bu YU b L umen ODONIS € à * T Pus \ A 4 any ÁN a i | r \ i 1 ma 1 e 5 o om ; EM uo TT ah dy mo V MPs d ah I» » j MT 4 4 D b ^ M I | a I I i ee , ATA f dO Pis | AA | » ! { & al ' N | | ^n L I ' dh LI | Jom | ( } T ! , ! | » | 2 i i " a 1 p La [| 1 E A) 2 { Li I Y 1 | B. 1 M um I u Im "S ur ae | N | D d i By í N N À À 4 LU Tr ! Å INT D N à i t ; | , "T NOVA ACTA REGIA SOCIETATIS SCIENTIARUM UPSALIENSIS SERIEI TERTIÆ VOL. XII. FASCICULUS PRIOR. Bann coat la terr MARS UPSA LI, EXCUDIT ED. BERLING REG. ACAD. TYPOGRAPHUS. MDCCCLXXXIV. PHINTED IN SWEDEN i ra, > 4) L ls yas "mr eu 21 N Ld + f pers : n uu dur Ü thea N erre» 1) i " KUNG Pa | 1995 t OM ce ? H aa; À "1 K A regeret Wen y ZU 4 * , 4 i - gm m qu » » 2 Fly ++ » 1/7 "Y [He « FT / "C 5 NOVA ACTA REGIA SOCIETATIS SCIENTIARUM UPSALIENSIS SERIEI TERTLA. VOL. XII. FASC. I. 1=84. VI. WE. VIII. C. M. INDEX HUJUS. FASCICULI. G. FINEMAN: Sur la trombe du 7 juin 1882 danssla valléesdegSaby 1s... Ro es . DILLNER: Sur l'intégration des équations diffé- rentielles du pendule conique . . us FALK: Démonstration du théorème de Ca sur lintégrale d'une fonction complexe . . . . SÖDERBLOM: Über die Drehung eines Rota- tionskórpers um einen festen Punkt . N. LUNDSTRÖM: Pflanzenbiologische Studien, I. Die Anpassungen der Pflanzen an Regen ming! AR NE Aen RO D MEER I RE EEE . H. HILDEBRANDSSON: Sur la distribution des éléments météorologiques antour des minima et des maxima barométriques......... . BERGER: Sur une sommation de quelques séries E. ArescHoue: Observationes Phycologice, P. IV, de laminariaceis nonnullis . . . . . . Pag 1— 36. 1—12. 1—18. 1—92. 1— 67. 1— 31. 1— 31. 1—23. I— VI. 1. RA 3 , MR " he al & e: / quat 3 ne ae Sch NE N D. ; 3 9. 1 EU CIT RE ME Be kd 3 [ "n ^ 1 PELLE i= a D ue ue : : A a M: à ) IM T MUT. "Y mesa] 1 à Af r1 : L i ; 3 AUS? hir / | ir quus et Phu 4 H 4! Hi id " E h E | G ! L 7 VD arduo ‘i | D'UN MAN NL FU fae TU LUN Ee i en. 29m SUM ) "Ea 2 T au MET AUR | Em E "p i wen MN MET Au T Mh ’ v mL NONO Es SUR LA TROMBE DU 7 JUIN 1882 DANS LA VALLÉE DE SÄBY C. G. FINEMAN. AVEC SEPT PLANCHES. (PRESENTE A LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES D’UPSAL LE 29 SEPTEMBRE 1882.) UPSAL EDY. BERLING, IMPRIMEUR DE L'UNIVERSITÉ. 1883. \ 4 i n . Ae 3 y ! x u; à À , j 3 i hn à Hi VE : ER FR Adam DE Dv | ; 4 i Ne pho , - i ay ADDE TW hd r UY ache. ec dee Lh, "aee qos f RD NN " > E d “<= | 1 D i [n fl - ‘ i i x B à I SUR LA TROMBE DU 7 JUIN 1882 DANS LA VALLÉE DE SÄBY. Les trombes étant encore parmi les phénoménes étranges qui attendent leur explication, tout ce qui peut contribuer à les faire con- naitre-doit offrir un intérét particulier et cela surtout, si le lieu de la scène est un pays où elles ne se montrent que rarement. Car il faut s'attendre à ce que les causes du phénomène y paraitront comme des extremes de l'état ordinaire de latmosphére et qu'elles se découvriront ainsi plus facilement. C’est pourquoi l'on a été fort sensible à la nou- velle qu'une trombe avait dévasté le 7 Juin 1882 la vallée de Süby située dans la préfecture de Jönköping. M. le Professeur HILDEBRANDSSON, di- recteur de l'Observatoire météorologique d'Upsal, qui se trouvait en congé aux bains de Ronneby, chargea par télégraphe l'auteur de ces lignes de se rendre à Säby aux frais du dit observatoire, pour y étudier le phé- noméne aussi soigneusement que possible. Le télégramme me parvint le 12 au soir, et le 14 au matin j'arrivai au domaine de Säby, où les dé- vastations de la trombe avaieut eu leur plus grande étendue. Je com- meneal tout de suite mes travaux, qui ont été beaucoup facilités grâce à Yobligeance et au concours actif de MM. les Barons A. et E. HERMELIN. Mon travail avait surtout pour but, comme il arrive en pareilles occurrences, de recueillir des récits de témoins oculaires — en les repro- duisant, je me suis astreint 4 employer autant que possible les expres- sions mémes de mes auteurs —, de mesurer la route suivie par la trombe et de déterminer la position des arbres abattus et des batiments détruits. Une carte détaillée efit été la base naturelle de mon travail, mais comme il n’en existe pas, que je sache, pour cette localité, il m’a fallu recourir, lors de ma première visite, A des cartes territoriales des domaines voi- sins, ou, à défaut de celles-ci, à des esquisses des cartes que je dressais Nova Acta Reg. Soc. Se. Ups. Ser. III. ] 2 C. G. FINEMAN, moi-même. Plus tard, je reçus de l'état-major une copie manuscrite de la carte qui en a été dressée, à l'échelle de 1: 50000, et celle-ci ayant été portée aux proportions de 20:6, je retournai encore une fois à Säby pour rectifier mes observations et continuer la mensuration, dans les ré- gions au N'du lae de Säby jusqu'à Asvallehult et au hameau de Tranås. Les traces de la trombe devenant de plus en plus irrégulières, je ne poussai pas plus loin la mensuration. L’intensité de la trombe avait apparemment diminué en ces lieux et sa circonscription était devenue plus vague, mais on la pouvait suivre encore sur les bords du lae de Sommen, jusqu'au domaine de Tranas, à Norraby et à Torsudden; sur le territoire de Boxholm, situé à environ 16 kilométres au N du cháteau de Tranås, et à 5 kil. au N du bord septentrional du lae de Sommen, on remarquait encore des traces de fortes perturbations atmosphériques. I. TOPOGRAPHIE. Pour éclairer ce qui va suivre, il ne sera sans doute pas inutile d'entrer dans quelques détails topographiques. La vallée dite de Säby, est formée par les déclivités du sol au- tour du lae de Säby. Cette vallée se prolonge vers le nord par la vallée de la rivière de Svartå, laquelle vallée s'allonge en zig-zag dans la di- rection principale du SO au NE et s'étend à partir de l'angle NO à lO par une vallée marécageuse d'environ 5 kilom. de longueur sur une lar- geur. maximum de 1350 mètres. Le lac est situé à environ 160 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il est entouré au $,à l'E et à l'O par des montagnes dont la hauteur varie de 200 à 300 métres. Au N se présentent des montagnes généralement moins élévées et moins escarpées, qui sont coupées par des vallons. Les montagnes situées sur les bords E et S tombent à pic dans le lac, mais le bord O est au contraire occupé par une grande plaine, consistant surtout en ce qu'on appelle dans plusieurs dialectes suédois »mader», c-à-d. des prairies marécageuses- gagnées en partie par l'abais- sement du niveau du lae. Plus loin s’eleve brusquement jusqu'à une hauteur de 300 mètres le Tempelberget avec ses ramifications. A une distance de 2 et ® kilom. au SSO du Tempelberget, on observera sur la carte le petit lac Wittingen, ot la trombe parait avoir pris naissance. Ce lac aussi est bordé du côté de l'E par une montagne assez basse, mais trés escarpée. A l'O s'élève sur une largeur d'un kilom. une SUR LA TROMBE DU 7 JUIN 1882. 3 bande de terrain boisée et plus haute que le reste du terrain. Au $, la vallée se poursuit en plaines basses qui, prés du rivage du lae, sont marécageuses. Le bord N consiste prés du lac en prairies marécageuses couvertes de mottes jusqu'à environ 250 métres du rivage, ou commence une forét formée surtout d'arbres à feuilles. A 450 ou 475 métres plus loin est située la terre de Lundarp, entourée au N par des champs cul- tivés et des prairies, tandis que sur les autres cótés et jusque prés des maisons s'étendent des páturages remplis d'arbres à feuilles. Le champ cultivé a une étendue d'environ 180 mètres dans la direction du NNE, ensuite on rencontre de nouveau la forét qui se poursuit presque sans interruption jusqu'au pare du cháteau de Traneryd. Les montagnes cou- rent ici presque dans la direction du S au N, elles sont plus élévées à lO et forment au N et au NNE de Lundarp un plateau d'une largeur de 250 à 300 métres, qui par une faible déclivité du sol se change en une vallée ot sont situés les champs cultivés de Siggarp. Vers le N, le plateau de Lundarp se poursuit par deux collines incohérentes dont celle de l'E tombe à pic vers l'E. ‘Toutes les deux se confondent avec les pentes occidentales du Tempelberget. Le vallon de Siggarp ou tombe la dernière de ces collines a une profondeur d'environ 40 mètres. Il débouche dans les champs cultivés de Siggarp et son bord E est formé par une chaine de collines que j'appellerai Tranerydsas. Comme le vallon n'a qu'une centaine de métres de largeur, il forme une rigole étroite et profonde qui, dans la direction du S—N, 'sétend jusqu'au pied du Tempelberget. Mais plus on s'en approche, plus le fond du vallon s'éléve, de sorte que la pente diminue. Le Tranerydsas est assez large ici [150 métres environ] Au milieu du plateau étendu se trouve un sillon peu profond et marécageux; du côté de YE le plateau tombe à pie sur les prairies de Gjutstugan. Ce sillon ne se transforme qu'en arrivant au Tempelberget, ou il devient une rigole é:roite entre les deux moitiés de la montagne, dont celle de YE seulement se poursuit plus loin vers le N, tandis que celle de l'O finit au Tempelberget ou se confond avec cette montagne. Le Tempelberget, qui est le point le plus élevé de toute la contrée environnante, est formé par une colline qui, s'élévant à pic, tombe au SO vers le vallon de Siggarp et s'enfonce au S au-dessous du niveau du Tranerydsás. Il s'est ainsi formé un abaissement peu profond entre la partie occidentale de celui-ci et le Tempelberget, lequel abaissement aboutit aux deux vallées des deux cótés du Tempelberget. Le fond s'élève pourtant assez pour que des deux côtés on ait des pentes très 4 C. G. FINEMAN, fortes. Ce n'est que du cóté du nord que le Tempelberget s'abaisse- doucement; à quelques centaines de métres de là, les différences du mi- veau du côté oriental s'aplanissent, parce que le Tranerydsäs et la vallée du cóté oriental du Tempelberget se confondent avec l'abaissement de- ce dernier en un plateau élevé. La pente vers lE est encore considé- rable prés du château de Traneryd, qui est situé au NNE du Tempel- berget au pied du Tranerydsäs, bien qu'elle soit devenue plus douce qu'à Gjutstugan, et qu'elle se transforme un peu plus au N vers le NE en basses prairies et vers le N en un bas plateau doucement incliné vers. lE. Un kilom. plus loin, elle s'éléve de nouveau en formant des décli- vités abruptes vers VE et vers le N et forme en ce lieu la frontière entre la contrée montagneuse et boisée et la division occidentale ci-dessus nommée de la vallée de Säby. La contrée la plus rapprochée du cóté de l'E est occupée jusqu'à Traneryd par des champs cultivés et des prairies remplies d'arbres à feuilles. Au delà de ces prairies, le sol se relève et est recouvert en grande partie par une forêt assez épaisse. Le dernier abaissement in- cliné vers les champs cultivés qui sont situés au-delà de cette forêt et qui s'élévent peu au-dessus du niveau du lac de Säby, est escarpé, mais ne dépasse guére 25 métres. Le bord N du lae de Säby s'avance en formant un promontoire (voir la carte) où est situó Åbonäs. Ce promontoire s'appuie sur des vallées qui le limitent à l'E comme à l'O. La vallée occidentale, qui est celle de la riviére de Svartå, et l'autre, dont la largeur est d'environ 275 mètres et dont le sol est marécageux, se rejoignent à Wriggebo. La pre- miére est limitée à l'E par le plateau étendu ou sont situés Gummelycka, Winterstorp et Tästås. Le sol s'élève entre les deux vallées à environ 50 mètres au-dessus de leur niveau. Quelques sommets du plateau at- teignent une hauteur encore plus considérable. happelons-nous en résumé que ce sont 3 laes, ceux de Wittingen, de Säby et de Sommen, qui marquent respectivement le point de forma- tion de la trombe, le centre de sa trajectoire et le point oü s'est dis- soute la trombe, que tous ces lacs se trouvent en ligne droite du SO au NE, qu'entre les deux premiers le sol est occupé par des plateaux et des vallées, dirigées en général du S au N, et qu'enfin le lac de Sommen communique avec celui de Säby par la vallée de la riviére de Svartå qui, à Wrggebo, se divise en deux branches, aboutissant l'une.et l'autre au lae de Säby. = SUR LA TROMBE DU 7 Juin 1882. 5 I. RÉCITS DES TÉMOINS OCULAIRES. Comme il importe de connaître dans quelles circonstances les dif- férents récits de cette trombe m'ont été communiqués pour en apprécier la juste valeur, je crois devoir reproduire »in extenso» les propres paroles de toutes les personnes dont je tiens des renseignements suffisamment complets. Ce compte-rendu a été dressé autant que possible par ordre chronologique. Dans la paroisse de Frinnaryd au S du lae de Wittingen, le mé- téore ne semble pas avoir été observé et d'ailleurs on n'y en rencontre aucune trace. Rien donc n'indique ou n'autorise à croire à une relation entre la trombe et un phénoméne analogue qui a été observé à 5 h. de laprés-midi dans les paroisses de Barkeryd et de Jersnüs, situées à en- viron 30 kilom. au SSO de Lundarp. Le propriétaire de Lundarp, O.-A. GUSTAFSSON, raconta que le 7 juin le temps était chaud et calme; du moins il ne put se souvenir d'aucun courant d'air. Dans l'aprés-midi il tomba une pluie assez forte et móme un peu mélée de gréle et du cóté du S on vit et entendit de grands éclairs et des tonnerres. Quand la pluie eut un peu diminué G. se ren- dit au lac de Wittingen. Il pleuvait pourtant encore »comme en général quand il tonne» et l'orage se perpétua au S par de forts éclairs. A 4 heures G. arriva au lieu ou il travaillait, c'est-à-dire aux prairies maré- cageuses, dont nous avons parlé, au N du lae et à la distance d'environ 150 métres du rivage et presque au niveau de la surface du lac. Des nuages s'amoncelérent venant de l'O comme de lE, mais ils n'avaient pas de formes particuliéres. Tout à coup G. entendit du cóté du lae un »siflement violent» qui le fit tressaillir [il était baissé sur sa charrue] et régarder d’où provenait le bruit. Il vit alors s'étendre sur la surface du lae des nuages épais et sombres, qui la lui cachérent complétement. Bien qu'ils arrivassent jusqu'à la région des nuages supérieurs, qui pa- raissalent des nuages de tempéte ordinaires, épais et sombres, et bien quils fussent un peu plus clairs vers le haut, ils s'en distinguaient pour- tant par leur couleur obscure et »noire comme la nuit». Ils étaient mal limités, mais se présentaient comme une colonne de fumée sur le ciel clair qui leur servait de fond. Lorsque le sifflement se fit entendre pour la première fois, l'air qui se trouvait au centre de la masse inférieure des nuages les plus noirs s'échappa en haut et par secousses, comme »la vapeur d'une locomotive», mais de sorte que cette masse d'air »lancée», 6 C. G. FINEMAN, »s'éleva quelques instants, puis s'étendit") quelque peu pour s'élever en- core une fois avec rapidité en produisant un sifflement». Aprés avoir regardé un moment comment s'élevaient »les érup- tions», G. venant à jeter les yeux sur la partie inférieure de la colonne de fumée observa que la colonne d'air s'agitait et se berçait en commen- cant à tournoyer en sens inverse des aiguilles d'une montre, vue d'en haut. Le tournoiment se fit en spirale, de bas en haut et un peu vers l'intérieur. Au commencement il était assez lent, mais plus l'air montait, plus s’accéléraient sa vitesse et sa rotation. Ainsi il se forma comme un cornet avec la pointe en haut, le décroissement n'étant pourtant pas trés grand. A la formation du météore les nuages supérieurs paraissaient s'abaisser vers les inférieurs, mais pour le reste G. n'observa pas leur mouvement. | La rotation se transmit alors à toute la colonne avec un fracas épouvantable qui empécha d'entendre tout autre son, et G. se convainquit que ce devait être ce qu'on appelle un »nuage attirant». »C’est pourquoi», dit-il, »je l'observais de. plus prés, car j'ai toujours trouvé un grand in- térêt à ce qui s’est passé de remarquable autour de moi, cherchant à considérer tout de prés». Je lui avais laissé poursuivre son récit jusqu'à ce moment, ne l'in- terrompant que pour lui adresser quelques questions destinées à éclaircir son récit ou pour avoir plus de détails sur certains points qui me paraissaient offrir un intérêt capital. Mais alors je lui demandai sl n'avait rien lu on entendu dire sur ces trombes. Il répondit quil en avait lu des récits à l'école de la paroisse et qu'un ami, qui en Amérique avait vu des phénomènes semblables, lui en avait parlé. Cette réponse, donnée dans toute sa simplicité, ne parut pas devoir donner lieu à supposer que les observations de G. eussent été influencées par quelque récit sur la formation des trombes, exposée spécialement selon les idées de M. Reyer. La pluie continuait au moment de la formation de la trombe, et 5 minutes encore avant cette formation G. vit un éclair au S où il ton- nait violemment. Par contre, lors de la formation de la trombe, G. ne vit pas d'éclair ni aucun autre phénomène lumineux, comme des étincelles, 1) Sur ce détail G. ne pouvait donner des renseignements tout à fait stirs, mais »il me semble», a-t-il dit, »quand je me rappelle les autres faits, qu'il s'est passé ainsi. SUR LA TROMBE DU 7 Juin 1882. fi des lueurs bordant les nuages etc. G. pensait qu'il s'était écoulé deux minutes depuis ses premières observations sur »le sifflement» jusqu'à la formation du cóne mutilé. Là-dessus ce cóne tournoya quelques instants en se plaçant sur la surface du lac, tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, puis s'élevant un peu il paraissait attirer l'eau du lae sous la forme de rayons clairs. G. ne sut pourtant pas bien déterminer si ces rayons étaient formés ou non d'eau, car bien que l'air fåt un peu plus clair quauparavant prés du sol, il était encore si chargé et obscur (»proba- blement à cause de la vase, etc. attirée par le nuage») que c'était à peine si l'on pouvait découvrir la surface du lac. Lä-dessus la colonne s’avanea en l'air sans remuer l'eau, et les rayons clairs disparurent. En avaneant, la colonne changeait peu à peu de forme et s'élargissait en haut plus quen bas. Ainsi elle se trouvait au N au-dessus de la terre vers la- quelle elle s'abaissa de nouveau lentement pour s'y attacher et arracher de la mousse, des souches, etc. Elle se transporta ensuite cà et là en faisant des zig-zags. Ce ne fut qu'alors que G., effrayé, se cacha derrière une grande souche. La trombe passa tout prés de lui et il erut constater que l'air de la trombe était plus froid que l'autre. Le mouvement s'étant prolongé pendant 5 ou 6 minutes, la trombe se dirigea davantage vers le NNE avec une rapidité plus grande. Àu commencement, le cóne n'avait qu'une quinzaine de métres de diamètre à sa base, et il conserva cette largeur en touchant terre. Mais, savan¢ant en zig-zags la trombe augmenta en hauteur et en périphérie, de sorte, qu'en arrivant à la forét, elle avait acquis »la largeur d'un clocher, dont elle surpassait méme un peu la hauteur»). Sur le passage de la trombe, les bouleaux furent couchés jusqu'à terre et les sapins se brisèrent comme des cannes. Aprés la trombe, un calme complet se rétablit, la pluie s'arréta et le soleil apparut entre les nuages. Deux heures plus tard, la pluie re- commeneait. L'orage passa directement vers Lundarp et G. se hata d'aller voir ce qui était arrivé et ce qui était advenu des gens de Lundarp. Il perdit de vue là colonne, avant qu'elle eát atteint le Tempelberget. Les habitants de Lundarp racontent comme tous ceux à qui j'ai pu parler, que ce jour-là il avait fait une chaleur accablante et étouffante et que l'orage les surprit subitement, les enveloppa entièrement d'obscu- rité et parut vouloir renverser la maison. Un enfant, saisi par la tem- péte, fut lancé à une grande distance dans la direction du S au N. 1) La hauteur du clocher de l'église de Säby paraît être à vue d'oeil d'environ 30 mètres. 8 C. G. FINEMAN, Le propriétaire de Siggarp, W. SAHLSTEDT, s'était occupé dans laprés-midi d'arranger une haie sur une colline à l'E des champs cultivés de Siggarp, avec l'aide d'un valet. Contrairement à ce qui se passait à Lundarp,la pluie était si faible qu'elle ne pénétrait pas sa veste mince. Au S,il faisait de grands tonnerres et tout à coup on entendit un gron- dement terrible précédé d'un éclair et trés rapproché comme sl était tombé. Au méme moment un nuage s'approcha, veuant du N; du cóté du S au-dessus du lae de Wittingen, on voyait un autre nuage noir qui amena aussi des détonations, et ces deux nuages s'étant rapprochés, le tourbillon se forma soudainement. S. était trop éloigné pour rien voir du mouve- ment interne du tourbillon, sinon que des objets furent lancés trés haut en l'air, y montant et s'abaissant comme s'ils avaient été »dans une marmite bouillante». La trombe monta dans le sens du NNE en déraci- nant surle territoire de Lundarp des sapins entiers ou en enlevant leurs cimes qui furent lancées en l'air et emportées au-dessus du Tempelberget. La mousse arrachée aux pierres, ainsi que les branches des arbres, obs- curcirent le Centre du tourbillon‘). S. n'avait pas observé de phéno- mènes électriques. Pendant sa marche au travers des forêts de Lundarp et de Siggarp vers le Tempelberget, la colonne de nuages avait partout la méme largeur. Si l'on en excepte G. et S., les quelques personnes qui s'étaient apercues de la trombe avant son arrivée au Tempelberget n'avaient pas grand'ehose à en dire; car elles avaient été saisies d'une telle frayeur que tout ce qu'elles se rappelaient, c'était que la colonne avait eu par- tout la méme largeur et une couleur noire comme le charbon. Citons parmi les récits de ces personnes celui du fermier J. GRAN et de sa femme habitant une petite cabane sur le Tempelberget, qui ra- contèrent que lorsque la trombe fut arrivée sur la montagne, elle se pré- cipita en bas avec rapidité en abattant les arbres qui tombaient comme le blé sous la faux. Ils n'observérent ni éclairs ni aucun autre phéno- mène lumineux; ils n'entendirent pas non plus de tonnerre pendant le passage de la trombe, »mais il était possible que le tonnerre existát réel- lement et qu'il fût assourdi par le bruit de la tempête ou le fracas des arbres qui tombaient». Les observations nous font dés lors défaut jusqu'à Traneryd parce qu'au moment du malheur, personne heureusement ne se trouvait dans la forêt intermédiaire. v N = : : = 1) C'est là une conclusion et non une observation directe, comme on le voit. SUR LA TROMBE DU 7 Jum 1882. 9 Le forgeron A. JANSSON était dans la forge de Traneryd, lorsqu'il vit au Kalfhagen la trombe s’avancer directement du Tempelberget à Traneryd. Il la décrivit comme haute, noire et ayant partout la méme largeur. Elle balayait la terre et le mouvement se fit par secousses. L'ouragan, aprés avoir enlevé les toits du cháteau et de ses dépendances, les lança en haut avec une vitesse vertigineuse et les fit tournoyer en sens inverse des aiguilles d'une montre. La trombe mit environ 5 mi- nutes pour arriver du Kalfhagen à Süby. Une demi-heure environ avant son arrivée, un violent temps d'orage prolongé, accompagné de tonnerres et d'éclairs nombreux avait passé du S au NO suivi d'une averse courte mais forte et mêlée d'un peu de grêle. En même temps le forgeron C.-J. JOHANSON qui était dans la petite cabane prés de la forge, observa qu'un nuage venant du SE s’avançait avec rapidité pour s'abaisser presque aussitót vers la terre qu'il atteignit sur le chemin »non loin de la pente de la remise, et qu'il balayait la terre de manière à n'y pas laisser le moindre grain de sable». Sur la pente de la remise, ce nuage en rencontra un autre qui semblait étre venu du Tempelberget. En se heurtant, ils com- mencérent à tournoyer dans un sens inverse des aiguilles d'une montre. Le nuage venant du SE arriva un peu avant l'autre. Aussitót que fut passé ce premier météore que J. avait pris pour l'essentiel, il sortit et se rendit vers l'aire. Il trouva alors la température du courant d'air qui l'entourait bien basse, en comparaison de ce qu'elle avait été aupara- vant. Mais il observa au-dessus de Traneryd la vraie trombe au de- vant de laquelle paraissaient aller les nuages venant du N; le tour- billon nommé ci-dessus s'y réunit également. Sa description de la trombe concordait complétement avec celle que nous venons de citer. Au-dedans de la masse des nuages on entendit un »son sifflant» qui décroissait et se renouvelait alternativement. Quatre personnes travaillaient dans l'aire. Le bruit général et celui des arbres qui tombaient attirèrent pour la première fois leur attention, et lorsquau méme moment la porte fut poussée à l'extérieur par la pression de l'air, elles accoururent pour la retenir; mais elles aperçurent en méme temps que la maison commençait »à se tourner et à se bercer». Elles allérent instinctivement se cacher sous une machine à battre le blé et échappérent ainsi à la mort qui les eût attendues sous les ruines de la maison qui s'éeroula. Après être sorties avec peine des décombres, elles virent la trombe sur les »maders», mais ne s’apercurent pas qu'il faisait des éclairs au dedans de la trombe. Un calme complet s'était rétabli. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 9 10 C. G. FINEMAN, Des ouvriers occupés à cultiver la terre au N du parc, aussi bien que ceux qui travaillaient aux »maders», furent surpris par la trombe. Leurs récits concordent presque complètement; il suffira done d'en transcrire le plus complet que je tiens du fermier A. Anpersson. Étant aux »maders» prés du presbytére de Säby, il n'observa la trombe que lorsqu'elle fut à côté du Tempelberget et derrière le Tranerydsäs. Vus de loin, les nuages paraissaient tournoyer. La trombe venant ensuite droit à lui, enleva le toit du chateau de Traneryd en le faisant tour- noyer du S à l'O. Elle était moins large à la base qu'au sommet, tout à fait noire à l’intérieur, mais plus claire à IE qua l'O. ANDERSSON n'avait pas observé de phénomène lumineux, ni à l’intérieur, ni sur les bords de la colonne. Comme ses camarades, il s'était jeté la face contre terre lorsque la trombe passa au-dessus d'eux. Ils n'en conservèrent aucun souvenir, si ce n'est qu'ils avaient éprouvé un vent violent qui voulait pour ainsi dire les soulever en l'air. ANDERSSON ne croit pourtant pas que la trombe passant au-dessus d'eux, ait effleuré la terre, parce qu'alors elle les aurait saisis avec plus de force. Ceux qui se trou- valent dans les champs au N du pare furent lancés en l'air par soubre- sauts, bien qu'ils se fussent jetés, eux aussi, contre terre et qu'ils eussent essayé de se retenir à des mottes ou à tel autre objet. Tous s’accor- dent à dire quil leur semblait que la trombe aprés avoir dépassé déjà le cháteau de Traneryd avait fait un détour pour y revenir encore une fois »comme si elle n'avait pas achevé son travail, et qu'alors elle détruisait tout». Avant comme aprés le passage de la trombe, la plupart des nuages paraissaient se diriger dans le sens du SSE au NNO. Le faible courant d'air qu'on observait pendant la journée, venait à peu prés du S. Le valet C. Srrom qui, de la serre de la vigne contemplait la des- truction, compara la trombe à une toupie tournant de droite à gauche. Il n'avait pas entendu de tonnerre au passage de la trombe, mais peu auparavant il avait entendu des roulements au SO et puis à IE. Apres la trombe il tomba un peu de pluie. Le météore conserva la forme d'un cône renversé, encore lorsqu'il s'approcha de l'église de Säby. L'ouvrier Brink observa de son domicile, situé à l'extrómité sep- tentrionale du lae de Säby”), le passage de la trombe au travers de toute la vallée. Il décrivit ainsi la premiére apparition de la trombe. Quelque part au S. deux nuages semblaient aller au devant l'un de l'autre, l'un venant du SSO, l'autre du SE. Dans le premier il tonnait, et non dans le dernier. Lorsqu'ils se rapprochérent il se fit entre eux une ouverture 1) Voir la carte générale. Pl. IV. SUR LA TROMBE DU 7 JUIN 1882. i lumineuse où brillait le soleil. Les deux nuages s’infléchirent alors en bas, puis vers l'intérieur, ensuite en arrière pour remonter enfin en haut, et le mouvement se poursuivit ainsi tout le temps. [B. essaya dil- lustrer ce mouvement en rapprochant les deux mains l’une de l’autre. Il les tenait horizontalement, l'extérieur tourné du côté de la terre et les doigts d'une main en prolongation de ceux de l’autre. Lä-dessus il in- fléchit les mains en bas à angle droit, les paumes vis-à-vis l'une de l'autre, et les baissa en les tournant de maniére que les dos des mains étaient tournés vers sa personne, ensuite il courba les mains en les avançant en are, de sorte que les paumes regardaient sa personne et décrivaient enfin un petit are de droite à gauche]. Les nuages s'élevant de nouveau, ils entrérent dans la trombe elle-même qui s'était formée entre eux, et continuérent ainsi à tourbillonner avec elle pendant toute la durée de lorage. Lorsque la trombe s’avanga au-dessus du lac, des rayons s'échappant des bords de la trombe se rap- prochèrent du lac, en »formant quelque chose que je pourrais comparer à une main tenue en bas les doigts étendus». Quatre fois, pendant sa marche au-dessus du lac, des éclairs tombérent dans l'eau, sortant. le long des bords de la trombe, et toujours des deux cótés à la fois. Le méme phénomène se répéta pendant la marche de la trombe vers Äbonäs'). Ces éclairs ne brillérent que lorsque la trombe fut au-dessus du lae, on n'entendit pas de tonnerre, probablement à cause du bruit que faisait l'ouragan, qui aurait empéché d'entendre ce son aussi bien que le bruit des arbres qui tombaient. Au-dessus du lac la trombe avait un diamétre de 150 métres et semblait plus claire en haut, »le soleil éclai- rant probablement le sommet de la colonne» Au moment méme ou la trombe passa en face de l'endroit où se trouvait B., la grêle commença et continua ainsi quelques instants; elle était surtout intense lorsque la trombe se fut déjà un peu éloignée. Les grélons qui étaient souvent assez gros venaient obliquement de la méme maniére que »lorsqu'un grain de blé est lancé au dehors par une meule tournante» et frappèrent les vitres presque horizontalement. La trombe était trés haute, et lorsqu'elle se fut assez éloignée pour qu'on püt la voir à distance, on observa des nuages plus clairs dans la partie supérieure »oü se remarquait un bouillonnement». B. ne put voir ce qui se passait à l'intérieur de la masse des nuages. 1) Ces renseignements sont douteux, car aucune autre personne n'a rien vu de sembable, et à Åbonäs on n'a point observé d'éclair pendant le passage de la trombe au-dessus du lac, bien qu'en ce lieu ces éclairs aient dû paraître presque au milieu de la face antérieure de la trombe, si les observations de B. étaient justes. 12 C. G. FINEMAN, La plupart s’accordent à dire que, pendant le passage de la trombe à travers la vallée, il régnait un calme complet sur ses deux côtés. C'est ce qu'on affirma à Trekanten et à plusieurs autres endroits. Le souffleur d’orgues O. WaLLIN raconta aussi qu'au 8S. 3 nuages se heurtérent et formérent un tourbillon. Caché d'abord en grande partie par le Tempelberget, il passa au-dessus dans la direction de l'église de Säby. Le tourbillon était alors plus large en haut] qu'en bas et la rotation se fit de l'O à l'E, en passant parle S. On vit la foudre tomber aux »maders». Près de l'église, B. fut atteint par un vent froid qui le renversa dans la direction du S au N. A Traneryd le tourbillon se divisa en deux branches qui se dirigerent toutes deux à l'E de l'église, mais l'une à une plus grande distance de celle-ci que l'autre, pour se réunir de nouveau au-dessus du lac prés du rivage. La colonne ainsi formée, qui avait une hauteur d'en- viron 200 métres sur un diamétre d'environ 50, absorba l'eau de sorte que W. put découvrir le fond du lae sur une grande distance, aprés quoi . elle se rapprocha du sol à Âbonäs. L'ouragan passa lentement au-dessus du cimetiére tantót rasant la terre, tantót dans les hauteurs. Tandis que la trombe »gambadait ainsi en avant» la foudre éclatait tout le temps à l'intérieur; on n'entendit pas de tonnerre mais seulement un pétillement. Lorsque l'orage passa au-dessus de lui, W. sentit une odeur étrange, aigre comme celle du soufre. W. n'apereut rien de l'autre tourbillon, avant quils se fussent réunis en un seul. | La veuve Vir raconta que les nuages qui paraissaient se heurter avec une grande violence prés du Tempelberget, infléchirent réciproque- ment leurs bords attaquants vers la terre, aprés quoi la trombe sembla s'élever vers les nuages comme une colonne de fumée montante et tour- billonnante. Tantót la fumée s'élevait, tantót elle s'abaissait. Aux envi- rons de Traneryd la colonne se divisa en 3 colonnes dont lune, plus grande et noir foncé, précédait les autres dont la couleur était plus claire. Elles se réunirent pourtant de nouveau prés du lac, et ce ne fut qu'alors que la trombe lui parut s'étre amalgamée complètement avec les nuages. Elle se présentait sous la forme d'un triangle à base renversée; ses bords étaient clairs, le centre noir et »rempli de mille étoiles étince- lantes» — vraisemblablement des morceaux de verre qui étincelaient lorsqu'ils étaient lancés en l'air —') et elle attirait l'eau en clairs tourbillons. A Abonäs on me décrivit la trombe presque de la même manière. De lå elle avait apparu au-dessus de Traneryd comme un tourbillon de 1) Remarque de WALLIN et de la famille de M. le capitaine ÅBERGH, qui ha- bite Abonäs. Sur LA TROMBE DU 7 Juin 1882. 13 fumée qui enveloppait tout le cháteau, d'abord flottant vaguement, puis prenant peu à peu des limites déterminées. En arrivant au bord du lac elle parut s'y arréter quelques instants, se limiter et prendre la forme d'un cône renversé fort pointu, ayant une hauteur de 300 à 400 mètres sur un diamètre de 50. Elle s’avança lentement au-dessus du lac dans la direction d’Äbonäs. Tout cela se passait au milieu du silence le plus complet, et on n'entendit du bruit que lorsque la trombe eut atteint le corps de logis et que les arbres commencèrent à tomber. A son passage, elle s'infléchit vn. peu à IE de la maison. Toutefois à Vaile gauche, elle enleva le toit et chassa à l'extérieur les portes et les vitres. Le toit fut lancé dans la direction du S—SE—E—NE et tomba à terre à l'ENE de la maison. La trombe mit environ 15 minutes à traverser le lac de Säby et à arriver à Aboniis. Immédiatement aprés son passage, le temps était redevenu calme et serein. Il ne pleuvait plus, ni ne grélait, et la température semblait s'étre abaissée, au lieu qu'auparavant la chaleur avait été étouffante. M. le capitaine Ägerem dit avoir observé par des marques sur les pierres au bord du lac, que le niveau s'en était abaissé d'un mètre après l'apparition de la trombe. Les récits qu'on me communiqua à Hjelmaryd, Wriggebo, Åsvalle- hult et dans plusieurs autres localités, concordent avec les précédents sans rien ajouter de nouveau. Le propriétaire d’Asvallehult avait observé que les nuages supérieurs marchaient dans le sens du NNE. En face du hameau de Tranås, la trombe parait avoir été accompagnée de plu- sieurs tombillons secondaires, s'il faut en croire quelques récits, selon lesquels elle aurait passé comme une colonne de fumée aux bords clairs, accompagnée de plusieurs autres colonnes. En touchant à la riviére de Svartå elle attira plusieurs colonnes d'eau »hautes comme des arbres». Lorsqu'elle se fut un peu éloignée, il tomba à Tranås des grélons aussi gros que des noisettes, qui se transformérent ensuite en averse. Ici le météore avait été précédé d'un fort tonnerre et d'un peu de gréle. Des renseignements de Gripenberg, de Källaryd, de Snällebo et de Göberg racontent qu'il y est tombé de la grêle très forte par places — à Göberg les grélons étaient »si nombreux qu'on pouvait en remplir ses mains pour en faire des boules de neige». Par contre à l'E de la trajectoire, à Gummelycka et à Winterstorp plusieurs personnes sont una- nimes à déclarer qu'il n'y est pas tombé de grêle. C'est probablement sur les bords du Sommen qu'on peut recueillir les derniers renseigne- ments sur la trombe de Säby. Mais ces renseignements font croire 14 : C. G. FINEMAN, seulement qu'il n'y a eu que de violents courants d'air, qui ont provoqué des tourbillons. La perturbation atmosphérique n'y a guére apparu comme une trombe véritable. II. OBSERVATIONS SUR LES TRACES DE LA TROMBE. Pour avoir une idée générale de la trajectoire, on pourra dire qu'elle est formée d'une ligne allant du SSO au NNE et se courbant faiblement vers l'O. Partant des environs du lae de Wittingen, elle passe par Lundarp, Tempelberget, Traneryd, le presbytére de Säby (prés de l'église), Abonäs, Wriggebo, Asvallehult, pour arriver au domaine de Tranås et au lae de Sommen. La largeur du territoire dévasté varie considérablement, entre environ 50 à 750 métres. Les autres circons- tances sont aussi trés variées. Mais les récits concordants des témoins oculaires, aussi bien que la position des arbres abattus et des décombres de maisons qui ont été lancés, tout prouve qu'au dedans de la trombe, outre le mouvement de translation, il a aussi existé tout le temps un mouvement de rotation dans une direction »positive». Entrons dans quelques détails plus circonstanciés. Un peu au N du lae de Wittingen on découvre les premières traces de la dévastation de la trombe. Sur une assez longue distance, un demi kilom. env., elles ne sont que sporadiques, et ce n'est qu'à Lun- darp qu'on peut suivre la trajectoire du centre. Cette trajectoire court de là en ligne trés peu courbée vers le N et le NNE, jusque sur les limites du plateau de Lundarp, aprés quoi elle s'infléchit et se poursuit vers le NE obliquement au-dessus du promontoire qu'on y rencontre, à travers le vallon de Siggarp pour arriver sur le Tranerydsás. [Voir Pl. I]. Ce ne fut qu'arrivé à 300 ou 400 mètres au N de Lundarp qu'on put conclure d'aprés les traces laissées, qu'une trombe y avait passé. Le long de la trajectoire, les arbres sont abattus dans le sens du N, sauf quelques exceptions qui pourraient s'expliquer par des circonstances spéciales. Si l'on admet l'hypothèse d'un mouvement gyratoire au-dedans de la trombe, et qu'on applique cette hypothése aussi à cette partie de la trajectoire, la route du centre est déterminée par la ligne de la frontière occidentale du terrain dévasté, et la position des arbres abattus s'explique plus facilement ainsi, que par la supposition d'un courant d'air du S ou d'une trombe sans aueun mouvement gyratoire. La position s'expiique par la différence de vitesse de chaque cóté de la ligne centrale, et par les différents mouvements dans le demi-cercle oriental de la trombe. Si SUR LA TROMBE DU 7 JUIN 1882. 15 une trombe venait à passer par une forêt, où les arbres auraient À peu prés la méme hauteur, on pourrait peut-être trouver ainsi un chiffre ap- proximatif plus stir pour la vitesse dans l'intérieur de la trombe, que celui que l'on communique en général, à supposer que la vitesse de sa trans- lation fåt connue approximativement. Ici la chose était impossible parce qu'on ne pouvait obtenir des données chronologiques, pas même ap- proximatives. Sur une distance de 250 mètres à la suite, on retrouva les cir- constances qui se présentent ordinairement au passage d'une trombe. Le mouvement de translation parait pourtant l'avoir emporté sur celui de la rotation, vu qu'en général les arbres sont tombés dans le sens de la trajectoire, ou à angle droit sur elle. Il vaut peut-être la peine d'ob- server que sur le bord E les arbres sont couchés davantage dans la direction du SE—NO ou SSE—NNO, tandis qu'à l'O ils le sont presque toujours de l'O à VE’). Sur cette distance de 250 mètres la relation était de 8:5 entre les largeurs des cótés droit et gauche, partout ou l'on pouvait la mesurer avec une assez grande précision. En s'approchant du bord du plateau de Lundarp, la trombe s'est un peu détournée vers le N et a suivi le bord de ce plateau. Sur la pente méme [Voir PI. I] un tourbillon secondaire semble s'étre formé, qui, allimenté par l'air échauffé et humide venant de la vallée, s'est élargi con- sidérablement, de maniére à dépasser bientót le premier tourbillon par ce fait, que l'air apporté possédait probablement un »composant vertical» plus grand que lair du tourbillon qui s’avancait encore sur le plateau. C'est ce qui nous permet de croire à un brusque détour vers VE, que le tour- billon original aurait fait en s'unissant au secondaire, aprés quoi ils au- raient continué ensemble leur chemin. La vitesse parait avoir été terrible, du moins sur les 120 métres les plus rapprochés sur le promontoire, car les arbres y étaient couchés cóte à cóte du SO au NE dans une trouée de 105 métres de large. Un seul arbre, assez chétif, au milieu de la trouée, était couché dans un sens parfaitement opposé. Lorsque la trombe fut arrivée dans le vallon de Siggarp, ses traces montrent évidemment que sa rotation intérieure a été dirigée dans le sens positif. 1) Voilà des faits analogues à ceux qui ont été observés par M. H. H. Hıror- BRANDSSON — Voir »Sur la trombe près de Hallsberg le 18 Août 1875». Acta Soc. Reg. Ups. 16 C. G. FINEMAN, 2 Limitée par les deux plateaux paralléles, sur le long des pentes respectives desquels l'air a été attiré en bas et a abattu les arbres, les cimes dirigées en bas dans la direction de l'E—O ou O—E, la trombe a été pour ainsi dire poussée en avant et au N le long du vallon, en prenant la direction du NNE. Son mouvement intérieur a été accéléré probablement pour avoir rencontré de l'air chaud et humide, et ainsi toutes les circonstances typiques des dévastations des trombes se sont présentées. La relation dans les largeurs des cótes gauche et droit était ici de 5:3 donnant ainsi les mémes résultats à peu prés qu'auparavant. Le Tempelberget parait avoir entravé le progrés de la trombe, car elle s'y infléchit de nouveau, s'élevant dans le petit abaissement entre la partie occidentale du Tranerydsås et le Tempelberget, se poursuivit ensuite sur la pente orientale de cet abaissement, s’avanca obliquement au-dessus de la vallée pour. remonter le plateau et le suivre au NNE droit au Traneryd. A ce passage encore il semble que la vitesse dans la trajectoire ait été considérable. Ua fait assez remarquable et bien visible, c'est que le long des vallons latéraux, lair a afflué avec une grande rapidité aussitôt après que la trombe eut passé devant leurs débouchés, ou qu'elle fut de- scendue dans une vallée. C'est ce qui parait surtout dans les deux vallées à l'O du Tempelberget et à l'O du plateau, du côté occidental du vallon de Siggarp. La position des arbres abattus, prouve jusqu'à l'évidence, cet afflux de l'air le long du Tranerydsás et de ses pentes. C'est encore cet afflux, qui en enlevant la toiture de paille à un bâtiment à Gjutstugan, la lança dans la direction du N—NO. La trombe ayant atteint la pente du plateau, à peu près au milieu du Tempelberget et de Traneryd, s'est étendue sur un territoire plus vaste qu'auparavant. Les circonstances présentent les mêmes partieula- rités qu'auparavant sur tout cet espace, qui est de 700 métres environ; au milieu de la trajectoire de la trombe, [Voir Pl. II] les arbres sont cou- ches dans la direction du S—N ou du N—S; la première alternative s'est présentée du côté oriental de la ligne centrale, la seconde du côté occi- dental. Sur le bord occidental du terrain dévasté, ils sont couchés dans la direction de l'O à l'E; sur le bord oriental dans la direction du SE au NO, ou quelquefois de l'E à VO. Un examen attentif semble prouver, que la trombe s'est avancée par secousses, c.-A-d. avec une rapidité variable; ainsi s'expliqueraient d'une manière simple les irrégularités dans la position des arbres, même SUR LA TROMBE DU 7 Juin 1882. Jm lorsqu'ils sont couchés, comme c'est une fois le cas, de manière à former un cercle presque complet. [Pl. IT. A). Il faudrait done admettre que la trombe s'y est arrétée un moment, et cette conclusion serait corroborée par les observations du forgeron A. Jansson. [Voir pag. 9). Ce n'est pas dans la nature du terrain qu'on aura à chercher l'explication de ce fait, vu qu'elle est la méme dans tous les lieux dont il est question, à en juger du moins d'aprés les apparences. La trombe aura ensuite continué sa route sur la pente jusqu'au pare de Traneryd, sous un violent afflux de l'air des prairies situées plus bas. Puis elle aura parcouru les premiers 300, mètres dans le parc avec une grande rapidité. Le sol de ce pare est fort humide et criblé de petits étangs; aussi des masses d'air d'un degré de chaleur trés élevé et d'un faible poids spécifique, s'y sercnt-elles précipitées vers la trombe qui, en conséquence, a atteint sa plus grande intensité ici dans ce parc. Les arbres prennent à ces endroits une position trés remarquable. A peu prés au milieu du pare [Pl. III] il y avait un monceau d'arbres sens dessus dessous, et disposés de telle sorte que ceux d'en bas (A) [voir le plan ci-joint] étaient dans N la direction du SO au NE, ceux d'en haut (B) dans celle du SSE au NNO, ensuite de l'ENE à l'OSO, (C), puis du SSO au NNE (D) et aprés de PESE à l'ONO (E). Enfin un sapin déraciné (F) avait été lancé sur le sommet du monceau dans la direc- tion de YOSO à l'ENE. On trouva ce monceau prés du bord occidental | d'un espace qui avait un diamétre de E 35 metres, ou les arbres étaient dans la direction du SSO. Des deux cótés de cet espace,les arbres étaient couchés comme s'ils avaient été abattus par deux tourbilons aux gyrations diverses. Plus loin, tout prés du chateau de Traneryd, les arbres sont de nouveau couchés de maniére à former un cercle complet, avec deux arbres abattus au milieu en sens opposé l'un de l'autre. Un peu au NO de Vaile gauche du château on rencontre un bouleau dont le diamétre était de 35 cm. à la hauteur de ]a poitrine d'un homme, et qui était couché dans la direction du SSO au NNE. Il avait été tordu et avait fait au delà d'un tour sur lui même Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 3 | | | 18 C. G. FINEMAN, avant sa chute, les racines étant restées dans le sol, contrairement à ce qui était arrivé pour la plupart des autres arbres. La manière la plus simple d'expliquer ees circonstances sera, sauf erreur, la suivante: Dans le pare l'air, dont le poids spécifique était déjà fort peu considérable, entre lors de l'arrivée dela trombe sous une pression moins forte, ce qui, joint à sa propre qualité, lui donne un composant vertical de vitesse d'une grandeur considérable. Comme toujours, lorsque le mou- vement vertical intérieur d'une trombe acquiert une vitesse plus grande, la trombe se rétrécit; ici le diamétre s'est également amoindri et s'est réduit jusqu'à 35 métres. Ainsi limitée,la trombe parcourt les 100 métres suivants avec une trés grande vitesse. Les arbres qui sont indiqués (A), tombent. Les effets de la trombe sont alors ceux d'un violent courant d'air, et des deux cótés il se produit des tourbillons; l'un, du cóté occi- dental, avec une rotation positive, l'autre, du côté oriental, avec une rotation négative. Le premier de ces tourbillons abat (B—B) et linstant aprés (C) tombe. Nourri par l'air qui afflue à la suite de la trombe, il s'élargit et forme une trombe indépendante, s’avançant ensuite plus au N ou ANNE [((D—D) et puis (E) tombent.) Apres son passage (F) est lancé sur le monceau. L'autre tourbillon ayant une gyration opposée à la direction générale s'efface. Pendant ce temps la trombe originale s'est arrétée un moment à gauche, et trés prés du corps de logis, (peut-étre parce que la trombe secondaire a sucé l'air), aprés quoi l'une et l'autre trombes s’entortillent à gauche, trés prés de ce point d'arrét. On ne doit pas s'étonner qu'à cause des effets de ces deux centres d'attraction, l'air ait afflué violem- ment de tous les cótés, et qu'aprés leur formation la largeur du terrain dévasté se soit ainsi. accrue soudainement. La plupart des arbres qui peuvent encore rester, sont alors abattus, mais dans une direction qui ne s'aecorde que mal avec celle des arbres tombés de leur côté. Ainsi par exemple, on s'explique que les arbres à l'angle SE du pare sont couchés, tantôt dans la direction du SE, tantôt de l'E à l'O; ceux-ci sont tombés sous l'influence de la trombe originelle, ceux-là plus tard. Réunie à la trombe secondaire, la trombe parait avoir continué sa route vers l'ENE puis vers le NNE. Le centre de la trombe aura passé sur la route publique, à peu prés au coin NE du parc. Ce fut alors que les arbres de l'avenue du cháteau tombérent à leur tour; et les gros arbres séculaires, au coin NE du pare, le plus prés de la grande route, qui ont bravé encore la fureur de l'ouragan, tombent alors dans la direction SUR LA TROMBE DU 7 Jum 1882. 19 c à peu prés de l'OSO à l'ENE, lorsqu'ils sont attaqués du côté où, par la ehute des arbres environnants, leurs racines arrachées et mises à nu, ne pouvaient offrir l'appui ordinaire. La position des arbres de l'avenue est parfaitement réguliére. Remarquons pourtant que le dernier arbre abattu était le plus élevé de cette partie de l'avenue. Sur lespace de 60 métres, qui s'étend entre cet arbre et l'arbre abattu le plus rapproché, les arbres restérent com- plétement intacts. A environ 100 métres à IE de la route publique, à l'endroit où elle est le plus prés de Traneryd, le sol consistait en champs de blé, lequel était trop peu avancé pour qu'on y pût découvrir des traces du mouvement intérieur de la trombe. Les pointes des feuilles des pousses du seigle avaient pourtant partout jauni et avaient été lacérées. Dans le jardin de Traneryd, il y avait méme des plantes de raifort abattues par terre tournées vers le S—N. (PI. III. G]. Sur un espace pierreux cou- vert d'arbres peu élevés, au milieu dés champs dont nous venons de par- ler, et de l'autre côté de ces champs, où court un monticule boisé, les arbres étaient couchés dans la direction du S—N, et sur le bord E dans des di- rections qui étaient à peu près celle du SE au NO ou méme de l'E à l'O. La trombe aurait débouché sur les champs, aprés étre sortie de l'angle NE du pare, comme nous l’avons dit, puis aurait dévié vers le NNE au milieu de la grande route et de l'espace pierreux susmentionné, en broyant une grange par où elle a passé. Par contre on ne saurait donner la véritable explication de la position de plusieurs arbres, tombés d'une maniére isolée, prés de la grande route, [voir Pl. II], à environ 750 mètres au S de Traneryd, les- quels arbres étaient tombés, tournés du SO au NE, del'OSO àl'ENE, et de O-àA-l E. Ces circonstances, ainsi que la position des arbres qui étaient le plus prés vers le SSE du n:o (8) (voir Pl. IID, font pourtant croire à lexistence d'un tourbillon, autre que les précédents, qui aura marché le long de la grande route, en dévastant aussi le monticule boisé à l'E des numéros (15, 14 et 12). Encore ici la rotation parait avoir été positive). Au chäteau méme, le toit était enlevé, le cóté oriental de l'étage supérieur, qui était le troisième étage, était arraché, une cloison (a) entre 1) Comparez les récits du forgeron C.-F. JOHANSSON et de la veuve Vif, qui semblent indiquer quelque-chose de semblable. 20 C. G. FINEMAN, ^ des appartements de cet étage, avait été transportée plus à l'E (voir la figure ci-jointe, ou les lignes pointées indiquent l'emplacement des murailles transportées). Une cloison extérieure (b) à l'angle SE, avalt été trouvée == Es un peu intérieure- | ment dans la cham- bre. Les objets qui $e N s'y trouvaient; s'é- taient entassés vio- lemment en un Rae == Ne monceau au milieu jb ^ dela chambre. Les tapisseries avaient été arrachées des cloisons, sourtout dans les escaliers du vestibule, et tous les meubles, méme des bibliothéques chargées de livres, avaient été dispersées dans les chambres.— Toutes les fenótres, sauf quelques-unes, à l'angle SO avaient volé en éclat. Les toitures des deux ailes avaient été enlevées; laile N avait méme changé de place, de sorte qu'elle se trouvait dans un sens oblique à celui de ses fondations. Son extrémité S avait été transportée à un demi-métre à l'E de son emplacement original. Des débris du toit de la maison principale furent retrouvés [voir Pl. II] à (A) et à (D), c.-à-d. au NNO et à l'O de sa place originale, et l'escalier qui appartenait au 3*"* étage, fut retrouvé à environ 150 métres plus au N(F). Plusieurs frag- ments du mortier étaient couchés à (C), immédiament à l'O d'un tuyau et du toit de l'aile N, lequel toit fut retrouvé à (B). Du bátiment n:o (4) la moitié méridionale était arrachée, et le reste fracassé. Sur la maison à (5) le toit avait été brisé, mais le báti- ment lui-même avait été retenu, grâce à deux gros arbres qui étaient tombés sur lui. Sur l’etable (6) le toit et l'étage supérieur étaient enlevés. L'aire (9) était complètement détruite de sorte que, même dans les chevrons et dans les cloisons, les poutres étaient disjoints. Il était difficile de découvrir une direction principale des débris, cependant j'en crus remarquer une du SSO au NNE. La toiture du magasin au blé (15) était un peu en- dommagée, mais du reste,les dépendances étaient en général demeurées plus ou moins intactes. SUR LA TROMBE DU 7 JUIN 1882. 2if Sur la route de Säby, la trombe s’avanga sur des champs ouverts sans y laisser de traces, si ce n'est dans l'aire brisée dont nous avons parlé, et dans des débris provenant des maisons de Traneryd. Ainsi à 200 mètres de là, on retrouva quelques »moitiés de briques». Des ardoises du toit de la maison principale, furent retrouvées jusqu'à l'église de Säby, et des »tavillons» étaient parsemés le long de la trajectoire et jusqu'à 10 kilom. plus au NNE du cháteau. Au presbytére de Sáby la trombe avait renversé quelques arbres et endommagé quelques toits; au cimetiére il y avait des arbres couchés dans la direction de l'O à PE, d'autres, qui étaient AVE de ceux-ci, avaient été lancés, disait-on, dans le lac. Ayant traversé le lac, la trombe se mit en communication avec la terre, à peu prés au milieu du promontoire d’Aboniis, pour entrer dans un pâturage rempli, en majeure partie, de chênes et de bouleaux. Nombre de ces arbres ne pouvant résister à l'attaque de la trombe, furent retrouvés couchés trés régulièrement. Les dépendances d’Äbonäs furent aussi fort endommagées. Sur l'espace qui s'étend entre Aboniis et Asvallehult, les circon- stances présentent les mêmes particularités qu'auparavant, ce qui nous permet de ne pas y insister. Au milieu de Hjelmaryd et de Tästäs, où la trombe a passé au fond de la vallée marécageuse, elle a formé sur la pente occidentale de cette vallée, un tourbillon secondaire assez marqué. Les dommages causés aux bâtiments par la trombe, sur cet espace, ayant été réparés déjà lors de ma visite, je ne pus les constater. bo bo IV. ÉTAT GÉNÉRAL DE L’ATMOSPHÈRE. O. G. FINEMAN, Pour avoir un résumé des circonstances générales lors de l'appa- rition de la trombe, des cartes synoptiques ont été dressées pour 8" a.m., 2" p.m. et 9" p.m. à l'aide des observations suivantes. AE dle 8h a.m. | 2h p.m. | 9h p.m. SEP 4| Nestes) p ses c 9EB|EB RE es |**B ee LE $2 228 | eB aa ee : EXE ee ie ess Beer Ws) Se POs | SS MEE as Station. |z2&| ES |$E| 28 |gssÉ| 88 $8 "5 lege] ES FSE es SET | Se sS Sil See Ed ar es Ser Hex m ME ENS ENSEM EN Van LE TE |, € ER ge = $ M E^ eo Sr I. Suede. Haparanda . . . | 747.6 | +11.4| — S 745.8 | 4-10.0| — | NE, 747.5 | + 7.2) — Ns Win 00.0 0 00 44.7 | + 9.6} — | SW, 43.9 | +15.4| — | WSW,| 48.4 | +112) — SW; Östersund ... | 449 |+ 9.0) — | SW, | 49.4 | +13.6| — | WNW, || 50.3 |-+10.4 | — = Hernósand . . . 44.6 | +15.8| — Ss 47.0 | -E20.6| — Ws; 48.6 | --13.4 | - W, Bjuråker . . .. — /+17.0| — — — |+22.4) — — — |+11.6) — = Gefles go 6 2 50.4 | 16.0] 61 | SW, 50.3 | +20.2| 47 S5 49.9 | 414.7) — —o aA 55555 49.2 | +15.2| 60 | SW, 49.1 | +20.9| 38 | Wo 47.4 | +11.0 | 92 N, Dale © 30 - 51.2 | +15.9| 68 | SW; 50.9 | +20.8| 48 | SW: 47.7 | +12.8| 97 N, Westeräs. . . . | 52.9 | +16.0| 64 | WSW;]| 51.9 | +21.0| 44 | WSW, | 48.4 | +12.8| 93 | —o Karlstad . . . . | 53.4 |--14.0, 78 | SSE, 52.5 | +15.4| 75 8, 48.4 | +11.4| 96 | SSE, Stockholm . . . | 52.7 | +18.6| 71 | SW, 522 | +20.6 | 45 | WSW: | 49.0 | +14.8| 81 | SSE, Örebro . . . . . 53.2 | +14.8| 73 | WSW,| 52.1 | +194 | 52 | Wo 48.9 | 112.5| 94 | N, Askersund . . . | 54.1 | -F1£0| 70 | SW, | 52.9 | +17.0| 64 | S, 48.5 | +12.6| 95 | E, NOTE 9.98 — +13.7| 79 | SSW| — +17.8| 57 De = +12.7) 87 | Wi Nyköping ...| 53.4 | +18.6| 62 |WSW,; | 52.1 | +21.4| 46 | W; 48.5 | +15.0) 76 =o Linköping . .. | 453.0 | +16.6| 83 | WNW;| 51.2 | +18.6; 85 | WNW,| 473 | +15.7| 92 |WNW, SDs 5 5 5 e 0 55.7 |+14.8| 78 W, 54.1 | +13.8| 94 So 50.1 | +10.4 100 | W; Wenersborg . . | 55.2 | +15.6| 77 | SSW,| 53.1 | +15.2| 78 | SSW, 50.6 10.8 | 95 | NW, Strömstad . . . | 54.3 | +15.2| 76 Ws 58.6 | +13.2| 91 | WNW,| 49.6 | +12.0] 86 | NW, Göteborg. . .. | 54.9 |+150| 76 | WSW.| 51.7 | +12.6 96 | NW, 50.5 | +12.4| 87 |WNW, Halmstad ... | 55.6 | +16.5| 90 | WSW,| 51.0 | +21.7| 66 | SW, 51.8 | --14.1| 92 | WNW, Nässjo rn. — +13.8| 87 | SW, — +19.0| 85 | SE, — 146|93 | $, Jünkôping . . . | 58.0 --17.0| 70 | SS, 56.0 | -F16.0| 73 | NNE, | 52.0 |+16.0| 83 | SW, Falköping . . . | — +13.0| 82 | SW; — +13.4 80 E, = 11.8} 94 | SW, Helmershus !) — +16.2| 76 |SW-,| — +23.4 68 Ss — 14.7 | 87 8, Mexico 56.3 |+17.3| 76 Sy 53.6 | +22.7| 52 | SE; BOT 16.2 | 84 | SW; Westervik . . . | 55.4 | 1189) 59 | Ws. | 53.8 ! 123.8 51 | SW, | 49.9 | 118.4, 62 | SW; TMA e E 57.0 | +15.0| 87 S, 54.6 ((+16.8) 74 Ss 51.6 14.9| 86 | SW; unde 54.8 | 4-19:3 | 70 SE, 50.6 | +23.4| 59 | SE, 50.6 14.5 | 94 |WNW, Kristianstad . . — --20.0| 66 S, — +21.8| 61 SE, = 16.2 | 87 W, Karlshamn . . . 56.4 | +17.0| 79 | SSWs| 53.9 | +18.1| 70 Ss 51:3 16.8, 79 Wa Ronneby . . . . — +17.0| 76 8, — 21.3 | 6t 8, = +15.6 | 76 8, Wisby.----- 55.2 |+17.2| 74 | SSW,| 54.0 |+421.6 60 | SW, | 51.3 | 17.2) 68 | 5 Préfecture | de Jönköping: | | iRefitele M ee. — +17.0| — = — |--21.0 — — — 13.5. — - Nottebäck . . . | — +17.0) — — — |422.0 — — — 416.0 — — Préfecture de Linköping: Svinhult . . oo a — --15.0| — = — +22.0 — — — +125 — — Engelholm ?). | — |+19.5| — — — /+195 — — — 416.0, — — 1) Prés de Vernamo. 2) Paroisse de S:te Anna SUR LA TROMBE DU 7 JUIN 1882. 23 —————————————————————————————— | 8h a.m. | 2h p.m. 9h p.m. —————————————————— ——n um S | + | og = ee) ac) ex Xen eel sO ee ee eS oe 225 pan E oS ©5 _553 DE os : cues ess |e, se | ST | Fou lee | E& RS ee hes [eee SE 25 lees ee 3 iege || se | PSs. = Zo SS ey EE: So $ © E 8 | n " E B ee Préfecture de Kalmar: Mindoro. — BIEISIG = RAS — ERT PS RE Blackstad). 2... — +18.6 — = +20.6 — — +19.0 — Stengärdsnäs !) .. = +19.6 = +23.4 = — +-19.0 — RETES 2) S S nae = +19.0 | — — +21.0 | — — --18.0 -- Waderum 3).... = +20.2 -— — +22.5 — _ +18.9 — Sjöände 5 ..... = --18.0| — - +21.2 | — — --19.8 — Borgholm 5) . .. . — +19.0 — — +25.0 | — — +14.0 — Applerum ®).... E +19.0 | — — +25.0 | — — +17.0 — II. Norvège. 85 IE RE ne: 746.9 |4- 9.0 | NW, 747.5 +13.6 | NE, 7479 |+ 9.6 Er Wonsebt. ens Scns, . 46.6 | +12.6 W, 41.4 +14.1 | ENE, 47.6 |4- 9.7 Si DDYTO on ann 16.9 !--10.9 | NNE, 47.3 +13 N, 46.1 !+12.4 N, Granheim. ..... 48.9 |+14.0 | NW, 48.3 +15.6 | NW, 46.0 |+15.0 | NW, Erusyoldee...... 49.4 | +12.2 S 48.8 +17.7 S 47.3 | +11.4 8, Raistiania, 2)... . 50.7 |+17.4 | SW, 50.0 +15.9 | SSE, 48.1 | +12.7 S, Sandösund ..... 52.3 | +14.2 | SSW, 51.2 +12.6 | SSW, 48.9 |4-12.2 | SW, Torungen...... => +12.4 | SSW, = +12.3 | SE, = +11.3 | SW, ER EE 52.2 | +13.2 8, 50.8 +12.6 S, 50.2 |+114 | SW, Mana sa. 52.1 | 13.0 0 50.9 +11.8 | SW, 50.3 | +12.0 = Skudesnes ..... 50.9 | +12.0 | SSE; 49.7 +12.0 Så 49.7 | +11.6 S, HAS er = +12.2 | SW, — +12.0 | SW, — +11.2 SW, Ullensvang ..... EDS 125 | =, 49.8 +16.3 | NW, 49.9 |+ 9.4 | WSW, «Bergen ea. 49.3 | --13.2 Sa 48.9 --16.4 S, 48.7 |+10.6 | SSE, IHellisop t t. Le = +11.8 Ss = +14.2 5 = +11.8 | SSW, INTESTE@R 00 50 a 50.1 |--10.0 | SSE, 50.0 +11.6 | —, 48.7 |+11.8 | SW, PROVO PFs eve. eus à 48.0 | +12.2 Sa 48.6 +15.4 | SW, |. 48.5 |-+10.9 E, Domsten ...... 48.8 |+13.0 | SE, 48.6 13.2 | SE, 48.5 |+10.0 SE, Aalesund ...... 47.5 |+13.6 | SW, 48.6 JR | —. 48.3 |+12.4 | NNE, Tres EE = +11.0 | SW. - +12.1 E — +11.4 = Kristiansund . . . 47.5 |+10.2 | WNW, 48.8 4-13.0 | WNW, 48.8 | +12.5 | ENE, VOTE LR = +10.9 N, — +10.0 | Ww, — + 8.9 | NW, IBXESLO T u. c= = +10.8 | NW, — STO 7 2 — db Gu || o Bono 5 254. j 45.1 | + 9.0 | NW, 41.4 ze mE Ww. 44.7 |+ 8.3| SW, Ten sas sec ERE 45.97.92 E, 47.5 SIDE | —; 48.2 |+ 9.0 8 Be. He | 89) —, 4$ | LA = 47.9 |+ 7.8 =; ROSE ET ce cote. à 46.1 |+ 6.0 N, 47.5 + 6.6 | NNW, 48.7 | + 5.8 N; Lüdingen ...... 46.5 | + 7.9 | NNE, 47.2 + 8.6 | NNE; 48.4 |+ 7.4 | NNE, Fagernes...... AWG) ETES EN RES 41.8 4-10.2 E, 48.3 |+ 7.8 E; Andenes....... = + 5.6 | NNE; — + 58 | NE, — + 5.0] NE, ERTOMISÖ EE 48.1 |+ 5.2 | NE, 48.6 77.3 | NES 499 |-- 43 | NE, ALTER ME B n5 S0 || woah 51.2 + 3.6 | NE, 5912 IE EINES GjGSYET Lera, ve 2e fe f | Ni 53.2 Ale NES 53 EDS NES KéStrand ae... 51.4 |+ 2.1 | NE, 52.2 + 20 | NE, 53.4 |+ 0.8 | ENE, | Karasjok >. >. i. = BG. RENE et NE | as, Mardoetu a siren va 50.0 |+ 0.5 | NE; 50.6 — 0.2 | NE, Bi = OS NE; Blyenes 2... s 49.0 |-- 1.6 N, 50.7 EMI Ns 51.1 !— 0.2 NE, 1) Paroisse de Lofta. 2) Paroisse de Hjorted. 3) Paroisse de Tuna. 4) » Odensvi. 5) » Repplinge. 6) » Arby. T) Les observations du soir ont été faites à 8h p.m. au lieu de 9h p.m. 24 C. G. FINEMAN, 8h a.m. 2h p.m. Sh ou 9h p.m. ice] ise) [os] os = © Ej = oO ES ave = S Te S Se e Set eb HEIL | EHE | oF lode GE MEM ES) Ec Mesa CER Tes eer BR Pas, $E [Pee] gis FE [Pas ee Wiles whee | cae See S| SS III. Danmark. Hammershus ....| 756.3 | +20 SW, | 753.6 +24 SSW, | 752.3 +15 SW, Kjöbenhavn 55.1 |+18 | SSE, | 514 | +92 | sw | 523 | +15 |wnw, bog Ida E iL mW +26 Welse +14 | W, Bere wee qua NC 548 |+18 | SE: | 512 | +26 SE, | 52.9 | +15 W, AMONG 53 e 9 c v2 54.9 +15 SSW, 49.8 +17 SSW; 49.0 anis) WNW, Ska p enger Er. 53.9 | +12 SW 51.3 +14 =) 50.6 +11 | WNW, SAMSÖK EEE ie 54.3 +15 ESE, 49.3 +18 S5 592.9 +14 | WNW. Wirral s s 5 son c ,99.8 +18 SE, 51.3 +18 WSW, 53.1 +14 NW, Nano 534 +14 | SW, | 49.9 | +12 |NNWw,| 513 | +11 E Randerser er 53.6 | +15 Sj 49.0 +14 N; 51.8 +12 =; LAER EEE 53.1 +14 SSE, 49.5 +16 Ws — +12 = TEENS > 50 pc 52.9 | +14 Sı |, 20:0 +12 SW; 51:9 +12 SW; Vestervig...... 53.0 +13 8i 51.0 --13 SSW, 51.1 +12 WSW, Band Pari rs 52.7 |+14 | SSB, | 515 | 416 |WNW 53.0 | +12 W, IV. Finland. ') Phare de Hangö . . 54.9 | +12.2 | SW, 53.7 +13.4 | Sw, 52.6 +10.3 | SW, m 3m) 5 sc = +13.0 | SW, — +14.0 SW, a +11.5 | SW, Ville de Hangö .. 55.3 +12.8 | SSW,} 54.0 +143 | wsw,| 52.9 +11.4 | SW, Marichamn..... 53.0 | +1215 = — 14.8 SW 51.5 +12.0 2 Sóderskür ..... 54.7 | 111.0 | SW 52.6 13.2 | wSW,| 51.9 +10.8 | WSW, Helsingfors . . . . . 542. |.-11.9 | WSW,| 522 | 416.4 | wSW;| 51.5 | +11.6 | WSW, Skalskare 2. 2 508 |+118 | SSW,| 91.5 +145 | SW, 50.0 Spill ST Do MT MES CU 53.8 |+15.5] S 52.5 | 418.5 | sw | (57.7) | +142| SW WHEN, o 5 o 5 0 x (58.0) |--14.9 | SW, 50.9 +18.6 | SW, 50.9 +15.2 | SW, Lampis, Kivesmäki 52.4 | +11.8 = 50.9 > 21.2 ar 50.2 +14.9 E WANE 55 6b 6 « 540 |--13.8 | SW. 5920 + 18.4 SW, 49.3 +15.7| SW, Sabbskan = v2... 49.1 +12.5 | SW; 49.0 +14.5 | WSWw,| 49.1 +10.5 W, Tammerfors ... . 52.5 . | +14.9 | SSW, | 50.0 +20.0 | WNW;| 50.7 +141] SW, DEN o on e 5 5 5 à B sr | SVT 48.9 +18.8 SW = +14.5 — Sordavala...... 54.4 |4-15.2 | SSH, 51.8 122.2 | SW, 49.4 +17.0 | SSW, Sulkaya;- . co... 56.2 20548) || SW 52.9 +22.0 | WSW 52.5 +16.0 W Tohmajärvi..... 514 |+15.0 | WSWg| 50.4 +18.5 | WSw,} 50.2 +16.5 Wa Skälgrund . . . .. 47.1 10.5 | SSW; 47.0 413.5 | SSW,| 48.6 + 9[:29| NW, OREN ere 51.5 = SW, 49.4 +19.0 | gw, 47.3 -F17.0| SW, Pihtipudas ..... = +14.1 | SSW, = +17.9 SW, It +12.9| W, PEER so E 49.9 | +13.0 | SW; 46.3 +16.0 | Sw, 45.6 11.0! Wi Ulkokalla NEN (58.0) | + 7.0 Si 44.8 Ji TB SW, 49.0 + 5.2| WNW, Uleaborg ...... 48.4 | +14.0 à 44.0 412.5 |wSW,| 45.5 | +100! NW, Gamla Karleby. . . Lad +13.9 | SSW | — +17.8 SW; = + 8.4| NW, Marjaniemi..... 46.9 |+100| 8 44.4 +12.0 | ESE, 46.2 + 5.0| NNW, TORNA, po 6 6a 9 o 41.3 + 10.5 = 45.2 +10.5 mks 47.5 + 7.0 = WV. Autres pays. Memelj c se « 59.4 +18 SSW, 58.0 +23 SW, 54.6 = =5 Neufahrwasser . . . 59.5 20 SSE, 56.5 +26 SSE, 54.5 LE S, Swinemünde .... 56.7 +20 SSE, 53.6 +24 S» 52.7 = NW; WIR 2 oo 0 oo a 55.9 | +20 SE, — = — 53.5 — WNW, ON ie ed 534 +38 | SE, | 522 | +19 |wsw,| 543 E W, Hamburg ...... 54.1 | +20 SSE, | 53.3 +20 WSW;| 55.0 WNW, Create à EE 544 |+18 2 — — — 54.4 WNW, Kon ARMAR 531 +15 | ESE,| 52.2 | +15 | NW,| 537 — | WSW, Wilhelmshafen . . : 52.8 | +18 N — — — 55.4 — W, TWD EE. BAS |) ae We S, 54.1 +17 WSW,| 55.2 — |WSW, « 1) Les observations du soir ont été faites à 9h p.m. et celles du matin à 7h a.m. SUR LA TROMBE DU 7 JUIN 1882. 25 On voit par ce tableau que le temps qu'il faisait en Scandinavie le matin du 7 Juin, est déterminé par une dépression barométrique sur le Norrland central, et par un maximum sur le Småland septentrional. Au midi le barométre est descendu un peu partout; le minimum du Nord est devenu plus marqué, et en se transportant plus à l'E, il se trouve sur la partie septentrionale du golfe de Bottnie, entre Umeå et Uleåborg. Une dépréssion secondaire qui est indiquée le matin sur la Mer du Nord, se trouve sur la partie orientale de Jutland; une dépression analogue s'est formée sur la plaine de l'Ostrogothie. Au milieu de ces deux dé- pressions, on observe un maximum secondaire aux environs de Jónkóping, de sorte que les isobares présentent des courbes assez compliquées. Les isothermes montrent deux régions de haute température, l'une au-dessus du Småland central et oriental, l'autre au-dessus du Helsing- land, de méme qu'un minimum secondaire sur le Blekinge occidental. Aux environs de la premiere de ces régions, les isothermes s'entrelacent d'une manière assez singulière. L’isotherme du 14*"* degré a aussi, en parcourant la Vestrogothie, une direction très étrange. En général les courbes ont déjà commencé à affecter leurs types d'été, et parcourent la Suède dans une direction principale du SSO au NNE. Du côté finnois de l'archipel d’Äland, on retrouve un minimum assez marqué, ce qui est d'autant plus étonnant, que le vent dans toute cette région souffle du SO ou de l'OSO. L'humidité relative indique un maximum parfaitement marqué sur la partie centrale de l'Ostrogothie, sur le Smáland septentrional et sur la Vestrogothie, et ces circonstances sont analogues à celles du matin, bien qu'alors elles fussent moins marquées. Au soir lisobare du midi de 748 mm. a été divisé, et le minimum qui était entre Umeå et Uleå- borg, s'est retiré vers l'ENE. Le lacet méridional de cet isobare s'est élargi de maniére à former une nouvelle dépression, dont la partie la plus marquée (746 mm.) est sur la Dovre, et qui s'étend jusqu'à la vallée du Mälaren. Sur la plaine de l'Ostrogothie une faible dépression secondaire (748 mm.) se maintient, ainsi qu'un maximum secondaire peu considérable (752 mm.) sur le Småland septentrional. Dans la plus grande partie de la Gothie (midi de la Suède) le baromètre est descendu de 3 à 4 mm.; il est descendu surtout du cóté oriental. La dépression sur le Danemark s'est transportée vers le NE et se trouve tout prés de la cóte suédoise. Ses effets ne se laissent apercevoir que par l'état un peu modifié du vent rég- nant sur le Cattégat. La circulation de l'air, dans la moitié méridionale de la Scandinavie, dépend du minimum de Dovre. La température en général est trés uniformément répartie, les courbes se rapprochent davantage du Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. : 4 26 C. G. FINEMAN, type du printemps que de celui de l'été, mais sur la partie septentrionale dela Vestrogothie et sur lile d'Óland,il y a des minima secondaires; on observe de méme sur la partie la plus méridionale de la prefer net de Calmar, une région de haute température. Sur le Småland septentrional, il y a un maximum secondaire au bord SE du lae Wettern, et un mini- mum secondaire un peu au S du lac Sommen. L’humidité trés grande, dans la partie méridionale de la Suéde, est uniformément répartie, sauf du cóté oriental, ou elle est un peu plus basse. Des temps d’orage se sont présentés pendant l'après-midi en plu- sieurs endroits du pays. Ils affectent complètement la forme ordinaire des orages de chaleur, à en juger par les observations suivantes, les seules qui aient été communiquées des stations de campagne, ou sont relatés des temps d'orages. TNA. II Orages en Suede le 7 Juin 1882. Préfecture Paroisse Station | Heure | Marche. Remarques de | à Gefleborg Hedesunda Hadeholm 4h30m— 5h 15m p.m. | — | — x » Njutånger Nianfors Pendant l’après-midi. | — | — [Au loin. St. Kopparberg | Husby Stjernsund » » » = | = Westeras Kärrbo Frösåker 4h45m pm. = | = Örebro Hjulsjö Jönshyttan 5hOm p.m. SW | NE [Les nuages vont de SW. Nyköping Westra Wing- Skenäs 5h5m—5h15m p.m. W ISW |Vent: &. Les nuages åker vont de W. TU ND Härad Näsbyholm —8h pm. — | — Linköping Kullerstad Skärblacka 5h 15m —6h10m p.m. | SW | NE |Vent: E,. Les nuages vont de W. » Sund Buhlsjö 3h 50—4h 30m pan. | W | N |Vent: Sj. Les nuages vont de 8. » » » Th45m pm. SW I NE |Vent: S,. Les nuages vont de S. » S:t Lars Kallerstad 4h 15m—7h35™ p.m. | SW| N |Vent: —,. Les nuages vont de SSW. » Jerstad Uddorp 4h10—5h5m p.m. | S | N [Vent: S,. Les nuages E j vont de S » » » 5h55m—6h25 p.m. |NW| N |Vent: W,. Les nuages vont de W. » t Anna Engelholm 4h 30m p.m. — | — » — Medevi 6h 0 p.m. — | — - D Weta Mantorp 4h —6h p.m. — | — Skaraborg Kyrkefalla Ruder 5hO p-m. —|— ; » Hvalstad = 40 p.m. — | — [Un fort ouragan, suivi i de tonnerre, d'éelairs et de fortes averses passa, à 4h p.m. en- viron, à travers de la = 2 paroisse. Sa direction Elfsborg Liared Skeppsholmen | 2 30m —3h 20m p.m. |SW | NW| était du S. Vent: SW,. Les nuages ae vont de SW. » — Ojared 2n30m—3h30m p.m. | N | ? » Tärby Nygärd 3h —4h p.m. -- | — » Sem Semsholm 3h p.m. env. N|E Landsvetter — 3h p.m. — | — Jönköping Reftele Reftele 4h50m—5h0m p.m. ISWI W | _ Kristianstad Munkaljungby | Agard 5h [4m — 5h 18m p.m. | SW |WE Malmóhus Hven Hven 4h0 p.m. —|— SUR LA TROMBE pu 7 Juin 1882. 27 Ce qui saute aux yeux, c'est la répartition étrange de la pression barométrique, de la température et de l'humidité, laquelle répartition s'est développée peu à peu sur le Småland septentrional pendant un calme presque complet, et par la combinaison d'une grande humidité (relative aussi bien qu'absolue) avec une haute température qui atteint son maxi- mum le soir du 7 Juin. Or, c'est justement cette contrée qu'a devastée la trombe de Sáby, en méme temps que la trombe de Barkeryd et quelques autres trombes moins réguliéres qui, partant du lac Vettern, ont pris terre prés de Grenna. Au méme moment ou peut-étre un peu plus tard, des orages locaux se sont aussi présentés en grand nombre à ces endroits. Quant à la pression barométrique, et à l'humidité relative, des cir- constances trés analogues se présentent aussi dans la Vestrogothie, sur- tout aux environs de Gothembourg. La température, et en conséquence le degré de l'humidité absolue, sont inférieurs de beaucoup. Du reste, la force du vent (2 selon l'échelle 0—6), bien qu'elle ne soit pas trés con- sidérable en elle méme, est plus grande. Aussi n'a-t-on pas remarqué de trombes dans ces contrées, mais des orages nombreux qui se sont presentés là encore, rappellent l'analogie des circonstances atmosphériques, qui a été nommée ci-dessus à propos du temps. Les mémes circonstances à peu prés régnent aussi au midi sur les iles danoises, mais il y a une différence marquée, en ceci que la force du vent n'est pas insignifiante (2 à 3). Iei encore au N de la Fyonie et au NO du Seeland, il y a eu des orages. V. CONCLUSIONS ET REMARQUES GÉNÉRALES. Pour nous résumer, nous remarquerons d'abord que, l'état général de latmosphère dans la contrée ot la trombe s'est présentée pour la premiére fois, offre un caractére fort singulier. On retrouve des circon- stances identiques dans le »Report on the tornadoes of May 29 and 30, 1879, in Kansas, Nebraska, Missouri and Iowa» par Finley; et, à en juger par le »Character of six hundred tornadoes,» du même auteur, (sans doute la plus riche collection de matériaux statistiques sur des phénoménes analogues,) il parait que ces circonstances, dans la plupart des cas, sont en rapport étroit avec la formation des trombes. Elles doivent donc étre caractéristiques. Déjà, les modifications insignifiantes de ces faits, qui se présen- tent dans les circonstances du reste analogues en Vestrogothie, paraissent avoir suffi à empécher une semblable perturbation. 28 C. G. FINEMAN, Mais, comme cette combinaison étrange d'une haute température avec une grande humidité absolue et relative aux environs d'une dépression secondaire, mais assez rapprochée pourtant d'une région de fortes pres- sions pour que le calme puisse se prolonger quelque temps, est trés rare dans notre pays, on y verra déjà une raison pour laquelle les trombes s'y présentent rarement aussi. On doit remarquer encore la frappante analogie avec les orages de tourbillon que présentent ces trombes au point de vue de leur appa- rition, d'autant plus que cette analogie se retrouve dans la plupart des trombes qui ont été soigneusement observées. Aussi l'état atmosphè- rique que nous venons de prononcer comme caractéristique aux trombes, est-il caractéristique aux orages en Scandinavie, selon les recherches de MM. Monn et HiLDEBRANDSSON. Quant à ce qui concerne les trombes discutées ici; on peut dire qu'elles apparaissent dans des circonstances de temps analogues, comme une série d'orages en Scanie, en Halland et en Vestrogothie et sur les iles danoises, et ces orages, pour suivre la classification ordinaire, doivent être considérés comme des orages de chaleur. Pourtant l'étude détaillée de la répartition du temps, montre que ces orages pourraient ici étre considérés comme des orages de tourbillon, quoique leur étendue soit peu considérable. La direction dans laquelle ils se sont transportés, est par rapport à la dépression danoise, celle méme qu'aurait suivie un orage de tourbillon ordinaire. Aussi leur étendue, par rapport à la grandeur de la dépression danoise, n'est-elle pas inférieure à celle de plusieurs autres orages bien marqués de tourbillon, par rapport à la circonférence du cyclone dans lespace duquel ils apparaissent. Car, quant à la longueur de la trajectoire, il faut l'évaluer à quelques milles suédois, du moins pour chaque orage, quand il a été possible pour les observateurs de distinguer quelle direction ils ont suivie, méme aux en- droits où la distance a été évidemment grande. i Ce serait pourtant un peu harsardé, selon moi, de conclure de ces analogies et du fait, qu'en général les orages apparaissent en méme temps que les trombes, qu'un moment électrique soit nécessaire à leur formation, quand des effets différents peuvent sortir de causes connexes. Il est done tout à fait naturel que ces phénoménes présentent certaines analogies qui font penser justement à l'analogie de leurs causes, tandis qu'en méme temps, les trombes sont évidemment différentes des orages, cela en conséquence de la différence originelle dans les conditions de leur commencement. Sur LA Trompe DU 7 Juin 1882. 29 Aussi, le eas présent me parait-il indiquer comme vraisemblable, le fait, que ces orages de chaleur et de tourbillon, et les trombes, appa- raissent dans des circonstances atmosphériques semblables; il parait pro- bable aussi que les trombes ne peuvent naitre dans notre climat, ou dans d'autres climats similaires, que lorsque ces circonstances que nous venons d'indiquer comme caractéristiques, se trouvent combinées, mais qu'au con- traire, les orages de tourbillon apparaissent dans des circonstances qui se rapprochent de celles-lå, et que ces orages atteignent une étendue en raison directe de la grandeur de l’espace au dedans duquel se trouve une répartition atmosphérique, telle que celle que nous venons de décrire. Il parait enfin vraisemblable que ces orages de tourbillon se transforment en orages de chaleur, si cet espace est trós petit de sorte que la transi- tion aux circonstances normales, se fait pour ainsi dire, sur le champ. A cóté de ces derniers, se rangent naturellement d'autres orages locaux, dont il faut attribuer la formation à quelques singularités dans la confi- guration du terrain, par exemple les orages aux côtés occidentales de la Norvége. Quant au lieu où la trombe aurait pris naissance selon mes ob- servations, c.-A-d. au lae Wittiugen, nous trouvons que ce lieu est bien propre à favoriser des circonstances analogues à celles que nous venons d'indiquer, sur un terrain peu étendu. Représentons-nous un lac, que de vastes marais environnent im- médiatement de deux cótés, et qui est environné d'autres parts, à l'E et à l'O, par des plateaux entre lesquels pénétre une vallée dont la largeur diminue graduellement. On comprendra alors qu'une stagnation dans la circulation de l'air se produira facilement, et ainsi exposées à une forte insolation, les couches inférieures de l'atmosphére atteindront une haute température et un haut degré d'humidité. Des circonstances analogues se retrouvent sur plusieurs points, aux environs, et surtout au N dans la vallée de Säby, dont le caractére est analogue à celui que nous venons de déerire sur toute son étendue. A en juger par les notices, malheureusement un peu indécises, que jai pu avoir sur l'état des nuages pendant la journée, il parait certain pourtant que cet état a passablement varié et que, par place, le ciel a été presque découvert, ce qui indique que l'humidité, dans la région ordinaire des nuages inférieurs, n'a pas été considérable. Une exception bien évi- dente, est offerte par les récits provenant des environs du lac Wittingen et de Lundarp. On y raconte que le ciel a été fort nuageux dans l’aprés- midi, et qu'on y eut une forte averse de pluie dés 1 ou 2 heures de 30 C. G. FINEMAN, laprés-midi si non plus tôt. En rapprochant ce fait de laffirmation de M. W. SAHLSTEDT à Siggarp, selon laquelle, sur les montagnes à l'E de Siggarp, il ne serait tombé, à la méme heure, qu'une pluie fort insigni- fiante, et des renseignements venus des environs de Traneryd, qui ne mentionnent une forte averse de pluie qu’immediatement avant le passage de la trombe, on voit que cette aire de pluie doit avoir eu une étendue minime. Il en ressort aussi, d'une manière trés vraisemblable, que les nu- ages d'oü est tombée la pluie sur le lac Wittingen et à Lundarp, ont eu uue hauteur et une étendue fort peu considérables. L'analogie qu'offrent ces dernières circonstances avec les temps de pluie qui précédent et accompagnent les cyclones du golfe de Bengale, ne saurait être niée’). Je crois donc qu'on peut se représenter la for- mation du phénoméne de la maniére suivante: En raison d'une forte insolation se produisant sur une contrée marécageuse, qui se trouve dans les circonstances atmosphériques indi- quées ci-dessus, la température s'élève considérablement, tandis qu'il sur- vient un grand développement de vapeur d'eau. (Comme c'est surtout prés des dépressions secondaires peu considérables, entre ceux-ci et des régions de fortes pressions qu'on observe ces circonstances, les trombes appa- raissent en général dans le »quart de cercle» qui est limité des gradients du SO et du SE vers un minimum semblable). La chaleur du soleil est peu absorbée par les couches supérieures de l’atmosphere, pauvres en humidité, et les couches inférieures deviennent ainsi, par une double raison, spécifiquement plus légéres, que celles qui se trouvent le plus prés au- dessus d'elles. Par diffusion, la vapeur se répand surtout dans le sens de la hau- teur; car la densité de lair, diminuant vers le haut, fait que la vapeur, en se répandant aprés son développement, trouve la résistance la moins grande dans cette direction, et ainsi s'y répand plus rapidement que dans les autres. Voici une supposition qui n'est pas fondée, sur des observa- tions directes de la variation de l'humidité avec la hauteur, ou sur des expériences décisives, mais qui me semble accorder avec les lois de la diffusion et les expériences sur l'évaporation. (Voir Zeitschrift des Oest. Ges. f. Meteorologie Bd. X. N:o 2). i Le calme qui régnait avant la trombe, fait supposer que la vapeur engendrée tout le temps en grande quantité, s'est répartie dans l'atmo- 1) Voir The Backergunge Cyclone Report. by BLANFORD, et Report on the Ma- dras cyclone of May 1877 by I. Error. SUR LA. TROMBE DU 7 JuiN 1882. 31 sphère principalement par diffusion. Par une évaporation continue, l'humi- dité relative à la surface de la terre s'est maintenue grande. Un état d'équilibre labile, s'est ainsi formé dans les couches inférieures de l'atmo- sphére. Dans les couches supérieures, la vapeur d'eau s'est répandue de la manière que nous venons de dire, de sorte que dans chaque couche il s'est formé une aire limitée ayant une plus grande humidité que les couches environnantes. Enfin il s'y est fait une condensation, d'abord sous forme de nuages et ensuite sous forme de pluie. La chaleur la- tente alors devenue libre, rend encore plus légère [spécifiquement] cette portion de l'air et le force à s'élever en haut. Vers l'espace ainsi vidé, Yair afflue de tous les cótés!), surtout d'en bas, et il se fait une nou- velle condensation etc. jusqu'à ce que l'afflux atteigne la frontière de l'espace où régue l'état d'équilibre labile. Au point du premier contact, il se forme pour ainsi dire »l'explosion verticale» qui paraît être le pre- mier moment dans la formation de la trombe. L’air de ces couches, qui est spécifiquement plus léger que celui qui se trouve plus haut, afflue pour s'échapper au dehors par la soupape ouverte et la trombe est formée. I] n'est pas nécessaire sans doute de remarquer que ce mode de la formation du phénoméne qui parait étre le plus vraisemblable dans notre climat et dans les climats similaires, n'exclue point la possibilité d'autres modes de formation. Contentons-nous de rappeler les trombes de sable des déserts, surtout celles du Sahara, ou c’est, évidemment l'abais- sement excessif de la température en sens vertical, et par suite la diffé- rence énorme du poids spécifique dans les couches différentes, qui forcent enfin sur quelque point les couches inférieures de rejeter les supérieures, et de se former un chemin en haut, pour restituer ainsi une répartition normale dans latmosphére. C'est alors, et de cette maniére, que doivent se former ces trombes. Le récit du propriétaire GUSTAFSSON, nous semble indiquer claire- ment la maniére de formation de la trombe que nous venons de déve- lopper, et il n'y a pas de raison quelconque de douter de l'exactitude de ce récit, malgré son abondance extraordinaire de détails. GUSTAFSSON, simple paysan, ne peut guére avoir lu aucun traité théorique sur la nais- sance d'un tel phénomène, et l'ami aussi inculte que lui, qui lui avait parlé des »tornados» en Amérique, appartenait à la méme paroisse et avait été 1) On pourrait aussi observer ici les récits des témoins oculaires sur la marche des nuages. lls sont tous unanimes à déclarer qu'ils ont vu les nuages décrire des trajectoires convergentes vers la région où s'est formée la trombe, ou vers celle où ils l'ont vue pour la premiére fois. 32 C. G. FINEMAN, mineur dans la Californie; enfin GUSTAFSSON n'avait aucun intérét à ne pas raconter les vraies circonstances. Si son intention avait été de nous offrir un récit merveilleux, il lui aurait donné des formes plus fantaisistes. Les autres circonstances me paraissent aussi s'expliquer le plus naturellement, à l’aide de la théorie des MM. Muxoxe et Reve. L'afflux d'air vers le centre de la trombe, qui se montrait spéciale- ment fort et bien marqué, quand il provenait des vallons, l’accroissement de l'intensité de la trombe dans le vallon de Siggarp, et à son entrée dans le pare de Traneryd, l'explosion soudaine des bâtiments, et l'enléve- ment de leurs toits, qu'il faut nécessairement attribuer à un amoindrisse- ment soudain dans la pression de l'air, tous ces faits, rapprochés des récits des témoins oculaires, prouvent l'existence dans la trombe d'un courant d'air montant vers le haut. L'intensité de la trombe paraît avoir été augmentée sur les terrains marécageux ou sur leurs bords. Il est bien prouvé que le sens de la rotation a été inverse de celui des aiguilles d'une montre, et il parait que la rotation se soit ac- célérée en raison directe du courant vertical. | Nous n’essayerons pas d'expliquer l'origine de la rotation, mais nous voulons rappeler l'analogie bien claire que présentent les considé- rations. susdites, avec la sortie d'un liquide qui s'échapperait d'un vase par un trou dans le fond. Seulement ici l'écoulement se fait sans doute de bas en haut. Y La translation du phénomène doit être regardée probablement comme une »nouvelle formation successive», vu quil paraît avoir marché dans la direction où a afflué en grande masse l'air, ayant la plus grande propension à monter en haut. Plus la vitesse de la propagation a été grande, plus facilement aussi des tourbillons secondaires se sont formés. Il faut pourtant attribuer une certaine inertie à la trombe, consi- dérée comme un système avançant, à cause de la pression des masses d'air affluant après elle. C'est probablement celles-ci qui à la dissolution de la trombe, se montrent comme des courants irréguliers, marchant dans la direction de la trajectoire, si on se la représente suivant une ligne droite. Remarquons aussi que c'est proprement du cóté gauche de la tra- jectoire que sont tombées les averses de gréle parfois nombreuses, et que d'autre part, elles ne se sont montrées que lorsque la trombe eut parcouru déjà une grande partie de son chemin. Cela s'expliquera facilement, si l'on tient compte des mouvements à l'intérieur de la trombe. (Voir sur- tout le récit de l'ouvrier BRINCK). Quant au second fait, U y aura un SUR LA TROMBE DU 7 JUIN 1882. 33 intérét particulier à le rapprocher de ce qui a été dit dans »Historisch- Kritische Uebersicht über die Hageltheorien und eine Zusammenfassung des Status-quo der letzeren Theorien mit Berücksichtigung wissenschaft- lich festgestellter Thatsachen» par C. WAEHNER pagg. 85 et 73°). L'activité des forces électriques est moins évidente. A ce sujet les récits sont même souvent contradictoires. Plusieurs circonstances me remettent en mémoire la trombe qui sévit à la Chartreuse, prés de Dijon, le 20 Juin 1779, décrite par M. Marer?), et la trombe célèbre de Chatenay, observée et décrite par PELTIER. Une explieation éventuelle du róle qu'a joué ici l'electricité, de- manderait une comparaison avec des phénomènes analogues, trop étendue pour être faite ici. Les phénomènes de l'électricité ne paraissent pour- tant pas nécessaires à la formation des trombes, de sorte que la consi- dération générale de leur nature de phénomènes secondaires, paraît être la plus vraisemblable. Mais en qualité de phénomènes secondaires, ils paraissent être dans un rapport intime avec les changements d'état daggrégation. On ne les retrouve jamais, ou trés rarement du moins, dans les trombes de sable, et on ne les y découvre méme pas au moyen de l’électromètre à en juger par l'observation de M. Picrer sur la trombe de sable prés de Gizeh. (Voir: D. Corravon: L'étude de la grêle. Ar- chive des Sciences 1879). Outre le courant montant dans la trombe, les mouvements des nuages paraissent indiquer un autre courant, descendant dans le voisinage immédiat de celui-ci. Ce fait, rapproché de la rotation au dedans de la trombe, ne doit pas manquer d'importance pour la résolution de la question de la détermination relativement fort marquée des trombes. Une circon- stance remarquable est offerte par le dernier arbre abattu dans l’avenue de Traneryd. C'était l'arbre le plus grand dans cette partie de l'avenue, et il avait été brisé assez haut au-dessus de la terre, tandis que les arbres les plus proches paraissaient presque intacts. Pour cette partie du phéno- mène, le récit du forgeron C. F.Jonawsow ne doit pas être sans intérêt. Un récit? de la trombe de Barkeryd et Jersnás, cité ci-dessous nous parait dans plusieurs détails confirmer cette remarque. Je n'ai pu 1) Nieuwe Verhandlingen van het Bataafsch Genootschap der proefondervinde- lijke Wijsbegeerte te Rotterdam. Rotterdam 1876. 2) »Observations et recherches experimentales sur les causes qui concourent à la formation des trombes» par M.-A. PELTIER. 3) »Ayant eu l’occasion de voir de mes propres yeux, et sur une distance d'un quart de mille suédois à peine, le commencement — à ce que je crois du moins — et Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 5 34 C. G. FINEMAN, voir l'auteur, et comme le temps ne m'a pas permis de visiter les loca- lités de cette trombe, je n'en pus avoir plus de détails. Quant à la vitesse à l'intérieur de la trombe, elle doit avoir varié beaucoup, à partir des environs de Lundarp à Traneryd. A Lundarp, on s'expliquera les effets, en supposant une vitesse de 20 mètres par seconde du cóté oriental de la trombe, tandis qu'å Traneryd il aura fallu le développement partiel d'un phénoméne assez peu ordinaire, savoir un tourbillon ou »nuage attirant» (c'est ainsi qu'on appelle les trombes en suédois), je communiquerai brièvement mes observations, Lorsque mercredi dernier, vers 5 heures du soir, un faible orage passa au-dessus de notre contrée, je me trouvais à un endroit d'où la vue s'étendait au loin, et je remarquai le fait bien connu, que deux nuages de tonnerre peuvent marcher dans un sens inverse l’un de l’autre. En les considérant de plus prés, je trouvai qu'un nuage venait du N ou du NO, et l’autre du S ou du SO. A langle méme qui se forma au contact des deux nuages, il se produisit un tourbillon trés reconnaissable au com- mencement aux véritables culbutes qu'on remarquait immédiatement parmi les nuages. Au méme moment, la masse de nuage s'abaissa pour se relever ensuite peu à peu. On pouvait alors observer une colonne de nuages, irrégulière au commencement, mais de- venant ensuite de plus en plus connexe et intensive,au fur et à mesure qu'elle gran- dissait en étendue et en force, jusqu'à ce qu'elle ressemblát à un cornet énorme qui, un peu obliquement, se précipita en avant avec la vitesse et le bruit de l'ouragan. Pendant sa marche, il était facile de la remarquer lorsqu'elle passa au-dessus des champs nouvellement cultivés, vu que les mottes attirées coloraient la colonne en brun- foncé; ou quand ‚le tourbillon passait au-dessus des endroits boisés ou des haies des branchages, parcequ'alors il attirait bien haut dans l'air des branches ou des brancha- ges, les emportant sur de longs espaces avant de les faire retomber à terre. Enfin on lapercut bien lorsqu'elle passa au-dessus du lac Nätaren, situé non loin de la place ou je me trouvais, par le fait que le cercle de la colonne s'y élargissait assez pour qu'on püt remarquer la différence, et que la colonne devenait plus claire, à cause de la masse d'eau qu'elle attirait. Là-dessus elle disparut à l'horizon. Pour éprouver la vitesse du tourbillon se précipitant en avant, j'observai qu'il mit 8 minutes à par- courir les trois quarts de milles suédois (29 kilométres) sur lesquels je pus suivre sa marche. Le soir en retournant chez moi à Barkeryd, je pus constater que, si le tourbillon ne s'y était pas formé, il y avait du moins laissé des traces visibles de son appari- tion; des haies renversées et des branches détachées des arbres. On raconta que des portes avaient été ouvertes avec violence, mais qu'à moins d'un quart de mille de la, la force du tourbillon s'était tellement accrue que des haies entiéres étaient renversées et dispersées, et que des arbres avaient été arrachés et transportés sur de longues distances. Il était aussi assez intéressant de voir, combien au centre du tourbillon, les arbres, tout en restant en terre, avaient été tordus, et que plus tard ayant été arrachés, ils avaient tournoyé plusieurs fois dans les excavations qui s'étaient formées lorsqu'ils furent arrachés. Au bord du tourbillon, les arbres étaient brisés brusquement. SUR LA TROMBE DU 7 Jum 1882. 35 une vitesse bien plus grande pour le lancement par exemple d’une demi- brique qui, à sa surface la plus grande, ne peut offrir que 18X15 centi- métres carrés sur un poids de 3 kilogrammes. A en juger par la position des arbres, la relation entre les vitesses par la translation de la trombe, par la gyration et par »l'aspiration» vers le centre, doit avoir beaucop varié, mais ce seul fait ne saurait donner la relation. En méme temps que la trombe de Säby causait les ravages que nous venons de décrire, au camp de Mohed en Helsingland on observa un phénomène analogue, bien qu'il eût une étendue moins grande et qu'il se rapprochát davantage de ces petits tourbillons qu'on voit le sable former sur les grandes routes dans les journées chaudes. C'est pourtant. un fait assez caractéristique, que les cartes marquent une répartition de temps analogue sur cette contrée. RÉSUMÉ. Comme résultat des faits observés par rapport à la trombe de Säby et de la discussion à laquelle nous venons de nous livrer sur cette trombe, nous croyons pouvoir tirer les conclusions suivantes: 1. La combinaison d'une grande humidité (relative aussi bien qu'- absolue) et d'une haute température, combinaison qui s'est établie pen- dant un calme presque parfait et assez prolongé, est caractéristique pour la formation de trombes. 2. Les trombes et les orages naissent sous l'empire de conditions atmosphériques à peu prés identiques, et ils apparaissent ainsi comme les effets de causes connexes. Ces phénomènes diffèrent toutefois en ce que les propriétés caractéristiques de l'un ne se retrouvent pas toujours dans l’autre. (Ainsi je regarde les phénomènes électriques comme ce qui caractérise spécialement les orages, tandis que je vois dans le tour- billonnement intense ce qui caractérise principalement les trombes). 3. Les deux phénomènes peuvent se présenter réunis, mais aussi séparément. 4. Il parait qu'on peut conclure des données du »Character of six hundred tornadoes» et de la discussion ci-dessus, que les deux phéno- mènes peuvent dériver l'un de l'autre. C’est ce qui arriverait s’il surve- nait, pendant la durée de l'un,le complexe des causes qui donnent nais- sance à l'autre. Ainsi, p. ex., si pendant ou aprés un orage les couches inférieures de l'atmosphére, insuffisamment saturées de vapeur d'eau, le 36 C. G. FINEMAN, devenaient par la pluie tombante ou tombée, ou si, au contraire, dans une trombe, une quantité suffisante d'électricité statique devenait libre par la modification de l'état d'aggrégation, soit à la condensation de la va- peur d'eau, soit à la formation de la gréle. 5. La trombe décrite a consisté en un fort courant d'air ascen- dant, tournant en méme temps en sens inverse des aiguilles d'une montre placée sur la terre. 6. Ce courant, montant en spirale, a formé, des matiéres arra- chées une colonne ou un cóne renversé, qui s'est transporté en avant avec une vitesse variable en suivant une trajectoire du SSO au NNE. 7. La trombe a été alimentée par de l'air humide, qui a afflué avec une accélération de vitesse le long de la surface de la terre et des couches d’air voisines jusqu'à une certaine hauteur. 8. Plus l'air a été humide, plus la vitesse intérieure de la trombe a augmenté. Aussi l'afflux d'air des vallons latéraux et des régions ma- récageuses a-t-il été trés intense. 9. L'air affluant s'est précipité dans la trombe par le bas de celle-ci, et il s'est ainsi présenté des phénoménes analogues à ceux que Yon observe quand de l'air froid afflue vers le feu d'une cheminée. A une certaine distance, le »tirage» vers la base de la trombe est devenu visible par l'abaissement des parties inférieures des nuages les plus rapprochés de la terre. Ici le mouvement a reçu par conséquent la forme d'un courant de réaction. Tout prés de la base de la trombe, la vitesse de ces courants d'air est devenue considérable; les arbres qui se trouvaient aux limites du terrain dévasté ont été abattus ou rompus à une certaine hauteur par ceux-ci, puis lancés à l’intérieur perpendiculai- rement à la trajectoire de la trombe. + 10. Enfin, des tourbillons secondaires paraissent s'étre formés à certaines occasions tantót dans un sens, tantót dans l'autre. En dernier lieu, l'auteur se permet d'appeler l'attention de tous les météorologistes sur l'étude de la radiation solaire et du mouvement gy- ratoire des fluides, parce qu'il est profondément convaincu qu'un grand nombre de questions météorologiques, et parmi celles-ci également celle des trombes, de leur formation et de leur fréquence, ne peuvent étre complètement résolues que par une connaissance de ces circonstances, fondée sur des recherches expérimentales sûres et complètes. EXPLICATION DES FIGURES. Pl. I—IIL Les petites fléches indiquent des arbres tombés dans les directions re- IBI TET. BIOL: spectives des fléches. Les grandes fléches sont destinées à rendre plus clairement le phénomène. Entre les grandes flèches reliées par des lignes pointées, les arbres sont tombés en grand nombre et paralléle- ment à la direction qu'indiquent les flèches. 1. Le chateau de Traneryd. 2 et 3. Les ailes du chateau. 6. Étable. 7. Forge. 8. Place de Mr C. F. JOHANSON. 9. Aire. ; 3. La serre de la vigne du cháteau. Fot = pied suédois = 0.297 métre. La ligne noire pleine montre la trajectoire de la trombe. Erratum: pag. 9 au lieu de C. J. JOHANSON lisez C. F. JOHANSON. trombe etc. PlI Jur la A C.G. Fineman, V TU 777 we UN NN RTK ES Centr-Tr Stockh. m e 5 S à (eSI RS EX ITF I SR u SE So DEN Sw S = SS mn an ll IN um TAN f i ih 500 ies Hh 700 N200 300 400 | ede eee — X. = is) = S ni E ri = Ua Pr 4 © = a = = H 2 Lm = à ES e Hi = 2. IF a {dB} is is) = ww 5 H 2 E = = SR = bog > | nT Hl Champ.de blé Wy mop SS = > My, Will NU INN nde mmt Nun NAL | NERE ns il) c m nn FR D er Rae. à Doe. qo TIS WU e ane al, en = pe a E i S ON NN NS = UND wu Swe be =D Rires ASC aye AU ANC mm Ed LULA 4 ~ Penes NIS ee RR um N NAT 1 PH MA vn WW ii LUE qui vi pe M | \ 1 \\\ WOLEPTEHEEEE BL EERPLRUEEEE HE REAL VEA | SUL Eu MURUS N V BAN or W AWN S NW iiU val ides (Ih 77 IM NYTT HD LL IX. NNNM WW «t N P oH Ze EIN a ZZ | it 4 N Ven 2 } ; + E ‘ h mu Ls ju + | D À B y » > D j 1 | Ali | > - i! : A | Me e^ we vita pace Le —— * 4 ir Zi I 4 1 | D e # LI I ; D ï i U Mol Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. Il Champ de blé Parc lapis de verdure = thier vee gh P PAR Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. Ill 0.G. Finernan, Sur la trombe ete. PLIV MN Norraby «= A (4 sHällar à Chätedz de^ S " LR À j Trata s / T. Mont Tempelberg‘ ; gE S. Vallon de Siggarp. NY 1. Place de M} Gustafson 1) ? » ^ . Brinch. 3. Trekanten.. . a Snällebo Gare de Tranas esi Gare de Gripenberg Le = ES ES RSS (4 x I) ES S Échelle: 1:58 000 CARTE GENERALE de la vallée de Säby N T EX NS ZN Centr-Tr. Stockh. E Nova Acta Reg. Soc. Sc.Ups. Ser.ll. & 5o-veo. 2 A. p.m. C. G. Fineman Sur la trombe etc: PLV " l li ja Centr de al Tr. Stockholm. Le T juillet 1882. ^ i p^ J ; E ^ y » sh ” iA h te + 4 3 j n ‘ > 1 2 » E a 1 = “i ] d Set m à Tees at ERNEUT tee Ssobh ares 9 Ur p.n. C. G Fineman, Sur la trombe etc. PLVL Nova.Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser Ill. 48 = = to = — — — T— ili Central Tr. Stockholm. B Tl Guillet 1882. SI sotheriies D A. pm Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser ll. C. G.Fineman, Sur la trombe etc. PLVIL Central Tr. Stockholm Lei ltr 1882. SUR L'INTÉGRATION DES EQUATIONS DIFFERENTIELLES DU PENDULE CONIQUE GÖRAN DILLNER. (PRESENTE A LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES D'UPSAL LE 4 DÉCEMERE 1882.) 3 UPSAL EDV. BERLING. IMPRIMEUR DE L UNIVERSITÉ. 1883. " % t * * ? ù h x 2 ee” a 25 a r bh k ? m * 5 | P à TAS they | ne a wiley tal gr Anu De oe 1 E qs us m M «X s a - : ^ 1 à 4 N i LM y. t we ier: ft M " : SUR L'INTÉGRATION DES EQUATIONS DIFFERENTIELLES DU PENDULE CONIQUE. Dans les Comptes rendus de l'Académie des sciences de Paris, séances des 5 et 26 décember 1881, M. Hermite a réduit les équations différentielles du pendule conique à une équation de Lamé, sous forme complexe, dont lintégrale est connue. Suivant les formules générales que contiennent mes deux Notes, insérées dans les Comptes rendus du 31 janvier et du 7 février 1881, j'exposerai ici une méthode pour trouver les intégrales de ces mémes équations sous forme algébrique et loga- rithmique. J'ai cru que les résultats ainsi obtenus auront à cóté de ceux de M. Hermite quelque intérét. Equations du pendule. 1. Des équations différentielles du pendule, mises sous la forme usitée, d’x 3 jg + Nx—0, T 1 2 I pA if = 0 (1) dt? 7 j dz LER. Nz = dt” 2r I: on tire, en posant, | D quera tang 4 = I x (2) I Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 2 Goran DILLNER, l'équation des aires sous la forme, (3) "de = ldt, où I est une constante. Posons la quantité complexe, (4) Uu 8 S00) = IF 5 alors à l'aide de l'équation de la sphère du rayon 1, (5) e+yp+e=al, et suivant les formules (3) et (4), on obtiendra cette expression de la quantité complexe Y, (6) Wes ae e s En posant, de la maniére ordinaire, 3 diae dy dz en. on tire du système (1) l'équation des forces vives sous la forme usitée, (7) v? — vi = 29(z—h) équation qui, en posant 8 ato (8) 6 2; Us s'écrira plus commodement, (9) v = 29@ 46). Si l'on différentie l'équation (5), mise à l'aide de (2) sous la forme r — 1—z*, et que lon ajoute le carré du résultat au carré de l'équation (3), on obtiendra au moyen de (9), en faisant usage de la formule dr*-pr'de!— dx? + dy?, l'équation différentielle suivante entre la coor- donnée z et le temps t, (10) 276, où l’on a posé, SUR L INTEGRATION DES EQUATIONS DIFFÉRENTIELLES DU PENDULE CONIQUE. 3 (11) Pe) = 2g(1—2*)@ + c) —P = 29(a—2)(e—8)(e—»), a, 6 ety étant ainsi les trois racines de l'équation cubique P(z) = 0. Puisque P(—oe)70 et P(—1) = — À, on a une des trois racines y — — 1; ensuite, puisque z doit avoir un maximum et un minimum, ces deux va- leurs seront en vertu de (10) respectivement les deux autres racines 2 et ©, la plus grande racine 2 étant nécessairement positive À cause de l'équation ab + «y + By 2 — 1, et toutes les deux comprises entre d Jl et —1 à cause de l'équation (5). Å ces points de maximum et de mini- mum de z on a (12) PULVER V et V, étant les valeurs de v respectivement pour z =e et z = f. De l'équation (5), deux fois différentiée et combinée avec (9), on tire, „€ a d*y art ae d'z pce pec 0: résultat qui au moyen du systéme (1) se transformera dans l'équation suivante, (13) N —3gz--29c. À laide de cette équation les deux premières équations (1), eu égard à la formule (4), se transformeront à l'équation suivante du second ordre et de forme complexe, (14) = — + (392 + 2gc) Y =0, équation qui, aprés l'élimination de z au moyen de (10), prendra la forme d'une équation de Lamé. Crest en employant lintégrale connue de cette équation que M. Hermite, dans les Notes citées, a devéloppé les propriétés du pendule. Aprés ces préliminaires je vais. exposer la méthode annoncée ci- dessus. Formules générales pour exprimer les intégrales du pendule. 2. D'après la formule (2) de ma seconde Note déjà citée, on a en général, P(z) et 4j(z) étant des polynómes à coefficients constants, & la r-ième des n racines de 1 et M,,..., M, des entiers positifs, 4 GÖRAN DILLNER, qe “San CRC M = SE #2) PG) f(a) Play Mes y e, log (Z,—s,) + const. , (CD) ON = où l'on a posé, &,...,a, désignant des constantes, le produit, (16) f@) = G—a)...(G@— as) , et le quotient, P(a,) 1 17 Log as eS - —— E = Il, 2 Cun 9 ( ) r Ü (a,) n Gn (a) 3 G CES D x) ? | P(a,) les fonction 7 et g étant définies par l'équation algébrique, (18) Giz) = GG 2). (eZ) POET où g(z) est un polynôme à coefficients variables d'une dimension supé- ^ rieure à celle du quotient Fe , et où G est le coefficient de la plus haute puissance du second RUM De plus, les limites d'intégration 2,,... Zu, qui sont les racines d'ordres respectifs M, ,..., M, de l'équa- tion (18), doivent satisfaire aux JM, +... + M, équations suivantes, in Nour , (19) Leer | 229. —9....,] PRE) oreet pM équations qui, aprés l'élimination des coefficients variables de g(z), con- stituent les relations nécessaires entre les u variables z,,..., 2. On suppose aussi que les limites inférieures d'intégration &, ,..., t, satisfas- sent au méme systéme d'équations (19), et qui par suite sont à consi- derer comme des valeurs particulières constantes de z,,..., z,. SUR L'INTÉGRATION DES ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES DU PENDULE CONIQUE. 5 Equation différentielle linéaire du second ordre à coefficients rationnels. 3. À l’aide de l'équation (10) on aura, GP GE alae . av GFZ GEO MU PE) dr E —— = IP Z = . dt? dz C) dz dt? (2) dz T3 dz dz’ done, la dérivée logarithmique de P(z) étant a Zz 1 1 1 (19) I, dz GE Be 25 on pourra mettre l'équation (14) sous la forme, t PY aloe, Bae PARK = 20 s a5 If y-0 = Ge eae dz dz JA) 1 équation qui est linéaire et du second ordre et dont les coefficients sont rationnels. , L'une des intégrales particulières de l'équation (20) est, d’après (6) et (10), de cette forme, ildz (21) Ÿ = (1 EZ dre l’autre intégrale particulière étant, -f ildz (22) Baus uo cn Produit des diverses valeurs de Y, exprimé en fonction algébrique des valeurs de z correspondantes. 4. En considérant, d’après (21), les u intégrales ildz, (33) ya me Nile encor N N les u équations différentielles corresspondantes étant d’après (20), 12 Ghee) Ce BOAT E ee P Y 0 Gide) 6 GÖRAN DILLNER, on aura le produit suivant de ces u valeurs de Y, nz ildz, 2 <— (25) W Bo Jm = [A —%") RE (1—22)] om (1—2,2) P (27 ju 9 où la somme des u intégrales s'exprimera en fonction logarithmique des u valeurs z,,...,z, Suivant la formule (15) en y introduisant les rela- tions suivantes, = M=...=M,=1 et E p & = — 1 7 Pe) = = dee G6— f) (z—») PO un el one = m ye a at En effet, l'équation algébrique (18) prend maintenant la forme, CHE CCS) Ce) RP ER CR les w valeurs 2, ,..., 2 devant satisfaire aux u équations (28) P(z,) e G) (HE EEE u); et d’apres (15) on aura, E n dz, 1 Ze dl Zz o d 20) 03 l = ] 1 lo t. Co) 2 LG DPE) A eb TEE aes! TAT | TE oü d'aprés (17), ; il 1 41 = = g (1 Gn(l)] > ) E + ) 2 30 i (30) il 1 CD) qu SED les limites inférieures & ,.., t, des intégrales (29) devant satisfaire aux mèmes équations (28) que les limites supérieures z, ... 24. "Doneren- fin le produit (25) prend la forme algébrique suivante, = = = ze 3l De = RUE EAN: (31) = a. Rt SUR L'INTÉGRATION DES EQUATIONS DIFFERENTIELLES DU PENDULE CONIQUE. 7 ou A désigne une constante. Dans cette équation les quantités com- plexes Y,,..., Y, satisfont aux u équations différentielles respectives (24) tandis que les u valeurs 2,,..., 24, contenues dans le second mem- bre, doivent satisfaire aux relations que l'on tire des u équations (28) en éliminant les paramètres variables y,,...,g, contenus dans la fonc- tion g. La constante d'intégration K se déterminera en assignant aux Z,,---, 2. les valeurs particulières constantes 5 ,...,t, dans la for- male (29). Somme des diverses valeurs de 4, exprimée en fonction logartthinique de z correspondantes. 5. Une valeur 6, de langle 9 s'exprimera, d’après (3) et (10), par la formule suivante, ii ld Zr 2 o (92) re Ge EC d’où l’on tirera d'apréz (29) et (30), r=u r=E f'z. ldz, 1 l + ip (— 1) l + tg (1) 3 » = —_—— re tai à = | S * p )= E 2 & (1— 23) PG, sj lem gen EYE i (| tenete ou, d'aprés (27), on a les expressions suivantes de g(1) et de g(— 1), [s(D =(-@0—4)...—4) — Q1, Lee ne expressions qui doivent nécessairement être réelles pour que la somme 6,+...+ 6, soit réelle. Mais une condition nécessaire de cette réalité est, pour m un entier positif, (34) RENE (85) | u = 2m c'est-à-dire que u doit étre 4 ou un nombre pair plus grand. Étudions le cas le plus simple w — 4 et par suite » — 2. Alors, l'équation (27) prend la forme, 8 GÖRAN DILLNER, (36) Ga)... @—2,) = P(z) — gp GA) ey G ayant par suite la valeur négative —g;. Puisque les quantités 9, c, et c, sont des variables indépendantes, on peut poser, Dem“ (37) wir B = Cy = 24; done léquation (36) prendra la forme simple, (9E) gi —a)6—2) = 2g(e—Y) + HG —2)C 8), d'où l'on tire, pour z =z, et z —2z, , les deux équations, : 29g(2—) 2g(2,—) 9 (jo = = = , (39) LECT CE les valeurs de g(1) et de g(—1) étant par suite, e) = s (1—2)0— 6), gC—- 1) —g + 2)(1+08)- Maintenant, si lon suppose ¢ = « et & — 8, la formule (33) pourra se mettre sous la forme suivante, (40) r=2 = [fe ldz, 1 1 9 — du z SITUE ee = arctang ue —arctang a + const. , où la constante d'intégration se déterminera en faisant 2, = G et z, = &. Done, étant donnée une valeur 6, de l'angle 0, correspondante à la valeur 2, de l& coordonnée z, une autre valeur 0, de 8 se déterminera par la formule (41) comme correspondante à la valeur z, de z, donnée par la relation algébrique (39). Equation de Lamé. 6. Si lon pose, comme l'a fait M. Hermite, mw =3g(aæ— 0), =) (42) | je a—B = 7 2e; SUR L'INTÉGRATION DES EQUATIONS DIFFÉRENTIELLES DU PENDULE CONIQUE. 9 oü t, est une constante, on transformera, en posant (43) & —z — (a—)z*, la formule (10) dans la suivante, (44) du dot il suit, (45) = [SA S et alors l'équation différentielle (14) prendra la forme d'une équation de Lamé, (46) Se rug | iita xl | Y, a-y dont lintégrale est donnée par M. Hermite. Cette intégrale s’exprimera suivant (6) et (10) sous cette forme, u, étant une constante, u ildu Joe = em) (47) Y —Í1—[e— («— G)sn'uf fe“ Den "n et s'évaluera par suite d'aprés les formules données pour les intégrales elliptiques de troisième espèce. Méthode pour trouver unmediatement l'intégrale Y. 7. J'exposerai ici une méthode pour trouver l’intégrale Y sans avoir secours à la méthode mentionnée dans le n? précédent. Pour cela nons emploierons la formule générale de l'intégration des fonc- tions doublement périodiques que j'ai donnée dans mon Mémoire sur les intégrales définies etc., inséré dans les Actes de l'Académie des Sciences de Stockholm, Tome 18, n° 6. j En effet, d'aprés la formule (17) du Mémoire cité, on a la for- mule générale a "ApQo]du _ Pre MER Pp] "LIN (48) J. FT th) + ni] Cd log ST de, Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III., 2 10 GÖRAN DILLNER, ou p(w) est une fonction doublement périodique uniforme, 44 et F des polynómes entiers et rationels de p(w), À une constante et a, ,..., 4, tous les infinis du quotient ipo En considérant le cas particu- Fo] | lier ou tous ces infinis sont simples, on a la formule, L= y Li re YW tog 2—9 qu. | =A) PO) jpg su Fip()] ^" z—u, Fo) "aw en vertu de la quelle la formule (48) prendra la forme, 9 mi. LO) gy — NE TRECE er 9) | bur m Bem + | HG] CE où la constante H se déterminera en prenant la dérivée de chaque membre par rapport à u, (50) A p Q2]. HANS Y ji (ea) Ip (x) 1 FTp(u)] Een] Fl pla Le USER et assignant à w une valeur constante convenable U. 8. Reprenons l'intégrale (32), mise sous la forme, a) if dz 4 JAP Oh alors, en posant les deux quantités positives, ji dz Er SIN 5 ¢ =a PO! "dell Foren] | 1— a > Exe s ems BS a — B 2 (91) We UH NM | YR B on aura à l’aide des formules (42)-(45), pour L = en , le résultat suivant, ro fe du FSC GE) SELL dö Suri ees far be Gracie al! où à la valeur t — t, correspondent les valeurs wu = 0 et 8 = 0. SUR L'INTÉGRATION DES ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES DU PENDULE CONIQUE. 11 Si l'on pose 4 — sna et que lon désigne par u, et u, les deux suites des zéros de l'expression (sn’«— 4”), on aura d’après la manière usitée d'écrire, Gua PENA a Wo a 2 my TOUTE (53) " | uy zou Jb Xy BS AD il) done on obtiendra d'aprés (49), v=Uy v=Ug fu Ten en et Sk Sa S2 Ae E sn?z — A? ou les sommations s'étendent à toutes les valeurs positives et négatives des entiers m et » , y compris zéro. En observant que les dérivées (sn'u,) = 2sna(sna) et (su?*u,) = — 2sna(sna)', et que l'on peut remplacer u, par —u, dans les sommations, on pourra écrire la formule (54) de cette manière, = % du 1 ly U (55) | SE = Gi SL ine EE sn?u— A? 2sna(sna d ees gil- 1 où la constante H se déterminera d’après (50), pour U — 0, par la formule, i e 1 = J = AM sna(sna) ^ uw, (56) ? résultats dans les quels on reconnaitra les formules de l'ntégrale ellip- tique de troisième espèce. Si l'on pose iB = snib et que l'on désigne par v, et v, les deux suites des zéros de l'expression (sn°u + B*), on aura les formules, } vy =ib+2mK+2niK,, (87) : | Us, = i D PO REED aa done il suffira de remplecer a par ib et uw, par v, dans les formules (55) et (56) pour avoir les résultats suivants, ck 1 Op — lll 58 LE NN Hu. eee EN) cies i! sn’u+ B? ino ib(snib) ^ = v EU 12 GÖRAN DILLNER, SUR L'INTÉGRATION DES EQUATIONS etc. et 1 1 1 (59) JF | snib(sniby © vw, | la constante H, étant déterminée par cette dernière formule. On fera disparaître le signe imaginaire des formules (58) et (59) de la manière suivante. En observant que ne 2mK—u+ilb+2nK) 1x lom Zink u (OS Bok (^ ARA 122 (NONSE ba ön Ka f DEAN b+ 2m K, v ERE ÅT ancien OSP I ÖN oe EI RES NV on voit que la première somme du second membre s'annule en assig- nant à m les valeurs 0,-- 1, —1,--2,— 2, etc.; de plus la somme, HOUR 1 d qu cer o S5 EN nU se réduira à une somme des termes réels en attribuant à m les valeurs 0,217, M 2 etc. Done, Imtesrale (58) Prencka a forme, P? dw 1 60 P ee Nr ED) J su B "Top 4 B) A+) b+ 2nK, b+2nK > aretang EN arcing ET oe Den een ou H, est une constante réelle. Enfin, par les deux formules (55) et (58) on détermine langle 6 dans (52), et par suite l'intégrale Y est trouvée. DÉMONSTRATION DU THEOREME DE CAUCHY SUR LINTEGRALE D'UNE FONCTION COMPLEXE M. FALK. (PRESENTE A LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES D'UPSAL LE 7 FÉVRIER 1883.) UPSAL EDY. BERLING, IMPRIMEUR DE L'UNIVERSITÉ. 1883. "TI N ” ' * i” 3 i 214 LÉ CR: E. — a LE 7 MET To # m ni À Irev RE m, Ali ut VAS DOCE + TUS ya DEMONSTRATION DU THEOREME DE CAUCHY SUR L'INTÉGRALE DUNE FONCTION COMPLEXE. En désignant, comme le fait M. WziERsTRAss, par [a] le mo- dule de a, on a le théoréme connu qui est contenu dans la formule: Ils | + 2 +--+ |S] |+]a)+.--+] a ou | À als Dla j "d 4-1 D. Par P. [roa E Eugen nous entendons la limite n Md = men (« Ji À N=0 3-0 n Nous supposons ici c, /7, t réelles, mais f(t) est supposée com- Si a et (8 sont finies et que f(t) soit uniforme et continue pour plexe. © 3. toutes les valeurs réelles de t depuis t — a jusqu'à t = (2, la valeur de l'in- tégrale définie cg J ftdt est finie et parfaitement déterminée. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 2 M. FALK, En effet, soit . f() — q() + ivt) ; ou g(t) et w(t) sont fonctions réelles. Par la définition méme de l'inté- grale nous avons [ro = J «6 a if wou : Maintenant g(t) et w(f) étant par supposition uniformes et con- tinues, on sait, par la théorie des intégrales des fonctions réelles, que les intégrales qui figurent dans le second membre de cette formule sont finies et parfaitement déterminées. Donc il faut que lintégrale du pre- mier membre le soit aussi, ce qu il fallait bien prouver. 4. Si, f(o,t) étant une fonction de o et de t, on se donne une quantité positive o, aussi petite qu'on voudra, et que pour chaque va- leur de ¢ depuis t = « jusqu'à t = f, une autre quantité positive d, puisse s'obtenir, telle que a) |/ (o - ^, t)—f@,t| (bma) ©: (amb) Mais en vertu du théoréme du n:o 16 nous avons [F@a: = [F@dz amb) ‘(am b) DEMONSTRATION DU THEOREME DE CAUCHY. 15 et, par suite, l'équation précédente devient | 764: = — fred (bm,a) (amb) ou [7e + [F@)dz=0, (amb) Gr a) c'est-Á-dire F(z)dz 20, (am b ma) ce qu'il fallait bien prouver. 18. On dit qu'une courbe du contour (simple ou complexe) est décrite dans le sens positif, si elle est décrite dans un sens tel, qu'un observateur ait toujours à sa gauche l'aire enveloppée. Cette convention faite, le théorème précédent peut s'étendre au cas d'une aire à contour com- plexe, pourvu que l'intégrale [F (z)dz soit prise dans le méme sens, par exemple dans le sens positif, le long du contour complexe total. En effet, supposons que le contour complexe consiste de deux courbes fermées, dont l'une est située entièrement dans l’intérieur de Yaire enveloppée par l'autre et ne rencontrant celle-ci en aucun point. Alors, dans la partie du plan à laquelle l'ensemble de ces deux courbes est le contour complexe, nous faisons une coupure allant de l'une des deux courbes à l'autre. L'ensemble des deux bords de la coupure et des deux courbes du contour complexe devient alors un contour simple à la méme partie du plan. En vertu du théorème du n:o 17 l'intégrale définie d E@)dz , prise dans le sens positif le long de ce contour simple, est égale à zéro. Cette intégrale se décom- pose en une somme de quatre intégrales, en sorte qu'on obtient 16 M, Fark, [FQ de + froc+ [ras + Jeu: = 0. u (abca) (ad) (d fed) (da) Mais puisque nous avons {F@de = [Fda , (a d) (d a) l'équation précédente devient jr@as+ [F@dz=0, (abca) (fed) ce qu'il fallait bien prouver. La démonstration se fait d'une maniére tout semblable dans le cas général ou le contour complexe consiste d'un nombre quelconque de courbes distinctes. 19. L'équation précédente peut s'écrire |Fldde = [F@a: ta bea) (a ef d) d'ou l'on a le corollaire: Lorsque la fonction F(z) est uniforme et continue dans une partie du plan limitée par deux courbes fermées abca et defd dont l'une est située tout entière dans l'intérieur de l'aire enveloppée par l'autre, et sur ces cour- bes mémes, les intégrales HOT relatives à ces deux courbes, décrites chacune dans le sens positif par rap- port à l'aire qu'elle enveloppe, sont égales, pourvu que la fonction soit sy- nectique dans la partie du plan comprise entre les deux courbes. 20. Lorsque la fonction F(z) est uniforme et continue dans une partie du plan à contour simple et sur ce mme contour, à l'exception dun point z — a dans l'intérieur de la partie du plan, dans lequel point la fonction est infinie ou seulement discontinue de la manière que lim (z — a) F(z) — 0 , DEMONSTRATION DU THÉORÈME DE Caucny. 17 l'intégrale fF) dz relative au contour entier est égale à zéro, pourvu que, à l'exception du point z — a, la fonction soit synectique dans l’intérieur de la partie du plan. En effet, soit C le contour simple et décrivons du point a comme centre un cercle ¢ avec un rayon infiniment petit r. En prenant les intégrales relatives à ces deux courbes dans le sens positif par rapport aux aires qu'elles enveloppent, on a, en vertu du théoréme du n:o 19, [Fede a i Ode . 0) (c) Posant dans l’intégrale du second membre (1) gem - on obtient 2Tr (2) [99d = (Flat re)iredd. (©) 0 De la condition lim (z — a) F(z) = 0 on tire | (@ — a) F@)| I kann die Drehung nie um die Figurenachse des Körpers geschehen. Denn weil CG; > 0 ist, so kann man mie p+g=0 bekommen. Die Figurenachse des Kópers kann dann mit der Lothlinie zusam- menfallen. Die Drehungsschnelligkeit um die instantane Achse sinkt dabei — und immer wenn jenes eintrifft — zu einem bestimmten Mi- nimum. DREHUNG EINES ROTATIONSKORPERS. 9 Wenn (CA < 1 ist, kann der Kórper sich nicht mehr aufrichten, als dass Y Ma = Ci wird ; d. h. die Figurenachse des Kórpers kann nie innerhalb eines verticalen, geraden Kreiskegels, für dessen halben Winkel cos = C, ist, kommen. Jedes Mal, wenn die Figurenachse des Kórpers mit einer Generatrix dieses Kegels zusammenfällt, ist die ganze Bewegung zu einer Drehung um diese Generatrix reduciert. Wenn C, —1 ist, kann die Figurenachse des Kórpers senkrecht werden. Die instan- tane Achse würde dabei mit der Figurenachse des Kórpers zusammen- fallen. Wenn man die Anfangszeit auf diesen Augenblick verlegt, so würde man p + 4? = 0 haben; also Alle Drehung wire also in diesem Augenblicke zu einer Drehung um die Lothlinie reducirt, und der Schwerpunkt würde senkrecht ober- halb des festen Punktes liegen, so dass die Schwere keinen Moment um eim horizontale Gerade durch den festen Punkt haben kann. Dann würde sich der Kórper von diesem Augenblicke an immer um die Loth- linie drehen. Der Cosinus y, ist eine Function der Zeit. Um zu suchen, welche Function der Zeit y, ist, kann man folgender Weise verfahren: Aus A(py, + qy2) = Cro(C2 — xs) (15) kann man A (pri + d$ + 2parın) = CC: — Y und aus jl. IPL Ihe — (13) re 5 dy, Y A" (ys + d —2pqunr) = 4 m Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. bo 10 AXEL SÖDERBLOM, bekommen. — Aus diesen zwei Gleichungen folgt 2 2 42 2 xo 9^ 2 2 d 4 Ait + DG + = CRO — + an (T) oder 2A M(C, — 5) (1 — 5) = C (0 — ny + A? E woraus [ree eas (17) = R;(s) folet. Für diese ganze, rationale Function von y,, dritten Grades, hat man den Werth Zu (Oe ONO. eo 3 2MC, (C22 a À (^5 en] Ji+2 (5 nt À um (18) fy.) E Um die Differentialgleichung (17) durch Werersrrass’s elliptische Functionsformen integrieren zu kónnen, muss dieselbe zuerst einigen Transformationen unterworfen werden. Wenn man Muro d wr substituirt, wird (17) in dg Y CE MOHN CO M\M Uy ee ccce ee se 2A MC, COR MP 44: transformirt. Wenn man danach C424 MC eee Be E substituirt, so nimmt (19) die Form DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 11 diss (CE) = 4s? +as+b (20) dt an; eine Form, die mit der Form der WrrEnsTRAssIsCHEN Haupt-Differen- tialgleichung ds\° nee (21) du stimmt. — Diese Gleichung wird von der einfachsten von WEIERSTRASS'S elliptischen Functionsformen befriedigt: von s = pu) wo 1) 1 ENT wi CE 3929 et do Yong gt ug pube G2 oder pu) — = qu peut. QUE +... u ist, mit der Coefficientenrecursionsformel 3 €? SA ————— Zy €» €; oy ern) fus Speer Lb X pur a Wenn man dann schliesslich in (20) = Ku substituirt, so nimmt (20) vollständig die Form (21) an. — Die Inte- grationsconstante /, kann man zusammen mit dem Argumente u in die Function p(w) selbst einführen, wodurch s = p(u—t,) — HG i) 1) Siehe Scuwarz: Formeln und Lehrsätze zum Gebrauche der ell. Functio- nen. Nach Vorlesungen und Aufzeichnungen des Herrn Prof. K. WEIERSTRAss bear- beitet und herausgegeben von H. A. Schwarz. Göttingen 1881, 1882. — S. 11. 12 AXEL SÖDERBLOM, wird. Man bekommt also Pe 2 , CR 4 2A MC (23) UO SM plt—t, A) + : 124? m \ Durch die Constante k müssen zwei Bedingungen erfüllt werden, was auch in diesem Falle möglich ist. Erstens muss für t=t, fay = VED werden. — Der Bedeutung des y, wegen muss zweitens k der Art sein, dass nicht p(t—t,—k) eine gewisse Grenze überschreitet, noch weniger unendlich wird. Hieraus schliesst man sofort, dass k keine reelle Grösse sein kann. Denn dann würde die p-Function, also auch y,, periodisch unend- lich werden. k muss also complex sein. Diese complexe Grósse, die die Gleichung Cr + 2A MC, XGA befriedigen muss, hängt von den drei Wurzeln e,, es, e; der Gleichung ALS — 1,8 == e ess (0) ab. — Die Grössen g, und 9, sind wieder von den Grössen r,, nebst po und 9, die in C, und C, eingehen, abhängig — ausserdem dass den Grössen A, C und JM, je nach der Grösse, der Form und dem Gewichte des Kórpers alle móglichen, positiven Werthe gegeben werden kónnen. Von allen diesen Grössen sind die Wurzeln e,, e;, e, abhängig. Noch ist es auch nicht abgemacht, von weleher Natur diese Wurzeln sind, ob sie alle reel sind, oder nur eine derselben. Lästig kann es auch werden den Werth der complexen Grösse k zu berechnen. Wie einfach auch die Herleitung der Formel (23) für den Werth des y, war, kann es je- doch, eben wegen der Berechnung des Werthes der k, bequemer sein, statt DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS, 13 eine andere Transformation zu suchen, welche denselben Vortheil wie jene Substitution hat, d. h. die Form der Differentialgleichung beizu- behalten, oder zu einer anderen Differentialgleichung zu führen, die von einer bekannten und bequemen Functionsform befriedigt werden kann. Ausserdem muss die neue Substitution, trotz ihrer Relation zu ys, unendliche Werthe annehmen kónnen. Dadurch würde es bedeutend ein- facher, den Werth der Constante & zu berechnen. Denn dann wird # reel. Weil die rechte Seite der Differentialgleichung (£5) Ra (17) algebraisch und rational ist, so muss auch die neue Substitution alge- braisch sein. — Damit dieselbe für endliche Werthe des y, unendliche Werthe móge annehmen kónnen, ist es erforderlich, dass, wenn dieselbe in Bezug auf die neue Veränderliche gelóst wird, y, im Nenner des Aus- druckes der neuen Veränderlichen vorkommt. Sonst wäre es nicht móglich unendliche Werthe der neuen Veränderlichen für endliche Werthe des y, zu bekommen. Ks ist also nothwendig, dass der gesuchte Sub- stitutionsausdruck eine gebrochene Function der neuen Veründerlichen, oder auch eine gebrochene Function einer Function der neuen Veriin- derlichen sei. Die zu versuchende einfachste Substitution wäre also wo + eine Function der Zeit ist. Weil y, und z gar nicht gleichzeitig Null und unendlich sein müs- sen, so wird sofort ersichtlich, dass es zweckmässig wäre, eine willkührliche Grósse zu = zu addieren. Ihr Werth sollte also durch den Werth des y; in dem Augenblicke, wenn z unendlich würde, bestimmt werden. — Die zweite Form der zu versuchenden Substitution wäre also y= +6. 7 Demnach wäre b der Maximi- oder Minimi-werth des yj, weil x reel ist und unendlich werden kénnen soll. 14 AXEL SÖDERBLOM, Vorausgesetzt, dass man für dieses r eine Differentialgleichung von der Form (21) E Us AG — Jas — I du bekommt, so können die Wurzeln der Gleichung 4 s? — Ja — 93 = 0 entweder alle reel sein, oder nur eine derselben. Im vorigen Falle weiss man, dass z für reelle Argumentenwerthe nie Null werden kann; nur periodisch zu einem positiven Minimiwerthe heruntersinken *); zu welchen Zeiten y; also ihre Maximi- bez. Minimiwerthe annehmen würde. Um diese periodischen Zeiten mit den wirklichen Zeiten der Maximi- bez. Minimiwerthe des y, in Uebereinstimmung zu bringen, braucht man nur zu x in dem Nenner eine willkührliche Grösse c zu addieren. Wenn dagegen nur eine der Wurzeln reel wäre, so wäre es móg- lich, dass z für reele Argumentenwerthe durch Null gehen könnte. In diesem Falle wäre es also um so mehr nothwendig, zu rim Nenner die Grósse c zu addieren. | Die Substitution würde also von der Form ys = HALE SL r--c werden. > Die einzige Beschränkung für die Wahl oder für die Bestimmung der Grösse c ist, dass nicht z+c gleich Null werden darf, sogar nicht zu einer solchen Grenze heruntersinken, dass dem y; Werthe beigelegt werden würden, die derselbe seiner Bedeutung halber nicht annehmen könnte. Die Grösse und die Bedeutung der Constante c werden vorläufig ganz unbestimmt gelassen. Was aber ihr Vorzeichen betrifft, sieht man sofort, dass, wenn es durch die Substitution a Ya —— + b die Differentialgleichung (17) (Ceres 1) ScHwArz: Ss. 11, 12. DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 15 zu der gewünschten Normalform (21) zu transformiren gelingt, man wieder diese durch den durch Auflösung der Gleichung UNS +6 t+c erhaltenen Werth der Veränderlichen z zu der ursprünglichen (17) trans- formiren können muss. — Für 7 bekommt man a t= —(. ys — D Die Werthe des y, und der ; haben nun nicht identisch dieselbe Form, welches eleganter wire. Von diesem rein formellen Grunde wird im Nenner, statt z-L c, z — c gesetzt. — Die Substitution wird also = (24) (jo (b mit der Umkehrung a nc t= ————— ys— 0 die identisch dieselbe Form wie (24) hat. Aus (24) leitet man dy; a dz "IRIS PEINT (25) unmittelbar her. Werden diese zwei Ausdrücke für y, und SE in die Differential- gleichung dys : ES = Hs) (17) eingeführt, so bekommt man eine neue Differentialgleichung von der Form i (4) - RO. (26) 16 AXEL SÖDERBLOM, Auf jede Differentialgleichung dieser Form kann man JACOBIS Transformationsmethode anwenden 5. Durch die Substitution (27) = it et + As & bi cB bag nis b, E" kann man die Differentialgleichung (26) auf die Form CET (28) AN Obere OILS ES) bringen. Weil, auch wenn nicht N = 1 ist, die Differentialgleichung (28) zu identischer Uebereinstimmung mit einer der folgenden drei Differen- tialgleichungsformen Den ce n \ 4 AP Sok f 4/ So f d ur 2 2 (e) = U) {ue + Cast) du d£; à 2 9 2) = (eye + EL) (64 — v + 81) du gebracht werden kann ?, und diese Differentialgleichungen durch die zweite Classe der WEIERSTRASSISCHEN Functionen befriedigt werden, d. h. durch die, die er mit "MORS A CU 5 bezeichnet, so ist es also a priori bewiesen: l:o dass y, durch eine dieser Quotientenfunctionen algebraisch und rational ausgedrückt werden kaun; 2:0 dass die Bewegung der Figurenachse des Körpers perio- disch ist. 1) Siehe Jacosı: Fundamenta Nova Theorie Functt. Ell p. 6. 2) SCHWARZ: S. 29. DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 17 Weiter: In (17) für y, y m N + b DSC zu substituiren, und dann für 7 = un + a, § + 458° b, + by + bi einzuführen, ist dasselbe, wie auf ein Mal für ys ER ab, + ab, & + abs? © (a, — die) + (a5 — b.0)8 + (085—050) € ;+ 5 _ (ab, + a,b — 0,0) + (ads + md —bbsc)s + (aby + ab — bbc) e (a, —b,e) + (as — bec) + (as — b.c) 2 (29) xm ene ee & +4,84 225 einzuführen. Durch eine Substitution von der Form ENCRES 29 ey ee SRE CRE OM ea: wo ®...a, willkührliche Constanten sind, muss es also möglich sein die Differentialgleichung dy 2 (17) (25) = Ra) directe in ; dé À AT 2 2 42 (28) (3) - Na-5 ar überzuführen. Dem nächst ist nun zu bestimmen, welche von den drei Functionen Ej (w) , Szulu) , Bau) die in die Gleichung (28) eingehende z-Function sein kann. — Ange- nommen, es ware = &,(u). Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 3 18 AXEL SÖDERBLOM, Durch Division des Zählers und Nenners in _ B+BE+ BE 29 oO E at aE agg mit «° geht die Substitution in 1 ji Ho cen en ß an ms if = il 1 KERO NG über. Es ist also gleichgültig, ob £ in (29) £,,(w) oder z;(w) bezeichnet. Die Function & = &a(u) kann also ausgeschlossen werden. Die rückständigen Möglichkeiten sind also 8 = &,(u) oder E = Eu). Für diese zwei Functionsformen hat man nach WEIERSTRASS'S Theorie der elliptischen Functionen die Relationen !) 53. (wu) = p(u) — e und (30) 2 = ICE Ei (2) = 10) ar von denen also & (u) als einfacher anzusehen ist. Ob nun die zu gebrauchende £(w)-Function die £; (u)-Function oder die &,(u)-Function ist, lässt sich folgender Weise entscheiden: Wenn die Constanten @...z, in (29) wirklich berechnet wären, so würde (29) een a4 bE a: 1) Scuwarz: S. 21. DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 19 nicht nur zur Beantwortung der Frage dienen: welche Neigung hat die . dr - = - Figurenachse des Körpers in einem gegebenen Augenblicke? sondern auch die Frage: wann hat die Figurenachse des Kórpers die gegebene Neigung y,? unzweideutig beantworten können. Um einen bestimmten Werth des Argumentes t zu bekommen, muss man einen bestimmten Werth der Function p(t) haben; also einen bestimmten Werth der Function z. Wenn man (29) in Bezug auf ¢ löst, so bekommt man im Allgemeinen zwei Werthe für &, also auch für &. Aus den Gleichungen (30) würde man also zwei verschiedene Werthe für p(t) finden. Aus der Gleichung (22) påö = E JE GP cil Gir Ion oo de me würde man also für die einem gegebenen y, entsprechende Zeit ¢ in jeder Periode vier verschiedene Werthe finden. Weil dies unmöglich ist, muss man also aus (29) nur einen Werth für & bekommen. Daraus sieht man a priori, dass in (29) „oo Pre a + 215 + 225 die Coefficienten a = BP, = 0 sein müssen. Die Substitution, die also d 2 (17) (28) = RG) directe in 2 , € € (28) (35) = va—-) a rs verwandelt, nimmt dann die Form TEM 2 + B= a+ an. Statt dieser kann man (31) = — + € 20 AXEL SÖDERBLOM, schreiben. Und in dieser Formel (31), oder in der nächst vorhergehen den, kann man ohne Weiteres x £z; (f) "bedeuten lassen. Wenn man nämlich für £z SO) d. h. 2 | p(0—e (30) Eu (t) — ae einführt, so würde ys in £y(t) — Ben + opt) — Exe; a p(t) — eu + os p(t) — de, _ (Ben + Be) — (8 + Be) pt) (we + 2263) — (4 + s) pt) übergehen. Dieser Ausdruck enthält aber nur drei willkührliche Con- stanten, also nicht mehr, als wenn man für # g(t) = pt) — e js = einfiihrt. Es ist also in (31) ys = PE +é g (f) für einzusetzen. Die Substitution nimmt also die Form (32) JS E ENE a Creer 1 ys an. Hiermit ist also a priori bewiesen, dass jede Differentialgleichung von der Form dy Ÿ (£2) = sy) du » in die Hauptform ds \Ÿ em x E durch die Substitution DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 21 a E po) — 6 verwandelt werden kann, wo p(u) unendlich werden darf, also das Ar- gument reel sein kann. Was beabsichtigt war, die Berechnung der complexen Constante y +6 k in z = pli —t, +k) zu vermeiden, ist also erreicht. Seitdem a, b und c bestimmt sind, kann man k in Y30 +b a a EE in der für Berechnung eines reellem Aurgumentes gewóhnlichen Weise berechnen. Nach Lósung der Gleichung RG) = 0 kann die Differentialgleichung (17) in der Form Gy. NES AMI (33) ( = za (ya — 71) Qa — r3) (ra — 73) geschrieben werden. Weil A,(y) — 0 eine Gleichung dritten Grades ist, so ist wenigstens eine Wurzel reel. Wenn nur eine derselben reel ist, so mag sie mit r, bezeichnet werden. Aus (24), (25) und (33) entstebt eine neue Differentialgleichung (84) = ee Ege pue pce ee 2M æ = (b—r)(b— 73) (b — rs) 3 Die einzige Möglichkeit, die rechte Seite der Gleichung (34) zu einem Ausdrucke dritten Grades zu bringen, ist also als Werth der Grösse b eine der Wurzeln zu wählen. Wenn diese alle reel sind, so wird es vorläufig unentschie- den gelassen, welche derselben man als Werth der Constante b wählen kann, oder muss. 22 AXEL SÖDERBLOM, Wäre dagegen r, die einzige reele Wurzel, so muss dieselbe für b eingesetzt werden, um in den folgenden Formeln complexe Gróssen zu vermeiden. — Eine solehe Versetzung des Anfangspunktes des y, uebt auf die linke Seite der Differentialgleichung (17) gar keinen Einfluss aus. Hätte man also Anfangs y, durch y,’+ 7, ersetzt, so könnte man den neuen Werth des Ausdruckes R,(y,) durch UA NESSUN, í ; RG) = ES Ira — (ry — u) Us — (m — Tu)| Ys ersetzen. Die zu behandelnde Differentialgleichung wäre also dy NE 2M D 7 ze) Für die Constanten 2, g, y, à und « in der dieser Gleichung und der Gleichung (34) entsprechenden Differentialgleichung hat man dann die Werthe a —0 B = a(r, Xr i) Ge = Fra) y= — ar, 47, — 2r,) — 8ac(r, Ta (r, — 1) à — a? 4-2a'c(r, + r, — 27,) + Dr) (v, —7,) e — ale — ale (r, +7, —2r,)—ac(m— Fy) On—= DIE Auch wenn r, die einzige reele Wurzel wäre, sind die in diesen Con- stanten g...e eingehaltenen und von den Wurzeln r,, ru und r, abhän- gigen Coefficienten reel. — ß...e werden also mit a und c reel. Demnach geht die der Gleichung (34) entsprechende Differential- gleichung in d I Pa) (r,— p) T —{a (ra ar D S 2 1) ain 3c Gi —T,) G = 1) } 5 i fat Del t= a ee EN — afe — ad (ri +7, — 2%) — crie) Cr | über. Um Uebereinstimmung mit Wergrsreass's Hauptform der Differen- tialgleichung zu gewinnen, hat man dem nächst CN T, + Tr — 2 Tu a — 3(r — Tu) (v — tu) DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. Do zu setzen. Dadurch wird die vorige Gleichung in dv? 2M (57) =, [en — n9 0 — n)? + a {a + en tm 2) mas SE ee ra) | verwandelt. Wenn man dann M (35) = 9 4 (ra FS ru) (rv FT ru) setzt, wodurch der Grösse c der Werth (86) urn 2) gegeben wird, so nimmt die Differentialgleichung die gewünschte Form an; wo g, und g, die Werthe 2 ie - {a + cQ + ry — 279); (87) 30 — 9 e39(m, — vu) (ry — m een ae (ra — Tu) 0 Vu) (rà — ru) (rv — Ty) haben. Nach WziERsTRAsS's Theorie der elliptischen Functionen ist also z= p(t—t, + E) wo ¢,-—k die reele Integrationsconstante sei"). Es mag nun sein, dass nur eine der Wurzeln r;, r, und r, reel ist, oder dass sie alle reel sind, so kann man also immer sowohl für a, b und e, wie auch für 9, und g, reele Werthe haben. 1) Obgleich es weniger richtig erscheinen kann, in derselben Darstellung den Buchstaben p in zwei verschiedenen Bedeutungen zu gebrauchen, so soll derselbe jedoch beibehalten werden, weil kein Missverständniss der, an jeder Stelle betreffen- den, Bedeutung desselben móglich ist. Wenn die Drehungsschnelligkeitscomponente beabsichtigt wird, so wird nur p geschrieben, wenn dagegen die elliptische Functions- form, wird immer das Argument zugesetzt, p(). 24 AXEL SÖDERBLOM, Weil in der analytischen Entwicklung der Function p(w) 1 92 2 9 4 UE 6 3929 8 22 = — — a re u _ a AI ETS m (GE) puncto 5 dec e ve: en welche Entwickelung »für die Umgebung des Werthes u = 0» gilt 5, alle Coefficienten algebraische und rationale Functionen der reelen 9, und g, sind, so ist also z reel für reele Argumentenwerthe #. Die Formeln (22) und a MIGUES E werden also für die directe Berechnung des Werthes des y, hinreichen. Warum es nicht genügt, als Integrationsconstante nur die Anfangs- zeit t, zu schreiben, sondern ¢, — k eingeführt werden muss, wird später gezeigt werden. Um die Werthe, die y, annehmen kann, bequemer beurtheilen zu kónnen, ist es zweckmüssig die zwei Fille, wo es 1:0 alle drei Wurzeln der Gleichung Z(y,)— 0 als reel; 2:0 nur eine der Wurzeln der Gleichung R;(y;) = 0 als reel an- zunehmen wäre, besonders zu behandeln. Die Perioden der elliptischen Function p(w) sind der Art, dass, wenn die Wurzeln der Gleichung Y3 SF b N) mit a. e, und ej bezeichnet werden, Po) = po+uw)=e > plo) 6-7) Wenn alle Wurzeln der ursprünglichen Gleichung Rs(ys) =) reel sind, so sind auch e,, e; und e; alle reel. Denn nach der allgemeinen Theorie der algebraischen Gleichungen kann man nicht durch rationale 1) Schwarz: S. 10. — Wenn die Coefficienten g und g, nicht zu gross sind, so convergirt die Reihe (22) für alle Argumente in dem ersten Viertel des Perioden- parallelogrammes, und reicht also im Allgemeinen ohne Umbildung, und nach Um- bildungen immer, für die Berechnung der Functionswerthe hin. 2) SCHWARZ: S. 12. DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 25 und reele Substitutionen die Natur der Wurzeln ändern. — Wenn dann im Falle 1:0 o die reele Periode ist, so ist e, die algebraisch grösste der Wurzeln. Und weil ihre Summe € Le + eg = 0 ist D, so ist nothwendig die Grösse e, positiv; also Weil nun von der p(w)-Function bewiesen ist, dass ihr Werth von + co bis e >0, und von e, bis+o geht, wenn das Argument u von 0 bis w, und von w bis 2» wächst, so hat die p(u)-Function keine Nullstelle für reele Argumentenwerthe. Wenn es nämlich für reele Ar- gumentenwerthe eine Nullstelle für den Werth der p(u)-Function gäbe, so sollte eine solche auf der Strecke zwischen 0 und 2 vorkommen, also auch zwischen 0 und o, weil Po — wu) = p(o + wu). Zwischen 0 und w müsste es dann zwei Nullstellen geben, weil der Werth der p(u)-Function mit + © beginnt, und mit e, > 0 endet. Die zwei Nullstellen müssen ausserdem getrennt liegen. Denn, wenn sie zusammenfielen, würde an dieser Stelle p(u) = 0 sein. Dies trifft aber zuerst in u =. ein) Daraus folgt, dass im Falle 1:0 sowohl die p(u)-Function für reele Argumentenwerthe keine Nullstelle hat, als auch dass e, der kleinste Werth derselben ist. — Wenn dann c positiv und grösser als e, wäre, so erscheint es, als ob die rechte Seite der Gleichung 32 2 IN TREE | (32) Ys muere t unendlieh werden konnte; was wegen der Bedeutung des y, unmóg- lich ist. Von Gründen, die später angegeben werden werden, ist aber Core 1) Scuwarz: S. 11. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. à 4 26 AXEL SÖDERBLOM, Demnach ist es also möglich so zu rangiren, dass a pt — t, SF k) — c nie Zeichen wechseln kann, d. h. nie eine gewisse Grenze überschreiten kann. | Wenn es móglich ist, dem Kórper eine Anfangsbewegung der Art mitzutheilen, dass die drei Wurzeln r alle reel sind, und von denselben die als r, gewählt wird, die die Formel 3 KE a IDE zu vollem Uebereinstimmen mit der Bewegung bringt, und dazu 5 = + Te GO mz» . a |: 4 = sind, so wird sofort ersichtlich, dass die Figurenachse des Kérpers nie horizontal werden kann. — Wenn dagegen a a = 6 > Po a<0,%>0,| sind, so wird die Figurenachse des Kórpers periodisch horizontal, mit oder ohne Durchgang durch die Horizontalebene. Wenn zweitens die Natur eines zu behandelnden Problemes die Annahme des Falles 2:0 gestattete, so dass also nur eine der Wurzeln der Gleichung Rs(ys) = 0 reel wäre, so müsste diese, wie schon gesagt, als r, gewühlt werden. Weil dann auch a und e reel sind, so würde also die obige Formel a pt— to + k) —'6 den Werth der Veränderlichen y, für jedes reele Argument geben. Ob in diesem Probleme die drei Wurzeln r, also auch die drei Wurzeln e, alle reel sein müssen, oder nur eine derselben reel sein kann, wird später erwiesen werden. Nach diesen vorläufigen Betrachtungen mógen wir wieder zu der directen Berechnung des y, durch à ys — Tu DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. Zn a Auen ee 133) + Tu und 1 J 2 g 4 CE 6 39,9 22) v(t) = —— wed AT oe; ‘ t 9293 ij ; EE digg borg ge gg! hose met zurückkehren. Sobald r, gewählt ist, sind a und c durch die Gleichungen (35) und (36) gegeben. Die Constante k muss dann aus a Y30 Dee ues d. h. aus (38) OCT Wap — Um berechnet werden. Diese Berechnung hängt nach Werersrrass’s Theorie mit der der reelen Periode w zusammen. Weil die Berechnung der reelen Periode w der elliptischen Func- tion p(w) verschiedene Methoden und Formeln fordert‘), je nach dem die drei Wurzeln der Gleichung AR,(y,) = 0 alle reel sein müssen, oder nur eine derselben reel sein kann, so móge zunächst untersucht werden, ob die zwei Annahmen 1:o alle Wurzeln der Gleichung R,(y,) = 0 sind reel; 2:0 nur eine Wurzel der Gleichung &,(y;)=0 kann reel sein, wegen der Natur des Problemes zulässig sind. Weil ( dy; ) 0) dt durch die Substitution a e T — C fe = nur unter der Bedingung, dass b eine der Wurzeln der Gleichung Rs(y3) = (0 1) Siehe Schwarz: S. 61.... 28 AXEL SÖDERBLOM, ist, in die neue Differentialgleichung Gr) = 48 ve verwandelt werden kann, d. h. in eine Differentialgleichung, deren rechte Seite dritten Grades ist, und diese Differentialgleichung durch die Um- kehrung der Substitution Bor 0) d. h. durch in die urspüngliche zurückgeführt werden können muss, so wird sofort ersichtlich, dass c eine Wurzel der Gleichung 47? — (at — 93 = 0 sein muss. In derselben Weise, wie an der Seite 26 bewiesen wurde, sieht man nämlich, dass die Verwandlung jeder Differentialgleichung von der Form [e = Ry) da in eine andere Gleichung von der Form wo also auch die rechte Seite dritten Grades ist, durch eine Substitution von der Form DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 29 unbedingt fordert, dass 6 eine Wurzel der Gleichung Ry) = 0 ist. Wenn also die Wurzeln der Gleichung AT — got — yg, = 0 die Gréssen € » C2 4 €3 sind, so muss c eine derselben sein, d. h. C = Cy. Wenn nur die Zurückkehrungstransformation beabsichtigt wäre, so wäre es auch ganz gleichgültig, welche der drei e als e, gewählt würde. Weil aber in a c= —— +C (fy mtm c = ey ist, geht diese, wenn für z eingeführt wird, in (39) PC — t + E) — eu = = n uum über. Daraus folgt sofort, dass e, nicht die der Wurzeln e,, e; und & sein kann, deren Werth die p-Function für reele Argumentenwerthe annehmen kann. Denn mit der linken Seite der letzten Gleichung müsste auch die rechte Seite verschwinden. Dies fordert aber, dass y, einen unendlichen Werth annehmen sollte. Weil aber nie Ios sein kann, so muss also e, eine der zwei übrigen Wurzeln der Gleichung 42° — gar — gs = 0 sein. Weil die Wurzel, deren Werth die p-Function für reele Argu- mentenwerthe annehmen kann, reel ist, und weil schon erwiesen ist, dass auch c reel ist, so dass also auch die zweite Wurzel e, reel ist, so müssen die drei Wurzeln ¢,, e, und ej alle reel sein. 30 AXEL SÖDERBLOM, Man braucht also fär die Berechnung der reelen Periode nur die Formeln für den Fall 1:0: wenn alle Wurzeln e,, e, und e, reel sind. Die nöthigen Formeln sind nach Wererstrass’s Theorie E 4 Ve Ge, (40) l= 7 Vas + Va (41) het EEE T DILE DU DAM aee e Vi. Je = €, (42) (MIBR AN de suy m. E: 2 zen 4 VON EE Die Convergenz der Reihe (41) fordert nur, dass die Grósse I dem absoluten Betrage nach den Werth 1 nicht überschreitet?). Dies wird dadurch erreicht, dass die Indices A, u und v so gewählt werden, dass ep > eu > €, ist, wie unmittelbar ersichtlich ist, wenn man die Formel für / in der Form 4 €] — € iene E 7 >= 1 v nr a 2 Gi] = €, schreibt. Von den Werthen der vierten Wurzeln werden die reelen cue positiven gewählt ^. 1) SCHWARZ: s. 56. 2) SCHWARZ: S. 43. 3) SCHWARZ: S. 57. 4) Scuwarz: S. 61. DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 31 Weil e 2 e, ist, so bekommt man aus 39 NEN. v oT ( ) EI UST SEU + Tu i i So) =a dt dy, a dp(t — t, +h) Wenn DD rain (uy cd ccu ue y ist, so ist dpt—t +k) — 0 dt ; also auch dy, = = (0) 2 dt Nach der ursprünglichen Differentialgleichung (ers zx R;(73) dt kann aber nicht Ls — 0 sein, ohne dass y, den Werth einer der Wur- U zeln der Gleichung Rx) = 0 s annimmt, also ohne dass Val ist. Diesem Raisonnement zufolge ergiebt sich, dass man nach der Gleichung pt — t, + k) — ep = ys — Tu zwischen den Wurzeln der Gleichung R;(y3) = (0 1) Scuwarz: S. 11. 32 AXEL SÖDERBLOM, und den der Gleichung Zu? — rg — djs =0 die Relation (43) CE] — €, = Ep ST hat. Hier sind e; und e, ein gewisses Paar der Wurzeln der Gleichung Rv) => 0 sowie 7, und r, ein entsprechendes Paar der Wurzeln der Gleichung Rz(ys) = 0 D Wie schon oben gezeigt ist, kann nicht e; — e, = 0 sein. Ganz analog: wenn = ig Hh lb den Werth derjenigen der Grössen o' und » + annimmt, für welchen p(t — t, +k) nicht den Werth e, annimmt, oder den Werth einer damit congruenten Stelle, so bekommt man wieder dpt—t+*) — 0 dt a also auch 8 und folglich y, gleich dem Werth der einzigen rückständigen Wurzel m; der Gleichung Fi ys) = 0 Nebst a 4 KV a ( 3) 2) “a lip == ip hat man also auch 44 £y — Eu = 5 (44) i Weil in (43) und (44) r, dieselbe Grósse bedeutet, so bezeichnet also, der Relation DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 38 | M (35) a= 94 (rà EM n) Gy E zufolge, a in (43) und (44) auch dieselbe Grösse. Durch Division erhält man also Can gr VAT LA ARMATA e, zum Cu T — r Hieraus folgt, dass, wenn man nach Lösung der Gleichung R,(y,) = 0 die Quotienten der Wurzeln, in jeglicher Ordnung genommen, bildet, man immer die Wurzeln der Gleichung Rx.) = 0 so in Paare ordnen kann, dass ein Quotient der Wurzeldifferenzen dieser Gleichung dem der vorigen Gleichung entsprechenden Quotienten gleich ist. Reelen Werth fiir / bekommt man, wenn man in : €; — € nit. ] e ET IMG ME, en eu die mittlere e, der Wurzeln e,, e, und e, bezeichnen lässt; einerlei, ob e; der gróssten oder der kleinsten derselben gleich ist. Um aber aus (42) E c 2 (+2 2415 E.) IE ej — €, ye die reele Periode 2» zu bekommen, muss man e; die grösste e, dersel- ben bezeichnen lassen. Für die Reihe (41) bekommt man dann auch eine gute Convergenz. Der in die Formel aera €) — €y ex — Cu RTE C= ep Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. : 5 34 AXEL SÖDERBLOM, einzusetzende Werth ist also CIERRAN. Aus ferner ist immer der reele, positive Werth der vierten Wurzel desselben zu nehmen. Sehr bequehm geben dann die Formeln (41) und (42) den Werth der reelen Periode 2o. Berechnung der Integrationsconstante k. Kann man k — 0 setzen? Für die Berechnung des Augenblickes, in welchem die Figuren- achse des Kórpers eine gewisse Neigung zu der Lothlinie hat, würde man, wenn k — 0 gesetzt werden könnte, nach (39) die Formel a Jy fe p(t —t,) — ep = zu gebrauchen haben. Hieraus folgt sofort, dass fiir y ed 0 730 "u sein muss, weil die rechte Seite mit der linken gleichzeitig unendlich werden muss. Also sollte eine der Wurzeln der Gleichung Y 2 Ci 2 A (Ci — 732) A — 73) — gan (C, — ys) = eben ya sein, so dass 9M : Cr? zB (C, —730) (1 —720) ET —— (C, — 7x) =0 - Weil aber DM o. ; (16) = (C, — Ya) = Po + qo » und Cr? 2 2 (16) (C, — Yo) = (Poÿ10 + JoY20) DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 35 sind, so sollte also (på + qo) (1 = Ya) LE Colo + Gy)” = 0 sein, für alle Anfangswerthe, die man sich p und gq zugetheilt denken kann. Die ursprüngliche Wahl der & und 7-Achsen in dem Körper kann vollständig willkührlich gemacht werden, nur dass sie senkrecht zu der Figurenachse desselben, und durch den Anfangspunkt gelegt werden. Wählt mann dann zur &-Achse die Projection der ursprünglichen instan- tanen Achse auf die durch den festen Punkt gehende und zu der Figu- renachse senkrecht liegende Ebene, und zur 7-Achse die zu den & und C-Achsen senkrechte Gerade in derselben Ebene, so bekommt man do = 0. Soll y, eine Wurzel der Gieichung Y2,,2 a (CG, — ys) =0 2M pi (C. = ys) ( ys) m sein, so muss also, nach der in dieser Weise getroffenen Wahl der & und 7-Achsen, 2 2 2 VIP] poll — Yo — Yio) = poyso = 0 sein. 7) ist cos des ursprünglichen Winkels zwischen der 7-Achse und der z-Achse. Nur wenn die Lothlinie, die Figurenachse des Kórpers und die instantane Achse in derselben Ebene liegen, ist jener Winkel ein rechter, und demnach Sonst müsste Po = d, —0 angenommen werden. Um dies zu vermeiden, hat man also die Formel p — à 4- E) = — + A E cm gs zu gebrauchen. Hieraus folgt unmittelbar EI 36 AXEL SÖDERBLOM, Nachdem bestimmt worden ist, welche der Wurzeln &,, e,, e, bez. r,, 15, r, mit e, bez. r, bezeichnet sind — was später dargethan werden wird — hat man für die p(w)-Function g? (, plu) = 8,0) + e; zu substituiren’). Für, die Berechnung des Argumentenwerthes k, wenn . : a . der Werth der Function gegeben ist, — + e,, hat man die Formeln Y30 — Tu CES ; 20 Ve, ee A are Se, — € o(u) = e mw? 9. (y) s 2 1 c : 1 = 1% [9A sin vz —2 4 sinSvz-L- + 9 A^ gin Dour —. 2l V2» fee alv) erm o, (0) = eem 2 Neon un + 2 cos Sue T Ne |. va Vm. — eg 0,(u) = emo 9. (y) = e?w( 142h cos 2va--2h* cos4va4- + 2h cos6on +..] , 20 ao Qu) = e270" 9. (y) = e» 1—2h cos 2va--2h* cog4va — — 2h° cos 6vz +. JE ist, so bekommt man den bequehmsten Ausdruck, wenn Ami 1) Schwarz: S. 28. 2) ScHwarz: Ss. 41, 42. DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS, 37 gewählt wird. Denn dann fällt der Factor 9 A". weg. Dadurch bekommt man sin 37 EC sin dr k ] s ud SL) ise 1 " sin 7 - d sin zz = - = Su) tg 3 - - — : M a — es " cos Im — cos 5m — [| igo o I oe PU COS 7 rus COS m. Zo Zo woraus k in gewöhnlicher Weise berechnet werden kann, sobald der Werth der &.(k), d. h. E(k) = | a ae 2 Tu eingesetzt wird. Weil alles so berechnet ist, dass nicht nur £ und jedes Argument, sondern auch &,(k), reel sein muss, so ist PM eR Or Y30 — Tu Sehr bequem geben nun die Formeln a = — + Tu pt —t, +k) — en 1 J2 42 (22) CERT ar ab den Werth des Cosinus y; in einem gegebenen Augenblicke t. Ganz in derselben Weise wie b, kann nun der Werth des Augen- blickes t, in welchem die Figurenachse des Körpers eine gewisse Neigung zu der Lothlinie hat, berechnet werden. 38 AXEL SÖDERBLOM, Berechnung der Drehungsschnelligkeit & um die instantane Achse in einem gegebenen Augenblicke; und umgekehrt: Berechnung des Augenblickes t, in welchem die Drehungsschnelligkeit w einen gewissen Werth hat. Dafür hat man die Formel or = pt gm X on aan | PET, +h — e worin die Werthe fiir r, und e, einzusetzen sind. Hieraus folgt, dass & dieselbe Zeitperiode wie der dem Cosinus 7, entsprechende Winkel hat. Die Berechnung des einem gegebenen w-Werthe entsprechenden t-Werthes geschieht wie oben; auch bekommt man reele t-Werthe, wenn man solche w-Werthe voraussetzt, die w annehmen kann. Berechnung der Drehungsschnelligkeitscomponenten p und q als Functionen der Zeit t. Aus (14) A(p° + 7) = 2MC, — 75) und ME s Du ee bekommt man a (44) Alp ee ef) = LAIT NC m Po = p(t — t, + k) > Cu Aus dieser Gleichung hat man p und 4 als Functionen der Zeit t zu suchen. Dieselbe kann zu einer anderen Form transformirt werden, die zwar nicht fiir die Berechnung der p und 4 als Functionen der Zeit t bequemer als (44) ist, die aber eine Eigenschaft der elliptischen p(u)- Function hervorhebt. DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 39 Nach WeiersTRASS's Theorie?) hat man nämlich (e, EI e3) (e, T e,) 2 pl E o) — & = PU) — e wo c, die der Periodenconstituenten ist, die durch pou) = Eu definirt ist. Folglich ist 1 pt — ty +k + On) = eu pli — t + E) — ex (eu — &) (eu — €») Statt (44) kann man also auch LE MAG OPEN CM P aeo Ec e) = fi C=) schreiben. Weil, in Folge der Natur des Problemes, p und ¢ reel sind, so muss die rechte Seite der Gleichung (45) unter allen Umständen reel und positiv sein. — In (45) ist o, imaginair oder complex, je nach dem uw = 3 oder u — 2 - . N ist, weil 2 C), = i — Ws 4 und o, rein imaginair ist. Das Argument der Function p(t — t, + k + wu) ist also im Allge- meinen nicht reel. Es fragt sich also: für welche complexen Argumen- tenwerthe u + iv hat die Function p(u + iv) reele Functionswerthe? Nach WeiERsTRAsS's Theorie?) ist ; Cp'(uw) — pP" j pu + iv) =} A — p(u) — piv) - * Tr) — p@)? Die p(u)-Function ist eine gerade Function des Argumentes «. Also ist p(iv) reel. Und weil p'(u) ungerade ist, also p'(v) rein ima- ginair, so kann p(u + iv) nicht reel sein, wenn nicht 1) ScHwarz: S. 23. 2) Scuwarz: S. 14. 40 AXEL SÖDERBLOM, pu) 20 , oder p'(iv) = 0 ist. — Weil im ersten Periodenparallelogramme die Ableitung der ellip- tischen p-Function nur für U=W,W+4+0; , 0; gleich Null werden kann?) so hat die p-Function reele Werthe für Ar- gumentenwerthe auf den zwei ersten Seiten, auf dem horizontalen und auf dem verticalen Durchmesser des Periodenrectangels. — Weil ferner dem ¢ in t—t,+k+o, nur reele Werthe beigelegt werden, so liegen die Argumentenwerthe der p(t)-Function in dem Ausdrucke für p + 4? entweder auf der Grundlinie des Periodenrectangels oder auf dem hori- zontalen. Durchmesser desselben. Daraus folgt auch, dass der imaginaire Theil des Werthes der Constante k in (23) der rein imaginairen Periodenconstituente o, der p(u)-Function gleich ist. Aus den Gleichungen (44) oder (45) hat man nun p und q als Functionen der Zeit t zu suchen. Weil diese Untersuchungen mit be- deutenden Schwierigkeiten verknüpft sind, so wird vorläufig eine beein- schränkende Annahme gemacht. Wir nehmen also an, dass die ur- sprüngliche Bewegung nur um die Figurenachse des Kórpers stattge- funden. Dieses bedingt, dass Po =0 und gq, = 0 sind. Später wollen wir zeigen, wie die Sache sich verhält, wenn nicht p, — q, — 0 angenommen werden kann. Weil p, = q, — 0 ist, so muss, nach den Gleichungen (14) und (15), 3 C, = ^ 30 und al 6 = 0/0 sein. Die Differentialgleichung d^ 2 oM . Cr? ao. - TU nme a Om 1) Scuwarz: S. 11. DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 41 geht dann in À y, \? 2M 2 C u) (Ff) = G5 19/ 0-1) mp? Ae ERA, dt A? 6 30 ys) über. — Die verschiedenen Fälle der Stellung des Körpers am Anfang der Bewegung, die man sich denken kann, sind entweder der Art, dass der Schwerpunkt desselben über der Horizontalebene durch den festen Punkt liegt, wobei Yo > (0) ist, oder in, bez. unter der eben genannten Ebene liegt, wobei y 730 = < 0 ist. Weil keine anderen Kräfte als die Schwere auf den Körper wirken, so kann — in der speciellen Annahme p, = 0 und g, = 0 — der Schwer- punkt des Körpers in einem folgenden Augenblicke nie hóher als im Anfangsaugenblicke kommen. Weil dann der Schwerpunkt auf der po- sitiven Richtung der z-Achse liegt, so muss immer sein. D. h. y, ist die obere Grenze der Werthe des y; Es soll nun nächstens entschieden werden, welche der drei reelen Wurzeln der Gleichung miu = un)! = > wor (750 — y» bezeichnet. Zu diesem Zwecke schreibe man (46) in der Form =) z En =) a 03) Qs — 0), dt oder y =f); die eine Curve dritten Grades darstellt. Diese Curve ist in Bezug auf ihren Inflexionspunkt J vollstindig symmetrich, und hat die Form «. — Weil y positiv sein soll, und die Gleichungs- curve nur rechts von dem obersten Wurzel- punkte r,, und zwischen dem mittleren r, und dem untersten 73, oberhalb der Abscissenachse liegt, so muss entweder Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 6 42 AXEL SÖDERBLOM, 1 SS Was oder " Weil nun schon bewiesen ist, dass der Wurzelpunkt 7,, die obere Grenze der Werthe des y, ist, so muss also ys den mittleren Wurzel- punkt r, bezeichnen. Die Grösse k ist auch in diesem Falle, wo p, = 0 und q, = 0, wie oben erwiesen, selbst gleich Null. Die Gleichung (44) geht also in a A(p? BN OT Mirna tales ee (47) (p? +) 30 — Tu BE), über. — Wenn t—1, =2mo, wo m eine ganze, positive Zahl ist, und 2 die reele Periode, so ist pt — à) = + ©); also 2M EST r9. Weil nicht p?+ q? < 0 sein kann, kann also ri nicht Up = sein. Weil (47) auch im Anfangsaugenblicke den Zustand darstellt, so muss also Fo s sein. Die Gleichung (47) geht dadurch in pene puede Mes LE ll ENE Tiga PEDE qu E) über. Aus COME am M yy ny) Ov — ng) DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 43 bekommt man nun M à — — Cr) aly lin a <0) In (43) ee ceu e [2] — Cu oder a Dice M sac Se. eu — € uU, -— weil die Indices der e nicht dieselben Zahlen wie die der v bezeich- nen müssen — kann man r, entweder r, oder r, bezeichnen lassen. Wenn Dr em FR ist, so muss N RS EM Hy sein; wenn dagegen lm = 1 ist, so muss, bei beigehaltenem e, , 1 Zi fu € ken sein. Dies ist nur dadurch möglich, dass e, die mittlere Wurzel be- zeichnet, d. h. ist. Man bekommt also schliesslich a Va = Yao VG , und 2M a 1 48 = pm ; C ) p +49 A (LESSE I wo Bene) 44 AXEL SÖDERBLOM, und p(t —t,) 2 62e ist. Wird dieselbe speciele Annahme p, = 0 und q, = 0, wobei Tu = C, = Ÿ30 » k=0, auf (45) angewandt, so geht dieselbe in p 2Ma pest + En) — eu 9° We eS ES 0 Dad "MCA e) über. Werden nun die zwei der Formel a (43) Vy Tu E = On wo PNR entsprechenden Ausdrücke mit einander multiplicirt, so wird sofort er- sichtlich, dass das Zeichen des Productes (eu — 63) (eu — 62) mit dem des Productes (ry — 19) (ry — 12) übereinstimmt, weil a? > 0 ist. Jenes Product ist also negativ. Es muss also e, e bezeichnen; folglich Oy = Wo sein. Es wird also amu SÅG WG Sh dE) — 5 PISE d CU C Ce (49) _ 2 Ma : D = s ei tm) A (ONES - DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 45 Aus der Formel (48), wie aus (49), folgt unmittelbar, dass die instantane Achse den grössten Winkel mit der Figurenachse des Körpers macht, wenn t — t, + o +2mu GSO TUN à) ist, weil dann pli —t,) = > und pt — to är 03) = pio, är 2(m ar 1)w } = p(w,) x dg ist, und folglich p° + 4? seinen Maximiwerth hat. Für die Bestimmung von p und 4 als Functionen der Zeit t kann man folgenden Weg einschlagen: p ist die Projection der Drehungs- schnelligkeit & auf die £-Achse, 4 die Projection derselben auf die 7- Achse. Mann kann also p — Yp' 4- q* cosv q— Yi 4- q* sinv schreiben, wo v der Winkel zwischen der §-Achse und der Projection der instantanen Achse auf die §-Ebene ist; also eine Function der Zeit t — t,. Diese zwei Formeln gelten für alle in der $7-Ebene liegenden und zu einander senkrechten Richtungen, die als 5- und 7-Achsen gewählt wer- den. Sie sollen also so gewühlt werden, dass die Bestimmung der ana- lytischen Function v so viel wie möglich erleichtert werde. Aus den zwei letzten Gleichungen bekommt man erstens er p SU. Zweitens: weil v eine analytische Function der Zeit t—t, sein soll, so ist ve IG de f (Si) de UGG GP EE oc ve wo die Coefficienten K,, K,, K,,... zu bestimmen sind. 46 AXEL SÖDERBLOM, Fär die Bestimmung dieser Constanten hat man sich zu denjeni- gen Gleichungen, die p und 4 allein betreffen, zu wenden, also erstens zu den Huler-schen A E — (A — C)qv + My, , (10) en d LOS), eoa Pie Wenn y, und 7, gekannte Functionen der Zeit t—t, wären, so könnte jede dieser Gleichungen zur Bestimmung der Ko, K,, K,,.. durch Coefficientenvergleichung dienen; und jede Methode, durch wel- che die Winkelcosinen y, und 7, aus diesem System eliminirt werden können, würde eine resultirende Gleichung in p , q , == 1 a liefern, durch deren identische Befriedigung die Coefficienten A bestimmt wer- den kónnten. Die folgende scheint mir die einfachste zu sein: Weil die Wahl der &- und 7-Achsen frei ist, so werde als §-Achse diejenige Gerade in der §7-Ebene genommen, um welche eine Drehung zuerst entsteht, und als 7-Achse die auf dieselbe senkrechte Gerade, die mit der Figurenachse des Körpers und der §-Achse ein gewöhnli- ches Coordinatenachsensystem bildet. Welche ist dann die Gerade in der $5-Ebene, um welche eine Drehuug in positiver Richtung zuerst entsteht? Wenn die Schwere auf die Bewegung nicht einwirkte, so kónnte natürlicherweise jede Gerade durch den festen Punkt die »Lothlinie» er- setzen. Als solche kónnte man dann die ursprüngliche Richtung der Figurenachse des Körpers wählen. Dieser Fall wäre also derselbe, wie wenn, bei Einwirkung der Schwere, die Figurenachse des Kórpers im Anfang der Bewegung senkrecht wire. Dann würde aber auch dieselbe immer senkrecht bleiben. Der ursprünglichen Drehung halber — mit Pp==9,und rz», entsteht also nie eine Drehung um eine Gerade in der §y-Ebene. Im Gegentheil, es ist die Schwere allein, die eine solche Drehung bewirkt DREHUNG EINES ROTATIONSKÓRPERS. und einleitet. Die &Acbse ist demnach im An- fangsaugenblicke senkrecht zu der z¢-Ebene und horizontal. Als positive Richtung derselben werde die gerechnet, um welche die £-Achse in positivem Sinne zum Zusammenfallen mit der negativen Richtung der 7-Achse gedreht wird. D. h. wenn man auf der Horizontalebene durch den Anfangspunkt steht, in der Richtung der zt-Ebene schaut und gegen die C-Achse hin- *1 47 TÉ blickt, so hat man die positive &-Achse links und die positive 7-Achse hinter sich. In dem zweiten Augenblicke der Bewegung ist p eine unendlich kleine Grösse; gleichfalls g. Der Wahl der &- und z-Achse zufolge muss aber q eine unendlich kleine Grösse höherer Ordnung als p sein. Es muss also v mit £ — t, unendlich klein werden. Dadurch bekommt man K,— 0, und JC e oe CE) Eos CIEL ) Hieraus folgt, dass : dq dp d EE RE SO a qe C mut ca p... et UU [CR p = dq dp rar CE ist. — Aus dem Systeme (10) folgt, dass , dq dq dp | —(A— Oyr — Mpy, — (A — Chr — May. Begg uy c A _ AS = M = CEE OR Weil, für p, 24, — 0, C, = fao ist, so folgt aus der Gleichung (15), dass [Diy le = m (a — 73) - 48 6 AxEL SÖDERBLOM, Man bekommt also dq dp a= un 2 - rer C (p dL yp c oes: also nach der Gleichung (14) 8 dq Um dt do 4. MCr än == a Pee A Xp SW Es wird demnach COELO eU EU SEE 1. Die Coefficientenvergleichung giebt also sofort und für p und q: 2Ma 1 p= SSE cos v A Vp@—t,) —@ Ve (lt — to) - cos (+ STEN DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 49 2Mo . ee. "E V i Soo (t — to) . SIN (57 — 1) AC — iy) : Z Aus diesen Gleichungen ergeben sich Folgerungen, die fär die Bewegung des Körpers von Wichtigkeit sind. Weil die Drehungsschnelligkeit der (Projection der) instantanen Achse um. die Figurenachse des Körpers, d. h. dv (0) == = {SSS | il To dt 24 nur von den Trägheitsmomenten A und C und von r, abhängig ist, so bekommt man, unter der Voraussetzung Fr -— Do = O0 .r—m-, für denselben Kórper immer dieselbe Drehungsschnelligkeit E , unab- dt hängig von dem ursprünglichen Winkel zwischen den & und z-Achsen. 818 D : | x C Iu verschiedenen Rotationskórpern, für welche pi denselben Werth hat, drehen sich also die instantanen Achsen um die Figuren- achsen der Kórper mit constanter Schnelligkeit. Diese Senlüsse gelten auch ausser dem Fall Jo 4- do — 0, wenn man nur für den Winkel v den Werth | v (E. -1)se-0 bekommt. Man denke sich weiter einen Kórper der zu behandelnden Gattung, in dessen Schwerpunkte ist. Bei der Verschiebung des festen Punktes làngs der Figurenachse des Körpers wächst A, = B,, und C bleibt unverändert. Bei Körpern jener Art kann man also einen Punkt auf der Figurenachse finden, in welchem Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 50 AXEL SÖDERBLOM, C3 Ab DB = 2 b ist. Es folgt dann, dass beständig g — 0 bleibt; d. h. dass die instan- tane Achse sich in einer festen Ebene durch die Figurenachse des Kör- pers bewegt. Die Bewegung des betreffenden Korpers wird dann durch das System ^ gegeben. Wenn t—t, =o ist, bekommt >, seinen kleinsten Werth, um wieder, wenn t—t, = 2w ist, seinen grössten Werth y,, zu erhalten. Weil &,(t— t) in dem Ausdrucke der Componente p Factor ist, so ist nicht 2w die Periode für p. Man hat nämlich ?) ou+tw) _ il 0,(u) oa(u + w) Ye, —e, - 6,(w) und Wurm) __ Nee, o(u) o, (t + ©) a TO also O(u+2w) _ o(u) o;(u + 20) FO Die Periode der Bewegung würde also mindestens 4w sein; und nicht 2w, die die Periode des y, ist. Dies wird auch durch das Euler-sche System (10) bestätigt. Dieses giebt nämlich —— 2 mee V 24a. 107 De fen) ee), 4 M 1) Schwarz: S. 27. » DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 51 weil für i pete) - d&y (t — to) = i 1) dt : Für t—t, = 2w ist wieder Ja = 0 D weil dann i 1 1 Sk(20) = = =0 = also D. h. die z-Achse ist wieder horizontal. Für y, bekommt man dann — weil, wie oben gezeigt, Soo (t — to + 20) = — Soo (t — to), woraus die — tb +20) — ob dE Cat) dt E dt D also d&X20) _ _ dt RE n wenn rechts das Argument gleich Null gesetzt wird — D. h. längs der 7-Achse geht es dann abwärts. — Diesen speciellen Fall lassen wir in Folgendem ganz ausser Acht. 1) SCHWARZ: S. 29. 52 AXEL SÖDERBLOM, Wenn, wie im Allgemeinen, nicht ist, so folgt aus dem Ausdrucke des Winkels v, C = i = I pun 6) , dass, wenn die ursprüngliche Bewegung nur eine Drehung um die Fi- gurenachse des Körpers ist, die instantane Achse sich um die Figuren- achse des Kórpers mit uniformer Schnelligkeit dreht — in positiver oder negativer Richtung, je nachdem ist. Die Zeit — von der Zeit t, an gerechnet — nach deren Verlauf der Winkel v sich zuerst um die Grösse 2n Grm na) vermehrt hat, und gleichzeitig p und q, wie y,, 72 und ys, die betref- fenden Werthe, welche sie am Anfange dieser Zeit hatten, wieder anneh- men, sowie, dass die im Körper feste Ebene durch die £-Achse sich einen Winkel 2vn (v = ganze Zahl) um diese Achse gedreht hat, bestimmt also die Periode der inneren Be- wegung des Körpers. Es muss also Bu, = on (GAS RENE H und sein. Dadurch bekommt man DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 5:5) Je kleiner die ganze Zahl n ist, und die ganze Zahl m, desto einfacher ist die Bewegung des Körpers. Fur 7) = 0 ist auch m — 0. Wenn SS eee 2A würe, würde also » eine ganze negative Zahl sein. Wenn man sich dann — ry statt r, eingeführt denkt, so würde also n die entsprechende posi- tive Zahl bezeichnen. Weil in %,(y,) der ursprünglichen Differential- gleichung nicht r, sonder rj eingeht, so wirkt diese Vertauschung der Grösse r, nicht auf die Periode 2m, also auch nicht auf die Periode der Bewegung. In der letzten Gleichung kann man nie für > den Werth T n ne bekommen. Denn wegen der uniformen Drehungsschnelligkeit der in- stantanen Achse um die Figurenachse des Kôrpers müsste dann n=m=1 sein; und die Bewegungsperiode sollte 4w sein. Für würde dann sein. Die Curve der &,(t — t,)-Function hat für reele Argumente unge- fähr die Form ?) £y» (E-t;) 1) Siehe Schwarz: S. 27—-29 54 AXEL SÖDERBLOM, Weil ge eum GK) . eos (CE. 1) = +) ist, so würde also die Componente p Zeichen wechseln, wenn í— 1, — 0 , oder t—t,= 3c, wegen des cos-Factors; wenn Lip lans QNSE =, = 400, wegen des &j-Factors; also überhaupt für gu = fe CHINE SRE PRE Weil = Ven SA) Sia [E ) ry(t = ih) ist, so würde dagegen 4 mie Zeichen wechseln. Dies ist aber wider- sinnig. Denn die instantane Achse dreht sich mit uniformer Schnellig- keit um die C-Achse, und o wechselt nie Zeichen, weil der Minimiwerth derselben r = r, ist. Dagegen muss es so sein, dass p und g, wegen der uniformen Drehung der Projection der & auf die £y-Ebene um die C-Achse, in jedem Umlaufe der Projection der & um die C-Achse zwei Mal Zeichen wechseln. Dies muss wieder regelmüssig geschehen, also ein Zeichen- wechsel für jedes Viertel der Umlaufszeit stattfinden. "Weil die Bewe- gung in den ersten Augenblicken der zweiten Periode identisch mit der in den ersten Augenblicken der ersten Periode übereinstimmen muss, so muss, für == di. wo T' die Periode der Bewegung bedeutet, ein Zeichenwechsel für p, und von negativem zu positivem Werthe, stattfinden. Denn eben in die- sem Augenblicke muss die Stellung des Kórpers dieselbe wie die am Anfang der Bewegung sein; also der Schwerpunkt des Körpers, gerade DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 55 durch Drehung um die S-Achse, seine höchste Lage erreicht haben, welche (Lage) von diesem Augenblicke an wieder erniedrigt werden soll. — Die Zeichenwechsel der Grósse p finden also am Anfang und in der Mitte der Umlaufszeit, die der g am ersten und dritten Viertel der Um- laufszeit statt. Ein solcher Verlauf würde stattfinden, wenn in gesetzt werden kónnte. — Der uniformen Bewegung halber würde dann, wie oben erwiesen, i = i , ig = 2 sein. Dann wiirde fiir i—1,— 2o, fo, 600 8o0;,... G 7 ST (4-1) - ES 3,7, 2 „2a, .: sein. Obgleich der &j-Factor für £— t, = 2w und t — t, — 6w Zei- chen wechselt, so findet dann für p kein Zeichenwechsel statt, weil derselbe durch Zeichenwechsel des cos-Factors entnommen wird. Für t —t, = 4o tritt er dagegen ein, und zwar vom Positiven zum Negativen; für ü— ts = 8w wieder vom negativen zum positiven Werthe. Die Componente q wechselt Zeichen fiir t — f, = 26 und fiir t—t, = 60. 56 AXEL SÖDERBLOM, Für kleine r — r, ist nothwendig nM «C ms denn n verschwindet mit r, wobei w nicht Null wird. Es kann also bei uniformer Drehung nicht im = I sein. Es muss dann mindestens QUE 28, et sein. Während der Periode: d. h. von t —1,—0 bis t —t, — 4mo, wobei der Winkel v von v — 0 zu oO = 2m uniform wächst, würde p wegen des §, (¢—t,)-Factors 2m Mal, und wegen des cos-Factors 2» Mal Zeichen wechseln. Der n-maligen uniformen Drehung um die ¢-Achse halber müssen die Zeichenwechsel der Componente p nur 2n sein. Weil mon ist, so dürfen die Zeichenwechsel der p, des &,-Factors halber, durch Zeichenwechsel, des cos-Factors halber, nicht vermehrt werden. Im Ge- gentheil, einige der vorigen müssen durch etliche der letzten aufgehoben werden; und auf eine solche Weise, dass die rückständigen regelmässig periodisch werden. Dasselbe gilt für 1 Die Punkte 0, 1, 2,.. mögen die Zeiten darstellen, zu fann der &»Factor und einer der trigonometrischen Factoren Ten. Wo ein Zeichenwechsel, der wegen des &,-Factors eintreten p) ET würde, durch den cos-Factor auf- 2 As ? gehoben wird, also für p ver- q) schwindet, wird er für q rückstän- aa c. 2 Gd 5 dig, und vice versa. Wenn t — t, = 0 ist, giebt es also für g keinen Zeichenwechsel. Nach der Zeit t — ty = 0 muss also der erste Zeichenwechsel g zu Theil kommen. — Der Zeichen- DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 57 wechsel in 1 muss dann fiir p aufgehoben werden — durch den cos- Factor. In 1 wechselt also g Zeichen. Dann darf der Zeichenwechsel in 2 nicht für q rückständig werden. Denn für p muss ein Zeichen- wechsel zum Stande gekommen sein, seitdem ein solcher am letzten Mal für g eintrat, d. h. in 1. Also ändert p Zeichen in 2; danach q ined UBS oW: Es muss also — bei kleinen Werthen der Componente r — jeder zweite der Zeichenwechsel wegen des &j(t — t,)-Factors durch den cos- Factor aufgehoben werden. D. h. während der Zeit 2w muss die Pro- jection der & auf die $z-Ebene ein Viertel ihres Umlaufs um die ¢ Achse gemacht haben. Es muss also sein; d. h. Es muss also für kleine r = 7 n=1l m=2 sein; und die Periode der inneren Bewegung ist b= ty = OD Kann wm sein? Wegen des öv (t —t,)-Factors würde p während der Peride 4mw 2m Mal Zeichen wechseln. — Des Winkels v— 2nn halber muss p 2n Mal Zeichen wechseln. Wenn n > m sein könnte, so müsste also die Anzahl der Zeichenwechsel der p — wegen des &,-Fac- tors — durch einige wegen des cos-Factors vermehrt werden, und in einer solcher Weise, dass die schliesslichen Zeichenwechsel der p regel- mässig periodisch würden; gleichso für q. Wenn dann 0,1,2,.. die Zeiten darstellen, zu denen der " isa oe EA, Sva (t — t,)-Factor verschwindet und Zeichen wechselt, so sollte es also zwi- Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 8 58 ÅXEL SÖDERBLOM, schen 0 und 1 einen Punkt geben, wo q Zeichen wechseln würde; denn nach t—t,=0 gehört der erste Zeichenwechsel der Componente q. Weil aber der &,-Factor zuerst in 1 verschwindet und Zeichen wech- selt, so würde also q vor 1 einen Zeichenwechsel nur durch den sin- Factor bekommen können. Ehe aber, nach t—zt, — 0, der sin-Factor Zeichen wechseln kann, müsste der Winkel v den Betrag x erreicht haben. Dann aber würde der cos-Factor in dem Ausdrucke der p schon ein Mal Zeichen gewechselt haben, und mit ihm p selbst. Es würde also für p zwei Zeichenwechsel vorkommen ohne zwischenliegenden Zeichen- wechsel für g, welches, der uniformen Drehung der Projection der w um die C-Achse halber, unmóglich ist. Es kann also nicht nm sein, sondern man muss n = 1 und m = 2 haben. Daher folgt, dass die Periode der inneren Bewegung T= 8o ist; und für die reele Periode 2« der betreffenden, elliptischen Function hat man die Gleichung (50) (QE un] OC EUN Diese Gleichung gilt für den Fall Po = do — 0, wenn nicht auch 7, = 0 ist, oder C=2A ist; welcher Fall schon behandelt ist. Dass eine solche Gleichung wie (50) für die reele Periode der elliptischen Function p(t — tj existiren kann, und wodurch die so sehr umstündliche Berechnung derselben vermieden werden kann, hängt nur davon ab, dass w nicht Zeichen" wechselt, dass die Drehung der Pro- jection der & um die [-Achse uniform ist, und dass die die Grösse DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 59 Vp! + 9” bestimmende &,-Function regelmässig und zu gekannten Zeiten verschwindet und Zeichen wechselt. Dieses für die Herleitung der For- mel (50) so wichtige, regelmässige Zeichenwechseln findet nur in dem Falle statt, wenn die Bewegung der Projection der instantanen Achse eine uniforme Drehung um die Figurenachse des Kérpers ist. Dieses setzt, wie es schon erwiesen ist, voraus, dass in dem Aus- drucke des Winkels v Q = Ng is AC tem eds AG C = ag) Su) ae oe die Coefficienten R,—0,R,—0,.. waren. Dies war wieder nur dadurch móglich, dass in dem Ausdrucke der Ableitung E der Faetor 7 durch 1 ersetzt werden konnte, also dadurch, dass die Integrationscon- stanten C, und C, denselben Werth hatten. — Ausser dem speciellen Falle, in dem, zu der Zeit t — ^, = 0, die Bewegung eine Drehung um die Gerade durch den festen Punkt und den Schwerpunkt des Körpers war — oder dass sich die Bewegung in einem folgenden Augenblicke zu einer solcher Drehung reducirt, welcher Augenblick danach zur An- fangszeit gewählt werden mag — kann es noch unter einer anderen die Anfangsbewegung betreffenden Voraussetzung möglich sein [die Glei- chung (50) aufrecht zu halten; d. h.] C, und C, gleiche Werthe zu geben. Es wird also nun vorausgesetzt, dass sich die Bewegung nicht zu einer Drehung um die Gerade durch den festen Punkt und den Schwerpunkt des Kórpers reduciren kann. Der Augenblick, in welchem die instantane Achse sich der Figurenachse des Kórpers am meisten nähert, werde zur Anfangszeit der Bewegung gewählt; die Projections- linie der instantanen Achse auf die £7-Ebene möge zur z-Achse genom- men werden. Dadurch wird qo =0 und Po 0. 60 AXEL SÖDERBLOM, Aus dem Systeme Api + go) = 2M(C, — 730) A (PoYıo + 90% 20) = Emo, = 7/30) (16) folgt dann Ap = 2 M (C, — a), A Poy = Cro (C, — Ya) - Um gleiche Werthe für C, und C, zu bekommen, ist es also nur erforderlich dass A 7110 t Cm jo 2M ist, welches | "s E 2M Bolo | = er voraussetzt. Mit den zwei Fällen Po = Jo = 0 und 2My,5 — Cporo = 0, 90 = 0 sind die Möglichkeiten fär die uniforme Drehung der instantanen Achse um die Figurenachse des Körpers erschöpft. Weil die letzte derselben den Fall p, > 0 voraussetzt, ist es also nóthig auf diesen noch nicht behandelten Fall einzugehen. Die Grössen p und q als Functionen der Zeit zu bestimmen, wenn nicht po = qo = ist. Wenn nicht p, = go = 0 ist, kann > ys z f» DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 61 werden. — Die Möglichkeit y, > yx war bei der speciellen Annahme Po = % = 0 ausgeschlossen. Für y, hat man nun den Ausdruck 1 39 He = x T (39) /s TEE eau wo k eine reele, positive Grósse ist. Für die Bestimmung des Werthes der Grósse & hat man a en Ohne r, gewühlt zu haben und den davon abhangenden Werth der Grösse a berechnet zu haben und noch dazu e, passend gewählt zu haben, kann man freilich nicht den Werth der & berechnen. So viel weiss man jedoch von £, dass ihr Werth positiv ist. Denn zwischen 0 und 2o liegen zwei verschiedene Werthe der £, die die Gleichung a //30 EX p = eu == Tu befriedigen: jg wane! Bo —= 5 c Weil der Betrag der k auf die Grosse der r,, a und e, einwirkt, muss man also zwischen k und 2w—k eine Wahl treffen. Die kleinere Wurzel, O Yso wäre, so sollte a > 0 sein. Man hatte dann für r, entweder r, oder r, zu wählen. Das Ge- biet rechts vom r, muss jedoch auch nun ausgeschlossen werden. Denn 2 weil rechts vom r, kein Wurzelpunkt liegt, so würde im unendlich DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 63 wachsen. Dies aber ist, der Bedeutung des y, zufolge, unmöglich. Das Gebiet zwischen r, und r, ist auch nun auszuschliessen, weil EUCH at complex würde. Es muss also bei anfänglich zunehmendem 7, für r, der Werth Th = T3 gewühlt werden. Dem Falle r, =r, — mit Anfangspunkte in ¢,(1) — entspricht M ade (nn) n-n--s, «0; und dem Falle r, 2 r, — mit Anfangspunkte in t,(2) — = M g4 09 6-7) = B> 0. Die betreffenden Formeln werden also 1 Be TE ON 3 (61) ul Hoe ee? e 4 A P (52) CO M LT Eine Bewegung, die durch die Formel (51) — für den Fall t,(1) — dargestellt ist, kann matürlicherweise, nach Verschiebung der An- fangszeit t,, vermittelst der Formel (52) — für den Fall t,(2) — darge- stellt werden. — Selbstverständlich braucht nicht k in (51) und (52) dieselbe Grósse bezeichnen. Ob e, in (51) und (52) dieselbe der Wurzeln e und e; bezeichnet, ist nächstens zu untersuchen. Nach der Gleichung (51) kann y, zu dem Werthe a Ta e ee Er 64 AxEL SÖDERBLOM, sinken. In diesem Augenblicke hat die Function p(t —t,+k) ihren Minimiwerth, also auch der Cos. y; seinen, d. h. 73. Es muss also für eu in (51) die Relation [04 Ta = ra as 9 On = An oder vis M G — vg) (ry — rg) detis mE : oder Mr -—mn 53 REEL UM | 89) BAL Gy Op gelten. Durch ein ganz ähnliches Raisonnement bekommt man für e, in (52) die Relation (54) u m SNS 2A Or = én Es wird also unmittelbar ersichtlich, dass e, in (51) und (52) nicht dieselbe Wurzel bezeichnen kann. Weil in = Va < Fi T3 ist, und e, entweder e, oder e, bezeichnet, so muss also in (51) eu = 63 und in (52) sein. Die Formeln fär die Berechnung der Grössen k sind also TAI ap = Pa — & y M Cr, == Ty) (rs = rs) ol )) Mi To ph) x & To 24 nO) ix ; t,(2 gp = 13 ie — y, M (ri — rg) (fe — 73) cQ Ed LS DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 65 Zusammengefasst können (51) und (52) in der Form N M Cr m ip) G = Um = AP SPRINT LR nes ho EET RET |S MEET geschrieben werden, wo man, um beide Formeln zu bekommen, entweder u=2 oder u = 3 zu setzen hat. Aus dieser Gleichung und aus (14) Alp’ + 45) = 2M(C, — ys) bekommt man Hs 2 2M 1 a 2n a =p | > ee, oder 2 2 2M (t — ty +k + Wu) — Eu 56) D = (egi m 0 u | rere cd | FOE ESCAS Mittelst einer dieser Formeln hat man nun p und 4 als Functio- nen der Zeit zu entwickeln. Für die Behandlung der Frage ist es zweckmässig die zwei haupt- süchlich verschiedenen Fille: | p° + 9° kann gleich Null werden; und p°+q? kann nicht Null werden; besonders ins Auge zu fassen. Dies hängt davon ab, in wie fern a — ff E = 0 ue LEE werden kann oder nicht, d. h. wenn a (CA = Um — ist oder nicht. Wenn dies der Fall ist, so ist es zweckmässig die An- fangszeit zu der Zeit t, zu verschieben, wo t, durch die Gleichung Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 9 66 AXEL SÖDERBLOM, a er a > uU bestimmt wird. Von den reelen t,-Werthen, die diese Gleichung befrie- digen, möge der kleinste positive als t, gewählt werden. Für die Be- wegung hat man dann, wie wenn pj--q,— 0 waren, — weil es auch in diesem Falle eme bestimmte Zeit t, giebt, zu welcher alle Drehung zu einer Drehung um die Figurenachse des Körpers reducirt ist — 2Ma . p ay 5 &y(t — t,) . cos ee em Ce) , 2Ma . = (© q= V — AC) in (=> = 1) TG 5) 9 in denen man, um die Drehungsshnelligkeitscomponenten zu Zeiten zwischen dem Anfange der Bewegung und t, zu bekommen, die Zeit rückwärts von t, an zu rechnen hat. Auch wenn nicht p + q — 0 werden kann, hat man p = VPS cosv, g=Vp?+¢ sinv. Der Winkel v ist eine Function der Zeit. Den Formeln (55) und (56) gemäss könnte man nun für v v = 6$ + Alt — ty + E) e (E— ty + EY + e(t tp EY eee oder v= hy + E tsp E + Wu) + hl + b + mu) + RE to + E + OR) +... schreiben. In einer mit der an der Seite 48 für den Fall p, = q, = 0 analogen Weise könnte man dann durch Coefücientenvergleichung die Constanten DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 67 äv 9 & be kon, lör k, m bestimmten: Der analytische Ausdruck des Winkels v wird aber einfacher und die Coeffieienten desselben leichter zu bestimmen, wenn man statt der vorgeschlagenen Ausdrücke für den Winkel v die analytische Function (51) D = db BGG od) ded SP dod p = uas sce einführt. Weil für t — t, der Winkel v, Uy = Ko ist, so hängt die Grösse A, von der Wahl der &- und 7-Achsen ab. Wie in dem Falle p, = 9 = 0 , möge zur $-Achse die Gerade in der &7-Ebene gewählt werden, um welche am Aufange der Bewegung eine Drehung in positiver Richtung existirt — da: zuerst entsteht — und zur 7-Achse diejenige Gerade, die mit der ¢- und der §Achse ein gewóhnliehes System bildet. Dadurch bekommt man gq =0 und Po > 0. Wie an der Seite 6 hat man dy (13) Pie — 91 =; also am Anfange der Bewegung lv Poy20 = — ( = ) . Hieraus wird sofort ersichtlich, dass man 51 en d (51) i 7 m OE =F, SED) = ] oder 3 (52) ne [ p(t = t 4-5) — es zu gebrauchen hat, je nachdem am Anfange der Bewegung der Winkel zwischen der y-Achse und der z-Achse spitz oder stumpf ist. 68 AXEL SÖDERBLOM, Es muss dann, damit DE ANNEE CS) IGP te 0) für t — t, p — p, geben mag, (58) K,—0 sein. — Ein mit dem an der Seite 48 analoges Verfahren führt zu der Relation n - | AC M p» K, + 2K, (¢—t) + 3K( 4) += 5 e | (59) Ss nri: hö : : VEDI TERES. Für t = t, bekommt man hieraus 5 CA Cr C. ERA 60 IK = jig, Be EO e Fae Op > Ug Dar mono Eine einmalige Differentiirung der Formel (59) leitet zu Cr, C, —ys— OC, yi E dys 24 | (C, — ys) dt 2 6466 Hr. (61) C C,—C, dy, woraus also nicht K, = 0, wenn nicht 2 My) — Cporo = 0 ist, wodurch C = 05 DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 69 würde, welcher Fall schon behandelt ist, — oder, am Anfange der Be- wegung, die Lothlinie, die Figurenachse des Kórpers und die instan- tane Achse in derselben Ebene liegen. Denn nur dann kann — im Falle Bo— 0,4, —0 — yg — 0 , also auch ( 2) x t=t sein. i (C, — C?) L eingeführt wird, so bekommt man pe Wenn für aus (61) 6.K, + 24K, (E— to) +-- = PX — 7) ^^ + (Ci — 9^ A7] und 24 K, + 120 K,(t — to) + - - = L[6(C, — 73) * - 4? + 4(6 — y) ys ys + + X(5 — 1) Yers + (Ga — 72) nul = L[6(6, — y) ^ 78° + €(6— 79^ ys «ys + (Gy? 4n]. Weil (17) ( a ) = BG) ist, so hat man d'y, dR,ly) d; d; 2 6o I LEVE 3 ORs = IPG 4 73 dt? dys dt (72) und diy, x dy 2 2, 2 ca Const. (2) ae Te: 2, Ar Hö kann alsokvnickt A ni LUE = , für t=t,, gleich Null sein; at denn dann würden auch alle folgenden Differentialquotienten, für t = #, gleich Null werden. 70 AXEL SÖDERBLOM, Es ergiebt sich also, in dem speciellen Falle: Lothlinie, Figuren- achse und instantane Achse am Anfange der Bewegung in derselben Ebene, dass KG ZW 3 EC 0: Durch Fortsetzung des Differentiiren ergiebt sich, dass auch K, =0 ist. An der Behandlung des vollständig generelen Falles, — wo also weder p°+q =0 werden kann, noch die Lothlinie, die Figurenachse, und die instantane Achse in der selben Ebene am Anfange der Bewe- gung liegen — wird formel erwiesen werden, dass jedes A mit gera- dem Index verschwindet. Aus dem letzten, speciellen Falle, wo gres IG eod Je t EP Jo Ren): ward, wird sofort ersichtlich, wie man in dem generelen Falle zu ver- fahren hat, um eine gleich so bequeme Formel für v zu bekommen: wo die Anzahl der zu berechnenden Constanten zu der Hälfte reducirt ist. — Man braucht nur die Anfangszeit zu einem der Augenblicke, wenn dys _ dt wird, zu verlegen. Aus den Formeln (51) und (52) ergiebt sich, dass dies nur dadurch méglich werden kann, dass ill dpt—t+k) _g ut —t, + eu} - dt - ist. Darum muss entweder tb +h = (@n- Do @ = 07 I Zoo) sein, also coe 0; oder auch dt t —ty-- k — 2no 1 (b+) — «y sein. Dabei ist eine unendlich kleine Grösse vierter DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. fil Ordnung, und wen eine unendlich grosse Grösse dritter Ord- dt nung, also d As 29 == ()), dt Wenn man den kleinsten der vorigen t-Werthe wählt und mit t, bezeichnet, so wird 7; durch die den Formeln (51) und (52) entsprechenden e 2 ANS pe (62) - 73 — T$ Pe Bo) Se; und BET MOSES Ge) ein is yams A gegeben. Statt durch (55) und (56) wird nun p’+q° durch 5 2 2M m a > u |^ js pt—t, 4- e) — Eu | oder = > 2M\,n p(t —t, + w+ wu) — e, 5 2 ee C pale. (6 ) p == q A 1 Tu a (eu as ei) (eu rx ey) gegeben; und fiir den Winkel v hat man nun den Ausdruck Ib, SE inccr SG Sar EG) Re wo also L, der zu der Zeit t, von dem Augenblicke des wirklichen An- fanges der Bewegung überfahrene Winkel ist. Wünschet man also auch den von der Projection der instantanen Achse überfahrenen Winkel von t, an zu rechnen, so hat man 12 AXEL SÖDERBLOM, des Jb gms OG = GP LICE) dec. D. h. man denkt sich, dass zu der Zeit t — t, die §- und 7-Achsen in der &jy-Ebene so gewählt sind, dass zu der Zeit t — t, die §-Achse in der Ebene durch die Figurenachse des Kôrpers und die instantane Achse liegt. — Die 7-Achse wird dann zu der Zeit t — t, horizontal. Denn wegen des sin-Factors wird q = 0 für t =¢,; weil ausserdem dy 13 fo — ( = — 3 (13) Pys— IN dim d dt horizontal. Es liegen also die Lothlinie, die Figurenachse des Körpers, die instantane Achse und die &Achse in dem Augenblicke t = 44, in der- selben verticalen Ebene. — Dies würde auch regelmässig wiederholt wer- den, wenn der Winkel v den Betrag und, för t =t,, 2 = 0 ist, so hat man dann y, — 0; also die 7-Achse Tes (ih Meh lg Ag ggg erreicht, gleichzeichtig mit dem, dass E — 0 wird, d. h. wenn — ty = lw 9 wo / eine ganze positive Zahl ist. Für p und q hat man nun die Ausdrücke 2M a ~ = Lm (65) EV : proe eee 90 DT + LC) L8) +} | 2M a : : (67) jo Van a; sin (L4 (t — ti) + LC Sih bey = UP de od) oe RE > E ES N / SKÖRPERS. 5 DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPER 73 Weil nicht a JEU — n els GI s Gr —0 (t Vu — werden kann, so kónnen nicht p und 4 gleichzeitig Null werden. Der trigonometrischen Factoren halber verschwinden sie dagegen abwech- selnd an jedem Viertel der Umläufe, die die Projection der instantanen Achse um die £-Achse vollendet. Nach einem solchem Umlaufe ist wieder q-— 0; p hat auch ihren ursprünglichen Werth wieder erhalten, wenn die vergangene Umlaufszeit t—t,—2mo DOE Ist. Wenn nicht ¢—t, = 2mw ist, so denke man sich die Bewegung fortgesetzt, bis der Winkel v zum ersten Mal, und zu der Zeit 2mw, den Werth v — 2kn (+k = kleinste, ganze Zahl) erreicht hat. — Dieser Winkel mag der vollständige Umlauf der instan- tanen Achse um die Figurenachse des Körpers heissen. — Die für diese vollständigen Umläufe erforderlichen Zeiten sind aber einander gleich, — obgleich nicht, wie im Falle, wenn p* + 4? = 0 werden konnte, die Drehungsschnelligkeit der instantanen Achse um die Figurenachse des Körpers constant ist. — Denn, wie an der Seite (47), bekommt man gy SLILA-C, or Boy, dt A 2A OC, = 9% Weil y; regelmässig periodisch ist, also die Drehungsschnellig- keit dieselbe zu den Zeiten t' und t + 2c, so sind auch die Theile des Kreises, die die Projection während jeder Zeit 2» beschreibt, einander gleich. Wenn also ein solcher Theil H 9m V während der Zeit 2» durchgelaufen wird (u und v ganze Zahlen), so be- schreibt also die Projection den Bogen w . 2: während der Zeit v.2«. — Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 10 74 AXEL SÖDERBLOM, Wenn #=1 wäre, so wären auch die Zeiten, die für jeden Umlauf der Projection erforderlich sind, selbst einander gleich; wie wenn die Drehungsschnelligkeit constant war. — Es ist also möglich, dass auch nun die vollständige Bewegung eine regelmässig periodische ist; und die Periode 7' der Bewegung wird T = 2vw, wo v eine ganze, positive Zahl ist. dv In die Gleichung (68) wird fär m TON quee poe Ne CEE) au ME eingesetzt. Der Ausdruck für 7, (62) P ee e jl — s 2e 9) = & ? bez. (63), muss vor der Einsetzung in die Formel transformirt werden. Man hat a a 13 = dy o == pt — ty + e) — 6 + (a — 2) (1 &) (6 — €) Lee) p(t — t) A M EE pti — t) + (& — es) Es ergiebt sich also 2 nq uo (SAN INN VEINS os On oP Br a A 24m ep(t — ty) qp pt = ts) =F (& = es) D Al Op Oa ates coy neh) A) A JA (CO: — 73 EE voe Der C= = = pt — à) + | C—4A IE CC = ts (Ch Sis) (A=) du A AMC =a. Oar ATE — IE i ty) de (C, — rg) (ei — ex) 5 I DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 15 2) Oa . Cr K Caen A 2 À PACE) EN Weil aber, für die Umgebung des Werthes t—1t,—0, 1 QE 2 E 4 p tr) = : EN : = ace pc 1) (t et A): =F 92 5 al 1) Sr 22 „7 ( 1) E ist, so ergiebt sich da de PDA = fa) sb S o mr Sab = Re S vd M bp y m (ott a K al A 2 [85 | À hs 4- (t —5)* + SE (ENT Weil die rechte Seite dieser Gleichung eine gerade Function von t--t, ist, so müssen ph pep =) 0 sein; d. h. alle Coefficienten mit ebenen Indices fallen in dem Ausdrucke des Winkels v weg. Die mit ungeraden Indices sind durch Coefficienten- vergleichung zu bestimmen. In ganz ähnlicher Weise, wenn man aus (63) p ys = T3 + C= hance ausgegangen Ware. Der Winkel v wird also mes hei) LT) TE TG St) ce Für q bekommt man also 2M a RE q= Vs Ve Nr p Home gun 4 Eg d) JE TG—U + L,¢—t)?+.-}. Weil v eine ungerade Function von ? — t, ist, so sind für gleiche Zeiten vor und nach t, die Winkel (-JQ-v (wenn diese Winkel während 7 Secunden überfahren sind). 16 AXEL SÖDERBLOM, Am Ende der ersten Periode durchläuft die Projection der instan- tanen Achse wieder einen Winkel (— v) während der r letzten Secunden. Es folgt also, dass die Zeiten, die für den Winkel v nóthig sind, um von 0 bis wa oder von un bis 242 zu wachsen, einander gleich sind. Zu dem, das an der Seite 73 von p und g bewiesen ist: dass p und 4 abwechselnd an jedem Viertel der Umläufe verschwinden und Zeichen wechseln, kommt also nun noch hinzu, dass in der Mitte jeder Periode: 1:0) q verschwindet und Zeichen wechselt; 2:0) p ihren Maximi- oder Minimiwerth abwechselnd erreicht. — Es fängt, wie später erwiesen werden wird, p mit einem Maxi- mum an, wenn die Anfangszeit zu ¢,(1), oder einer damit homologen Zeit, verlegt wird. Gleichso kann sie auch mit einem Minimum anfangen, wenn die Anfangszeit zu 4(2), oder einer damit homologen Zeit, ver- legt wird; welehes hier vorausgesetzt wird. Die zu gebrauchenden Formeln sind also i =? B ler, = uu cruenta eec) — 6. dw Kip EET Ni Mr (e a) es — 63) t p är di > A ie ra FUN TEUER 9 L,¢—t) + p= yes Vice, p . COS E Reno Ll et; OM E p : = Ta — DRS Jb Bl, q V 7 Ve, rs rer es sin | 1( i) + + Lath) + Latte - Zu der Zeit t, hat nun 7, seinen Maximiwerth r, und also p° + q seinen Mimimiwerth; welches nach 2« wiederholt wird. Zu der Zeit = ön s Eh EU) qr) (U5-—301 ae) DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. Ut hat ys semen Minimiwerth 7,; p° + q* seinen Maximiwerth. — Weil V A dp _ p | 1 _ dp(t—t,4-o) Med 9M dt 2V Cr B (p(t—t,--o) —e,” dt ; p(t—t,--0)——es : 3 l VG = rs — iz sin v ae 4 (OG — ta AS WD) — eg dt und AN per: p 1 x ZA p =o) =a Ci— F3 — plåt —t, +) — es | "b PG ty Se ep s 4 | dt COS v — des er Wa en 1 Bplt--t +0) = I. ue | — > ur ue ) 35 sin i p WO v Em Bal ou ———— | cos (FE) eine | Joa + w)— és ist, so ergiebt sich für t—t,=0 E = 0 , und a. V ZA dp p 1 MEER 2 2 2M dt 2] GRO (ees) dt tt €1— [21 ALTES Oy = Op zc js | 78 AXEL SÖDERBLOM, 2 2 Für t =t, ist aber ES eae) 2s an E >0. Wenn also B dp AE e) 5 5 r p dv\ ne ua ae ar ex so hat p für t — t, ihren Minimiwerth. — Für die Maximiwerthe derselben kan man folgender Weise leichter entscheiden: = p=VC, —y, cosv , u a He Geo) Nr ino Wenn nun für einen Augenblick der Anfangspunkt der Zeit zu i, (1) verlegt wird, wobei Damen Sms dt dt sind, so hat man dp dp Zi <0 dt EP D. h. p hat da einen Maximiwerth. — Nach der Formel (68) ist Co. CC EC) dy, tee PA TE dm und dv Cr AA AUT 9 = NER dv 2 Cr CC, = Gi d’y; Sag ana o E dt DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 79 Es folgt hieraus, dass die Drehungsschnelligkeit E zu den Zei- dt ten t—t,=2kw und t—t,=(2k+1)w abwechselnd Maximi- oder Minimiwerthe hat. Weil die Zeit von #(2), wenn 7, seinen Maximiwerth hat, ge- dy a "T < Ö ist, so hängt es von dem de Zeichen der Grösse C, — C, ab, ob die Drehungsschnelligkeit der in- stantanen Achse um die Figurenachse des Kórpers mit einem Maximum oder Minimum beginnt. — Man braucht hier nur den Fall, wo nicht C, = C, werden kann, ins Auge zu fassen. Diese Constanten werden aus o dy rechnet ist, wenn also En = 0 und Api = 2M(C, —rs) und Apoyo = Cr (C, —730) bestimmt. Weil der Schwerpunkt am Anfange der Bewegung seine hóchste Lage hat, und derselbe durch Drehung um die instantane Achse im folgenden Augenblicke sinkt, so muss diese am Anfange der Bewegung mehr entfernt von der z-Achse als die C-Achse sein. Es muss also die &-Achse nach unten gerichtet sein, und also 7/1» < 0 sein. Man hat also & = 730 = 0 und (f = Hen « (0). Weil C, — 6 = (Ci — 720) — (C, — 70) ist, so ist also (Qu Ce 0) Es fängt also die Drehungsschnelligkeit der instantanen Achse um die Figurenachse des Kórpers mit einem Maximum an; und dies gilt für alle endlichen Werthe der p, und r,, weil sie positiv sind. 80 AXEL SÖDERBLOM, Bestimmung der Periode der Bewegung. Nach dem Verlaufe der Periode muss alles, was auf die Lage und die Bewegung des Körpers beeinwirkt, identisch seinen ursprünglichen Werth wieder erhalten haben, also erstens der Körper in seine ursprüng- liche Lage in Bezug auf das xyz-System wieder zurückgeführt sein. Die Untersuchung wird also sehr erleichtert, wenn man die äussere und die innere Bewegung besonders betrachtet. Die äussere Bewegung ist die Bewegung des Körpers im Raume. Nach der vollständigen Pe- riode der Bewegung muss die Lage des Körpers — in Bezug auf das æyz-System — identisch mit der ursprünglichen sein. Das einzige, das in dem Körper beweglich ist, was also bei der inneren Bewegung zu beobachten ist, ist die instantane Achse. Dazu gehört auch, dass die Länge derselben, c, variirt, und mit «c die Drehungscomponenten p und q. Nach der .vollständigen Periode der Bewegung muss also auch die Stellung der instantanen Achse — in Bezug auf das £7£-System — identisch dieselbe wie die ursprüngliche Stellung derselben sein. Die Drehungsschnelligkeit w muss auch ihren anfänglichen Werth wieder bekommen haben; p und 4 haben dann wieder ihre anfänglichen Werthe p, und 4,. Wenn die innere und die äussere Stellung wieder die ursprünglichen sind, so hat auch @ ihren anfäng- lichen Werth wieder erhalten. Wenn die Periode der inneren Bewegung 7, und die der äusseren T, ist, so ist die Periode der Bewegung die kürzeste Zeit, in der 7, und 7, enthalten werden. In dem Falle I, weun p® + 4? = 0 werden konnte, oder am Anfange der Bewegung war, ist erwiesen, dass, wenn man nicht die Winkel W und V berücksichtigt — auch nicht die Grösse o (S. 3) — also nur die innere Bewegung ins Auge fasst, die Periode derselben vier Mal die reele Periode der betreffenden elliptischen Periode betrügt. Es ergiebt sich also, dass wenn nicht nach dieser Zeit (die Grósse @ ihren anfäng- lichen. Werth wieder erhalten hat, oder) die Winkel W=2kn und V = 2k,n sind — wo k,,k, =1,2,... sind — die Periode der Bewegung /.8o sein muss — wo l=1,2,3,... Ehe die Winkel W, V und der Einfluss derselben auf die schliess- liche Periode der Bewegung in» Betracht gezogen werden, ist es DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 81 zweckmässig auf die Bestimmung der Periode 7’ der inneren Bewegung für den Fall IL, wo nicht p? qe 0 werden kann, einzugehen; — in Analogie mit dem Falle I, wo p + q? = 0 werden Kom Die Gróssen, die ihre ursprünglichen Werthe wieder erhalten ha- ben müssen, sind r,7,.,0.p,4. Denn mit w,p,q und r hat auch die instantane Achse ihre an- fängliche Stellung im Körper wieder erhalten. — Der Cos. ys muss bei der inneren Bewegung in Betracht gezogen werden, weil derselbe auf p und q einwirkend ist. Die Componente r ist constant, r = ry. — Der Cos. y; nimmt nach 2@ seinen anfünglichen Werth 74, an; also auch p° + 4* seinen anfäng- lichen Werth » + qv; also auch c, und c, weil w nicht Zeichen wech- selu kann. Es sind also nur die Ausdrücke für p und g, die speciell untersucht werden müssen. In dem Falle II, wo nicht p + q? — 0 werden kann, mögen fol- gende zwei speciellen Fälle besonders behandelt werden: l:o die instantane Achse dreht sich mit uniformer Schnelligkeit um die Figurenachse des Körpers; 2:0 die instantane Achse dreht sich mit veründerlicher Schnellig- keit um die Figurenachse des Kórpers. Dem Falle I entsprechend, wo 2 Ma - C = 1). cos (7. le) \ 2Ma . : C = ea Gia jean (Gp ine), hat man fiir II cm ER 2M VG eos eund! g= yz VC, = 4, . &in. v, also für II, 1:o p= V == VC, —7s - cos Kilt —t)), 1 q = en VOA Sm GG) Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 11 82 ) AxEL SÓDERBLOM, wo nicht C,-— y, — 0 werden kann. Für Il, 2:0 p- Ve Vo eos Ute) 0 27 ean Ge NN WA AM q= jen VC, Sin IL, — 6) + Lift — 6) + L;G— tt) +...) ; wo auch nicht C, — y, = 0 werden kann. Man denke sich zwei Kórper a und 5, für welche die Gróssen A, C und M dieselben sind. Sie mógen (gleichzeitig) in Bewegung um ent- sprechende Anfangspunkte gesetzt werden. Die Bewegung des a mag der Art sein, dass für t — t, auch pi +% = ist, wie im Falle I. — Die §-Achse des Körpers a ist für t — 1, = 0 horizontal; also yw — 0 . Die Bewegung des Körpers b sei dagegen der Art, dass nicht p 4-4 —90 werden kann (ID), aber dass p}+ qj der kleinste Werth der Grösse p°+ 4 sei; und, wie oben, mögen die $- und 7-Achsen so ge- wählt werden, dass für t — t, die Drehungscomponente q, = 0 ist. Wie auf der S. 72 hat man also für b ya) = 0. Die anfüngliehe Stellung des Kórpers b denke man sich auch der Art, dass y,, klein ist. Weil für den Körper 6 p+ qj der kleinste Werth von p'-L4* ist, so ist y der grösste Werth des y,. Es muss also zu der Zeit t = t, die instantane Achse, die in der verticalen Ebene durch die Lothlinie und die Figurenachse des Körpers liegt, mehr entfernt als diese von jener sein. Es folgen also am Anfange der Be- wegung die z-Achse, die C-Achse, die instantane Achse und die §-Achse, die in derselben Ebene liegen, in dieser Ordnung auf einander. Es muss also 7,,<0 sein. Wenn man sich für b (und a) den Winkel zwischen der z-Achse und der C-Achse sehr spitz denkt, so wird für b |yı| eine sehr kleine Grösse. Gleichso denke man sich die Grösse p, sehr klein. — a und b mögen dieselbe Grösse r — r, haben. Wenn man sich dann die kleinen Grössen y, und p, der Art denkt, dass Cr 69 109 = 27 > jig al (siehe S. 60) ist, welches immer möglich ist — weil man über r, ver- fügen kann — so bekommt man aus (16) für b DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 83 Ap = 2M(C, — 730) ADY10 = =U (Ce — lao) und OC, wu. Wie auf der S. 48 bekommt man dann für 5 , C Kk, = Gr = 1) ms ganz wie für a. Die für den Umlauf der instantanen Achse um die Figurenachse des Körpers b erforderliche Zeit 7, ist also dieselbe wie für a, T. Zu der Zeit T haben in a wieder y, und 7, ihre anfänglichen Werthe; gleichwie y, und y, in b zu der Zeit Tj. Statt der Differentialgleichung (2) = Ry) 2M Cr — E» FR) EN (= 2? ale : mit bees eu "ut ) +2 Y 2MC, CC, A (o dx s die für a gilt, bekommt man für b eine andere, die sich von daS) durch andere Werthe der Grössen C, und C, unterscheidet. — Wenn man aber die Grössen p, und y, klein genug macht — immer die Glei- chung (69) befriedigend — so kann man immer zu Stande bringen, dass C, und C, sich wie wenig man will von den C, = C, des Körpers a unter- scheiden; sogar unendlich wenig. Die Coefficienten der rechten Seite der Differentialgleichung für b unterscheiden sich also wie wenig man will von denen der Differentialgleichung für a. Die zwei Gruppen Wur- zeln der rechten Seiten der Differentialgleichungen unterscheiden sich also von einander wie wenig man will (unendlich wenig). Es kóunen sich also die reelen Perioden 2w und 2«, der betreffenden elliptischen Functionen von einander nur sehr wenig (unendlich wenig) unterschei- den?) Weil die Periode der inneren Bewegung des a 1) Es wird also auch in diesem Beispiele w — w,, welches auch dadurch móglich wäre, dass die Periode der elliptischen Function nicht von den Wurzeln selbst, sonder von den Wurzeldifferenzen abhängig ist. 84 AXEL SÖDERBLOM, T =4.2w0 ? ist, und 2w nicht eine unendlich kleine Grösse ist, so muss auch für b à T, = 4.20, sein. Dann gilt es aber im Allgemeinen für den Fall II, 1:0, dass T, = 4.20, ist. Denn wenn man, immer die Gleichung (69) befriedigend, unendlich kleine Aenderungen in 7, p, und r, macht, so ändern sich auch 7, und 2w, unendlich wenig. Es muss also immer für den Fall II, 1:o die Periode der inneren Bewegung JP == di. sein. Den Fall II, 2:0 kann man nun mit II, 1:0 vergleichen. Der von der Projection der instantanen Achse überfahrene Win- kel v : = L( T ty) Ar EC = t) s L(t cx 5) 10 ] enthält einen Theil, der der Zeit t — ^, proportional ist, und einen Theil, der nicht für alle ¢— ^, verschwindet, wenn nicht erts GE Do 2M ist. Weil aber jede der Coefficienten Z,, L,,... gleich Null wird, wenn man 7, p, und r so wählt, dass ZEE DU * Po 2M so muss der Theil [Z,( — t,)? + L,(t — t,)° + . . .] gleichzeitig mit “4° — od Po unendlich klein werden. — Dann kann sich auch £L, nur unendlich wenig von K, = — = 1) r unterscheiden. Hat man dann 7, p, und r so gewählt, dass ZU — zo 2M sehr (unendlich) klein ist, so kann die Umlaufs- Po | DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 85 zeit 7, für Il, 2:0 sich nur sehr (unendlich) wenig von der in II, 1:o unterscheiden. Dasselbe muss von der Functionsperiode 2w für 2:0 in Vergleich mit 2m in 1:0 gelten. Es muss also auch im Allgemeinen für II, 2:0 die Periode 7 der inneren Bewegung P es d.c ma) sein. Seitdem also die Relation der Periode der inneren Bewegung zu der reelen Periode der betreffenden elliptischen Function gefunden ist, hat man die äussere Bewegung zu betrachten. Für die Bestimmung der Lage des Kórpers im Raume zu der Zeit t ist es hinreichend und nothwendig zu kennen: 1:0 den Werth des Cosinus ys; 2:0 wie viel sich die verticale Ebene durch die Lothlinie and die Figurenachse des Kórpers um jene gedreht hat; 3:0 wie viel sich eine im Körper feste, zu der Figurenachse des- selben senkrechte Gerade (durch den Anfangspunkt) um diese gedreht hat. Der Cos. ys ist durch (39) (S. 29) gegeben. 4/3 Der Winkel V in 2:0 wird durch (9) V= en gegeben, wo 9 die Drenungsschnelligkeit um die Lothlinie, die z-Achse, bedeutet. Weil die Cos. der Winkel mischen den £&, z-, C-Achsen und der z-Achse y,, 72 und y, sind, so hat man OS Pinan Menar FO Weil (15) pn + 472 = — 7s) ist, so ist Hieraus folgt: a) dass Drehung um die Figurenachse des Kórpers nothwendig ist, um Drehung um die Lothlinie zu bekommen; 86 AxEL SÖDERBLOM, b) dass die Drehungsschnelligkeit um die Lothlinie unveränderlich ist, wenn A=B=C ist. Werden die für y; in I und II zu gebrauchenden d (S. 43) in die Formel für o eingesetzt, so hat man 0 det. „Ast - queo Sete a A Pr a. —C, (t — t 4- ex) — 3 "ee AC Al = © a = ju + 20; p wm ru E (A— Chae, (A C)a = ÿ ay SU Al (er = Ga) @ 3) ju AGENCE) PE — t, + o) | ) und (S. 71) C = 0 a era E sm gel wenn man die Anfangszeit zu ¢,(2) verlegt, und also die Formel (63) für ys einsetzt. Also (Ars + CC, — rs) Am > NU = LOG.) m A COE AERIS (EN e) = ae i (A — Chae, tess DOTE) E zi Aleı — eg) (es — és) A (& — ese — ai Man hat dann net (A — C)ae; (A — O)ar ae a is ar MALS) Ge aie = Ale — 62) (& — es) Pi ope) dt; und r _ „An +eGer) _ (A — C)aes Hsu) A Aleı — es) en eos p ar Je WG eo) - ZU LO m o. TG) " DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 87 Man hat also nur das Integral Spt + w)dt zu berechnen. In der p(t+,)-Function bewegt sich das Argument den horizontalen Durchmesser des Periodenrectangels entlang, in dem Mittelpunkte be- ginnend. Für die den Winkel V bestimmende Zeit t kann man RD PU ERUE Bs...) einführen, wo T TU ds 1+ 2hcos 2um + 2h* cos4vn + 2h? cos 6va+.. 1) Scuwarz: S. 9, 10. 2) Scuwarz: S. 21. 3) SCHWARZ: S. 42. 4) SCHWARZ: S. 41. DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. Für die Berechnung des 7 kann man on T BRAUN. 6 j| -— SP Jut — mm Sec gebrauchen. !) Wenn n ungerade ist, so hat man (s ; fo (t + o») "er TR aa ‚ot+o) n De o '(r 4- o») , o(r + Mm) Weil o(u + w') = 0(w') e""os(u) ist ?), so ist a (u + oJ) Mom 03 (u) o(u +o) D ou) | Weil UA 2» ov? V 20 fe —& oec LO IT ist ^), wo v = , so ist 03 (u) = (4nov + 9, (v) 1 d 03 (u) d,(v)\ 2o EM 7 2h sin2vz — Ah? sin 4vz + 65? sin 6vz — .. w e | 1— 22 cos 207 + 2h* cos Aux — 2h° cos 6vm + . . Die Periode der Bewegung P ist J£ zx sap 1) Schwarz: S. 61. 3) SCHWARZ: S. 21. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 2) Scuwarz: S. 9. 4) Scuwarz: Ss. 41, 42. 12 90 AxEL SÖDERBLOM, Die Zahl n ist also, wenn es sich um die Periode handelt, ge- rade und T = 0. Der in den Winkel V wegen des veränderlichen Theiles des e eingehende Theil ist also im Falle I ini. (AA e e à Nasa) und der Winkel wird (A — Oarn A(e, == 2) (e — 29) (4 — C)a a A A(e, — &) (e — ex) 9o = GE) V = ry. no + (20 + 1) = NT Yo. OF Nach der Formel (50) (S. 58) ist =: An C= Es wird also in I AY so 2 (1 = (Tears = ll RA or (4—C)(C—24)ar =S he = e | 2r(C — 2 A) = AG = es) (a = CA) v Dr | und in II V=nr Ar, + CCG, — 13) TL (A — C)aew € | (A— Oangr — 9r(C— 2 4) EGS) (25 63) Ale =) eae) ef Ars + T) _ (A—C)a ve Seg 7 ^ ucc se | 2 en CC, — 73) v (A — C)a 7 e A a) Zip (CE 2 A) A (4 — £3) (65 — 03) BO ji a E jars 1) SCHWARZ: S. 36. DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. 91 bs PARC) dI 3:(0— 2A) C 4 — C) C2 Aan s oo PAY AY =e sale (e, cem es) (e, "em 29) A (1 ER [p i EE Diese Formeln für den Winkel V, in dem Falle I und in dem Falle II, sind unter der Voraussetzung hergeleitet, dass nicht r = 0 ist. Weil beide den Factor 27 enthalten, so kann also die Figurenachse des Kór- pers nach der Zeit /.8 w ihre anfängliche Lage im Raume wieder ein- nehmen. Die ganze Zahl / im » muss so gross sein, dass r Mal die eingeklammerte Grósse eine ganze Zahl wird. Wie viel die in 3:0 Pen Dee Gerade sich um die Figurenachse gedreht hat, wird durch die Formel nt W = | r dt = rt u 0 gegeben. Während der Zeit, für welche der Winkel V berechnet ist, wird der Winkel W durch die Formel ?nw I — || Poli PU “0 gegeben. Es ist also dieser Winkel An 12 a Sa ( ) ir VOLO) 2 wo, wie früher erwiesen, mindestens n= 8 ist. Die Formel (72) gilt für den Fall I und für den Fall II, 1:0. Man braucht in (72) n nicht grösser zu nehmen als die Zahl » in (70) oder (71), wenn für den Fall ( dp dq . - II, 1:0 gebraucht.. Denn nach 8 haben p,4, PI 7, hre ursprüng- | dt lichen Werthe wieder erhalten. Es haben also auch y, und y, nach dem Gleichungssysteme (10) die ihrigen wieder erhalten. So ist auch für y; der Fall. Der Körper hat also nach 8o seine ursprüngliche Lage in Bezug auf die Lothlinie wieder erhalten. Er hat also seine ur- sprüngliche Lage im Raume wieder erhalten, wenn er sich 247 um die Lothlinie gedreht hat. Wenn also der Winkel V nach 8/w zum ersten Mal 92 AXEL SÖDERBLOM, DREHUNG EINES ROTATIONSKÖRPERS. beträgt, so muss also der Winkel W W-2kn sein. Gleichso kann man für den Fall IL, 2:0 einen Mittelwerth für die Drehungsschnelligkeit der instantanen Achse um die Figurenachse des Körpers finden. PFLANZENBIOLOGISCHE STUDIEN AXEL N. LUNDSTRÖM. I « DIE ANPASSUNGEN DER PFLANZEN AN REGEN UND THAU. MIT VIER TAFELN. (DER K. GESELLSCHAFT DER WISSENSCHAFTEN ZU UPSALA MITGETHEILT AM 7 FEBRUAR 1883). UPSALA 1884, DRUCK DER AKADEMISCHEN BUCHDRUCKEREI, EDV. BERLING. 5 cd 255 0Fr o là P a r IM » LJ r h UTE * 3 ‘ ; " Z a ! : , ppt 1 » t VIE ff í ZAEPILESI d Tee) os i *; d sg " m ALE " À RARE CHU E EMILE MIT ZA Bae ee: Ae 4 2 . 4 x ^ = » à M ger reu uu E > . = 1 PIE: ; EP f NER : ; N ax LA Y E x FEL ‘her, CS OE auf va CAT sc RN Ad Pr L INHALTSÜBERSICHT. Einleitung Die Anpassungen der Pflanzen an Regen und Thau. are zenauftansendesbflanzene 29992999 6 6 o o 5 6 II. Stellaria media Curill. Melampyrum pratense L. und sylvaticum L. Thalictrum simplex L. Trifolium repens L. Fraxinus excelsior L. . Alchemilla vulgaris L. Parnassia palustris L. u. Cornus suecica. Lobelia Erinus L. . Silphium ternatum Retz u. perfoliatum L. Cerastium vulgatum L. Vaccinium Vitis idea L. Syringa vulgaris L. Ajuga reptans L. Verzeichniss anderer regenauffangenden Pflanzen, systematisch geordnet . Composite Valerianacee . Caprifoliaceæ Rubiaceæ Lentibulariaceæ Labiatæ Scrophulariaceæ Solanaceæ Asperifolieæ . . Hydrophyllaceæ . Polemoniaceæ Apocynaceæ Gentianacez Primulaceæ Ericaceæ Papilionaceæ Seite 40 Seite fosacem foe wx ut We LENS INDORE NS EHE N 1/1; Onagratem- me. do 9 ut Se ke ey ee TEE OPE MEG Saxifragaceæ ea a Te ere ao eee oO oe gU. d o o 4T Ümbelliteræ u... Ga. LR DUE ML ee ea te ea Buphorbiacess: ss s V T u NER “eh ee eee et NE ERES Geraniacese alla. Lc x". Nub s ro s. dE Malvaceæ N EN OR le SA CE M y. . iS SUICIDE MIDI US, E EUIS e a s c dE Violates 2 4 030 9 v Me SS a SMUETRYT S CR NNMERO BEER Cruciferæ RL RE nl nl ere © © e DO Ranunculaceæ "u... u 9 97 Re ee ee ECRIRE RR Caryophyllaceæs. fake NNUS cc os OF cus nid eia S. e e . 9i Polygonaceæ à à + u nen OCR SN ee STR ET Salicaces: RM MI TR RE ME ER a 0 0 D% Monocotyledonen Mm. 8. We NN EC SC SE Er III. Die Wasseraufnahme durch die oberirdischen Pflanzentheile und die Be- deutung des aufgefangenen Wassers für die Pflanze . . . . . . . 55 IV. Allgemeines . 4-4 soe oO SES ndo MIEL Erklärumg. der Abbrdungen) Cc ola co 5 oo 8 SE De Anpassung verschiedener Pflanzentheile an solche äussere Ver- hältnisse, die das Leben der Pflanze beeinflussen können, kann durch zahlreiche Beispiele erwiesen werden, und die Formen mancher Pflan- zenthele können nur in Zusammenhang mit solchen ausserhalb der Pfanze liegenden Umstiinden erklürt werden. Wir kennen z. B. wie die Formen der entomophilen Blüthen den Besuchen der Insecten ange- passt sind, die der fleischfressenden dem Thierfang, die Stellung ausge- breiteter Blattspreiten der Aufnahme von Licht, Stacheln und Dornen dem Schutze, Frucht- und Samentheile verschiedenartiger Verbreitung, Ranken dem Klettern, u. s. w. Indessen findet sich, besonders bei den hóheren Pflanzen, eine Menge von Anordnungen, die man nicht erklären kann als irgend einem jener ebengenannten äusseren Umstiinde oder anderen bisher beachteten angepasst. Solche bisher unerklärte Gebilde sind z. B. locale Haarbe- kleidungen, Einsenkungen in Gestalt von Rinnen oder Gruben, eine Menge von Laubblättern und Nebenblüttchen, die gegenseitige Stellung mehrerer Pflanzentheile, um von einer grossen Zahl von Haargebilden, Secretionen u. s. w. nicht zu sprechen. Dass indessen diese Formen und Anordnungen irgend eine besondere Bedeutung haben, und nicht allein Producte sind einer launenhaft erzeugenden Natur, kann ja mit Gewissheit angenommen werden. Ein Versuch verschiedene hierher ge- hórende Erscheinungen zu erklüren, ist die Aufgabe der Aufsátze welche hier folgen sollen unter dem gemeinsamen Titel »Pflanzenbiologische Studien». Die Beobachtungen, die diesen Aufsitzen zu Grunde liegen, sind wührend der letzten vier Jahre ausgeführt worden, theils an der bota- nischen Institution in Upsala, deren alle Hülfsmittel durch das freund- Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 liche Entgegenkommen von Prof. Tu. M. Fries mir zu Gebote standen, theils an verschiedenen Orten in Schweden, besonders in Jemtland, wo ich im Sommer 1882 als Sederholmscher Stipendiat Gelegenheit hatte die meisten der Beobachtungen zu machen, auf denen der erste Aufsatz sich gründet. In diesem werde ich »die Anpassungen der Pflanzen an den Regen und den Thau» behandeln, indem ich zuerst eine kleinere Zahl verschiedener Typen von regenauffangenden Pflanzen ausführlicher beschreibe, dann eine kurzgefasste Darstellung liefere von verschiedenen anderen Pflanzen, die mit jenen mehr oder weniger vergleichbare Anordnungen besitzen, und endlich einige Worte beifüge über die Wasseraufnahme durch die oberirdischen Pflanzentheile und über die Bedeutung des aufgefangenen Wassers für die Pflanze, nebst einigen allgemeinen Betrachtungen. DIE ANPASSUNGEN DER PFLANZEN AN DEN REGEN UND DEN THAU. REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. Stellaria media. Curil. Pl. L Fig. 1—5. Die Internodien dieser Pflanze haben bekanntlich am öftesten einen Haarrand längs der einen Seite. Jeder Haarrand verbindet eine Blattachsel mit dem nächsten oberen Zwischenraume der opponirten Blätter (Fig. 1, Internodien c und d). Diese Haarränder werden von Wasser leicht genetzt, was bei den übrigen Epidermiszellen des Inter- nodiums nicht der Fall ist, und von einem herabfallenden Regentropfen halt der Haarrand einen nicht unbedeutenden Theil fest. Die Ränder der Spreite sind gegen die Blattspitze und an den Seiten etwas aufge- bogen, so dass das Blatt mehr oder weniger schalenfórmig wird (Fig. 2, das untere Blattpaar). Der Stiel ist etwas abgeflacht, rinnenfórmig, gewimpert und unten breiter. Dieser Stiel wird auch genetzt von dem Regen der ihn.trifft oder ihm zugeführt wird von der Spreite, an wel- cher auch die eingesenkten Nerven genetzt werden. Nach einem Regen findet man auch immer Wasser in den Blattachseln angesammelt, wo es festgehalten wird durch Adhesion an der Oberseite des Stieles und durch die am Rande sitzenden weichen Haare, welche sich der Ober- 4 AxEz N. LUNDSTRÖM, fläche des Tropfens anschmiegen und ihn somit noch weiter befestigen. Je grósser die Wassermasse ist, um so mehr werden die Haare ausge- sperrt; je kleiner sie hingegen ist, desto näher liegen sie dem Stiele an. Die angeschwollenen Knoten, ebenso wie der Haarrand am Steugel, werden auch von Wasser genetzt, wodurch eine noch gróssere Wasser- menge kann festgehalten werden. Wenn sich auch in der entgegen- stehenden Blattachsel Wasser sammelt, vereinigen sich die beiden Was- sermassen bald, und der Knoten wird von Wasser umschlossen. Wird diese Wassermenge so gross, dass sie wegen ihrer Schwere nicht lünger festgehalten werden kann, so drängt sich das Wasser allmählich zwischen die Blatter hervor, und es geht dann natürlich leichter an der Seite herab wo der Haarrand sich befindet, weil dieser leicht genetzt wird, ja sogar wie ein Docht das Wasser weiter hinunterleitet. So läuft nun das Wasser von der einen Blattachsel nach der anderen, und es bedarf keines sehr langen Regens, bis man jeden Haarrand von Wasser erfüllt findet und durchsichtig wie eine erhóhte Glaskante. Ein Blick auf ein solehes Internodium genügt um uns zu überzeugen, dass wir hier eine Anordnung haben zum Festhalten des Regenwassers. Die trockenen Haarränder, die früher Regenwasser geleitet, haben ihre Haare bogen- formig herabgebogen, was beweist, dass eine Wasserstrómung nach un- ten zu Statt gefunden hat. Indessen alle Internodien sind nicht einseitig behaart. Dem hy- pocotylen Stammtheile fehlen die Haare gänzlich, ebenso wie dem ersten Internodium, ja meistens sogar dem zweiten. Das dritte ist dagegen nie kahl, meiner Erfahrung nach, aber móglich ist es zwar, dass Varie- tüten mit mehr als zwei kahlen Internodien vorkommen. Diese kahlen Internodien legen sich bald wagrecht an den Boden, und unmittelbar über ihnen wird die Hauptaxe hóchst selten blüthentragend. Dagegen kommen zweiseitig behaarte Internodien öfters vor. Exempläre mit sol- chen Internodien habe ich in grosser Menge an Bjelkens Grube auf Äreskutan in Jemtland gefunden. Sie wuchsen aufrecht zu dichten üp- pigen Gruppen vereint. Der Stengel ist bekanntlich sonst gewöhnlich niederliegend; die Individuen aber, die dicht an einander oder an- deren Pflanzen wachsen, an welche sie sich stützen können und zwischen denen sie sich Licht suchen müssen, bekommen aufrechte Zweige. Al- leinstehend oder zusammen mit kleineren Pflanzen wachsend, breiten sie ihre Zweige nach allen Seiten aus, und da Stellaria media eine be- sonders reiche Zweigbildung hat, geschieht es, dass jedes grössere Exemplar gleichwie ein kleines Rasenpolster bildet. Besonders an der REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 5 Mitte dieser Polster werden neue Zweige gebildet, ja in der Achsel jedes Keimblattes entstehen oft durch Entwickelung accessorischer Knospen mehrere Zweige, von denen der erstentwickelte niederliegend wird, die spüteren aber, wegen Mangels an Raum mach den Seiten hin, aufrecht werden, wenigstens eine Zeit lang. An diesen letztgenannten, aus den accessorischen Knospen der Keimblattachsel entwickelten, Zweigen sind gewóhnlieh die untersten Internodien zweiseitig haarig. Diese Anord- nung ist vorzüglich passend für diese aufrechten Internodien ohne oben sitzende Blüthen, weil an ihnen das Wasser sich mit Leichtigkeit von den Blattachseln aus in die beiden Haarränder verbreiten kann. An allen Seiten haarige Internodien sind auch nicht selten; ich habe solche ge- funden an Exemplaren die an trockenem sandigem Boden wuchsen. Die Blüthen sitzen bekanntlich an ausgezogenen, aufrechten, ebenso einseitig behaarten Stielen, die nach der Bestäubung sich am Knoten nach unten zwischen die Blätter biegen, so dass die Frucht während des Reifens die Stellung einnimmt, die Fig. 1, c zeigt. Eigenthümlich ist es dabei, dass der Blüthenstiel sich niemals nach derselben Seite zu biegt, wo der Haarrand an dem unterliegenden Internodium sich befin- det, sondern immer nach der entgegengesetzten kahlen. Der Vortheil dieser Anordnung scheint mir auf folgende Weise erklärt werden zu kónnen. Das Wasser, das sich von der betreffenden Blattachsel nach abwärts verbreitet, wird dadurch nach beiden Seiten vertheilt, sowohl längs dem Haarrande des unterliegenden Internodiums als längs dem des Blüthenstieles (Fig. 1, e). Wenn dagegen der Blüthenstiel sich nach der anderen Seite gebogen hätte, so hätte er freilich selbst auch an dieser Seite ebenso gut Wasser von der überliegenden Blattachsel be- ziehen kónnen, er würde aber dadurch dass er sich in den Zwischen- raum der Blatter eng hineindrückt, dem Wasser den Weg versperren, das gerade durch diesen Zwischenraum sich lings dem Haarrande des unter- sitzenden Internodiums verbreiten sollte. An Exemplaren aus Åreskutan mit aufrechten, zweiseitig behaarten Internodien habe ich einen Umstand beobachtet, der mir diese Erklärung zu bestätigen scheint. Obwohl zweiseitig behaarte Internodien sehr allgemein waren, kamen solche nie- mals unmittelbar unter einem Blüthenstiele vor '). Unterhalb der Blü- thenstiele waren alle Internodien kahl an der Seite, nach welcher der Blüthenstiel sich geneigt hatte; die anderen Internodien dagegen waren 1) Bei Upsala habe ich einige Individuen angetroffen, deren Hauptaxe blü- thentragend war unmittelbar über einem zweiseitig behaarten Internodium; aber solche Blüthen waren nicht herabgebogen und lieferten keine reifen Samen. 6 AxEL N. LUNDSTRÖM, zweiseitig behaart und hatten nach Regen beide Haarränder mit Wasser erfüllt. Da die Blüthenstiele oft fast senkrecht abwärts gerichtet waren, so dass sie eng an der kahlen Seite des untersitzenden Internodiums lagen, mit nach aussen gewendetem Haarrande, schien dieser, zumal da er mit Wasser erfüllt war, den fehlenden Haarrand des untersitzenden Internodiums gleichwie zu ersetzen (Fig. 2). Gerade unter einem herab- gebogenen Blüthenstiele wird somit der Haarrand am Internodium über- flüssig und fehlt daher da. Wenn wir danach die Haarränder und die angrenzenden Epider- misbildungen zum Gegenstand einer näheren Untersuchung machen — siehe weiteres hierüber Fig. 3—-5, Pl. I nebst Erklärung — so haben wir uns zuerst die Eigenschaften zu merken welche die Membranen der Haare characterisiren. Bemerkenswerth ist die Leichtigkeit, womit diese Membranen von Wasser benetzt werden und es festhalten. Es scheint dies darauf zu beruhen, dass die Haare selbst, welchen Wachsabsonde- rung fehlt, fast immer von einem gummi- oder schleim-artigen Stoffe feucht.oder klebrig sind; denn werden Haare von Exemplaren, die nicht von Regen nass sind, dem Objectglase entlang sanft geführt, so merkt man unter dem Microscope deutliche Streifen von den Haarspitzen, durch eine abgesonderte wasserklare Flüssigkeit erzeugt, die sich vorzugs- weise an der Membran der Endzelle befindet und bei Zusatz von Wasser sich leicht mit diesem vermengt. Das Vorhandensein einer solchen Flüssigkeit wird auch dadurch bezeugt, dass die Haare nach Abdünstung des Regens oft mit einander zusammengeklebt sind. Diese Absonde- rung ist am reichliehsten bei den drüsigen Kopfhaaren (Fig. 5) In Gebirgsgegenden kommen dergleichen Kopfhaare vor, sowohl an den Knoten als am Kelche; bei Exemplaren aus dem niedrigen Lande habe ich sie nur am Kelche gefunden. Die Membranen der Haare sind sehr dünn, werden aber nicht von concentrirter Schwefelsäure aufgelóst, son- dern zeigen sich im Besitz einer deutlichen, wenn auch dünner, Cuticula, welehe nach Zusatz von Jod braun gefürbt wird; dagegen ist die Cellu- lose-reaktion sehr undeutlich. Dies scheint zwar dafür zu sprechen, dass die Wände nicht permeabel würen; man muss aber nicht vergessen, dass Schwefelsäure nicht immer ein sicheres Reagens auf Impermeabilitat ist und dass die Microchemie keine vollständige Kenntniss liefert von den physikalischen Eigenschaften der Zellwände‘). Durch Anilin-violett wird die Membran roth tingirt, insbesondere an den Dasalzellen (b, b fig. 3), wo sie auch dicker ist als bei den Zellen des Haares. Die Querwünde zwischen 1) Siehe Schwendener, Die Schutzscheiden etc. pag. 7—8. REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. d dem Fusszele und der Epidermis sind uhrglasförmig und zeigen sich punktirt; wahrscheinlich sind sie dennoch nieht perforirt. Der Inhalt der oberen Zellen ist ein dünnes Wandplasma, das nach langer Behand- lung mit Alcohol sich etwas von der Zellwand zurückzieht. In leben- digem Zustande ist der Inhalt klar, durchsichtig, mit wandständigem Kerne und reichlichem Zellsafte. Wird dieser z. D. durch Glycerin oder Aleohol ausgezogen, wird die Zelle fast ganz platt. Die stürkste Zu- sammenziehung zeigen oft die Basalzellen (b, b Fig. 3). Dies scheint davon abzuhangen, dass die Wände dieser Zellen am leichtesten Wasser durchlassen: sie sind sehr weich und biegen sich besonders leicht, neh- men aber auch schnell ihre frühere Gestalt wieder, wenn Wasser zuge- setzt wird. Sie enthalten einen Stoff, der mehr schwellend ist als der anderer Zellen, und werden oft durch Jod und Schwefelsäure violett gefärbt. Dies zeigt sich am besten an den Haaren am Rande des Blatt- stieles (siehe weiteres in der Erklárung von Fig. 3 und 4 Pl. D. Wie leicht ersichtlich, bleibt das Wasser, das eine haarbekleidete Oberfläche benetzt, am lüngsten an der Basis der Haare haften. Dass die Basal- zellen (b, b Fig. 3) und Fusszellen (a Fig. 4) der Haare nebst den an- erenzenden Theilen der Epidermis gewissermassen ein Centrum für Wasseraufsammeln sind, scheint mir aus den feinen Ründern der Cuti- eula hervorzugehen, welche von der Basis der Haare radial ausstrahlen. Diese Ränder, die an einem Querschnitte als Fältchen der Cuticula er- scheinen, fehlen nämlich bei vollkommen turgescenten Zellen. Sie treten hervor je nachdem der Turgor abnimmt, deswegen dass die Cuticula we- niger elastisch ist als die Cellulose-membran, so dass bei Zusammen- ziehung der letzteren die aussenliegende Cuticula feine Fältchen bilden muss, ganz wie eine etwas erstarrte Masse an einem sich zusammen- ziehenden Bande von Kautschuk. Auf dieselbe Weise bilden sich auch oft an der Oberflüche abdünstender Gummi-, Schleim- und Zuckerlósun- gen Ränder, welche gegen das wasserreichere Centrum radial gehen. Da die Basalzellen der Haare hier, wie wir gesehen, einen schwel- lenden oder wasseraufsaugenden Inhalt und permeable Wände haben, welche leicht benetzt werden, und ausserdem wegen ihrer Lage wäh- rend der lüngsten Zeit mit dem Regenwasser in Berührung kommen, das von den Haaren festgehalten wird, scheint es hóchst wahrschein- lich, dass alle diese Anordnungeu auf irgend eine Weise mit dem auffallenden Regen in Zusammenhang stehen. Um die physikalischen Eigenschaften dieser Haare näher zu erforschen, habe ich folgende einfache Experimente unternommen. 8 AxEL N. LUNDSTRÖM, Wenn man mit einem scharfen Messer die trocknen Haare von einem Internodium abschneidet und sie auf das Objectglas legt, erscheinen sie mehr oder weniger zugeplattet, je nach dem Wasserverluste und dem Turgorgrade der Exemplare. Die abgeschnittene Zelle nimmt indessen wegen ihrer Elastieität ihre cylindrische Form theilweise wieder an, gleichwie ein Kautschukrohr, und Luft dringt in dieselbe ein. Wird nun Wasser zugesetzt, so bemerkt man leicht wie die zugeplatteten Zellen der Haare schnell Wasser einnehmen und anschwellen, so dass sie cylin- drisch werden und die Luftblase aus der abgeschnittenen Zelle hinaus- getrieben wird. Die Kraft, die hiebei am wirksamsten ist, ist deutlich die Elastieität der Membran. Bei einer näheren Untersuchung findet man indessen leicht, dass das Wasser, welches in die Zellen der Haare eindringt, durch die abgeschnittene Zelle geht; denn die Zellen nehmen ihre cylindrische Form schneller an, je nachdem sie jener Zelle näher liegen. Wir haben uns also hier nur die Elasticitát der Membran zu merken als die Kraft, welche in erster Reihe bei der abgeschnittenen Zelle die Wassereinströmung bewirkt. Legt man aber ein nicht neulich bewässertes Exemplar mit den Haaren an das Deckglas, so dass stärkere Vergrösserung kann angewendet werden, und sieht dabei genau zu, dass das zugesetzte Wasser nicht durch irgend eine Wunde der Cuticula eindringen kann, so merkt man auch wie die durch den vorigen Wasser- verlust etwas zugeplatteten Haare ihre cylindrische Gestalt allmählig wie- dernehmen; aber dies geschieht jetzt viel langsamer. Wührend im vo- rigen Falle weniger als eine Minute hinreichte um die Zellen der Haare zu füllen, sind hier mehrere Minuten erforderlich. Doch ist die Zeitdauer verschieden für verscaiedene Exemplare und hängt von der Temperatur und dem Feuchtnissgrade der umgebenden Luft ab. Damit das Experi- ment gelinge, darf es nicht in zu starkem Sonnenlicht oder in einem warmen Zimmer vorgenommen werden, weil dann die transpirirende Wassermenge grösser ist als die welche aufgenommen wird. Am besten ist das Experiment im Freien bei Regenwetter gelungen, mit dem Mi- croscope unter einem Regenschirme. Natürlich müssen die Exemplare, die man anwendet, vorher vor Regen geschützt gewesen sein oder in ein warmes Zimmer hineingetragen. Man muss Regenwasser, nicht Quellen- wasser, anwenden, weil das letztere, wie ich glaube bemerkt zu haben, nicht so leicht durch die Membranen diffundirt. Dass Wasser wirklich hier aufgenommen wird, ist ohne jeden Zweifel. Dadurch dass man Exemplare, die etwas von ihrem Turgor verloren, so dass sie schlaff sind, mit Regenwasser versieht an den Theilen die benetzt werden kón- / REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 9 nen, und die Transpiration durch eine niedrigere Temperatur und Fin- sterniss verhindert, kann man ihnen ihren Turgor sehr leicht wiederge- ben. Ich habe dies Experiment unzählige Male wiederholt. Ob dies der Hauptzweck ist bei dem Festhalten des Regens, will ich indessen dahin gestellt lassen. Da die in der Natur wachsenden Individuen bei Regen ihren Turgor wieder erhalten und vermehren, geschieht dies sicher hauptsächlich durch das aus dem Boden aufgenommene Wasser und in Folge der verminderten Transpiration, die während des Regens Statt hat. Aber der Regen kann auf mehrfache andere Art für die oberir- dischen Theile der betreffenden Pflanzen nützlich sein (siehe im Folgen- den), und schon eine oberflächliche Betrachtung sagt uns, wie viel mehr erfrischend ein Regen direkt auf die Pflanze selbst wirkt, als eine aus- schliessliche Bewässerung der Wurzel. Bemerkenswerth ist ferner, dass von der Blattachsel unterhalb eines Haarrandes ein Zweig ausgeht, während von der Blattachsel unter- halb der kahlen Seite des Stengels eine Knospe seltener angelegt oder wenigstens viel später entwickelt wird. Man könnte möglicherweise hieraus den Schluss ziehen wollen, dass die Haarränder auf irgend eine Weise, z. B. durch Absonderung einer klebrigen schützenden Substanz, den Wachsthum der Knospen fördern, ohne in irgend einem Zusammen- hange mit dem Regen zu stehen. Und es ist freilich wahr, dass das erste Blattpaar an einem Zweige während des Knospenstadiums dem Internodium der Hauptaxe eng angedrückt ist, aber dann finden sich die Haare nicht oder nur andeutungsweise da. Die Knospe in der Blattachsel unter dem Haarrande wird nämlich früher als der Haarrand angelegt, und es zeigt sich deutlich, dass diese Haare ihre eigentliche Ausbildung erreichen, erst nachdem das Internodium sich ausgedehnt hat oder nicht länger mit dem Zweige längs seinem Haarrande in Be- rührung steht. Indessen mögen die Haarränder, eben weil sie Regen nach der Blattachsel leiten, den Zuwachs der dort sitzenden Knospe fördern, sowohl dadurch dass eine klebrige, gegen zu starke Transpira- tion schützende, Substanz mit dem Regen über die Theile des jungen Zweiges ausgebreitet wird, als durch direkte Zufuhr von Nahrung. Wenn das Internodium zweiseitig behaart ist, werden auch in den beiden un- tersitzenden Blattachseln Knospen gebildet, welche sich gleichzeitig ent- wickeln und sich im Übrigen gleich verhalten. Die eben genannten Anordnungen können schwerlich anders er- klärt werden als in Zusammenhang mit dem herabfallenden Regen. Es kann ja nicht eine einseitige Haarbekleidung eine mechanische Bedeu- Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 2 10 Axez N. LUNDSTRÖM, tung für ein Internodium haben, noch kann sie in irgend einer direkten Relation zum Sonnenlichte oder zum Winde stehen. Ebenso wenig kónnen die einseitigen Haarränder gegen heraufkriechende Insecten schützen, denn diese könnten ja die andere Seite wählen, wenn der Haarrand für sie irgendwie hinderlich wäre. Übrigens sind die betreffenden weichen Haargebilde derart, dass sie auch nicht die kleinsten Thierchen, z. B. Akariden, am Hinaufklettern hindern; im Gegentheil wird das ihnen durch die Haare erleichtert. Die Wasseranhäufungen an den Blattach- seln können auch nicht da sein um die Blüthen vor heraufkriechenden In- secten zu schützen; denn Wasser findet sich ja da nur zu gewissen be- gränzten Zeiten, und dies ist vom Regen, und nicht von den Fortschritten der Bestäubung abhängig. Es könnte die Frage gestellt werden, ob nicht durch die Haarränder eine locale Transpiration befördert werde mit begleitender Zusammenziehung von den Zellgeweben, was eine Bie- gung des Internodiums oder des Blüthenstieles bewirken würde. Es ist auch wahr, dass die Internodien öfters ihre gegenseitige Stellung ver- ändern (der Stengel wird knickbogig) und, wie oben gezeigt, die Blüthen- stiele biegen sich nach abwärts; aber alle diese Bewegungen geschehen nicht in den Internodien selbst, die gerade bleiben, sondern in den Kno- ten, die ohne Haare sind. Die Bewegung der Internodien, die verursacht wird und deren Richtung bestimmt wird von dem einfallenden Lichte, geschieht ohnedies nicht in dem Plane, wo der Haarrand und die Axe des Internodiums liegen, sondern in einem anderen der gegen jenen winkelrecht ist, wenn auch der Blüthenstiel durch eine Drehung seinen Haarrand endlich in denselben Plan stellt, wo die Biegung Statt ge- funden (Fig. 1). Die zweiseitig behaarten Internodien wären ausserdem in Hinsieht einer solehen Bewegung nicht erklürbar. Da die Haare saftführend sind und folglich die transpirirende Oberfläche der Pflanze vergrössern, ist es möglich, ja wahrscheinlich, dass sie zu gewissen Zeiten die Transpiration und damit die Assimilation befórdern, aber weder die Zusammenstelung der Haare in Reihen noch die gegenseitige An- ordnung dieser Haarreihen lässt sich mit Bezug auf jenen Zweck erklären. Dagegen die Annahme, dass wir hier eine Anordnung haben für den auffallenden Regen und dass die einseitige Haarbekleidung der Interno- dien in Zusammenhang steht mit den herabgebogenen Fruchtstielen, be- gegnet keinen Schwierigkeiten, so viel ich habe finden kónnen, sondern wird, wie oben gezeigt, von zahlreichen Umständen bestätigt. REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 11 Melampyrum pratense L. (Pl. II. Fig. 1—6) und sylvaticum L. (Pl. II. Fig. 7). Die erstere dieser Arten hat einen unten runden, oben vierkanti- gen, aufrechten, Stengel. Die Blätter sind bekanntlich enteegengesetzt. Von jedem Zwischenraume der Blätter aus geht an jeder Seite des Sten- gels (Fig. 1, c) ein Haarrand zur nächst unterstehenden Achsel nieder, Der Stengel ist also zweiseitig behaart. Die Haarränder, welche von den Zwischenräumen der Keimblätter niederlaufen, sind undeutlicher und kürzer. Die von den Achseln ausgehenden Zweige (Fig. 1 d) bilden bei dieser Art einen beinahe rechten Winkel gegen die Haüptaxe, und ihr ganzes erstes Internodium ist fast horizontal; das zweite dagegen krümmt sich aufwarts (Fig. 1, f) Das erste Blattpaar eines Zweiges sollte folglich senkrecht gestellte Spreiten bekommen, eine Drehung aber des oberen Theiles des Blattes gegen das einfallende Licht bewirkt, dass die Spreite theilweise horizontal wird, wie Fig. 1, e und Fig. 2 zeigen. Von diesem Blattpaare führt nur eim Haarrand zur Achsel der Hauptaxe, nämlich an der Unterseite des Internodiums. Das zweite Internodium (Fig. 1, f) dagegen, das aufrecht ist und seine Blätter in gewóhnlicher horizontaler Stellung trägt, hat zwei Haarränder, nämlich je einen an beiden Seiten des Stengels, ganz wie die Hauptaxe. Fig. 4 zeigt einen Querschnitt durch ein solches Internodium. Die bei dieser Pflanze vor- kommenden Haargebilde sind zweierlei Art: 1) kurze drüsige Kopfhaare (Fig. 6, a) mit einem dicken, in Wasser schwellenden, Secret; dadurch dass diese Haare eingesenkt sitzen, halten sie Wasser zwischen sich und den umschliessenden Epidermiszellen fest; 2) längere oder kürzere 2—5-zellige protoplasmaführende Haare, welche auch leicht von Wasser genetzt werden. Die übrigen Epidermiszellen sind übrigens sehr plas- mareich, sowohl die in der Nähe der Haare vorkommenden wie die an- deren. Die Cuticula und die übrige nach aussen gekehrte Membran sind dagegen deutlich dünner bei den Zellen des Haarrandes als an anderen Stellen, was man sehr gut sehen kann an einem Querschnitte durch das erste Internodium der Zweige. Dies hat an der Oberseite (Fig. 5) Zellen mit sehr dicken Aussenwänden, an der Unterseite dagegen (Fig. 6) sind die Wände dinner, insbesondere in der Nähe der Haare. Bei Querschnitten durch die einseitig behaarten Zweige löst sich gerade der Theil des Schnittes ab, wo die Haare sitzen, oder er faltet sich, und es 12 AXEL N. LUNDSTRÖM, sich zeigt deutlich, dass dies daher kommt, weil der dahingehörende Theil der Epidermis, besonders die Cuticula, schwächer oder weicher ist. Dies spricht wiederum für eine grössere Permeabilität. Beiderlei Haare finden sich auch längs der eingesenkten Hauptnerven der Blätter und an dem abwärts gewendeten Blattrande, und dienen auch hier zum Festhalten des Regenwassers. M. sylvaticum gleicht bekanntlich in mehreren Hinsichten der vor- hergehenden Art, weicht aber davon ab durch verschiedene Kennzeichen, von welchen wir hier nur die aufrechten Zweige berücksichtigen, welche gegen die Hauptaxe einen spitzigen Winkel, etwa 30°, bilden (Fig. 7), alle Spreiten horizontal gestellt haben und je einen Haarrand an zwei Seiten des vierkantigen ersten Internodiums besitzen. Die Regentropfen, welche die Blätter der Hauptaxe treffen (Fig. 7), verbreiten sich über die Spreiten, welche dadurch benetzt werden, be- sonders an dem Mittelnerven und an den Blatträndern. Wegen der schragen Stellung der Blätter gegen die Hauptaxe sammelt sich das Wasser allmáhlich in die Achseln und verbreitet sich von diesen aus durch die Zwischenrüume zwischen den Blättern den Stengel hinab längs den Haarründern, die es festhalten und es wie Dochte zur unterlie- genden Achsel hinleiten. Wenn da wieder mehr Wasser angehavft worden als durch Adhesion festgehalten werden kann, lüuft das Wasser weiter längs den beiden Haarründern des Stengels, und auf diese Weise werden alle wasserfesthaltende Theile des Stengels mit Wasser versehen; was nicht festgehalten werden kann, geht längs dem hypocotylen Stamm- theile bis zur Wurzel herab. Die zwischen den Haarrändern liegenden Theile des Stengels werden nicht so leicht benetzt. In Bezug auf jene Anordnungen an der Hauptaxe sind die beiden Arten einander ähnlich. Wenn wir aber die Seitenaxen betrachten, begegnen uns folgende Verschiedenheiten. Bei JM.. pratense wird die Wassermasse, welche an dem horizontal ausgebreiteten Theile des ersten Blattpaares der Seiten- axen (Fig. 1 e nebst Erklärung) aufgefangen worden, durch die Stellung der Blattbasis an dem unteren Blattrande gesammelt, und verbreitet sich von daher längs dem Haarrande an der Unterseite des Zweiges. An der entgegengesetzten gerade oben liegenden Seite des Zweiges kann das Wasser natürlich sich nicht anhäufen, und darum führt auch von daher kein Haarrand, der das iiberfliissige Wasser ableiten kónnte. M. sylvaticum kommt bekanntlich am liebsten in Wäldern vor, wo es zusammen mit Myrtilus uliginosa und anderen Pflanzen wächst, zwischen die es seine Zweige emporschiessen muss, damit diese erfor- REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 13 derliches Licht erhalten und ihre Bläthen den Insecten sichtbar machen mögen. AM. pratense dagegen zieht Waldründer und Weiden vor, wo es gewöhnlich mit niedrigeren Pflanzen zusammen wächst und folglich, auch mit niederliegenden Zweigen, hinreichendes Licht findet. Beide Arten kommen indessen ófters zusammen vor. Ich habe in Jemtland bei Ena- fors einige Exemplare von M. pratense angetroffen, die mit fusshohen Pflan- zen zusammen wuchsen; diese Exemplare hatten aufrechte Zweige wie M. sylvaticum. Aber diese Zweige hatten auch Haarründer an den Ober- seiten des ersten Internodiums, was noch weiter meine Annahme bestä- tigt, dass das Vorhandensein des Haarrandes in Zusammenhang steht mit der aufrechten Richtung des Zweiges. Diese beiden Pflanzen schei- nen mir daher eine der besten Illustrationen zu liefern zum Kapitel von den regenauffangenden Pflanzen. Thalictrum simplex. Pl. III. Fig. 1—6. Die schematische Figur 3 zeigt die Stellung des Blattes und der Blättchen in Verhältniss zu dem Stengel und der Nebenblattschale x. Das Ganze hat die Gestalt einer Düte, deren Öffning durch die punktirte Linie bezeichnet ist. Die Blättchen sind durch gerade Linien bezeichnet und ihre Spreiten müssen als in der Oberfläche des Kegels lie- gend betrachtet werden; sie bilden kurzum die Wand der Düte. Die Wassertropfen, die innerhalb der Öffnung fallen und irgend eines der Blättchen treffen, werden zersplittert und von den Blattchen, die gewóhn- lich nieht benetzt werden, mehr oder minder direkt zum Grunde der Düte hinuntergeworfen, wo die wasseraufsammelnde Nebenblattschale (Fig. 1 und 2) sich befindet. Wenn man das Blatt von oben betrachtet, sieht man dass die Blättchen eine solche gegenseitige Stellung haben, dass ein Wassertropfen schwerlich kann frei zwischen sie passiren. Da der Umkreis des Blattes verhältnissmässig sehr gross ist, wird folglich wäh- rend eines Regens eine sehr beträchtliche Anzahl von Tropfen zum Grunde der Düte herabgeworfen, wo sie den Stengel gleich oberhalb der Nebenblättchenschale treffen. Der Stengel wird hier leicht benetzt, wo- durch das Wasser festhaftet und sich längs demselben abwärts verbreitet innerhalb der Nebenblättchen, weil diese nicht an der äusseren Seite, zwar aber an der inneren benetzt werden. Die Möglichkeit für diese 7 - 14 4 AXEL N. LUNDSTRÖM, Schalen Wasser zu erhalten ist also sehr gross, wiewohl sie weder direkt vom Regen getroffen werden, noch diesen vermittelst eines rinnenförmi- gen Blattstieles bekommen, sondern im Gegentheil am ersten Anblicke scheinen dureh ihre Stellung vor Regen geschützt zu sein. Als die Nebenblättchenschalen noch jung sind, ist ihre Farbe ge- wöhnlich weiss und sie nehmen die Stellung ein, die Fig. 1 zeigt. Alter werden sie braun und trocken und liegeu dann, wenn es nicht regnet, wie mehr oder weniger zusammengeschrumpfte Schuppen dicht an dem Stengel. Sie sind sehr dünn (siehe Fig.) und werden, wie oben gesagt, nur an der dem Stengel zugewendeten Seite benetzt, wo die Cuticula sehr dünn und permeabel ist. Ein ganz verschiedenes Aussehen zeigen diese älteren Nebenblüttchen während des Regens oder nach dem Regen (siehe Fig. 1 und 2; das Wasser ist indessen hier weggenommen). Da- durch dass die innere Seite der Nebenblättchenschalen und die nüchsten Theile des Stengels benetzt werden, dringt das Wasser leicht hinein, wobei die Wände der Schale erweichen und nach aussen biegen, je nach dem Zuwachse der Wassermenge. Diese Nebenblättchenschalen passen also gewissermassen ihr Volumen der Menge des Wassers an, das ihnen zu Gebote steht. Die franzenähnlichen Anhängsel am Schalenrande le- gen sich über das Wasser in der Schale und tragen dadurch zu dessen Festhalten bei. Die Zellen der Schale sind der Farbe nach braun, mit einem gummiartigen Inhalte. Dieser Inhalt wird durch Wasser leicht gelüst, was direkt beobachtet werden kann, wenn man einen Theil der trockenen Schale abschneidet und unter das Microscop legt, und dann Wasser zusetzt. Es zeigt sich dann, dass der Inhalt einer zerschnittenen Zelle (siehe Fig. 6, die nach oben gewendeten Zellen), der mit Wasser direkt in Contact kommt, sich beinahe gänzlich auflóst, so dass die Zele, welche vorher braun war, farblos wird, wührend die nicht abge- schnittenen Zellen (Fig. 6, die nach unten gewendeten) braun blei- ben. Diese gummiführenden Zellen nehmen durch Osmose Wasser auf, was an der Anschwellung der Zellen sich zeigt. Dadurch dass die Scha- len sich um das aufgesammelte Wasser zusammenschliessen, so dass nur ein hóchst unbedeutender Theil von demselben mit der atmosphärischen Luft in Berührung kommt, wird die Abdünstung gehemmt, und mehrere Stunden, nachdem der Regen aufgehórt hat und die Epidermis der Pflanze im Übrigen trocken ist, kónnen diese Schalen Wasser enthalten. Ähnliche Gebilde kommen auch bei verschiedenen anderen Tha- lictrum-arten vor. Im botanischen Garten in Upsala habe ich Gelegen- heit gehabt obige Beobachtungen an Th. paradoxum und Th. kemense REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 15 zu constatiren. Die erstgenannte dieser Arten hat, ausser zierlichen re- genaufsammelnden Nebenblüttehenschalen, auch zu Schüppchen oder Düt- chen geformte Stipellen am Grunde der Seitenblüttchen, wo sich Regen- trópfehen auch ansammeln. Die Nebenblittchenschalen sind anfangs weiss, werden aber nachher gelbbraun, je nachdem der Inhalt der Zellen sich veründert. Trifolium repens Pl. IV. Fig. 1—7. Die Blättchen dieser Pflanze nehmen bekanntlich während des Tages eine fast ganz horizontale Stellung ein, wie Fig. 1 Pl. IV. zeigt. Sie behalten diese Stellung den ganzen Tag sowohl im Regen als bei hellem Wetter. Während der Nacht dagegen legen sich die beiden Seitenblättchen gegen einander, und das Endblättchen biegt sich über sie zurück in Gestalt eines Daches (s. fig. 2). Ehe die Blüttchen ent- wickelt sind, liegen sie im Gegentheil alle zusammengefaltet mit dem Endblättchen zwischen den Seitenblüttchen (Fig. 3). Die Blattchen sind am Rande vom Grunde zur Mitte deutlich, von der Mitte zur Spitze we- niger deutlich gezähnt, wie man an der vergrósserten Figur 4, Pl. IV sehen kann. Die Blattchen haben an der Oberseite eine kahle Epidermis, deren Zellen etwas halbkugelförmig erhöht sind (s. Fig. 6) und eine dünne Cutieula besitzen, welehe von Wasser nicht genetzt wird. In den Ein- senkungen zwischen diesen Zellen befinden sich kleine Spaltóffnungen. An der Unterseite der Blüttchen zieht sich längs dem Rande ein mit einem Secrete überzogener, gleichwie firnisster Streifen hin; dies Secret hat sich aus da befindlichen Haargebilden (Drüsenzotten) abgesondert (Fig. 5 c und Fig. 7 a). Die Epidermis ist hier ganz eben, denn die Zellen sind nicht erhöht wie an der Oberseite der Blättchen; bei Zellen, die ihren Turgor verloren haben, zeigt sich die Cuticula, von der Oberfliche aus betrachtet, deutlich gestreift, weil sie kleine wellenförmige Erhöhun- gen bildet. Die feinen Streifen gehen strahlenfórmig aus vom Grunde der Zotten (Fig. 7, d), die am Rande der Unterseite und am Mittelnerven in grosser Menge vorkommen und das oben erwähnte Secret absondern. Ob auch die Membranen der benachbarten Epidermis-zellen einen gleich- artipen Stoff absondern, wage ich nicht zu entscheiden. Die secret-ab- sondernden Zotten sitzen bisweilen in kleinen Vertiefungen und liegen an 16 AXEL N. LUNDSTRÖM, der Spreite angedrückt. Ausserdem kommen auch lange Haare (Fig. 5, a) vor, die sowohl am Rande als nahe an demselben sitzen. Wir werden jetzt zusehen, wie diese Pflanze sich im Regen verhält, und wie die eben beschriebenen Theile angepasst sind um die Regen- tropfen aufzufangen und festzuhalten. Wenn der Tropfen die ausgebrei- tete Spreite trifft, wird er gewöhnlich in mehrere kleinere Trépfchen 'zersplittert. Weil die Blättchen am öftesten sich etwas gegen den ge- meinsamen Stiel neigen, fliesst der grössere Theil des Wassers in dieser Richtung. Die Oberseite der Blättchen wird gar nicht vom Regen ge- netzt, wenn er auch reichlieh und langwierig ist. Ich habe beobachtet, wie alle Exemplare von Trifolium repens nach achtzehnstündigem inten- sivem Regen an den Oberseiten der Blätter ganz und gar trocken waren. Nur am äussersten Rande, wo die oben erwähnten Haargebilde und Zähne sich befinden, werden die Blättchen genetzt, und wie gross auch die Schnelligkeit des fallenden Tropfens sei, ein nicht unbedeutender Theil desselben wird doch festgehalten, sowohl durch das wasserabsorbirende Secret als durch Adhesion zwischen den langen Haaren und der Epidermis. Insbesondere sind die gerundeten Einschnitte, die jeder Zahn am Rande bildet, geeignet, Wasser in sich aufzufangen und es allmählig nach der anderen Seite hinübergleiten zu lassen, wo es sich mehr und mehr ver- breitet dem Rande und dem Mittelnerven entlang. Diese werden sehr leicht genetzt, denn schon nach kurzem Regen sind alle Blattränder an der Unterseite nass und die dem Stiele zugewendeten Hälften der Unter- seiten der Seitenblättchen sind es ganz und gar. Ist der Regen reich- lich oder dauert er eine längere Weile, wird bald die ganze Unterseite der Blüttchen mit einer Wasserschicht bekleidet, und es ist sehr eigen- thiimlich zu sehen, wie der gegen die Oberseite der Blättchen fallende Wassertropfen sich augenblicklich nach der unteren Seite hinüberrollt und da sitzen bleibt. Obwohl die Unterseite der Blättchen in dieser Weise giinzlich von Wasser bekleidet wird, wird indessen nicht ihre ganze Epidermis davon genetzt, sondern das Wasser hängt uhrglas- fórmig festhaftend am Blattrande und am Mittelnerven, d. h. an den Theilen, die genetzt werden d. i. mit dem abgesonderten Secrete über- zogen sind. Dies ist leicht ersichtlich, wenn das Wasser durch Schüt- teln entfernt wird. Gleichwie im Falle schwimmender Blätter, wird in- dessen die ganze Unterseite durch die anhangende Wassermasse von der atmosphärischen Luft abgeschlossen, was ziemlich lange Zeit hindurch dauern kann, weil die Abdünstung von der Unterseite nicht so leicht vor sich geht. Dies ist wohl auch der Grund, warum Trifolium repens REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 17 Luftporen auch an der Oberseite der Blättchen hat (Fig. 6), wo das Wasser nicht kann festgehalten werden. Wiihrend der Nacht fallen die Regentropfen direkt auf die Unter- seite des Endblattes und werden auch da festgehalten, obwohl nicht so viel wie am Tage, denn der gróssere Theil ihrer Masse läuft sogleich längs dem Stiele nach den Nebenblättern und der Wurzel herab. Da- gegen ist die Nachtstellung der Blätter ganz besonders geeignet den Thau aufzufangen, der sich sehr reichlich an den Stellen absetzt, welche genetzt werden kónnen, aber nur unbedeutend und in Gestalt bald weg- fallender Perlen an den Theilen, welche nicht genetzt werden. An der Oberseite der Blüttehen wird kein Thau abgesetzt, ausser im Herbste, wo die Abkühlung stürker ist und andere auf die Lebenserscheinungen einwirkende Stórungen eintreten. Das Einnehmen der Nachtstellung wird indessen vorzugsweise auf Regulirung des Ausstrahlens der Würme ab- gesehen sein. Nachdem die Blättchen am Morgen ihre Tagesstellung eingenommen haben, kann dennoch nicht wenig Thauwasser an der Un- terseite sitzen bleiben. Um zu erforschen welche Bedeutung das festgehaltene Regen- wasser für diese Pflanze haben mag, habe ich folgende einfache Ver- suche unternommen. Wenn Blätter, welche etwas von ihrem Turgor verloren haben, so dass sie schlaff sind, in ein Fass gelegt werden mit der Unterseite gegen die Wasserfläche und den Stielen sorgfältig aufge- bogen, so dass kein Wasser die Abschnittsfläche erreichen kann, gewin- nen die Blatter bald ihren Turgor wieder und werden frisch, wofern nicht wegen zu hoher Wärme oder zu stark auffallendes Sonnenlichtes das aufgenommene Wasser unzureichend ist dasjenige zu ersetzen das durch Transpiration verloren geht. Dass das Wasser, welches den Blättern ihren Turgor wiedergiebt, nicht aus dem Stiele oder irgend einem an- deren Pflanzentheile herkommt, ist daraus zu ersehen, dass auch diese - Theile, wenn sie vorher schlaff waren, ihren Turgor wiedergewinnen. Werden die Blitter mit der Oberseite an die Wasserfläche gelegt, drängt das Wasser bald nach der secretführenden Epidermis der Unterseite hin- über, und das Blatt erhält, obschon etwas langsamer, seinen Turgor wieder. Sowohl Regenwasser als hartes Wasser kann von den Blättern aufgenommen werden, und wenn die Aufnahme geschieht ohne dass ir- gend ein Theil eines kalkhaltigen Wassertropfens abdünsten darf, ent- steht kein Flecken, der darauf hindeuten sollte, dass der im Wasser ge- löste Stoff nicht absorbiert wire. Nova Acta Reg. Soc..Sc. Ups. Ser. III. 3 18 AxEL N. LUNDSTRÖM, Das Einsaugen des Wasser geschieht aller Wahrscheinlichkeit nach sowohl mittelst der Colleteren als der in ihrer Nahe vorkommenden Spaltöffnungen, die, obschon bisweilen als Luftporen dienend, doch was- sergefüllt sein kónnen, d. h. Wasserporen sind. Es ist auch móglich, dass mehrere andere von den Zellen, die genetzt werden, eine perme- able Cutieula haben und Wasser aufnehmen, besonders der unterste Theil der langen Haare und die angrenzenden Zellwände, welche sehr weich und schleimartig zu sein scheinen, sowie auch die äussersten von den Zellen der Blättchenzähne. Nebst dem Wasser sammeln sich an der Unterseite des Blattes Häufchen von Sandkórnern, Pollen von anemophilen Blüthen, Pilzsporen, Diatomaceen, Thierexcrementen u. a., die theils durch die Wassertropfen von der Oberseite des Blattes herabgespült, theils vom Winde direkt dahingeführt werden. Nachdem das Wasser abgedünstet hat oder ab- sorbirt worden ist, bleiben diese Häufchen sitzen, hauptsächlich vom dem Secret festgehalten, das von den Colleteren abgesondert und im Wasser aufgelóst worden. Insbesondere finden sich dergleichen Überbleibsel an den Colleteren und den anderen Haaren. Ob und wiefern dies für die Pflanze bedeutsam sein mag, darauf will ich mich nicht jetzt einlassen; ich will hier nur darauf hinzeigen, dass dies ein sehr gewóhnliches Ver- hiltniss ist und dass Trifolium repens bei Ubergipsung vorzüglich gut gedeiht. Ob Wassergas von dieser Pflanze aufgenommen werden kann und einen verlorenen Turgor ersetzen, habe ich nicht Gelegenheit gehabt direkt zu untersuchen. Wahrscheinlich ist jedoch der Inhalt der secret- führenden Haare hygroscopisch. Ich will indessen nicht übergehen, dass jene Secretabsonderung, insbesondere die an den nach aussen gewendeten Unterseiten der Seiten- blättchen, auch eine andere biologische Bedeutung hat. Sie bildet näm- lich einen Schutz für das junge Blatt gegen zu starke Abdünstung wührend des Knospenstadiums oder der Zeit, wo die Membranen der Epidermiszellen noch nicht genug schützend sind. Dies erhellt am be- sten daraus, dass alle nach aussen gewendeten Theile des unentwickel- ten Blattes secretabsondernde Zotten haben. Die an derselben Stelle vorkommenden langen Haare am Blattrande, die Blattzühne, die Wasser- poren und die persistirenden Colleteren sind indessen Anordnungen, die schwerlich auf den Schutz des jungen Blattes Bezug haben können. REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 19 Fraxinus excelsor. L. Pl. IV. Fig. 8—10. Die Blätter sind bekanntlich unpaarig gefiedert. Die Rhachis bildet zwischen den Blättchenpaaren eine Rinne, welche dadurch über- deckt wird, dass ihre Rander sich zusammenfalten, wie ein Querschnitt der Rhachis zeigt (Fig. 9). Nach dieser Rinne wird das Wasser, das auf die Blüttchen füllt, längs den Blättchennerven geleitet, welche eingesenkt sind und vom Regen benetzt werden. An der Basis der Blüttchen öffnet sich die Rinne, so dass das Wasser sich da sammeln kann und in den gedeckten Theil der Rinne eindringen. Sowohl an den eingesenkten Nerven und den kleinen Einschnitten am Blattrande als besonders an den Rinnenóffnungen und in der Rinne selbst finden sich kleine schild- férmige Drüsenschuppen ?). Am oberen Theile der Rinne finden sich dagegen gewöhnlich 1—2-zellige, kurze, kegelförmige Haare, und an der Mitte der Rinnenöffnungen ein Bündel von secretführenden langen Haaren, um die das Wasser sich besonders anhäuft. Die Drüsenschuppen haben einen Inhalt, der sich durch Alkohol wenigstens nicht ganz auflöst und durch Anilinviolett ziegelroth gefärbt wird. Die gewöhnlichen Epider- miszellen der Rinne haben eine dünne Cuticula, welche wenigstens an durchschnittenen Zellen unter dem Microscope wellenförmig erscheint. Von den untersten Seitenblättchen aus geht am Blattstiele keine Rinne nach dem Stamme, so dass das Wasser das in den Rinnen ange- häuft wird, nicht abgeführt sondern festgehalten wird. Auch an den eingesenkten Nerven der Blättchen wird das Wasser leicht geleitet. In den geschlossenen Rinnen bleibt das Wasser sehr lang ohne abzudünsten. Nebst dem Wasser wird auch eine Menge ungleichartiger Stoffe in die Rinnen eingeführt, wie Pollenkörner, Pilzsporen und andere Pflanzentheile, mineralische Partikeln, thierische Excremente u. dergl. Die Versuche, die ich mit dieser Pflanze vorgenommen, zeigen, dass die Blatter sehr leicht ihren Turgor wiedergewinnen durch das Wasser das auf sie fällt und auf ihnen festgehalten wird. Alchemilla vulgaris. L. Die schalenförmigen Blätter dieser Art sind bekanntlich durch ihre Form und ihre Stellung besonders geeignet Regen aufzunehmen, und gewöhnlich findet man auch an ihnen eine grössere oder kleinere Wasserperle. Der Regen benetzt nicht die ganze Oberseite der Blätter; das 1) Siehe pe Bary, Vergleichende Anatomie, pag. 67. 20 AxEL N. LUNDSTRÖM, Wasser haftet nur an der Basis (am Grunde der Schale) und lüngs den schmalen eingesenkten Nerven und wird da durch Adhesion sehr sicher festgehalten, so dass eine kleinere Wassermenge nicht so leicht kann aus der Blattschale weggeschüttelt werden. Ein aufwärts gerichteter Haar- büschel an der Oberseite des Blattstieles, im Verein mit der Faltung der Basallappen gegen einander, hindert das Wasser zwischen diese längs dem Blattstiele herabzufliessen. Der in die Schalen gefallene Regen fliesst daher in gewöhnlichen Fällen nicht weg, sondern ver- dünstet daselbst. Am Grunde der Schale und an den Nerven eine Strecke hinauf d. h. an den Stellen die genetzt werden, finden sich kleine kopfige Drüsenhaare; die angrenzenden Epidermiszellen sind kleiner als die übrigen des Blattes, mehr dünnwändig und besonders reich an Protoplasma. Nebst Regen (und Thau) sammelt sich in diesen Schalen eme Menge verschiedener Stoffe, wie Antheren und andere winzige Pflanzen- theile, Blüthenstaub und Sporen, Thier-reste und Excremente, Sandkórner und dergleichen, die vom Winde leicht dahingeführt werden kénnen. Alle diese Kórperchen werden von den herabfallenden Regentropfen nach dem Grunde der Schale heruntergefegt. Aus diesen Schalen habe ich zu mehreren verschiedenen Gelegen- heiten Regenwasser aufgesammelt, sowohl gleich nach dem Regen als mehrere Stunden später. Nachdem das Wasser filtrirt geworden, habe ich es langsam abdünsten lassen in einem Uhrglase auf Wasserbad, wobei sich immer ein nicht unbedeutender Rest gezeigt hat in Gestalt eines dünnen braunen gummi- oder schleim-ähnlichen Häutchen. Wenn das aufgesammelte Wasser nicht erst filtrirt wird, bleiben nach der Abdün- stung ausserdem noch mehr oder weniger aufgelóste Pollenkórner, Pilz- sporen, Diotomacéschalen u. s. w. Schübt man kleine Scheiben von je- nem Häutchen ab und legt sie unter das Microscop, zeigt sich, dass sie auch zahlreiche, kleine, durchsichtige Crystalle enthalten. Diese gehóren dem reguliren Systeme, wie aus ihrem Verhälten bei polarisirtem Lichte hervorgeht, und sind sehr leicht auflósbar. Folglich sind sie keine Kalk- salze. Bemerkenswerth ist auch die Fahigkeit des gummiartigen Stoffes Wassergas aus der atmosphärischen Luft aufzunehmen. Wenn man jene trockenen Scheibchen nur leise anhaucht, nehmen sie die Ge- stalt eines flüssigen Tropfens an, wobei die Crystalle sich sogleich auflósen. Gewisse Theile dieses Secretes werden, mit Schwefelsäure und Jod behandelt, bisweilen blau, aber die Hauptmasse bleibt braun. Das Secret ist am wahrscheinlichsten ein Gummischleim, móglicherweise REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 21 mit Beimischung von anderen Stoffen z. D. Harz. Dass das Secret von den Blättern selbst abgesondert wird, unterliegt gar keinem Zweifel. Frei- lich zeigt es sich, dass Regenwasser, das in Uhrglüsern aufgesammelt worden, nach Abdünstung öfters Spuren enthält von einem gummi- oder schleimartigen Stoffe, insbesondere solches Regenwasser, das sogleich am Anfange eines Regens aufgesammelt wird; aber dieser Stoff, der seinen Ursprung hat von den vielen, kleinen, den Regen begleitenden Pflanzentheilen, kommt in verhältnissmässig äusserst kleinen Quantitüten vor. Die Organe, welche dies Secret ') absondern, sind am wahrschein- lichsten vorzüglich die Drüsenhaare, die in ihren Köpfchen einen ähn- lichen Stoff enthalten; móglich ist es immerhin, dass auch andere Epi- dermiszelen dasselbe Secret absondern können. Die Membran des Kópfehens wird leicht genetzt und giebt dadurch Gelegenheit zu einer leichteren Diosmose. Dies Köpfchen verhält sich wie ein mit Gummi gefülltes Glasrohr, das durch eine organische Membran von umgebendem Wasser getrennt ist. Ein solches Glasrohr nimmt bekanntlich osmotisch viel Wasser auf, während ein Theil des Gummi nach dem Wasser übergeht. | Die betreffenden Drüsen können indessen an anderen Theilen der Pflanze vorkommen, und es ist móglich, dass sie auch dann durch ihre Hygroscopicität beitragen der Pflanze Wassergas aus der atmosphirischen Luft zuzuführen. An denjenigen Blättern, wo das Regenwasser abgedüustet, findet sich oft ein deutlicher Flecken am Grunde der Schale, vom Secrete her- rührend, das wie ein Firniss über eine grössere Fläche, als die welche vorher vom Wasser benetzt wurde, ausgebreitet ist. Die Theile des Blattes, die auf diese Weise mit Secret überzogen werden, das in Wasser aufgelöst gewesen ist, werden bei einem folgenden Regen benetzt. Auf solche Weise wird dieser Flecken erweitert, und er ist somit am klem- sten bei jungen Blättern; eben diese halten indessen durch ihre schalen- fórmige Gestaltung das Wasser am besten fest; denn bei älteren Blät- tern, die flacher geworden, fliesst es viel leichter ab. Wenn das Wasser abgedünstet, bleiben die Stoffe, die nicht aufgelóst geworden, am Grunde der Schale liegen, der Epidermis mittelst des Secretes eng angeklebt. Dass diese Blätter Regenwasser aufnehmen können, zeigt sich, wenn 1) Über die Bildung und Absonderung des Secrets siehe Jom. HaxsrEIN, Uber die Organe der Harz- und Schleimabsonderung in den Laubknospen in Bot. Zeit. 1868 N:o 43. ManrINET, Organes de sécrétion des végétaux. Ann. des sc. nat. 1872. T. XIV. p. 91—232. oe Bary, Vergleich. Anatomie p. 93 u. f. 22 AXEL N. LUNDSTRÖM, man sie erst etwas von ihrem Turgor verlieren lässt, dann in die Blatt- schale Wasser bringt und durch eine niedrigere Temperatur die Tran- spiration vermindert; sie bekommen dann leicht ihren Turgor wieder. Das Secret, das mit Leichtigkeit genetzt wird und anschwillt, trügt ins- besondere hiezu bei, vermindert aber sonst die Transpiration, weil es nach Abdünstung des Wassers die Cuticula wie ein Firniss bekleidet. Von dieser Pflanze finden sich bekanntlich verschiedene mehr oder weniger haarige Varietüten. An den Gebirgsbüchen auf Åreskutan habe ich eine kahle Form ohne Haarbüschel an der Basis der Spreite und mit wenigeren Drüsenhaaren an der Mitte der Schalen angetroffen. Auf diesen Blättern wurde wenig Regenwasser angesammelt. Dass auch Thau auf den betreffenden Blättern aufgesammelt wird, habe ich Gelegenheit gehabt zu constatiren. Wie das durch den Wur- zeldruck ausgepresste Wasser, welches sich auch in den Schalen sam- melt und wahrscheinlich zur Regulirung der Transpiration dient, sich zum Regenwasser verhält, habe ich noch nieht hinreichende Gelegenheit gehabt zu untersuchen. Das Wasser, das ich aus den Blattschalen auf- gesammelt, ist zum wesentlichsten Theil Regenwasser gewesen. Parnassia palustris. L. und Cornus suecia. L. Parnassia palustris. L. hat bekanntlich aufrechte Blüthen, welche nicht auf irgend eine Weise gegen den herabfallenden Regen geschützt sind. Dieser wird im Gegentheil gerade in den Blüthen mit den Kro- nenblättern aufgefangen und am Grunde der Blüthe angehäuft, Von daher verbreitet sich das Wasser zwischen die Kronen- und Kelchblätter. Unterhalb der Zwischenräume zwischen den letztgenannten finden sich Rinnen, in welchen es weiter nach dem Stengelblatte geleitet wird. Dies umfasst mit der Basis den Stengel zur Hälfte und bildet eine Schale, worin der Regen eine Zeit lang fesigehalten wird. Von jeder Seite geht eine Rinne aus, die das überflüssige Wasser nach abwärts leitet. Bei Cornus suecica leistern die vier Hüllenblätter der Blüthenstellung denselben Dienst wie die Kronenblätter bei Parnassia. Das aufgesam- melte Regenwasser geht zwischen diese Hüllenblätter längs dem Sten- gel herab, der nächst unter der Blüthenstellung mit vier Rinnen ver- sehen ist, mit je einer unter jedem Zwischenraume der Hüllenblätter. REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 23 pal Die Laubblätter sind bekanntlich entgegengesetzt und haben also nur zwei Blattzwischenrüume. Unterhalb der Laubblattpaare finden sich auch dem- nach nur zwei Rinnen, je eme unterhalb jedes Zwischenraumes. Die Rin- nen sind am oberen Theile des Stengels verhältnissmässig tief, kleiner aber und beinahe unmerklich am unteren Theile. Sie sind an der in- neren Seite mit dichten, nach abwürts gerichteten Haaren versehen, die leicht genetzt werden, und dadurch dass sie an die Epidermis gedrückt sind, das Wasser leichter festhalten. In diesen Rinnen wird Wasser be- sonders leicht geleitet. Es kann sogar von einer Blattachsel nach auf- würts steigen in die oberstehende Rinne. Es wird in diesen Rinnen sehr lang festgehalten ohne abzudünsten und findet sich daher sehr reich- lich da, wenn es auch schon von den übrigen Theilen der Pflanze ver- schwunden ist. Lobelia Erinus. L. Die langgestielten Blüthen sitzen vereinzelt in den Axillen der oberen Blätter. Der untere Theil des Blüthenstieles liegt mehr oder we- niger eng an dem schmalen, etwas rinnenformigen Blatte angedrückt, das an seiner Basis an jeder Seite oft ein oder zwei gerade ausstehende Haare trägt. Die ganze Blattachsel ist somit, ungeachtet der Einfach- keit der Anordnungen, vorzüglich geeignet das Regenwasser aufzusam- meln, das zwischen dem Blatte, dem Blüthenstiele und dem Stengel, deren alle Theile leicht genetzt werden, festgehalten wird. Der unterste Theil des Blüthenstieles wird folglich von Wasser umschlossen, und bleibt, so lange als etwas Wasser an der Pflanze ist, am längsten in Berührung mit demselben. Eben an diesem Theile des Blüthenstieles finden sich zwei kleine Organe, je eines an jeder Seite, die gewóhnlich dunkelroth sind und schmalen Blattzähnen gleichen. Sie sind 0,5—1,5 mm. lang und ihre Breite betrügt ein Drittel von der Länge. Ihre Spitze, die nach vorne gebogen ist und dem Blüthenstiele eng anliegt, ist während trockener Witterung zusammengeschrumpft, schwillt aber in Berührung mit Regenwasser allmählich aus. Diese Organe sind die kleinen Vorbldtter. Sie weichen indessen in ihrer anatomischen Structur betrüchtlich von anderen Blattorganen ab. Der Epidermis der Unterseite fehlen Spaltóffüungen und es liegen dieser Epidermis am nächsten 1—2 Lager von chlorophyllführenden, gerundeten Zellen. Dagegen sind 24 AXEL N. LUNDSTRÖM, die Spaltöffnungen sehr zahlreich an der Oberseite des Vorblattes, ins- besondere gegen die Spitze, zwischen welcher und dem Blüthenstiele das Wasser am lüngsten bleibt. Unter dieser Epidermis findet sich ein Parenchym, gebildet aus kleinen, rundlichen, chlorophyll-freien Zellen mit einem dick-fliessencen Inhalte. Diese Zellen sondern einen klebrigen Stoff ab — wahrscheinlich Gummi-schleim mit Harz gemischt — der in den Räumen unterhalb der Spaltöffnungen angesammelt wird und sich sogar oft durch diese Offnungen über die Oberseite des Organes ergiesst. Es ist hauptsächlich jene Eigenschaft dieses Stoffes anzuschwellen, welche die Vorblütter zu Organen des Aufsaugens macht, wenn sie von Wasser umschlossen werden. Eine merkliche Absonderung aus ihnen, wäh- rend die Blüthen im Knospenstadium sind und die Blüthenstiele unent- wickelt, habe ich nicht wahrnehmen kónnen; es ist aber móglich dass eine solehe vorkommt in wärmeren Gegenden oder nach langwieriger Dürre. Während die Blüthenknospen sehr klein sind, werden sie vor- nehmlich dureh die über sie gefalteten Stützblütter geschützt, und wenn gleich die kleinen Vorblätter zu dieser Zeit den Blüthenknospen einiger- massen Schutz gewühren mógen, so kann dies später nicht der Fall sein, nachdem die Blüthenstiele verlängert worden sind und auch die Vorblütter ihre volle Entwickelung erreicht haben, zu welcher Zeit auch die Secretbildung am grössten ist. Die Blüthenstützblätter bilden einen sehr spitzigen Winkel gegen den Stengel, so dass alles Wasser zur Blattachsel leicht herabläuft. Sie sind selten gezühnelt; zuweilen finden sich aber 1—2 Zähne. Die un- teren Blatter des Stengels aber, welche nicht blüthenstützend sind, liegen mehr horizontal und sind grósser und mit mehreren deutlichen herabge- bogenen Zühnen versehen, deren Spitzen ungeführ das Aussehen und die Structur der Vorblütter haben. An diesen Zühnen sammelt sich auch ein Theil des Wassers, das auf die Blätter füllt, wührend der Überrest zur Blattachsel herabläuft, wovon aus er sich sehr bald längs dem Sten- gel nach unten verbreitet. Den Zweigen, die in diesen Blattachseln sitzen, fehlen auch jene oben beschriebenen Vorblätter, die bekanntlich nur den Achselorganen der Blüthe angehóren. Man könnte hier fragen, ob es nicht genügend wäre dies kleine Organ nur morphologisch zu erklären und es dann als éin rudimentäres Vorblatt aufzufassen, dessen Entsprechungen bei nahestehenden Pflanzen leicht aufgewiesen werden kónnten, Aber ausserdem dass eine nur mor- phologische Erklärung in wissenschaftlicher Hinsicht unbefriedigend ist, finden sich hier so viele Umstünde welche eine solche Erklürung unzu- REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 25 reichend erscheinen lassen, dass kein Zweifel obwalten kann, dass nicht die betreffenden Organe auch eine biologische Bedeutung haben. Denn er- stens finden sich Spaltóffnungen an der Oberseite des Organes, die dem Blüthenstiele zugekehrt ist, was von morphologischem Gesichtspunkte aus nicht erklärlich ist; zweitens sind diese Spaltöffnungen Wasserporen, nicht Luftporen; drittens ist das Organ wasseraufsaugend mittelst der schwellenden Stoffe, die in demselben vorhanden sind und durch die Spaltóffnungen sich ausgiessen; und viertens sind diese Organe eben an dem Punkte placirt, wo die Regentropfen am lüngsten an der Pflanze haften bleiben. Ein fernerer Beweis, dass jene Vorblätter wirklich eine biologische Rolle spielen und zwar eben die oben angedeutete, scheint mir aus dem Verhältnisse bei Lobelia Dortmanna L. hervorzugehen. Diese Art hat kleine gerundete Deckblätter, im deren Achseln die langgestielten Blüthen sitzen; aber an den Blüthenstielen finden sich keine Vorblütter, weder am oberen Theile noch am unteren, nicht einmal andeutungsweise, und jene wasser- festhaltenden, gerade herausstehenden Haare, welche sich an der Basis der Deckblätter bei L. Erinus fanden, fehlen hier gänzlich. Die Regen- .tropfen werden auch nicht von dieser Pflanze festgehalten, die, weil sie im Wasser wächst, besondere Anordnungen zum Auffangen des hegens nicht braucht und nicht anwenden kann. Dagegen bei Lobelia fulgens, die nieht eine Wasserpflanze ist, sind die Vorblütter denjenigen der L. Erinus sowohl in Gestalt und Farbe als in Stellung gleich. Bei dieser Art aber bildet das Deckblatt mit seiner etwas umfassenden Basis kleine schalenühnliche Falten rings um die Vorblütter, welche dadurch vom Regenwasser umschlossen werden. Ausser diesen Anordnungen hat L. Erinus auch feine glatte Rinnen am Steugel, je zwei unterhalb jedes Deckblattes, welche das überflüssige Wasser von einer Blattachsel nach den beiden nächstunteren leiten — eine Anordnung, die bei Pflanzen mit der Blattdivergenz °/, sehr gewöhn- lich ist. Ich habe zwar nur Gelegenheit gehabt diese Pflanze im cultivirten Zustande zu studiren, aber an mehreren verschiedenen Orten und nach mehreren verschiedenen Regen, so dass ich gar nicht zweifle, dass sie auch im wilden Zustande sich gegenüber den herabfallenden Regentrop- fen auf hauptsächlich dieselbe Weise verhält. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. E 26 AxeL N. LUNDSTRÖM, Silphium ternatum Retz. und perfoliatum. L. Bei diesen beiden Silphium-arten, die ich im botanischen Garten zu Upsala bei mehreren Regen zu studiren Gelegenheit gehabt habe, finden sich besonders augenfällige Anordnungen fär das Aufsammeln des Regenwassers. Diese bestehen nämlich aus geräumigen und tiefen Schalen, welche gebildet werden sowohl von den stengelumfassenden Basen der opponirten Laubblätter als von den opponirten Hochblättern unterhalb der Blüthenstände. In diese grossen Schalen sammeln sich von den Blättern und den Blüthenständen aus beträchtliche Quantitäten von Wasser — mehrere Kubikcentimeter — und sogar 24 Stunden nach einem Regen kann man noch Wasser in ihnen antreffen, obgleich sie 10 bis 12 Fuss über den Boden erhöht und somit einer sehr star- ken Abdünstung ausgesetzt sind. Weil der Stamm dieser Pflanzen, ob- wohl einjährig, sehr fest ist, vermag der Wind nicht ihn so viel zu bie- gen, dass der Inhalt der Schalen sich ausleert. Am Grunde dieser Schalen, folglich an demjenigen Theile wo das Wasser am längsten bleibt, finden sich kleine kopfige Drüsenhaare; diese sind gewöhnlich 4—5-zellig mit einer mehr oder weniger ange- schwollenen Endzelle, die einen braun-gelben, in Wasser schwellenden und theilweise löslichen Stoff enthält und deren Membran derjenigen des Geranium sylvaticum in mancher Hinsicht ähnlich ist (siehe fig. 6, X, Pl. D. Aller Wahrscheinlichkeit nach sind diese Haare Organe zum Wasseraufsaugen. Der Umstand, dass sie einen klebrigen Stoff abson- dern, der mit Hülfe des Regeus über die aus der Blattachsel hervor- spriessende Knospe ausgebreitet wird, welche dadurch einen angemesse- nen Schutz gegen eine zu starke Abdünstung erhält, scheint zwar für eine verschiedene Deutung zu sprechen; aber dass sie zugleich eine an- dere Rolle spielen, geht daraus hervor, dass eine Knospe nur am Grunde gewisser Schalen gebildet wird, und daraus dass die Haare ihre eigent- liche Entwickelung erreichen, erst nachdem jene Knospe einen so langen Stiel bekommen hat, dass sie hoch über die Wasserfläche in der Schale emporragt. Nebst dem Regen sammelt sich in diesen Schalen, ausser den kleinen Mineralpartikeln des Staubes, eine Menge verschiedener organi- scher Stoffe, z. B. Pollenkörner und leichtere Pflanzentheile, todte In- secten u. s. w., welche bald mehr oder weniger vollständig aufgelöst werden. Ich wage nicht mit Bestimmtheit zu entscheiden, ob dies auf & REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 27 einer Fermentabsonderung aus den Schalen selbst beruht, halte es aber für mehr wahrscheinlich, dass es von Bacterium subtile (Ehrb.) und an- deren Baeterien verursacht wird, die hier immer und in grosser Menge auftreten und wahrscheinlich nicht ohne Bedeutung sind für die Pflanzen, welehe in ihren Wasseransammlungen Überreste von Thieren und Pflan- zen enthalten. Endlich will ich auch nennen, dass ich bei den Exemplaren, die ich habe untersuchen kónnen, in den Wasserschalen immer gut ent- wickelte und kräftig vegetirende Vorkeimfäden von Moosen mit Rhizoi- den angetroffen habe, nebst einigen Algen, unter welchen eine Art von Raphidium besonders allgemein vorkam. Cerastium vulgatum L. Diese Pflanze gleicht Stellaria media durch ihren Wuchs, ihre op- ponirien Blätter und ihren Blüthenstand. Die Stellung im Verhältniss zum herabfallenden Regen ist folglich im Ganzen ungefähr dieselbe bei den beiden Arten, und der Blüthenstiel biegt sich auch bei Cerastium vulgatum nach der Bestäubung abwärts. Man sollte deshalb erwarten bei dieser Pflanze- die für Stellaria media characteristischen einseitigen Haarründer wiederzufinden; der Stengel ist aber bekanntlich gewóhn- lich an allen Seiten wollicht oder drüsenhaarig, was mir am ersten An- blieke nicht recht gut erklärlich schien in Hinsicht der Resultate, zu denen ich durch meine Untersuchungen von Stellaria media gelangt war. Indessen fand ich bei näherer Prüfung, dass Cerastium vulgatum die Frage von der Anpassung an Regen noch ferner bekraftigt und beleuchtet. Wenn man einen Regentropfen in eine Blattachsel legt, so: merkt man leicht, dass das Wasser sich allmählich vermindert und endlich schwindet, was doch allzu schnell geschieht um auf Abdünstung zu beruhen. Jedoch bleibt das nächstuntere Internodium anscheinend trocken, wenigstens wird das Wasser nicht zwischen die Drüsenhaare abgeleitet — die Exemplare welche zu untersuchen ich Gelegenheit gehabt habe, hatten nämlich drüsenhaarige Stengel. Indessen findet man bei microscopischer Untersuchung von einem Stengel, dass längs der einen Seite desselben ein sehr feiner Rand ähnlich wie bei Stellaria media — von einem Zwischenraume der Blätter zur unter- liegenden Blattachsel herabgeht, welcher Rand aus dichten, kleinen, 28 AXEL N. LUNDSTRÖM, 2- bis 3-zelligen, dünnwandigen, abwärts gekehrten Haaren gebildet ist. Diese Haare sind bedeutend kürzer als die dickwandigen Drii- senhaare, welche gerade abstehend sind. Hiedurch wird der feine Haarrand verborgen und das unbewaffnete Auge entdeckt ihn nur mit Schwierigkeit. Dieser feine Rand — nicht aber die übrige Epidermis der Pflanze — wird von Wasser leicht benetzt, das sich zwischen die Härchen mit grosser Schnelligkeit verbreitet, wenn auch die Wasser- menge gering ist. Ich habe nicht bei irgend einer anderen Pflanze eine so schnelle Wasserverbreitung in Haarründern wahrgenommen. Auch längs der einen Seite des Bliithenstieles geht ein solcher feiner Haarrand. Es kann indessen sein, dass der Zweck der Herabbie- . gung der Blume nach der Bestäubung, sowohl bei Stellaria media wie bei Cerastium vulgatum, nicht allein der ist, diesem Organe eine vortheilhafte Stellung im Verhältniss zu dem herabfallenden Regen zu geben. Es wird damit, wie aus einem Vergleiche mit mehreren anderen Pflanzen, die derselben Familie gehóren, zugleich darauf abgezielt sein, der Frucht einen passenden Schutz während des Reifens zu verschaffen. Denn da- durch dass die bestáubte Blume sich abwärts neigt, füllt sie minder auf und entgeht leichter der Aufmerksamkeit ihrer Feinde. Die Früchte der höheren Pflanzen bereiten sich nämlich auf verschiedene Weise Schutz wührend ihres Reifens. Ich habe Gelegenheit gehabt an mehreren Pflan- zen dies Verhiltniss zu'constatiren, auf das Herr Professor TH. FRIES meine Aufmerksamkeit freundlichst gelenkt hat. Es neigt sich z. B. bei Sagina procumbens die Blüthe nach der Befruchtung abwärts, die Die- gung geschieht aber nicht an,der Basis des Blüthenstieles, wie bei Stellaria media, sondern höher hinauf an demselben, dicht unterhalb der Blüthe; bei Anagallis arvensis wird der Blüthenstiel verlàngert und biegt sich dergestalt, dass die heranreifende Frucht unterhalb der Laubblatter versteckt wird. Dies steht, so fern ich habe finden kónnen, in gar kei- nem Zusammenhange mit dem Regen. Wenn aber demnach die Biegung des Blüthenstieles bei Stellaria media und Cerastium vulgatum nicht allein auf den Regen abgesehen ist, steht doch jene Richtung, worin die Bie- gung geschieht — d. i. nach der Seite him wo das nachstuntere Inter- nodium keinen Haarrand hat — sowie der Haarrand des Blüthenstieles in Zusammenhang mit den Anordnungen für das Auffangen des Regens. Die Bedeutsamkeit der grossen, grade abstehenden Drüsenhaare des C. vulgatum, deren untere Zellen besonders dickwandig sind, darf wahrscheinlich in der klebrigen Absonderung der Kopfzelle gesucht wer- den, welche die Pflanze gegen hinaufkriechende Thierchen schützt; denn REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 29 der Stengel ist oft von getödteten Thierchen bedeckt. Es ist auch wahr- scheinlich, dass jene Haare durch die physikalischen Eigenschaften ihrer Absonderung auf die eine oder andere Weise die Wasservertheilung re- guliren und dass sie in irgend einer Relation zum Thau und zu der Feuchtigkeit der Luft stehen; denn sie fehlen öfters bei denjenigen Varietáten (C. holosteoides Fr.), die an feuchten Orten vorkommen. Übri- gens variirt C. vulgatum eben so sehr, wie die äusseren Verhältnisse, worin es lebt, einander unähnlich sind. Ich habe noch nicht meine Un- tersuchungen abgeschlossen über den näheren Zusammenhang zwischen der Haarbekleidung dieser Art und dem Feuchtnissgrade der umgeben- den Luft. Vaccinium Vitis idæa L. Das Regenwasser, welches auf das Blatt fállt, verbreitet sich zuerst an der Oberseite desselben, benetzt sie aber nicht überall — wenigstens nicht sogleich — sondern sammelt sich allmählich theils an der Basis längs dem etwas eingesenkten Mittelnerven, der mit feinen, halbcirkel- förmig gebogenen, wasserfesthaltenden Haaren besetzt ist, theils und zwar hauptsächlich an der Unterseite des Blattes, wo es über den herab- gebogenen, gerundeten Rand hinüber sehr leicht kommen kann. Diese Unterseite wird besonders leicht genetzt und das Wasser verbreitet sich schnell über dieselbe; der herabgebogene Rand macht sie ausserdem noch mehr fähig sowohl Wasser als andere durch Spritzen oder von der Ober- seite her dahingebrachten Stoffe festzuhalten. Das Wasser sammelt sich besonders in den Grübchen, die sich an der Unterseite befinden. In der Mitte jedes solchen Grübchen und folglich von Wasser so lange, als nur etwas davon am Blatte bleibt, umgeben, findet sich eine keulenförmige Drüsenzotte, aus vielen kleinen Zellen gebildet, welche eine klebrige schwellende Substanz enthalten und absondern. Diese Haargebilde sind nicht gerade abstehend, sondern neigen sich gegen die Epidermis; da- durch sammelt sich das Wasser noch besser um sie her, denn sie werden gleichwie die angrenzende Epidermis leicht von Wasser genetzt. An älteren Blättern und nach langer Dürre werden sie braun und zusammen- geschrumpft, persistiren aber und schwellen wieder aus, wenn sie mit Wasser in Berührung kommen. Diese Anschwellung wird noch erhöht 30 AxEL N. LUNDSTRÖM, dadurch, dass das Sekret sehr viel Gärbesäure enthält, was daraus her- vorgeht, dass es bei Zusatz von Kalibikromat sich stark braun färbt. Diese Haare (an der Unterseite der Blätter) haben wahrscheinlich auch den Zweck Thau und Feuchtigkeit aus den Luftschichten, die dem Boden am nächsten liegen, aufzusaugen. Syringa vulgaris L. Die opponirten Blatter tragen längs den Nerven, besonders an der Basis, und an den rinnenfórmigen Dlattstielen, gestielte Drüsenhaare, welche ein reichliches, schleim- oder gummi-artiges Sekret absondern. Ausserdem sind die Blätter sowohl an der Oberseite wie an der Unter- seite mit anliegenden knopfähnlichen Drüsenschuppen dicht besetzt, de- ren Sekret jedoch nicht mit derselben Leichtigkeit genetzt wird. Das Regenwasser wird an den Blattern besonders längs dem Mittelnerven festgehalten, von woher es in der Rinne des Stieles nach der Blattachsel geleitet wird. Das Wasser, das nieht in der Achsel bleibt, liuft von da längs den Drüsenrändern herab, welche unterhalb der beiden Zwischen- räume der Blätter, folglich an zwei Seiten des Stammes, vorhanden sind. Diese Seiten werden leicht benetzt, die übrigen können dagegen das Wasser weder festhalten noch leiten. Sogar an solchen älteren, mit Blättern versehenen Sprossen, deren Haare abgefallen, werden gewöhn- lich nur diejenigen Seiten benetzt, welche unterhalb der Blattränder liegen, Auch die Hauptaxe des Blüthenstandes hat eine Andeutung von zweisei- tigen Drüsenrändern. Das längs diesen Blattstielen und Zweigen laufende Wasser ent- hält eine nicht unbedeutende Quantität von aufgelöstem Schleim oder Gummi-schleim, wie man bei einer Abdünstung leicht ersehen kann. In- dessen wird das festgehaltene Regenwasser nicht nur dazu dienen, diese Secretionen von den Drüsenhaaren wegzuführen, sondern auch dazu, sie über solche Theile zu verbreiten, die nach dem Regen gegen eine zu starke Transpiration geschützt werden sollen. Vollkommen entwickelte Blätter haben die Spitze abwärts gerichtet und ein grosser Theil des auf sie fallenden Wassers sammelt sich an der Spitze, von wo es trop- fenweise herabfallt ). Indessen fallen wegen der gegenseitigen Stellung 1) Auf eben dieselbe Weise verhalten sich viele von unseren gewöhnlichen Bäumen und Sträuchern, z. B. Acer, Ulmus, Tilia, Prunus Padus u. a. REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. ; al der Blätter und Zweige die meisten Tropfen nicht direkt auf den Boden, sondern auf untersitzende Blätter, an deren Spitzen sie sich wiederum ansammeln. Auf diese Weise wird das eine Blatt nach dem anderen gewaschen. Diese Pflanze ist nicht eins von den besseren Beispielen von solchen Pflanzen, welche Anordnungen besitzen in Hinsicht auf den Re- gen. Im Gegentheil ist sie ein ziemlich zweifelhaftes Beispiel, weil die obengenannten Anordnungen bisweilen rudimentär sind. Ich habe sie aber angeführt hauptsächlich um darauf hinzuzeigen, dass Stämme, deren Epidermis beim ersten Anblicke an allen Seiten gleichartig scheint, sich dennoch ungleich verhalten können in Hinsicht auf die Fähigkeit der Cutieula genetzt zu werden. Ajuga reptans L. Die Blatter, welche an der Oberseite gegen die Spitze kahl, am Grunde aber haarig sind, sind bekanntlich opponirt und tragen an den eingesenkten Nerven liegende Haare, die leicht benetzt werden. Dadurch und durch die Stellung der Blatter wird das Wasser nach der Blatt- achsel geleitet, wo es sich ansammelt und an der schalenfórmigen Blatt- basis festgehalten wird, welche am Rande mit ausgesperrten Haaren ver- sehen ist, die das Wasser hindern sich auf die Unterseite der Blütter zu verbreiten. Unterhalb der Blätter erscheint der viereckige Stengel kahl, und wird nicht von Regenwasser benetzt; dagegen dringt das Wasser mit Leichtigkeit in die haarbekleideten Rinnen, welche unterhalb der Zwischenrüume der Blätter vorhanden sind und leicht genetzt werden. Die Haargebilde der Rinne sind zweierlei Art, 1) lange, dünnwan- dige, mehrzellige, Haare mit oder ohne secretführenden Kopf, denen der Stellaria media ähnlich, und 2) halbkugelförmige, ein- oder zwei-zellige, kurze Kopfhaare, welche denen des Melampyrum gleichen. Die letzteren kommen auch an den kahlen Seiten des Stengels vor und es ist des- wegen ungewiss, ob sie hier, sowie bei Melampyrum, in irgend einem Verhältniss zu dem herabfallenden Regen stehen. Die kriechenden Ausläufer sind undeutlich viereckig und mangeln sowohl Rinnen als Haarränder. Wegen der Stellung dieser Zweige und ihrer Blätter wären solche auch ohne Nützen für die Pflanze. Ich habe nicht Gelegenheit gehabt diese Pflanze in der freien Natur zu untersuchen, sondern nur im botanischen Garten zu Upsala - 32 AxrzL N. LUNDSTRÖM, nach mehreren verschiedenen Regen. Wie sie sich da gezeigt hat, bietet sie indessen eins der besseren Deispiele von deutlichen Anordnungen für den Regen, sowohl durch die Gestalt und Haarbekleidung der Blatter und die Rinnen des Stengels, worin das Wasser sich leicht verbreitet, als durch die augenscheinliche Verschiedenheit zwischen denjenigen Sei- ten des Stengels, welche benetzt werden, und denen welche nicht be- netzt werden, sowie auch durch die Abwesenheit ähnlicher Anordnungen an den niederliegenden Zweigen. Anordnungen, welche denjenigen ähnlich sind, die bei den oben an- geführten Pflanzen beschrieben worden, sind bekanntlich gar nicht selten bei anderen Phanerogamen. Ich habe auch bei mehreren von diesen mehr oder weniger entsprechende Bildungen gefunden und Gelegenheit gehabt zu sehen, wie auch diese während des Regens und nach dem Regen fungiren. Da aber eine ebenso ausführliche Beschreibung aller dieser Pflanzen oft nur eine Wiederholung des oben Gesagten geworden würe, habe ich vorgezogen jene Pflanzen in systematischer Ordnung zu- sammenzustellen und nur das Hauptsächlichste meiner Beobachtungen in der Kürze anzugeben. Ein Theil dieser Beobachtungen ist von mir gemacht worden im Sommer 1883, wo ich mit Unterstützung der königl. Akademie der Wissenschaften in Stockholm in der nördlichsten Provinz Schwedens pflanzenbiologische Studien trieb. Betreffs mehrerer (der mit? bezeichneten) von den angezogenen Beispielen bin ich sehr zweifelhaft, ob sie wirklich in Bezug auf die vorliegende Frage anzu- führen sind. Der Grund dieses Zweifels liegt theils darin, dass die Anordnungen selbst bisweilen undeutlich sind, man könnte vielleicht am richtigsten rudimentär sagen, theils darin dass die betreffenden Pflanzen sich in dieser Hinsicht besonders variabel zeigen, theils endlich in dem Mangel an hinreichender Gelegenheit sie unter passenden Umständen zu studiren. Indessen habe ich sie angeführt eben um darauf hinzuzeigen, dass Variationen, möglicherweise auch rudimentäre Anordnungen, auf diesem Gebiete vorhanden sind. Aus verschiedenen Ursachen ist die Zahl der Figuren eine sehr beschränkte; da aber ein grosser Theil der angeführten Beispiele, deren Beleuchtung mittelst Figuren vielleicht nützlich gewesen wäre, von ge- wöhnlichen, leicht zugänglichen Pflanzen hergenommen ist, und sogar - NR CU a Ze REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 33 ein flüchtiger Bliek auf diese Pflanzen bei und nach Regen meine Dar- stellung besser als alle Figuren illustrirt, habe ich jenen Mangel als weniger fühlbar betrachtet. Es ware allerdings verlockend gewesen, auch eine Menge von Treibhauspflanzen und Herbarium-exemplaren geholter Beispiele hier aufzunehmen. Da aber die wiederholte Bespritzung mit hartem Wasser, welche den Treibhauspflanzen zu Theil wird, verursacht, dass ihre Epi- dermis mit fremden Stoffen überzogen wird und am Ende keinen Unter- schied zeigt zwischen den Theilen, welche benetzt werden und denjenigen welche sonst nicht benetzbar sind, habe ich es für nöthig befunden diese Pflanzen gänzlich auszuschliessen. Wiederum die Herbarium-exemplare lassen uns in Ungewissheit über die gegenseitige Stellung der Pflanzen- theile und sind deswegen für unseren Zweck ganz und gar unanwend- bar. Das folgende Verzeichniss kann darum keinen Anspruch auf Voll- ständigkeit machen; es umfasst nur diejenigen hierher gehórenden Pflan- zen, welehe ich in ihrem wilden Zustande oder in ihren normalen Ver- hältnissen zu passenden Zeiten (bei Regen) habe untersuchen kónnen. Ich wage indessen vorauszusagen, dass unzählige andere und zwar sehr interessante hierher gehórende Anordnungen sich werden auffinden las- sen, namentlieh innerhalb der Pflanzengebiete wärmerer Gegenden. Was hinsichtlich mehrerer Bromeliaceen, Labiaten, Rubiaceen, Malva- ceen, etc. schon bekannt ist, berechtigt vollständig eine solche Annahme. Die mit H. U. (Hortus Upsaliensis) bezeichneten Pflanzen habe ich nach Exemplaren im botanischen Garten zu Upsala beschrieben. II VERZEIOHNISS ANDERER REGENAUFFANGENDEN PFLANZEN, SYSTEMATISCH GEORDNET. Composite. Mulgedium alpinum Less. An den stengelumfassenden Blattzipfeln wird Regenwasser angesammelt; es wird auch an der Oberseite der Blätter von den haarigen Nerven festgehalten. Die Drüsenhaare des Stengels innerhalb des floralen Theiles der Pflanze haben den Zweck gegen hinauf- kriechende Thierchen zu schützen. ? Matricaria inodora L. Wahrscheinlich leisten die schmalen, un- ten rinnenförmigen Blattzipfel Dienst als Wasseraufsammler; denn es Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 5 34 AXEL N. LUNDSTRÖM, wird in diesen Rinnen eine Menge von Stoffen angehäuft, die eben vom Regen dahingebracht sind. ? Achillea millefolium L. Der Regen wird in den haarigen Rinnen längs den Stengel geleitet. ? Solidago virgaurea L. Nebst dem Regen werden in der Blatt- achsel die von der Spreite weggewaschenen Stoffe gesammelt. ? Tagetes patula L. Die Furchen am Stengel sind wasserleitend. Cult. Carlina acaulis L. Diese Art schliesst bekanntlich (gleichwie C. vulgaris) ihre Blüthenkópfe bei Regenwetter. Dies geschieht, wie DETMER gezeigt hat’), dadurch dass die inneren glänzend weissen Involucral- blütter sich über die Blüthen legen, wenn ein Wassertropfen mit der Mitte ihrer Rückseite in Berührung kommt. Es besteht nämlich daselbst die Epidermis aus kleinen Zellen, mit permeabler dünner Membran und einem braunen oder violetten, schwellenden Inhalt, wodurch sie besonders geeignet sind Wasser festzuhalten und aufzunehmen. Diese kleinen Zellen sind bei trockenem Wetter dicht angedrückt an die unterliegende Zellenschicht, was der ganzen Epidermis das Aussehen eines dicken schwellenden Häutchens giebt. Die nach aussen gewendete Membran ist ófters zerrissen, so dass der Zellinhalt in direkte Berüh- rung mit dem Wasser kommt. Dieser Epidermis liegen: am nächsten 2—3 Schichten von mehr dickwandigen Zellen ohne Zwischenräume; diese Zellen ziehen leicht Wasser an sich an, wodurch ein Schwellen entsteht und eine damit verbundene Spannung. Die den Blüthen zuge- kehrte Seite besteht aus luftführenden diinnwandigen Zellen, deren Mem- branen nicht merkbar anschwellen bei Berührung mit Wasser. Ausser diesen drei verschiedenen Zellgeweben zeigt ein Querschnitt auch den Durchschnitt von 4—8 Gefässbündeln, deren Gefässe indessen bedeu- tend degradirte Wände haben und zuweilen gänzlich schwinden; sie sind von luftführenden Zellen umgeben; jedoch erstreckt sich ófters jenes oben beschriebene wasseraufsaugende Gewebe unterhalb der Epidermis der Rückseite bis nach ihnen. Die Anpassungen an den Regen oder den Thau, so wie an die Feucht- niss der Luft, welche meiner Ansicht nach hier vorhanden sind, sind 1) die leicht benetzbare Epidermis an der Mitte der Rückseite dieser Blatter mit ihren kleinen Zellen, die mit einem turgescenten Inhalte gefüllt und mit einer dünnen permeablen Membran bekleidet sind, und 2) das 1) Siehe DzTwzm, Pflanzenphysiologie 1883 p. 113. —— c m ap dt REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 35 nüchst unterliegende Zellgewebe mit wasseraufsaugenden schwellendeu Wanden, das die Bewegungen jener Blütter verursacht. Bemerkenswerth erscheint es auch, dass der auf diese Weise aufgefangene Regen (oder Thau oder die Feuchtniss der Luft) eine besondere Bedeutung hat — nämlich diejenige eine Bewegung zu verursachen — welche das mittelst der Wurzel aufgenommene Wasser nicht besitzen kann, weil es bis nach jenen Theilen nieht hervordringen kann, und offenbar auch nicht pas- send besitzen würde. Es ist eigenthümlich, dass diese Anpassung an den Regen am Ende darauf hinausgeht, andere Theile gegen den Regen zu schützen. Ich kann nicht umhin noch ferner mit einigen Worten diese Blatter zu berühren, welche, wie einfach sie auch immer sind, dennoch besonders geeignet scheinen den Zusammenhang zwischen dem anatomischen Bau eines Organes und dessen Funktion zu beleuchten. Denn wenn ein Organ eine geringe Anzahl von Aufgaben hat, welche unbestreitbar sind und. nicht com- plizirt, werden seine Gewebein demselben Grade einfach und leicht begreiflich. Das ist auch hier der Fall. Jene Blatter haben nämlich, so fern ich habe finden kónnen, keine anderen Aufgaben als 1) durch eine glänzende Farbe Insecten anzulocken, und 2) der Bliithe durch eine Bewegung Schutz während schädlichen Wetters zu bereiten. Wenigstens kann hier nicht die Frage sein von irgend einer Aufgabe in Bezug auf die Ernáh- rung, weil, wie es oben gesagt wurde, keine Zustrómung von Saft statt- findet von der Pflanze aus nach dem vóllig entwickelten Involucralblatte, wodurch jene complizirten Verhältnisse ausgeschlossen sind, welche mit einem Stoffwechsel verbunden sind. Darum behalten sie auch ihre Eigen- schaften, wenn sie von dem: Bliithenstande losgemacht werden. Die anatomischen Diffenzirungen jener Organe sind auch deutlich eben für die obengenannten Verhültnisse sehr passend; die luftführenden Zellen der Oberseite bewirken eine Refraction des Lichtes, durch welche der Blüthenstand besonders in die Augen fällt; die Epidermiszellen der un- teren (äusseren) Seite mit ihren dünnen, permeablen, benetzbaren Wan- den und ihrem turgescenten Inhait sind vorzüglich geeignet die Wasser- tropfen festzuhalten und aufzusaugen, und die nächstliegenden dickwan- digen Zellen verursachen durch ihr Aufsaugen des Wassers und ihre damit verbundene Erweiterung jene Spannung des Gewebes, welche die nüchste Veranlassung der Bewegung ist. Dass diese Bewegung eben dureh jenes Anschwellen des Gewebes veranlasst wird, geht daraus hervor, dass sie eintritt, wenn auch die Epidermis der Rückseite abge- schabt wird, was man sehr leicht thun kann. Freilich finden sich in 36 AxEL N. LUNDSTRÖM, dem jungen Involucralblatte 5— 8 Gefässbündel mit deutlichen Spiralge- füssen, aber die Membranen dieser Gefässe werden degradirt und be- sitzen in dem ausgewachsenen Blatte keine Bedeutung als Leitungsge- webe. Alle diejenigen Gewebe, welche den untersten Theil des Blattes bilden, werden auch verändert, so dass sie nicht Wasser resorbiren, wo- . durch die Wasserzufuhr aus dem Blüthenstande ganz und gar abgebro- chen wird. Ein speciell mechanisches Gewebe ist nicht hier vorhanden. Ob es bei C. acaulis noch anderweitige Anordnungen zum Auf- fangen des Regens giebt, welche mit den obengenannten zusammenhan- gen, z. B. an den Laubblättern und den äusseren Involucralblättern, bin ieh nicht im Stande gewesen zu entscheiden, weil ich keine Gelegenheit hatte die betreffende Pflanze in lebendigem Zustande zu studiren ?). Valerianaceæ. Valeriana officinalis L. Das Regenwasser läuft von den treppen- förmig gestellten Blattzipfeln in der rinnenförmigen Rhachis nach der mehr oder weniger scheidenähnlichen Blattachsel. Die Haare an den Noden des Stengels sind dagegen da um gegen hinaufkriechende Thier- chen zu schützen. 3 Caprifoliaceæ. Linnea borealis L. Es ist mir hóchst wahrscheinlich, dass die beiden obersten Bracteen, welche die reifende Frucht umschliessen, dem Regenaufsaugen dienen, ausserdem dass sie eine Rolle spielen bei der Verbreitung der Samen. Denn die grossen Drüsenhaare halten das Wasser fest und ihr Inhalt ist schwellend. Nach einem Regen sind jene Blüttchen sehr nass, wenn auch das Wasser schon abgedünstet hat von den übrigen Theilen der Pflanze. Auch scheint es mir bemerkenswerth, dass im Sommer 1883, wo in der letzten Hälfte von Juni und in ganzem Juli während sechs Wochen eine ununterbrochene Dürre an mehreren Orten im Küstenstriche Westerbottens herrschte, alle Früchte der Lin- nea hier fehlschlugen, obschon die Pflanze im Übrigen keinen nach- theiligen Einfluss der Dürre zeigte, während im Binnenlande und Lapp- land, wo Regen häufig fiel, eine reichliche Fruchtsetzung Statt fand. 1) Herr C. O. SCHLYTER in Gefle hat die Güte gehabt mir auf meine Bitte Exemplare dieser Pflanze behufs meiner Untersuchungen mitzutheilen. REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. Bi Diese Hochblätter bieten freilich eine sehr kleine Fläche dem fallenden Regen dar, dadurch aber, dass die Bliithen herabgebogen sind, bilden sie gleichwie ein Dach über der Frucht, und ihre nach oben gekebrte Un- terseite ist dann concav und, wie gesagt, nach Regen immer wasserfüh- rend. Die Samen ertragen auch bekanntlieh nicht ausgetrocknet zu werden (Siehe Wırrrock, Linnea borealis, Separat. pag. 5). Die Laub- blätter der Linnea sind, gleich denen der Stellaria media, an der Basis und am Stiele mit einer Reihe von Haaren versehen, welche leicht genetzt werden, wodurch eine gróssere Quantität Wasser in der Blattachsel fest- gehalten wird. Diese Anordnung ist jedoch hier weniger deutlich und Haarründer am Stengel sind nieht vorhanden. ? Lonicera coerulea li. Die Blätter sind oft etwas schalenförmig, so dass ein Regentropfen an der Mitte des Blattes festgehalten wird; doch werden sie nicht von Wasser benetzt. In den Blattachseln bleibt nieht Wasser haften, weil die Nebenblätter herabgebogen sind und nicht genetzt werden. Cult. Rubiacex. Galium boreale L: Wasser sammelt sich und wird festgehalten in den Blattachseln ringsum den Stengel, wo leicht benetzbare Haargebilde vorhanden sind. Mehrere andere Arten von Galium und Asperula odo- rata verhalten sich auf dieselbe Weise. Lentibulariacex. Pinguicula vulgaris L. fängt an der Spreite innerhalb der aufgebo- genen Blattränder eine nicht unbedeutende Menge Regenwasser auf, das absorbirt werden kann. Ob dies irgend eine Bedeutung hat für die Pflanze in Bezug auf das Nutzbar-machen der gefangenen Thierchen, habe ich nicht Gelegenheit gehabt zu untersuchen, halte es aber nicht für unwahrscheinlich. Labiatæ. Eine grosse Zahl Arten, die dieser Familie gehören, besitzen Anordnungen, . welche beinahe völlig mit denen übereinstimmen, die bei Ajuga reptans vorkommen (siehe p. 31). Jene Pflanze ist nämlich in dieser Hinsicht für die Familie der Labiaten typisch wegen ihrer am 38 AxEL N. LUNDSTRÖM, Grunde behaarten Blätter und wegen ihrer Internodien, die unterhalb der Zwischenräume der Blatter haarig und rinnenförmig, unterhalb der Blatter selbst aber kahl sind. Am óftesten sind zweierlei Haargebilde da. In wiefern die Drüsenhaare immer eine nennenswerthe Rolle spielen in Zusammenhang mit dem auffallenden Regen, lasse ich doch dahinge- stellt sein; sie kommen nämlich sehr oft auch an der Seite des Stengels vor, die nicht genetzt wird. Es sind hauptsáchlich die langen saftfüh- renden Haare, welche zum Festhalten, Leiten u. s. w. des Wassers bei- tragen. Folgende Labiaten mit deutlichen ahnlichen Anordnungen für Regenaufnahme mógen hier beispielsweise genannt werden. Prunella vulgaris L. Die Haare sitzen vorzugsweise an den Kanten der hinne. Ajuga pyramidalis L. Deutliche haarige Rinne, aber auch einige zerstreute Haare an der Unterseite der Blätter; variabel. Mentha silvestris L. Die Blätter sind kurzgestielt und die Ränder derselben am Grunde behaart (— Ajuga reptans); bei Mentha viridis L. (? nach Ex. in H. U.) dagegen, wo die Basen der opponirten, ungestielten Blatter theilweise einander decken, wird das Wasser von diesen festgehalten; die Haare werden dadurch überflüssig und fehlen auch. Scutellaria altissima L. Die Ränder der Rinnen schwellen durch Regen deutlich an. (H. U.). Salvia pratensis L. fj. lupinoides. Der Stengel ist allseitig behaart, aber bedeutend mehr unterhalb der Zwischenräume der Blätter. (H. U.). Lamium album L. und purpureum L. Die Blattstiele sind am Rande behaart (= Ajuga reptans); unterhalb der Zwischenräume der Blätter finden sich oft Haarrinnen, welche leicht genetzt werden. Diese Pflanzen variiren bekanntlich sehr in Bezug auf die Haarbekleidung des Stengels (= Lamium longiflorum Tenor. u. andere Arten von Lamium im H. U., - Galeopsis versicolor Curt., Tetrahit L. u. 8. w.). Scrophulariace». Hierher gehörende Arten mit opponirten Blättern gleichen oft den obengenannten Labiaten durch Rinnen und Haarbekleidung unter- halb der Zwischenräume der Blätter. (Siehe übrigens Melampyrum syl- vatıcum und pratense pag. 11). REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 39 Rhinanthus minor Ehrh. Das von oben herabfliessende Wasser wird in dem einen Blattachselpaare nach dem anderen aufgesammelt. In den Rinnen finden sich feine weiche Haare, bisweilen in eine Reihe lüngs der Mitte der Rinne geordnet. Die kahlen Seiten des Stengels werden gar nicht benetzt. Rhinanthus major Ehrh. Der vorhergehenden Art ähnlich, mit deut- lichen wasserleitenden Rinnen. Bartsia alpina L. hat deutliche Haarränder, längs denen das Wasser sich leicht von Haar zu Haar verbreitet. Sie ist zuweilen verzweigt; dann werden die Haarränder der Zweige besonders deutlich, die Blätter ganz- randig und gegen die Basis hin schalenförmig. Ich hatte Gelegenheit diese Pflanze im Sommer 1882 in den Gebirgsgegenden von Jemtland mehrmals nach Regen zu studiren; sie war es auch, die mich auf den Weg brachte die betreffenden Bildungen als Anordnungen für Regen zu erklären. Pedicularis palustris L. Variabel. Die Hauptaxe hat gewöhnlich oben drei Rinnen, welche dadurch entstehen, dass von den Noden der zerstreuten Blätter aus an jeder Seite des Stengels eine Kante herab- läuft, die im Verein mit der von einem über- oder untersitzenden Blatte ausgehenden Kante eine Rinne bildet. Diese Rinne ist gewimpert. Die Seitenaxen dagegen haben oft opponirte Blätter und zwei Rinnen. ? Pedicularis Oederi Vald. Das Wasser bleibt hauptsächlich an den treppenweise angeordneten Blattzipfeln haften. Euphrasia vulgaris L. Der Stengel ist an allen Seiten behaart, am meisten jedoch unterhalb der Zwischenräume der Blätter. Es zeigt sich also eine Andeutung von Haarrändern. Veronica Chamedrys L. hat deutliche Haarränder, welche nach Regen nicht wenig Wasser festhalten. Veronica officinalis L. var. glabrata Frist. Stengel zweiseitig be- haart; sogar die Hauptart hat öfters eine Andeutung von dichterer Haar- bekleidung am Stengel unterhalb der Zwischenräume der Blätter als un- terhalb der Blätter. Veronica latifolia L. Der Stengel hat Ränder von feinen krum- men Haaren unterhalb der Zwischenräume der Blätter; er ist am öfte- sten kahl unterhalb des untersten Blattpaares. (H. U.). Veronica austriaca L. Wie die vorhergehende. (H. U.). Veronica prostrata L. hat Haarränder wie die vorhergehenden; der Stengel ist aber auch unterhalb der Blätter deutlich haarig; diese Haare sind kürzer. (H. U.). 40 AxEL N. LUNDSTRÖM, ?? Veronica grandis Fisch. und incisa Ait. Blattstiel rinnenförmig, ge- wimpert, wasserfesthaltend; weder Rinne noch Haarrand am Stengel (H. U.). Veronica excelsa Desf. Die Basis der Blatter ist am Rande behaart; Stengel kahl (H. U.) Ver. ceratocarpa O. A. Mey. Stengel allseitig behaart; wird an allen Seiten von dem Wasser benetzt, das sich von den Blattachseln aus abwärts verbreitet. (H. U.) Ver. alpina L. Das Wasser haftet an den Blattachseln. ? Scrophularia luridiflora hat Quirle von drei Blättern und am Stengel einen Rand unterhalb jedes Zwischenraumes der Blatter. (H. U.) Alonsoa spec. Deutliche Rinnen, die leicht genetzt werden. Solanacex. Solanum tuberosum L. Das Regenwasser wird an den eingesenkten Blattnerven und den Haarrändern des Stengels festgehalten. Die Pflanze bekommt nach Regen ein sehr frisches Aussehen und einen hohen Grad von Turgescenz. Cult. Asperifolieæ. Cynoglossum linifolium L. Die schalenfórmigen Früchte sind nach Regen immer mit Wasser gefüllt. Es ist besonders bemerkenswerth, dass diese Früchte, und zwar vorzugsweise die innere Seite der Schalen, die einzigen oberirdischen Theile der Pflanze sind, welche genetzt werden. Die anderen Theile sind alle mit Wachs überzogen, so dass kein Regen an ihnen haften kann. Wenn die Früchte während des Reifens nicht nach oben, sondern seitwärts gerichtet sind, biegen sich die ursprünglich nach unten gewendeten Kelchblätter ófters gerade seitwärts, was das Auffan- gen und Festhalten des Regens in höherem Masse ermöglicht. Die ha- kenfórmigen Haargebilde an der Kante der Schale sind Verbreitungs- mittel; auch die Schalenförmigkeit der Frucht dürfte der Verbreitung mittelst des Windes dienlich sein; dass sie aber zugleich dem Regen- auffangen angepasst ist, scheint mir unzweideutig hervorgehen 1) daraus dass die innere Seite der Schale leicht benetzt wird und eine deutlich schwellbare Membran hat, 2) aus der Thatsache dass die Fruchtschalen immer nach Regen von Wasser voll sind, und endlich 3) aus der oben- genannten veränderten Stellung der Kelchblätter.. Die Beobachtungen sind zwar nur an cultirirten Exemplaren gemacht, aber an mehreren ver- schiedenen Orten und nach mehreren Regen. REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 41 Hydrophyllace:e. Hydrophyllum virginicum L. Die Individuen dieser Pflanze, welche im botanischen Garten zu Upsala im Freien cultivirt vorkommen, schei- nen auf eine eigenthümliche Weise ihreu Gattungsnamen zu rechtfertigen, obschon dieser Name gebildet wurde mit besonderer Hinsicht auf die Lebensverhaltnisse einer anderen Art. Die untersten Zipfel der fieder- formig gespaltenen-getheilten Laubblätter sind nämlich, besonders vor der Blüthezeit, über den Blattstiel zusammengebogen. Hiedurch wird das Wasser an der Spreite festgehalten, und dadurch dass die anderen Zipfel etwas nach oben gerichtet sind, bildet das ganze Blatt trotz den tiefen Einschnitten eine flache Schale, welche eine nicht unbedeutende Quan- tität Wasser festhält. Das Wasser benetzt die ganze Oberseite der Blatter, die mit kurzen, anliegenden Haaren besetzt ist. An denjenigen Blättern, welche etwas älter sind, sind die Zipfel nicht gegen einander gebogen, sondern das Regenwasser fliesst längs dem rinnenförmigen, mit zerstreuten Haaren besetzten Blattstiele nach dem Stengel herab, welcher mit zwei wenig behaarten Rinnen versehen ist, von denen je eine von jeder Seite des Blattstieles ausgeht und in die nächstuntere Blattachsel ausläuft. Ich habe das an dieser Pflanze aufgesammelte Wasser bis 24 Stunden nach dem Regen daliegend gefunden, und es giebt unter den ‘Pflanzen, welche im botanischen Garten zu Upsala im Freien wachsen, keine die so lange Wasser festhalten wie die Arten von Silphium und diese Art von Hydrophyllum. Indessen habe ich nur Gelegenheit ge- habt einige wenige Exemplare zu untersuchen. Wie sie sich in ihrer Heimath verhält und unter welchen äusseren Verhältnissen sie dort auf- tritt, kenne ich nicht. Polemoniaceæ. Phlox paniculata L. Der Stengel hat feine Ränder von kurzen Haaren, die nach Regen abwärts gekehrt sind. (H. U.) Apocynaceæ. ? Vinca minor L. hat am Stamme unterhalb der Zwischenräume der Blätter beinahe kahle Ränder, welche leicht genetzt werden. Der Mittel- nerv der Blätter ist mit kurzen Haaren versehen, besonders am Grunde, Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 9 42 AxeL N. LUNDSTRÖM, Gentianacez. G'entiana campestris L. hat deutliche, kahle, wasserleitende Rinnen unterhalb der Zwischenräume der opponirten Blätter. Gentiana Amarella L. und Gentiana asclepiadea L. haben auch Rinnen. Primulaceæ. Naumburgia thyrsiflora (L.) Reich. Ein deutliches Beispiel. Von den Zwischenräumen der opponirten ‚Blätter aus geht eine Schmale, seichte Rinne, welche am oberen Theile des Stengels mit langen, wei- chen, herabgebogenen Haaren versehen ist. Diese Rinne wird leicht genetzt, während dagegen die anderen Seiten des Stengels die Regen- tropfen nicht festhalten. Anagallis arvensis L. hat tiefe, wasserleitende Rinnen am Stengel unterhalb der Zwischenräume der. Blätter. Ericacex. Myrtillus nigra Gilib. Wegen der Stellung der Zweige und der Blätter läuft alles Wasser, das an den Blättern haften bleibt, allmählich von der Blattachsel längs den Rinnen der Zweige zum Hauptstamme und zur Erde hinab. Nachdem der Regen eine Weile gedauert, zeigt diese Pflanze besonders deutlich, wie ein Wassertropfen, der auf ein Blatt ge- legt wird, von Zweig zu Zweig den Rinnen entlang zum Boden hinabgeht. Pyrola uniflora L. hat am Stengel ein bis zwei schalenförmige Hochblätter, welche von Wasser leicht benetzt werden. Papilionace:e. Bei den hieher gehórenden regenauffangenden Arten mit gefie- derten Blättern werden die Blättehen gewóhnlich nicht vom Regen ge- netzt, sondern nur die Rhachis, besonders an den kleinen Haarbiischeln, welche ófters eben an den Insertionsstellen der Blättchen vorhanden sind (gleichwie bei Sorbus Aucuparia, Rosa u. a). Ausserdem werden oft der Blattstiel und die innere Seite der Nebenblätter genetzt. Dadurch dass die Blättchen gewöhnlich sich etwas gegen die Rhachis neigen, werden die Wassertropfen gegen diese geworfen und bleiben mitten zwischen den Blattchen hangen, wo eigenthümliche, leicht benetzbare Haargebilde REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 43 öfters angehäuft sind, welche einen grösseren oder geringeren Theil des Tropfens festhalten. Diese Haare sind an der Spitze braun und ent- halten einen Gummi-schleim. Sie sind an Gestalt denjenigen Haaren ühnlich, welche Hanstein in seinem vortrefflichen Aufsatze in Bot. Zeit. 1868 Taf. XII fig. 80 abgebildet hat. Es ist auch leicht zu beobachten, wie nach einem kurzen Regen die Wasserperlen an den ausgebreite- ten Blättern verschiedener Arten von Astragalus, Vicia, Orobus, La- thyrus u. a. regelmässig an der Rhachis zwischen den Blättchen liegen, wenn auch die Blütter nicht horizontal gestellt sind oder vom Winde geschüttelt worden. Hieher gehóren: Astragalus alpinus L. Im Sommer 1882 machte ich diese Pflanze bei der Grube von Huså in Jemtland und bei Enaforss zum Gegenstande mehrerer Untersuchungen und Experimente, hauptsáchlich um zu ermit- teln, ob der Regen, und zwar besonders der welcher wührend der Nacht fällt und an den äussersten Spitzen der an der Rückseite der Blätter befindlichen Haare haften bleibt, irgend eine besondere Bedeutung für die Pflanze hat. (An der Oberseite der Blütter haftet weder Regen noch Thau) Aber die Untersuchungen lieferten kein sicheres Resultat, und es zeigte sich, dass die Pflanze zu den undeutlicheren Regenauffängern gehört. Rhachis, Blattstiel und Nebenblätter werden genetzt. Astragalus oroboides Horn. gleicht der vorhergehenden. Phaca frigida L. ist, wie die vorhergehende, mit regenfesthal- tenden Haaren an den Basen der Blättchen versehen. Vicia cracca L. ebenso. Lathyrus palustris L. Die Blättchen sind gegen die Basis zu etwas dütenfórmig und mit einigen Haaren versehen. Hedysarum coronarium L. hat deutliche wasserfesthaltende Haar- büschel an der Rhachis am Grunde der Blättchen. Lotus corniculatus L. weicht dagegen, nach Beobachtungen an Exemplaren in den Gebirgen bei Storlien, dadurch ab, dass das unterste Fiederpaar, das ganz nahe am Stengel sitzt, sich nach der entgegen- gesetzten Seite neigt und den Stengel gleichsam umfasst, wodurch das auffallende Wasser zwischen der Oberseite der Blättchen und dem Sten- gel festgehalten wird. An der Basis von jedem dieser Blättchen, wo das Wasser am lüngsten bleibt, findet sich ein kissenähnliches Drüschen, das leicht genetzt wird. Der Stengel hat unterhalb des Blattes zwei deutliehe Ränder, nach welchen das Wasser über die Rhachis zwischen die Blättchen geleitet wird. 44 AxEL N. LUNDSTRÖM, In noch hóherem Grade weichen Arten von der Gattung Lupinus ab, welche den von den radfórmig angeordneten Blättchen aufgefangenen Regen an dein mehr oder weniger scheibenfórmig ausgebreiteten, behaarten obersten Theile des Blattstieles, wo die Blättchen eingefügt sind, fest- halten. Dieser Theil wird von Wasser leicht genetzt, und Wasser bleibt oft geraume Zeit nach einem Regen da liegen. Ausser Wasser wird noch eine Menge anderer Stoffe da angesammelt, wie es bei Alchemilla vulgaris der Fall ist, deren Blättern die eben beschriebenen beim ersten Anblicke in dieser Hinsicht sehr gleich sind. Über Trifolium repens L. siehe oben pag. 15. Trifolium pratense L. dagegen sammelt das Wasser zwischen den Nebenblüttern; die Blättchen selbst werden aber gar nicht vom Regen genetzt. Trifolium hybridum L. steht in diesem Punkte in der Mitte zwischen diesen beiden Arten. Medicago lupulina L. gleicht Trifolium repens darin, dass die Blätt- chen an der Unterseite leicht benetzt werden. Rosace:e. Rosa canina L., carelica Fr. und mehrere cultivirte Formen haben eine rinneuförmige Rhachis, deren Oberseite mit einem gummi(harz)-ar- tigen Secret überzogen ist, das leicht benetzbar ist. Hiedurch wird Wasser festgehalten und geleitet. Ausserdem finden sich öfters in diesen Rinnen zweierlei Haare, gewöhnliche Haare mit undeutlichem Lumen und Drü- senhaare, besonders in der Mitte zwischen den Blättchen (= Astragalus etc., siehe oben), wo das Wasser sich perlenfórmig anhäuft. Bisweilen wird auch der Mittelnerv der Blittchen benetzt. Im Übrigen aber ist die Oberseite der Blättchen durch Wachsüberzug oder passende Haare gegen das Anhaften des Wassers geschützt, mit Ausnahme der äusser- sten Spitzen der Blattzähne, deren Secret leicht benetzt wird. Von den Blättern her sammelt sich das Wasser in die Nebenbliitter. Sorbus Aucuparia L. stimmt betreffs der rinnenfórmigen Rhachis und der Haargebilde mit Rosa überein. Rubus Chamemorus L. (siehe Pl. III Fig. 7, 8 und 9) ist ein deut- liches Beispiel von einer regenauffangenden Pflanze. Der Regen, wel- REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 45 cher die schalenförmig gefalteten Blatter trifft, sammelt sich in den cin- gesenkten Nerven, die leicht benetzt werden und mit drüsigen Zottchen versehen sind, deren Spitzen während trockenen Wetters vertrocknet sind, aber in Wasser wieder ausschwellen. Von der Spreite aus wird das Wasser in dem rinnenförmigen Blattstiele nach den Nebenblättchen ge- leitet, welehe halbkugelfórmig sind und an der inneren (oberen) Seite leicht benetzt werden. Zwischen diesen Nebenblättchen wird ziemlich viel Wasser festgehalten, und aller Wahrscheinlichkeit nach findet eine nicht unbedeutende Absorption Statt, weil die Cutieula der Epidermis der inneren Seite sehr dünn ist (siehe Fig. 9). Von den Nebenblattchen fliesst das überflüssige Wasser nach den Niederblüitehen, welche den Stamm dütenförmig umschliessen und an der inneren Seite auch leicht benetzbar sind. Diese Niederblättchen, ebenso wie die Nebenblättchen, haben freilich eine andere Bedeutung, nämlich als Schutzmittel wihrend des Knospenstadiums zu dienen, aber da sie persistiren, können sie zu- gleieh von Bedeutung sein für die ausgewachsene Pflanze (siehe übri- gens die Erklärung der Fig. 7—9 Pl. III. | Rubus ideus L. hat Drüsenhaare längs dem Mittelnerven an der Oberseite des Blattes und an der Rhachis. Dieser Art ziemlich ähnlich sind Rubus saxatilis L. (mit zweierlei Haaren in der Rinne), Rub. arcticus L. und Rub. castoreus Læst. (Siehe übrigens Rubus Chamamorus, welcher eigentlich nur durch seine einfachen schalenfórmigen Blätter und seine deutlicheren Nebenblätter und Niederblättchen abweicht). Geum triflorum Pursh., G. brachypetalum Ser. und G. hispidum Fr. u a. (sämmtlich nach Ex. im botan. Garten zu Upsala) halten Wasser fest und leiten es an der rinnenfórmigen Rhachis und dem Blattstiele. Waldsteinia geoides Willd. und W. trifoliata Koch (nach Ex. in H. U.). Die Laubblütter unterhalb der Blüthenstiele haben zwei gerade abste- hende Nebenblätter, deren Ränder gewimpert sind. Diese Nebenblatter werden an der Oberseite genetzt und halten nach Regen Wasser fest. Die langen Stiele der untersten Blütter sind mit Rinnen versehen, welche genetzt werden. Alchemilla pubescens Bieb. = A. vulgaris L. (siehe oben pag. 19). An den Exemplaren in H. U. bleibt das Wasser an der Spreite haften und wird nicht weiter geleitet. Alchemilla fissa. Günth. wird, gleich der vorhergehenden, längs den eingesenkten Nerven, nicht aber am Blattstiele genetzt (H. U.). 46 AxEL N. LUNDSTRÖM, Alchemilla acutifolia Stev. wird dagegen weniger genetzt; jedoch wird Wasser am Dlatte festgehalten. (H. U.). Alchemilla alpina L. Das Wasser bleibt auch bei dieser Art auf der Spreite, die gänzlich benetzt wird. Die eingesenkten Nerven tragen Drü- senhärchen. Potentilla Tormentilla L. Das Wasser sammelt sich an der düten- formigen Blattbasis; zweierlei Haargebilde. Comarum palustre L. Das Wasser sammelt sich sowohl an der Basis der Blättchen (= Rosa) als an den Blattzähnen, welche die Form haben eines schmalen Schálchen, das am Grunde mit Spaltóffnungen versehen ist (am wahrscheinlichsten Wasserporen), durch welche das Wasser hin- ein- und hinausgehen kann(?) Sanguisorba officinalis L. Rhachis mit Rinne versehen; die Zipfel- chen (stipellæ?) der Rhachis hemmen das Entfliessen des Wassers. (H. U.). Sanguisorba alpina Bunge. Rhachis wie bei der vorhergehenden. Spiræa Auruncus Lin. 3. acuminata Hort. Die Rhachis der Laub- blätter hat an der Mitte eine deutliche Rinne oberhalb der untersten Blattchen; unterhalb derselben aber findet sich am Blattstiele keine Rinne, so dass das Wasser nicht abgeleitet wird. Die Rhachis trägt auch Haar- gebilde. (H. U.). Spirea Ulmaria L. Die Rinnen der Blatter führen nach den Neben- blattern. ? Prunus Padus L. Das Wasser sammelt sich und wird leicht geleitet in den eingesenkten Nerven des Blattes. Onagraceæ. . Epilobium origanifolium Lam, Das Wasser sammelt sich in den Blattachseln und zieht sich von daher abwärts längs den feinen, aus kur- zen sichelförmig gebogenen Haaren gebildeten Rändern unterhalb der Zwischenräume der Blätter; an diesen Rändern wird es länger festge- halten als an anderen Stellen. Bei Storlien in Jemtland fand ich eine Varietät mit drei quirlig gestellten Blättern (statt zwei); diese hatte auch Haarränder unterhalb aller drei Zwischenräume der Blätter. Epilobium alpinum L. gleicht der vorhergehenden; nur sind die Haarränder weniger deutlich. Epilobium roseum Schreb. hat Kanten statt Haarränder am Stengel; sind die Blätter opponirt, finden sich zwei Kanten, sonst drei bis vier. REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 47 Saxifragacex. Hoteja japonica Morr. hat Haarränder an der Oberseite des Blattes lings dem Mittelnerven, und in der Rinne des Blattstieles, wo die Haare in einer Reihe stehen. Diese Haare sondern ein Secret ab, das an ihnen hervortritt in Gestalt von lichtbrechenden Tröpfehen, was man unter dem Microscope leicht wahrnehmen kann. Das Aufgiessen von Wasser beférdert die Absonderung. Das Secret wird durch das in der Rinne fliessende Wasser verbreitet, was daraus ersichtlich ist, dass die innere Seite der Rinne nach einem Regen von dem Secrete gleicbsam gefirnisst wird. Als dies Secret nach der Abdünstung des Wassers erstarrt, schützt es die unterliegenden Theile gegen zu starke Transpiration; dadurch aber, dass es es leicht genetzt wird und anschwillt, steigert es wührend eines Regens die Permeabilität der Membranen und die Wasserabsorption. Wahrscheinlich verhalten sich mehrere andere Pflanzen auf dieselbe Weise, z. B. Rosa, Alchemilla u. a. (H. U.). ? Ribes nigrum L. Recht viel Regenwasser wird auf den etwas schalenfórmigen Blättern aufgefangen, und es spült die verschiedenen Stoffe, welche an der Spreite haften geblieben, gegen die Blattbasis herab; indessen fliesst es nicht längs dem Blattstiele ab, sondern bleibt auf der Spreite. Es verhalten sich etwa auf dieselbe Weise Ribes alpinum L. und R. rubrum L. Umbellifera. Viele Umbellaten haben bekanntlich eine deutliche Rinne längs dem Mittelnerven des Blattes. Diese wird leicht genetzt und das Wasser, das an den Blattzipfeln aufgefangen worden, sammelt sich in ihr. Auch in den Blattscheiden, die ja bei vielen Arten recht gross sind, sammelt sich nicht wenig Wasser. Es kann aber nicht direct vom Blatte aus dahingeleitet werden, denn die Rinne des Blattes führt nicht bis zur Scheide, sondern endigt gewóhnlich oberhalb derselben an den untersten Blattzipfeln, so dass der Blattstiel selbst nicht rinnenförmig ist. Da- durch wird das Wasser am Blatte festgehalten. Dagegen alles Wasser, das von dem Blüthenstande aufgefangen wird, kommt endlich längs dem Stengel za den Scheiden. Beispiele einer derartigen Anordnung liefern: Cerefolium silvestre Bess., Arten von Heracleum und Angelica, Callisace dahurica Fisch. (H. U.) u. a. Peucedanum palustre (L.) Moench. Der Regen wird von dem Blü- thenstande, besonders von den Doldchen aufgefangen, und wird längs 48 AXEL N. LUNDSTRÖM, den zugeplatteten, oberseits behaarten pedicelli nach dem Hüllchen und von diesem aus längs den radii welche an der oberen Seite mit einer deutlichen Rinne und kurzen, dicken, leicht benetzbaren Haaren ver- sehen sind, nach dem Stiele geleitet. Das Hüllchen ist nicht um den ra- dius her gleichfórmig vertheilt, sondern es lüsst gerade über dem Haar- rande des radius eine Óffnung frei, so dass das Wasser auf diesem Wege leicht hervordringen kann. An den Epidermiszellen zwischen den Haaren des radius, namentlich in der Rinne, sind die nach aussen gewendete Zellwand und die Cuticula dünner und weicher (mehr permeabel) als an den übrigen Epidermiszellen. Mehrere andere Umbellaten haben bekanntlich einseitig behaarte radii; das Verhalten derselben in Regen habe ich nicht Gelegenheit ge- habt náher zu untersuchen, wahrscheinlich ist aber Peucedanum palustre uicht die einzige Umbellate die mit derartigen Anordnungen für den Re- gen versehen ist. Dagegen weichen ab: Astrantia major L., minor L. und Ranunculefolia (nach Ex. in H. U.), Die handfórmig getheilte Blattspreite bildet mit seiner Basis eine Schale, dadurch dass die äussersten Zipfel einander theilweise decken. Von dem Grunde dieser Schale aus geht eine schmale, aber ziemlich tiefe Rinne längs dem langen Blattstiele nach den Nebenblättern herab, mündet aber nicht zwischen diesen aus. Diese Rinne wird von Wasser leicht benetzt, was nicht der Fall ist mit der übrigen Epidermis des Blattstieles, und sie ist immer wasserführend nach einem Regen. ? Eryngium virgatum Lam. Spreite lóffelformig gebogen; Blattstiel rinnenférmig; sie werden an den Nerven und in der Rinne genetzt. Euphorbiacex. Mercurialis perennis L. Die Blätter sind opponirt, jedes mit zwei wagerecht abstehenden Nebenblättchen versehen. Zwischen den beiden Nebenblättchen findet sich am Zwischenraume der Blatter ein erhóhter, rundlicher, haarbekleideter Grat, welcher leicht benetzt wird und das herabfliessende Wasser leitet. Dieser Grat ist am deutlichsten an den oberen und mittleren Internodien, weniger deutlich an den unteren. Das Innere des Grates besteht aus Collenchym, das hier wohl eine mechanische Bedeutung haben kann, aber dann aller Wahrscheinlichkeit nach als Schwellgewebe in Zusammenhang mit dem aufgefangenen Re- gen steht. REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 49 Geraniaceæ. Geranium sylvaticum L. fängt mit der Spreite Wasser auf und hält es in den eingesenkten Nerven fest, welche leicht benetzt werden und eigenthümliche, secret-führende Haare tragen, die ihre Cutieula na- mentlieh in Berührung mit Wasser abwerfen und durch die angeschwol- lene Membran endosmotisch Wasser aufnehmen. (Siehe Fig. 6 Pl. I und die Erklärung der Figur). Malvacee. Malva parviflora L. Die Blätter haben emen langen, gerundeten Stiel, dessen Oberseite mit einem sehr deutlichen Haarrande versehen ist, der leicht benetzt wird und das Wasser von der Spreite nach den Nebenblättchen leitet. Die Haare sind am Grunde punktirt (perforirt?). Ein deutliches Beispiel. Verschiedene andere Arten von Malva haben ähnliche Anordnungen (H. U.). Hy pericace:e. Hypericum quadrangulum L. Der Stengel dieser Pflanze ist be- kanntlich viereckig, zwei Kanten sind aber gerade unterhalb der Zwischen- rüume der Blatter gelegen, so dass keine Rinne hier gebildet werden kann, wie bei vielen Labiaten. Die gegenstündigen Blatter sind gänz- lich ungestielt und halb umfassend, dadurch aber, dass die Ränder der Blattbasis nächst dem Stengel herabgebogen sind, entsteht eine trichter- férmige Öffnung, durch welche das Wasser abwürts geleitet wird. Ge- rade unterhalb dieser Offnung findet sich, wie oben gesagt, eine hervor- stehende Kante, längs deren beiden Seiten das Wasser leicht abwärts dringt. Aber durch dieselbe Offnung verbreitet sich das Wasser auch nach der Kante, die unterhalb des Mittelnerven des Blattes vorhanden ist. Ich habe alle vier Kanten nach einem Regen merkbar angeschwollen gefunden. Violacex. Viola biflora L. Blüthenstiel und Blätter mit Rinne versehen. Das Wasser läuft lings dieser Rinne nach dem Blattwinkel, wo es zwischen den Nebenblättchen festgehalten wird. Findet sich unterhalb dieser ein Blatt am Stengel, so fiihrt eine Rinne nach demselben. Die Neben- Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 7 50 AXEL N. LUNDSTRÖM, blättchen desselben sind an einander und an den Stengel gedrückt und halten somit das Wasser fest. Viola tricolor L. Auch bei dieser Art wird das Regenwasser nach den gespalteten Nebenblättchen geleitet, deren Oberseite leicht genetzt wird. Der Stengel ist gerändert. (Über den Bau der Nebenblättchen bei Viola, siehe Hanstein l. c. Bot. Zeit. 1868 pag. 751—754). Cruciferæ. Diese Familie scheint arm zu sein an regenauffangenden Pflanzen, denn eine grosse Anzahl Arten werden gar nicht vom Regen ge- netzt, weil alle grüne Theile oft mit einem Wachsüberzug versehen sind. Indessen verhält sich Alyssum calycotrichum Boiss. sehr eigenthümlich (nach Ex. im bot. Garten zu Upsala). Obwohl auch diese Art an allen grünen Theilen einen Wachsüberzug hat, fängt sie dennoch sehr grosse Wassertropfen auf an den stengelumfassenden Lappen der pfeilförmigen Blätter. Diese sind nämlich aufgebogen und bilden dadurch an beiden Seiten des Stengels kleine Schalen, in welchen das Wasser sich ansammelt. Nach einem Re- gen bietet auch diese Pflanze einen höchst eigenthümlichen Anblick dar, wegen der beiden glänzenden Wasserperlen, welche regelmässig an je- dem Blatte dicht am Stengel liegen. Indessen die Wasserperle benetzt nicht die Stelle, wo sie liest; folglich scheint eine Wasseraufnahme un- möglich. Wahrscheinlich ist dies Wasser von Bedeutung für die Pflanze um ihre Temperatur und Transpiration zu reguliren (H. U.). d, Ranunculace:e. Anemone nemorosa L. Die Hüllchenblätter haben rinnenförmige, unten erweiterte, gewimperte Stiele, welche leicht benetzt werden. Aquilegia Ottonis. Scheiden; die Blätter werden nicht benetzt (H. U.). Delphinium eiliatum Stev. und tridactylum Mich. Die Blätter werden namentlich an den haarigen Nerven benetzt (H. U.) Helleborus viridis L. Der Regen sammelt sich an der Basis der Spreite, von woher eine Rinne ihn weiter leitet (H. U.). Clematis flammula L. Das Wasser wird von den stengelumfas- senden Stielen der opponirten Blätter festgehalten (H. U.). Ranunculus Aconitifolius L. Die Wurzelblatter haben rundliche Stiele, die Laubblätter dagegen sind mit einer Rinne versehen und scheidenum- : fassend. Dei Storlien in Jemtland fand ich die schalenfórmigen Kelch- "TN Rd: “à CA. ee ee REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 51 blätter nach einem Regen mit Wasser gefüllt; dies war aber wahrschein- lich nur ein Zufall, denn die Kelchblitter smd sonst bald hinfällig. Thalictrum paradoxum, carolinianum Bose., variflorum F., kemense Eu u. a., siehe oben p. 13. Caryophyllacex. Cerastium trigynum Vill. trägt, gleichwie C. vulgatum, lings dem Sten- gel und dem Blüthenstiel einen Rand von feinen Haaren, die zum Theil kopfig sind. An trockenen Individuen wird dieser Rand eingesenkt, was von dem Wasserverluste herrührt; wird Wasser aufgegossen, schwillt der Rand wieder aus und der Querschnitt wird zirkelrund. Dies spricht deutlich für die Bedeutung des Randes als wasseraufsaugend. Die Epi- dermiszellen des Haarrandes sind mit einem Secret überzogen, das wahrscheinlich grósstentheils von den Drüsenhaaren ausgeschieden ist und mit Hülfe des Regens über die Cuticula der angrenzenden Zellen verbreitet worden. Cerastium alpinum L. hat oft zwei Haarränder an den oberen langen Internodien; variirt. ? Silene inflata L, hat einen Wachsüberzug an alien grünen Theilen ausser den Dlattwinkeln, wo das Wasser sich sammelt und festgehalten wird. Ränder oder Rinnen unterhalb der Zwischenräume der Blatter sind nicht vorhanden; sie sind aber auch nicht nóthig, weil die Dlattpaare kreuzweise sitzen, denn das Wasser fällt aus den Zwischenrüumen der Blatter direct in den nächstunteren Blattwinkel. ? Stellaria graminea L. Blattbasis gewimpert, ausgebreitet, leicht benetzbar. Kein Haarrand unterhalb der Zwischenrüume der Blätter, nur eine scharfe Kante am Internodium. Polygonacea. Viele von den dieser Familie angehórenden Arten haben in den Schei- den ihrer Nebenblättchen treffiche Organe zum Auffangen des Regens. Dies zeigt sich am besten an den grossen Arten von humex und Rheum, von denen ieh im botanischen Garten zu Upsala sehr viele untersucht habe. Das Wasser, welehes von den Blättern und dem Bliithenstande aufgefan- gen wird, läuft längs dem kahlen oder gefurchten Stengel nach den Scheiden der Nebenblüttchen herab, deren innere Seite leicht genetzt wird. Ehe die Scheide überfüllt ist, fliesst kein Wasser an der Aussen- 52 AXEL N. LUNDSTRÖM. seite ab. Wenn dann die Wasserabdiinstang anfängt, drückt sich der dünne Oberrand der Scheide dicht an den Stengel und wird an densel-- ben fest angeklebt, wodurch das übrige Wasser von Berührung mit der Luft abgeschlossen wird, was die Abdünstung verhindert. Darum wird auch in diesen Scheiden Wasser angetroffen sogar mehrere Tage nach einem Regen. Wenn auch die Aufgabe der Scheiden der Nebenblüttchen an- fangs die sein mag, junge Theile zu schützen, kann dies dennoch nicht ihre einzige Bedeutung sein, denn 1) fallen sie an den ausgewachsenen Individuen nicht ab, sondern bleiben functionsfähig sitzen und 2) sammeln sie thatsüchlich Wasser auf. Dass dies nachher von der schleimigen Epi- dermis absorbirt wird, ist mir unzweifelhaft. Die deutlichsten der von mir beobachteten Beispiele sind Rumex Nemolapathum Ehrb., R. longifo- lius D C. f. calliflora und Rheum tataricum Lin. fil. (H. U.). : Polygonum viviparum L. Eine feme Rinne führt von der Scheide der oberen Nebenblattchen nach der unteren, unterhalb welcher sich ge- wöhnlich keine solche Rinne findet. Salicaceæ. Die Salices besitzen freilich keine deutlichen, hieher gehörenden Anordnungen; bemerkenswerth ist es aber, dass der Regen nach den Blattwinkeln geleitet wird und da bleibt, z. B. bei S. myrsinites L. und glauca L. Wenn Nebenblüttchen daselbst vorhanden sind, werden sie an der Oberseite leicht genetzt, z. D. bei S. hastata L., lanata L. u. a. Salix herbacea L. Sammelt den Regen an den Blättern auf, die durch Zusammenfaltung der Ränder öfters etwas dütenförmig sind. Populus laurifolia Led., balsamifera L. und pyramidalis Roz. Bei diesen Arten wird das Wasser längs dem gefurchten Stamme (der blatttragenden Sprosse) nach den Nebenblättchen geleitet, und bleibt innerhalb derselben haften. Hier findet sich auch eine reichliche Absonderung von Harz und Gummi-schleim, die sich mit dem Regenwasser zu einer Emulsion ver- mischt und die im Blattwinkel liegende Knospe umschliesst. Darum erscheint auch das Secret am reichlichsten nach einem kurzen Regen. Nachher steigen die Harzkugeln nach der Oberflüche hinauf und bilden dort ein zusammenhangendes dünnes Häutchen, welches die Abdünstung der unterliegenden Emulsion hemmt. Ein Theil des Secrets wird vom Regen fortgespült und überzieht nachher den jungen Stamm wie ein dünner Firniss. Wenn das Secret nur darauf abgesehen würe, die Knospe ohne Beihilfe des Regens zu schützen, würde es wohl, wie Wachs und DEN REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 58 ühnliche Stoffe, weder genetzt werden, noch den Regen festhalten; jetzt findet man aber leicht, wenn man die Harzrinde nach einem Regen ent- ferut, dass der Wassergehalt nüchst der Epidermis sehr betrüchtlich ist. Populus tremula L. trügt bekanntlich zwei Drüsen (Nectarien), welche Honig ausscheiden, an der Basis der Spreite, mangelt aber harz-abson- dernde Nebenblättchen. Bei den Nectarien finden sich oft einige Haare. Eben andieser Stelle, dem einzigen Theil der Spreite, welcher leicht be- netzt wird, bleibt das Regenwasser wenigstens an jungen Espensprossen haften und wird ganz gut festgehalten, weil die Ränder der Spreite an der Basis etwas aufgebogen sind; besonders ist dies der Fall bei jungen Blättern, welche dadurch mehr oder weniger schalenfórmig werden. Nach dem Grunde dieser Schale, d. h. nach den Nectarien, werden mit dem Regen auch alle jene klemen Substanzen geführt, welche am Blatte haften geblieben sind, wie Staub, Thier-excremente u. s. w. Wäh- rend Dürre erstarrt die abgesonderte zuckerhaltige Flüssigkeit und hemmt somit die Transpiration. Wahrscheinlich ist diese Honigabsonderung der Pflanze auch niitzlich, dadurch dass sie Ameisen heranlockt, welche oft auf den Espen vorkommen, damit sie wie eine Leibwache die Blatter gegen schädliche Insecten und deren Raupen beschützen; eigenthtimlich ist es aber, dass der Honig eben an der Stelle abgesondert wird, wo er am leichtesten vom Regen weggespült werden kann. Für die Pollination kann jene Absonderung unmöglich irgend eine Bedeutung haben, weil sie lange nach der Bliithenzeit eintritt, und gerade an jungen Espensprossen, die keine Blüthen tragen, am reichlichsten ist. Die Zuckerlôsung kónnte auch dazu beitragen, Feuchtigkeit aus der Luft aufzunehmen; dies schliesst aber nicht die Erklärung aus, welche ich hier von diesen Nectarien ge- geben habe, d. h. dass sie dem Regen und dem Ameisen angepasst seien. Wenn eine Gummi-, Schleim-, oder Harz-absonderung in Zusam- menhang mit dem Regen für die Pflanze Bedeutung haben kann, kann ieh nicht einsehen, warum eine Zucker-absonderung nicht von derselben Bedeutung sein kónnte. Bei den Monocotyledonen, wenigstens bei den in unserem Lande vorkommenden, scheinen deutliche Anordnungen für den Regen weniger gewöhnlich zu sein. Indessen fehlen regenauffangende Pflanzen nicht günzlich in dieser Klasse, wenn auch die hierher gehórenden Anordnun- gen, ebenso wie die übrigen Differenzirungen der Epidermis, nicht so ausgeprügt und verschiedenartig sind wie bei den Dicotyledonen. So wird z. B. eine nicht unbedeutende Quantität Wasser in dem diitenfor- 54 AXEL N. LUNDSTRÖM, mig gefalteten Blatte der Convallaria Majalis L. aufgesammelt. Bei mehreren Monocotyledonen mit rinnenfórmigen Blättern wird das Wasser direct nach dem Wurzelstocke und den Wurzeln geleitet. Eigenthümlich sind die Anordnungen, welche bet mehreren Bromeliaceen vorkommen: die rinnenförmigen Blätter umschliessen einander eng mit ihren Scheiden, so dass zwischen ihnen geschlossene Höhlungen gebildet werden, in welchen viel Wasser aufgesammelt wird, das für diese Pflanzen eine besondere Bedeutung haben dürfte ). Bei den Pteridophyten, namentlich den Filicineen, indies sich auch hierher gehörende Anordnungen, besonders in Gestalt von Rinnen oder Haarrändern an den Blättern, móglicherweise auch als Luftwurzeln ringsum die Stümme mehrerer Arten.. Bei Polystichum spinulosum wird das Regenwasser längs dem Mittelnerven geleitet, welcher mit wasser- festhaltenden Härchen versehen ist, und bei P on Phegopteris ist die rinnenförmige Rhachis wasserfesthaltend. . Viele Bryophyten ziehen bekanntlich mit grosser Leichtigkeit Was- ser an sich an, und halten es zwischen ihren kleinen Blättern und dem Stamme fest, was nicht nur für ihre Nahrung, sondern auch für ihre Be- fruchtung von grosser Wichtigkeit ist. Ich habe gefunden, dass dies Festhalten des Wassers bei mehreren Bryaceen dadurch erleichtert wird, dass die Blätter an der inneren, dem Stamme zugekehrten, concaven Seite leicht benetzt werden, während die äussere (untere) Seite das Wasser nicht festhält (nicht benetzt wird). Das Peristom der Bryaceen ist be- kanntlich sehr hygroscopisch, und ich habe mehrmals Gelegenheit gehabt zu beobachten, wie das zurückgebogene Peristom des Space luteum sich bei dem kleinsten Regentropfen schnell schliesst. Ob es unter den Thallophyten welche giebt, die specielle Anord- nungen in Bezug auf den auffallenden Regen besitzen, wage ich nicht mit Bestimmtheit zu entscheiden. Ich will nur darauf hinweisen, dass bei mehreren Lichenes (z. B. Usnea) die ausgewachsenen Apothecien schalenförmig sind und nach Regen Wasser festhalten, was ja für das Schwellen der Paraphysen und die Verbreitung der Sporen von Bedeu- tung sein kann, und dass man oft in den schalenförmig gebogenen Ran- dern des Thallus des Nephroma arcticum Regen angesammelt findet. 1) In einem Aufsatze »An Entomostracon living in treetops» (in »The Nature» 1880, 20 Mai pag. 55) beschreibt Fritz MüLLer in Desterro in Brasilien ein Ostracod, Elpidium bromelianum, welches bisher nur in diesen Wasseransammlungen der Brome- liaceen angetroffen worden ist, ein eigenthümliches Verhiltniss, worauf Herr Professor W. LILJEBORG meine Aufmerksamkeit gütigst gelenkt hat. REGENAUFFANGENDE PFLANZEN. 55 Ein Bliek auf die allgemeinen Züge der Geschichte der Pflanzen- welt zeigt, dass die Entwickelung von einer Wasservegetation (Algen mit den Characeen als der höchsten Abstufung) aus zu Bryophyten fortgeschritten ist, bei welchen eine wichtige Lebenserscheinung, die Befruchtung, noch immer Wasser als Medium erfordert um möglich zu werden, wenn auch die Pflanze übrigens in der Luft existiren kann. Die obengenannte Fähigkeit der Moose Wasser leicht an sich innerhalb der Blätter anzuziehen, wird auch eine der ersten. Andeutungen sein, welche bei den Luftpflanzen hervortritt, von einer Anpassung zum Fest- halten des Wassers. Bei der nächsthöheren Gruppe, den Pteridophyten, werden auch diejenigen Theile (die Prothallien), welche die Geschlechts- organe tragen, nach einem Orte (an den Boden) verlegt, wo sie ein Wassermedium leichter bekommen können, aber die Blätter bieten mehr Anpassungen an die Luft als Aussenmedium wie bei den Moosen. Bei den höchsten Pflanzen endlich haben die fructificativen sowohl als die vegetativen Theile eine noch vollkommenere Anpassung erreicht an die vielen Eigenthümlichkeiten des Luftoceanes in Hinsicht auf Temperatur, Licht, Thierwelt und atmosphärischen Niederschlag. Und was die An- passungen an den letztgenannten Factor betrifft, finden diese einen Aus- druck nicht nur in den mannigfaltigen Verschiedenheiten der Epider- misbildungen, sondern auch in der Form und Stellung verschiedener Pflanzentheile. III DIE WASSERAUFNAHME DURCH DIE OBERIRDISCHEN PFLANZEN- THEILE UND DIE BEDEUTUNG DES AUFGEFANGENEN WASSERS FÜR DIE PFLANZE. Die Fähigkeit der hóheren Pflanzen, mittelst ihrer Blatter und Stimme Wasser und darin aufgelóste Stoffe aufzunehmen, wurde schon von Mariorre und HaLzs !) erwiesen. Dass das auf diese Weise aufgenom- mene Wasser sehr beträchtlich ist, geht aus J. BoussrNGAULTS ") Unter- suchungen hervor, ebenso wie dass die Dlütter Wasser aufnehmen kón- nen, obschon keine Spaltóffnungen da sind. PFEFFER ”) meint, dass je- 1) Ouevres de ManrorrE 1817, p. 133. 2) Agronom. Chim. agric. etc. 1878 Bd. 6 p. 364. 3) Prerrer, Pflanzenphysiologie I, p. 66—70 etc., wo die betreffende Literatur theilweise angeführt ist; ein vollstándiges Referat derselben gehórt nicht zu dem Plane dieser Abhandlung. 56 AXEL N. LUNDSTRÖM, des Blatt und jeder Stammtheil, die genetzt werden, auch im Stande sind Wasser aufzunehmen, obgleich dies Aufnehmen, wenn eine deutliche Cuticula da ist, langsamer geschieht und unzureichend ist um das Be- dürfniss der transpirirenden Pflanze zu füllen. »Moose und Flechten müssen auch in der Natur zum Theil ihren Wasservorrath direkt aus Regen und Thau entnehmen, und wenn aus den Niederschlägen die Pha- nerogamen wesentlich durch Vermittlung des Bodens Nutzen ziehen, so dürfte doch ein gewisses Wasserquantum auch durch die benetzten oberir- dischen Theile aufgenommen werden .. ... Vielleicht erlangt auch für manche Phanerogamen die Aufnahme von Wasser durch oberirdische Theile eine höhere Bedeutung». Nach BoussinsauLr nehmen Vinea und Asclepias durch ihre Blatter merkliche Wassermengen auf. WIESNER !) hat vor kurzem die Frage von der Wasseraufnahme zum Gegenstand emer naheren Untersuchung gemacht. Von den Resul- taten, zu denen er gelangt ist, mögen folgende hier in der Kürze ange- führt werden. Die Transpiration der oberirdischen Theile wird durch ein vorhergehendes Begiessen mit Wasser befórdert, wenn die Pflanzen- theile von Wasser genetzt werden können. Die Blätter nehmen gewöhn- lich mehr Wasser durch die untere Seite auf als durch die obere, warum hegen und Thau gewóhnlich der Pflanze direct nicht viel Wasser zufüh- ren ^. Beide befördern indessen die Transpiration, nachdem das Wasser an der Aussenseite abgediinstet hat. Aber diese Steigerung der Transpi- ration gereicht der Pflanze zu Nutzen, nur wenn der Erdboden hinreichen- des Wasser enthält, warum Thau unter gewissen Umständen ungünstig auf die Pflanze einwirken kann. Wenn die Pflanzen erschlaffen, wird die Blattstellung verändert, wodurch die Unterseite der Blatter vom Regen benetzt werden kann, der somit der Pflanze zu Gute kommt. Die cesteigerte Transpiration bei benetzten Blatter wird von einem Schwel- lungszustande der benetzten Membran verursacht, wodurch der Transpi- rationswiderstand vermindert wird. 1) Studien über das Welken von Blüthen und Laubsprossen (Kaiserl. Aka- demie der Wiss. in Wien, Sitzungsber. von 2 Nov. 1882) nach Ref. in Bot. Zeit. 1883, p. 86— 87. 2) Wie ich oben z. B. bei Trifolium repens, Vaccinium Vitis idea u. a. dar- gethan habe, kann Regenwasser sich auch an der Unterseite der Blätter sammeln. Was den Thau betrifft, »füllt» er ja nicht, wie der Regen, sondern setzt sich an abge- kühlten Gegenständen ab, folglich auch an der Unterseite der Blätter. AUFNAHME UND BEDEUTUNG DES WASSERS. 57 Wenn also eine Aufnahme von Wasser mit darin gelósten Stoffen dureh cuticularisirte Membranen möglich ist und in mehreren Fällen wirklich Statt findet?), bleibt es doch eine andere Frage, welche Bedeu- tung das auf den oberirdischen Theilen festgehaltene Regenwasser für die Pflanze besitzen mag. Zuerst ist dann zu bemerken, dass jene Be- deutung nicht dieselbe ist oder dieselbe sein muss bei allen Pflanzen, welche Regen auffangen, und dass sie nicht immer bei derselben Pflanze eine einfache ist. Ohne mich hier näher auf diese Frage ein- zulassen, will ich nur die wichtigsten Hinsichten aufzählen, in denen das so aufgefangene Regenwasser für die Pflanze Bedeutung besitzen kann. 1) Es trägt zur Reinigung der Pflanze bei, z. B. bei Alchemilla, Rubus Chamemorus, Trifolium repens u. a., vielleicht bei den meisten Pflanzen, bei denen Staub u. dergl. von den Theilen, die von Regen nicht genetzt werden können, weggewaschen wird. Das frischere Grün, das die Vege- tation nach einem Regen zeigt, beruht in vielen Fällen auf diesem Um- stande. Die weggewaschenen Körperchen werden entweder mit den Re- gentropfen nach dem Boden geführt oder sie werden an bestimmten Stellen der Pflanze angehäuft. Die Reinigung kan indessen nicht der einzige Zweck des Regenauffangens sein, weil es besondere Anordnun- gen zum Festhalten des Wassers giebt. 2) Es trügt, nachdem es abgedünstet hat oder absorbirt worden, zu einer gesteigerten Transpiration bei, dadurch dass auf der Cuticula ausge- breitete, erstarrte, gummi-oder schleimartige, möglicherweise auch zucker- artige Stoffe gelést werden oder anschwellen, und dadurch dass der Tran- spirationswiderstand der Membran selbst durch dies Schwellen ver- mindert wird (nach Wiesner, s. oben). Durch diese Steigerung der Transpiration wird bekanntlich auch die Aufnahme und Assimilation von Nährstoffen befórdert. Die gesteigerte Transpiration tritt zu einer be- sonders passenden Zeit ein, denn nach einem Regen ist der Wasservorrath im Boden reichlicher. Dagegen vermindert der aufgefangene hegen an- fangs die Transpiration, dadurch dass er wührend seiner Abdünstung die Temperatur senkt. . 3) Es kann solche Secrete (Gummi, Gummiharz, Zucker etc.) lösen und über Theile der Oberfläche der Pflanze ausbreiten, die für 1) Siehe übrigens: DETMER: Pflanzenphysiologie: Die Wasseraufnahme seitens der Pflanzen pag. 106—118. Diese Arbeit habe ich doch nur während des Druckes meines Aufsatzes benutzen kónnen. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. HI. 8 58 AxEL N. LUNDSTRÖM, die Pflanze Bedeutung besitzen kónnen, dadurch dass sie, wenn sie er- starrt sind, eine zw starke Transpiration bei trocknem Wetter verhindern. Es ist dies Verhältniss, ganz wie das oben (2) genannte, eine sehr gewóhnliche Erscheinung. 4) Es kann von der Pflanze absorbirt werden und dadurch einen : verlorenen Turgor wieder ersetzen. Dies ist oben durch zahlreiche Exempel gezeigt worden. 5) Es kann wahrscheinlich, weil es Kohlensáure nebst Nitraten und Nitriten u. a. enthält'), der Pflanze ausser Wasser directe Nahrung zuführen. Dies mittelst directer Experimente aufzuweisen, ist mir nicht gelungen, aber in Hinsicht auf das allgemeine Vorhandensein dieser Stoffe im Regenwasser und ihre Fähigkeit leicht zu diffundiren, scheint mir jene Annahme höchst wahrscheinlich. 6) Es kann durch Aujlösuny von auf der Pflanze angesammelten Stoffen, z. B. Thierexcrementen (welche wichtige stickstoffhaltige orga- nische ’Nahrungsmittel, wie Harnstoff, Hippursáure, Guanin etc. enthalten) und anorganischen Körperchen, der Pflanze noch weitere Nährstoffe zu- führen. Dass verschiedene von diesen Stoffen auf diese Weise durch die Pflanze aufgenommen werden können, ist von J. BoussINGAULT gezeigt worden (z. B. Calciumsulfat, Kalisulfat, Kalinitrat u. s. w.). In Zusam- menhang hiermit will ich erwähnen, dass Bacterien sehr oft unter diesen angehäuften Stoffen vorkommen. 7) Es kann durch das Schwellen der wasseraufnehmenden Zellen und die daraus erfolgende Spannung eine Bewegung hervorrufen. Die praktische Flori- und Horticultur hat übrigens seit lange con- statirt, dass die Überspritzung der Pflanzen mit Wasser ihnen nützlich ist, so dass wohl kein Zweifel mehr darüber obwalten dürfte, dass der auffallende Regen auf den normalen Fortschritt mehrerer Erscheinungen des Pflanzenlebens einen wohlthätigen Einfluss ausübt. Absolut nothwendig für die Pflanze dürfte der direct auffallende Regen nicht sein, wenn anderes passendes Wasser ihr zu Gebote steht, ebenso wenig wie ani- malische Nahrung den insectfangenden Pflanzen nothwendig ist, wenn 1) Siehe: TRS Cu: Einleitung in die Mineralquellenlehre, und ALMÉN: Huru bör ett dricksvattens godhet bedömas etc.? Sv. lükaresüllsk. nya handl. Ser. 2 del 3. ÅLLGEMEINES. 59 sie andere geniessbare stickstoffhaltige Nahrung durch die Wurzel be- kommen können. Die Hauptaufgabe dieser Abhandlung aber ist nicht zu zeigen, in welehen verschiedenen. Hinsichten der direct auffallende Regen den Pflanzen nützlich ist, sondern hervorzuheben, dass es bei den hóheren Pflanzen besondere Anordnungen für den atmosphärischen Niederschlag giebt, welche schwerlich anders als in Zusammenhang mit diesem erklärt werden können. Und darüber habe ich in der Literatur keine Angabe gefunden. IV ALLGEMELNES. Es finden sich bei mehreren hóheren Pflanzen mehr oder weniger deutliche oberirdische Anordnungen zum Auffangen, Leiten, Festhalten und Aufsaugen des Regens. Regenauffangend können die meisten oberirdischen Pflanzen- theile sein. Es sind gewöhnlich die Laubblätter, welche sowohl durch ihre Form als ihre Stellung diesem Zwecke angepasst sind; aber auch Stämme, Blüthenblätter, Blüthenstände und Früchte können hieher gehö- rende Anordnungen aufzeigen. Bisweilen halten die regenauffangenden Pflanzentheile selbst das Wasser fest, z. B. die Blätter der Alchemilla; in anderen Fällen dagegen thun sie dies nicht, z. B. die Blätter Thalic- trums und die Oberseite des Blattes bei Trifolium. Leitend sind vorzugsweise eingesenkte Blattnerven, Rinnen an Blattstielen und Stämmen, Haarränder u. dergl. Diese Anordnungen werden zugleich festhaltend und absorbirend, wenn ihre Epidermis leicht benetzbar ist. Wasserfesthaltend sind, ausser allen mehr oder weniger scha- lenförmigen Theilen, alle diejenigen Anordnungen, deren Epidermis von aussen benetzt werden kann. Hieher gehören folgende Gebilde nebst anderen: viele Haare, Blattzähne (an welchen der Regen tropfenförmig festgehalten wird), Blattachseln, Nebenblättchen (Scheiden), Grübchen, Rinnen u. s. w. 60 Axe. N.-LUNDSTRÖM, Absorbirend sind in grósserem oder minderem Grade alle obengenannte wasserfesthaltende Theile, falls sie benetzbar sind, und je nachdem ihre Membranen (sogar die cuticularisirten) permeabel sind. Die wichtigsten Anpassungen an den Regen, denen wir bei den hö- heren Pflanzen begegnen, sind also: 1. Einsenkungen, welche auftreten kónnen in Gestalt von a) Schalen, aus Blättern oder Nebenblättchen gebildet, welche auf die eine oder andere Weise gefaltet sind, z. B. bei Silphium, Thalic- trum u. a. b) Grübchen, kleineren Einsenkungen der Epidermis, z. B. an der unteren Seite des Blattes bei Vaccinium Vitis Idea. c) Rinnen, z. B. am Stamme der Gentiana Amarella. 2. Haargebilde, drüsige oder nicht drüsige, welche vereint wer- den zu a) kleineren Ansammlungen, Haarbiischeln, oder, b) Haarrändern. Hinsichtlich dieser Haargebilde könnte es in Zweifel gestellt werden, ob nicht viele von den obengenannten, da sie schon während des Kno- spenstadiums entwickelt sind, dann ihre eigentliche Rolle spielen in Be- zug auf die Theile, welche sie schützen, und nachher ohne Bedeutung sind. Aber man muss sich dann erinnern, dass jene Gebilde, z. B. die Zotten bei Trifolium repens, Vaccinium Vitis Idea, Rosa, u. s. w., kei- neswegs den vergänglichen, transitorischen, der Knospe eigenen Haar- bildungen angehóren, sondern dass sie persistiren, wenn sie auch ver- trocknet scheinen. Ich habe auch vorher gezeigt, dass sie, gleichwie die Vorblätter der Lobelia Erinus, nach Regen anschwellen und eine Ge- stalt annehmen, welche deutlich beweist, dass sie ihre Rolle nicht ausge- spielt haben. Wenn man jene wasseraufsaugenden Haare mit den Wurzelhaaren vergleicht, welehe ja auch zum Aufsaugen von Wasser bestimmt sind, haben diese freilich keine Cuticula, aber sie stehen ja während ihrer ganzen Zeit in Berührung mit einem feuchtigen Medium und bedürfen deswegen nicht die Metamorphosen, welche für diejenigen Haare noth- wendig sind, die bald von Luft, bald von Regentropfen umgeben sind. 3. Benetzbare Epidermis-membranen, unabhängig von oder verbunden mit Secretionen (Gummosis ete.); welche bilden | a) gróssere oder kleinere Flecken und b) Streifen. | Diese Metamorphose der Zellhaut ist besonders bemerkenswerth. Meiner Ansicht nach hat sie eine ebenso grosse biologische Bedeutung, ÅLLGEMEINES. 61 wie die Cuticula-bildung und die Wachseinlagerung, welche bei der Epi- dermis der in den Luftocean emporragenden Pflanzen ') sich finden, und beruht, gleichwie diese, auf einem Einflusse des Aussenmediums. Die Differenzirung einer von aussen benetzbaren und einer nicht benetzbaren Epidermis ”) scheint mir einer von den besten Beweisen zu sein, dass bei den hóheren Pflanzen Anpassungen an den Regen vorhanden sind, um so mehr als eine benetzbare Epidermis, wie aus einer Menge von Beispielen hervorgeht, sich am óftesten eben an denjenigen Stellen findet, wohin das Wasser in Folge der Stellung der Pflanzentheile sich sammelt. 4. Die gegenseitige Stellung von Pflanzentheilen, wie Blattaehseln, niederliegenden Haaren, Einschnitten an Blättern u. s. w. 5. Innere (anatomische) Anpassungen, wie wasserabsor- birende Gewebe, schwellende Secrete u. s. w. Die oben 1, 2, 3, 3 und 5, angegebenen Anpassungen treten in- dessen am öftesten auf die eine oder andere Weise verbunden auf; somit werden Haarrinnen, Grübchen mit Haaren, Blattachseln mit Haaren ge- bildet u. s. w., und. gewóhnlich haben haben sowhl Einsenkungen als Haargebilde benetzbare Membranen. Bemerkenswerth ist, dass alle diese Anpassungen an den Regen, so fern ich habe finden können, bei allen submersen Pflanzentheilen fehlen; dies bekräftigt noch weiter die Richtigkeit der dargelegten Deutung. Es giebt bekanntlich auch Anordnungen zum directen Entfernen des Regens von mehreren Pflanzentheilen, z. D. Blüthen, den Blattern der Nymphæa u. s. w. Diese Anordnungen, welche durch die Stellung der Pflanzentheile und nicht benetzbare Membranen bewirkt werden, sind nicht hier behandelt. Die Planzentheile, welche mit den oben beschriebenen Anordnun- gen für den Regen versehen sein kónnen, sind folglich: Stämme, mit z. B. Rinnen, Haarrändern u. s. w. Niederblatter, z. B. bei Rubus Chamemorus. Laubblätter, sowohl die Spreite als der Stiel und die Neben- blüttchen. 1) Siehe PFEFFER, Pflanzenphys. p. 290—91. 2) Was die Thatsache betrifft, dass viele Pflanzen, welche sonst einen Unter- schied aufweisen zwischen benetzbaren und nicht benetzbaren Theilen der Epidermis, nach heftigen und langwierigen Regen an ihrer ganzen Oberflüche nass werden, wird dies darauf beruhen. dass das Wachs an ihrer Epidermis mechanisch entfernt wird. 62 AXEL N. LUNDSTRÖM, Hochblätter, z. B. bei Lobelia Erinus. Bläithenstände, z. B. bei Cornus suecica, Peucedanum. Bläthen, z. B. bei Parnassia. Früchte; diese beabsichtige ich in einem besonderen Aufsatze zu behandeln. Alle die betreffenden Anordnungen sind zugleich dem Thau ange- passt, sowohl wenn dieser sich direct an ihnen absetzt, was an einer benetzbaren Membran meistens der Fall ist, als wenn er sich an ande- ren, nicht benetzbaren Theilen der Pflanze so reichlich gebildet hat, dass die Tropfen ihrer Schwere zufolge nach den erstgenannten Theilen übergeführt werden. Von dem Nützen und der Bedeutung des aufgefangenen Regens für die Pflanze habe ich oben pag. 57 und 58 gesprochen. ; Ich bin mir wohl gewärtig, dass man Einwendungen machen wird gegen die hier vorgetragenen Deutungen. Namentlich erwarte ich die Bemerkung, dass der auf die Pflanzen fallende Regen sich in der That nicht so verhält, wie ich angegeben habe, sondern sich bald an diesen, bald an jenen Pflanzentheil anhängt, ohne einem bestimmten Gesetze zu folgen. Es kann. auch in vielen Fällen scheinen, wie wenn es so wäre, besonders im Anfang eines Regens oder nach einem kürzeren Regen- wetter. Man muss aber hier genau unterscheiden zwischen solchen Was- sertropfen, welche auf die eine oder andere Weise von der Pflanze wirk- lich festgehalten werden, und solchen welche nur zufülligerweise an einer Epidermis sitzen geblieben sind, die sie nicht benetzen und von der sie durch den gelindesten Wind oder Stoss abgeschüttelt werden, und man muss auf die Verhältnisse Acht geben, welche wegen der Stellung und der Form der Pflanzentheile die yewöhnlichsten sind. Denn ebenso wie man bei einer nüheren Untersuchung von der Bestäubung entomophiler Blü- then leicht findet, dass die Insecten in derselben Blüthe nicht immer auf dieselbe Weise arbeiten oder denselben Weg gehen, obwohl der Bau der Blüthe deutlich scheint eimen Weg zu bezeichnen, der am leichtesten zum Ziele führt, so wird man auch finden, dass die hier besprochenen Anordnun- gen, wenn sie auch ófters scheinen einen sehr grossen Spielraum dem Zufalle zu überlassen, dennoch gerade so gemacht sind, dass sie auf eine beste Weise das Festhalten, Leiten u. s. w. des Wassers ermóglichen. Man wird vielleicht gegen diesen Vergleich mit der Anpassung der entomophilen Blüthen einwenden, dass in Betreff des Regenauffan- gens kein Gesetz erwiesen werden kann, das mit dem Hunger, welcher die Insecten antreibt ihre Nahrung zu suchen, vergleichbar ware, noch ALLGEMEINES. 63 irgend ein Umstand, welcher der leitenden Farbe und dem lockenden Geruch der Blüthe gleichkäme. Dagegen will ich nur daran erin- nern, dass den anemophilen Blüthen alle Lockmittel fehlen, obwohl sie einer Bestäubung angepasst sind, die mehr als irgend etwas anderes vom Winde abhängig ist, und dem Auffangen der Pollenkórner eine sehr kleine Oberfläche darbieten. Ausserdem giebt es in der That Gesetze, welehe für den herabfallenden Regentropfen gelten, nümlich das Gesetz der Schwere, sowie Adhesions- und Cohesionsgesetze, wodurch die An- passung der Pflanzentheile in Gestalt, Bekleidung und Stellung an be- stimmte Gesetze leicht móglich wird. Ich bin darum überzeugt, dass die Frage von den Anpassungen der Pflanzen an den Regen, wenn auch man befinden sollte, dass mehrere der obengenannten Anordnungen zugleich auf andere Zwecke abgesehen sind, und meine Deutungen dadurch eine Modification erleiden würden, dennoch ein Gesichtspunkt bleiben wird, der von der Wissenschaft ins ' Auge gefasst werden muss. LIBRARY |= = 64 AxEL N. LUNDSTRÖM, ERKLARUNG DER ABBILDUNGEN. BEST. Stellaria media Cyrill. Fig. 1-5. Geranium sylvaticum L. Fig. 6. Fig. 1. Stellaria media Cyrill. (1!/, Vergrösserung), ein Theil eines Exemplares, ein wenig von oben gesehen. a, a die am Rande gewimperten Blattstiele, dem ersten Laub- blattpaare gehórend; b das kahle Internodium zwischen dem ersten und zweiten Laubblattpaare; e das einseitig bebaarte Internodium zwischen dem 2:ten und 3:ten Laubblattpaare (der Haarrand ist von dem Betrachter abgekehrt); x Wasser, das sich in der Achsel des dritten Laubblattpaares gesammelt hat und da von den ausgesperrten Haaren des Blattstieles festgehalten wird; d das nächstfolgende einseitig behaarte Internodium, oberhalb dessen die Hauptaxe blüthentragend ist; nach der Bestäubung hat der Fruchtstiel e sich abwärts gebogen zwischen die Laub- blätter und nach der Seite, wo das untersitzende Internodium d kahl ist; f die noch nicht geóffnete, vom Kelche umschlossene Frucht; g das oberste Blatt- paar der Hauptaxe; h, h die diesem Blattpaare gehörigen Blattstiele, von oben gesehen, die Stellung der regenfesthaltenden Haare und die zwischenliegende Hauptaxe in Querschnitt und mit Haarrande zeigend. 2. Stellaria media (natürl. Grüsse). a zweiseitig haariges Internodium, worauf folgt ein einseitig haariges 5, gegen dessen kahle Seite der Fruchtstiel c herab- gebogen ist und einen sebr spitzigen Winkel hildet 3. Stellaria media. Ein Theil des Quersehnittes durch ein Internodium, die Epidermis und einige Haare zeigend. «a, a Haare, zwischen deren Basalzellen Wasser e festgehalten wird; 5 Basalzellen der Haare; an den Schnitten er- sieht man, dass sie eine dickere Zellmembran und eine mehr oder weniger deutlich wellenfórmige Cuticula (siehe den Text) haben, und dass es vorzüg- lich diese Zellen sind, welehe mit Wasser in Berührung kommen; J’ die uhrglas- förmige punktirte (perforirte?) Membran der untersten Haarzelle; c gewöhnliche Epidermiszellen, deren nach aussen gekehrte Wand, da die Zellen ihren Turgor . verloren haben, eine deutlich wellenfórmige Cuticula zeigt; c chlorophyllfüh- rendes Parenchym. 4. Stellaria media. Ein Haar vom Rande des Blattstieles. « die Fusszelle, deren Cuticula radial vom Grunde des Haares ausgehende Ränder zeigt, die dadureh gebildet werden, dass, wenn die Zelle ihren Turgor verliert und die Membran sich zusammenzieht, die Cuticula, weil weniger elastisch, sich in feine Faltchen legt; 5 die nächstfolgende Zelle, welche durch eine punktirte (oder perforirte?) Membran von a getrennt ist; diese Zelle, nebst den nächstoberen, hat eine dickere Cellulose-membran als die äussersten Zellen des Haares und wird also durch Jod und Schwefelsäure deutlicher blauviolett gefärbt. Fig. » » » » » ERKLÄRUNG DER ABBILDUNGEN. 65 5. Stellaria media. Ein Driisenhaar des Kelches. * 6. "Geranium sylvaticum. Ein Drüsenhaar von dem eingesenkten Blattnerven; a die angeschwollene Endzelle, deren Cuticula an der Spitze x geborsten ist, so dass die Cellulose-membran in unmittelbare Berührung mit dem Wasser kommt. Der Inhalt aller Zellen hat sich durch Behandlung mit Alcohol und Glycerin ein wenig von der Zellwand zurückgezogen. BIS Melampyrum pratense und M. sylvaticum. " 1. M. pratense. Ein Theil der Hauptaxe mit einem Zweige aus einer Keim- blattachsel. a, a die Keimblätter, b der kahle hypocotyle Stammtheil, c das zweiseitig behaarte erste Internodium; d das nur an der Unterseite haarige, fast gerade abstehende erste Internodium eines Zweiges aus der Achsel des Keimblattes; e, e das erste Blattpaar des Zweiges mit den fast vertical stehen- den Blattbasen und den oberen, mehr horizontal ausgebreiteten Theilen der Spreite; z die Stelle, wo das an den Bláttern aufgefangene Regenwasser sich sammelt, um sich längs dem Haarrande an der Unterseite des Zweiges weiter zu verbreiten; f das zweiseitig behaarte, zweite Internodium des Zweiges. Natiirl. Grüsse (ein ziemlich grosses Exemplar). 2. M. pratense. Das erste Blattpaar des Zweiges, von vorn gesehen, um die Stellung der Blattspreiten zu zeigen (entspricht Fig. 1 e, e; siehe deren Erkla- rung oben); @ die Haare an der Unterseite des Zweiges. 3. Durchschnitt eines Blattes (e Fig. 1) nahe an der Blattbasis; a die Haar- gebilde des Mittelnerven an der Oberseite des Blattes; 5 die Haargebilde am abwärts geriehteten Blattrand. Die inneren Gewebe des Blattes sind nicht ge- zeichnet. 40-mal vergröss. 4. M. pratense. Querschnitt durch ein zweiseitig behaartes Internodium (f Fig. 1) Zweierlei Haargebilde (siehe den Text). 40-mal vergr. 5. M. pratense Ein Theil der kahlen Epidermis von der Oberseite eines einseitig behaarten Zweiges (d Fig. 1). Die nach aussen gekehrten Membra- nen sind bedeutend dicker, als die der Epidermiszellen der Unterseite (siehe folg. Figur). 6. M. pratense. Epidermis von der Unterseite eines einseitig behaarten Inter- nodiums (in Querschnitt). Die gerundeten Drüsenhaare (a) sitzen in Ein- senkungen, in denen Wasser leicht festgehalten wird. 7. M. sylvaticum. Der niedere Theil eines grósseren Exemplares in natürlieher Grösse. a Keimblatt; d der hypoeotyle Stammtheil, der nächst unter dem Zwischenraume der Keimblätter mit unbedeutenden, nach unten allmählich ver- schwindenden Haarründern versehen ist; c das erste, zweiseitig behaarte Inter- nodium der Hauptaxe; die Haarründer sind nach vorn und nach hinten gekehrt; d ein von der Keimblattaehsel ausgehender Zweig, welcher wahrscheinlich wegen minder günstiger Lichtverhältnisse in seiner Entwickelung stehen ge- ist, blieben nachdem das übersitzende Zweigpaar (g, g) sich gebildet hatte; Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 9 66 AxEL N. LUNDSTRÖM, f, f die ersten Laubblätter der Hauptaxe, in deren Achseln die fast aufrecht wachsenden, zweiseitig behaarten Zweige (q, q) sitzen; h das erste Blatt des Zweiges (g); die Spreite ist hier nicht gegen die Basis gedreht, sondern hat ungefähr dieselbe horizontale Stellung, wie die Blattpaare a, / und 7 (das zweite Laubblattpaar); x, c, x die Stellen, wohin das an den Blättern und am Stamme aufgefangeue Regenwasser geleitet wird, um dann längs den unter- liegenden Haarràndern sieh weiter zu verbreiten und festgehalten werden. IL, TU, Thalictrum simplex L. (Fig. 1—6) und Rubus Chamemorus L. (Fig. 7—9). » 1. Thalietrum simplex. Die Nebenblättchen von der Seite aus gesehen, mit einem Theile des Stengels und den angrenzenden Blättchen (1 !/,-mal vergr.) 2. Thalictrum simplex. Die Nebenblättchenschale, von vorn gesehen, den ge- franzten Rand zeigend und die Form der Schale, wenn sie mit Wasser gefüllt ist (dies ist jedoch lier weggenommen). 3. Thalictrum simplex. Schematisches Bild von einem Blatt mit uutersitzender Nebenblättehenschale x (siehe den Text) 4, Thalictrum simplex. Querschnitt durch den äusseren Theil einer Neben- blättchenschale. Die oberen kleineren Zellen sind nach aussen gewendet und werden an der mehr dickwandigen Ausseuseite vom Regen nicht genetzt. Die grüsseren, dünnwandigen Zellen sind naeh innen gekehrt und werden von dem Wasser, womit sie in Berührung kommen, sogleich genetzt. 5. Thalictrum simplex. Querschnitt durch die Nebenblättchenschale, näher am Stamme. Die Sehale ist hier aus mehreren Zellenschiehten gebildet und die nach aussen und nach innen gewendeten Zellen zeigen die nämlichen Verschie- denheiten wie bei Fig. 4. 6. Thalictrum simplex. Ein Theil einer Nebenblättchenschale, die in Wasser gelegen hat. Der Inhalt (Gummi) der abgeschnittenen, naeh oben gewendeten Zellen ist aufgelóst und die Zellen erscheinen wasserklar. Die unteren, nieht abgesehnittenen, dunkel gezeichneten Zellen sind angeschwolien, aber ihr Inhalt ist geblieben, so dass sie braun erscheinen. 7. Rubus Chamæmorus, in naturlicher Grósse und Stellung, die schaleufórmigen, wasserauffangenden Blütter zeigend, die an ihren eingesenkten Nerven Wasser festhalten und es längs dem rinnenfürmigen Blattstiele nach den schalenförmigen Nebenblättehen leiten, welehe an der inneren Seite genetzt werden und Wasser zwischen sieh sammeln. Das überlaufende Wasser wird von den dütenförmigen Niederblättern aufgesammelt, die ihre weiteste Offnung unter dem Zwischen- raume der Nebenblittehen haben. 8. Rubus Chamæmorus. Etwas vergróssertes Bild eines Blattheiles, von der oberen Seite aus gesehen, die eingesenkten wasserfesthaltenden Nerven mit kurzen secretführenden Drüsenzotten zeigend. . . * 9. Rubus Chamemorus. Quersehnitt dureh ein Nebenblättchen mit dickeren Zellwänden an der áusseren Seite als an der inneren. » » ERKLÄRUNG DER ABBILDUNGEN. 67 IPL, UN. Trifolium repens (Fig. 1—7) und Fraxinus excelsior (Fig. 8—10). . 1. Trifolium repens. Blatt in Tagesstellung, an der Unterseite der Blittchen Regenwasser (a) festhaltend. 2. Trifolium repens. Blatt in Nachtstellung mit dem Endblatte iiber die Seiten- blätter gefaltet. 3. Trifolium repens. Unentwickeltes Blatt, die Lage der Blättchen zeigend. Alle nach aussen gewendeten Theile sind mit einem gummi-oder schleimartigen Secret überzogen (Fig. 1—3 natiirl. Gr.). 4. Trifolium repens. Ein halbes Blatt, von der Unterseite aus gesehen, den gefirnissten, mit kurzen secretführenden Zotten und langen gewóhnlichen Haaren versehenen Rand zeigend, der von Wasser genetzt wird. Am Mittelnerven zeigen sich auch die Zotten (5-mal vergr.). | 5. Trifolium repens. Ein Theil des Blattrandes, von unten gesehen. a gewöhn- liche lange Haare; b Blattzähne; c secretführende Zotten, an deren Grunde die benaehbarten Epidermiszellen fein wellenfórmige Membranen haben; d punktirte Linien, die Riehtung der unterliegenden Gefässbündel angebend (30-mal vergr.). 6. Trifolium repens. Ein Theil der oberen Epidermis der Blättchen, von oben gesehen. Die Epidermiszellen sind halbkugelförmig erhöht, und zwei Spaltöff- nungen (Luftporen) erscheinen in den Vertiefungen zwischen ihnen. 7. Trifolium repens. Ein Theil der unteren Epidermis des Blattrandes. a se- eretführende Zotten; b Spaltöffnungen (Wasserporen); c gewöhnliche Epidermis zellen; diese sind. hier (am Blattrande) flach, nicht erhóht, und ihre Cuti- eula ist mit einem klebrigen Stoffe überzogen. Die feinen randähnlichen Erhö- hungen an der Cutieula gehen radial von der Basis der Zotten a aus, und sind eben da am deutlichsten. 8. Fraxinus excelsior. Ein Theil eines Blattes, die rinnenfórmige Basis der Blättehen (b, 0) und die Einsenkung c zwischen ihnen an der rinnenförmigen Rhachis a zeigend. 9. Fraxinus excelsior. Durchschnitt von Rhachis. « die geschlossene Rinne, an der inneren Seite mit Haargebilden versehen. 10. Fraxinus excelsior. Epidermis von der inneren Seite der Rinne. a eine schildformige Schuppe; 6, b gewöhnliche Epidermiszellen. E co v- 4 B > 1 ^ J : i t É J E ^ rt m . Po ! 1 f in. " j pus J ) { i Tes. u "c ' jE ET À if E = " | RS à Ion I : U Js 1 ; N ^ à x t ; Y " x di “ GARY +] u j 4 T. id 1 IF aT (ad 5 ' Y . x ^ NW. i . ES x vi LIT MTS x 14581 L T ja = 1 2 Y AMT yl t i a J SITES yh ncs E ‘ ET MN. | : T. ina: TR "We TIU i Hs is a LES Br v eM TETTE cae d sod wn E AM Ag 1 "PP iyu wr wahr MESA ans n LE SME WC PN D i P m IEEE DENS 1 à RUE sb bi By Hi * + | L » Tur - n B or < | ES A BULLET. m hj ls la V INED EA Dm xe T | ' un = ^ 30 p 0p d m E E eh ; | à P^.» f 17 17702 752 eV 4 bs " > " 19 ; Era mu RL rt. A. | N - n > L nen 3 7 B 2 1 . * | a i 3 1 NN. » = 7 su ) 2 2 a. . » V oe" = 1 a a ee C RATS "7 ir 1 aed a M ln E r pri à i enbiol. Stud. PL. ^ t Clement et Millot, lith . Jan Lundstrom, 1) D Nova. Acta [teg Soc. Sc. Ups. Ser III ^ ~ B = B E t 7 ' i Nova. Ada Beg. Soe. Sc. Ups Ser III Lundstrom [Plangenbiot. Stud. PLII. Clement et Millot, lith. KIA Lundstrom, Iflanyenbiol. Beob. E^ va. Acta. Reg. Soc. Se. Ups. Ser HT t et Millot, Ath. Tel Cle LODE Lundstrom, I}lanzenbiol. Stud. Nova Ada Reg. Soc. Se. Ups. Ser Ml Clement e£ Millot, ith. SUR LA DISTRIBUTION DES ELEMENTS MÉTÉOROLOGIQUES AUTOUR DES MINIMA ET DES MAXIMA BAROMETRIQUES H. HILDEBRAND HILDEBRANDSSON. (PRÉSENTÉ A LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES D'UPSAL LE 10 MARS 1883.) UPSAL EDY. BERLING, IMPRIMEUR DE L'UNIVERSITÉ. 1883. (ARE eats OE XT det HP TET: LRF AT SIV Arama "n k " HAT AT HOUT TET ae =e “TTL LOROR TAM = À ¥ ue LORE ARTE esl TI AI ea MOBEQ ASIHSICIIH: COLASEEDLOLTERE OS LEX * vm ore t daos we , Fi ET Et "ea lå ria E » a N Sur la distribution des éléments météorologiques autour des minima et des maxima barométriques. Les premiéres cartes synoptiques, dressées en Europe et en Amérique vers le milieu de ce siécle, ont déjà démontré que les minima et les maxima barométriques aménent des temps tout A fait dif- férents. Les recherches qu'on a faites depuis, nous ont appris qu'aux différentes portions d'une seule et méme dépression correspondent pour ainsi dire des climats différents. La portion antérieure améne par exem- ple un temps chaud, humide et couvert; la portion postérieure un beau temps clair et froid. ; Des phénomènes analogues bien que moins distincts se répètent pour les diverses parties d'un maximum. Il serait important toutefois, tant pour la théorie que pour la pratique et surtout pour la prévision du temps, d'étudier de prés les moyennes des éléments météorologiques d'un certain lieu, quand il se trouve à des distances différentes et sur des cótés opposés des centres des maxima ou des minima. En faisant ces recherches pour un nombre considérable de lieux situés dans des parties diverses de la terre on jet- terait probablement beaucoup de lumiére sur quantité d'autres questions qui se rattachent à l’origine et à la propagation des minima baromé- triques ainsi qu'à leur mécanisme intérieur. Nous présentons ici une étude de ce genre faite sur nos régions et surtout sur Upsala, en tant que cette étude a pu se faire avec les ressources dont on dispose ac- tuellement. Nous ne donnons done ce travail que comme une première détermination approximative. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 2 H. HILDEBRAND HILDEBRANDSSON, Dans les minima et les maxima nous avons examiné les zones suivantes: B = au-dessous de 745 millim. CABE AE sae 755 „ D= 75% 760 = 1 == AD: so oe 765 F = au-dessus de 765 «xy Max. =la région intérieure d'un maximum ot les vents son varia- bles et les calmes nombreux. M.-l'espace entre deux minima. Dans chacune des zones plus ou moins circulaires B—F, on dis- tingue huit aires suivant que le gradient est dirigé vers*N, NW, W, SW, S, SE, E, NE. Il en résulte, pour ces zones, quarante aires diffé- rentes, savoir: Bie) bn BW. ebne En. 2 Ciaws -Cw 3-92 0ne Dn Dnw, Dw.... Dne En, Enw, Ew .... Ene ie Enw Ieee so Je Ajoutons-y A, M, Max, ce qui nous fait quarante-trois aires. Fig*1 Min. Max. D'abord, il faut établir à l'aide de la carte synoptique dans quelle aire se trouve, chaque jour, la station qu'on considére et calculer en- suite, d'aprés les tableaux météorologiques, les valeurs moyennes des différents éléments météorologiques pour la matinée de chacune des jours qui appartiennent au méme groupe. | On comprend que pour obtenir ainsi des valeurs exactes, il faut des cartes et des observations portant sur un laps de temps consi- DISTRIBUTION DES ELEMENTS MÉTÉOROLOGIQUES etc. 3 dérable, surtout si l'on veut étudier l'influence des différentes saisons, la direction et la grandeur du gradient. Pour le moment il n'y a pas moyen d'aspirer à une solution si compléte du probléme. Dans la plupart des cas, il est vrai, nous avons examiné séparémment la saison douce, ou les mois d'avril à septembre, et la saison froide, ou les mois d'oetobre à mars, mais il nous a fallu laisser de cóté l'influence exercée probablement par la direction de la trajectoire du centre et la grandeur du gradient. En ce qui touche nos régions nous n'avons de cartes synoptiques exactes que pour la période comprise entre septembre 1873 et novem- bre 1876, et qui ont été publiées par M Horrmeyer. Grâce à la com- plaisance de ce dernier j'ai pu me servir de ses cartes pour l'année 1868 et la première moitié de 1869, dont le manuscrit se trouve à l'Institut météorologique de Copenhague'. De plus, je me suis servi pour l'an- née 1877 des cartes météorologiques journaliéres publiées par l'Institut météorologique de Stockholm. Avant de passer aux résultats obtenus par nos recherches, nous tenons à exprimer toute notre gratitude à M. A. HELJESTRAND qui, par pur intérét pour la science, nous a gracieusemeut aidé à faire les longs et pénibles calculs. I Direction et vitesse du vent. Les tableaux suivants (I, ID indiquent, pour chacune des aires dont nous venons de parler, la direction moyenne du vent à Upsala en ihver (octobre—mars) et en été (avril —septembre). Tab. I. Direction du vent à Upsala en hiver. B C D E Ye N W33°15'S S 42°40'W W39°33'S S 37034 W W42°30'S NW S 21°50'W S 9°51'W S 14°47°W S 11°48'W S 15°43'we W S 34"25'E S 29? 2'E S 34?29'E S 28944'E S 41°47'E SW E 39"46'N E 32°14'N E 7926'N E 20937'N E 32? 9'N S N 35°40'E E 37° TE N 17°19'E E 38?36'N N34"58'E SE N 13929"W N 0°40'E N 1°42'E N 3°37'E N 5° 4'W E N 39°27'W N 27°55'W N 33°48'W W40°20'N N 43°29'W NE W 1°34'S W 4°52'N W 3?28'N W13° 1'N W27°57'S (A = N1199.E. M = W9°51'S. Max. W28?10'N.) ! C'est avec le plus grand plaisir que les météorologistes ont appris que l'ex- cellent recueil de cartes météorologiques entrepris par M. HoFFMEYER et interrompu depuis quelque temps va étre continué par M. HOFFMEYER et M. NEUMAYER, le savant directeur de la Seewarte de Hambourg. 4 H. HILDEBRAND-HILDEBRANDSSON, Tab. II. Direction du vent à Upsala en été. B € D E F N W40937'S W26°10'S W30°37'S W29945'S N 5948'W NW S 16?28'W S 22037'W S 21958'W S 26?13"W S 11°13'W W S 38°28'W S 26°49'E S 23031'E S 31°26'E S 36° 5'E SW E 35044'N E 4946'S E 15°24'S E 22933'N E 7933'S S N 45° O'E N 270 2E N 370 2E N 24034'E N 37929'E SE N 11°12'W N 5° OW N 4933'W N 4° TE N 4°59'E E N 370 1"W N 26° TW N 320 5'W N 23°57 W N 13°50'W NE W33°59'S W28045'N W37°11'N W41928'N W38°21'N Fig. 2. Direction du vent a Upsala. (Vhiver.) Max. Si lon calcule, à l'aide de ces tableaux, l'angle du vent avec le D I gradient à différentes distances du centre, on a le résultat suivant: B (0) D E F en hiver 43012 47043 46°30! 47918! 38028: en été 46910' 569 8' 59036‘ 54050' 58034 moyenne 44041 51055! 53° 3! 51° 4! 48931' Comme on le voit, les valeurs sont un peu incertaines à cause du temps trop court que comprennent nos recherches. "Toutefois on peut se convaincre qeu l'angle fait par le vent avec le gradient est plus grand en été qu'en hiver. Dans son étude bien connue sur les orages de 1868 en Norvège’, M. le professeur Moun à trouvé l'angle en que- stion = 56°21’, valeur qui n'est pas bien éloignée de celle que nous avons trouvée pour l'été. En Amérique cet angle n'atteint d'aprés M. Loomis? qu'à 42*,10', ce qui est moins qu'à Upsala en hiver. ! Om Tordenvejr i Norge i 1868. (Vidensk. Selsk. Forhandl. 1869.) ? Results of an examination of the U. S. War Maps. P. I. (American Jour- nal of Science and Arts 1874.) DisrRIBUTION DES ELEMENTS MÉTÉOROLOGIQUES etc. 5 Selon les recherches théoriques de MM. Moun et GULDBERG', cet angle, «, doit varier aussi bien suivant la latitude, 6, que suivant la nature du sol et le coéfficient de frottement, k, qui en dépend. En effet ils ont trouvé k = 2» Sine Cotange doi w= Sede = 000007292, c'est-à-dire la vitesse angulaire de la terre. De méme M. CLEMENT Ley a trouvé « = 61?7' à des stations éloig- nées de la mer, savoir Londres, Nottingham, Oxford, Bruxelles et Paris, et- 77°11’ à des stations maritimes, savoir Brest, Scilly, Yarmouth, Pem- broke et Helgoland. Par conséquent j'ai dá étudier la direction du vent à des stations placées dans une meilleure situation qu'Upsala, et pour cela j'ai choisi trois phares situés en pleine mer et à la plus grande 'distance possible des côtes. Grace à l'obligeance de M. le capitaine de frégate MALMBERG, directeur du Bureau Nautique de Stockholm, j'ai eu à ma disposition les régistres météorologiques, tenus aux phares de Wäderöbod, d'Utklippan et de Sandön. Wäderöbod est une petite roche dans le Kattegat au nord-est du Jutland et à une distance de plusieurs kilométres de la cóte suédoise. Utklippan est également une petite ile rocheuse dans la Bal- tique au sud de Carlskrona. Sandón enfin est un banc de sable situé en pleine mer à cinquante-cing kilomètres au nord du Gothland et très peu élevé au-dessus de l'eau. A l'aide des cartes de M. HorFMEYER j'ai déterminé, pour chaque jour depuis le 1” septembre 1873 jusqu'au 1” décembre 1876, la situation de chacun de ces phares par rapport aux maxima et aux minima. Les calculs ont été faits de la même manière que pour Upsala. Les tableaux III—V en contiennent les résultats. Tab. III. Direction du vent à Wäderöbod (pour l'année). B C D E F N W27°280'S W32023'S W31° 68 W33°48'S W36°30'S NW S 33928'W S 24936'W S 21°28'W S 20°46'W S 28"47'W W S 35028'E S 30042'E S 29953'E S 35024E S 41"59'E SW E11? 0'S E179 9'S E 13?20'S E 8° 48 E 1957'N S E 14014N E 30935'N E 23939'N E 30°31'N E 35913'N SE N30» 2'E N 34054E N 39039'E N 30° 5'E N 37°12'E E N 30°22'W N 6037W N 0224'E N 4°58'W N 200 0'W NE W26032'N W149219'N W 5°11'N W10°36'N W24951'N 1 Études sur les mouvements de l'atmosphère. P. I. Christiania 1876. 6 H. HILDEBRAND HILDEBRANDSSON. Tab. IV. Direction du vent a Utklippan (pour l'année). B € N W24935'S W28921'S NW S 29016'W S 18056'W W S 25050'E S 33930'E SW E 22033'S E 15°48'S 8 — E 24952'N SE N 150 2'E N 23?58'E E N 16°43'W N 14930"W NE W18953'N W21°33'N Tab. V. Direction du vent B € N W17954'S W18°48'S NW S 37055'W S 35024^W W S 12044'H S 18035'E SW E309 2'S E 31°46'S S E 22°33'N E 18913'N SE N 34912'E N 350 9'E E N 8°36'W N 6°25'W NE W33°19'N W30940'N D W24°18'S S 22055'W S 23021’E E 13°17'S E 18°41'N N 23058'E N 11?34^W W14930'N E W220 78 S 15° 9'W S 38995'E E 13°43'S E 22040'N N 21033'E N 22030'W W16° 8'N F W25039'S S 14^12"W S 39014E E 9952'S E 29042'N N 22° 1'E N 31° O'W W16°55'N & Sandön (pour l’année). D W16°1L'S S 30935'W S 21°47'E E 24°35'S E 10°49‘N N 26013'E N 13011'W ‘W320 ON E W20^32'S S 33°10'W S 18° 7'E E 22029'3 E 27027'N N 29958'E N 6046'W W40049'N Fig. 3. Direction du vent à Sandön. (l'année.) Min. ES DÅ Max. F W23°56'S S 36°44'W S 27024E E 11°42'S E 23018'N N 21?23'E N 09 0'W W170 4N En calculant l'angle « on a les valeurs suivantes: B C Wäderübod 66042: 66020 Utklippan 66057! 64052! Sandön 76043! 76022! Moyenne 70071! 69011‘ D 66056! 67° 6' 73°56! 69°19! E 630 8! 62036! 74011! 66038! P 61054, 59041: 69047! 63047! ll s'ensuit que l'angle déjà considérable pour les deux premiers phares, atteint à Sandón une valeur qui égale, à peu de chose prés, celle que M. CLEMENT Ley avait obtenue pour les stations maritimes dont il s'était occupé. DISTRIBUTION DES ELEMENTS MÉTÉOROLOGIQUES etc. 7 L'angle « est plus grand dans les minima (D, C, D) que dans les maxima (Z, P), phénomène bien connu de tous ceux qui ont étudié des cartes synoptiques, mais il importe aussi de constater que, dans les minima la dimension de cet angle varie peu, quelle que soit la distance du centre. Ce résultat s’accorde parfaitement avec la théorie d’après laquelle l'air se rapproche du centre d'une dépression en spirales loga- rithmiques. Si, au contraire, on calcule la valeur de l'angle e selon les diffé- rentes directions du gradient, on a les valeurs suivantes: Le gradient dirigé vers N NW W SW 8 SE E NE Utklippan 64059 650 6' 57056 60»21' 66» 1' 66»18' 70"45' 62»36' Wüderóbod 57947' 70049 550 9' 54031 63010! 79022 TT7*4l' 61^"18' Sandön 70°31’ 79046 70917! 69» 7! 69032 75035 830 0' 75046! Moyenne 64026 70054 61°11’ 61920' 66014 73045 770 9! 66033! Ce résultat est conforme à ceux qu'ont obtenus M. CLEMENT LEY en Angleterre’ M. Horrmeyer en Danemark? et M. SPINDLER en Russie’, en ce que langle « a sa plus grande valeur pour le gradient dirigé vers l'est et sa plus petite pour le gradient dirigé vers l’ouest. Mais il est tout à fait extraordinaire que pour le gradient dirigé vers le nord- ouest langle ait, aux trois stations en question, une valeur excessive- ment haute. On sait que, pour les parties orientales des Etats-Unis, M. Loomis? a obtenu le résultat contraire, langle y étant plus grand dans la partie antérieure que dans la partie postérieure d'un tourbillon, c’est-à-dire plus grand pour le gradient dirigé vers l’ouest que pour le gradient dirigé vers l'est. On a expliqué ce phénoméne par le fait qu'en Amérique la mer est située à l'est et le continent à l'ouest, tandis qu'en Europe c'est l'inverse qui a lieu, et que par conséquent le coéfficient de frottement devait y étre plus grand dans la partie postérieure du tourbillon, au lieu que, chez nous, il est plus grand dans la partie antérieure. En effet, nous venons de voir que l'angle en question diminue au fur et à mesure que le frot- tement contre la surface de la terre augmente. Il n'y a pas lieu de douter qu'en substance cette explication ne soit la bonne. 1 Journal of Scotish met. Soc. Vol. IV, p. 69, 1873. Quarterly Journal of the met. Soc. Oct. 1877, etc. ? Zeitschr. d. ósterr. Gesellsch. f. Meteorologie. October 1878. 3 Repertorium f. Meteorologie. Bd. VII. N. 5. ze: 8 H. HILDEBRAND HILDEBRANDSSON, Toutefois il parait que ce n'est pas là la seule cause de la valeur différente des angles des deux cótés du centre. Dans ce cas on s'at- tendrait à une plus grande différence entre eux dans nos trois stations, dont la situation par rapport à la cóte et à la mer est si diverse: Wä- deróbod a la terre à l'est et là mer à l'ouest, Utklippan, la terre au nord-nord-ouest et la mer au sud et à l'est, Sandón enfin est situé en pleine mer. Néanmoins elles montrent l'aecord le plus étroit. Cela nous parait venir à l'appui de l'opinion de M. Körrpen', selon laquelle ce qui a lieu en Europe doit probablement être considéré somme nor- mal, vu que la dépression entraine successivement par sa partie anté- rieure des couches d'air jusque là en repos, tandis que l'air de sa partie postérieure sortant du tourbillon revient à un état de calme. Les vents de la partie antérieure sont donc des vents naissants (»entstehende»), ceux de la partie postérieure des vents qui vont s'affaiblissant (»erlóschende»). Cela admis, langle entre le vent et le gradient est nécessaire- ment, comme le démontre géométriquement M. Körren, plus petit au devant qu'à l’arriére. Les tableaux suivants indiquent en métres par seconde les diffé- rences entre la vitesse du vent et la vitesse moyenne à Upsala. On s'est servi des observations faites deux fois par jour sur l'anémométre en- régistrant, l'une à 8", l'autre à 10" du matin. On a caleulé, pour chaque aire et pour chacune de ces heures, la vitesse moyenne ainsi que la différence entre ces vitesses et la vitesse moyenne normale de chacune de ces heures. Tab. VI. Difference entre la vitesse du vent et la vitesse moyenne à St et à 10" du matin à Upsala (pendant l'hiver). B (0) D E F Moy. N + 1.50 + 0.32 + 1.76 + 2.47 + 010 + 1.230 NE — 0.44 — 0:16 — 0.38 — 0.90 — 1.89 — 0.754 E + 2.09 —041 + 0.86 = fn — 1.61 — 0.076 SE + 1.47 + 2.07 + 1.25 = 1038 — 0.20 + 0.862 S + 1.33 + 1.66 + 0.70 = 0.82 — 0.68 + 0.438 SW + 0.24 — 1.46 — 0.23 — 0.42 — 0.28 — 0.430 W + 1.17 + 0.97 + 0.32 — 028 — 0.54 + 0.378 NW + 3.63 + 2.76 + 0.98 + 0.87 + 0.24 + 1.696 Moy. + 1.37 + 0.72 + 0.66 — 0.10 — 0.61 Mx — —2:56 M = —0.82 A = -053 1 Zeitschr. d. ósterr. Ges. f. Meteorol. 1880, p. 41. 1883, p. 43. DISTRIBUTION DES ELEMENTS MÉTÉOROLOGIQUES etc. 9 Tab. VII. Diference entre la vitesse du vent et la vitesse moyenne à 8» et à 10% du matin à Upsala (pendant l'été). B C N + 1.05 + 1.21 NW + 3.81 + 1.7 W + 0.70 + 0.02 SW + 1.27 — 1.06 S —— 2:05 + 1.49 SE + 0.25 + 1.83 E + 2.08 + 0.36 NE = (05 + 1.12 Moy. + 0.79 + 0.37 A = —0.36; D — 0.11 + 0.58 — 0.71 — 1.85 + 0.13 + 0.54 — 0:02 — 0.26 — 022 M = —1.35; E F Moy. 0.12 1:27 + 0.20 1.08 + 0.27 + 1.37 0.59 — 1,12 — 0.34 0.16 — 0.18 — 0.40 0.34 — 1.02 — 0.22 1.11 + 1.72 + 1.09 0.22 + 2.32 + 0.99 0.34 + 0,59 + 0.07 0.22 + 0.16 Max. — —1.58. Aux phares de Wäderöbod et de Sandön la vitesse du vent a été évaluée d’après l'échelle de Braurorr (0—12). donnent les valeurs moyennes de ces observations faites à 8" du matin. Tab. VIII. Tab. IX. Vitesse du vent à S^ du Les tableaux suivants Vitesse du vent à 8" du matin à Wäderöbod (l'année). B 80 NW 7.5 W 55 SW 4.8 S 5.6 SE 5.8 E 5.4 NE 5.6 A = zs B N 6.5 NW 6.8 W 5.0 SW 5.6 S 6.0 SE 7.3 E 7.0 NE 5.4 AX e 2g C 5.7 6.4 4.4 4.0 4.4 5.7 6.3 5.9 ME D 5.3 4.9 3.5 3.1 4.5 5.1 5.3 5.7 213 C D 5.8 5.6 Gee 5:0 Sn: Ne 44 42 5.8 4.0 6.4 48 Eu dm ES EE M = 3.0; Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. E 5.3 4.4 3.4 3.0 5.3 4.9 4.4 4.0 Mx F 5.0 4.1 3.0 3.6 5.3 4.0 3.8 4.0 = Pole matin à Sandön (l'année). E 5.0 4.6 3.6 4.4 5.4 5.3 4.5 4.4 Max. F 4.1 4.3 2.1 3.9 DI 4.8 5.3 4.4 = US 10 H. HILDEBRAND-HILDEBRANDSSON, Tab. X. Moyenne de ces vitesses. B C D E F Moy. N 12 Rie GA du d Eua NW 71 60 50 45 42 54 W 5.2 4:0) 356 3.5 25 BAD WW 88 Ap 86 Su ae ai S GS fol Ho me Bu e Su 85 @0 BO En» An He E 6.2 5.9 5.0 44 45 5.2 Jg, Bus BH 5.5 Aa a M Moy. Gl 53 47 a5 A IK == P2205 Vers Wes, = 24 a Il résulte de ces tableaux que la vitesse du vent est minimum dans les régions A, M et Max. ou dans le voisinage d'un centre de dé- pression, entre deux minima et dans les parties centrales d'un maximum. De lintérieur d'une anticyclone elle augmente continuellement à mesure que la pression barométrique diminue, et elle atteint son maximum dans le voisinage du calme central des dépressions barométriques. D'un autre cóté, si nous regardons les différentes directions du gradient, sa direction vers le nord parait amener la plus grande vitesse du vent et sa direction vers l'ouest et le sud-ouest, la plus petite. IL Marche des nuages inférieurs. J'ai déjà établi, il y a quelques années, cette loi générale que la marche des nuages inférieurs dévie à droite de la direction du vent à la surface de la terre, c'est-à-dire que les courants aériens dans lesquels nagent ces nuages font avec le gradient un angle plus grand que le vent. Comme il n'existe en Suède qu'une seule série d'observations sur la marche des nuages inférieurs, celle d'Upsala, et qu'il n'a pas été possible de faire chaque jour des observations de ce genre, il a fallu se servir du plus grand nombre d'années possible. C'est pourquoi j'ai employé aussi pour cette recherche les années 1878—1881 des cartes météorologiques journaliéres de l'Institut météorologique de Stockholm. Le résultat en est indiqué par le tableau suivant. ! Atlas des Mouvements supérieurs de l'atmosphére. Stockholm 1877, p. 14. i DISTRIBUTION DES ELEMENTS MÉTÉOROLOGIQUES etc. Jl Tab. XL Marche des nuages inférieurs à Upsala (pour l'année). B C D E F N W10°10'S W 3°38'S W 2051'S W 5955'S W20?31'S NW W38^46'S W40°46'S W33920'S . W269?53'S W36037’S W 3 1108 3UW S 12?25'W S 13°11'W S 12027'W S 0°30'W SW E 31921'218 E33? 95 S 37035'E E 12°41'S E 26044'S S E 9022'N E 27042'N E 29920'N E 31928'N E. 7032'N SE - N 26^19'E N 25933'E N 33° 8'E N 33042'E N 29056'E E N 3942'W N 6924'W N 3° 0E N 9025'E N 0047'E NE W409 4'N N 41912'W N 40026'W W44038'N N 20031'W Fig. 4. Marche des nuages inferieurs a Upsala. Min. Max. Nous voyons par là que la loi précitée est confirmée. Les cou- rants aériens dans lesquels nagent les nuages inférieurs, marchent dans une direction presque perpendiculaire à celle du gradient ou paralléle à la tangente des isobares. En examinant de prés les valeurs obtenues, nous voyons que, lorsque le gradient s'abaisse vers l'ouest, l'angle qu'il fait avec la direction des nuages est même plus grand que 90°; c'est-à- dire que l'air s'éloigne du centre d'un minimum et se porte vers le centre d'un maximum. On sait que tel est le mouvement de l'air dans les régions des cirrus ou dans les couches les plus élevées de l'atmos- phére, ce que nous allons étudier de plus prés tout à lheure. Dans la partie antérieure d'une dépression ce mouvement s'étend donc plus bas vers la surface du sol que dans la partie postérieure. Par conséquent les courants d'air qui entrent dans la dépression prés de la terre, attei- gnent une hauteur plus considérable dans la partie postérieure que dans la partie antérieure ou ils ont moins d'épaisseur. 12 | ' H. HILDEBRAND HILDEBRANDSSON, II. Marche des nuages supérieurs. Depuis lannée 1874 on a fait, sur notre invitation, à plusieurs stations en Suéde et à l'étranger, des observations sur la marche des cirrus. Parmi ces stations nous en avons choisi quelques-unes situées au centre de la Suéde, savoir outre Upsala: Sundsvall, observateur M. Sibo, Torsång, Nora Hellefors Skenäs Svartå » » » » » » Sandö (pháre) » Skeppsholmen » Les observations du matin faites à ces stations ont été comparées aussi aux cartes synoptiques journalières de M. HorrMEYER depuis sep- tembre 1873 jusqu'à novembre 1876 et à celles de l'Institut météorolo- gique de Stockholm depuis décembre 1876 jusqu'à décembre 1881. Cette S. HJELTSTRÖM. » A. BLOMBERGSSON. » R. ZÄTTERBERG. » C. G. DE LÖWENHIELM. » A. GIÖBEL. » M. von Post. » A. JENZEN. » J. BOURGSTRÖM. » H. Spaak. masse d’observations ont donné les résultats suivants. D W360 4'N W 4945'N W10°11'S S 35° 0’W S 26049'E E 11953/N N 0°19'W N 23930'W Marche des cirrus (em hiver). E N 39019'W W 20 6'N W18°12'S W27057'8 S 20926'E E 4052 N 1?227"W N 229 0'W XIII. Marche des cirrus (en été). Maxi B C N W12923'N W22929'N NW W10^17'S W 40 3'S W W37°53'S W41°11'S SW S 42010'E S 28043'W S E 25^40'S E 18° 6'S SE N41942"W — W21937'N E N31v916'W N 0° 2E NE W42933'N N 41953"W Tab. B C N W19935'N W15°28:N NW W19°38'S W12°52'S Ww S 32912^W W44? o's SW S 10° 3'W S 0°56'W 8 E 59125 S 29910'E SE E 30° 2‘N E 12°37'N E N 45° 0"W N 13° IW NE W40°10'N W42%41’N D W27035'N W11030'8 W40211'S S 18°35'W S 8°50'E E 2I4N N 19948'E N 37°16:W E W25051’N W 40 5'N W18956'S S 38°49'W S 16° 2'E E 3°50'N N 12°55'E N 28932'W F N 31928/W W40045'N W17°56'S S 14941'W E 21935'S E 120468 N 38950'E N 6957'W F N 28014W W24°52'N W 59548 S 41931°W S 39939'W E 1939'N N 42955'E N 2° 7E , DisTRIBUTION DES ÉLÉMENTS MÉTÉOROLOGIQUES etc. 15 Tab. XIV. Marche des cirrus (pour l’année). B C D E F N W13°52'N W18?36'N W31°40'N W36" 7'N N 30°16'W NW W14°35'S W10°10'S W 7°34'S W 3°24'N W33°34'N W W42" O'S W43°33'S W36°49'S W18"46'8 W10°38'S SW S 8 4'E S 6°37'W S 21°53'W S 43°34'W S 27028'W 8 E 15°56'S S 38" 8'E S 13°36'E S 17°30'E S 25"58'E SE N 4°33'W E 25"58'N TITO TUN, E 1955/N E 0921'E E N 33°27'W N 5° 4'W N 9° 6'E N 7° 0'E N 41° 8'E NE W42^19'N N 44°29'W N 31°20'W N 26? 5'W N 3°51'w Fig. 5. Marche des cirrus. (l'année.) Les courants d'air supérieurs sortent donc des minima pour en- vahir les régions où la pression barométrique est grande. Si nous examinons les différentes zones, nous voyons à l'inspection de la fig. 5 que ce mouvement centrifuge du centre de la dépression est le plus faible dans la zone la plus intérieure 5, mais qu'il augmente dans les parties extérieures de la dépression et à plus forte raison dans les zo- nes H et F, ou dans les régions des maxima. Et ce mouvement est aussi considérablement plus grand pour le gradient dirigé vers WSW ou S que pour les gradients dirigés en sens contraires. Cela concorde avec ce qu'a trouvé M. CLEMENT Ley pour les minima‘). Il a montré que l'écoulement de l'air du centre dans les couches supérieures est beaucoup plus forte dans la partie antérieure, c'est-à-dire à l'est-nord-est du centre, que dans là partie postérieure, ou le mouvement des cirrus s'approche de la direction de la tangente des isobares ou de la direction du vent à la surface du sol. On voit quil en est de même 1 The relation between the upper and under currents of the atmosphere around areas of barometric depression. Quaterley Journal of the Met. Soc. Oct. 1877. 14 H. HiLDEBRAND HILDEBRANDSSON, au-dessus des maxima dans nos régions. L’affluence en haut est beau- coup plus grande au-dessus du versant ouest que du versant opposé. Nous arrivons maintenant à un point que nous avons déjà discuté avec M. CLEMENT Ley: le mouvement dans les régions supérieures der- rière et au-dessus du centre de la dépression. Il parait que ce phé- nomène diffère un peu en Suède de ce quil est en Angleterre. Selon M. CLEMENT Ley, au-dessus du centre même, le courant coinciderait à peu prés avec le vent qui régne immédiatement en avant de ce méme centre, à la surface du sol. »As regards the centre», dit-il, »the upper current, when traceable over this district, commonly coinci- des, or very nearly, with the wind previously felt at the earth's sur- face». Il n'en est pas de méme en Suéde, à ce qu'il parait. Pour la période de septembre 1873 à décembre 1881 sur laquelle portent nos recherches, nous avons relevé, dans les registres des stations énumérées plus haut, 64 observations faites au moment oü la station en question a été dans lisobare la plus intérieure d'un minimum ou dans la région A. Ces soixante-quatre observations sont groupées dans le Tab. XV. Tab XV. Marche des cirrus au-dessus dun centre de dépression. N NNW NW WNW W WSW SW SSW S SSE SE ESE E ENE NE NNE Somme L'hivr 4 1 3 1 5 2 I il 2 0 1 00 1 0 0 32 L'été 5 0 7 5 10 0 0 1 5 1 it 2 4 0 1 0 42 TWaünee "0. "1 10. SG) 18 . 2075 OTe So MT] NM M On voit que, contrairement à ce qu'a établi M. CLEMENT LEY pour l'Angleterre’, la marche du nord et de l'ouest est chez nous la plus commune. A l'arrière, ou à l'ouest et au sud-ouest du centre, et dans les deux zones qui l’avoisinent (B, C), il y a une région ou le mouvement en dehors est minimum et méme se dirige quelquefois en dedans. La marche des cirrus y montre en effet une irrégularité remarquable, et leur mouvement est fort inégal dans des circonstances différentes. Nous possédons de la région Be 41 observations sur la marche des cirrus, de Ce 94, de Bne 100 et de Cne 278. Ces observations se répartissent comme sult: Tab. XVI. Marche des cirrus dans les régions Be, Ce, Bne, Cne. N NNW NW WNW W WSW SW SSW S SSE SE ESE E ENE NE NE Somme Ben. 9 5 10,911 1:18 at 051. «009 08:091 279 /01 ROOMS RE Ce 38 7 14-01 .9 ^0. 460-1. 0-940 129 14 OUT Bne 17 17 295 - 9 24 9. 3*4. 9:999. 0: ORO MED MEME Coe 44, 30° 99 O1. 48 Tec. «0. , de NON. TN 0E TRETEN TM DisTRIBUTION DES ELEMENTS MÉTÉOROLOGIQUES etc. 15 Cette irrégularité dans la direction des courants d'air supérieurs est sans doute surprenante. Il y a même des cas où le mouvement va du sud-ouest, du sud, ou du sud-est. Cela est pourtant assez rare chez nous, tandis que, d’après M. CLEMENT Ley, c'est la règle en Angleterre. Aussi n’ai-je signalé que quelques cas analogues dans mon Atlas des mouvements supérieurs. Dans ces cas rares, on est porté à croire avec M. CLEMENT Ley que laxe du tourbillon incline en arrière. Toute- fois une telle hypothése entraine selon nous des difficultés considérables. En étudiant les cartes des jours qui correspondent aux cas dont il s'agit, on trouve que linclinaison de l'axe ou la ligne qui joint le centre de rotation à la surface du sol au centre de rotation dans les régions des cirrus, est quelquefois si grande que cette ligne serait une corde du sphé- riode terrestre. A la vérité, nous avons trouvé qu'à Nora, ville située au nord-ouest du lac Mälar, les cirrus marchaient du sud-ouest, tandis -que le centre de la dépression près de la terre était au milieu de la Finlande, à une distance à peu prés égale à celle de Londres à Kiel. D'un autre côté, nous ne pouvons guère accorder aux cirrus plus de 10 à 15 kilométres de hauteur au-dessus du sol. En certains cas, on est porté à croire que le sommet du tourbillon a été laissé en arrière comme la fumée d'un bateau à vapeur. D’après ce qui précède, il nous semble que l'explication de ces exceptions extraordinaires doit étre remise à plus tard. Si nous examinons maintenant ce qui se passe entre deux minima, c'est-à-dire au-dessus de l'aire que nous appelons M, nous voyons que la direction la plus ordinaire est celle du nord ou de louest. En effet nous avons dans ce cas les valeurs suivantes: Tab. XVII. Marche des cirrus entre deux minima. N NNW NW WNW W WSW SW SSW S SSE SE ESE E ENE NE NNE Sonune iiphiversol, dör: 56 sil. 32. @ 112) 0 0 2 1 0 0 0 5 4 178 AGT 1 022109029 370055150215 5129 ET ÖRA 7, le 28. 22 8^ 221 2016 Land LES 0503125691911 09321 012299170129 9.8. du 8. 2) 13, 159 394 Toutefois la direction moyenne du vent à la surface du sol à Upsala est dans ce cas W9°51’S en hiver et W23°9’S en été. Cela ^ confirme le fait déjà signalé par nous à une autre occasion’, que chez nous un nouveau minimum influe sur la girouette plus tot que sur les cou- 1 Essai sur les courants supérieurs de l'atmosphére. p. 6. (Actes de la Soc. Roy. des Sc. d'Upsal 1874.) 16 H. HILDEBRAND HILDEBRANDSSON, rants aériens des couches supérieures. Le vent du sud ou le vent du sud- ouest s'est déjà fait sentir, lorsque le vent supérieur indiqué par la marche des cirrus commence à passer peu à peu du nord ou du nord- ouest à l'ouest ou au sud-ouest. | Enfin pour ce qui est de la marche des cirrus prés du centre des maxima (Mx), il suffira d'indiquer que parmi les nombreuses observations faites pour ce cas, la plupart montrent une direction du nord ou de l'ouest, phénoméne qui, comme on le comprend bien, dépend de ce que les centres des maxima sont d'ordinaire situés au sud ou à l'est de notre pays. IV. Température de l'air. Les tableaux suivants contiennent les différences entre la tempé- rature moyenne de l'air à 8" du matin pour chaque cas et la tempéra- ture moyenne mensuelle à la méme heure, à Upsala. Tab. XVIII. Température de Vair (en hiver). B € D E F Moy- N + 5.00 + 3.02 I 2:96 + 343 70.1 122/92 NW + 428 + 3.64 + 2.78 + 202 + 0.27 + 2.60 W MAG 2 Tun + Su BU s fa ad Bee SW + 1.89 — 0.65 + 1.96 — 0.78 + 0.80 + 0.64 S + 1.92 + 0.89 — 3.12 — 2.66 — 1.00 — 0.79 SE — 164 — 0:01 + 1.31 — 324 — 256 — 1.23 E — 2.72 — 4.77 — 3.85 — 401 — 6.70 — 4,41 NE — 057 — 138 + 094 — 0.02 — 402 — 0.99 Moy. + L45 + 0.32 + 0.75 — 0.48 — 1.43 A = + 1.32 M = —=3.:00 Mx — — 2.86 Tab. XIX. Température de la (en été). B € D . B F Moy. N +00 + 0.70 + 0.13 + 168 + 0.90 + 0.68 NW + 067 + 112 + 0.90 + 1.64 + 1.76 + 1.20 W + 1.05 + 050 + 2:04 + 0.69 + 70:02 +08 SW + 2.5 +4 0.59 + 1.11 — 0.21 + 2.97 + 1.34 S + 3.10 — 0.85 — 0.46 -- 0.89 + 0.37 + 0.25 SE = 200 = 272 = £9) — MED — 1745. — 2:33 E = SO — 352) — BV = as Gn = 22139 NE — 4:85 — 137 — 0:62 = 0:09 — 0738 — 156 Moy. — 047 — 0.69 — 0.34 + 0.09 + 0.25 À = = 25 M = + 031 Mx = + 0.14 On voit qu'en hiver de méme qu'en été la température dans les maxima et dans les minima est au-dessus de la valeur moyenne, lorsque le gradient s'abaisse vers l'ouest et au-dessous de cette valeur, quand il s'abaisse vers l'est. | DIsTRIBUTION DES ELEMENTS MÉTÉOROLOGIQUES etc. ud Sauf cette coincidence les deux tableaux montrent des phénomé- nes opposés. En hiver, la température est ordinairement au-dessus de la valeur moyenne dans les minima (A, B, C, D,) mais au-dessous de cette valeur dans les maxima (E, F, Mx.) ainsi qu’entre deux minima; en été, c'est linverse qui a lieu. Ce fait s'explique sans peine par l'influence différente (voir plus bas) exercée par un ciel nuageux en hiver et en été. En hiver, chaque fois que la radiation terrestre a lieu sans inter- ruption, à travers un air serein et sec, la température s'abaisse consi- dérablement à la surface de la terre et dans les couches d'air les plus basses, tandis qu'un ciel couvert, aussi bien qu'un air rempli de vapeurs d'eau invisibles, empéche le refroidissement. En été, le rayonnement du soleil agit sans obstacle, tandis que sa force diminue sous une couche de nuages. En hiver, la température s'éléve de tous cótés vers le centre d'un minimum. Par nos études d'un grand nombre de tempétes qui ont traversé nos régions pendant l'hiver oü la variation diurne de la tempé- rature est à peu prés insensible, nous avons pu établir cette loi géné- rale que le baromètre et le thermomètre marchent en sens opposé pendant le passage d'un minimum’. Cette loi a été confirmée par l'étude des dépressions barométriques qu'on a observées pendant l’hivernage de l'expédition de la Vega prés du détroit de Behring. Là comme ailleurs la pression de l'air et la température se meuvent en sens inverse, et les courbes barométriques et thermométriques sont presque symétriquement contraires les unes aux autres. Dans latmosphére la température va en général, comme on sait, en diminuant de la surface terrestre jusqu'aux régions les plus élevées, Toutefois il y a des exceptions à cette loi. Des observations faites à des stations trés élevées dans les régions alpestres démontrent qu'en certaines circonstances la température peut être très haute aux sommets des montagnes et faire fondre des masses de neige, tandis qu'il y a une haute pression barométrique et que le froid est intense dans les vallées et sur les plaines. Ce singulier phénomène a été étudié surtout par M. HANN”, ! Bulletin hébd. de l'Assoc. Scient. de France. ‘T. VII. 1870. p. 189, et Études sur quelques Tempétes, p. 27. (Actes de la Soc. Roy. des Sciences et des Belles-lettres de Gothembourg 1871.) 1 ? Zeitschr. d. ósterr. Ges. f. Meteor. Mai 1876. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 3 18 H. HILDEBRAND HILDEBRANDSSON, Dans notre pays il n'y a guére de lieu propre à des recherches de ce genre. Il faudrait pour cela un sommet de montagne isolé et d'une hauteur trés considérable de 3000 à 4000 métres au moins. Mais il n'y en a pas en Suéde. Par conséquent je me suis servi des obser- vations qu'on a faites aux stations françaises de Clermont Ferrand et du sommet du Puy-de-Dôme. Les observations du matin de ces stations correspondantes, sont publiées journellement dans le Bulletin internatio- nal de Paris, depuis le commencement de l'année 1877, et nous avons calculé pour chaque jour des mois d'hiver, octobre—avril, depuis le 17 janvier 1877 jusqu'au 31 mars 1882, soit un total de trente-trois mois, les différences de température entre ces deux stations. A l'aide de la carte synoptique du Bulletin international j'ai aussi déterminé la place de Clermont par rapport aux maxima et aux minima barométriques. Les résultats de ces caleuls sont consignés dans le tableau suivant: Tab. XX. Differences de température entre Clermont et le sommet du Puy-de-Dôme. B C D E F N 8.65 8.91 7.99 7.66 5.75 NW 8.88 Meal 6.40 4.40 —0.16 W 8.00 6.51 3.30 2.48 —2 21 SW — 6.81 6.93 2.34 —2.71 8 — 6.14 5.33 4,42 — 0.85 SE — ) 6.07 6.60 6.85 3.36 E — 8.17 8.11 7.90 6.19 NE — 7.52 8.04 8.07 6.58 AX = GIB M = 2:25 Mx = 2.06. Ce tableau nous fait voir en premier lieu que la différence de température atteint son maximum dans la proximité d'un centre de dé- pression et quelle diminue suivant que la pression barométrique aug- mente. Dans les parties intérieures d'un maximum lle change de signes, de sorte que la température est plus haute au sommet du Puy-de-Dóme quà Clermont en moyenne. Puis il est évident que la direction du gradient exerce une influ- ence visible sur la valeur de la différence dont nous nous occupons. Quand le gradient est dirigé vers le nord ou l'est, la différence atteint sa plus grande valeur, tandis qu'elle est minimum quand le gradient est dirigé vers le sud ou l'ouest. Il serait trés intéressant de faire au nord-ouest de l'Europe, sur le sommet de montagnes plus rapprochées de la ligne de parcours des centres de tempétes, des observations analogues à celles qui se font à présent avec tant de zéle et avec de si grandes dépenses au sommet DISTRIBUTION: DES ELEMENTS MÉTÉOROLOGIQUES etc. 19 du Puy-de-Dóme ainsi que sur d'autres points élevés dans la France méridionale, en Suisse et en Autriche. En effet le Puy-de-Dóme est presque toujours sur la pente nord-ouest ou sud-est d'un maximum baro- métrique dont le centre est situé quelque part vers le SW. Il est rela- tivement rare que des minima trés marqués passent par cette région; il est plus rare encore qu'ils passent plus au SW. Les observations faites chaque jour au pied et au sommet du Ben Nevis en Ecosse, et dont on est redevable au vis intérét pour la science et aux efforts personnels de M. et de M" Wracge, doivent être d'une grande importance, si on les publie in extenso. Le Ben Nevis occupe peut-être la situation la plus favorable du monde pour les recherches dont il s'agit, étant situé à peu prés au milieu de la ligne de parcours moyenne de la plupart des bour- rasques, qui, venant de l'Océan atlantique, se jettent sur les iles britan- niques et la Scandinavie. Les observations sur les couches d'air supé- rieures sont pour la science actuelle d'une extréme importance, et nous ne pouvons nous empécher de dire que nous espérons le couronnement complet des efforts que font en ce moment M. Bvcnaw et la Société météorologique d'Edimbourg pour obtenir sur ce sommet si bien situé un observatoire permanent. V. Quantité et espéces des nuages. Vu la vitesse avec laquelle changent la quantité et les formes des nuages, on s'est servi des observations de 8" et de celles de 10" du matin. La quantité des nuages est évaluée comme à l'ordinaire, depuis 0 = ciel clair, jusqu'à 10 = ciel complètement couvert. Les formes des nuages sont nimbus, strato-cumulus, *10, cumulus, cirrus, cirro-cumu- lus et cirro-stratus. Nous désignons par *10 les cas oü le ciel est com- plétement couvert d'une couche de nuages uniforme, basse et épaisse dans laquelle on n’aperçoit ni mouvement ni forme. Quant aux autres formes des nuages nous renvoyons le lecteur à notre travail: »Sur la classification des nuages employée à l'Observatoire météorologique d Upsala»! La fré- n m B quence des nuages est calculée d’après la formule N 100, m désignant le nombre de fois qu'on a observé la forme de nuage en question et N le nombre total d'observations pour chaque cas. 1 Édition de 60 exemplaires. Upsala 1879. Deuxième Ed. Upsala 1881. 20 H. HILDEBRAND HILDEBRANDSSON, Tab. XXI. Quantité des nuages à Upsala (en hiver) (0—10). B C D E F Moy. N 6.0 6.5 6.4 7.2 7.1 6.6 NW 8.3 9.0 8.8 9m T.6 8.6 W 9.4 Dan 9.0 9.1 8.9 9.1 SW 9.1 9.7 9.9 9.5 9.4 9.5 S 10.0 9.8 8.5 9.6 7.3 9.0 SE 10.0 9.5 9.1 8.8 9.1 9.3 E 7.0 5.7 4.3 2.3 6.5 5.2 NE 3.5 3.2 4.0 7.9 4.1 4.5 Moy. 7.9 7.8 1.5 8.0 7.5 À = 8.6 Ml = 23 Nix = 6.8. Tab. XXII. Quantité des nuages a Upsala (en été) (0—10). B € D E F Moy. N 7.1 5.7 5.8 3.0 7.5 5.8 NW 7.4 7.3 6.6 3.5 9.6 6.9 W 10.0 8.0 6.2 5.4 3.4 6.6 SW 10.0 9.1 7.2 7.4 3.7 7.5 S 10.0 8.7 8.3 8.0 5.6 8.1 SE 9:5 8.9 8.6 6.7 3.9 Uh E 6.9 6.4 5.9 5.1 4.7 5.8 NE 1.5 5.0 4.0 2.9 4.1 3.5 Moy. 7.8 7.4 6.6 5.3 5.3 À = Di M. — 2.3 Mx—2;8 Tab. XXIII. Fréquence des différentes formes des nuages a Upsala (en hiver). Nimbus. N NW W SW S SE E NE B 31 52 32 28 8 28 42 (0) 11 41 38 27 20 28 15 if D 32 34 50 33 11 45 15 4 E 17 21 39 23 31 36 b 10 F 25 28 17 28 17 24 0 0 AX == BUS Nl ==) OR Wee == iil, Strato-Cumulus. N NW W SW S SE E NE B 22 9 9 20 0 17 21 8 C 18 13 12 10 1) 18 12 34 D 12 11 14 8 33 15 42 36 E 12 24 37 19 44 41 25 20 F 8 26 21 34 17 24 df 10 A= Op Wl = 8 Wb == 27: *10. N NW W SW S SE E NE B 6 19 55 43 83 44 17 b C 18 32 40 57 70 48 18 0 D 10 aui 25 56 33 30 7 4 E 33 38 32 12 25 27 0 30 F 37 25 45 41 48 53 17 10 /X E fiin MO Mes = A DISTRIBUTION DES ELEMENTS METEOROLOGIQUES etc. 21 Cumulus. N NW W SW Is] SE E NE B 6 5 5 3 0 0 0 18 C T 3 2 0 0 0 24 4 D 20 1 4 3 0 5 12 T E 6 4 0 0 0 0 20 20 F 2 3 2 6 2 8 0 0 Au MN Me 10% M Nb Cirrus. N NW W SW S SE E NE B 22 T 0 T 0 4 32 C 6 1 2 3 0 4 21 21 D 25 10 4 3 0 18 14 E 12 4 > 8 0 0 25 20 F 15 15 9 0 13 ib 33 50 i\ == Gg M = 44; Wie = Mrs Cirro-Cumulus. N NW W SW S SE E NE B 9 ES 0 7 0 6 8 5 C 6 7 2 7 0 4 12 7 D då 5 0 3 0 0 5 8 E 9 4 5 0 0 0 10 10 F 5 9 T 0 5 3 0 0 N= E Mea Mxe—. 4; Cirro-Stratus. N NW W SW S SE E NE B 19 22 7 0 0 0 13 51 C 24 12 10 3 0 8 12 32 D 30 12 8 6 0 0 20 32 E 24 18 5 8 0 5 20 30 F 5 11 4 3 2 3 33 20 A = 8 M == IR M == 10) Tab. XXIV. Fréquence des différentes formes des nuages à Upsala (en été). Nimbus. N NW WwW SW S . SE E NE B 24 67 50 67 — 100 50 17 Cc 45 58 47 66 82 70 50 19 D 22 30 24 35 57 50 32 12 E 9 30 22 25 50 47 21 5 F 0 24 0 8 25 T 12 10 A = 83; Wl = Hp Whe == b Strato-Cumulus. N NW W SW S SE E NE B 0 6 2b 0 — 50 if 0 C 3 6 11 9 9 20 4 6 D 7 17 19 15 21 20 23 12 E 5 6 20 29 23 då 13 2 F 22 THE Qt Hj E Jg ot Zeoaw "Hj E] ÀJ O t cal dest leo] (e). fes) - H. HILDEBRAND HILDEBRANDSSON, N NW 0 6 1 2 4 6 2 10 24 50 A = 14; N NW 12 28 48 40 49 40 31 30 0 0 AX = (08 N NW 37 6 23 14 38 39 40 38 0 0 A == 05 N NW 12 1] 5 12 19 16 17 8 24 12 Aare N NW 62 6 11 19 17 17 24 16 37 12 15 10 *10. SW SW SW ML mm 524 SW Cirro-Stratus. SW SE E 7 6 4 20 0 3 4 0 0 Mx = 2 SE E — 36 14 39 0 43 43 54 46 . 38 Mx = 26; SE E — 7 0 4 0 25 13 19 36 31 Mx 137 SE E — 14 8 19 10 B 10 17 14 19 Nik == il SE E — 0 11 4 0 7 3 8 21 au Mx — 16 Ve © 27 DISTRIBUTION DES ELEMENTS MÉTÉOROLOGIQUES ete. 23 Les tableaux XXI et XXII nous montrent la distribution de la quantité des nuages, Elle est le plus grande, quand le gradient est dirigé vers le sud, et le plus petite, quand il descend vers le nord-est. En été, la quantité des nuages diminue régulièrement, quand la pression barométrique augmente. En hiver, ce phénoméne ne se produit pas si régulièrement, attendu que les strato-cumulus, les nuages les plus ordi- naires alors, sont les plus nombreux pendant les hautes pressions. Fig. 6. Quantité des nuages à Upsala. (L'hiver.) Quant à la quantité des nuages inférieurs, nous voyons par les tableaux XXIII et XXIV que les nuages de pluie proprement dits, ou les nimbus, sont plus fréquents en été qu'en hiver et plus nombreux pendant les basses pressions barométriques que pendant les hautes pressions, et de méme plus nombreux, quand le gradient est dirigé vers le nord-ouest, l’ouest ou le sud-ouest, que quand il est dirigé vers l'est ou le nord-est. La forme strato-cumulus au contraire est beaucoup plus fréquente en hiver qu'en été. Pendant les mois les plus chauds, juin-août, elle est trés rare, et méme elle fait quelquefois tout à fait défaut pendant ce trimestre. Elle se présente plus souvent, quand la pression est haute que quand elle est basse, et la quantité n'en parait nullement dépendre de la direction du gradient. De méme il arrive plus souvent en hiver qu'en été que le ciel est complétement couvert d'un voile bas homogéne, *10. C'est ce qu'on observe surtout, quand le gradient s'abaisse vers le sud avec une pression basse, mais quand le gradient est dirigé vers le sud, c'est plutót par les hautes pressions qu'on observe un ciel entièrement couvert. Par conséquent, c’est au nord d'un centre de dépression et sur la pente nord d'un maxi- mum que cela a le plus fréquemment lieu chez nous. 24 H. HILDEBRAND HILDEBRANDSSON, Quant aux cumulus, on les observe le plus souvent pendant la saison chaude. Ils sont extrémement rares dans le temps le plus froid de lhiver. C'est en général dans les régions ot il y a le moins de nuages, c'est-à-dire ou le gradient est dirigé vers l'est, qu'ils se montrent en général le plus abondamment, ou bien dans la partie postérieure des minima ainsi qu'entre deux minima. Enfin il y a une espèce de nuages inférieurs, cumulo-stratus, ou nuages orageux, que nous avons laissés de cóté vu leur rareté. Grace aux recherches spéciales faites dans notre pays sur les orages, nous savous pourtant quici, de méme qu'en Norvége et en France, ces sortes de nuages se présentent le plus souvent dans la partie antérieure des tourbillons, surtout au sud-est du centre’. Quant aux nuages supérieurs il n'est pas facile d'obtenir des ré- sultats exacts à leur égard, puisquils sont d'ordinaire en partie cachés derrière les nuages inférieurs. Ils sont surtout invisibles quand le gra- dient est dirigé vers le sud, parce qu'alors le ciel est presque toujours tout à fait couvert à Upsala. C’est ce qui fait que pour examiner la marche des cirrus, nous avons été obligé d'employer, comme nous ve- nons de le dire, des observations faites dans un grand nombre de sta- tions et pendant une période aussi étendue que possible. Cependant i| parait que les cirrus typiques se présentent le plus fréquemment dans la partie. postérieure des tourbillons et surtout entre deux minima. En effet, chez nous les cirrus ne sont jamais plus beaux ou plus caractéristiques qu'entre deux minima, ce qui est digne d'atten- tion au point de vue de la prévision du temps. Toutes les fois qu'ils se présentent en grand nombre et sous de belles formes à l'arriére d'une bourrasque on peut augurer avec vraisemblance l'arrivée imminente d'une nouvelle bourrasque. Les cirro-cumulus sont beaucoup plus fréquents en été qu'en hiver. Ils sont plus nombreux, quand la pression est haute que quand elle est basse, et sont méme assez rares, quand le barométre est trés bas. Les cirro-stratus au contraire se présentent surtout au sud-est et au sud du centre et s'étendent loin au-dessus des maxima avoisinants. On sait quils sont d'excellents signes de l'arrivée du centre d'une bour- rasque, surtout si cette bourrasque passe un peu au nord de la station oi se font les observations, ce qui est l'ordinaire dans nos régions. Aussi les phénomènes optiques qui se montrent dans le voile d'un cirro- stratus, halos solaires et lunaires, parhélies etc., ont-ils de temps immé- ! Les orages de 1871 à 1875 en Suède. Atlas météorol. de l'Observatoire de Paris 1876. DISTRIBUTION DES ÉLÉMENTS MÉTÉOROLOGIQUES etc. 25 morial été considérés comme des indices infaillibles de mauvais temps. De nos jours, on a souvent demandé qu'un réseau d'observatoires s'or- ganisât dans le but spécial d'étudier particulièrement au point de vue de la prévision du temps les formes et les mouvements des nuages ap- partenant à la classe des cirrus. Espérons que ces projets se réaliseront avant peu de temps. VI. Eau tombée, brouillard. Jusqu'à ces derniers temps l'Observatoire météorologique d’Upsala a manqué d'un pluviométre enregistreur. Toutefois on a noté aussi exactement que possible quand on a remarqué de la pluie ou de la neige entre 6" du matin et 9" du soir. Ces observations sont publiées aux »Remarques» dans notre Bulletin mensuel. Dans ces remarques nous avons relevé tous les jours oü il y a eu de la pluie ou de la neige avant midi. Chacun de ces jours est regardé comme jour pluvieux. Puis la fréquence de la pluie est calculée d’après la formule ordinaire = 100, ou R est=le nombre des jours pluvieux et N =le nombre total des jours. Nous avpns calculé de la même manière la fréquence de la pluie à Wäderöbod. A chaque observation on a noté à cette station s'il y a eu de la pluie ou de la neige. Les heures des observations sont 4", 8" et 12" a. m. et p. m. Nous n'avons employé que les observations du matin. Toutefois comme les observations ne sont faites à Wäderöbod qu'aux heures indiquées plus haut, tandis qu'à Upsala elles sont faites aussi souvent que possible, il est clair que le nombre des jours pluvieux sera plus grand en apparence à Upsala qu'à Wäderöbod. Les résultats sont donnés dans les tableaux suivants: Tab. XXV. Fréquence-de la pluie à Upsala (pour l'année). B (0) D E F Moy. N 43 23 16 18 9 20 NW 59 56 32 26 24 45 W 81 63 35 17 36 45 SW 68 62 62 35 50 55 S 100 56 63 48 29 49 SE 70 GE Oe 45 32 55 E 53 41 22 15 17 29 NE 14 13 18 0 T 12 Moy. 56 4T 32 24 38 AV mm Gs ii == (04 Wee == 0 Nova Acta Reg. Soe. Sc. Ups. Ser. III. 4 26 H. HILDEBRAND HILDEBRANDSSON, Tab. XXVI. Fréquence de la pluie à Wäderöbod (pour l'année), B [0 D E F Moy. N 5 20 28 6 5 16 NW 78 41 24 20 .' 98 36 W 100 67 50 23 23 51 SW 51 47 50 (a 27 S 100 44 20 30 15 30 SE 75 33 24 5 6 22 E 25 10 9 0 0 7 NE 22 9 3 8 0 7 Moy. 55 32 26 12 11 AGO; WE = Oe Mis m Fig 7. Fréquence de la pluie à Upsala. (L'année.) Un point — dix per cent. Fig. 8. Fréquence de la pluie à Wäderöbod. (L'année.) Un point — dix per cent. Max. Nous n'avons pas cru nécessaire d'indiquer la fréquence de la pluie séparément pour la saison chaude et pour la saison froide, les résultats ne differant guère en général pour les saisons. Pourtant il y a ane exception quil faut remarquer, c'est qu'à Upsala certaines parties des maxima ont ~ DISTRIBUTION DES ÉLÉMENTS MÉTÉOROLOGIQUES etc. 2 une fréquence de pluie trés diverse pour les différentes saisons. Nous publions iei ces valeurs. a L'hiver L'été En 73 1 Enw 52 14 Fn 10 0 Fnw 27 0 Fw 42 12 Fen 68 0 Cette inégalité dépend sans doute de la quantité différente des nuages pendant l'été et pendant l'hiver quand le barométre est haut, ce dont nous venons de parler. L'eau libre de la Baltique qui n'est com- plétement gelée que quand le froid est intense, joue probablement un róle important dans ce cas. Cependant il est bon de remarquer que /a quantité de la pluie et de la neige est alors minime; quelques flo- cons de neige seulement, ou quelques cristaux de glace tombent alors des strato-cumulus gris, qui sont les nuages les plus fréquents dans cette saison. On voit du reste que la fréquence de la pluie diminue, tant à Up- sala, que sur la côte du Kattegat, à mesure que la pression est plus élevée et que, de méme que la quantité des nuages, elle atteint la plus grande valeur, quand le gradient est dirigé vers l'ouest et le sud. A Upsala le brouillard épais est rare. La transparence de l'air n'en est pas moins susceptible de grandes variations. Depuis le commence- ment de l’année 1874 on observe tous les jours à midi la transparence de lair. On regarde pour ces observations quelques maisons et un bois situés à 10—15 kilométres au nord-ouest de l'Observatoire, et l'on évalue le degrés de transparence selon l'échelle 0 2 grande transparence jusqu'à 5 = brouillard. Le tableau suivant donne les résultats de ces observations. Tab. XXVII. Transparence de l'air à midi (0—5). > B C D E F Moy. 2.06 2.39 2.47 2.72 3.44 2.62 NW 3.20 3.52 3.60 3.77 3.52 3.52 W 3.90 3.70 3.50 3.47 3.61 3.64 SW 3.96 3.95 3.82 3.14 2.78 3.53 5 4,75 2.90 2.45 2.84 2.77 3.14 SE 3.80 3.22 2.70 2.78 1.80 2.86 E 1.05 1.45 1.59 2,04 2.00 1.63 NE 1.43 1:50 1.46 1.93 2.03 1.68 Moy. 3.02 2.83 2.70 2.84 2.75 ACE 32707 M = 2.07; Mx — 2.48. 28 H. HILDEBRAND HILDEBRANDSSON, La transparence de l'air est donc à peu prés indépendante de la pression barométrique, mais la nébulosité atteint son maximum, quand le gradient est dirigé vers l'ouest, c'est-à-dire elle est presque dans le méme rapport avec la direction du gradient que la quantité des nuages et la fréquence de la pluie. Ces résultats s'accordent parfaitement avec ceux qu'a obtenus M. HawnEna'. Enfin nous avons caleulé les observations faites à Wäderöbod sur le brouillard. On y a noté avec beaucoup de soin à toutes les heures d'observation aussi bien quand l'air a été brumeux que lorsqu'il y a eu du brouillard génant la navigation. Nous avons caleulé séparément ces deux cas. Dans les tableaux, la fréqnence du brouillard est indiquée m d'aprés la formule — 100. aprés ormule N Tab. XXVIII. Fréquence de Vair brumeux. B C D E F Moy. N 39 45 57 58 24 46 NW 15 33 33 33 6 27 W 0 11 20 31 15 17 SW 0 7 13 19 9 11 S 0 0 10 5 8 6 SE 0 4 6 6 0 4 E 0 10 9 18 8 11 NE 11 31 58 26 27 35 Moy. 13 23 31 27 11 A = SER MIE: Mx = 29. Tab. XXIX. Fréquence du brouillard. B C D E F Moy. N 39 34 61 35 33 40 NW 44 38 33 30 47 37 W 11 11 20 8 15 14 SW = 10 12 13 0 9 S — 0 5 5 3 4 SE — 4 6 6 0 6 É E 12 10 9 6 8 9 NE 11 14 0 5 18 8 Moy. — 19 21 15 12 == 705 MEN; Nibe == I Ces deux tableaux dont les résultats sont concordants nous mon- trent que le brouillard atteint son maximum de fréquence entre les basses et les hautes pressions. Aussi voit-on.souvent en étudiant les cartes 1 Om luftens olika grad af genomskinlighet i Upsala. (Ofvers. af K. Vet. Akad. Fórh. 1878). DISTRIBUTION DES ELÉMENTS MÉTÉOROLOGIQUES etc. 29 synoptiques que le brouillard s'étend le long de la limite entre les minima et les maxima comme une bande de plusieurs centaines de lieues de longueur. Cela a lieu surtout lorsque le minimum est situé au nord du maximum, ce qui est également conforme aux tableaux dressés ci-dessus. La fré- quence atteint, comme on le voit, son maximum, quand le gradient est dirigé vers le nord, et son minimum, quand le gradient est dirigé vers le sud. Conclusions: Ainsi nous avons constaté pour nos contrées les résultats suivants: = 1. Vent: a) L'angle fait par le vent avec le gradient est plus grand en été qu'en hiver. b) Il est aussi plus grand aux stations maritimes qu'aux stations situées dans l'intérieur d'un pays. c) Il est plus grand dans les minima que dans les maxima. d) Dans les minima, la dimension de cet angle varie peu en moyenne, quelle que soit la distance du centre, d’ot il suit que l'air se rapproche du centre d'une dépression en spirales logarithmiques. ; e) Enfin l'angle en question a sa plus grande valeur pour le gra- dient dirigé vers lest et sa plus petite pour le gradient dirigé vers l'ouest. f) La vitesse du vent est minimum dans les régions A, M et Max., ou dans le voisinage d'un centre de dépression, entre deux minima et dans les parties centrales d'un maximum. g) De lintérieur d'un maximum elle augmente continuellement à mesure que la pression barométrique diminue, et elle atteint son maxi- mum dans le voisinage du calme central des dépressions barométriques. h) La direction du gradient vers le nord parait amener la plus grande vitesse du vent et sa direction vers l’ouest et le sud-ouest la plus petite. 2. Marche des nuages inférieurs: a) La marche des nuages inférieurs dévie à droite de la direction du vent à la surface de la terre. b) En effet, les courants aériens, dans lesquels nagent les nuages inférieurs, marchent dans une direction presque perpendiculaire à celle du gradient ou paralléle à la tangente des isobares. 30 H. HILDEBRAND HILDEBRANDSSON, c) Lorsque le gradient s'abaisse vers l'ouest, l'angle qu'il fait avec la direction des nuages inférieurs, est móme un peu plus grand que 90°; c’est-à-dire que l'air s'éloigne du centre de la dépression et se porte vers la région d'une haute pression barométrique. 3. Marche des nuages supérieurs: a) Dans la région des cirrus les courants d'air sortent des minima pour envahir les maxima. b) Ce mouvement centrifuge du centre de la dépression est le plus faible dans la zone la plus intérieure D, mais il augmente dans les parties extérieures de la dépression et à plus forte raison dans les zones E et F, ou dans les régions des maxima. c) Ce mouvement centrifuge est aussi beaucoup plus grand pour le gradient dirigé vers WSW ou S que pour les gradients dirigés en sens contraires, c’est-à-dire plus grand dans la partie antérieure d'une dépression que dans sa partie postérieure, ou le mouvement des cirrus s'approche de la direction des nuages inférieurs et du vent à la surface du sol; de méme l’affluence en haut est beaucoup plus grande au-dessus du versant ouest que du versant opposé d'un maximum. d) Le mouvement dans les régions supérieures immédiatement derrière et au-dessus du centre d'une dépression est en général du N ou de !’Wen Suéde. Cependant le mouvement présente ici souvent des irrégularités surprenantes. Il y a même des cas où le mouvement va du S ou du SE, ce qui arrive en général en Angleterre selon M. CLEMENT Ley. Dans ces cas, on est porté à croire que le sommet du tourbillon a été laissé en arrière. e) Si une bourrasque est suivie de prés d'une nouvelle dépression, ce nouveau minimum influe sur la girouette plus tót que sur la direction des courants supérieurs. 4. Température de lair: a) En hiver de même qu'en été, la température dans les maxima et dans les minima est au-dessus de la valeur moyenne, lorsque le gra- dient s'abaisse vers louest, et au-dessous de cette valeur, quand il s'a- baisse vers l'est. | b) En hiver, la température est ordinairement au-dessus de la valeur moyenne dans les minima, mais au-dessous de cette valeur DISTRIBUTION DES ELEMENTS MÉTÉOROLOGIQUES etc. 31 dans les maxima ainsi qu'entre deux minima; en été, c'est l'inverse qui a lieu. , c) En hiver, la température s'éléve de tous cótés vers le centre d'un minimum, et par conséquent le baromètre et le thermomètre mar- chent en sens opposé pendant le passage d'un minimum. d) Dans latmosphére, la température va en général en diminuant de bas en haut. Selon les observations françaises à Clermont et au som- met du Puy-de-Dóme cette différence de température atteint en hiver son maximum dans la proximité d'un centre de dépression et elle dimi- nue suivant que la pression barométrique augmente, jusqu'à ce qu'elle change de signe dans les parties intérieures d'un maximum. e) Quaud le gradient est dirigé vers le nord ou l'est, la diffé- rence atteit sa plus grande valeur, tandis qu'elle est minimum, quand le gradient s'abaisse vers le sud ou l'ouest. 5. Quantité des nuages et fréquence de la pluie: Elles ont leurs plus grandes valeurs, quand le gradient est dirigé vers le sud ou l'ouest, et leurs plus petites, quand il s'abaisse vers le nord-est. En été, elles diminuent réguliérement, quand la pression baro- métrique augmente; en hiver, moins réguliérement, attendu que les strato-cumulus, les nuages les plus fréquents dans cette saison, sont le plus nombreux pendant les hautes pressions et aménent parfois avec eux une petite quantité de neige. 6. Transparence de l'air et brouillard: a) A Upsala la transparence de l'air est à peu prés indépendante de la pression barométrique, L’air est le plus brumeux, quand le gra- dient est dirigé vers l'ouest. b) Dans le Kattegat le brouillard atteint son maximum de fré- quence entre les basses et les hautes pressions. c) Quant à la direction du gradient, le brouillard est le plus fré- quent, quand le gradient est dirigé vers le nord, et le moins fréquent, quand le gradient est dirigé vers le sud. PAT - "i ui a BA LET V SERIE EY eU SVEN f ? . J xta LI LJ « $ x N x * 1 a taf D | genis us " r audi "mL ^ ^ E E | } FINN { ~ L^ ill [ VART (dt 7 PAL oe? HOD nima cn Pale , "LES “= , ; lum x Ben nb ondes | gera PER ordi j - Pete a H i 2 „Bu EX ON j^ n iN "AD TW dur - : i "^ PAIN dg R EI ETE. Mr Lu i. pod TUI EDR EU CE LÄ A A r Y ] x i*s PET ] a | UC AE ed CEPR . 4 i p. : : y E à SUR UNE SOMMATION DE QUELQUES SERIES. A. BERGER. (PRÉSENTÉ A LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES D'UPsAL LE 10 MARS 1883.) UPSAL EDV. BERLING, IMPRIMEUR DE L'UNIVERSITÉ. 1883. v ak Fa Tull inis 4 X fi " TIT - - , bra > u LU LA SUR UNE SOMMATION DE QUELQUES SERIES. Dans ses lecons sur l'applieation du calcul infinitésimal à la théorie des nombres M. KRONECKER a introduit la notion de discriminant fondamental, et il a donné ce nom à tout nombre A, qui est de l'une des trois formes suivantes: ibo NAT route I inge 4. 29:0) A = 4P, où P=—1, mod. 4, 9:9) A SP, ou P=1, mod.r2, pourvu que P désigne un nombre entier, qui n'est divisible par aucun En désignant par A ee le symbole de LEGENDRE, géneralisé par M. KRONECKER, et par « le signe du nombre A, ce géométre éminent a démontré les trois formules nombre carré. suivantes: (1) “3 (2)=0, @) e T: oun>O0,h=0, et (3) > (4 Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 2 A. BERGER, où b > 0, et (VA) = | YA | pour NEO (VA) = [y— A | pour AS De ces formules nous ferons usage dans ce qui va suivre. De l'équation (3) on obtiendra pour A « 0 (4) Te) sin ale = = | VESA | : = & ou k = 0, et pour A => 0 (5) | à ) COS “5 = | VA | : [ms . ies v ou & > 0. En introduisant dans l'équation (4) — A — k au lieu de k on aura (6) - 2 (4) sin CRI = | y—A | : (—8-) 3 A ou £ « — ^. On trouvera aussi de l'équation (5), en y posant A — E au lieu de £, o "Saco BE harpe): où k 0 o teur où 0 0 on obtiendra de la méme manière des équations (5) et (10) la formule A^ 2 (13) ELS a OM SO Dans ce mémoire je me propose d'évaluer les sommes de quel- ques séries de la forme = (4)/@ en vertu des formules précédentes; dans le premier paragraphe je trai- terai le cas, où Os dans le deuxième et le troisième paragraphe le cas, où f(k) == en désignant par s un nombre entier plus grand que l'unité, et dans le quatrième paragraphe je montrerai, comment la sommation de la série sus-dite peut s'effectuer dans quelques autres cas. 4 A. BERGER, &. 1. Des équations (4) et (5) on déduit pour A «0 kan 1 he BSS Ge jl, Alla 14 2 ERU) XY (4) 2+ I uc TER c e et pour A>0 je h=A-1 kan ; S fa m l S (A 4 |. Zhkzı NES es Welten Pour la sommation des deux series, qui se trouvent dans les seconds membres des &quations (14) et (15), nous nous servirons des deux formules TD EU sin u sin 2u sin 34 (16) NOM 1 3p 2 + 3 Mee , SL cos u cos 2u cos JU (LT) — log (2 sin +) = eds 2 + = = qui sont vraies pour O 0 fee all 2hks a gni (19) I y POSEE = — log ( 2 sin =) a SUR UNE SOMMATION DE QUELQUES SERIES, 5 où OO on déduit des équations (15) et (19) ANI i SAFE AA hr (21) i E =— ay 2 G ) log sin . De la formule connue k=a 22 Sn RUNE 1 E xU ES UN pp ou p, parcourt tous les nombres premiers positifs impairs, et par suite on aura Eo ce, k=1 En posant 25 — 1 au lieu de & dans l'équation (12), et en appli- quant la formule ainsi obtenue à l'équation (24) on obtiendra pour A <0 h <—$ | loc dn2^856—1m- pa À RUE DBL es Pour A>O on déduit de même des équations (13) et (24) hee AM F(AYD 2 ANSE 1 2h(2k— la en N 2, Iva ae e T A^ A. BERGER, 6 En introduisant dans les formules (16) et (17) 2u au lieu de u nous aurons pour 0 cuc: 7 u sin 2u sin 4u sin 6u (27) SS Nes qo 4 2 2 i 6 : xus E (28) mes log (2sin u) = = x Bii m S Uo © et des équations (16), (17), (27), (28) nous obtiendrons pour 0 cu «7 les formules 29 mo sin u sin 3u sin 5u wm e» 4 1 3 mou Z il u cos u cos 3u cos Du 30 — lose cot = VE CY DRE Ko I 3 pos ‘équation (29) la formule Pour A «0 on déduit de NN Cl al Teo (31 X sin zen ae EA 4 oü 0 ( ) Pri 9k = 1 Des équations (25) et (31) on déduit pour A <0 où O = n I et par suite on obtiendra de l'équation (39) ver N EA EA n (at) fG sje fO. 2-1 OA Co En remarquant, que dans le cas, ou A est un nombre pair, on tire de l'equation (44) 1 nee (45) JC , A) = FO » À) + FAI » n=1 En introduisant dans la dernière somme du second membre de l'équation (45) eA—n au lieu de n, on aura en ayant égard à l'équa- tion (10) (46) fl, A) - /(0 += 2 un ale ke ) SUR UNE SOMMATION DE QUELQUES SERIES. 9 Puisque la valeur de la série /(0, A) est donnée par les équa- tions (33) et (34), la somme de la série f(z, A) est par l'équation (46) réduite à forme finie. Dans ce paragraphe nous nous bornerons au cas, où A est négatif et par suite «= — 1; dans ce cas on obtiendra des équations (35) et (46) (47) ers QUA d: i (4) EIC +2) ; er) En différentiant par rapport à x les deux membres de la formule connue (48) A(x) + A — x) = log x — log sin zx, on aura (49) Aa) — A (1— 2) = — 7 cot ar —— nC(na) , d’où l'on voit que l'équation (47) peut s’écrire BN LAN il ME Gm 2 (F)——=/0, 4) A^ DE ee n=1 Différentions les deux membres de l'équation (50) s — 1 fois par rapport à z, et posons ensuite « = 0, il viendra A RS eu P = : E Xp. zo Goa À a) CE) n=1 ou le nombre entier s est égal ou plus grand que 2. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 10 A. BERGER, Dans le cas, ou s est un nombre impair, on a et, en posant s=2r+1, on déduit de la formule (51) le théorème sulvant: Théorème, Si l'on désigne par A un diseriminant fondamental ne- gatif et par r un nombre entier positif, on aura ne =) 2r 2 A prn D tl NG DEN Par exemple pour r — 1,2,3 on en déduit les formules RE > (4) 1 i x (4) con 2 = £i = ; a k k3 A^ 3 sm n : 2 TEN = = Sin A n<—— ES) ^ 1 T° y 3 A TN 1 1 dm k k? = ANS = n S b TN = : i ae "=i gin? 2 Sein? == IN — n<— — San rem CS Ai n 1,7 7 7 : o : par KK Ce E Bine PT ANS — m et en posant s — 2r on obtiendra de l'équation (51) m eae M DNA 2 > (2) = riv poo o D i (4) d E | où r>1. D’après une formule connue on a SUR UNE SOMMATION DE QUELQUES SÉRIES. il k=00 2 8) ae DM A . uno . où p parcourt tous les nombres premiers positifs. Designons par p, tous les facteurs premiers inégaux positifs de A, on aura évidemment pour p = p,, mais = p dans tous les autres cas, et par conséquent on obtient de l'équation (53) Ko 2 1 1 1 54 Se : : p^ A Dre uM TRE pu Di Puisque on a 1 SIE JE (aay? 55 Il = X E Co a |, UT a era m on déduit des équations (52) et (54) le théoréme suivant: Théorème. Si Von désigne par A un discriminant fondamental négatif et par r un nombre entier positif, on aura eee 2 92r—2 2r x ay oe). mr fi 1), n = & if Po Po où p, parcourt tous les facteurs premiers inégaux positifs de A. Dans le cas spécial A — — p, ot p est un nombre premier po- sitif de la forme 4443, on a 12 A. BERGER, pour n=1,2,3, pa 5 Gi Tee uM - 2o Po” p" par suite on aura le théoréme suivant: Théoróme. Si Von désigme par p un nombre premier positif de la forme 4h + 3 et par x un nombre entier positif, on aura Mo) x EDIT (= JU) = n=1 p En y faisant r successivement égal à 1,2,3 et en combinant les égalités ainsi obtenues entre elles, on obtiendra les formules suivantes: r= Tl =" 1 D — nat sin? = D p a ss 0 QE D Ulm 1 gint IT ue p = S Nl = (Gir 1) (jo dE 25 Jc NON) na ine PT 1890 : p où p désigne un nombre premier positif de la forme 47 + 3. I & Nous nous proposons d'évaluer la somme de la série Dern 1 X (à) dans les deux cas suivants: SUR UNE SOMMATION DE QUELQUES SERIES. 13 1:9) A < 0 et sz 1, mod. 2, 2:0) A > 0 et s=0, mod. 2. Des équations (4) et (5) on déduit pour A < 0 dnm 2hkz e» Xia EOL et pour A > 0 ! sh En Eur 2hkn uec res mie Sce En désignant par g(z , m) la fonction Bernoullienne du m""* degré, à savoir (58) plz, D) zx (59) CG) E et pour n > 1 [5] (60) qz ; 2n + 1) = gent u ge + @ n at be cms amnes Re der (e TOP. I JD BLZ S e) 2 (61) qz f on ae 2) = gente Pu ZR gent + (2 n IL Ed ce — (UR 22) dor ome s RS ME E canc puc on aura les formules connues (62) gle ; 2n T2 1) e 2(— Del SO ORME (2n + 1) EI sin Qk uz Qn a Es ou 01,et 14 A. BERGER, 2(— DHL S289 (ORD) TS cos Aisa k (63) qz 5 2n + 2) = (=E EE ng + (2 gp - per 7 1 on QS ss WU. Par la substitution z — on déduit de l'équation (62) pour A <0 ale h : 97 2n+1 j F ae (27) ol 9 2n+1) a Do eo A T er (64) | Il I al où O 0 2 hk cos 2 ET ^ (gnis | «( Pac jeter: al a (DEM (65) N en A = No RENE Cr) où O0 ch « A et n=O. Des équations (56) et (64) on déduit pour bs 0 /\ * ams oo (A) deo GG Dee pers Cc T di 1 (66) > ( i ene 2.1.2.3....(2n - 1| y— A | 2 (4)y en AN | où n- 1. Cette formule est vraie aussi pour n — 0, car pour cette valeur elle se réduit à l'équation (20). Des équations (57) et (65) on obtiendra pour A0 PL Milieu (— ly (25 RE. m LB Eo NUM | M one ,2n +2) , ou n>0. Désignons maintenant par D un nombre entier de l'une des deux formes 1 Dz0,mod.4; D=1,mod.4, mais assujetti à la condition, que D ne soit pas un nombre carré po- sitif, on peut mettre ce nombre D sous la forme SUR UNE SOMMATION DE QUELQUES SERIES. 15 où A est un discriminant fondamental, et Q un nombre entier positif. On aura done (69) = b - =E (52) : - E AG p où p parcourt tous les nombres premiers positifs. Si l'on désigne en outre par g tous les nombres premiers positifs contenus dans Q, il s'en- sult, que 2 [ES p si p est égal à un nombre 4, mais (8€). (4). p si p n'est égal à aucun des nombres 4. Par suite on aura 1 STRE ER ENS pee (70) ese th p I NE ou ee aD vant 1) 'S (a) 72 ee ess | FB ge ANN NAN c YOi-p-O-26) Des formules (66), (67), (72) résulte la proposition suivante: Théorème. Soit D un nombre entier de l'une des deux formes Dz0,mod.4; D=1,mod.4, 16 A. BERGER, mais assujetti à la condition, que D me soit pas un nombre carré positif ; posons 2 ID AR 5 où A est un discriminant fondamental; et désignons par q toas les nombres premiers positifs contemus dans Q, par n un nombre entier positif ou zéro, et enfin par q(z ,m) la fonction Bernoullienne du m°" degré, on aura pour D < 0 SON (= DES Gare AY I e !n-6). "Y (Ce) h=1 = RA ONA » g/ gt et pour D > 0 D) d EN up a db 20 ) pert? 9 1.9. (BR) TEN E i N = ( ) qn He ) e 5 2n+2). h=1 Nous évaluerons maintenant la somme de la série = a E k=1 k dans le cas, où D est un nombre carré positif. En désignant par p, tous les facteurs premiers positifs du nom- bre D et par p tous les nombres premiers positifs, nous aurons Vos DNI IE Il 1 1 123) vex eee =i) I ( ) = i) Pme p em d il Po ( pte p 1 1 p fu ae 1 PES E i (1 dh TS ) 2 fen? 1 Beam = IH (1 ose 1 ( en! 2.1.2.9 4 ene Les fonctions Bernoulliennes étant des fonctions entières à coëf- ficients rationels on peut déduire du théorème précédent et de la for- mule (73) ces deux corollaires: Corollaive 1. Si l'on désigne par D un nombre entier négatif de l'une des deuz formes SUR UNE SOMMATION DE QUELQUES SÉRIES. 1n D=0,mod.4; Dz1 , mod. 4, et par 8 un nombre positif impair, le quotient VE P E = : T° est un nombre rationel. Corollaire 2. Si lon désigne par D un nombre entier positif de lune des deux formes D=0 , mod. 4; D=1 , mod. 4, et par 8 un nombre positif pair, le quotient meer est un nombre rationel. Par exemple pour D — — 4 et D=4 il s'ensuit, comme il est démontré dans l'Analyse algébrique, que le quotient eee est un nombre rationel, si s est un nombre positif impair, et que le quotient 1 1 i 1 ) ; e PIC (: tg tg Tm pt est un nombre rationel, si s est un nombre positif pair. Pour D — — 8 et D — 8 on en peut conclure, que le quotient za 1 1 1 1 1 1 I ae SE pas 5 ar Jj iz de 3 5° di p $e 2m DIEI 5: Tee ) u est un nombre rationel, si s est un nombre positif impair, et que le quotient er rb doe d a eee nen est un nombre rationel, si s est un nombre positif pair. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser, III. 3 18 A. BERGER, S En posant D — — 12 et D — 12 nous trouverons, que le quotient = (1 1 1 1 1 1 1 1 3 Valö tr ir qs tet) est un nombre rationel, si s est un nombre positif impair, et que le quotient NE RL. NE 1 que ted 3 = = — — —— een per y (; p vt] ein a est un nombre rationel, si s est un nombre positif pair. Nous mettrons maintenant les formules démontrées ci-dessus sous "ne forme plus simple et plus convenable pour calcul numérique. De la rélation connue (14) que spo) (E rm), ou m>2, et de la formule (8) on obtiendra pour A <0,n=1, 00 , n20, O1,et pour D20 ae ) ir NEC r ET À = À EE ‚2n+2) ; [QUT 1.2.8...(2n--2)|V A ] où n>0. Dans le cas, où D est un nombre carré positif, on aura pour n0 i 1 Bam": met = TURE eel en Ne T d. 2 or i tel OA OT ou l'on désigne par p, tous les facteurs premiers positifs du nombre D. Pom mel), DES qc gu eu EE nous obtiendrons du théoréme précédent les formules suivantes: i 1 (79) ha ae RAS ee = A. BERGER, ee nn a A E -4 9) peas TUR m won ri es S T : due i 44-7 -7- str ta Tau ee con © ti NM NE Pour n=0,D=1,4,5,8,9,12,13 nous aurons CO desees eee I (87) led b lac-lo. s NM a nd - 2. nn en Da ne oe = = a tog tap Ks m De. > + aD FAR = or SUR UNE SOMMATION DE QUELQUES SERIES. 2] Por DS 4, 1. = 8 ll nous’ trouverons 03) te TE É drum (94) on, Bann rn... E We en a RE = ; a pepe Roti "un Pour n 21,D —1,4,5,8 nous -obtiendrons (98) D or ae tg tee Jte e eee: = E ; (99) un a dr. RA = | ES ous Eo ae ee ca Pour n= 2, D=—3,—4,—7 nous aurons E o — We meu FR AO m x (104) ea SET E Ses : 22 A. BERGER, Enfin pour n 22, D —1,4,5 nous trouverons 1 1 1 il 1 T° 105 a RT Y HT a LI LI . . LI LI . . . . LI . = e tas tar ta tar 945 ^" 1 il 1 1 1 SLE 106 TUR TE Saye TL LE e. — -e- & c € € j. e$ 9 e$ e$ = > ae) pr gst get get ge * 960 59 1 1 1 1 1 1 1 1 1 5365 107) — —— ee eee ( ) q$ 96 35+ get gs 716 gest ge tips 234315y5 8. 4. Dans ce paragraphe nous évaluerons les sommes des deux séries nice E qe k=1 ou 1 (108) S, = | f(0 sin 2kntdt , (109) C, = | f@ cos 2katdt , 0 la fonction f(t) étant une fonction réelle, qui est finie et continue pour 00 k=o 1 h=A—l k- 9hkzr 111 SpA Nds feta FENA C, cos ( ) 20) : lva | iu (4) 2 < A Maintenant nous ferons usage de la formule (112) f(z) — f(1 — 2) = b, sin zz + b, sin 2x2 + b, sin 372 LP. ou 0 0 (126) b 0. ges oat =); Gee - : où 0ZA«A. Pour A «0 on déduit des équations (110) et (125) S : ete sl d LES 1 (1200) S Se » (4 A EN NOTE d (a(t Glee En introduisant — A — 4 au lieu de h dans la dernière somme du second membre, nous aurons CES (AN Rr sd 1 EN h ee = DE ely— al 2 n ec Pour A >0 on obtiendra des équations (111), (126), (1) 129) S (Ale, = ESA FOG Se ea - gr FA ou, en posant A — A au lieu de A dans la dernière somme du second membre, SUR UNE SOMMATION DE QUELQUES SERIES. (130) X Sie e k 2|V 4| AR A^ Par là est démontré le théoréme suivant: bo Or Théorème. Si Von désigne par A un discriminant fondamental et par f(t) une fonction réelle qui est finie et continue pour O0 — t « 1, on aura pour A «0 k i DM I (2 ) JC sin 2hatde = - lv Wool à "Ct et pour A20 = (4 )) [FO cos 2k ardt = | at xm Ee Désignons maintenant par w(t) une fonction qui est finie et con- tinue pour t>0 et assujettie à la condition, que la série X w(t + m) m=0 est convergente pour ces valeurs de t; en posant (131) fO= Xwtam), m=0 nous obtiendrons (132) ae f() sin 2katdt — "Y. [ wt + m) sin2katdt , m=0 v0 ou, en introduisant ¢—m au lieu de t dans la dernière intégrale, M=E ml (133) jJ 70 sin Qkatdi — Y | w(fsin2kntdt 0 m= 0 m et par suite 1 na (134) [£0 sin 2katdt = | w() sin 2katdt . 0 0 Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 4 26 A. BERGER, De méme on obtiendra ^1 oo a9 [ro cos 2kntdt = | w@ cos bai di Du théoréme précédent et des formules (131), (134), (135) résulte cette proposition: Théorème. Si lon désigne par A um discriminant fondamental, et par w(t) une fonction réelle, qui est finie et continue pour t> 0 et assu- jettie à la condition, que la série m - oo > wt + m) m=0 est convergente pour ces valeurs de t, on aura pour A <0 = (4 ) | wo sin 2 katdt = = aly deu à ze ven) et pour A20 kan pa > (A t el BIP w(t) cos 2kztc Posons par exemple w(t) = mee N ou a>0; à l’aide des deux formules oo Y S fer sinstdt = —— , Jo Les oo " €" cos stdt = — ——, , 0 tS our >0, nous obtiendrons du théorème ci-dessus pour A <0 k=00 h=—A—1 2arh 136 y» (A) Seen ee en À) Een ( ) ELLE Hess 2 (2). I SUR UNE SOMMATION DE QUELQUES SÉRIES. 21 et pour A0 ke (ANV a H Mi (AN _ Bann (137) 2 dr A^ X h=1 h Nous mettrons maintenant le théoréme précédent sous une autre forme. D’après l'équation (2) on a pour h>0,m>0 Er hime et par suite on aura pour A< 0 ; ko AD h=—A m=n (138) E v(D sin 2 kntdt - I y k=1 0 10 = Tee E le) et pour A>0 k=o oo 1 en m=0200 (139) X (4) f'wpeos 2 atat = > "5 0 k=1 2\Va | r= MES onere d A i En posant dans l'équation (138) h—mA=RÀ et dans l'équation (139) hm A =k, nous obtiendrons le théoréme suivant: Théorème. Si A est un discriminant fondamental et w(t) ume fonction réelle finie et continue pour t > 0 et assujettie à la condition, que la série m=o 2 v(e+m) m=0 est convergente pour ces valeurs de t, on aura pour A <0 k=0 2 A : 5 2 (4) fv sin 2katdt = et pour A> 0 aca à C = A. BERGER, Posons par exemple dans la premiére de ces formules w(t) = et dans la seconde wc; en s'appuyant sur les deux formules IN ete 2btdt = PVT, 0 2 a° [er oos2urd VE, vo. 0 2a où 420, nous obtiendrons pour A <0 4 k=» E UE YE=IE oa) Eye Y (aj et pour A7 0 = y = JE = Va 5 = QA . Y En posant (141) nous aurons (142) a Deland (143) H lg 1 a PIS Me w(t) cos 2katdt = Val à > (Ju (=) . SUR UNE SOMMATION DE QUELQUES SERIES. (144) es Vie + pourA <0 , Doe ; (145) EN EN EA SU A q et par suite on déduit des équations (140) et (141) la proposition sui- vante: Si lon désigne par A un discriminant fondamental et par p et q deux fractions propres positifs, qui satisfont à la condition 1 2 log = Joe == = p on aura pour A«0 et pour A 20 log LY (A) pt ay ie li = q JU GE s i Nous terminerons par la sommation de la série 3 à —_ m 4 ou A <0, et pour ce but nous ferons usage de la formule (146) 3 b E 2 sin 2kaz= logl'(2) + (2 = E (log 27 + C) dem = lg rne =1 qui est vraie pour O eA = lh) ISO) (4) log sin > er) log sin =U. ( ) a h = = AN Vv ex — A = h > — A En posant — A — / au lieu de / dans la dernière somme du pre- mier membre de cette équation, nous aurons h=—A—1 a (151) > (4) log sin h=1 h =0 EN ; et par conséquent l'équation (148) peut s'écrire ainsi k=00 A log k 7 h=—A— 152) > = un ha = ui Par exemple pour log F E E = (082240) À AS NOR A Me qum cem nous obtiendrons de l'équation (152) ces formules log 1 log 2 log 4 log 5 153 = = ON co 1 NEA Ba on PAL 1 256 m oo = e EN] oc EDAM] a SUR UNE SOMMATION DE QUELQUES SERIES. | log 1 log 3 log 5 log 7 (154) nern S 1 C meee) ae T à log 1 log 3 log 5 log 7 oe Tae Dae var 7 : i 2 I | = Sy) ee ET 2 87° 2 CUm ol - "i OBSERVATIONES PHYCOLOGICAE . AUCTORE J. E. ARESCHOUG BOT. PROF. EMERIT. PARTICULA QUARTA DE LAMINARIACEIS NONNULLIS. (REGUE SOCIETATI SCIENTIAR. UPSAL. TRADITÆ DIE VII APRIL. MDCCCLXXXIII). UPSALIA, EXCUDIT ED. BERLING REG. ACAD. TYPOGRAPHUS, MDCCCLXXXIII. LJ L HAFGYGIA Kitz. Phyeol. gen. p. 346. Radix ramosa, ramis ramulosis, vel rhizoma. Truncus elongato- conicus, teres vel compressus, corticatus, orbem lacunarum muciferarum in interiore cortice fovens; cortex exterior sensim deciduus vel remanens. Folium digitato-divisum vel simplex, semper ecostatum et avenium, in sectione transversali inter medullam et margines simplicem seriem lacu- narum utrinque interdum ostendens. Sporangia eum paranematibus ma- culæ- vel stratiformiter effusa. A. Folium solitarium, rimis dilatatione exortis denique digitato- divisum. 1. HAFGYGIA CLOUSTONI (Edmondston) Aresch. Radix ramosa, ramis primariis in series verticales subregulariter ordinatis, orbe lacunarum in cortice. "Truncus elongato-conicus, firmus, cortice rugoso, deciduo, basi in sectione transversali orbe lacunarum muciferarum in cortice interiore 3—4 annulos includente. Folium digi- tato-partitum, basi acutiusculum, iu latitudinem late expansum vel cor- datum, in sectione transversali inter medullam et margines simplicem seriem lacunarum utrinque ostendens. Fructificatio per lacinias irregu- lariter, seepe maculæformiter, effusa. Syn. Cury Clouston in Andersons Guide ed. I p. 721 (Harv.). Cfr. Harv. Phycol. Brit. tab. 338 sub Lam. digitata var. stenophylla. Laminaria Cloustoni Edmondst. Flora of Shetland p. 54 (Harv. l. c.), Le Jolis Sur le Lam. digitata p. 49. Nova Acta Reg. Soc. Se. Ups. Ser. III. 1 bo J. E. ARESCHOUG, Hee species in Europa media et boreali non rara est planta, quamquam ab algologis raro legitur, nisi ab undis e mari ejecta. Cujus rel causa in eo posita est; quod longe profundius crescit, quam ulla alia apud nos species, sed jam 1841 mense Julio extraxi e mari prope Christineberg in Bahusia duo Laminariæ cujusdam specimina, que quat- tuor fere decennia in herbario manserunt indeterminata; proximis annis denique in iis Hafgygiam Cloustoni recognovi. Cum igitur cl. Dr. LAGER- STEDT 1881 ad Christineberg iter faceret, a me exhortatus fuit, ut hane iterum invenire conaretur, quod quoque tam prospere fecit, ut mihi 30 hujus speciei specimina, uno fere loco lecta, prestare potuerit. Dein lecta est pluribus locis ad oram occidentalem cum Sueciz, tum Norvegiae usque in fines Finmarkiæ, quibus ex oris cl. Fosuig ultimis annis largam Laminariearum messem benigniter misit. Specimina Bahusiensia, mense Augusto lecta, cum speciminibus ejusdem magnitudinis ex Orkney ad unguem conveniunt. Maxima in Bahusia lecta crescunt in aqua 9 orgyas profunda, trunco adnumerato 2—3 pedes longa; etiam majora specimina crescere in fundo 60— 100 pedes demerso vix dubitandum est. Fructi- ficat apud nos a mense Octobri in primum ver. Unum eorum speci- minum, qua 1841 legimus, veterem laminam mense Julio in apice nova portabat, unde patet, recte apud nos recognitam esse hane plantam. In mari atlantico ad litora Galliæ et Britannis hee planta longe majoris est stature, ut specimina a cl. LE JOLIS data nos edocuerunt. Hee habent la- minas 2 pedes et supra longas, 4 pedes et supra latas, omnia mense Octobri fructificantia. In mari Orkneyensi hee species magnas ostendit formas; est nempe trunci circuitus basi usque ad 7 pollices laminzque longitudo 6—8 pedes. Tam magna specimina crescunt quoque ad oram Norvegicam. Quod enim dicet WAHLEN- BERG in Flora Lapponiea, cum de Laminaria digitata loquitur: »ejus seilicet sti- pitem basi crassitudinem fere brachii attingere», certo certius Hafgygiam Oloustoni spectare videtur; eum vero dicit, eam gignere frondes homine duplo triplove longio- res, aliam speciem prodit, Laminariam flexicaulem Le Jol. Ex Berlevaag Finmarkiæ misit mihi el. FOSLIE, solita sua humanitate, mense Februari lectum specimen Haf- gygie Cloustoni, cujus trunci eireuitus basalis 7-pollicaris; lamina jam multum de- ereverat totaque erit senescens. ; Obs. Laminaria platymeris De la PyL, Farlow Marine Algæ of New England p. 84, certe ad hane speciem pertinet. Nam cum Hafgygia Cloustoni ad oras Norvegiæ, Scotiæ et Islandiæ crescat, eam quoque ad oram Americæ septentrionalis erescere par est, cui opinioni observationes cel. FARLOW non repugnare videntur. OBSERVATIONES PHYCOLOGICH. 3 2. HAFGYGIA ANDERSONI (Farlow) Aresch. Radix ramosa, ramis intus annulo solitario preditis. Truncus elongato- conicus, firmus, cortice rugoso, intus orbe lacunarum muciferarum, apice in interiore cortice locato, basi in ligno intra 1—3 annulos, hos exclu- dente medullamque includente. Folium basi acutum, rotundatum, digitato- partitum, in sectione transversali utrinque inter medullam et margines simplicem seriem lacunarum muciferarum ostendens. Sporangia cum paranematibus maculæ- vel stratiformiter supra laminam effusa. Maris pacifiei incola. E Vera Cruz in California misit Dr. C. L. ANDERSON nomine Laminariw Andersoni Farlow; quo autem loco a cel. FarLow descripta sit, nos omnino fugit. Habitu variis Hafgygie Cloustoni et Laminariæe flexicaulis formis tam similis est, ut distinguere non sit facile, nisi anatomia ductrice. Hafgygia Cloustoni est sine dubitatione maxime affinis. In hae, ut supra vidimus, orbis lacunarum mueiferarum positus est in interiore trunci cortice et cireumdat semper annulos omnes. Sed in Hafgygia Andersoni ves se aliter habet, nam in speciminibus juvenilibus observatur, in sectione transversali trunci basalis, orbis laeunarum muciferarum prope corticem, unieum annulum eum medulla ineludens; novus annulus, i. e. secundus, formatur in eortiee primi extra orbem laeunarum, tertius in cortice secundi e. s. p. In Haf- gygia Cloustoni orbis lacunarum omnes includit annulos; in Hafg. Andersoni, primo excepto, omnes excludit. Ex tribus, qux accepimus, speciminibus maximum habet truncum 50 em. laminamque metrum longam; in alio videntur marcescentes veteris laciniæ in apici- bus laciniarum nove, ut in Laminaria flexicauli; in alio longius decreverant et erant quasi abrupte, quod quoque non raro observatur in nostris speciebus. De cetero non est dubitandum, hane speciem ad oram ealifornicam multo majoris stature inveniri. In speeimine minore, cum trunco m. 0,58 longo, nova lamina est elongato- elliptiea, m. 0,13 longa, m. 0,04 lata, crassa et integerrima, in apice veterem bila- ciniatam et pulchre fructiferam portans. Est igitur nove laminæ evolutio, ut in Hafg. Cloustoni. 3. HAFGYGIA PALLIDA (Grev.) Aresch. Radix ramosa, ramis intus in peripheria orbem lacunarum, in in- teriore parte lacunas sparsas præbentibus. Truncus elongato-conicus, fir- missimus, sulcato-rugosus, cortice deciduo, basi in sectione transversali nullis annulis, sed orbe lacunarum muciferarum in cortice interiore; me- dulla in sectione transversali rotunda. Folium basi ovatum vel acutiuscu- lum, primum circuitu rotundatum, ovatum, elongatum, digitatum, in sectione 4 J. E. ÅRESCHOUG, iransversali inter medullam et margines simplicem lacunarum seriem utrinque ostendens. Fructificatio per lacinias maculæformiter sparsa. Extra Caput bone spei, ubi prope urbem in litora cum Eeklonia buccinali quotannis ejicitur. Ab affinibus speciebus bæc quodammodo differt annulorum defectu et medulla in sectione transversali rotunda et grandiore. Quod ad staturam attinet, specimina H. Cloustoni ex insulis Orkney et Finmarkia orientali cum quibusdam Hafgygie pallide speciminibus non male conveniunt. Hafy. pallide tres habemus formas, quas sunt: 1. minor: Laminaria flexicauli similis et ab hujus formis minoribus non semper distincta (veterum auctorum Lam. digitata e Cap. bon. spei). 2. evoluta: adhuc vegetans, truneus longissimus, lamina m. 1,15 longa. 3. maxima: truneus basi circuitu m. 0,08, m. 1,06 longus, lamina m. 1,15 (spe- cimen siccatum, nec madidum). Hee forma non male revocat maximum Haf- gygie Clouston’ e Finmarkia specimen; efr. supra. 4. HAFGYGIA RUPRECHTI Aresch. hadix ramosa, ramis majoribus cum minoribus conglobatis, orbe lacunarum muciferarum in cortice. "Truncus brevis, siccus fere a radice compressus, superius subcomplanatus et obeuneatim in laminam evane- scens, cortice deciduo, orbe lacunarum muciferarum in cortice interiore ornatus; medulla basi in sectione transversali linearis, utrinque obtusa leniterque curvata. Folium in basin acutissime attenuatum, angustum, longissimum, duabus laciniis simplicibus confectum, inter medullam et margines in sectione transversah seriem simplicem lacunarum utrinque ostendens. Fructificatio non visa. In mari pacifico ad insulam Sitcha, unde dedit RUPRECHT nomine Laminarie dermatodeæ unicum, quod vidimus, specimen. Hane Laminariam dermatodeam, quæ vera non est, J. AGARDH cum Lam. stenophylla Harv. conjungere vult (De Laminarieis p. 18), quod vero mihi impossibile videtur, nam hee Ruprechti Lam. dermatodea habet systema lacunarum tale, quale supra in Hafgygia descripsimus et cujus in Lam. stenophylla Harv., qu: est Lam. Jlevicaulis forma, ne minimum quidem observatur vestigium. taque coacti fuimus novam condere speciem. Restat tamen quæstio: estne planta, quam AGARDH a RUPRECHT accepit, eadem, quam hie mihi donavit? Quod eum AGARDH suam cum Lam. stenophylla conjungerit, eredere vix possum. Cum unieum, ut diximus, tantum viderimus specimen, descriptionem comple- tam dare non possumus, speramus tamen characteres essentiales haud omissos esse. OBSERVATIONES PHYCOLOGICA. 5 Gigantea certe est planta, nam altera duarum laciniarum, quamquam apice abrupta, est m. 1,70 longa et m. 0,10 lata. Truncus autem m. 0,20 vix superat. In natura plures lacinias certe fert sæpenumero. 5. HAFGYGIA BONGARDIANA (Post. & Rupr.) Kütz. Radix ramosissima, ramis tenuibus, dense conglomeratis, nullis lacunis preditis, in sectione medullam transversalem ostendentibus et interdum turiones emittentibus. "Truncus normaliter evolutus elongato-conicus, sub- firmus, inferne sev basi teres, superne compressus et obcuneatim in la- minam evanescens, nunc brevissimus, modo integer, modo furcatus, nunc fere nullus; basi in sectione transversali orbe lacunarum muciferarum in cortice interiori 2—3 annulos includente, medulla basi transversaliter secta orbieulari. Folium basi acutiusculum, ovatum vel rotundatum, nunc latissimum paucis laciniis latioribus, nune elongatum pluribusque laciniis angustioribus et longioribus confectum, in sectione transversali inter medullam et margines utrinque simplicem seriem lacunarum muciferarum ostendens. Sporocarpia cum paranematibus maculeformiter vel stratifor- miter per lacinias large effusa. Syn. Laminaria Bongardiana Post. & Rupr. Illustr. algar. Hafgygia Bongardiana Kütz. Spec. alg. p. 577. Arthothamnus Bongardianus J. Ag. De Laminarieis p. 28. In mari pacifico boreali, ad insulam Bering et ad Sitcham: Rv- PRECHT et Dr. F. R. KJELLMAN. Hæc gigantea, ex omnibus forsan maxima, insigniter variabilis et multiformis, quarum formarum naturam declarabit ille, cui eas in patria videre concessum fuerit. Harum insigniores et apud auctores allatas solas memorare volumus: 1. forma normalis: Lam. flexicauli atlanticæ similis; truncus longus, e basi sub- conicus, sensim superne eompressus; lamina basi ovata vel ovalis, longe elon- gata et in plures lacinias angustiores divisa. b) eadem forma et ejusdem magnitudo, sed truncus m. 0,06 vix longior, apice late obeuneatus; lamina magna,in plures lacinias divisa. 2. forma furcata: truncus brevis, furcatus; lamina in duas lacinias divisa, utraque in lacinias angustiores, sspe longissimas divisa; de cetero prioribus similis. 3. forma subsessilis: radix conglobata, ramosissima, turiores emittens ex apice laminas evolventes (ut in Lam. longipede); truncus vix semipollicaris, planus; lamina latissima, fere orbicularis, laciniis nune angustioribus, nune latioribus. 6 J. E. AREsCHOUG, B. Folium indivisum. 6. HAFGYGIA JAPONICA Aresch. Radix ramosa (SURINGAR). Truncus brevis, m. 0,08 longus (SURINGAR), compressus, superne obcuneato-complanatus, in laminam evanescens, in- ferne in sectione transversali orbem lacunarum muciferarum in interiore cortice ostendens, nullum vero annulum. Folium giganteum, usque m. 3,19 longitudine et m. 0,32 latitudime attingens, fascia crassiore, apicem versus evanescente percursum, lineare, basi acutiusculum, apicem versus angustius, marginibus tenuioribus et undulato-crispis. Fructificatio nondum detecta. Syn. Fucus saccharinus Thunb. Fl. jap. p. 346. Laminaria japonica Aresch. Algæ cap. p. 29, Suringar Alg. Jap. p. 25 tab, XI et XII. Oxyglossum japonicum Aresch. Bot. Notiser. 1880. In mari japonico ad insulam Jesso aliasque insulas crescens, ubi in cibum colligitur et in macello venditur. Hæc species est, ut mihi videtur, structura firmissima et consistentia, nee non magnitudine ex omnibus Laminarüs simplicibus foliaceis maxime insignis; orbis lacunarum in trunco in interiore cortice locatus est, sed nullum visum annulorum vestigium. Medulla fere eadem ac in Hafgygia Ruprechti, sed parum curvata. Lacunæ, quamquam a me in ipso folio diligenter quæsitæ, numquam sunt inventæ; nee fructificatio visa est. Observavi quasdam strati corticalis excrescentias, quas forsan fructificationem habere velles, quod vero probare non possum. : 7. HAFGYGIA SINCLAIRI (Harv.) Aresch. Rhizoma repens, ramosum, sursum turiones sev truncos, deorsum radices emittens. "Truncus subfiliformis, basi compressus, superne com- planatus, subæqualis, usque ad m. 0,36 longus, vix m. 0,005 latus, cortice rugoso-suleato tectus, basi in sectione transversali orbem lacunarum muci- ferarum, nullum vero annulum ostendens; medulla linearis, apicibus ro- tundatis. Folium basi a trunco quasi vaginatum, integerrimum, lineare, junius in basin longe attenuatum, adultius ubique fere ejusdem latitudi- nis, vix vero latius quam m. 0,03 vel 0,04, in sectione transversali inter medullam et margines simplicem seriem lacunarum muciferarum utrinque ostendens. Fructificatio utrumque foli latus rarius obtegens, extremo margine tantum nudo, frequentius maculæformis et precipue in inferiore laminæ parte posita. OBSERVATIONES PHYCOLOGICA. 1 Accepimus plantam, nomine Laminaria Sinelairi adscripto, ex Santa Cruz in California, a Doctore C. L. ANDERSON; nescio autem, quo tempore et loco descripta fuerit. Pars plantæ, qua radieata est, potius rhizoma quam radix nobis nominanda esse videtur, nam ex ea exeunt non modo radiculæ, verum etiam turiones sev trunci, qui eriguntur et folia ex apice explieant. Utrum hi turiones moriantur cum folio, an perennes sint et quotannis nova explicent folia, dieere non possumus. Laminariæ longipedi habitu tam est similis, ut cum hane accepissem, utramque eandem speciem declararem. Utriusque vero anatomia examinata, differentia in aperto erat. | In meis speeiminibus omnes fere laciniarum apices abrupti sunt; vi externa an solita earum dissolutione? Hoc potius crederem; una solum lacinia incolumis est et acuta, sed totus hujus apex tectus est parvo quodam Æctocarpo, innumeris dia- tomaceis et floridea eonfervacea. In medio Junio fert apud nos Laminaria flexicaulis lacinias veteris laminæ in apicibus novæ, Bryozois algisque minutissimis vestitas. Num et apud hane plantam veteris laminæ vestigium et foliationis indicium? 8. HAFGYGIA SOLIDUNGULA (J. Ag.) Aresch. Radix membranacea, disciformis. Truncus teres, usque ad m. 0,01 crassus, m. 1 longus, ubi crassissimus siccus cortice rugoso tectus, basi in sectione transversali orbem lacunarum muciferarum grandiorum in in- teriore eortice ostendens; medulla in sectione transversali basali breviter elliptica et utrinque acuta. Folium ovato-oblongum, vere et estate laminam preteriti anni in apice portans et tum usque ad m. 2 longum et m. 0,38 latum, nullas (ut nostra fert observatio) continens lacunas. Fructificatio: sorus in basi laminæ rotundus, ellipticus vel reniformis, forma determinata nec maculeformiter dispersa. Syn. Laminaria solidungula J. Agardh Spetsbergens Alg. Vet. Akad. Handl. 1861 pag. 1. — Kjellman Bihang till Vet. Akad. Handl. Band. 4 N:o 6 p. 15. Ad insulas Spetsbergenses multis locis, numquam socialiter cre- scens, ut Alaria grandifolia cetereque Laminarieæ (KJELLMAN). Species valde insignis. Non solum discus radicalis, qui est quidquam in La- minarieis inauditum, verum etiam orbis lacunarum in trunco sunt valde memorabiles et presertim lacunæ dignæ, que paucis verbis ex novo memorentur. Proximam intra corticem zonam occupat orbis lacunarum. Hæc zona valde est lata; in sectione trans- versali lacunæ rarius sunt rotunda, sæpius lineares; si rotundatz, duse sspe radia- liter locate. Si sectio tenuis trunei in lamina vitrea siecatur, lacunæ suam magni- tudinem ostendunt et formam; sunt ovate, oblongæ, rotund, omnes sine propria structura et tantum excavationes in contextu celluloso a muco intrante formate, ut in omnibus Laminarieis. 8 J. E. ARESCHOUG, 9. HAFGYGIA LONGICRURIS (De la Pyl.) Aresch. Radix ramosa, ramis ramulisque filiformibus, distantibus. Truncus longissimus, usque ad m. 4 longus, teres, basi tenuior et solidus, superius fistulosus, crassior erassiorque donec denique m. 0,02 æquans, inde iterum attenuatus, cortice deciduo tectus, infima parte in sectione transversali orbem laeunarum in interiore cortice ostendens; medulla in infima trunci parte, sectione transversali orbicularis vel late elliptica. Folium e trunco obeuneato-exsertum, e rotundata vel acuta basi giganteum, m. 3—4 longum et usque ad m. 1—1 latum, ovato-lanceolatum vel lineari-lanceolatum, superficie levi, fascia longitudinali pereursum, nullas lacunas muciferas includens(?) et reticulo superficiali carens. Fructificatio plerumque fere totam fasciam investiens et non raro quandam ipsius lamine partem. -— Syn. Laminaria longicruris De la Pyl. Aun. d. Se. Nat. IV p. 177 sec. J. Ag. Spec. p. 135. ; Ad oram Groenlandie et Americe septentrionalis usque ad Halifax (Harvey). In Europa haud crescit; truncus vero, lamina dejecta, ad oras Anglie et Scandinaviæ ab undis interdum adportatur. Nobilissima species et Laminariæ saccharine radicis tenuitate et habitu externo quodammodo similis, sed differt magnopere præsentia orbis laeunarum in basi trunci, hujus cavitate, lamina levi et absentia reticuli superfieialis. Orbis lacu- narum non facilis est inventu; in infima trunei parte, que semper solida est, non raro observatur in medio erasso eortice, rarius vero superius, quo cavus est truneus, et tum in interiore cortice. IL LAMINARIA Lamour. | Radix ramosa, ramis dense ramulosis. Truncus simplex (rarissime furcatus), teres, pro parte compressus vel complanatus, resorptione medullæ interdum fistulosus vel cavus, nullum orbem lacunarum muciferarum, annulos vero usque 5, interdum indistinctos, in sectione basali ostendens, nulloque cortice deciduo, sed solo epidermate squamoso-decidente præditus. Folium palmato-divisum vel simplex. Fructificatio nune forma magis de- terminata, nune indeterminata, maculeformiter per lamimam effusa. Hoc genus a precedente dignoscitur eo, quod omnes, quas hue retulimus species, in cortice trunci interiore non posident orbem lacunarum muciferarum, quem OBSERVATIONES PHYCOLOGICA. 9 in antecedente genere cognovimus. Annuli, de quibus supra diximus, sunt longe alius nature, quam ex. gr. annuli Hafyyyiarum, quos sequi lieet per trunci longitudinem; hi eontra sunt fugaces, indeterminati et conferunt tantummodo ad inferiorem trunei partem erassiorem reddendam. A. Folium solitarium, rimis nascentibus denique digitato-divisum. 1. LAMINARIA FLEXICAULIS Le Jolis. Radix ramosa, ramis irregulariter exeuntibus, conglobatis. Truncus adultus inferne incrassatus et teres, superne compressus, immo compla- natus, interdum fistulosus, medulla in ima trunci parte elliptica, utrinque acuta vel acutiuscula (in sect. transvers.). Folium denique elongatum, pal- mato-laciniatum vel integrum, immo calyptræforme. Fructificatio maculæ- formiter vel late per laminam effusa. Syn. Laminaria jlexicaulis Le Jol. Examen des espèces confondues sous le nom de La- minaria digitata p. 50 (578). Est species magnopere variabilis, quare insigniores formas seorsim aduotare volumus, ut natura ipsius speciei eo melius eluceat. A. australis: truncus inferne teres, rugoso-striatus, paululum in- crassatus, medulla basi in sectione transversali elliptica et utrinque acutiuscula, superius in trunco transversaliter linearis. Folium junius la- ciniarum apicibus conniventibus, a præcedentis anni lamina nondum pene liberatis, suborbiculare, deinde elongatum, angustum, basi acutum vel rotundatum, laciniis paucioribus vel numerosis digitato-partitum, vel integerrimum, simplex, immo calyptreforme. Ad oras Galli, Britanniæ et Scandinavie. Ad oras Lofotenses vulgaris est planta, per secula jam cognita, quia fere in limite aque ma- rine crescit, cum contra Hafgygia Cloustoni longe profundiorem aquam quaerit. Ita ex insulis Lofoten accepimus hujus forme specimina, quo- rum unum habet truncum m. 0,67 et laminam m. 1,28 longam. In mari Bahusiensi multo minoris est stature; die 2 Junii jam fructificans, lamina circiter m. 0,67 et truncus m. 0,03 longus. Sed in specimine initio Oc- tobris eodem loco in Bahusia, ubi anterior, lecto truncus 26 cm. et lamina 145 cm. longitudinem attigerunt. Ad oram Normandie truncus 70 cm. et lamina 85 em. longa. De modo, quo in hae forma evolvatur novum folium, non omnes auctores sunt ejusdem opinionis. Rev. CLOUSTON (Harv. Phycolog. Brit. sub Lam. digitata Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 2 10 je 19% ARESCHOUG, stenophylla tab. 338), eum de differentia inter »Cuvy» (Hafgygiam Cloustoni) et » Tangle» (Lam. flexicaulem) sev potius hujus varietatem loquitur, dicit, numquam observatum esse in »Tangle» (Lam. flexicauli) novum folium quotannis explicari inter stipitem et vetus folium. Hujus sententiæ quoque clar. LE JOLIS, haram specierum monogra- phus, esse videtur (Sur la Laminaria digitata p. 24) et declarat quoque modo, quem intelligere non possum, novi folii ortum. Equidem e Bahusia aecepi annis 1875—80 mensibus Februario Martioque numerosa specimina, e quibus plura, cum minora tum majora, inter stipitem veteremque laminam novam laminam portabant, constrictione, ut in Hafgygia Cloustoni, ab illa seclusa. Nova lamina, eum assecuta est normalem suam evolutionem, rimas in media parte ostendere incipit, quibus in lacinias seinditur; vetus lamina non, ut in Hafgygia Cloustoni, fere integra abjicitur, sed tenet suum locum et ejus laciniz remanent in apicibus laeiniaram nove laminz usque in men- sem Julium, marcescentes et organismis parasiticis inquinatæ. In hac differentia inter utramque plantam possit forsan qu:eri eausa, cur nonnulli auctores non eundem noyæ laminæ formationis modum in Lam. fleæicauli, quem in Hafgygia Cloustoni, viderint. b. subforma latifolia Aresch.: sepe grandissima, sed latitudine po- tius quam longitudine, et maguopere variabilis; cum in societate prioris crescit, digitata, laciniis solummodo multo latioribus; cum vero in sini- bus a mari aperto seclusis crescit, seepe non plures habet lacinias quam 2—3 latissimas, et in aqua tranquilla parumque profunda, sæpe fit omnino simplex, ovata vel oblonga. Cum vetus lamina in lacinias non seindi- tur, nova coercetur, fit orbicularis et calyptræformis. Syn. Laminaria digitata b. latifolia Aresch. Phyc. Scand. marin. p. 122. Modus, quo nova lamina in hac varietate formatur, est idem omnino, quem in proxime præcedente descripsimus, idemque, qui in Hafgygia Cloustoni observatur, nam mense Decembri, Januario et Februario videre licet in Babusia omnia fere hujus forme specimina, cum minima, pollicaria, tum 2—3-pedalia, inter laminam et sti- pitem novam laminam eniti, constrietione ab superimposita distinetissimam. Post solstitium vel autumnum versus abjecta est vetus lamina vel remanent ejus frag- menta marcescentia in apice nove lamine. Hee forma cum priore invenitur non raro, et rara non est neque ad oram Galli», neque in mari Britannico et ad totam oram Scandinaviæ occidentalem. In sinibus interioribus et tranquillis magis integra fit et major. Varietates, quas enumerat LE JOLIS (Sur le Laminaria digitata p.52), incon- stantes sunt et abit altera in alteram sine finibus, quod 40 per annos observavi. B. stenophylla (Harv. Phycol. Brit. sub tab. 338). Sub hoc nomine sequentes subformæ proponuntur, omnes a nobis varietates Lam. flexi- caulis habitae: 1. subforma Orkneyensis Aresch. (sev »Tangle»): truncus inferne teres, rugoso-striatus et paululum incrassatus, superne complanatus, m. ÖBSERVATIONES PHYCOLOGICA. 11 0,90 longus. Folium: pars basalis obeuneata, in truncum utrinque æqua- liter cuneatim attenuata, m. 0,16 longa, sub laciniis m. 0,07 lata; laci- nie in transversalem lineam ordinate, in apice laminæ numerose, angu- stissimæ, m. 0,01—0,02 late et m. 1,07 longæ. In mari atlantico ad insulas Orkneyenses, unde specimen a rev. CLousTON lectum cl. Le Jours benigniter nobis communicavit. Cum unicum solum viderimus plante evolute specimen et nesciamus, an forma A. australis crescat ad insulas Orkneyenses, de utriusque forme affinitate ex loco nil dieere possumus. Habitu est hee subforma Orkneyensis a Lam. flexicauli distincta, sed nullis characteribus firmioribus re vera differt. 2. subforma Harveyi Aresch.: cum trunco 6— 7-pollicari ipsa planta m. 1,22—1,95 longa; lamina, laciniis haud adnumeratis, usque ad m. 0,60 longa et 0,02—0,06 lata; tota planta nigrofusca. Post mensem præter- lapsum denuo accepimus ex eodem loco eandem plantam, que nunc ad Lam. flexicaulem aperte pertinere videbatur. Lecta fuit extra Bergen, e quo loco cel DANIELSEN mittebat largam speciminum messem, e quibus nonnulla figure Harveyane tam similia erant, ut illam ad hee factam fuisse crederes. i He forma B. stenophylla est, ut credimus, borealis forma nec arctica; crescit in Islandia, prope insulas Orkneyenses, sed neque ex oris Lofotensibus neque e Spetsbergensibus, ubi forme gigante: non desiderantur, eam accepimus. Specimina juniora Laminarie flewicaulis (australis), junioribus formis L. steno- phylle non dissimilia, in mari Bahusiensi non raro inveniuntur; differunt vero co- lore lætiore, consistentia tenuiore. Specimina autem eum supra descriptis ex Orkney et mari Bergensi congruentia numquam invenimus. ©. borealis Aresch.: truncus veterioris plante inferne teres, mox compressus, sensim complanatus, superne latior intusque plus minus sub- cavus vel fistulosus, non raro siccitate planus, immo canaliculato-compres- sus, usque ad m. 0.02 latus, sepe plus quam m.1 longus. Folium digitato- partitum, basi cordato-incisum, quo circuitu fere orbiculare. He tres forme sev varietates differunt respectu distributionis geographice. Forma australis communis est per totam Europam borealem, stenophylla ad oras Islandiæ et Scotiæ non rara est, borealis in mari Norvegiæ septentrionalis et ad litora Spetsbergensia, ubi Dr. KJELLMAN se vidisse dieit truncos quam m. 2 longiores laminasque m. 1 longas et m. 0,75 latas. Duæ exstant hujus forme borealis subformæ, que seorsim affe- rantur, ut ipsa species melius eluceat, nam nullis characteribus di- stincte sunt: 12 J. E. ARESCHoUG, 1. subforma nordlandica Aresch. Anno preterito mihi misit cl. Fosurg e Lödingen (Lofoten) 20 circiter die 2 Martii lecta specimina hujus subformæ; in omnibus laciniæ marcescentes, ut restarent solum- modo inferiores earum partes incolumes, 2—4 pollices longae; pars la- minz basalis in plerisque tumescens, vegetans et aperte in formam ro- tundatam tendens, nulla constrictione distincta, sed, ut videtur, nutritionem e trunco reciplendo, in novam laminam restaurata; denique exsistunt in hac lamina nova rims longitudinales, quibus in lacinias apicem versus scinditur. Ut vero omnes mutationes, quas subiret vernali tempore, cognoscerem, oravi meum amicum, ut mense Junio mihi mitteret nonnulla specimina ejusdem forme et ex eodem loco, e quo antea aecepissem, quod quoque benignissime fecit. Omnia hee specimina, die 24 Junii leeta, habebant lacinias presentis anni evolutas et portabant omnia in apicibus fragmenta laciniarum antecedentis anni. Si expositio nostra de nove laminz evolutione et in forma australi et in hac vera sit, hane distine- tionem faceres: in forma australi nova lamina formatur inter stipitem et veterem la- minam et constringitur sub hac; in subforma nordlandica veteris laminæ pars basalis nutritur a stipite et restauratur in novam laminam. 2, subforma spetsbergensis Aresch. Hæc subforma nulla alia ab precedente differt nota quam magnitudine, nam ad insulas Spetsbergenses Laminariæ flexicaulis specimina maxima inveniuntur, et cum nullam spe- cificam differentiam inter utramque subformam invenire potuerimus, fas est credere, formationem nove lamine in utraque subforma eandem esse. B. Folium indivisum. 2. LAMINARIA SACCHARINA (L.) Lamour. Radix ramosissima, ramis rainulisque nunc tenuibus longisque, nunc crassioribus, brevioribus. "Truncus longitudine magnopere varians, 5—70 em. longus, in plantis lamine longitudine similibus inferne teres, superne compressus vel sensim complanatus, nullo orbi lacunarum muciferarum in- structus, denique state provectior intus tabescens et fistulosus. Lamina folii linearis vel lanceolata, basi acuta, ovata vel cordata, consistentia per vitam insigniter variabilis, membranacea, papyracea, pergamentacea vel co- riacea; primo formatur in lamina fascia longitudinalis, a basi in apicem, deinde emergit utrinque secus hane fasciam (rarius supra majorem la- mina partem) reticulum superficiale, constans e maculis ex plicis elevatis lateris foli formatis, intus fila e medulla intrantia recipientibus; margi- OBSERVATIONES PHYCOLOGICA. 13 nes folii consistentiæ tenuioris, laxiores grosseque undulatæ. Sporangia unilocularia formant cum paranematibus nunc maculas sparsas in fascia longitudinali, nune totam vel interdum majorem minoremve ipsius la- min: partem vestiunt. Reticulum elevato-superficiale, quod memoravimus, notam hujus speciei præ- stantissimam habemus. In nulla enim alia specie europa visum, eamque ob causam nonnulla de ejus natura afferre licet. Optime explicatur in minoribus Laminarie saccharine speciminibus: duo habemus, quorum utrumque latus maculis elegantissimis et regularibus ornatam est; tertium, ex eodem loco, habet faseiam nudam, secus quam utrinque usque ad margines maculæ observantur. Si seetionem transversalem folii fecerimus, facile videbimus, maeulas formari e plicis in utroque folii latere elevatis, intusque fila cellularia ramosa et articulata e medulla in plicas intrare et forsan nutritionem adferre. Evolvitur, ut eredimus, hoe reticulum mensibus Jul., August. et Sept, quo tempore inerassari incipit lamina, quæ adpropinquante novo anno fruetificationem evolvit et, nova lamina formata, ut veterior in hujus apice demum moritur. Observantur autem cum veris reticulis, que supra descripsimus, configura- tiones plus minus retiformes, quas vera reticula facile habere potes, quare de his pauca. In lamina præteriti anni mense Martio seriusque observantur non solum macule veri reticuli, sed etiam figure retiformes, que nil aliud sunt quam plice ipsius folii externe, in siecatis speciminibus frequentissime; in his autem aqua fa- eile explieantur. Vera retieula longe alio modo constructa esse, supra vidimus. Sub hac specie duas conjungimus formas, seilicet Laminariam saccharinam (L.) et L. caperatam J. Ag. (L. Agardhii Kjellm.), quas ad eandem speciem pertinere nec specifice distinctas esse nobis persuasum habemus. Que nos ad hane opinionem in- duxerint res, ex ex sequentibus patebunt. A. LAMINARIA SACCHARINA (L.) AUSTRALIS Aresch. Truncus brevis, m. 0,05—0,20 in mari Bahusiensi, longior (m. 0,50) in mari atlantico et, ut experti sumus, longissimus m. (0,55 et ultra) in Finmarkia orientali. Folium novum in Bahusia mense Junio, quoad magnitudinem, evolutum haberi potest; tum ipsa lamina non raro m. 1,70—2,33 longa et m. 0,29—0,31 lata est, quamquam adhue membra- nacea et sola fascia longitudinali ornata, reticulo superficiali nondum explicato; truncus in utraque solum m. 0,04—0,05 longus, subfiliformis. Sed hoe quoque tempore, mense Junio, incrassari incipit lamina et in nonnullis exsistunt reticuli primordia, utrinque secus fasciam usque ad undulationes marginales denique evoluta. Mensibus Octobri et Novem- bri lamina anni, sev nova planta, assecuta est maximam suam evolutio- nem vegetativam, i. e. magnitudinem et structuram normalem. Ut talis plante exemplum afferre liceat Laminariæ saccharine specimen, lectum 14 J. E. ARESCHOUG, prope Vardöe in Finmarkia orientali mense Octobri. "Truncus m. 0,55 longus, lamina m. 2,66 longa et m. 0,20 lata. Hoc specimen giganteum; fascia solita totam laminam percurrit a basi in apicem, et vadunt utrinque a basi fere in apicem series reticuli superficialis secus fasciam, marginibus nudis undulationibusque jam evanidis. Talis planta, qualem descripsimus, a mense Octobri in Martium occupata est in fructificatione evolvenda et nova lamina alienda. Initio Marti, sporis pro maxima parte sparsis et nova lamina educata, defuncta est vita longeque alius ejus est habitus quam antea: lamina adhue m. 0,67—0,70 longa et m. 0,16 lata, tota fusca et levissima, sed initio mensis Junii restat tantummodo in apice filiae lamine fragmentum parvum in ejus memoriam. Distributa est hac forma in omnibus maribus Europe borealis, mari baltico excepto, et crescit quoque ad oras Islandiz et sime dubi- tatione etiam ad oram orientalem Americe borealis, unde DE LA Pyrar (Flor. Terre neuve p. 14) suam habuit Lam. caperatam, que mihi vera Laminaria saccharina videtur, ejusdem magnitudinis ac sæpissime in Europa. Crescit quoque hee forma, ut supra memoravimus, ad Vardöe et ad partem meridionalem Nowajæ Semljæ (cfr. infra); uterque locus fere sub eodem latitudinis gradu situs. B. LAMINARIA SACCHARINA BOREALIS Aresch. Syn. Laminaria caperata J. Ag. Spetsb, alg. bidrag et De Laminarieis. Laminaria Agardhii Kjellman Spetsb. marina chlophyllför. Thalloph. p. 18. Truncus longissimus, non raro m. 0,01 crassus, solidus, superne compressus, denique intus tabescens et fistulosus, plures annos vivens. Folii lamina magna, usque ad m. 2,00 longa et m. 0,50 lata (KJELLMAN), presertim latitudine præcedentis laminam excedens, fascia longitudinali percursa et secus hanc utrinque reticulum superficiale ut in priore forma gerens, maculis propter subitam, crescentiam plus minus irregularibus et ssepe dilaceratis, in genere autem majoribus. Sporangia cum parane- matibus nune maculæformiter fasciam, nunc hane fere totam, nunc majo- rem minoremve lamina partem obtegentia. Crescit ad Islandiam et in mari norvegico, inter insulas Lofotenses, non raro et sub innumeris formis. In mari glaciali ad insulas Spets- bergenses et Nowaja Semlja (KoELLM. 1. c.) Hee dus forme in eo conveniunt, quod fascia longitudinalis et retieulum superfieiale in utraque adesse possunt, e quo tamen haud sequitur, ea semper ad- esse. Sed differunt in eo, quod forma australis est, ut ita dicam, elegantior, magis elongata, angustior, denique magis subpergamentacea et firma, plerumque bre- OBSERVATIONES PHYCOLOGICA. 15 vior. Reticulum superficiale et fascia sunt in hac bene evoluta et characteristica. Forma borealis est magis rudis, magis impolita, magis dilatata et inæqualis habet- que reticulum maculis majoribus, seepe dilaceratis plus minus complete confectum, et truneum longissimum, sæpe collabentem et insigniter contortum, intus putridum et denique eavum. Nulla mihi cognita est nota, qua hæc forma et præcedens altera ab altera tute distingui possit. Laminaria saccharina, quam ex Islandia aecepimus, æque recte Lam. saccharinam ac Lam. caperatam J. Ag. habere potes. "Truncus usque ad m. 1 longus; reticulum maculis magnis et dilatatis, ut in Lam. caperata formatis. Note distinctive utriusque, quæ ab auctoribus datz sunt, in habitu plus minus diverso ipsiusque mensuræ differentiis posite, et fere nullas audivimus tales, quales scientia desiderat. Cl. KJELLMAN (Ueber die Algenvegetation des Murmanschen Meeres p. 33) optimas affert observationes de Laminarie saccharzne formis, scilicet de nostris Lam. saccharina australi et Lam. saccharina boreali. His observationibus clare ex- posuit cl. KJELLMAN has formas in unam speciem conjungendas esse nee ullo modo distinguendas; dieit enim |. e.: »Ich betrachte daher jede im südöstlichsten Theile des Murmanschen Meeres, am südlichen Nowaja Semlja und der Insel Wajgatsch, vorkommende Laminaria, die zur saccharina-Gruppe dieser Gattung ge- hört, als Z. Agardhii, doch gebe ich ausdrücklich an, dass sie im südlichen Theile des Gebietes unter Formen auftritt, die sich der Z. saccharina so sehr nähern, dass sie, wenn sie in einer Gegend angetroffen würden, wo diese Art die vorherrschende wäre, mit der grössten Befügniss zu ihr gerechnet werden könnten. Mit anderen Worten: an der Westküste von Nowaja Semlja und der Insel Wajgatsch findet man gegen Norden typische L. Agarh, gegen Süden wieder Formen, die diese mit L. saccharina verbinden». 2. LAMINARIA LONGIPES Bory, J. Ag. Spec. p. 133. Syn. Arthrothamnus longipes J. Ag. De Lamin. p. 26. Rhizoma ramosissimum, repens, deorsum radices et sursum turio- nes emittens. Truncus simplicissimus, basi teres, vix ultra + cm. crassus, solidus, superne compressus basinque lamine fere vaginatim amplectens, usque ad m. 0,15 longus, intus nullo orbe lacunarum muciferarum ornatus, annulo interdum notatus. Lamina foli basi acuta, attenuata, ovata vel oblique ovata vel cordata, deinde in apicem linearis. Sporangia cum paranematibus totum fere latus, marginibus angustis exceptis, vestientia. Ex insulis aleuticis occidentalibus dedit RuPRECHT, nomine Lami- naria (Lessonia) repens Rupr., ex insula Bering cl. KJELLMAN. Perpauca tantum vidimus hujus specimina, ut character speciei nondum nobis tam sit clarus, ut optaremus. Qui Laminarieas ex uno vel altero specimine se de- terminare posse credat, is multas species fabricabit; cui autem bono? Numquam in utilitatem rei herbarie, nec in honorem auctoris. Cum Hafgygiam Sinclairi ac- cepissem, credidi, me ante oculos habere Laminariam longipedem vel aliam hujus generis speciem; trunco vero transversaliter secto, differentia luce clarior fuit. 16 J. E. ÅRESCHOUG, II. SACCORHIZA De la Pyl. » Planta juniore laminaque simplici radix primaria generatur et saccus radicalis explicari incipit, demum fere pedem diametro æquans atque carnoso-coriaceus, cavus, interiore pariete levis, extus verrucis vestitus, radices e parte inferiore emittens, quibus planta arcte in fundo tenetur. Truneus e sacco radicali exoriens, planus, margine inferne utrinque undulato-crispo. Lamina in infantia, ut apud Laminarias, indivisa, evoluta autem profunde ad basin in lacinias divisa. Sporangia et paranemata per undulationes trunci et lacinas folii sparsa, quam apud ceteras Laminarieas plerumque majora. — Saccus radicalis huie generi magnopere characteri- sticus; verrucæ usque ad 2 lineas longæ, teretes, apice cortice tectæ vel nude, e cellulis, majoribus minoribusque constructa. 1l. SACCORHIZA BULBOSA De la Pyl. Truncus planus, margine inferne utrinque undulato-crispus, basi tortus (HARVEY), e sacco radicali cavo exoriens; lamina in plures lacinias angustissimas profunde divisa. Syn. Saccorhiza bulbosa De la Pyl. Fl. Terr. neuv. p. 23, J. Ag. Spec. I p. 137. Laminaria bulbosa Lamour. ex Ag. Spec. alg. I. In mari atlantico ad oras Norvegiæ, Britanniæ, Galliæ et Hispaniae; in mediterraneo ad oras Sicilie (C. F. NYMAN). Evolutionem plante et sacci radicalis cel. J. AGARDH |. c. tam clare et ornate exposuit, ut ejus afferre verba nobis concessum crediderimus; dicittl. c. p. 137: »frons ut folium simplex, stipite brevi suffultum radiceque fibrosa pauciradiata rupibus adnatum inchoatur. Infra originem laminæ observatur in stipite linea circularis, mox elevata. Expanditur magis magisque in laminam seutelliformem, que margine deorsum tendente sensim hemispherica et campanulata, subtus cava, demum fere spherica evadit. Margo rupes tangens, in processus radiciformes prolongatur, qui, funetione radicis suscepta, radicem propriam omnino superfluam reddunt, undique demum pullulantes». Planta inter maximas algas evoluta, truneus planus, usque ad 4—5 pedes longus, 3 pollices latus et ipsa lamina interdum usque ad 6 pedes lon- gitudine æquans; junior olivacea, adultior et autumno mense Septembri, quo tem- pore abolescere incipet, valde coriacea, eoloris fusei vel fere nigrescentis (Laminaria Turneri Bory secundum Despréaux Essai sur les Laminaires pag. 59). ÖBSERVATIONES PHYCOLOGICA. 17 Turiones (suetice »rotskott») in multis Laminarieis observati sunt, ex. gr. in Hafgygia Bongardiana, ubi observati fuerunt a cl. D:re KJELLMAN, Laminaria longipede J. Ag. et Plerygophora californica Rupr. Turiones, quos in Saccorhiza nos invenisse eredimus, «crescunt in ipso sacco radicali prope truncum. Turio simplieissimus, 20 em. non raro longus, sursum attenuatus, in apicem longe ex- tensus et non raro abruptus vel alio modo læsus, eujus rei causa sine dubio po- sita est in plante rasu in litore. Radices turionis, que in saccum radicalem intrant, possunt e sacco udo facile extrahi. Turio extus fuscus est et cortice valido vestitus, basi 4 mm. diam. metiens; medulla basi in sectione transversali elliptiea, sed altius in turione elongata vel oblonga. Habemus specimen, cujus apex rima apertus est, et in eujus interiore parte embryonem laminæ eujusdam videre mihi visus sum. Si turio non est, nescio sane quid sit, nam alga est certissime, nec quidquid aliud nondum notum. (Cfr. species Laminariearum, quas supra memoravimus. IV. AGARUM Bory, Post et Rupr. Radix fibrosa. Truncus inferne teres, superne complanatus, in costam complanatam expansus, cortice deciduo, telis tendentibus. Folium foraminibus rotundatis perforatum. Fructus collecti in. soros supra laminam sparsos, e paraphysibus clavatis et sporangiis ellipticis constantes. 1. AGARUM TURNERI Post. et Rupr. Basi ramosus. Truncus duo pollices — usque pedem longus, inferne cylindrieus, superne applanatus et in distinctam costam immersus. Folium membranaceum, 1—4 pedes longum, ovato-oblongum, cordatum et basi cri- spatum, margine undulato. Foramina numerosa, orbicularia, sine ordine sparsa, margine levi vel undulato. Fructus maculas formantes irregulares in centrali laminæ parte; sori 0,5—0,6 mm. crassi; paraphyses clavate, inferne coloratæ, apice latiores et hyaline; sporangia angusta, ellipsoidea, 0,35 mm. longa et 0,12 mm. lata. Syn. Fucus Agarum Turn. Hist. tab. 75. Agarum Turneri Post. et Rupr. Illustr. alg.; J. Ag. Sp. I p. 141; Farlow Marine Algæ of New England p. 96. Crescit copiose ad litora Kamtschatkæ, Americe borealis ore tam occidentalis quam orientalis et Grœnlandiæ, a superiore limite maris in fundum 10 orgyarum. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 3 18 J. E. ARESCHOUG, Planta” perennis. Cum junior est, foraminibus caret, que explicari incipiunt, cum longitudinem 2—3 unciarum attigit. Foramina formantur in parte inferiore et inereseunt cum :etate, ut foramina majora inveniantur in superiore et centrali laminæ parte. Nova foramina formantur inter jam formatas, ut sit inter omnes magnitudinis differentia, nata ex ætate foraminum, in omnibus laminz partibus, excepta basi. Fora- minum formatio incipit elevatione particularum minutarum lamine, que videntur veluti puncta penicillo facta; denique lamina rumpitur cireulariter, et foramen forma- tur minutum et elevatum supra superficiem lamine. Margines magnorum foraminum sunt sspe undulati et siccati tam characteristici videntur, ut novam speciem eos prodere erederes (cfr. FARLOW l. c.). Costa variat insigniter latitudine; fortuito ex- crescit formatque laminam propriam, normali reetangulariter oppositam. Foramina inveniuntur quoque in nova lamina. Fructus Agar? valde similis est Laminarie. V. HALIGENIA Decaisne. Radix primo scutata, fibras simplices abbreviatas demum proferens. Truncus subplanus, in folium ecostatum sensim dilatatus. Cryptostomata in utroque latere foli sparsa. 1. HALIGENIA DERMATODEA (De la Pyl.) Le Jolis. Cæspitose crescens. Radix disciformis, deinde verticillo fibrarum simplicium, breviorum formata. Truncus 6 uncias — usque duos pedes lon- gus, compressus, sensim expansus in folium crassum, coriaceum, lanceo- latum vel laneeolato-ovatum, 1—6 pedes longum et 6—18 pollices la- tum, primo integrum, sed deinde superne in plures lacinias divisum. Para- physes anguste clavate, fere 0,133—150 mm.longæ; sporangia 0,100 mm. longa et 0,010—014 mm. lata. Syn. Laminaria dermatodea De la Pyl. Fl. Terre neuve. Saccorhiza dermatodea Aresch. Obs. Phyc. Part. tertia p. 11; Farlow Alex of New England p. 95. ; j Saccorhiza lorea Aresch, Alg. Se. exs. n. 213 (junior). Haligenia dermatodea Le Jolis Sur le Lam. digitata p. 63 (591). Crescit in mari atlantico boreali ad oras Americe borealis et Lap- ponie, aquam profundam expetens. Lamina plerumque simplex, ut in Laminaria saccharina, sed interdum digitata, ut vera Laminaria digitata; margo autem numquam undulatus et tenuioris consisteutiz, quam in vera Laminaria saccharina; tota planta, ut videtur, muci expers. Jn America hee species rara est ad Marblehead, frequentior ad oram Maine, sed rarior quam reliquee Laminariæ. OBSERVATIONES PHYCOLOGICA. 19 Species, quas in hoc genere conjunximus, facillime distinguuntur: Haligenia dermatodea habitu valde variabilis est, consistentiaque ejus est magis coriacea quam reliquarum. omnium; margo crassus, numquam undulatus. E mari cum ejicitur in litus, similis est formis Laminarie digitate, i. e. usque in basin in lacinias divisa. Dinstineta est species trunco plano, fibris radieis brevissimis et cryptostomatibus. Sæpe truneus expanditur gradatim in folium, sed in speciminibus vetustis basis est eordata. Fructus inveniuntur autumno et hieme in speciminibus, quie examinavimus. Paraphyses brevissimæ et clavatæ, colorat sine apice hyalino Laminarie (Farlow The marine Algæ of New England). Cfr. quoque, quod de fructificatione et de eryptostomatibus l. c. diximus. 2. HALIGENIA BREVIPES (Ag.) Lenorm. Radix primo scutata, demum fibras simplices abbreviatas proferens. Truncus subplanus, in folium abbreviatum, ecostatum sensim dilatatus. Lamina simplex vel usque ad basin in lacinias divisa, pede non multo longior nec latior, sed sspe angustior et utroque latere cryptostomatibus conspersa, juventute olivacea, adultior subcoriacea. Paraphyses 0,150 mm. longæ; sporangia 0,110 mm. longa et 0,025 lata. Syn. Laminaria brevipes Ag. Sp. I p. 116; J. Ag. Sp. I p. 133. Hab. in mari mediterraneo ad oram Galliæ et Hispanie usque ad Tingin et Gades (J. Ag. l. c.). Radix parva, scutata in minoribus, demum in adultioribus fibrosa. Truneus in maximis vix uncia longior, penna corvina vix crassior, superne complanatus. Lamina juvenilis in formam ovatam tendens, integra colore olivacea et membranacea, adul- tior fusca et in lacinias divisa; longitudo, ut diximus, numquam ultra pedalis. Cel. J. Agardh dieit: »senilis planta fuscescit, coriacea evadit et puncta obsolescunt». VI. COSTARIA Grev. Radix fibrosa, fibris subsimplicibus vel apicibus furcatis. "Truncus superne dilatatus, compressus, longitudinaliter quinque-striatus; striæ in laminam intrantes et in plicas, normaliter quinque, abeuntes, in media parte folii ovati divergentes, basi et apice convergentes, longitudinales et costæformes. Lamina folii 2} pedes longa pedemque lata, sed sæpe multo longior. Plicæ per totam laminæ crassitudinem facte habent duo latera dissimilia; alterum latus tereti-rotundatum et costeforme, alterum cavum 20 J. E. ARESCHOUG, sev canaliculatum; in altero latere laminæ tres inveniuntur plicæ costæ- formes, in altero duæ plicæ canaliculatæ. In adultiore foli lamina ob- servantur inter plicas foramina rotundata et in ipsa membrana rugæ bulleque. Fructus nobis ignotus. Supra descripsimus reticulum superfieiale Laminariæ saccharine, quod retieu- lum, ut, in Costaria et Cymathere, formatur e plicis, sed longe alio et diverso modo. In Costaria enim et Cymathere plicatur longitudinaliter per totam suam crassitudi- nem lamina; in Laminaria saccharina non tota plicatur, sed plicæ ex utroque latere folii formantur, medulla intacta relicta. Memoravimus quoque supra quasdam in Laminaria saccharina boreali obser- vatas plieas rugasve ipsius membrane, que, quamquam vix normales haberi pos- sint, multa tamen cum formis, de quibus diximus, communia habere videntur. Ulte- rius inquirendæ sunt. In nostro Costarie specimine, quod ex Mus. Kew. aecepimus, adest in apice lacini» fragmentum, quod vestigium veteris laminæ facile habere posses. Specimen lectum est mense Martio, quo tempore veteres Laminariearum laminæ plerumque abjieiuntur. 1. COSTARIA TURNERI Grev. Folii lamina margine integra, lanceolata, ovatd-lanceolata, ovata vel cordato-ovata, magnopere evoluta longitudine 10—12 pedum, multiformis. Syn. Fucus costatus Turn. Hist. tab. 226. Costaria Turneri Grev. Syn. in Ale, Brit. p. XXXIX; Harv. Ner. bor. Am. I p. 89. — Not. of Alg. of Vancouy. Island by W. H. Harvey p. 166. Ad oram occidentalem Americe, presertim ad Vancouvers Island. VIL CYMATH ARE 7. Ag. Radix disciformis, minuta, vix plus quam 10 mm. diam.metiens. Trun- cus semipollicaris, rarius pollicaris, in sectione transversali orbem lacuna- rum muciferarum et sinuatarum, medullam includentem, ostendens. Folium indivisum, subpapyraceum, tenue, usque ad 1 metrum et sæpe multo longius et 16 cm. latum. Plicæ quinque, fere parallelæ, mediam laminam a basi fere in apicem percurrentes et fasciam formantes fuscam longitudinalem, quo differt. genus ab Costaria. Plicæ forme ejusdem ac in Costaria, quarum in altero latere folii sev laminæ inde triplicatæ observantur tres tereti- costæformes, longitudinales, in altero latere du: canaliculatæ. Paranemata OBSERVATIONES PHYCOLOGICA. 2 cum sporangiis in parte basali laminæ inque utroque latere sita, utraque forma paululum recedentia a Laminariearum. Costaria et Cymathere sunt genera valde affinia et nescio, an jure distin- guenda, eum eorum characteres fere conveniant. 1. CYMATHZERE TRIPLICATA (Post. et Rupr.) J. Ag. Syn. Laminaria triplicata Post. et Rupr. lllust. alg. p. 10. Cymathere triplicata J. Ag. De Laminarieis p. 29. In mari septentrionali ad oras insule Unalaschka inter Americam rossicam et Asiam: RUPRECHT. Et ad insulam Bering: Dr. KJELLMAN. Planta videtur ex longioribus algis, sed truneus brevis: in specimine 45 em. longitudinis et 6 cm. latitudinis vix plus quam 1 em. longus. Maximum specimen, quod habemus et quod dimidiam suam laminam amisit, est fere 95 cem. longum, sed truncus vix 4 em. longus; in trunco nullas, ut apud Costariam, observavimus strias. Lamina, ut diximus, longissima, sed latitudinem majorem quam 16 cm. nunquam vidimus; fere linearis est, junior apicem versus sæpe attenuata, sed in speciminibus adultioribus superne szpe latior, basi angustior et subovata; margines eadem con- sistentia, ac ipsa lamina, integerrimi. Fascia plicarum, que fere parallele et lon- gitudinaliter e basi in apieem pergunt, maximam suam habet latitudinem basi, quo fere 3 em. lata est, utrinque paraphyses et sporangia frequenter proferens, quse ta- men forma et magnitudine non tute determinare potuimus. VII. MACROCYSTIS Ag. Radix teres, ramosissima, cæspitosa, orbe lacunarum muciferarum in cortice et sæpe lacunis sparsis in centro preedita. Trunci nunc e rhizomate, nune directe e radice exeuntes, inferne paululum ramosi, superne sim- plices, longissimi, unilateraliter foliferi; cortex tenuis, squamatim abjectus; orbis lacunarum muciferarum intra corticem, lacunis magnitudine, ordine et loco variantibus; medulla e filis cellularibus tenuioribus crassioribus- que implicatis constans, quorum tenuissimi rami horizontaliter inter fila cellularia et longitudinalia proxima ligni(?) intrant eademque circumcirca investiunt, ut medulla canalibus cincta videatur, in sectione transver- sali punctum centrale ostendentibus, materiei incluse forsan indicium. Folia in trunco unilateraliter superimposita, petiolata, petiolo apice vesi- culam portante; lamina in apice vesiculæ sessilis, simplex, oblonga, sepe bo 2 J. E. AREsCHOUG, longitudinaliter plicato-rugosa, rarius fere plana et sæpissime marginibus ciliata. Folium in trunco terminale latius breviusque, inferioribus dissi- mile, lateraliter a basi in apicem scissum in lacinias planas, que in folia inferioribus similia sensim excrescunt. Sporangia cum paranematibus in foliis demersis prope radicem maculas sev soros varie forme: formantes. Orbis laeunarum invenitur in cortice radicis erasso et sordido, et in centrali parte (medulla?) lacunæ sparse (num canales ejusdem nature, eujus ii sunt, qui medullam cingunt, sed nondum evoluti?). Hi canales medullam cingentes transfor- matione filorum cellulis ligni proximorum eodem modo nobis exoriri videntur, quo vasa phanerogamarum, quod tamen pro certo affirmare non audemus. Characteribus datis distinctissimum. est genus, sed utrum plures an unicam so- lummodo complectatur speciem, quæstio est, quam breviter attingere volumus. Cel. HOOKER (Flor. Crypt. antarct.) et Cel. HARVEY (Phycol. Austr.) in eo conveniunt, quod uterque eorum omnes ab auctoribus descriptas species esse solum formas ejus- dem speciei, scilicet Macrocystidis pyrifere Ag., condendit. Multis abhinc annis, cum nondum majorem harum plantarum numerum vidissem, Macrocystidem pelagicam et Macrocyst. Dübeni optimas species habui, sed innumeris deinde e locis natalibus iterum iterumque receptis speciminibus, sensim magis magisque nobis persuasum fuit non solum illas a nobis nominatas species falsas fuisse, verum etiam opinionem HOOKERI et HARVEYI verissimam esse. Du: tamen a nobis recipiuntur species, JM. angusti- folia et M. pyrifera, quarum utraque characteribus nune definienda est. 1l. MACROCYSTIS ANGUSTIFOLIA Bory. Rhizoma planum, laciniatum, supra cæspitem radicum effusum, intus utrinque serie lacunarum muciferarum lateribus parallela ornatum, e mar- ginibus utrinque radices et truncos longissimos cauliformes emittens, compressos vel planos, in sectione transversali intra corticem orbem la- eunarum muciferarum gerentes; medulla in sectione transversali lon- gissima, angusta, linearis, secus margines canales muciferos per totam longitudinem utrinque ostendens. Syn. Macrocystis angustifolia Bory; J. Ag. Spec. I p. 157 (quoad specimina chilensia.) Cel. Hooker in Flor. cryptog. antarct. p. 156 narrat quidem spe- ciem angustifoliam sue Macrocyst. pyriferæ non modo ad oram chilensem, verum etiam in regionibus antarcticis, in Nova Zelandia et in Oceano indico inventam esse. Nostra autem forma, characteribus supra datis insignis, ab oris Americæ meridionalis occidentalibus pluries missa est, nec ex alis regionibus unquam. Cum in nulla alia Macrocystidis specie vel forma rhizoma invenerimus, hane notam specificam valoris habemus maximi; neque inferioris dignitatis sunt note, que hauriuntur e seriebus laeunarum in rhizomate, forma medullæ in sectione transversali e. s. p. bo oo OBSERVATIONES PHYCOLOGICH. 2. MACROCYSTIS PYRIFERA Ag. Rhizoma nullum. Radix cæspitosa, cæspite magno, ramis intrica- tissimis, subteretibus vel compressis, orbe lacunarum muciferarum in vel intra corticem prædita, truncos directe emittens. Trunci teretes vel sub- compressi, intra corticem orbe lacunarum muciferarum ornati; medulla in sectione transversali orbicularis, elliptica, rarius elongata, canalibus muci- feris circumdata. Syn. Macrocystis pyrifera Ag. Rev. Maer. p. 17. Si in completis antecedentis speciei speciminibus, ut observavimus, rhizoma nunquam desideratur, in JM. pyrifera contra et innumeris ejus formis ne minimum quidem observatum est rhizomatis vestigium, est in eo, ut credimus, maxima inter utramque speciem differentia. Rem autem ulterius inquirendam esse palam pro- fitemur. E Macrocystidis pyrifere formis, que species nunquam haberi possunt, non- nullæ afferantur: Macrocystis luxurians Hook. et Harvey. » planicaulis Ag. » pelagica Aresch. » Humboldtii Bonpl. In his formis vesiculæ subglobose vel pyriformes et sectio basalis medullæ trans- versalis orbieularis, ovata vel elliptica. Macrocystis tenuifolia Post. et Rupr. Hee ab praecedentibus maxime in eo recedit, quod medulla in sectione transversali et basali est fere linearis et canalibus elarissimis cireumdata; ad majores formas appropinquare videtur. Macrocystis Dübeni Aresch. Hee nostra forma a M. pyrifera longissime distat; vesicule sunt nempe angustæ, fere lineares et utrinque fere attenuatæ, longissimæ; medulla in transversali sectione basi numquam elliptiea, sed in truneis compressis ejusdem figure ac in JM. angusti- folia, seilicet angustissima, subfiliformis et secus margines canalibus mueiferis lon- gitudinaliter ornata. Tamen neque vesieularum neque medulle figuram constantem invenimus. Cum multa cum Macrocystide angustifolia habeat communia, de diffe- rentia specifica dubitare licitum esset, nisi in hac adesset rhizoma. nn o $0098 9—— —— i Mx NR AN PET TON Jan im | NL LU Jn 4 NOVA ACTA REGIA SOCIETATIS SCIENTIARUM UPSALIENSIS SEREI TERT! A. VOL. XII. FASC. II. 1885, $$ <0 — NOVA ACTA REGIAÀ SOCIETATIS SCIENTIARUM UPSALIENSIS. SEREI TERTIÆ VOL. XII. FASCICULUS POSTERIOR. ul Oe T ra P UPS Ab ee EXCUDIT ED. BERLING REG. ACAD. TYPOGRAPHUS. MDCCCLXXXV. PRINTED IN SWEDEN TE: III. VII. INDEX HUJUS FASCICULI. Tinten hie. ree OEC ees ie ke Tee A. G. HóaBow: Marche des Isothermes en automne dans le Nord de l'Europe . sc : . 27. .« oc G. DILLNER: Sur le développement d'une fonction analytique pour un contour de convergence qui renferme des infinis uniformes comme seuls polutsmoribiques seamen oT 2 TER ne J. E. AnEscHoua: Observationes Phycologicæ, P. V: de laninaraceissnonnullis’ u. 2. 0. A. SÖDERBLOM: Sur les fonctions elliptiques £(u) . N. Linpsxoe: Über die Drehung eines starren Kör- pers, auf den keine Kräfte wirken, um einen Testen kr a ee herr ee R. THALEN: Sur le spectre du fer, obtenu à l'aide demkarcgelectniques rn. ara. Ses ns N. Exuoum et K. L. Hagström: Mesures des hau- teurs et des mouvements des nuages ..... Pag. I—XIV 1—8. 1—22. 1—16. 1—123. 1—24. 1—49. 1—64. Tab. + ‘ n" * D n e ec: ' a tà . 2 1 P x - k 2 ' i 3 \ 1 ' L $ x L y - ^ ré It aa pes As E NOVA ACTA REGIA SOCIETATIS SCIENTIARUM UPSALIENSIS. SERIEI TERTIA VOL. XII. Deb SPA LIA, EXCUDIT ED. BERLING REG. ACAD. TYPOGRAPHUS. MDCCCLXXXV. % AN [o T P PN LOT. D ink pac eae dan A SWR LI VI. VII. VIII. XI. INDEX ACTORUM. DR OUI ONE le CE ov diei Mo E Lo C. G. Fıneman: Sur la trombe du 7 juin 1882 danse lam yallécnden Gaby. u. Pets wd cca es G. DILLNER: Sur l'intégration des équations diffé- rentiellesk du pendule conique - ..r...... M. Fark: Démonstration du théorème de Cauchy sur l'intégrale d'une fonction complexe A. SópERBLOM: Über die Drehung eines Rota- tionskórpers um einen festen Punkt A. N. LuwpsrRÓM: Pflanzenbiologische Studien, I. Die Anpassungen der Pflanzen an Regen nand! ibl aue es So BAN oH NI gemi a dle H. H. HirpEBRANDsSON: Sur la distribution des éléments météorologiques autour des minima et des.maxima barométriques . . . . . . . .. A. BERGER: Sur une sommation de quelques séries J. E. AnrscHoua: Observationes Phycologice, P. IV: de laminariaceis nonnullis ...... A. G. HôcBom: Marche des Isothermes en au- tomne dans le Nord de l'Europe. . . . . . . G. DILLNER: Sur le développement d'une fonction analytique pour un contour de convergence qui renferme des infinis uniformes comme Bema py Olmice Chit UeSm. ct tac aeuo Dem ut: J. E. AnzscHova: Observationes Phycologicæ, P. V: de laminariaceis nonnullis ....... Pag. Xi 1— 36 1—12. 1—18. 1—92. 1—67. 1—31. 151. 1—23. 1—8. 1—22 1—16. Tab. I—VII. I—IV. XII. XIII. XIV. XV. LA ge SÖDERBLOM: Sur les fonctions elliptiques £(u) . LinpsxoG: Uber die Drehung eines starren Körpers, auf den keine Kräfte wirken, um einen festen Punkt, CR ske s ec M e THALÉN: Sur le spectre du fer, obtenu à laidende Karezeleeiziquer sv 8 av er . EKHOLM et K. L. Hacström: Mesures des hauteurs et des mouvements des nuages . . 1— 123. 1—21. 1—-49. 1—64. NME OMC MER 0 I. Proximo biennio, quod post Acta Regi& Societatis Scientiarum Upsaliensis (Ser. III. Vol. XI) auno 1883 mense Majo edita præteriit, hi Socii mortui sunt Honorarü: Adscriptus. Mortuus. NILSSON, Sveno, Hist. Nat. Professor ee emeritus . . . 1875 1883. FÂHRZÆUS, Olavus Immanuel, Regis a. h. Consiliarius. . . . 1845 1884. REGNELL, Andreas Fredericus, ine Doctor 11865 1884. ANJOU, Laurentius Antonius, Episcopus Dicecesis Wisbyensis 1856 1884. Ordinarii Svecani: WACKERBARTH, Athanasius Franciscus Dietricus, Professor 1858 1884. HILDEBRAND, Bror Aemilius, Regni Svecani a. h. Antiquarius 1856 1884. Ordinarii. Exteri: REICHERT, Carolus Bogislaus, Anatomiz Professor Berolinensis 1872 1883 WÜRTZ, Adolphus, Instituti Parisiensis Membrum . . . . . 1879 1884 GOPPERT, Ioannes Henricus Robertus, Botanices Professor Vratislaviensis . . Yee OUD 1884. KOLBE, Adolphus Li RECON Chemiz Professor Lipsiensis . . . Bie PORE GUAE Pere n eee ei eee eS dD 1884. SIEBOLD, Carolus oder ug Ernestus a, Zoologie Professor Monacensis . . ror cep perc Le VAA SET AW vee een dier 1885. PANUM, Petrus I e Physiologie Professor Hauniensis . 1877 1885. I 9 II Novi Socii adscripti sunt Honorarü: Adscriptus. OLIVECRONA, Samuel Rudolphus Detlof Canutus, Supremi Judicii Svecani Assessor . . . . o x dace DS. iet HUSS, Magnus, Nosocomiorum Svecie a. n Dee generals . . . . . 1885. LILLJEBORG, Vilelmus, Zoologie Professor Upsaliensis emeritus . . . 1885. Ordinarii Svecani: BLIX, Magnus Gustavus, Physiologiæ RUM et xl medici- nalis Laborator Upsaliensis . . 1883. : ANNERSTEDT, Claudius, ad Reg. tore Up rede Bibliothecarius 1884. Ordinarii Esteri: LISTER, Josephus, Chirurgie Professor Londinensis . . ef^ 40 ee GEGENBAUR, Carolus, Anatomie Professor Heidelbergensis . . . . . 1884. BAILLON, Henricus Ernestus, Med. Nat. Professor Parisiensis . . . 1884. THOMSEN, Julius, Chemie Professor Hauniensis . . 1885. KRIEGER, Andreas Fredericus, Supremi Judicii Danici Assessor diuo Ord. 1885. BRANDT, Fredericus Petrus, Juris Professor Christianiensis . . . . . 1885. II. AUGUSTISSIMUS HUJUS SOCIETATIS PATRONUS OS Ar] SVECORUM NORVEGORUM GOTHORUM VANDALORUMQUE REX. PRESES ILLUSTRIS SERENISSIMUS PRINCEPS AC DOMINUS pos NIS GUSTAVUS ADOLPHUS SVECLE ET NORVEGI/E PRINCEPS SUCCESSOR. SOCII HONORARII PRIMARII SERENISSIMUS PRINCEPS AC DOMINUS OSCAR CAROLUS AUGUSTUS SVECIÆ ET NORVEGIÆ PRINCEPS HEREDITARIUS. SERENISSIMUS PRINCEPS AC DOMINUS OSCAR CAKOLUS, VIEELMUS SVECIÆ ET NORVEGLE PRINCEPS HEREDITARIUS. IV A. Socii Regie Societatis Scientiarum Upsaliensis secundum electionis ordinem Honorarü: PETRUS II, Imperator Brasiliæ. SPARRE, Gustavus Adolphus, Comes, Jur. Utr. et Ph. Dr, ex Proceribus Regni unus, Summæ Rei Judiciariæ a. h. Minister supremus, a. h. Universitatum Ups. et Lund. Cancellarius, Regg. Ordd. Commendator, ete. WREDE, Fabian Jacobus, Lib. Baro, Ph. Dr, Rei Tormentariæ a. h. Præfectus Generalis, Regg. Ordd. Commendator, ete. ERICSSON, Ioannes, Ph. Dr, in exercitu Svecano a. h. Centurio, Ordd. St. Pol. e. m. Cr. et S. Ol. Commendator, ete. SUNDBERG, Antonius Nicolaus, Ph. Jur. Utr. et Th. Dr, Ecclesiæ Sviogothicæ Archiepiscopus, Acad. Upsaliensis Procancellarius, Academiz Svecanæ Octode- cimvir, Rege. Ordd. Commendator. MALMSTEN, Carolus Ioannes, Ph. Dr, a. h. Gubernator Vestrogothiæ septentrio- nalis, a. h. Consiliarius Regis, Ord. St. Pol. c. m. Cr. Commendator, etc. CARLSON, Fredericus Ferdinandus, Ph. et Th. Dr, a. h. Consiliarius Regis, Academiæ Svecanæ Octodecimyir, Regg. Ordd. Commendator, ete. DICKSON, Oscar, Ph. Dr, Negotiator Gothoburgensis, Ordd. St. Pol ec. m. Cr. et Was. Commendator, ete. NORDENSKIOLD, Adolphus Ericus, Lib. Baro, Ph. Dr, Professor, Musei Mine- ralogici Holmiensis Præfectus, Ord. St. Pol. c. m. Cr. Commendator, ete. DE GEER, Ludovieus, Lib. Baro, Jur. Utr. Dr, Summ Rei Judiciariz a. h. Præ- fectus, Universitatum Ups. et Lund. Cancellarius, Academiæ Svecanæ Octodecim- vir, Regg. Ordd. Commendator, ete. HAMILTON, Adolphus Ludovicus, Comes, Ph. Dr, Gubernator Uplandiarum, Ord. St. Pol. c. m. Cr. Commendator. OLIVECRONA, Samuel Rudolphus Detlof Canutus, Ph. et Jur. Utr. Dr, Su- premi Judieii Svecani Assessor, Ord. St. Pol. c. m. Cr. Commendator, ete. HUSS, Magnus, Ph. et Med. Dr, Nosocomiorum Sveciæ a. h. Director Generalis, Ordd. St. Pol. e. m. Cr. et. S. Ol. Commendator, ete. LILLJEBORG, Vilelmus, Ph. et Med. Dr, Zoologiz Professor Upsaliensis emeritus, St. Pol. Ord. adseriptus. Ordinarii Svecani: ARESCHOUG, Ioannes. Erhardus, Ph. Dr, Botanices et Oeconomiæ Practice Professor Upsaliensis emeritus, St. Pol. Ord. adscriptus. EDLUND, Erieus, Ph. Dr, Physices Professor Holmiensis, Ordd. St. Pol. e. m. Cr. et S. Ol. Commendator, ete. ARRHENIUS, Ioannes Petrus, Ph. Dr, Professor, Reg. Academie Agric. a. h. Secretarius, Ordd. St. Pol. et Was. Commendator, S. Ol. Ord. adseriptus, ete. BERGFALK, Petrus. Erieus, Ph. et Jur. Utr. Dr, Juris Professor Upsaliensis emeritus, Ord. St. Pol. Commendator. BERLIN, Nieolaus Ioannes, Ph. et Med. Dr, a. h. Collegii Med. Prises, Ordd. St. Pol. e. m. Cr. et S. Ol. Commendator, ete. LINDHAGEN, Daniel Georgius, Ph. Dr, Professor, Reg. Academiæ Scient. Holm. Secretarius, Ord. S. Ol. Commendator et St. Pol. Ord. adscriptus, ete. MESTERTON, Carolus Benedictus, Med. Dr, Chirurgie et Artis Obstetriciæ Pro- fessor Upsaliensis, Ord. Was. Commendator et St. Pol. Ord. adscriptus. DAUG, Hermannus Theodorus, Ph. Dr, Mathesis Professor Upsaliensis, St. Pol. Ord. adscriptus. Y STYFFE, Carolus Gustavus, Ph. Dr, ad Reg. Academiam Upsaliensem a. h. Bibliothecarius, St. Pol. Ord. adseriptus. THALÉN, Tobias Robertus, Ph. Dr, Physices Professor Upsaliensis, Reg. Societatis Scient. Ups. Secretarius et Bibliothecarius, St. Pol. Ord. adscriptus, ete. AGARDH, Jacobus Georgius, Ph. et Med. Dr, Botanices Professor Lundensis emeritus, Ord. St. Pol. Commendator. FRIES, Theodorus Magnus, Ph. Dr, Botanices Professor Upsaliensis. THORELL, Thord Tamerlan Theodorus, Ph. Dr, Professor. LOVÉN, Sveno, Ph. et Med. Dr, Professor et Musei Zoologici Holmiensis Præ- fectus, Ord. St. Pol. Commendator, etc. ALMÉN, Augustus Theodorus, Ph. et Med. Dr, Collegii Med. Præses, St. Pol. Ord. adscriptus. HOLMGREN, Hjalmar, Ph. Dr, Mathesis Professor Holmiensis, St. Pol. Ord. adscriptus. GYLDEN, Ioannes Augustus Hugo, Ph. Dr, Professor et Observatorii Astrono- mici Holmiensis Director, Ord. St. Pol. Commendator, etc. LINDMAN, Christianus Frederieus, Ph. Dr, ad Scholam Strengnesiensem Ma- thesis Lector, St. Pol. Ord. adscriptus. WALMSTEDT, Laurentius Eduardus, Ph. Dr, Mineralogie et Geologie Professor Upsaliensis emeritus, St. Pol. Ord. adscriptus, etc. SCHULTZ, Hermannus, Ph. Dr, Astronomie Professor Upsaliensis. DILLNER, Georgius, Ph. Dr, Mathesis Professor E.. O. Upsaliensis. VI HEDENIUS, Petrus, Ph. et Med. Dr, Anatomie Pathologicæ Professor Upsaliensis, Ord. Was. Commendator et St. Pol. Ord. adscriptus, ete., Reg. Societatis Scient. p. t. Preses. HOLMGREN, Alaricus Frithiof, Med. Dr, Physiologie Professor Upsaliensis, St. Pol. et S. Ol. Ordd. adseriptus, etc. FRISTEDT, Robertus Frederieus, Ph. et Med. Dr, Historie Naturalis et Chemiæ medicinalis Professor E. O. Upsaliensis. CLASON, Eduardus Claudius Hermannus, Med. Dr, Anatomie Professor Upsa- liensis, St. Pol. Ord. adscriptus. RUBENSON, Robertus, Ph. Dr, Professor et Instituti Meteorologici Suecani Præ- fectus, St. Pol. Ord. adseriptus, etc. CLEVE, Petrus Theodorus, Ph. Dr, Chemise Professor Upsaliensis, St. Pol. Ord. adscriptus, ete. NAUMANN, Carolus Fredericus, Ph. et Med. Dr, Anatomiz Professor Lundensis emeritus, Ord. Was. Commendator et St. Pol. Ord. adscriptus. RICHERT, Martinus Birgerus, Ph. Dr, Linguarum septentrionalium Professor Upsaliensis. SANTESSON, Carolus Gustavus, Ph. et Med. Dr, Chirurgie Professor Holmiensis emeritus, Ordd. St. Pol. et Was. Commendator, etc. SVEDELIUS, Vilelmus Ericus, Ph. et Jur. Utr. Dr, Eloquentiæ et Politices Professor Upsaliensis emeritus, Academiæ Svecanæ Octodecimvir, Ord. St. Pol. Commendator et S. Ol. Ord. adscriptus, etc. MALMSTROM, Carolus Gustavus, Ph. Dr, Archivarius Regni Svecani, Academiæ Syecanze Octodecimvir, Ord. St. Pol. Commendator et S. Ol. Ord. adscriptus. TEGNÉR, Esaias Henricus Vilelmus, Ph. Dr, Linguarum Orientalium. Professor Lundensis, Academiæ Svecanæ Octodecimvir, St. Pol. Ord. adscriptus. MOLLER, Dietricus Magnus Axelius, Ph. Dr, Astronomi: Professor Lundensis, St. Pol. Ord. adscriptus. LUNDQUIST, Carolus Gustavus, Ph. Dr, Mechanices Professor Upsaliensis, Reg. Societatis Scient. Upsal. Qucestor, St. Pol. Ord. adscriptus. HILDEBRANDSSON, Hugo Hildebrand, Ph. Dr, Meteorologiz Professor E. O. Upsaliensis. WITTROCK, Veit Brecher, Ph. Dr, Botanices Professor Holmiensis. BLOMSTRAND, Christianus Vilelmus, Ph. Dr, Chemie Professor Lundensis, St. Pol. Ord. adseriptus, ete. HAMMARSTEN, Olavus, Med. Dr, Chemise Medicinalis et Physiologicæ Professor Upsaliensis. FALK, Matthias, Ph. Dr, ad Scholam Upsaliensem Mathesis Lector. HAMMARSTRAND, Sveno Fromholdus, Ph. Dr, Historiarum Professor Upsaliensis. KEY, Ernestus Axelius, Ph. et Med. Dr, Anatomiæ Pathologicæ Professor Holmiensis. - RETZIUS, Magnus Gustavus, Med. Dr, Histologie Professor E. O. Holmiensis. VII ODHNER, Claudius Theodorus, Ph. Dr, Historiarum Professor Lundensis, Aca- demi: Svecanæ Octodecimvir, St. Pol. Ord. adscriptus. RYDIN, Hermannus Ludovieus, noe et Jur. Utr. Dr, Juris Professor Upsaliensis, Ord. St. Pol. Commendator et S. Ol. Ord. adscriptus. BLIX, Magnus Gustavus, Med. s Physiologie experimentalis et Physices medi- cinalis Laborator Upsaliensis. ANNERSTEDT, Claudius, Ph. Dr, ad Reg. Academiam Upsaliensem Bibliothecarius, Regg. Ordd. Historiographus. Ordinarii Beteri: WEBER, Vilelmus Ernestus, Physices Professor Gottingensis, St. Pol. Ord. ad- scriptus. HJESER, Henricus, Medicine Professor Vratislaviensis. GRAY, Asa, Botanices Professor Bostoniensis, Societatis Scientiar. Americans Se- cretarius. AIRY, Georgius Biddle, a. h. Director Observatori Astronomici Grenovicensis, Ord. St. Pol. Commendator. OWEN, Richardus, Med. Doctor, Musei Britannici Historie Naturalis Director. THOMSON, Vilelmus, Physiees Professor Glascovensis. RANKE, Leopold, Histor. Professor Berolinensis, Ord. St. Pol. c. m. Cr. Commen- dator. BONSDORFF, Evert, Anatomiæ et Physiologie Professor Helsingforsiensis emeritus. BUNSEN, Robertus Vilelmus, Chemiæ Professor Heidelbergensis, Ord. St. Pol. Commendator. STEENSTRUP, Ioannes Iapetus Smith, Zoologie Professor Hauniensis, St. Pol. Ord. adscriptus. WEGENER, Casp. Fredericus, Regi Dan. a Consiliis intimis, Ordd. St. Pol. c. m. Cr. et S. Ol. Commendator. LATHAM, Robertus Gordon, Medicine Doctor Britannus. DECANDOLLE, Alphons, a. h. Botanices Professor Genevensis, St. Pol. Ord. ad- scriptus. MILNE EDWARDS, Henrieus, Zoologie Professor Parisiensis, Instituti Paris. Membrum, Ord. St. Pol. Commendator. STOKES, Georgius Gabriel, Mathesis Professor Cantabrigensis: HOOKER, Josephus Dalton, Horti Botanici Kewensis Director, St. Pol. Ord. adscriptus. UNGER, Carolus Richardus, de Litterarumque Recent. Professor Chri- stianiensis, St. Pol. et S. Ol. Ordd. adscriptus. STEPHENS, Georgius, Linguarum Anglicar. Professor Hauniensis, Ord. St. Pol. Commendator. ADAMS, Ioannes C., Observatorii Astronomici Cantabrigensis Director. VIII ARPPE, Adolphus Eduardus, Chemiæ Professor emeritus Helsingforsiensis. VIRCHOW, Rudolphus, Anatomie Pathologicæ Professor Berolinensis, Ord. S. OL Commendator et St. Pol. Ord. adscriptus. TYNDALL, Ioannes, Physices Professor Londinensis, St. Pol. Ord. adscriptus. STRUVE, Otto Vilelmus, Observatorii Astronomici Pulkovensis Director, Ord. St. Pol. Commendator. RAWLINSON, Henricus, Generalis Exeubiarum Prefectus Britannus. MADVIG, Ioannes Nicolaus, Philologie Professor Hauniensis, Ord. St. Pol. c. m. Cr. Commendator. MÜLLER, Max., Professor Taylorianus Oxoniensis. FIZEAU, Hippol. Ludovicus, Physices Professor Paris. Instit. Paris. Miro HELMHOLTZ, Hermannus Ludovicus Ferdinandus a, Physices Professor Be- rolinensis, St. Pol. Ord. adseriptus. BUGGE, Elseus Sophus, Linguarum Indo-Europzar. Professor E. O. Christianiensis, St. Pol. et S Ol. Ordd. adscriptus. JAMIN, Julius, Physices Professor Parisiensis, Instituti Paris. Membrum et Secre- tarius, St. Pol. Ord. adscriptus. DANIELSSEN, Daniel Cornelius, Medicine Doctor Bergensis, S. Ol. Ord. adscriptus. KIRCHHOFF, Gustavus DE Physiees Professor Berolinensis, St. Pol. Ord. adscriptus. GÜNTHER, Albertus, ad Museum Britannicum Zoologie Præfectus. RECHLINGHAUSEN, Fredericus a, Medicine Professor Argentoratensis. HERMITE, Carolus, Mathesis Professor Parisiensis, Instituti Paris. Membrum, Ord. St. Pol. Commendator. HUGGINS, Vilelmus, Socius Reg. Societatis Londinensis. B CAYLEY, Arthur, Mathesis Professor Cantabrigensis. SCHERING, Ernestus Christianus Julius, Mathesis Professor Gottingensis, St. Pol. Ord. adscriptus. MARIGNAC, Ioannes Carolus, Chemie Professor Genevensis. HOPPE, Ernestus Reinholdus Eduardus, Mathesis Professor Berolinensis. HENLE, Frederieus Gustavus Jacobus, Anatomiz Professor Gottingensis. LUDVIG, Carolus, Physiologie Professor Lipsiensis, St. Pol. Ord. adscriptus. HUXLEY, Thomas Henricus, Anatomie et Physiologie Professor Londinensis, St. Pol. Ord. adscriptus. BRÜCKE, Ernestus R. a, Physiologie Professor Vindobonensis, St. Pol. Ord. ad- scriptus. T STEINTHAL, Henricus, Philologie Professor Berolinensis. SARS, Georgius Ossian, Zoologie Professor Christianiensis. BERKELEY, Miles Josephus, Botanieus Britannus. DU BOIS-REYMOND, Aemilius Henricus, Physiologie Professor Berolinensis, St. Pol. Ord. adscriptus. IX WEIERSTRASS, Carolus Vilelmus Theodorus, Mathesis Professor Berolinensis, Ord. St. Pol. Commendator. KJERULF, Theodorus, Mineralogie Professor Christianiensis, St. Pol. et S. Ol. Ordd. adscriptus, ete. DE BARY, Antonius, Botanices Professor Argentoratensis. WIEDEMANN, Gustavus, Physico-Chemi: Professor Lipsiensis. NEWCOMB, Simon, ad Observatorium Washingtoniense Mathesis Professor. COHN, Ferdinandus, Botanices Professor Vratislaviensis. PRINGSHEIM, Natan., Socius Academiæ Scientiarum Berolinensis. DONDERS, Franciscus Cornelius, Physiologiz Professor 'Trajectinus, St. Pol. Ord. adseriptus. BAMBERGER, Henricus a, Medicine Professor Vindobonensis. SCHIAPARELLI, Ioannes Virginius, Director Observatorii Mediolanensis. BUCHAN, Alexander, Societatis Meteorologieze Scotorum Secretarius. DES CLOISEAUX, Alfredus Ludovieus Oliv. Instituti Paris. Membrum, Ord. St. Ol. Commendator. CORNU, Alfredus, Physices Professor, Instituti Paris. Membrum. PARIS, Gaston, Professor, Instituti Paris. Membrum. BILLROTH, Theodorus, Chirurgiæ Professor Vindobonensis, Ord. St. Pol. Com- mendator. MAREY, Stephanus Julius, Historie naturalis Professor, Instit. Paris. Membrum. MAURER, Conradus a, Hist. Juris Septentrionalis Professor Monacencis, Ordd. St. Pol. et S. Ol. Commendator. WAITZ, Georgius, Historiarum Professor Berolinensis. WHITNEY, Vilelmus D. Lingus Sanscrite Professor Novoportuensis. ASCHEHOUG, Torkil Halvordsen, Juris Professor Christianiensis, Ord. St. Pol. Commendator, ete. MOHN, Henricus, Meteorologie Professor Christianiensis, Ord. St. Pol. adscriptus. BJERKNES, Carolus Antonius, Mathesis Professor Christianiensis, S. Ol. Ord. adscriptus, etc. QUINCKE, Gustavus, Physiees Professor Heidelbergensis. BAEYER, Adolphus, Chemie Professor Monacensis. KRONECKER, Leopold, Socius Academiæ Scientiarum Berolinensis, Ord. St. Pol. adscriptus. DE LA RUE, Warren, Reg. Instituti Britannis Vicepræses. NAGELI, Carolus Vilelmus a, Botanices Professor Monacensis. HANN, Julius, Instituti Meteorologici Vindobonensis Præfectus. PAGET, Jacobus, Medicine Professor Londinensis. TRAUTVETTER, Ernestus Rudolphus a, Horti Botanici Petropol. a. h. Director. PASTEUR, Ludovicus, Professor, Instituti Parisiensis Membrum. GIESEBRECHT, Vilelmus a, Historiarum Professor Monacensis. IL x LISTER, Josephus, Chirurgiæ Professor Londinensis. GEGENBAUR, Carolus, Anatomie Professor Heidelbergensis. BAILLON, Henricus Ernestus, Naturalis Historie Medicinalis Professor Parisiensis. THOMSEN, Julius, Chemie Professor Hauniensis. KRIEGER, Andreas Fredericus, Supremi Judicii Daniei E. O. Assessor, Ord. St. Pol. e. m. Cr. Commendator. BRANDT, Fredericus Petrus, Juris Professor Christianiensis, St. Pol. Ord. ad- scriptus, ete. Litterarum commercio juncti: KOREN, Ioannes, Musei Zoologici Bergensis Præfectus. MÜLLER, Ferdinandus a, Horti Botanici Melbournensis Director. TUCKERMANN, Eduardus, Botanices Professor Amherst. ANGER, Ioannes, Medicine Doctor Carlsbadensis, St. Pol. et Was. Ordd. adscriptus. B. Socii Regie Societatis Scientiarum Upsaliensis secundum’ disciplinas Ordinarii Svecani I. In Classe Physico- Mathematica: IBID VNDE 5 4 oo c 1858. GywrpÉN, J: A. H.. . 1872. MÖLLER, D. M. AS i876: BERLIN, N. Jen... 1859. 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Wisconsin State, Society. . Connecticut Academy of Arts and Sciences. - Academy of Sciences. - . Academy of Sciences. American Geographical and Sta- tistical Society. - Academy of Natural Sciences. American Philosophical Society. Entomological Society. - Academy of Sciences. - . Americ. Association for the Ad- vancement of Science. Essex Institute. Peabody Academy of Science. Sciences. . Department of Agriculture. Naval Observatory. Office U. S. Geological Survey. Smithsonian Institution. Agricultural AUGER, 255 Batavia, Tokio, Melbourne, Sydney,... Cambridge, . . » DH, 5 6 S 3 » Edinburgh, . . Greenwich, London, In Africa: Société de Climatologie. In Asia: . Magnetical and Meteorological Observatory. . University. In Australia: Roy. Society of Victoria. Linnean Society of New South Wales. In Europa: Observatory. Philosophical Society. Roy. Dublin Society. Roy. Irish Academy. Botanical Society. Geological Society. Physical Society. Roy. Observatory. Roy. Society. . Roy. Observatory. . Linnean Society. Manchester, . . Oxford, Roy. Astronomical Society. Roy. Institution of Great Britain. Roy. Microscopical Society. Royal Society. Zoological Society. Literary and Philosophical So- ciety. Radcliffe Observatory. Amsterdam, . IDE LS SERRE Harlem, Bruxelles, . . » » Luxembourg, Bordeaux, . . (CHAT SERRE Cherbourg, Dion, :.. UG OTe tae - » Montpellier, . . Nancy, 22. Paris ie. 2 Berne ne. 2 Geneve, . . . . Kon. Akademie van schappen. Kon. Zoologiseh Genootschap. (Natura Artis Magistra). Ecole Polytechnique. Société Teyler. Société Hollandaise des Sciences. Académie Roy. des Sciences, des Lettres etc. Observatoire Royal. Société Entomologique. Société Malacologique de Bel- gique. Société Institut et mathématiques. Roy. de Botanique. des Sciences naturelles Société des Sciences physiques et naturelles. Société Linnéenne de Normandie. Société des Sciences naturelles. Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres. Académie des Sciences, Belles- Lettres et Arts. Musée Guimet. Société d'Agriculture, d'Histoire naturelle etc. Société Linnéenne. Académie des Sciences et Lettres. Société des Sciences naturelles. Académie des Sciences. Ecole Polytechnique. Museum d’Histoire naturelle. Observatoire Astronomique. Société Mathématique de France. Société Philomatique. Naturforschende Gesellschaft. Société Helvétique des Sciences naturelles. Société de Physique et d'His- toire naturelle. Weten-| Lausanne, . Genova, . . . XIII Société Vaudoise des Sciences naturelles. Museo civico di Storia Naturale. Istituto Scienze e Lettere. AMilano,. . . . Reale Lombardo di Modena, . . . R. Accademia di Scienze, Let- tere ed Arti. R . Società di Scienze Naturale ed Napoli Accademia delle Scienze. Palermo, .. Economiche. Pisa, . . . . . Società Toscana di Scienze Na- turali. » R. Scuola Normale Superiore. » Università Toscana. R. Accademia de'Nuovi Lincei. . R. Accademia delle Scienze. JE oec Topo à © à Dorpat, . . . . Meteorologisches Observatorium. » Naturforscher Gesellschaft. » Observatoire impérial. Helsingfors, Finska Vetenskaps Societeten. » Societas Pro Fauna et Flora Fennica. Kiev, ..... Université imp. de St. Wladimir. Moscou,. . . . Société imp. des Naturalistes. Pulkowa, . . . Observatoire impérial. S:t Petersbourg, Académie imp. des Sciences. » Commission archéologique. » Observatoire de Russie. physique central . . . . K. Preuss. Akademie der Wis- senschaften. » Physikalische Gesellschaft. » Redaktion des Archiv der Ma- thematik und Physik. Braunschweig, Verein für Naturwissenschaft. Bremen, . . . . Naturwissenschaftlicher Verein. . Schlesische Gesellschaft für va- terländische Cultur. . Naturforschender Verein. . Société Roy. Hongroise des Sciences naturelles. . Verein für Naturkunde, Berlin, Breslau, .. Brunnen: Buda-Pest, (Dna c cc XIV Dürkheim, . . Pollichia. Frankfurt am Main, Senckenbergische natur- forschende Gesellschaft. Giessen, . . Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde. Greifswald, . . Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-Vorpommern u. Rügen. . K. Gesellschaft der Wissen- schaften. Göttingen,. . Halle, . . K. Leopold. Carol. Akademie der Naturforscher. » Naturforschende Gesellschaft. Hamburg,. . . Verein für naturwissenschaft- liche Unterhaltung. Heidelberg, . . Naturhistorisch-medicinischer Verein. Innsbruck, . Naturwissenschaftlich -medizini- scher Verein. Vena ek Medicinisch-naturwissenschaft- liche Gesellschaft. Kae. ans Naturwissenschaftlicher Verein. Königsberg, . . K. Physikalisch-ökonomische Gesellschaft. Leipzig, . . Astronomische Gesellschaft. » Fürstlich Jablonowski'sche Ge- sellschaft. » K. Sächsische Gesellschaft der Wissenschaften. München, . . . K. Bayerische Akademie der Wissenschaften. » K. Hof- und Staats-Bibliothek. JEU S 6 o 0 € K. Bóhmische Gesellschaft der Wissenschaften. Verein für Naturkunde. . K. Bayerische botanische Ge- sellschaft. Je à o c Regensburg, . Upsaliæ, die XIII mensis Maji Wilts CEE Verein für Kunst und Alterthum. Wien, . K. K. Akademie der Wissen- schaften. » K.K. Geologische Reichsanstalt. » K. K. Sternwarte. » K. K. zoologisch-botanische Ge- sellschaft. » Verem zur Verbreitung natur- wissenschaftlicher Kentnisse. Wiesbaden,. . Verein für Naturkunde in Nassau. Kjóbenhavn, . K. Danske Videnskabernes Sel- skab. » K. Nordiske Oldskrift-Selskab. » Naturhistoriske Forening. » Universitets Bibliotheket. Reykjavik, . Islands Stifts-Bibliothek. Bergen,. . . . Museum. » Observatorium. Christiania, . . Observatorium. » Universitets Bibliotheket. » Videnskabs-Selskabet. Tromsö, . Museum. Trondhjem, . . K Norske Videnskabs Selskabet. Góteborg, . . . K. Vetenskaps- och Vitterhets- Samhället. Lund, . K. Fysiografiska Sällskapet. Stockholm, . . Geologiska Byrån. » K. Vetenskaps-Akademien. » K. Vitterhets- Historie- och An- tiqvitets-Akademien. anni MDCCCLXXXV. e —9————— MARCHE DES ISOTHERMES EN AUTOMNE DANS LE NORD DE L'EUROPE A. G. HOGBOM. AVEC CINQ PLANCHES. (PRÉSENTÉ A LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES D'UPsAL LE 20 SEPTEMBRE 1883.) UPSAL EDV. BERLING, IMPRIMEUR DE L'UNIVERSITÉ. 1883. B à * Dr Le “ 4 LI = 1 - 1 ir I" Él i > [ * p oe, vl CECI eoe Josie pite à i m. A > Kk > b [S i" " MARCHE DES ISOTHERMES EN AUTOMNE DANS LE NORD DE L'EUROPE. Dans son traité »Marche des isothermes au printemps dans le nord de l'Europe» (Mémoires de la Société Royale des Sciences d'Upsal 1880) M. le professeur HiLbEBRANDsSON a signalé le rapport qui existe entre la température et les phénoménes périodiques du régne végétal. C’est surtout à cause du grand intérêt que possède cette question pour l'étude des phénomènes périodiques dans les régnes végétal et animal quil a entrepris ces recherches, et dans son mémoire il a le premier rendu compte de la maniére dont se déplacent les isothermes au prin- temps sur l'Europe. Puisquon a commencé de nos jours à étudier ces phénoménes non seulement au printemps, mais aussi dans la fin de l'été et en au- tomne, il parait qu'une exposition de la marche des isothermes dans cette saison ne doit pas être dépourvue d'intérót. Sur l'invitation bien- veillante de M. HILDEBRANDSSON et sous sa direction j'ai done dressé des cartes représentant la marche des isothermes en automne. Cette étude embrasse les mêmes degrés que celle de M. HILDEBRANDSSON, sa- voir 12°—0°. Pour déterminer la position successive des isothermes j'ai procédé de la manière décrite en détail dans le mémoire de M. HILDEBRANDSSON. Ainsi le jour ou chaque degré de température a passé par les lieux indiqués ci-dessous (tableau II), a été déterminé à l'aide de la courbe Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 2 A. G. HöGBOM, de température qui pour chaque station était dessinée à grande échelle à l’aide des moyennes mensuelles. Ce n’est que pour l'Autriche que jai eu à ma disposition des tableaux de la température moyenne pour chaque jour et pour un grand nombre de stations. Puis à l'aide de ces dates j'ai indiqué aux cartes ci-jointes la position des isothermes le 1* et le 15 de chaque mois. Les tableaux météorologiques que je utilisés sont ceux que M. HiLpEDRANDsSON a cités dans son traité, à la seule exception que j'ai employé pour l'Angleterre les nouvelles valeurs moyennes de M. BucHan (Journ. of the Scott. Met. Soc. 1880). 5 En -comparant la marche des isothermes automnaux à celle des isothermes du printemps, on trouve qu'en bloc il y a une certaine corres- pondance entre les uns et les autres, de sorte que les cartes des mé- mes isothermes se ressemblent dans les grands traits. Cela veut dire que lisotherme occupe successivement et en ordre inverse les mêmes positions en retournant qu'en avançant. Cependant on trouvera plus loin qu'il y a des différences frappantes dans cette marche des isothermes des deux saisons, différences dérivant de ce que certaines régions de l'Europe ont un climat maritime ou continental plus prononcé dans lune de ces saisons que dans l'autre. Les températures élevées marchent assez régulièrement avec la latitade, au printemps comme en automne; cependant dans toutes les deux saisons, ces isothermes sont un peu retardés à l'ouest, de sorte que ces lignes prennent de plus en plus une direction de sud-ouest à nord-est au commencement de l'été et de nord-ouest à sud-est au commencement de l'hiver. Ce fait s'explique naturellement, si l'on considère que l'ampli- tude annuelle de la température est plus petite, et par conséquent l'élé- vation et la baisse plus lentes, aux côtes qu'à l’intérieur du continent. Ce contraste entre les climats des cótes et celui du continent par rapport à la marche des isothermes ne se fait voir que faiblement dans les cartes des isothermes de 12° et de 9°, mais il apparait beaucoup plus distinctement pour les températures basses. Car tandis que, sur le continent, les isothermes marchent toujours avec une uniformité sur- prenante, en automne de même qu'au printemps, leur marche est exces- sivement lente dans l'ouest de notre région pour les températures basses en comparaison des températures élevées. Comp. tableaux I, 1 avec I, 2, 4. C'est là une particularité dans la marche des isothermes qui a été signalée par M. HILDEBRANDSSON et qui présente une bonne explica- / MARCHE DES ISOTHERMES EN AUTOMNE DANS LE NORD DE L'EUROPE. 3 tion de ce fait que plus les phénomènes périodiques du rèone végétal se font attendre au printemps dans les régions baltiques, plus ils marchent vite. Or cette particularité se répète en automne, comme le montrent les tableaux du temps où se transportent les degrés de température d'Arkhangel à Astrakhan et de Haparanda à lile de Bornholm. Il y a une autre particularité qu'on peut trouver en comparant les tableaux précités et les tableaux correspondants de la marche de la température au printemps. Tandis que sur le continent les isothermes marchent plus vite en automne qu’au printemps, c'est tout le contraire qui a lieu sur les côtes de la Baltique. Les tableaux I, 3, 4 montrent la même marche inverse de la température. Par conséquent on peut regarder les tableaux I, 1, 3 comme représentant ce qui se passe sur le continent et les tableaux I, 2, 4 comme représentant ce qui a lieu dans les régions maritimes. Comme les isothermes marchent uniformément dans l'Europe orientale et que leur vitesse diminue avec la température dans l'Europe occidentale, il s'ensuit de là que les isothermes font au sud-ouest la forte courbure que nous montrent les cartes des isothermes de 3° et .0*. C’est pourquoi le froid ne va pas, à l'ouest de l'Europe, de N, mais à peu prés en ligne droite d'E, c'est-à-dire du continent, de méme qu'au printemps la chaleur marche non pas de S, mais d'O, c’est-à-dire de la mer. Il doit done exister une ligne le long de laquelle le froid se transporte de NE à SO en automne, et la chaleur de SO à NE au prin- temps. Cette ligne parait s'étendre de St-Pétersbourg à Berlin. Le long de cette liene la température marche avec une vitesse assez uniforme dans les deux saisons, excepté les températures les plus basses. Cetet ligne coincide à peu de chose prés avec celle qu'on a appelée l'axe con- tinental de l'Europe. La ligne Upsala—Gothembourg est paralléle à la précédente, mais le long de cette ligne la température marche de la méme maniére qu'aux cótes de la Baltique. Au tableau I, 5 j'ai indiqué la marche de la température dans la direction de l'est à louest entre Christiania et St-Pétersbourg. Sur cette ligne le mouvement se fait en sens opposé dans les deux saisons, conséquence naturelle de la retardation déjà remarquée des isothermes en ouest tant au printemps qu'en automne. Ce tableau nous montre encore que l'isotherme des températures élevées est plus rapide, de sorte que sous ce rapport il en est de méme de cette ligne que des lignes maritimes Haparanda—Bornholm et Upsala—Gothembourg. D'autre part, le mouvement y est plus rapide au printemps qu'en automne, et sous 4 A. G. HôcBow, ce rapport cette ligne est conforme à celles d'Arkhangel à Astrakhan et de St-Pétersbourg à Berlin. | Enfin il est bon de signaler quelques différences dans la marche des isothermes au printemps et en automne, différences qui résultent d'une comparaison des cartes des deux saisons. Dans l'Europe orientale les isothermes du printemps marchent tous dans la méme direction, savoir de S à N; les isothermes autom- naux au contraire décrivent, à mesure que la température s'abaisse, une courbè tournant sa convexité vers le sud-ouest, ce qui s'explique bien par le phénomène déjà signalé que la température de l’intérieur du con- tinent s'abaisse plus vite en automne qu'elle ne s'éléve au printemps. Dans la région bordant la partie méridionale de la Baltique le climat maritime est plus prononcé en automne, mais ne se fait que faiblement sentir au printemps, au moins pour les températures basses. Que les isothermes se maintiennent dans cette région en automne, cela s'explique par la haute température de la mer dans cette saison. Mais au com- mencement du printemps, il n'y a pas une telle différence de température entre la terre et la mer, et il n'y a pas de sinuosité dans les isothermes. Plus tard, la terre se réchauffant plus vite que la mer, les isothermes doivent naturellement être retardés dans la Baltique méridionale. En Laponie la baisse de température est beaucoup plus rapide en automne qu'aux côtes du Golfe de Bothnie et à celles de la mer en ouest. Mais au printemps la différence est à peu prés imperceptible, surtout pour les températures élevées, ce qui est då sans doute à la haute température automnale des mers voisines. Le caractère continental de la Laponie ressemble méme en cela à celui de l'Europe orientale ou la température, à ce qu'on vient de voir, s'abaisse plus vite en automne qu'elle ne s'éléve au printemps. Dans toutes les régions que j'ai examinées, on peut voir que l'avantage d'un climat maritime et le désavantage d'un climat continental se font remarquer plus en automne qu'au printemps, chose qui résulte également des tableaux représentant la vitesse des isothermes dans les deux saisons. MARCHE DES ISOTHERMES EN AUTOMNE DANS LE NORD DE L'EUROPE. 5 TABLEAU I. Le temps nécessaire à chaque degré de température pour se déplacer / entre les stations suivantes. 1. Automne Arkhangel-Astrakhan 129 40 jours 99 37 » 69 Su 3» 39 DO) 00 387» Haparanda-Bornholm 12° 34 jours 99 38 » 69 40 » 30 Am.» 09 70 » St-Pétersbourg-Berlin 12? 24 jours où 20 » 69 27 » 3° 20 09 ae Upsala-Gothembourg 12° 14 jours 99 HE 69 JO ae 16) >» 09 DT =a St-Pétersbourg-Christiania 129 2 jours 90 da» 69 B 5» aw Se) 0° Ten Printemps Astrakhan-Arkhangel 47 jours 46 » 45 » 45 » 41 » Bornholm-Haparanda 96164 12 jours (SE 23 > y Anl DONE GX) 50 » Berlin-St-Pétersbourg 26 jours OO) pie 2ONE, 35 » 53 » Gothembourg-Upsala 5 jours 7 » JE. 5» 14 » 21 > Christiania-St-Pétersbourg 3 jours 6 » 10 » 9 » 14 » Suede. Jockmock... Haparanda .. Stensele . . Piteà Umeå Östersund . . . Hernösard Karlstad Jönköping. .. Venersborg . . Karlshamn .. Göteborg ... Halmstad ... Vardó Bodó Brónó Christiansund. Skudesnás... Mandal Sandósund Christiania .. Elverum.... Granheim . .. Allemagne. Königsberg .. Stralsund . .. Arolsen Regensburg . . Stuttgart Strasbourg . . Autriche. Agram Bludenz .... Bodenbach .. Burm e Debreczin . . . Esseg Hermannstadt. Ischl traz Klagenfurt Krakau Kremsmiinster LEE, © 5 5 à Lemberg.... 199 6. VIII 19. VIII . 12.VIII 26.VIII 18, VIII 13.VIII . 28.VIII 29.VIII 4.1X 3.1X 6.IX 7.1X 8.1X 9.1X 9.1X 16.1X 17.1X 17.1X a UED 19.1X 21.VIII . 17.VIII 20.VIII 3.IX 18.IX 11.0X . 20.IX 10.IX 23.VIIL 18.VIII 15.1X 2.X t» wo to bo to t» RHE MEM hhh ba Pa ba Pa A. G. HöÖGBOM, II. Temps d'arrivée des Températures 12—0". 11? 16.VIII 26.VIII 19. VIIL 2.IX 27.VIII 23.VIII 6.IX 6.IX 9.IX 9.IX 12.1X 14.IX 15.1X 161X 16.IX 23.1X 24.1X 24.1X 25.1X 25.IX 21.VIII 8.VIII 27.VIII 1.IX 16.1X 26.IX 20.IX 26.IX 16.1X 29.VIIT 27.VIII Hb Lond -— NN HH - bo = SORTE bea be bd Be bd Bd PP Oo Qo Gt -4 Gt Gt D 0 -3 Où 65 YH DA ba bd bd b4 b4 be b4 ba ba ba ba baba 109 90 89 28.VIII 30.VIII 6.1xX Pub bs RNE 26.VIII 2.IX 8.IX S.IX 13.IX 18.IX SDR 9.IX 15.IX 1.1X 9.IX 16.IX T2 DX ENDE 9 4 EX WAI HEHE DIN UTARBETADE RTEXS 16.IX 220K 28) Dx DO DX DE DX: 1.X SUD BIDE 3.x BT ABS 4X 23.1X 30.1X 6.X 2OSEXC SOND 6.X 30.IX MR 13.X 1.X T.X 13.X DER Exe | TEX 2.X 8.X 14 X 2X: 9.X 16.X = Ara [BO 2.1X ÖT PMEVADNU STENS 9.IX. 6.IX 14IX 20.IX IO7EX C MS EX TER 2b.IX 2.X 9.X 4.X 10.X 17.X 27.1X 4.X 11.X Boxe fioe o NARS 22.IX 27.1X Bux A TENET SIX Br IDS HIDE OI 25.1X 30.1X 6.X 17.X 22.X 27.X WEI PONE Dx 15.X 20.X 25.X 11.X 16.X 20.X 13.X 19.X 24.X. 9.X 14.X 19.X 14.X 20.X 2b5.X WHO MRS ER 29.X iD XI! IX Bbw BEM WO DI ABM T8 XO XO SEN 28.X TEXTES 30.X DIA ext 18.X 23.X 28.X 11.X GEC ARIK MA MR 28.X 9.X 16.X 23.X DE BOM WE Boc - We OUS PAS DT BOR 15.X 24.X 27.X 0 6° 11.IX 16.IX DR, BPI WIDE EDS DEL AIDS 20.1X 25.IX 221X 281K 50.IX 5.x IX EX 4.X EX AX SQ XS Us MOX Box Ju 10.X 16.X ix NEL WAS WX TENTE TON eX poe SROs 20.2 26% 21X 27.X 1256: STR 14.IX 19.IX 15.IX 21.1X PODS IK BOX MOX Mi DLS DDR ^ xdi Wy. PRD Nox, PES foe Bx Ge APE 23.1X 28.1X HEX. aepX Gl XI WO BOX. SON 24X 28.X 30.X — 5.XI 28.X 27X WAG MA POG AI 6.XI 9.XI BNC 3.XI 30.X SOIT 31.X 4XI 7.XI 10.XI 8:XI 11.X1 NSU BA Bebe. xdi l.XI A XI MPL SP DIE — HU 26.X 29.X PL GERT! 30.X 2.XI 50 49 30 99 19 0? 20:EX: 24: DX VED “Oo GOK 10,56 Db EIE. WEE FÜR BEIDE DIDS P< T.X Xe AG NS OX FX Vi VERTIEFT IX. (bux? 10x MS. ene 4X 9X 15% 205k P DX NND EOS 105% 15K 20:35 "190 5X9 alex 12% 1X 202K TRETEN NES BO BGI TX WX SET WAST ON Az PI SINE 18X 24.X 30.X 6.XI Ise DOSE 21.X 27% 3.371 ORTES Ma ARDS 1.X1 TRETEN 26.X 2X5 OX] 16x bowie 25.X 1.XI 8XI 15. x, 949 exci 4.XI 9.XI 17.XI 25.XI 2X 12x 4.XI 9.XI 16.XI 25.XI 4.XII 12 XI EXT 10.X1 17.XT, 25 RTE EN 4.XI 9.XI 16.XI 242000 XII 6.XI. TT XI . 182XI ^ 19 6 RANCE EI 231X 29.1X 5.X MIL ND NEED 284XX TIK 3X2 NE ST EN ENS PA D OR D OS MIE DL gen Bax VERTRETEN 5.XI 1ö.XI 19.X .25.X AL XI | SSR Sees 28.X 8.XI 28.XI 20.XII 15.1 — HERE 95291650185 DB — 29.X 8.XI 17.XI 30.XI 24.XII 20.1 99:X: . 6:XI- 18:XT 21 T1 9 SES I XS OA lt, 2X1 . 8.XI TAXI 2X | 6X 11:X | Bb. 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Copenhague. . 20.IX Smidstrup . . . 15.IX Buborp- Fo... 15.1X Du PS a 17.1X Maiböllegaard 22.IX Hindholm .. . 31.IX Næsgaard ... 23.1X Ile Bornholm. St. Nicolai . . 23.IX Iles Fáró. WBhorshavn. . - © — Iceland. Grimsey .... — M Styckisholm . . — Vestanö .... — Berufjrd .., — France. Bars. a sel 10.X Nantes... .. 20.X yon Me + à 20.X Bordeaux ... 28.X Avignon . . . .. 2.XI Montpellier .. 6.XI Marseille. . . . 10.XI Toulouse... . 24.X Grande Bretagne. 11? 7.XII 2T.IX 21.1X 21.IX 24.1X 29.1X 28.1X 30.IX 30.IX 9.VIII 11.XI 14.XI 30.X Bressay(Shetl.) 16.VIII 8.IX Stornoway... 2.IX Arbroath 227. X Calton-Mor . . 15.IX Belfasb..... 23.IX Bubln..-.. 28.1X Limerich ... 22.1X Von 5 0 so 23.IX Stonyhurst 23.IX Derby ....- 25.IX Oxford =... 30.IX Hereford. . . . 27.IX Helston 20.X Hollande. Helder..... 9.x Groningen... 3.X Utrecth 6.X 15.IX 25.1X 23 IX 30.IX 13. VIII 90 26.XIT 20.X 29.X. 3.XI 24.X 24.X. 1.XI 8.X 25.X 16.XI 26.X 30.X 10.X 5.X 5.X 19.IX 22.VIII 29.VIII NN bo ONO © H D = OUS I IS] HH MMMM % N N NH 5.IX 11.IX 20.VIII 9.IX 21IX 3.XI 20.XI 7.XI 24 XI 26.XI 22.XI 19.X 14.X 19.X 19.X 24.X 29.X 28.X 24.X 24.X 26.X 30:X 27.X 1.XII 4.XI 26.X 27.X S à i5 NN bo — HH t5 s ROR er estes Ts VA A M 4 4 14 A 26.X 14.X 30. VIII 13.1X 15.IX 23.IX DANS LE NORD DE L EUROPE. 7 6° 5° 40 30 20 1? 0° Oa dx how Milo WEG Haw HAE S.XI 19.XI 16.XI 21.XI 27.Xl 3x0 '8:XII 11.XI 15.XI 18.XI 96.XI 2.XII 7.XII 16.XII Asa oa TE Mans NGAN ER aan 3X0 FORT (0X0 dB DR XD TESTIS TER 11.XI 16.XI 25.XI 30.XI 6.XII 9.XII 10.XII Zpox Supr Da ox Cx NOS Jp AOR Sa 10RT Tsai EXIT 2825 OESTE IDM OM aS = em Tan En b.XI 8.XI 12.XI 16.XI 23.XI 2.XI0 14.XII "op a MM TRI T ee vem ES 28.X — 4.XI 11.XI 19.XI 30.XI 12.XII 29.XII Qus a Goer iGo Lane Ng ESI DIN 30.X 8.XI I18.XI30.XI 14.XIL 3.1 OGox fox Tox Cho Aba iGo Gi Io ar TGs Bia aan oan onm 28.X 4.XI 11.X0 19.XI 28.XI 10.XIT 27.XII 30.X 7X1 14.XI 93.XI 4X10 19xU 61 Dom Go God SS BOX Wom E SPEC MEI KT EX IR EE =, = 2LIX 30.X. 7.X 15X 05. X 8.xI PEMD ilo Ope BLA 29: X NOS aa OR NER. Sa DINI. arm im à 1X 10K 19x) 29% F10.XT 22:XT 8.XI 14.XI 22XI 2XII 8. Wick a 28 XI 12.XI 18.XI 25.XI 2.XII 10. XI 5.XII 19 XII 14.1 6.XII 18.XII 6.I VIXIT 23.XxI7 6.1 10.XII 20.XII 29.XII 10.1 1.XII 10.XII 24.XII 2.XI 24.X 27.X 28.X 4.XI T.X 6.XI 1.XI 1.XI 4.XI 6.XI 5.XI 12.XI 2.XI 3.XI 8.XII 18.XII 9.I Ge it 19.XI 28.XII 14.XI 26.XI 18.XI 19.XlI 8.XIL 20.XII 8.XII 17.XI 30.XI 17.XI 6.XII 22.XI 8.XII 24.XI 920.XII 30.XI 21 14.XI 4.XI 5.XI T.XI 15.XI 17.X1 15.XI 9 XI 9.XI 11.XI 13.XI 13.XI 16.XI 26.XI 17.XI 27.XI 2.XII 13.XII 25.XII 20.I 7.XII 28.XII 11.1 9.XII 26.XII Milan Venice Florence . . .. Roumanie et Turquie. Bukarest. . .. Rustschuk . .. Russie et Finlande. Uleäborg Åbo Helsingfors . . Arkangel Petersburg Tiflis Genève A. G. HöcBom, MARCHE DES ISOTHERMES EN AUTOMNE etc. 1.1X 8.IX 8.IX . 2T.VIII 8.IX 7.1X 20.IX 5 allg. 10.IX 11? 20.X 20.XI 23.X 29.X 6.XI 20:X 26.X 109 24.X 29.XI 21.X 4.XI 12.XI 99 28.X 18.XII 1.XI 8.XI 19.XI go 3.XI 6.XI 13.XI 27.X1 2.XI 3.XI 26.X T9 6° 8.XI 13.XI 11.XI 16.XI 20.XI 29.XI 8.XII 20. XII b.XI 8.XI 6.XI 9.XI 26.1X 1.X GS | LE T.X 13x 21.1X 26.IX 3.X 8X 6.X 1X 16.X 20.X GR HO loe DRE 18.X 22.X 24.X 29.X 4XI 9.XI 28.X 3.XI 17.XI 24.XI 23.X 27.X 1.XI 6.XI 50 19.XI 23.XI 8.XII 14.I 4? gj 27.XI 30.XI 21.XII 7.1 10.X 21.X 22.X 4. X 17.X 20.X 30.X 16.X 13.X 2.XI 9.XI 19.XI 12.XI 14.X 26.X 21.X. 8.X 22.X 24.X b.XI 21.X 17.X 6.XI 14.XI 24.XI 16.XI 6.XII 12.XII 19.XII 3.1 8.XI 15.XI 18.XI 25.XI 90 8.XII 17.XII 1.1 20.XI 23.XT Ino 0? 4.XII 13.XII 25.XII 11.1 27.X 12.XI 12.XI 20.X 7.XI 9.XI 21.XI 4.XI 23.X T.XI T.XI 16.X 2.XI 4.XI 16.XI 29.X 20.X 1XI 16.XI 21.XI 23.XI 27.XI 5.XII 1.XII 24.XI 28.XI 16.1 2.XII 10.XII 2.XII 12.XII 7.1 S om, Marche d.lsothermes. 3 AS, Ho Isotherme de 0° ©. Bez Nova Acta Res Soc.Sc.Ups.Ser. III. jue = LET c = ES pur Nordenstähl & Mogborgs Tryckeri, Upsala. = 1 = p hd " Soothewne de 3° ©, Nova Acta Res Soc.Sc.Ups.Ser IH. 2.6. Högkorn, Marche dlsothermes. ES LE ÉEI-EEEEL SoS Sa 1 | TR EE: : | | [AR | | | Il | Jr AE AEN | | N | t| CS | | Î Il | | I a HOT heey | + | — | SLR TF Ind I | i I ees || | | RR — à 6 p—— — | | 2 il I AN Nordenstähl & Hégborgs Tryckeri, Upsala. itt, dJootherme de IT. T Nova Acta Res Soc.Sc.Ups. Ser. A.G. Hösbom, Marche d isothermes. ee eee: Ån | sover I I de = C Nordenstähl & Högborgs Tryckeri, Upsala. RP NIK mess Rr || ope 3 EN Marche d.Isothermes. OM, . G. Hösko ^ je! ,Soc.Sc. Ups. Ser: II. fra Acta Re£ ELI ONE Ph a Nordenstähl & Högborgs Tryckeri, Upsala. Zersememsmzoszesmen BE = = EEE Ed il [| | | D | | al | EH À Üet. Det.‘ [o] 1 Wov. 13 Lo] A 6. Hügbom, Marche d.Isothermes- ME Isothewme de 12° ©, Nordenst&hl & Högborgs Tryckeri, Upsala. RB um Ss BSbS6282055 = = = öva Acta Reg.Soc.Sc.Ups. Ser. HI. SUR LE DÉVELOPPEMENT D'UNE FONCTION. ANALYTIQUE POUR UN CONTOUR DE CONVERGENCE QUI RENFERME DES INFINIS UNIFORMES COMME SEULS POINTS CRITIQUES. GÖRAN DILLNER. (PRESENTE A LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES D'UPsAL LE 19 SEPTEMBRE 1883.) UPSAL EDV. BERLING, IMPRIMEUR DE L UNIVERSITÉ. 1884. ; E 4 ] i . ^ " ' j ' 1 "t P. t E I I ar Le 1l . Y : . ^ » Y el Y 1A i lur fö / ; . "Mee ' | Eh Dre ned EEE A RANG | ; d 4 - * Y L o d Li AE i € * "M x p md «se 1 a . Jap the 1o M imp “us 2 E " * "4 1 N p i ee PA € wv T " Fi > id L | E . 5 LI Sur le développement d'une fonction analytique pour un contour de convergence qui renferme des infinis uniformes comme seuls points critiques. Dans une suite d'articles, insérés dans le »Tidskrift för matematik och fysik» pour 1871), j'ai traité la question de développer une fonction analytique pour un cercle de convergence qui renferme des infinis uni- formes d'ordre quelconque. Dans ce Mémoire je reproduirai les résul- tats de 1871 sous le point de vue plus général d'un contour de conver- gence au lieu de cercle de convergence. _ Fonction analytique. Point singulier. et son ordre. Zero et infini. Point critique. Point réguler. 1. La définition Newton-Hamiltonienne de la différentielle dZ d'une fonction complexe Z = f(z) s'exprime par la formule suivante, la différentielle dz étant une quantité généralement finie mais arbitraire, (1) 4 = ul | (+ =O] | n= | Cette formule mise sous la forme, (ft + )-5e) (2) dZ — lim [n22] dz | n dz n dz=f(2dz , 1) Ces articles ont commencé dans le même Tidskrift pour 1870. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 2 GÖRAN DILLNER, définit la fonction analytique f(z) par la condition que la dérivée f'(z) soit indépendante de la différentielle dz et de plus déterminée. Géométriquement les différentielles dz et d Z représentent les tan- gentes considérées comme prolongements des éléments correspondants des contours décrits par z et Z, la signification géométrique de la dérivée f'(z) étant par suite définie par le triangle formé par le quo- dz Un point z — a où la dérivée logarithmique d'une fonction analy- tique f(z) devient infinie est nommé dans le sens général singulier *); et le nombre w qui se détermine par la limite, ? Tele (3) mug KC Le s'appelle l’ordre du point singulier a. Dans le voisinage du point a la formule (3) s'éerira, BEN > Se Ez) , no A2 0 où la fonction H(z) a une valeur finie pour z — a. En intégrant cette formule on obtiendra le résultat suivant, c désignant la constante d'in- tégration, (5) fe) =e résultat qui annonce que le point singulier a est un zéro d'ordre pu, pour 4 positif, et un infini d'ordre — — , pour u négatif. Si la fonction H(z) ne change pas de valeur, pour z décrivant le cercle infiniment petit de centre a, signé ©, le point singulier a est dit pur. Tout point singulier, sauf le zéro pur d'ordre entier, et tout point pour lequel la fonction E(z) change de valeur s'appelle point cri- tique. (4) E(z)dz DS: =)" e 3 Si la fonction f(z) est finie pour z — a et qu'elle ne change pas de valeur pour z décrivant le cercle @, le point a est nommé point régulier de la fonction f(z). 1) Dans le Tidskrift cité j'ai appelé un tel point »märkespunkt». Sur LE DÉVELOPPEMENT D'UNE FONCTION ÅNALYTIQUE. 3 Fonction uniforme et multiforme. Fonction synectique. 2. La fonction f(z) est dite uniforme ou multiforme pour le point a suivant qu'elle ne change pas ou qu'elle change de valeur pour z décrivant le cercle (2. Ordinairement la fonction f(z) est dite uniforme si elle est uniforme pour tous les points du plan. Pour avoir un cri- térium de l'uniformité ou de la multiformité d'une fonction f(z) pour un point singulier a, étudions l'ntégrale, dite circulaire, | ; © WG (6) | f (z)dz | i) prise autour du cercle @. En mettant (z — a) sous la forme complexe, z — a = ge? ou, d'aprés les notations d'Hamilton, o et 9 désignent respectivement le tenseur et l'angle de la quantité complexe (z — a), e—T(z—a),e-—A(z—a), il s'ensuit, @ étant le rayon du cercle (2, dlog(z — a) = ide ; donc, en prenant l'intégrale (6) entre les limites 9 — 0 et 8 — 2z, on obtiendra d'après (3), pour o évanouissant, ce résultat, (a. , fGdes _ 1... Ja tee") [TEA _ oe | Me ae a E x ou Fate") = f(a + ee. En répétant cette opération & fois, on aura la formule générale, (7) Fate”) = f(a + g)e" t, formule qui annonce que la fonction f(z) est uniforme pour le point singulier pur a si u est entier, mais multiforme pour le point singulier 4 GÖRAN DILLNER, a si w est fractionaire et que, dans ce dernier cas, le nombre de valeurs est égal au dénominateur q de la fraction irréductible u = P | Sous ce q point de vue le point singulier a est dit uniforme dans le premier cas et multiforme dans le dernier cas. Si la fonction f(z), dans un certain domaine du plan, n'a pas du point critique, elle est dite d’aprés Cauchy synectique pour ce domaine. Remarque 1. D’après une terminologie introduite dans la Science par M. WzrzERsTRASS, un point singulier a d'une fonction f(z), dont lordre est nul ou infini, est dit essentiel et jouit du caractére uniforme ou multiforme suivant que la dérivée logarithmique B e ne change pas PA ou change de valeur pour z décrivant le cercle @. Ainsi la fonction f(z2log(s— a) a le point singulier a d'ordre nul, mais de caractère : j 4 E 1 1 multiforme, parce que la dérivée logarithmique f - Hire. oN” TOLL € ep change de valeur pour z décrivant le cercle & . De même la fonction À . . . . B . . f@® =e a, pour A négatif, le point singulier a d'ordre infini mais de caractére uniforme ou multiforme suivant que la dérivée logarithmique Je A(z— ay-' ne change pas ou change de valeur pour z décrivant JG) le cercle @. Aussi la valeur z = E qui rend la fonction f(z) infinie est dite un infini essentiel de la fonction f(z). Remarque 2. Dans ce qui précéde j'ai cherché à réunir la termi- nologie ordinairement usitée dans la Science dans une seule conception, à savoir la conception d'un point singulier d'un certain ordre qui, par la limite (3), se déterminera d'une maniére décisive. Nous laissons de côté, à cette occasion, le cas général d'un point singulier d'ordre com- plexe. 2 SUR LE DEVELOPPEMENT D'UNE FONCTION ANALYTIQUE. 5 Réduction d'un poit. critique pur d'ordre fini à point régulier. Développement d'une fonction analytique dans le voisinage d'un point critique pur d'ordre fini. 3. Posons dans la formule (5), pour w fini, (8) m o——Hu, et ensuite (9) gle) = (z — a)" f (s) = cel : alors, en supposant le point critique a de la fonction f(z) pur, c'est-à- dire la fonction H(z) uniforme pour le point a, la fonction g(z) est finie et uniforme pour z — a. Donc le point a est un point régulier de la fonction g(2). Pour cela nous disons que le point critique pur a, d'ordre fini u, de la fonction f(z) est réduit au point régulier a de la fonction g(2). Pour un cercle de convergence du centre a, qui ne referme pas d'autre point critique de la fonction f(z) que le point a, la fonction g(z) est synectique et, développée d'aprés la série de Taylor, prend la forme, (10) q( e (9) E 6— Wr ELT ya) +... done on obtiendra suivant (9), m étant un nombre entier positif ou un nombre fractionnaire positif ou négatif, (11) fe = em un P + + EO re z—a" (z—a In(z — a) C'est pour m entier et positif que Cauchy a fondé sur cette for- mule le caleul de résidus. Intégrale de lacet. 4. Désignons par (12) jJ iod: l'intégrale prise suivant le lacet A, allant du point z,, situé au dedans du cercle de convergence de la série (10), au cercle (z) entourant le point 6 GÖRAN DILLNER, A ORD J . 72 AN ,” ER critique a de la fonction f(z); alors, en supposant que lintégrale (12) est finie pour z — a, on obtiendra le résultat connu de la somme d'une intégrale linéaire et circulaire, a 1 © as — fe ff) rds. la fonction fa(z) étant la valeur de la fonction f(z) aprés que z a décrit le cercle ©. Étudions les deux cas suivants: 1° Le point a étant un infini uniforme d'ordre m = n + 1; alors les fonctions f(z) et f«(z) sont identiques et l'on obtiendra, en intégrant (11) autour du cercle (2), ; z=a (14) pause de = 9 g(a) 275. | (a) ON [UE [ns cette formule comprenant comme cas particulier, pour m = 1, la formule =a as — [ f@ae= f rear TC TS 2° Le point a étant un point critique pur d'ordre fini m, pour . . . 9) . m = une fraction irréductible 2 , ou entre 0 et 1 ou, negative; alors © im l'intégrale circulaire J f(z)dz —3 f (z— a)f(z)de s’annule, et l'on ob- P [U tiendra en intégrant (11) du point z, au point z =a, (16) NEC foo r ")[*e )d« — ( el ent 4 na ++ te intégrale que l'on pourra évaluer par des méthodes ordinaires. Nous excluons de ces recherches le cas ou la fraction m est plus grande que 1. SUR LE DÉVELOPPEMENT D'UNE FONCTION ANALYTIQUE. = Théorème fondamental. Corollaire. 5. Dans le Tidskrift cité j'ai donné une démonstration du théo- rème fondamental: sur l'intégrale prise entre des limites complexes '). Je reproduirai ici cette démonstration, en la modifiant un peu pour plus de clarté. Posons l'intégrale, Pb (17) U, — | fG)d, , va prise suivant la voie décrite par z, du point a au point b, et supposons que la fonction f(z) soit synectique pour les deux voles z, et z,,, et pour l'aire incluse entre elles; posons ensuite, pour Au désignant la différence d'une variable tout indépendante wu, (18) 2,41 Zr = Pr (GA U, dou l’on tire par différentiation, (19) dz: da q(z)dz,/Nw., où la fonction ¢,(z,) est supposée arbitraire mais synectique pour la méme région que f(z,) et de plus satisfaisant à la condition, (20) pr (a) = q,(b) = 0 , les deux voies consécutives z,,, et z, étant par suite, pour Au infiniment petit, infiniment voisines l’une de l’autre; alors il s'agit de déterminer la différence, b b (21) AM es ji To TUER y f (2) ds, . Si l'on pose, 8 Je) TE) Lyme) Zr41 — e. 1) Dans une Note récemment insérée dans le journal de Crelle, M BALTZER a publié une lettre très remarquable de Gauss à SCHUMACHER de 1811, dans laquelle Gavss énonce l'idée claire et précise de ce théoréme et de son importante applica- tion au caleul des périodes. 8 GÖRAN DILLNER, d'où il suit à cause de la synecticité de la fonction f(e,) , lim M(z,) = fe) , (Au=0) la différence (21), à l'aade de (18) et (19), se mettra sous la forme, AU, = | IMG) + Few 2) des Au ; par conséquent, en sommant les différences A U,,..., A U,, on aura pour résultat, (ED u ds S, r=1 [ tGoe G2 + inde Gide Ae. Done, si l'on observe que dans (22) le coefficient de Aw sous le signe d'intégration devient, pour lim Au — 0, la differentielle exacte du produit f(z,)9,(z,), on obtiendra, en remplaçant la somme par l'intégrale définie entre des limites u, et u, u |b ee f | che DP mais, puisque d'aprés (20) on a identiquement, b | ede} = 9 , on aura enfin l'identité, (23) Os = U, ’ résultat qui s'énonce dans le théorème fondamental suivant: L'intégrale d'une fonction analytique f(z), prise entre les limites a et b suivant les deux voies différentes z, et z,,,, conserve la même valeur, si f(z) est synectique pour ces deux voies et pour l'aire incluse entre elles. De ce théorème on tire de la manière usitée le corollaire exprimé par la formule, ey [foe fu 3 [res c'est-à-dire que la somme de l'intégrale de la fonction f(z), prise autour du contour fermé C qui referme le point z, et les points critiques diffé- SUR LE DÉVELOPPEMENT D'UNE FONCTION ANALYTIQUE. 9 rents d, ,..., de de f(z), et de l'intégrale de la fonction { f(z) — f,(z)) , prise du point z, à un point c du contour C, la fonction f,(z) étant la valeur de f(z) aprés que z a décrit le contour C en sens positif, est identiquement égale à la somme des intégrales de /(z), prises suivants les lacets A, ,..., A, qui vont du point z,, et renferment par les cercles @,...,@) les points critiques a, ...,a,. Développement d'une fonction analytique pour un contour de convergence qui referme des infims umformes d'ordres quelconques. 6. Soit f(z) une fonction analytique uniforme pour tous les points d'un eontour fermé C et de l'aire incluse, et supposons que les infinis a, ,--,%, dordres respectifs m, ,...,m», de la fonction f(z) soient situés à l’intérieur de ce contour ainsi que les points a, et z; alors, à cause de l’uniformité de f(z), on obtiendra d’après (24) et (14) l'iden- tité suivante, OF m P CN "f(z)dz e f() e f (z)dz Ux qoa M re ie , gd Ed x er identité qui, en employant la formule 1 Pes] 4p gp NE | goa, 1 = 1 0 0 5 sedg N MSS jim c EA vice) "E B= Un s’ecrira de la manière suivante, c Ue e. "e F(z) dz Heep) dee? a) Ser ceca e remo IL JG)dz tug = 5 B — 8 de (a — 4)" (* f@)d log (z — a) Dnt = ZT Cas)? js ce o | 2a, ou le reste R a la forme, (26) jm — — . Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 2 10 GÖRAN DILLNER, En supposant R —.0, l'identité (25) s'écrira, à l'aide de (24), sous la forme [7(53) 5], 4 ee x . = G=)" AIO cmm qu Nous ferons les trois remarques suivantes. 1° A l'aide de (14) [7(35)] on aura, (28) ee 270i. G—a) |—1 2° De même, en mettant d’après (9) (29) (—a)"f@ =9,(2) , on obtiendra, Af?,. . 5 0 désignant des quantités indépendantes de z, PUE m,—1 Gu Lf ee T EI Tl OI c 271 @—a) m,—l1 Ba) 3° Par la méme raison on trouvera, 1 Ses "| 9-(2) T (31) - | 2711 Bz it = d $1 l'on pose 9.) _, U — 2 : ( et que l'on différentie l'équation 9,(z) = u(v—2) y fois on obtient SH) = UNE Si ye , 1) Ce signe se rapporte aux résultats identiques ou analogues du Tidskrift cité, contenus dans les formules qu'indiquent les nombres entre les crochets, SUR LE DÉVELOPPEMENT D'UNE FONCTION ÅNALYTIQUE. 11 d'où l'on déduira la formule suivante [7(51)] , (m, —1) Ir (a) LAC CMa aa £-—G, à : um = g,(a,) = E CAT (32) done, en désignant par GT ,..., GC? des quantités indépendentes de x, la formule (31) s'écrira, LR Kzydz Ge Gr (33) fades _ 6v N saevi 20i da E mgr M ONUS Done enfin l'identité (27), à l'aide de (28), (30) et (33), prendra la forme suivante, — N (n—1) = v BD Ke) = Ka) SF Ca) Na) + ITA HAN 00) T s gest an Go Ho ced ae IRC NN RER + n io ay) | + " mI a, + Ga ay 7. Maintenant nous allons déterminer la condition sous la quelle le reste À s'annule. A cet effet posons dans (26), (35) ee Pv on EON TTA E 2a, I Z alors, en faisant usage de la forme complexe z — a, = oe? d’où il suit d log (z— à) = do + ide ,le resle R s'écrira sous la forme suivante, 6, étant la valeur initiale de 9, il got 276 (36) R === “ed logo 5" = fade: 271 Pour 7'(s) infiniment petit la seconde intégrale s'évanouit. Nous démontrerons que la première intégrale s'évanouira aussi avec e?. Pour 1) Cfr mon Mémoire sur les intégrales définies, dans les Actes de l'Académie des sciences de Stockholm, Tome 18, N? 6 12 GÖRAN DILLNER, cela, désignons par & la plus grande valeur de 7(s) pour (z — a,) dé- crivant le contour C; alors, on aura, ( (6) ri ed log o Su En supposant ge croissant de o, à o,, décroissant de o, à 0, , et ainsi de suite, on obtiendra, d log o [6] 20; -f Qs js d log o =| dloge — | loge +... — log i a Qo 91 0 © résultat fimi pour des valeurs finies des quotients us jeu 4531 Or 0 trouvera le méme résultat pris en sens négatif si o va a décroissant du point initial o,. Done, pour un contour fermé quelconque C dont le rayon vecteur o ne présente que des maxima et des minima comparables, on aura (37) R=0 sous la condition que, pour z décrivant le contour C, (38) lim (ry o) = en | condition qui est remplie dans les deux cas suivants: 1° les quantités z et LAO. pe. qu) etes t | <1et - er 2 — 4, P= Eh lim 7 = oo [AT 21]; 2° lim z = = lim EL y — 0 , pour une certaine valeur de n[7'n? 37]. DENN Sous cette condition la fonction analytique f(x) est développée en série, suivant l'identité (34), pour un contour de convergence qui venferme les infinis uniformes a, ,...,a,, d'ordres respectifs m, ,..., m». SUR LE DÉVELOPPEMENT D'UNE FONCTION ÅNALYTIQUE. 13 8. On distinguera trois parts du développement (34): 1° la série de Taylor; 2° la série adjointe, formée par la somme des séries sembla- bles à celle de Taylor; 3* /a part complémentaire, formée par la somme des séries procédant suivant les puissances négatives de (x — a,). On fera de plus les deux remarques suivantes sur le développement (34). 1° La condition (38) 1° étant remplie, si 7(«—a,)< T(a,— a,) (r—1,2,...,v), la fonction f(x) est identique à la série de Taylor, la somme de la série adjointe et de la part BR, etant par Suite nulle; si au contraire T(v — @)>T(a,— a) (r=1,2,...,»), la serie de Taylor et la serie adjointe sont toutes deux ee mais leur somme est convergente pour tous les points au dedans du contour de convergence, la différence entre la fonction f(x) et sa part complé- mentaire étant finie [7'n° 34, anm.]. 2° La condition (38) 2° étant remplie, la fonction f(x) est iden- tique à la somme de la part complémentaire et des » premiers termes de la série de Taylor et de la série adjointe, le nombre n ayant une valeur queleonque. Done, si 4 est la plus petite valeur de » pour qui la condition (38) 2° soit remplie, on aura les deux développements identiques, f= [reo am + reo 5 ane (n—1) su BACON > dn 2 Am, | (æ — ay” + la part complémentaire, Du nc (4—1) OR zu, (a — ay) (29) + » pue + | + la part complémentaire; donc les coefficients des puissances (v — a} ,...,(x— &) du premier développement doivent être identiquement nuls [T'n* 37], c'est-à-dire (A) (39) 14 GÖRAN DILLNER, ; : à T (A) (n—1) identités remarquables qui expriment les dérivées f(aq),..., f(a) en certaines séries infinies. 9. Si le point a est identique à un quelconque des points poss, Av Soit a, le développement (27), à l’aide de (29) et (32), s’é- crira comme il suit, a ma (m r1) (m,+n—1) a) fe) = AE er eO EE deer a i +2) AP 4 APC 2) + AG = DEI Qn, —1) 9*(a,) Ir (Gr) LAC +2 Nese ay" Ga) | NT in Sa résultat qui, pour un contour de convergence qui ne renferme aucun autre infini que le point a,, est identique au développement (9). Remarque. L'dentité (27) comprend aussi le cas que les infinis uniformes de la fonction f(z) soient d'ordre infini ou essentiels. Ainsi, en supposant f(z) = q(z)e"?, les fonctions gle) et x (z) ayant des infinis uniformes d'ordre fini au dedans du contour C, la formule (27) s'appli- quera, pour les infinis de y(z), au devéloppement f(z) = q(z) j1 ME SEN 2 42)? E correspondent à un infini de la fonction x(z) étant par suite infini. oo | , le nombre de termes de la part complémentaire qui 10. Supposons que les points a, ,...,@ soient des points sin- guliers, d'ordres entiers positifs ou négatifs m, ,..., m», de la fonction JC), tous ces points situés au dedans du contour fermé C qui de plus renferme les points a, et x; alors, en s'aidant sur la formule (3) ou (41) mE an um et en appliquant la formule (27) à la fonction JC , on obtiendra l'iden- JG) tité suivante, SUR LE DÉVELOPPEMENT D'UNE FONCTION ANALYTIQUE. 15 FO) GNU Mm 42 SC , ( ) f» TR r=1 © — a, oü l'on a posé, r-y @) pr r=v RD) 2 HOS EPÁO LM = ON __FCG)de EN @) 5) oO e- 9E) Gay fet EN Rd Owe © a | i 0) p (z— a Y" f(a) = ao)" "c 2) et ou la condition de convergence (38) s’exprime par la formule, (44) iol = ue = ze | £ —— (fil condition qui est remplie dans les deux cas suivants: 1? les quantités z et HO Jinies , Tj?—54«1 et lim n — oo Ja) NET 0 7 === Op — Oh 20 im! EN , e die : — 0 , pour une certaine valeur de n. EM C ce En multipliant l'identité (42) par la différentielle d» et intégrant entre les limites x, et x, on obtiendra l'identité suivante [7(76)] , (45) Done, sous la condition (44) 1° ou 2°, la fonction analytique f (a) est développée en produit suivant l'identité (45) pour un contour de conver- gence qui renferme les infinis uniformes d'ordres respectifs m, ,..., My"). 1) Cfr Sur les fonctions analytiques uniformes d'une variable, par M. WEIERSTRASS. 16 GÖRAN DILLNER, Remarque. Eu remplagant dans les identités (34) ou (40) la fonc- tion f(x) par la dérivée logarithmique = 5 d'une fonction (x) et A en intégrant entre les limites x, et x, on obtiendra la fonction ®(z) développée en produit d'une forme bien plus générale que la forme (45). 11. Les résultats obtenus ci-dessus (n° 6—10) ainsi que les méthodes suivies pour les obtenir sont en l'essentiel les mêmes que dans les Articles du Tidskrift cité, où j'ai établi ces résultats comme des conséquences simples et naturelles du théorème fondamental (23). D'un autre point de vue, la théorie d’où émanent ces résultats remonte en effet à l'inventeur du calcul des résidus; car en observant que dans (27) la différence entre la fonction proposée f(x) et sa part complémen- taire (somme des résidus) est une fonction synectique pour tous les points du contour C et de l'aire incluse, cette différence se développera suivant la série de Taylor pour C comme contour de convergence, le développement devant être arrêté pour la plus petite valeur 4 de m pour qui la condition (38) est remplie. Remarque. Suivant la méthode de M. Wermrstrass M. MITTAG- LEFFLER a publié, dans les Comptes rendus de l'Académie des Sciences de Stockholm pour 1877, un théorème qui a été l'objet d'un Mémoire de M. Weierstrass [Monatsbericht, Août 1880; Bulletin des Sciences Mathé- matiques et Astronomiques, Mars 1881] et de deux Lettres de M. Her- mite à M. Mrrrac-Lerruer [Actes de la Société des Sciences de Helsingfors, 1881]'). Voici le contenu de ce théorème, comme l'a formulé M. WEIER- STRASS, exprimé par mes résultats de 1871. Posons, pour d, ,..., d» désignant des points différents, Go MI P= 8. T (am f-@) = Ha) — AP + AD (o ar... + Ada a ER GN ——f (ao) F(a x = a fem Su (a)! s (2) = f(x) — Lf (9) + (2 — a) f (29) + - - ihm 1) M. HERMITE a fait des considérations diverses sur le méme sujet dans son Cours professó pendant le 2? semestre 1881—1882. SUR LE DÉVELOPPEMENT D'UNE FONCTION ÅNALYTIQUE. 17 où f(x) est une fonction rationnelle de x, qui est infinie au seul point 1 a, et sannule pour «= E et ou F(x) est la somme d'un polynôme, procédant suivant les puissances entières et positives de (v — a,), et de la fonction f(x), et où enfin F(x) est la différence d'une fonction ana- lytique uniforme f(x), ayant les infinis q,,..., a, et d'un polynôme " : : ll : semblable à celui de F(z); alors, pour lim a, = 5° c'est-à-dire pour la (v=2) condition (38) 2° ot » doit avoir sa plus petite valeur 4, on aura d’aprés (34) l'identité, F(x) = i T > Fa) , 1 i bil ou F(x) est une fonction analytique uniforme qui, au dehors du point 1 : umm. À c devient infinie seulement aux points a,,...,a, et de plus possède la propriété que la différence est finie pour z=a, et s'exprime, au voisinage du point a,, par une série procédant suivant les puissances entières et positives de (x — a,). Ou, britvement, le théoréme en question s'exprime comme cas particulier de l'identité (34) ou de l'identité plus générale (27) pour un contour de convergence infiniment grand. Cas où la fonction f(x) est paire d'ordre N. 12. Les N racines N°" de 1 étant désignées par (46) eee mu (0 = 2 e NDS une fonction f(x) paire d'ordre N se définit par l'identité, (47) Fee) s GU (pedi 29050 ND X Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 3 18 GÖRAN DILLNER, En observant que, pour x indépendant de z, on a les identités, N—1 Mo (2 =e) = an te = | dz ed de | z' —mc (2 — &% 2 — ty NN „\N(n—1) qN Nn 1 dz ee ae [220 Z on obtiendra, d’après (25), l'identité suivante, les points z — 0, z = &x (o=1,2,..., N) et les infinis uniformes a,,...,a, d'ordres m,...,m» étant renfermés dans le contour de convergence C, et la fonction f(z) étant paire d'ordre N, za | tog e" — 2 = NF) + SL 2 JT f()dlog (2” — a) = f) en = Je RE = LU = ) de nn "n As gl! "s am a uu où l'on a posé d’après (26) le reste SVs c. sauf ta E ce reste étant par suite nul si la condition (38) 1° ou 2° est satisfaite 2 N en y remplaçant a, par 0 et © par & : z 2 L'dentité (48) s'écrira de la manière suivante, pour a, = 0, © (50) f( il a) a E = f) dz + ap Ae f()de pe Ser = gyre) LEA Z z[* BA de Zz) SS AGED, où l'on a posé le reste À nul sous la condition (38) 1° ou 2°, et où les intégrales circulaires doivent être calculées suivant les formules (28), (30) et (31). Cette formule subsiste aussi pour le cas qu'un des infinis de la fonction f(z), par exemple a,, est nul. Pour N — 1 la formule (50) est d'une forme identique à la for- mule (27) pour a, = 0. Sur LE DÉVELOPPEMENT D'UNE FONCTION ÅNALYTIQUE. 19 Remarque. Pour un contour de convergence qui ne renferme aucun des infinis a, ,..., a, lidentité (50) prend la forme, ie) = £0) + PO) + sy" UL d’où l'on conclut que les dérivées f (0), ..., f (0), f"*(0) ,... , 277200), .., dune fonction paire f(x) d'ordre N sont nulles. Détermination des ordres des points singuliers dune classe étendue dinversions. ‘Transformation. 13. Posons le produit de m facteurs linéaires, (51) PAGE) (a en), et l'intégrale définie, (52) u= | —_, » To AE ' pour » ayant une valeur positive ou négative quelconque; alors il sagit de déterminer l'ordre des points singuliers de l'nversion générale, (53) 2 = J(u) , ayant la valeur constante x, = J(0) et la dérivée (54) os — Ji) = Boy = POI L’inversion J(u) est de plus, pour z, — e,(r— 1,2,...,m), une fonction paire d'odre n, n étant un entier positif '). 1) Voir mon Mémoire, Aperçu d’une Nouvelle manière de représenter les inver- sions des intégrales hyperelliptiques, inseré dans les Mémoires de la Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux, t. V (2° Série) 3° cahier, Mémoire que je désignerai par la lettre A dans les citations. GÖRAN DILLNER, 20 1° Ordre des zéros de l'inversion J(u). 14. Soit a un zéro de linversion J(u); alors l'ordre de ce zéro se déterminera d'aprés (3) et (54) par la formule, (55) Done l'ordre de tout zéro de l'inversion J(u) est 1. 2° Ordre des infimis de l'inversion J(u). 15 Soit 6 un infini de l'inversion J(u); alors, puisque la dérivée u , on obtiendra, logarithmique er prend la forme indéterminée = J(w _"PIM+C=)IW _1, Tun y. RS ae J (u) T + | (u ) J(u) , mais en prenant la dérivée logarithmique de la dérivée J(u) d'après (54) on aura, Jm 1 J(u) J(u) = Fo) pel o 2 pee I) = d | nial J (u) J (u) J(u) BO Joie I c | T(u) et par conséquent, D y J^ om EU vA) | (u — 0) WGN mm | (v — 5) Je ' done en mettant, (56) Misi E Tq — N on obtiendra enfin, u=b MEN J(u) AE | (u erm =—M, (57) c'est-à-dire que l'ordre de tout infini de Vinversion J(u) est M. SUR LE DÉVELOPPEMENT D'UNE FONCTION ANALYTIQUE. 21 Remarque. C’est seulement pour » positif et mn quil y a des infinis ordinaires de linversion J(u); pour tout autre cas l'infini b est essentiel. 3° Ordre des zeros de la fonction (J(u) — e] . P(x) = (© —e,) Q(z) , la dérivée logarithmique de la fonction (J(w) — ej] prend la forme, 16. Soit e un zéro de la fonction [J(u) — e; alors, en mettant TOL Oe: JODIE TN ( ) s (æ = e.) n et, par suite, l’ordre des zéros de la fonction (J(u) — e,) se déterminera par la formule, en Te e m GE = 1 Donc, l’ordre de tout zéro de la fonction |J(w) — e,) est —= : NM Remarque. (C'est seulement pour » = 2 que l'ordre des zéros de la fonction {J(u) — ej] est entier c'est-à-dire que le point c est un point régulier de linversion J(u); en tout autre cas le point c est un point ou multiforme ou essentiel (x = 1) de la inversion J(u). 4* Transformation de l'intégrale (52). 17. Désignons par C une constante qui sera convenablement déterminée, et posons, pour M positif, l'equation [A(10)], = oc ensuite, posons le produit 2 DO-AH+EEN...A+ EES , où les m valeurs £,,..., E, sont données par la formule, (61) B= (v= 1,2,..-,m), 3* 22 GÖRAN DILLNER, SUR LE DEVELOPPEMENT D'UNE FONCTION ÅNALYTIQUE. la valeur H, étant par suite nulle; alors l'intégrale (52) se transformera dans la forme suivante, (62) ES (= cu MIR x FRE ^ Pa y & PE où les limites inférieures z, et $, doivent satisfaire à l'équation (59), et où les zéros de la fonction (2 — e,) sont les infinis de la fonction & et reciproquement. Comme cas particulier je remarquerai que la formule (62) trans- forme l'intégrale elliptique de la forme [n 22 ,m — 4] à la forme [n — 2 , m = 3] et depuis de cette dernière forme à la forme ordinaire; en- suite que l'inversion de l'intégrale elliptique de cette première et troisième forme, d'aprés (55) et (57), a tous ses zéros et tous ses infinis simples, et que linversion de l'intégrale elliptique de cette deuxiéme forme a tous ses zéros simples mais tous ses infinis doubles; et enfin que chaque facteur linéaire du produit /(x) on du produit P(5), d’après (58), a tous ses zéros doubles. Je continuirai ce Mémoire une autre fois en appliquant la théorie précédente aux fonctions simplement et doublement périodiques *). De- puis j'aborderai la question plus difficile de développer une fonction analytique pour un contour de convergence qui renferme des points sin- guliers purs d'ordres fractionaires. 1) Dans les Articles du Tidskrift cité j'ai appliqué cette théorie à des diverses fonctions simplement périodiques. en faisant usage des deux conditions de convergence (44) 1° et 2° et des formules (39) pour la condition (44) 2°. OBSERVATIONES PHYCOLOGICAE AUCTORE J. E. ARESCHOUG BOT. PROF. EMERIT. PARTICULA QUINTA DE LAMINARIACEIS NONNULLIS (CONTINUATIO). (REGIÆ SOCIETATI SCIENTIAR. UPSAL. TRADITA DIE XV FEBRUAR. MDCCCLXXXIV). UPSALIA, EXCUDIT ED. BERLING REG. ACAD. TYPOGRAPHUS MDCCCLXXXIV. | E Lo {| AMHOCIONEHTS GiGi sa " M EO TORG AA iy N 1 LA Ad AM u ^ . , EA We = és ant » x NP Anne u ÖA A PÅ ee men APU ae ER eae 3 e AR ee ML eee | D E 3 - > , be "(A E f ee = 4 s fout 1 LS d u I | n [ | : * : E tmn. rh 3 ug rn uu dint EEE HET HN vt dea * A ir Fu E LI b I n " i ee [eh Le) , * "n. D i i) "e r « IX. EGREGIA Aresch. Radix primo scutata, denique fibrosa. Truncus basi teres, ramosus, mox in ramos elongatos, planos, fasciæformes, sublineares abiens; api- ces ramorum sæpe coloris letioris, plerumque dilatati et utroque latere plicati, plicis longitudinalibus. Folia in marginibus ramorum fasciæ- formium utrinque secus totam longitudinem dense approximata, duplicis generis: nune plana, simplicia, normaliter spathulata, nune capillacea, ramosa, ramis sparsis. Vesiculæ inter folia ovate vel oblongæ, breviter pedicellatæ et in apice folio plerumque coronate. Receptacula fructus minuta, oblonga vel cuneata, longitudinaliter irregulariter jugata inter folia plana, horum transformatione exorta. Sporangia unilocularia, cum pa- ranematibus unicellularibus inter juga receptaculorum collocata. Ex omnibus Laminariacearum generibus, morphologicam evolutionem si respicis, hoc, ut nobis videtur, primum tenet locum. Organa adsunt vere discreta, axilia et appendieularia, seu caulis et folia; hae tempore quodam ab illo dejieiuntur et reereantur alio. Folia plana pro parte transmutantur in receptacula fructus, que ab immutatis celantur. Duplex videtur horum functio, plantæ nutricatio et fructifica- tionis proereatio. Foliis contra, que capillacea diximus, solis injuncta esse videtur plantze nutrieatio eo tempore, quo delapsa sunt folia plana. 1. EGREGIA MENZIESII (Turn. Aresch. Syn. Fucus Menziesii Turn. Hist. Fuc. p. 57 tab. 27. Macrocystis Menziesii J. Ag. Sp. I. p. 49. Phyllospora Menziesii Ag. Rev. Macroc. p. 33, Rupr. Mém. de l’Ac. de S:t Pe- tersb. se. nat. tom. VII p. 70 tab. VI. In mari pacifico ad oras Californie, ut videtur haud rara species: D:r G. Eisen. 4 J. E. ARESCHOUG, Ut alge in genere, ita et hee species magnopere multiformis est, quare nonnullas ejus formas afferre volumus. Specimen juvenile, 28 cm. circiter longum: Radix seutata, tenuis, e margine radiculas ramosas demittens. Caulis basi simplex et teres, unciam supra radicem distiche ramosus, eum ramis basi quoque teretibus, sursum faseiæformiter expansis. Folia omnia plana, in marginibus quum caulis primarii, tum ramorum longitudinali- ter dense approximata, petiolata; lamina subovata vel obovata, 1 !/, cm. longa. Ramus longioris speciminis, mormalis: Longitudo 136 em. Caulis portans 3—4 ramos fasciæformes, basi teretes, apicem versus dilatatos et longitudina- liter plieatos; caulis dein compressus et 5—6 mm. latus in statu exsiccato, utrinque seeus utrumque marginem foliis spathulatis, usque 10—15 cm. longis et 8—15 mm. latis obsessus. Vesiculæ inter folia breviter pedicellatæ, singulo folio plerumque coronatæ; apex caulis dilatatus, coloris lætioris et utroque latere longi- tudinaliter plieatus, plicis subsimplicibus. Hee forma fructificat sine dubio au- tumnali tempore, quum cireumvagantur ad oras Californieas fragmenta receptaculis fructus large onusta. Sporophylla, ut diximus, inter folia plana et cum iis e marginibus ramo- rum egredientia, usque 1 em. longa et 2—3 mm. lata, compressa, linearia vel in basin cuneatim attenuata, apice rotundata, nuda vel parte suprema folii transformati coronata, utroque latere jugata; juga longitudinalia, longiora vel breviora, reeta vel leniter curvata, plus minus numerosa, dissita vel approximata. Stratum fructiferum inter juga, e sporangiis et paranematibus, ut in Laminariis, constructum. Specimen maximum, 3 metra longum, foliis capillaceis: Caulis basi ramosus, ramis basi subteretibus, mox planis, 5 mm. latis et simplicibus, utrinque per totam longitudinem margine folia capillacea, que sterilia sunt nec ullam fructificatio- nem procreare posse videntur, et vesiculas portantes. Hane formam ab auctoribus numquam descriptam invenimus. Observare debemus folia plana et eapillacea in uno eodemque specimine adesse; quum vero unum alterumve genus emoriens est, plerum- que sunt folia plana. Planorum foliorum physiologiea functio est, ut nobis videtur, duplex: plantz nutricatio et fructifivationis evolutio. Folia eapillacea ramosa, teretia, basi seta porcina non multo erassiora, ramis sparsis et longe distantibus, apicem versus paullulum attenuata, usque 11 em. longa, e tribus cellularum stratis, corticali, intermedio et centrali, construeta. Morphologiea eorum evolutio ab evolutione folio- rum planorum vix nisi forma differre videtur, unde conjicere liceat, hee eo tempore, quo illa desiderantur, inserviri nutrieationi. Hæc duo foliorum genera diversis anni temporibus maximam suam attingere evolutionem, dubitari non potest; quo autem tempore illud, quo hoc, dicere non possumus. Si vero Egregia, ut apud nos Halicoc- cus nodosus, hieme fructificat, folia plana sunt certissime hiemalia, et folia capillacea sstivalia. Folium vesicularum apicale normaliter est ejusdem forme, ac sunt folia ramorum; est igitur nune planum, ut describitur ab auctoribus, nunc capillaceum. OBSERVATIONES PHYCOLOGICA. 5 X. NEREOCYSTIS Post. & hupr. Radix ramosa. Truncus simplex, teres, a basi æqualiter filiformis, ad . altitudinem 12,22 m. diametro vix 75 cm. æquans, inde in siphonem abiens 1,32 m. longum, siccatum compressum et utroque latere 14 cm. latum, apice vesieulam portans ovalem, 5 em. longam, ab siphone constrictam; quo su- perius, eo magis fistulosus vel cavus. Tota trunci pars salva 14,09 m. longa. In inferiore et tenuiore trunci parte medulla in sectione transversali ellip- tiea, canalibus circumdata, et orbis irregularis lacunarum muciferarum intra interiorem corticem. In apice trunci jam in infantia evoluta est vesicula, quam memoravimus, portans apice folium, dein divisum in dua, unum ad dextram, alterum ad sinistram; quorum wiriusque iterata divisione denique fasciculus foliorum formatur, unus ad sinistam, alter ad dextram, parvo loco inter utrumque vacuo relicto. Folia numerosissima, sepe in una vesicula 50 et plura, ab undis et ventis magnopere intorta, sec. auc- tores usque 8 metra et ultra longa, 4—6 cm. lata, margine integerrima, breviter petiolata; petiolus in sectione transversali orbem lacunarum in cortice eleganter ostendens. Sporangia cum paranematibus sublongioribus, tenuissimis apiceque subcapitatis in utroque latere folii stratum fructi- ferum formantia, utrinque a margine foli parum distans. 1. NEREOCYSTIS LUTKEANA (Mert..fil) Rupr. Syn. Fucus Lütkeanus Mert. fil. in Linnea 1829 p. 48. Nereocystis Lütkeana Post. et Rupr. Illustr. Alg. p. 9 tab. VIII & IX, J. Ag. Spec. I p. 149. Aresch. Bot. Not. 1876 p. 70. A Santa Cruz et San Francisco per totam oram Californie usque in Norfolk Sound et Sitcham Americae borealis. Quamquam Nereocystis est e maximis algis, est tamen annua, vere emer- gens, autumno emoriens, ut hieme vix ejus restet fragmentum. Vere autem appropinquante ad oras Californicas, Sitcham et alias insulas maris occidentalis Ameriez septentrionalis magna exstat individuorum minorum cohors, diverse mag- nitudiuis, sed omnia pygmæa. Ex quibus hie nonnullas formas memorare liceat, ut natura plantæ melius elucescat: 6 J. E. ÅRESCHOUG, Specimen 1. Stipes 1!/, em. longus, filiformis; folium 12 em. longum, 3 em. latum, ovali-oblom&um, non fissum; vesieula nulla. Specimen 2. Stipes filiformis, 15 cm. longus, 1 mm. latus; duo folia libera, bipartita, 22 cm. longa et fere 2 cm. lata; vesicula sphærica, 66 mm. diametro æquans. Specimen 3. Stipes paullo crassior quam præcedentium, 27 cm. longus; vesicula 3 em. longa et 2!/, em. lata; folia 9, partita, plurima 35—40 em. longa et 2—3 lata, quum dividuntur. Partitio foliorum fit in his formis eo modo, ut forme- tur in basi folii una rima adscendens aliaque in medio folio, quæ deinde con- fluunt, quum utrumque folium fit liberum. Orbis lacunarum mueiferarum in sectione transversali trunci et nonnulli canales mueiferi in medulla a nobis apud hoe specimen inventi sunt. XL PELAGOPHYCUS areseh. Radix ramosa (?). Truncus longissimus, in aqua teres, siceus com- pressus, basi attenuatus et farctus, subfiliformis in altitudinem 2,36 m., dein per 23 cm. spatium cavus et desinens in vesiculam ovalem, 6 cm. longam et 3 em. latam, in infima parte orbe lacunarum muciferarum or- natus; medulla per totum truncum in sectione transversali rotunda vel elliptica, canilibus muciferis circumdata. Vesicula in trunci apice posita, in apicis centro quattuor folia gigantea, petiolata margineque ciliata portans. Petioli in sectione transversali orbem lacunarum ostendentes, compressi et farcti. Sporangia inæqualia, majora et minora, eum parane- matibus fasciam 8 em. latam fructiferam in foliis formantia. 1. PELAGOPHYOUS GIGANTEUS Aresch. 2 Syn. Nereocystis gigantea Aresch. Bot. Not. 1876 p. 71. Pelagophycus giganteus Aresch. |. c. 1881 p. 49. In mari australi prope Santa Catilina: D:r G. Eisen, et in vicinia Santa Cruz: D:r C. L. ANDERSON. Unum tantum possidemus specimen giganteum. Superior, que adest trunci pars, 2,65 m. circiter longa,. angustior quam truncus Nercocystidis. Petiolus communis com- presso-planus in apice vesiculæ, 1 cm. latus, firmus et validus, 2'/, em. supra api- cem vesicule furcatus; rami fureæ usque 20 em. longi denique fureantur, quo exi- stunt quattuor furcarum rami, qui denique in apieibus explieant singula folia et ÖBSERVATIONES PHYCOLOGICA. 7 petioli sunt. Hi petioli seu seeundæ fure: rami usque 25 em. longi et sicei plani. Folia basi breviter attenuata, margine ciliata ut Macrocystidis pyrifere, in nostro specimine 35—37 em. lata et 5—6 metra longa; forsan in natura longiora, quoniam in nostro specimine foliorum pars suprema abest (forsan !/, longitudinis folii). XII. EISENTA Aresch. Radix ramosa, rami apicibus ramosissimo-fasciculati, intus orbem lacunarum muciferarum ostendentes. "Truncus intus orbe lacunarum per totam longitudinem ornatus, inferne normaliter teres, superne com- pressus et furcatus; medulla basi in sectione transversali linearis, utrin- que extremitatibus rotundatis vel subclavatis. Furce rami complanato- compresse, utraque in laminam parvam, subreniformem, apice denique dilatatam abiens. Folia utrinque a basi in apicem e marginibus laminarum libere evoluta (nec fissilia), linearia. Sporangia unilocularia cum pa- ranematibus unicellularibus in parte inferiore foliorum. Habitum plantz si respieimus, eam a genere Postelsia Rupr. non multum distare facile crederes; sunt tamen differentiæ, quum anatomicæ, tum morpholo- gicæ, tam insignes, ut præstantioribus ad genus condendum non opus sit. Ex his differentiis insigniores sunt: truncus firmus, solidus, in sectione transversali orbem laeunarum muciferarum ostendens, superne fureatus; in Postelsia hee omnia sunt contraria. Folia non multiplieantur in nostra planta, ut in illa, divisione mediana a basi in apieem adscendente, sed in laminarum marginibus utrinque nova libere pronaseuntur a basi in apicem, quo fit, ut in laminarum apice posita sunt duo folia natu maxima, alterum e sinistra, alterum e dextra ortum. Dum numerus folio- rum hoe modo augetur, laminæ foliiferæ in latitudinem sensim expanduntur, quo plus minus irregulariter undulato-plicatæ evadunt. 1. EISENIA ARBOREA Aresch. Bot. Not. 1878 p. 69. Cum Egregia in sinu prope San Francisco: D:r G. Eisen, et ad Santa Cruz in California: D:r C. L. ANDERSON. Complexus radiealis validus, constans e ramis ex infima trunci parte egre- dientibus, subsuperimpositis; apices ramorum ramosissimi, ramis ramulisque intri- eatis in glomerulos densissimos, lateribus inferioribus arcte adnatis. Truncus normaliter numquam, quantum vidimus, cavus seu fistulosus, siceus tamen inferne 8 J. E. ARESCHOUG, nune teres, nune compressus (in mari, ut credimus, semper teres), superne vero com- pressus et apice furcatus, basi 11/, em. latus; longitudo inter radices et furcam 28 cm. Orbis lacunarum muciferarum fere in media distantia inter corticem et medullam positus; lacunæ in sectione transversali trunci ellipticæ, in longitudinali oblongæ et, nisi fallimur, sæpe confluentes; medulla quo in trunco superior, eo etiam tenuior, ut sæpissime esse solet. Furee rami compressæ, lineares, usque 20 em. longæ, 1!/,—2 em. late, margine exteriore inerassato, interiore subaeuto; me- dulla in ramis subfiliformis, in sectione transversali in margine incrassato clavata, in” margine acuto quasi abscissa; series laeunarum utrinque medullam sequentes. Hoe nobis demonstrare videtur, furcam exstitisse apicis trunci logitudinali divisione in duas partes dimidiatas (ramos furez). Folia in natura certe usque 75 em. longa et 4—5 cm. lata, in basin attenuata, linearia, margine serrata, serraturis latis por- rectis, simplicibus vel raro subincisis, foliis Macrocystidum simillima, longitudinaliter plieata. * XIII. LESSONIA Bory. Callus radicalis vel radix ramosa. "Truncus inferne subteres, mox complanatus, superne planus, dichotomiter ramosus, ramuli ultimi foliis geminatis, fissura adscendente foli simplicis exortis, terminati. Vesiculæ nulle. Sporangia cum paranematibus dense stipatis in media lamina maculas indeterminate magnitudinis formantia. 1. LESSONIA NIGRESCENS Bory. Callus radicalis, neque radix fibrosa vel ramosa, siecus duris- simus, rotundatus et diametro 10 cm. æquans, plures emittens trun- cos majores, quorum maximum a nobis visum tantummodo hie memorare volumus. Hie, foliis apicalibus adnumeratis, est 1,45 m. longus; rami ultimi et complanati foliis sublanceolatis, rima longitudinali adscendente denique duplicatis terminati; sed in nostro specimine duplicis generis observantur folia: 1) presentis nempe anni folia seu ejus anni, quo lecta fuit planta, seu nova folia, colore fusco, quam sequentia tenuiora, sed suberassa margineque calloso-glandulosa, 12—16 cm. longa et 1 '/, —2 cm. lata, et 2) preteriti anni seu vetera folia, que apicibus illorum insident, fere coriacea, nigrescentia vel potius nigra margineque fere integra, a novis foliis protrusa et denique, fructificatione evoluta et dispersa, abjecta. ÖBSERVATIONES PHYCOLOGICA. 9 Syn. Lessonia nigrescens Bory in Dup. Voy. Bot. Crypt. p. 8 tab. 5, Post. et Rupr. Illustr. Alg. p. 2—4, tab. 4 et 39 f. 11 et 13, Hook. fil. Cryptog. antarct. p. 152 tab. 167 et 168, J. Ag. Sp. 1 p. 151. Ad Hermite Island aliasque insulas prope Cap Horn abundans, et in mari pacifico ad oram chilensem. Quum nostrum specimen non rite evolutum sit, neque nova folia explieata, nec fruetifieatio in veteribus foliis formata, lectores rogatos volumus, ut auctores ci- tatos consulant. Adesse in hae Lessonia veram defoliationem veramque foliationem, ut in Laminariaceis, quis est, qui dubitare possit? Folium præteriti anni in apice folii novi anni est idem, quod vetus lamina in apice nove lamine (Hafgygie Cloustoni ex. gr.). Restat autem demonstrare idem phænomenon et in sequente specie exsi- stere, quod mox periclitabimur. Lessonia Suhrii J. Ag. Spec. 1 p. 150, quam sæpe ex ora chilensi accepimus, Lessonie nigrescenti valde est affinis, ut speciem certis characteribus cireumscribere nondum valuimus. Forme Lessonie nigrescentis sunt innumeræ, quare multæ spe- cies descriptæ sunt. 2. LESSONIA FUSCESCENS Bory. Truncus inferne compressus et hic saspe femoris humani cras- sitiel, 2—3 metra longus, apice pluries dichotomiter ramosus, ramulis. pendulis; radices e basi exeuntes brevissime, crasse, ramosæ et fasti- glate, scopulo arctissime adherentes et truncum dirigentes; in sectione basal transversali medulla oblonga, quo altius in trunco eo tenuior et eo plures annulos ostendens. Folia 50 cm. vel ultra longa et 5 cm. lata, coloris letioris, sicca fere chartacea, linearia apicemque versus an- gustiora, margine, ut etiam fissurarum marginibus, dentibus validis (de- nique plus minus evanidis vel obsoletis) armata. Syn, Lessonia Juscescens Bory in Dup. Voy. 1. c. p. 75 tab. 2 et 3, Hook. fil. Crypt. antarct. p. 151 tab. 167, 168 A et 171 D, J. Ag. Spec. 1. p. 151. In oceano pacifieo ad oram chilensem, in mari australi ad Cap Horn, insulas Maluinas et terram Kerguelen. Planta fere arborescens format silvas submarinas, quarum folia sub maris recessu in superficie maris natant et accedente mari denuo teguntur. Neque hujus nec precedentis fruetifieatio adest in nostris specimini- bus, quare verba cel. HOOKERI in Flora antarct. p. 151 afferenda sunt: »The Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 2 10 J. E. ÅRESCHOUG, fructification of the species of Lessonia occurs, as in Macrocystis, upon the surface of the fronds and there forms large patches. In the present species the sori are situated beyond the middle of the leaf, they are oblong and nearly as broad as the lamina, of which they carry away the upper part when decaying, causing theirs broad apices to be two-horned. In none of ours specimens is the point perfect, all the spores we have seen being situated on the edges of the sorus, which has it- self fallen away from the frond». — Folia, de quibus hic queeritur, duplicis sunt generis, nempe 1) folia proxime præteriti anni, quæ jam dejecta erant eum fructificatione, quam prodaxerant, et 2) folia sequentis anni, bicornia, que illa in apieibus pro more portaverant usque in maturitatem et occasum. Defoliationem et foliationem in utraque specie eodem modo fiere, omnibus facile patere credimus. i 3. LESSONIA LAMINARLÆOIDES Post. & Rupr. Radix distincte ramosa, rami ramulosi, ramuli haustoriis donati. Truneus inferne teres, subsimplex, usque 2,5 cm. longus et 3—4 mm. crassus, mox superne quater et quinquies dichotomus, ad dichotomias ultimas semilineam circiter latus, cortice fusco vestitus, sed lacunis annulisque carens. Medulla in sectione basali oblonga et utrinque acutiuscula. Fo- lia (sieca) chartacea, margine integerrima, fuscescentia, lineari-oblonga, usque 60 cm. longa et 7—10 cm. lata, majora minorave et apice plerumque fragmentum folii preteriti anni portantia. Sporangia et para- nemata in media lamina et in utroque latere maculas elongatas, coloris obseurioris formantia. Syn. Lessonia laminarieoides Post. et Rupr. Illustr. Alg. pag. 9 tab. XXXVII, fig. e (sec. J. Ag. Spec. 1 p. 152), Kütz. Spec. p. 582, Rupr. Alsæ Ochotenses (Lessonia laminarieformis) $ 29 p. 157. Crescit frequenter in mari Ochotensi, ut testatur larga inde a museo Petropolitano aecepta collectio. Hee species forme teuuiori Laminarie saccharine tam est similis, ut utraque facile confundi possit, sed truncus quater vel quinquies dichotomus foliaque geminata, fissura adscendente orta, magnam offerunt differentiam. Est itaque vera Lessonia! Sporangia et paranemata hujus speciei sunt illis Laminariacearum in genere simil- lima, sed in Laminariaceis, que e longinquo adportantur et aqua dulei lavatæ sunt, horum organorum formam non facile est rite determinare. Lessonia nigrescens, L. Suhrii earumque forme habent omnes, quantum nos quidem experti sumus, callum radicalem magnum et (in sicco) durissimum; Les- sonia fuscescens vero et L. laminarieoides radices distinctas. Illæ habent folia crassa, subeoriacea; hie folia subchartacea. Lessonia ovata Hook., L. fuscescenti sine dubitatione proxima, nobis videtur incerta species. ÖBSERVATIONES PHYCOLOGICA. 11 XIV. PTERYGOPHORA Rupr. Stipes simplex, superne anceps et distiche pinnatus, apice in folium obscure costatum abiens. Annuli concentrici stipitis plures. Mycocælia (lacunæ muciferæ) ad peripheriam internam annuli intimi collocata, inter- dum biseriata (sec. Rupr.). Jam hoe loco animadvertere liceat, mycoccelia seu lacunas muciferas, quas memoravit RUPRECHT loco infra cit. et figuravit tab. VIII b. e. d., nos numquam dete- gere potuisse, quamquam specimina quum majora, tum minora nobis haud defuerunt. Plures quidem annulos trunci ostenderunt in sectione tranversali, sed numerum et naturam eorum definire nobis visum est difficile. 1. PTERYGOPHORA CALIFORNICA Rupr. Radix evoluta, crassa, ramosissima, ramis fere radialiter ordinatis, haustoria valida portantibus, cortice deciduo crasso obtectis intusque in centro materie aquosa repletis. Truncus 30 cm. longus, vix 1 cm. cras- sus, subteres, superne compressus, totus farctus et siccus durissimus, in sectione transversali prope basin nullum orbem lacunarum muciferarum nobis ostendens, sed plures annulos, indeterminatos tamen et, ut nobis vi- detur, fugaces; medulla linearis in sectione transversali, quo superior in trunco locata, eo angustior. Folium imparipinnatum, impari pinna fascia mediana obseura longitudinali ornata, basi utrinque margine rudimenta novarum pinnarum directione acropetali evolvens. Pinne omnes in basin longe attenuatæ, lineares, integerrima, usque metrum longe et 6—7 cm. late. Fructiticationis nullum vidimus vestigium. Syn. Pterygophora californica Rupr. Neue oder unvollst. bek. Pflanz. aus d. nórdl. Theile des Stillen Oceans p. (73) 17, tab. V et VIII. E Vera Cruz Californie misit D:r C. L. ANDERSON. Crescit quo- que ad San Francisco. In speciminibus junioribus, ab Academia Petropolitana communicatis et a RuPRECHT diffuse |. c. deseriptis, radix fasciculata, deorsum radices et sursum turi- ones seu truneos emittens; trunci ima basi teretes, superne compressi seu compla- nati, usque 20 em. longi et 2—5 mm. lati; folium simplex, oblongum, usque 35 em. longum et 6—' em. latum, utrinque acuminatum, integerrimum et fascia mediana notatum. Gregarie crescit, ut apud nos vere Laminarie saccharine juniora speci- mina in lapidibus paullulum infra superficiem aque, nomine L. phyllitidis male salu- tata, mox emorientia. 12 J. E. ARESCHOUG, Ut in speciminibus Alari@ esculente infra sporophylla anni præsentis ssepe observantur cicatrices sporophyllorum preeteriti anni, ita inveniuntur quoque in hae planta infra pinnas hujus anni cicatrices verruceformes pinnarum preteriti seu ante- cedentis anni, ex quo utriusque generis affinitas augurari liceat. Quum cel. J. AGARDH in Societate Physiographica Lundensi (Bot. Not. 1883 p. 108) specimina protulit, quae demonstrarent Laminariam japonicam Aresch. longe alius plantæ esse folium, leetores rogatos volumus, ut conferant, quod de hac planta diximus et quod de eadem, scilicet Laminaria japonica Aresch., seripsit cel. SURIN- GAR (Alg. Jap. p. 24). XV. ECKLONIA Hornem. Radix ramosa, ramis in sectione transversali orbem lacunarum in cortice vel in centro lacunas muciferas sparsas ostendentibus. Truncus simplex, elongatus, solidus vel cavus, orbe lacunarum intra corticem inte- riorem ornatus. Folium pinnatifidum, ecostatum, pinnis ad laminam me- dianam, apicis dissolutione sensim breviorem et denique emorientem, pinnatim dispositis, e basi lamine medianæ evolutis et denique basin versus emorientibus. Sporangia et paranemata strata fructificantia in in- ferioribus pinnarum partibus formantia. | Ut Laminariaceæ in genere, ita quoque species hujus generis ut folia parva, stipitata et simplicia oriuntur; in prima infantia lamina omnino integra est et ellip- tica vel oblonga, mox vero in margine crenata evadit et sensim bæ crenulæ in pinnas evolvuntur, quo exstat planta 20 cm. longa et 6 cm. lata, membranacea, duas in apiee portans pinnas jam tabescentes et quattuor ad utrumque marginem, 10 em. longas et 2 !/, em. latas. Planta quamdiu vivit, novas evolvit utrinque in basi laminæ medianæ pin- nas; quo inferiores, eo juniores, quo superiores, eo adultiores, quoniam aeropeta- liter, ut diximus, evolvuntur. Quum lamina mediana, tum pinnz laterales apicibus Sensim dissolvuntur et denique abjiciuntur in ordine basin versus; quo factum est, ut specimina (Æckloniæ buccinalis ex. gr.) non raro inveniantur, in quibus lamina mediana vix pollieem longa est et foliorum seu pinnarum numerus vix 2—3. 1. ECKLONIA RADIATA (Turn.) J. Ag. Truncus teres, interdum paullulum compressus, subæqualis, so- lidus seu farctus, 8 usque 50 cm. longus, (siccus) vix 1 cm. cras- sior, intra corticem orbe lacunarum muciferarum ornatus; medulla in sectione transversali elliptica, adolescens major, adultior minor, in basim acutam laminæ medianæ foli evanescens. Lamina foli usque 8 em. longa apiceque dissoluta seu detersa; lamina mediana in media parte (in sicco) 7—8 cm. lata, basi et apicem versus paullulum angustata; ÖBSERVATIONES PHYCOLOGICA. 5 pinne densissimæ, lineares, apicem versus latiores, superiores longiores, ile 15—20 cm., he usque 55 cm. longe et 2—3 cm. late, omnes in superficie plicis longitudinalibus notatæ margineque spinis triangularibus rectilineis vel hamatis armate. Sporangia et paranemata in inferiore parte folii strata fructificantia formantia, sicca nigrescenti-pulveracea. Patria hujus speciei late patens; accepimus ejus specimina ex ora australi Nov» Hollandiæ, e Nova Zelandia, Japonia et California. Specimen supra descriptum est maxime evolutum, quod cum multis aliis ex Australia aecepimus, et ut hujus formas habemus, cum beat. HARVEY, Eckl. radiatam J. Ag. Spec. 1 p. 146, Eckl. exasperatam Turn., J. Ag. l. c. p. 146, Eckl. Richardi- anam J..Ag. 1. e. p. 147 et Eckl. flagelliformem Ach. Rich., J. Ag. l. e. p. 147. Ad formam, quam supra descripsimus, pertinent Ecklonie Richardiane innu- mere forme trunco longiore et sicco plerumque compresso, lateribus lævibus nee plicatis. Fucus radiatus Turn. Hist. n. 154, tab. 154 abnormis est planta, non digna, qu species habeatur, ut jam antea diximus. De Eckl!. exasperata (Turn.) J. Ag. jam antea nostram diximus opinionem (Phyceæ wove et minus cognite p. 31); vix ullo alio charactere, quam lateribus, ab EP. radiata diversa. Stipes, ut in affinibus, ita et in hae longitudine varians; nune 3-pollicaris, nune usque 15-pollicaris, modo teres, modo complanatus et tunc subfistulosus, i. e. intus substantie minus solide seu compacte. 2. ECKLONIA BUCCINALIS (L.) Hornem. Radix ramosissima, magna; rami in sectione transversali centro molliore et sparsis lacunis muciferis ornati. "Truncus longissimus, basi angustissimus, teres et farctus seu solidus usque in 15 centimetrorum altitudinem ibidemque orbem lacunarum muciferarum et minutarum, nec non medullam in sectione transversali sphæricam ostendens, dein quo altius eo cavior, per totam longitudinem a parte farcta inferiore in apicem clavatum; totus truncus 2,38 m. longitudinem sspe attingens. Folium gi- ganteum, pinnatum; lamina mediana restans ad 11 cm. longa et 7 cm. lata, magnopere coriacea, apice deterso ipsaque constrictione a cavitate trunci seclusa. Pinnæ usque 1,31 m. et ultra longiores, 7 '/—10 cm. late, lineares, utrinque attenuate, nigrescenti-nitentes, lævissimæ margi- neque calloso-glandulose. Sporangia et paranemata formantia maculas ferrugineas in lamina fructificante. Syn. Fucus buccinalis Linn. Mant. altera p. 312, Turn. Hist. t. 139. Laminaria buccinalis Lam. Ess. Ag. Spec. p. 144, Syst. p. 270. Ecklonia buccinalis Hornem. i Dansk Vidensk. Selsk. Handl. J. Ag. Spec. 1 p. 147. 14 J. E. ARESCHOUG, Mare capense est hujus plante dilecta patria et jam Linnaus l. c. adnotat: in oceano Capitis bone spei lapidibus profundissimis innata, inde sepe evulsa natat et ad littora ejicitur. Sec. J. AGARDH occurrit quoque ad Tristan d'Acunha, Maluinas et oram chilensem, ex quibus locis nulla accepimus specimina. Ut hujus plantz natura eo melius eluceat, nonnullas ejus evolutionis formas memorare juvat: Minimum, quod possidemus, specimen habet truncum vix em. longum et 1 mm. erassum, laminam 1'/, cm. longam, coriaceam, nigrescentem nec mem- branaceam. Specimen simplex: radix fasciculus pollicaris; stipes 7 em. longus, teres; lamina simplicissima, 44 cm. longa et 4'/, em. lata; nulla pinnularum primordia. Specimen magis evolutum: radix ramosa, rigida; truncus basi erassior, superne complanatus, farctus, 14 cm. altus; lamina mediana 27 em. longa, apice 3!/, basique 1'/, em. lata; in utroque margine lamin median: fere 8 folia et plura primordia pinnularum novarum in marginibus baseos laminæ. Specimen evolutum et normale: radix vulgaris, magna; truneus æqualiter attenuatus, eavus fere per totam longitudinem, ima basi tantum excepta, 50 em. lon- gus et 3—4 em. (in sicco) compressus; lamina mediana 14 cm. longa, usque in con- strietionem, de quo supra locuti sumus; pinnæ 8--9 in utroque margine laminæ medianæ. . XVI ARTHROTHAMNUS Rupr. Truncus complanatus, decumbens et numerosis bifurcationibus di- visus, deorsum radices, intus in sectione tranversali orbem lacunarum in cortice ostendentes, sursum folia emittens; medulla in sectione trans- versali linearis, fusca. Rami trunci adscendentes, complanati, apice nor- maliter in bina folia abeuntes, petiolo tenuiore et auriculis cochleatis limitata; radices prope basin fasciculatim excrescentes. Folia pluri- pedalia, sed raro pollice latiora et apice longe attenuata, in sectione transversal lacunas muciferas prope corticem utrinque non raro osten- dentia. Paranemata et sporangia per utrumque folii latus in acervos col- lecta, minuta. Syn. Fucus bifidus Gmel. Hist. Fucor. p. 201, t. 29 f. 2. Laminaria bifida Ag. Sp. 1 p. 22, Post. et Rupr. Illustr. p. 10, tab. XV. Arthrothamnus bifidus Rupr. Mem. St. Petersb. VI p. 7. In mari pacifico septentrionali ad oras Kamtschatke, ad insulam Bering, nee non ad insulas Aleuticas. RS LE À OBSERVATIONES PHYCOLOGICH. 15 Quum hujus plantæ tantum frustula videre licuerit, descriptionem in Illustrat. Algar. p. 10 exscribere volumus: Planta 3—4-pedalis, referente GMELINO, 6—7 per- dieas longa. Partitiones stipitis dense radiculis elongatis ramosissimis obsessæ, qui- bus dichotomia stipitis, interdum repetita, obtegitur. Lamina longitudinaliter striata, plerumque pollicem lata, margine plana vel undulata; interdum, sed rarius, lamina oceurrit bifida, segmento altero abbreviato hebetato. Color olivaceus, siccitate ni- grescens. DE FOLIATIONE ET DEFOLIATIONE LAMINARIACEARUM. Novi folii formationem veterisque abjectionem seu foliationem et defoliationem exsistere apud omnes Laminariaceas, que non annuæ sint, nemo nune temporis in dubium vocare potest, qui hane rem in ipsa natura perscrutatus sit; annuas eas dicimus, que eodem anno, quo enatz sunt, cum radice, trunco foliisque penitus emoriuntur. Quales sunt, ut putamus, .Vereocystis Lütkeana (teste MERTENsIO in Linnea 1829) et Pelagophycus giganteus. Hee species in eo conveniunt, quod habent truncos longissimos, angustissimos et apice crassissimos, foliaque magna, quo fit, ut ab undis ventisque facile abrumpantur et per mare dispergantur. Apud nos, i. e. ad oram occidentalem Sueciæ et Norvegiæ (ad orientalem Sueciæ oram mulla crescit Laminaria), incipit harum plantarum foliatio jam fine mensis Decembri et pergit a mense Januario usque in finem Aprilis, quo tempore nove lamine plus minus evolute sunt. Vetera Hafgygie Cloustoni folia mense Majo ad littora Normandie fere in- tegra decidunt marique innatantia colliguntur in fabrieationem — salis eujusdam, quem »Kelp» dieunt. In Laminaria flexicauli, apud nos vulgatis- sima specie, novum folium formari incipit Januario et Februario mensibus et exscinditur mense Martio fissuris longitudinalibus in lacinias, particulas veteris lamine usque in Julium apicibus portantes. Laminaria flexicaulis, subforma latifolia, fert mense Januario, inter stipitem et laminam, novam laminam, que illam denique in altum tollit; hæc, qua vetus est lamina, nune fructificat, quo facto emoritur fine Ju- nii vel initio Julii, quo tempore nova lamina a fragmentis veteris laminæ omnino liberatur et crassior, fere coriacea, fit usque in Decembrem, quo tempore novam producit laminam et fructificationem, quo facto ma- crior fit et denique emoritur. Apud Laminariaceas, que eodem tempore plura ferunt folia, foliatio et defoliatio fiunt eodem modo ac apud monophyllas, i. e. novum folium fert vetus folium in apice, ut apud Hafgygias et Laminarias; foliorum numerus est sola differentia. Cfr. quoque quod supra de Lessonüis diximus. 16 J. E. ARESCHOUG, ÖBSERVATIONES PHYCOLOGICA. Ex omnibus Laminariaceis, que nobis cognitæ sunt, rem, de qua queritur, quum respicimus, maxime recedit Alaria, nam jam mensibus Septembri et Octobri emoritur ad oras Scandinavicas Alariæ esculente lamina, nulla nova procreata. Sed remanent sporophylla haud tabe- scentia autumno et hieme sporas sparsura indeque veteris laminæ func- tione apud Laminariaceas fungentia. Vis vitalis tamen adest in trunco, nam fine Februarii et initio Martii e mari Lofotensi extrahi possunt spe- cimina, qua habent laminam usque 50 cm. longam et 20 cm. latam costamque 1 cm. latam. Apud omnia specimina, quum minora et juniora, tum magna et adultiora, observatur in apice fragmentum breve costae folii praeteriti anni. Hæc veterum (anni antecedentis) laminarum fragmenta, qua apicibus novarum infixa sunt, demum putrescendo amittuntur. Alariaceas quum nominaverimus, ea quoque genera earum, que in maribus septentrionalibus inveniuntur, memorare debemus. Hee tantum duo sunt, nempe: 1. EvaLaRrA nobis. Radix ramosissima, ramis conglobatis, in cen- tro canales inevolutos ostendentibus. "Truncus inferne teres, superne compressus, intus faretus et basi 1—2 annulis ornatus, medulla canali- bus circumdata, per totam folii longitudinem adscendentibus et in sec- tione transversali costæ optime visibilibus; costa fistulosa, fistula septis transversalibus in loculos subalterne longiores brevioresque divisa. Lamina usque 6—10 m. longa et 20 em. et ultra lata, consistentiæ tenuissimæ, a margine in costam fissili. Differt hoc genus ab Alaria costa fistulosa et septata, nec farcta, canalibus muciferis in sectione transversali costæ distinctissimis laminaque gigantea et tenuissima. — (Hujus loci est Alaria fistulosa Post. et Rupr. Ille Fo. IE as, CVI) 2. Alaria LL. et Auctor. Radix ramosa. Truncus ima basi 3—4 annulis ornatus, nullum orbem lacunarum nec canales includens; medulla in sectione linearis; costa compressa, farcta. Lamina nune membranacea, nune coriacea. Sporophylla magnopere magnitudine in eodem specimine variantia. Plurimas, quas vidimus, quum ex Europa boreali, tum e mari pacifico boreali hujus generis formas specifice distinctas habere non possumus. CORRIGENDA. Pag. 5 lin. 3 supra legitur 75 cm, lege 7 mm, m oh mS m » Idem, , 4 Cm, SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES = Cu) AXEL SÖDERBLOM. (PRÉSENTE A LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES D'UPsAL LE 15 FÉVRIER 1884.) - UPSAL EDV. BERLING, IMPRIMEUR DE L'UNIVERSITÉ. 1884. de M. Si SM 9 se 9 $ 4 $ 6 Sd $ 8 S 8 § 10 $ 11. Table des matiéres. Introduction: Formules et équations de la théorie des fonctions elliptiques WEIERSTRASS. — Valeurs d'intégrales obtenues dans cette théorie Calcul des valeurs des intégrales ON du en gu 26) —- atm 5 f. du n du J Vp(u) — a "I plu) — a Caleul des valeurs des intégrales OI ES (u) du >01 Caleul des valeurs des integrales [Eau » [Ran Caleul des valeurs des intégrales JE du » för, (0) du . Calcul des valeurs des intégrales [5,4 608, Q0 d" » (EME, eau j IÉMOEMOLE QU ME ak NET EG Caleul des valeurs des intégrales IÉMOEFOLE ; (5,008, du ; MO OT ON ON Calcul des valeurs des intégrales OO » {ECE au ; Sen du » FÖRHÖLL Caleul des valeurs des integrales f54, 008, Q0 d" » (FOE, au , för (dn (0 du Caleul des valeurs des intégrales ERO ROLE ; SFE, au 5 för (ER du fö Ef (ew) du Calcul des valeurs des intégrales f$, OF ps) du : f$, (008, (0 du ; JE pow En 00 du > (81, QE, (0) dw Caleul des valeurs des intégrales för, 008), 00 du : Sö, Ey, du ; IERQ) £5 (u) du -b 30 37 41 44 48 51 $ $ $ $ $ $ $ 20. 21. 23. 24. 25. Caleul des valeurs des intégrales för, 008, (v) dw (8, ME, (Wau ; fs, 0 Syn) du Calcul des valeurs des intégrales de l'espèce feo) ER EN (a) de a Calcul des valeurs des intégrales de l'espéce ER 60087, NE Cw) du : Calcul des valeurs des intégrales de l'espèce SEE 82) du 5 Caleul des valeurs des intégrales de l'espéce SEEM) Fw) au , Calcul des valeurs des intégrales de l’espece JR EME) au - Calcul des valeurs des intégrales de l'espéce ERO u dE 8; n) )du . Calcul des valeurs des intégrales de l'espèce Pepe) Ff, Se) de 2 Calcul des valeurs des intégrales de lespéce Si OEM (x) )8 u)du : : du Caleul de la valeur de l'intégrale a Eu) — at Caleul de la valeur de lintégrale due GS 15954595: 2 l Caleul des valeurs des intégrales f ve MEW in, [ Veo a. (u)—adu, VE%(u)—a : yz mu. = m du PIE(u)} fonem, feg Jr Ve) du Caleul des valeurs des intégrales igor , = VE(u) — a du du OL TOO CO: Calcul des valeurs des intégrales du croco L'expression de fonction elliptique E(w) répond à l'allemand o-Quotient von u. 99 103 107 112 SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES £(u). Introduction. Les nouvelles fonctions elliptiques S(u) ont été introduites dans l'analyse par M. Weierstrass. Nous en donnerons quelques formules de transformation, pour prouver combien ces nouvelles formes de fonc- tions sont applicables au caleul, et pour en faire ressortir la merveilleuse flexibilité. Dans ce mémoir nous nous bornerons à donner des formules de transformation des différentielles algébriques des fonctions £(u). La nouvelle fonction elliptique principale s = p(w) qu'a introduite M. WzrERsTRass satisfait à l'équation différentielle 2 (1) 9) ES = 48 — 9,8 — gs = 4(s —e,)(s — ¢,)(s —@,) , d’où ds 2. RETE TR o f ds | datam oe. et (3) $— p(u39s 595) = p (016 166569) - 1) Voir: Formeln und Lehrsätze zum Gebrauche der Elliptischen Functionen. Nach Vorlesungen und Aufzeichnungen des Herrn Professor K. WEIERSTRASS bear- beitet und herausgegeben von H. A. Schwarz. Göttingen 1881—83. (14) p. 12. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 2 AXEL SÖDERBLOM, D'ailleurs, la fonction elliptique s = p(w) peut s'exprimer à l'aide du produit Does u ib ut (4) *) ou) = u I UE 2 E qu gw \ ou w= 2 uw + 2uw ee var Jt ERE . excepté w = 0 l'exception w = 0 étant marquée par l'accent du signe de produit |l. En effet, la relation de la fonction elliptique s = p(w) à la fone- tion analytique o(w) se donne par l'équation différentielle ?) log o(u) , pu) = — m du” ou par l'équation 3 o Mes eee o (u + v)o(u — v) 5. p@) —p@) = — CETT Par la fonction analytique o(u), la plus simple fonction au carac- tere de fonction entière, et qui devient infiniment petite du premier ordre pour u — 0 et pouru —w, s'expriment encor trois autres fonctions analytiques o, (u) , o, (u) , o, (u) , définies par l'équation?) PLA qu ~ o, (u) e ""g(Q-Lw) e""a(m — u) OS S 0 (0) o(w) 5.90) | o(o) Les fonctions §(w) sont quotients des quatre fonctions o(w), données par les équations ?) Baila) =D ee cg eme a uy >. : | au) o, (2) — e(u) 1) Voir Scuwarz (1) p. 5. 2) Voir Schwarz (1) p. 10. 3) Voir Schwarz (1) § 11 p. 13. 4) Voir Scuwarz (3) p. 23. 5) Voir SCHWARZ a p. 28. 4 SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES &(1). 3 Des équations "s EC) ser ee (5) (UI OE HO ae, ea on déduit les relations I =U) —Sjo(w) — €2— ev = 5) (u)— Eu) eu —e— 8,0 — S) (6) 518,4) — 1 —(eu—e2)8 (0) S500 —1— CES rd (leer) (eu — eso) + (ev — e o) + (e2 — ex) iu) = 0 (eu — ev) Si) + (ev — e) E, Qu) + (er — eu) = 0 , avec deux équations analogues, que lon obtiendra par permutation des indices 4,4 ,1 De l'équation différentielle (1), que l’on peut écrire dans la nou- velle forme (1) pO) _ 9E (u)&.(wE, , du à l'aide de la première des équations (5), se déduisent les équations différentielles 5 dé, ds (u) , { Br wo > a NOTAS du au | d 5), (u dn = yes. SCOTUS A l’aide des relations (6), ces équations se transforment en dS)? du d$, (wu) : du (9) = 11 — (en — eso) | 1 — (ev — 9) EA) (10) = 11 85,00 eu — ei — (ev — a) 800 1) Voir Scuwarz $ 24 p. 28. 2) Voir SCHWARZ (1) p. 28. 3) Voir SCHWARZ (3) p. 28. 4 4 AXEL SÖDERBLOM, då G eur (11)5 | ou dé (ww) = m oit) NC = aa Cu VITSE (C NOE OT du le signe de la racine carrée étant donné par les équations (8). Done, les quatre fonctions elliptiques n 1 m Jl 2 il SQ) e FO) "À, ACD) 1, ee. Ve, a ^ 1 Vena, Vere satisfont à la méme équation différentielle 7?) 2 \d E(u) VERTU | 1 — (eu — ex) 8 (u) | | IL — 2» = Aneta) à M. WziERsTRAsS, dans le cours de sa nouvelle théorie des fonc- tions elliptiques, a donné les valeurs des intégrales des différentielles des principales fonctions rationelles des fonctions &(u). Voici la liste de ces intégrales 2 "e o (u) (a) au = — Oh So = bs = 02 (u) b du = Me Se) (b) ous Pt oe a : 2 = 1 | Oy (u) ; CEN lay, = 2 FENA (e) I ERO du ee) eu + TOS (d) f: & (008, (u) du = — Ej (v) © Ss EuQddu = Bal) 1) Voir Schwarz (5), (6), (7) p. 29. 2) Voir SCHWARZ p. 29. SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES &(u). 5 (N) | E (ue, (u)du = u e (9) AO ON =a log EQ) N em a (4) | 53 (85, (0)dw = | AC) du — (e; Dec DIETO du U Santana = — — [ förubeddr | öre dr | u er = A Oe re £4 — €, (I) EROEROXE = — = Ja = = m E je Eu) du E m v u v t Ainsi, les intégrales (a)...(e) sont des fonctions algébriques et rationelles des fonctions o(u) et z(w); les intégrales (f) et (g) en sont des fonctions logarithmiques; les intégrales (A), (k) et (I) sont réduites à des intégrales de différentielles moins compliquées. — D'ailleurs, grand nombre des formules de la théorie de M. WEIERSTRAss sont propres à l'intégration, ce que nous ferons voir das le suivant. Les formules d'intégration (a)...(l) sont d'une importance extra- ordinaire, tant pour ceux qui ont déjà adopté la théorie de M. WEIER- STRASS que pour ceux qui préférent encore à employer les fonctions elliptiques de Jacorr. En effet, par les relations suivantes, les fonctions elliptiques z(w)- s'expriment par les fonctions elliptiques de Jaconr; et réciproquement: Le module & des fonctions elliptiques de Jaconr étant déterminé par l'équation | REESE EEE Y CABE on a Eo3(u) = sin am (Ve re u,k) Et) = Van n cos am (Va — yc u,k) m sin am (Ve — 63. ,k) | (12)9£,.(u) = cos am (Ve, — eu, k) | E(u) = a en A am (Ya — eu, E) sin am (Ve, — e. wu, k) Moe de. o en 1 Ex(u) = A am (Ye, — ey.u ,k) E3o(u) = Ve, vid norm SS \ sin am (Ve Sire u,k) en 1) Voir Schwarz (1), (2) p. 30. 6 | AxEL SÓDERBLOM, Eo(u) = sin coam (Ve, S Bola k) E(u) = ndo tg am (Ve SUE k) UE (12))£o(u) = =. coscoam (Ver 20 u, k) En(u) = = LES Va, sin coam (Ve, — e,.u,k) Eu) = Va — € /\ coam (Ye, — ol, k) &, (u) = 1 j Ve — e cos am (Ve, —e,. u, k) coam (Va, — Ago UV 9 k) — am (KE Ve cse am ; k) : Done, en faissant, dans l'équation (a), 4 — 1,2,3, cette formule donne les valeurs de non moins de trois intégrales de la forme: 2 2 2 cos’ am u /\* am u 1 Sr du SS "mA 3 9 B 7 sin? am u J sin’? am u sin” am u Le formule (c) donne les valeurs de non moins de siz intégrales: a : "o qui du eostamudu, | sin'coamudu, | A*amudu, | = a — , [d%coamudu : cos' amu J sin’coamw De méme, chaqu'une des formules (a)... (f) donnant les valeurs de tant d'intégrales qui figurent dans toutes les applications de l'analyse on voit immédiatement la grande importance de ces équations (a) . . . (I). Cela étant, nous nous sommes proposé de donner une liste com- pléte de formules de réduction des intégrales de toutes les combinai- sons rationelles des fonctions £(u). Nous donnerons aussi les intégrales de quelques différentielles qui sont des fonctions irrationelles des fonc- tions £ (u). Les fonctions £(w) étant exprimables par la fonction elliptique principale s — p(u), il faut d'abord chercher les formules de réduction des intégrales des fonctions algébriques de la fonction p(w). 1) Voir SCHWARZ (2) p. 30. où | 2 SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES E(u). § 1. Caleul des valeurs des intégrales EJ mA à 1 1 a rl { p(u) "du — du Ja d (| J 1 1, (Pu) — a" ? Vp(u) —a i Y DEG at (GE RE INN d cc umm 9.4.1.) Chercher la formule de réduction de l'intégrale (1) J = fire du ; n étant un nombre entier. On a identiquement COTON Try 9.0) — 93 tet. fly "raro gs an = 9, Key dug, [ApGOy aut [Lowy -p'G) p (o) dv à in 2r Ü (2) —g, ft} deg, J(pGoy ran TO I Fes grd Parceque en p) = Slow? — 7-3. l'équation (2) se change en 4 flod du E Ur. 2 zu x = ^ a fi pu)? du n n—38 6 ( n + as foco) du — — — | {p(w)} du. 1) Voir Schwarz (15) p. 12. AXEL SODERBLOM, Ainsi on a (4) | {o(wdu = — {n(u)\"*V4{ p(w} — gop) — gs » ACTE) 2n — 3 : s n—3 An) ga Jt (qup 7 d'a e m Nu 5% 9 | 2a} du. Soit n un nombre entier positif. Alors, il faut que n — 3. Quelque grand que soit », en employant plusieurs fois la formule (4), on arrive fau =) , Jti en Quant A la derniére intégrale, on a, par la formule (3), aux intéerales o'(u) uw) du L.Jocoree PONT [3 V4{ pao} = — 93 a = DT La valeur de l'avant-derniére intégrale se donne, ou par la formule *) ou) 1 SPL Syne TES u? ® ar yd EE A 6 (u) u 22.3.9 DT 2 OD 2 oras d ou par les formules ?) Vs a , t= = > h = erm 20 w 9.(v|v) = 2À'^ sin va — 2A sim 80a + 2A" sin Eur — ... 20 Ia CA ati PE Le OS EE S o» 02 == ^ = & Ve — ey Jh T eu MOE FILT > 7t Soit n un nombre entier négatif. — Posons n= —m+38. La formule (4) donne 1) Voir Scuwarz (3) $ 8 p. 10. 2) Voir Schwarz (7) p. 41; (15) p. 42. SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES & (2) 9 Bu VAG =o pu) =o, 2m |; du 6) ge fra = Do en pot 2(2m--5) du mem pa | Cette formule est applicable pour tous les nombres entiers m>2 En lemployant plusieurs fois, on arrivera aux intégrales (6) fån ‘ ow ; IE po) Ainsi, les formules (4) et (5) sont les formules de réduction cherchées Chercher la formule de véduction de l'intégrale ^ du dese m Jo Soit » un nombre entier positif. On a identiquement (7) du du du = G eem ay * BÍ wu. SUE pero Claas aus amt Df s QST [2 {p(u)}8+-(C—3 Da) poor 4-C5— i SO ou LE Up i Déterminons les valeurs des quantités A, B,C, D par les équations JD = 4! 5 Cas Dg e , J5— Dim dE SB d'où TR, AT RO D == a à A—4a?—g,a4—g, , B=12a—g, , C=12a, D=4. Done, l'équation (8) se change en B ee Dom Is o la Uu) — Deque DJ a {p(u)— Tom = VARIE pw — gs pt) —9s du DCE Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III 10 AXEL SÖDERBLOM, = [- Ur Gor du (pu) — a" NU pu) a 1 f p'(u) du pal CDI an p= ly A) =a E: 1 pu) TE | du 4 6° { p(u)\* E — n—1 [p(w)—a|? n—1 2) Iplu)—al"" ^ n—17 (p(u)—a] — Parce que {p(u)}? = Ip) — af + 20 (pu) — à] +a , l'équation (9) se transforme en du 1 VAfp(u)f —9,p(u) 5g 4a? — = = 2 um. RC) 2n —3 ; du [o 2 du EDS Air 12 ud TC Jp eo _92n—5 du n— I po La formule de réduction (10) est applicable, si ce n'ést que m=1,ou 4a°—g,a—g,=0. En l’employant plusieurs fois, on arrive à l'intégrale du 11 | Je j er GH, 2 p(u) — a On ne peut avoir 4a? — g, a — g, = 0 sans que a= & , 6€ , € - Done Re (12) 2 FOI Ainsi, il nous reste à calculer les valeurs des intégrales (11) et (12). SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 11 En faisant, dans la formule (10) n = — m -- 3 , on aura une for- mule de réduction de lintégrale J = f{p(u) — al” du . L'intégrale | du J UG — aj peut étre caleulée par la formule de réduction générale (10). Elle peut aussi être calculée par une des formules qu'a déduites M. WEIERSTRASS pour le théorème de l'addition de la fonction elliptique p(u). — En effet, on a‘) [61 p@) — 392] pu) —P@} + HPO)? — gop) —9, FP wp). plu+v)= p(v) + 2{p(u) — po)! En posant dans cette équation p(v) = a, et en l'intégrant, on aura lu 6 (u 4 v) | du 4 — (fo I 9 — — DENE) = 2 22) pu)—ar — o(u + v) zw 2 p(u)—a leer E D p(u)—a Quant à la valeur de la fonction IA , nous y reviendrons o(u + v en traitant l'intégrale ae | : PQ) — a Soit, dans la formule (10), n = nombre entier +5 - Quelque grand que soit », en employant plusieurs fois la formule de réduetion (10), on pourra rendre l'intégrale proposée dépendant des intégrales D SNC PL ‚ Jupe) — adu | tp) aan. pe) — a)" Vp(u) —a Calculer la valeur de l'intégrale (13) i= fra | 1) Voir Scuwarz (3) $ 12 p. 13. 12 AXEL SÖDERBLOM, On a | oT E [ ds 3 or) Vis ay oem eee JI ds : 2) V—a) 6—5 6—2 G9) Cette intégrale pourrait être transformée en a — V1 — £sin^g Mais c'est beaucoup plus commode de la transformer en la forme nor- male (2) p. 1 de M. WEIERSTRASS. On n'a pour cela qu'à employer la substitution bien connue) s=P 5 Su NE On aura 2 — az m : — Pal = SE ele TS p l2 C= 12 Y G6 66) = (E Ys (E+ 6-3 (84 9] E p — d ill , V. (^4 22) ee Wy — od — a) A —2) Posons cer py =O ‘ ie = Dec || Par cette substitution on atteind ce qui est le caractéristique de la forme normale (2); savoir que la somme des racines soit zéro; et l’on voit que l'intégrale proposée sera transformée en du — on 5 ds’ OC : = m G À fe — ei) (s' — e) (s' — 6) 1) Voir BenTRAND: Traité de Calcul Diff. et de Calcul Int. II. p. 62. SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES É(u). 13 En posant à la fin 2 . 7] , . , . 2 rp SJV SE BG SCIE on aura du Y (14) Iioc = V(y — à) (0 — 0) v . Les trois autres intégrales Don Y s Jp — a du 1 Cpo)--a du peuvent être traitées d’une manière a Calculer la valeur de l'intégrale = 3 = J- = a my étant pas a — ej. — Si a=e,, On aurait dens JE — =; : = f: 70 du, intégrale dont la valeur est donnée par la formule (b) p. 4. Une des équations dont M. WEIiErsTRASS a déduit le théorème de uno de la fonetion © ED est ou (16) " o(u-J-v) o(u— DEPO or Z pe) | CONNECTE) ov) plu) — po) D'abord, il faut chercher la valeur de la variable v qui rend p(v) =a, — pu) = Y4a* — g,a — 9, Quant à la quantité v, elle se donne de la maniére suivante: On a & (v) = pv) — e; , d’où 1 2710) = NES 2 1) Voir Scuwarz (3) § 11 p. 13. 14 AXEL SÖDERBLOM, Done, la valeur de la variable v se trouverait aisément par les fonctions 9 ^. s Puis, en intégrant l'équation (16), on aura " "pa ge eene ILI ot) so) (17) V4a Rn a we o(u — v) : ov) 3 : 9 (u La valeur de a se donne ou par la formule ”) o(u € TU. EP ger ya 2.5 2.5.7 9? DIEU em) — il 9 convergente dans »le voisinage de la valeur w= 0» — ou par ses trans- formations analytiques. — Les valeurs de o(u+v) et de o(u — v) se donnent ou par la fonction 9,(v|7)?) ou par la formule *) i y e LE yp? gs * has ® a 2 9s TIME 9)". 3-5" 953 EE M ou ( n " Une ou) = X anal) (293) Min + ön +1 9 Gin = c aec BE), où les coefficients se donnent par la formule de récursion 16 1 Ann = MAL) On gs nat HI Ans, nt — 3 (2m--3n—1) (4m--6n—1)8,, 4,5 - oO Au coefficient a,, il faut attribuer la valeur 1; aux coefficients dont l'un des indices est négatif la valeur 0. La formule (17) est trés-commode pour le caleul de la valeur de l'intégrale IE , si ce n'est que v soit v — « 4- iff . plu) — a Soit e 26,2 6,; — Sia>e, , v est réelle. — 1) Voir SCHWARZ pp. 41, 42. 2) Voir Scuwarz (3) $ 8 p. 10 et (6), (7), (8) $ 9 pp. 10, 11. 3) Voir Scuwarz (15) p. 42. 4) Voir SCHWARZ pp. 6, 7. SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES S(u). 15 Soit eae. Done, v=w-+iß. Mais on a?) (en — eg) (ea — e) p + 0) — ei pu) — ex Ainsi, on aura ^u, d m ^uy—0) du J pu)—a J pu + w) — a up Uo— (0) = 1 PR = (6 = 2) (e — es) ino du 2 GE rer (e, — a) uwp(u) a (&,=8,) (e,—6,) A= 2 Lu al) e gi &) (e, uon es) N b aa (a =a t o == Oh D'ailleurs, on a (ec Eh EE = — m = 65) 0 e ees di Ainsi, la valeur de v de l'équation pe) — a, = 0 est plus commode pour la substitution dans le développement de ON que o(v) la valeur v = w +15. Soit e,>a>e,. Donc, on aurait a — o +0; o — ib. Mais on a aussi pu SAN e) = €, 4r (ei SS, és) (6 Due és) pu) — € d'où J Ores cena RC { p(w) — e du Fa J, — ap) — (6 — ae, + — 4) (6 — 69) hee T I {p(u) — es) du ae, pu) — a, 1) Voir Schwarz (5) p. 23. 16 AXEL SÖDERBLOM, Parce que a, >e, , on aura une valeur réele v, de l'équation poa. Soit enfin ; du = able : p(u) + a je | Par la substitution u = iw, l'intégrale J se change en fu EN UE TQ SE c aan) dee Mais on a en général?) A 1 gu 5 € ; €»; €) = ll 1 1 hor ar = PERSONS my.) = re me, m’ 6, mac ae u m m d’où, pour m=i, (DOOR 213 05) (0 3 Qe 235.8). 4 Ainsi, on aura fu <=!) LL aT. p(u) + a 4, p(w)— a 4 Parce que a>2,, on aura une valeur réele de v de l'équation p(v) =a. D'ailleurs, e DE TI 6 (iu,--v) iu, + v) TEE = Mon REED EEE t Y á 920 ar mf pw) ==} 1 | °8 O(iu, —v) À 0777 =e v) = a) (ES 2 o(v) ( 1 ] 2 et il ne reste qu'à calculer la partie réelle de la quantité ile GORE) ‘ o(tu, — v) Sop eee o(iu, — v) 1) Voir Scuwarz (5) $ 9 p. 10. SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 17 § 2. Calcul des valeurs des intégrales |, du , [stu du Calculer la valeur de l'intégrale (1) J= [or au : On a 5 IE (u)du = lee a ei pons ij p (u)du 2 J Vp(u) — ex V p(u) — ea Vplu) — eu Y p (u) — ev ds : 2) CLEA IEEE" , S= plus er; e235 es) - Si l'on fait !) A’ — 6,0, — (&, + Ge, + 0) = 6,6, +2, B=—e,—e,+2e=8e, C=1, on aura EN Ober. 1 il [V2 Lee, + Y plu) — e Y p(u) — e 2 oi\t du = 1 1 ua wu v 1 ) Is Qt 2 y2e 4e og | pu) — ea | 3e; ; Cie D V2eit e, €u€v | pour 25 + ¢,¢,>0 ; : 1 1 . 3¢,{p(u) — 63} 4-2 (265 + euev) 3 fi 5.,(u)du = arc sin —4 + Cste E 2 y—Qeireue) V (eu — ev) uu) — ea} 1 1 : 3e; 267 + Euer za =— ene ST € +2 Vor a (a) + Cste 2 VERA + un) en NG 1) Voir BERTRAND II p. 42. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 3 18 AXEL SÖDERBLOM, pour 2e + euér<0. — Si 26; + euev = 0 , on aurait Eat du = PO NPD =6 | | So (1 ) d a i a) a och É Mais on ne peut pas avoir 24 +e,e, = 0 sans que e = &, ou &; = e, ; alors p(w) serait une fonction trigonométrique '). Les deux intégrales (2) et (3) peuvent étre transformées de la manière suivante: Parce que ° (ea — ey) (ea — ev) = ej — Er» — AMI + Cu €» = 26$ + Cue 5 e on a, pour e42 je ; (nee log [2 (ex — «9 (ea — ev) aC) + : Ver — ey) (ea — e») Dane) LE ei + Cste . Mais on a (es — eq) E(w) = Elu) — 1 et (ea — DL = Sau) 1, d’où (23 — eu) (ex — ev) Soa) = (ex — ev) Sualu) — (ea — ev) > (ea — Eu) (ea — ev) Sor(u) = = (ea — eu) Sra(u) — (ea — ex) . Done, l'intégrale se transforme en IO du = I log [ (e SS) =E Ven an WAS I 9 Vea än Vea = e» Spa (wu) Si (w) + (er — 2.) ea (u) ]+Cste 1 m Vien 27 Yei — e, log [Ver — ey Sua) + Ver — Eu &2(u) ]+Cste, 1) Voir Schwarz $ 10 p. 12. SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES é(u). 19 d'ou (4) [ tu) du — ! log Yea — ev Sua(u) + Vea — eu &(u) Jo Vei = 07 Veuve, Ve, — ev Jt Vea me, = 1 log Vea —- €y Vp(u)—eu Ma eu Vp(u)—ev , Vei = Cu Ver — ey {Vea = Cu + Ve — ey} Y p(w) =) = . € . 2 Si, au contraire, e; « a ,on aurait Zei + eue, = (ey — ea)(ev — er). Alors, il faut mettre V2ei + eur = Vers Venen, dot A 1 Ven a Sau) — Ver — er Sn(u) (5) I Saçu) du = — log 2 Ve eo Verte Ver = = Ver = La formule (6) p. 3 donne (eu — ev) + (ev — ea)&ua(u) + (ea — eu)éra(u)=0, dot (ea — ev) Su(u) — (ea — eu) $i (u) = (ex — ev) — (ex — €) , dot Ame Ci) Peer, Su) _ Versen CE Van I VE en Vea — e» &yi(u) — Ver — eg&a (u) Done, on aura, outre la formule (4), (6) EO du = 1 log Vei — e» — Ver — eu 0 Ven "Ge TEN Yea — ev Eualu) — Ver — eu&rilu) De méme, on aura, outre la formule (5), 1 Were en at Weed 7 je udu = E 2 = Ye, — ei Yes — ei 108 Van om = SALE Vey ea FOR Afin que, dans la formule (3), 2 ei + eue» soit <0, il faut que e; =e , See Se. Done, VESTE e ae) NC mare), 20 AXEL SÖDERBLOM, En faisant, dans les formules (4) ou (6), A=1,u=2,v=3, €, — 6,— 1, © ek: on aura, OM ver de 62) Np 1 je Eras Ye = OS tg am w . du = J'e Ve, — es loc we o s 5 1 log — yee hes Oy Van ou — Ver — 0 E S 0) De méme, les formules (5) et (7) donnent, pour 4 = 3,6 —e =1, Ep — 3 = ke , fs am w. du = lo og Doo Ss) 2 log oe Ld k Eau) + E&y(u) EUN RO COSME I ges 1+k Th 5 k Aamu-+kcosamu La formule (3) donne, pour 4 = 2, la valeur de l'intégrale |=" ANNAT a mu Chercher la formule de réduction de l'intégrale (8) J= [idu n étant un nombre entier positif. On a, par les formules (8) p. 3, — [öra QU) $a (u) Io) = (Ci — Gn) MEL) (a = Gs) Sara (eee du + Eau) En WEG) = Ca — eu) (1 + (er — e) EQ) SED + + (ere) (14 eie) aO (o) + BL ee} ee par les formules (6) p. 3, d’où 0) — (Sur(u) nS, 0) = ETC + 306 + Deas) + + (k 4 2) (ex — eu) (a — e») (WU) > SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(u). 21 parce que a +&+%=0. En faisant, dans l'équation (9), k + 3 =n et en lintegrant, on aura 2 Ena Cu) Saw) 557 Cu) sn IC e 1 (10) | S5, (u) du = ENE ESSO Decl (u)du = 2 d ; (n — 1) (ea — ey) (ea — ev) | Eh Caer Cette formule de réduction (10) est toujours applicable, si ce n'est que n=1. — En lemployant plusieurs fois, on arrive aux inté- grales J, = förl du et J, = för(u)du. — Pour J, voir les formules (2)... (7); pour J, voir la formule (b) p. 4. — En faisant, dans l'équa- tion (10), » 2 2, on aura Gr ner eO f &(u)du = &(u) Sro(u) + résultat que l'on peut obtenir aussi, aprés quelques réductions, des équa- tions (a) et (b) p. 4. La formule (10) donne les valeurs des intégrales sin” am u : Je am u.duwu, du NE amu.du . INS ame § 3. Calcul des valeurs des intégrales EXO du , f Er (u)du . Calculer la valeur de l'intégrale (1) J = [&o(u)du . On a ES (u)du = fusco — edu 22 AXEL SÖDERBLOM, Let ds à uu > Sex MU) à 2 J Ys — eu Ws. = E log = tor + p(u) + Vp@) — ex Vp(u) — | + Cste 2 eni SE + &à + pu) — ei + Vp@) — eu Vp(u) — e» | + Cste — mos ls a ei Edo (00) = Sod) S| + Cste HIM E log ce e Sali) npe) en GO et d ou 3 il & o C E à (Di te . (2) je (u)du = log GNE + Cste En vertu de l'équation (6) p. 3, l'équation (2) peut étre trans- formée en (3) JE) du = log (Suv) — Suc(u)} + Cste . La fraction pt e peut être transformée en une autre frac- NONSE ORE tion plus commode pour en prendre le logarithme. En effet, on a‘) (4) ou + v)orlu — v) = ox(u)o(u)ou(v) 0,(v) + onu) 0,(u) 04) o(v) et (B) du(utv)oi(u—v) = 01(u)ou(u)oxv)ou(v) + (e2—eu) u) os (u) a(v) or). Des équations (4) et (5), on obtient, par la division, oX(u) au Qu) o. (v) au (v) + (ea — Cu) WAR) ovv) o3(u) o(u) a, (v) o, (v) + ou (uw) o»(u) ov) o(v) B (ui +0) = 1) Voir Scuwarz § 38 [D], [8] et [9] p. 51. SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 23 En faisant, dans cette équation, v = u, on en obtiendra s US où(u)ou(u) + (ea — eu) a (u)os(u) 6 (2 = 2 (6) ae 2 o(u) o5(u)o, (0) o, (wu) En posant, dans cette équation, w , » , À au lieu de 4,4,» , on en aura 5 E EOM — au (u) Cu) + (eu — e») 0 (u)oà(u) (7) c T 2 o(u) 62(24) ow) o, (w) Des équations (6) et (7), on obtient, en y posant u pour 2u, (yes) GS) o (S) 2e) eS) e) On a aussi, en vertu des équations (6) p. 3, (e2— en)" (5) = a (5) re En substituant ces valeurs dans l'équation (8), on en obtient «(s (8)&uo(u)--&yo(u) — u &o(u) + Erf) = d'oü 1 > (2 = fd XE = Sul<) wil]. opes 06) 0 Ainsi, la valeur de l'intégrale proposée se donne aussi par l'équation (9) I SW) du = log fon (4) &(5) + Cte . L’équation (2), ou l'équation (3), (9), donne les valeurs des intégrales n p jest gamu.du, [E du, | J sin amu / sin am wu du 24 AXEL SÖDERBLOM, Chercher la formule de réduction de l'intégrale (10) T = J&eodu | n étant un nombre entier positif. Pour k = — (n — 1), l'équation (9) p. 20 se transforme en Q1) are) = (n NE + 3(n — Des) + + (n — 3) (ex — eu) (a — ev) 55, (Qu). . Parce que Sua(u) &a(u)8r, Ku) = Sua(u)Sao(u) - Eu) &o(u) . EU) = &u(u) 50 (u) EU), on aura, en intégrant l'équation (11), £ NS En= 3 (12) J: Si (udu = Spo) Sven) n) Ne | Sin (u) du — f == il i) —= I (2 = 2) (Qi = an) (A= ey) [Sedu : mi La formule de réduction (12) est applicable, si ce n'est que n = 1. Quelque grand que soit le nombre n, en employant plusieurs fois la formule (12), on arrivera aux intégrales J, = | S009 du et J, = fösta. — Pour J, voir l'équation (9), ou les l'équations (2), (3); pour Ja voir la formule (a) p. 4. L'équation (12) donne les valeurs des trois intégrales A" am u du du I SE 3 sin am u foot Seri DEC n sin" am u An SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES S(u). 2 4. un Caleul des valeurs des intégrales IE (u) du. , fa, (u)du . Calculer la valeur de l'intégrale (1) = EXO) du. (Ungg EXE = RCE du AC) = Ge | T Vplu) — ei p'(u)du 24 Vp(u) — eu Yp(u) — er Vp(u) — ea Vp(u) — e 5 | ds 3 —— s = plu) TUAE e EM daret log Ê 2 Ven ey — Gy Veu = Co +Vplu) -— Gy | L DQ) — Ga T m (2) = —= log |1 + 2 (eu — ev) Soul) + 2 Veu — ev Soulw)Svubu) | + DUCES Bic, = ey > 05 et förl) du I — are sin p (u) T + 2 (eu — €y) - TT 2 2V ey — Eu PU) — Eu 2 (3) = De [s are sin (1 + 2(ey — &) zo] : By = Or Bl £y — Eu > 0 . En substituant, dans la formule (2), 1 + (eu — ey) Sou(w) = Su) , on aura n (4) | ul) du = — log; Nr est) + 0] j : dp — ey pour ej, > €» . Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 4 26 AXEL SÓDERBLOM, De la formule (3), on aura, si e, > eu , [Eu dn = are sin 1 = aresın dd 7 2 (eu — ev) Enl) | d i | = are sin Y4(ev— eu) Sou(u) — 4lev — eu) Soul) ZV ey — Eu | SONS ue EE are sin aye — Eu Soul(w) VI + (eu — ev) Soul) Dre cp co en je» — eu Eou(u) Svulu) | Mö = Ge (5) are sin | Was 2%, Soul) : 5 Ven = Gr En vertu des relations (12) p. 5, l'équation (4) donne, si l'on y fait 1=3, press lie v—2; A=2, u=1, y-—39; \=1, I emm v=3, les valeurs des integrales fo du C. du . + | = , | Sin coamu.du . J cos am u sin coam u De méme, si lon fait, dans l’équation (5), 4=3, w=2, v=1; Z=2, w=38, v=1; A=1, u=3,v=2, cette formule donnera les valeurs des intégrales du ‚Ja amu.du, A am u [eos amu.du . c Chercher la formule de réduction de l'intégrale (6) J POI n étant un nombre entier. On a MEN Eo M C) — EAE ew) 5) 8,00) = B, 0087 0) + (en — 625, 00870) — — k(e; — ey) Sout) Siu) 5, Q0) + SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 21 De la dernière des équations (6) p. 3 on obtient (eu — elu) + (ev — ei) + (e2 — e) ulus) = 0 , d'où Su) = = om — £y E LE 74 La premiere des équations (6) p. 3 peut se transformer en il 1 P Eou(u) = E Eau) ee = Cp On En substituant, dans l'équation (7), les valeurs de &,(u) et de Éou(u), On aura qi T a 2 Gp = Gr EEE) = — (b+ 2) =E BP) + u ve pee ege pen. u O = £5 e— En remplacant, dans cette équation, k par » — 3 et en l'intégrant, on en obtient 6) — E ROLLE — ——À - 2— £08,080) — n —]l eu — ey B 2 ev IEXOTT OUR Pe DC Cn ERO du . 0n —1l e,— e, =I Ep — Gp Cette formule de réduction est applicable, si ce n'est que » — 1. Quelque grand que soit », en employant plusieurs fois la formule de réduction (8), on arrive aux intégrales J, = |&u(u)du et J, = [a cyan. = Pour J, voir les équations (4) et (5); pour J, voir la formule (c) p. 4. En faisant, dans l'intégrale (6), A, u=1,2,3, la formule (8) donnera, en vertu des formules (12) pp. 5, 6, les valeurs des intégrales ^ d ^ du sin"^coamu.du , |————— —., | cos"amu.du , | —. ; sin” coam u J COS” am % Jaramu. du N = A” am « bo oo AXEL SÖDERBLOM, : A cos? p 3 En faisant, dans lintégrale EE ER CLegendre II: p. 251) Staf = GH) 5 (=e em I gj Qo a ae > on aura cos 9. dq = V1 — (a) ) VI — CE,(u) du = cos p. À. du d’où wp = du A et | a i dq = fa — ps (u)) du = Jös(wdu ? [9 2 Ainsi, l'équation (c) p. 4 donne la valeur de l'intégrale JE dp. D'une maniére analogue, on aura dg Se yel « J A dont la formule (8) donne la valeur. de I En faisant la méme substitution dans lintégrale — A. Cos” @ on a dq D du o = = d E ^ . cos? q pz Eu) = |S) us dont la valeur se donne aussi par la formule (c) p. 4. En général: en faisant la même substitution dans l'intégrale NOT PADO An mer Om ANNA . COS” q ‘i » | ; 2 u mar | ) dont la valeur sera calculée dans SALE SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES &(u). 29 : abe SS 'de Eu faisant la méme substitution dans les intégrales | 2 u et | A cos? q .dq de Legendre (II: p. 257), on aura Eus ue du "du Sw: ae = E(w) d J N Jes eom EA) / ENS rus EC) " dont la formule (c) p. 4 donne aussi la valeur; et JA cos?q . dq; = JD 553 (u) du dont la valeur sera calculée dans § 12. De méme, on aura, en général, | dq = du : = föslu)du ; Le (e, s és) E (u)) * ? i dont la formule (8) donne la valeur. — Done, on a pour les intégrales JA , {Ardy de Legendre , n "dp du JE — = = == (Sw) aa 3 AS Jn — (e& — 3) Cu) I” © [2° dp = [du ; et, en general A m+1 [EAS 2dq— UT — (e, —e6)ex(u)) = du = fer u) du u dont la formule (8) donne les valeurs. L'équation (c) p. 4 donne aussi la valeur de l'intégrale de Legendre z £2 en. Lee és) Sin) du = je du . 1 — (ey — e5) $m (wu) De xa 'équation (8) donne la valeur de l'intégrale — dq = fe (u)du . 30 AXEL SÖDERBLOM, 8 5. Calcul des valeurs des intégrales facos cod, face, cd, [sad . Calculer la valeur de l'intégrale (1) je J Eau) Elu) du . On a l'équation de M. WEIERSTRASS (E) p. 5 Oy) eue anda rq en [Sua €4 — Eu ex — Eu intégrales dont nous avons donné les valeurs dans § 4. En faisant, dans l'intégrale (1), 4, w= 1,2,3, l'équation (2) donne les valeurs des intégrales sin? am u sin? am u sin? am u Ci, EE qr EE ee I cosamw. /\ am u cos am u A am u Chercher la formule de reduction de l'intégrale (3) p J = [&(u)&, Lu) du n étant un nombre entier positif. On a PA OP OMR COE) + ar — e) EQ QU) [kö I + Gri Eu) + en) OI O0) 11 Eg (u) + (EEL (ae SECU) (1 + (new) Fy = CES) + Ikea ee) + E+ 1) (ed — eH) + + (k + 1) Cei — ee) (er — e SHC], 0) = CHE (u) + {hr — e) + (E 4-2) (a — e) 8502 + + (k + 1) (ea — eu) (er — ERE, a) - SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES É(u). 31 En faisant, dans cette équation, k = » — 2 et en l'intégrant, on aura (4) lj ör (w)&, (u)du = *(w) &a (u) n wi (m — 1) (ea — eu) (ex — e») (n — 2) (à — e) E — D (e — 6). (mare (o ETE CREE | & WE, Q0) du — ae (2 — 1) (à — ep) (à — &) fs *(u)$, (uw) du. . La formule de réduction (4) est applicable, si ce n'est que n = 1. — Quelque grand que soit n, en employant plain: fois la formule (4), on arrive aux intégrales J, = seu) Cin Je IE oA (u) Sou(u)d u , J, = [7 [Suan — Pour J, voir § 2; pour J, voir l'équation (2); pour J, voir § 4. En faisant, dans lintégrale (3), 4,4 —1,2,3 , l'équation (4) donnera les valeurs des intégrales \ sin^'amu sin"*' am wu FÖR van us = du, = du EEE Per /\ am u . cos” am u cos am u . A" am u J cos amu sin"! am u sin”! am u "Sm? am u À dn, | = du, | du, n=2,3, cos" am u A am u A” am u Chercher la formule de réduction de l'intégrale (5) J = [E0085 (d u l et m étant des nombres entiers positifs. L'équation (£) p. 5 donne Earl) fou(u) = — = — &yu)j - Par conséquent, lintégrale t se change en [560i toan = a WERE) au — Eau) lu) dr, er — Eu 4 39 AXEL SÖDERBLOM, (6) Je (u) Solu) du = ef MO eos ^2) cultos — — JS *(u u) S, Qu)d u. Cette formule de réduction permet de diminuer l'un ou l'autre des exposants de deux unités. Alors, en l'appliquant plusieurs fois aux intégrales qui figurent dans le second membre, on peut rendre l'intégrale proposée (5) dépendante d'une intégrale de l'espéce J 002, si un des exposants est pair; d'une intégrale de l'espèce Jit) Soulu)du , si ni l'un v ni l'autre des exposants ne sont pairs. D'ailleurs, on a d q z é z TEA 0) Sou QU) SQ) | A x Lora (ut) COE } du = pig; Cit EC) Laks EL QE, (0) Sy" OEE) {pq plane JE) au — 628, (ET EEO = plan EHE + qu — ev) BCDC) + + (p49 — DE Gus) . En remplaçant, dans cette équation, p par |— 1, q par m — 1, et en lintégrant, on en obtiendra | DW —(— 1) (a — e) Js Sl) Se G0 du + (ro 1) os e) JE ji (u) S, (wu) du + (l + m — 3) fört Q8, (u)du . Done, la méthode la plus convenable de calculer la valeur de Vintégral fö) En, ( 5^ (u)du est d'éliminer entre les formules (6) et (7) la plus incommode des intégrales [§ suu) So, (u) du. et [io *(u) Su) du Remarque: En différentiant le produit $5,(u)8,, (uw), (w) , on par- viendra aussi à une somme de termes de la forme Eu) & (a) : SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §&(w). 33 En faisant, dans l'intégrale (5), 42,4 —1,2,3, les formules (6) et (7) donnent, en vertu des relations (12) p. 5, les valeurs des inté- grales du. f. sin""amw 7, [E amu 7, f[(sm""amu RE Th ara idis cd NÉ "Mecca us cos" am u /\" am u J cos"am«u A" am u $ 6. Caleul des valeurs des intégrales [$560,400 du ; BOOT ; J aeo Sz.) du ; | §,(u) Saw du (ll mide s.) Chercher la formule de réduction de l'intégrale A (1) T= [EWS edu , l étant un nombre entier positif. D'abord, on a l'équation de M. WEIERSTRASS (8) p. 3 (2) Ferse au = 5362. . €) — ey En faisant, dans lintégrale [Er Su) du, ),u=1,2,3,lequa- tion (2) donnera .en vertu des formules (12) pp- 5, 6, les valeurs des integrales sin am u sin am u sin am u . Sin coam u du = (il du , . 9 5 / cos am wu. sin coam % / cos” am u A amu a n ‘sin am u 3 , en u, [sin amu.cosamu.du , |snamu.Aamu.du. : am u 3 v Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 5 34 AXEL SÖDERBLOM, Quant à l'intégrale (1), on aura, en différentiant le. produit SAOENO AE ON 60) = PETC) EOE AW) + (A — eS) a) = pr (Sua) tl + (ex — ev) Eu} + (ea — ev) 83 (u) 5, alu) = (pt 1) (ex — ev) i (08,0) + pS Sa) - En remplaçant, dans cette équation, p par { — 1, et en l'intégrant, on aura la formule de réduction HE) — 151 lea — £y) ( (ea = ev) En opérant ainsi plusieurs fois, on finira par rendre linté- (3) | gt lH) S, (u) du = e Eu) Salu) du. grale proposée dépendante de Vintégrale J = | &a(w)du, ou de l'intégrale Eo) Sux(u) du. — Pour J voir $ 4. En vertu des formules (12) pp. 5, 6, les équations (1) et (3) donnent les valeurs des intégrales d sin" am u ” sin” am u sin" am u . sin coam u du du , cos” am u . sin coam u cos^*! am u A” am u | "sin" am u du, |sin’amu.cosamu.du , [sin am w . A amu due A AC BUNT Chercher la formule de réduction de l'intégrale (4) T= [Si du , m étant un nombre entier positif. Par l'équation £j(u) = 1 + (er — eu) Sca(u) , (6) p. 3, on peut aisé- ment transformer le produit S08; = alu) en une somme ds termes de la forme &,(w)é§ ig si m est Sanne te: en une somme de termes de la forme &,(uw), si m est pair. — Pour les intégrales OT et EROEMOLK voir (10) p. 21 et la formule (3). SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 35 Une formule de réduction directe de l'intégrale (4) s'obtient ainsi: En differentiant $,,(u)&(w) , on obtient ESO Salu) = (er — ev) $5) Sry u) + pea — ex) Q0 Sh (w) $500) - La dernière des formules (6) p. 3 donne (ei — eu) Sau) = (ex — ev) Sua) — (eu — e») Par conséquent, la dernière équation devient EEE) = (p + 1) (a EEE) — pu — 008, 008700 - En remplagant dans cette équation p par m — 1 et en l'intégrant, on aura cm—1 p S (u) Sun (u) ml Or = % Ji MOT Xu)du . m (ea — e») m 4— eye (5) Js Soa) SC) du = Quelque grand que soit m, en opérant ainst plusieurs fois, on par- viendra à réduire lintéerale (4) à l'intégrale J = [|5,;(u)du, ou à l’inté- e [e] I grale [PO Or — Pour J voir § 2. En vertu des formules (12) pp. 5, 6, l'intégrale (4) donne les valeurs des intègrales I t sin am u : ^ gin am sin am u . sin" coam u | Tem du cR du I = EE Qu COS amwu.sin”coam u cos"*! am u d A am u a ' sin am u : : | l0). | sınamu.cos”amu.du, Jin amu. A"amu.du. A" amu Chercher la formule de réduction de l'intégrale (6) J = fö Eu) du ; l et m étant des nombres entiers positifs. _ Première transformation: Par l'équation Sta(u) = 1 + (e, — ey) &a(u), (6) p. 3, on peut transformer lintégrale (6) en une somme d'intégrales 36 AXEL SÖDERBLOM, de la forme Iwan, si m est pair, en une somme d'intégrales de la forme föda, si m est impair; ou en une:somme d'intégrales de la forme [Et du, si | est pair, en une somme d'intégrales de la forme PERO Stalu)du, si I est impair; intégrales dont les valeurs sont données précédemment. — Mais cette transformation ne pourrait s'opérer, sans que l'un des exposants s'augmente au-dessus de sa valeur primitive. Deuxième transformation: Par la différentiation du produit &,(u) St (u)£(u), on obtient * (55,005,005, 00] = = pE MEMORY) + q (ei — EWR (v) + (eà — e&t (uo = (pt gt) (eae) Sor (Wu) EP S Q8 Q0) — len — en) Sez WE (u) « En remplaçant, dans cette équation, p par {— 1, q par m— 1, et en l'intégrant, on aura a S QS Cu) Svalu) (7) IEXOR idu = Cie is = Ga f—1 rene Mma Gr GE nt Et (u Su u)du — Pb fies @ = @ = | aer) ele & (u)Sualwdu . En appliquant successivement cette formule de réduction à l'une ou à l’autre des intégrales qui figurent dans son second membre, on parviendra à transformer lintégrale proposée en une somme d'intégrales de la forme citée dans la premiére transformation, sans qu'aucun des exposants soit augmenté au-dessus de sa valeur primitive. D'ailleurs, on a, par la quatriéme des formules (6) p. 3, — (ex — ey) Eu) Erg Qu) + Eu) Eu) = Ea Qu) En) , d’où (8) (e1— eu) J& 50085; (du — förs Eu) du + [Ej (w) E (u)du = 0 SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES Ë(u). 37 En éliminant, entre (7) et (8) l'une ou l'autre des intégrales a | ce OT (u) du ou | S (u) Salu) du, on aura une formule de récursion trés-commode de l'intégrale IE OP ONT . — L'intégrale spéciale de Er oc aime | Athsintg. 9:so- chang Legendre | \.dgp.sin’g= IN .sn' 9. se change, pour e, — e, = J A 1 ru E 5 dy 1 à 1 RG Be > 2 — 64, = € , lu) = sing , xc —du,en | A.dq.sin?^g = | &(v). ' &(w)du, cas spécial de l'intégrale proposée | Su) Salu) du . — Plus général: en conséquence des relations (12) pp. 5, 6, l'intégrale (6) donne les valeurs des intégrales b ^ sin’ am u sin’ am u 'sin! am u. sin" coam u : — du, |—— —— du, du cos am u . sin” coam u cos” am u NAN amu a na M sin' am u : f CADET du, Js amu.cos"amu.du, | sin’ amus Namie OS am u 3 S Caleul des valeurs des intégrales IPOPOLR GXOENOLTMEENOROUTPEENOENOTU | (ET IE SU ee Chercher ? formule de réduction de l'intégrale (1) T= [EWE wae , l étant un nombre entier positif. 38 | AXEL SÖDERBLOM, D'abord, on a l'équation de M. WEIERSTRASS (f) p. 5 (2) of Sau) eu) du = — — log alu) « Quant à la réduction de lintégrale (1), on a identiquement (er — e Erw Eu) — Ez QD Slee) = (v — eno) — 1353 (08, (0) 1 Se 1 y = — E08 Q)&,(u) = — S (u) Ex) Ea) = — Ji x | En l'intégrant, on aura de cette équation (3) LOS du = En EO) 1 e (u) £,(u)du 5 JO e Gi — Om à Cette formule de réduction est applicable, si ce n'est que | — 1 — 0. Lorsque / — 1, on n’a quà employer l'équation (2). — Quelque grand que soit /, en employant plusieurs fois la formule de réduction (3), on finira par rendre l'intégrale proposée (1) dépendante de l'intégrale J, = PÉTOITE si / est pair; de l'intégrale J, = fsuto AOL, Sl est impair. — Pour lintégrale J, voir $ 4; pour J, voir l'équation (2). Chercher la formule de réduction de l'intégrale (4) J= JE (0; ‚u)du , m étant un nombre entier positif. On a Dor E =—k (eu Eu ev) y Qu) Sr Cu) Sov(u) SS k (eu E ev) En u) 5 (u) Eu) = — he — e) Eu) Pu) + ber — en) Ey) 80) En remplagant, dans cette équation, k par m — 1, et en l'inté- grant, on obtient 6) — fies edu = — — m | ae PÉOPAOL ES TON Ci 6 CE SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES É(u). 39 La formule de réduction (5) est applicable, si ce n'est que m —1-—0. Pour m — 1, on n'aura qu'à employer l'équation (2). — Quelque grand que soit m, en employant l'équation (5) plusieurs fois, on arrivera à l'intégrale J, — = fönlwdu, si m est pair; à lintégrale J, — fö (u) Su (w)du, si m est impair. — Pour J, voir § 2. Chercher la formule de réduction de l'intégrale (6) J= JE, (u)du , l et m étant des nombres entiers positifs, et l, mz 2. On a identiquement (OM b > Jis & (un Q8 (u) du = m m— 2 er — € m— cwm = a(u) 5 *(u) (wu) du + = TO > wdu, par la relation (eu — ev) 02 (u) + (ev — e) ou (u) + (e2— eu) ov (u) = 0 , (6) p. 3. Parce que e1-- ev = Sso(w) — Eio(u) , (6) p. 3, d’où 1 Oi Op, oa) = L Eon) = : Ci ey l'équation (7) se transforme en je m = Cu = €v 1—2 Be d (8) p. Sat) Eu) du Ban fö (u) 55 (u)du + ce Eau) 55, (udu — a En WES a WE Wu) du . Tm — €y ep D'ailleurs, on a identiquement pt el E(u) ey (u) Blu) du . 40 AxEL SÖDERBLOM, En prenant la somme de cette équation et de l'équation (8), on aura JF CEA (uw) du "es — — ns (udu = = Gp BS gs (u) 5, (udu = eV; — m— 1 — m—! 4 | on WS, GNU = Ere *(u) au, + + (ev — ex $5) du = Mm n S (du + CE = ER parce que (e, — ev)5äv(u) + (ev — ea) Suu) = — (e — eu), en vertu de la der- niere des formules (6) p. 3. — Ainsi, on aura (9) fö (u) En (du = a. WE, (du = Jens wdu+ e = 6» e — ey 1 el — Eve + JE Ii Qu) E (ud u. Quelque grand que soit { ou m, en appliquant plusieurs fois cette formule de réduction aux intégrales qui figurent dans son second membre, on pourra rendre lintégrale | Sen (u) du dépendante des intégrales Era ; IE E(w) du ; Js (u)du , 10 Suudu a on nous avons déjà donné les valeurs. — D'ailleurs, on a E (£, TOES (w} = par (u) 8; QD) Eua (US ya (u) — q (eu — er) 850055 (U)E Ar (Sov) (10) = p*u Qn Bw) £j) — qu — EEE Par les équations Sja(u) = 1 + (er — eu) Soa(u) et (eu — ev)5ov(u) = 1 — Ew (uU) , (6) p. 3, on transforme l'équation (10) en EE 240055, 00] = Pr 0055, Q0 + "EE ; SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 41 équation différentielle dont tous les termes sont de la méme forme. En y remplaçant p par (— 1, j par m — 1, et en l'intégrant, on obtiendra (11) Eu Cu) SAU (ez (ey = eu) J: SNO u) de 1 + (m — 1) [Een (u) du + (L— w) [9G ED du | En éliminant, entre (9) et (11), une des intégrales E Eu) Sus (u) du et fe 7 (u) Su (uw) du, on aura une nouvelle formule de E de l'inté- Brale ERDE du plus commode que la formule (9). En faisant dans lintégrale få .tg*py.dg de. Legendre (Il: 257) sin @ = §,(w) , ¢, —e, = 1,e, —e, = c* , on aura COM ES) EE) fires 5 t 2 D» d D = we \ = 37203 f / = Söt Ss l fa g q q | il PT a TET es) &(u) du J (2 t) (u) c u 1 dont les formules (9) et (11) donnent la valeur. — De méme, en vertu des formules (12) pp. 5, 6, l'intégrale | 88,0) du donne les valeurs des intégrales mm am w.A"amw 7, 4: sin’ am u EP je amu.cos"amu 7, us 3 cos’ am u cos amu. A” amu J’ am u sin’ am u is 2 ( sm'amu ; du, |sin'amu.sin"coamu.du , la, du. AN am wu. cos” am u sin” coam u § 8. Caleul des valeurs des intégrales fac cod , [ws du, [860g G0du (lym e 2,8,4.. Chercher la formule de réduction de l'intégrale (1) J = |53,(u)5,(u)du , l étant un nombre entier positif. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 6 42 AXEL SÖDERBLOM, D'abord, on a l'équation de M. WEIERSTRASS, (d) p. 4, (2) EXO & ou) du ree eu) - Quant au calcul de l'intégrale proposée (1), on a SEE gO} = — BESS, (DE, (0) — HEE, (0) = — hea — e), (u) Sol) — + DEE , d’où, en remplaçant & par [| — 1, et en l'intégrant, on obtient LIL z (3) föl) X) dy = = 0 ae "e E = (ea I e) | Btu E (u)du. L’équation (3) est la formule de réduction cherchée de l'intégrale propo- see. Elle est toujours applicable, si ce n'est que /=0. Si/=0,on a fö, (du ; intégrale dont la valeur est donnée par l'équation (2) ou (3), p. 22. En faisant, dans l'équation (3), | — 1, on retrouve léquation (2). En lemployant plusieurs fois, on rendra l'intégrale f Eus, (u)du dépen- dante de l'intégrale | Suo(w) du, si I est pair, de l'intégrale | £j QS, Q)du = — E (wu), sil est impair. Chercher la formule de réduction de l'intégrale (4) J= (u) En, (u)du , l et m étant des nombres entiers positifs. On a t OP OO = EEE) — 4 0) SNE) — EDER = EEE (er — e) + 8,0) — EW) 5 00 Cu — e + + EC} — 82700820) — (PE GED EEO EW) pere) OE) — (eu eg WE) - SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES E(u). 43 Si l'on remplace, dans cette équation, p par | — 1, q par m—1, et qu'on l'intégre, on en obtiendra Sj, QS, QS, (u) (Sb fn = IL (5) oop == = 1 v (Sit G— 1)C MER 1—2 Em En appliquant plusieurs fois cette formule de réduction aux inté- A grales qui figurent dans son second membre, on parviendra à rendre l'intégrale proposée dépendante d'intégrales de la forme [Sled ou de la forme 8.008, 0047, dont nous avons déjà donné les valeurs. D'ailleurs, on a identiquement 55 (wu) . 0) = Eu). Sto (u) + (wu) > d'où ol) - ,, (wu) = $i, (u) 0 (4) (ez — eu) + 01 = (e CE D £u), Suo *(u) +5 5 puo t) Sto (u) 2 Si l’on fait, dans cette formule, r=/—2, s=m, et qu'on l'in- tégre, elle se changera en (6) &, 608,00) du — | ög (WS G0 du ae) EE Wdu=0. En éliminant, entre (5) et (6), une des intégrales | 530 (ue) Sno(u) du er | Solu) eta udu , on aura une formule de réduction de l'intégrale proposée (4) plus commode que (5). En vertu des formules (12) p. 5, l'intégrale (4) donne les valeurs des intégrales du. I m l I cos am u . A” am u cos' am u AN am u f du. jJ: du " pex c ee 9 SS. EE mE » sin^" am u sin" am u sin" am u 44 AxEL SÖDERBLOM, 8 9. Caleul des valeurs des intégrales ERO) E Qu) du , ERO) Ej u)du , IEXOEXO (97 3 Hote) Cu) du (l,m =2,3,45 525 Chercher la formule de réduction de Vintégrale j I (1) J = [5,8 code : | étant un nombre entier positif. D'abord, on a l'équation de M. WzrEnsTRAsS (h) p. 5 EXO & cu) d'u = [Eu CCE ex) JE, (du à (o, intégrales dont nous avons donné les valeurs dans les $$ 3 et 2. Quant à la réduction de l'intégrale IER) & (udu, on en a la premicre transformation: OO EQ) + Spot) Saul) = 5 Q0)8, Q0) — (ea — Cu) 86 (HEALY) 3 en vertu de l'équation (2). En intégrant la derniére équation, on en déduit (8) förtärd — [Bet &lu)du — (ea — en) [BAC du Parce que l'intégrale IESOEMO du peut être calculée par la formule de réduction (3) p. 42, l'équation (3) est une formule de réduc- tion de l'intégrale föl E (4) dw, très-commode, si 1=2,8,4. SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES $(u). 45 Deuxième transformation: On a RV zo = du Vei) 5, 005,02] — Eu) OO MO IO SNO ONCE RO UNO SN OTHO, = (a — e) 8 Q0) Eilts) — h(t) Spy (ts) E, (0) — kö Au) OO NO = (eu — 65) 8 Q0), (0) — 8, 00) 8, (0) (ea — ev) + SU) — — köt Qu) & Kr — ex) + 800] C — ev) + 8,02] — (E + VE) — (GE + 1) Ca — ee) + bea — 62] DEL) — — k(ea — eu) (ea — e) 8 (0) By, (o). En posant, dans cette équation, / — 2 pour k, et en l'intégrant, on en déduit (4) IEXOUNOET des: — (ea = ön) sb Gi 2) | a Deni he, =) BE (u ) Saul) due NE (ea en)ler es) | Bite) & (wu) du. Cette deuxiéme formule de réduction de l'intégrale PEXOTNOET est applicable, si ce n'est que /.—1 — 0. Lorsque / = 1, on n'a qu'à employer l'équation (2). — Quelque grand que soit le nombre /, en em- ployant plusieurs fois la formule de réduction (4), on rendra l'intégrale proposée dépendante des intégrales J, = J&yGodu, J, — EXO & (du, Js = [eto du. — Pour J, voir les équations (4) et (5) pp. 25, 26; pour J, voir l'équation (2); pour J, voir $ 2. Chercher la formule de Moe on de l'intégrale (5) es fi MOTOS m étant un nombre entier positif. 46 AXEL SÖDERBLOM, On a E (Su Sau} = (es — e) Si QD Sole) — ken — eu) SM) Shue QU) S, Qu) = { (eu — 628, 0 Ej, (0) — ber — Eu WE) ES, (0) — &j (u) — Cu = (ese 8, G0 + Ee) OBS IC BED: (EC) a. — — CAO UTOR OE er en 0 ‚u en vertu des équations (6) et (8) p. 3. — Si nous posons, dans cette équation, m — 2 pour k, et que nous l'intégrons, elle se chan- gera en t cm 1 Pr E em—2/,,\ (6) JADE du = — PE B, (u) Sh) + (p = IL duo 2 n i D? C= AERO MOLL a ese e = FO uu. fi) = dl m e Gy) (p — ll Ga = d» Cette formule de réduction de l'intégrale est applicable, si ce n'est que m—1=0. Sim=1, on n'a quà employer l'équation (2). En employant plusieurs fois la formule de réduction (6), on arrivera à des intégrales de la forme J, = J£,,(u)du , ou de la forme [008,004 . Pour J, voir les équations (2) ou (3) p. 22. Chercher la formule de véduction de l'intégrale (7) J= [ens Qdu , l et m étant des nombres entiers positifs. On a identiquement Eu) Qu) = El) Eu) « Stale) = E) 51, (0) (1 + (ea — eu) Scales) = e Qu) Shu) + (e2— eu) 85 0081,00) - SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES &(u). 47 Par l'intégration, cette équation se change en (8) föl EO du = fö ROT ie "roam e ares a) [Er COS, C0 du. Par cette formule de réduction, on. peut rendre l'intégrale pro- posée dépendante des intégrales IL ON 4 IEXOENOLDE [Sud , föl &,(w)du dont nous avons donné les valeurs dans les paragraphes = 4, 9. D'ailleurs, on a 5 (85, (0) 81, 00)5,,0] = — p&'(u) £j QU & (U4): &(w) — q(ex — Cu) Stol) 81, (Wu) Svo( (u) £, 0) S, (vw) — ren 520 (u u)&,(u)£ Suo() = — pB Qu) Ep, Qu) Lea — e») + $00] + 451, 0081, Q0 Ves — ev) Siu) — — (eà — e) — CU) Q0) = — (Pu (w) — PH qYGa er); (0), (wu) + (eue) (ES Cu) - En remplaçant, dans cette équation, p par | — 2, q par m — 1, et en l'intégrant, on la changera en 9 — —BS&'Q 05,0) = (1 — 0/8, 0)802 du — = (m — Yes — e) 808g, 0) du + (1 + m — Y — e [Ed En éliminant, entre (8) et (9), une des intégrales Eu) DES (a) et Je (u) Wdu, on aura une formule de réduction de lintégrale IEXOETOTE plus commode que (8). En vertu des formules (12) pp. 5, 6, lintégrale (7) donne les valeurs des intégrales fe am u. sin” coam u 5, eae amu, i Ai am u n - pare te peta POSE TE 9 " n sin’ am u >) sin’ am u sin’ am u . sin" coam u ? lim a m am % 1 coam u — 5 | — : du, AT COMP I Ju sin' am u J sin’ amu. cos” am u sin’ am u 48 / AXEL SÖDERBLOM, § 10. Calcul des valeurs des intégrales 5, ,(u) §,(u) du , IE Swlu)du , förl SMG c föl Su. (u) du (I... m= 2, ON Chercher la formule de reduction de l'intégrale (1) J= | EE (wdu , | étant un nombre entier positif. D'abord, on a l'équation de M. WEIERSTRASS (g) p. 5 (2) [5,608,004 = log €,,(u) + Quant à la réduction de l'intégrale (1), on a dé a(t) _ du T AUS Kö, jo (#4) C) C 1) = ke (u) Bu) 50,0) 2 Eu) = A (u)e, Qu) . (en — e») + 50} — kön, Qu) S, (wu) — ben — ey) $3, Qu) Sou). - En posant, dans cette équation, /—1 pour k, et en l'intégrant, on en déduit SU =D Ge) ftw) Sled RR (u) du 2 — Cette formule de reduction est applicable, si ce n'est que / — 1 = 0. Lorsque -/— 1, on n'a quà employer l'équation (2). — En employant ^ plusieurs fois la formule de réduction (3), on arrive à l'intégrale J, — 20) du, ou à l'intégrale | 5,00) Sw(u) du. — Pour J, voir $ 4. SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES $(u). 49 En vertu des formules (12) pp. 5, 6, l'intégrale (1) donne les valeurs des intégrales iY 1 i : PAI 6 i amu. A amu cos'amu./\coamu Alam u. cos amu > 2 = i | Soe du, | = s du, : sin’ am u sin’ am w sin’ am u "g i 1 "sin coam u An du | : TE m du. sin | sin am % . COS am u “am u. sin eoam u ^J sim'amu si ce n'est que / — 1. Lorsque / — 1, les valeurs de ces intégrales se donnent par léquation (2). Chercher la formule de réduction de l'intégrale (4) 5 ou) S; E nate m étant un nombre entier positif. On a d£ (u) ad ie SITE 1 -—k (eu UE. ey) m "(u) Sy) Sovlu) x NE. k (eu rada ev) in (u) 5.) a) 2 = he Q5, ne} = — 65,0085, + LE Cu) 87 Q0) 9 par les équations (6) et (8) p. 3. Si lon remplace, dans cette équation, k par m — 1, et qu'on l'intégre, elle se change en € Qu) (5) fs 5 o) Sin) dug — ——- Tons Ej (u) E (u) du En employant plusieurs fois cette formule, qui est applicable pour toutes les valeurs entières de m, excepté m = l, on arrivera à l'intégrale J, = [5 00du , Si m est pair, à l'intégrale J, = fö ob) Sy (u)du, si m est impair. — Pour J, voir § 3; pour J, voir l'équation (2). Chercher la formule de réduction de l'intégrale (6) = J= fö) St) du ; l et m étant des nombres entiers. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 7 50 AXEL SÖDERBLOM, En remplaçant, dans la formule (9) p. 40, I par — (/— 2), on en obtiendra (7) SAAL & (u)du = f: E (S5, (uw) du — (ex — ey) | &z*(u) Cu) du + ln a) JE fu) Eu) du . D'ailleurs, on a EEE) = — 8s WDE DE (08, (0) (exe), CODE Eu = — pis WEE) — qe — EEE = ps OE Ge) + BD — EEE) (eia = — (p — 9) (à — e) Bg Qu) EG) — PEHWE U) — ger — ex) WE Qu) De cette équation on obtient, en y remplaçant p par | — 1, g par m — 1, et en l’intégrant, (8) HE — (— 1) JDE du + Tl 3) Js SW Er (u)du + (L— m) (ea — ex) IE Eu) Eu) du . En éliminant, entre (7) et (8), une des integrales OO et EXO &,(u) du, on aura une nouvelle formule de réduction de l'intégrale J5 o(u) 85, (u)du plus commode que (7). —*En employant plusieurs fois les formules (7) et (8), on arrivera aux intégrales fösta tu a EROEN OIE JE CD du » Js G0 87, (u)du, intégrales dont nous avons déjà donné les valeurs dans les paragraphes 3, 4, 10. — En vertu des relations (12) pp. 5, 6, l'intégrale (6) donne les valeurs des six intégrales i a 4 foot amu. A”amu.du foot am u./A"coam wu. du He p I m g am u sin” coam % 1 | JAN du , jee Ones | — —À = grs sin’ am u. cos” am u Sin am u / sin am % . Sin” coam 4 m amu.cos"amu du, , sin! am u SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES E(u). 51 $ 11. Calcul des valeurs des intégrales [5.608,002w , fit, eos. Cdn, förd (d,m=2,3,4 Chercher la formule de réduction de l'intégrale (1) J= [sen Cd , | étant un nombre entier positif. D'abord, on a l'équation de M. Werersrrass (7) p. 5 fö = Ci = Coy f. (e OE 2 IE u)E, (u)du = J: (u du — —7 fe udu . (2) ! au) 55, (4) En (U) "m vu) A MO Des intégrales |5, (u) du et JE Co) du nous avons déjà donné les valeurs dans le $ 4. Quant à la réduction de l'intégrale JEuto)E,(u) du, on a e (85,008,,00] = — (ea — eu) SiH) 55, (0) Eu) + 857 (u) 5, Qu) = — EB (0), (0) + (E + DHE (WE, Qu) = {— hE ©) EY) +E + DEE) EU) 5,00 = LAC 8, (0) + (k + DEE} = du E E 4 2 = CR 5 HG) £u) + e) — kt +b NARA 8.005,02 — — (k+ 1) EC Br (u) 8, (Qu) . er — eu 52 AXEL SÖDERBLOM, Si lon pose, dans cette équation, / — 2 pour k, et qu'on l'intégre, elle se change en 1 Qh = p 5 & u): (wu meme sU (ler) + (2) (Cue) (ss u u er £4 — Ev fera, 2" rE ( 22 1) (Eu = ev) ; för ( AC )d BETIS Er ( J£, Q0)dt Quelque grand que soit le nombre /, en employant plusieurs fois la formule de réduction (3), qui est applicable, si ce n'est que | = 1, — dans ce cas, on n'aurait qu'à employer l'équation (2) — on rendra l'in- (3) [3.0 &,,(u)du = tégrale proposée dépendante des intégrales | 5, (u) du et JS 008, (ede dont nous avons déjà donné les valeurs dans le § 4. Autre méthode de réduction: On a, de la dernière des équations (6) p. 3, (Cu FF e») TAC) 5, (u) + (ev x: ei) 8 ou) + (ea vy. eu) E t) = 0 En combinant cette équation avec l'équation (1), on obtiendra (CIT) IE (u)8, (wu) du = ce ei ^ Jac E(t) Spee) ojo ped mere u)5,,(u)du . Bn & Nous donnerons plus tard, indépendamment de ce probléme, la valeur de la dernière intégrale de léquation (7). Ainsi (7) peut étre employée en formule de réduction de l’intégrale IPOPOI à Chercher la formule de réduction de l'intégrale (8) J = IEROF FOX ; l et m étant des nombres entiers positifs. On a, en vertu de la dernière des équations (6) p. 3, €y (9) | 1 (uen(u)du EE fae aan SE = |. U) Ku)du . GR — GT En appliquant cette formule de réduction aux intégrales qui figu- rent dans son second membre, on pourrait rendre l'intégrale proposée SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(u). 53 a dépendante d'une intégrale de la forme [EG du, si un des exposants | et m est pair, d'une intégrale de la forme [5,005,024 , si ni l'un ni l'autre des exposants /| et m ne sont pairs. D'ailleurs, on a EX Poul DE Sm (t 052, (u) } 5 [ E än (et) Sf, (te) — p ea — eu) 8,0081; WE) — q (ex — ev) 8,0055 (55, 00 = (p + DE + q55, 00857 (v) — (p + 0) 55,0085, QU) en vertu des formules (6) et (8) p. 3. En remplaçant, dans cette équation, p par / — 2, q par m — 1, et en lintégrant, on la transformera en (10) (EE 1) förmer u)du + (m — 1) fi „ (u) 82, (u) du = = Eu) (ME, ,Q) + CEE 3) Js uae du . En élimmant, entre (9) et (10), une des intégrales EOS Co du et IEROEAOXZ , on aura une nouvelle formule de réduction de linté- grale proposée (8) plus commode que (9). Si lun des exposants / et m est égal à lunité, il faudrait em- ployer l'équation (3); si l'un et l'autre des exposants / et m sont égaux à l'unité, il faudrait avoir recours à l'équation (2) pour trouver la valeur de l'intégrale. En vertu des relations (12) pp. 5, 6, l'intégrale (8) donne les va- leurs des trois intégrales a [A : Alam | cos! am u . sin” coam u. du ? ay n sin "A" eoam u dan du coam u cos’ am u c 54 AXEL SÖDERBLOM, § 12. Calcul des valeurs des intégrales [5 & 0) du , 18,008, ,00du ; [ENT S00 du (L,m — 2,84 599) Chercher la formule de réduction de l'intégrale (1) i Jäs dw j l étant un nombre entier positif. On a E (S, 005,00] = — hea — eu) 53, (4) 8, Cw) CD + Sa 0E, Q0) — KET E, (u) Jb QE 8 1) 555 (5, (0) ; Si lon pose, dans cette équation, !— 1 pour k, et qu'on l'intégre, elle se change en e: R E (wu), (uU) TEENS (3) JE co Fu) du ub m FE Su WE, (0) du. En employant plusieurs fois cette formule de réduction, on arri- vera à une intégrale de l’espece Jena . — La formule (2) existe pour toutes les valeurs de /, positives ou négatives, excepté | = 0. — Si ! est négatif, on a, en posant | = — (mL), för aw: du = DÉCO intégrale de la même espèce que (1). — Si l=1, ona l'équation de M. WEIERSTRASS (e) p. 4, a (3) för, (oo du E ult) : Chercher la formule de réduction de l'intégrale (4) J= [5,005500 du ; | et m étant des nombres entiers positifs. SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES £(u). 55 En posant, dans les équations (9) et (10) du § 11, — (/ — 2) pour I, — (n — 2) pour m, on aura, aprés quelques réductions, et par la per- mutation des indices, ^ EXE eue RS (00) VE ; - H cm Alt vu ou Et Em 1 (9) | 53,0057, 00 du = jsp (eor e JE, co ARE m0 — Il Be | £5 0 E Qu) du , et (6) (e,— e) | & (057 (udu + (02-64) | Sju CE, u) du = (£3—e») | WE (du. En éliminant, entre (5) et (6), une des intégrales [E87 du et EPOENOLUE on aura une formule de réduction trés-commode de l'intégrale (4). — En vertu des relations (12) pp. 5, 6, l'intégrale (4) donnera les valeurs des trois intégrales, a cos'amu.A"amu.du, f. == : J Sin COam wu. cos" am uw du Jan amu. A”amu.du x) 8 18. Caleul des valeurs des intégrales de l'espéce | EC) 85,0055, Q0 du. . Calculer la valeur de l'intégrale (1) J= [éstos n, en du , On a, de l'équation TIU = — 28,008, (u) Evo(u) DRE; i du 4 1p (uw) — 9 [E,@WE, ‚WE "n = | o; Q0 op) 55, (W) du fan . E o) 3 E) 56 AXEL SÖDERBLOM, ds ES I log (s — ez) + I OS (G — e) + (Gi Gr) (A= n (CNE = Ex) + : log (s — ev) (@ — 03) = en) Sv d ou g : lur 1 2 SAMS ME (CONCH OY ege e at ( ) | a ) ou ) oo ) (ea m eu) (e S g oak ) + il n i log £, (wu) log §,, (uv) . (eu — ea) (eu — e») = Pa (ev — ea) (ev — eu) 8 5 ov (1) Chercher la formule de réduction de l'intégrale (3) J= 15:60 Fue (u)du , | etant un nombre entier positif. On a EF) = kE (WE WE u) = EE EU) a) 5, Q0 5, (2) = BAL + (e2-- EL + (ca EEE WE du SRE Qu), WE, Qu) 4-362877 (wu), (05, 00) 4- k(e— eu) (c2—en) EEF (5, 08, QD. En faisant, dans cette équation, k 2 [ — 1, et en l'intégrant, on en obtiendra ace | 5 (u) (4) f al) N ee 3 er L1—2 > y (u) 5, (n) Font) du — 2 AO OO (er-—eu) (e1—e») ! Cette formule existe pour toutes les valeurs de l'exposant l, excepté /—1=0. Lorsque/=1, on n'a qu'à employer l'équation (2). — SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 51 En employant plusieurs fois la formule de réduction (4), on arrive aux 2 intégrales J, = J 59) Ey (2) du ’ J, = ERO) Sy (u) du ’ J, = [2.008 „au et J, = |Esa(2 Eu(w Sop(ts) du . — Pour J, voir § 5; pour J, voir § 11; pour J, voir § 7; pour J, voir l'équation (2). Chercher la formule de réduction de l'intégrale I (5) = EU) Sou 05, CD) du 9 | et m étant des nombres entiers positifs. On a, par l'équation (6) p. 3, 1 ; was (6) fö Eu) EC) du = m SC) sn, (WS, (u)d u — 1 e, — = Je E CE, (u) Sor (wu) du En employant plusieurs fois cette formule de réduction, on pour- rait rendre l'intégrale proposée dépendante d'une intégrale de l'espéce E (u)E (u)du, si un des exposants est pair, d'une intégrale de l’espece oh ov p p S p IÉOPOMOLTS si aucun des exposants n'est pair. — D'ailleurs, on a E ACD ECD) = p 5, COE) + q 55; COLMA COLAC) = 502 u, + 955,00] = Cp + q)55 Cu) 5, Q0) 8, Q0) + pCez — en) RFU) 5, (0) Son) + + qu — e») Qu) o En - Si l'on fait, dans cette équation, p 2 (1.1, q— m — 1, et qu'on l'intégre, elle se change en (7) (J—1)(ex—ev) EXO Sou (Uso Qu)du + (m—1)(eu—er) [Er (0)85,(u)8,, (u)du = = uu) (Q0) = (som — 2) fö Er (U) Sou (u)8 or (u) du . Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 8 58 AXEL SÖDERBLOM, En éliminant, entre (6) et (7), une des intégrales os Sou (Ut) Soy Code oa (it) 7, (u) S, (u)du, on aura une formule de réduction de l'intégrale Er E (u)5,, (uw) du plus commode que (6). Chercher la formule de réduction de l'intégrale (8) J= IE alu) 5, (0) S5, (u) du , l, m et n étant des nombres entiers positifs. On a, par l'équation (6) p. 3, 0) — OP OO EE för EDET du Ui OO ONE Cu Ee ev En appliquant cette formule de réduction aux intégrales qui figu- rent dans son second membre, on pourrait rendre lintégrale proposée dépendante d'intégrales de lespéce J, — JE Soukw) du ou de lespéce dl; = [SOE OE, dw. Pour J, voir § 5; pour J, voir les équations (6) et (7). — En permutant, dans l'équation (9), les indices A, u et v, on en déduira deux autres formules de réduction, analogues à (9), dans lesquelles m, ou n, ne serait pas affecté par la réduction. En vertu des relations (12) p. 5, l'intégrale (8) donne la valeur de l'intégrale sin tr am u a MÀ a du cos am ^w. /\”"am u SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 59 $ 14, Calcul des valeurs des intégrales de l'espèce | $0) EQ) Su)du . Caleuler la valeur de l'intégrale (1) J = Or Ed On a IPORCOPOTE Ty a) = l You) — e me. dp(u) 2/ Vy p(w) — ea Vp(u) — eu nO ace Vp) — ea Vp(u) — eu Y p(u) — ev re GE) = G SE => er E alte — | — | if i "e Veu—ea + Y p(u)— e en sey | uas. a1 — eu pe ae): | pQ)— e. = ERU lorsque e, — e> 0 ; et 1 1 1 > plu) = Gr (ete) E ——————— sss —À e 5 Ce € — Eu Y p(u) — er 9 2 (eà — eu): PU) — eu u lorsque a — e, > 0. — Ainsi, on a À f EE DE du = — PD AL 10g DES en Su) + eu — € 2 (ey, — ea). 1 Alan a sr E) SAC) Sr | är Cste 60 AXEL SÖDERBLOM, lorsque e, > 62; et (3) J: & (WE, WE, Cu) du = B 5 a 1 + OB are sin (1 — 2 (e4 — eu) &,(u)} + Cste lorsque ES en. — De plus, on a, pour l'équation (2), MEE OS OO ON 2 Ve, —e1 DO; Ves ead ,(u)-+6, (tBu) + (eu = ea) Soul) zi 2 Yes eA C) &.(u) Sr & (wu) DEREN, Ainsi, la formule (2) se change en IQ 1 2-04) (Grane (4) fö CE OC) val) du = g (Ver — e2&,, (0) 4-55, (0). Par une transformation analogue à la transformation de l'équation (3) p. 26 l'équation (3) devient, Eau) 1 © DUM SEES n C1 — Eu E (ei — eu) arc sin VER = Gr &, (u)) x (5) Sol) J "no 5 (2) du = quand e; — e, > 0. Chercher la formule de réduction de l'intégrale (6) J= erw: (u)&,.(W) Sn (u) du , l étant un nombre entier positif. On a d& ,(u n a ; 2) Ba) ferie) E(u) Eu) = LE Qu) 6, ON ON = du = LE wu) Soul) Sa (u)s S 7 Lei S Eu) Ea(u) Soul(w)S,, À (u) ar US Ig of (WE uU), alu) ? SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES É(u). 61 par l'équation (6) p. 3. Done, par l'intégration, on aura E ; " S LP NE (7) ERO Soul(w) Eau) du = m —— = 3 tO MORNOLE : Par cette formule de réduction, on peut rendre l'intégrale pro- posée dépendante de lintegrale [5,008,054 , si | est pair, ou de 5 : l'intégrale IO Sulu) S, (u) du — si I est impair — intégrales dont nous avons déjà donné les valeurs. Chercher la formule de réduction de l'intégrale (8) T= f£,008, Eu du, n étant un nombre entier positif. On a, par l'équation (k) p. 5, (9) — fön(w Enl) Sle du — —L— fl&40) — 8,0) Eu) du = 1 > E 1 fe Bice = Io Eu) du — J E, t) 5,1 "(u) du 9 Ch — Cp Ca — Eu intégrales dont nous avons déjà donné les valeurs dans les paragraphes diet 12. Chercher la formule de réduction de l'intégrale (10) T= | SEE alu) du , l et m étant des nombres entiers positifs. D'abord, on a, par l'équation (k) p. 5, (11) | Shale) Soule) 5, (u) du = — J £j), Cu) Cu) du — o | — Cu ~—1_ fere,e,@)an . ER Eu 62 AXEL SODERBLOM, Ainsi, l'intégrale proposée sera remplacée par deux intégrales, de la méme espéce que (10) dans lesquelles un des exsposants est réduit de deux unités, l'autre gardant la valeur primitive. — Mais on a aussi das 2 = ^ : à Tey Soul) So) o PSE) Soult) 8,005, 00) + 955200) Sou Cu) Stace) valet) = pS wu) sou Qu) 5,4 Qu) + 9502 (4) 85,00 5, (0) 5, 0052,00) = psu) Son Qo) Sa) + 2550) Wr - Si l'on fait, dans cette équation, p 2 1, q— m — 1, et qu'on l'in- tégre, on aura (12) 1 [35003508560 du + Qm — 1) [ECO 87, (08,00 du = EET En éliminant, entre (11) et (12), une des intégrales | (8o (MS ya (wu) du et EX a (ut) 55, (u) 5,00) du , on aura l'intégrale proposée remplacée par une intégrale de la méme espéce, dans laquelle un des exposants est réduit de deux unités. Chercher la formule de véduction de l'intégrale (13) J= FO MOL du , l et m étant des nombres entiers positifs. D'abord, on a — WE) WIE WE + q (1 — 85, (0) 55 (4) Soule) ru) = (p+ q) (eà — ex) Sat) S, QU) + qs — 0:55 008,005 Qu) + Tp QS, QS Q0) > en vertu des équations (6) p. 3. Si lon pose, dans cette équation, | pour p, n — 1 pour q, et qu'on lintégre, elle se changera en SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES $(u). 63 Ey) S Q0 Un — D (e eu) l 7 QE n-— 1) (e — ex) ipm ll E (toa = Il Eu (14) IFOMO Suu) du = *(u) Eu) Eu) du — — fö, (WE ad. Dans chaqu'une des intégrales qui remplacent l'intégrale proposée, un des exposants est réduit de deux unités, lautre restant le méme. — Mais on a aussi, par la relation &,(u) — PME ey) &y(w) = 1, (6) p. 3, (15) Ja a (US CU) Sau) du — (ea — 2 Fu) MO AO du = = [ere *(u ) Sou (u) 57 (ul du . Parla combinaison de (14) et (15), une des intégrales ae Soulw) 85 (w)du et Ja 7 u) &,, (wu) (wu) du pourra être remplacée par [820,008 öra (u)du , dans laquelle chaqu'un des exposants | et n est réduit de deux unités. Chercher la formule de réduction de l'intégrale (16) J= [SE Cowan , 1, m et n étant des nombres entiers positifs. Première transformation: Par la relation £;(u) = 1 + (ea — ev) &;(u), (6) p. 3, l'intégrale (16) pourrait être remplacée par une somme d'inté- rales de la forme |&,(w)é" (u)du, si n est pair; par une somme d'inté- S od p > Pp grales de la forme IE on) Sonu) §,,(u)du, si n est impair. Mais en con- séquence de cette transformation, l'exposant b serait plus grand que L. Deuxième transformation: On a, par l'équation (k) p. 5, (bye Eco Söu(u) Salu) du = = for; CIE JE E D JE £x Qe u) Sy(u)du . el — Eu 64 AXEL SÖDERBLOM, Par cette formule de réduction, lintégrale (16) pourrait étre rem- placée par une somme d'intégrales de la forme J £40) E), ou par une somme d'intégrales de la forme [s.608,60850) du . Alors, un des exposants sera réduit sans qu'aucun des deux autres exposants ne. soit augmenté. — Mais on a aussi CO (WE) = = pé (u) (4) 7) Saal) + ER Eee + + ra — en) E(u) En Cu) Er (we) EEE + qi; Os OM + nC — ER) = (p 4 7) (Eu) + 987 0) WLW — ri 008 DE CG), en vertu de la relation (6) p. 3. — En faisant, dans cette équation, p=l,q=m—1,r=n—1, et en lintégrant, on aura (18) (U 25 — 1D) ones, RD E (udu + (m— 1) | 65s (à) Su) Sg udu = EEE + (n — 1) fS VET Wu . En éliminant, entre (17) et (18), une des intégrales IB (ETW, U)du Son 57 (u)85 (uw) &(u)du, on la remplacera dans la formule de récursion vå ? p définitive par l'intégrale JEFE OT dans laquelle deux des exposants sont réduits de deux unités. En vertu des équations (12) pp. 5, 6, l'intégrale (16) donne les va- leurs des six intégrales i sin'^" am u d Í sin'*" am u En sin'*" am u an I = , eos^*"amu. A”’amu J AN ^*am u.eos"am ar cos'amu.sin"coamu pum. amu. /A"amau di jme sin” Beamer 5, ins: amu, cos! am u i Alam u Alam u U. SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 65 § 15. Calcul des valeurs des intégrales de l'espéce |5500 8, (w)5(wdu . Calculer la valeur de l'intégrale (1) I = [ES OO On a [Saxe Eu Sn du = SE f 1 Vpl(u)—er Vp(u)—e, | dp(u) 2S Yp(u)—ex Vplu)—eu Vplujer — Vplu)—er Vplu)—en Vplu)—ev Ecl Crus 2) (s — ea) (s — eu) Ys — ea Vs — e» JI REA ds Mere, ds ! TANGER Re — e) V(s — ea)(s — e») +3 ea — ue V(s—ea)(s—e») Puis, on a steers gOS gras ee SG) | GE d rs >” à) fe), dw = — (ev — ea) [§,,(u)§,,(u) du = §,,(u) « Quant à l'autre intégrale, on a, p. 19 1 ds E 2 s du 2) (s — ey) V(s — ex) (s — e») Ja log [Ver == Gy Saul) =P Ves — dl é («| == Cste 1 CINCTUS, et @) [ROMO LOE E(u) il Veu PPS EG Eu Ch — En Ven — ei log (Yeu — e, Su) Verte: 5, (4) + Cste , lorsque (e4 — eu) (€» — en) > 0 . Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 9 66 AXEL SÖDERBLOM, Lorsque (ei — eu) (ev — ex) <0, on a S ds j GE A) "ZO CZ) = ide yc pde mg I arc sin > = 64) - Een fA ene | Va— eu) (en — &) (s— ex) Ve — Aene, = OK ae Mais ex —4erev = (ea— ev) ; 4e + 2erer = 2(er—eu)(®—eu). Ainsi, ona J: ds T (s — eu) V(s — ex) (s— e») 1 öd OG (Sem Gn, = Allen Gm) (Ce) = arc sin —# Z Cste VC — ex) Cn — e) (5 — 4) (n — e) Se = E arc sin Seu — 2 (ea — eu) (Eu — ev) Fou) + Cste V(er Ge Eu) (27 — ev) 64 — ey” e 1 ane ska Seu — (eu —ev) Lulu) (er en), (0)—1] + Cste Yale) 64 — 6» = 1 are gin (Cu Ex ev) Siu(u) ae (ea a Cu) Ew) 4 Cste Yea — eu) (eu — e») er et (3) [Eco D (we, (u) du x a 5i i 1 Ven — e. ew en (eu — €») Eu (wu) — (ex — eu) uw ln Cste , 261 — Eu Ver — Eu £4 — Ev lorsque (a = eu) (eu — ev) 107 Chercher la formule de réduction de l'intégrale (4) J = JADE, MEA , | étant un nombre entier positif. On a, en vertu de la relation £, (wu) Eau) = a m) _ Eu — Ev y Er au (4) , SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 67 déduite de la dernière des équations (6) p. 3, (5) f& alu) 5, (2) 5; (udu = S ums Jos u)$ alu) (udu. ea er ii fs or (u)5, (u)du . € — Eu €} — Cu La formule de réduction de l'intégrale IPOPONT est déjà déduite dans le paragraphe 6; celle de l'intégrale | oa Q0, (w) du dans le paragraphe 5. — Donc, (5) est une formule de réduction de l'inté- grale proposée. Chercher la formule de réduction de l'intégrale np (6) JN ] Eu) Er, (u) 5,4 Qu)du. , m étant um nombre entier positif. On a, en vertu de l'équation (/) p. 5 (7) fred D8 dau = SHE för 00 du X uin f f Fue, (udu . el En appliquant cette formule de réduction à la premiere intégrale qui figure dans son second membre, on parviendra à rendre linté- grale proposée (6) dépendante d'une somme d'intégrales de l'espéce J, = [5,08 (udu et d'une intégrale de l’espece J, = [5500540040 , si m est pair, mais de l'intégrale J, — Jöns ED Eau) du, si m est im- pair. Quant à la valeur d'une intégrale de l'espéce fe (u) 5; (v) du , nous lavons calculée dans § 7. Pour J, voir § 6; pour [é608,008,,00 du, voir les équations (2) et (8). Chercher la formule de réduction de l'intégrale (8) PO OL ONE n étant un nombre entier positif. 68 AXEL SÖDERBLOM, On a EA ber EEE) = Blea — o5 005,00 EE (2) Bi) zum uh u = Ke — eu)E,3(0)E, (u)8 (wu) + klen — ev) 502 (2) 5, (0) Sa (u) > en vertu de la dernière des équations (6) p. 3. — En faisant, dans cette : IMP équation, k =n, on aura, en lintegrant, © fö, = — AO fö (a) EET Ae - LO esr En mm Op En opérant ainsi plusieurs fois, on arrive à l'intégrale J, = Ja 608,624", si n est pair, à lintégrale J, = föl EA(u)du, si n est impair. — Pour J, voir § 7; Pour J, voir les équations (2) et (3). Chercher la formule de réduction de l'intégrale (10) ges n NOLSOBOLLE l et m étant des nombres entiers positifs. On a él — Ev m— — €» m— G0 57 (0) a(t) — 717 EGO (8,400 — Foal) Bre) Eau) = — — ty aS P) E Qu) £a (u) M = — by zT E Qu) C) ÅA 2 PODES OED EEE E el — _ & — &y 1 m m = puni m 2 AS E(u) 57 (u)5,,(u eg. Bd lon mare htt) Eva (tt) + 1 k gt? Em—2 & u s DEEST oA (u) vu (wu) val ) ? Mis gin Og lt oa i t PROP te ee e aye SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 69 d'oà (11) E (u)E™ WE (u) du = Aa E (u) ErU)E | (u) du oA Py") 7 yÀ ST DER où vu vå s 1 för EE 00 du in = = ; cm LL Jam 0 du . N — Gro L'équation (11) est une formule de réduction de l'intégrale a | 5,005,005, 00 du, par laquelle elle pourra étre réduite à des inté- Öv erales dont nous avons déjà donné les valeurs. Mais d'ailleurs, on a E (£0), 008,4 (20) = = PETE WELLE) + qeu — 655087, 025,5 00 8, (28; (0) + | + (ea Er WWF, Aw) = p; (WE ME OEM) TIC — 60555 0057, MEW) (0) + + (ea — en) ET WEL WE, Q0 = (p + Da — ex) SQ) EWE) FET OEE + + (D — PER 05/050) . Si l'on fait, dans cette équation, p=!—1, q— m — 1, et qu'on l'intégre, elle se transforme en (12) $51 0037, (05, (4) = ler — ev) f 55,0057, (WE, (u) du + = (ere) Ex Q0 87, (0) 5,; (u) du + (l — m) J Eu) Se *(u)& 1 (u) du... En éliminant, entre (11) et (12), une des intégrales 940057, (UE, (ude et |5570)57,008,,0)du , on aura une formule de réduction de l'intégrale Jens, 05, 00v plus commode que (11). 70 AXEL SÖDERBLOM, Chercher la formule de réduction de Vintégrale (13) J- fg (WE, (u) (wdu , l et m étant des nombres entiers positifs. On a + (87, (20) NO EN (QS) SE) + ge — DEEDS a) EC) = pst WE, U) £00 8,0) + qler — e») 8 Q5, (u) Sha) Fas) = (p + q) (e — ex) £j (u)5,,(u) Eau) + a (ev — e») 553 a) 5, (u) Bra Cu) + + p55 MEO EA) » par les relations (6) p. 3. — Si l'on fait, dans cette équatiou, p — | — 1 et g =n, on aura, en l'intégrant, å j 502 (tt) Salu) (14) J Pit) eg) yt) mE (CN n Eu — €» n— pi Ee feos, needa = | 1 FER be fee QUIE i l + ei, dex B (uw), „u, (u) du Par cette formule de réduction, on peut rendre lintégrale propo- sée (13) dépendante des intégrales f& alu) 5, (u) du , Ja (08,0) 5, (u) d u , „(U £".(u) du ou u)£, (u) 5” (u)du , dont nous avons donné les va- vå 5,1 vu vå ? Fe dans les paragraphes précédents. Mais on a aussi, en vertu de la relation E;(w) = 1 + (ea — e)£y(u), (6) p. 8, Q5) — fes 005, (ule du — (ae) [Ends ET 004 = = [fe Erz God Piin PRU Ptr gp rmt € SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 71 En éliminant, entre (14) et (15), une des intégrales [ö, Q8, 0055 (u)du et fö on (wu) 5, Q0) E; &,(u)du, on aura une formule de réduction de l'intégrale [5608,00 ‚(u) du plus commode que (14). Chercher la formule de réduction de l'intégrale (16) ji On (u)E(u)du , m et n étant des nombres entiers positifs. D'abord, on a, en vertu de la dernière des équations (6) p. 3, an förenar = A= fe, 00570055004 — PIA f 5,00) £,(u) Sa (u) du . 58 = Gr En appliquant cette formule de réduction aux intégrales qui figu- rent dans son second membre, on arrive à des intégrales déjà calcu- lées. — D'ailleurs, on a — (1,693501 = = P (Cu — e) (0) Salu) Fou) + glea — ev) EU) £7 (w) (u) = p(ea — ev) 5,3 (u) Sj, Qu) Salu) — plea — ex), QU) u) 55) + + la Edina Q8 . En faisant, dans cette équation, p 2 m — 1 et q — n, on obtien- dra, en lintégrant, : DEN) (18) f 8,00 5, (0) (n) du = — (m —1) (n — e) m--n-—1 m-—1 + ee == | E EQ) du, 12 AXEL SODERBLOM, formule de réduction toujours applicable, si ce n'est que m — 1 2 0. — Si m=1, on na quà employer l'équation (9). — En employant plusieurs fois la formule de réduction (18), on arrive à lintégrale J, = [Eco "(w)du, si m est pair, mais à J, = OEM COLTS si m est impair. — Pour la valeur de J, voir § 6; pour celle de l'inté- grale J, voir l'éqQuation (9). — En éliminant, entre (17) et (18), l'inté- grale Jaco tos z(w)du, on aura la troisième formule de réduction de lintégrale proposée, dans la seule intégrale de laquelle l'exposant n sera réduit de deux unités, lexposant m restant le méme. Chercher la formule de réduction de l'intégrale (19) J = [ud l, m et n étant des nombres entiers positifs. Par la relation &,x u) = 1 + (e — ey) 8; (wu), (6) p. 3, l'intégrale pro- posée peut être exprimée par une somme d'intégrales de la forme Jéeoss. (u)du, si m est pair, de la forme IE: 2(u) 85, (0) 8,4 (uw) du , sin est vu impair, intégrales dont les formules de réduction sont déjà données. Mais cette transformation ne pourrait être employée, sans que l'expo- sant | ne fût augmenté audessus de la valeur primitive. — Mais, on a, comme dans l’avant-dernier probléme, (80) J E(u) En (u) (udu = Gu 6» ^ & (u) Er, u) E (u) du — ev — Cu 1 aa =, eO ON odi I and. Cette formule de réduction n’affecte que | et m, en laissant l'ex- posant n intacte. — De même, nul des exposants n'en est augmenté audessus de la valeur primitive. D'ailleurs, on a aussi EEE = (p +) (er — e) Er) + + q Hans a 055, QU) Spal) + pen (u) $5, (EC) — [27 64 — 94 WE On) SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES £(u). 13 Si l'on fait, dans cette formule, p= 1-1, g=m—1,r=n, on aura, en l'intégrant, - (21) SME ME) = (c8 — 1) (6 — e) f Su) Se (te) $5, (u) du + + (m — oe MEN =" föra Sv. (w) Salu) du + (| — 1) Jis WE, (u) Salu) du — vu — (= EA = wen föra (ONE *(u)du . cT ey En éliminant, entre (20) et (21), une des intég grales |: Swen, (uu) Qu)du et fed WE du, on introduira dans la formule de réduction une intégrale dans laquelle le troisième des exposants est aussi réduit de deux unités. En vertu des relations (12) pp. 5, 6, l'intégrale (19) donne les va- leurs des siz lintégrales m f siam u.A"amw 7, > am wu. A" coam u ae ea a L eh J cos! am u.sin”coam u cos!” am u Sin! am ©. cos" am u . sin” coam u d sin’ am u u A de Al am u "" am w. cos” am u : Le : 3 ; sin am a. am u Js am u . sin” coam u. cos" am u du , Je ud du sin” coam u 8 16. Caleul des valeurs des intégrales de l'espéce In §5 p(w) Sm (u) &(u)du . Calculer les valeurs des intégrales (1) Je ORO OLE Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 10 74 Ege AxEL SÓDERBLOM, et 7 (2) J, = |: Eu) Sra (u)& (u) du l et m étant des nombres entiers positifs. On a one (3) [Babs Su (05 (u)du — A 2 et En) (m $1) Ca — «2 Chercher la formule de réduction de Vintégrale 6 — OL OL FOL (5) I = [Er ON OL l et m étant des nombres entiers positifs > 2. Par la relation &(w) = 1 + (e — en) (v), (6) P. 3, russel pro- posée pourra étre remplacée par [EOE Cae = JE ET CNE Cure) [EOE E (du Mais de cette maniére, l'exposant m ne peut étre réduit, sans que I ne soit augmenté. — Or on a (6) ri & (Qu) EL a(u)) = ps (MELE (08, Q0) + qlea — en) (u) Sha Q5, QU) = pe WE WE + q(ex — eu) i 854 (u) Sau) + + p 552 WE Cu) Eau) = (p +9) (ei — ex) BP UE $400 + psn) Ska (Saw > en vertu des relations (6) p. 3. — Si lon fait, dans cette équation, p=l—1,q=m+l1, et quon lintégre, on aura OO (7) Ei) Eu) Su) du (4 + n) (ex — eu) Da 1 1 SI m Tv l + m : edo jee (CE? i008, Q0)du . SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES £(u). 75 En employant plusieurs fois cette formule, on pourra rendre l'in- tégrale proposée dépendante de l'intégrale J, = E008, 00d", si l est pair; de l’intégrale J, = JE COECDE CD du, si / est impair. — Pour J, voir le paragraphe 12; pour J, voir l'équation (4). — Mais de l'équation (6), on obtient aussi E (So) Sea) = p$5 00515 LEE + IE WE U) Sau) — — 9507 (u) Sin (u)5,a(u) = (p + NEE) — q85 (w) 8 Q8, Qu) . En posant, dans cette relation, | + 1 pour p, m — 1 pour q, et en l'intégrant, on la transformera en Sox QS, RO qm —1 l+m ar Im G) Ol O OLE 5,0087; 6), OLE Les équations (7) et (8) sont les formules de réduction cherchées de lintégrale ERO ORNOLLE Que lon en emploie celle par la- quelle le plus grand des exposants / et m sera réduit. Chercher la formule de réduction des intégrales (9) Jı = f & Q0 Spa) Sr (wu) du , Jp = IP OP OO du , l, m et n étant des nombres entiers positifs. D'abord, on a (eu — ey) + (e — eu) Sy) = (e — e)&; (9) , en vertu de la relation (6) p. 3. Done, lintégrale (9) peut être remplacée par (10) 12% Su) Su) du = a oi (E £5 QS (u)du + eee alu) S; (u \er(u)du . er — ey 16 AxEL SÓDERBLOM, En employant plusieurs fois cette équation, on pourra réduire l'in- tégrale proposée à des intégrales déjà caleulées. — Mais de cette ma- nière, l'un des exposants ne peut être réduit sans que l'exposant m n'augmente d'autant d'unités. — Or on a aD EEE = = pj WEL (0) Eu) + q (a — eer (u) Eg) eio) + p (ea — eo SH Go EE Cu) zu) = (PE HE ER (WE (u) — ging MEG WT Q0) — vie WEL Qe (u) , par les relations (6) p. 3. — En posant, dans cette équation, I + 1 pour p,m —1 pour g, n — 1 pour r, et en Vintégrant, on aura E (u) E QU) & (0) he az) — 8,(a) COTE fam +n — I Go == Il Kot SE y Beim JED OISE vera nose ade - Cette formule de réduction a l'avantage sur la formule (10) de réduire un des exposants sans en augmenter un autre. Toutefois, elle laisse le troisitme des exposants intact. — Mais, si l'on fait, dans l'équation (11), p=l—1, q=m—l, r=n—1, on en déduira, par l'intégration, (3) RE = (— 1) föra) NEN dug + m Doe) | 3,60 855 ED (n 1X 62 | ale) 8g 0085") du En éliminant, entre (12) et (13), une des intégrales | $;(u)577 (u)&; (udu n et IE £u) Salu) 5; (u)du, cette intégrale sera remplacée, dans la formule de réduction définitive, par une autre intégrale, dans la différentielle de laquelle l'exposant de &,,(u) est réduit de deux unités. SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES S(u). (n En faisant, dans l'équation (12), / = 1, on aura la formule de ré- duction de l'intégrale | & alu) E(u) £u) du . En vertu des relations (12) pp. 5, 6, Vintégrale |& (u) &z(w &,(u) du (9) donne les valeurs des intégrales a | sin’ am u ? os am u . Sin” coam u m . I cos't” am vu . sin" coam u E, AG amu 4 | sin’ am u . cos” am uw. AN” am uw du . S Ine Caleul des valeurs des intégrales de l'espéce f DA HKD AOL Calculer les valeurs des intégrales Q — X DRO) ROLLER FORO ROLLE | étant un nombre entier positif. On a, par la relation (7) p. 3, (e : : 1 (2) | 504) $,, (4) &, (wu) du = — B pu). De méme, on a, en vertu de la relation (8) p. 3, a ; So Cu) (3) IF OPO & (u)du = — Um Chercher la formule de réduction de l'intégrale (4) J = fö (Er Wg, (udu , uo\ let m étant des nombres entiers positifs. 18 AXEL SÖDERBLOM, On a 2 (WE) = — EEE, — EEE.) — Cp + Sho Qu) Siro — pex — eu) Qu) Sko (u)Syo(u) - Si l'on fait, dans cette équation, p = /|— 1 et q — m -- 1, on en obtiendra, en l'intégrant, _ Sig (u) ROME (5) IEXOE (u) no) SQ) du = : a m = ren [sens 008.) du On a aussi, en permutant les indices 2 et u et les exposants l et m, Seu) So (te) l JL m is SUM pos m (ei Fr eu) NC) Sko *(u)§ (wu) du. (6) [E05 @Wdu = + Qu’on emploie d’abord celle des formules (5) et (6) par laquelle le plus grand des exposants / et m sera réduit. Chercher la formule de réduction de l'intégrale (7) J= Jos (4) Se, (20) dee , l, m et n étant des nombres entiers positifs. Soit | le plus petit des exposants l, m et n. On a, comme dans le dernier probléme, S19) Sno (ww) S5, Q0) 25g sup (G) [wind = — MT PS Fe m uou Jä WEM + (o es il =S NN = (dn n—2 d À d S m € n — I € ) [4.0057 C) ES (u) u SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 19 En appliquant plusieurs fois cette formule de réduction aux inté- grales qui figurent dans son second membre, on rendra l'intégrale pro- posée (7) dépendante de l'intégrale [Se du, si m et n sont pairs, d'une intégrale de l’espéce J Soe) § (udu, si un des exposants m et n est pair, de l'intégrale IP OP OO si ni l’un ni l’autre des exposants m et n ne sont pairs. On déduit facilement deux autres formules de réduction de l’inté- grale (7), analogues à la formule (8), si m ou n est le plus petit des trois exposants. En vertu des relations (12) p. 5, l'intégrale Ja ce, (u)& (u) du donne les valeurs des intégrales l m cos amu. am u ji A du. sin tet? am u 8 18. Calcul des valeurs des intégrales de l'espéce |.) (w) 5, (u)du . Calculer la valeur de l'intégrale (1) J= ERO RO (du . On a [5608,08 C9 du = on © LC 2 Ir )—e1 Vplu)—en Vp(u)—e, Vplu)—er Vp(u)—en Vp(u)—e, 80 AXEL SÖDERBLOM, nes 22 Si — | 1 ds ete, ds be S me E SU MES d: 2 s — ey) V(s — ea) (2) LE SM) == Ve, —@l log {Ve — €2 aD) == ZA), + Cste (3) E (Ye yea S are sin, YA Grå SÖ Ce > que l'on obtient des équations (4) et (5) pp. 25, 26, par la permutation des indices à, u et v. La formule (2) est à employer, lorsque e, — e; > 0; la formule (3), lorsque 4 — e, > 0. Chercher la formule de réduction de l'intégrale (4) J= (8,008,005, (du, l étant un nombre entier positif. Certes, on pourrait déduire une formule de réduction de linté- grale proposée en différentiant la fonction 5,5.) , savoir (5) - EXO C) E (udu = Bun s Mec timete dU ji EQ) E, (u) & Qu) du — = (ex — eu) (ei — e) JW, (W&,(Wdu à Quelque grand que soit l'exposant 1, en employant plusieurs fois la formule (5), on pourra rendre l'intégrale (4) dépendante des intégrales 8008, G0du ; IX ; [53005,0250 du, dont nous avons cal- culé les valeurs dans les Sara apes 10, 4, 18. SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES $(u). 81 Mais on trouvera plus facilement une autre formule de réduction et plus commode que (5), en observant que (6) f51,608, 6) 5 GO dw = EROFFOFFOR (du = [SWE aw) du, intégrale dont nous avons déjà donné la valeur, par l'équation (3) p. 48. Chercher la formule de réduction de l'intégrale (7) J = [Ws l et m étant des nombres entiers positifs. On a, par la dernière des équations (8) p. 3, - 180) lu} = — PE (u) 55 (u) 5 — ee (wu) = — psi We Fe — TEE - 5, (0) = — p&, (u) Eu) &, (u) (1 (u) + ee) — q 85, (0) Siro (u) Ele le) + er = — (p+ Du) u) &, (wu) — p (er — ev) Sho (u) 55 u) (vu) — — q(e« — e») ou) ico (wu) Sv (u) - En faisant, dans cette équation, p — | et q— m —1, on en ob- tiendra, en l'intégrant, el zm S RC Eu) (8) fi & (ww) &",(u) 53, (u) du = — es br IR cect m— UE ING = e) [Ws cm (Qu) E(u) an Nr " Sn ne LODO CE En opérant ainsi plusieurs fois, on arrive à une intégrale de l'espèce J, -[& (QU) S, (u)du , si un des exposants est pair, à une inté- grale de l'espéce J, — | $4,008, (05, (v) du , Si ni l'un ni l'autre des ex- . posants ne sont pairs. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 11 82 AXEL SODERBLOM, Chercher les formules de réduction des intégrales OF Le f SGOOLTOLLTERS LIOFKOL TORE J, = [EA , l, m et n étant des nombres entiers positifs. Par la relation e; — e, = Eu) — Sj, (wu) , (6) p. 3, l'intégrale (9) peut être transformée en fii, eo Bal) Sede = [8500577700808 — (162) |) EDA , ou en Jf SN) So) &,(u)du = = |: EU) Ba (u) EF (u)du + (e3—ey) JE QU) o QU) = (u)du 2 formules de réduction par lesquelles un des exposants est réduit de deux unités, mais non sans qu'un autre n'en soit augmenté de deux unités, le tyoisitme restant intact. Par ces formules, l'intégrale pro- posée pourra étre rendue dépendante de l'intégralo 5j (0)85,()du , due est pair, et dont nous avons déjà donné la valeur, p. 47; ou de l'intégrale j eu) 5, (4) 5, (u) du. Mais on a aussi (10) "CON (WE) = = — pt (WE QE" u) WE (ET (u) —r (ere), ()555 Eu = — (pt gt NRW EEOC) + ler — eu) WT + PS OPMOLMO par la relation (e; — ¢) ®,(u) = 1— E (wu) , aisément déduite de (6) p. 3. — En faisant, dans l'équation (10), p 20, q— m—1, r=n—1, on en aura, en l'intégrant, SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 83 SNC) Fo (tt) 9, (u) (e d 7 (11) Ja SYODMOBTOLLES Br l+mtn—2 SNO Em Eu) du — mA qu i Re) JE Fro eno (WS (u)du. Dans cette formule de réduction, c'est ! qui reste le méme. Mais dans la différentielle de la deuxiéme intégrale du second membre de (11), on pourra, par la relation e; — & = &,,(u) — 53 (u) , réduire I de deux unités, sans qu'aucun des autres exposants ne soit augmenté au- dessus de sa valeur primitive. — Par (11), toujours applicable, si ce nest que » — 1 — intégrale dont nous avons déjà donné la formule de réduction — on arrive à des intégrales déjà calculées. En faisant, dans l'équation (11), l=m=1, ou seulement m=1,on aura des formules de réduction trés-commodes des intégrales J, = (DE ED du et 2, = [WE En vertu des relations (12) pp. 5, 6, l'intégrale (9) donne les va- leurs des intégrales Em di JE cos”amu ms EEE her ID Ive] e EI Se ee Nd sin'^" am u sin” am u sin'^" am u cos” am u “am u ” am u — — du sla —_ du HERE uc EE du. S S - D D 9 D in’*"amu. "amu in’*” am w.sin”coam uw sin""amu.cos"amu 2 6. Caleul des valeurs des intégrales de l'espèce |5,00 5,005,004" . Calculer la valeur de l'intégrale (1) EL OP OO 84 AXEL SÖDERBLOM, Par la relation (h) p. 5, cette intégrale se change en (2) J &,.(u) 5, (0) 8,, (vw) du = J 3, ou) d a. — (e3 — ey) ie "OBNODI = t (0) — log (E, (u) + ,o(u)} + Cate , à l’aide de l'équation (8) p. 3 et de l'équation (2) p. 22. En vertu de l'équation (3) p. 22, l'intégrale (1) est aussi förl) Ene) El) du = Eyl) + Tog (8, ) — Ey (eu) + Cote « Chercher la formule de réduction de l'intégrale (3) Jo = fs 05,005, (od , l étant un nombre entier positif. D'abord, on a 557(w)$, (u) $, (u) = Sj (u)&,,(u) &, (wu) £j; (u) , d'où Eu) Eee — 5) Eau (4) 5, Qu) ei — Eu eh — Eu & (tt) Bay (us) 5, iu) = 20 (&) Ss (u) te Eo (u) BU) 5, u(t) 64 — Eu El — Eu dou, par l'intégration, (4) Jet) CE, ale) du = förs (a), (0) du — (ea — ex) [RE DE 004 Par cette formule de réduction, l'intégrale proposée se réduira en des intégrales föras, ‚du, [EROEMOXLIE si / est pair, ou för, 005,005, (du, si / est impair, intégrales dont les valeurs ont été données dans les paragraphes 8, 12 et par l'équation (2). SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 85 Puis, on a d = zo qu Vau) E) | = (eu — 02) 8 (u) Saal) Ful) — pit Q5, (08, (0) E (v) =) == 1) (eu 14 ea) SHE RE AC) 5 AC) — p C) CP ACDEA C0) ? d'où, pour p—-1—1, (5) il (uw) £u) §,,(u) du = Eu) Eu) + 1 fc & (u)du , formule de réduction plus commode que (4). Pour la valeur de l’inte- grale fi E (u)£, (udu, voir $ 8. Chercher la formule de réduction de l'intégrale 4 (6) Tes 3.03. ROLL n étant un nombre entier positif. On a au; Vi 0085,00) = ~ (ea — en) ECE, lu) — pes — e Bu) BCU), (a) EXC (ea Gr eu) (u) E uu) +? (eu SE er)E,,(u)§ FA) (u) A) = — (en — eu) Eu (u) Soul) + PEt 0055, (0) 87, (0) — p51, alu) 87, (te) > d’où, pour p 2n—1, Eu (7) f £j, (u) Ej, (u) 57, (wu) du = ue x pU qu + fete S Att) du + fs, (u) 5, (wu) & (u) du. La formule de réduction de l'intégrale POP (u)du étant déjà donnée p. 35, (7) est la formule de réduction cherchée de l'intégrale proposée, applicable, si ce n'est que n ——1— 0. Sin=1, on n'a qua employer l'équatiou (2). 86 AXEL SODERBLOM, Chercher la formule de réduction de l'intégrale (8) js fösta En (DE (du , l et m étant des nombres entiers positifs. Première transformation: On a, par la relation (h) p. 5, (9) J: $057,008, (u) du = f SoU) er, (u)§,, (u)du —(ea—eu) | 55, (0) 57,008, (du . Dans cette formule de réduction, lintégrale proposée est rem- placée par deux intégrales, dans les différentielles desquelles un des expo- sants est réduit de deux unités. En lemployant plusieurs fois, on arrive à des intégrales dont les valeurs sont déjà calculées. Deuxième transformation: On a = E (55,00 81,00] = — p 5 (WE, § ol") 5, (2) — gene) CS, (WS, uk) = — p Q8, (08, QE, — q lex — eu) 547 (u) 57, 005, (v) = — psu) 5 (wv) 5 Q0 = (p + MAS eu) 537 (U) 5] (0) AC) ‘ par les relations (6) p. 3. — En faisant, dans cette équation, p 2 1—1,- g =m, on aura, en l'intégrant . eil gm M (10) 2008p us, (onde = — 12780. Pp aa fS 0085, (08, code. La formule de réduction (10) est à préférer à la formule (9), parce qu’elle ne contient qu'une intégrale, dans la différentielle de laquelle un des exposants est réduit d'autant d'unités que les exposants dans ‘équation (9). En l’employant plusieurs fois, on arrive à lintégrale J, = [sins du, si | est pair, à l'intégrale J, = för eig, ons, du ; si | est impair. Pour la valeur de l'intégrale J, voir le paragraphe 12; pour celle de l'intégrale J, voir l'équation (13). —— En éliminant, entre (9) et (10), l'intégrale f 5j, (055,005, (du , on obtiendra encore une for- SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES &(u). 87 mule de réduction, conforme à la formule (10), dans le second membre de laquelle ne figurera plus qu'une intégrale réduite, J Ej 0057, QE, (du 3 Chercher la formule de réduction des intégrales (11) J, — EXOSXONOLE woe = för (EE du , m et n étant des nombres entiers positifs. On a — {plea — e) 8, 0082 (WEW + qe — ey) 5p 00587, 0055, 0] $, (Qu) = — plea — eu) 57, 0085 (US Q8, (u) + Ten — 65,0085, 0087, (WES, (u) = —p& 05/7 (WS 011 — FW} + 25,0055, 0057, — 1] = (p + NEM WELW — PH WAP WE) — WE . En faisant, dans cette équation, p =m et q— n — 1, et en l'inté- grant, on en obtiendra Em En—1 vx Js 60550080 du - TN Er m = 7E EET E ho (u) gr (Uys, ul) )du 3E —=— FO (u) 55, (udu . En opérant ainsi plusieurs fois, on parviendra à rendre l'intégrale proposée (11) dépendante de deux des intégrales J, = [5085,60 du , J, = [5.00 E(u) 5, Q0 du , J, = [iO (u)du, J, = fö (0, (u)5, Qu) du . Pour la valeur de l'intégrale J, voir § 10; pour J, voir § 9; pour J, voir l’équation (7); pour J, voir l'équation (13). 88 AXEL SÖDERBLOM, En faisant, dans l'éqQuation (12), n = 1, on aura gr = Q3) — föl 60d = re RO 008, (du , en employant laquelle plusieurs fois, on arrivera à födda , Si m est pair, à för 005,005,0040, si m est impair. Chercher les formules de réduction des intégrales (ay) jute IE B QE (WE (udu et J, = | & (wE (UE (udu , l, m et n étant des nombres entiers positifs. Première transformation: En vertu de la relation (e, — e,)85, (wu) + (ev — ea) + (eà — ey) 5, (u) = 0, (6) p. 3, l'intégrale proposée (15) ja OE) ONE IE: QD Ep Qu) du — pom = s 085, 60800 du £u — pourra être remplacée par une somme d'intégrales de l’espéce | 5), (w)57, (u)du , si m est pair; de l’espèce [5.008,0081,00 du, si m est impair; inté- grales, dont les formules de réduction sont déjà calculées. Mais par cette méthode de transformation un des exposants ne peut être réduit, sans qu'un autre n’en soit augmenté. Deuxième transformation: On a (16) A 5,608, DE) = = — p3 G0 8, 00872 G0 Ey (a) — 9001 — EEE — — (os — o8 EGO EQ) = — pä GO, (WE) — (+ IHN) a EEE + + 7 (ex — er) Se") 00570) - SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 89 En faisant, dans cette équation, p=/—1, q=m,r=n—1, on en obtiendra, en l'intégrant Is u) Si (u) sy (u (17) f Bi (w) Er, (u) Er (u) du = — ÅL ( x «C = (a) = P SE (ex — en) [EEE du + sat aK PUO) fp Weed. Cette formule de réduction est applicable, si ce n'est que -1=0. Sil=1, lintégrale proposée serait ERO FU) Si (udu, dont la valeur est déjà calculée. — Par l'équation (17), l'intégrale proposée est rem- placée par deux intégrales. Dans la différentielle de la première, la somme des exposants n'est pas réduite de plus que de deux unités, dans la deuxième la somme est réduite de quatre unités. — Dans la formule de réduction (15) c'est seulement dans la différentielle d'une des inté- grales que la somme des exposants est réduite. — Si l'on fait, dans l'équation (16), p 2/—1, q=m—2 et r=n-+1, on aura, en l'in- tégrant, (18) (u) Ej. (tt) Su (u) + ( Hen 1) MENO u) sq, (u u), (u) d u + Je (0 sem en = Zen Gy) fare) ) Fie (u) 5; (u) du — = (li sb 1D) e = 2) ) fört £o (u) 55, (us, (udu = 0 . En éliminant, entre (15) et (18), l'intégrale IE EQ), (wei, (udu , on aura aussi une formule de réduction. Dans les différentielles des intégrales de la nouvelle formule, la somme des exposants est réduite de deux et de quatre unités. En faisant, dans l'équation (17), m — 1, on aura la formule de réduction de l'intégrale f Ej, (0) Fi (ww) 5 (udu . Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 12 90 AXEL SÖDERBLOM, En vertu des relations (12) pp. 5, 6, Vintégrale [,0) $5, 0087, (0) du donne les valeurs des intégrales je am u . Sin” coam u. A” coam u din; cus amu./A"amu j , = u sin' am u a sin’ am u | A am u d 1 A+" am u . cos” am u d = > 9 5 U J sin’ am u ..sın“ coam u. cos” am u sin’ am u ? | du Ji A” coam u . sin” coam u m : : - L sin’ am u . cos" am wu. sin” coam u : sin’ am u § 20. Caleul des valeurs des intégrales de l’espéce IÉOP OP OL Calculer la valeur de l'intégrale (1) J = [ECE OP Ae On pourrait calculer la valeur de cette intégrale, en employant les équations (h), (g) et (f) p. (5). — Mais on en obtient directement la valeur de la manière suivante. On a : 1 {p(u) — ea} dp(u) (2) INO (u)é,, (w) du = — À LAU 2 J Tp) — e (PCH) — ev} _la—e (ds Mec ds Ei 9 e, — e») S— 6p ei eu PE os E Cu) + e S EQ . ev Cu — €y SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 91 Chercher la formule de réduction de l'intégrale (3) J — J SNC Su Q5, (udu , l étant un nombre entier positif. La formule de réduction de cette intégrale pourrait se dériver de la formule de réduction de l'ntégrale 008,098, Ae , en y posant — (L—2) pour I. La même formule de réduction s'obtient aussi direc- tement par la dérivation de la fonction &,'(u). On aura gl (4) [3.0 Ej) 5, (u) du = — Er = 3o [36° EAU) 5, (u) d u — — (ea — ey) (ea — e) Rist) MD) 5, (u)du . Cette formule de réduction est applicable, si ce n'est que /—1 — 0. Si {= 1, on n'a quà employer l'équation (2). — En employant plusieurs fois la formule de réduction (4), on arrive aux intégrales J, — fi E 5, (du , jes f £ (WE, (du , Jy = f (5, (du , J, = [5 005,608, 00d . Pour la valeur de l'intégrale J, voir § 5; pour J, voir § 7; pour J, voir § 11; pour J, voir l'équation (2). Chercher la formule de réduction de l'intégrale (5) J = ES 051, 05,0) du, m étant un nombre entier positif. Il n'est pas possible de traiter cette intégrale de la méme manière que celle du dernier exemple. Car, en substituant — (E +2) pour m, on obtient f: $3, (4) 55, (0) 8), (0) du = [5,055 0)5, Q0) du. , intégrale de la méme espéce que la primitive. — D'ailleurs, quoique l'intégrale IO On ON (9) p. 75, pour [— —1, m — —m et 92 AXEL SODERBLOM, n — —1, se change en JE (WE) ör, (du, la transformée de la for- mule de réduction (12) p. 76 n'est pas applicable comme formule de réduction de l'intégrale proposée. Mais, on a dE (u) 3 eh a = — k(¢, — eu) 5s Cu) ACD) 2710) = — kl — en) 8, (5, 005, Q0) E) ACD) =— kö (Er, (05,00 UL — 8,00] 77 a os — Eu = En St -h 087 028,0) — 3% - 64 — et (u) Sju (u) 5 (u) a CARMEL "m RA EOE ORO > par les relations (6) p. 3. Si l'on fait, dans cette équation, k = m — 1, on en obtient, en l'intégrant, (6) vex ERW (a) du = — 1. 8 — 6e a) m — 1 ey — ev 22 fH, du — f — f, (WE, formule de réduction, toujours applicable, si ce n'est que m —1— 0. En opérant ainsi plusieurs fois, on arrivera aux intégrales |£, (u)£, (u) du, J SE (U)E(u)du , IPC ul) Ej (u) du, dont nous avons donné les valeurs dans les paragraphes 9, 10 et par l'équation (2). Chercher la formule de réduction de l'intégrale (7) j= Jj BW ER (WE, (udu , l et m étant des nombres entiers positifs. SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES $(u). 93 D'abord, on a, par l'équation (A) p. 5, 3i EC) Cu), (udu = | U QUE, (u)du — (ea—ew) för 5 (ww) $3, (w)5 a, (u)du . En opérant ainsi plusieurs fois, on pourra rendre l'intégrale pro- posée dépendante des intégrales I OP 604", ..., dont les valeurs sont déjà calculées. — Mais une formule de réduction, plus commode que (8), s'obtient ainsi: On a E RE U Qu)8,, UE yo) —n(en— 6454, (w)E QS, "OO = — EE (u), ()8,, Q0) 5, Q0) — n Cei — eu) WE u) Er, (u) 55 (uU) = — kB WE (u) EC) — (k + n) (er — EEE + + 2 (eu — ev) 530 u) WE, (wu). . Si l'on fait, dans cette équation, k —/—1 et n=m—1, on aura, en lintégrant Sr) fi u) (u) Eu) du — (m — Ilex — 22 [5025 54); Q0) du = = — E, (u) Sju Qu) — (+ m — 2) (e — s) förs 00 8 ör. (u)&, (u)du . En éliminant, entre (8) et (9), une des intégrales IE hol’) 5, (u)8; (u)du et PESO Er (0)S,,(u)du, on aura une formule de réduction, ne conte- nant plus qu'une intégrale dans la différentielle de laquelle les deux exposants ne sont pas réduits de deux unités. Chercher la formule de réduction de l'intégrale (10) J= = föl u) 53), (ww) 55, (wu) du , l, m et n étant des nombres entiers positifs. 94 AXEL SÖDERBLOM, On a, par la cinquième des équations (6) p. 3, pour l'intégrale f SNO PO (u)du , an föds du — [8,608,008 du — — (e — e) J(u) Siu) Si (udu . On a aussi, par la derniére des équations (6) p. 3, 1 — —P Eu(u)— Gi dn ex — € SEE SO S don 2E | (12) föds 5 ul) (udu = eee — 6 E. Qu) Sy (u)du — - a fc, (u), (u)du . [p — 65 Dans les différentielles des intégrales qui figurent dans les seconds membres de ces équations, un des exposants est réduit de deux unités, les deux autres exposants restant les mémes; m restant intact à la trans- formation (11), ! à la transformation (12). En appliquant plusieurs fois l'une ou l'autre des formules de ré- duction (11) et (12), on arrivera à des intégrales déjà calculées. D'ailleurs, on a E 13,05 ulu) Eu) --—pSt(w) COLE ML) — glen — ex) 8 GO SEU) Au) — v (er — ev) 85 Q0) 81 Qu) Eu) Si l'on fait, dans cette équation, p 2/-—1,q—m-—1,r-2mn-—1, et qu'on l'intégre, on aura (3) — + 1) förl) du + + m 1) (er — s) [00800800 du + + (0 — 2) (e — e) [EE DE du = 0 . SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES &(u). 95 Entre (11), ou répétée ou transformée selon la méthode (12), et (13), on pourra éliminer une des intégrales Jäs CDA Wan, | £08, (wey, (udu , et f Po (u)5;, (u)Sklu)du , et avoir ainsi une nouvelle formule de réduction de l'intégrale proposée. En vertu des relations (12) pp. 5, 6, l'intégrale (10) donne les va- leurs des intégrales fore am u . Sin” coam u a i AT” am u ] : du , : : du 3 sin' am u / sin’ am uw. sin” coam u 1 1c m n d un. / Sin amuw.cos"amu./N'am«u § 21. Calcul de la valeur de l'intégrale ligo mue (niae) : du } Ayant completement calcul& les valeurs des integrales des fonc- tions Su), élevées à une puissance quelconque, les valeurs des intégrales des produits de deux fonctions &(w), élevées à des puissances quelcon- ques, et les valeurs des intégrales des produits de trois fonctions &u), chaque fonction élevée à une puissance quelconque, il nous reste à traiter les intégrales des produits de l'ordre suivant: les intégrales dont les différentielles sont des produits de quatre fonctions indépendantes &u), élevées à des puissances quelconques. | Les indices d'une fonction &(w) désignant, le premier la fonction o(u) du numérateur, le second la fonction o(w) du dénominateur de la fraction (v), on voit immédiatement qu'il n'est pas possible de faire un produit &(w).&(w).$(w).&(w) de quatre fonctions indépendantes ayant le méme nombre pour indice second. Donc, il n'est pas possible non plus de faire un produit de quatre fonctions indépendantes &(w), le premier indice des quatre fonctions étant le méme. 96 AXEL SÖDERBLOM, Ainsi, pour faire un produit de quatre fonctions indépendantes &(u), il faut faire désigner deux nombres différents (0,1;1,3;0,3;...) aux indices seconds, les deux autres nombres (2,3;0,2;...) étant désignés par les premiers indices. Done, il n'y a que deux formes possibles des produits de quatre fonctions indépendantes &(w), savoir: (1) A C2) Eau) S, (u) Sa Cu) et (2) 502 (2) Soul) 5 — lune réciproque de l'autre — chaque fonction &w) étant élevée A une puissance quelconque. Mais il y a des équations, par lesquelles on transformera aisément ces produits, en les remplaçant par les produits des fonctions des espéces déjà traitées. Les produits (1) et (2) ayant deux pôles, o, wi; wi, wu, il faut en chercher des substitutions, ayant les mêmes pôles (et, les mêmes zéros). Les formules de transformation convenables sont FAQ) Su) = SA) SF (eu = ex) Soul) an = ev) ACD) So, (u) zi C) = C) We = (en — e), — (a — 08,00. > (h), (k) et () p. 5. — Dans chacune de ces équations, les fonctions du second membre ont les mémes póles que le produit des fonctions du premier membre. Ainsi, il est toujours possible de diminuer le nombre des facteurs indépendants des produits (1) et (2). Quelque grands que soient les exposants des puissances des fonctions (uw) des produits, en .employant plusieurs fois les formules mentionnées tout à l'heure, on arrivera à des produits de trois facteurs indépendants. Comme il n'y a pas plus de quatre nombres (0, 1,2 , 3), désignés par les indices des fonctions $(w); par suite, comme il n'est pas pos- sible de faire des produits de plus de quatre facteurs indépendants, les intégrales déjà calculées comprennent complétement tous les cas possibles de produits de facteurs simples et indépendants, et dont les exposants sont des nombres entiers. Mais, il y a encore grand nombre de fonctions composées des fonctions Au), dont les intégrales sont exprimables par les mêmes fonc- tions que les intégrales déjà traitées et qui sont d'une haute importance SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 97 pour l'analyse. — Les plus simples fonctions des fonctions &(w), après . les intégrales déjà traitées, sont de l'espéce i du (S"(u) CIN aj" ? m et n étant des nombres entiers. Pour les intégrales spéciales qu'on a pour m — 2, les formules de réduction sont déjà calculées. — En effet, les fonctions E(t)» — — er Yea — ez Ve, — ea satisfaisant à la même équation différentielle *) 5 Sa (u) , Su) I d&(u) (= HG OMG YS DT du on a, en posant S(u) = «, dx? E Ri (=) = Veh) = cr), de VA —b2)(1 ea) | du = et Eom B SOE aj =) (2 — ay VA Ta Sy intégrale de la même espèce que DC Se A JE fous: (Gap a aS = Dos Posen; JA = ft (Al BR Oh). A Ar BAN IC RE Ba b+ 36h. on a) :) a (5.2 P —— = A [ ( ) GAS =I =( p ) ; 2 — ByyX + (2 Pi 3) (a E f lv 9p» — 5 cf : == tO : CO QUE ne 2p —4)B OCDE) fa oe 1) Voir p. 4. 2) Voir Brior & Bougurer: Théorie des Fonctions Elliptiques, p. 438. .. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 13 98 AXEL SÖDERBLOM, »Si la constante E n'est pas nulle, de cette équation on déduira la première intégrale en fonction des trois suivantes, et, comme l'opé- ration peut être continuée jusqu'à ce que l'on ait p = 2, on arrivera à l'intégrale (2 i (a? Te yx xi MU a et aux deux intégrales ada da et Beau. De Quant aux deux dernieres integrales, on a (5) f = = f: &(u)du et "de yx Si, dans l'équation (5), &u) = &,(u), on a (Eu) au = fru) du — a [du Ze. Mes LOW Si, dans la même équation, &u) = $5, (v) , £5; (u) , (uv) , on n'a qu'à employer, pour l'intégration, l'équation de M. WEIERSTRASS diea un) d? ()9 x e = qu 198 00) = — (a — e) (a — e) = = — (ei — e) n) — e» — — (à — ey) E) — es, dans laquelle il faut permuter les indices À, u, v, si le second indice de la fonction &(w), dans l'équation (5), n'est pas A. 1) Voir SCHWARZ: p. 29. SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES &(u). 99 Quant à l'intégrale (4) SER is > , elle se transforme aisément, S40) = 2 par les relations (5) p. 3, en dont nous avons déjà caleulé la valeur dans le paragraphe 1. A po -- d du +B : ; : du Done, il nous reste à traiter l'intégrale plus générale | § 22. Caleul de la valeur de l'intégrale jJ ei Chercher la formule de reduction de l'intégrale (1) 12 — ar lorsque m=1,3,4,5,.., et que n est un nombre entier positif. Pour faciliter la question, cherchons d'abord la formule de réduction de l'intégrale E En mon On a EG) a WE = Ela Q0 — a + Sher 00) — a Ex) + + kl — eu) (ea — En) — a7 EC) + 3e, 00) — aJ; QU) + + 2(er — eu) (er — e) (0) — a Su) . 100 AXEL SÖDERBLOM, En remplaçant £5(w) par £5 (u) = (£y(u) — a} + a, (wu) =...... ; la derniére équation donne P (Ee aj 8, (uS (u) = kl + Bex? + (e4— eu) (e1— ev)a" {5,3 (u)—a} + "m u + QE + D {Sea + 2(2 — eu) (à — ev) a”) (83) — a} + 3(5 + D {ei + -F2(ea—eu)ea—e») a^ 48,5 (0) a" + 2(2h + 3) (e4— euY(ea — 6») ale, (0) —a} + + (k + 2) (ea — eu) (ea — e) £a (u) — ay, d'oà, pour & = — (n — 1), du iM 1 Sa) Au) 1,00 = ay n—1 ts Et) —a}” s (3) 1l+3era? + (eà—eu)(en—e»)a*] Jide 2 cS 3 (3e; + (e — e) (ei — ea] a af, du FET JE) — ay = E aa EY ON {ea + 2 (ea — eu) (ea — ev) Aa x — Et. (Fo = 2n— 5 du 8 LE — e€j)a | — at Me oe fre (502 Cu) — aj? iM — à 7 — eu) (ea — ev) Jeo = : Cette formule de réduction étant applicable pour toutes les valeurs de n, excepté n — 1, le probléme est ramené au calcul de l'intégrale du Jue —a du du P aleuler les val des intégrales | —— — i — our calculer les valeurs ntégr eco e DW E on n'aura qu'à différentier les fonctions {§,(w) — aj^$,,(w)&, (u) et (&, (uw) — aj £, (uw) &,(u) et à transformer de la même manière que dans du Sho (u) cU le dernier probléme. Les intégrales restantes à calculer seront 2— qi, et e . » £u) zx. SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES Ë(x). 101 Calculer la valeur de l'intégrale (4) J= f—— du Soa) — a i On a du MID EEG NN = 02 ui les Met ceri DES V nS (5) =] fau I EE pu) — (ats oc ie nn 1 i du : pb) AS; non 4 : C du Quant à lintégrale |— —7" — , nous en avons calculé pu) — (ex + =) la valeur, par l'équation (17) p. 14. — La valeur de l'intégrale du CET CEE du calcul de l'intégrale LL - Vp(u) — e Les valeurs des intégrales rer 20 ( se donne par une méthode analogue à celle = [wan § 2. et ae se donnent Dm) J Sy, (u) — a ; d'une maniére analogue. JaAcoBr a donné un »tableau de valeurs des intégrales elliptiques de la troisième espèce et au caractère logarithmique»: savoir des in- tégrales ör ama.cosama./\ama.sin?amu.du (k’sinama.cosama.cos’amu.du P = D = , 5 DEED , 1 — £'sin'ama.sin*am u /\am all—k’sin’ama.sin’amu!) ER Der ee 18 umd. du 1 DET = 9 1 — k? sin” am a. sin? am u k? sin? am a . sin? am u 102 AXEL SÖDERBLOM, Jes ama.cosama.du /sinama.cosama. /A?amu. du = = , * = sin” am a — sin? am u /\ am a sin? am a — sin? am ul je am a. A am a. cos” am u. du {2 am a. cotg am a.sin?amu.du 2 = = 9 sin? am a — sin? am u sin? am a — sin? am u Chacune des fractions sin” am u cos? am u . € . € 3 . . 9 1 = k? sin? am a . sin? am u 1 — k? sin? am a . sin” am u /N am u 1 D D 9 = : 1 — £ sin? am a. sin? am u ] — kf? sin? am a . sin? am u 1 A? am u cos? am u = s 3 me D er D sin’ am a — sin? am u ' sin? am a — sin? am u ' sin? am a — sin? am u sin? am u sin? am a — sin? am u est décomposable en une somme de fractions partielles de la forme 1 NM a+sinamu A 3,0) Ainsi, chacune des intégrales partielles dont les sommes sont les intégrales citées de JacoBr se calculent aisément par des intégrales de l’espece (4). — La valeur de l'intéerale 2 du étant calculée, on n'a, pour g { E(u) == al ^) p trouver la valeur de l'intégrale f du — 0 = 2,4 ,B500¢ = A ay ( 1 1 I ) qu'à décomposer la fraction s en une somme de fractions u) — 4 partielles. Une méthode analogue donnera aussi les valeurs des intégrales de l'espéce Jags du, ou F{&(u)} et p{Ku)} sont deux fonctions en- U tières de la fonction Au) 1) Voir C. G. J. Jacosıs Gesammelte Werke. Zweiter Band, herausgegeben von K. WEIERSTRASS. Berlin 1882. (p. 349). SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 103 8 23. Calcul des valeurs des intégrales FI om an ERDE KERN C To = 2 — 2 du | Ku) — adu, ots (u)\VF(u)—adu , = ) Ir PUO] du IF apti Vil Sahu — HO) Calculer la valeur de l'intégrale 9 du = Ee j VE) m 1) Soit Eu) = §,(u). Done, on a i Vp(u) — e | 2 il du = id Ween decane ac aa ve le ORC us 2 Va I Vplu) — eu Yp(u) — e» V 1 s 9i au) x 1 do => = | 1 y 0 = — plu) . Ye Vaca) (p oo - 129) Posons 6 — $ -- k et déterminons k par l'équation Bh ab Ge sete an om Alors, on aura ds NA e DES EE NN 104 AXEL SÖDERBLOM, 2) Soit &u) = 53, (wu). On a du 1 ds Of ES nr lee (ae) E Vs—eiVs—euYs—e,Ys—(a-Lex) - 3) Soit Su) = $,(w). On a, (10) p. 3, du * 1 I d$, (wu) VE, Cu) — & Er VE, (wu) ere wt) EE — € — 5,0) ev — € Posons §7,(u) = x. Done, on aura du => (5) | & (u) — a ED Ve» — ea ees a) (« — 1) (« 22) | er intégrale de la méme espèce que l'intégrale (4). — Les différentielles dz ——, on Va — e) — BY — yXx — 9) les transforme immédiatement en la forme normale, (2) p. 1, par la substitution mentionnée p. 12. — Pour calculer les valeurs des intégrales a £2 = nn u IE du, [VE ay Je (£(u)) V&(u) — a du, on n'aura quà VEG) — a employer les méthodes de 1), 2), 3), à décomposer les différentielles en termes partiels et à appliquer les méthodes données dans le $ 1. : 3 du Remarque. Ayant déduit les valeurs des intégrales |. — V&@) — a ..., nous avons donné une extension essentielle à la formule de réduc- de ces deux intégrales ayant la forme tion (3) p. 97. — Done, on peut calculer la valeur de l'intégrale Jeg , non seulement lorsque p = nombre entier, mais aussi (uy — a} lorsque p = nombre entier + : Calculer la valeur de l'intégrale F{E(u)} du (6) Tj VIL — a£] (1 — bä) ou F[&w)) désigne une fonction rationelle de la fonction S(u). SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES $(u). 105 1:0 Soit Eu) =§ ,(u). — On a, en vertu des équations (8) et | FEC} J YU QU — FW) du = ^ FE, (u)| d £,;(u) (alt= ONDES ce eo © 20 Soient a, 8, y, 0 les valeurs des a, b, e, — e, €, — ea, quan- tités prises dans un ordre queleonque. Ainsi, on a IE. du = [0] d 5, (u) VE = Bü JV OA DZ Oro) Supposons que aß =yd; et substituons §,)(u) Veß=x. Ainsi on aura xf Fis(u)} = | Fi (x) m VATES TS TE gj ^ V1 + ba? JL OM Jb UT IL ae ! où F,(z) désignera une fonetion rationelle de z. — L'intégrale (7) étant calculée *), la valeur de l'intégrale (6) se donne immédiatement. — Ainsi, l'intégrale (6) est égale à une somme d'intégrales elliptiques, si af = 70, c'est à dire, si (8) HEC aN ORO) en a : O° B= en) 2:0 Soit &u) = Sj (u). On a, (8) p. 3 et (11) p. 4, Fu); VIL — aË(u)} (1 — 68 G0 E, AGRO) VE — esi, (HL — 687, (Hn — e — 8 00H — 2) — 81.02] Ci = ds,,(u) . 1) Voir Berrranp: Traité de Cale. diff. et de Cale. Int. II 66. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 14 106 AXEL SÖDERBLOM, Ainsi, on voit, que cette intégrale laisse se transformer aussi dans la forme (7), si JI 4 En — 4) 9 1b = - = be E . ©) GE) oT Be 3:0 Soit Au) = £,(w). On a, (8) et (10) p. 3, F{&(u)} Wea t= meo) IT = bF(u)} )} i FAG, (2) 8, (u) ur Vat a& (u)}{1—b&,(w)} {1— AO En ,(u) du = Cette intégrale laisse se transformer aussi dans une intégrale de la forme (7), si Wein I d» (10) ab — = ; 5 ön — 64 Oo n—e Ainsi, les équations de condition (8), (9) et (10) déterminent les cas dans lesquels l'intégrale proposée peut être transformée immédiate- . ment dans une somme d'intégrales elliptiques. En faisant, dans lintégrale (6), &u) = &;(u) = sin 9 E(u) = &x(u) = sin? , b —1 (ane o. os) Gy = Ög E(u) = Eu) sin 9 , b—1,a— TET. pem £g — 63 l'imtégrale (6) donne les valeurs des intégrales dg Ia — K* sin? 9) (1 — E sin? 9) (1 — kk? sin? 9) ? | sin” Fd I J VAE sin? 9) (1— k? sin? 9) (1 — £P ein? I) | SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 107 | sin* Idd VGA — # sin? 9) (1 — ki sin? 9) (I — 2A sin? 9) | | dd tacos VESTRE ST Nee kh? sine) calculées par M. Roserrs'), outre les valeurs d'un grand nombre d'au- tres intégrales analogues. En vertu des relations (12) p. 5 et pourvu que a et b satisfas- sent aux équations (8), (9), (10) l'intégrale (6) donne aussi les valeurs des intégrales | sin am u | Î Fitg amu} med | Aamu | dis V1 + A tg?am u + B tg*amu Vi n ATE sin? am u psin'amu n ?^amu Aíamu F {sin am u! F {cos am u} d | u , du J yi + Asin? am u+ B sin” am u ; VI + Acos?amu+ Bcos!amu [ F{A am u} VICE AM amu EB Kamla § 24. Calcul des valeurs des intégrales i VECU) du , oe u) — a M. WEIERSTRASS, par son équation, aussi commode dans la pra- tique qu'importante dans la théorie, d oa (Oy du o;(u) == "he Ou) = — (ea — ey) (ex — ev) &(w) — e = eo eee 1) Voir Roserts: A Tract on the Addition of Elliptic and Hyper-Elliptic Integrals p. 53—62. 108 AXEL SÖDERBLOM, (6) p. 98, a donné les valeurs de toutes les intégrales de l'espéce fe@ —a’\du.— Par les formules (17) p. 14, (6) et (7) p. 19, (5) p. 101, (3) p. 103, (4) et (5) p. 104, nous avons calculé les valeurs des intégrales pe COM {is u) — aj du i: a à gu ey lu) — a? du.— lea , IS ) J , E(u) — a VE) — di VÉ ( ) : Done, il nous reste à examiner s'il sera possible d'exprimer les va- leurs des intégrales VEG) — a du et, UNE V&u) = a , Sans employer des intégrales Abéliennes. Calculer la valeur de l'intégrale (1) J — | = = {VE Celie On a 5 du dE, ;(u) (2) 4 J Y£; Qu) =I V5, GO — (eu — e2) Eu} 11 — Ces — en) Qu) da DE EM a ee Vall NE) 5 @ Ven — e Eau) ; bP = : En — € Cette intégrale a été calculée par Legendre. En employant sa formule de substitution (Legendre: III, p. 334) (3) ka +1 = ay on aura dy Ya(1 — 2) (1— Ea?) = ath e — SE fe an ere = Yy--2Vk Vy—2Vk d’ou ^ du dy 4 1 4 207 |) = 0 pem e cese V) V ; Y&,;(w) Tnt Vy + (1 +) Vy — (1 + &) dy 1 E RAE > 2 Arena Vy — (1 4- £) x SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES &(u). 109 DR Dans l'intégrale J,, posons y = Sens yk et s= p(v;& ; & ; &). Done, on aura aa 9 9T — a= YE. a= YE (tte 2 YE-E (1+ 8) 3 3 3 et : ds (5) J = — — ee E a i | Y4 (s — 2) (s — 4) Dans l'intégrale J,, posons y = o+5 2 yk et o = p(w ; e, ; "E &). Done, on aura = : | 2 VE — Q0 4 0j a= iin s (040053 wA ee dx et (6) J, = — | = ae - — [ee = |" : J Valo ^ ^ Les valeurs des limites v, , v, ; ww, , €, se donnent par les équations Da hg tela T ab är VE NT pe)=y +? VE TEES EY Ve = GF Ves = €1$oa(w) +1 Du RET (Oly TER Em Ve» — ei Ves — e lu) + 1 CIR NER Ven — eis, (v) TIE pw) = Calculer les valeurs des intégrales du 5 = JV Ente du sels = [VER du = aa : Egi 110 AXEL NÖDERBLOM, En vertu des équations (8), (10) p. 3 et (11) p. 4, on a > qu d$; (u) (S) |) —— = Leo eat en WE Er et ^ du MO d$&, (wu) (9) dee t £p — Öv a EOD E 1 då, »(u) Ven Vg e —g mum intégrales analogues à l'intégrale (2). Hors la valeur 0 de la constante a, il y a encore quelques valeurs spéciales de a pour lesquelles l'intégrale je Uu se donne immédia- Y&(u) — a tement: 1 1 Ven — o is Eae da | — „ans (D) elus LI » 818(u) — 8, Cu) ; = en gc: Wen = Cl Wes en x Vea — e , + Ve, — ei siu) = & (u). Le théorème remarquable de Legendre d’après lequel une intégrale 2 di I Gs 2520) deux intégrales, J, , i. yas p. p a été généralisé par JACOBI. Jaconi fait da ae — 1) à a da 1 ainsi que l'intégrale , laisse se trans- Va = HM stes Prey CIL 4. Zu CI m Former aussi en une somme de deux intégrales elliptiques, transforma- tion possible, parce que le produit (— 2 (— x4) = (-Exa)(4- 4a), comme, dans le polynome de Legendre, le produit (— z)(— ka) = (+ 2) + £a). — de l’espece , (2) p. 108, est égale à la somme de voir’) que l'intégrale plus générale lj 1) Crezze J. VIII (1832) p. 416. SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES &(w). 1 On peut employer cette intégrale de Jacosı à chercher d'autres valeurs spé- ciales de la constante a telles qu'il soit possible d'intégrer les différen- du Peles uu c. VS) ad. AR y Soit “day 10 Je ten, V, / VE) — a : t ue A 1 1 5 Les fonctions elliptiques & (uw), — E(t) ee — (9 ye. 5,(u) satisfaisant à la même équation différentielle 1 Ves = A Ver eA ay net r.— En substituant z —r + 2(a@—r), on aura (e— à) (@ — 1) (2 +») (@—0) (x + 9) = = Cste z(1 a eye repens) = USB all = Meat aan), 112 AxEL SÖDERBLOM, 2 dp (GP : 1 gi = = Mei. . De cette équation, on trouve, outre a = ==, N 2r(e+r) Ven — ei la même valeur spéciale de la constante a que nous avons déjà trouvée, 3 r N, p _ BVeu—e+Ver—er — 1 = 4 Were D'une manière analogue, on trouve aisément autres valeurs spé- ciales de la constante a, telles qu'elles permittent la transformation de la différentielle da dans la forme V(s — 4 — (a — e) — (e we) dy Vy (1 — 2) (1 + xy) ( + Ay) — z2y) En vertu des relations (12) pp. 5, 6, les intégrales (1) et (7) don- nent les valeurs de non moins de douze intégrales; et de même, linté- grale (10), pour les valeurs spéciales de la constante a. § 95. : Caleul des valeurs des intégrales | du I du du EOF asQ) ' J EO OP a J Kj) ES TOES Dans le paragraphe 22, nous avons calculé les valeurs des inté- du : grales de l’espece _ . Dans ce paragraphe, nous examinerons S(u) + a les intégrales plus générales, la constante a étant remplacée par une fonction &(u). Calculer la valeur de l'intégrale du pes ; (1) J Soul) + aS, (u) SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 113 On a (eu — e)&, (0) = 1 — S, > Cu er) = $,00—1 = SU — Sw} , d'où Yea — e»: — ey&, (u) = VIE (u) E) et Ver — e — @y§,,(U) = = & (wu) V1—&,(w). Done, on a f du — du 9 [Jo SEHD = ———————— > ra Ve “NER rs Ver Eom | m: E, (ud &, (wu) m NON OM CR CE CETERI ee, är f cde ve EC) UU MIR En faisant, dans lintégrale (1), & , v — 1,2,3 , l'équation (2) don- nera les valeurs des intégrales [ cos am %./\ am % zm | cos am u 2t J sin am u {A am u + a cos am uj sin am wu (1—+ a cos am u! am u Re 5 — il -J sin am u {a+ A am ut Calculer la valeur de l'intégrale je du (3) py (uw) + as, a) On a = (u) — ag e 4 cornu nde et an if 1 ds 2 no een Vs — ex Je) +5) IEEE 2/1—2a(s—e)s—e) ys—ei poe Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 15 114 AXEL SÖDERBLOM, En vertu des relations (12) pp. 5, 6, l'équation (4) donne les va- leurs des intégrales D sin am u . COS am u 2m i sin am v. cos am u p. sin? am w+ a cos am u . A amu sin? am u + a cos am u 4 | sinamw. A am wu du jJ sin am u. /\ am u qi sin” am u + a cos am u . A amu sin? am u + a A am u à sin am u * sin am u ——— du ,|—— == qu. sin” am u + a cos am u J Sin” am u-- a AN amu Calculer la valeur de Vintégrale du (5) er : s lu jl I— à ds 6 | EXT NALE jh 4 | A m © MORE Qu) 2) 8 — ey —aXs a) Vs— by Vs T a S = Gil ; ds AIG Gy m OS — GA ys =, + En vertu des relations (12) pp. 5, 6, l'équation (6) donne les va- leurs des intégrales i cos am u cos am u j Wa i Cin sin am w+ a cos am u . sin coam u sin am u + a cos? am u i am wu. sin coam u Ê am u | A = du, J An _ du sin am u . sin coam u + a A am u sin am u + a A? amu | cos am u zn is du D 9 a En = sor 0 sin am u. COS am u + a sin am u—t a /\ coam u Caleuler la valeur de Vintégrale du 2 LE TO SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES $(u). 115 On a n du ds 1 i 1 FORM OM TE TENTE er ME ds | Oy (eae, arse Vs — ev En vertu des relations (12) pp. 5, 6, l'équation (8) donne les va- leurs des intégrales [ cos am u . Sin coam u d [t cosamu 4 J sin am %. Sin coam u + a cos am u J a+ sin am u n A am u du ih A am u T LE HI MIN Ree EEE 1 J sin am u + a /\ am u. sin coam u a + sin am u | du J du . ? . J sin am u + a cos am u sin am u + a A amu Calculer la valeur de l'intégrale 9 a te che > nee On a P du 1 Si ep ds 10 = ENE D aS a NER | | Su) + a 5, (0). Ir — ey) — a'(s — €1)(s — Eu) ys — Eu Vs — ey ae 4 a se er ds NENNEN. ys—e En faisant, dans l'intégrale (9), 4,4,» —1,2,3, l'équation (10) donne les valeurs des intégrales if du J. du ai A am u 25 el — : | tg amu -- a A am u J tg am uw 4- a /A coamu” sinamutacosamuAamu ? i cos am u. /\ am % [ du A ES Sd D 4 . > ee J sinam u.cosam u -- a A am « J sin am u + a sin coamu ’ sin coam u - du J a + sin am %. sin coam u 116 AXEL SÖDERBLOM, Calculer la valeur de l'intégrale du = ah On a (12) i du 2 é S QU) . d& (w) H Jo dr a & su) Eko d PE. Eu) Fo) NT S10) dö, (u) | dz £u) — a Eu) en u = | E His af, dao GG C= C=) Te a il dx $3 o5 = = > © = > & = Syo . (a? (ey — ey) — (ea — &)} - (à — NT Ve =n (ep ON) L’équation (12) donne les valeurs des intégrales I sin am u | sin am u sin am u re D cosamuta/ amu eos am u + a Aamu+a Calculer la valeur de l'intégrale (13) pS de. On a a du E(u) + as TON n du ok Sen) d NC EOS ne SG—2)' Ve m a i ds +3) Goa En ym 'équation (14) donne les valeurs des intégrales [ sin am u . Sin coam u $n i sin am % . COS am u = S ; 9 = J cos am u . sin coam u + a sin am u cos” am u + a sin am u 2 | sin am u en j sin am u. A amu ü n "n — -. 9 J A,amu-- asinam u.sin coamu /N am u + a sin am u sin am u ff sin am % = du : du. 1 + asin amw.cos amu 1+4+asinamu./A amu SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 17 Calculer la valeur de l'intégrale » du vo Mc: On a ‘ du GET ds 16) JE NS ag, Q) — Ji Gelee Vs PM Ree a | IL ds (s— ea) a + eu) —s} ys—e L’équation (16) donne les valeurs des intégrales i sin am u tg am u j = ; dam | So Eu s cos am u + a sin am u . sin coam u 1 + a sin am u f sin am wv. sin coam u TUNE sin am u m A am u . sin coam u + a sin am u 'J Aamu(l-r-a sin am u) ; in am w. cos am u "sin am u. A amu SPIKAT Wise 2: du , | A du. cos amu + a sin am u J Aamu--asinamu Calculer la valeur de l'intégrale ‘ du (17) Jes J . + J Sol) + CQ a jus du Tuae S— €» ds m = = — Sr. (u) +46,(u) 2 (s— e2)(s— ev) — (8 — Een) Vs—euys—e» al 1 ds ee von: Be L'équation (18) donne les valeurs des intégrales sin am u ] sin am u ./N am u d 2 TROIE : u, cosamu-asınamu./ amu cosamu.Aamu-+tasınamu ji sin am u Ak i sin am u . cos am u ie aa FT LEP VEN HSE + NINA , SA — /\ am w + a sin am u. cos am u cos am u . /\ am u + a sin am u i sin am u a | sin am u . sin coam u "S LI n , MD MSAFE =, >. 2 rp pei . 1 + a sin am u . sin coam u J sin am u + a sin coam u 118 AXEL SÖDERBLOM, Calculer la valeur de l'intégrale lu 1 pens C m moe On a (20) du , SJ SEC? ds J ey (u) + a5, (Cu) — 2 J (s — ex) (d ey — ey) — (à — 1)s} Vs =e; § = Gp a 9 Ca Ge) = CE Ts) L’équation (20) donne les valeurs des intégrales | du sin coam u - , = . cos am U + a sin coam U il + a A am % . Sin coam uw jJ cos am u . /A amu /\ am w + a COS am u Calculer la valeur de l'intégrale n du (21 te j j : EXON WE) On a : &,(u) — as (0) e» |; EEG Wo ere er) 1 d 5 a(t) | Eau) 5 (u) da = Aa IP) Ve i 1 da Bu) | Be... (I — a) — (ey — ex) — a (e ee Vie Dena L'équation (22) donne les valeurs des intégrales ft cos am 4. Sin coam u A i A am u = > s cos am u + a sin coam u A amu. sin coam u + a i du cos am u + a A am u = SAC) . du , SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES S(u). Ing Calculer la valeur de l'intégrale UE "m du = Beh: carcass ahs On a fs lu 1 a0 ds 24 cae a= 94 Gn a ier Te Ter el 8 — n ds ECDC en L'équation (24) donne les valeurs des intégrales D du | du . n Lue rr RI PUE — sin coam u - a A, amu J cosamu--a A coam u E | sin coam u | cos am u 5 1 à + cos am % . SIN coam u a + cos am u. A am t CU < a | cosamu ay | A am u. sin coam u a + cos am u . sin coam u sin coam u + a A am u du . Calculer la valeur de l'intégrale du 25 A Pede SAC) NONSE qr En vertu de l'équation (4) p. 5. on a lu du 26 js 2 i I e U) S, (es) + E (00) = (G= a) Soul) +a Sms Soul) du du p! du = On d EE jb em = |); + aS (wu) — (er — eu) S, (v) x : E uu) — n a: MO j intégrales dont nous avons déjà calculé les valeurs. — En vertu des relations (19) pp. 5, 6, l'équation (26) donne les valeurs des intégrales 120 AxEL SÖDERBLOM, sin am u sin am u = : du, = - du , cos am u . Sin coam u + a sin am u cos? am w+ a sin am u sin am u . sin coam u de sin am V. /, coam u dum : : j T TN A am u + a sin am wv. sim coam u /\ am w+ asin am wu. A coam u du I. sin am wu. COS am u un | sinam u. am u a + sin am wu. COS am u J ad sin am u. A amu Calculer la valeur de l'intégrale du (27) =| EOLNOEN. En conséquence de l'équation (k) p. 5, on a du "ed alu "ue a ef x S 0S, (0) AP a AER = ts à i S) Fi j intégrales dont nous avons déjà caleulé les valeurs. — En vertu des relations (12) pp. 5, 6, l'équation (28) donne les valeurs des intégrales cos am 4. A am u cos am u j A du ai : du , sin? am u + a cos am u . /, am u sin” am u + a cos am u i. A am u m sin” am u + a A amu Calculer ia valeur de l'intégrale du 2 CRORES (DE + a En conséquence de l'équation (/) p. 5, on a x du du du ee es J S QU) Shy (u) ap a 5 QU) Sallis 2 S QU) UE En vertu des relations (12) pp. 5, 6, l'équation (30) donne les va- leurs des intégrales » sin coam u cos am am u.sincoamu--a J /Aamu-+asincoamu ; cos am v. /\ am u Juni AT du cos am vu. A, amu-+t a SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 121 Caleuler la valeur de l'intégrale du (31) Ri ) Soul) Sen Qu) 3r e OE b En conséquence de l'équation (Ak) p. 5, on a s lu - d'u NUE Go @) (ef M A COE Es AS ye) == b så Sw) cd 9; | #0) ra 035 En vertu des relations (12) pp. 5, 6, l'équation (32) donne, outre 1 ? | 1 les valeurs des intégrales que l'on peut caleuler à l'aide de l'intégrale (27), les valeurs des intégrales | cos am %. A am u : T = Fi Fe ae is ES - ANS) J sin? am u + a cos am u . /\ am u + 0 cos am uw. /\ am wu. Sin coam u » f cos am u d cos am u — L3 ey 3 pec c El 1 + a cos am u + 6 cos am u 1 + a cos am u + b eos” u | cos am v. /\ am u. sin coam u dam = = —— U, cos amu. A amu-+asiın’amu.sincoamu+bcosamu./\amu.sıncoam u 2 /N am u TR j: A am u ay | 1+a/amu+b/amu JE AR vo A ean Calculer la valeur de l'intégrale du (33) J— |— xm ir J Ej (0) 5) + a, +6 En conséquence de l'équation (h) p. 5, on a d lu NEL of vu 34) | — -Rfe + K, | — 64 JS oa Ko i nes ard Soulu) — 04 En vertu des relations (12) pp. 5, 6, l'équation (34) donne les va- leurs des intégrales N f sin am u i sin am u : - oil, : 5 du sinamu+ta/A\amu+bcosamu.sincoam wu J 1+asinam u+bsin’amu Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 16 122 AXEL SÓDERBLOM, | sin am *w. sin coam wu , ; . : = du /\ am u + a cos am u. sin coam u + 6 sin am u . sin coam u : | sin am %. /\ eoam u im = = & J Aamu+ a /\ coamu-+ b sin amu. /, coam u : | sin am u, COS am u J 1 +acos amw-+bsinamuw.cosamu — Á sin am u ur - du J sin am u-- a /\ am u + b A coam u Calculer la valeur de l'intégrale 35 s à du (35) J = | SO) Sul) + CD) +6 En conséquence de l'équation (/) p. 5, on a aussi du zo er dm du COM En 1 Le IS + E ÈS | Sj, (0) Siu) + a, Q0) + b Soul) —05 EON OE En vertu des relations (12) pp. 5, 6, l'équation (36) donne, outre les valeurs des intégrales que lon peut calculer à l’aide de l'équation (26), les valeurs des intégrales S | | sin am u 23 ~ . . € . ? sin am u + a sin” am u. A coam u + b cos am u. sin coam U p sin am % . cos am v. sin coam % 2 cos am u./ am u + asin’amu.sincoamu + bsinam u.cosam u.sincoam % sin am v . COS am u 1 du , 1 + asin? am u + b sinam u . cos am u UNE | j sinamu./\ am u J 1+asin’amu+ bsinamu./\amu , Calculer la valeur de l'intégrale : x 2 du (37) Uc J Ej Q0) $, (2) + 5,04) + : SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES §(w). 123 En conséquence de l'équation (l) p. 5, on a POS 0; : C 5 )— Os R du xh du K i _ du 8 = — => Fe OER En vertu des relations (12) pp. 5, 6, l'équation (38) donne les va- leurs des intégrales | du 1 + a A am utb cos am u. sin coam u | A am u 7 Le Be = ( J 1t+aAamu+bcosamu. A amu.sin coam u : | sin coam u T = = (24 J A am % + a sin coam u + b cos am v. sin coam u : . cos am %. sin coam u AUS sin coam u + a cos am u . /\ am u + b cos amu. sin coam u c 1 + a cos am u. A am u + b cos am uw. /\ am v. sin coam u i eos amu. A amu | ING -—— du (=) | cos am u du cos am u + a A coam u + b cosamw.sincoamu — ' Cy, | cos am u . /\ am u . sin coam t lu(—) I : du (— J sin coam % + a cos am vu. A, am % + bcosamu. A amu.sin coam v | cos am u . sin coam u n = = - G ^ cos coam u + a cos am wv. sin coam u + b sin coam t. /\ coam u v pt 4, au lieu de 2(m —1) - lisez m— 1 +f 9, ligne 12 » Pag. » » » » » 2 ajou » tez (4) p. 25, (5) p. 26 UBER DIE DREHUNG EINES STARREN KÖRPERS, AUF DEN KEINE KRÄFTE WIRKEN, UM EINEN FESTEN PUNKT NAT. LINDSKOG. (ÜBERLIEFERT DER K. SOCIETÄT DER WISSENSCHAFTEN ZU UPSALA D. 8 März 1884.) UPSALA 1884, DRUCK DER AKADEMISCHEN BUCHDRUCKEREI, EDV. BERLING. À D ü ' j 1 1 Y. ak eed i D | + ” | y : Ex - xr ES N Su D 5 L í he * " = E a L a = ; u " r 4 ns jig 5 + e (MN å 1 x e n \ 3 pu À n sary ie ‘+ ctt a ENS” LIT TN IT ÜBER DIE DREHUNG EINES STARREN KÖRPERS, AUF DEN KEINE KRÄFTE WIRKEN, UM EINEN FESTEN PUNKT. (Das Problem, mit Wkiersrrass's elliptischen Funktionsformen behandelt.) Das Problem der Rotation eines starren Kôrpers, auf den keine Kräfte wirken, um einen festen Punkt ist zuerst von Jacogr vollständig gelöst‘). Seitdem haben GREENHILL ”), HERMITE ”) und KIRCHHOFF ^, sich Jaconis elliptischer Funktionsformen bedienend, auf verschiedene Weise das Problem behandelt. Der Letzte hat es doch nicht vollständig zum Schluss gebracht, indem er die eine Grösse (die im Folgenden mit wy bezeichnet wird) nur zur Quadratur geführt hat und nicht gezeigt hat, wie man das Integral derselben finden kann. Meine Absicht ist nun, demselben Weg wie Kircuuorr folgend, aber indem ich mich WEIERSTRASS'S elliptischer Funktionsformen bediene, das Problem zu lösen. Dadurch wird gewonnen, dass sich auch die letzte Integrierung (die, wodurch man y bekommt) leicht ausführen lässt. Seien z, y, z und §, 7, C die Koordinaten eines Punktes des Körpers, auf verschiedene Koordinatensysteme bezogen, beide mit dem festen Punkte zum Anfangspunkt, jene im Raume fest, diese im Körper fest, mit demselben sich bewegend. Die Achsen der 5, 7, C seien zu- 1) Crelle B. XXXIX, (1850). 2) Quarterly Journal B. XIV, (1877). 3) Comptes Rendus de l’Acad. des Sciences T. LXXXV und T. LXXXVI, (1877 und 1878). 4) KırcuHorr: Vorlesungen über mathematische Physik, Leipzig 1877. S. 63 u. f. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 2 Nam. LINDSKOG, gleich die Hauptachsen des Körpers im festen Punkt. Die Cosinus der Winkel der 5-, n-, C-Achsen mit denen der x, y, z mögen aus folgen- der Tabelle erhalten werden. S ge UH a, | e, a, y | Pi | Pe | Bs SINT Ne UE _ U Der Winkel, welchen die Knotenlinie der Ebenen der &7 und der zy mit der «-Achse bildet, wird mit yw; der Winkel, welchen dieselbe Knotenlinie mit der §-Achse bildet, mit g; und der Winkel, welchen die beiden Ebenen mit einander bilden, mit 9 bezeichnet werden. Die Winkel v, q, I sind also die sogenannten Euler-schen Winkel. Denken wir uns nun um den Anfangspunkt mit der Einheit als Radius eine Kugel beschrieben, und bezeichnen wir die Punkte, wo die Achsen die Kugel durchbohren, mit den Zeichen der Achsen und den Durchbohrungspunkt der Knotenlinie mit D, so erhalten wir leicht aus nebenstehender Figur, wenn wir sphärische Dreiecke, für welche immer eine Ecke in D liegt, betrachten, folgende Gleichungen: cos pcos W — sin q sin v cos I , — sin q cos y — cos p sin y cos I , sin y sm I , COS q sin y+ sin pcos v cos 9 , — sin q sin y + cos q cos y cos I , — cos y sin I , sing sin 9 , = eos o sin I , eos I . DREHUNG EINES STARREN KÖRPERS. a Die Drehungsgeschwindigkeiten um die &, z-, ¢-Achsen nennen wir p, q, r. Durch Zerlegung der Drehungsgeschwindigkeiten E um Oz (OÖ ist der Mittelpunkt der Kugel), EP um OC und d) m dt OD in ihre Komponenten längs der &, 7-, C-Achsen bekommt man die Gleichungen: p=sing sin I oY | cosy dö | dt dt (2) q = cos p sin & LL — sin , Die Bewegungsgleichungen sind bekanntlich die Euler-schen Gleichungen '): > dd d » K, = (K, — K,) qr , 3 fe OSE te Sie (3) Yo di = (K,—K,)rp , CP 2 K, -- = (K, — K,)pq , wo K,, K,, K, die Trägheitsmomente des Körpers in Bezug auf die 5-, 7-, C-Achsen (d. h. die Haupttrügheitsmomente für den festen Punkt) bezeichnen. Um diese Differentialgleichungen zu integrieren, vergleichen wir sie mit den Differentialgleichungen für WEIERSTRAss’s &-Funktionen ?): då då 15 À e S, 2 as 4 Me EE ET AE CR ee ho ( ) du whrvh ? din (eu ») DES I A,u,v=1,2,3). 1) Siehe z. B. KırcHHorr: S. 64. 2) Schwartz: Formeln und Lehrsätze zum Gebrauche der elliptischen Func- tionen, Göttingen 1882. S. 28. 4 Nar. LINDSKOG, Wir setzen daher zum Versuch b = a&s(mt +n) s (5) q = börs (mt 4 n) , : | |o: = €&,(mt - n) , wo a, b, c, m, n Konstanten sind. Aus den Systemen (4) und (5) bekommt man nun: ae = — male, — ey) S383 = — == (e, — €)q" ; dg. = Mb 513523 = uo rp dus 13593 = TUE EU C =e Ga. AG 2 3/ 513 503 ab 2 3 Damit diese mit den Gleichungen (3) übereinstimmen, musste also £l IK I bug (ra debes | Ke "T (6) JR = AC = mb | AS ea K,—K, me | enges (& — &) Multiplicieren wir aber die Gleichungen (3) zuerst mit p, GET bez., das andere Mal mit Xp, KE, K,r bez. und addieren wir sie in jedem Falle, bekommen wir die zwei teasel | Kp + K,q? + Kr? = Konst. = 2T , 7 E: Gp + Kiq + Kir? = Konst. = A?, wo T die lebendige Kraft des Körpers (die hier natiirlich konstant ist) und A das Achsenmoment des resultierenden Paares der Momentan- kräfte ist. DREHUNG EINES STARREN KÖRPERS. 5 Wenn py, 4 % die Anfangswerte der p, q, r sind, werden T und A aus den Gleichungen | Kp Kg Karo = 2T ; (8) | ipi + Eig + Kit = A? , erhalten werden. Die Ausdrücke der §-Funktionen in Werersrrass’s o- und o;-Funk- tionen sind ?): OR, E07 Gone 1,2,9). Die o-Funktion hat aber für das Argument 0 den Wert 0?) und die o,-Funktionen den Wert 1°). Die &,, haben also für dasselbe Argu- ment den Wert 0 und die £j, den Wert 1. . . B . N Wenn wir nun einen gewissen Augenblick denken, wo t = — — , m so ist also Gel, Ss=0,s3=—1- Die bisher unbestimmten Konstanten a und ce bekommen wir nun durch Einsetzung der Werte (5) von p, q, r in (7), und den Zeitpunkt t— — betrachtend, aus den Gleichungen: m JC DUE Tee on, Kia KG I AR Daher NB TUR rer oi (10) e TRAME EO KE UCET) 1) Schwartz: S. 28. 2) SCHWARTZ: S. 5. 3) SCHWARTZ: S. 21. 6 Nat. LINDSKOG, Dividiert man die erste der Gleichungen (6) in die zweite, so erhält man ATE I DR 1 RER) Em RCE) Sr OM e PLA ra ERIS Multipliciert man dieselben Gleichungen, ergibt sich KR SORS IE n? ( Xo n i G) = x (es E. es) : Me I, GE = CU € — 63 KE Quadriert man die dritte Gleichung desselben Systemes (6) und setzt die gefundenen Werte von b und m ein, so wird man KXK,— Ky TO OR EN a* (e — 6) = = CE) | BE. ee = RR CECI TCR I) bekommen. Um nun theils zu bestimmen, welches Zeichen wir hier nehmen sollen, theils sicher zu sein, dass die Bedingung ej > bg > £5 , welche wir ja der Bequemlichkeit wegen auflegen können (e; muss im- mer das mittlere sein ‘)), erfüllt ist, mógen wir ein wenig die Gleichun- gen (8) betrachten. Aus (8) bekommen wir Kp UG Re Gin VR ESAE IIL, Kalk RK) AS CUR RO = EDR AR 1) SCHWARTZ: S. 31. DREHUNG EINES STARREN KÖRPERS. 7 Wenn also K,>K,>K, ist, so ist A”— 2 TK,>0 und 2 TK, — 4-0; ist dagegen K, < K, < K,, so wird 49—2 TK, <0 und auch 27K, — A’<0. Wenn ich also die Achsen so wähle, dass die 7-Achse das der Grösse nach mittlere Trägheitsmoment hat, so werden a? und c, (10) gemäss, mit Sicherheit positiv und folglich a und c reell. Durch Einsetzen der Werte (10) für a? und ce ergibt sich für Ee (UC A y CH STR) COO 2, — €4 = +(e, — 6) Der Bruch der rechten Seite ist aber hier positiv; wir müssen daher das Zeichen + nehmen, weil e; — e, und e,—e, auch positiv sein sollen. Wir haben also CRT) (AED TURCO) COEUR) CITE Ay? = Ge (Fe) oder wenn wir zur Abkürzung die Bezeichnung K,— Kj) (4 — 2 TK) 11 duc cs ) _R > (K, — K) (8 TK, — 4) einführen, (12) Guta Ge Würde nun indessen befunden werden, dass R>1 ist, so würde &,— 647» 6, — e, und also e, >e, sein, was der vorhergehenden Annahme €, > 657» e, widerspricht. In solchem Falle macht mau nicht von Anfang an die Annahme, wie in den Gleichungen (5) gethan ist, sondern man vertauscht die Indices 1 und 2 der &Funktionen, so dass man dann p = aöslmt +n) , q = bör (mt +n) , r = c&y(mt + n) setzt. Anstatt der Gleichung (12) ergibt sich nun Qm ds sro e) und wir bekommen e,>e,, wie wir wünschten. 8 Nam. LINDSKOG, Wäre dagegen R — 1, so würde e, =e, sein, und unsre ellipti- schen Funktionen würden einfach-periodisch werden. Im Folgenden nehmen wir an, dass wir Ji < ii haben, und gebrauchen also die Gleichungen (5) in der Gestalt, welche sie da haben. Der Fall R>1 lässt sich ganz analog behandeln, und der Fall R=1, wo die Funktionen einfach-periodisch werden, wird natiirlich der einfachste. Um die Grössen ¢,, €, e, zu bestimmen, haben wir bisher nur eine Gleichung (12). Immer aber müssen sie die Gleichung 1 + & +e, = 0 befriedigen ). Aus dem Probleme bekommen wir keine Bedingungen mehr, ausser dass e,2 6,2 e,. Wir können daher fast willkürlich eine Bedingung annehmen, und am einfachsten wird wohl ‘ ey, — 63 = 1 zu setzen sein. Meine drei Gleichungen, um e,, ex, e; zu bestimmen, sind also: er Te == (CC) € + € + 63 = 0 €$j— 064 = l. Aus diesen bekommen wir | a= 3(2 = R) , (13) Qus ONES qe Pus Durch Einsetzen dieser Werte von e,, e; und der Werte (10) von a’ und c ergibt sich aus den Gleichungen nach (10) für 6? und m: po AES Tirer) (14) ad. Pr Ir T UU COTE), K,K,K, 1) SCHWARTZ: S. 12. DREHUNG EINES STARREN KÖRPERS. 9 b? und m? sind also auch (wie a? und ^») positiv, da die 7-Achse die Achse des mittleren Trägheitsmoments ist, und 6 und m sind folglich reell. Nun sind also alle Konstanten mit Ausnahme von n bestimmt. Wenn wir in den Gleichungen (5) t 2 0 setzen, erhalten wir (15) Po = aSg(m) , go = b (n) + To = c&y (n) . Aus einer dieser Gleichungen (welche es auch sei) soll » ent- nommen werden. Wie eine solche Gleichung aufgelóst werden mag, wird später angegeben werden. Nun haben wir freilich die Drehungsgeschwindigkeiten um die im Körper festen Achsen in jedem Augenblick bekommen, damit aber weiss man nicht die Lage des Kórpers. Hierzu wird erfordert, dass man die o,, f,....y, oder auch die yw, gy, 9, durch welche &....7; dem Systeme (1) nach bestimmt werden können, kennt. Es sei die zy-Ebene der sogenannten unveränderlichen Ebene parallel und also die z-Achse die unveründerliche Linie. Dann hat man ja K, K KT Een, Ip: = = ys i, denn in diesem Falle liegt das ganze A längs der z-Achse, und Xp, K:q, K,r sind dessen Komponenten. Man setze die Werte (5) der p, q, r ein, und man bekommt n= = aSs(mt+n), (16) jo = bE,(mt +m) , Y3 = = c5 (mt + n) . Mit Hiilfe des Systemes (1) ergibt sich nun (17) eos 9: = K; Ges (mtt rn), te p= Jac JACI Se (mt E n) 8 Ya Kb &3(mt + n) Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 2 10 Nar. LINDSKOG, Immer ist aber 1 [07 =. ? ucl 3 s BuU xi 6s pov ue So Mithin (18) tgg = Sw (mi > Mm) d Lo 9 und g sind also nun bekannt; rückständig ist v. Aus der dritten Gleichung des Systemes (2) ergibt sich RR Lo d Gone Wir haben aber K goce 2 dp dq Ve, ki dash el cosg dt K, q Setzt man hier den Wert des cos’p aus der vorletzten Gleichung und die Werte (3) der ST gap ein, bekommt man Q K,— Ks 2, KR m? dps See EM Kr Ix Kip K. g 1 1 2 + eG = 0: Kir Fügen wir hier zu, dass cos 9 = — , so haben wir T el q, r und konstanten Grössen ausgedrückt. tionen ergibt sich Nach gebührenden Reduk- dy A Kp + Kod 5 dt KS ae KG DREHUNG EINES STARREN KÖRPERS. 11 Den Gleichungen (7) zufolge wird dieses reduciert zu dw _ 4 UT ys TD C ETHER US Setzt man den Wert des r aus (5) ein, erhält man dv 4 PITE TE CRE Cro 20) dt EET E Een daher RTE CE rte = n) q Ar — NGE Sec (ag IE rn à y=0+4 wo C eine willkürliche Konstante bezeichnet. Dieses Integral wird gesucht werden. Ich führe der Kürze wegen bis auf Weiteres folgende Bezeich- nungen ein: 2T. Ke B,(u) mttn=u, "oc EN m und MIL m Koen ER AS Re ae Dann ist vo C4 2. foldu m und _ f= 9%(u) Oz eee ke (u) Vorher wissen wir aber, dass 02 05 0 a 9 = = zx) 05 05 Ey, 12 Nar. LINDSKOG, und weiter ist ^) E ary esp (u) Ze QU ee) wo p(u) WrrERsTRass's bekannte p-Funktion ist. Hieraus folgt £u) es Ber pu-—e Mithin 0,20) —6 ou "PW)-& _ F—9)pPM—fetge _ nh p20—56 (h — k) p(u) — hes + ke, p(u) — & Du ee hes ke fer NR == JU EET emus jä SE _ hes — ke RE Im did | p(u) DE DOS oder ii gh — fk mM ow = EE 14 0) ne | PO) ae | g(u) hat also die Form 1 ae ee q (u) | == Ty Für D haben wir De fe" == 9 T — Rauch p E ZEIGEN Führe hier den Wert des & aus (10) ein und reduciere, so er- gibt sich 1) SCHWARTZ: S. 21. DREHUNG EINES STARREN KÖRPERS. 13 Weiter ist Bc. dcr iu tai Ge Wenn wir hier die Werte von f, g, h, k, c, e, —e, einsetzen, bekommen wir GG) (KG NS) DE Ras Kö) Für F ergibt sich he ve, Fe h—k woraus durch Einsetzung: (19) F 1 AXK,— KK Ky) + UG (Ki — E) + KK K)) 2 TK. — A?) 3 Rö URS EURO IR 34) | F ist also negativ. Im Folgenden behalte ich F der Kürze wegen. Der Ausdruck für w ist nun A (CENT QUE — | | ee a A du . Hieraus folgt durch Integrierung des ersten Glieds unter i A OATES ORTON RT = C 1 z 2 NT PEN is Te mK, cau m Ki (K, — Ks) p(u) —F Es kommt also nun darauf an, die Funktion BR 00: integrieren p) —F zu kónnen. Diese ist natürlich eine elliptische Funktion. Eine solehe kann aber immer unter der Form (Bs — 2c 7 C re JI > = B CO d^ c'(u — vu) o(u — E: du^ o(u— vy) ' 14 Nat. LINDSKOG, wo die C Konstanten und die v, die Unendlichkeitsstellen der Funktion innerhalb des Periodenparallelogramms sind, geschrieben werden "^. Was die Werte betrifft, für welche diese Funktion NM --. pa) =" endlich wird, kónnen sie nicht andere als die Nullstellen des Nenners sein, d. h. die u-Werte, welche p(u) — F — 0 machen. Die p-Funktion ist eine gerade Funktion?) Nimmt man an, dass u, ein Argumentwert ist, für welchen p(u) = F?) muss daher —u, ein anderer sein. Weitere solehe kónnen nicht vorkommen, weil die p-Funktion eine elliptische Funktion zweiten Grades ist”) und folglich denselben Wert nur in zwei Punkten innerhalb jedes Periodenparallelogramms annehmen kann. u, und —u, sind also einfache Nullstellen zu p(u) — F und folglich einfache Unendlichkeitsstellen zu Lattes pres folgt, dass keine Ableitun- p(u) — F len), ae 2 > 1 gen von —— # im Ausdrucke der Funktion — —, vorkommen o(u — vu) p(u)—.F kónnen; denn in den Ableitungen sind die Unendlichkeitsstellen immer a S cac AUS von hóherer Ordnung als der ersten, weil sie in — selbst von der er- G sten sind. Wir sollen also setzen 1 Tv: o (u — u) out Uy) plu) —F Eee o(u — u) es o(u + wW) Es würde indessen eintreffen können, dass u, und — u, so beschaf- fene Grössen sind, dass die eine eine volle Periode von p(v) grösser als die andere ist, und dass sie folglich in verschiedenen Periodenparal- lelogrammen liegen gedacht werden müssen. In diesem Falle sind beide Unendlichkeitsstellen zweiter Ordnung. | Innerhalb eines Umkreises um vw, gilt immer die Entwickelung: u-—u = = i p(t) — F —p(u) — F4- Pu) + gru) +... 1) Schwartz: S. 20. 2) Scuwartz: S. 10. 3) Wie man einen solchen Argumentwert finden kann, wird später gezeigt werden. 4) SCHWARTZ: S. 11. DREHUNG EINES STARREN KÖRPERS. 15 Damit wu, eine Nullstelle zweiter Ordnung zu p(w) — F sei, wird also erfordert, dass auch p'(u) verschwinde. Für p'(w) haben wir aber die Gleichung '): DU) = 4(p(u) — e,) (p(u) — ey) (p(u) — es) . Mithin pu? = 4(F— 6) (PF —e) (F— es) pu) verschwindet also, wenn F gleich e, oder e, oder e, ist. Dass nieht F- e, sein kann, ist unmittelbar davon ersichtlich, dass e, positiv, F aber negativ ist. Wenn F=e, oder = e sein würde, müsste in den beiden Fallen e, = e; sein (weil F = =E , und dieses würde (13) zufolge sedem dass KR — 0, d. h. (11) gemäss, dass X, = K,, so dass das Trägheitsellipsoid ein Rotationsellipsoid wäre. In diesem Falle las- sen sich die Euler-schen Gleichungen (3) ohne Hülfe elliptischer Funk- tionen leicht integrieren, wesshalb ich nicht näher auf dieses eingehe. Wenn wir daher den Fall, dass X, = K,, welcher einfacher sich behandeln lässt, ausschliessen, so ist nicht p'(w)- 0, und folglich giebts keine Nullstelle zweiter Ordnung zu p(w) — F, oder was dasselbe ist, keine Unendlichkeitsstelle zweiter Ordnung zu ln Ee Wor vins p(u) — F hergehende Entwickelung von a gilt also. peu = Hier wissen wir schon im voraus, dass C; = — C,, weil immer =, Cu = 0 ist?) Dieses werden wir auch bestätigt finden. Um die Werte der Konstanten zu finden, werden wir diese Ent- wickelung mit der gewóhnliehen in Potenzreihe vergleichen. Weil u, und — u, die einzige Unendlichkeitsstellen und ausserdem einfache sind, wird diese Entwickelung von der Form: 1 2 d rh p(u)— F np ut u, E> wo C, und C, dieselben Konstanten wie oben sein müssen, wie man durch Entwickelung des nächstvorhergehenden Ausdruckes für uM P YS TOP: 1) Schwartz: S. 12. 2) ScHWARTzZ: S. 20. 16 Nam. LINDSKOG, und Vergleichung der Koefficienten finden kann, und wo P(u) eine ge- wöhnliche Potenzreihe ist, welche weder für w = v, noch für u = — u, unendlich werden kann. Aus der letzten Gleichung folgt D — Wy, = (Ch = (05 o) C. Or ha (ur) P (ue Setzen wir hier u—=u,, so wird die linke Seite von der unbe- stimmten Form ": durch Differenzierung aber wird leicht ersictlich, dass ihr Wert — il ist. Es ergibt sich also für Cj: pu) L CS rw) In derselben Weise bekommt man Aj 1 p (— U) Weil aber die p-Funktion gerade ist, muss die p'-Funktion unge- rade sein und also p'(— u) = — p’(u,); folglich Cx ste AN p (ux) und (= — C,, wie es ja sein sollte. Um den Wert der Konstante C, zu erhalten, wird hier am ein- fachsten u = 0 in der Gleichung oben für in welche C, ein- 1 pu) — F ” geht, zu setzen sein. Der Ausdruck für p(w) beginnt mit = '), also ist 1 Ay oe — 0 für das- p(u) unendlich für das Argument 0 und folglich selbe Argument. Wir bekommen daher "T oet) o (u4) Saar o(— Uy) ee ou) 1) Schwartz: S. 10. DREHUNG EINES STARREN KÖRPERS. 117 à 3 : : SALE o : Die o-Funktion aber ist ungerade '), mithin auch — . Durch Ein- G setzung der gefundenen Werte der ©; und C, ergibt sich daher (em 2 o (1) pe pu) o(u) Wir haben also 1 1 pt) —F = p (4) -und nun ist leicht zu integrieren. Man bekommt 9 FW) o(u—1) ou du) o(u,) o(u —u) ou + UW) : EU es c d AURA) puy—F Pu) o(u;) Setze dieses in den Wert von v ein und nimm wieder mt +n statt w, so ergibt sich u + log o(u — u) — log o(u + u) | : 2 (KE SK) IGM) neu) ee IE 2 w=C+ mK, | 1+ KK, Kj) ou) pu) (mt +n) + (20) JE A(K, = K;) (K, = K;) Io o (mt +n — 1) mK (Ke ID (CN) o (mt + n+ U) Dieses ist also der allgemeine Wert von v, in t als Argument ausgedrückt. Die Konstante C wird dureh Ausgehen von einer bekannten An- fangslage des Körpers bestimmt. Für die Berechnung der o- und p-Funktionen haben wir die Formeln: EC gy u^ I gs me gau = Joga as Be = Gers 95-315 RE NA OSS E09 1 GP Te GE gs u$ DUROS piu) = E = - OO PODS CU sper doom | ou sahen 1) Senwanrz: S. 5. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 3 18 Nat. LINDSKOG, wo dig e — 4 (ese + e4 + € 6g) , 93 = 46 665 ist !). Oder auch man gebraucht die Formeln in Scawarrzs Formeln und Lehrsätze pp. 61, 62, 63 (für die p-Funktion in Verbindung mit 2 plu) = 53, (u) + e; = u +e), welche für die Berechnung der &-Funk- (u tionen immer benutzt werden. Weil v natürlich eine reelle Grösse ist, muss jedes Glied des Ausdrucks von wv reell sein. Dass es hier sich auch so verhält, wird nun gezeigt werden. Wenn u, reell wäre, so wäre kein Beweis nöthig, weil gar Nichts imaginäres vorkäme. Das ist jedoch nicht der Fall. Später wird er- wiesen werden, dass u, rein imaginär ist, wenn F zwischen e, und — co liegt, und das thut es hier. Die Ausdrücke der e, und P sind ja näm- lich (aus (13), (11) und (19)): Wrede FREE (CREER) ^ 3 (Ka Ota r AK, — EK, — K) + {KK = Ko) PR = eee ? ra RC TOC TRE) oder für es: 1 K,(K,— Ky TK, — 4) + KUK, — KA — 27K) 3 KR KS QURE AS) j £g = — Es ist also die Frage, ob pesca) d. h., ob LK,(K, — Ky) + K.(K, — K) — KR — K)] @ TK, — A5) + 4. AK, — KRA LKR) = KR KR) ROUE 1) SCHWARTZ: SS. 6, 10 und 12 bez. DREHUNG EINES STARREN KÖRPERS. 19 oder nach nöthigen Reduktionen, ob 3K (A, — KR)@TRKR,— 4*)>0 ist, was ja immer der Fall ist. F ist also ¢,>¢,, muss — e > — e4 > — e, sein, und — e; ist also die grösste Wurzel. F lag aber zwischen e, und — oo folglich liegt — F zwischen —e4 und + o». Die Gleichung 1 pw) = — F (wir hatten nämlich p,(w) = — s = — p@w) = — F) muss daher von einem reellen Wert w, befriedigt werden. 4 1) Scuwarrz: S. 12. 22 Nat. LINDSKOG, Diese Gleichung wird in gewöhnlicher Weise gelöst. Um keine Verwechselung befurehien zu dürfen, werden die hier zu gebrauchenden e mit Accenten bezeichnet, so dass (21) € — — 64$ , 9 =—8 , = — 6 sind. Man hat aber pil) — & = Bw) > Sw) = ae o(w) ” : o, (w) s mU E Ver a | oc) = Vp,(w) — ) 1 ys i Mithin !) cos 3 >= cos 5a = 1 - == 2: cos zr = COS 7t = (22) Cot 20 : to = sin 37 LL sin 52 © 1 LE hà 20 20 = sin x 2 sin x © 2 2 w VE p = — TEE NEUE. 1) Scuwartz: SS. 61 und 62. DREHUNG EINES STARREN KÖRPERS. 23 Cy SENTE TE 4 SW ZEE €1 — es — €1 — Co L9) RESTE SET D) dA EAT) Ge” €1 — eg + €1 .— €» Dieser Formeln bedient man sich, wenn e, negativ, d. h. e, posi- tiv ist. Wenn dagegen e, positiv, d. h. e, negativ ist, so verden die folgenden benutzt l= ist. pi(w) — es = Så(w) > (ww) = a i SD Lp) e = VF => STE re D TE i) RS Bap ar @ 20 hee SE 20' wi wi wi wi wt wi em SE 7 TRES e TE =p = (22^ at: 20 C aap WE aap Se Sap I mon ex de — eu" ar A = G an nn g- 5n Pd: 20 20 1 h2 20' 2 o 4 hs 20)' 2 w' : "EL = wi 2 x Wi = UD x € 2 w' 9 o € 2o' Ce 20' Lå VE Fe, am , " 4 " 7%) fa — C3 fe — 03 wo 2 w’ 1) ScHWARTZ: SS. 62 und 63. 24 Nat. LINDSKOG, DREHUNG EINES STARREN KÖRPERS. 4 N = [ene ı = = vA 7 7 if Z é; —€é3 + fa == (s Vv ist. Wenn man also w, aus (22) oder (22^) approximativ berechnet hat, ist (23) uy — dw, , mithin ist u, bekannt. Aus vorhergehenden Formeln ist auch ersichtlich, wie n aus einer der Gleichungen (15) zu berechnen ist. SUR -LE SPEOTRE DU FER OBTENU A L'AIDE DE L’ARC ÉLECTRIQUE BAR ROB. THALEN. (PRESENTE A LA SocIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES D'UPSAL LE 26 SEPTEMBRE 1884.) UPSAL EDV. BERLING, IMPRIMEUR DE L'UNIVERSITÉ. 1885. E = r - x, + a \ + tr . » ! 4 i 1 , - \ ES D es j < ^ x - A P E I i) i Y 1 fy - | Han " 4 INTRODUCTIO N. Dans un mémoire intitulé: »Sur les raies fraunhofériennes avec une planche de la partie violette du spectre solaire», qui fut présenté à l'Académie royale des Sciences à Stockholm le 7 février 1865"), ÅNGSTRÖM et moi nous avons rendu compte de nos recherches faites à ce temps-là sur le spectre du fer. En employant lare électrique produit par une pile de Bunsen, composée d'environ 50 éléments, et en le faisant éclater entre des pôles de fer d'une lampe de M. DuBoscQ, nous avons obtenu dans la partie visible du spectre du fer environ 460 raies spectrales au lieu des 150 qu'on trouve au maximum, quand on emploie l'étincelle d'une bobine ordinaire d'induction de Ruhmkorff. Dans le mémoire mentionné nous avons indiqué en outre que le nombre des raies du fer, obtenues par lare voltaique, pourrait sans doute être augmenté considé- rablement, si les circonstances nous avaient été bien favorables. Depuis ce temps-là, on a augmenté beaucoup le pouvoir optique du spectroscope, et de l'autre côté, on a facilité d'une manière surpre- nante la production de Parc voltaique par l'emploi des machines dy- namo-électriques. À cause de cela et aprés m'étre procuré les appa- reils nécessaires, je me suis proposé depuis quelques années de reprendre les recherches par rapport au spectre du fer, surtout pour savoir à quel degré on pourrait pour le présent expliquer par ce spectre l'origine des raies fraunhofériennes qui se trouvent dans le spectre solaire. Cette 1) K. Svenska Vetenskaps Akademiens Handlingar, B. 5, Stockholm 1865. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 2 Ros. THALÉN, étude formera done le commencement de la révision de mes détermina- tions antérieures des longueurs d'onde des raies métalliques *) que j'ai l'intention de faire. Outre les raisons mentionnées, il y en a d'autres pour entre- prendre une telle révision des longueurs d'onde des raies du fer. A cause du grand nombre de ces raies et de leur grande extension dans toutes les parties du spectre, on pourra souvent avec beaucoup de profit se servir du spectre du fer comme échelle au lieu du spectre solaire pour déterminer ainsi la position des raies spectrales des autres éléments chimiques. Cependant afin qu'une telle application du spectre mentionné conduise à de bons résultats, il faut avant tout que les déterminations des raies du fer aient été faites avec une exactitude rigoureuse. Malheureusement dans l'Atlas du spectre normal d'ÀxasTRÓw, où ont été insérées nos observations communes par rapport au spectre du fer, dont nous venons de parler, il s'est glissé quelques erreurs, comme on le verra dans le tableau suivant. Ces erreurs dérivent sans doute de la faible dispersion du spectroscope employé en 1864 à la détermi- uation des positions des raies brillantes du fer parmi les raies sombres du spectre solaire. Remarquons, en outre, que l'opération longue et ennuyeuse du montage d'une grande pile d'éléments de Bunsen nous a empéchés de répéter les observations d'une maniére suffisante pour ob- tenir ainsi le contróle nécessaire. | Je me suis cru d'autant plus autorisé à corriger les erreurs trou- vées dans l'Atlas d'ÀÁxGsTRÓM, qu'en 1864 j'ai fait moi-même en grande partie les observations mentionnées par rapport au spectre du fer, et il est done bien probable que quelques-unes des erreurs ont été com- mises par moi. Par conséquent, quand je dis quelquefois dans le tableau suivant qu'ÀÁNesTRÓM a erronément indiqué la position d'une certaine raie du fer, on ne doit pas le regarder comme un reproche à mon défunt ami, mais seulement comme une expression abrégée, au lieu de dire plus exactement que dans le spectre normal d'ÀwcsTRÓM la position de la raie mentionnée a été erronément indiquée. Nous allons maintenant rapporter les appareils employés aussi bien que les dispositions prises dans les observations pour donner en- suite les résultats auxquels nous sommes arrivé. 1) Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups., Ser. III, Vol. VI., Upsalie 1868. SUR LE SPECTRE DU FER. 3 8. 1. APPAREILS ELECTRIQUES ET METHODE D'OBSERVATION. Comme source d'électricité j'ai employé la machine dynamo-élec- trique de Gramme de l’ancien modèle, mise en mouvement par un mo- teur à gaz de la construction d'Otto d'une force de quatre chevaux- vapeur et fabriqué par M. Orro LANGEN à Cologne. La vitesse de ro- tation de l'anneau pendant la fermeture du courant a été 900 tours par minute. Le moteur et la machine Gramme étant placés dans un petit bátiment dans la cour du laboratoire chimique, le courant fut conduit par des fils conducteurs en cuivre rouge assez gros (4.4"" de diamè- tre) au cabinet de physique situé au deuxiéme, ou fut placé le spectro- scope. A la recherche du spectre du fer ont fonctionné comme póles d'abord deux tiges cylindriques de fer de 9"" de diamétre. Cependant, à cause de la chaleur intense développée par le courant, les surfaces des póles ont été bientót ramollies et portées presqu'à la température de fusion, d’où il provenait que ces surfaces, au moment où on les remit de nouveau en contact, se soudaient presque toujours l'une à lautre, ce qui a naturellement empéché la formation ultérieure de l'arc. C'est pour éviter ces graves inconvénients que l'un des póles du fer fut remplacé par une tige de charbon des cornues. De cette maniére, on a certainement évité la soudure des surfaces polaires, mais au lieu de cela on a obtenu dans le spectre non seulement les raies du fer, mais aussi une foule d'autres raies provenant surtout des combinaisons chimiques du carbone. Ces raies, étant trés-nombreuses et juxtaposées les unes auprés des autres, pourraient souvent cacher tout à fait les faibles raies du fer situées dans leur voisinage immédiat. Pour me mettre à l'abri de cet inconvénient, jai augmenté successivement la longueur de l'arc, jusqu'à ce qu'il ait été au point de s'éteindre, puisque dans ce cas on est toujours sür d'obtenir à la fin le spectre du fer parfaitement pur et exempt des bandes mentionnées qui appartiennent aux carbures d'hy- drogéne et à d'autres combinaisons qui peuvent étre engendrées dans l'are électrique. Aprés avoir étudié de cette maniére deux fois tout le spectre du fer, j'ai recouru encore une fois aux póles du fer pour m'assurer qu'au- cune des raies des composés du carbone ne serait entremélée à celles du fer, introduites dans ma liste. Cependant pour éviter autant que possible la soudure des surfaces des póles, jai employé des cylindres 4 RoB. THALÉN, en fer un peu plus gros, savoir d'un diamétre de 15"" à peu prés. Dans ce cas, les póles se réchauffaient certainement jusqu'au rouge blane, mais ils n’arrivaient pas si facilement qu'auparavant à la température d'amollissement, et par suite on a pu continuer les recherches sans avoir continuellement à craindre la soudure des póles. Pourtant, méme dans ces circonstances, il y a des inconvénients ennuyants qu'il faut annoncer. Les surfaces polaires se recouvrent peu à peu aux points ou jaillit lare voltaique d'une petite goutte d'oxide de fer qui après sa solidifi- cation empêche tout à fait le passage du courant, d’où il suit qu'on doit éloigner assez souvent cette couche isolante pour pouvoir fermer de nouveau le courant. La formation de cette pellicule d'oxide s'annonce déjà d'avance par un bruissement singulier en quelque maniére semblable aux explosions que peut produire la sortie de l’eau du tuyau d'une pompe à incendie, quand l’eau contient beaucoup d'air. Ce bruissement de Parc correspond évidemment au sifflement qu'on observe au cas des poles de charbon. Dans ce dernier cas, la flamme devient mobile, aus- sitót que lare commence à siffler, et alors ce qu'on y observe ce sont non seulement les raies spectrales des combinaisons de carbone, mais aussi une innombrable foule d'autres raies d'origine inconnue, qui sillon- nent tout le spectre. Aussitôt que le sifflement cesse par l'augmentation de la longueur de l'arc, ces dernières raies disparaissent en méme temps, et à ce changement brusque de l'aspect du spectre proviennent alors, au lieu des raies mentionnées, celles qui appartiennent aux métaux qui existent dans les póles. De méme, quand on emploie des póles de fer, le bruissement de Parc, accompagné de vibrations violentes, ne permet par conséquent pas à l'arc de briller d'un éclat calme. Au contraire, il s'agite violemment, ce qui rend les observations des raies du fer presque impossibles. Par suite, pour pouvoir les voir nettement il faut, comme nous venons de le dire, qu'on délivre les surfaces de l'oxide formé. Les morceaux de fer ont certainement contenu quelques traces de caleium et de baryum etc., mais dans des proportions assez petites pour qu'on n'ait pas à craindre des effets nuisibles aux observations en question. Pour éliminer les raies des corps étrangers, j'ai pris des pré- cautions spéciales dont je vais parler dans la suite. Lorsque le courant est arrivé à son intensité maxima, on sait. bien que Farc électrique à la combustion du fer élance tout autour des étincelles assez brillantes qui rempliraient bientót de poussiére l'ouver- ture de la fente du collimateur. Pour me mettre à l'abri de cet incon- vénient, il me fut nécessaire de placer les póles à une distance d'environ Ln JA. t oc rite SO el} ay I PA] TE A SUR LE SPECTRE DU FER. 5 ,10** de la fente. L'espace étroite du cabinet de physique ne m'a pas permis de projeter avec une lentille l'image de l'arc sur la fente men- tionnée, comme on le fait souvent. Pour pouvoir fermer ou ouvrir à volonté le circuit du courant, jai fixé l'un des póles dans un support immobile, l'autre au contraire je l'ai appliqué à une crémaillére, au moyen de laquelle j’ai pu par l'une de mes mains à mon gré et de ma place d'observation régler convena- blement la longueur de Parc, tandis que par l'autre j'ai amené le fil mobile du réticule de la lunette d'observation sur la raie spectrale en question. Dans ses travaux célèbres sur les spectres, M. Lockyer a fait voir toute l'importance qu'on doit attribuer aux longueurs différentes des raies spectrales. Mais si l'on veut observer les raies méme les plus courtes, il est nécessaire de faire éclater l'arc électrique dans la direction horizontale. C'est pourquei mes póles de fer ont toujours été placés dans cette direction, quoique l'observation des raies spectrales eu soit devenue trés pénible et de plus ait exigé beaucoup de temps. En effet, comme nous venons de le dire, l'arc ne reste presque jamais dans une position fixe, mais au contraire il se meut de plusieurs manières. Souvent il arrive qu'il saute brusquement de bas en haut, ce qui cause un mouvement en sens inverse de son image dans l'oculaire. Alors on conçoit bien quil soit un peu difficile de manoeuvrer conve- nablement les tiges de charbon et par là aussi l'arc voltaique, de manière quon puisse ramener les raies spectrales les plus courtes au milieu du champ de vision de la lunette, où il faut les pointer. Pour arriver à ce but, il me fallait done régler fréquemment la hauteur des surfaces polaires par rapport à la fente et de plus changer incessamment la lon- eueur de Parc par le rapprochement ou l'écartement des pôles l'un de lautre, jusqu'à ce que j'aie réussi à trouver dans l’oculaire une position convenable aux images des raies spectrales. Ma maniére d'opérer fut alors la suivante. Dans l'intervalle des observations des raies différentes, le circuit du courant était toujours ouvert, ce qui amena l'avantage d'un refroidissement trés-notable non-seulement des póles, mais aussi des bobines de la machine de Gramme. . Au moment de l'observation, le circuit fut fermé, la longueur de l'are réglée, et le fil du réticule pointé sur la raie spectrale. Pendant toutes ces opérations, la lumière solaire a été interceptée par un écran, placé entre l'héliostat et les póles électriques. Aprés avoir suffisamment écarté les baguettes l'une de l'autre pour étein- dre Parc, on a fait passer la lumiére solaire par l'ouverture de la fente 6 Ros. THALÉN, pour déterminer au moyen des planches spectrales la place exacte qu’oc- cupe au spectre solaire la raie lumineuse en question. Surtout quand il s'agit de corps tels que le fer, le calcium etc., qui existent actuelle- ment dans l'atmosphére solaire, on a toujours à compter sur une par- faite coincidence entre les deux espéces de raies, et par conséquent la méthode employée conduira de nécessité à des résultats absolument ri- goureux, sans qu'on ait eu besoin de prendre des mesures micrométri- ques. Dans ces observations, on place ordinairement les deux spectres l’un au-dessus de l'autre dans le méme champ de vision, pour pouvoir ainsi les comparer directement. Suivant moi la méthode ci-dessus men- tionnée est à beaucoup d'égards à préférer, surtout quand il s'agit des raies faibles, quoiqu'il faille avouer qu'elle n'est pas si expéditive que l'autre. & 2. SPECTROSCOPE. Le. spectroscope employé est sans modification le méme dont je me suis servi depuis bien longtemps. La distance focale des objec- tifs de la lunette d'observation et du collimateur est de 81°"; et celle-là grossisse environ 62 fois. Aux recherches en question, la dispersion a été produite pour toute l'étendue du spectre par six prismes en flint, chacun de 60°. Dans des cas exceptionels j'en ai augmenté le nombre à neuf. Les positions des raies furent déterminées, comme nous venons de le dire, au moyen d'un micrométre à fil mobile. Cependant, au lieu d'un fil d'araignée du réticule, je me suis servi cette fols comme toujours auparavant d'un fil de verre étiré en pointe qui se termine au milieu du champ de vision. Dans ce cas, la moitié supérieure du champ res- tant parfaitement libre, on y voit le spectre sans interruption, ce qui facilite beaucoup la reconnaissance des raies spectrales les unes des autres et l'opération de les pointer exactement. Au contraire, quand on emploie des fils d'araignée soit parallels ou croisés, les observations deviennent en cas des faibles raies très-difficiles à exécuter à cause des nuisibles effets produits par des raies d'interférence qui se présen- tent ordinairement aux deux cótés du filet par conséquent troublent l'aspect des parties du spectre voisines au fil. *) 1) Cette méthode d'employer une pointe au lieu du fil d'araignée se dérive de Lamont à Miinich, et elle me fut communiquée depuis bien des années par ÅNGSTRÖM. En effet LAMONT avait proposé de se servir, au but proposé, du dard d'une abeille. Dans un spectroscope à vision directe appartenant à notre cabinet de physique et SUR LE SPECTRE DU FER. 7 Par rapport å la netteté des raies spectrales, il faut remarquer ce qui suit. Si pour un point donné du spectre la série des prismes a été installée au minimum de déviation, on sait que, dans les parties moins réfrangibles, la dispersion deviendra plus petite, mais la clarté plus grande qu'elles n'auraient été, si l'on avait iustallé tous les prismes au minimum de déviation pour chacune de ces parties en question, tandis que la dispersion et la clarté dans les parties plus réfrangibles que le point indiqué se changeront d'une manière inverse. Il est bien évident que les inégalités s'augmenteront à mesure qu'on s’eloigne du point du minimum de déviation; mais afin que tout cela soit vrai, il faut supposer que les prismes soient arrangés d'une maniére convenable, car si cela n'a pas lieu, l'aspect du spectre sera troublé, comme nous allons le dire tout de suite. Puisque mon spectroscope ne posséde aucune disposition méca- nique, au moyen de laquelle on püt pour chaque partie du spectre amener par le mouvement même de la lunette d'observation la série des pris- mes au minimum de déviation, il m'a fallu faire exécuter cette opération par un aide. Cependant pour diminuer autant que possible l'embarras ennuyeux d'une telle installation continuelle des prismes, au fur et à mesure que la lunette d'observation avance tout le long du spectre, j'ai été forcé de me restreindre à faire cette opération pour quelques endroits particuliers du spectre et à peu prés équidistants. Cependant, je n'en ai trouvé aucun désavantage aux observations, quoique, comme nous venons de le dire, la dispersion et la clarté des différentes parties du spectre changent un peu aux deux côtés du point du minimum de déviation. En effet, ce qu'on perd en dispersion, on le gagne en netteté des raies spectrales, et vice versa. Du reste, laspect du spectre peut être beau- coup amélioré par l'emploi d'écrans placés au-devant des prismes, et j'en ai fréquemment fait l'usage. De tels écrans sont de plus utiles, aussitót que se présentent soit dans le spectre solaire ou dans les spectres: mé- talliques des raies d'interférence dérivant d'une position défectueuse des prismes. Il va sans dire que j'ai soigneusement cherché à éviter ces dernières raies, et en cas de leur présence j'ai fait de mon mieux pour ne pas les confondre avec les vraies raies du fer. destiné à l’observation des raies brillantes des protubérances solaires, M. Murz à Miinich s'est servi d'une pointe d'acier au lieu du réticule. M. HassELBERG à Pul- kowa a aussi sur mon avis adopté le fil de verre étiré pour son spectroscope, et je pense qu'on devait partout préférer cet arrangement dans les observations spectrosco- piques aux réticules ordinaires à fils d'araignée. 8 Ros. THALÉN, $. 3. PLANCHES SPECTRALES ET MESURES MICROMETRIQUES. J'ai déjà dit de quelle manière furent ordinairement déterminées dans le spectre solaire les positions des raies du fer. La méthode in- diquée a été suivie tout le long du spectre, excepté pour la partie la moins réfrangible, dont nous allons parler tout de suite. Ainsi, sur les planches employées fut cherchée dans le spectre solaire la raie obscure avec laquelle a coincidée la raie du fer observée, et sa longueur d'onde fut annotée. Les planches du spectre solaire dont je me suis servi dans ces recherches ont été tout d'abord celles qu'ÀwcsTRÓM a pu- bliées "), mais en outre celles de M. VoaEr?) et de M. FrgvEz?). En effet, entre les limites 4 — 5400 et la raie C, les planches d'ÀwasTRÓM ont une dispersion suffisante, et les raies données sont presque partout assez nombreuses pour qu'on puisse s'en servir à une détermination rigou- reuse des longueurs d'onde des raies du fer. Mais, au delà de la raie C, il y a des endroits qui présentent quelques difficultés. En premier lieu il faut se rappeler qu' ÅNGSTRÖM n'a pas étendu son dessin au delà de la raie fraunhoférienne a, d’où il suit que ses planches n'ont pu me donner les positions des raies du fer situées entre a et A. De plus, entre 4 — 7145 et 7050, on ne trouve chez lui aucune raie. Par rapport à la partie située entre B et C, il a certainement donné plusieurs raies, mais il m'a été impossible d'identifier immédiatement les rales observées dans le spectre prismatique avec celles qui ont été données sur les planches en question, et cela concerne principalement les raies qui se trouvent dans le voisinage de B et à côté de l'orange de cette rale. Ainsi, pour arriver à des résultats sûrs, jai dû recourir au spectre - de diffraction en employant dans ces recherches le méme théodolite optique et le méme réseau dont s'est servi ÅNGSTRÖM pour ses mesures micrométriques. Dans le 4°" spectre, où il a fait ses observations, il me fut bien difficile de voir nettement les raies fraunhofériennes prés de C, et tout à fait impossible de découvrir celles qui se trouvent prés de B. Au lieu 1) Spectre normal du Soleil par A. J. ÁwasrRÓw, Atlas, Upsal 1868. 2) Untersuchungen über das Sonnenspectrum von H. CO. Vocez, Potsdam 1879. (Publieationen des Astrophys. Observatorium zu Potsdam, B. 1, N:o 3). 3) Etude du spectre solaire par Cm. Firvez, Bruxelles 1883. (Annales de l'Observatoire royal de Bruxelles, Annales Astronomiques, T. IV). SUR LE SPECTRE DU FER. 9 d'employer le théodolite d'ÅnGsTRÖM, j'ai done recouru, en remplaçant les prismes par le réseau mentionné, au spectroscope employé ordi- nairement par moi, dont le grossissement est beaucoup plus grand que celui du théodolite d’Anastrém. Dans ce cas, j'ai vu certainement plus distinetes qu'auparavant les raies mentionnées, mais néanmoins elles furent encore trés faibles. Pour les identifier sürement avec les raies données sur le dessin d ÅNGSTRÖM, jai done employé la méthode de coincidence déjà indiquée par lui. Aprés avoir pointé le fil du réticule sur une certaine rale, située p. e. dans la partie rouge du 3° ou du 4° spectre, j'ai échangé le verre rouge contre un verre de la couleur verte, et ainsi le fil du réticule restant immobile, j'ai trouvé la position de la. raie mentionnée parmi les raies vertes du 4° ou du 5° spectre respecti- vement, qui sont en général assez faciles à reconnaitre. Quand deux spectres sont superposés partiellement l'un sur lautre et que la valeur de l'angle de déviation est la méme pour deux raies différentes qui appartiennent à chacun de ces spectres, on obtient de la formule connue m À = esin q l'équation mà-m, ou m, A, e et v désignent comme à l'ordinaire le numéro d'ordre du spectre en question, la longueur d'onde, la largeur entre les traits con- sécutifs du réseau et l'angle de déviation. Par conséquent, si lon connait les numéros d'ordre des deux spectres et la valeur de X', on trouve immédiatement mh m A= Cette méthode d'observation a conduit à un contróle rigoureux de la position des raies les plus marquées dans lendroit entre C et B. La gravure de M. Horrmann*) me semble représenter trés exacte- ment laspect du spectre tel que je l'ai vu, soit dans le spectre prisma- tique, ou dans le spectre d'interférence, et par suite j'ai référé les raies 1) Untersuchungen über das Sonnenspectrum von G. Kircunorr, Th. II, (Ab- handlungen d. K. Akad. der Wiss. zu Berlin 1862). Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 9 10 Ros. THALÉN, d ÅNGSTRÖM au dessin de M. HOFFMANN. Puisque en dernier lieu ce sont les valeurs d’Ängström dont j'ai fait usage, il sera tout A fait su- perflu de rendre compte ici en détail des coincidences trouvées; il suf- fira d'annoncer les résultats suivants que j'ai trouvés par les comparai- sons faites. ÅNGSTRÖM HOFFMANN M n 6592.2 6828 6632.7 6694 6642.5 6656 6662.4 6593 6616.9 6542 6716.4 6410 Pour la partie entre 6716 et B, il m'a été très difficile d'obtenir quelques raies de repère intermédiaires. En effet, ce n'est qu'après avoir employé un miroir argenté sur verre (miroir de Foucault) pour lhéliostat, aussi bien qu'une lentille de foyer assez court pour la con- centration de la lumiére sur la fente du collimateur et en protégeant mes yeux contre toute Jumière étrangère que j'ai pu découvrir dans le 3*" spectre de diffraction quelques faibles traces des raies sombres 6766 *) et 6770, dont les longueurs d'onde furent obtenues par la coin- cidence dans la partie verte du 4°" spectre. Ces raies sont sans doute identiques à celles dont Anasrrém avait déterminé les longueurs d'onde à 6760,5 et 6762,9. Mais les différences entre nos déterminations étant trop grandes, je me suis servi de mes propres valeurs dans l’interpola- tion faite à l'égard des raies du fer, au lieu de celles qui ont été don- nées par ÅNGSTRÖM. Puisquil me fut tout à fait impossible de retrouver dans le spectre .de diffraction d'autres raies prés de B, je ne puis expliquer, comment ÅNGSTRÖM a été en état d'en voir plusieurs, surtout quand on se souvient qu'il a employé un théodolite d'un pouvoir optique notable- ment plus faible que le mien. Cela me semble être d'autant plus surprenant que je me rappelle parfaitement bien, qu'en dessinant sur la planche d’Änssrtröm la série des doubles raies au delà de B, j'ai pu dans le spectre prismatique distinguer avec facilité ces raies comme 1) HOFFMANN: 6261 et 6233. SUR LE SPECTRE DU FER. 11 doubles, tandis qu'elles se présentaient alors pour ÅNGSTRÖM, même dans le spectre de réfraction, comme des raies simples d'une certaine largeur.) Pour expliquer cela je suis donc porté à croire qu'ÀNcsTRÓM a été favorisé à ses observations d'un ciel beaucoup plus transparent que je ne le fus moi, si ce n'est qu'on peut soupgonner que le réseau en question n'est pas pour le présent en si bon état qu'auparavant aux mesures d ÅNGSTRÖM. Quoi quil en soit, entre B et a, aussi bien qu'entre a et A, je ne pus me servir du spectre d'interférence, faute des raies visibles. Me trouvant dans l'impossibilité de suivre aux régions mentionnées du spectre le procédé ordinaire pour déterminer les longueurs d'onde des raies du fer, j'ai recouru aux mesures micrométriques, ou il me fut nécessaire d'obtenir au premier abord des raies de repére parfaitement sûres, pour rapporter à eux les mesures prises. C'est pourquoi j'ai cherché à identifier les raies les plus marquées que j'ai vues dans le spectre prismatique avec celles qui sont dessinées sur les planches de M. HOFFMANN et d ÅNGSTRÖM, ce qui ne m'a réussi qu'après des tenta- tives un peu longues et pénibles. Après cela, j'ai pris des mesures micrométriques de la longueur d'onde des raies du fer en me servant du procédé suivant. D'abord, j'ai construit des croquis détaillés pour les deux spectres en question. Puis, entre deux raies de repére données, j'ai mesuré au moyen du micrométre à fil mobile les raies sombres du spectre solaire et immédiatement après, pour le même endroit, les raies brillantes du spectre du fer, en remarquant au méme temps sur les croquis pour chaque raie du fer la raie solaire avec laquelle elle coincidait. Puisque, pour chaque partie du spectre, et la position de la lunette et son tirage demeuraient invariables pendant les mesures que j'ai exécutées ainsi dans les deux spectres, il est évident que la comparaison entre les deux espéces des raies devait étre parfaitement exacte, au moins dans le cas oü les planches ont contenu toutes les raies solaires avec les- quelles coincidaient les raies brillantes du fer. Toutes les fois que cela n'avait pas eu lieu, il fut nécessaire d'y faire des interpolations, soit 1) Cela explique l'intervalle noir sur la planche d'ÀwasTRÓM qu'a remarqué M. Prazzi SMYTH entre chaque paire des raies qui constituent ensemble une double-raie. (Madeira Spectroscopic by C. Pıazzı SuvrH, Edinburgh 1882, p. 10, Example 5). En effet, je les avais dessinées primitivement comme des raies doubles, mais aprés cela en rent la correction de l'épreuve, ÁxGsTRÓM a noirci leur intervalle, puisque ces rales prenaient pour lui l'aspect d'étre simples. (ÅNGSTRÖM: Spectre Normal, p. 35). 12 Ros. THALEN, par la méthode graphique, soit par le calcul. J'ai préféré cette fois le calcul en employant la formule connue de dispersion de Cavcuv b DLE E ou a et b signifient des coefficients constants qu'il faut déterminer sépa- rément pour chaque partie du spectre. Soient u, et u, les mesures micrométriques pour les deux raies de repére d'une certaine partie, à, et A, leurs longueurs d'onde connues, on trouvera les valeurs de a et b par des équations b ii alee b gai u : Pour une raie quelconque, située entre ces raies de repére, on Le) Mz — 4 en désignant par u, sa mesure micrométrique et par 4, sa longueur d'onde cherchée. Cependant, cette formule pourra se mettre sous la forme beaucoup ^ plus commode à notre but: ets aura done en posant AM. Ms — Mor INS = — Mo s = A A n 12 «Oh, RÅA On pourra aussi écrire cette formule de la manière suivante: 1 Au 20 zs | ore SUR LE SPECTRE DU FER. 13 A l'aide de cette formule, j'ai calculé toutes les longueurs d'onde des raies du fer, situées entre C et A, et de plus j'ai employé le même procédé par rapport à quelques endroits entre les raies C et D, où le dessin d’Anasrrom, surtout au voisinage de C, ne représente pas par- faitement l'aspect vrai du spectre, à cause des raies telluriques données par lui. Dans ce caleul, je me suis servi d'un cóté des longueurs d'onde des raies de repère telles qu'on les retrouve dans le tableau d'ÅNGSTRÖM, et d'autre cóté de mes mesures micrométriques pour les raies intermé- diaires. Dans le tableau suivant, jai marqué par un astérisque les raies qui m'ont servi de repére, et en outre j'y ai reproduit, pour les raies interealées, leurs valeurs données par ÅNGSTRÖM , afin qu'on puisse ainsi comparer entre eux les résultats de nos mesures. La partie du spectre entre 2 — 5400 et la raie A dont nous ve- nons de rendre compte et pour laquelle j'ai fait usage des planches d'ÅNGSTRÖM, occupe dans le spectre de diffraction plus de la moitié. La partie restante, quoique plus courte, est néanmoins beaucoup plus riche en raies du fer. Quand il s'agit de la partie la plus réfrangible du spectre visible, on sait Ben que la dispersion y est beaucoup plus petite dans le spectre de diffraction que dans le spectre prismatique, d'où il suit que le dessin d'ÁNcsTRÓM, dont l'échelle est assez petite, ne peut contenir qu'un nombre restreint des raies existantes. Ainsi, pour donner plus d'exactitude à mes déterminations dans le spectre du fer, jai cru devoir préférer aux planches d’Âncsrrôm celles qui ont été don- nées par M. Vocez, dont l'échelle est à peu près trois fois plus grande que celle d’Ängsrröm et par suite beaucoup plus riche en détails. Ayant employé ainsi pour les parties différentes du spectre deux espéces de dessins très différents, je pense néanmoins qu'on pourra regarder les déterminations comme parfaitement cohérentes, puisque M. VoGEL a fondé ses planches sur les mesures spectrales d'Ångström. Cela doit être vrai, quoique M. VoGEL en exécutant son Atlas ait découvert quelques erreurs dans celui d'ÅNGSTRÖM qu'il a corrigées, car les différences entre les deux Atlas qui en dérivent ne sont en général d'aucune impor- tance, d’où il suit donc qu'on peut regarder l'un de ces recueils de plan- ches spectrales comme une extension de l'autre. Le spectre solaire de M. Voce, commence par 4 = 5400 et s'étend à lextrémité violette du spectre visible. Je l'ai employé pour toute cette étendue, sauf au voisinage de la raie H; en effet, il m'a été diffi- cile d'y voir assez distinctement les raies solaires, quoique j'y aie vu passablement les raies du fer. L'emploi d'un verre coloré et la concen- 14 Ros. THALEN, tration de la lumiére au moyen d'une lentille facilitent beaucoup les ob- servations, mais pas suffisamment pour ma part. Voilà pourquoi j'ai omis dans le tableau suivant les raies du fer situées prés de l'extrémité violette du spectre en pensant qu'on peut les compléter aisément à l'aide de la photographie. Vers la fin de mon travail, jai aussi pu me procurer le dessin du spectre solaire, exécuté par M. Fırvez à l'observatoire de Bruxelles. La dispersion en est assez grande, mais il est parfois difficile d'iden- tier les raies. En effet, en considérant le nombre énorme des raies que contient le spectre solaire, il faut nécessairement, afin qu'on puisse les reconnaitre les unes des autres, qu'on les combine en quelque sorte en groupes plus ou moins compliqués suivant les positions et l'aspect général des raies. Quelque différente que soit la dispersion, le caractère d'un tel groupe reste néanmoins invariable, et par suite on la reconnait avec facilité. Ainsi, afin qu'un dessin du spectre solaire soit conforme à l'aspect vrai du spectre, il faut avec nécessité non seulement que les positions des raies soient exactes, mais aussi que le dessin représente fidèlement le caractère de chaque groupé c'est à dire il est tout à fait indispensable qu'on ait reproduit les raies avec leur intensité relative. Si, à ce point de vue, nous comparons entre elles les planches de M. VoaEL et celles de M. FrEvEz, je pense qu'on donnera sans hésitation la préférence aux planches admirables de M. VoGEL, quoiqu'il faille avouer quà certaines parties ces dessins mêmes ne sont pas si:parfaits par rapport à l'intensité relative des raies qu'on aurait pu le désirer. Néan- moius, selon moi, le dessin de M. VoGEL représente en général l'aspect du spectre solaire tel qu'on le voit dans le spectroscope d'une disper- sion suffisante, et par suite j'y retrouve sans difficulté chaque raie observée. Quoique je ne puisse prononcer sans réservation le même jugement favorable, par rapport au spectre donné par M. Frevez, on pourra néanmoins s'en servir avec beaucoup d'avantage aux observations spectrales. 1 Pour rendre la dispersion de mon spectroscope égale à celle des planches de M. Frevez, j'ai augmenté le nombre des prismes à neuf. Néanmoins, il est bien probable que M. Fievez a employé une disper- sion encore plus grande que la mienne, parce que je n'ai pu résoudre en raies simples plusieurs des raies qu'il a représentées comme doubles. En récompense, la pureté de mon spectre a vraisemblablement été un peu plus grande que celle du sien, parce qu'en plusieurs endroits j'ai pu distinguer des raies trés faibles qu'on ne retronve pas sur les plan- SUR LE SPECTRE DU FER. 15 ches de M. Frevez. Remarquons ensuite qu'il y a sans doute quelques erreurs commises en divers endroits par rapport aux distances entre les rales dessinées. Oependant pour pouvoir me servir, méme pour les parties jaunes et orangées, des planches d'une dispersion plus grande que celle que possede l'Atlas d ÅNGSTRÖM, j'ai parcouru encore une fois le spectre du fer en employant les neuf prismes dans le spectroscope et les planches de M. Fırvez pour en faire la comparaison. Les résultats trouvés ont été insérés dans le tableau, et ainsi on y pourra comparer entre eux les résultats obtenus à l'aide des dessins d'Âxésrrôm et de ceux de M. Frevez entre les limites 6380 et 5400. Au delà de cette limite, j'ai étendu ma recherche, fondée sur les planches de M. Frevez, jusqu'à 4 = 5160, d'où il suit qu'une comparaison analogue pourra se faire entre les valeurs que donnent les planches de M. Firvez et celles de M. VoGEL. J'ai regardé comme tout à fait superflu de poursuivre plus loin la com- paraison mentionnée. Les comparaisons faites suffiront, néanmoins, je lespére, à prouver que les différences numériques qui existent entre les planches de ces auteurs sont en général si minimes qu'elles seront tout à fait insignifiantes, si ce n'est qu'on a en vue quelques recherches spé- ciales qui exigent la dernière rigueur. 8 4. ÉLIMINATION DES RAIES DES CORPS ÉTRANGERS ET RÉSULTATS TROUVÉS. Le fer employé, quoique de la meilleure espéce suédoise, a na- turellement contenu d'autres corps comme des impuretés. Pour éliminer les raies spectrales qui en dérivaient, jai examiné au moyen de l'arc voltaique les spectres de quelques corps et en premier lieu ceux dont les raies coincident avec les raies sombres du spectre solaire tels que le calcium, le baryum et le manganése en imbibant les charbons de so- lutions convenables. A ces recherches, jai cependant éprouvé quelques difficultés, parce que les baguettes du charbon des cornues, fonctionnant comme des póles, ont été mélés des mémes impuretés que j'ai voulu étudier, savoir des impuretés de fer, de caleium, de baryum, et de ti- tane, pour ne rien dire de celles de lithium et de natrium. J'ai essayé plusieurs espéces de charbons, mais il semble que, de quelque nature que solent d'aileurs les charbons, les impuretés soient pourtant à peu prés les mémes. 16 Ros. THALÉN, Malgré ces inconvénients, on peut déterminer l'origine des raies observées, si l'on mouille fréquemment les charbons des solutions voulues en ayant égard à lintensité trés vive que présentent dans ce cas, immé- diatement aprés l'imbibition des póles, les raies du métal en quéstion. La plupart des raies m'étant connues d'avance, il ne s'agissait done que de déterminer plus exactement leurs longueurs d'onde que je ne pus le faire auparavant, afin qu'on puisse décider par là, si la raie observée du corps étranger coincide ou non avec la raie attribuée au fer. A cette étude, je me suis servi de la méme dispersion et des mémes planches spec- trales quà la recherche des raies du fer. Voici comment j ai opéré dans des cas particuliers. En expérimentant par rapport au calcium, jai placé tout simple- ment sur une plaque de craie quelques morceaux de chlorure de calcium en contact avec les póles du charbon qui à leur incandescense ont fondu le chlorure et vaporisé le métal en question. Conformément à la mé- thode de M. M. Dewar et LIVEING ), j'ai employé aussi avec beaucoup de profit une espéce de fourneau en craie, perforée en diverses directions pour l’accés des tiges du charbon, pour lintroduction du sel dans l'arc et pour le passage de la lumière vers la fente du collimateur. Cet ar- rangement est. excellent en ce quil permet aux raies du calcium de briller trés longtemps et avec une clarté extraordinaire à cause de la température trés élévée et constante qui se produit dans un tel fourneau. Quand il s'agit du baryum, quelques fragments de cristaux de chlorure de baryum placés sur les pôles mêmes ont suffi, grace à la sensibilité prodigieuse de ce corps, pour donner dans Parc les raies de ce métal. De la méme maniére, on pourrait certamement opérer quel que soit le corps en question, mais pour ménager un peu les substances employées, je me suis servi au cas du manganèse d'un flacon d'une construction spéciale, à l'aide duquel on a pu verser chaque fois quel- ques gouttes seulement de la solution du chlorure sur les póles, aussitót qu'ils se sont un peu refroidis. Enfin, j'ai cherché aussi à obtenir le spectre du titane, en me servant de fluotitanate de potassium, mais le nombre des raies obtenues ainsi sur- montant assez peu ce que j'ai autrefois trouvé par le chlorure du titane, en me servant de l'étincelle de la bobine d’induction, j'ai tout à fait re- noncé pour le présent à une étude approfondie du spectre de ce corps pour y revenir une autre fois. 1) Proceedings of the Royal Society, N:o 193, p. 4; N:o 195, p. 472, Lon- don, 1879. SUR LE SPECTRE DU FER. 17 Dans le tableau suivant les longueurs d'onde des raies les plus intenses des corps énumérés ont été données pour faire voir que les raies des corps mentionnés ne sont pas comprises parmi les raies que ja attribuées au fer. Malgré tous les soins que j'ai pris, il est pourtant bien probable que quelques-unes des raies attribuées au fer doivent être rejetées de ma liste comme appartenant à des corps étrangers. Néanmoins aprés avoir examiné en somme cinq fois le spectre du fer, je suis porté à croire que je peux énoncer comme résultat de ma recherche précédente que le nombre des raies du fer obtenu dans le spectre visible monte réelle- ment au moins à 1200, et que ces raies coincident toutes avec des raies sombres du spectre solaire. Je ne doute pas qu'on ne puisse encore augmenter beaucoup ce nombre, au fur et à mesure qu'on augmente l'intensité du courant, c'est-à-dire en se servant de machines dynamo- électriques plus puissantes que la mienne. Quoique le nombre des raies du fer surpasse maintenant de beaucoup tout ce qu'on avait connu au- paravant, et que le fer soit indubitablement le corps qui pourra ex- pliquer l’origine d'un plus grand nombre des raies fraunhofériennes que ne le peuvent les autres corps, néanmoins on ne peut encore donner une. telle explication qu'à un nombre trés restreint de toutes les raies sombres qui se trouvent réellement dans le spectre solaire. Par rapport aux autres corps tels que le calcium etc., j'ai déjà indiqué que ma liste n'est pas encore compléte. En effet; ce ne sont que les raies les plus marquées que j'ai introduites pour le présent dans la liste suivante, mais j'espère pouvoir la compléter une autre fois. Quant aux explications détaillées qu'on doit faire concernant cer- taines raies, nous renvoyons aux remarques données dans le tableau. On y trouvera aussi les corrections des erreurs qu'on doit faire dans l'Atlas d’Äneström soit par rapport aux positions des raies brillantes, soit par rapport à leur origine. J'avais certainement eu aussi l'espérance de pouvoir vérifier direc- tement à l'aide de l'are voltaique l'énoncé bien probable de M. Youne *) et d'autres auteurs que certaines raies qu'on avait indiquées auparavant comme des raies communes à plusieurs métaux, ne sont en réalité que des raies dédoublées, mais faute d'une dispersion suffisante de mon spec- iroscope je n'ai pas encore pu contribuer essentiellement à la solution de cette question importante. 1) The American Journal of Science. Ser. III, Vol. XX, p. 354, New Haven 1880. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 3 18 RoB. THALEN, 8.5. SUR LES DETERMINATIONS ABSOLUES DES LONGUEURS D'ONDE DES RAIES FRAUNHOFÉRIENNES, EXÉCUTÉES PAR ÅNGSTRÖM. L'exactitude des longueurs d'onde données dans les tableaux sui- vants dépend en premier lieu de celle des planches spectrales dont je me suis servi, mais en dernier lieu de l'exactitude des mesures absolues des longueurs d'onde des raies fraunhofériennes qu'a données ÅNGSTRÖM dans son mémoire bien connu: Le spectre normal du soleil; car sur ces mesures se sont fondées toutes les planches spectrales dont il a été question ici. Les mesures d'ÁwasTRÓM ont certainement mérité toute l'admira- tion qu'elles ont emportée, à cause du soin avec lequel il s'était préparé pour son travail, et de la précision avec laquelle il a exécuté ses obser- vations. Ainsi, le théodolit optique lui fut construit par MM. Pistor et Martins à Berlin, ses réseaux, les plus excellents qu'il y eût à ce temps, il les avait régus de M. Noserr à Barth, et enfin l'étalon du métre, fabriqué par MM. BRUNNER fréres à Paris, fut comparé sous ses propres yeux avec l'étalon du Conservatoire des arts et métiers à Paris. Néanmoins, il est à craindre qu'il ne se soit glissé quelque part dans les déterminations d’Anastrém des erreurs constantes qui ont influencé d'une manière nuisible les valeurs qu'a données ÅNGSTRÖM comme défi- nitives. En effet, les longueurs d'onde trouvées par lui différaient nota- blement de celles qui ont été données par d'autres observateurs, comme MM. Mascart, VAN DER WILLIGEN, DITSCHEINER, etc. '). Par suite, il lui fut trés important de découvrir l'erreur commise, et pour arriver à ce but ÅNGSTRÖM a entrepris des études assez étendues. Puisque ses mesures angulaires, faites à l'aide du théodolit, ont été très nombreuses et trés variées, on doit les regarder comme sufhi- samment exactes. Les largeurs des réseaux ont été déterminées par moi- méme, et j'ai exécuté ce travail avec tout le soin possible; la concor- dance qui existe entre les résultats obtenus à l'aide des réseaux diffé- rents doit garantir l'exactitude de ces mesures. Il ne restait done à soupgonner que la longueur adoptée de l'étalon employé. Dés le com- mencement ÅNGSTRÖM croyait qu'une correction, quoique trés minime, de- vait être appliquée à la longueur de son étalon?). Cependant, pour s'informer exactement sur ce point, ÅNGSTRÖM a fait faire une nouvelle 1) Spectre normal du Soleil par ÅNGSTRÖM, p. 31—33. 27) lU € j9u Be SUR LE SPECTRE DU FER. 19 comparaison près de l'Académie des Sciences à Stockholm en 1872, où se trouvalent à ce temps deux metres A bout, qu'on avait aussi com- parés depuis peu au Conservatoire des arts et métiers à Paris. Comme résultat de cette comparaison, exécutée avec autant de soin que possible par M. le professeur LINDHAGEN, Secrétaire de la dite Académie, on peut métre énoncer que la longueur 0.99981 adoptée par ÅNGSTRÖM comme la longueur mm 1 vraie de l'étalon d'Upsal a été trop courte d'environ 0.13 et par suite que métre cette longueur devait être à 0° C. égale à 0.99994. Ce résultat, communiqué à ÅnGstRÖM le 13 juillet 1872, l'a évi- demment fort découragé, parce qu'il surpassait de beaucoup les limites supposées préalablement. Quelque grande que fût la confiance qu'on devait mettre dans la comparaison mentionnée, néanmoins on congoit bien qWÅNGSTRÖM ne pouvait immédiatement rejeter à cause de cela toutes ses déterminations antérieures. Mais, de l'autre cóté, il fut obligé de continuer ses recherches concernant la longueur de son étalon pour savoir, sil devrait à la fin ou repousser le résultat défavorable, ou l'ac- cepter comme parfaitement juste. A ce but, il a correspondu pendant lautomne de l'année 1872 et depuis ce temps-là avec le professeur VAN DER WILLIGEN à Haarlem, auquel il a emprunté non seulement plusieurs réseaux le 27 sept. 1872, dont jai déterminé les largeurs, mais aussi le 22 sept. 1873 une petite échelle millimétrique sur verre de M. FROMENT, employée par WiLLIGEN à ses déterminations analogues, échelle qu’ AnasTROM avait l'inteution d'étudier soigneusement. On voit par là qwÅNGSTRÖM s'est efforcé de connaitre exactement, ou se trouvait l'erreur qu'il avait à craindre dans ses déterminations fondamentales des longueurs d'onde, et il faut bien ajouter qu'il a voulu avant tout faire comparer encore une fois son étalon du métre pour en savoir la longueur vraie. Mais avant que tout cela füt terminé, il fut frappé par la mort le 21 juin 1874. Depuis ce temps, il fut certainement mon devoir d'aecomplir le travail interrompu par la mort d'ÀwcsTRÓw. Néanmoins, je n'ai pu jus- qu'ici rien faire pour éclaircir la question proposée. Car, méme aujour- d'hui on attend encore à l'Académie des Sciences à Stockholm le nouvel étalon du métre qu'on a commandé au Bureau international des Poids et Mesures à Paris, au moyen duquel j'ai désiré pouvoir comparer l'étalon mentionné d’Upsal. Ainsi, dans l'incertitude des choses où je me trouve, je ne puis donner ici que la correction provisoire, indiquée ci-dessus. Néanmoins, jai eru devoir énoncer ce que je sais sur ce sujet, d'autant plus qu'on 20 Ros. THALÉN, a réellement émis des doutes sur l'exactitude de la longueur adoptée par ÅNGSTRÖM relativement à l'étalon d'Upsal En effet, j'ai été averti par lObservatoire astrophysique de Potsdam que les mesures directes soi- gneusement faites sur les longueurs d'onde des raies fraunhofériennes ont conduit, à cause de différences autrement inexplicables, à une telle suppo- sition concernant le dit étalon. De même, il peut bien arriver que de semblables doutes puissent provenir ailleurs, et afin de ne pas arréter les progrés de la science, en attribuant aux déterminations absolues qu'a faites ÅNGSTRÖM plus d'autoritó qu'elles n'en méritent réellement, j'ai pensé qu'il a fallu faire connaître toute la vérité. Du reste, cette révé- lation ne diminuera en aucun degré le travail méritoire d'ÀNGsTRÓW, parce qu'il a fait de son mieux pour arriver à des résultats si exacts que possible, et à cette fin il a poursuivi son oeuvre si loin que le sort le lui a permis. Il appartiendra maintenant à d'autres de l'accom- plir. Voici cependant une chose qu'on a désormais à redouter. Les exigences de l'exactitude des observations spectrales s'aug- mentant toujours, des planches du spectre solaire ont été déjà construites par beaucoup d'observateurs, et l'on aura vraisemblablement à en attendre plusieurs encore. Cependant, jusqu'ici toutes les déterminations des lon- gueurs d'onde ont été fondées en dernier lieu sur celles d’ÄngsTRön, d'où il suit qu'on a pu, ou que ce soit qu'aient été faites les observa- tions spectrales, les comparer entre elles avec beaucoup de facilité. Mais dorénavant, si des révisions qu'exigent maintenant les détermina- tions fondamentales, devaient être exécutées par divers observateurs, on aurait à craindre d'obtenir des échelles spectrales plus on moins diffé- rentes entre elles, ce qui occasionnerait une confusion presque insup- portable par rapport aux données spectroscopiques, si ce n'est que les observateurs indiquent soigneusement l'Atlas spectral sur lequel ils ont basé leurs observations. Ne serait-il donc pas beaucoup à préférer, si tous les observateurs pouvaient méme dorénavant employer des planches spectrales, fondées sur les mémes déterminations absolues, ce qui exi- gerait pourtant que la révision fondamentale eüt été exécutée par une commission en quelque sorte internationale? Pour les observations spec- trales, cette question me semble étre de la méme importance qu'a été pour les mesures électriques la détermination rigoureuse de la résistance électrique (l'Ohm) etc. Cependant, en me bornant à proposer cette idée et à la soumettre au jugement des savants, si on la trouve digne d'étre diseutée d'un peu plus prés, je vais maintenant rendre compte de la comparaison de l'étalon métrique d'Upsal, exécutée à Stockholm en 1872. SUR LE SPECTRE DU FER. 21 $. 6. COMPARAISON DU METRE A TRAITS DE L'UNIVERSITÉ D'UPSAL, EXÉCUTÉE A STOCKHOLM PAR M. D.-G. LINDHAGEN ^. Les étalons qui ont été comparés entre eux par M. le professeur LINDHAGEN en 1872 sont les suivants: 1° Le métre à bout A, appartenant à l'Académie des Sciences à Stockholm et acquis à Paris par Anasrrom et M. le baron NORDENSKIÖLD, fut comparé avec le métre prototype du Conservatoire des arts et mé- tiers à Paris en 1867, ou sa longueur à 0? C. fut trouvée: métre mm PSN QE C Son coefficient de dilatation, déterminé à Stockholm, fut égal à a = 0.000018973 . 2 Le mètre à bout 7, appartenant à l'État finnois, procuré à Paris par M. le professeur S. Lemsrrom à Helsingfors. La longueur du mètre à 0? C., suivant les déterminations faites à Paris, fut métre mm FM = 1 — 0.0991. . Son coefficient de dilatation, déterminé à Stockholm, fut d = 0.000018684 . 3° Une échelle métrique D, construite par M. SÖRENSEN à Stock- holm et divisée par M. LINDHAGEN. Son coefficient de dilatation, déter- miné à Stockholm, fut «^ = 0.000018229 . 4? Le métre à traits U, appartenant au cabinet de physique de lUniversité d'Upsal et construit par MM. Brunner fréres à Paris, fut comparé par ÅNGSTRÖM et M. Tresca avec l'étalon prototype en platine du Conservatoire des arts et métiers à Paris en 1860. 1) Tous ces résultats ont été communiqués par M. LINDHAGEN à ÅNGSTRÖM par une lettre, datée du 13 juillet 1872. C'est avec la permission obligeante de l'auteur que je les publie ici. 22 Ros. THALÉN, Suivant le procés-verbal du 14 Octobre 1866 sa longueur a été trouvée !) * métre mm Us = 1 — 0.190. Son coefficient de dilatation, déterminé å Paris, fut o" = 0.000018718 . Les comparaisons de ces étalons, exécutées à Stockholm par M. LINDHAGEN à l'aide d'un comparateur de Repsold, ont donné les résultats I que voici: De A = te 0.0064 es JOE A (DE mm D — F = + 0.0075 à db Tom (Ce c d'où l'on trouve à 0° C. "DA an Dona CS JD) => dis = dE 0.0135 (2). V La comparaison directe entre A et F à la température de la glace fondante a donné Aly = Lily em LL 0.0003 N Ainsi, on doit admettre que les longueurs de ces étalons sont égales entre elles, tandis que leurs longueurs suivant les comparaisons faites à Paris devaient différer notablement l’une de l’autre. En effet, on trouve par les valeurs données ci-dessus que A, — F, = + 0.0161 . La longueur de l'échelle D se trouve a) suivant (1) b) suivant (2) D, = Ay + 0.0136 Dy = dd de 0.0135 A, = men F, = 1 — 0.0291 DRT Ones CA pe Y Dose) 1) Le spectre normal du soleil, par A. J. ÅNGSTRÖM, p. 6 et Appendice. p. XV. SUR LE SPECTRE DU FER. 28 La comparaison de l'étalon U, exécutée à l'aide de l'échelle D, a donné le résultat suivant: mm D — U= + 0.0574 CRE ET (Ob et par suite, à l’aide des coefficients de dilatation donnés ci-dessus: mm Ups 00627 Ainsi, en acceptant la longueur de D,, obtenue à l'aide de l'étalon A,, on aura suivant (a) métre mm U, = 1 — 0.0621 ; tandis que, si l’on accepte la longueur de D,, trouvée au moyen de l'étalon F,, on aura suivant (b) métre mm Uf = NOES Comme on le voit, aucune de ces valeurs ne s’accorde bien avec la longueur de l'étalon d'Upsal adoptée par ÅNGSTRÖM, savoir: métre mm DA 0190. Suivant l’opinion de M. LINDHAGEN, les mesures faites à Stockholm mm doivent être sûres au moins à + 0.001. Au lieu de la valeur d’étalon d'Upsal adoptée par ÅNGSTRÖM, nous accepterons pour le moment celle qu'a trouvée M. LINDHAGEN à l'aide de l'étalon A, ce qui sera le cas le plus défavorable, si l'on veut cal- euler au moins sommairement la correction que doivent subir les déter- minations absolues des longueurs d'onde, données par ÅNGSTRÖM. En considérant la formule connue log 4 2log sin 9 + log e—log N, il est évident que la correction qu'il faut appliquer au log A à cause de l'erreur de l'étalon, doit être identiquement la méme que celle du log e, 24 Ros. THALEN, e étant la largeur du réseau. En appelant done Ae cette correction de la largeur du réseau, on aura log (e+ Ae) = log e + 0.4343 SE =. Mais, puisque la longueur de l'étalon d'Upsal adoptée par ÅNG- sTRÓM fut métre mm Of, = = OR tandis que M. LINDHAGEN l'a trouvée métre mm U, — 1— 0.0621 , ^ la correction A U, de l'étalon doit être égale à Ainsi on trouve + 0.1279. ING (KU We eur Sus 999.81 ° et par suite la correction cherchée du log 4 sera égale à 0.0000556 nombre qu'il faut ajouter aux valeurs données par ÅNGSTRÖM !). !) M. LINDHAGEN vient de m'informer qu'à la révision de ses observations N mentionnées ci-dessus il a trouvé que la valeur de U,, communiquée en 1872 à ÅNGSTRÖM, doit en réalité subir une nase correction. En effet, la valeur de D,—A, mm donnée ci-dessus comme égale à + Dose doit être remplacée par + 0.0141. A l'aide de la longueur indiquée de l'étalon A,, on en déduit métre mm D, = 1 + 0.0011 , métre mm au lieu de la valeur de 1 + 0.0006, et ensuite métre mm U, = 1 — 0.0616 , métre mm au lieu de 1 —0.0621 . Cependant, la différence entre ces deux valeurs de la longueur de l'étalon d'Upsal étant trop minime pour qu'elle puisse influencer notablement la correction déjà indiquée du log 4, nous n’avons pas besoin d'en tenir compte pour le présent. mr o S^ SUR LE SPECTRE DU FER. 25 Pour la raie fraunhoférienne E, ÅNGSTRÖM avait trouvé la valeur moyenne que voici log Ay = 7.721738 . En v appliquant la correction ealeulée, on aura conséquemment v I log A, = 7.721794 , ce qui donne au lieu de la valeur trouvée par ÅNGSTRÖM. La différence entre ces deux déterminations, montant à peu pres à deux tiers de la valeur d'une unité de l'échelle adoptée par ÅNG- STRÓM, surpasse néanmoins de beaucoup ce qu'il avait considéré comme la correction nécessaire en conséquence de l'erreur présupposée de l'étalon d'Upsal. Je me restreins pour le présent à ces remarques pour y revenir une autre fois. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. y La La La 6 RoB. THALEN, § 7. EXPLICATION DES TABLEAUX. première colonne contient la lettre A. pour toutes les raies du fer qui se trouvent dans le spectre normal d'ÁwasTRÓM. Ces raies sont ainsi o . celles que nous avons observées ÅNGSTRÖM et moi å nos recherches en 1864. deuxième colonne donne les longueurs d'onde des raies du fer obser- vées maintenant par moi à l’aide de six prismes en flint 1°) entre A—5400 suivant les déterminations d ÅNGSTRÖM, 2°) entre 5400—4000 suivant les planches de M. VoGEL. troisième colonne donne les longueurs d'onde des mêmes raies 1”) entre A—6392 suivant mes mesures micrométriques 2°) entre 6392 —5160 suivant les planches de M. Frevez. Dans ce dernier cas je me suis servi de neuf prismes en flint. quatrième colonne indique lintensité des raies du fer, où 1 signifie les raies les plus brillantes, et 6 les plus faibles. cinquicme colomne contient des remarques. Dans cette derniére co- lonne ont été insérées aussi les longueurs d'onde des raies les plus marquées de quelques autres corps, tels que le calcium, le baryum etc. qui se trouvent dans l'atmosphére du soleil. Par le numéro, placé comme indice au-dessous du symbole chimique, j'ai indiqué l'intensité de la raie mentionnée. La lettre suivante A, V ouo signifie les planches d’Anastrém, de M. VogeL ou de M. Fievez, dont je me suis servi en chaque cas à la détermination de la longueur d'onde. SUR LE SPECTRE DU FER. 27 Les Longueurs d'onde des raies brillantes du fer. Premiére Partie. | Atlas Mesures | = | Atlas Mesures = | I d'ÅNGSTRÖM. micrométriques. 2. Remarques. | |d'ÁNGsTRÓM. |micrométriques. 2. | Remarques. ec 2 E: | i a |; Il I a) SR eo t 75913 | © | GRE. 75350 6 er 71544 i 7146'2*>) = Ca, 75134 3 71424 |5'/;|bande large 74983 3 71255 AS Ganz 7448 ı 3 Tod Tals | 3 70956 | 6 73906 | 3 | 70744 | 4 73515 5 | Ca,:7323°0 | 705278 | 6 |*)— Ba, SNR NO | | (7047°9)* 7947-9*) | 4 | Ca, : 7040'0 | (73071) 7307 1 5 | 702714 6 |faible,nébuleuse 73040 6 | 70207 4 72901 |4!/, | | (70142) 7014:9 Ó |faible bande. 7284-9 5 | 7008:9 6 7280; 6 | Ca,:72771 - | 7008'5 4 725883 | 6 | 7002'0 4 724253) | 6 | | 69973 6 euros 272376 |i | 69946 |51/, 72214 5 | (6987°1)* 69871 4 72172 |5 | 69783 |6 (72048) 72049 |A eens | 69711 |3!, (71849) JUS FAR T fest | (60574)* | 69574 | © (71794) | 71805 la. | 1(69492) | 60489 | 4 I) Les raies marquées d'un astérisque sont celles qui ont servi de repère à l’interpolation des raies. insérées dans la deuxiéme colonne. On retrouve les longueurs d'onde de ces raies de repére dans le tableau des mesures micrométriques par ÅNGSTRÖM (Voy. Recherches sur le spectre solaire par A. J. ÅNGSTRÖM, p. I—XIT). Les chiffres entre parenthéses indiquent les raies sombres qui se trouvent actuellement sur les planches d’ANGSTROM, mais dont il n'a pas donné l'origine. 2) Cette raie du fer ne coïncide pas avec la raie forte et large du spectre solaire, dont la longueur d'onde suivant ÅNGSTRÖM est 73147, mais elle est située du côté rouge de cette dernière raie. 3) Les raies fortes dans le spectre solaire qui ont les longueurs d'onde suivantes 7274°3, 7262'1 et 7249'5 n'appartiennent ni au fer, ni au calcium. 4) La raie forte à 7242:0 qui est simple suivant ÅNGSTRÖM consiste en réalité de trois raies distinctes, dont la moyenne appartient au fer. 5) La raie solaire correspondante est en réalité double, comme l'a représentée M. HOFFMANN ÅNGSTRÖM ne donne qu'une simple raie à 71462 qu'il attribua erronément au fer. C'est (513'1 et 513 6). au calcium qu'appartient l'une de ces raies. dans son dessin du spectre solaire. Entre 7146'2 et 70479 ÅNGSTRÖM n'a donné aucune raie 28 Ros. THALÉN, Atlas Mesures E Atlas Mesures E d'ÁNGsTRÓM. |micrométriques. 2 Remarques. d'ÅNGSTRÖM. micrométriques. 2. Remarques. fle n i 2 i i (6945°6) 69456 6 |trés mince. 6802*3 5 69431) | 3 (67881) 67897 5 (692777) | 69277 |6 67848 | 5 6915'2 3 67812 6 6901's 5 large, nébuleuse. 677477 [9 6898:2 6 | faible. (6770.3)*4| = "er 688427) | 4 67536 | 6 6880:6 5 |Ca,:6877:0 67507 5 6875'5 6 Ba, : 68700 A. 67486 |3'/, 686683) Raie fraunhof. 5. 6736°9 6 | large 6860"; 5 |Ba, : 6865-0 À. 673r8 5 2 ; (eee) eg 67258 | (67252 ale 68534 S 67164* — Ca, 68421 | 3 67143 | 5 6839'9 3 6711"9 4 |Li, :6706'7?) 68375 | 6 6704o |4"/s 68357 | 6 (67023) | 67023 | 5 (68276) 68264 3 6698° 1 6 |Ba, : 669270 À. (68 18°) 68185 5 66944 Ó | double (2) 6808:5 4 (6676:9)* | 6676:9") | I |Ba, : 66740 A. 68058 6 66666 6 1) La raie correspontante dans le spectre solaire est faible. 2) A cette raie du fer correspond dans le spectre solaire la raie la plus réfrangible des deux raies qui constituent ensemble la premiére paire de la série caractéristique des raies dédoublées au voisinage de B. 3) La raie fraunhoférienne B coincide avec une raie du baryum. Quoique cette bande remar- quable soit ainsi expliquée en partie par l'absorption que produit le métal baryum dans l’atmosphere solaire, il est néanmoins juste de dire qu'à cause de la largeur excessivement grande de cette raie B son absorption prépondérante dérive d'une origine tout à fait tellurique. Sur son dessin du spectre solaire, région B (Journal de phys., T. III, 1884, p. 421), M. THOLLON a indiqué quelques raies d'une origine non tellurique. Ayant déterminé au moyen de linterpolation graphique leurs longueurs d'onde; je crois pouvoir identifier là quelques raies comme appartenantes au fer, savoir celles dont les chiffres sont donnés ci-dessous en italiques: n (THOLLON): 2:5 160 20.9 258 41'5 917 GP nme | nee Atlas faen : 69584 53:10 095510 Lan 70 EN CCS PONS PDC RO n 129°2 1337218 53.0) OD) 7s 200:0) Z07 ONE 2001502 10 Zamna À 6910 2 88 r3 68967 8r8 81:3 80°6 804 794 4) Aucune des raies solaires 6770°3 et 65'7 ne correspond au fer, mais celle-là au baryum. 5) Il ny a pas de correspondance entre la raie du lithiwm et celles du spectre solaire. 6) Sur la planche d ÅNGSTRÖM les raies solaires 6676'9 et 6642°5 ont été représentées trop faibles. (Voyez HOFFMANN: 654°3 et 6657). SUR LE SPECTRE DU FER. 29 Atlas Mesures = | | Atlas Mesures = | d'ÅNGSTRÖM. |micrometriques. 2. Remarques. | d ÅNGSTRÖM. micrométriques. 2. | Remarques. À, à i | MES a | ; | À. | 6662 66625 |3 | (Göra Sveg os 66528 5 65983 | a 664577 6 65033 4 6638 4 5 65007 4 (66327, | 66327 3 64980 649873 4 6626.5 5 |Ca,: 6616.5 | 64960 6496'1 4 |Ba, :6495:3 F. 6608; | 4 | À. | 649419 | 6494-2 I 660421 | 6 (64809) 64810 | 4 |Ba,:64830 A. | (6597'1) 659608 | 4 (6474°6) 64748 | 4 55943 4 |Ba,:65953F. | | 64685) | 64685 4 (6592725 | 6592, | I |A. | 6461-7* | 6461; |3 _ | (65802) 65803 | 6 | (6454°8) | 645525 | 6 Eb 75 6574.0 | 4 |Ca,:657ro Å. | Å- | 64299 643015) | 2 (6567°6) 6568'2 2 IA. | | 642074 642076] | 2 | (6561°8)*2) Raie fraunhof, C.| (6418°9) 64192 j2 3 3 65556 6 | À | 64104 6410°9 2 À | 65451 65451 I |À.| 6407-1 6407" 3 (653379) 65330 | 4 | large |A | 63990 63991 | I 65277; 6 Ba, : 6526:0 À. | A 6392: 6* 6392°6 2 1) La raie du fer, indiquée par ÅNGSTRÖM à 6603'5, n'existe pas. 2) Vers l'orangé au voisinage de la raie C il est bien difficile d'identifier les raies du spectre Solaire avec le dessin d' ÅNGSTRÖM à cause des raies telluriques insérées là par lui. De méme, le dessin de M. FIEVEZ laisse ici, suivant moi, beaucoup à désirer à l'égard de la reproduction fidéle de l'aspect du spectre. Voici cependant quelques déterminations que j'ai faites par rapport aux raies du fer à l'aide des planches de M. FIEVEZ: 65680 (2) 65252 (6) 6500'5 (51/2) 6479 2 (4) 6455 2 (6) 64104 (2) 6555:6 (6) 6518°5 (3) = 6474 2 (4) 64294 (2) 6407:2 (2) 654477 (1) = 64954 (5) 64685 (3'/,) 6422-7 (2) 639970 (1) 653270 (5) 6503:0 (6) 6493:7 (1) 6461°5 (3)*) 64204 (2) 6492 5 (2) *) Voy. MM. LIVEING et DEWAR, Proc. Roy. Soc., Lond., 1881, Vol. XXXII, p. 231. 3) La raie du fer, indiquée par ÅNGSTRÖM à 6489 8, n'existe pas. 4) Cette raie, indiquée par ÅNGSTRÖM comme appartenante au calcium, doit étre attribuée au fer, tandis qu'une raie du calcium coïncide avec 64704. 5) La raie la plus réfrangible de la raie dédoublée appartient au calcium. 6) A l’aide de neuf prismes et par l'emploi des planches spectrales de M. FIEVEZ, jai trouvé les longueurs d'onde suivantes pour les raies du calcium: 65713(3); 08:0 (6); 64980 (3); 927 (2); 704 (3); 613 (1) 54:3 (4); 490 (3); 380 (1). Suivant les planches d'ANGsTRÓM on a de plus: 64165(5); 100(5); o80(5); 053(4); 63945 (5). 7) Suivant les planches de M. FIEVEZ, les longueurs d'onde de ces raies doivent étre 6422.7 204, ce qui pourtant ne peut pas être exact. (Voy. la note 2). D 5) r aT 30 Ros. THALÉN, Deuxiéme Partie. | Atlas Atlas | = Atlas Atlas | 2 | d'ÅNGSTRÖM. | de M. FIEVEZ. 2. Remarques. d ÅNGSTRÖM. de M. FIEVEZ. | 2. Remarques. (Qv Ws | I 11) i a 1 E 63797 63795 | 4 62920 = 6 6375'o Os NOR obe 62902 ax 4 | large 6363'5 6362:7 5 ed 6288'o == 6 | large 63612 6360°6 5 6284'5 = 6 as Á.| 63577 63573 | 4 62816 — 5 i Å. | 63540 635470 4 6279'6* = 4 63432 63440 4 Cae n P. 6276:6 —- Ó |Raie fraunhof. « 63410? = 6 |Ba,:6340:5 A. 6269'9 va SM 63380 338'o 5 62691 6269 2 4 | A.| 6335-9 ORIG o À.| 62641 6264°0 3 |Ca, : 62600 Å. | 63343 63343, 2 À. | 62553 62551 3 63305 6329'o 5 large, nébuleuse| A. 6253'2 6253'o 3 À | 632r6 63216 | 3 A. | 62515 62512 |: ; 316%) 63174 2 E ee Fl A.| 624545| 6245-4 2 À. | .16313:9) | 6313.4 4 6239:27) | 6239:0 5 6311'o = 5 Är E29 6231:5 E 6309'5 63091 5 &.| 62297 62295 I 6306'o 63057 6 62254 62253 6 6303'5 = 6 62197 6220'o 6 ELE des 630r'6*) 63020 | 3 aoe een 6218°3 62182 Sl A. || 630077 6300'5 I 1 62141 62150 4 6296'9°) | 6297.0 3 Re) Ö212:3 6212°4 | 6293'o = 6 | large À. || 6199°6 6199'2 Am! 1) A la determination des longueurs d'onde contenues dans la deuxiéme colonne j'ai employé six prismes en flint, tandis que leur nombre fut augmenté à meuf aux déterminations insérées dans la troisième colonne, où je me suis servi des planches de M. FIEVEZ. 2) Suivant ÅNGSTRÖM une raie du fer devait être située à 63182, ce qu'on doit changer con- tre 6316:9. 3) La raie correspondante du spectre solaire, représentée chez ÅNGSTRÖM comme simple, est en réalité double. La raie la moins réfrangible en appartient au fer. 4) Dans cet endroit du spectre solaire le dessin d' ÅNGSTRÖM ne contient pas assez de détails, et celui de M. FIEVEZ, étant trop riche en raies, ne me permet pas d'identifier les raies observées. Voilà pourquoi je fus obligé d'entreprendre ici des mesures micrométriques entre 6301°6 et 6279'6. 5) ÅNGSTRÖM indique une raie du fer à 6298:5, ce qu'on doit changer contre 6296:7 confor- mément à son tableau des mesures micrométriques. 6) La raie du fer, donnée par ÅNGSTRÖM à 6246'3. n'existe pas. 7) Le dessin d’ÄNGSTRÖM est ici en quelque degré défectueux. SUR LE SPECTRE DU FER. 31 I I Atlas Atlas | Atlas | Atlas 2 | 2 | |d'ÀxsTRÓM. | de M. FIEVEZ. 2. Remarques. | PÅNGSTRÖM. | de M. FIEVEZ. 2. | Remarques. | 1, | 4 i À, | À | * Å 6190's 619077 I (6101'7)**) = |=Ca, :6101-2F, 6187'1 6186'9 Du ÓIOI'2 61008 I 6185'3*) 6185:6 Gy 60974 6097:0 6 6183'0 = 6 | 60957 60951 4'J, À.| 61793 617972 4 | | 60933 | 609258 6 ANGERS 61723 4 retento E 6092"7 60921 6 61694 6169'8 |3!'/,cóté violet. 60885 6088: |4"/, 6163's") | 616373 5 PH | 608474 6084'o 5 6162°3 — 6 (Ca, : 61655; F. 6081'9 6081:3 5 : : Ca, : 61636 = : ESO Ga 3 pee ° Gebers 5 61505) | 61505 | 4 | A. | 6077 6* 60772 | 4 A.| 6148-1 6146:6 4 |Ba,:61404 F. | À. | 60645 6064 5 2 6136°6 61368 I = | 60614? | 6 |Bag:6062:0 A. PAG) 76173556 6135'5 I À. | 60551 60550 3 — 6130°3 6 60531 | — 6 | faible 61268 6126; 3 60412 | 6041 4 61220 6122‘ 6 |Ca,:61212 F. 60350 | 603505 | 6 6115'3 6115‘ 5 603 3:0 6033:05) | 6 = | ÓII2'o 6 |Ba, : 61098 A. = 6029:05) 6 = 6107'0 6 À.| 6026:0 602005) | 3 6102'2 6101°8 I |Li,:6102:2 F. | À. | 60230 6023'0 I 1) Le nombre des raies solaires sur la planche d’ANGSTROM est ici de beaucoup trop restreint. 2) ÅNGSTRÖM a donné cette raie solaire comme simple, mais je Vai vue dédoublée, comme l'indique réellement M. FIEVEZ. Toutes les deux raies appartiennent au calcium. 3) La raie solaire de la longueur d'onde 6154'2 est suivant ÅNGSTRÖM commune au fer et au sodium, quoique ce soit exclusivement à ce dernier métal qu'on doit l'attribuer. 4) La planche @’ANGSTROM donne 6101'2 comme la longueur d'onde de cette raie, tandis que son tableau indique la valeur 6101°7. C'est cette dernière valeur dont je me suis servi à l'interpolation Sur la planche de M. HOFFMANN (8949) cette raie est indiquée comme raie commune au cal- cium et au lithium, ce qui se dérive vraisemblablement d'une dispersion insuflisante. En effet, dans le spectre Solaire cette raie forme en réalité un groupe de trois raies distinctes et juxtaposées, dont les "deux extérieures appartiennent au fer et la moyenne au calcium. Quant à la raie du lithium, elle est la moins réfrangible de toutes ces raies et ne correspond à aucune raie solaire. Suivant le dessin de M. FIEVEZ les longueurs d'onde de ces raies seront: Lithium 6102:2; Fer 6101°8; Calcium 6101'2; Fer 61008. ^ A la température d'incandescence de l'are, la raie du lithium devient trés large et sa partie moyenne renversée. C'est justement cette raie d'absorption que j'ai pointée aux mesures micrométriques. Voy. MM. LIVEING et Dewar: Proc. Roy. Soc., London 1881, Vol. XXXII, p. 226. 5) Les raies solaires correspondantes ne se trouvent pas sur les planches de M. FIEVEZ. 6) Les longueurs d'onde de ces raies du fer sont d'aprés les déterminations de M. CORNU les suivantes, (Voy. CORNU: Sur les raies telluriques, p. 17— 19). 60261; 232; 192; 076; o7o; ozo; 59860; 837; 826; 756; 742; 557; 5170; 4T40) 59335; 290; 150; 130; 045; 58828. E 32 Ros. THALÉN, Atlas | Atlas E Atlas Atlas 2, d'ÅNGSTRÖM. | de M. FIEVEZ. 2. Remarques. d'ÁNGsTRÓM.|de M. FIEVEZ. 2. Remarques. à. i i a, 2 i À.| 6019.1 60192 2 |flaquelle des 59094 5909'o Ó |laquel. des deux? \deux ? 6011:2 6011's 6 Mn, : 6020°7 id 59067 51/2 A.| 60075 6007'5 3 Mni ja À | 50Q4-4 59043 4 |large, nébuleuse aee 60067 HA Rae 59013 59013 6 | 6003'9 6 | large == 5900°3 6 À. | 6002" 6002-0 3 -— 5898'o 6 = 5998°6 6 58970 5897°0 6 | large 5996*9 599770 |4'/s large 5892°0 5892'0*) | 5 | faible Å.| 5986 5986-2 3 5890°6 5890°6 6 À. 59842 598472 2 |nébuleuse = 5889.9 5! 2 DR 0 Å. 5982°8 59827; 3 nébuleuse = 58844 6 Na,:5889 ot À. 5976'o 5976'o 3 |laquel.des deux? Å. 5883'0 5882'5 2 &.| 59746 59743 SN ers = 5880:6 6 ei 59605 6 large 878: j 5878-2 6 large = 59613 6 | double? 59793 | 58780 6 — 5959's 6 5877°0 58760 |6 59571 59574 | 6 5874'o 58720 |5 5955'o 59500. |4 A.| 5861's 580145) 2', 59516 59516 3 À.| 58584 58585 5948:5) | 59487 5 large 58555 58552 |4'/,Cas: 58564 F.- 59416 |, 6 | » = 585472 6 59408 | 59400 | Joi, he AE 5852325) | 6 |Ba,: 58527 A. À.| 5933'9 5933°0 3 5851'3 58510 4} À. 5929'3 59287 I large, nébuleuse 58485 5849's 6 59272 592672 5 58474 59472 5 |nébuleuse, large .| SOUS a) SOUS esM Renae eue nel 584770 Mc UG A.| 59I32 5913'4 I llarge, nébuleuse = © 1) Les valeurs de M. CORNU sont: 6020°9: 15'7; I2'5. 2) ÄNGSTRÖM indique une raie forte du fer à 5947 5, ce qu'on doit changer contre 5951:6. Pour le présent, il m'est impossible de dire, s'il y a coincidence ou non entre cette raie du fer $951:6 et celle du titane. 3) Ces raies du fer coincident en partie à la bande caractéristique des raies telluriques qu'a indiquées ANGSTROM sur sa planche. Suivant M. Cornu leurs longueurs d'onde sont 5941'3 et 5939'8. 4) Au milieu des deux raies du sodium (D), il se trouve à 5891:9 une raie du nickel. dont l'existence a été indiquée déjà par M. KIRCHHOFF. Près de cette raie du côté rouge se trouve la raie du fer 5892:0. Chez M. CORNU, cette raie est marquée comme une raie tellurique. 5) Il y a ici un grand nombre de raies faibles, dont on ne pourra déterminer la position, à moins que le courant électrique ne soit beaucoup plus intense que le mien. 6) La raie solaire correspondante existe réellement, quoiqu'elle ait été omise par M. FIEVEZ. SUR LE SPECTRE DU FER. 33 | Atlas Atlas |? | Atlas Atlas E \d’Ängsrrön. de M. FIEVEZ. 2 Remarques. | — |d'ÀNcsrROM. de M. Firvez. 2. | Remarques. | 20 2 ; | à, À i Sl 111 5832's 5833'5 6 faible nébuleusel| — 5753 9 5 5827'5 5827 5 Ó | nébuleuse | 5752'0?) 5752'0 3 : = ES 6 5751-0 575ro |4!/ Á. a 3 57467 57465 4) 58140 5813'6 6 — 57418 6 | 58105 6 5740 9 57409 14 À. | 58083 or 5 = 5739'5 3 = 5606; 6 — 5730°8 5/2 E 58058 5805's 4 A. | 57305) | 5730's 3 A. 5803's 5803'2 5 57270 5728.0 6 large ee 5802:8 5 n aT 5723'0 *5722'5 6 large E = arge et faible | : 3 1 À 5797: "m |bande. | à Dus jim d | 57930 vei 4! ines = 5 À.| 57902 57901. |4 : Å. | 57138 Ge | large, nébul., = 57898 | 5 Fable, Fe 6). 57133 Syn. ME Br = 57847 | 57845 6 [double (2). E = 571I'o 4 | 57842 | 6 SOE Oy Va en — 57834 [51% A] 57083 | 57085 |i ann m 5781'3 57816 5 57907 1 57071 6 —. 578070 4 : 5706'o 5706'o 6 57775 5778's 5 À. | 5705'0 DOS 5 5776'o = 6 Å. | 57004 5700's 2 À. | 57741 57740 |3!/, 5697'2 5697'5 |5')2ldouble? Les 5769 7 6 large, nébuleuse. = 56955 6 Á. 5761.9 5762°0 2 5692:8 5693'o 4 | Fr 5759'6 5 5690:6 5690°8 4 = 57582 6 |Ca,:58565 |À.| 56855 56853 3 — 5756 [o] 5 llarge. —- 5682'25) 5 I) Une foule des raies du fer trés fines et juxtaposées se trouvent depuis D jusque vers 5815:5. 2) A 5753:5 ÅNGSTRÖM a indiqué une raie du fer, ce qu'on doit changer contre 5752:0 suivant son tableau des mesnres micrométriques, ou contre 5751'8 suivant sa planche. 3) Selon MM. LivEING et DEWAR, cette raie appartiendrait au sodium. (Voy. KAYSER, Lehr- buch d. Spektralanalyse, Berlin, 1883, p. 304). Cependant en employant des pôles de charbon, j'ai vainement essayé de l'obtenir, soit en me servant dans l’are électrique de chlorure de sodium, ou de sodium métallique. 2 4) La raie 57107 est attribuée au magnésium par MM. LIVEING et DEWAR; (Proc. of the Roy. Soc. London 1880, Vol. XXX, p. 98). Ainsi, nous reviendrons une autre fois à cette raie. 5) ÅNGSTRÖM a indiqué la raie 56814 comme raie commune au fer et au sodium. Suivant moi elle se dérive exclusivement du dernier métal. Outre les raies du sodium qu'on trouve ici, savoir à 56873 et 5683°3 (Atlas d ÅNGSTRÖM), il y a deux autres raies appartenantes au méme corps qui Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 5 34 Ros. THALÉN, sont certainement faibles, mais parfaitement distinctes à 5674'4 et 5668:0. Le dessin de M. FIEVEZ leur assigne les longueurs d'onde 5674°6 et 5667°8. MM. LivEING et DEWAR ont trouvé leurs longueurs d'onde égales à 5673:6 et 5668:6. (Proc. Roy. Soc., London 1879, Vol. XXIX p. 398). I) La raie corfespondante dans le spectre solaire ne se trouve pas sur la planche de M. FIEVEZ. 2) La raie solaire correspondante, indiquée comme simple sur la planche d ÅNGSTRÖM, est en réalité triple. La raie la moins réfrangible appartient au fer. 3) Conformément aux recherches de MM. LIVEING et DEWAR, (Proc. Roy. Soc., London 1881, Vol. XXXII, p. 228) on aura Fe: 5601°5 et Ca: 56013 (Planche de M. FIEVEZ). 4) Suivant MM. LivEING et DEWAR la raie du fer est la raie la plus réfrangible. Le dessin de M. FIEVEZ donne ainsi: Ca:5597°3 et Fe: 5597°0. Voici en résumé les longueurs d'onde des raies du calcium contenues dans le groupe caractéris- tique de ce corps. Les déterminations ont été faites à l’aid€ du dessin de M. FIEVEZ: 560173 (2); 56003 (2); 5597'3 (1); 55934 (1); 55889 (3); 55875 (1): 55807 (3)- 5) Chez ÅNGSTRÖM on trouve une raie du fer à 55913. tandis qu'il en manque une à 55934. Pour prouver évidemment que la raie 5593'4, observée maintenant par moi, se dérive en réalité du fer, et pas du calcium comme impurité, je fais remarquer qu'en me servant de pôles de fer, je n'ai pas méme vu la raie très forte du calcium, située à 558777 A. Atlas Atlas |Z | Atlas Atlas |? | TÅNGSTRÖM. | de M. FiEvez. E Remarques. | d'ÅNGSTRÖM. | de M. FIEVEZ. 2. Remarques. Due s à i | 2 2 i 5679'o 56792 |6 | = 56340 |5'/, A 95677 56780 4 |À-| 5632-7 56325 4 |faible. 567 I'o 5670'5 6 |faible,nebuleuse | = 56310") 6 56691 6 | faible. | 56244 56241 6 5666°0 5666:6 5 |A | 56232 5623'5 2 = Js, 5063-000, 1,6 56193 | 56194 |5 A. | 5661°6 5061-5 3 56180 5618s 6 — 56605 | 6 — 56177 |4'/s "NI rts 56597 | 6 56161 56160 6 À | 56576 | 56579 | 2 LA | 56145)| 56146 | 1 À. | 56544 56546 4 | | — Hone, AG C. 56525 —|5'/. | = 56092 | 6 -. 56516 | 56504 | 5 | | = 56073 | 6 | = 56495 |6 — 56058 | 6 | it 5648-8 6 : |&.| 560r; 560153) | 2 |laquelle d.deux? | | 56480 | 56480 | 5 eie. | | 55989 | 55986 | 5 laquelle a. dems) | — 56475 6 | A- 559772 559723) 3 [laquelle d. deux? = 56440 | 6 | 559345) | 55933 |.4 5643'o 56427 | 5 | = 55908 | 6 = 56420 | 6 | = 55887 | 6 À. |^ 5640-2 56405 | 4 [À | 55856 55854 I m EE 56395 | 6 FS 55833 |6 | A. 56372 5637.3 3 | Á. mm 55780 6 — 56360 |s'/, double?) |A. | 55740 55744 | 2 x3! cue Ru635 ps ei" NA! 55717 55713 Ir SUR LE SPECTRE DU FER. 303) nn los Atlas | Atlas = | | Atlas | Atlas a ÅNGSTRÖM. | de M. FIEVEZ. = Remarques. | dT ÅNGSTRÖM. | de M. FIEVEZ. d Remarques. ZEE E |. mcr ME. + ——— ae Ne —Á'— an ON ccn OX A | 55685 55685 |2 | = 550335 | 6 55664 5566'o 5 | | 550t'9 55020 4 |large, nébuleuse 55646 55642'; |3'/slaquelled. deux| À. | 55005 | ssoo |3]| 55627; 5562% |3', | À. | 54966 54964 | 3 À.| 55618) | 55614 | 5 | large | fl 54937 (l'A Does 85596: 5 |laree |, PEN SIN 55571 555677 5 |large | 5492'5 54975 M! À.| 55539 55540 |3 | | S49to | 54908 | 6| 55527 55524 5 [À | 548907) | 54895 Ó | faible 55490 55490 6 |laquel. des deux?) À. | 54868 5486:6 4 {nce large, Re 55455 55457 6 large, double? | 548570 54840 6 nébuleuse. = Boos. NS | 54824 54818 | 4 554277 55430 4 | ~|A | 54802 5480'2 4 À. | 55420 55420 | 4 | | 54799 5479.6 |4 — 5540°0 6 | 54774 5478'o 5 = Sog =| | 5475'9 54758 | 2 55363) | 55372 | 5 |nébuleuse — | = 5475'3 |4 À.| 55315 553U8 | 4 |Ba,:55342 F. | À | 547373 54736 | 4 == 55297 6 5472'o 54721 |5'a = 55284 5 Mg,:55275 F.| = 54097 6 | 55247)| 655244 |3 | 5469'0 54691 | 6 = 55230) | 6 |. — 54662 Sie] 552I'; 55215 4 |Ba,: 55184 F. | A. 5465°6 546577 4 55200 | 55202) | 6 nare dn oe] | 54632 | 54634 | 5 quis mince 5515'6 5516's 6 ||violet | — 54626 4 55114 55112 | 5 |large À | 54625 AZI 55095 55092 | 5 |nébuleuse À.| 54547 5454 7) | I 5507°6 550772") | 5 |nébuleuse = 54515 6 5505 9 55059 | 2 | = 54473 |5'^ I) Je ne puis distinguer l'une de l’autre les trois raies solaires indiquées ici par M. FIEVEZ. 2) La raie 5561-8, indiquée sur la planche d'ÁxGsTRÓM, doit être changée contre la raie forte 556277 qui y manque. 3) La raie solaire correspondante est double; la moins réfrangible appartient au fer. 4) ÅNGSTRÖM 5 indiqué erronément la raie 5525'8 comme une raie du fer; il faut changer ce nombre en 55247. 5) La raie correspondante dans le spectre solaire ne se trouve pas sur les planches de M. FIEVEZ. 6) La raie sombre dans le spectre solaire est double. 7) La raie du fer à 54890, indiquée par ÅNGSTRÖM, existe réellement, mais elle est très faible. 8) Je n'ai pu voir cette raie solaire dédoublée, comme l'indique M. FIEVEZ, et, par suite il m'est impossible de décider à laquelle d'entre elles doit appartenir la raie observée du fer. 36 Ros. THALEN, Atlas Atlas | = Atlas Atlas | d'ÅNGSTRÖM. de M. FIEVEZ. 2. Remarques. | d'ÅNGSTRÖM. | de M. FIEVEZ. 2. Remarques. i i 3 d 1 4 À. | 5445'9 54460 I — 5419'2 6 | Mn? À.| 54447 54443 4 54160 541672 6 5440°0 54407 |5'/, À | 54145 54146 | I | large = 54380) | 6 À. | 5410 54100 |2 = 5436'o 6 Ba, : 5436:0 À. 5408'5 5408*2 6 Bop | Sas 5 = SACO) ER Kon E À.| 5433 5433'o I No 5404-9 2 À | [54250]. |, 4 s À. | 5428:8 54280 I |Ba,: |5424'o[^ | 54031 5403'3 2 | À.| 54236 54234 I | large Troisiéme Partie. Atlas | Atlas | = Atlas Atlas | = de M. Vocet.|de M. FIEVEZ. 2. Remarques. de M. VOGEL. de M. FrEVEZ.| 2. Remarques. 2,9 2 / va 1 i À. | 5399'6 5399'6 4 53726 5372'5 4 53973 53970 |4!/, À | $3705 53706 | I À.| 53962 53960 2 À. | 5369'o 53690 | 2 À.| 53921 53923 | 2 À.'| 53664 53666 | 2 A. 53904 53903 4 |laquel.des deux? 53644 53645 4 À. | 53884 580058 gu À.| 5363'9 53636 2 5386:6 5386'0 6 A. 53619 536r8 5 53855 5385 0 6 5360'8 5 3606 6 faible, double? À. | 538255 53824 2 5357°3 5357°3°) | 6 | faible Å. | 53785 5378'o 4 € 535570) | 6 | faible 53765 53762 | 6 À. | 53525 53525. BY 53757 53752 6 |large À. | 5348:8)| 53487 5 1€2,: 53485 V. I) La raie correspondante dans le spectre solaire ne se trouve pas sur les planches de M. FIEVEZ. 2) En me servant des planches de M. VOGEL, j'ai employé six prismes en flint, mais neuf en me servant des planches de M. FIEVEZ. 3) Les raies solaires 5357°3 et 5355'0 qui correspondent aux raies du fer existent réellement, quoiqu'on ne les trouve pas sur le dessin de M. FIEVEZ. j 4) La raie solaire correspondante est représentée comme double chez M. VOGEL et chez M. FIEVEZ. Quoique je ne fusse pas en état de la résoudre en deux, je suis cependant porté à croire que la raie la moins réfrangible doit appartenir au fer, et l'autre au calcium. S'il en est ainsi, on aura suivant M. VOGEL: M. FIEVEZ: la raie du fer 53488 53487 » » » calcium 53485 53482 Voy. MM. Livetne et DEWAR: Proc. Roy. Soc. London. Vol. XXXII, p. 228. SUR LE SPECTRE DU FER. Ö I ISO —j&ernu———L—=—m—- - -- "Z —"=—— Atlas Atlas |E Atlas Atlas | 2 de M. VoGEL,| de M. FIEVEZ. 2. Remarques. | — |de M. VoGEL.| de M. FIEVEZ. Zz a 2 j 4, À i | 53427 53424 5 |A | 52725 52723 3 À. | 5340 53400 3 Á. ^ 52092] 5269: I À. | 533972 59999 3 À.| 5268; 52086 I À.| 53321 53320 14 A | 52655 52655 | 6 5329'o 5329'1 5 Å. | 52623 5262°02) | 3 À | 53273 5327.6 | 3 | 5256'8 52566 |5'/, Å. | 5327'0 Sero 1 | 52547 52547 | 6 = 53266 | 6 À | 52539 5254'0 |4"/p = 53259 |6 À. | 52524 52526 | 4 ain 53252 6 Å. 2508 52510 5 À | 53232 53235 |2 À. | 52494 52498 | 3 53214 532U3 — [5/2 5248 0 52479 | 6 53204 53203 6 À. | 52462 52457 5 53193 53192 6 > 52447 52440 6 5318'5 53180 6 | faible Å. | 52430 52428 5 À. | 53161 5316'o 4 > A| Beare 52411 3 53146 | 53145 | 5 Bay : {aor of V. Beane | ea | À. | 5306: 53066 | 3 Å. | 52344 52347 4M, À.| 530r 53014 I |Ba, : 53078 À. 52336 52338 6 5209'4 5299'o 6- Tig? À. || 52321 52321 I 52981 5298'2 5 Å. | 5229'o 5229'0 4 5294'9 5295'o 6 52274 52276 6 = 5294'3 6 n 52262 f 52264 I 52937 52939 | 5 | 52260 | 3 5292°7 5292'0 6 5224'5 5224'8 5 A.| 52876 5287:6 4 5222'3 5222°0 5 5284'2 528472 6 5221'5 52214 6 52834 5283:8 6 — 5220'8 6 Á.| 52827 5282.6 I 5220'2 522070 {si}, A. 5280'9 52808 2 | 521877 52177 6 52797 5279'0 |5!j, À. | 52167 52167 | 3 À. | 52757 5275'0 5 Å. | 52156 52155 3 5274'5 5274'0 4)/,|large, double? | À. 5214'5 5214'5 3 Remarques. double? Raie fraunhof.Z. Mn, : 52542 V. faible, nébuleuse, faible double? faible,nébuleuse. I) La raie solaire correspondante est indiquée comme simple raie chez M. VOGEL aussi bien que chez M. FIEVEZ, quoique les raies du fer et du calcium doivent être ici représentées. Faut-il donc croire que la raie solaire soit en réalité une raie commune à ces deux substances, ou que la dispersion employée n'ait pas suffi pour la résoudre? et la raie du fer moins réfrangible que celle du calcium; (l. c. p. 228). Selon MM. LivEING et DEWAR, la raie est en effet double, 2) Voici quelques raies du calcium, déterminées à l'aide des planches de M. VOGEL: 5269'2 (2) 5264:6 (3) Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 52032 (4) 52614 (4) 5261'0 (4). 38 Ros. THALÉN, Atlas Atlas E Atlas Atlas VE de M. VoGEL. de M. FIEVEZ. 2 Remarques. de M. VoGEL.| de M. FIEVEZ. 2 Remarques. an 1 ; | 2, a IE = 5211'o 6 5I83:8 51838 4 |large,nebuleuse. 5209'5 5209'5 6 | faible 5180°8 518077 6 |nébuleuse 52076 5207'8 2 laquel.des deux?| À. 51794 5179.4 5 |nébuleuse — 5205°3 6 | faible 51778 51782 6 A | 58098 52033 4 5176°3 51765 |5'/,[laquel.des deux? À. | 52017 52014 2 A| Gus 517079 I A 5198'2 5198'2 3 |Mn,:5195:9 V. 51684 5168:9 4 |Raie fraunh. 7!) 51959. | 51050 EE || 51670 .| S167: pr | MM 51946 51947 |3'/lf larges A. | 5165:8 51657 |4'f, À. | 51940 51942 |2 | Å. | 51648 51650 | 4 double? IX || SOA 5I9I'8 I 51638 5164'2 6 A. | 5190:6 5190:6 I |Ca,:51880 V.| À. | 516r'6 5161's 2 |large,nébuleuse.| 51872 51872 4 |raie courte. | Quatrième Partie. Atlas |E Atlas | 2 de M. VOGEL. | 2. Remarques. de M. VoGEL.| 2. Remarques. 1 2 A : 5159'6 6 raie courte. 51416 4 À. | 5158:3 | 5 | large 51408 |4 BMH || À. | 51385 | I | laquelle des deux? 5156 | 6 | Ze Bugera || 51547 6 raies courtes SIBA 6 faible 51537 | 6 | A 3ssse | 2 5152'8 6 A. 5130'8 4 Bei Bui | 2 5128:8 | 5 A| 51606 | 3 Ae Higa 3 À. | 5147°8 |31/,| large SUCK 51464 6 raie courte A. 5124°4 2 Ay || Basen | E Al Saga | 3 5I44'3 |4 BG |) Bees |) Al 5142'8 6 raie courte 5114'6 5 raie courte, A. 514I'9 |3!/, 51136 6 trés courte 1) Les longueurs d'onde des raies bien connues du magnesium sont suivant les planches de M. FIEVEZ: £, 5183'0 (1), 2, 5172:0 (1), 2, 51667 (1). SUR LE SPECTRE DU FER. 39 Atlas |E | Atlas | = de M. VOGEL. = Remarques. de M. MOSE E Remarques. ova SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSssSs A.| 51092 | 2 I A. | 5048-1 | 4 AMIPECTO7 2 | 2 |A. | 50436 | 4 51052 5 raie courte l'A. 5041 'o 2 | 2) 5104'o | 6 WAS | 50403 2 2 51037 | 6 | A. 5038'5 | 4 A. | 509872 | 2 | 50362 | 4 À. | 50966 | 3 50357 | 5 | large À. 5090"; 3 | 50313 6 5087'7 | 5 | 50304 | 6 50857; | 6 5030°3 | 6 : 50838 6 | faible 5029'1 4 A. | 5082: | 2 À | 50274 | 2 50806 | 6 | très faible Ay |) 502646 102 _ | 50802 | 6 | 50248. | 6 || à 50794 |4 | 5024'0 | 6 pee A. 50788 2 | 50227 5 nébuleuse | FREE |A.| 50215 | 2 À. | 50740 | 2 50208 | 6 à D : | nébuleuses. ES oe 2 sorts | 5 A. | 5019%4 | 6 A 50682 | I 5017 7 | 3 A.| 50666 | 4 5016'5 | 5 | large A. 50645 2 |large, Ti, : 50642 (zeufprismes)| À. 50144 I. A 5059'2 4 large 50117 6 50575 | 6 | À | sort: [rM | 5050'5 6 » Å. 500066 Als large, nébuleuse; double? 3) 50558 | 6 | Å. 5005°5 I 50553 | 6 À. | 50050 | 2 50539 | 5 _ | 50040 | © seas $ lie et nébuleuses. E Jose 6 50522. 6j AN 50022 | 4 OST o | 2 5001; | I He 50494 | I 4998.3 |4'/s I) Ces raies se présentent comme une bande large et assez lumineuse, oü lon distingue dif- ficilement les raies particuliéres. 2) A l’aide de meuf prismes, jai trouvé les raies suivantes du calcium: 5041'0 (I), 503972 (5), 50377 (5), 50357 (5) 5035°3 (4), (pl. de M. VOGEL). 3) En me servant de neuf prismes, j'ai trouvé à l'aide des planches de M. VoGEL les posi- tions suivantes de quelques raies du fune: 5015°7(5) 5013:7(4) 5006'6(4) 4998°7 (4) 4990'5 (4). 40 Ros. 'THALEN, | Atlas | 2 Atlas |E de M. VOGEL. 2. Remarques. de M. VOGEL. 2. Remarques. 1 i A 3 4995'6 | 6 Å. | 49457 | 3 49948 | 6 49449 | 6 As ACO RG | 2 4943 7 6 | faible À. | 49905 |4 | Ca. sogo-5 v. Á.| 49417 | 57) large 49899 | 6| Ti Å. | 49388 | 4 A. 4988°3 4 49383 |5'/;| mince 49859 | 6 A. | 49379 | 3 49853 |5'/» 49373 M | af 49847 | 3 1003 | O | RN ^l 49844 | 3 A. | 4932°6 | 4 | Ba:49353 V- K, | AGS || 3 49313 | © | bande faible Äl 49824 | 4 À. | 49297 | 4 A.| 498r8 | 2 | Ca,: 4981-2 À. | 49273 Ah 49797 | 6 | faible 49267 |4"/> 49788 | 6 | très faible 49249 | 6 | faible bande À || 4078 | 4 IS rc Cee 31/2 4977o | © 49232 | 4 49747 (5/2 A AOS i= I À. | 49724 |3'/» Li:49712) Rn zog | I À. | 49695 | 4 4917o | 6 À. | 49692 | 4 49164 | 5 A. | 49077 | 5 49112 | 5 A. 40671 | 4 4910'o | 4 | double A. | 496535 | 2 À | 4909:5 BA 4963'4 | 6 | faible 49087 | 5 RW 40820 | 5 A.| 49068 | 4 4961:3 6 faible; Ca? A. 4904:3 4!]3 4960'5 6 | faible A. | 490274 2 lad 49568 | I 4900.1 | © | Ba,:48994 V. | 49566 |! 48978 | © À.| 49537 | 4896'8 | 6 | faible bande À.| 49518 | 5 | large 48959 | 5 À.| 49494 | 4 48922 | 5 1) Il n'y a pas de correspondance entre la raie du lithium et les raies solaires. Auparavant (Nova Acta R. Soc. Sc. Ups. T. VI), j'ai attribué cette raie au cesium, ce qui est cependant erroné. Voir MM. LivEING et DEWAR, (Proc. Roy. Soc. London, 1879, Vol. XXVIII, N° 193 p. 370). 2) Quelquefois la raie flamboie, d'où l'on peut conclure qu'ici quelque raie étrangère est vrai- semblablement située. SUR LE SPECTRE DU FER. 41 Atlas = Atlas Ey de M. VoGEL. 2. Remarques. | de M. VOGEL. d Remarques. À E | À i ————————^€^*^A^A^A4«4A^^A^A^AA-A^ A—————— | Á.| 48908 | 1 | | 4841: | 6 À.| 48902 |I | 48394 | 5 À, | 48884 | 4 WAS ABB:s Ud 48879 | 5 | 48377 |4'/> À. | 48863 |5!/| double? | À. | 4835'0 [4"/al large À. | 48856 |4'^ 48338 | 6 | Ca,:4832'5 large AIM 48846 | 4 À. | 48318 | 4 4881'4 4 4826'7 6 | large À. | 48808 | 4 48246 | 6 | large À. 4877 4 IE Ca 487753 4823'3 4 | Mn, : 4822°7 trés forte. A. 4875'3 4 | 4817'2 5 | large 48743 |5"/2 | 48153 | 6 | Ca,:4822:3 (néb.) 48737 | 5 48123 .| 5 48730 15"/a 4810:3 6 | Ca, : 48112 À. | 48713 | I 48093 | 6 À. | 48706 | I 48086 | 6 48687 5, 4908'o 5 "| 48676 | 6 4807 | 6 | 4866:6 | 6 4807 1 | 4 | Ca5:4806:7 (néb.) À. | 48628 | 4 4803:8 | 6 4861'7 5 A dem | 2 p 2 Raie fraunhof. 7. ?) = is : À. | 48583 | I 47986 |4"/> 48566 | 6 | large 47977 |5'h MMS. |-4 |) À | 47973 | 3 485471 6 4793'5 Ó | large, double? 485172 6 large 4792'1 Ó | large 48488 |5'2 47903 | 5 48481 |4'/s| Ca, :48465 À. | 47888 | 2 48447 | 4 AN OB 3) 48433 | 4 47868 | 5 Å. | 484253 |3!'/| large À. ^ 4785.9 | 3 I) Depuis cette raie, jai employé la planche N:o r2 de M. VOGEL. 2) Ces deux raies, appartenantes au fer, se trouvent trés prés de la raie de Uhydrogéne F, lune à sa gauche, l'autre à sa droite. A l'aide des planches de M. FIEVEZ, j'ai trouvé les nombres suivants: 1 4866:5 (6) faible, courte; 4862:6(4) 4861°8(5) 4860:9 (6) 48602 (5). J 3) Il faut décider une autre fois, si cette raic appartient réellement au fer ou au nickel. E Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 6 42 Ros. THALÉN, | Atlas 2 Atlas B | ‚de M. VOGEL, 2. Remarques. |" de M. VoGEr. 2. | Remarques. | Ov | | ee a ) | À ; 2 | 4 i | 47849 | 5 | D 47114 | 6 4779'8 6 | faible 4710 7 5 47785 | 5 À | 4709s | 2 47753 5 | large, double? A. 4708 3 3 À | 47718 |3"/s À. | 47066 | I T WS. 8 | 47047 |5'f, À. | 47673 | 2 47042 | 4 47658 | 6 4699'4 |41/2| large 47053 |4"/,| Mn;? 469777 5 | bande large et lumineuse. 47644 |5 46943 | 5 4758°8 | 6 à. | 4690°6 I 47567 | 4 | Ti 46893 | 4 47553 6 || bande large, nébuleuse. MOSS ? 47547 | 6 | 46873 | 5 47516 | 6 | large 46865 | 5 47502 6 i 46837 Ó | large, faible. 47492 5 à | 4682 7 4 47472 5 | trés large, nébuleuse. 4681°3 5 ÄN sas 3 46806 | 6 | Ti, : 46810 47436 | 6 | large 46797 | 5 es AU 3 Å. 46779 I | bande large et faible entre 47396 | 5 A. | 46722 | 3 || 46747 et 46722 47371 | 6 46683 131, A | 173012 I À. | 46072 C 47352 |4 ANS EIRE 47333 Sue 4664:9 5 large | duse oh 3 4662:5 | 6 Å. 47307 4 46612 5 | dégradée du cóté violet. 4728:9 | 6 | large 4660; | 6 47283 "5 46575 | Ó | faible 47279 | 3 46567 15/2 47254 |5'/s| large * A. 4058 1 47203 |4"),| large 46504 | 6 4716:8 Ó | faible bande, trés large. 4649'2 |5!/, 47137 |4'/,| large A. 46467 2 1) Raies du manganèse (neuf prismes): 4782:5 (i) forte, 4761:3 (2) 47383 (215) 4700°3 (4) 4606'6 (2) longue, Voy. Ca. 4765°3 (3) 47605 (4) ^ 47268 (1) 46707 (3) — 46048 (2) 4764/8 (3) 4753:2(1) . 47091 (1) 46256 (2) 45481 (2) YT MUST à +, SUR LE SPECTRE DU FER. 43 | atlas | = | Atlas | E | de M. VOGEL.| =. Remarques. de M. VOGEL. 2. | Remarques. À 5 | | 2 i il 1 I | À. | 46427 | 3 . la fl 45864 | 41% 4640'o 6 | large et nébuleuse. In | 4584:2 4 À. | 46373 | 2 | 45833 | 5 A. |. 46367 | 2 | À. | 45808 | 3 | 3) Ca? 46350 | 4 | 45798 | 5 46339 | 5 | 45794 | 6 46330 | 6 | 45742 | 4 KANN AO325 .| 3 | 45722 | 6 | 46293 | 3 | 45711 | 6 46266 | 6 | 45682 | 4 BO 24624: "02. 1) | 45663 | 5 A MEATGIT3:6. | 2 | 4565°8 | 6 46181 5 | 45050 5 | double 46148 | 6 45642 | 5 46133 | 6 45607 | 6 46125 | 3 45594 | 5 | large A.| 4610s | 2 45573 | 6 | 46070 3 | A 4555 4 2 | Ba,:4553°4 (zeuf prismes) | 46037 5 large | 45518 4 > | Á. 46023 I | Li, : 4602°2 (zeuf prismes) 2) | 45501 5 460173 | 4 4548°9 |3'/> 4600'2 | 6 | Ba:,4590'1 ae A 45974 3" IA. | 45463 | 6 45953 | 4 | 45440 | 6 R 45947 | 4 | 45418 | 5 | large IR 45919 | 2 45380 | 5 | > 45901 | 6 | large 453225, Sail) 1) Raies du calcium (neuf prismes): 4741°3 (5) 46224 (5) 4585°3(2) 4535°3 (4) 4532°6 (4) 47214 (5) 4616:6 (4) 45808 (2) 45349 (4) 4526'3 (2) 4684-3 (3) large 4606:7 (3) 4578:0 (2) 45341 (4) 2) Puisque la raie du lithium est trés large et trés forte, il m'est impossible de décider, si sa longueur d'onde doit être 4602:2 ou 46020. Par suite, il est incertain, s'il y a de la correspondance ou non entre cette raie et celles du spectre solaire. 3) Les raies 4585'3 et 4578'o, indiquées par ÅNGSTRÖM comme raies du fer, doivent suivant moi être attribuées exclusivement au calcium. Au contraire, la raie 4580°8 qui est double, selon M. FIEVEZ, peut suffire aux deux corps. Cependant, mon spectroscope ne pouvant résoudre la raie solaire correspondante, je ne puis décider la question. Voir. MM. LrvEING et Dewar, |. c., Vol. 32, p. 228. 4) La raie solaire 45325 est en réalité double; la raie la moins réfrangible appartient au calcium. 44 Ros. THALEN, Atlas | = | | Atlas | E | |de M. VOGEL. 2. Remarques. | 'de M. sem. 2. | Remarques. 4 | à | | à E 45308 | 6 | 44875 | 5 45304 | 3 | 4 |Å. | 44848 | 4 45288 | 5 LA. | 44835 | 3 A: (M 45280 | 222) | 44820 |51/, 45257 |4 E 448r6 | I À. 45244 | 2 | Ba,: 4524.4 |. | 44810 ls, | 45226 | 5 | À. | 44794. 4M, | 25220 | 5 | 44788 \4'/, 45195 | 5 À | 44754 | 1 45176 | 6 |A. 44687 | 2 | 45168 | 4 |?) | 44660 | 2 | 45147 | 6 | 44612 | 2 45134 4| ES 4458:6 2 4508:9 | 6 | bande large et faible | 4455°7 4! 4) 45076 | 6 | | 44538 | 3 45065 | 6 | | 44528 | 6 ASE CAES | 44498 |4!/, | 45018 | 5 | À. | 4447-2 | ı 42984 | 5 | large | 44463 | 5 | large 44962 | 5 | 2 _ | 44450 | 6 A. 4493 8 I A. 44427 2 44920 | 6 IA. | .4441 | 1 44902 | 5 | | 44403 |6 | A. 4489°3 4 4439'9 | 6 j bande lumineuse. 44888 3'f, 44393 | 5 44883 | 5 44378 | 5 1) A 45332 ÅNGSTRÖM a indiqué erronément une raie du fer, mais il manque chez lui celle qui se trouve å 45304. 2) Quoique les raies 4528°0 et 4516:8 se présentent aussi dans le spectre produit par des póles de charbon imbibés de chlorure de calcium, il est bien probable qu'elles proviennent du fer. Comme je l'ai déjà dit, les pôles de charbon contiennent du fer. 3) Rajes du manganèse (neuf prismes): 4460°6 (3), 44597 (5); 4457°6 (1), 44568 (1). 45030(5) 44723 (1), 450r5(1) 44694 (1), 4498:2 (1), 446472 (1), 44894 (1), 44614 (1), 4) Raies du calcium (neuf prismes): 44561 (6) 44553 (3) 44543 (2) La raie solaire 4454°3 est vraisemblablement double. 44566 (4), 44553 (1), 44547 (1), 44544 (3), 44351 (4) 44542 (3) 4435'6(1) 44524 (4), 7 4451°1 (1), 4446'6 (4), 4434'4 (1) 44249 (1). f a i s MD oat Don m EC à SUR LE SPECTRE DU ‘FER. 45 Atlas | = | | Atlas | 2 \de M. VoGEL. 2 Remarques. | [de M. VoGEL. E | Remarques. i à VAN 4430°3 5 |. À. 4383 0 I | excessivement forte 9) 44332 |4 | 43769 | 6 44376 | 3 | | 43764 |5'h 44320 | 4 |A | 43756 | 3 À | 44302 | 3 | 43742 | 6 44296 | 5 | 43733 4h AST 44267 | 2 I. 43724 | 6 4423 3 | 6 | large, double: A.| 436973 | 3 442275 | 6 Wel :4867:61 1s Prens | 2» |. 9) |A | 43672 | 3 AG 44143 I | trés forte 43655 5 A 44078 | 3 | 4362'5 6 | bande lumineuse. Re eAdOz 2. | 3 | 43605 5) BR 44045 I | trés forte | À. 43581 | 3 44007 | 3 | 2) AE |) Abo ud eame) 43945 5 | raie courte | 4351'o ZA W'S) 4392'2 6 | bande large et faible 43486 5 A.| 43905 | 4 | 43474 | 5 43902 | 6 43462 | 4 43888 | 5 43442 | 6 À. | 43879 |3' PAN) 434873. | 5 43874 | 4 43427 | 5 | 43849 6 4340'o 6 | bande faible | 43843 | © 43378 |4"/>| Mn? I) Raies du manganése (neuf prismes): 4419/2 (4) 441070 (5) 438r5(3)*) 43738 (5) 43385 (5) 44142 (1)*) — 44075 (4) 43788 (5) 43684 (5) 4337°8 (5) 4411:3 (4) 43823 (5) **) 43745 (3) ' 43593 (4) 43370 (3) +) La raie forte du manganese 4414/2 se trouve dans le spectre solaire du côté le plus réfran- gible de la raie trés forte et trés large du fer et presque méme en contact avec elle. **) Ces deux raies s'éteignent trés vite. 2) ÅNGSTRÖM a placé une raie du fer à 4401°9, ou il n'en existe aucune. Le nombre donné doit être 44007. 3) La raie du calcium 4382°9 se montre du côté le plus réfrangible de la raie du fer, et en contact avec elle. Est-ce donc une raie distincte et tout-à-fait indépendante de celle du fer? Chez M. VOGEL on trouve certainement la raie solaire comme un assemblage de plusieurs raies particuliéres, mais à l'aide de mon spectroscope je ne puis la résoudre de cette maniére. 4) La raie du calcium 4355'0 s'éteint trés vite; elle ne parait jamais, tant que l'arc siffle. 5) A 43512 MM. LivEiNG et DEWAR ont vu une raie large qu'ils attribuent au magnésium. (Proc. Roy. Soc. London 1880, Vol. XXX, p. 98). Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 6* 46 ' Ros. THALEN, = | = IZ Atlas E Atlas = de M. VOGEL. 2. Remarques. | |de M, VoGEL. 2. Remarques. 2 3 | i j 433 6/609 Mua IU» | 42867 | 5 4332'o 6 large, faible | 4286 2 Ó | faible 4330'6 | 5 | 42852 | 4 43273 5 | À. | 42821 2 4326:6 | 4 42800 | 6 43263 | © 42794 |5'/s Ry || 4928" | 1 |? 42792 | 6 agai || A) 42779 | 5 4320'2 Ó | bande lumineuse | 42773 6 | faible, large Äl Ze. |n | 42764 |5 43100 | 6 42753 | 6 43092 4 427377 S Li,:4273:3 *) (zeuf prismes) À. 4307'3 I | Raie fraunh. G. A. 42716 I double A || age (m || Aare | 43040 |5!/, À | 42686 Al), As || aene | A | À. | 42676 |3W, À | 4298:8 | 1 Aol 42087 EIE 42976 | 4 4265 | 6 À. | 42937 | 2 IA. | 42647 | 5 42917 | 5 A. | 42602 | 1 À. | 4291-2 |4"/5 42584 | 6 4290's | 6 42580 | 5 4289'9 5 | 42553 Ó | raie courte 4288, | 6 | 42546 | 6 | » » + faible 4287'7 5 | 4253:6 | 6 | très faible 1) Raies du manganèse: 44354 (4) 4320'6 (5) 43001 (4) 428077 (3) 4261:0 (4) 4234:8 (2) 442573 (1) 43143 (6) 42996 (5) *) 42716 (1) 42603 (3) 4220'5 (4). 442277 (5) 4300°6 (4) 4283°9 (3) 42657 (21/2) 42574 (3) *) Cette raie flamboie, elle appartient donc vraisemblablement à quelque corps étranger. 2) Cette raie se présente non seulement quand on emploie des póles de fer, mais aussi des póles de charbon, imbibés soit de chlorure de calcium, ou de chlorure de manganése, Selon M. KAYSER (1. c. p. 236), M. LOCKYER a trouvé ici une raie du baryum. 3) Raies du calcium (neuf prismes): 43182 (3) 43054 (5) 4298'5 (3) 43072 (21/5) 4302'1 (3) 42896 (3) 4240'0 (4) 4215*0 (2). 4) Autant que je puis le décider, cette raie du lithium coincide avec une raie sombre du spectre solaire. Ainsi, des cinq raies observées du lithium il n'y a qu'une seule dont jai pu constater sûrement la correspondance avec les raies solaires. Il me semble donc peu probable que cette sub- stance existe dans l'atmosphère du soleil. 428277 (3) 42264 (1) trés forte wy SUR LE SPECTRE DU FER. Atlas = | Atlas z de M. VOGEL. | 2. Remarques. | de M. VOGEL. 2. Remarques. i i | 2 j Au A250:5 | I | £l 42065 | 4 Bele 424078 | 1 | À | 42063 la, 42479 |4' |^ | 42050 | 5 A. 42471 2 | large | A. 4203'5 |3"/, 42457 4M, |^ | 42016 | 1 | 5 m: À. | 42449 | 3 eon RA 200: | 42434 | 6 Á | 41987 | 1 4243'0 |5"/o À. | 41977 | 1 42423 |4 À. | 41957 | 4 42407 | 6 | faible INPI EE | 42394 | 4 |!) Mn? |A. | 41900 | 1 À. 2385 | 3 | large À. | 41873 I Rel A2377. | 4 | AL ANSE Mr 4236:8 5 | À. | 41844 | 3 RS 4235-6. | 2 | | 41818 [4 423353 2 | À 4181:3 2 À. | 42290 51/2) 21 a | À. 4227'0 I |e 41760 4 | large 42259 | 6 PRIE 42255 |5'/, À | 41743 | 4 42250 | 4 | aga Si 42241: | 6 Z2 | 5 42237 |4 AN A2 RAT Bele 4227-8 | 3 | digg | a) 42198 4'/, A.| 41704 | 4 Ba ARS | 41684 | 6 | faible bande 42172 |3!/, large Bay Araza s A. 4215°7 3 | ') Mn,? 4164/8 Ó | bande 4213'2 AL || 9) 416370 | 6 > Rai A209:8 | 2) || >) 4160 | 6 » À. | 42082 Jaja] A., 41582 | 4 I) Ces raies se présentent non seulement en employant des pôles du fer, mais aussi des pôles de charbon imbibés de chlorure de manganése. Cependant, lintensité des raies est dans les deux cas à peu prés la méme. Faut-il donc en conclure que ces raies sont communes à ces deux substances, ou qu'elles se dérivent seulement de fer comme impureté, dans le charbon? 2) Quand on observe le spectre produit par l'are entre des póles de charbon, il se trouve depuis 4215 une série de bandes lumineuses, consistant de raies dégradées du cóté violet. Voici les longueurs d'onde des maxima observés: 4215'0, 419770, 4180'5, 4176'0 et 41673 etc. Est-ce que ces bandes proviennent de cyanogéne? 3) ll se trouve ici une foule de raies du fer trós courtes et juxtaposées les unes aux autres. 48 Ros. THALEN, Atlas |E Atlas. | = de M. VOGEL. 2. Remarques. de M VOGEL. 2. Remarques. 2 3 ME al ai a nn epe Rr MT PE En EM eL A 41572 3 4097'6 |3lh Å. 4156'2 3 40956 |3"/» À. | 41542 | 4 | 40865 | 5 À | Aï538 | 3 _ | 40847 |4 Ay Ausg | 3 A. | 40844 || 4 Zn ASTA | 5 | 40839 | 3 À. | 41497 | 6 40797 | 5 A.| 41486 | 5 40793 | 5 A 41470 | 4 4077°8 5 41454 | 6 40760 | 3 AS Lue EN 40742 4s A. 442 | 40732 |A4'fs 41412 | 6 A 40710 | I | forte 413972 | 6 | bande 4069" 7 5 41363 | 3 40073 | 4 Axe prave 3 40667 | 5 4133 [51/5 | 40663 1 15 A || 413%» | a A 4063°0 | I | forte | argues De 40618 | 4 A 4126'9 3 4059.2 5/2 4125'5 4 | dégradée du cóté violet. 40582 6 4123'2 5 40576 | 5 À | 41278 | s 40567 57s A a2: 4 5 40542 4 bande lumineuse, vraisembla- AO 4 Å 405177 5 | blement trois raies. À. | amu | 40482 | 6 411377 4 À 40453 I | fexte 4112.3 |4!/,| bande lumineuse 40440 4 4109'2 3 40433 | 4 41068 | 3 À) 4oaos | 5 410577 |5//2 40395 | 5 41035 |4"/5 40339 | 4 A. 4100'2 4 | entourée de raies faibles. | 40324 4 1) Raies du calcium: 4098'0 (3), 40943 (3), 4092'2 (3), 40772 (2). 2) Raies du manganese: 41347 (4) 40831 (1) 40824 (1) 4078:7 (1) 405577 (3). A cause de la faible intensité du spectre solaire, il me fut difficile d'identifier les raies corres- pondantes à celles du manganèse, quoique la lumière solaire fût concentrée par l'emploi d'une lentille. Pm we» SUR LE SPECTRE DU FER. 49 | Atlas = | | Atlas E de M. VOGEL. 2. Remarques. | de M. VoGEL. g. | Remarques. i i Isr le DN o B : 1 | E À. | 40320 | 5 40090 | 4 40313 | 6 | 40066 | 6 40300 | 3 | 40055 | 6 A| OZ AO |A |A. | 400473 | 3 | double? A| 40213 |4 | | 40000 |5 | 40175 | 6 3999'5 | 6 Bellewor6:, 41 "double? À | 39972 | 4 40138 | 4 30087 eel) 4OI3'0 | 6 | I) Jai pu voir beaucoup de raies du fer jusqu'à l’autre côté du H, mais faute d'une intensité suffisante dans le spectre solaire, je n'y ai pu distinguer nettement les raies solaires. ' Des prismes de spath calcaire et de quartz ont été essayés, mais leur dispersion n'était pas à beaucoup prés suf- fissante pour mon but. Aussitôt que j'aurai pu me procurer des prismes ou des réseaux d'une dispersion suffisante je continuerai ces recherches, afin que je puisse non seulement combler par là les lacunes qui existent par rapport aux corps que je viens d'examiner maintenant, tels que le baryum etc., et dont je n'ai pas encore déterminé toutes les raies, mais aussi étendre mes recherches à d'autres corps, comme le mickel etc. " 4 " | ^ * 4 I à # - ; r i Pi + ï Pa , , Ww j 4 hf ü AP. Aer i d à AE \ 2 net J MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES PAR N. EKHOLM er K. L. HAGSTRÖM. @aestyre A LA SociETE ROYALE DES SCIENCES D'UPSAL LE 15 NOvEMERE 1884.) UPSAL EDV. BERLING, IMPRIMEUR DE L'UNIVERSITÉ. 1885. . D [ 4 r Is ' D E > 54 i E +” 1 ‘ LEA I a y, LI À + II II. TATE ING TABLE DES MATIERES. Introduction : Description des pedo nites et a la ides d' obser mou 1. Description des théodolites UB m e 2. Rectification. Erreurs instrumentales. Corrections 3. Méthode d'observation . Caleul des observations Remarques préliminaires Sur Formules approchees Fa ed cube Formules exactes pour le E des coordonnées «sss du nuage Caleul des erreurs angulaires moyennes SER: Caleul des erreurs moyennes des coordonnées rectangulaires t6 HIS Caleul de la marche et de la vitesse du nuage fait à l'aide des MCN rectangulaires observées plusieurs fois d'un méme point de nuage 10. Méthode de corriger les coordonnées d'un nuage observé plusieurs fois 11. Méthode de déterminer la marche et la vitesse du nuage à l'aide de sa vitesse angulaire con Doi ie er 12. Remarques sur la méthode d'observation Applieations. Exemples numériques . 13. Contrôle des observations : 14. Calcul des coordonnées d'après la de de n? 6 15. Cajcul des erreurs moyennes d’après les formules des n°5 7 et 8 16. Calcul du mouvement d'un nuage d’après les formules des n° 9 et 10 Resultats météorologiques 17. Hauteurs des différentes espèces de nuages 18. Variation diurne de la hauteur des nuages vere t Ser RER e 19. Variation des nuages selon la répartition des maxima et des minima ba- rométriques d 20. Mouvement vertical des nuages 21. Mouvement horizontal des nuages Conclusions : Liste des observations : I. INTRODUCTION. Vu la grande importance d'une connaissance exacte des hauteurs et des mouvements des nuages tant pour la science que pour la prévi- sion du temps, MM. le directeur et les employés de l'Observatoire mé- téorologique d'Upsala ont discuté à plusieurs reprises la possibilité de les déterminer par une mesure exacte. On s'est accordé sur ce que la seule méthode propre à donner des résultats assurés était la détermi- nation de la parallaxe des nuages à l'aide de mesures angulaires faites des extrémités d'une base d'une longueur convenable. La principale difficulté était d'établir une correspondance facile entre les deux observateurs, condition qui semblait indispensable. La correspondance télégraphique, proposée d'abord, aurait été, sans doute, assez dispendieuse et peu com- mode. Cette difficulté a fait échouer toutes les tentatives de cette espéce jusqu'à l'invention du téléphone. Grâce à cette invention on a enfin réussi à faire les mesures voulues, pendant l'expédition physico-météoro- logique suédoise au Spitzberg les ans 1882— 83. Pour cette expédition on a fait fabriquer trois théodolites spéciaux, décrits plus loin et destinés À mesurer la hauteur des aurores boréales de même que celle des nuages. En effet, à la station polaire suédoise, l'Observatoire de Smith au cap Thordsen, ces appareils, installés sur des piliers et réunis par une ligne téléphonique, ont fait bon service aux observations de cette espèce, dont le résultat sera prochainement publié. La bonne réussite de ces expériences a déterminé M. HIiLDE- BRANDSSON, directeur de l'Observatoire météorologique d’Upsala, à établir à cet observatoire une suite continue d’observations pareilles. Deux pi- liers en briques avec des abris en bois ont été construits pour les théo- dolites, dont l'Académie des Sciences à Stockholm a bien voulu mettre Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 2 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM. X à notre disposition deux exemplaires, de méme que les téléphones de lexpédition. L'un des piliers fut placé sur le domaine de l'Observatoire, l’autre à une distance de 420.7 mètres et à peu près au S du premier, dans un coin du jardin d'une villa nommée Tomtebo et appartenant à M. R. F. Fristept, professeur de médecine, qui a eu l'obligeance de vouloir bien donner lhospitalité aux météorologistes. Un fil de ligne ordinaire réunit les téléphones des deux stations. En juin, les préparatifs finis, ce service nous fut confié. II. DESCRIPTION DES THÉODOLITES ET DE LA MÉTHODE D'OBSERV ATIONS. 1. Description des théodolites. Les théodolites ou, plus proprement dits, les altazimuts employés pour nos mesures ont été construits d’aprés Vindication de M. le professeur H. Moun spécialement pour servir à me- surer la parallaxe des aurores boréales. Ils ont été fabriqués dans l'ate- lier de M. C. H. G. OLSEN, mécanicien à Christiania. Un de ces appa- reils est représenté dans la figure 1. Il ressemble à l'altazimut astrono- mique, mais, au lieu de la lunette, il porte un tube ouvert, sans len- tilles, de 0.7515 de longueur et dont la partie correspondant à l'objectif est formée par plusieurs fils de laiton croisés, afin de réduire au moins possible la résistance au vent. A la place de l'objectif se trouve un réticule composé de deux fils de cuivre perpendiculaires entre eux et ayant 0.5 millimètres de diamètre.) Dans lun des appareils ce réticule est supporté par un anneau mobile dans un plan perpendiculaire à l'axe du tube; au moyen d'une poignée fixée à l'anneau on peut le faire tourner dans ce plan, et à l’aide d'une division en degrés entiers tracée sur l'anneau, on peut lire linclinaison angulaire des fils. Cette disposition, qu'on avait fait faire à Stockholm avant le départ de l'expédition arctique, avait pour but de permettre de déterminer l’inclinaison des rayons de l'aurore boréale. Elle pourra aussi être utile à la mesure du mouvement d'un nuage, !) Dans l'état primitif de l'appareil, les fils avaient 2 mm de diamétre, mais pour obtenir un pointé plus exact, nous les avons fait remplacer, cet été, par des fils plus fins et ayant le diamétre nommé ci-dessus. MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 3 comme on le verra plus loin. Dans les deux autres appareils le réticule est invariablement fixé au tube. L'oculaire se compose d'une plaque rectangulaire percée dans son milieu d'un petit trou circulaire de 3 millimètres de diamètre. Afin de pouvoir faire disparaitre l'erreur de collimation, la plaque est mobile parallélement à l'axe de rotation horisontal qui porte le tube, et, après la rectification, elle est fixée moyennant deux vis de serrage. La ligne de visée est done déterminée par le centre du trou oculaire et la croisée des deux fils du réticule. Un verre coloré fixé sur la plaque oculaire et qui peut être placé devant le trou oculaire ou rabattu sur le côté, peut servir à garder l'eil de l'observateur en visant le soleil. Cet arrangement a été fait cet été. L'axe horizontal de l'appareil porte à l'un de ses bouts le tube, à l'autre le cercle des hauteurs et un contre-poids, tous les trois faisant corps avec l'axe. La distance entre la ligne de visée du tube et le point central de l'appareil est de 0.™185. Les tourillons de l'axe sont emboités dans deux coussinets cylin- driques, dont l'un peut être élévé ou abaissé au moyen de trois vis. Un niveau à bulle d'air est placé sur l'axe entre les coussinets. Le cercle des hauteurs, d'un diamètre de 0.245, ne forme qu'une partie de la circouférence entiére, divisée depuis — 7° jusqu'à 189° en degrés entiers, et un seul vernier placé en regard du point le plus bas du cercle donne directement toutes les dix minutes; mais on peut éva- luer les minutes. Ce vernier, de méme que les coussinets de l'axe horizontal, est fixé à l'axe vertical de l'appareil, dont le tourillon, légérement conique, se trouve au centre du cercle azimutal. Ce cercle également de 0.2945 de diamétre et invariablement fixé au pied de l'appareil, est divisé en degrés entiers depuis 0° jusqu'à 360°, et à l’aide d'un vernier qu'on a tracé sur une alidade fixée à laxe vertical, on lit, là aussi, toutes les dix mi- nutes, et par évaluation, les minutes. Deux pinces permettent de fixer les verniers aux cercles correspondantes, mais il n'y a pas de vis de rappel. Le pied trés solide de l'appareil repose, moyennant trois vis calan- tes, sur le pilier où l'appareil est installé. Ce pied a 0.™54 de haut. 2. Rectification. Erreurs instrumentales. Corrections. La verti- ealité et Vhorizontalité, respectivement, des deux axes de rotation s’operent, comme à l'ordinaire, à l’aide du niveau à bulle d'air et des vis de rectification déjà décrites; l'appareil étant trés solide et les touril- 4 N. Exnozm ET K. L. HAGSTRÖM, lons fort bien travaillés, les erreurs dues à Vinelinaison sont tout à fait négligeables, si l'appareil se trouve bien installé. De même, on peut négliger toute erreur de division et de flexion. Quant à l'erreur de Ülewcentricité, nous n'avons pu la déterminer, parce qu'il n'y a, pour chaque cercle, qu'un seul vernier. Il est cepen- dant probable, vu la bonne fabrication des appareils, que cette erreur n'est que trés petite. Nous avons cherché à en éliminer l'effet, de méme que celui des autres erreurs instrumentales; pour ce but nous avons effectué les pointés successifs d'un même objet (nuage), en plagant le tube alternativement à gauche et à droite. Mais comme le pointé se fait beaucoup plus commodément dans la premiére position (tube à gauche) il faut cependant avouer que les observateurs ont en général préféré cette position du tube, notamment pour un objet prés du zénith. Quant à l'erreur de collimation, on la fait disparaître, autant que possible, moyennant un déplacement convenable de la plaque oculaire, en visant un objet terrestre éloigné successivement dans les deux posi- tions du tube et en faisant les lectures correspondantes du cercle azi- mutal. En méme temps, lisant aussi le cercle des hauteurs, on a déter- mine l'erreur de l'index de ce cercle-ci. Aprés cette rectification, pour éliminer le reste de l'erreur de collimation, que nous représenterons par c, et qui s'est élevée à 5' tout au plus, on a appliqué, au besoin, une correction d'aprés la formule bien connue correction de l'azimut lu = + c sec , ou À est la hauteur de l'objet. L'azimut a été compté à partir du point du S du vertical commun des théodolites vers l'W, et l'on détermine lerreur de l'index du cercle azimutal en visant l'autre théodolite, le tube plaeé successivement à gauche et à droite. Plus tard, afin de donner plus d'exactitude à cette détermination on s'est servi d'une mire composée d'un disque circulaire de carton rouge de 3 décimétres de largeur. Ce disque a été placé par l'un des observateurs devant le tube de son théodolite, successivement des cótés gauche et droit par rapport à l'autre appareil, à l'aide duquel lautre observateur a visé cette mire. Alors cette méme observation a pu servir à déterminer à la fois les erreurs de l'index des deux cercles de l'appareil et l'erreur de collimation, puisque, en ce cas, l'effet de la position excentrique du tube est éliminé par celle de la mire. Si, au contraire, on a visé le centre de l'autre théodolite, il a fallu appliquer à la collimation trouvée une correction due à la position eacentrique du ier MO AU en E Ra! aep fep Bot, KR mr Itm MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 5 tube = + arc tan Slee = 421 aussi à appliquer aux azimuts observés des nuages, mais la distance de ceux-ci étant en général beaucoup plus grande, elle est tout à fait négligeable. De plus, tant pour le contróle des observations que pour la dé- termination de Vazimut vrai du vertical des théodolites, les deux observa- teurs ont visé bien des fois et à la méme seconde précise, le centre du soleil, les tubes alternativement à gauche et A droite. Les lignes de visée étant alors paralléles, on trouverait les mémes angles aux deux théodolites, sil n'y avait pas d'erreurs d'observation, vu qu'on peut négliger, à cause de sa petitesse, l'inclinaison des verticales des appa- reils, laquelle, pour une distance de 421 m, ne s'éléve qu'à 1361). A laide des différences des angles trouvés par les observations du soleil synchroniques on pourra donc caleuler l'erreur moyenne des angles ob- servés. Nous reviendrons sur ce point, en traitant plus loin de la mé- thode du calcul des observations. Comme la ligne de visée doit passer par le centre du trou ocu- laire, une erreur sera aussi causée par une position excentrique de l'œil par rapport à loculaire, erreur que l'observateur sera surtout assujetti À com- mettre en visant un objet prés du zénith, parce qu'il lui faut alors se placer dans une position assez incommode, et cette erreur devra sans doute affecter la hauteur plus que l'azimut. En effet, nous avons trouvé, comme on le verra, lerreur moyenne des hauteurs un peu plus grande que celle des azimuts. Du reste, quoique le champ du tube a une largeur d'environ 16°, il s'est montré, parfois, un peu difficile de voir nettement à travers le trou un objet trés peu marqué, comme un petit flocon mince de cirrus, tandis que le même objet se présentait comparativement distinctement à l'oeil nu.) En dernier lieu, s'il s'agit de viser, moyennant les deux théodoli- tes, un point d'un nuage, il pourra provenir des erreurs, méme considé- rables, de l'incertitude sur l'identité des deux points visés, et, en cas d'une marche rapide du nuage, sur le synchronisme des observations. On ne saurait fixer de régles générales pour éviter de telles erreurs, si ce n'est = + 0".025 ou 1^5. Une correction analogue serait 1) Pour une base plus longue, il faudrait avoir égard aussi à cette inclinaison. ?) Il est possible qu'à cet égard l'appareil à visée proposé par M. vox Bezozn dans le »Bulletin de la Commission Polaire Internationale» p. 83 dans le mémoire N? 34, intitulé »Kurze Anleitung zur Beobachtung der Dümmerungserscheinungen» soit supérieur au nótre. Reste à savoir s'il permettra d'ailleurs la méme précision et la méme facilité de pointé. 6 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, par l'attention et la routine des observateurs, mais, comme on le verra, la méthode des observations et du caleul employée par nous, nous donne un moyen sür et simple de les découvrir; puis nous rejetons toutes les mauvaises observations. 3. Méthode d'observations. Les deux observateurs, placés chacun à son théodolite, s'efforcent, à l'aide de la correspondence téléphonique, de s’accorder sur un méme point de nuage. On fixe d'avance la seconde précise oü doit se faire lobservation, puis on fait le pointé, on lit la hauteur et l'azimut sur les cercles, on note le temps d'observation et lespéce du nuage observé, et si cela est possible, on en dessine les con- tours, on déerit l'état du ciel etc.; on répéte l'observation du méme point autant que cela sera possible, en tournant le tube de 180” avant chaque observation. Il va de soi que la principale difficulté est de s’accorder sur le point à viser, surtout en cas d'un ciel presque uniformément couvert, par exemple d'une couche de nimbus ou d'un voile de cirro- stratus; mais méme en ce cas de telles observations ne sont pas impos- sibles, comme on serait porté à le croire au premier abord. En outre on comprend aisément, móme sans calcul, qu'il faut éviter, à cause d'une parallaxe minime, les petites hauteurs, notamment dans le voisinage du vertical commun. Au premier commencement de nos travaux nous nous sommes bornés à observer des nuages situés dans le plan vertical commun des appareils en fixant les axes des tubes dans ce plan et en ne lisant que les hauteurs. Mais bientót, laissant de cóté cette restriction inutile et méme défavorable à l'exactitude et à la commodité des observations, nous avons adopté la méthode générale qui vient d'étre décrite. Chaque observation sur un point de nuage détermine sa position dans l’espace, et l'observation répétée en détermine encore le mouvement. Mais trés souvent, le nuage changeant ‘sa forme assez vite, on n'a pas le temps de répéter l'observation. En ce cas, nous avons cherché à dé- terminer la vitesse des nuages en observant le nombre de secondes quil leur fallait pour passer à travers le champ du tube. ; & T vi MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 7 II. CALCUL DES OBSERVATIONS. 4. Remarques préliminaires. Les quatre coordonnées angulaires du point visé du nuage, deux hauteurs et deux azimuts, débarrassées des erreurs instrumentales?) conjointement avec les positions connues des théodolites, forment les éléments qui suffisent pour le calcul de la position de ce point. S'il n'y avait pas d'erreurs d'observations, les deux lignes de visée se rencontreraient dans le point visé, et les deux droites déterminées par les quatre coordonnées angulaires s'y rencontreraient aussi. En gé- néral, cela n'arrivera pas dans la pratique, car les deux observateurs ne parviendront pas à viser identiquement le méme point, et à cause des erreurs instrumentales les deux droites déterminées par les coordonnées angulaires ne coincideront pas avec les lignes de visée. Or plus une observation est bonne, plus ces deux droites seront rapprochées, l'une de l'autre, ou, en d'autres termes, plus la plus courte distance de ces droites sera petite. Cela nous donne le moyen de contróler et d'assortir les observa- tions, et nous rejetterons toutes celles oü la plus courte distance, vue d'un des théodolites, dépasse une certaine limite, par exemple un degré. Du reste, il y a une méthode de contróle plus facile à appliquer et dont nous nous servirons préliminairement. On formera l'équation exprimant la condition que les deux droites se rencontrent, et l'on y sub- stituera les angles observés. Ils ne vérifieront l'équation qu'à une quan- tité prés dont la valeur sera une mesure approchée de lerreur commise. 5. Formules approchées. Pour appliquer ces principes, soient T, le centre du théodolite du N, celui placé prés de l'observatoire, T, le centre du théodolite du S, celui placé à Tomtebo, b la distance horizontale de 7, et de 7,, en mètres, 1) En toute rigueur, il faudrait aussi appliquer aux hauteurs une correction due à la réfraction. Mais comme la réfraction, d'ailleurs trés petite, affectant toutes les deux hauteurs de quantités sensiblement égales et d'un méme signe, ne fait qu'augmenter Valtitude du nuage d'une quantité minime, nous l'avons négligée dans nos caleuls. Nous y avons aussi négligé, à cause de sa petitesse, toute correction due à la courbure de la surface terrestre. 8 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, c la hauteur de 7, au-dessus de 7,, en métres, h a, et a, les azimuts comptés du point sud du vertical commun vers I'W, d'un point queleonque P, angles observés respectivement à T, et à T, et débarrassés des erreurs instrumentales, , et A, les hauteurs angulaires et z la hauteur du point P au-dessus de 7, en mètres, et supposons d'abord qu'il n'y ait pas d'erreurs d'observation. Alors les lignes de visée se rencontreront au point P. Menons un plan horizon- tal par ce point. Les verticales passant par 7, et 7, le perceront en deux points, que nous représenterons par Q, et Q,. On aura 7,Q, = 2, T,Q, =z—c et QQ, = b. Les triangles rectangles 7,Q,P et T,Q,P donnent PQ = INO GO lör = 4 CO lö et PQ, = TQ; cot h = (z—c) cot ha. Du triangle PQ,Q, on déduit en vertu du théoréme des sinus, sub- stituant ces valeurs de PQ, et PQ,, b sin a, tan À, (1) ptum (a—a4) et b sin ái tan h, 9 Z — 6 = —————————— > (2) : ) Du méme triangle PQ;Q;, projetant les côtés PQ, et PQ, sur Q,Q,, sub- stituant et faisant une réduction simple, on obtient aussi b — e cot h, cos as (3) iios cot A, cos a, — cot ha COS as équation qu'on pourra aussi déduire en combinant les équations (1) et (2). En égalant les deux valeurs de z données par les équations (1) et (2), on aura (4) sin a, tan A, — sin a, tan h, = — 5 sin (9—4,). C'est l'équation exprimant la condition nécessaire et suffisante pour que les deux lignes de visée se rencontrent au point P, et elle servira pour le contróle préliminaire des observations. MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 9 Si les deux appareils se trouvent sensiblement au méme niveau, ou, en d'autres termes, si c est trés petit par rapport à b, on pourra négliger le second membre de cette équation, et alors elle preud la forme plus simple (5) cot A, sin a, = cot A, sin a; , équation qui peut s'écrire aussi (6) cos À, sin a, sin /;, = cos hy sin a, sin h,. C'est sous l'une des formes (5) ou (6) que nous avons employé l'équation pour le contrôle préliminaire. Le calcul de z se fait le plus commodément à l'aide de l'une des formules (1)et (2). Aussi nous en sommes-nous servis au commencement. Or elles font évidemment défaut, si le point visé est situé dans le voi- sinage du vertical commun. Pour ce cas nous avons employé la for- mule (3), laquelle, pour un point situé exactement dans ce vertical, prend les formes plus simples Ze sin À, sin h, (7) £r ec (WI COM) + sin (RÀ) (P situé au S ou au N des théodolites, signe supérieur, lorsque P est situé au S, signe inférieur, lorsque P est situé au N) et sin /, sin ha (8) z= (b-+ c cot À.) sin (7 4-45) (P situé au S de 7, au N de 7j), formules qu'il sera facile de déduire directement du triangle PT,T,. En outre, en combinant les équations (1) et (2), on pourra dé- duire quantité de formules pour le calcul de z, et si l'équation de con- dition (4) est vérifiée, toutes ces formules donneront exactement la méme valeur. Mais comme cela n'a pas lieu dans la pratique, les deux lignes de visée ne passant pas rigoureusement par un méme point, on obtient toujours par la substitution des quatre angles observés dans ces formules, des valeurs de z plus ou moins différentes les unes des autres. Or en général toutes ces valeurs sont affectées d'erreurs iné- gales variant avec la position du point visé, en sorte qu'il parait dif- ficile, sinon impossible, d'en déduire la valeur moyenne la plus probable. C'est pourquoi, dans la suite, nous n'avons employé ces formules que dans le cas ou il n'y avait que trois angles observés. Nous bornant, Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 2 10 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, au commencement de nos travaux, à mesurer des nuages situés dans le vertical commun (voir n? 3) nous nous sommes servis des formules (7) et (8), simplifiées encore en négligeant le terme contenant c. ’) 6. Formules exactes pour le calcul des coordonnées rectangulaires du nuage. Pour le calcul des observations générales et complètes, celles où lon a lu tous les quatre angles, nous avons fait usage d'autres for- mules que nous allons déduire, et qui permettent de calculer les valeurs les plus probables des coordonnées rectangulaires du nuage observé, de méme que leurs erreurs moyennes. Pour ce but nous avons fait la supposition suivante. Quoique les deux droites ne passent pas exactement par le point qu'on s'est efforcé de viser, il doit pourtant être probable, pour toutes les bonnes obser- vations, qu’elles passent, toutes les deux, trés prés de ce point-là, et par conséquent, que le point milieu de leur plus courte distance est irés voisin du point visé. Nous devons done supposer que ce point milieu méme représente la position la plus probable du point visé, et nous allons en caleuler les coordonnées. Prenons pour origine le point 7,, pour axe des x la droite hori- zontale menée par 7, dans le vertical commun des théodolites, pour axe des y la droite horizontale menée par 7, perpendiculairement à celle-là, et pour axe des z la droite verticale menée par le méme point, les sens positifs comptés vers le S, l'W et le zénith respectivement, et soient: T, le point d'intersection de l'axe des x et de la droite verticale menée par 7,, de sorte qu'on ait 777, = c; P, et P, les points où les deux lignes de visée rencontrent la droite de leur plus courte distance; Zi, Ya, À Ob to, Ya, 2, les coordonnées de ces deux points et x, y, z celles de leur point milieu P; dis lu, % ©t dy, W, v, les angles que forment avec les axes les deux lignes de visée et 3 langle qu'elles forment entre elles et posons en outre = ha, Me TRES cL IPS UA S 1) C'est la méthode proposée et employée par M. Prestez à Emden. Voir la »Zeitschrift der Oesterreichischen Gesellschaft für Meteorologie», VII Band, 1873, p. 182 »Bestimmung der Höhe der Wolken durch Benutzung des elektrischen Tele- graphen. Von Prof. Dr. Prestel.» TY UN LAG] ER IM, adde DR dpt; OO Eni a Io M e ao RÀ rdi MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 11 | l, = cos A, lo = COS Ay I = COS U, Mo = COS Ua M = COS”, | Ny = COS Y, Retenant aussi les symboles précédemment adoptés (n° 5) on aura d’après des formules connues de la géométrie analytique ou de la tri- | gonométrie sphérique l, = cos À, cos a, (9) m, = COS A, sin a, | n, = Sin À, | ls, = cos ha cos ay (10) Ma = COS ha SIN Ag | N; = Sin hy et cos I = sin I, sin hy + cos h, cos h, cos (a,—a,). La dernière équation peut être transformée dans la suivante, plus commode pour le calcul, Im e i Q» — 0 Wicd, : ET (11) sin? DUET sin? oz + cos h, cos ha sin? Dam De plus en projetant les lignes brisées 7,7, T,P, et T,T, T,P, res- pectivement sur les droites 7,P, et 7,P,, on obtient [m= O4--em + cos 9 (12) | | T4 = —bl, Bila Fr cos à. Ces deux équations (12) jointes aux équations (9), (10) et (11) donnent les valeurs des rayons vecteurs 7, et r,, et par projection sur les axes, celles des coordonnées zi, yi, 2: et a», ys, 2, dont les moy- ennes x, y, z sont les coordonnées cherchées. En ajoutant les équations (12) et en les retranchant lune de l'autre on aura, aprés quelques réductions simples, ce système d'équa- tions plus symétrique vy. m b C ED Zu = 7 (Ua = dE 7 (nds ns) cosec™ (13) | rr — i b € / = I5 +h) d qs n) sée à 12 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, Ce sont les équations (13) dont nous avons fait usage pour le calcul de r, et r,. Ensuite nous avons calculé les coordonnées d’après les formu- les suivantes: iy Ar dis qid" el) DS rwn Yi + ys (14) = MT Yo = Mo To Vs Mois Zz À 22 An — n" Zap Me ia Ar C SE De plus, la plus courte distance est donnée par la formule (15) A = Ga — 2) + Qn — JD) + (a 3): 7. Calcul des erreurs angulaires moyennes. La possibilité de cal- culer, pour chaque observation individuelle, les erreurs moyennes, au moins approximativement, dépend de ce qu'il y a quatre angles observés, tandis qu'il n'en faut que trois pour calculer la position du point visé. Cherchons d'abord à déterminer les erreurs angulaires, en vertu des principes énoncés au n" 4, Comme il y a quatre angles indépendants les uns des autres, savoir /4, hg, d, ag il faudrait en déterminer, en toute généralité, les quatre .erreurs moyennes indépendantes. Représentons-les par les différentielles des angles mises entre des crochets: [dh,], [dh,], [da], [das]. Or on peut simplifier la question par les deux suppositions suivantes: 1°) que les deux observateurs commettent les mémes erreurs moy- ennes, en sorte qu'on ait, d'aprés. les régles de la méthode des moin- dres carrés, [dh;P = [dh] et [da,P = [das ; 2°) que l'erreur moyenne commise dans le plan du grand cercle mené par la ligne de visée perpendiculairement au vertical soit égale à celle commise dans le vertical. Celle-ci est représentée par [dk] ou [dh;], et celle-là peut être mesurée, sans erreur appréciable, le long du petit cercle horizontal passant par la ligne de visée; elle est done re- présentée par la projection de l'erreur azimutale [da,] ou [das] sur ce petit cercle, c'est-à-dire par [da,]cos ^, ou [dag] cosh. On aura done, en vertu de notre supposition, — eg esc dee Lee ee mt SJK MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 13 (16) [dh] = [da,]’ cos ?A,. Or par la différentiation de l'équation CL cos À, = cos h, cos a, il vient sin h, cos a sin a h NS RER LEN ee sın A, sin A, L'expression générale de l'erreur moyenne de A, est done, d’après la méthode des amine carrés, dh, et da, étant indépendants l’un de l'autre par rapport au signe, sin À, cos a, sin À, [dA] = ( S] [RIP ar E =) [da,]? cos ?h, . De là, admettant l'équation (16), il vient par la substitution [da,p = ee aes = Es 2)1 [EUR aoe Or l'expression entre les crochets est identiquement égale à l'unité, comme on le trouve en substituant la valeur de sin A, tirée de l'équa- tion (17) et en faisant les réductions. Il résulte de là (di, = [dh . De la méme manière, supposant [dh; = [da,} cos ®h, , on prouve que [da]? = [dh]. Par conséquent, [d4] et [d4,] étant les erreurs commises dans des plans de grands cercles menés par les lignes de visée sous une incli- naison qui peut varier depuis 0° jusqu'à 90° selon la position du point visé, il s'ensuit de notre supposition que l'erreur moyenne angulaire est tout à fait indépendante de cette inclinaison, ou, ce qui revient au méme, que les deux variables 4, et 4, sont indépendantes, à cet égard, des an- gles directement observés h,, ha, a, do. 14 N. EKHoLM ET K. L. HAGSTRÖM, Quant à la justesse de cette supposition il faut remarquer quelle semble probable à priori, et qu'elle est aussi, au moins approximative- ment, vérifiée par les observations sur le soleil. En vertu de ces deux suppositions on peut done poser (18) [dh] = [dh] = [dA] = [dà] = & , [i . . en représentant par s lerreur moyenne angulaire d'une observation. Cette erreur découle de deux sources distinctes; d'une part, elle dépend des erreurs instrumentales proprement dites, à cause desquelles la ligne de visée ne coincide pas avec la droite dont la direction est dé- terminée par les angles observés. D'autre part elle dépend de ce que les observateurs ne sont pas parvenus à viser le même point du nuage. Quant à la premiére partie de l'erreur, partie que nous représen- terons par &, nous lavons supposée constante pour toutes les observa- tions, et nous l'avons calculée à l’aide des observations sur le soleil. En effet, l'erreur moyenne de ces observations doit être une mesure très approchée de l'erreur instrumentale seule, parce que l'incertitude du pointé sur le soleil est nécessairement minime. Nous avons caleulé cette erreur d’après la méthode suivante. Soient m, et m, les erreurs moy- ennes de deux angles correspondants (hauteurs ou azimuts) qu'on a ob- servés à 7, et à T, en visant simultanément le centre du soleil, et soit d la différence de ces angles. S'il n'y avait pas d'erreurs d'observation, ces deux angles seraient égaux; d est donc la vraie erreur de la dif- férence des angles. Répétant l'observation n fois, on trouvera m diffé- rentes valeurs de d, dont on calculera la moyenne d, d'après la for- mule connue dd] lat Jt [dd] an V n Or on a d’après la méthode des moindres carrés d? = mi + mi et de lå, en supposant 2 2 2 mi =M=M, d m= — am, /9 zi — ——— Án € Ou MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 1 Il vient done par la substitution me + VE == 2n Cette formule sera immédiatement applicable pour les erreurs moyennes des hauteurs. Mais si les m représentent les erreurs des azimuts observés à différentes hauteurs du soleil, il faudra, avant d'ap- pliquer la formule, les multiplier chacune par le cosinus de la hauteur correspondante du soleil; ainsi on obtient l'erreur angulaire moyenne commise dans un plan mené par la ligne de visée perpendiculairement au vertical. En faisant ce calcul nous avons trouvé lerreur moyenne des hauteurs. . . . . . . = 0°.0933 (24 observations) lerreur moyenne d'un angle compté e pendiculairement au cercle des hauteurs. . = 0.0689 (26 observations) moyenne = 0.0811. Cette moyenne est la valeur de & dont nous avons fait usage pour nos calculs. *) Quant à l'erreur découlant de la seconde source, nous la mesu- rons par langle PT,P, ou langle PT,P,, angles sensiblement égaux; c'est-à-dire par l'angle quoccupe la demi-longueur de la plus courte distance des lignes de visée vue de l’un des théodolites. ) La valeur A . de cette erreur sera donc o, en représentant par r la demi-somme de r, et de ry. En combinant, d’aprés la régle de la méthode des moindres car- rés, les deux causes d’erreurs découlant de sources différentes, nous 1) Il paraît de ces chiffres qu'en réalité l'erreur moyenne des hauteurs est un peu plus grande que celle de l'angle compté perpendiculairement au cercle des hau- teurs, comme nous l'avons déjà dit (n° 2). Toutefois nous croyons pouvoir retenir notre seconde supposition de ce numéro, comme une approximation suffisante et afin d'abréger les calculs numériques déjà assez pénibles, quand il s'agit d'un grand nombre d'observations. ?) C'est là une conséquence logique de nos suppositions antérieures. Em effet, comme P est la position la plus probable du point visé, les angles PT, P, et PT,P, représentent l'écart des lignes de visée de la direction la plus probable, actuellement commis dans une certaine direction. Mais en vertu de notre seconde supposition, un tel écart doit étre aussi probable dans une direction quelconque, c'est-à-dire cet écart doit étre une mesure de l'erreur angulaire moyenne. 16 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, aurons l'expression de l'erreur angulaire moyenne d'une observation. Il vient alors E än (AV (19) dec Il faut cependant avouer qu'il n'est pas tout à fait clair que les INTUS © : x deux erreurs & et 5- ainsi déterminées soient indépendantes lune de ee: : : A 2 lautre; plutót il semble que & soit compris dans 5-. Toutefois nous ? 9 2r nous sommes servis, pour nos calculs, de la formule (19), et non pas de l'expression simple o,: Parce que, dans ce cas, l'erreur moyenne de bien de nos observations sur les nuages aurait été beaucoup inférieure à l'erreur moyenne déterminée à l'aide des observations sur le soleil, ré- sultat qui ne parait pas trés probable quoiqu'il ne soit certainement pas impossible. Il faut bien se garder d'exagérer l'exactitude. 8. Calcul des erreurs moyennes des coordonnées rectangulaires. Il nous reste À chercher les expressions des erreurs moyennes des coor- données rectangulaires. Nous nous contentons de déterminer celle de z, altitude du nuage. Pour cela, il faudrait différentier, par rapport aux variables indépendantes h,, As, 4, a, les systèmes d'équations (9), (10), (11), (12) et les équations de z du système (14). Mais comme la dé- duction des formules différentielles est un peu longue et le résultat assez compliqué, nous avons simplifié le problème par une approximation suf- fisante pour notre but, en supposant que les deux lignes de visée se rencontrent au point milieu P. Alors l'angle 9 devient égal à 4,—1,. En négligeant aussi la petite différence d'altitude des appareils, e, on déduit des équations (12) les valeurs approchées de r, et de r, suivantes: DE ÖS Pitino e Bm qu'on pourrait aussi obtenir directement du triangle 7,7,P en vertu du théoréme des sinus. Par la différentiation logarithmique de ces formules par rapport aux deux variables A, et 4,, on aura dn. = cot di, — (cot I — cot 44) dà, , n dr, = (cot I + cot À) dA, — cot 9dà, . To i £ 1 } | i MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 17 De plus, par la différentiation logarithmique des formules z, — mr, et z, = ner, il vient lz " = : eo. — cot h, dh, — dr, 5 d 2 = cot ha dh, + dr, ; Få "i 29 T3 DAN : à dr, ds x ; d'ou, en substituant les expressions de X e de p^ il résulte 2 1 2 = = cot h, dh, + cot I då, — (cot I — cot:4,) da, , Al dz, == cot h, dh, + (cot 9-7 cot d,) dA, — cot Fda, . De là, en représentant par m, et m, les erreurs moyennes de z et de z,, on aura en vertu de l'équation (18) 1 mi = 2; { cot? h, + cot? 9 + (cot 9 — cot 4)? ) «7, m2 = 23{ cot” h, + (cot 9 + cot 4,)?+ cot? 9] e? et, en représentant par m lerreur moyenne de z, d'aprés la méthode des moindres carrés, m= + SV mi db Or comme z, et z, ne diffèrent que peu l'un de l'autre, on pourra les remplacer par la valeur moyenne z. De méme, h,, hy, A, A, étant ordinairement beaucoup plus grands que 9, et par conséquent les cotan- gentes de ces angles très petites par rapport à la cot 9, on pourra, sans commettre une erreur sensible, les remplacer aussi par des valeurs in- termédiaires quelconqües / et A. Alors il vient (20) m =z V cot? 9: + ;(cot? À + cot? 2) . € Pour la plupart des observations nous pourrons méme tout à fait négliger les deux derniers termes sous le radical. Alors notre formule devient tout simplement m=2cot#.e, ou en substituant la valeur de « donnée par l'équation (19), MCD ms cos V aa (2). C’est la formule que nous avons ordinairement employée pour le calcul de l'erreur moyenne de la hauteur observée d'un nuage. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 3 18 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, 9. Calcul de la marche et de la vitesse du nuage fait à l'aide des coordonnées rectangulaires observées plusieurs fois d'un même point de nuage. Si lon a observé plusieurs fois, tout en notant le temps précis d'observation, un méme point d'un nuage, les coordonnées rectangulaires des positions successives du point nous donnent les éléments nécessaires et suffisants pour en calculer le mouvement. En effet, solent x, y, z, &', y', 2, a", y”, 2", .... les coordonnées successives du point et t, t', t’,.... les temps correspondants. En formant les différences = MAN, Bask, L LA ^ ar , ay = ir Bue e on obtient les déplacements successifs parallélement aux axes, positifs si le mouvement a lieu à partir des sens positifs des axes vers leurs sens négatifs, négatifs dans le cas contraire. En divisant ces déplacements par le nombre de secondes des intervalles de temps successifs t'—t, t’—t,.... on aura les vitesses parallélement aux axes, exprimées en métres par seconde. Or comme il est sans ancun intérét de connaitre séparément les composantes horizontales, on doit, au lieu de cela, calculer les vi- tesses horizontales résultantes, données par les expressions 2 EOE Ge: t —t (22) prx y (a —a")* ER (y'—y" ; A de même que les vitesses verticales = E at z" y ax e peccet (23) D; dccus Ua Te A CCS De plus, connaissant les erreurs moyennes des z et des intervalles de temps on pourra calculer les erreurs moyennes de v, Pour nos ob- servations nous pourrons négliger les erreurs des intervalles de temps. Alors, représentant par m, m' les erreurs moyennes des z et z' respec- tivement, et par M, celle de v,, on aura mm ^e ti AE MESURES DES HAUTEURS ET DBS MOUVEMENTS DES NUAGES, 19 (23 a) M, + VER SRL ee et On doit encore calculer l'azimut vrai, d’où vient le nuage. Nous le comptons à partir du point S du méridien vers l'W. Représentons-le par q, $, ....., et soit « l'azimut du sens positif de l'axe des a. Les valeurs successives de l'azimut seront déterminées par les équations ’ (24) tan (p — 0) = IT , tan (g° — 0) = ee IET ; a pci E u formules à l'aide desquelles on determine 9, p,.... sans ambiguité, parce que le quart de cercle ot se trouve l'angle q—e, g’—a,.... est donné par les signes des composantes du mouvement. L'angle « a été déterminé par les observations du soleil. Au lieu de se servir des formules (22), (23) et (24), on pourra aussi déterminer la marche et la vitesse du nuage par la méthode gra- phique, ce qui offrira plusieurs avantages. 10. Méthode de corriger les coordonnées d'un nuage observé plusieurs fois. Supposant qu'un nuage observé plusieurs fois n'ait pas de trans- lation verticale, on trouverait la méme valeur pour les z successifs, s'il n'y avait pas d'erreurs d'observation. Nous examinerons plus loin la justesse de cette supposition. En l'admettant on sera conduit à une méthode propre à corriger les coordonnées d'un nuage observé plusieurs fois avant de les employer pour le calcul du mouvement horizontal du nuage. En effet, si les variations de la hauteur observée sont dues aux erreurs d'observation seules, on doit avoir une meilleure valeur de la hauteur pour chaque observation individuelle en remplagant cette valeur par la moyenne de toutes les hauteurs, caleulée en donnant à chaque observation individuelle son poids relatif déterminé à l'aide de l'erreur moyenne de cette observation. Or l'erreur de la hauteur à son tour est causée principalement par les erreurs des rayons vecteurs r, et ry, dues en grande partie à l'erreur de la parallaxe. De plus, les coor- données z,, y, et z,, y, étant les projections des rayons vecteurs sur les axes correspondants, ces coordonnées sont elles-mémes affectées d'erreurs à peu prés proportionelles à l'erreur de la coordonnée z. La méme: conclusion reste bonne pour les coordonnées moyennes z et y. ll résulte de là qu'on pourra notablement améliorer ces coordonnées en les 20 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, calculant de nouveau à l'aide de la valeur moyenne des z successivement observés. Nous avons fait ce caleul d'aprés l'une des deux méthodes suivantes, qui donnent sensiblement le méme résultat. Soit, pour préciser, z, la valeur moyenne des z et représentons par l'indiee m attaché au symbole les nouvelles coordonnées calculées à l’aide de z,. Nous aurons =! rr = hm Lim — ^ a en n, 9 Zn + een X 9 I AG c) 5 2 I CEA es = DA là Pan = Dur 7 , (25) ij e M Z5 = tity D FEET RUE Yı m 1 ^Im n, I e Yr ^ + Yom Yn = 2 9 My (Cp = 6) 1 = e. IA X FRAS ER dE, Ya m 2 '’2m Na De la méme manière on caleulera les 44, Ya, dm) y", ..... C'est la premiere méthode de calcul; elle revient, à ce qu'on voit, à calculer les coordonnées du point milieu des deux points où les rayons vecteurs percent un plan horizontal mené à la hauteur z,. Pour faire le calcul d'aprés l'autre méthode, menons une droite par le point milieu de 7,7, et le point P; elle percera le plan horizon- tal mené à la hauteur z, dans un point dont les coordonnées seront nos coordonnées demandées. A l’aide de triangles semblables on obtient Em Z 229—119 il STET = Pm Lm a = 2 (æ 20); Yn — 2 y 96 ; Zn " n Em , 0 2 318, ym y Ces formules nous donnent la deuxième méthode de calcul; elle est plus commode que la premiére, mais elle est peut-étre moins exacte que celle-là. On reconnait aisément que les deux méthodes coincident, si les deux rayons vecteurs se rencontrent au point P. Après avoir ainsi corrigé les coordonnées, on calculera la vitesse et la marche du nuage d'aprés les formules (22) et (24). wm en fin EPR Porte MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 21 11. Methode de déterminer la marche et la vitesse du nuage à l'aide de sa vitesse angulaire. "Trés souvent il a été impossible de répéter les observations sur le méme point d'un nuage, parce que la forme de celui-ci a changé trop rapidement. Alors, s'il y avait un nuage dans le voisi- nage du zénith, nous en avons observé la vitesse angulaire en notant le nombre de secondes écoulées pendant son passage À travers le champ ou le demi-champ du tube. Alors si s désigne le nombre de secondes écoulées pendant le passage à travers le demi-champ, x l'angle occupé par celui-ci et z la hauteur du nuage passant par le zénith, la vitesse horizontale en est donnée par la formule ; tan 27 Done x (27) I z étant connu par la mesure de la parallaxe. Si le nuage passe prés du zenith on pourra encore se servir de la méme formule. En général cette espéce d'observations donnera un résultat moins exact que la méthode développée plus haut, parce que ce ne sera qu'exceptionnellement qu'on pourra mesurer la parallaxe du même point dont on détermine la vitesse angulaire. Si le nuage est observé à une distance zénithale = 90" —h, on pourra encore déterminer sa vitesse à l'aide d'observations pareilles, mais alors il faudra connaitre non seule- ment la hauteur du nuage, mais en- core l'angle que forme sa direction, supposée horizontale, avec le verti- eal du tube. L'azimut a de ce ver- tical étant connu, ces données suf- firont aussi pour calculer l'azimut de la marche du nuage. En effet, soient (voir la figure 2): O le centre du champ ou bien la croisée des deux fils du réticule; COD le plan du reticule; AOD le vertical mené par l'axe du tube OP; AOB le plan horizontal, 22 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, BO la direction du nuage, marchant de B vers O; AOB = ß l'angle que forme la direction d’où vient le nuage, avec le vertical de l'axe du tube, angle compté dans le même sens que l'azimut; COD = y la projection de £ sur le plan du réticule; COB = 9 Vangle formé par la direction du nuage avec sa projection sur ce gem, et q lazimut vrai d’où vient le nuage. Puisque les plans BOC et AOD sont tous les deux perpendicu- laires au plan COD, les prolongements s'en rencontrent dans l'axe du tube OP. Par conséquent, en supposant les points A, B, C, D, P situés à la surface d'une sphére décrite autour de O comme centre, les ares de grands cercles DA et CB prolongés se rencontreront aussi dans le point P, et du triangle sphérique ABP, rectangle en A, on obtient ? tan AB = tan APB sin AP et cot BP = cos APB cot AP. Or on a =p, APB=CD=y, AP=h, BP=90 — 9. Substituant ces valeurs, il vient (28) tan 5 = tan y sinh, (29) tan 0 = cos y cot h. Les angles y et h, de méme que l'azimut vrai a du vertical de l'axe du tube, seront fournis par lobservation, h et a en lisant les cer- cles des hauteurs et des azimuts, y en tournant l'anneau du réticule jusqu'à faire l’un des fils parallèle à la marche apparente du nuage, puis lisant l’inclinaison*) de ce fil vers le vertical à l'aide de la divi- sion tracée sur l'anneau (voir p. 2). De plus, immédiatement aprés avoir pointé le fil sur le nuage et avant de lire les cercles, on comptera le nombre de secondes s qui s'écoulent pendant que le nuage, à partir du centre, traverse le demi-champ jusqu'au bord. 1) Il va de soi que, conformément à nos conventions déjà adoptées, on doit compter cet angle à partir du point inférieur D de l’intersection entre le vertical de laxe du tube et la circonférence du plan du réticule, dans le même sens que l'azimut jusqu'à l'extrémité de fil d'où vient le nuage. ^^ ML PA, Li LÉ MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 23 Par là, connaissant aussi la hauteur du nuage z, on aura les don- nées nécessaires et suffisantes pour caleuler la marche et la vitesse du nuage. A l'aide de l'équation (28), / se calcule sans ambiguité, parce que Pp et y se trouvent toujours dans le même quart de cercle, et ensuite la marche du nuage s'obtient par la formule (30) q—a-J-f. Pour obtenir la vitesse du nuage il faudra caleuler le chemin par- couru par celui-là. pendant les s secondes. On trouvera aisément que, supposant d toujours positif, on aura pour le chemin cherché l'expres- sion Suivante z tan x COS X sinh cos (d + x) ’ si le nuage observé, en passant du centre vers le bord, s'éloigne de l'observateur, et l'expression z tan x COS x sinh cos (d—y)’ si le nuage observé, en passant du centre vers le bord, s’approche de l'observateur. Mais dans le premier cas, y étant situé entre 90° et 270°, 9 cal- eulé d'aprés la formule (29) devient négatif, et dans le second cas, 7 étant situé entre 0° et 90° ou entre 270° et 360°, d ainsi calculé de- vient positif, en sorte que le chemin du nuage sera toujours donné par la seconde expression. Pour ealeuler la vitesse du nuage on aura done pour tous les cas : z Sin x (31) ~ s sin h cos (dx) ’ formule qui, jointe à l'équation (29), détermine la vitesse du nuage. L'équation (27) n'est qu'un cas spécial de l'équation (31). Cette méthode générale de déterminer la marche et la vitesse d'un nuage n'a pas encore été employée par nous, mais elle mérite de l'être, parce qu'il est très souvent impossible de répéter l'observation sur un méme point et que ce n'est qu'exceptionnellement qu'on parvien- dra à mesurer la hauteur d'un nuage qui passe au zénith. Mais la mé- thode exige que le nuage n'ait pas de translation verticale. 24 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, x 12. Remarques sur la méthode d'observation. Si lon se limite à faire les observations dans le vertical des théodolites en y fixant les axes des tubes d'aprés la méthode indiquée au n° 3 et à la fin du n? 5, non seulement le uombre et la valeur des observations seront fortement diminués, mais encore il n'y aura pas de moyen de contróler les obser- vations. C'est pourquoi, abandonnant bientót cette méthode restreinte, nous avons choisi pour objet d'observation chaque point de nuage bien marqué sur lequel les observateurs sont parvenus à s’accorder à l'aide de la correspondance téléphonique et en répétant l'observation de ce point autant que possible, afin de déterminer la marche et la vitesse du nuage. Cependant, nous avons cherché, par préférence, à observer des points de nuages situés prés du zénith et du vertical perpendiculaire à celui des appareils, parce que, alors, pour une distance donnée du nuage, la parallaxe sera maximum. En effet, il s'ensuit des équations approchées (n° 8) : Dei. b sin I = — sind, = — sind, , fF ns jointes aux équations cos À = cos Å, cos aj, cos À, = cos / COS d; , que, pour une valeur donnée de r, et de r,, la parallaxe 9 devient maximum pour la valeur de 90° des angles A, et h,, et les valeurs de 90° et 270° des angles a, et a. C'est pourquoi il faut éviter les petites hauteurs angulaires du nuage, notamment dans le voisinage du vertical commun, la position du nuage la plus défavorable. Il aurait été fort désirable, pour la mesure des nuages supérieurs, que nous eussions eu une base plus longue, mais, quant aux nuages inférieurs, la base plus courte offre cet avantage qu'il est plus facile aux observateurs de reconnaitre un méme point de nuage, vu que plus la base est longue, plus la perspective déforme l'apparence des nuages. -—— at Cr MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 2 IV. APPLICATIONS. EXEMPLES NUMÉRIQUES. 13. Contrôle des observations. Les quatre angles observés, dé- barrassés des erreurs instrumentales, sont substitués dans l'une des équa- tions de contróle approchées (5) ou (6), qui peut aussi s'écrire mm = M, Ne N . C , Comme, pour nos appareils, le rappport de 5 mest que de — tan 0°.503 = — 0.0088'), il n'a pas été besoin de se servir de la for- mule exacte (4). Puis nous avons définitivement rejeté toutes les observations pour lesquelles la différence logarithmique des deux membres a dépassé 0.2. Mais en général cette différence n'a été, pour les bonnes observations, que quelques millièmes ou quelques centièmes tout au plus. Il faut ce- pendant remarquer que cette différence n'a pas, à beaucoup près, la méme importance pour une observation faite dans le voisinage du vertical commun que pour une observation faite perpendiculairement à celui-ci. 14. Calcul des coordonnées d’après les formules du n° 6. Les équations (11) et (13) sont adaptées pour l’emploi de logarithmes d’ad- dition et de soustraction. Des logarithmes à quatre décimales suffisent à pousser l'exactitude jusqu'à correspondre à une mesure angulaire à un centième de degré près; seulement en calculant le log (/,—J,) il faudra en certains cas se servir de cinq décimales des log/, etlog/, afin d'ob- tenir la quatriéme décimale du logarithme de soustraction. A l'aide de quatre décimales on obtient la longueur de toute coordonnée inférieure à 10000 mètres à l’unité de mètre près, exactitude qui surpasse de beaucoup l'exactitude ordinaire de nos mesures. On pourrait donc bien se contenter méme de trois décimales; si, néanmoins, nous en avons employé quatre dans nos calculs, c'est principalement afin de pouvoir calculer l'erreur moyenne et pour le contrôle des observations, selon la règle que l'erreur introduite par le calcul doit être d'un ordre supérieur aux erreurs d'observation. Aussi les corrections des angles observés sont-elles appliquées jusqu'au centième d'un degré. 1) T, étant situé au-dessus de 7,, c est négatif. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 4 26 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, Pour faciliter le calcul de la parallaxe 9 d'aprés la formule (11), nous nous sommes servis d'une tabie qui donne immédiatement, pour un 5 SZ 6 argument A, la fonction log nn En outre on n’a pas besoin de connaitre l'angle 9, car, en prenant pour argument le log coséc? 3 9 cal- culé à l'aide de la formule (11), on tire le log séc° 1 9 d'une table de logarithmes de soustraction. Le caleul des r, et r, d'aprés les formules (13) a été abrégé aussi à l'aide de deux tables. Les quantités entre les crochets peuvent s'écrire b NC b c 2 (d — beer Cs = Me) | et 11 REP Um +) | , e : N A € C et comme ; n'est qu'une petite fraction, les termes 7 (n, — net b (SEM ) le sont aussi, et l’on peut les traiter en corrections à appliquer aux ter- mes (I, — Ll) et (4 + 5) respectivement. La premiere quantité peut se mettre sous la forme C li 26 ly Wg =; 2 7 cos sin b 2 2 et la dernière, avec une approximation suffisante, sous la forme j Or comme on doit appliquer les corrections aux logarithmes de (l, —L) et de (h +4), nous avons réduit en tables la fonction 2c h [OS ea Oba: i h colog | 7 cos I ? sin — 9 =] pour les arguments i et i MM à 20 SRE hth et la fonction colog| 7 sin | pour l’argument c^. tables dont l'usage est facile à comprendre. Pour la première on a, par exemple, la règle suivante: »Ajoutez au log (l, — 5j) la valeur de la fonction tirée de la table. Prenant la somme pour argument, on trouvera la correc- tion cherchée à l'aide d'une table de logarithmes d'addition, si h, — A, est négatif, à l'aide d'une table de soustraction, si A, — h, est positif.» Pour la seconde, la régle est la méme, mot à mot, pourvu qu'on rem- pue his MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 27 place le log (4 — 4) par le log (4 +2) et h — 4, par L +4. L'emploi des tables est trés commode, parce que deux décimales de l'argument suffisent à déterminer la correction jusqu'à la quatrième décimale, en cas que cela soit nécessaire. Voici un exemple numérique, tiré de nos observations et disposé d'aprés notre formulaire usité, et qui met en évidence le caleul opéré à l’aide des formules (9), (10), (11), (13) et (14). Formulaire pour le calcul des coordonnées des nuages. Upsala le 6 Sept. 1884, 12” 27" 30°. Espèce de nuage: Strato-cumulus (ressemblant un peu à un Stratus) à PWNW. jm 560.83 di =| EBS log my, n,| 9.6106 hy 51.48 He user log m,n,| 9.6000 geh, —h,- 5-35 | P=9-a= 57.85 | diff. 0.0106 log sin Ajl 9.9227 . logsinh,| 9.8934 logcosh,! 9.7381 logsina)| 9.9791 logsinay| 9.8830 log cosh! 9.7943 a AT Ec re os] 21 ) logeosA,| 9.7381 logcosh, 9.7343 | _ log en 9.3690 logeosa, 9.4817 log cos a;| —9.8099 somme| 8.9014 logl,| 9.2198 logl,| —9.6042 logsin?3g| 7.3217 diff| 0.3844 log dadd.| 0.1501 dif. 1.5797 log de soustr.| 9.7689 log d'add.| 0.0113 log (4 +1,)| —9.3731 log(! —4)| 9.7543 lozsin*310| 8.9127 corr.pourc| 0.0061 corr. pour c| 9.9997 (=) o on logséc?10| 0.0370 log cosée? $6) 1.0873 logió| 2.0219 log4b| 2.0219 log$(r, —73)| — 1.4381 logl(r cr) 2.8632 D 116.5 dif. 1.4251 log d'add.| O.0160 dis 366.2 logdesoustr| 9.9834 gm 587.9 logr, 2.8466 logr,| 2.8792 d>—b=| —304.4 logl,| 9.2198 logi, —9.6042 | b= 420.7, r= 116.3 logm,| 9.7172 logm,| 9.6773 Ya= 360.0 logm| 9.9227 logn,| 9.8934 = —3.0.2= 588.9 loga,| 2.0664 log (z4 —5)| —2.4834 dm 116.4 logy, 2.5638 logga] 2.5565 UE SR logz,| 2.7693 log(z,—c)| 2.7726 2= 588.4 Les logarithmes d’addition et de soustraction sont ceux de Zech; mais on a fait ceux-ci additifs en les augmentant de 10. Le signe — à gauche d'un logarithme n'est pas à référer au logarithme, mais au uombre qui y correspond. On voit que dans lexemple cité trois déci- males auraient parfaitement suffit pour le calcul. 28 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, 15. Calcul des erreurs moyennes d'après les formules des m" 7 et 6. Des logarithmes à deux ou à trois décimales suffisent pour ces calculs. Nous avons abrégé le calcul à l'aide de petites tables convenables. Une table nous donne immédiatement la fonction log cot 9 pour largument log sin?19.1) De plus nous nous servons d'une collection complète de logarithmes à trois décimales, contenant: Logarithmes, Antilogarithmes, Logarithmes d'Addition et de Soustraction de Zech, Logarithmes des Racines carrées, Logarithmes trigonométriques directs (argument = angle, fonction = logarithme de la fonction trigonométrique) et inverses (argu- ment — logarithme de la fonction trigonométrique, fonction — angle) de méme que Table des Carrés.) A l’aide de la table de logarithmes d'addition, par exemple, connaissant les log A et log B (Az B), on calculera immédiatement le log VA?+ B?: Vargument 2 (log A — log B) fournit un logarithme d'addition dont la moitié augmentée du log A est égale au log y A?+ B?. Voiei um exemple numérique du calcul des erreurs moyennes de l'observation sur le nuage dont on vient de calculer les. coordonnées (numéro précédent). Le calcul se fait d’après les formules (19), (20) et (21). Formulaires pour le calcul des erreurs moyennes. Formule (21) Formules (19) et (20) (cda) M eR E E 0.04 An log cot h EU FEU [UU g bi oe foo ON Us 9.901 SE ka. er RR A EM lopicoUAs SEE D. 9.643 (a bi Ono T) Dec PD F OO On OF I 2 LE : St " 5 j INS Leere ee NAMES IUE ee 39.48 er — HH | log V eot?A,+cot?d,....... 9.960 No ee re A 0.798 NE COLOR DAE pte EE TT 6.836 Ir = -- log.) 4 (cot? hy + cot? A; e 9.809 log = BER sto, Gh. 7.634 1000 0t rn EEE 0.183 ar LOGE te ey Cat E TS 151 — 3 ER Zu ————— c Le s > log Veot? J +} (cot? ha + cot? À,) O.219 3. (A =a log Va-(4) 7.657 log Ver (3) NO bos 7.657 loo:GOU UU sean Ae eee 0.183 loss 2 NEE OR M dise IE, 2.771 ME Ceu wer uu logm o emo LE T 0.611 loom See ET REM 0.647 TOU AD = | m = 4.1 mètres, 7 = © .247 m= 4.4 metres !) On trouvera cette table à la fin de ce traité. 2) Ces tables seront publiées dans une Collection de Tables à quatre déci- males par les Editeurs-Libraires R. Almqvist et J. Wiksell à Upsala. MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. =) Afin de rendre la difference entre les résultate des deux formules aussi grande que possible, nous avons pris les angles h, et A,, parce qu'en ce cas les cotangentes en sont plus grandes que celles des A, et A. Néanmoins, et quoique la parallaxe de cet exemple soit très grande, cette différence est négligeable. I] résulte de là que la formule abrégée [21] suffira dans presque tous les cas. 16. Calcul du mouvement dun nuage d'après les formules des n" 9 et 10. A l'aide de sept séries d'observations sur le soleil, exécu- tées à des heures et à des jours différents, nous avons caleulé l'azimut vrai « du sens positif de l'axe des x et nous avons trouvé a = — 10.23 + 0°.03 (+ 09.03 = l'erreur probable) ou =S 7*2 E. En caleulant la marche et la vitesse d'un nuage d'aprés les for- mules (22), (23) et (24), des logarithmes à deux ou à trois décimales suffisent pour déterminer la vitesse (r, v, ....) en dixièmes de mètres et l'azimut de la marche (y, y,....) en dixiemes de degrés. Il importe beaucoup, pour Ja détermination du mouvement d'un nuage d'aprés la méthode qui nous oecupe, qu'on ait observé au moins trois positions successives du nuage, afin d'étre à méme de contróler les observations. Car si la forme et les dimensions du nuage ne chan- gent pas trop vite, on doit s'attendre que le déplacement d'un de ses points soit sensiblement rectiligne. C'est en effet ce que nous avons en général constaté par nos observations, notamment celles sur les cir- rus, qui conservent ordinairement, à ce qu'il semble, leurs formes et leurs dimensions plus longtemps que les nuages inférieurs. Ceux-ci, surtout les cumulus, au contraire, se gonflent ou se dissolvent souvent trés rapidement. Dans ce cas, le chemin du point observé s'est souvent montré assez irrégulier et il nous parait probable qu'alors il ne re- présente que très imparfaitement le mouvement de l'air à la hauteur du nuage. Quant au déplacement vertical, il s'est montré que, dans bien de nos observations, il a été d'un ordre supérieur aux erreurs d'obser- vation. C'est ce qui a décidément lieu pour les nuages supérieurs. Pour ce qui concerne ces nuages, il n'est done pas possible, à l'aide de nos observations, de constater aucun mouvement vertical (voir plus loin n? 20). Aussi, en calculant le mouvement horizontal de ces nuages, dont la hauteur, d'après nos mesures, varie depuis 4000 jusqu'à 10000 mètres, 30 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, avons-nous toujours employé les coordonnées corrigées à l'aide de la for- mule (25) ou (26). Cela & paru nécessaire, parce que, la base étant trop courte pour une mesure précise d'une hauteur aussi considérable, il peut se faire que l'erreur moyenne d'une observation dépasse 1000 et méme 2000 métres. Aussi le résultat semble-t-il justifier cette méthode, car nous avons obtenu pour ces nuages une vitesse horizontale presque constante et une trajectoire trés sensiblement rectiligne. Pour ce qui concerne le mouvement vertical des nuages inférieurs, il est probable qu'en plusieurs cas il est réel et non pas då aux erreurs d'observation, quoiqu'il se montre très irrégulier (voir plus loin n° 20). C'est pourquoi nous n'avons pas fait usage des formules (25) et (26) en calculant le mouvement horizontal de ces nuages. En quelques cas, cherchant à appliquer ces formules avant de calculer le mouvement hori- zontal, la marche du nuage ne s'est pas montrée plus régulière pour cela, elle est méme devenue plus irréguliére, ce qui prouve encore que Virrégularité doit être réelle et non pas due aux erreurs d'observation. Nous allons appliquer nos formules à un exemple numérique. Nous choisissons les observations sur un beau cirrus que nous sommes parvenus à observer dans dix positions successives, le 17 juillet 1884, 18" 5" 30° — 18" 22" 25° (voir le tableau des observations). Par là, aussi, il nous sera possible de comparer l'erreur moyenne calculée d'après la méthode du numéro 7 à celle calculée d’après la méthode ordinaire des moindres carrés. Calculons d'abord la vitesse verticale et son erreur moyenne d'aprés les formules (23) et (23 a). On aura Vitesse s Numéros Eee t-t WIEDER verticale Bieten Poids des obser- ER is Ug meyenue 1 one metres secondes metres metres par depu p We seconde M, "oda 2 + 2041 120 1580 + 17.01 T STET 0.0058 B Ci 9 — 2190 150 1609 — 14.61 10.73 0.0086 3 et 4 + 663 90 340 + 7.37 9.33 O.0114 4 et 5 — 2522 90 938 — 28.02 10.42 0.0092 5 et 6 + 2574 90 1609 + 28.60 17.88 0.0032 6 et 7 — 2323 90 1446 — 25.81 16.07 0.0038 7 et 8 + 1440 90 577 + 16.11 6.41 0.0242 | 3 et 9 — 1116 150 647 — 7.44 4.31 0.0534 9 et 10 | + 1197 145 614 + 8.26 4.23 0.0554 | sone "o MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 53! On voit que les v. sont alternativement positifs et négatifs, ce qui sans doute s'explique de ce que nous avons fait les observations en plaçant le tube alternativement à gauche et à droite. Combinant chaque valeur de v. avec la moyenne des v, voisins, afin d'éliminer leffet des positions des tubes, et formant la moyenne de toutes les com- binaisons, on aura, en donnant le méme poids à chaque observation, la valeur moyenne de v. = — 1.40 ‘mètres ; et en donnant à chaque observation le poids déterminé à l’aide de la valeur de M,, la valeur moyenne de v. = — 0.25 mètres. Le nuage aurait donc un mouvement de bas en haut. Mais ce résultat n'est guère qu'illusoire. En effet, désignant par Av l'écart d'un des v, d'avec la moyenne et par » le nombre des v., si d’après la méthode des moindres carrés on . calcule l'erreur probable de la moyenne des v, à l'aide de la for- mule connue (32) | R = + 0.6745 y- paar, on aura, en donnant le méme poids à chaque observation, R = + 4.67 mètres, et en donnant à chaque observation le poids déterminé à l'aide de la valeur de M,, R = + 3.25 mètres. D’autre part, supposant que les M, représentent les erreurs moyen- . . , 2 nes vraies, si lon calcule l'erreur probable des v. à l'aide de la formule également connue 2 [p M,M,] oum Va (33) = + 0.6745 ver Pus = + 0.6745 Ei il viendra = + 2.75 (poids égaux) ou = + 1.68 (poids inégaux, déterminés à l’aide des M,). 32 N. Exnozu ET K. L. HAGSTRÖM, Comparant ces quatre valeurs de l'erreur probable de la vitesse verticale avec les valeurs de cette vitesse méme antérieurement calculées, on voit que la vitesse trouvée par le calcul n'est qu'une petite fraction de son erreur probable, c'est-à-dire elle est d'un ordre supérieur aux erreurs d'observation. Cela étant, en vertu de la théorie développée au numéro 10, on obtiendra les valeurs les plus probables des coordonnées du nuage et de sa marche horizontale en appliquant la méthode de caleul de ce numéro. On aura 2, = (954 mètres affecté d'une erreur probable, R = + 180 mètres ou R' — +107 mètres, R et R' étant calculés à l'aide des formules analogues à celles qui vien- nent d'étre citées, savoir R=+ 0.0745 | Para] R' = + 0.6745 yes zu +) 5 ; [p]n où l'on a représenté par Az l'écart d'une valeur de z d'avec la moyenne et par m l'erreur moyenne de z, calculée à l'aide de la formule (21). On voit que, dans cet exemple, l'erreur probable caleulée d’après la méthode ordinaire des moindres carrés, c’est-à-dire à l'aide des diffé- rences d’avec la moyenne, est plus grande que celle calculée à l’aide des erreurs moyennes m. Cette différence s'explique, sans doute, ou de ce qu'effectivement le nuage a eu un mouvement vertieal de bas en haut pendant le temps oü on la observé, ou de ce que le nombre des observations est trop petit pour que la loi des probabilités puisse s’ap- pliquer en toute rigueur, ou bien par toutes ces deux causes réunies. Nous allons corriger les coordonnées à l'aide des formules (25) et calculer la vitesse et la marche du nuage à l'aide des formules (22) et (24). | “m4 VOS A A laa L* mora * MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 30 On trouvera pour les coordonnées corrigées ces valeurs Numéro de l'observ. 2m Tam Jim Yom Um Ym I 14870 14860 14080 I4IIO 14865 14095 2 I3500 13130 11650 11280 13315 11465 3 11320 11360 7991 8056 11340 8023 4 IOIIO IOOII 6020 5922 10060 5971 5 8833 8896 3933 3901 8865 3917 6 7626 7591 1908 ISII 7618 1860 7 6301 6367 — 251 = 248 6334 — 250 8 5097 5097 — 2216 —2244 5097 —2230 9 3028 3090 — 5489 —5535 3059 —5512 10 884 874 —9OI2 - 9032 879 — 9022 Il vient donc, pour la vitesse et la marche du nuage, Numéros Vitesse, Direction, des observ. mètres par seconde = v. azimut vrai = @. I—2 25.5 Some a Wf 2—3 26.5 sS Ge Ww 3—4 26.9 S 509 W 4—5 26.4 S520 Wi 5—6 26.7 S) Gi cy 6—7 26.8 Silos OM 7—8 26.0 S 50.9 W 8-9 25.8 3.50.03 9—IO 28.5 S Bux. Wy Moyenne 25.91 S 51.46 W Si l'o» fait le caleul des coordonnées corrigées à laide des for- mules (26), on aura trés sensiblement le méme résultat. Changeons maintenant les axes des coordonnées en les faisant tourner dans le sens des azimuts positifs d'un angle de 58°.s22, angle formé avec laxe des x par la direction moyenne du nuage c’est-à-dire la droite joignant le premier et le dernier points observés, et puis en transportant le nouvel axe des z parallélement à lui-méme jusqu'à coin- eider avec cette droite-là. Faisant les calculs à l'aide des formules connues et représentant par § et 7 les nouvelles coordonnées, il vient or Nova Acta Reg. Soc. Se. Ups. Ser. III. 34 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, Numéro. & 1 I 210/255 (0) 2 17196 — 36 3 12740 27 4 10315 — 93 5 7939 — 12 6 5536 US 7 3065 — 128 3 731 +793 9 miso = 48 10 — 7263 O La translation de l'axe des abscisses est de 5422 mètres vers SE. L'angle que forme l'axe des 5 avec le méridien est égal à 51°6. La direction moyenne du nuage est done de S 51°.s W. Tout le chemin parcouru depuis le premier jusqu'au dernier point observé, pendant un intervalle de temps de 16" 55° ou 1015 secondes, est égal à 27018 métres. La vitesse moyenne est done, supposant le chemin rectiligne, égale A 26.62 métres. Or à linspection de la série des 7 on voit que le chemin est courbe, tournant sa convexité vers SE. Dans la figure 3 nous avons mis en évidence ce chemin en prenant l'échelle des ordon- nées 100. fois plus grande que celle des abscisses, et comme, par un tel grossissement, il se présente assez irrégulier, nous avons tracé à l'œil un chemin moyen. De là, on tire les trois paires de coordonnées é — 18900, & = 5000, & — — 6650, 0. N ot n = UV, Ny = — 133, Menant par ces trois points un cercle, qui soit représenté par l'équation ($— a)! + (— yr, a= 5.8 kilométres b = 579.4 » = 579.4 » on trouvera Le rayon de courbure est done de 579 kilométres de longueur et dirigé en N 39° W de l'observatoire. A l'heure des observations il se trouvait un minimum barométrique au NW de la Scandinavie. Nous n’insisterons pas sur ces résultats, puisque la détermination de la hauteur du nuage est trop incertaine et trop hypothétique pour qu'elle ne puisse introduire des erreurs relativement grandes dans un calcul aussi subtil du chemin parcouru par le nuage. Néanmoins ces résultats MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 35 font voir, à ce qu'il nous semble, que, pourvu qu'on fasse les observations des extrémités d'une base 5—10 fois plus longue que la nôtre, on pourra bien déterminer la marche des cirrus avec une précision jusqu'ici inouie et à peu prés astronomique. Nous n'avons guére besoin d'en indiquer l'importance aux météorologistes. Y. RÉSULTATS MÉTÉOROLOGIQUES. 17. Hauteurs des différentes espèces de nuages. Les observations dont nous venons de décrire la méthode et le calcul, ont été faites pen- dant l'été 1884 depuis le 26 juin jusqu'au 6 septembre. Le nombre total en est de 344, dont cependant il a fallu rejeter 13 p. C. (45) de sorte que les observations employées ne sont qu'au nombre de 299.1) A la fin de ce traité nous donnerons une liste complete de toutes ces observations. Les espéces de nuages observées par nous ont été les mimbus, les cumulus, les cumulo-stratus, les alto-cumulus, les cirro-cumulus et les cirrus et, à deux occasions isolées, les stratus et les strato-cumulus. Nous n'avons pas encore réussi d'obtenir des observations utilisables sur les cirro-stratus. Les espéces citées sont celles adoptées à l'observatoire météorologique d'Up- sala, principalement d’après la nomenclature d'Howard. Pour les défini tions nous renvoyons au travail de M. H. HILDEBRAND HILDEBRANDSSON: »Sur la classification des nuages employée à l'observatoire météorologique d'Upsala. Photographies de H. Henri Osti. Edition de 60 exemplaires publiée aux frais des fonds de la donation Letterstedt. Upsala 1879». Voir aussi la »Zeitschrift der Oesterreichischen Gesellschaft für Mete- orologie, XV Band, 1880, p. 242». Dans cette classification la nomencla- ture d'Howard a été complétée en adoptant deux nouvelles espèces de nuages, savoir les strato-cumulus et les alto-cumulus. Toutes ces espèces de nuages se divisent en deux groupes, nuages inférieurs et nuages supérieurs. Ceux-là comprennent les stratus, les nim- bus, les strato-cumulus, les cumulus, les cumulo-stratus?) et la plus grande partie des alto-cumulus. 1) Pour ees résultats nous n'avons pas employé les observations faites d'aprés la méthode indiquée au n? 11. 2) Nous avons considéré encore comme nuages inférieurs les »faux cirrus», c'est-à-dire les formations ressemblant à des cirrus qui se montrent quelquefois autour des sommets des cumulo-stratus, parce qu'elles semblent n'étre qu'un appendice de ceux-ci. 36 N. EKHoLM ET K. L. HAGSTRÖM, Ceux-ci comprennent une partie des alto- cumulus, les cirro-cumulus, les eirro-stratus et les cirrus. Selon nos mesures, les nuages inférieurs se trouvent, en général, à une hauteur au-dessous de 4000 métres, les nuages supérieurs, au con- iraire, au-dessus de cette hauteur. Les tableaux suivants donneront une idée des hauteurs ou se sont ordinairement trouvés les nuages observés par nous. Tableau I. Nuages inférieurs. (Chaque observation comptée une fois) !) Nombre des observations Hauteur, EMO | ex métres Stratus |Nimbus| ET s ours |) Use ens lee cumulus cirrus |cumulus| nuages sommet| base 5— 600 I — EXP ES = = = I 6— 700 4 I — == I — — 6 7— 800 == I — xm = = I 9—1000 = 5 -— 4 2 = == II 10— 1100 — 5 — = 6 = — II II—-I200 — 4 — 5 7 = — 16 I2—1300 = 2 — 4 7 — — 13 13— 1400 = 4 == 13 9 zv Hu 24 I4—1500 — 2 -— 18 16 — — 35 15— 1600 — I I 13 3 = — 18 16 — 1700 — 2 — 10 — — 3 I5 17—1800 — 2 — 8 — — — 10 18— 1900 — — = 3 == E. 3 6 I9— 2000 — 2 — 8 = — 3 I3 20— 2100 — E — 4 — — 1 II 21— 2200 — — Ae I Ba ü 5 6 22—2300 — = — 3 — — — 3 23—-2400 — = — I — = I 2 24—2500 — I —- I — -— -— 2 26 —2700 — — — I — — — E 27 — 2800 =: 2 = = — D 28— 2900 — = = I = = — I 29— 3000 — I — — Im 30— 3100 - - I — — — I 31— 3200 — I — = —- I — 2 4 32— 3309 — — — I — I — 2 40—4100 — — — I — — — I 47— 4800 = = — = = I — I 51—5200 — — — I — — — I Sommes 5 36 "Jb mes 5I a ie 217 1) Pour les sommets et les bases des cumulus le même point de nuage a été compté, en quelques cas, et comme sommet et comme base (voir plus loin, p.40). - Fer ve MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. a7 Tableau II. Nuages superieurs. Tableau III. (Les observations se rapportant au méme nuage Hauteurs moyennes des nuages. ont été réunies en moyennes avant de compter les observations) (Chaque observation comptée une fois) Hauteur, Nombre Hauteur, Nombre Hauteur, Nombre métres. des obs. métres. des obs. métres. des obs. 38 — 4000 I 66—6800 2 Sirabusts RER A NR vee on 625 5 40— 4200 I 70—7200 2 Nimbus inférieurs. . . . . 1115 24 42— 4400 4 12— 71400 2 Nimbus supérieurs . . . .. 2185 I2 44— 4600 2 14— 1600 I CRE d | sene" . 1690 IOI 50— 5200 I ducere I URS EE LATS bea mco Su 52—5400 I 80—8200 2 neun: - 1498 = 54—5600 I 82—8400 3 Alto-cumulus inférieurs . . 1988 22 58— 6000 5 84—8600 2 Alto-cumulus supérieurs. . 4242 5 60—6200 I 96—9800 I Girroceumuluüs$- me 5513 10 62—6400 I 98— 10200 2 CUS OE ITE MEUSE OS2S 64 64—6600 5 A l'inspection de ces tableaux il parait que les couches des nuages ne sont nullement uniformément réparties dans l’espace. On les trouve, au contraire, par préférence à de certaines hauteurs, de sorte que, pour ainsi dire, elles se trouvent placées en étages les unes au-dessus des autres. Ces étages ont approximativement les hauteurs suivantes: ii) @OO 4 fo 2 meses 5) 42-4600 . . . mètres 2)) JUN) A sej sers » (9) EX9-— (01999) . 4 c » Ry SOO ney gece re. ts » 7) 80-8600) m t rc » 40) S8. «e rer » Il va de soi que ces hauteurs ne sont qu'approchées, à cause du trop peu d'observations. Peut-être aussi y en a-t-il plus que ces sept étages. Le premier étage est celui des stratus; le deuxième, celui des nimbus inférieurs; le troisitme, la hauteur moyenne des cumulus; le quatrième, celle des alto-cumulus inférieurs; le cingieme, le sixième, le septieme correspondent aux différentes couches des nuages supérieurs, mais pour ceux-ci les différents étages ne semblent pas correspondre à des espéces déterminées de nuages, peut-étre à cause du petit nombre d'observations. Ce fait que les différentes espéces de nuages se trouvent placées dans des étages les unes au-dessus des autres, s'accorde avec ce qu'a trouvé M. Vertin à Berlin.) Il y a, d’après ce savant, cinq couches de nuages de hauteurs moyennes différentes, savoir: 1) M. Vettin a fait un grand nombre d'observations (plus de 5000, dont pourtant la plupart ne déterminent que la vitesse angulaire), mais il s'est servi d'une méthode peu assurée et bien limitée, à ce qu'il nous semble, de sorte que plusieurs des résul- 38 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, 1) nuages inférieurs (unteres Gewölk) de 490 métres 2) nuasies (Wolken) a ei) os AIT CON) 3) petits nuages (Wölkchen) . . . » 2260 » A Gnas MMMM M ts sq dog. sa m euo > SORTENT TEEN ER Ww 5 6 V 9289. | La hauteur moyeune des différentes couches de nuages n'est pas constante. Elle varie selon l'heure du jour et probablement aussi selon la saison de l’année. De même elle varie selon le caractère géné- ral du temps c'est-à-dire selon la répartition des maxima et des minima barométriques. Afin de montrer cette variabilité nous étudierons les observations plus en détail, en traitant séparément les différentes espéces de nuages. Nos observations, n'embrassant que l'été, ne permettent que l'étude de la variation diurne et de l'influence des maxima et des minima baromé- triques pendant l'été. 18. Variation diurne de la hauteur des nuages. A. Cumulus. Tableau IV a. Variation diurne de la hauteur des Cumulus (y compris les Cumulo-stratus). Sommet Base Epaisseur Heure B B äl Incertitude !Nom- 4 Bm Incertitude |Nom- Incertitude os B probable bre | 2-9 2 probable bre probable = ct er ct $59, dune | de la diss 3 E 9| d'une | de la P. mötres| dune | de la 2 El observ.) moy. obs. © "|observ.| moy. | 295: observ.| moy. to” 30% -11?30®| 1462 - 120 + 60| 4 |ııı4 | + 49| +19] 7 | 348 | + 130] + 63 II 30 —I2 30 | 1633] » 371| » 70, 28 || 1312) » 189, » 54, 12 | 321 | » 4X7» 89 I2 30 —13 30 |2208| » 748| » 187 | 16 | 1326 | » III! » 56] 4 | 882 |» 757) » 195 I3 30 —14 30 | 1631| » 186! » 36| 27 |1193| » 153: » 54| 8 | 438 | » 241| » 65 16 30 —17 30 |1639| » 144] » 42| 12 |1404| » 65! » 18| 14 | 235 |» 158) » 45 17 30 —18 30 |r480| » 58|» 16] 14 |1432|» 42| » ı7 | 6 ewe gu » 25 10^30"—12^30"|1593|-E 343) + 61| 32 |1239 + 164; + 38| 19 | 354 | + 380) -E 71 I2 30 —14 30 | 1846 | » 514] » 79| 43 | 1237| » 150] » 43| 12 | 609 | > 535 » 9o 16 30 —18 30 |1553| » 122] » 24| 26 |1412| » 58] » 13] 20 | 147 » 235] » 27 Moyenne | 1690 + 40 |ıoı | 1307 +19] 51 | 380 + 45 tats trouvés ne sont guére qu'hypothétiques. Toutefois il parait que l'observateur, par une persévérance et une routine admirables, a fait de cette méthode tout ce qui a été possible. Pour les beaux traveaux de ce savant, nous renvoyons à la »Zeitschrift der Oesterreichischen Gesellschaft für Meteorologie», XVII, 1882, p. 267—275 et p. 351 a Ka rcm. à rmt 4 — PB omo ae € ray tet MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 39 Les moyennes des hauteurs ont été calculées en donnant le même poids à chaque observation. L'incertitude probable d'une observation a été calculée d’après la formule connue r = + 0.745 |/ [42 42) | at ll ou Az représente l'écart d'une observation d'avec la moyenne et n le nombre des observations. De plus, l'incertitude probable de la moyenne a été calculée d’après la formule T R = —. ya? L'ineertitude calculée comprend ainsi et celle dépendant de la variation des hauteurs des nuages, et celle provenant des erreurs d'ob- servation.*) Celle-ci est cependant assez petite par rapport à la pre- miére et à peu prés constante pour les différentes heures du jours, comme on le trouvera en la caleulant séparément à l'aide des erreurs moyennes m. En outre, le tableau précédent se comprend sans explication. Seulement il faut dire, pour ce qui concerne les bases des cumulus, que nous avons traité en bases non seulement les observations où l’on a visé la base du nuage se projetant vers le ciel, mais aussi les mesures faites prés du zénith, quoique, dans le dernier cas, il puisse se faire qu'on ne soit effectivement parvenu à viser le point le plus bas. Cela a été né- cessaire parce que le nombre des premiéres observations n'est que rela- tivement petit. Il est done bien possible que la hauteur moyenne des — 358, Die Luftstrómungen über Berlin, dargestellt nach den Ergebnissen dreïjähriger Beoachtungen in fortlaufender Reihe fortgesetzter Wolken und Windmessungen. Ibid. XVIII, 1883, p. 90—92. Erwiderung auf die Kritik meiner Messungen der Wolkenhóhen durch Herrn Jesse. : Ibid. XVIII, 1883, p. 92—97. Projicirte Geschwindigkeit der Wolken und deren Bestimmung. Ibid. XVIII, 1883, p. 162—165. Höhenbestimmungen der Wolken aus der Zeit der Beleuchtung vor Sonnenauf- oder nach Sonnenuntergang. Von Dr.F. Vettin. *) Ces remarques s'appliquent aussi aux tableaux donnés plus loin sur la va- riation diurne des hauteurs des différentes espéces de nuages. | 40 N. ExnoLM et K. L. HAGSTRÖM, bases soit, en vérité, un peu plus petite que nous ne l'avons trouvée, notamment pour les heures de midi. De plus, en quelques cas où tout le nuage n'a été qu'un petit flocon presque dissous et à peine visible au milieu du champ du tube, nous avons compté la méme hauteur et comme celle du sommet et comme celle de la base. En outre, la détermination des sommets est . L très sûre, parce que, dans presque tous les cas, ceux-ci ont eu des con- tours bien limités et se projetant vers le ciel bleu. A l'inspection du Tableau IV a. on trouve: , 1) la hauteur des bases reste- sensiblement la même pendant les heures de midi et s'accroît pendant le soir depuis Uheure où les cumulus commen- cent ä se vésoudre; 2) la hauteur des sommets et l'épaisseur des cumulus présentent une variation diurne très prononcée et dont le maximum a lieu à 13", les minima au matin et au soir, aux heures où le nuage se forme et où il se dissout; 3) Paccroissement jusqu'à ce maximum est plus rapide que le deerois- sement vers le minimum du soir; 4) la hauteur soit des sommets soit des bases, de même que l'épais- seur des cumulus, est le plus variable, d'un nuage à lautre, d'un jour à l'autre, à Vheure maxima, et tend à devenir de plus en plus constante vers l'heure minima du soir. En vue d'une comparaison nous reproduirons ici un tableau em- prunté à un traité de M. HorrrTsTRÓM!) et qui fait voir la variation diurne de la quantité des cumulus. Tableau IV 5. Variation diurne des cumulus à Upsala 1869—1876 été (juin—aoüt). Quantité en pour cent de la demi-sphère céleste. 8^ 10^ midi I4^ ig 19^ DIT js ah I7 29 28 I4 5 I On voit de ce tableau qu'encore la quantité des cumulus varie sui- vant les lois énoncées dans 2) et 3). La figure 4. est une représentation graphique des tableaux IV. a. et IV. 5. !) Om den dagliga förändringen i vindens hastighet. Akademisk afhandling af Simeon Andreas Hjeltstróm. Upsala 1877, Akademiska boktryckeriet, Ed. Berling (Sur la variation diurne de la vitesse du vent, en suédois) p. IX, Tabell XVI. MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 41 B. Nimbus. La hauteur des nimbus est trés variable. La couche la plus basse semble n'avoir que quelques centaines de métres de hauteur. Cependant il nous a fallu rejeter la plupart des observations faites sur cette couche, lesquelles ont été trés difficiles à exécuter, le ciel étant presque unifor- mément couvert. Le temps s'éclaircissant, on trouve des nimbus de plus en plus hauts s'étendant méme au-dessus de 3000 métres. Il parait done probable quil y a d'abord une couche de nimbus presque continue de plusieurs milliers de métres qui se dissout peu à peu de bas en haut. Nous n'avons pu chercher de variation diurne, faute d'un nombre suffi- sant d'observations. C. Alto-Cumulus. Nous avons trouvé deux couches d'alto-cumulus qui souvent se ressemblent l'une à l'autre jusqu'à s'y méprendre, mais qui pourtant pré- sentent une différence de hauteur de plus de 2000 métres. La couche supérieure d'une hauteur de 4200 métres (nous n'en avons que 5 ob- servations) doit être considérée comme des cirro-cumulus relativement épais et bas. La couche inférieure, les véritables alto-cumulus, se trouve à une hauteur moyenne trés constante de 2000 métres (d'aprés 22 observations elle ne varie que depuis 1600 jusqu'à 2400 mètres). Elle ne montre pas, non plus, de variation diurne sensible, car on trouve Tableau V. Variation diurne de la hauteur des alto-cumulus, Hess Hauteur moy., Nombre 2 mètres. des observ. II^ 30"— [2^ 30" 2071 : 6 I2 30 —I3 30 1970 2 » I5 30 —16 30 2043 4 16 30 —17 30 2119 6 I7 30 —18 30 I7OI 4 D. Cirro-Cumulus et Cirrus. La hauteur moyenne des cirro-cumulus est de 5500 métres, celle des cirrus de 6800 métres. Pour les cirrus nous avons trouvé une variation diurne assez prononcée, qui semble être réelle. La voici: Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 6 42 N. EKHOLM er K. L. HAGSTRÖM, Tableau VI. Variation diurne des cirrus. En Hauteur moy., Incertitude probable Nombre eure. 5 D metres. d'une obs. de la moy. des obs. IO" 30" — 12^ 30” 6023 -- 993 +257 I5 I2 30 —I4 30 6532 » 1250 » 425 IO 16 30 —17 30 7022 » IO40 » 300 I2 I7 30 —18 30 7286 » 986 » 173 27 Dans ce tableau une partie considérable de Vincertitude probable des observations dépend des erreurs d'observation. La hauteur des cirrus va done em croissant au moins depuis 11° jusqu'à 18". En représentant graphiquement cette variation, on trouvera qu'elle est à peu prés rectiligne ou uniforme. De là on doit conclure-que la variation va probablement dans le méme sens encore pendant quelque temps avant et aprés les heures pendant lesquelles nous avons fait nos observations. Si cela est ainsi et que l'on suppose que les cirro-cumulus, étant plus bas que les cirrus typiques, se transforment, en s’elevant, en des cirrus et vice versa, il s'ensuit que la fréquence des cirro-cumulus par rapport à celle des cirrus doit étre minimum àl'heure ot la hauteur des cirrus est maximum et vice versa. Afin de vérifier cette conclusion nous avons calculé le tableau suivant, à l'aide des observations sur les nuages, faites à Upsala pen- dant l'été (juin—août) 1865 —1884 (20 ans). A cause d'une comparaison nous y avous joint les observations sur les cirro-stratus. Tableau VII. Variation diurne de la fréquence des nuages supérieurs à Upsala pendant l'été. Nombre de fois ou l'on a observé Rapport de Heure. Cirrus. Cirro-cumulus. ^ Cirro-siratus. cı-Om: er. er-Str : cr. 8 476 302 264 0.634 0.555 IO 570 324 293 0.568 O.514 midi 576 275 298 0.477 0.517 14 549 275 295 0.501 0.537 17 544 272 336 0.500 0.618 19 629 — 296 394 0.471 0.626 21 500 239 395 0.478 0.790 PLU EL Pl PAT OS ÄRE eme cd Ace $^» o ao dtm mp vr MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 43 En effet, le maximum du rapport er-Cm : er a lieu au matin et le minimum à 19’, quoique, il faut l'avouer, la variation pendant les heures ou nous avons observé les hauteurs des cirrus soit trop petite et trop peu régulière pour qu'on puisse constater la relation supposée. Pour cela, il faudra des observations au moins depuis 8^ jusqu'à 21”. En outre, la fréquence des cirro-stratus, considérée soit absolu- ment soit par rapport à celle des cirrus, fait voir une variation trés prononcée. Elle va en sens inverse de celle des cirro-cumulus, de sorte que la fréquence des cirro-stratus s’accroit depuis le matin jusqu'au soir, tandis que celle des cirro-cumulus, au contraire, va en diminuant. Y a-t-il donc, pour les nuages supérieurs, entre la variation diurne de la hauteur et de la quantité des nuages une relation analogue à celle que nous avons con- statée pour les cumulus? Cela parait vraisemblable, quoique nous ne puis- sions le décider, faute d'observations. 19. Variation des nuages selon la répartition des maxima et des minima barométriques. A l’aide des cartes synoptiques journalières nous avons divisé les jours d'observations dans les trois groupes suivants: L Au milieu d'un maximum barométrique. Pression barométrique moyenne = 764 mm.') Temps presque clair, vent faible. Espèces de nuages observées: cumulus, alto-cumulus, cirro-cumulus et cirrus. Juin le 28, 29, juillet le 11, 12, août le 10, 16, 25, 28, 29, septembre le 1. II. Minimum barométrique situé à l'W, au N ou au NE de l'ob- servatoire, prés la Scandinavie. Pression barométrique moyenne = 754 mm. Maximum au 5, plus éloigné. Ciel en général couvert, vent, pluvieux. Espéces de nuages observées: nimbus, cumulus, alto-cumulus, cirro-cumulus, cirro-stratus, cirrus. Juin le 26, 27, juillet le 13, 14, 15, 17, 18, 19, 27. Ill. Espace intermédiaire entre plusieurs maxima barométriques, d'une pression atmosphérique assez uniformément répartie. Pression moyenne = 762 mm. Tendance à la formation de petites dépressions locales et d'orages. Espéces de nuages observées: cumulus, nimbus, cu- mulo-stratus, faux cirrus. Juillet le 9, 28, 30. Pour ces trois états différents du temps nous avons trouvé les données suivantes: 1) Toutes les pressions barométriques données dans ce traité ont été réduites à 0? et au niveau de la mer. 44 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, I. MAXIMUM BAROMÉTRIQUE (760—768 mm.). Tableau VIII. Hauteur des cumulus pendant le maximum barométrique. | Sommet Base Epaisseur Heure Hauteur Incertitude | Nom- Hauteur Incertitude | Nom- Incertitude moyenne bre probable bre \ probable moyenne, des |moyenne, des Mètres mètres | d'une | de la obs metres | d’une |de la b d'une | de la obs. | moy. | 2 obs. | moy. 998: obs. | moy. 10^30"-—1:4^30o"' 1407 |--183 --30 | 36 | 1134 |4-100| +23 19 | 273 |--209| +38 I6 30 —17 30 | 1452 |» 63| » 14| 21 | 1426 5 65| » 18| 18 26 |» 9r| » 23 Moyenne | 1423 | I 57 ET | | ge |) aya | Tableau IX. Hauteur des alto-cumulus pendant le maximum barométrique. Heure. Hauteur métres. Nombre des observ. II^ 30” — 12^ 30” 2021 6 1530, 17239 I954 I4 Moyenne I974 20 Tableau X. Hauteur des nuages supérieurs pendant le maximum barometrique. a. Cirrus. X Incertitude probable Nombre Heure. lauten alien, d’une observ. de la moy. des observ. 10^ 30" — 14^ 30” 6728 +1576 +336 10 16 30 —17 30 6813 » 1002 » 354 8 17 30 —18 30 7001 » 1000 » 408 6 Moyenne 6825 + 986 =k 201 14 b. Cirro-cumulus: hauteur moyenne — 5169 mètres (3 obs.) , IL PRÉS D'UN MINIMUM BAROMÉTRIQUE (750—757 mm). Tableau Xl. Hauteur des nuages inférieurs pendant le minimum barométrique. a. Cumulus. I : Sommet Base Epaisseur titude = Incertitude | Nom- Incertitude Heure Hauteur Incertitude | Nom- | Hauteur | moyenne, probe E moyenne, probable E mètres! Probable métres | d'une | de la mètres | d'une | de 2, d’une | de la obs. obs. obs. | moy. obs. | moy. obs. | moy. 11^3o"—14^30o"| 1654 4245|450| 25 | 1177 +170|+69| 6 | 477 |+302| +26 16 30 —18 30 | 1585 |» ror; » 30 |. II = = = — a = — Moyenne | 1633 MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 45 b. Nimbus. Sommet Couche la plus basse. Nombre —————————————— Hauteur moyenne, métres. Nombre des observ. Hauteur, métres. des observ. 1704 13 1077 19 c. Alto-Cumulus: hauteur moyenne = 1932 mètres (2 observ.). Tableau XII. Hauteur des nuages supérieurs pendant le minimum barométrique. ass Uus: Hauteur moyenne, Incertitude probable Nombre des Heure. AU : d métres. d'une observ. de la moy. observ. 10^ 30"— 12, 30” 5306 == O70 +343 8 I2 30 —I5 30 6563 » TITS » 422 7 16 30 —19 30 7298 » 924 » I85 25 Moyenne 6771 40 b. Cirro-Cumulus: hauteur moyenne = 5705 mètres (7 observ.). Ill. PRESSION BAROMÉTRIQUE UNIFORMÉMENT RÉPARTIE (159—163 mm). Tableau XIII. Hauteur des Cumulo-stratus (Cumulus et Nimbus cumulo-formes). Sommet Base Epaisseur I — 7 .| Incertitude | Nom- .| Incertitude | Nom- Incertitude REC wwe | probable bre Beulen: probable bre probable moyenne, moyenne, métres jmoy des y des métres | d'une | de la b métres | d'une| de la Ds d'une| de la obs. | moy. ER obs. | moy. 5 obs. | moy. I2^30"—14^30"| 2648 Losey 183] 14 1258 (EG el 12 | 1390 Ben A l'inspection des données précédentes on trouvera: Non seulement qu'il y a pour plusieurs espèces de nuages une variation assez considérable par rapport à la hauteur et aux dimensions du nuage selon l'état barométrique du temps, mais aussi que les varia- tions diurnes moyennes déjà trouvées (n° 18) sont notablement modifiées par cet état. A. Considérons d'abord les Cumulus (y compris les cumulo- Stratus). Quant à la variation selon l'état barométrique, on trouve: . Tandis que la hauteur de la partie la plus basse du cumulus reste à peu près constante, la hauteur du sommet et, par conséquent, l'épaisseur du nuage fait voir une très grande variation selon cet état. Les cumulus sont 46 N. Exaozm ET K. L. HAGSTRÖM, le plus petits pendant le maximum barométrique, et s'aceroissent dans le voi- sinage d'une bourrasque, mais ils atteignent cependant leur maximum pen- dant le temps orageux, ou le cumulus prend les dimensions vraiment gigan- tesques du cumulo-stratus, en s’élevant jusqu'à une épaisseur de plusieurs kilometres. Afin de faire voir plus nettement cette variation nous avons encore calculé le petit tableau suivant, qui, pour les heures de midi (11*—14") donne la hauteur et la quantité moyennes des cumulus pendant les cinq états barométriques suivants, savoir a. Maximum trés haut (769—770 mm). Juin le 30, juillet le 1, 2. b. Maximum (765—768 mm). Juin le 28, 29, août le 10, 16. c. Pression uniforme, temps orageux (759—764 mm). Juillet le 9, 28, 30. d. Entre un maximum et un minimum (755—763 mm). Juin le 21, juillet le 11, 12, 13, 14, 27, aoüt le 28, 29, sept. le 1. e. Près d'un minimum (751—753 mm). Juin le 26, juillet le 17, 18. Tableau XIV. Variations des cumulus selon l'état barométrique (été, heures de midi). | " UN | Sommet ase Epaisseur Quantité] Haut Incertitude | Nom- Hauteur Incertitude | Nom- Incertitude es SS probable bre probable bre ^ probable nuages moyenne, den moyenne, dise métres C métres | d'une| de la mètres | d'une | de la ‘ d’une | de la Pres obs obs obs | moy. obs | moy. obs. | moy. a. |(pas de Gun Ing à | obserlver) | | | o b. 1267 |--126 + 26| 24 | 1171 |+ 86| +35 6 96 |H153 + 44| 34 C. 2648 | » 686) » 183) 14 | 1258 |»265|» 76| 12 1390 |» 734! » 199| 72 d. 1597 |» 155) » 29. 29 | 1045 |» ro6| » 36 9 552 |» 188)» 46| .5r e. 1855 |»ı72)» 61| 8 1286 |» 56| » 28 4 | 569 |» ı81|» 67| 58 On voit que ce tableau confirme parfaitement les lois qui viennent d'étre énoncées. En outre, en regardant la colonne intitulée: »Incertitude probable d'une observation» on voit qu'encore cette variation est sujette à la loi déjà trouvée pour la variation diurne, savoir que la hauteur soit des som- mets soit des bases, de méme que l'épaisseur du nuage, est le plus variable, d'un nuage à l'autre, d'un jour à l'autre, au temps correspondant au maai- mum de hauteur et d'épaisseur et vice versá. De plus, la loi trouvée pour la quantité des nuages se reproduit aussi, cette quantité variant sensiblement dans le même sens que l'épaisseur du nuage. MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 47 Aussi, tous ces faits s'accordent-ils tellement bien avec la théorie généralement admise pour expliquer la formation des cumulus, qu'on aurait pu les déduire tous à priori de cette théorie. En effet, ces nuages étant engendrés par le courant ascendant du jour d'été, courant trés irrégulier A cause de l'équilibre instable de l'air chauffé par le soleil, toutes les causes qui reuforcent ce courant doivent augmenter les dimensions et la variabilité de ces formations de nuages, et vice versá. Or évidemment les courants ascendants des minima baro- métriques, soit des grandes bourrasques, soit des petites dépressions locales pendant un temps orageux, sont de pareilles causes renforcantes. Le courant descendant des maxima barométriques doit avoir un effet contraire. Considérons encore un cas spécial et extréme, qui offre quelque intérét comme une illustration de ce qui vient d'étre dit. Tableau XV. Sommets de cumulo-stratus entourés de faux cirrus et qui à peu pres se dissolvent eux-mémes dans des lobes de faux cirrus. Juillet le 28, heures de midi. Sommets des Cumulo-stratus. Faux cirrus qui les entourent. Différence de hauteur, Hauteur, métres. Hauteur, métres. metres. ö 2826 2118 708 5133 3231 1902 4068 —— —— TEES 4703 aa Moyenne 4009 3321 1305 On voit que les sommets des cumulo-stratus peuvent s'élever de plus d'un millier de métres au-dessus des couronnes de faux cirrus qui les entourent. Or d’après l'opinion généralement admise et qui semble bien fondée, les cirrus sont composés de petites aiguilles de glace flot- tant dans l'air, tandis que les cumulus, au contraire, se forment de pe- tites gouttelettes d'eau liquide. Il s'ensuit done que, pendant le temps orageux, des masses d'air d'une différence considérable de température et d'humidité peuvent se trouver placées l'une prés de l'autre le long d'une surface presque verticale de plusieurs kilométres carrés. De là resulte qu'alors des masses d'air énormes se trouvent dans un équilibre extrémement instable, ce qui pourra trés facilement donner naissance à une éruption brusque et violente. 48 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, Reste à considérer les modifications de la variation diurne causées par l'état du temps, en tant que cela est possible à l'aide de nos don- nées incomplètes. Il parait donc probable que la variation de la hau- teur de la base et de l'épaisseur du nuage va en méme sens pendant tous les états barométriques, quoique beaucoup moins prononcée pen- dant le maximum. La hauteur du sommet, au contraire, semble rester presque constante pendant ce temps-ci En général on peut dire que plus le temps est nuageux, plus la variation diurne des cumulus est grande. B. Nimbus. Dans le Tableau XI 5. on trouve la hauteur de la couche la plus basse des nimbus pendant les observations faites dans le voisinage d'un minimum. Elle est de 1080 métres, par conséquent un peu plus basse que la base des cumulus. Ce chiffre, assez difficile à déterminer, doit pourtant, comme nous l'avons déjà dit, être un peu trop grand.) En outre, les nimbus pendant l'été tendent toujours à prendre la forme, plus ou moins bombée, des cumulus, phénoméne qui se présente lorsque le ciel commence à s'éclaircir. Pour les sommets de ces nimbus nous avons trouvé la hauteur moyenne de 1700 métres, hauteur un peu plus grande que celle des sommets des cumulus typiques observés prés d'un mini- mum barométrique, ce qui s'accorde avec la loi trouvée pour la variation des cumulus selon l'état du temps, vu que les nimbus se présentent, en général, plus prés du centre de la dépression que les cumulus. Pour les jours des 17—19 juillet, oà nous avons obtenu de bonnes observations sur les nimbus, nous avons calculé le tableau suivant qui donne la hauteur moyenne des nimbus pour le minimum de la dépres- sion barométrique, de méme que pour le temps immédiatement succé- dant, ou le barométre à commencé à monter. Tableau XVI. Variation de la hauteur de la couche la plus basse des nimbus selon la pression barométrique. Date. Pression Hauteur moyenne, Incertitude probable Nombre Juillet. barométrique. métres. de la moy. des observ. mm 17—18 751—750 (baisse) 1014 +19 15 19 753 (monte lentement) 1316 » 12 4 "On voit que la hauteur de la couche la plus basse des nimbus varie en méme sens que la pression barométrique, ce à quoi ou pouvait bien s'attendre. MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 49 OC. Les Alto-cumulus ne montrent pas, non plus, de variation selon l'état barométrique. D. Nuages supérieurs. Les tableaux X et XII ne semblent pas indiquer de variation de la hauteur moyenne de ces nuages selon l'état barométrique. En revanche il semble résulter de ces tableaux que la variation diurne des cirrus est beaucoup plus grande dans le voisinage d'une bourrasque qu'au milieu d'un maximum barométrique. Il faudra de nou- velles observations plus nombreuses pour décider si ce fait a ld portée d'une loi générale. 20. Mouvement vertical des nuages. En étudiant le mouvement des nuages, nous chercherons d'abord à déterminer, à l'aide de nos obser- vations, sil y a une translation verticale des nuages. Pour cela, nous avons calculé la vitesse verticale de tous les nuages observés plus d'une fois, de méme que l'erreur moyenne de cette vitesse, d'aprés la méthode développée aux n° 9 et 16. Il ne vaudrait pas la peine de reproduire ici in extenso les ta- bleaux de ces vitesses, car ils ne présentent rien de régulier. Il faut attribuer cette irrégularité à l'une des deux causes suivantes ou bien à lune et l'autre à la fois. D'abord le phénoméne, qui a lieu dans la na- ture, peut être lui-même irrégulier, en tant que le mouvement vertical d'un point de nuage peut varier par rapport au sens et à la vitesse, d'un nuage à l'autre, d'un jour à l'autre. Puis il y a les erreurs d'ob- servation. En tous cas ce ne sera qu'en formant des moyennes con- venables que l'on pourra découvrir quelque régularité dans ce phénoméne. Pour ce but nous avons calculé la vitesse verticale moyenne des cumulus, de méme que celle des cirrus, pour les différentes heures du jour pendant lesquelles il y a des observations répétées. On a fait ce calcul comme dans l'exemple numérique donné au n° 16, c'est-à-dire on a calculé la vitesse moyenne 1) en donnant le même poids à chaque observation, 2) en donnant à chaque observation le poids déterminé à l'aide de son erreur moyenne; de plus, pour chacune de ces deux moyennes on a calculé lincer- titude probable R, de méme que l'erreur d'observation probable R'. Nous avons adopté ces distinctions pour la raison suivante. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 1 50 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, Si la première des deux causes de l’irrégularité des observations, savoir lirregularite du phénomène lui-même, existait seule ou bien si elle prévalait beaucoup sur l'autre, savoir les erreurs d'observation, il faudrait évidemment donner le móme poids à toutes les observations, afin d'obtenir la moyenne la plus probable. Si, par contre, la seconde cause prédominait, on devrait déterminer, afin d'avoir cette moyenne, le poids de chaque observation à l'aide de son erreur moyenne. En gé- néral done, supposant que chacune des deux causes ait une influence sensible, la moyenne cherchée doit avoir une valeur intermédiaire entre les deux moyennes dont nous venons d'indiquer la méthode de calcul. De plus, une comparaison des valeurs de R et de R nous donne le moyen de juger, au moins approximativement, laquelle de ces suppo- sitions correspond au cas actuel. Car si la premiére cause d'incertitude prévaut sur la seconde, l'incertitude totale À doit être beaucoup plus grande que l'incertitude A due aux erreurs d'observation; si, au con- traire, la seconde cause prévaut, R aura à peu pres la méme gran- deur que A. | Faisant ce calcul, nous avons obtenu les données suivantes: Tableau XVII. Vitesse verticale moyenne des cumulus (partie supérieure). Poids égaux Poids inégaux Nom- Vitesse : Erreur | Vitesse "m Erreur à 5 I rtitud I "titud bre Heure verticale Bee aes d'observ.| verticale dens ee d'observ. probable probable des moyenne, probable|moyenne, probable métres | d'une de la | de la | métres | d'une de la | de la | obs. par sec observ. moy. | moy. par sec observ. moy. moy. 11^ 30? — 12^ 50" | — 0.34 | 0.69 | # 0.20 | H- 0.13 | — 0.13 # 0.64|+0.18|/+0.03|] 12 I2 30 —14 30 |—0.30| » 0.35 | » 0.13 | » 0.22 | — 0.26 | » 0.35 | » 0.13 | » 0.06 7 16 40 —18 o |4-0.44| » 1.08] » 0.29 | » 0.18 |+ o.32| ” 0.58 | » 0.16 | » 0.04] 14 Tableau XVIII. Vitesse verticale moyenne des cirrus, Poids égaux Poids inégaux — - Nom- Vitesse | Incerti- | Erreur | Vitesse | Incerti- | Erreur | bre Heure verticale tude pro- d'observ.| verticale tude pro-|d'observ.| des moyeune, bable |probable|moyenne, bable probable métres | de la de la | mètres | de la | dela | obs. par sec. | moy. moy. |par sec.| moy. moy. 10^30"—r4^39" — 0.04 |-E 2.40 | -E 3.53 | — 3.15 |: 1.69 | -E 2:05 |. 12 16 30 —18 30 | — 0.35 |» 2.65 | » 2.27 | — 0.06 |» 2.17 | » 1.39| 19 MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 5l Dans ces tableaux le signe + représente un mouvement de haut en bas, le signe —, un mouvement de bas en haut. On tire du Tableau XVII les conclusions suivantes, pour ce qui concerne le mouvement vertical des parties supérieurs des cumulus: 1) Ces nuages sont doués d'une translation verticale moyenne, probablement réelle et non pas due aux erreurs d'observation, dirigée de bas en haut pendant les heures du matin et de midi, et dirigée de haut en bas pendant les heures du soir; 2) l'incertitude ou variabilité de cette translation est pourtant tellement grande que, pour un nuage isolé, elle semble égaler au moins le double de la valeur moyenne de cette translation. i Quant à la probabilité de ces énoncés, il faut remarquer qu'elle est considérablement augmentée par ce fait que les deux méthodes de calcul donnent sensiblement le méme résultat. De plus, on voit que ces lois concordent à merveille avec les lois trouvées aux numéros 18 et 19 pour la variation diurne de la hauteur moyenne des sommets des cumulus. Pour ce qui concerne le mouvement vertical des cirrus on trouvera, à l'inspection du Tableau XVIII, que ce mouvement, s'il existe, est d'un ordre supérieur aux erreurs d'observation (comme nous l'avons déjà indiqué au n^ 16). Toutefois, comme les deux méthodes de calcul don- nent le méme sens du mouvement, il est bien possible qu'effectivement ces nuages aient une translation dirigée de bas en haut. S'il en est ainsi, cela s'aecorde également trés bien avec la loi déjà trouvée (au numéro 18) pour la variation diurne de la hauteur moyenne des cirrus. Ainsi les résultats de cette recherche, quoiqwils soient peu assu- rés en eux-mémes, confirment les résultats antérieurement trouvés par une vole tout à fait différente et indépendante de celle-ci. 21. Mouvement horizontal des muages. Les données fournies par nos mesures du mouvement horizontal des nuages sont contenues dans les deux tableaux suivants. A cause d'une comparaison nous y avons joint les observations simultanées sur le vent à la surface terrestre, faites à l'observatoire. 52 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, Tableau XIX. Marche et vitesse des nuages inférieurs. Nuage Vent à l'observatoire Date Heure Espéce de nuage Hau- | Direc) Vi 3 5 Vi teur | tion | tesse een tesse Juin 28|r3^"33"| Petit Cumulus au S, sommet | 1144 | 163°| 6.4 | 180° DE » 113 40 | Petit Cumulus au S, sommet | 1050| 172 | 3.6 | 180 un peu variable! 3.5 29/12 2 | Petit Cumulus au S, sommet| 980| 227 4.8 | 170 variable 2.0 Juillet 9g|rr 45 | Cumulus prés du zenith . .| 1446| 185 4.7 1186 id. 28 »|rr 57 |Cumulus, sommet...... 1305 | 191 | 3.3 |180 id. 3-5 » [12 6 |Cumulus, sommet. . . . . . 2382| 217 4.3 | 175 id. 395 11/16 4o | Cum. ou Str-Om, point del'E. | 1376 | 347 1.0| 310 id. 2.0 » |16 49 | Cumulus, petit flocon 1462| 296 | o.7]|305 id. 1.9 D lig me | Petit CMS > 8% s 5c I421| 354 3.9 |350 id. 1.8 » |17 23 |Cumulus, sommet. . . . .. 1515| 344 mo eme d 2.1 » |r7 28 |Cumulus prés du zénith . .| 1397| 294 | 2.1|350 id. 208 » 17 29 leMMÉMENUASER EEE 1397 | 64 | 4.4 nal. 2.2 13117 7 |Cumulus, sommet..... .|1859| 93 7.3) 57 stable 5.6 » 17 58 |Cumulus typique, sommet .|1476| 85 | So! 52 id. 5.2 »|18 5 |Cumulus prés du zénith . .| 1536 | 105 Boa) Gu Tél, 5.2 » [18 8 ll (EMG WHALE. à + do 5595)! SG | Bor) se — il, Hoi » 18 18 |Cumulus, sommet...... 1491| 88 | 8.3| 5o id. Bat » |18 23 ll MÊME so 85 0 60 0 1491| 97 Oa |) GO mel 5-1 14/13 38 | Cumulus, sommet..... . 1728| 85 2.1||145 variable Te] » 113 45 |Cumulus, sommet. . . . . . 1674| 95 5.5|118 id. 1.7 15/13 45 | Cumulus prés du zénith . .| 1366 | ror 7.3 || 67 assez stable 5.6 17/17 11 | Nimb. cumulo-forme, sommet | 1888| 48 | 14.1 | 60 stable 4.9 yng we [INOS GCN EEE" 1O12 $a ws Gee uel 4.9 DE now |e NAmb siecle c htnc cM oc va vo 1040| 44 | 13.3] 59 id. 4.9 » | ex [Nin dédiés o 2 o 0 00 1015| 48 | 8.9| 56 id. 5.1 » 17 40 |Nimbus, sommet ..... . 9o2| 60 | 10.0] 55 id. 5.1 GTA me. Nett INOS e e c o 0 5 5c 1026 2a o3! 2 VARDAG Nera | 705 » |T2 So | DIDUS s à 59509923 1105 | 67 TN 35 id. au NS plug 7 Bes Owl sssoscs wal Se | nus ge d I |. tsm »me 28 | ANONNSUINE oo 5 o 9 o «9 1970| 72 | 13.4| 55 stable 7-9 Ho mec PER NDS à © 6 à 5 5 0 3 1346| 65 | ro.8| 50 assez stable 7-1 D ma Sa NONE o o o9 055959 1290) ÖS) ESSI TEE: 7.0 » r7 53 |Nimbus, sommet ...... meg. ms 9.8 | 38 stable 6.0 »|r8 x Nimbus, sommet ...... 1528| 59 7.6] 38 id. 5-9 Anns gu ||\CimmmlMs. 5 55555050 0 1388| 63 4.7 | 45 assez stable 4.4 AS |e BA NINMMDIR 5 5 > 69506004 6 2318| 44 | 4.3| 80 variable Bos} seg se ES sv sd coop ck 2860| 290 | 13.2 |277 assez stable 4.6 Aoüt ro|r2 ro | Cumulus, sommet. . . . . . 1208| 345 5-2! amend. 4.1 »|r3 12 |Cumulus, sommet...... 1360| 343 5.5 |315 id. 4.2 Hire | mas o oc 6 66 600 8 1486 | 319 4.5 | 355 variable 4.4 1012 22 ONE. à 53395 1232| 98 5.9 | 60 assez stable 3.2 20515 VAlltoscumulusge 5 5 «9 oo 2062| 344 1.9 | 28 variable 1.8 » ne my WCmmONS > 505505005800 1483] 279 o.7 035 id. ing 28\11 36 |Cumulus, sommet. . . . . . 1770| 51 3:9) 28 i 3.9 »|m7. 35 juan o 5555000000 1410| 74 | 4.5 | 29 assez stable 2:9 29/10 57 |Cumulus prés du zénith . .| 1088| 28 | o.9| r6 assez variable | 2.4 pan, à (umen à à 3 6 550005 1183| 58 | o.6| 20 variable 2.4 Sou, TTT 36 jOmmwhG os 00006600 I940| 324 | 3.711315 id. I.9 MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 58 Tableau XX. Marche et vitesse des nuages supérieurs. Nuage Vent à l'observatoire Date Heure Espéce de nuage HanaliDirgeseys: : 3 Vi teur | tion | tesse Direction tesse Juin 27 114 16m) Cirrus, OBO: o o m5 o ome 16586 109° 11.8 | 230° variable 4.3 DE E22 nus» petit) HOCOME Su. 4423| IIO 8.0 || 200 id. 4.1 DM mero RATE CE GMs 5 5 55 5 oo 4254| 119 7.6 | 215 id. 3.9 » III 47 |Cirro-cumulus, petite tache|5847| 122 | 10.8 | 220 id. i2 BS DER oO CUS vale: nel ee: 7518| 181 | 41.7 | 180 id. 8.3 NTO QS Ke: WANG EN o 5 5 6497 | 185 | 28.3 | 190 id. 8.5 DOM [Cras Ties) 58 ooo oe 8156| 183 | 34.9 | 190 id. 8.5 » |16 52 |Cirro-cumulus (ou Al-Om)|5r71| 173 | 8.6 190 id. 8.5 Juillet 12/17 59 | Cirrus mince, petite tache?) | 6077 | 359 7.7 | 20 stable 5.6 » |18 rs |Cirrus, petite protubérance?)| 7097 | 46 4.4| 20 id. 5.4 De POS AIO CUMUIUS EN si oo 4361| 70| 6.8| 57 id. 5.5 m ny? choy | Crier 3 6565! 57 | 18.0] 55 id. 5.2 mala eS. | Panis (CNRS) 6 5 5o goa 6706| 69 | 15.4| 62 id. 5.5 TU En ONE Op S cere ee: 6701| 53 | 25.0] 53 id. 5.2 »- [n BR | CWS 596 5 6 6 5616 cso TE TC 7228| 56 | 27.0| 50 id. sg DE exces eam Circus Ct 1354 02352 STON Sv id. Son 19|17 45 |Alto-Cumulus?) . . . . . . . 4251| 56, 19.4 | 38 id. 6.5 [28 ms AG (Hause OOo go MN 3219| ro2 3:9 | 67 très variable 3-5] NoWUE» omo (Cmmus, rate... 0.000: 5989| 29 8.7 || 22 variable 2.4 ') Hauteur et vitesse du nuage trés incertaines. ?) Observation incertaine. 3) Bonne observation (moyenne de 2 observations). 4) Observation trés assurée (moy. de 9 observations). 5) Bonne observation. Dans les tableaux précédents la direction est comptée du S vers VW depuis 0° jusqu'à. 360°, la vitesse est donnée en mètres par seconde. Ces données, quoique peu nombreuses, pourraient donner lieu à plusieurs recherches. Nous nous bornerons cependant à la suivante: Déterminer approximativement la variation diurne de la vitesse du vent dans les régions des nuages inférieurs et supérieurs. Pour ce but nous comparerons la vitesse moyenne pour les heures de midi (11"—14") avec celle pour les heures du soir (177— 18^. Ainsi, en calculant tout simplement les moyennes arithmétiques des vitesses pour ces heures, de même que les hauteurs moyennes corres- pondantes, on aura 54 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, Tableau XXI. Variation diurne de la vitesse du vent supérieur. Nuages inférieurs Nuages supérieurs Verne à Websennnieine, | = Vitesse moyenne pour Heure | Hauteur| Vitesse. Nombre Henne | Hauteur Hs Nombre s SENE ben ae r |moyenne,' As '| des moyenne, LR des COO COS ED Ed moyenne | métres | observ. | Moyenne | mètres observ. |. sås > par sec. | par sec. inférieurs Ir: 12? 41" | 1558 | 5.96 | 28 12 Oj | 5900 | 14.86 1 4.12 4.60 m^" me I407 6.93 | 9 17 34 6320 | 18.73 II 4.13 6.29 Il semble done que le minimum de la vitesse du vent supérieur ait lieu pendant les heures de midi, tout contrairement, comme on le sait bien, à ce qui se passe à la surface terrestre. En effet, à l’aide des indications de l'anémométre enregistreur de l'observatoire, placé à une hauteur au-dessus du sol de 6 mètres, on a caleulé pour les heures correspondantes: *) Tableau XXII. Vitesse du vent à la surface terrestre. Moyenne de 6 ans, été (juin-- août). Heure Métres par sec. Heure Métres par sec. Heure Métres par sec. 12^ 41^ 4.78 12^ gm 4.74 11% 59? 4.73 17 32 4.38 17 34 4-37 17 38 4-35 La conclusion tirée du Tab. XXI est cependant trés incertaine, parce que la moyenne pour les heures de midi et celle pour les heures du soir sont formées d'observations faites, à peu d'exceptions prés, pen- dant des jours différents. Aussi les deux dernières colonnes du Ta- bleau XXI font-elles voir que la variation du vent inférieur pour ces mémes heures va en sens inverse de la vraie variation moyenne. Afin d'éliminer, autant que possible, l'effet de cette discontinuité des observations, nous avons encore fait le calcul suivant. Représentant par v la vitesse du nuage et par V celle du vent à la surface terrestre observée simultanément, nous avons caleulé, pour tous les v observés, le rapport - uis la moyenne de tous ces rapports, de méme que PI y? p y pp , q l'erreur probable de cette moyenne, séparément pour les nuages infé- rieurs et supérieurs et pour les heures de midi et celles du soir.*) En- 1) Voir le traité déjà cité de M. Hjeltstróm, Tab. I. 2) Dans ce calcul, comme il y a, pour les nuages supérieurs, deux observa- tions assez incertaines, savoir 41.7 et 34.9 métres, nous avons donné au rapports corres- pondants un poids = } de celui des autres observations. PI apes ee 3 en ——————————————— nn FST EN MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 59 suite, multipliant chaque moyenne et son erreur probable par la vitesse moyenne correspondante du vent à la surface terrestre, donnée dans le Tableau XXII, nous avons trouvé: Tableau XXIII. Variation diurne de la vitesse du vent supérieur, calculée par le rapport +. Nuages inférieurs Nuages supérieurs BE Jitesse B CE Ji 3e 5 B = E E 25 Vitesse . 32 gE 6 ©: Vitesse Heure e 2 ge Sn e OLD) Heure ERS = «i 4 S ES, =e moyenne, SES à g"|Métres| Erreur foc : = &,"|Métres| Erreur moyenne |G 5 2 Soon moyenne |& E © ol © & | EM Isi [c] _ =| par pro- a 5 É E S'S| par pro- ; Ye & $| sec. | bable 5 NEF sec. | bable 12^ 41" | 1558] 1.40 | + 0.086] 6.69 +0.41| 11/59" 5710| 2.76 | Ho.22| 13.1 |-- 1.04 7232 1407| 1.59 | » 0.110] 6.96 |» o.48| 17 38 |6180| 2.90 | » 0.34 | 12.6| » 1.48 Il résulte de ce tableau, pour ce qui concerne le vent à la hauteur des nuages inférieurs: 1) d'aprés toute probabilité le rapport entre la vitesse du vent à la hauteur du nuage et celle du vent à la surface terrestre s'accroît à partir des heures de midi vers les heures du soir; 2) il paraît probable que le minimum de la vitesse du vent à la hau- teur du nuage a lieu pendant les heures de midi, c’est-à-dire en même temps que la vitesse du vent à la surface terrestre atteint son maximum. Pour ce qui concerne le vent à la-hauteur des nuages supé- rieurs, nos données ne suffisent pas à trancher la question. On voit que ces résultats s'aecordent avec la théorie donnée par M. Wr. Köppen, de même qu'avec celle donnée par M. H.-E. HAMBERG, pour expliquer la variation diurne de la vitesse du vent, théorie dont la premiere idée, selon M. Köppen, est due à Espy (1840)". Il va sans dire, vu l'état incomplet de nos données, que nous ne saurions con- stater ici un tel accord que dans des traits grossiers. 1) Voir la »Zeitschrift der Oesterreichischen Gesellschaft für Meteorologie», XIV Band, 1879, p. 333—349. Dr J. Hann: Die tägliche Periode der Geschwindigkeit und der Richtung des Windes. Referat von Dr WI. Köppen in Hamburg. Ibid. p. 377. Zur täglichen Periode des Windes. Von Dr Wl. Kóppen. Ibid. p. 318. Zur täglichen Periode der Windstürke. Von J. Hann. Ibid. XVI Band, 1881, p. 26. Verstärkung des Windes durch den Regen. Bihang till K. Svenska Vetenskapsakademiens Handlingar 1880, Band 5, N? 24 et Ibid. 1881, Band 6, N? 5, Sur la variation diurne de la force du vent par H.-E. Hamberg, 1 et 2. 56 N. EkHoLm ET K. L. HAGSTRÖM, VI. CONCLUSIONS. En commençant le calcul et la rédaction de ces observations sur les nuages, faites pendant les mois d'été de cette année (1884), nous n'avons guére espéré d'en déduire de résultats généraux d'une valeur ou d'un intérét direct pour la science météorologique. C'est que la série des observations nous a paru beaucoup trop courte et trop peu nom- breuse. Notre but principal en publiant ce travail a été de faire connaitre aux MM. les météorologistes une méthode générale, commode et exacte pour tous les cas, de mesurer les hauteurs et les mouvements des nu- ages. Car si les undRdeucllseferies conviennent de faire ces observations simultanément et continuellement aux diverses observatoires météorolo- giques du globe, la valeur pour la science en sera presque inappréciable. La météorologie fera ainsi une véritable conquéte d'un domaine jusqu'ici inexpugnable. A ce point de vue nous avons fait de notre mieux pour pousser l'exactitude de nos observations et de nos calculs aussi loin que possible. Il est vrai que, s'il ne s'agissait que de déterminer la hauteur moyenne des nuages, cette exactitude serait en grande partie superflue. Mais comme les mesures sur les nuages ne sont qu'un moyen et le seul moyen facilement accessible, de déterminer le mouvement dans les régions supérieures de l'atmosphère, probléme capital de la météorologie moderne, tout degré d'exactitude est désirable. Afin de satisfaire à cette condition nous avons donc: 1) examiné soigneusement les appareils employés pour nos me- sures (n? 1 et 2); 3 1) adopté des méthodes de mesures générales et propres à dé- terminer la position et le mouvement des nuages pendant les états de temps les plus divers (n^ 3 et 11); 2) cherché une méthode sûre et simple de contrôler et d'assortir les observations, et une méthode exacte de calculer les coordonnées du point pou de méme que les erreurs moyennes des coordonnées (n® 4—10, n° 12); 3) i en dernier lieu, comme il faut faire des masses d'observa- tions, nous avons cherché, autant que possible, à abréger et à simplifier les calculs numériques (n^ 13—16). MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 57 Comme un exemple instructif du degré d’exactitude dont notre méthode de mesure sera capable, nous renvoyons à l'exemple numérique du n° 16. Si, néanmoins, nous n'avons pas encore, À beaucoup près, atteint l'exactitude à laquelle nous avons aspiré, c’est que la base em- ployée pour les mesures s'est montrée trop courte par rapport aux distances mesurées, défaut auquel on espére de pouvoir remédier dans un avenir prochain. Quant aux résultats météorologiques, déduits de nos observations, nous renvoyons à la dernière partie de ce traité (n? 17—21). Si, mal- gré le nombre restreint des donnés fournies par les mesures, nous avons réussi à prouver quelques lois d'une portée générale ou du moins à les rendre probables, nous croyons devoir l'attribuer principalement à ce que la généralité et l'exactitude de la méthode d'observation a suppléée en partie à l'insuffisance du nombre des données. Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups. Ser. III. 8 58 N. ExHoım ET K. L. HAGSTRÖM, VII. LISTE DES OBSERVATIONS. Remarque. Dans ce traité l'heure est donnée en temps moyen civil de Suède, lequel est en retard de 10" 165 sur le temps local. Comme ce temps-ci est employé dans le traité de M. Hjeltstróm, on a eu égard à cette différence pour les calculs du n° 21. E 1884. Coordonnées cal- ae E gl Angles mesurés aux Il == Ella E culées pee sEls°2 Date t théodolites : sö: ll Sö Espéce de nuage (en métres) ERE STEEN x 598 SES " nso 2. = EGRUS m Mme eg [UA Tm y 2» | = el À Juin 26 a D a $ d I: VA OT NOs 5 23/80 5 0 5 0 «e id 82.90| 72.55 2217 I4 O Bett Oh a kg 0 0 8 0 © 85.63| 76.58 1336 | IG SNS ES de 0 9070 82.97| 79.67 1377 leumemeg m PEE 74.63} 86.00|| Ces | mesurles ont | été fai-| 1220 À 3 vat, | 42-88] 49.83), tes | dans |le vertilcal des| 1808 oo. posso 39.47] 47.00 théo|dolites. | 1492 i 34-30) 39.17 1765 DEO Contour dun Cm...... 39.03] 34.80 2048 4 3 U FleSmeme a e RN ES 40.87| 36.17 1983 e [o CM ra 040, 0^ ondes 0 O 23.55| 25.23| 341.33| 339.61 3692| — 1264| 1674| 58| 0.409 uin 27 II 15 (Di, WOEGOM. 5000000006 56.13] 59.00] 34.50 36.65) 3139 2083| 5638 | 125 | 0.535 1160 38) Ie TAOS’ a od 0006004 56.30] 58.80) 22.83] 24.77 4018 1676| 6538| 31] 0.115 Wm nO © IG TAM © ov 00 0 o ane 56.30| 58.00| 12.92| 14.92 5373 1275 8231 | roo | 0.286 Jui BH BO lm pu» OO s o pco 48.45] 47.33] 240.50| 235.08] -- 1886| — 33211 4346 | 52| 0.254 HR 22 ws Ja mW > eo 260 0000 46.28| 45.50] 246.33| 241.25| — 1717| — 3906| 4496 | 45 | 0.205 ni 32 Petit Cm, sommet ..... 32.80| 43.17| 354.50| 350.92 1320] — 135] 852| 17] 0.352 1136 Cm, point le plus bas . . . | 51.55| 53.33) 292.58| 263.75 332| — 802| 1087 9 | 0.190 II 40 Cm, point le plus bas . . . | 65.80] 82.63| 349.75| 320.87 544| — 99] 1231 2| 0.044 up hy AG TRIG Gs (Geo soo d 0 © bot 54.13| 54.83] 286.92| 278.93 875, — 2885| 4158| r4 | 0.081 II 42 45 | leMÉME Mme Aone KS 50.55| 50.92| 288.72| 282.92 1278| — 3755|4782| 51| 0.235 II 43 45 lg MEME g65 50000080 47.22] 48.00 291.17] 285.33 1433| — 3698| 4270| 21] 0.106 11 46 o|(Cr-Cm, petite tache . . . .| 51.20| 48.92| 192.83] 191.62] — 4632| — 1035| sgıı | 40| 0.149 Hu a Gg | TO MHA Coen ooo 0 6 52.70] 50.48] 201.58] 199.40] — 4132| — 1619| 5841|| 35] 0.135 II 48 o WO WOME MEE 53.70| 51.52] 208.50] 205.75] — 3748| — 2022 5812| 27] 0.103 [72 © 12 | Chin, Kommen .sosonsoc 43.12] 44.47| 71.08] 95.58 327 955| 943 5 | 0.105 Juin 28 ng 28 Be (er TIO HERB on 9205 25.80] 26.30] 10.20| 10.37| 19390| 3478| 9525 || 211 0.028 I3 30 20 la MÊME : à 45292000 0 21.30|21.80| 9.45] IO.40| 14135 2435| 5579 || 164 | 0.308 13 32 o [Petit Cm, sommet ..... 31.88| 38.53] 14.95| 19.07 1804 480, 1162 5| 0.072 13 24 m \ Je méme à p. p. dissous 23.30| 27.20| 7.62! 9.03 2590 345| 1126 I| 0.015 I3 36 o| Petit Cm, presque dissous |69.95| 85.80] 11.62] 74.47 445 90| 1245 3| 0.072 I3 39 30 [Petit Cm, point W..... 38.05] 48.25] 0.45) 0.53 1390 10| 1089| 43] 0.759 13 41 45|' le méme, point E ... . | 28.63] 35.27) 354.28] 354.53] 1845, — 160| 1010] 48} 0.718 ng aia 19 | Cl, SOMA so ooo a0 0 63.03) 51.72] 163.45] 168.70] 700 219) 1461 | 28] 0.465 13 48 3o| Cm, sommet..... ©. .| 48.12] 57.13) 31.45| 50.57 898 563 1164] 35] 0.675 iw © 20 | Cr NC 655400500 do 63.871 67.47, 329.53) 321.70 1810] — 1081|4275| 36| 0.222 n$ m e| CT BEG saodvado 61.38| 63.47| 315.28| 310.67 2634| — 2592| 6798| 32] 0.121 1637 Oo | NG ÈS 5555055008 46.30] 48.43] 342.62] 342.20] 5598| — 1707| 6132|| 87| 0.299 16 39 o | lg MÊME » 5900600000 35.13| 36.38] 353.20) 352.07] 9325| -- 1113| 6607 4| O.OII 16 41 o lg MÊME op aon nooo 0 27.30] 28.30] 358.12) 358.37 9692| — 291|4998| 55] 0.147 16 45 o |fCr mince, (pointé incertain) | 53.05] 55.97] 9.20] 9.67 4086 639| 5466| 68 | 0.289 FÖRA Zr) { IG WANG sv oo 0 à , « - «| 38.60] 39.63] 9.70! 10.03] 11545 1970 9351 || II| 0.022 16 50° o ( Cr-Cm (Om NECK) 56 6 6.5 58.30) 60.47] 320.78] 316.70 3051| — 2487] 6384 | 13] 0.052 16 52 o lc MÈME à 900 > Paca! oc o 41.47| 44-13| 351.12| 350.62 4687| — 719|4192| 27] 0.126 16 54 0 ( IG TG ooo 50600680 29.55| 30.80) 1.78] 1.82 8695 266 4930| 13] 0.037 16 57 ol Cr, en forme d'une aile . .|23.67| 23.43] 228.45| 227.53|—13050, — 147201 8636 | 16] 0.0021 17 3 ol Autre point du méme . . .!29.03| 29.63! 291.20 289.37 4232|— 10880] 6517 | 70| 0.150 um ug Oi, LOMME à 50 09 aove 29.17| 31.97| 315.03| 308.95 2131|— 2142|1687| 18] 0.154 17 20 Petit Cm, sommet ..... 27.50| 31.22] 21.12| 24.83 2572 993| 1431 6 | 0.061 uu em Petit Cm, sommet ..... 44.53| 52.33| 21.87| 30.37 I414 587| 1491| 43| 0.610 17 28 Str-Cm ou Al-Cm...... 29.70] 33.97| 339.42| 336.03 2504| — 933|1529| 15| 0.151 — Tem t ————————————————————————————————— 1884. Angles mesurés àux Sure zm | E - d | culées Belg Das Espece de nuage ended | (en métres) Sels et IE = Mute hy h, a, | a, x y 2 E Juin 29 0 | 0 0 | 0 | | 0 I2^ om os Petit Cm, sommet .....|I8.53| 21.63] 354.62| 354.20 2807| — 253| 946| 22| 0.229 74 I2 T 40 Ipimemer ES aes cn 18.03] 20.67| 2.45 2.87 3070 132| 998 4| 0.036 33 12,3 10 ( ll FRÈRE" SMS 16.78| 18.67 8.15| 9.82] 3302 486| 997 | 33] 0.283 | 120 127 SS InPeutu mo: «o9 s eis 53-12] 64.97| 327.62| 304.83} 730| — 454|1153| I9| 0.393 28 I2 9 NME MEME en. sous eun 49.03| 63.43| 348.78| 340.48 946| — 187) 1111) I| 0.029 6 I2 I7 O| Petit Cm, sommet ..... 51.37! 67.67] 353.12. 347.87) 855|— 98|1078| 12] 0.260 18 15 52 50 | Al-Cm ressemblant à Cr-Cm | 42.53) 39.57| 111.08| 120.05| — 789 2071| 2005] 45] 0.422 | 117 16 1 30| Al-Cm, de méme ...... 41.621 47.05| 26.72| 31.87 2013 1001/12007 | 25| 0.251 81 16 Al-Cm, partie inférieure . . | 38.28) 40.23] 53.00! 61.58| : 1533 2046 1993 | 43| 0.389 | 115 I6 13 I5 | Al-Cm, partie supérieure. . | 28.12| 26.65| 132.83| 137.00] — 2750 2961| 2166 | 14 | 0.086 64 Juillet 9 LE eut TON mo se sås ehe Roses 73.25) 63.13! 122.20 149.77| — 242 385) 1511 I| 0.013 à] AO ILE meme. 4. tz 65.42] 69.50] 54.12| 95.57 370 513| 1381 4| 0.070 9 II 50 (Bir a.a ou Sch oa Oy Rae Come 70.75| 69.80] 75.28] 119.60 137 510| 1547 | 25 | 0.431 45 II 54 On Somme ES . - | 48.42] 40.30] 174.28] 176.30] — 1121 106| 1290 || 30| 0.467 7 I2 0 30 | AS MÊME M 5 I ace cis > 68.78| 66.05| 80.08| 122.93 91 513, 1355 | I2| 0.236 21 I2 2 50 | Cm très petit, detaché. . .|43.88| 39.22) 244.08) 229.93| — 570| — 1177| 1256 4| 0.065 12 CR m; SOMME..." 54.081 47.88| 171.58| 173.63| — 1640 236|2288| 13] 0.129 54 PRO ole meme? sese 2 + + 59.25) 52.88] 161.53| 165.77| — 1398 464 2476| 6| 0.059 | 37 posu GM SOMMEL wire. «2 = 53-55| 55.27| 292.95| 277.02 594 1410| 2060| 15 | 0.173 42 Bean Cimidechine 2... un... 63.92| 74.08| 344.95| 335.77 936| — 241|1979| 19| 0.256 50 AMOR OMC, sommet NN. 22% | 74.88| 69.85] 234.70] 217.07| — 479 679| 3075 3 | 0.028 39 312 So FO OT UC RE 78.421 79.92] 295.28| 247.47 235 4641 2656| 551 0.587 | 176 Juillet 11 IO 44 30 | Cm typique, sommet . . . .| 52.93| 45.53] 214.93| 208.08] — 1067| — 770|1720| 49| 0.608 | 122 IO 49 ı5 | Cm typique, sommet . . . . | 50.32| 41.40| 182.87| 181.63| — 1145| — — 51|1377| 13| 0.194 32 C$ ipn pz || ee 59.40| 70.17| 42.53| 91.83 418 375| 986| 401 1.014 43 10 59 12| Cm, base........... 40.58|46.33| 50.37, 68.08 812 978| 1095 9 | 0.166 14 Banane Cm, base... . Ne. «à - 52.23| 53.07| 73.12] 100.58 260 877| 1177) 211 0.394 28 TO ON MS SDMMELE sc 6m cs 46,10] 56.90] 348.92] 343.33 1246| — 245] 1318 3| 0.053 12 16 38 15 |(€m ou Str-Cm........ 35.57| 30.83] 174.45] 175.42| — 2075 201| 1489 3| 0.029 27 16 40 I5 le même, point voisin . . | 33.73| 29.20| 174.47| 175.42| — 2106 203| 1413 I| O.OII 25 16 41 40 le même, un peu dissous | 30.85| 26.70| 174.47| 175.70| — 2138 200| 1285 | 15| 0.164 51 16 43 12 le méme, à p. p. dissous | 28.98| 25.28] 174.45| 175.25| — 2374 231| 1320 2| 0.022 30 16 48 45 |f Cm, petit flocon....... 57.07| 62.37| 307.40| 282.00 582| — 761] 1480 2| 0.046 IO 16 50 I5 lie méme, à p. p. dissous . | 59.75] 64.33) 301.95] 272.00 445| — 705| 1444 | 18| 0.313 31 16 54 15 | Cm, petit flocon....... 48.80| 41.20| 209.62| 202.75| — 1098| — 630| 1440 | 13| 0.187 33 mC SES OM MOMIE oe = seg ones 71.07| 75.90| 313.12| 258.08 344| — 365] 1469 6| 0.120 13 ny D 0) Wee C SCOR RER EEE 65.90| 80.87| 348.98| 333.00 623| — r12|I4I3| 19] 0.360 B2 17.6 30 | Os SRE 76.07| 77.37| 310.15| 236.67 238| — 283] 1485 4| 0.077 10 17 IO 15 |( Petit Cm, sommet. . . ... 42.50| 35.90| 201.72| 197.17 1387| — 555|1368 7| 9.092 18 L/-I2 30 le méme, en. flocon isolé | 37.68| 32.95| 195.92| 193.17| — 2000] — 568] 1607 5| 0.047 29 I7 14 45 le méme, diminué 32.23| 28.37] 192.92| 191.33| — 2412| — 568| 1557 | 15] 0.135 60 17 16 o le méme, à p. p. dissous | 30.32| 26.70| 191.65| 188.33] — 1949| — 365|1153| 651 0.761 | 193 Burg, eso, Cm, point W, base ..... 56.98| 49.17| 129.88| 144.83| — 601 720| 1442 3| 0.050 II HEN Em, sommet lees 56.27| 47.17| 151.45| 159.42] — 874 472| 1486 8, 0.124 21 17 24 25 { le MÈRE; oom obo oo 54.22] 45.90] 153.95] 161.20] — 998 486] 1543 7 | 0.095 21 57 me SON M 65.17| 76.53| 332.12| 300.33 598| — 310) 1463 | 131 0.233 23 17 28 30 | le means. roc 72.03| 80.83} 20.70] 92.63 408 183| 1331] 62] 1.297 | 137 17 30 30 Hö SING fort Euer s 74.23| 75-37| 307.38| 240.33 240| — 3161 1398 4| 0.079 p E eee (mp cU old tama EE 83.00| 78.83| 319.33] 206.03 I45| — I30 IS5I| II| O.20I uillet 12 17 II of Al-Cm ou Str-Cm...... 42.25| 38.93] 137.62| 144.00| — 1732 1572| 2138 | 23] 0.204 79 17 14 45 | Al-Cm ou Str-Cm...... 55.82| 49.55) 213.13| 205.92] — 1202| — 787|2114| 4| 0.046 25 117 18 40 | Cm léger (ou Al-Cm). .. .|44.75| 40.00| 156.13] 159.92] — 1959 868) 2123 3| 0.027 39 17 22 ol Petit Cm (ou Al-Cm)....|35.60| 32.88| 216.85| 212.83| — 2572) — 1930| 2301 4| 0.026 45 PARA ALOm em seek ree 31.42! 29.171 227.621 222.921 -- 2285| — 251112066 | 171 0.118 64. 60 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM, EI 1884. Angles mesurés aux Coordonnces seat Il = 2 al À es culées DÉÉ| , 24/8056 abe Espéce de nuage thendoutes (en métres) sag | selene et ME à | 245 = = Heute li, | d a, Ay x y 2 | Be 5 Juillet 12 a à a 9 5 17%28m305| Al-Cm........... + -| 29.03] 27.22| 229.48| 224.70] — 2306| — 2698| 1970 I| 0.007 36 I7 37 12| Petit Al-Cm (ou Str-Cm). .|41.75| 41.13] 91.48| 104.531 — 46 1806|1620| II| 0.127 25 17 40 30 | Al-Cm, petit flocon..... 57.25| 48.13| 168.28| 171.83] — 1027 210| 1630 5 | 0.071 18 iy ais iS |) Wee NEO 5 5 oo bo ooo 52.23] 44.47] 188.13] 186.08] — 1301] — 185) 1695 4| 0.053 15 ny AG) 25 || QDOmlUwe.oeoocooeccss5s 46.82) 48.17) 18.82] 19.30 8629 2908 9715 | 42] 0.091 | 849 17 58 o|Cr mince, petite tache. . . | 46.62] 48.63| 355.78| 355.17 6075| — 463| 6443| 31 | 0.098 | 400 1} © oJ|l JameHS.oocsosoo. 51.42| 53.95] 353-78] 352.83 4693| — 525 | 5915 | 27] 0.105 | 303 18 9 ol Cr mince, peu marqué . . .|61.42/64.55| 339.80| 336.37 2858| — 1058| 5586 | I5 | 0.070 | 171 18 14 Oo lj Cr, petite protubérance . .|53.45| 55.38| 18.52| 20.42 5180 1753| 7362|| 39| 0.122 | 485 18 17 oll le même, peu marqué. .| 56.92 59.37| 12.90) 14.08 4435 1012| 6986 9| 0.032 | 240 Juillet 13 ng 3 Ollj Gm, mu o 25600006 46.43] 43.65| 112.12] 122.93| — 708 1742| 1977 o | 0.000 20 wy iG asl Je MÊME ocooososso 76.25| 64.28| 163.95| 171.17| — 409 I23| 1741| II| 0.173 27 17 14 o | Al-Om, point de la base. . | 42.92 43.18| 277.03| 271.97 583| -- 4723| 4429 5| 0.022 | 100] 17 16 27 |! le même, un peu dissous | 38.17| 38.52| 273.75 269.30 354| -- 5485|4252| 25| 0.103 | 158 jy mS uu AONO © © 66 a 0 00 5 8 so 44.18| 44.32| 276.95| 264.30 231| — 1897| 1858 o | 0.000 18 17 41 45 | Cr ou Cr-Cm, petit flocon. | 61.45] 58.65| 229.77| 223.22| — 1596| — 1890| 4539 9| 0.052 | IOI ny AS FO Cwm. os50r050000 18.05] 17.85] 196.93] 106.55|—20435| — 6211| 6983 | 501 0.063 | 1730 ny H9 Ag ill Ie wem: o00000008 16.80] 16.52] 201.53] 201.12| — 19609| — 7738| 6365 7 | 0.009 | 1070 n BA ds PORN (REO 5 55255 24.08| 23.18| 180.65| 180.55| — 9344| — 100|4178| 121 0.033 | 243 17 56 27 |(Cm typique, sommet . . . .|51.95|62.48| 12.42| 19.30 1181 263| 1545 6| 0.095 17 18 o 20|! Je même, dissous en partie | 34.75| 37.90| 307.87) 297.22 1246; — 1607| 1408 6 | 0.067 16 n& 5) y (Chm eer SON 5 6 à o2 73.331 62.57| 129.12| 156.63] — 300 335| 15311 45] 0.771 82 nt 15 alls | Ie HIME 6s ek E E 59.75| 58.07] 275.17 249.55 84| — 887) 15211] 12] 0.190 23 18 10 30 ke MÊME s on eo ooo oc 35.23| 34.48] 265.23] 254.60] -- 183] — 2192| 1555 4| 0.039 16 19 um AN || Om, Kommen à à vd dv a oc 46.22] 43.73| 100.28] 115.97| - 261 1410| 1498| Io] 0.144 22 18 22 10 | le méme, un peu dissous | 40.08| 39.23| 271.28 | 258.13 40| — 1802| 1510| 17| 0.199 32 18 24 0 le méme, à p. p. dissous|30.12| — |275.02| 265.46 221| — 2516| 1465 ? 1 N i es Gy || (hn, Som » . 556 oo 5 3 38.62] 35.40] 242.78] 232.72| — 866| — 1683| 1505 | II | 0.120 25 Juillet 14 um 27 27 ees GOMER oo 6 a6 40 9c 60.45] 55.83] 106.58] 125.85| — 288 974 1781| 13 0.173 30 13 39 55 presque le méme point . | 67.42| 60.57| 113.67| 137.30| — 278 643| 1676 7 | 0.107 19 13 43 50 (85 typique, sommet . . . . | 41.08| 38.60! 252.13| 241.00| — 580) — 1803| 1649 4 | 0.039 16 T3 le méme, point voisin . . | 29.72| 29.07| 263.58| 255.73| — 333) — 2964| 1699 8| 0.067 26 03) 50 321, Cm, SOMMES ESS 33.25] 32.65] 263.87] 255.57] — 305] —- 2837| 1875 | 14] 0.119 38 13 56 45 |gCm, sommet . . . . . . . . . | 41.78] 38.82] 249.03] 237.87] — 648] — 1696| 1615 7 | 0.084 18 I3 57 40 || le même, point le plus bas | 23.22| 20.88| 249.03| 236.45| — 574| — 1500! 686 5 | 0.069 6 Juillet 15 13 36 45| Cm, sommet......... 29.37| 30.18| 281.38| 274.62 699| — 3458| 2001 | 30| 0.215 77 um 9gü.ossooosossooo: 67.45| 82.98] 15.22| 64.45 485 134| I21I 3| 0.067 6 DS Ao) gl Je wan I I: av ov 0 23.08] 23.82] 295.33| 288.92 I531| — 3237| 1522| 27| 0.201 34 13 BS AO|| OM s gas aeo don © Do 25.28| 25.23| 262.22| 260.90| — 2449|—17945|8553| 13] 0.018 | 597 "WA 3 Aag CPS 6 0 Gt 0 5 a m6 99 05 28.75| 29.28] 319.30] 318.27| 11580) — 9955 8360| 33| 0.055 | 778 I4 I7 IO (rande (Gl G@oosagaane 18.05] 17.48, 188.25| 188.20] - 12115| — 1782| 3989 | 50| 0.110 | 1100 Weg» 8 le même, autre point . .|22.72| 22.00 200.63] 200.25|—12010| — 4553| 5361 || 36| 0.073 | 728 I4 36 35 |( Petit cr, point le plus haut | 52.58| 50.30| 161.63] 162.37] — 4480 1520 6180| 65| 0.235 | 658 I4 38 10 ) I mWwWSo.scooosoos 51.83| 49.88] 177.97| 177.87| — 5751 217|7324| 261 0.080 | 422 I4 39 25 le THAT 5 go po à © boo 50.08] 48.13) 189.80] 188.33] — 5077| — 842|6177| 79| 0.278 | 823 Juillet 17 17 10 5 |( Nb em-forme, sommet . . .| 39.92| 36.47| 230.63| 222.43| — 1289] — 1566| ı705 | 121 0.125 35 my na ee ll Me pein qe cus 27.50| 26.18] 231.83] 227.28| — 2452| — 3114| 2072 | 15] 0.091 83 I7 15 ol Nb dechiré y pointés . . . .| 57.08] 57.72| 298.27| 259.22 305| -— 581| 975| 43] 1.067 57 17 16 3o|l le même J trés incertains | 27.42| 30.28] 259.13] 248.52 319, — 1818| 1048 | 174 | 2.28 245 17 I8 30 |[ Nb dechiré, sommet .. - .| 44.08] 37.83] 125.22 | 142.93| — 525 733| 903| 46| 0.962 57 17 20 oll le même à p. p. dissous | 42.42| 34.72| 189.05| 186.68| — 1270| — 200] 1176 5| 0.063 16 um ag ml cem susaoscoscs: 55.39| 72.37] 6.47| 16.25 158 93| 1IO5| 13] 0.299 I9 17 36 oll le méme, en flocon detaché | 37.421 34.17] 263.13| 245.27| — 145| — 1220| 9261 I4| 0.403 25 MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 61 e "oor 4 »al- SE [so] m 1884; Angles mesurés aux SL er ee Al Ee SN sodolites er Be) 1 B5/g*8 Date Espèce de nuage theo (en métres) EE wine 5iEnB Se SIDS > || 3 et * IE EB ERE 1842 Dre Baus h, ha a, dy a y 2 | EB a = 1 "m Juillet 17 a | 0 0 0 | D] I 17^38m os|{ Nb, sommet ......... 38.17| 51.10] 26.33| 34.42 1021 464| go1| 801 1.76 110 17 40 O | le méme, agrandi 51.38| 61.35| 314.97| 286.50) 581| -- 563| 1035) 38 | 0.875 38 I7 42 30 lemme GES SG acolo Gre 24.08] 23.23] 272.22 258.53) 67] — 1737| 769) 15] 0.222 16 17 49 IS [oo 08: 55 on S bo IO TE 37.08) 35:82| 203.63| 202.93| — 8149| — 3596| 6719| 591 0.132 | 940 17 5I 30 EPXmemes eerie ess 02 29.78 28.82| 213.33| 212.78| — 9700| — 6448| 6633| 130| 0.281 | 1810 I7 54 30 10% Be REDE 39.38| 39.77| 302.00| 299.52 4617| — 7400| 7121| 62| 0.160 | 655 17 56 o NS TÊTE o os Seo oe So 35-43] 35-48] 290.80| 288.62 3735| — 9833| 7440| 72| 0.129 | 827 RS OG] (Oey BE RER 37-72| 37.18) 227.63] 226.27| — 8827, — 9667|10130| 211 0.036 | 742 18 2 oll le méme, peu marqué . . | 30.55] 30.13) 229.97, 228.52] — 8230| — 9800| 7575) 341 0.066 | 477 Tor 5 3oj|[Beau Cr......:..... 19.75| 20.02] 43.43) 44.32| 14000] 13240] 69091 19] 0.027 | 672 18 7 30 UD MÊME 205 Dove Oo 4 22.42| 23.401 40.80) 41.57] 8885 7588| 4868| 152 | 0.349 | 1440 18 10 o US TASMEG cs 55 6 z 27.95| 28.43] 35.22| 36.35| 10898 7701| 7058| 43| 0.082 | 728 18 IT 30 TE AMOMER sted de ue. sera. 32.00} 33.13] 30.77] 31.70 8776 5193| 6395| 68) 0.164 | 421 18 13 0 IG HIGGS bo Sele 6 0 37.25| 38.25; 24.00] 24.72| 10710 4749| 8917| 371 0.072 | 841 18 14 30 Reve OM Creare swt. gan ask. 43.08) 44.85) 14.05] 14.18 6595 1601| 6343| 95} 0.298 | 1380 18 16 o leümemegege ee i he. n 49.38| 51.03| 357.721 357.67| 7427| — 290] 8666| 1II| 0.028 | 451 18 17 30 HENINCIA EST een. 52.92| 54.821 336.50] 334.37| 5012| — 2192| 7226| 261 0.081 | 363 18 20 o leumemeg E eene. 49.55| 50.13| 298.88] 205.75| 3442] — 6252| 8342| 41| 0.109 | 538 18 22 25 leumeme2 prs SE 39.08| 39.13| 275.60| 272.87 $60| — 8765| 7145| 141 0.036 | 299 uon NOT bande «acs sass =: 47.75) 45.67| 216.13] 214.50| — 4304| — 3194| 5866| 961 0.339 | 863 Nop 27 =O { UD TREITE> sd oreo plo didlo 38.50] 37.90] 222.88) 221.03] — 6878| — 6368| 7498| 681 0.161 | 856 SAM ONECE bande =. ee eee 29.92| 29.53) 228.47] 227.43] — 11440| —12911| 9928 6| 0.008 | 827 TROIE UnEdéchimer. 2... voeem est 57.58| 59.85| 305.30] 300.65] 2133| — 2953| 5802) 98 | 0.414 | roro Juillet 18 12) 50) 70 et INDIES nenn 53.58| 45.67| 133.42| 152.27| — 513 518| 1049| 70| 1.44 103 I2 53 40 le ins L5 359.0 BE 26.25] 24.75] 241.45| 231.55| — 934) — 1712| 983| 38| 0.474 52 ne ec OL ENDE esce ele) Se oe Sw See el 69.25) 53.50) 155.55) 169.18| — 370 166] 1078| 19] 0.433 27 mE BS) ag il We MÉMER ee: 30.67| 28.05] 242.00] 231.95] — 895] — 1682| 1132 5 | 0.057 12 13 I ol Petit Nb, presque dissous | 50.45] 48.03) 86.00] 110.85 65 927| 1115] 14] 0.279 19 13 Zh yl) THEI NIS eie. en. 47.25] 41.50) 254.88] 234.33| — 245] — 919| 1015) 19] 0.383 25 55. CAS NN Betıt Omen SRE ME 22.92| 23.02] 97.92| 103.78| — 550) 3958| 1709) 361 0.236 78 1 1900 { le méme, déchiré..... 34.08] 33.02] 101.67) 110.03| — 550| 2662| 1838 I | 0.012 21 15 Ge | NET ER 38.25| 40.33| 292.08| 283.43 IOOI| — 2450| 2109| 38| 0.325 | 100 13 21 o|l le méme, presque dissous | 17.92 18.17! 264.92 260.70 391| — 5580| 1830| 64 | 0.309 | 143 Juillet 19 1X2 AT 30 \gbetit Nb isolé...-.... : 66.92, 60.60] 96.28| 129.83| — 62 573) 1338| 19| 0.367 30 12 44 30 { le méme, diminué . . . . | 43.25] 38.55) 242.25| 229.83] — 673) — 1287| 1354| 19| 0.268 36 I2 49 30|( Nb, sommet......... 45.78| 45.93] 82.25| 96.90 223 1675| 1740] 11| 0.128 25 12 5t oll le même, en flocon détaché| 77.92) 64.87] 114.72| 146.48] — 120 312| 1376) 87| 1.71 142 1cEUcESoNpNb;languer- sd el 517. . 35.75| 31.88| 123.33| 133.08] — 975 1488| 1274| 12] 0.146 23 SOT { presque le méme..... 27.42| 24.03| 216.17| 213.13] — 2377| — 1780| 1506| 86) 0.711 | 247 üm GAS INES sas se NT (el ME 49.83| 40.68| 195.67| 195.95| — 1037, — 331| 1298| 17| 0.264 38 HRT OREGON ENDE e AG EOD le le a 26.72| 24.43| 219.92| 216.00| — 2622| — 2205| 1718| 24| 0.170 76 10 mutua Qu E rM 45.05| 44.32| 222.38| 219.58| — 4640| — 4220| 6360| 111 | 0.353 | 1080 üm oy CRE RO 6 seden A ME 42.40| 41.93| 215.25| 213.33| — 7775| — 4760| 7660| 145 | 0.364 | 1900 17 15 30 | Cr (pointé incertain) . . . . | 58.08| 58.68) 275.08| 271.42 556| — 6060| 9871| 105 | 0.265 | 1350 Bs VAS si (OES Ders oe 22.62| 23.10| 300.08| 299.17 7045| - 12075] 5870| 121 0.229 | 1470 ga TAGE KODE ee ne. | 25.58| 24.77| 216.78] — |(—10020} -- 7401| 5990) ? ? ^] 17 36 30 À NS MÉMES Sa ER 19.72| 19.03| 220.67| 219.98| —12790| — 11030] 5990| 128 | 0.202 | 1460 17 42 15 |, Al-Cm, point le plus haut. | 60.92 66.18) 335.08] 331.58 1785| — 784] 3528] 85] 0.577 | 399 I7 45 45 | le méme, point S 45.00| 45.38| 271.08| 265.65 86| — 4383| 4420] 33] 0.242 | 293 I7 49 30 le méme, bord supérieur | 27.33| 27.10| 248.05| 245.55| — 3299, — 8195| 4581| 301 0.086 | 242 17 53 Ol Nb, sommet ......... 46.25| 41.07] 229.00] 217.28| — 877|— 998| 1409| 30| 0.424 61 Mea st le méme... :---- 34-55| 31.73| 239-05| 229.77| — 1032| — 1719 1385 8 0-193 19 18 o oj(Nb,sommet ......... 38.95| 40.18] 277.55| 263.83 233| — 1727| 1438| 45 | 0.566 16 ER To) r presque le méme..... 28.25| 27.83| 263.92| 256.10] — 318] — 2986| 1619| 101 0.085 28 62 N. ExHoLm ET K. L. HAGSTRÖM, ay an 1884. Coordonnées cal- GE E = Angles mesurés aux lé Il ze E A Date N theodolites ener per Il =. 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(Orny Sx» 35553209 38:73| 38.14| 271.15| 256.90 34| — 1665! 1337 3| 0.042 II Wee) ies (Cit, GOMOD oe cece cas 30:43] 34-97. 340.30] 336.07 2270 — 816 1415 8 | 0.090 30 3 CRE TO | presque le méme point . | 38:96) 45.35| 332.90| 324.86 1578 — 810 1431 7 | 0.097 21 ng} ui ©) presque le méme point . | 55:29] 64.69) 320.70| 293.80 655| — 533| 1223 6| 0.128 II 736230201 Chin, SOMME 6 54 540006 45:92| 38.44] 165.89] 169.34| — 1304 326, 1390 3| 0.043 16 13 44 0 |( Cm, partie supérieure . . . | 41-88) 38.47) 241.25| 230.62] — 851] — 1550, 1587 3| 0.036 16 13 48 0 | le méme, point plus au 8 | 40-63] 38.64| 257.91, 244.87| — 354| — 1653 1454| 2| 0.027 | r4 I3 49 45 le même, en flocon détaché | 41-83] 38.02| 241.75] 229.96 — 748 — 1392) 1417 2| 0.030 13 Aoüt 16 MONO |! 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Al-Cm, bord supérieur. . . | 44.89| 42.30] 115.97! 125.56] — 910 1866! 2075 | 11] 0.102 36 i a > VE — a at MESURES DES HAUTEURS ET DES MOUVEMENTS DES NUAGES. 1884. | / Coordonnées cal- | Angles mesures aux 2 Date x théodolites oulees rs Espéce de nuage \ : (en métres) Baus h, hy a, ad, a y g Aoüt 25 0 0 0 0 0 I2^r9m" os|[Om, sommet ......... 38.09| 33.70| 223.28| 215.39| — 1305| — 1227| 1408 5| 0.057 18 euro alla le memes. „var... 42.09| 37.02] 218.45| 211.20] — 1351| — 1073| 1559 I | 0011 17 ouod Mveraierfine: sss eui. 69.76| 68.53] 246.84| 239.90| — 1161| — 2660|8013| 10] 0.034 | 255 IEEE MEO NR, NE neh ao 58.56| 58.60) 274.02| 269.39 363 5109| 8373 9| 0.027 | 294 IS I Oo} Str-Um ou Cm dissous. . .|55.26| 57.35| 68.78] 94.76 347 890| 1384 7 | 0.124 14 18 7 30| Str-Cm, petit nuage 35.95| 35.60} 90.46] 102.56| — — 15 1960| 1428| 15| 0.173 28 18 II 45 | Str-Cm, petit nuage 35-92) 33.70| 110.04] 120.571 — 681 1865| 1440 3| 0.032 14 18 14 15 | Str-Cm, petit nuage!) 34.01| 31.47| 117.16| 126.63 940 1831| 1392 4| 0.040 I5 Aoüt 27 | IO 54 45 | Cm, petit flocon blanc. . .| 38.11] 43.76] 330.15| 321.59 I59I| — 921|1433| 18] 0.251 44 Aoüt 28 Insti 0 dm Sommet E 41.89| 40.76] 268.93] 255.84] — — 33| — 1793| 1600| 13 | 0.151 26 11038 © à peu prés le même. . .| 38.44] 37.88| 260.56) 251.04| — 397| — 2386 1940| 30| 0.274 72 MER CM, sommeti. 2... ..... 47.18| 47.68| 284.75| 268.01 371| — 1414| 1565] 19| 0.256 37 IE Ero RO MSSOMINEEN- e. s eere sre 35.40| 36.15] 282.36 | 272.34 Sa = NN 4| 0.035 18 Bo R20) CMA sommer... «1 +) 41.32| 36,85] 120.94| 132.67| — 776 1296| 1323 9| 0.114 18 T1 55 15 le méme, point le plus bas | 15.12| 14.18| 127.32| 132.34| — 2157 2829| 964 5| 0.042 18 Dress 10 le même, point le plus haut| 41.48| 36.76| 138.37| 146.17| — 1308 IIÓI| 1549 4 | 0.051 I9 1201058350! | CI peu marqué. ....--. 53.09] 51.76] 243.37| 239.97| — 2454| — 4941| 7290| 611 0.190 | 610 17 Reh Lal) Ons st AT. muri 22.55] 21.18] 233.40] 227.85| — 1937| — 2608| 1355 | 10] 0.081 27 I7 36 25 { le méme à peu prés dissous | 20.38] 19.38) 237.46) 232.51| — 2086| — 3270| 1446 8| 0.054 30 Aoüt 29 na du. vum ERSTE. see se ee 24.41| 25.12| 22.47| 22.89| 13455 5540| 6621 | 65| 0.117 | 1180 10 46 45 lesmemewee Le es 24.59| 25.45| 22.46| 22.98| 10900 4490| 5420| 811 0.181 | 1090 10 48 45 RICK EIN CIN see ue vut s 24.71|25.45| 22.47| 22.55| 12000 4887| 5970] 137 | 0.281 | 2340 [ro 50 I5 IG memeleg 6 os a ar 24.86| 25.65) 22.18] 22.55| 12400 5025|6215| 86| 0.169 | 1350 OMS SONO ins le else EE 71.79| 76.85! 37.55| 121.14 287 221| I IOI 2| 0.002 4 niu Sexe) DEROMLEVOISIHE.E. «ts > 84.19) 68.35] 87.40 165.94 5 107| 1076 3| 0.067 5 RE, 3.15 ID OUR WR 00209 2 66.02| 53.32| 138.92 157.22| — 399 346| 1189 3| 0.069 8 11 4 50|\& peu prés le méme point | 66.66] 52.98| 145.71| 160.77| — 420 290] 1177 8| 0.087 9 Sept. I unco Gm point. Wi... --- . | 52.49] 47.17) 226.49 217.22| — 1015| — 1071| 1915 | 18| 0.203 54 II 36 45 ) le méme, un peu dissous | 49.59] 43.67| 209.49| 203.59] — 1424| — 805] 1920 2| 0.024 23 1382030 leBneme Soo ciel canner Ole 46.33] 40.84] 199.95| 196.64| — 1784 — 653| 1986| 11) 0.114 45 I2 2 o| Str-Cm ou Al-Om, point N | 31.44| 33.74] 308.68) 302.06 I921| — 2397| 1881 7 | 0.060 30 12 5 10 | Str-Cm ou Al-Cm ..-... 42.44| 44.34] 294.75| 283.69 893| — 1940| 1950 4 | 0.043 21 12 7 40 | Str-Cm ou Al-Cm...... 37-79| 40.44| 309.90| 302.31 1737| — 2079| 2097 6 | 0.049 30 Sept. 6 12 IO 15 | Str-Cm (ressemblant à Str) |45.43| 31.94| 182.85] 181.68| — 659 — 32) 670 I | 0.029 4 I2 14 I5 | Str-Om déchiré ....... 55.43| 37.29 154.02| 166.28| — 394 196| 636 7| 0.216 7 12 18 15 | Str-Cm, petit flocon 49.98| 59.28| 305.30| 232.18 198| — 284| 601 5| 0.209 4 RAS OM Stm nn: 56.83] 51.48] 72.35| 130.20 116 363) 588 6| 0.247 4 pm 48. io gees nd ae ME 35-351 45-53] 320.58! 295.15 685| — 563] 629 I| 0.029 2 1) Remarque aprés cette observation: A présent tous les nuages se sont dissous, exceptés quel- ques flocons prés de l'horizon. Quant au calcul numérique des coordonnées dans la liste précédente, nous ferons encore remar- quer que, pour une petite partie des observations, les fractions d'un degré ont été exprimées en minutes au lieu de centiémes. On comprendra que la réduction en centiémes faite plus tard produise en quelques cas une petite discordance entre les angles et les coordonnées rectangulaires calculées, discordance d'un ordre tout à fait supérieur au degré d'exactitude des observations. 64 N. EKHOLM ET K. L. HAGSTRÖM. Table qui pour l'argument log sin 19 = A, fournit la fonction log cot 9 = B. A Bo I 2 3 4 5 6 7 8 9 Diff. 3. | 3.199 | 3.149 | 3.099 | 3-049 | 2.999 | 2.949 | 2.899 | 2.849 | 2.799 | 2.749| 50 4 2.699 | 2.649 | 2.599 | 2.549 | 2.499 | 2.449 | 2.399 | 2.349 | 2.299 | 2.249 50 5 2.199 | 2.149 | 2.099 | 2.049 | 1.999| 1.949 | 1.899 | 1.849 | 1.799, 1.749 50 6 1.699 | 1.649 | 1.599 | 1.549 | 1.499 | 1.449 | 1.399 | 1.349 | 1.299 | 1.248| 50—51 7 1.198 | 1.148) 1.098 | 1.048 | 0.997 | 0.947 | 0.896 | 0.846 | 0.795 | 0.744 | 50—52 8 0.692 | 0.641 | 0.588 | 0.536 | 0.482 | 0.428 | 0.372 | 0.314 | 0.255 | 0.192 || 51—67 9 0.125 | 0.052! 9.971 Légende explicative de la planche. Figure 1. Théodolite. Figure 3. Trajectoire d'un cirrus observé le 17 juillet 1884, 18^5"30:—18^22"25* à Up- sala. Echelle des ordonnées 100 fois plus grande que celle des abscisses. Les chiffres désignent les numéros des observations. Figure 4. Variation diurne des Cumulus à Upsala, été. q — quantité en p.C. de la demi-sphére céleste, s = hauteur des sommets, en mètres, b= » » bases » » - , é = épaisseur des cumulus » » Dans les Fig. 3 et 4 les lignes brisées marquées en pointillé reproduisent les observa- - tions sans altération; les lignes courbes tracées en traits pleins sont des moyennes des- sinées à l'œil. Erratum: Page 32, ligne 19: Ajouter le facteur 0.6745 devant le radical du dernier membre de la formule. ee Le nés NS sh Se ne SR ee ee Nova Acta Reg.5 oc. Sc Ups.Serlll. es m m — 60007” _ 4000 50007" — 9000" 80007 49000" 49000 "* 14000" 60007" 18000" 90000 7 Lith. L.Ljunggren Upsala. ir MBL WHOI Library - Serials BUILT 9 WHSE 0 - oti PME euet a ati 3 - a e ege e MI. pt qr Vin remet IE nae Ae en n cecus >= SERRE TAE ER RET SES Coa Aa et ve men