraissent indiquer une force de vol plus grande que les pattes ne le font présumer pour le saut. Une circonstance que , je ne dois point passer sous silence c’est la conformation de la bouche. Le labre et la lèvre inférieure montante ferment tellement la bouche, qu’on a peine à découvrir extérieurement ou la base des mandibules ou même le dernier article des palpes maxillaires. La forme du prothorax et la couleur des ailes et des jambes postérieures paraissent propres à fixer les caractères des espèces . La bande noire et arquée des ailes se retrouve dans toutes les espèces , quoique le miroir y fasse observer quelque différence. I. THRINCHE CAMPANULE. Thrinchus campanulcitus , Fi cher. P! XL L L Th. brun ; prothorax turriculeux en forme de cône obtus , le métathorax plus large faiblement rugueux , triangulaire et N. Mém. T. FIJI. 33 258 rebordé ; élytres tachetés de brun ; ailes d'un jaune pâle avec une bande large et arquée noire. Th. fnscus ; prothorace rugoso, turriculato , campanulæ acl instar ; 1 netathorace latiore suhrugoso , triangulari , mar- ginal o ; elytris fusco-maculatis ; cdis pallide fl avis, f as- cia lata arcuata nigra. Longueur 1 p. 10 lignes. Envergure 3 pouces 6 lignes. Thrinchus campanulalus , Fischer, Bulletin de la Soc.; Imper, des Naturalistes de Moscou, Tome VI. 1833. p. 375. n. 1. C’est l’espèce la plus grande du genre que je connaisse. La tête est grande et brunâtre dans le mâle et blanchâtre dans la femelle. Le vertex a une impression subrugueuse quadrangulaire. Les antennes sont un peu plus longues que la tête et le thorax pris ensemble. Le thorax étant distinctement divisé en deux parties par une impression transversale , je me permets de dé- signer la partie antérieure par le nom de prothorax et la posté- rieure par celui de métathorax. Le prothorax embrasse la tête par un bord finement granuleux. Il est rugueux et son éléva- tion est en forme de cône obtus ou d’une clochette. Le méta- thorax plus large que le prothorax est triangulaire et rebordé. Sa face dorsale est rugueuse par des sillons longitudinales. Les élytres à fortes nervures plus longs que l’abdomen, arrondis au bout , sont pâles, marqués de taches brunes inégales. Les ailes, aussi longues que les élytres , sont jaunes , d’un jaune pâle , avec une bande large arquée noire ; l’extrémité en est plus transparente. Le présternum, le mésosternum et le métasternum se trouvent conformes aux indications des caractères génériques. O L’abdomen est fort, conique, caréné en dessus et brun. Les pattes sont brunes; les cuisses postérieures sont moins rugueu- 259 ses que dans les autres espèces; les jambes et tarses sont d’un brun plus pâle. il se trouve en Géorgie. 2. THR1NCHE DE SCHRENK. Thrinchus Schrenkii Fischer. PI. XXVII. f. 1. Th. grisâtre ; prothorax avec un tubercule bilobé, le métathorax bordé ; les élytres avec des taches brunes alongées ; les ailes bleuâtres avec une bande large noire arquée. Th. griseus ; prothorace tuberculo bilobo, lobis acutis ; rnetn- ihorcice mcirginato ; elytris mciculis elongatis fuscis; ali s cœrulescentibus fuse i a lata arcuata nigra. Longueur I p G. lignes Envergure 2 p. 1 1 lignes. La tête verticale rugueuse blanchâtre, avec de petites taches brunes. Le sommet subcarré brun. Les yeux très proéminens bruns. Le thorax blanchâtre rayé de brun. Le tubercule du prothorax est bilobé, le lobe postérieur plus haut et plus aigu. Le métathorax triangulaire est marqué d’un sillon profond qui rend le bord séparé et plus mince. Les élytres plus longs que l’abdomen sont blanchâtres avec des taches alongées brunes. Les deux nervures sont très proéminentes et blanches. Les ailes aussi longues que les élytres sont bleuâtres, avec la bande large arquée noire. La poitrine et l’abdomen sont forts et bruns. Les pattes gri- sâtres portent quelques taches brunes. Les cuisses postérieures sont fortement carénées en dessus et en dessous ; mais elles 33* 260 portent encore deux carènes à la face extérieure et intérieure entre les quelles se trouvent des sillons angulaires. Les jambes sont plus claires ; les épines blanchâtres fortes et distantes. Il se trouve dans la Songarie de la Sibérie orientale. M. Schrenk. 3.. THRINCHE DE P ALLAS. Thrinchus muricatus Pallas. PL XL | f. 2. femelle. { f. 3. mâle. (Th. turritus ). Th. grisâtre avec de petites taches brunes; ailes d’un jaune grisâtre avec une bande arquée noire ; prothorax à crête ru- gueuse trilobée ; jambes postérieures violettes à la face interne. Th. griseuSj maculis parvis fuscis ; ali s griseo-Jîavescentibus fascia arcuata nigra ; prothorace crista rugosa triloba ; tibiis poslicis intus violaceis. Longueur j du mâle 1 p. 1 1. Envergure 2 p. [ delà femelle, 1 p. 5 1. Envergure 2 p. 8 1. Thrinchus muricatus et turritus, Fischer , Bulletin 1 c p. 379. n. 2. 3. Gryllus muricatus, Pallas, Ilin. 1773. vol t. p. 466. G ryllus Pallasii, Stoll, Gryll t. XI. b. f. 40. Gryllus muricatus, Linn , Syst. nat. ed. Gmelini p. 2083. n. 179. Gryllus muricatus. Fabricii, En(. syst. Suplem. p. 194. Esemobia murieala, Charpentier , Orthopt. Fasc. IV. lab. 23. En comparant de nouveau le Thr. turritus du Conspectus avec le muricatus de Pallas, je ne trouve point d’autre diffé- rence que la grandeur qui dépend peut-être du sexe. La femelle est beaucoup plus grande et plus robuste que le mâle. Sa tête est blanche très large et très rugueuse. Les yeux proéminens et bruns. Les antennes sont un peu plus courtes que dans les espèces précédentes. Le prothorax est remarquable par sa grandeur. La partie antérieure embrassant la tête par 261 un bord granuleux a une crête rugueuse divisée en trois lobes inégaux ; la partie postérieure plus large s’étend par un cône obtus sur les premiers articles de l’abdomen et couvre la- téralement tout le côté. Cette partie est garnie de grains qui paraissent épineux. L’abdomen est subcaréné en dessus et coni- que. Le présternum est triangulaire et rebordé ; le reste du thorax très large étendu en plastron. Les élytres plus longs que l’abdomen sont ferrugineux tachetés de bruns ; dans les mâles ces taches disparaissent presque tout à fait. Les pattes postérieures sont très rugueuses dans les deux sexes. Les cuisses grisâtres annelées de brun r sont carénées en dessus et en des- sous et la face extérieure rugueuse et granuleuse. Les jambes sont anguleuses , sillonnées à l’extérieur ; lisses et violettes à l’intérieur et garnies d’épines blanches , courtes et distantes à la face postérieure. Les premiers articles du tarse sont d’égale longueur ^ mais les lobes inférieurs sont plus grands dans les femelles. L’article dernier est alongé ; courbé dans les deux sexes et renferme entre les ongles une pelotte arrondie. Il se trouve en Sibérie et en Géorgie. Var. g. fasciatus , d’un gris plus clair , les élytres à trois bandes transversales noires ; le prothorax très distinctement trilobé , le lobe antérieur plus grand ; plus haut ; plus large. Toutes les parties sont plus fortement rugueuses et granuleuses. Les cuisses postérieures ont aussi des bandes noires' chez les deux sexes. Mais surtout le dernier article des antennes plus distinctement ovale et applati me fait présumer qu’il faudra en former une espèce particulière. Les jambes sont extérieurement blanches — grisâtres et à la face intérieure violettes comme dans le muricatus. Il paraît que Gryllus lugubris Sturm, ( Heinrich Schaffer Fauna; 156. 20.) a quelque affinité avec lui. De Yerkhne-Oudinsk. M. Sédakoff. 26*2 4. THRÎNCHE ACCESSOIRE. Thrinciius accessorius Fischer. PI. XV. f. 4. Th. ferrugineux; prothorax à carène élevée, scabre ; élytres avec trois bandes transversales étroites noires ; ailes jaunâtres avec une bande arquée noire. Th. ferrugineus ; prothorace ccirinato, carina elevatci s cabra ; elytris nigro-f asciatis ; aïis jlavescentibus , J'ascia arcu- ata nigra. Longueur \ p. 3 lignes-, envergure 2 p. 1 1. Thrinciius accessorius, Fischer, Bulletin 1. c. p. 379. n. 4. Quoique la carène du prothorax ne soit pas élevée en crête comme dans les autres espèces, on ne saurait séparer Vaccessorius du genre Thrinciius. La tête est grande et scabre. Les yeux moins proéminens. Le prothorax rugueux est également divisé en deux parties. L’antérieure a une carène très élevée large et scabre ; la partie postérieure triangulaire, rebordé, rugueux porte la continuation de la carène jusqu’à la pointe. Les élytres de la longueur de l’abdomen sont ferrugineux , munis de trois bandes étroites plus foncées. Les ailes un peu plus courtes que les élytres sont jaunâtres avec la bande arquée noire qui se retrouve dans presque toutes les espèces. La poitrine et l’abdomen n’offrent point de différence. Les pattes postérieures présentent une particularité à la jointure de la cuisse. Les cuisses sont assez fortes avec des carènes en dessus et en dessous et des sillons à la surface extérieure, mais elles sont plus restreintes vers la jointure qui présente par 203 une impression une vraie rotule qui est jaune à l'extérieur et noire à l’intérieur. Les jambes faibles et jaunâtres ont à la jointure avec le tarse des épines très fortes, courbées et noires. Il se trouve en Géorgie. 5. THRINCHE DU BAICAL. Thrinchus bai cal eus i s j, Fischer. PI. XXVI. f. U, Th. Brun ou grisâtre , prothorax caréné et scabre ; élytres un peu plus courts que l’abdomen ; ailes rougeâtres avec une bande noire. Th. Juscus ant griseus ; prothorace carinato scabro ; elj tns abdomine paulo brevioribus ; alis rubris jascia nigra. , ■ du mâle 13 lignes. Longueur ) „ „ ... .. ( de la femelle 14 /0 lignes. Cette espèce entre dans la meme catégorie avec la précédente à cause du prothorax caréné et non à crête. La tête est grande, brunâtre en dessus et à face blanche. Le prothorax brun et divisé n’a qu’une carène assez élevée ; la partie postérieure est triangulaire et scabre. Les élytres un peu plus courts que l’ab- domen sont bruns , marqués de points blancs. Les ailes sont rougeâtres avec une bande noire à la base. Les élytres sont en- core plus courts dans les mâles. L’abdomen est gros et brun , caréné en dessus. Les pattes n’offrent d’autres différences que les jambes postérieures qui sont miniacées complètement dans le mâle et intérieurement seulement chez les femelles. Il se trouve dans les régions trans-baicaliennes; M. Sédakoff, — dans les steppes de Karabagh ; M. Kolejnati. 264 6. THRINCHE SERMGÛRNE. Thrinchus serri cornis Fischer. Th. tout gris , marbré de quelques taches indistinctes noires ; le prothorax crêté, à crête subtrilobée ; les jambes postérieures miniacées ; les antennes subserrées. Th. totiLS griseus indistincte ni gro-punctotus ; prothorace crislato , crista subtriloba ; tibiis posticis miniaceis ; an- tennis sübserratis. I du mâle 1 3 lignes. Longueur \ ( de la lemelle 15 lignes. Un caractère particulier de cette espèce présentent les anten- nes comprimées à articles intérieurement plus séparés , et comme subserrés. La tête est plus pâle dans la femelle et tout à fait blanche dans le mâle. Les yeux bruns , globuleux sont très proéminens. Le prothorax offre la forme du muricatus , mais il est moins rugueux et la crête de la partie antérieure est bien turriculée , mais la crête est indistinctement divisée en trois lobes, dont le plus haut se trouve au milieu. L’abdomen très fort comme dans toutes les espèces de ce genre se distin- gue dans la femelle en ce que les segmens présentent des ourlets élevés. Il est brun et brillant. Les élytres sont plus longs que l’abdomen et arrondis au bout. Les ailes aussi lon- gues que les élytres sont grises avec la bande arquée noire connue. Les pattes sont grisâtres, pruineuses ; les cuisses posté- rieures très fortes , sillonnées à la face extérieure ; les jambes assez minces sont rouges minacées à la face intérieure. Les tarses plus pâles ont le premier article très long, le second très court et le troisième de la longueur du premier. Les crochets sont forts mais la pelotte très petite. Hab. les Steppes des Kirguises. M. Schrenk. 265 7. THE1NCHE BORDÉ. Thrinchus limbatus Charpentier. Th. d’un rouge ferrugineux ; le prothorax à crête trilobée, brun, bordé de jaune ; ailes jaunâtres avec une bande arquée noire ; les jambes postérieures miniacées. Th. ferrugineus ; prolhorace crista triloba , fusco , Jlavo marginato ; alis flavescentibus, fascia arcuata nigra; libiis posticis miniaceis. I du mâle \ 13 lignes, î Je la femelle ; 1 5% lignes. Eremobia limbata , Charpentier , Orlhopt. Faso. IV. lab. 24. Thrinchus cucullalus , Fischer , anloa. M. de Charpentier a donné une très bonne description de cette espèce et quoique je croie observer quelques différences entre sa description et les espèces de la Russie , il ne faudra pas séparer le cucullatus du limbatus. La tête est grande et brune. Le prothorax offre, surtout dans la femelle , une crête très élevée et trilobée , dont le lobe du milieu est le plus fort et le plus élevé. La partie postérieure présente un triangle obtus, scabre, subcaréné et bordé de jaune. Les élytres bruns pointillés de noir sont plus longs que l’abdomen dans le mâle ; plus marbrés et plus courts dans les femelles. Les pattes sont fortes ; les cuisses postérieures très grosses et robustes , profondément sillonnées à la face extérieure. Les jambes ne sont d’un rouge miniacé qu’à la face intérieure. Iiab. Yerkhne-Oudinsk ; M. Sédakoff; en Géorgie, dans les Steppes de Karabagh. M. Kolenati. N. Mém. T. VI II. 34 266 7. NOGAROBE. NOCAROBES 5 FISCHER. de voxctQcobriÇ) segnis. Antennes filiformes 1res courtes , com- posées de dix articles; le premier très gros et conique , le second court et cylindrique, les suivans alongés cylin- driques ou obeoniques , le neuvième plus gros , le dernier subglobuleux. Elles sont placées au milieu de la face dans un creux qui se prolonge en canal pour leur réception Tête grande ; front proéminent aigu , creusé en dessus ; deux carènes au des- sous du front rapprochées. Yeux arrondis, peu proéminents. Ocelles nuis. Labre grand , aplati , dilate et échancré au bout , couvrant tout à fait les par- ties de la bouche. Mandibules fortes, triangulaires, com- posées de deux parties, l’une plus lon- gue à trois dents , l’autre plus courte et placée en angle avec la première , à deux dents. Mâchoires fortes, terminées en pointe. Palpes filiformes , les maxillaires plus longs que les labiaux. Lèvre grande, aplatie en forme de cœur dilatée et crénelée au bout. Les palpes pas plus longs que la lèvre. Prothorax grand rugueux , caréné et bordé latéralement; le mésolhorax et mélalborax transverses, larges. Antennœ filiformes, brèves, decem-arti- culatæ ; arliculo primo magno conico, secundo brevi cylindrico , sequenlibus cylindricis elongatis , primis paullo comprenis , penultimo obconico , cras- siore ; ullimo subgloboso ; medio fa- ciei cavo insertæ, in oanalem abeunti. Caput magnum fronte triangulari acuta prominente supra excavata ; sub ea ca- rinæ duæ adproximalæ. Oculi rotundi , parum prominuli. Ocelli nulli. La b rum magnum, planum, apice dilatatum et emarginalum parles oris prorsus te^ens. Mandibulœ fortes triangulares , duabus particulis composilæ et angulo conjun- ctæ , altéra longiore tridentala , altéra breviore et inleriore bidenlata. Maxillœ fortes valde acuminalæ medio emarginalæ. Palpi filiformes , maxillares labialibus longiores. Lab lum magnum , planum obeordatum , apice dilatatum, crenulalum ; palpi eo vix longiores. Prothorax magnus , carinalus, rugosus , lalere submarginalus ; mesoiborax et melatborax transversi , valde conligui , carinali. 267 El pires cl ailes nuis. Présternum triangulaire , bordé à la base d’une carène ; le mésosternum séparé du metaslernum par un sillon garni de points imprimés et le mélas- lernum très large, arrondi, formant un plastron élevé. Abdomen gros, conique composé de sept articles. L'articie anal du mâle très grand , avec une seule appendice très fort et conique en dessus , la plaque sousanale , convexe, relevé, un peu plus court que l’appendice de dessus. La plaque sousanale de la femelle lon- gue , large, terminée en deux appen- dices longues, tringulaires, renflées au milieu. Les appendices supérieures sont également triangulaires, fortes et aussi O O 7 longues que les inférieures. Les pattes antérieures et intermédi- aires, assez fortes, les cuisses cylin- driques, les jambes un peu comprimées, épineuses en dessous. Les pattes pos- térieures sont plus longues , ont la cuisse comprimée à carène supérieure et inférieure très distincte-, les jambes munies de deux séries de fortes épines. Tai’ses à premier article très gros, cy-^ lindrique et alongé ; le second article très court -, le dernier alongé à cro- chets courbés très forts et très poin- tus, avec une petite pelotle entre eux. Nec elylra, nec alœ. Prosternum triangulare , basi mar^i- nalutn -, mesoslcrnum sulco panctis impressis nolato a melaslerno sejunclo et metaslernum magnum in nlagam latarn rolundam subelevalum. Abdomen crassum , conicum , septern articulis composilum -, arliculo anali maris magno , adpendice superiore forte, conica; lamina subanali convexa , re- mota , superiore adpendice paulo bre- viore. Lamina subanalis fœminæ longa, lata, binis adpendicibus , longis, trian- gularibus, medio inlumidis , terminala. Adpendices superiores Iriangulares , longæ , crassæ inferioribus longitudine O O æquales. Pedcs anteriores et intermedii admo- dum fortes, femoribus cylindricis, tibiis compressis, rétro spinosis. Pedcs pos- teriores longiores , femoribus com- pressis, supra et infra carinis munitis-, tibiis duplice sérié spinarum fortium instruclis. Tav-si arliculo primo longo , crasso, cy- lindrico ; secundo breviori-, ultimoelon- galo unguibus iucurvis forlibus acumi- nalis, basi pulvillo parvo sulfullis. Ou pourrait prendre ces animaux , au premier coup d’œil , pour des larves, mais les organes de la génération sont parfaite- ment développés. L’excavation du front est entourée d’une carène qui aboutit dans les deux carènes très rapprochées et 31* 268 très élevées de la face. La forme et 1 emplacement des dents montrent ces animaux comme omnivores. La poitrine large et élevée en plastron les rapproche du genre précédent. 1. NOCARODE SERRÎCOLLÉ. Nocarodes serricollis Fischer. PI. XXXI. f. 1. Parties de la bouche grossies : 1. a. lèvre supérieure-, ( labrum .) b. antenne ; c. mandibule ; d. mâchoire *, e. lèvre inférieure. * N. grisâtre, abdomen noirâtre ; prothorax granulé, à bord anté- rieur denticulé. N. gris eus, ah domine fusco ; -prothora.ee granulis rudi, margine antico serrato. Longueur 1” 6'” avec les appendices anales. La tête est grisâtre et les yeux bruns. Le sommet est entouré de quatre carènes qui forment un carré creux , qui termine par devant vers le front aigu , aboutissant sur la face par deux carènes rapprochées et élevées, et se prolongeant en arrière par la carène médiane. Le prothorax est grand et raboteux par des grains élevés. Il est divisé par des impressions transversales en trois parties. La carène du milieu est très distincte, les latérales sont marquées par des points élevés. Le bord antérieur, embras- sant la tête , est denticulé , le postérieur sinué de deux côtés de la carène médiane. Les deux parties du milieu et de l’extré- mité sont également carénés et rudes par des points élevés. 269 L’abdomen est gros, conique ; les bords postérieurs des articu- lations sont relevés. La carène médiane se prolonge sur tous les articles jusqu’au dernier. Les pattes sont grisâtres. Les cuisses des pattes postérieures sont très comprimées , à carènes supé- rieure et inférieure très prononcées et très aiguës. La surface extérieure en est obliquement sillonnée. Les jambes subtrian- gulaires ont à la face postérieure un canal large et profond , muni de deux séries de fortes , mais courtes épines. La surface extérieure est d’un blanc-grisâtre , l’intérieure d’un bleu foncé. Il se trouve dans les Steppes de Karabagh en Arménie. M. KoLENATf. 2. NOCARODE CYANIPÈDE. Nocarodes cyanipes Motschulsky. PI. XXXI. f 2. N. marbré de brun et de blanc ; les jambes postérieures bleues. N. nigro et albo marmoratus , tibiis posticis cyaneis. Longueur i'’ 7”. Ercmoxenus cyanipes, de Motschulsky in lit. La tête et le thorax sont marbrés de brun et de blanc. Ces parties présentent la meme carène que l’espèce précédente. Les bords du prothorax sont arrondis. Il est plus raboteux par des lignes élevées et des sillons irréguliers. L’abdomen est gra- nuleux en dessus et noirâtre et blanc des deux côtés. Les pattes postérieures sont grisâtres et les jambes bleues. Il se trouve dans les steppes d’Arménie. M. de Motschui.skv. 270 3. NOCARODE R0UGE°F1ED. Nocarodes rubripes Motschulsky. IM. XXXI. f. 3. N. brunâtre ; jambes et tarses postérieurs rouges. JV. brunescens ; tibiis et tnrsis posticis rubris. Longueur 10 Lignes. d Ercmoxenus rubripes , de Motschulsky in 1 i 5 . La tête est brunâtre en dessus et blanche à la face antérieure. La carène postérieure de la tête se prolonge plus en avant et le front est moins proéminent. Le prothorax est brun ; bordé de blanc ; caréné et raboteux en dessus. On observe encore deux lignes obliques élevées du coté de la carène. Ces lignes se retrouvent sur le mésothorax et le mé'ta thorax ainsi que la carène médiane. La structure des autres parties est conforme à celle des espèces précédentes. Les pattes postérieures diffèrent en ce que les cuisses ont à la surface extérieure des sillons en triangles et les jambes et les tarses sont rouges. Il se trouve aux mêmes endroits. M. de Motschulsky. 4. NOCARODE FEMORALE. Nocarodes femoralis Fischer. Brun ; prothorax rugueux, caréné ; cuisses postérieures avec des carènes très dilatées. j Fusais; prothorcice rugoso, carinato ; femoribus posticis cari- ncitis, carinis vedde dilatatis. 271 Longueur 6 lignes. La forme de cette espèce , avec la poitrine forte et dilatée , et l’abdomen étroit , le défaut des pelottes entre ces crochets du tarse la rapproche d’un Telrix. La tête est grande , brune, mate, bicc.ainée à la face ; les yeux proéminens lisses et brillons. Le prothorax est très rugueux, caréné, terminant en pointe. Les élytres sont très courts, subcarrés et collés au corps de l’animal. Ailes nulles. La poitrine est très forte et dilatée. L’abdomen est mince et comprimé. Les cuisses des pattes posté- rieures ont des carènes supérieures tellement élevées et dilatées qu’elles paraissent serrer l’abdomen. Les jambes un peu plus longues que les cuisses sont noirâtres avec un anneau jaune ou rouge. Les épines latérales sont courtes , mais les terminales très fortes et rapprochées. Les tarses ont des articles très étroits et les crochets n’ont point de pelotte. Patrie : le Caucase ; sur le versant de la montagne Gutgora , au mois d’Août. M. Kolenati me l’a communiqué pour en faire la description. 5. NOGARODE VARIÉ. Nocarodes varie gains. Jaunâtre, avec des taches brunes ou noires. Flavescens , fnsco aut nigro maculatus. Longueur 4'/o lignes. Tête d’un jaune pâle ainsi que les yeux proéminens ; les an- tennes brunes. Le prothorax rugueux , caréné , brun avec deux traits obliques noirs. Il est arrondi au bout. Les élytres sont courts et pointus. Point de trace d’ailes. L’abdomen est comprimé, rouge avec des points , noirs en des- sus. Les cuisses postérieures beaucoup plus longues que l’abdo- 272 men ; sont grisâtres avec des taches noires. Les carènes sont moins dilatées. Les jambes sont rouge-foncé. Les tarses n’offrent aucune différence d’avec ceux de l’espèce précédente. Patrie. Près du Casbeck. M. Kolenati. Note. La forme des antennes de Nocarocles femoralis et variegatus comprimées aboutissant en pointe et non en pièce arrondie; les élytres plus distincts ; la forme singulière de l’ab- domen et des cuisses me font présumer qu’ils appartiennent à un genre particulier. Il nous manque encore la connaissance des femelles. Etant obligé de renvoyer ces deux espèces à 1VI. ie Dr. KolenatI; je n’ai pu les faire dessiner. Vîïl. PYRGOBÈRE. PYRGQDERA. de .tooj'oç, turris’, et Acridium Fischer, ( anlea ). Antennes filiformes-, les deux premiers arlicles Irès-gros, le dernier obtu. Tète forle , face antérieure en plan ver- tical; front avançant en un tubercule carré, court, obtu , dépassant le pre- mier article des antennes; [surtout dans les mâles. ) Yeux grands; ocelles trois, celui du milieu entre les carènes très distincte, les latéraux plus faibles. Palpes épais; le dernier article obeoni- que , tronqué à la pointe. Prothorax très grand , élevé , en crête très tranchante. Prcstcrnum nautique , divisé en deux parties : l’antérieure sublriangulaire , lat éralement bordée , postérieurement tronqué ; la postérieure bilobée. Mésos- .lernum très dilaté rugueux ; mélasler- âeÿtj, cervix, collum. Antennes filiformes, arliculis primis per- magnis, ullimo obtuso Caput magnum , verticale ; fronle pro- ducla in tuberculum quadratum , brève, obtusum , primum anlennarum arliculum excedens, (imprimis in tna- ribus. ) Ocidi magni ; — ocelli 1res, medius inler carinas medianus magnus et valde di- stinct us; latérales minus distinct i. Palpi crassi; arliculo ullimo obconico , apice truncalo. Proth orax magnus , in cristam ensi- jormem valde cicutani elevatus. P rosier nnm nui lieu m , in duas partes divisum, anleriore subtriangulari, lalere marginalo , postice rolundato ; posteri- ori bilobo aul in duas laminas divisa ; mesoslernum adhuc inagis dilalalum , 273 num encore plus dclalé, se prolongeant latéralement en des ailes aiguës , légèrement bordées et postérieurement échancrées. Pattes de devant faibles, comprimées et profondément sillonnées longitudinale- ment ; jambes sans épines ; tarses avec le premier article très-dilalé ■, l’article onguéal très-alongé; les crochets obtus sans pelolle. Les pattes postérieures fortes. Cuisses comprimées avec la carène supérieure très-élevée et très- aiguë -, la surface extérieure avec des sillons obliques comme dans les Oedi- podes; genoux très enflés; jambes un peu plus longues que les cuisses, ayant en arrière une double série d'épines très-fortes-, tarses avec le premier ar- ticle très-alongé, obeonique et arron- di ; le second très-court, dilaté au bout-, «de troisième très-long à crochets courbés -, ptlolle presqu’imperccplible entre les crochets. Abdomen alongé, cylindrique, terminé, dans les femelles , par quatre pièces dont les supérieures portent des tuber- cules et aboutissent en pointes érigées ; la plaque sousanale du mâle triangu- laire terminée en pointe $ les appen- dices filiformes. convexum, granulatum , lalere prolon- galum in duas alas acutas, leviter mar- ginalas, et poslice emarginatas-, melas- ternum, trapézoïdale, postice tridivisum. Pedcs anteriores debiles , compressi , et longiludinaliler profonde sulcali ; libiæ inermes -, larsi articulo primo dilalalo, ullimo elongalo , unguiculis incurvis sine pulvillo, aul vis percipiendo Pe- des posleriores fortes. Fernora compres- sa, carina superiori valde elevala et acuta , facie exleriore sulcis obliquis Oedipodorum -, genua inlumida-, libiæ femoribus pauilo longiores , duplici sérié spinarum forlium ; larsi articulo primo elongalo , obconico , rolundalo ; .secundo brevi , apice dilalalo ; tertio longissimo unguiculis incurvis pulvillo imperceptibili. Abdomen elongalum, cyîindricum , in fœminis quatuor laminis lerminalum , superioribus luberculatis in apicem acutum elevalis - lamina subanalis mar- ium triangularis apice terminata ; ad- pcndices filiformes. 1. FYRGOBÈRE ARMÉE. P y rgoder a armatci Fischer. PI. XXL f. 1. 2. P. protliorax h crête ensiforme 5 élytres ferrugineux avec deux N. Mém. T. V1U. 35 274 bandes brunes ; ailes à disque miniacé , ceinturé d’une bande large noire y à pointe transparente. P. prothorace cristato, crista ensiformi ; elytris ferrugineis ; fasciis ducibus fuscis ; alis disco mimaceo , fascia lata nigra c incto ; apice hyalinis. Longueur 16 — 17 lignes, fern. \ 10 — 11 lignes, mâle. Acridium cristalum, Fischer , Enlom. rossica. 1. 37. Orlh. PI. I. f. 1. a. b. Oedipoda blaleraia, Victor Motsciillsky , in lilt. J'ai longtems hésité si je devais laisser cette forme singulière sous le genre Oedipoda , mais les caractères exposés m’ont paru sufïisans pour l’en éloigner et M. Audinet-Serville m’a confirmé dans cette opinion. La tète est grande, verticale, ayant quatre carènes peu élevées dont celles du milieu sont rapprochées et renferment l’un des ocelles ÿ les latéraux sont moins distincts. La face est légère- ment granulée. Les antennes filiformes, à articles cylindriques , sont assez rapprochées et placées au dessous et un peu intéri- eurement des yeux grands et ovalaires. Le prothorax s’élève en carène très aiguë , en forme de crête ensiforme dont la base couvre une partie de la tête et la pointe apposée est relevée et s’étend sur les premiers articles de l’abdomen. Le présternum paraît composé de deux pièces, l’une embrassant la bouche et s’intercalant entre deux carrés qui soutiennent l’articulation °y la postérieure est très étroite et bordée de deux côtés. Le mésothorax est très dilaté , bombé et granuleux , terminé en deux ailes arrondies qui embrassent l’anse du métathorax ; celui-ci est trapézoïdal, terminé par deux ailes latérales, et une troisième pièce intermédiaire obconique. La jonction forme deux plis où se trouvent deux stigmates. Les élytres sont d’une couleur ferrugineuse avec deux bandes larges brunes. Le bout arrondi et subtranslucide. Ils sont beau- 275 coup plus longs que l’abdomen des mâles ; dans les femelles ils le dépassent très peu. Les ailes sont de la longueur des élytres, munie d’un disque rouge miniacé , entouré d’une bande large noire, la pointe en est transparente. L’abdomen est gros , cylindrique , caréné en dessous ; la plaque sousanale du mâle , dépassant l’abdomen est pointue ; les appendices sont filiformes. Les pattes antérieures sont faibles, rougeâtres avec les genoux noirs. Les pattes postérieures sont fortes , les cuisses offrent une particularité, en ce qu’il y a un double canal ou sillon en dessus et en dessous, formé par une carène médiane élevée et aiguë. Les faces extérieures et inté- rieures portent également des carènes assez élevées qui renfer- ment des sillons obliques et se réunissent auprès du genou. Les jambes rougeâtres ont la forme ordinaire ; elles sont ter- minées par trois épines mobiles. Le premier et le dernier article des tarses est très-alongé ; la pelote entre les crochets est arrondie et très-petite. Aux environs de Tiflis (Georges Fischer) ; dans les steppes des Ivirguises, en Sibérie , (Victor Motchulsky.) IX. OEBIPODE. QEDIPQDA. Oedipoda, Latreille; Aldinet-Servill Brullé -, De Geer 5 — Gryllus , Linné, Antennes filiformes, longues mulliarli- culées; articles cylindriques ou pres- que cylindriques , peu distincts. Tète verticale ou presque verticale ; face antérieure ayant quatre carènes longitudinales le plus souvent obscures-, deux médianes rapprochées l'une de l’autre, et une de chaque côté. Yeux assez grands, souvent ovalaires. e -, Burmeister -, — Acridium , Olivier ; Fabricius , de Charpentier. Antennœ filiformes, long®, multi-arli- culalæ ; arliculis cylindricis aut ferc cylindricis, parum dislinctis. Caput verticale aut fere verticale; facie anleriori carinis quatuor longiludina- libus, sæpius obscuris; duæ medianæ adproximalæ unaque quovis lalere earum. Oculi admodum magni , sæpius o va l i i 35* 276 Ocelles au nombre de trois; celui du milieu plus ou moins distinct , placé entre les deux carènes médianes. Palpes filiformes. Prothorax de grandeur moyenne ; son disque plan , ayant une carène médiane, et une autre de chaque côté, plus ou moins saillante ; moitié du piolhorax a\ec quelques stries trans- versales, peu prononcées. Preslernum mu tique; poitrine large. Elytres ordinairement plus longs que l’abdomen, opaque au moins à la base. Ailes souvent de la longueur des élylres. Abdomen alongé , un peu comprimé , terminé dans les femelles par quatre pièces pointues au bout; plaque sous- anale des mâles convexe en dessous , presque triangulaire , pointue, un peu recourbée en dessus , dépassant l’ex- trémité du ventre. Appendices abdo- minaux, courts , sélacés. Pattes de forme et de grandeur ordi- naires; les quatre premières jambes plus ou moins épineuses en dessous; les postérieures munies en dessus , non loin de la base de deux rangées d’épi- nes. Tarses ayant leur premier article aloneré: le dernier muni d’une très O / petite pelotle entre les crochets. A. Ailes jaunes au ocelli 1res ; hoc inter medianas locato valde dislinclo. Palpi filiformes. Prothorax mediæ magniludinis , disco piano , carinis tribus una dorsali et duabus lateralibus , plus minusve dis— tinctis; dimidium prolhoracis quibus- dam slriis transversalibus parum dis- tincts. Prosternum mulicum; peclus latum. Elytra plerumque abdomine latiora , opaca , cerle basi ; alæ longitudine elytrorum. Abdomen elongatum, parum compressum; in fœminis quatuor laminis apice aculis lerminatum ; lamina subanalis maris infra convexa, fere triangularis, paullo reflexa, apice acuta, abdomine longior. Âdpendices abdominales brèves, se- taceæ. Pedes formæ et. magnitudinis vulgaris ; tibiæ quatuor anticaî plus minusve spi- nosæ infra , posteriores non longe a basi seriebus spinorum duabus rétro munilæ. Tarsi arliculo primo elongato; ullimo parvo pulvillo inter ungui- culos. moins h leur hase. 1. ©EBIPODE JAUNE. Oedipoda ni gro-Jasciata. PI. XIV. f. 4. O. brune ou verdâtre ; le prothorax caréné , à carènes latérales 277 obliques , ayant deux bandes brunes latérales , avec quatre lignes blanches convergentes ; les élytres grisâtres avec des tacbes et bandes , brunes , grandes à la base , plus petites au bout ; ailes jaunes à la base , avec une bande arquée noire. O. fuscn aut viridis ; protliorace ccirinato cruciaio , vittis ducibus lateralibus f usais in quibus quatuor lineolœ albœ convergentes ; elytris glanais , fasciis et maculis fuscis , magnis in basi> parvis in apice ; ahs basi flavescentibus , Jascia lata in medio nigra. [ du mâle 8—12 lignes. Longueur \ \ de la femelle 15—20 lignes Gryllus (Locusta) flavus , Linn. Mus. Lud. p. 149. 39. Sysi . nat. 2 702 52. Stoll , Sauterelles; XII. 1>. f. 44. var. Acridium flavum , var. Olivier . Encycl. mélliod. vol. VI. p. 228. Acridium nigrofascialum, De Geer. Mém. III. 493. n. 9. PI. 41 f. 5. L.vtreille, Il î si . nal. XII. 137. n. IG. Acridium nigrofascialum. Gryllus llavus, Fabricii, Sysl. enlom. p. 292. Spec- insect. I. 369. V îLLEii s , Enlom. I. 44G. Petagna, Inst. I. 319. n. 22. Acridium décorum, Gel har- A urens , Faun. insect. germ. XII. 17. Gryllus nigrofascialus , de Charpentier, Hor enlom p. 140. Oedipoda flava , Acdinet-Ser ville , II i si . nal 721. n. 2. Burmeister , Handbucli. IL G45. n. 19. Oedipoda nigrofasciala. Cette espèce a beaucoup , de ressemblance avec une exotique des Indes '-et de l’Afrique, ( Gryllus musivus Fabr. -, Oedipoda musiva Aud.-Serv. Stoll. Saut. XI. G. f. 41. ) Mais elle s’en distingue par les quatre lignes obliques blanches du pro- thorax et par la couleur plus pâle du disque des ailes. Tête en partie verte , en partie jaunâtre ; carène faciale très-obtuse ; mandibule jaunâtre avec la pointe noire. Prothorax brunâtre ou d’un vert noirâtre ; la carène dorsale , peu élevée , d’une couleur plus claire 5 le disque offre quatre petits traits obliques 2:8 blancs , formant , par leur réunion une croix X. Elytres plus longs que le corps , opaques à la base , transparens ensuite , chargés de deux bandes et de taches brunâtres. Ailes de la longueur des élytres, transparentes ; le disque d’un jaune pâle , bordé d’une bande arquée noire ; bord postérieur incolore , rarement avec une petite tache noire. Abdomen , antennes et pattes d’un jaune-verdâtre. Les cuisses postérieures annelées de trois bandes obliques brunâtres. Canal inférieur rougeâtre. Les jambes noires à la base, ensuite teintes d’un anneau blanc, le reste en est rouge sanguin. Dans les individus des environs de Moscou , les bandes et les taches des élytres sont plus foncées et presque noires , les ailes sont presque hyalines et la bande arquée est très-noire. Aux environs de Moscou ; — en Podolie , — au midi de la Russie , — en Suisse, — au midi de la France; en Italie ; — au Cap de bonne Espérance. B. Æles rouges. 2. OEDIPODE GERMANIQUE. Oedipoda germanica. PI. XXII. f. 7. O. variée de jaune et de brun ; prothorax caréné ; élytres ayant trois bandes transversales plus foncées ; ailes miniacées avec une bande arquée noire , le bout transparent ; les jambes postérieures brunes , annélées à la base de blanc ou de jaune. O. testaceo-fuscocjue varia ; elytris fasciis tribus obscuriori- bus ; alis miniaceis , fascia arcuata nigra , apice hyalinis ; tibiis posticis fuscis basi albo aut flavo annulatis. 279 Ocdipoda germanica , Acdinet-Ser ville , Ilisl. nat. p. 725. n. G. Oedipoda fasciala, Buriueister, Handb. II. G42. n. 6 Acridium germanicuni , Latreili.e, Ilist. nal. XII. 161. PI. 95 f. 5. le synonyme d'OnviER apparlient à Calliptamus ilalicus. Gryllus italiens , Fabricu , Ent. sysl. II. 57. exclusis synonymis. Le Criquet à ailes rouges, Geoffroy hist. nat. I. 293. n. 3. les synonymes appar- tiennent à Oedipoda slridula. Gryllus fascialus, Germar, lier, p 255. Fauna. I. PI. 15. Gryllus miniatus, Pallas , lier, Adpendix. n. 49. Linnaet, Syst. nal. ed. Gmelin, p. 2083. n. 182. Gryllus minialus. Gryllus obscurus, Petagna, i nsi il. I. 318. n. 9. lab. N. f. 19. Gryllus germanicus , de Charpentier, Hor. enlom. 147. t. IV. f. 2. mas. in Germar’s Zeilscbrifl. III. 314. G7. Philippi , Orlli. berol. p. 29. n. 4. Schaeffer, Icônes, l. 253. f. 1. 2. 5. G. mas *, 267. 4. 5. fem. Cette espèce varie pour la grandeur et la couleur et a été souvent confondue avec le Caliptame italique , qui outre le défaut de la bande noire des ailes , a une dent sur le préster- num, qui manque à la germanique. Roussâtre ou brunâtre. Prothorax avec une carène dorsale peu élevé. Elytres pins longs que l’abdomen , offrant trois bandes transverses plus foncées que le fond ; l’une basilaire plus étroite et la troisième moins distincte. Ailes presqu’aussi longues que les élytres , opaques ; à l’exception de la pointe , qui est transparente , ayant les nervures noires. Le disque est d’un rouge vermillon, bordé à l’extérieur par une bande arquée noire. Les cuisses postérieures jaunâtres ; la face interne en est noire ; jambes brunâtres ou d’un bleu pâle avec un large anneau blanchâtre ou jaunâtre près de leur base. Rare aux environs de Moscou ; fréquent dans la partie méri- dionale de la Russie. — Commune au midi de l’Europe. 280 3. OEDîPODE TÜBERCULÉE. Oedipoda tuber culata Fabr. PI. XIV. f. 4. XXIV. f. 7. O. brune, pointillée de noir ; protliorax subcaréné, scabre ; élytres variés de brun ; ailes ayant le discpie rouge-rose ; entouré d’une bande large noirâtre. O. fnsea , punctis pallide ni gris adspersa ; prothorace sub- carinata j subscabro ; elytris fusco-variegatis ; alis clisco roseo-rubro , fascia arcuata lata nigrescente. Longueur 15 lignes , fera. ; 13 1. mâle. Oedipodâ luberculata, Burmeister , Ilandb. p. G41. n. 1. Gryllus luberculalus, Fabricii , Ent. sysl. II. 55. — hpec. insect. I. 356. de Charpentier, Iloræ , enlomol. p 150. Gryllus salinus , Pallas, lier, adpend. n / 8. Linnaei Sysl. nal. ed. Gmel. 2083. n. 182. Gôlze enlomolog. Bcilrage , II. 104. Stoli. , Sauterelles , IX. b. f. 32. Gryllus dilalatus. Ahrens, Faun. germ. V. 13. fera. En comparant la description de Pallas de son Gryllus salinus forma et facie fere cœrulescentis , sed major ; colore magis griseo , alis arculato nigro pictis ^ basi roseis , il ne reste pas de doute que ce ne soit le même animal que le tuber culatus de Fabricius. C’est une belle et grande espèce ; qui varie un peu en cou- leur , mais qui est constante dans la forme du prothorax divisé en deux parties ; l’antérieure, est sillonnée, scabre, la postérieure dilatée terminée par une pièce triangulaire entre la base des élyt res. Elle est tantôt d’un brun foncé , tantôt d’un brun roussâtre. Le mâle est un peu plus petit , ayant des tubercules 281 distincts sur le prothcrax ; la couleur des élytres en est plus foncée et les bandes transverses en sont plus pâles. Les ailes transparentes; à nervures réticulées ; à base et bords noirâtres , offrent un disque large ; rose , qui est entouré d’une bande noire ; plus ou moins foncée. Les cuisses postérieures sont brunâtres, annelées de noire ; les jambes vertes avec une teinte légère de rouge. La femelle a généralement une couleur brune roussâtre ; le prothorax est légèrement granulé. Les cuisses postérieures bru- nes , ayant un anneau jaune vers l’extrémité. Les jambes sont d’un rouge carmin. En Sibérie; gouvernement d’Orembourg, (M. Eversmann) — d’ Iakoutsk. (M. Sédakoff; ) au Caucase ; (M. Motschoulsky,) — en Allemagne , près de Berlin. ( M. Bcjrmeister. ) 4. GEDIPODE MILANAISE. Oedipoda insubrica Scop. PI. XXII. f. G. O. grisâtre ; élytres brunâtres ou noirâtres avec des parties trans- parentes ; ailes ayant la base rouge-rose avec une bande lu- nulée courte ; noire. O. gnsea ; elytns fascis hinc illinc trcinsparentibus ; ali s basi roseis fascia brevi lunata nigra. Longueur 8 — 13 lignes. O O Gryllus insubricus, Scopoli , Faun. carniol. délie, IL lab. 24. F. 4. Toiss. de Charpentier, bor. enloru. p. 249. in Germar’s Zcilscbr. III. 313. GG. Gryllus fascialus, Fabricii, Ent. sysl. II. p. 58. n'. 48. Coquebert, Illustr. Dec. I PI. I. f. 5. Germar, Faun. europ. 20. 15. AcrYdium maculatum , Olivier , EucycI. méthod. VI. n. 224. n. 41. iV. Mém. T. Fi IL 36 282 Latreille, Ilist. nat. des Crust. el des Ins. XII. p. 152. Oedipoda insubrica, Acjdinet-Serville , lïisl. nat. p. 731. n. 15. J* Bürmeister , Handb. II. p. 641. n. 4. Corps brunâtre. Carène dorsale du prothorax peu élevé. Eiy- tres opaques , d’un brun noirâtre , ayant quelques taches hyali- nes. Ailes transparentes , ayant leur base interne lavée de rose tendre; bordée par une bande lunulée courte , noire. Les nervures des ailes étant très distinctes et fortement lu- nulées paraissent être un caractère principal de cette espèce , de sorte que je prends les individus plus grands et sans bandes des ailes , que j’avais nommés dans le premier volume de l’En- tomographie Acridium affine ( Orth. pl. I. f. 4. ) pour la même espèce. Les grands individus de la Sibérie ont les élytres et les bords des ailes marbrés. Au midi de la Russie ; en Sibérie ; — dans la France méri- dionale ; — en Italie ; — à File de Ténériffe ( Charpentier-Germar.) 5. OEDIPODE MAURE. Oedipoda œthiops Fischer. PI. XXVI. f. 3. O. toute noire ; le prothorax caréné ; ailes ayant la base noire et le reste rouge foncé. O. tota nigra ; prothorace carinato ; alis basi ni gris, celerum profunde rnbris. Longueur 9 — 1 I lignes. Quoique cette espèce ressemble beaucoup à la précédente , à la rhodoptila de Charpentier , elle en diffère cependant par plusieurs caractères. La réticulation, surtout des ailes, est nulle ou à peine perceptible, la tête ne dépasse pas le prothorax, les 283 él y très sont très étroits et noirs , les cuisses postérieures sont moins fortes et tout-noires ; les jambes, très déliées, et les tar- ses sont de la même couleur. La tête porte une petite proéminence entre les antennes , formée par les deux carènes faciales. Les antennes , à peine aussi longues que la tête et le thorax , sont placées dans un enfoncement. Le prothorax est chagriné et muni d’une carène obtuse. Les élytres aussi longs que le corps ont des nervures très fortes parallèles; les ailes aussi longues que les élytres, ont le disque rouge et transparent. Le corps en dessous est d’un noir brillant. Les pattes n’offrent rien de particulier ; les jambes sosit grêles et munies extérieurement d’une série d’épines nombreuses et rapprochées. Le dernier article des tarses est brunâtre ou jaunâtre , ayant entre les crochets une pelotte ovoïde. Au Caucase ( Piatigorsk , ) — dans les Steppes des Rirguises. M. Sciirejnk. G. OEDÏPÛDE STRIBÜLE. Oedipoda stridula L. ( X! IL f. 1. femelle. 1 ' l XXL f. 5. mâle. O. brune ; élytres avec des points blancs ; ailes rouges , noires au bout. O. fuscaj elytris fuscis , pallide adspersis ; alis rubris , api ce ni gris. Longueur de la femelle 1 pouce 4 lignes, du mâle, 1 pouce. Oedipoda stridula, Aedinet-Serville, Revue, p. 98. n. 8. Ilist. nal. p. 732. n 16. Burmeister , lïandb. II. p. 644. n. 15. Gryllus slridulus, Linn. Faun. suec. 238. n. 872. Syst nat. II. 701. n. 47. 3 G* 284 Fabricii , Entom. sysl. 15. 56. 37. Rosei. , Ins. II. Locusla, lab 21. f. 1 — 3. Âcridium slridulum , Latreille , hisl. nal. des Crusl. el des Ins. XII. 15! 5. Acridinm rnbripenne, De Geer , Mém. III. 472. n. 2. Acridium fuliginosum, Olivier, Encycl. métbod. VI 223 n. 36. Grvllus slridulus, de Charpentier , lier, entom. p. 150. Zetterstedt , Orlhopt. suec. p. 76. n. 2. Piiilippi , Orlhopt. berol. p. 29. n. 3. Sciiaffer, Icon. t. 27. f. 10. 11. mas ; 269. f. 5. 6. fem. Panzer, Faun. germ. fasc. 87. (. 12. mas. Tête et corps brans. Prothorax chagriné , sa carène dorsale élevée, mince et tranchante. Elytres bruns, marbrés de ferrugi- neux ou de blanc. Ils sont plus longs que le corps dans les mâles et plus courts dans les femelles. Ailes de la longueur des éïytres , opaques , rouges-miniacées avec la pointe noire. Pattes brunes. Cuisses postérieures noires , avec deux taches ou anneaux jaunes ; jambes d’un blanc noirâtre , avec un anneau jaunâtre , près de la base. Aux environs de Moscou et dans toute la Russie ; au midi de la France , dans les Pyrénées; en Dalmatie ; en Italie; en Suède , etc.... 7. OEB1PQBE DE GEBLER» Oedipoda Gehleri Fischer. PI XXL 3. XXÎII. 3. O. grisâtre ; élylres marbrés de brun ; ailes d’un noir brillant avec un disque rouge-sanguin. O. grise n ; elytns fusco-inarmoratis ; cilis niticle alris, clisco basai i sangnineo. Longueur i 1 pouce 6 lignes. \ Envergure 2 p. 9 lignes. 285 Oedipoda Geblcri , Fischer , Bulletin de la Soc. In-pér. des Nat ura!. Tome IX. \ 836. p. 346. PI. IV. f. \. Oedipoda blalcrala, Victor Motschclsky. in lit. Omsk. 1810. 3. Mars. C’est mie espèce des plus intéressantes de la Russie et pour la grandeur et pour sa couleur. Tête grande , grisâtre , opaque ou d’un éclat margaritacé ; les carènes peu distinctes. Prothorax divisé en partie antérieure rugueuse, et en partie postérieure chagrinée, terminée en pointe aiguë. Elytres plus longs que le corps, bruns ou ferrugineux, ayant des taches irrégulières , plus foncées. Ailes larges sémicirculaires , d’un noir brillant , légère- ment bordé de blanc ; le disque en est d’un rouge-sanguin. Les pattes antérieures sont faibles ; les cuisses postérieures sont extérieurement noires , avec un anneau jaune ; intérieurement rouge-sanguin, accompagnant au milieu un sillon très-profond ; les jambes sont rouges, surtout intérieurement et munies d’épi- nes dans presque toute leur longueur ; les tarses jaunâtres avec des crochets faibles. En Sibérie; sur les montagnes catunniennes , ( M. Gebler. ) ; dans le Gouvernement d’Omsk. ( M. Motschoulsky. ) 8. 0EBIPÛD3 RHOBQPE. Oedipoda rhodopa , Fischer. PL XXIII. f. 4. O. pâle ; elytres transparais ; ailes limpides , avec une teinte rose à la base. O. pallida ; elytris diaphanis ; ali s limpidis basi tinctura rosea. Longueur 1 pouce. Oedipoda rbodopa , Fischer, Bull, de la Soc. Tome IX. 1836. p. 348.pl. XV. f. 2, 286 Tête grande, grisâtre ; deux carènes obtuses commencent sur le sommet et descendent en divergeant vers la bouche. Pro- thorax chagriné ; caréné , à carènes interrompues et divisées en trois grains élevés et alongés. Elytres de la longueur de l’abdo- men , opaques à la base , ensuite sémidiaphanes. Ailes trans- parentes ; avec des nervures longitudinales fortes , une teinte rose intérieurement à la base. Les cuisses postérieures sont brunes anneîées de jaune ; les jambes sont rouges ; les tarses jaunâtres et faibles, ayant une pelote entre les crochets assez grande et arrondie. En Sibérie : montagnes catunniennes ; ( M. Gebler) Irkoutsk ( M. SCIITCHOUKINE ). 9. OEDIPODE SIGNÉE. Oedipoda signala Fischer. PI. XVI. f. G O. verdâtre ou jaunâtre ; prothorax avec une bande dorsale jaune ; élytres transparens pointillés de brun , ayant une bande longitudinale jaune ; ailes limpides avec une teinte rose à la base. O. viridescens a ut fl ave s cens ; prothorace vitta dorsali flava ; elytris diaphanis , vitta longitudinali flava , alis hyalinis tinctura baseos rosea. Longueur 1 3 lignes. La tête est jaunâtre ; le sommet proéminent ; des carènes obtuses descendent en divergeant vers la bouche. Le sommet et le prothorax sont bruns, ayant une bande longitudinale large et jaune au milieu. Les élytres aussi longs que le corps sont grisâtres , subdiaphanes , pointillés et tachetés de brun. Une 287 bande jaune accompagne la nervure principale. Les ailes de la longueur des élytres sont transparentes; distinctement réticulées, ornées à la base d’une teinte rose. Les cuisses postérieures sont jaunâtres avec trois taches intérieures noires ou brunâtres. Le genou est noir. Les jambes sont grisâtres , ayant un anneau noir à la base, suivi d’un anneau jaune. Les épines sont jaunes à pointes noires. Le premier article du tarse est large , com- primé et jaune; les autres, petits ; les crochets du dernier très distans , jaunes , à pointe noire. Une très petite pelotte entre eux. Au Gouvernement de Kharkoff , ( M. Krynicki. ) C. Ailes bleues ou bleuâtres. 10. 0ED1PODE GOERULESCENT, Oedipoda coerulescens L. PI. XV. f. 2. O. grisâtre ; élytres ayant trois bandes transversales brunes ; ailes avec le disque bleu ceinturé d’une bande arquée noire. O. griscu ; elylris fasciis tribus fusais ; ali s disco cœruleo , fascia arcucita nigra cinito . Longueur 8 — 10 lignes. Oedipoda coerulescens, Audinet-Serville , llist, nat. p. 738 n. 20. Burmeister , Handb. II. G42. n. 5. Gryllus (Locusla) coerulescens, Linn. Mus. Ludov. p. 143. n. 35. Gryllus coerulescens, Fabricii , Enlom. System. IL p. 59. n. 50. Stoll, Sauterelles. XXIII. b. f. 90. Panzer , Faun. germ. fasc. 87. f. 11. Peliveri , Inst. I. 318. 8. Touss. de Charpentier , Horæ ont. p. 147. Philippi, Orlliopt. berolin. p. 30. n. 3. Acridium coerulescens, Olivier, Encyclopéd. melliod. VI. 49. PI. 127. f. 10. 288 Latüeille, Ilist nal. dos Crus!, cl des Ins. XII. 163. n. 8. Le Criquel à ailes bleues el noires. Geoffroy, Ins. Par. I. 391. n. 2. Tête et corps brunâtres ou testacés. Prothorax rugueux, caréné à carène aiguë peu élevée , terminé en triangle pointu ; élytres plus longs que le corps , grisâtres , avec trois bandes transver- sales brunâtres. Ailes de la longueur des élytres, transparentes avec un disque bleu, qui est entouré d’une bande arquée, noire. La pointe en est incolore. Cuisses postérieures, jaunâtres , avec des anneaux bruns ; face intérieure d’un noir bleuâtre ; jambes bleuâtres ou brunâtres avec un anneau blanchâtre vers la base ; les tarses sont courts et faibles. Au midi de la Russie ; — commune en Europe , surtout dans la partie méridionale. 1 1 . OEBIPGDE BLEUATRE. Oedtpoda coerulcins L. PI. XV. f. 1. O. testacé ; élytres avec trois bandes indistinctes brunâtres ; ailes hyalines à base bleuâtre. O. testacea ; elytris subtrifasciatis ; alis basi cœruleis. T j de la femelle 12 — 15 lignes. Longueur < ° ( du mâle 0 — 19 lignes. Ocdipoda cœruîans, Audinet-Seryille , Ilist. nat. p. 736. 21. Burmeister , Handb. IL 641. n. 2. Gryllus (Locusla) cœruîans, Linn. Syst. nat. 410. n. 48 ed. Gmelini. p. 2078 n. 48. Fabricii, Enlom. syst. II. p. 38. n. 45. de Charpentier, lloræ. enlom. p. 142. Acridium cœruîans, Olivier , Encycl. mélh- VI. 225. n. 45. Latreille, Ilist. nat. des Cruslac. et des Ins. XII. 152. n. 7. Petiver , I. 31 8 n. 6. ■ s Roesel, Ins. TL Locusla. t. 22. f. 3. Criquet à ailes bleues, Geoffroy, Ins. Paris, t. 391. n. 1. ‘ -v 289 Tête et corps grisâtres. Prothorax à carènes oblitérées , ter- miné en pointe. Elytres plus longs que le corps, grisâtres, avec trois bandes indistinctes brunes. La pointe en est transparente. Ailes de la longueur des élytres , entièrement diaphanes , avec une légère teinte d’un bleu clair. Les pattes ressemblent à celle de la précédente. Au midi de la Russie; — au midi de la France ; — en Alle- magne , en Silésie ; M. Burmeister ; — en Saxe , sur le canal du Churprinz ( 15 Juillet 1830 ). 12. OEDIPODE SUBBLEUATRE. Oedipoba subcœrulipennis Charp. P!. XV. f. 4. O. brunâtre , élytres avec trois bandes indistinctes brunes ; ailes bleuâtres, avec le bord antérieur noirâtre. O. fusca ; elytris subtri f as ci ali s ; alis subcœruleis , margine antico lato nigricante. Longueur 12 lignes. Gryllus subcœruleipennis, Touss. de Charpentier, llor. enlom. p. 145. t. III. f. 7. La tête en est brune avec quelques taches plus foncées. Les carènes faciales sont assez distinctes , surtout les médianes très élevées. Le prothorax est caréné, rugueux , testacé , tacheté de brun. Les élytres un peu plus longs que le corps , testacés , avec des bandes transversales , brunes , pas toujours distinctes. Les ailes aussi longues que les élytres , ont le bord antérieur noir ou brunâtre, et l’intérieur est coloré d’un bleu lavé. Cuisses postérieures testacées avec deux taches inégales, noires. Jambes brunâtres , avec un anneau blanc à la base ; tarses' brunâtres. AT. Mém. T. VI IL 37 290 Au midi de la Russie. La variable de Pallas , fig. 3. « thorace subcarinato , alis nigro-reliculatis ; area acl mcirginem crassiorem atra , apice fusco-hyalino , Pall. it. Adpend. n. 52. ( Syst. nat. ed. Gmel. p. 2083. n. 181.) ayant les ailes tantôt diaphanes tantôt blan- châtres , tantôt bleuâtres , paraît être le mâle du subcœruli- pennis de Charpentier. Les deux se trouvent en Sibérie. Parlas indique les champs de la Samara. 13. OED1PODE NEBULEUSE. Oedipoda nebulosa Fischer. PI. XXXII. f. 1. O. prothorax subcaréné , granuleux , terminé en cône applati ; élytrcs nébuleux avec la base et une légère bande transver- sale du milieu brunes ; ailes glauques ou d’un bleu-lavé, avec une bande large arquée noire. O. prothorace subcarinato , granulato > in conum planum ter- minât o ; elytris nebulosis, basi et fascia debili medio fuscis , alis glaucis , fascia lata arcuata nigra. I du mâle \4 lignes. Longueur !.. r ... ' { de la lemelle 14 lignes. La tête carrée et verticale est brune au sommet qui a une impression rhomboïdale. La face antérieure est cendrée et pulvérulente. Les yeux ovoïdes et proéminens. Les anten- nes sont très rapprochées. Le prothorax d’un brun foncé , gra- nuleux et opaque , est subcaréné et divisé par une impres- sion transversale ; la partie antérieure rétrécie , la postérieure dilatée , triangulaire et terminée en pointe; les côtés en sont 291 rabbatus et cendrés. Les élytres sont grisâtres , nébuleux ou pulvérulents ayant la base et une faible bande transversale du milieu brunes ; ils sont étroits et pointus au bout. Les ailes un peu plus courtes cpie les élytres , de forme sémicir- culaire , sont brillantes, transparentes, glauques ou bleues, très- dilatées , avec une bande noire , large et arquée. L’abdomen est brun et brillant. Les cuisses postérieures sont brunes annelées de jaune ; le genou est noir ; la jambe, d’un bleu foncé, a un anneau jaune ou blanc au commencement. Les épines sont également bleues ou noires. Les tarses sont blancs, ou grisâtres. Le premier article est allongé, cylindrique et gros , le second très racourci , le troisième alongé et mince. Il se trouve en Daourie, M. Sédakoff ; dans les steppes de la Songarie ; M. Schrenk. Nota. Cette espèce ressemble beaucoup à celle que Parlas a décrite sous le nom de Gryllus tibialis ( Iter. Adpend. n. 786. Syst. nat. ed. Gmelini IL p. 2083. n. 183. ) Pallas l’a décrite ainsi ; « Forma atque magnitudo præcedentis ( salini s. tuberculati F.). Thoracis segmentum anterius in cristam rotun- datam adsurgit , posterius vix carinatum ; fascia utrinque fusca. Elytra nebulosa. Alæ cœrulescentes, fusco reticulatæ , nisi basi. Tibiæ albidæ, spinis solito longioribus pectinatæ. » Quoique Pallas n’indique point les taches ou bandes des élytres qui ont élé peut-être faibles ou oblitérées dans ses in- dividus, le reste de sa description cadre assez bien avec l’espèce décrite. Il l’a trouvé sur le Yaïk. 37* 292 D. jdiles incolores ou lavées de verdâtre à la base. 1 . Prothorax unicaréné à carène distincte. 14. OEDIPODE VOYAGEUSE. Oedipoda migratoria. L. PI. XII. f. I. O. d’un vert-grisâtre; élytres hyalins pointillés de brun; cuisses postérieures à face intérieure à deux bandes brunes ; les jam- bes d’un rouge sanguin pâle. O. viridi-grisea ; elytris hyalinis f usco-cons per sis ; femori- bus posticis intus bif asciatis 3 tibiis sanguineo-testaceis. (de la femelle ; 1 p. 1 1 lignes, du mâle; 1 p. 7 lignes, envergure , 4 pouces. Oedipoda migratoria, Acjdinet-Serville , Revue, p. 57. n. I.Hist. nat.p.737.n. 1. H u r m ei ste R , Handb. II. 644. n. 17. Gryllus ^Locusta) migralorius, Linn. Mus. Ludov. Ulric. p 140. n. 31. Gryllus migralorius, Fabricii , Ent. System. II. 53. n. 27. Petiveri, I. 317. n. 2. Touss. de Charpentier , Ilor. enlom. p. 131. Philippi, Orlhopt. berolin. p. 27. n. 1. Acridium migratorium, De Geer , Mém. III. p. 466. PI. 23. f. 1. Olivier, Encycl. mélhod. VI. 220. n. 24. Latreille , Ilisl. nat. des Cruslac. et des Ins XII. p. 150. Zetterstedt , Orlhopt. suec. p. 74. Schaeffer , Icônes, i. 141. f. 4. fem. Roesel , II. t. 24. Bi.umenbach , Abbild. t. 29. Schrank , Faun. boic. II. 59. Cette espèce est connue par les ravages qu’elle cause dans les endroits où elle paraît en grande troupe. Elle entreprend 293 de grandes migrations et traverse même les mers ; de là le nom sauterelle de passage. On la croit originaire de la Tartarie et de l’Orient. ( Voyez les généralités. ) Corps glabre , lisse , vert , quelquefois brunâtre. Tête forte. Mandibules bleues , noires au bout. Blumenbach attachait beaucoup de prix à ce caractère. Prothorax grand, caréné, à carène élevée, tranchante ; une ligne noire de chaque côté , plus ou moins distincte. Bord postérieur coupé obliquement sur ses côtés, pointe assez avancée et aiguë. Elytres plus longs que l’abdomen , transparents , à nervures fortes, jaunâtres, tachetés de brun. Ailes aussi longues que les élytres , transparentes , lavées de jaune-verdâtres ; les nervures fortes et réticulées. Cuisses postérieures jaunâtres ou verdâtres , avec deux ou trois taches noires à la face intéri- eure ; les jambes sont d’un rouge pâle ; les épines rougeâtres à pointe noire. 11 se trouve isolé en plusieurs endroits de la Russie , — et de l’Europe. Les migrations de ces insectes se laissent déduire des notices historiques , indiquées dans la bibliographie. ( Voy. p. 22. ) On prétend que ces insectes peuvent faire dix mille dans une journée de leur migration. Le son qu’ils produis- sent par leur vol se fait entendre de loin. Us approchent com- me un nuage qui obscurcit le soleil. La Russie, la Pologne et la Hongrie ont été souvent visitées et dévastées par ces insectes. En 1748 ils sont passés par toute l’Europe , ont même traversé la mer Baltique et sont arrivés en Suède. Pen- dant leur dernier séjour en Allemagne ils commencèrent à détruire d’abord les jeunes plantes, s’adressèrent ensuite aux branches de broussailles et d’arbres, et attaquèrent enfin l’écorce. Une récente migration (en 1845 ) a été décrite par M. Levail- lant , chef de bataillon à Philippeville. Le nombre en était prodigieux ; l’étendue de la colonne erratique a été évaluée à 694 quatre myriamètres , ayant à quelques endroits trois décimètres de haut. — Us dévorent rapidement toute la végétation , avec un bruit qui ressemble à la pluie , ( Revue Zoologique , 1845. N° 4. p. 160. ) M, Haupt , Membre de la Société , a observé ces colonnes erratiques à Ekatbérinoslaw , en 1824 et 1825. Une espèce à jambes rouges , ( apparemment Calliptamus itali- ens^ qui est également très vorace,) faisait l’avant-gardê , l’armée elle-même, obscurcissant le soleil par sa densité , passait succes- sivement depuis 10 heures du matin jusqu’à 6 heures du soir. M. Haupt prétend que, là où ces insectes s’abbattent , le dom- mage causé à la végétation est non seulement dû à leur voracité, mais encore à la pression qu’ils causent , et à l’ordure qu’ils laissent. Les jeunes sont très vigoureux et d’une couleur verte très gaie. M. de Motschoulsky en a donné une très bonne ligure sous le nom d’ Oeclipocla tatciricci (v. Bulletin de la Soc. Impér. des Naturalistes Tome. XIII. 1840: p. 172. PI. IV. f. d. ) , l’ayant trouvé aux environs d’Elisabethpol , dans la Géorgie méridionale ; sur les bords du fleuve Iphim , dans les steppes des Kirguises ; à Kokbetky sur la frontière chinoise. M. le Dr. Schrenk l’a également envoyé des Steppes de la Songarie. M. le Dr. Kolenati l’a observé au mois d’Août dans les champs de Liquiritia près du Kour. Note. L’ Oeclipoda cincta , PI. XXII. f. 4. d’un roux-ferru- gineux, à élytres courts , triangulaires et noirs , à ailes étroites et en lanière ne peut être que la larve ou la nymphe du mi- grât or ici. La forme de la tête avec une proéminence arrondie , creusée au centre , la forme des sillons sur la face extérieure des cuisses postérieures servent à confirmer cette opinion. Le prothorax est plus grand et la carène médiane plus élevée que dans l’image parfaite. 295 M. le Dr. Schrenk a apporté plusieurs individus des steppes d’Orenbourg. 2. Carène médiane indistincte ou incomplète ; protJioraæ divisé en deux parties. 15. OEDIP0BE ALLIÉE. Oedipoda Ilospes Fischer. PI. XXVI. f. 1. 2. Brune ; prothorax divisé ; partie antérieure rugueuse , postéri- eure plane triangulaire ; élytres mouchetés de brun. Fnsea ; protliorace diviso , parte anteriori restricto rugoso , posteriori piano triangulari ; elytris fusco-maculatis. Longueur 15 — 17 lignes. Les espèces suivantes de cette section ont beaucoup d’affinité entre elles. En examinant plusieurs individus de Tune et de l’autre , on est forcé de reconnaître une transgression de l’une à l’autre. La partie du prothorax rugueuse ou tuberculeuse rappelle la forme du Thrinchus , de l’ Oedipoda tuberculata ■ les ailes de toutes sont uniformément réticulées , très amples , de forme sémicirculaires. Les nervures longitudinales forment des rayons bien distincts. La tête porte entre les antennes un avancement qui, au som- met, est caractérisé par des bords renflés. Deux carènes assez élevées ornent la partie postérieure de la tête. Le prothorax est divisé , la partie antérieure rugueuse , la partie postérieure triangulaire et plane. La carène médiane est distincte quoique également divisée par l’impression transversale ; sa partie anté- rieure est plus élevée et plus enflée. 296 Les élytres, un peu plus longs que l’abdomen dans les mâles, de la même longueur dans les femelles, sont grisâtres, tachetés de brun. Le bord antérieur est vert ou verdâtre, le postérieur jaune. Les ailes, de la longueur des élytres, sont transparentes. Les cuisses postérieures sont comprimées, noires, rouges à la face intérieure et en dessous avec un anneau jaune près de la jointure. Les jambes sont jaunâtres avec un anneau supérieur et les épines postérieures noirs. Les tarses sont noirâtres ou bruns et la pelotte est patelliforme et de la longueur des crochets. La femelle ressemble au mâle , excepté pour la grandeur. Elle a deux lignes jaunes latérales sur la tête et le prothorax est plus brunâtre. Il se trouve au de là du Baïcal. M. Sédaroff. 16. OEDIPODE DE PALLAS. Oedipoda bcircibensis Pallas. PI. XII. f. 1. Verdâtre; élytres marqués de taches brunes foncées; ailes trans- parentes avec des points bruns-pâles au bord antérieur. ï'iridescens ; elytris maculis profunde fuscis ; alis limpidis mcirgine anteriore punctis pallide fuscis irrorato. Longueur 12 — 14 lignes. Pallas lier 2 Adpendix n. 79. Gryllus barabensis. Syst. nal ed. Gmelini II. p. 208.4. n. 184. C’est une des espèces les plus élégantes soit par la forme soit par sa couleur que Pallas a fait connaître le premier. La tête dépassant un peu le prothorax est variée de brun et de jaune ; les yeux et les parties de la bouche sont presque 297 blancs dans les individus desséchés. Le front est peu proémi- nent , mais la proéminence est rugueuse et échancrée au bout. Les antennes sont courtes , fiiliformes ; annelées de jaune et de brun. La partie antérieure du prothorax est rugueuse , dessinée par deux stries obliques blanches ou jaunes en forme de tri- anale. Une troisième strie droite de la même couleur se trouve souvent au milieu. La partie postérieure est triangulaire, plane, un peu rebordée au bout , blanche ou jaunâtre , entourant la partie antérieure comme un camail. Les élytres sont beaucoup plus longs que l’abdomen dans les mâles , un peu plus courts dans les femelles. Ils sont verts , vert de montagne souvent pulvérulent , marqués de taches inégales brunes. La nervure antérieure est jaune et bien marquée. Les ailes sont transpa- rentes, les rayons des nervures longitudinales bien distincts. Le bord antérieur est souvent orné de quelques points bruns. L’abdomen est brun, jaunâtre en dessous. Les pattes postérieures sont bigarrées. Les cuisses noires et jaunes , les jambes rouges et jaunes , les épines noires les tarses rouges. Pallas en donne la description suivante. ce Æfagnitudo prœce- dentium. Thorax a dorso obsolète triangularis. Elytra pallida 3 tota creberrimis punctis, fuscis irrorata. Alœ hyalina jlaves- centes , anteriore margine et api ce venis punctisque fuscis. Feniora variegata , subtils rubra tibiœque totœ. Frequens in pinctis arenosis deserti Barabensis , prœsertim locis Cheno- podio arislato obsitis , diu et subsultim volât , alis strepens , sono fere Turdi. Je l’ai reçu d’Irkoutsk et du Baical par M. Sédakoff. M. de Motschoulsky a également observé leur vol par saut et le bruit singulier qu’ils causent en volant. JS. Mém. T. VI II . 38 298 17. 0ED1P0DE LUGBRRE. Oedipoda lugubris Burmeister. PI. XXXII. f. 4. 3, Oeth mâle : prothorax brun caréné ; élytres transparens , poin- tillés de brun ; femelle ; prothorax entouré en arrière d’une bande jaune ; élytres à taches plus grandes et plus foncées. Oed. mas ; prothorace fusco , carinato ; elytris limpidis fusco puncta lis ; fœmina ; prothorace poslice late flavo-cucullata ; elytris maculis fuscioribus notatis. Longueur 12—13 lignes. Oedipoda lugubris, Burmeister... ? La sauterelle habillée en deuil, Stoll , Saut. XL b. f. 37. J’ai longtems considéré cette espèce comme une barabensis en habit d’automne. Pallas qui a envoyé cet insecte à Stoll n’en fait pas mention. Il n’y a point de doute que la plu-s grande affinité ne règne entre ces deux espèces. On trouvera cependant quelques caractères qui les distinguent. La tête a la même forme mais elle est généralement brune , et non bigarrée de jaune et de blanc , comme dans la baraben- sis. Les antennes sont plus minces , brunes ou grisâtres. Le prothorax de la même forme est brun et marqué de ces stries blanches ou jaunes qui séparent la partie antérieure de la postérieure. La carène médiane est complète mais moins élevée que dans l’espèce précédente. Le camail jaune de la partie postérieure a quelques points noirs dans le bord postérieur. Les élytres et les ailes ont aussi la même forme , mais les 299 élytres sont incolores ; et les taches sont formés par des points bruns. Ce n’est que sur les élytres de la femelle , que parais- sent des taches souvent très foncées. Les pattes postérieures se distinguent de celles de la barabcnsis en ce qu’elles sont plus courtes et plus ramassées , ayant deux carènes très distinctes en dessus et en dessous ; elles sont jaunâtres annelées de noir. Les jambes sont grisâtres annelées de rouge ou de jaune. lia b. en Daourie. M. Sébakoff. 18. ©EBIPOBE PULVÉRULENTE. Oedipoda pulverulenta Fischer. PI. XXXII. f. 2. femelle. Oed. toute verte ; vert de montagne mat ou pulvérulent ; les élytres avec quelques taches brunes pâles. O. tota viriclis montcino-viridis opacci s. pulvéru lent a ; elytris quibusdcim maculis pcdlide fuscis . Longueur 9 — 12 lignes. Oedipoda picta 2 Oedipoda dorsalis Les noms de M. de Motschulsky ayant été déjà employés par Fabricius pour d’autres Orthoptères je n’ai pu les conser- ver. M. le Dr. Schrenk m’avait d’ailleurs communiqué plu- sieurs individus de la même espèce pendant le cours de son voyage en Sibérie. Cette espèce se distingue par l’élégance de sa forme ; par le prothorax plus cylindrique , moins dilaté en arrière et par son coloris. La tête a une petite proéminence frontale ; elle est verte , vert de montagne mat ou pulvérulent. Les antennes , les yeux ovoïdes et proéminens sont bruns. Motschulsky in lit. 38* 300 Le prothorax, de la couleur de la tête , est également divisé en deux parties par une impression transversale ; la partie anté- rieure a deux taches latérales noires ; la partie postérieure est un peu moins dilatée mais également prolongée, par la pointe triangulaire couvrant les élytres. Les élytres sont plus longs que l’abdomen. L’aire antérieure est de la même couleur verte avec quelques taches brunes peu distinctes ; l’aire postérieure est transparente ainsi que les ailes. L’abdomen est conique et brun. Les pattes sont faibles ; les cuisses postérieures vertes avec des taches noires. L’articulation de la cuisse et de la jambe est noire. Les jambes vertes extérieurement et rouges à la face intérieure. Î1 se trouve dans la Songarie , M. Schrenk ; — aux environs de Kharkolf. M. de Motschulsky. 19. OEBIPOBE NSVRÛPTÈRE. Oedjpoda nevroptera Fischer. (. XXV [. f. 4. femelle. ' \ XXXII. f. 3 mâle. Brune ; prothorax étroit caréné ; élytres membraneux brunâtres, amples , plus longs que l’abdomen , avec la nervure réti- culée noire. Fuse a ; prothoràce angustato carinato ; elytris niembranciceis, amplis, abdomine longioribus , nervis reticulatis ni gris. Longueur 9 — \ ] lignes. Cette espèce, par son prothorax rétréci et moins dilaté posté- rieurement fait le passage a la section suivante. L’impression transversale se trouve plus en arrière. La tête est grande , brunâtre , à front très avancé et creux « 301 avec une petite carène au milieu. Les carènes faciales , diver- gentes vers la bouche , sont élevées et obtuses. Un ocelle très distinct se remarque entre elles. Les- antennes sont fortes et plus longues que la tête et le prothorax pris ensemble. Le prothorax est divisé , mais très rétréci en avant et arrondi ; la partie postérieure est peu dilatée , pointue , mais courte. Il est- caréné et chagriné. Les élytres sont presque membraneux , plus longs que l’abdomen et offrent une réticulation très distincte à carrés presque réguliers. Ils sont transparens et les nervures noires. Deux bandes jaunâtres à la base dans les mâles semblent rendre leur structure plus dense à cet endroit. Les ailes de la longueur des élytres sont tout à fait limpides et fortement réticulées. L’abdomen est fort. La plaque sousanale des mâles est conique , proéminent mais non divisé. Les apendices sont filiformes. Les cuisses postérieures sont brunâtres ou jaunâtres avec deux anneaux plus foncés. L’articulation de la cuisse avec la jambe est noire. Les jambes montrent trois couleurs , la jaune, la noire et la rouge ; ou comme la rouge coupe la partie inférieure principale, on peut les appeler rouges avec un anneau jaune et un autre intermédiaire noir. Les épines sont noires. La pelotte remplit presque tout à fait l’espace entre les crochets- De Verkhne-Oudinsk. M. Sédakoff. 3. Prot horaæ tricariné ; et. carènes latérales peu courbées. 20. OEDIPODE GLAUQUE. Oedipoda lhalassima. PI. XXIII. f. G. O. verdâtre ou jaunâtre ; prothorax tricaréné, à carènes latérales 302 presque droites ; les éiytres verdâtres tachetés de brun , aire antérieure verdâtre , ou jaune. O. viri descens cuit flavescens ; prothorace tricarinato, carinis latéral 'Unis subrectis ; elytris pallidis , fusco maculatis ; area antica viridi aut flava. Longueur [.8 — 12 lignes. Gryllus lhalassinus, Fabr. Ent. syst. II. 57. n. 43. Toussaint de Charpentier, lloræ. p 138. I. IL f. G. femelle-, l. IV f. 3. mâle. Acridium llialassinum, Olivier , Encycl. melh. VI. 225. n. 43. Oedipoda lhalassina , Aüdinet-Serville , Hist. nat. p. 740. n. 25. Gomphocerus lhalassinus, Bormeister , Handbuch , IL p. 647. n. 1. M. Burmeister ( 1. c. ) étend son genre Gomphocerus sur une partie des Oedipodes de Serville. Il réunit sous ce genre les espèces dont le front est proéminent et qui ont devant les yeux une petite mais profonde fossette. Je laisserai ces espèces sous le genre Oedipoda en conservant le genre Gomphocerus pour les espèces dont le dernier article des antennes est dilaté ( antennis clavatis ). La thalassina varie beaucoup en couleur. Fraîche elle est d’un vert éclatant , desséchée elle est brune ou jaunâtre. Le prothorax est opaque, a une carène médiane faible , et les laté- rales presque droites. Les éiytres sont pâles tachetés de brun. Une bande jaune ou verdâtre se remarque sur l’aire antérieure et alors l’espace entre les nervures principales est très réticulé. Les ailes de la longueur des éiytres sont hyalines. Les jambes postérieures paraissent caractéristiques en ce qu’elles sont con- stamment blanches et noires jusqu’au milieu et ensuite rouges. Elle se trouve dans la Russie méridionale ; — dans la France méridionale, — en Suisse ; — en Italie. 303 21. OED1PÜDE FLANCS-NOIRS. Oedipoda parapleura Hagenbacii. PI. XXIII. f. 1. 2. O. verdâtre ; tête et prothorax avec une Lande latérale noire ; élytres transparentes ayant la côte antérieure jaune. O. viridescens ; cnpitis prothoraciscjue villa latcrali alra ; elytris pellucidis Costa anlica jlava. Longueur II — 14 lignes. Gryllus parapleurus, IIagenbagh, Symbol, p. 34. f. 21 mâle et femelle île Charpentier, horæ. p. 152. Oedipoda parapleura, Audinet-Serville, Ilisl. nal. p. 739. n. 24. Gompbocerus parapleurus, Burmeister , Handb. II. p. 651. n. 18, Gryllus nigro-lineatus, Krynicki ; Motschulsky in lit. Cette espèce varie beaucoup pour la grandeur. Elle se recon- naît facilement par les bandes noires qui des yeux descendent latéralement jusqu’au bout du prothorax , se prolongeant même sur les élytres. M. de Charpentier compare cette espèce avec Gryllus grossus , dont il est distinct par les yeux plus grands et plus globuleux, par les bandes latérales noires du prothorax, qui lui-même est plus cylindrique tandis qu’il est plus angu- leux dans le grossus. Les cuisses postérieures jaunâtres ou ver- dâtres avec un anneau noir au milieu. Hab. dans la Russie méridionale ; — en Tauride; — au Cau- case } — dans la Suisse ; — en Hongrie ; — en Illy rie. 304 22. QEDIPODE ENSANGLANTÉ. Oedîpoda grosso. L. F. PI. XXIII f. 5. O. vert d’olive ; prothorax subtricariïié rétréci en devant ; ély- tres pales ayant les bords antérieurs jaunes ; les cuisses posté- rieures rouges à la face intérieure, avec l’articulation noire. O. olivacea ; prothorace subir i car inato , antice restricio ; elytris pallidis margine anteriori flavis ; femoribus posticis fncie interna rubris , geniculis nigris. Longueur O du mâle 8 — 10 lignes, de la femelle 14 — 16 1. Gryllus ( Locusla ) grossus, Linné, Faune suce. n. 877 Sysl. nal. ]). 702. ed. Gmelini , p. 2081. n 50. Fabricu, Enlom. sysl. II. 61. n. 60. Latreille, ïlist. nal. XII. 155. n. 13. Àcridium grossum. Olivier, Ennuvn. méth. VI. p. 230. n. 63. Acridium rubripes, De Geer , Mém. ins. III. 477. n. 5 PI. 22. f 4. Le Criquet ensanglanté, Geiffroy, Ins. Par. I. 393. n. 4. PL 8. f. 2 Gryllus grossus, de Charpentier, Iloræ. p. 151. Panzer , Faun. gerrn. fasc. 33. f. 7. Philippi, Orlhopt. berol. p. 32. n. 7. Gryllus gcrmanicus , Stoll , Sauter. I. XXIII. b. f. 89. Gryllus grossus, Zetterstedt , Orlh. suec. p. 80. n. 4. Gompbocerus grossus, Burmeister , Handb. II. 651. n. 17. Oedipoda grossa , Acjdinet-Ser ville , Revue, p. 98. n. 0. ïlist. nal. p 751. n. 76. Oedipoda vitlula, de Motsciiulsky in literis. Elle est plus petite que la précédente avec laquelle , elle a quelque ressemblance , mais le prothorax avec les carènes obli- térées et sans bandes noires la distingue suffisamment. Tête et corps verts ; le bord postérieur du prothorax est arrondi , montrant une légère pointe dans la parapleura. La 305 carène médiane est bien prononcée et les latérales oblitérées. Le prothorax est un peu rétréci en avant. Les élytres un peu plus longs que l’abdomen dans les mâles, de la même lon- gueur dans la femelle, sont transparens avec des nervures nom- breuses et noirâtres. Le bord antérieur est jaune. Les cuisses postérieures sont verdâtres avec des taches noires ; le dessous est rouge-sanguin ; les jambes sont jaunes , et les épines noires. Elle se trouve dans les endroits sablonneux de la Russie , — de la France , de l’Allemagne , de la Suède. 23. OEDIPODE PELOTTÉE. Oedipoda pulvinata Fischer. PI. XXI ü. f. 4. O. d’un vert pâle ou brunâtre ; prothorax cylindrique , caréné ; élytres de la longueur de l’abdomen réticulés; pelotte des tarses pétioïée. O. pallide viriclis aut brunescens ; prot/iorace cylindrico } carinato ; elytris longitudine abdominis reticulatis ; pulvillo tarsorum petiolato. Longueur 8 — 10 lignes Gryllus macilenlus ) ... i Lversmann in lit. Gryllus tabidus J La pelotte des tarses dont on a pris la dénomination a quel- que ressemblance avec celle de la parapleura , mais elle est moins grande , plus deliée et plus grêle , comme pétioïée. La tête a une petite protubérance obtuse qui lui donne une forme oblique. Les carènes faciales sont très distinctes , les la- térales distantes des médianes. Les antennes sont fortes, subtri- angulaires , à peine aussi longues que la tête et le prothorax réunis. Le prothorax est alongé , plan , ayant la carène médiane N. Mèm . T. VIII. ~ 39 306 peu élevée. Les carènes latérales sont un peu sinuées par de- vant. L’abdomen est d’un brun-rougeâtre. Les côtés rabattus ont deux stries longitudinales distantes noires. Les élytres sont bruns ; très pointus , et de la longueur du corps. Ils ont à la base une ligne noire et jaune plus ou moins distincte. Les cuisses postérieures de la même couleur que le corps ont des côtes bien élevées et la face extérieure brune. La face inté- rieure a des sillons longitudinaux. Les jambes sont plus pâles et ont les épines longues. Les pelottes entre les crochets sont très prononcées et celles des tarses postérieurs pétiolés et très proéminens. Les individus que M. le Professeur Eversmann a eu la com- plaisance de me communiquer sous les noms de Gryllus tnaci- lentus et' tabidus ressemblent à l’espèce décrite. Le corps est plus pâle et toutes les parties sont amincies. Elle se trouve aux environs de Moscou ; — de Casan , M. Eversmann 5 à Karabagh , M. Kolenati ; au Caucase , M. Krynicki. 24. OEDIPOBE DORSALE. Oedipoda dorsata Zetterstedt. O. verte en dessus , brune de côté et en dessous; élytres du mâle un peu plus longs que l’abdomen, de la même longueur dans la femelle ; pieds concolores. O. supra uiridis, latere et infra fusca, elytris maris abdo- mine longioribus , fœminœ ejus longitudine ; pedibus con- coloribus. Longueur 8 — 10 lignes. D O Zetterstedt, Orlhopt. suec. p. 82. n. 5. Gryllus dorsalus. de Charpentier, Horæ, p. 153. Ocskay , Nova Acl. plivs. med. XIII. 1. p. 407. Gryllus brachvpicrus Burmeister, Handb. T ï. p. 651. Gomphocerus dorsatus. 307 Celle espèce offre beaucoup de variétés. Zetterstedt , en in- diquant cinq variétés la compare avec Gryllus viridulus } dont elle a la grandeur, mais pour les carènes du prothorax le viri - dulus appartient à la section suivante. La description ne peut rien ajouter que les caractères spécifiques n’aient indiqué. Les élytres des mâles sont à la base un peu plus foncés et les antennes plus longues que dans les femelles. M. Eversmann a trouvé autour de Casan une variété tout à fait brune. M. de Char- pentier a observé que les élytres des femelles varient égale- ment de longueur. Hab. aux environs de Casan ; M. Eversmann; — en Allemagne. 25. OEDIPGBE BRIDÉE. Oedipoda lorcita Fischer. O. brunâtre ; prothorax tricaréné ; élytres plus longs que l’ab- domen avec une bande mince noire ; tachetée de blanc ; une bande large jaunâtre court de la face obliquement jusqu’au bord postérieur du prothorax. O . fuscci ; prothorace tricarinato , elytris limpidis abdomine longioribus , Jascia cinteriori nigra tenui , cdbo-maculata ; vitta jïcivn lata a facie ad prothoracis apicem oblique tendente. Longueur i 9 lignes. ( avec les ailes pouces. La tête est grande d’une couleur brune pâle ; les yeux proé- minens bruns. Au dessous des yeux une bande jaune commence et se prolonge obliquement jusqu’au bout du prothorax , qui est brun, bordé de jaune. Les élytres sont limpides plus longs que l’abdomen. Ils ont à la base une bande mince noire mar- quée de quelques taches blanches. 39* 308 La poitrine est noirâtre , et les parties du corps d’un jaune pâle. ( Mâle ). Ilcib. Sur les versans secs d’Elisabethpol au mois de Juin. M. Kolenati. Note. En renvoyant à M. le Dr. Kolenati cet insecte , je lui avais donné le nom d’ Oedipoda frenata. Mais cette épi- thète ayant été déjà employée pour M. le Comte Marschall ( Decas Orthopt. in den sînnalen clés Wiener Muséums 1836. I. ) pour le Gryllus frenatus du Brésil j’ai du changer le mien. 26. OEDÏPODE ÉLÉGANTE. Oedipoda elegans Charpentier. PI. XXII. f. 5. O. verdâtre; tête très inclinée prothorax tricaréné ; antennes comprimées à la base. O. viridis ; capite valcle declivi\ prothorcice triccirinnto ; an- tennis basi compressis. T | du mâle 7 lignes. Longueur ) ,, 0 .. i de la lemelle J lignes. Charpentier, Horæ, p. 153. Gryllus elegans. Bcjrme-ister , Handb. II. 651. Gompiiocerus eîegans. Germar , Faun. europ. fasc. 20. t. 20. 21. Le mâle est rougeâtre en dessus et verdâtre des côtés ; les élytres pâles un peu plus longs que l’abdomen. La femelle est plus grande et a une ligne noire très rap- prochée de la carène latérale. Les élytres sont verdâtres et un peu plus courts que l’abdomen. La tête est très proéminente ; roussâtre et les antennes sont doublement plus longues que la tête et le corselet réunis. L’ab- domen et les pattes sont testacés. 309 M. de Charpentier qui a examiné cet insecte avec beaucoup d’exactitude , assure que les femelles sont souvent tourmentées par le Filaria Gryllorum. Hab. le gouvernement de Moscou, d’Orenbourg ; — en Silésie; en Hongrie ; dans la France méridionale. Nota. Gryllus blandus Eversmann. L’insecte que M. Evers- mann a eu la complaisance de communiquer avec ce nom , me paraît tellement se rapprocher de Velegans que je ne saurais trouver un caractère de distinction. Le prothorax est tricaréné et les carènes latérales paraissent un peu pins sinuées que celles de Velegans . 27. OEDÏPODE PARALLÈLE. Oedipoda parallela Zetterstedt. O. vert-d’olive ; prothorax tricariné ; élytres du mâle de la longueur de l’abdomen , beaucoup plus courts dans les fe- melles ; pattes postérieures jaunâtres avec l'articulation de la jambe noire. O. olivacea ; prothorace tricarinalo ; elytris maris abdo- mini s longitudine , fœminœ eo multo breviora ; pedibus posticis jlavescentibus articulatione tibiœ nigris. Longueur 8 — 10 lignes. Zetterstedt, Orlhopt. suec. p 85. n. 6. Gryllus paratlelus. Hagenbach, Symb. p. 8G. f. 22. 23. Gryllns longicornis. Roesel, Inseel. Bel. IL l. 20. f. 5. fœm. de Charpentier, lîoræ , p. Î71. Philippi , Orthopt. Leroi, p. 34. n. 10. t. II. f. 3. mâle. Aüdinet-Serville , ïîisl nat. p. 744. n. 29. Arcyplera parallela. Le mâle a quelque ressemblance avec Oed. elegans , mais les antennes sont moins comprimées et les carènes latérales du prothorax moins droites. 310 La femelle est plus grande que le mâle et se distingue par la brièveté de ses élytres. Les élytres sont, pâles , incolores dans les mâles , verdâtres dans les femelles. L’abdomen est brun ou verdâtre , plus pâle de côtés. Les pattes sont testacées. Les cuisses postérieures sont vertes en dessus , et jaunes en dessous ; l’articulation avec la jambe est noire ou brune. Elle se trouve dans les Gouvernements de Moscou , d’Oren- bourg 5 — en Silésie, en Saxe, en Suisse, en Suède. 28. ©EBIPOBE BIGOLORÉE. Oedipoda bicolor Charpentier. O. prothorax tricaréné ; ély tris nigris ; abdomen et pattes fer- rugineux. O. prothorace tricarinato ; elytris nigris ; abdomine et pedi- bus f errugineis. Longueur 10 — 12 lignes. Gryllus bir.olor, Charpentier, lïoræ p. 161. Gryllus nigricans , Panzer. Enumérât, syst. icon. ScliàET. p. 200. Schaeffer, Tcon. ins. t. 43. f. 5. 6. var. 245. 1. 2 232. 6. 7. M. de Charpentier indique prot/ioracem cruciatum , quoi- que dans tous mes exemplaires, qui conviennent cependant avec la description de Panzer et de Charpentier et les figures de Schaeffer , le prothorax soit tricariné , avec les carènes latérales peu sinuées ou presque droites. La tête -, d’un brun foncé , est sillonnée en dessus et ces siE Ions se prolongent dans la proéminence frontale obtuse. Les antennes sont noires dans la femelle, jaunes à pointe noire dans les mâles. Le prothorax est brun, à carène médiane très élevée. 311 Les élytres sont bruns on noirâtres dans les deux sexes et forte- ment réticulés. L’abdomen est brun en dessus , ferrugineux en dessous et le bout est presque rouge. Les pieds sont bruns , les jambes postérieures rouges dans les mâles , presque noires dans les femelles. • Hab. en Sibérie , Barnaoul , M. Gebler ; en Podolie , M. Besser ; — en Silésie ; en Suisse. 29. OEDIPODE HISTRION. Oedipoda Histrio Fischer. PI. XXXÏI. f. G. O. blanchâtre et jaunâtre , variée de brun ; prothorax tricaréné ; élytres très pointus brunâtres, avec deux bandes jaunes et des taches noires. O. albescens et flavescens fusco varie gatq. ; proihorace tri- car i nat o ; elytris valcle acuminatis juscis , supra vittis binis jl avis , latere maculis ni gris. Longueur 6 — 8 lignes. C’est la plus petite espèce de cette section. La tète très grande dépassant en hauteur le prothorax, est blanche ou jaunâ- tre ; la proéminence du front est obtuse , les yeux globuleux et très proéminens bruns , les mandibules presque noirs. Le front a un sillon au milieu. Les antennes implantées au milieu de la face sont très grêles et de la couleur de la tête. Le pro- thorax est dilaté, arrondi,, brun, et les carènes latérales oblitérées, paraissant comme des stries jaunâtres. Les élytres dilatés h la base et aussi longs que l’abdomen se rétrécissent subitement et aboutissent en pointe. Ils sont jaunes ou brunâtres ; deux bandes jaunes plus claires sur le dos se réunissent au milieu et 312 laissent entre elles un triangle brun foncé. Les côtés sont jaunâ- tres garnis de taches parallèles et obliques brunes. Le thorax est large et brun ; l’abdomen plus clair ou jaune. La lame sous- anale est épaisse , triangulaire , relevée et un peu plus longue que l’abdomen. Les pattes «antérieures sont faibles et brunes. Les pattes postérieures présentent une particularité singulière en ce que les cuisses sont d’une grosseur démesurée , dans les mâles, brunes à la face extérieure , jaunes avec des taches noires à l’intérieur et rouges en dessous; le canal inférieur rouge est marqué d’une série de points noirs ; les jambes un peu plus courtes que les cuisses sont rouges ; l’articulation avec la cuisse est noire ; les tarses très alongés sont brunâtres. Elle se trouve dans la Tauride } M. Steven ; — en Sibérie , Verkhné-Oudinsk ; M. Sédakoff. ft. Carènes latérales sinuées ou anguleuses. Les carènes latérales forment , par un angle rentrant vers le milieu ; une espèce de croix sur le prothorax , de sorte qu’on caractérise les insectes de cette section en latin uniquement par l’expression : thorace cruciato. 30. OEDIPOBE VASTATEUR. Oedipoda T astator Steven. PI. XIV. f. 1. O. verdâtre ou brunâtre ; prothorax tricaréné, à carènes latérales sinuées ; élytres plus longs que l’abdomen ferrugineux poin- tillés de brun. O. viridescens aut brunescens ; prothorace cruciato ; elytris abdomine longioribus ferrugineis fusco-punctatis. 313 Longueur 12—15 lignes. Gryllus Vaslalor Steven in lit. La tête est grande, peu oblique, brune, d’un éclat de cire. Les carènes de la face très avancées , portant au milieu un ocelle bien distinct. Les antennes sont courtes et également brunes et opaques. Le prothorax tricaréné à carènes latérales sinuées paraît formé de deux parties par une impression liné- aire transversale. L’antérieure est cylindrique et la carène mé- diane très-élevée ; la postérieure est dilatée et triangulaire , d’un brun très foncé ; la carène du milieu est plus faible , mais les carènes latérales obliques , sont blanches. Les élytres plus longues que l’abdomen sont verdâtres , décorés de points bruns, serrés, et quelquefois plus rares. Dans ce cas les points paraissent plus grands comme de petites taches. Les ailes, de la longueur des élytres , sont transparentes. L’abdomen est bru- nâtre et brillant. Les pattes postérieures sont brunâtres, anneléeS de noir, ainsi que la jointure ; les jambes sont d’un rouge pâle, les tarses sont jaunâtres avec des ongles grands et courbés. La pelotte en est pétiolée. La femelle enduit ses œufs d’une enveloppe (pl. XIX,' f. l.p.) composée de sable aglutiné avec des racines très fines. Elle se trouve en Tauride ; M. Steven. 31. OEDÎPODE TÜRGMÉNiENNE. Oedipoda truchmana , Fischer. PI. XIII. f. 2. O. brunâtre; prothorax tricaréné, à carènes latérales anguleuses ; élytres pâles avec des taches noires subcarrées ; ailes hyalines noires au bout. iV. Mém% T. VIH. 40 314 O. fnsea ; prothorace carinato ; elytris pallidis , maculis snbcjuadratis ni gris ; ali s hyalinis api ce fuscis. ( «lu mâle , 14 lignes. Longueur j ^ ^ {1 ljgnes> Cette espèce a quelque ressemblance avec la précédente et avec Vustulata , mais elle est plus robuste , ses ailes sont plus étendues et le dessin en est tout autre. La tête est grande à sommet avancé ; elle est brune en haut avec une bande jaune qui se prolonge sur le prothorax. Les yeux sont grands , proé- minents, ovoïdes et bruns. L’ocelle entre les carènes de la face est très-petit. Le mâle a la carène du milieu du prothorax très-distincte , accompagnée d’une bande jaune de deux côtés , qui est une continuation de celle du sommet. Les carènes latérales sont obliques ou angu- leuses et très- fines. Dans les femelles ces lignes jaunes ou blanches obliques offrent distinctement une croix , en forme de X. Le corps est brun annelé de jaune.* Les élytres aussi longs que le corps , sont ferrugineux ou d’un brun jaunâtre , avec des taches subcarrées noires. Une tache noire ou brune foncée décore la pointe des élytres dans les mâles. Les ailes de la longueur des élytres sont hyalines , avec une tache noire à la pointe. Les pattes postérieures sont jaunâtres annelées de brun. L’arti- culation avec les jambes est noire. Les jambes sont jaunes avec un anneau noir , vers le milieu ; les épines jaunes ont des pointes noires. Elle se trouve en Turcménie. M. Karéline. 315 32. OEDIPODE CROISSEE. Oedipoda cruciata. IM. X. f. 6. femelle. O. testacée ; prothorax tricaréné, à carènes latérales anguleuses ; élytres tachetés de brun ; jambes postérieures rouges. O. testacea ; proihorace cruciato ; elytris fusco maculatis ; tibiis posticis ru fis. du mâle 12 lignes. Longueur de la femelle 14 lignes. de Charpentier , lloræ, p. 237. Gryllus crucialus. Philippi , Orlbopt. berol. p 34 n. \\. t. II. f. 5. Burmeister , Handb. II. p. 647. n. 3. Gompbocerus crucialus. Cette espèce se distingue par la poitrine forte et très-dila- tée ; les élytres sont pointus et souvent un peu plus courts que l’abdomen. La tête est grande ; un peu rétrécie en haut , à sommet un peu proéminent , brun ; un trait noir se trouve entre les antennes et les yeux. Les antennes sont pâles , plus foncées à la pointe. Le prothorax a la carène du milieu élevée et quatre lignes obliques blanches de côté , qui se réunissent en croix. Elles ne sont souvent que sinueuses. La couleur du pro- thorax est d’un roux testacé ; à dos plus foncé. Les élytres ; un peu plus longs que l’abdomen dans les mâles et plus courts dans les femelles ; sont testacés avec des taches brunes. Ils ont antérieurement une bande jaune, suivant la nervure princi- pale. L’abdomen est lisse ; jaunâtre , quelquefois tacheté de noir. Les pieds sont testacés. Les cuisses postérieures ont une teinte rouge en dessous ; avec trois taches noires à la face 40* 316 extérieure. La jointure est noire en dessus. Les jambes et les tarses sont rouges ; les épines des jambes noires. Elle se trouve au Gouvernement de Moscou , d’Orembourg , etc. en Allemagne. 33. OEDIFOBE VARIÉE. Oedipoda mutalilis , Panzer. O. à prothorax brun , croisé de blanc ; élytres linéaires pâles avec des taches brunes. O. prothorace fusco, albo-cruciato ; elytris linearibus pallidis, fusco-maculatis . j du mâle ; 9 lignes, ongueur j de ^ femelle; ]3 Hgnes> Schaeffer , Icônes, t. 265. f. 4. 5. Panzer, Enum. sysl. icon. Scbâflcri p. 211. Gryllus mutabilis\ abdomine fusco , ihoraee elylris pedibusque 'variis ; alis fuscescenlibus immaculatis. Harp.er, Bescbreib. der ScbâST. Ins. n. 431. die braun und ascbgrau scbackicble Schnarrheuschecke. L’Gedipode variée est un peu plus petite que la cruciata , et se distingue par ses couleurs variées de brun , de jaune , de gris et de blanc. La tête est grande et brune ; les yeux obco- niques, très-proéminents et de la meme couleur. Le front pré- sente un tubercule assez élevé. Les antennes insérées en des- sous; de la longueur de la tête et du thorax réunis , sont jau- nâtres. La face forme un triangle , terminé en demie-lune ; un peu relevé et blanche. Le prothorax est brun ; tricaréné ; avec des carènes blanches. Celle du dos est plus brunâtre ; celles des côtés sont obliques, blanches et doubles. Une bande blanche, large , commence au dessous des yeux et se prolonge oblique- ment sur le prothorax , en touchant presque la carène oblique postérieure au milieu. Les élytres , un peu plus longs que 317 l’abdomen dans les mâles, et plus courts dans les femelles, sont bruns sur le dos et variés de côté de taches brunes. Dans quel- ques individus les élytres sont tout-à-fait cendrés et au lieu de taches, une bande noire, commençant auprès du prothorax , passe jusqu’au milieu des élytres. L’abdomen est très-gros et brun , annelé de jaune aux articulations. Les pattes antérieures sont très-faibles , mais les pattes postérieures très-fortes ; les cuisses très épaissies , brunes , avec des taches plus foncées en dessus et blanches en bas ; les jambes très alongées , brunes , avec une double série d’épines très fortes et obtuses en arrière. Une épine beaucoup plus alongée et presque filiforme se trouve à la pointe intérieure à l’insertion des tarses. Les tarses n’offrent rien de particulier. Elle se trouve en Sibérie ; — en Allemagne. 34. OEB1PODE ÉCHELONNÉE, Oedipqda scalaris Fischer. PI. XVI f. 5. O. brune foncée presque noire ; prothorax tricaréné , à carènes latérales sinueuses; élytres avec des nervures transversales de faire médiane élevées ; jambes postérieures rouges. O. Jus cci , fere nigra ; prothorace tricarinato , ccirinis late- ralibus sinuatis ; elytris nervis transver si s arece mediœ elevatis ( scalam quasi re fer entibus ) ; tibiis pallide rubris. Longueur 9 lignes. Oedipoda coslata , Motsciiulsky , in lit. L’Oedipode échelonnée a beaucoup de ressemblance avec Morio dont M. le Professeur Burmeister a eu la complaisance de me communiquer, pendant mon séjour à Halle en 1839, 318 quelques individus ; elle en diffère par le front plus proéminent et obtus j les antennes plus fortes et plus longues, mais sur- tout par les ailes qui sont d’un gris de fumée foncé, frangées et pointillées de blanc. La couleur des élytres est plus foncée et la pointe largement noire* La tête est rétrécie en dessus avec le sommet proéminent. Les carènes faciales renferment un ocelle bien distinct. Le pro- thorax est rétréci en avant ; la carène médiane élevée et obtuse est accompagnée de deux bandes noires veloutées et chagrinées. Les carènes latérales sont anguleuses. Les côtés sont lisses et plus pâles. L’abdomen est lisse et brunâtre. Les ély- tres , plus longs que l’abdomen , sont bruns ou cendré-foncé ; la pointe en est noire ; leur forme est étroite et le bout en est arrondi. Le tranchant oblique supérieur de la pointe des ély- tres du Morio exprimé dans la figure de M. de Charpentier , ( lioræ. t. II. f. I.) ajouterait un caractère de distinction s’il n’était pas outré. L’aire entre les nervures principales est lisse et brillante. Les nervures transversales sont si épaisses et si élevées qu’elles paraissent former, pour ainsi dire, les degrés d’un escalier. Les ailes , gris-de-fumée , sont pointillées de blanc , et ces points sous la loupe paraissent placés par séries. Le bord en est crénelé et blanc. Les pattes sont verdâtres ou jaunâtres ; les cuisses posté- rieures, dans les mâles , sont noires et annelées de jaune , ainsi que les jambes ; dans les femelles les cuisses sont brunes, avec un anneau jaune, et les jambes rouges. Les épines et les tarses sont noires dans les deux sexes. L’articulation de la cuisse avec la jambe est noire. Elle se trouve dans le gouvernement de Moscou ; de Khar- kof, M. Krynicki ; d’Orenbourg M. Eversmann ; au Caucase M. Motchoulsky. 319 35. OEMPODE LIGNEE. Oedipoda lineata Panzer. O. verte ou brune ; prothorax tricaréné , à carènes latérales an- guleuses rosées ; élytres bruns ; avec une ligne oblique ou lunulée vers le bout. O . viriclis vel fuscci ; linea thoracis utrinque curvata valde elevaia roseci 3 latiorem nigram Secante : elytris maris f us- ci s unicoloribus , fœminœ margine antico striga albida signata ; postico vel cum altéra tali striga vel toto viridi ; in utroque seæu vero versus apicem lineola obliqua } sub- lunulata alba ; pedibus ru fis , geniculis atris, (Charpentier). Longueur O du mâle -, 6 — 7 lignes, de la femelle 9 — 10 lignes. Gryllus lineatus, Panzer Faim germ. fasc. 33. I. 9. Charpentier, horæ, p. 159. Syst. nat. édit. Gmelini, I. p. 20. 84. n. 192. Gryllus tenellus, Stoll , Saut. t. Xll. b. f. 45. Piiilippi , Orlliopt. berolin. p. 35. n. 12. Germar , Faun. europ. fasc. 20. t. 18. 19. Gomphocerus lineatus , Burmeister , Handb. IL p. G48. n. 4, J’ai emprunté la phrase latine de M. de Charpentier qui a copié la nature vivante avec beaucoup d’exactitude. L’animal mort ou séché perd sa couleur. ïl y a en général beaucoup de difficulté à débrouiller ces espèces avec une ligne ou points blancs sur les élytres ; c’est ainsi que Latreille ( Hist. nat. t. XII. p. 159. ) considère la lineata comme une variété du Gryl- lus biguttulus et Zetterstedt ( Orth. suec. p. 89.) du Gryllus viridulus. La tête est grande et lisse , verte ou brune , avec les parties 320 de la bouche testacées ; les antennes des mâles sont plus longues que celles des femelles ; le sommet est subconique ; une ligne rosée imprimée monte des yeux jusqu’au prothorax, où devenant plus saillante et courbée, elle touche à son bout postérieur, accom- pagnée d’une ligne noire. Le prothorax est verdâtre ou brunâtre, tricaréné , à carènes latérales , obliques , rosées. L’abdomen est rougeâtre en dessus , et verdâtre en dessous ; les élytres, un peu plus longs que le corps, sont brunâtres et translucides. Un trait blanc , antérieur , souvent aussi postérieur , se trouve sur l’élytre des femelles. Une ligne oblique ou lunulée blanche vers le bout , offre la distinction de l’espèce ; les ailes sont transparentes. Les pattes postérieures sont rougeâtres , avec une ligne noire à la face extérieure et intérieure , l’articulation de la cuisse avec la jambe est noire , les jambes sont grosses et leurs épines ont une pointe noire. Commune en Russie ; — en Allemagne ; — en Suisse. 3 G. OEMPOBE BIMOBCSETÉE. Oedipoda biguttulci, O. brunâtre ; prothorax tricaréné, à carènes latérales anguleuses; élyt res nébuleux , avec des taches plus foncées , une petite ligne blanche vers la pointe. O. fuse cl ; prothorace tricarinato , carinis lateralibus angu- latis ; elytris griseis maculis obscurioribus lineacjue versus apicem albicla. Longueur 9 lignes. Linné, Faun. suec. 239. n. 875. Gryllus bigutlulus. Syst. nat. p. 702. n. 55. ed» Gmelini , p. 2078. n. 55. Fabricii, Entom. syst. II. 61. n. 58. Spec. insect. I. 378. 45. Olivier, Encycl. mélliod. VI 219. n, 61. 321 De Geer, Mémoires. III. 4/9. G. Criquet à deux taches blanches, Acridium bigullulum. Zetterstedt , Orlbopt. suée. p. 94. n II. Latreille, Ilisl. nal. XII. 158. n. 17. Roesel, Insecl. Bel. II. \'21. t. XX. f. G. 7. Geoffroy, Ins. de Paris, n. 4. Scopoli , Faim, carniol. p. MO. Gryllus Iunuiatus, Charpentier , Iloræ. p. 1G3. Philippi, Orlbopt. berol. p. 37. n. 15. Audinet-S'erville , Revue, p. 98. n. IG îlist. nal. p. 742. n. 27. Bir.meistei! , Handbucb. IL G48. n. 7. Gompbocerus bigullulus. La difficulté de débrouiller ces espèces voisines des unes des autres , qui portent un trait ou un point blanc au bout des élytres, est grande. Linné adopte un point oblong blanc vers la pointe des élytres et M. de Charpentier assure que ce trait blanc ne se trouve que dans les femelles et qu’il est propre aux deux sexes dans la linecita. Si l’observation de Zetterstedt, qui décrit les pieds de devant comme garnis de poils principale- ment en dessous, (peclihus longe pilosis ,) était exacte, toute la difficulté serait levée, mais j’avoue que dans aucun individu de ma collection je n’ai pu découvrir la pilosité des jambes de devant. Zetterstedt décrit quatre variétés , dont plusieurs sont caractérisées par le protborax. Panzer , dans l’explication des planches de Schaeffer croit voir sept variétés, mais cette défini- tion paraît être faite , faute de meilleure. C’est ainsi que les figures 5, 6, de la planche 241 ; 1, 2, 3, 4, de la planche 229 paraissent appartenir à la line ata ; les ligures 1, 2, de la plan- che 252 appartiennent à viridida ; t. 243. f. 1. 2. peuvent être prises pour une copie de la bigultula, mais 243, 3, 4 ; 232, 2, 3 ; 249 , 3, 4 , sont difficiles h expliquer. Le corps est tantôt bru- nâtre ou grisâtre , tantôt verdâtre ou jaunâtre ; la tête est plus amincie dans le mâle et plus convexe dans la femelle , iV. Mém. T. FUI. 41 32-2 tantôt brunâtre avec des taches plus claires , tantôt pâle , avec des taches brunes. Le front et les côtés sont un peu velus , le prothorax ayant la carène médiane élevée , les côtés d’un brun foncé ou noirâtre , présente les carènes latérales blanches , for- mant presque une croix. Les élytres un peu plus longs que le corps dans les mâles , de la même longueur dans les femelles , sont grisâtres, avec des taches oblongues et parallèles, brunâtres ou noires , souvent confluants ; vers là pointe se trouve une ligne oblique blanche. M. de Charpentier fait la remarque importante , que les élytres des mâles sont moins colorés que ceux des femelles. Le trait blanc se trouve toujours chez les femelles et manque aux mâles. La partie postérieure des ély- tres chez les mâles est rarement verte ou rougeâtre , mais les femelles ont cette partie dorsale souvent verte ou rosée ou rouge-sanguin. L’abdomen est brunâtre en dessus et verdâtre en dessous. Les pattes sont teslacées , tachetées de brun ; les antérieures sont velues en dessous , suivant l’observation de M. Zetterstedt. Les pelottes sont grandes. Commune en Russie et dans toute l’Europe. 37. OEBIPODS VERDATRE. Oedipoda 'viridulci L. O. d’un vert-jaunâtre ; prothorax tricaréné , à carènes latérales antérieurement sinuées ; élytres pâles avec des taches brunes, ayant le bord antérieur noir dans les mâles et blanc dans les femelles. O. luteo-viridis ; prothorace tri car mal o , carinis lateralibus antice smuatis ; elytris palhdis fusco-maculatis , margine exteriore maris nigncante , fœmince albescente. 323 Longueur 7 — 10 ligues. Linné, Faun. suée. p. 238. Syst. nal. p. 702. eJ. Gmelini, p. 2080. n. 5î. Facricii, Entom. syst. II. p. 81. De Geer, III. 481. 7. Acridium nigro-marginatum, mâle; p. 480. albo-marglnalum, femelle ; Criquet à étuis bordés de blanc. La.treii.le, 15 i st . nat. XII. 159. 18. Acridium viridulura. Zetterstedt , Orthopi. suec. p. 86. n 7. Charpentier, boræ. p. 159. Gryllus viridulus , luteo -viridis , lhorace cruciato , carinis laleralibus anlice curvalis: ely Iris maris fuscis , ad apicenx laie nigri- cantibus , in medio obscuro macalatis , margine postico aut pallido aut vire- scente ; fœminæ fusco-pellucidis , obscuro-maculatis ; margine postico laie et læte viridi. Schaeffer , Icônes, t. 141. f. 2. 3. Burmeister , Ilandbucb. II. 846. n. 5. Gompbocerus viridulus. *> « Cette espèce est également soumise à beaucoup de variétés. La phrase caractéristique que M. Charpentier en a donné , con- tient des détails très-intéressants. J’ai cru , en l’insérant ici en entier, contribuer à la connaissance de l’espèce. La tète est verte. Le sommet est rétréci en avant et bordé. La carène entre les antennes est pointillée , et se divise au dessous d’elles , contenant , comme à l’ordinaire , l’ocelle. Les yeux sont ovoïdes et bruns dans les individus séchés , souvent tachetés de noir. Les antennes des mâles , de la longueur de la tête et du prothorax, sont noires , plus paies à la base ; celles des femelles sont plus courtes , pâles et brunâtres à la pointe. Le prothorax est un peu rétréci en avant et arrondi en arrière, verdâtre en dessus , et jaune de côté , ayant la carène mé- diane droite et les latérales anguleuses. Les élytres dépassent l’abdomen et allignent la pointe des cuisses postérieures , ils sont verdâtres à la partie dorsale , cornés au reste et noirs. M. rie Charpentier place dans la pointe des élytres noirâtres la diagnose de distinction des autres espèces de cette tribu. Qtiel- 41* 824 quefois il y a des taches brunes au milieu des élytres. Une tache blanche peu distincte est placée vers la pointe. Les ailes, de la longueur des élytres, sont diaphanes, avec des nerfs noirs ; obscures à la pointe et au bord antérieur. L’abdomen est bru- nâtre ou jaunâtre avec des taches dorsales et latérales noires. Les pattes postérieures sont d’un vert-roussâtre , avec un trait court et noir qui manque cependant quelquefois à la base de la face intérieure ; le genou est noir ; la jambe roussâtre , ainsi que ses épines. La femelle est plus grande que le mâle ; ses antennes plus courtes ; les côtés du prothorax sont rougeâtres avec quelques taches noires. Les élytres sont, plus étroits et leur bord posté- rieur vers la pointe n’est pas noire , mais la tache blanche est plus distincte. On voit souvent un trait blanc de neige au bord antérieur. En beaucoup d’endroits de la Russie et de l’Europe en général. 38. OEB1PODE RXJFIPÈDE. Oedipoda rufipes Zetterstedt. O. brune ; prothorax tricaréné , cà carènes latérales sinuées ; ély- tres brunâtres , plus claires à la pointe, avec une tache blan- che et plusieures noirâtres; les pattes postérieures et le bout de l’abdomen sont rouges. O. fusca ; prolhorace Jricarinato , carinis lateralibus medio sinuatis ; elytris fuscis, cipice pallidis, macula alba pluri - mis (/ue fuscioribus ; pedibus posticis anoc/ue rubris. Longueur 8 — 9 lignes. Zetterstedt , Orlh. suec. p. 90. n. 9. Gryllus rufipes. Charpentier , Horæ, p. '161. 325 Le mâle ressemble un peu au mâle de la viridulci , mais il est plus petit , se distingue par la couleur noire des côtés de l’abdomen et le bout qui est rouge en dessus et en dessous ; les carènes latérales du prothorax sont moins courbées ; les an- tennes pins courtes et les élytres plus étroits. La tête, de la forme ordinaire, est brunâtre ; le front est plus incliné que dans la viridula. Le corselet est plus étroit par devant. Les élytres sont plus longs que l’abdomen , avec des taches brunes et souvent une petite ligne blanche vers la pointe. Les ailes sont brunâtres. L’abdomen noirâtre est rouge en dessous et au bout. Les pattes postérieures sont rouges , le genou , la base des jambes et la pointe des épines sont noires. Quoique la couleur se conserve dans les individus desséchés , les pattes postérieures deviennent plus pâles , plus jaunâtres ou même noirâtres. Elle a été trouvée au Caucase, à Piatigorsk ; en Volhynie; — en Suède, en Hongrie, en Suisse, dans la France méridionale. 39. OEDIPODE LONG1COENE. Oedipoda apricaria L. O. grisâtre ; prothorax tricaréné, à carènes latérales sinuées ; an- tennes plus longues que la tête et le corselet réunis ; élytres pâles , unicolores dans les mâles , avec quelques taches noires dans les femelles. O. grisea ; prothorace Lricarincilo , car nu' s latéral ibus si nu- ali s ; antennis capite thoracecjue longioribus ; elytris pal- lidis j maris uni color ibus , fœminœ maculis parvis atris. Longueur 7 lignes. Linné , Faune suce. 873. lier œland. -157. Syst. nal ed. Gmelini 1 p 2080. n 53. 326 Latreille , hisî. nat. XII. 4 59. n. 49. Acridium longicorne. Zetterstedt, Orlhopl. suec. p. 91. Charpentier, iloræ. p. 469. Latreille pense lui-même , en nommant cette espèce longi- corne, qu’elle est voisine de V apriccirici , ou le même insecte. La tête est verte ou brune , à face très oblique ; la bouche jaunâtre. Les yeux sont ovoïdes , déprimés , bruns , avec des taches blanches. Les antennes sont plus longues que la tête et le corselet réunis , brunes , pâles à la base ; le prothorax est tricaréné à carènes latérales anguleuses. Les élytres sont un peu plus longs que l’abdomen , pâles , rarement avec quelques taches brunes. Les pattes sont pâles ; les cuisses postérieures ont un trait noir à la base de la face inférieure. Elle se trouve dans le Gouvernement de Moscou , d’Oren- bourg, — en Allemagne , — en Suède , — en France. 40. GEBiPODE HAEMGRRHQIDALE. Oedipoda hœmorrhoiclalis Charpentier. PI. XVI. f. 4. O. brune : élytres tachetés de blanc et de brun, ayant le bord postérieure blanc; le bout de l’abdomen est rouge. O. fusca; elytris fusco alboque maculalis , margine poslico cilbo ; abclominis ullima parte coccinea. Ch. Longueur 6 lignes, O O Charpentier, Horæ. p. 465. Gryllus hæmorrhoidalis. Schaeffer, Icônes, t. 4 37. f. 4. 5. variété de la femelle. Le mâle est deux fois plus petit que la femelle et appartient aux plus petites espèces de cette tribu. La tête est très- oblique ; les antennes plus longues que la tête et le thorax ; le prothorax est roussâtre foncé, le dos souvent vert ; il a trois 327 carènes, dont les latérales sont anguleuses, traversant une ligne noire ; l’abdomen est noir à la base , et rouge au bout. Les cuisses postérieures sont rougeâtres avec deux taches noires à la face intérieure ; le genou est noir ; la jambe rouge , ayant un anneau noir à la base. Les élytres à peine aussi longs que l’abdomen , rétrécis , gris avec des taches brunes ; le bord postérieur est blanc ; les ailes sont transparentes. La femelle est plus grande que le mâle , a la tête plus glo- buleuse, à face convexe. Une bande blanche part du sommet de la tête, parcourt le haut du corselet et aboutit au bout de la partie dorsale des élytres; le dessin des ailes est plus distinct; la partie postérieure est blanche , rarement verte. Les pattes sont brunes , tachetées de noir. Il y a des variétés de la femelle, dont le bout de l’abdomen est blanc, suivant M. de Charpentier. Eli e se trouve en Volhynie ( Constant inoff ) — en Allemagne ( Silésie. ) 4L OEBIPGBE GENIGULÉE. Oedipoda geni culata Eversmann. PL XVII. f. 10. M. O. grise-verdâtre ; prothorax tricaréné à carènes latérales sinuées ; cuisses et jambes postérieures rouges avec l’articulation noire. O. griseo-viriclescens ; prothorace tricarinato , cariais late- ralibus arcuatis ; cruribus poslicis tibiisejue rubris articu- lai ion e nigrci. t du mâle 6 lignes. Longueur \ , , „ ( de la femelle 9 lignes. Gryllus gcniculalus , Eversmann in literis. La tête est d’un gris-verdâtre en haut et jaunâtre à la face ; 328 la proéminence du front courte , triangulaire et séparée de la tête par un petit sillon. Les antennes sont un peu plus longues que la tête et corselet pris ensemble. La femelle a sur la tête deux arcs noirs. Le prothorax est tricaréné et rétréci au milieu par la courbure des carènes latérales. Les ély très, de la longueur de l’abdomen et plus courts dans la femelle , sont pales avec un trait noir à l’aire antérieure, lequel va de la base jusqu’au milieu. Le corps est jaunâtre dans le mâle et brunâtre dans la femelle. Les cuisses postérieures sont d’un rouge-jaunâtre avec un anneau jaune plus distinct au dessus de l’articulation. L’articu- lation est noire. La jambe est rouge avec un anneau jaune immédiatement au dessous de l’articulation. Les tarses sont brunâtres. Elle se trouve aux environs de Casan ; M. Eversmann. 41. OEBIPODE CRASSIPÈBE. Oedipoda crassipes Charpentier. O. tachetée de rouge et de noir ; pâle en dessous ; élytres plus courts que l’abdomen ; les cuisses postérieures grosses. O. rubro-nigrocjue maculcitn subtils pallens ; elytris abdo- mine brevioribus ; f emoribus posticis incrassatis. r du mâle 9 lignes. Longueur 1 ( de la femelle 10y2 lignes. Gryllus crassipes, Charpentier, lloræ. p. 174. M. de C h arpentier a donné de cette espèce une description exacte qui s’applique parfaitement à l’espèce russe ; quoiqu’elle soit peut-être un peu plus robuste et plus grande. Elle est brune ou rougeâtre avec des taches noires ou plus 3*29 foncées. Le prothorax est tricaréné ; les carènes latérales sont oblitérées dans les femelles ; mais distinctes et anguleuses dans les mâles. Les élytres sont plus courts que l’abdomen ; d’une couleur pâle. Les ailes sont plus courtes que les élytres et très fines et tout à fait limpides. Les cuisses postérieures sont grosses , brunes et tachetées de noir. L’articulation avec la jambe est noire dans le mâle et brune dans la femelle. Les jambes sont rouges dans les deux sexes. Patrie. Le Caucase orientale ; — le Kasbek. M. Kolenati ; — la Hongrie. M. Charpentier. 43. OEDÏPODE TANNÉE. Oedipoda pulla Piiilippi. PI. XXII. f. 9. O. brune ; tête grande ; antennes courtes ; élytres de la lon- gueur de l’abdomen ; le bout de celui-ci et les jambes posté- rieures rouges. O. fusca, capite magno , antennis brevibus ; elytris abdominis longitudine ; ano tibiisque posticis rubris. Longueur 7 lignes. O o Gryllus pullus, Philippi, Orlliopt. berolin. p. 38. n. 17. Quoique Gmelin a déjà employé ce nom spécifique pour une espèce de Schaeffer (Icon. 232. f. 6. 7. Gryllus pullus Gmelin Syst. nat. I. p. 20. 84. n. 191. ) j’ai voulu conserver le nom de M. Piiilippi. D’ailleurs le nom de Gmelin n’a été reconnu ni de Panzer, ni de Charpentier, dont le premier appelle cette même espèce citée nigricans et le dernier bicolor ; un des caractères qui distingue cette espèce ce sont les ailes de forme ovoïde. N. Mém. T. VIII. 42 330 La figure est donc manquée ; elle devrait représenter l’insecte à ailes étendues. La couleur générale de cette espèce est la couleur brune entre- coupée de jaune. La tête est très grande et la face très enflée. Les antennes sont moins longues que la tête et le corselet réunis. Le prothorax est brun en dessus et bordé de jaune. La carène médiane est peu élevée ; les latérales siiruées. Les élytres de la longueur de l’abdomen sont pâles , mouchetées de jaune. Les ailes un peu plus courtes que les élytres sont limpides , d’une forme ovoïde. Les cuisses postérieures sont testacées avec des anneaux noirs. Les jambes rouges avec des épines noires ou jaunâtres. Les tarses jaunes ou bruns. Aux environs de Casan, M. Eversmann; — de Tiflis, M. Steven. 44. OEB1POQE LÜTÉÏGORNE. Oedipoda luteicornis Eversmann. O. brunâtre ; prothorax semblable aux autres ; les élytres, de la longueur de l’abdomen dans les mâles , cornés ; dans les fe- melles plus courts noirs, avec des bandes et des taches blanches. O. fusca ; prothorcice cruciato ; elytris pallidis , maris abclo- minis longitudine ; fœminœ brevioribus ni gris, striis et ma - eu lis albis. Longueur t du mâle 6 lignes. I de la femelle 8 lignes. Gryllus luteicornis, Eve .smann in literis. La femelle ressemble au premier coup d’œil à la viridula , mais elle est plus petite et les ailes sont plus courtes que l’ab- domen ; le dessin en est aussi différent. Mâle, d’un brun pâle ; la tête a le front très avancé et bordé ; les ye ux très rapprochés de la proéminence , sortants ; bruns ; 331 les antennes et la face sont jaunes. Un trait jaune part du som- met de la tête et se prolonge jusqu’au bout du prothorax. Celui-ci est brun velouté , à carène médiane ainsi que les bords jaunes. Les élytres sont étroits, pointus, pâles et aussi longs que l’abdomen , qui est brun en dessus et jaune en dessous. Femelle. Elle est plus grande et plus foncée. Tête et cor- selet de la même couleur que dans le mâle. Les élytres sont également étroits et pointus , mais plus courts que l’abdomen. Us sont noirâtres ou bruns très foncés. Deux bandes blanches ou jaunes partent de la base et vont en diminuant jusqu’au bout. Entre ces bandes se trouvent deux taches anguleuses ou lunulées blanches. L’abdomen est plus robuste mais de la même couleur que chez le mâle. Les segmens sont aussi marqués de jaune latéralement. Aux environs de Casan. M. Eversmann. 45. OEMPODS MACRO GÈRE. Oedipoda macrocera Fischer. O. brune opaque en dessus et jaune en dessous; prothorax tri- caréné à carènes latérales sinuées ; les élytres étroits pointus de la longueur de l’abdomen ; les antennes épaissies , de la longueur presque de tout le corps. O. fusca superins , inferius fl au a ; prothorace iricarincito , carinis lateralibus arcuatis ; elytris angustis , cicuminatis , abdominis longitudine ; antennis incrassatis longissimis. Longueur 6 lignes. La tête est très grande et oblique s’élevant au dessus du cor- selet, ayant le front avancé et bordé ; les yeux rapprochés, proé- minens , ovoïdes et bruns. Les carènes de la face sont très rap- 42* 332 prochées et élevées sans ocelle. Les antennes grosses , d'égale épaisseur jusqu’au bout , sont d’une longueur extraordinaire ; le bout touche aux derniers segmens de l’abdomen. La face est jaune. Le prothorax est alongé terminé en pointe courte, brun, et pulvérulent ou granuleux. La carène médiane est très élevée; les carènes latérales sinuées. Les élytres étroits et pointus sont aussi longs que l’abdomen. L’abdomen est brun en dessus et jaune en dessous. Les cuisses postérieures sont très fortes et très grosses, avec trois taches noires à la face intérieure. Les jambes sont rouges et les tarses noirs. De Tillis. M. Steven. ARCYPTERA SERVÏLLE. Calliptamus olim. M. Audinet-Serville (hist. nat. p. 743 ) a séparé sous le nom d' Arcyptera (d 'Aqxuq, réseau et n reçois, aile,) du genre d 'Oe- dipode une partie dont la marge antérieure des élytres est plus large et plus dilatée et transparente, dont les nervures trans- versales ainsi que celles du disque sont saillantes , nombreuses et serrées ; celles de l’extrémité des élytres sont fines et de forme ordinaire. La forme montre à la vérité quelque différence du genre Oedipode ; le labre est profondément divisé , les palpes à pro- portion de la tète qui est grande très courtes et très faibles ; la poitrine large , le présternum évasé muni d’une petite corne ou dent, ( c’est pourquoi M. Audinet-Serville le plaçait autrefois dans les Calliptamus , ) et le mésosternum et métasternum di- versement divisé. 333 ARCYPTÈRE A COTHURNES. Arcyptera cothurnata Serville. PI. XXII. f. I. 2. A. brune; prothorax tricaréné , à carènes latérales peu sinuées ; élytres bruns bandés de jaune ; les jambes postérieures miniacées. O. fuscci ; prothorace tricarinato , cari ni s lateralibus parum sinuatis ; elytris antice clilatatis fuscis Jlavo-fasciatis ; tibiis posticis miniaceis. i du mule 13— 14 lignes. Long,,e"r 1 do la femelle . 15-23 lignes. Creutzer, enlom. Verzeichn. p. 129. t. III. f. 32. a. h. c. Gryllus cothiirnatus. Sulzer, Ilist. t. IX. f. 4. Gryllus variegalus •, mâle. Stoll , Sauter. X. b. f. 3G. femelle. Fuessly , Magaz. t. 192. Linné Sysl nal. ed. Gmelini, p. 2082. n. Gryllus versicolor. T. de Charpentier, Horæ p. 171. Gryllus colhurnalus. Audinet-Serville , Hist. nat. p. 743. n. 28 Oedipoda [Arcyptera) eolburnala. Burmeister, Handb. II p. 647. n. 2. Gompliocerus collnirnalus. Le corps est d’un jaune-verdâtre ou brun. La tête , de la même couleur , est grande , lisse , luisant. Les carènes faciales sont peu visibles dans les mâles, mais manquent tout à fait aux femelles. Le prothorax est brun velouté à carènes jaunâtres. Les carènes latérales sont très légèrement sinuées et se rappro- chent en avant. Les élytres sont plus longs que l’abdomen dans les mâles, beaucoup plus courts dans les femelles , rétrécis à la base et arrondis au bout ; aire antérieure très dilatée avec une réticulation des nervures très fortes ; ils sont bruns avec une bande longitudinale jaunâtre, au bord antérieur, quelquefois 334 aussi au bord postérieur. Les ailes sont de la longueur des élytres d’un brun clair. Les cuisses postérieures sont jaunâtres ou brunâtres avec des anneaux noirs plus ou moins distincts \ le genou est noir ; la jambe rouge-corail , avec un anneau jaune à la base. La femelle est plus grande, a une tête grosse et boursouflée, jaune. Les élytres moins pointus au bout que dans les mâles , ne couvrent que les premiers quatre articles de l’abdomen , qui est brunâtre , à segmens larges et lisses , portant des traits noirs obliques sur le dos et sur les côtes. Les pattes sont plus foncées. Elle se trouve en Daourie , M. Sédakoff ; au Caucase , M. Steven ; — en France , dans les Pyrénées. Var. j3. femoralis ; minor , elytris pailidis , fusco-irroratis ; f emoribus posticis incrcissalis , superius alte ccirinatis, Icitere linea im pressa rubra. Longueur 11 — 43 lignes. Elle ressemble pour la forme h la cothurnata , mais elle est plus petite ; les élytres pâles pointillés de brun et les cuisses postérieures se distinguent par leur grosseur et par le défaut des taches noires. Les jambes postérieures sont également rou- ges, et les genoux sont bruns. Elle se trouve dans les steppes de la Songarie. M. Schrenk. GOMPHOCERUS. De yofiqoii, clavus , cuneus. Gompîiocerus, Thunberg, Latreille , Âedinet-Serville, Bürmeister, Acridium, Gryllus, Aliorum. * Tête presque verticale, à front proémi- Caput fere verticale fronte prominenle. nent. 335 mintermes longues , mulliarliculées insé- rées chacune dans une profonde cavilé, filiformes dans leurs trois quarts; les articles se dilatant ensuite et formant une massue comprimée, moins large dans les femelles que dans les mâles. Ocelles peu visibles. Yeux ovalaires , peu saillans. Palpes filiformes. Prothorax assez court; son disque plan, unicaréné au milieu et offrant de cha- que côté une carène sinueuse , for- mant un angle rentrant au milieu ; bord postérieur presqu’arrondi. Prcsternum mulique; poitrine large. Flytrcs arrondis au bout, de la longueur de l’abdomen. Ailes à peu près de la longueur des cl y 1res. Abdomen un peu comprimé latérale- ment , terminé dans les femelles par quaire pièces pointues; plaque sous- anale des mâles, convexe en dessous, presque triangulaire, poinlue , un peu relevée au bout , dépassant l’extrémité de l’abdomen. Appendices courts sétacés. Pattes de longueur médiocre; les posté- rieures sont plus grandes que les au- tres. Les jambes des pieds de devant sont renflées dans les mâles comme munies d’une vessie”, garnie d’épines en bas. Tarses ayant leur premier ar- ticle allonge ; le terminal muni entre les crochets d’une pelolte bien visible. Antcnnoï longæ, mulliarticulalæ, in cavo profundo inserlæ , filiformes, ullimis arficulis clavatis marium ; clava fœ- minarum minus dislincla, Ocelli parum dislincti. Ocrdi ovali, parum prominuli. Palpi filiformes. P rothorax adinodum brevis , planus , tricarinalus, crucialus; margine poslico subrolundato. Prosternum muticum ; pectus latum Elytra apice rolundata, longiludine ab- dominis. Alæ elvtrorum circiter lon^itudine. *J O Abdomen latcre paullo compressum , lerminatum in fœminis quatuor parli- bus acutis ; lamina subanalis marium inferius convexa , fere triangularis , apice acuta et parum elevala, exlremi- lalem abdominis excedens. Adpendices brèves, setaceæ. Pedes longiludine modica ; poslici reli- quis longiorcs. Tibiæ pedum anleriorum marium inflalæ , vesicæ inferius spi— nosæ adinslar extensæ. Tarsi articulo primo elongalo; ullimo inter ungui- culos pulvillum distinclum gerenle. Les Gomphocères sont faciles à connaître par la forme parti- culière des antennes, qui offrent une analogie avec celle des Lépidopthères Diurnes tels que les HespérieS. 336 1. GOMPHOCÈRE DE SIBÉRIE. Gomphocerus sibiricus. PI. XVIL f. 2. G. prothorax enflé antérieurement ; antennes lancéolées ; jambes antérieures pyriformes. (Mâle). G. prothorcice antice gibbo, antennis clavato-lanceolatis 3 tibiis anticis pyrif ormibus ( maris). Longueur 8 — 1 1 lignes. Gomphocerus sibiricus, Thunberg, Mém. de l’Acad. de Pel. V. p. 221. Laxmann, Novi Coram. Acad. Pelrop. XIV. I. p 598. I. 25. f. 8. Gryllus clavimanus, Pallas, lier, Append. n. 48. Spicil. IX. 21. 22. t. I. f. 1 1. Gryllus sibiricus, Linné, Syst. nat. 410. n. 51. ed. Gmelini. 2079. 51. F a b r i c 1 1 , Spec ins I. 3G9. n. 38. Ent. syslem. II. 58. n. 49. Acridium sibiricum, Olivier, Encycl. VL 226 n. 48. mâle. Latreii.le , II i si . nal. XII. 160. n. 20. Gcn. crust. et ins. III. 107. Stoll, Saul. XI. b. f 35. mâle. Panzer , Faun. germ. fasc. 23. f. 20. mâle. T. de Charpentier, îloræ , p. 167. Victor de Motsciiulsky , Bull, des Nalur. XIII. 1810. pl. IV. f. c. Bup.meistea , Handbuch, lï. 649. n. 9. Audinet-Ser ville , Revue, ( Ann. XXII") p. 290. n. 1. lîist. nat. p. 746. Les élytres et les ailes sont verdâtres ; le corps brun avec des anneaux tenus jaunes ; la massue des antennes est compri- mée ovoïde, obtuse à la pointe et brune. Les deux carènes de la face de la tête sont bien saillantes. Prothorax grand , lisse , luisant et plus bombé cpue dans les autres espèces. La carène médiane est mieux prononcée que les latérales. Elytres de la longueur de l’abdomen d’un vert grisâtre, transparens au bout ; nervures de l’aire antérieure, et du centre fortement prononcés ; ailes de la longueur des élytres , transparentes. Abdomen d’un jaune clair en dessous , d’un brun luisant en dessus , avec le 337 bord inférieur des segmens liserés de jaunâtre. Pattes d’un vert jaunâtre ; jambes antérieures dilatées en une sorte de boule oblongue , jaunâtre , lisse de côté et munie en dessous d’un double rang d’épines ; les jambes postérieures sont jau- nâtres. Mâle. La femelle a la massue des antennes plus petite et les jam- bes antérieures ne sont pas dilatées, mais munies d’un double rang d’épines courtes , mais fortes et très-serrées. Pallas s’excuse d’avoir changé le nom sibiricus de Linné en celui de clcivimanus. Linné avait reçu le premier individu de Sibérie par Laxmann , et lui , Pallas , a observé cet insecte sur le Ifarz , sur la liante Geiss , ensuite sur la Sctmorci , au de-là des monts à' Oural, dans les steppes montagneuses des Kal- mouques, sur le Yolga et le fleuve Rhozev , — il est plus fré- quent sur le versant oriental de l’Oural et dans la Sibérie ori- entale ; — on l’a trouvé aussi sur les montagnes de Suisse , de Carintliie ; M. Burmeister m’en a communiqué de la Styrie ; Bonelli l’a observé sur le Simplon et Latreille l’a reçu du St. Gothard. Ces insectes volent peu, ni haut, ni continuellement, de sorte qu’ils sont très faciles à prendre. 2. GOMPHOCÈEE FAUVE. Gomphocerus ru fus. PI XVIi. f. 3. a. b. G. élyt res bruns ; corps roussâtre ; la massue des antennes ( du mâle) aplatie en forme de cuillère, pointue, à pointe blanche. G . clytris fuscis ; corpore rufescenie ; antennarum clava (maris) compressa , cochlearif ormi , acuminata, apice albo. A. Mém. T. FOL 43 338 Longueur 6 — 8 lignes. Gompbocerus rufus, Tiiunberg 1. c. Gryllus rufus, Linné, Faun. suec. p. 239. n. 876. Syst. nat. p. 702. n. 56. ed. Gmelini, IL 2081. n. 56. Acridium rufum , Olivier. Encycl. métli. VI. 230. n. 66. Latreille, Ilist. nat. XII. 160. n. 21. Acridium clavicorne, griseo fuscum, corpore rufo, elytris griseis , antcnnis clavalis. Criquet brun à antennes à boutons, De Geer. , Mém. III. 313. n. 10. PI. XXIII f. 13. GoIzgn’s Enlomol. II. 79. n. 56. Der Fucbs. Gryllus rufus, Fabricii , Enlom. syst. IL 62. n. 63. Gryllus rufus et clavicornis, De Villers, Ent. Linn. I. 448 et 453. pl. III. f. 9. de Charpentier, Horæ, p. 168. Gomphoeerus rufus, Acdinet-Serville , Revue, 290. n. 2. Ilist. nat. p. 747. n. 2. Burmeister , Mandb. IL p. 649. n. 11. Eversmann , Ballet, des Nalural. de Moscou. 1836. N. II. p. 339. Pl. X. Le Gomphocère fauve est de la meme grandeur que le pré- cédent et très-variable en couleur, ce qui est constant et caracté- ristique pour cet espèce, c’est la massue des antennes du male, alongée , aplatie , creusée en forme de cuillère et pointue , à pointe blanche. M. le professeur Eversmann en a donné une bonne description et une excellente figure dans le Bulletin cité. Le front est plus proéminent entre les antennes et subangu- ieux. Le prothorax est moins bombé et les carènes latérales se rapprochent davantage de la médiane. Les pattes sont plus fai- bles que celles du sibiricus. Les proportions sont à peu près les mômes. Il se trouve en Sibérie , près de Gasan 5 — très commun en France et dans l’Allemagne méridionale. 330 3. GOMPHÛCÈRE CAUCAS1QBE. Gomphogerus cauccisicus Motschulsky. G. prothorax tricaréné , brun , bordé latéralement de blanc ; cuisses postérieures brunes anneîées de rouge ; jambes rouges. G. prothorace triccirinnto fusco, latere albo-limbato ; femori- bus posticis fnscis rubro annulât. i s , tibiis coccineis . du mâle -, 7 — 8 lignes, de la femelle 10 — 1 2 lignes. Gompbocerus caucasicus , Victor de Motschulsky , Bulletin des Natural. XIII. 1840. p. 171. pi. IV. f. 6. Tliorace tricarinato fusco, lateribus lacleis, nigro- Yariegalis •, femoribus intns , libüsque rufis; anlennarum clava libiisque pos- ticis fascia nigra ; tibiis anlicis in maribus globosis. Longueur j La forme ressemble à celle du si bi ri eus , mais les nervures des élytres sont fortes ; les ailes de forme ovoïde, ne dépassant point l’abdomen. Les cuisses intérieurement et les jambes sont rouges. M. de Motschulsky a observé cet insecte vivant et en a donné une description exacte. Trouvé sur les prairies alpines du Caucase en Toukhétie par M. de Motschulsky. 3. GOMPH0GÊRE BARBIPÈDE. Gompiiocerus barbipes Motschulsky. G. brun : antennes à massue large ; élytres un peu plus courts que l’abdomen ; jambes antérieures intérieurement barbues 5 jambes postérieures rouges. G. fuscus; antennis late clavatis ; elytris ab domine brevi- oribus ; tibiis anlicis interne albo-pilosis ; posticis pal- lide rufis. Longueur 8 — 9 lignes. 43* 340 Gomphocerus barbipes , de Motsciiui,sky in lit. La tête a une proéminence grande et forte. Le sommet est brun et la face jaunâtre. Les antennes sont très alongées et fortes., brimes; ayant une massue grande,, bien dilatée, patel- liforme et pointue au bout. Le prothorax est tricaréné comme dans la précédente mais plus avancé en triangle au dessus des élytres. Les élytres sont un peu moins longs que l’abdomen , très pointus au bout, à nervures fortes. Les pattes n’offrent rien de particulier à l’exception des jam- bes de devant qui ne sont pas dilatées en boule, mais triangu- laires et intérieurement munies de deux séries de poils blancs ou grisâtres. Les cuisses postérieures sont extérieurement très sillonnées et brunes , à jointure noire. Les carènes inférieures sont plus pâles ou jaunâtres. Les jambes sont faibles , d’un rouge très clair. Les tarses sont plus alongés que dans l’espèce précédente. La femelle ressemble au mâle et n’est guèrre plus grande ; le front en est moins proéminent, et les jambes de devant plus faiblement barbues. Hab. au de la du Baïcal, au Nord. ML de Motschulsky. 4. GOMPHOCÈRE DISSEMBLABLE. Gomphocerus dispar Fischer. G. brun, prothorax tricaréné , arrondi au bout, brun avec deux taches triangulaires noires ; élytres du mâle de la longueur de l’abdomen, de la femelle beaucoup plus courts. G. j us eu s ; prot/iorace tricarinciLo , posiiee rotundcito , fnsco maculis duabus Iriangularibus ni gris ; elytris maris abdo- mini s longitudine , fæminœ abdomine multo-breznores. I du mâle 7 lignes. Longueur j ! de la temp’le 10 lignes. 341 Une espèce assez remarquable qui s’accorde, pour la forme géné- rale avec la fauve ou le ru fus ; mais les antennes du mâle sont beaucoup plus courtes et plus fortes et la massue est moins alongée. La tête est brune, presque noirâtre ; les antennes et les par- ties de la bouche jaunes. Le front est peu proéminent. Le pro- thorax est fort , arrondi en arrière et tricaréné ; les carènes latérales sinuées. Les côtés sont bombés et légèrement bordés de jaune. Les élytres du mâle de la longueur de l’abdomen sont pointus au bout et ont une double raie de points transver- saux. Les élytres des femelles sont plus courts. L’abdomen est brun et annelé de jaune en dessus et jaune en dessous. Les pattes postérieures sont brunes et inférieurement rouges ainsi que les jambes. La femelle est beaucoup plus grande que le mâle , mais ses élytres ne couvrent que quatre segmens de l’abdomen. Des Alpes Caucasiennes , M. de Motschulsky. 5. GOMPHOGÈRE VARIÉ, Gomphocerus variegatus Fischer. PI. XXVI. f. 5. G. brun varié de blanc ; prothorax tricaréné ; ély tres très poin- tus blancs, bordés de noir. G . fuscus albo-varius ; prothorace tricarincito ; elyiris aalde acuminatis albis, nigro-cinctis. Longueur 8 lignes. Cette espèce se distingue par un mélange singulier de cou- leurs brunes , noires et blanches. La tête est grande fortement inclinée, à sommet proéminent , recevant les antennes qui sont courtes et un peu grossies à la pointe dans les mâles. Le prothorax est brun-noirâtre, avec des traits latéraux blancs 342 en forme de X. Les côtés sont bordés de blanc ayant an milieu un trait de la même couleur. Les élytres sont triangulaires , de la longueur de l’abdomen dans les mâles et plus courts dans les femelles. Ils sont blancs bordés de noir. L’abdomen est caréné en dessus , brunâtre avec des bandes latérales blanches. La plaque sousanale de la femelle , formée de deux pièces tri- angulaires et pointues , dépasse l’abdomen. Les appendices sont longs et filiformes. Les cuisses postérieures sont également blan- ches avec des traits obliques noirs. La jointure et les tarses sont noirs. La jarpbe est d’une couleur pâle avec un anneau blanc à la base. Les crochets et les pelottes sont très forts. IJab. à Verkhné-Oudinsk, au delà du Baical; M. Sébakoff ; — au Caucase, M. Steven. 6. GÛMPMOCÈRE DOUBLE-SIGNE. Gomphocerus biguttatus Charpentier. PI. XVII. f. 4. G. très variable, brun, verdâtre, rougeâtre, purpurin, tacheté de blanc ; antennes des mâles à massue alongée, aplatie, obtuse ; élytres tachetés de brun, avec une tache blanche vers le bout. G. maxime varions , fuscus , virescens , rufescens , pur pur i - nus3 albido-maculatus ; antennis maris clavatisj clava elon - gain, compressa , obtus a ; elytris maculis subfuscis , medio magis distinctis j versus apicem macula cdba. Longueur 4 — 6 lignes. O C GtyIIus biguttatus, Charpentier , Iloræ , p. 166. Gryilus bigultulus, Panzer fasc. 33 f. 6. Lateeilee. Hisl. nat. XII. 161. n. Gen. Crustac. el Ins. III. 107. Gryllus rsifus , Zetterstedt, Orlhopf. suec. p. 99. n. 13. Gomphocerus bigutlalus, Aedinet-Serville , Üevue , (Annales XXII] p. 290. n 3. llist. nat. p. 748 n. 3. 343 Burmeister , Handb. IL 049. n. 10. Gomplioccrus annulatus, Fischer, Bullet. VI. 1833. p. 388. n. 3. Ce Gomphocère est plus petit que les autres. Les antennes sont, moins longues et la massue est alongée et obtuse dans les mâles. Les élytres ont vers le bout un petit trait blanc oblique. La couleur du corps est variable, mais ordinairement brunâtre ou roussâtre. Les yeux sont peu proéminens. Les carènes du prothorax plus prononcées. Les élytres sont un peu plus longs que l’abdomen , un peu opaques et roussâtres. Les ailes de la longueur des élytres , transparentes. Abdomen brunâtre , liséré inférieurement de jaune. Pattes d’un roux-clair ; les antérieures garnies d’un duvet grisâtre. Il ne faut pas confondre cette espèce avec Oedipoda biguttula qui a aussi communément une tache blanche oblique sur la \pointe des élytres et qui, en couleur , varie tout autant ; mais le Gomphocère en question , est beaucoup moins grand et la forme des antennes et du corps est différente. Assez commun dans les prairies ; je l’ai reçu par M. Gimmer- thal de la Livonie. IX. PHLOCERE. PHLOCERUS* FISCHER» de , premo , contuundo ; et cornu. Pldocerus, Fischer-, Brullé ; Audinet- Tête grande, à sommet dilaté et avan- cé. Les carènes faciales distinctes : les médianes plus élevées renfermant l’ocelle. Yeux grands , proéminens , presque sé- mi lunaires. Labre court et conique. Mandibules larges et comprimées, non couvertes par le labre. Servilee -, Burmeister. Caput magnum, verlice dilalalo et pro- minenle, carinis fascialibus distinclis ; medianis magis elcvalis , ocellum in- cludenlibus. Oculi magni , prominuli , fere semilu- narcs. Labrum breve, conicum. Mandibules latæ compressæ, a labro non leclæ. 344 Palpes filiformes, à dernier arlicle ob- conique, très comprimé et tronqué. Antcvncs comprimées en forme de feuille lancéolée , courtes , composées de 1 8 — 20 articles. Le premier est 1res court, obeonique et très gros-, les suivants amincis et se dilatant jus- qu’au milieu de la feuille, se rétrécis- sant ensuite graduellement. O Prothorax assez court et tricaréné; les carènes latérales sinueuses formant un angle rentrant au milieu. Elytrcs de la longueur de l'abdomen , fortement réticulés, les nervures prin- cipales doublées-, aire antérieure un peu dilatée et transparente. Ailes de la longueur des élylres , trans- parentes, à nervures longitudinales dis- tinctes. Abdomen un peu comprimé. La plaque anale du mâle, conique , terminée en pointe, un peu plus longue que l’ab- domen -, les appendices courtes et com- primées -, celle de la femelle subcarrée, avec une pointe courte , émarginée de deux côtés , plus courte que l’anneau supérieur qui avance au delà de la pla- que anale 5 deux appendices filiformes assez longues. Pattes de longueur médiocre -, les posté- rieures plus grandes que les autres -, les quatre premières jambes épineuses en dessous; les jambes postérieures eanaliculées en dessus et munies de deux rangées d’épines. Tarses ayant le premier article très grand cl alongé , le dernier muni d’une forte pelolle entre les crochets. Pal pi filiformes, articulo ultimo, obeo- nieo, compresso et Iruncalo. Antennes compresses forma folii lanceolati ; articulis 18 — 20 compo- silæ, primo brevi obconico , crasso ; sequenlibus dcplanalis ad medium ris- que magis dilatalis ; rcliquis sensim reslrictioribus. Prothorax admodum brevis, tricarina- tus , cruciatus. Elytrei longiludine abdominis fortiter reliculata, nervis præcipuis duplicatis area anleriori dilatala, transparente. Aies longiludine elylrorum, liyalinæ, ner- vis longitudinalibus distinctis. Abdomen paullo compressum. Lamina analis maris conica , acuminata, abdo- mine paullo îongior -, adpendices brèves compressa; ; fœminæ subquadrata, acu- mine brevi, ulrinque emarginala , seg- mento superiori brevior ; adpendices duæ loimæ filiformes. O Pedes longiludine mediocri, posticis ma- jorihus ; libiæ quatuor articæ inferius spinosæ, poslicæ superius canaliculatæ et binis spinarum seriebus munilæ. Tarsi articulo primo magno, elongalo, ultimo pulvillo forli inter unguiculos. 345 1. PHLOGÈRE DE MÉNÉTRIÉS. Piilocerus Meneîriesii Fischer. PI. XVIL f. 1. a-c. Phi. brun ; prothorax tricaréné ; à carènes latérales sinueuses ; élytres translucides à nervures fortes et doublées ; les jambes postérieures d’un rouge pâle. Phi. fus eus ; prothorace cruciato ; elytris limpidis nervis fortibus duplicatis ; tibîis posticis pallide rufis . Longueur 7 — 8 lignes. G. Fischer, Notice sur le Piilocerus, Moscou, 1833. 8. avec 1 pi. Sii.bermann, Revue en lomologique, II. p. 250. Audinet-Serville , llisl. nat. n. 746. * Bekmeister , Handbucîi, II. p. 649. Cet insecte offre un double intérêt et par la forme de ses antennes et par les hautes régions alpines qu’il habite. La force des nervures des élytres paraît lui donner une grande étendue de vol. La tête et les antennes sont brunes , veloutées. Deux carènes se prolongent sur le sommet se réunissant en triangle. Les parties de la bouche sont blanches. La forme singulière des antennes en feuille lancéolée a été exactement indiquée dans les caractères du genre. Le prothorax est d’un brun plus pâle, ayant la carène dorsale droite et les latérales sinueuses. Le présternum est très dilaté, triangulaire et la pointe dirigée vers la tête. Les élytres de la longueur du corps ou tant soit peu plus courts sont d’un-brun pâle , translucides , à nervures fortes et noires. Les principales sont doublées ou les branches latérales sont aussi fortes que les principales. Les ailes de la longueur Ar. Mém. T. F1I1. 44 346 fies élytres sont transparentes mais fortement réticulées sous la loupe. Le corps est plus clair en dessous. La plaque sousanale du mâle est forte,, montante, subtriangulaire et pas plus longue que ie corps. Les cuisses postérieures sont brunes en dessus et plus pâles en dessous; les jambes d’un rouge-pâle. Deux carènes assez éle- vées renferment à la face extérieure des cuisses des sillons an- guleux. La face intérieure a aussi des carènes longitudinales mais moins fortes ; elle est d’un jaune-pâle et porte à la base un trait noir. Les carènes intérieures entourent le genou et for- ment une espèce de rotule. Les pattes antérieures sont plus courtes, mais assez fortes, à tarses raccourcis ; leur couleur est d’un brun uniforme. Le Phlocerus a été trouvé par M. Edouard Ménétriés Membre de notre Société , Conservateur au Musée Zoologique de l’Aca- démie Impér. des Sciences de St. Pétersbourg, sur le Shadakh, à l’est du Caucase, à une hauteur de neuf mille pieds c. à d. près de la ligne des neiges éternelles. Musée de l’Acad. Impér. ; Collection de M. de Motschulsky, la mienne. II ASPONGODES. f Aspongophori. J Point de pelotte entre les crochets des tarses . Élytres rejetés sur les côtés du corps, rudimentaires, en forme d’écailles ovales. Prothorax très alongé en arrière ; son extrémité atteignant ou dépassant celle de l’abdomen ; extrémité antérieure du présternum en forme de mentonnière et couvrant une par- tie de la bouche. Les antennes sont courtes et n’ont que 12 — 14 articles ; les palpes sont anguleux. Il parait que la stridulation leur manque ; mais ils jouissent éminemment de la faculté de sauter. Deux genres de cette famille sont étrangers à l’Europe : Cho- riphylluon de Java et Amorphopus de Cayenne Tous deux fon- dés par AI. Audinet-Serville. X. TETTïX. ( TETRIX LATR. ) TtTTig Gryllus, Cicada; tjtçhJ, Telrix , oiseau, Aristote. Tellix Charpentier*, Telrix Latreille el Âiorum *, Gryllus Linnaei*, Acridium Farricii , Zetterstedt, Philippi. Tête pelile, plus élroile à sa partie su- Caput parvum , superius anguslalum périeure-, face antérieure plus ou moins facie anteriori plus minusve convexa , bombée ou unicarénée au milieu. medio unicarinata. Yeux globuleux, saillants. Oettli globulosi, prominuli. Palpes courts, filiformes. Palpi trêves, filiformes. 44 348 Antennes fines , de longueur variable , filiformes, composées de 13 à 14 arti- cles cylindriques peu distinctes. Prothorax très grand, sculiforme, étroit au bord antérieur, s’élargissant ensuite, et prolongé en triangle rétréci, attei- gnant on dépassant l’extremilé de 1 ab- domen. Prdsternum nautique , avancé en forme de mentonière et recouvrant une partie de la bouche. Ailes quelquefois plus courtes que le prolborax , mais le plus souvent gran- des , atteignant le bout du prothorax sous lequel elles sont cachées comme sous desélylres, réticulées; leurs ner- vures fines, mailles larges , souvent carrées. Abdomen comprimé presque triangulaire, finissant en pointe-, terminé dans les femelles par quatre pièces alongées , dentelées sur leur bord, rugueuses au côté externe. Appendices point visi- bles; plaque sousanate cymbiforme , s'avançant plus ou moins en pointe au-delà de l'abdomen. Pattes de forme ordinaire , de longueur moyenne ; les quatre premières un peu anguleuses , cuisses quelquefois tuber- culeuses ; les postérieures robustes ; jambes de derrière munies de deux rangées de fines épines. Tarses dépourvus de pelotle entre les crochets du dernier article. Antenne e tenues, longitudinis variabilis, filiformes, 13 — 14 arliculis cylindricis, parum distinctis composilæ. Prothorax ’ magnus , sculiformis, antice anguslalus, deinde dilalatus, paslrictus ia triangulum, apieem abdominis altim- gens aut excedens. Prosternum mulicum, forma menti par- tes oris legens. Alœ sæpe prothorace breviores , sed sæ- pius magnæ, apieem prolhoracis attin- gentes, a quo leclæ, ut ab elytris, re- liculatæ; nervis lenuibus , rele lato , sæpius quadralo. Abdomen compressum, fere trianguîare, in apieem abiens ; in fœminis, parlibus quatuor elongalis , apice, denticulatis , margine externo rugosis términalum. Âdpendices non dislinclæ; lamina suba- nalis maris cymbiformis , in apieem plus minusve distinctum abdomenque excedenlem prolongatus. Pedes formæ vulgaris , longitudinis me- diocris ; quatuor primi subangulosi ; cruribus sæpius tuberculosis ; pedes postici robusti , libiis seriebus binis spinorum tenuium munitis. Tarsi sine pulvillo inter unguicolos. 349 1. TETTIX SUBULÉ. Tettix subulatus . PI. XVIII. f. 1. T. gris-brunâtre ; prothorax plus long que l’abdornen. T. griseo-f uscus ; prothorace abdomine multo-longiore. Longueur 3 — 5 lignes. Latreille , Gener. Crust. et Ins. III. 107. 1. Telrix subulata. Hist. na.t. XII- 1 64. a. 2. PL XCV. f. 1. Charpentier, Iïor. p. 179. Audinet-Serville , Ilist. nat. 760. n. 5. Burmeister, llandbuch, II. 659. n. 5. Linnaei, Faun. suec. p. 236. Gryllus subulatus. Syst. nat. p. 693. ed. Gmelini , p. 2058. n. 8. Fabricii, Enl. syst. II. 26. Acrydium subulatura. Geoffroy, Ins. de Paris, I. 395. n. 5. Le Criquet à corselet alongé. De Geer , Mém. III. 314. t 23. f. 17. deulche Ausg v. Gôtze. p. 314. n 12: Villers, 1ns. I. p. 435. t. II. f. 5. SüI.ZER , Hist. I. 8. f, 7. Schaeffer, Icon. t. 154. f. 9. 10. t. 161. f. 2. 3. Rossi , I. 262. ed. fil. p 325. Zetterstedt, Orlhopt. suec. p. 106. Philippi , Orlhopt. berolin. p. 41. t. Acridium subulatura Dahlbom, Undervallesse p. 124. n. 84. Acrydium subulatura. Le Tettix subulé varie beaucoup en couleur , de sorte qu’on serait tenté d’adopter , avec Zetteestedt , plusieurs espèces ; mais la forme et la structure du corps est très caractéristique et peu différente dans ces espèces présumées , de sorte que les entomologistes les plus distingués n’adoptent que des variétés. Le subulé est ordinairement d’un gris-brunâtre. Le prothorax est près de trois lignes plus long que l’abdomen. Il est plan en dessus, avec trois carènes dont la médiane occupe toute la lon- gueur ; les côtés sont rabattus , ayant deux incisions au bord 350 postérieur. Elytres étroits, à peine d’une ligne de long, ovalaires, pointillés. Ailes de la longueur du corselet, incolores et transpa- rentes ; le bord antérieur en est brunâtre. M. de Charpentier a observé que les ailes des Tettix sont plus amples que dans les autres espèces de Sauterelles et de Criquets et qu’elles ont plus de plis longitudinaux de sorte qu’elles peuvent être plissées en éventail de moindre espace. Etendues elles présentent un éclat irisant. Abdomen obscur. Antennes de 1 4 articles, trois fois plus lon- gues que la tête, d’un testacé pâle , brunes au bout. Pattes de la couleur du corps. M. Philippi dans l’ouvrage cité, indique douze variétés, voici celles que j’ai pu observer : A. Panzeri ; Pi. XVIII. f. 2. brun ; pothorax d’un jaune brunâtre pâle , avec deux points noirs. Acridium bijmnclalum, Panzer , Fauna. fasc. V. f. i8. Acridium pallescens, Zetterstedt, Orlh. suce. p. 1(39. n. 2 Piiilipp i , p. n. 4. Aux environs de Moscou. y. dis par ; f. 3. tout brun, à dos d’un jaune pâle. Lepechin , lier. II. 2H. t. 10. f 17. Gryllus slrialus , Gmelin , Sysl. nal. p. 2058. P. Philippi, n. 9. En Daourie. ù. dorsalis ; f. 4. Prothorax d’un jaune pâle, avec des lignes humérales noires. Acridium dorsale Zetterstedt , Orlh. suec. p. 1 1 2. n G. Philippi , n. 8. En Volhynie ; en Daourie ; où ces lignes latérales noires va- rient en longueur. 351 e. bimaculatus. brun, avec une tache oblique jaune à l’angle huméral. Acridimn bimaculatum , Zetterstedt , Orlh. suce. p. 144. n. 6 Gryllus bimaculalus, Linn. ed. Gmel. p. 2058. n. 71 Hab. Cremenieck; ç. macropterus. brunâtre ; prothorax rugueux , pointillé de noir; ailes dépassant le prothorax ; cuisses et jambes postérieures anneiées de noir. Longueur 4 lignes. Ilub. dans les Alpes du Caucase , près de Vacha ; montagne Ssalwat,, au mois d’Àoût. M. Kolenati. Collection de Kolenati. Batrachidea Serville. Sous ce nom M. Audinet-Ser ville a établi un sous- genre de Telriæ de Latreille , où l’extrémité du prothorax ne dépasse pas le bout de l’abdomen et dont les ailes sont fort courtes et rudimentaires. 2. TETTIX A DEUX POINTS. Tettix ( Bcitracliiclea ) bipunctatus, PI. XVÜI. f. G T. brun , ou jaunâtre ; prothorax caréné avec un point noir de chaque côté. T. fus eus s. favescens ; prothorace carinato > utrinque bi- maculato. Longueur 4 lignes* Telrix (Balracbidca) bipunctala, Audinet-Seivville , Iïist. nat. p. 7G5. n. 10. Gryllus bipunclalus, Linn. Faun. p, 235. Syst. nal. 8G4. ed. Gmelin. p. 2057. n. 7 Acrydium bipunctalum, Fabiucm , Ent. sysl. II. p. 2G. n. 2. Encyclop. mélb. X. G00. n. 6. 352 Geoffroy , Ins. Par. I. 394. Criquet à capuchon. De Geer, Mém. II. 313. t. 23. f. 15. SüLZER, Hisl. nat. I. 8. f. 6. Herbst , Archiv. 189. t. 52. f. 1. Acrid. bipunclatum. f. 2. Acr. opacum. Rossi, p. 264. ed. Illig. 325. Zetterstedt , Orth. suec. p. 115. Hagenbach, Symb. p. 42. f. 26. Tetrix obscura. Tclrix bipunclala , Bcrmeister , Ilandbuch. p. 660. n. 7. Acridium bipunclatum , Philippi , Orlbopt. berol. p. 42. n. 2. Cette espèce varie aussi beaucoup pour les couleurs, quoique sa forme constante ne paraît qu’admettre des variétés. Le corps en est brunâtre ou jaunâtre. Le prothorax est à peine plus long que l’abdomen. La carène médiane, très saillante presque tranchante, occupe toute la longueur. Deux taches noires de chaque côté de cette carène se trouvent à la hauteur des cuisses postérieures. Elytres très courts, ovalaires, à peine réti- culés. Ailes transparentes brunâtres , peu plus courtes que l’ab- domen. Antennes de douze articles de couleur jaunâtre plus foncées au bout. Pattes brunâtres ; les quatre premières pattes annelées de jaunâtre ; deux rangées de fines épines sur les jambes de derrière. M. Philippi en a observé treize variétés. Les suivantes ont été observées en Russie. J3. latercilis, PI. XVIII. f. 5. brun ; partie antérieure du prothorax très rugueux, jaune. Acridium lalerale, Zettersedtt , Orth. p. 118. n. 8 AüDINET-SeR VILLE, p. 766. D. 5. Philifpi , 1. c. n. 5. y. Ephippium , f. 10. rougeâtre, avec une bande du corselet large jaune-blanchâtre. Acridium Ephippium, Zetterstedt, Orth. p 118. n. 9. Thlnberg, Nov. Acta Ups. VII. f. 159. n. 8. 353 d. zonatus , f. 8. bru n- foncé avec une large bande sinuée blanche au corse- let ; une tache triangulaire noire de chaque côté. Acridium zonatum, Zetterstedt, Orlh. p. i 22. n. 15. Audinet-Serville , Hist. nat. p. 765. n. 1. s. o cl ir cic eu s , f. 7. brun,, jaunâtre en dessus. Acridium ochraeeum , Zetterstedt, Orlh. p. 1 24. n. 15. Acdinet-Serville , Hist. nat. 766. n. 9. coronatus , f . 9. brun j très petit ; prothorax embrassant en capuchon la partie postérieure de la tête. Longueur 2!/2 lignes y. macropus. tout gris ; yeux très rapprochés ; cuisses postérieures très fortes. Longueur 2 — 3 lignes. Daourie. &. Aethiops. brun , presque noir ; prothorax très dilaté et rugueux ; cuisses postérieures très fortes. Longueur 3 lignes. Daourie. N. Mém. T. VIII. 4 5 SUPPLEMENT » FORFICBLINES. FOEF1GÉS1LE DE FISCHER. Forficesila Fiscïieri Mqtschulsky, PI. XXXIII. f. i. mâle. F. ferrugineuse ou jaune ; tête, prothorax alongé et rétréci et élytres noirs. F. ferruginea cuit Jlciua ; capite , prothorcice elongato-cingu- stato elytriscjue ni gris. Longueur du corps 8 lignes mâle, de la pince 9 lignes mâle. Forficula Fischeri , Motschulsky , in lileris. Le prothorax tenu et alongé, ainsi que les élytres alongés, dis- tinguent cette espèce de la giganteci et de la ri paria. La tête est d'un noir brillant ainsi que les yeux ovoïdes et très proéminens. Les parties de la bouche et les antennes sont jaunes. Le prothorax est alongé , à bords parallèles , étroits et très rétrécis par devant. Il est noir en dessus, bombé par devant et par derrière , avec un sillon transversal au milieu. La poitrine est jaune ou ferrugineuse. Les élytres , également alongés et parallèles, sont noirs et chaque élytre est arrondi en arrière, avec des pointes triangulaires jaunes. L’abdomen est brun en dessus et jaune en dessous ; les seg- 355 mens très distincts par des sillons transversaux. La lame anale est très large , carrée , ferrugineuse, avec une impression trian- gulaire vers le bout, qui est marquée de trois dents ou tuber- cules. La lame sousanale est arrondie et projette un petit filet entre les branches de la pince. La pince est forte , à branches presque droites et unidentées vers la pointe qui est noire. La femelle sans être plus grande est plus forte et plus foncée, presque ’ tout à fait noire. La partie de dessous ainsi que les pattes sont jaunes. La pince est beaucoup plus courte , ( de 2 lignes ) à branches presque triangulaires. La base en est très forte , très rapprochée et la face extérieure sillonnée. Elle est brune presque noire et la dent vers la pointe est peu sensible. Elle se trouve en Tauride , sur les bords de la Mer noire. M. Motschulsky. La riparia aime les bords des lacs salés , de Pérékop , d’Inderskoë etc. BLATTINA ( p. 32. ) PHYM.OBROMIE ENFUMÉE. Phyllodromia adustci Motschulsky. PI. XXXIII. f. 2. Ph. brune-noirâtre en dessus , jaune en dessous : élytres plus longs que l’abdomen, finement bordés de jaune. Ph. nigro-J'usca superius , inferius pallidci ; elylris ahdomine longioribus , tenue jlavo-marginaiis. Longueur 4 lignes. La forme ressemble à celle de marginata Fabr. mais le pro- thorax est noir, brillant , tandis qu’il est rouge dans la margi- nata. Les élytres sont un peu plus dilatés et le bord en est testacé et très pâle. 45* 356 Elle se trouve clans la Tauride sur la montagne de Tchatyr- Dag. M. Motschulsky. GRYLLGBEÂ. (p/;i08.) Myrmecophila. Myrmecophila. Latreille , Guérin , Audinet-Serville 5 Sphaerium Charpentier, Burmeister , Brullé 5 Blaüa Panzer. Tête petite, cachée en grande partie sous le prothorax. Antennes longues, selacées, mulliarticulées. Palpes courts, épais, les maxillaires ayant leur dernier article beaucoup plus gros que les autres, ovoïde. Yeux petits \ ocelles nuis. Corps ovale, aptère. Appendices abdominaux plats , coniques. Oviscaptc droit, bifide au bout, de la lon- gueur à peu près des appendices abdo- minaux. Pattes assez courtes. Cuisses postérieures renflées. Tarses composés de trois arti- cles comprimés. Je dois la connaissance de ce près de Rharkof et en Crimée deux nouvelles espèces. Cap ut parvum , su b prolhorace maxima parle abscondilum. Antennœ longæ, selaceæ, multiarliculalæ. P al pi brèves , grossi, maxillares uîlimo articulo crassiore reüquis , ovale. Oculi parvi \ ocelli nulli. Corpus ovale, apterum. Adpendices abdominales planæ, conicæ. Oviductus reclus, apice bifidus, adpen- dicurn abdominis fere longitudine. Pedcs admodum brèves. Femora poslica inflala. Tarsi tribus arliculis compres- sis compositi genre à M. de Motchulsky qui , , a meme récemment découvert 1. MYRMÉCOFHÏLE SOCIALE. Myrmecophila Âcervorum „ PI. XXXIII. f. 4. copie de la figure de Panzer. M. brune, pubescente ; les jambes et les tarses jaunes. M. fus cci ; tibiis tarsi s que t est ace i s . 357 Longueur \ V0 — 2 lignes. B1 alla Acervorum. Panzer , Faun. germ. fasc. 68 l 24. Sphærium acervorum, de Charpentier. , Horæ. p 78 Burmexster , Handb. IL 730. Latreille , Fam. nal. p. 413. Myrmecophila in Cuvier Règne anim. V p. 183. Guérin- Méneville, Icon. du règne anim. pl 54. f. 6 Brullé, List. nal. des Insectes, tome. IX. p. 180. Myrmecophila Acervorum, Audinet-Serville , Hist. nal. p. 319. Corps brunâtre ou ferrugineux ; les antennes plus foncées ; pattes d’un jaune pâle. Elle se trouve dans les fourraillières de la Formica rufa. L. près de Kharkof, M. Motschulsky — en Saxe; en France. Collection de M. de MotscnuLSKY. 2. MYRMÉCOPHïLE QUEUE-VELUE. Myrmecophila hirticauda Motschulsky. pi. xxxiii. r. 5. M. brune ; corps dilaté^ épaissi, cuisses postérieures comprimées rougeâtres ; appendices anales velues des deux côtés. M. fusca ; cor pore dilatato, forti ; f emoribus posticis com- pressis ruf escenlibus ; adpendicibus ani utrinque pilosis. Longueur 2 Signes. Myrmecophila hirlicauda Motschulsky , in lit. Elle ressemble beaucoup ci la précédente mais elle est plus forte et plus robuste ; les antennes très fortes sont aussi longues que le corps; les cuisses postérieures sont très comprimées pres- que évasées, et les jambes plus alongées ; les appendices anales sont velues des deux côtés. Elle demeure en Crimée en Société avec Formica marginata Latreille, M. Motschulsky. 358 3. MYRMÉCÛPHÎLE BIFASGXÉE. Myrmecophila bifasciata Motschulsky. PI. XXXIII. f. 6. M. petit et brun ; prothorax à deux bandes jaunes. M. parvcij, fuscci ; prothorace fasciis duabus flavis. Longueur I ligne. Myrmecophila bifasciata Motschulsky in lit. C’est le plus petit Orthoptère. Il est brun ; à peine d’une ligne de long et a sur le prothorax deux bandes ou deux stries transversales jaunes pâles. Les antennes sont plus courtes que le corps. Les cuisses postérieures sont très enflées et les jambes et tarses très courts. Elle vit dans les nids de Formica emarginata Olivier ; sous l’écorce d’arbres pourris près de Tchougoueff, Gouverne- ment de Kharkoff, M. Motschulsky. LOCUSTïNA p. 133. Barbitistes serricauda 3 p. 210. a été prise par M. de Mot- schulsky près de Kharkoff. 1. BARBÎTISTE sanguinolent a. Barbitistes sanguinolenta Motch. PI. XXXIII. f. 7. B. toute verte , prothorax à bandes latérales rouges ; oviscapte portant des épines en dessus des deux côtés. B . tota viridis ; prothorace fasciis lateralibus sanguineis ; oviductu super ius utrincjue serrata. 359 Longueur 5*/2 lignes. Barbitisles sanguinolenla Motschulsky in lit. Les antennes sont beaucoup plus longues que le corps qui est tout vert, dans la femelle ; le mâle a le corps un peu pins pâle en dessous et porte du côté du prothorax une bande Ion- •» gitudi nale rou ge-sa nguin . Elle se trouve en Crimée. M. Mqtschqulsky. 2. BAEBÏTISTE BANDÉE. Barbitistes vittata Motschulsky. PI. XXX1IL f. 8. M. verte à bande latérale blanche; à jambes et tarses posté- rieurs rouge-pale ; oviscapte lisse. M. viridis ; fuscia laterali cdba ; tibiis tarsisque posticis ruf o-testciceisj oviductu inermi. Longueur 5*/2 lignes. La vittata de Motchulsry offre quelque analogie avec la glabricauda de Charpentier , mais le dos du mâle est rouge et la bande noire qui accompagne la blanche dans le glabri- cauda manque à la vittata. L’oviscapte est également lisse ou sans denticulation , mais les jambes et les tarses des pattes pos- térieures sont d’un rouge-testacé. lîab. Tchougoueff, Gouv. de Rharkoff. M. Motschulsky. 3. BARB1TISTE QUEUE EN FEUILLE. Barbitistes foliicauda Motschulsky. PI. XXXIII. f. 9. 10. B. toute verte ; l’oviscapte en forme de feuille comprimée sans dentelures. 360 B. tôt a viridis ; oviductu compresso lanceolato inermi. Longueur 4V2 lignes. Les antennes beaucoup plus longues que le corps sont comme granuleuses à la base. L’oviscapte de la femelle est comprimé en forme de feuille avec des plis latéraux. Le mâle porte en arrière du prothorax les traces d’élytres qui manquent à toutes les espèces. Hab. en Crimée. M. Motchulsky. Pterolepis. p. 211. PTÉROLÈPE PÜSTULIPÈDE. Pterolepis pustulipes Motchulsky. PL XXXIIL f. 3. Pt. grise ; opaque ; prothorax avec des bandes latérales noires ; les jambes postérieures avec les épines ordinaires en arrière et une série de points noirs par devant. Pt. glauca , opacci ; prothorace latere vitta nigrci ; tibiis po- sticis superficie anteriori punctis ni gris ornatis. t 8 lignes. Longueur . .X. . „ .. j de 1 Uviscaple y lignes. Cette espèce diffère par plusieurs caractères de celles qui se trouvent mentionnées dans mon ouvrage. J’avoue franchement que j’ai vainement cherché la cause du nom que M. de Mot- chulsky lui a donné. La tête est très grande ; avec une proéminence obtuse entre les antennes. Elle est très dilatée près de la bouche et l’épis- tome très petit. Les antennes, très fortes et plus longues que le corps , sont brunes , ainsi que la face inférieure de la proémi- nence qui les sépare. Le prothorax a la forme ordinaire , les 361 côtés découpés en forme d’un c/d couché. Il est gris avec un anneau cervical noir ; les côtés sont jaunâtres avec un trait oblique noir. Il est un peu plus rétréci en arrière et émarginé. Point de trace ni d’élytres ni d’ailes. L’abdomen n’offre rien de particulier ; il est gros ; à segmens très étroits. L’oviscapte plus long, que le corps est comprimé et tourné un peu en des- sous vers la pointe. Les pattes antérieures sontplus fortes qu’à l’ordinaire. Les jambes embrassent avec des épines obliques très fortes les cuisses dans le repos et portent encore à la surface antérieure trois épines distantes et droites. Les pattes postérieures sont très alongées ; les cuisses très fortes à la base et verdâtres. La surface extérieure est forte- ment sillonnée longitudinalement. L’articulation avec la jambe est noire. Celle-ci un peu plus longue que la cuisse est subtri- angulaire et grise. Les épines de la face postérieure sont cour- tes mais serrées. La face antérieure est ornée de points noirs ; les premiers plus hauts forment presque des taches rondes, ceux qui s’approchent du tarse , sont plus petits et alternent. Le tarse est largement lobé et l’article onguéal très alongé avec des crochets forts et distans. Elle produit un son très perçant. Ilab. en Crimée. M. de Motsciiulsky. GENTROFHORÜS. de xirTQoifoçot;, Oppian J spinas gerens ; garni d’épines. Ce genre paraît intermédiaire entre les Locustaires et les Criquets. Il a les antennes et les tarses des unes et le port des autres. La tête se prolonge en une espèce de bec , dont les palpes sont très faibles. La face est grise ; les yeux globuleux et très proéminens sont bruns. Les antennes sont beaucoup plus longues JS. Mém. T. nil. 46 362 que le corps dans le mâle, un peu plus courtes dans la femelle. Le prothorax est court, subrugueux ; ni élytres , ni ailes. L’ab- domen est garni d’épines ; chaque segment porte une épine roicle et recourbée. La plaque sousanale est pointue au bout et pas plus longue que l’abdomen. Deux appendices filiformes et obtuses en dessus. Les pattes sont remarquables par leur longueur ; même les antérieures sont plus longues que dans aucun autre genre de Locustaires. La femelle a les antennes et les pattes plus courtes ; elle manque d’épines et d’oviscapte proprement dit. Je ne puis dé- couvrir qu’une lame inférieure, assez épaisse et plus longue que l’abdomen, échancrée au bout. Centrqphorus spinosus . PI. XXXIII. f. U. Carbilisles spinosus Motscliulski. Une seule espèce de ce genre est connue, tout à fait verte ; M. de Motschulsky l’a trouvée en Crimée. ACR1DIODEA p. 221. Oedipoda p. 225. OEBIPOBE LEÜCOPTÈRE. Oedipoda leucoptera Motschulsky. PL XXXIII. f. \± Toute blanche pendant la vie. Je l’ai prise au premier coup d’œil pour un albinos de la thalassina ÿ le prothorax est tri- caréné , et les carènes latérales sont presque droites. Il paraît qu’il existe parmi les Orthoptères des êtres privés de couleur. M. de Motschulsky qui me Ta communiquée , assure qu’il y a. 363 PI. XXXÏSI. des milliers de cette espèce dans le Gouvernement d’Ekathé- rinoslawl. Après la mort ils deviennent jaunes. Oedipoda smilcicen est un autre exemple , du gouvernement de Moscou , d’une espèce d’Oedipode qui est blanche pendant la vie et devient, bientôt après la mort, jaune et même rougeâ- tre. J’ai omis cette espèce dans mon ouvrage , croyant qu’une maladie ou une autre cause avait changé la couleur de l’animal. Maintenant que M. de Motschulsky présente une autre observa- tion semblabe dans l’espèce précédente , je donnerai une figure de X Oedipoda smilacea. f. 1 3. de l’animal vivant, f. 14. de l’animal mort. Cette espèce a été prise cà Gorenki, par moi-même en 1810; et à Petrofsky en 1845, par Mad. Hornung, née Zetter ; c’est cette dame qui a dessiné cet animal après la mort, fig. 14, en m’as- surant qu’il était blanc, lorsqu’elle l’a pris. La figure 13 a été faite par feu M. Tauscher. Costa dans sa Fauna del Fegno di Napoli ( 1836. 4 ) a figuré les espèces suivantes qui je n’ai pu citer dans mon ouvrage : A CRiDiuM migratorium , p. 2. n. 1. I. 1. f. 1. a — d. Lincoln, p. 4. I. I. f 2. a — J. plorans, p. 7. t. 1. f. 3. a — d. Charpentier, p. 134. thalassimum, p. 9. t. I. f. 4. a — d. Jlavcscens, p. 11. t. I. f. 5. a— d. nigro'-fascialum. Charp. 140. barbarum, n. sp, p. 13. I. II f. 5. a — d. italicum , p. 15. I. II. f. 2. a — d. vermcinicum. 17. t. IL f. 4. a— d. cœrulcsccns, p. 19. I. IL f. cocrulans , p. 21. t. III. f. 2. a — d. Cyril I . Spec. enlom. Neap. I. Pelagna, Inst, enlom. I. 318. 8. Scbclinm , n. sp. p. 24. t. III. f. 3. grossnm , p. 25. l. III. f. 4. 46* 18. 8 364 viaculatum, p. 27. t. III. f. 5. fascialus. F. Coqueb. insubricus Charp. 149. biguttulum , p. 29. t. V. f. 5. clegcins, p. 31. I. V. f. 2. Charp. 153. bisignatum , p. 33. l. V. f. 3. Charp. 133. viridulum, p. 35. t. V. f. 3. Charp. 153. cruciatum y p. 37. t. V. f. 1. Charp. 137. Podism\ Appulum , p. 44. t. IV. f. 3. a — b. f. 4. mas. Calabrum , p. 45. t. IV. f. 4. Campanum , p. 47. t. IV. f. 5. A, b. d. commune , p. 48. t. IV. f. 6. 7. A. b. d. DK HETRODE. Inter Locustas oinnes apteras ant elytris alisque abortivis Hetrodes forma singulari et insolita , pupæ adinstar , omnium opinionem vincit. Miram liane formam jam Linnaeus cognovit et nomine Grylli Tettigopsis Pupæ in systemate naturæ dé- signa vit. HETRODES. a Sjrqov, venter, propler ejus abdomen obconicum postice crassius. Hetrodes Fischer, Bull, de la toc. 1839. XII. p. 108. Annales de la Soc entom. II. 318. Burmeister , Audinet-Serville, Charpentier ; Barbilistes Brullé-; Bradyporus, Aedinet-Servileé antcci *, Locusla Aliorum. Character generis. Corpus crassum , abdomine obconico , postice crassiori , arti- culis spinosis. Caput magnum , exsertum , verticale , inter antennas unitu- berculatum , tuberculo acuminato. Oculi magni, globosi, marginati, prominentes. Antennœ sub oculis insertæ, setaceæ, adproximatæ, multiarti- culatæ ; articulis primis tribus majoribus, reliquis sensim dimi- nutis , setosis. Labrum dilatatum, margine rotundato. Mcindibulœ fortes, apice acutæ, marginatæ ; margine anteriori dentato : dentibus incisoribus binis fortibus quos spatio quodam relicto molares bini obtusi sequuntur ; facie interna excavata. 368 Maxillœ debiles , a galea prossus involutæ , apice dentibus Ion gis munitæ. P cil pi maxillares îabialibus multo longiores , ultimo articulo obconico, oblique truncato. Labium bilobatum. Prothorax magnus, bifidus aut subtrifidus , marginatns , spi- n os U s ; postice relevatus , lateribus abbreviatis , pectus parum amplectentibus. Prosternum , bicornutum ; mesosternum et metasternum lata , transversa. Elytra brevissima, rotundata, crassa ; reticulata , a prothorace prorsus abscondita. Âlœ nullæ. Abdomen crassum, obconicum, segmentis spinosis. Pygidium maris adpendiculis crassis , obtusis , articulatis ; oviductus fœminæ brevis, fortis, ensiformis, marginatns ; lamina basali lata, subquadrata, emarginata. Pedes fortes , femoribus posticis subcompressis , subtils bispi- nosis ; tibiis omnibus spinosis. Tarsus articulis latis cordiformibus ; articulo ultimo elon- gato, unguiculis debiiibus. Non nisi duas bujus generis species possideo , quibus Claris- simus Audïnet-Serville duas alias addidit , quas propter abdo- men muticum subgeneri singulari Eugaster tribuit. 1. HETROBES FUPA. PI. XXXIV. f. 1. H. fuscus ; protboracis spinis longissimis ; spinis tibiarum po- stica r uni alternantibus. 369 Fischer , 1. c. p. 109. Acjdinet-Serville , Revue, p G7. Bradyporus Pupa \ Ilist. nat. p. 461. n. 1. îïelrodes Pupa. Burmeister , ïîandb. IL 678. n. 1. Gryllus (Telligopsis) Pupa, Linné, Syst. nat. p. 699 ed. Gmeliui, p. 2068.; n. 34. Locusta Papus. Gotze, Enlom. Beytr , IL 36. n. 34. Rosei.’s, Insect. Bel. IL 46. I. 6. f. 3. LocusLa Pupa, Farricii, Entom. syslcm. IL 43. n. 39. Latreille , Gênera Crust. et lus. III. 101. Locusta Pupa. Encyclop. mélhod. IX. PI. 131. f. 2. foc m . De Geer, Mém. III. 453. n. 3. PI. 39. f. 5. ed. Gotze 294. n. 13. Stoel , Saut. PI- XII. a. f. 45. 46. fœm. La poupée du Cap couronnée. II ab. ia Africa, Aethiopia, Gapite bonæ spei, 2. METHODES SPINULOSUS.; PI. XXXIV. f. 2. II. testaceus ; spinis prothoracis brevioribns ; spinis tibiarum posticarum sibi oppositis. Fischer, Bullel. p 310. n. 2. Locusta spinulosus, Linnaei, Syst. nat. p. 703. ed. Gmclini, p. 2068. n. 59. Locusta spinulesa, Fabricii, Enlom. syst. IL 44. n. 40. Edward’s Aves ed. Seügmann. Tome VIII. t. 75. Iïelrodes spinulosus, Charpentier in Germar’s Zeitschrift. I. 1841. p. 376. § 75. Ejüs Orllioplera, Fascic. III. lab. 17. Ilab. in Syria , Aegypto. Species brasiliana (sive surinamensis) in Mnseo Academiæ Cæsa- reæ Scientiarum Petropolitanæ conservatur, quæ a præcedentibns differre yidetur. Prothorace brevispinoso , segmentis abdominis non spinosis sed tuberculatis Eugastro Audinet-Serville prope accedit. iV. Mém. T. VI II. 47 370 Integumenta communia Hetrodis multo duriora videntur reîi- quis, nisi Ephippigerum et Bradyporum excipies. Caput magnum verticale. Epistoma ( Epistomus Latreille , Lacordaire ; clypeus Linn. et Fabr. ; nasus Kirby ) (XXXIV. a ) cordiforme et basi angustatum quasi petiolatum est. llype- pistoma (b) ( postepistomus Lacordaire , postnasus Kirby ) di- stinctum adparet incisione transversa. Incisio bæc sæpius punctis trinis utrinque impressis adhuc magis secernitur. Temporalia ( c. ) latere oblique et conice inter bypepistoma et epicranium sese inserunt. Epicranium ( Strauss ) reliquam capitis partem continens, ab epistomate ad foramen magnum usque extenditur. Gompositum itaque est e vertice, fronte, temporibus, posticeque ex occipite foramineque magno. Epicranium Hetrodis ubique marginatum est ; margine sub- reflexo. Vertex subsulcatus, mox impressiones duas semilunares, inox rugositatem , lineis obliquis lævibus interruptam offert. Frons plana extensa continens oculos distantes parum pro- minentes , sub quibus medio magis adproximatæ antennæ inse- runtur. Insertio earum , tondus Kirby , annulo formatur piano ; depresso. Continuatur nonnunquam osse quadrato ( d ) impressione lævi ubique distincto. Antennæ setiformes articuio primo magno, crasso, conico, tuberculo conico acuminato sejun- guntur. Stem mata detegere nequivi, etsi in omnibus fere gene- ribus Orthopterorum adsint , nisi forsan tuberculo conico acuto inter antennas functionem stemmatis attribuere velles. Genæ et tempora inflata, in siccis individuis, linea impressa distinguntur. Occiput angulo a vertice sejunctum foramen magnum cir- cumdat. Pars basilaris Straus interne apophysin ( entocephalum Audouin, cephalophragma Kirby ) emittit medio adscendentem, de qua infra. 371 Oris partes in generis expositione quidem descriptæ sunt sed notandum est, dentes mandibularum ita dispositos esse, ut primus anterior fortissimus sit , secundus minor sed acutus , tertius et quartus a primis remoti. Ceterum quartus brevissimus respondet denti opposito laminæ internæ. Inde concludere licet Hetrodem oranivoram esse. Thorax secundara divisionem corporis insecti constituens no- tatu dignus est , propterea quod organa motus elytrorum ala- rumque , ubi adsunt , et pedum sustinet. Pars ejus superior vulgo nomine protboracis insignitur , inferior pectus s. sternum adpellatur. Prothorax sæpius lineis transversis divisus in prono- tum , mesonotum aut mesothoracem et metanotum aut meta- thoracem dirimitur. Audouin divisionem ejus in præscutum , scutum, scutellum et postscutellum , si adest, statuit. Sternum æque très partes habet distinctas , prosternum , mesosternum , et metasternum. Pronotus Hetrodis transversus, subquadratus margine spinoso caput amplectitur ; latere bispinosus est. Mesonotus restrictus , postice rotundatus, dorso duas spinas erectas latereque utrinque spinam longiorem gerit. Metanotus semicircularis valde extensus posticeque elevatus, in Pupa restrictior et rugosus, in spinuloso dilatatior atque convexus est, in hoc latere spinosus est , in illo spinis fortibus circumdatur. Latera restricta et marginata antice ad caput accedunt. Eiytra, a metathorace abscondita , couchas formant parvas sed fortes, superius transversim sulcatas s. reticulatas, altéra in alte- ram, i. s, recta in sinistram imposita. Pectus magnum latum , prosterno angustiore , mesosterno et metasterno dilatatis , transversis ; omnibus stigmatibus magnis perforatis, compositum est. Abdomen inflatum postice crassius segmentis suis notandum. 47* 372 Dorsalia latiora robustiora amplectuntur quasi ventralia debi- iiora; ita ut sulco sejuncta videantur. Inde et curvatura abdo- minis pendere videtur. Sulcus iste stigma ta abdominalia continet. Pedes longitudine et gracilitate notandi sunt. Coxis cylin- dricis et fortibus, inferius marginatis , latere excisis thoraci in- serti sunt. Trocbanteres, quibus femora cum coxis articulantur annulum referunt a coxa receptum ; inferius triangulares adpa- rent. Pedum anteriorum trocbanteres longiores sunt reliquis , acumine marginata. Femora anteriora crassiora reliquis, superius rugosa , ceterum mutica sunt. Inferius canalem admodum latum ad recipiendam tibiam quadrangularem offerunt. Tibiæ facie interna , mox sub articulatione cum femore, aperturam habent ovalem , membrana clausam. Femora pedum intermediorum rauca sunt, tuberculis spinisque brevibus obsita ; tibiæ facie postica tria spinarum paria gérant. Pedes postici multo longiores et graciliores sunt anterioribus. Femora facie externa tuberculata , inferius sulcata et binis spi- narum paribus muni-ta. Tibiæ quadratæ femoribus longiores facie postica seriem spinarum vulgarem exhibent. Tarsus articulis latis lobatis constat ; articulus ultimus sive unguicalis elongatus quidem , sed debilis est , unguiculis mini- mis. Pulvilli nullum restigium. Hæc hactenus de forma externa et de integumentis communibus. Sed integumenta externa sæpius etiam in insectis sustinen- tur laminis et trabibus cartilagineis , cjuæ jure cum sceleto animalium superioris seriei considerari possunt. De structura interna Sceleti aut partium durarum animalium aspondylopho- rarum W. B. Carpenter laborem incipit quem in Societate regia legit. Auctor tamen non nisi testam Molluscorum ejusque structurum diversam examinavit et exposuit. ( v. Froriep’s 373 Neue Notizen , 1843. B. XXV. p. 264. ) Clarissimus et mihi amicissimus Eschscholtz primus ad istas partes attentionem traxit y de quibus disserta tione admodum rara minusque co- gnita (*) observata sua exposait. Observata hujas viri celeber- rimi, etsi præprimis ad Gryllotalpam speetent f cum in nostris disquisitionibus optime nos condueere possint, in usiim ferre et ex parte lue extrahere boni consulendum est. In capite Gryllotalpœ Cl. Eschscholtz cavitatem cerebralem ab orali et pliaryngea sejunctam vidit ope membranæ, non car- tilaginis. Lamina vero cartilaginea postice ab annulo tenui , os basilare quasi repræsentante , incipit , dilatata adscendit et ope laminæ triangularis latæ fundum orbitæ format. In ïïetrode, annuli loco; lamina eornea, lata; transversa; medio utrinque emarginata investit infimum et internum marginem foraminis magni , emittens trabes latas oblique adscendentes et increscentes quæ superius in partem incurvam , sublunatam } ad internam orbitam constituenclam extenduntur. Inferius raclices mandibularum sustinere videntur. Quo quis pars corporis animalis ad actionem majorem cogitur, eo implicitior solet esse organismus ad actionem istam absolven- dam. Sic in tborace Gryllotalpœ videmus actionem fodiendi pedibus fortibus singularis formæ commissam. Istam actionem promovet et sustinet complexus cartilaginum singularis. Ad complexum istum intelligendum vix tabula auctoris suf- liciet; (v. Tab. XXXV; copia tabulæ Eschsciiolztii.) Fabrica ista ex octo cartilaginibus inter se concretis consistit, quarum très latérales duplices et duæ medianæ simplices offenduntur. (*) Joli. Friedr. Eschscholtz, Bescli reibung des inneren Scelets einiger Insecten aus versctiiedenen Ordnungen. S- Dorpat’s Jahrbücher, 1820. 374 Centrum hujus sceleti cartilaginei interni formant laminæ triangulares verticales duæ , (Fig. 4. k. e. i. ) quæ postice (k) se conjungunt, antice vero ( i ) distant et quodammodo remotæ ab insertione capitis disparent. Non ubique æqualis magnitudinis sunt , sed ex tribus diversis cartilaginibus consistere videntur , diseis tenuibus inter se conjunctis. Fænia cartilaginea anterior ( Fig. 4. p. ) latior et crassior est. Fere verticalis est et supe- rius , quo thoraci lamina interna et externa adfigitur , valde extenditur. Tænia secunda cartilaginea ( f . 4. 1.) admodum angusta est, versus posteriora reflexa loco conjunctionis laminarum cartilagi- nearum se liabet. Tænia tertia cartilaginea ab apice postremo (k) incipit rectaque versus anteriora et inferiora (e) dirigitur quo- cum prima ( p. ) se conjungit ; postice fere tota ex laminarum compagine exit. ( Fig. 3. ) Margini inferiori apopbyseos posticæ laminarum alia ( Fig. 4. o ) valde angusta verticalis adfigitur et postice paullo prominet. Cartilago secunda ( b. ) duplex admodum crassa ab interna facie prothoracis, loco quo caput se insert , incipit et , crassitu- dine et latitudine semper crescens prolongatur ad medium , usque ad anteriorem et inferiorem partem laminæ primæ. Laminæ ventralis margini anteriori et posteriori cartilago tertia plana atque duplex ( d. et q. ) adfigitur , paullo plus quam tertiam marginis inferioris partem occupât, margine rotundata secunda ( Fig. 2. d. ) a conjunctione cartilaginum primarum in- cipit et versus posteriora et inferiora tendit , quo cum quarta quadam cartilagine, statim describenda, sese conjungit. Maxima pars hujus cartilaginis ( q. ) tæniam admodum tenuem refert ; margo inferior vero ( d. ) admodum crassus est , et ab inferiore visus (Fig. 2. d.) adspectum ossis rotundi animalium superiorum praebet; cavitas semilunaris (e.) articulationifemoris antici inservit. 375 Cartilago quarto, , quacum tertia posterius et inferius con- jungitur , ah inferiore visa , ferro equino similis est , crassa et singula in medio jacens (g.) ; apophyses ejus rétro spectantes triangulares sunt, ita lit margines cluæ sursum directæ siiit. Ex- ceptis his adhu'c duabus gaudet sursum directis et cum tertia cartilagine conjunctis ; tandemque quovis latere elevatio in- trorsum prominula, (Fig. 3. m.) observanda. Faciei posticæ medio parva prominentia elongata adparet, (h.) Cartilago quint a (f.) in linea mediana jacet, angusta, rotunda, elongata, inferius paullo indexa, utroque apice latior et crassior, antice cum extremo suo latiori cartilagines dictas secundas con- jungit , posteriusque cum suo extremo crasso latereque sulcato ( il. ) cartilagini semicirculari inseritur. Quovis latere extremi anterioris lui jus cartilaginis parva cartilago observatur , tendibus adfixa; coiîsistens e parte media latiore et ex aculeo longiori ex- trorsum verso. ( fig. 4. ) Res alia se habet in Hetrode eaque multo simplieior. In thorace hujus animalis nec alæ nec pedes fossorii sunt movendi. Ista machina itaque interna reducta est ad arcus corneos latérales simplices ; basi inotum pedum sustinentes superius bifurcatos. Numne raini istius furcæ cohaereant cum spinis istis externis ; quae intus cavae sunt et foramine magno rotundo aperiuntur , explorare nequivi. Spinae^ cornua aliaque coleopterorum cava sunt ; itaque excreta epidermidis aut sceleti cornei externi esse videntur. In abdomine Gryllotalpœ duo observantur apparatuSj pedibus posticis alisque clicati. Arcus duo pectori insidentes y medio alti- tuclinis eorum cavitates utrinque glenoideas ferunt , ad articu- lationem pedum sustinendam superiusque puncta fixa insertionis alarum praebenda. Arcus cartilagineus pedum intermediorum , ( fig. 5. 6. 7. ) 376 angulum acutum format et apice lato ( cl. ) j:>ectori insklet. Relictis pluribus apophysibus notanda cavitas glenoidea ( e. ) c|uae semilunaris est et capitulum pedum intermediorum recipit. In superiore lamina , loco quo excisio observatur ( a. ) ; quovis latere ala adfigitur. Arcus cartilaginei postici (fi g. 8.) minus fortes sunt iis pedum intermediorum , nec recta adscendunt. Quatuor eorum partes distingui possunt ; duae nimirum sterno ( fig. 9. p. ) ope radi- cum duarum (1. 1. ) adfixae bases , quae rétro sese vertunt 3 sursum latiores fiant et excavatae ( k. ) ad alterius cartila- ginis receptionem. Prope basin quaevis tubulum longum extror- sum directum (h.) emittit. Cavitati radicum quovis latere alia cartilago insidet, quae primum aequalis crassitudinis (b.) eadem directione prolongatur, extrorsum cavitatem glenoideam semilu- narem ( c. ) articulationi pedis postici dicatam continens, deinde vero valde contracta ( d. ) antrorsum vertitur , quo superius punctum fixum quovis latere ( f. ) alis praebet. Parti angustae supra cavitatem glenoideam lamina cartilaginea triangularis (g.) rétro adlixa est. In abdomine Hetrodi s arcus cartilaginei motui pedum dicati simplices sunt sed admodum duri et fortes ad musculorum in- sertionem sustinendam. De comparatione cujusvis partis huj us sceleti cuni ossibus animalium seriei altioris non est quod laboremus. Sed partes solidae plerumque involvuntur partibus mollibus ; musculis nimirum; c|ui eas regunt ; movent. Hanc disquisitionem prorsus relinquere cogor. Consulendi sunt celeberrimi viri : Hercules £traus-Durkheim , Considérations générales sur l’anatomie compa- rée des animaux articulés etc. Paris. 1828. 4. avec fig. p. MO et sequ. et Hermann Burmeister Handbuch. Vol. I. p. 267 — 290. 377 Organa digestionis insectorum a multis viris clarissimis ex- plorât a et descripla fuerunt., iisque : A. Ramdohr, Abhandlung über die Verdaunngswerkzeuge der Tnsecleu. Halle. 181 1. 4. c. 30 tabb. Marcel de Serres, Observations sur les usages des diverses parties du canal intes- tinal des Insectes. Annales du Muséum. Tome XX. p. 48 — 1 14 : 213 — 253 ; 337 — 369. cum 3 tabb. Seorsim impressæ: Parisiis 1813. 4 livre. Stratjs-Durkeieim , Considérations générales, p. 217. Sückow in IIeüsinger’s Zeitschrift fiir die organisebe Pbysik. 3. Bd. 1. lift. Bü rmeister . Von den Nabrungsorganen. S. Ilandbuch. I. B. p. 127 — 161. Nutrition et organes de nutrition; Article du Dictionnaire d’hist. nal. de Deterville. Th. Lacordaire, de la nutrition. V. Introduction à l'Entomologie. Tome II. p. 3 — 63. la Blattinis , ( in Blatta ( Stylopyga ) orientali ) canalis in- testinalis longus et convolutus est et omnes ejns partes bene observa ri que tint. Tab. XXXVI A Fancem et pharyngem admodum dilatatam sed difficile demonstrandam , sequitur œsophagus ( 1.) brevis ; cylindricus , mox in ingluviem ( 2. ) ( Jabot Cuvier , Estomac Marcel de Serres, Saugmagen , Treviranus , Burmeister ) extensus. In- gluvies admodum magna membranis tenuibus constituta est. Liquor fuscus , quem Blattce ex ore exscreant , ex inglnvie provenit. Froventriculus (3.) ( Gésier , estomac a replis > estomac bro- yeur , Faltenmagen , Kaumagen , ) structura interna notandus est. Externe pyriformis tunicis muscularibus et cellularibus tegitur , interne denticulis corneis sex regulariter in circulo dispositis ( 3. b. ) munitns est. Apices hornm dentium in cavo ventriculi libéré fluctuant. Eentriculus proprie dictus. (4.) [Ventricule chylificjue Leon- Dufour ; Duodénum, Cuvier, Marcel de Serres, J. Müller , N. Mém, T. F1II. 48 378 Treviranus , ) minus extensus adpendiculis octo, quatuor longi- oribus totidemque brevioribus cognoscitur. Adpendices istæ sub microscopio tanquam intestinula coeca, liquido albo s. flavescente repleta adparent. Cœca et Redi ea adpellat. Sine dubio fun- ctionem pancreatis æmulantur. Jam Zinnani ( Osservcizioni gior- naH etc.) istam functione]ii illis tribuit. Cuvier, Straüs- Durkheim, Burmeister eandem opinionem defendunt. Sunt autem qui aliter sentiant ; Marcel de Serres istas adpendices vasa hepalica superiora, Rengger cibsorbentia adpellat. Leon-Dufour, observationibus recentioribus , septingentis dissectionibus iuse- ctorum omnium ordinum confirma tis, ( Comptes rendus des sé- ances de l’Acad. des Sc. T. XVI. N. 1. 2. Janv. 1843. Fro- riep’s Neue Notizen } 1843. XXVL N. 17. p. 257.) iterum opinionem de secretione bilis défendit, respeetu inprimis habito organisationis horum vasorum in Gryllis et aiiis ubi ista vasa saccum repræsentant filamentis pluribus aut simplici vase ter- minatum , quod Dufour ductum choledochum adpellat. Cum vero iste ductus choledochus aut vasa plura , si adsunt , libéré natent in abdomine , potius absorptioni liquidi cujuscunque quam secretioni bilis dicata videntur. Pylorus spliinctere donatus (3. c. ) in duodénum aperitur. Duodénum et intestinum tenue non nisi simplicem canalem præsentant admodum longum , in cujus fine lilamenta tenuia innumera adparent ( 7. ) libéré in abdomine fluctuantia ; sub microscopio intestinula transparentia granulis repleta videntur. De usu horum fdamentorum multum disputarunt doctissimi viri. Quidam (Marcel de Serres) ea pro vasis Ziepaticis inferi- oribus liabent, alii iis duplicem vim secretoriam tribuunt, bilis nimirum et urinæ. (*) (*) Gonf. Fischer de Waldiieim, Notice sur les vaisseaux dits hépatiques ou biliaires 379 Adspectus quatuor ventriculorum structuram animalium rumi- na ntium inter spondylopliora in mentem revocat. Malpighi hoc contendit et Swammerdam ( Biblia naturæ, I. 2 14. ) verbis di- stinctis expressit , se vidisse functionem relatant, dicens : Un de nobis nullum dubium superest quin locustæ æque ac modo dicta animantia ruminentur ; uti vel oculis etiam nos! ris con- spexisse nobis videmur ». Alii deinde qui eum secuti sunt liane opi ni on e m d e f e n d e r u n t . Verum enim vero proventiculus valvulis suis impedit quo minus alimenta in os regredi possint; ex ingluvie re yera liquor, salivæ ad instar, in os repellitur , momento potius quo animal se contra attactum externum defendere cupit. Bolus alimentarius nequaquam in os revertitur. In aliis familiis tubus intestinalis brevior observatur. In Mantodeis , Mante religiora , e. g. œsophagus angustus et cylindricus est et mox in saccum elongatum magisque dilatatum, extenditur. Ingluvies a proventriculo valvula sejuncto quandam similitudinem cum ilia Blattarnm liabet eo, quod laminæ pro- minulæ corneæ petiolo sustensæ internam membranam regula- riter ornent. Proventriculus crassus et musculosus est , octo adpendicibus 7 vasis pancreatis dictis ; donatus est simplicibus et cylindricis. Vasa hepatica sic dicta inferiora fasciculum magnum et densum fdamentorum tenuissimorum exhibent. In Gryllodeis duo offenduntur momenta ; notatu digna. In- gluvies saccum lateralem format et vasa hepatica inferiora non immediatim intestinis inseruntur , sed ope vasis deferentis cum iis conjunguntur. Marcel de Serres Gryllotalpam 7 Gryllum ( Achetant ) cani- dés insectes, dans le Bulletin de la Scc. Imp des Natural. 1838 Tome XI. p. 504 — 513. avec 2 pl. 48* 380 pestrem et domesticum dissecuit. Hujus ultimi figiiram depro- mere liceat, quæ rem clariorem reddit. Conf. tab. XXXVJ. B. a. labrum ; — b. labium inferius -, — d. lingua; — e. palpi labiales; — e pharynx aut aperlura œsophagi ; — f. œsophages ; — g. ingluvies, (estomac M. d. S ) — i. proventriculus, (gésier) ; — n. collum provenlriculi ; — k. vasa pancrealica, quæ dilatala sacci a Marcel de Serres adpellantur ; ( poches biliaires ou vaiseaux hépatiques supérieures, ) — m. duodénum; — n. vasa hcpalica inferiora ; — o. canaiis deferens recipiens omnia ista vasa; — y. valvula duotleni; — p. intestinum tenue ; — r. valvula inlestini tenuis; — q. intestinum crassum ; — s. valvula in- lestini crassi ; — t. rectum ; — v. anus. In Acridiodeis tubus intestinalis fere lineam rectam inde a fauce ad anum sequitnr. In mare Oedipodæ migratoriæ vivo canalem intestinalem sine ulla dilatatione alimentis æqnali modo repletum vidi. Ingluvies parum extensa interne fibris muscula- ribns basi adflxis versus initium incurvis optime repulsionem liquidi in fauces repellere potest. Latere fibræ museulares lon- gitudinales observantur æque ac valvula inferius ingluviem a proventriculo sejungenti. Yasa pancrealica statu naturali pro- ventriculo adfixa videntur, evoluta stellam sexradiatam repræsen- tant. Reliqua nihil habent, quæ non e figura cognosci possent. Conf. Tab. XXXVI. C. a. labrum; — b. lingua ; — o. pharynx; — c. œsophages; — d. ingluvies; — c. vasa pancrealica in statu naturali; — e. evoluta; — f. duodénum ; — h. vasa hepalica inferiora ; — 1. intestinum tenue ; — i. intestinum crassum ; — ■ k. rectum. c. ingluvies apperta , quæ sicca et fibras museulares et valvulam inferius in cor.speclum trahit. In Locustinis tubus intestinalis admodum b, revis est. Marcel de Serres examinavit Locustam brevipennem et Epbippigerum. In Hetrode multa invenimus quæ cum iis Epphippigeri , qui et forma externa Hetrodi admodum similis est , conveniunt , 381 eaque ingluviei inprimisque vasorum pancreaticorum. Intestina maris Hetrodis, a dorso visa, canalem fere æqualem, æquali modo extensum , gyris suis ventriculos tegentia représentant. In fe- mina a ventre aperta œsaphagus adparet brevis et parum ex- tensus ; ingluvies vero inverse pyriformis magnam dilatationem admittit , œsophagus interne plicatus ab ingluvie valvula sejun- ctus esse videtur. Ingluvies sulcis undulatis muftis subdenti- culatis repleta est. Proventriculus brevis, fortis et globosus est. Vasa pancreatica valde crassa vasis capillaribus terminantur. Intestina reliqua gyro circulari vasa hepatica inferiora tegunt et abscondunt ; gyro resoluto multa ejusmodi vasa capillaria adparent. Inter intestinum crassum et rectum restrictio admo- dum distincta observatur. Rectum extensum tenue et angustum per anum abit. Quæ in figura Tab. XXXVII tubi intestinalis Hetrodis in conspectum veniunt, sequentia sunt: Tab XXX VJ? 1 inleslina maris in silu nalurali a dorso visa 2. inleslina fœminæ : a. œsophagus brevis ; — h ingluvies pyriformis valde exlensa ; — c. proven- I rie u 1 us globosus musculosus — d. vasa pancrcalica cum vasis terminalibus (e) capillaribus-, — f. inleslina reliqua subinlorla -, — g. vasa bepalica inferiora - — b. reslriclio nolabilis anle reclum (_ i ) admodum exlensum, tenue el auguste (k ) lerminans. 4. œsophagus et ingluvies aperti , magniludine aucta. In Saga vittata, cujus individuum fœmineum in spiritu vini conservatum, Cl. Zwick debeo , etsi corpus ejus quam maxime elongatum sit, fere easdem formas partium intestinorum, uti in Hetrode, observavi. Oesopbagus magis elongatus est , ingluvies dilatatione vix notanda. Proventriculus formam pyri æmulatur valde magnam et extensam, ventriculo cliy.life.ro sequente valde 382 contracte*. Vasa pancreatica subrotundata admodum crassa snnt vasis capillaribus deficientibus , certe a me non visis. Conf. Tab. XXXVII. f. 3. a. œsophages. b. ingluvtes. c. provenlriculus. d. glandul æ pancreaticæ, s. sacci pancreatici. e. intestin». f. vasa hepatica inferiora. g. rectum. Intestina involuta sont textu celluloso, omenti ad instar. Hic textus cellulosus, (réticulum adiposum, Fettkorper, tissu grais- seux Lacord. ) compositus est fibris multis tracbeis intertextis. Qua de uacsa quidam ( Oken, Treviranus ) cogitarunt , réticu- lum hoc analogon organi bilis constituere. Usus primarius ejus videtur esse, inservire involucro opitulanti intestinorum; deinde fontem praebet nutritionis animalium hibernantium, id quod optime ex historia metamorphoseos elucet. Hic textus in Hetrode aeque ac in Saga, latus, firmus , densus est , statim sub integu- rnentis adparet et intestina ommia tegit. De respiratione insectorum tractarunt auctores sequentes : Réaumür , sur la respiration des chrysalides, v. Mém. pour servir à l’hist. des insectes. Paris 1734. 4. Tome I. p. 399 — 409. Vaicqoelin, Observations chimiques et physiologiques sur la respiration des Insectes et des Vers- V Annales de Chimie. Tome XII. 1792. p. 273 — 291. Son g , Franc. Lolh. Aug. Wilh. Disquisiliones physiologicæ circa respiralioncm insectorum et vermium, quitus palmam adjudicavit Soc. regia Golling. Rudolsladt. 1805. 225. pagg. in-8°. Harlenkeil’s Med. Zei t . Febr. 1806. p. 177 — 190. f pr engelix, Curtii, Commentarii de parlibus quibus iosecta spirilum ducunt. Lip- siæ. 1815, VI. et 38 pagg. in-S". c. 3 lab Allgem. Lit. Zeit. 1815. Jul. N. 147 p. 397-399. Marcel de Serres, Mém. du Muséum d'hist. nat. vol. IV. p, 313. et sq. Scckow , UeLer die Respiration der Inseclen , in Heusinger’s Zeitschrift fiir die organisebe Physiologie. Band. 2. S. 21. sq. 383 Burmeister, Von don Alhmungsorganen. S. Handbuch. Band. 2. p. 160 — 194. Lacordaire, du système respiratoire V. Introduction etc. IL p. 82 — 124. Organa respirationis externa insectorum fora minibus, stigma ta dictis, demissa sunt. Aer per tubos , quos nomine trachearum designarunt, per ramos et ramuios ad omnia organa interna conducitur. Stigmata forma rotunda vel rimosa variant. Sunt quoad ambi- tum vel annulo cincta vel labiata. Trachearum modificatio triplex datur. Secundum Marcel de Serres tracheæ sunt vel arteriales , vel pulmonales vel vesi- culares. Lacordaire qui secundam et primant modificationem non satis distinctam vidit , adsumsit tracheas tubulures , vesi- culares et parenchy mat osas. Tracheæ tubular s organa simplicissima , id quod nomen indicat , offerunt. Tubi simplices e stigmatibus exeunt et per ramos et ramuios ad organa interna distribuuntur. Ti 'cicheœ vesiculares plane diversæ sunt. Veris saccis pneu- maticis, plus minusve magnis valde extensilibus, donatæ sunt , qui vel initio trachearum vel et ramis adfixî inveniuntur. Trachearum parenchymatosarum adliuc parum cognitarum observatio Leoni Dufour clebetur. Propriæ sunt Longicornibus Coleopterorum et Nepis Ilemipterorum. Traeheae istæ sunt quidem tubulares , sed non ramilicatæ seque i ta involvunt ut glomo lanoso similes fiant. Iste glomus membrana musculosa et contractili inclusus est. Tracheæ Hetrodis ad vesiculares pertinent. Marcel de Serres systema respirationis Truxalidis nasuti , complicatius ullo , miro modo evolvit et figura ( PL 15. ) illustravit quam Lacordaire in opéré suo ( 1. c. pl. 18. f. 1. ) reproduxit. In Locustinis complicata quidem etiam est dispositio trache- < 384 arum sed alia. E quovis stigmate nascuntur cluæ vesiculæ elon- gatæ quæ coiljuctione in parte dorsali abdominis lineam angulo- sam formant. Arcubiis abdominis corneis sustinentur tuboque longitudinali conjunguntur. Tubi isti utriusque lateris ramulis transversis conjuncti rete formant , cavum abdominis totum fere replens. In Hetrode traclieæ etiam vesiculares sunt. Stigmata externa rimosa et ad partes cognitas distribnta sunt. Tria paria admodum extensa thoracis partes occupant, septem abdominis observantur. Conf. Tab. XXXVII. f. 5. Stigmata thoracica cum iis Gryllo- talpæ conveniunt eo , quod bilabiata sint. Burmeister formam istam egregie descripsit 1. c. II. p. 179. Interna? tracheæ istæ vesiculis pneumaticis donatæ sunt. Divisionern istarum trache- arum cognoscere nequivi. Sed alia thoracis foramina magna , libéré aperta nostram attentionem requirunt. Latere utroque sub pronoto et supra basin pedum anteriorum foramen magnum rotundum , annulo corneo cinctum hiat. In fundo hujus foraminis tympanum ex- pansum conspicitur. Interne istud foramen vesica pneumatica longitudinali, musculis instructa, clauditur. Tracheæ utroque latere vesicam istam concomitantur, quarum decursum detegere non potui, propterea quod tubuli isti tenues, inprimis in speciminibus in spiritu yini conservatis , ita fragiles sunt , ut sub lenissimo attactu interrumpantur aut prorsus dis- pareant. Organisatio horum foraminum cum aliis comparata nobis necessitatem imponit quasdam notas addendi : de stridulatione (p. 221 — 222.) Stridulatio simplex sine ullo dubio frictione sola pedum et alarnm produci potest et producitur. Sed quibusdam horum 385 animalium sonus slrepens continuas proprius est ; cujus origo in aliis organis quærenda est. Clarissimus Burmeister ( 1. c. II. 508. ) experimentis directis sole clarius demonstravit, organon existere singulare, ad sonum istum producendum. In Ilymenopteris et Dipteris vis sonum qualemcunque producendi stigmatibus thoracis demissa est. Nam alis abscissis facultas hæc persistit ; stigmatibus thoracis cera oblitis , sonus cessât. Orthoptera quorum soli mares facultate sonum producendi gaudent , Gryllus Latr. ( Acheta F. ) et Locusta ; basi alarum tympanum elasticum, in area aversæ partis nervi præcipui siturn, habent, cui facultas ista tribuitur. Sed analogia inprimis in istis orthopteris eminet ; quorum utrique sexui facultas hæc æquali vi propria est ; e. g. Acri- diis Latr. ( Gryllis F. ) etc. In istis basi abdominis in primo abdominis segmento mox rétro primum stigma inferius, utrinque fovea semilunaris , fundo membrana tenui clausa existit. Hæc vel integra vel lamina triangulari ad marginem anteriorem ex- eunte tecta. Membranæ isti tenui particula cornea fusca adaptata est; cui musculus parvus intérims inseritur ; qui marginem cor- neum stigmatis transit. Musculo hoc ; motu corporis ; alarum pedumque agitato; membrana tremulat et sonat. Fundo interno lmjus foveæ vel stigmatis vesica aërea adfixa est ; qua sonus necessario augetur. De Geer jam organon lioc cognovit , sed usum ejus non explicavit. In Hetrode singularis concursus est stigmatum inferiorum et stigmatis sonantis ; si lateralia boc nomine designare licct. Pedes anteriores soli motu qualicunque membranam elasticam movere possunt, scutum dorsale ex parte foramen tegere et ita sonum modificare potest. Conf. Tab. XXXVII. f. G. 7. N. Mém. T. FUI. 40 386 De organis generationis insectorum tractant : IIegetschaveiler , F. F. Disserlalio do inscclorum genitaîibus. Turic. 1821. 4. $traus-Durkmeim, Considérations etc. p. 275. sq Leojv-Dufoür , Organes de la génération, (des Coléoptères') v. Annales des sc. nat. 1825. Tome Vf. p. 150 — 199. avec G pl. (IV — IX.) Sccko'.y , Fr. Ueber die Geschlechlslheile der Insecten; — • in Ileusinger's Zeit- schrift für die organische Physik. 2. B. 5 Ileft. p. 235. sq. Burmeiste v , Von den Zeugungslheilen. — • S lîandbuch. I. B. 195 — 241. Lacordaire , des fonctions de la reproduction. — V. Introduction. Tome II. p. 303—452. Muller, Job., Ueber die weibiiehen Gescldecblstheile, zunacbst der Phasmen etc. V. Nova acta pbys. medica nat. curios. vol. XII. p. 585. sp. Organa generationis fœminina Hetrodis examinare mihi licuit. Conf. Tab. XXXVII. f. 8. Ovaria raccemosa; (baccata, B.) dici possunt sed notandum est, laminam admodum durant ovula ab externo latere tegere ; in- terne h. e. intestina versus ovula sub tenui membrana seriatim ad parer.e; utérus itaque Hetrodis bicornis est et tubæ ejus brèves descendant confluentes ibi ubi intrant in oviductum. Receptaculum seminis vesicam admodum magnam præsentat. Vas datur unicum , valde prolongatum ; superius intestina in- volvens , destinatum ad muenm secernendum ; ova in oviductu involventem. Yagina brevis et superius îatereque annulo corneo cincta. Oviductus basi latissimus fortissimus in apicem paulo reversum abit; apice in quatuor laminas dirimitur ; quarum externæ in- ferius superiores superne tenuissime dentatæ sunt. Tab. XXXVII. f. 8. aa. ovaria -, dextrum tectum lamina duriore , ad parietes ab- dominis directa", b receptaculum seminis. c. vas muenm sccerncns. 387 In receptaculô seminali plerumque pbytozoa gignuntur et observantur. Clarissimo Th. de Siebokl debemus observationem præclaram de ortbopterorum spermatozois , forma et motu valde notandis. (Bericht iiber die mainzerVers.d. Naturf orscher . 1843. p. 223. ) Speraiatozoa bæc ( Locustæ viridissimæ ) corpore elon- gato, depresso, extremo altero acaminato , altero uncinato gau- dent. Adpendix uncinata facile frangitur et corpus deinde formani literæ Y repræsentat. Receptaculum in statu virgineo mox post coitum apertum, corpuscula pyriformia alba, capituli acus magni- tudine, sive libéra, sive per paria aut ternatim conjuncta, continet. Hæc corpuscula liquido repleta spermatozois rnultis longis plumi- formibus mobilibus sunt farcita , quæ cum Strutbionis plumis comparari possunt. Scapo barbaque donata serpenlinos et un- dulantes motus exserunt. Motus iste non solum scapo aut corpori sed cuivis pilo barbæ proprius est ; ici quocl mirandum præbet spectaculum. Sunt eniin spermatozoa composita. In Saga vittata eu jus ovaria examinare potui , digitata sunt. E tubulis cjuinque utrinque composita sunt qui in truncum communem ad oviductum tendentem conjunguntur. Cum tubuli isti versus apicem attenuentur aut formani conicam babeant , ovula sursum gradatim minora in iis adparent. Ova malura , certe canali communi propiora , maxima sunt, ( fere 3!/0 lin. longitudine ) fusiformia , medio paulio depressa , dein gradatim minora tubulum ad apicem risque repleut. Receptaculum sémi- nale perparvum est. Adpendices nullos observare potui. Sunt forsan inter tubulos intertextæ et confusæ. Partibus externis bic addere licet , mesosternum gaudere dentibus longioribus distantibus ; metasternum vero dentes præbere breviores sed crassiores et sibi adproximatos. 49* 388 Tab XXXVIÏ. f. 9 aa. Ovaria digitata -, ( Buumeister. ) b. receptaculum séminale. c. oviiluctus. Alio, quæ restant, tempori futuro suut relinquenda. *■ ,<5ESs»m T A IB IL mî DES AUTEURS CITES. Ahrens Faunci. Augusli Ahrens Fanna Insectorum Europæ cura Germar et Kaulfuss. Ilalæ. "1 8 "1 5 sq. Blumenbach sibbild. Joli. Fr. Blumenbach , Abbildungen naturhistoriscber Gcgen- stiinde. Gollingen. 1796 — 1810. 10 Ilcfte. 8. Brillé hist. nat. Histoire naturelle des insectes par V. Audouin el Brullë. Pa- ris, 1835. 8. Expëdit . de Marée. Expédition scientifique en Morée (avec Guérin ,) 4. avec 26 pl. color. in-fol. Costa, Faun. JYeap * Orazio Gabriele Costa , Faune du règne de Naples. Napoli. 1836. 4. Cederhielm Fauna. I. Cederhielm , Faunæ Ingriæ prodromus , exliibens melho- dicam descriplionem insectorum agri Pelropolilani. Lipsiæ. 1798. 8. fig Creutzer Fers. Cbr. Creutzer, enlomologische Versuche, Wien. 1799. 8. figg. col. Cyrillo Spcc. D. Cyrilli , Enlomologiæ Neapolilanæ Spccimen primum. Ncapoli. 12. tabb. col. fol. Charpentier liorce V. p. 15. Dahlbom Underattclse. G. Dalbom, korl underaltelse on Skandinavisclie Insekters allemanan Skaga oeb Nylla Husballingen. Lund. 1737. 340. pagg 8. Ortboplera. p. 99 — 124. Drury Illustrai. D. Drury , Illustrations of natural hislory , wherin are exhibi— ted opwards of two hunderd and forly figures of exotic insecls, etc. 1 vol. Lond. 1770. 4. avec 50 pl. color. vol. II. 1773. 3. vol. 1775. éga- lement avec 50 pl. illuminées. deutsch. Abbildungen und Besclireibungen exoliseber Insecten v G. W. F. Panzer. Nürnberg. 1785. 4. Faune française. Faune française ou histoire naturelle générale cl particulière des animaux qui se trouvent en France -, par Vieillot , Desmaresl , de Blainville , Prévost , Audinet-Serville , Lepelletier , Saint-Fargeau. Paris. 8. Fuessly Magaz. Joli. Casp. Fuessly , Magazin für die Liebhaber der Entomologie Ziirch u. Winlerthur. 1 B. 1776. 2 B. 1779. 4. Neues Magazin. Zürch. 1 B. 1781. 2. B. 1789. 8. Verzeichniss der ihm bekannlen Scbweizer-Inseclen. Ziircb. 1775. 9 Tab. 4. Fri s ch Ins. Job. Leonh. Friscii, Bescbreibung aller Insecleu in Teulscliland nebst nützlicben Anmerkungen und nolhigen Abbildungen u. s. w. Berlin I — XIII. 1 720 — 1 738. 4. (éd. nova 1766.) De Geer Ment. Chr. De Geer , Mémoires pour servir à l'histoire des insectes Stockholm. 1752—1776. 7 voll. 4. c. labb. æn. dcutsch : Âbbandlungen zur Geschichte der ïnseclen mit Anmerkungen von Gotze. Leipzig. 1778 — 1781. 4. cura labb. æn. Gêné Saggio ; voy p. 16. Germar Faim. Conf. Ahrens. — iter : Reise nacb Dalmatien und in das Gebiel von Ragusa. Leipzig und Allenburg. 1817. 8. mil. fig. u. Karten. Geoffroy Ins. Par. Et. L. Geoffroy, Histoire abrégée des insectes qui se trou- vent aux environs de Paris , dans laquelle ces animaux sont arrangés sui- vant un ordre systématique. Paris, 1762. 2 vol!. 4. c. figg. Gôtze entom. Ecitr. Job. Aug. Ephr. Gotze , Beilriige zu des Ritters Linné zwol- flen Ausgabe des Nalursystems. Tb. I — -VL Leipzig. 1777 — 1781. 8. Guérin Iconol. Guérin-Méneville, Iconographie du règne animal de M. Le Baron Cuvier ou représentation d’après nature des espèces les plus remarquables et souvent non encore figurées de tous les genres d’animaux. Paris. Elle a paru depuis 1835 par livraisons-, elle est complète aujourd’hui. Magazin de Zo- ologie. Paris de 1831. 4 vol. avec des figures excellentes ; est continué. Hagenbach Symb. voy. p. 15. 11 au iv. Icônes. B. W. IIahn , icônes orlhoplerorum ; Abbildungen baulflügellicber Inseklen. 4 pi. Nürnberg. 1834. 4. Harrer Ecschrieb. G. A. Harrer, Bescbreibung derjenigen Insecten,welcbe D. Schaf- fer in 280 ausgemallen Kupfern berausgegeben bat. Ilegensburg. 1784. 8. Herrst, Archiv. Job. Pr. Wilh. Herbst, Arcbiv der Inseclengescbicbte. Zürch u. Winlerthur. 1791. 4. fig. col. Iluger Magazin. Karl Ili.iger , Magazin für Inseclenkunde. Braunschweig. 1802 — 1809. 3 vol. 8; Verzeichniss der Kafer Preussens. Halle. 1798. 8. Klug Symbol Fr. Klug et C. G. Ehrenberg Symbolæ physicæ seu icônes et de- 391 scripliones inseclorum Africæ bor. et Asiæ occid. Berolini. 1829—1830. foi. c. fig. color. Lacordaike Introd. Th. Lacordaire, Introduction à l’entomologie comprenant les principes généraux de l’anatomie et de la physiologie des Insectes etc . Paris. Tome I. 1834. 463 pag in-8". Tome II. 1838. 681. pag. in-8". avec 24 planches. Leach Misccll. Will. Elford Leach, the Zoological Miscellany, heing description of new or inleresling animais , vvith coloured figures hy II. P. Nodder London. 1814 — 1817. 3 voll. 8. Linnaei lier ad. Qeliindska och Golhlandska Resa, etc. Stockholm. 1745. 8. fig. deutsch. Reisc durcli Oeland u. Golhland von Joli. Chr. D. t chreher. ISalle. 1764. 8. fig. Mus. Ulr. Muséum 8. R. M Ludovicæ ülricæ Reginæ , in quo animalia rariora inprimis Insecta et Gonchylia describunlur et determinanlur. llolmiæ. 1764. 8. Amœn. Amœnitales academicæ seu dissertaliones variæ physicæ , medicæ, holanicæ ante hoc non edilæ. llolmiæ et Lipsiæ 1749 sqq. 8 c. lahb. Lichtenstein Mantes. Vov. p. 17. Marsiiam Eut. Marsiiam Enlomologia britannica sislcns insecta Angliæ indigena. London. 1802, 8. Moiffeti fus. Thomæ Mouffeti , Inscctorum minimorum animalium thealrum. Londini, 1834. fol. c. fig. ligneis impressis. Paleas lier. P. S. Pallas, Reise durcli verschiedene Provinzen des russischcn Reichs. Peterh. 1773 — 76. 3 vol. 4. en russe: St. Plbg. 1773 — 1788. 5 voll. 4. en français par Gautier de la Peyronné. Paris 1 789 — 1793. 5 vol. 4 cd. de 1794. 8 voll. in-8". Le huitième volume contient des remarques de Lamarck et de Langlès. Sjricil. Spiclegia quibus novæ animalium species iconihus , descriplionibus atque commenlariis illuslranlur. Berolini. 1767 — '1780. 14 fasc, 4 figg. deutsch von E. G. Baldinger. Berlin 1769. 4. Panzer Faun. G. W. Panzer, Fauna inseclorum Germaniæ , fasc, 118; continuée par Harrich-Schafler., Petagna Spec. Vinc. Petagna, species inseclorum ullerioris Calabriæ. Francofurti ad Mœn. 1787. 4. c. lahb. æn. ed. nova Lipsiæ. 1808 — 1820. cum 53 icon. coloralis. R ambl'r Andal. P. Rambur , Faune enlomologique de l’Andalousie. Paris, 1838. avec 50 pi. Conf. p. 16. 392 Roesel Ins. Bel. Aug Joli. Roesel von Rosenbof, der nionatliclien berausgegcbenon Inseklen-Belusligungen I — IV. Th. Niirnberg. 1746 — 1761. 4 figg. o o O OP Rossi Faim. ctr. P. de Rossi, Fauna elrusca sislens insecla in provinciis Floren- tina et Pisana collecta. Liburni. l790. 2 vol. 4. pl. col. ed. cum annotât. J. C. L. Hellwig et J. K. Illiger. Helmslâdl. 1784 — 1791. 2 voll. 8. c. tab. 11 color. Schaffer icônes voy. p. 15. Sciirank cnum. Franz de Paüla Sciirank , enumeralio inseclorum Auslriæ indige- norum. Ang. Vindel. 1781. 8. c. tab. æn. 3. Scopoli Ent. A ni. Scopoli , Entomologia carniolica exhibons insecla Carnioliæ indi- gêna melbodo Linnæana. Vindob. 1762 8 Stoll Kakerlakcn J Spectres et Mantes j Voy. p. 14. Sauterelles. ) Straus-Durckii. Considér. Hercule Straus-Dürkheim, Considérations générales sur l’anatomie comparée des animaux articulés, auxquelles on a joint l’anatomie descriptive du Melolonlha vulgaris. (^Hanneton). Paris, 1828. 4. c. tabb. Sulzer, Gcsch. Job. Heinr. Sulzer, Abgekürzte Gescbicble der Insecten nach dem Linneiscben System. Winterthur. 1776. 2 voll. 4. c. tabb. æn. 32. Westwood Illustrât. J. O Westwood , Illustrations of tbe relations, existing etc. V. Linnean Transactions XVIII. III. 1840. p. 409. Introduction in the modem classifications of insects. London, 1838. 8. se continue par livrai- sons mensuelles. Zetterstedt Orth. Voy. p. 15. Zinnani Osserv. Osservazioni giornali sopra le cavalelle faite dal Conte Gius. Zin- nani Ravenale con una dissertazione in fine inlorno aile medesime 55. pagg. 4. c. VIII. tabb. v. Delle uova e dei nidi degli ucelli, libr. 1. In Venezia; 1737. 4. (conf. p. 19.) Nota. Ajoutez p. 25. de Asso et del Rio, Von den Heuscbrecken und ibren Vertilgungsmilleln. Aus dem1 Span. überselzt von O. G- Tychsen. Roslok. 1787. 8. — — iih-riV'î: ôrT ~f» *9 I Forficclina. F o rfi cul i n a. L. auricularia p. 38. bigultata 40. bicolor 42. minor 42. j F o r fi c e s il a Lalr. i Labidura Dum. giganlea 44. Fischeri Molscb. 354. riparia Pall. 46. laurica Molscb. 47. C h cli dur a Lalr. I sinuala Gcrm. 48 ( Forceps Motsch. villigera Molscb. 48. curia Motsch. 49. ihoracica n. sp. 50. II. O .. T IIOPTE U A PROPRIE DICTA. A. CuRSORIA. I. Bluttina. \ S t y l o p y g a Fisch. 68. j Periplancta Bum. oricnlalis 70. i H et cr o g a m i a Burm 7 2. ( Polyphciga Brullé. ægypliaca 73 JS. Mém. T. Flll spinipes n. sp. 74. punclala n. sp. 74. I Phyllodromia Serv. ( Blatta Burraeisler. germanica 76. laponica 83, inarginala 84. ajusta Molscb. 355. maculala 86. hemiplera 86 II. Mantodea. E m pus a. 111 | pauperala oricnlalis Burm 97. bracbyplera 97. M an t i s. religiosa 100. p. radiala Molsch. 101. polyslielica n. sp. 102. bracbyplera Pall. 103 bicolor Charp 104. mini ma Charp. 105. B. Saltatoria. a. Tarsis heteronomis. Trimera. Grtli.odea. Gryll o L al p a Lalr. 109. 50 394 G r y 1 1 o t al p a vulgaris I 1 2. I Xy a. ïlliger. ( Tridactylus Oliv. varie^ala 117. Gryllus Lalr. 123. Acheta Fabr. campeslris 127. domeslicits 129. deserlus Pâli. 130. sylvestris 131. Mêlas Molsch. 132. j My r m c c o p h i l a Latr. * Sphœrium Charp. Acervorum Panz. 356. hirlicauda Molsch. 357. Lifasciala Molsch. 358. b. Tarsi s conf omnibus . 1 Tetramera. Locustina. P hane?' optera Serv. 139. falcala 140. lilifolia 141. praeusla n. sp. 142. Conoce p h alus Thnnb. mardibularis 143. Kolenalii n. sp. 145. L o eu s t a Serv. 1 47. viridissima 1 48. ihoracica n. sp. 150. cantans Charp. 151. D c c t i c u .< Serv. * alis abdomine longioribus. albifrons 154. verrucivorus 156. maculalus Charp. 158. Stschukini n. sp. 159. Sedakovii n sp. 161. megacephalus n. sp. 162 Krynickii, n. sp. 164 griseus 165. tesselalus Charp. 167. ** alis abdomine brevioribus libialis, n. sp. 169. brachyplerus 169. sinualus Molsch. 170. viltalus Charp. 171. brevipennis Charp. 172. bicolor Phil 173. phyllopleroides n. sp. 173. Me co 7i cm a Serv. 174. varia 176. Xyp h i d i u m Serv. 1 77. fuscum 178. ihoracicum n. sp 179. *** alis abortivis aut nullis l Saga Charp. 181. * Tettigopsis Fisch. j serrala F. 183. } Pedo Pa 11. villata n. sp. 184. ephippigera n sp. 185. Ephippiger Lalr. 188. Onos. Pa 11. 190. granulalus n. sp. 191. cinclus — ■ 192. Camelus — 193. Antilope — 194. spinosus — 195. Vacca — 197. verrucosus — 199. Aranea — 200. i O ne o no tu s Fisch. 201. | Ephippiger Alior. Laxmanni L. 203. Servillii n. sp. 204. Eversmanni 205. 395 Onconolus Molschulskii 206. coriaceus Moïse h. 207. Boschniakii 208. j Bradyporcs Gharp. 2 i 6. f Callimenus Sleven. Oniscus Gharp. 217. reslriclus Fisch. 219. Barbitistes Charp. 209. serricauda Charp. 210. 358. sanguinolenla Motsch. 358. villala — 359. foliicauda — 359. P t er o i e p i s Rambur. 211. Peltastes Fischer anlea venosa n. sp. 212. specularis — 213. radiala — 214. caucasica — 2l5. puslulipes .Molsch. 360. Chabrieri Gharp. Cen trop h o rus Fisch. 361. spinosus Molsch. 362. 2 Trimera. Acridiodea 221. Troxallis Alhen. 229. Truxalis F. nasilla 230. variabilis Klug. 232. JÎ cri cli u m Serv. Lineola 234. Assectalor 235. Calliptcimus Serv. 236. \ Caloptenus Burm. ilalicus 237 reliculalus n. sp. 239 dorsalus — 240. marmoralus — 242. Tarsius — 241. pteroslichus — 244 cephaloles — 243. C y p ho pli o rus Fisch. 252 maculai us 254. T 11 ri ne h u s Fisch 255. campanuîalus 256. muricalus Bail. 256. Schrenkii n. sp. 259 accessorius 262, serricollis 264. limbalus Charp. 265. baicalensis 145. P y r godera Fisch. 272. armala 273. P o dis ni a Lalr. pedeslris 245. primnoa Motsch. 248 dispar Iloyer 249. Longicrus Eversm. 251. gracilis Molsch. 252. rufîpes 249. i N oc a rodes Fisch. \ Ermcnoxcnus Motsch. serricollis Fisch. 266. cyanipes Molsch. 269. rubripes Motsch. 276. femoralis Fisch. 270. variegatus — 271. I Oedipoda Serv. \ Gryllus L. ali s fl avis. nigrofasciala F. 277. fia va L. alis rubris. | germa nica 278. \ fasciala Germ. luberculata F. 280, insubrica Scop. 281, 50 396 stridula L. 283. Aelliiops Fiscli. 282. Gebleri — 281. rhodopa — 285. signala — 286. *** alis cceruleis aul cœrules- ccntibus cœrulescens 237. coerulans 288. subcœrulipennis Cbarp. 289. p variabilis Pall. nebulosa Fisch 290. **“ alis dccoloribas. a. thorace unicarinato. migraloria 292. b- thorace tricarinato. * carinis latcralibus subrectis, Ilospes n. sp. 295. barabensis Pall. 296. lugubris Burin. 298. pulverulenta Fisch. 299. nevroplera — 300. thalassina 301. parapleura Ilagenb. 304. grossa 304. pulvinata Fisch. 385. dorsala Zellerst. 306. lorata Fisch. 307. elegans Cbarp. 308. parallela 309. bicolor Cbarp. 310. Ilislrio Fisch. 311. ** carinis, latcralibus sinuatis. Vastalor Slev. 312. truchmana Fisch. 313. cruciala 315. mutabilis Panz. 316. scalaris Fisch. 317. lineala Panz. 319. bigutlula 320. viridula 322. rufipes Zellerst. 324. apricaria 325. hæmorrhoidalis Charp. 326. geniculata Eversm. 327. crassipes Charp 328. pulla Phil. 329. luteicornis Eversm. 330. macrocera Fisch. 331. Arc y p ter a Serv. 332. colhurnala Creutz. 333. femoralis 334. G o mp h o ce rus Thunb. 334. sibiricus 336. rufus 337. caucasicus Molsch. 939. barbipes — 339. dispar Fisch. 340. variegalus — 341. biguttalus Charp. 342. P h locc rus Fisch. 343. Menelriesii 345. Tettrigides. j Teltix 347. \ Tctrix Fabr. subulatus 349. var. Panzeri 350. dispar, dorsalis, bimaculalus 351. macroplerus. bipunctatus 351. var. laleralis 352. Ephippium. zonatus 353. coronalus. Macropus, Aelhiops. g» TABLE BES MATIERES ALPHABETIQUE Acheta. 1 28. campes! ris. 1 28. didaclyla 1 1 3. domeslica 129. Gryllolalpa 113. Mêlas 132. syhestris 131. umbraculata 113. Acridiens 221. 233. Acridiodea 137 221. Acridium 248. albomarginalum 223. apterura 247. Assectalor 245, bar barn m 3G3. b i g n liai uni 321. 364. bipunctalum 352. bisignalum 364. clavicorne 338. cœrulans 286 363. cœrulescens 287 363. crislalum 273. crucial uni 364. décorum 277. dorsalum 247. elegans 364. flavescens 363. fuliginosum 284. germanicum 304. gibbosum 254. grossum 363. italicum 237. îalerale 352. Lineola 234. 363. maculatum 281. 364. migratorium 292. nigrofasciatum 277. nigromarginalum 323 opacum 372. pedeslre 247. plorans 363. rubripenne 284. rubripes 304. sebelium 363. Si rid ulum 284. subulatum 349. viridulum 322. 364. lhalassinum 302. 333. Anomides il. 87. Arcyptera 332. colhurnata 333. femoralis 334. parallcla 309. Blalta. ægyptiaca 73. asialica 82. 398 Blalla. germanica 76. helvetica 82. hemiplera 85. 86. livida 83. lucifaga 70. lurida 82. maculala 85. 86. molendinalia 70. mollis 70. orienlalis 70. pallida 83. perspicillaris 83. prima 70. Schæfleri 85. sylveslris 83. Blatlaires 62. Blatte des cuisines 70. des champs 75. Blattina 62. Barbitistes 180. 208. foliicauda 359. sanguinolenla 358. serricauda 210. 358. ■villala 359. Balrachidea 351- Bradypore 216. Cloporle 217. rétréci 219. Bradyporus 217. Oniscus 317. reslriclus 219. Callimenus 180. 216. obesus 218. Galliptame 228. 236. céphalote 243. dorsale 240. italique 237. marbré 242. plérosliche 244. réticulé 239. Tarsier 241 . Calliplamus 236. cephaloles 243. dorsatus 243. ilalicus 237. marmoralus 242. pleroslicbus 244. reliculatus 239. Tarsius 241. Caloplenus 236. ilalicus 238. Centrophorus 361. spiuosus 362. Cbelidura 47. curia 49. sinuata 48. ihoracica 50, vittigera 48. Conocéphale. de Kolcnati 145. mandibulaire 143. Conocephalus 138. 148. Kol enalii 145. mandibularis 143. varius 178. viridis 148. Corrodenlia 110. Courlillière 108. commune 111. Criquet 233. à ailes bleues 288. compagnon 235. à corselet alongé 349. ensanglanté 304. 399 Linéole 234. Cyphophore 253. tacheté 254. Cyphophorus 228. 253. raaculatus 254. Cylindrodes Campbellii 113. Decticus d 38. albifrons *154. bicolor 173. brachypterus 169. brevipennis 1 72. griseus 165. Krynickii 164. macrocephalus 162. maculatus 158. phyllopleroides 173. Schtschukini 157. Sedakovii 161. sinuatus 170. Lessellatus 167. libialis 168. viltalus 171. Declique 153. bandé 171. bicolor 173. brachyplère 169. brevipenne 172. front-blanc. 154. gris 165. à jambes rouges 168. de Krynicki 164. macrocéphale 162. marqueté 167. de Slschoukine 159. de SedakolF 165. sinué 170. tacheté 158. Dermaplera 29. Dermatoptera 10. Empusa 94. brachyplera 97. e^ena 96. orienlalis 97. pauperata 95. Ephippiger 180. 188. Antilope 194. Aranca 206. Camelus 193. cinctus 192. coriaceus 207. granulatus 191. impressicollis 206. Laxmanni 203. limbatus 204. macrogaster 218. Onos 190. serricauda 210. spinosus 195. Vacca 197. verrucosus 199. Eremolia 260. muricata 290. Eremoxenus 269. cyanipes 269. femoralis 270. ’ rubripes 270. variegalus 271. Euplexoplera 29. 30. Eye-like-spot. 106. Fangheuschrecken 87. Forficesila 44. Fischeri 354. giganlea 44. riparia 46. taurica 47. orficula auricularia 38. 400 Forficula. bicolor 4 2. biguttata 40. bipunclala 41 . Fiseberi 354, Forceps 48. gigantea 45. minor 42. sinuata. 48. taurica 47. Forficulariæ 29. Forficule. auriculée 38. bimaculée 40. naine 42. des Pyrénées 48. Forficulina 29. Gongylus 94. Grillon 123. champêtre 127. des deserts 130. domestique 129. des forêts 131. noir 132. Gryllides 108. Gryllodea 107. 108 Gryllon- taupe 111. Grylloniens 108 Gryllolalpa 109. vulgaris 112. Gryllus 108. 123. apricarius 325. barabensis 296. bicolor 210. bigullulus 320. bipunclatus 351. brachyplerus 170. 306. campestris 127. Gryllus. catapbraclus 247. clavimanus 334. cruciatus 315. coerulans 288. coerulescens 287. cotburnatus 338. crassipes 328. deserlus 131. dilalalus 280. domesticus 129. elegans 308. fascialus 28t. fluvus 277. geniculatus 327. germanicus 304. giganteus 183. grossus 304. Gryllotalpa 112 hæmorrhoidalis 326. insubricus 281. ilalicus 288. Laxmanni 203. lineatus 319. longieornis 251. 309. lunulalus 321. luleicornis 330. macilenlus 305. mêlas 132. migratorius 292. muricalus 260. , mutabilis 316. musculus 100. nasulus 231. nigricans 310. Onos 1 90. Pallasii 260. parallelus 309. 401 Grylius parapleurus 303. pedeslris 247. Pedo 1 83. pull u s 329. rufipes 324. rufus 338. salinus 280. sibiricus 334. slridulus 283. subulalus 349. labidus 305. llialassinus 302 lalaricus 234 tuberculatus 280. varius 178 verrucivorus 156. versicolor 333. viridissimus 149. 178. viridulus 323 Gompbocère 228. 333 barbipède 239. caucasique 339. dissemblable 340. double- signe 342. fauve 337 Sibérien 336. varié 341 . Gomphocerus 228. 334 barbipes 339. bigul talus 342. bi gui lui us 321. caucasiens 339. crucialus 315. dispar 340. grosses 304 lincatus 319. parapleurus 303. N. Mém T. FUI Gomphocerus sibiricus 336. llialassinus 302. variegatus 341. viridulus 323. ïleterogamia 72. ægyptiaca 83. punctata 73. spinipes 70. îïeleropus 115. Slclrodes 367. Pupa 368 spinulosus 369. Kabarlac. germanicus 76. orienlalis 70. Labia 47. Labidura 29. 44. Locusla 138. albifrons 155. bicolor 173 brachyplera 170. brevipennis 172. canlans 151. Dasypus 218. denliculata 166. erylbrosoma 144. falcala 140. fusca 178. grisea 165. Laxmanni 203. lilifolia 141. 147. maculala 158. mandibularis 144. marginala 171. nana 176. Onos 183. 190. Rœselii 172. serrala 183. 51 Locnsla serricauda 210. tessellata '167, thalassina 176 ihoracica 150. luberculata 144 varia 176. verrucivora 156. viridissima 148. vitlala 171. Locustaires 133. Locustariæ 133. Locusliens 133. Locuslina 133. Macula specularis 106. Mallophaga 10. Manie décoloré 104. pygmée 105. lachelée 102. Mantides 87. Mantiens 87. Manlis. brachyplera 103. decolor 109. minima 105. pennicornis 96. Pallasiana 93 perla 105. polysliclica 102. radiala 101. religiosa 100. sibirica 105. slriala 101. Manlodea 87. Meconcma 138. 174. varia 176. Monoplerus 252. Myrmecopbila 356. Acervorum 356. bifasciala 358. hirlicauda 357. Nocarodes 228. 266. cyanipes 268. rubripes 270. serricollis 268- Ocdipoda ælbiops 282. antennala 244. apricaria 325. barabensis 296. bicolor 370. bigutlula 320. blallerala 274 cœrulans 288. cœrulescens 287. crassipes 328. cruciata 315. dorsalis 299. elegans 308. flava 277. Gebleri 287 geniculala 327. germanica 278. grossa 304. bæmorrboidalis 326 Hislrio 311. llospes 295. insubrica 281 . lineala 319. lorala 307. lugubris 298 luleicornis 330. macrocera 331. migraloria 292. mutabilis 316 403 Oedipoda nebulosa 290. nevroplera 300. nigro-fasciala 266. parallcla 309. parapleura 302. picla 290 plerosl icha 244. pulla 329. pulverulenla 299. pulvinala 305. rhodopa 285. scalaris 317. signala 286. slridula 283. ihalassina 381. truchmana 313. tuberculala 280. Vaslalor 312 viridnla 322. villula 304. Oodipode alliée 295. bicolorée 370. bimouchelée 320. bridée 307. cœrnlcscenle 287. crassipède 328. croissée 315. échelonnée 317. éleganle 308. ensanglantée 304. O flancs-noirs 303 Geblérienne 281- génie niée 327. germanique 278. glauque 301. bæmorrhoidale 326. Oedipode Histrion 311. jaune 276 lignée 319. longicorne 325. luléicorne 329. macrocêre 330. maure 282. milanaise 281 . nebuleuse 290. nevroplère 300 Pallasienne 296 parallèle 300. pelollée 305. rhodope 285. rulipède 324. signée 286. stridulante 283 turcménienne 313. variée 316. Vaslaleur 312. voyageuse 272. Olynlhoscelys 180. Omalopodes 62. Onconolus 180. Boschnakii 280. coriaceus 206. Eversmanni 205. Laxmanni 203. Motsehulskii 206. Servi! lii 204. Peltasles 180. baslatus 214. specularis 213. venosus 212. Periplanela orienlalis 70. Phaneroptera 138. 139. 51 404 falcala 140. lilifolia 141. praeusta 1 42 Phaneroplère en faux 140. feuille de lys. 141. obscurcie 142. Phlocerus 228. 343. Menelriesii 344. Phyllodromia 75. adusla 355 germanica 76. hemiptera 86. laponica 83. maculata 86. marginala 84. Pîiyllodromie enfumée 355. germanique 76. hémiplère 86. laponiquo 83. marginée 84. tachetée 86. Physoda 10. Planipenennia 10. Platyblemnus lusitaniens 1 (3 Plecoplera 10. Podisma 208. 245 Appulum 364. Calabrum 364. Campanum 364. commune 364. dispar 249. gracilis 252. longicrus 251. pedeslris 247. primnoa 248. rufipes 249 Polyphaga 72. Primnoa 248. Psalis morbida 45. Plerolepis 180. 211. caucasica 215. puslulipes 360. radiata 214. specularis 213. venosa 212. Pyrgodera 228. 272. armata 275 Ripipleryx 115 Saga epliyppigera 185. serrata 183. viltata 184. Sallatoria 100. Sauterelle 147. chanteuse 151. thoracique 1 50. verrucivore 156. verte 147. Sauteurs 106. Spéculum (alarum) 106. Sphærium 100. Spot-ocellaled 106. Stridulation 100 38 î. Slylopyga 68. orientalis 70. trichoptera 73. Subulicornia 10. Talk-like-spot 106. Taracan 71. Tetligopsis 180. Tetrix 228. Vide Tettix. 405 Tetlix bipunclalus 351. dispar 350. dorsal is 350. macropterus 351. Panzeri 350. subulalus 349. Thrinchus 255. accessorius 262 campanulalus 256. lirabatus 265. muricatus 260. Schrenkii 259. serricornis 264. turrilus 260. Thricboptera 10 Tbysanoura 10. Tridaclyle il 5. panaché 1 1 7. Troxallis 228. 229. nasulus 230. Truxalis 230. conspurcalus 232. eximius 232. hungaricus 230. isabellinus 232. rufescens 231. variabilis 232. Xya 108. 115. variegala 117. Xyphidion 138. 177. brun 178. thoracique 179. Xyphidium 177. fuscum 178. thoracicum 179. bjsplxo ymou dbs plaitqhbs pi. i. 1 Forficula bigullala p. 40. 1 ** Forficesila giganlea $ p. 44. 2. 3. Helerogamia ægyptiaca 131. 4. Phvllodromia germanica 75. 4* — laponica 83. 4** — perspicillaris, var. præcedcnlis 5. — marginala 84. G. Empusa (pauperala) egena Cliarp. 95. 7. — orienlalis Burm. 8 — bracbyplera 97. PI. II. 1.2. Manlis religiosa 100. 3 — radiata 101 . var. de la précédente. 4 — polysticba 102. 5. — bracbvptera 103 fi. — decolor 104. Fl. III. 1 2. Gryllotalpa vulgaris 112. 3. Xva variegata 117. a. grandeur naturelle. b. agrandie. c. tète grossie , vue de face. d. Antenne grossie. e. patte an 1er. grossie. PI IV 1. Locusta viridissima 141. 2. 3. Declicus verrucivorus 1 5fi. 4. 5. — maculatus 158 6. 7. Locusta canlans 151. PI. V. * Saga serrata <£ $ 183. IM VI. 8aga villata 184. PI VU 1. 2. Bradyporus Oniscus 217. 3 — reslriclus 21 9 PI. VIH. 1. 2. Phaneroplera lilifolia 141. 3. Xypbidiuvn fuscum 178. 4. — thoracicum 1 79. 5. Conocepbalus mandibularis 144 6. Meconema varia 176. W lO 407 PI. IX. 1 Ephippiger cinctus 192. 2. 4. 5. — Antilope 194. 3. — Camelus 193. (>. — Aranea 200. 7. Onconolus Laxmanni 203. PI. X. 1.2. | Truxalis. \ Troxallis nasilla 230 3. Declicus Krynickii 164. 4 — grisous 165. 5. 6. — brachyplerus 169. PI. XI. 1. Tbrinchus campanulalus 257. 2, 3. — muricalus 260. 4. — accessorius 262. PI. XII. 1. Oedipoda migraloria 292. 2. Acridium Asseclalor 235. 3. — Lineola 234. PI. XIV. 1. Oedipoda Vastator 312. 2. — barahensis 296. 3. — tuberculata 280. 4. — t flava L. ( nigro-fasciata F. 277. PI XV. 1. Oedipoda cœrulans 288. 2. cœrulescens 287. 3. — variabi Iis 289. 4. — subcœrulipennis 289. 5. - uslulala. 6. — i j (microplera). î cruciata 319 PI. XVI I Oedipoda bæmorrhoidalis 326 2. 3. 4. — ( chloropbana ) Callipt plerosticbus 244. 5. - scalaris 317. 6. — signala 288. 7. — carinata. a mu s PI. XIII. 1. Oedipoda slridula 283. — Iruchmana 313. Calliplamus , ( Caloptenus 237. PI. XVII. italiens 1. Phlocerus Menelriesii 345 a. tète agrandie vue en face. b. antenne grossie. c. élylre gauche ) J ° > "rossis. d. patte postérieure ) ° 2. Gompbocerus sibiricus 336. 3. — rufus 337. 4. — bLuitaïus 342 c. wi lO 408 PI. XVIII. Teltix (Telrix F.) 1. subulatus 349 2. p. Panzeri 350. 3 y dispar. — - 4. â. dorsalis — G. bipunctalus 351. Balracbidea Serv 5. p. laleralis 352. 7 i. ochraceus 353. 8. â. zonaias 353. 9. ç. coronatus. — 10. Ephippium 352. PI. XIX. 1. Calliptaraus retic ulal us 239. . — dorsatus 240. . 4. Cyphophorus maculalus 354. PI XX. 1. 2. Epbippigger granulatus 191. 3. 4. Plerolepis venosa 212. 5. — • specularis 213. G. — radiala 214 PI XXI. 1. 2. Pyrgodera armala 273. 3. Oedipoda Gebleri 284. 4 — rbodopa 285. 5 — stridula £ 283. PI- XXII 1.2 Oedipoda colburnata (Arcyptera) 333. Oedipoda. 3. 4. longicrus (Podisma) 251. 5. elegans 308. 6. insubrica 201. 7. 8. germanica 278. 9. p u 1 1 a 329. 10. 11. geniculata 327. PI. XXIII. Oedipoda. 1. 2. parapleura 303. 3. Gebleri 283. 4. pulvinala 305. 4. b la pelolle enlre les crochels grossie. 5. grossa 304. G. tbalassina 301. 7. luberculala 200. PI. XXIV. 1. 2. Stylopyga orienlalis 70. 3. œuf de la même. 4. 5. Gryllus campeslris 127. 6. 7. — desertus 123. 8. 9. — domeslicus 129. 10. Heterogamia ægyptiaca. $ PI \\\. Epbippiger. 1 . Vacca 1 97. 2. Onos 1 90. 3. verrucosus 200. 4 5. Onconotus Servi 1 1 i 204. 1. 7. Barbilisles serricauda 210. wi ts» 409 PI. XXVI. Oedipoda. I. 2. Hospes 295. 3. Aelhiops 282. 4. nevroplera 300. 6 7 Thrinchus baicalensis 263. 8. Gomphocerus variegalus 341 PI. XXVII 1. Thrinchus Schrenkii 259. . a. h. c. Ephippiger spinosus 195. . a b Plcrolepis caucasica 215. PI. XXVIII. Declicus. 1. albifrons 154. 2. 3. Sedakovii 161. 4 phylloplcroides 173 5. Locusla tboracica 150. PI. XXIX 1. 2. Conocephalus Kolenalii 145. 3 Declicus macrocephalus 162 4. • — Schlscbukinii 159.^ 5. — libialis 169. 6 — sinualus 170. PI. XXX Saga ephippigera 185. PI XXXI. 1. Nocârodes serricollis 268 A. Mém. T. FUI. 2. Nocârodes cyanipes 269 3. — rufipes 270. 4. Podisma pedeslris 247. 5. — dispar. Onconolus. 6. Boscbnakii 211. 7. Molscluilskii 209. 8. Eversmanni 205. 9. coriaceus 210. PI. XXXII Oedipoda. 1. nebulosa 290. 2. pulverulenla 299. 3 nevroplera 200. 4. 5. lugubris 298. 6. Hislrio 311. PI. XXXIII. 1. Forficesila Fischeri 354. 2. Pbyllodromia adusla 355. 3. Pterolepis pustulipes 360. 4. Myrmecophila Acervorum 356. 5 -- hirlicauda 357. 6. — bifasciala 358. 7. Barbilisles sanguinolenta 358. 8. — villala 359. 9. 10 — foliicauda 359. 11. Cenlrophorus spinosus 262. 12. Oedipoda leucoplera 362. 13. 14. — smilacea 363. PI. XXXIV. 1 . Ilelrodes Pupa 368. 2. — spinulosus 369. 52 410 PI. XXXV. Squelette de la Courtillière suivant Esch- schollz p. 373. 1 — 7. arcs corlilagineux soutenant les parties du thorax. 8. 9. arcs des pieds postérieurs. 10. 11. 12. arcs des pattes postérieures de Grelins succinctus F. PI. XXXVI. Organes de digestion. A. des Blattes. Tube intestinal de la Blatte des cuisines p. 377. 1 . oesophage. 2. jabot. 3. gésier. 3. b dents intérieures du même. 3. c pylore avec son sphinclère. 4. venlricole chylifique. 5. vaisseaux pancréatiques ( hépatiques supérieures de Marcel de Serres. ) 6. intestin grêle. 7. vaisseaux hepalico-urinaires. 8. intestin gros. 9. cæcum. 10. reclnrn. B tube intestinal du G ry 11 us domesticus figure de Marcel de Serres, a — d. parties de la bouche f. œsophage. g. jabot, i. gésier. l. poches pancréatiques. k. les vaisseaux appendiculaires. m. duodénum n. vaisseaux hépatiques inférieurs. o. vaisseau déférent. p. intestin grêle. q. intestin gros. I. rectum. s. t. y valves des intestins. C. (tubc intestinal de l'Oedipoda mi- gratoria. a. b. parties de la bouche. c. œsophage. c’ œsophage ouvert et grossi , pour faire voir les fibres musculaires et la valvule. d. jabot. e. poches pancréatiques développées. e' les mêmes se trouvant naturellement collées au gésier. f. duodénum. h. intestin grêle. 1. vaisseaux hépatiques inférieurs. i. intestin gros. k. rectum. PI. XXXVII. l. Tube intestinal du mâle de l’Hetrodes brasiliensis, avec ses circonvolutions vues du dos in situ. 2. Tube intestinal delà femelle du même p. 381. 3. Tube intestinal de Saga vil lata 4. le gésier grossi et ouvert pour faire voir ses plis crénélés. 5. stigmates de l’Helrode du Brésil p 383. a. slemmala thoracica. b. slemmala abdominis. P. le thorax du même vu de coté p. 384. a stigmate sonnant au dessous de l’écusson et au dessus de la hanche de la première paire de pattes. 441 7. le même stigmate tourné plus de côté pour voir l'intérieur, b grande poche pneumatique. c. c. trachées. d. muscles. 8. Ovaires de l’Hétrode p. 386. aa. les ovaires arrondis. b sac séminal, c. vaisseau sécrétoire. 9. Ovaires de la Saga viltala p. 387. b. réceptacle séminal. 10. Oeuf de la Saga vitlala, de grandeur naturelle. ©©SUEMllSDA ET ABDXR3DA. p. 11 1. 16 au lieu d 'en lisez ou. 16 — 7 d'en bas, — une 1. una. 17 — '9 anlidil. — anlediluviennes. — 1 — Draparnaud. 38. 20 au lieu d’au 1. ou. 35. 5 d'en bas: sensitif. 48. 3 d’en bas: Chelidura. 76. 7. Phyllodromie. 107. 5. d’en bas : vel poslicis. 115. 1. — Tarsorum. 157. 2. tessellatus. 169. 3. d’en bas: bracliyplerus. 180. Qlynlhoscelis appartient au genre suivant de Plerolepis. 185. Après la 4 ligne ajoutez: Les ar- ticles des tarses des pieds antérieurs sont beaucoup plus dilatés que ceux de la serrata. La femelle a trois appendices abdominales supérieures', une plus courte, plus large et ob- tuse au milieu et deux autres ex- térieures plus longues et filiformes, au lieu qu’il n’y a que les deux latérales dans la serrata. 2 i 2. 4. au lieu de défendre 1. justifier. — 11. d’en bas: Pellasles 215. ajoutez: 5. Pterolepis Chabrierii Charp. Brune , tête grande avec deux taches noires entre les antennes-, prothorax sinué de côté, noir et largement bordé de blanc. Pt. fnsea, capite magno albido , ma- cidis atris inter antennas , prolho- race lateribus sinuatis , atris , late albo marginatis. Longueur 1 pouce. Locusla Chabrieri , T. de Charpentier , Iloræ, p. 119. Petacna Inslil. enlom. X. 13. Pileopsis Chabrieri , Serville, Hist. nat. îles Orlh p. 493. 1. La forme de celle espèce est très élé- gante. Outre les taches noires entre les antennes , il y en a d’autres irrégulières derrière les yeux qui touchent le protho- rax. M. de Charpentier l’appelle aptère , mais il y a des élytres fortement réti- culés dans les mâles quoiqu’ils dépassent très peu l’extrémité du prolhorax. M. de Charpentier a examiné des individus de la France méridionale et de Tergesle, ceux de M. Audinet-Serville sont de la Provence et de Marseille-, les nôtres viennent de Tiflis. J'ai restitué dans ma collection à ce genre le nom d 'Olyntlioscelis , les cuisses de ces animaux étant très cara- 443 cléristiques el j’aurais dû le conserver dans mon livre ayant le premier établi le genre sous le nom de Peltastes. 228. n. 8. Pyrgodera. — n. 10. Gomphocerus. 234. 13 i. tataricum. — 8. d’en bas: Cyrillo. 247. O O. PI. XXXI. 253. 5. Cyphophorus. 263. 7. f 6. 7. 280 3 PI. XIV. f. 3 XXIII. f. 7. 285. 7. d’en bas : PI. XXL 396. 12. PI. XIV. f. 2 298. 3. f. 4. 5. 301. 3. d’en das : llialassina. 315. 3. PI. XV. 327. 10. d’en bas: PI. XXII. 369. 10. 11. — — spinulosa 393. 3 Forficula. — 6. d’en bas : au lieu de bicolor 1 decolor. . . - • ■ ■ ■K. ~ 4 'in- »• <“*> ■Vf''/' 'O T- % ,, r if û\ t_ Yeco/ie/nsz iw/r'/ V? ^ L> % • ’? ■ fc ■ ■ / c //'/ /,rv///, r /zfAru/a / d/ //////d/artda . J ? v Q^c c fie uj fs, fefzfus / Z 7. y/lfm^ s. â. /?? '-. ///;/'/, yy,yy J c yyY; y YY/Y /Y.; O. Y Y YlP J,W. r* Y y’yyWyyy. c ’/Yÿ'/YY Y Y y YrytYYYY y' f7- //. y/y'/yyyvy/yy/yy.y Y Y’yy\yy/y ' élafâ/tfP yf'Y, cme/<7 ' '//s/z/t cA//S, y? 7. da/ca/t/ijé's . ; V/ , oZi. v y 'i/iy A/y/t As ‘ou/es. t A y ~^ûc//s Ay /Ay. yû/Ÿ/r/rœ, <. vX-cA c > Oirikon t pu XXV///. » 44^. xxix. tfi f ît £%ï. XXX 1 ■jt j%L III/// /. ■ /(ï:. * t/r/ , /y, , /'/£< /; -/('<■£> . /7y/7y//ïy//y?/ ,s,7/.i/y.. //.. yy/.i/yy/.w/ /■ ■ //y/v//' ’f y yy////ïy . //<• yv y /•/////. //. //y/’^yyy/yyy/i/ . //<■/. yy. //. /v/s/. > / yy/A/. . //. 7 . /yt/y/v'/,-.,/,:> .yy/.y?yyy//zy/ys/./œy..7/;A‘. A. /y//,//,/.. 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