CET AAA PA AE OLUCECh UP CP rd a [: VIRES i IER K n^ Uu tri ERUGHT f f PERO NGC ftp j : EHE ONU Be SRRRU GERNE d Adi dat ita Fate uar a M fae ht Fert Hino Ett EF. t " MEAM E ; Nn Lr ROMA PECUners etri eis Fe CHEATS VUGER CO RUHHMPVE OO e e nC CH CU ras GATE dcr nn fitit t E ET eleC AA 91 Vt UE GE ORE UPHIEGUGGREEU CORE 5r ht V t RAEAERTRER HIR "nni T i ht L U fl SBGRRER I PCECPRG LeGUCPL je CURE nen ML ? VUOLE , PRE ECCE (fif CEP UC Peta t VE EAT CE rr. Dot [ Westifitito DO MITAD OUT alit : VOR SEEU EI ] Vb C CHOC HEU À UD H ADU stt tt Fée i | INS ipn Dette D Basan etr Hte t Hp CU CO CUL eer Ea M RES 4 (UTILI BUE Leben ee t NAT AAAAANANAATNA) LAN ANA i'i LE PE SEHE (AAAANAAN: 4 Wentu it Gon eant ella nt uil tr G6reneor st ue DOG ; HEB rtr HORA alite cc C HEB OD tbt: 4 237! STU P DEN aon n Men ERU RCE CURE Rire ua à la er UE fat LORCOE T AGREES i DELEBROREE Got RNA SER At onn nonn EGRE oi HN (He ÉTLER i : ut B : LE i i (a GX M (rate dd RCATLO EEE) : ; Hu Í ECCGRERARRRR VELERTELU NUTUS Ee rely URORES fecta mtt Asl EUH ie SUP DIN pr jh EGRE t CUOCGGBER GCcHOCU UR het jf fi : Herr T Minen A ETAT el El? JE Et CEE QUI x ili fi ; Y r T al La MERI AGE 1H AL Ut TER t sn tnt | fu fou REOOROPENER Tien it EE "ener Dra GURUGEDHU BC SCO D DEEP OC Cet eH (s | ‘| GE nno t 1 OhPn us fuf GE se 1 4 à h t. (s JOUER ss ie n np CEUELEUEL Sete LOL Pr DCCPCUN Hr - CCE SUE ARGUI j à : HEBR [ tt it fee en: ROUE Bed it CEL RENÉE EUR CAE bi dette del se REUS j OU t , i PLE 1 fSRRGR nfi : CHR OTEER ; In REO CU A PS RHET f RTC EUR. UGRCOREL Vn 1 hti At HU AH ; GLACE i SEEN ij : 3th HORREA GE till i Miti Mon i i : i n Pt VO 5f a TR 1 WOODEN CUGUE Lu RTE eu tu PINE Her Hh j Xn TREO GRE CUBECGBOBIN TRS t ALIEN ETAT Cet "RGECUE Ha: D. 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AVEC FIGURES. BA LU RUN pA. "| ConnrspoNpDAwT pr L’Insrirur NartonNar ; PmorrsszUR EN ANATOMIE ; EN ÜmurmunciÉ Et EN ACCOUCHEMENT; Memgre pu Juni nk Mfpremr; DE LA SocifrÉ nes ARTS, DE Paysique gr p Hisrorgg NATURELLE DE GENÈVE, ET DE CELLE D'ÉMULATION pu CANTON DE Vaupn EN SuIssE; Associé DES SociÉrfÉs Paicomarique, n’HisroiRe NATURELLE, DE Mépsone DE Paris, ET DE CELLE DE MÉDECINE PRATIQUE DE MONTPELLIER. On reconnaitra partout l'empreinte de cette INTELLIGENCE ADORABLE, qui crayonna , de la méme main, l'Homme et la Mouche. (uv. de Ch. Bonnet, édit. in-4, tome IV. Contempl. de la Nat. Chap. 18, pag. 79. Hyménoptères. TOME PREMIER. C AUG LI NUMV IE: Cuez J. J.PASCHOUD, IurniMEUR-LIBRAIRE. 1807. Page 48, ligne 17, des parties 55 15 15 10 r4 4 maculutus goutière qu'on ne trouye pas que qu'a décrits excerto atra ressemblent assez par, gravée Fabr. Crabro articulæ | MOSES TT di FAUTES A CORRIGER. lisez; de ces parties 4 maculatus. gouttiere qu'on ne trouve pas. 95 96 qu'a décrit exserto atratum, Fabr. ressemblent assez, pae gravé 208 Fabr. Crabro. n.? 19. articulo Slate; 2594 Ins ect s Ww 1$04 2- TABLEAU COMPARATIF De la synonymie générique des Auteurs ci- dessous nommés. JURINE. Tenthredo. Cryptus. ‘ç Allantus. Allant. 2% div. ANematus. Pteronus. Oryssus. Trachelus. Urocerus. Sirex. Tremex. Suppl. Evania. Fœnus. Aulacus. Stephanus. f Ichneumon. eot ot o9 ot 9 9 n Anom. 2.* famil, | | FABRICIUS. LATREILLE. Krvc. KrInsx*Y. PRIMUS OR D CO. Cimbex. Cimbex. Hylotoma. 2* div. | Hylotoma. | Tenthredo. Tenthredo. Hylotoma. 3° div. Tenthredo. Tenthredo. Hylotoma. 5° div. | Tenthredo. Tenthredo. Hylotoma.x° div. | Lophyrus. Lyda. Pamphilius. Tarpa. Megadolontes. Oryssus. Oryssus. Oryssus, | CepAus. Cephus. "status. Xyphidria. Xyphydria. Hybonotus, Sirex. Urocerus. Sirex. DR RUN EMA DI RACE SS Bo Sirex. | SECUNDUS OR D O. Evania. Evania. Fœnus. Fœnus. Bracon. Ichneumon. | T ER T ILUS- WORD | 0: Tchneumon. Jchneumon. Cryptus. | Pimpla. Bassus. Agathis. Ichneumon. Ichneumon. Bracort. Microgaster. | Cryptus. Ichneumon. Ichneumon. Cryptus. Ophion. Ophion. Ichneumon. Jj URINE OON OUT DU PN OROMD EE EC) SCR 112 Stigmus. pius. Dimorpha. Tiphia. Plesia. Tachus. Suppl. Vespa. 1° div. Thynnus. Mazaris. Simblephilus. Mellinus. Arpactus. ss ss. FABRICIUS. Pompilus. Pepsis. 2° div. Ceropales. Sphex. Pelopœus. Pepsis. Pepsis. CAlorion. Chlorion. Trypoxilon. Pepsis. Trypoxilon. Vespa. Polistes. Vespa. Sinagris. Polistes. Eumenes. Polistes. Zethus. Bembex. Oxybelus. Thynnus. Celonites. Philanthus. Mellinus. Mellinus. Pompilus. Guy LATREILLE. KLuc. Vipio. Sigalphus. Alysia. Pompilus. Ceropales. Sphex. Pelopœus,. CAlorion. Psen. Trypoxilon. Larra. "stata. Tiphia, Seolia. Sapyga. Sapyga. Mizine. Myrmosa. Mutilla Vespa. Polistes. Odynerus. ÆEumenes, Bembex. Monedula, Stzus. Thynnus. Celonites. Philanthus. Mellinus. Mellinus. Gorytes. ——— — —M M — — M e ——Q JURINFE. Philanthus. . Gonius. AMiscophus. Dinetus. 4 Crabro. Cemonus. Helorus. Suppl.' Oxybelus. Prosopis. Nomada. Pasites. Epeolus. Suppl.‘ Andrena. "Apis. Trigona. Trachusa. ^ 2 2 * = » 9 + to) FABRICIUS. LATREILLE. KLUG. Pompilus. : Crabro. Nysson. | Oxybelus. Ponmpilus. | Phianthus. |: | Cerceris. Philanthus. Larra. | | Pompilus. | ZLarra.. Crabro. Crabro. Pemphredon. | Pemphredon. | Pemphredon. URBE EL dine A? " Helorus. Oxybelus. Oxybelus. | Prosopis. Hylœus. Hee oun Nomada. Nomades VAS ee wv SE Nomada.: | | Epeolus. Ur peolies Sa RENE es eem apt Andrena. Andrena. VM ; Hylœus. | Hylœus | DES AA QU ARA EU LE Halictus. ENSE SRM ANNA Specodes. | SE URL DC SOLERE RUND Colletes. Prosopis. | Ceratina. : Mesilla. Megilla. Anthophora. RNA e ete Centris. Nomia. ÆEucera. ÉCRAN AN NE NRA Anthophora. ; Melecta. Melecta) NEA MEME Centris. i Apis. A pisse esr ITA ES Apis. Apis. Anthophora. pence ANRT DERIT ES Y div. 5. coup. QUSS ATE MEA digsirnscylude (040500209 AUS A EE DANS div. 2. coniques.|. . . . . .. NO sage cet E div. 4. rases. PRODR SEA | dr NS M à | div.6.maconnes.|. .. . . .. 1! Dasypoda Dasypoda. 4... . ÆEucera EUCEr AN AN NON RNA Xylocopa. | Andrena. Anthidium. Megachile. 3 dip.\. . ..... Xylocopa. Xylocopa. | PARA LEP d Bombus. | | | KrInsgr. Mam * b, Apis. * b. "pis. ** b. Mellita. * a. Mellita. ** a. Mellita. ** b. Mellita. ** c, Apis. Apis. Apis. "Apis. pis. Apis. Apis. Apis. Apis. Apis. Apis. Apis. Apis, d. 2. & AE dix, XX a. Fest MVC. 2.1 SEV CL e y. Yn C: Y. Xa ta CHU ras rds Y XX ©. 2 8 ** d. 2. 6. JURINE. Bremus. AMutilla. Formica. Atta. Manica. Dorylus. Labidus. Fioites. Chelonus. FABRICIUS. Bombus. Centris. Euglossa. Muttlla. Formica. tta. Formica. Dorylus. Banchus. Cynips. Ichneumon. Chrysis. 1° div. | Crysis. Chrysis. 2^ div. | Chrysis. Cleptes. Omalus. _Anteon. Ceraphron. Leucospis. Codrus. Cinetus. Belyta. Suppl.' Chalcis. 1? div. Chalcis. 2^ div. DORIA RODEO Psilus. Parnopes. Cleptes. Bethylus. Leucospis. Banchus. CAalcis. Eucharis. Diplolepis. Cleptes. Chalcis. qq à, P —— má (itr) LATREILLE. IBornbus- «e CLA NUM Euglossa. Mutilla. Formica. Hyrmica. Myrmica. Dorylus. [Lalia. | Diplolepis. Figites. Sigalphus. | Crysis. Hedychrum. Parnopes. Cleptes. Bethylus. | Scelio ? Leucospis. Sigalphus. Proctotrupes. Chalcis. Eucharis. Cynips. Diapria. ————— Je —Ó— CLE M Kins2v. Apis. ** e. 2. INTRODUCTION. d. jeunes gens qui commencent à étudier l'histoire des insectes ne tardent pas à étre séduits par les charmes qu'elle leur présente; mais cette espèce de séduction n'est trop souvent qu'éphémère : ils ne persévèrent pas dans cette étude , étant repoussés dès leur début par l'incertitude des caractères génériques et l'embarras qu’ils éprouvent à les observer. Dans le grand nombre il en est quelques- uns qui , forts de leur volonté, parviennent enfin à surmonter ces obstacles , et deviennent de bons naturalistes ; néanmoins, malgré leurs succès, ils regrettent toujours le temps qu’ils ont consacré à la recherche de caractères génériques vaguement décrits, et à constater leur identité. Que ceux qui se sont occupés de cette étude se rappellent ce qu'ils ont éprouvé dans les commencemens, lorsqu'ils revenaient d’une chasse avec beaucoup d’insectes nouveaux. Leur premier soin était d'en reconnaître les genres; mais, n'ayant pour y parvenir que des moyens difficiles et incertains , ils ne considéraient plus que l'Aabitus de ces insectes , et les placaient au hasard dans les genres auxquels ils croyaient pouvoir les rapporter : cette incer- ütude les ramenant dans la suite à l'examen de toutes les espèces Hyménoptères. ToME 1. À g IN TRODUCT I O N. dont la détermination leur paraissait douteuse , ils les étudiaient de nouveau , souvent aussi infructueusement , et ils finissaient par regretter vivement le temps perdu dans ces fluctuations. Le temps est trop précieux à la jeunesse pour ne pas nous faire un devoir de l'économiser , et nous y parviendrons sans doute si nous offrons aux amateurs de l'histoire naturelle, des caractères génériques faciles à saisir. Les difficultés que j'ai rencontrées pour classer les insectes hymé- noptères et diptères , en suivant les méthodes qui sont parvenues à ma connaissance, m'ont engagé à chercher des caractéres plus apparens et plus certains pour pouvoir reconnaitre les genres nombreux qui appartiennent à ces deux classes: je crois en avoir trouvé de tels , et c'est le résultat de mes recherches que je soumets au jugement des entomologistes, J'ai divisé cet ouvrage en deux parties : la premiére sera destinée aux hyménoptéres , la seconde sera consacrée aux diptères. L'immortel Linné, dans son Système de la nature, a fondé sur les ailes des insectes l'édifice de leurs classes ; mais il ne l'a fait que d'une manière générale : aucun auteur , à ce que je crois, n'a examiné avec assez d'attention ces parties pour y trouver les bases d'une méthode qu'on püt leur appliquer. Ayant étudié les ailes des hyménoptères et des diptéres , sur l'invitation de mon ami M,' F'aure-Biguet , j'ai remarqué que leurs nervures , en s'entrecroisant ou en s'anastomosant les unes avec les autres, formaient un réseau cellulaire plus ou moins varié, dont on pouvait tirer de bons caractéres génériques , puisqu'il était inva- riablement le méme dans les insectes d'un méme genre. Comme les nervures des ailes ne frappent pas les yeux d'une maniére aussi sensible que les cellules qu'elles forment , j'ai destiné de préférence ces INTRODUCTION. 5 dernières à la détermination générique ; conséquemment je dirai, dans la suite, les cellules de l'aile plutôt que les zzereures , ce qui revient au méme dans le fait, puisque les unes ne sont que le #ésultat des autres. S'il m'avait fallu prendre toutes les cellules d'une aile pour établir, sur leur nombre ou sur leur forme, un caractère générique, j'aurais promptement renoncé à ce projet, étant convaincu qu'il m'aurait offert , dans son exécution , des difficultés presque insurmontables ; mais, n'ayant employé à cela qu'une partie du réseau cellulaire , et toujours cette méme partie , l'observation en est devenue plus facile et les résultats plus certains. Avant que de faire connaître quelles sont les cellules de la grande aile que j'ai choisies pour signaler les genres chez les hyménoptéeres , il est indispensable de donner quelques explications préalables. La grande aile présente dans son bord externe (ou antérieur si elle est censée étendue) deux grosses nervures paralléles qui sortent du corselet , qui se terminent au point de l'aile et qui sont fortement unies l'une à l'autre par une expansion de la membrane qui cons- titué Paile. Ces deux nervures n'ayant pas encore recu de nom, j'ai jugé qu'il était nécessaire de leur en donner un , soit pour les faire connaître plus exactement , soit pour pouvoir caractériser par un seul mot les cellules formées par les nervures secondaires qui naissent de ces deux nervures principales; en conséquence j'ai donné celui de radius à la nervure externe, et celui de cuózus (1) à l'interne (pl. 1, fig. 2, a 5). - — (13) Je n’exposerai pas ici les considérations anatomiques qui m'ont engagé à donner les noms de radius et de cubitus à ces deux nervures , ayant déjà fait connaître , par un mémoire parüculier, l’organisation des ailes et du corselet des 4 INTRODUCTION. On voit sortir du point de l'aile une nervure qui, en se dirigeant vers le bout de l'aile, laisse, entr'elle et le bord externe de l'aile, un intervalle membraneux , ou une cellule, dont la figure variera suivant linflexion de la nervure , et que je nommerai cellule. radiale, cellula radialis (pl. 1, fig. 4, 5, a). Il arrive quelquefois qu'une seconde nervure , partant aussi du point, mais plus postérieurement que la précédente , et descendant presque perpendiculairement sur elle, coupe en deux parties la cellule radiale primitive; alors il y a deux cellules radiales ( pl. 1, fig. 2, d). Dans quelques individus on voit la cellule radiale primitive terminée par une autre très-petite cellule: dans ce cas, et lorsque la nervure d'intersection ne sort pas du point, je nomme la cellule radiale cellule appendicée , cellula appendicea (pl. 1, fig. 5, a). Lors donc que l'aile n'a qu'une cellule radiale , la nervure qui la forme naît ordinairement du milieu du point (pl. 1, fig. 4, 5). Lorsqu'elle en a deux, la première nervure part de derrière le point, tandis que la seconde, celle d’intersection , sort du point méme (pl. 1, fig. 2); et lorsque la cellule radiale est appendicée, on remarque . à son extrémité une petite cellule qui semble lui avoir été ajoutée (ipsins dou De l'extrémité du cubitus, et prés du point, on voit sortir une autre nervure qui se dirige aussi vers le bout de l'aile : l'intervalle hyménoptéres ; l'ariculation singulière de ces ailes avec des osselets cachés dans la cavité thorachique ; la nature et les inserlions des muscles qui donnent le mouvement à ces parties, et enfin les rapports qui existent entre ces ailes et celles des oiseaux. Si ce mémoire, que j'ai lu, il y a deux ans, à notre Sociélé de physique et d'histoire naturelle , n'avait pas été accompagné d'un trop grand nombre de dessins , indispensables pour faire sentir les formes d'objets aussi petits, et leur connexion réciproque , je l'aurais ajouté comme un supplément à ce premier volume, INTRODUCTION. 5 membraneux compris entre cette nervure et la nervure radiale forme une grande cellule, que j'appellerai cellule cubitale, cellula cubitalis (pl. 1, fig. 4, b). Cette grande cellule est souvent divisée en deux, trois, ou quatre parties par des nervures transversales (plu 0o. .2 53,5), Il y a des ailes dans lesquelles la nervure qui forme la cellule cubitale n'atteint pas le bout de l'aile, comme on l'observe dans la pl. 1, fig. 4, 0; de sorte que la cellule n'est pas terminée. Je nommerai cette cellule cellule incomplète , cellula incompleta. Dans quelques genres on remarque que les nervures d’intersection, qui descendent de la nervure radiale , sont disposées de manière qu'une des cellules cubitales , ordinairement la seconde , paraît être supportée par une tige en forme de pétiole : de telles cellules porteront le nom de cellules pétiolées , cellulæ petiolatæ (pl. 1 , fig. 5, 5). On trouve enfin des ailes qui n'ont que la cellule radiale, d'autres oü l'on ne peut découvrir que de légéres nervures sans formation de cellules , et quelques-unes qui sont entiérement dépourvues de nervures et de cellules. C’est, sur la présence ou l'absence, le nombre et la figure de ces cellules radiales et cubitales que sera fondé le premier de mes caractères génériques chez les hyménoptéres. Les cellules cubitales recoivent fréquemment du réseau de la partie postérieure de l'aile , que je suppose ouverte, une ou deux nervures ascendantes, qui sortent des zervures brachiales (pl. 1, fig. 2, 2), et qui s’insèrent tantôt à la première età la seconde des cellules cubitales, tantôt à la seconde et à la troisième, d'autres fois à une seule cellule: ces nervures, que je désignerai par l'épithéte de zervures récurrentes, nervi recurrentes (pl. 1, fig. 2, f, et fig. 5, b), ont fourni un trés-bon caractère pour l'établissement des familles dans un genre dont les 6 INTRODUCTION. espèces avaient toutes le même nombre de cellules radiales ou cubitales: par exemple, le premier de mes genres, celui des ZezArédes, dont l'aile a deux cellules radiales et trois cubitales, est divisé en deux familles, parce que, dans l'une, la première cellule cubitale recoit les deux nervures récurrentes, tandis que, dans l'autre, ces deux nervures se rendent chacune dans une cellule différente. Ce que je n'ai pu expliquer que bien imparfaitement sera faci- lement compris en jetant les yeux sur la première planche , où les nervures consacrées à caractériser les genres n’ont été que ponctuées. La forme réguliére des mandibules, leurs dentelures bien pro- noncées , leur position, qui en rend l'accés facile , leur dureté, qui permet de les écarter sans craindre de les briser, sont des consi- dérations qui m'ont engagé à choisir de préférence ces organes pour leur accorder la seconde place dans l'ordre de mes caractères génériques. Pour peu qu'on observe la vie et les moeurs des hyménoptères , on ne tarde pas à reconnaitre combien les mandibules leur sont utiles: ce sont des instrumens que ces insectes savent employer de mille maniéres différentes, selon leurs besoins: en effet, elles peuvent leur servir de pinces , de cisoires, de vrilles, de scies, de truelles, je me permettrai méme de dire, de bras trés-vigoureux , capables de porter de bien pesans fardeaux. On ne voit pas aussi sans admiration la sage économie qui a présidé à leur fabrication chez les hyménoptéres qui vivent en société, et où il y a des individus máles, femelles et ouvrières : ces dernières , quoique souvent plus petites et chargées seules de pourvoir aux besoins de toute la colonie, ont recu de la nature de trés- grandes mandibules, tandis que les autres , uniquement occupés de leurs plaisirs et de la propagation de leur espéce , ne paraissent en avoir que pour consommer le fruit des travaux de ces infatigables pourvoyeuses. INTRODUCTION. 7 Pour s'assurer de ce fait intéressant , qu'on veuille bien comparer les mandibules des bourdons velus , qui sont nos brèmes (pl. 12), et on verra que celles des femelles et des neutres sont grandes, creusées en cuiller et sillonnées extérieurement, tandis que celles des máles sont petites, bidentées et garnies de longs poils à leur base. L'abeille ordinaire (pl. 12) offre quelque chose de bien plus remar- quable, car l'ouvriére porte de grandes mandibules en cuiller ; le mále les a petites, tronquées et fourchues à l'extrémité , tandis que la reine semble avoir perdu un. des caractéres de son sexe en prenant des mandibules semblables à celles des mâles (1). On trouve encore dans les fourzis, les mutiles et quelques autres genres , les mêmes différences entre les mandibules des mäles et celles des femelles. + (1) M Huber, mon compatriote et mon ami , nous dit, dans son intéressant ouvrage, intitulé Observations sur les Abeilles , page 246 : « Quand les abeilles » sont privées de reine elles convertissent les cellules communes dans lesquelles sont les » vers d'ouvriéres , en cellules royales de la plus grande sorte; alors les vers qui ne » doivent se transformer qu'en abeilles communes deviennent de véritables reines. » J'invite cet admirable observateur à pousser un peu plus loin ses recherches sur celle transformation d'abeilles ouvrières en reines , pour nous apprendre si leurs mandibules conservent leur forme primitive , et si les abeilles devenues reines perdent complétement leur instinct d'ouvriéres. ; Sila préformation n'est pas une chimére , et si nous devons considérer l'oeuf comme un insecte parfait réduit en miniature , dont le développement doit s'opérer plus ou moins promptement , comment pourra-t-on supposer que des corps d’une contexture aussi forte que celle des mandibules , et qui existent déjà dans le ver , puissent recevoir, par l'addition d’une nourriture particulière , une modification telle que leur apparence extérieure en soit dérangée, et que leur grandeur en soit diminuée ? Si l’on était appelé à raisonner a priori sur ce sujet, on dirait que si l'augmentation de la pátée peut donner aux ovaires une expansion plus grande , elle doit aussi augmenter le volume des mandibules , et on ne supposerait pas qu'un de ces deux organes püt se développer, pour ainsi dire, aux dépens de l'autre, 5 IU ND TRI O D UN CREATION L'entomologie réclame depuis long-temps l'histoire complète de tous les hyménoptères qui vivent en société : comme elle n'est pas très-difhcile à faire, il faut espérer que quelque naturaliste, encouragé par la perspective des découvertes qu'elle promet, dirigera ses vues vers ce sujet, qui lui annonce des jouissances et des succés. En comparant, dans d’autres espèces, les mandibules des femelles et des mâles, on reconnaîtra des modifications dans leur forme qu'il ne faut attribuer qu'à l'influence sexuelle. Or , comme nous manquons souvent de caractères extérieurs pour distinguer les sexes, ce sera un moyen de plus pour nous les faire reconnaitre. J'ai trouvé, dans la forme des antennes , dans leur insertion et dans le nombre d'anneaux dont elles sont composées , des données assez satisfaisantes pour pouvoir assigner à ces organes la troisióme place dans mes caractéres génériques ; cependant , je dois avouer que je ne me suis déterminé à les employer que parce que. je n'ai pu trouver d'autres parties qui m'offrissent des caractères aussi apparens et plus certains. J'ai observé que la forme et le nombre des anneaux des antennes variaient fréquemment chez les máles et les femelles de la méme espéce : si nous avions des connaissances plus approfondies sur les usages de ces organes singuliers , dans lesquels on a soupconné que résidait le sens du tact ou celui de l'odorat (1), nous pourrions M Od AA (1) M. Huber ayant retranché les antennes de quelques reines d'abeilles , et observé de trés-prés le résultat de cette opération , s'exprime en ces termes, pag. 556: « Je conclus de ce que j'ai vu, que les antennes ne sont point pour les insectes un » frivole ornement ; elles sont, suivant toute apparence , l'organe du tact ou de » lodorat; mais je ne saurais décider duquel des deux sens elles sont le siége ; il ne » serait pas impossible qu'elles eussent éte organisées de manière à remplir à la fois ces » deux foncüons. » IN TR O D U C T I O N. 9 en inférer que la nature en a voulu augmenter les résultats chez les males , puisqu'ils ont souvent un plus grand nombre d'anneaux aux antennes que leurs femelles ; quoiqu'il en soit, et malgré ces apparentes irrégularités , ces parties fourniront , fréquemment et à Je rapporterai ici deux faits qui pourront peut-étre jeter quelque lumiére sur ce sujet. Un particulier de mes amis se promenant , en août, vers les cinq heures du soir, dans sa campagne , peu distante de Genève , trouva une femelle de pelit paon , bombyx pavonia minor, qul fixa à son chapeau avec une épingle : à peine eut-il fait quelques pas qu'il entendit bourdonner autour de lui; c'était un mäle de cette espèce qui vint se poser prés de la femelle; il fut pris, et la promenade ayant été prolongée pendant une heure , en procura treize semblables. En septembre de l'année dernière , étant à la campagne , nous vimes sorür d'une de nos chrysalides la phalène femelle , bombyx rubi , qui fut tuée bientôt après, et renfermée dans une armoire: dans le moment oà on la tua , elle répandit sur le plancher cette liqueur colorée que rejettent les femelles de papillons peu de temps aprés leur derniére métamorphose. Le lendemain nous vimes voler dans la chambre un mâle de celte espèce, qui fut pris et tué. Le jour suivant il en vint un second qui entra par le fenêtre d'une chambre voisine de celle où était la liqueur qui avait été répandue par la femelle; il ne tarda pas à se poser sur cette place , eu promenant son derrière avec la méme agitation que si la femelle y eût été, nous faisant connaitre ainsi la puissante influence de cette liqueur sur son sexe. Dans la soirée du méme jour, on vit un troisième mâle volant dans l'escalier; on le chassa , mais ce fut inutilement ; il s'obstina à vouloir entrer dans la chambre, qui était pus ouverte, où il trouva 5 mort au lieu des plaisirs qu'il y cherchait. Ces faits prouvent évidemment que l'odeur seule a pu attirer ces máles, et les déterminer à braver les dangers auxquels ils s'exposaient pour satisfaire leurs désirs. Mais quel est chez ces insectes l'organe propre à recevoir des émanations odorantes aussi légères ? Je présume que ce sont les antennes, et ce qui me porte à le croire, c'est que les antennes de plusieurs insectes máles ont une étendue beaucoup plus grande que celles de leurs femelles : c’est à l'observation qu'il faut s’en référer pour vérifior celle opinion ou en prouver la fausseté.. Hyménoptères. Tous 1. B 10 INTRODUCTION. la première vue, un caractère assez sûr pour qu'on puisse, par leur moyen , distinguer un genre d'un autre avec lequel il aurait plusieurs rapports : en effet, par la seule inspection des antennes , on ne confondra pas une Zen£hréde avec un allante, un masaris avec une guépe, un laste avec un brème , etc..... La méthode que je propose est donc fondée sur trois caractères génériques essentiels, qui sont : 1." Les cellules d'une partie de l'aile antérieure; 2." Les mandibules; 9." Les antennes. Je dis essentiels , car j'ai recueilli et employé avec empressement tous les autres caractères naturels que j'ai pu observer , espérant que, de la réunion de ces caractères , il en résulterait un foyer de lumière qui ne permettrait pas d'hésiter sur le genre auquel on doit rapporter un insecte. Les caractères employés dans cette méthode présentent plusiéurs avantages, 1." Ils sont apparens. : Les ailes sont en effet des parties de l'insecte qui souvent l'égalent en grandeur. Les antennes sont toujours découvertes, et l'on peut souvent saisir la forme des mandibules sans aucune préparation. 2." Ils sont appliquables aux plus petits individus. On pourra toujours distinguer sans peine la figure des cellules de l'aile et la forme des antennes, quelle que soit la petitesse d'un insecte. 3." Ils peuvent être saisis avec une égale facilité par un commencant A par un expert. | Qui que ce soit pourra, avec ses yeux ou avec l'aide d'une loupe, reconnaitre ces caractéres génériques sans avoir besoin de recourir à aucune dissection préalable, et sans mettre à contribution son adresse ou sa dextérité. IN TRODUC TIO N. 11 4. Ils sont invariables. : Il existe une telle précision dans la distribution des nervures des ailes, que, lorsqu'une espèce aura été une fois placée dans un de mes genres, elle ne pourra plus en étre déplacée pour passer dans un autre, à moins qu'on ne veuille convertir en genres nouveaux les familles comprises dans ceux que j'ai établis, ce qui n'affaiblirait en rien mon assertion. / Pour rendre l'étude des genres plus facile, j'ai cru qu'il fallait parler aux yeux; c'est pourquoi j'ai fait graver un insecte pour chaque genre , avec ses caractères génériques grossis. J'ai divisé la classe des hyménoptères en trois ordres, qui m'ont parus tracés par la nature. Le premier renferme les insectes dont le ventre est si intimement uni au corselet, daus toute sa largeur , que ces deux parties sont continues et non contigués. Le second , peu nombreux, est composé des insectes dont le ventre est implanté surla partie postérieure du corselet par un pétiole. Le troisième, qui est le plus considérable, contient ceux dont le ventre est fixé derrière le corselet par un pétiole plus ou moins alongé. Si l’on me reproche d’avoir trop multiplié le nombre de mes genres, je répondrai que je n'ai fait que suivre les modifications établies par le Créateur dans l’organisation de ces insectes. Or, en prenant la nature pour guide, on ne craint pas de commettre des erreurs. ; A la fin de chacun de mes genres , j'ai indiqué les espèces qui devaient y entrer, en bornant cette indication spécifique au dernier ouvrage de M.' Fabricius sur les hyménoptères (1), et à la Fauna (1) Systema Piezatorum , ann. 1804. 12 INTRODUCTION. germanica de M. le professeur Panzer , qui est le seul ouvrage où l'on trouve les cellules des ailes tracées avec exactitude. En vain voudroit-on profiter des gravures de Schoeffer , Roesel , Sultz , Christ, etc... pour établir une bonne synonymie ; cela est presque impossible, car, dés que les nervures des ailes ne sont représentées que par des hachures informes et irréguliéres , on confondra NA. les genres et les espéces. Ea auteurs qui ont décrit les insectes de cette classe ont souvent donné une dénomination différente au mâle et à la femelle de la méme espèce , et les ont méme placés quelquefois dans deux genres différens , parce que la diversité de leurs couleurs , ou quelque modification dans leur forme, les a induits en erreur. Pour éviter cette confusion dans la nomenclature , j'ai inscrit sur deux tableaux différens, placés à côté l’un de l'autre , les femelles et les mâles : par ce moyen , on verra tout de suite quelles sont les espéces dont j'ai connu les deux sexes , et celles dont l'un d'eux m'a été inconnu. Quoique ce travail m'ait donné beaucoup de peine , on ne sera pas très-satisfait de son résultat, en considérant ce qu'il reste encore à faire sur ce sujet; mais si mon intention n'a pas été remplie selon mes désirs , j'aurai du moins la satisfaction d'avoir fait sentir aux naturalistes la nécessité d'observer les sexes pour pouvoir redresser les erreurs qu'on a commises, et leur faire éviter d'en commeure de nouvelles. Mon projet, en composant cet ouvrage , avait été de le restreindre aux hyménoptéres d'Europe, parce que j'étais assuré de pouvoir faire passer en revue tous les genres connus jusqu'à présent , ce qui ne pouvait pas avoir lieu pour les exotiques , étant forcé de m'en tenir à ceux que je possédais. Malgré cette puissante considération , jai cédé aux sollicitations qui m'ont été faites, et j'ai modifié mon INTRODUCTION. 13 premier plan , soit en décrivant quelques genres entièrement composés d’hyménoptères étrangers, soit en intercallant dans chaque genre les hyménoptères exotiques qui s'y rapportaient , lesquels seront désignés par des astérisques. Le désir de donner à cette première partie de mon ouvrage toute l’extension dont elle pouvait être susceptible m'a engagé à en suspendre pendant long-temps la publication (1). J’espérais me procurer, soit par une correspondance étendue, soit par de fréquens voyages dans les Alpes, des hyménoptères qui pouvaient être encore inconnus, et trouver plusieurs genres nouveaux ; mais, quoique j'aie examiné un nombre trés-considérable d'individus, je n'ai pu recon- naître parmi eux que le petit nombre de genres qui composent le supplément des gravures. Si j'eusse prévu une si faible récolte, je n'aurais pas autant tardé à publier ce premier volume, ou bien je ne me serais pas autant pressé de faire graver les planches qui l'accom- pagnent, ce qui m'a mis dans l'impossibilité d'y changer quelques dénominations génériques, en les conformant aux modifications qu'a dés lors éprouvé dans sa nomenclature cette branche de l'entomologie. La lecture des ouvrages publiés récemment sur les hyménoptères m'a fait sentir l'utilité de faire un tableau comparatif des différentes dénominatious génériques adoptées par les auteurs modernes , en y accolant les miennes , ce qui facilitera la connaissance des genres et la recherche des espèces destinées à y entrer. J'engagerai sans doute les jeunes amateurs à fixer leur attention sur le premier de mes caracteres génériques, et à étudier les modifications qu'éprouve la figure des cellules destinées à caractériser les genres, en leur assurant que je peux, le plus souvent, déterminer le genre PR PR AS PS PE AREA RM (1) Cet ouvrage a été annoncé dans les journaux de 1799. 14 INTRODUCTION. d’un hyménoptère par la seule inspection de ses ailes, et en leur annonçant qu'avec un peu d'habitude ils acquerront la même facilité. Quoique j'aie annoncé les avantages de la méthode que je propose, je ne me suis pas fait illusion sur ses imperfections , dont la plus essentielle consiste dans l'impossibilité d'appliquer le premier des caractères génériques, et conséquemment le plus important, à tous les hyménoptères, puisqu'il y en a quelques-uns qui n'ont pas d'ailes ; mais dés qu'on peut suppléer à cette privation d'ailes par les autres caractères génériques et par l'Zabztus de ces individus , d’où sont tirés les caractères accessoires , alors cette imperfection s'atténue et se réduit à rien. Si l'on voulait employer cette espèce d'anomalie pour attaquer ma méthode, il faudrait auparavant changer la dénomination de cette classe , puisqu'elle est formée de deux mots grecs (1) qui veulent dire aile membraneuse , et assigner en méme temps un autre nom à la classe des lépidoptères , puisque parmi eux il y en a plusieurs qui sont privés d'ailes. ; Le docteur Klug a fait paraitre, en 1805, une trés-bonne mono- graphie des szrex de l'Allemagne, accompagnée de gravures coloriées, remarquables par leur beauté et leur exactitude , dans laquelle il a combattu d'une maniére un peu trop prématurée la validité de mes caractères génériques , qui n'étaient pas censés devoir être connus, puisque je n'avais encore rien publié sur ce sujet. Voici comment il s'est exprimé. Num principio illo de ramifivatione eenarum | petito in omnibus classis piezatorum individuis ipsis uli possumus ? Jchneumones apteros , eque ac multorum aliorum generum species alis omnino destitutas silentio preetereo ; at quomodo , (1) ziv ala , el vp; membrana. INTRODUCTION. 15 queso , digeramus animalcula illa aut alis avenus instructa aut omnino aptera et structura quam maxime singulart praedita, quarum. plura ipse in museo possideo , et plura haud. dubie nondum. observata sunt , in quibus ne ex analogia quidem concludere potest ? Quoique ce ne soit qu'à regret que j'aborde une discussion de ce genre , je répondrai néanmoins au docteur, en lui faisant remarquer d'abord que s'il a eu la générosité de passer sous silence les hymé- noptères privés d'ailes, il ne tarde pas à les remettre en scène dans : la phrase suivante. ZZ quomodo , queeso , digeramus animalcula Lula omnino aptera etc. Je ne dois donc pas lui savoir gré de sa réticence, puisqu'elle est illusoire; mais, quoiqu'il en soit, j'avais prévu son objection , et je viens d'y répondre. Relativement à la seconde parüe de sa question, je lui dirai que quel que soit le nombre des petits hyménoptères qu'il ait dans sa collection, il n'en est aucun sur le genre duquel je ne puisse prononcer par la seule inspection de la grande aile. Ce ne sera donc pas par analogie que je jugerai ces insectes , puisque je peux , à rigueur, me dispenser de voir leur corps. Quant à ce qui concerne les hyménoptères qu'on n'a pas encore observés , j'attendrai de les avoir vus avant que de répondre. Si je voulais me venger de l'attaque que m'a faite M." Klug, je l'inviterais à chercher dans les organes de la bouche , comme il l'a fait pour les szrex , les caractères génériques des petits insectes dont il a parlé ; mais je serai plus généreux , et, sans prétendre faire de lui un prosélyte, je l'engagerai à attendre, avec moi, le résultat de l'expérience, puisque si la méthode que je propose est bonne elle sera accueillie et on la suivra ; si au contraire elle est mauvaise elle tombera: ce sera donc l'avenir qui la jugera , et c'est à lui seul qu'il appartient de le faire. 16 INTRODUCTION. Comme les nervures des ailes jouent un très-grand rôle dans ma méthode , je me permettrai de placer ici une courte digression pour faire connaître leur admirable structure, en l'extrayant du mémoire dont j'ai parlé plus haut (1). Les nervures sortent immédiatement du corselet et pénétrent dans les ailes, où elles se distribuent. La grande aile, lorsqu'elle est garnie de ses cellules, a quatre ou cinq nervures qu'on peut appeler primitives, puisque toutes les autres en dépendent; les deux antérieures constituent le radius et le cubitus , tandis que les postérieures , que j'ai nommées brachiales , s'anastomosent avec les : nervures cubitales pour former les cellules de ce nom. Les hymé- noptéres du premier ordre ont cinq nervures primitives , tandis que ceux du second et du troisiéme n'en ont que quatre, ce qui fournirait un caractère propre à les faire distinguer. Les nervures ne paraissent que comme des filets colorés disséminés . sur la partie membraneuse des ailes ; mais, en examinant ces filets au microscope, on voit, pl. 5, case 15, que chaque nervure est un vrai tube dont l'intérieur offre une organisation particulière. Il ne faut pas espérer de pouvoir reconnaitre cette organisation dans toutes les ailes; il en est plusieurs dans lesquelles on ne distingue rien dans les nervures , à cause de leur opacité , et ce n'a été qu'en examinant celles d'un grand nombre de mouches de cette classe que jai pu parvenir à découvrir une partie de leur structure. J'ai reconnu que chaque nervure était effectivement un tube solide et élastique qui recevait dés sa naissance un vaisseau venant de l'intérieur ; que ces vaisseaux , aprés avoir parcouru en serpentant l'étendue de ces tubes sans en remplir, tant s'en faut, la cavité, se divisaient pour (1) Voyez la note insérée à la page 3. INTRODUCTION. 17 en suivre les ramifications cellulaires , et qu'il y avait entre eux des espèces d'anastomoses ; ainsi jai vu le vaisseau contenu dans le cubitus se ramifier dans les nervures qui forment les cellules cubitales, et s'unir dans ces nervures avec des vaisseaux ascendans qui venaient du vaisseau renfermé dans la nervure brachiale supérieure. Les nervures sont donc des espèces de canaux légèrement coniques, dont le diamètre diminue depuis leur origine jusqu'à leur extrémité, et qui ont deux faces relatives à la position des ailes ; l'une qu'on peut appeler supérieure , l'autre inférieure. La supérieure est faite d'une substance cornée, dure, élastique, lisse en-dessus , ou très- légèrement ondulée , faisant une saillie bien marquée , tandis que l'inférieure est plate , souvent un peu striée transversalement, et presque membraneuse : de cette différence dans l'organisation des deux parois de ces tubes, il en résulte qu'ils ne sont pas cylindriques quoiqu'ils paraissent tels, En effet, lorsqu'on regarde au microscope une nervure coupée transversalement, on reconnaît que lorifice du tube forme une espèce d'ellipse alongée , et aplatie dans la partie qui répond à la face inférieure de l'aile ; mais cet aplatissement n'existe que pendant que l'aile est en repos, car, dés que l'insecte veut se servir de ses voiles , alors tout se gonfle , tout se tend, et les tubes prennent dans ce moment une forme plus régulière. La membrane des ailes des hyménoptéres est ordinairement si mince et si transparente qu'on ne pourrait imaginer qu'elle füt composée de deux feuillets; cependant, avec un peu de patience et d'adresse, on vient à bout de mettre ce fait dans la plus grande évidence : on reconnait alors que le feuillet supérieur contracte toujours de fortes adhérences avec les deux bords de chaque nervure, puisqu'on ne peut pas parvenir à le séparer au-delà ; au lieu que le feuillet inférieur recouvre toutes les nervures sans y trop adhérer, JH yménoptéres. Tome 1. C le 18 INTRODUCTION. ce qui permet de l'en séparer aisément. Cette adhérence de la pellicule externe avec les bords des nervures donne lieu à la formation d'un filet coloré qui accompagne tous les tubes, qui paraît en fixer le diamètre, et qu'on croirait exister dans les tubes : eux-mêmes lorsqu'on les regarde au microscope. . Pour peu qu'on connaisse le vol rapide des hyménoptères , les lieux qu'ils fréquentent de préférence pour y chercher leur nourriture, et ceux qu'ils choisissent pour y fabriquer leur nid , on comprendra facilement que leurs ailes auraient été exposées à de fréquentes dilacérations , à cause de l'extréme délicatesse du tissu de leur membrane , si leurs surfaces n'avaient pas été hérissées de longs poils durs et roides qui leur servent d'égide en les mettant à l'abri des injures extérieures. Ces poils varient en quantité , en force et en grandeur ; mais toutes ces nuances ont été sans doute bien calculées sur les dangers auxquels les individus pouvaient étre exposés, et je ne connais encore que les szrex dont les ailes en soient totalement dépourvues. Aprés avoir fait connaitre ce que sont les nervures , je dois parler des vaisseaux qui y sont contenus et qui les parcourent. Swammerdam est, à ma connaissance, le seul auteur qui en ait fait mention , en parlant de l'abeille (1) : il regarde ces vaisseaux comme des vaisseaux sanguins qui portent la nourriture aux ailes. Malgré la déférence due à l'autorité de ce profond anatomiste , je dirai que je crois qu'il s'est trompé, puisque j'ai reconnu, par des dissections mulüpliées , que ces vaisseaux étaient de véritables trachées , roulées en spirale , et susceptibles d'extension et de resserrement. La communication de ces vaisseaux aériens avec ceux (1) Biblia nature, page 432, pl. 25, fig. 10. INTRODUCTION. 19 qui sont renfermés dans la cavité thorachique de ces insectes aurait dü faire présumer à ce célébre naturaliste leur parfaite identité. L'expansion subite de l'aile au moment où l'insecte veut prendre son vol, aurait dà lui paraitre un probléme , qu'on ne pouvait résoudre que par la prompte introduction d'un fluide subtil dans ces canaux. L'analogie, enfin, qu'il y a entre le vol des insectes et celui des oiseaux aurait pu lui suggérer l'idée de canaux aériens , imitant en quelque soite les vessies aériennes distribuées dans les os des ailes des oiseaux , lesquelles communiquent avec celles de la poitrine et avec le poumon. Quant à moi, je ne doute pas que l'air ne passe rapidement , par ces vaisseaux , du corps de l'insecte dans les nervures; que ces nervures ne solent dilatées par ce moyen, jusques dans leurs plus petites ramifications ; que l'aile n'en soit tendue , exactement comme le serait une voile par ses cordages , et que ce ne soit une condition indispensable à l'exécution du vol dans les hyménoptéres. J'ai annoncé que la partie supérieure des nervures était cornée, plus ou moins opaque, et que leur partie inférieure était membra- neuse : d'aprés cet exposé, il doit paraitre singulier de voir des nervures dans lesquelles la continuité du tube est interrompue dans de petites places , sans que pour cela la continuité des parties qui y sont renfermées souffre la plus légère interruption. C'est cependant ce qui a lieu dans un trés-grand nombre d’hyménoptères , et ce sont ces interruptions que j'ai nommées bulles des ailes (pl. 5, case 19). Qu'on examine à la loupe , et en face du jour, les nervures transversales des cellules cubitales , et les nervures récurrentes de laile d'une andrène , ou d'une nomade , et on y verra de petits points ronds qui, par leur transparence , ressemblent à de petites bulles d'air engagées dans ces tubes; ces bulles, qui ne se trouvent 20 INTRODUCTION. que dans ces nervures, paraissent plus grandes que le tube qui les renferme , ce qui dépend de leur conformation , laquelle est assez remarquable. Lorsque le tube arrive à l'endroit où il doit faire bulle, la matière dont il est formé s'étend de chaque côté en peus filets dans la duplicature de la membrane de l'aile , et en s'éparpillant ainsi elle perd sa couleur et sa forme tubulaire qu'elle reprend immédiatement aprés la formation de la bulle. On pourrait comparer ces tubes à bulles à des os longs dans lesquels un anneau de cylindre se serait aminci en se dilatant de manière à ne plus soutenir le tube médullaire : effectivement les trachées suivent leur trajet dans ces bulles sans aucune interruption. Les hyménoptères des deux premiers ordres n'ont pas de bulles aux ailes , ou s'ils en ont ce n'est qu'un petit nombre , et elles y sont très-irrégulièrement placées ; au lieu qu'elles sont symétri- quement disposées dans ceux du troisième qui en ont, car on n'en trouve pas chez tous. C'est, je le répéte, dans les nervures trans- versales des cellules cubitales et dans les nervures récurrentes qu'on observe ces bulles, dont le nombre varie depuis une jusqu'à sept, ce qui fournit un nouveau caractére accessoire , qu'on pourrait consulter au besoin. Lorsque je découvris ces bulles , je présumai que c'était des ouvertures par lesquelles l'air contenu dans les trachées était poussé dans la duplicature de la membrane de l'aile ; mais, en les examinant avec plus d’attention , et en réfléchissant qu'un grand nombre d'hyménoptéres en étaient privés , j'abandonnai cette idée pour ne les considérer que comme une dilatation de la substance cornée des tubes, déterminée par les plis de l'aile; et, en effet, c'est toujours dans la direction de ces plis que se trouvent ces bulles. INTR ODUC Tito N. 21 A prés avoir fait connaître les bases de la méthode que j'ai proposée pour classer les hyménoptères, on me demandera sans doute pourquoi je n'ai pas voulu adopter le système de M." Fabricius. La réponse à cette question est fort embarrassante , parce qu'en répondant je vais peut-être indisposer contre moi cet auteur, que je révère infiniment, età qui l'entomologie a de très-grandes obligations. N'importe , je dois le faire avec franchise , sans craindre d'attaquer un systéme accrédité et soutenu par de nombreux partisans, et je le fais dans ce moment avec d'autant moins de peine que M." Fabricius existe. Qu'il me soit permis de citer ici les expressions de Voltaire sur le jugement qu'il portait du grand Corneille, puisque sa devise est la mienne : « Je connais mieux les beaux morceaux de ce grand génie que » ceux qui feignent de respecter les mauvais ; je sais par cœur tout » ce qu'il a fait d’excellent ; mais on ne m'imposera silence en aucun » genre sur ce qui me parait défectueux. » Ma devise a toujours été : Zar? quce sentiam. » Quoique je sois pénétré d'admiration pour les ouvrages du savant professeur de Kiel; quoique j'admire l'étendue de ses lumières, comme celles de son génie, je me permettrai néanmoins d'observer d'abord que les organes de la bouche , sur lesquels est fondé son système, exigent, pour leur dissection, une dextérité qui n'est pas donnée, tant s'en faut, à tous ceux qui cultivent l'histoire naturelle: je dirai en outre qu'on est forcé de sacrifier souvent plus d'un insecte pour dissiper les doutes qui naissent de l'examen lui-même ; j'ajouterai enfin que la dissection de ces organes est impraticable sur de fort petits individus , puisque M." Fabricius a été quelquefois contraint de s'en tenir aux apparences extérieures des insectes pour 29 IN TROEUCTI ON. les placer dans tel ou tel genre (1); de sorte qu’on peut en inférer que l'opération que nécessite le système dont nous parlons, pour reconnaître les genres, n'est pas également praticable par tous les naturalistes , et qu'elle est impraticable sur de petits individus (2). Examinons maintenant siles caractéres génériques fournis par les organes de la manducation sont assez positifs pour écarter toute incertitude. Pour peu qu'on réfléchisse sur l'extréme petitesse de ces parties, on conviendra, si l'on est de bonne foi, de l'impossibilité de trouver dans les modifications de leur forme des nuances assez prononcées pour pouvoir établir sur elles des caractères génériques qui ne laissent pas de doutes : au reste, les éditions successives de l'Entomologie de M.' Fabricius en fournissent la preuve. En effet, on voit cet auteur mutiler ses anciens genres, et de leurs débris en créer de nouveaux ; de sorte qu'il n'est pas rare de trouver des insectes qui ont déja recu plusieurs dénominations génériques différentes. Or, (1) Parvi hi ichneumones , dit M Fabricius , forte proprii generis, at characterem. nondum. eruere valui. Suppl., page 229. (2) Le rédacteur de l'Encyclopédie méthodique s'est exprimé sur ce sujet en ces lermes , tome 4, p. 117 : « Sila méthode de Fabricius a le mérite de la nouveauté, » et peut-être celui de convenir à un plus grand nombre d'insectes que les autres » méthodes, elle a le défaut d'être fondée sur des caractères trés-peu apparens, » difficiles à remarquer dans le plus grand nombre des insectes, d'une extréme » difficulté à saisir dans les pelits , dans la plupart de ceux qui sont desséchés , et aisés » à confondre dans tous , ou trés-dilficiles à déterminer à cause de Ja petitesse , de la » situation et de l'enfoncement des parties cachées , environnées , couvertes par » d'autres. Quels que soient les avantages d'une pareille méthode , elle manque de » deux conditions qui me paraissent les principales : d’être facile , aisément applicable » à loutes les circonstances , et d'abréger le temps en rendant l'étude plus aisée. » INTRODUCTION. 22 s'il existe de si grandes difficultés pour bien voir les organes de la bouche, comment les jeunes gens qui débutent dans cette science parviendront-ils à sortir de ce dédale (1) ? Je prévois que l'on me répondra que cette fluctuation dans la fixation des genres ne dépend pas du système, et qu'elle tient uniquement à ce qu'on a placé plusieurs insectes, dans tel ou tel genre, sur leur Aabitus , n'ayant pas encore pu disséquer tous ceux qu'on a décrits. Qu'on veuille bien considérer qu'en faisant une semblable réponse on sape les bases d'un système ; car, dés que les caractères génériques ne reposent pas sur des parties assez apparentes pour pouvoir étre facilement apercues ; dés qu'on ne peut reconnaitre un genre que par une dissection ués-difficile , souvent impossible, et dont les résultats sont autant incertains , un tel système ne pourra pas se soutenir; il sera relégué dans le cabinet d'un petit nombre de naturalistes qui voudront consacrer une grande partie de leur vie à l'examen des organes de la bouche de tous les insectes qu'ils possé- deront; et, en admettant qu'ils parviennent enfin à donner un genera fondé sur des faits incontestables, qu'en résultera-t-il ? Ce sera une formule qu'on emploiera par routine et non par convicuon (2). (1) M Latreille, qui, mieux que personne, en a connu toutes les difficultés , dit: » Que l'éléve se garde bien de vouloir d'abord connaitre les genres d'aprés le » système de l'entomologiste de Kiel : outre qu'il prendrait souvent une peine inutile, » il se dégoüterait de la science : on ne se familiarise guéres avec ce système que par » ses points de contact avec les autres, ou par le moyen des figures qu'il indique » aux espèces. Les caractères secondaires qu'il a ajoutés à ceux qui sont pris de la » bouche, dans la nouvelle édition de son Entomologie , ne peuvent suffisamment » obvier à ces difficultés, étant trop longs, et n'étant pas comparatifs, » Æistoire des insectes , page 56. (2) Voici la preuve de cette assertion. M." Fabricius a donné depuis peu une nouvelle édition de ses ouvrages, où lon trouve un grand nombre de genres 24 INTRODUCTION. Je me résume donc sur ce sujet , en disant que M." Fabricius a reculé successivement les limites du territoire des genres dans l’ento- mologie ; mais que par la nature de son système il a environné ce territoire d'une double haie, composée d'incertitudes et de difficultés que bien peu d'individus parviendront à franchir. Aprés avoir parlé du système F'abricien , je dois aussi émettre mon opinion sur celui de M. Laueille , me bornant à ne le considérer que dans la partie qui concerne les hyménoptères. J'espére que mes observations , qui n'ont d'autre but que celui de l'avancement de la Science , ne pourront jamais porter atteinte aux sentimens qui nous unissent , et que le bon esprit de cet auteur, si justement célèbre, ne lui permettra pas de voir sous un jour défavorable à l'intérét quil m'a témoigné , ces observations qu’il réclame lui-même. Il a rangé les hyménoptéres dans l'ordre 5.° de la sous-classe 5." de la classe 2." des insectes. Cet ordre est coupé en trois sections. La premiére contient les porte-tariére ; la seconde les porte-tuyau ; la troisième les porte- arguillon. La première section est subdivisée en deux tribus, savoir, les sessiliventres etles pédunculiventres. La première tribu n'est composée que de deux familles, les tenthrédines et les urocérates , où l'on trouve neuf genres ; tandis que la seconde subit deux divisions, celle des éripiles et des nouveaux : chaque amateur s'est empressé d'arranger ses insectes d’après ce nouveau tableau , afin de ne pas paraitre au-dessous du niveau de nos progrés en entomologie. Mais je demanderai à la plupart de ceux qui ont suivi cette marche , s'ils se sont donné la peine d'examiner les caractères des insectes qu'ils ont placés dans ces cases génériques ? Sans atlendre leur réponse, je leur assurerai que non , et je leur dirai qu'ils n'ont fait que jurare in verba magistri. INTRODUCTION. 2D oxypures. La premiére comprend quatre familles , qui sont les ichneumonides , les évaniales , les diplolépaires et les cynipsères; et la seconde n'en comprend qu'une, celle des proctotrupiens. Ces familles présentent vingt-trois genres , dont la plupart ont des coupures marquées par des nombres et des lettres alphabétiques. La seconde section, des porte-tuyau , ne renferme que la famille des chrysidides , dans laquelle il n'y a que quatre genres. La troisième section, des porte-aiguillon, est partagée aussi en deux tribus, savoir, les platyglossales et les némoglossates. La première tribu a deux divisions, celle des déprédateurs et celle des anthophiles. Les déprédateurs se divisent en onze familles, qui sont les formüicaires , les mutillaires, les scoliètes, les pompiliens , les sphegimes , les bembiciles , les nyssoniens , les philanteurs , les crabronites , les guépraires et les mazarides : dans ces onze familles se trouvent quarante-quatre genres. Les aztAop/uiles ne forment qu'une famille qui a sept genres. La seconde tribu, celle des zézoglossates , ne contient qu'une seule famille, dans laquelle on compte sept genres, qui sont eux- mémes subdivisés par de nombreuses coupures. Je ne contesterai sûrement pas l'utilité des divisions et subdivisions lorsqu'on peut trouver, dans l'organisation extérieure des insectes, assez de moyens pour faire sentir nettement les nuances qui les séparent , et lorsque les caractères qu'on emploie pour faire ces coupures réunissent les conditions suivantes, savoir, d'étre applicables aux deux sexes également ; d’être apparens et d’être invariables , c’est-à-dire, que la méme partie qui a servi pour la formation d'une tribu ou d'une famille se représente pour former les autres tribus et les autres familles. Examinons maintenant si ces conditions ont été remplies par Hymeénoptères. Tome 1. D eÛ T'NÜUT R G DU C T FLOiN. M Laueille, en jetant un coup-d'oeil rapide sur la nature des caractères qu'il a employés pour établir ces divisions. Les caractères qui séparent les sections sont tirés des tarières ou des aiguillons. Ceux qui servent pour diviser les tribus de la première section reposent sur l'insertion de l'abdomen au corselet , tandis qu'il faut chercher ceux des tribus de la troisième section dans la forme des barbillons et celle de la lévre. Ceux de la subdivision des tribus sont fondés tantót sur la maniére dont la tarière sort de l'abdomen, tantôt sur la forme de l'article de la base des tarses postérieurs. Pour la création des familles , les antennes interviennent de concert avec les barbillons, la lèvre, les máchoires , la tariére, la forme du segment antérieur du corselet , et la privation d'ailes chez les femelles. Enfin les caractéres des genres sont pris indistinctement dans toutes les parties de l'insecte qui peuvent offrir quelque chose de remarquable (1). On voit, par cet exposé succinct, que si les caractères propres à former des divisions eussent été plus abondans chez les hyménoptères, M.' Latreille n'aurait pas été forcé de s'écarter de la régle générale , - (1) M.* Fabricius a dit avec raison , dans le Supplément qu'il a publié en 1798: Characteres classium. generumque omninó iisdem partibus semper desumendi sunt , et hoc primum et firmum. est artis fundamentum. Instrumenta cibaria introduxi, constantissima inveni, at nullomodo cumalis aliisque partibus jungenda : mixta semper cahos prebent , et laccessitus demonstrationem suscipiam. A prés une asserlion aussi positive de la part de cet auteur, n'est-on pas en droit d’être étonné en voyant figurer dans son système les antennes à côté des organes dela mariducation ? INTRODUCTION. 27 soit en admettant pour ses coupures des caractères différens , soit en employant, pour les signaler , des organes qui n’appartiennent qu'à un sexe , comme les tariéres , ou. des parues habituellement cachées dans l’intérieur de l'abdomen , des femelles seulement, comme les aiguillons. D’après ces considérations , je pense qu’il eût été plus convenable de retrancher de ce système toutes les divisions qui portent sur les organes sexuels, à cause de leur inexactitude ; de même que celles qui reposent sur les barbillons , parce que ces parties sont trop petites, trop fragiles , et d’un accès trop difficile. Quelle que soit ma facon de penser sur ce système , lorsque j examine les résultats que M." Latreille a obtenus par la manièra approfondie avec laquelle il a traité son sujet, jene peux me lasser d'admirer l'étendue de ses travaux , et je dis, avec confiance , que s’il nous est permis d'espérer de voir un jour l'entomologie se délivrer des nuages qui l'obscurcissent encore, c'est essentiellement sur cet. entomologiste célèbre que doivent reposer nos espérances. M.' Kirby a publié, en 1802, une monographie des abeilles qu'il a trouvées en Angleterre , laquelle réunit tout ce qu'on peut désirer. En effet, on trouve dans l'explication des termes techniques, dont plusieurs sont nouveaux, une espèce d'alphabet fort utile pour les commencans ; dans l'exposition des genres , un modèle à imiter; dans les descriptions spécifiques, une extension suffisante pour dissiper les doutes; dans les gravures , beaucoup d'exactitude , et dans l'introduction, non-seulement une revue des auteurs , mais encore des remarques intéressantes. Cet auteur a réuni dans deux genres toutes les abeilles indigènes de l'Angleterre. Îl à nommé ces deux genres rnelilta et apis , en assignant leurs caractères essentiels, artificiels et naturels. I1 a ensuite 28 INTRODUCTION. divisé chaque genre en familles , d’après les modifications de la forme de la langue, et d’après ses appendices. Enfin il a employé, pour la séparation. des familles, la découpure de l'extrémité de la langue et de la lèvre, la figure des antennes, et le nombre des anneaux qui composent les barbillons. Ayant déjà fait connaître mon opinion sur les systèmes entomo- logiques qui n'offrent à l'examen et à la comparaison que des objets aussi petits que les barbillons , et la forme des langues des insectes , je ne répéterai pas ici ce que j'ai dit sur ce sujet, et, sans prononcer sur les avantages ou les inconvéniens de celui dont je viens de parler, puisqu'il n'a été encore employé que pour un petit nombre de genres, je me permettrai néanmoins d'affirmer qu'on éprouvera des difficultés que je ne crains pas d'appeler insurmontables , lorsqu'on voudra en faire une application générale. M." Kirby a aussi examiné les ailes des hyménoptères qui composent ses deux genres zzelitfa et apis, mais il me semble qu'en considérant toutes les nuances que l'ensemble des parties peut offrir, il a donné trop d'étendue à cet examen pour pouvoir en tirer un caractère générique; de sorte que ses observations sur cet objet ne peuvent intervenir, à mon avis, que dans la série des caractères naturels. Je terminerai cette Zntroduction par quelques avis aux amateurs d'histoire naturelle sur la manière de préparer et de conserver leurs insectes. Pour avoir plus de facilité à saisir les caractères génériques des hyménoptères et des diptères , je recommande, lorsqu'ils étendront ces insectes pour les faire sécher, de développer les parties qui servent à en déterminer les genres; conséquemment, ils devront ouvrirles ailes pour mettre bien à découvert les cellules , écarter les mandibules pour en distinguer plus aisément la forme et les r] INTRODUCTIO N. 29 dentelures, et soulever un peu les trompes pour en voir les juflexions (1). Il y a plusieurs collections dans lesquelles les insectes ne sont pas étendus. Si cette manière économise le temps en apparence, il n'est pas probable que ce soit en réalité , car quand on veut ensuite classer ces insectes on a beaucoup de peine à en distinguer les caractères : d'ailleurs, ces collections paraissent tout-à-fait informes, compara- tivement aux autres ; elles ressemblent à ces herbiers dont on a fait sécher les plantes sans aucun arrangement préalable des fleurs, des feuilles et des racines. Il arrive souvent. qu'au retour d'une chasse les insectes sont trop desséchés pour pouvoir être étendus: voici un moyen simple et facile de les ramollir. Prenez une assietteà soupe remplie de sable humide, placez sur ce sable les individus desséchés, en les recouvrant d'une autre assiette semblable à la première, pour obvier à l'évaporauon, et laissez-les dans cette atmosphère humide pendant quelques heures; au bout de ce temps, ils auront acquis le degré de souplesse convenable. Je ne saurais trop recommander de proscrire l'usage des épingles dans les collections; elles produisent, tót ou tard , du vert-de-gris, ce qui occasionne trop souvent la perte d'insectes bien rares : des aiguilles valent beaucoup mieux, mais elles sont chères , et il est assez difficile de s’en procurer de grosseur convenable : je préfère des coupilles de fer très-pointues; on peut les faire aisément soi-même, et en proportionner la longueur, ainsi que la grosseur , surle volume des insectes , et la hauteur des cadres : avec de pareilles coupilles, je 2 (a) J'ai arrangé toute ma collection sur ces principes, et en le faisant j'ai su réunir l'agréable à l’utile, 30 INTRODUCTION. conserve, depuis plusieurs années, ma collection sans aucune altération. En visitant des cabinets, j'ai remarqué que plusieurs amateurs - laissaient leurs insectes au bas des épingles qui les traversent, sans réfléchir à leur fragilité, ce qui les expose à étre mutilés chaque fois qu'on veut les prendre pour les examiner et les replacer ensuite. Pour obvier à ce désagrément, il faut élever les insectes sur les coupiiles, de facon que leurs pattes ne touchent jamais le fond des cadres qui les renferment: par ce moyen, on conservera , dans leur parfaite intégrité , des individus, souvent précieux, qui perdent une grande partie de leur prix par un mutilation quelconque. Il y a des insectes si petits qu'on ne peut transpercer sans leur faire perdre une partie de leur forme, et les rendre souvent méconnais- sables. Pour éviter cet inconvénient, il faut étendre ces petits animaux sur des fragmens de talc, ou de cartes, en fixant, au préalable, leur corps avec un peu de gomme ou avec de l'hosue délayée dans l'eau, qui s'évapore promptement. On peut couper ces fragmens de carte assez grands pour pouvoir y reunir deux ou trois individus de chaque espèce. On a plusieurs manières de faire périr les insectes, mais la plus prompte sera toujours à mes yeux la meilleure; celle dont je me sers me parait être préférable à celles que j'ai vu employer : elle consiste à mettre dans une très-petite bouteille de verre fort mince les insectes quon veut faire mourir, et à plonger cette bouteille, bouchée, dans de l'eau bouillante, qui leur donne la mort au moment méme, en conservant à leurs membres toute la souplesse nécessaire pour pouvoir les étendre. J'ai employé, toujours avec succès, contre les larves des dermestes, des anthrènes, des anobies , etc. la liqueur vestimentale de Dupleix , E NUT RO D. U C TL ON. 31 qui demeure rue Saint-Martin, n.^ 113, à Paris. Cette liqueur a sur les autres préparations de ce genre l’avantage de ne pas graisser et de s'évaporer facilement. J'en fis un jour l'essai sur des insectes exotiques qui me parurent attaqués, et je vis sortir, dans l'espace d'une heure, du corps d'un gros sphinx quatorze larves de der- mestes , qui en faisaient curée. NO UV B E D Er MÉTHODE DE CLASSER LES HYMENOPTÉERES CHARACTERES CULA SUS;T,S HYMENOPTERORU M. A LJE quatuor , incequales , infe- riores breviores , nudc , membra- nacec,non squamnosæ, nervis reli- culate in plerisque. Mandibulæ (szve dentes) cornece , exserlcæ. Antenne elongate , crassæ, plu- rünis articulis composite , vulgo supra sep tem. Tarsi (vel pedes), articulis quin- que. Observatio. aculeo , sub ano armate sunt , modo exserlo , 1nodo recondito. Hyménopières. Tome 1. Feminæ terebra , vel QUAGILUAT CUTE REUS DE LA CLASSE DES HYMÉNOPTÉRES. \ 1... quatre, inégales, les infé- rieures plus petites, nues, membra- neuses, sans écailles, avec des ner- vures formant un réseau dans Ie plus grand nombre. Mandibules (ou dents) cornées, saillantes. Antennes longues , épaisses, com- posées de plusieurs anneaux, dont le nombre surpasse ordinairement celui de sept. Tarses (ou pieds), à cinq articles. Les femelles ont le derriére armé d'une larière ou d'un Observation. aiguillon tantôl découvert, tantót caché. E ORDINES HYMENOPTERORUM, PRIMUS. Abdomine sessili ,| latitudinem thoracis adæquante. SECUNDUS. Abdomine petiolato, petiolo supra thoracem infixo. TERTIUS. Abdomine plus minusve petiolato, petiolo pone thoracem infixo, O1 NSS ORDRES DES HYMÉNOPTÈRES. PREMIER. Ventre sessile, dont la largeur égale celle du corselet. SECOND. Ventre péuolé , péuole implanté sur le corselet. TROISIÈME. Ventre plus ou moins pétiolé , peuole implanté derrière le corselet. INDEX GENERUM HYMENOPTERORUM(). PRIMUS OR D O. 1. Tenthredo, 1.* et 2.2 familia. 2. Cryptus. 5. Allantus. 4. Dolerus , 1. et 2.° familia. b. Nematus. 6. Pteronus, 1.*, 2.^ et 5.° familia. Suppl., pl. 13. 7. Cephaleia. 8. Oryssus. o. Trachelus. 10. Urocerus, YI-nSIDex. Tremex. SECUNDUS ORDOG. Evania. Fœnus. Aulacus. E O1 H . Stephanus. TUER TIUS O9 R2D:O. 1. Jchneumon, 1.* et 2.° familia. 2. Anomalon, 1.* et 2.^ familia. B racon. CATALOGUE DES GENRES DES HYMÉNOPTÉÈRES. PREMIER ORDRE. 1. Tenthrede, 1." et 2." famille. 2. Crypte. 3. Allante. 4, Dolère, 1.7 et 2.° famille. 5. Némate. - 1 6. Ptérone, 1."^, 2.° et 3.° famille, Suppl. pl. 13. 7. Céphaleïe. 8. Orysse. 9. Trachele. 10. Urocere. 11. Bires. Tremex. SECOND ORDRE: 1. Evanie. 2. Fène. 9. Aulaque. 4. Stéphane. TROISIÈME ORDRE. 1. Ichneumon, 1.** et 3." famille. 2. Anomalon, 1." et 2.° famille. 5. Bracon. (1) Tous les genres que j'ai pu me procurer depuis la gravure des treize premières planches, el pendant l'espace de six ans, sont indiqués sans numéros dans ce catalogue; la plupart d'enti/enx sont représentés dans les planches 5 et 14, avec le mot supplément au-dessus de leurs cases; les autres m'ont paru d'une démonstration si facile que j'ai cri pouvoir me dispenser de les faire graver. Quant aux genres qui ne renferment que des insecles exotiques, ils ne sont marqués que d'un aslérisque, ^ [ GT (36) . Pompilus. 4. Pompile. Ceropales. Céropale. . Sphex, 12 et 2. familia. b. Sphex, 1." et 2.° famille. Miscus, 1.4 et 2.* familia. Ampulex. Suppl. pl. 14. Misque , 1." et 2." famille. Ampulex. Suppl. pl. 14. 6. Psen, et 2° fam. Suppl. pl. 15. 6. Psen, 1 et 2° fam. Sup. pl. 13. 7. Stigmus. 7. Sugme. 8. Apius. 8. Apie. 9. Larra. 9. Larre. 10. Dimorpha. 10. Dimorphe. ii. T'phia. 11. Tiphie. + Plesia. * Plésie. Tachus. Suppl. pl. 14. Taque. Suppl. pl. 14. 12. Scolia. 12. Scolie. 19. Sapyga. 15. Sapygue. i4. Myrmosa. 14. Myrmose. 15. Fespa. 15. Guópe. 16. Bembex. 16. Bembex. Stizus. Suppl. pl. 14. Suze. Suppl. pl. 14. + Thynnus * Thynne. 17. Masaris. 17. Masaris. 18. Simblephilus. 18. Symblephile. 19. JHellinus. 19. Melline. 20. Arpactus. 20. Arpacte. 21. Alyson. 21. Alyson. 22. Nysson. 22. Nysson. 25. Philanthus. 25. Philanthe. 24. Gonius. 24. Gonie. 25. Miscophus. 25. Miscophe. 26. Dinetus. 26. Dinete, 27. Crabro. 27. Crabro. 28. Cemonus, 1.3 et 2.2 familia. 28. Cémone, 1. et 2.° famille. Helorus. Suppl pl. 14. Hélore. Suppl. pl. 14, 29. Oxybelus. 29. Oxybele. ce e "^ ON O1 O1 C Æ P ( . Prosopis. . Nomada. Pasites. Epeolus. Suppl. pl. 14. . Andrena , 1% et 2. familia, Suppl. pl. 14. Ceratina. Suppl. pl. 14. . Lasius. 4. Crocisa. Apis. Trigona. . Trachusa. 1.* et 2 familia. Xylocopa. 37. Bremus. 38. Mutilla. A7. 48, . Formica , 15^ et 2. familia. tta. MWanica. Dory lus. Labidus. . Cynips. Figites. . Chelonus. . Chrysis. Cleptes. . Omalus. Anteon. . Ceraphron. . Leucospis. . Codrus. Cinetus. Belyta. Suppl. pl. 14. Chalcis. Psilus, m 27 30 21 . Andrène , 1. ) . Prosopis. . Nomade. Pasite. Épéole. Suppl. pl. 14. et 2.° famille. Suppl. pl. 14. Cératine. Suppl. pl. 14. . Lasie. . Crocise. . Abeille. Trigone. . Trachuse, 1.” * et 2.° famille. Xylocope. . Bréme. . Muulle. . Fourmi, 1.7 et 2.° famille, x Atte. Manique. Doryle. Labyde. . Cynips. Figite. . Chélone. . Chrysis. Clepte. . Omale. Anteon. . Céraphron. . Leucospe. . Codre. Cinète. Bélyte. Suppl. pl. 14, . Chalcis. . Psile. D 9) fo Ce (889 DENOMINATIO PARTIUM QUÆ ALAM ANTICAM HYMENOPTERO- RUM CONSTITUUNT. qQ' AXBOU-LUAS MS = 5 a Figura ai. a) Apex alc basi oppositus. b) Basis alc connectitur thoraci. c) Angulus posticus inter marginem posteriorem et interiorem alc situs est. d) Margo exterior a basi ad apicem ale extenditur. e) Margo posterior ab angulo pos- tico ad apicem alc extenditur. f) Margo interior ab angulo pos- tico ad basin alc extenditur. g) Discus fota pars alæ marginibus inclusa. Fig. 2. a) Radius, primus nervus marginis exterioris ale , progreditur a basi ad punctum alæ b) Cubitus, secundus nervus mar- ginis exterioris alæ, progreditur quoque a basi ad punctum alc: a radio membrana intermedia disjungitur. DÉNOMINATION DES PARTIES QUI CONSTITUENT L'AILE ANTÉRIEURE DES HYMÉNOPTÉRES. — PLANCHE TieTe Figure 1.7 a) Le bout de l'aile est opposé à sa base. b) La base de Vaile s'insére au corselet. c) L'angle postérieur de l'ile est situé entre le bord postérieur et l'interne. d) Le bord externe s'étend depuis la base jusqu'au bout de l'aile. e) Le bord postérieur s'étend. de- puis l'angle postérieur jusqu'au bout de l'aile. Jf) Le bord interne s'étend depuis l'angle postérieur jusqu'à la base de l'aile. : g) Le disque est toute la partie de Paile comprise entre ses bords Fig. 2. a) Le rayon, premiere nervure du bord externe de l'aile, s'étend de- puis la base jusqu'au point de l'aile. b) L/os du coude, seconde nervure du bord externe de l'aile, s'étend aussi depuis la base jusqu'au point de l'ale:il estséparé du rayon par une membrane intermédiaire. foam) c) Punctum (vel carpus) alæ situs est ad extremitatem | ossium lacerti : inter illas duas partes articulatio adest. d) Cellulæ radiales. e) Cellule cubitales. J') Nervi recurrentes 2 zervis dis- coidalibus alc ascendunt , et in cellulas cubitales inseruntur. ) Nervi brachiales a. thorace ori- ginem trahunt, ev nervis lacerti Mis conjunguntur. Fig. 3. a) Cellula radialis appendiculata. b) Cellula cubitalis petiolata. c) Nervi recurrentes. Fig. 4. a) Punctum ale (vel carpus ). b) Cellula incompleta. Fig. 5. z a) Punctum alæ. b) Nervi recurrentes. Hcc figura ostendit parvum ner- sum procedentem a basi puncti , et secantem primam. cellulam cubi- talem in duas partes fre equales. c) Le point (oulecarpe) deVaile est situé à la terminaison des os de l'avant-bras: c'est entre ces deux parties quesetrouvel'aruculauon. d) Les cellules radiales. e) Les cellules cubitales. f) Les nervures récurrentes ve- montent des nervures du disque de l'aile pour s'insérer dans les cellules cubitales g) Les nervures brachiales naissent du corselet, et s'unissent avec les nervures de l'avant- bras. Fig. 3. a) La cellule radiale appendicée. b) La cellule cubitale pétiolée. c) Les nervures récurrentes. Fig. 4. a) Le point de l’aile (ou le carpe). b) La cellule incomplète. Fig 5. a) Le point de l'aile, b) Les nervures récurrentes. Cete figure fait voir une petite nervure qui sort de la base du point, et qui coupe presque en deux parties égales la premiere cellule cubitale. j — fe (do) DENOMINATIO MANDIBULARUM. 11. 12. —— TABULA 1. Unidentata. Emarginata. Calcare prædita. Bidentata. Tridentata. _Adunca. Quadridentata. Quadridentata, sed diverso modo. Quinque dentata. T'uberculata. Cochleariformis. Sulcato-cochleariformis. DÉNOMINATION DES MANDIBULES. Fig. SI OmENEL ES Pa 10. Tuberculce. 11. era T 4B LE 41. Unidentee. Émarginée. Éperonée. Bidentée. "Tridentée. Crochue. À quatre dents. À quatre dents, mais d'une maniere differente. À cinq dents. En cuiller. 12. En cuiller sillonnee. Fig. DENOMINATIO DÉNOMINATION ANTENNARU M. DES ANTENNES. M ANR U BA Le PLANCHE (i 1. Filiformis. Fig. 1. Fihforme. 2. Articulata. 2. Arüculée. 5. Moniliformis. 5. Moniliforme. 4: Fusiformis et serrata, 4. Fusiforme et en scie; 5. Setacea. 5. Seétacee. 6. Cylindrica. 6. Cylindrique. 7. Fracta. 7. Brisée. 8. Furcata. 9. Fourchue. 9. Uncinata. 9. Crochue. 10. Clavata. 10. En massue. 11. Capitata. 11. A téte, ou à bouton. 12. Pennata. 12. Pennée. 15. Pectinata. 19. En peigne, 14. Serrata. 14. En scie. (1) Lisez PLANCHE 1." au lieu de TABLE 1." , à la page précédente. Hyménoptères. ToME 1. F (4) ORDO PRIMUS. ORDRE PREMIER. ABDOMINE PRORSUS SESSILI ÆBDOMEN ENTIÈREMENT SESSILE, LATITUDINEM THORACIS DONT LA LARGEUR ÉGALE CELLE ADÆQUANTE. DU CORSELET. Cz ordre présente un caractére sür et facile à saisir, au moyen duquel on pourra reconnaitre bien aisément tous les insectes qui doivent y étre rangés. En effet, sans avoir aucune connaissance en histoire naturelle, on décidera toujours, à la première vue, si le ventre d'un hyménoptère tient au corselet dans toute sa largeur, ou s'il y est implanté par un pétiole. A ce caractère, qui suffirait sans doute, j'en ajouterai d'autres moins apparens, à la vérité, mais qu'il importe de faire remarquer. Le premier se trouve dans la manière dont ces insectes portent leurs ailes lorsqu'ils sont en repos : on observe qu'elles se croisent un peu en toit sur le ventre , qu'elles débordent, et qu'elles sont chif- fonnées; c'est-à-dire, que la membrane dont elles sont formées n'est pas tendue comme elle le serait si l'insecte volait. Le second se trouve dans la tariére que les femelles portent à l'extrémité du ventre, tariére droite et forte, qui excéde toujours plus ou moins le dernier anneau de l'abdomen, et dont ces femelles se servent trés-adroitement pour préparer convenablement la place où elles veulent déposer leurs œufs. ( 451) Le troisième consiste dans les protubérances de la partie supé- rieure du corselet , qui forment quatre divisions , dont l'antérieure répond à la tête, les deux latérales à la base des ailes, et la pos- iérieure comprend l'écusson. J'ai divisé le genre ZentAredo de Linné en sept genres ; mais j'ai tort de dire que je l'ai divisé, puisque c'est la nature elle-même qui a établi entre ces insectes des différences bien sensibles , que je me borne à faire observer par la formation de mes nouveaux genres. Si l'on examine les larves des mouches à scie ( ZAentredo) , on voit combien elles diffèrent ent'elles , soit par leur forme et les attitudes singuliéres qu'elles prennent sur les feuilles dont elles se nourrissent, soit par le nombre de leurs pattes membraneuses , soit enfin parce que les unes se contentent de s'envelopper dans une feuille qu'elles roulent avec art , tandis que d'autres fabriquent des coques simples ou doubles pour s'y transformer en chrysalides , et que de plus prévoyantes peut-être s'enterrent pour se garantir encore mieux. Les insectes parfaits nous présentent des varictés de forme aussi nombreuses que leurs larves. Les uns ont le corps ovale, d'autres l'ont cylindrique , en Fuseau ; dans plusieurs 1l est épâté et presque triangulaire , et dans un petit nombre il est conique. Si lon considère enfin les différences que présentent les cellules des ailes , les dentelures des mandibules, la forme des antennes et le nombre d'anneaux dont elles sont composées dans ces insectes , on sentira d'autant mieux la nécessité qu'il y avait de diviser ce genre. Le genre des szrex a été soumis aussi à quatre divisions, lesquelles ont été déterminées autant par les résultats de mescaractéres génériques HE (ue) que par la différence qui existe dans l'apparence extérieure de ces insectes. En effet, dans mes £racAéles, le corselet se prolonge en avant, et il est obtus, tandis que dans les szrex il est tronqué et épineux: dans les premiers l'abdomen est grêle, aplati latéralement, et la tarière est peu apparente; dans les derniers, il est gros, cylindrique, et la tarière est très-saillante. Mes wrocères se distinguent encore plus facilement des sirex par la longueur de leur cou , qui fait une demi-gouttière solide , au bout de laquelle est implantée une petite tête qui, par la finesse des antennes qu’elle porte, offre un caractère remar- quable. Enfin, on ne confondra pas les £remex avec les szrex si l'on considère la brièveté de leurs antennes. Ce simple apercu prouve qu'on ne pouvait pas laisser ces quatre genres réunis en un seul. « 4) GENUSL TENTHRE D O. 1. FAMILIA. Cellule radiales, duc , elongate , Jere equales. Cellule cubitales , tres: prima, angustata , excipit duos nervos recurrentes ; tertia apicem ale attingit. Mandibulæ , tridentatæ. Antennæ, capitata, quinque, sex et septem articulis composite, ulti- 7us ovaius. 2. FAMILIA. Cellule radiales , idem. Cellule cubitales , tres: prima , excipit primum nervum. recurren- zem ; secunda secundum. | Mandibulæ, bidentatce. ÂAntennæ, quinque articulis com- posita. GENRE I. TENTHRÉDE. ere E 1 FAMILLE. Cellules radiales, deux, alongées, presque égales. Cellules cubitales , trois : la 1.°”, qui est resserrée , recoit les deux °° atteint nervures recurrentes; la 5. le bout de l'aile. Mandibules , tidentées. Antennes , à tète, composées de cinq, six et sept anneaux , dont le dernier est ovale. 2:7 RAMILLE. Cellules radiales , de méme. Cellules cubitales , trois: la 1.7, recoit la premiere nervure récur- rente, et la 2." cellule, la seconde nervure. Mandibules , bidentées. Antennes , composées de cinq an- neaux. Les insectes de ce genre ne peuvent étre confondus avec d'autres de cet ordre , puisqu'ils sont les seuls dont les antennes soient terminées par un bouton ovale. Geoffroy, ne considérant que la forme particulière de ces antennes , et jugeant que ce caractère était suffisant pour séparer ces insectes des autres {enthrèdes, a créé pour ( 5 ) eux un nouveau genre, auquel il a donné le nom de crabro, déno- mination que j'aurais conservée si elle n'avait pas été déjà consacrée à d'autres hyménoptéres. MM. Olivier, Latreille, et récemment Fabricius, guidés par la méme considération , ont suivi l'exemple de Geoffroy , en substituant au nom de crabro celui de cémbex. J'aurais adopté bien volontiers cette dénomination s'il eüt été nécessaire de créer un nouveau nom ; mais, ayant trouvé eelui de £enthredo établi par tous les anciens auteurs , j'ai préféré le conserver à ce genre. M.' Fabricius a voulu corriger, dans la nouvelle édition de ses piezata, l'erreur qu'il avait commise dans son gezera, en n'accordant à ses {enthredo que trois anneaux aux barbillons postérieurs, mais en en donnant actuellement cinq aux insectes de ses cinq premiers genres, qui sont extraits de son ancien genre Zez/zredo , je présume qu'il s'est encore trompé, puisque je n'ai pu en reconnaitre que quatre, et que M.' Latreille en a vu le méme nombre que moi. ——— Nota. Ce genre a été établi sur linspection de onze femelle et de huit mâles. ( 47) TENTHRED O. SPECIES. FEMINLZE. Femorata. Lucorum. Lutea. Marginata. V'itellincæ. Fasciata. 14 FAMILIA. FEMELLES. Fabr. Cimbex. n.° 2. * Fabr. Cimbex. n.° 5. Fabr. Cimbex. n.° 6. Panzer. T'enthr. La femelle a les côtés du ventre moins roux que le mále. Fabr. Cimbex. n.? 9. Panzer. Z'nthr. à —— TENTIH R É D E. ESPÈCES. 1,2% FAMILLE, MARES. Femorata. Lucorum. Sylvarum. merino, F'itellinc. Fasciata. MALES Fabr. Cunbex. n.^ 1. Panzer. T'enthredo. Le mâle a les cuisses postérieures renflées. Le mále ne diffère de la femelle que par le renfle- ment et les épines des cuisses postérieures. Fabr. Cimbex. n.? 4. Panzer. T'enthr. Fabr. Cznbex. n.° 5. Panzer. Tenthr. Fabr. Cimbex. n.° 8. Fabr. Cimbex. n." 9. Le mále est de couleur bronzée , et le premier an- neau de son abdomen n'est pas blanc comme dans la femelle. (48h) Sericea. Fabr. Cimbex. n.* 10. Panzer. T'enthr. Montana. Panzer. T'enthr, Axillaris. Gravée. 2% FAMILIA, FEMINÆ. FEMELLES. Lecta. Fabr. Czmbex. n.° 11. Panzer. Tenthr. | Gravée (1). Obscura. | Fabr. Cimbex. n." 12. | Panzer, Z'enthr. Sericea. Fabr. Cimbex. n.° 10 8. Panzer. T'enthr. . . r D D E . Axillaris. Panzer. Tenthr. Le mâle a les cuisses renflées, QC UR MOM TI LE. M ARES. M 4LES. (1) J'ai trouvé plusieurs fois ce joli insecte sur la renoncule bulbeuse. Le mâle m'est encore inconnu, ( : 49) ) GENUS II. CR YUOBrE UU. SEQ: — Cellula radialis , una , maxima , appendiculata. Cellule cubitales, quatuor, fere cquales : secunda tertiaque duos nervosrecurrentes excipiunt; quarta apicem alc attingit. Mandibulæ, parece, emarginatæ. Antennæ, filiformes, tribus arti- culis composite , ultimus longissi- mus. GENRE If. CR Y DO T IE. Cellule radiale, une, très-grande, appendicée. Cellules cubitales, quatre, pres- que égales: la seconde et la troisième recoivent les deux nervures récur- rentes ; la-quatrième atteint l’extré- mite de l’aile. Mandibules, petites, émarginées. Antennes , filiformes, composées de trois anneaux , dont le dernier est tres-long. Les insectes de ce genre sont les seuls hyménoptères qui n'aient que trois anneaux aux antennes: ce caractèré suffira sans doute pour-les faire toujours reconnaître aisément. On pourra objecter contre cette assertion que, quoique ces antennes n'aient en apparence que trois anneaux , elles en ont réellement un bien plus grand nombre: cela est vrai; mais, pour les découvrir , il faut recourir à la macération ; or, comme la décomposition d'un organe n'entrera jamais dans une méthode comme un moyen propre à faire distinguer un genre , je persisterai à ne donner que trois anneaux à ces antennes. Les cryptes máles se distinguent aisément de leurs femelles par leurs antennes velues. (1) Lisez cryptus au lieu de cruptus dans les planches, Hyménoptères. Tome 1. G ( 58 ) Bergmaün et de Geer , qui ont étudié avec beaucoup de soin l’histoire des larves des mouches à scie , et qui les ont divisées en familles d'aprés le nombre de leur pattes, nous apprennent que les larves des insectes de ce genre n'ont que dix-huit pattes , tandis que celles des insectes qui appartiennent au genre précédent et au suivant en ont vingt-deux. Je n'aài pas pu examiner un assez grand nombre de larves de tenthrèdes pour connaitre toutes les nuances qui peuvent exister entr'elles, mais je peux annoncer à ceux qui voudront faire cet examen avec soin, qu'ils trouveront, dans l'organisation des larves de ces hyménoptéres , autant de différences que j'en ai trouvé dans celle des insectes parfaits ; cela ne peut pas étre autrement, puisque la nature n'a jamais fait sortir du méme moule deux individus avec des formes différentes, à dater méme du premier moment de leur existence. M." Latreille , dans son ZZistoire générale des Insectes , faisant suite à celle de Buffon, a nommé hylotomes nos cryptes. Je n'aurais pas hésité d'adopter toutes les dénominations génériques de cet illustre auteur si les planches de cet ouvrage n'avaient pas été gravées long-temps avant la publication de son ouvrage. M.' Fabricius , en adoptant la dénomination générique de M: Latreille, a réuni dans ce genre des insectes qui m'ont paru lui être tout-à-fait étrangers et qu'on verra paraître dans la succession de mes genres. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de onze femelles et de huit mâles. ( CR YPTUS. SPECIES. FEMINÆ. Ustulatus. | Fabr. Hylotoma.n." 5. Tenthr. FEMELLES. Panzer. D) . D L LI L] LI L] LI * D Lr] Li 9 Fabr. ZZylot. n.° 10. Panzer. T'enthr. Cœruleseens. Fabr. Hylot. n." 12. Panzer. Tenthr. Enodx. Rose. Fabr. ZZylot. n." 16. Panzer. Tenthr. Paganus. Panzer. Tenthr. Angelicæ. | Fabr. Hylot. n." 17. Panzer. T'enthr. Maculatus. Grave. Segmentarius. Panzer. Cruptus. Je regarde cette espèce comme une variété de Pustulatus. 51 CRYPTE. ESPÈCES, MARES, MALES. Ustulatus. De méme. Excepté les antennes, qui sont velues ou cilices comme dans tous les máles de ce genre. Fabr. ZZylot. n.° 8. Tenthr. €e mâle est remarquable Furcatus. Panzer. par ses antennes ; j'ignore si sa femelle lui ressemble : Villers, qui le premier en a parlé, ne le dit pas. Enodis. De méme. Cœrulescens. De même. Paganus. De méme. 0 ( 52 ) GENUS III. GENRE III. ALLANT TU S. ALLAN T E. Cellule radiales, duce , cequales. Cellules radiales , deux, égales. Cellule cubitales, quatuor , inæ- Cellules cubitales , quatre , iné- quales : prima parva , rotundata; gales: la 1." est petite, arrondie; la me -z eme secunda tertiaque excipiunt duos | 2." et la 3 recoivent les deux nervos recurrentes ; quarta apicem nervures récurrentes; la 4." atteint alæ attingit. le bout de l'aile. Mandibulæ, quadridentate , sed Mandibules à quatre dents , mais bidentatæ in speciebus duplici aste- bidentées dans les espèces marquées risco notatis. d'un double astérisque. Antenne, subfiliformes , vulgo Antennes , un peu filiformes , novem, articulis compositæ , raro | composées ordinairement de neuf undecun. anneaux, rarement de onze. Les antennes distingueront les insectes de ce genre de ceux des deux genres précédens , et le nombre des cellules les séparera de ceux qui doivent entrer dans les genres suivans. J'ai marqué par un double astérisque les allantes dont les mandibules ne sont que bidentées, et je les ai séparés des autres parce que la nervure d’intersection des cellules radiales se présente sous une inclinaison un peu différente: cette seule modification dans la distribution des nervures a suffi pour m'annoncer celle qui devait exister dans l'apparence de ces individus, et me prouver que leur moule n'avait pas été exactement le méme que celui des autres allantes, En effet, 'abdomen raccourci de la plupart de ces insectes, et la dentelure de leurs mandibules établissent entr'eux et les autres allantes une nuance remarquable qui les rapproche des cryptes. (159) Il est étonnant que les auteurs n'aient pas pu se réunir sur le nombre des anneaux qui composent les antennes des /enthrèdes. Les uns ont dit que ces organes en avaient sept; d'autres leur en ont donné huit , neuf , dix et onze. Comme il importe de décider cette question, j’assurerai que les antennes de tous les a//az£es sont composées de neuf anneaux, en comptant depuis leur base, excepté deux ou trois qui en ont onze, et que je ferai connaitre en parlant des espéces. On trouvera dans le genre Zen£Aredo de M.* Fabricius des espèces qui entrent dans mes genres dolère et némate et qui diffèrent des allantes par leurs antennes, leurs mandibules, et surtout par les cellules de l'aile. M.' Latreille a établi dans son genre Zenthréde plusieurs subdi- visions fondées sur la forme de l'abdomen , sur la figure ou la longueur des antennes, et surla découpure des mandibules: comme la plupart de ces subdivisions constituent des genres nouveaux par le nombre des cellules des ailes, je les ferai successivement connaitre en parlant des genres auxquels ces subdivisions se rapportent. Nota. Ce geure a été établi sur l'inspection de quatre-vingt-huit femelles et de quarante máles. ( 94 ) A Iob A NP. US. : A D LES AN UT UE, SPECIES. ESPECES. — A — FEMINÆ. FEMELLES. M 4 RES. MALES. — Costalis: Fabr. Zylot. n.° 15. Costalis. De méme. Cingulatus. Vabr. Hylot. n." 29. SOME e NN Scrophularie. Fabr. Tenthr. n." 1. | Scrophulariæ. De méme. Fiennensis. Panzer. Tenthr. QS ESTERNO CURSUS JMarginellus. Fabr. Tenthr. n° 2. | SERIA ELEM Panzer. Z'enthr. j IMEEM SAR Cinctus. Fabr. Tenthr. n." 3. Cinctus. Fabr. Tenthr. vaga. Panzer Tenthr.: Es Panz. T'ent. semicincta. La tenthredo cincta de Linnéappartientau genre . dolére , et a été gravée. Bicinctus. | Fabr. T'enthr. n." 4. Bicinctus. — À peu prés de méme. Tricinctus. Fabr. Tenthr. n° B. RUE MS UNE d NET Rusticus. Fabr. Z'enihr. n.° 6. Rusticus. Fabr. Z'ent. carbonaria. Panz. T'enthr. notata. Panz. T'ent. carbonaria. Ribis. Fabr. Tenthr. n." 8. Ribis. De même. Panzer. Z'enthr. sida. eee M^ AN RUE Flayicornis. Fabr. Tenthr. n." 9. AQUAE APN Panzer. T'enthr. : SAU Ua MEUS Luteicornis. Fabr. T'enthr. n.* 10. A Ga TENDRE UE Pavidus. Fabr. Tenthr. n.° 15. NOUS Py M TE "nalis. Fabr. Tenthr. n." 17. 24A S ee aene s INS Maurus. Fabr. Tenthr, n." 19. Ao Te Panzer. T'enthr. fagi. exe as n Re A nes Lividus. Fabr. Tenthr. n.° 21. | Lividus. Panz. Tent. carpini. Panzer. T'enthr. : à ONE te hs OBESSE Cory li. Fabr. Tenthr. n.? 22. Panzer. Z'enthr. ( Albicornis. Fabr. Tenthr. n." 25. Panzer. T'enthr. Felox. Fabr. Z'nthr. .. ter. Fabr. T'enthr. n. * 36. Panzer. : T'enthr. .. Mandibularis.Fabr. Z'enthr. n." 27. Panzer. T'enthr. Tarsata. Fabr. "Tonthr. n.? 26. Panzer. ; T'enthr. . 12 punctatus. Fabr. DAT. n." 52. Panzer. Z'enthr. Punctum. "Fabr. Tenthr. n." 55. Pads Panzer. Tenthr. Blandus. Vabr. Tenthr. n.* 55. 4 maculrtus. Fabr. Tenthr. n.° 56. Panzer. Æ/lantus. ÆHæmatopus. Panzer. Tenthr. Ferus. Fibr Tenth 58. Panzer. EE Scutellaris. Fabr. Tenthr. n." b1. Panzer. T'enthr. Viridis. Fabr. Tenthr. n.° 52. Panzer. T'enthr. Rape. Fabr. Zenthr. n.° 56. Nassatus. Fabr. T'enthr. 0 Dimidiatus. Fabr. Tenthr. n.° 61. Stigma. Fabr. T'enthr. n.* 62. Zonatus. Panzer. Tenthr. T'eutonus A peu prés Me méme - que' le mále. | E le | | | | | | | " ) Albicornis. De méme. Blandus. , Panz. Tent. Didi Iœmatopus. Fabr. Tenthr. n. i*87. Panzer. T'enthr. De méme. F' iridis. Nassatus. Pina T'enthr. Zonatus De même. Teutonus. Tenthr. Panzer. Tilic. Panzer. Zllantus. Rubi. Panzer. Allantus. Oscars Panzer. Allantus. Rossi. Grave. Panzer. Æ{lantus. Abdominalis. Fabt. Hylot. n." 19. Panz. T'ent. ventralis. Fabr. ZZylot. n.° 21. Panz. T'ent. centifoliæ. Antennes à I1 anneaux. Les cellules de l'aile ne sont pas exacles. Annulatus. Fabr. Æylot. n.° 95. Antennes à 11 anneaux, M' Fabricius s’est trompé en rapportant à la synony- mie la pl. 16 du fascicule 49 de Panzer , puisque la tenthredo pagana de cet auteur n’aque 3 anneaux aux anlennes, Fabr. Hylot. n.^ 95. Panzer. T'enthr. Ephippium. Fabr. Hylot. n.° 28. Spinarum. Ovatus. Panzer. T'enthr. Lateralis. — Fabr. Tenthr. n." 29. Panzer. Allantus. Morio. Fabr. Zenthr. n.° 31. Panzer. T'enthr. Nieritus. Fabr. Tenthr. n.* 47. @ihiops. Fabr. Tenthr. n." 40. Panzer. 44antus. Sambuct. Rossi. . De méme. LJ . [] . . LI L] Spinarum. De méme. Annulatus. Dc méme Morio. De même. Fulvicornis. Fabr. Tenthr. n.° Ab. * D D * e. L] L Œthiops. De même, Ferrugincus, Panzer. Allantus. ——À $e ——— GENUS IV. DOLERUS:' i4 FAMILIA. Cellule radiales, duc , equales. Cellule cubitales , tres : prima, parva, rotundata ; secunda , lon- gissima , excipit duos nervos recur- rentes; tertia apicem alc attingit. Mandibule , quadridentatæ. Antennæ, setacec, novem articulis composite. 2. FA MILIA. Cellule radiales , zdern. Cellule cubitales , res: prima, elongata , excipit primum nervum recurrentem ; secunda , secundum. Mandibulæ , emarginatæ , subbi- dentatæ. Antenne, zdem. GENRE IF. DO L £ R E. i. FAMILLE. Cellules radiales , deux, égales. Cellules cubitales , trois : la 1.°”, peute, arrondie; la 2.°, très longue, recoit les deux nervures récurrentes; la 5.* atteint le bout de Paile. Mandibules, à quatre denis. Antennes, sétacées, composées de 9 anneaux. 2.0 FAMILLE. Cellules radiales, de même. Cellules cubitales , trois: la 1.7, alongée, recoit la première nervure récurrente, et la seconde cellule la seconde nervure. Mandibules , émarginées , legère- ment bideniées. Antennes, de méme. Il y a peu de différence entre l'Aabztus des allantes notés d'asté- risques et celui des dolères ; mais les antennes de ceux-ci étant plus sétacées , et le nombre des cellules cubitales n'étant pas le même, le plus léger examen suffira. pour les séparer. Quoique ce genre présente des caractères bien sensibles, il n'a été cependant remarqué par aucun auteur : M." Latreille a placé les dolères dans son genre tenthréde , et on les trouve disséminés dans les genres Aylotomo et Zezithredo de M.' Fabricius. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de quinze femelles el de neuf mâles. JH yménoptéres. ''oug 1. DOLERU. S FEMINAE. FEMELLES. ( 98 ) SPECIES. D OL À RE. ESPÈCES. 1% FAMILIA. 1 FAMILLE. Eglanteriæ. Fabr. Hylot. n. 18. Panz. Tent. pedestris. D L] D [] Germanicus. Fabr. Tenthr. n.^18. Gonager. Opacus. Tristis. Niger. Tibialis. Rufus. Cinctus. Togatus. Panzer. Tenthr. | Fabr. Tenthr. n.° 25. | Gonager. Panz. Zenthr. crassa. | Fabr. Tenthr. n.° 42. Panzer. Tenthr. Gravé. Fabr. Tenthr. n.° 5o. Panzer. Tenthr. Fabr. Tenthr. n.° 64. Niger. e) Panzer. Z'enthr. Tibialis. Panzer. T'enthr. Grave. Fabr. Tenthr. n.° 15. Panzer. T'enthr. Si cette espèce, que je n'ai pas, appartient à ce genre, les cellules cubitales ne sont pasexactement dessinées. EU vf ——M 4e ——— MARES. M.£LE S. Fabr. Z'enthr. n.° 14. Panzer. T'enthr. Panzer. Z'entAr. Panzer a décrit et figuré la femelle sous le nom de crassa,etle mâle sous celui de gonogra. L] LI e L] e LI e LI L3 Lj LI 0 [I De méme. Panzer. Z'nthr. 2. FAMILIA. 2. FAMILLE. De même. GENUS V. NOEJM A TOUS Cellula radialis, uza, maxima. Cellulæ cubitales, quatuor: prima, parva , fere rotundata ; secunda magna , duos nervos recurrentes excipit ; tertia , minor, quadrata ; quarta apicem ale attingit. Mandibule , emarginatce. Antenne, longe, setaceæ, novem arliculis composite. GENRE F. N'ES MIA T. £. Cellule radiale, une, très-grande, Cellules cubitales, quatre: la 1.5, petite, presque ronde ; la 2.°, grande, recoit les deux nervures récurrentes; la 5.'^*, moindre et carrée ; la 4.^* atteint le bout de l'aile. ÎMandibules, émarginées. Antennes, longues, sétacées, com- posées de neuf anneaux. La différence essentielle qui existe entre les émates et les dolères repose sur le nombre des cellules radiales et cubitales, qui n’est pas le méme dans ces deux genres. Cette différence, qui paraîtra peut- être légère à ceux qui ne voient les choses que superficiellement , acquerra toute la force dont elle est susceptible aux yeux de l'obser- vateur qui désire d'en connaitre la cause , lorsqu'il découvrira que les larves de ces hyménoptéres n'ont que vingt pattes, tandis que celles que nous avons passées en revue en avaient dix-huit et vingt- deux. C'est dans le genre /ezthredo de MM. Fabricius et Latreille qu'il faut chercher les z:éznates. Nota. Ce genre a été élabli sur l'inspection de seize femelles et de quatre miles. ( 60 ) NEMAT TUS NEM ISZA T E. SPECIES. ESPECES. FEMINÆ. FEMELLES. MARES. MALES. Capreæ. Fabr. Tenthr. n.° 30. | Capreæ. | De même. Panzer. Tenthr. Flavus. Fabr. Zenthr. n." 59. Salicis. Fabr. T'enthr. n.° 52. | Salicis. De méme. Septentrionalis. Fabr. Tenthr. n.° 65. Panzer. T'enthr. Lucidus. Panzer. 7'enthr, Luteus. Panzer. Nematus. : . . Intercus. Panzer. Nematus. a ens eure Miliaris. Panzer. T'enthr. Les cellules cubitales ne sont pas exactement des- sinées, | Niger. Gravé. ( GENUS VI. PTERONUS. 1% FAMILIA, Cellula radialis, una, magna. Cellule cubitales, tres , fere equales : prima secundaque exci- piunt duos nervos recurrentes; tertia apicem alc attingit. Mandibulæ , tridentatæ. Antennæ, serratæ, (6 articulis compositæ. C -— setacec , 9 articulis y THES? composita. — pennatæ, 24 articulis compositc. ———-— pectinata , 9 arti- culis composita. maribus. 2% FAMILIA. Cellula radialis , idem. Cellulæ cubitales , tres : prima, parva,rotundata; secunda longissi- ma , excipitduosnervos recurrentes. Mandibule , subbidentatæ. Antennae, sefacece, novem articulis composite. 3 FAMILIA. Suppl., pl. 5 et 15. Cellula radiahs , zdern. Cellule cubitales , tres : prima magna, excipit duos nervos recur- rentes ; secunda , parva, quadrata. Mandibulæ , subemarginatee. Antenne, setaceæ, novemarticulis composilæ. 01 GENRE FI. POTE R0 N E 1. FAMILLE. Cellule radiale, une, grande. Cellules cubitales , trois, presque égales : la 1. et la 2.° recoivent les deux nervures récurrentes ; la 3.° atteint l'extrémité. de l'aile. Mandibules , tridentées. Antennes , eu scie, composées de 16 anneaux. sélacées, composées de 9 anneaux. dans les femelles. —— pennées, composées de 24 anneaux. en peigne, compo- séesdeganneaux. dans les máles; 2, FAMILLE. Cellule radiale, de mème, Cellules cubitales, trois: la 1.7, petite, arrondie; la 2.°, très-Jongue, recoit les deux nervures récurrentes. Mandibules, légèrement bidentées. Antennes , sétacées, composées de neuf anneaux. 5." FAMILLE. Suppl. pi. 5 et 13. Cellule radiale, de méme. Cellules cubitales , ois : la 1.*, grande , recoit les deux nervures récurrentes; la 2.°, petite et carrée. Mandibules, un peu émarginées. Antennes, sétacées, composées de . neuf anneaux. ( 6) J'ai dit dans Pintroduction qu’on pourrait , si on le voulait, convertir en genres les familles que j'ai établies, en assurant, néan- moins, que cette substitution d'un mot à un autre ne pouvait pas attaquer les bases de ma méthode. C'est bien dans ce genre qu'on peut en faire l'application ; car je n'ai réuni les deux dernières familles des p/éronzes à la première que par la considération du nombre des ceilules radiales et cubitales, sans avoir égard à la forme des antennes et au nombre d'anneaux dont elles sont composées : si j'eusse agi différemment j'aurais jeté sur mes genres une espéce de confusion , en sacrifiant le premier de mes caractères génériques aux autres , puisque les péérones sont les seuls hyménoptères de cet ordre qui aient une cellule radiale et trois cubitales. Les mâles de plusieurs espèces de. phalénes ne sont pas les seuls insectes que la nature ait distingués de leurs femelles par des antennes pennées; on trouve ce même caractère sexuel dans quelques coléop- teres , et parmi les hyménoptères on peut offrir la première famille de ce genre, dont quelques máles ont des antennes trés-remarquables par l’arrangement symétrique de longs filets pennés qui partent de la tige, tandis que les femelles les ont seulement en scie. Les femelles des péérones, dont les mâles portent des antennes pennées , ont la tête fort aplatie de devant en arrière; l'abdomen gros, large et raccourci , tandis que les espèces qui n'ont que neuf anneaux aux antennes ont, en général , le port des zémales. Les ptérones de la première famille ont, dans la première cellule cubitale, le commencement d'une petite nervure qui s'avance dans la membrane jusqu'au tiers de la cellule, et qui, si elle se prolongeait, produirait alors quatre cellules cubitales au lieu de trois. Je ne doute pas que si nous avions, dans ce genre, de plus grands individus , nous ne vissions cette premiere cellule partagée : dans ce cas, il faudrait (,:08. )) nécessairement créer un nouveau genre pour cette premiere famille. Je ferai remarquer ici qu'il est bien étonnant de ne pas trouver davantage de fen£Arédes exotiques décrites dans louvrage de M.' Fabricius, lui qui a visité un si grand nombre de collections. On serait presque en droit de diniander. 2 à quoi tient cette rareté, si l'on ne connaissait pas le peu d'empressement qu'on a eu jusqu’à présent pour collecter les hyménoptères et les diptères. Toutes les larves des p/érozes , dont les antennes sont à barbes, ou pennées, vivent en société sur le pin, et ont vingt-deux pattes : c'est sur ces arbres qu'il faut les chercher pour les élever et en obtenir des insectes parfaits, qu'on ne peut se procurer autrement que très- difficilement. La forme des antennes des p/érozes de la première famille, et le nombre d'anneaux dont elles sont composées ont déterminé M." Latreille à ranger ces hyménoptéres dans un nouveau genre qu'il a nommé lophyre. Pour M.' Fabricius, il a préféréles laisser dans le genre Aylotoma , en les séparant des autres espèces par une simple division fondée sur les antennes. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de douze femelles et de huit mâles, (502 PTERONIU S PTÉRONE. SPECIES. ESPÈCES. ———À ——— 1 FAMILIA, 1,7% FAMILLE. FEMINÆ. FEMELLES. MARES. MALE S. Dorsatus. Fabr. Hylotoma. n.* 5. Panzer. Tenthr. Je crois que c'est la fe- melle de la tenthredo pini. Juniperi. Panzer. Tenthr. Juniperi. Fabr. Æylotoma. n.° 6. M Fabricius a décrit le mâle, et M.* Panzer a gravé la femelle. AM RENE TORT ESSI Pini. Fabr. ZZylot. n° 7. Panzer. Pteronus. Difformis. Panzer. Tenthr. Difformis. De méme. La femelle ne différe du mâle que par ses antennes quisonlenscieau lieu d'être peclinées. Laricis. Grave. 0 —————b———— " . ° , E E E . . E 2. FAMILIA. 2. FAMILLE. Niger. Gravé. | Niger. De méme. m 54 FAMILIA. 3% FAMILLE. Myosotidis.Fabr. Tenthr. n." 6o. | : Panzer. Z'enthr. ANNEES T'estaceus. Grave. | (654) GENUS VII. CEPHALEI A. Cellule radiales, duc : prima, semicircularis. . Cellule cubitales , quatuor, fere equales : secunda et tertia excipiunt duos nervos recurrentes ; quarta , incompleta, apicem alc non prorsus attingit. Mandibule, maximeæ, bidentatcæ. Antenne , filiformes , plurimis articulis composite , vulgo supra vigin tr. Observatio. Zn specie duplici asterisco notata , antenne sunt serratæ GENRE VII. CEÉP HA LÉILIE. ere Cellules radiales , deux : la 1.°", demi- circulaire. Cellules cubitales, quatre, presque égales : la 2.° et la 3.° recoivent les deux nervures récurrentes ; la 4.°, incomplète, n'atteint pas tout-à-fait l'extrémité de l'aile. JMMandibules , très-grandes, bi- dentées. Antennes , filiformes, composées de plusieurs anneaux, dontle nombre - surpasse ordinairement celui de 20. Observation. Dans l'espéce marquée d'un double astérisque, les antennes sont en scie. Les cephaléies sont remarquables par la grosseur de leur tête, par leur ventre, large et déprimé , surtout chez les femelles , et par la longueur de leurs antennes. Leurs jambes ont, à peu prés vers le milieu , quelques épines qui ne se trouvent pas dans les insectes des genres précédens. Les larves des cephaléies se distinguent aisément de toutes celles des autres mouches à scie par l'absence totale des pattes écailleuses placées sous les trois premiers anneaux du corps, et par leur dernier anneau hérissé de deux espèces de cornes pointues. Hyménopteres. Tome 1. I o 660 On me reprochera peut-être d'avoir réuni à ce genre la cephaleia cephalotes , puisque la forme de ses antennes pouvait suffire pour en faire un genre particulier. Ce reproche serait fondé si cet insecte n'avait pas le méme Aabitus que les autres cephaléies; si ses ailes n'étaient pas semblables à celles des autres individus de ce genre , et si je n'avais pas dà subordonner les autres caractéres génériques à celui des cellules del'aile, qui est le plus certain et le plus facile à saisir. Les cephaléies à antennes filiformes ont été appelées pamphilies par M: Latreille, et /yda par M Fabricius ; mais ces deux auteurs, considérant le léger prolongement de la langue de la cephalotes, ont cru devoir créer pour cette espéce un genre nouveau , auquel le premier a donné le nom de »ziégadolonte, et le dernier celui de Zarpa. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de douze femelles et de cinq mâles. CEPHALEI A. FEMIN .E. SPECIES. FEMELLES. Erythrocephala.Fabr. Lyda. n." 1. Sy lvatica. Betulc. Pratensis. Depressa. -drvensis. Clark. T'entkr. Fabr. Lyda. n." 2. Panzer. Panzer. T'enthr. Fabr. Lyda. n.° 8. Panzer. Cephaleia. Fabr. Lyda. n." 10. Panzer. Tenthr. Panzer. Cephaleia. Gravée. Cette femelle a été trou- vée au pied du Jura, par M." Clark, dont les con- noissances en histoire na- turelle égalent le zéle qu'il a pour cette science, Cephalotes.*"Fabr. Tarpa. n.° 1. Panzer. T'enthr. n———————————————————————————ÀÁ——— Áo CEPHALÉIE. MARES. Sylvatica. Pratensis. CepAalotes." "Fabr. Tarpa ESPECES. MALES. Fabr. Lyda nemorum. n. 1l. Panz. Cephal. nemorum. Je présume que la cam- pestris de M. Fabricius est le mâle de la pratensis. » e e o » e © LI » 0 5 e plagio- cephala. Panzer. T'enthr. C 090) GENUS VIII. O R. YS S US: Cellula radialis, una, magna, incompleta. Cellule cubitales, due : prima excipit nervum recurrentem ; secun- dus nervus deest. Mandibule , parve , obtuse, subdentatæ. Antenne, filiformes , decem et undecim articulis composite , pro sexu. GENRE VIII. 0 BY S SEQ). —— Cellule radiale , une , grande, incomplète. Cellules cubitales, deux : la 1.°”, recoit une nervure récurrente ; la 2.° nervure manque. JMandibules , peutes, obtuses, légèrement dentées. Antennes , filiformes , composées de dix ou de onze anneaux, selon le sexe. L'insecte qui constitue à lui seul ce genre avait été mis par Scopoli parmi les spAex , sous le nom d'abzetina. M." Fabricius l'avait d'abord confondu avec les szrex ; mais il en a fait dans la suite un nouveau genre , en lui laissant le nom que M.' Latreille lui avait donné. Quoiqu'il y ait, entre l'orysse et les szrex quelques rapports , quant à habitus, il n'en existe aucun dans la disposition des cellules de leurs ailes, et on voit évidemment qu'ils devaient étre séparés. Parmi les genres nouveaux consignés dans le Supplément que M: Fabricius a publié en 1798, on trouve celui del'oryssus , auquel cet auteur a assigné pour caractère générique des barbillons composés de cinq et de trois anneaux. Mais, dans la nouvelle édition de ses pzezata , il leur en a accordé six et cinq, tandis que M." Klug et moi n'en avons reconnu que cinq aux antérieurs et trois aux postérieurs. (1) Lisez oryssus au lieu de orussus dans les planches. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspecuon d'une femelle et d’un mâle. (. 69. ) ORNE S SAUT TS: Qv RI DYAMS S^. FE. SPECIES. ESPÈCE. FEMINA. FEMELLE. M A S. M A L E:. Coronatus. Fabr. n.° 1. Coronatus. Grave, Panz. Sirex vespertilio. Le mal différe de la femelle par un tache d Klug. Oryssus vespertilio. : blanche sur le dernier EXEC cR RO IRE anneau du ventre. GENUS IX. TRACHELUS Cellule radiales , duce : prima , parva, fere quadrata ; secunda , maxima. Cellulæ cubitales, quatuor, cequa- les : secunda , tertiaque excipiunt ad eorum originem duos nervos recurrentes ; quarta. apicem alc attingit. Mandibule , medius pai vus. tridentatæ , dens Autennæ , versus apicem cras- siores , viginli et duobus articulis composite. GNRE IX. TRACHÈLE Cellules radiales , deux: la 1.^*, petite , presque carrée; la 2.°, très- grande. Cellules cubitales, quatre, égales: la 2.* et la 3.° recoivent dès leur nais- sance les deux nervures récurrentes ; la 4.* atteint l'extrémité de l'aile. AMandibules , widentées , la dent du milieu petite. Antennes , grossissant un peu à leur extrémité , composées de vingt- deux anneaux. Les érachèles qui nous sont connus sont des insectes petits et effilés: leur corselet se prolonge en devant; leur ventre, aplati laté- ralement, porte une tarière courte qui en excède de peu la longueur, et l'on remarque de chaque cóté du dernier anneau abdominal une petite pointe roide dont j'ignore l'usage ; leurs jambes enfin sont armées d'épines comme celles des cephaléies , tandis que celles des urocères et des sirex en sont dépourvues. M." Latreille, qui n'avait d'abord divisé les szrex qu'en deux genres, a reconnu dans la suite qu'il fallait porter encore plus loin cette division , et il acréé, dans son ZZistoire générale des Insectes, un nouveau genre qu'il anommé cephus, en leconsacrantà nos /rachèles; dénomination qui a été adoptée dans la suite par M.' F'abricius. (ug) Cet auteur a dit, avec raison, que les 6epAus avaient cinq anneaux aux barbillons postérieurs : je les ai vus comme lui; cependant M.* Klug ne leur en donne que trois. À quoi tiennent ces différences si fréquentes dans la manière de voir ces organes? A leur petitesse, sans doute, ce qui met en évidence la faiblesse d'un système fondé sur des objets aussi microscopiques. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de sept femelles et de quatre mâles. C zm ) TR ACHEBRUSG) 0. T RACHEL SPECIES. ESPECES FEMINÆ. FE : b MELLES MARES. MALES. Troglodita. Fabr. Cephus. n.° 1. | RUE RU x SEES. PARU DRIED eR Klug. UN ne Compressus.*Fabr. Cephus. n.° 9. Compressus.*De méme Pygmœus, Fabr. Cephus. n.° 5. Pygmaus. De méme. Panzer. Banchus SU epa SRE spinipes (2). SN S ME Klug. Zstatus pygmoeus. Tabidus. Fabr. Cephus. n° 6. | Tabidus. De même, excepté les Panzer . 1 Ler. ambes ui sont Klus status, ) s id g- testacees. Satyrus. Panzer. Astatus. REUS A OO UE DL SIT Hemorroidalis. Gravé. Hamorroidalis.De méme , excepté les Klug. Astatus analis. jambes , qui sont ROCHE ve o ue rousses. (1) avais d'abord donné à ce genre lenom d'astatus, quia été adopté par MM. Panzer et Klug; mais des considérations particulières m'ont engagé à lui substituer celui de trachelus. (2) J'ignore quels ont été les motifs qui ont engagé M." Fabricius à placer l’insecte figuré par. M." Panzer sous le nom de bunchus spinipes , dans le genre cephus , sous la dénomination spécifique de pygmœæus , et, dans le genre banchus , sous celle de viridator, n." 5. Je ne doute pas que ce double emploi ne soit une erreur, mais dans lequel de ces deux genres faudra-t-il laisser cet insecte en suivant son systéme ? —— e X LÓ——MMM—— Lan 3 Qa eua GENUS X. GENRE X. UROCERU SS UROCÉR E. Cellulæradiales, duce, fere equales: Cellules radiales , deux , presque prima , semicircularis. égales : la 1."*, demi-circulaire. Cellule cubitales, quatuor, æqua- Cellules cubitales, quatre, égales : les : secunda tertiaque excipiunt la 2. et la 5.^ recoivent les deux q C duos nervos recurrentes ; quarta nervures récurrentes; la 4."^ atteint P4 2 apicem ale attingit. l'extrémité de l'aile. Mandibulæ, breves , late , qua- Mandibules, courtes , larges, à dridentaicæ. quatre dents. Ântennæ, parvæ, setacee , qua- Antennes , peütes, sétacées, com- tuordecim ad viginti articulis com- posées de quatorze à vingt anneaux. posita. Les zrocères ont un cou long et charnu , qui est recu dans une demi-goutière solide formée par un prolongement de la partie inférieure du corselet : c'est aux inflexions dont ce long cou est susceptible qu'on doit attribuer les dénominations de chameau et de dromadaire qu’on a données à ces insectes. Pour peu qu'on fasse attention à l'Aabz/us des individus qui composent ce genre, on reconnaitra combien il diffère de celui des trachèles et des sirex ; la petitesse seule des antennes suffirait, sans un examen ultérieur, pour les’ faire séparer. M. Latreille a nommé xzp/ydries nos urocéres, et M." Fabricius, en adoptant cette dénomination générique, a dit que les barbillons antérieurs de ces insectes étaient. plus longs que les postérieurs, et qu'ils n'étaient composés que de quatre anneaux, tandis que ceux-ci en avaient cinq. Hyménoptères. Tome 1. K. (Ce) à M." Klug, qui a donné lenom d'Aybonotus à nos urocéres, n’a pas eu la même manière de voir ces organes , puisqu'il n’a accordé que trois anneaux aux barbillons postérieurs et quatre aux antérieurs. Quant à moi j'assurerai que les barbillons mandibulaires des urocères camelus et annulatus ont six anneaux, les labiaux quatre, et que les uns et les autres ont à peu prés la méme longueur. Mes remarques sur les organes de la bouche paraitront peut-étre minutieuses à quelques naturalistes, mais si l'on se rappelle que c'est essentiellement sur ces parties qu'est basé le système du célèbre professeur de Kiel, on ne sera plus étonné que j'entre dans ces détails, surtout après avoir faij connaitre ma facon de penser sur ce système. Si ces remarques n'avaient été que le résultat de mes propres . observations, elles auraient pu paraitre suspectes , mais, en les étayant de celles d'auteurs qui ont vu les mêmes organes, elles ne resteront pas entachées de ce soupcon, et elles en acquerront sans doute plus de force. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de quatre femelles et de trois mâles. (uon) UROCERU S. UROC ZR E. SPECIES. Æ S\P! ETC ES; TEMINÆ. FEMELLES. MAASIRI ESS Af A L E Si Camelus. Fabr. Xiphydria. n.^ 1. | Camelus. De méme. Panzer. Sirex. De stet Eoi decet d de Pe Klug. Zybonotus. vitre tig Aie Droinedarius. Fabr. Xiphydria. n.* 2. | Dromedarius. De méme. Panzer. Astatus. rave eA en UP Klug. ZZybonotus. | A ne Ce Annulatus. Grave. Annulatus, De même. GENUS XI. GENRE XI. S. I ES X. S RUB Cellule radiales , duce : prima , Cellules radiales, deux : la 1.'^, exigua ; secunda , magna , scpe petite ; la 2.°, grande et souvent incompleta. incomplete. Cellulæ cubitales, quatuor: prima, Cellules cubitales, quatre: la 1."*, parva; secunda , magna , excipit peute ; la 2.^, grande, recoit la pre- primum nervum recurrentem ; tertia mière nervure récurrente ; la 3.° cel- secundum ; quarta , incompleta , lule recoit la seconde nervure ; la apicem alc non attingit. 4°, qui est incomplète, n'atteint pas l'exurémiié de l'aile. Mandibulæ, breves , late , tri- Mandibules, courtes, larges, dentatcæ. tridentées. Antenne, selaceæ , noverndecim Antennes, sétacées, composées de ad viginti seplem articulis compo- dix-neuf à vingt-sept anneaux. sitcæ. Si la corne que portent toutes les femelles des sirex , au bout du ventre et au dessus de la tarière, suffit pour les faire reconnaître, les máles le seront tout aussi facilement par l'aplatissement de leurs jambes et de leurs tarses. Si l'on ajoute à ces caractères un corselet tronqué en devant et presque épineux ; un ventre alongé et cylindrique, et un long aiguillon qui prend naissance de dessous le sixiéme anneau , on en obtiendra des connaissances bien suffisantes pour distinguer ces hyménoptères de tous les autres. C'est de préférence sur le sapin et le méléze que les femelles des sirex gigas et spectrum vont déposer leurs ceufs , en choisissant surtout les arbres fraichement coupés ou récemment écorcés ; et ds TN c'est au moyen de leur aiguillon qu’elles préparent 1a loge destinée à recevoir le précieux dépôt qu'elles vont abandonner ; mais ce n'est pas sans peine qu'elles parviennent à calmer leur sollicitude maternelle pour le loger convenablement et sûrement. J'ai vu souvent de ces femelles parcourir rapidement la surface d'un tronc d'arbre coupé pour reconnaitre l'endroit le plus convenable à cette opé- ration ; lorsqu'elles l'ont. trouvé, elles redressent leur ventre, et, dirigeant alors leur aiguillon perpendiculairement, elles l'enfoncent dans le bois en contractant avec force leur abdomen de devant en arrière ; ces contractions , qui alternent avec des instans de repos, agissent sur l'aiguillon comme les coups de marteau sur un coin fiché dans un morceau de bois. Ces femelles font pénétrer quelquefois leur instrument si profondément qu'elles ne peuvent plus le retirer pour fuir le danger qui les menace; de sorte qu'elles se laissent prendre avec la main comme si elles étaient privées d'ailes. Il m'est arrivé plus d'une fois, en les prenant ainsi, de déchirer les derniers anneaux de leur abdomen , ne pouvant pas arracher leur aiguillon, qui était enfoncé dans le boi] jusques prés de sa base. Dans le précis des caractères génériques de M." Latreille , on voit paraître le nom szrex ; mais , dans son /ÆZisloire générale des Insectes, ce nom, consacré par le temps, ne s'y trouve plus : il est vrai qu'il lui a substitué celui d’urocère , qui, à mon avis, ne le remplace pas bien , étant d'une création plus récente, puisque c'est Geofiroi qui en est l'auteur. J'ai cru , avec M." F'abricius, qu'il était plus convenable de conserver à ce genre son ancienne dénomination, d'autant mieux que celle d'urocére n'avait encore été appliquée qu'à un seul individu. M.' Klug a divisé le genre szrex en trois familles , fondant ses divisions sur le nombre d'anneaux dont sont composés les barbillons. o) La 1.^ famille comprend ceux dont les barbillons antérieurs ont deux anneaux et les postérieurs quatre. La 2." famille renferme ceux dont les barbillons antérieurs n'ont qu'un anneau, et les postérieurs trois. La 5." famille est réservée à ceux dont les barbillons antérieurs n'ont qu'un anneau et les postérieurs deux. Les individus de cette dernière famille constituent mon genre £rezex. Il résulte de ces divisions que les caractères établis pour ce genre par M" Fabricius sont inexacts , puisqu'ils ne sont applicables qu'aux espèces de la première famille. Nota, Ce genre a été établi sur l'inspection de dix individus, mâles et femelles. FEMINÆ. Gigas. Psillius. Spectrum. Juvencus. Augur. Fantoma. SIRE fX. SPEGCIE S. FEMELLES. Fabr. n.° 1. Mariscus. Klug. Sirex, 1.* famil. Eabrim. 92. Variété du précédent , dont il ne diffère que par la grandeur. Fabr. n 6. Spectrum. Panzer. Szrex. Klug. Sirex, 2." famil. Fabr. n.°:0. Noctilio. Panzer. Sirex. Klug. Sirex. 1.4 famil. Eras eus ee p See Klug. Sirex, 1." famil. Panzer. Sirex gigas. J'ai considéré cette es- pèce, peut -étre à tort, comme une variété du | gigas. Fabr. n.° 10. Klug. Sirex. 1.2 famil. M Mea SIR EX. ESPEMOÓTIE S. M AR E S. M A LES. Fabr. n.° 14. Sur le témoignage de M." le docteur Klug. De même, excepté les jambes postérieures, qui sont noires, et les antérieures, souvent annullées de noir. Fabre n°15; Quoique ce mâle varie beaucoup en grosseur et en couleur, je l'ai loujours irouvé avec des antennes noires et jaunes à leur base comme chez la femelle. (^ 089.7) GEN OU S. TREM E X. Cellule radiales, duc , equales : secunda , incompleta. Cellule cubitales , duc : prima , maxima, excipit duos nervos recur- rentes ; secunda , incompleta , api- GENRE. TR ES M IE Cellules radiales , deux , égales : la seconde incomplète. Cellules cubitales, deux: la 1.**, très-grande, recoit les deux nervures eme récurrentes ; la 2."", incomplète, cem alc non attingit. n'atteint pas le bout de l'aile. Mandibule , latæ, breves, triden- Mandibules , larges, courtes, tri- tale. dentées. Antennæ, subcompressæ, filifor- Antennes , légèrement compri- mes, tredecim articulis compositæin mées, filiformes, composées de treize feminis , quatuordecim in maribus. anneaux dans les femelles, et de quatorze dans les màles. La ligne de démarcation entre les szrex et les /remex ne s'apercoit d'une manière bien sensible que dans les cellules des ailes et dans la forme et le nombre des anneaux des antennes. Mais en faut-il davantage pour prouver que ces insectes doivent étre séparés? Je ne le pense pas : c'est ce qui m'a déterminé à créer un nouveau genre pour y placer les £reziex , qui forment la troisième famille des sirex du docteur Klug, lesquels diffèrent encore des autres par le nombre des anneaux de leurs barbillons. Ainsi, soit qu'on suive le système de M ' Fabricius, soit qu'on adopte ma méthode, il faudra toujours faire un genre particulier pour ces insectes, ne supposant pas qu'on puisse prendre pour l'établissement des familles les caractères qui sont essentiellement réservés à la détermination des genres. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de quatre individus, mâles et femelles. g P q E RACE MENT SPECIES. FEMINÆ. FE Magus. Fabr. Klug. Fuscicornis. Fabr. Klug. MELL Sirex. Sirex. Sirex. Sirex. ( X, 81 | | | qu Ry EMM. EX. ESPÈCES. MARES. JM .4LES. Magus. Fuscicornis. QU — mM» le C Hyménoptères. Tous 1. Le mile diffère de la femelle par ses antennes d'une seule couleur , par son abdomen immaculé, et par ses jambes qui ne sont pas annullées de blanc. E e 0 E E E Les antennes du mâle sont légèrement tachées de noir au milieu; les jambes de derriére sont aplaties comme dans les szrex , et noires , avec un anneau jaune à leur base; toutl'ab- domen est de couleur bis- trée, excepté le quatrième segment, qui est jaune, et les cinquième et sixième, qui portent de petites mar- ques latérales de la mème couleur. (82,9 ORDO SECUNDUS. ORDRE SECOND. ABDOMINE PETIOLATO PETIOLO VENTRE PÉTIOLÉ, PÉTIOLE SUPRA THORACEM INFIXO. IMPLANTÉ SUR LE CORSELET. L A nature , si variée dans ses formes , a donné aux insectes de cet ordre un caractère tellement singulier et remarquable, qu'il serait inutile d'en chercher d'autres ailleurs pourles faire reconnaítre. Quoi de plus singulier, en effet, que de voir un ventre implanté sur le dos, formant avec lui un angle presque aigu ! L'immortel Reaumur nous invitait depuis long-temps à établir cette séparation, en disant : « Si l'on juge nécessaire d'étendre les » classes des ichneumons au-delà de ce que nous l'avons fait, et » indépendamment des caractéres des sexes , on ne négligera pas » d'en employer un que je n'ai trouvé à aucune mouche des autres » genres : soit que le corps des autres insectes ailés s'applique » immédiatement contre le corselet , soit qu'il n'y tienne que par » un étranglement, ou par un filet, c'est toujours du bout du » corselet que le corps part. Il n’y a que parmi les zcAeumons » qu'on trouve des mouches dont lecorps est implanté dans le dessus » du corselet , etc. (1). » La manière dont les insectes de cet ordre portent leur corps en volant est assez particuliére pour devoir étre connue. Laissons parler (1) Mémoire pour servir à l'Histoire des Insectes, T. VI, page 501. (85) encore notre savant maître, puisque ce qu'il dit sur un individu d'un genre est applicable à ceux de tous les genres. « Cette mouche » ichneumon (foenus jaculator) est singulière par la manière dont » elle porte son corps lorsqu'elle vole; elle le tient élevé au-dessus » de ses ailes , quelquefois presque perpendiculaire à leur plan. » La première fois que je vis une de ces mouches en l'air, je ne » pouvois deviner quel étoit l'insecte que je voyois , tant sa forme » me paroissoit bizarre et différente de celle de tous les insectes qu'on » voit voler (1). » Je n'ai encore trouvé à placer dans cet ordre que quatre genres, dont trois ont été formés d'insectes connus ; mais il est possible que ce nombre s’accroisse par de nouvelles découvertes. {1) Reaumur, T. IV, Mémoire 5, page 157. (18% )) GENUS I. EV AIN: D A. Cellula radialis , zza , maxima. Cellula cubitalis , una, fere qua- drata, excipit nervum recurrentem ; secundus nervus deest. Mandibule , quadridentatcæ. Antenne , longæ , filiformes , tredecim et quatuordecim articulis composite , pro sexu. GENRE TI. EPS A NOTE. ——— Cellule radiale, une, très-grande. Cellule cubitale, une , presque carrée , recoit une nervure récur- rente; la seconde nervure manque. Mandibules, à quatre dents. Antennes , longues, fihformes , composées de treize et de quatorze anneaux , selon le sexe. Un corselet trés-grand , presque carré et un peu cotonneux ; un abdomen petit, ovale, comprimé dens les cótés, et porté par un pétiole long et grèle ; des jambes alongées , surtout les postérieures: tels sont les caractères naturels des insectes qui composent ce genre, pour la connaissance duquel il ne faut que la seule inspection du dessein qui le représente. M Latreille donne aux évanies une langue à trois divisions, tandis que M." Fabricius dit que ces insectes n'en ont point. Quant à moi, jai vu cette partie de la bouche avec trois sillons assez profonds et égaux. Or, s'il existe, entre des individus accoutumés à disséquer et à voir de si petits objets, des disparates si grandes dans leur manière de les considérer , que deviendront les néophites avec de tels caractères génériques? Le dégoût ne succédera-t-il pas à leur début dans la carriére entomologique? Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de trois individus, mâle et femelles. ——— Ó 4 c E V5 ADUNS M A. E PON: LS OE SPECIES. ESPECIE S. FEMIN A. FEMELLES. MARES. NM A LE 5. Appendigaster. Fabr. Evania. n." 1. Appendigaster. De méme. Panzer. Evania Gravée. Minuta. Fabr. n.^ 4 ( 86 ) GENUS IT. F © NU $. Cellula radialis , una, maxima , paululum undulata. Cellulæ cubitales, duæ, maxime : prima nervum recurrentcm excipit ; secundus mervus deest ; secunda apicem ale attingit. Mandibulæ , dens primus, intus recurvatus, vel adun- cus. Antenne , filiformes , quindecim articulis composite. tridentatæ , Observatio. ÆFeminæ aculeo exserto sub ano armate sunt. GENRE Il. F É N E. Cellule radiale, une, wes-grande, un peu ondulée. Cellules cubitales , deux, wes- grandes: la 1."* recoit une nervure récurrente; Ja seconde nervure man- que ; la 2." cellule atteint l'extrémité de l'aile. Mandibules, tridentées; la pre- mière dent, recourbée en dedans, ou crochue. Antennes, filiformes , composées de quinze anneaux. Observation. Les femelles ont l'ex- trémité du ventre armée d'un aiguillon découvert. La longueur de l'abdomen des /ènes suffira pour les faire distinguer des évanies. Dans les /ènes, la partie antérieure et inférieure du corselet se prolonge pour former un cou en demi-gouttiére , au bout duquel est porté une petite téte , à peu prés comme dans les zrocéres. Les jambes postérieures des /ènes que nous connaissons sont toujours renflées prés de leur articulation avec le tarse. Les mandibules de ces insectes sont bien remarquables par la dent crochue qu'elles ont en dedans; je ne connais aucune autre mandibule d'hyménoptére construite sur ce modéle , et il ne me (85 ) paraît pas qu'elles aient été bien décrites ni par M.* Fabricius ni par M.* Latreille, puisque le premier dit: mandibula arcuata , acutay edentula ; et le second : mandibules tronquées et dentées au bout. En comparant la figure que j'en ai donnée, on en sentira la différence. M." Latreille, dans son Précis des caractères génériques, avait assigné à ce genre le nom de gasteruption; depuis il a adopté celui de foenus , que lui avait donné M. Fabricius. Nota. Ce geure a été établi sur l'inspection de deux femelles et de deux mäles. f 88 ) F ® NU S E ESN OE SPECIES. ESPECES. FEMINÆ FEMELLES. MARES. MALES:. Jaculator. Fabr. Fœnus. n." 1. r Jaculator. De méme. Grave. Assectator. Fabr. Fœnus. n.^ 2. On trouve dans ces deux espèces des nombreuses variétés par la couleur de l'abdomen. Assectator. De méme. En général les mâles sont plus pelits que les femelles, om po a. fe (6001) GENUS III. A UL A CU S Cellula radialis, una, magna. Cellulæ cubitales, tres, equales : prima secundaque excipiunt duos nervos recurrentes j tertia apicem ale attingit. Mandibulæ, parece, emarginata. Antennæ , filiformes , quatuor- decim articulis composite. Observatio. Feminæ aculeo exserto sub ano armata sunt. GENRE. III. AU LM OUCUAE, Cellule radiale , une , grande. Cellules cubitales , trois , égales: la 1."* et la 2.^ recoivent les deux nervures récurrentes; la 3.° atteint l'extrémité de l'aile. Mandibules, petites, émarginées. Antennes , filiformes , composées de quatorze anneaux. Observation. Les femelles ont l'extré- mité du ventre armée d'un aiguillon découvert. L'insecte , qui forme à lui seul ce genre, et que je n'ai rencontré qu'une seuie fois dans les montagnes , est singulièrement remar- quable par les stries transversales qui sillonnent son corselet ; son cou est de forme conique; son abdomen, pétiolé et ovoide, est implanté à la partie postérieure et supérieure du corselet ; ses jambes sont grèles comme celles des zcAeumons , et les cellules de ses ailes le rapprochent des bracons. Nota, Ce genre a été établi sur l'inspection d’une seule femelle, D Me mn Q3 /noptéres. Tome t. » Hyménoptères M (4-99. 1) Ao pins oA CIV S. d URLS dg UE. SPEGIES. ESPZAC IE. FEMINA. FZEMELLPF. M A s. M A LE. Striatus. Grave. NS Pa SUI DER QUAM ———— Abo CR—— (20m)3 "GENUS IV. STEPHANU S Cellula radialis, una , nullo modo undulata. Cellule cubitales, duc : prima excipit nervum recurrentem , secun- dus nereus deest; secunda longis- sima , apicem alc attingit. Mandibule , parece, leviter tri- dentatæ , apice pilosæ. Antenne , parve , gracillime , setacec , triginti et duobus articulis composite. GENRE IF. STÉPHAN E. Cellule radiale, une , nullement ondulee. Cellules cubitales , deux : la 1."* recoit une nervure recurrente , la seconde nervure manque; la 2."* cellule, très-longue, atteint l'ex- wémité de l'aile. Mandibules; peutes , légèrement tridentées, un peu velues à leur extrémité, Antennes , petites , trós-greles , sctacées , composées de trente-deux anneaux. L'insecte , qui constitue à lui seul ce genre a été placé parmi les ichneumons, quoiqu'il ressemble davantage aux fees , soit par la manière de tenir son abdomen presque verticalement, soit par le renflement de ses jambes postérieures. Malgré les rapprochemens qui existen tentreces insectes, j'ai fait un nouveau genre pour le sééphane, par la considération des cellules de l'aile, et par celle de la forme des mandibules et des antennes. L'abdomen du szépAane n'est pas comprimé latéralement comme celui des fenes ; 1l est enté sur le corselet , un peu plus bas que celui des insectes des genres précédens , par un pétiole long , gros et cylindrique, de sorte qu'il semble faire le dernier chainon entre les hyménoptéres de cet ordre et ceux de l'ordre suivant. (598) M.' Fabricius a. placé le sééphane dans son genre bracon, et M." Latreille l'a laissé avec les ichneumons de sa quatrième division (les longicolles). Cet auteur a créé un nouveau genre sous le nom de pélécine , pour y placer l'ichneumon polycerator, qui, autant que jai pu en juger d'aprés une description , m'a paru avoir plusieurs rapports avec le s/éphane. Au reste, en examinant l'insertion de l'abdomen au corselet, et la figure des cellules de la grande aile, on reconnaitra promptement si cet insecte appartient à cet ordre et à ce genre, Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection d'une femelle et d'un mâle, ——— te ——— AN STEPHANUS. STÉPHAN E. SPECIES. ESPÈCE. PEMINA. FEMELLE. - M AS. MALE, Coronatus. Fabr. Braconserrator. | Coronatus. De méme, mais beau- » o n." 29 coup plus petit. LI . LI L] [] 0 LI Panzer. Stephanus. On trouve cet insecte qu'il vole , son ventre fait presqueunangleaiguavec sur les bois secs; et, lors- | ; le corselet, | ORDO TERTIUS. ORDRE TROISIÈME. ABDOMINE PLUS MINUSVE PETIO- VENTRE PLUS OU MOINS PÉTIOLÉ, LATO, PETIOLO PONE THORACEM PÉTIOLE IMPLANTÉ DERRIÈRE INFIXO. LE CORSELET. . Ls insectes de cet ordre présentent un caractère général si bien prononcé qu'il est impossible de supposer qu'on puisse les confondre avec ceux des ordres précédens. Il y en a cependant quelques-uns dont le ventre est assez rapproché du corselet pour laisser soupconner la continuité entre ces deux parties : si l'on a des doutes, il sera bien facile de les dissiper en baissant un peu l'abdomen : alors on recon- naítra l'intervalle qui les sépare et le pétiole qui les unit. On trouve en outre chez eux des caractères particuliers qui serviront d'acces- soires aux caractères génériques, et qui faciliteront la connaissance des genres. Ces caractères, qu'on ne trouve pas que dans les deux premiers ordres , sont : 1. Des yeux échancrés. 2. Des ailes antérieures pliées dans leur longueur. 5.° Des ventres composés d'un moindre nombre d'anneaux que dans les autres hyménoptéres. i: 4.9 Des inflexions dans la langue, qui est très-longue et très- apparente chez plusieurs de ces insectes. 5.2 Des cuisses contournées en 8. Je ferai remarquer dans les hyménoptères de cet ordre, qu'il n'y C gk ) en a aucun dont l'aile ait deux cellules radiales; qu'il y en a beaucoup dont les cellules cubitales n'aueignent pas l'extrémité de Paile, et que quelques-uns d'enu?eux n'ont pas méme de cellules. À quoi tient donc cette réduction dans le nombre des nervures? Pour tenter de résoudre ce petit probléme, il me semble qu'il faudrait commencer par calculer la pesanteur spécifique des individus, comparer l'étendue de leurs ailes et compter le nombre de leurs nervures. Par exemple, si une fenthrède pèse dix, qu'un {eucopsis ne pèse que huit, et que leurs ailes aient la méme étendue, on en inférera que l'aile du premier insecte doit avoir un plus grand nombre de nervures que celle du second, pour produire le méme résultat. | Si nous étions appelés à juger le vol d'un hyménoptére par la seule inspection de ses ailes, nous dirions avec confiance que l'aile la plus fournie de nervures doit être la meilleure voiliére , comme le bras le plus musculeux doit être le plus fort; cependant notre assertion serait fausse, du moins en apparence, puisqu’unichneumon, un sphex volent plus rapidement qu'un dolère et qu'un allante, quoiqu'ils aient moins de nervures dans leurs ailes. Mais si nous calculions la pesanteur du fardeau que ses ailes ont à soutenir et à transporter , nous trouverions vraisemblablement dans la différence du produit l'explication de cette erreur apparente. La coupe des ailes des hyménoptéres , dont on n'apercoit les nuances qu'en fixant son attention sur ces parties , m'a paru devoir influer autant sur le vol de ces insectes que la coupe des ailes des oiseaux de proie influe sur la force et la puissance du leur. Ce sujet fournirait, soit par lui-même, soit par ses comparaisons , un vaste champ d'observations curieuses aux naturalistes qui voudraient s'en occuper. ( 95 ) Avant de terminer ce qui concerne le vol des hyménoptéres , je ferai encore une observation sur la position respective de leur ailes. Quoique ces insectes aient quatre ailes bien divisées et bien séparées, on peut dire qu'ils n'en ont réellement que deux lorsqu'ils volent, puisque l'aile inférieure se trouve toujours sur le méme plan que la supérieure , et qu'elle s'unit intimement à elle au moyen de petits crochets qui la retiennent invariablement. Pour comprendre ce mécanisme intéressant , qu'on détache l'aile inférieure d'un hymé- noptére , et on verra, à l'aide d'une loupe, que la nervure du bord antérieur se termine en dessus par un grand nombre de petites dents courbées en S et dirigées en arrière, qui s'accrochent lorsque l'insecte vole, au bord postérieur de l'aile supérieure, de facon que ces deux parties ne forment plus qu'une seule et méme voile. Pour apprécier ensuite les avantages qui résultent, pour le vol de l'individu, de l'union de ces deux ailes, qu'on coupe ces agrafes, et on reconnaîtra à l'instant le but et la prévoyance de cette INTELLIGENCE SUPRÊME qui a crayonné de la méme main l'homme et la mouche. Si, dans les deux premiers ordres, on a pu distinguer facilement les femelles des máles par la tariére toujours apparente qu'elles portent à l'extrémité du ventre, il n'en sera pas de méme pour celui-ci, puisqu'il n'y a qu'un petit nombre de genres où les femelles aient à découvert cette marque caractéristique de leur sexe; malgré cela, je tâcherai de suppléer à cette privation, en faisant ressortir d'autres caractères sexuels moins saillans, à la vérité, mais tout aussi vrais. On trouvera dans cet ordre un grand nombre de femelles qui, au défaut de tariére, ont un aiguillon qu'elles emploient comme une arme défensive ou offensive, et dont elles se servent-avec autant d'adresse que de force. Si cet aiguillon était toujours à découvert, ce seroit un moyen bien sür de reconnaiue les sexes , puisque les (97) mâles en sont privés, mais le plus souvent il est caché dans l'abdomen, d’où on ne peut le voir sortir que pendant la vie de l'animal. Malgré toutes mes recherches pour découvrir le mále et la femelle de chaque espèce, il m'arrivera, plus d'une fois sans doute, en suivant la nomenclature des auteurs , de donner deux dénominations diffé- rentes aux couples qui m'ont été inconnus. Espérons que ces erreurs seront rectifiées dans la suite par l'observation, lorsqu'on aura étudié avec plus de soin l'histoire intéressante de ces insectes , ou lorsque le hasard les aura fait trouver accouplés. ———MÓe «C Hyménoptères. 'l'owx. 1. N GENUS I ICHNEU M O N. 1) FAMILIA. Cellula radialis, una, maxima. Cellule cubitales , tres : prima, maxüna, excipit primum nervum recurrentem ; secunda , minuía , Jere rotundata , excipit secundum; tertia , magna , apicem ale vulgo attingit. Mandibule , parece , brfidæ vel bidentatcæ. Antenne , setaceæ , plus viginti articulis composita. 2 FAMILIA. Cellula radialis , una , magna. Cellule cubitales, tres: prima, parva, excipit nereum recurrentem; secundus nervus deest; secunda , mi- nutissima; terlia, maxima , apicem ale non semper attingit. Mandibulæ , idem. Antenne, idem. Observatio. sub ano armata sunt. Feminc aculeo exserto GENRE I. TICHNEU MON. 1° FAMILLE. Cellule radiale, une, très-grande. Cellules cubitales , trois : la 1.°", très - grande, reçoit la première nervure récurrente; la 2.°, petite, presque ronde , recoit la seconde; la 5.5, grande, atteint ordinairement le bout de l'aile. Mandibules, petites, bifides ou bidentces. Antennes, sétacées, composées de plus de vingt anneaux. DE A MILITE Cellule radiale, une , grinde. Cellules cubitales, trois: la 1.*, petite, reçoit unenervure récurrente, la seconde nervure manque; la 2. cellule trés-petite; la 3.°, très-grande, n'atteint pas toujoursle bout de l'aile. Mandibules, de méme. Antennes, de même. Observation. Les femelles ont l'ex- trémité du ventre armée d'un aiguillon découvert. S ( 99 2 Ce genre aurait été, pour moi comme pour les autres naturalistes, un vrai dédale si je n'avais pas trouvé, dans le premier de mes carac- téres génériques, un moyen de reconnaitre les zchzeumons à la première vue , de les distinguer de tous les autres hyménoptères, et d'exclure de ce genre plusieurs individus qui y avaient usurpé une place à la faveur de leur Aabitus. Quoique par ces exclusions j'aie diminué le nombre des espèces qui composaient autrefois ce genre, néanmoins il est encore assez grand pour rendre trop souvent équi- voques les descriptions spécifiques des auteurs , auxquelles, à mon avis, on n'a pas donné toute l'extension dont il aurait fallu les investir pour dissiper les doutes. On remarquera dans la figure de l'aile qui appartient à ce genre (pl. 5.° case 1) , que la première cellule cubitale fait dans sa partie inférieure une espèce d'angle d’où sort un commencement de nervure. Quoique cette disposition ne se trouve pas chez tous mes zckneumons, j'ai jugé convenable de la faire graver de préférence , parce qu'elle existe dans le plus grand nombre, et lorsqu'elle n'existe pas, la cellule dans ce cas n'est pas angulaire. J'ai fait peindre (pl. 8, fig. 1) la mandibule de ces insectes vue en profil et par sa face externe, pour faire connaitre la courbure de cet organe, et le sillon qui la divise depuis son extrémité. Tous les auteurs qui ont décrit les zcneuzons ont senti la nécessité de faire des divisions dans ce genre , où les espèces sont trés-nombreuses , et ils les ont établies sur des bases bien différentes. Reaumur , ne considérant que la manière dont la tarière était fixée sous le ventre des femelles, s'est borné à établir deux divisions ; mais comme cet auteur a compris les szrev dans la première, il en résulte qu'il n’a pas réellement divisé le genre des ichneumons. Liané et, aprés lui, M. Fabricius , ont basé leurs divisions sur la ( 100 ) couleur de l'écusson et sur celle des antennes. Cette façon de diviser les ichzieumons n’est pas heureuse, puisqu'elle sépare ordinairement les femelles de leurs máles. Par exemple , les femelles qui ont les antennes annulées de blanc, et l'écusson blanc, ont pour máles des individus qui ont les antennes noires. Degeer a adopté, pour ses divisions, la figure des antennes et la forme des abdomens. Quoique cette manière de séparer les ichreu- mons paraisse bien naturelle, cependant , lorsqu'on veut en faire l'application , on ne tarde pas à lui reconnaitre plusieurs défauts qui forcent à l'abandonner : voici les plus essentiels. .— 1.” Les antennes des zchneumons étant presque toutes sétacées ou filiformes, je crois qu'il est impossible de poser des limites assez rigoureusement exactes pour pouvoir distinguer les unes des autres, et quand on le pourrait, cela deviendrait inutile, du moins si l'on est jaloux de réunir les deux sexes, puisque les antennes des mâles ont souvent une forme différente de celles de leurs femelles. 2.^ Quel sera l'auteur qui osera se flatter de décrire avec assez de précision les formes si variées des abdomens d’ichneumons, pour pouvoir établir par leur moyen une ligne de séparauon qui puisse servir de base à une division en familles? En supposant que cela pàt se faire, on s'exposerait au méme reproche, puisque l'abdomen des máles a ordinairement une forme différente de celui des femelles. M-' Latreille a établi deux grandes divisions entre ses ichneumons, nommant ceux de la première zcAmeumonides, et ceux de la seconde ichneumonides sphégiens. Ces divisions, qui sont fondées sur l'apparence de la tarière et qui n'atteignent conséquemment que les femelles, ont été soumises à plusieurs subdivisions qui reposent , tantót sur la forme des abdomens, tantót sur le prolongement des barbillons ou la dentelure des mandibules, etc. Si cet auteur veut, ( 107 ) comme il l’a annoncé, examiner plus sévèrement son genre zc/p1eurnon, il y fera sans doute des changemens utiles ; et si les cellules des ailes peuvent fixer son attention il y trouvera une espèce de boussole qui le conduira plus sûrement vers le but qu'il a en vue. Les difficultés qu'il y a à établir dans ce genre un bon système de divisions contre lequel on ne puisse rien objecter, m'auraient empêché de faire connaître celui que j'ai imaginé , puisqu'il est bien loin d'avoir atteint ce degré de perfection , si je n'avais pas été per- suadé qu'il serait plus facile à saisir que ceux qu'on avait employés jusqu'à présent, et qu'il économiserait le temps consacré à des recherches spécifiques. Mes divisions reposent sur les couleurs abdominales; elles m'ont fourni par leur variété cinq coupes assez bien prononcées. La première comprend les zchzzeumorzss à ventre noir, et méme ceux dont les derniers anneaux sont marqués en dessus d'une petite tache blanche ou jaune , parce que cette tache n'est pas constante dans les individus de la méme espèce. La seconde, ceux dont les anneaux du ventre sont tachés, ou bordés d'une couleur différente de celle qui fait le fond de l'abdomen. La troisiéme , ceux dont le ventre a deux couleurs , c'est-à-dire, ceux dont un ou plusieurs anneaux ont une couleur différente de celle des autres. | La quatrième, ceux dont l'abdomen a trois couleurs , comme noire, rouge, et jaune. La cinquième, ceux dont le ventre est d’une seule couleur , mais non pas noire, sans avoir égard à la teinte du pétiole et méme du premier anneau , parce que cet anneau est souvent nuancé diffé- remment dans la méme espèce. En proposant ce mode de divisions, j'ai bien senti qu'il n'était (^ 109 !) pas exempt de défauts, puisque j'ai surpris dans l'accouplement deux ic/ureumons dont le manteau était de couleur différente; malgré cela je crois, d’après mon expérience, que cette manière de diviser les insectes nombreux de ce genre mérite la préférence. Les ichneumons femelles ont un aiguillon qui servira à faire distinguer leur sexe ; je dis un aiguillon , parce qu'il pique souvent bien fort, qu'il n'est pas dentelé comme une tariére , et parce que la maniére dont ces insectes se servent de cet instrument n'est pas la méme que celle qu'emploient les femelles des ZeztArédes pour mettre en jeu le leur. Ces dernières scient véritablement l'écorce ou le bois où elles veulent déposer leurs œufs , tandis que les ichneumons femelles se bornent à piquer le corps des animaux qui doivent recevoir leur postérité. Cet aiguillon est très-long dans quelques individus (1); dans d'autres, il est si court qu'il est très- facile de se tromper en le confondant avec le fourreau des parties sexuelles du mâle, surtout dans des individus desséchés , puisque ce fourreau sort du méme endroit que l'aiguillon, et quil fait autant de saillie que lui. Pour aider à faire reconnaitre ces femelles, je ferai observer que le dernier segment de leur ventre est toujours fendu longitudina- lement en dessous, de sorte qu'on peut aisément distinguer les deux lames de ce segment, qui, en se recouvrant l'une l'autre, laissent entr'elles une ligne de séparation ; au lieu que l'abdomen des mâles est terminé en-dessous par une plaque lisse et polie, d’où sort le fourreau. J'ajouterai encore que ce fourreau est velu , et que Pai- guillon des femelles est ordinairement lisse. qqn (1) Jai un ichneumon exotique dont l'aiguillon a 13 à 14 centimètres ( 5 pouces ) de longueur, environ. (13209. 4) J'ai divisé ce genre en deux familles: la première comprend un trés-grand nombre d’espèces ; la seconde n'en admet que fort peu, qui sont remarquables par la grandeur du point de l'aile et par la troisième cellule cubitale , qui n'est que faiblement tracée. Il y a dans le genre ichneumon quelques femelles sans ailes : quoiqu'elles en soient privées, je ne doute pas que les autres caractères ne suffisent pour les faire placer sans erreur dans le genre auquel elles appartiennent Je ne parlerai pas ici des larves des ichneurmons, ni de la manière dont elles se nourrissent : si l'on désire des détails sur cet intéressant sujet, on peut consulter les ouvrages de Reaumur , de Degeer, de Bonnet, oü l'on trouvera de quoi se satisfaire ; cependant, je ferai observer que ces auteurs ont réuni dans leur genre icÁmeumon plusieurs autres genres qui doivent en être séparés ; ainsi les zchzeu- 707.5 qui, sous la forme de vers, vivent dans les chenilles mineuses , dans celles des galles des arbres, dans les ceufs des papillons, dans les pepins des fruits, dans les gallinsectes etc. , ne m'ont paru avoir d'autres rapports avec les véritables zcÁneumozs que leur instinct, leur aiguillon et la manière de s'en servir. Je ferai connaître la place que j'ai assignée à ces insectes dans les genres que je passerai successivement en revue. On trouve dans la dernière édition du Systema Piezatorum de M. Fabricius six genres nouveaux , qu'il a extraits de son ancien genre ichneumon , lequel en avoit déjà fourni deux au supplément que cet auteur avait publié en 1798 ; de sorte qu'on a actuellement neuf genres pour classer les zc/;neummons , ce qui offrirait sans doute beaucoup de facilités si les nuances qui caractérisent ces genres étaient exactes, et assez distinctes pour être facilement saisies. Je vais passer rapidement en revue quelques-uns des principaux caractères de ces (04) genres et les comparer aux observations de M. Latreille et aux miennes sur ce sujet. 1." Genre. Zchneumon. Barbillons antérieurs, six anneaux, postérieurs, cinq; mandibules pointues. 2. Genre. Cryptus. Barbillons antérieurs, six anneaux, postérieurs, quatre ; mandibules bifides. 3. Genre. Bassus Barbillons antérieurs, six anneaux, postérieurs, quatre; mandibules légèrement bifides. 4. Genre. Bracon. Barbillons antérieurs, six anneaux , postérieurs, trois; mandibules, pointues. 5° Genre. Pelecinus. Barbillons antérieurs, cinq anneaux, postérieurs, quatre; mandibules tridentces, 6." Genre. Pimpla. Barbillons antérieurs, six anneaux , postérieurs, quatre; mandibules pointues. - 7. Genre. Joppa. Barbillons antérieurs, six anneaux , postérieurs, quatre; mandibules unidentées, 8. Genre. Banchus. Barbillons antérieurs, six anneaux, postérieurs, quatre; mandibules tronquées et dentées. 9 Genre. Ophion. Barbillons antérieurs, six anneaux, postérieurs, quatre ; mandibules tidentées. M." Latreille nous apprend , dans son /Zis£oire générale des Insectes , que ses ichneumonides , proprement dits, dans lesquels se trouvent renfermés la plupart des genres ci-dessus nommés , ont leurs palpes maxillaires , ou barbillons antérieurs, composés de cinq anneaux , et les labiaux , ou barbillons postérieurs , de trois et quelquefois de quatre. Voilà donc deux manières différentes de voir le caractère le plus essentiel à la détermination des genres en suivant le système F'abricien; et le résultat de mes observations, bien loin de jeter quelque lumière sur ce sujet, ne servira qu'à l'embrouiller (^ 1165.) davantage, puisque je n'ai jamais trouvé que cinq anneaux aux barbillons antérieurs, et quatre aux postérieurs, dans tous les ichneumons que jai examinés, en y comprenant les bazcAus et les ophions de M. Fabricius. Il est vrai que, dans mes arzomalons et bracons, jai vu des individus dont les barbillons antérieurs étaient formés de six anneaux , et les postérieurs de quatre, tandis que d'autres en avaient cinq et trois. Quant à ce qui concerne la figure des anneaux qui constituent ces barbillons , elle m'a paru si variée que je suis convaincu qu'on éprouverait des difficultés presque insurmontables si l'on était tenté de vouloir signaler des genres par ce moyen. Les mandibules de tous mes ichneumons m'ont paru bidentées ,. avec de légères nuances dans leur dentelure , et je n'en ai pas vu une seule qui füt pointue, comme l'a dit M." Fabricius. Nota. La première famille de ce genre a élé élablie sur l'inspection de deux cent quatre-vingl-quinze femelles et cent quatre-vingts mâles, et la seconde sur celle de douze femelles el de six mâles. Ïyménoptières. Tome 1. o ICHNEUMON. ( 106 ) SPECIES. i? FAMILIA. FEMINZÆ. FEMELLES. Prima Divisio. ICHNEUMON. ESPÈCES. 1.7 FAMILLE. MARES. M A EL E Se Abdomine nigro , vel apice maculato. Première Division. Ventre noir, ou taché de blanc au bout. Molitorius. Pedatorius. Atratorius. Saturatorius. Quæsitorius. Nigratorius. Nigrator. Coinitator. Annulalor. Lapidator. Castigator. Custodiator. Cæœruleator. Fabr. pn n." Panzer. Zchn. Fabr. ZcZAz. n. Panzer. ZcAm. Fabr. Zchn. n. Fabr. ZcAz. n.? Fabr. ZcAz. n.° Panzer. ZcAn. Fabr. Zchn. n.? Fabr. ZcAn. n? Panzer. ZcAn. Fabr. ZcAn. n.° Fabr Fabr Fabr Fabr . Ichn. . Ichn. . Ichn. . Ichn. z 5! 2 mn om meer are, Molitorius. Calceatorius. Bimaculatorius. Fossorius. Nigrator. Comitaior. Corruscator. Lapidator. Atrator. Moschator. Castigator. F'abricator. De méme. 0 ° . . * D D Panzer. ZcAn. Panzer. Zchn. Fabr. Zchn. n.? 55. De méme, excepté les antennes , qui sont ioutes notres. De méme. Fabr. ZcAn. n.° 66. De méme Fabr. Zchn. n.° 73. Fabr. Zchn. n." 75. De méme. . L] * Fabr. Zchn. n." 80. F'iduatorius. Fabr. Cryptus. n." 2. Cinctorius. Fabr. Cryptus. n. 55 Restaurator. Fabr. Cryptus. n.° 48. Compunctor. Fabr. Cryptus. n.* 58. Enervator. | Fabr. Cryptus. n.° 60. Infligator. | Fabr. Cryptus. n.° 61. Turionelle. Fabr. Cryptus. n." 72. Cinctus. Fabr. Cryptus. n." 86. Agilis. Fabr. Cryptus. n." 95. Pulicarius. Fabr. Cryptus. n.° 97. Panzer. Zchneumon. Festinans. | Fabr. Crypt. n.° 105. Prœrogator. Vabr. Bassus. n.° 23. Manifestator. Fabr. Pinpla. n.° 3. Panzer. Jchneumon. Pennator. Fabr. Pimpla.n.° 17. Stercorator. Fabr. Pimpla. n.° 22. Varicornis. Fabr. Pimpla. n." 51. Fenator. Fabr. Banchus. n.? 1. Fornicator. Fabr. Banchus.n.° 3. Clavator. — Fabr. Ophion. n° 17. Nunciator. Fabr. Ophion. n.° 21. V'itlatorius. Grave. 107 ) . 0 . á » * L] Edictorius. Fabr. Cryptus n.* 26. Infligator. De même. Lineator. — Fabr. Cryptus. n.° 70. Turionellæ. De même, Frontatorius. Fabr. Bassus. n.° 10. Manifestator. De méme. Æpproximator.Fabr. Pinpla. n.° 4. Pennator. De méme. Stercorator. De méme. Varicornis. Deméme, excepté deux. lignes jaunes sur le corselet.^ Fenator. De méme. Clavator. || De méme. Les ichneumons de celte division à antennes annullées et à écusson blanc, sont presque tous des femelles, et ceux qui ont l'écusson blanc ou jaune, et les antennes noires, sont presque tous des mâles. Les mâles des femelles dont la tête est noire ont presque tous le front, le contour des yeux et la lèvre supérieure colorés en blanc ou en jaune. ( 108. ) Secunda Divisio. _Æbdornine maculato vel marginato. Seconde Division. Ventre taché ou bordé d'une couleur différente. Sugillatorius. Fabr. Ichn. n." 1. UN eon ett e pp EMEN ASISTE CORSA Moratorius. Fabr. Ichn n." 2. Glaucatorius. Fabr. Ichn, n.° 14. Glaucatorius. De même. Natatorius. Fabr. Zchn. n.° 16. . Panzer. Zchneumon mediatorius var. e. H e. InterruptoriusFabr. Ichn. n.° 17. TRE Oratorius. | Fabr. fckn. u." 20. Panzer. Zchn. Infractorius. Fabr. Ichn. n." 21. Panzer. cn. Fariesatorius Panzer. ZcAn. . Obsoletorius.. Fabr. Zchn. n.° 24. [] . . » . . . . Monitorius. Panzer. Ichn. SU ec ES NE ARS ERO PA EE see es Nugatorius. Fabr. Ichn. n.° 55. | Fasciatorius. Fabr. Ichn. n.° 56. Panzer. Zchneumon nugatorius. | l’olutatorius. Fabr. Zchn. n.° 37. . . . . . . . Li D . D L D D Notatorius. Panzer. Ichm. Mercatorius. Fabr. Zchn. n.° 38. Panzer. ZcAn. F'aginatorius.Fabr. Ichn. n.° 59. Panzer. ZcAnm. Annulatorius. Fabr. Ichn. n.^ 4o. Micratorius. Fabr. Ichn. n.° 41. Panzer. Zchneumon IMACTAOTIUS RS ER DE RE La femelle a tous les segmens abdominaux bor- c | wise DOE dissectorius. dés de jaune,etlesantennes rousses. ( Histrio. Fabr. ZcAn. Panzer. Dm Geniculatorius** F abv. Cryptus. n.° Dentatorius.** Fabr. Um n." Maculatorius. Fabr. ons ne : Persuasorius. Fabr. Pimpla. n.^ Accusator. Fabr. Pimpla. n.° 21. Mediator. | Fabr. Pimpla. n." 25. Panzer. Zchn. scurra. Flavicans. | Fabr. Pimpla. n.° 55. Excitator. Panzer. Ichn. Amictorius. Panzer. Ichn. Areator. Panzer. JcAzn. ' Tertia Divisio. Culpatorius. Fabr. Ichn. n." Raptorius. Fabr. JcAn. n.° 1 eh Antennatorius Panzer. 109//J = is u | | | | | Necatorius. Fabr. Ickn. n." 42a. Panz. Zchn. vespoides. Bidentorius. Fabr. Ichn. m." 45. Panzer. Zchn. Histrio. De même. Lapidator. Fabr. Cryptus. n.* 57. Persuasorius. De méme. D Li D P" LH D L] 0 L] ? L] Li D Abdomine bicolore. Troisiéme Division. Ventre de deux couleurs, " : à | | Culpatorius. De méme, mais les an- tennes sont toutes noires. Raptorius. De méme, mais les an- tennes sont toutes noires. Luctatorius. Fabr. Ickn. m.* 29. Occisorius. Fabr. Jchm. n.^ 54. Flavatorius. Fabr. Ichn. n.° 46. Panzer. ZcAn. Fabr. Zckn. n.° 66. o LI L] e e L] L] Erectorius. Rubricator. Sputator. Aeluctator. A lvearius. Cursitans. Fasciatus. ÆAcarorum. Giro) Panzer. Zchm. Fabr. Zchn. n° Panzer. ZcAn. 61. 0 LI e LI LI D e 9 Li D . [I D D P L] e L] e Li e e Q . . . e e e. . LI LI Fabr. Cryptus. n." 55. Fabr. Cryptus n.? g1. Fabr. Cryptus. n.* 96. Fabr. Cryptus. n.^ 98. Panzer. ZcAn. Fabr. Cryptus. n.* 99. PediculariusFabr. Crypt. n.° 100. Irrigator. GlaucopterusYFabr. Panzer. ZcAn. . * LI e L] Fabr. Bassus. n.° 15. Panzer. ZcAn. Ophion. n." 14. Abbreviator.Fabr. Ophion, n.° 18. Palcator. — Fabr. Ophion n.° 28. Nidulator. Fabr. OpAion. n° 29. Pugillator. Fabr. Ophion. n." 30. JHercator. Fabr. OpAion. n.° 42. | | Sputator. Delusor. Elongator. De méme. Fabr. JZchn, n° 71. Fabr. Zchn. n.° 72. MarginatoriusF abr. Cryptus. n.° 24. Debellator. Titillator. Segmentorius. Panzer. ZcAn. Ou la description est incorrecte , ou Ja syno- nymie inexacte. Fabr. Fabr. Cryptus. n.° 47. Cryptus. n.° 68. L e 0 e E 0 E D » D LI Fabr. Bassus. E . e. . . . . Parmi les ichneumons de cette 5.* Division, j'ai trouvé 51 mâles dont l'écusson est 2? coloré en blanc ou jaune , et dont les antennes sont noires, el je n'ai encore pu me procürer qu'une seule femelle; d’où l'on peut inférer, à ce qu’il me semble avec raison, que les divisions fondées sur la coloration des antennes et de l'écusson seront défectueuses, puisqu'elles sépareront souvent les femelles des máles. ( Quarta Divisio. ) Abdomine tricolore. Quatrième Division. Ventre de trois couleurs. Sarcitorius. Fabr. fchn. n.° 9. ÆExtensorius. Fabr. Ichn. n.° 12. Panzer. Zchn. Grossorius. Fabr. Zchn. n.° 15. Panzer. ZcAm. AmbulatoriusFabr. ZcEn. n.° 22. Panzer. ZcAz. D . D . e . e . D . . . D D ° E D L . LI ° Nuncupator. Panzer. Ichn. Incubitor. Fabr. Cryptus. n." 55. Abbreviator. Fabr. Cryptus. n.° 55. Panzer. Zchn. . N'ayani pas cette espèce, je ne la place dans cette division que d’après la figure quen a donné M.' Panzer. Pictus. Fabr. Banchus.n. 12. Panzer. BancAus. Zxhortator. Fabr. Ophion. n." 19. Panzer. ZcÀn. D . L] LI . L e Extensorius. De mème, mais beau- coup plus petit, et un seul anneau blanc aux antennes. Grossorius. De méme , excepté les antennes, qui sont toutes noires. Ambulatorius De même, excepté les antennes, qui sont toutes noires. Negatorius. Fabr. 1chn. n." 31. "Panz. ZcA. ornatorius, o 7 Laboratorius. Fabr. Zchnz. n.° 33 Motalorius. Fabr. Cryptus. n° 4 L D B » e D D E e e. L] e * e. o » D E H D e e LI E] * J'ai dans ma collection 15 femelles à antennes annulées de blanc , et à écusson noir » qui appartiennent à celte division, mais pas un seul mâle. Pisorius. Lentorius. (: une) Quinta Divisio. "A bdomine unicolore. Cinquième Division. Ventre d'une seule couleur. Fabr. ZcAn. n.° 95. Panzer. ZcAn. "Expectatorius, Fabr. Ichn. n.° 96. e D . e. r e D Armatorius. Fabr. Cryptus. n.° 5. AL ssertorius. Sponsor. Profligator. Armator. Zonator. Luteus. Panz. Ichn. armator. Fabr. Cryptus. n.° 20. Fabr. Cryptus. n.° 5o. Fabr. Cryptus. n." 52. Fabr. Cryptus. n.* 69. M. Fabriciuss'est trompé en rapportant à cette es- pèce la synonymie de M.* Panzer, puisque les an- lennes sont annulées dans l’un, et noires dansl'autre. Fabr. Bassus. n.° 14. Fabr. OpAion. n." 1. a 2. FAMILIA. FEMINÆ. FEMELLES. Deprünator. Pabr. Ichn. n.° Globatus. G n. Fabr. Cou n." 88. Glomeratus. Fabs. Cryptus. n.° 89. nes +, À P —— t) Fusorius. Lutorius. Rutilator. Restaurator. Fabr. Fabr. Fabr. Fabr. 2.00 FAMILLE. MARES. Deprimator. De même. G lobatus. MALES. Panzer. Zchneumon. De méme. Glomeratus. De méme. (#28 5) Calculator. Fabr. Bassus. n.° 21. Panzer. Zchneumon calculatorius. D s L] . D . e. Purgator. Fabr. Bracon. n." 10. Panzeri. Grave. Latreille. Agathis malvacearum. Calculator. De méme, excepte les jambes de derriere , qui sont plus forte- ment annulées de blanc. J'aurais pu beaucoup augmenter cette indication spécifique en y ajoutant celle des ichneumons , sur lesquels j'avais quelques doutes relativement à leur identité avec les descriptions de M." Fabricius ; mais je n'ai pas cru devoir me le permettre, étant d'ailleurs convaincu que le nombre des espèces que j'ai rapportées ne suffit pour faire sentir l'utilité de mes divisions, et faire comprendre la facilité avec laquelle on peut en faire usage. Pour obtenir plus d'uniformité dans la nomenclature , j'ai adopté pour mes zchneumons la terminaison en ius; pour mes anomalons celle en uz , et pour mes bracons celle en or. Hyménoptères. Tome 1. (^ 314.) G ENUS II. AN OM AL ON. 12 FAMILIA, Cellula radialis , una , magna. Cellulæ cubitales , duæ, magne: prima excipit primum nervum recurrentem ; secunda secundum apicemque ale attingit. Mandibule , bidentatcee. Antennse, setaceæ, viginti et am- plius articulis composita. 2. FAMILIA. Cellula radialis, idem. Cellulæ cubitales , duce : prima , magna, in infima parte non nun- quam undulata , duos nerpos re- currentes excipit. Mandibule , idem. Antenne, idem. Observatio. JZ'emine aculeo exserto sub ano armata sunt. GENRE Il. A4ANOHM A LO N. — 1977 FAMILLE, Cellule radiale , une , grande. Cellules cubitales, deux, grandes: la 1." recoit la première nervure ré- currente ; la 2.° la seconde nervure et elle atteint l'extrémité de l'aile. Mandibules , bidentces. Antennes, sétacées, composées de plus de vingt anneaux. 2.7 FAMILLE. Cellule radiale, de méme. Cellules cubitales, deux: la 1°, grande, quelquefois ondulée dans sa partie inférieure, recoit les deux ner- vures récurrentes. Mandibules, de méme. Antennes, de méme. Observation. Les femelles ont l'ex- trémité du ventre armée d'un aiguillon découvert. J'ai choisi de préférence le nom d'azoma/on pour le donner à ce genre, afin de faire pressentir que l'absence de la seconde cellule cubitale pouvait étre considérée presque comme une anomalie; je dis presque, car il m'est impossible de deviner les secrets de la nature, et d'apprendre quel a été son but en donnant aux ailes de ces insectes (emu. JJ un moindre nombre de cellules qu'à celles des zchzieumons ; or, c'est ce but que j'ai voulu rendre sensible en créant ce nouveau genre. Quoique le chainon qui unit les azomalons aux ichneumons soit sans intermédiaire , et que l'Aabz/us de ces insectes soit à peu près le méme, néanmoins, en examinant la conformation des anomalons, on y remarque des différences assez sensibles ; plusieurs d’entr’eux ont la partie antérieure du corselet plus prolongée et la tête plus sphérique que les zchncumons ; d'autres ont à la base des segmens abdominaux, des impressions latérales et triangulaires semblables à celles qu'on voit chez les bracons ; il y en a enfin qui ont des épines aux cuisses postérieures. De telles modificauons dans l'apparence de ces insectes pourraient être utilement employées pour séparer les espéces qui composent ce genre et obvier aux difficultés qu'on éprouve souvent pour les classer ANola. Ce genre a été établi sur l'inspection de 61 femelles et de 25 mâles, ( ANOMALON. SPECIES. i? FAMILIA. TEMINÆ. FEMELLES. Fabr. ZcAz. n. Panzer. Zchn. peur Lotatorius, Ruspator. hab Gy DEAL n7. Dubitator. | Panzer. IcAn. Elevator. Panzer. ZcAn. Panzer. Ichn. Ichn. Circumflexus.Fabr. Ophion. n. Fulnerator. Circulator. Panzer. ? 15. V'ariegatum. Gravé. 2. FAMILIA. Ramidulus. Fabr. Ophion. n.° Obscurus. | Fabr. Ophion. n." Cruentatus. Panzer. D Aphidum. | Panzer. Ænomalon. Marginatum.Gravé. 116 ) - - 3 4ANOMALOwN. ESPÈCES, — 1,7" FAMILLE. MARES. MALE Ss. o e e. 9 LI e e Fabr. Zchn. n.? 52. Je soupconne que c'est Sponsorius. le mále de l'espéce pré- cédente. Fabr. Cryptus. n.* 65. Mandator. 0 CR D L] e e 2,9 FAMILLE, De Obscurus. méme. D oC C U mg) GENUS IIL BR A CO N. Cellula radialis, una , magna. Cellule cubitales, tres : duce primæ quadrate , fere «equales; prima excipit nerpum recurrentem, secun- dus nervus deest; tertia , magna, apicem alc attingit. Mandibulæ, bidentatæ. Antennæ, setaceæ, visinti et am- plius articulis composite. Observatio. Æeminæ aculeo exserto sub ano armate sunt. GENRE lir. B R4 0:0 N. Cellule radiale, une, grande. Cellules cubitales, trois: les deux premières, carrées , presque égales ; la 1."* recoit une nervure récurrente; la 2." nervure manque; la 5." cellule, grande, atteint l'extrémité de l’aile. Mandibules , bidentées. Antennes , sétacées, composées de plus de vingt anneaux. Observation. Yes femelles ont l'ex- irémité du ventre armée d'un aiguillon découvert. M.' Fabricius, en adoptant la dénomination que j'avais donnée à ce genre , a séparé, comme je l'avais fait, les bracons des icineu- mons , avec lesquels ils avaient été confondus par tous les natura- listes. Quoique les insectes de ces deux genres aient l'air d'appar- tenir à une méme famille, cependant, par un examen un peu attentif, on ne tarde pas à reconnaitre que la seconde cellule cubitale de leurs ailes est totalement différente; en effet, elle est grande et carrée dans les bracons, petite et presque ronde dans les zchneumons, et elle manque absolument dans les azozalors. Nota, Ce genre a élé établi sur l'inspection de 58 femelles et 4o mâles, > 4$ c— ( 118 ) BR A CON. BR 4 C O N. SPECIES. ESPECES. FEMINAE, FEMELLES, | MARES. MALES. JHanducator. Fabr. Cryptus. n." 75. M ue Panzer. ZcAz. zs J'ai fait graver la man- dibule singuliére de cet insecle ; vue par sa face interne. Pl. 8. Jrrorator. — Fabr. Cryptus. n.° 76. ll est bien difficile de voir la tarière dans cette espéce. Desertor. — Fabr. Bracon. n.? 7. Nominator. Fabr. Bracon. n? 8. Panzer. ZcAn. Ornator. * Fabr. Bracon. n.° 20. Denigrator. Fabr. Bracon. n.° 55 Desertor. De méme. Panzer. ZcAz. Urinator. | Fabr. Zracon. n.? 54. Panzer. ZcAz. Urinaior. | De méme. L] * » JMinutator. Fabr. Bracon. n.° 55. | Minutator. De méme. Flavator. | Fabr. Bracon. n.° 506. SA SEDE ENS tete Initiator. | Fabr. Bracon. n." 57. : EOS ANNE Guttator. Panzer. Bracon. UNS Gasterator. Gravé. | b MEE ENS ( GENUS IV. POMPILUS. Cellula radialis , magnitudinis. Cellule cubitales , tres : prima, elongata; secunda tertiaque , fere equales et quadrate , exctpiunt una, medie duos nereos recurrentes; sepe ru- dimentum quarte cellule? conspi- citur. Mandibulæ subbidentatæ. Antenne , filiformes , convolute , in feminis duodecim apice articulis composite , tredecum in maribus. Observatio. Feminæ aculeo pungente recondito sub ano armate sunt. alg j) GENRE IF. POHMINPI L E. Cellule radiale, une, de moyenne grandeur. Cellules cubitales , trois: la 1.7", alongée ; la 2.° et la 5. , presque égales et carrées, recoivent les deux nervures récurrentes; souvent on voit le commencement d'une 4.° cellule. JHandibules,légérement bidentées. Antennes , filiformes, et contour- nées à leur extrémité, composées de douze anneaux dans les femelles, de treize dans les males. Observ. Les femelles ont le derrière armé d'un aiguillon piquant et caché. Les pompiles se rapprochent des ichneumons par leur apparence légère et svelte ; mais ils s'en éloignent par le nombre des anneaux de leurs antennes, par la longueur de leurs jambes hérissées d'épines , et enfin par la sinuosité longitudinale de la face interne des posté- rieures, qui est remplie de petits poils fort courts, en forme de brosses. On ne pourra pas confondre les pompiles avec les sphex, puisque ces derniers ont le ventre attaché au corselet par un péuole cylindrique et alongé , tandis qu'il est fort court dans les premiers. On ne trouve dans les insectes de ce genre d'autres marques ( 120 ) disuncüves des sexes que le nombre des anneaux des antennes, et celui des segmens de l'abdomen. En effet, chez les máles, les antennes ont toujours treize anneaux, et le ventre, dont la forme est plus cylindrique que chez les femelles, est composé de sept segmens. M." Latreille avait, le premier, séparé ce genre de celui des sphex, en lui donnant le nom de psammochares , mais il a adopté dans la suite la dénomination de pompilus , que M.' Fabricius lui avait substituée. J'ai réuni dans ce genre le plus grand nombre des pepsis à ventre sessile de M. Fabricius , parce qu'ils m'ont paru avoir toutes les conditions requises pour y trouver leur place, soit par les cellules des ailes, soit par leur 2abitus, soit enfin par le nombre des anneaux des barbillons postérieurs que j'ai reconnu étre celui de quatre, et non de cinq, comme l'a dit cet auteur. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de 51 individus, mâles et femelles, (C 39x) POMPILUS. | P. O.M. PLE. SPECIES. ESPECIES. FEMINÆ FEMELLES. MARES. MALES. Fuscus. Fabr. Pompilus.n.° 11. | Fuscus. De méme, mais beau- Panzer. Pompilus. coup plus petit. Fiaticus. | Fabr. Pomp. n.° 12. ERIS ARMIS Oa Ue Ge Panzer. Pompilus. eset eite Niger. Fabr. Pomp. n.° 15. pa osse us diee LAN a Panzer. Pompilus. OPUS TON CUTEM Coccineus. Fabr. Pomp. n." 18. sse dest Sanguinolentus.F abr. Pomp. n^ 19. L’mdividu que Je place VU es PA a ue ici sous ce nom diffère de celui qu'a décrit M." Fa- bricius, par son corselet , qui est entièrement rouge. AS RAI quem dre xS GEL Fuscatus. | Fabr. Pomp. n." 22. Bifasciatus. Fabr. Pomp. n." 26. Panzer. Pompilus. | ! Gibbus. Fabr. Pomp. n.° 27. iE Panzer. Pompilus. a e C a e CAPE SN er UNIES Pulcher. Fabr. Pomp. n.° 29. Tropicus. | Fabr. Pomp. n.° 55. Rufipes. . D L D E [] 0 Rufipes. Fabr. Pomp. n.° 37. Panzer. Pompilus. Le mâle n’a pasde tache . sur le cinquiéme anneau de l'abdomen , comme la SU LS P LEM NT AE = femelle. Bipunctatus. Fabr. Pomp. n.° 58. Panzer. Pompilus. Hyménopières. Tome 1. Q Hircanus. Vabr. Pomp. n.° Áo. Panzer. Pompilus. Exaltatus. | Fabr. Pomp. n." 41. Panzer. Pompilus. Annulatus. Fabr. Pomp. n.° 55. LuteipennisYFabr. Pomp. n.* 54. Haæmorroidalis*Fabr. Pornp. n. 55. Fulvipennis* Fabr. Pomp. n.° 57. Captivus. * Fabr. Pomp. n." 61. Heros. * Fabr. Pepsis. n." 20. Pepsis. n.^ 56. Pepsis. n.° 59. Ruficornis.* Fabr. 4 punctata. Fabr. Panzer. Pompilus $ punctatus. C'est, à ce que je crois, une variété du 4 punc- tata. Piumbea. | Fabr. Pepsis. Nigrita. * Fabr. Pepsis. n.° 45. Speciosa. * Fabr. Pepsis. n." 45. Atripennis. * Fabr. Pepsis. LI *. LI * P 0 e £0 guttatus | Grave. Capensis.* Fabr. Pomp. n.° 46. Annulatus. Panzer. Pompilus. e D e D e e. e Sellata. * — Fabr. Pepsis. n." 54. Luteicornis *Fabr. Pepsis. n.° 55. 4 punctata. s Sce ee à Le mile a des bandes jaunes sur les segmens abdominaux , au lieu de points. Amethystina*Fabr. Pepsis. n.* 41. Punctum. Fabr. Ceropales. n° 9: Panzer. Pompilus. GENUS. CEROPALIE S. Cellula radialis, una , elongata. Cellulæ cubitales , quatuor : se- eunda excipit primum nervum re- currentem ; tertia antice coarctata, secundum ;- quarta , leviter deli- neata , apicem alc attingit. Mandibulæ, bidentatcæ. Antennæ., filiformes , duodecim articulis composite in feminis , tredecim in maribus. Obesrvatio, Z'eminc aculeo brevi pungente sub ano armate sunt. GENRE. CÉROPAL E. Cellule radiale, une, alongee. Cellules cubitales, quatre, la 2. recoit la première nervurerécurrente; rz; eme la 5 térieure, recoit la seconde nervure; , resserrée dans sa partie an- la 4.**, faiblement tracée, atteint le bout de l'ile. Mandibules , bidentées. Antennes , filiformes, composées de douze anneaux dans les femelles, et de treize dans les mâles. Observation. Les femelles ont le der- rière armé d'un aiguillon court et piquant. Quoique les céropales ressemblent beaucoup aux pompules , iis en sont néanmoins séparés par quatre caractères assez saillans , savoir : 1. Les antennes dont les anneaux sont si serrés les uns contre les auires qu'ils semblent former un tout continu. 2. Le resserrement de la partie antérieure de la troisième cellule cubitale, et l'existence d'une quatrième cellule. 5. La forme du ventre, qui est celle d'un ovale alongé, recourbé un peu sur lui-même. 4. Le bout de la tarière qui est toujours à découvert. C'est à M." Latreille que nous devons le genre céropales , qui a été ensuite adopté par M." Fabricius ; car, dans les premières éditions de son entomologie, cet auteur avait réuni les céropales aux éeaies, quoique ces insectes n'eussent entr'eux aucun rapport. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspeclion de quatre femelles et de trois mâles. CEROPALES. TEMINÆ. FEMELLES. ATaculata. V’ariegata. Fabr. Cerop. n° 2. Histrio. ( "x94. ) CÉROPA LE. SPECIES. ESPÈCES. Fabr. Ceropales. n.° 1. | Maculata. Panzer. Pompilus Jrontalis. | e LI LI D LI L] V’ariegata. Panzer. Evania variegata. d Fabr. Cerop. n.° 3. MARES. M.2LES. Le mâle a les quatre pre- miers anneaux du ventre marqués latéralement de taches blanches; le 5.* et le 6.* sont tachés en dessus de la méme couleur. Le mile ne diffère de la femelle que par la tache jaune du dernier anneau du ventre, qui est beau- coup plus grande. LI . 2 GENUS V. SP H E X. 13 FAMILIA. Cellula radialis , uza , parva. Cellule cubitales , tres : prima , magna ; secunda , parva , antice angustata , excipit duos nervos re- currentes; tertia, parva, quadrata à ab apice ale plus minusve remota. Mandibulæ, maxime , bidentatæ, dens ultimus longior, sed in nonnul- lis speciebus , unidentatæ etsulcatæ, vel subbidentatcæ. Antenne , filiformes , duodecim articulis composite in feminis, tre- decim in maribus. 2% FAMILIA. P Cellula radialis , zdem. Cellule cubitales, tres : secunda, quadrata , excipit primum nervum recurrentem; tertia in superna parte angusta , et fere triangularis, ex- cipit secundum nereum. Mandibule, zderm. Antenne, idem, 1. Observatio. Feminæ aculeo pun- gente recondito sub ano armatcæ sunt, 2. Observatio. Punctum alæ fere inconspicuunis GENRE PF. SP UB YEUX, US FAMILLE, Cellule radiale, une, petite. Cellules cubitales , trois : la 1.7, grande; la 2.°, petite, resserrée an- térieurement, recoitles deux nervures récurrentes ; la 5.5, petite, carrée, plus ou moins éloignée du bout de l'aile. Mandibules, très-grandes, à quatre dents, la dernière plus longue, mais, dans quelques espèces, unidentées et sillonnées, ou légeremert bidentées. Antennes, filiformes, composées de douze anneaux dans les femelles, et de treize dans les máles. 2,5 FAMILLE, Cellule radiale, de méme. Cellules cubitales, trois : la 2.*"^, carrée , reco't la première nervure récurrente ; la 5."^, resserrée dans sa partie supérieure , et presque trian- gulaire, recoit la seconde nervure. Mandibules , de méme. Antennes , de méme. 1. Observation. Les femelles ont le" derrière armé d’un aiguillon piquant et caché, 2. Observation. Le point de l’aile est à peine visible, ( 26. ) Quoique les spAex aient beaucoup de rapports avec les pompules, on les distinguera facilement de ceux-ci par le pétiole de leur abdomen et par le prolongement de la partie antérieure de leur corselet, qui se reléve en bosse prés de son insertion à la téte. J'ai placé en tête des espèces qui composent la première famille de ce genre des individus qui constituent le genre pelopœus de MM. Latreille et Fabricius, et qui établissent un chainon naturel entre les pompiles et les sphex, par la briéveté de leur langue et la forme de leurs mandibules. À ces espèces j'ai fait succéder celles dont les ailes sont courtes comparativement à la longueur du ventre de l'insecte , et dont le pétiole abdominal est formé de deux nœuds. J'ai terminé cette indication spécifique par les sphex dont le pétiole est simple et plus court que dans les espèces précédentes. Reaumur a appelé guépes ichneumons les pornpilus et les spAex. Degeer a adopté pour ces hyménoptères la même dénomination que Reaumur ; mais il a commis une erreur en laissant parmi ses pro-abeilles le sphex ichneumonea, et d'autres. Quant aux sphex qu'a décrits Geoffroy, ils sont en petit nombre et se trouvent con- fondus parmi ses ichneumons. M.' Fabricius, ensuite d'un examen plus sévére, a reformé son ancien genre sp/;ex , et l'a divisé successivement en sept, savoir, salius , trypoxylon, pompilus , pelopoeus , sphex , pepsis et chlorion. En ne considérant effectivement que la longueur de la langue, sa forme, ses découpures , et la dentelure des mandibules des insectes qui composaient ce genre, il y en avait assez pour réclamer de la part d’un système fondé sur les organes de la bouche une réforme très-étendue. Cet auteur annonce que les barbillons antérieurs'des pelopœurs , sphex, pepsis, et chlorion ont six anneaux, et les postérieurs cinq ; (2279 mais je n'ai pu compter aux labiaux que quatre anneaux, dont la forme est assez varice. Puisque je suis sur ce sujet, je rapporterai la singularité que j'ai observée à la langue d'un sphex arenaria. Cette langue , profon- dément divisée en quatre parties, portait à l'extrémité de chacune de ses divisions un petit corps alongé, mobile et exactement sem- blable à Panthère d'un lys, dont la couleur brune contrastait avec la blancheur de la langue de l'insecte. En réfléchissant sur la formation de ces petits corps, que j'ai jugés étre étrangers à cet organe, j'ai cru qu'on pouvait l'assimiler à celle de ces concrétions gommo-résineuses qu'on voit quelquefois entre les antennes des z2omades, des abeilles, des /eptures, etc. et qu'on prendrait, au premier apercu, pour des corps organisés , à cause de la régularité de leur forme. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspecüon de 51 individus, tant mâles que femelles. — J'ai fait graver dans la case septième de la planche huitième la mandibule du. sphex spirifex, pour faire voir la différence qu'il y a entre elle et celles des autres sphex qui les ont dentées. (5228) ) S P H. E)X. SPECIE S. i FAMILIA. FEMINA. FEMELLES. Spirifex. Fabr. Pelopeus n.* 1: * D D D D D e Lunatus.* ids Pelop. n 4 FHemipterus* Fabr. Pelop. n.° 7. Sabulosa, ^ Fabr. Sphex. n.° 1 (1). Madraspatanus*'Fabr. Pelop. n.° 5. | Panzer. Edu . Arenaria. | Fabr. POS ns S DUE VSVESX. ESPÈCES. 1% FAMILLE. MARES. M A LE S: Spirifex. Panzer. SpAex. Le mâle ne diffère de la femelle que par le premier anneau des antennes , qui est Jaune. Madraspatanus De méme , excepté le premier anneau des antennes, qui est jaune. Hemipterus. De méme, excepté le premier anneau des antennes, qui est jaune. Sabulosa. | Deméme, excepté l'ab- domen, qui a des taches noires longi- tudinales sur les pre- miers anneaux roux. Lutaria. Fabr. Pepsis. n.° 2. Panzer. Sphex. (1) J'ai trouvé dans les Alpes méridionales un sphex qui ressemble beaucoup au sabulosa , mais qui a les quatre jambes de devant rouges. Le mâle a les premiers anneaux de l’ahdomen tachés de noir en dessus. (129113 Crucis.*, Fabr..Pepsis.'n." 4. * bea Me beide ine PAESE Thome. * Fabr. Pepsis. n." 5. Fervens. * Fabr. Pepsis. n." 6. scs SSMUS ue me Argentata.* Vabr. Pepsis. n." 9. e Luteipennis* Fabr. Pepsis. n." 10. Flavipennis. Fabr. Pepsis. n." 15. Flavipennis. De méme. Grave. . PAMIDA DURS d Albifrons. * Fabr. Pepsis. n.* 25. SUR o) TDI Lobatum. * Fabr. Chlorion. n.° 1 Mandibulare* Fabr. CAlorion. n." 5. Ichneumoneum* Fabr. Chlorion. n.° 6. | Ichneumoneum. De méme. Aucronata. Grave. EATEN D et dite Hyménoptères. Tone 1. n GE NUS. TNT SIC UU LS: —— 1% FAMILIA, Cellula radiahs , una , parva, oblongata. ) Cellule cubitales , tres : prima, magna; secunda, quadrata, excipit duos nervos recurrentes ; tertia , petiolata , ab apice ale remota. Mandibulæ, magnæ, quadriden- tate , dens ultimus longior. Autenne , filiformes , duodecim articulis composite in feminis , tredecim in maribus. 2. FA MITIA. Cellula radialis, idem. Cellule cubitales , tres: prima , magna; secunda excipit primum nervum recurrentem ; tertia, petio- lata, secundum : principium quarte cellule conspicitur. Mandibule , idem. Antenne , zdem. Observatio. Feminæ aculeo pungente recondito sub ano armaíc sunt. GENRE. MTS) QU UE: i9" FAMILLE. Cellule radiale, une, peüte , oblongue. Cellules cubitales , trois : la 1°, : grande; la 2.°, carrée, recoit les deux nervures récurrentes; la 3.°, péuolée et cloignee du bout de l'aile. Mandibules ; grandes, à quatre dents , la derniere plus longue. Antennes , filiformes, composées de douze anneaux dans les femelles, et de treize dans les máles. 2% FAMILLE. Cellule radiale, de méme. Cellules cubitales , trois : la 1.*, grande ; la 2." recoit la premiere ner- vure récurrente, et la 5. , pétiolée, recoitla seconde nervure: on voit le commencement d'une 4.° cellule. JMandibules , de méme. Antennes, de méme. Observation. Les femelles ont le der- riére armé d'un aiguillon court et piquant. Les misques de la première famille ont tout-à-fait la forme des sphex dont le pétiole de l'abdomen est à deux nœuds, comme l'est ( 192) celui du sabulosa, et ceux de la seconde famille ont celle des pompiles, leur ventre n'étant supporté que par un court pétiole. Lorsque je remarquai pour la première fois la figure de la troisième cellule cubitale des ailes de ces insectes, je présumai que c'était une anomalie dépendante de la petitesse de ces spAex dont je ne devais pas tenir compte, mais l'ayant vue dans quatre individus, dont deux sont indigènes, j'ai cru devoir placer ces hyménoptères dans un genre nouveau. (192 GENUS. AMPULE X. Cellula radialis, uza , elongata , leviter appendicea. —— Cellulæ cubitales, quatuor: prima, magna , primum nervurm recurren- tem excipit ; secunda, parva , qua- drata; tertia, major, excipit secun- dum; quarta apicem ale attingit. Mandibule , magne , elongate , unidentate in feminis, et bidentatæ in maribus. Antennz , filiformes , apice con- volutæ , duodecim articulis com- posite in feminis , tredecim in ma- ribus. » Observatio, Feminæ aculeo pungente et paululum excer to armatae sunt. Surrz., pl. 14. ) GENRE. AMPULE X. — Cellule radiale, une , alongée , légèrement appendicée. Cellules cubitales, quatre: la 1."^, grande, recoit la premiere nervure récurrente ; la 2.°, petite et carrée ; la 5.^, plus grande, recoit la seconde : nervure récurrente ; la 4.° atteint le bout de l'aile. Mandibules , grandes , alongées , unidentées dans les femelles et bi- dentées dans les máles. Antennes , filiformes, roulées à leur extrémité, composées de douze anneaux dans les femelles et de treize dans les mâles. Observation. Les femelles sont armées d'un aiguillon piquant et un peu dé- couvert. Lorsque j'examinai la disposition des cellules de l'aile du cAlorion compressum de MM. Latreille et Fabricius , et la forme singulière du corselet de cet insecte , je vis à l'instant qu'il devait constituer un genre nouveau, mais je ne supposai pas alors que l’Europe fournit un individu qui püt y entrer. Quoique la seconde et la quatrième cellules cubitales soient faiblement tracées dans notre azupulex indigéne, on ne pourra disconvenir que la figure de ces cellules (293103 ne soit rigoureusement la même que dans le compressa ; de sorte que, pour l’assimiler à lui, il ne faut que prolonger la nervure qui descend de la cellule radiale, de manière à couper en deux parties inégales la première cellule cubitale, et porter jusqu’au bout de l'aile la nervure qui doit former la quatrième cellule. Quant à la forme du corps, on ne peut douter que ces deux espèces n'aient été moulées sur le méme modéle, puisqu'elles se ressemblent sous tous les rapports. Les antennes des ampulex sont implantées sous deux espéces de petites cornes, entre lesquelles on en voit quelquefois une troisième, comme dans le fusciata. Leurs yeux sont trés-grands , et leurs trois petits yeux lisses, placés sur une éminence du sommet de la tête, sont si rapprochés qu'on croirait qu'ils sont conugus. La pièce antérieure de leur corselet se prolonge beaucoup en avant, et la postérieure , celle.qui se trouve derrière l'écusson, est large, tronquée, terminée par deux petites épines , et sillonnée en-dessus par trois demi-gouttiéres qui, par leur réunion , forment un triangle dont le sommet regarde l'abdomen. Leur ventre est remarquable par la grandeur de son second segment, qui, à lui seul, en couvre la moitié ; celui des máles est court et arrondi à son extrémité ; celui des femelles est plus long et se termine en une pointe, du bout de laquelle on voit sortir une partie de l'aiguillon. Leurs cuisses sont toujours renflées au milieu; leurs jambes sont longues et grèles, et les postérieures portent, dans leur face interne, la brosse comme celles des pompiles. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de quatre individus, savoir, trois femelles, dont deux sont exotiques, et un mâle. —— M do «—— AMPULEX. AMPULEX SPECIES. ESPÈCES. DEMINÆ FEMELLES. MARES A ALES Y X Q o - Compressa. Fabr. CAlorion. n. 7- Compressa.* De méme, mais lab- SAULT PU EMITE LES EUM "e domen est court et yu p E arrondi au bout. Fasciata. Grave. NN ee J'ai un autre azipulex exotique qui ressemble beaucoup au compressa, mais dont l'abdomen est ferrugineux , dont la partie antérieure du corselet est noire jusques sous l'écusson , la postérieure violette, et dont les jambes sont entièrement ferrugineuses. — d c GENUS VI PS LES IN. 13 FAMILIA. Cellula radialis, una , maxima , apicem alc fere attingit. ; Cellulæ cubitales, £res : prima ,mag- na; secunda, minor, fere quadrata 5 excipit prümur nervum recurren- lem ; tertia , angulata , angulo in- Jimo et externo producto , excipit secundum nervum recurreniem , et apicem ale non attingit. Mandibulæ, bidentatæ. Antenne , serralæ et monili- formes , duodecim. articulis com- posite in feminis , tredecim in maribus. 2% FAMILIA. Cellula radialis , zdem. Cellulæ cubitales, idem, sed secun- da excipit duos nervos recurrentes. Mandibulæ, idem. Antenne, idem. Observatio. Femina aculeo pungente paululum exserto armate sunt. G1 GENRE FI DS EUN. 1% FAMILLE, Cellule radiale, une, trés-grande, qui atteint presque le bout de l'aile. Cellules cubitales , trois : la 1.7, grande; la 2.5, plus petite , presque carrée , recoit la première nervure récurrente; la 3.°, anguleuse, par l'longement de son angle inférieur et externe, recoit la seconde nervure récurrente, et n'atteint pas le bout de l'aile. Mandibules , bidentces. Antennes, enscie etmoniliformes, composées de douze anneaux dans les femelles, et de treize dans les mâles. 2% FAMILLE: Cellule radiale, de même. Cellules cubitales, de même, mais la 2.° recoit les deux nervures récur- rentes. AMandibules , de méme. Antennes , de même. Observation. Les femelles sont armées d’un aiguälon piquantetun peu découvert, (1800) Le nom de ce genrè a été emprunté du Précis des caractères génériques de M. Latreille, qui avait reconnu, comme moi, la nécessité d'en créer un. nouveau pour y placer les hyménoptères qui le constituent. M.' Fabricius n'a pas jugé convenable de suivre cet exemple, et il a fait entrer nos psezzs dans ses genres trypoxilon et pepsis , malgré les différences que présente la conformation de ces individus. En effet, les #rypoxylons ont les yeux échancrés , les mandibules simples, l'abdomen pétiolé d'une manière particulière, et les cellules de l'aile dessinées bien autrement que celles des psens. Ces derniers insectes ressemblent davantage aux spAex ( pepsis de Fabr.), dont ils different néanmoins par le pétiole de leur ventre qui est arqué , aplati , et quelquefois sillonné en dessus; par leurs jambes qui sont moins longues et sans brosses ; par le point de leur aile qui est trés-apparent ; par la forme. de leurs antennes ; par la figure de la troisième cellule cubitale, et surtout par l'alongement de la cellule radiale, qui n'a pas été aussi bien caractérisé dans la figure que j'en ai donnée (pl. 5) que dans les gravures de M." Panzer. Note. Ce genre a élé établi sur l'inspection de sept individus, tant mâles que femelles. — d 6 «c——— PSE N. SPECIES — 1. FAMILÍA. FEMINÆ FEMELLES. ÆAiratum. Fabr. Trypoxylon. un." 5. Panzer. Trypoxylon. e . LAS . e. . o p . LI . . LI LI 2. FAMILIA. E P e. ° e ° e 9 . * . 9 . . PSE N. ESPECES. YS UEM. IDEE. MARES. MALES. Atra. Pepsis compressicornis.. nj x. Panzer. Sphex atra. Gravé. Serraticornis. Quoique je n'aie pas trouvé ces deux espèces accouplées, Jene doute pas que l'un ne soit le mâle, l'autre la femelle. J'avais donné au mäle le nom de serraticornis: avant que d’avoir connu la femelle, 2.0 FAMILLE. Equestre. Fabr. Trypoxylon.n° 6. Panzer. Psen rufa. Gravé. Pl. 15, sous le nom de bzcolor. La couleur ferrugineuse s'étend quelquefoisjusques sur le troisième segment abdominal , d'autres fois l'extrémité du pétiole est colorée, ——— d CÓ Hyménoptères. Tome 1. S ( GENUS VIL S Ip. 1:G5MUU. S. Cellula radialis, una, magna. Cellulæ cubitales, duce : prima , magna,excipitnervumrecurrentem; secunda, parva, quadrata, ab apice alc longe remota; secundus nervus deest. Mandibulæ, magnæ, tridentatcæ. Antennæ , filiformes , duodecim articulis composite in feminis, tre- decim in maribus. 1. Observatio. Feminæ aculeo pun- gente recondito armata sunt. 2. Observ. Punctum alæ maximum. 139) GENRE VII. SPA GM E. Cellule radiale , une , grande. Cellules cubitales, deux : la 1.°”, grande, recoit une nervure récur- rente; la 2.5, petite, carrée, très- éloignée du bout de l'aile;la seconde nervure manque. Mandibules, grandes, tridentées. Antennes , fihformes, composées de douze anneaux dans les femelles, et de treize dans les mâles. 1. Observation. Les femelles sont armées d’un aiguillon piquant et caché. 2. Observ. Le point de l'aile très-grand. Aucun auteur, à ce que je crois, n'a décrit cet insecte , qui cependant n'est pas rare; on pourrait le prendre d'abord pour un petit sphex; mais, en fixant seulement ses regards sur la grosseur du point de l'aile, on ne tardera pas à s'apercevoir qu'il ne peut, malgré son Aabitus , leur être associé, puisque ce point est si petit ERE CR De dans les sphex qu'on l'apercoit à peine. Notre séigme ne peut pas être réuni aux psezs , à cause de la forme de sa cellule radiale et du nombre de ses cellules cubitales, et il diffère de nos apzes par la dentelure de ses mandibules , par l'intégrité de ses yeux, et par le pétiole de son ventre. Aer. STIGMUS. STIG:M.:. SPECIE S. ESPÉCE. TEMINA. FEMELLE. MAS. MALE. Grave. Ater. De méme, avec la lévre ar- Panzer. Stigmus pendulus. gentée , tandis qu'elle est RÉPARER noire dans la femelle. A TA A SE PE CU J'ai dans ma collection un CARRE LOIRE ER CS (UN UE autre mâle dont la face est toute . . sexies Dice bre EN jaune, mais je n'en connais pas Eo ETAT GUN Es ne encore la femelle. D Le LÁ ( GENRE FIII. APIUS. Cellula radialis, una , magna. Cellulæ cubitales , tres * prima , magna , excipit primum, nervum recurrentem ; secunda , parva , fere quadrata, excipit secundum ; tertia, zncompleta, apicem ale fereattingit. Mandibulæ, arcuatæ, unidentatee. Antenne , filiformes , duodecim articulis composite in feminis , tre- decim in maribus. 1. Observatio. Feminc aculeo pun- gente recondito armata sunt. 2. Observ. Oculi valde emarginati. i40 ) GENRE VIII. A PIE. Cellule radiale , une, grande. Cellules cubitales , trois : la 1."*, grande , recoit la première nervure récurrente ; la 2."", peüte, presque carrée, reçoit la seconde nervure ; la 5.7, incomplète, atteint presque le bout de l'aile. Mandibules , dentées. arquees et uni- Antennes , fihformes , composées de douze anneaux dans les femelles, et de treize dans les mâles. i. Observation. Les femelles sont ar- armées d'un aiguillon piquant et caché, 1. Observe. Lesyeuxsonttrés-échancrés, On trouvera sans doute étonnant de lire, daus la description du genre, que ces ailes ont trois cellules cubitales, tandis qu'on n'en voir qu'une dans l'aile de l'apze indigène représentee à la pl. 5, fig. 8. C'est une espèce d'énigme qui a besoin d'explication. L'apze d'Europe, qui est petit, n'a qu'une cellule cubitale apparente , telle qu'on la voit dans la fig. 8; cependant, en examinant son aile à la loupe, on y distingue les deux autres cellules, tracées par des nervures à peine sensibles ; mais, chez les apies exotiques, qui sont plus gros, on voit ces cellules exprimées par des nervures bien apparentes, comme elles le sont dans le n." bs de ce genre. Les insectes de ce genre ont le corselet prolongé en arriére et ( :141 3) profondément sillonné, l'abdomen en massue, porté par un pétiole alongé, dont le premier anneau est toujours infundibuliforme ; mais le caractère le plus saillant , aprés celui des ailes, et le plus propre à faire distinguer promptement les insectes de ce genre, c'est l'échancrure de leurs yeux. M.' Latreille a séparé les apzes des sphex , et leur a donné le nom de £rypoxiloz , dénomination qu'a adopté M Fabricius, et que jaurais adoptée aussi si j'avais pu reconnaítre sürement, par la description qu'en a donné cet auteur dans son Précis etc., les carac- teres de mes apes. Ce n'a été que depuis qu'il a publié son ZZistoire générale des insectes , que mes doutes se sont dissipés, parce qu'il a ajouté à chaque genre une indication spécifique; mais à cette époque mes planches étaient déjà gravées. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de 5 individus, tant mâles que femelles, (5 249.) A P. 1 US. xd pUnVE, SPECIES. ESPÈCES. FEMINZE. lEMLLLES: MARES. MALES. Albitarse. * Fabr. Trypoxylon. n°1. | Albitarse. * De méme, mais il porte 33x sous le pétiole une SEQ ESSA NUS eo Hs épine crochue re- ERA AN EE AR courbee en arrière. Figulus. Fabr. Zrypoxyl.n.'2. | Figulus. De méme, mais plus Panzer. SpAex. peut. Fuscipennis*' Fabr. Trypoxyl. n". 5. ——À JC u—— GENUS IX. D CARO R LAS —— Cellula radialis, una, parva, leviter appendicea. Cellule cubitales , tres : prima , magna ; secunda , minor, antice coarctata , excipit duos nervos re- currentes ; tertia, fere semilunaris, apicem alc non attingit. Mandibule, unidentatæ , calcare predite. Antenne, filiformes , duodecim articulis composite in feminis , tredecim in maribus. 1. Observatio. Femine aculeo pun- gente recondito armatæ sunt. 2. Observatio. Punctum ale fere inconspicuum,. GENRE IX. L 4 R R E. Cellule radiale, une , petite, lé- gerement appendicée. Cellules cubitales , trois : la 1.*, grande ; la 2.*, plus petite, resserrée dans sa partie antérieure , recoit les deux nervures récurrentes ; la 5.^, presque sémilunaire , n'atteint pas le bout de l'aile. Mandibules , unidentees, éperon- nces. Antennes , filiformes , composées de douze anneaux dans les femelles, et de treize dans les máles. 1. Observation. Les femelles sont armées d'un aiguillon piquant el caché. 2. Observation. Le point de l'aile est à peine visible. La seule inspection de l'aile suffira pour reconnaitre les /arres, puisqu'il n'y a que ces insectes et les abeilles qui aient la troisième cellule cubitale sémilunaire. Si lon pouvait hésiter encore un instant entre ces deux genres, il ne faudrait, pour se décider, qu'un léger examen des antennes, qui sont brisées dans les abeilles, ou bien des mandibules qui sont éperonnées dans les /arres. Le genre le plus voisin des /arres est, sans contredit, celui des pompiles ; mais les larres en sont séparées par la grosseur de leur téte, par la grandeur de leurs yeux, par leur abdomen moins effilé, plus triangulaire, et enfin par leurs jambes plus courtes. ( 144 ) M.' Fabricius, en réunissant aux /arres plusieurs individus qui appartiennent au genre s/zze, a donné au genre dont il est ici question des caractères qui ne sont pas exacts : en effet, la description qu’il fait de la lévre et de la langue des larres n'est nullement applicable au larra ichneumoniforinis , et à d'autres qui ont cet organe trés- court; outre cela, les barbillons maxillaires n'ont pas le second anneau plus long que les autres, et les labiaux ne sont composés que de quatre anneaux, dont les deux derniers sont très-courts. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de 11 individus, tant mâles et femelles. L A R R A. VoIP: SPECIES. ES P.E.G. E,S. TEMINJG. FEMELLES, M ARES. M A LE S. Ichneumoni- Fabr. Larra. n." 4. Ichgeumoni- De même, excepté.le Jormis. . formis. bord des segmens du Panzer. Larra. ventre, qui aun duvet Sut ua Maui tesa er blanchátre.. Tricolor. Fabr. Zarra. n° 14. | Tricolor. : De même, excepté le Panzer. Pompilus. : second segment de l'abdomen , qui n'est pas roux comnie chez ey eboecia ue d este la femelle, ei esee ie tele Auratus, * Fabr. Liris. n.? 5. eU e oer NE a Cet individu n'a pas:les RO RAT Er rM mandibules. éperonnées, 2 PA NUUS UV RENE mais ses ailes sont celles- AE ML nd CEE A des larres. Pompiliformis. Panzer. Larra. ita Olmo CUP UEM OC Etrusca. Gravée. ARR queas Me Ie e Rossi, Andrena etrusca. sx et a es rte cien owe ——— Mo «RÀ Hyménoptères. Tome x. T ( GENUS X. DIMORPH A. Cellula radialis, na, late ap- pendicea. Cellule | cubitales , equales : secunda excipit duos ner- tres , fere vos recurrentes ; tertia , ab apice ale longe remota ; rudimentum quarte cellule conspicitur. Mandibulæ, magne , bifidæ. Antenfie, filiformes , in feminis duodecim articulis composite , in maribus tredecim. 146 ) GENRE X. DIMORP H F. —— Cellule radiale , une , largement appendicée. Cellules cubitales , trois, presque égales : la 2.° recoit les deux nervures récurrentes ; la 3.° est bien éloignée du bout de l'aile ; on voit le com- mencement d'une 4." cellule. Mandibules , grandes, bifides. Antennes , filiformes , composées de douze anneaux dans les femelles, et de treize dans les máles. ^ Observatio. Feminæ aculeo pungente Observation. Les femelles sont ar- recondito armate sunt. mées d'un aiguillon piquant et caché. Les dimorphes sont très-remarquables, soit par la briéveté de leur ventre , soit par sa forme triangulaire. On dirait, en voyant ces insectes, qu'il manque quelque partie à leur abdomen, ou qu'il n'a pas pu se développer. Outre cette singularité , les démorphes en offrent une autre qui ne leur est pas particulière, mais qui est bien propre à fixer l'attention : les yeux des máles se touchent sur le front et semblent se confondre, comme on l'observe dans les máles de plusieurs mouches à deux ailes, tandis que chez les femelles ces organes sont distans et séparés. ù M.' Latreille a donné à ce genre le nom d’as{ate, et j'ignore où M." Fabricius a placé l'espéce que nous connaissons. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection d’une femelle et de deux mâles. ( 345. ) DIMORPH A. DIMOR PH E. SPECIES. ESPÈCE. FEMINA. FEMELLE. MAS. M A LE. Abdominalis. Panzer. Tiphia. MA RU EN ARE Oculata. Gravee. Je crois que c'est le mâle | de l'abdominalis, sans en être certain, ( GENUS XI qup P SÉRIE CAC Cellula radiahs, una , incompleta zn feminis. Cellule cubitales , duce: prima, magna, excipit primum nervum re- currentem ; secunda secundum, ab apice alæ longe remota. Mandibulæ, magne, unidentatce. Antenne , zoniliformes in femi- nis, duodecim articulis composite ; filiformes , in maribus , tredecim articulis composita. 1. Observatio. F'emince aculeo pun- gente recondito armate sunt. 2. Observalio. Z'emora arcuata, cras- sa, compressa, praesertim in feminis. 148 ) GENRE XI. TIER P HE Cellule radiale, une, incomplète dans les femelles. Cellules cubitales , deux : la 1.°”, grande , recoit la première nervure eme récurrente ; la 2. cellule recoit la seconde nervure, et est tres-eloignée du bout de l'aile. Mandibules, grandes, unidentées. Antennes, moniliformes dans les femelles, et.composées de douze an- neaux ; filiformes dans les máles , et composées de treize anneaux. 1. Observation. Les femelles sont armées d'un aiguillon piquant et caché. 2. Observation. Les femelles surtout ont les cuisses arquées , épaisses et aplaües. La partie supérieure du corselet des #phies est formée de trois pièces bien distinctes: une antérieure, grande et carrée; une moyenne qui comprend ce que j'appelle la plaque thorachique et l'écusson, et une postérieure tronquée, où l'on voit des lignes longitudinales élevées qui forment entr'elles des sillons. Le pétiole qui unit le ventre au corselet est court, et porte de chaque cóté une épine remarquable qu'on ne trouve pas dans les p/eszes. On distinguera facilement le sexe dans les ZipAes par la cellule radiale, qui est très-bien terminée dans les máles, tandis qu'elle n'est pas fermée dans les femelles. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de sept individus, tant mâles que femelles. 5 j: 2 LT PH EB A TAF PIED: S,P:E GI ES: ESPÉCES. FEMINÆ. FEMELLES. | AUAM MARES. M 4LEdS. UE d Femorata. Fabr. Tiphia. n. 1. Panzer. ZZpAia. Gravée. ; NE JMorio. Fabr. Tiphia. n. 21. | Morio. De méme, excepté les | Panzer. Tiphia ailes qui sont moins M RE colorées. V’illosa. Fabr. Tiphia. n." 22. "illosa. "Panzer. ZetAylus. DUOC NO RD Je soupconne que cet | individu est le mâle de la tiphia villosa. Je crois que M.' Fabricius a placé des Zip/es dans son genre bethylus, enw'autres le oz//osus et le glabratus, mais, n'en étant pas certain, je préfère l'annoncer comme un doute, plutôt que d'indiquer ces insectes à la suite de la synonymie. GENUS. P 5B STA. Cellula radialis , una, a margine antico alc prorsus distincta. Cellulæ cubitales, tres, ferecequa- les : secunda tertiaque excipiunt duos nervos recurrentes; principium quarte cellule conspicitur. Mandibule, magne, unidentatcæ. Antenne , breves, fere monili- formes, apice convolute, duodecim articulis composite in feminis , primo longo, crasso, inourvo. 1. Observatio. Feminæ aculeo pun- gente recundito armalæ sunt. 2. Observatio. Z'emora arcuata, cras- sa, compressa. GENRE. PSE ROSE Cellule radiale, une , séparée entierement du bord de l'aile. Cellules cubitales , trois , presque égales : la 2.* et la 5.° recoivent les deux nervures récurrentes : on voit le commencement d'une 4.° cellule. AMandibules, grandes, unidentées. Antennes , courtes, presque mo- niliformes , roulées à l'extrémité , composées dans les femelles de douze anneaux , dont le premier est long , épais et recourbé,. Les femelles sont armées d'un aiguillon piquant el caché. 1. Observation. 2. Observation. Les cuisses sont ar- quées, épaisses et aplaties. Les plesies sont des hyménoptéres qui ont les plus grands rapports avec les Æiphies , dont elles différent cependant par le corselet , qui n'est pas sillonné postérieurement; par le pétiole de leur abdomen, qui n'est pas épineux, et essentiellement par le nombre des cellules cubitales. On distinguera facilement les plesies de toute mouche à quatre ailes, par la seule inspection de la cellule radiale, dont le con- tour antérieur est entièrement formé par une nervure particulière qui est indépendante de celle qui fait le bord de Paile. (Th On ne verra pas sans intérêt la transition du genre des #plues à celui des p/esies , au moyen d'une seule nervure qui descend de la cellule radiale, en se dirigeant obliquement en arrière, pour couper en deux partes, à peu prés égales la grande cellule cubitale des éiphies. Cette nervure n'atteint pas tout-à-fait celle qui forme les cellules cubitales; il y a entr'elles un léger intervalle d’où sort un petit filet noir qui remonte vers le point de l'aile. Nota. Qe genre a été établi sur l'inspection de cinq individus femelles, —— IO RRÓÉA— (C 2521) P L'EST A PUn Sup SPECIES. ESPECES. FEMINÆ. FEMELLES. MARE S. M A LES. Maculata.* Fabr. Tiphia. n° | : Namea. * Fabr. Tiphia. n." Serena. * ^ Fabr. Tiphia. n." 10. Ephippium.* Fabr. Tiphia. n." 14. Obscura. * Fabr. Tiphia. n.^ 8. | seu e UE e UNE 9 C'est à l'amitié généreuse de M.* Bosc d'Antic que je dois non-seuelment quelques insectes de ce genre, mais encore plusieurs autres espéces non moins intéressantes, GENUS. TACHUS. Cellula radialis, 2ulla. Cellule cubitales , tres : prima, parea , quadrata ; secunda, minu- tissima, fereinconspicua , petiolata ; tertia, maxima , ab apice alæ longe remota , excipit duos nervos recur- rentes. Mandibule, magnæ, unidentatc. Antennæ, submoniliformes , duo- decim articulis compositæ in fe- minis. 1. Observatio. Feminæ aculeo pun- gente exserto armaíc sunt. 2. Observatio. Æemora arcuata , crassa , compressa. Suppl. pl. 5. G E N R E. dtu QU 7. UE Cellule radiale, aucune. Cellules cubitales , trois : la 1.5, petite, carrée; la 2."^, trés-petite , presque imperceptüble, péuolée ; la 5.*, très-grande et très-distante du bout de l'aile, recoitles deux nervures recurrentes, Mandibules, grandes, unidentées. Antennes , un peu moniliformes, composées de douze anneaux dans les femelles. 1. Observation. Les femelles sont ar- mées d’un aiguillon piquant et découvert. 2. Observation. Les cuisses sont av- quées , épaisses et aplaties. C'est à l'empressement qu'a toujours mis M.' Faure Biguet à me communiquer le produit de ses recherches en histoire naturelle, que je dois cet insecte intéressant, qu'on prendrait, au premier apercu, pour une ZipAze; mais, en l'examinant plus attentivement, on voit qu'il en diffère essentiellement , d'abord par ses ailes, étant le seul hyménoptère dans lequel on ne trouve pas de cellule radiale lors- quil y a des cellules cubitales ; ensuite par larrangement et la forme de ses cellules; enfin par son long aiguillon, toujours découvert, que l'insecte présente à ses agresseurs comme une arme menacante, en redressant son ventre et en le tournant avec beaucoup d’agilité, comme le font les staphylins, ce qui m'a engagé à lui donner le nom spécifique de s{aphylinus. y ( 164) T A C HU S T4. QUE. SPECIES. ESPECIE. FEMINA. FZMELLE. MAS. MALE. StapAy linus. Gravé. Suppl. , pl. 14. | BM eset pode Panzer. Tiphia | : tripunctata. On a trouvé cet insecte sur les fleurs du daucus. ( GENUS XIL SCORE A —— Cellula radialis , una , parva, a nargtne antico alæ parumper remota. Cellule radiales, duce, fere equales: secunda , elongata., excipit duos. nervos recurrentes , et abæpice alæ longe distat. Mandibulæ, magnæ, unidentatæ, inlus denticulatcæ. Antennæ, granulatæ in feminis , duodecim articulis composite ; in maribus cylindricæ, tredecim arti- culis composite , ultimo truncato. 1. Observatio. Femina aculeo pun- gente recondito armata sunt. 2. Observ. Oculi emarginati. 5. Observ. F'emora crassa , arcuata , compressa, praesertim in Jerninis. 195) 15) GENRE XII. SAUC 0 Etfi. Cellule radiale, une, peute , un peu écartée du bord antérieur de aile. Cellules cubitales, deux, presque cgales : la 2.°, alongée, recoit les deux nervures récurrentes , et est très-cloignée du bout de l'aile. Mandibules, grandes, unidentées, dentelées dans leur face interne. Antennes , granuleuses dans les femelles, ct composées de douze anneaux, cylindriques dans les mâles, et composées de treize anneaux, dont le dernier est tronque. i. Observation. Les femelles sont armées d'un aiguillon piquant et caché. 2. Observ. Les yeux sont cchancrés. 8. Observ. Les cuisses sont épaisses, ar- quées et aplaties, surtout dans les femelles, Les nervures des ailes des scolies présentent dans leur distribution des anomalies remarquables qu'on ne trouve dans aucun autre hyménoptere ; il semble que la nature, en circonscrivant l'étendue des cellules cubitales, se soit fait un jeu d'en varier, de plusieurs manières , et le nombre et la forme , en suppléant à ce qu'elle retranchait d'une part par des additions de l'autre. ( 156 ) Le nombre le plus ordinaire des cellules cubitales est celui que je viens de décrire, et qui est représenté à la case 16 de la pl A La case 17 Dis fait voir un commencement de division dans la seconde cellule, et en méme temps une diminution dans la longueur de la seconde nervure récurrente, de sorte qu’on pourrait supposer que le bout qui manque à cette nervure a été transporté dans la seconde cellule : cette supposition acquerra plus de vraisemblance en remar- quant qu'à la case 18 er, il y a trois cellules cubitales, et une seule nervure récurrente. On voit méme dans ce genre de petits individus dans lesquels on n'observe qu’une nervure récurrente, quoiqu'ils n'aient que deux cellules cubitales; dans ce cas, il sort de la dernière cellule cubitale une nervure qui se prolonge vers le bout de l'aile, pour remplacer cette nervure récurrente. En thèse générale, on peut dire que les ailes des plus petites espèces ont deux cellules cübitales avec deux nervures récurrentes , et que celles des grosses espéces ont trois cellules cubitales et une nervure ré- currente. Malgré ces anomalies , on distinguera toujours à la première vue les scolies des autres hyménoptères , par la grosseur de leurs cuisses , contournées en S et comprimées, et on ne les confondra pas avec les Zip/ues et les plesies, dont les yeux ne sont pas échancrés, M.' Fabricius a dit que les barbillons antérieurs de ces insectes étaient composés de quatre anneaux, et les postérieurs de trois; mais celte assertion n'est pas exacte, puisque j'ai toujours reconnu six anneaux aux barbillons maxillaires. M. Latreille a commis aussi une erreur en donnant quatre articles aux palpes labiaux des deux genres renfermés dans sa quatorzième famille (les scoliètes), puisque les scolies n'en ont que trois. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de 54 individus, tant mâles que femelles, "fh St Os OST T AV SPECIES. YEMINÆ. FEMELLES, trata. * . Fabr. Scolia. n.° 2. 4 maculata. Fabr. Scolia. n. Scolia. n.^ 6. Fabr. Scolia. n." 7. Fabr. Scola. Les jambes postérieures 4 notata. * Fabr. Flavifrons. 6 maculata. de cet individu sont re- marquables par deux lon- gues épines creusées à leur extrémité en forme de cuiller. CD Ciliata. Fabr. Scolia. n.^ 1 * Fabr. n.^ 15. Scolia. n." 18. Aurea. Fossulana.* Fabr. Scolia. n." 25. Scolia. n.° 25, ErythrocephalaFabr. Hirticollis. * Fabr. Scolia. n." 3 Fabr. Bicincta. | | di «. 157 ) Atrata. é maculata. S76 o0: LE. ESPÈCES. MARES. MALES. * De méme. A , De méme, excepté que les taches sont quel- quefois réunies sous forme de bandes. . Haæmorrhoidalis. is 5 V'ariegata. * Fabr. Bimaculata, Fabr. Scolia. n.° Scolia. n.? Scolia. n Radula.* Fabr. Scolia. 4 fasciata. * Fabr. Scolia. T'ridens. Fabr. Scolia. Cincta. Fabr. Scolia. Bicincta. De méme. Panzer. Sco. signata, ( 158 ) Nobilitata. * Fabr. Scotia. n." 52. | Nobilitata. * De même. 4 pustulata.* Fabr. Scolia. n." 54. 4 pustulata.* De méme. ; ER EM cue Les deux taches jaunes EC esu Ne ONE du second anneau se réu- serenus etienne nissent el forment une MEUSE UE SUE bande! Cyanipennis." Fabr. Scolia. n.* 55. Cyanipennis." De même, mais beau- Rufiventris.* Fabr. Scolia. n.° L/espéce que je dus sous celte dénomination estaussi grande que /a scol. erythrocephala ; ses jam- bes sont rousses comme son abdomen , qui est un peu velu. Fabr. 59. Celte espèce donne de 4 punctata. Scolia. n." nombreuses variétés, par- mi lesquelles se trouve la violacea de Panzer. Rubra. Gravée. : 4 punctata. Interrupta. ———— 3 c—— Binotata. * Fabr. Scolia. n.° coup plus petit. 56. Fabr. ZZs. n." 2. Panzer. Scolia. L] LI * D 5 ° GENUS XIII. S.A «PSY G.A. Cellula radialis, medie una, magnitudinis. Cellule cubitales, quatuor, fere cequales : secunda. tertiaque exci- ( 399) CENRE XII. | S udi Do VAGUE: Cellule radiale, une, de moyenne grandeur. Cellules cubitales, quawe, presque égales : la 2." et la 3.° recoivent les piunt duos nervosrecurrentes; quar- deux nervures récurrentes ; la 4.° ta apicem ale vulgo attingit. atteint ordinairement le bout de l'aile. . Mandibulze , tridentatæ, raro bi- Mandibules, widentées, rarement dentatæ. bidentces. Antennes , filiformes , composées de douze et de treize anneaux, selon Antenne, filiformes , duodecim et tredecum articulis compositae, pro Sexu. le sexe. 1. Observatio. Feminæ aculeo pun- 1. Observation. Les femelles sont armées d'un aiguillon piquant et caché. gente recondito armate sunt. 2. Obsere. Les yeux sont échancrés. 2. Observ. Oculi emarginati. Les sapygues ont leur corselet tronqué net par devant ; leurs cuisses ne sont pas renflées et arquées, comme celles des scolies ; leurs cellules cubitales atteignent le bout de l'aile, et elles different, soit par leur figure, soit par leur nombre, de celle du genre précédent. La ligne de démarcation qui existe entre les scolies et les sapygues n'avait pas échappé à M." Latreille, et c'est à lui que nous devons la. dénomination de ce genre qui a été récemment adopté par M." Fabricius. INola, Ce genre a été élabli sur l'inspection de neuf individus, tant mâles que femelles, ( SA P Y|G A. SPECIES. FEMINÆ. FEMELLES. 6 punctata. 6 guttata. Prisma. 10 guitata. Fabr. ZZellus. n.° 1. Klug. Sapyga punctata. LI e . LI 0 * e Fabr. Æellus. n.° 4. La femeile diffère du mâle par deux taches blanches, qui sont placées sur le dernier anneau du ventre. Ces taches par- üculières aux femelles les feront aisément distinguer des mâles. Fabr. Æellus. n.* 7. Panzer. Mazaris crabroniformis. Klug. Sapyga prisma. Graveée. Je crois que cetle espèce peut être considéréecomme une variété de la 6 guttata. * LI * P 160 ) S.4.P Y.G U.F. ESPECES. MARES. MALES. 6 punctata. 6 guttata. Prisma. 10 guttata. Fabr. ellus 4 guttatus. Panz. Sapyga 4 punctata. Le mâle a la face blan- che, l’abdomen noir et taché latéralement de 4 ou 6 points blancs. Le mâle n’a pas la face blanche. Le mâle a la face blan- che, l'abdomen noir, taché en dessus de huit points blancs, et en dessous de quatre. Le mâle n'a que six taches blanches latérales , rarement huit, mais au- cunesurle dernier anneau. ( «101 3) SR A CA ACIES | Sexcincta. * Fabr. Elis. n.° 1. Folvulus. * Fabr. Elis. n.° 6. Cylindrica. Panzer. Sapyga. Li P D] LI 0 0 e D D . e. ° D LI Ces trois derniéres espéces, dont les femelles me sont encore inconnues, pourralent étre rangces dans une division particulière de ce genre, soit à cause de leurs mandibules bidentées , soit en considération de leur Aabitus. Hyménoptères. Tome r. X ( 369 5) GENUS XIV. M YR MOS A. Cellula radialis , una , magna. Cellulæ cubitales, quatuor, fere equales : secunda excipit primum nervum recurrentem ; tertia , secun- dum ; quarta apicem alc attingit. Mandibule, latæ, tridentatee. Antenne, filiformes , tredecim GENRE XIV. M YRHMOS E Cellule radiale , une, grande. Cellules cubitales, quatre, presque égales : la 2.° recoit la première ner- vure récurrente; la 5.° cellule, la seconde nervure, et la 4." atteint le bout de l'aile. Mandibules , larges, tridentées. Antennes , filiformes , composées articulis composite. de treize anneaux. Voilà encore un genre dont j'ai emprunté le nom du Précis des caractères génériques de M." Latreille, ayant abandonné sans peine toutes les dénominations que j'avais adoptées avant que de connaitre cet ouvrage. Les reyrmoses ont le corselet tronqué en devant, mais il l'est moins nettement que dans les sapygues; la surface de leur corps est ordinairement chagrinée et un peu velue; les anneaux de leur ventre sont fortement prononcés, leurs jambes sont gréles, et leurs yeux sont petits. Je n'ai encore trouvé que trois espèces de zzyrmoses , qui ont, toutes les trois, treize anneaux aux antennes et sept segmens ab- dominaux , ce qui annonce évidemment leur sexe. Les femelles seraient-elles aptères ? C'est à l'observation qu'il faut renvoyer la décision de cette question. Pour faciliter les recherches sur ce sujet, je ferai remarquer qu'il y a beaucoup d'analogie entre les insectes de ce genre et les zzu£illes , dont ils ne diffèrent que par les cellules de l'aile, et par les yeux, qui ne sont pas échancrés. ( 263. ) MVL ROMS SOLUS OCAS £M Y uto M ONSE. SPECIES. ESPECIE S. TEMINÆ., FEMELLES. MARES. M A LE S. ds SE Y Ephippium. Fabr. Hylœus QUUM MUNI | thoracicus. n.° 6. Panzer. Mutilla. Gravée. Panzer. Myrmosa. cipes ie M: Latreille a décrit, dans les Annales du Musée d'histoire naturelle de Paris, un insecte aptère qu'il a nommé nuilla arti- culata , et qu'il soupconne appartenir à ce genre. — 9 fe C — ( GENUS XV. WeLVESSS DESUAS — Cellula radialis, una, magna. Cellule cubitales , tres: prima , magna ; secunda , minor, antice coarctata, excipit duos nervos recur- rentes; tertia, fere quadrata ; rudi- mentum quarte cellulæ conspicitur. Mandibulæ , latæ , vel elongate, leves, velsulcatæ, et dentatæ diversi modo, pro forma abdominis. Antenne , fractæ , filiformes , versus apicem crassiores , primo articulo longissimo. 1. Observatio. Z'eminc et neutre acu- leo pungente recundito armatae sunt. 2. Observatio. Oculi profunde emar- ginati. 5. Observatio. Æ/æ antice plicatcæ. 164 ) GENRE XF. G-OU E Up. Cellule radiale , une , grande. Cellules cubitales, rois : la 1.5, grande; la 2.°, plus peute , resserrée dans sa partie antérieure , recoit les deux nervures récurrentes; la 3.° est presque carrée; on voit le commen- cement d'une 4." cellule. Mandibules, larges, ou alongées, lisses ou sillonnées, et dentées diffe- remment, selon la forme du vente Antennes, brisées, filiformes, grossissant un peu vers l’extrémnté, le premier anneau tres-long. 1. Observation. Les femelles et les neutres sont armées d'un aiguillon piquant et caché. 2. Observation. Les yeux sont pro- fondément échancrés. 5. Observation. Les ailes antérieures sont pliées. J'ai réuni sous la méme bannière générique tous les hyménoptères qui avaient les ailes plices, les yeux profondément échancrés, les antennes brisées , et surtout la méme distribution dans les nervures des ailes, quoique leurs mandibules présentassent des formes diffé- rentes. Comme je ne pouvais pas négliger de tenir compte de cette (165) différence , je l'ai signalée en établissant dans ce genre cinq divisions, fondées sur la forme de l'abdomen et sur la longueur de son pétiole , ayant observé que la configuration des mandibules paraissait avoir été subordonnée à celle du ventre de ces insectes, ou vice versa. Ces divisions, que je suivrai dans l'indication des espèces, serviront à abréger les recherches spécifiques dans un genre qui renferme un si grand nombre d'individus. La première de ces divisions comprend les guépes dont le ventre est conique, presque sessile, et dont les mandibules sont larges ; lisses, tronquées et tridentées-à l'extrémité. La seconde division renferme les guépes dont le ventre est alongé , ovoide ; dont le corselet ; prolongé postérieurement, se termine par un bord relevé en forme d’anneau, au milieu duquel s'implante un court pétiole, et dont les mandibules sont tronquées et tridentées. | La troisième division contient les guépes dont le ventre est ovale, le pétiole court , le premier segment évasé en forme de cloche ; dont le corselet est tronqué dans sa partie postérieure, et dont les mandibules sont longues, pointues , sillonnées extérieu- rement, et dentées à leur bord interne. La quatrième division est consacrée aux guépes dont le ventre est porté par un long pétiole ovoide, ou renflé au milieu, et dont les mandibules sont courtes, larges , un peu sillonnées extérieurement, tronquées et dentées à leur extrémité. La cinquième division est réservée pour les guépes dont le ventre tient au corselet par un pétiole alongé, plus ou moins infundibuliforme, et dont les mandibules , ordinairement pointues et terminées en scie, sont modifiées, quant à leur longueur et à leur pointe, par la forme de l'entonnoir du péuole. ( 266 ) M. Latreille a divisé la famille des guépes en trois sections, savoir: les guépes solitaires à bec, rostralæ ; les solitaires maçonnes, znuraric , et les sociales, ou à ruches, /avosæ. La première de ces sections renferme deux genres, que cet auteur a nommés synagre et eumène ; la seconde, un seul, qui porte le nom d'odynére; et la troisième deux , qui ont été appelés poliste et guépe. Cette manière de séparer les insectes de ce genre, d’après leurs moeurs et leurs habitudes , est certainement avantageuse , puisqu'elle transmet de suite des notions sur l’histoire de leur vie; mais elle n’est pas d’une facile application, car on ignore la facon de vivre de plusieurs guépes indigènes, qu'on prend souvent dans des endroits trés-éloignés de leur nid, et à plus forte raison celle des guépes qu'on nous envoie des pays étrangers. M.' Fabricius n'a admis, dans son sys/emna piezatorum , que les genres synagris, polistes et eumenes de M." Latreille, et il a refusé d'accorder une place au genre odynère de cet auteur, préférant de réunir à son genre vespa les espèces qui y étaient contenues. Outre ces trois genres nouveaux , tirés de l'ancien genre vespa , on en trouve un quatrième, sous le nom de ze/Aus, qui ne contient que peu d'insectes exotiques. Je ne rapporterai pas ici le résultat de mes observations sur les organes de la bouche des insectes qui constituent ce genre , me contentant d'affirmer que si l'on voulait employer toutes les modifications que présente la forme des diverses parties qui la composent, pour caractériser des genres, on les multiplierait de cette manière bien inutilement. Avant que de terminer ce qui concerne les guépes, je me per- mettrai une courte digression sur la langue des hyménoptères. En parcourant le gerzera de M." Fabricius, on est étonné de (167 ) voir que cet auteur ait refusé d'accorder une langue à un très-grand nombre d’hyménoptères, et on se demande à l'instant : est-il bien vrai qu'ils en aient été réellement privés ? Pour éclaircir ce doute, on consulte la nature, et elle répond que tous ces petits animaux ont recu en partage une langue plus courte ou plus longue, selon les usages auxquels cette partie avait été destinée ; alors on cherche ce que M. Fabricius a entendu par ces mots /èvre et langue, et on ne tarde pas à s'apercevoir qu'il a prété au moins à l'équivoque en ne voulant accorder la dénomination de langue qu'à un corps alongé dont il ne fixe pas les limites, et susceptible d'inflexions; ainsi il avait d’abord refusé de donner une langue aux guépes; ensuite il en a donne une à toutes, hormis aux polistes, qui, à mon avis, en ont une tout aussi bien organisée que celle des autres guépes. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de 155 individus, tant mâles que femelles, ( 168 ) VGESSUPLAS ORO QU VÉNPNE, SPECIES. ESPÈCES. FPMINE €l NEUTRÆ. FEMELLES eL NEUTRES. MARES. M A LE S. Prima Divisio. Abdomine conico , subsessili. Premiére Division. Ventre conique , presque sessile. Cincta. * Fabr. n.° 1. AY sau EP PH UE dfnis. * v Fabr n°2. Affinis. * . De méme. Orientalis. * Fabr. n.° 4. PUER Ue ABICO nc telp Analis. * ^ Fabr. n.° 6. Me eb pne iei Crabro. Fabr. n.* 8. Crabro. De méme. Fulgaris. ..Vabr. n.° 9. Fulgaris. De méme. Panzer. Vespa. | Me REMEDIA Germanica. Fabr. n." 10. Germanica. De méme. Panzer. Fespa. | sede ect aT Sedes Saxonica. . Fabr. n.° 11. SETS REN SN AR Panzer. J/'espa. SAPE dpa nme qu Rufa. Fabr in #49: Rufa. À peu près de méme. Norwegica, Fabr. n.° 14. EROS MEN RE Panzer. Jespa. Suse oer eL TUA Maculata.* Fabr. n.* 17. lue te eee ee Cuneata. * Fabr. n^ 21. As US US TA AME Austriaca. Panzer. Vespa. S ce AT SD V eur es Sexcincta. Panzer. Vespa. Sexcincta. De méme. Secunda Divisio. Æbdomine ovato-oblongo , petiolo brevi. Seconde Division. Ventre ovale - alongé , à pétiole court. Lanio.* Fabr. Polistes. n.^ 1. | Lanio.* De méme. Schach. * Fabr. Polistes. n.° 2. Annularis.* Fabr. Polistes. n.° 3. Chinensis, * Fabr. Polistes, n.^ 6. COLE FC MAO MONTÉE o Gallica. Diadema. Macaensis Hebræa. * Tamula. * Parietum. Biglumis. (. 269. ) Fabr. Postes. n.? 8. Panzer. Polistes. + Latreille. Zespa.. Annales du Musée de Paris, Tom. 1, p. 287. . * Fabr. Polistes. n.° 12. H e. . . 0 D E D e Fabr. Polistes. n.? 21. Fabr. Polistes. n.° 27. Fabr. ZJespa. n." 44, Panzer. Vespa. Fabr. Jespa. n." 65. Panzer. Zespa. Gallica. Diademna. "nalis. * Marginalis*Fabr. Polistes. n.? Punctum.* Parietum. Biglumis. De même. De méme, Fabr. Polistes. 17. ias Postes. a di noe i Doce "RN « E . 5 P E Tertia Divisio. ÆAbdomine ovato, petiolo brevi, primo segmento campaniformr. Troisième Division, Vente ovale, dont le pétiole est court, et le premier segment en forme de cloche. Cornuta. * Calida * Fabr. Synagris. n." 1. Les mandibules fort longues sont à peine striées, Fabr. Jespa. n° 25. Dés que le nombre des anneaux des barbillons a pu déterminer M.* Fabri- cius à adopter le genre syragris , M aurait pu y placer la vespa calida , qui doit y entrer sous tous les rapports. Hyménoptères. Tome 1. eq D em Cornuta. * Transversa*Fabr. fespa, n.^ Calida. * De même. Le mâle que j'ai n'a pas de corne à sesmandibules, mais seulement une forte échancrure. 16. De méme. (age 0) Oculata. Fabr. Vespa. n° 54. | Oculata. De méme. : Apicalis.* Fabr. Vespa. n." 58. POUR EAS SUE ? Argentata.* Fabr. Vespa. n.° 59. | Argentata. De méme. Flavescens.*Fabr. Vespa. n.° 42. Soup. cincta. Fabr. Z/espa. n." 46. URL ai aus Muraria. | Fabr. Vespa. n." 49. CARRE CNE eese Latreille. Odynère. re On qo D see Ms . Emarginata. Fabr. Vespa. n." 5o. Parietina. | Fabr. Zespa. n." 52. MESE S din Laweille. Odynère. 6 fasciata. Fabr. Vespa. n." 55. PRODR QNEM NE ARS Bifasciata. Vabr. fespa. n." 59. QUEEN AE CIL: Nidulans. * Fabr. Fespa. n." 68. Cette guépe et l'apicalis ont à la face externe de leurs mandibules un apla- ussement remarquable. Hee TE ae S USC SUR Aucta. Fabr. Zespa. n.^ 74. La synonymie de cette espéce n'est pas exacte , laucta, de Rossi n'étant pas celle de M.* Panzer. JMinuta. Fabr. Zespa. n° 78. VE QUE EMEN C siste aUe | Aucta. Panzer. Vespa. Spinipes. Fabr. Vespa. n° 54. Antilope. Panzer. Vespa. Crassicornis. Panzer. Vespa. Quadrata. Panzer. J’espa. | vie SUPE TUS D Qo | Phalerata. Panzer. Vespa. e e Notata. Gravée. Quarta Divisio. 4bdomine longe petiolato , petiolo ovoideo. Quatriéme Division. Ventre porté par un long pétiole ovoide. Cyanipennis*F abr. Polistes. n.° 50. RUN SES PU Ne Arietis. * — Fabr. Polistes. n.° 5o. ( 171 Quinta Divisio. Æbdomine longe petiolato, petiolo infundibuli[ormi. Cinquième Division. Ventre porté par un long péliole en entonnoir. Petiolata. * Fabr. Eumenes. n." 1. Conica.* - Fabr. Eumenes. n." 2. Diadema. * Fabr. Eumenes. n.° 5. Esuriens.* Fabr. Eumenes. n.° 7. Pomiformis. Fabr. Eumenes. n." 9. Panzer. Zespa. Arcuata.* Fabr. Eumen. n.° 21. Coarctata. De mème, excepté le pétiole , qui a deux points jaunes. Lunulata. | Fabr. Eumen. n.° 20. Zonalis. Panzer. Vespa. Arbustorurn.VPanzer. Vespa. Coarctata. Panzer. Fespa. Pedunculata Panzer. Vespa. Liliacea. * Fabr. Polistes. n.^ 10. Nisripennis" Fabr. Polistes. n.° 14. Fabr. Postes. n.° 31. Fabr. Polistes. n.° 55. Fabr. Polistes. n." 57. Fabr. Polistes. n.° 55. M.Latreille a placé cette guépe, de méme que la nidulans , dans un genre nouveau auquel il a donné le nom d'epzpone. Cœrulea. * Fabr. Polistes. n.° 46. Aurulenta. Pallens. * Firginea. * Morio. * — | | | Esuriens. Porniformis. Coarctata. Dumetorum. De même. [1 LI * L] . LI ° L’écusson a une ligne jaune, mais toute la partie postérieure du corselet est noire. e. e Li D . E Fabr. Eumen. n.? 16. Panz. Vespa coronata. NM Meam UT UN ROME . e. e. LJ . . e. Panzer. Vespa. r [I [: D > a E ^ ( 172 ) Cyanea. * — Fabr. Polistes. n." 47. d e. qu oM Pygmea. * Fabr. Polistes. n.* 53. SEE POI CUS ARTE C Cajennensis. * Fabr. Polistes. n." 54. XE ON en ee S Cinereus.* Fabr. Zethus. n.° 3. Cinereus. * De méme. Les guëpes mâles ont, en thèse générale, la face plus colorée que les femelles ; le premier anneau de leurs antennes est ordi- pairement jaune en dessous, et, dans plusieurs espèces, les derniers se terminent en crochet, ou en scie. J'ai recu de M." Faure-Diguet une espèce de guêpe inédite et indigène, qui est aussi grosse que l'oculata , et dont les cinq ou six derniers anneaux des antennes du mále sont aplatis et repliés sur eux - mémes , plus fortement que dans l’andrène spirale. Les máles qui appartiennent à la dernière division n'ont pas la partie postérieure du corselet autant colorée que leurs femelles. Par exemple, la pomiformis, la coarctata , etc. ont dans cette partie plusieurs taches jaunes qui manquent absolument dans les mâles, de méme que les deux petits points qui se trouvent sur le pétiole. Il est impossible , vu l'état actuel de nos connaissances sur l'histoire des guépes européennes , de pouvoir offrir une synonymie exacte, au moyen de laquelle on puisse apprécier non-seulement les différences produites par le sexe, mais encore celles qui peuvent exister entre les femelles et les neutres. Une bonne monographie des guépes indigènes est bien à désirer; elle présentera, je n'en doute pas, à ceux qui voudront étudier ces insectes, un sujet d'occupations trés-intéressantes, qui les conduira, par la succession des découvertes qu'ils feront , au point de pouvoir nous dévoiler toute l'industrie de ces hyménoptéres, qui ne sera pas moins remarquable, peut-étre, que celle des abeilles, et qui sera beaucoup plus variée. GENUS XVI. B EM B E X. — L Cellula radialis, una, elongata , apice rotundata. Cellule cubitales , tres : prima , magna ; secunda , minor, fere qua- drata , in angulo interno flexuosa , excipit duos nervos recurrentes ; tertia apicem ale non attingit (1). Mandibulæ, elongate, fere recta, vulgo bidentatcæ. Antenne, filiformes , apice con- volutæ, duodecim articulis com- posita in feminis, tredecim in ma- ribus , et non munquam apice serrata. 1. Observatio. Feminæ aculeo pun- gente recondito armatae sunt, 2. Observatio. Punctum. ale fere inconspicuunv GENRE XFI. B E M B E X. Cellule radiale, une , alongée , arrondie à son extrémité. Cellules cubitales , trois : la 1.*, grande; la 2.°, plus petite, presque carrée , a une inflexion à son angle interne, et recoit les deux nervures récurrentes; la 5." n’atteint pas le bout de l'aile (1). Mandibules, alongées , presque droites, et ordinairement bidentées. Antennes , filiformes , roulées à l'extrémité, composées de douze anneaux chez les femelles, de treize chez les máles, et quelquefois ter- minées un peu en scie. 1. Observation. Les femelles sont armées d'un aiguillon piquant et caché. 2. Observation. Le point de l'aile est presqu'imperceptible. Le prolongement de la lèvre des bembex représentée à la case 1. de la pl. 10, fournit un caractère particulier, qui suffira (1) L/aile qui est représentée à la pl. 4 n'est pas exactement faite, le Graveur ayant omis de faire sentir linflexion de l'angle interne de la seconde cellule cubitale , inflexion qui est particuliére aux insectes de ce genre. ( 174 ) pour faire reconnaitre à l'instant ces insectes, et les séparer des siizes, avec lesquels ils ont de grands rapports. On les distin- guera aussi des guépes de la première division, auxquelles elles ressemblent assez par l'intégrité de leurs yeux , par leurs ailes, qui ne sont pas pliées , et leurs antennes, qui ne sont pas brisées. Les bembex mâles portent sous le ventre quatre éminences re- marquables , dont la substance est cornée, et dont les usages me sont inconnus. La premiére de ces éminences, qui est conique, se trouve placée au milieu du premier anneau; la seconde, qui est plus grosse que la première , est tranchante, crochue pos- térieurement , et elle occupe le milieu du second anneau; la troisième , implantée sur le sixième anneau, est aplatié transver- salement ; la quatrième , qui se trouve à l'extrémité du ventre, ressemble à un forceps dont les cuillers se termineroient en pointes aigues recourbées en dedans. On voit, dans la méme case de la pl. 1.7, le ventre d'un mâle qui se présente latéralement, et au dessus de l'antenne , le forceps du dernier anneau de l'abdomen vu en face. M. Latreille a institué un nouveau genre dans la famille de ses benibiciles , sous le nom de zzonédule , dont le caractère essentiel ne repose que sur l'alongement des palpes maxillaires, qui d'ailleurs ont le méme nombre d'anneaux. Si cette seule modification pouvait suffire pour créer un genre nouveau , nous les verrions se multiplier à l'infini; ce qui me porte à croire que les individus qui constituent le genre 7z20zzédule de cet auteur doivent venir prendre leur place naturelle parmi les bembex. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de vingt-un individus , dont douze femelles, et neuf mâles. B.E M B E' X B OECOCAMVBOE X. SPECIES. ESPÈCES. YEMINÆ FEMELLES. MARES. MALES, Signata. * Fabr. n.^ 5. Punctata. * Fabr. n.^ 4. ARostrata. ^ Fabr. n.° b. Panzer. Bembex. Signata. * De méme. Rostrata. — De même, excepté les antennes, qui sont colorées en dessous, Me dE MT fe et terminées en scie. Fasciata.* Fabr. n°. 6. | Pasciata. | De méme. Olivacea. ^ Fabr. n.° 7. Olivacea. . De méme. Lunata.* Fabr. n." 10. | XU eo da quo RE Maestre LE Carolina. * Fabr. n." 11. À Repanda. * Fabr. n." 12. No SR ORAN LS Continua. * Fabr. n.^ 15. NE CE EEE Integra. Fabr n°18: Integra. Gr MACH OM SEE Ta Panzer. Bembex. Le mále a les bandes ie mend NE jaunes du ventre interrom- Mice Em pues, tandis que la femelle Vive warenedete OS T les a entières. Ciliata. * — Fabr. n.° 21. Qi NILUM PEN y Oculata. Gravée. Oculata. De méme. Panzer. Bembex. QUU IOTER ( 196) ) GENUS. STE: ZEUS; Cellula radialis, una , elongata. Cellulæ cubitales , tres : secunda, antice coarctata , duos nervos recurrentes; tertia, fere excipit quadrata, apicem ale non attingit. Mandibulæ, subbidentatcæ. Antennæ, versus apicem cras- siores , duodecim articulis com- positæ in feminis , tredecim in maribus. 1. Observatio. Feminæ aculeo pun- gente recondito armatc sunt. 2. Observatio. /Mares ano tridentato. SUPFPL., pé. 14. GENRE.. S T-1íZ.E. — Cellule radiale , une , alongée. Cellules cubitales , trois: la 2°, resserrée dans sa parue antérieure , recoit les deux nervures récurrentes ; la 5., presque carrée , n'atteint pas le bout de l'aile. Mandibules, légèrement bidentées. Antennes, plus grosses vers le bout, composées de douze anneaux dans les femelles, et de treize dans les máles. Les femelles sont armées d'un aiguillon piquant et caché. 2. Observation. Les mâles ont le dernier segment de l'abdomen lridenté, 1. Observation. Les s£izes ayant plus de ressemblance avec les bembex qu'avec les insectes d'aucun autre genre, je ne puis comprendre , d’après cette analogie, qu'elles ont été les considérations qui ont engagé M. Fabricius à en placer plusieurs parmi les /arres, avec lesquelles elles ont peu de rapports, méme dans l’habitus. M: Latreille , ap- préciant exactement les nuances qui se trouvent entre les s/zzes et les autres hyménoptères, en a fait, avec raison, un genre particulier , dont j'ai adopté le nom. Les stizes ont leur lèvre beaucoup moins longue que celle des bembex. Leurs barbillons maxillaires sont composés de six anneaux, (C ama. ) dont la longueur n'est pas toujours uniforme: par exemple, dans le éridens , les deux premiers anneaux sont courts , comparati- vement aux quatre autres; et, dans le bz/asciatus, le second anneau est le plus grand de tous. Leurs barbillons labiaux ont quatre anneaux à peu prés d'égale longueur. Leur langue m'a paru fendue en quatre divisions , dont deux sont plus petites que les autres. Si l'on pouvait confondre un instant les sZzes avec les scolies máles, à cause de leur abdomen tridenté, on les replacerait bientót dans leur genre respectif , en considérant le nombre et la disposition des cellules de leurs ailes. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de cinq femelles et de six mâles, Hymenoptères. Tous 1. Z ({ 1784) F'espiformis* Fabr. Larra. n.° 1. SO ent Bec eet Net Us Bifasciata. Vabr. Larra. n." 6. Ruficornis. Fabr. Larra. n." 9. S T 1Z U S. S PUOI LE. SPECIES. ESPÈCES. FEMIN Æ. FEMELLES, | MARES. MALES. Ruficornis. De méme. vise Re MD en «ie Te Cingulata.* Fabr. Larra. p." 10. Tridens. Fabr. Oxybelus.n.° 6. | Tridens. De méme , excepté le Re Io a Le TS dernier segment de Me Ce once l'abdomen. Repandus. Panzer. Mellinus. AA INTER Je crois que cette espèce SARA MR EAN n'et qu'une variété du iridens , ayant dans ma collection des femelles dont le corselet est taché de jaune de plusieurs ma- niéres différentes. Je possède deux grands stizes exotiques qui ne sont pas décrits, el qui sur- passent en grandeur les plus grandes scoZes. | i amd mm, T (i-ag9r ) GENUS. THYNNUS. — Cellula radialis , una, angustata, valde elongata. Cellule cubitales, quatuor, fere equales et quadratæ : secunda ter- tiaque excipiunt duos nervos recur- rentes; quarta apicem alc attingit. Mandibulæ, magne, bifidæ. Antennæ , longæ, setacec , tre- decim articulis composite. GENRE. JOH Y NUNE. Cellule radiale, une, étroite, tres-alongée. Cellules cubitales, quawe, presque égales et carrées : la 2.* et la 5.^ re- coiventles deux nervures récurrentes; la 4." atteint le bout de l'aile. Mandibules, grandes, bifides. Antennes, longues, sétacées , composées de treize anneaux. L'insecte dont je viens de décrire les caractères génériques sous le nom de {hynne , est de la nouvelle Hollande , et il ressemble beaucoup à celui qui est figuré dans l'ouvrage de Roemer, pl. 55., fig. 8, sous le nom de /Aynnus dentatus. Quoique je lui aie donné ce nom, j'ignore absolument s'il doit être associé aux £Ayzzzes de M.' Fabricius, parce que je n'ai pas pu reconnaitre le genre de cet hyménoptére en employant les caractères génériques dont cet auteur S'est servi. Cet individu , qui est mále, est aussi grand que le bembex integra ; a la téte, les antennes, etla pointe des mandibules noires; la face, les mandibules et le contour des yeux jaunes. Son corselet, noir, a sur sa partie antérieure deux bandes jaunes , qui se réunissent latéralement , et un point de méme couleur sous les ailes : sur la plaque thorachique, on remarque deux petites lignes jaunes dont la direction est oblique ; l'écusson et la partie postérieure du corselet sont jaunes. Le ventre est noir, son premier ( 180 ) segment est jaune , taché en dessus de deux ou quatre petits points noirs; les second, troisième, qautrième et cinquième sont noirs, et ont chacun six points jaunes, deux en dessus, deux latéralement, et deux en dessous , dont la grandeur diminue insensiblement à mesure qu'ils s'éloignent de la base du ventre. Les jambes sont jaunes, et les ailes sont teintes d'une couleur bistrée. Comme cet hyménoptère doit constituer un genre nouveau, je m'en servirai pour comparer les caractères génériques de M." Fabricius avec les miens, en admettant que cet individu soit un /Lynnus. CARACTÈRES DU THYNNUS. Lingua, Brevissima, involuta. Palpi quatuor, anteriores, quadriarticulati ; posteriores , triarticulati , articulis subæqualibus, Mandibula , apice acuta, unidentata. Maxilla, brevis , recta , cornea , concava , apice rotundata integra. Labium , trifidum , lacinia intermedia emarginata. Antenne, cylindricæ. Qu'on mette maintenant en parallèle le premier des caractères génériques que j'ai assignés au ZAynne , avec ceux que je viens de rapporter , et on verra par son résultat la différence qu'il y a entr'eux. En effet, une langue trés-courte et couverte n'est pas un caractère facile à saisir : la petitesse des anneaux dont les barbillons sont composés peut induire facilement en erreur, et une langue à trois divisions appartient à un trop grand nombre d'insectes de cette classe pour pouvoir offrir un caractère particulier. Comme on pourrait peut-étre encore m'accuser de prévention contre le système de M." Fabricius, je propose de faire l'expérience suivante. (181) M: Latreille ayant reproché au savant professeur de Kiel d'avoir réuni daus son genre ZAyzus des espèces qui appartiennent à quatre genres différens, je propose donc d'établir pour juges de la validité de ce reproche des jeunes gens qui chercheront les caractères génériques de ces insectes par les deux méthodes que je suppose leur étre connues, et je ne crains pas d'avancer que ceux qui suivront la mienne se décideront promptement et sürement, tandis que les autres consacreront beaucoup de temps à la dissection des organes dela manducation, et n'en obtiendront que des données incertaines. ( x92.) GENUS XVII M ANS AUTRUI ESS Cellularadialis, una, apice rotun- data. Cellule cubitales, duce, fere æœqua- les : secunda excipit duos nervos recurrentes. Mandibulæ, bifidec. Antenne , capitate , duodecim articulis composite in feminis, tredecim in maribus. 1. Observatio. Z'emince aculeo pun- gente recondito armate sunt. 2. Observ. Oculi profunde emargi- nali. 5. Observ. 4læ plicatæ. GENRE XVII. Mos A4 RALS. —— Cellule radiale, une, arrondie à son extrémité. Cellules cubitales, deux, presque égales : la 2.° reçoît les deux ner- vures récurrentes. Jandibules , bifides. Antennes , à tête, composées de douze anneaux dans les femelles, et de treize dans les mâles. 1. Observation. Fes femelles sont ar- mées d'un aiguillon piquant et caché. 2. Observ. Les yeux sont profondé- ment échanerés. 5. Observ. Les ailes sont pliées. La forme seule des antennes suffira pour caractériser les insectes de ce genre, et les faire distinguer des autres hyménoptères de cet ordre. ll est vrai que, sous ce rapport, les zzasazis ressemblent aux tenthrèdes; mais leurs yeux échancrés, leurs ailes pliées, et leur ventre pétiolé dissiperont bientôt le doute qui pourrait s'élever. La rareté de ces insectes ne m'a pas permis d'en consacrer un pour la dissection et l'examen des organes de la manducation , de sorte que, ne pouvant rien en dire, je renverrai, pour la connaissance de ces parties, aux auteurs qui les ont décrites. M.' Latreille a nommé célonite le masaris apiformis, réservant (^ 18617) le nom générique de masaris pour le vespiformis , qui lui a pré- senté des différences dans la forme des antennes, des mandibules et de la lèvre supérieure: n'ayant pas vu cet insecte, j'ignore s'il doit être séparé de l'apzformis par la disposition des cellules de ses ailes , et faire un genre à part. Nota, Ce genre a été établi sur l'inspection d'une femelle et d'un mâle. (: 284 1) MASARIS. MASARIS. SPECIES. ESPÈCES, FEMINA. FEMELLE. MAS MALE. Apiformis, Fabr. Celonites. n." 1. | Apiformis. À peu près de même, Panzer. Masaris. le dernier segment . | abdominal se termi- nant par quatre dents. (218514) GENUS XVIII. SIMBLEPHILUS. Cellula radialis, uz , elongata , apice acuminata. Cellule cubitales , tres : prima , magna ; secunda , minor, excipit prum umnerpumrecurrentem; tertia, Jere quadrata, angulo externo pro- : ducto , excipit. secundum nervum recurrentem ; non nunquam rudi- mentum quartæ cellule perspicitur. Mandibulæ, magne, unidentatæ. Antennæ, filiformes, versus api- eem crassiores, duodecim articulis eompositæ in feminis, tredecim in maribus 1. Observatio. Feminæ aculeo pun- genie recundito armatæ sunt. 2. Observatio. Oculi leviter emar- gnati. GENRE XFII£ SIMBLÉPHILE. Cellule radiale, une, alongée, pointue à son extrémité. Cellules cubitales , trois : la 1.°”, grande; la 2.°, plus petite, recoit la prenuere nervure récurrente ; la 5.5, presque carrée, a son angle externe prolonge , et elle recoit la seconde nervure récurrente ; quelquefois on apercoit l’esquisse d'une quatrième cellule. Mandibules, grandes, unidentées. Antennes, filiformes, plus grosses vers le bout , composées de douze anneaux dansles femelles, et de treize dans les mâles. . 1. Observation. Les femelles sont ar-- mées d'un aiguillon piquant et caché. 2. Observation. Les yeux sont légère-- ment échancrés, J'ai donné aux hyménoptères de ce genre le nom de szb/e- philus, afin de pouvoir conserver celui de philanthus, que leur a donné M. Fabricius, pour d'autres insectes renfermés dans le méme genre, parce qu'ils s'y trouvent en plus grand nombre : comme il me fallait opter entre deux dénominations, une ancienne JH y ménoptéres. Tome 1. Aa (1800 et une nouvelle, c’est le nombre qui a fait pancher la balance. M.' Latreille en a jugé autrement, puisqu'il a laissé le nom de philanthes à nos simbléphiles , et qu'il a créé le genre cerceris pour y placer nos pAlanthes. Si mes planches n'avaient pas été gravées lorsque son ouvrage a paru , j'aurais bien volonuers adopté la dénomination de ce nouveau genre. Il est difficile de comprendre les motifs qui ont pu engager M.' Fabricius à résister à l'exemple que lui avait fourni M." Latreille, et à réunir dans un méme genre les sznblépliles avec les phi- lanthes, qui n'ont enu'eux aucuns rapports. En effet, les pre- miers ont la téte plus large que le corselet, les yeux échancrés, et le premier anneau du ventre presqu'aussi grand que le second, ce qui ne se trouve certainement pas dans les philanthes. En lisant la description que cet auteur a faite des caractères génériques des pA/antAes , et conséquemment des ssmbléphiles, jai remarqué avec surprise qu'il donnait le méme nombre d'an- neaux aux quatres barbillons : comme cette assertion me paraissait opposée à ce qui a lieu ordinairement chez les hyménoptères, j'ai observé ce fait avec attention, et j'ai reconnu que les barbillons antérieurs ctaient composés de six anneaux. J'ai remarqué de plus que la langue, était fortement échancrée au lieu d’être entière, et le résultat de mes observations sur ce sujet coincide parfaitement avec ce qu'en a dit M. Latreille. Il ne sera pas difficile de faire sentir la ligne de séparation qui existe entre les insectes de ce genre et ceux qui pourraient avoir avec eux quelques rapports dans l’Aabitus. Par exemple, les simbléphiles ressemblent assez aux guépes ; mais leurs ailes ne sont pas pliées , leurs yeux n'ont qu'une légère échancrure, et leurs antennes ne sont pas brisées. Par la largeur de leur tête, (187 ^) ils se rapprochent des crabro ; mais les yeux de ceux-ci n'ont aucune échancrure , et les cellules de l'aile sont absolument differentes. Enfin, si l'on pouvait hésiter entre un szzblépAile , un arpacte ou un melline, on n'aurait qu'à jeter un regard sur la partie postérieure du corselet de ces derniers, pour se décider à l'instant. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de dix femelles et de quatre mâles, SIMBLEPHILUS. SPECIES. — FEMINAX. FEMELLES. ( 188 ) Coronatus. | Fabr. Philanthus. n° 1. Panzer. Philanthus. Triangulum. Fabr. Philant. n.° 4. | : d a SIMBLÉPHILE. ESPÈCES. MARES. AM A LE Se e. . D e Pictus. Fabr. PAilant. n.? 5. Panzer. PAilanthus. Je n'ai pasencoretrouvé dans ce genre une seule femelle qui eàt entre les antennes la marque jaune tridentée. Diadema. | Fabr. Philant. n° 6. Fertilabris.* Fabr. Philant. n." 7. Discolor. Panzer. Philanthus. J'ai reçu de M." Bosc une espèce de simbléphile d'Amérique qui n'est pas encore décrite , et de M.* Faure-Biguel une autre très-pelite, indigène, qui est aussi inédite, : ( GENUS XIX. MELLINUS. — Cellula radialis, una , elongata. Cellule cubitales , tres : prima, major, excipit ad ejus finem primum nervum recurrentem ; secunda, mi- nor, superne coarctata; tertia, fere quadrata , excipit secundum; vulgo rudimentum quarte cellulæ cons- picitur. Mandibule , tridentatæ in femi- nis, bidentatæ in maribus , dens ultimus longior. Antennæ , filiformes , duodecim articulis composite in feminis , tre- decim in maribus. Observatio. Feminæ aculeo pungente recondito armate sunt. 189 ) ^ GENRE XIX. MELLIN E. Cellule radiale, une, alongée. Cellules cubitales , trois : la 1.°”, plus grande , recoit prés de son ex- wémité, la première nervure récur- rente; la 2.5, plus petite, resserrée dans sa partie antérieure; la 5.7", presque carrée , recoit la seconde nervure ; on voit ordinairement le commencement d'une 4.* cellule. Mandibules , widentées dans les ' femelles, bidentées dans les mâles, la derniere dent plus longue. Antennes , filiformes, composées de douze anneaux dans les femelles, et de treize dans les mâles. Observation. Y.es femelles sont ar- mées d'un aiguillon piquant et caché. Si l'on se bornait à ne considérer que la forme et la couleur des insectes, on commettrait à chaque instant des erreurs, en confondant des genres dont la séparation se fait sentir à lPins- tant où l'eil de l'observateur vient à s'y arrêter. En effet, nos mellines ont, comme les guépes, le corps lisse, mélangé de noir et de jaune, et ils pourraient être facilement pris pour elles n'en différaient par leurs yeux, qui ne sont pas échanciés; s'ils par % 190 ) leurs ailes, qui ne sont pas pliées; par leurs antennes, qui ne sont pas brisées, et surtout par la partie postérieure de leur corselet , qui a, sous l'écusson, une dépression ovale, pointillée , renfermée dans un petit cadre lisse, dont j'ai fait esquisser le trait dans la pl. 10. Cette dépression se trouve dans tous les individus qui com- posent ce genre, et par son moyen on les connaítra promptement. MM. Latreile et Fabricius, en réunissant aux zzellizes des arpactes , ont confondu des insectes qui devaient être séparés par plusieurs considérations, qu'on appréciera en comparant les caractères de ces deux genres. Les barbillons labiaux des mellines ont quatre anneaux, et non pas cinq; outre cela leur langue est bifide, et non pas ronde et entière, comme l'a dit ce dernier auteur. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de quatre femelles et de cinq mâles. (11021 MELLINUS. SPECIES. FEMINÆ. FEMELLES: Ruficornis. Fabr. n.° 5 Panzer. Mellinus. í Arvensis. | Fabr. n.° 10. Panz. Crabro ll. Flavum. Petiolatus. Panzer. Crabro. Pratensis. | Gravée. MELLIN IE. ESPÈCES. MARES. M ALES. Fabr. n.° 2. Je crois que c’est le mâle du ruficornis. Sabulosus. Bipunctatus.Fabr. n° 6. M: Fabricius a rap- porté mal à propos pour cet insecte la synonymie de M." Panzer, cahier 17, tab. 20, puisque c'est celle de l'arvensis. © LJ LI © LI e. e Frontalis. | Panzer. Crabro. [] o e LI e e Fulvicornis. Panzer. Mellinus. [I 9 o [] e e 9 ru, o oi ( 192 GENUS XX. ARPACTUS. Cellula radialis , una , oblonga. Cellulæ cubitales, tres, fere cequa- les: secunda , antice coarctata , excipit duos nervos recurrentes ; sepe rudimentum quarte cellule conspicitur. Mandibule, parvæ , bidentatæ. "Antenne , filiformes , duodecim GENRE XX. ARPACTE. Cellule radiale, une, oblongue. Cellules cubitales, trois, à peu près égales : la 2.°, resserrée anté- . rieurement, reçoit les deux nervures récurrentes ; on voit souvent le com- mencement d'une 4.° cellule. Mandibules, peutes , bidentées. Antennes , filiformes, composées articulis composite in feminis , ^ de douze anneaux dans les femelles, tredecim in naribus." . et de treize dans les máles. NL = , = Y f . Observatio. Feminæ aculeo pungente Observation. Les femelles sont armées recundito armata sunt. . d'un aiguillon piquant et caché. Tous les arpacles présentent un caractère particulier qui est bien propre à les faire distinguer des autres hyménoptères. Der- rière leur écusson , on observe une plaque triangulaire encadrée et sillonnée, ou guillochée par des lignes paralléles, comme on le voit dans le trait de la pl. 10. Les jambes de ces insectes se terminent par une espéce de pelote, plus dilatée chez les femelles que chez les máles. Dans plusieurs espéces on remarque en outre que les tarses des jambes antérieures sont garnis de longs poils qui sont placés en dehors de ces parties, et dont j'ignore les usages. Le corps des arpactes est lisse, leur abdomen, toujours de deux couleurs, n'est pas implanté au corselet par un pétiole long et € 193 ) infundibuliforme, comme celui des rnellines ; de sorte qu’en con- naissant cette différence, et celle de l'écusson, on ne pourra pas prendre les uns pour les autres. M." Latreille avait d'abord donné aux insectes de ce genre le nom de céropales , qu'il a changé dans la suite contre celui de goryte, et M.' Fabricius a confondu nos arpactes avec ses mellinus. Nota. Ce genre a élé établi sur l'inspection de treize femelles et de dix mâles, Fyménopières. Tome x. " Bb ( 294 )) ARPACTU S. SPECIES. FYEMINÆ. My staceus. 4 fasciatus. Campestris. 5 cinctus. 5 fasciatus. Arenarius. Cruentus. Formosus. FEMELLES. Fabr. Mellinus. n." Panzer. Mellinus. 1. Fabr. Mellinus. n.° 5. Panzer. Mellinus. Fabr. Mellinus. n° 9. M." Fabricius a rap- porté une fausse synony- mie en cilant les planches 11 et 12 du 46.* cahier de M.r Panzer. abr. Mellin. n.° 11. Pauzer. HMellinus. Panzer. Mellinus. Panzer. Mellinus. Fabr. Pompilus.n° 20. Panzer. Pompilus. Gravé. A RP AC CNE: ESPÈCES. MARES. My staceus. MALES. De méme, excepté l'abdomen, qui a cinq bandes jaunes, et la lèvre, qui est plus co- lorée , comme chez tous les mâles. 4 fasciatus. De même. Campestris. Dissectus. Cruentus. Tumidus. Formosus. . . Û . . * e. Le mile a une bande jaune depius à l'abdomen. LI LI D . D D e. . . . . . . P Panzer. Z7jfelfinus. . . H . . ^ . De méme. . LI * . LI LI « Panzer. Pompilus. La plaque triangulaire, derrière l'écusson, est rou- ge dans le mâle, mais la ligne du milieu est noire. GENUS XXI. ASA ES SS ON. Cellula radialis , una, ovata. Cellule cubitales , tres: prima, magna; secunda, parva, petiolata, excipit ad ejus originem primum nervum, recurrentem ; tertia , fere pentagona , ab apice alc longe re- mota , excipit secundum. Mandibulz , latæ, tridentatee. Antenna, filiformes , versus api- cem convolutæ , duodecim articulis compositæ in feminis , tredecim in maribus. GENRE XXI. 4 53 Y 8) 0t N. Cellule radiale , une , ovale. c ? grande; la 2.°, plus petite, pétiolée, Cellules cubitales , trois : la 1.7 recoit pres de son origine la premiere nervure récurrente ; la 5." , presque pentagone, très-éloignée du bout de Vaile , recoit la seconde, _Mandibules, larges , tridentées, Antennes, filiformes, roulées vers le bout, composées de douze an- neaux chez les femelles, et de treize chez les máles. Les trois insectes qui constituent ce genre ont des caractères: assez saillans et assez remarquables pour devoir être placés dans un cadre particulier. Par le prolongement de la partie antérieure de leur corselet, et par leurs antennes roulées en spirale, on les prendrait pour des pompiles. Par lalongement de leur. corselet postérieurement, et par la plaque triangulaire de dessous l'écusson, qui est doublement sillonnée, on dirait que ce sont des a/pactes ; mais par les ailes, et surtout par la seconde cellule cubitale, qui est pétiolée, ils avoisinent les 7yssons. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de trois individus, mâle et femelles. D fe (i: 20670) ACUESIY Su0:3N. 4 LY SO N° SPECIES. ESPECE S. — — FEMINA. FEMELLE. MAS. M Z LE. Spinosus. Panzer. Sphex bimaculata. Je ne doute pas que cet individu ne soit la femelle du UIS Le pompilus spinosus. - Spinosus. Gravé, Panzer. Pompilus. Quoique je n'aie pas le sphex fucata de M." Panzer , et que les cellules des ailes soient mal rendues dans le dessin qu’il en a donné , je placerais néanmoins cet insecte dans ce genre, à cause de la forme alongée de son corselet , qui est parüculiére aux alysons femelles, GENUS XXII. INSIYCSSOSSCOUN: — Cellula radialis, una, magna, ovata. Cellule cubitales , tres : prima , magna ; secunda , petiolata, excipit duos nervos recurrentes; terta, fere pentagona , ab apice alæ longe re- mota. Mandibulæ, unidentatcæ. Autennze , filiformes , duodecim articulis composite in feminis, tre- decim in maribus , ultimo adunco, Observatio. f"emznc aculep pungente recundito armatae sunt. * 197 } CENRE XXII, NY S S O N. Cellule radiale, une , grande , ovale. Cellules cubitales , trois : la 1, grande; la 2.°, péuolée, recoit les deux nervures récurrentes; la 3.°, presque pentagone, très-éloignée du bout de l’aile. Mandibules , unidentées. Antennes , fihformes, composées de douze anneaux dans les femelles, . et de treize dans les mâles, dont le dernier est crochu. Observation. Les femelles sont armées d'un aiguillon piquant et caché. Les nyssons ressemblent beaucoup aux arpactes , mais la figure de leurs cellules cubitales, et les deux fortes épines qu'ils portent tous à la partie postérieure de leur corselet, établissent entr’eux une ligne de séparation bien prononcée: sous ce dernier rapport, on pourrait les confondre avec les oxyblèes, si la plus légère inspection de l'aile ne suffisait pas pour y obvier. Outre la marque caractéristique du sexe que presque tous les máles portent au bout de leurs antennes, il y en a une autre qui les fera reconnaitre aisément; c'est le septième segment de leur abdomen , qui est fourchu , tandis que , dans les femelles , le ( 198 ) dernier, ou le sixième, forme une petite plaque qui se termine en pointe. J'ignore les motifs qui ont empêché M. Fabricius d'admettre ce genre créé par M Latreille, et de rassembler par ce moyen plusieurs individus qu'on trouve disséminés dans d'autres genres avec lesquels ils n'ont pas de rapports. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de douze individus, tant mâles que femelles, — ÁO e M ( 199 ) N Y. S $S O..N,. IN CY SS 0. N. SPECIES. ESPÈCES. " FEMINJZ/E. PFEMELLES. MARES. MALES. Spinosus. | Fabr. Crabro. n." 1. Spinosus. | De méme, Panzer. Crabro. V kostete VE UNIUS Jnterruptus. Fabr. Oxybelus. : e3 gno. viet NO APCE atu e Panzer. Mellinus. EE CO BDCLITEUDHSUUT CR te Jaculatus. Fabr. Pompil. n." 42. | Maculatus. Panzer. Crabro trima- Panzer. Crabro trima- culatus mas. culatus fem. Dissectus. | Panzer. JHellinus. d VIDES EDU PD ISME Cet auteur a gravé deux | . mellinus dissectus ; lun est un arpacte, l'autre un 7LySsOT. | Duüunidiatus, Grave. ——— à» de CÓ ( 200 GENUS XXIII. PHILANTHU SS. Cellula radialis, una, parva, rotundata. Cellule cubitales, tres: prima, magna ; secunda , minutissima , petiolata , excipit primum nervum recurrentem ; tertia, fere quadrata, excipit secundum , et apicem ale haud attingit. — Mandibuli, subtridentate. Antenne , filiformes, versus api- cem crassiores , duodecim articulis compositæ in feminis , tredecim. in maribus. Observatio. Feminæ aculeo pungente recondito armate sunt. GENRE XXIII. PHILAN TH .E. Cellule radiale , une, peute , arrondie. Cellules cubitales , trois : la 1.5, grande; la 2.°, très-peute, et péuolée, recoitla premiere nervure récurrente; la 5°, presque carrée, reçoit la seconde nervure , et est eloignée du bout de l'aile. Mandibules , légèrement triden- tees. 5 Antennes , filiformes , grossissant un peu vers l'extrémité , composées de douze anneaux dans les femelles, et de treize dans les mâles. Observation. Les femelles sont armées Mp TA : : d'un aiguillon piquant et caché, Les yeux les moins exercés pourront distinguer à l'instant les philanthes des autres hyménoptères, par la conformation singulière de leur ventre. Le premier anneau, qui sert de pétiole, est de moitié moins large que les autres; ceux-ci, étranglés à leur base et à leur extrémité, sont renflés dans leur milieu; ce qui leur donne l'apparence d’échelons ajoutés les uns aux autres. Tous ces anneaux sont chagrinés dans leur partie saillante, et lisses dans celle qui subit des étranglemens; leur couleur noire est toujours mar- quée de jaune, et je n'ai pas vu jusqu'à présent un seul de ces insectes dont l'abdomen n'eüt pas deux couleurs. (22081) Les bandes ou points jaunes qu'on observe dessus et dessous le ventre des philanthes varie quelquefois dans les deux sexes, parce que les máles ayant un anneau abdominal de plus que leurs femelles, ont souvent aussi une bande de plus. Par exemple, le philanthus emarginatus mâle a cinq bandes jaunes, tandis que sa femelle n'en a que quatre, etc. Les marques jaunes de derrière les yeux, celles de la partie postérieure du corselet, et celles du premier anneau du ventre, appartiennent presque exclusivement aux femelles; il en est méme quelques - unes qui ont sous les antennes une espèce de nez, ou de corne plus ou moins saillante et plus ou moins découpée, formée par le soulevement du cha- peron, dont la base est renflée. Les máles ont au bas de leurs joues un large faisceau de poils, en guise de moustaches, d'un beau jaune doré, et, en thèse générale, ils sont plus petits que leurs femelles. | M: Latreille a donné le nom de cerceris à nos philanthes, en les séparant, avec raison, des autres hyménoptéres. Nota, Ce genre a été établi sur l'inspection de dix-sept femelles et autant de mâles, Ifyménoptères. Tome 1. Ce PHILANTHUS. SPECIES. FEMIN/E. FEMELLES. Auritus. Fabr. Philant. n.? 2. Arenarius. Fabr. PAilant. n." 9. Labiatus. Ornatus. 4 fasciatus. Trifidus. Letus, Panzer. PAilantAus. Fabr. Plant. n.° 10. Panzer. PAilantAus. Fabr. PAilant. n.° 11. Panzer. PAilantAus. Fabr. PAilant. n.? 16. Panzer. Philanthus. Fabr. PAilant. n.° 17. Fabr. Philant. n.° 18. Emarginatus Panzer. Philanthus. 4 cinctus. Rubidus. . LI . . . Li . Pauzer. PAilantAus. Grave. 202 ) PHILANTHE. ESPÈCES. MARES MALES. Auritus. eee Le mâle n’a pas detache jaune sous les yeux et der- rière l'écusson. Dabiatus. «s SS TES RER Le málealefront jaune, son mez n'est pas élevé comme celui de la femelle, el sonventre a cinq bandes jaunes. Ornatus. Panz. Ph. semicinctus. 5 cinctus, Fabr. PAilant. n.? 15. Panzer. Philanthus. 4 fasciatus. De méme. Emarginatus Une bande de plus. Hortorum. Panzer. Philanthus. Sabulosus. Panzer. Philanthus. 4 cinclus. Une bande de plus. Interruptus. Panzer. Philanthus. (19051) GENUS XXIV, GO NIU S Cellula radialis, una , rotundata , appendicea. Cellule cubitales , tres: prima; magna; secunda, parva, petiolata , excipit duos nereos recurrentes ÿ tertia , fere quadrata, ab apice alæ longe remota. Mandibule , unidentatæ , intus tuberculaiæ, extus calcare præœditcæ. Antennæ, filiformes , versus api- cem crassiores , duodecim articulis composite in feminis , tredecim in maribus. Observatio. Feminæ aculeo pungente recondito armatcæ sunt. GENRE XXIF. GO NT WE, Cellule radiale, une , arrondie, appendicée. Cellules cubitales , tois : la 1."*, grande ; la 2.5, petite, pétiolée, recoit les deux nervures récurrentes ; la 5.*, presque carrée, est tres-eloignée du bout de l'aile. JMandibules , unidentées , tuber- culées intérieurement, éperonnées exiérieurement. Antennes, fihformes, plus grosses vers le bout, composées de douze anneaux dans les femelles, et de treize dans les mâles. Observation. Les femelles sont armées d'un aiguillon piquant et caché. Aucun naturaliste n'avait examiné assez attentivement lespèce, jusqu'à présent unique, qui constitue ce genre, pour lui assigner une place particulière dans la série des genres des hyménoptères. M: Fabricius l'a mise avec ses philanthus, et M." Latreille dans ses larres , quoiqu'il n'y ait aucun rapport entre ces insectes , quant à leur 2abitus. Ce dernier auteur annonce cependant qu'il se propose d'en faire un genre particulier qu'il nommera palare. Le caractère naturel des gonies repose : 1." sur la figure conique de leur ventre, dont le premier anneau est très-échancré en dessus, ( 204 ) d’où il résulte deux tubérosités latérales assez saillantes; 9.9 sur deux éminences cornées qu'on observe, dans lun et l'autre sexe, sous les deux premiers segmens abdominaux ; celle du second anneau est la plus considérable, et elle suit le contour qu'il décrit; 5." sur la saillie de la partie moyenne de tous les segmens abdominaux, comme chez les phulanthes, et sur l'angle aigu qu'ils présentent latéralement; 4." sur la dépression qui se trouve sous l'écusson, comme dans les zzellines ; mais qui est logée dans une plaque très-saillante, triangulaire et sillonnée, comme dans les arpactes; 5.* sur la grosseur des yeux, qui se touchent presque en dessus dela téte. Nota. Ce genre a été établi sur l’inspeclion de deux individus mâle et femelle, FEMINA. Flavipes. Fabr. Philanthus. n.° 15. ( G' OQ N 01.U5S. SPECIES. FEMELLE. Panzer. PAilanthus. Sur l'écusson de la femelle, on voit deux lignes jaunes paralléles qui se contournent et se prolongent jusqu'à la base des ailes, 20 ) Flavipes. ef C— G O N I E. ESPECIE. —— MAS, MALE. À peu près de méme. Le ventre du mâle composé de sept anneaux se termine par une pointe bifide. ( 206 ) GENUS XXV. i . GENRE XXF. MISCOPHUS. MISCOPHE. Cellula radialis, una , ovata. Cellule radiale, une, ovale. Cellulæ cubitales, duæ : prima Cellules cubitales , deux : la 1.” excipit primum nervum recurren- xeçoitlapremièrenervurerécurrente; tem; secunda, petiolata, secundum. la 2."*, qui est péuolée , recoit la seconde nervure. Mandibule , unidentatæ ; intus Mandibules, unidentées, tuber- tuberculatæ , extus calcare præ- culées intérieurement, et éperonnées dite. extérieurement. Antenne, filiformes , tredecim Antennes , filiformes , composées arliculis composite. de treize anneaux. Le zuscophe a le port d'un pozpile ; mais, par la saillie de la partie antérieure de son corselet , il est voisin des sphex ; par ses mandibules éperonnées , il se rapproche des /arres; par le pétiole de la seconde cellule cubitale, il a beaucoup d'analogie avec les insectes des genres précédens, mais il n'a que deux cellules cu- bitales, conséquemment il doit former un genre particulier. Je n'ai encore trouvé que le mäle de lespèce qui constitue ce genre: aucun auteur, à ce que je crois, ne l'a décrit, quoiqu'il ne soit pas trés-rare; peut-être aura-t-il été réuni aux pompules, ce dont je n'ai pu m'assurer. GENUS XXVI. D I NUWBE JL 0,8: Cellula radialis, una, late appen- dicea. Cellule cubitales , duc : prima excipit primum nereum recurren- tem ; secunda , parva , secundum , et ab apice ale longe distat. Mandibulæ , zntus tridentatæ , extus calcare præditæ. Antenne, apice convolutæ, fili- Jormes in feminis , duodecim arti- culis composite ; in maribus moni- liformes versus basim , filiformes versus apicem, tredecim articulis composite. Observatio. Feminæ aculeo pungente recundito armate sunt. GENRE XXI. DU I, INOUEV CTS, Cellule radiale, une, largement appendicée. Cellules cubitales, deux : la 1. recoit la première nervure récurrente; la 2.5,qui est petite, recoit la seconde nervure , et est très-éloignée du bout de l'aile. Mandibules , intérieurement tri- dentées, extérieurement éperonnées. Antennes , roulées au bout, fili- formes dans les femelles , et com- posées de douze anneaux; dans les máles, moniliformes à leur base, filiformes à leur extrémité , et com- posées de treize anneaux. Observation. Les femelles sont armées d'un aiguillon piquant et caché. On a été fort embarrassé pour placer convenablement le dzzzee. M." Fabricius avait d'abord rangé le mâle avec les crabro, ensuite il l'a mis avec ses pompilus, en lui associant sa femelle, qui jusques là avait été un sphex. M Latreille croit que le dinète est un larre; mais ces auteurs se sont, à mon avis, trompés, et la seule disposition des cellules de l'aile a suffi pour me faire voir qu'il fallait créer un nouveau genre pour cet insecte. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection d'un mâle et d'une femelle. ( 209 ) DAT NOE TU S. D JN ETE SPECIES. ESPÈCES. MAS. M A LE. Pictus. Fabr. Pompilus guttatus. FEMINA. FEMELLE. Pictus. Fabr. Pompilus. n° 45. | Panzer. Crabro fem. grave. n." 44. La femelle diffère du mâle Panzer. Crabro mas. par les couleurs de l'abdomen , el par les points jaunes de ses Rae an PR NET anneaux , qui remplacent les bandes qu’on voit chez le mâle. (: 1209) !) GENUS XXVII CRABR O. Cellula radiahs, una, magna, ovata , levissime appendicea. Cellula cubitalis , uz, magna, ab apice ale longe remota , excipit nervum recurrentem ; secundus ner- vus deest. Mandibule, vulgo bidentatæ , intus scepe tuberculatcæ. Antenne, filiformes in feminis , duodecim articulis composite, pri- mo articulo elongato; in maribus quibusdam fusiformes , et in plu- ribus serratæ, tredecim: articulis composite. Observatio. Feminæ aculeo pungente recondilo armalæ sunt. GENRE XXFII. CRABR 0. Cellule radiale, une , grande, ovale , très-légèrement appendicée. Cellule cubitale, une, grande, très - éloignée du bout de Paile, recevant une nervure récurrente ; la seconde nervure manque. Mandibules , ordinairement bi- dentées, souvent tuberculées inte- rieurement. Antennes , fihformes dans les femelles ; composées de douze an- neaux, dont le premier est aiongé ; fusiformes dans quelques máles , et en scie dans plusieurs , composées de treize anneaux. Observation. Les femelles sont ar- mées d'un aiguillon piquant et caché. Une tête presque carrée, un peu resserrée par derrière, et de grands yeux, presque triangulaires, sont deux marques caractéristiques qui décélent les insectes de ce genre: si l'on ajoute à ces deux caractères celui que fournissent les cellules des ailes, les crabro seront très-faciles à reconnaître. Il y a parmi eux quelques máles dont les jambes antérieures présentent dans leur partie externe, une dilatation bien remar- quable qu'on dirait leur être étrangère, qui a la forme d'une petite Hyménoptères. ToME 1. (CCo30) coquille trés - mince, convexe en dehors, concave en dedans, et qui parait toute criblée de trous; mais ces trous ne sont, dans la réalité, que des points transparens. Dans les individus dont les jambes sont ainsi dilatées, leurs tarses sont figurés tout autrement que dans les autres; ils sont aplatis, et leurs anneaux sont plus larges que longs; ce qui donne à ces parties une apparence de monstruosité. Leurs antennes, guères moins particulières, ne sont pas filiformes, comme celles de leurs femelles, mais taillées en fuseau, c'est-à-dire que l'antenne est moins large aux deux extré- mités que dans son milieu , et ce fuseau tient à la téte de l'insecte par un anneau qui a la figure d'un cône renversé, Le ventre des femelles se termine, tantôt d'une manière, tantôt d'une autre. Dans les unes, on voit une gouttière cornée , creusée en dessus, et entourée de longs poils; dans les autres, c'est un anneau conique et velu en dessus; dans celles-ci, les dents des mandibules sont presque nulles Tous les crabro, soit mâles, soit femelles, ont la lèvre supérieure argentée ou dorée, et très-brillante; cet éclat métallique s'étend méme sous la partie inférieure de l'eeil , jusqu'à l'insertion des mandibules. Quand on considère l'Aabztus particulier aux crabro , on est étonné de voir que des naturalistes aient pu confondre ces insectes avec d'autres. Linné en a placé parmi les sphex et les apis ; Reaumur et de Geer les ont laissés avec les guèpes ichneumons ; Geoffroi les a mis avec les guèpes , quoique leurs ailes ne soient pas pliées, ni leurs yeux échancrés; et M." Fabricius en a fait passer quelques petits dans son genre pemphredon. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de vingt-sept femelles et de vingt- quatre mâles. À 4 —— C RA BR 0. SPECIES. FEMINÆ FEMELLES. Fabr. Crabro. n.? Panzer. Crabro. Fossorius. or Cephalotes. Fabr. Crabro. n." b. Panzer, C:abro. E D D * . P Subterraneus Fabr. Crabro. n.? 8. Crabro. Panzer. 4 cinctus, — Fabr. Crabro. n.° 15. Peltatus. Fabr. Crabro n.° 15. Panz. Crab. clypeatus. Cribrarius. Fabr. Crabro n.? 16. Panzer. Crabro. La synonymie de M.* Panzer a été mal rapportée. Pterotus. Fabr. Crabro n.° 17. Panzer. Crabro. . r D L | C RR. AX B.R.O. ES PE C'E'S. M AR E£ S. MALES. Fossorius, | De méme, exceptéune marque jaune sur l'écusson. 4 maculatus.Fabr.. Crabro. * 0 L . P 6 cinctus. Fabr. Crabro. n.? 10. Panzer. Crabro. Philanthoides.Y abr. Crabro. n.° 11. Panzer. Crabro. e D ° LI D e Peltatus. Fabr. Crab. clypeatus. Panz.Crab. patellatus. ; Jambes antérieures avec coquilles. Je place icile patellatus d’après la synonymie de M.* Fabricius. Cribrarius. Panzer. Crabro. Jambes antérieures avec coquilles. Pterotus. Panzer. Crabro. Jambes antérieures avec coquilles, Scutatus. Mediatus. Vagus. Serripes. Lituratus. Signatus. V'arus. e E * LI e Fabr. Crabro. Panzer. Fabr. Crabro. n.? 20. Fabr. Crabro. n.? 22. Panzer. Panzer. Panzer. Panzer. Panzer. F'agabundus.Panzer. Dentipes. Panzer. Lapidarius. Panzer. Tibialis. Geniculatus. Fabr. Pemphr. n.* 6. Albilabris. Fabr. Pemphr. n.° 8. sont dilatées dans les mâles comme dans les femelles. Crabro. Crabro. Cor à Crabro. Crabro. Crabro. Crabro. Cros Crabro. . Rufiventris. Panzer. Crabro. 5 notatus. Gravé. ( . Fabr. BLU n? 4. Les jambes postérieures 212 ) ue [7 |o Palmatus. Fagus. Fabr. Crabro. n.° 18. Pauz. Crab. vexillatus. Jambes antérieures avec coquilles. Panzer. Crabro. n° 19. Jambes antérieures avec coquilles. Panzer. Crabro. Jambes antérieures avee coquilles. De méme. Fespiformis. Panzer. Crabro. Zonatus. latus. * B * e . Lr Panzer. Crabro. Panzer. Crabro. LI L LI L e. L * Leucostoma. Fabr. Pii SN Tibialis. Panzer. Crabro. Fabr. Pempherdon varicornis. n." b. Panz. Crab. varicornis GENUS XXVIII. CEMONIU S. 19 FAMILIA, Cellula radialis, una, elongata. Cellule cubitales , tres: prima, maxima , excipit primum nervum recurrentem ; secunda , quadrata , minor, excipit secundum g tertia , levissime delineata , apicem alc attingit. - Mandibule, vulgo tridentatce. Antenne, filiformes , duodecim articulis composite in feminis, tre- decim in maribus. 2 FAMILIA. Cellula radialis , dern. Cellulæ cubitales , idem, sed prima cellula excipit duos nervos recur- rentes. Mandibule , idem, Antenne, idem. Observatio. Feminæ aculeo pungente recondito armatae sunt. GENRE XXFIIT. CEÉMON —.. ET FAMILLE. Cellule radiale, une, alongée. Cellules cubitales , Àois: la 1.7, très-grande, reçoit la premiere ner- vure récurrente ; la 2.°, carrée, plus petite , recoit la seconde nervure ; la 5.* est très-faiblement marquée, et s'étend. jusqu'au bout de l'aile. Mandibules , ordinairement tri- dentées. "Antennes , filiformes, composées de douze anneaux dans les femelles, et de treize dans les miles. 2.7* FAMILLE. Cellule radiale, de méme. Cellules | cubitales , de mème, £e mais la 1."^ cellule recoit les deux nervures récurrentes. Mandibules , de méme. Antennes , de méme. Observation. Les femelles sont armées d'un aiguillon piquant et caché, Les cémones ont la tête figurée comme celle des crabro, mais leurs yeux sont beaucoup plus petits et de forme ovale. Le ventre des mâles a une forme plus elliptique que celui des femelles, et les anneaux dont il est composé sont saillans dans leur milicu. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de sept individus, mâles et femelles, C EMO NU S CE M ON EN SPECIES. VUE SSEPAXE NC E S. 1: EN A MOT E) TA, LR AN MATNLNLNES FEMINÆ FEMELLES, M ARES. M 4LZIHEHES Lugubris. Fabr. Pemphredon. n° 2. D NO UELLE DN Panz. Crabro unicolor. SERRE TN MUR Grave. p M DO CARE Pinutus. Fabr. Pemphredon. n" 9. D CR OO A LA Panz. Sphex pallipes. SP D SR ta ete NIRE M.' Fabricius a placé, sans doule par erreur, le méme insecte dans deux genres diflérens, puisque son sphex unicolor a la méme synonymie que son pemphredon lugubris. Au reste M.* Panzer a pu occasionner celle erreur, en nommant, dans le texte, sphex unicolor , individu qui porte dans la planche la dénomination de crabro unicolor. Comme M.* Fabricius ajoute : a£ nostra minor, j'appliquerai alors la synonymie de son sphex unicolor à l'individu femelle qui constitue à lui seul la seconde famille de ce genre , et qui ressemble si parfaitement à celui qui porte le nom de pemphredon lugubris, qul serait difficile d'en. faire senlir la différence autrement que par l'insertion des nervures récurrenles dans la cellule cubitale, ( GENUS. H- E DOM MR QUNSS: Cellula radialis, una, fere trian- gularis. Cellulæ cubitales, duæ : prima, magna; secunda , maxima , apicem alc attingit. Mandibule , tridentate , dens infimus longior. Antenna , filiformes , graciles , quindecim articulis composite , Surrr. pl. 14. 20:54 GENRE. H E LOOJR. E. — Cellule radiale , une , presque triangulaire. : Cellules cubitales, deux : la 1.7”, grande; la 2.°, trés-grande , atteint le bout de l’ale. Mandibules, twidentées, la dent inférieure plus longue. Antennes , filiformes, grèles, composées de quinze anneaux, dont primo ovato. le premier est ovale. La premiére fois que je vis l'insecte qui constitue ce genre, je fus étonné de la singulière disposition des nervures de ses ailes, qui sont liées les unes aux autres, dans le milieu du disque de l'aile, par une nervure contournée en forme de fer-à-cheval. M." Latreille a placé cet insecte dans la famille de ses proctotru- piens , en désignant son genre sous le nom d’Aélore, dénomina- tion que j'ai conservée avec d'autant plus de soin, qu'on aurait peut - être cherché vainement à reconnaitre cet individu , malgré la description générique donnée par cet auteur, à cause de l'in- certitude résultante de la nature des caractères qu'il a adoptés pour signaler ses genres. M." Panzer a figuré l’Aélore, et l'a nommé sphex anomalipes ; mais il est évident qu'on ne peut pas l'associer aux -sphex. (gd tt) GENUS XXIX. OXYBELUS. Cellula radialis, zza , elongata , parumper appendicea. Cellula cubitalis , una, maxima , versus apicem tantisper angulata , excipit nervum recurrentem ; secun- dus nervus deest; sepe rudimentum. secunde cellule conspicitur. Mandibulæ , unidentatee , intus tuberculatæ. Antenne , selaceæ , duodecim articulis composite in feminis, tre- decim in maribus. GENRE XXIX. OXY BÉÈLE. Cellule radiale, une, alongée, un peu appendicee. Cellule cubitale, une, très-grande, légèrement anguleuse vers son ex- trémité , recoit une nervure récur- rente ; la seconde nervure manque ; on voit souvent le commencement d'une 2.° cellule. JMandibules , umidentées , tuber- culées intérieurement. Antennes , sélacées , composées de douze anneaux dans les femelles, et de treize dans les mäles. Observatio. F'eminc aculeo pungente Observation. Les femelles sont armées recondito armate sunt. d'un aiguillon piquant et caché. Les oxibèles portent sur la partie postérieure de leur corselet le caractére naturel de leur genre, qui consiste en trois épines, dont les deux plus petites sont posées sur le méme plan, au-dessous de l'écusson, tandis que la troisième, plus longue, plus foite et souvent bifide, est située plus bas. J'ai fait graver dans la pl. 11 le corselet d'un de ces insectes, afin de faire mieux voir la place qu'occupent ces épines. C'est à M: Latreille que nous devons la création de ce genre, qui a été ensuite adopté , avec d'autant plus de raison, par M.' Fabricius, que les oxibéles se trouvaient disséminés dans d'autres genres avec lesquels ils n'avaient pas de rapports. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de sept individus, mâles et femelles. (| "2x7... OXYBELUS. Q.XCY BI E FE SPECIES. ESPÈCES. FEMINJZE. FEMELLES. MARES. NE A L E S. Uniglumis. Fabr. Oxybelus. Dog Uniglumis. Panzer. Crabro. Le mále a cinq taches jaunes ou blanches de chaque côté, tandis que la femelle n'en a que quatre. ———— Lineatus. | Fabr. Oxybelus. n." 5. Panzer. Crabro. . : Eres io ORNA RC AMucronatus. Fabr. Oxybelus. n° 5, Tridens. Fabr. Oxybelus.n.° 6. | ridens. De méme. Trispinosus. Fabr. Oxybelus. n." 7. : 14 notatus. Grave. Les mâles ont , en général , plus de taches jaunes sur les segmens du venire que les femelles. Hyménoptères. Tome 1. Le (1218: 5) GENUS XXX. GENRE XXX. PROS (OQ PAT S. POS. S QUP E ——— —— Cellula radialis, una, elongata. Cellule radiale , une, alongée. - Cellule cubitales , duce : prima Cellules cubitales, deux : la 1. xcipitadejusfinemprimumnereum recurrentem ; secunda , quadrata , excipit secundum , et longe distat ab apice ale. | Mandibulæ, zunideltate , apice truncalcæ , et leviter? sulcata. Antenne, filiformes , duodecim articulis composilæ in foeminis, tre- decüm in maribus. Observatio. Feminæ aculeo pungente recondilo armate sunt. reçoit à son extrémité la première nervure recurrente ; la 2.5, carrée, recoit la seconde nervure, et est très- éloignée du bout de l'aile. Mandibules , unidentées, tron- quées à l'extrémité , et légèrement sillonnees. Antennes , filiformes, composées de douze anneaux dans les femelles, et de treize dans les mâles. Observation. Les femelles sont armées d'un aiguillon piquant et caché. Les prosopes sont de petits insectes d'une forme agréable: leur corps est glabre, finement pointillé; leur corselet noir , tronqué en devant, est souvent marqué de taches jaunes ou blanches , et leur face a la méme couleur, avec cette différence que dans les femelles il n’y a que deux taches triangulaires, opposées l'une à l'autre, au lieu que dans les máles la face est toute colorée. Ce genre, et les treize suivans, nous présenteront des hymé- noptères dans lesquels la longueur remarquable de la langue, et surtout ses inflexions, pourront ajouter aux caractéres accessoires. Cet organe, facile à voir dans les insectes de ces genres , sans aucune dissection préalable, a , dans les prosopes , deux inflexions, (mg ) à compter de son insertion à la tête ; la première, qui est la plus courte, se porte de devant en arrière, et la seconde, de derrière en devant, se terminant par un bout épâté, bilide, auquel tiennent les barbillons. j M'. Latreille a nommé Zy/ées mes prosopes. M." Kirby les a placées dans la seconde division de son genre melitla, marquée +b-; et M." Fabricius, en adoptant la dénomination que j'avais donnée à ces insectes, a fait entrer dans ce genre des individus qui lui sont étrangers; de sorte que s'il a tiré ses caractères génériques de l’albipes , comme il y a lieu de le croire, ils ne peuvent pas convenir aux prosopes, puisque cet hyménoptère est une andrène. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de sept femelles et de six mâles, (5 22908 ) P RO S«OSP Fb.S. SPECIES. YEMIN X. Annulata. J'ariegata. trata, Nigrita. Signata. Bifasciata. FEMELLES, Fabr. Prosopis. n. 1. Panz. Sphex annulata. M. Fabricius a commis deux erreurs lypographi- ques, en rapportant à la synonymie de cet insecte les pl. 2 et 4 des cahiers 53 et 55 de M. Panzer, puis- ere que la 1.** est un prosope différent, et la 2.° un Ay/ée qui n'appartient pas à ce genre. Fabr. Prosopis. n. 9. Panz. Pros. colorata. Fabr. Prosop. n.° 10. Fabr. Prosop. n.° 13. La synonymie de M.* Panzer, rapportée par M." Fabricius est encore ici inexacte. Panzer. Sphex. Gravée. — MÀ P — P — M € M MÀ —— BOR COUCSSOURBUE, ESPÈCES. MARES. Annulata. MALES. De méme, excepté la face, qui est plus blanche. . L] Bipunctata. Fabr. Prosopis, n." 8. trata. Labiata. L] D . » . e . De méme, excepté la face qui est toute blanche. Fabr. Prosop. n.^ 12. [I P L . 0 . 2 GENUS XXXI. N O M A D A. Cellula radialis, una, ovata, elongata. Cellulæ cubitales, tres : secunda, . parva, fere quàdrata , excipit pri- um nervum recurrentem ; tertia , parva, antice coarclata , excipit secundurn. Mandibulæ, znidenta!æ. Antenne , filiformes, duodecim articulis composite in feminis , tredecim in maribus. Observatio. Feminæ aculeo pungente recondito armate sunt. 221 ) GENRE XXXI. NO M 4 D.E. Cellule radiale, une, ovale, alongée. Cellules cubitales , trois : la 2.7, petite, presque carrée, recoit la pre- miére nervure récurrente ; la 5.^*, petite , resserrée dans sa partie anté- rieure , recoit la seconde nervure. Mandibules, unidentées. Antennes , filiformes , composées de douze anneaux dans les femelles, et de treize dans les máles. Observation. Lesfemelles sont armées d'un aiguillon piquant et cache. Un abdomen lisse, ovale, dontle premier segment est profondément sillonné à sa base ; un écusson relevé , ordinairement garni de deux tubercules arrondis ; et une langue assez longue , à trois inflexions, dont la dernière, toujours dirigée vers le ventre, ne dépasse pas le cou : tels sont les caractéres accessoires les plus apparens que présentent les insectes de ce genre. Sans recourir au nombre d'anneaux dont les antennes sont composées , et sans compter celui des segmens abdominaux , on distinguera facilement les sexes dans les zozmades, par la termi- naison du ventre, puisque dans les femelles, la partie du sixième anneau qui est à découvert, a la forme exacte d'un triangle , ( 222 ) tandis que, dans les máles, on voit à la place de ce triangle une languette cornée , alongée et arrondie à son extrémité. M.' Kirby a placé les z20mades dans son genre apis *+-b., et M.' Fabricius a introduit dans son genre 20mada quelques insectes qui ne lui appartiennent pas. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de vingt femelles et de onze males. TS lo l2 c1 — N O M A D A. NO! ME DAVE, SPECIES. ESPÉCES. FEMINÆ. FEMELLES. j | MARES. MALES. Auficornis. Fabr. Nomada. n." 2 RELAY F'ucata. Jacobeg. Germanica. JMinuta. Succincta. Interrupta. Lateralis. Zonata. Lineola. Fersicolor. Signata. Panzer. Nomada. Fabr. Nomada. n.° 3. Panzer. Panzer. Nomada. . , DULL Solidaginis. Fabi. Y Panzer. Pon INL SANTE M. Fabricius a cru de- AN voir réunir cetle espéce avec la NET "E LENS c E Fabriciana. Fabr. Nadir n. *18. SEO Panzer. Nomada. e els Fabr. Nomada. n." 19. | " Panzer. Nomada. ; À seite Aie ub (noi en nie | 6 fasciata. Panzer. Panzer. Nomada. Interrupta. Panzer. Panzer. Nomada. | Lateralis. Panzer. Panzer. Nomada. SAT Panzer. Nomada. | vUa us Sue eec eins Faga Panzer. DU 214 je Laser Te V'aria Panzer. Panzer. Nomada. Tog setup . Furva Panzer. Gravee. Re Nomada. Flava. — Le — | Fabr. Nomada, n.° 4. AA le OA VAN Panzer. Roberjeotiana-Fabr. Nomada. n." 6. drehen ione Nomada. Nomada. LI . LI Nomada. n.° Nomada. Nomada. Nomada. Nomada. Nomada. Nomada. Nomada. r l* ( 224 ) GEN OU S. GENRE. PA SAUCE S5. PASS DTE: Cellula radialis, uza, appendicea. Cellule radiale, une, appendicée. Cellulæ cubitales, duce, fere cequa- Cellules cubitales, deux, presque les : secunda , antice coarctata , ^ egales:la 2.', resserrée antérieure- excipit. duos nervos recurrentes , ment, recoit les deux nervures ré- el ab apice alc longe distat. currentes, et est fort éloignée du bout : de l'aile. Mandibulæ , unidentatæ ; intus JMandibules , unidentées , tuber- iuberculate. ; culées intérieurement. Antennæ , extrofsuré crassiores , Antennes , plus grosses vers le duodecim articulis cóniposite, pri- bout, composées de douze anneaux, mo elongato. D dont le premier est alongé. Les pasites se rapprochent des déinètes par leur grosseur et l'appendice de leur cellule radiale; des prosopes, par le nombre de leurs cellules cubitales; des z20omades, par leurs tubercules scutellaires et l'inflexion de leur langue; et des epéoles , par leur habitus. | M." Panzer a figuré un pases sous le nom de #phia brevicornis, que M.' Fabricius a placé parmi ses zomades, en lui donnant la dénomination spécifique de schottii. Celui qui a servi de type à ce genre ne diffère de celui qu'a décrit M." Panzer, que par la couleur rouge de ses tubercules scutellaires , et par les taches blanches qu'on voitsur les quatre deruiers segmens abdominaux, et méme latéralement. En conséquence, je nommerai l'un de ces pasites , unicolor, et l'autre, maculata. —— $e — G. 290 7 GENUS. E P EQ DL US. Cella radialhs , una, ovata, rotundata. Cellule cubitales, tres : secunda, parea , antice coarctata , excipit primum nervum recurrenlem; ter— tia, parva, fere quadrata, ab apice alc longe remota, excipit secundum. Mandibule , unidentatæ , leviter sulcatc. Antennæ, extrorsum crassiores , duodecim articulis composite in feminis, tredecim in maribus. Observatio. Feminc aculeo pungente recondito armata sunt. SurrL. pl. 14. GENRE. PP AE ONLAE Cellule radiale, une, ovale, ar- rondie. Cellules cubitales, trois : Ia 2.7, peute , resserrée antérieurement , recoitla premièrenervurerécurrente; Ia 5.*, peute, presque carrée, et bien éloignée du bout de l'ale, recoit la seconde nervure. Mandibules , unidentées , légère- ment sillonnées. Antennes , plus grosses vers le bout, composées de douze anneaux chez les femelles, et de treize dans les mâles. Observation. Les femelles sont armées d'un aiguillon piquant et caché. Les insectes de ce genre ont assez l’habitus des nomades ; leur abdomen, presque tronqué antérieurement, a plus l'apparence d'un cóne que celle d'un ovale; leur écusson a deux tubérosités, leur corselet , deux épines courtes et fortes ; leur langue , sept divisions : si l'on compare enfin la forme des cellules radiale et cubitales avec celle des zomades, on sentira qu'il fallait nécessairement établir une ligne de séparation entre ces espèces, et suivre en cela l'exemple qu'a- vait donné M-' Latreille, dont j'ai adopté la dénomination générique. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de cinq individus , mâles et femelles, dont deux sont exotiques, Hyménoptères. 'Towg 5, FF ( 226 ) E PE O LU: E P E O n SPECIES. ESPÈCES. FEMINA. FEMELLE. MAS. M A L Es Variegatus. Fabr. ÆEpeolus. n°. 1. | Variegatus. De méme. Panzer. Nomada D EN re crucigera. Nm Rene MT ANNE Gravé. pl. 14. PAN ENSE ND NUR CH Ds L'espèce que j'ai fait graver présente une variété du varzegatus, par la couleur de ses tubercules scutellaires, qui sont rouges, au lieu d’être neirs, comme ils le sont dans l'autre espèce. J'ai dans ma collection des épéoles d'Amérique, qui sont plus grands que les plus grandes z207zuades , et qui sont remarquables par les bandes d'un jaune de paille reposant sur un fond de velours noir qui fait le fond du corselet et du ventre de ces insecles. — dá —Ó— (227) GENUS XXXII. IT UN CDQORTE NC COSAS ——— 1% FAMILIA. Cellula radialis, uz, ovata. Cellulæ cubitales, tres : secunda, parva , fere quadrata , excipit pri- mum nervum recurrentem ; tertia ,. major , antice coarctata , excipit secundurn. Mandibulæ, bidentatcæ in feminis, vulgo unidentatæ in maribus. Antenne, filiformes , duodecim arliculis composite in feminis ; primo articulo longo , secundo bre- vissimo , tertio elongato , attenuato versus basim. In maribus , non nunquam submoniliformes , tre- decim articulis composite. 2% FAMILIA. Cellula radiahis , dern. Cellule cubitales, idem , sed ter- tia excipit duos nervos recurrentes. Mandibulee, obtusæ, bidentatæ et sulcatc. Antenne, idem. Observatio. Femince aculeo pungente recondito armate sunt. GENRE XXXII. LUN DURE NE. ere 1. FAMILLE. Cellule radiale, une, ovale. Cellules cubitales , trois : la 2.7", petite, presque carrée, recoit la pre- müere nervure récurrente; la 5.5, plus grande, resserrée dans sa partie anté- rieure, recoit la seconde nervure. Mandibules , bidentces dans les femelles, et ordinairement unidentées dans les máles. Antennes, filiformes, composées de douze anneaux dans les femelles; le premier long, le second très-court, le troisième alongé et aminci vers sa base. Dans les mâles, quelquefois un peu moniliformes , composées de treize anneaux. eme 2. FAMILLE. Cellule radiale, de méme. Cellules cubitales , de méme, mais la 5.^ recoit les deux nervures récurrentes. Mandibules , obtuses , bideutées et sillonnées. Antennes , de même. Observation. Les femelles sont armes d'un aiguillon piquant et caché, ( 228 ) Les andrénes ressemblent beaucoup aux nomades ; cependant, avec un peu attention , on parviendra à les distinguer aisément. Leur corselet est plus velu, et il n'a pas les deux tubérosités à l'écusson; leur ventre n'est pas aussi glabre , son premier anneau u'est pas profondément sillonné, et la forme de lovale qu'il décrit est différente; mais le caractère le plus frappant repose sur l'inflexion de la langue, dont l'extrémité dirigée en avant, se termine entre les mandibules , comme dans les prosopes , au lieu que dans les z207Óades elle se réfléchit en arrière. : Le ventre des azdrézes se termine de trois maniéres différentes, ce qui pourra servir à établir entre ces hyménoptères, dont le nombre est très-grand, et dont les couleurs offrent peu de nuances, trois divisions qui faciliteront la recherche des espéces chez les femelles. La première division comprendra les azdrézes dont le dernier anneau du ventre parait entier. Ce sont les co//éfes et sphécodes de M.* Latreille, et les zizlitta *. a , et ** a, de M." Kirby. La seconde renfermera celles dont le dernier anneau paraît fendu longitudinalement en dessus. On placera dans cette division les hylées exles halictes de M. Latreille, et les mellita”**.b.de M. Kirby. La troisième contiendra celles dont le dernier anneau présente: en dessus une plaque triangulaire, lisse et garnie latéralement de deux faisceaux de poils. Ces femelles ont autour de l'articulation du tro- chanter des cuisses postérieures, un pinceau de longs poils frisés, qu'on ne trouve pas chez les autres, et dont les máles sont privés. Cette troisième division renfermera les azdrènes de M. Latreille et les mellita ** c. de M. Kirby. Nota. Ce genre a élé établi sur l'inspeclion de soixante - trois femelles et de cinquanle-quatre mâles. ASAN DIM CERN AUS SPECIES. 1 FAMILIA. FEMINZÆ. FEMELLES. Carbonaria. Fabr. Andrena. n. 1. Pauz. Andr. aterrima. Pilipes. Fabr. Ændrena.n. 2. | Pauz. Andr. hirtipes. | Thoracica. Fabr. 4ndrena.n.^5. Panzer. Apis atra. | F'eslita. Fabr. /ndrena.n.°4. Panzer. Apis. | Cineraria. | Vabr. Andrena.n.°5. Cunicularia. Fabr. J4ndrena. n." 6. | Succincta. | Fabr. Andrena.n.° 8. | L'/andrena succincta de | M. Panzer estunérachusa. | Florea. Fabr. Ændrena. n° 12. | Panz. Andr. austriaca | Hattorfiana. Fabr. A4ndrena. n° 14. Panz. Zndr. equestris. | Rose. Fabr. Ændrena. n° 15. Panzer. Andrena. | Hæmorrhoa.Fabr. 4ndrena. n° 17. Panz. Andr. flavipes. "nalis. Fabr. Andrena. n° 18. Panzer. Andrena. | AIN. DR ENSE. ESPÉCES, 1.7 FAMILLE. MARES ,. M ALES. Succincta. — De même, mais une bande blanche de plus à l'abdomen. Labiata. Fabr. AJ4nzdrena. n° 10. Panz. Apis albilabris. 4 punctata. Fabr. Andrena. n? 131. Rose, A. peu prés de même. "nalis. Panzer. 4ndrena. FKulpina. JMarginata. Helvola. Bicolor. Nitida. Hcæmorroidalis. J"lessce. Barbarece. 5 Vaga. Funebris. Lucida. Flavipes. # cinclus. ( 2301) Fabr. Zndrena. n° 19. Panzer. A4ndrena. Fabr. JZndrena. n° 20. Fabr. Zndrena.n? 21. Panzer. Andrena. Fabr. 4ndrena. n° 22. Panzer. Andrena. Fabr. Zn drena. n.? 25. Panzer. Fabr. Panzer. _Andrena. Andrena. n° 24, Andrena. Panzer. Andrena. Pauzer. Andrena. Panzer. {ndrena. D Panzer. VILAM Panzer. A4ndrena. Panzer. 4A adrena. Fabr. La femelle a les jambes Hylnis. EMO moinsjaunes et plus velues que son mâle. . . B . " . . . LI . * * L D LI LI . . . . . L] * 0 « " *. d : Helvola. Bicolor. Nitida. Flesscæ. Farians. Cilindricus. 4 cinctus, 6 cinctus. Flavipes. Albipes. a e LI E LI a a même. À peu près de À peu près de méme. E LI D L LI * a De même. De même. T] r L L e L L] Panzer. pis. Fabr. ZZy/leeus. n." Panzer. ZZyleus. 1: Le mâle a à l'abdomen une bande blanche de plus que sa femelle. Fabr. ZZyleus. n.° 4. Panz. H yl. arbustorum. Fabr. Æylœus. n.° 7. Fabr. Prosopis. n° 4. peus "Apis albipes. Panz. Z7yl. abdominalis. Annulatus. Panzer. Æylœus. Subaurata. Metallica. Parvula. Gibba. Pulchella.. Fabr. Megilla. n." 22. Panzer. Apis. Fabr. Megilla. n° Fabr. Megilla. n.* P . D . . . D D E . . L L P . P LI e. D . P L D » . e " Fabr. Nomada. n.° 13. Panz. T'iphia rufiventris, Gravee. PEE SD CINE SE UEM . . . . e e . 2. FAMILIA. Humeralis. Gravée, supl. pl. 14. 251 ) ^ Interruptus. Nitidula. Parvula. Ca lendarum. Cingulata. Pulchella. Panzer. ZZyloeeus. C'est sans doute par erreur que M. Fabricius rapporle cet individu, (cah. 55, pl. 4 de Panzer) àson prosopis annullata. Fabr. Prosopis. n." 5. Les bandesabdominales noiressont pluslarges dans le mâle que dans la femelle. Fabr. Megilla. n.° 55. Panzer. Apis. Fabr. Nomada. n.^17. Panz. Apis sphegoides. e e . . ° . E Le mâle n'a que deux peliles bandes jaunes sur le ventre. 9,77* FAMILLE. Humeralis. À peu près de méme (1). (1) C’est encore à M.* Faure Biguet que je suis redevable de cet insecte, qui fait, à lui seul, une seconde famille dans le genre des andrènes, et que j'ai nommé Aumeralis à cause de la grandeur des épaulettes de ses ailes, qui sont en effet beaucoup plus grandes que celles des znutilles , quoique ces hyménoptéres soient ceux chez qui elles aient le plus d’étendue, Ces épaulettes sont noires à la base, blanches et demi-transparentes à leur extrémité, ( GENUS. CERATINA. Cellula radialis, una , magna , elongata. Cellulæ cubitales , tres : secunda parva, fere quadrata , antice an- gustior , excipit. primum nereum recurrentem; tertia , major , antice coarctata, excipit secundum , et ab apice ale distat. Mandibulæ , Zeeiter sulcatæ tri- dentatæ , dens medius longior, Antenne , fractæ , subclavatæ , primo articulo longo obconico , in magna cavitate inserto , duodecim articulis composite in feminis , tredecim in maribus. Observatio. P'emznce aculeo pungente recondito armate sunt. Surrr. pl. 14. 252 ) GEN RE. CERT LEN: Cellule radiale , une , grande , alongée. Cellules cubitales , seconde, petite, presque carrée, plus trois : la étroite dans sa partie antérieure , reçoit la première nervure récur- rente ; la 5.°, plus grande, resserrée antérieurement, reçoit la seconde nervure , et est éloignée du bout de l'aile. JMandibules , légerement sillon- nées, tridentées, la dent du milieu plus longue. Antennes , brisées un peu en massue , dont le premier anneau long , forme un léger cóne ren- versé , qui est implanté dans une grande cavité, et composées de douze anneaux dans les femelles et de treize dans les mâles. Observation. Les femelles sont ar- mées d'un aiguillon piquant et caché. Les cératines ont des rapports avec les azdrézes par les cellules de leurs ailes ; avec les prosopes par leur Aabi£us; avec les lasies par leur trompe recourbée et à sept divisions; avec quelques ZracAuses (959^) par leurs mandibules ; et cependant quand on examine attentivement l'ensemble de ces insectes, on reconnait qu'on ne peut les placer convenablement dans aucun de ces genres : c'est ce qui m'a déterminé à adopter celui que M. Latreille avait créé pour eux. Les barbillons maxillaires ont cinq anneaux très-déliés et difficiles à compter à cause de leur petitesse ; les labiaux en ont deux, à moins qu'on ne prenne pour une partie des barbillons les longues lames demi-écailleuses auxquelles ces barbillons sont insérés; alors ils auront quatre anneaux. Les cératines sont remarquables par l'excavation particulière de leur téte à l'endroit oà s'implantent leurs antennes ; cependant il serait possible que ce ne füt qu'une particularité appartenante aux quatre espèces que je possède, et non au genre. Nota, Ce genre a été établi sur l'inspection de quatre femelles et de deux mâles, Hyménoptères. Tome t. Gg CERATINA. CÉRATINE. SPECIES. ESPECES. FEMINZÆ. FEMELLES. MARES. M 4LBS. "bilabris. Fabr. Prosopis. n." 2. | Albilabris. | Deméme,excepté latache Graminea. Callosa. jaune de la lèvre, qui est | \ plus grande que dans la a : femelle, et une légère | : excavation à la base des cuisses postérieures , qui estde couleur blanchâtre et enlourée de plusieurs QUK 2 circa petits poils. Fabr. Hegilla. n.* 29? M qus Fabr. Megilla. n° 91. | Callosa. De méme Spiralis. Fabr. ZZyloeeus. n." 6. US oca Mo un Panzer. Zndrena. Je place cet individu, dont je ne connais pas la femelle, avec les cé- ratines, soit à cause des inflexions de sa langue , arriére, solt à cause de la disposition cellulaire de dont le bout est dirigé en | ses ailes. GENUS XXXIII. LASIU S. ——— Cellula radialis, una, parva, sub- appendicea. Cellule cubitales , tres, cequales : secunda excipit primum nervum recurrentem ; tertia. secundum , et longe distat ab apice alc. Mandibulæ , incqualiter biden- latæ. à Antenne, filiformes , subclava- 1t , duodecim articulis composilæ in feminis, primo elongato, secundo minutissino, terlio longo, obconico. Non nunquam longissime in mari- bus, tredecim articulis subarcuatis composita. 1. Observatio. femine aculeo pun- gente recondito armatæ sunt. 2. Observatio. Prunus articulus tar- sorumposticorum magnus, compressus, extus valde pilosus , presertim in fe- minis. GENRE XXXIII. LASTE. Cellule radiale, une, pette, légèrement appendicée. Cellules cubitales , trois égales: la 2." recoit la première nervure récurrente; la 5.5, la seconde nervure, et est fort éloignée du bout de Paile. Mandibules, inégalemenv bi- dentées. Antennes , filiformes , un peu en massue , composées de douze anneaux dans les femelles, le pre- mier alongé , le second très-peut , le troisième long , formant un cône renversé. Quelquefois très-longues dans les mâles , et composées de treize anneaux , un peu arqués. i. Observation. Les femelles sont armées d'un aiguillon piquant et caché. 2. Observation. Le premier article des tarses postérieurs grand , comprimé , et trés-velu extérieurement, surtout chez les femelles. Comme les insectes de ce genre ont quelque ressemblance avec les andrénes , les cératines et les brèmes , il importe de bien signaler leurs caractères , pour faire éviter les équivoques qui pourraient avoir lieu dans leur classification, ( 2561) La lèvre supérieure des Jasies est fort longue , tandis qu'elle est très-courte chez les azdrénes; leur ventre est conique, et non pas ovale, il tient au corselet par un pétiole si court , qu'on croirait souvent qu'il lui est continu; leurs jambes sont fortes , et le premier article des tarses postérieurs, surtout dans les femelles, est très-grand , comprimé et hérissé de longs poils à sa face externe; leur trompe, recourbée en arrière , est fort-longue, et il n'est pas rare de voir son extrémité portée au delà des jambes antérieures ; leurs antennes, qui ne sont pas brisées, sont surtout remarquables par la longueur et la forme conique du troisième anneau ; leurs ailes enfin ont la cellule radiale légèrement appendicée. On trouve parmi les Jaszes des mâles dont les antennes sont pres- qu'aussi longues que le corps, et dont les anneaux sont contournés: dans ce cas , le troisième n'est pas conique. Il y en a d'autres dont les articles des tarses sont garnis de faisceaux de longs poils. On en voit quelques-uns dont les cuisses postérieures sont très-renflées et épineuses. 'lous enfin ont la face plus colorée que celle des femelles. Le dernier segment abdominal est terminé chez les femelles par un prolongement corné et fourchu, Les lastes répondent aux eucéres et anthophores de M: Latreille; aux zegilla, centris , eucera et anthophora de M. Fabricius , et aux divisions **. d. 2. a. et ^*. d. 1. des apis de M." Kirby. ——M——— M M M ———— ———u. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de vingt-six femelles et de vingt mâles, LA SUI 075. SPECIES. TEMINJE. FEMELLES. cervorum. Fabr. Megilla. n.° 2. Panzer. Apis. Parietina. Fabr. Megilla. n° 5. Zonata. * | Fabr. Megilla. n.* 15 Megilla. n. » Circulata. * Fabr. 17. Cingulata.* Yabr. Megilla. n." 18 Centris. n.^ 4. Hirtipes.* Fabr. E L] * LI L] Centris. n. Bicincta. * Fabr. Lanipes.* Fabr. Centris. Fersicolor. * Fabr. Centris. LI a . e Bimaculata. Panzer. Apis. o) ASIE ESPÈCES. MARE S. M.iLES. Hispanica. Fabr. Megilla. n." 1. Panzer. Apis. cervorum. Fabr. Megil. pilipes. Panzer. Apis pilipes, Grave. Parietina. À peu près de méme. 4 maculata. Fabr. Megilla. n.° 14. Panzer. Apis. Hirtipes. * Be Ne Eee Le mâle a le duvet du corselet ferrugineux , et les jambes postérieures hérissées de poils noirs. Bicincta.* . Ne LK E Le mále a trois bandes blanches à l'extrémité du ventre. Lanipes. * De méme, excepté les jambes postérieures , qui ont des poils noirs. Fersicolor.* De méme. Antennata. Vabr. Eucera. a.^ 8. Panzer. Eucera. L] L] LI e Li [] * Rotundata. Panzer. Furcata. Panzer. ZEstivalis. Panzer. Dumetorum. Panzer. Salpic. Panzer. Albiventris. Panzer. Cornuta. Leporina. Panzer. pis. pis. "Apis. "Apis. Lasius. Apis. pis. Panzer. Lasius et Andrena. Fabr. Æ4nthophora. Longicornis. Panzer. Panzer. pis. L] Li L] . e 0 0 De même, mais les antennes sontlongues. Eucera. Les espèces d'Europe qui appartiennent à ce genre sont assez nombreuses et peu connues; parmi les mâles il y en a plusieurs qui ressemblent tout-à-fait à ceux de quelques #rachuses, par la longueur de leurs antennes; mais si lon examine le nombre de leurs cellules cubitales, on ne les confondra pas avec eux. J'ai déjà fait observer qu'en admettant les noms génériques que j'ai créés, il faudra changer la plupart des terminaisons spécifiques; pour les faire accorder avec celle du genre. ( GENUS XXXIV. CROCISA. Cellula radialis , una, parva, ovato-rotundata. Cellulæ cubitales , tres : prima, magna; secunda , parva , in antica parte valde coarctata , excipit pri- zum nervum recurrentem ; tertia , major, excipit secundum , et ab apice ale longe distat. Mandibule , bidentate. Antennz , filiformes , duodecim arliculis composite in feminis , tredecim in maribus, primo articulo conico elongato. Observatio. Feminæ aculeo pungente recondito armata: sunt. 259.) GENRE XXXIF. €ROCIS E. Cellule radiale , une , petite , d'une forme ovale-arrondie. Cellules cubitales , trois : la 1.7, grande ; la 2.°, petite, très-resserrée dans sa partie antérieure , recoit la premiere nervure récurrente ; la 5.*, plus grande , recoit la seconde ner- vure, et est bien distante du bout de l'aile. Mandibules , bidentées. Antennes , filiformes , composées de douze anneaux dans les femelles, et de treize dans les mâles; le premier anneau conique est alonge. Observation. Les femelles sont armées d’un aiguillon piquant et caché. Les insectes de ce genre offrent dans la briéveté de la cellule radiale un caractère bien propre à les faire reconnaître promptement: en effet, cette cellule ne se prolonge pas au delà de la troisième cellule cubitale, ce qui ne se voit pas chez les hyménoptères à trois cellules cubitales qui n'atteignent pas le bout de l'aile. Les crocises ne peuvent être assimilées qu'aux /aszes par leur abdomen conique et presque sessile ; mais si l'on considère la forme de leurs jambes postérieures , celle du troisième anneau de leurs antennes , et leur écusson bi-épineux ou bifide, on verra qu’il existe ( 240 ) entre ces insectes des différences assez bien prononcées pour devoir les placer dans deux genres différens. Les mâles ont le dernier segment abdominal terminé par une lame large et un peu échancrée, tandis que celui des femelles parait trifide, c'est-à-dire, composé du bout de l'aiguillon et de deux petites palettes latérales recouvertes de poils: Les taches blanches dont les jambes des crocises sont souvent annulées , ont plus d'étendue chez les máles que chez les femelles. M. Latreille a placé nos crocises parmi ses apiaires parasites , sous le nom générique de zzé/ecte , dénomination qui a été adoptée par M. Fabricius ; mais cet auteur a laissé encore parmi ses cezrzs un individu qui y est. déplacé. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de neuf femelles et de sept mâles. ———À te CROCISA, SPECIES. TEMIN JJ. FEMELLES. Kisirio. Fabr. Zelecta. n.° On trouve celte es- l. péce en Europe. Fabr. Zelecta. n.° Fabr. Aelecta. n." Nitidula. * 2. Bicolor. * 3. Scutellaris. Fabr. Afelecta. n." 4. Panzer. Nomada. Punctata. — Fabr. ZHelecta. n.? 7. Punctata. | Fabr. Centris. n." 50. Panz. Ændrena armata. tra. Grayee. ITyménoptéres. Tous +. CROCIS f. ? ÉSPECES. NM OA RE SS. JM L E S. Histrio. De méme, excepté les ailes, qui sont plus noires. Bicolor. De même. Scutellaris. De même. 'Punctata. | De méme. L3 Punctata. : De même. Tih GENUS XXXV. A DPS } Cellula radialis , una, angustata, valde elongata. Cellulæ cubitales, tres, fere cequa- les : prima , quadrata ; secunda , triangularis , excipit primum ner- sum recurrentern ; tertia , fere semi- lunaris, excipit secundum , et ab apice alc longe distat. Mandibulæ , cochleariformes in operari, truncatce , bidentatee et extus pilosce in maribus et feminis. Antenne , filiformes , fractæ , duodecim articulis composite in Jeminis et operarüs, tredecim in maribus. Observatio. ÆFeminæ et operarice aculeo recondito pungsente armate sunt. GENRE XXXF. ABEILDLL E. Cellule radiale , une , resserrée, fort alongée. Cellules cubitales , trois, presque égales : Ja 1.5, carrée; la 2.°, wian- gulaire, reçoit la première nervure- récurrente ; la 5.°, presque sémilu- naire , recoit la seconde nervure , et est bien éloignée du bout de l'aile. Mandibules, en cuiller dans les ouvrières ; tronquées, bidentées et velues extérieurement dans les mâles et dans les femelles. Antennes , filiformes , brisées, composées de douze anneaux dans les femelles et les ouvrières, de treize dans les mâles. Observation. Les femelles et les ou- yrières sont armées d'un aiguillon piquant et caché. Ce n’est pas pour faire honneur à notre intéressante et utile abeille, que je l'ai placée dans un genre particulier; c'est à cause de ses caracteres propres, qui ne permettent pas de l'assimiler à d'autres hyménoptères européens. 'l'ous ceux qui connaissent les ruches des abeilles savent qu'elles sont habitées par trois espéces d'individus, dont l'organisation présente des différences essentielles que je me bornerai à esquisser. Les abeilles ouvrières , toujours plus petites que les reines et (i945. J les mâles, ont leurs jambes postérieures conformées d'une manière remarquable. Ces jambes sont triangulaires, aplaties et garnies dans leur bord de poils roides recourbés en dehors; leur face interne ne présente rien de particulier, mais sur l'externe on voit une profonde dépression, qui sert de corbeille à l’insecte pour loger le produit de sa récolte. Le premier article des tarses de ces jambes est très- grand , presque carré, aplati et bordé de poils ; M est divisé, dans sa face externe , en deux parties égales, par une saillie qui s'étend obliquement le long de Particle ; sa face interne est en brosse striée transversalement , et son angle ubial supérieur est remarquable par son appendice aigu (1). Le mâle de l'abeille a , comme le dzorpha mâle, ses yeux réunis sur le sommet de la téte; son abdomen est plus gros quc celui des femelles, et presque cylindrique; ses jambes postérieures sont privées de corbeille, et le premier article de ses tarses n'a point d'appendice ; sa trompe est petite ; ses mandibules sont gréles, bifides et velues à leur base. La reine a l'abdomen plus gros et plus conique que celui des ouvrières ; sa langue est plus petite; ses mandibules ne sont pas tailices en cuiller , elles sont bidentées comme celles des miles, mais moins velues à leur base ; ses jambes postérieures ne sont pas garnies dans leur bord de longs poils, et l'angle du premier a:ticle des tarses n'a pas d'appendice. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de trois espèces. (1) Il est réservé à mon ami M." Huber, de faire connaître l'utilité de cet appei- dice aigu el l'usage qu'en font fes ouvrières. > de KE ( 244 ) APIS. PB ELT LE. SPECIES. ESPECIES. FEMINZE. FEMELLES. MARES, MALES. Mellifica. Fabr. Apis. n." 1. JMellifica. | De méme couleur. Panzer. Apis. IR VE Panzer. pis mas. Operaria. Panzer. pis. rss QUE Indica. *. Fabr. Apis. n.° 4. "oet SOR Fasciata. Latreaille, Annales du | . d: RAD Musée, cahier 27, A ON RUE Ne page 171. SEA AE On trouve dans le cahier des Annales que je viens de citer un fort bon mémoire de M. Latreille sur les abeilles , tant indigènes qu'exotiques. Cet auteur a établi dans ce genre deux divisions , fondées essentiellement sur la forme du premier article des tarses postérieurs. La première de ces divisions est consacrée aux individus de mon genre apis. La seconde renferme les espèces qui constituent mon genre érigona, lesquelles ont une organisation si différente de celle des abeilles, qu'il me semble impossible de pouvoir sans confusion les réunir sous la méme banniére générique. ( GENUS. TRIGON A. ——— valde Cellula elongata. radiahs , una , Cellule cubitales , duc : prima, parca , quadrata , excipit primum nereum recurrentem 5; secunda , maxima , apicem aie at'ingit ; secundus nervus deest. Mandibule , cochleariformes in Jeminis. Antenne, fracte , filiformes , duodecim articulis compositæ in Jeminis, tredecim in maribus. 240 ) GENRE. TRIGONE, — Cellule radiale, une, tres-alongée Cellules cubitales, deux : la 1.°”, petite , carrée , recoit la premiere nervure récurrente ; la 2.5, très- grande, atteint le bout de l'aile; la second nervure manque. Mandibules , en cuiller dans les femelles. Antennes , brisces , filiformes , composées de douse anneaux dans les femelles, et de treize dans les mâles. Les insectes de ce genre nouveau seront reconnus aisément, soit par la dilatation et Paplatissement de leurs jambes postérieures excavées en corbeille, soit par la grandeur et l'échancrure presque cordiforme du premier arücle des tarses de ces jambes, soit enfin par la disposition cellulaire de leurs ailes. Les £rigones ont été réunies mal-à-propos aux ne par MM. Fabricius et Latreille, mais ce dernier auteur les a séparées, comme je l'ai déjà dit, par la division qu'il a établie en ce genre. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de sept individus, femelles ou mâles. Dr fe «uu ( 146 ) T RIGO SN A. TRIGON E. SPECIE S. ESPÈCES. FEMINÆ FEMELLES. MARES. MALE S:. si Amalthea.* Fabr. Apis. n.^ 8. dU RA RC EC Favosa.* . Fabr. Æpis n.° 11. ee S ere re PINE ie Ruficrus. * Latraille. /pis. n.^ 11. "Ore ee XE ee Annales du Musée, SNS ex e deve de cahier 27. Le peu de connaissances que nous avons acquises sur les insecles de ce genre ne me permet pas de décider si les individus que j'ai placés dans cette dénomination spécifique sont des femelles on des ouvrières. Je dois à la bonté de M. le comte de Hoffmansegg, dont les connaissances égalent le zèle qu'il met à faire de nouvelles découvertes en histoire naturelle, plusieurs hyménoptéres particuliers, et surtout trois /rzgones , qui. à ce que je crois, sont encore inédites ,.et qui viennent de l'Amérique méridionale : l'une d'elles, fort pelite ,. est remarquable ‘par la forme cylindrique de son ventre. ( GENUS XXXVI. TRACHU SA. 1 FAMILIA. Cellula radiahs, una , elongata. Cellule cubitales, duc , fere cquales : secunda,extus undulata, excipit duos nervos recurrentes. Mandibulæ, varia forma, nempe unidentate , bidentatæ, tridente , quadridentæ , et quinque dentatæ , pro forma abdominis. Antenne , filiformes , fractæ in feminis , duodecim arti- culis composite. Longissimæ non- vulgo nunquam in maribus , tredecim articulis composite. 2. FAMILIA. Cellula radialis , 2dem. Cellule cubitales , zdem , sed secundus nervus recurrens extra secundam cellulam inseritur. Mandibule , vulso tridentatæ. Antenne , idem. GENRE XXXFI. TRACHUS E. 1.7 FAMILLE. Cellule radiale , une , alongée. Cellules cubitales , deux, presque égales: la 2.°, ondulée extérieurement, recoit les deux nervures récurrentes. Mandibules , de forme variée, savoir , unidentees , bidentées , tri- dentées , à quatre et à cinq dents, selon la forme du ventre. Antennes , filiformes , ordinai- rement brisées dans les femelles, et composées de douze anneaux. Quel- quefois tres-longues dans les mâles, composees de treize anneaux. 2, pP 4MILLE. Cellule radiale , de méme. Cellules cubitales , de mème, mais la seconde nervure récurrente s’insère hors de la 2.° cellule. Mandibules , ordinairement tri- dentées. Antennes , de méme. Si l'on n'avait, pour reconnaître les érachuses et les distinguer des autres hyménoptères avec lesquels ils ont été confondus, que leur habitus , ou les organes de la bouche, on n’en viendrait pas (* 248 ) facilement à bout, mais au moyen de ma méthode on y parviendra facilement, puisque ces insectes n'ont que deux cellules cubitales et que les zomades, les andrènes, les lasies, les crocises et les brómes , avec lesquels ils ont assez de ressemblance, en ont trois. On pourrait, il est vrai, les prendre pour des prosopes si la forme de la seconde cellule cubitale et l'insertion des nervures récurrentes ne séparaient pas ces deux genres ; d'ailleurs le bout de la trompe est toujours fléchi en arrière dans les ZracAuses , tandis qu'il se porte en avant dans les prosopes. y Il y a dizas ce genre des mâles qui ressemblent beaucoup aux /aszes máles par la longueur de leurs antennes et la courbure de. leurs anneaux; malgré cette analogie, on assignera leurs places respectives en examinant le nombre des cellules cubitales de leurs ailes. Il y en a d'autres chez qui les derniers segmens de l'abdomen se terminent par de fortes épines. Un petit nombre d’entreux est remarquable par la dilatation des tarses de leurs jambes antérieures. M. Latreille a placé les £rac/izses dans ses genres dasypode , eucére , mézachile , et il a divisé ce dernier genre en neuf coupes, savoir: 1.' les dents arquées , 2." les cylindriques, 5." les parasites, 4." les rases , 5." les cardeuses, 6." les coupeuses de feuilles, 7.° les coupeuses de pétales, 8.° les bicornes, q. les maconnes. La plupart de ces divisions n'étant fondées que sur l'industrie de ces animaux , ne seront utiles qu'aux amateurs qui connaitront les mceurs de ces insectes; et ne seront guère applicables aux individus exotiques dont on ne connait pas l'histoire. On trouve les érachuses de la première famille disséminées dans les genres Ayloeus , andrena , megilla, dasypoda , xylocopa , anthophora ex eucera de M. Fabricius, tandis que celles de la seconde famille constituent son genre anthiditim. ( 249 ) Quoique d'illustres naturalistes nous aient donné l'histoire détaillée de quelques espéces appartenantes à ce genre, il en reste encore beaucoup sur lesquelles nous n'avons aucune connaissance. Que les amateurs, et surtout ceux qui habitent la campagne , s'appliquent donc à étudier des insectes aussi intéressans; ils trouveront dans cette étude une source de jouissances, et ils acquerront des droits à notre recounaissance en publiant leurs découvertes. Comme les espèces qui composent la première famille de ce genre sont trés-nombreuses, j'établirai, dans l'énumération que j'en ferai, des espèces de divisions fondées sur la différence de leur Aabzzus, ou sur quelque autre particularité, ce qui aidera à les faire reconnaitre. La première division comprendra les ZracAuses dont les mâles ont de longues antennes, et dont les femelles ont le dernier segment abdominal en gouttiére. La seconde renfermera celles qui ont l'ap- parence d’andrènes, et dont les jambes postérieures, surtout chez les femelles, sont garnies delongs poils. La troisiéme contiendra celles qui ressemblent aux bourdons par le duvet de leur corps. La quatrième sera consacrée à celles qui ont le dessous du ventre en brosse, et dont les mâles ont le dernier segment du ventre échancré, ou denté. Dans la cinquiéme enfin, on trouvera celles qui ont le ventre glabre en dessous comme en dessus. Nota. La première famille de ce genre a été établie sur l'inspeclion de quatve- vingt-six individus , mâles ou femelles, et la seconde famille sur celle de vingt. rt o Hyménoptères. Towr 1. f ( 250 ) TRACHUSA. SPECIES. er YEMINÆ. FEMELLES. Tuberculata. Fabr. Eucera. n." 1.8. Strigosa. Derasa. Hirtipes. Hirta. Apis. Panzer. Panzer. IUE uM Fabr. Dasypoda. n° 1. Panz. Andrena plumipes. Panz. Andrena succincta. Je possède deux autres espèces assez semblables à celle-ci, mais qui ne doivent pas être confon- dues avec elle. — — us TRACHUS E. ESPÈCES. MARES. — Ar 4 LES Tuberculata.Fabr. Euc.longicornis Strisosa. T'umulorum. Hirüipes. Hirta. Je transporte, comme ou le voit, le nom de la femelle au mále , considé- rant celui de longicornis comme étant propre à in- duire en erreur. Fabr. E uc. linguaria.? M.* Kirby donne pour mâle à cette espèce Z'eu- cera longicornis , mais je soupconneque c'est plutót celui que j'indique. Fabr. Euc. n.° 3. Le mâle a les antennes rougeátres à leur base, et les jambes moins velues que celles de sa femelle. Fabr. Dasypoda. n^ 1. Panz. Apis farfarisequa. M. Kirby s'est trompé en disant que cet individu étoit le mâle de l'andrena plumipes de Panzer. Je soupçonne en oulre qu'il acommis uneautre erreur en plaçant cette espèce , quil à nommée swam- merdella, dans la division * c. de ses znelitta qui est consacrée aux az:drénes , lesquelles ont trois cellules cubitales. Plumipes. Lobata. ($253 | Panzer. Dasypoda. Fabr. Dasypoda. n°53. Panz. Andrena lobata. AmethystinaFabr. Xylocopa.n° 16. Muraria. Bicornis. Lanata. * Rufipennis.* Fabr. Xy/ocopa. n°17. » D Li D ° . ° Fabr. Ænihophora. n.^ 16. Panz. Apis cornigera. Je soupçonne fort qu'il y à dans celte espéce des femelles et des ouvrières, à en juger du moins par les variétés que présentent ces individus dans leur grosseur et leurs couleurs. Fabr. 4nthoph. n.^ 1. Fabr. Ænthoph. n." 2. | | | | | | | | Bicolor.* | Fabr. Anthoph. n° 5. | Holosericea.* Fabr. Anthoph. n° 4. Disjuncta. * Fronticornis. Fusca. Fabr. Fabr. 4nthoph. n° 17. LI D D , Anthoph. n° 10. Panzer. Apis. Fabr. 4nthop. n.^ 20. | Lobata. ZAtra, Muraria. Bicornis. Lagopoda. ^ D D . * ^ » Panzer. Zrachusa. lobata mas. Panzer. Z'rachusa. Le ventre du mâle est plus roux à la base que celui de la femelle, et le dernier segment est épi- neux en dessous. Panzer. Apis rufa. Le mâle n'a pas de: cornes à la tête. LH D D Li LI L] P Fabr. Ænthoph. Panzer. ÆApis. n," g.« On trouve trois variétés de la /agopéde que je soupcoune ne pas appar- tenir à la mème espèce. D E e^ o o ° ° LI E D LI o D E] * D D ° 0 H 2? Pubescens. | Fabr. {nthoph.n.°21. Z"rgentata. — Fabr. Anthoph. n.° 22. Centuncularis Fabr. Anthoph.n.° 25. Panzer. Apis. Fulviventris. Fabr. Anthoph.n.° 27. Panzer. 4pis. Fabr. 4nthopA.n.? 28. Panzer. pis. Byssina. Truncorum. Fabr. Anthoph. n." 29. Panzer. 7Zyloeus. Fabr. A4nthophora iruncorum. NV. f. Maxillosa. Panz. Hyl. maxillosus. Cet individu, dont M. Fabr. n'a fait qu'une va- riélé du précédent , cons- titue une espèce parücu- liére remarquable par ses mandibules velues inté- rieurement , et par sa pe- lite corne nasale. — ——— Adunca. Cœrulescens. Fabr. Andrena. n.° 7. Panzer. Andrena. Fentralis. | Panzer. .4pis. G lobosa. Panzer. Apis. Aurulenta, Panzer. Apis. Fuliginosa, Panzer. Apis. o 9 —— — —. Maxillosa. Corulesens. Centuncularis. À peu prés de méme, mais le dernier seg- ment du ventre. est échancré au bout e LI e * * . LJ Fabr. 7Zy1.florisomnis n.* 3. Panzer. ZZylous. e » LI . E E e Fabr. Anthoph. n.° 56. Panzer. Apis. Fabr. 4nthophora ænea. n." 4o. Pauz. Andrena cnea, Rotundatum.Vabr. Anthidium.n° 8. Panz. Æpis pacifica. Hæœmatoda. Panzer. Apis, ( ÆAterrima, Fabr. Megilla. Panzer. Apis. Conica. Fabr. 4nthoph.n.° 33. Panz. PH deme Cincta. Gravée. 2% FAMILIA, Manicatum. Fabr. M rue T9. 27 Pauz. Apis M L'apis maculata de Panzer est la femelle de la 7nanicata de Linnée et de tous les auteurs, e Sticticum. * Fi Anthid. n.° Interruptum.. . . DARE E La femelle n'a pas le dernier segment abdomi- nal ident Fariegatum. Fabr. 4rtthid. n° 7. Panzer. .4pis. Panzer. Apis. Liturata. Strigala. 253. ) | | | | | | s py Panzer. Trachusa. N'ayant pas cet indi- vidu, je le place au hasard dans la série des mâles. Serratuke. Fabr. Z4nthophora Á dentata. Panz. Apis 4 dentata. Conica. e 2. FAMILLE. Manicatum. Fabr. Anthid. n.* Panz. Apis dus Jem. L’apis manicata fem. de Panzer est au contraire le mâle, et sa mnanicata mas est le mâle d’une autre espèce. Florentinum.Fabr. Anthid. n.? 5. Fnterraptum À Fabr. Anthid. — MÀ e CÓ — GENUS. XYLOCOPA. Cellula radialis, una, elongata, angustata , acuminata , a margine alc apice remota. Cellule eubitales, tres: prima, irregularis; secunda, triangularis; tertia , major , excipit duos nervos recurrentes et ab apice ale longe listat. Mandibulæ , bidentalcæ ; majores in-feminis : à ; minores in maribus et basi pilosæ. Antenne , fractæ , duodecim articulis. composite: in feminis , tredecim. in 1naribus ; primo arti- culo longissimo ; tertio longo conico. 1. Observatio. Feminæ aculeo pun- gente recundito armate sunt. 2. Observatio. Primo arliculo tarso- rum pedum posticorum magno, villoso, absque corbiculas GEN R E. XYLOCOPE. Cellule radiale , une, alongée , resserrée , pointue , et dont le bout est écarté du bord de l'aile. Cellules cubitales , tois : la 1.7*,. irrégulière ; la 2." triangulaire ; la 5.*, plus grande, recoit les deux ner- vures recurrentes , et est bien distante du bout de l'aile. Mandibules , bidentées , plus grandes dans les femelles ; plus petites dans les mâles, et garnies de poils à leur base. Antennes , brisées , composées de douze anneaux dans les femelles, de treize dans les mâles ; le premier anneau tres-long , le troisième long et conique. 1. Observation. Les femelles sont ar- mées d'un aiguillon piquant et caché. 2. Observation. Le premier article des larses des jambes postérieures est grand, velu, et n'a pas de corbeille. Lorsque je fis graver les planches de cet ouvrage, je n'avais séparé que par une division les insectes de ce genre de ceux du genre sui- vant; mais un examen plus attentif et l'exemple que m'a donné M.' Latreille n'ont engagé à faire deux genres de mes drèmes et (1: (9195/7) à adopter pour celui-ci le nom que lui avait donné cet auteur, de sorte que l'aile qui est figurée à la planche 4.° représentera celle des «y locopes, tandis que celle de la planche 5." sera consacrée à celles des drèmes. Lorsque jai dit que la troisième cellule cubitale recevait les deux nervures récurrentes, ce n'a été que sur des données certaines, ayant remarqué deux xylocopes exotiques qui ne laissaient aucun doute sur ce sujet, malgré cela je dois faire observer que danc les autres insectes de ce genre, la première nervure récurrente parait S'anastomoser avec la nervure d'intersection de la troisième cellule cubitale, de sorte que cette nervure récurrente appartiendrait alors autant à la seconde qu'à la troisième cellule cubitale. Les xylocopes ont des caractères particuliers qui ne permettront pas d'avoir des doutes sur leur détermination générique. Leur ventre est aplati et dépourvu de poils en dessus. Leurs jambes postérieures, trés-velues, ne sont pas plus longues que le premier article des tarses, et elles n'ont pas de corbeille, comme les abeilles, les £rigones et les brèmes. Leurs antennes brisées les distingueront des /aszes. L’a- longement de la cellule radiale empéchera qu'on ne les prenne pour des crocises. Enfin le nombre des cellules cubitales les scparera facilement des £rachuses. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de quinze femelles et de six máles. XYLOCOP A. SPECIES. FEMINXÆ. FEMELLES. Jorio. * FK iolacea. Fabr. Xy/ocopa. n° 2. Fabr. Xy/ocopa. n° 5. Panzer. .4pis. o 0 LI . LI 0 . Fenestrata.* Fabr. Xylocopa. n° 6. Fimbriata. * Fabr. Xylocopa. n° 7. Frontalis.* Trepida. i Barbata. * Caffra. * Œstuans. * Fabr. Xy/ocopa. n° 8. Fabr. Xyloc. n.* 10. Fabr. Xyloc. n.° 14. Fabr. Bombus. n.° 17. Fabr. Bombus. n.° 44. J'ai une variété de cette espéce dont le duvet du corselet est d’un trés-beau bleu. os XYLOCO S? EtÉK. ESPECIES. M ARES. Latipes. * F'iolacea. Brasilianorum * Fabr. Olivaceus. MALES Fabr. Xy/ocopa. n° 1. Sa NEC E REESE De méme, excepté le onzième et le dou- zieme anneaux des antennes, qui sont jaunes. LI L] e * e e e Xyloc. n.° 11. J'ai vu six individus de celle espèce qui élaient tous des mâles. Fabr. Bombus. n.° 20. e -— lv] Q1 I LA GENUS. B RE MU S- — Cellula radialis , ua , oblongo- opata. Cellule cubitales , tres , fere equales : prima secatur parvo nervo e puncto alc descendente ; secunda , fere quadrata , excipit primum nervum recurrentem ; ter- tia secundum, et ab apice alc longe distat. Mandibulæ , extus sulcatæ in feminis et ope- cochleariformes , rariis ; parve , bidentatæ et basi pilosæ in maribus. Antenne, fraciæ, primo articulo longissimo. i. Observatio. Feminæ et neutre aculeo pungente recondito armate sunt. 2. Observatio. n feminis et operarüs pedes postici corbicula insiructi. GENRE. B R É — M E. Cellule radiale, une, ovale- alongée. Cellules cubitales , wois, presque égales : la 1."* est coupée par une peute nervure qui descend du point de l'ile; la 2°, presque carrée, reçoit la premiere nervure récurrente ; la 5.°, la seconde nervure, et est tres- éloignée du bout de l'aile. AMandibules , en cuiller, sillon- nées à l'extérieur. dans les femelles et les ouvrières ; petites, bidentées et garnies de poils à leur base dans les mâles. ^ Antennes , brisées , le premier anneau tres-long. .1. Observation. Les femelles et les neutres sont armées d'unaiguillon piquant el caché. 2. Observaiion. Dans les femelles et les neutres, les jambes postérieures sont munies d'une corbeille. Si les brémes , qui sont les bourdons velus, ou bombe de MM. Latreille et Fabricius, n'avaient pas leurs antennes brisées; si le troisiéme anneau de ces organes était aussi long que le premier, et si leur cellule radiale était appendicée et moins aiongée, on pourrait Hymenopteres. Tous s. KK (20860) aisément les confondre avec les lasies, auxquels ils ressemblent beaucoup. Les brèmes d'Europe que nous connaissons vivent tous en société ; les femelles et les neutres ont aux jambes postérieures un enfoncement en forme de corbeille , semblable à celui des abeilles , et une brosse au premier anneau du tarse , ce qui n'a pas lieu dans les lasies ni dans les xylocopes; mais chez les brèmes exotiques, dont les jambes postérieures sont trés-dilatées, la corbeille n'est pas construite de méme; elle se trouve située chez eux trés-prés du bord supérieur de la jambe, et elle ne consiste qu'en une fente plus ou moins profonde, qui est bordée de poils. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de cinquante-deux femelles ou neutres, et de dix-huit mâles. “rie ( 259 ) b RB M-^USS SPECIES. MARE S. FEMIN.E. Alpinus. Fabr. Bombus. T'errestris. Fabr. Bombus. n.° 4. FEMELLES. n.° 2 T'errestris. Panzer. Apis. OPER ARI A. Fabr. Bom.hortorum.n?1. Dans l'arriére-saison on voit des ouvrières quisont fort petites et qui n'ont pas de bande jaune sur le ventre. Ruderatus. Yabv. Bombus. n." 6. OPERARLA. De méme, mais de moitié Ruderatus. plus petite. Je crois que le Bombus autumnalis de M. Fabr. n'es! qu'une variété de cette ouvrière. Campestris. Fabr. Bombus. n." 7. Panzer. Zpis campestris. | | | D. Nemorum. Fabr. Bombus. n." 6. Œstivalis. | Panzer. Bremus. Soroensis. | Fabr. Bombus. n." 10. Panzer. Apis. LapponicusVabr. Bombus. n." 11. | Lapponicus. OPERARIA. De même, mais beaucoup plus petite que lafemelle. Ericetorum. Vabr. Bombus. n." 12. Panzer. pis. Cajennensis" Fabr. Bombus. n.° 15. B R E M. EE: ESPECIES. MALES. Panzer. Bremus collaris. D D . 5 $ Panz. Brem. fasciatus, Le mile est marqué comme la femelle , mais sés couleurs sont plus pales. Li LI Li o E . EI D D ° Li ^ s. ° LI 9 L] e o EI 5 La bande noire du corz selet est moins large que dans la femelle. V'irginicus.* Fabr. Bombus. n.° 14. ZIntiguensis* Fabr. Bombus. n.° 15. 200 ) A mericanorum.*E abr. Bombus. n.° 16. Africanus. * Fabr. Bombus. n.^ 18. Equestris. * Fabr. Bombus. n° 22. ArbustorumE abr. Bombus. n.^ 25. Panz. Zremus truncorum. OPERARI14. De méme, mais de moi- tié plus petite. Fabr. Bombus. n.° 94. Panzer. Apis. Je crois que c'est une Neuter. ouvrière. Lapidarius.Fabr. Bombus. n.° 25. OPERARIA. De mème, mais plus petite. Rupestris. Fabr. Bombus. n.° 26. OPERARIA. De méme , mais beau- coup plus petite. . . . e . . . . . Silvarum. Panzer. Bremus. OPERARIA. De même, mais plus petite. Apricus. Fabr. Bombus. n5 27. Fabr. Bombus. n.° 29. Panz. 4pis meridiana. OPERARIA. De méme , mais plus petite. Arbustorum. Lapidarius. Rupestris. Apricus. De même ou à peu près. e. e LI . L] D E] Le mâle a devant le front, la partie antérieure du corselet, sur sa partie postérieure , et le premier segment abdominal des poils d’un vert jaunátre. Ce máleressemble beau- coup àu précédent; cepen- dant il n'a pas des poils jaunes au front, et son ventre en a quelques-uns sur les premiers anneaux. Je crois que c'est l'apzs arenaria de M. Panzer. Tabr. Zombus. n.° 50. Panzer. Bremus. Ftalicus. Fabr. Bombus. n.° 31. [ Muscorum. Fabr. Bombus. n.° 52. OPERARIA, Beaucoup plus petite et ppiusp fréquemmentnuancée Agrorum. dans lintensité de la couleur. Frutetorum. Vabr. Bombus. n.° 58. Panzer. Apis. Subterraneus.Fabr. Bombus.n.° 59. Furcatus. * Fabr. Bombus. n.° 41. Tropicus. Fabr. Bombus. n.^45. Fabr. Bombus. n.^ 5o. Je crois que cette ou- Senilis, vriére n'est qu'une variété de la zuscorum. Fabr. Bombus. n.° 52. C'est une ouvrière, à en V'eteranus. juger par sa pelilesse. Fabr. Bombus. n.° 54. C'est encore une variété Pygmœus. de la muscorum. Hynorum. ^ Panzer. Apis. Je. ef E E e P P Relegationis Panzer. Bremus. | | | | | | | | | | Muscorum. Hypnorum. Pratorum. Saltuum. Cœspitum. Pomorum. Italicus. Plus grand que l'ou- LI Fabr. Bombus. n." Fabr. Bombus. n. Fabr. #ombus. n. Panzer. Apis. Panzer. Apis. Panzer. remus: Panzer. vriere , et de méme couleur que la fe- melle. Dremus. 0 4 B {2 Tibialis. Panzer. Bremus. Tous les brèmes, fe- jambes postérieures cons- iruiles comme l’a repré- senté M. Panzer dans la figure de cette planche. Dimidiata.* Fabr. Centris. n.° 1. Cingulata. * Fabr. Centris. n." 9. Surinamensis.) Fabr. Centris. n.° 5. Dentata.* — Fabr. Euglossa. n.°1. Cordata. * Fabr. Euglossa. n.°3. Scutellatus. Grave. melles ou neutres, ont les | — 2 ) Solstitialis. Nota. On trouvera dans le 6.° vol. des Transactions de La Société Linéenne un mémoire trés-intéressant de M." Huber le fils, sur les bourdons velus. Cet Auteur, digne émule de son père , car tout ce qui concerne les abeilles semble rentrer essen- üellement dans le domaine de cette respectable famille démontré par ses découvertes, que Reaumur n'avait fait qu'esquisser l'histoire de ces insecles. D + b cet Auteur, dis-je, a GENUS XXXVIII. MUTI LL A. Cellula radialis , una , parva, rotundata. Cellulæ cubitales, tres, cequales : secunda , fere triangularis , excipit primum nervum recurrentem ; ter- ta, hexagona, excipit secundum, et emittit duos parvos nervos ad apice alæ remotos. Mandibule, varia forma, modo bidentatæ, tridentatæ, calcare prce- dite , modo simplices. Antenne , fere fracte , fusi- Jormes , apice convolutæ duodecim articulis composite in feminis , tre- decim in maribus , primo articulo longo incurvo. 1. Observatio. Feminæ aculeo pun- gente recondito armatcæ sunt. 2. Observatio. Oculi emarginati in maribus, parvt et integri in feminis. 5. Observatio. Ze et stemmata de- sunt in feminis. 950) GENRE XXXIII. MUTILLE. Cellule radiale , une , petite, arrondie. Cellules cubitales , trois , d'égale grandeur: la 2.°, presque triangulaire, recoit la première nervure récur- rente ; la 3.°, hexagonale, recoit la seconde nervure et donne naissance à deux petites nervures qui n’at- teignent pas le bout de Paile. Mandibules , de forme variée, tantôt bidentées , tridentées , épe- ronnées, tantót simples. Antennes , presque brisées , fusi- formes , roulées à l'extrémité , com- posées de douze anneaux dans les femelles, de treize dans les mâles, le premier anneau long et courbe. 1. Observation. Les femelles sont armées d’un aiguillon piquant et caché. 2. Observatio. Lesyeuxsont échancrés dans les máles, pelits et entiers dans les femelles. 5. Observation. Les ailes et les trois petits yeux lisses manquent dans les femelles. ( 264 ) Les 7nulilles sont assez rares; elles habitent ordinairement les montagnes, ou des lieux peu fréquentés , ce qui fait que leur histoire est peu connue. Comme elles ont des rapports avec les fourmis , on pourrait supposer qu'il doit y avoir des femelles ailées, tandis que les ouvrières seules sont privées d'ailes; mais cette supposition n'étant encore appuyée d'aucune observation exacte, j'appelerai femelles , dans l'indication spécifique, tous les individus qui n'ont pas d'ailes, et máles tous ceux qui en seront pourvus , d'autant plus que ceux-ci ont plusieurs caractères particuliers à leur sexe, savoir : un anneau de plus aux antennes, un segment de plus au ventre, et deux petites épines placées sur les parties latérales du dernier segment abdominal. Ces mâles sont remarquables par la grandeur des épaulettes de leurs ailes, ce qui peut servir à les faire distinguer des autres hyménoptères. Je ne saurais à quelle cause attribuer les différences qu’on observe dans la forme des mandibules des piu£illes , soit dans un sexe , soit dans l'autre. Parmi les mâles, l'europcea en a de très-grosses, larges au bout, et sillonnées plutôt que dentées ; la pedemontana les a tridentées et éperonnées ; celles de laustriaca sont de même, mais sans éperon , tandis que celles de Prfalica sont étroites et à peine bidentées. Parmi les femelles, l'atrata , leuropæa , la calva , la ciliata , ont les mandibules fortes et tridentées , tandis que la coronata , la diadema , la coccinea , les ont grêles et faible- ment bidentées. La différence du sexe influe d'une manière bien particulière sur les yeux des insectes de ce genre, puisque ceux des femelles sont petits , ronds et entiers, tandis que ceux des máles sont grands, ovales et échancrés ; les máles ont de plus , sur le sommet de la tête, les trois petits yeux - lisses dont les femelles sont privées. (^ 265, Quel a été le but de la nature en établissant de telles disparates , et quelle en est l'utilité? Ce sont des problèmes que nous ne pouvons pas résoudre , à cause de notre ignorance sur l'histoire de ces insectes, mais qui méritent bien de fixer l'attention. des naturalistes. Le corselet n'a pas la méme organisation dans les deux sexes : chez les máles on voit deux lignes longitudinales qui s'étendent depuis sa partie antérieure jusqu'à son écusson, laissant entre elles une plaque d'un carré-long , au lieu que chez les femelles il n'est formé que d'une seule piéce alongée , tronquée en devant et en arrière, et absolument dénuée d'écusson. : . Quoique la forme, bien caractérisée , des insectes qui composent ce genre soit de nature à en exclure tous les individus qui lui sont étrangers , néanmoins, en comparant la description des caractères génériques donnée par M.' Fabricius, avec ce qui existe dans plusieurs zu£illes , on serait tenté de soupconner, ou qu'il s'est glissé quelque erreur dans linspection des individus soumis à son examen ; ou que ces organes sont susceptibles de recevoir de grandes modifications. Cet auteur dit que les barbillons antérieurs ont le troisième anneau irés-long , et que les postérieurs ont cinq anneaux, le second très-long , le quatrième très-court et plus large, et que les mandibules sont pointues et entières. En admettant ces carac- ières , il serait impossible de reconnaître la plupart des ziu£i/fes , à en juger du moins par l'examen que j'ai fait de ces organes. Les barbillons antérieurs sont bien composés de six anneaux, le premier peut et court , le second et le troisième de même longueur, mais ce dernier aplati et large; les trois derniers aussi longs que le troisiéme , et presque cylindriques. Les barbillons postérieurs n'ont que quatre anneaux à peu près égaux, et de figure différente, Hymeénoptères. Tome 1. Li (: 266) le troisième étant aussi aplati et dilaté. Dans la mutilla europæa femelle, je n'ai pu distinguer aux barbillons postérieurs que trois anneaux. Quant à ce qui concerne les mandibules, ce que j'en ai dit plus haut suffira pour prouver qu’elles ne sont pas pointues et entières dans tous ces insectes. J'ai fait graver à la 7° case dela pl. 15 la figure d’un insecte aptère nommé | zu£illa formicaria , pour le signaler comme un individu remarquable : 1.' parce que ce n'est pas une femelle de mulille , puisqu'il a sur la tête les trois petits yeux ; 2." parce que ce ne peut pas être une fourmi, puisqu'il a le premier anneau des antennes très-court ; 2. parce que ce n'est sûrement pas un ichneumon , puisqu'il n'a que douze anneaux aux antennes ; 4." parce que M: Latreille a soupconné que cet insecte, qu'il a appelé mulla articulata , pouvait être une femelle appartenante au genre zyrmose , dans lequel j'ai dit n'avoir encore trouvé que des máles ; 5.' enfin, parce que le méme auteur en a fait récemment un genre sous le nom de méthoque. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de onze mâles et de vingt-neuf femelles. M UT IL L A. SPECIES. FEMINZE. FEMELLES, Coccinea. * Fabr. n.^ 1 "ntiguensis* Fabr. n." 5. Guinensis. * Fabr. n.^ 4. Diadema. * Fabr. n.° 5. "mericana.* Fabr. n." 6. Continua. * Fabr. n.° 10: Europea. | Fabr. n." 11. Airaia. Fabr. n.^ 14. Maura. Fabr. n.° 15. Panzer. Mutilla. Hungarica, Vabr. n.* 16. Coronata. | Fabr. n.° 17. Tunensis. * Fabr. n.° 21. Arenaria. * Fabr. n.° 22. Cilicia. Fabr. n.° 41. Erythrocephala.F abr. n.?^ 44, MUTILILIE. ESPECES. MARES. MALES. * Europea. | De méme. Panzer. Mutilla. I Italica. Fabr. n.° 98. Dans les individus que j'ai, le troisième anneau de l'abdomen est un peu ferrugineux. Pedemontana. Fabr. n.° 29. Panzer. Mutilla. Fabr. n.° 4o. Panzer. Mutilla,. r D LI D LI D * Nigrita. ( 268 ) Calva. Fabr. n.° 46. RE a OS La calvade M.Fabricius ATP PS CN n’est pas celle de M. Panzer; SORTIES RS HERD celle-ci est, à mon avis, mota seen une variélé de lAuzga- DESDE MIC PO NER rica. piu ME n Rufipes. Fabr. n.° 48. | AMelanocephala. Fabr. n." 4g. SEA de NA esee Ne NE e UN Voy Se RE AL Austriaca. Panzer. Mutilla. Sellata. Panzer. Mutilla. . Montana. | Panzer. Mutilla. E Sion NE EN | Bimaculata. Gravée. > fe — ( 269 GENUS XXXIX. F O. R M I C A. 14 FAMILIA. Cellula radialis, uza , magna , elongata , angustata. Cellule cubitales , duc , magnæ: secunda apicem alc fere attingit ; nervi recurrentes desunt. Mandibule , magne , oblique , truncatæ , dentatæ , majores in Jeminis et operariis quam in ma- ribus. Antenne , fracte , filiformes , duodecim articulis composite in Jeminis, tredecim in maribus, arti- cula primo longissimo , in sulco Jrontali inserto. 24 FAMILIA, Cellula radialis , iderz. Cellule cubitales , idem , sed prima excipit primum | nervum recurrentem, secundus nervus deest. Mandibule , vulgo , idem, non- nunquam sünplices et unidentatæ. Antenne , idem. 1. Observatio. Feminæ aculeo carent, 2. Observatio. Stemzata adsunt et desunt in operarüs, GENRE XXXIX. R0 JU mU. 1% FAMILLE. Cellule radiale, une , grande, alongée , rétrécie. Cellules cubitales, deux, gvandes: la seconde atteint presque le bout de l'aile; les nervures récurrentes manquent. Mandibules , grandes, oblique- ment tronquées , dentées , plus grandes dans les femelles et les ouvrieres que dans les máles. Antennes , brisées , filiformes, composées de douze anneaux chez les femelles et de treize chez les mâles, le premier anneau très-long, implanté au bas d’un sillon frontal. 2N'PAMILLE. Cellule radiale , de même. Cellules cubitales , de mème, mais la 1."* reçoit la première ner- vure récurrente, la seconde manque, Mandibules , ordinairement de même, quelquefois simples et uni- dentées. Antennes , de même. 1. Observation. Les femelles n'ont pas d'aiguillon, 2. Observation. Lespelits yeux lisses se lrouyent et manquent dans les ouvrières, ( 270 ) En faisant reposer le premier de mes caractères génériques sur les ailes des hyménoptéres, j'ai cru leur donner une base solide et immuable; mais les femelles des fourmis m'ont prouvé que j'étais dans l'erreur , puisque les ailes ne sont pour elles que des espèces de voiles empruntées par l'amour, qu'elles peuvent aban- donner volontairement dés qu'il est satisfait. Plus on réfléchit sur cette singulière faculté , moins on comprend quelle influence l'ac- couplement peut avoir sur des parties qui n'ont aucun rapport avec les organes de la génération , et la facilité qu'ont ces insectes à se séparer de leurs ailes, malgré la force des liens qui les unissent au corselet, est encore pour nous un probléme à résoudre. Les fourmis sont assez connues pour pouvoir me dispenser de chercher à les faire mieux connaître; elles ont un Aabitus parti- culier que les enfans méme savent apprécier. Le premier segment de leur ventre a une forme à peu près lenticulaire , qui les caractérise et qui empêche de les confondre avec d'autres hymé- noptères. Ces insectes vivent socialement, et leur société est composée de femelles, de mäles et d'ouvriéres qui travaillent avec activité pour satisfaire aux besoins de la colonie. J'ai séparé les fourmis en deux familles à cause de la nervure récurrente qui existe dans les ailes des unes et non pas dans celles des autres ; Outre ce caractère , on en trouve un autre dans le corselet des ouvrières, qui est sans inégalités dans celles de la première famille, tandis qu’il est profondément déprimé au milieu dans celles de la seconde. La figure de l'aile des fourmis, représentée à la 3.° case de la pl. 3, appartient à la seconde famille de ce genre; mais en supprimant la nervure récurrente , on aura celle de la première famille , les cellules étant d'ailleurs exactement semblables. ( 27r 3 M." Latreille a publié en 1802 l’histoire naturelle des fourmis, dans laquelle il a rassemblé tout ce qu'on avait écrit sur ce sujet , en l'enrichissant de ses propres découvertes , et en y ajoutant les descriptions et les figures d'un trés- grand nombre de fourmis indigènes et exotiques , dont plusieurs étaient encore inconnues, ce qui rend son ouvrage précieux et indispensable aux naturalistes. Si l'on jette un coup-d'oeil sur le tableau analytique des familles de ce genre présenté par cet auteur , on verra que les divisions et subdivisions qu'il avait établies dans ce genre nombreux , étaient essentiellement fondées sur la forme de deux premiers segmens du. ventre. Depuis cette époque il a converti ces divisions en genres qu'il a nommés fourmi, polyergue , odontomaque , ponére , ecitor , myrmice et cryptocére. M.' Fabricius a tiré aussi de son ancien genre formica quatre genres nouveaux , auxquels il a donné les dénominations suivantes: lasius , cryptocerus , atía , myrmecia ; mais je ne me permettrai aucune réflexion sur ces genres, n'ayant pas dans ma collection les insectes ailés qui les composent. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de trente-quatre individus , femelles , mâles et ouvrières. De $0 —— ( 272 ) F OR M I C A. SPECIES. i^ FAMILIA. FEMINJ. FEMELLES. [nein Ns Formica. n.° 1. OPERARIA. À peu près de même couleur. on Fabr. Formica. n.° 12. OPERARIA. De méme couleur. OrznAnlIA4. De méme couleur. Sylvatica. — Laweille , page 105. 24 F AMILIA. icu Latreille, page 101 i OPERARI A, Son corselet est tout rouge. Lo Fabr. Formica. n.° 11 Cette espéce donne une variélé dont l'ouvriére a une plaque noire sur le corselet, et dont la femelle . a la tête et le ventre plus noirs. C’est la formica dorsata de M. Panzer. Sanguinea. Latreille, page 15o. OPERA4RIA4. De méme couleur. | Fusca. Fabr. Formica. n.° 15. LOpPznan14. Elle a sur le corselet une leinte ferrugineuse que n'a pas la femelle. | | Fe SOMUISR MNT ESPECES. 1% FAMILLE. MARES MALE S. Herculeana. ll est tout noir. Pubescens. De méme couleur que la femelle. (9 thiops. De méme couleur. 2. FAMILLE. Rufa. Noir , excepté le bout du ventre et les pates, qui sont fauves. . . . * * Sanguinea. Noir, à pates fauves. Fusca. Noir, pates fauves, base des antennes légèrement colorée. 0 . . L] . o e (1) Histeire naturelle des fourmis, par P. A. Latreille , avec figures , an X. ps ( 275 ) Rufibarbis. Fabr. Formica. n." 26. | Rufibarbis. Noir, cuisses de méme OPERARIA. Son corselel est entière- couleur, mais les jam- ment rouge, el 1l n'a pas bes et les tarses sont les trois bandes noires fauves. qu'on voit sur celui de la femelle. » L) . . . . . 0 e. E L LI . Fulisinosa. Latreille, page 140. Füliginosa. De méme couleur. fe] ? D OPERARIA. Semblable à la femelle » . v . ° 0 > quant aux couleurs. Emarginata. D'une couleur plusfon- cée que celle de la femelle’, le premier anneau des antennes noir. Brunrtea. D'une couleur un peu plus brune que celle de la femelle. EmarginataLatreille , page 165. OPERARIA. À peu pres de méme Brunnea. Lateille , page 168. OPznani4. D'une couleur un peu plus claire que celle de la femelle. Rufescens. Latreille , page 186. . . D . . Li Rufescens. Noir , tarses páles. OPZRARIA. D'une couleur un peu EN ICE it en S EP Ad moins foncée que celle de la femelle : lesman- dibules sont simples. C2 * E * D ° LI D r e. " . E 0 | pour la couleur. | | | | | Li LI L] . - D . Je voudrais pouvoir disposer des découvertes faites par mon collégue, M.* Huber le fils, sur les mœurs et l'industrie des fourmis , pour transmettre aux maluralistes le vif intérêt qu'elles m'ont inspiré, et les impressions délicieuses qu'elles m'ont pro curéess mais c'est un plaisir qui doit lui ëlre réservé, et en effet c'est à lui seul qu'il appartient de nous donner l'histoire de ces insectes, vraiment admirables, ce qu'il ne tardera pas à effectuer. A la lecture de cet ouvrage on reconnaîtra sans peine que M.' Huber a hérité du philosophe de Genthod , Charles Bonnet (1) , notre illustre compalriote , l'art de bien observer , el celui de tirer des conséquences justes de ses observations. j (1) Cet auteur a donné aussi deux intéressans mémoires sur les fourmis, qui sont consigrés: dans le 1.% vol. de ses (Œuvres, édition in-4. Hyménopitères. ToME 1. Mm ( GENUS. AST CTS AS Cellula valde elongata et angustata. Cellule cubitales , duce : prima, ealdeangustata; secunda ,maxima, apicem alc fere attingit. Mandibule , magnæ , oblique truncalæ , intus denlatce. radialis , una , Antennze, fractæ, filiformes, duo- decim articulis compos'tæ in femi- nis, tredecim in maribus , primo 374 ) GENRE. do qt qu E. Cellule radiale, une, wes-alongée et très-etroite. Cellules cubitales, deux : la 1.*"*, très-resserrée , la 2.°, très-grande, atteint presque le bout de l'aile. Mandibules , grandes, oblique- ment tronquées, dentées intérieu- rement. Antennes, brisées , filiformes , composées de douze anneaux chez les femelles , et de treize chez les longissimo. : mâles , le premier anneau très-long. Observatio. Punctum alc deest. Observation. Le point del'ailemanque. Les alles ont bien dans leurs ailes le méme nombre de cellules que les fourmis, mais la figure de ces cellules est si différente quil était impossible de laisser ces insectes dans le méme genre. En effet, la cellule radiale des fourzzs est seulement alongée, la première cellule cubitale à peu prés ovale, et le point de l'aile très - apparent, tandis que dans les a//es ces deux cellules sont fort étroites , extrêmement alongées, et que le point de l'aile manque, ou du moins n'est pas visible. Ce dernier caractère fera facilement distinguer lespèce exotique qui constitue ce genre, laquelle est connue sous le nom de /ormica , ou d’atta cephalotes. J'ai adopté le nom que M," Fabricius a donné à ce genre , sans (aps savoir si toutes les espéces qu'il y a renfermées seraient pour moi des attes , maïs on pourra facilement s'en assurer en examinant les ailes. M. Latreille a réuni à sa myrmrice céphalote des espèces qui ne peuvent être rangées avec les a/Zes , en suivant ma méthode, et qui appartiennent à mon genre zanque. ( 276 ) GENUS. MANIC A. Cellula radialis , una , elongata , fere triangularis. Cellule cubitales , duæ: prima, magna, inequaliter exagana , pri- mum nervum recurrentem excipit ; secunda, magna, apicem alc fere allingit ; secundus nervus deest. Mandibule , zagne , oblique iruncatee , intus dentatce. Antennz, fracte , moniliformes, versus apicem crassiores , duode- cim articulis composite in feminis , primo longissimo ; semifracte in maribus , tredecim articulis com- posite , primo breviore quam in feminis et operariis. Observatio. Feminæ aculeo pungente recondito armaëæ sunt. GENRE. MANIQUE. —— Cellule radiale, une , alongée , presque triangulaire. Cellules cubitales, deux : la 1.7, grande, inégalement exagone, recoit la premiere nervure récurrente ; la 2.°, grande, atteint presque le bout de l'aile; la seconde nervure manque. Mandivules , grandes, tronquées obliquement , et dentées intérieu- rement. Antennes , brisées, moniliformes, plus grosses au bout, et composces chez les femelles de douze anneaux, dont le premier est très-long; demi- brisées dans les mâles, et composées de treize anneaux, dontle premier est plus court que dans les femelles et les ouvrières. Observation. Les femelles sont armées d'un aiguillon piquant et caché. Si les maniques ressemblent aux fourmis sous plusieurs rapports , elles en différent sous tant d'autres, qu'il fallait néces- sairement établir entrelles une ligne de séparation. J'ai donc créé un genre nouveau pour y placer ces insectes, et les considérations qui m'ont déterminé à le faire, sont la forme des cellules de l'aile, celle des antennes , le rétrécissement des deux premiers e apa segmens abdominaux, et l'existence de l'aiguillon qu'on ne trouvé pas dans les fournus. En comparant l'aile des fourmis avec celle des marzques figurée dans la case 4 de la pl. 3°, sous le nom de /ormica bis, on sentira la différence qu'il. y a entre les cellules de ces deux ailes. En effet, on observe d'abord que la nervure radiale qui sort du point descend toujours perpendiculairement pour s'unir à la cubitale , ce qui change absolument la figure des cellules formées par cette nervure. On remarque en outre que la nervure qui forme la cellule radiale se prolonge quelquefois fort avant dans la première cellule cubitale. J'ai un individu femelle chez lequel cette nervure s'étend jusqu’à la nervure cubitale, de sorte qu'elle coupe en deux parties cette première cellule, ce qui donne alors trois cellules cubitales au lieu de deux. Comme je n'ai pas encore vu les ailes des grandes manques exotiques , et que j'ignore si le cas que je viens de rapporter se rencontre ordinairement dans ces espèces , je n'ai pas pu l'adopter comme le type du genre, et je ne l'ai considéré que comme une anomalie, qui n'est pas la seule qu'on découvre dans ces insectes. Les antennes des maniques sont moniliformes , comme je l'ai dit, et plus grosses à leur extrémité, surtout chez les ouvrières, car chez les mâles cette augmentation est peu sensible, et le'premier anneau de ces organes est si conrt dans quelques-uns de ces individus, qu'on serait tenté de croire, en les voyant , qu'ils appartiennent à des insectes d'un autre genre. L'étranglement des deux premiers segmens abdominaux présente un bon caractère pour reconnaitre les zzaziques , cependant cet étranglement varie selon les espéces; dans les unes, le second segment est aussi petit que le premier , et dans les autres il est ( 278 ) à peu près aussi grand que le troisième. Si cet étranglement v'arrivait pas à ces deux limites par des nuances insensibles , on pourrait se servir de la différence qu'il présente pour établir une division dans les espéces qui composent ce genre. ! Quoique j'aie dans ma collection plusieurs espèces exotiques appartenantes à ce genre et à celui des fourmis, je n'ai pas pu en rapporter la synonymie dans l'indication spécifique , parce que ces individus sont presque tous ou des ouvrières, ou des femelles privées de leurs ailes ; mais je les a1 néanmoins placés dans leurs genres relatifs , en considérant leurs antennes et la forme des deux premiers segmens de leur ventre. Lorsque je fis graver les planches de cet ouvrage, mon intention était de n'établir que des divisions dans le genre des fourmis , ne pouvant pas me dépouiller facilement des préventions de l'habitude; mais ayant examiné dés lors plus scrupuleusement les insectes qui le composent , j'ai reconnu la nécessité de les séparer pour les placer dans des genres différens ; d’où il résulte que l'individu qui a été figuré à la case 6.° de la pl. 12 n’est plus une fourmi, mais une znanique, dont l'aile a été gravée à la case 4.° de la pl. 5. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de vingt-quatre individus. M A NI C A. MANITQUEF. SPECIES. ESPECES. FEMINJUX. FEMELLES. MARES WALES. Capitata. Latreille, page 254. OPERARIA. De même couleur que la femelle, mais la tête beaucoup plus grosse. Structor. Latreille, page 256. OPERARIA. À peu pres de même. Rubra. Fabr. Formica. n.^ 17. OPERARIA. À peu près comme la femelle. a Fabr. Formica. n.° 46. Rubra. Noir, exceptélesantennes, les jambes et le bout du ventre, qui sont roux. Cæœspitum. Noir et pubescent. OPER ARI 4. Plus rousse que la femelle. Sei (Let us T'uberum. | Fabr. Formica. n.° 47. OPER4R14. D'unecouleurplus claire = ——— L] L] que celle de la femelle. Unifasciata Laweille , page 257. OPER A4n14A. Sa couleur est plus claire d NUS. cS i que celle de la femelle. : Rubida. Latreille, page 267. SubterraneaLatreile , page 219. pu c e o M Les maniques correspondent au genre zmyrmice de M. Latreille. ——Á—— 9e R—— € ( 1280 /) GENUS. C EN RE. DORYLUS. DORYLE. Cellula radiahs , una, parva, Cellule radiale, une, petite, prope apicem ale sita. placée pres du bout de l'aile. Cellule cubitales, duce : prima , Cellules cubitales, deux : la 3.**, magna, excipit primum nereum grande, alongée, recoit la premiere recurrentem ; secunda , minor, nervure récurrente ; la 2.5, plus apicem alc fere attingit; secundus petite, atteint presque le bout de nervus deest. l'aile ; la seconde nervure manque. Mandibulæ, znagne , unidentatc. Mandibules, grandes, unidentées. Antennæ , filiformes , parva , Antennes , fihformes , peuics , tredecim articulis composite , composées de treize anneaux, dont primo longo arcuato. le premier est long et arque. Observatio. Z'emora crassa , tibiæ Observatio. Les cuisses sont épaisses , parece , tarsique minuti. les jambes et tarses petits. Les doryles ont été successivement placés avec les guépes et les zuutilles avant que de faire un genre particulier. M. Fabricius dit que ces insectes sont voisins des ZipAes ; quant à moi, je n'ai trouvé entre eux aucune ressemblance, et je chercherais vainement un hyménoptère connu auquel on pût comparer les doryles. La brièveté de leurs antennes est frappante; leurs yeux sont grands, et leurs petits yeux trés-saillans; leur corselet est à peu prés cylindrique ; leur ventre est d’une longueur dispropor- tionnée avec celle du reste du corps; leurs cuisses sont remarquables par leur grosseur et par la forte apophyse à laquelle elles sont implantées ; leurs jambes enfin et leurs tarses semblent, par leur petitesse, être incapables de pouvoir soutenir un insecte aussi grand. ( gear Quant aux ecllules de leurs ailes, elles. sont si semblables à celles des fourzuis , qu'il faut les voir avec attention pour saisir les nuances qui les séparent, et je dois avouer que si l'on m'eüt présenté l'aile d'un doryle détachée de son corps avant que d'avoir connu Pin- secte, on m'aurait fort embarrassé, et que j'aurais dit, à la première vue, que cette aile ne présentait qu'une légère modification de celle des fourmis ; effectivement, elle n’en diffère que par le point qu'on voit à peine dans le doryle, tant il est petit; par la position de la cellule radiale, qui est trés-prés du bout de l'aile; par la grandeur de la première cellule cubitale, et par l'insertion de la première nervure récurrente au milieu de cette cellule, insertion qui n'est jamais autant avancée dans l'aile des fourmis. Nous n'avons jusqu'à présent aucune connaissance sur l'histoire des doryles. M. Latreille parle de la femelle et du mulet du dorylus helvolus, mais je n'en connais que le mále, à en juger du moins par le nombre d'anneaux de ses antennes et par celui de ses segmens abdominaux. Je possède en outre la seconde espèce décrite ,par M. Fabricius, le zzgricans, qui est aussi un màle; de sorte que les caractères génériques que j'ai assignés à ces insectes, en les pre- nant dans la coupe des mandibules et dans la forme des antennes, pourraient fort bien ne pas s'adapter aux femelles et aux ouvriéres, si tant est qu'il y ait de ces dernières parmi les dory/es. Hymenoptères. Tome 1. Na { 282 ) GENUS. LABIDUS, —— Cellula radialis, una , ovato- oblonga. Cellule cubitales, tres: prima, Jere quadrata ; secunda , minor , excipit primum nervum recurren- tem; secundus nervus deest; tertia, magna , apicem alc attingit. Mandibulæ, maxime, unidentate. Antenne, filiformes , tredecim articulis composita, primo longiore. Observatio. Stemmata maxima. GENRE. LABIDE. Cellule radiale, une, ovale- alongée. Cellules cubitales , trois : la 1.**, presque carrée ; la 2.°, plus petite, recoit la premiere nervure récurrentes la seconde nervure manque; la 5.*, grande, atteint le bout de l'aile. Mandibules , wes-grandes , uni- dentées. Antennes , filiformes , composées de treize anneaux , dont le premier est le plus long. Observation. Les trois petis yeux sont très-grands. L'insecte dont je viens de donner les caractères génériques est exotique et m'a été envoyé deux fois de Surinam. Sa grandeur est à peu près celle de la guépe française, mais il est plus eflilé, et sa couleur est uniformément brune. Sa tête est fort petite; ses mandibules sont trés-longues, recourbées et simples; ses yeux sont saillans, entiers, et ses trois petits yeux d'une grosseur remarquable ; ses antennes sont de moyenne longueur , et entre leur insertion le front fait une saillie qui est creusée en gouttière. Son corselet ne présente rien de particulier , mais on reconnaîtra toujours facilement ce /abzde à la forme singulière du premier segment de son ventre, qui est aplati, excavé en dessus, comme une selle de cheval retournée, ( : 2859) et terminé en arrière par deux angles obtus. Son ventre, composé de sept anneaux, est presque cylindrique, et un peu velu. Ses pattes sont gréles, et les jambes postérieures sont recouvertes d'un léger duvet. Quant à ses organes de la manducation , ils sont très- petits; les quatre barbillons n'ont que deux anneaux chacun, d'iné- gale longueur, et les mâchoires m'ont paru cornées et sans inégalités. Je ne connais pas la femelle de cet insecte , auquel j'ai donné le nom spécifique de ZLaéreillis, comme une faible marque de ma considération pour cet illustre auteur. GENUS XL. CM NS: Cellula radialis, una , elongata , fere triangularis. Cellule cubitales , tres : prima, parva ; secunda , minutissima, fere inconspicua; tertia, maxima , api- cem alc vulgo attingit. Mandibulæ , latæ , tridentatæ, Antenne, filiformes , quatuor- decim. articulis composite in fe- minis , quindecim in maribus , terlio magno , arcuato. Observatio. Z'eminc terebra recon- dita inter valeas abdominis subovati ad latera compressi armatae sunt, GENRE XL. CY NIP S. Cellule radiale, une, longue, presque triangulaire. Cellules cubitales , trois: la 1.°”, petite ; la 2.5, très-peute, presque imperceptible; la 5.^, très-grandé, atteintordinairement le bout del'aile. Mandibules, larges, tridentées. Antennes , filiformes, composées de quatorze anneaux dans lesfemelles, ei darts les males de quinze, dont le troisième est grand et arqué. Observation. Les femelles sont armées d'une tarière cachée entre les lames de leur ventre , lequel est ovale et aplati sur les cótés. Les nervures des ailes des cynips sont disposées d'une manière si particulière qu'il suffit de les avoir vues une fois pour les recon- naitre à l'instant. Le cubitus , dés son origine, s'écarte du radius de manière à laisser entr’eux un assez grand intervalle. Le point n’a pas la méme forme que celui des autres hyménoptères, et il n'occupe pas tout-à-fait la méme place dans l'aile. Une nervure très-forte et très-apparente descend du cubitus avant son insertion au point, et se porte en arrière un peu obliquement pour former la première cellule cubitale et soutenir la seule nervure humérale qu'il y ait dans ces ailes. Quoique l'aile représentée à la 6." case de la pl. 5 offre de légères différences dans la figure dela cellule radiale, et dans la grandeur du (1980/4 point, on n'en reconnaitra pas moins l'aile des insectes de ce genre par le nombre et la forme des cellules cubitales. Cette aile est celle du plus gros cyzzps que nous connaissions , qui a été placé par M." Latreille dans un genre nouveau, nommé zbale , et qui a été rangé par M.' Fabricius d'abord avec ses zchnzeumons, ensuite parmi ses ophions, et dernièrement dans son genre banchus. La forme du ventre des cyzips suffirait presque seule pour faire distinguer ces insectes; cependant, si l'on négligeait d'examiner les ailes, on pourrait se tromper, comme cela est arrivé à presque tous les auteurs, et les confondre avec les figites et les chalcis. Je ne répéterai pas ici ce qui a été si bien dit par Reaumur, dans le 5. vol de ses intéressans Mémoires sur l'organisation singulière du ventre de ces petits animaux ; ceux qui consulteront son ouvrage y trouveront une description détaillée de cette partie du corps des cynips, accompagnée de figures qui feront bien comprendre la manière dont la tarière s'y insere, et dont elle se développe lors- qu'elle est en activité. On voit sortir des mêmes galles, et dans la méme saison, des femelles de cynips ailées, d'autres qui n'ont que des moignons d’ailes, d'autres qui en sont totalement privées, et toutes de la méme espéce. Il serait bien difficile de remonter à la cause de cette privation, mais on pourra toujours reconnaitre ces femelles aptères par l'inser- tion de leur tarière; quant aux mâles, on les distinguera facilement par la courbure du troisiéme anneau de leurs antennes. M: Latreille a placé les cyzzzps dans son genre dzplolépe , et je peux présumer que M.' Fabricius a réuni à ses cyzps quelques espéces qui ne devaient pas y trouver place. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de dix-sept femelles et de huit mâles. ( €, YXUNi T. P. S, SPECIES. FEMIN.E. Cultellator. FEMELLES: Fabr. BancAus. n.° 4. Panzer. UT . E Rose. Fabr. rd nim. Panzer. ACIE Clechomeæe. Sou Ce n.° 2 Quercus Fabr. Cyrips. n.* 3. baccarum. Quercus folii. Fabr. Cynips. n." 4. Panzer. Cynips. Quercus o nd A ER nio. Quercus tojæ. Fabr. pun n." 9. Quercus rudicisFabr. Cynips. n." 11. Quercus Fabr. Cynips. n°12. terininalis. ErythrocephalusGrave. A 286 ) | : 1 vi CY NGC TPS ESPECES. MARE S. Cultellator. MALES. Les antennes et les jambes du mále sont rousses, et les ailes plus colorées que dans la femelle. Rose. De méme couleur, mais plus petit. Panzer. Cyn. megaptera. | Quercus De méme couleur , baccarum. mais plus petit. QuercusinferusDe même couleur , mais plus petit. Le ventre du mâle n'est pas noir, comme celui de la femelle. Quercus. terminalis. Panzer. Cynips. — HÀ o «Co GENUS. FIGITES. Cellula radialis, una , angulata , ab apice ale valde remota. Cellulæ cubitales , duc : prima , fere quadrata ; secunda , maxima , | apicem alc attingit. Mandibulæ, /alæ, subtridentatæ. ÂAntennæ,r10oniliformes, tredecim articulis composite in feminis, quin- decim in maribus. Observatio. Feminæ terebra exserta armaiæ sunt. GENRE. FIGIT IE. Cellule radiale, une, anguleuse , tres-éloignée du bout de l'aile. Cellules cubitales, deux : la 1.^*, presque carrée ; la 2.^, tres-grande , atteint le bout de l'aile. Mandibules , larges, legerement widentées. Antennes , moniliformes , com- posées de treize anneaux dans les femelles, et de quinze dans les mâles, Observation. Les femelles sont armées d’une tarière découverte. Je n'ai pas fait graver l'aile des figites parce qu'il est facile de se la représenter en coupant un peu obliquement la cellule radiale et en retranchant la seconde cellule cubitale de Paile des cyzups. On pourrait peut-étre éprouver quelque difficulté pour classer ces insectes d’après l'inspection de leurs ailes, parce que les nervures ne sont pas toujours trés-bien prononcées; mais, en faisant attention à deux profondes cavités qui se trouvent sur leur corselet, prés de l'écusson, on les reconnaitra alors facilement. Les figites ont tout-à-fait l'Aabi£us des cynzps , néanmoins ils en different par leurs antennes moniliformes, par la manière dont leur tarière est insérée au ventre, et par la disposition et le nombre de leurs cellules. M." Latreille , ayant apprécié ces différences , avait séparé avant moi ces insectes des cyrips, en leur donnant le nom que je leur ai conservé. Nota. Ce genre a élé ctabli sur l'inspection de cinq femelles et de quatre máles, ( 288 ) FIGITES SPECIES. FEMINÆ. FEMELLES. Ediogaster. Panzer. Cynips. e. D E LI . * E] Abbreviator. Panzer. Ophion. Scutellaris. Latreille. Figites. Le premier segment de Vabdomen est entouré, dans l'un et l'autre sexe, d'un duvet grisátre qu'on voit également dans plu- sieurs aulres REPERI Ediogaster. PTT ESPECE S. MARES. MALES. De méme couleur, mais plus peut. Scutellaris. De mème, mais plus peut. L/écusson a , dans les deux sexes, un enfonce- ment qu'on retrouve dans d'autres espèces, el qu’il ne faut pas confondre avec les deux cavités de la partie poslérieure du cor- selet dont j'ai parlé plus haut, ( 389 ) GENUS XLI. CHELONU S. Cellula radialis , parumper undulata. una, magna , Cellule cubitales , tres: prima , J?re quadrata ; secunda , parva ; tertia, maxima, apicem alc attingit. Mandibulæ , bidentatcæ. Antenne, setaceæ in feminis, »igintiquinque articulis composita ; in maribus sexdecim , primo arti= culo crasso et obconico. i. Observatio. Feminæ aculeo parvo exserto armaítoe sunt. 2. Observatio. Punctumalæ magnum. 5. Observatio. Zbdomizne unico seg- mento cataphracto , subtus excavato. GENRE XLI. CHELON E. Cellule radiale, une , grande, un peu ondulée. Cellules cubitales , trois : la 1.7*, grande, presque carrée ; la 2°, petite; la 5.^, tres-grande, atteint le bout de l'aile. Mandibules , bidentées. Antennes , sétacées , composées de vingt-cinq anneaux dans les fe- melles, et de seize dans les mâles, le premier anneau épais et formant un cône renversé. 1. Observation. Les femelles sont ar- mées d'un petit aiguillon découvert. 2. Observation. Le point del'aile grand. 5. Observation. Abdomen formé d'un seul anneau, excavé en dessous, À la seule vue du ventre des chélones , formé d'une seule pièce; et sans faire intervenir les cellules des ailes , on sentira qu'il était indispensable de créer un genre pour eux, et qu'on ne pouvait plus les laisser avec les cyzips, ou avec les zchneumons , puisque ces insectes ont le ventre composé de plusieurs anneaux , et qu'ils dif- ferent encore des chélones sous plusieurs autres rapports. Pour avoir un aperçu de la forme singulière de l'abdomen des insectes de ce genre, qu'on se représente un sabot renversé, ou si l'on veut une boite à peu pres ovoide, ayant en dessous une ouverture ovale , tantôt légèrement échancrée à son extrémité, tantôt fendue trans- versalement, pour laisser sortir l'aiguillon. Jiyménoptéres. Tome 3. Go | ( 290 ) Le corselet des cAélones est fortement poinullé et terminé pos- térieurement par deux petites épines latérales, comme dans les nyssons et les chrysis. L'ordre qu'a suivi la nature dans la formation des antennes des hyménoptères semble avoir été interverti pour celle des chélones ; en effet, nous avons vu jusqu'à présent les antennes des mâles avoir un plus grand nombre d'anneaux que celles des femelles ; mais ici c'est le contraire; cependant je ferai observer que cette diminution dans le nombre des anneaux parait être compensée par une augmen- tation dans leur longueur , puisque les antennes des máles sont tou- jours plus longues que celles des femelles. J'ai remarqué dans la première cellule cubitale des ckélores un pli, ou une espèce de nervure transparente qui sort de derrière le point, et qui se dirige vers le bout de l'aile pour s'unir à la nervure qui sert de base à la seconde cellule cubitale. Je possède même, dans ma collection, deux petits individus dans lesquels cette ner- vure se voit trés-sensiblement , de sorte que si l'on veut l'admettre pour tous , il faudra alors diminuer de moitié la grandeur de la pre- mière cellule cubitale; en changer la forme, et lui donner une ner- vure récurrente , ce qui rapprocherait ces ailes de celles des bracons, avec lesquels nos chélones ont en effet assez d'analogie. M. Latreille a donné le nom de sigalphe aux insectes de ce genre; mais en leur assignant pour caractere générique trois segmens abdominaux, ou un seul, il a confondu , à mon avis, des espèces essentiellement différentes par la forme du ventre et par les épines du corselet. J'ai placé dans le genre dracon son szgalphus irro- rator , auquel je joindrai le chelonus dentatus de M." Panzer, en réservant le genre chélone aux hyménoptères dont le ventre n'est formé que d'une seule piéce. Nota. Ce geure a été établi sur l'inspection de huit femelles et de quatre máles, CHELONUS. SPECIES. FEMINÆ. FEMELLES. Ocälator. K Fabr. ZcAneumon. Panzer. Zchneumon. Latreille. Sigalphus. M. Fabricius croit que cet individu est un mâle, et qu'il a pour femelle l'ichneumon | scabrator , qui est tout noir. Comme je ue connais pas encore sûrement le mále de celte espéce, je nele désignerai pas sur de simples soup- cons, mais J'assurerai que le chélone oculé est une femelle, à en juger du moins par son aiguillon, qui est apparent, L * D LI D D D * » E L D » + " * 291 ) CHÉLO N E. LSPECES. M An ES. n D M ALES. Sulcatus. Grave. | | Np ue: rm | | t a L’antenne qui est gravée à côté de l’insecte est celle: d’une femelle. GENUS XLII. CHRYSIS. Cellula radialis , una, maxima , ovraia. Cellula cubitalis, una, maxima , elongala , incompleta , excipit ner- sum recurrentem , et apicem alc haud attingit. Mandibule , uzidentatee ; intus tuberculatæ , et tridentatcæ , pro Jorma abdominis. Antenne , fractæ , fusiformes , tredecim | articulis composite in uiroque sexu. Observatio. Feminæ aculeo pungente gulso recondito armatas sunt. 292 ) GENRE XLII. €CHRYSIS. Cellule radiale, une , wès-grande et ovale. Cellule cubitale, une, grande, alongée incomplète , qui reçoit une nervure récurrente et qui n'atteint pas le bout de l'aile. Mandibules , unidentées, tuber- culées intérieurement, ét tridentées, selon la forme de l'abdomen. Antennes , brisées, fusiformes , composées de treize anneaux dans l'un et l'autre sexe. Observation. Les femelles sont armées d'un aiguillon piquant et ordinairement caché, Les chrysis sont aux hyménoptères ce que les colibris sont aux oiseaux ; on dirait, en les voyant, que la nature a pris plaisir à trem- per son pinceau dans ses plus riches couleurs pour eu parer ces insectes, et les faire admirer. Une petite tête, entée sur un corselet qui est alongé antérieure- ment, épineux postérieurement, et qui paraît composé de pièces rapportées, dont celle du milieu forme un carré long; un ventre convexe en dessus, concave en dessous, composé ordinairement de trois segmens, dont le second est plus grand que les autres: tels sont les caractères qui feront distinguer aisément les insectes de ce genre. ( 295 ) En examinant les crysis avec attention , on observe enti'elles quelques différences dans leur conformation extérieure, qu'il est utile de faire remarquer. Dans les plus grandes espéces, il y a une profonde dépression entre les antennes, qu'on ne voit pas dans les autres ; leur écusson se prolonge en forme d'épine excavée en dessus; leur cellule radiale est rarement terminée, et elle fournit quelquefois une nervure imperceptible, qui descend d'abord vers la cellule cubitale, et se porte ensuite vers le bout de l'aile. Dans celles dont le ventre est presque cylindrique, les cellules sont for- tement prononcées, et la radiale est grande, méme un peu anguleuse. Dans celles dont le ventre est raccourci et ovoide, l'extrémité de la cellule radiale est faiblement dessinée, et on ne voit guère que le commencement de la cellule cubitale, jusqu'à l'insertion de la nervure récurrente. Malgré ces légères anomalies, on distinguera toujours facilement les chrysis des autres insectes de cet ordre, par la seule inspection des ailes. Ce n'est pas par le nombre des anneaux des antennes, ni par celui des segmens abdominaux, qu'on peut, dans ce genre, re- connaitre les sexes; il n'y a pas d'autre moyen que celui de la tarière, qui est un corps longuet, mou et membraneux, dans lequel est renfermé l'aiguillon dont nous devons la connaissance de l'organisation à l'illustre de Geer (1). M." Latreille a divisé les crysis en trois genres, fondant ses divi- sions sur la découpure de la lévre, la longueur de la langue et la forme du ventre de ces insectes. Ainsi il a créé le genre parzopés, pour y placer la chrysis carnea , et le genre hédychre , pour y ranger les crysis dont le ventre est ovoide, M." F'abricius a adopté f1) Mémoire pour servir à l'histoire des insectes, tome 5 , page 834. ( 294 ) le premier de ces genres nouveaux , et a rejeté le second ; quant à moi, dont la boussole générique se trouve essentiellement dans les cellules des ailes , je n'ai pas jugé convenable d'admettre ni l'un ni l'autre de ces genres, n'ayant pas observé de différences assez sensibles dans la disposition des cellules, ni dans l’Aabitus de ces insectes. Hagoupu, Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de cinquante-cinq individus , femelles et máles. On trouve dans le 58.* cahier des Annales du Musée un Mémoire de M. Lepeletier sur les genres cleptes, heydychrum, parnopes et chrysis de M. Latreille. Ce Mémoire, qu'on peut considérer comme une espéce de monographie pour chacun de ces genres, conlient la description de plusieurs espéces nouvelles, accompagnée de figures bien. colorices, | E ( CHRYSIS SPECIES. ÆEMIN Æ. FEMELLES. Prima Divisio. 2001) CHRYSIS. ESPECES. MAR E S. M A L E Sn Abdomine subcylirdrico. Première Division. Ventre presque cylindrique. Splendida. * Fabr. Chrysis.n.° 1. Corulans. * Purpurata. Coerulipes. Ignita. Bidentata. Ecusson prolongé. Ventre. 4 dente. * e . L] LI e Fabr. Chrysis. n.° 10. Ventre 4 denitc. e . LI L] . L D . . . * * . Fabr. CArysis. n^ 12. Vecutre en scie. Fabr. CArysis. n.° 15. Ventre arrondi. Fabr. CArysis. n.° 14. Panzer. Chrysis. Ventre 4 dente. Fabr. Chrysis. n° 15. Panzer. Chrysis. Ventre à 5 échancrures. es ee ces Splendida. * A peu près de Calens. Fulgida. Purpurata. Ignita. Bidentata. Succincta, méme, Fabr. Chrysis. n.° 4. Écusson prolonge. Vente 4 dente. Fabr. Chry sis. D: 11. Panzer. Crysis. Ventre 4 dente. De méme. De méme. De méme. L] LI e [4 LI LI Fabr. CArysis. n.* 19. Panzer. Chrysis. Je n'ai pu reconnaitre ni dents , ni échancrures au, derniersegment du ventre, Fasciata. * Sexdentata. Cyanea. Hybrida. Lucidula. Fervida. Regia. ( Fabr. Chrysis. n° 27. Ventre 4 dente. Fabr. CArysis. n.° 28. Panzer. Crysis. Ventre à six dents. Fabr. Chrysis. n.° 29. Panzer. Chrysis. Ventre tridenté. Journ. du Musée, n°28. Ventre arrondi. LI Li L] * L L . . LI e . . L] . Secunda Divisio. te E TIED OM Fabr. CArysis. n.° 21. Panzer. Crysis. Fabr. CArysis. n.° 25. Panzer Crysis. Fabr. CArysis. n.° 26. Pauzer. CArysis. 206 ) Re DE mnd Cyanea. De méme. [I E D e e D c . . D e r2 0 e Comparata. Journ. du Musée, n^ 17. Stoudera. Ventre avec 4 petites denis. Gravée. Ventre 4 denté. Abdomine ovato. Seconde Division. Ventre ovale. Panzeri. Fervida. ZEnea. Aurata. Regia. Fabr. Chrysis. n.° g. Panz. Chrys. scutellaris- Ventre échancre. Un peu moins brillant que la femelle. Fabr. CArysis. n.° 24, Panzer. Crysis. Ventre échancré. Fabr. Chrysis. n.° 25. Panzer. Chrysis. Ventre échancré. De méme. E L] e e * E + NC) 397 t) NM Carnea. Fabr. Parnopes. n° 1. SII eque Viridula Panz. Omalus oœneus, eee Nitida. Panzer. Omnalus. Do . Rufa. Panzer. Chrysis. : ESAE Je n'ai pas celte espèce, Aucida.. Journal du Musée, n? 11. Lucida. Les couleurs du mâle ue d um. Latreille. sont un peu moins vives PEU que celles de la femelle. Nota. Toutes les chrysis de cette seconde division, excepté la .carnea , composent le genre hédychre de M. Latreille. Hyménopières. 'l'owg. 1. Pp { 298 ) GENUS. GENRE, CLEPTES. CL, E PTE; Cellula radialis , una, semicir- Cellule radiale, une, demi-cir- cularis. culaire. Cellula cubitalis , una, elongata, Cellules cubitales, une, alongée , incompleta , excipit nervum recur- — incomplete , qui recoit une nervure rentem, et ab apice ale longe distat. récurrente, et qui est très-distante du bout de l'aille. Mandibulæ, subtridentatee. Mandibules , un peu tridentées. Antenne , fracte , fusiformes , Antennes , brisées, fusiformes , tredecim, articulis composite in composées de treize anneaux dans utroque sexu. les deux sexes. Observatio. Feminæ aculeo pungente —— Observation. Les femelles sont armées exserto armalæ sunt. d'un aiguillon piquant et découvert. La différence qui existe entre l'aile des cleptes et celle des chrysis est si peu sensible, que j'ai cru pouvoir me dispenser de la faire graver ; elle ne consiste que dans la figure demi-circulaire de la cel- lule radiale, et dans l'insertion de la nervure récurrente plus prés de la' base de la cellule cubitale. Ce sera donc plutôt par la forme re- marquable du corps des insectes de ce genre qu'on les distinguera de ceux du genre précédent. En effet, la pièce antérieure de leur corselet se prolonge beaucoup en avant, et fait une espéce de col conique sur lequel est entée la téte. Leur ventre n'est pas excavé en dessous, comme celui des chrysis, et il est composé de cinq segmens dans les femelles, et de quatre dans les máles. M.' Fabricius, en admettant ce genre créé par M." Latreille, y a réuni des espèces qui lui sont tout-à-fait étrangères. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de deux femelles et d'un mäle, ( 299 ) € LEPTES.. CU ES EAS EE SPECIES. E SPECE S. FEMINÆ. FEMELLES. MARES. MALES Semiauratus. Fabr. Cleptes. n.? 1. -Semiauratus.Fabr. Clep. splendens.n* 5 7 Pauz. 1chneum. auratus. Panz. /chn. semiauratus. D Je présume que le cleptes splendens de M. Fabricius SU ME SUN AMEN ce eia : estlemále du semiauratus. Nitidula. Fabr. Cleptes, n.9 2. cU, aS NS ee RUE ( $00 GENUS XLIHL OMALUS. Cellula radialis , una , semicir- eularis, incompleta. Cellulæ cubitales, zullce. D GENRE XLIII. O M A L E. Cellule radiale, une , demi-cir- culaire, incomplète. Cellules cubitales , aucunes. Mandibule , subbidentateæ. Mandibules, légèrement bidentées. Antenne , submoniliformes , in Antennes , un peu moniliformes; composées de douze anneaux dans les femelles ; dansles máles, de treize, Jeminis, duodecim articulis compo- sitæ ; in maribus , tredecim , primo articulo longo, obconico, prope ba- | dontle premier est long et forme un cóne renversé , implanté prés de la base des mandibules. sim mandibularum inserto. Observatio. Feminæ aculeo pungente Observation. Les femelles sont armées exserlo armate sunt. d'un aiguillon piquant et découvert. La tête des ozzales est aplatie, grosse et alongée. Leur corselet se prolonge en avant et en arrière, mais 1l est tronqué postérieurement comme celui des ZipAzes. Leurs ailes sont remarquables par l'arron- dissement de la cellule radiale, par labsence de toute cellule cu- bitale, et par la manière dont sont prononcées les cellules brachiales qui s'étendent depuis la base de l'aile jusqu'à son tiers, environ. Leurs cuisses, enfin, sont renflées. MM. Latreille et Fabricius ont nommé béfhyles mes omales, mais j'ignore si tous les bé/hyles de ce dernier auteur appartiennent à ce genre. TM MU CRM AUC MAU coL Aes en Nota, Ce genre a été établi sur l'inspection de trois femelles et de deux mâles, ——À ÀÁá c OMALUS. OMALE. SPECIES. ESPÈCES. FEMINÆ FEMELLES. MARE MALE S Hermipterus. Fabr. Bethylus. n.°6. PER fe Aie: qd Hs Ule Panzer. Tiphia. shoot ee qued Tuis Cenopterus. Panzer. Tiphia. Cenopterus. Panzer. Ceraphron. AE A NAME Jormicarius. Fuscicornis. Grave. s AU Ales enr de Le dessous de l’écusson So CN UE EE est légèrement sillonné. ne Ne M AE EUR Nota. Les antennes des mâles sont plus longues que celles des femelles. J'ai trouvé une femelle d'omale aptère. Late [ex] o tà ld GENUS. GENRE. ANTE O N. AUN T EO N. Cellula radialis , uza , incompleta. Cellule radiale, une, incomplète. Cellulæ cubitales , nullæ. Cellules cubitales, aucunes. Mandibulæ, tridentate. Mandibules, uwidentées. Antennæ, filiformes, decern arti- "Antennes ,. filiformes, composees- eulis composite , primo arcuato, de dix anneaux, dont le premier, vix longitudinem -colerorum supe- — arqué, n'est pas beaucoup plus long: rante. que les autres. La cellule radiale des antéons est plus incomplète que celles des. omales. La nervure qui sort du point et qui se dirige obliquement vers le bout de l'aile semble être brusquement interrompue aprés avoir formé le tiers environ de cette cellule. Cette explication suffira seule pour faire distinguer ces insectes de ceux du genre précédent. Les antéons ressemblent assez au céraphron gravé à la 9. case de la pl. 14, néanmoins ils en. différent par leur téte plus grosse et plus ronde; par leurs antennes qui ne sont pas brisées; par leur corselet plus. effilé postérieurement; par leur ventre qui est moins. large que le corselet pris à linsertion des ailes, et surtout par l'existence. des cellules brachiales. — ————————————————————— —— ái Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection. de deux individus mâles, —À De GIE NUS LXIV. CERAPHRON. Cellula radialis , ana, ovata, zncompleta. Cellule cubitales, nulle. Mandibulæ , breves , late , sub- bidentatee. Antennæ, moniliformes, in specie prima divisionis, tredecim articulis composito , primo articulo longo, arcuato, basi attenuato. Fractæ, moniliformes et serratæ in speciebus secundo divisionis, de- cem et undecim articulis composita, primo articulo longissimo , cylin- drico. e GENRE XLIF. C'E R A4 P HR O!N. Cellule radiale, une, ovale, incomplète. Cellules cubitales , aucunes. Mandibules, courtes, larges, légèrement bidentées. Antennes, moniliformes, compo- sées, dans l'espéce qui constitue la premiere division, de treize anneaux, le premier, long, arqué et aminci à sa base. Brisées, moniliformes et en scie dans les espèces de la seconde divi- sion, composées de dix et de douze anneaux , le premier très-long et cylindrique. Si des yeux encore peu exercés à voir les cellules de ailes ne peuvent pas apprécier la nuance qui existe dans la figure de la cel- lule radiale, entre les céraphrons, les omales et les antéons , ils trouveront dans l'absence totale des cellules brachiales un moyen assuré pour reconnaitre les insectes de ce genre, et les séparer de ceux des deux genres précédens. La différence qu'on remarque dans les antennes de ces insectes , m'a engagé à établir dans ce genre deux divisions: la première ne contient qu'une seule espèce , savoir, le céraphron cornutus mâle, gravé à la pl. 15; tandis que la seconde en renferme plusieurs , entre lesquels se trouve le su/catus qu'on voit à la pl. 14. ( 50% y La plupart des céraphrons femelles sont aptères ; mais on les distinguera toujours aisément des autres hyménoptères sans ailes, par la longueur du premier anneau de leurs antennes. J'ai lieu de soup- conner que quelques-unes de ces femelles perdent leurs ailes, comme les fourmis, aprés la saison des amours, en ayant vu qui portaient encore des restes de ces parties; quoi qu'il en soit, toutes les femelles ne sont pas dans ce cas; et il y en a qui naissent décidément aptères, puisqu'on ne peut découvrir dans leur corselet aucune trace de l'insertion des ailes. Y aurait-il parmi elles des ouvrières ? Les céraphrons ne sont pas rares, j'en ai trouvé plusieurs espèces différentes , seit ailées, soit aptéres, qui se seraient facilement soustraites à mes recherches, à cause de leur extrême petitesse, si je n'avais employé pour les prendre un moyen fort simple, qui consiste en une grande coiffe de toile que je faisais passer rapidement sur les fleurs des prés; c'est par ce procédé que j'ai pu me procurer non-seulement ces insectes; mais encore une très-grande quantité de petits hyménoptères que j'aurais cherché vainement. Je crois que les céraphrons de ma seconde division sont les sparasions de M. Latreille, ou peut-être ses scelions. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de cinq femelles et de quatre mâles. —— M C 3052) GENUS XLV, LEUCOSPIS. — Cellula radialis, una, angustis- g) 5 sina, valde elongata. Cellula cubitalis, ra, incompleta. 3 7: Mandibulæ, parvæ, fate, biden- tatæ. Ântennæ, fractæ, clavatæ, duo- b D 5) decim articulis composilæ in utro- que sexu , primo articulo longo , Jere cy lindrieo. 1. Observatio. Ice plicatæ. 2. Observatio. F'emora postica crassa, intus complanata , infra dentata. 5. Observatio. Feminæ aculeo pun- gente exserto , sursum flexo armatæ sunt. GENRE XLF. LEUCOSS?P I.E. Cellule radiale, une, tres-étroite et fort alongée, Cellule cubitale, une, incomplète. andibules, petites, larges, biden- tees. Antennes, brisées, en massue ; composées de douze anneaux dans l'un et l’autre sexe , le premier long et presque cylindrique. 1. Observation. Les ailes sont plices. 2. Observation. Les cuisses postérieures sont épaisses , aplaties intérieurement , et dentées inférieurement. 5. Observation. Les armées d'un aiguillon piquant, découvert o piquant, 2 et recourbé par dessus le ventre. femelles sont Si la disposition des cellules des ailes ne suffisait pas pour recon- naître les Zeucospes , on trouverait, dans la manière dont les femelles portent leur aiguillon, un moyen sûr d'y parvenir, puisqu'il n'y a aucun hyménoptére qui ait cet organe recourbé sur le ventre. En voyant la direction de cet utile instrument, on se demande à Pinstant : Comment ces insectes peuvent-ils s'en servir? Pour l'ap- prendre, qu’on veuille examiner de prés l'organisation du ventre de ces femelles, et on verra qu'elles peuvent, en écartant les deux grandes valves qui en constituent le dernier segment, faire sortir leur aiguillon de dedans la gaine fixe qui lui sert de fouireau Hy ménoptéres. Tome s. Qq (00001) pour le redresser, le recourber en dessous et le porter où elles le jugent convenable. Elles opérent tous ces mouvemens d'autant plus aisément que leur ventre jouit, dans l'articulauon du premier et du second segment, d'un mouvement particulier de flexion, méme de demi-rotation, qui leur permet d'en incliner à volonté la partie postérieare à laquelle tient cet aiguillon. La tête des Zeucospes a entre les yeux une profonde rainure dans laquelle se loge le premier anneau des antennes. La pièce antérieure de leur corselet est grande , carrée, et le dessous de leur écusson se termine par une pointe échancrée. Le ventre des mâles n'est composé en dessus que de trois segmens , dont le premier est carré, le second trés-grand, de forme ovoide, et le troisième, très-petit, se trouve presque caché. Le ventre des femelles paraît n'en avoir que quatre, sillonnés en dessus par une demi-gouttière qui recoit le four- reau de l'aiguillon ; mais lorsqu'on alonge ce ventre, on voit sortir de l'intervalle qui se trouve entre le premier et le second segment, un autre demi-segment écailleux, qui facilite sans doute les mou- vemens de flexion de cette partie. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de deux femelles et de trois mâles. C Som /) LEUCOÓSPIS. SPECIES. TEM IN Æ. Gigas. Dorsigera. Biguetina. F E M E LE E S. Fabr. Leucospis. n.° 1. Panz. Leucospis. fem. Fabr. Leucospis. n.° 2, Panz. Leucospis fem. a . LI e e LI 9 Gravée. La partie postérieure du ventre de cet individu est aplatie en dessus, et elle fait un angle de 50* en- viron , avec l'antérieure ; outre cela, le fourreau de l'aiguillon est beaucoup plus court que dans les deux autres espèces, | | | | LEUCOSPE. ESPECES. M AR E S. NW, A L E S Gigas. Dorsigera. Panz. Leucospis mas, Pänz. Leucospis mas. Les máles ont ordinaire- ment sur le covselet les mémes taches jaunes que leurs femelles. J'ai donné à celle espèce le nom de mon ami M. Fauxre-Biguet , comme un témoignage de ma reconnaissance. ( 308 ) GENUS XLVI. CODRU S. Cellula radialis, uza , minutissima, in infima parte angulata. Cellulæ cubitales, nulle. Mandbulæ, arcuatæ, unidentatæ. Antenne, filiformes nunquam. submoniliformes , trede- et non — cim articulis composite in utroque sexu. 1. Observatio. Feminæ aculeo exserto armato sunt. 2. Observatio. Punctum alæ magnum. GENRE XLFI. COD RR E. Cellule radiale, une, fort peute, anguleuse dans sa partie inférieure. Cellules cubitales , aucunes. ÎHandibules , arquées, unidentées; Antennes, filiformes, et quelque- fois un peu moniliformes, composées de treize anneaux dans les deux Sexes. Les femelles sont armées d'un aiguillon découvert. 2. Observation. Le point de l'aile est grand. 1. Observation. La nervure radiale de l'aile des codres , après avoir formé la cellule du même nom, se porte ensuite jusqu'au milieu du disque de l'aile, puis elle se rejette en dehors pour aller se terminer à son extrémité : dans ce trajet, elle dessine faiblement une espèce de grande cellule qu'on pourrait considérer comme une seconde radiale. Une grosse tête, un corselet fort long, ordinairement chagriné sous l'écusson ; un ventre lisse et ovoide , composé de six segmens, dont le second est trés-grand, et terminé par deux petites James écailleuses qui recèlent sans doute l'aiguillon; des jambes longues et gréles, tels sont les caractères des codres, qu'on distinguera fa- cilement des autres hyménoptéres par la figure de leur cellule radiale, qui est en partie cachée par la grandeur du point de l'aile. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de six individus. OO0DR U S. CO D R E. SPECIES. ESPECE Ss. FEMINÆ FEMELLES. MARES MALES. Gravidator. Fabr. Banchus.n.° 10. Niger. Panzer. Codrus. MAD CRT LUE PS Pallipes. Grave. NE RDA EAN A PR Il est très-difficile, dans ce genre , de distinguer les mâles des femelles, parce que les antennes ont le même nombre d’anneaux , et que les valves pointues qui terminent le rentre existent dans les deux sexes à peu prés dela même manière. GENUS. GENRE. CINE'TU S. CQ NOE TE. . Cellula radialhis ; na, parva, Cellule radiale , une, petite, acuta. uf . pointue. Cellulæ cubitales, nulle. 3 Cellules cubitales , aucunes. Mandibulæ, subbidentatcæ. JHandibules , légèrement biden- tees. Antenna, filiformes , quindecim Antennes, filiformes, composées articulis composite in feminis , — de quinze anneaux dans les femelles, primo longo , quatuordecim in ma- — le premier long, et de quatorze dans ribus , tertio areuato. les mâles, le troisième arqué. Les insectes de ce genre établissent le chaînon qui unit les codres aux bélytes, en participant à lAabilus des uns et des autres. La cellule radiale des cinètes forme un petit triangle scaléne, dont le sommet est tourné vers le bout de l'aile, et la nervure qui le dessine se contourne dans le disque de l'aile, comme chez les insectes du genre précédent. Le point de l'aile est à peine visible, n'étant formé que par un léger renflement. de la nervure. Le corselet des czzét£es n'est pas prolongé postérieurement, comme celui des codres, et il est armé de deux petites épines. Leur ventre est un peu aplati, mais moins que celui des bélyfes , et il est porté par un pctiole long , sillonné en dessus , velu et quelquefois arqué. Jignore si les cénèles ont été décrits par les auteurs, et dans quel genre ils ont été placés. — Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection d'une femelle et de deux mâles. (; 913 GENSU S. B EX Y A. Cellula radialis, zza , minuta , opata. Cellulæ cubitales, zulleæ. Mandibule , minutlissimæ , sub- didentatcæ. Antennæ , perfoliatæ , quinque- decim articulis composilæ , primo longo. Cbservalio. Zeminæ aculeo. exserto armate sunt. Surrr. pl 14. ) GEN RE. B'É LV T E. Cellule radiale , une , peute, ovale. Cellules cubitales , aucunes. JHandibules , tres-petites, légere- ment bidentces. Antennes , perfoliées, composées de quinze anneaux, dont le premier est alongé. Observation. les femelles sont armées d'un aiguillon découvert. Les bélytes ont leurs antennes perfoliées , et insérées à côté d'une éminence nasale, transversale, trés-apparente. Leur corselet, aplau et guilloché en dessus, se termine postérieurement par deux épines. Le second anneau de leur ventre est trés-grand et sillonné longitudi- nalement. Leurs ailes enfin ont une cellule radiale dont la nervure est quelquefois si peu opaque qu'on ne l'apercoit qu'à peine. Je n'ai encore trouvé que deux espèces à placer dans ce genre: la premiere est celle qui est représentée à la case 8 de la pl. 14, sous le nom de bicolor; la seconde, moins grande, a l'abdomen noir et moins profondément sillonné. GENUS XLVH. CHALGCIS.- Cellula radialis , zulla. Cellulæ cubiiales, zzz/ee. Mandibulæ, bidentatæ et triden- lata. Antenne, vulgo fractæ, varia Jorma , varioque numero articulo- rum compositce, nunquam tredecim superante. 1. Observatio. 4/liquee feminæ aculeo exserto, ceterce recondito armata sunt. 2. Observatio. Punctum ale mag- nuum et fere quadratum. GENRE XLFIF. CHALCI S. Cellule radiale, aucune. Cellules cubitales , aucunes. JMandibules , bidentées et tri- dentées. Antennes, ordinairement brisces, de forme variée, et composées d'un nombre différent d'anneaux qui ne surpasse pas celui de treize. 1. Observatio. Quelques femelles sont armées d'un aigaillon découvert; dans d'autres il est caché. 2. Observation. Le point de l'aile est grand et presque carré. Quel que soit le moyen dont on veuille se servir pour reconnaître les chalcis , je doute qu'on puisse réussir, soit à cause de la peti- tesse du plus grand nombre des individus qui composent ce genre , soit à cause des formes variées que présentent leur corps , soit enfin à cause de la différence qu'on observe dans la figure et le nombre des anneaux dont sont composées les antennes ; mais si l'on emploie celui des ailes, on les distinguera toujours des autres hyménoptères , par l'absence de toute nervure ; par la figure presque carrée du point de l'aile, et surtout par l'ondulation remarquable que fait le cubrtus. En réunissant dans ce cadre générique des insectes dont l'Aabztus était trés-différent , j'ai cédé à ce que me dictait une force supérieare, savoir, l'organisation des ailes. Si l'on ne veut pas admettre ma manière de voir, on pourra la modifier en choisissant les moyens de division que je vais présenter, pour en faire des genres. (318010) Le premier moyen de division sera tiré de la place qu'occupe le point dans Paile, car dans plusieurs espèces il touche quelque- fois son bord, tandis que dans d’autres il s’en éloigne en descendant dans son disque. Les antennes présenteront un second moyen de division. On en trouvera de brisées et d’autres qui ne le sont pas, de pectinées et de simples, de lisses et de velues, d’aplaties et de cylindriques; plusieurs sont filiformes ; d’autres terminées en massue, et quelques- unes par un anneau arrondi et excayé comme celui de quelques lépidoptéres. Quant au nombre d'anneaux dont elles sont com- posées, il y en a qui en ont treize, d'autres douze, neuf, sept, cinq et quatre. Il est à propos de faire remarquer à ceux qui vou- draient employer les antennes comme un moyen de division, que celles des máles sont quelquefois différemment conformées de celles de leurs femelles ; ainsi, par exemple, les chalcis ramicornis et pectinicornis sont les mâles de femelles dont les antennes sont simples. La forme du ventre et son insertion au corselet offriront un troi- sième moyen de division. On voit en effet des chalcis qui ont un long péuole, tandis que d’autres l'ont très-court. Les unes ont le ventre arrondi, d'autres l'ont cylindrique , conique et quelquefois comprimé latéralement comme une lame de couteau. Le renflement des cuisses postérieures, ou leur simplicité , don- nera un quatrième moyen de division. Enfin on en trouvera un cinquième dans la couleur variée de ces insectes. Toutes les chalcis dont les cuisses postérieures sont renflées , constituent chez les auteurs le genre qui porte ce nom , tandis que celles qui ont les cuisses simples sont disséminées dans d'autres genres. On en trouve parmi les diplolepis , cleptes , eucharis , Hymenopteres. Tous à. Rr ( 314 ) eynips et chalcis de M Fabricius. Quant à M." Latreille, il les a placées dans son genre cyzzps, en les séparant par des divisions fondées sur les modifications dans la forme du venue, et par des subdivisions qui reposent sur les nuances que présentent le corselet et les antennes. Ces deux auteurs ont créé le genre eucharis poury placer le calcis adscendens; mais, en examinant avec attention l'aile de cet insecte, on voit que le cubitus subit l'inflexion qui caractérise les insectes de ce genre, et quoiqu'elle soit un peu moindre que dans l'aile de plusieurs autres , elle suffit ndanmoins pour lui assigner sa place. Je ne me permettrai aucune remarque sur les organes de la bouche des chalcis, parce que l'extréme petitesse du plus grand nombre d'entr'eux exclut toute recherche de ce genre, et que celles qui ne porteraient que sur les plus grosses espèces ne fourniraient que des résultats équivoques. Comme il est assez difficile de se procurer ces petits insectes, je rapporterai que j'ai vu sortir, en automne, de onze galles fongueuses des branches du chéne , huit cent quatre-vingts individus, d'espéces trés- variées , dont quelques-uns étaient des cyzips et tous les autres des chalcis, dont plusieurs se sont accouplés dans le poudrier où ils étaient renfermés. j Les espèces qui composent ce genre étant trés-nombreuses , de forme trés- différente, et pour la plupart fort petites, exigeraient une monographie accompagnée de figures correctement dessinées et bien coloriées. Un tel ouvrage ne le céderait pas en beauté à ceux qui représentent les oiseaux-mouches et les colibris. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de cent douze individus, máles ou femelles, dont quatre de ces dernières sont aptères. —— M — CHALCIS. CHALCIS, SPECIES. ESPECIES. FEMINÆ FEMELLES. MAKES MALES Prima Divisio. Æbdornine longe petiolato. Première Division. Ventre à long pétiole. * Femoribus posticis incrassatis, Cuisses postérieures renflées Sispes. Fabr. Chalcis. n.° 1. RP re UT Te Panzer. Chalcis. EE COPA TRE EEE TA Clavipes. Fabr. Chalcis. n." 2. | MM) Ho die date Panzer. Chalcis. | da esse ** Femoribus posticis simplicibus. Cuisses postérieures simples. Adscendens. Fabr. Eucharis.n. x. | ÆAdscendens, De méme , excepté les 'antennes, qui sont plus : longues , et le corselet , te eh let et ete | qui est épineux. Panzer. Cynips. Zbrotani. | Panzer. Chalcis. L LI LI > e LI E] Secunda Divisio. Æbdomine breviter petiolato. Seconde Division. Ventre à court pétiole. * Femoribus posticis incrassatis. Cuisses postérieures renflées. Minuta. Fabr. CZalcis. n.° 25. E REI MEE Panzer. Chalcis. i iu UMP eco ER Bispinosa. Fabr. Chalcis. n." 28. ! RS TN S Me Ne U tre Pusilla. Fabr. Chalcis. n." 29. HON ANTT PS dud Eo NS Flavipes. | Fabr. CAalcis. n.° 52. RESTES ne rase Panzer. Chalcis. Femorata. Panzer. Chalcis. Armata. Panzer. Chalcis. Dargelasii. Lateille. Chalcis. Cornigera. Gravée (1). Je n'ai pas pu distinguer les sexes dans les chalcis à grosses cuisses. (330 ) **. F'emoribus posticis simplicibus. 7 * Abdomuine viridi vel ceruleo. Bedeguaris. br Diploiep: n. 6. Nigricornis. Fabr. Gallarum. | Fabr. Fabr. PectinicornisLa femelle a des an- Diplolep. n." 7. Diplolep. n.° 8. Puparum. Diplolep. n° 15. tennes simples. Ramicornis. Les antennes de la fe- melle ne sont pas rameuses. Bimaculata. Fabr. Chalcis. Aurata. Panzer. Cynips. ** Abdormine nigro. Sphegum. | Fabr. Diplolep. n° 17. Stigma. Fabr. Diplolep. n° 21. *** 4bdomine bicolore. Cynipidis. | Fabr. Diplolep. n° 17. Stigma. Fabr. Cleptes. n." b. Fulgens. Fabr. Cleptes. n." 6. Fabr. Cleptes. n." 8. : Larvarum. Caisses. postérieures simples. Ventre vert ou bleu. I!alica. Fabr. Diplolep. n.* 5 Panzer. Diplolepis. Fiolacea. | Fabr. Diplolep. n° 4. Panzer. Chalcis. € Bedeguaris. De méme. | Nigricornis. De méme. | Gallarum. De méme. Puparum. De méme. PectinicornisFabr. Diplolep. n° 22. [i | Ramicornis. Fabr. Diplolep. n° 24. Bimaculata. De même. Ventre noir. Ventre de deux couleurs. | Cynipidis. De même. | Larvarum. De méme. (i conum y GENUS XLVIIT. GENRE XLFII. PSILUS. PSILE. Cellula radialis, zulla. Cellule radiale, aucune. Cellulæ cubitales , nulle. Cellules œubitales , aucunes. Mandibulæ , bidentatæ et triden- Mandibules , bidentées et tri- tatc. dentées. Antennæ, moniliformes, nonnun- Antennes, moniliformes, quelque- quam. capitatæ , sepe longitudine fois à tête, souvent de la longueur - corporis , duodecim et tredecim ar- du corps, cemposée de douze et de ticulis composite, primo longo. treize anneaux, dont le premier est long. Les ailes des psiles n’ont aucune cellule, et le point qui est à peine visible ne s’avance pas au-delà du tiers de leur bord externe, ou antérieur. Àu moyen de ces deux caractères, on les distinguera facilement des autres hyménoptères. La téte des insectes de ce genre est presque sphérique, un peu aplatie par devant; leur corselet, lisse en dessus, a son écusson assez Saillant; leur ventre , pétiolé, plus ou moins conique, est . composé de six anneaux, dont le second est trés - grand ; leurs cuisses sont ordinairement renflées au milieu, et leurs ailes, trans- parentes et souvent velues, dépassent le ventre lorsqu'elles sont en état de repos. Parmi les insectes nombreux qui composent ce genre, on en voit qui ont des antennes moniliformes; d'autres qui les ont très-velues, comme /'elegazs , et quelques-uns, surtout parmi les femelles, qui les ont plus grosses au bout, comme l'aztennatus , représenté à la 7- case de la pl. 13. Le psilus cornutus , figuré par M. Panzer, a une téte pointue qui ne ressemble pas du tout à celle des autres (? 519 ) psiles ; mais il en est un autre plus remarquable encore dont je vais donner une courte description. Cet individu, qu'on rencontre sur les fleurs en ombelie, dans le mois de juin , et auquel j'ai donné le nom spécifique de Boscz, est petit, noir et lisse; du premier anneau de son ventre s'eléve une eorne solide , faite d'une seule pièce inarticulée et arrondie à son extrémité, qui se recourbe dés sa naissance, pour se porter en avant , en se prolongeant méme au-delà de la téte : cette corne ne touche pas le corps de l'insecte, mais lorsqu'il relève son ventre, mouvement qu'il exécute très- souvent, comme si cette corne était pour lui une arme défensive, ou offensive, alors elle se loge dans une demi-gouttière assez pro- fonde, creusée sur la partie supérieure du corselet et de la tête, où elle s'adapte très-exactement. J'ai examiné avec attention cet animal vivant, pour connaitre les usages de cette corne; mais je ne peux lui en assigner aucun, tout ce que je peux dire, c'est qu'elle ne peut pas se mouvoir par elle-même ; de sorte qu'on ne peut pas supposer qu'elle remplace l'aiguillon ou la tarrière. Le genre diaprie de M: Latreille, qu'on trouve dans la famille de ses proctoérupiens , parait se rapporter à nos psiles , à en juger du moins par l'espéce qu'y a consigné cet auteur, et par ce qu'il dit, que les ailes sont sans grosses nervures. Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de vingt-quatre individus, mâles ou femelles. PAST US. DS PLANETE PE; SPECIES. ESPECES, FEMINÆ. FEMELLES, MARES. M ALES. Zonicus. Fabr. Chalcis. n.? 55. Conicus. De méme couleur. Cornutus. | Panzer. Psilus. GEO ROMANE Er Nome saute Elegans. Grave. Antennalus. Grave. ee Ne OUT J'ai trouvé quelques psiles femelles aptères , et entr'autres une que je crois être celle du cornutus , à en juger du moins par la forme singulière de sa tête, mais eile est plus grosse, et de couleur testacée. Quoique j'aie examiné les caractéres génériques de deux mille deux cents hyménoptères qui composent ma collection, je ne pré- sume pas d'avoir complété les genres de cette classe, et conséquem- ment je ne regarde pas ma tâche comme finie. J'en ai recu la preuve depuis l'impression de cet ouvrage, dans l'envoi qu'on m'a fait du pelecinus polycerator de M." Fabricius, lequel constitue un genre particulier , bien remarquable par la singulière disposition.des cel- lules de ses ailes. Si je peux me procurer, dans la suite, des genres nouveaux, ce que je peux espérer, soit de mes correspondans, soit de l'empressement qu'auront les amateurs à me transmettre leurs découvertes, je m'empresserai de les faire graver et de les publier sous la forme de supplément. — Ma» 4o «C —À INDEX ALPHABETICUS. Ad Alyson, Ampulex, Anomalon , Andrena, Anteon, A pius , Apis, Arpactus , Atta, Aulacus , Bembex, Belyta , Bracon, Bremus, Cemonus , Ceratina , Ceraphron , Ceropales , Cephaleia , Chalcis , Chelonus , Chrysis , Cinetus , Cleptes , Codrus , Crabro , Crocisa , Cryptus, - Cynips , & Dimorpha , Dinetus , Dolerus, Dorjlus, - | Epeolus , Evania , Figites, Fœnus , Formica , Gonius, Helorus, Ichaeumon, Babidus”, [il] page 52 195 132 114 227 302 Larra , Lasius, Leucospis , Masaris, Manica , Mellinus, Miscophus, Miscus , Mutilla, Myrmosa, Nematus, Nomada, Nysson, Omalus, Oryssus , Oxybelus , Pasites, Philanthus , Plesia , Pompilus , Prosopis, Psen, Psilus, Pteronus, Sapyga, Scolia , Simblephilus, Sirex , Sphex, Stephanus, Siigmus, Süizus, Tachus, Tenthredo , Thynnus, Tiphia, Trachelus, Trachusa , Tremex, Trigona , Urocerus, Vespa , Xylocopa , [| d page 143 235 $05 182 276 189 L] b: = = 2 : E ut Z S ds ORDO PRIMUS. PI2: p.45. Gen .1.Tenthredo. FT | Gen.2. Cryptus. 49 Gen. 52 3. Allantus. Gen.10.Urocerus Gen.u. Sirex. ORDO SECUNDUS. 84. Gen.1. Evania. 36 3o Gen.2.Foenus. | Gen.3.Aulacus. Gen.4 Stephanus. Y 1 T PME Ce Vim mtely rn tension a ——— ORDO TERTIUS. f. 98. » TR 7/7 REA Gen. 1. Ichneumon. | .........23 fam. | Gen. 2: Anomalon. wi Gen. 5. Bracon. | Gen.A4.Pompilus a, 15$. — Jo. Gen.6.Psen. | Gen.7.Sügmus.. Gen.O. Apius. BOXE TER Sur Tee Gen .15. Sapyea. Gen.14.Mvrmosa. eA PL RTE: dx ; S PIA. TENUES 173. MZ d CTS. Gen.16.Bembex. Gen .17. Masans. Gen.10.Simblephitus. Gen.15 . Vespa. Il 195 à 197. Gen.21. Alyson. ^'| Gen.22.Nysson: 3.| : 2o6. Z m A 2o Gen.25 -Miscophus.| Gen.26.Dinetus. 1e9.| N 213. 5 Gen. 27. Crabro. | Gen.28. Cemonus. | .............. 2* fam. i Y; 3 3 Nerd ; 721. 2327.| En DONUM Gen. 50.Prosopis. | Gen.31.Nomada. | Gen.32.Andrena. Gen.583.Lasrus. € LA es = 118. % 1 DEPRE ; Dr à 247. > -Xylocopa. 254. Gen.34.Crocisa. | Gen. 55. Apis. Gen.86.'Trachusa. Gen. 57. Bremus. pom pou 257 bis drew : 257. Gen. 58. Mublla Gen. 590. Formica. x = ege M : . 292 Gen. 42. Chrvsis: 3o5] Gen.45 Leucopsis. A S AS 708. Gen. 46. Codrus. MEL eee PME SE PATES PX Gen. line Cholet Gen.48.Psilus "^ + Bullæ alarum. 132. Am P ul EXD up pl : Pteronus. 5.fan. Suppl 1 TER Helorus E Suppl ; Se E 12$. Epeolus à Suppl. E p RCE Ceratüna. Suppl. re DR UE Belvta : Suppl. p.45. Gen.1. dq ado Tenth . axlarts. vult Gen. $. DIESE nis Gant. Rossi Gen. 5. Nematus a. 3 erat. niger. Jure fnm. ORDO I? 22.2? fam Tenth. Lata Gen.4 D es Doter. Opaectud . Gen . 6.Pteronus . Per. daricts . UI Doter. cinctus . Per . «ET. PL G. Caister seul 19577 ; 1168. : 68, Ch 7o. Gen. 7. Cephaleia Gen.8.Orussus. Gen. 9. Trachelus "TR Cph . (ar Yet rss. coronatus . Track. hamorrotoulis : A ya 7é. ORDO 2* 84. Gen.10. Urocerus Gen.n. Sirex. Gen.1. Evania , LA) / ESP) | \ j À Var. appendigaster . Cf. pt pen eua . 8 6. go : O1. Gen.$ Aulacus Gen. 4. Stephanus I | | j | B ; N Je eq g V oen. Jaeutator . : Cul. Arial . O7 coronata . AMT. rie pina , Gaicler «cule H ORDO 37 Gen. 1. Jchneumon . 58. PI.8, 114 : Gen.2. Anomalon Tech , Panxert GOnom. vartegalurnt. Gen.5.Bracon Gen. 4. Pompilus Gom. margiratunr. Jl om. 10 gltettted . | Gen.5. Sphex Gen. 6. Psen . i e pA nucrnomata- ME urine pn. a p e pfe. t, flavipennis ; fe. 138- Gen. 7. Sagmus Gen 18 ! Apius pis Jigulis ! /48. arra crusca ; 155. eg. acer 146. a Gen .10 Dh Gen.n. Tiphia Gen.12. Scolia Din. oculata. Th. Jemorata. | OfcoL. rubra. 162: 4/64. Gen.1$. Sapyea 159. Gen .14. Myrmosa Gen.15. Vespa Jap - 10 guttatkr. HE Jrine PRE Vespa notata . LE (73. /42. C5; Gen.16. Bembex Gen. 17. Masaris j Gen .18. Simblephilus. ; = À emb. ocutata. Pl 10; ET 21 dent. diadema. las. apifor mu i 4/8 LE Gen.19. Aellinus Gen. 20. Arpactus T 195$, Gen. 21. Alyson Del. pralernsts . Grp. formouts is . YPO . ] [97 ie, D yc Zoo. 203 Gen.22. Nysson Gen.23. Philantus Gen.24.Gonius NET Pos .Oimidialus . : s 2 Lud. rubidus . 6 HE re pare or, lavipes . je. 206. Gen.25. Miscophus Pise. bicotor . Cab. 6 notatus . 213. Gen. 28. Cemonus Gen. 29 ..Oxybelus 2t6. Gen.S3o. Prosopis 21/8. Cm. unicotor . Oxyb. 14 notatus 4— Dom. SLJNAUX . ME Jurine pinx Gen.32. Andrena ME. x Pros. bifasctatius . 224. Gen. 55. Lasius Gar. pulehe la. P1.12. 247. Gen.36. Trachusa Go c. atra. Frach. cm cta. Gen.40.Cynips 2?4| 85. Gen. 41. (DIRE, 263 276. en. 57. Dremus Gen. 38. Muaülla Gen. $9. Formica ——— v E > : rem. à cutellal Put. binaculata. Form. oubterranea. Zo 2: Gén: 42. Chrysis Jp. 300. Jo3 / ; Gen. 45. Omalus Gen. 4 4.Ceraphron nat. fus eccorma. Cbr. cornutus . 22 ; : JLeuc i PBiquetina ; 308. Gen. 46. Codrus: Gen. 47. Chalcis I Gen. 49. Psilus (Dr. pales. Muülla P silu S | Iu | formcarat. antennatus) Ver. testaceus . Pen. bicotor HE arie pine. - ETATS = ————————— Caisler ovulp. Fe VEN hs EN vie dy Lier he ds ui PIPPVET EE PPT OR PPT ENT V2 m Ampulex ; Suppl ; = : # d JS d É E * ES 2 S p UN ) p | Cp. fasctala . | Zach. staphylnus l(— NR = H Suppl » Mix. bifascurlus . Ceraüna. Suppl À Cerat. albiabris . Tachus : Suppl. 116. Epeolus. Suppl. ? . J cpeot ore gate . Belyta. Belyt à Licotor . D Delor. ater. Andrena. 2°fam. nds. humerals . E 303. A * Cer aphr on. bis. ue ) Ce aph . ddlcalus . Co e cto I p zce7r "uelim L4 aT ia, / | fe f T tap ey. " | E Quo. Tue. genter. £ | CI abro LYteznteo. Zeya22r000. A UR rep, pena orate yr a rrr | MET ELLES 0 LAM excom Deere: : 172507 (gama (eee ns Cen. SRE) rar eceu enden , Colb fna aeo aant rt ea de Prades (ones Da TA) : AZ] eoa tI ry, DELTA vai Colle lot Gbhe 2 f EE D CSS EEE ire $5 4. 1-3 cellule [1001245 (c : salS) Ze Ce ul a. Data s (a deo CAL S. EE dra 3) S_6-7. Cellule cubilales{2auns) Dara re. A a) $—9. [497/729 2 UP 3 3599 9 ZU, 2720 lle FER (9 aa : az coil abore Sud EIR, Jd) Lo — ff. Crea. rptu. . (£a cheats ) faa $.8.lo GAL la xta TEEN CE CL LR Lens po xÍa ce LL C9 Clula ra erra um uae OA EE 7: IET PvP RR APUD Zone ada EC z Rire > ete jee . n 6: Cellule. 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