F4 4 STE ; + D ss # ÿ SL 6 pu VS PA RE % ÿ MT, LE ce vi ft Wa ae a * F à + d à dre ( * . g 7 AS à L a de € M “ à MES > Mod F . A ) } " 2273 » À * re , À Ge, Llassrater M Lu : s'éae” EIRE CL le neuve famille. « dhti de (Chase. 4 AA ya hesp Bal CAucadeest À LA 74 DA ; trad. Her Mimatia Lx Lasée a RD een ne HOmtran — - Ï0É 2%: /2 LCR 27 7 42 ff 9e BST R V À T 2 O0W d'un nouveau genre d'une nouvelle famille de DIPTERES DU CAUCASE, Lue à la féance du 17 Janvier 1806, par CAE UT. SC HLE LR. Les diptères présentent trois différences princi- pales dans les organes de la bouche; les uns n’offrent aucun prolongement à leur tête mais feulement un petit trou à l endroit où la trompe devroit exister, comme les Oeftres, d’autres ont un prolongement mobile, une trompe rétractile qui peut être retirée dans linaction, à la volonté de l'animal ; ce font les Mouches, les Scatopses, «les Syrphes, les Anthraces, lés Stratyomes; d’autres enfin présentent une trompe toujours faillante , comme les Bibions, les Tipu- les, les Cousins, les Rhagions, les Taons, ( Ta- banus ) , les Asiles, les Bombyles, les Empis, les Conops, les Myopes, les Stomoxes, les Hi p- pobosques & autres. Cette troisième fection peut être fousdivisée en plusieurs familles dont les caractères dependent de la direction de la trompe. Celle-ci eft dirigée en avant chez les Bombyliers, en bas & en arrière chez les Empides. Quelques familles l ont coudée à la base, comme les Conopfides & les te Stomoxides; Ja trompe eft à deux coudes dans les Myopes. etc. : Le genre que m'a fourni une collection d’insec- tes très précieuse & très intéreflante, faite aux envi- rons du Caucase & donnée au Muséum d'Hiftoire natu- selle de l’Université Impériale de Moscou par Monsieur ADAM, Adjoint de l'Académie Impériale, connu par fes voyages & fes connoïflances en Botanique & en Entomologie , présente aux Entomologifies le double intérêt de fa forme fingulière & de fon lieu natal. Ilya deux familles de diptères à trompefaillante qui au premier coup d'oeil approchent du nouveau genre Rhynchocéphale que jai l'honneur de pré- senter à la fociété , mais qui dans un examen plus mûr sen écartent par plusieurs caractères; — les Bo:m- byliers & les Siphonculés de LATREILLE. Les Bombyliers, composés par Île mé- me naturalifte des genres: Bombyle, Ploas, Usie & Cyllénie, ont une trompe horizontale fortant d’une cavité antérieure & inférieure de la tète, menue, cylindrique, contournée à fa pointe vers le haut; les pal- pes ou nuls ou plus oa moins renfermés dans la cavité de la bouche. Les Siphonculés qui fe caractérisent par une trompe faillante, dirigée inférieurement & un peu en avant, longue, menue, finiffant en pointe, fans lèvres marquées ; par une tête toujours plus petite que le - corselet; par des antennes composées de trois pieces principales, diftinctes, dont la dernière eft beaucoup plus longue & conico - fubulée ; approchent encore d'avantage des Rhynchocéphales, mais les genres qui KE S3! F57 1506 ? ACNURE d'après LATREILLE *, composent cette famille, favoir : le, Pangonies (tabaniforme) (T'abañus bauftellatus FABRIC. — Pombylius tabaniformis O1iv. **) & les Nemestrines, doivent être féparés. Le genre Nemeffrinus à antennes écartées, arti- cles courts; le deruièr en pointe, avec un ftyle fé- tacé, articulé au bout, doit appartenir à ce qui me femble, fous plusieurs rapports, à la famille que je vais: décrire: E RHYNCHOCEPHALES. Trompe conique, aussi Rostrum concu, cor- longue que le poris longitudine, corps, cornée, fai- corneurr eX Capite sant le prolonge- productumn, infe- ment de la tête, vius & paulo au- dirigée en bas & trorfuus iuclina- en avant; LU ; Palpes longs, biartieulés, Palpi longi, biarticula- prenant leur origine ti, e latere baleos à coté de la trom- roftri [urgentes, pe: contournés Jursum porrecti ; vers le haut ; Antennes écartées, tri- Antenne diftantes, trie articulées ; le pre- articulatae ; arti= mier article très culo primo brevise court, celui du SÈO , Yiédio , 70% milien monilifor- niliformne, ultimno (*) LATREILLE. P. A. Hifloire naturelle générale € particulière des Crufiacés €$ des Inféctes ; (ouvrage faifant fuite aux oeuvres de BUF- FON rédigé par C. S. SONNINI) Paris 1804 Tom. XIV. p. 318. 319e **) ROSSI Mantifa K'aunas hetrufcae, Tab. I M: me & le troifième fufiforme avec une foie plus ou moins allongée ; Tète ovato-conique, pres- que triangulaire, plus large que le corfelet ; court, ramañlé, convexe , abdomen Corps très court en for-. me de coeur; Ailes minces, très trans- Jarentes, horizon- tales, ne couvrant que les bords de l'abdomen, qu’el- ies dépañfent. Balanciers pétiolés longs, en forme d’enton- noir ; 220 1h conico fubulato, f. fusiforme in bre- viorerm vel longio- rem Jetam excunte; Caput ovato-conicum , fe- re triangulare, tho- race largius. Corpus breue, robu flurn, convext171, ab douien thoracebrevius, cor- diforine ; Alae coarctatae, pellucide tran/parentes, pla- mae, abdominis bre- VIOriS INATGINES vIX tegentes ; Halteres longe-petiolati, infundibili formes, Le Rhynchocéphale du Caucase RHYNCHOCEPHALUS R. noir, velouté de gris, la bafe des ailes, la pointe de lPab- domen, & les tar- fes jaunes d'orange. CAUCASICUS. R. Niger hirfute cane- Jcens , alarum ba- fi, abdominis à pi- ce tarfisque onni= bus aurantiacis. on UMRD CHENE RIV AUTIL ON. Les deux exeinplaires qui ont occafonné la défcription précedente & qui paroiffent être un mä- le &.une femelle, présentent, une diflèrence fingulière non feulement dans leur grandeur mais encore dans la forme de plufeurs de leurs parties. Le mâle eft plus petit que la femelle, de forte que le mâle n’a que cinq lignes de longueur, au lieu que la femelle en a six, non comprife la trom- pe. La longueur de la trompe préfente les mêmes rap- ports, elle eft de cinq lignes dans la femelle & n’a que quatre lignes dans le mâle. Mais il y a presque dans chaque partie des différentes fexuelles qui font dignes d ètre remarquées. ©. La tête eft moins large & plus courte; les grands yeux à réfeau sont brunâtres avec une lueur matte d’or & sapprochent vers le haut pres- que tout-à-fait & ne laiflent que très peu de place pour les yeux lifles & nons, placés en triangle, deux en haut et un en bas, *, comme on peut le voir aussi fur la planche qui accompagne ce memoire. Cette distance en- tre les yeux s'élargit vers la trompe; elle est grisâtre et velue, et présente, là où les yeux s’écartent le plus, un petit pli qui fait le com- mencement de la trompé et donne en même tems de chaque coté naïffance aux antennes. Les an- tennes ne présentent que deux articulations, à moins qu’on ne fasse valoir le petit fupport très court, velu, et presqu’insensible, dans lequel elles fe trouvent insérées, comme une articulation particulière. Le premier article est très petit et moniliforme; le fecond et dernier est fusiforme et très allongé. Ce pro- longement fe fait par une foie très mince. La trompe. #eit un prolongement immédiate & immobile de Ja tête ou de la partie anté- rieure qui fépare les yeux; elle à une lon- gueur de-quatre lignes, dépuis 1 base, où font implantées les antennes, jufque à fa pointe. El- le eft compolée de fept partiéë: d’une fupéri- eure demi - cylindrique renfermant comme une gaîne deux foies qui accompagnent le corps elfi- lé du milieu qui paroit former le fuçoir. Ce n’est cependant pas la partie que j'ai comparée avec un fuçoir qui fait la jonction avec l'ouverture qui communique avec la poitrine et avec Pabdomen, mais ce font les deux foies. Be làme paroit résulter une observation assez in- téreffante pour le mode de nutrition des diptè- res dont la trompe n'est pas contractile, mem- braneuse et flexible, et où elle ne peut pas fe gonfler ni se dilater et produire l'action de fucer. Ce font proprement ces foies, ces filets, fitués dans la cannelure plus ou moins profonde de la trompe, que Panimal plonge dans la chaire des animaux ou dans les nectaires des fleurs, qui s’imbibent de la matière liquide ou fucrée qui dégoute enfuite dans la cavité de la tête qu’on peut considérer comme la bouche ou le pre. mier refervoir du fuc nourricier dont il est poufñfé plus loin par des forces de Panimal que ous ne Conno]lflons pas encore. x NhE 4 Ces filets font de même couverts par le bas d’un demi-cylindre débordé par celui d’en haut, qui est plus large Des deux cotés de la trompe fe trouvent en outre deux corps triangulaires, noirs, très liffes & bril- lants, fillonnés en fpirale, qui paroiflent fer- vir d’affermiffement à la trompe; ils font cornés & élaftiques Les palpes feront décrits avec la tète de la femelle. Le trou, qui fait la communication de la tête avec la poitrine, eft placé tout-à-fait en bas de la tête, de for- te que le refie qui forme un oval découpé, faisant proprement la paroi velue des yeux en réfeau, eft tout-à-fait libre (Cette grande tête se meut donc, comme dans tous les au- tres diptères, fur un pivot très petit & très mince, : Le corselet (thorax) eft très grand, quadrangulaire & noir, mais garni d’un velour très épais & long, d’une couleur blanche-grisàtre. On remar- que deux points allongés fur le milieu du cor- felet, qui résultent d’une place denuée de poils. Les poils de deffous qui couvrent la poitri- ne font très allongés. L'écuffon (/cutellum) eft presqu’ aufli grand que le corfelet, mais arrondi en arrière & libre, c’eft à dire, écarté de l'abdomen & garni de longs poils roides. L’abdomen eft triangulaire & presqu'en forme de coeur, par son excifion à la base & fon éloig- nement-du corfelet; il eft noir, généralement cou- vert de poils, mais les bords en font garnis d’un 29 * — 224 — duvet plus épais. Les trois dernières articu- lations font jaune d’orange, celles d'en bas plus foncées. Le duvet des articulations de deffous qui eft débordé par les fupérieures, »préfente des denticulations en zigzag. Les ailes font très minces, transparentes, presque limpides, à l’exception des deux premières ner- vures très fortes qui préfentent une teinte bru- nâtre, claire, presquorangée, Elles font dans leur direction un angle très aigu avec l’abdo- men, qui n’en eft cependant recouvert que par la dernière lame. Les balanciers(halteres) font longs; leurstêtes font en forme d’entonnoir. Le pétiole qui les fuppor- te eft très long, un peu plus gros à fa bafe, mais très délié vers l’endroit cù fe trouve la tête qui eft courte, arrondie, & prélent la forme d’un entonnoir , ou d’un champignon renversé. Les cuillerons paroiflent manquer à cet animal. Les pieds font noirâtres, les cuifles enduites de _ poils très longs, fur-tout de coté & en bas; les jambes & les tarfes font couverts d’un du-' vet orangé. Le tarse compofé de cinq artic- les eft terminé par deux ongles noirs qui font doublés par une touffe de Vois orangés. © La tête eft plus‘ grande que celle du mâle, elle a une circonférence de 2° lignes, les grands yeux en refeau font plus écartés; Ja distance est presque toujours d'une ligne. (Cette partie est de même velue. Les trois yeux lisses font plus écartés et fe trouvent fur une élévation qui est garnie de poils plus longs Au même pli où commence la trompe, fe trouvent les antennes qui paroïissent, à Cause du fuport, plus alongées et plus distinctement composées de trois arti- cles, dont le premier eft velu, le fecond moni- liforme et le troisième fusiforme. La trompe ne présente d'autres différences que fa longueur qui eft de cinq lignes. Les corps latéraux et lisses qui font ici moins larges que dans le mâle, préfentent de même des fillons dont deux fur- tout font bien profonds, & paroissent fervir à la réception des palpes ou antennules, Les palpes, ‘ou antennules font plus longs que la base de la trompe et composés de deux ar- ticles, dont le premier est très velu, très long et un peu courbé là où il fe joint au fecond article , qui est court, plat, et presqne lisse. Le corselet ne présente d'autres différences que fa grandeur. Il a les mêmes taches mais plus alon- gées; taches qui ne font visibles que lors- qu’ on regarde l'animal du coté de l abdomen, parcequ'elles réfultent de deux places nues et brillantes qui paroissent blanches dans cette direction de la lumière. L'écusson est arrondi et garni de poils ‘très roides. l'abdomen est cordiforme et noir, velouté, rayé et bordé de blanc, Les rayures et bordures font produites par un duvet blanc-grisâtre très épais. Il est convexe en haut et concave en bas. Les trois derniers anneaux font orangés. La tarière présente deux demi- cylindres qui font écartés à la pointe et ne forment un canal qu’en fortant du corps. Elle peut donc par ce moyen fe dilater considérablement. Les membres ne préfentent aucune différence. Je n’ai rien dit de la forme de la poitrine par- cequ’un velour très épais rend impossible d’observer fa forme. Le rhynchocéphale fe difiingue de toutes les fa- milles voisines par plusieurs caractères : des siphonculés, par toute la forme de la tête, par la direction de la trompe & par les an- tennes, — des nemefirines fur-tout, par le dernier article des antennes fusiformes, dont le filet n’a point d'articulation à fon extrémité. des bombyliers, par tout le port, & par tous les ca- ractères déjà mentionés aux siphonculés. , . ! \ Les vésiculeux présentent par les antennes à deux articulations, quelqu’ analogie avec Île genre décrit ; mais la trompe, qui n’exifie pas tou- jours, les en éloigne d’autant plus. La présence des palpes ou des antennules biar- ticulées, de forme particulière, offre de mème un nou- veau caractère, qui fuffit pour ne jamais les confondre avec les genres des familles voisines. ESC A P OL ST CAPME ET TE ONEN der plærucire XV Sur cette planche fe trouvent comparées quelques parties des Bombyliers avec les Rhychocéphales. "re 47 ei : ns ds « Write DU | | À. Es ON. \ LT FF | Line CZ NCA DIE . GA ” FAN j Judhs 5 7, in hocchlhalas CALLCAMCUS Sn 27 r. Le Rhynchocéphale mâle. 2. Le Rhynchocéphale femelle dé grandeur naturelle. Toutes les parties fuivantes ont été augmentées quatre fois de leur grandeur naturelle. 3. Profil de la tète de la femelle du Rhynchocé- phale, 4. Profil de la tête d’un Bombyle. ee Aile gauche de la femelle du rhynchocéphale. 6. 7. La tête du même, du mâle & de la femelle, regardée en face. 8. Aile du Bombyle. g. Tête du Bombyle regardée en face. 10.- Pied de derriere du Rhynchocéphale. 11. Pied de devant du même. 12. 13. Tête du même, vue d'en bas: 14. 15. Pieds de Bombyle. 16. Tète du même vue d’en bas MEMOIRE fur la Nature et la Formation de la Tourbe par. TL FERDINAND GIESE. Dr. et Profeffeur à Kharkow. ee" À I La tourbe est un des objets qui a mérité d’être traité dans différens tems et à différentes reprises. Les archives de la littérature, depuis Pline jusqu’à nos jours, contiennent une foule de matériaux intéressans fur cet- te production fi connue de la nature. D’après cela on devroit fuppofer qu’il ne refte rien à désirer, ni à ap- prendre fur une production connue depuis des siècles , & qui, dans beaucoup de contrées, offre tant d’avan- tages économiques» Mais un examen exact de la fom- me des connoissances déposées dans les différens ouvra- ges fur la tourbe, détruit une pareille fupposition , & prouve que ces connoiflances font insuffisantes & in- complètes. \ Ce qui pourroit nous découvrir le fecret de la formation de la tourbe dans le fein de la terre, repole en partie fur des faits inexacts, & en partie fur des faits tirés de bonne fource, mais préfentés dans um langage qui en affaiblit la validité. QL Fischer, G. 531 Observation d' un +7 ACTOR à F5 nouveau genre d' une PNEUS N'EE Ent. nouvelle famille de Dipteres du Caucase... L ; Pr KE SMITHSONIAN INSTITUTION LIBRARIES * L LUN I QUIL 30 UN 1.F5