eh > 2 sis se ne rer store LA - w -4@t. V? pret | mans LL > 4 lefele L PA Large ei don nd 2 2 prt= were Hot A en fe r “é dé 547 À LEE AR Y OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY. SALE N T4 \A, LAON Af À A1 Y L je L } L Û Qire k ! } 1 æ } D 1 k, a ! 4 n Ê J ; À à L : dé à - Ho | 4 à 21 y fi 4 À. "À TE AR | M , J2P S 1 Le tu ’, L 4 en ; ï ' MOLAL à d ' pal ? à | # 4 4 , { — | À 4 LL i ‘ L { 1 { 4 L | À | "\ . =! | | à | d At 4 Ÿ L | ù | ; gr ART | FE 2 " to: OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES. G re ele, : a de F. DUMOULIN, rue Ce imeric L L : Lyon, — Impr - OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES PAR E. MULSANT, Sous - Bibliothécaire de la ville de Lyon, | Professeur d'Histoire naturelle au Lycée , Membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts, iles Sociétés d'Agriculture , Linnéenne , et Littéraire de la même ville ; | Membre honoraire de la Société Entomologique de Stettin, Correspondant des Sociétés des Sciences de Lille, des Naturalistes de Moscou, de Halle , de Basle, d’Altenbourg, etc., cte. TROISIÈME CAHIER. —— a © me e—- 7 LYON. IMPRIMERIE F. DUMOULIN, LIBRAIRE , rue Centrale , 20. 1853. VALE CII LOCATED EN CEE CECI À MONSIEUR GEORGE SCHIOEDTE ; CONSERVATEUR DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE COPENHAGUE , Membre de l'Académie des Sciences de la méme ville, etc., etc., etc. Monsieur , \ Vos bienveillantes communications m'ont été si utiles pour mes travaux, qu’en vous adressant ces pages, je n’ai pas la pensée de me croire libéré envers vous; ce serait m'être acquitté à trop bon compte. Paissiez-vous du moins voir dans cet hommage un témoignage de ma reconnaissance, et l’assurance nouvelle des sentiments affectueux ? avec lesquels J'ai l'honneur d’être Votre tout dévoué, E, MuLsanr. ro ' ICT EL r r)'1 L EL CAE (rit LPS 0 Er I dur Gt 1h} Hanoi st 4 lu ‘ " ; 3; e_.. qu 1 . rs HE ONE (TU GO UE JT Me I'VE YÉ Trot SAVE PA ER ab onunlouthl LE Seul dou Jde ù tar. tion? ul, so esshaiff 7,491R Malais. dnt Ada SUONMOER «EOOIHOS APACHE LRTEAOME AT : P s ; 1 : av +4 L à F ! . | , RE PEN RP ER OA | PM TE NET TE AT il SFR RES Ada LS 2. me. É LA IOR ; We - : t L Le à ” ’ : é de d'HINCPE DECONTS 7 er or | 0 Pb te . + " , 174 OR FÉH LE + | } | à = : *“ ne = re : ni pe. : Su = ‘ 5 É 2 “AN Û 4 F a 1 à un RIRE Fe s L Li . “ $ | : : l +1 Ju SLI rt4 : 2 + L'eM à 4 n à l L Fe. v ré? L CRT ls ele CTIQ RIT: «x “higys 4 hr 1 Li ’ 11 , À [RP ’ 4 :% PEU UE cn 3 4 séau'tl f U 123 Hi AE AETATE sn TAN ' LL A CID PE CTI E ENS 0 MU L aie ùé | CINE ED TT > R AU + : : PS "11 V0 47 / L'= nt | OF 4 # 4 : . duo tiuNT HUE 3 f A “ i i74n€ ‘ F ‘ MU AN LRO UE é \ ; "S + Li ‘ h ” ÿ + f He P , U “ , [4 * WI PURE # . _ à | > Lu L x s LA 22 , +. SAC Je SUPPLÉMENT i = MONOGRAPRIE DES COLÉOPTÈRES TRIMÈRES SÉCURIPAPES, PRÉFACE. Trois ans à peine se sont écoulés depuis le moment où j'ai achevé le Speciès des Coccinellides, et voici que déjà j'éprouve le besoin de faire paraitre un supplément à ce travail. De nouvelles communications de MM. Perroud, de Lyon ; Jules Bourcier, Chevrolat, Deyrolle et Jeckel , de Paris ; Saucerotte, de Lunéville ; l'abbé Montrousier, de la Société des Maristes, missionnaire dans l'Australie; John Leconte et Guex , des États-Unis ; le comte de Mannerheim, de Vibourg ; Ménétriés et V. de Motschoulsky, de Saint-Pétesbourg; le docteur Schaum, de Berlin; Rosenhauer , d’Erlangen, m'ont offert un assez grand nombre d'espèces inédites pour rendre cetie publication nécessaire; elle me permettra d'apporter quelques modifications à la première pour la mettre en harmonie avec les découvertes récentes et avec les progrès de la science. Suppl Coccinellides. 1 2 PRÉFACE. Ma Monographie a été l’objet de quelques observations, mais faites en termes si bienveillants, que je serais tenté de m'en louer plutôt que de m’en plaindre. On m'a reproché : I° de n’avoir pas fait un emploi assez général des caractères tirés des parties de la bouche; 2° d’avoir établi un trop grand nombre de coupes génériques. Je demande la permission d'émettre ici quelques idées à ce sujet, non pour chercher à justifier ce qu’il peut y avoir de défectueux dans mon œuvre — personne plus que moi ne sent combien Îles travaux de l’homme sont éloignés de la perfection — mais pour exposer mes vues sur ces points de controverse. Les organes buccaux, je m'empresse de le reconnaître, fournissent parfois d'utiles ressources pour constituer, dans certaines familles, des coupes plus ou moins étendues, et je me hâte de confesser que, dans les études préliminaires de mon travail, j'ai disséqué la bouche de toutes les Coccinellides en ma possession. Cet examen est venu confirmer l’opinion dans laquelle je suis depuis longtemps, que les palpes et autres parties voisines sont loin d’offrir des caractères toujours de même valeur; ceux-ci perdent de leur importance à mesure qu’on s’adresse à des Coléoptères dont la conformation extérieure, peu différente dans la même famille, annonce dans l’organisation un plus grand degré de simplicité, et contrairement à l'opinion de Fabricius (*), ils deviennent insuffisants pour la constitution des genres. Je suis heureux d’avoir vu récemment ces mêmes principes proclamés par M. le docteur Suffrian, un de ces hormmes qui méritent de faire autorité dans la science par les soins consciencieux dont ses travaux portent l'empreinte. (!) Mihi vero instrumenta cibaria sola characteres praebent suffcientes, constantes. (Phil, entom. p. 85.) sata a Dé es 2e À LE ondes 0 tes PRÉFACE. 3 On a trop souvent, à l'exemple du professeur de Kiel, abusé du moyen de créer des genres nouveaux sur les carac- tères presque exclusifs tirés des mâächoires ou des palpes. Le plus souvent, on se borne à examiner les parties buccales de quelques espèces, parfois même d’une seule, et l'on rapporte ensuite à ce genre, constitué sur des bases si faibles, tous les insectes qui semblent s’y rattacher par les formes extérieures. Combien de fois cependant n’arrive-t-il pas que des Coléop- tères ayant entre eux beaucoup d’analogie et à peu près le même genre de vie, offrent, dans leurs organes buccaux, des différences assez importantes? Les Mélasomes, pendant longtemps, n'ont-ils pas été, sur la foi de Latreille, consi- dérés comme ayant tous les mâchoires armées d’un crochet corné? Non-seulement les parties de la bouche des insectes ne sont pas toujours d’une conformité rigoureuse chez des espèces très-voisines, mais parfois elles présentent des diffé- rences frappantes chez les deux sexes d’une même espèce. Il y a plus : dans le même individu , chez les Coléoptères herbi- vores surtout, l’une des maudibules est, en général, loin de ressembler à l’autre, et les palpes même quelquefois présentent des différences plus ou moins appréciables. Si lon ajoute que, chez les petites espèces surtout, la dessiccation opère fréqueminent, sur les parties molles des màchoires ou autres organes voisins, un raccornissement assez considérable pour en dératurer ou du moins en altérer la forme primitive, on sera amené à reconnaître que si l'étude de la bouche des Coléoptères ne doit pas être négligée, les secours tirés des pièces dont elle se compose doivent être employés avec intel- ligence ou avec une sage réserve. Quand ces organes d'ailleurs auraient, dans leur configu_ ration, une constance plus grande, doivent-ils être considérés comme fournissant des caractères prédominants? En leur 4 PRÉFACE, accordant une préférence exclusive, Fabricius, dans ses derniers ouvrages, a été entraîné à éloigner les Hanretons et les Cétoines des Scarabées de Linné, dont il les avait rapprochés dans ses premières publications ; il a été porté à réunir dans quelques-unes de ses classes, des insectes étonnés de leur voisinage. Séduit par les théories de son temps , l'illustre Entomo- logiste s'était évidemment exagéré pour les animaux articulés l'importance que peut offrir le système dentaire chez les mammifères, où plutôt il avait méconnu que, même chez les vertébrés supérieurs, les caractères tirés du tube digestif ou de ses dépendances doivent s’effacer devant ceux fournis par des organes d'un ordre plus élevé : les premiers, en effet, sont en rapport seulement avec la vie végétative; or, c’est par la vie de relation que les animaux se distinguent des plantes et s'élèvent plus ou moins dans la série des êtres. Je me suis demandé, dés le commencement de mes travaux, s’il n’était pas possible, sans recourir principalement aux parties de la bouche des Coléoptères, d'établir parmi eux des coupes génériques sur des pièces plus faciles à étudier, et surtout plus en harmonie avec les mœurs ou les habitudes de ces petits animaux. Je n’ai pas tardé à me convaincre que le système tégumentaire de ces articulés, dont les pièces nombreuses se développent ou se rapetissent suivant le genre de vie de chacun de ces êtres, peut fournir de merveilleuses ressources pour les grouper d’une manière naturelle. Ces moyens de classification offrent en outre un grand avantage, celui de pouvoir être examinés ou vérifiés par tout le monde; les caractères tirés de la bouche présentent, au contraire, dans leur étude, une difficulté plus ou moins grande pour les personnes peu exercées ; si leur examen exige la dissection, la plupart des Entomologistes, quand ils possèdent un exem- plaire unique, préférent croire l’auteur sur parole plutôt PREFACF. 5 que de s’exposer à briser leur insecte, en cherchant à con- trôler les données de l'écrivain. En se bornant à consulter les parties de la bouche, les Sca- rabéens (4teuchus, etc.) semblent se ranprocher des Cétoines par leurs mandibules impropres à la mastication ; ils sont, comme ces dernières , des insectes lécheurs. Mais les espèces créées pour la destruction des matières sordides indiquent visiblement leurs habitudes fouisseuses par le développement considérable de leur poitrine, destinée à fournir aux organes des mouvements terresires des muscles d’une plus grande puissance ; par leurs pieds robustes , leurs cuisses renflées, leurs jambes antérieures fortement dentées, leurs tarses grêles ou nuls; par leur épistome et leurs joues réunies en un chaperon destiné à faciliter l’introduction de lanimal dans le sol, et débordant les yeux pour les protéger. La direction oblique des jambes intermédiaires servant à faire distinguer, parmi ces animaux , les espèces pilulaires de celles qui ne le sont pas, ne fournit-elle pas un caractère aussi précieux et aussi naturel que les palpes ou les mächoires pourraient Île faire ? Il n'est donc plus permis d’admettre ce précepte philoso- phique de Fabricius : Les caractères de tous les genres doivent toujours être pris des mémes parties ("). Les animaux qui se rapprochent le plus les uns des autres ne sont pas toujours ceux dont les organes buccaux offrent le plus d'analogie, mais ceux qui ont entre eux les rapports les plus nombreux, surtout en partant des points de vue les plus élevés de leur vie de relation. Savoir saisir et comprendre ces harmonies, c'est avoir reçu de la Providence la noble mission d’interpréter (*) Characteres generum omninum ab ïisdem semper partibus desumendi, (Fagricits, Philos. entomol., p. 91.) ( PREFACE. ses œuvres; c'est le cachet du Naturaliste. C’est par ce lact étonnant que le génie de Linné, lorsqu'on se reporte à l’époque où il vivait, semble grandir encore à mesure qu’on s'éloigne de son siècle. C’est par ce coup-d’œil admirable, dont ses tra- vaux gardent la trace, que Latreille a laissé un nom immortel. Quand on s’écarte de ces principes, les esprits, même supérieurs, se jettent dans des idées systématiques plus ou moins singulières. Ainsi, malgré le haut degré auquel ait pu s'élever le savant Erichson par ses remarquables ouvrages, je serais bien étonné si la manière fantastique dont il a disposé les Lamellicornes, par exemple, était jamais avouée par la Nature. La question relative aux limites des genres restera proba- blement longtemps encore un sujet de discussion entre les Naturalistes. Les coupes génériques établies par Linné sur un ombre assez restreint d’insectes et d’après des caractères très-généraux, ont dû nécessairement être divisés à mesure qu’on a découvert un plus grand nombre d'espèces, et que celles-ci ont été l’objet d’études plus spéciales. Les genres linnéens sont devenus pour la plupart les représentants d’une Tribu ou grande famille. Celui de Coccinella est un de ceux dont le morcellement a été le plus tardif : la presque simili- tude de ces insectes, dans leurs formes extérieures, semblait rendre ce fraclionnement moins nécessaire; dans tous les cas , elle en augmentait les difficultés. ingagé presque involontairement dans le travail monogra- phique ayant ces insectes pour objet; condamné à rendre reconnaissables autant que possible les neuf cents espèces décrites dans mon ouvrage; obligé de lutter contre divers obstacles, résultant : les uns, de la simplicité d'organisation de ces Coléoptères, ou du moins des faibles modifications des formes de leurs corps : les autres, de la variation souvent si singulière du dessin ou de la couleur de leur robe, il m'a PRÉFACE. 7 fallu, pour accomplir cette tâche, entrer dans des détails minutieux. À défaut de ce génie que la Providence départit à un si petit nombre d'élus, j'ai tâäché d'apporter dans cette œuvre une certaine dose de palience el de la conscience dans les recherches. Celles-ci m'ont permis de partager la Tribu des Trimères Sécuripalpes en familles, en branches et souvent même en rameaux. Ces divisions successives ont non seulement pour but, dans mon espril, de mieux faire connaître la marche de la Nature, mais de fournir aux personnes qui trouveraient le nombre de mes coupes géné- riques trop considérable, la facilité d'en restreindre le chiffre saus rien changer à la disposition générale de l'ouvrage. Aux yeux de ces Entomologis'es réservés, mes noms de genres peuvent passer pour les représentants des lettres A, B, C, elc., employées par d’autres auteurs comme des moyens de repère dans des groupes t10p nombreux. Toutefois, je dois l’avouer, j ai été entrainé à fractionner les branches et les rameaux de chaque famille, moins par celté tendance naturelle qui nous porte à spécialiser des le moment où nous approfondissons davantage un sujet ; moins surtout par le désir futile de créer des coupes nouvelles, aue par mes idées sur les limites des genres. Dans mon opinion, ils ne doivent comprendre que des espèces ayant entre elles une grande ressemblance de caractères et de formes. Le nombre des coupes établies dans mes premiers volumes sur les Coléoptères de France, parut de prime abord exagéré à plusieurs Entomologistes. Combien de ces coupes cependant, basées sur une espèce unique, n’ont-elles pas vu, depuis mes publications , leur établissement justifié par des insectes qui sont venus s’y rattacher, depuis les récentes explorations ou conquêtes de la science? Je serais bien étonné si la plupart des genres de Coccinellides qui paraissent aujourd'hui super- flus, ne recevaient pas un Jour de Pavenir une pareille 8 PRÉFACE. sanction, si même la création d’un certain nombre de coupes nouvelles ne devenait nécessaire. Des formes inconnues ou non signalées encore, correspondant à des mœurs ou à des habitudes particulières, provoqueront toujours la création de genres nouveaux; or, qui pourrait dire d'une manière approximative à quel chiffre s'arrêtera le nombre des insectes existant sur la terre, et celui des types plus ou moins singu- liers qui restent à s'offrir à nos yeux? Plus on avance dans le champ des découvertes, plus il semble fuir dans un horizon sans limites; à la vue des merveilles sans nombre qui se montrent à lui, l’homme attaché au culte de la Natureen est presque à regretter son inépuisable fécondité. Obligé chaque jour de restreindre le cercle de ses études, dès le moment où il veut les approfondir davantage, il scntle néant et la vanité de sa science et la puissance infinie de Dieu, et dans le juste sentiment de sa faiblesse et de son impossibilité à connaitre jamais toutes les œuvres du Créateur, il est à chaque instant forcé de s’écrier dans un transport d’admiration : O Jevohah , quim magna sunt opera tua! TE QE CPE 7 —— _ SUPPLÉMENT A EA : MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. Page 2. — La découverte de quelques espèces de Chilocoriens ayant le dessus du corps garni de duvet, doit faire modifier de la manière suivante les caractères du premier groupe, celui des GYmno- SOMIDES. CaRACTÈRES. Élytres glabres ; parfois cependant exceptionnelle- ment garnies, soit près des épaules seulement, soit plus rarement sur toute leur surface, d’un duvet plus ou moins clair-semé, chez quelques espèces ayant la partie antérieure de la tête en forme de chaperon. Page 9. — A la fin de la page, ajoutez après l'E. Escuscaocrzn décrite dans l’appendice, p. 1,009 : 4. Eriopis heliophila. — Oblongue. Prothorax noir, orné d’une bordure latérale et de deux taches orbiculaires jaunes ou d’un jaune lestacé : l’une, liée au milieu du bord antérieur : l’autre, au devant du milieu de la base. Elytres jaunes ou d’un jaune testacé, parées d’une bordure suturale liée dans sa seconde moitié à un anneau isolé des bords externe el postérieur , et d’une lache prolongée du calus à cet anneau, noirs. ETAT NORMAL. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure Jaune ou d’un jaune testacé, de largeur uniforme, couvrant en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire et le dixième externe de la base ; 10 SUPPLÉMENT orné sur la ligne médiane de deux taches orbiculaires de même : couleur : celle de devant, égale au quart de la largeur, liée au bord antérieur vers lequel elle est tronquée : la postérieure, à peine moins petite, complète, située au devant de l’écusson. Ælytres jaunes ou d’un jaune testacé, ornées d’une bordure suturale, d’un anneau et d’une tache naissant du calas, noirs : la bordure suturale, un peu plus large sur chaque élytre que l’écusson qu’elle embrasse jus- qu’à la base, prolongée jusqu’au milieu de la longueur d’une manière presque uniforme ou en se renflant légèrement dans le milieu de cette distance, un peu rétrécie ensuite jusqu’à l’extrémité, formant, à partir du milieu, le côté interne de l’anneau : celui-ci inégalement plus large, anguleusement avancé en devant vers le milieu de la largeur, distant du rebord, à son côté externe , d’un sixième en- viron de la largeur, séparé par un espace à peu près égal à Ja partie postérieure de l’angle sutural : la tache, en espèce de triangle dont le côté le plus long regarde le bord externe, naissant du calus, longitudinalement étendue jusqu’à la partie antérieure anguleuse de l’anneau, avec laquelle elle se lie ou à peu près, distante de la bordure suturale vers son angle interne, d’un sixième ou presque d’un cinquième de la largeur. Long. 0,0045 (2 1.) Larg. 0,0024 (1 1/5 1.). Corps oblong. Tête noire, avec le côté externe des mandibules, les joues , le bord du labre et de l’épistome d’un jaune testacé Antennes et palpes de même couleur, à extrémité noire ou obscure. Ecusson triangulaire, noir. Elytres assez faiblement élargies jusqu’aux trois cinquièmes de la longueur, subarrondies ou en ogive obtuse à l'extrémité. Dessous du corps noir : Epimères des médi et postpectus blanches. Pieds noirs. Elle a été découverte dans les environs de Quito (République de l’Equateur), par M. J. Bourcier. Cette espèce, par son faciès, semble lier les Eriopis au genre Adonia, dont elle s'éloigne néanmoins par l’absence des plaques abdominales. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 11 Page 10. — 2. Hippodamia xanthoptera Obs. Suivant M. de Motschoulsky, elle ne serait qu’une variété de l'A. 13-punctata. Elle présente parfois les élytres marquées de quelques points noirs ; mais ordinairement celles-ci sont sans taches, 3. Hippodamia racermosa. — Oblongue. Prothorax noir, paré au moins latéralement d’une bordure blanche étroite. Elytres d’un roux jaune, ornées chacune d’une bordure transversale et de trois taches, noires : la bande, naissant des côtés de l’écusson, prolongée un peu obli- quement jusqu’au quart, puis transversalement dirigée jusqu’au rebord, en émellant en avant un rameau assez large sur le calus : les première et deuxième taches, liées vers la moitié de la largeur , divergentes pos- lérieurement : l’interne, plus longue, plus antérieure et moins prolongée en arrière : la troisième, obtriangulaire, aboutissant postérieurement vers les neuf dixièmes de la suture. Etat NORMAL. Prothorax noir; paré en devant et sur les côtés d’une bordure étroite, d’ua blanc flavescent : l’antérieure, trifeston- née en arrière : chacune des latérales, à peine rétrécie dans son milieu. Elytres d’un roux jaune ou d’un jaune orangé , ornées cha- cune d’une bande transversale irrégulière, liée à l’écusson, et de trois taches noires : la bande, naissant de la base ou des côtés de l’écusson, couvrant le premier huitième de la suture dont clle s'éloigne ensuite en se prolongeant jusqu’au quart de la longueur et du sixième interne environ de la largeur, puis transversalement prolongée jusqu’au rebord externe qu’elle laisse intact ; comme terminée à son extrémité externe par une tache ponctiforme , la débordant un peu en avantet surtout en arrière, émettant en avant un rameau couvrant le calus, avancé presque jusqu’à la base, égal à plus du quart de la largeur d’un étui : la première tache élargie d’avant en arrière,;@iriforme , presque liée aux trois cinquièmes postérieurs de la bande, ebliquement dirigée d'avant en arrière et de dehors en dedans, prolongée presque jus- qu'aux trois cinquièmes de la longueur, séparée de la suture par un espace égal au sixième de la largeur, dans le point où elle est le plus voisine de celle-ci, couvrant jusqu'aux trois cinquièmes de la largeur [2 d SUPPLÉMENT dans sa partie la plus rapprochée du bord externe ; la deuxiéme, pres- que carrée ou ovalaire, liée à la première vers la moitié du côté ex- terne de celle-ci, obliquement dirigée vers le bord externe, formant avec la premiére une sorte d’accent circonflexe , couvrant depuis les deux cinquièmes ou un peu plus jusqu'aux cinq neuvièmes de la longueur : la troisième, presque obtriangulaire, couvrant en devant les quatre cinquièmes médiaires de la largeur, naissant aux cinq sep- tièmes de la longueur, un peu obliquement dirigée vers les neuf dixièmes de la suture qu’elle atteint à peine ou n’atteint pas. Long. Om,0049 (2 1/81.) Larg. Om,00:3 (4 4/2 1.) Corps oblong; médiocrement convexe; pointillé; luisant en des- sus. Téte noire , avec les joues et une bande longitudinale plus large bordant les trois quarts antérieurs du côté interne des yeux, d’un blanc flavescent : labre d’un roux testacè. 4ntennes et palpes de cette dernière couleur , avec l’extrémité obscure. Dessous du corps noir , avec les épimères des médi et postpectus, blanches. Pieds noirs : extrémité des jambes de devant et tarses antérieurs d’un fauve testacé. PATRIE ? (collect. V. de Motschoulsky ). Obs. Je n’ai vu que l’un des sexes. Les taches des élytres, chez d’autres exemplaires, pourraient peut-être se montrer un peu moins développées. Page 37. — 1. 4nisosticta novemdecin-punetata; Lin. Larve. Tête d’une pâle couleur de chair ; parée à sa partie posté- rieure d’un bandeau noir, trilobé en devant. Corps suballongé ; de douze anneaux ; subgraduellement rétréci d’avant en arrière, sur- tout à partir du quatrième segment; offrant les anneaux thoraciques plus grands : le premier de ceux-ci, d’une pâle couleur de chair; marqué en dessus de deux lignes longitudinales brunes, sensiblement divergentes d'avant en arrière; noté près des bords latéraux d’une tache de même couleur garnie de points piligères : les deuxième et A LA MONOGRAPUIE DES COCCINELLIDES. 13 troisième de même couleur que le premier , ornés chacun de deux grosses taches juxta-médiaires d’un brun noir, subverruqueuses ct garnies de poils couris : ces anneaux, marqués soit sur les côtés, soit entre ceux-ci et chaque tache juxta-médiaire , d’une autre tache brune, garnie de points piligères : les anneaux suivants, également d’une pâle couleur de chair, bordés de brun ou brunâtre en devant et en arrière, et parés chacun de deux taches juxta-médiaires d’un noir brun, subverruqueuses et garnies de poils, ornés de chaque côté d’une autre tache brune : les différentes taches de cette dernière couleur assez étendues pour faire paraître les anneaux bruns, ornés de trois taches couleur de chair. Dessous du corps d’un cendré bleuà - ‘tre et livide. Cuisses et jambes, couleur de chair, pâle à la base, brunes à l’extrémité. On la trouve, ainsi que l’insecte parfait, sur les plantes des marais et des lieux humides. Page 10. — 2. Adonia miutabilis : SCRIBA. — Ajoutez après la Var J. Var K, Premier, deuxième el troisième points noirs des élytres dilatés et unis en forme de tache trilobée, et quatrième et cinquième points unis en forme de tache obcordiforme ou bilobée postérieurement et liée par sa parte antérieure à la tache trilobée. ( Abyssinie — collect. Saucerotte.) Var L. Premier, deuxième et troisième points noirs des élytres dilatés et unis en forme de tache trilobée : le deuxtème ou celui qui consiitue lu partie posléro-interne de celle tache, prolongé jusqu’à l’écusson. (Indes — collect. Deyrolle.) Oss. Les points postérieur: sont tantôt libres, tantôt unis, Dans ces variétés exoti- ques , chacun des points blancs du prothoïax s’avance ordinairement jusqu’à la bordure blaiche antérieure, eu sorte que la partie noire forme quatre branches dirigées en avaut, Chez l'exemplaire de la collection Deyrolle provenant des Indes, les pieds sant égalemeut en grande partie testacés ; mais les genoux antérieurs, les deux cin- quièmes externes des cuisses inlermédiaires et les cuisses postéricures, moins lus trochantcrs, sont noirs. 14 SUPPLÉMENT Page 46. — Adonia strigata. — Celte jolie espèce, que j'ai pu voir en nature, grâce à l’obligeance de M. le comte de Mannerheim, appartient, ainsi que je le supposais, au genre 4donia. Page 50. — Ajoutez à la synonymie de l’#daliaobliterata, LanNE : Coccinella decas, L. von B&ck , Beytr. z. baier. Insect. Faun. p. 16. pl. 4. fig. 20. Page 52. -- 4, Adalia fasciato-punetata ; FALDERMANN. — Ajoutez aux variations du prothorax : y: Prothorax offrant de plus que daus l’état normal une tache flavescente cou- vrant Le cinquième ou le quart médiaire de la base, peu prolongée en avant, { Collect. Motschoulsky.) Page 54. — Ajoutez à la synonymie de l’Ædalia hyperborea. Etat normal : Acemgt. Voyage au Cap-Nord, etc. trad. de l'angl. (par M. Petit-Radel) et revu par J. Lavallée, t.3. pl. 3. fig. 7. Page 70, ligne 3. — Rectifiez de la manière suivante la synony- mie de la Bulaea 19-notata. Coccinella Lichatschewii, Hummer, Essais n° 6. p. #3. suivaut Gebler, Coccinella 19-notata (Steven), Geucen, Bemerck ueb. die Iasect, sibir. ir Lrenesour’s Reise t. 2, (1830) p. 225.14, — Id. Vezcich. etc. in Bullet. de la soc. impér. des Natur. de Mosc. (1848) n. 3. p. 59. — Farvenm. Faun, transcaucas, 2. p. 409.— Kaynic&i, Enumer.Coleopt etc. ir Bullet. dela soc. np. des Nat. de Mosc.t,8 (4832) p.177 — Des. catal. (4837) p. 457. Coccinella salina (Steven, olim) suivant Gebler. Coccinella 49-maculata, (Hummel) Des. catal, p. 457. Coccinella pallida (Friwaldsky) suivant Rosenhaner, et d’après un exemplaire adressé à ce savant par A, Criwaldsky lui-même. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES,. 15 Page 81. — Après l’Harm, arcuata FABRICIUS, ajoutez : Oss. La Cocc. effusa, Enicus. Beytr, zur Insectenfaun., von Angola, in Wiegemanw’s Arch. f. Naturg. t. 9. ire part. p. 266. 121, est trés-voisine de l'Harm arcuata Fasr. suivant M. le d’cteur Schanm, Bericht, etc, Berlin, 1852, p. 213. Page 87. — Après la description de l'A. 12-maculatn, GEBLER, ajoutez . Ogs. J'ai vu dans la collection de M. Motschoulsky une variété de celte espèce, dont voici la description : Prothorax flave; paré de deux taches noires, laissant de couleur foncière une bande dorsale et une bordure périphérique : celle-ci , dilatée en forme de tache carrée, près des angles postérieurs. Elytres flaves; à première tache ou humérale liée à la suturale antérieure, enclosant à la base, sur les côtés de l’écusson, un espace semi-circu - laire : la tache suturale intermédiaire, tronquée en devant, aux trois cinquièmes de la longueur, et avancée sur la suture en forme de bordure graduellement rétrécie : troisième et quatrième taches, unies, constituant une bande transversale bifestonnée en devant, en ligne droite à son bord postérieur , à peine prolongée jusqu’à son bori externe, en parlant de la suture : quatrième tache, tronquée en devant et réduite à une tache semi-orbiculaire : la suturale posté- rieure, formant de chaque côté de la suture une tache cordiforme. Pieds d’un rouge ou d’un fauve testacé, avec quelques taches noirâ- tres, et l’arète des cuisses et des jambes variablement noirâtre. Page 90 : 128 Harmonia punctata. — Prothorax noir sur ses deux tiers médiaires, jaune sur les côtés. Elytres noires, marquées de points assez gros, séparés par d’autres plus petits. Long.0,0052 (2 1/31.). Larg. 0,0039 (1 3/4 1.). Corps ovale. Tête, antennes et palpes d’un jaune peu vif. Prothorax 16 SUPPLÉMENT noir sur ses deux tiers médiaires : cette partie noire, couvrant en devant toute la partie comprise entre les sinuosités ; jaune ou d’un jaune peu vif sur les côtés. Ecusson noir. Elytres étroitement rebor- dées; d’un noir luisant, marquées de points assez gros, peu rappro- chés; finement ponctuées entre ceux-ci. Repli d’un rouge testacé pâle, extérieurement bordé de noir. Dessous du corps et pieds d’un rouge flave ou d’un flave testacé rougeître, plus pâle ou plus jaune sur les côtés du ventre. PATRIE : les parties boréales de l’Inde (collect. Deyrolle). Page 93 : 165 Harmonia Billieti. — Ovale. Prothorax d’un jaune flave sur les côtés, avec la partie médiaire notre. Elytres d’un jaune flave , ornées d’une bordure suturale, et chacune de trois bandes transverses, noires : la première, fortement arquée en arrière, pro- longée depuis l’écusson jusqu’au calus huméral : la deuxième vers la moitié, rétrécie prés de la suture, puis anguleusement dilatée : la troisième près de l'extrémité : celle sorte de réseau divisant la surface de chacune en six aréoles: quatre,suborbiculaires près de la suture: deux, liées au bord externe : l’humérale irrégulière : l’autre triangulaire, Long. 0,0042 (1 7/8 1.). Larg. 0,0030 (1 2/3 |). Corps ovale ; pointillé ; luisant. Téte d’un jaune flave; ornée sur sa partie postérieure d’un bandeau noir bifestonné. Antennes ct palpes d’un jaune rougeâtre. Prothorax d’un jaune flave sur les côtés, noir sur la partie médiaire : celle-ci, égale en devant à l’espace compris entre le milieu d’un œil et l’autre, parallèle jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes, gradueliement élargie ensuite jusqu’à la base, dont elle couvre environ les deux liers médiaires, laissant près du hord antérieur une bordure flave, étroite, qui doit manquer chez la ?. Elytres d’un jaune flave, parées d’une bordure suturale et cha- cune de trois bandes transverses, liées à cette dernière , noires : la première naissant près de l’écusson , en demi-cercle prolongé en ar- A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 17 rière jusqu’au tiers environ de la longueur des élytres,anguleusement prolongée à son bord postérieur, vers les trois cinquièmes de la lar- geur , terminée sur le calus huméral : la deuxième , naissant un peu après la moitié de la bordure suturale, transversalemen dirigée un peu en avant, presque jusqu’au bord externe, rétrécie vers le quart interne, anguleusement dirigée en arrière vers la moitié de son bord postérieur , et vers les trois cinquièmes de son bord antérieur, liée par ce dernier point à la bande anté- ricure, arrondie à son extrémité externe : Ja troisième, liée à la bordure suturale vers les quatre cinquièmes ou un peu plus, en arc transversal dirigé un peu en avant et presque prolongé jusqu’au bord externe, anguleuse un peu après la moitié de son bord antérieur et presque liée par ce point à la partie anguleuse du bord postérieur de la précédente : cette sorte de réseau, divisant la surface de chaque élytre en six aréoles d’un jaune flave : quatre, suborbiculaires le long de la bordure suturale : la dernière de celles-ci plus irrégulière , presque obtriangulaire, terminale : deux, le long du bord externe : la première, naissant du tiers externe de la base , presque parallèle jusqu’au sixième , puis anguleusement dilatée en dedans , couvrant le bord externe jusqu’à la moitié : la deuxième, couvrant ce bord des quatre septièmes aux trois quarts, en triangle transverse, liée à la troisième tache juxta-suturale. Dessous du corps noir : épimères du médipectus flaves. Pieds d’un jaune rougeître. PATRIE : les provinces boréales des Indes Orientales, ‘collect. Dey- roile ). J'ai dédié cette espèce à M. Claudius Billiet, dont l’étude des insectes charme quelquefois les loisirs, mais qui, sous le pseudonyme de Antoni Rénal , s’est acquis parmi nos poètes lyonnais un nom plus glorieux. Page 94. Cocinella transgressa. Briévement ovale. Prothorax noir, avec le bord antérieur et les côtés largement d’un flave testacé : ceux-ci marqués d'un point notirâtre. Elytres d’un flave testacé, ornées d’une Suppl. Coccinellides. 2 18 SUPPLÉMENT ordure suturale et d’une bande irréqulièrement transversale, prolongée des quatre septièmes de la suture à la moitié du bord externe. ETAT NORMAL. Prothorax noir, avec les côtés flaves ou d’un flave testacé : la partie noire, couvrant les deux tiers médiaires de la base, rétrécie d’arrière en avant en arc rentrant, avancée jusqu'au sixième antérieur de la longueur, qui reste flave ou d’un flave testacé ; offrant sur les côtés une bordure ovalaire flave ou d’un flave testacé, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, couvrant le sixième externe de la base, marquée d’un point noirâtre ou obscur, près du bord latéral, vers les deux tiers dela longueur. Elytres flaves ou d’un flave testacé, ornées d’une bordure suturale et chacune d’une bande irrégulièrement transversale, noires ou d’un brun noir : la bordure suturale , à peine plus large que l’écusson, à sa base, peu sensiblement élargie jusqu’à la bande transversale, réduite, après celle-ci, au rebord sutural : la bande, naissant vers les quatre septièmes de la suture , où elle égale environ un quart ou un cin- quième de la longueur, dirigée vers la moitié du bord externe, échancrée à son bord antérieur entre la suture et la moitié de la largeur, bissinueuse à son bord postérieur. Long. 0,0036 (1 2/3 L.). Larg. 0 0026 (1 2j51.). Corps brièvement ovale ; médiocrement convexe ; pointillé ; luisant en dessus. Téte, palpes et antennes d’un flave testacé. Prothorax légèrement bissinueux à la base ; très-étroitement relevé en rebord sur les côtés. ÆEcusson noir. Elytres subarrondies aux épaules; étroitement rebordées sur les côtés ; offrant vers les trois cinquièmes. leur plus grande largeur, en ogive postérieurement. Dessous du corps d’un noir brun : côté externe des plaques abdominales peu marqué. Pieds d’un flave testacé. Patrie : les régions boréales des Indes, (collect. Deyrolle). Ogs. Peut-être la bande transversale des élytres est-elle quelque- fois réduite à une tache suturale et à deux taches plus ou moins isolées, sur chaque élytre. Die mn OP RS 5. 1. A LA MONOGRAPLIE DES COCCINELLIDES, 19 Page 109. — Ajoutez à la synonymie de la Coccinella nivicola : Ménérriès, Insectes du voyage de Middendorff, p. 13. n. SO. Page 111. 188 Coeccinclla franciscana. Brièvement ovale. Prothorax noir, paré aux angles de devant d’une tache 1rréguliérement quadrangu- laire d’un blanc flavescent. Elytres rousses ou d’un roux fauve, ornées de chaque côté de l’écusson d’une tache plus jaunâtre, parées sur celui- ci d’une tache scutellaire noire égale en largeur à la base dudit écusson, une fois plus longuement prolongée que celui-cr, sur une largeur égale, avec le reste du rebord sutural obscur. Epimères des médi et postpectus, d’un blanc flavescent. © Tête ornée sur le milieu du front d'un bandeau transversal d’un blanc flavescent. Long. 0,0063 (2 7/8 1.). Larg. 0,0043 (21.). PATRIE : la Californie, (collect. Chevrolat). Ogs. Peut-être n’est-ce qu’une variété de la Coccinella californica, p. 110, dont elle diffère par l'existence de la bordure prothoracique antérieure et par les épimères du postpectus, également blanches, Page 114. — Ligne 1?, après Coccinella confusa , WIkD£EMANN , ajoutez : Zoolog. Mag. t. 2, 4er cah. p. 72, n. 141. Page 126. — Ajoutez à l’état normal: Coccinella racemosa, Germar, Beytrag ir Linnea entomol. t. 3. p. 245. 181. que j'avais soupçonné devoir se rattacher à cette espéce, (Voy. Scuaum, Bericht, 1852, p. 243. Page 134. — Ajoutez à la synonymie de l’AÆnatis 15-punctata, OL1v. : Coccinella consentanea, Srurs, catal, suivant M. Rosenhauer, 20 SUPPLÉMENT Page 135. 4. Anatis thihetina. Ovale. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une tache flave, étendue en devant jusqu'à la sinuosité postocu- laire et prolongée jusqu'aux deux tiers de la longueur. Élytres d’un jaune testacé, ornées d’une bordure suturale, de trois bandes transversales (la première, ordinairement interrompue au côté interne: la dernière, apicale) et d’une bande longitudinale passant sur le calus et prolongée jusqu’à la deuxième bande transversale , noires : ce réseau partageant la surface de chaque élytre en cinq aréoles dont les première et deuxième juxta-suturales souvent unies. ÉTAT NORMAL. Prothorazx noir, orné de chaque côté d’uue tache flave, irrégulièrement pentagonale, couvrant le bord antérieur depuis l'angle de devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, couvrant les deux tiers environ du bord externe en laissant le rebord au moins en partie noir, transversalement coupée à son bord postérieur, subarrondie ou plutôt anguleuse du côté intérieur dans le milieu de son côté in- terne. Elytres d’un jaune testacé, ornées d’une bordure suturale iné- gale, et chacune d’un rebord externe, de deux bandes transversales dont la première souvent interrompue, d’une bande apicale et d’une bande longitudinale prolongée du milieu de la base à la deuxiéme bande transversale, noires : la bordure suturale, inégalement étroite, dilatée dans ses points de jonction avec les bandes transversales ct apicale : la bande transversale antérieure, liée au rebord externe, vers le tiers de la longueur, étendue jusqu’à la bande longitudinale en se dirigeant faiblement en avant, souvent interrompue entre ladite bande longitudinale et la suture, mais en laissant sur celles-ci des traces plus ou moins prononcées de son existence : la deuxième bande transversale, un peu sinucusement étendue du bord externe à la suture, un peu avant les deux tiers de la longueur: la bande apicale, couvrant le septième de la longueur: la bande longitudinale, pro- longée du milieu de la base presque au milieu de la deuxième bande transversale, mais un peu plus rapprochée du bord externe que de la suture, élargie de la base à la bande transversale antérieure, ré- irécie dans son milieu entre la première bande transversale et la A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. PE deuxième : ce réseau noir divisant la surface de chaque élytre en cinq aréoles : deux basilaires: deux médiaires (dont l’interne est souvent unie avec l’antérieure interne): la cinquième subtransversale, prolon gée de la bordure suturale au rebord externe, arrondie 4 son côté interne. Long. 0,0056 (2 1/21.). Larg. 0, 0039 (1 3/4 1 ). Corps brièvement ovale ; convexe; pointillé ; luisant, en dessus. Tête d’un blanc flave, ornée d’une tache noire obtriangulaire, située sur l’épistome et divisant presque le front en deux taches blanches ; marquée d’une tache également noire sur la majeure partie médiaire du labre. Palpes et antennes d’un jaune testacé: celles-ci, à massue moins claire ou plus obscure. Prothorazx très-étroitement rebordé sur les côtés ; en arc dirigé en arrière, à la base; à angles postérieurs peu émoussés. Ecusson noir. Elytres largement en ogive postérieurement ; relevées en gouttière étroite, sur les côtés. Repli peu incliné ; d’un jaune testacé, cxtérieurement bordé de noir, et marqué de deux ta- ches de même couleur correspondant à l’extrémité des deux bandes transversales, Dessous du corps noir. Epimères du médipectus d’un jaune testacé. Pieds noirs: genoux et partie inférieure des jambes de devant, extrémité des autres jambes et tarses, d’un jaune testacé : dernier article des tarses postérieurs, obscur. PATRIE : le Thibet, (collect. Chevrolat.) Oss. Elle se rapproche des Mysia par la forme de ses antennes. Genre F’odella, VoDELLE. CARACTÈRES. Massue des antennes à articles allongés. Ongles bifides” Plaques abdominales en demi-cercle prolungé presque jusqu’à l’extré- mité de l’arceau. Ce genre nouveau qui doit prendre rang parmi les Myziates, se distingue de tous les autres par deux caractères qui lui sont particu- liers, fournis, l’un, par les ongles, l’autre par les plaques abdomi- nales, L’exemplaire unique qu’il m’a été donné de voir avait les 22 SUPPLÉMENT antennes incomplètes, mais la place qu'il doit occuper n’est pas douteuse ; il est voisin du genre Anatis. 1. Vodella impressa. Subhémisphérique. Prothorax marqué d’une fosselte longitudinale prés des côtés; nor, avec les angles de devant livides. Elytres ornées, vers les deux septièmes de la longueur, d’une bande transversale noire ou brune, presque linéaire, arrivant à peine jusqu'à la suture ; d’un jaune roux en devant de cette bande, d’un roux rougeûtre postérieurement à celle-ci. Long. 0,0051 (2 1/4 1.1. Larg. 0,0045 (2 1.). Corps subhémisphérique; luisantou brillant en dessus. Téle rousse ou d’un roux testacé, parée sur la partie postérieure d’un bandeau noir, échancré en arc, couvrant les deux cinquièmes postérieurs du côté interne des yeux. Æntennes et palpes d’un roux testacé : les pre- mières à massue noire. Prothorax bissinueux à sa partie antérieure, avec les angles avancés en forme de dent; peu élargi, et presque en ligne droite, d’avant en arrière; subarrondi aux angles postérieurs ; en angle très-ouvert et dirigé en arrière, à la base; peu convexe ; pointillé; muni d’un rebord étroit, sur les côtés; marqué, près de ceux-ci, d'une dépression ou fossette longitudinale n’atteignant ni le bord antérieur ni la base; noir, paré aux angles de devant d’une tache ou bordure livide. Æcusson noir. Elytres subarrondies aux épaules, subparallèles ensuite jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers, arrondies postéricurement ; de deux cinquièmes plus larges au tiers de leur longueur que le prothorax; rebordées ou munies laté- - ralement d’une gouttière très-étroite et presque réduite à un rebord; convexes; marquées de. points peu rapprochés; ornées d’une bande transversale noirâtre, presque linéaire, naissant des deux septièmes du bord externe et peu distincte après le tiers interne de la largeur ; d’un jaune roux au devant de cette bande, d’un roux rougeâtre après celle-ci, maïs parfois passant au jaune roux vers l’extrémité. Dessous du corps et pieds d’un roux testacé. Plaques abdominales en demi cercle atteignant ou à peu près le bord postérieur du premier arccau. Ongles bifides ou bifurqués à l'extrémité. PATRIE : Cayenne, (collect. Deyrolle). A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 7 Page 110. — Ajoutez à la synonymie de la Coccinella ramosa, ligne 7 : Geeuer, Verzeichniss, etc. in Bullet de la Soc. imp. des Natur.de Vosc, t. 21, 1848, p. 60. 16. Page 145. — Dernière ligne, au lieu de Cocc. bis-quitata, lisez : Cocc. bis-7-quttata. Page 147. 45 Calvia flaccida. Subhémisphérique. Prothorax d’un flave roux sur le dos, graduellement et largement d’un blanc flavescent sur les côtés. Elytres d’un roux flave, ornées chacune d’un nœud juxta- marginal, au tiers de la longueur , formé par le croisement de quatre courtes lignes blanchätres, el parées d’une ligne raccourcie et oblique de même couleur. Long, 0,009 (2 2/3 LE Large, 0,005 (2 1.). Corps subhémisphérique; pointillé; luisant, en dessus. Téfe, palpes et antennes, d’un jaune testacé. Prothorax à peine rebordé et légère- ment moins déclive sur les côtés ; faiblement émoussé aux angles postérieurs ; d'un roux livide ou d’un jaune testacé sur le disque, graduellement d’un blanc flavescent sur les côtés. Ælytres d’un sixième environ plus larges en devant que le prothorax; convexes ; d’un roux flave ou d’un jaune testacé roussâtre; ornées chacune: 1° vers le liers de la longueur, sur une rangée de petits points corres- pondant au bord interne du repli, d’une sorte de nœud formé par quatre lignes blanchätres croisées dans ce point et figurant presque une sorte de 8 incomplet : l’interne antérieure naissant du calus : l’interne postérieure prolongée jusqu'aux quatre cinquièmes ; parées en outre d'une ligne obliquement et subsinueusement longitudinale, presque liée postérieurement avec la dernière précitée et avancée jusqu'aux trois septièmes de la longueur et le quart interne de la largeur. Dessous du corps et pieds d’un flave roussâtre ou testacé. ParRiE : les régions septentrionales de l'Inde, (coll. Deyrolle). 24 SUPPLÉMEN'E Page 158. — Ligne 24, après : avec une autre partant du calus, ajoutez : , noires. Page 160. — Ligne 20, après Mellyi; au lieu de Ovale-oblong, lisez : Ovale-oblonque. Page 166. 5. Halyzia sauscrita. Ovale, Prothorax et élytres d’un jaune roux: le premier, avec une ligne médiaire et les côtés, blancs: les secondes, ornées chacune de neuf taches et de deux lignes, également blanches: cinq taches le long de la suture: la premaère attenante au quart de la base: la dernière à l'extrémité : trois, en partie dans la gouttière (à l'épaule, et vers le tiers et à partir de la moitié) : la neuvième, pres- que au milieu de l’élytre vers les quatre cinquièmes: les deux lignes, naissant de la base: l’interne, du milieu de celle-ci , presque liée à la troisième tache juxta-suturale: l’exlerne, prolongée presque jusqu'aux deux tiers, entre la ligne précédente et la rangée juxta-marginale. ErAT NORMAL. Prothorax et élytres d’un roux jaune ou d’un jaune roux: le prothorax orné d’une ligne médiaire et, de chaque côté, d’une grosse tache ovalaire, blanche ou d’un blanc sale: la ligne, ré. trécie dans son milieu : chaque tache, égale dans sa plus grande lar- geur, au quart de celle de ce segment, translucide près des bords, sinuée à son côté interne , et paraissant marquée d’un point roux jaune, vers le milieu du bord latéral: les élytres parées d’une bordure suturale blanchâtre, et chacune de neuf taches et de deux lignes, blanches : cinq taches le long de la suture et isolées de cette dernière: la première liée à la base, vers le quart interne de celle-ci, prolongée jusqu’au dixième, ordinairement unie ou presque unie à la deuxième: celle-ci, trois fois aussi longue que large, prolongée jusqu'aux deux septièmes : les troisième, quatrième et cinquième, subarrondies: la troisième, aux trois seplièmes: la quatrième, un peu avant les deux tiers : la cinquième, à l’extrémité: les sixième, septième et huitième, en partie dans la gouttière, le long du bord externe: la sixième A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 95 humérale : la septième, en ovale oblique, vers le tiers de la longueur: la buitième, allongée, de la moitié presque aux trois quarts: la neu- vième, subarrondie, aux quatre cinquièmes de la longueur, presque sur le milieu de l’élytre, un peu plus rapprochée de la suture que du bord externe, un peu en dehors dela rangée juxta-suturale : la première ligne, naissant de la moitié de la base, prolongée jusqu’à la troisième tache juxta-suturale, avec laquelle elle se lie : la deuxième ligne, liée à la base avec le côté interne de la tache humérale, longitudinalement prolongée sur les trois cinquièmes de la largeur à partir de la suture, jusqu'aux deux tiers environ de la longueur. Long. 0,0051 ( 2 1/4 1.). Larg. 0,0033 (1 1/2 1.), _ Corps ovale; médiocrement convexe, superficiellement pointillé sur le prothorax, ponctué sur les élytres. Tête d’un blanc roussâtre. Antennes et palpes d’un flave roux: les premières, à dernier article noir. Prothorax subarrondi aux angles postérieurs: bissinueux à la base. Ælytres ovalaires, en ogive assez étroite dans leur seconde moitié ; relevées latéralement en une gouttière égale environ au septième de la largeur, vers la moitié de la longueur, rétrécie posté- rieurement, à peu près nulle à l’angle sutural. Dessous du corps et pieds d'un flave orangé ou d’un roux flave. | PaTkie: les parties boréales de l’Inde, (collect. Deyrolle). Page 166. — Après la ligne 26, mettez: A. Deruier article de la massue des antennes, ovoide court (G. J{leis). Et supprimez cette ligne à la page suivante. Page 167. — Ligne 27 , au lieu de : liées au quart externe de la base, lisez : liées chacune au quart externe de la base. Page 174. 85 Psyllohora Costae: — Ovale; convexe et d'un blanc sale ou flaves- 26 SUPPLÉMENT vescent. Prothorax marqué de cinq points noirs. Elytres ornées chacune de onze ou douze taches noires, brunes ou brunâtres : deux subbasilaires, presque en carré long: la deuxième ou externe limitée à son côlé interne par le calus: quatre en rangée transversale vers les deux cinquièmes: les trois internes presque en carré long : la sixième ou externe, petite, liée au bord extérieur : la septième, en ovale transverse, liée par ses extré- milés aux angles postérieurs de la quatrième qui est échancrée : quatre, étroites, en rangée transversale vers les deux tiers : la huitième ou interne dépassant à peine la moitié de la neuvième: celle-ci paraissant compo- sée de deux taches : la onzième, parallèle à la moitié postérieure de la dixième. ETAT NORMAL. Prothorax et élytres d un blanc sale ou flavescent : le premier, paré de cinq points noirs: les secondes, ornées chacune de onze ou douze taches noires, brunes, d’un brun roux ou d’un roux ou testacé brunâtre : les première et deuxième presque en parallèlipipède allongé, subbasilaires, prolongées jusqu’au sixième de la longueur : la deuxième ou externe dépassant à peine les trois cin- quièmes internes de la largeur, limitée par le calus à son côté externe : les troisième, quatrième, cinquième et sixième, formant avec leurs pareilles une rangée transversale vers les deux cinquièmes de Ja longueur: les troisième, quatrième et cinquième presque en carré allongé : la quatrième, plus grosse, échancrée à son bord postérieur, liée par ses deux angles postérieurs à la septième : la sixième, plus petite, ovalaire, subponctiforme, liée au bord externe : la septiéme en ovale transverse, de la largeur de la quatrième, située sur le disque, vers la moitié ou un peu plus de la longueur: la huitième, joignant la suture, étroite, une fois plus longue que large, naissant au niveau de l'extrémité postérieure de la septième, prolongée jusqu’aux cinq sep- tièmes de la longueur et à la moitié de la neuvième : celle-ci, sur la ligne longitudinale des deuxième, quatrième et septième, située après celle-ci, prolongée jusqu'aux cinq sixièmes, paraissant formée de deux taches unies : la dixième, plus avancée en devant que la neu- vième, prolongée en arrière à l’égal de celle-ci, dépassant à peine à son cotéexterne les deux tiers de la largeur, à partir de la suture: Ja onzième, située entre la dixième et le bord externe, parallèle à la moitié postérieure de cette dernière. A LA MONOGRAPHIE DHS COCCINELLIDES. 3 Long. 0",0045 ,21.). Larg. 0",0033 (1 1/2 1). Corps ovale ; convexe ; pointillé ; d’un blanc sale ou flavescent, en dessus. 4ntennes et palpes d’une flave testacé. Ecusson noir. Dessous du corps et pieds d’un blanc flavescent. PATRIE : l'Amérique, (collect. Motschoulsky). Ogs. J'ai dédié cette espèce à M. Achille Costa, de Naples, auteur de divers mémoires entomologiques, et auquel la science devra proba- blement un jour une bonne Faune des insectes du royaume de Naples. Page 207. — Après la synonymie, ligne 44, placez l'observation suivan(e : Suivant M. le docteur Schaum, il faut ajouter à la synonymie de la Thea varregata. Cocciaella nassata. Ertcus. Beytr. zur Insectenfaun. von Angola in Archiv. f. Naturg. 1. 9.1" part. p. 266. 122, et que j'vais rapportée avec doute au genre Psyllobora p. 203. voy. Scuaum. Bericht. 1852, p. 213 Page 208. 3. Thea quadripunetata, Briévement ovale ; d’un flave testacé en dessus. Elytres ornéeschacune de quatre points noirs disposés en carré: le deuxième sur le calus : le premier entre celui-ci et la suture : les tror- svème el quatrième constituant avec leurspareils une rangée transversale, arquée en devant : le troisième aux quatre septièmes : le quatrième ou exlerne , aux trois cinquièmes de la longueur. Loig. 0",0030 (1 2/5 1.). Larg. 0",0026 (1 1/5 1.). Corps brièvement ovale; pointillé; Iuisant; d’un flave testacé en dessus. Téte, antennes, palpes et prothorax de même couleur. Élytres ornées chacune de quatre points noirs, disposés sur deux lignes trans- versales : le deuxième ou externe sur le calus: le premier ou interne entre eelui-ci et la suture, un peu plus rapproché de cette dernière que du point du calus : tous les deux formant avec leurs semblables 20 SUPPLÉMENT une rangée transversale à peine arquée en arrière : les troisième et quatrième formant avec leurs pareils une rangée arquée en devant : le troisième, le moins peiit, aussi rapproché de la suture que le pre- mier, aux quatre septièmes de la longueur : le quatrième , à peine moins voisin du bord externe que celui du calus vers les trois cin- quièmes de la longueur. Dessous du corps d’un flave testacé, avec les médi et postpectus et la partie médiaire du premier arceau ventral, obscurs. Pieds d’un flave testacé. Parriz : l’Asie ? ( collect. Motschoulsky }. Page 212. — Ajoutez après la Propylea 1 ä-punctala : Oss. J’ai vu dans la collection de M. Deyrolle un exemplaire de cette espèce, provenant du Cap de Bonne-Espérance, se rapportant à la var. E de mon Hist. nat. des Coléoptères de France (Sécuripalpes , p- 156); ainsi la Coccinella dentata de Casstroem qu'il était permis de rattacher avec doute à cette espèce, doit y être définitivement rap- portée. 2. Propylea obverse-punetata. Ovale; flave ou d’un flave testacé. Prothorax à deux points noirs. Elytres à deux ou trois points de même couleur : le premier sur le calus : le deuxième , rapproché de la suture, au sixième de la longueur : le troisième, rapproché du bord externe, vers la moitié. Long. 0,0056 (2 4/2 1.). Larg. 0,0045 (2 L.). Corps ovale ; médiocrement convexe ; flave ou d’un flave testacé. Feux noirs. Prothorax orné de deux points de même couleur, placés en ligne transverse, aux deux tiers de la longueur, chacun vers les deux cinquièmes de l’espace compris entre la ligne médiane et le bord externe. Elytres ornées chacune de deux ou trois points noirs : le premier , parfois peu ou point apparent, sur le calus huméral : le deuxième, vers le sixième de la longueur et le cinquième interne de la largeur : le troisième, vers la moitié ou un peu moins de la lon- gueur et le quart externe de la largeur. Dessous du corps et pieds de couleur analogue au dessus. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 29 Pari : les parties boréales de l’Inde, (collect. Deyrolle). Oss. Cette espèce a un peu le faciès des Psyllobora, dont elle s'éloigne surtout par ses antennes et par le bord antérieur bissi- nueusement échancré de son prothorax. Page 216. — Première ligne, au lieu de : 1. M. ornata , lisez : 1. D. ornata. Page 216. — Ligne 30, au lieu de : Genre Selasia, SÉLASIE, lisez : Seladia, SÉLADIE. La première de ces dénominations ayant déjà été appliquée par M. Delaporte à une coupe générique de la famille des CÉBRIONITES. Page 225. 45 Macaria endomycha. Briévement ovale, Prothorcx et élytres vernissés, d’un rouge rosé : le premier, orné sur ses deux sep- tièmes médiaires d’une bande longitudinale noire, ordinairement inter- rompue : les secondes , parées chacune de cinq taches poncthiformes noires : les première et deuxième subbasilaires : les troisième et qua- trième en rangée pareille vers les deux cinquièmes : la cinquième sur le milieu, aux cinq septièmes de la longueur. Coccinella endomycha Cuevrouar, in collect. Long. 0,0061 (2 3/4 L.). Larg. 0,0045 (2 I.). Corps assez brièvement ovale; pointillé ; brillant ou vernissé en dessus. Téle d’un rouge rosé. Antennes noires , avec les premier à quatrième articles en partie d’une pâle couleur de chair, principale- ment au côté externe. Palpes maxillaires noirs, à premier article pâle. Prothorax d’un rouge rosé , orné longitudinalement dans ses deux septièmes médiaires, d’une bande noire, probablement entière quelquefois, mais interrompue sur l’exemplaire soumis à notre exa- men, du sixième aux deux cinquièmes de la longueur. Ælytres d’un 30 SUPPLÉMENT rouge rosé, parées chacune de cinq taches ponctiformes noires : les première et deuxième subbasilaires : l’externe, sur le calus : l’interne, entre celle-ci et la suture : les troisième et quatrième un peu moins petites, formant avec leurs pareilles une rangée transversale après le tiers ou aux deux cinquièmes de la longueur : la troisième ou interne de moitié plus voisine de la suture que l’interne antérieure : la qua- trième de moitié plus rapprochée du bord externe que l’externe an- térieure : la cinquième, un peu plus petite, sur le milieu de l’élytre dont elle occupe à peine plus du quart médiaire vers les cinq sepuè- mes ou un peu moins de la longueur. Repli et dessous du corps d’un rouge analogue au dessus. Pieds noirs. ParRiE : Sainte-Catherine (Brésil), (collect. Chevrolat, Deyrolle). Page 226 : Après les Discotomaires décrits, ajoutez : Genre Pristonema, Prisronème, Erichson (‘). Antennes de onze articles : les troisième à huitième dentés en scie, à dents peu serrées : les neuvième à onzième constituant une petite massue piriforme. Palpes maxillaires fortement sécuriformes : les labiaux, petits, filiformes. Tarses à deuxième article lobé. Ongles munis d’une dent basilaire. 1. P. coccinea, ERICHSON. Suborbiculaire ; faiblement con- vexe ; glabre et brillante en dessus; de couleur écarlate. Prothorax orné de chaque côté d’une grande tache blanche. Tarses et antennes bruns : celles-ci, avec le premier article blanc. Long. 0,0061 (2 3/41.). PA’TRIE : le Pérou. Cette espèce que je n’ai pas vue, doit faire modifier de la manière suivante les caractères des Discotomaires, page 214 : (1) Conspectus insectorum Coleopterorum quee in republica peruana observata sunt (Ericnson), Archiv. fuer Naturg. t. 43, (4847) 1° paitie 182. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIUES. Ji Antennes ordinairement de neuf à dix articles apparents, dont les troisième et cinquième, parfois très-petits ; quelquefois cependant de onze articles, mais alors dentées en scie à partir du troisième. Et il faut ajouter au tableau, p. 215. GENRES. Antennes de onze articles, dont les trois derniers en massue piriforme, Pristunema. Page 229 : Modifiez de la manière suivante les lignes onze et douze du tableau. Au licu de : Prosternum uniformément relevé en carène jusqu’à son bord antérieur, Mettez . Prost:rnum relevé en carè- [ ne peu où point affaiblie À Antennes plas ou moins sensiblement antérieuremeut, Elytres dentées. Pélina. en ogive à leur partie postérieure, Corps mé- f Antennes non dentées Gallia. diocrement convexe. Pag 236 : 38 Caria superha, Suborbiculaire ; convexe ; d’un rouge vermillon, en dessus. Prothorax orné de deux points noirs, situés cha- cun vers les deux tiers de la longueur et le tiers de la largeur. Elyrres marquées chacune de sept points semblables : un sur le calus : trois en rangée transversale vers le tiers ( l’exlerne étendu presque jusqu’au bord) : trois en rangée arquée en devant, vers les deux tiers. Long, 0,0117 (3 1/4 1.). Larg. 0®.0100 (4 1/2 1.). Corps suborbiculaire ; convexe; pointillé; luisant ou brillant; d’un rouge vermillon, en dessus. Antennes et palpes d’un rouge testacé. Prothorax élargi en ligne peu courbe et non sinuée ; arqué en arrière et tronqué au devant de l’écusson, à la base; marqué de deux taches 32 SUPPLÉMENT ponctiformes noires, situées vers les deux tiers de la longueur , et chacune vers le tiers externe de la largeur. Æcusson triangulaire ; noir. Elytres arrondies aux épaules; à tranche sans rebord , médio- crement déclive, égale au cinquième ou presque au quart de la lar- geur vers le tiers de la longueur ; ornées chacune de sept points noirs, à peu près égaux à ceux du prothorax : le premier , sur le calus : les deuxième, troisième et quatrième, formant une rangée transversale ou à peine arquée en arrière vers le tiers de la longueur: le deuxième, au sixième, voisin de la suture : le troisième, un peu plus postérieur, presque vers la moitié de la largeur : le quatrième, en forme de ligne tranverse, commençant aux deux tiers ou un peu plus et prolongée presque jusqu’à la tranche : les cinquième , sixième et septième, constituant une rangée arquée en devant , vers les deux tiers de la longueur : le cinquième, très-voisin de la suture : le sixième, plus antérieur, vers le milieu de la largeur : le septième, un peu trans- verse, rapproché du bord externe. Repli d’un rouge moins vif, laissant apparaître un peu le quatrième point noir des élytres. Dessous du corps de la couleur à peu près du repli, sur l’antépectus; noir, sur les médi et postpectus et sur la partie médiaire du ventre jusqu’à la fin du troisième arceau, d’un rouge flave sur le reste : épimères du mé- dipectus, de cette dernière couleur : postépisternum ct épimères pos- térieures, d’un rouge brunâtre. Pieds d’un rouge jaunûtre. PATRIE : les Indes, (collect. Deyrolle). Oss. La fossette du repli prothoracique est"peu profonde ou peu prononcée chez cette espèce. Page 243. | 2. Leis basalis; REDTENBACHER: Oss. quelquefois les élytres sont marquées chacune d’un point noir sur le calus huméral. (les Indes, collect. Deyrolle). Page 257. À la fin de la description de la Leis. 22-signata, ajoutez: A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 33 Variation des Elitres. Ous Quelquefois les taches ponctifermes noires des élytres acquièrent plus de dé- veloppement et se lient en partie ensemble. Les quatrième et cinquième, septième et huitième, dixième et onzième sont celles qui paraissent les plus sujettes à présenter ces sortes d'union. Divers exemplaires reçus eu communication de M. Buquet sembleraient même fourair la preuve que la Leis clathrata n’est que le produit d’une union plus générale des taches des élytres, ainsi que j'en avais déjà émis le soupçon p. 255. Cette dernière doit donc être supprimée et consi- déréé comme une simple variété de la L.22-signata. Page 261. 19 Leiîs frigida. Brièvement ovale. Prothorax flave, paré sur son milieu d’une sorte d’M noire. Elytres d’un jaune testacé, ornées chacune de six ou septpoints noirs : un, sur le calus: trois, en rangée arquée en arrière, vers le tiers: deux, en rangée subtransversale vers les trois cinquièmes ou un peu plus: un, parfois peu marqué, juxla-sutural, aux cinq sixièmes, sur un pli transversal. ETAT NORMAL. Prothorax flave ou d’un blanc flavescent, orné sur son milicu d’une sorte d’M noire, n’atteignant pas le bord antérieur, ne dépassant pas extérieurement la sinuosité postoculaire, à branches externes larges, occupant le tiers médiaire de chacun des côtés de la base situés entre le milieu et lPangle postérieur, laissant au devant de l’écusson deux taches foncières. £lytres d’un jaune testacé, ornées chacune de six ou sept points noirs, assez petits: le premier, sur le calus: les deuxième, troisième, quatrième, en rangée arquée en arrière, vers le tiers ou un peu plus de la longueur: le deuxième ou interne, voisin de la suture : le quatrième ou externe, aussi rapproché du bord extérieur : le troisième, entre deux, sensiblement plus pos- térieur : les cinquième et sixième, en rangée subtransversale ou fai- blement arquée en devant : ie cinquième, un peu moins voisin de la suture que le deuxième, un peu avant les trois cinquièmes de la lon- gueur : le sixième, presque aussi voisin du bord extérieur que le quatrième, un peu après les trois cinquièmes de la longueur: le sep- Suppl. Coccinellides. p) 34 SUPPLÉMENT tième, parfois peu marqué, voisin de la suture, aux cinq sixièmes ou environ de la longueur, situé sur un pli transversal. Long. 0,0061 (2 3/41.) Corps brièvement ovale; convexe ou médiocrement convexe ; pointillé ; luisant en dessus. Tête flave ou d’un blanc flavescent, mar- quée sur l’épistome, d’une tache noire, en carré long. #ntennes et palpes testacés: ceux ci, à extrémité noire. Prothorax étroitement et très-faiblement relevé en rebord sur les côtés. Ecusson noir. Elytres largement en ogive postérieurement; à tranche nuile ou presque nulle, chargées vers les cinq sixièmes de leur longueur,d’un pli lié à la sutu- re, transversalement prolongé presque jusqu’à la moitié de leur lar- geur. Dessous du corps brun ou d’un brun noir sur la poitrine, brun sur le tiers médiaire du ventre, d’un flave testacé sur les côtés de celui-ci. Egimères plus pil es. Pieds d’un fauve testacé. PATRIE : la Sibérie, (collect. Saucerotte). Page 274. Genre Balhia, BALLIE. CaracrÈres. Plaques abdominales arquées au côté interne , jusque vers le quart externe de la largeur, rapprochées du bord postérieur de l’arceau qu’elles suivent ensuite d’une manière parallèle jusqu’au côté externe. Ongles munis d’une dent basilaire. Epistome assez faible- ment bidenté, Prothorax assez fortement échancré en devant; en ligne plus ou moins courbe jusqu'aux trois cinquièmes environ de la lon- gueur des côtés, subarrondi aux angles postérieurs ; arqué en arrière d’une manière faiblement bissinuée; médiocrement convexe ; non creusé d’une fossette sur son repli. Elytres d’un quart ou d’un tiers plus larges en devant que le prothorax ; émoussées ou subarrondies aux épaules ; à tranche médiocre ou assez large, soit déclive , soit faiblement en gouttière; en ogive plus ou moins étroite postérieure- * ment. Prosternum relevé en carène peu ou point affaiblie antérieure- A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 3 ment. Jésosternum échancré. Corps médiocrement ou assez faiblement convexe. 1. B. Christophori. Ovalaire; médiocrement convexe. Prothcrax noir, avec le rebord en partie jaunâtre. Elytres subcordiformes, subaci - minées postérieurement ; à tranche déclive et à peine plus large que le septième de la largeur, vers le tiers de la longueur ; notres, ornées cha- cune d’une bande et d’une ligne d’un jaune pâle : la ‘bande, basilaire, transversalement prolongée jusqu'à la suture, sur un cinquième environ de la longueur : la ligne, située près de la suture, au quart de la largeur, de la moitié aux deux tiers de la longueur. | ÉTAT NorMAL. Prothorax noir, paré d’une bordure d’un flave testacé, très-étroile, peu apparente, ne couvrant que le rebord, depuis a sinuosité postoculaire jusqu'aux deux tiers de la longueur des côtés. lÉlytres noires, avec la base et une tache sur chacune d’un jaune pâle: la partie basilaire jaune, formant une bande transversale étendue jusqu’à l’écusson et laissant ensuite sur chaque élytre une bordure suturale noire aussi large en devant que l’écusson et un peu plus large postérieurement, couvrant presque un cinquième de la longueur du bord externe,quadrisinueuse à son bord postérieur : la tache,en forme de bande ou de ligne longitudinale, prolongée de la moitié environ de la longueur aux deux tiers, vers le quart interne de la largeur. Long. 0,0084 (3 3/4 1.). Larg. 0,0061 (23/4 1.). . Corps ovalaire; médiocrement convexe ; peu distinctement poin- tillé; luisant. Téte noire, avec la partie médiaire obscurément d’un roux testacé. 4ntennes et palpes de celte coulenr. Prothorax élargi en ligne courbe ; très-étroitement rebordé ; en angle très-ouvert et dirigé en arrière à la base. Ælytres subcordiformes, subacuminées, offrant vers le tiers leur plus grande largeur, rétrécies ensuite et d’une ma- nière subsinueuse avant l’angle sutural; munies latéralement d’une tranche déclive, égale environ au septième de la largeur vers le tiers de la longueur. Repli d’un noir brun, avec une tache basilaire d’un jaune pâle. Dessous du corps et pieds noirs: tarses d’un roux testacé. 36 SUPPLÉMENT Parrie : Îles parties boréales des Indes orientales, (collection Deyrolle). O8s. Le dessin des élytres doit probablement varier. J'ai dédié cette espèce à mon ami M. l’abbé Christophe, dont l’en- tomologie occupait autrefois les loisirs, et qui vient de s'élever au rang de nos premiers écrivains, par son Æistoire de la papauté durant le xav° siècle. | 9, B. Brahmæ. Ovale ; médiocrement convexe. Prothorax noir, largement bordé de blanc flavescent. Elytres fauves ou d’un brun rous- sâtre, ornées chacune de sept taches d’un blanc flavescent , bordées de noir : une juxla-scutellaire : une liée au bord externe, près de l’épaule : trois en rangée transversale, vers le milieu : deux en rangée arquée, vers les trois quarts : les deux externes de ces rangées liées au bord externe. Erat NGoRMAL. Prothorax noir, orné de chaque côté d’une large bordure ovalaire, d’un blanc flavescent, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire ct couvrant le cinquième environ de la base. Elytres fauves, couleur de bois ou d'un brun roussätre, ornées cha- cune desept taches d’un blanc flavescent bordées de noir : la première, en carré allongé, liée, aux côtés de l’écusson, à la base, dont elle égale environ le quart : la deuxième, la plus grosse, liée au bord externe, qu'elle couvre presque depuis lépaule jusqu’au sixième ou presque au cinquième de la longueur, obliquement étendue d’avant en arrière jusqu’au tiers externe de la largeur : les troisième, quatrième et cinquième , formant avec leurs semblables une rangée transversale vers le milieu de la longueur : les troisième et quatrième, les plus petites, situées entre la suture et le milieu de la largeur : la cinquième, plus grosse, liée au bord externe et transversalement étendue jusqu’au “milieu de la largeur : les sixième et septième, formant avec leurs pareilles une rangée transversale un peu arquée, vers les trois quarts de la longueur : la septième, presque en triangle dont le côté le plus large est lié au bord externe: la sixième , obtriangulaire , liée à la septième par son angle antéro-externe, RACE juan ’au Le interne dela largeur. | A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 97 Lous. 0,008% (3 3/4 1.) Larg. 0,0067 C3 1). Corps ovale; médiocrement convexe; poinuilé; lisse, luisant. Fête d’un blanc jaunâtre , parée d’un bandeau noir inicrrompu à sa partie postérieure. 4ntennes et palpes d’un flave testacé : les premières, à extrémité noire. Elytres d’un quart au moins plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; ovalaires, en ogive étroite à partir de leur seconde moitié. Dessous du corps noir. Pieds d'un brun roux, plus clair sur les jambes et surtout sur les tarses. PATRIE : les parties boréales de l'Inde, (collect. Deyrolle). 3. B Gustavii, Ovale, médiocrement convexe. Prothorax et élytres flaves ou d’un fluve roussâtre : le premier, marqué de deux grosses laches liées à la base de chaque côté de la ligne médiane : les se- condes, à tranche peu déclive, égale au septième de la largeur , parées d’une bordure suturale formant une tache scutellaire, et une plus grande de la moitié aux quatre cinquièmes, el chacune de huit autres taches, rousses : les deux premières, près de la base : les troisième, quatrieme et cinquième, en rangée transversale à peine arquée, aux deux cinquièmes: les sixième et septième en rangée semblable, aux trois cinquièmes : la huitième vers l'angle sutural. État NonMaL. Prothorax et élytres flaves , ou peut-être d’un blanc flavescent pendant la vie, flaves ou d’un flave légèrement roussâtre après la mort : le prothorax orné de deux taches rousses, liées à la base de chaque côté de la ligne médiane, couvrant chacune la moitié de la partie du bord postérieur comprise entre la ligne mé- diane et l’angle, avancées jusqu'aux quatre cinquièmes antérieurs : les élytres, ornées d’une bordure suturale irrégulière, et chacune de buit (aches rousses: la bordure suturale constituant une tache scutel- laire une fois au moins plus longue que large, prolongée jusqu’au buitième de la longueur, réduite ensuite à peu près au rebord, renflée de la moitié aux quatre cinquièmes en losange très-allongée, égale dans sa partie la plus dilatée au sixième de la largeur de chaque élytre, puis réduite au rebord ou peu distincte jusqu’à l'extrémité : 38 SUPPLÉMENT les première ct deuxième taches, subbasilaires, formant avec leurs semblables une rangée arquée en arrière : la première, orbiculaire, égale aux deux cinquièmes de la largeur, séparée de la suture d’un cinquième,et moitié moins de la base : la deuxième,de deux tiers plus étroite, humérale : les troisième,quatrième et cinquième, constituant, sur chaque élytre, une rangée transversale ou faiblement arquée en arrière, naissant aux deux cinquièmes du bord externe, un peu plus avancée sur la suture : la troisième, la plus grosse de toutes, égale aux deux cinquièmes de la largeur, orbiculaire , très-voisine de la suture, liée ou à peu près à la première par sa partie antéro-externe : la quatrième, ovalaire, une fois plus étroite , liée à la troisième, un peu moins avancée et un peu plus postérieure que celle-ci : la cin- quième, plus courte, à peine plus étroite, presque liée à la quatrième, notablement isolée du bord externe : les sixième et septième, formant avec la tache suturale postérieure et leurs pareilles une rangée trans- versale faiblement arquée en devant: la sixième, suborbiculaire, égale au tiers de la largeur , un peu plus rapprochée de la suture que du bord externe : la septième, suborbiculaire, un peu plus courte, entre la sixième et le bord marginal : la huitième, suborbiculaire, un peu plus grosse que la sixième, près de l’angle sutural. Long. 0%,0095 (4 1/2 L.) Larg. 0,007% (3 1/3 1.). Corps ovale, médiocrement convexe ; pointillé ; lisse ; luisant. Tête d’un flave roussätre. “ntennes ct palpes de même couleur. Prothorax élargi en ligne courbe, émoussé aux angles postérieurs. Elytres d’un quart ou d’un tiers plus large en devant que le prothorax à ses angles postérieurs; ovalaires, plus larges vers les deux cinquièmes, en ogive dans leur seconde moitié ; à tranche peu déclive, égale au septième ou presque au sixième de la largeur, vers la moitié de la longueur. Repli d’un roux orangé. Dessous du corps d’un roux orangé sur l’antépectus, noir sur les autres parties pectorales et sur le ventre. Bord des arceaüx de ce dernier, roux. Pieds d’un roux orangé. PATRIE : les parties boréales de l’Inde, ( collect. Deyrolle ); l'Himalaya, (collect. Mannerheim). J'ai dédié cette espèce à M. le comte Gustave de Mannerheim, l’une des gloires de ” Entomologie. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 39 4. &, Bucharis. Ovalaire; médiocrement convexe; d’un flave testacé, en dessus. Elytres subcordiformes, offrant vers le tiers leur plus grande largeur ; ornées chacune de trois points noirs: 1° sur le calus: 2° aux deux septièmes de la gouttière: 3° vers les deux tiers de la lon- gueur et les deux cinquièmes internes de la largeur. Dessous du corps noir. Pieds d’un roux testacé, ETAT norMaL. Prothorax et élytres, d’un flave testacé: le premier, sans taches : les secondes, ornées chacune de trois points noirs: le premier sur le calus: le deuxième, le plus gros, sur la gouttière, vers les deux septièmes de la longueur, non prolongé jusqu’au bord externe: le troisième, le plus petit, vers les deux tiers ou un peu moins de la longueur, ct les deux cinquièmes internes ou un peu plus de la largeur. Long. 0,0090 (4 1.}. Larg. 0,0067 (3 1.). Corps ovalaire; médiocrement convexe; superliciellement poin- tillé sur les élytres ; lisse; luisant; d’un flave testacé, en dessus. Tête antennes et palpes, de même couleur. Prothorax arqué sur les côtés ; élargi d'avant en arrière ; subarrondi ou émoussé à ses angles posté- rieurs; en arc dirigé en arrière et à peine bissinué, à la base; médiocrement convexe sur le dos, sensiblement relevé du quart externe au bord latéral. Elytres subcordiformes, offrant vers le tiers leur plus grande largeur, en ogive assez étroite postérieurement ; médiocrement ou peu fortement convexes ; offrant sur les côtés une gouttière égale au huitième environ de la largeur vers le tiers de la longueur, presque nulle après la moitié. Repli d’un flave testacé, marqué de la tache juxta-marginale. Dessous du corps noir, avec les côtés de l’antépectus d’un flave testacé, et les épimères des médi et postpectus flaves. Pieds fauves ou d’un fauve roux. PATRIE : les parties boréales des Indes orientales , ( collection Deyrolle ). 5. B. Montivaga, Ovalaire ; médiocrement convexe. Prothorax noir sur son tiers médiaire, flave sur les côtés. 'Elytres subcordiformes, 49 SUPPLÉMENT offrant vers les deux cinquièmes leur plus grande largeur ; d’un flave testacé. Dessous du corps el pieds d’un noir brun : extrémité des jambes et tarses fauves. Êrar NORMAL. Prothorax noir sur sa partie longitudinalement médiaire, flave ou d'un jaune pâle sur les côtés : la partie noire; couvrant en devant jusqu’à la moitié des yeux , subparallèle ou fai- blement rétrécie ensuite jusqu'aux deux cinquièmes de la longueur , puis progressivement et peu élargie, couvrant le tiers médiaire de la base. Elytres d’un flave testacé, sans taches, ou offrant, près du bord externe, une légère tache noirâtre vers le tiers ou un peu moins de la longueur. Loug. 0",0090 (4 L.). Larg. 0",0074 (2 1/3 L.). Corps ovalaire; médiocrement convexe; superficiellement poin- tillé sur les élytres; lisse, luisant. Tête d’un jaune testacé, parée à sa partie postérieure d’un bandeau noir, arqué en arrière, souvent en par- tie voilé par le bord antérieur du prothorax ; bordée de noir à la par- tie antérieure de l’épistome, et marquée d’une tache de même couleur sur le labre. Antennes et palpes d’un flave testacé, à extrémité obs- cure. Prothorax arqué sur les côtés ; élargi d’avant en arrière; subar- rondi ou émoussé à ses angles postérieurs; en arc dirigé en arrière et à peine bissinué, à la base; médiocrement convexe sur le dos, légè- rement relevé du quart externe au bord sutural. Ælytres subcordifor- mes, offrant vers les deux cinquièmes leur plus grande largeur , en ogive assez étroite postérieurement ; médiocrement ou peu fortement convexes ; offrant sur les côtés une gouttière égale environ au sep- tième de la largeur vers Le liers de la longueur, très déclive ou nulle après la moitié. Repli d’un jaune testacé. Dessous du corps noir sur la poitrine, brun sur le ventre : épimères des médi et postpectus , blanches. Pieas : cuisses noires ou d’un noir brun : jambes graduel- lement d’un brun roux ou d’un roux brunâtre à Pextrémité : tarses de cette dernière couleur. Pare : les parties boréales de l'Inde, (collect. Deyrolle). RL. Ne Ce A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 41 6 B. Testacea. Ovalaire ; médiocrement convexe ; d’un jaune d’ocre ou d’un flave ou jaune testacé, en dessus. Elytres offrant vers le tiers leur plus grande largeur. Dessous du corps d'unraux lestacé. Pieds plus pâles. ETAT NORMAL. Protñorax d’un flave testacé , sans taches. Elytres à peine moins pâles, également sans taches. Long. 0,0090 (4 1.). Larg 0,0072 (3 1,4 1.). Corps ovalaire ; médiocrement convexe; superficiellement pointillé sur les élytres ; lisse ; luisant. Tête, antennes et palpes d’un flave tes- tacé. Prothorax arqué sur les côtés ; élargi d’avant en arrière; subar- rondi ou émoussé aux angles postérieurs ; ea arc dirigé en arrière ct à peine bissinué, à la base ; convexe sur le dos, sensiblement relevé du quart externe au bord latéral. Elytres ovalaires , offrant vers Île tiers de leur longueur leur plus grande largeur, en ogive peu étroite, postérieurement; médiocrement convexes ; offrant sur les côtés une gouttière déclive , égale environ au sixième de la largeur , vers les deux septièmes de la longueur , à peu près nulle après la moitié. Dessous du corps d’un roux testacé, avec les épimères des médi et postpectus et les épisternums, d’un blanc flavescent. Pieds d’un roux testacé plus pâle. PATRIE : les parties boréalos de l’Inde, (collect. Deyrolle). Page 278. JB Reda flavens. Hémisphérique. Prothorax et élytres d’un jaune pâle: le premier, avec le rebord externe et une bordure basilaire égale à la moitié de la tranche, mais extérieurement rétrécie, noirs : les secondes, ornées d’une bordure suturale graduellement renflée vers les trois septièmes d’une bordure externe couvrant la tranche, noires. Long. 0,0084 (3 3/41.). Larg. 0,0078 (3 1/2 1.). Corps hémisphérique ; d’un jaune de gomme-gutte pâle, lisse et 42 SUPPLÉMENT brillant, en dessus. Antennes et palpes d’une couleur analogue. Pro- thorax à peine rehordé, mais non relevé en rebord, sur les côtés ; à rebord latéral noir ; paré à la base d’une bordure de même couleur, égale environ à la moitié de la largeur de la tranche des élytres vers la moitié de leur longueur, inégale, faiblement entaillée au devant de Pé. cusson, graduellement rétrécie à partir du tiers externe jusqu’à l’angle postérieur. Ecusson noir. Elytres à tranche égale au huitième de la” largeur, vers les deux cinquièmes de la longueur, un peu plus large vers la moitié, rétrécie en se rapprochant de l’angle sutural ; ornées d’une bordure suturale et d’une bordure externe, noires: la bordure suturale, à peine plus large que la moitié de lécusson, vers lPextré- mité de celui-ci, graduellement renflée jusqu’aux trois septièmes de la longueur, où elle égale les trois cinquièmes de la tranche sur la même ligne transversale , progressivement rétrécie ensuite jusqu’à l’angle sutural, où elle est aussi étroite qu’en devant: la bordure externe, couvrant la tranche. Repli d’un jaune pâle, extérieurement bordé de noir. Dessous du corps noir: épimères du médipectus, flaves. Pieds noirs: cuisses antérieures et intermédiaires d’un jaune pâle sur leur face antérieure. PATRIE P (collect, Chevrolat). OBs. Je n’ai vu que l’un des sexes. Page 281 : Neda peruviana, Après la synonymie, ligne 17, ajoutez : Variations des Elytres. Obs. J'ai reçu en communicalion, de M. Chevrolat, un exemplaire de cette espèce dont la bordure suturale noire des élytres devant couvrir toute la base de celle-ci, était réduite au cinquième de la largeur vers le cinquième de la longueur, et gra- duellement rétrécie ensuite de là à l’angle sulural. Page 288 : 115 Neda æquatoriana, Suborbiculaire, un peu en toit. Pro- thorax noir, orné de chaque côté, à partir de la sinuosité poslocu- A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 43 laire, d’une tache ovalaire, d’un jaune testacé. Elytres d’un jaune tes- tacé, ornées chacune de six taches noires, subponctiformes : la première, sur le calus : la deuxième, juxta-suturale, vers le quart de la longueur : les troisième et quatrième,en rangée transversale, vers le tiers (l’externe, liée à la tranche et prolongée jusqu’au bord externe : l’interne, discale, petite) : les cinquième et sixième, petites, vers les deux tiers (l’externe, liée à la tranche : l’interne, discale, un peu plus antérieurement, : les troisième, cinquième et même première, parfois nulles. Erar Norma. Prothorax noir sur sa partie médiaire : cetle partie, égale en devant au bord postérieur de l’échancrure , élargie en arc rentrant à partir de la moitié de la longueur, couvrant la base et le quart postérieur des bords latéraux, laissant sur les côtés une tache ovale d’un jaune flave, d’un flave testacé ou couleur d’argile , prolongée au moins jusqu'aux quatre cinquièmes de la longueur. Elytres d’un jaune flave ou testacé de couleur d'argile, ornées chacune de six taches noires : la première, en forme de point assez gros, sur le calus : la deuxième , ovale, voisine de la suture , du cinquième aux deux septièmes de la longueur : les troisième et qua- ‘trième, en rangée transversale, vers le tiers de la longueur : la troi- sième ou interne, petite, ponctiforme, sur le disque : la quatrième ou externe, naissant près de la tranche et prolongée transversalement sur celle-ci en forme de bande courte, jusqu’au bord extérieur : les cinquième et sixième, petites, ponctiformes , formant avec leurs semblables une rangée transversale arquée : la sixième ou externe, liée à la tranche, vers les deux tiers de la longueur : la cinquième ou interne, un peu plus antérieure, vers la moitié de la largeur. Variations des Elitres. Os. Quelques-unes des taches sont sujettes à faire défaut ; ce sont principalement les troisième et cinquième qui sont les plus petites ; parfois même celle du calus manque également. Long. 0",0078 (3 1/2 L.). Larg. 0",0078 (3 1/2 1.), Corps suborbiculaire ; convexe ; pointillé ; luisant, Tête d’un 44 SUPPLÉMENT flave testacé, ornée sur le milieu du front d'une bande longitudinale noire, élargie en devant. Prothorax à peine rebordé sur les côtés; _obtus au devant de l’écusson : celui-ci, noir. £lytres convexes, à tran- che égale environ au quart de la largeur, vers les deux cinquièmes de la longueur ; en ogive postéricurement. Repli de la couleur du dessus, marqué d’une tache noire correspondant à la quatrième. Dessous du corps e1 pieds noirs. Patrie : les environs de Quito, (J. Bourcier ); Venezuela, (collect, Deyrolle). . Elle m’a été envoyée par M. J. Bourcier. Page 29!. — Ligne troisième, au lieu de bordure suturale, lisez : bordure marginale. Page 291 : 185 Neda illuda. Suborbiculaire, un peu en toit. Prothorax noir, orné de chaque côté, à partir de la sinuosité postoculaire, d’une tache jaune ou testacée, prolongée au moins jusqu'aux deux tiers. Elytres d’un rouge roux, ornées chacune de trois taches subponctiformes noires : la première, juxta suturale aux deux septièmes : la deuxième , moins petite, liée à la goultière ou même étendue jusqu’au bord externe , vers le tiers: la troisième , voisine de la qoultière, vers les deux tiers. Long. 0",0078 (3 1/2 L.). Larg. 0",0072 (3 1/4 1). Corps suborbiculaire ; convexe ; pointiilé; luisant. Téte noire, bordée de flave au côté interne des yeux : labre de même couleur. Antennes et palpes d’un flave testacé : extrémité des premières et der- nier article des seconds, noirs. Prothorax arqué et élargi d’avant en arrière sur les côtés ; peu émoussé au devant de l’écusson, à la base, convexe, mais sensiblement moins déclive sur les côtés ; noir, paré d’une tache ordinairement d’un beau jaune, parfois A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, Lb testacée, de grandeur un peu variable, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire ou un peu plus, arrondie et prolongée posté- rieurement jusqu'aux deux üers ou aux trois quarts de la longueur. Ecusson noir. Elytres convexes, un peu en toit ; à tranche égale au cinquième ou au sixième de la largeur vers les deux cinquièmes de la longueur, graduellement rétrécie ensuite de là à l’angle sutural; d’un rouge roux ; ornées chacune de trois sortes de points noirs : le premier, voisin de la suture, presque égal au quart de la largeur : le deuxième, vers le tiers de la longueur, plus gros, lié à la limite interne de la tranche et dilaté jusqu’au bord ou presque jusqu’au bord externe, formant avec le premier et ceux de l’autre élytre une rangée arquée ; le troisième , un peu plus petit que le premier, voisin des limites internes de la tranche, vers les deux tiers de la longueur, Repli de même couleur. Dessous du corps et pieds noirs. Patrie : la Colombie, fcollect, Perroud). O8s. On dirait voir en elle une W. subdola manquant de bordure marginale et offrant une tache ponctiforme juxta-suturale à la place de la tache basilaire, noire. Page 292, — Neda andicola. Elle parait identique avec la C'occ. patula, Ericason Conspect. Insect. coleopt. peruan. Enicusow's, Archiv. 1. 13, 1'° part. page 182. 4, et le nom de patula doit lui être rendu, Page 301. — Après la description de la Daulis testudinaria, ajoutez : Os. Quelquefois le réseau des élytres est plus incomplet : la ligne longitudinale n’arrive pas jusqu’à la première bande transversale, et les deux lignes transversales sont peu ou point apparentes dans leur moitié interne. Page 320. — Ligne 16, au lieu de : DB. puneticolis, lisez : D. puncticollis, 46 | SUPPLÈMENT Page 343. — Après la ligne 15, ajoutez : SEPTIÈME BRANCHE, Page 344. — Ligne 5, au lieu de: 1. D torguata, lisez : 1. A. torquata. Page 346. 9B, Alesia syhillina. Subhémisphérique ; flave, en dessus Prothorax paré d’un réseau noir, quadrifestonné en devant, divisé en quatre aréoles. Elytres ornées d’une bordure suturale, d’un rebord externe et d’un réseau, noirs: celui-c1 naissant du milieu de la base ct lié à la bordure suturale vers les sept huitièmes, divisé en deux bandes unies dans leur milieu par un lien oblique formant deux areoles: la bande in- terne, courbée d’abord en demi-cercle dirigé en arrière, et offrant une dent antérieure au côté interne de cette coubure. ETAT NORMAL. Prothorax flave, paré d’une bordure basilaire noire, prolongée sur les côtés et avancée, en se rétrécissant, jusque près des angles de devant: cette bordure, unie par trois liens dirigés en avant à une bande quadrifestonnée en devant,naissant près des angles postérieurs, presque liée à la sinuosité postoculaire par l’angle antéro- externe des festons juxta-médiaires : ceux-ci séparés jusqu’au milieu de la longueur: ces bandes continuant un réseau offrant au devant de la bordure basilaire quatre mailles: les latérales, plus petites, subar- rondies: les juxta-médiaires obliques, ovalaires. £lytres flaves, parées d’une bordure suturale, d’une externe et d’un réseau, noirs : la bor- dure suturale, à peine plus large que l’écusson, faiblement élargie jusqu'aux quatres cinquièmes, rétrécie ensuite de là à l’angle sutural : la bordure externe, réduite au rebord, avancée en s'élargissant jus- qu’au milieu de la base : le réseau, naissant du milieu de la base, passant sur le calus,divisé ensuite pour former deux bandes; l’externe, graduellement rétrécie jusqu'aux deux septièmes de la longueur, À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 47 puis continuée par une plus épaisse, rapprochée d’un cinquième de la largeur, vers le milieu de la longueur du bord externe qu’elle suit ensuile parallèlement, prolongée jusqu’à la suture vers les sept hui- tièmes de la longueur: l’interne, courbée d’abord en demi-cercle dirigé en arrière et formant une dent vers le dixième de la longueur, où elle est séparée de la bordure suturale par un espace faiblement plus grand que la largeur de cette bordure sur chaque élytre, prolongée longitudinalement et d’une manière parallèle à la bordure suturale jusqu’aux quatre septièmes de la longueur, puis courbée un peu en dehors pour se réunir à la bande vers le milieu de la largeur et aux trois quarts ou un peu plus de la longueur : ces deux bandes, unies par un lien prolongé de l’externe, au tiers de la longueur, jusqu’à l’interne vers le milieu de la longueur : ce réseau divisant la surface de chaque élytre en quatre aires : l’externe en forme de Lande lon- gitudinale prolongée de l'épaule à l'angle sutural : l’interne, presque en forme de 7 sur l’élytre gauche : les deux autres subarrondies : l’antéricure plus grande et plus ovalaire : la bande externe, ct moins sensiblement la discale antérieure, de teinte rosée: les autres flaves. Long. 0®,0056 (2 1/2 1.). Larg 0",0045 (21,), Corps subhémisphérique ; peu fortement convexe; pointillé ; lui- sant. Tête, antennes et palpes flaves. Ecusson noir. Elytres faiblement relevées en rebord et à tranche étroite. Repli d’un flave rosé, exté- rieurement bordé de noir. Dessous du corps nnir. Epimères des médi et postpectus, blanches. Pieds d’un blanc flavescent: cuisses noires au moins en partie sur la tranche supérieure: les postérieures, en majeure partie, noires. PATRIE : les plateaux élevés de l’Abyssinie , (collect. Saucerotte). Page 319. — Après les observations qui terminent la description de l’Ælesia annulata, ligne 33, ajoutez : Quelquefois la couleur du dessus du corps est d’un flave inégale- ment teint de rougeätre et de rosé. 48 SUPPLÉMENT J’ai vu dans la collection de M. le docteur Saucerotte, un individu chez lequel la bande des élytres formant un anneau s’était dilatée et liée à la bordure suturale du quart à la moitié ou un peu plus de la longueur. La surface de chaque élytre se trouvait ainsi partagée en cinq aréoles au lieu de quatre. Cet exemplaire provenant des plateaux élevés de PAlyssinie, était une ? , offrant le front en majeure partie noir, et les cuisses de même couleur. Page 391. EP, Alesia bidentata. Subhémisphérique. Prothorax d’un blanc flavescent, orné d’un réseau noir divisant les deux tiers postérieurs en quatre aréoles. Elitres à tranche éyale environ au dixième de la lar- geur ; d’un rouge brunâtre assez vif, ornées d’une bordure suturale, d'une bordure externe couvrant la tranche, d’une bande longitudinale sinuée dans son milieu, naissant vers la mo'tié de la base, postérieure- ment courbée vers la suture, aux cinq sixièmes de la lungueur, émettant à son côté interne, deux dents : l’une, au sixième, l’autre vers la moitié de la longueur, noires; parées au côté de l’écusson d’une tache d’un blanc flavescent, prolongée en bande longitudinale du côté interne de lu bande notre. Long. 0,0078 (3 1/21.), Larg. 0,0086 (3 14/2 1.). Corps subhémisphérique ; lisse; luisant; pointillé en dessus. : Téte d’un blanc flavescent ; ornée d’une bande longitudinale médiaire, noire,, rétrécie vers les deux tiers : labre noir. Æ#ntennes et palpes d’un blanc flavescent. Prothorax élargi d'avant en arrière , arrondi aux angles postérieurs ; arqué en arrière à la base; d’un blanc fla- vescent ; orné sur ses deux tiers postérieurs d’un réseau noir formant quatre aréoles : ce réseau, formé d’une bande basilaire couvrant les cinq septièmes du bord postérieur : 2° d’une bande quadrifestonnée, partant du milieu d’un bord externe ct transversalement prolongée jusqu’à l’autre : 3° de trois bandes longitudinales servant à unir les deux bandes précédentes : l’une, sur la ligne médiaire . chacune des autres vers le quart externe de la largeur. £cusson triangulaire ; noir. À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 49 Elytres d’un quart plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; convexes, à tranche marginale peu déclive, de largeur presque uniforme, égale au dixième de la largeur d’une élytre, vers la moitié de la longueur ; d’un rouge brunätre, ornées d’une bordure marginale, d’une externe et d’une bande longitudinale, bidentées, noires, et parées d’une lache juxta-scutellaire et d’une bande longitu- dinale, d’un blanc flavescent: la bordure suturale, égale à peu près à la largeur de la marginale: celle-ci, naissant un peu après la moitié de la base, couvrant la tranche : la bande longitudinale, un peu plus étroite que les autres, naissant vers la moitié de la base, prolongée presque parallèlement au bord externe, vers les deux tiers ou un peu moins de la largeur, sinuée dans le milieu de sa longueur, courbée à son extrémité vers la bordure suturale à laquelle elle se lie vers les cinq sixièmes de la longueur, armée à son côté interne de deux fortes dents : l’antérieure, à peine vers le sixième de la longueur, étendue transversalement jusqu’au septième interne de la largeur, un peu courbée en devant: la postérieure, vers le milieu de Ja longueur, couvrant le tiers médiaire de la largeur : la bande blanche, formant une tache juxta-suturale en ovale transverse , limitée par la base, la bande noire , la première dent et la suture, prolongée ensuite en forme de bande longitudinale , au côté interne de la bande noire, sur une largeur égale environ au cinquième ou un peu moins de la largeur : bordure suturale noire bordée d’une raie d’un blanc flavescent à partir de la moitié de la longueur et plus largement sur le dernier sixième: repli d’un blanc flavescent, bordé de noir extérieurement. Dessous du corps noir : épimères des médi et postpec- tus blanches. Cuisses noires : les antérieures d’un bianctestacé à la base el à l’extrémité. Jambes et tarses d’un blanc testacé. PATRiE : le Cap de Bonne-Espérance, (collect. Deyrolle). Page 352. -— Ajoutez à la synonymie de l’{lesia hamata, avant : ETAT NoRMAL ( ligne 3) : Coccinella gemina, Kiuc. in Eruaw’s Reise p. 80, 199. suivant M. le Dr Schaum. Bericht etc. BerLin 1852. p. 213. Suppl. Coccinellides. 00 SUPPLÉMENT Page 366. — Après les observations relatives à la Y’erania trivit- _tala ajoutez : J'ai vu, dans la collection de M. de Motschoulsky, un exemplaire chez lequel la bande des élytres très-dilatée se lie sur une grande partie de la largeur à la bordure suturale également très-dilatée. Page 367. — Ligne 33, complétez de la manière suivante la sy nonymie: Coccineila striola, Lui. Mag. t. 2. p. 583. — Scnoënu. Sÿn. ins t. 2. p. 156. 17. Page 369. — Ligne 22, après bordure marginale, ajoutez: notres : celle-cr. Page NAS Ajoutez à la-fin des observations sur les variations des élytres, ligne 22: Quelquefois les élytres sont longitudinalement rougeâtres ou d’un rouge testacé sur la majeure partie de leur éisque, et d’un jaune testacé ou d’un flave pâle près des bor- dures, Page 375.— Ligne dernière, ajoutez à la patrie de la Synia mela- naria : | L'Australie, (Montrousier). Page 378. — Aprèsles variations du prothorax, ligne 16, ajoutez: Parfois le prothorax, au licu d’être complètement noir, moins la bordure latérale, montre sur Sa ligne médiane une tache obtriangulaire flave, attenant au bord antérieur et pro- longée jusqu’au milieu de la longueur. Page 379. 15. Lemmin mystacea. Ovale. Prothorax noir, orné d’une bordure antérieure et d’une bordure latérale plus étroite vers les trois cinquièmes, A LA MONOGRAFHIE DES COCCINELLIDES. o | flaves. Elytres d’un flave roux, parées d’une tache ovalaire d’un blanc sale, juxta-scutellaire, couvrant les deux cinquièmes de la base d’une élytre, d’une bordure suturale réduite au rebord aprés la tache précitée, d'une tache virguliforme joignant le côté externe de la tache blanche, et d’une sorte de point vers les deux tiers de la longueur, noirs. Long 0,0052 (2 1/2 1.). Larg. 0,0036 (1 1/2 1.). Corps ovale ou brièvement ovale; pointillé ; luisant, en dessus. Tête, antennes et palpes d’un roux testacé. Prothorax noir, avec le bord antérieur et les latéraux flaves : la partie noire, couvrant les trois quarts médiaires de la base, dilatée vers les trois cinquièmes de la longueur des bords latéraux comme si elle était unie à un point noir. Æcusson noir. Elytres d’un flave roux ou d’un roux pâle, ornées d’une tache juxta-suturale d’un blanc sale, d’une bordure suturale et chacune de deux autres taches, noires : la tache blanche, ovalaire, liée à la base dont elle couvre les deux cinquièmes internes, joiguant la bordure suturale et prolongée jusqu’au cinquième en- viron de la longueur : la bordure srturale noire, aussi large que l’écusson jusqu’à l’extrémité de la tache blanche, réduite ensuite au rebord : la première tache noire, en forme de virgule sur l'élytre droite, bordant le côté externe de la tache blanche, prolongée depuis le cinquième ou le quart jusqu’à l’extrémité du côté externe de cette tache, limitée par le calus : la deuxième tache, en forme de point allongé en pointe en devant, à peine plus large que le sixième de la largeur de l’élytre, située vers les deux tiers de la longueur et de la moitié ou un peu plus, presque aux trois quarts de la largeur. Dessous du corps et pieds d’un flave testacé : partie médiaire de la poitrine et du ventre largement brune ou noirâtre. ParRie: les contrées septentrionales des Indes, (collec. Deyrolle). Page 384. — Ligne dernière, ajoutez : (Muséum de Copenhague. Page 391. — Effacez la ligne 11 : A. Elytres arrondies postérieurement. 59 SUPPLÉMENT Page 391. — Ligne 14, au licu de: en demi-cercle, lisez : sems- orbiculaire. Même observation, ligne 24. Page 395. 55, Cælophora pedicata, Subhémisphérique ; jaune ou d'un jaune pâle, en dessus. Prothorax orné d’une bordure basilaire noire, bidentée en devant, couvrant les deux cinquièmes postérieurs des côtés. Elytres parées d’une bordure suturale, d’un rebord externe el d’un ré- seau, noirs: celui-ci, formé d’une bande commune, linéaire. un peu ar - quée vers les trois cinquièmes, et, sur chaque élytre, d’une ligne longi- tudinale prolongée depuis la base jusqu’au milieu de la bande précitée et d’une ligne obliquement transversale, naissant vers le milieu de la ligne longitudinale et étendue jusqu’au bord externe: ce réseau divisant la surface de chaque étur en quatre aréoles. Long. 0,0951 (2 4/4 L.). Larg. 0,0045 (21.). Corps subhémisphérique ou brièvement ovale; superficiellement pointillé ; luisant ou brillant, en dessus. Tête, antennes et palpes d’un jaune pâle. Prothorax non sinué près des angles antérieurs ; d’un jaune pâle, orné d’une bordure basilaire noire couvrant laté- ralement les deux cinquièmes postérieurs de la longueur ; armé en devant de deux dents, avancée chacune presque jusqu’à la sinuosité postoculaire. Ecusson noir. Elytres à tranche inclinée, égale vers le tiers de la longueur au sixième au moins de la largeur, rétrécie à partir de la moitié et réduite postérieurement à une gouttière étroite; jaunes ou d’un jaune pâle, ornées d’une bordure suturale et chacune d’un rchord externe et d’un réseau, noirs : la bordure suturale à peu près de la largeur de l’écusson : la bordure externe réduite au rebord: le réseau formé: 1° d’une ligne ou bande transver- sale étroite, faiblement arquée, croisant la suture un peu après les trois cinquièacs de la longueur : 2° d’une ligne naissant du milieu de la base, passant sur le calus et longitudinalement prolongée jusqu’au A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 53 milieu de la bande transversale : 3° d’une ligne un peu obliquement transversale, naissant vers le milieu de la ligne longitudinale pré- citée, et prolongée vers le tiers ou un peu moins du bord externe : ce réseau divisant la surface de chaque élytre en quatre aréoles : une, juxta suturale, prolongée jusqu’aux trois cinquièmes : deux latérales : une apicale. Repli d’un jaune flave, étroitement bordé de noir, marqué d’une tache à l’extrémité de la bande oblique. Dessous du corps noir, avec les épimères des médi et postpectus ct une tache de chaque côté du premier arceau ventral, jaunes: quatre pieds antéricurs d’un jaune flave ou d’un jaune testacé : pieds postérieurs noirs, avec les hanches, l'extrémité des jambes et les tarses d’un jaune testacé. PATRIE : les Indes orientales, (collect. Deyrolle). Os. Je n'ai vu que l’un des sexes. Les fossettes du répli sont très-peu marquées. Page 396. 6%. Cæœlophora sexarenta. Subhémisphérique. Prothorax noir sur sa parte longitudinalement médiaire et à la base, d’un jaune d’ocre sur lereste des côtés. Elytres d’un jaune d’ocre, ornées chacune d’une bordure périphérique et d’un réseau, noirs : celui-ci, divisant la surface de chacune en trois aréoles: deux presque égales, prolongées au moins jusqu’à la moitié: la troisième, après celles-ci. ETAT NORMAL. Prothorax et élytres d’un jaune d’ocre ou d’un jaune testacé : le prothorax, noir sur la partie longitudinalement médiaire : celle-ci couvrant le bord antérieur, presque d’une si- nuosilé postoculaire à l'autre, et couvrant la base en formant à celle-ci une bordure graduellement rétrécie jusqu’aux angles posté- rieurs ; cette partie noire laissant’ de chaque côté une tache subor- biculaire d’un jaune d’ocre plus large que la partie médiaire : les élytres, parées chacune d’une bordure périphérique et d’un réseau, noirs: la bordure périphérique formée: 1° d’une bordure externe 54 SUPPLÉMENT naissant de la moitié de la base, couvrant la tranche : 2° d’une bor- dure suturale à peine plus large sur les deux étuis que celle de la tranche, presque sans bordure sur la moitié interne de la base : le réseau formé d’une bande longitudinale et d’une transversale, à peine plus larges que la bordure suturale commune: la bande lon- gitudinale naissant du milieu de la base et prolongée jusqu’à la moitié de la longueur : la bande transversaie en ligne transverse droite dans sa moitié interne, obliquement dirigée du milieu de chaque élytre, vers les quatre septièmes de la longueur du bord marginal. | Long. 0,0048 (2 4/8 1.). Larg. 0,0042 (4 7/8 L.). Corps subhémispbérique ; pointillé; luisant. Téte, antennes, et palpes d’an jaune testacé. Prothorax sans sinuosité et sans rebord sensible sur les côtés, peu ou point émoussé au devant de l'écusson. Elytres faiblement plus larges en devant que le prothorax ; convexes, offrant extéricurement une tranche moins subhorizôntale égale environ au douzième de la longueur vers le milieu de la largeur. Repli d’un flave testacé bordé de noir extérieurement. Dessous du corps noir, avec les épimères du médipectus flaves. Pieds d’un jaune testacé : majeure partie des cuisses et des jambes postérieures, noires. Parrie: les parties boréales de l’Inde, (collect. Deyrolle). Page 398. | 85. Cœælophora placens. Subhémisphérique, d’un rouge testacé en dessus. Prothorax paré de deux taches noires subbasilaires et juxta- médiaires. Elytres ornées du seplième aux deux septièmes d'une tache suturale postérieurement bilobée et chacune de quatre gros points dis- posés en croix, noirs: le premier de ceux-c1, sur le calus: les deuxième el troisième, formant avec leurs pareils une rangée un peu arquée en arrière, vers la moitié: la quatrième, subdiscale, aux quatre cinquièmes de la longueur. Erar NORMAL. Prothorax d'un rouge testacé, un peu plus pâle que A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 5ô les élytres ; orné de deux taches ponctiformes, liées ou presque liées à la base, de chaque côté de la ligne médiane, égale chacune au sixième environ du bord postérieur. Élytres d'un rouge testacé ou presque d’un rouge orangé, ornées d’une tache commune et chacure de quatre autres, noires: la tache commune, couvrant du septième aux deux septièmes de la longueur, postérieurement bilubée, ou formée de deux taches unies, postérieurement divergentes; la première des taches particulières à chaque élyÿtre, en forme de gros point, sur le calus: les deuxième et troisième, formant avec leurs parcilles une rangée un peu arquée en arrière: la troisième ou externe, un peu plus grosse que celle du calus, liée à la gouttière, vers les trois sep- tièmes : la deuxième ou interne, vers la moitié, une fois plus grosse, en ovale transversal, entre celle-ci et la suture, mais plus voisinc de celle-ci: la quatrième, à peu près égale à celle du calus, vers les quatre cinquièmes de la longucur, plus rapprochée du bord externe que de la suture. Long. 0,0084 (3 3/4 L.). Larg. 0,0078 (3 4/21 ). Corps subhémisphérique; pointillé ; luisant et d’un rouge testacé ou presque d’un rouge orangè, en dessus. Tête, antennes ct palpes d’une couleur semblable : ceux-ci, à extrémité obscare. Prothorax subsinueux ct à peine rebordé sur les côtés; émoussé ou subéchancré au devant de l’écusson. Élytres relevées extérieurement en gouttière étroite. Repli creusé de faibles fossettes. Dessous du corps orangé. Pieds plus foncés. PATRIE: Java, (collect. Chevrolat). Page 399. -— Ligne 4, modifiez de la manière suivante les varia- tions du prothorax de la Cælophora 9 -maculata. Quand au contraire la matière noire a surabondé, les taches perdeut leur figure ponctiforme et se rapprochent de celles d’un triangle, en se prolongeant parfois jus - qu’à la base. Eu général le développement de ces taches coïicide avec la couleur plus foncée des élytres et l'étendue plus grande de leurs taches, 56 SUPPLÉMENT Ajoutez après la ligne 16: Peut être faut-il rapporter à cet:e espèce la Coccinella circularis, Tauns. ir Mém. del’Aca, des sc, de St Pétersh. t, 7. (1820) p. 365. Page 401. — Ligne 25, modifiez de la manière suivante les obser- valions sur les variations des élytres de la Cælophora bissellata : Daus ce cas, la tranche et quelquefois aussi la suture sont également noires : celle-là est ordinairement alors liée à la deuxième tache; la teinte des élytres, dans ce cas, est plus rougedtre ou passe au jaune rouge. Quelquefois les taches des élytres sont peu marquées. Page 409, après les observations qui terminent la description de fa Cœlophora octosignata, ligne 7, ajoutez: J'ai vu, dans la collection de M. Deyrolle, un individu qui semble- rait, à première vue, une Cœlophore distincte (C. montigena), mais qui n’est vraisemblablement qu’une variété de l’octosignata. Chez cet exemplaire, le prothorax n’offre que des traces de la bordure ba- silaire noire, et chacune des taches externes est remplacée par une bande longitudinale noire, bifestonnée extérieurement, prolongée du sixième aux quatre cinquièmes de la longueur, gradueliement rétrécie d’arrière en avant dans son tiers antérieur. Un peu d’attention permet de reconnaître, dans celte bande, les deux petites taches externes décrites chez l’octosignata, dont cet exemplaire offre peut-être l’état normal. Pare: les parties boréales de l’Inde. Page 412. 165. Cœlephora Mariae. Subhémisphérique. Prothorax norr, paré aux angles de devant d’une tache irréqulièrement quadrangulaire d’un jaune testacé, couvrant les deux tiers antérieurs du bord latéral, EÉlytres ornées chacune de cinq taches d’un jaune testacé : deux basilaires A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 57 presque en carré long, prolongées jusqu’au quart: deux,du tiers presque aux trovs cinquièmes (l’interne presque obtriangulaire: l’externe, arron- die): la cinquième orbiculaire près de la suture, prolongée jusqu’au bord externe: ces taches séparées par un réseau noir, n’arrivant pas au milieu de la base, interrompu entre le milieu de la premuère et de la troisième taches, nul extérieurement. Long. 0,0081 (2 1/4 1.). Larg. 0,0036 (2/3 L.). Corps subhémisphérique; pointillé. luisant; Tête, antennes et palpes d’un jaune testacé : les derniers, obscurs ou noirâtres à l’extrémité. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une tache d’un jaune testacé. irrégulièrement quadrangulaire, étendue en devant jusqu’à la sinuo - sité postoculaire, ouverte à angle droit à son angle postéro-interne, un peu sinuée à son bord postérieur, couvrant les deux tiers du bord latéral: la partie noire, entaillée en devant. ÆEcusson noir. Elytres ornées chacune de cinq taches jaunes, séparées par un réseau un peu incomplet, noir: les première et deuxième taches liées à la base : la première, joignant la bordure suturale, presque carrée ou en carré plus long que large, couvrant le quart de la longueur et presque les trois cinquièmes de la largeur: la deuxième, plus étroite, liée au rebord marginal qui reste noir: les troisième et quatrième couvrant du tiers ou un peu plus aux trois cinquièmes ou un peu moins de la largeur, formant avec leurs pareilles une rangée transversale: la troisième ou interne, irrégulièrement obtriangulaire, étendue jusque au delà de la moitié ou presque jusqu'aux trois cinquièmes de la largeur : la quatrième, suborbiculaire, liée au bord marginal: la cin- quième, formant près de la suture une tache orbiculaire largement prolongée jusqu’au côté externe: ces taches séparées par un réseau noir, offrant: 1°, une bordure suturale à peu près égale à l’écusson ou à peine plus large, dilatée jusqu'aux deux septièmes internes, puis à son extrémité, au devant du bord apieal (qui reste très-étroite- mentde couleur foncière) en forme de bande courte, limitant postérieu- rement la cinquième tache dans sa partie orbiculaire: Z”, uné tache et unc bande transversale: la tache, en espèce de losange irrégulière , * naïssant sur le calus, anguleusement dilatée aux trois cinquièmes de son côté interne, où elle est isolée de la dilatation suturale antérieure, 58 SUPPLÉMENT plus étendue vers les trois cinquièmes de son côté externe, paraissant une bande transversale interrompue au tiers de la largeur et non étendue jusqu’au rebord marginal: la bande, liée à la bordure suturale vers les deux tiers de la longueur, transversalement étendue jusqu’au bord interne de la tranche (dont le rebord reste noir), anguleusement avancée vers le milieu de son bord antérieur, presque jusqu’au bord postérieur de la tache précitée. Repli d’un jaune testacé , à faibles fossettes. Dessous du corps noir: épimères des médi et postpectus, blanches : côtés du premier arceau ventral au moins, d’un jaune testacé. Pieds antérieurs et intermédiaires d’un jaune testacé, avec la tranche dorsale des cuisses et la tranche externe des jambes in- termédiaires, noires: cuisses postérieures presque entièrement nojrcs jambes d’un testacé nébuleux avec la tranche’noire: tarseside la même paire, testacés. PATRIE : les parties boréales de l’Inde, (collect. Deyrolle). Oss. L’exemplaire que j’ai eusous Îes yeux a beaucoup d’analogie avec l'Œnopia luteo-pustulata, décrite sur un exemplaire en mauvais état: cette dernière avait le corps ovalaire plutôt qu’orbiculaire; il serait possible cependant qu'elle se rattachät à cette Cœlophore. Dans ce cas, l'Œnopia luteo-pustulata serait à retrancher. J'ai destiné cette espèce à rappeler la mémoire de madame Marie Wachanru, enlevée si malheureusement à la science qu’elle cultivait avec tant de zèle. Page 415. 185. Cæœlophora pentas. Subhémisphérique ; d’un jaune d’ocre ou d’un flave roussâtre, en dessus. Prothorax marqué de cinq points noirs, liés ou presque liés à sa base. Ecusson également noir. Long. 0,0045 (2 1/21). Larg. 0,0036 (1 2/3 1.). Corps subhémisphérique ; finement pointillé; d’un jaune d’ocre ou d’un flave roussâtre, luisant ou brillant en dessus. Tête, antennes ct 7) palpes de même conleur. Prothorax subsinueux et à peine rebordé A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 59 sur les côtés ; peu ou point émoussé au devant de l’écusson ; paré de cinq points noirs: le médiaire lié à la base au devant de l’écusson qui est noir, et avec lequel il semble constituer un point, dont la se- conde moitié e$t anguleuse: chaque juxta-médiaire lié à la base, à peu près entre le milieu et l’angle postérieur : chaque point externe, isolé de la base, situé entre le juxta-médiaire et le bord latéral. Ely- tres sans taches; à tranche assez étroite, un peu déclive, à rebord noirâtre ou obscur. Dessous du corps d’une teinte moins claire ou plus rougeûtre. PATRIE : l’Amérique méridionale? (collect.Chevrolat) Page 415 : effacez la ligne 11 : AA. Elytres en ogive postérieurement , O8s. Ce caractère que j'avais indiqué d’après l’exemplaire de la collection Déjean était exceptionnel et particulier à cet individu. Cette Cœlophore, comme toutes les autres, a le corps presque hémi- sphérique, arrondi postérieurement. Elle paraît varier beaucoup par le dessin de la robe ; j’eu ai vu un exemplaire chez lequel la partie noire du prothorax ne dépassait pas les deux cinquièmes de la lon- gueur, au lieu de ne laisser en devaat qu’une bordure très-étroite de couleur foncière La bande des élytres couvrait au contraire depuis l’écusson jusqu’à l’angle sutural et à peu près la moitié médiaire de la longueur vers le bord externe: l’angle peu avancé du milieu de son bord antérieur, ne dépassait pas le quart de la longueur, au lieu de s’avancer jusqu’au calus, (collect. Montrousier). 205, Cæœlophora gratiosa. Subhémisphérique. Prothorax noir, orné de chaque côté d’une tache d’un beau jaune, ovale, étendue jusqu’à lasinuosité postoculaire, non prolongée jusqu’au bord postérieur. Elytres ornées d’une bordure suturale, d’une bordure externe couvrant la tranche, et d’une bande transversale couvrant à peu près les trois seplièmes mé- draires de la longueur, noires, d’un beau jaune sur le reste: la bordure 60 SUPPLÈMENT suturale élargie triangulairement, depuis l’écusson jusqu'à la bande transversale. Corps subhémisphérique ; finement pointillé; luisant, en dessus. Tête jaune ou d’un jaune rougeâtre, parée d’une bordure noire, au côté interne des yeux et au devant du front. Antennes et palpes d’un Jaune rouge ou testacé. Prothorax subsinueux et étroitement rebordé sur les côtés ; tronqué au devant de l’écusson ; d’un noir luisant, orné de chaque côté d’une tache d’un beau jaune de gomme-gutte, ovale, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, couvrant au moins le quart externe vers la moitié de la longueur, arrondie postérieure- ment, prolongée jusqu’aux cinq sixièmes, en laissant le bord externe paré, depuis la moitié au moins de sa longueur, d’une bordure noire qui se lie à la base avec le reste de la partie noire. Æcusson noir. Elytres à tranche assez étroite, nettement limitée; ornées d’une bande transversale noire, couvrant près des trois septièmes médiaires de la longueur, un peu anguleusement avancée dans le milieu de son bord antérieur, entaillée vers les trois cinquièmes de son bord postérieur ; parées d’une bordure couvrant la tranche et d’une bordure suturale, également noires: la bordure suturale naissant après l’écusson, de moitié à peine plus large que lui dans ce point, élargie d’avant en arrière jusqu’à la bande transversale, où elle égale environ le qaart de la largeur, uniformément une fois plus large que la bordure mar- ginale, après la bande transversale; d’un beau jaune de gomme-gutte, avant et après la bande transversale. Repli noir, avec la moitié anté- rieure d’un jaune testacé à sa partie interne. Dessous du corps noir surles médi et postpectus et sur la partie médiaire du ventre, d’un jaune testacé sur le reste de celui-ci. Pieds noirs; extrémité des jam- bes et tarses, d’un jaune testacé. PATRIE : la Nouvelle-Hollande ? (collect. Deyrolle). Page 442. — Ligne 43 au lieu de : (muséum de Stockholm), lisez: (Muséum de Copenhague). A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. O1 Page 459. 75 Chilocorus bijugus, Dessus du corps très-convexe, subcom- primé; d’un noir brillant. Elytres parées chacune de deux taches ponc- hiformes, d’un rouge testacé, formant avec leurs pareilles une rangée transversale vers les deux cinquièmes de la longueur. Poitrine noire. Ventre d’un jaune rouge. Long 0,0056 (2 1/2 1). Larg 0,0050 (2 41/4 L.). Corps subhémisphérique ; très-convexe ; subcomprimé ; superdficiel- lement pointillé sur le prothorax, un peu moins finement sur les élytres, assez grossièrement sur la tranche de celles ci; d’un noir brillant. Tôéte et labre noirs: ce dernier, rougeâtre à son bord anté- rieur : la première, garnie de points peu distincts et clairsemés. Pro- thorax faiblement relevé en rebord et assez sensiblement ponctué sur les côtés; moins long à ceux-ci que le tiers de la ligne médiane; en ogive bissinuée à la base. £cusson assez petit, en triangle d’un tiers plus long quelarge. Elytres presque cordiformes, offrant vers le tiers leur plus grande largeur, subcomprimées ; très-convexes, mais dila- tées extérieurement en une tranche médiocrement inclinée, presque égale au quart de la largeur vers le tiers de la longueur, rétrécie en- suite et réduite à peu près à la moitié vers l’angle sutural; d’un noir brillant ; ornées chacune de deux taches ponctiformes d’un rouge tes tacé ou d’un rouge jaunâtre, formant avec leurs pareilles une rangée transversale vers les deux cinquièmes de la longueur: l’interne, un peu moins petite, couvrant du sixième au liers environ de la largeur, la deuxième, ou externe, étendue presque du troisième au quatrième sixième de la largeur: repli noir. Dessous du corps noir sur les parties pectorales, d’un roux jaune ou d’un jaune rouge sur le ventre. Pieds noirs: sole des tarses rougeâtre. Parrie : les Indes orientales, (collect. Deyrolle). Page 461. 115 Chilocorus infernalis. Dessus du corps lrès-convexe; sub- 62 SUPPLÉMENT comprimé; d’un noir bronzé ou verdâtre. Elytres ornéeschacune de deux points d’un roux testacé, disposés sur la même ligne transversale aux deux cinquièmes de la longueur: l’interne, près de la suture ; l’autre, plus pelit, aussi voisin du bord interne de la tranche. Poitrine ct pieds, noirs. Ventre d’unjaune testacé roussûtre. Long 0.0059 (2 25 1.), Larg 0,0086 (24/2!) Corps subhémisphérique ; très-convexe ; subcomprimé; superfi- ciellement pointillé; d’un noir bronzé ou obscurément verdätre, en dessus. Prothorax obstusément arrondi, et légèrement relevé en rebord étroit, sur les côtés ; plus court latéralement que les deux cinquièmes de sa ligne médiane; peu distinctement rouceâtre aux angles de devant ; garni latéralement de poils fins, couchés, blanchâtres, peu apparents. Elytres très-convexes, latéralement moins déclives, offrant une tranche d’une largeur à peu près égale au repli; ornées chacune de deux taches ponctiformes d’un roux testacé, disposées sur la même ligne transversale au deux cinquièmes de la longueur: linterne, moins petite, du sixième presque au tiers: l’autre, aux trois cinquiè- mes de la largeur: celle-ci, séparée du bord interne de la tranche, par un espace égal à son diamètre. Repli, parties pectorales et pieds noirs : ventre d’un jaune testacé roussâtre : sole des tarses d’une teinte rap- prochée. | PATRiE: les parties boréales de l’Inde, (coilect. Deyrolle). Page 466, avant l’Orcus janthinus. 1.Orcus Lafertei. Dessus du corps très-convexe; métallique, bril- lant ; tête et prothorax verts: celui ci paré de six taches violettes, sub- poncliformes disposées en demr cercle. Elytres violettes : à repli d’un vert foncé, en partie mi-doré. Dessous du corps d’un vert foncé sur la poitrine, d’un jaune rouge sur le ventre. Pieds d’un vert obscur. Long. 0,0056 (2 1/21.) Larg. 0,0045 (2 L.). Corps subhémisphérique; pointillé ou finement ponctué ; brillant A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 63 et métallique, en dessus. Tête d’un vert métallique : labre, menton, palpes et antennes, d’un fauve testacé. Prothorax obtusément arrondi | sur les côtés; à peine aussi long à ceux-ci que la moitié de sa ligne médiane ; bissinueusement en ogive dirigée en arrière et peu émous- sée au devant de l’écusson, à la base; à rchord latéral très-étroit et à peine relevé; rayé d’une ligne au devant du bord postérieur; con- vexe; d’un vert métallique, avec le bord antérieur jusque vers la moitié des bords latéraux, étroitement et parfois peu distinctement testacé; orné, de chaque côté de la ligne médiane, de trois taches violettes, subponctiformes, symétriquement disposées, constituant avec leurs pareilles une sorte de demi-cercle, naissant vers chaque quart externe de la base, avancé jusqu’au tiers antérieur; paraissant parfois irisé de taches violettes moins distinctes. Elytres très-convexes, mais extérieurement pourvues d’une tranche médiocrement inclinée, égale, vers le milieu de la longueur, au huitième ou au neuvième de la largeur de chaque étui; moins finement ponctuées que le protho- rax ; d’un violet métallique, parfois irisé de verdâtre, à certain jour. Repli d'un vert métallique foncé, semi-doré surtout près des côtés de la poitrine. Dessous du corps d’un vert métallique foncé ou obscur sur les parties pectorales, d’un jaune rouge sur le ventre; repli prothora- cique creusé d’une fossette subarrondie, mi-dorée. Plaques abdomi- nales arquées à leur côté interne, prolongées ou à peu près jusqu’au bord postérieur de l’arceau, dont elles paraissent s’écarter ensuite en se rapprochant du bord latéral. Pieds d’un vert métallique obscur : sole des tarses carnée. PaTRIE: Moreton-Bay, côte orientale de la Nouvelle Hollande, ‘collect. Deyrolle). J'ai dédié cette belle espèce à M. de la Ferté-Sénetère, possesseur de la majeure partie de la collection de feu le comte Dejean, auteur d’une excellente monographie des Anthicites et de divers autres beaux {ravaux. Page 475. 7%. OGrcus (Harpasus) peleus. Jémisphérique. Bleu, d'un bleu Gi SUPPLÉMENT violacé ou verdâtre et foncé, en dessus. Élytres ornées chacune d’une tache orbiculaire jaune. Long. 0,0031 (1 2/5 1) Larg. 6,(031(1 231) Corps subhémisphérique; à peine poinuilié, lisse, luisant et d’un bleu foncé passant d’une manière variable au bleu violet ou verdâtre, en dessus. Tête de même couleur. Antennes cl palpes noirs ou obscurs. Prothorax à peine émoussé aux angles de devant; obtusément arron- di et à peine rehordé sur les côtés ; arrondi aux angles postérieurs; peu ou point sinueux de chaque côté de sa partie médiaire, à la base; sans taches. Ælytres subarrondies postérieurement, étroitement re- bordées; ornées chacune d’une tache orbiculaire jaune, étendue du septième ou presque du sixième jusqu’à un peu plus de la moitié de la longueur, et du tiers interne aux sept huitièmes de la largeur. Dessous du corps et pieds noirs. Plaques abdominales en arc, prolon. gées jusqu’aux trois quarts de l’arceau. PATRIE : ? (collect. Chevrolat). Page 478. — Ligne 7, au lieu de: PATRIE: la mer des Indes. lisez : PaTrRIE : les îles de la mer des Indes. Page 481, — Ligne 14, la division AA doit être modifiée de la manière suivante : , AA. Bord postérieur du prothorax en are ou presque en demi-cerele dirigé en arritre et sans sinuosités, y Repli des élytres très-inéliné. Ÿ Repli prothoracique nou creusé de fossettes, etc. etc.. Page 484. 7%. Exochomus pubescens ; Kñster. Subhémisphérique ; gar- ni d'un duvet court, fin et clairsemé, en dessus. Prothorax noir, avec A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 6s les côtés jaunes: celle partie couvrant au moins le quart de la base. Elytres noires. Ù Exochomus pubescens, Kusrer, Kaef. Europ. xur. 94. 9 Tèt noire : labre orangé. Long. 0,0031 (12/5 1.). Larg. 0,0023 (1 I.). Corps subhémisphérique; marqué en dessus de points, de chacun desquels sort un poil fin, court, cendré, formant un duvet fin, clair - semé et médiocrement apparent. Palpes et antennes d’un jaune orangé : les premiers, obscurs à l’extrémité. Prothorax noir sur sa partie médiaire, d’un jaune orangé sur les côtés : la partie jaune couvrant en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire et le quart au moins de la base de chaque côté. Ecusson et élytres noirs: celles-ci, moins finement pointillées que le prothorax; à calus huméral peu saillant. Repli noir. Dessous du corps noir, avec les parties inférieures de la bouche, l’antépectus et les deux derniers arceaux du ventre, d’un jaune orangé. Pieds de cette dernière couleur. PATRIE : Carthagène (Espagne). Cette espèce m'a été communiquée par M. le docteur Rosenhauer, d’'Erlangen. Oss. Elle a beaucoup d’analogie avec l’£x. auritus dont elle se distingue par une taille un peu plus petite, par une plus grande citension de la partie jaune des côtés du prothorax, et par un duvet fin et léger qui fait exception dans cette famille, mais qui est beau- coup moins apparent que chez les Trichosomides. . Page 187. 108 Æxochomus cinctivestis. Bricvement ovale: convexe, Pro- thorax noir avec les côtés d’un jaune rouge. Elytres noires, parées cha- cune d’une bordure externe et d’une tache d’un rouge jaune: la bordure, renflée à sa parte postérieure: la tache ovale, subdiscale. Sunpl. Coccinellides. 5 66 SUPPLÉMENT Erar NORMAL. Elytres noires, parées chacune d’une bordure “externe et d’une tache d’un rouge jaune : la bordure, naissant à l’angle huméral, à peine égale au huitième de la largeur, dilatée presque en demi-cercle à sa partie postérieure, où elle couvre dans sa plus grande longueur le cinquième postérieur : la tache, ovale, couvrant du sixième environ aux trois cinquièmes de la longueur, et la moitié environ de la largeur, une fois plus voisine de la suture que de la bordure externe. Long, 0,0022 \1 1). Larg. 0,0016 (2/5 1). Corps brièvement ovale ; convexe; superficiellement pointillé sur la tête et sur le prothorax, ponctué sur les élytres. Téte d’un rouge jaunc. Prothorax noir sur son milieu, avec les côtés parés d’une bordure rouge jaune, étendue au moins jusqu’à la sinuosité postocu- laire ou plus avant. - Parme: le Brésil, (collect. Deyrolle). Page 468. 115. Exochemus lugubrävestis. Bricocment ovale. Téle et pro- thorax, pieds et trois derniers arceaux du ventre d’un roux jaune : reste du dessous du corps et élytres, noirs: celles ci ornées d'une bordure externe d’un roux testacé couvrant le tiers externe de la base, bientôt après étroite ou réduite à la tranche dont le rebord reste noir, élargie à partir des deux tiers jusqu’à la suture, dont elle couvre le septième pos- térieur. Repli d’un roux testacé. Long 0,0025 (1 1/8 1.). Larg. 0 0018 (7,8 1.) Corps brièvement ovale; convexe. Tête, prothorax, antennes, et palpes d’un roux jaune. Æcusson noir. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus, brun sur le premier arceau ventral et sur les deux tiers médiaires du second, d’un roux testacé sur les côtés de celai-ci et sur les suivants. Pieds d’un jaune roux. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 67 Parmi : l'Egypte, (collect. Motschoulsky). Ons. Cette espèce a beaucoup d’anslogie avec PE. Foudrasti ; elle parait cependant s’en distinguer spécifiquement par la forme de la bordure des élytres et surtout par la couleur de l’écusson et du des- sous du corps. [IC Exochowus Jordani, Subhémispnérique ; d’un jaune pâle ou d’unjaune d’ocre, en dessus. Prothorax noir à la base et sur le disque. Elytres ornées chacune de trois taches ou d’une tache commune et cha. cune de deux taches , noires. Long. 0,0035 (1 1/2 1.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.). Corps subhémisphérique ; pointillé; d’an jaune d’ocre ou d’un jaune testacé, peu lJuisant, en dessus. Tête, antennes et palpes de même couleur. Prothorax arqué et à peine rebordé latéralement ; “en arc faible et sans sinuosités à la base; convexe, mais légèrement moins déclive sur les côtés; en majeure partie noir, avec les bords antérieur et latéraux d’un jaune d’ocre: la partie noire couvrant pres- que toute la base, semi-circulaire et trifestonnée en devant, avancée jusqu’au quart antérieur. Elytres d’un jaune d’ocre, ornées chacune de trois taches noires: les première et deuxième en rangée transver- sale : la première, en parallélogramme, une fois plus longue que large, couvrant du sixième à la moitié de la longueur, liée à la suture et constituant avec sa pareïlle une tache commune, presque carrée: la deuxième, plus rapprochée de la première que du bord externe, presque en parallélipipède plus long que large; égale au tiers de la largeur d’une élytre: la troisième, subarrondie ou presque en ovale transversal, couvrant des trois cinquièmes presque aux cinq sixièmes de la longueur et la moitié presque médiaire de la largeur. Dessous du corps d’un jaune d’ocre ou d’un jaune testacé sur les anté et médipectus et sur les côtés du ventre, noir sur le reste de la surface de celui-ci et sur le médipectus. Pieds d’un jaune d’ocre. PATR!E : Saint-Paul (Brésil), (coïlect. Chevrolat.) 68 SUPPLÉMENT J'ai dédié ceite belle espèce à mon ami M. Alexis Jordan, qui s'était d’abord occupé avec succès de l’étude des insectes, étude qu'il a abandonnée pour celle des végétaux, dans laquelle il a su, par ses travaux, s'élever aux premiers rangs, parmi les botanistes vivants. Page 490. — Ligne 11, ajoutez au commencenient de la ligne : 13. Page 492. 1 16 P pxochormus decoloratus. Subhémisphérique. D’un roux tes- tacé ou d’un roux testacé livide, en dessus. Tête nébuleuse. Dessous du corps obscur sur la poitrine et la base du ventre. Pieds d’un roux testacé. Long. 0,0033 (1 1/2 1.). Earg. 0,0026 {1 14/5 L.). Corps subhémisphérique; superficiellement pointillé; d’un roux testacé ou d’un roux testacé livide, en dessus. Téte nébuleuse, obs- cure ou brunâtre. Prothorax peu arqué et à peine rebordé sur les côtés. Ælytres étroitement relevées en faible gouttière sur les côtés. Dessous du corps nébuleux, obscur ou brunäâtre sur les médi et post- pectus, et sur les deux premiers arceaux au moins du ventre, d’un testacé roussâtre postérieurement. Repli prothoracique creusé d’une faible fossette. Pieds d’un roux testacé. Pari Saint-Paul (Brésil), (collect. Chevrolat, Deyrolle). Os. Parfois Îes pieds sont nébuleux ou obscurs. Quelquefois le bord antéricur du prothorax semble l'être également, mais cette sorte de bordure n’est due qu’à la transparence du segment prothoracique qui laisse transpercer la teinte nébuleuse ou obscure de la tête. 17. Exochomus wropygialis. — Ovale ; noir ; pubescent. Elytres d’un jaune roux, ornées à l'extrémité d’une tache suborbiculaire noirâtre, couvrant à peine le huitième de la suture. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 69 Long. 0,0045 ( 2 1. ). Larg. 0, 0033 ( 1 1/2 /1. ). Corps ovale; médiocrement convexe; garni d’un duvet court el peu épais. Téte et palpes noirs. Antennes brunes. Prothorax noir; obtusément et faiblement arqué et relevé en rebord sur les côtés; peu fortement arqué en arrière à la base, une fois et Liers plus large à celle-ci que long dans son milieu. Æcusson petit; noir. ÆElytres en ogive postérieurement; médiocrement convexes; d’un jaune roux, ornées chacune à l’extrémité d’une tache semi-orbiculaire, con:ti- tuant avec sa pareille une tache orbiculaire noiïrâtre ou d’un brun noir, couvrant à peine le huitième postérieur de la suture. Dessous du corps et pieds noirs. Plaques abdominales en arc régulier pro- longé jusqu'aux deux tiers de l’arceau. PATRIE : les régions boréales de l’Inde, (collect. Deyrolle). Page 196. — Ligne 3 , au lieu de chapeau, lisez : chaperon. Page 497. — Ligne 9, au leu de: du prothorax, lisez : de l’épistome. Page 502. — Ligne 29, au lieu de 0,0020 (8/91.), lisez : 0,0030 (1 1/31. ). Page 507. — Ajoutez à la suite des observations qui terminent Ja description du Corystes hypocrita. Un exemplaire de la collection de M. Chevrolat m'a offert les taches prothoraciques pins distinctes, figurant une sorte d’M, ou plutôt montrant le prothorax marqué d’une taché obscure ou noirûtre, couvrant presque les trois cinquièmes médiaires de la base, avancée presque jusqu’au bord antérieur, en se rétrécissant en arc rentrant : celte tache, enclosant de couleur flave deux aréoles en espaces un 70 SUPPLÉMENT peu obliquement ovalaires, situés, de chaque côté de la ligne médiane, près du bord postérieur, Page 529. Ajoutez à la synonymie : Suivant M, le docteur Schaum et d'après l’exemplaire typique de la collection de Kiel, il faut rapporter à la Brachyacantha bis-tripustulata de Fabricius, la Cocc. crythracephala du même auteur (Syst. El. 1. 4. p. 383. 141), et non à l'espèce ayaut servi de type à mou Hyperaspis Fabricti. Page 544. Après la ligne 8, ajoutez: y. Elytres pirées d’une tache suturale seulement, 15 Clcothera operarëia, Ovale, arrondie postérieurement ; con- vexe ; d’un blanc flavescent, en dessus. Prothorax orné sur la moitié médiaire au moins de sa base d’une tache noire, presque semi orbicu- barre, avancée jusqu’au quart antérieur. Elytres d’un blanc flavescent, parées d’une bande suturale noire, égale en devant à la tache thoraci- que, prolongée jusqu’à la moitié de leur longueur, arrondie à son cætrémilé, graduellement rétrécie vers son tiers antérieur. Loug. 0,0033 (1 1/2 1.). Larg. 0,0022 (1 1.). Corps ovale ; convexe ; pointillé ; luisant. Tête , antennes ci palpes, d’un blanc flavescent. Prothorax en arc dirigé en arrière à la base et tronqué au devant de l’écusson ; rayé d’une ligne fine au devant de la moitié médiaire de la base; d’un blanc flavescent, orné d’une tache noire, presque semi-orbiculaire, faiblement anguleuse en devant, sur la ligne médiane, et entre ce point et la partie posté- rieure de ses côtés, couvrant au moins la moitié médiaire de la base, dont elle semble légèrement détachée, au moins sur les côtés, avancée à peu près Jusqu'au quart antérieur. £cusson noir; un peu plus long que large ; à côtés curvilignes. Ælytres faiblement plus larges A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 71 en devant que le prothorax ; arrondies postérieurement ; convexes ; d’un blanc flavescent ; ornées d’une bande noire formant la conti- nuation de la tache prothoracique, aussi large en devant et vers ses quatre cinquièmes que celle-ci, prolongée jusqu’à la moitié de leur longueur, arrondie à son extrémité, sinueusement rétrécie vers le tiers de sa longucur ; marquées, lorsqu'on les examine avec atten- tion, de très-petits points noirs: ceux-ci constituant : 1° une rangée transversale rapprochée de la base, étendue jusqu'aux ciuq sixièmes de la largeur : 2° une rangée longitudinale naissant de ce point et prolongée jusqu’à l'angle sutural, en formant postérieuremeut plusieurs rangées confuses : 3° une rangée longitudinale, au cûté interne de la précédente, naissant vers les deux cinquièmes de la longueur : 4° une rangée juxta-suturale naissant après la bande noire. Dessous du corps noir, avec les derniers arceaux du ventre d’un blanc flavescent. Pieds de cette dernière couleur: Parris : le Brésil, (collect. Deyrolle). Page 545. 25 Cleothera matromaéa. Briévement et oblustiment ovale. Pro- thorax noir, paré de chaque côté d’une bordure flave, étendue jusqu’à la sinuosilé postoculaire , rétrécie jusqu’au tiers, parallèle ensuite et couvrant de chaque côté le dixième de la base. Elytres flaves, ornées d’une bordure suturale naissant après l’écusson, étendue en devant jusqu'aux trois seplièmes de la largeur, rétrécie jusqu'aux trois cin- quièmes, parallèle ensuite jusqu'aux neuf dixièmes où elle se termine, el chacune de deux grosses taches, noires: l’antérieure obtriangulare, S'appuyant sur le calus : la postérieure, orbiculaire, échäncrée en devant. < Inconnu. ? Tête d’un rouge testacé, parée sur le front d’une tache noire , en carré un peu plus large que long. Palpes d’un jauuc rouge. Pro- thorax sans bordure jaune en devant. Ventre de six arceaux. Pieds d’un rouge jaune ou d’un jaune rouge. 712 SUPPLÉMENT ÉTAT NORMAL. Prothorax noir, paré sur les cotés d’une bordure flave, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire , rétrécie graduellement jusqu’au tiers ou un peu plus de la largeur , presque parallèle ensuite jusqu’à la base où elle se dilate à peine , couvrant environ le cinquième de la moitié du bord postérieur. Elytres d’un jaune pâle, ornées d’une bordure suturale très-dilatée, d’une bordure externe et chacune de deux taches, noires : la bordure suturalc, naissant à l’extréinité de l’écusson, presque en forme de cœur allongé, c'est-à-dire, étendue en devant jusqu'aux trois septièmes de la largeur de chaque élytre , légèrement arquée à son bord antérieur, rétrécie graduellement en ligne peu courbe depuis son angle antéro-externe jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu moins de la largeur de chaque étui, réduite, dans ce point, au septième environ de la largeur, puis parallèlement prolongée jusqu’aux neuf dixièmes où elle se termine : la bordure externe, réduite au rebord sur les côtés, moins étroite à l'extrémité des élytres : la première tache, obtriangulaire, couvrant le calus de sa partie antéricure, prolongée jnsqu’à la moitié de la longueur, élargie d’avant en arrière : la deuxième , située après la première, un peu plus large, orbiculaire, échancrée en devant : ces deux taches séparées entre elles, du bord externe et de la tache sutu- rale, et, la première, du bord antérieur, la deuxième, du bord posté- rieur, par un réseau flave d’une étroitesse à peu près égale. Long. 0,0042 (1 7/8 L.). Larg. 0,0033 (1 1/2 1.) Corps brièvement et obtasément ovale; convexe ; brillant en des- sus; au moins aussi finement ponctué sur les élytres que sur le pro- thorax. Antennes d’un rouge jaune. Prothorax tronqué au devant de l’écusson ct sinué de chaque côté de cette troncature, à la base. Ecusson triangulaire; noir. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus et sur les deux tiers médiaires au moins des premier ct deuxième arceaux da ventre, d’un rouge brunätre ou d’un rouge testacé brunâtre, sur les arceaux suivants. Parnie : le Brésil, (collect. Deyrolle). A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES,. 73 Page 546 : 35. Cleothera Gaïliardi. PBriévement et obtusément ovale ; d’un jaune pâle en dessus. Prothorax paré de deux taches brunes el en partie norres, couvrant la moutié médiaire de la base, avancées jusqu’au sixième antérieur, séparées presque jusqu’à la base sur la ligne mé- diane. Elytres ornées d’une bordure suturale, d’une bordure apicale, d’un rebord marginal, et chacune de trois taches, noires : l’une de celles-ci liée à la suture, couvrant du douzième aux deux cinquièmes de la longueur et les deux cinquièmes internes de la largeur, consti- tuant avec sa pareille une tache commune : la seconde, passant sur le calus, prolongée depuis la base jusqu'au tiers: la troisième, grosse, vrréquliére, couvrant de la moitië aux neuf dixièmes et les quatre cinquièmes médiaires de la largeur. Ventre de sept arceaux : les sixième et septième échancrés. Q Inconnue. Long. 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0023 (1 1/4 1.). Corps brièvement et obtusément ovale ; pointillé ; luisant. Tête d’un jaune pâle. Antennes et palpes testacés ou d’un roux flave. Prothorax d'un jaune pâle, orné d’une bordure basilaire noire et de deux taches : la bordure, couvrant la moitié médiaire environ de la largeur et le sixième de la longueur, sur la ligne médiane : les taches liées chacune à la bordure basilaire, avancées jusqu’au sixième antérieur, arrondies en devant, séparées par la ligne médiane qui reste de couleur foncière et un peu moins étroite à son extrémité postérieure qui est arrondie: ces taches, en majeure partie brunes, offrant chacune un signe en arc longitudinal courbé en dedans ou une sorte d’accent noir, presque adossé avec son semblable sur la ligne médiane. Elytres d’un jaune pâle, ornées d’une bordure et d’une tache suturales, et chacune d’une bordure apicale, d’une bor- dure externe ne couvrant que le rebord et de deux grasses taches, noires : la bordure suturale, à peine plus large sur chaque élytre que l’écusson, graduellement rétrécie jusqu’à l’angle sutural : la bor° 71 SUPPLÉMENT dure apicale un peu moins développée que la suturale vers le milicu de sa longueur : la tache commune, formant sur chaque élytre une tache presque en parallélogramme allongé, lié à la suture ou à la bordure suturale, prolongé du douzième aux deux cinquièmes de la longaeur et couvrant les deux cinquièmes internes de la largeur : la première des taches particulières à chaque étui, allongée, prolongée depuis la base presque jusqu’au tiers de la longueur, en passant sur le calus, couvrant depuis les deux tiers jusqu’aux neuf dixièmes de la largeur: la deuxième, grosse, irrégulière, couvrant depuis la moilié ou un peu moins jusqu'aux neuf dixièmes de la longueur, et les trois quarts ou quatre cinquièmes médiaires de la largeur, pres- que en parallélogramme oblique , anguleuse au milieu de son bord antérieur. Dessous du corps noir ou noir brun, avec le troisième arceau et les suivants d’un roux testacé ou d’un rouge jaune : épimères des médi et postpectus, blanches. Pieds d’un rouge jaune. PATRIE : l'Amérique méridionale, (collect. Motschoulsky). J'ai dédié cette jolie espèce à M. Léon Galliard, ornithologiste zélé, connu déjà par des observations pleines d’intérêt, et à qui j'ai dù, à diverses reprises, de nombreux Coléoptères. Page 556. — 10. Cleothera hexastigma. Obs. Les taches noires du dessus du corps varient un peu de forme. J’ai vu celles du prothorax en ovale droit ou ablique. La première des élytres, ou celle du calus, allongée, un peu obliquement elliptique, s’éloignant de la figure d'un carré : la troisième ovale, suivie à son côté externe d’une tache moins grosse , nébuleuse ou presque arrondie, qui. chez d’autres individus, donne à cette troi- sième tache une forme rapprochée de l'ovale transverse. Page 569. 115 Cleothera spinalis. Briévement et obtusément ovale. Protho- rax et élytres d’un flave testacé ou d’un flave roussâtre: le premuer, -grdinairement noir sur sa partie médiaire : les secondes ornées d’une A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 15 bordure suturale ovalairement et plus ou moins dilatée de la base à la moilié el postér'eurement réduite à peu près au rebord, et souvent d’un point sur le calus, noirs. ETAT NORMAL. Prothorax d’un flave roussitre ou testacé, avec la partie longitudinalement médiaire, noire : cette dernière, couvrant ordinairement la moitié médiaire de la base, faiblement rétrécic en s’avançant jusqu’au bord antérieur. Elytres d’un flave roussâtre ou testacé, ornées d’une bordure suturale noire, ovalairement renflée depuis la base jusqu’à la moitié de la longueur, couvrant souvent, dans son diamètre transversal le plus grand, le quart de la largeur de chaque élytre, postérieurement réduite au rebord ou à peu près; à rebord marginal obscur ou noirâtre ; ordinairement marquées sur le calus d’un point noir ou obscur. Variations du Prothorax et des Elytres, Oss. Quelquefois la partie médiaire noire du prothorax couvre moins de la moi- tié médiaire de la base et ne s’avance pas jusqu’au bord antérieur; plus rarement elle disparaît entièrement. La bordure suturale des élytres, également variable dans sa moitié antérieure, égale souvent le quart ou un peu moins de la largeur de chaque élytre, quelquefois à peine le dixième. Le point du calus est parfois peu apparent. Quelquelois les élytres présentent les traces d’une ligne longitudinale obscure postérieu- rement au calus, et dans la direction de celui-ci. Long. 0,0045 (2 1.). Larg. 0,0033 (1 1/2 1.). Corps obtusément et brièvement ovale; pointillé ; luisant en dessus. Têtes, antennes et palpes d’un flave roussâtre. Prothorax tronqué au devant de l’écusson et sinué de chaque côté de cette troncature à la base, Ecusson noir. Dessous du corps noir, avec le ventre paré d’une bordure assez large d’un flave testacé, à partir du premier arceau ; ordinairement marqué sur celui-ci d’une petite tache de même cou- leur, Pieds d’un flave testacé. Patrie: la Bolivie, le Brésil, (collect. Deyrolle). 76 SUPPLÈMEN T Page 663. 4568 Cleothera suturella, Obtusément ovale. Prothorax noir, brun ou brundtre sur sa moitié médiaire, d’un jaune ou roux testacé, sur les côtés. Élytres d’un jaune ou roux testacé, ornées d’une bordure suturale étroite, noire, brune ou brunâtre. Long. 0,0030 (1 2/51.) larg. 0,0018 (3/4 1.). Corps obtusément ovale; convexe; pointillé; luisant. Tête d’un roux testacé. Palpes et antennes de teinte rapprochée. Prothorax paré de chaque côté d’une bordure peu nettement limitée, de largeur pres- que uniforme, couvrant environ le quart externe de la base, brun ou brunâtre sur la partie médiaire. Ecusson brun. Elytres obtusément arrondies postérieurement ; d’un roux testacé, ornées d’une bordure suturale brune, uniforme, étroite. Dessous du corps noir sur les parties pectorales et sur les quatre premiers arceaux du ventre, d’un jaune rougeâtre sur les derniers. Pieds d’un jaune rougeûtre. Parme : le Brésil, (collect. Deyrolle). Ogs. L’individu que j'ai eu sous les yeux n’avait visiblement pas acquis tout le développement de sa matière colorante. La partie mé- diaire du prothorax, l’écusson et la bordure suturale étroite, doivent être noires ou d’un brun foncé chez d’autres individus. 15° Cleothera micilla Dessus du corps d’un flave roussâtre. Elytres ornées chacune d’une ligne brune ou d’un brun roussâtre, joi- gnant la suture, prolongée depuis l’écusson jusqu'aux deux cinquièmes de la longueur, égale au cinquième ou un peu moins de la largeur, constituant avec sa pareïlle une tache commune, en carré long. Long. 0,0017 (3/4 1.) Corps obtusément ovalaire, peu raccourci; pointillé; luisant en dessus. Tête, antennes, palpes, antépectus, ventre et pieds d’un flave roussôtre. Médi et postpectus et base du premier arceau ventral, noirs. Parri : les environs de Caracas, (collect. Deyrolle). À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 77 Page 569. 205, Cleoteralimbigera. Ovale; convexe. Prothorax flave ou rougeâtre, orné de deux taches dorsales brunes, presque contiquës sur la ligne médiane, couvrant les deux tiers au moins de la base, avancées jusqu'au sixième antérieur : noté d’une tache latérale. Elytres d’un jaune pâle, ornées d’une bordure suturale, d’une bande commune arquée en arrière, couvrant la suture depuis la moitié jusqu'aux six septièmes, et chacune d’une grosse tache, brunes: celle-ci couvrant le calus, liée à la bordure suturale et à la bande arquée: ces diverses parties brunes laissant une bordure marginale, une tache obtriangulaire près de l’écusson, une autre plus pelite entre la grosse tache, la suture et la bande, flaves. Long. 0,0033 (1 1/2 1). Larg. 0,0022 (1 1.) Corps ovale; subarrondi ou peu obtus postérieurement ; convexe; pointillé ; luisant, en dessus. Téle, antennes et palpes d’un rouge tes- tacé ou d’un testacé rougeâtre. Prothorax en arc dirigé en arrière et tronqué au devant de l’écusson, à la base ; rayé au devant de la moitié médiaire de celle-ci d’une ligne légère, constituant un rebord très- étroit; marqué de deux taches dorsales brunes ou d’un brun noir, couvrant les deux tiers médiaires au moins de la base, rétrécies d’arrière en avant, avancées jusqu’au sixième antérieur de la Jon- gueur, à peine séparées par une ligne médiane étroite et rougeâtre; noté prés de chaque bord latéral d’une tache d’un testacé rougeâtre, laissant entre elle et la tache dorsale brune un espace flave souvent réduit à une petite tache ; d’un testacé rougeâtre au bord antérieur. Ecusson cn pentagone irrégulier ; d’un brun noir. Elytres subarron- dies postérieurement ; convexes; d’un jaune pâle, ornées d’une bordure suturale, d’une bande commune en arc dirigé en arrière, et chacune d’une grosse tache, d’un brun noir ou d’un noir brun: la bordure suturale, au moins aussi large en devant que la base de l’écusson, un peu élargie jusqu’au cinquième de la longueur où elle se confond avec la tache, d’une largeur double à celle de l’écusson entre la tache et l’arc, c’est-à-dire du tiers ou un peu plus à la moitié, 78 SUPPLÉMENT plus étroite postérieurement : la bande en arc dirigé-en arrière, cou- vrant la suture depuis la moitié jusqu’aux six septièmes de la lon- gueur, avancée jusqu'aux deux cinquièmes: chacune des taches particulières à chaque étui liée à la base vers le tiers externe de celle-ci, couvrant le calus, prolongée jusqu’à la partie antérieure @e la bande arquée d'une part et jusqu’à la bordure suturale de Pautre, vers le quart de la longueur; ces diverses parties brunes ou d’un brun noir laissant de couleur flave: 1° une bordure marginale prolongée depuis les épaules jusqu’à l’angle huméral, un peu plus étroite dans ses deux cinquièmes antérieurs, sinueusement élargie vers le point d’union de la tache et de la partie antérieure de la bande arquée : ?° une lache obtriangulaire sur les côtés de l’écusson : 3° une autre tache obtriangulaire plus petite, entre la grosse tache brune; la bordure suturale ct le bord antérieur de la bande arquée: repli flave. Dessous du corps, noir sur les médi et postpectus, moins obseur sur le ventre, surtout sur l’extrémité de celui-ci. Pieds d’un flave rougeâtre. Parrie : le Brésil, (collect. Deyrolle). Oss. L’exemplaire d’après lequel a été faite cette description pa- raissait n’avoir pas acquis la couleur noire dans son état complet de développement; par suite de ce développement incomplet du pigmen- tum, la tête et le bord antérieur du prothorax qui se trouvaient . rougeâtres, peuvent être flaves chez d’autres individus plus adultes. La tache des élÿtres peut aussi peut-ètre se montrer plus restreinte chez d’autres exemplaires et rester isolée de la suture et de la bande arquée. Page 572 215 Cleothera uneinata. Briévement et cbtusément ovale. Prothe- rax d’un jaune pâle; marqué de quatre taches : deux, couvrant la moitié médiaire de la base: deux près de la ligne médiane, souvent liées aux autres. Elytres d’un jaune pâle, ornées d’une bordure périphérique, et chacune de cinq taches d’un noir brun : deux, en carré long près de la Fe À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 79 base: une petite, sur le disque: deux plus postérieures: l’interne, courbée en hameçon à sa parte postéro-exlerne, ordinairement liée à la troisième par son angle antéro-mnterne. ETAT NorMAL. Prothorax d’un jaune pâle, marqué de quatre taches noires : les deux postérieures presque liées ou liées à la base, ct dans ce dernier cas constituant une bordure basilaire, couvrant la moitié médiaire du bord postérieur, étroite au devant de l’écusson, oraduellement dilatée de dedans en dehofs de chaque côté de ce point: les antérieures, situées, vers la moitié de la longueur, de chaque côté de la ligae médiane, parfois liées chacune à l’angle antéro- externe des postérieures qui leur correspondent respectivement. Elytres d’un jaune pâle, ornées chacune d’une bordure périphérique et de cinq taches, noires: la bordure périphérique, étroite en devant, presque réduite au rebord extérieurement, moins étroite postérieu- rement, constituant sur la suture uae bordure commune, à peu près égale à l’écusson en devant et vers les trois quarts, graduellement et faiblement moins étroite dans le milieu, légèrement renflée en ovale avant l'extrémité : les première et deuxième taches, formant avec leurs pareilles une rangée transversale : la deuxième ou externe, couvrant le calus de sa partie antérieure, prolongée environ jus- qu'aux deux cinquièmes, une fois plus longue que large: la première, plus étroite, au moins aussi longue, situéc entre la deuxième et la bordure suturale : la cinquième. située en arrière de la deuxième, en carré allongé, couvrant de la moitié aux trois quarts environ de la longuear : la quatrième, aussi voisine de la suture que la pre- mière, en forme de hamecon, postérieurement recourbée du côté externe, naissant au niveau de la moitié de la cinquième, plus pos- térieurement prolongée de la moitié environ de la longueur de celle-ci: la troisième, la plus petite, carrée ou presque ponctiforme, située sur le disque, à égale distance des première, deuxième et cinquième, liée ou à peu près à l’angle antéro-cxterne de la quatrième. Long. 0,0036 (1 2/3 L). Lars, 0,0028 (1 1/4 1.). Corps brièvemeut et obtusément ovale: luisant, pointillé. Téte 80 SUPPLÈMENT d’un jaune pâle, marquée près de la suture frontale de deux points bruns, souvent dilatés et constituant une tache brune ou d’un brun rougeâtre. Antennes ct palpes jaunes. Prothorax parfois d’un rouge brun entre les taches, par l'effet de l'extension de la matière colo- rante de celles-ci. Ecusson noir. Elytres obtusément et obliquement tronquées chacune à leur extrémité. Dessous du corps d’un brun noir sur la poitrine, brun sur le premier arceau ventral, puis d’un rouge brun, plus clair sur les côtés que sur le disque des autres arceaux. Pieds jaunes. Parrie : Ste-Catherine (Brésil), (collect. Deyrolle). Page 590- 30B Cleothera octupla. Briévement et obtusément ovale. Pro- thorax noir, paré sur les côtés, d’une bordure jaune moins étroite au bord antérieur. Elytres jaunes, ornées d’une bordure périphérique et chacune de quatre taches, noires: la bordure suturale graduellement un peu plus large dans son milieu: les taches, disposées sur deux rangées, une fois plus longues que larges : l’interne postérieure en forme de pepin : les autres en parallélipipède allongé. EraT NorMaL. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bor- dure jaune, avancée en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, brusquement rétrécie vers les deux cinquièmes de la longueur et réduite à moins de moitié de sa largeur sur la partie postérieure des bords latéraux. ÆElytres jaunes ou d’un jaune päle, ornées d’une bordure périphérique et chacune de quatre taches disposées par paires, noires : la bordure périphérique, formant sur la suture une bordure commune , de moitié plus étroite que la base de l’écusson, à l'extrémité de celui-ci, graduellement élargie et de moitié au moins plus large que la base de l’écusson vers la moitié de la longueur, graduellement rétrécie ensuite, réduite au rebord au côté externe, un peu moins étroite à la base, plus large au bord postérieur : les pre- mière et deuxième taches, une fois au moins plus longues que larges, formant avec leurs semblables unc rangée transversale un peu arquéc A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 8I en arrière : la première, prolongée du huitième environ presque à la moitié de la longueur, à peine aussi isolée de la bordure suturale que de sa voisine : la deuxième, sur le calus, un peu moins postéricu- rement prolongée : les troisième et quatrième, formant avec leurs pa- reilles une rangée parallèle à la précédente : la troisième ou interne, presque en forme de pepin, un peu obliquement dirigée en dehors, d’arrière en avant, et graduellement rétrécie à son côté interne, du milieu à son bord antérieur : la quatrième, en paralléiogramme une fois plus long que large, un peu plus voisine du bord externe que de la troisième. Long. 0,0028 (1 1/4 L.). Larg. 0,0018 (4/5 1.). Corps brièvement et obtusément ovale; médivocrement convexe ; finement ponctué , brillant en dessus, Prothorax tronqué au devant de l’écusson et sensiblement sinué au devant de cette troncature. Ecusson noir. Elytres obtusément arrondies chacune à l’extrémité. Dessous du corps noir, avec les derniers arceaux du ventre d’un rouge brun. Pieds d’un jaune ou flave rougeûtre. Patrie : Ste-Catherine (Brésil), (collect. Deyrolle). Page 596. — Ligne 12, au lieu de : soit d’une bordure marginale entiére, Lisez : soit d’une bordure marginale jaune entière, Page 599. — Ligne 15, au lieu de : les secondes, de cinq taches, lisez : les secondes, chacune de cinq taches. Page 607. 398 Cleothera scapulata. Oblusément et brièvement ovale. Pro- thoraæ noir, étroitement bordé de jaune sur les côtés. Elytresnotres, à cinq taches jaunes (dont deux unies ensemble): les première et deuxième, Suppl. Coccinellides. 6 82 SUPPLÉMENT presque liées à la base: l’interne, semi-orbiculaire: Pexterne, en forme de bordure humérale prolongée jusqu’à la quatrième: celle-ci anguleuse- ment dilatée au côté interne: la troisième, subarrondie, un. peu moins grosse que la première, formant avec la quatrième et leurs semblables une rangée presque transversale : la cinquième, subapicale, une fois plus large que longue. Long. 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0030 (1 1/5 1.) Patrie: Saint Paul (Brésil), (collect Chevrolat). Oss. Elle a beaucoup d’analogie avec la Cleoth. humerata; elle en diffère par sa première tache des élytres semi-orbiculaire, à peu près liée à lhumérale ; par la troisième un peu moins grosse que la pre- mière ; surtout par la quatrième, anguleusemeat dilatée jusqu’aux deux cinquièmes externes de la largeur, formant une sorte de triangle dont la base joint le rebord et dont le coté postérieur est échancré en arc ; par les troisième et quatrième taches constituant avec leurs semblables une rangée presque transversale; enfin par la forme de la tache postérieure, sans échancrure en devant. Je n’ai vu que la 9. Chez cet exemplaire la têie était noire; le prothorax de même couleur , paré latéralement d’une bordure jaune, égale en devant aux trois cinquièmes de la largeur comprise entire le bord externe ct la sinuosité postoculaire, étendue à peu près en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, de suite après, presque de moitié réduite, puis graduellement rétrécie jusqu’à l’angle pos- téricur. Cuisses noires Jambes el tarses d’un jaune rouge. 39€ €Cileothera lividipes. Obtusément ovale. Prothorax d’un blanc flavescent, paré d’une bordure basilaire couvrant la moitié mé- liaire de la base, tantôt tronquée, lantôt rétrécie et avancée presque jus- qu'au bord antérieur. Elytres noires, ornées chacune de cinq taches d’un blanc flavescent : les première et deuxième, presque liées à la base : l’in- terne, orbiculuire, couvrant au moins le quart de la longueur : l’externe, petite: les troisième cel quatrième, formant avec leurs pareilles une rangée transversale arquée en arrière: la cinquième, la plus grosse, couvrant au moins le quart postérieur: le réseau noir, parfois non pro- A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 83 longé jusqu’au bord latéral et rendant incompléètement closes les taches juxta-marginales. à "h ? 7. Epimères du médipectus blanches. Ventre de sept arceaux : le sixième échancré. 9. Epimères du médipectus noires. Ventre de six arceaux. ETAT NouMAL. Prothorax d’un blanc sale ou flavescent, avec la partie médiaire, noire: celle-ci, couvrant la moitié médiaire de Ja base, graduellement rétrécie jusqu’à la moitié dela longueur, avancée ensuite presque jusqu’au bord antérieur d’une manière à peu près parallèle et un peu moins large que le front. ÆElytres noires, ornées chacune de cinq taches d’un blanc sale ou flavescent : les première et deuxième, presque liées à la base: la première orbiculaire, un peu moins voisine de la suture que de la base, couvrant environ jus- qu’aux trois cinquièmes de la largeur, et au moins le quart de la longueur : la deuxième, vers l’épaule, six ou huit fois plus petite: les troisième et quatrième, constituant avec leurs pareilles une rangée arquée en arrière: la troisième, presque aussi voisine de la suture que la première, orbicalaire ou très-brièvement ovale, couvrant le quart médiaire de la longueur : la quatrième, de moitié plus antérieure et de moitié moins postérieure, orbiculaire, presque liée au rebord marginal, plus grosse que la troisième, à peu près égale à la pre- mière: la cinquième, apicale, en laissant noir le rebord, couvrant l'extrémité à partir des cinq septièmes du bord externe et des trois quarts de la suture, dont elle se détache graduellement d’arrière en avant à partir de l’angle sutural. Variations du Prothorax et des Elytres. Ors. La partie noire du prothorax est parfois réduite, surtout chez le d- à uvre bordure noire, couvrant Ja moitié médiaire de la base, rétrécie d’arricre en avant, tronquée et couvrant à peine le tiers postérieur sur la ligne médiane, Quelquefois le réseau noir des élytres ne se prolonge pas jusqu’au bord externe, dont il reste distant d'un cinquième environ de la largeur, en sorte que les deuxième, quatrième et cinquième taches sont liées entre elles et constituent une large bordure marginale trifestonnée, 8 SUPPLÉMENT Long. 0,0033 à 0,0036 (1 1/2à 1 9/3 L.). Larg. 0.0022 à 0,0027 (1 à 1 1/4 L.). Corps oblusément ova'e; pointillé ; Inisant. Tête, antennes el palpes, d’un blanc sale ou flavesceut. Feux gris, ou noirs après la mort. Pro- thorax (ronqué et sensiblement sinué de chaque côté de cette tron- cature. Æcusson noir. Repli des élytres, tantôt noir avec une tache antérieure blanche, taatôt, et particulièrement chez le ,7, d’un blanc flavescent. Dessous du corps noir ou brun sur les médi et postpectus et sur le premier arceau ventral, d’un blanc flavescent ou d’un blanc fauve sur le reste. ; PATRIE : l'Amérique méridionale, (collect. Motschoulsky). Oss. Les parties noires paraissent être ordinairement plus foncées chez les 9 que chez les . Quand les parties pectorales et le premier arceau ventral sont très-noirs, les arceaux suivants sont d’un blanc flavescent ; quand les premières parties sont moins fortement colorées, le pigmentum parait s être répandu sur les arceaux du ventre qui sont alors testacés ou d’un fauve blanchâtre, Page 607. 40. Cleothera decem-signata. Ligne 18, au lieu de : chaque dent étendue, lisez : chaque dent couvrant à la base depuis. O8s. L'état uormal du prothorax du doit être caractérisé de la sorte : prothorax flave, paré sur les trois cinquièmes médiaires de sa base d’une bordure noire, émettant cu devant, jusqu’au sixième an- térieur, deux dents obtuses, séparées entre clles sur la ligne médiane par la couleur flave : cette bordure noire , souvent linéairement ou peu distinctement étendue sur le bord postérieur, en dehors des trois cinquièmes médiaires, presque jusqu’aux angles de derrière. Chez l’exemplaire de la collection Dejean, les dents sont triangu- laires, beaucoup plus courtes; mais en l’examinant attentivement, on peut voir d’une manière très-nébulcuse les traces des prolonge ments que nous venons d’indiquer. D 2" A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 8h La 9 a le prothorax noir brun ou brunâtre, paré de chaque côté d’une bordure flave, étendue en devant jusqu’à la sinuosité posto- culaire , presque aussi large à la base, un peu aunguleusement avancée vers le milieu de sa longueur. Les taches des élytres varient assez légèrement de forme ; cepen- dant un des caractères propres à faire distinguer cette espèce d’une partie des suivantes, consiste dans la forme de la tache huméra!e, qui est presque carrée ou parfois plus large que longue, au lieu d’être obtriangulaire. ParRie : le Brésil, (collect. Chevrolat). Page 610. 4185 Clceothera Raymevalii, Priévement el obtusément ovale. Prothorazx noir à la base, largement flave sur les côtés. Elytres noires, ornées de cinq taches: les première et deuxième, subbasilaires : les troi- sième et quatrième formant avec leurs semblables une rangée transversale vers la moitié: la cinquième, subapicale: la troisième ou interne de la deuxième rangée, rose : les autres, d’un jaune pâle. S'. Inconnu. ? Tête d’un jaune pâle. Prothorax noir sur sa partie médiaire, d'un jaune pâle sur les côtés: la partie jaune, formant une bordure étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, couvrant le cin- quième externe environ de la base, anguleusement dilatée dans son milieu. Epimères obscures. Ventre de six arceaux. ETAT NORMAL. Elytres noires, ornées chacune de cinq taches: les première et deuxième à peu près liées à la base: la première, subor- biculaire, presque liée à la base de l’écusson, non étendue jusqu’à la moitié de la largeur : la deuxième, liée au rebord externe excepté à sa partie postérieure, anguleuse au côté interne, couvrant à peine le quart externe de la largeur : les troisième et quatrième, formant avec leurs semblables une rangée transversale : la troisième ou in- 86 SUPPLÉMENT terne, ovale, aussi voisine de la suture que la première, étendue un peu au delà de la moitié de la largeur, couvrant les deux septièmes médiaires de la longueur: la quatrième, liée au rebord externe, an- guleuse au côté interne, couvrant à peine plus du cinquième médiaire de la longueur comprise entre l’épaule et l’angle postéro-externe, étendue à peine jusqu'aux deux septièmes externes de la largeur: la cinquième, en parallélipipède transverse, aussi rapprochée de la suture que la troisième, presque liée au rebord externe, très-voisine du bord apical : la deuxième tache, rose: les autres, d’un jaune pâle. Long. 0,0036 (1 2/31.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.). Corps brièvement et obtusément ovale, pointillé ; luisant ou brillant cn dessus. 4ntennes et palpes jaunes. Prothorax lronqué. au devant de l’écusson et sensiblement sinué au devant de cette troncature. Dessous du corps noir sur la poitrine et parfois plus ou moins sur la partie antéro-médiaire du premier arceau ventral : reste du ventre d’un rouge jaune. Côtés de l’antépectus jaunes. Pieds d’un jaune rouge. PATRIE : Cayenne, (collect Deyrolle). J'ai dédié cette belle espèce à M. le comte de Rayneval, ambassa- deur de Franceà Rome, que les sciences naturelles se glorifient de compter au nombre de leurs amis les plus éclairés. Page 611. . 425 Clcothera areualis. Oblusément ovale Prothorax jaune, au moins sur les côtés. Elytres noires, ornées chucune de cinq taches flaves : les première et deuxième,presque liées à la base : l'interne,suborbiculaire, tronquée en devant: l’externe, étroite: les troisième et quatrième, for- mant avec leurs pareilles une rangée transversale en arc dirigé en arrière: la troisième, couvrant le quart médiaire de la longueur: la quatrième, plus grande, de moitié plus antérieure et de moitié moins * postérieure : la cinquième, subapicale, transverse, échancrée en devant. À LEA MONOGRAPHIE DES COCCINELLILES. 87 JZ. Ventre de sept arceaux: le premier, garni de poils sur sa partie antéro-médiaire : le cinquième, échancré. Epimères des médi et postpectus d’un blanc flavescent. o. Ventre de six arceaux: le premier, glabre: le cinquième, non échancré. Epimères obscures ou d’un blanc brunâtre. ETAT NORMAL. Prothorax flave, avec la partie médiaire noire: celle-ci, couvrant la moitié ou les trois cinquièmes mëdiaires de la base, graduellement rétrécie jusqu’à la moitié de la longueur où elle occupe les deux cinquièmes médiaires de la largeur, avancée presque jusqu’au bord antérieur, à peine bilobée en devant. £lytres noires, parées de cinq taches flaves, ou flaves ornées d’une bordure périphé- rique et d’un réseau noir: celui-ci divisant la surface de chacune eu cinq taches flaves : les première et deuxième presque liées à la base : la première, rapprochée de la suture, suborbiculaire, tronquée en devant, un peu ogivale postérieurement , couvrant à peu près jus- qu'aux trois cinquièmes de la largeur : la deuxième, humérale, étroite, à peine aussi longuement prolongéc: les troisième et quatrième, formant avee leurs pareilles une rangée arquée en arrière: la troi- sième aussi voisine de Ja suture que la première, c’est-à-dire environ du dixième de la largeur, ovale, dépassant à peine la moitié de la largeur, couvrant le quart médiaire de la longueur: la quatrième, plus grande, de moitié plus antérieure et de moitié moins postérieure, presque en parallélipipède longitudinal émoussé ou subarron&i aux angles, voisine du bord externe: la cinquième, subapicale, trans- verse, échancrée à son bord antérieur, aussi voisine du bord externe, vers la courbure postéro-externe que du bord postérieur et de la suture près de l’angle apical, graduellement plus distante de la suture d’arrière en avant. Variations du Prothorax. Ous, Quelquefois la partie noire au lieu de s’avancer jusque près du bord antérieur, ue dépasse pas les deux tiers, et se montre presque quadrifestonnée en demt- cercle, Celle variation semble principalement particulière au ÿ7. 88 SUPPLÉMENT Long. 0,0026 {1 1/5 1.). Lars. 0,0018 (3/4 1). Corps obtusément ovale; pointillé; luisant. Tête, antennes et palpes d’un blanc flavescent. Æcusson noir. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus, brun, d’un rouge brun où d’un rouge testacé sur le ventre, avec les deux derniers arceaux parfois d’un jaune testacé. Pieds d’un blanc flavesceni (/') où d’un jaune rouge (2). PATRIE : PAmérique méridionale, (collect. Motschoulsky). Page 613. 155 Cleothera vexata. Briévement et obtusément ovale. Prothorax jaune, paré à la base d’une bordure noire, quadrilobée en devant, cou- vrant les deux cinquièmes de la longueur. Elytres noires, ornées chacune de cinq taches jaunes : les première et deuxième, presque liées à la base : l’interne, presque crbhiculaire, étendue jusqu'aux deux tiers de la largeur ; l’externe, étroite, obtriangulaire : les troisième et quatrième, formant avec leurs pareilles une rangée en arc dirigé en arrière : l’externe, carrée : l’interne, ovale: la cinquième, subapicale, en carré large. EraT NorMAL. Prothorax jaune, paré à la base d’une bordure noire, quadrifestonnée en devant, égale aux deux cinquièmes ou trois septièmes de la longueur ; marqué au devant de celle-ci, de chaque côté de la ligne médiane d’une tache d’un rouge brunâtre, qui, chez d’autres individus, peut être représentée par un point brun. Élytres noires, parées chacune de cinq taches jaunes ; les première et deuxième, presque liées à la base: la première ou interne, presque orbiculaire, plus large que longue, presque liée à l’écusson, couvrant environ les deux tiers de la largeur : la deuxième, humérale, étroite, rétrécie d'avant en arrière : les troisième ct quatrième, formant avec leurs semblables une rangée en arc dirigé en arrière : la troisième ou interne, ovale, aussi voisine de la suture à peu près que la première, couvraut un peu plus du cinquième médiaire de la longueur: la quatrième ou externe, carrée, trés-voisine du bord externe, plus an- A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 89 térieure de la moitié de la longueur de la troisième : la cinquième, en carré large, très-voisine du bord externe, à peine moins du posté- rieur, un peu moins rapprochée de la suture que la troisième. Long. 0,0033 (1 1/2 L.). Larg. 0,0022 (1 1.). Corps brièvement et obtusément ovale; assez convexe; pointillé ; brillant. Téte, antennes et palpes jaunes. Ecusson noir. Elytres obtu- sément arrondies à leur extrémité. Dessous du corps noir sur la poitrine, d’un jaune orangé ou rougeûtre sur le ventre. Pieds jaunes. PATRIE : Caracas, dans la Colombie, (collect. Deyrolle). O8s. Je n’ai vu que l’un des sexes. Page 613. Cleothera Levrati. Le de cette espèce m'était inconnu, lorsque je publiai la des- cription de cette espèce. En voici la description : Tête flave. Prothorax ordinairement paré en devant d’une bordure flave graduellement plus étroite ou peu distincte dans son milieu. Cuisses d’un jaune rougeâtre. Ventre de sept arceaux. Os, le prothorax, quand la matière noire a acquis tout son déve- loppement, offre une partie médiaire noire couvrant près de la moitié médiaire de la largeur, arrondie en devant et avancée dans son milieu à peu près jusqu’au bord antérieur : cette partie noire réduite sur les côtés de cette partie avancée à une bordure basilaire couvrant près de la moitié postérieure de la longueur, et rétrécie d’une manière arquée , à son bord antérieur, en se prolongeant jusqu’à langle de derrière ; quand la matière colorante noire est moins intense, on aperçoit sur Ja ligne médiane une raie moins obseure qui divise en deux la partie avancée ; enfin quand la matière colorante a en partie fait défaut, la région noire cst à peu près réduite à une bande basilaire noire, couvrant les deux cinquièmes postérieurs de la lon- gueur. Quelques-unes des taches jaunes des élytres varient aussi plus ou moins. Ainsi la première est parfois semi-orbiculaire ou 90 SUPPLÉMENT presque carrée : la deuxième, quelquefois un peu moins longue ct moins détachée du rebord : ia quatrième, non liée au bord externe et souvent peu ou point échancrée en devant : la troisième, par sa forme en triangle dirigé en arrière et à côtés curvilignes, est une des plus caractéristiques. PATRIE : le Brésil, (collect. Deyrolle). Page 615. A5. Cleothera puncetum. Brièvement et oblusément ovale. Pra- thorax noir, paré de chaque côté d’une bordure jaune, obtriangulaire, étendue en devant jusqu’à la sinuosité, à peine prolongée jusqu’au bord postérieur (9). Elytres noires, à cinq taches jaunes : les première et deuxième, presque liées à la base : l’interne, en ogive postérieurement , prolongée à peine jusqu’au cinquième : l’externe, obtriangulaire, plus longue : les troisième et quatrième, brièvement ovales formant avec leurs semblables une rangée arquée en arrière : la cinquième, à peine échan- crée en devant. S'. Inconnu. g. Tête noire, parée sur le vertex d’une tache ponctiforme jaune. Epimères noires. Pieds d’un jaune roussâtre: cuisses obscures. ETAT NORMAL. Elytres noires, ornées chacune de cinq taches jaunes : les première et deuxième, presque liées à la base: la première, couvrant du sixième aux trois cinquièmes de la largeur, en ogive postérieurement, prolongée un peu au delà du sixième, à peine jusqu’au cinquième de la longueur : l’externe, couvrant le cinquième de la lar- geur à la base, rétrècie d'avant en arrière, un peu plus longuement prolongée : les troisième et quatrième, formant avec leurs semblables une rangée arquée en arrière: la troisième, brièvement ovale, un peu moins rapprochée de la suture que la première, étendue Jus- qu'aux trois septièmes de la largeur, couvrant le sixième médiaire de la longueur : la quatrième, à peu près égale, liée au bord externe, plus antérieure du tiers de la longueur de la troisième : la cinquième, A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 91 subapicale, transverse, à peine échancrée au bord antérieur, un peu plus rapprochée de la suture que la troisième , séparée du bord externe par un espace un peu plus grand que le juxta-sutural. Long, 0,0033 (1 4/2 1.). Larg. 0,0022 (1 1.). Corps brièvement et obtusément ovale ; convexe ; pointillé ; luisant. Prothorax tronqué au devant de l’écusson et faiblement sinué de chaque côté, à la base. Dessous du corps noir. PATRIE: Saint-Paul, (collect. Chevrolat). Ogs. Elle a de l’analogie avec la CZ. Levrati et quelques autres : la forme de la quatrième tache, la disposition arquée en arrière de la rangée formée par les troisième et quatrième taches et par leurs voisines, sert à la faire reconnaître. La tache ponctiforme jaune manque d’ailleurs au vertex (9) des espèces voisines que j'ai eues sous les yeux. Page 617. 46. Cleothera Armandi,. s. Tête, palpes et épimères du médipectus flaves ou d’un jaune pâle. Prothorax noir, avec le bord antérieur et les côtés d’un jaune pâle : la partie noire, avancée jusqu’au sixième antérieur, bifeston- née en devant, et formant de chaque côté un angle correspondant à l’angle rentrant de la bordure latérale décrite chez la 9. Ventre de sept arceaux. Cuisses entièrement d’un jaune rouge. Dans l’exemplaire soumis à mon examen la tache humérale, rétrécie d'avant en arrière, se prolonge à peu près jusqu’au tiers des élytres. Paris : le Brésil, (collect. Deyrolle). Page 618. 16%, €lcothera troglodytes, Oblusément ovale, Elytres noires, 92 SUPPLÉMENT ornées chacune de cinq taches jaunes ou flaves : les première et deutième, presque liées à la base ; l’interne, la moins petite, postérieu- rement en ogive : les troisième et quatrième , pelites , poncliformes, formant avec leurs semblables une rangée transversale, vers la mortré de la longueur : la cinquième, plus rapprochée du bord externe que de la suture. Hyperaspis troglodytes, Des., in collect, . Tête flave. Prothorax flave sur ses côtés et à sa partie anté- rieure, noir à la base: la partie noire couvrant le bord postérieur, jusqu’aux angles, arquée et quairifestonnée en devant : les festons intermédiaires , avancés jusqu’au tiers ou presque jusqu’au quart antérieur. Epimères du médipectus flaves. g. Tête noire. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bor- dure flave , avancé en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire , graduellement rétrécie de là jusqu'aux angles postérieurs. ETAT NORMAL. Elytres noires, parées chacune de cinq taches flaves (7) ou jaunes (9): les première et deuxième, presque liées à la base : la première ou interne, en ogive postérieurement, à peine prolongée jusqu’au septième de la longueur, un peu plus largement étendue à la base que la inoiïtié de la largeur des élytres, la moins petite de toutes : la deuxième, humérale : les troisième et quatrième, ponctiformes, variant pour la grosseur entre le cinquième et le hui- ième de la largeur de chaque élytre, formant avec leurs semblables une rangée transversale vers la moitié de la longueur : la troisième, distante d’un cinquième ou plus de la suture: la quatrième, presque liée au bord externe: la cinquième , ordinairement à peine moins petite que la troisième, rapprochée du bord postérieur, plus voisine du bord externe que de la suture. Long. 0,0022 (1 [.). Larg 0,0013 (2/3 1). Corps obtusémentovale ; convexe ; moins finement pointillé sur les élytres que sur le prothorax. Æntennes ct palpes flaves ou jaunes. Dessous du corps noir. Pieds jaunes (9) ou flaves (47). A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 93 Pate: les Etats-Unis, (collect. Dejean, Deyrolle). Oss. Elle se distingue de la C{. Billot:, avec laquelle elle a de l’analogie par sa petitesse, par la situation de la cinquième tache des élytres plus rapprochée du bord externe que de la suture. La 9 s’en distingue d’ailleurs par sa tête entièrement noire et par la forme de la bordure des côtés da prothorax. Page 624.— Ligne 27 à 29 au lieu de: anguleusement dilatées chacune vers leur milieu, mais offrant la dilatation du bord antérieur plus externe que celle du bord postérieur, lisez: anguleusement dilatées chacuae : l’antérieure, vers les deux tiers de son bord anté- rieur et le milieu ou ua peu moins de son bord postérieur : la seconde, vers le milieu de son bord antérieur et le tiers interne de son bord postérieur. Page 632. 535. Clepthera mereabilts Oblusément ovale. Elytres notres, ornées chacune d’une bordure externe couvrant les quatre cinquièmes de la longueur et de trois taches, orangées : la bordure, égale environ uu dixième de la largeur un peu après l’angle huméral, prolongée en se rétrécissant jusqu'aux deux cinquièmes , obtriangulairement dilatée ensuile : les taches, disposées sur une ligne longitudinale : la première semt-orbiculaire, liée à la base et au côté de l’écusson : la deuxième, ovalaire, oblique, couvrant un peu plus d’un cinquième médiaire de la longueur, presque du tiers à un peu plus de la moitié de la largeur : la troisième, en ovale transverse : la bordure, parfois liée à la premiére et à la deuxième tache. S Inconnu. 9 Tête noire. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bor- dure orangée à peine étendue en devant jusqu’à la sinuosité postocu- laire, de suite après presque de moitié moins large et rétrécie ensuite 94 SUPPLÉMENT jusqu’à l’angle postérieur. Ventres de six arceaux. Cuisses noires. Jambes et tarses d’un jaune roussätre. ETAT NORMAL. Ælytres noires, ornées chacune d’une bordure externe, inégale, postérieurement raccourcie et chacune de trois taches orangées : la bordure, laissant le rebord noir, naissant vers les quatre cinquièmes externes de la base, égale environ au dixième ou au douzième de la largeur vers le dixième de la longueur, gra- duellement et faiblement rétrécie jusqu'aux deux cirquièmes environ de la longueur, brusquement dilatée dans ce point en forme de triangle dirigé en arrière, couvrant au moins le quart externe de la largeur , et prolongé en se rétrécissant graduellement jusqu'aux quatre cinquièmes de la longueur : les taches, disposées en ligne longitudinale : la première, semi-orbiculaire , couvrant la base de- puis les côtés de l’écusson jusqu'aux deux tiers de la largeur : la deuxième , ovalaire , un peu oblique de dehors en dedans et d'avant en arrière, naissant au niveau de la partie obtriangulaire de la bordure, prolongée jusqu’à un peu plus des trois cinquièmes de la longueur, couvrant depuis un peu plus du quart jusqu’à un peu plus de la moitié de la largeur : la troisième, en ovale transverse, une fois environ plus rapprochée du bord apical que de l’extrémité de la deuxième tache, un peu plus rapprochée de la suture que Îa deuxième, moins voisine du bord externe que de la suture. Variations des Elytres. O8s Quelquefois la bordure se lie, à la base, avec la première tache, et vers la dilatation obtriangulaire avec la deuxième tache ; les élytres semblent alors noires, ornées chacune d’une bordure marginale, postérieurement raccourcie , de laquelle naissent deux bandes transverses non prolongées jusqu’à la suture, et d’une tache subapicale, orangées. Long. 0,0039 à 0,0045 (4 3/4 à 2 1.). Larg. 0,0033 (1 1/21.) Corps obtusément ovale ; médiocrement convexe ; moins finement ponctué sur les élytres que sur le prothorax ; luisant, en dessus. Prothorax peu obtus au devant de l’écusson cet à peine sinué de À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 95 chaque côté de cette partie médiaire. Ecusson noir. Repli orangé. Dessous du corps noir. PATRIE : le Brésil, (collect. Deyrolle). Page 633. — 35. Cleothera Serval. s’. Tête et épimères du médipectus, flaves. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure d’un jaune päle, étendue en devant jusqu'au côté interne des yeux, tantôt paraissant obtriangulaire , rétrécie graduellement jusqu’à l'angle postérieur, ordinairement parallèle ou subparallèle jusqu’à la moitié, puis brusquement rétrécie d’une manière anguleuse ou parfois presque en ligne courbe, jusqu’à l'angle de derrière. Ventre de sept arceaux. Cuisses entièrement d’un rouge jaune. Les taches varient d’étendue et par suite de forme. Parfois elles sont séparées par un réseau plus ou moins étroit et brun ou d’un brun rougeätre. La matière colorante semble s’être particulièrement concentrée sur la suture et sur le calus qui semble marqué d’un point noir. L’étroitesse du réseau donne aux taches un développement plus grand. Dans ce cas, la deuxième ou juxta-suturale égale à peu près le tiers médiaire de la longueur, et les autres ont une grandeur pro- portionnelle. PATRIE : le Brésil ? (collect. Deyrolle). _ Os. Cette espèce me semble, ainsi que je le croyais, devoir être réunie à la 7ocosa. Page 634. 550 Cleothern Iimata. Oblusément ovale. Élytres noires, ornées chacune de quatre taches jaunes ou d’un roux flave: la première, presque liée à lu base et à l’écusson, étendue jusqu'aux trois cinquièmes de la largeur, en carré plus large que long, non prolongée jusqu’au cinquième de la longueur : les deuxième et troisième, formant avec leurs pareilles une rangée presque en demi-cercle dirigé en arriére: l’interne, tronquée 96 SUPPLÉMENT en devant arrondie en arrière, naissant un peu avant la moité:l’externe, assez petite, Suborbiculaire, plus antérieure de toute sa longueur : la quatrième, subapicale, transverse, presque parallèle, couvrant les deux tiers médraires de la largeur. P Jnconnu. ?. Tête noire. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure obtriangulaire, d’un flave roux, étendue à peine en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, à peine prolongée, en se rétrécissant graduel- lement, jusqu’à l’angle postérieur : cette bordure parfois en partie divisée longitudinalement, de manière à constituer une bordure laté- rale uniformément étroite, une bordure presque semblable en devant, jusqu’à la sinuosité, une ligne longitudinale raccourcie, partant de celte dernière, jaunes ou d’un flave roux. Epimères brunes. Ventre de six arccaux. ETAT NORMAL. Elytres noires, ornées chacune de quatre taches jaunes, flaves ou d'un roux flave : la première, à peu près attenante à la base, étendue depuis les côtés de l’écusson jusqu'aux trois cin- quièmes de la largeur, en carré plus large que long, non prolongée jusqu’au cinquième de la longueur: les deuxième et troisième , formant avec leurs semblables une rangée très-arquée en arrière, la deuxième ou interne, séparée de la suture, comme la première, par un espace égal à la moitié de la largeur de l’écusson, presque en demi-cercle un peu allongé, tronquée en devant, arrondie postérieu- rement, naissant un peu avant la moitié de la longueur, prolongée un peu après les trois cinquièmes, étendue jusqu’à plus de la moitié de la largeur: la troisième, de toute sa longueur plus antérieure que la deuxième, subarrondie, assez petite, d’un diamètre égal à peu près au quart de la largeur, moins voisine du bord externe que la deuxième de la suture, parfois paraissant liée à une autre tache très- petite et peu apparente, située entre elle et le bord marginal: la quatrième, voisine du bord apical dont elle est graduellement moins rapprochée vers l’angle sutural , presque parallèle, transverse, une fois environ plus large que longue, couvrant les deux tiers médiai es de la largeur. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 97 Long. 0,0031 (4 2/5 L.). Larg 0,0022 (1 1.). Corps brièvement et obtusément ovale; pointillé ; Juisant ou bril- lant. Antennes et palpes d’un roux flave. Prothorax tronqué au devant de l’écusson et sinué de chaque côté de cette troncature. Ecusson noir. Ælytres obsluses postérieurement, Dessous du corps noir, avec le ventre moins obscur à la base et graduellement d’un brun jaune et d’un jaune brunâtre à l'extrémité. Pieds d’un jaune rouge. Paris; le Brésil, (collect. Deyrolle). Page 634. 55 . Cleothera trivialis. Oblusément ovale. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure flave, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, à peine prolongée jusqu’à l’angle de derrière; presque parallite dans sa première moitie, obtriangulairement rétrécie postérieu- sement. Elytres noires, ornées de trois taches et d’une bande, jaunes : les première et deuxième taches, à peu près liées à la base: la première, presque orbiculaire, à peine prolongée jusqu'au cinquième de la lon- gueur: la deuxième, obtriangulaire, humérale: la bande, paraissant formée de deux taches unies, constituant avec leurs pareilles une rangée transversale arquée en arrière : la quatrième tache, subapicale, trans- verse, . Tête jaune. Prothorax noir, bordé de jaune pâle, en devant et sur les côtés: la bordure antérieure, étroite: chacune des bordures latérales, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, à peine prolongée jusqu’à l’angle de derrière, presque parallèle jusqu’au cinquième de la longueur, obtriangulairement rétrécie ensuite jus- qu’à son extrémité, avec le bord interne de cette partie échancrée un peu échancré en arc. Epimères des médi et postpectus flaves. Ventre de sept arceaux : les cinquième, sixième et septième éehancrés en demi-cercle dans leur milieu, ?, Inconnue. Suppl, Coccinellides. 7 98 SUPPLÉMENT Long. 0,0036 (1 2/3 l.). Larg. 0,0028 (1 1/41.). Corps brièvement et obtusément ovale. #ntennes et palpes d’un jaune orangé. Prothorax tronqué au devant de l’écusson et sensible- ment sinué de chaque côté de cette troncature, à la base. Elytres noires, ornées de quatre ou de cinq taches d’un jaune orangé : les première et deuxième, presque liées à la base: l’interne, subarrondie, un peu plus large que longue, voisine de l’écusson, à peine prolongée jusqu’au cinquième de la longueur : l’externe, humérale, étroite, obtriangulaire, un peu plus longuement prolongée: les troisième et quatrième, réunies en forme de bande, n’atteignant ni la suture, ni le bord externe, constituant avec leurs pareilles une bande en arc dirigé en arrière: l’interne, ovalaire, à peine moins avancée que la quatrième, près d’une fois plus prolongée en arrière: l’externe, un peu obliquement dirigée de dehors en dedans, d’avant en arrière, mais probablement déformée par son extension: la cinquième, en parallélipipède un peu obliquement transverse, une fois plus large que longue. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus, d’un roux bronzé sur le ventre, avec la partie antéro-médiaire de celui-ci nébuleuse. Pieds d’un roux orangé. Parier : le Brésil, (collect. Chevrolat). Os. La bande des élytres est visiblement formée de deux taches liées ensemble : cette supposition, indiquée par le dessin, est appuyée par le raccourcissement de cette bande à ses deux extrémités. Dans ce cas, cette espèce se rapprocherait des Cleothera Levrati et tropicales. Elle s’éloigne de celle-là, par son prothorax n’offrant pas la partie antérieure de la tache marginale aussi avancée en dedans et moins en parallélipipède transversal; elle se distingue de la tropicalis par sa première tache orbiculaire et non carrée, par la troisième plus posté- rieurement prolongée, par la cinquième, non échancrée. Enfin, il ne serait pas impossible que chez la © de cette C. tri- vialis, la tache humérale fit défaut et que le nombre des taches des élytres füt réduit à quatre. Cette espèce, si c’en est une distincte, réclame de nouvelles obser- vations. | A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, 99 Page 652. Hyperaspis flavo-guttata, ligne 25, ajoutez à la fin des Ons. sur lés variations des élytres : Quelquefois cette bordure se liz postérieurement à la tache subapicale. Page 661. Hyperaspis rufo marginata, ligne 22, au lieu de : bordure d’un roux jaune. Lisez : bordure marginale d’un roux jaune. Page 667. 195. Hyperaspis Ecoffeti. Obtusément ovale. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure d’un jaune rougeûtre, couvrant près du quart de la base, rétrécie dans son milieu, Elytres jaunes, arnées d’une bordure suturale naissant à l'extrémité de l’écusson, égale vers le cinquième de la longueur au quart de la largeur, graduellement et faiblement rétrécie, tronquée à son extrémité aux neuf dixièmes des étuis, et chacune d’un rebord externe et de deux taches, notrs: la pre= tière, orbiculaire, échancrée postérieurement, couvrant du douzième, aux deux cinquièmes: la deuxième, presque orbiculaire, couvrant de la mothé aux quatre cinquièmes de la longueur des étuis. Long. 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0028 (1 1/4 I.). ETAT NORMAL. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure d'un jaune rougeâtre ou d’un jaune testacé, peu nettement limitée, égale en devant à un peu plus de l’espace compris entre l’angle anté- rieur et la sinuosité postoculaire, un peu rétrécie dans son milieu, couvrant postérieurement près du quart externe de la base; très- étroitement de la même couleur en devant, au moins chez le ,. Elytres jaunes, ornées d’une bordure suturale, et chacune d’un rebord 100 SUPPLÉMENT externe et de deux taches, noirs : la bordure su!uralc, naïssant à l'extrémité de l’écusson, arrondie en devant, égale vers le cinquième ou un peu plus de la longueur au quart environ de la largeur, gra- duellement et assez faiblement rétrécie d’avant en arrière, prolongée environ jusqu'aux neuf dixièmes de la longueur des étuis, où elle égale les deux septièmes de la largeur, tronquée à son extrémité; la bordure externe, ne couvrant que le rebord : la première tache, orbi- culaire, échancrée postérieurement, couvrant le calus, depuis le douzième jusqu'aux deux cinquièmes ou environ de la longueur et plus de la moïlié de la largeur, à égale distance de la bordure sutu - rale et du rebord externe : la deuxième tache, presque orbiculaire, située après la première, un peu moins large que cciic-ci, séparée de la sulure et da rebord externe par un espace à peu près aussi étroit que la première, couvrant de Ja moitié aux quatre cinquièmes environ de la longueur. Loug 0,0036 (1 2/3 1 ). Larg. 0, 0028 ( 1 1/4 L ). Corps oblusément ovale; médiocrement convexe; pointillé; luisant. Téte jaune(Z). Palpes et antennes d’un jaune rouge. Prothorazx rayé d’une ligne au devant du bord postérieur, tronqué au devant de l’écusson, déclive postérieurement à cette troncature. Ecusson en triangle presque équilatéral; noir. Elytres obtuses postérieurement : repli, d’un rouge testacé. Dessous du corps noir sur les parties pecto- rales. Pieds d’un rouge jaune ou d’un rouge testacé. Pareie: le Brésil, (collect. Deyrolle). J'ai dédié cette espèce à M. Ecoffet, directeur des contributions indirectes à Nimes, à qui la science doit la découverte de plusieurs Coléoptères nouveaux. Page 669. 14°. Hyperaspis quadrina. Obtusément ovale. Prothorazx noir, paré de chaque côté d’une bordure d’un flave blanchatre. Elytres d’un blanc flave, ornées d’une bordure suturale raccourcie, et chacune de deux grosses taches presque carrées, noïres. LA 1 A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 10! Erar NORMAL. Prothorax noir , paré de chaque côté d’une bor- dure d’un flave blanchâtre ou d’un blanc flave, couvrant le hord antérieur jusqu’à la sinuosité postoculaire ou même au delà, le tiers externe environ de la moitié de la base, rétrécie un peu après le milieu, par une dilatation anguleuse de la partie noire. E£lytres d’un blanc flavescent, à rebord extérieur obscur, ornées d’une bordure suturale raccourcie et chacune de deux grosses taches presque car- rées , noires : la bordure, nulle ou réduite au rebord jusqu’au sixième ou presque au cinquième de la longueur des élytres, brus- quement égale au cinquième de la largeur de chaque étui, prolongée sur une largeur pareille jusqu'aux sept huitièmes environ de la su- ture : la première tache, couvrant le calus, prolongée du douzième au tiers environ de la longueur, et des deux cinquièmes aux sept hui- {ièmes à peu près de la largeur, un peu plus rapprochée de la bordure suturale que de la base et du bord externe : la deuxième tache, à peine moins grosse, située sur la même ligne longitudinale, de la moitié environ aux quatre cinquièmes de la longueur. Long 0,0035 (1/21). Larg. 0,0026 (1 1/5 ! ). D Corps obtusément ovale; médiocrement convexe; à peine moins finement ponctué sur les élytres que sur le prothorax; luisant , en dessus. Tête, antennes et palpes d’un blanc flavescent, Prothorax lé- gèrement rebordé ou rayé d’une ligne légère à son bord postérieur , ordinairement tronqué et déclive au devant de l’écusson postérieure- ment à cette ligne. Ecusson noir. Elytres oblusément et obliquement tronquées à l’extrémité, Dessous du corps noir, avec les côtés du ventre d’un flave orangé. Pieds de même couleur, avec la base des cuisses plus foncée que l’extrémité. PArrie : Sainte Catherine (Brésil), (collect. Deyrolle). Page 673. H. sex-pustulata, ligne 13, au iieu de S, inconnu. Mettez : s Tête d’un jaune päle, avec le bord postérieur noir, Prothorax 102 SUPPLÉMENT paré en devant d’une bordure jaune assez étroite. Cuisses et jambes antérieures flaves, avec l’arête obscure. PaTRie : la Mongolie, (collect. de M. le comte de Mannerheim). Oss. La Géorgie paraît n'être pas sa patrie. L’exemplaire que j’ai eu sous les yeux présente avec celui que j'ai décrit quelques faibles différences que la phrase suivante fera suffi- samment connaître : Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure jaune, étendue en devant jusqu à la sinuosité postoculaire, de largeur égale. Elytres noires, ornées chacune de trois taches d’un jaune pâle : la première, ponctiforme, couvrant un peu plus du quart médiaire de la largeur , depuis le septième jusques à un peu moins du tiers de la longueur : la deuxième, semi-orbiculaire, liée au bord marginal des trois dixiè- mes à la moitié : la troisième, en ovoïde transverse, plus étroite du côté externe, couvrant environ les deux tiers médiaires de la largeur, depuis les deux tiers ou un peu plus jusqu'aux cinq sixièmes de la longueur. | | Page 674. 198 Hypcraspis Guillardi. Obfusément ovale; d’un noir bril- lant, en dessus. Prothorax paré de chaque côté d’une bordure d’un jaune pâle, étendue en devant à peu près jusqu’à la sinuosité postocu- laire, subparallèlement prolongée jusqu’à la base ou presque jusqu'à celle-ci, dont elle couvre le septième externe. Elytres ornées chacune de trois gouttes d’un jaune pâle ; la première, du sixième au tiers de la longueur, brièvement ovale ou suborbiculaire, couvrant le quart médiaire de la largeur : la deuxième, semi-orbiculaire, liée au rebord externe, couvrant le quart médiaire de l’espace compris entre l’angle huméral et la courbure postéro-externe: la troisième, ponctiforme, couvrant du quart aux trois cinquièmes de la largeur, près du bord postérieur, dont elle est aussi éloignée que de la suture. Long. 0,00%0 (1 1/3 1 ). Larg. 0,0022 [1 L.). A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 103 Je n'ai vu que la ç. Elle a la tête noire; le dessous du corps et les cuisses bruns ou noirs: le bord postérieur des arceaux du ventre et les jambes d’un flave testacé. PaTRIE : la Daourie, (collect. Motschoulsky). Je l’ai dédiée à M. Louis Guillard, membre de l’Académie de Lyon, Jun de nos chefs d'institution les plus distingués, et entomologiste instruit. | Page 677.— Ajoutez à la synonymie de l’Hyperaspis 4-oculata, après la ligne 6 : Exochomus quadrioculatus (Escuscuoctz}) Morscuoursex Observ. etc., in Bullet, de 2 Soc. imp. des nat. de Mosc. (1845) n° 4 p. 383, 79 (© h Page 679. 245, Hyperaspis inaudax. Obiusément ovale ; d’un noir luisant, en dessus. Prothorax paré de chaque côté d’une bordure d’un jaune rouge, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, un peu arquée à son côlé interne, couvrant le sixième externe de la base. Elytres ornées chacune de deux taches d’un jaune rouge: la premiére, petite, ponctiforme, au tiers de la longueur, et du tiers aux quatre septièmes de la largeur: la deuxième, en ovale transversal, du tiers interne presque jusqu'a la sinuosité posloculaire. Hyperaspis inaudar, V. ve MorscnouLsry, in collect. 9. Téte noire. Jambes d’un jaune rougeätre, avec l’arête noirâtre. Long 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0025 (1 1/8 L.). Parnte le Caucase, (collect. Motschoulsk y). Page 681.— Ligne première, reclifiez de la manière suivante Ja synonymie de l’Æyperaspis vittifera : 104 SUPPLÉMENT Coccinella vittata, Geecer, Characteristik etc., in Bullet. de l’acad, imp. de sciences de Saint-Petersb. t, 4. n° 7 p. 406. 34. Suivant M. de Motschoulsky. Oes. Le nom de vittifera doit néanmoins rester dans la science , Fabricius ayant plus antérieurement appliqué l'épithéte de vittata à une autre Coccinella. Page 684. — Hyperaspis inedita, La collection de M. Deyrolle m’a offert un exemplaire qui semble- rait devoir constituer une espèce particulière (47. mendica\, distincte de celle que j’ai décrite sous le nom d’inedita , mais qui me paratt, malgré les différenees que je vais signaler, n’être qu’une variété de celle-ci. S Téle flave. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure flave, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, anguleu- sement un peu dilatée vers le milieu de sa longueur, puis rétrécie à partir de ce point, jusqu’à l’angle postérieur qu’elle atteint à peine. Élytres noires, ornées d’une tache rouge, située à la même place qué celle de l’inedita, mais orbiculaire, au lieu d’être oblique, et à peine moins rapprochée du bord externe. PATRIE : Hong-Kong, (collect. Deyrolle). Cet exemplaire serait vraisemblablement le 4 de l’inedita qui m'était inconnu. Page 692 415 Hyperaspis pseudopustulata, Obtusément ovale, d’un noir luisant, en dessus. Prothorax paré de chaque côté d’une bordure d’un jaune rouge, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, subparallèlement prolongée jusqu’à la base dont elle couvre le huitième de la largeur. Elytres ornées chacune d’une tache jaune, subarrondie, étendue des deux cinquièmes internes presque jusqu'à l'angle postéro- externe, un peu plus rapprochée du bord postérieur que de la suture. Hyperaspis pseudo-pustulata ; V. ve Morsœoucsky, in collect, A LA MONOGRAPHIE DES COCUCINELLIDES. 105 o Tête noire. Dessous du corps et cuisses noires. Jambes et tarses d’un flave testacé. Long. 0,0030 (1 2/5 1.). PATRIE: la Russie méridionale orientale, (collect. Motschoulsky). Oss. Elle doit être placée avant l’AÆ. quitata dont elle se rapproche beaucoup. Page 696. — Ajoutez au tableau synoptique, à la deuxième acco- lade, le mot: Antennes avant ceux de : insérées vers la partie antéro-interne, etc, Page 699. — Après la ligne 13, ajoutez aux variations de la Chnootriba simalis : \ Première tache dilatée à son angle postéro-externe et unie à la tache scutellaire par son angle interne: deuxième et troisième taches, unies en forme de bande liée au prolongement de l’angle postéro.ex- terne de la première, etunie à la cinquième : quatrième tache, joi- gnant la suture (7). ParTRiE : Abyssinie (Saucerotte). Page 708. — Ligne 33, c’est-à-dire celle qui précède l’avant dernière, au lieu de : bande suturale, lisez : bordure suturale. Page 709. — Ligne 12, au lieu de bordure antérieure , lisez : bordure extérieure. Page 710. 65. Epilachna nigrofasciata. Ovalaire ; pubescente. Elytres 106 SUPPLÉMENT subcordiformes; d’un roux ou flave testacé, ornées chacune d’une bordure extérieure couvrant la tranche et un peu plus développée postérieure- ment, d’une bordure suturale presque nulle après la moitié, et de trois bandes, noires: la première, naissant de l’épaule où elle couvre le cinquième externe de la longueur, un peu obliquement prolongée vers la suture : la deuxième, plus étroite, un peu arcuément transversale, vers le milieu: la troisième, vers les trois quarts, renflée et raccourcie au côté interne. Epilachna nigrofasciata, Pernroun, in collect, 4 ETAT NORMAL. Prothorax noir ou d’un noir verdâtre. Elytres d’un roux testacé ou d’un roux orangé, ornées d’une bordure suturale presque nulle après les deux tiers, d’une bordure externe, et de trois bandes, noires ou d’un noir verdâtre : la bordure suturale, à peine plus large en devant que la base de l’écusson, confondue à l’extrémité de celui-ci avec la bande antérieure, étroite entre les deux premières bandes, presque nulle ou réduite au rebord après les deux tiers: la bordure externe, couvrant la tranche et un peu plus développée vers l’angle sutural où elle égale un dixième ou un douzième de la suture : la première bande, naissant de l’épaule où elle se confond avec la bordure externe, couvrant la partie externe, de la base jusqu’à l'angle postérieur du prothorax et le bord latéral jusqu’au cinquième ou un peu plus de la longueur, obliquement prolongée jusqu’à la suture qu’elle couvre depuis l’extrémité de l’écusson jusqu’au tiers environ de la longucur, où elle forme avec sa pareille un angle di- rigé en arrière, laissant entre elle et la base un espace aréolaire en ovale transversal prolongé depuis l’écusson presque jusqu’au calus : la deuxième bande, liée à la bordure externe vers le milieu de la lon- gueur, triangulairement élargie à son côté extérieur, transversale- ment prolongée jusqu’à la suture, en ligne à peine courbe, subgra- duellement plus étroite et un peu plus postérieure à son côté interne : la troisième bande, naissant de la bordure externe, vers les trois quarts ou un peu plus de la longueur, transversalement prolongée, en se renflant graduellement, jusqu’au cinquième interne de la largeur. Long. 0,0112 (51.). Larg. 0,0084 (3 3/4 1.). DIR A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 107 Corps ovalaire; pointillé; peu densement garni d’un duvet cendré. Tête noire : bord antérieur du labre et de l’épistome, d’un roux flave ou testacé. Antennes et palpes noirs: les premières, avec les deuxième à huitième articles d’un testacé roux livide, au moins d’un côté: les seconds, avec une partie de quelques-uns de leurs articles d’un roux testacé. Prothorax en angle dirigé en arrière, tronqué ou émoussé au devant de l’écusson, et assez faiblement sinueux près des angles pos- férieurs, à la base ; très-émoussé aux angles de devant, subarrondi aux postérieurs; élargi en arc déprimé sur les côtés ; médiocrement convexe; moins déclive sur les côtés du disque et latéralement relevé en large gouttière; noir. Ecusson en triangle plus long que large ; noir. Elytres arrondies aux épaules, offrant vers le quart ou le tiers leur plus grande largeur, rétrécies ensuite jusqu'aux deux tiers, et plus sensiblement de là à l’extrémité qui est en ogive ; offrant à partir du tiers ou de la moitié externe de la base une gouttière offrant un rebord subhorizontal égal vers le tiers au dixième ou au douzième de la largeur de l’élytre, rétréci ensuite et nul ou à peu près vers l’angle sutural: repli d’un roux testacé bordé extérieurement de noir. Dessous du corps et pieds noirs. PATRIE : la Colombie, (collect. Perroud). Os. Elle a beaucoup d’analogie avec l’£. cruciata dont elle diffère par sa bande antérieure prolongée jusqu’à la suture ; par sa bande médiaire longitudiaalement moins développée, moins droite transver- salement et aboutissant à la suture un peu plus postérieurement; par l’existence d’une troisième bande ; par la bordure externe beaucoup moins développée à l’angle sutural et ne constituant pas une tache apicale : la troisième bande ne peut pas être regardée comme un démembrement de cette tache, qui serait alors beaucoup plus déve- loppée que chez l’£. cruciata. Page 712. 75 Epilachna indiscreta. Ovalaire; pubescente. Prothorax d’un 108 SUPPLÉMENT rouge leslacé, orné de trois bandes longitudinales noires, Elytres sub- cordiformes ; à rebord latéral en gouttière ; noires , ornées chacune de deux taches d’un rouge testacé : la première, basilaire, enclose entre le calus et l’écusson, presque semi-orbiculaire, bidentée postérieurement : la deuxième, oblique, liée à la gouttière vers le quart de la longueur , à peine élendue au delà des deux septièmes externes. Long, 0,0082 (3 3/5 1.). Large. 0.0067 (3 1.), vers les épaules. Corps ovalaire; pubescent. Téte, antennes et palpes, d’un rouge testacé. Prothorax en angle très-ouvert dirigé en arrière, à la base ; sensiblement relevé sur les côtés ; d’un rouge testacé , orné de trois bandes longitudinales noires : la médiaire, couvrant les deux septiè- mes médiaires de la largeur: chacune des latérales moins large, non avancée jusqu’au bord antérieur et Jaissant le rebord latéral et moins distinctement la base, de couleur foncière. Ælytres subcordiformes ; relevées en gouttière, naissant vers la moitié externe de la base, plus profonde un peu après les épaules, graduellement affaiblie postérieu- rement; noires, ornées chacune de deux taches d’un rouge testacé : la première, couvrant la base , depuis le calus huméral jusqu’à l’é- cusson, faiblement plus prolongée en arrière que le bord postérieur du calus, bidentée : la deuxième, presque ovalaire, ou plutôt en pa- rallélogramme à angles inégaux, naissant près de la gouttière vers le quart de la longueur, dirigée en arrière d’une manière transversale- ment oblique , jusqu’aux deux septièmes externes de la largeur en- viron ; offrant en outre la suture, surtout vers son extrémité et le bord postérieur moins étroitement, rougeâtres ou d’un rouge testacé. Repli noirâtre, avec la moitié interne d’un fauve testacé. Dessous du corps testacé sur l’antépectus, noir sur le reste, avec les épimères des médi et postpectus, une tache près du bord latéral de chaque arceau et l’extrémité, d’un rouge testacé. Pieds de cette dernière couleur. PATRIE : la Colombie, découverte par M. Goudot, ( collection Deyrolle ). O8s Peut-être n'est-elle qu’une variété par excès d’une espèce que je ne connais pas ; mais elle semble néanmoins distincte de A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 109 toutes les autres espèces ayant comme elle les élytres subcordiformes, par son prothorax d’un rouge testacé à trois bandes noires. Page 713. 85, Epilachna pandora, Ovalaire ; pubescente. Prothorax noir sur le quart médiaire de la largeur, jaune latéralement. Elytres noires, ornées chacune de trois grosses laches : les deux premières, formant avec leurs semblables une rangée transversale faiblement arquée en arrière : l’interne, d’un rouge testacé, constituant avec sa pareille une tache commune, échancrée au milieu de son bord antérieur: l’externe, liée au bord marginal, ovale, jaune : la troisième tache, d’un rouge testacé, en arc transversal obliquement dirigé en arrière, des trois cinquièmes de la suture aux cinq septièmes environ du bord externe. a ETAT NorMAL. Prothorax longitudinalement noir, sur le quart médiaire de sa largeur ; d’un jaune en partie tirant sur l’orangé, sur les côtés. Elytres noires, ornées chacune de trois grosses taches: les deux premières, formant avec leurs pareilles une rangée trans- versale un peu arquée en arrière : l’interne, d’un rouge testacé, couvrant environ du sixième aux deux cinquièmes de la longueur, et la moitié interne de la largeur de chaque étui, subarrondie, étendue sur les deux tiers postérieurs de son côté interne jusqu’à la suture, où elle forme avec sa semblable une tache commune assez profondément échancrée dans son milieu : lexterne, jaune ou d’un jaune en partie tirant sur l’orangé , séparée de la précédente par un espace à peu près égal au huitième de la largeur, ovale ou suborbi- culaire, couvrant le bord externe depuis le septième presque jus- qu'aux deux cinquièmes de la longueur : la troisième, d’un rouge testacé, en arc transversal obliquement dirigé en arrière, d’une part presque liée à la suture à son côté interne, des trois cinquièmes aux trois quarts environ de celle-ci, unie d’autre part au bord externe, vers les trois quarts ou un peu plus de la longueur, offrant vers les deux septièmes internes de la largeur de chaque élytre son plus grand développement longitudinal, couvrant environ dans ce poin 110 SUPPLÈMENT des quatre septièmes aux quatre cinquièmes à peu près de la lon- gueur, graduellement rétrécie ensuite jusqu’au bord externe, où elle | ne couvre guère qu’un huitième ‘de la longueur. Long. 0,0078 à 0,0090 (3 1/2 à 4 1.). Larg. 0,0067 à 0,0074 (3 à 3 1/3 1.). Corps en ovale irrégulier; convexe ; pointillé sur le prothorax, peu densement ponctué sur les élytres ; garni d’un duvet cendré sur les élytres et sur le milieu du prothorax, et d’un duvet jaune sur les côtés de celui-ci. Tête d’an rouge testacé. Antennes d’un rouge testacé, à massue noire. Prothorax en angle très-ouvert et à peine bissinueux à la base, élargi en ligne coarbe depuis l’angle antérieur, jusqu’à la moitié de ses côtés, subparallèle ou légèrement rétréci ensuite ; moins déclive, mais non relevé sur les côtés; à angles pos- térieurs peu ou point émoussés. Ælytres des trois quarts au moins plus larges en devant que le prothorax à sa partie postérieure ; irréguliè - rement subcordiformes, arrondies aux épaules, rétrècies ensuite jusqu'aux trois cinquièmes, et plus sensiblement delà à l’extrémité qui est généralement en ogive. Repli d’un jaune flave sur les parties correspondant aux taches, et sur la majeure partie correspondant à l’épaule, noir sur le reste. Dessous du corps et pieds, noirs : côtés du ventre d’un roux orangé: la partie noire médiaire du ventre ne se prolongeant pas parfois au delà du deuxième arceau. Plaques abdominales en demi-cercle, proiongées à peine au delà de la moitié de l’arceau. Pare: Nouvelle-Hollande, (collect. Chevrolat, Deyrolle): Page 717. 115, Epilachna tricineta MONTROUSIER. Ovalaire ; pubescente. Prothorax d'un rouge testacé au moins sur son tiers médiarre, jaune pâle sur les côtés. Elytres irréqulièrement subcordiformes ; ornées chacune d’une bande basilaire, d'une médiaire et d’une tache apicale, noires: la bande basilaire, entaillée entre la suture et la moitié de son bord pos- _lérieur, couvrant environ le cinquième de la longueur : la bande mé- A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. til diaire, avancée anguleusement vers les trois cinquièmes de:son bord antérieur, en angle rentrant vers les deux cinquièmes de son bord posté- rieur : la tache, en carré long : le reste de la surface d’un roux testacé sur Les deux tiers internes, d’un jaune pâle extérieurement. Coccinella tricincta, Monrrousier, Faune de Woodlark, n° 161, Erar NorMaL. Prothorax d'un rouge testacé sur son tiers ou sur ses trois cinquièmes médiaires, graduellement plus clair en devant et d’un jaune pâle sur les côtés. Elytres ornées d’une bande transversale basilaire, d’une seconde vers le milieu, d’une tache à l’extrémité, noires, et de deux bandes d’un roux fauve sur les deux tiers internes, d’un jaune flave sur le tiers externe: la bande basilaire, couvrant jusque ‘un peu au delà de la partie postérieure du calus, rétrécie entre celui-ci et le bord externe, entaillée à son bord postérieur entre les trois cinquièmes de la largeur et la suture, prolongée près de celle-ci, sur chaque élytre, en forme de dent obtuse jusqu’au cinquième envi- ron de la longueur :la deuxième bande, noire couvrant au bord externe depuis les deux cinquièmes jusqu’à un peu plus des trois cinquièmes, et à la suture depuis la moitié jusqu’aux trois cinquièmes environ, entaillée ou en angle rentrant vers les deux cinquièmes internes de son bord postérieur, avancée en forme de dent vers les trois cinquièmes ou deux tiers de la largeur, à son bord antérieur : la tache apicale, en carré long, joignant la suture: l’espace compris entre la bande noire basilaire et la bande noire médiaire, constituant une bande transversale formant avec sa semblable une sorte d’arc dirigé en arrière, d’un roux fauve sur la moitié ou les trois cin- quièmes internes, d’un jaune pâle sur le tiers externe: cette partie sonstituant une tache ovalaire assez tranchée : l’espace compris entre la bande noire médiaire ct la tache apicale constituant, sur chaque élytre, une bande transversale anguleuse en devant, en angle rentrant en arrière, d’un roux testacé vers la suture, graduellement jaune sur le tiers externe. 112 SUPPLÉMENT Variations du Prothorax et des Élytres. Os. Les cô'és du prothorax sont plus ou moins largement jaunes. La bande noire médiaire des élytres parait souvent comme divisée vers le milicu ou un peu moins de la largeur et formée de deux taches : l'interne en triaugle obliquement transverse. Ces bandes varient un peu dans leur développement. Long. 0,0078 (3 1/2 L.). Larg. 0,0059 (2 2/3 L.). Corps ovalaire; convexe; pointillé sur le prothorax, ponctué sur les élytres ; garni d’un duvet cendré, en dessus. Têle, antennes et palpes, d'un roux testacé. Prothorax en angle très-ouvert et tronqué au devant de l’écusson, à la base; arrondi sur la moitié antérieure de ses côtés, faiblement rétréci ensuite; moins déclive, mais non relevé sur les côtés; à angles postérieurs émoussés. Elytres irrégulièrement snbcordiformes, arrondies aux épaules, offrant vers le quart leur plus grande largeur, rétrécies en ligne droite jusqu’aux deux tiers, en ogive postérieurement. Repli d’un flave testacé, marqué d’une tache noire, des deux aux trois cinquièmes. Dessous du corps et pieds d’an roux fauve testacé, plus obscur ou moins clair sur les médi et postpectus. Plaques abdominales en demi-cercle, prolongées à peine au delà de la moitié de l’arceau. PATRiE : l’ile de Woodlarck, (collect. RR. PP. Maristes.) Page 723. J'avais signalé à la fin de l’Epilachna Bomplandi une variété sin- gulière, ayant les élytres rétrécies à partir du tiers de la longueur et terminées en pointes, disposition qui donne à l’insecte un faciès par- ticulier. J’ai eu, depuis ce temps, l’occasion de revoir plusieurs au- tres individus semblables, ce qui semblerait indiquer une espèce particulière, à laquelle je donne le nom d’£pilachna acuminata. Page 742. — Epilachna 1:-signata. Ajoutez à la tin de la description. Os. Quand la matière colorante noire n’a pas été produite en A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES 113 assez grande quantité, les élytres sont d’un rouge brunâtre ou d’un rouge testacé brunâtre, ornées, dans leur périphérie, d’une bordure noire, et les taches sont d’un flave testacé ou d’un flave rougeitre, parfois assez faiblement distinctes. Os. L'Epilachna argiola que j'ai décrite comme ayant le dessus du corps d’un rouge testacé ou d'un rouge brunâtre, doit, probablement, dans l’état normal, avoir le déssus du corps noir. Page 7 48. Epilachna Delessertii. Après la ligne 20, ajoutez : Var. A. Les deux aréoles antérieures de chaque élytre sont parfois réduites à une seule, par la disposition de là bande noire longitudin«le qui les séparait. _ Page 750. 38. Epilachna Parryi. Premier mot de la septième ligne de la phrase diagnostique, au lieu de : deuxième bande , lisez : première bande. | Avant dernière ligne, au lieu de : un peu après la cinquième; lisez : un peu après le cinquième de la longueur. Page 751. — Ligne 6; au lieu de : deuxième bande transversa'c; hsez : première bande transversale. Page 752. — Epilachna nigritarsis. Ajoutez après la des- cription : Ogs. Peut-être cette espèce doit-elle être réunie à PE. lupina. Diverses variétés que j'ai eaes sous les yeux, me portent à le croire. Le prothorax offre parfois, au devant de l’écusson, de chaque côté de la ligne médiane, un trait noir ou obscur, formant avec son pareil une sorte de V très ouvert. Le réseau des élÿtres est plus ou moins Suppl. Coccinellides. 8 114 SUPPLÉMENT complet ; ainsi, la bordure suturale se prolonge plus ou moins, quoi- que ordinairement nulle, ou presque nulle vers le milieu de la deuxième aréole juxta-suturale : les troisième et quatrième bandes transversales, tantôt très-visiblement réunies en demi-cercle près de la suture , ne se lient pas entre elles chez d’autres individus : la qua- trième bande, dans le premier cas, atteint ordinairement le bord mar- ginal; dans le second, elle en reste plus ou moins distante. Enfin chez les individus offrant le réseau plus complet et plus foncé, le dessous du corps et les pieds sont eux-mêmes presque entièrement bruns ou noirâtres. Les plaques abdominales sont en ogive tronquée, prolongées jusqu'aux trois quarts de l’arceau. Dans tousles cas, rectifiez la description des £, n'sritarsis et lupina, comme celle de l'E. Parryi, c’est-à-dire, au lieu de faire partir la bande longitudinale externe des élytres de la deuxième bande trans- versale, faites-la partir de la première. Page 753. — Epiiachna DBregei. Rectifiez de la manière sui- vante la phrase diagnostique : Ovalaire ; pubescente. Prothorax d’un roux testacé ou d’un roux jaunâtre, parfois sans taches, d’autres fois marqué de chaque côté de la ligne médiane de quatre points noirs disposés en croix. Elytres blondes ou d’un blond cendré, ornées d’un réseau noir, formé: 1° d’une bordure suturale, étroite, prolongée jusqu'aux quatre cinquièmes : 2° d’un reborà externe : 3° de quatre bundes transversales : 4° de deux bandes longi- tudinales, prolongées : l’interne, depuis la base jusqu'au tiers interne de la deuxième bande transversale : l'externe, depuis le tiers externe de la première bande, jusqu'au milieu de la quatrième : 5° d’un trait basilaire, passant sur le calus et prolongé presque jusqu’à la pre- mière bande transversale : ce réseau, divisant la surface de chacune en onze aréoles: 3 (les deux externes ordinairement incomplétement closes): ie Ajoutez à la fin de la page : Ogs. Cette espèce offre non-seulement sur le prothorax les varia- A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 115 tions indiquées dans la phrase diagnostique ; mais le dessous du corps et les pieds sont parfois presque entièrement bruns ou noirâtres. Malgré son analogie avec l’E. lupina, elle se distingue de celle-ci, outre les caractères indiqués, par la forme de ses plaques abdomina- les, régulièrement arrondies postérieurement, au lieu d’être en ogive ou presque en forme de V obtus ou tronqué ; elles sont prolongées jusqu'aux cinq sixièmes de l’arceau. Page 754. — Epilachna cauina, seplième ligne de la phrase diagnostique, au lieu de : deuxième bande , lisez : première bande. Page 763. — Epilachna eonsputa, (roisième ligne de la phrase diagnostique, au lieu de : premiére, cinquième et septième, lisez : première el cinquième. Page 764, — Epilachna signatipennis, ligne antépénullième, au lieu de : chacune de deux taches, lisez : chacune de quatre taches. Page 767. — Ajoutez après la ligne 7. E’, Elytres arrondies aux épaules, ornées d’une bordure externe et chacune de sept taches en partie sublriangu’aires ou peu arrondies, noires. oUB, Epilachna bis-septem-motata. Ovalaire ; d’un rouge lestacé fauve, en dessus. Prothorax sans tache. Elytres ornées d’une bordure externe étroite, et chacune de sept taches subarrondies, notres : les première, troisième, cinquième et septième, voisines de la suture : la première, après l’écusson : la deuxième, sur le calus: les troisième ct quatrième, voisines, en rangée transversale vers les troïs septièmes : les cinquième et sixième, en rangée semblable vers les deux tiers ou un peu avant: la sixième, voisine du bord externe: la septième, vers l’an- gle sutural. 116: SUPPLÉMENT ETAT NORMAL. Prothorax et élytres d’un rouge testacé fauve : Île premier, sans taches: les secondes, ornées d’une bordure externe, et chacune de sept taches subarrondies, noires : la bordure, couvrant la gouttière dans la première moitié et réduite comme elle au rebord dans la seconde : la première tache, presque carrée, située très-près de la suture, un peu au dessous de l’écusson, séparée de la base par un espace égal à son diamètre, égal environ au cinquième ou un peu plus de la largeur : la deuxième, couvrant le calus et ordinairement avancée jusqu’à la base : les deuxième et troisième , formant avec leurs semblables une rangée transversale, vers les trois cinquièmes de la longueur : la troisième, subarrondie ou obtriangulaire, en ligne droite au côté intcrne, aussi voisine de la suture que la première, un peu plus grosse que celle-ci : la quatrième, plus rapprochée de la troisième que celle-ci l’est de la suture, à peu près de même grosseur, ovalaire, dépassant faiblement à son côté externe la moitié interne de la largeur de l’élytre : les cinquième ct sixième, formant avec leurs pareilles une rangée transversale, vers les deux tiers ou un peu moins de la longueur : la cinquième, aussi voisine de la suture que les première et troisième, subarrondie , égale au moins au tiers de la largeur dans ce point : la sixième, presque en parallélipipède trans- versal et un peu oblique, voisine du bord externe, séparée de la cin- quième par un sixième de la largeur + la septième, obtriangulaire , presque aussi voisine de la suture que les première , troisième ct cinquième , un peu moins voisine de l’angle apical et du bord cxlerne. Long. 0,0078 (3 1/2 1.). Larg. 0,0056 (2 4/2 1.). Corps ovaelaire ; médiocrement convexe; d’un rouge testacé fauve, en dessus. Téte de même couleur : extrémité des antennes et des pal- pes, noire. Prothorax en arc dirigé en arrière, oblus ou tronqué au devant de l’écusson et sinué près de chaque angle postérieur, à la base; sensiblement relevé sur les côtés. £cusson fauve. Elytres arron- dies à la base à partir des angles du prothorax; plus larges vers le cinquième de leur longueur, rétrécies ensuite et plus fortement dans le dernier tiers, en ogive à celui-ci; munies d’une gouttière peu A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. LEE {arge vers le cinquième de la longueur, rétrécie de là à la moitié et réduite ensuite au rebord : repli fauve, bordé de noir extérieure- ment. Dessous du corps et pieds noirs : les antérieurs, d’un rouge testacé à la base. Parrie : les plateaux élevés de l’Abyssinie, (collect. Saucerotte). Page 769. — Au lieu de : 52. KE. Enneasticta, lisez E. Endecasticta. Os. Cette espèce, suivant M. le docteur Rosenhaucr , serait l’Epilachna affinis du catalogue de Sturm. Page 771. 328, Epilachna stuita Ovalaire ; pubescente; d’un rouge bru- nâtre, en dessus. Prothorax ordinairement marqué d’une tache noïre sur la ligne médiane. Elytres arrondies à la base à partir du côté 1n- terne du calus, subsinuées un peu avant le milieu des côtés; ornées cha- cune de six taches ponctiformes , noires : les première ef cinquième , isolées de la suture : la premiére, postérieure à l’écusson ; les cinquième el troisième, en ligne droile avec l’angle postérieur du prothorax. ETAT NonMaL. Prothorax d'un rouge testacé, plus pâle sur les côtés; marqué d’une tache noire ou noirâtre, du liers aux quatre cinquièmes de la ligne médiane, Ælytres d’un rouge plus prononcé que le prothorax ; ornées chacune de six taches ponctiformes noires : la première, ordinairement un peu oblique, située après l’écusson et isolée de la suture du tiers au moins de son dia- mètre : la deuxième, sur le calus : la troisième, transverse, élargie de dedans en dehors, presque en triangle transverse , étendue du cinquième environ à la moitié de la largeur : la quatrième, plus pos- térieure de la moitié environ de son diamètre longitudinal, commen- çant aux deux tiers ou un peu plus de la largeur , tantôt arrivant à peine à la gouttière, tantôt prolongée jusqu’au bord externe : la 118 SUPPLÉMENT quatrième, subarrondie ou à peine en ovale transverse , siluéc vers les quatre cinquièmes de la longueur, couvrant depuis la moitié jus- qu'aux quatre cinquièmes de la largeur. O8s. La tache noire du prothorax disparait parfois, Long. 0,0078 à 0,0087 (3 1/2 à 3 7/8 1.). Larg. 0,0036 (2 1/2 1.) Corps ovalaire; médiocrement convexe; garni d’un duvet cendré, fin et court, en dessus. Tête, antennes et palpes de la couleur du pro- thorax : celui-ci, en angle très-ouvert et dirigé en arrière à la base, peu obtus au devant de l’écusson ; sensiblement moins déclive sur les côtés, et légèrement relevé à ceux-ci. Ælytres en ligne droite à la base, jusqu’au niveau du côté interne du calus , arrondies aux épauies à partir de ce point ; irrégulièrement subcordiformes, offrant vers les deux septièmes leur plus grande largeur, en ligne droite ou légèrement sinuée jusqu'aux deux tiers, en ogive postérieurement ; extérieurement relevées, à partir des épaules, en une goutlière assez étroite, prolongée ou à peu près jusqu’à l’angle sutural. Repli d’un rouge testacé. Dessous du corps d’un rouge testacé ou d’un roux testacé, avec les côtés des médi et postpectus et souvent des premiers arceaux du ventre, en majeure partie, noirs. Plaques abdominales en ogive obtuse et un peu oblique, prolongées jusqu'aux cinq sixiè- mes de l’arceau. Pieds d’un rouge ou d’un roux testacé. | PATRIE : Java, (collect. Chevrolai). Os. Elle a de l’analogie avec l’£. endecasticta par la forme et par la gouttière des élytres, mais eile s’en distingue par la sixième tache ponctiforme non arquée ou semi-lunaire, par la position de la pre- mière et par la disposition des cinquième et troisième. Page 777. 665. Epilachna yamuma. Subhémisphérique: pubescente; d’un rouge roux, en dessus. Prothorax marqué d’une tache ponctiforme A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. i19 noire, sur le milieu de la ligne médiane. Elytres arrondies à la base, à partir seulement du côlé externe du calus, ornées chacune de six taches ponctiformes noires: les première el cinquième, isolées de la suture: la première, postérieure à l'extrémité de l’écusson : la qua- trième, subarrondie, liée ou à peu pres au bord externe, un peu postérieure à la troisième, un peu antérieure à la cinquième: celle-ci ct la troisième, dirigées vers le quart du bord externe. Erar NonmaL. Prothorax et élytres d'un rouge roux et garnis d’an duvet testacé : le premier, marqué d’une tache ponctiforme uoire, sur le milieu de la ligne médiane: les secondes, ornées chacune de six taches ponctiformes de même couleur : les première et cinquième, isolées de la suture : la première, naissant après l’ex- {rémité de f’écusson, séparée de la suture par un espace égal au cinquième de son diamètre, égal environ au cinquième de la lar- geur : la deuxième, un peu plus grosse, sur le calus, étendue du côté externe: la troisième, presque sur le disque, aux trois septièmes de la longueur : la quatrième, en ovale transversal, liée ou à peu près au bord externe ;: la cinquième, la moins grosse, aussi rapprochée de la suture que la première, située à peine plus postérieurement à la quatrième que la troisième dépasse celle-ci en devant: la cin- quième, subtriangulaire, aux quatre cinquièmes de la longueur, un peu plus voisine du bord externe que de la suture : les cinquième et troisième en ligne dirigée vers le quart du bord externe. Loug. 0,0090 (1/21). Larg. 0,0078 (3 1/2 L.). Corps subhémisphérique ; d’un rouge roux et garni d’un duvet testacé, en dessus. £lytres en ligne droite à la base, jusqu’au uiveau du côté externe du calus, ou légèrement anguleuses vers les angles postérieurs du prothorax, offrant vers les deux cinquièmes de leur longueur leur plus grande largeur, subarrondies postéricu - rement; relevées en rebord ou presque en gouttière très-étroile, sur Jes côtés: repli marqué d’une tache noire, correspondant à la quatrième. Dessous du corps et pieds d’un rouge ou d’un roux {estacé: 120 SUPPLÉMENT côtés du postpectus noirâtres ou obscurs. Plaques abdominales obtu- sément arrondies à leur partie postérieure et trés-rapprochées du bord postérieur de l’arcean. PATRIE: Java, (colleci, Rosenhauer). Ors. Elle se rapproche de l'E. pytho, près de laquelle elle se place naturellement. Page 786. — Ligne 22, au lieu de : vers l'extrémité du niveau de l’écusson, lisez : vers le niveau de l’extrémité de l'écusson. Page 789.— Ligne 12. Complétez de la manière suivante la citation. Coccinella dodecostigma Wieveuwann, Zoolog. magas. t. 2, 1 cah. page 73. n° 112. Page 791. 665. Epilachna pagana. Briévement ovale ; pubescente ; d’un rouge lestacé brunâtre et carminé. Prothorax ordinairement marque d’une tache longitudinale et d’un point près de chaque bord externe, noirs. Elytres en ligne droite à la base, jusqu’au niveau du côté interne du calus, à peine en qoulttière très-étroite sur les côlés ; ornées chacune de six grosses taches ponctiformes, noires: les première el cinquième, liées ou presque liées à lu suture: la première, embrassant avec sa pa- reille presque tout l’écusson: la quatrième, étendue jusqu'au bord externe : les cinquième el troisième, en ligne droute vers l’angle posté- rieur du prothorax. ETAT NORMAL. Prothorax d’un rouge testacé brunâtre ou d’un rouge testacé fauve, orné sur la ligne médiane d’une tache longitu- dinale couvrant la majeure partie ou presque toute la longueur de cette ligne ; noté de chaque côté, près du bord latéral, d’une tache ponctiforme ou subponctiforme, parfois allongée, d’autres fois A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. (21 réduite à un point très-pelit, peu apparent ou parfois indistinct. Elytres d'un rouge testacé brunâtre, ou d’un rouge testacé fauve, or- nées chacune de six grosses taches ponctiformes noires : la première, joignant ou à peu près la suture, avancée jusqu’à la base ou à peu près, embrassant avec sa pareille l’écusson en totalité ou en très- grande partie, prolongée après celui-ci d’une longueur égale à deux fois celle de l’écusson, ovale, égale environ au quart de la largeur: la deuxième, sur le calus, égale au tiers de la largeur : la troisième, vers les deux cinquièmes de la longueur, commençant au huitième juxta-sutural de la largeur, étendue au moins jusqu’à la moitié de celle-ci : la quatrième, moins antérieure que la troisième du cinquième ou du sixième du diamètre longitudinal de cette dernière, subarrondie, naissant vers les deux tiers de la largeur, couvrant jusqu’au rebord marginal: la cinquième, très-voisine de la suture, un peu avant les deux tiers de la longueur, suborbiculaire, égale au moins au tiers de la largeur ; la sixième, vers les quatre cinquièmes de la longueur, orbiculaire, liée au côté interne de la faible gouttière, égale au moins à la moitié de la largeur. Ogs. Les taches du prothorax varient de grandeur : les latérales sont parfois peu distinctes. Peut-être la médiane disparaît-elle aussi quelquefois. Long. 0,0078 (3 1/2 1.). Larg. 0,0056 (2 1/2 1.). Corps brièvement ovale ; convexe ; garni d’un duvet cendré court et fin ; d’un rouge de brique brunätre, en dessus. Tête, antennes et palpes, de même couleur. Prothorax en angle très-ouvert, obtus ou tronqué au devant de l’écusson, et à peine sinué entre le milieu et les angles postérieurs, à la base ; sensiblement plus plane ou légère- ment relevé en rebord, sur les côtés. £cusson noir. Elytres en ligne droite à la base jusqu’au niveau du côté interne du calus, arrondies aux épaules à partir de ce point ; offrant vers le tiers ou les deux cinquièmes leur plus grande largeur , rétrécies ensuite en ligne plus courbe dans le dernier tiers ; à peine munies d’une gouttière étroite, sur les côtés. Repli d’un rouge fauve, marqué d’un point noir, Correspondant au quatrième. Dessous du corps noir sur les 122 SUPPLÉMENT médi et postpectus sur la majeure partie médiaire des trois ou quatre premiers arceaux. Plaques abdominales presque en forme de V, un peu arquées en dedans à leur côté externe, prolongées au moins jusqu'aux cinq sixièmes de l’arceau. Pieds d’un rouge fauve. PATRIE : Java, (collect. Deyrolle). Os. Cette espèce se rapproche de l’Æ. oculea, par sa forme, par la grosseur des taches ponctiformes noires des élytres, par la qua- trième, plus rapprochée de la suture que chez les précédentes. Page 795. — Ligne 16, (Epilachna retieulata) au lieu de : moitié de la longueur, lisez : moitié de la largeur. Page 799. 725 Epilachna Elvina. Ovale, pubescente , d’un rouge testacé. Prothorax orné d’une bande longitudinale médiane raccourcie, noire, et d’un point de même couleur près de chaque bord latéral. Elytres parées chacune de cinq grosses taches noires: deux, près de la base: deux, vers le milieu, constituant avec leurs pareilles, une rangée trans - versale: la troisième, des deux tiers aux six septièmes. Long, 0,0056 (2 1/21.). Larg. 0,0039 (1 3/4 1.). Corps ovale ; pubescent; d’un rouge testacé, en dessus. Téle, an- tennes et palpes, de même couleur. Prothoraxz marqué sur la ligne médiane d’une sorte de bande longitudinale noire, assez étroite, prolongée du cinquième aux trois quarts ; marqué , de chaque côlé , entre celle-ci et le milieu du bord latéral, mais plus près du bord que du milieu, d’an point également noir. Elytres arron- dies aux épaules depuis les côtés du prothorax, en ogive étroite postérieurement; assez fortement ponctuées ; parées chacune de cinq grosses taches noires: la première, ovale, liée ou à peu près à la suture, depuis l'extrémité de l’écusson, presque jusqu’au quart de la A LA MONOGRAPHIE LES COCCINELLIDES. 123 longueur, couvrant dans son milieu près du tiers de la largeur : la deuxième, plus grosse, presque orbiculaire, échancrée au côté antéro- externe du calus huméral, étendue depuis les deux cinquièmes de la largeur, presque jusqu’au bord externe : les troisième et quatrième, formant avec leurs semblables une rangée transversale, versle milieu de la longueur : la troisième er ovale transverse, très-rapprochée de la suture, étendue environ jusqu'aux {rois cinquièmes de la largeur : la quatrième, en carré un peu plus long que large, à peu près liée au bord externe : la cinquième , aussi voisine de la suture que la troi- sième, et du bord externe que de la suture, prolongée des deux tiers ou un peu plus des cinq sixièmes environ de la longueur. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus (le ventre n’existait pas sur lia- dividu que j’ai eu sous les yeux). Pieds d'un rouge testacé. PATRIE : les provinces boréales des Indes orientales, ( collection Deyrolle ). Oss. Elle appartient à la division dans laquelle se trouve l’£. 11-spilota et doit être placée immédiatement avant celle-ci. Page 800. — Epilachna flavicollis, ligne 5 de la phrase dia- gnostique, au lieu de : lié ow à peu près, lisez : lié parfos. Ligne 17, au lieu de : _Epilachna flavicollis, lisez : Coccinella flavicollis. Page 802. 398. Epilachna maculivestis. Brièévement ovale ; pubescente ; d’un roux testacé plus ou moins clair ou obscur, en dessus. Prothorax marqué de trois taches ponctiformes, en rangée transversale. Elytres ornées chacune de cinq grosses taches noires: deux, en rangée un peu arquée en arrière (l'externe plus grosse échancrée par le calus): deux, en rangée transversale vers le milieu : une, en ovale transversal vers 124 SUPPLÉMENT les quatre cinquièmes, aussi voisine du bord externe que de la suture : la première, liée ou à peu près à la suture, du sixième au tiers de la longueur . | ETAT NORMAL. Prothorax et élytres d’un roux fauve ou partois presque d'un rouge de chair : le prothorax, orné de trois taches ponc- tiformes disposées en rangée transversale : l’intermédiaire , moins petite ou formée de la réunion de deux taches, prolongée presque de- puis le bord antérieur jusqu’à la moitié ou un peu plus de la ligne médiane : chacune des latérales, très-petite, entre celle-ci et le bord externe : les élytres plus pâles ou plus jaunâtres vers leur extrémité ; parées chacune de cinq grosses taches noires: les première et deuxième, formant avec leurs pareilles unc rangée faiblement dirigée en arrière ; la première ou interne, suborbiculaire, liée ou à peu près à la suture, du sixième au tiers de la longueur : la deuxième, plus grosse, parais- sant composée.de deux taches unies, couvrant les deux cinquièmes de la largeur jusque près du bord externe, échancrée dans sa moitié antéro-externe par le calus dont elle entoure la base à ses côtés interne et postérieur : les troisième et quatrième , formant avec leurs pa- reilles une rangée transversale, vers la moitié ou un peu plus de la longueur : la troisième ou interne, plus grosse, en ovale transversal, couvrant du neuvième juxta-sutural aux trois cinquièmes de la largeur: la quatrième, en ovale longitudinal, un peu plus distante de la troi- sième que celle ci de la suture, plus rapprochée du bord externe : la cinquième, vers les quatre cinquièmes de la longueur, en ovale trans- versal, à peine moins voisine de la suture que la troisième, aussi rap- prochée du bord externe. Long 0,0036 (2 1/2 L.). Larg. 0,0043 (2 1.j. Corps ovale; convexe et garni d’un duvet cendré en dessus. Tête, antennes et palpes d’un rouge testacé, d’un roux testacé ou d’un rouge presque de chair. Prothorax en arc à peine bissubsinué, à la base; faiblement moins déclive sur les côtés. Elytres arrondies aux épaules depuis la moitié de la base, faiblement rétrécies du quart aux deux liers, en ogive à l'extrémité; très-étroitement rebordées. Repli un A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 125 peu plus pâle que le dessus. Dessous du corps d’un roux testacé sur l’antépectus, sur le mésosternum, sur les épimères des médi et post- pectus, noir sur les autres parties pectorales. Ventre noir, avec les deux derniers arceaux d’un roux testacé, parfois d’une manière assez obscure chez la 9. Pieds d’un roux testacé : cuisses obscures ou noi- râtres (9). PaTeie : le Thibet, (collect. Chevrolat, Motschoulsky). Ogs. La couleur du dessus du corps paraît ordinairement plus obscure ou moins claire chez la © que chez le 7. Page 820. Ajoutez après la var, 8 de l’Epilachna discors : BF, Parfois les taches très-développées, comme chez les var. « et f, présentent en outre la septième tache unie à la cinquième, et la huitième avancée ou à peu près jusqu’à la septième. (Gollect. Chevrolat). Page 836. 104. Epilachna ?S-punetata. Far. Ajoutez après la huitième ligne : Oss. La collection de M. Chevrolat renferme, de cette espèce si variable, un exem- plaire singulier, ayant le prothorax sans Laches, manquant du premier point noir des élytres, offrant le septième uni d’une part au huitième qui s’est dilaté jus- qu’au bord externe, et d'autre part au neuvième, comme lui plus développé que dans l’état normal. Page 842. — A la fin de la page ajoutez: Il faut rapporter vraisemblablement à cette espèce, l’Epilachna praecincta, Ericason, Conspect, Ins. col. peruan. in Erichson’s Archiv, t, 13 première part. p. 183. 2. 126 SUPPLÉMENT Page 84%. — Ligne 9, après : Coccinella palliata, ajoutez : Iucicer, Magaz, t, 2, p. 293, Page 819. — Ligne 8, après la description de l’£. clandestina, ajoutez : Oss. Parfois la bordure noire des élytres est interrompue aprës l’angle postéro-interne du calus. Page 854. — Ligne 25, au lieu de : E. cireundueta, lisez : E. circumducta. Page 855. 1225, Epilachna aretliusa, Briévement ovale. Prothorax d’un rouge teslacé, orné prés de la base de deux taches subponctiformes, juxta- médiaires, noires. Elytres d’un rouge testacé, ornées d’une bordure externe à peine moins pâle, égale au septième environ de la largeur vers le milieu de la longueur : marquées au côté interne de celle-ci d’une bordure notrâtre, de largeur indécise, prolongée le long de la base jusqu’à l’écusson, où elle se lie à une bordure suturale également noï- râtre Long. 0,0056 (2 1/2 1.). Larg. 0,004 (2 1.). Corps brièvement ovale ; pubescent. Téle, antennes et palpes d’un rouge ou rouge jaunâtre testacé. Prothorax de même couleur, paré près de sa base, de deux petites taches ou points transversalement ct un peu allongés, réunis sur la ligne médiane, où ils forment une sorte de V très-ouvert. Elytres d'un rouge testacé; ornées d'une bordure externe à peine moins pâle, égale au huitième ou au septième de la largeur, vers la moitié de la longueur, graduellement plus étroite postérieurement; parées au côté interne de celle-ci, d’une bande noirâtre, égale au moins au quart de la largeur sur le calus, A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 127 en partie oblitérée et par là d'une largeur indécise postérieurement : cette bande prolongée à la base jusqu’à l’écusson, où elle s’unit à une bordure suturale égale en devant cnviron au quart de la largeur, graduellement un peu rétrécie et un peu oblitérée jusqu’à l’angle sutural, où elle s’unit presque à la bande noirâtre externe. Dessous du corps et pieds roux. Parrie: les provinces boréales des Indes orientales, (collection Deyrolle). » Page 858. — Après la division p.41: 1265. Æpilachna testicolor. Subhémisphérique ou brièvement ovale; pubescente ; d’un rouge testacé en dessus et en dessous. Elytres parées d’une bordure obscure ou noirâtre, passant sur le calus et pro- longée parallèlement au bord externe jusqu'aux deux tiers, couvrant la base et couvrant la suture jusqu’à la moitié au moins, en se rétrécissant d'avant en arrière. Plaques abdominales dépassant à peine la moitié de l’arceau. Long. O 0051 (2 1/41.) larg. 0,0039 (1 3/4 1.). Corps brièvement ovale ou subhémisphérique; d’un rouge testacé el garni d’un duvet fin et cendré, en dessus. Tôête,antennes el palpes, de même couleur. Prothorax en angle très-ouvert, tronqué au devant de l’écusson, et à peine sinué au devant de cette troncature, à la base ; une fois et quart au moins aussi large à celle-ci que long sur son milieu ; sans taches. Ecusson triangulaire; aussi large à la base de chaque étui, depuis la suture jusqu’au point correspondant à l’angle postérieur du prothorax. £lytres, prises ensemble, échancrées en arc en devant entre les angles postérieurs du prothorax, subarrondies aux épaules en dehors de ceux-ci, ovales, offrant vers la moitié leur plus grande largeur; médiocrement ou peu fortement convexes ; d’un rouge testacé; ornées chacune d’une bordure noirâtre obscure ou nébuleuse, passant sur le calus, prolongée parallèlement au bord externe jusqu’aux deux tiers ou trois quarts de la longueur en s’affai- 128 SUPPLÉMENT blissant graduellement, couvrant la base depuis le calus, et prolongée . sur la suture, jusqu’à la moitié au moins de la longueur, égale vers l’écusson au quart environ de la largeur, graduellement rétrécie d’avant en arrière, réduite après la moitié, quand elle existe, à une étroite bordure suturale. Dessous du corps d’un rouge testacé. Plaques abdominales en demi-cercle élargi, à peine prolongées au delà de la moitié de l’arceau. Pieds testacés, probablement ; (ils manquaïent sur l’exemplaire sur lequel a été faite cette description). Parrie : les Indes orientales, (collect. Deyrolle). Page 873. — Ligne 8, au liea de: la sixième, aux quatre septièmes, iisez : la septième aux quatre septièmes. Page 878: 1185. Epilachna Manderstjernæ. Ovale ; pubescente ; d’un rouge teslacé ou d’un roux testacé, en dessus. Elytres ornées chacune de six points noirs, assez gros : deux, en rangée transversale subbasilaire, (l’externe couvrant le calus): deux, en rangée transversale aux deux cinquièmes: un, juxla-sulural, vers la moihé: un, discal, vers les trois quarts. Long. 0,0033 (1 1/2 1.). Larg. 0,0028 (1 1/4 l:ÿ: Corps ovale; convexe; d’un rouge testacé ou d’un roux testacé, plus pile sur la tête et le prothorax, et garni d’un duvet blond et assez clairsemé, en dessus. Prothorax offrant parfois les traces d’une ligne ou bande nébuleuse, transversale médiaire et raccourcie à ses extré- mités. Elytres offrant vers les deux cinquièmes leur plus grande lar- geur, en ogive postérieurement ; ornées chacune de six points noirs ; cinq, égaux au quart environ de la largeur, vers le milieu de la lon- gueur : le juxta-sutural plus petit : les premier et deuxième, placés près de la base : le deuxième ou externe, couvrant le calus : le premier, entre celui-ci et l’écusson : les troisième et quatrième, en rangée transversale vers les deux cinquièmes, en quadrilatère obliquiangle A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 129 avec les précédents : le troisièmé, au milieu de l’élytre : le quatrième, voisin du bord externe : le cinquième, vers la moitié de la longueur, joignant presque la suture: le sixième, discal, vers les trois quarts de la longueur : repli, dessous du corps et pieds d'un testacé rosat : médipectus marqué d’une tache noire de chaque côté de la ligne médiane. | Parrte : l'Asie, (collect. Motschoulsky). Oss. Elle a beaucoup d’analogie avec l'E Dufourii pour la dis- position du dessin ; elle en diffère par sa taille, par la position des deuxième et cinquième taches, etc. J'ai dédié cette espèce à M. Alexandre de Manderstjerna , de Saint-Pétersbourg, entomologiste plein de zèle et de talents. Page 890. 1. Eupaléa foveiveéntris. Ovale oblonque ; pubescente. Protho- rax et élytres, bruns: le premier, paré d’une bordure latérale d’un rouge carminé égale au cinquième de la largeur : les secondes, ornées d’une bordure suturale étroite et d’une bordure externe égale au sixième de la largeur, d’un rouge de laque carminée. Dessous du corps et pieds d’un rouge plus clair. Long. 0",0037 (1 3/5 L.). Larg. 0",0031 (1 3/5 L.). Corps ovale oblong: peu fortement convexe ; garni d’un duvet cendré grisâtre, en dessous. Tête, antennes et palpes d’un rouge carminé ou un peu pâle. Prothorax de même couleur sur les côtés, brun sur les trois cinquièmes médiaires: cette partie brune, passant inégalement au brun rouge ou au rouge brun en se rapprochant du bord antérieur. Ælytres à peine élargies en ligne faiblement conrbe jusqu’à la moitié, en ogive obtuse dans le dernier tiers ; assez finement ou peu grossièrement ponctuées ; brunes sur la majeure partie de leur surface, ornées d’une bordure suturale étroite et d’une bordure externe égale au sixième ou presque au cinquième de la largeur, d’un rouge de laque carminée ou moins pâle que les côtés Suppl. Coccinellides. 9 130 SUPPLÉMENT du prothorax. Dessous du corps et pieds d’un rouge de tcinte plus claire. Cinquième arceau ventral échancré, creusé de deux fosseites en ovale transversal, profondes, couvertes de poils : sixième arceau étroitement échancré presque en demi-cercle. Patrie: la nouvelle-Hollande, (collect. Chevrolat). Oss. Elle semble lier les Poria aux Eupalea. Elle a le port des premières et les caractères des secondes. Les fossettes ventrales ne sont peut-être qu'un caractère propre à l’un des sexes. Page 826. 55, Ortalia Macklimi. Obtusément ovalaire ; parcimontieusement pubescente et d’un livide blanchätre ou d’un livide carné, ou d’un livide lestacé. Long. 0,0033 (1 1/2 1.). Larg. 0,0098 .4 1/4 1.). Corps obtusément et brièvement ovale ; médiocrement ou faible- ment convexe ; garni d’un duvet court et peu épais; en dessus, d’un livide blanchâtre ou pent-être d’un blanc livide pendant la vie, d’un livide tirant sur le carné ou le testacé, après la mort. Prothorux de teinte moins claire que les élytres, au moins sur son disque et pa- raissant marqué d’une tache subponctiforme obscure, au devant de l’écusson. Ælytres offrant quelques veinules rougeâtres courtes et irrégulières, paraissant accidentelles. Repli, dessous du corps et pieds d’un blanc livide. PaTRIE : ? (Muséum de Saint-Pétersbourg), Je l’ai dédiée à M. Maeklin, naturaliste russe, dont les premiers travaux semblent promettre à lEntomologie un savant de premier ordre. Page 903. 1\. Rodolia carimelitana. Subhémisphérique; pubescente. Pro- thorax et élytres d’un rouge brun ou d’un brun rouge : le premier, d’un - roux livide sur les côtés: les secondes, plus obscures extérieurement. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 131 Long. 0,0061 {2 3/4 L.). Targ. 0,0056 (2 1/21). Corps subhémisphérique, peu fortement convexe ; garni d’un duvet cendré assez épais. Tête, antennes et palpes d’un roux flave, d’un roux livide ou d’un roux testacé livide. Prothorax fortement arqué en arrière, obtus au devant de l’écusson et sensiblement sinué de chaque côté de cette partie médiaire, à la base ; subarrondi aux angles de devant ; arqué latéralement ; peu ou point émoussé aux angles postérieurs; convexe, mais moins déclive sur les côtés ; d’un rouge brun ou d’un brun rouge, paré de chaque côté d’une bordure d’un jaune testacé ou d’un roux flave ou livide, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire ou un peu plus, ne dépassant pas, au tiers de la longueur, la ligne longitudinale qui partirait de l’angle de devant, faiblement rétrécie de là à la base. Elytres moins déclives ou faiblement relevées sur les côtés ; d’un rouge brun ou d’un brun rouge, avec la partie correspondante au repli noirâtre ou obscure Repli brun ou d’un brun noir. Dessous du corps et pieds roux ou d’un roux testacé. Plaques abdominales prolongées au moins jusqu'aux trois quarts de l’arceau. PaTRiE: Cayenne, (collect. Perroud). 1°. Rodolia carneïipellis. Subhémisphérique ; d’un rouge testacé un peu plus foncé ou plus nébuleux sur les élytres que sur le prothorax, et hérissé d’un duvet roux livide, en dessus. Poitrine ct pieds d’un rouge lestacé plus pâle ou plus roussâtre. Ventre et côtés du postpectus, en parlie bruns. Loug. 0,0061 (2 3/4 1.). Larg. 0,0056 (2 4/2 1.}. Parri£: Java, (collect. Chevrolat). Page 904. 45. Rodolia Guinoni. Brièévement ovale ou subhémisphérique ; pubescente; d’un rouge testacé un peu nébuleux, en dessus. Elytres mar - quées de points assez gros. Dessous du corps un peu plus foncé. 122 SUPPLÉMENT Long. 0,0054 (21/4 1.). Larg. 0,0042 (1 7/8 1}. PATRIE : Para, (collect. Chevrolat). Os. Elle se rapproche de la R. roseipennis, dont elle s’éloigne par une couleur moins pâle, surtout par ses élytres moins finement pointllées, marquées de points moins petits, très-apparents; par son duvet cendré roussâtre, moins fin et plus hérissé. Je lai dédiée à M. Guinon, l’ua de nos plus habiles teinturiers chimistes, et à qui la science doit diverses découvertes fort utiles. 58, Rodolia pubhivestis. Trés-brièvement ovale; convexe ; entié- rement d’un rouge testacé tirant sur le rouge de chair ; hérissée d’un duvet cendré pâle. Repli d’un jaune testacé. Desous du corps d’un rouge testacé, légèrement brunâtre sur la poitrine. Ventre et pieds d’un rouge teslacé. Lorg. 0,0048 (2 1/8 L.). Larg. 0 0056 (1 2/31.) Corps très-brièvement ovale ou subhémisphérique; d’un rouge testacé tirant sur la couleur de chair et hérissé d’un duvet cendré blan- châtre, fin, court et médiocrement épais, en dessus. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes des côtés, parallèle en- suite; en angle très-ouvert et un peu obtus au devant de l’écusson, à la base ; étroitement relevé en rebord sur les côtés. Ælytres peu distinctement pointillécs; parsemées de points assez gros. Replhi d’un jaune testacé. Dessous du corps d’un rouge testacé légèrement bru- nâtre sur les médi et postpectus; plus clair sur le ventre; marqué de taches obscures médiocrement apparentes sur les côtés des premiers arceaux de celui-ci. Pieds d’un rouge testacé : jambes faiblement arquées. Plaques abdominales prolongées presque jusqu’à l’extrémité de l’arceau, Pare: Cayenne, (collect Deyrolle). Page 910. à 45, Chnoodes trivia, Subhémisphérique ; pubescente. Prothorax A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 133 noir, orné aux angles de devant d’une tache oblriangulaire d’un rouge pâle. Elytres d’un rouge vermallen tirant sur l’orangé, ornées d’une tache suturale orbiculaire, du sixième aux trois septièmes, et chacune de deux autres grosses taches, noires. Long. 0,0033 (1 1/21). Larg. 0,0025 (1 4/8 1.). Corps subhémisphérique ; peu densement garni d’un duvet cendré eu cendré rougeàtre, en dessus. Tête d’un rouge orangé, avec la par- lie postérieure souvent chscure ou noirâtre. Palpes et antennes d’un rouge orangé. Prothorax noir, paré aux angles de devant d’une tache obtrianguleire, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, prolongée en se rétrécissant graduellement jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la longueur des côtés. Élytres d’un rouge vermillon tirant sur l’orangé, ornées d’une tache suturale et chacune de deux autres, noires: la tache suturale, orbiculaire, couvrant ia suture du sixième aux trois seplièmes de la longueur : la première tache parti- culière à chaque élytre, suborbiculaire, couvrant du huitième aux deux cinquièmes de la longueur, et de la moitié ou un peu moins presque aux sept huitièmes de la largeur: la deuxième tache, obtriangulaire, prolongée des quatre septièmes aux cinq sixièmes environ de la longueur, couvrant plus des deux tiers médiaires de la largeur, également rapprochée de la suture et du bord externe. Dessous du corps noir sur la majeure partie de la poitrine, d’un rouge jaunâtre sur le ventre. Cuisses noires: jambes et tarses d’un rouge jaunâtre. PATRIE : l'Amérique méridionale, (collect. Deyrolle). Page 915. (25, Chnoodes hæmorrhois. Ovale; parcimonieusement pubes- cente; d’un vert métallique assez clair sur les élytres ; noire en dessous, avec le dernier arceau ventral d'un rouge brunâtre. Loug. 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0028 (1 1/% 1.). 134 SUPPLÉMENT Corps subhémisphérique; parcimonieusement pubescente. Tête et prothorax parfois obscurs, mais paraissant être dans l’état de vie d’un vert métallique ou d’un vert bronzé. Elytres d’un vert métallique assez clair. Dessous du corps et pieds noirs : dernier arceau du ventre d’un rouge forcé. PATRIE : Sainte-Catherine (Brésil), (collect. Deyrolle). Page 924. — Ligne 10. Exoplectra coccinea au lieu de : Bord antérieur au moins, lisez : Bord antérieur du prothorax au moins. Page 929. 25, Azin ardosiaen. Hémisphérique ; d’un bleu foncé ow noi- rätre el garni d’un duvet cendré assez épais, en dessus. Élytres dénudées joignant la suture, depuis l'extrémité de l’écusson jusqu'aux trois seplièines ou un peu plus de la longueur, et d’une manière paral- lèle égale environ au quart de la largeur. Dessous du corps et pieds d'un roux rouge. Long, 0,0042 1 7/8 L.), Larg. 0,0033 (1 1/21 ). Corps hémisphérique ou à peu près ; d’un brun foncé ou noirâtre et garni d’un duvet cendré assez épais, en dessus, duvet qui le fait paraitre an peu ardoisé. Tée de imême couleur. Labie, antennes et palpes d’un rouge roux. £lytres dénudées chacune sur la moitié an- térieure de la suture, et offrant, par là, une sorte de tache commune en carré long, naissant à l’extrémité de l’écusson, paralièle, prolon- oée jusqu'aux (rois cinquièmes ou à la moitié de la longueur, à peine égaie au quart de la largeur de chaque étui, vers le tiers de la lon- gueur. Dessous du corps et pieds d’un roux rouge ou d’un rouge roux : extrémité du ventre plus jaunâtre. Parme : la Guadeloupe, (collec'. Deyrolle). Page 935. [STP IL ) 599. Repli prothoracique creusé d'une petite fossette suborbiculaire, À ELA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 135 65, Aulis plantaris Ovalaire ; pubescente ; noire. Elytres ornées chacune vers le tiers de la longueur, près de la suture, d’une tache ponctiforme rougeûâtre, peu nettement limitée, égale environ au quart de la largeur. Long. 0,0033 {1 1/2 L.). Lars. 0,0022 (1 1.). Corps ovalaire; convexe ; noir et garni d’un duvet cendré peu ou médiocrement épais, en dessus. Æntennes obscures , avec la base et l'extrémité d’un fauve nébuleux. Élytres ornées chacune, vers le uiers de lcur longueur, d’une tache ponctiforme, d’un rouge pâle ou d’un rouge testacé, médiocrement apparente, peu nettement limitée, égale environ au quart de la largeur, rapprochée de la suture d’un sixième de la largeur. Dessous du corps d’un brun noir. Plaques abdominales en forme de V, prolongées à peu près jusqu’au bord postérieur de l’arceau. Pieds d’un brun noir : tarses d’un rouge testacé livide, avec le dernier article obscur. PATRIE : le cap de Bonne-Espérance, (collect. Deyrolle). Page 936. 5. Aulis rufo-vitéatu. Ovale ; pubescente. Elytres d’un rouge {estacé ou d’un fauve orangé, ornées d’une large bordure suturale et chacune d’une bande longitudinale, noires : la bande, égale au moins au tiers de la largeur, unie à la base à la bordure, et postérieurement liée à celle-ci vers les six septièmes de sa lonqueur ; notres, ornées chacune de deux bandes d’un rouge ou roux testacé : l’une, rapprochée de la suture, raccourcie à ses deux extrémités : l’autre, contiquë au bord externe, prolongée depuis la base jusqu’à l’angle sutural. ” Long. 0,0033 (1 4/2 L.). Larg. 0,0022 (1 L.). Corps ovale ; convexe ; pubescent. Téfe et palpes noirs. Prothorax noir, orné aux angles antérieurs d’une tache d’un rouge testäcé, (ransverse, étendue jusqu’à la sinuosité postoculaire, à peine pro- longée jusqu’à la moitié des côtés. Æcusson noir. Ælytres d’un 136 SUPPLÉMENT rouge ou roux lestacé ou d’un fauve orangé, ornées d’une bor- dure suturale et chacune d’une bande longitudinale , noires : la bordure, confondue avec la bande, à la base, dont elles couvrent les trois quarts, égale au quart de la largeur vers le cinquième de la longueur, graduellement réduite à la moitié de cette largeur vers angle sutural : la bande, courbée en dedans à la base pour s'unir à la bordure suturale, avec laquelle elle se confond jus- qu’au sixième ou un peu plus de la longueur, égale au tiers au moins de la largeur d’un étui, prolongée, en se rétrécissant vers son extrémité, unie à la bordure suturale vers les six septièmes de la longueur de celle-ci, laissant de chacun de ses côtés, entre la bordure suturale et le bord externe, une bande d’un rouge testacé, ou fauve orangé d’égale largeur. Repli d’un rouge testacé. Dessous du corps noir sur la poitrine ; d’un rouge fauve sur le ventre. Pieds noirs. Parrie : le Brésil, (collect. Deyrolle). Page 936. 6. Aulis notivestis. Ovale-oblongue; pubescente.Prothorax noird- tre sur le dos, graduellement d’un rouge brun sur les côtés. Elytres noires, ornées chacune d’une bande longitudinale oblonque, d’un rouge testacé, prolongée du septième aux deux tiers, plus rapprochée de la su- ture que du bord externe. Long 0,0033 (1 1/2 1.). Larg. 0,0020 (7/8 1.). Corps ovale oblong; pubescent. Téte d’un rouge brun. Prothorax noirâtre sur le dos, graduellement d’un rouge brun sur les côtés. Elytres noires , ornées chacune d’une tache ou bande longitudinale oblongue, d’un rouge brun, couvrant du septième aux deux tiers en- viron de la longueur, et du sixième interne aux deux tiers ou trois cinquièmes de la largeur , dans son milieu, graduellement un peu plus étroite à ses extrémités. Dessous du corps et pieds fauves. Pla- ques abdominales prolongées jusqu'aux cinq sixièmes environ de l’arceau. Parrie : les parties boréales de l'Inde, (collect. Deyrolle). “ A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 137 Page 937. Ajoutez après la description de la Dioria sordida. Oss. Les parties du prothorax et des élytres qui se trouvaient brunes sur les exemplaires d’après lesquels a été faite la description, paraissent être noires à l’état normal. Page 938. SCYMNIENS. Modifiez de la manière suivante la fin du tableau synoptique des genres. Branches. / Antépectus avancé en forme de mentonnière , de ma- ! nière à cacher les parties de la bouche dans l’état de MN De athaelre ttes eh ane D ie 4 Ce CRYPTOLAEMAIRES. . Epistome formant avec les joues un chaperon 8 coupant les yeux en majeure partie. . . . PLATYNASPIAIRES, Lo = © UE pe Prothorax embrassant le côté externe En = CR des yeux ; à sinuosités postoculaires = | S 8 = généralement très-marquées. Yeux = 8 = Ê. subparallèles. Antennes ordinaire- & ss 1358 ment de dix articles, Corps sub- RS € bémisphériquez... >? 2149 «004 |, SCYMNIAIRES. nERREE CE EVE : 2RESISS Prothorax faiblement échancré en arc OlSE © © rentrant, en devant; à sinuosités LE DE postoculaires peu ou point marquées. E E 8 2 Yenx généralement obliques. An- 2e tennes allongées. Corps ovale ou cs omileoblong, ru nt ne RHIZOBIAIRES. Page 944. 2. Aspidimerus Ariasi. Briévement ovale; pubescent. Prothorax noir. Elytres orangées, ornées d’une tache subcordiforme commune, du cinquième à la moitié de la suture, et chacune de deux gros points et de 138 SUPPLÈMENT deux bordures raccourcies, noires : le premier point, sur la ligne trans- versale de la tache: le deuxième, des deux tiers aux cinq sixièmes, rapproché de la suture: la première bordure, couvrant la moitié interne de la base: l’autre, les deux cinquièmes postérieurs du bord externe. Long. 0,0028 (1 1/% 1.). Larg. 0,0022 ANA Corps brièvement ovale ; pubescent. Tête d’un rouge orangé. Antennes d’un rouge testacé. Prothorax noir, paré vers les angles antérieurs d’une petite tache d’un flave orangé. £cusson noir. Elytres orangées ou d’un rouge orangé, ornées d’une lache subcordiforme commune, et chacune de deux gros points et de deux parties de bordures, noires: la tache, commune, couvrant la suture du cin- quième au moins à la moitié, étendue environ jusqu’au tiers interne de la largeur : le premier gros point, formant avec son semblable et la tache commune une rangée transversale, subarrondi, égal environ à la moitié de la largeur, à égale distance de la tache commune et du bord externe: le deuxième point, des deux tiers aux cinq sixièmes ou un peu plus de la longueur, arrondi, de moitié plus voisin de la suture que du bord externe : la première bordure, couvrant la base depuis l’écusson jusqu’à la moitié de la largeur : la deuxième, depuis la moitié ou un peu plus du bord externe jusqu’à l’angle sutural!. Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge testacé. Patrie: les provinces boréales des Indes orientales, (collection Deyrolle). J'ai dédié cette belle espèce à M. J. Arias Teïjeiro, ancien magis- trat espagnol, qui se plait à chercher dans l'étude des insectes des distractions aux ennuis de l’exil volontaire auquel l’ont condamné ses nobles sentimeuts de fidélité. 3, Aspidimerus fulvo-cinctus. Briévement ovale ; pubescent. Prothorax noir bordé de roux testacé aux angles de devant. Elytres noires, ornées chacune d’une bordure externe d’un roux testacé couvrant les deux cinquièmes externes de la largeur et le tiers postérieur de la sulure. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 139 Long. 0,0028 (1 1/4 1.). Larg. 0,0018 (7/8 L. ). Corps brièvement ovale; convexe ou médiocrement convexe ; pubescent. Tête, antennes et palpes d’un fauve testacé. Prothorax tronqué au devant de l’écusson et sinué de chaque côté de cette tron- cature, à la base; noir, orné aux angles de devant, d’une petite tache obtriangulaire, d’un jaune testacé ou roux testacé, à peine prolongée jusqu'aux deux tiers des bords latéraux. Æcusson noir. Elytres noires, parées chacune d’une bordure externe d’un roux testacé, prolongée depuis la base jusqu’à l’angle sutural, couvrant les deux cinquièmes externes à la base et jusque après le milieu, et le tiers postérieur de la suture, Repli réduit à une tranche dans sa moitié postérieure ; d’un fauve ou roux testacé, avec le bord externe obscur ou noirâtre. Dessous du corps noir, avec les côtés du ventre plus ou moins sensiblement d’un fauve testacé. Pieds d’un roux ou fauve testacé. PATRIE : l'Asie, (collect. Motschoulsky). Ogs. J’ai vu dans la même collection un individu paraissant prove- nir des mêmes localités, dont les élytres sont entièrement d’un roux testacé ou d’un fauve roux testacé. Cet exemplaire qui semblerait devoir constituer une espèce particulière (4. fulvivestis) n’est proba- blement qu’une variété de l'espèce précédente. La tache prothoracique est plus étroite; le bord extérieur du repli plus visiblement noir, pour le reste il est semblable à |’. fulvo-cinctus. La bordure des élytres doit probablement varier de largeur. Page 945. TROISIÈME BRANCHE. LES CRYPTOLAEMAIRES. CARACTÈRES. Ænlépectus avancé en forme de mentonnière de ma- nière à cacher les parties de la bouche et les antennes, dans l’état de i 40 SUBPLÉMENT repos : le bord antérieur du labre s'appliquant alors sur cette men- tonnière (!). Cette branche qui rappelle celle des Cryptognathaires , est réduite au genre suivant. Genre Cryptolaemus , CRYPTOLÆME, (xourros, caché ; Auu5s, gorge ). CARACTÈRES. Antennes cachées dans le repos par la mentonnière ; à peine plus longuement prolongées que la tête; de dix articles : le premier, renflé : le deuxième, un peu moins gros, de deux tiers aussi grand que le troisième : celui-ci, plus long que le quatrième : les cin- quième et sixième, assez courts : les septième à dixième, constituant une massue subcomprimée, grossissant graduellement : le dixième, aussi long à peu près que les huitième et neuvième pris ensemble, un peu rétréci et oblusément tronqué à son extrémité. Ælytres, en devant, de la largeur du prothorax à ses angles postérieurs ; à angle huméral très-ouvert et peu ou pas émoussé ; élargies ensuite en ligne courbe jusqu’au quart de la longueur ; obtusément arrondies à l’ex- trémité, prises ensemble ; à repli graduellement réiréci jusqu’au troi- sième ou quatrième arceau du ventre, où il est réduit à une tranche, à peine marqué d’une fossette. Plaques abdominales en demi-cercle régulier, non pralongé jusqu’à l'extrémité de l’arceau. 1. €. Montrousieri. Ovale; nubescent; médiocrement convexe. Tête et prothorazx d’un roux fauve. Elytres noires, avec une tache api- cale en ellipse transverse, d’un roux fauve. Poitrine notre. Ventre roux. Long. 0,0051 (2 1/3 L.). Larg. 0,0033 (1 1/21.). Corps ovale, pubescent; médiocrement convexe. Téle et antennes (1) Par suite de l'introduction de cette branche nouvelle, les platynaspiaires doivent fermer la quatrième et ainsi de suite. À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. i4i d’ün roux fauve. Prothorax élargi en ligne courbe sur les côtés , jusqu’au tiers, presque parallèle ensuite ; en angle très-ouvert et di- rigé en arrière à la base, plus de deux fois aussi large à celle-ci que long dans son milieu , convexe. Écusson triangulaire; noir, ÆElytres ovalaires ; très-obliquement coupées postérieurement ; médiocre- ment convexes; pubescentes; noires, avec l’extrémité d’un roux fauve; cette partie fauve formant une sorte de tache en ovale ou en ellipse transversal, couvrant à la suture le sixième de la longueur, et le cinquième ou presque le quart de la largeur du bord externe de- puis l’angle huméral jusqu’à l’angle presque insensible postéro- externe, faiblement arqué en devant. Dessous du corps d’un roux fauve sur l’antépectus : noir sur les médi et postpectus : le reste, roux ou roux jaunâtre. Plaques abdominales en arc atteignant presque le bord de l’arceau. Pieds noirs, tranche des cuisses et tranche infé- rieure des jambes de devant d’un rouge carné obscur. Parrie : l'Australie (collect Deyrolle-Perroud). J'ai dédié cette belle espèce à M. abbé Montrousier, missionnaire de la société des Maristes, entomologiste distingué, auteur de la Faune des insectes de l’ile de Woodlark. Page 946. Suivant M. le docteur Schaum, la Platynaspis bisignata est identique avec la Cocc. me- somela Kiuc, in Abhandl, v. d. Akad. z. Berlin, 1834, p. 213, 215. (Voy. Scnau, Benicur, Berlin, 1852. p. 213). et ce deruier nom doit lui être rendu. Page 947. 0. Platynaspis flavilabris. Peut-être cette espèce est-elle identique avec l’Exochomus pubes- cens. Elle serait alors à supprimer. Page 948. — Complétez de la manière suivante la dernière ligne du tableau : 152 SUPPLÉMENT Repli Jambes antérieures grèles , . . . A Coclopterus des élytres creusé Jambes antérieures anguleusement dilatées de fosseltes. DT J eve Bucolus. Page 952. 35. Scymnus (Diomus) roseicollis Ovale; pubescent. Têle, pro- thorax et pieds d’un rouge rosat. Elytres noires, ornées chacune d’une tache d’un rouge rosat, couvrant le tiers postérieur du bord externe, élendue jusqu'au quart interne de la largeur, échancrée dans la seconde moitié de son côlé interne. Long. 0,017 (5/41.). Larg. 0,0009 (2/5 1.). Corps ovale; médiocrement ou peu fortement convexe ; pubescent. Tête, antennes et prothorax d’un rouge pâle ou rose. £lyires obtusé- ment arrondies à l’extrémité ; noires, ornées chacune d’une tache rose, couvrant le tiers postérieur du bord externe, en arc un peu échancré dans son milieu à son bord antérieur, étendue à peu près jusqu’au quart interne de la largeur vers la partie antérieure de son bord interne qui est arrondi, échancrée assez profondément à partir de la moitié de ce bord. Dessous du corps noir sur les médi et postpec- tus sur le premier arceau ventral et sur la moitié médiaire du deuxième; d’un rouge jaune sur le reste. Plaques abdominales en arc rejoignant, vers le quart externe de sa largeur, le bord postérieur de l’arceau qu’elles suivent ensuite, et dont elles s’éloignent faiblement en se rapprochant du bord latéral. Pieds d’un rouge jaune. PaTriE : Cuba, (collect. Chevrolat). Page 956.— Après les observations qui suivent la description du Scymnus lardus, ajoutez. Cette espèce paraît varier beaucoup; vraisemblablement il faut lui rapporter des individus qui peuvent être caractérisés de la sorte : Elytres d’un rouge livide, ornées d’une bordure basilaire et d'une bordure externe prolongée jusqu’à la moitié, noires. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 143 Chez l’un des exemplaires que j'ai eus sous les yeux, la tête et le prothorax sont d’un flave lestacé, sans taches ; les élytres n’offrent que des traces incertaines d’une bordure ou tache suturale ; la bande marginale égale les trois septièmes de la largeur, est assez net- tement limitée ; et l'extrémité semble offrir une bordure apicale nébuleuse. Chez l’autre exemplaire, la tête est noire ; le prothorax, d'un rouge testacé, marqué d’une tache noire liée au milieu de Îa base, à peine avancée jusqu’au bord antérieur; les élytres offrent une bordure suturale noire, prolongée jusques au delà de la moitié, en se réduisant graduellement au rebord ; la bordure marginale est peu nettement limitée du côté interne ; l’extrémité des étuis n'offre point de traces d’une bordure apicale. Patrie : le Brésil, (collect. Deyrolle). Page 957. 115, Sceymnus (Diomus) flexibilis. Suborbiculaire ; d’un flave roussdtre ou testacé sur la tèle et le prothorax, d’un flave pâle sur les élytres : celles-ci marquées chacune de quatre points bruns ou brunü- tres : l’un, presque commun, vers le cinquième de la suture : le deuxième, couvrant près de la base le deuxième cinquième de la largeur : le troi- sième, couvrant le quart médiaire de la largeur, vers la moitié de la longueur : le quatrième, petit, près de la suture, aux deux tiers. Long. 0°,0018 ( 4/3 1.) Larg. 0,0017 ( 3/4 I. ). Corps presque orbiculaire ; pubescent. Tête, antennes, palpes ct prothorax d’un flave roussâtre ou testacé : le dernier parfois gra- duellement moins clair ou brunâtre sur son disque. Elytres d’un flave pâle ; ornées chacune de quatre points bruns : le premier, joignant la suture, vers le cinquième de la longueur, et constituant avec son semblable une tache commune : le deuxième, à peine moins petit, situé près de la base, couvrant le deuxième cinquième interne de la largeur : le troisième, le moins petit et le plus marqué, vers la moitié de la longueur, couvrant le quart médiaire de la largeur : le qua- trième, petit, voisin de la suture, vers les deux tiers de la longueur, Dessous du corps et pieds d'un flave pâle ou testacé. 14 SUPPLÈMENT PATRIE : les régions septentrionales de l’Inde, (collect. Deyrolle). Oss. Les élytres paraissent très-flexibles ; les points sont bruns ou brunâtres: les premier, deuxième et quatrième, parfois peu marqués. Peut-être les exemplaires que j’ai eus sous les yeux n'a- vaient-ils pas leur coloration complète. Page 957. — Après la description du Séymnus (Diomus) tantillus, ajoutez : Ogs. J'ai vu dans la collection de M. Deyrolle un Scymnien de la taille et de la forme du S. tantillus, d’un flave testacé sur la tête et sur le prothorax, d’un rouge testacé sur les élytres, et d’une manière graduellement plus pâle vers l'extrémité : les élytres, char- gées d’une tache noire, commune aux deux étuis, presque en carré long, couvrant les deux cinquièmes de la longueur et à peu près les trois septièmes internes de la largeur de chaque élytre. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus, d’un flave pâle ou livide sur le reste. Pieds d’un blanc flavescent. Cet exemplaire qui semblerait constituer une espèce particulière (Scy. micros) est vraisemblablement l’état normal du Sc. tantillus. La tache noire des élytres ayant réuni la matière colorante obscure a rendu la tête et le prothorax plus piles, et le même effet a été pro- duit en dessous, par la concentration du pigmentum sur les médi et postpectus. ParRie : les eavirons de Carthagène, découverte par M. Lebas. Page 961. 215, Seymnus (Nephus) martis. Briévement ovale : pubescent; Prothorax d’un rouge testacé. Elytres noires, ornées chacune d’une tache d’un rouge testacé, couvrant la partie postérieure jusqu'aux trois cinquièmes du bord externe, aux quatre septièmes du milieu des éluis; aux trois quarts de la suture: & LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 145 Long 0,0022 ( 1 1 ). Larg 0,0013 (3/5 1 ). Corps brièvement ovale ; convexe; pointillé ; pubescent. Téte, antennes et palpes d’un rouge testacé ou d’un fauve flavescent. Prothorax en angle très-ouvert dirigé en arrière et peu obtus au devant de l’écusson ; d’un fauve flavescent ou d’un rouge testacé, avec la partie antéscutellaire insensiblement moins claire ou un peu obscure. Ecusson et élytres noirs : celles-ci d’un rouge testacé, d’un rouge flavescent ou d’un fauve fla escent à l’extrémité : celte partie claire couvrant tout le bord postérieur, jusqu’aux trois quarts de la longueur de la suture , un peu anguleusement avancée jusqu'aux quatre septièmes ou presque jusqu’à Ja moitié des étuis vers le milieu de la largeur de chacun d’eux, et jusqu'aux trois cinquièmes du bord externe. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus, brunätre sur le premier arceau ventral, d’un roux jaune, sur les autres. Plaques abdominales incomplètes, prolongées jusqu'aux cinq sixièmes de l’arceau, oblitérées à leur côté externe, et rapprochées dans ce point du bord latéral. Pieds d’un flave roux. Parrie : l’Asie, (collect. Motschoulsky). Page 964. 255. Seymnus(Nephus) bistillatus. Obtusément ovalaire ; pu- bescent; d’un [lave testacé, en dessus Elytres ornées chacune d’une tache ponchforme noire, siluée vers les deux tiers de la longueur, égale au moins dans ce point au quart de la largeur, séparée de la suture par un espace égal à la moitié de son diamètre. Long 0.0022 (ft 1.). Larg. 0,0015 (3/4!) Corps obtusément ovalaire ; convexe; pubescent; d’un flave testacé, en dessus. Prothorax prolongé au devant de l’écusson et sinué de chaque côté de cette partie, à la base. Ælytres ornées chacune d’une tache noire ponctiforme, située vers les deux tiers de la longueur, Suppl. Coccinellides. 10 146 | SUPPLÉMENT égale au moins dans ce point au quart de la largeur, rapprochée de la suture, dont elle est séparée par un espace à peine égal à la moitié de son diamètre; offrant une étroite bordure suturale et une tache postscutellaire commune, obtriangulaire, nébuleuse, roussâtres : cette bordure et cette tache peu marquées et probablement d’autres fois nulles ou peut-être plus marquées. Dessous du corps d’un flave testacé, avec le postpectus et la moitié médiaire des deux premiers arceaux du ventre, noirs. Plaques abdominales prolongées jusqu'aux deux tiers de l’arceau, incompiètes à leur côté externe, rapprochécs dans ce point du bord externe. Pieds d’un flave testacé, Paris: l'Asie, (collect. Motschoulsk y). Page 973. — Après la description du Scymnus nubilus, ajoutez: Ogs. Quelquefois la bordure suturale noire ne dépasse pas la moitié de la longueur des élytres. PATRIE : les régions boréales de l’Inde, (collect Deyrolle). Page 975. 478, Seymnus venalis. Ovale oblong ; pubescent. Prethorax d’un rouge teslacé, non sinué de chaque côté de la partie médiaire de sa base. Elytres d’un flave fauve, ornées d’un bordure suturale brunâtre, cou- vrant d'une manière nébuleuse les deux tiers de la base. Long. 0,0039 (3/4 1.). Larg 0,0013 (2/5 1.). Corps ovale oblong ; pubescent. Téte et prothorax d’un rouge tes- tacé: celui-ci arqué en arrière et non bissinué de chaque côté de la partie médiaire de sa base. Elytres arrondies (prises ensemble) à leur partie postérieure ; d’un testacé flave, d’un fauve jaune ou d’un flave tirant sur le fauve, ornées d’une bordure suturale brune, peu nette- ment limitée, graduellement élargie d’arrière en avant, et couvrant * Ja base d’un calus à l’autre, mais seulement d’une manière nébuleuse A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 147 ou indécise. Dessous du corps d’un rouge testacé, moins clair ou plus obscur sur le milieu des médi et postpectus. Pieds d’un flave testacé ou d’un testacé pâle. Plaques abdominales prolongées environ jus- qu'aux sept huitièmes de l’arceau. PATRIE : les provinces boréales de l'Inde, (collect. Deÿrolle). O8ss. Cette espèce se distingue des précédentes, avec lesquelles elle a quelque disposition pour la couleur, par son corps plus allongé; par par son prothorax non sinué postérieurement; par ses élÿtres arron- dies à l'extrémité. Page 976. a» Plaques abdominales en ogive plus on moins étroite (G, Polius). 485 Seymnus (Polius) volgus, Ovale; pubescent. Têéle et pro- thorax d’un rouge jaunâtre. Elytres d’un noir verdâtre; ponctuées. Dessous du corps et pieds d’un rouge jaune, avec les médi et postpectus et le premier arceau ventral, noirs. 4 Long. 0,0026 (1 1/5 L.). Larg. 0,0019 ( 3/4 I. ). Corps ovale; pubescent. Tête, antennes, palpes et prothorax d’un rouge jaune ou jaunâtre. Élytres marquées de points plus petits ; d’un noir légèrement verdâtre, avec le rebord postérieur peu dis- tinctement rouge. Dessous du carps et pieds d’un rouge jaune: médi et postpectus et premier arceau ventral, noirs ou noirâtres: milicu des deuxième et troisième arceaux, obscur. Plaques abdominales en espèce d’ogive étroite, prolongées jusqu'aux quatre cinquièmes de l’arceau. PATRIE : les environs de Caracas, (collection Deyrolle). Page 977. — Après la ligne 23, ajoutez : 58 Prothorax non prolongé eu arrière au devant de l’écusson. 148 SUPPLÉMENT Page 977. 56P, Seymnus (Pullus) viatieus. Briévement ovale ; pubescent. Prothorax bissinueux près de l’écusson; d’un fauve testacé graduelle- ment plus obscur sur la partie médiaire de la base. Elytres et dessous du corps noirs. Pieds d’un rouge testacé. Long. 0,0016 (2/31). Larg. 0,0011 (1/2 1.). Corps brièvement ovale; convexe; pubescent. Téte noire: labre, antennes et palpes d’un rouge de fauve testacé. Prothorax tronqué au devant de l’écusson et sensiblement sinué de chaque côté de cette troncature, à la base ; au moins aussi grossièrement ou plus grossiè- rement ponctué que les élytres ; d’un fauve testacé graduellement plus obscur au devant de l’écusson, sur le tiers ou le quart médiaire de la base. Élytres noires ; pointillées ; obtusément tronquées à l’ex- trémilé. Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge testacé, PaTRIE : le Brésil, (collection Deyrolle). Page 978, 518. Seymnus (Pullus) o-nigrum. Ovale ; pubescent, d’un roux pâle ou d’un roux testacé en dessu: et en dessous. Elytres ornées d’un signe brun ou notrâtre, commun aux deux éluis, en forme d'O ovale, prolongé depuis la base jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur. Long. 0,0015 (2/3 1.). Larg. 0,0011 (1/21.). Corps ovale ; médiocrement convexe ; pubescent; d’un roux pâle ou d’un roux flave ou testacé, en dessus et en dessous. Prothorax sensiblement prolongé en-arrière au devant de l’écusson, à la base, et sinué de chaque cêté de cette partie. Elytres ornées chacune d’une bande de largeur uniforme, presque linéaire, arquée en dehors, naissant sur les côtés de l’écusson , prolongée jusqu’aux trois cin- quièmes de la longueur où elle s’unit à la suture, constituant avece A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 149 sa pareille une figure ovale ou une sorte d’O ovale, dépassant à peine les deux cinquièmes internes de la largeur, vers le milieu de sa longueur. Plaques abominales en demi-cercle, prolongées jus- qu'aux cinq sixièmes de l’arceau. Barrie : les parties boréales de l’Inde, (collect. Deyrolle). Page 980. 555, Seymnus (Pulius) xerampelinus. Ovale; pubescent ; d’un roux livide ou testacé en dessus, d’une teinte un peu moins claire en dessous. Plaques abdominales prolongées jusqu'aux trois quarts ou quatre cinquièmes de l’arceau. Long. 0,6039 (1 3/41.) Larg. 0,0033 (1 1/2 L.). Corps ovale ; pubescent ; d’un roux testacé ou d’un roux pâle en dessus. Feux noirs. Dessous du corps et pieds d’un jaune rouge ou d’une teinte moins pâle que le dessus. Plaques abdominaks en demi cercle régulier, prolongées jusqu'aux trois quarts ou quatre cinquièmes de l’arceau. Parier : les provinces boréales de l’fnde, (collect. Deyrolle). 065 Seymnus (Pullus) inclytus. Ovale, médiocrement pubescent ; noir en dessus. Elytres ornées chacune d’un tache ovale-oblonque, d’un beau jaune, couvrant du cinquième ou presque du quart presque jus- qu'aux deux tiers de l1 longueur, et des deux septièmes internes aux cinq sixièmes de la largeur. Pieds d’un jaune pâle. Long 0,6023 (11.). Larg. 0,0015 (3/5 1.). Corps ovale ; garni de poils d’un blanc cendré médiocrement ou peu serrés; poinlillé sur le prothorax, plus fortement pointillé sur les élytres; noir, en dessus. 4ntennes et palpes d’un flave testacé. Protho- rax trois fois environ aussi large que long dans son milieu ; tronqué ou obtus au devant de l’écusson et peu sinué de chaque côté de cette 150 SUPPLÉMENT partie, Elytres en ogive à l’extrémité ; un peu granuleuses ; ornées chacune de deux taches en ovale oblong; d’un beau jaune, couvrant du cinquième ou plutôt presque du quart jusqu’aux trois cinquièmes ou presque deux Liers de la longueur et des deux septièmes aux cinq sixièmes de la largeur. Dessous du corps noir. Pieds d’un jaune pâle. Plaques abdominales en ogive obtuse et irrégulière, prolongées jus- qu’à la moitié de l’arceau. PaTRis : le Brésil, {collect. Deyrolle). Page 982. 605. Seymnus (Pullus) pallidivestis. Ovale ; pubescent ; d’un roux leslacé, en dessus. Élytres ornées d’une tache basilaire scutellaire, brune, commune aux deux étuis, couvrant la base jusqu’au calus, ob- triangulaire, prolongée à peine jusqu’à la moitié de la suture. Long. 0,0048 (7/8 1.}. Larg. 0,0010 (9/20 1L.), Corps ovale; médiocrement convexe; pubescent; d’un roux testacé en dessus. Prothorax de même couleur, obtus et à peine prolongé au devant de l’écusson, très-légèrement sinué de chaque côté de cette partie, à la base. Ælytres d’un roux testacé, ornées d’une tache scu- tellaire, commune aux deux étuis, brune, couvrant la base jusqu’au calus, rétrécie en forme de triangle dirigé en arrière et prolongé jusqu'aux trois seplièmes ou à peine la moitié de la suture. Dessous du corps brun ou noirâtre sur les parties pectorales, un peu moins obscur sur le ventre, surtout vers l'extrémité de celui ci. Plaques abdominales en arc un peu ogival, prolongées jusqu’aux trois cin - quièmes ou à peine jusqu'aux deux tiers de l’arceau. Piéds d’un roux testacé. PATRIE : l'Egypte, (collect. Motschoulsky). Os. Cette espèce se rapproche par sa forme du Scymnus discoideus ct de quelques aufres espèces voisines. Elle se distingue des uns par la couleur de son prothorax, des autres par ses plaques abdominales A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. (ol dépassant à peine les trois cinquièmes de l’arceau. de la plupart par le peu de développement de la tache scutellaire. Page 983. 615. Secymnus (Pullus) anomus:; MuLsanT et REY. Scijmnus (Pullus) anomus, Murs. et Rey, Descript., etc., in Mémoires de l'Acad. des sciences, belles-lettres et aris de Lyon, t. 3 (sciences), 1852, p. 222. — Musanr, Opusc. entom 2° cahier p.87. PATRIE : Hyère (Var). Page 984. 638. Seymnus (Pullus) alpestris ; MuLsanrT et REY. Scymnus (Pulius) alpestris, Muus. et Rey, Descript., etc., in Mémoires de l’Acad, des sc. bell.-lett, et arts de Lyon t. 2 (sciences),1852, p, 221. — Muzs, Opusc. entom. 2° cahier p. 86. PATRIE : les environs de Briançon (Hautes-Alpes). Page 986. 645. Scymnus (Puïilus) melanogaster. Ovale ; pubescent. Pro- thorax d’un rouge orangé. Elytres noires, ornées à l’extrémité d’une bordure d’un rouge testacé. Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge {eslacé. Long. 0,0022 (1 1.). Larg. 0,00145 (2/3 1.). Corps ovale; pubescent. Tête, antennes, palpes, prothorax et écus- son d’un rouge orangé. Æ£lytres noires, parées à l’extrémité d’une courte bordure rouge ou d’un rouge testacé. Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge testacé. Plaques abdominales prolongées jusqu’aux trois quarts environ de l’arceau. PATRIE : les environs de Caracas (Colombie), (collect. Deyrolle). 152 SUPPLÉMENT Page 986. 655. Seyminus (Pullus) pallidicollis. Ovale ; pubescent. Pro- thorax d’un flave roux. Elytres noires, sur leurs trois cinquièmes basi- laires, d’un flave roux ou d’un roux flave sur le reste. Pieds d’un blanc roussûlre. Long. 0 0019 (7/8 L). Larg. 0,0011 (1/2 1.) Corps ovale; pubesceut. Tête et prothorax d’un roux blanchätre ou d’un flave roussätre. Zcusson noir. Élytres de même couleur jus- qu'aux trois cinquièmes de la longueur, d’un flave roux ou d'un roux pâle, postérieurement : la partie noire, terminée en ligne à peu près droite à sa partie postérieure, mais un peu plus prolongée en arrière près du bord latéral. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus et sur la partie médiaire des deux premiers arceaux du ventre, d’un flave roussâtre sur le reste du ventre et sur l’antépectus. Plaques abdominales en arc un peu obtus, prolongées jusqu’aux deux tiers ou un peu plus de l’arceau, aboutissant près du bord externe, vers la base du premier arceau. PATRIE : l’Asie, (collect. Motschoulsky). Ogs. Cette espèce se rapproche du S. analis par sa coloration, mais elle s'en distingue par une taille plus petite, par son prothorax entièrement de couleur claire, par ses élytres de même teint(e sur une plus grande partie de leur surface. O8s. Quand noùs voyons sur nos Scymniens d'Europe, chez le pygmœus, par exemple, la couleur rouge avoir un développement si variable, on peut concevoir toute la difficulté qu’on éprouve à établir les linites précises des espèces, chez ces Coccinellides exotiques, dont on n’a souvent sous les yeux qu’un exemplaire. J’ai déjà signalé les embarras que j'ai éprouvés pour la détermination d'individus parais- sant se rattacher soit au S. creperus n° 66, soit à l’apicalis n° 71. On peut en dire autant des S. auritulus n° 65, fastigiatus n° 70 ct -chatchas n° 69 Ces espèces méritent un nouvel examen, qui ne peut être fait que sur les lieux. Les observations locales sur les variations À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 153 de la couleur de leur robe, en feront probablement restreindre le uombre. La forme et la longueur des plaques seront alors un des moyens les plus sûrs pour faciliter la distinction des espèces. 675. Seymnus (Pullus) pyrocheïilus. Ovale; pubescent. Pro- thorax d’un rouge testacé, orné d’une tache notrâtre, en demi-cercle, couvrant le tiers médiaire de la base. Elytres noires jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus du bord externe et aux deux tiers de la suture, d’un rouge testacé postérieurement. Plaques abdominales ter- minales Srymnus pyrocheilus, Perroud in collect, Long. 0,0028 (1 1/41.) Larg, 0,0016 (3/4 1.). Corps ovale; médiocrement convexe ; pubescent. Tête, antennes et palpes, d’un roux lestacé. Prothorax tronqué et prolongé en arrière au devant de l’écusson, et sensiblement sinué de chaque côté de cette partie tronquée, à la base ; d’un rouge testacé, marqué d’un tache noire ou noirâtre, couvrant le tiers médiaire de la base, semi-circu- laire, avancée jusque près du bord antérieur, peu nettement limitée, plus foncée près de la base, moins obscure dans sa périphérie. Ecus- son noir. Élytres noires, avec l’extrémité d’un rouge testacé : offrant à l'extrémité une ligne transversale oblique, couvrant jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu moins du rebord externe et jusqu'aux deux tiers ou un peu moins de la suture. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus, d’un rouge testacé sur l’antépectus et sur le ventre : partie antéro-médiaire de celui-ci obscure. Plaques abdomi- nales prolongées jusqu’au bord de l’arceau. Pieds d'un rouge testacé. PATRIE: Calcutta, (collect. Perroud). Ogs. Cette espèce a quelque analogie avec le Sc. analis ; elle s’en distingue facilement par ses plaques abdominales terminales et par la teinte moins jaune des parties colorées en rouge. Page 988. — Après les observations qui terminent la description du Scymnus apicalis, ajoutez: 154 SUPPLÉMENT J’ai vu dans la collection de M. Deyrolle un Scymnien qui semble- rait constituer une espèce distincte (S. plorans), mais qui n’est vrai- semblablement qu’une variété du Sc. apicalis. Il peut être caracté - risé ainsi : Noir en dessus et en dessous, avec les deux derniers arceaux du ventre et les deux pieds postérieurs, d'un fauve testacé. Plaques abdominales prolongées jusqu'aux cinq sixièmes de l’arceau. PATRIE : Caracas. 715. Seymnus (Pullus) plutonus. Brièvement ovale; convexe; pubescent. Fête d'un rouge testacé (1) ; noire, avec la bouche d’un rouge testacé (2). Prothoraæ noir, avec les angles antérieurs (9 \ ou les côtés, sur le sixième de la lar- geur, et quelquefois le bord antérieur, d’un rouge testacé. Ælytres noires, avec le bord postérieur brièvement et souvent peu distincte- ment d’un rouge testacé. Dessous du corps noir: trois derniers arceaux du ventre d’un rouge testacé. Pieds de cette dernière couleur. Plaques abdominales prolongées jusqu’aux cinq sixièmes de l’arceau. PATRIE: Madagascar, (collect. Deyrolle). Ogs. Cette espèce à beaucoup d’analogie avec le Sc. apicalis; mais elle a le corps proportionnellement plus court et plus convexe. Page 989. 75. Seyimnus (Pullus' guttifer. Briévement ovale ; pubescent ; noir, avec les palpes maxillaires, les jambes, les tarses et deux taches sur chaque élytre, d’un rouge testacé: l'une arrondie, couvrant du cinquième interne aux trois cinquièmes de la largeur, et des trois cin- quièmes environ aux quatre cinquièmes ou un peu plus de la longueur : Pautre, moins apparente, en forme de bordure, naissant vers l’angle postéro-externe, non prolongée jusqu’à l’angle sutural. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 1h Long. O 0021 (1 1.). Larg. 0,0015 (2/3 L.). Corps brièvement ovale; médiocrement convexe et garni d’un du- vetcendré médiocrement épais, en dessus. Tête noire. Palpes maæxil- laires d'un rouge testacé. Prothorax noir ; élargi presque en ligne droite d’avant en arrière sur les côtés; subarrondi aux angles pos- térieurs; en arc dirigé en arrière, à la base. Ecusson en triangle presque équilatéral ; noir EÆlytres élargies en ligne un peu courbe jusqu’au quart, presque parallèles ensuite, obliquement coupées à leur partie postérieure, à bord externe d’un cinquième moins long que la suture; noires, parées chacune d’une tache et d’une bordure rouges ou d’un rouge testacé: la tache, arrondie, couvrant du cin- quième interne aux trois cinquièmes de la largeur : et des trois cinquièmes environ aux quatre cinquièmes de la longueur: la bor- dure, naissant vers l’angle postéro-externe ou un peu avant, non prolongée jusqu’à l’angle sutural, parfois peu distincte. Dessous du corps noir: bord postérieur du dernier arceau rougeâtre. Plaques abdominales complètes, prolongées jusqu'aux trois quarts environ de l’arceau. Pieds : cuisses, noires: jambes el tarses d’un rouge testacé. Cette espèce a été trouvée dans les environs de Narbonne (Aude) par M. le capitaine Godart. Je n’ai vu que l’un des sexes. Page 989. 745. Seymnus(Pullus) thelys. Ovale; pubescent; noir en dessus : côtés du prothorax d’unrouge testacé. Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge tlestacé. Long. 0,0022 (1 1.) Larg, 0,0015 (2/3 1.). Corps ovale; pubescent. Tête noire : labre rougeâtre. Prothorax noir, avec les côtés d’un rouge testacé plus ou moins obscur sur les 156 SUPPLÉMENT côtés : cette bordure étendue en devant jusqu’à la sinuosité postocu- laire, d’une largeur à peu près égale. Elytres noires, avec le rebord postérieur peu distinctement rouge testacé. Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge testacé. PATRIE : le Yucatan, (collect. Deyrolle). Page 1000. — Avant le genre Bucolus, mettez : Genre Cælopterus. CoELEOPTÈRE, Mulsant el Rey. CaracTÈRrEes. Repli des élytres creusé de fossettes. Jambes antérieu - res grêles, etc. 1. €. Salinus; Mucsanr et Rev, Descript., etc., in Mémoires de l’Acad. des sciences, bell -lett. et arts de Lyon t. 2 (sciences), 1852),p. 224. — Musanr, Opusc. entoin. 2° cahier p. 89. PATRIE: le midi de la France. 2. Bucolus sollicitus. Suborbiculaire; pubescent. Noir ou d’un noir légèrement bronzé, en dessus. Ventre d'un rouge fauve obscur. Bucolus sollicitus, Perroun, in collect, , Long. 0,0039 (1 3/4 1.). Larg. 0,0033 (1 1/2 1.). Corps suborbiculaire; peu convexe; pointillé; pubescent. Fête d’un brun noir : labre, palpes et antennes d’un brun rouge. Prothorax arqaé en arrière à la base, tronqué ou obtus au devant de l'écusson et légèrement sinué près de celui-ci; noir ou d’un noir légèrement bronzé. Elytres de même couleur. Dessous du corps brun sur la poi- trine, d’un rouge brun où d’un rouge fauve obscur sur le ventre. Pieds bruns ou d’un brun noir. PATRIE : Cayenne, (collect. Perroud). A LA MONOGRAPHIE DES €OCCINELLIDES. 157 Page 1001. LES RHIZOBIAIRES. Ligne 6, après Antennes allongées, supprimez : de onze articles. Ligne 13, modifiez de la manière suivante le tableau : | GENRES. subarrondis, échancrés vers le milieu de leur côté interne par des joues transversalement dirigées, + . . , . . . +. . Hazis. nr (D «0, 59 t= = ‘= = * . . , . H = = = © Antennes de dix articles. Elytres élargies à © ee = | = [— . : . . © { n he partir des épaules jusqu’au quart au moins MoN, S.:2 & 5 <= © Mig A 15) 6 nf PONS RS Mi RS VO Platyomus. 2 GS .æ = 5 re $ $ 3 5 5 5 ms 7 Ê sise = ‘= = = = | Antennes de onze articies. CRETE TARA Rhizobius. = A à « 2 = Page 1002. — Avant le genre Rhizobius ajoutez : Genre Platyomus, PLaryome. (Mrarvs, large ; duos, épaule.) CaRaAcTÈRESs. Prothorax assez faiblement échancré en arc rentrant en devant ; à sinuosilés postoculaires peu prononcées. Feux obliques, à grosses facettes. Ænlennes plus longuement prolongées que la moitié des côtés du prothorax ; de dix articles: le premier, le plus gros: le deuxième, plus étroit et court: le troisième, plus long que le quatrième : celui-ci et les suivants jusqu’au septième, presque fili- formes: les trois derniers constituant une massue obtriangulaire. Elytres, en devant, de la largeur du prothorax à ses angles posté- rieurs; élargies en ligne courbe à partir des épaules jusqu’au quart ou au tiers, non tronquées à leur extrémité. Plaques abdominales complètes, non prolongées jusqu’au bord de l’arceau. Ongles munis d’une dent basilaire. 158 SUPPLÉMENT 1. Platyomus Forestieri. Briévement ovale ; noir : hérissé d’un duvet d’un blanc cendré, peu épais et un peu laineux, en dessus: labre, antennes et palpes, d’un rouge testacé livide : ventre d’un roux testacé. Repli un peu plus large vers le tiers. Plaques abdominales prolongécs jusqu'aux deux tiers de l’arceau. Long. 0,0036 à (1 2/5 1.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1). Corps brièvement ovale ; médiocrement convexe; noir, ct hérissé d’un duvet cendré peu épais, en dessus. Tête pointillée ; noire : labre, antennes et palpes. d’un rouge testacé livide. Prothorax arrondi aux angles de devant, parallèle ensuite; en angle très-ouvert et tronqué au devant de l’écusson, à la base ; deux fois et quart aüssi large à cette dernière que long sur son milieu, noir, rointillé. Ecusson assez petit ; noir; triangulaire. Elytres élargies en ligne courbe jusqu’au quart ou un peu plus de la longueur, assez faiblement rétrécies en- suite jusqu’aux deux tiers, en ogive postérieurement ; médiocrement convexes; un peu moins finemeñt ponctuées que le prothorax ; hérissées comme lui d’un duvet cendré ou cendré blanchâtre, un peu laineux et peu épais : repli noir; faiblement et graduellement plus large depuis la base jusqu’au tiers, progressivement rétréci ensuite jusqu'aux deux tiers, réduit à la tranche postérieurement. Dessous du corps noir: ventre d’un roux testacé. Plaques abdygminales com- plètes, en ogive un peu obtuse, aboutissant à leur côté interne au niveau du côté interne des postépisternums ; prolongées jusqu'aux deux tiers environ de l’arceau. Pieds noirs : sole des tarses rougeûtre. PATRIE : Australie, {collect Perroud). J’ai dédié cette espèce à M. l’abbé Forestier, prêtre mariste, qui continue à explorer avec zèle les îles de l’Océanie. 2. Platyomus lividigaster. /ssez briévement ovale ; médiocre- ment convexe ; pubescent ; noir. Prothorax paré de chaque côté d’une bordure ovale, égale dans son milieu au tiers de la largeur, d’un flave testacé : labre, antennes, palpes, antépectus et ventre, de même couleuf. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 1h9 Long. 0,0045 (2 1.) Larg. 0.0033 (1 1/2 1.). Corps assez brièvement ovale; médiocrement convexe; pubescent. Tête noire: labre, antennes et palpes, d’un rouge testacé livide. Pro- thorax en angle très-ouvert, tronqué au devant de l’écusson et à peine sinué de chaque côté de cette troncature, à la base; une fois au moins plus large à cette dernière que long sur son milieu; noir, avec les côtés largement d’un flave rougeâtre ou d’un rouge flave livide: la partie noire aussi large en devant que lespace compris entre Îles yeux, rétrécie en arc dans son milieu, égale dans ce point au tiers environ de la largeur, couvrant la moitié médiaire de la base, laissant de chaque côté une tache pâle, en ovale tronqué à ses extrémités. Ecusson noir. Élytres brièvement ovales, assez renflées dans leur milieu, élargies en ligne courbe jusqu’à celui-ci, à partir de l’angle huméral, en ogive dans leur seconde moitié ; noires: repli de même couleur. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus, d’un flave testacé ou d’un rougeître flave livide sur l’antépectus et sur le ventre. Plaques abdominales en demi-cercle, prolongées jusqu'aux trois cin- quièmes ou deux tiers de l’arceau. Pieds noirs: jambes et tarses antérieurs d’un flave testacé, au moins chez l’un des sexes. PATRIE : l'Australie, (collect. Deyrolle). Page 1045. — Pharus Brouzeti, Lisez : Rouzeti. Même correction ligne 20. ADDENDA. Page 62, du Spécies. 14, Adalia deficiens Cette espèce, aiosi que je l’avais dit, varie beaucoup. Voici quel paraît être l’état normal des élytres , d’après un exemplaire plus complet que ceux que j'avais eus sous les yeux. Etat NORMAL. Elytres d’un jaune orangé ou d’un jaune rouge, ornées chacune à la base d’une tache flave ou d’un blanc flavescent, 160 SUPPLÉMENT en ovale transversal, étendue depuis l’écusson presque jusqu’au mi - Jieu de la largeur de la base; ornées d’une bordure apicale étroite, de même couleur, remontant le long de la suture jusqu’au huitième postérieur ; parées d’une bordure suturale et chacune de trois bandes transversales, et d’une bande longitudinale, noires : la bordure suturale, un peu inégale, égale environ au huitième de la largeur de chaque étui: la première bande, étendue depuis la bordure sutu- ralc jusqu’au calus, au devant duquel elle s’avance jusqu’à la base, servant à enclore la tache d’un blanc flavescent: la deuxième bande; irrégulière, naissant vers le milieu de la bordure suturale, oblique- ment dirigée d’arrière en avant jusqu’au milieu de la largeur, où elle forme en devant une saillie anguleuse, continuée jusqu’au rebord marginal par une sorte de tache presque en carré transverse dont l’angle postéro-interne fait saillie en arrière: la troisième bande, transversale, subapicale, séparée de l’extrémité par l’étroite bordure blanche, étendue depuis la bordure suturale jusqu’au bord externe : la bande longitudinale, servant à lier la bande transversale anté- rieure à la seconde, depuis le calus jusqu’à la partie anguleusement avancée, vers le milieu de la largeur de la seconde bande : ce réseau, divisant la surface de chaque élytre en trois aréoles d’un jaune oran- gé : la première, un peu irrégulièrement élargie d’avant en arrière, prolongée depuis l’épaule jusqu'au milieu de la longueur : la deuxiè- me, obliquement ovalaire ou elliptique, située entre la bande anté- rieure, la bordure suturale, la bande longitudinale et la deuxième bande transversale : la troisième, transverse, comme formée de deux taches incomplètement séparées: l’interne, subarrondie, plus grosse, joignant la bordure suturale : l’externe, plus petite,.presque en earré transverse, joignant le bord externe. La phrase diagnostique devrait donc être modifiée de la manière suivante : Ovale ou brièvement ovale. Prothorax noir, borde de blanc flavescent en devant et sur les côtés. Elytres d’un jaune orangé, ornées chacune d’une tache basilaire et juxta-scutellaire d’un blanc flavescent et d’une bordure apicale de même couleur; parées d’une bordure suturale et chacune de trois bandes transverses liées à la suturale, noires: l’anté- A LA MONOGRAPHIE DES COUCINELLIDES. 161 rieure, élendue jusqu’au calus, en enclosant la tache blanche: la deuxième, parfois élendue jusqu’au bord externe, anguleuse en devant dans son milieu, et liée dans ce point par une bande longitudinale à l'antérieure : la troisième subapicale : la bordure suturale et la pre- mière tache, parfois réduites à une tache suturale subcordiforme : les autres,souvent incomplètes ou nulles. Page 151. Calvia ? pallideguttata. Ovalaire. Téle, prothorax , dessous du corps et pieds d’un roux testacé. Elytres brunes ou noirâtres, ornées chacune de quatre taches d’un blanc sale ou flavescent disposées en carré allongé : la première, obliquement ovale: la deuxième, subarron- die: les deux postérieures, oblongues, dirigées postérieurement d’une manière un peu convergente. Long. 0,0089 (2 2/31.). Corps ovalaire. Tête, antennes, palpes et prothorax d’un roux testacé peu ou point luisant : le dernier à peine arqué sur les côtés, presque en demi-cercle dirigé en arrière, à la base; d’un quart à peine plus long dans le milieu de celle-ci que sur les côtés ; superficiellement pointillé. £cusson d’un roux testacé. Elytres mar- quées de points peu rapprochés et assez petits ; brunes ou noirâtres ; ornées chacune de quatre taches d’un blanc sale ou flavescent: la première, en ovale obliquement dirigé d’avant en arrière, de dedans en dehors, du huitième juxta-sutural aux deux cinquièmes de la lar- geur, couvrant du dixième au quart à peine de la longueur: là deuxième, presque arrondie, de moitié moins antérieure et de moitié plus postérieure, située entre la première et le bord externe : la troi- sième, longitudinalement oblongue, une fois au moins plus longue que large, à peine aussi voisine de la suture, étendue jusqu’au tiers de la largeur, couvrant à peu près depuis la moitié jusqu’à un peu plus des deux tiers de la longueur: la quatrième, de forme à peu près semblable, un peu moins longue, dirigée d’avant en arrière, d’une Suppl. Coccinellides. 31 167 SUPPLÉMENT manière un peu convergente vers la précédente, située entre celle- ci et le bord externe. Dessous du corps et pieds d’un roux testacé ou d’un roux flave. PATRi£: l'Asie, (collect. Chevrolat). Ogs. L'individu était en assez mauvais état pour laisser en doute s’il appartient au genre Calvia ou à l’un des genres voisins. Dans tous les cas, il appartient aux Halyziaires, Page 503. Pentilia? testivestis. Hémisphérique, d’un roux testacé, en des- sus: tranche des élytres translucide sur ses bords. Long. 0,0030 (1 2/5 1.). Larg. 0,0026 (1 1/5 L.). Corps hémisphérique ; d’un roux testacé ; luisant, en dessus. Téte, antennes et palpes d’un roux testacé. Prothorax en demi-cercle dirigé en arrière, et sensiblement sinué de chaque côté de sa partie médiaire, à la base ; une fois cnviron plus long dans son milieu que sur les côtés. Elytres munies d’une tranche subhorizontale, assez étroite, translucide sur ses bords; moins finement ponctuées que le prothorax : ces points formant près de la suture une rangée irrégulière et nébu- leuse. Dessous du corps et pieds d’un roux testacé plus pâle que le dessus. PaTRiE P (collect. Motschoulsky) Oss. L’insecte était collé et tellement englué que je n’ai pu voir les plaques abdominales et savoir si l’espèce appartient au genre Pentilia ou à celui de Zotis. Page 1072. — 2° ligne de la table, après Pentiliaire, ajoutez : Peniilia. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 163 ESPÈCES QUI ME SONT INCONNUES ou dont je ne puis assigner la place précise. … Coccinella cardinalis, ExIcHSON. Hemisphærica, nigra, frontce prothoracisque macula magna laterali albis, elytris rufis, margine laterali dilatato sammo nigro. Ericusox,Conspectus ins.Coleopt.peruan.(ix Ericuson’s Archiv, 1. 43 1° part p. 182. 2, Loug. 0,0090 (4 1.). PATRIE : le Pérou. Oss. Peut-être se rattache-t-elle à mon genre Veda. C- ostrina, ERICHSON. Hemisphærica, nigra, capite albo, vertice nigro, prothorace macula magna laierali, lineola brevi longitu- dinali margineque apicalibus albis; elÿtris rufis, margine laterali dilatato suturaque nigris, basi summa alba; femoribus tibiisque an- terioribus anticè albis. Variat elytrorum limbo marginali suturalique nigro jàm tenui ob- soletoque, jäm distincto et limbo suturali ad basin dilatato. Ericuson, Conspect, ins. Coleop. peruan. (Archiv. t, 43 1° part. p, 182, 3. PATRIE : le Pérou. Ogs. Peut-être faut-il rapporter encore cette espèce au genre eda. C. arcula, ERICHSON. Subovalis, leviter convexa, nigra, fronte maculis duabus, prothorace margine laterali anterioreque et punctis duobus disci albis, coleoptris flavis, fasciis daabus nigris latis, extus abbreviatis, anteriore utrinque basin versus adscendente, posteriore secundum suturam ad apicem usque dilatata. lercusox, Conspect. ins. Coleopt. peruau (Arch, t. 13 1° part. p. 182. 5). Long. 0,0059 (1 2/3 L.), PATRIE : le Pérou. 164 SUPPLÉMENT Oss. Peut-être cette espèce doit-elle trouver place dans le genre Coccinella, près de la C. ancoralis. Hyperaspis regularis, ERIcHsSON. Breviter ovalis, convexa, supra nigra, nitida, capite prothoracis apice sinuato elytrorumque maculis septem : 2, 2,2, 1, flavis ; infra testacea, pectore fusco, pedibus flavis. Eniçuson, Conspectus ins. Col. per. (Arch. t. 13 1° part. p. 183. 1}. Long. 0,0028 (1 1/4 L.). PATRIE : le Pérou. Oss. Elle se rapporte probablement à mon genre Cleothera. Epilachna velata, Ericuson. Hemisphærica, nigra, supra dense cinereo-pubescens, pube erecta; labro prothoracisque angulis ante- rioribus albis; elytris obscure castaneis, limbo exteriore lato sutura- que tenui nigris. Fu'cuson, Conspectus, etc., loc. cit. p. 183. 1, Long. 0,00112 (5 |.). PATRIE : le Pérou. Variat elytris omnino nigris. O8s. Cette Epilachne rentre probablement dans ma division N. E. præcinceta, ErIcason. Nigra, supra dense cinereo-pubescens, pube brevi, erecta; capite albo, fronte nigra ; prothorace flavo- marginalo; elytris obscure castaneis margine exteriore flavo, limbo intramarginali suturaque nigris; pedum geniculis, tibiis tarsisque flavis. Enicasox, Conspectus, etc., lac. cit, p. 183. 2. Long. 0,0090 (4 1.). PATRIE : le Pérou. O8s. Cette espèce se rattache probablement à ma division M. TR DL < = k A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 166 Æ. peltata, Ericasox. Hemisphærica, nigra, supra subtiliter cinereo-pubescens, coleopteris disco badio, margine laterali dilatato, antennis articulis 2-5 albidis. Enicuson, Conspectus, elc., loc, cit. p. 183. 3. Long. 0,0078 (2 1/2 1.) PATRIE : le Pérou. Oss. Cette Epilachne et quelques-unes des suivantes à élytres dila- tées se rattachent vraisemblablement à ma division A. E. discoida, ErIcCHsSON. Hemisphærica, fortiter convexa, infra nigra, Supra nigro cœrulea, cinereo-pubescens, pube longiore erecta ; colcopteris disco rufo, antennis albis. Eaicson, Conspectus, etc., los. citat. p. 183. 4. Long. 0,0067 (3 L.). PATRIE : le Pérou. E. fenestrata, Ericuson. Hemisphærica, nigra, supra dense cinereo-pubescens, elytris margine laterali dilatato, nigro-cœæruleis, maculis duabus magnis flavis. Ertcuson, Conspectus, etc., loc. cit, p. 183. G. Long. 0,0061 (2 3/4 1. ). PATRIE : le Pérou. Æ. discolor, EricHson. Subhemisphærica, nigra, supra subtili- ter cinereo-pubescens; coleopteris nigro-cœæruleis, disco maximo flavo-testaceo ; utroque elytro plaga media eburnea, Errcusox, Conspectus etc., loc. citat, p, 184, 7. Long. 0,0090 (4 1.). Parrie: le Pérou. E. dorsigera, ERICHSON. Ovata, subcompressa, nigra, supra subti- liter cinerco-pubescens ; coleopteris margine humerali dilatato, cœæru- 166 SUPPLÉMENT leis, disco lato ferrugineo : utroque elytro maculis duabus rotundatis disei eburneis. | Ertcasox, Conspectus, etc., loc. citat. p. 184. 8. UE ong. 0,0100 (4 1/2 1.). PATRIE : le Pérou. E. dives, ERICHSON. Ovata, convexa, infra nigra, supra nigro- cœrulea, subtiliter cinerco-pubescens, pube brevi erecta; elytris mar- gine humerali dilatato, cyaneis, maculis duabus flavis, mediocribus dorsalibus. Ericusox, Conspectus, etc., loc. cit. p. 184. 8. Long. 0,0090 à 0,0112 (4 à 5 I.). PATRIE : le Pérou. E lepida, Ericasow. Ovata, subcompressa, nigra, subtiliter cinereo-pubescens, pube brevi, erecta ; elytris violaceis, maculis dua- bus flavis rotundatis, anteriore prope humerum , posteriore ante apicem prope marginain sitis. Ericasox, Conspectus, etc., loc. cit. p. 184. 11. Long. 0,0090 (4 I.). PATRIE : le Pérou. E. fausta, ERICHSON. Ovata, convexa, nigra, supra nigro-cœæru- lea, dense cinereo-pubescens, pube brevi, depressa ; elytris margine humerali dilatato, maculis duabus flavis, anteriore prope scutellum sita, subovata, mediocri, posleriore ante apicem sita, mediocri, magna, transversa. Enicasox, Conspectus, etc., loc citat. p. 184. 12. Long. 0,090 (4 1.). PaATRIE : le Pérou. E. pruinosa, ERICHSON. Ovata, subcompressa, nigra, supra et pube densa brevi depressaque cinerco-pruinosa; elytris margine A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, 167 humerali dilatato, viridi cœruleis, maculis duabus luteis, mediocribus, oblongis, anteriore prope basin ad suturam, posteriore obliqua ad marginem prope apicem sitis. | Errcuson, Conspectus, etc., loc. cit, p. 184. 13. Long, 0,0090 (4 1.) PATRIE : le Pérou. E. venusta, ERICHSON. Oblonga, infra nigra, supra nigro-cæœru- lea, subtiliter cinereo-pubescens ; elytris convexis, cœruleis, opacis, e pube brevissima cinereo-pruinosis, maculis duabus eburneis, mi- autis, rotundatis, anteriore dorsali, posteriore sublaterali. Enicason, Conspecius, etc., loc. citat, p. 184. 14, Long. 0,0081 (3 2/5 1.). PATRIE : le Pérou. Seymnus rubicundus, ERICHSON, Orbicularis, convexus, cine- reo-pubescens, niger, dense punctatus, capite, prothoracis lateribus elytrorumque limbo apicali pallidis, elytrorum disco, abdominis apice pedibusque rufis. Ericuson, Conspectus, etc., loc, citat, p. 185. 4. Long. 0,0022 (1 1.). PATRIE : le Pérou. ERRATA. Page 36 du Supplément, ligne 7, au lieu de : 2, BB, Brahmae, lisez : ©, BB, Dia- nae. Page 95, ligne 4, au lieu de: 33 Cleothera serval, lisez. 55 Cleotheran serval. ALESIA . Bidentata . Sybillina ANATIS . Thibetina . ASPIDIMERUS Arlasi . . Fulvo-cinctus . AULIS. . Notiveslis . Plantaris Rufo-vittata AZYA. . Ardosiaca . BALLIA . Christophori Dianae. Eucharis . Gustavii Montivaga. Testacea BUCOLUS Sollicitus . CALVIA , Flaccida CARIA Superba CHILOCORUS Bijugus. Infernalis , CHNOODES Hœmorrhois LA TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. 48 L2 . 46 S : 137 . 438 136 , 133 L2 . 135 . . 434 RE ne 3 . 36 EREN 37 Ê;: 480 A1 L L1 156 $ 23 UE ose N 61 Trivia , . CLEOTHERA Arcualis Galliardi . Limata. Limbigera, Lividipes . Matronata . Mercabilis. Micilla. Octupla . Operaria « Punctum . Raynevalii. Scapulale . Spinalis . Suturella . Trivialis . Troglodytes Uncinata . Vexata. . COCCINELLA Franciscana . Transgressa COELOPHORA Gratiosa e Mariae. . Pedicata . Pentas. . Placens . Sexareata . e COELOPTERUS. 19 ANUS. : … : Cryptolaemair CRYPTOLÆMUS. Montrousieri . +. EPILACHNA. . . Arethusa . : Bis-septemnotata. Elvina. . Indiscreta. , Manderstjernae . Maculivestis . Nigrofasciata Pagana. . Pandora . . Stulta, . Testicolor. Tricincta . Yamuna ERIOPIS . Heliophila . . EUPALEA . . . Foveiventris , EXOCHOMUS . Cinctivestis . . Decoloratus . Jordani . Lugubrivestis . Pubescens. , Uropygialis , . HALYZIA Sanscrita . HARMONIA . | D... . Punctata . _ HIPPODAMIA Racemosa, HYPERASPIS Ecleh . . , Guillardi . , INAUIEX . .: . Pseudo-pustulata Quadrina . , , es 102 103 104 100 TABLE. LEIS , Frigida. LEMNIA « . Mystacea . . , MACARIA Endomycha . . NEDAST ou", Æquatoriana . . Flavens. , Illuda . ORCUS . Lafertei , ; Pelens.. 2. ORTALIA . . Maeklini . , PLATYOMUS . , Forestieri . Lividigaster . . PRISTONEMA . . Coccinea . , PROPYLEA Obversepunctata . PSYLLOBORA . . Costae. RODOLIA Carmelitana . Carneipellis Guinoni Pubivestis , SCYMNES . Alpestris . Anomus Bistillatus . Flexibilis . . Guttifer Inclytus , Martis. . Melanogaster . . O-nigrum . . Pallidicollis Pallidivestis Plutonus . , . 130 157 158 153 30 30 28 25 130 131 131 132 151 151 145 145 154 149 144 151 148 152 150 154 gis LES ra (478) TABLE. Pyrocheïilns, : JL SON TRES Xerempelinus, Roseicellis.. . + + .27, 1442 SHEA:e à. Thelgses Le le eus FES Quadripunctata . Fénala s NS R Ter CTA6 VODELLA , 40 NN ER A Impressa . DR TS Due. die D TT IA ADDENDA. GALNIA ? ”. lee) 0 he PENTILIA ? Pallideguttata, . . . . 461 Tectivestis arr, 22 1 D: 2 TABLEAU MÉTHODIQUE DES COLÉOPTÈRES TRIMÈRES SÉCURIPALPES. Décrits par E. Mulsant, 1° Groupe. — GYHNOSOMIDES. 1'° Famille. — Coceinelliens (1° Division). 1"e Branche. — Hippodamiaires. ERIOPIS, Muls. Opposita (Chevrol.), Guér. Eschscholtzii, Muls. Connexa, Germ. Heliophila, Muls. BIPPODAMIA, Chevrol. Tredecim-punctata, Linné. Var. Xanthoptera (Mannerh.), Muls. Lecontii, Muls. Racemosa, Muls. Septem-maculata (Linne), de Geer. Quinque-signata, Krrby. Extensa, Muls. Glacialis, Fabr. Quindecim-maculata (Dej.), Muls. Convergens (Xlug), Guér. Sinuata (Motschoulsky), Muls. MEGILLA, Muls. Innotata (X/ug.), Muls. Quadrifasciata (Schoen.), Thumb. Chili. Id. Amérique méridionale, Californie. Equateur. Europe, Amér, du nord. Russie d’Asie, Perse, Amér. mérid. Fe Europe cent, et scptent. Amér. boréale. Californie septent. Amér, septent. Amér, septent, Amér, du nord. Californie. Antilles, Brésil, Monte-Video, 472 TABLE MÉTHODIQUE. Octodecim-pustulata (Dej.), Huls. Maculata, de Geer. NAEMIA, Muls. Litigiosa (Latr.), Muls. Vittigera, Mannerh. Episcopalis, Kirby. Amér. mér. Amér, mér. et sept, Colomb., Mex., Etats-Uuis. Mex., Califor. Amér. du nord, 2% Branche. — Coccinellaires. 4er Rameau. — Adoniates. ANISOSTICTA, Chevr. Novemdecim punctata, Linneé. ADONIA, Muls. Doubledeayi, Muls. Mutabilis, Scriba. Parenthesis (Melsh.), Say. Amæna, Falderm. Arctica (Payk.), Schneider. Strigata. W'esim. HYSIA, Muls, Endomycina (Dupont), Boisd. ADALIA, Muls. Obliterata, Linne, Bothnica, Payk. Stictica (Chevr.), Muls. Fasciato-punctata, Falderm. Hyperborea, Payk. Ophthalmica, Muls. Hopii, Muls, Bipunctata, Linné, Rufo-cincta, Muls. Alpina, Villa. Flavo-maculata, de Geer. Signifera, Reiche, Inquinata (Chevr.), Muts. Undecim-notata, Schneid. Maritima, Ménét, Deficiens, Muls, Angaulifera (Chevr.), Muls. Europe et Asie occident. Indoustan ? Europe, Algérie, Sénégal. Amér. septent. Sibér. orient. Laponie Laponie. Nouv. Guin., Célebes. Europe. Europe cent. et bor. Turquie asiat, Sibérie, Europe, Asie et Amér. sept. Amér. boréale. Indoustan, Europe, Amér, sept. Europe mérid. Alpes. Cap de B.-Esp., Indes, Nouv. Holl. Abyssinie. Europe centr. et mérid. Europe. Russie asiat. mérid, Amér. mérid. Chili. TABLE MÉTHODIQUE. 173 NESIS. Sycophanta, Muls. BULÆA, Muis. Novemdecim-notata (Steven), Gebler. Bocandei (Dej.), Muls. Pallida (Friwaldsky), Muls. Eur. orient., Asie occid., Egyp. Sénégal, Turquie. 9e Rameau. — Coccinellates. HARMONIA, Muls. Sommeri (Dey.), Muls. Rufescens (Dej.), Muls. Arcuata, Fabr. Ampla (Cher ), Muls. Cyanoptera (Chev.), Muls. Notulata (Dej.), Muls. Duodecim-maculata, Gebler. Contexta (Chev.), Muls. Marg'ne-puuclata, Schaller. Quinque-lineata (Chev.), Muls. Impustulata, Linné. Buphthalmus (Fischer), Muls, Punctata, Muls, Doublieri. Muls. Duodecim-pustulata, Fabr. Var. Lyncea, Oliv. Billieti. Muls. COCCINELLA, Linne, Quatuordecim-pustulata, Linné, Sinuato-marginata, Falderm. Variabilis, Iig. Transgressa, Muls. Ancoralis, Germ. Lucasii, Muls. Emarginata (Dej.), Muls. Petitii (De;.), Muls. _ Antipodum, White. Areata, Muls, Eryngii (£schsch.), Muls. Fulvipennis (Reiche), Muls, Pulchella (Dey.), Muls. Brés., Mozamb. Sénég., Sennar. Cap. d. B.-E., Asie mér. el orient. Mexique. Mexique. Amér. du nord. Asie sept. et orient., Amér. bor. Mexique, Europe. Mexique, Europe. Bouckharie. Inde septent. France, Europe. Portugal. Inde septent. Europe. Caucase. Europe. Inde septent. Amér. mérid. Cordillières., Mex., Guatem, Amér. mérid, Nouv. Zélande, Buénos-Ayres, Chili. Chili, Monte-Video, Brésil, 174 TABLE MÉTHODIQUE. Menetriesi, Muls. Asie or. el sepl.; Amér. set. et eccid, | Undecim-punctata, Linne, Europe: Hieroglyphica, Linné. Europe. Mannerheimnii (Dej.), Muls. Sibérie. Tricuspis, Kyrby. Amér. sept, Withii, Muls. 4 Nivicola (Eschsch.), Muls. Sibérie orient. Californica (ÆEschsch.) Muis. Californie. Franciscana, Muls. Californie, Quinque-punciata, Linné, Europe. Saucerotii, Huls. Daourie. Divaricata, Oliv. Europe mér. et orient,, Âsie mér, Septem-punctata, Linné. . Europe, Asie occid. bor. Labilis, Muls, Europe. Sedakovii (Ménétr.), Muls. Daourie. Monticola, Muls. Amér. sept. Transverso-gultala, / al. Asie sept, et orient, Amér: sept. et oct. Var. Nugatoria, Muls. Mexique. Trifasciata, Linné. Europe, Asie et Amér, sept. Novem-stigma, Muls. Daourie. Novem-notata, Herbst. Amér. sept., Guatem, Transversalis, Fabr. Indes orient., Nouv. Hollande. Leonina, Fabr, Nouv, Hollande., Nouv. Zélaude, CISSEIS, Muls. Furcifera, Guér. Nouv. Hollande. 3° Branche, — Maliziaires, arcs 1° Rameou. -— Myziates. ANATIS, Muls. Quindecim-punctata, Oliv. Amér. sept. Var. Signaticollis, Muls. Amér. sept, Ocellata, Linne, Europe. Mobilis (Motsch.), Muls. Daourie, Thibetina, Afuls. Thibet. VODELLA, Impressa, Muls, Cayenne, CLINIS, Muls. Humilis, Muls. Autilles. TABLE MÉTHODIQUE. MYSIA, Muls, Pullata, Say. Subvittata (Reiche), Muls. Ramosa (Mannerh.), Fald. Oblongo-guitata, Linne. SOSPITA, Muls. Tigrina, Linné. Chinensis (Dej.), Muls. MYRRHA, Muls. Octodecim-guttata, Linne. CALVIA, Muls. Hololeuca (Motsch.), Muls. Quatuordecim-guttata, ZLinne. Decem-gnttata, Linne. Bis-septem-gutiata, Schall. Flaccida, Muls. Albo-lineata (Schoenh.), Gyllenk. Blanchardi, Muls. C2jennensis, Gmel. Fulgurata (Reiche), Muls. EGLIS, Muls. Fischeri, Muls. Varicolor (Reiche), Muls. Constellata, Muls. Adjuncta (Reiche), Muls. Edwards, Mules, CLEODORA, Muls. Meyllyi, Muls. Amér. sept. Amér, sept. et occid. Sibérie, Daourie. Europe, Asie sept. Europe. Chine, Europe. Caucase. Europe. Id. Id. Inde septent. Chine, Amér. mérid, Cayenne. Id. Brésil, Australie. Brésil. Colombie, Mex. Australie. Nouv. Hollande, Tasm,, Van-Diémen. 2e Rameau. — Halyziates. HALYZIA, Muls. Perroudi, Muls. Sedecim-guttata, Linné. Straminea, Hope, Pallasiüi, Muls Sanscrita, Muls, Colombie, Europe. Indoustan. Iles Maianes. lude septent, 175 176 TABLE MÉTHODIQUE. PSYLLOBORA, Chevr. (G. Zleis). Galbula, Muls. Cincta, Fabre. (G. Psyllobora). Bistigmosa, Muls. Cosnardi (Chevr.), Muls. Lata (Perroud), Auls. Dissimilis (Dej.), Muls. Margine-notata (Dej.), Muls. Punctella (Hope), Mulse Costae, Muls. Confluens, Fabr. Decipiens, Muls. Lenta, Muls. Luctuosa, Muls. Nana, Muls. Viginti-maculata, Say. Lineola, Fabr. Roei (Hope), Muls. Rufo-signata (Dej ), Muls. Divisa, Fabr. Intricata, Muls. Graphica (Reiche), Muls | Hybrida (Dej.), Muls. } Var? Mocquerysii. Germari, Muls. VIBIDIA, Muls: Duodecin-guttata, Poda, Bis-octo-notata (Reiche), Muls THEA, Muls. Variegata, Fabr. Nassata, Erichson. Vigaiti-duo-punctata, Linné. Quadripunctata, Muls. CLEIS, Muls. Mirifica, Muls. Lynx, Muls. Australie. Indes orient., Java, Iles du détr. de Malacca. Brésil. Colombie, Id. Madagascar. Antilles, Aunérique. Brésil, Colomb,, Cayenne. Brésil, Colomb. Colombie. Id, Cuba. Amér. bor,, Colomb. Antilles. Mexique. Brésil. Id. Colombie. Brésil. Id, Id. Id, Europe. Arabie. Le cap de Bon.-Espér., la Nouv. Hol, Angola. Europe. Asie ? Mexique ? Id. TABLE MÉTHODIQUE. 177 PROPYLEA, Muls. Quatuordecim-punctata, ZLinné. Europe, Obversepunctata, Muls. Inde septent. 4° Branche, — Micraspiaires. MICRASPIS, Chevr. Phalerata (Dahl.), Lucas. Sicile, Algérie. Duodecim-punctata, Linné. Europe. Gebleri, Muls. Déserts des Kirghis, 5* Branche. — Discotomaires. DISCOTOMA, Muls. Ornata (Buqg.), Muls. Cayenne. SELADIA, Muls. Nigricollis, Muls. Mexique. Maculicollis (Dej.), Muls. Brésil. Rubripennie (Dej.), Muls. Id. Bicincta (Dej.), Muls. Id, Albo fasciata (Dupont), Muls. Colombie ? MACARIA (Dej.), Muls, Erotyloides Guér. Colombie. Rosea, Muls._ Id. Serraticornis (Dej.) Muls. Brésil. Schaumii, Muls. Id. Endomycha (Chevrol.), Muls. Id. Diluta (Lacord.), Muls. Cayenne. Sigillata (Lacord.), Muls. Id, PRISTONEMA, Erichs, Coccinea, Erichs, Pérou. (2° Division), 6° Branche, — Cariaires. SYNONYCHA, Chevr. Grandis, Casst. La Chine, Manille, Java. Suppl. Coccinellides. 12 * 178 TABLE MÉTHODIQUE. CARIA, Muls. (G. Caria). Dilatata, Fabr. Duvaucclii, Muls. Sex-spilota, Hope. Superba, Muls. Commingii (Hope), Muls. Duodecim-spilota, Hope. (G. Harma). Regalis, Oliv. porsalis, Oliv. * Abbreviata, Mules. LEIS, Muls, Dimidiata, Fabr. Ba salis, Redtenb. Inflata, Muls. Javana (Dej.), Muls. Quindecim-maculata, Hope. Quindecim-spilota, Hope. Vigintiduo-maculata, Fabr. Coryphœæa, Guér. Vigintiduo-signata, Muls. Clathrata, Muls. Thonningii. Muls. Instabilis, Muls. Frigida, Muls. Conformis (Dej.), Boisd Novemdecim-signata, Falderm. Axyridis, Pall. Aulica, Falderm. Besseri, Falderin. Conspicua, Falderm. Spectabilis, Falderm. Bis-sex-notata (Mannerh.), Muls. PELINA, Muls, (G. Pelina). Lebasii (Rciche),Muls. (G. Palla). Hydropica (Dupont), Muls. La Chine, Java, le Bengale. Asie, Indes ? Indoustan. Indes orient. Manille. Indoustan. Madag. Indes orient. Guinée, Bénin, Afrique. Indes orient. Indoustan. Madagascar. Java, etc. Indouslan. Ind., Beng., Java. Guinée. Madagascar. Sierra-Leon. Guinée. Guinée. Cap de Bon.-Espér. Sibérie. Nouv.-Hollande, Van-Diémen, etcs Daourie, Id, Chine bor. Id. ld, Mongolie. Daourie. Colombie, Mexique, BALLIA, Muls. Christophori, Muls. Dianae, Muls. Gustavii, Muls. Eucharis, Muls. Montivaga, Muls. - Testacea, Muls. NÉEDA, Muls. Marginata, Linne, Miniata, Hoppe. Marginalis (Ha pfner), Muls. Flavens, Muls, Princeps (Zope), Muls. Ochracea, Muls. Orbignyi, Muls. Peruviana (Mannerh.), Muls. Tricolor, Fabr. Perrisiüi, Muls. Reich, Muls. Amandi (Reiche), Muls. Æquatoriana, Muls. Norrisii, Guérin. Bremei, (Reiche. Finitima, Muls. Fasciolata, Muls, Subdola, Muls. Chevrolatii, Muls. Perfida, Muls. Illuda, Muls. Patula, Erichs. Andicola (Reiche), Muls. Jourdani, Muls, Calispilota, Guérin. DAULIS, Muls. Sedecim-notata, Fabr. Separata, (Reiche), Muls. Devestita, Muls, Testudinaria, Muls, Reticulata, Fabr, Sallei, Muls. TABLE MÉTHODIQUE. Inde septent. Id. Hymalaya. Inde septent. Id. Id. Brésil. Indoustan, Mexique. ? Nouv, Hoilande. Colombie. Id. Pérou. Ceylan, Colombie. Java. Colombie, Fquateur. Colombie. Id. Id. Id, Id. Id. Id. Id. Pérou. Chili Colombie. Brésil, Mex. Java, Moluques. Colombie, Id. ” Nouv. Hollande, Java, etc. Colombie, 4 9 180 TABLE MÉTHODIQUE. Amabilis, Muls. Dilychnis, Muls. Vigintiduo-notata (Dej.), Muls. Graphiptera (Reiche), Muls. Tredecim-signata (Dej.), Muls. Conjugata (Dej.), Muls. Boulardi, Muls. Abdominalis, Say. Viridula, Muls. Erythroptera (Dej.), Muls. Puncticollis, Muls. Henonn, Muls. Binotata, Say. Ferruginea, Oliv. Munda, Say. Sanguinea, Linné. Pallidula (Retche), Muls. Deflorata, Muls. Bisetri-siguala, Muls. Gutticollis (Dej.), Muls. Melanocera, Muls. Conspicillata (Reiche), Muls. Mæander (Zacord.), Muls. Lorata (Germ et Sch.). Rubida (Reiche), Muls. Vigilans, Muls. ISORA, Muis. Auceps (Dej.), Muls. Ia, LE Cayenne. Id. Nouv. Hollande. : Colombie. Brésil. Id. Mariannes, Amér. sept. Colombie. Buénos-Ayres Cayenne. ? Amér. sept. Antilles. Amér. sept. Antilles, Amér. sept. et mér. Cayenne, Brésil. Colombie, Brésil. Amér. mér. Colombie. Cayenne. Id., Mexique. Brésil, Cayenne. Colombie. Cap de Bon.-Esp., etc. 7° Branche. — Alesilaires. ALESIA, Muls. Torquata, Chevr. Guerini, Muls. Sybillina, Muls. Bohemani, Muls. Annulata, Reiche. Inclusa (Reiche), Muis. Bidentata, Muls. Hamata (Schoenh.), Thunb. Striata, Fabr. Cap de Bon.-Esp., etc. Afrique ? Abyssinie. Cafrerie. Abyssinie. Cap de Bonne-Espérance, Cap de Bon.-Esp , Caf, Sénégal, Guin, Sén, Cap de Bon.-Espérance., Caf. TABLE MÉTHODIQUE. 181 Larvalis, Muls. Cafrerie. Univittata, Hope. Népaul. VERANIA, Muls. Comma, Casstr. Cap de Bou-Espér., Cafr., Java. Lineata, Casstr. VU A Frenata, Ertchs. Nouv. Hollande, Van-Diémen. Trivittata, Reiche. Abyssinie. Strigula, Boisd. Nouv. Hollande. Striola, Fabr. Id. Uniramosa, Hope. {ndoustan. Discolor, Fabr. Indes orient. Java, Chine, Nouv, Hol. Afflicta, Muls. Cap de B.-Esp. Java, Sumat. 8* Branche. — C'œlophoraires. SYNIA, Muls. Melanaria, Muls, Indes orient. Melanopepla, Muls. Ia, LEMNIA, Muls. (G. Vola). Dissecta (Keiche), Muls. Indes orient, Mystacea, Muls. Inde sept. (G. Lemnia). ° Fraudulata, Muls, Java. Saucia, Muls. Indoustan. Melanota (Latr.), Muls. Indes orient. Biplagiata, Schoenh. Chine, Indes orient. Oculata, Fabr. Bengale. Moœæsta (Melly), Muls. Java. Desolata, Mulis. Nuuv. Hollande. ARTEMIS, Mules. Circumusta (Melly) Muls. Chine. Rufula (Hell), Muls. Id. Mandarina (Mellyj. Muls. Id. COELOPHORA, Muls, Weslermanni, Muls. Bengale. Reniplagiata (Dej.), Muls. Java. 182 TABLE MÉTHODIQUE. Conyener, Schoenh. Vidua, Muls. | -Versipellis, Muls. Pedicata, Muls. Partita, Muls. Sexarcata, Muls. Newporti, Muls. Pupillata, Schoen/ Placens, Muls. Novem-maculata, Fabr. Bissellata, Muls. Psi, Gasstr. Inæqualis, Fabr. Mendica. Octo-signata, Muls. Perrotteti (Chevr.), Muls. Sanguinosa, Muls. Coronata (Dej.), Muls. Mariae, Muls. Decora, Muls. Læta, Muls. Pentas, Muls. Unicolor, Fabr. ? Caliginoso, Muls. Patruelis (Dej.), Boisd. PROCULA, Muls. Douei, Muls. DYSIS, Muls. Bis-quatuor-guttata (Latr.), Muls. BURA, Muls. Cuprea (Mannerh.), Muls. OENOPIA, Muls. (G. Pania). Luteo-pustulata, Muls. Addicta, Muls. (G. Aza). Dorso-notata, Muls. Kirbyi, Muls. (G. OEnopia). Chine, Indes orient. Java. fa. Indes orient. Java. Inde sept. Iles Philippines. Chine, Bengale. Java. Java, Philip., Chine. Bengale, Java. Cap de Bon.-Esp., Java, Japon. C. de B.-Esp., Iles Philip. Manille, Nouv. Hollande. Java. Indes orient. Id.? Sénégal. {inde sept. Id. Java. Amér. mérid. ? Indes orient. He | Nouv. Holl., Vaaik., Nouv. Hybern,. Jamaïque. Ile de France, Australie. Haiti. In les orient. Egypte. Iudes orient. Ad. TABLE MÉTHODIQUE. 183 Cinctella (Dey.), Muls. Litterata, Reiche. Cap de B, Esp., Timor. Abyssinie. 9° Branche, — Cydoniaires. CYDONIA, Muls. Gircumelusa (Chevr.), Muls. Lunata, Fabr:. Vittata, Fabr. Propinqua (Dej.), Muls. Triangalifera {Guer.), Muls. Quadri-lineata (Melly), Muls. Vicina (Dej.), Muls. Cuppigera, Muls. Nilotica, Muls. CHEILOMEXNES, Chevr. Sex-maeulata, Fabr. Quadri-plagiata, Schoenh. ELPIS, Muls, Dolens, Muts. Bénin. Afriq. trop. et mér., Indes or,, Java, Guinée. Cap de B.-Esp. Madagascar, Malabarie. Cap, la Cafrerie. Egypte, Nubie, Guinée, Sénégal. Egypte. Id. C. de B.-Esp., Ind. or., Java, Man., ete. Iades orient., Chine, Japon, Nouv. Holl, Madagascar. 2e famille. — Chilocoeriens. 1°° Branche, — Chilocorairces. CHILOCORUS, Leach. Tristis, Falder. Rubidus, Hope. Circumdatus, Schoenh. Melanophthalmus, (Chevr.), Muls, Politus (Hope), Muls. Schioedtii, Muls, Dobhrnii, Muls. Ruficeps (Dej.), Muls. Bijugus, Muls. Cacti, Linné. Renipustulatus, Scriba, Chine bor, Iudoust,, Nouv. Hollande. landes orient. Java, Indoustan, Chine. Guinée, Id, Sénégal. Id. Id, Abys., Cap. P.-Esp. Indes orient. Mexique, etc, Europe. 184 TABLE MÉTHODIQUE. Bivulnerus (Dej.), Muls. Bipustulatus, Zinne. Infernalis, Muls. Midas, Klug. Wabhlbergii, Muls, Nigritus, Fabr. EGIUS, Muls, Platycephalus, Muls. 2° Branche. ORCUS, Muls. (G. Orcus). Lafertei, Muls. Janthinus (Reiche), Muls. Cyanocephalus, Muls. (G. Priasus),. Bilunulatus (De;.), Boisd. Australasiae (Dej.), Boisd. Nurmmularis (Mac-Leay), Boisd. (G. Halmus). Chalybeus (Dej.), Boisd. (G. Curinus). Cœruleus (Dej.), Muls. (G. Harpasus). Pallidilabris, Muls. FEversmanni, Muls. Zonatus (Dej.), Muls. EXOCHOMUS, Redtenb. (G. Aæion). Plagiatus, Olivier. Tripustulatus, de Geer. (G. Cladis). Uva (Svhoenh.), Muls. Botrus, Muls. (G. Ezochomus). Nigripennis, Erichs. Var ? Troberti, Muls. . Russicollis (Motschoulsky), Muls. Amér. sept, Europe, Afrique bor. Inde septentr. Madagascar. Cafrerie. Indes orient, Antilles, — Exochomaires. Étoh in Nouv. Hollande. Java. Nouv. Hollande. Id. Nouv. Hollande, Van-Diémen, Nouv. Holllande. Id. Brésil, Chili, Mexique. Brésil. Id, Id, Mexique, Iles dela mer des Indes. Amér seplent. Antilles, Buénos-Ayres. Buénos-Aires. | Egypte, Nubie. Sénégal, Angola, Géorgie. Auritus, Scriba. Pubescens, Küst. Versutus (Dej.) Muls. Quadripustulatus, Linne. Distinctus (Chevr.), Brulle. Marginipennis (Dej.), Muls. Cinctivestis, Muls. Foudrasii, Muls. Lugubrivestis, Muls. Jordani, Muls. (G. Zagreus). D Muls Cinctipennis (Dej.}, Muls. Childreni, Muts. Gaubilii, Muls. Contristatus, Muls. Decoloratns, Muls. Uropygialis, Muls, BRUMUS, Muls. Desertorum, Gebler. Suturalis, Fabr. TABLE MÉTHODIQLE. 186 Europe, Afrique orient. et mérid. Espagne. Gap de Bon.-Espér. Europe. Grèce, Amér sept. Br isil. Sénégal. Egypte, Brésil. Cayenne, Brésil, Buénos-A jres, Brésil. Floride. Id. Mexique. Brésil. Inde sept. Sicile, Turq. et Russie asiat,, Mongolie. Indes orient, 3° Famille. — Hypéraspiens. 1"° Branche. — Cryptognathaires. CRYPTOGNATA, Muls. Auriculata (Dupont), Muls. Colombie Gemellata, Muls. | Mexique ? Pudibunda, Muls. Brésil. OENEIS, Muls. Obscura (Schaum),Muts . Brésil. Nigrans (Melly), Muis. Id, 2° Branche, — Pentiliaires., PENTILIA, Mula, Fg*na (Dej.), Muls. Brésil, 18ü TABLE MÉTHODIQUE. Insidiosa, Muls. Colonbie. Castanea, Muls. Amér. mérid. LOTIS, Muls. Confucii, Muis Chine, Neglecta (Dej.), Muls, Cap d. B.-Esp , Cafreria: Guttula, Muls. Cafrerie. 3° Branche. — Thalassaires. CORYSTES, Muls. Hypocrita (Dej.) Muls. Cayenne. MENOSCELIS, (Dej.), Muls. Saginata (Lacord.), Muls. Cayenne. Insignis (Chevr.), Muls. [CA Glaucs , Muls. Amér, mérid. THALASSA, Muls. Montezumae (Chevr.) Muls. Mexique. Pentaspilota, Chevr. Id. Flaviceps (Dej.), Muls. Cuba. Similaris, Muls. Antilles ? Reyi, Muls. Brésil, Prasina, Muls. Cuba, 4° Branche. — K'hiphysaîires. THIPHYSA, Muls, Plumbea (Dej.), Muls. Cayenne. HINDA, Muls. Desigaata (Reiche), Muls. | Colombie. 5° Branche. — Brachyacanthaires. BRACHYACANTHA, Cher. Westwoodi, Muls. Mexique. Bipartita, (Chevr.), Muls. Id. Sellata, {Dej.), Muls. Brésil. Lcpida (Ælug.), Mule. Mexique. TABLE MÉTHODIQUE. Dentipes, Fabr. Subfasciata, Muls. Bis-tripustulata, Fabr Erythrura (Chevr.), Muls. Flavifrons (Dej.), Muls. Ursina, Fabr. Pygidialis, Muls. Conjuncta, Muls. Confusa (Dej.), Muls. Diversa (Dej.), Muls. Octostigma (Chevr.), Muls. Mexiq , Elats-Unis. Mexique. Etats-Unis, Mexique, Colombie. Mexique. Amér sept. Id, Mexique. Id, Amér. sept. Id. Mexique. 6° Branche. — Hypéraspiaires. CLEOTHERA, Muls. (G. Cleothera). Buqueti (Dej.), Muls. (G. Cyra). Operaria, Muls. Loricata, Muls. Matronala, Muls. Cognata, Muls. Galliardi, Muls. Triacantha (Bug.), Muls. Quiaque-notata (Dej.), Muls. Notata (Chevr.), Muls. Onerata, Muls. Cincticollis, Muls. Dorsata (Dej.), Muls. Crucifera (Chevr.), Muls. Hexastigma (Germ. et Sch.), Muls. Gracilis (Germ et Sch.), Muls. Spinalis, Muls, Castelnaudii, Muls. Oseryii, Muls. Devillii, Muls. Melanura, Muls, Suturella, Muls, Languida, Muls. Luteola (Klug.), Auls. Scutifera (Schaum.) Muls, Ustulata, Muls. LA Brésil. Brésil. Id. Brésil. Id. Amér. mér, Cayenne. Brésil. Id, Colombie. Id: Id. Brésil. Id. Brésil. Brésil, Bolivie. 14, Id. Id, Colombie. Brésil, Id. Id. Vénézuéla, Colombie, 187 188 Tortuosa, Muls. Limbigera, Muls. Fusco-maculata (Dej.), Muls. Uncinata, Muls. | Poortmanni, Muls. Pallax, Muls. Adbærens, Muls. Maculosa, Muls. Tessulata, Aus. Scenica (Dej.), Muls. Retigera, Muls. Glyphica (Schaum.), Muls. Noticollis (Dej.), Muls. Octupla, Muls. Trepida, Muls. Graminicola, Muls. Compta, Muls. Ambigua (Dej.), Muls. Millieri, Muls. Tredecim-guttata (Reiche), Muls. Turbata, Muls. Decem-verrucata (Chevr.), Muls. Humerata, Musl. Scapulata, Muls. Lividipes, Muls. Decem-signata (De.), Muls. Jucunda (Der.), Muls. Raynevalii, Muls. Bis-quinque-pustulata, Fabr. Arcualis. Muls, Gacogaii, Muls. Tropicalis, Muls. Vexata, Muls. Levrati, Muls. Punctum, Muls. Gaynoni, Muls. Arimandi, Muls. Troglodytes, Muls. Billoti, Muls. Groendali Parva Muls. Bourdini TABLE MÉTHODIQUE. Bresil. Brésil. Id. Brésil. Id. Colombie. Id. Id ? Id. Id. Brésil. Id. Colombie, Brésil. Amér. mérid. Colombie. Id. Cayenne. Id. Colombie. Brésil. Id. Cayenne. Brésil, Amér mérid. Id. Colombie. Cayenne. Amér. mérid. Amér. mér. Brésil. Id. Colombie Mexique. Brésil. Brésil. Id. Etats-Unis. Id. Id. TABLE MÉTHODIQUE. 189 Ormanceÿ1, Muls. Distinguenda, (Dej.), Muls. Fasciata, Fabr., Collaris, (Melly), Muls. Histrionica (De.), Muls. Compedita, Muls. Mercabilis, Muls. Jocosa, Huls. s Var. Serval, Muls. Limata, Muls. Trivialis, Mules, Bis-quatuor-pustulata (Reiche), Muls. Octo-pustulata, Fabr. | Donzeli, Muls. Sex-verrucata, Fabr. Pavida, Muls. Sex-guttata, Muls, Quadrisignata (Dej.), Muls. Ingrata (Dej.), Muls. Senegalensis (Dej.), Mulss Ovato-notata, Muls. Guilloryi, Muls. Flavo-calceata (Chevr.), Muls. HYPERASPIS (Chevr.\, Redtenb. C.-nigrum, Muls. Flavo-gutiata, Muls. Disco-notata, Leconte. Exclamationis (Melly), Muls. Pumila (Dej.), Muls, Lateralis, Muls. Elegans (Dej.), Muls. Festiva, Muls. Rufo-marginata (Dej.), Muls. Connectens (Schoen.), Thunb. Bicruciata (Reiche), Muls. Sphæridioides (Dej.), Muls, Ecoffeti, Muls. Trilineata, Muls. Trinaculata, Linne. Cleida (Chevr.), Muis. Colombie. Id. Brésil. . Amér. sept, Colombie. Id. Mexique. Brésil. Id. Cayenne. Brésil. Brésil, Nouv. Grenade. Cayenne. Brésil. Mex., Amér. mérid. Mexique. Brésil. Cayenne. Id. Sénégal. Brésil. Colombie, Brésil. Brésil. Id. Amér. sept. Brésil. Sénégal. Mexique. Amér. sept. Brésil, Colombie. Amér, sept. Antil,, Mex. Nouv. Grenade, Chili. Brésil, Cayenne, Mexique. Brésil, 190 TABLE MÉTHODIQUE. Veaustula (Dej.), Mules. Amér. sept. Kunzii, Muls. ? Sex-pustulata, Motsch. Géorgie. Guillardi, Muls. Daourie. Fabricüi, Muls. ? Proba, Say Amér. sepl. Felixi, Muls. Cap de B.-Esp. Quadri-maculata, Redtenb. Autriche, Turquie asiat. Quadri-oculata, Eschsch. Californie. Quadrilla, Reiche, Cafr., £énég. Floridana, Muls. Floride. Inaudax, Muls. : Caucase. Recordala (Chevr.), Muls. Brésil. Lunulata, Muls. Mexique. Vittifera (Motsch.), Muls. Kirghis. Femorata, Motsch. Kirghis, Caucase, Signata, Oliv. Amér, sept, Inedita (Dej.), Muls, Hd. Campestris, Herbst. Europe. Var. Concolor, Suffrian. Id. Centralis (Reiche), Muls. Mexique. Ilecebrosa (Chevr.), Muls. Espagne. Hoffmansegoïi (Helwig.), Muls. Fraace et Europe mérid. Hottentota, Muls. Cap de B.-Esp. Guexi, Muls. Amér. sept. Motschoulskyi, Muls. Russie mérid, ? Reppensis, Herbst. Europe. Merckiüi, Muls. Sénégal. Peregrina (Chevr.), Muls. Brésil, Girodoni, Muls. Afrique. Pseudo-pustulata, Muls. Russ. méric. Guttata (Motschoulsky), Muls. Kirghis. Delicatula, Muls. Cafrerie, OXYNYCHUS Zeconte, Mœrens, Leconte. Amér. sept. 2° Groupe. — TRICHOSOMIDES. 1"° Famille, — KEpilachniens. 4'e Branche. — Chnootribaires. TABLE MÉTHODIQUE. La CHNOOTRIBA, Chevr. Similis, Casstr. Var, Assimilis (Dey.), Mals. 2° Branche, — Epilachnaires. Cap de B.-Esp., Cafrerie, Abyssinie. Sénégal, Guinée, EPILACINA, Chevr. Radiata, Guérin. V.-pailidum, Blanchard. Stolata, Muls. Scapularis, Muls. Axillaris (Perroud), Muls. Cruciata : Klug.) Muls. Nigrofasciata, (Perroud), Muls. Madida, Muls, Indiscreta, Muls Consularis (Reiche), Muls. - Pandora, AMuls. Proteus, Guérin. Nigro-cincta (Xlug.) Muls. Guttato-pustulata, Fabr. Tricincta, Montrous. Patricia, Muls. Octo-verrucata, Muls. Bis-triguttata, Mule, Angustala (Buquer), Muls. Bonplandi, Muls. Acuminata, Muls. Colorata (Chevr.), Muls. Humboldti, Muls. Bourcieri, Muls, Colombie. Haut-Pérou. Colombie. Id. Id. Id, Colombie. Colombie. Colombie. Id. Nouv, Hollande, Id. Mexique. Nouv. Hollande, Woodlark. Santa-Cruz. Colombie. Haut-Pérou, Colombie. Pérou. Amér, mér. Sénégal, Haut-Pérou, Brésil. 191 192 TABLE MÉTHODIQUE. Hæmatomelas, Boisd. Hæmorrhoa, Boisd. Marginicollis, Hope. Vulpecula, Reiche. Mexicana (Xlug.), Muls. Defecta (Dej.), Muls. Fuscipes (Reiche), Muls. Margaritifera (Reiche), Muls. Meleagris, Klug. Spinolæ, Muls. Quatuordecim-signata, Reiche. Argiola, Muls. Duodecim -pustulosa, Muls. Infirma, Muls, Lateo-guttata, Muls. Delessertii, Guér. Schoenbherri, Muls. Pæryi, Muls. Lupina, Muls. Var. Nigritarsis (Chevr.), Muls. Mystica, Muls. Dregei (Dej. à Muls. Zetterstedtiüi, Muls. Canina, Fabr. Fulvo-signata, Keiche. Hirta, Casstroem. Var? Insidiosa, Muls. Obsoleta. Oliv. Doryca, Boisd. Consputa, Muls. Signatipennis (d'Urville), Bois, Boisduvali, Muls. Bis-septem-notata, Muls. Alternans, Muls. Eaneasticta, (de Hahn), Mu's. Stulta, Muls. Compilata, Muls. Tævniata, Muls. Phyllophaga, Mules, Lincula (Dalman), Muls. Sodalis (Chevr.), Muls, Grayi, Muls. Nouv, Guinée, Ta, Indoustan, Abyssinie. Mexique. [d. Colombie. Id. Nouv. Grenade, Madagascar. LE Id. Abyssinie, Madagascar. Cafrerie, Port-Natal. Nubie, Sennar. Jndes orient., Ceylan, Cafrerie. Afrique mérid, Guinée. Sénégal. Chine. Cap de B.-Esp, Cafrerie. Cap de B.-Esp. Abyssinie. Afrique mér, L.Z, Madag., Indes orient. Indes orient., Nouv, Guinée, Nouv. Guinée, Id, Australie ? Abyssinie. Java. Id. Java. CA Id. , Indes orient. Id. Id, , Port-Natal. 14. Indes orient, Indica (Reiche), Muls. Yamuna, Muls. Pytho (Reiche), Muls. Socialis, Muls. Undecim-variolata, Muls. Diardi, Muls. Stigmula (Reiche), Muls. Diffinis, Eydoux et Souleyet. Signatula, Muls. Stolida, Muls. Argus, Geoffroy et Fourcroy. Pusillanima, Muls. Languens, Muls. Infausta, Muls. Territa, Juls. Indocilis, Muls. Fatalis, Muls. Lusoria, Muls, | Dodecostigma, Wiedemann: Bengalensis, Muls. Congressa, Muls. Gradaria, Muls. Addita, Muls. Victa, Muls. © Socors, Muls. Pagana, Muls. Oculea, Muls, Retexta, Muls. Chrysomelina, Fabr. Bifasciata, Fabr. Reticulata, Oliv.. Patula (Chevr.), Muls, Macularis (Reiche), Muls. Elvina, Muls. Undecim-spilota (Hope), Muls. Flavicollis, Casstroem. Dumerili, Muls. Maculivestis, Muls, Incauta, Muls. Capicola (Dej.), Muls. Gyllenhalli, Muls. Suppl. Coccinellides. TABLE MÉTHODIQUE. Indes orient, Java. Java, Sumatra, Indes orient. Java, Nouv. Guinée, Van-Diémen, Java, Id. Îles Philip. Java. Id, Europe cent. et mér. Indes orient., Java, “| 1e Java. | Id, ,Ternates: Id. Id. Ha | | Indes orient. Id, id. Id. Id, 14. Id. Java. Indoustan. Id. Europe mér., Afrique. Afrique mérid, 193 Sénégal, Guinée, Nubie, Port-Natal.. Mexique. Indoustan. Indes orient, sept, Id, Indes orient, Id, Thibet, Java, Cap dé Bon.-Esp., Cafr, Cafrerie. 13 194 TABLE MÉTHODIQUE- Herbigrada, Mulse Wachanruï, Muls. Sex-notata, Muls. Olivacea (Perroud), Muls. Obscurella (Chevr.), Muis, Tenebricosa, Muls. Aubei, Muls, Particollis, Muls. Pavonia, Oliv. Varipes (Dupont), Muls. Murina (Klug.), Muls. Corrupta, Muls. Varivestis, Muls, Modesta (Dej.), Muis. Difficilis, Muls. Discors (Dej.), Muls. Chenoni, Muls. Pænulata, Germ. Æquinoxialis, Klug, Borealis, Fabr, Deleta (Schoenh.), Muls. Zetterstedtii, Muls, Lineato-punctata, Germ. Wissmanni, Muls, Paykulli, Muls. Vigintiocte-punctala, Fabr. Var. Multipunctata (Reiche), Muls. Id. Egens; Muls. Id. Recta, Muls. Id. Sparsa, Herbst. 14? Pubescens, Hope. Implicata, Muls, Lacertosa,Muls. Vigintisex-punctata (Dej.), Boisd, Pardalis, Boisd, Mystica, Muls. Cacica, Gueér, Palliata, Schoenh. Velutina, Ov. Spreta, Muls, Illusa, Muls, Indes orient. ? Id. Hexique. Id. Id. Id. Id. Madagascar. Mexique. Id. À Id. Id. Id. Id. Afrique mérid. Guinée. Buenos-Ayres, Brésil. Id, Amer, sept. et mérid. Sierra Leone, Cafrerie. Brésil. Célèbes. Cafrerie. Indes, Java, Nouv. Guinée, Australie. Java. Inde. Indes orient. Ia. ? Nouv. Guinée, Nouv. Hollande. Vanikoroo, Indes orient, Bolivie, Brésil. Brésil. Guyanne. Brésil. Id. Cireumcincta (Dej.), Muls. Clandestina (Dej.), Muls. Concolor (Reiche), Muls. (G: Dira). Obscurocincta (Dej.), Muls. Placida, Muls. Contempta, Muls. Circumflua, Muls. Mitis (Chev.), Muls. Zonula, Muls. Circumducta, Muls. Arethusa, Muls. Virgata (Klug), Muls. Amplexata, Muls. Gossypiata (Guer.). Subcincta (Reiche), Muls. Testicolor, Muls. Tomentosa (Dej.), Muls. (G. Mada). Fraterna (Dej.), Muls. Rufoventris (Dej.), Muls, Fairmairüi, Muls. Glaucina, Muls. (G. Hypsa). Guineensis (Chevr.). Muls Sedecim-verrucata, Muls. Macquarti, Muls, Geoffroyi, Muls. Lacordairii, Muls. Pierreti, Muls, (G. Cleta), Eckloni, Muls. Undulata, Casstroem. Smithi, Muls, Polluta, Muls, Distincta (Casstroem), Muls, Sahlbergi, Muls. Bomparti, Muls. Nylaaderi, Muls. Punctipennis, Muls, Viginti-punctata, Mule, Dufourii, Muls. TABLE MÉTHODIQUE. Brésil. Id, Id. Id, Id, Bolivie. Buenos-Ayres, Brésil. Mexique. Colombie ? Brésil, Indes orient. bor. Colombie. Mexique. Bolivie. Nouv. Grenade. Jades orient. Brésil. Cayenne. Cayenne. Brésil, Id. Guinée. Id. Madagascar. Id. Cap de Bon,-Esp. Id. Id, Mexique. Afrique mér. Cafrerie. Sénégal. Cafrerie. Guinée, Cafrerie. Guinée, 198 196 TABLE MÉTHODIQUE. Manderstjernae, Muls. Asie. Lianæi, Muls, Cafrerie. Stephensi, Muls. Indes orient. ? Afrique ? Dahlbomi, Muls. Cafrerie. Godarti, Muls. Afrique orient. BALLIDA, Muls. Brihamae, Muls. ‘Chine, LASTA (Hope), Muls. Globosa. Schneid. ‘Europe, Afrique sept. ; Var ? Meridionalis, Motschoulsky. Europe et Russie asiat. mérid, Colchica, Motschoulsky. ‘Caucase, CYNEGETIS, Redtenbacher. Jmpunctata, Linne, Autriche, etc. 2e famille. — Poriens. PORIA, Muls. Cyanéa (Dej.), Muls. Brésil. Sarguinilarsis, Muls. Id. Hæmatura, Muls. Brésil. Cæsia, Muls. Id. Coxalis, Muls. Id, ührysomelciles (Reiche), Muls. Id, Togata, Mules. à PS Circumflexa, Muls. Colombie. ÉUPALEA, Muls. Foveiventris, Mwls. Nouv, Hollande. Formosa, Muls. Colombie. Picta, Guérin. Mexique. Suffriani, Muls. Brésil. 8° Famille. — Ortaliens. me 1"° Branche. :— Ortaliaires. ORTALIA, Muls, Wariala (Reiche), Muls. Madagascar, TABLE MÉTHODIQUE. Calliops, Guérin. Flaveola, Xlug. Pallens, Huls. Guillebelli, Muls. Argillacea (Reiche), Muls. Maeklini, Muls. Funesta, Muls. Duponti (Dej.), Muls. PRODILIS, Muls. Pallidifrons (Reiche), Muls. ZENORIA, Muls. Ratzeburoi, Muls, Subcostalis (Reiche), Muls. Pilosula (Dej.), Muls, Revestila (Chevr.), Muls. Linteolata, Muls. Id. Id. Sénégal. Cafrerie. Guinée. ? Madagascar. Id. Nouvelle Grenade, Brésil. Nouvelle Grenade. Colombie, | Brésil, Id, 2* Branche. —Rodoliaires. AZORIA, Muls. Subviolacea, Muls. RODOLIA, Muls. Carmelitana, Muls. Rubea, Muls, Carneipellis, Muls. Bufopilosa, Muls. Rufcollis, Muls. Fumida, Muls. Guinoni, Muls, Roseipennis, Muls. Pabivestis, Muls. Chermesina, Reiche. VEDALIA, Muls. Sieboldii, Muls. Cardinalis, Muls. Cayenne. Java. Java, Chine, Indes orient. Id. Brésil. Id, Cayenne, Madagascar. Mexique. Nouv. Hollande. 197 198 TABLE MÉTHODIQUE. 4° Famille.-= Chnoodiens. 1'° Branche, — Azyaires. LADORIA, Muls. Desarmata (Chevr.), Muls. Brésil. AZYA, Muls. Luteipes (Chevr.), Muls, Brésil. Scutata, Muls. Mexique. Ardosiaca, Muls. : Guadeloupe. Pontbrianti, Muls. Cayenne, Orbigera, Muls. Mex'que, Colombie, 2° Branche. — Chmocdaires. EXOPLECTRA, Chevr. (Gr. Cæliaria), Ergthrogaster (Dej.), Muls. Brésil. (6. Exoplectra). Tibialis (Reiche), Muls. Mexique. Intestinalis (Melly), Muls. Brésil, Fucosa (Schaum), Muls. Id, Metallescens, Muls. Id. Luteicornis; Muls. Id. Companyoi, Muls. Id, Vettardi, Muls. Id. Virescens (Chevr.), Muls. Brésil, Calcarata, Germ. Id. Ænea, Fabr. Cayenne. Stevensi, Muls, Mexique. Consentanea (Dej.), Muls. Colombie. Impotens, Muls. Rubripes (Reiche), Muls. Coccinea, Fabr. Heydeni, Muls, Aubicunda, Muls, Amér. mérid. Mexique. Cayenne, Brésil. Brésil. | Cayenne. TABLE MÉTHODIQUE. Miniata, Germar, Angularis (Chevr.), Muls, CHNOODES, Muls. Terminalis (De;.), Muls. Byssina (Xlug.), Muls. Deglandi, Muls, Dubitata (Chevr.), Muls. Innocua (Chevr.), Muls. Dimidiatipes (Chevr.), Muls, Hæœmorrhois, Muls. Ahena, Muls, Chaudoiri, Muls. Gravata, Muls. (G. Dapolia). Fallax (Dej.), Muls. Cordifera (Dej.), Muls. Trivia, Muls. Puberula (Dej.), Muls. Hæmatina, (Reiche), Muls. Corallina (Reiche), Muls. Brésil, Mexique. Cayenne Colombie. Id. Colombie, Nouv, Grenade. Colombie, Brésil, Colombie, Brésil, Brésil, Colombie. Brésil, Id. Brésil, Id, Amér. méridion. Id. Colombie. id. 3° Branche, — Slolaires. SIOLA, Aluls. Boillæi, Muis. Var? Garnieri, Muls. AULIS, Muls. (G. Aulis). Annexa, Muls, Vestita (Dej.), Muls. Fædata, Muls. Plantaris, Muls. (G. Sidonis). Consanguinea. Lineato-signata (Melly), Muis, Aumonti, Muis. Rufo-vittata, Muls. Colnmbie. Id, Cafrerie. Indes orient. Cafrerie, Cap de B.-Espér. Colombie. Brésil. Cafrerie, Brésil, 199 200 TABLE MÉTHODIQUE. Notivestis, Muls. Indes bor. DIORIA, Muls, Sordida (Melly), Muls. Chili. Setigera, Muls. Brésil, Chili, 5* Famille. — Scymniens. 1"6 Branche. — Cranophoraires. ORYSSOMUS (Reiche), Muls. Subterminatus (Reiche), Muls. Colombie. CRANOPHORUS, Muls. Quadrinotatus (Boheman), Muls. Cafrerie, Cap de B.-Esp. Notatulus (Melly), Muls, Cap de B.-Esp. | 2e Branche. — Noviaires. NOVIUS, Muls. Cruentatus, Muls. Europe, Sanguinolentus, Muls. Australie. 3° Branche, — Aspidiméraires, : ASPIDIMERUS, Mule. Spencii, Muls. Inde sept. Ariasi, Muls. Indes orient ? Fulvo-cinctus, Muls, | Asie. CRYPTOGONUS, Muis. Orbiculus, Schoenherr. Iudes orient. 4° Branche. — Cryptolaemaires. CRYPTOLAEMUS. Montrousieri, Muls, Australie, TABLE MÉTHODIQUE. 201 5° Branche. — Platynaspiaires. PLATYNASPIS, Redtenbacher. Kollari, Muls. * Villosa (Geoffroy), Fourcroy. Bisiguata, Muls. Solieri, Muls. \ Sénégal, Europe. Madagascar. Afrique. 6° Branche, — Seymniaires. PHARUS, Muls. Sex-gutlatus, Schoenherr. Quadristillatus, Muls. Rouzeti, Muls. SCYMNUS, Xwgelann. (G. Diomus. Thoracicus, Fabr. Ochroderus, Muls. Dichrous (Chevr.), Muls, Vàr ? Cyanipennis (Buq.), Chevr. 14 ? Xanthaspis, Muls. Terminatus, Say. Roseicollis, Muls. Margipallens, Muls. Albidicollis, Muls. Seminulus, Muls, Var ? Morio, Muls. Myrmidon (Dej,), Muls. Tardus, Muls. Piger (Chevr.), Muls. Pallidipennis {Reiche), Muls. Flenbilis, Mur. Tantillus (Dej.), Muls. Rubidus, Hotsch. (G. Zilus). Fulvipes (Reiche), Muls. (G. Nephus). Quadrilunulatus, flliger, Cap de B.-Esp., Sénégal. Cafrerie, Cap de B.-Esp. Amérique mérid. Ile St- Barthélemy, Amér, Amér, Floride. Amér. septent. Cuba. Brésil, Amér, mérid, Brésil, Id. Amér, sept, Brésil. Id. Nouvelle Grenade, Inde septent. | Colombie, Géorgie. Cayenne. Europe, 202 TABLE MÉTHODIQUE. Quadrivittatus, Muls. Incinctus, Muls. Oblongo-signatus, Muls, Redtenbacheri, Muls. Bioculatus, Muls, Var ? Marginellus, Muls. Id ? Guttiger, Muls. Id? Bipustulatus (Dej.). Biverrucatus, Panzer, Martis, Muls. Bipustulatus, Motschoulskr. Obscurus (Dej.), Muls. Castanopterus, Muls. Kiesenwetteri, Muls. Bistillatus, Muls. Levail'anti, Muls. (G. Scymnus). Nigrinus, Xugelann. Pygmæus (Geoffroy), Fourcroy. Americanus, Muls. Pallipes (Motschoulsky) Muls. Rosenhaueri, Muls, Corpulentus (Motschoulsky), Muls. Marginalis, Rossi. Scapuliferus, Juls. Apelzii, Muls. Alrensii (Kuester), Muls. Rufpes, Fabr. Icteratus {Reiche), Muls. Frontalis, Fabr. Quadrivulneratus, Muls. Inderihensis (Motsch.\, Muls, Constrictus, Muls. Nubilus, Muls. Morelleti, Muls. Curtisii, Muls. Fonscolombii, Muls. Abietis, Paykull. Venalis, Muls, (G, Sidis). Binævatus, Muls, Volgus, Muls, Cap de B.-Esp. Russie asiat, Ile Maurice. Europe. Amér. sept. Id. Id, Id. Europe Asie. Géorgie. Amér. mér. Russie, Sicile, Asie. Id, Europe. Id. Amér. sept. Caucase. Cafrerie. Transcaucasie, Europe. Cafrerie. Europe. Europe mérid. Afrique sept. Amér. sept. Europe. Russie asiat. Tuikestan. Ile Maurice ?, Assam, Cafrerie. Assam. Brésil. Europe sept. . Inde bor. Cafrerie. Caracas. TABLE MÉTHODIQUE. (G. Pullus). Fasciatus, Geoffroy, Fourcroy. Juniperi, Motsch. Viaticus, Muls . Thiollierii, Muls. O-nigrum, Muls.. Casstroemi, Muls. Guimeti, Muls. Arcuatus, Rossi. Impexus (Mæœrkel), Muls. Xerampelinus, Muls. Areutus (Motsch.), Muls. Inclytus, Muls. Lœwii, Muls. _Floralis, Fabr. Discoïdeus, [lliger. Scutellaris, Rey, Muls. Pallidivestis, Muls. Anomus, Muls. et Rey. Alpestris, Muls. et Rey. Quercûüs (Motsch.), Muls. Phlœus, Muls. Brullei, Muls. Cervicalis, Muls. Melanogaster, Muls. Auritulus, Muls, Creperus, Muls. Var ? Astutus (Pilate), Muls. Pallidicollis, Muls, Analis, Fabr. Pyrocheilus, Muls. Hæœmorrhoïdalis, Herbst. Chatchas, Muls. Fastigiatus, Muls. Apicalis (Klug.) , Muls. Plutonus, uls. Limbaticollis (Reiche), Muls. Guttifer, Muls. Capitatus, Fabr. Tenebrosus, Muls. Thelys, Muls. Europe. Géorgie. Brésil. Cafrerie. Inde ber. Id. Europe. mér. Europe centr. Chine. Inde bor. Arménie, Brésil. Mexique. Antilles, Europe. Id. Egypte. Hyères. Briançon. Id. ? Iles d’Amér. Floride. Amér, sep, Caracas. Mexique. Etats-Unis, Id. Asie. Europe. Calcutta. Id. Amér sept Id. Mexique. Madagascar. Nouv. Grenade, Narbonne. Éurope, Amér. sept, Yucatan, 203 204 Lacustris (Leconte). Muis. Var ? Nigrivestis, Muls. Pilatii, Muls. Fraxini (Afotsch), Muls. Ater, Kugel, Biguttatus (Motsch.), Muls. Testaceus, Motsch. Laboulbenii, Muls. Cyanescens (Dej.), Muls. Watherhousii, Muls. Minimus, Paykull, Fulvicollis, Muls. Gilvifrons (Motsch.), Muls. Biflammulatus, Motsch. Formicarius (Motsch.), Muls. Deyroilii, Muls, Oblongus, Muls. CLA NIS, Muls. Pubescens, Fabr. COFLOPTERUS, Muls, et Rey. Salinus, Muls. et Rey BUCOLUS. Fourneti, Muls. Sollicitus, Muls. TABLE MÉTHODIQUE. Yucatan Mexique. Géorgie. Europe. Déserts des Kirg. Caucase. Brésil, Améri. sept. ? Europe. France. Géorgie, Id. Sibérie orient. Cafrerie. Id. Indes orient. France mérid, Australie. Cayenne. 7° Branche. — Rhizobiaires. PLATYOMUS, Mulsant, Forestieri, Muls. Lividigaster, Muls. HAZIS. Menouxi, Muls. RHIZOBIUS. Stephens. (G. Axius). Burmeisteri, Muls. (G. Rodatus). Bajulus (Melly), Muls. Carnifex, Muls. (G. Rhizobius). Discolor, £richs, Australie, Australie. Brésil. Cap de Bon.-Ésp. Nouv. Hollande. Australie. Nouv. Hollande, TABLE MÉTHODIQUE:. 206 Ventralis, Erichs. Van-Diémen, Xanthurus (Schaum), Muls. Nouv. Hollande. Evansii, Muls. Aélaïde. Litura, Fabr. Europe. Discimacula (Ziegl.), Muls. Id, Javeti, Muls. Cap de Bon. -Esp. 6° Famille, — Coccidulliens: COCCIDULA, Xugelann. Scutellata, Herbst, Europe. Rufa, Æerbst. Id, Ajoutez Au genre COELOPHORA : après la Galiginosa, Gratiosa, Muls. Nouvelle Hollande. Au genre ORCUS: avant le Pallidilabris, Peleus, Muls. ? Au genre CLEOTHERA : aprés la Suturella, Micilla, Muis. Caracas. Au genre HYPERASPIS : après la Trimaculata, Quadrina, Muls, Brésil. ADDENDA. Au genre CALVIA ? Pallideguttata, Asie. Au genre PENTILIA ? Testivestis. ? Au genre SCYMNUS. Bilucernarius, Mules, Albipes, Muls. Atomus, Muls, MU à + de # 4 ‘ re Lt A : …æ . = 49 nb ps ‘ + 2 ch rs] M à Ê ; ER … “ hu AIDE Etnit) * PE . oh À - Le EE cui sh quo + ; AS AS UE CEPESE * BEN éandex. Mis ALDENPNICET SEL Y ER “ $ AL go hs FO 2: vaut nil — EME: Te Mrs inonbg +: + 2 tite DELL LL, Der Fr 1 . ne Le # Û en Ce 8 dc ont HEUNT 98 POE jo LS | tr poste 2e RS 3 allons ki tn Re À À d net k * . 7 AR EO NET Aa AU E HS ARNATU pe. “4 | 41 Det > , bus fer el pe à LA + \ Le 1 | Gal AM ArTA V'ATAIAI din nee shA Ces. pe QRE CNT à ; | #at NT AS 15 AS 1e L. 2 6 | ù dns AUYOA na we Re ’ OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES. >, De ESPN 1 Lyon, — Imp. de F, Dumonlin ,rue Centr. / ENT SES . Ps #7 OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES l'AR E. MULSANT, Sous - Bibliothécaire de la ville de Lyon, Professeur d'Histoire naturelle au Lycée , Membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts, des Sociétés d'Agriculture , Linnéenne , et Littéraire de la même ville ; Membre honoraire de la Société Entomologique de Stettin, Correspondant des Sociétés des Sciences de Lille, des Naturalistes de Moscou, de Halle |, de Basle, d’Altenbourg, ete., cte. QUATRIÈME CAHIER. _ PARIS. L. MAISON, LIBRAIRE, RUE CHRISTINE , à. 1853. DÉCOULE Fe ‘ | ; a Led dat suite si AN VS | Tree es LE SLT rai ÈË vi M, à ne ir. ie. € RN af “ni tAT Sh A8. Lei] 2 1 \ 20 (nt 2 LAATMITA L teurs MIX A AUDE 1 CA 2 | CRETE LT ” PIRATES à sb. HUE + doit -e > al fatls mA Juf PA "A HR 44 C'EATRS DRPANTTIR ES ETS Éyis pagode cas L 4 4 , Ur. nt ne. Le) Eur “il » : ra ÆPUTEX à . À ; ; TNT Rive: ER « 7 D Le e e ? a N “= "1 . ‘ L » a L# - b È - . } L) \ F1 # ù ( PL ax ” o * < A f 4 . + + La #4 + MIE Ke ; Car - PAUSE 1 F s * . È : , . + ‘ æ r nn e Lo ù . a * t Ÿ ” & J 4 "é 4 » Re s s ris : CET UE ER D TOUT, A MONSIEUR MILNE-EDWARDS, MEMBRE: DE L'INSTITUT, Professeur au Muséum d'Histoire naturelle et à la Faculté des Sciences de Paris, Chevalier de la Légion-d'Honneur, etc., etc. Moxsteur , Les sciences naturelles ne vous doivent pas seulement d’admirables travaux ; elle vous sont redevables du zèle avec lequel vous poursui- vez le classement des nombreux insectes naguères dispersés dans les cartons du muséum de Paris. | Grâces à vos soins, la magnifique collection de cet établissement, l’une des gloires de la France, peut être offerte à l’admiration de tous les naturalistes et devenir pour eux des sujets d'étude. Dans votre amour éclairé pour la science, vous vous plaisez à favoriser les hommes studieux qui peuvent contribuer à ses progrès. Sans votre bienveillante obligeance, le travail que j'ose vous dédier serait resté plus stérile et plus incomplet; puisse ce faible hommage vous témoigner ma reconnaissance, et vous renouveler l’assurance des sentiments profonds de respect avec lesquels J'ai l'honneur d’être Votre trèshumble serviteur, E. MuLsant. A Lyon, le A août 1633, ESSAI DIVISION DES DERNIERS MÉLASOMES, PAR E. MULSANT et CI. REY. Présenté à l’Académie des sciences , belles-lettres et aris de Lyon, le 44 juin 1853, PRÉLIMINAIRES. La plupart des Entomologistes ont dû s’apercevoir depuis long- temps combien étaient incertaines ou peu nettement tracées les limites servant à séparer les derniers genres de Mélasomes (*). Occupé , l’année dernière , de la continuation de mon Histoire naturelle des Coléoptères de France (*), j'avais cherché à éta- blir des coupes d’après des caractères plus solides ou plus géné- raux , lorsqu’après avoir arrêté la base de ce travail , l’idée m'est venue , pour le rendre moins imparfait , de jeter un coup d’œil sur les autres insectes , soit européens , soit exotiques, appar- tenant au même groupe, se trouvant dans les collections si obligeamment mises à ma disposition(*). Aux richesses que j'avais déjà sous la main, sont venus successivement s’ajouter des ma- (") Surtout avant la division générique proposée par M. Waterhouse. (?) La livraison comprenant les Hétéromères, annoncée depuis longtemps et retardée par le travail que nous publions, ne tardera pas à paraître. (3) Celles de MM Foudras, Gacogne, Godart, Guillebeau, Levrat et Per- roud, de Lyon; Aubé, Chevrolat (renfermant divers exemplaires typiques Mélasomes. 1 2 DIVISION Lériaux nouveaux dont je recevais la communication (*),et l'étude de ces petits animaux dont le but unique était d’abord de me fournir le moyen de produire pour les Hétéromères de France une œuvre plus consciencieuse, a pris bientôt des proportions plus étendues, et, avec le concours de mon ami, M. CI. Rey, est devenue une sorte de monographie d’une partie des derniers Mélasomes (?). d'Olivier, de Saint-Fargeau et Serville), Deyrolle, Fairmaire, Jeckel, de Marseul et Reiche, de Paris; le capitaine Gaubil, de Quilan(Aude) (contenant les types des insectes indiqués dans son catalogue); Wachanru, de Marseille; Perris, de Mont-de-Marsan ; Pilate, de Lille; Doublier et Jobert, de Dragui- gnan; Billot, de Haguenau; Victor Malsant, de La Seyne. (”) Ainsi m'ont été confiés, par MM. Milne Edwards, l’un des conserva- teurs du Muséum de Paris, les insectes appartenant à cet établissement , (renfermant les types des ouvrages de MM. Brullé sur la Morée, Lucas sur l'Algérie, et plusieurs des insectes publiés par Olivier) ; Schiœdte , conser- vateur du Muséum de Copenhague, quelques-uns des Coléoptères ayant ser vi aux descriptions de Fabricius; Ch. Boheman, conservateur du Mu- seum d'histoire naturelle de Stokholm, quelques-uns des types des insectes décrits par Schünherr ou par ses amis ; le comte de Mannerheïm, président de la haute cour de justice de Vibourg ; Menestriès, conservateur du Muséum de Saint-Pétersbourg; le colonel Motschoulsky de la même ville, soit des in- sectes décrits dans leurs ouvrages, soit des représentants authentiques des espèces mises au jour par MM. le comte Fischer, Falderman, Gebler, etc., soit enfin des espèces nouvelles ; les docteurs Schaum et Germar de Halle, les Hétèromères appartenant à nos PARVILABRES, publiés par ce dernier ; John Leconte des Etats-Unis, des types de divers genres nouveaux introduits par lni dans la science ; Gay et Giraudy, les espèces du Chili, publiées par So- lier dans l’ouvrage du premier; Waterhouse, de Londres, les Pedonæces des îles de Galapago décrits par lui ; Achille Costa de Naples, quelques insectes dont on lui doit la connaïssance; le docteur de Polinière, de Lyon; de Kiesen weter de Leipzig; Baudi de Turin; le docteur Rosenhauer d’Erlan- gen, Guex des Etats-Unis, Westwood de Londres, soit des matériaux, soit des renseignements précieux. Puissent ces lignes leur offrir un vif témoi - . gnage de ma reconnaissance ! (?) Nous avons décrit toutes les espèces des premières tribus, dont nous DES DERNIERS MÉLASOMES. 3 L’essai que nous offrons devait être tracé par la main habile de Solier , quand la mort est venu si malheureusement briser sa plume ; il rendra sans doute plus regrettable encore la perte de ce savant naturaliste. Lyon, 25 mai 1853. HISTORIQUE. Avant d'entrer en matière , nous croyons utile de donner un aperçu chronologique des travaux divers produits avant le nôtre, afin de faire connaitre la part revenant à chacun, dans les pro- grès dont la science peut se glorifier. 1761. Linné, dans sa Fauna suecica, inscrivit dans son genre Si/pha, sous le nom de sabulosa (") la seule espèce connue alors delui , des Coléoptères objets de ce travail. 1762. Dans son Aistoire abrégée des insectes des environs de Paris , le créateur de la méthode divisionnaire ayant pour base les différences que présentent les tarses dans le nombre de leurs articulations , Geoffroy , fut naturellement porté par la marche adoptée dans sa classification à ranger cet insecte parmi ses Ténébrions (?); il enrichit ce même genre d’une espèce nouvelle de nos Parvilabres. 1767. Quelque temps après, Linné donna à celle-ci le nom spé- cifique de femoralis dans la 12° édition de son Systema naturae(*). avons eu la communication ; pour celles des Opatrides,les matériaux en notre possession n'étaient pas assez nombreux. (1) Fauna suecica, p. 150. (?) Hist. abrég. des insectes, t. I, p. 847. (#) Systema Naturae, t. I, 2° part., p. 679, 32. 4 DIVISION 1775. Fabrictus, dans son Systema Entomologiæ, créa, à la suite du genre Silpha, le genre Opatrum("),auquel il donna les caractères suivants : P alpi anteriores clavati, clava oblique truncata : posteriores filiformes. Labium subemarginatum. A ntennae moniliformes, extrorsum crassiores. Dans cette coupe trouvèrent place la Si/pha sabulosa de Linné, et diverses espèces nouvelles : le 7'enebrio femoralis de son illustre maitre lui était encore inconnu. 1787. Il décrivit, comme espèce nouvelle, la 9 de ce dernier insecte, sous le nom de Zenebrio dermestoides (?), dans sa Man- tissa insectorum. Dans le même ouvrage, quelques autres espèces de nos Parvilabres se virent inscrites dans les genres Blaps et Helops. 1790. Rossi, dans sa Fauna etrusca, en colloqua une autre dans la dernière de ces coupes (*). 1792. Dans son Entomologia systematica , Fabricius fit faire à la science un premier pas en déplaçant son Tencbrio femoralis et en renfermant dans les genres Blaps, Opatrum et Helops toutes les espèces de nos Parvilabres ballottées auparavant dans d’autres genres, et d’une manière surtout si malheureuse par Gmelin (*). 4801. Il modifia un peu ces dispositions, dans son Systema eleutheratorum, en introduisant un genre nouveau, celui de P/a- tynotus(®), comprenant plusieurs espèces de Parvilabres, naguère (1) Systema entomologiae, p. 76, gen. 23 (?) Mantissa ins. t. I, p. 212, 13. (5) Faun. etrusca, t. I. p. 236. (1) Syst. Naturae, 12° édit. (5) Syst. eleuth., t, I, p. 138. ue dt DES DERNIERS MÉLASOMES. 5 dispersées principalement dans les genres Blaps et Opatrum, mais dans lequel se virent également admises diverses espèces étran- gères à notre tribu. Il donna à cette coupe les caractères sui- vanls : Palpi quatuor inaequales : anteriores articulo ultimo dimidiato. Labium breve, corneum, utrinque unidentatum. Antennae apice moniliformes. Corpus oblongum, obscurum, tardum.Capite ovato. Clypeo rotundo, emar- ginato. Oculis magnis, lateralibus, transversis, antice firmatis ; antennis brevibus, sub capitis clypeo insertis. T'horace planiusculo, marginato, margine rotundato, antice posticeque angulo acuto. Soutello parvo, triangulari. Elytris rigidis, longitudine abdominis, margine inflexo, cingente. Pedibus validis, simplicibus. Femoribus compressis. Tursis anticis quinque, posticis quadriarticulatis. Colore obscuro. Dans le même ouvrage il se demandait si son Blaps emargi- nala ne serait pas mieux placé parmi les Æelops , avec l'espèce décrite par Rossi, sous le nom de #ristis, el si le T'enebrio fe- moralis de Linné ne devrait pas prendre rang parmi ses Platy- notus. Latreille, ajoutait-il, a fait avec raison, de ce dernier insecte, un nouveau genre qu'il nomme Pedinus, mais j’en ignore les caractères. Latreille, en effet, (1796) dans son Précis des caractères qe- nériques des insectes, avait établi cette coupe (") dans la septième famille des Coléoptères, comprenant ceux ayant les antennes in- sérées sous le rebord du chaperon, à troisième article souvent allongé, et offrant cinq articles aux quatre tarses antérieurs et quatre aux postérieurs. Celle coupe nouvelle eut pour caractères diagnostics : (") Précis, p. 20, gen. 89. ep") DIVISION Antennes à dernier article globuleux : les précédents plus allongés. Antennules antérieures avancées, en masse sécuriforme : les postérieures en masse arrondie, Lèvre inférieure légèrement échancrée. . Ganache carrée. CARACTÈRES HABITUELS. Corps oblong, convexe en dessns. Chaperon ar- roudi. Corselet carré, peu rebordé. Elytres arrondies postérieurement. Jambes renflées et élargies à leur extrémité. Tarses antérieurs courts, larges, aplatis, propres pour fossoyer. Cuisses postérieures longues, com- primées, arquées, ciliées. Latreille, dans ce Précis, faible prélude de travaux plus glorieux , n’avait ajouté à l’appui de ses coupes génériques ni la description, ni même lindication d'aucun insecte , à l’exemple de Fabricius, dans son Genera. 1804. Huit ans plus tard, dans son Æistoire naturelle des Crus- Lacés, des Arachnides et des insectes (*), il tenta avec plus de bon- heur de faire pour ces petits animaux ce qu’on avait si heureusemer: essayé pour les plantes, de les diviser en familles naturelles. Il ouvrit ainsi une voie nouvelle destinée à faire abandonner la marche sys- tématique et difficile de Fabricius. Dans cet ouvrage qui restera comme un des plus beaux titres de sa renommée, Latreille, revenu, à l'exemple d'Olivier, à la méthode tarsienne proposée par Gcoffroy , partagea les Coléoptères ayant cinq articles aux tarses de devant et quatre à ceux de derrière, en plusieurs fa: milles. Celle des Zénébrionites, distincte de celle des Piméliaires par la petitesse du menton, comprit entre autres genres ceux de Pedinus, Opatrum et Platynotus. Dans la première de ces coupes , il rassembla divers insectes dispersés ou ballottés jus- qu’alors par Fabricius , Panzer, Herbst, Olivier et les autres {1} Hist. nat, générale et particulière des Crustacés et des insectes, t. IX . (an xn), p. 281-288. DES DERNIERS MÉLASOMES. 7 écrivains , dans les genres T'enebrio, Blaps, Helops, Pimelia et Opatrum ; il en modifia de la sorte les caractères : Palpes maxillaires terminés par un article en forme de hache, et pouvant dépasser la tête par leur saillie. | Ganache carrée. Lèvre supérieure cachée ou ne paraissant que dans une petite échancrure du bord supérieur de la tête. Corps ovale. Corselet en carré transversal", aussi large ou plus large que les élytres, concave en devant. Elytres descendant peu sur leurs côtés, n’embrassant pas l’abdomen comme celles des Blaps, et s’arrondissant à leur extrémité. Dans le genre. Pedinus tel qu'il venait de le reconstituer, il donnait place au Tenebrio quisquilinus de Linné (P. glaber Larr.), insecte qui s’éloignait des autres par le défaut d’échancrure à l’é- pistome , et par d’autres caractères. Latreille, dans cet ouvrage, signalait les liens étroits qui unissent les Pédines aux Opatres, et se demandait s’il ne serait pas plus convenable de réunir en un seul genre, à l'exemple d’Iliger, les insectes compris dans ces deux coupes. Les Platynotes de Fabricius , ajoulait-il, ne sont pas suffisamment distincts des Pédines et des Opatres , et l’on pourrait en disperser les espèces dans les deux groupes. 1806. Le genre Platynotus disparut dans la méthode de M. Duméril (!) à qui l’on doit d’avoir donné un nom particulier à shacune des divisions tarsiennes des Coléoptères. 1807. Latreille sentit bientôt ce qu’il y avait de disparate dans l’union de son Pedinus glaber avec les autres espèces, et, dans son Genera (?), il établit, parmi les Pédines deux divisions : l’une, (") Zoologie analytique, p. 219. (2) Genera, tom. IT, p. 163-165. 8 DIVISION comprenant les espèces à épistome entier : Pautre, celles chez lesquelles cette partie offre une échancrure. Il multiplia et précisa davantage les caractères de celle coupe; indiqua les différents Blaps décrits par Fabricius qui devaient y être rap- portés ; réunit en une seule espèce les Blaps femoralis et der- mestloides de cet auteur, qu'Illiger (*) avait déjà reconnu n’offrir que des différences sexuelles. Il ne fit plus mention du genre Platynotus , et nos Parvilabres se trouvèrent ainsi réduits aux Pédines et aux Opatres , coupes comprises avec d’autres, dans sa famille des Ténébrionites. Il ne modifia en rien ces dispositions dans son ouvrage suivant (?). 1847. Mais dans la partie entomologique du Règne animal de Cu - vier,Latreille réunit sesfamilles des PiméLiaiREs et des TÉNÉBRIONITES en une seule, celle des MÉLasomes, qu’il partagea en trois divisions : la première, renfermant les Mélasomes à étuis soudés et à palpes maxillaires presque filiformes : la deuxième , comprenant ceux à étuis soudés et à palpes maxillaires terminés par un article sécu- riforme : la troisième , embrassant ceux dont les étuis peuvent s'ouvrir et recouvrent des ailes. Le genre Pedinus figura dans la deuxième famille ; celui d’Opatrum dans la troisième. Mais, ici, il sépara d’une manière plus complète les divisions établies précé- demment dans son genre Pédine , en rejetant le Tenebrio quis- quilinus de Linné ( P. glaber Larr.), après les Opatres, dans la troisième famille , où il devint le type d’une coupe nouvelle , admise depuis ce moment, sous le nom de Crypticus (*). La même année, dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire natu- (1) Magazin für Inscktenknande (1802), tom. I, p. 340. (2) Considérations générales sur l'ordre naturel des animaux. Paris, 1810, p. 205. A dater de cette époque, le genre Pedinus fut généralement admis. Quelques auteurs cependant hésitaient encore à s'éloigner de la marche de Fabricius, qui pendant si longtemps avait tenu le sceptre de l’Entomologie. () Le Règne animal, (1817) tom. III, p. 297 et 298. DES DERNIERS MÉLASOMES, 9 relle ("), il établit dans son genre Pedinus les trois divisions sui- vantes : 1° Bords latéraux du corselet presque droits postérieurement, sans rétrécissement brusque , formant , de chaque côté, avec le bord postérieur, un angle presque droit; (il y rapportait les Pedi- nus femoralis,les Blaps ruficornis, laticollis et pusillus de Herbst; exarala et tibidens de Schoenherr, et avec doute son Platynotus striatus; les Platynotus dentipes et dilatatus, et les Blaps tibialis et punctata de Fabricius). 2° Bords latéraux du corselet arqués, ayant un rétrécissement brusque très-marqué avant l'angle postérieur; (division dans la- quelle il rangeait les Platynotus excavatus et crenuius; Blaps striala, tristis, emarginata ; Opatrum gibbum de Fabricius, et le Tenebrio pilipes de Herbst). 3° Bords latéraux du prothorax arrondis postérieurement, sans saillie, en forme d’angle ou de dent (destinée à comprendre divers Pédinites d’Espagne et du Portugal). (Il ajoutait : le Platy- nolus variolosus de Fabricius est un Silpha; ses Platynotus læ- vigatus, undatus , serratus, morbillosus et rugosus, sont des Asida ; son Blups buprestoides un Hegeter; son Blaps glabra un Crypticus). 1818. Peu de temps après, Kirby, en décrivant dans les Transactions de la Société Linnéenne de Londres, une centurie d’insectes nouveaux, constitua le genre Eurynotus (?) caractérisé comme il suit : Labrum transversum, emarginatum. Labium fissaum, brevissimum, submembranaceum. Mandibulae validae, conniventes, apice bidentatae. Maxillae basi apertae. (*) Nouveau dict. d’hist. nat, appl. aux arts, t. XXV (1817), p. 109-112. (2) A century of insects, etc. in The Transact. of the Linnean Society, tom. 12, p. 418 et 419. 10 DIVISION Palpi articulo extimo majori securiformi. Mentum quadrangalum : lateribus rotundatis, subcarinatum. Antennae extorsum crassiores : articulo extimo orbiculato. Corpus oblongum, apterum. Tarsi anteriores quatuor dilatati, pulvillati. Le genre Eur) notus, ajontait l’auteur anglais, se distingue de celui de Pe- dinus Lark. dontilest très-voisin, par un labre plus large, plus apparent, et par un chaperon non fendu, quoique échancré. Les quatre tarses antérieurs des mâles, et non la première paire seulement, sont dilatés. Le thorax offre aussi, à la base, sa plus grande largeur, tandis que chez les Pédines, il est plus large dans le milieu. 1821-1823. Deux genres seulement, ceux de Platynolus et Eurynotus étaient venus se grouper autour de ceux de Pedinus et Opatrum, lorsque les catalogues de Dejean (") (1821) et de Dahl(?)(1825) répandirent, mais sans indication de caractères, les noms d’un certain nombre de coupes nouvelles démembrées des Pedinus ou s’y rattachant: Heliophilus, Dresean ; Pandarus (Mecerce) Dauz, (Dendarus Deseax. ); Phylax (MEGERLE) Daac , (Phylan Desan) ; Opatrinus, Desean; Blapstinus Desean; /socerus (MEGERLE). | 1825 Sans adopter ces coupes génériques , Le Pelletier de Saint -Fargeau et M. Audinet-Serville se bornèrent à reprodui- rent dans le genre Pedinus (*) les trois divisions établies précé- demment par Latreille dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle, en y ajoutant des descriptions d'espèces. 1825. Latreille, dans ses Familles naturelles du règne ani- mal (#), continua à partager ses Mélasomes en trois divisions, en prenant pour l’une des bases de ces coupes le caractère équivoque et variable de la présence des ailes. La partie de nos Parvilabres (") Dejean, Catal. (1821), p. 65-66. (?) Dahl, Coleoptera and Lepidoptera, (1823) p. 42. (*) Encyclopédie méthodique, tom. 10 (1825), art. Pedinus, p. 24-27. (*) Familles naturelles du règne animal (1825), p. 375. DES DERNIERS MÉLASOMES. 11 comprise dans sa famille des Blapsides fit partie de la division de ceux de ces insectes ayant le menton petit, et les deux ou quatre larses antérieurs dilatés dans les màles(").Celte division renfermait les genres, Eurynote, Pédine et celui de Platyscèle étranger à nos Parvilabres. Aux Pédines, ajoutait l’auteur, se rapportent les Pédines , les Héliophiles , les Dendares , les Phylans , et les Opatrines de M. le comte Dejean, ainsi que les Zsocéres. 1829. Dans la seconde édition du Règne animal de Cuvier (?}. Latreille tenta, mais d’une manière malheureuse , d’assigner des caractères aux coupes nouvelles se rattachant à son genre Pedinus , c’est-à-dire comprenant ses Blapsides à à corps ovale « et peu allongé, dont le repli latéral des élytres est étroit, et «s'étend peu en dessous; dont le corselet est toujours trans- « versal, presque carré ou trapézoïde, avec les bords latéraux « arqués. » .a Ici, le bord antérieur de la tête est toujours échancré. Les deux tarses antérieurs des $”7 sont seuls manifestement plus larges et plus dilatés que les suivants. b Ceux où les ont les quatre premiers articles des tarses anté- rieurs de la même largeur, avec le radical triangulaire, les trois suivants transversaux et presque égaux, toutes les jambes étroites et allongées, le corselet rétréci postérieurement et terminé par des angles aigus, forment le genre Opatrinus, DesEan. bb Ceux où les mêmes tarses et dans les mêmes individus ont le premier article et surtout le quatrième sensiblement plus étroits ou plus petits que les deux intermédiaires , dont le corselet se rétrécit près des angles postérieurs, composent quatre autres sous-genres, mais dont les caractères sont si faibles et si nuancés, que ces coupes peuvent être réunies en une seule, celle de Dendarus Mic. Des. (1) Quelques-uns de nos Parvilabres se trouvaient, par là, rejetés dans la division des BLarsines à menton petit, à tarses semblables ou presque sem- blables dans les deux sexes. C> LarreiLe, Règne animal de Cuvier (1829) (partie entomologique}, tom. 2,p. 19-21. 12 DIVISION a Quelques espèces ont ; ainsi que les Opatrines , les jambes antérieures ou du moins les deux premières peu dilatées à leur extrémité, et presque identiques dans les deux sexes; le corselet rétréci brusquement de chaque côté , près des angles postérieurs, qui forment une petite dent aiguë : ce sont les Derdares proprement dits. «x Dans les suivantes, les quatre jambes antérieures , ou du moins les deux premières , sont dilatées triangulairement à leur extrémité. Le dessous des intermédiaires et des deux dernières, celui même des cuisses postérieures, est soyeux dans plusieurs mâles. B Tantôt les côtés du corselet sont rétrécis brusquement près des angles pos. térieurs, ou sont presque arrondis, à dent saillante à cette extrémité. Le corps est ovale. Tels sont les Héliophiles Des. ] BB Tantôt le corselet se termine insensiblement de chaque côté par un angle. pointu. Le corps est proportionnellement plus court et plus large. y Des espèces à corselet grand , guère plus large que lung , fortemeut re- bordé latéralement, et dont le corps est peu bombé en dessus, composent. le genre Eurynotus KirBy. y D’autres dont le corps est sensiblement plus convexe ou plus bombé en. dessus, avec le corselet transversal très-faiblement rebordé, sont des Isoceres (1}. bbb Dans les 7 des derniers Pédines , les trois premiers articles des. tarses antérieurs, toujours très-dilatés , diminuent progressivement de largeur, et le quatrième est très-petit. Les cuisses des mêmes. individus sont concaves et soyeuses en dessous; le corps est ovale avec le corselet faiblement rebordé , s’élargissant de devant en ar- rière, ou faiblement rétréci en arrière, toujours terminé postérieu- rement et insensiblement par un angle pointu et prolongé. Telle sont les Pédines (Pedinus) proprement dits de M. le comte Dejean. aa Là, le bord antérieur de la tête est entier ou sans échancrure dans plusieurs. Les quatre tarses antérieurs des 1 sont également presque dilatés. La forme du corps et celle du corselet en particu- lier est encore semblable à celle des derniers Pédines. c Ceux où le bord antérieur de la tête offre encore une échan- crure profonde, forment le sous-genre Blapstinus, Des. ce Ceux où ilestentier ou sans échancrure, celui de Platyscelis, Larr. Quelqu’imparfaites que fussent ces divisions, dont le caractère (1) La première idée de ce genre, attribuée à Megerle dans tous les ou- vrages d’entomologie, appartient à Illiger (Mag. fur insecteuk. (1802), t. I, F P: ol1. DES DERNIERS MÉLASOMES. 13 principal était seulement propre à l’un des sexes, pendant assez longtemps les auteurs qui suivirent ne cherchèrent pas à les ap- puyer sur des bases plus solides , soit par respect pour l’illustre maître, soit pour éviter le travail d’une révision qui n’entrait pas dans leur plan. 1832. M. Brullé, dans la partie entomologique de l’Expédition Scientifique de Morée ("), suivit à peu près la marche de Latreil.e ; mais il réunit le genre Opatrum aux autres coupes établies aux dépens de celle de Pedinus , pour constituer sa famille des Pd- dinites, formant une sous-tribu des Hélasomes. Ces insectes, dit-il, s’éloignent des Blapsidaires ; ils n’ont plus en général l'abdomen enveloppé latéralement par les élytres ; celles-ci nese prolongent pas en pointe, les mâchoires sont découvertes à cause de la petitesse du menton, comme cela a lieu dans les TÉNÉBRIONIENS parmi lesquels on pour- rait les placer s’ils n'étaient privés d’ailes. Il créa le genre Opatroides(?) qu’il colloqua dans la sous-tribu des Ténébrioniens, en raison de l'existence de ses ailes, et il assi- gna au genre Phylax (°) indiqué dans les Catalogues, les caractères suivants : Mandibulae crassae, apice subbifidae. Labrum emarginatum, capitis excisi excavatione insertum. Palpi maxillares articulo secundo claviformi, ultino latissimo, subtrian- gulari, apice truncato. Mentum suborbiculare, emarginatum,maxillarum basin haud abscondens. Antennae articulis subcylindricis, articulo tertio praecedenti multo lon- giore, sequentibus sensim apice subdilatatis, ultimis tribus subrotun- datis, praecedentibus paulo latioribus, undecimo praecedenti magnitu- dine superante. Caput emarginatum. Thorax subquadratus. () Bauccé, expéd. scientifi. de Morée (animaux articulés)(1832), p.190” (2) Baurzé, loc. citat. p. 219. (3) Bauzzé, loc. citat. p. 209. 14 DIVISION Elytra coalita ad apicem inflata , alas haud obtegentia, ventrem latera- libus amplectantia. Pedes sat longi. Oss. Dans toutes les espèces de ce genre, la tête est à peu près aussi longue que large, profondémeut échancrée en avant ou bilobée, les côtés étant coupés obliquement et les angles arrondis : le labre est échancré aussi, un peu plus large que long, reçu dans l’échancrure de la tête, de manière à ne pas dépasser ou de très-peu les bords de celle-ci. Le corselet est presqne carré, à peu près aussi long que large, arrondi sur les côtés, échanrré en arrière. L’écusson est petit, transversal. Les élytres s’élargissent sut les côtés, ce qui leur donne quelques rapports avec les Blapsidaires, rapports confirmés d’ailleurs avec la ressemblance du menton et des palpes maxillaires. Le genre Opatroides eut pour base : Mandibulae crassae, breves, apice subbifidae. Labrum vix conspicunum,emarginatum,capitis exscisi excavatione insertum. Palpi maæillares articulo secundo subclavato, ultimo latissimo, subtrian- gulari, apice truncato. Mentum suborbiculare, vix emarginatum, maxillaram basin haud abscon- dens. Antennae articulis plerisque subcordiformibus, ad apicem increscentibus, articulo tertio praecedenti duplo longiore, ultimo praecedenti longiore, subtrochiformi. Caput emarginatum. Thorax transversus. Elytra haud coalita, ‘alas obtegentia, latitudine subaequalia, apice so- lummodo rotundata, ventrem haud lateribus amplectantia. Pédes breves. Oss. La tête est transversale, assez profondément échancrée en avant, ses côtés obliques. Les mâchoires ne sont pas eachées par le labre qui est fort petit. Le corselet est beaucoup plus large que long, à angles aigus. L’écusson est assez grand, triangulaire. Les élytres ont à peu près la même largeur depuis la base jusqu’à l'extrémité, et sont séparées; on trouve des ailes sous les élytres. Le ventre n’est pas embrassé latéralement par ces dernières, et en cela, ce genre se rapproche de ceux de la plupart des Pédinites, dans laquelle il ne peut entrer à cause de ce seul caractère des ailes sous les ély- tres, caractère qui peut-être devra être mis de côté, si l’on veut faire quelque chose de naturel. Dans les Phylax, les cuisses postérieures atteignent presque la base de l'abdomen; il s’en faut ici de presque toute leur longueur encore DES DERNIERS MÉLASOMES. 15 pour que cela ait lieu. Ce genre fait le passage, par les Opatrum, qui ont les ailes soudées et point d'ailes dessous, de la tribu des Mérasowes à celle des TÉNÉBRIONIENS. 1833. Le comte Dejean, dans l'édition restée incomplète de son Catalogue, remit en lumière le genre Platynotus de Fabricius, et à partir de celui-ei jusqu’à la fin des MéLasoues, indiqua les nom- breuses coupes suivantes : Platynotus, Fasric.; Eurynotus, Kirey ; Selenepistoma (Souer); Bla- codes (DesEan); Caedius (Dassean); socerus (MrcerLe); Coniontis, Escus- cHOLTZ; Pedinus, LATREILLE; Heliopathes (olim Heliophilus) Desean; Pan- darus (Mecerzr); Notocoraæ (Desran); Melanesthes (Desean); Opairinus (Desean); Coronus (DesEan) ; Philax (Desean), Blapstinus (DETEAN); Pa- chypterus (Sozrer); Hadrus (Desean); Epilasium (Desean); Opatrum, (Fa- BRICIUS) ; Sclerum (DEsEAN) ; Microzoum (DesEan); Leichenum (DEAN) ; Pilioloba (Soz1er); Crypticus, LATREILLE. De ces coupes, indiquées ainsi sans exposé des caractères sur lesquels elles sont fondées, quelques-unes comprennent des insectes étrangers à notre tribu des Panvicares ; la plupart auraient sans doute subi des modifications plus ou moins pro- fondes , si elles avaient été soumises à une étude sérieuse. Elles ne sont donc enregistrées ici que pour mémoire. 1834. Solier , dans son Æssai d’une division des Coléoptè- res Hétéromères (*), suivit à peu près, relativement à nos Par- VILABRES , la marche de Latreille, c’est-à-dire en comprit une partie dans sa famille des CoLLaPTÉRIDES, correspondant à peu près aux Piméliaires et aux Blapsides ou aux deux premières divi- sions de la famille des Mérasowes de Latreille, et rejeta les autres dans sa famille des CorysoPpTÉRIDES , renfermant la troisième di- vision des MéLasomes et divers autres insectes des familles sui- vantes , du célèbre entomologiste de Brives. La tribu des Pédinites de Solier, réduite à peu de chose près à ceux de nos PARvILABRES compris par Latreille dans ses Blapsi- (*) Annales de la Soc, entom. de Fr. t. III (1834), p. 479 et suiv. 10 DIVISION des ('), fut caractérisée ainsi par le savant naturaliste de Marseille : Menton ne couvrant pas la base des mâchoires et laissant toujours un in- tervalle notable entre ses côtés et ceux de l’échancrure progéniale ; oblong où pas sensiblement transverse, en ovale tronqué aux deux extrémités, ou élargi antérieurément et trilobé (?). Tête généralement courte, transverse ou orbiculaire ; elle est, dans le plus grand nombre, notablement dilatée sur les côtés antérieurement , et recouvre la majeure partie des mandibules. Labre petit et situé dans une échancrure de l’épistome. 1835. M. Edward Newman, dans son Essai de division des in- sectes de la Grande-Bretagne (°), en familles naturelles basées sur les caractères fournis par les larves, comprit tous les MéLAsomEs de Latreille dans son ordre naturel des Bzarsires. | 1835. Faldermann, sans donner les caractères du genre Me- lanesthes indiqué dans le Catalogue Dejean, et sans doute pour laisser à son auteur le soin de l’établir lui-même, fit connaître (*) deux espèces se raltachant à cette coupe, et décrivit l’une d’elles avec assez de détails pour suppléer à l'absence des caractères gé- nériques. 1836. L'année suivante , il créa sous le nom de Penthicus (°) une coupe déjà établie sous celui d’Opatroides par M. Brullé ;, et 1] lui donna les bases suivantes : Labrum nonnihil exertum, latitudine paulo brevius, lateribus rotundatum, postice parum angustatum, antice late et sat profunde emarginatum; rufo-ciliatum : lobis latis, obtuse rotundatis, inferne subangulatis, (1) Quelques Opatrum devaient y trouver place. (2) Eu d’autres termes, le menton paraît ovale, tronqué aux deux bouts, comme dans les Collaptérides précédents ; mais il est unidenté de chaque côté, près de l'extrémité, (Note de Solier.) () Attempted division of British Insects into Natural Orders (the Ento- mological Magazin, vol. 2 (1835), p. 379-431). (+) Faznenmanw,Lettre (à M. le comte Fischer deWaldheim) sur deux nou veaux Melasomes ( Bullet. de la Soc. imp. des Natur. de Moscou, t. VIII (1835), p. 165-190). () Fazpermanx, Beschreibung zur Kaeferkunde der Russischen Reichs (Bullet, de la Soc. imp. des Natur. de Moscou, t. IX (1836), p. 384-385.) DES DERNIERS MÉLASOMES. 17 Labium latiuscum, in medio parum emarginatum, apice utrinque ampliato- rotundatum, subciliatum. Mandibulae validae, basi triangulares, arcuatae, apice emarginatae, lobis rotundatis, intus profunde excavatae, glabrae. Maxillae corneae, apice profunde bipartitae, acutissime, acute denticu- latae, ciliis rufis longis dense obs'iae. | Palpi inaequaies : maxillares multo longiores, quadri-articulati ; articulo basali brevissimo, subrotundato; secundo longissimo, cylindrico, api- cem versus sensim incrassato ; tertio praecedente latiore, sed triplo bre- viore, incurvato, apice obtuse rotundato; ultimo latissimo, subtrian- gulare, apice truncato : labiales crassiusculi, praecedentibus triplo fere brevieres ; articulo apicali ovato, acuminato. Antennae ante oculos sub lobo capitis insertae, 11-articulatae ; primus arti- _culus basalis incrassatus, paulo elongatus , cylindricus, apicem versus vix dilatatus; secundus brevissimus ; tertius longissimus, linearis, cyliu: dricus, apice vix incrassatus ; 4-7 cylindrici, sub-obconici, tenues, ex- torsum sensim ac subtiliter latiores, nec non breviores; 8-11 multo latiores, subtransversim rotundati, compressi ; ultimus brevis, latus co- nicus, acutus. Clypeus latus profunde emarginatus, lobis ampliato-rotundatis, reflexis. Ce genre, selon l’auteur, devait être placé près de celui de 7e- nebrio, dont il s’éloignait par la structure différente de ses antennes el de ses palpes. 1837. Le comte Dejean, dans la dernière édition de son Cata- logue, destinée à remplacer celle de 1833, en grande partie anéan- lie par un incendie avant son impression complèle, n’apporta relativement aux coupes génériques devant trouver place dans notre cadre, aucune modification à cette édition détruite qu’il donnait revue , corrigée et augmentée. 1840. M. le comte de Castelnau, dans son Histoire Naturelle des Insectes ("), plaça parmi les Asiires , le genre Platynotus reslitué à la science dans le catalogue Dejean ; à l'exemple de Latreille, 1! relégua le genre Opatrum dans sa tribu des Ténéprioni- 0 (1) Hist. nat, des insectes (1840), tom. IT, p. 208 et suiv. Paroilabres. 18 DIVISION nNaiREs dislinete de celle des PImËLIAIRES el des BLAPSIDATRES par la présence d'ailes sous les élytres ; il colloqua également dans ses TÉNÉBRIONAIRES le genre Penthicus qui lui était inconnu, et carac- térisa de la manière suivante la famille des PÉDINITES : Menton grand, cordiforme, occupant transversalement la majeure partie du dessous de la tête. Corselet à rebords latéraux, nuls ou très-petits. Turses très-dilatés dans les mâles. Cette famille comprit les genres Petrobius, Dendarus, Pedinus et Platys- celis, parmi lesquels le premier et le dernier sont étrangers à nos Parvi-- LABRES. 11 subdivisa les deux autres de la manière suivante : G. Dendarus, Larr. Insectes ayant de grands rapports avec les Pedinus. Chaperon échancré. Corps beaucoup plus allongé. Tête bien dégagée du corselet, celui-ci rétréci en arrière. Antennes grossissant insensiblement jusqu’à l’extrémité. Cuisses beaucoup moins renflées ; tarses antérieurs des 7 à premier et quatrième articles plus grèles que les intermédiaires. Première division (Dendarus proprement dits — Dendarus et Philax des catalogues). Premier et quatrième articles des tarses antérieurs des 7, plus étroits que les deux intermédiaires. — Jambes allongées, assez étroites. — Corselet rétréci subitement aux bords postérieurs. Deuxième division (Heliophilus , Larr). Premier et quatrième article des tarses antérieurs des ÿ1, plus étroits que les intermédiaires. Jambes antérieures plus on moins dilatées à leur extré- mité. Corselet arrondi aux extrémités, mais non étranglé subitement aux angles postérieurs. Troisième division ( Opatrinus ). Tarses antérieurs des 7, à quatre premiers articles à peu près de méme largeur. &G. Pedinus., Larn. Antennes filiformes, de onze articles: le troisième plus long que les deux autres , les suivants coniques , les derniers un peu grenus, le qua- trième ovalaire. Labre court, transversal, plus où moins échancré, reçu “dans une échancrure du chaperon. Palpes à dernier article sécuriforme. DES DERNIERS MÉLASOMES. 19 Menton plus ou moins orbiculaire. Lèvre petite, échancrée. Corps court, ovalaire, convexe. Tête arrondie. Corselet large, échancré en avant, Écusson petit. Élytres plus ou moins convexes. Pattes fortes. Cuisses renflées, surtout les postérieures qni sont grandes. Jambes élargies. Turses antérieurs du $', dilatés dans leur trois premiers articles. Première division (Eurynotus, KirBy). Antennes allant sensiblement en grossissant vers l'extrémité. Corps court, très-convexe. Corselet grand, très-fortement rebordé latéralement. Deuxième division. (Blenosia). Antennes allant sensiblement en grossissant vers l'extrémité. Corps court, très-convexe. Corselet grand, non rebordé latéralement. Troisième division. (Zadenos). Antennes grêles, allongées, à quatre derniers articles globuleux et allant en grossissant. Corps allongé, naviculaire. Corselet convexe, hexagone, ayant un très-large rebord relevé. Elytres ovalaires, prolongées en arrière. | Quatrième division. (Isocerus). Antennes assez grêles, allant en grossissant, à quatre derniers articles grenus. Corselet court, convexe , très-large , finement rebordé sur les côtés. Elytres ovalaires, souvent prolongées en arrière. Pattes grêles. Cinquième division. (Pedinus proprement dits). Antennes grêles, n’allant pas sensiblement en grossissant, Corselel très- grand , à peine rebordé, ordinairement plus large en arrière qu’en avaut. Elytres convexes, Pattes fortes. Cuisses postérieures des 47, concaves et soyeuses en dessous. 1840. M. Hope, dans le troisième volume de son Manuel des Coléoptéristes (*) ouvrage dans lequel l’auteur continue à passer en revue les genres de Fabricius , fait remarquer , à propos de celui d'Opatrum, que les espèces décrites sous ce nom générique par le naturaliste de Kiel, se rattachent, à peu d’exceptions près, à deux familles ayant entre elles beaucoup d’analogie : celle des Asinines et celle des Oparrines. Puis il donne le tableau des genres devant, selon son opinion, faire partie de chacune de ces deux familles. A (?) The Coleopterists Manual, part the third (1840), in-8°, p.410 et sui- vantes. 10 DIVISION celle des Æsidides, il rattache, aux divers autres genres dont il Ia compose,ceux de Platynotus Fasr. (exemple : Pl.excavatus Fabr.); Eurynotus Kirsy , (E. muricatus Kirsy) ; Selenepistomus Wen. (Platynotus dilatatus, Fabr).Le tableau de sa famille des Opatrides comprend les genres suivants : 1° Opatrum, Fasr. (O. sabulosum, Fab.); 2° Scleron, Hore (Sclerum, Deseax) (Opatrum orientale, Fabr.); 3° Trichoton, Hope (T. cayennense, Hope) ; 4° Isopteron, Hope (I. australe, Hope); 5° Microzoum (DesEan) (Opat. tibiale. Far.) ; 6° Leichenum (DesEan) (Opatr. pictum, Faur.); 7° Psilioloba, Sozier (Ps. salax, Lacor paire) ; 8° Crypticus, LATREILLE (C. glaber, Faër.). M. Hope change en Scleron le nom de Sclerum indiqué par Dejean, afin, dit-il, d'en rendre la terminaison plus correcte, puis il caractérise de la manière suivante , soit ce genre , soit les deux autres auxquels il a ajouté son nom. G. Seleron. Corpus elongatum. Elytris thorace duplo longioribus et latitudine ae- qualibus. Caput rugosum, clypeo fisso. Antennis ultimis articulis sensim incrassatis, Thorax rugosus. Tibiae anticae dilatato-trigonae. G. Trichoton. Corpus nitiduliforme, ovatum, convexum, postice subacuminatum, supra et infra pilosum. Antennae moniliformes, quatuor ultinis articulis extorsum crassioribus subaequalibus. Femora parum incrassata, tibiis quatuor anticis arcuatis, postice dilatatis (c’est-à-dire un peu dilatées et courbées en des- sous à l’extrémité) : this posticis rectis; in reliquis Opatro convenit. Cette coupe répond, ainsi que l’avait fort bien remarqué Erich- son (!), àcelle que Dejean avait indiquée sous le nom plus euphoni- que d’Epilasium ; Vauteur lui rapporte une espèce désignée par fui sous le nom de cajennense , mais non décrite. Elle est vraisem- blablement identique avec l’£Epilasium rotundatum du Catalogue Dejean. (*) Erichson, Archiv fur Naturg.t. 8, 2° partie (1842), p. 257 et Bericht, p. 49. DES DERNIERS MÉLASOMES. ar &. Isopteron. Corpus elongatum, Elytris thorace triplo longioribus. Caput antice fos- sula transversa sulcatum postice rotundatum, Clypeo emarginata. Thorax fere semi-circularis angulis posticis externe fortiter incisis. Scutellum ma- gnum. Elytra antice et postice fere aequalia. Corpus infra scabrum, punc- tatum. Femora antica fortiter sulcata, quatuor posticis fere integris at ex- terno sinuatis. T'ibiae anteriores dentatae, reliquis inarmatis et elongatis. Le type de ce genre est une espèce de la Nouvelle-Hollande, que l'auteur ne décrit pas. | 1842. Erichson, dans son travail sur la Faune des insectes de la terre de Van-Diémen, introduisit dans la famille des Mélasomes deux genres nouveaux , celui de Saragus fondé sur la Si/pha lae- vicollis de Fabricius, et celui de Cestrinus. Malgré l'autorité du savant entomologiste prussien, la première de ces coupes, d’après la figure du dessus du corps et celle du menton, est visiblement étrangère à la famille des Pédinites à laquelle il la rapporte, et doit rester en dehors des limites de nos Parviragres ("); la se- conde, ou celle de Cestrinus indiquée comme devant faire partie des Opatrides, a été caractérisée de la sorte (?) : Antennae distincte 1{-articulatae , articulo tertio elongato, 4-10 sensim paulo brevioribus, 7-8 subobconicis, 9-10 subylobosis, ultimo paulo majore, subovato, Clypeus apice leviter emarginatus. Labrum transversum, integrum. Mandibulae breves, validae, intorsum carnosae, apice obtusè bidentatae, () M. le marquis de BRèME (dans son Essai monographique et iconogra- phique de la tribu des Cossyplides, Paris, 1846), a compris la Silpha Llaevi- collis, Faër., dans son genre Helaeus, sous-genre Cilibe. Ericusox a proba- blement reconnu Ini-même un peu plus tard avoir fait erreur, en plaçant cet iusecte parmi les Pédiniles, car dans son Bericht pour l’année 1849, il ne fait plus mention de son genre Saragus. (?) Beïtrag zur Insecten-Fauna von Vandiemensland, in Fricnsor’s Ar- chiv fur Naturgesch., 8° année, 1re partie, p. 171 et 172, 22 DIVISION ._ Mavillae malis’coriaceis, exteriore subovata, interiore trapezoidea, intor- sum barbatis, hac spinosula. Palpi maxillares articulo’parvo, 2° elongato, 3° brevi, obconico, 4° secu- riformi. Labium mento subquadrato, ligula coriacea, obcordata. Palpi labiales articulis sensim majoribus, ultimo ovato. Oculitransversi, medio jam augustati, jam interrupti. Prosternum postice haud prominens. Mesosternum antice prominulum, longitudinaliter impressum. Scutellum distinctum, triangulare. Tibiae anticae teretes. Tarsi omnes simplices, infra pubescentes. Corpus apterum, habitu Opatrum simulans. | Les insectes de cette coupe, ajoutait l’auteur, s’éloignent des Opatres sous plusieurs rapports. Ils n’ont pas d'ailes. Les antennes sont plus grèles, et m'ont pas l’avant-dernier article transverse. L'épistome n’est pas entaillé en forme de triangle. Le lobe interne des mächoires manque de crochet. Les tibias antérieurs, au lieu d’être élargis, sont simples comme lés postérieurs. 1845. Le même auteur dans son travail sur la faune des insectes d’Angola ("), introduisit parmi les Mélasomes deux gen- res nouveaux : celui de S/izopus et celui d'Ammidium. Le premier, placé par Erichson parmi les Blapsides, doit prendre. place parmi nos Parvilabres, il a pour principaux caractères : Antennae breviusculae, sabcompressae, apicem versus leviter incrassatae. Clypeus profunde incisus. Labrum cordatum. Mentum apice leviter rotundatum. Pedes validi, tibiis anterioribus medio, posticis apicem versus dente ar- matis. F Ce genre, ajoutait Erichson, a de l’analogie avec celui de Blenosia La- PORTE ; mais il offre avec celui-ci plusieurs différences. Les antennes, à peine plus longues que la tête, ont le 3e article presque aussi grand que les deux suivants réunis ; les 4e à 7° aussi larges que longs; les 8° à 10° pas plus courts, mais de moitié plus larges; le 41°, au contraire, un peu plus court, (:) Beitrag zur Insecten Fauna von Angola, in Ertcusow’s, Archiv für Naturgeschichte, 9° année, {re partie, p. 245 et 251. DES DERNIERS MÉLASOMFS. 23 tronqué au sommet. Les yeux transverses, rétrécis par le bord de la tête. Le menton ua peu plus long que large, rétréct à la base, faiblement arrondi au sommet. Les pieds forts; les cuisses simples; les tibias peu arqués, un peu comprimés: les tarses courts, simples, hérissés en dessous de poils épais. Le genre Amimidium , appartenant aux OPATRIDES, a pour dia- gnoslique : Antennae 11 -articulatae, articulis ultimis 5 crassioribus. Clypeus apice leviter emarginatus, Palpi maæillares elongati, articulo ultimo securiformi, labiales filiformes. Scutellum distinctum, triangulare. Tibiae anticae dilatatae, crenulatae, bidentatae, posteriores muricatae. Ce genre se rapproche de celui d'Opatrum, dont il diffère par le faciès, et surtout par la configuration et par l’armure de ses tibias. Le corps est très-court, ovoïide, proportionnellement très-convexe, se rapprochant de la forme semi-globuleuse, Les antennes un peu plus longues que la tête, grèles, à 3° article passablement long, les 4° à 6° graduellement un peu plus courts, les cinq derniers plus larges que les autres. Les yeux situés sur les côtés de la tête, transverses, un peu rétrécis dans leur milieu. Les côtés de la tête (les joues) un peu élargis au devant des yeux. Le prothorax étroitement appliqué, à sa partie postérieure, contre la base des élytres. Les ailes pa- raissent marquer. 1845. M. Waterhouse, en décrivant les Coléoptères recueillis dans les îles Galapagos, par M. Ch. Darwin ("), établit le genre Pedonæces, qu’il plaçait dans la famille des Péninires, en donnant à celle-ci plus d’étendue que nous lui en assignons. Voici le diagnostique de cette coupe : Epistome distinctement échancré. Labre étroit, transverse. Mandibules courtes, obtuses , bidentées à l'extrémité, cachées par l’épis- tome, quand la tête est examinée en dessus. Menton étroit, ovale, concave extérieurement. Palpes maxillaires médiocres, à dernier article sécuriforme. (*) Descript. of Coleopterous Insects collect. by Ch. Darwin, in the Ga- lapagos Islands in the Annals and Magaz. of nat. Hist., t. 16 (1845), p. 32-36. > 4 DIVISION Palpes labiaux courts, à dernier article enflé. Fête beaucoup plus étroite que le prothorax, plus large que longue dans sa partie visible, formant au devant des yeux un demi-cercle échancré au milieu de son bord antérieur, sans entaille à la partie postérieure ou latérale de cette sorte de chaperon; offrant très-développé le bord latéral (les joues) servant à protéger la base des antennes, ce bord prolongé en arrière, de manière à diviser les yeux en deux parties : ba supérieure un peu plus large , ronde ou presque ronde: Finférieure presque égale à la supérieure, également presque ronde. Antennes médiocres, prolongées jusqu’à la base du prothorax; composées d’articles brièvement obconiques : le deuxième court : le troisième presque aussi long que les deux suivants réunis; les trois derniers épais an mois aussi larges que longs: le dernier arrondi, aussi large que l’avant-dernier. Prothorax presque carré, mais un peu plus large que long ; échancré en devant, avec les angles antérieurs avancés et presque aigus; indistinc- tement arqué sur les côtés; un peu plus large en arrière qu’en avant; distinctement bissinué à la base , avec les angles postérieurs presque droits ou un peu aigus; médiocrement convexe en dessus; rayé près: des bords latéraux et postérieur, d’une ligne distincte parallèle à ces bords. Ecusson distinct, triangulaire. Elytres soudées, oblongues, convexes, arrondies à l’extrémité; à angles huméraux presque droits, mais un peu obtus ; offrant à leur partie an- térieure nne dépression triangulaire sur laquelle s'appliquent les angles postérieurs du prothorax. Prosternum un peu resserré, terminé en pointe faiblement prolongée après les hanches des pieds antérieurs. Abdomen offrant l’avant-dernier segment très-court d’avant en arrière, le dernier semi-circulaire et déprimé où concave sur son milieu. Pattes médiocres. Jambes étroites, un peu comprimées, mais peu dilatées vers l’extrémité. Tarses antérieurs et intermédiaires dilatés chez le 1, ceux de la paire antérieure surtout; les deuxième et troisième articles de ceux-ci égalant à peu près en largeur la longueur des quatre pre- miers articles pris ensemble : les premier et quatrième articles étroits: les deuxième et troisième presque égaux : les trois premiers articles revêtus en dessous d'une sorte de duvet; tarses intermédiaires moins, distinctement dilatés : le dernier article de chaque tarse presque égal en longueur aux quatre premiers articles réunis. DES DERNIERS MÉLASOMES. 25 Dans l'attente de la dernière livraison des Collaptérides de So- LIER, personne n'avait, depuis Latreille, essayé de donner une classification nouvelle des Pénmires. M. Waterhouse proposa la division suivante, d’après les insectes de sa collection. Genres. I Aptères. Elytres soudées à la suture A Yeux divisés par le bord de la tête. & Tibias antérieurs distinctement dilatés à l’extrémité. B Antennes courtes, presque moniliformes Heliophilus. BB Antennes à articulations obconiques pour la plupart. y Tibias intermédiaires dilatés à l’extrémité. Pedinus. y1 Tibias intermédiaires non dilatés à l'extrémité. Îsocerus 22 Tibias antérieurs non dilatés à l'extrémité. Pedonæces. AA Yeux entiers ou non divisés par le bord latéral de la tête. 3 Chaperon tronqué ou légèrement arrondi en devant. Platyscelis. d0 Chaperon échancré en devant. | « Antennes sensiblement plus grosses vers l'extrémité. Eurynotus. Antennes à derniers articles oblongs, pas plus larges que les autres. Dendarus. 11 Ailés. Ailes libres. { Yeux coupés par le bord latéral de la tête. Blapstinus. tt Yeux non coupés par le bord latéral de la tête. Opatrinus. Les caractères sur lesquels reposent cette classification , sont évidemment préférables à ceux qu’avaient employés Latreille et tous ceux qui ont marché sur ses traces, puisqu'ils s'appliquent aux deux sexes , au lieu de reposer sur les variations de structure des tarses du mâle. C’était donc déjà un progrès réel. M. Waterhouse ajoutait en note : Le menton de l’Eurynotus est distinctement trilobe; 1l offre une partie centrale et principale et deux ailes latérales: ces ailes (ou lobes latéraux) divergent à partir de la base et se terminent en pointe aigüe à l'extrémité; elles sont séparées du lobe médiaire par une profonde rainure latérale, Chez les grandes espèces de l’Inde que Px3EAN nomme Platynotus, on observe la même structure du menton; mais les parties latérales n’existent pas dans l'Heliophilus, où du moins elles sont extrême- 26 DIVISION ment petites et rentrées en dedans, comme je l’ai remarqué dans le menton du Blaps. Le genre Dendarus paraît ressembler a l’Heliophilus sous ce rap- port. Les Platynotus de Dereax doivent sans aucun doute être rangés près des Eurynotus. Dans les deux espèces de Platynotus que j'ai sous les yeux et dont l’une paraît être le PL. gigas, je trouve l’écusson à peine visible, tandis qu'il est très-distinct dans l’Eurynotus. Ces caractères différents combinés avec ceux du prothorax sinué chez les Platynotus et plus large en arrière chez l’'Eurynotus serviront à faire reconnaitre les deux genres. Je puis ajouter que le lobe médiaire du menton est distinctement échancré dans les Platynotus et tronqué dans l'Eurynotus. La structure des tarses et des antennes est également différente. 1845. M. Louis Redtenbacher en distribuant les genres de la Faune des insectes d'Allemagne d’après une méthode analyti- que (!), répartit les coupes rentrant dans notre cadre, dans ses fa- milles des Oparres et des BLaps. La première eut pour caractères : Tarses simples : les postérieurs de quatre articles: les autres de cinq; terminés par des ongles simples. Antennes soit grossissant graduellement, soit plus épaisses dans le milieu, soit avec les deux derniers articles plus grands; insérées sous le re- bord de la tête. Bouche couverte en totalité ou en grande partie par le bord avancé de l'épistome. Elle comprit les genres Bolitophagus , Microzoum , Opatrum. La seconde eut pour diagnostique : Tarses simples; les postérieurs de quatre articles: les autres de cinq; terminés par des ongles simples. Ailes nulles. Elytres en grande partie soudées à la suture. Elle fut composée des genres Blaps, Laena, Platyscelis, Pe- dinus, Heliopathes. 1845. M. Emile Blanchard, dans son Histoire des insectes (*), (1) Die Gattungen der Deutschen Kaefer-Fauna nach der analytischen Methode bearbeitet. Wien, 1849, in-8. (2) Histoire des insectes, etc. Paris 1845 , 2 vol. in-18. DES DERNIERS MÉLASOMES. 27 partagea sa tribu des PImÉLiENs en trois familles, celles des Pimt- LIDES, BLAPSIDES, et TÉNÉBRIONIDES : chacune d’elles fut subdivisée en groupes. Nos ParviLaBres se rattachent en partie à celui des Pedinites , le dernier de la famille des BLarsines, et à celui des Opatrites, le premier de la famille des TÉNÉBRIONIDES. Les Pédinites eurent pour caractères : Menton petit, laissant la base des mâchoires à découvert. Bord anté- rieur de la tête échancré. Ils comprirent les genres suivants dont quelques-uns sont étrangers au cadre de notre travail. l. Antennes presque filiformes. Jambes antérieures élargies et comprimées. Corps convexe. Isocère. LATR. 2. Antennes ayant leurs trois derniers articles un peu plus longs et plus arrondis que les précé- dents. Pattes simples. Corselet très-large. Eurynote. KirBx. 3. Antennes un peu épaisses vers le bout, à derniers articles très-courts. Pattes simples. Corps épais. Corselet très-large , rebordé. Platynote. Fasr. 4. Antennes grèles, à derniers articles globuleux, Jambes antérieures prolongées en dent obtuse extérieurement. Corps ovale, convexe. Platyscélis. LATR. 5. Antennes très-grèles, épaisses vers l'extrémité , avec les derniers articles globuleux. Jambes antérieures élargies, prolongées en dent exté- rieurement. Oncote *. Des. 6. Antennes courtes , avec les cinq derniers articles larges et comprimés. Jambes très-élargies et crénelées. Blacodes *. Des. 7. Antennes ayant les cinq derniers articles larges et comprimés. Jambes peu élargies, non crénelées. Corps ovale. Cædius *. Des. 8. Antennes grêles, presque filiformes, Jambes peu élargies. Cuisses renflées. Corselet plan, plus large que les élytres. Pédine. Larn. 9. Antennes très-moniliformes. Jambes antérieures très-élargies à l’extrémité, Corsclet large. Héliophile. Larr. 28 DIVISION 10. Antennes très-moniliformes , nullement épaisses vers le bout. Jambes antérieures à peine élargies, un peu courbées. Corps oblong. Dendare. Larr. 11. Antennes à derniers articles globuleux. Jambes un peu élargies. Corps plan , parallèle. Phylax. Des. 12. Antennes très-grenues, avec le dernier article le plus gros de tous. Jambes grèles. Corselet échancré en avant, à bords un peu relevés. E ulabis.Escuascu. 43. Antennes épaissies graduellement vers le bont, avec les derniers articles globuleux. Corselet presque carré. Tarses antérieurs des mâles di- latés. Blapstine. LaTR. 14. Antennes très-moniliformes, à peine épaissies vers le bout. Jambes antérieures grèles, munies d’une dent extérieurement avant leur extré- mité. Corps long, épais. Pachyptère*.Sox.. Les Opatriles caractérisés par des Antennes à peine élargies vers l’extrémité , furent répartis dans les genres suivant(s : Genres. 1. Antennes un peu épaissies graduellement vers l'extrémité. Jambes simples. Corps plan. Cor- selet large, un peu rebordé. Opatrinus.LaTr. 2. Antennes grèles, à articles un peu coniques. Corps un peu convexe. Crypticus. LaTR. 3. Antennes un peu épaisses graduellement vers l’ex- trémité. Corps large, ovalaire. Jambes anté- rieures élargies à l'extrémité. Epilasium*. Des. 4 Antennes courtes, à articles très-grenus. Corps plan. Jambes antérieures grèles. (Sclerum Des.) Opatre. Fazr. 5. Antennes terminées en massue, les trois derniers articles étant larges et épais. Jambes antérieures fortement dentées. Leichenum *. Der. 6. Antennes fortement épaissies à partir du sixième article. Jambes antérieures extrêmement larges, ayant une grande dent au côté externe. Microzoum*. Des. 1846. M. V, de Motschoulsky comprit nos Parvilabres dans LES DERNIERS MÉLASOMES. 25 sa famille des Mecasomara () paraissant avoir le mème développe- ment que celle des Mécasomes, dans le Catalogue Dejean. 14849 Dans sa Faune d’Autriche (?},M. L. Redtenbacher réunit les Heliopathes à son groupe des Opatres. 1849. M. Gaubil suivit cet exemple dans son Catalogue (?), et donna le nom de Dendarus aux Heliopathes de Dejean , en con- servant celui de Pandarus aux insectes ainsi désignés par Megerle. 1851. Enfin M. John Leconte, en publiant la description des nouvelles espèces de Coléoptères de la Californie, a établi deux nouvelles coupes, qu’il rapporte aux Opatrides. Pour faciliter Par- rangement des genres qu'il introduit dans cette famille, l’auteur ajoute aux caractères connus de celle-ci, le diagnostique suivant(”): Clypeus productus, antice vel emarginatus, vel rotundatus. T'ibiae anti- cae compressæ. Mentum parvum. Coxae posticae approximatæ, haud pro- minulæ. Parapleurae appendiculatæ. Abdomen articulis haud emarginatis. Tarsi subtus pubescentes. Voici maintenant ces deux genres avec leurs caractères : Notibius. Oculi divisi. Clypeus antice acute emarginatus. Palpi dilatati. Antennae moniliformes, extus crassiores , articulo tertio longiore. Mentum latitudine longius , apice emarginatum , planura. Tibiae anticæ valde dilatatæ. Mares tibiis anticis supra medium intus angulatis, gaudent: tarsis vix dilatatis. (1) Die coleopterologischen Verhaeltnisse. Moscou, 1846 in-8. p. 113. (2) Fauna austriaca (die Kaefer). Wien, 1849 in-8, (3) Catalogue synonymique des Coléopt. d'Europe et d’Algérie — Paris, Maison , 1849 in-8. (4) Descriptions of New Species of Corsorrena , from California. In Annals of the Lyceum of natural History of New-York t, 5. septembre 1851, no 4 p. 144-147. 30 DIVISION Conibus. Oculi divisi. Clypeus apice emarginatus. Palpi dilatati. Antennae crassæ, articulo tertio vix longiore. Mentum minutum quadratum , apice vix latius. Tibiae anticaëe modicé dilatatæ. Wares tarsis anterioribus paulo dilatatis. Telle est l’histoire de l’établissement successif des coupes gé- nériques dans lesquelles se trouvent aujourd’hui répartis les in- sectes objets de ce travail, et celle des variations qu'a subies leur distribution dans les divers ouvrages de classification. Lorsqu'on étudie les derniers MéLasomes, en donnant à ce groupe à peu près l’étendue qu’il a dans la dernière édition du catalogue de feu le comte Dejean, on ne tarde pas à reconnaître combien est équivoque ou peu naturel le caractère tiré de l’ab- sence ou de la présence des ailes; car souvent chez des individus de la même espèce, chez divers Oparrides par exemple, ces organes sont tantôt très-développés , tantôt réduits à un état assez rudimentaire pour être complètement inutiles pour le vol. Prendre ce caractère pour base de la division de ces Hétéromères, c’est éloigner les uns des autres des Coléoptères rapprochés par les mœurs, les habitudes et par leurs formes générales ; c’est méconnaître la marche ordinaire de la nature , qui, après s’être avancée plus ou moins loin , semble revenir en arrière pour con- tinuer , par une voie latérale , ses essais progressifs. Les insectes dont il va être ici question se lient d’une manière évidente aux CoLLarTÉrines déjà décrits par Sozier ; ils pour- raient constituer trois ou quatre tribus rentrant dans cette famille, ou dans celle nn peu plus étendue des Mécasomes de Dejean ; soit qu’on les rapporte à l’une ou à Pautre de ces divisions, soit qu’on veuille les comprendre dans la famille plus considérable des T£- NÉBRIONITES d’Erichson , la forme de leur tête, leurs joues débor- dant sur les côtés les organes de la vision , leur épistome échan- DES DERNIERS MÉLASOMES. 31 cré dans le milieu de son bord antérieur et couvrant la base des mandibules, et divers autres caractères, leur donnent un air de famille difficile à méconnaitre. Nous en composerons donc sous le nom de Parvicasres () une famille ou une coupe particulière, intermédiaire entre les Blapsites de Solier et les vrais Ténébrionites de Latreille; les caractères suivants feront connaître les limites et l'étendue de ce groupe. FAMILLE DES PARVILABRES (). Caractères. Menton pelit ou médiocre, laissant complètement à découvert la base des màchoires ; à peine aussi large ou à peine plus large à sa base que la sinuosité dans laquelle apparaît la base d’une mâchoire (*). Z'éte plus large que longue; offrant, vers un (1) En raison de la petitesse du labre,soit réelle soit apparente de l’épistome, (2) Nous donnerons dans cet Essai, aux mots de famille et de Tribu l'idée qu'ils ont dans le travail de Solier, pour le faire concorder avec son plan. (3) Le menton est formé chez les PÉninitEs et chez les premiers insectes de la tribu suivante, de trois parties longitudinales : la médiaire plus saillante et plus visible, au moins aussi longue que large, rétrécie en devant, soit depuis la base, soit seulement depuis la moitié, souvent entaillée à son bord antérieur, séparée par une rainure ou par un sillon, de chacune des ailes ou parties latérales ; celles-ci élargies d’arrière en avant, fortement entaillées chacune à leur bord antérieur, avec les angles antéro-externes en forme de dent; ces parties moins apparentes, souvent plus ou moins rétrécies ou comme repliées sous la médiaire. Chez les insectes des tribus suivantes , ces parties latérales apparaïssent encore chez une partie des Eurynotaires et deviennent cachées, ou peu distinctes chez les autres, et la partie médiaire affecte ordinairement la forme d’un ovale tronqué. Chez les Opatrides, la figure du menton varie selon les genres. 32 DIVISION point un peu variable des joues , souvent vers la partie antéro- externe de celles-ci.sa plus grande largeur; notablement rétrécie en devant, au moins à partir du point d’union des joues avec lépis- tome ; souvent presque en forme d'hexagone transverse ; plus ou moins enfoncée dans le prothorax. Epistome en général fortement échancré ou entaillé au milieu de son bord antérieur, et cachant alors les mandibules et une grande partie des côtés du labre ; quelquefois cependant simplement échancré en arc, et laissant à découvert une grande partie du labre et des mandibules chez les premiers Pépinires ('), ayant le dernier article des palpes maxillai- res fortement élargi en triangle à côtés un peu curvilignes, avec la base du prothorax bissinuée et les angles postérieurs prolongés en arrière (?). Yeux transverses quand ils ne sont pas coupés, au moins en partie, par les joues ; ne débordant jamais celles-ci (°). Palpes maxillaires à dernier article généralement sécuriforme ou obtrian- gulaire. Antennes grossissant plus ou moins vers l’extrémité. Repli des élytres prolongé jusqu’à l'angle sutural chez les insec- tes des premières tribus ; presque toujours raccourci postérieure- ment chez ceux de la dernière. Partie antéro-médiaire du pre: mier arceau ventral tronquée et plus large que le bord postérieur du mésosternum chez les premières tribus, souvent en ogive ou en pointe chez les Opatrides et mème chez divers Blapstinites. Prosternum généralement plus large entre les hanches , rétréci ensuite, et prolongé après le bord de l’arceau. (:) Ces insectes se distinguent des tribus précédentes de Collaptérides par la forme de leur menton. (?) Ces caractères distinguent ces ParviLaëres des espèces de quel- ques autres genres, ayant aussi l’épistome échancré en arc sur toute la largeur, mais dont la tête est d’ailleurs peu rétrécie en devant. (3) Ce caractère éloigne des PanviLaBres les insectes du genre Oncotus (Deseax ) dont l’épistome, d’ailleurs peu échancré , laisse les mandibules à découvert. Quelques genres en partie inédits semblent devoir constituer une petite tribu intermédiaire entre celle des Blapsites et la famille des PARVILABRES. Repli des Élytres DES DERNIERS MÉLASOMES. Nous les diviserons en quatre tribus. | Partiè médiaire du meuton toujours chargée soit d’une carène longitudinale médiaire prolongée ou à peu près jusqu’au bord antérieur, soit d’un rebord ou d’une ligne latérale saillante , soit de l’une et des autres; parties latérales, généralement apparentes et profondément en- taillées en dévant entre la partie médiaire et leur angle antérieur qui est en forme de dent. Elytres à 9 stries, Partie antéro-médiaire du premier arceau ventral toujours pe æ : = LUE 3 A2 7 S ‘& .— — ) = Fe re] à = E .* Lei = ss © CS — 2% ‘Q = Fa y 5 & — 8 © «© À D LE À = n S d = = @ en do =) ©" ES ns] = (SR N © Êæ La ins avancée c Partie médiaire du menton chargée d’une car aux élytres, ordinairement relevée seulement sur le milieu de plus ou mo .. sa moitié basilaire, quelquefois presque plane. Flus large que la partie postérieure du mésosternum. | Repli des élytres et partie de l'intervalle voisin, visibles, quand l’insecte est examiné en dessous. Parlie antéro- médiaire du premier arceau ventral toujours tronquéé et plus large que le bord antérieur du métasternum. Postépisternums plus ou moins élargis vers leur inilieu, au moins chez les es- pèces ayant les yeux entièrement cou- pés par les joucs. Elytres parfois à 19 stries. Repli des élytres, seule partie de celles-ci visible, quand l’insecte est examiné en dessous. Partie antéro-médiaire du pre- mier arceau ventral souvent en pointe, ou moins large que le bord anté- rieur du métasternum. Postépister= nums parallèles ou à peine élargis postérieurement. Elytres à 9 stries. généralement non prolongé jusqu’à l'angle sutural; quelquefois cependant entier chez quelques insectes offrant la partie antéro-médiaire du premier arceau veutral en pointe ou en ogive, et les yeux en partie seulement coupés par un can- thus large et ordinairement obliquement tronqué en arrière pour s'appliquer contre le bord antérieur du prothorax. Parvilabres, 3) Fribus. PéviNiTEs. PANDARITES, BLAPSTINITES. Orarrires. 34 PÉDINITES. PREMIÈRE TRIBU. PEBDENITES. CaracrTèREs. Aenton offrant sa partie médiaire toujours chargée soit d’une carène longitudinale médiaire prolongée ou à peu près jusqu’au bord antérieur, soit d’un rebord ou d’une ligne latérale saillante, d’une carène et d'un rebord ; à parties latérales géné- ralement apparentes et profondément entaillées en devant entre la partie médiaire et leur angle antéro-externe qui est en forme de dent. Languette saïllante. Palpes labiaux à dernier article ovalaire , habituellement lronqué. Mächoires insérées à découvert, dans une sinuosité du bord postérieur de l'échancrure progéniale : cette sinuosité plus pro- longée en arrière que la base du menton ; à deux lobes : l’interne, muni d'un crochet corné (au moins chez les insectes que nous avons pu disséquer), peu avancé ou en partie caché par les cils, souvent peu distinct. Palpes maxillaïres à dernier article plus ou moins sensible- meut comprimé, obtriangulaire, avec les côtés légèrement cour- bés, plus large à son extrémité qui est tronquée, que long sur les côtés. Mandibules robustes ; courtes, le plus souvent en majeure partie cachées ; entaillées à leur extrémité. Labre assez petit ; plus ou moins échancré. | Epistome fortement échancré ou entaillé, pour l’ordinaire, et voilant alors une partie notable du labre et la majeure parte des mandibules ; échancré seulement en are sur toute sa lar- geur, chez la plupart des insectes des deux premiers genres > mais alors menton plus large que long et manifestement entaillé PÉDiINITES. 35 près de ses angles antérieurs, el prothorax fortement bissinué à la base. Antennes insérées sous la saillie des joues ; assez épaisses ; en général moins longuement prolongées que les angles du pro- thorax, rarement aussi longuement ou un peu plus longuement prolongées ; grossissant plus ou moins sensiblement vers l’extré- milé ; de onze articles : le deuxième pelit, court : le troisième de moitié environ plus grand que le quatrième : le cinquième plus court que le quatrième : les troisième à sixième plus ou moins obconiques : les quatre ou trois derniers généralement moniliformes : le dernier plus grand que le précédent. Yeux peu ou pas saillants ; soil entiers, soit coupés par les joues ; transverses ou plus larges que longs, dans leur partic visible sur le dessus de la tête. Téte enfoncée dans le prothorax, souvent jusque près des yeux ; offrant sa plus grande largeur vers la moitié ou les deux tiers des joues, qui se rétrécissent ensuite graduellement jusqu'aux yeux ; généralement plus large que longue. Prothorax échancré en devant, avec les angles antérieurs plus ou moins avancés en forme de dent ; n’offrant pas à la partie antérieure de ses côtés une ligne continue avec les joues ; rebordé latéralement ; à angles postérieurs prononcés ou dirigés en arrière ; toujours appuyé par sa base contre celle des élytres ; ponctué chez plusieurs d’une manière réliculeuse, c’est-à-dire marqué de points soit en losange, soit plus ou moins allongés, séparés par des intervalles étroits, saillants et constituant ainsi une sorle de réseau. Ecusson ordinairement plus large que long ; quelquefois en demi-hexagone ou en triangle dirigé en arrière et à côtés angu- leux ; parfois non distinct. Elytres aussi larges ou à peine plus larges en devant que le prothorax ; tantôt obliquement coupées aux épaules, pour laisser place aux angles postérieurs du prothorax prolongés en arrière 56 | PÉDINITES. en forme de dent, tantôt avec l'angle huméral presque droit on du moins très-prononcé, el souvent uniquement constitué par le bord supérieur du repli, qui parfois forme aux épaules une sorte de fosselte pour recevoir la pointe des angles postérieurs du pro- thorax ; rétrécies soit à partir des deux derniers cinquièmes, soit un peu avant ou après ceux-ci, d’une manière en général plus ou moins sensiblement sinuée entre ce point et l’extrémité qui est arrondie ou oblusément arrondie; peu ou médiocrement convexes ; à neuf stries ; embrassant les côtés de labdomen, soit âvec leur repli seul, soit en outre avec le dernier intervalle ou même avec une partie de lPavant-dernier. Repli prolongé jusqu’à Pangle sultural, le plus souvent creusé d’une fossette près du quatrième arceau ventral. Dessous du corps parfois lisse sur les côtés de l’antépectus, d’autres fois marqué de gros points, soit d’une manière presque réticuleuse, soit unis en sillons ponctués ; creusé chez d’autres de rides ou de sillons longitudinaux ; souvent ponctué ou marqué de rides ponctuées sur le ventre. Prosternum aussi saillant que les hanches antérieures qu'il sépare largement, offrant après le milieu de leur coté interne sa plus grande largeur, plus ou moins prolongé en arrière en se rétrécissant ; ordinairement creusé de raies ou de sillons. Mésosternum creusé d’un large sillon graduellement rétréei d'avant en arrière et relevé en rebord sur les côtés. Postépisternums parfois parallèles, souvent un peu dilates vers le milieu ou vers les deux cinquièmes. Ventre de cinq arceaux : le premier offrant sa partie antéro- médiaire notablement plus large que le mésosternum, tronquée parfois un peu obtusément en devant, et souvent plus ou moins sensiblement recourbée en dehors vers les angles antérieurs pour embrasser un peu le côté antéro-interne des hanches posté- rieures , à peu près aussi longue que la partie postérieure de ce premier arceau : les trois premiers presque soudés, ou plus PÉDINITES. 37 visiblement unis que les troisième et quatrième, et quatrième et cinquième : le quatrième plus petit ou moins développé que les autres dans le sens de la longueur. Pieds médiocres ; quelquefois assez robustes, d’autres fois plus faibles. Æanches antérieures au moins, globuleuses. Cuisses et Zibias variables selon les espèces ou suivant les sexes. Tarses généralement garnis en dessus d’un duvet roussàtre ou fauve, serré en forme de drap chez le «7 : les antérieurs offrant chez ce dernier sexe les deuxième et troisième articles, souvent en outre le troisième et peu distinetement le quatrième dilatés et souvent ciliés : les mêmes articles parfois plus larges chez la © que ceux des tarses suivants, Ongles simples ; assez robustes. Corps généralement oblong ou suballongé ; jamais très- convexe ; loujours noir ou obscur, | | Branches. Repli et dernier intervalle au moins des stries des élytres toujours visibles quand l'insecte est examiné en dessous. Prothorax bissinué à son bord postérieur. Elytres obliquement coupées sur la moitié externe de ienr base. PRATYNOTAIRES. Pattes grêles. Jambes antérieures à peine élargies, peu ou point planes en dessous. Prothorax bissinué à la base. Repli tou- jours la seule partie des élytres visible cn dessous, OPATRINAIRES. Pattes fortes, Jambes antérieures de formes variables chez les 1, plus ou moius élargies de la base à l'extrémité; planes Yeux nou coupés par les joues. et räpeuses en dessous au moins chez la ® . Partie de l'intervalle voisin du repli parfois visible en dessous dans la seconde moitié. Élytres non obliquement cou- Repli des élytres généralement la seule pées sur la moitié externe de leur base, Triconopanes, partie de celles-ci visible , au moins sur la inoitié antérieure, quand l’insecte est exa- miné en dessous. te 2 par les joues, ° e . 0 ° a . . . ° . L] . L] + . CE . PépiNnaiRes. 22 222 mr PÉDINITES. PREMIÈRE BRANCHE, PLATYNOTAIRES. CaracTÈRES. Feux non coupés par les joues. Prothorax à deux sinuosités basilaires, avec les angles dirigés en amière. Elytres obliquement coupées sur la moitié externe de leur base. Repli et dernier intervalle au moins des stries des étuis, visibles quand l’insecle est examiné en dessous. Pattes assez grèles. Tibias antérieurs peu ou point élargis à l'extrémité. À ces caractères généraux on peut ajouter : Menton chargé de deux arêtes ou lignes saiïllantes, formant cha- eune le rebord et la limite de la partie médiaire, naissant à la base ou près de celle-ci,et dirigées en droite ligne d’une manière con- vergente en devant; souvent chargé d’une arêle longitudinale médiaire, soit avec les deux juxta-médiaires précitées , soit en n’offrant celles-ci que d’une manière plus ou moins affaiblie ; assez visiblement entaillé à la partie antérieure de sa partie médiaire, el plus visiblement entre celle-ci et les angles de devant qui, par là, sont en forme de dent. Pièce prébasilaire souvent déprimée ou moins élevée que les parties qui l'enserrent, ordinairement moins avancée ou à peine aussi avancée que celles-ci. Antennes moins longuement prolongées que les angles postérieurs du pro- (horax ; grossissant sensiblement à partir du septième article : les septième à dixième plus larges que longs, soit moniliformes, soit en partie au moins obconiques ; le onzième ou dernier obli- quement coupé à son extrémité graduellement avancée en forme de dent ou de pointe à sa partie antéro-interne. Emistome souvent échaneré en arc assez faible. Elytres à neuf stries, ou sillo ns, ou rangées striales de points ( y compris la rangée qui joint le repli). Côtés de l'antépectus lisses ou à peine ridés superficiellement près des hanches. PLATYNOTAIRES. — Plalynolus. 39 Us se répartissent dans les genres suivants : GENRES. | non chargé d'une carène médiaire. Ecusson généralement peu distinct. Platynotus. 2 Partie médiaire du menton relevée en re- È bord sur les côtés; intervalles alternes des Menton = stries desélytres nonen formedetranches, Notocorax. 5 à Partie médiaire du menton non relevée 2 £ en rebord; intervalles alternes des stries 5 des élytres saillants en {orme detranches. Eucolus. Z .… Genre Platynotus, PLaryote ; Fabricius (*). (Miaroveres, qui a un large dos). CaracrÈères. Menton offrant deux carènes juxta médiaires con- vergeant d’arrière en avant; sans carène longitudinale médiaire. Ecusson peu ou point distinet. À ces caractères principaux se joignent les suivants, au moins pour les espèces ci-ajrès décrites. Prothorax assez fortement arqué sur les côtés, et plus ou moins sinué près des angles postérieurs; muni latéralement d’un rebord, convexe, épais surtout en approchant des angles postérieurs ; fortement bissinué à la base, avec les trois cinquièmes médiaires de celle-ci arqués et presque aussi fortement prolongés en arrière que les angles ; muni d’un rebord basilaire étroit et ordinairement non interrompu. £lytres convexement el fortement déclives en dessus à leur partie postérieure. Bord supérieur du repli cons- tituant seul l'angle huméral, invisible en dessus à partir de cet angle ou un peu après, jusque près de l’extrémité. Postépister- nums pius ou moins sensiblement arqués à leur côté interne. Cuisses postérieures prolongées environ jusqu’au bord postérieur au troisième arceau. Les 4’ qu’il nous a été donné d'observer nous ont offert le (!) Fasa, Syst. Eleuth, (1801) 1. j. p. 138, 40 PÉDINITES corps un peu moins large ; les tibias simples ; les cuisses posté- rieures ordinairement un peu plas longues ; les trois ou presque les quatre premiers articles des tarses antérieurs dilatés; le troi- sième el surtout le deuxième plus fortement que le premier, et celui-ci moins étroit que le quatrième. Chez les ©, les mêmes arlicles sont peu ou point dilatés. Toutes les espèces ci-après décrites proviennent des Indes orientales. Le tableau suivant facilitera leur détermination spé- cifique. . :. Prosternum creusé de deux sillons divisant sa surface en trois côtes longitudinales : la médiane plus longuement prolongée que les latérales et nou enclose par celles-ci. 5. Elytres à stries profondes, marquées de points petits et nombreux (plus de 50 sur la quatrième strie). crenatus. 88. Elytres à stries marquées de points fossettes (24 environ sur la quatrième strie(1). | sternalis. 12. Prosternum chargé de trois côtes longitudinales dont les deux latérales enclosent postérieurement celle du miheu. . Elytres à intervalles convexes,peu ou point distincte- ment pointillées. excatatus. "1. Elytres à intervalles plans , visiblement pointillés. Ÿ, Points des rangées striales des élytres d’un dia- mètre plus gros que la moitié des intervalles. perforatus. 32. Points des rangées striales des élytres d’un dia- mètre moins gros que la moitié des intervalles. s. Prothorax non marqué d’une dépression trans- verse ou d’un sillon au devant des trois cin- quièmes médiaires de la base. punclatipennis . ::, Prothorax marqué, au devant des trois cin- quièmes médiaires de la base, d’une dépression ou d’un sillon transverse. D'yrolli. (1) Le nombre de ces points, quuique plus ou moins variable chez les individus de la même espèce, fournit des indications souvent très-uliles, lorsque chez les espèces voisines les points des stries sout d’un chiffre très-différent. PLATYNOTAIRES. — Platynotus. 41 1. P. striatus, FABricius. Oblong ; médiocrement convexe ; noir. Elytres à stries profondes et ponctuées (plus de 50 points sur la quatrième strie) ; intervalles subconvexes près de la suture, plus convexes à partir du tiers de la lar- geur. Prosternum à trois côtes : la médiaire non enclose postérieure- ment par les latérales. Blaps striata, Fasr. Spec. ins. t. 1. (1781). p. 322. 5. — Id. Mant. t. 1. (1787). p. 210. 5. — Id. Ent. Syst. t. 1. p. 108. 8. — Oziv. Encyclop. méth. t. 4. (1789), p. 308. 5. — Id. Entom. t. 8. (1795). n° 60. p. 7. 3. pl. 4. fig. 3. (suivant l’exemplaire typique conservé dans la collection de M. Chevrolat). — Heresr, Naturs. t. 8. (1799). page 186. 4. pl. 1. fig. 3. (reproduction de la figure d’Olivier).— Scaoznx. Syn. ins. t. 1. (1806). p. 145. 12. Pimelia { Blaps) striata, Gmez. C. Lann. Syst. Nat.t. 1. (1788). p. 2001. 5. Platynotus crenatus, Fasr. Syst. Eleuth. t. 1. (1891). p. 139. 3. (suivant l'exemplaire typique conservé au muséum de Copenhague). — ScHOEN«. Syn. ins. t..1. p. 142. 3. Platynotus gigas, Der. catal (1837). p. 211. Long. 0m,0202 à 0w,0262 (9 à 13 1.) Larg. Om,0100 à Om,0157 (4 1/2 à 71.) Corps oblong ; médiocrement ou assez médiocrement convexe ; noir, mat sur la tête et sur le prothorax, un peu luisant sur les élytres. Téte et Prothorax finement ponctués. Elytres à stries profondes ; ponctuées dans le fond par des points qui crénèlent peu les intervalles (près de 60 sur la quatrième strie) : la troisième ordinairement liée postérieurement à la huitième, en enclosant les quatrième à septième : les quatrième et cinquième, sixième et seplième, habituellement liées par paire. Zntervalles finement pointillés : les voisins de la suture subconvexes : les autres graduellement convexes, et rendant par leur convexité les stries plus profondes : le troisième postérieurement lié au neu- vième et formant, après le point de leur réunion, une carène assez faible, oblique, dirigée vers l’angle sutural. Dessous du corps imponctué sur les côtés de l’antépectus, assez finement 42 PÉDINITES. ponctué sur les autres parties pectorales, ruguleux sur le ventre. Prosternum creusé de trois sillons divisant sa surface en trois côtes longitudinales : la médiane plus longuement prolongée que les latérales, non enclose postérieurement par celles-ci. PATRIE : les Indes orientales. (Muséum de Copenhague , Muséum de Paris); (Collect. Chevrolat, Deyrolle). Obs. Fabricius, après avoir décrit cet insecte d’après un exem- plaire de la collection de Banks, et l’avoir inscrit sous le nom de Blaps striata dans ses premiers ouvrages, le décrivit de nouveau dans la collection de Lund, et le publia sous le nom de Platy- notus crenatus, dans son Systema Eleutheratorum, où il ne parle plus de son Blaps striata. Mais suivant le dessin et les détails que nous devons à l’obligeance de M. Westwood , les Blaps striala et Platynotus crenatus de Fabricius sont identiques. 2, P. sternalis. Oblong ; médiocrement convexe ; noir. Elytres à stries profondes et marquées de points fossettes (24 environ sur la quatrième strie). Inter- valles subconvexes près de la suture, graduellement plus convexes à partir du cinquième de la largeur. Prosternum à trois côtes : la mé- diaire non enclose postérieurement par les latérales. Long. Om,0247 {11 L.) Plus grande largeur des élytres Om,0123 (5 1/21.) Corps oblong ; médiocrement ou assez médiocrement convexe; noir, mat. Zéte et prothorax superficiellement pointillés. Elytres. offrant à la base une petite dent dirigée en dehors formée par l’angle supérieur du repli ; à stries profondes ; marquées dans le fond de points fossettes qui crénèlent sensiblement les intervalles (environ 24 sur la quatrième strie) : la troisième liée postérieure ment à la huitième en enclosant les quatrième à septième: la quatrième ordinairement liée à Ja septième : la cinquième à la sixième. /atervalles obsolètement pointillés ; les voisins de la suture peu ou médiocrement convexes : les cinquième et suivants graduellement plus convexes et rendant par leur convexité les PLATYNOTAIRES. — Platynotus. 43 stries plus profondes : le deuxième offrant postérieurement une earène oblique dirigée vers l'angle sutural : le troisième lié au neuvième. Dessous du corps imponclué sur les côtés de l’anté- peetus, assez finement ponctué sur les autres parties pectorales ; ruguleux sur le ventre. Prosternum creusé de trois sillons divi- sant sa surface en trois côtes longitudinales : la médiaire plus longuement prolongée que les autres, non enclose postérieure- ment par celles-ci. ParRie : les Indes orientales. (Muséum de Paris). Obs. Cette espèce se distingue du P. crenatus par les points plus gros et moins nombreux des stries de ses élytres, et de toutes les espèces suivantes, par son prosternum n’offrant pas la côte médiaire enclose à l’extrémité par les latérales. 3. P. excavatus, Fapricics. Oblong ; médiocrement convexe ; noir. Elytres à stries assez faibles ou médiocres, creusées de points fossettes plus profonds, ovalaires ou en ovale oblong, en partie presque liés longitudinalement ( 12 environ sur la quatrième strie). Intervalles lisses, plus convexes en s’éloignant de la suture. Blaps excavata, Fasr. Syst. Entom. (1775). p. 254. 4.— Id. Spec. ins. t. 1. p. 322. 4. — Id. Mant. ins. t. 1. p. 210.4, — Id. Eut. Syst. t. 1. p. 107. 4, — Oriv. Ency. méth.t. 4. (1789) p. 308. 4. — Id. Entom. t. 3. (1795). n° 60. p. 7, 4. pl. 1. fig. 4. Helops maurus, Faër. Spec. t. 1. (1781). p. 325, 5. — Id. Mant. ins. t. 1. p. 214.9. — Id. Ent. syst. t. 4. p. 120. 15. Pimelia ( Blaps) excavata, Guer. C. Lin. Syst. Nat. t. 1.(1788). p. 2001.4. Pimelis ( Helops)maura Guez.C. Linn. Syst. Nat. t. 1. (1788). p. 2010. 69. T'enebrio ingens, Herssr Naturs. 1. 7 (1797). p.249. 9. pl. 111. fig. 9. Platynolus excavatus, Far. Syst, Elenth. t. 1. (1801), p. 138. 2. (suivant Pexemplaire typique existant au muséum de Copenhague). — ILr16. Mag. t. 1. (1802). p. 339. — Scuoenu. Syn. ins, t. 1. (1806). p. 141. 1. Long, Om,0225 (10 1.) Larg. O0m,100(4 1/2 1.) Corps oblong; médiocrement convexe ; noir ; mat sur la tête 44 PÉDINITES. et sur le prothorax, assez luisant sur les élytres. Téte et Prothorax finement ponctués : celui-ci muni à sa base d’un rebord aussi épais el aussi saillant que le latéral vers le huitième de sa lon- gueur ; (il est tel du moins sur lexemplaire typique). Ælytres assez faiblement ou médiocrement convexes; à siries médiocres ou assez faibles, marquées de points plus profonds, très-gros, en forme de fossettes ovalaires ou en ovale oblong, en partie presque liés les uns aux autres longitudinalement, ou séparés par un espace plus petit que le tiers ou la moitié de leur longueur (en - viron 12 de ces fosseltes sur Ja quatrième strie). Intervalles lisses ou peu distinctement pointillés ; graduellement plus convexes à partir de la suture : le troisième, postérieurement uni au neu- vième, en enclosant les quatrième à huitième, non prolongé ensuile, après celte réunion, en carène oblique jusqu’à l'angle sutural : le sixième ordinairement plus court. Prosternum chargé de trois côtes longitudinales dont les deux latérales enclosent postérieurement la médiaire. Parrie : Tanquebar. (Muséum de Copenhague, type) ; muséum de Paris.) KT eprtlie 2 Obs. Chez ces exemplaires, les septième et huitième rangées de points-fossetles commencent au même niveau, el le huitième intervalle, ou celui qui sépare ces deux rangées, est marqué, sur l'espèce de tranche obtuse qu'il forme, d’un point un peu plus, antérieur que le premier de ces rangées. 4. P. perforatus. Oblong ; assez faiblement convexe ; noir, un peu métallique sur les élytres. Celles-ci, à stries presque nulles ou réduites à des rangées stri- ales de points en général arrondis, et d’un diamètre plus grand que la moitié de celui des intervalles {18 environ sur la quatrième rangée). Intervalles visiblement pointillés. | Plalynotus perforatus, Des. catal, (1837). p. 211, suivant M. Deyrolle. Loug. 0w,0214 à 0w,0295 (9 1/2 à 10 1.) Larg, Om,0400 à Ow,6112(4 1/2 à 5 1.) PLATYNOTAIRES. — Platynotus. 46 Corps oblong ; assez faiblément convexe ; noir, mat sur la tête et sur le prothorax, faiblement luisant et un peu métallique sur les élytres. Téte et prothorax finement ponctués : celui-ci muni à la base d’un rebord sensiblement plus écrasé que le rebord latéral vers le huitième antérieur de sa longueur. Elytres faible- ment convexes ; visiblement marquées de points pelils, peu ou médioerement épais ; à stries souvent, au moins en partie, faibles ou nulles et réduites à des rangées striales de points un peu iné- galement gros, arrondis en général et d’un diamètre égal à environ les trois quarts de celui des intervalles médiaires : ces points, plus petits près de la suture, plus gros vers le côté externe, sou- vent séparés longiludinalement les uns des autres par un espace aussi grand que leur diamètre, quelquefois beaucoup plus rap- prochés (environ 18 de ces points sur la quatrième rangée. Intervalles plans où à peu près : le deuxième, souvent chargé postérieurement d’une faible carène oblique dirigée vers l’angle sutural, mais non avancée jusqu’au point de réunion des troi- sième el neuvième. Pare : les Indes orientales. (Collect. Chevrolat, Deyrolle). Obs. Le P. perforatus se distingue du P. excavatus par ses élytres moins visiblement striées, à points-fossetles moins gros, arrondis et non ovales ou en ovale oblong; par ses intervalles plans et visiblement ponctués. Le point antérieur de la cinquième rangée est ordinairement contigu à la base : celui de la septième rangée est plus antérieur que celui de la huitième : le huitième intervalle est parfois relevé longitudinalement près de la huitième rangée. 5. P. punetatipennis. Oblong ; faiblement convexe ; noir. Elytres peu convexes ; à rangées striales de points d’un diamètre à peine aussi grand que le quart des intervalles dorsaux (29 à 22 environ sur la quatrième rangée) : cette quatrième rangée dirigée plutôt en dedans qu’en dehors de la partie la 46 PÉDINITES. plus avancée de l'angle du milieu de la base de chaque étui. Intervalle plans, peu densement pointillés. Côtés des hanches de devant ridés Plalynotus punctipennis. (De BRÈME), DEYROLLE in litter. Long. 0®,0225 (10 1.) Larg. Ow, 0125 (5 1/21.) Corps oblong; faiblement convexe ; noir, mat sur la tête et le prothorax, peu luisant sur les élytres. Téte et prothorax fine- ment ponctués : ce dernier, muni à la base d’un rebord un peu affaibli dans son milieu. Ælyfres peu densement pointillées ; à rangées striales de points enfoncés, de grosseur un peu inégale, généralement d’un diamètre à peine plus large ou aussi large que le quart des intervalles, séparés longitudinalement les uns dés autres sur le dos, par un espace égal à deux ou trois fois leur diamètre (environ 20 ou 22 de ces points sur la quatrième ran- gée). Celte quatrième rangée dirigée vers un point de la base situé un peu en dedans, ou plutôt en dedans qu’en dehors de la partie la plus avancée de la saillie anguleuse que présente chaque étui vers le milieu de sa base. Zntervalles plans, pointillés ; côtés de l’antépectus garnis de rides longitudinales. Prosternum à trois côtes : les latérales enclosant postérieurement la médiaire. ParRtE ; les Indes orientales. (Collect. Deyrolle). Obs. Cette espèce se distingue des deux précédentes par son corps proporlionnellement plus large, plus faiblement convexe ; par ses élytres sans traces de stries, à rangées striales de points beaucoup moins gros, moins profonds et moins rapprochés. Elle a beaucoup d’analogie sous ce dernier rapport avec le P. Deyrolii ; mais elle a le corps plus large, faiblement convexe ; le prothorax sans dépression ou sillon transverse sensible au devant des trois cinquièmes médiaires de sa base ; les rangées striales des élytres marquées ordinairement de points moins nombrenx ; la partie la plus avancée de la saillie du milieu de la base un peu en dehors de la quatrième rangée : la septième rangée plus courte, ne pa- raissant pas liée en devant à la sixième; les épisternums pos- PLATYNOTAIRES. — Platynoius. 47 térieurs plus parallèles. Dans l’exemplaire unique qui se trouvait dans les cartons de M. Deyrolle, le prosternum au lieu d’être gibbeux vers sa partie antérieure offrait sur ce point une sorte de cicatrice, et les sillons paraissaient dirigés en droite ligne à leur partie antérieure, au lieu de se porter en dehors parallèlement aux hanches ; mais ces derniers caractères peuvent être particuliers à cet exemplaire. 6. P. Deyrollii, Oblong; assez faiblement convexe ; noir. Prothorax marqué au devant de la base d’un sillon transverse sur les trois cinquièmes médiaires de sa largeur. Elytres médiacrement convexes ; à rangées striales de points généralement d’un diamètre plus large que le quart des intervalles (en- viron 23 à 218 sur la quatrième rangée) : celle quatrième rangée dirigée en dehors de la partie la plus avancée de la saillie anguleuse de la moitié de la base de chaque étui. Côtés des hanches non ridés. Long. 0m,0191 à On,0208 (8 1/2 I. à 9 1/4 L.) Larg. Ow 0090 à 0M,0100 (4 à 4 1/21.) Corps oblong ; faiblement ou assez faiblement convexe ; noir, mat sur la tête et sur le prothorax, un peu moins terne ou peu luisant sur les élytres. 7éte et prothorax finement ponctués : celui-ci muni d’un rebord basilaire affaibli ou presque interrompu dans son milieu ; marqué au devant des trois cinquièmes mé- diaires de la base d’une dépression ou sillon transversal. £lytres à rangées striales de points enfoncés d’une grosseur un peu inégale, généralement plus larges que le quart des intervalles, séparés longitudinalement sur le dos par un espace égal à une ou deux fois leur diamètre (environ 30 à 55 de ces points sur la quatrième rangée). /ntervalles plans ; finement ponclués. Côtés de l’antépectus ordinairement sans rides apparentes. Parrie : les Indes orientales. (Coll. Chevrolat, Deyrolle). Nous avons dédié cette espèce à M. Deyrolle, l’un des mar- chands naturalistes de Paris les plus intelligents et les plus dévoués à la science. Obs. Elle se distingue de la précédente par sa taille moins 48 PÉDINITES. grande ; son corps proportionnellement moins large, plus con- vexé; par son prothorax muni d’un rebord basilaire affaibli dans son milieu, rayé d’un sillon anté-basilaire ; par ses élytres ordi- nairement moins planes, sensiblement convexes longitudinalement sur le dos, moins finement ponctuées ; par les côtés des hanches de devant en général non marqués de rides. Les jambes antérieures sont très-légèrement arquées sur l’arête, d’une manière régulière jusqu'à l'extrémité ; chez le PJ. punctatipennis au contraire l’arête externe se relève plus où moins sensiblement en fornre de dent, près de l’origine du tarse, au moins chez le 4”, le seul exemplaire que nous ayons eu sous ies yeux. Les rangées des stries sont presque géminées, c’est-à-dire un peu plus rapprochées par paire les unes des autres. Genre Notocorax, Norocorax (!). (Noros, dos ; xooaë corbeau), CaracTÈRES. Menton distinctement entaillé ou presque tronqué au bord antérieur de sa partie longitudinale médiane, avec les angles antérieurs de celle-ci non émoussés : celte partie médiaire chargée d’un carène médiaire et relevée en rebord sur les côtés, offrant ainsi deux lignes saillantes dirigées d’arrière en avant d'une manière convergente. ÆElytres non chargées d’arèles ou de côtes longitudinales. À ces caractères essentiels, on peut ajouter pour les espèces suivantes : Prothorax en général médiocrement arqué sur les côtés et plus ou moins sensiblement sinué près des angles de derrière ; rebordé latéralement ; assez fortement bissinué à son bord postérieur. Elytres faiblement ou médiocrement élargies jusqu'aux trois ein- (1). Dejean avait indiqué sous ce nom une coupe générique dont il n'avait pas établi les caractères : celle-ci a évidemment des bases et des limites différentes. PLATYNOTAIRES. — ÂVolocorax. 49 quièmes où un peu plus. Bord supérieur du repli souvent en partie visible en dessus après l’angle huméral. Les nous ont offert les quatre premiers articles des tarses antérieurs dilatés, tantôt d’une manière presque égale, tantôt avec les troisième ét quatrième articles sensiblement plus élargis. Les insectes de cette coupe semblent encore tous particuliers aux contrées méridionales de l’Asie. Obs. Nous avons déeril les unions des stries des élytres telles que nous les avons vues ; mais ces caractères sont un peu variables, ou peuvent présenter des anomalies chez quelques individus. 2. Elytres visiblement garnies de poils. Bord supérieur du repli indistinct en dessus après l’angle huméral. 8. Elytres offrant trois ou quatre nervures longitudi- nales sur leur moitié interne et une réticulation irrégulièré sur le reste. | ner vos us, BB. Elytres striées : les cinquième et sixième ordinaire- : ment seules plus courtes et uniés postérieurement. crenatus. «x, Elytres glabres, ou paraissant telles à la vue. y. Quatrième et cinquième stries, et les cinquième et sixième ou septième et huitième, plus courtes et unies postérieurement. 9, Elytres non,suübarrondies aux épaules. — Corps suballongé. Quatrième et cinquième stries des élytres plus longues que les sixième et septième ou septième et huitième. e. Bord supérieur du repli en ligne à peu près droite après l’angle huméral, — Partie mé- diaire du bord postérieur du prothorax en ligne presque droite ; intervalles ridés. Mellyi. #, Bord supérieur du repli en ligne sensiblement arquée après l’angle huméral, &. Prothorax faiblement sinué latéralement près des angles postérieurs ; sans gouttière sensible au côté interue du bord latéral ;en Parvilabres. 4 30 PÉDINITES. ligne presque droite snr la partie médiaire de la base. Intervalles non ridés; pointillés : ces points donnant naissance à un poil indistinct, ambiguus. SX *X Prothorax en ligne à peu près droite sur la seconde moitié de ses côtés ; offrant une gouttière marquée an côté interne de son rebord latéral; arqué en arrière sur la par- tie médiaire de la base. Intervalles ridés, glabres. parallelus. J9. Elytres subarrondies aux épaules. Quatrième et cinquième stries aussi courtes que les septième et huitième. javanus. y7. Cinquième et sixième stries des élytres seules plus courtes et unies postérieurement. strigipennis. yyy. Quatrième et cinquième stries seules plus courtes : la sixième unie avec la troisième : la septième avec la deuxième. | »n. Elytres postérieurement rétrécies seulement à partir des deux tiers. Huitième article des antennes en ovale transverse. nigrite. #“. Elytres postérieurement rétrécies à partir des trois cinquièmes. Huitième article des antennes , obconique, plus long que large. arcualus. 1. N. nervosus. Oblong ; faiblement convexe ; noir, mais garni de poils courts et cendrés qui lui donnent une teinte grisâtre. Epistome échancré en arc. Elytres pointillées ; marquées de points assez gros séparés par des in- tervalles convexes constituant trois ou quatre nervures longitudinales sur la moitié interne de chaque étui, et des réticulations irrégulières sur le reste. Long. 0m,025 (10 1.) Larg. 0,012 (5 1.) Corps oblong, faiblement convexe; noir, mais garni de poils plus où moins courts et cendrés qui le font paraître grisâtre. Zëéte pointillée ; garnie de poils très-courts, peu apparents. Epistome PLATYNOTAIRES — ÂVoiocorax. a échancré en arc médiocre ou assez faible. Prothorax médiocre- ment arqué sur les côtés, avec une sinuosité assez faible près des angles postérieurs ; offrant un peu avant le milieu sa plus grande largeur ; muni latéralement d’un rebord saillant, convexe, graduellement épaissi jusqu'aux deux cinquièmes, paraissant un peu plus épais dans son milieu que vers les angles postérieurs ; arqué en arrière sur les trois cinquièmes médiaires de la base, et moins prolongé sur le milieu de cette partie qu'aux angles qui sont en forme de dent ; muni d’un rebord basilaire non ou à peine interrompu ; très-médiocrement convexe ; couvert de points assez fins, donnant chacun naissance à un poil très-court. Æcusson trois fois aussi large qu’il est long dans son milieu. Elytres sen- siblement élargies en ligne peu courbe jusqu'aux trois cinquièmes, sinuées près de l'extrémité, mais paraissant arrondies posté- rieurement lorsqu'elles sont examinées perpendiculairement en dessus , parce qu’alors cette extrémité est peu visible ; très- faiblement convexes sur le dos; pointillées ou marquées de points fins, médiocrement rapprochés, donnant chacun naissance à un poil moins court et plus apparent que ceux du prothorax ; mar- quées de points assez gros, séparés par des intervalles saillants el convexes consliluant trois ou quatre nervures longitudinales sur la moitié interne et des réticulations irrégulières sur le reste : la première nervure longitudinale,suturale,séparée de la deuxième par une rangée longitudinale irrégulière de points laissant entre eux sur la seconde moitié des parties linéaires saillantes : Ja troisième , plus large, plus irrégulière, aboutissant au côté interne de la partie la plus avancée de la saillie anguleuse du milieu de la base, séparée de la quatrième par une sorte de réseau formé de trois nervures longitudinales plus étroites irré- gulièrement entrelacées : la quatrième aboutissant au côté externe de la saillie anguleuse de la base : le reste de l’élytre couvert d'une réticulation irrégulière. Bord supérieur du repli épaissi à l’argle huméral qu'il constitue, invisible en dessus après cel 52 PÉDINITES. angle. Dessous du corps presque lisse ou superficiellement ridé près des hanches de devant. Prosternum à trois sillons profonds, divisant sa surface en trois côtes : les latérales se confondant à leur parte postérieure avec la médiane. Pate : les Indes orientales. (Muséum de Paris). 2. N. crematus, Farric:us. Oblong ; médiocrement convexe ; noir ou brun, maïs garni de poils courts d’un roux fauve lui donnant une teinte rouillée. Epistome très- échancré. Elytres à stries profondes, sulciformes, ponctuées, garnies de poils. Intervalles en forme de toit dont l’arête est ondulée, crénelés par les points des stries. Bord supérieur du repli indistinct après l'angle huméral. B laps crenata, Far. Spec. ins. t. 1. (1781). p. 322. 6. — Id. Mant. t. 1. (1787). page 210. 6. — Id. Ent. Syst. t 1.(1792). p: 109. 14. — Id. Syst. Eleuth, t. 1. (1804). p. 143. n° 14. — Oriv. Encycl. méth. t. 4. (1789). p. 305. 6. — Id. Entom. t. 3. (1795). n° 60. p. 8. 5. pl. 1. fig. 5. — Henssr. Naturs. t. 8. (1799). p.186. 5. pl. 198. fig. 6. (repro- duction de la figure donnée par Olivier). — Izzic. Mag. t. 4. (1802). p. 340 n° 14. Opatrum reticulatum, Fasr. Suppl. Entom. Syst. (1798). p. 40. 1-2. Platynotus reticulatus, Far. Syst. Eleuth. t. 1. (1801). p. 138. 4. (suivant l’'exemplaire typique conservé au muséum de Copenhague). — ILLrc. Mag. t. 1. 1802). page 339. 1. — Scnoenu. Syn, ins. t. 1: p.141. 4. Platynotus Rabourdini, Des. catal. (1837) suivant M. Deyrolle. Long. 0m,0202 (9 1.) Plus grande largeur des élytres 0",0084 (3 3/4 1.) Corps oblong; médiocrement convexe ; noir ou brun noir, mais garni d’un duvet roux fauve qui lui donne une teinte de rouille. Téte finement et assez densement ponctuée ; garnie de poils {rès-courts, souvent peu apparents. Epistome échancré en arc très-prononcé, voilant la majeure partie des mandibules et une partie plus ou moins considérable du labre. Prothorax assez arqué sur les côtés, avec une sinuosité marquée près des _ angles postérieurs ; muni latéralement d’un rebord à peine aussi épais près de ceux-ci que dans son milieu ; médiocrement ou NAT": PLATYNOTAIRES. — Votocorax. 53 assez faiblement arqué en arrière sur les cinq septièmes de Ja base, moins prolongé sur cette partie que les angles qui sont en forme de dent; médiocrement convexe ; presque finement cha- griné, densement couvert de points assez pelits donnant chacun naissance à un poil très-court. Ecusson deux fois et demie aussi large qu'il est long ; arqué en arrière à son bord postérieur ; en partie pubescent. Ælytres sensiblement élargies en ligne courbe, à partir de l’angle huméral jusqu'aux trois cinquièmes, posté- rieurement rétrécies d’une manière sinuée avec l'extrémité obtuse ; médiocrement ou assez médiocrement convexes; à stries profondes, sulciformes, ponetuées (environ 28 points sur la quatrième), garnies de poils d’un roux fauve un peu livide, épais surtout postérieurement, mais souvent en partie usés : les première et deuxième, troisième el quatrième stries, ordinairement liées par paire à leur partie antérieure. Zn/ervalles en forme de toit dont l’arête est sensiblement en zig-zag, crénelés par les points des stries qui forment sur leurs flancs des fossettes étendües à peu près jusqu’à l’arête ; finement poncluées; pubescents, avec l’arête glabre ou presque glabre : le premier ou sutural, divergeant avant d'arriver à l’écusson, ordinairement lié à la base avee le troisième : le troisième postérieurement lié avec le neuvième, et ainsi des suivants : le sixième le plus court et postérieurement enclos par ses voisins. Bord supérieur du repli épaissi à l’angle huméral qu'il conslitue, invisible en dessus après celui-ci. Rep/i plus large en devant que l’épisternum du médipectus. Dessous du corps et pieds ruguleusement ponclués : côtés de l’antépectus non ridés. Scernums garnis d’un duvet fauve. Prosternum relevé en pointe à son extrémilé ; muni d’un rebord latéral presque in- terrompu avant l'extrémité. Postépisternums à peine élargis dans leur milieu ; finement ràpeux. Patrie : les Indes orientales. (Muséum de Copenhague, type ; Muséum de Paris, Collect. Chevrolat, Deyrolle.) I » nA : in ” : A : € E A Os. Fabricius, suivant le témoignage d’'Hliger, parait encore 54 PÉDINITES. avoir fait ici double emploi. Après avoir décrit cet insecte sous le nom de Blaps crenata dans la collection de Banks, il Pa publié de nouveau sous celui de Platynotus reticulatus ; ce dernier type provenant de la collection de Daldorff existe encore dans le muséum de Copenhague. Cette espèce se distingue facilement de toutes les suivantes par le bord supérieur de son repli invisible après l'angle huméral ; par son corps garni de poils, en dessus. 3. N. Mellyi. Suballongé ; faiblement convexe; glabre et d’un noir mat en dessus. Epistome échancré en arc faible. Prothorax élargr jusqu'aux deux cin- quièmes, légèrement sinué près des angles postérieurs ; en ligne presque droite sur la partie médiaire de sa base; mum latéralement d’un rebord épais, convexe, densement ponctué ; peu en qouttière près de ce bord. Elytres élargies jusqu'aux trois cinquièmes ; à stries sulciformes et poncluées : les troisième à septième graduellement plus courtes. Inter- valles en toit, ridés et crénelés. Bord supérieur du repli épaissi à l'anyle huméral, en ligne presque droïte après cet angle. Platynotus humeridens, MELLy. iné l. CHEVROLAT in litter, Platynotus costalus, Devrocre in coliect. Loug. Un,0191 (8 4/2 L.) Larg. 0w,0084 (3.3/4 1.) Corps oblong; assez faiblement ou médiocrement convexe ; d’un noir mat. Téte et prothorax finement et densement ponc- taés : intervalles des points, lisses. Epistome échancré en arc faible, laissant à découvert une partie notable des mandibules. Potho- rax élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes , rétréci ensuite en ligne à peine sinueuse près des angles postérieurs ; muni latéralement d’un rebord saillant, convexe, couvert de points presque contigus, graduellement un peu plus épais d'avant en arrière; presque en ligne droite sur les deux tiers médiaires de sa base, courbé aux extrémités, avec les angles postérieurs prolongés en forme de dent ; à rebord basilaire étroit, non inter- PLATYNOTAIRES. — AVolocorax. 55 rompu ; faiblement convexe ; un peu en gouttière près du rebor latéral. Ecusson trois fois aussi large qu'il est long dans son milieu ; densement ponetué. ÆElytres à angles postérieurs pro- noncés; en ligne à peu près droite, mais un peu divergente, jusqu’au point où le bord supérieur du repli cesse d’être visible en dessus, c’est-à-dire jusqu’au douzième environ de la longueur, puis faiblement ou assez faïblement élargies en ligne courbe jusqu’aux trois cinquièmes ; assez faiblement ou médiocrement convexes ; à stries profondes , sulciformes, marquées de points assez petits, mais prolongés en espèces de rides jusque vers le milieu des intervalles : la deuxième strie ordinairement liée posté- rieureinent à la huitième : les troisième à septième graduellement plus courtes : les quatrième et cinquième, et sixième et septième, ordinairement unies. Zntervalles finement pointillés ; en toit dont l’arête est un peu obluse ou peu vive et un peu ondulée. Repli plus large en devant que l’épisternum du médipectus. Dessous du corps obsolètement ponctué sur les côtés de lanté- peclus ; ponctué sur le reste. Prosternum rebordé ; rugueusement ponctué sur sa surface, offrant parfois les faibles traces d’un sillon glabre ou paraissant tel. Postépisternums sensiblement arqués à * leur côté interne et plus larges dans leur milieu ; moins de trois fois aussi longs que larges. 8. Pieds simples. Tarses peu ou point dilatés. Parrie : les Indes orientales (Collect. Chevrolat, Deyrolle.) Obs. Nous destinons cette espèce à rappeler la mémoire de M. Melly, de Liverpool, arrêté par la mort le 15 janvier 1854 à Gagée, en Nubie, au retour de son voyage d'exploration dans ces contrées encore peu connues 4. N. ambhiguuas. Suballongé, presque parallèle, faiblement convexe; d’un noir mat, ct paraissant Qlabre à la vue, en dessus. Epistome échancré en arc faible. Prothorax élargi jusqu'aux deux cinquièmes ou un peu plus, légèrement 6 PÉDINITÉS. Les: sinuë près des angles postérieurs ; en ligne presque droite sur la partie médraire de sa base ; muni latéralement d’un rebord épais, presque. uniforme, non convexe, sans traces de qouttière près de ce rebord; cou- vert de points assez rapprochés. Elytres faiblement élargies jusqu'aux érois cinquièmes ; à stries un peu sulciformes et ponctuées : les troisième à septième çraduellcment plus courtes. Intervalles faiblement en toit, non ridés, pointillés : ces points donnent naissance à un poil indistinct. Bord supérieur du repli en liqne sensiblement arquée après l’angle huméral. Long, 0m,0180 (8 1.) Larg. Om,0072 (3 1/4 1.) PATRIE : la côte de Coromandel. (Collection Chevrolat). Obs. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec le N. Mellyr et peut-être n'en est qu’une variation anomale. L’exemplaire unique qu’il nous a été donné de voir, nous a paru cependant se distin- guer de l’espèce précitée par son corps plus parallèle; par son pro- thorax munisurles côtés d’un rebord presque plan, couvertdepoints moins rapprochés, presque uniformément épais, moins saillant ; n'offrant pas au côté interne de ce rebord de traces de gouttière ; muni à la base d’un rebord presque interrompu dans son milieu ; par ses élytres à stries moins profondes ; à intervalles faiblement en Loit, non ridés el marqués de très petits points peu rapprochés, donnant naissance, surtout dans le tiers postérieur, à un poil luisant, excessivement court, indistinct à la simple vue ; par le bord supérieur de son repli non épaissi en forme de saillie obtuse à l’angle huméral, en ligne arquée après cet angle jusqu’au dixième ou neuvième de la longueur où il cesse d’être visible; par son repli à peine plus large à sa partie antérieure que l’épisternum du médipectus. 5. N. parallelus. Suballongé ; faiblement convexe ; glabre et d’un noir mat. Epistom2 échancré en arc faible. Prothorax élargi en ligne peu courbe jusqu'aux deux cinquièmes, à peine rétréct et en ligne presque droite dans sa seconde movtié ; arqué en arrière sur la partie médiaire de sa base ; en gouttiére Dore 2 PLATYNOTAIRES. assez prononcée près du rebord latéral. Elytres à stries un peu sulciformes et ponctuées. Intervalles en forme de toit, ridés, pointillés. Bord supé- rieur du repli en ligne sensiblement arquée après l’angle huméral. Platynotus parallelus, DevroLLe, in collect. Long. 0w,021% (9 1/2 I.) Larg. Om,0074 (3 1/3 1.) Corps suballongé ; presque parallèle jusqu'aux trois cin- quièmes des élytres ; faiblement ou ossez faiblement convexe. Téle el prothorax finement ponctués ; à intervalles presque lisses. Epistome échancré en arc faible, laissant à découvert une partie notable des mandibules. Prothorax élargi en ligne faible- ment courbe jusqu'aux deux cinquièmes ou un peu plus, faible- ment rétréci dans sa seconde moitié, et en ligne à peu près droite, jusqu'aux angles postérieurs prolongés en forme de dent; muni latéralement d’un rebord saillant, épais, convexe ; denseinent ponctué ; bissinué à la base, avec les deux tiers médiaires de celle-ci arqués et à peu près aussi prolongés en arrière que Îles angles; étroitement rebordé à son bord postérieur ; faiblement convexe ; avec une goullière très-apparente près des bords laté- raux ; parfois noté de chaque côté de la ligne médiaire d’une légère fossette située vers les trois cinquièmes de la longueur. Elytresàbord supérieur du repli épaissi à l'angle huméralet sensible- men! arqué après cet angle jusqu’au point où il cesse d’être visible en dessus, c’est-à-dire jusqu’au huitième ou au neuvième de la lon. gueur ; faiblement élargies ensuite jusqu'aux trois cinquièmes ; faiblement ou assez faiblement convexes ; à stries assez profondes, un peu suleiformes et poncluées. /Zntervalles presque impercepti- blement pointillés, ridés : les internes faiblement, les autres plus sensiblement convexes ou plutôt en toit, Dessous du corps peu luisant ; ponctué sur les côtés de l’antépectus. Prosternum rebordé, rugueux et presque sillonné sur sa surface. Pieds ponctués. ParRie : les Indes orientales. (Collection Deyrolle). 7. Cuisses simples, glabres. Jambes de devant un peu arquées 08 PÉDINITES. sur leur arête externe : celle-ci faiblement sinuée des trois quarts à son extrémité qui forme une petite dent. Jambes postérieures droites. Quatre premiers articles des tarses antérieurs, bordés d’un duvet roux-orangé : les deuxième et troisième plus sensible- ment dilatés que les autres, surtout que le quatrième. 9. Inconnue. Obs. Le seul exemplaire que nous avons eu sous les yeux avait l’écusson luisant, peu ponctué ; les stries troisième à sixième plus courtes : les troisième et quatrième, et cinquième el sixième, postérieurement unies par paire, disposition qui suffirait à faire reconnaitre l’espèce si elle était constante ; mais elle n’est peut-être qu’une anomalie. Celle espèce a encore de l’analogie avec les NV. Mellyi et ambi- quus. Elle se distingue du premier par le bord supérieur du repli formant une dilatation en are sensible après l’angle huméral, au lieu d’être en ligne droite ; du second, par son prothorax offrant une goullière très-apparente près du rebord latéral; par ses élytres à intervalles plus saillants, ridés ; sans traces de poils ; de tous les deux par son prothorax en ligne à peu près droite dans la seconde moitié de ses côtés, arqué et aussi prolongé en arrière que les angles. 6. N. favanus, WiEDEMANN. Ovale-oblong , assez faiblement convexe ; noir. Epistome échancré en arc prononcé. Prothorax arqué sur les côtés, peu sinué près des angles postérieurs; muni d’un rebord latéral un peu saillant. Élytres sub- arrondies aux épaules ; à stries profondes et marquées de points trans- versaux (quarante à quarante cinq sur la quatrième strie) : les quatrième el cinquième et les sixième et septième ouseptième et huitième plus courtes el unies : intervalles pointillés ; convexes, un peu crénelés par les points des stries. Prosternum rugueux , pubescent, étroitement rebordé. Opalrum javanum, Wispem. Neue Kaef aus Bengal. ete. in Zoolog. Magaz. t. 4. 3e cahier (1819). p. 163. 9. Nolocorax javanus, Des. catal. (1837). p. 312. Cr de) PLATYNOTAIRES. — Votocorax. Opatrinus lalus, (Sou1Er). Opatrinus laticollis in musæo parisiensi. Long. 00,0135 à On 0187 (6 à 7 1.) Larg. 0m,0036 à On,0067 (2 1/2 à 31.) Corps ovale oblong ; assez faiblement convexe ; noir, mat sur la tête et sur le prothorax, peu luisant sur les élytres. Tête ponctuée. Epistome échancré en arc très-prononcé, voilant en majeure partie les mandibules. Prothorax arqué sur les côtés, avec une sinuosilé courte et assez faible près des angles posté- rieurs ; muni latéralement d’un rebord saillant, convexe, un peu plus épais ou moins étroit dans sa seconde moilié et surtout dans le milieu de celle-ci; muni à la base d’un rebord très-étroit, dépassant à peine la sinuosité , c’est-à-dire largement inter- rompu dans sa partie médiaire ; offrant au devant des trois cin- quièmes médiaires du bord postérieur les traces d’un sillon trans- verse bissinué à la base, avec les quatre septièmes médiaires en arc un peu moins prolongé en arrière que les angles et souvent obtus ou subéchancré dans son milieu ; faiblement convexe ; marqué de points médiocres, séparés par un espace à peine aussi grand que le diamètre de chacun, et presque ruguleux ou peu uni. Ecusson presque linéaire transversalement, près de quatre fois aussi large que long. Elytres subarrondies aux épaules , ou s’élargissant en ligne droite jusqu’au point où le bord supérieur du repli cesse d’être visible en dessus, c’est-à-dire jusqu’au dixième environ de la longueur des étuis, plus larges ou au moins aussi larges dans ce point que le prothorax dans son milieu ; assez faiblement élargies ensuite en ligne peu courbe jusqu’aux quatre seplièmes ou un peu plus, sensiblement plus larges dans ce point que le prothorax dans son milieu ; faiblement convexes ; à stries profondes et ponctuées dans le fond par des points lransverses qui crénèlent les intervalles : les quatrième et cinquième , et les sixième el septième , ou septième et huitième plus courtes et postérieurement unies. /ntervalles pointillés ; glabres ; assez 60 PÉDINITES. convexes : le cinquième et le septième, ou le cinquième et fe huitième, plus courts et postérieurement enclos par leurs voisins. Dessous du corps ponctué ; garni de poils clair-semés ou peu serrés, mais assez apparents sur le prosternum et sur la base du ventre. Prosternum élargi dans son milieu ; rugueusement ponctué ; étroitement rebordé. Postépisternums parallèles, trois fois au moins aussi longs que larges. PatTRIE : Java. (Collect. Chevrolat, Deyrolle) ; Coupang. (Muséum de Paris). Nous n’avons vu que la 9. | Obs. Cette espèce se distingue facilement des MN. Mellyi, ambiguus et parallelus, par son corps plus court, plus ovalaire ; par son prothorax muni à la base d’un rebord largement inter- rompu ; par les sinuosités basilaires de ce segment moins rappro- chées des bords latéraux ; par ses élytres sans angle huméral marqué ; subarrondies et assez notablement élargies aux épaules, très-sensiblement plus larges vers leurs trois cinquièmes que le prothorax dans son milieu : les quatrième et cinquième stries, et variablement les cinquième et sixième ou sixième et septième, s'unissent postérieurement : les quatrième et cinquième sont ordinairement un peu plus courtes que les cinquième et sixième. ou sixième el septième : les cuisses postérieures dépassent à peine le deuxième arceau : ce dernier caractère suffit pour per- mettre de distinguer le P. javanus de toutes les autres espèces. Ons. Le N. Westermanni, ManneREIM, (lettre à S. E. M. Fis- cher de Waldheim, in Bullet, de la soc. imp. des Nat. de Moscou, 1844, n° 4, p. 862, suivant l’exemplaire typique obligeamment communiqué par M. le comte de Mannerheim) pourrait être. caractérisé de la sorte : Ovale oblong ; assez faiblement convexe ; noir. Epistome échancré en arc prononcé. Prothorax arqué sur les côlés, peu sinué près des angles postérieurs ; muni d'un rebord latéral graduellement plus saillant vers le milieu de sa longueur. Élytres subarrondies aux épaules ; à stries pro- PLATYNOTAIRES. — Molocorux. 61 fondes , marquées de points transverses (environ quarante-deux sur la quatrième) : les deuxième et troisième, quatrième el cinquième , sixième et septième postérieurement unies par paires : les deuxième et troisième presque terminales: les autres plus courtes. Intervalles pointillés; convexes, un peu crénelés par les pornts des stries ; prosternum rugueux, pubescent, presque parallèle, étroitement rebordé. Mais il a tant d’analogie avec le N. javanus que peut être n’en est-il qu’une variété. L’exemplaire unique, dont nous devons la communication à M. de Mannerheim, se distingue par sa Lête et son prothorax ponelués d’une manière moins unie ou un peu plus ruguleuse ; par son prothorax muni d’un rebord latéral graduel- lement plus saillant vers le milieu de sa longueur, relevé, surtout vers ce point, de manière à former une gouttière au côté interne, caractère que nous avons vu, mais moins prononcé chez quelques exemplaires du . javanus ; par les côtés de Pantépectus plus sensiblement ridés ; par son prosternum moins élargi ou presque parallèle ; et surtout par les deuxième et troisième stries des élytres unies à leur extrémité, au lieu de se lier : la deuxième à la neuvième, la troisième à la huitième, particularité qui peut-être est accidentelle. La taille est un peu plus avantageuse que dans la plupart des exemplaires du A. javanus. 7. N. strigipennis. Suballongé ; faiblement convexe; glabre et d’un noir mat. Protho- rax arqué sur les côtés, à peine sinué près des angles ; en ligne pres- que droite sur les deux tiers médiaires de sa base. Elytres à stries ponc- tuées et rendues peu profondes par la convexité des intervalles : les cin- quième el sixième seules plus courtes el postérieurement unies. Inter- valles paraissant impointillés, convexes ou en toit, crénelés par les points des stries. Opatrinus strigipennis (Dupont). In museo parisiens. Long, 0m,0203 (9 1/21.) Larg. 0m,0078 (3 1/2 1.) Corps suballongé; faiblement convexe ; glabre ; d’un noir 62 PÉDINITES. mat. éle pointillée, plus densement sur lépistome que sur le front. Epistome échancré en arc médiocre. Prothorux arqué sur les côtés, offrant vers ses deux cinquièmes ou un peu plus sa plus grande largeur, rétréci dans sa seconde moitié d’une manière à peine sinuée près des angles ; muni sur les côtés d’un rebord saillant, convexe, graduellement épaissi ; en ligne presque droite ou à peine arquée sur les cinq sixièmes médiaires de la base, avec les angles prolongés en forme de dent ; muni d’un rebord basilaire non interrompu ; faiblement convexe ; marqué de points assez rapprochés. Ecusson densement ponctué ; en triangle à côtés sinués ; deux fois et demie aussi large qu’il est long dans son milieu. Ælytres assez faiblement élargies jusqu'aux trois cin- quièmes environ de leur largeur ; sans saillie bien marquée à l’angle huméral, sans sinuosité après celui-ci ; faiblement ou assez faiblement convexes ; à stries ponctuées et rendues plus profondes par la convexité des intervalles (quarante points au moins sur la quatrième strie : les cinquième et sixième seules plus courtes et postérieurement unies et encloses par les autres : la troisième unie à la huitième : la quatrième à la septième. Zntervalles convexes ou en Loil; paraissant imponctués ; crénelés et super- ficiellement ridés par les points des stries : le sixième seul plus court et enclos par ses voisins. Bord supérieur du repli visible en dessus jusqu’au huitième environ de la longueur. Dessous du corps ponctué sur les côtés de l’antépectus, moins grossièrement sur le ventre et sur les autres parties pectorales. Prosternum muni d’un rebord épais ; rayé d’un sillon léger sur sa partie me- diaire. Postépisternums légèrement arqués à leur côté interne ; moins de trois fois aussi longs que larges. Parme : le Bengale. (Muséum de Paris, voyage de Duvaucel). Ÿ. Jambes antérieures faiblement arquées. Trois premiers articles des tarses dilatés : les deuxième et troisième plus sensi- blement : le quatrième peu ou pas Obs. Cette espèce se distingue facilement des autres par ses PLATYNOTAIRES. — AVolocorax. 63 cinquième et sixième stries seules plus courtes et réunies posté- rieurement, si, comme il est probable, ce caractère est constant. 8, N. nigrida, Fasricis, Suballongé ; médiocrement convexe; glabre, et d’un noir peu luisant, en dessus. Antennes à huitiéme article en ovale transverse. Prothorax arqué sur les côlés et sinuë près des angles postérieurs. Ecusson fine- ment ponctué. Élytres presque parallèles jusqu'aux deux tiers ; à stries profondes et ponctuées : les quatrième à huitième, seules plus courtes el postérieurement encloses par les voisines. Intervalles assez convexes , crénelés el ridés. Tenebrio atratus, Fasr. Entom. (1775). p. 256. 4.(9). Helops nigrita,Fasr. Gen. ius. Mant. (1776). p. 241. 4. 5.(9).— Id Spec. ins. t. 1. p. 325.17.(@).-— Id. Mant. t.1. p. 214. 11.(9)— Id Entom. syst. t. 1.p 120. 17 (9). Id. syst. Eleuth. t. 1. p. 160. 27. (9 ) (suivant l'exemplaire typique conservé au muséum de Copenhague). — ScnoEn x. Syn. ins.t. 1. p. 161. 28. Pimelia (Helops) nigrita, Gmec. GC. Lin. Syst. nat. t. 1. (1788). p. 2010. a 3: Tenebrio dispur, Hrresr, Naturs. t. 7. (1797). p. 218. 8. (79 ).pl. 111. fig. 8. (7). Long. On,0191 (8 1/2 1.) Larg. Om, 0067 (3 1.) Corps suballongé, presque parallèle jusqu'aux deux tiers au moins des élytres ; assez faiblement ou médiocrement convexe ; glabre ; d’un noir mat ou peu luisant. Tête ponctuée, moins fine- ment sur le front que sur le reste de sa surface ; marquée après les yeux d’un sillon transversal. Epistome échancré en arc faible. Prothorax arqué sur les côtés, avec une sinuosité assez marquée près des angles postérieurs, qui sont parallèles ou presque parallèles et prolongés en arrière en forme de dent assez étroite ; muni sur les côtés d’un rebord un peu plus épais dans son milieu ; fortement bissinué à la base ; peu arqué en arrière sur les cinq seplièmes médiaires de celle-ci : muni d’un rebord basilaire étroit, presque interrompu ou interrompu dans son milieu ; médiocre- [A 64 PÉDINITES. ment convexe; densement et finement ponctué. ÆEcusson deux fois et demie aussi large qu’il est long dans son milieu ; arqué en arrière à son bord postérieur, densement ponctué. £lytres offrant à l’angle huméral une saillie obtuse ou subarrondie, formée par le bord supérieur du repli épaissi dans ce point ; brièvement entaillées ou sinuées après celte dent, puis élargies en courbe faible jusqu'au point où le bord du repli cesse d’être visible, c’est-à-dire jusqu’au septième environ de leur longueur, ensuite assez faible- ment élargiès en ligne presque droile jusqu’aux deux tiers, posté- rieurement rétrécies d’une manière sinuée avec l’extrémité obtuse; médiocrement convexes ; à stries poncluées, rendues plus pro- fondes par la convexité des intervalles (vingt-cinq points environ sur la quatrième) : la deuxième postérieurement unie avec la septième : la troisième avec la quatrième : les quatrième et cinquième plus courtes et encloses par leurs voisines. /ntervalles assez convexes ; assez superficiellement pointillés ; crénelés et ridés par les points des stries : le cinquième seul plus court et enclos par ses voisins. Dessous du corps et pieds ponctués: Sternums assez densement pubescents. Prosternum étroitement rebordé. Postépisternums trois fois au moins aussi longs qué larges. | | | | Partie : les Indés orientales. (Muséum de Copenhague, type; muséum de Paris ; collection Chevrolat, Deyrolle, de Polinière); la Chine (collection Guerin). d'. Cuisses postérieures munies d’une pétile dent sur les deux tiers de leur arête inférieure ; ciliées depuis la base jusqu’à cette dent. Jambes de devant en forme de hameçon, droites et d’une largeur presque égale dans leurs trois premiérs cinquièmes, puis incourbées, avec là partie interne dilatée et munie d’une petite dent à son angle antérieur. Jambes postérieures arquées et ciliées en dessus Quatre premiers articles des tarses antérieurs ciliés de roux et dilatés, surtout la deuxième. (3 9. Cuisses inermes, glabres. Jambes antérieures simples : les PLATYNOTAIRES. — ÂVolocorax. G5 péstérieures à peine arquées, peu ciliées. Quatre premiers articles des tarses antérieurs égaux, à peine dilatés. Obs. Cette espèce se distingue facilement des précédentes par les quatrième et cinquième stries seules plus courtes et encloses par les autres. | 9: N. areuatus, SainT-FARGEAU et AUDINET-SERVILLE. Suballongé ; assez faiblemement convexe ; glabre et d’un noir mat en dessus. Antennes à huitième article obconiqne , à peine aussi large ou moins large que long. Prothorax arqué sur les côtés ct sinué près des angles postérieurs. Écusson marqué de points plus gros que ceux du prothorax. Elytres faiblement élurgies jusqu'aux trois cinquièmes à peine ; à stries ponctuées (25 points environ sur la quatriéme strie) : les quatrième et cinquième seules plus courtes et postérieurement encloses par les voisines. Intervalles médiocrement convexes, crenélés, non ridés. Pedinus arcuatus, SainT-Farc. et Serv. Encycl, méth. t. 10. (1825). p. 26. 4. (suivant l’exemplaire typique existant dans la collection de M. Chevrolat). Long. On 0123 à 0,0146 (5 1/2 1. à 6 1/2 1.) Larg. On,0043 à On,0151 (2 à 2 1/4 1. Corps suballongé ; assez faiblement ou très-médiocrement convexe ; glabre ; d’un noir mat. Téte densement et assez fine- ment ponctuée, moins densement sur le front que sur le reste de sa surface ; sillonnée après les yeux. £pistome échancré en are assez prononcé. Prothorax arqué sur les côtés avec une sinuosité ordi- nairement assez faible près des angles postérieurs ; muni latéralement d’un rebord peu épais, presque égal ; bissinué à la base, avec les angles postérieurs prolongés en forme de dent, peu ou médiocrement arqué en arrière sur les trois cinquièmes ou cinq septièmes de son bord postérieur ; rayé, au devant de celui- ci, d’une ligne constituant un rebord très-étroit, parfois inter- rompu ou presque interrompu dans son milieu ; médiocrement convexe ; densement et finement ponctué. Æcusson deux fois à deux fois et demie plus large qu'il est long dans son milieu ; Parvilabres, 5 66 PÉDINITES. arqué en arrière à son bord postérieur ; densement ponctué. Elytres offrant à l’angle huméral une saillie obluse et peu pro- noncée, formée par le bord supérieur du repli ; élargies en ligne courbe jusqu’au point où ce bord cesse d’être visible en dessus, c’est- à dire vers le huitième environ de la longueur, en formant après l'angle huméral une légère sinuosité, puis élargies d’une manière peu sensible jusqu'aux trois cinquièmes à peine de leur longueur ; assez faiblement eonvexes ; à slries très-marquées, notées de points sensiblement transverses, séparés les uns des autres par un espace double environ de leur diamètre (environ vingt-cinq de ces points sur la quatrième) : les première et deuxième, et troisième et quatrième stries, unies en devant : la deuxième posté- rieurement unie à la septième : la troisième à la sixième : la quatrième à la cinquième : celles-ci plus courtes et encloses par les auires. /ntervalles médiocrement convexes ; superficiellement pointllés ; non ridés ; crénelés par les points des stries : le cin- quième plus court et enclos par ses voisins. Dessous du corps luisant ; lisse sur les côtés de l’antépectus, ponctué sur le reste. Prosternum assez élroitement rebordé ; ràäpeux et pubescent sur sa surface. Postépisternums parallèles, trois fois au moins aussi longs que larges. Parme : les Indes orientales. (Collect. Chevrolat, Deyrolle, Perroud) ; Java (Chevrolat). | S'. Cuisses antérieures garnies de poils fins et assez longs vers la partie inférieure de leur côté interne.Jambes de devant arquées ; fortement échancrées en dessous vers les deux cinquièmes et plus faiblement entre ce point et l’extrémilé. Jambes postérieures ciliées sur les deux tiers ou trois quarts postérieurs de leur arête inférieure. Quatre premiers articles des larses antérieurs ciliés de roux et presque également dilatés. 9. Jambes droites ; simples ; presque glabres. Zurses peu ou point dilatés. Os. Celle espèce a quelque analogie avec le N. nigrita ; elle PLATYNOTAIRES. — AVolocorax. | 67 s’en distingue par une taille notablement plus petite ; par ses antennes à huitième article obconique, à peine aussi large que long ; par son prothorax moins arqué sur les côtés, moins forte- ment sinué près des angles postérieurs, muni d’un rebord pro- portionnellement plus étroit ou moins épais ; par ses élytres non déprimées sur les côtés de l’écusson, offrant aux épaules une saillie moins prononcée, moins épaisse, et suivie d’une sinuosité plus faible, commencant à se rétréceir vers les trois cinquièmes ou un peu moins plutôt que vers les deux tiers, ee qui lui donne une physionomie différente ; par ses stries moins profondes et marquées de points moins forts; par ses intervalles non ridés. Quelquefois les troisième et cinquième intervalles sont sensible- ment plus larges et même plus visiblement convexes que leurs voisins. La ponctuation du prothorax est aussi quelquefois plus serrée, plus ou moins fine. Nous avons vu cet insecte inscrit dans diverses collections sous les noms de Opatrinus indicus el Opatrinus crenatus Des. Genre Eucolus. { Eüxohos, qui s’accommode de toute sorte nourriture). CaracrÈREs. Menton faiblement échancré au bord antéricur de sa partie longitudinale médiaire, avec les angles antéricurs de celle-ci émoussés ou subarrondis : cette partie médiaire chargée d’une carène médiaire, peu ou point relevée en rebord sur les côtés. Intervalles des stries des élytres alternativement plus élevés en forme d’arêtes ou de tranches. 1. E. Polinierii. Suballongé ; glabre et d’un noir mat. Prothorax arqué sur les côlés et sinué près des angles postérieurs. Élytres presque planes sur le dos; à stries profondes et marquées de lignes ou points transverses pro- longés sur les intervalles: les deuxième , quatrième, sixième et huitième 68 PÉDINITÉS. de ceux-ci, en toit, ridés ou sillonnés transversalement : les premier, troisième, cinquième, septième el neuvième relevés en arêtes plus sail- lantes : les troisième et septième postérieurement réunis. Long 0%,0213 (9 1/2 1.) Larg. 0",0067 (31.) Corps suballongé; faiblement convexe; d’un noir un peu moins mat sur les élytres que sur le prothorax. Téte assez fine- ment poncluée. Æpistome échancré en arc assez prononcé. Pro- thorax arqué sur les côtés jasqu’aux quatre cinquièmes, posté- rieurement rétréei en ligne presque droite el convergeant un peu en arrière ; muni latéralement d’un rebord assez épais, presque égal, légèrement festonné en dehors ; très-étroitement rebordé à la base ; arqué en arrière sur les cinq sixièmes médiaires de celle- ei, avec les augles postérieurs sensiblement plus prolongés en forme de dent; médiocrement convexe ; moins finement ponctué que la tête. Ecusson deux fois et demie plus large qu’il est long dans son milieu ; arqué en arrière à son bord postérieur ; dense - ment ponctué. Zlytres brièvement sinuées après la saillie humé- rale formée par le bord supérieur du repli, faiblement élargies ensuile jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus de leur longueur; à peine aussi larges dans ce point que le prothorax dans son mi- lieu ; presque planes sur le dos ; à stries profondes, marquées de points prolongés en forme de sillons ou de rides sur les intervalles : les deuxième, quatrième, sixième et huitième de ceux-ci en forme de toit dont l’arête est sillonnée transversale- ment, paraissant par là formés de tubercules unis longitudinale- ment les uns aux autres : les premier, troisième, cinquième, seplième et neuvième relevés en arêtes plus saillantes, à peine sinuées et ridées sur la tranche : le premier ou juxta-sutural incourbé à sa partie antéricure pour s'unir au troisième et formant avec son semblable et la base une sorte de triangle enclosant l’écusson : les troisième et septième postérieurement unis vers les neuf dixièmes, en enclosant le cinquième qui est plus court. | OPATRINAIRES. 69 Dessous du corps imponctué sur les côtés de l’antépectus. Pieds ponctués et garnis de poils courts, d’un fauve livide. PATRIE : la côte de Coromandel. (Collection Chevrolat). Ors. Nous n’avons vu que l’un des sexes, ayant les jambes de devant un peu arquées, presque cylindriques, un peu échancrées en dessus dans le milieu et postérieurement hérissées de poils d’un fauve roux sur leur arèête inférieure ; les quatre premiers articles des larses antérieurs faiblement dilatés, surtout les pre- mier el quatrième. Nous avons dédié cette belle espèce à M. le baron de Polinière, l’un des membres les plus distingués de l’Académie de Lyon, qui sait joindre aux talents remarquables auxquels il doit sa haute réputation médicale , le goût le plus éclairé pour lhistoire naturelle. DEUXIÈME BRANCHE. OPATRINAIRES. CaracrÈRES. Yeux non coupés par les joues. Prothorax à deux sinuosilés basilaires avec les angles dirigés en arrière’ Repli des élytres seule partie de celles-ci visible quand lin- secle est examiné en dessous ; plus étroit à sa partie antérieure que l’épisternum du médipectus. — Pattes grèles. Jambes anté- rieures à peine élargies ; peu ou point planes et rapeuses en dessous. A ces caractères plus essentiels on peut ajouter: | Menton à partie médiaire chargée d’une carène longitudinale médiaire et de deux juxta-médiaires , convergeant en devant en ligne droite ou souvent incourbée à partir d’un point plus ou moins rapproché de la base, soit entaillée, soit entière à son bord antérieur ; à parties latérales plus ou moins apparentes en devant. Æntennes en général moins longuement ou rare- ment un peu plus longuement prolongées que les angles posté- rieurs du prothorax ; grossissant plus ou moins sensiblemerit et 70 PÉDINITES. un peu comprimées à partir du sixième ou du neuvième article: les neuvième et dixième on parfois un ou deux des précédents, moniliformes et plus larges que longs : le dernier, le plus sou- vent avancé en forme de dent ou de pointe à sa partie antéro- interne. Prothorax muni d’un rebord latéral peu ou médiocre- ment épais. Écusson distinct ; plus large que long. Élytres obli- quement coupées sur la moitié externe de leur base, pour donner place aux angles postérieurs du prothorax prolongés en arrière; à neuf stries, y comprise la voisine du repli. Dessous du corps ordinairement presque lisse près des hanches de devant, et presque loujours marqué plus extérieurement de gros points parfois un peu unis en sillons. Os. Les larses antérieurs des 7 ont généralement les qua- tre premiers articles dilatés et garnis en dessous de bross esfor- mant des espèces de ventouses. Les dispositions des stries va- rient selon les genres. Ils peuvent être répartis dans les genres suivants : GENRES. à deux sinuosités basilaires en arc régulier. Repli des élytres plus étroit à sa partie antérieure que l’épisternum du médi- pectus. Opatrinus. à deux sinuosités ordinairement en forme d'angle très-ouvert; parfois cependant en forme d’arc presqne régulier; mais dans ce cas, partie antérieure du repli plus large que l’épisternum du médipectus. Selinus. Prothorax Genre Opatrinus , OPaTRiNE; (Dejean(*), Latreille (?). Caracrères. Élytres ordinairement coupées d’une manière plus oblique sur la moitié externe de leur base, parfois cepen- (') Dessan catologue (4821) p. 66, (*) Larnezce, Règue anim, de Guvier (partie entomologique ) 2e édit. (1829) L. 2, p. 19. OPATRINAIRES. — Opatrinus. 71 dant peu anguleuses vers le milieu de celle-ei ; à repli plus étroit que la partie antérieure de l’épisternum du médipectus. Anten- nes sensiblement comprimées ; offrant les huitième à dixième articles généralement plus larges que longs. Prothorax bissinué à la base: ces sinuosités en arc réguler. A. Élytres peu anguleuses vers la moitié de leur base ; creusées sur la moitié ex- terne de celle-ci d’une fossette plus ou moins faible: le côté externe de feur saillie anguleuse non étendu jusqu’au repli, et muins prolongé en arrière à son extrémité externe que le côté interne l’est près de l’écusson. Partie médiaire du menton en ogive et sans entaille distincte à son bord antérieur. Postépisternums parallèles, près de quatre fvis aussi larges que longs. Prosternum dépassant peu le bord du segment.Cuisses postérieures prolongées jusqu’au bord du troisième arceau. ( G. Zidalus.) 1. @®. corvinus, Oblong ou suballongé ; d’un noir mat. Prothorax arqué sur les côtés jusqu'aux cinq sixièmes où il est sinué, plus ow moins parallèle en- suile; couvert de points donnant naissance à un poil très-court, peu distinct. Élytres à stries très-prononcées et ponctuées : les troisième el sixième, seplième et huitième postérieurement unies. Intervalles cre- nelés par les points tranverses des stries, plus convexes postérieurement qu'en devant; rugueusement ponctués, Prosternum rebordé et rayé dans le milieu. Opatrinus corvinus (VaurL.) ir museo paris. Opatrinus ægyptiacus (DEvROLLE) in litter. Long. 0,0112 (5 1.) Long. 0,0045 (2 1.). Corps oblong ou suballongé ; assez faiblement convexe ; d’un noir mat, Zéte ponctuée , un peu plus finement et plus dense- ment sur l’épistome que sur le front, beaucoup plus finement sur le verlex. Æntennes noires, avec l'extrémité un peu moins obscure. Prothorax arqué sur les côtés, sinué vers les cinq sixièmes , parallèle ou presque parallèle ensuile; à angles pos- 72 PÉDINITES. téreurs prolongés en arrière en forme de dent aiguë; muni la- téralement d’un rebord saillant, presque uniforme ou plus gra- duellement et faiblement plus épais, saillant, convexe, pointillé; bissinué à la base, avec les trois cinquièmes médiaires de celle-ci médiocrement et obtusément arqués et moins prolongés que les angles; muni d’un rebord basilaire très-étroit, parfois plus ap- parent, non interrompu ; très-médiocrement convexe ; couvert de points à peu près égaux à ceux du front, mais plus serrés, et de chacun desquels sort, moins indistictement que de ceux de la tête, un poil très-court, livide, parfois usé. Écusson en triangle à côtés anguleux; près d’une fois plus large qu’il est long dans son milieu; ponetué. Élytres subarrondies aux épaules, faiblement élargies ou presque parallèles ensuite jusqu’aux trois cinquièmes ; assez faiblement convexes ; à stries très-marquées, étroites, crénelées par des points ou petites raies transverses, séparés les uns des autres par un espace double au moins de leur diamètre longitudinal, (plus de trente de ces points sur la quatrième strie) : la troisième généralement liée à la sixième en enclosant les quatrième et cinquième : souvent les troisième, quatrième, cinquième el sixième graduellement plus courtes : les septième et huitième au moins aussi courtes que la cin- quième et postérieurement unies. /ntervalles peu convexes en devant, un peu plus convexes postérieurement; crénelés et ridés par les points des siries ; rugueusement ponelués ; glabres ou à peu près. Bord supérieur du repli en majeure partie un peu visible en dessus. Côtés de l’antépectus marqué de points assez gros, un peu unis en sillons. Prosternum rebordé et offrant les races d’un sillon médiaire. Postépisternums parallèles, quatre fois environ aussi longs que larges. Ventre el Pieds marqués de points donnant naissance à un poil très-court. Tarses garnis en dessous de poils d’un fauve roux. ParRie : Galam (muséum de Paris, voyage de M. Leprieur) ; l'Egypte (collec. Deyrolle). OPATRINAIRES. — Opatrinus. 15 Jambes grèles: les antérieures sensiblement arquées, munies sur leur arête inférieure d’une saillie en forme de dent, naissant au tiers et se terminant brusquement aux trois cinquièmes de leur longueur. Jambes intermédiaires et postérieures , à peu près droites et simples. Quatre premiers articles des turses antérieurs dilatés : les deuxième et troisième plus sensiblement que le quatrième et surtout le premier. AA Élytres notablement angulcuses vers la moiié antérieure de leur base; à côté externe de cette saillie en ligne oblique prolongée dans la même direction jusqu’au bord extérieur du repli; à quatrième et cinquième stries géné- ralement plus courtes , postérieurement unies et encloses par les voisines : la deuxième liée à la septième ou à la huitième: ces deux dernières inégales, et plus longues l'une ou Pautre et le plus souvent l’une et l’autre, que les qua- trième et cinquième. ( G. Opatrinus. ) & Postépisternums faiblement plus larges dans le mi- lieu qu’aux extrémités, moins de trois fois ou trois fois à peine aussi longs que larges. Côtés de l’anté- _ pectus marqués de points non unis én sillons. Des: sus du corps glabre. 8 Prothorax non rayé d’un sillon longitudinal mc- diaire. y. Rebord latéral du prothorax et des élytres plus ou moins sensiblement festonné. Inter- valles des stries des élytres impointillés, ordinairement un peu plus saillants et plus convexes alternativement. gemellatus. vy. Rebord latéral du prothorax et des élytres non festonnés.Intervalles des stries des élytres visiblement pointillés, à peu près également convexes. laticollis. BB Prothorax longitudinalement arqué; rayé d’une ligne longitudinale médiaire. gibbicollis. ax Postépisternums à peu prés d’égale largeur, trois fois aussi longs que larges. Côtés de l’antépectns mar- qués de points le plus souvent unis en silluns. 74 | PÉDINITES. > Dessus du corps paraissant glabre à la simple vue. e Intervalles des siries non ridés; rebord de la base du prothorax plus on moins interrompu dans son milieu. { Prothorax nonréticuleusement ponctué sur toute sa surface. % Prothorax ordinairement plus large vers les deux cinquièmes qu'aux angles postérieurs; offrant généralement an devant de la base les courtes traces d’un sillon longitudinal médiaire. Intervalles des stries des élytres pointillés. Cô- tés du ventre assez fortement ponctués. #1 Prothorax plus large où au moins aussi large aux angles postérieurs qu'aux deux cinquièmes; sans traces de sillon médiaire. Intervalles des stries obsolètement pointillés. Côtés du ventre légèrement ponctués. | & Prothorax réticuleusement ponctué, muni latéra- lement d’un rebord épais et sensiblement relevé. ce Intervalles des stries ridés. Rebord de la base du prothorax entier. 35 Dessus du corps visiblement garni de poils. Re- bord de la base du prothorax entier. 2. O®. gemellatus, Ouvir. anthracinus. maæstus. notus. niloticus. setosus. Oblong ; peu convexe; noir; glabre à la vue simple et peu luisant en dessus; munt sur les côtés du prothorax el des élytres d’un rebord plus ou moins sensiblement festonné. Prothorax arqué sur les côtés. Élytres à stries marquées d'assez gros points (environ quinze à dix- huit sur la quatrième strie). Intervalles impointillés , ordinairement un peu plus convexes et plus saillants alternativement. Blaps gemellata Ouiv. Entom. t. 3. (1795) n° 60 p. 9, 8 pl. 1 fig. S (suivant l’exempiaire d'Olivier, existant dans la collection de M. Chevrolat.) Opatrum clathratum, Ouw. Encyclop. méth. t. 8. (1811) p. 499, 13. Long. 0,0095 à 0, 0112 (4 1/4 à 5 1.) Long. 0,0036 à 0,0048 (1 2/3 à 2 1/81.). Corps oblong; ordinairement peu convexe; d’un noir peu OPATRINAIRES. — Opaltrinus. 75 ou point luisant. 7éte plus finement et plus densement ponctuée sur l’épistome que sur le front ; rayée d’une ligne transversale sur Ja suture frontale. Partie médiaire du menton entaillée à son bord antérieur. Æ/ntennes brunes, ordinairement d’un brun rouge à l’extrémité. Prothorax arqué plus ou moins fortement sur les côtés, en formant une très-légère sinuosité près des an- gles postérieurs ; offrant vers les deux cinquièmes ou trois sep- ièmes sa plus grande largeur ; muni latéralement d’un rebord saillant , assez épais, ordinairement festonné extérienrement d’une manière plus ou moins sensible; fortement bissinué à la base, avec les trois cinquièmes médiaires de celle-ci arqués en arrière, moins obtus dans le milieu ; rayé au devant de ladite base d’une ligne constituant un rebord étroit et généralement interrompu dans son milieu ; médiocrement ou assez faiblement convexe ; marqué de points un peu moins denses que la tête, et, comme ceux-ci donnant naissance à un poil trés-court, indistincet à la vue, parfois usé; noté parfois de deux ou quatre fossettes : une, près de chaque bord latéral: une près de la suture; offrant au devant de l’écusson une légère dépression. Ecusson transverse, ou en triangle au moins une fois plus large que long. Élytres à angle huméral saillant ; brièvement sinuées après cet angle; sensiblement élargies jusqu’à la moitié, à peine aussi larges dans ce point que le prothorax vers ses deux cinquièmes, rétrécies faiblement jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers, en ogive légèrement sinuée postérieurement ; parfois déprimées sur la suture; à stries médiocres, mais marquées de points d'un diamètre aussi grand à peu près que celui des intervalles (ordi- nairement vingt à vingt-quatre de ces points sur la deuxième strie). Intervalles imponctués ; glabres ; relevés : les troisième, cinquième et septième en général sensiblement plus saillants que les autres : le septième un peu plus saillant vers l'épaule. Bord supérieur du repli faiblement visible en dessus jusqu'aux deux Uers ; plus ou moins légèrement onduleux ou festonné. Jnter- 76 PÉDINITES. valle voisin du repli un peu visible en dessous dans la seconde moitié. Prosternum vebordé. Côtés de l’antépectus grossière- ment ponclués , avec les parties voisines du bord finement et pareimonieusement pointillées. Ventre marqué d’une fosselte près du bord latéral de chaque arceau. Zarses garnis en des- sous d’un duvet roussâtre. Parrie: Cayenne ; la Guadeloupe ; la Colombie; la nouvelle Grenade (collect. Chevrolat, Deyrolle ; muséum de Paris). “ Jambes de devant grèles; faiblement arquées ; faiblement échancrées en dessous depuis la moitié jusqu’à l’extrémité et garnies de poils dans cette partie. Quatre premiers articles des larses antérieurs presque également dilatés. Oss. le Blaps clathrata de Fabricius, regardé généralement comme appartenant à celte espèce, en est très-différent. 3. ©. laticollis. Oblong ; médiocrement convexe; noir ; glabre à la simple vue et mal ou peu luisant, en dessus. Prothorax arqué sur les côlés ; muni latéralement d’un rebord non festonné. Élytres à stries marquées d’assez gros points (ordinairement au moins vingt sur la quatrième strie). In- tervalles également convexes ; visiblement pointillés. Opatrinus laticollis, Late. inéd. Ds. catal. (1837) p. 213. Long. 0,0090 à 0,0107 (4 à 4 3/4) Long, 0,0036 à 0,0045 (1 2/3 à 2 1.) Corps oblong ; médiocrement convexe; d’un noir mat ou peu luisant. Téte plus finement et plus densement ponctuée sur l'é- pistome que sur le front ; rayée d’une ligne transversale sur la suture frontale. Partie médiaire du menton entaillée en devant. Antennes un peu moins longuement prolongées que les côtés du prothorax ; brunes ou d’un brun noir, avec lextrémité souvent moins obscure ou rougeätre. Prothorax assez fortement arqué sur les côtés, en formant près des angles postérieurs une assez faible sinuosité ; offrant vers les trois cinquièmes environ sa plus grande largeur ; muni sur les côtés d’un rebord saillant , assez OPATRINAIRES. — Opatrinus. 77 épais, à peu près uniforme; fortement bissinué à la base, avec les trois cinquièmes médiaires de celle-ci arqués en arrière, mais un peu obtus dans le milieu, el aussi prolongés queles angles ; médiocrement convexe sur le dos, plus ou moins sensiblement en goullière ou presque plan près du rebord ; marqué de points à peine aussi rapprochés que ceux de la tête, et, comme ceux-ci, donnant naissance à un poil très-court, indistinet à la vue ; muni à la base d’un rebord étroit, interrompu dans son tiers médiaire, mais ordinairement remplacé par un sillon arqué ou un peu anguleusement avancé ; offrant en devant el en arrière, vu à certain jour, des traces plus ou moins légères d’un sillon sur la ligne médiane. Écusson à triangle au moins deux fois aussi large que long. Ælyrres à angle huméral assez prononcé, mais sans sinuosilé bien marquée après cet angle ; élargies sensible- ment jusqu’à la moilié ou un peu plus, à peu près aussi larges dans ce point, que le prothorax dans son diamètre transversal le plus grand ; en ogive faiblement sinuée dans le dernier tiers; médiocrement convexes; à stries médiocres, marquées de points plus profonds, généralement d’un diamètre aussi large ou moins large que celui des intervalles (le plus souvent au moins vingt de ces points sur la quatrième strie). Zntervalles visiblement et fi- nement ponclués ; glabres ; médiocrement ou assez convexes et d’une manière à peu près égale: le troisième seul paraissant ordinairement un peu pius convexe ou plus élevé. Bord supé- rieur du repli un peu visible en dessus presque jusqu'aux trois cinquièmes ; non festonné. /ntervalle voisin du repli, peu ou point visible en dessous. Prosternum rebordé. Côtés de l’anté- peclus grossièrement ponctués, et plus densement près des bords Postépisternums marqués de points gros et peu épais ; un peu plus larges dans le milieu, deux fois et demie environ aussi longs que larges. Ventre marqué d’une fossette, près du bord latéral de chaque arecau. Tarses garnis en dessous d’un duvet roussàtre. ParRiE : Nouvelle-Gren ade (collect. Chevrolat, Deyrolle). 78 PÉDINITES. Jambes de devant peu ou point arquées ; garnies en des- sous de poils médiocrement allongés sur la seconde moitié de leur arête inférieure. Quatre premiers articles des tarses pres- que également dilatés. Oss. Cette espèce se distingue de l'O. gemellatus avec lequel elle a beaucoup d’analogie, par son prothorax non festonné sur les côtés; marqué d’une dépression ou d’un sillon court au devant de la partie médiaire de sa base ; par ses élytres à angle huméral moins saillant; peu ou point sensiblement sinuées après cet angle; à intervalles visiblement ponclués, moins fortement relevés et d’une manière presque égale, etc. 4. ©. gibhbicollis. Oblong ; assez convexe; noir; glabre à la vue simple et peu luisant en dessus. Prothorat élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes , faible- ment rétréci ensuite et légèrement sinué avant les angles postérieurs ; gibbeux ou longitudinalement convexe, rayé d’une ligne médiaire longitudinale. Élytres à stries marquées de points médiocres où assez petits (vingt-deux à vingt-cinq sur la quatrième strie). Intervalles pointillés, uniformément pet eonvexes en devant, un peu convexes postérieurement . Opatrinus gibbosus Devrose in litter. Long, 0,0078 (3 1/2 1.) Long. 0,0039 (1 3/4 1.) Corps oblong; médiocrement ou assez convexe; d’un noir mat ou peu luisant. Zéte finement ponctuée; rayée d’une ligne assez légère sur la suture frontale. Partie médiaire du menton tronquée ou faiblement entaillée en devant. Antennes prolongées jusqu’au tiers ou un peu plus des côtés du prothorax, d’un brun roussàtre. Prothorax assez fortement élargi en ligne courbe jusqu’à la moitié, faiblement rétréci ensuite , en offrant une lé- gère sinuosité vers les cinq sixièmes; muni latéralement d’un rebord saillant, à peu prês uniforme ; assez fortement bissinué à la base, avec les trois cinquièmes médiaires de celle-ci arqués en arrière et aussi prolongés que les angles; rayé en devant de OPATRINAIRES. — Opatrinus. 13 la base d’une ligne constituant un rebord interrompu dans son milieu ; convexe ; longitudinalement arqué; marqué de points un peu moins fins que ceux de la tête, donnant, comme ceux-ci, naissance à un poil très-court, indistinet à la vue ; rayé longi- iudinalement d'un sillon médiaire très-apparent, à peine ou non prolongé jusqu’à la base. Écusson assez pelit; en triangle. Élytres à angle huméral assez prononcé; non sinuées après cel angle ; assez faiblement élargies jusqu’à la moitié, en ogive légèrement sinuée dans le dernier Uers; convexes ; à stries assez profondes surtout postérieurement; marquées de points à peine plus larges que la moilié des intervalles (environ vingt ou vingt- deux sur la quatrième strie). /ntervalles glabres ou paraissant tels ; pointillés ; uniformément peu convexes en devant, graduel- lement convexes à leur partie postérieure. Bord supérieur du repli invisible en dessus. Prosternum rebordé et offrant sou- vent dans le milieu les traces d’un léger sillon. Cétés de l’anté- peclus marqués de points médiocres ou assez pelits, assez serrés près du bord, clairsemés au côté interne. Postépisternums pres- que lisses ; un peu plus larges dans le milieu, près de trois fois aussi longs que larges. Ventre pointillé; garni d’un léger duvet. Cuisses brunes : Jambes et Tarses d’un brun roux : les derniers garnis en dessous d’un duvet roux fauve. ParriE: la Colombie (colleet. Deyrolle). Nous n'avons vu que l’un des sexes. Oss. Cette espèce se distingue assez facilement des précédentes par son prothorax longitudinalement convexe, et rayé d’une li- gne ou sillon médiaire apparent. 5. O®., anthracinus. Oblong ; peu convexe ; noir ou brun; paraissant glabre en dessus à la sim- ple vue. Prothorax ordinairement plus large vers les deux cinquièmes ; muni latéralemetd’unreborl assez épais; ponctué, non réliculeux; offrant au devant de la base les traces plus où moins faibles d’un sillon longitudinal médiaire. Étytres à stries marquées de points d’un diamètre égal à celui des 8n PÉDINITES. intervalles (vingt-deux à vingt-cinq sur la quatrième strie). Intervalles poin - tillés. Côtés de l'antépectus marqués de points unis en sillons. Côtés du ventre assez fortement ponctués. Opatrinus anthracinus , Das. catal. (1837) p. 213, suivant MM. Chevrolat et Deyrolle). _ Long. 0,0100 à 0,01?3 (4 1/2 à 5 1/2) Long. 0,0045 à 0,0086 (2 à 2 1/2). Corps oblong; peu convexe ; noir ou noir brun, peu ou point luisant. Téte assez densement ponctuée sur le front, plus finement sur l’épistome; rayée d’une ligne ou d’un sillon sur la suture frontale. Partie médiaire du menton faiblement entail- lée en devant. Antennes un peu moins longuement prolongées que le prothorax; noires ou brunes, souvent moins obscures vers l'extrémité. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu’au liers ou aux deux cinquièmes de la longueur, ordinairement ré tréci faiblement de ce point aux angles de derrière; le plus sou- vent moins large à ces angles qu’aux deux cinquièmes de sa longueur ; muni latéralement d’un rebord assez saillant et assez épais, surtout dans sa seconde moilié ; fortement bissinué à la base , avec les trois cinquièmes médiaires en arc dirigé en ar- rière, oblus ou parfois presque tronqué dans son milieu ; rayé au devant de la dite base d’une ligne constituant un re- bord étroit, maïs un peu moins au devant des sinuosités, et in- terrompu dans son liers médiaire; peu convexe ; moins fine- ment ponetué que le front, ordinairement en montrant quelque tendance à la réticulation sur les côtés : ces points comme ceux de la tête généralement glabres ou n’offrant que dans le fond un poil indistinet; offrant généralement , près du bord postérieur, les traces d’une raie médiane longitudinale, et d'un sillon trans- verse sur Îles trois cinquièmes médiaires au devant de la base. Écusson ponetué; une fois plus large que long; le plus souvent en demi hexagone, ou en triangle à côtés anguleux. £lytres à peine élargies jusqu'aux trois cinquièmes ou aux deux Liers, en formant une très-légère sinuosité après l'angle huméral, posté- OPATRINAIRES. — (palrinus. 81 rieurement rétrécies d’une manière faibleiïent sinuée, avce l'extrémité obtuse ; faiblement ou très médiocrement convexes ; à stries légères et presque réduites sur la majeure partie des stries, surtout sur celles de la moitié externe, à des rangées siriales de points : ceux-ci d’un diamètre à peu près égal à celui d’un intervalle (environ 22 à 25 de ces points sur la quatrième strie). /atervalles superficiellement poiniillés; glabres ; presque plans : le deuxième à partir de la suture souvent déprimé longi- tudinalement, rendant les première et deuxième stries plus prononcées et le troisième intervalle légèrement élevé. Bord supérieur du repli en majeure partie un peu visible en dessus. Dessous du corps et pieds d’un noir luisant ; quelquefois d’un noir brun ou d’un brun noir. Prosternum rebordé. Côtes de l’an- tépectus marqués de points assez gros et assez profonds, unis en sillons. Postépisternums superficiellement ponctués; presque parallèles , trois fois au moins aussi larges que longs. Ventre assez fortement ponctué. Tarses garnis en dessous de poils roux ou d’un roux fauve. ParRie : Cuba; le Mexique; le Yucatan ; la Nouvelle-Grenade, (muséum de Paris; collect. Chevrolat, Deyrolle). # Jambes antérieures un peu arquées; graduellement et assez faiblement élargies ; à peine échancrées , garnies en des- sous, vers l’extrémité, d’un duvet court, roussàtre,et munies d'une sorte de talon. Jambes postérieures faiblement échancrées vers l'extrémité de leur arête inférieure. Quatre premiers articles des larses presque également dilatés. ? Jambes droites, simples. Tarses peu dilatés. Oss. Celte espèce a beaucoup d’analogie avec VO. mæstus ; elle s’en distingue par une taille un peu moins petite; le corps un peu plus large, plus plan ou plus faiblement convexe ; par le prothorax sensiblemeut plus large vers les deux cinquièmes qu'aux angles postérieurs, muni d’un rebord Jatéral moins étroi, couvert d’une ponciuation moins fine et souvent presque réticu- Parvilabres, 6 B2 PÉDINITES. leuse; par ses élytres à stries moins étroites, à peu près réduites, à part les trois ou quatre internes, à des rangées de points; par les points généralement plus gros et moins rapprochés ; par les inter- valles plus sensiblement pointillés ; par les côtés de l’antépectus marqués de points notablement plus gros et unis en sillons, et les côtés du ventre moins faiblement ponctués. Les 4’ des deux espèces sont faciles à distinguer entre eux. 6. O. mœstus. Oblong ; peu convexe; noir ou d'un noir brun ; paraissant glabre en des- sus, à la simple vue. Prothorax plus large vers les angles postérieurs ; :.on réticuleusement ponctué ; muni latéralement d’un rebord peu épais el à peine saillant ; sans trace de ligne médiane au devant de la base. Élytres à stries marquées de points d’un diamètre égal à celui des intervalles (vingt-deux à vingt-huit sur la quatrième). Inlervalles obsolètement pointillés. Côtés de Pantépectus marqués de points assez rarement unis en sillons. Côlés du ventre légèrement ponctués. Opatrinus mœstus Des. catal. (1837) p. 213, suivant MM. Chevrolat, Deyrolle et le muséum de Paris. Long. 0,0090 à 0,0108 (4 à 4 4/5 L.) Long. 0,0036 à 0,0048 (1 1/3à 2 1.) Corps oblong; peu convexe; noir, parfois d’un noir brun, mat ou peu luisant. Téte assez densement ponctuée sur le front, plus finement sur lépistome; offrant sur la suture frontale un sillon plus ou moins léger. Partie médiaire du menton à peine cntaillée en devant. Antennes à peine aussi longuement prolon- gées que le prothorax; noires à la base, paraissant d’un gris brun sur les cinq ou six derniers articles, par leflet du duvet. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'aux deux septièmes, parallèle ou presque parallèle ensuite, ordinairement au moins aussi large ou un peu plus large aux angles postérieurs qu’au tiers de sa longueur ; muni latéralement d’un rebord assez étroit; peu saillant; assez fortement bissinué à la base, avec les trois cinquièmes médiaires de celle-ci en are obtus, ou subéchancré sur son licrs médiaire; rayé au devant de ladite base d’une ligne OPATRINAIRES. — Opatrinus. 83 continuant un rebord un peu moins étroit au devant des sinuo- silés et interrompu sur son tiers médiaire; peu convexe ; mar- qué de points pelits, séparés par des intervalles non saillants, glabres ou ne donnant naissance qu’à un poil excessivement court, simulant à la loupe un point brillant; souvent noté, de chaque côté de la ligne médiane, vers les deux tiers, d’une fos- selle ponclifurme plus ou moins apparente. Écusson une fois environ plus long que large; en demi hexagone ; ponelué. Æ/y- tres faiblement ou assez faiblement élargies jusqu'aux trois cin- quièmes , en formant une très-légère sinuosité après les épaules, postérieurement rétrécies d’une manière faiblement sinuée avec l'extrémité obtuse; médiocrement convexes; à stries étroites, plus profondes où moins légères près de la suture jusqu’à la einquiè- me ou sixième (les première et deuxième surtout): les autres toutefois, non réduites à de simples rangées striales ; marquées de points en général oblongs, à peine aussi larges que la moitié des intervalles: ceux des deux premières rangées dépassant à peine la largeur des stries(environ vingt-deux à vingt-buit de ces points sur la quatrième strie). Jntervalles presque imponetués ou obsolèlement poinullés; presque convexes : le deuxième à partir de la suture ordinairement déprimé longitudinalement. Bord supé- rieur du repli en majeure partie visible en dessus. Dessous du corps noir, noir brun ou d’un brun rougeàtre. Côtés de l’anté- peclus marqués de points assez pelits, peu ou point liés en sillons. Prosternum rebordé. Postépisternums faiblement ponclués ; parallèles, près de quatre fois aussi longs que’larges. Pieds mé- diocres ; noirs, bruns où d’un brun rougeâtre. Zarses garnis en dessous d’un duvet d’un roux testaceé. PaTRIE : le Mexique ; la Nouvelle-Grenade ; le Brésil; le Chili : (muséum de Paris; collect. Chevrolat, Deyrolle). # Jambes de devant sensiblement arquées , grèles à la base ; graduellement élargies jusques au milieu de leur longueur, brus- quement rétrécies dans ce point sur leur arête inférieure où elles 84 PÉDINITES. forment par ce rétrécissement une dent assez forte, presque paral- lèles ensuite, mais sillonnées ax côté inféro-externe. Jambes inter- médiaires assez grèles, comprimées, armées d’une forte dent un peu avant l'extrémité de leur arête inférieure: cette dent ciliée en dessous. Jambes postérieures grèles, échancrées près de l’ex- trémité de leur arête inférieure. Deuxième à quatrième articles des larses antérieurs très-dilatés : le premier, sensiblement moins : quatre premiers articles des tarses médiaires dilatés d’une manière médiocre el presque égale : les postérieurs grèles. £ Jambes droites, simples. Tarses antérieurs peu ou médio- crement dilatés: les intermédiaires plus étroits : les postérieurs orèles, O8s. La couleur du corps varie suivant le développement de la matière colorante; habituellement noire , elle se montre quel- quefois brune ou même d’un brun rouge dans quelques parties. 7. ®O notus ; Say. Oblong; peu convexe; noir; mat et paraissant glabre en dessus, à la simple vue. Prothorax plus large vers les angles postérieurs ; réliculeusement penctué en dessus; muni latéralement d’un rebord saillant et sensiblement relevé. Élytres à stries marquées de points plus ou moins allongés ou li- néaires sur les premières stries {quinze à vingl cinq sur la quatrième). Inter- valles pointillés. Tenebrio minimus Pauisor De B£auv. Insect. recueill, en Afr. (1805) p. 164. pl. 31. fig. 7. suivaut l'exemplaire typique conservé dans la collect. de M. Chevrolat. — Cusvrozar, Ann. de la Soc, entom. de Fr. 2e série, t. 10. (1852) p 636. Opatrum notum, Sax. Descript. of new spec.. of coléopt. Ins. (Journ. of the Acad. of nat, sc. of Philadelph. 1. 5, (1827) p. 287) suivant M. Leconte. Opatrinus punctatus, Des. catal. (1837) p. 213, suiv. MM Chevrolat, Deyrolle, etc. Opatrinus Dejeanii, Souer, ên mus. paris. teste D. DeyroOLLE. Long. 0,0090 à 0,0100 (4% à 4 1/2 1.) Long. 0,0045 (2 1.) Corps oblong ; peu convexe; d’un noir mat, en dessus. Téte densement ponctuée. Partie médiaire du menton entaillée en devant. Antennes aussi longuement (4), ou un peu moins lon- OPATRINAIRES. — Opatrinus. 85 guement (?) prolongées que le prothorax ; noires, avec les der- niers arlieles moins obscurs. Prothorax élargi d’avant en arrière, d’une manière plus sensible et moins droite dans son premier Liers et d’une manière à peine sinuée entre la moilié et son liers postérieur; muni latéralement d’un rebord épais, surtout à partir du tiers, saillant, et assez souvent plus sensiblement des deux aux quatre septièmes ; fortement bissinué à la base, avec les trois cinquièmes médiaires de celle-ci arqués en arrière, souvent d’une manière obluse vers le milieu, généralement moins prolongé que les angles; rayé, au devant de la base, d’une ligne constituant un rebord étroit, interrompu dans son quart ou son tiers médiaire ; très-faiblement convexe ; souvent déprimé, vers les deux aux quatre cinquièmes, près des bords latéraux, et rendant par là le rebord latéral plus saillant dans ce point; ponclué finement, d’une manière presque réticuleuse ou ayant de la tendance à la réticulation, principalement sur les côtés: ces points donnant chacun naissance à un poil excessivement court, indistinct à la vue; ordinairement noté, vers les trois quarts de la longueur, de chaque côté de la ligne médiane d’une ligne ou impression transverse, étendue du quart externe jus- qu’à la moitié au plus de l’espace compris entre ce quart et la moilié de l’espace qui le sépare de la ligne médiane. Écusson en demi hexagone, une fois plus large que long; ponctué den- sement. Élytres presque parallèles jusqu'aux trois cinquièmes, en formant une très-légère sinuosité vers le quart de la longueur, rétrécies postérieurement, d’une manière à peine sinuée, avec lextrémilé obtuse; peu convexes ; à stries généralement assez faibles (les deux premières plus prononcées), marquées de points sensible nent moins larges que les intervalles dorsaux ordinaire- ment subarrondis, quelquefois allongés en se rétrécissant posté- rieurement ou presque linéaires (ordinairement quinze à vingt- cinq de ces points sur la quatrièine strie): la rudimentaire assez prononcée et formée de points plus ou moins unis, /rtervalles 86 PÉDINITES. poinullés ou marqués de points très-petits, donnant chacun nais- sance à un poil livide très-court, peu ou point distinet à la vue; presque plans ou à peine convexes, surtout en devant. Bord su- périeur du repli presque entièrement un peu visible en dessus. Dessous du corps et pieds d'un noir peu ou point luisant. Pros- ternum rebordé et offrant les traces plus ou moins marquées d’un sillon médiaire , ordinairement élargi en fosselte à sa partie postérieure. Côlés de l’antépectus marqués de points assez gros, unis en sillons. Postépisternums ponclués, parfois réticuleuse- ment; trois fois au moins aussi longs que larges. Ventre assez finement ponctué. Tarses garnis en dessous d’un duvet roux fauve. ParRiE: diverses provinces de l'Amérique boréale, depuis la Caroline jusques au nord des États-Unis (muséum de Paris ; collect. Chevrolat, Deyrolle ); l'Égypte (Aubé); l'Algérie (Gaubil). 7 Jambes de devant à peine arquées, simples. Jambes inter- médiaires droites, armées d’une petite dent à Pextrémité de leur arête inférieure. Les postérieures échancrées après les trois quarts de leur arête inférieure. Quatre premiers articles des tar- ses antérieurs dilatés : le premier un peu moins que les autres. 9 Jambes droites, simples , inermes. Tarses antérieurs peu dilatés, presque égaux aux suivants. Oss. Cette espece se distingue facilement de l'O. anthracinus par son prothorax élargi d'avant en arrière, même après le Liers de Ja longueur, le plus souvent marqué de deux impressions li- néaires transverses ; par les siries des élytres moins légères, etc. Elle a plus d’analogie avec PO. mœstus par la forme du protho- rax, mais elle s’en éloigne par ce segment sensiblement élarsi d'avant en arrière à partir des deux cinquièmes, au lieu d’être presque parallèle ; muni d’un rebord plus épais, plus saillant ; marqué de points ayant au moins de la tendance à la réticula- lion, noté d’impressions transverses, linéaires au lieu d’être poneliformes ; par les intervalles visiblement pointillés el moins OPATRINAIRES. — Opalrinus. 87 indistinctement garnis de poils très-courts ; par les côtés de l’an- tépeclus garnis de points moins pelits ou plus gros et unis en sillons. Les — de ces trais espèces sont très-distincts entre eux. Quelquefois les points des stries sont allongés comme ceux que formerait la lame d’un canif, et ils donnent aux élytres une physionomie particulière. Celle variété semble plus particulière aux provinces méridionales des États-Unis ; mais les 4 par leur identité avec ceux de l'espèce typique, viennent allesler que ce n’est là qu’une de ces variations plus ou moins singulières qu’on retrouve chez beaucoup d’espèces. Les exemplaires du nord de l’Afrique ne n’ont pas offert de différences appréciables avec ceux de l'Amérique. L’épithète de minimus donnée par Palisot de Beauvois pouvait avoir quelque valeur quand il placait cet insecte parmi les Téné- brions; dans le genre Opatrinus, elle serait un contresens; nous n'avons done pas pu adopter ce nom, quoique Îe plus ancien. 8. @. miloticus. Oblong; peu convexe; d'un noir mat, glabre en dessus. Prothorax élargi jusqu'aux deux cinquièmes, à peu près parallèle ensuite; muni dun rebord médiocrement épais et saillant. É lytres à stries marquées (le points qui crénèlent les intervalles {trente à trente-trois sur la quatrième strie). Intervalles ridés, pointillés , convexes postérieurement. Côtés de l’an- tépectus et du ventre marqués de points unis en sillons ou en rides. Long. 0,0106 (4 3/41) Long. 0,0039 (1 3/4 1.) Corps oblong; peu convexe; d’un noir mat ou peu luisant. Téle marquée de points assez pelits, serrés et peu enfoncés. Partie médiaire du menton, peu ou point entaillée en devant. Antennes à peu près aussi longuement prolongées que les angles postérieurs du prothorax; noires. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes , subparallèle ensuite ; muni latéralement d’un rebord saillant, médiocrement épais; assez faiblement bissinué à la base, avec les trois cinquièmes médiai- 88 PÉDINITES. res peu arqués en arrière el un peu moins prolongés que les angles ; rayé au devant de la base d’une ligne constituant un re- bord étroit, uniforme, non interrompu ; assez faiblement eon- vexe; couvert de points aussi serrés que ceux de la tête, plus petits près du bord antérieur que postérieurement. Écusson en triangle à côtés curvilignes ou anguleux; un peu plus large à la base qu’il est long dans son milieu; ponctué. Élytres presque parallèles ou à peine élargies jusqu'aux trois cinquièmes , pos- lérieurement rétrécies d’une manière faiblement sinuée, avee extrémité obtuse ; assez faiblement ou médiocrement convexes : à stries assez profondes, très-prononcées, marquées de points transverses, égaux au Liers où presque à la moitié des intervalles, séparés les uns des autres par un espace plus grand que leur dia- mètre (environ trente à trente-irois de ces points sur la quatrième strie). /rtervalles peu convexes en devant, graduellement plus convexes à leur partie postérieure; assez finement ponctués ; crénelés el comme ridés par les points des stries. Bord supérieur du repli en majeure partie visible en dessus. Dessous du corps el pieds noirs ou d’un noir brun. Prosternum rebordé. Côtes de l’antépectus marqués de points assez gros, unis en sillons. Postépisternums peu profondément ponclués ; plus de trois fois aussi longs que larges. Ventre couvert de points assez fins, pres- que disposés en rides longitudinales. (Les Larses antérieurs man- quaient à l’exemplaire que nous avons eu sous les yeux). Parmi : l'Égypte (collect. Deyrolle). Os. Cette espèce se distingue de toutes les précédentes par son rebord basilaire non interrompu, etc. 9. ®. setosus. Oblong; assez faiblement convexe ; brun ou brun noir; garnt en dessus de poils couchés, peu épais, d’un livide testacé. Prothoraæ offrant sur les deux cinquièmes sa plus grande largeur, muni à la base d’un rebord non interrompu. Élytres à strivs médiocrement profondes, peu visiblement Opatrinus. 89 OPATRINAIRES. rayées transversalement. Intervalles à peine convexes ; ponctués ; ruguleux. Côtés de l’antépeclus granuleux, non sillonnés. Long. 0,0093 (4 1/8 L.) Long. 0,0039 (1 3/41.) Corps oblong; assez faiblement convexe ; brun ou d’un brun noir; mal; garni en dessus et en dessous de poils peu épais, couchés, assez longs, d’un livide tirant sur le testacé. Tete ponctuée ; légèrement sillonnée sur la suture frontale. Partie médiaire du menton non entaillée en devant. Antennes presque aussi longuement prolongées que le prothorax; noires ou brunes, avec l’extrémité moins obscure. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu’à la moi'ié environ, faiblement rétréci ensuite en ligne moins courbe ; muni latéralement d’un rebord étroit , faiblement relevé, égal; assez fortement bissinué à la base avec les trois cinquièmes médiaires un peu obtusément arqués en arrière et à peu près aussi prolongés que les angles ; rayé, au devant de la base, d’une ligne légère constituant un rebord étroit, non interrompu; assez faiblement convexe; marqué de points don- nant chacun naissance à des poils d’un livide testacé. Ecusson en ogive; moins long que large. Elytres parallèles jusqu'aux trois cinquièmes ; assez faiblement convexes; à stries médiocre- ment profondes, égales au quart ou au cinquième de la largeur des intervalles, marquées de points ou plutôt de raies transverses fines, peu apparentes, crénelant à peine les intervalles (plus de trente-cinq de ces raies sur la quatrième strie). /a/ervalles à peine convexes ; légèrement ruguleux ; marqués de petits points donnant naissance à des soies ou poils testacés ou d’un testacé livide, couchés, peu épais, presque disposés sur deux ou trois rangées irrégulières sur chaque intervalle. Bord supérieur du repli presque entièrement visible en dessus. Dessous du corps brun ou d’un brun noir; garni de poils semblables à ceux de dessus. Côlés de l’antépectus granuleux, non sillonnés. Posté- pisternums parallèles ; quatre fois aussi longs que larges. Pieds pubescents. 90 PÉDINITES. PaTRiE : l'Egypte (collect. Deyrolle). Oss. Ces deux dernières espèces se rapprochent de celles de la division suivante par leur faciès. Elles en diffèrent par la disposition de leurs stries. | AAA. Elytres coupées, sur la aoitié externe de leur base,en ligie obliquement prolongée dans la même direction jusqu’au bord supérieur du repli; à quatrième et cinquième , et septième et haitième stries simultanément plus courtes qne les autres et unies par paire à leur partie postérieure. (G. Zodinus.) æ Côtés de l’antépectus fortement ponctués. B Premier, troisième, cinquième et septième inter- valles peu ou point sensiblement plus larges et plus saillants que les autres. + Prothorax offrant vers les deux cinquièmes sa plus grande largeur. Plus de cinquante points sur la quatrième strie des élytres. ovalis. YY Prothorax ordinairement un peu plus large ou aussi large aux angles postérieurs qu'aux deux cinquièmes, à peine sinué. Élytres offrant, des trois cinquièmes aux deux tiers, leur plus grande largeur. servus. BB Premier, troisième, cinquième et huitième in- tervalles des élytres plus larges et un peu plus élevés que les autres. madagascariensis. ax Côtés de l’antépectus impointillés ou à peine poin- ullés. insularis. 10. ©. ovalis. Oblong ou suballongé; assez faiblement convexe ; noir, mat et garni en dessus de poils tres-courts, peu distincts. Prothorax élargi en ligne courbe Jj'sqiaux deux cinquièmes , fublement ou à peine rétréi ensuite et en ligne à peu près droite É lytres offrant, vers La moitié ou peu après, leur plus grande largeur ; sans sinuosité sensible avant l’extrémite; à stries marquées de points les débordant à peine (au moins soixante de ces points sur la quatrième). Intervalles presque égaux ; assez fuihlement et médiocre- ment convexes, un peu en toit ; pointillés, Côtés de l’antépectus fortement et presque réliculeusement ponctués. Opatrinus ovalis ; Dus, Catal, (1837) p. 213, suivant le muséum de Paris. OPATRINAIRES. — Üpatrinus. 91 Long. 0,0123 à 0,0135 (5 1/2 à 6 1.) Long. 0,0045 à 0,0067 ( 2 1/2 à 3 1.) Corps oblong ou suballongé ; assez faiblement convexe; d’un noir peu ou point luisant. 7é/e et prothorax uniformément et comme finement chagrinés ; couverts de points serrés, donnant chacun naissance à un poil court, livide ou livide roussatre, peu apparent. Partie médiaire du menton presque en losange, non échancrée ou anguleuse en devant, aussi longuement (4) ou un peu moins longuement (2) prolongée que les angles du protho- rax; noire, Prothorax élargi en ligne courbe jusqu’à la moilié environ ou un peu plus, presque parallèle ou très-faiblement rétréci cnsuile et ordinairement sans sinuosité sensible; muni sur les côlés d’un rebord un peu saillant, peu épais, presque uniforme; assez fortement bissinué à la base, avec les trois cinquièmes mé- diaires de celle-ci obtusément arqués en arrière et un peu moins prolongés que les angles ; muni à ladite base d’un rebord très-élroit , presque interrompu dans son milieu; assez faible- ment convexe. Écusson en triangle à côtés anguleux ; de moitié plus large à la base que long dans son milieu; ponctué. Æ£lytres presque parallèles jusqu'aux trois cinquièmes, rétrécies ensuite d’une manière peu sinuée, avec l’extrémité obtuse ; assez faible- ment convexes ; à siries étroiles , notées de points les dépassant à peine, séparés par un espace un peu plus grand que leur diamètre (au moins soixante de ces points sur la quatrième strie). Intervalles assez superficiellement pointillés; garnis de poils d’un livide roussâtre, peu apparents, généralement plus courts que l'intervalle des points ; subconvexes en devant, un peu plus sensiblement en arrière, parfois légèrement en loit obtus. Bord. supérieur du repli presque entièrement visible en dessus. Des- sous du corps et pieds un peu luisants. Côtés de l'antépectus marqués de gros points presque unis et parfois unis en sillons. Prosternum rebordé , souvent rayé d’un sillon longitudinal mé- diaire plus ou moins marqué. Postépisternums parallèles; quatre ae PÉDINITES. fois environ aussi longs que larges. Zurses garnis en dessous d'un duvet fauve roux. PaTRiE : le Sénégal (collect. Deyrolle). Jambes grèles : les antérieures faiblement arquées, simples : les intermédiaires graduellement et assez faiblement élargies jus- qu’à la moitié, subparallèles ensuite, armées d’une petite dent à l'extrémité postérieure de leur arête inférieure: les postérieures plus grèles, arquées sur leur tiers ou leurs deux cinquièmes ba- silaires, échancrées en dessous vers le tiers. Quatre premiers ar- ticles des tarses antérieurs dilatés : les deuxième et troisième plus fortement que le premier surtout: quatre premiers articles des tarses intermédiaires presque égaux, un peu plus larges que les intermédiaires. ? Jambes droites, simples. Tarses antérieurs peu et uniformément dilatés, Oss. Quelques exemplaires des collections que nous avons eues sous les yeux portaient le nom d’Opatrinus seneçalensis DEJEAN. 11 ©. servus. Oblong ; faiblement convexe ; d’un brun noir, un peu soyeux ; garni en dessus de poils très-courts, peu apparents. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes, puis faiblement et en ligne droite jusqu'aux an- gles; marqué“ de prints plus petits et moins rapprochés sur le dos que sur les côtés. Elytres offrant des trois cinquièmes aux deux tiers leur plus grande largeur ; à peine sinuées avant l'extrémité; d stries marquées de points les débordant à peine {environ cinquante sur la quatrième). Intertalles faiblc- ment et presque également convexes. Côlés de l’antépectus fortement et presque réliculensement ponctues. Long. 0,0100 à 0,0112 (41/2 à 51.) Long. 0,0036 à 0,0043 (1 2/3 à2 1.) Corps oblong ; peu ou assez faiblement convexe; brun ou d’un brun noir, un peu soyeux. 7é/e densement ponctuée, un peu plus finement sur l’épistome que sur le front, beaucoup plus fi- nemnentsur le vertex. Partie médiaire du menton presque ova- laire, ou rapprochée de cette forme, et non échancrée en OPATRINAIRES — Opalrinus. D3 devant. Æntennes prolongées environ jusqu'aux angles posté- rieurs (’); noires. Prothorax échancré en arc assez régulier, en devant, avec les angles avancés en forme de dent; élargi en ligne peu courbe jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes, très- faiblement élargi ou subparallèle ensuite ; fortement bissinué à la base, avec la partie médiaire arquée et à peine aussi prolon- gée en arrière que les angles ; muni latéralement d’un rebord peu ou point saillant, graduellement moins étroit vers les angles postérieurs ; rayé au devant de la base d’une ligne non inter- rompue , constituant un rebord presque également étroit; peu convexe ; couvert de points assez fins, épais, surlout près des bords latéraux : chacun de ces points, comme ceux de Ja tête, donnant naissance à un poil court. Ecusson en demi hexagone, de moitié plus large que long; ponctué. Ælytres subparallèles jusqu'aux deux tiers ; à siries tres-marquées, étroites, notées de points ronds, petits, égaux à peine au sixième de la largeur des intervalles médiaires , très-rapprochés les uns des autres (environ cinquante de ces points sur la quatrième strie). Znter- valles finement ponciués : ces points donnant naissance chacun à un poil très-court; plans ou presque plans en devant, faible- ment convexes à leur extrémité. Bord supérieur du repli en partie visible en dessus. Dessous du corps un peu luisant. Pros- ternum offrant les traces de trois sillons. Ctés de l’antépectus marqués de points assez gros unis en sillons. Ventre fine- ment ponetué. Postépisternums parallèles, quatre fois aussi longs que larges. Pieds marqués de points donnant, comme ceux du ventre, naissance à un poil très-court Tarses garnis en dessous d’un duvet flave roussâtre, en forme de brosse, surtout sur les larses antérieurs. PaTRiE : la Guinée (collect. Deyrolle). d Jambes grèles : les antérieures et intermédiaires presque droites : les postérieures droites ; sans dent ni échancrure: celles de devant garnies d’un duvet flavescent vers l'extrémité de leur 94 PÉDINITES. arêle inférieure, Quatre premiers articles des tarses dilatés : les mêmes des intermédiaires presque semblables aux postérieurs. 12. O. madagascariensis. Oblong ; faiblement convexe; noir ou d’un noir brun; mal el garni en deesus de poils indistincts , surtout sur les élytres. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes, à peine rétréci ensuite et d’une manière très-légèrement sinuée. Élytres offrant, vers les trois cinquièmes ou un peu après, leur plus grande largeur ; fuiblement sinuées avant l'extrémité ; à stries marquées de points les débordant faiblement ( quarante-cinq à cinquante de ces points sur la quatrième). Intervalles assez faiblement convexes : les pre- mier, troisième, cinquième et septième plus larges et un peu plus conveæes. Côtes «de l’antépectus marqués de points plus nombreux sur leur moitié interne. Long. 0,0100 (# 1/21.)Long. (0, 0039 (1 ?/#1.) Corps oblong ; peu convexe; d’un noir mat en dessus. 7'éte densement ponctuée. Partie médiaire du menton presque ova- laire. Antennes au moins aussi largement prolongées que les an- gles postérieurs du prothorax; noires. Prothorax élargi en ligne peu courbe jusqu'aux deux cinquièmes , légèrement rétréci ensuile en ligne à peine courbe et à peine sinuée près des angles postérieurs; muni latéralement d’un rebord étroit à peine saillants en devant , graduellement moins étroit et plus sensiblement sail- lant vers les angles postérieurs ; fortement bissinué à la base, avec la partie supérieure arquée et un peu moins prolongée en arrière que les angles ; rayé en devant de la base d’une ligne légère constituant un rebord très étroit ; peu ou très-mé- diocrement convexe ; densement ponetué : ces points, comme ceux de la tête, donnant naissance à un poil très-court. Ecusson en demi hexagone ; ponctué. Ælytres élargies en ligne à peine courbe jusqu'aux deux Liers de la longueur ; à stries très-mar- quées ; étroites , notées de points ronds, petits, égaux à peine au septième de la largeur des intervalles médiaires , séparés les uns OPATRINAIRES. — Opatrinus. 95 des autres par des intervalles plus courts que leur diamètre ( quarante-cinq à cinquante de ces points sur la quatrième strie). Intervalles pointillés ou marqués de points petits , presque gla- bres ou donnant naissance à un poil presque indistinet ; un peu convexes : le juxta-sutural déprimé : les premier , troisième, cinquième et septième sensiblement plus élevés et plus larges. Bord supérieur du repli en majeüre partie visible en dessus. Dessous du corps un peuluisant; ponctué sur les côtés de lanté- pectus. Prosternum rebordé.Postépisternums parallèles, quatre fois environ aussi longs que larges. Tarses garnis en dessous de poils d’un roux teslacé, en forme de brosse sur les quatre premiers articles des antérieurs, les trois articles intermédiaires des tarses suivants , et les deuxième et troisième des larses postérieurs. ParTRie : Madagascar ( collection Deyrolle ). d Jambes asses grèles : les antérieures un peu arquées : toutes sans dent ni échancrure. Quatre premiers articles des tarses antérieurs dilatés : le premier un peu moins largement : tarses intermédiaires un peu moins étroits que les postérieurs. ? inconnue, Oss. L’Opatrinus madagascariensis du catalogue Dejean, doit se rapporter à celle espèce ou peut-être à la suivante. 13. ©. insularis. Oblong ; médincrement convexe; glabre et d'un noir mat, en dessus. Pro- thorax élargi faibiement et en ligne peu courbe jusqu’à la moitié, plus fai- blement rétréci ensuite : très-finement ponctué. Élytres à stries assez mar- quées de points qui crénélent les intervalles (environ trente sur la quatrième). Intervalles mediocrement convexes , pointillés. Côtés de l'antépectus imponctués ou peu distinctement pointillés. Long, 0,0100 (4 1/2 1 } Long. 0,0036 (1 23 1.) Corps oblong ; médiocrement convexe; noir , mat et glabre en dessus. Tête finement ponctuée, rayée sur la suture frontale. Antennes prolongées à peu près jusqu'aux angles postérieurs du 66) PÉDINITES prothorax ; pubescentes ; noires, avec l’extrémité graduellement d'un noir grisätre ; grossissant à partir du sixième arlicle : les septième à dixième un peu obconiques, plus larges en devant que longs. Prothorax faiblement élargi et en ligne peu courbe jusqu’à la moilié, un peu plus faiblement rétréci ensuite; muni latéralement d'un rebord assez étroit, un peu saillant; assez faiblement convexe ; tres-finement ponctué, avec les intervalles presque unis. Ecusson en triangle ogival , près d'une fois plus large que long; luisant ; assez grossièrement ponctué ; parfois sillonné sur son milieu. Elytres presque parallèles jus :u’aux trois cinquièmes ; médiocrement convexes; à siries rendues plus pro- fondes par la convexité des intervalles; marquées de points un peu transverses qui crénèlent les intervalles (environ 28 à 52 de ces points sur la quatrième strie ). {ntervalles médiocrement con- vexes; un peu plus convexes sur la moitiéexterne que sur l’interne; finement pointillés : le troisième postérieurement uni au sep- ième et au neuvième. Bord supérieur du repli visible en dessus sur toute sa longueur. Dessous du corps un peu luisant ; lisse ou superficiellement pointillé sur les côtés de lantépectus , plus sensiblement ponctué sur le ventre. Postépisternums paral- lèles, trois fois et demie aussi longs que larges. Preds assez fine- nm ?nt ponctués et garnis de poils très-courts, peu distincts ; grèles; simples (#7 ? ). | Parrie. Madagascar ( muséum de Paris; collection Chevrolat ). S Jambes antérieures à peine arquées ; les postérieures légè- rement échancrées vers le tiers de l’arête inférieure : quatre premiers articles des tarses antérieurs dilalés : les deuxième à quatrième plus que le premier. ? Jambes droites. Tarses antérieurs à peine dilatés. Oss. Cette espèce se distingue facilement des précédentes par les points des stries séparés longitudinalement par un espace au moins aussi grand ou plus grand que leur diamètre, par suite moins nombreux, crénelant les intervalles ; surtout par les côtés OPATRINAIRES. — Selinus. 97 de l’antépectus impointillés ou à peine pointillés. Sous le rap- port de ce dernier caractère, elle semble faire le passage au genre Selinus, dont elle se distingue par un repli plus étroit, el surtout par la disposition des stries. Genre Selinus , SELINE. Caracrères. Zlytres coupées plus ou moins obliquement sur la moilié externe de leur base, ou paraissant telles, pour faire place aux angles postérieurs du prothorax prolongés en forme de large dent. Antennes médiocrement comprimées ; offrant les huitième à dixième articles à peine plus larges ou à peine aussi larges que longs. Prothorax bissinué à la base : ces sinuosités ordinairement en forme d’angle très-ouvert , quelquefois presque en formé d’arc régulier, mais alors partie antérieure du repli plus large que l’épisternum du médipectus. Pieds grêles ou peu épais. & Intervalles des stries desélytres passablement conyexes: le septième élargi et plus saillant en devant, plus large dans ce point que le sixième. Postépisterouins à peu près parallèles, trois fois au moins aussi longs que larges. Menouœi. az lutervalles des élytres plans ou faiblement convexes. B Stries des élytres, entières, non oblitérées vers l’ex- tremité. Intervalles faiblement convexes: le sep- tième plus étroit en devant que le sixieme. Posté- _ pisternums plus étroits vers leur extrémité posté- rieure qu'en devant; moins de trois fois aussi longs que larges. planus. BB Stries des élytres oblitérées à l'extrémité. Intervalles des stries des élytres plans. Postépisternums pa- rallèles. Lucasi. 1. S. Menouxii. Oblong, presque parallèle depuis la moitié du prothorax jusqu’à celle des élytres ; presque plan ilongitudinalement, depuis la moitié du prothorax Jus- qu’à celle des élytres; d’un noir mat. Prothorax à sinuosités basilaires en arc. Elytres à stries assez profondes , ponctuées (environ cinquante points sur Parvilabres. 1 98 PÉDINITES, la quatrième): les septième et huitième liées ensemble en devant et avancées très- près de la base. Intervalles impointillés, convexes , non crénelés : le septième sensiblement élargi el plus saillant en devant. Postépisternums presque parallèles, trois fois au moins aussi longs que larges. Opatrinus extensus, CHEvROLAT in litter, Long. 0,0120 (5 1/3 1.) Larg. 0,0045 (21.) Corps oblong; presque parallèle depuis les deux cinquièmes du prothorax jusqu’aux trois cinquièmes des élytres ; presque plan en dessus depuis la moitié du prothorax jusqu’à celle des élytres; très-faiblement convexe ; d’un noir mat et un peu soyeux. Tete peu convexe ; finement el assez densement ponctuée. Epistome échancré assez fortement. Prothorax élargi en ligne peu courbe jusqu'aux deux cinquièmes ou un peu plus, presque parallèle ensuite ou plutôt faiblement élargi en formant une longue el très-légère sinuosité entre le milieu et les angles postérieurs ; muni latéralement d’un rebord graduellement moins étroitou plus épais à partir des deux cinquièmes, convexe, saillant ; à sinuosilés basilaires en are presque régulier ; rayé au-devant de la base d’une ligne constituant un rebord peu étroit, uniforme, non interrompu ; d’un tiers environ plus large à la base que long sur son milieu ; très-faiblement convexe, finement et assez den- sement ponelué; marqué d’une dépression longitudinale ou d’un sillon très-léger naissant près des angles de devant et prolongé jusque près des angles postérieurs, plus éloigné, vers la moitié de la longueur du bord externe, vers lequel il se recourbe posté- ricurement; noté, au-devant de chaque sinuosité basilaire, d’une dépression avancée presque jusqu’à la moitié. Ecusson très- petit ; en triangle une fois plus large qu'il est long dans son mi- lieu; lisse ou presque lisse, Elyrtres un peu plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; presque parallèles ou à peine élargies jusqu'aux trois cinquièmes ; faiblement convexes; à stries très-prononcées, rendues plus profondes par la convexité des intervalles; marquées de points ou plutôt de courtes raies OPATRINAIRES. — Selinus. 99 transverses , qui ne crénèlént pas ou peu visiblement les inter- valles lorsqu'ils sont vus en dessus (environ cinquante de ces points sur la quatrième strie) : les première et deuxième stries presque terminales et postérieurement unies : les troisième el sixième liées, en enclosant les quatrième et cinquième qui sont plus courtes et pareïillement unies. Zntervalles assez faiblement convexes; lisses ou indistinctément pointillés : les premier et troi- sième un peu plus larges et un peu plus convexes postérieure- ment : le septième élargi et peu saillant en devant, sensiblement plus large que le sixième à sa partie antérieure. Dessous du corps peu luisant ; lisse sur les côtés de l’antépectus ; ventre à peine pointillé. Postépisternums presque parallèles ; trois fois au moins aussi longs que larges. Prosternum rebordé; convexe. Pieds grèles, Cuisses postérieures droites. Patrie : L'Afrique ? (collect. Chevrolat.) d Jambes de devant arquées , graduellement et médiocrement élargies, échancrées en dessous après le milieu de la longueur. Jambes intermédiaires el postérieures à peu près droites, sim- ples. Quatre articles des tarses antérieurs dilatés : les deuxième el troisième un peu plus sensiblement que le quatrième et surtout que le premier. Oss, Cette espèce semble constituer un passage peu sensible du genre précédent à celui-ci. Nous l'avons dédiée à l’honorable M. Menoux, conseiller honoraire à la cour d'appel, l’un des amis les plus dévoués des sciences naturelles, et qui par un témoignage justement mérité d'estime et de considération, a été appelé à l'honneur, jusqu’à ce jour sans exemple dans notre cité, de présider simultanément l’Académie et tous les autres corps savants qui se glorifient de le compter au nombre de leurs membres. 2, S planus. Ovalaire; arqué longitudinalement ; d'un noir peu luisant. Prothorax élargi jusqu'aux angles postérieurs. Elytres @ stries médiocres, peu distine- 100 PÉDINITES. tement ponciuées : la huitième raccourcie en devant. Intervalles visiblement pointillés , presque plans, non crénelés : le huilième plus étroit en devant que le sivième. Postépisternums inégaux, plus larges en devant, moins de trois fois aussi longs que larges. Opatrum planum, Fass, Entom, Syst, t. 1, p. 118, 15.— id, Syst, Eleth. t. 1, p. 90. 10. (suivant l’exemplaire typique conservé ax muséum de Gopenhagus.)—Heresr. Naturs. t, 5. p. 219, 10. — Scuoena, Syn. ins, t, 1. p. 123. 18. Long. 0,0112 à Om,0123 (5 à 3 1/21.) Larg. Om,0078 à Om,0090 (3 #/2 à 4 |.) Corps ovalaire; longitudinalement en arc un peu déprimé dans son milieu ; faiblement convexe; d’un noir mat. Tête densement el finement ponctuée. Epistome médiocrement échancré en are. Antennes noires,avecles derniers articles moins obscurs par l’effet de leur pubescence. Prothorax élargi d'avant en arrière, plus sensi- blement et en ligne un peu courbe jusqu’au tiers, puis plus faible- ment et en ligne presque droite ou formant une sinuosité à peine sensible; muni latéralement d’un rebord un peu épais, sensible- ment plus saïllant ou relevé à partir de la moitié ; à sinuosités basilaires assez profondes en forme d'angle très-ouvert; rayé au de vant de la base d’une ligne constituant un rebord étroit, plus mar- qué au devant des sinuosités, et interrompu sur son quart médiai- re; une fois environ plus large à la base que long dans son milieu; faiblement convexe, un peu déprimé près des côtés dans sa se- eonde moitié ; densement et finement ponctué. Ecusson trois fois aussi large qu'il est long dans son milieu; arqué en arrière à son bord postérieur; ponctué. Elytres un peu plus larges en de- vant que le prothorax à ses angles postérieurs ; à peine élargies jusqu’à la moitié ou aux quatre septièmes ; faiblement ou assez faiblement convexes ; à stries étroites, très-apparentes el rendues plus prononcées par la convexité médiocre des intervalles ; mar- quées dans le fond de points à peine apparents : la pre mière postérieurement liée à la neuvième : la deuxième à la septième : la troisième à la sixième ; les quatrième et cinquième OPATRINAIRES. — Selinus. 101 plus courtes et encloses par leurs voisines. /ntervalles assez faible- ment convexes ; moins densement et moins finement ponctués que le prothorax; le septième plus étroit en devant que le sixième. Bord supérieur du repli en forme de rebord un peu tran- chant et relevé, ordinairement plus saillant en devant. Dessous du corps superficiellement ridé près des hanches de devant ; ponctué sur le ventre. Postépisternurns inégaux ; plus larges en devant, moins de trois fois aussi longs que larges. Prosternum rebordé; peu convexe. Pieds assez grèles. Cuisses postérieures droites. Patte : Sierra Leone ( coll. Deyrolle); la Guinée, (coll. Che- vrolat ; muséum de Paris); la Sibérie, mais évidemment par erreur ( muséum de Copenhague ). Jambes de devant arquées, relevées en forme de petite dent vers l’échancrure qui termine leur arète externe ; échancrées en dessous depuis le tiers de la base , en forme d’arc terminé à l'extrémité. Jambes intermédiaires simples et faiblement ar- quées : les postéricures presque droites. Quatre premiers articles des tarses antérieurs dilatés , surtout les deuxième et troisième. $ Jambes antérieures et intermédiaires plus faiblement ar- quées; simples. Turses antérieurs peu ou pas dilatés. Oss. Nous avons vu cette espèce inscrite dans diverses col- lections sous le nom de Æurynotus lugubris, Scnoexu. Elle se distingue du S. f/enouxit par son corps plus large, plus ovalaire, moins parallèle ; par son prothorax plus sen- siblement transverse, près d’une fois plus large à la base que long sur son milieu, offrant généralement les traces d’une ligne longitudinale médiaire ou d’un sillon léger et étroit, moins parallèle et plus sensiblement élargi sur ses deux tiers postérieurs ; par son écusson triangulaire, notablement moins petit ; par ses é!ytres moins parallèïes, à septième strie courbée en dedans vers la base et rétrécissant ainsi le septième intervalle qui, par là, se trouve plus étroit en devant que le précédent, au lieu d’être plus 102 PÉDINITES. large, à intervalles presque plans ou peu convexes; par ses postépisternums plus étroits vers leur extrémité postérieure. Elle s'éloigne du S. Lucasi par une taille moins grande ; par ses stries plus prononcées, non oblitérées vers l’extrémité. 3 S. ELucasi. Oblong; longitudinalement arqué; faiblement convexe; d’un noir peu usant. Prothorax élargi jusqu'aux angles postérieurs ; offrant les traces d’un sillon longitudinal médiaire et d’un autre près des bords lateraux. Ély- tres à stries étroites, légères, oblitirées près de la base et sur le sixième pos- térieur ; chargées, près de l’extrémité, dune courte carène. Intervalles plans 5. moins finement pointillés que le prothoraæ. Long. 9,0157 (7 1.) Larg. 0,0078 (3 1/21.) Corps ovale oblong; longitudinalement arqué ; faiblement convexe; d’un noif peu lusant. 7ée pointillée ; sillonnée sur la suture frontale jnsqu’aux joues qui sont sensiblement relevées. Episiome échancré en arc médiocre. Henton à carène médiaire obtuse, ponctuée, avancée jusqu’au bord antérieur; à carènes la- térales formant un angle dans le milieu de leurs côtés. Æntennes presque aussi longuement prolongées que les angles postérieurs du prothorax ; d’un brun rouge; à troisième article d’un cinquième seulement plus long que le quatrième. Prothorax échancré en devant en demi-cercle, offrant un angle rentrant assez faible. vers la base interne de chaque angle antérieur ; élargi en ligne courbe jusqu’à la moitié, presque droite postérieurement; muni dun rebord latéral assez étroit, saillant, convexe , un peu ré- tréci à ses extrémités; à sinuosités basilaires très-prononcées en forme d'angle très-ouvert et un peu obtus; assez faiblement et oblasément arqué entre ces sinuosités sur les trois cinquièmes médiaires de la base , et beaucoup moins prolongé en arrière que les angles ; muni d’un rebord basilaire très-étroit et non in- terrompu ; faiblement convexe ; presque superficieilement poin- OPATRINAIRES. — Selinus. 103 tillé ; offrant les traces d’un sillon longitudinal médiaire et d'un sillon rapproché de chaque bordlatéral et dirigé vers les angles de derrière. Ecusson en triangle moins long que large, à côtés curvi- lignes. Elytres à peine plus larges à la base que le prothorax à ses angles postérieurs ; faiblement élargiesen ligne presque droite jusqu’à la moitié ou un peu plus, en ogive légèrement sinuée dans les deux cinquièmes postérieurs; faiblement convexes ; à stries étroites, légères , oblitérées près de la base et dans le sixième postérieur de la longueur des élytres , excepté parfois la première; marquées de petits points qui ne les débordent pas ou les débordent à peine (environ soixante sur la quatrième). Znter- valles moins finement pointillés que le prothorax ; plans : le qua- trième ou plutôt la partie oblitérée correspondant au quatrième, chargé d’une courte carène longitudinale près de l'extrémité. Bord supérieur du repli presque entièrement visible en dessus. Dessous du corps un peu luisant; lisse ou à peu près sur les côtés de l’antépectus ; finement ponctué sur le ventre , ruguleux sur les côtés de celui-ci. Prosternum rayé d’une strie parallèle à ses bords ou comme faiblement rebordé. Postépisternums presque paral- lèles; trois fois environ aussi longs que larges. Tarses grèles. Cuisses postérieures droites (7) : les antérieures peu renflées. Jambes grèles : les antérieures et intermédiaires faiblement et graduellement renflées vers l’extrémité ; les postérieures presque cylindriques. PaTRiE : l’Asie (müuséum de Paris). d Cuisses postérieures garnies en dessous d’un duvet court ; d’un testacé roussàtre. Jambes antérieures échancrées sur le sixième antérieur de leur arête externe ; munies d’une très-pelite dent au bord antérieur de cette échancrure. Quatre premiers articles des tarses antérieurs et intermédiaires dilatés : les deuxième et troisième des antérieurs un peu plus sensiblement ; ceux des intermédiaires d’une manière à peu près égale. o Inconnue. 404 PÉDINITES. Oss. Cette espèce a de l’analogie pour la forme et la taille avee PEurynotus muricatus dont elle s'éloigne par les caractères tirés du menton. Nous lPavons dédiée à M. Lucas, l’un des membres les plus intelligents et les plus acuifs de la Société entomologique de France. TROISIÈME BRANCHE. LES TREGONOPAIRES. CanacrÈREs. Yeux non coupés par les joues. £lytres non obli- quement coupées sur la moitié externe de leur base. Repli ordi- pairement la seule partie visible, quand l’insecte est examiné en dessous , quelquefois cependant laissant voir, au moins dans la moitié postérieure , une partie de l’intervalle voisin. Pattes fortes. Jambes antérieures de forme variable chez les +7 ; plus ou moins élargies de la base à l’extrémité ; planes et ràpeuses en dessous, au moins chez les ?. À ces caractères, on peut ajouter : Menton à partie médiaire parfois rétrécie d'arrière en avant, ordinairement presque en forme de losange, chargée d’une ca- rène médiaire avancée ou à peu près jusqu’au bord antérieur : celui-ci soit anguleux , soit faiblement entaillé, obtus et presque tronqué ; à parties latérales ou ailes plus ou moins apparentes, entaillées à leur bord antérieur. Pièce prébasilaire aussi saillante et au moins aussi avancée que les parties latérales. Antennes moins longuement prolongées que les côtés du prothorax; épaisses ; graduellement comprimées et élargies en approchant de l’extré- mité , à partir du septième article ou d’un point plus rapproché de la base. | Les Trigonopaires connus jusqu’à ce jour ont tous une robe noire ou obscure. Ils peuvent être réduits au genre suivant : TRIGONOPAIRES. —— Trigonopus. 105 Genre Trigonopus, Triconore (Solier (!). (reuyovos , triangulaire; mods, pied }. CaracrÈREes. Aux précédents on peut ajouter: Antennes à troi- sième article de moitié à peine plus long que les suivants : le quatrième et le cinquième ou parfois quelques-uns des suivants obconiques : les huitième à dixième ordinairement plus larges que longs : le dernier plus grand que le précédent. Prothorax muni ordinairement d’un rebord latéral épais ; offrant le plus souvent vers chaque cinquième externe de sa base ou près de ce point un angle rentrant plus ou moins faible et très-ouvert , formé par les extrémités du bord postérieur un peu prolongé en arrière ; quel- quefois cependant plus prolongé en arrière dans son milieu qu’à ses angles postérieurs. Ecusson distinct ; plus large que long. Dessous du corps marqué de rides longitudinales plus ou moins légères ou obsolètes sur les côtés de l’antépectus ou seulement sur ceux des hanches. Ons. Les espèces ci-après décrites ont toutes les élytres rayées de neuf stries, y comprise celle qui joint le repli : la deuxième postérieurement unie à la septième, plus rarement à la huitième : la troisième à la sixième ; la quatrième à la cinquième : ces deux dernières , par conséquent, plus courtes , égales et unies posté- rieurement , comme dans la dernière coupe de la branche pré- cédente ; elles offrent, près de l’écusson, les traces plus ou moins apparentes d’une strie rudimenlaire. Ces insectes appartiennent généralement aux parties méridio- nales de l'Afrique. | (1) Solier, dans les cartons du muséum de Paris, avait donné ce nom à quelques-uns de ces insectes; mais nous ignorons quelles limites il assi- gnait à cette coupe. 106 __ PÉDINITES. « Angles postérieurs du prothorax plus prolongés ou au moins aussi prolongés en arrière que le milieu de la base. B. Intervalles des stries des élytres finement mais visi- blement chagrinés. Prothorax offrant à la base deux sinuosités assez faibles, en angle très-ouvert, F6. Intervalles des élytres non chagrinés. *. Élytres n’offrant pas à l'angle huméral une petite dent dirigée en dehors. : S. Élytres n’offrant pas vers l'épaule une gouttière sensible entre le bord supérieur du repli et l’in- tervalle voisin des stries. <. Prothorax à peine plus large que les élytres : stries de celles-ci peu distinctement ponctuées. Intervalies plans. Postépisternums densement et presque réticuleusement ponctués. . Prothorax notablement plus large que les élytres. Stries de celles-ci visiblement ponc- tuées. Intervalles sensiblement convexes. Postépisternums parcimonieusement ponc- tués. 35, Élytres offrant, vers l'épaule, entre le bord: supérieur du repli et l’intervalle voisin des stries une gouttière graduellement rétrécie d'avant en arrière et non prolongée jusqu'à la moitié. . Rebord des côtés du prothorax plus ou moins écrasé, à peu prés égal depuis le septième jusqu'aux cinq sixièmes. Stries des élytres linéaires presque superficielles. &. Rebord des côtés du prothorax saillant , of- frant sa plus grande largeur dans la partie médiaire de sa longueur. Élytres à stries étroites ; à intervalles plans, non crénelés, 6. Rebord des côtés du prothorax n'offrant pas sa plus grande largeur dans la partie médiaire de sa longueur. . Intervalle juxta-marginal à peine aussi large que la strie voisine; stries assez larges et mar- capicola.. marginalus. platyderus. spinipes. lethaeus. TRIGONOPAIRES. — Trigonopus. 107 quées de points assez gros, crénelant les in- tervalles. 6. Prothorax offrant visiblement vers la moi- tié de sa longueur sa plus grande largeur. Élytres échancrées en arc sur les trois cin- quièmes médiaires de leur base, laissant dans ce point un espace eutre elles et la base du prothorax. exaratus. _®. Prothorax à peine plus large ou à peine aussi large vers la moitié de sa longueur qu'aux angles postérieurs. Élytres non échancrées sur les trois cinquièmes mé- diaires de leur base. | porcus. : Élytres creusées de sillons en forme de gouttière. Bord postérieur du prothorax à peu près en ligne droite. tenebrosus. x. Rebord du prothorax plus étroit près des angles postérieurs que le huitième de la largeur de la base. à. Intervalles des stries des élytres crénelés par les points de celles-ci. Huitième strie non prolongée jus- qu'à la base. typhon. MN, Intervalles des stries peu ou point sensiblement crénelés par les points de ceiles-ci. Huitiême strie ordi- nairement prolongée jusqu’à la base. funebris. #*%, Rebord du prothorax aussi large près des angles postérieurs que le huitiè- me de la largeur de la base. latemarginatus. y. Élytres offrant à l’angle huméral une petite dent dirigée en dehors. #. Prothorax à rebord latéral inégalement épais. v. Rebord du prothorax plus étroit dans le milieu qu'à ses extrémités. Surface du prothorax im- pointillée. nigerr ins va Rebord du prothorax plus large ou plus épais 108 PÉDINITES. vers le tiers qu'à ses extrémités. Surface du prothorax à peine pointillée. armatus. uu. Prothorax à rebord étroit ou assez étroit et à peu près égal. o. Élytres à stries sulciformes, presque aussi larges que les intervalles : ceux-ci convexes. longulus. . Elytres à stries assez profondes; à intervalles larges et presque plans , au moins jusqu’à la moitié. Chevrolati. ax, Angles postérieurs du prothorax moins prolongés en arrière que la partie médiaire qui est arquée du côté des élytres # Élytres munies d’une petite dent à l'angle huméral. Mannerheimi. #r. Élytres sans dent à l’angle huméral. e. Intervalles des stries des élytres im- ponctués. morosus. ee. Intervalles des stries des. élytres ponctués. V'errauxi. 1. TN. capicola. Oblong ; longitudinalement arqué; noir, terreux. Prothorax à deux si- nuosités basiluires médiocres ou assez faibles en forme d’angle trés-ouvert, Élytres à stries peu profondes ; marquées de points obsolètes (environ quinze sur la qu'itrième strie). [ntervalles légèrement convexes ; finement granuleux. Long 0,0180 (8 I.) Larg. 0,0078 (3 1/2 1.). Corps oblong, longitudinalement arqué ; d’un noir mat, ordinairement terreux. Téte ruguleusement ponctuée. Partie mé- diaire du menton entaillée en devant. Antennes prolongées à peine jusqu'aux deux tiers des côtés du prothorax ; grossissant graduel- lement à partir du cinquième article : les cinq ou six derniers moniliformes. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'aux trois seplièmes, à peu près parallèle ensuite ; muni sur les côtés d’un rebord saillant , épais , rétréci près des angles postérieurs ; de deux cinquièmes au moins plus large à ces derniers qu’en devant; TRIGONOPAIRES. — Trigonopus. 109 presque en ligne droite sur les trois cinquièmes médiaires , avec les angles assez faiblement dirigés en arrière ; muni à fa base d'un rebord étroit et en partie un peu écrasé ; d’un liers plus large à son bord postérieur que long dans son milieu ; médio- crement convexe; assez faiblement en gouttière près des bords latéraux; ruguleusement ponctué. Elytres presque parallèles jus- qu’à la moilié , faiblement rétrécies jusqu'aux trois cinquièmes ; faiblement ou très-médiocrement convexes; à stries assez légères ou peu profondes, marquées de points assez gros et obsolètes (environ quatorze ou quinze de ces points sur la quatrième strie ). Intervalles légèrement convexes ; finement granuleux. Bord supé- rieur du repli relevé et formant une étroite gouttière. Repli finement granuleux. Dessous du corps ridé peu profondément près des hanches antérieures. Prosternum sillonné près des bords, creusé d’une fosselle sur son milieu. Postépisternums un peu élargis dans leur milieu, trois fois environ aussi longs que larges. ParRie : Le cap de Bonne-Espérance ; (muséum de Paris ; collection Chevrolat ). d Cuisses arquées sur leur arête externe : les postérieures, ciliées en dessous. Jambes élargies de la base à l’extrémité, les intermédiaires et surtout les postérieures moins sensiblement que celles de devant : les premières, entaillées près de l’extrémité de leur arète inférieure : les postérieures, en ligne peu droite sur leur arète inférieure. Trois ou quatre premiers articles des larses antérieurs dilatés, surtout les deuxième et troisième. ? Jambes de devant sans échancrure ou entaille. Zarses antérieurs sans dilatation. Ogs. Suivant M. Chevrolat, ce serait l'Eurynolus capicola du catalogue Dejean. 2, T. marginatus. Oblong, d'un noir mat un peu luisant. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes, presque paralléle ou parfois sinu postérieure- 110 PÉDINITES. ment ; muni dun rebord latéral épais, saillant, graduellement plus large _d’avant en arrière ; en ligne presque droite sur les deux tiers médiaires , avec les extrémités faiblement dirigées en arrière ; imponctué. Élytres à stries étroiles, très-marquees ; souvent peu distinatement ponctuées. Interval- les plans, imponctués , parfois ridés. Platynotus striatus Scuoeen. Syn, insect, t. 4, p. 142. 4, pl. 2, fig. 6 (décrit par Queusel, suivant l’exemplaire typique existant au muséum de Stockholm.) Eurynotus marginatus (Wiedemann) Des, catal. (1837) p. 211, Long 0,0123 à 0,0146 (5 1/2à 6 1/2 1.) Larg. 0,0056 à 0,008% (21/2 à 3 3/4 l). Corps oblong ; plus ou moins obtusément arqué longitudina- lement; d’un noir mat ou peu luisant. Partie médiaire du menton non entaillée ou peu distinctement entaillée en devant. Téte obsolèlement ou superficiellement pointillée; sillonnée sur le front el moins fortement ou plus légèrement après les yeux. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes (2) ou aux deux tiers () des côtés du prothorax ; noirés où brunes à la base, graduellement fauves ; grossissant à partir du cinquième article : les derniers moniliformes. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'aux deux ciuquièmes environ , presque parallèle, à peine élargi ou rétréci ensuile, parfois en offrant une sinuosité plus ou moins légère avant les angles postérieurs ; muni d’un rebord latéral saillant , convexe , épais , graduellement plus large , surtout à partir de la moilié jusque près des angles postérieurs, où il égale environ un septième de la moitié de la largeur de la base; en ligne presque droite sur les deux tiers médiaires du bord postérieur , avec les extrémités de celui-ci faiblement dirigées en arrière , en formant chaque sixième externe une légère sinuosité ; rayé au devant de la base d’une ligne constituant une sorte de rebord basilaire plus large près des angles , où il se lie au rebord latéral; médiocre- ment convexe; imponclué. Ecusson lransverse, près de trois fois aussi large que long. Ælytres à peine moins larges ou aussi larges en devant que le prothorax; presque parallèles jusqu'aux trois cinquièmes ( (ou à peine éla rgies dans le milieu; assez con- TRIGONOPAIRES. — Trigonopus. 111 vexes ; à slries étroites, prononcées, marquées de points Îles débordant à peine ou ne les débordant pas et souvent peu distinets : la huitième ordinairement avancée jusqu’à la base et plus visiblement ponctuée, /ntervalles plans; imponctués, parfois pointillés vers l’extrémité ; quelquefois ridés. Bord supé- rieur du repli un peu épaissi vers la base, peu ou point dirigé en dehors, vers l’angle huméral et non en forme de dent ; visible environ jusqu'aux deux cinquièmes, quand l’insecte est examiné en dessus ; ne laissant entre lui et l'intervalle voisin qu’une gouttière nulle ou très-étroite. Dessous du corps un peu luisant ; ridé assez légèrement sur les côtés des hanches ; réticuleusement ponctué sur les épimères postérieures ; marqué de rides ponc- tuées sur les côtés des premiers arceaux du ventre. Prosternum rayé d’une strie près de ses bords; offrant ordinairement une stric médiaire, terminé à son extrémité postérieure par une dépression. Postépisternums sensiblement plus larges dans leur milieu ; deux fois et demie ou un peu plus aussi longs que larges. Pieds assez robustes. Cuisses arquées sur leur arète antérieure, à peu près en ligne droite sur la postérieure. Jambes élargies de la base à l'extrémité : les antérieures plus fortement que les autres. ParRie : le Cap de Bonne-Espérance (muséum de Paris ; collec- tions Chevrolat, Deyrolle). Cuisses de devant garnies de poils flavescents sur le bord antérieur de leur partie inférieure : les postérieures glabres. Jambes antérieures entaillées vers les trois quarts ou quatre cinquièmes de leur arête inférieure ou postérieure ; mais non armées d’une dent saillante avant et après celte entaille. Jambes intermédiaires sensiblement recourbées en dehors vers l’extré. mité de leur tranche externe; sillonnées sur celle-ci. Quatre pre- miers articles des larses antérieurs ovalairement et fortement dilatés (les deuxième et troisième articles plus fortement que les autres): les mèmes articles des intermédiaires médiocrement dilatés. 112 PÉDINITES. _. ? Cusses glabres.. Jambes de devant sans entaille, Tarses antérieurs el intermédiaires peu ou point dilatés. Ors. Les stries des élytres toujours très-apparentes sont plus ou moins profondes. Parfois elles sont assez étroites pour ne pas laisser distinguer la ponctuation de leur fond ; d’autres fois elles la laissent plus ou moins apercevoir. Le rebord du prothorax varie un peu dé largeur , mais offre généralement sa plus grande largeur un peu avant les angles postérieurs, vers lesquels la rai- nure qui le limite semble se rapprocher du bord externe et s’affai- blit jusqu’à celle qui forme le rebord basilaire. Nous avons eu sous les yeux un individu offrant une taille un peu plus forte; le rebord latéral du prothorax pouvait égaler, un peu avant les angles postérieurs , près du cinquième de la moitié de la base ; les stries plus fortes ; les intervalles moins plans ; le bord su- périeur du répli laissant entre lui et l’intervalle voisin une très- étroite gouttière. Les jambes antérieures (7) étaient moins faï- blement entaillées, et la partie de l’arête postérieure à lentaille était sur la même ligne que la partie antérieure de ladite arète, landis que souvent elle forme par un peu de saillie une sorte de talon ; enfin l’arête externe des jambes intermédiaires était pres- que plane et°un peu plus large ; mais vraisemblablement cet exemplaire qui semblerait à première vue s'éloigner du 7”. mar- ginatus el constiluer une espèce particulière (T. simius), n’en est qu’une variété. Nous n’avons pas pu adopter le nom de strialus, donné à celle espèce par Schoenherr, la même dénomination ayant été appliquée plus anciennement par Fabricius à un autre Pédinite. 3. 4. platÿderus. Oblong , d’un noir un peu luisant sur les élytres, Prothorazx élargi en ligne courbe jusqu’à la moitié, peu rétréci ou presque parallèle dans la seconde; muni d’un rebord latéral épais, graduellement élargi à partir de la moitié ; en ligne presque droite à la base ; imponclué. Élytres moins larges en devant TRIGONOPAIRES. — Trigonopus. 115 que le prothorax presque de toute la largeur du rebord; à Stries très-pronon- cées et marquées de points crénelant un peu les intervalles: ceuæ-ct assez fat- blement convexes, imponctués. Long, 0,0123 (3 1/2 1} Lars, 0.00592 (2 1/3 1.) Corps oblong; d’un noir plus ou moins luisant sur les élytres.: Tête très-superficiellement pointillée. Partie médiaire du menton non entaillée en devant. Antennes prolongées à peine jusqu'aux trois cinquièmes des côtés du prothorax ; brunes ou d’un brun rouge graduellement un peu plus clair à lextrémité ; les huitième à dixième articles, en ovale transverse : le onzième de moitié plus grand que le dixième. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu’à la moilié, presque parallèle ou moins sensiblement rétréei dans la seconde; muni d’un rebord latéral épais, saillant, plus convexe dans sa première moitié, graduellement plus large dans la se- condé, égal environ vers les angles postérieurs au sixième de la moitié de la base; en ligne presque droite à la base, faiblement dirigée en arrière sur chaque cinquième externe ; muni d’un re- bord basilaire rétréei graduellement depuis l’angle postérieur jusqu’à la faible sinuosité ou un peu plus, très-étroit dans sa partie médiaire ; médiocrement convexe; imponctué. Ecusson presque en demi cercle. Elytres moins larges en devant que le prothorax, presque de toute la largeur du rebord ; presque pa- rallèles jusqu'aux trois cinquièmes (4); à stries très-prononcées et marquées de points qui crénèlent un peu les intervalles (envi- ron trente-huit sur la quatrième) : la huitième non avancée Jus- qu’à la base. Zntervalles imponctués ; faiblement ou assez fai- blement convexes , surtout en devant. Bord supérieur du repli entièrement un peu visible en dessus ; non séparé de l'intervalle voisin par une goullière, à sa partie antéricure. Dessous du corps marqué sur les côtés de l’antépectus de rides imponetuées, peu rapprochées ; plus légèrement ridé sur les côtés du ventre. Prosternum plan, rayé d’un strie près de ses bords latéraux. Parvillabres. 8 114 PÉDINITES. Postépisternums pareimonieusement et faiblement ponctués; sensiblement plus larges avant le milicu; deux fois et demie aussi longs que larges. Pieds robustes. Cuisses épaisses ; arquées sur leur arête antérieure. Jambes élargies de la base à l’extrémité : les antérieures, égales à celles-ci aux deux cinquièmes de leûr , longueur : les intermédiaires et postérieures moins dilatées. | PATRIE : l’Afrique ? (muséum de Paris). S Cuisses antérieures ciliées de roussàtre sur le bord de leur arête antéro-postérieure. Jambes de devant échancrées et entail- lées vers les deux tiers de leur arête inférieure : cette entaille suivie et plus sensiblement précédée d’une dent. Jambes intermé- diaires largement sillonnées sur les trois cinquièmes postérieurs de leur côté externe ; le bord interne de ce côté dilaté, et d’une manière plus sensible vers le milieu de la longueur. Deuxième el troisième articles des tarses de devant fortement dilatés : les quatre premiers des intermédiaires presque également el assez faiblement dilatés. + Inconnue. O»s. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec le 7. margina- tus, mais elle a les stries des élytres moins étroites , très-dis- tinetement ponctuées ; les intervalles sensiblement convexes. Le % a d’ailleurs l’échancrure des jambes de devant précédée et suivie de dents saillantes; il est surtout trés-distinct de celui du marginatus par la forme de ses jambes intermédiaires. 4. TT. spinipes. Oblong ou suballongé ; d’un noir peu luisant. Prothorax faiblement élargi en ligne courbe jusqu’au tiers, subparalléle ensuite; muni d’un rebord latéral assez épais, plus ou moins écrasé, presque égal du cinquième aux siæ septièmes ; en ligne droite sur les quatre séptièmes médiaires de la base , avec les extrémités dirigées en arrière ; imponctué. Élytres à stries lincaires très-légères, à peine ponctuées. Intervalles superficiellement pountillés. Bord supérieur du repli laissant aux épaules entre lui et l’intervalle voisin , une gouttière graduellement rélrécie jusqu'aux deux cinquièmes. TRIGONOPAIRES. — Trigonopus. 115 Long. 0,157 (7 1/2 1.) Larg. 0,0070 (3 1/31.) Corps oblong ou suballongé ; assez faiblement convexe; d’un noir peu luisant. Téte imponctuée. Partie médiaire «x menton non entaillée en devant. Antennes prolongées à peine au delà de la moitié ou jusqu'aux trois cinquièmes des côtés du protho- rax ; noires, avec la moitié du dernier ou des derniers articles fauve. Prothorax élargi en ligne peu courbe jusqu’au tiers en- viron, presque parallèle ou à peine élargi postérieurement; muni latéralement d’un rebord assez large et presque égal depuis le cinquième jusque près des angles postérieurs, écrasé et peu saillant jusqu'aux trois cinquièmes , plus sensiblement convexe et un peu plus saillant à partir de ce point; en ligne droite sur les quatre septièmes médiaires de la base, sensiblement dirigé en arrière à ses extrémités, en formant, vers chacun des trois seplièmes externes, un angle rentrant très-ouvert ; muni d’un rebord basilaire non interrompu ; très-médiocrement convexe ; imponclué. Æcusson en triangle, près de trois fois aussi large que long. Elytres égalant en devant la largeur du prothorax ou à peine plus larges ; un peu émoussées à l’angle huméral ; paral- lèles jusqu'aux trois cinquièmes ; assez faiblement convexes; à stries linéaires très-légères, parfois plus superficielles ou affaiblies et peu distinctes à leur extrémité ; marquées de points oblongs peu rapprochés, ne les débordant pas, peu distincts. Zntervalles obsolètement pointllés ; offrant parfois des rides superficielles ou presque indistinctes. Bord supérieur du repli un peu épais vers les épaules ; offrant entre lui et l’intervalle voisin des stries des élytres, une goutlière prolongée en se rétrécissant graduellement, jusqu'aux deux cinquièmes des élytres. Dessous du corps à peine ridé près des hanches, lisse sur le reste des côtés de l’an- tépectus. Postépisternums légèrement rayés de rides un peu entrecroisées ; sensiblement plus larges vers les deux cinquièmes; deux fois et demie environ aussi longs que larges. Cétés des 116 PÉDINITES. premiers arceaux du ventre ridés. Prosternum rayé d’une strie peu profonde près de ses bords, offrant les traces d’une strie médiaire parfois terminée par une fossette peu profonde. Pieds robusies. Cuisses épaisses ; arquées sur leur partie antérieure. PATRIE : l’Afrique, (muséum de Paris, voyage de M. Delalande). S Cuisses antérieures plus épaisses; planes sur les deux tiers antérieurs de leur partie inférieure; garnies d’une frange de poils d’un roux testacé au bord antérieur de cette sorte de gout- tière. Cuisses postérieures garnies en dessous d’un duvet court el d’un roux testacé. Jambes de devant triangulairement élar- gies jusqu'aux deux tiers de leur tranche postérieure ou inférieure, brusquement rétrécies et parallèles ensuite , offrant ainsi vers les deux tiers une dent très-prononcée ; ornées à l'extrémité de leur côté interne de deux éperons spiniformes : l’antérieur arqué, plus long que le deuxième article des tarses : l’autre, droit, moins long et moins fort. Jambes intermédiaires arquées à la base, el un peu en sens contraire sur leur moitié postérieure , planes et larges sur leur tranche externe. Deuxième et troisième articles des tarses antérieurs très-fortement : les mêmes des intermé- diaires, médiocrement dilatés. £ Inconnue. 5. TT. lethaeus. Suballongé, presque plan sur la majeure partie m“diaire de sa longueur ; d'un noir un peu luisant. Prothorax presque parallèle à partir des deux cinquièmes ou de la moitié; muni latéralement d'un rebord épaïs, saillant, rétréci à ses üeux extrémités; en ligne presque droite sur les trois cinquiè- mes médiaires de sa base, avec les extrémités un peu dirigées en arrière ; super ficiellement pointille. Éiytres à stries étroites, marquées de points les débordant à peine: la juxta-marginale formant une goultière presque aussi large que l’intervalle voisin. [ntervalles plans, impointillés. Long. 0,0112 à 0,0113 (3 à 5 1/21) Larg. 0,048 à 0,0056 (2 1/8 à 2 4/21.) Corps suballongé; médiocrement ou assez faiblement convexe; noir, un peu luisant sur la tête et le prothorax, mat ou peu lui- TRIGONOPAIRES. — Trigonopus. 117 sant sur les élytres. Téte pointillée ; marquée ordinairement sur la suture frontale d’un sillon généralement plus profond ou mains léger à ses extrémités ; obsolèlement sillonné après les yeux. Partie médiaire du menton peu ou point entaillée en devant. Prothorax médiocrement élargi en ligne peu courbe jusqu'aux deux cinquièmes, à peu près parallèle ensuite; muni sur les côtés d’un rebord saillant , épais , rétréci à ses deux extrémités ; presque en ligne droite sur les trois cinquièmes médiaires de la base, arqué et plus prolongé en arrière aux angles postérieurs ; rayé au bord postérieur d’une ligne peu apparente, joignant presque ce bord, oblitérée ou presque oblitérée dans sa moitié médiaire ; d’un tiers à peu près plus large en arrière que long dans son milieu ; assez faiblement convexe ; plus superficielle- ment et au moins aussi finement pointillé que la tête ; offrant de chaque côté du rebord latéral une gouttière ou sillon étroit, formé par la saillie de ce bord. Ælytres à stries étroites; médiocrement profondes; marquées de points petitset qui les débordent à peine; la huitième , nulle sur le dixième antérieur. Zntervalles plans ; impointillés ; six fois à peu près aussi larges que les stries. Bord supérieur du repli en ligne droite ou non incourbée , en devant, laissant à sa partie antérieure entre lui et les huitième et neu- vième intervalles réunis en un seul , une gouttière à peu près aussi large que ces derniers Repli imponetué. Dessous du corps luisant ; finement ridé près des hanches antérieures , et moins finement sur les côtés du ventre. Prosternum étroitement re- bordé ; ordinairement assez largement et peu profondément sillonné longitudinalement sur son milieu. Postépisternums presque parallèles ; trois fois environ aussi longs que larges: Cuisses intermédiaires ponetuées : les postérieures pointillées : ces pelits points donnant chacun naissance à un poil roussâtre parfois usé. Tibias intermédiaires ràpeux sur tout leur côté externe : les postérieurs , seulement dans leur tiers postérieur. PaTRIE : l'Afrique, { collection Deyrolle). 118 PÉDINITES. _d’'Cuisses arquées sur leur arète antérieure; toutes glabres sur leur arète inférieure. Jambes droites : celles de devant plus fortement élargies, échancrées et garnies de poils roussätres sur les deux derniers cinquièmes de leur arète inférieure , armées d’une épine au milieu de cette échancrure. Quatre premiers articles des tarses antérieurs élargis en forme de palette ovale : les suivantes grèles. 8 Cuisses très-faiblement arquées : les intermédiaires plus faiblement ponetuéeset moins visiblement pubescentes. Jambes de devant plus faiblement élargies que chez le 4’, sans épine el sans échancerure en dessous. Yarses grèles. 6. . cxaratus. Oblong ; oblusément arqué; d’un noir peu luisant. Prothorax arque sur les côtés, offrant vers le milieu sa plus grande largeur ; muni latérale- ment d'un rebord épais, saillant, sensiblement élargi dans sa seconde moiti ; en ligne à peu près droile à la base ; impointillé; creusé près du rebord laté- ral d’un sillon rugueusement ponctué. Élytres à stries profondes , marquées de poin's rapprochés crénelant les intervalles : la juæta-marginale en gout- lière en devant. Tatervalles assez convexes , surtout postérieurement , impoin - tillès : Le neuv'ème à peine plus large que lu strie voisine. Long. 0,0112à O0,0117 ( 5 à 5 1/21. ). Larg. 0,0086 (2 1/2 1.) Corps oblong ; obiusement arqué longitudinalement ; noir ou d'un noir brun ; peu ou à peine luisant. Tée ponctuée ou poin- lillée d’une manière fine, légère et un peu ruguleuse ; offrant seulement sur la partie de la suture frontale voisine des joues les traces d’un sillon. Partie médiaire du menton, peu ou point entaillée en devant. Antennes prolongées à peine au delà de Ja moilié des côtés du prothorax ; brunes avec les derniers articies un peu moins obscurs ; grossissant à partir du sixième article. Prothorax arqué sur les côtés, c’est-à dire élargi en ligne cour- be jusqu’à la moitié ou un peu moins, rétréci ensuite en ligne courbe ; muni latéralement d’un rebord saillant, convexe, assez TRIGONOPAIRES. — Trigonopus. 119 épais, et plus sensiblement à partir de la moitié jusqu'aux angles postérieurs près desquels il se rétrécit un peu ; en ligne droite à la base, ou à peine dirigé en arrière à parur de chaque septième externe de la largeur ; muni à celle-ci d’un rebord plus étroit dans les deux tiers médiaires el non interrompu ; médio- crement convexe ; imponclué; creusé sur les côtés du rebord latéral d’une sorte degouttière formée ou rendue plus marquée par la saillie de ce rebord. Æcusson en triangle trois fois aussi large que long. Ælyrtres parfois échancrées en are dans les trois cin- quièmes médiaires de leur base, et laissant dans ce point un intervalle entre elles et le bord postérieur du prothorax qui est en ligne droite ; aussi larges en devant que ce dernier à ses angles postérieurs, moins larges que lui dans son milieu ; à angle huméral prononcé; presque parallèles ou à peine rétrécies jusqu’aux trois einquièmes ; médiocrement convexes ; à stries un peu plus profondes en arrière, marquées de points séparés par une espace moindre que leur diamètre , et qui erénèlent les intervalles. Ceux-ci imponclués; marqués de rides plus ou moins faibles ; faiblement convexes en devant, plus convexes posté- rieurement ; le neuvième faiblement plus large qu’une strie, raccourci en devant ou lié au huitième vers le sixième ou le cin- quième de la longueur. Bord supérieur du repli invisible en dessus à partir des deux cinquièmes ; laissant en devant entre lui et le neuvième intervalle une gouttière égale à peu près en largeur à ce dernier et prolongé en se retrécissant jusqu’au cinquième ou un peu plus de la longueur des élytres. Dessous du corps luisant; ridé sur les côtés des hanches de devant, et d’une manière à peine aussi marquée sur les côtés de l'abdomen. Prosternum rebordé ; garni de quelques poils assez longs. Postépisternums plus larges dans le milieu, deux fois et demie aussi longs que larges. Pieds assez robustes. Cuisses sillonnées en dessous : les antérieures el intermédiaires marquées de points fins, peu épais, un peu ràpeux, donnant chacun naissance à un poil: les posté- 120 PÉDINITES. rieures presque lisses el presque glabres. Jambes assez fortement élargies à l’extrémité : les antérieures finement ponctuées ; les intermédiaires marquées de gros points dans la seconde moitié de leur côté externe : les postérieures seulement vers l’extrémité. PaTRIE : le cap de Boune-Espérance ; (collection Deyrolle.) d Cuisses arquées dans leur arète antérieure: les antérienres el intermédiaires arquées en sens contraire sur l’arète inférieure: les postérieures en ligne droite: celles de devant et celles de der- rière garnies en dessous d’un duvet peu épais. Jambes grèles à la base; à éperons plus divergents que dans les autres espèces ; les antérieures un peu plus larges à leur extrémité que les inter- médiaires et à peu près autant que les postérieures, incourbées à leur arète inférieure: les postérieures grèles presque jusqu’à la moi- tié de leur longueur et plus sensiblement dilatées à partir de ce point. Quatre premiers articles des tarses antérieurs assez fai- blement dilatés en forme de palette ovale oblongue, garnis de du- vet, mais non de ventouse en dessous. ® inconnue. Oss. Suivant M. Devyrolle, ce serait P£urynotus exaralus du catalogue Deïean. 7. , poreus. Oblong ; oblusément arqué longitudinaïement, d’un noir peu luisant. Prothorax à peine plus large ou aussi large vers sa moilié qu'aux angles postérieurs; muni latéralement d’un rebord épais, saillant, faiblement élargi dans sa seconde moitié; en ligne à peu près droite à la base, impoin- tillé, mais creusé près du rehord latéral d’un sillon rugueusement ponctué. Elytres à stries profondes, marquées de points assez gros, presque contigus, crénelant les intervalles : la juxta-marginale en gouttière en devant. Inter - valles assez convexes , surtout postérieurement ; impointillés : le neuvième & peine plus large que la slrie voisine. Long. 0,0123 (5 1/2 1.) Larg. 0,0056 (2 1/21.) Corps oblong ; presque plan longitudinalement sur Ia ma- jeure parlie médiaire de sa longueur ; peu ou très-obtusément TRIGONOPAIRES. — Trigonopus. 121 arqué longitudinalement ; d’un noir peu luisant. Téte superfi- ciellement et finement ponetuée ; sillonnée peu profondément sur le front; quelquefois notée de deux fosseltes légères près du bord antérieur.Partie médiaire du menton subarrondie en devant. Antennes prolongées jusqu'aux deux liers environ des côtés du prothorax; noires, avec les derniers articles moins obscurs; garnies de poils roussâtres; grossissant à partir du quatrième ou du cin- quième article: ceux-ci moniliformes. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes ou un peu plus, presque parallèle ensuite ; muni latéralement d’un rebord saillant , gra- duellement un peu plus épais jusqu'aux angles postérieurs ou près de ceux-ci; en ligne à peu près droite , à la base ; muni à celle-ci d’un rebord étroit, lié ou à peu près à angle droit avec celui des côtés ; d’un tiers environ plus large en arrière que long dans son milieu ; médiocrement convexe ; imponctué, excepté près des bords latéraux, en espèce de gouttière près de ceux-ci par l'effet de la saillie du rebord. Écusson trois fois au moins aussi large que long. Elytres aussi larges à la base que le pro- thorax même dans son milieu; presque parallèles jusqu'aux trois cinquièmes ; médiocrement convexes; à stries un peu moins profondes et moins larges en devant qu’en arrière ; marquées de points contigus ou presque contigus qui crénêlent un peu les intervalles. Zntervalles impointillés; marqués de rides transver- sales plus ou moins faibles ; presque plans en devant, convexes postérieurement : le neuvième oblitéré en devant. Bord supé- rieur du repli invisible en dessus depuis le tiers jusqu’aux quatre cinquièmes environ; laissant entre lui et le huitième in- tervalle un espace formant une gouttière d’une largeur presque double de celui-ci , prolongée en se retrécissant , au moins, jus- qu’au tiers des élytres. Repli imponctué. Prosternum rebordé. Dessous du corps luisant. Côtés de l’antépectus sillonnés longi- (udinalement près des hanches, ainsi que les côtés de l'abdomen. Postépisternums plus larges vers le milieu ; deux fois et demie 122 PÉDINITES. aussi longs que larges. Cuisses arquées sur leur arète antérieure : celles de devant faiblement renflées en dessous : les intermé- diaires el postérieures à peu près en ligne droite: toutes sillonnées sur leur arèle inférieure’: les antérieures et intermédiaires mar- quées de points fins, peu épais, un peu ràpeux, donnant chacun naissance à un poil : les postérieures presque lisses et presque glabres. Jambes grèles à la base, dilatées de la base à l'extrémité: les antérieures plus fortement que les intermédiaires et à peine p'us que les postérieures : les premières finement ponctuées sur leur côté externe: les intermédiaires marquées de gros points sur leur seconde moitié : les postérieures seulement près de l’extré- milé. ParRiE : le Cap de Bonne Espérance ; (colleet. Chevrolat. ) d Cuisses postérieures marquées de chaque côté du sillon de l’arète inférieure d’une rangée de points donnant naissance à un poil fin. Jambes antérieures incourbées ou arquées sur leur arète inférieure : les postérieures à peu près graduellement élargies de la base à l'extrémité. Quatre premiers articles des tarses de devant médiocrement ou assez faiblement dilatés, surtout les premier et quatrième; garnis en dessous de duvet, mais ne formant pas des espèces de ventouses. ? Cuisses postérieures glahres en dessous. Jambes de devant à peine incourbées. Tarses non dilatés. Os. Cette espèce a tant d’analogie avec le T. exarutus qu’elle semblerait ne devoir constituer avec celui-ci qu’une seule espèce. Elle paraît néanmoins s’en distinguer, à en jager par les exem- plaires que j'ai eu sous les yeux, par son prothorax presque parallèle dans sa seconde moitié; par ses élytres s'appuyant contre le prothorax sur toute la largeur de leur base; par la différence existant entre la structure des jambes postérieures des «7, " TRIGONOPAIRES. =— Trigonopus. 129 8. NT. tenchbrosus. Suballongé ; peu oupoint arqué longiludinalement ; d’un noir mal. Pro- thorax offrant vers la moitié sa plus grande largeur , faiblement rétréci ensuite ; muni latéralewent d’un rebord épais, saillant ; plus large vers les deux cingnièmes qu’à ses extrémités ; à peu près en ligne droite à la base ; finement ponctue. Élytres à sillons égaux aux intervalles: ceux-ci rugu- leux, garn's de petits points tuberculeux à peine distincts. Long. 0,0180 (8 1.) Larg. 0,0076 (3 2/5 1.) Corps suballongé; assez faiblement ou très-médiocrement con- vexe; d’un noir mat. 7éte densement et assez finement ponctuée. Partie médiaire du menton arrondie et faiblement entaillée en devant. Antennes un peu moins longuement ou à peine aussi longuement prolongée que la moitié des côtés du prothorax ; noires. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'aux trois sep- lièmes , rétréci ensuite faiblement en ligne presque droite; muni latéralement d’un rebord saillant, assez épais vers les deux cin- quièmes ou un peu plus, graduellement et faiblement rétréei à ses deux extrémités ; en ligne presque droite et à peine trisinué à la base ; sans rebord marqué ou peu distinctement rebordé à celle dernière; médiocrement ou très-médiocrement convexe ; faiblement arqué longitudinalement ; marqué, comme la tête, de points assez petits et rapprochés, séparés par des espaces peu lisses. Écusson deux fois et demie au moins aussi large qu'il est long dans son milieu; arqué en arrière à son bord postérieur ; ponctué. Élytres parallèles jusqu'aux trois cinquièmes, posté- rieurement rétrécies d’une manière à peine sinuée , avec l’extré- mité obtuse ; assez faiblement convexes; ruguleuses ; garnies de points tuberculeux à peine saillants et percés Ja plupart d’un pelil trou au sommet, vus à une forte loupe ; creusées de sillons à peu près égaux aux intervalles, non ponctués et graduellement rétrécis à partir du milieu. /ntervailes internes , médiocrement convexes, ceux de la moitié externe un peu plus étroits, presque 124 PÉDINITES. en toit : le troisième plus large que les autres. Bord supérieur du repli visible à peu près sur presque toute sa longueur, en dessus. Dessous du corps garni, principalement sur le milieu de la partie pectorale, de poils roussàtres peu épais ; sillonné près des hanches antérieures et sur les côtés du ventre. Prosternum rebordé, granuleux ou rugueux sur sa surface. Cuisses assez gros- sièrement ponctuées. Postépisternums assez grossièrement pone- tués; un peu plus larges sur le milieu ; près de trois fois aussi longs que larges. Pari : le Cap de Bonne-Espérance, ( collect. Chevrolat. ) Cuisses intermédiaires et postérieures sensiblement arquées sur leur arète antérieure ou externe, cananiculées et garnies d’un duvet roux sur l’inférieure. Jambes intermédiaires et postérieu- res régulièrement et moins fortement élargies : les postérieures, ciliées de roux fauve sur la seconde moitié de l’arète inférieure. Quatre premiers articles des tarses antérieurs peu ou point di- latés ; à peine plus larges que les intermédiaires. Oss. Suivant M. Chevrolat, ce serait l’Eurynotus tenebrosus du catalogue Dejean. 9. T. typhon. Oblong ; peu ou point arqué longitudinalement ; d’un noir peu luisant. Prothorax à peu près parallèle dans sa seconde moitic; muni latéralement d'un rebord saillant , presque uniformément épais, presque plan en devant, convexe postérieurement ; non rebordé et en ligne à peu près droite sur tes trois cinquièmes médiaires de sa base, avec les extrémités dirigées en arrière; impointillé. Élytres à stries profondes, marquées de points crénelant les in- tervalles: ceux-ci impointillés, assez convexes , trois fois plus larges que les stries. Bord supérieur du repli graduellement dirigé en dehors d'arrière en avant à l’angle huméral ; formant à celui-ci une goutlière plus large que lPintervalle voisin et au moins prolongée jusqu’au quart de la longueur des stries, Long. 0,0100 (4 1/21.) Larg. 0,0045 (2 1.) Corps oblong; faiblement convexe ; noir, peu luisant en TRIGONOPAIRES. — Trigonopus. 125 dessus. Tête superficiellement pointillée ; creusée sur la suture frontale d’un sillon léger ou peu marqué sur la partie médiaire, assez profond à ses extrémités, non prolongé jusqu'aux bords latéraux de l’épistome qui sont sensiblement relevés ainsi que les joues. Partie médiaire du menton arrondie et non entaillée en devant. Antennes à peu près prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus des côtés du prothorax ; noires avec les derniers articles d’un noir brun; grossissant à partir du sixième article : les cinquième à dixième plus larges que longs. Prothorax médiocrement élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes environ , à peu près parallèle ensuite ; muni latéra- lement d’un rebord presque uniformément épais, un peu rétréci près des angles de derrière , saillant, presque plan sur la ma- jeure partie de sa longueur , un peu convexe postérieurement ; presque en ligne droite sur les trois cinquièmes de sa base, courbé aux extrémités de celle-ci, avec les angles prolongés en arrière ; offrant sur les côtés de son bord postérieur les traces d’une raie basilaire, convexement déclive et sans traces de cette raie sur les trois cinquièmes médiaires ; très-médiocrement con- vexe; creusé d’une rainure assez profonde servant de limite au rebord ; impointillé. Élytres à peine plus larges en devant que le prothorax à sa base ; presque parallèles jusqu’à la moitié ou un peu plus; faiblement ou très-médiocrement convexes ; à stries profondes, marquées dans le fond de points crénelant sensible- ment les intervalles : la huitième raccourcie dans son dixième ou huitième antérieur. Zntervalles médiocrement ou assez con- vexes; impointillés ; trois fois environ aussi larges que les stries : le troisième un peu plus large que les autres , ordinairement uni à sa partie postérieure au seplième et au neuvième en enclosant les septième et huitième stries qui sont à peu près unies. Bord supérieur du repli graduellement dirigé en dehors d arrière en avant à l'angle huméral, non sinué après celui-ci; laissant en devant entre lui et le neuvième intervalle une gouttière plus 126 PÉDINITES. large que les huitième el neuvième intervalles réunis, et pro- longée à peu près jusqu’au sixième de la longueur. Dessous du corps laisant ou brillant ; superficiellement sillonné sur les côtés des hanches de devant et sur ceux des premiers arceaux du ven- tre. Prosternum rebordé; sillonné sur sa partie médiaire. Poste- pisternums superficiellement ponctués ; un peu élargis dans le milieu; deux fois et demie à trois fois aussi longs que larges. Cuisses superficiellement pointillées ; les postérieures presque lisses. Û ParRiE : le pays de Natal, (colleet. Chevrolat. ) d Cuisses arquées sur leur arèle antérieure ; toutes planes et glabres sur la postérieure. Jambes de devant élargies jusqu’aux deux tiers ou un peu moins parallèles et un peu rétrécies ensuite ; armées au côté externe, vers les deux tiers de leur arète infé- rieure, d’une épine assez longue postérieurement dirigée, munies à l’extrémité d’une dent arquée plus courte dirigée obliquement en sens contraire , c'est-à-dire du côté de la base, et formant avec l’épine et l’arète une sorte de cercle interrompu. Jambes intermédiaires el postérieures dilatées plus faiblement de la base à l’extrémité: les intermédiaires faiblementrecourbées en dehors dans leur seconde moitié. Quatre premiers articles des tarses antérieurs ciliés : le deuxième et le troisième dilatés : les pre- nier el quatrième à peine. 10. T. funebris. Oblong ; peu ou point arqué longitudinalement ; noir, luisant. P rothorax p'esque parallèle à partir des deux cinquièmes ; muni latéralement d’un re- bord saillant , presque uniformément épais, convexe ; presque en ligne droite sur les deux tiers de sa base , avec les extrémités dirigées en arrière; rayé au devant du bord postérieur ; sur toute la longueur. É lytres à stries étroi - tes, profondes, marquées de points les débordant à peine. Intervalles médio - crement convexes; à peu près impointillés ; six fois plus larges que les stries. Bord supérieur du repli d peine sinué après angle huméral, formant ure gouttière étroite, trés-courte. Pedinus funebris ; (Bon£uan) Devrozre in liller, =) TRIGONOPAIRES. — Trigonopus. 12 Long. 0,0090 (4 1.) Larg. 0,0045 (2 1.) Corps oblong ; médiocrement ou assez faiblement convexe; noir , luisant. 7éte assez finement ponctuée; rayée sur la suture frontale, d’une ligne en demi-hexagone. Partie médiaire du menton tronquée en devant. {ntennes prolongées jusqu’aux deux tiers ou trois quarts des côtés du prothorax; d’un rouge brun graduellement plus clair; graduellement élargies à partir du sixième article : les cinquième et sixième moniliformes. Protho- rax élargi en are jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes , à peu près parallèle ensuite ; muni latéralement d'un rebord saillant , convexe en dessus, presque uniformément très-épais , jusque près desangles postérieurs où il se rétrécit sensiblement ; presque en ligne droite sur les deux Liers de la base, arqué et prolongé en arrière aux angles postérieurs; rayé au devant de sa base d’une ligne constituant une sorte de rebord médiocrement étroit, visible sur toute la largeur; d’un tiers au moins plus large que long dans son milieu; assez faiblement ou médiocrement convexe ; super- ficiellèement et finement pointillé ; offrant de chaque côté du re- bord latéral une gouttière ou sillon étroit formé par la saillie de ce rebord. Élytres presque parallèles jusqu'aux trois cinquièmes à stries étroites, profondes, marquées dans le fond de points mé- diocrement apparents qui les débordent à peine : l'avant dernière prolongée jusqu’à la base. /ntervalles faiblement convexes ; à peu près impointullés; six fois environ plus larges que les stries: le troisième un peu plus large que les autres. Bord supérieur du repli à peine sinué après l'angle huméral qui est prononcé ; laissant en devant entre lui et le neuvième intervalle une gouttière obtriangulaire ; courte , à peine aussi large que cet intervalle. Repli impoinullé. Dessous du corps luisant ; finement ridé sur les côtés des hanches antérieures, plus légèrement et moins densement sur les côtés du ventre. Prosternum rebordé ; plan sur sa surface. Postépisternums marqués de points peu profonds, 128 PÉDINITES. . inégalement serrés, superficiellement râpeux ; plus larges vers les deux cinquièmes ; deux fois et quart à deux fois et demie aussi longs que larges. Cuisses antérieures pointillées et pubescentes : les suivantes et surtout les postérieures, à peu près lisses : celles- ei glabres , non canaliculées en dessous. | PaTRIE : le pays de Natal, (collect. Deyrolle ). Cuisses arquées sur leur arète antérieure; toutes glabrés sur l'inférieure : les postérieures, non sillonnées sur celle-ci. Jambes élargies de la base à l'extrémité : les antérieures près d’une fois plus que les intermédiaires, brièvement ciliées de roux et non échancrées sur leur arète inférieure. Quatre premiers articles des tarses antérieurs médiocrement élargis en forme de paletie ova- laire : le quatrième peu ou point dilaté. Zarses suivants, grèles. ? Inconnue. 11. TT, latemarginatus. Oblong ; peu ou point arqué longitudinalement ; d’un noir luisant. Pro- thorax à peine rélréci dans sa seconde moitié ; muni latéralement d’un rebord épais, saillant, plus large et plus déprimé dans sa seconde moitié, égal envi- ron au huitième de la largeur de la base vers les angles postérieurs ; en ligne presque droite sur les trois cinquièmes médiaires de la base, avec les extrémités dirigées en arrière ; super ficiellement poinlillé. Élytres à stries assez profondes, marquées de points crénelant faiblement les intervalles : ceux-ci presque plans en devant, faiblement convexes en arrière ; impointillés. Eurynotus latemarginatus, CuevRozar, in litter. Long 0,0078 (3 1/2 L) Larg. 0,0033 (1 1/2 1.) Corps oblong ; médiocrement au peu fortement convexe ; d’un noir luisant, en dessus. Zéte finement ponctuée ; obsolètement sillonnée sur la suture frontale et après les yeux. Partie médiaire du menton sans échancrure distincte , un peu convexement dé- clive en devant. Antennes à peine prolongées jusqu'aux deux liers des côtés du prothorax ; d’un rouge brun, avec les derniers arlicles plus clairs; grossissant graduellement à partir du sixième TRIGONOPAIRES. — Trigonopus. 129 articles plus clairs; grossissant graduellement à partir du sixième article. Prothorax médiocrement élargi en ligne courbe jusqu’au tiers ou à la moitié, à peine rétréei ou presque parallèle ensuite ; muni latéralement d’un rebord saillant, convexe, assez épais et d’une manière presque uniforme jusqu’au milieu de sa longueur, graduellement élargi ensuite et déprimé en dessus jusqu’aux angles postérieurs , où il égale environ le huitième de la largeur de la base; en ligne à peu près droite sur les trois cinquièmes ou deux tiers médiaires de celle-ci, courbé sur les côtés de cette dernière avec les angles postérieurs prolongés en arrière ; muni à la base d’un rebord étroit presque interrompu dans son milieu; d’un tiers environ plus large en arrière que long dans son milieu ; médiocrement ou peu fortement convexe ; rayé d’un sillon ou d’une gouttière étroite entre le rebord et sa surface ; superficiel lement pointillé sur celle-ci. Élytres un peu moins larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs; non sinués après l’angle huméral; faiblement élargies jusqu’à la moitié ; médiocrement ou peu fortement convexes ; à stries profondes ou assez profondes, marquées de points assez petits , crénelant lé- gérement les intervalles, séparés les uns des autres sur la moilié antérieure par un espace double ou triple de leur dia- mètre : la huitième avancée presque jusqu’à la base. Zntervalles à peu près plans en devant, faiblement convexes en arrière ; impointillés : le troisième un peu plus large, égal à environ quatre ou cinq fois la largeur d’une strie. Bord supérieur du reph peu ou point visible après le quart de la longueur; lais- sant entre lui et les huitième et neuvième intervalles réunis une goultière courte, plus étroite que ceux-ci. Dessous du corps noir , luisant; faiblement ridé sur les côtés des hanches de devant; marqué sur les côtés du ventre de points assez gros unis en sillons. Prosternum rebordé ou bissillonné ; offrant l’espace médiaire à peine plus large que les rebords. Postépisternums marqués de points en partie unis en chaines longitudinales ; Parvilabres. 9 139 PÉDINITES. plus larges vers le milieu; deux fois à deux fois et quart plus longs que larges. Pieds d’un rouge brun ou brunûtre. Patrie : le Cap de Bonne-Espérance, (collection Chevrolat). “ Inconnu. | | ? Cuisses peu arquées ; glabres : les postérieures non sillon- nées en dessous. Jambes droites : les antérieures plus dilatées que les autres. Zurses antérieurs à peine dilatés. 13. TN, migerrimus. Suballongé, presque parallèle ; d’un noir un peu luisant. Prothoraz pres- que parallèle à partir des deux cinquièmes ; muni latéralement d’un rebord saillant, moins épais dans son milieu qu'à ses extrémités ; presque en ligne droite sur les deux tiers médiaires de la base, avec Les extrémités de celle- ci dirigées en arrière; sans rebord à la base, superficieliement pointillé. Élylres dilatées extérieurement en forme de petite dent à l'angle huméral; à stries marquées en devant, obiitérées postérieurement, marquées de points ne crénelant pas les intervalles. Ceux-ci plans postérieurement ; impointillés. Long. 0,0100 à 0,0112 (4 1/2 à 5 L.). Larg. 0,0045 (2 1.), Corps suballongé ; presque parallèle ; médiocrement convexe; noir, un peu luisant. Téte peu densement pointillée ; creusée sur la suture frontale d’un sillon assez profond non prolongé jusqu'aux côtés de l’épistome dont les bords sont relevés ; sil- lonnée après les yeux et transversalement relevée entre ces or- ganes. Partie médiaire du menton tronquée en devant. 4n- tennes à peine prolongées jusqu'aux deux tiers des côtés du prothorax; d’un brun rouge, avec les derniers articles plus clairs ; grossissant à partir du cinquième ou sixième article. Pro- thorax faiblement élargi en ligne un peu courbe jusqu’au tiers ou un peu plus, presque parallèle ensuite; muni latéralement d’un rebord saillant, convexe, moins épais dans son milieu qu’à ses extrémités, surtout à la postérieure; presque en ligne droite sur les deux tiers médiaires de la base, sensiblement courbé sur le sixième externe, avec les angles postérieurs un peu Le TRIGONOPAIRES. — Trigonopus. 151 plus prolongés en arrière que le milieu ; convexement déclive et sans rebord à la base, si ce n’est aux extrémités de celle-ci ; médiocrement ou peu fortement convexe; creusé d’un sillon étroit formant les limites du rebord, et rendu plus profond par la saillie de celui-ci; presque lisse, superficiellement et peu densement pointillé. Élytres à peine plus larges en devant que le prothorax à la base ; extérieurement dilatées en forme de pelite dent à langle huméral, sensiblement sinuées après cel angle, puis presque parallèles jusqu'aux trois cinquièmes ; à stries assez profondes ou très-marquées en devant, obli- térées postérieurement: les premières arrivant ou à peu près à l'extrémité : les autres graduellement plus courtes : les dernières à peine prolongées jusqu'aux deux tiers: ces stries marquées dans le fond de points peu apparents (surtout les derniers), ne crénelant pas les intervalles, (vingt-six à trente sur la quatrième strie) : la huitième raccourcie en devant sur le dixième de sa longueur. /ntervalles faiblement convexes en devant , plans pos- lérieurement ; impointillés, souvent un peu ridés transversale- ment sur leur moitié antérieure. Bord supérieur du repli visi- ble environ jusqu'aux deux cinquièmes en dessus ; laissant en devant entre lui et les huitième el neuvième intervalles réunis upe gouttière courte, obtriangulaire au moins aussi large que ces intervalles. Dessous du corps luisant ; légèrement ou pres- que obsolètement ridé sur les côtés des hanches de devant ; marqué de rides peu profondes sur les côtés des premiers arccaux du ventre. Prosternum rebordé et creusé ou sillonné dans son milieu. Postépisternums marqués de points souvent réunis à Ja base en forme de fossel{e, moins épais vers l'extrémité; plus larges vers les deux cinquièmes ; deux fois et quart environ aussi longs que larges. Cuisses toutes sillonnées en dessous ; poin - tillées : les antérieures ordinairement légèrement rapeuses sur leur côté antérieur ; garnies sur celui-ci de poils elairsemés, peu apparents, nuls ou à peu près sur les postérieures, 132 PÉDINITES. Pare : le Cap de Bonne-Espérance, (collections Chevrolat , Deyrolle). | Cuisses arquées sur leur arête antérieure : les postérieures arquées , parallèles sur leur arête inférieure et garnies en des- sous de poils obscurs, peu épais ; râpeuses au côté interne ; mu- nies près de l’extrémité de ce côté d’une petite dent inférieure- ment dirigée. Jambes dilatées de la base à l'extrémité : les anté- rieures plus fortement que les autres: les postérieures un peu plus ou au moins autant à leur extrémité que les intermédiaires : celles de devant échancrées dans le milieu de leur arête infé- rieure et garnies en dessous de poils roux vers leur extrémité : les intermédiaires vers les trois quarts de leur arête externe, denticulées sur celle-ci: les autres inermes sur celte même arèle. Quatre premiers articles des larses antérieurs égaux, à peine dilatés, ciliés. + Inconnue. Oss. Ce serait l’'Eurynotüs nigerrimus du catalogue Dejean, selon M. Deyrolle. 15. TT. armatus, Oblong ; noir , brillant sur le prothorax, luisant sur les élytres. Protho- rax offrant vers sa moitié sa plus grande largeur ; muni latéralement d’un rebord peu saillant, plus large vers le tiers qu'à ses extrémités; échancré en arc médiocre à la base, sans rebord bien apparent au devant de celle-ci; fine- ment pointillé. Élytres dilatées extérieurement en forme de petite dent à l'angle huméral ; à stries profondes , peu distinctement ponctuées. Interval- les presque plans en devant, lisses, impointillés. Long. 0,0087 (3 7/8 1.). Larg. 0,0039 (1 3/4 i.). Corps oblong; médiocrement convexe; noir, brillant sur le prothorax, luisant sur les élytres. Ze assez densement et assez finement ponctuée; creusée sur la suture frontale d’un sillon non prolongé jusqu'aux bords latéraux de l’épistome qui sont re- levés ; moins fortement sillonnée après les yeux. Partie médiaire TRIGONOPAIRES, — Trigonopus. 133 du menton en losange obtuse en devant, prolongée à peine jus- qu'aux deux tiers des bords latéraux ; noires ou d’un noir brun, avec les derniers articles moins obseurs ; grossissant à partir du cinquième ou sixième article. Prothorax médiocrement élargi en ligne courbe jusqu’à la moitié, assez faiblement rétréci en- suite ; sensiblement plus large vers la moitié qu’à la base ; mum latéralement d’un rebord large, faiblement convexe, à peine plus saillant que le reste de la surface, offrant vers le tiers de la longueur sa plus grande largeur , graduellement el médiocre- ment rétréci à ses deux extrémités ; à peu près sans rebord ap- parent à la base, ou rayé vers le bord même de celle-ci d’une raie très-étroite et peu distincte; échancré en arc régulier et médiocre à son bord postérieur ; d’un quart à peine plus large à ce dernier que long dans son milieu ; médiocrement convexe; rayé d’une strie profonde formant les limites du rebord; fine- ment pointillé, avec les intervalles lisses et brillants. Écusson une fois au moins plus large que long. Elytres extérieurement dilatées en forme de petite dent à langle huméral, sensible- ment sinuées après cel angle par l'effet de la saillie de celte dent, assez faiblement élargies ensuite jusqu’à la moitié; médiocre- ment convexes ; à stries profondes, peu distinctement marquées dans le fond de points pelits, ne crénelant pas les intervalles, séparés les uns des autres par un espace à peine égal à leurs diamètre: la huitième avancée presque jusqu’à la base. Znter- valles presque plans en devant, légèrement convexes postérieu- rement ; lisses; impointillés : le troisième un peu plus large, égal au moins à cinq fois la largeur des stries. Bord supérieur du repli laissant en devant, entre lui et le neuvième inter- valle uni au huitième, une gouttière obtriangulaire plus large que ces intervalles. Dessous du corps luisant ; légèrement ridé près des hanches antérieures, plus fortement sur les côtés du ventre. Prosternum rebordé , lisse sur sa surface. Postépisternums mar- qués de points peu rapprochés et peu p'ofonds ; plus larges 154 PÉDINITES. vers le milieu ; deux fois et demie environ aussi longs que larges. Cuisses garnies de poils fauves, peu épais. PaTRiE : le port Natal, (collection Chevrolat). d” Cuisses arquées sur leur arète antérieure , toutes planes ou canaliculées sur l’arète postérieure : celles de derrière gar- nies sur celle partie de cils fauves, peu épais. Jambes de devant en ligne droite sur leur arête externe, élargies en ligne arquée sur l’arête inférieure ; armées au côté externe, vers l’ex- trémité de celle-ci, d’une dent incourbée, échancrée et bidentée à l'extrémité. Jambes intermédiaires faiblement ‘creusées en are sur fleur arête externe; garnies sur l’arête postérieure de cils peu épais. Jambes postérieures droites également ciliées. Quatre premiers articles des larses antérieurs dilatés en forme de palette ovalaire, et cihiés. ? Inconnue. 15. TT. longulus. Oblong; noir, peu ou point luisant. Prothoraz offrant vers les trois seplièmes sa plus grande largeur, rétrécr assez faiblement ensuite en ligne droite; muni latéralement lun rebord égal , assez étroit, peu saillant; en ligne droite à la base sur les trois cinquièmes médiaires , avec les extrémités sensiblement dirigées en arrière; offrant presque sur toute la base les traces d’un faible rebord ; ponctué. Élytres extérieurement armées d'une petile dent vers l'angle huméral , sensiblement sinuées après cet angle ; à stries profondes, presque aussi larges que les intervalles : ceux-ci convetes, crevassés, indislinc- tement pointillés. Eurynotus longulus (Buquet) Dej. catal. (1837, p 211 suivant M. chevrolat. Long, 0,0078 (3 1/2 1 ) Larg. 0,0038 ( 1 1,2 1.) Corps oblong; médiocrement convexe; noir, peu ou point luisant, souvent terreux. Téfe peu finement ponctuée; ruguleuse sur le front; déprimée sur le milieu de la suture frontale. Partie médiaire du menton oblusément arrondie en devant. Æn- tennes à peine prolongées jusqu’à la moitié ou un peu plus des côtés du prothorax; d'un brun rougeàtre à la base, un peu plus TRIGONOPAIRES. — Trigonopus. 135 clair vers l’extrémité; grossissant à partir des cinquième ou sixième articles : les sixième à dixième ou cinquième à dixième plus larges que longs. Prothorax élargit en ligne peu courbe jusqu’aux irois septièmes, offrant vers ce point sa plus grande largeur , rétréci ensuite assez faiblement et en ligne droite jus- qu’aux angles postérieurs ; muni latéralement d’un rebord égal, médiocre, peu saillant ; en ligne droite sur les trois cinquièmes médiaires de la base, et faiblement échancré dans le milieu de celle partie, avec les extrémités sensiblement dirigées en arrière en ligne droite; offrant à peu près sur toute la largeur de la base les traces d’un rebord très-étroil; médiocrement ou très- médiocrement convexe ; ponctué. Élytres à peine plus larges en devant que la base du prothorax; extérieurement munies d’une petite dent à l'angle huméral; sensiblement sinuées après cet angle, puis faiblement rétrécies en ligne droite jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu-moins ; à stries sulciformes el marquées de points qui ne crénèlent pas les intervalles : la huitième strie raccourcie dans son cinquième antérieur. {ntervalles presque en forme de côtes , subeonvexes en devant, lrès-convexes posté- rieurement ; à peine plus larges que les stries; crevassés ; in- distinçtement marqués de points très-pelits el peu rapprochés : le premier postérieurement uni au neuvième : le deuxième au septième. Bord supérieur du repli courbé en dehors en forme de dent à l’angle huméral, laissant entre lui et les neuvième et huitième intervalles une gouttière étroite. Dessous du corps luisant ; presque obsolètement ou faiblement sillonné sur les côtés des hanches antérieures et des premiers arceaux du ventre : les sillons de ces derniers en partie formés de points unis. Pros- ternum rebordé, sillonné ou rayé peu profondément sur sa partie médiaire. Postépisternums grossièrement ponctués ; plus larges vers le milieu ; deux fois et quart aussi longs que larges. Cuisses ponctuÿes : les postérieures plus faiblement; planes ou peu sillonnées en dessous. 126 PÉDINITES. . Parme : le Cap de Bonne-Espérance, (colleet. Chevrolat). Jambes de devant élargies presque régulièrement de la base à l'extrémité, égales à celle-ci à environ la moitié au moins de leur longueur , près d’une fois plus larges que les postérieures.» garnies de poils roux très-courts sur leur arête inférieure : les intermédiaires denticulées sur leur arête externe et sensible. ment recourbées en dehors vers l'extrémité, ainsi que les posté- rieures. Tarses antérieurs peu ou point dilatés. Oss. Nous n’avons vu que l’un des sexes. - 16. Æ. Chevrolati. Obiong ; noir ou d’un noir brun, luisant. Prothorax offrant vers la moitié sa plus grande largeur ; muni latéralement d’un rebord saillant, presque égal ; en ligne presque droite à la base, avec la partie médiaire à peine échancrée et les extrémités un peu dirigées en arrière ; offrant seulement vers celles-ci Les traces d’un rebord; ponctué. Élytres extérieurement armées d’une petite dent à l’angle huméral; sensiblement sinuées après cet angle; à stries assez pro- fondes , Inarquées de points crénelant un peu les intervalles : ceux-ci faible- ment convexes , super ficiellement pointillés. Long.0,0078 (3 1/21.). Larg. 0,0042 (4 7/8 L.). Corps oblong; convexe; noir ou d’un noir brunätre, luisant en dessus. 7éte peu finement ponctuée; sillonnée sur la suture frontale et plus faiblement après les yeux: le premier sillon, non prolongé jusqu'aux bords latéraux qui sont un peu relevés. Partie médiaire du menton en losange à côtés curvilignes dans leur moitié antérieure. Antennes à peine prolongées jusqu'aux Lrois cinquièmes des côtés du prothorax; d’un brun rouge ou d’un rouge brun à là base, avec l'extrémité graduellement un peu plus claire; grossissant à partir du cinquième ou du sixième ar- licle : les sixième à dixième plus larges que longs. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu’à la moitié , oùil offre sa plus grande largeur, faiblement rétréci ensuite en ligne droite; muni latéra- lement d’un rebord saillant, convexe, à peu près également TRIGONOPAIRES. — Trigonopus. 137 épais sur toute sa longueur ; presque en ligne droite à la base, avec la partie médiaire légèrement échancrée et les extrémités faiblement courbées en arrière; offrant senlement vers celle-ci les traces d’une raie, convexement déclive sur le reste ; convexe; creusé près du rebord d’une rainure peu ou médiocrement pro- fonde; visiblement ponctué sur sa surface. Ælytres égales en lar- geur en devant à la base du prothorax ; extérieurement munies d'une petite dent à l'angle buméral ; sensiblement sinuées après cet angle, puis faiblement élargies jusqu’à la moitié ou un peu plus ; à stries assez profondes et marquées dans Île fond par des points qui crénèlent an peu les intervalles : Ja huitième strie rac- courcie dans son douzième antérieur. /ntervalles faiblement ou assez faiblement convexes en devant. un peu plus sensiblement en arrière; superficiellement pointillés; trois ou quatre fois en- viron aussi larges que les stries : le troisième un peu plus large, postérieurement uni au septième et ordinairement au neuvième. Bord supérieur du repli courbé en dehors en forme de dent à l’angle huméral; laissant entre lui et les neuvième et huitième intervalles réunis une goutlière étroite et peu marquée. Dessous du corps luisant; peu profondement sillonné sur les côtés des hanches de devant et des premiers arceaux du ventre: les sillons de ces derniers en partie formés de points unis. Prosternum rebordé ; sillonné sur sa partie médiaire. Postépisternums mar- qués de points gros et peu rapprochés ; plus larges vers les deux cinquièmes ; deux fois à deux fois et quart aussi longs que larges. Cuisses ponctuées: les postérieures plus légèrement ou moins fortement ; planes ou peu sillonnées en dessous. PaTRiE : le Cap de Bonne-Espérance, (collect. Chevrolat). Jambes de devant élargies de la base à l’extrémité, et plus fortement dans le dernier liers , égales à leur extrémité à plus de la moitié de leur longueur , une fois au moins plus larges que les intermédiaires et postérieures ; garnies de cils roux sur leur arête inférieure: les intermédiaires dentelées et sensiblement 158 PÉDINITES. recourbées en dehors dans la seconde moitié de leur arête exter- ne. Tarses antérieurs ciliés peu ou point dilatés. Os. Nous n’avons vu que lun des sexes. Nous avons dédié cette espèce à M. Chevrolat, comme un té- moignage de notre estime pour ses talents et de reconnais- sance pour le bienveillant empressement avee lequel il-veut bien nous communiquer les richesses de son cabinet. 17, T. morosus, Oblong ; d’un brun noir, peu luisant Prothoraæ offrant vers les deux cin- q utèmes sa plus grande largeur ; muni latéralement d’un rebord saillant, poin- tillé, à peine plus épais postérieurement ; faiblement sinué à la base près des angles postérieurs, avec les trois cinquièmes mediures arqués et plus prolongés en arrière vers le milieu que ces angles ; offrant seulement près de ceux-ci les traces d’un rebord. Élytres à stries POUCES peu distinctement ponctuées. Inlervalles impointillés. Longs. 0,0090 à 0,0095 (# à 4 1/4 1.) Larg. 0,0042 à 0,0045 (1 7/8 à 2 1.) Corps oblong; convexe; d’un-brun noir, peu luisant. Téte finement ponctuée; sillonnée sur la suture frontale et faible- ment après les yeux: le premier sillon, non prolongé jusqu'aux bord latéraux qui sont sensiblement relevés. Partie médiaire du menton en losange. Antennes à peine plus longuement ou aussi longuement prolongées que les trois cinquièmes des côtés du prothorax ; d’un rouge brun ou d’un brun rouge avec l'extrémité plus claire; grossissant à partir du sixième on du septième article, Prothorax élargi en ligne courbe jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes, offrant vers ce point sa plus grande largeur ; à peine rétréci en ligne presque droite postérieurement ; muni latéralement d’un rebord saillant, peu convexe, pointillé, pres- que également épais ou un peu plus épais près des angles posté- rieurs ; faiblement sinué près des angles postérieurs, à la base, avec les trois cinquièmes médiaires assez légèrement arqués et un peu plus prolongés en arrière que les angles; offrant seulement TRIGONOPAIRES. — Trigonopus. 139 près de ceux-ci les traces d’un rebord, convexement déclive sur le reste de la base. Élytres à peine incourbées d’arrière en avant, ou émoussées à l’angle huméral , presque parallèles ensuite jus- qu’à la moitié ou aux trois cinquièmes ; à stries profondes, mar- quées dans le fond par des points peu ou point apparents, ne cré- nelant pas les intervalles, longitudinalement séparés les uns des autres par un espace double de leur diamètre : la huitième strie presque avancée jusqu’à la base, mais affaiblie et souvent inter- rompue près de celle-ci. Zntervalles presque plans en devant , un peu convexes postérieurement; impointillés ; égaux à environ trois ou quatre fois la largeur des stries : le troisième, un peu plus large, postérieurement uni au septième et le deuxième au huitième : le neuvième ordinairement libre el un peu rac- courci. Bord supérieur du repli peu ou point saillant et ne for- mant pas goutlière en devant. Dessous du corps noir, luisant; peu profondément sillonné sur les côtés des hanches antérieures et sur les deux premiers arceaux du ventre : ces derniers sillons en partie formés de points unis. Prosterñnum vebordé et obsolè- tement sillonné sur sa partie médiaire. Postépisternums marqués de points gros el souvent unis longitudinalement ; plus larges vers la moitié ; deux fois et demie environ aussi longs que larges. Pieds d’un brun rouge, avec les cuisses d’un rouge brun : celles- ei assez finement ponctuées, surtout les postérieures. Patrie : le Cap de Bonne-Espérance, (collect. Deyrolle). Cuisses postérieures eonvexes on non planes sur la moitié basilaire de leur arête inférieure. Jambes élargies d’avant en ar- rière : les antérieures plus foriement que les intermédiaires et celles-ci que les postérieures : les antérieures et intermédiaires denticulées sur l’arête externe : les premières râpeuses en dessous: les secondes sur loul leur côté externe. Turses antérieurs ciliés, peu ou point dilatés. 140 PÉDINITES. 18. T,. Mannerhes:mii. Oblong; noir, peu luisant en dessus, luisant en dessous. P rothorux offrant vers la moitié sa plus grande largeur, peu rétréci ensuite; muni d'un rebord laté- ral assez étroit, avancé en devant en forme de dent et laissant entre lui et la surface une gouttière à peine prolongée jusqu'à la moilié; en arc dirigé en arrière et à peine bissinué à la base ; superficiellement pointillé. Élytres offrant une petite dent dirigée en dehors à l’angle huméral; à stries peu profondes, posté- rieurement affaiblies ou oblitérées ; ponctuées {environ trente-cinq points sur la quatrième): les quatrième et ciuquième encloses par les voisines. Intervalles presque plans, impointillés. Éurynotus gibbicollis (Reiche) Manxenu. iu litter. Long. 0,0100 (4 1/21.). Larg. 0,0045 (2 1.). Corps oblong ; médiocremen! convexe; noir, peu ou point lui- sant. Téte finement ponctuée ; légèrement sillonnée sur la suture frontale et après les yeux. Partie médiaire du menton obtuse ou tronquée en devant. 4ntennes à peine prolongées au delà de la moitié des côtés du prothorax; grossissant graduellement à parür du cinquième article: les sixième à dixième plus larges que longs; noires, à peine moins obscures à l'extrémité. Pro- thorax élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes , pres- que parallèle ou plutôt faiblement rétréei à partir de la moitié ; muni d’un rebord latéral uniformément assez étroit, avaneé en devant en forme de dent assez saillante, plus saillant à sa parte antérieure ou laissant entre lui et la surface du prothorax une gouttière graduellement rétrécie jusqu'aux deux cinquièmes ou à la moitié, et réduite à partir de ce point à une strie très-pro- noncée ; arqué en arrière à la base, avec une sinuosité peu pro- noncée vers chaque sixième externe ; notablement moins pro- longé en arrière aux angles postérieurs qu’au milieu de ladite base ; étroitement rebordé à celle-ci; médiocrement convexe; superficiellement pointillé. £cusson petit. £lytres offrant à l’an- gle huméral une petite dent dirigée en dehors ; peu ou point TRIGONOPAIRES. — Trigonopus. 141 sinuées après celle-ci, puis à peu près paralleles jusqu'aux trois cinquièmes; médiocrement convexes; à slries peu profondes : les deuxième et huitième postérieurement oblitérées: les autres un peu affaiblies ; marquées de points les débordant à peine et ne cré- nelant pas les intervalles (environ trente-cinq sur la quatrième) : la troisième , postérieurement unie à la sixième ou à la septième en enclosant les quatrième el cinquième. /ntervalles presque plans ; impointillés. Bord supérieur du repli un peu saillant en devant, laissant entre lui et le neuvième intervalle une goutuère trés-étroite invisible en dessus, après les deux cinquièmes de sa longueur, si ce n’est vers l'extrémité, Dessous du corps d'un noir luisant ou brillant ; légèrement rayé sur les côtés de lanté- pectus; ridé sur les côtés des premiers arceaux du ventre. Pros- sernum rayé d'une strie près de sa périphérie, et, par là, parais- sant rebordé. Postépisternums marqués de points peu profonds et médiocrement épais; un peu plus larges dans leur milieu ; deux fois el demie environ aussi longs que larges. Pieds d’un noir brun, avec les larses moins obscurs; robustes. Cuisses ponc- tuées : les antérieures plus fortes. Jambes antérieures élargies d'avant en arrière ; plus larges à leur extrémité que la moitié de leur longueur ; bissinuées à leur tranche externe, c’est-à-dire iné- galement élargies, un peu dilatées vers les trois cinquièmes el plus sensiblement sinuées entre ce point et leur extrémité; ar- quées en dedans et ciliées sur leur tranche interne. Pare : le Cap de Bonne-Espérance, (colleet. Mannerheim). Oss. Nous n’avons vu que l’un des sexes. Nous avons dédié cette espèce à M. le comte de Mannerheim, président de la Haute-Cour de justice de Vibourg et l’un des premiers entomologistes vivants. Nous avons été obligé de changer le nom de gibbicollis, indiqué par M. Reiche, ce nom étant déjà donné à une autre espèce de cette famille. 1 42 PÉDINITES. 18. T. Verreauxii. Oblong; brun ou d’un brun noir; mat. Prothorax offrant vors les deuv cinquièmes sa plus grande largeur; muni latéralement d'un rebord uniformé- ment étroit, un peu tranchant ; sinué à la la base près des angles, arqué sur les cinq septièmes médiaires et plus prolongé en arrière dans le milieu qu’à ces angles ; offrant seulement près àe ceux-ci les traces d’un rebord; ponctué. Élytres à stries én forme de rainures égales à la moitié du premier ou du deuxième inlervalle : ceux-ci, presque plans, ponctuës. È Long. 0,0067 à 0,0078 ( 3 à 3 1/2 1.) Larg. 0,0056 (2 1/2 L.) Corps oblong; médiocremént convexe; brun ou d’un brun noir, en dessus; mat. Téte marquée de poinis médiocrement rapprochés; légèrement ou parfois peu distinetement sillonnée sur la partie médiaire de la suture frontale , déprimée sur celle- ci près des bords latéraux qui sont sensiblement relevés ; sillon- née d’une manière assez prononcée après les yeux. Partie mé- diatre du menton obluse ou tronquée en devant. Æntennes à peine prolongées au delà des trois einquièmes des bords latéraux; d’un rouge brun ou d’un brun rouge à la base, graduellement plus claires à Pextrémité ; grossissant à partir du sixième article. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes, offrant vers ce point sa plus grande largeur, faib'ement rétréci ensuite et presque en ligne droite; muni latéralement d’un re- bord uniformément étroit, relevé, un peu tranchant; bissinué à la base, avec les cinq septièmes de celle-ci sensiblement arqués et plus prolongés en arrière dans le milieu que les angles postt- rieurs qui sont très-faiblement dirigés en arrière à partir de la sinuosité ; n’offrant que près des angles les traces d’une ligne basilaire, convexement déelive sur le reste; d’un quart envi- ron plus large que long dans son milieu ; médiocrement ou passablement convexe ; offrant sur les côtés une gouttière formée par la saillie du rebord, très-étroite sur la majeure TRIGONOPAIRES. — Trigonopus. 143 partie de sa longueur, moins étroite près des angles posté rieurs; marqué sur sa surface de points moins pelils que ceux de la tête, séparés par des espaces presque lisses au moins aussi grands, en général, que leur diamètre. Ecusson transverse. Ely- tres à peu près aussi larges en devant que le prothorax; presque parallèles jusqu'aux trois cinquièmes, mais légèrement incour- bées d’arrière en avant vers l’angle huméral ; passablement ou médiocrement convexes ; à striles en forme de rainures égales à la moitié au moins du premier ou du deuxième intervalle, mar- quées dans le fond de points ronds , ne crénelant pas ou créne- lant à peine les intervalles el séparés longitudinalement les uns des autres par un espace un plus grand que leur diamètre: la huitième raccourcie dans son huitième antérieur. /ntervalles presque plans; marqués de points presque de la grosseur de ceux de la tête. Bord supérieur du repli peu ou point saillant en devant et ne laissant pas une gouttière apparente entre lui et les huitième et neuvième intervalles réunis. Dessous du corps noir brun, ou d’un brun rouge; marqué de rides fines sur les côtés des hanches de devant, moins finement ridé sur les côtés des premiers arceaux du ventre. Prosternum rebordé; ponctué postérieurement sur sa surface. Postépisternums assez légère- ment el parcimonieusement ponelués ; plus larges vers le mi. lieu; deux fois et quart environ aussi longs que larges. Pieds d’un brun rouge ou d’un rouge brun ; ponctués et râpeux , parcimonieusement pubescents sur le côté externe des cuisses et des jambes antérieures et intermédiaires , plus légèrement ponclués et presque lisses sur le côté des postérieures. Cuisses arquées sur leur arête externe; planes ou presque canaliculées sur leur arête inférieure. Jambes dilatées de la base à l’extré- mité : les antérieures au moins de moitié plus que les autres, ciliées vers la partie postérieure de leur arête inférieure, ou bien à peu près droites sur leur arête externe : les intermédiaires et postéricures, recourbées en dehors vers l’extrémité de leur 4144 PÉDINITÉES. _arête externe : les intermédiaires dentelées sur cette arête: les autres, unies. Jambes de devant échancrées vers les trois cinquièmes ou deux tiers de leur arête inférieure et plus longuement ciliées. Tarses antérieurs peu sensiblement dilatés. | PaTRIE : le Cap de Bonne-Espérance, (collect. Deyrolle). Os. Cette espèce a été trouvée par l’un des frères Verreaux, dont les voyages ont enrichi la science d’un grand nombre d'objets intéressants. [ 19. TT, immundus. Oblong ou suballongé ; d’un noir mat ou terreux. Prothorax offrant vers la moitié'sa plus grande largeur , faiblement rétréci ensuite en ligne presque droite ; muni latéralement d’un rebord peu épais ; sans rebord à la base; cou- vert de points ronds, assez gros et rapprochés. Élytres unies à angle humé- ral d’une très-petite dent relevée ; à stries assez faibles, étroites : la juxta- marginale sulciforme. [ntervalles plans ; marqués de points semblables à ceux du prothoraæ. Long. 0,0100 (4% 1/2 1.). Larg. 0,0045 (2 1.), Corps oblong ou suballongé; peu et très-obtusément arqué longitudinalement ; assez faiblement ou médiocrement convexe ; d’un noir ou noir brun, mat, parfois terreux. Tête ponctuée ; sillonnée sur la suture frontale et légèrement après les yeux. Partie médiaire du menton en losange obtuse en devant. Anten- nes prolongées à peine jusqu'aux trois cinquièmes ; noires ou d’un noir brun, à peine moins obscures à l’extrémité : septième à dixième articles plus larges que longs. Prothorax élargi en ligne peu courbe jusqu’à la moitié, offrant vers ce point sa plus grande largeur ; rétréci faiblement et en ligne à peu près droite dans sa seconde moitié ; muni latéralement d’un rebord à peu près égal, peu épais; un peu arqué en arrière et sans rebord à la base; médiocrement convexe ; couvert de points ronds assez TRIGONOPAIRES. — Trigonopus. "145 eros et rapprochés ; faiblement en goullière près du rebord laté- ral. Ecusson petit. Elytres presque parallèles jusqu'aux trois cinquièmes ; médiocrement ou assez faiblement convexes; un peu déprimées sur le deuxième intervalle; à stries étroites , assez faibles , excepté la juxta-marginale qui est en forme de sillon, ne paraissant pas ponctuées. /nlervalles à peu près plans ; mar- qués de points analogues à ceux du prothorax ; légèrement ridés : lé troisième un peu plus large, six fois au moins aussi large qu’une strie. Bord supérieur du repli, relevé à l’angle humé ral en forme de petite dent. Zntervalle voisin du repli en partie visible en dessous. Dessous du corps noir, luisant au moins sur le ventre ; légèrement ridé sur les côtés des hanches et superfi- ciellement ponctué sur les parties plus externes de l’antépectus ; réticuleux , à grandes mailles et à réseau étroit sur les épimères du postpectus ; marqué sur le ventre de gros points, un peu unis en sillons sur les côtés de de la base. Prosternum rayé près de chaque bord latéral d’une strie non prolongée jusqu’à l’extrémité. Postépisternums réticuleusement ou grossièrement et profon- dément ponelués ; plus larges vers le milieu ; deux fois et quart à deux fois et demie aussi longs que larges. Pieds marqués de points gros et serrés; Cuisses antérieures, rapeuses sur leur face antérieure : les suivantes graduellement moins râpeuses. Patrie: le Cap de Bonne-Espérance, (collect. Chevrolat). Inconnu. ? Jambes élargies de la base à l’extrémité : celles de devant plus larges que les autres. Tarses non dilatés. Oss. Suivant M. Chevrolat ce serait l’£urynotus immundus du catalogue Dejean. Cette espèce semble former une anomalie par l'intervalle des suries des élytres voisin du repli en partie visible en dessous ; peut- être celle anomalie est-elle individuelle. Parvilabres. 10 146 PÉDINITES. QUATRIÈME BRANCHE. PEDINAIRES. CaracrTÈREs. Yeux coupés par les joues. Aenton chargé sur sa partie médiaire d’une carène longitudinale , parfois visiblement élargi d’arrière en avant, c’est-à-dire offrant les parties latérales et les dents qui forment les angles antérieurs de celles-ci appa- rentes, souvent avec ces parties cachées, rétrécies, presque obli- térées, montrant alors sur sa surface médiaire , la seule appa- rente ou plus apparente, la forme soit d’un ovale oblus ou tronqué soit d’une losange. A ces caractères, on peut ajouter : Corps généralement arqué longitudinalement, et d’une ma- nière ordinairement plus sensible chez la ? que chez le S'; quelquefois presque plan sur sa partie longitudinale médiaire , surtout chez le dernier sexe. Téte plus large que longue; marquée sur la suture frontale d’un sillon plus ou moins prononcé, et souvent d’un autre après les yeux. Antennes graduellement et très-faiblement plus grosses vers l'extrémité. Prothorax échan cré plus ou moins profondément à sa partie antérieure ; rayé près de ses bords latéraux, d’une ligne ou d’une strie constituant une sorte de rebord non saillant, parfois peu apparent ou indis- lüinct en dessus; souvent plus sensiblement arqué sur les côtés el paraissant offrir vers le milieu ou un peu après sa plus grande largeur , chez les «: plus parallèle dans sa seconde moitié ou quelquefois même insensiblement plus large vers la base, chez la ? ; marqué, au devant du bord postérieur, d’une ligne ou strie plus faible, que nous désignerons sous le nom de strie ba- silaire, partant des angles postérieurs et plus ou moins prolon- gée vers le milieu , presque toujours interrompue sur la partie PÉDINAIRES. 147 médiaire. £cusson en triangle, à côtés souvent curvilignes ; plus large que long. Elytres débordant faiblement ou parfois à peine les bords postérieurs du prothorax, dont les angles s’appuyent sur la partie humérale, ou sont reçus dans une fossette humé- rale de la base des étuis ; habituellement presque parallèles ou faiblement rétrécies jusqu'aux trois cinquièmes, chezle , plus ou moins sensiblement élargies vers leur milieu chez la ; à neuf stries, y comprise celle qui joint le bord supérieur du repli; offrant en outre sur les côtés de l’écusson les traces plus où moins marquées d’une sirie rudimentaire. Dessous du corps générale- ment creusé sur les côtés de l’antépectus de rides longitudinales profondes , ou de sillons étroits, parfois ponetués ou formés de gros points liés; plus ou moins grossièrement ponctué sur les parties suivantes de la poitrine et sur les côtés du ves- tre, moins grossièrement en général sur la partie médiaire : les points des côtés du ventre souvent unis en forme de rides toujours moins prononcées que celles de l’antépectus. Pieds médiocres. Cuisses postérièures canaliculées en dessous ; géné- ralement arquées , au moins chez le . Jambes de forme va- riable suivant les espèces et les sexes : les antérieures, chargées en dessous chez le 4 d’une carène longitudinalement ar- quée, aboutissant vers l’angle antéro-interne : celte carène souvent obtuse, séparée de la tranche interne par un espace concave destiné à recevoir une partie des cuisses dans la flexion ; ces mêmes jambes presqne planes et ràpeuses en des- sous, chez la 2. Tarses antérieurs offrant chez le , leurs trois premiers articles dilatés, généralement ciliés ; garnis en dessous d’un duvet ordinairement très-serré. Les insectes de cette branche semblent jusqu’à ce jour parti- culiers à l’ancien monde et habiter principalement le bassin méditerrannéen. Ils se répartissent dans les genres suivants : 148 PÉDINITES. échancré en arc sur toute la largeur de sa base. Élytres, prises ensemble‘devant.éqeru , es en Pedinus. bissinué à la base, c’est-à-dire presque enligne droite sur les deux cinquièmes médiaires de celle-ci , avec les angles postérieurs prolongés en arrière en for- Prothorax 4 : : me de dent; cette dernière égale à sa base, au cinquième environ de la largeur. Élytres oblique- ment coupées presque sur la moitié externe de leur base, ou paraissant telles. Colpotus. ‘et élytres en ligne droite ou presque droite à la base. Cabirurs. Genre Pedinus ; Penine, Latreille (*). (medivos, qui habite la plaine.) Caracrères. Prothorax échancré en are sur toute la largeur de la base. Elytres, prises ensemble, arquées en devant. À ces caractères on peut ajouter les suivants : Antennes parfois aussi longuement ou un peu plus longue- ment prolongées que les côtés du prothorax, parfois dépassant à peine les deux tiers de la longueur de ceux-ci, surtout chez la ?; à troisième article d’un tiers ou de moitié plus grand que le quatrième: les cinquième à septième obconiques: les huitième à dixième ordinairement plus larges que longs (©), à peine aussi larges ou moins larges que longs (9) : le dernier, ovalaire Prothorax à strie latérale généralement visible en dessus ; à strie basilaire plus ou moins largement interrompue dans son milieu; marqué assez souvent, surtout entre le dos et les cotés (qui sont finement ponctués), de points en losange , plus ou moins allongés, séparés par des intervalles étroits, paraissant, par là, plus ou moins saillants et constituant une sorte de réseau. Élytres à stries plus ou moins prononcées: la première, courbée (1) Lan. Précis des caract. génér. des insectes (1796), p. 20. PÉDINAIRES. — Pedinus. 149 en dehors à sa partie antérieure : les troisième et quatrième ordi- nairement unies à leur extrémité, ainsi que les cinquième et huitième: celles-ci, enclosant les sixième et septième qui sont plus courtes; mais offrant souvent des variations dans les unions de ces troisième à huitième stries. Repli ordinairement plus large en devant que l’épisternum du médipectus. Dessous du corps toujours rayé sur les côtés de l’antépectus de rides longi- tudinales ou sillons étroits. Cuisses sillonnées en dessous : celles de devant, et plus visiblement et plus constamment les postérieu- res , garnies en dessous, chez le «7, de poils épais et plus ou moins allongés et flavescents: toutes glabres chez la © : les in- termédiaires et surtout les postérieures arquées, plus sensible- ment chez le -’ que chez la ©. Jambes de formes variables : celles des deux dernières paires de pieds droites, compri- mées, ràapeuses el marquées de gros points sur les deux tiers postérieurs de leur côté externe chez la 2 , plus lisses et moins poncluées chez le ’: les antérieures plus fortement élar- gies chez ce dernier sexe, offrant à l’extrémité de leur arête externe une échancrure plus grande , chargées en dessous d’une carène longitudinalement arquée : ces mêmes jambes planes et ràpeuses en dessous, chez la ?. Jambes intermédiaires du comprimées sur la majeure partie de leur longueur, ordinai- rement en forme d'S peu arquée; souvent chargées aussi au côté interne , chez le même sexe, d’une carène variable, laissant une gouttière entre elle et l’arête dorsale externe, quand celle carène est plus ou moins prononcée el se trouve près du milieu de la face interne; mais d’autres fois nulle ou paraissant se confondre avec l’arète inférieure ; sans carène chez la ©. Jambes postérieures faiblement ou un peu inégalement élargies; presque planes ou très-légèrement canaliculées en dessous chez le S, parfois glabres, d’autres fois garnies de cils flavescents ou d’un flave roussàtre; toujours glabres, chez la ?. 150 PÉDINITES. A. Jambes intermédiaires parallèles (12) sur leurs deux tiers postérieurs, Infervalle voisin du repli en partie visible en dessous. /G. J'adalus). cd” Jambes intermédiaires arquées en dehors à la base, en ligne droite , postérieurement ; comprimées ; sans carène, subconvexes sur leur face interne. Jambes postérieures comprimées; en forme d’arête, c’est-à-dire ni planes, ni canaliculées et dépourvues de poils en dessous. Trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés médiocrement : le premier, à peine plus large que les deux tiers des jambes de devant , dans leur diamètre transversal le plus grand. 1. PF. punctulaius. . Ovalaire ou ovale oblong ; arqué ; d’un noir peu luisant. Prothorax offrant #ne Strie basilaire apparente ; peu réticuleusement ponctué. Élytres à stries légéres ou à rangées striales de points fossettes (quinze à vingt sur la quatrième sirie). Intervalles paraissant imponctuës. Jambes intermédiaires parallèles sur leurs deux tiers postérieurs. Pedinus punctulatus (Kixnermanx) MM.CurvroLar et Devroise in collect, Long. 0,0100 à 0,112 ( 4 à # 1/2 1). Larg. 0,0056 (2 1/21.), Corps longitudinalement arqué ; d’un noir peu luisant. 7éte densement ponctuée ; transversalement sillonnée sur la suture frontale , et plus faiblement après les yeux. 4ntennes noires ; pubescentes ; à peine moins obseures à l’extrémité ; moins lon- guement prolongées que les angles postérieurs du prothorax ; : articles huitième à dixième, moniliformes , moins larges ou à peine aussi longs que larges, même chez le 47. Prothorax élargi d'avant en arrière, plus sensiblement et en ligne plus visiblement courbe dans son premier tiers ou dans sa première. moitié ; offrant presque vers celle-ci (2) ou plus visiblement vers les angles postérieurs (), sa plus grande largeur; rayé d’une strie basilaire très apparente, prolongée en s’écartant du bord postérieur, depuis angle de derrière jusqu’au niveau de la troisième ou de Ja qua- ième strie ; offrant vers chaque quart externe de la base les PÉDINAIRES. — Pedinus. 151 traces d’une faible fossette; convexe (9) ou médiocrement con- vexe (’); ponctué d’une manière plus légère sur le dos, peu réti- culeuse ou ayant de la tendance à la réticulation entre celui-ci el les côtés, avec le fond presque imperceptuiblement pointillé. Ecusson en triangle une fois plus large que long; presque im- pointillé. Elytres presque parallèles jusqu’aux trois cinquièmes (#),ou faiblement élargies du huitième à la moitié (?);convexes; à stries légères ou à rangées striales de points fossettes, en géné- ral étendus chez le «7 presque jusqu’à la moitié de chaque inter- valle, souvent moins gros, ?, ou transformés en points ou points fossettes linéaires (environ quinze à vingt sur la quatrième strie). Intervalles superficiellement et très-densement pointillés, parais- sant imponctués à la vue; peu lisses ; subconvexes ou un peu en loit. Dessous du corps et pieds d’un noir peu luisant. Pros- iernum plan, rayé de trois ou quatre lignes ou sillons étroits par- fois en partie confondus: côtes séparant ces sillons ponctuées sur leur arête. Postépisternums ponciués d’une manière presque réticuleuse. PaTRiE : la Turquie, (collect. Chevrolat, Deyrolle). S Cuisses de devant glabres en dessous. Jambes antérieures dilatées assez fortement de la base à l’extrémité ; sensiblement arquées el peu visiblement denticulées sur leur arête externe ; échancrées sur le cinquième environ de la longueur de celle-ci; aussi larges dans leur diamètre transversal le plus grand que les deux septièmes ou le tiers de la longueur de leur arête infé- ricure. Jambes intermédiaires arquées à la base, subparallèles dans leurs deux tiers postérieurs , denticulées sur l’arête externe, sans arêle et subconvexes sur leur face interne. Jambes posté- rieures glabres et presque planes en dessous. 8 Jambes antérieures elintermédiaires comme chezle %: celles- ei plus sensiblement denticulées sur l’arête. Jambes postérieures comprimées , graduellement et assez faiblement élargies. Tarses antérieurs sans dilalation. 132 PÉDINITFES. Oss. Celle espèce est très-facile à reconnaitre, par les points fosseltes de ses élytres, et surtout par la forme de ses jambes intermédiaires. AA Jambes intermédiaires plas où moins élargies depuis la base jusqu’à l’extréraité. Repli des élytres à peu près la seule partie de celles- ci visible en dessous. (G.Pedinus). B Bord postérieur du prothorax régulièrement arqué. S Jambes intermédiaires généralement arquées en dehors dans la première moitié de leur arête ex- terne, en sens contraire dans la seconde ; com- primées ; étroites à la base, graduellement élargies jusqu’aux trois cinquièmes de leur arête inférieure, plus sensiblement dilatées à partir de ce point, tan: tôt subarrondies sur cette arête inférieure vers le commencement de cette partie dilatée, tantôt angu- leuses ou même armées d’une dent. Trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés et plus ou moins ciliés: le premier, presque aussi large que les jambes dans leur diamètre transversal le plus grand (*). «, Prothorax convexement déclive à son bord postérieur et n’offrant pas ou offrant à peine des traces de la strie basilaire : quatrième strie des élytres marquée de vingt- six points à peine. Oliviert #2, Prothorax offrant une strie basilaire sur les parties externes du bord postérieur: quatrième strie des ély- tres marquée au moins de vingt-huit points. B. Cinquième et sixième stries des élytres profondes en devant: la sixième, incourbée à son extrémité anté- rieure , ordinairement jusqu’à la cinquième. Proster- num ordinairement trisillonné. Jambes intermédiai- res des /! armées , à l’angle antéro-inférieur de la dilatation, d’uue forte dent, égalant au moins la moi- lié de la largeur des dites jambes. quadratus. (1) Le P. volgensis fait exception à ce caractère, et offre Les tarses antérieurs des 7 moins larges que chez les autres espèces. PÉDINAIRES. — Pedinus. 153 88. Cinquième et sixième stries non profondes en devant. 1. Prothorax élargi d’une manière plus ou moins gra- duelle d'avant en arriére, offrant vers la base sa plus grande largeur; réliculeusement ponctué; à strie basilaire ne s’écartant pas du bord postérieur. à. Prosternum rayé de deux sillons longitudinaux , avec la partie intermédiaire aussf saillante que les latérales. Jambes intermédiaires du 7 armées en dessous d’une forte dent, non en gouttière sur leur arête externe ou au côté interne de celle-ci. Tarses antérieurs de la faiblement mais sensiblement dilatés, helopioides, 9, Prosternum rayé d’un sillon médiaire au moins en devant; souvent concave. Jambes intermé- diaires du 7 simplement anguleuses en dessous; canaliculées sur les deux tiers postérieurs de leur arête externe ou plutôt au côté interne de celle-ci. Tarses antérieurs de la 9 grèles. gibbosus. y. Prothorax offrant ordinairement vers la moitié de ses côtés ou près de celle-ci sa plus grande lar- geur ; rarement aussi large ou un peu plus large vers la base, surtout chez la 9, mais alors prothorax non réticuleux et offrant la strie basilaire s’écartant du bord postérieur. t, Prothorax ponctué d’une manière plus ou moins réticuleuse, Jambes intermédiaires du ,/ anguleu- ses ou obtusément anguleuses. &. Prosternum plan ou plus ou moins concave. #, Stries des élytres marquées de trente-six à qua- rante points sur la quatrième. Prothorax réticu- leux. Jambes postérieures du 7, glabres. *, Prosternum ordinairement rayé de deux lignes ou sillons. Élytres offrant en largeur, réunies, les deux tiers de leur longueur. fallax. 80. Prosternum;, presque plan, creusé postérieu- rement d’une fossette. Élytres offrant en largeur, réunies, les trois cinquièmes de leur longueur. gracilis, 154 PÉDINITES. m. Striesdes élytres marquées de points qui les dé- bordent plus ou moins notablement (trente-deux sur la quatrième): les sixième et septième non in- courbées en devant. Jambes du ,/ ciliées en des- sous présque sur toute leur longueur. punctato-striatus. &. Prosternum convexe, à deux sillons divisant lon- gitudinalement sa surface en trois côtes assez faibles : la médiaire plus saillante. Élytres à stries marquées de quarante-deux à quarante-cinq points sur la quatrième ! les sixième et septième ordi- nairement incourbées à leur partie antérieure. Jambes postérieures des 7 garnies seulement vers l'extrémité de cils ou d’un duvet flavescent. meridianus. «. Prothorax ponctué d'une manière non réticuleuse, Stries des élytres marquées de points ne les débor- dant pas ou les débordant à peine. : Prosternum relevé sur les côtés à partir du milieu, assez tranchant sur les bords , au moins chez le /; rayé de deux à cinq lignes ou sillons ; non relevé en pointe à l'extrémité, Corps suballongé, très-obtusément arqué longitudinalement , au moins chez le 1. Jambes intermédiaires de celui-ci non angu- leuses en dessous. x. Prosternum ovale ou ovale oblong. Pro-. thorax ponctué a vec tendance à la réticula- tion entre le dos et les côtés. x, Prosternum sans relief longitudinal mé- diaire saillant.Prothorax sans traces de ligne longitudinale médiane. Jambes antérieures du , sans échancrure sur leur arête infé- rieure, Jambes postérieures du même gla- bres, ponctuées,f un peu râpeuses. fatuus. XX. Prosternum à deux sillons ponctués ou fi- nement granuleux, séparés par un faible re- lief. Prothorax offrant les traces d’une ligne longitudinale médiaire. Jambes antérieures du 1 profondément échancrées vers le mi- PÉVINAIRES. — Pédinus. lieu de leur arête inférieure : les posté- rieures ciliées sur toute leur longueur, x2, Prosternum subcordiforme, au moins chez le 7. Prothorax assez finement ponctué sans tendance à la réticulation. b. Prosternum rayé de deux ou trois lignes. Moitié de la base de l’écusson égale au moins au quart de celle de chaque étui. Jambes antérieures du 7 grèles ou fai- blement élargies à la base, assez légère- ment échancrées vers le milieu de leur arête inférieure ou interne : les posté- rieures garnies de poils jusqu'aux quatre cinquièmes. uw. Prosternum rayé de cinq lignes ou sillons étroits. Moitié de la base de l’é- cusson à peine égale au cinquième de la base de chaque étui. Jambes antérieures du 7 sans échancrure sensible vers la moitié de leur arête inférieure : les pos- térieures sillonnées et garnies de poils 15 oblongus. Schaumis. seulement jusqu’à la moitié. subdepressus. «. Prosternum rebordé dans sa périphérie, plus ou moins sensiblement relevé en pointe à son extrémité. Jambes postérieures du glabres en dessous. v. Prosternum rayé de lignes soit ponc- tuées ou sinuées, soit obliquement croi- sées; paraissant finement granuleux ou presque réticuleusement rayé ou ponctué sur la partie enclose par le rebord. £&. Stries des élytres marquées de trente- sept à quarante points sur la quatrième. Jambes intermédiaires du 'anguleuses ou armées d’une dent en dessous. 2. Prothorax arqué sur les côtés, offrant vers les trois cinquièmes sa plus grande largeur, Jambes intermédiaires du . D 156 PÉDINITES. auguleuses vers les trois cinquièmes de l’arête inférieure : les postérieures si=. nuées vers les deux cinquièmes de l’a- rête externe. w, Prothorax presque parallèle dans sa seconde moitié. Jambes intermédiaires du ç/ armées d’une dent vers les trois cinquièmes de leur arête inférieure: les postérieures non sinuées sur leur arête. externe. &. Stries des élytres marquées de qua- rante-deux à quarante-quatre points sur la quatrième. Jambes intermédiaires du < en ligne courbe, c’est-à-dire sans angle ni dent sur leur arête inférieure. vw, Prosternum soit simplement ponctué, soit rayé de lignes ou de sillons étroits non ponctués. Jambes intermédiaires des g'non anguleuses en dessous. r. Elytres offrant en largeur (prises en- semble) plus des deux tiers de leur longueur. Prosternum rayé de trois lignes raccourcies.Quatrième striedes élytres notée ordinairement de trente à trente-huit points, rt. Élytres offrant en largeur (prises ensemble) moins des deux tiers de leur longueur. e. Quatrième strie desélytres notée or- dinairement de trente-six à quarante points. Prosternumrebordé et chargé ordinairement d’unrelief plan dans son milien. Prothorax offrant ordi- nairement un peu avant le milieu sa plus grande largeur. ee. Quatrième strie des élytres notée ordinairement de quarante à qua- rante-cinq points. natolicus. curvipes. femoralis. curtulus. tauricus, , PÉDINAIRES. — Pedinus. 157 s. Prothorax offrant ordinairement vers la base sa plus grande largeur. Jambes intermédiaires du 7 sensi- blement concaves sur la seconde moitié de leur arête externe. aequalis. ‘53. Prothorax offrant ordinairement un peu avant le milieu sa plus grande largeur. Jambes intermé- diaires du en ligne presque droite sur les deux tiers postérieurs de son arête externe. volgensis. 1.P. Olivieri. Oblong; d’un noir peu luisant. Prothorax convexement déclive à son bord postérieur et presque sans strie basilaire apparente ou bien marquée; réticu- leux ou presque réticuleux, au moins entre le «dos et les côtés. Élytres à stries légères ou peu profondes, marquées de gros points ou d’assez gros points qui les débordent notablement (environ vinzt-cinq sur la quatrième strie). Intervalles paraissant imponcluës. Postcpisternums réticuleusement ponctuës ou rayés de lignes longitudinales entre-croisces. Pedinus Olivieri Cnevrozar in litter, Pedinus punctatus (Kindermann) in museo D. Perroud, Loug 0,0090 à 0,0100 (4 à 41/2 1.). Larg. 0,0039 à 0,00%5 (1 3/4 à 2 1.). Corps oblong ; plus ou moins arqué; noir, soyeux sur le prothorax, luisant sur les élytres. Té/e marquée de points ronds, assez épais, plus petits sur l’épistome que sur le front ; légèrement sillonnée sur la suture frontale et plus faiblement après les yeux. Antennes noires, graduellement moins obscures, d’un brun fauve à l'extrémité. Prothorax élargi en ligne médiocrement courbe jusqu'aux trois cinquièmes, presque parallèle ensuite, parais- sant quelquefois élargi presque jusqu’à l'extrémité ; convexement déclive sur toute la longueur de son bord postérieur , n’offrant pas ou offrant à peine les traces d’une strie basilaire ; médio- erement convexe; plus ou moins réticuleusemeut ponctué, au 158 PÉDINITES. moins entre le dos et les bords latéraux. Ecusson à peine poin- tillé. Elytres presque parallèles jusqu'aux trois cinquièmes ; médiocrement on peu fortement convexes ; à stries légères (les trois premières ordinairement un peu moins que les autres), mar- quées vers leur partie antérieure de points arrondis, les débor- dant notablement et laissant transversalement sur chaque inter- valle un espace parfois à peine plus grand que leur diamètre, graduellement moins gros et généralement un peu allongés vers la partie postérieure (environ vingt-cinq de ces points: sur la qua- trième strie). /ntervalles à peine convexes ; paraissant imponc- tués, mais parcimouieusement pointillés sur un fond presque lisse et cependant presque imperceptiblement pointillé, vu à une très-forte loupe. Dessous du corps et pieds d’un noir luisant. Prosternum rebordé, parfois chargé dans son milieu d’un relief longitudinal qui fait paraître sa surface bissillonnée, d'autres fois concave sur celte partie médiaire. Postépisternums peu arqués au côté interne ; près de trois fois aussi longs que larges dans leur milieu ; en réseau à mailles très-allongées et semblables à des lignes entrecroisées. Parmi : l'Égypte, (muséum de Paris et collect. Chevrolat, sui- vant les exemplaires rapportés par Olivier) ; Pile de Crète (collec- tion Perroud). S Jambes de devant sensiblement arquées à la base ; échan- crées sur Île sixième ou à peine sur le cinquième de leur arète externe; élargies à partir de la partie basilaire arquée jusqu’à l'extrémité; à peine plus larges dans leur diamètre transversal] le plus grand que les deux seplièmes de leur longueur ; ridées et rapeuses au côlé externe de la carène de leur face inférieure. Jambes intermédiaires comprimées et dilatées, arrondies ou très-émoussées vers les deux tiers ou un peu plus de leur arête inférieure, c’est-à dire vers la partie anguleuse de cette dilatation, souvent un peu sinuées entre ce point et l’extré mité; presque planes sur leur face interne, sans aré le apparente. Jambes pos- PÉDINAIRES. — Pedinus. 159 térieures peu ou point canaliculées en dessous ; pointillées ; gla- bres. Tarses antérieurs offrant les articles dilatés peu ou médio- crement cilés; médiocrement dilatés. ? Inconnue. Oss. Cette espèce est très-reconnaissable à son prothorax con- vexement déclive sur toute la largeur de la base, n’offrant pas ou offrant à peine des traces de stries; à la grosseur et au nombre des points des stries ; à ses intervalles paraissant imponctués. 2. P. quadratus, Brulié, Trés-obtusément arque lông'tudinalement ; noir, un peu soyeux sur le prothorar. Celui-ci élargi en ligne courbe juqi'à la moitié , presque parallèle ensuite, au moins sur le quart postérieur ; réticuleusement ponctué. Étlrtres à stries très-marquées : ies cinquième el siviéme généralement plus profondes, surtout en devant: la sixième incourbée d son extrémité antérieure, ordinaire. ment jusqu’à la cinquième. Prosternum ordinairement trisillonné. J'ambes in- termédiaires du dentées en dessous ; non canaliculées sur l’arête externe. T'arses antérieurs de La $ sensiblement dilates. Pedinus quadratus. BruLré, Expédit, scient, de Morée (1832) p. 205 n° 356, pl. 40, fig. 14 1 (suivant l'exemplaire typique existant au muséum de Paris). Long. 0,0100 à 0,0112 (4 1/2 à 5 L.). Larg. 0,948 à 0,0056 (2 1/8 à 2 1/2 1.). Corps très obtusément arqué longitudinalement ; noir, un peu soyeux sur le prothorax. Téte marquée de points rapprochés ; ordinairement sillonnée sur la suture frontale et d’une manière plus obsolète après les yeux. Æntennes noires, avec les derniers articles moins obscurs : le dernier fauve ou d’un fauve testacé. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu’à la moitié environ, ordi- nairement presque parallèle ensuite, ou du moins sur le quart ou le tiers postérieur ; assez faiblement convexe ; ponctué, d’une manière réliculeuse au moins entre le dos et les bords latéraux. 160 PÉDINITES. Élytres subparallèles (72) jusqu'aux deux tiers ; très-médio- crement convexes; à siries très-marquées : les cinquième, sixièmé el septième plus profondes surtout en devant : la sixième courbée vers la cinquième à son extrémité antérieure, et ordinairement liée à celle-ci : ces stries marquées de points rendus peu visibles sur les cinquième à septième, surtout postérieurement, par la profondeur de ces stries, débordant à peine les autres (environ quarante-cinq de ces points sur la quatrième strie). /ntervalles densement et finement ponctués, sur un fond presque impercep- tiblement pointillé ; presque égaux, les trois premiers souvent un peu plus larges en devant : les quatre premiers plans en devant , les suivants convexement déclives sur le bord des stries. Dessous du corps el pieds d’un noir luisant. Zarses à peine moins obscurs. Prosternum le plus souvent creusé sur sa partie élargie de trois sillons , qui divisent sa surface en quatre côtes, rarement à deux ou quatre sillons; ordinairement un peu con- cave. Postépisternums deux fois et demie environ aussi longs que larges dans leur diamètre le plus grand; offrant ordinaire: ment un peu avant la moilié leur plus grande largeur. PATRIE : la Grèce, (muséum de Paris, £ype; collect. Chevrolat, Deyrolle, de Marseul, de Motschoulsky, Perroud , Reiche); la Sicile, (muséum de Paris) ; la Troade, (muséum de Paris). S Cuisses antérieures ciliées de flave en dessous , sur leur moitié basilaire; ornées vers celle-ci d’une sorte de plaque de poils d’un flave rosé. Jambes de devant peu ou point arquées ; graducllement élargies; échancrées à l’extrémité de leur arête extérieure sur le cinquième de leur longueur ; aussi larges vers le commencement de celte échancrure que le tiers environ de leur longueur; garnies d’une touffe de poils vers l'extrémité de leur arète inférieure; chargées sur leur face interne ou inférieure d’une carène rapprochée de l’arète interne, laissant au côté externe de cette carène un espace en triangle allongé, rapeux. Jambes intermédiaires munies ordinairement vers les deux liers PÉDINAIRES. — Pedinus. 161 de leur arête inférieure, c’est-à-dire vers l’angle antéro-inférieur de leur dilatation, d’une forte dent, au moins aussi saillante que la moitié ou les deux tiers de leur largeur, en ligne droite à son côlé inférieur, qui forme un angle droit avec la partie posté- rieure de l’arète inférieure; planes ou presque planes sur leur face interne, sensiblement renflées au niveau de la dent. Jambes postérieures presque droites; canaliculées en dessous, offrant le rebord externe de ce canal un peu échancré jusqu'aux deux uers: le rebord interne un peu plus saillant vers la moitié; garni de poils flaves vers celle-ci et à lextrémité. Tarses antérieurs offrant les articles dilatés, longuement ciliés : les intermédiaires grèles. ? Jambes de devant échancrées à l’extrémité de leur arête externe sur le sixième ou septième de la longueur. Tarses ante- rieurs très-faiblement dilatés et d’une manière graduellement plus faible du premier au troisième article. Oss. Celle espèce est généralement très-reconnaissable par sa taille; par son corps très-oblusément arqué, proportionnelle- ment plus large et moins convexe que les espèces suivantes; surtout par ses cinquième à seplième stries des élytres plus profondes , et par son prosternum irisillonné. Toutefois, quel- ques-uns de ces caractères principaux se montrent parfois affai- blis ou peu reconnaissables. Ainsi, parfois la sixième strie ne se lie pas toujours en devant à la cinquième ; les sillons de la partie élargie du prosternum sont parfois plus ou moins oblité - rés, (quelquefois cette partie semble n'offrir que deux sillons, cependant on voit souvent alors les traces du troisième, d’autres fois au contraire on compte quatre lignes peu nettement tracées); l'union des stries à leur partie postérieure est variable. Souvent les troisième et quatrième, sixième et seplième sont pariale- ment liées ; d’autres fois ce sont les quatrième et cinquième, et sixième et septième; quelquefois les troisième et quatrième, cinquième el sixième, septième el builième; parfois enfin les Parvilabres, 41 162 PÉDINITES. quatre ou cinq premières ou même loutes semblent isolées à leur extrémité. Enfin la dent des jambes intermédiaires des , par une anomalie plus singulière, mais rare, se montre chez quelques individus, soit seulement à l’un des pieds, soit sur tous les deux, réduite à une saillie anguleuse. Nous avons vu dans quelques collections des individus parais - sant un peu moins larges que les autres, inscrits sous le nom de P. coarctatus (Parreys). Dans d’autres cartons celte dénomina- tion était appliquée au P. helopioides 4, dont les élytres sont plus étroites que celles de la ?. Quoi qu’il en soit, le nom de coarctatus doit disparaitre du catalogue destiné à enregistrer les espèces des Pédines. Le Pedinus costalus (CnEvroLaT) GaugiL calal. p. 249, suivant lexemplaire communiqué par M. Gaubil, n’est autre qu’un P. quadratus de petite taille 0,0095 (4 1/4 I.). 3. P. helopioides, Germar. Ovalaire; plus ou moins arqué; d’un noir luisant. Prothorax presque gra- duellement élargi d'avant en arrière; réticuleusement ponctué. Élytres à stries très-apparentes, marquées de points au moins aussi prononcés (environ qua- rante-deux sur la quatrième strie). Intervalles assez finement ponctues. Pros- lLernum rebordé, avec la partie médiaire au moins aussi saillante que le rebord. Jumbes intermédiaires du 7 dentées en dessous, subconvexes et sans carène sur leur face interne, Tarses antérieurs de la % sensiblement dilatés. Blàps helopioides, Germ\r, Reise nach Dalmatien p. 190 n° 59 (suivant les exem- plaires typiques communiqués par MM. Germar et Schaum). Pedinus helopioides, Germar Aurens, Faun, [ns, Eur, fasc. 2 (1842) n° 2 fig. 29 .a, pieds antérieurs (1). b, pieds intermédiaires (77). c. pieds postérieurs (71, Pedinns gibbosus, Gonx, in Guérin, Règne anim. de Cover p. 417 pl. 29 fig. 13 (dé- tails) suivant M. Brullé.— Prozré, Expéd, scientif, de Morée p 206, n° 257 (9 ) (sui- vant l’exe mplaire typique existant au muséum de Paris), ‘Long. 0,090 à 0,0112 ( 4 à 51. ). Larg, 0,0039 à 0,0053 (1 3/4 à 2 4/3 1.). PÉDINAIRES. —— Pedinus. 165 Corps arqué longitudinalement, surtout chez la ?; d’un noir luisant ; à reflets un peu soyeux sur le prothorax. 7'éte assez densement ponctuée; légerement sillonnée sur la suture frontale et après les yeux. Antennes noires, passant graduellement au châtain et au chàtain fauve, on même au fauve sur le dernier article. Prothorax élargi d’une manière presque graduelle et faiblement arquée ; offrant sa plus grande largeur vers les angles postérieurs qui sont ordinairement un peu émoussés ; convexe ou médiocrement convexe en dessus ; réticuleusement ponctué ou presque réliculeusement ponelué sur le dos, toujours rélicu- leux entre cette partie el les bords latéraux qui sont finement pointillés. £lytres médiocrement convexes; à stries très-appa- rentes, ordinairement plus faibles en devant qu’à leur partie postérieure, marquées de points qui les débordent sensiblement (environ quarante à quarante-deux sur la quatrième strie). /nter- valles plans ou presque plans; assez densement ponciués, sur un fond presque impercepliblement pointllé. Repli presque lisse. Prosternum rebordé après les hanches ou offrant sa surface divi- sée par deux stries ou sillons très-prononcés constituant de cha- que côlé un rebord convexe el une partie médiaire ordinaire- ment plus large et généralement aussi saillante ou plus saillante que les rebords. Postépisternums deux fois el quart environ aussi longs que larges dans leur diamètre transversal le plus grand ; offrant ordinairement avant le milieu de leur longueur leur plus grande largeur; habituellement aussi larges ou presque aussi larges vers ce point que le repli, dans sa partie voisine. Dessous du corps el pieds dun noir luisant: /arses moins obscurs ParRiE : la Hongrie, la Dalmatie, (collect. Germar, {ype; Aubé, Chevrolat, de Marseul , Perroud , Reiche); les îles Ioniennes, (collect. Chevrolat, Deyrolle); la Morée, (muséum de Paris). * Elytres ordinairement rétréeies d'une manière sensible jusqu'aux deux liers et d’une manière plus marquée ensuite, 164 PÉDINITES. Jambes de devant légèrement arquées sur l’arête externe, à peu près droites sur l’interne; un peu inégalement élargies; échan- crées à l'extrémité de leur arète externe,sur le cinquième environ de la longueur; à peine plus larges dans leur diamètre transversal le plus grand, que le quart dé la longueur de leur arête interne; char- gées sur leur face inférieure ou interne d’une carène assez rap- prochée de l’arête interne, cette carène laissant à son côté externe un espace triangulaire médiocrement développé. Jambes inter- médiaires armées , vers les trois cinquièmes de leur arêle infé- rieure, d’une dent au moins aussi longue que la moitié ou les deux tiers de leur longueur, en ligne droite à son côté inférieur el formant un angle droit avec la partie postérieure de l’arête, paralleles ou presque parallèles après cette dent; convexes sur leur face interne, brièvement sillonnées sur cette face au côté interne de la dent. Jambes postérieures légèrement arquées ; presque pla- nes ou à peine canaliculées en dessous jusqu’aux cinq sixièmes ou six septièmes ; sensiblement sinuées ou échancrées depuis les deux cinquièmes jusqu’à l’extrémité de leur partie plane; glabres. Tarses antérieurs offrant leurs trois premiers articles longuement ciliés: les intermédiaires assez faiblement mais sensiblement dilatés. ® Élytres élargies d’une manière plus ou moins faible jus- qu’à la moitié. Jambes droites: les intermédiaires légèrement incourbées des trois quarts à l’extrémité de leur arète externe. Tarses antérieurs offrant les trois premiers articles faiblement mais sensiblement dilatés. Oss. La partie élargie du prosternum est rayée de deux stries et offre, par là, chaque rebord latéral et une partie médiaire con- vexe ou trois sortes de côtes longitudinales convexes : la médiaire ordinairement plus large, aussi saillante ou plus saillante que les latérales ; rarement cette disposition est peu reconnaissable. Cette espèce est facile à distinguer de la précédente par son corps en général plus arqué ; par son prothorax élargi d’avant en ar- PÉDINAIRES. — Pedinus. 165 rière d’une manière plus ou moins régulière; par les stries des élytres peu profondes, ordinairement affaiblies en devant, un peu débordées par des points plus.enfoncés qu’elles; par la sixième strie non liée en devant à la cinquième; par son prosternum creusé seulement de deux stries ou sillons sur sa partie élargie. Les -” surtout sont faciles à reconnaitre, à leurs jambes de devant dépourvues de poils à l'extrémité de leur arête inférieure, à leurs jambes postérieures glabres et planes en dessous presque jus- qu’à l'extrémité. Cet insecte nous a été envoyé par feu Solier comme étant le P. gibbosus de Dejean. L. PP. gibhosus. Ovalaire ; plus ou moins ærqué; d'un noir luisant. Prothorax élargi presque graduellement d’avant en arrière ; ponctué d’une manière réticuleuse ou presque réticuleuse. Élytres à stries très-apparentes , en général peu profonäes et ponctuées (environ quarante-deux points sur la quatrième strie). Intervalles assez finement ponctués. Prosternum plan ou concave ; rayé d'un sillon me- diaire, linéaire; parfois chargé d’une ligne élevée de chaque côlé de ce sillon étroit ; d’autres fois chargé d’une ligne élevée à la place de ce sillon. Jambes intermédiaires du _7 chargées d’une carène sur leur face interne. Tarses antc- rieurs de la $ non dilatés. Pedinus affinis, Brucé, Expéd. scient, de Morée, p. 206, n° 258 (9) (suivart l’exemplaire typique existant au muséum de Paris). Long 0,0084 à 0,0096 (3 3/4 à 4 1/4 1.). Larg. 0,00#5 à 0,00%1 (2 à 2 4/4 1.). Corps plus ou moins arqué longitudinalement; d’un noir luisant. Zéte couverte de points très-serrés; marquée trans- versalement d’un sillon assez léger sur la suture frontale et après les veux. Antennes noires, passant au brun et au brun fauve 166 ï PÉDINITES.« sur les derniers articles. Prothorax élargi en ligne à peine courbe jusqu’aux angles postérieurs ; assez convexe; ponelué, d'une manière réticuleuse ou presque réticuleuse , soit parfois sur toute sa surface, soit au moins sur l’espace compris entre le dos et les côtés. Élytres faiblement mais sensiblement et gra- duellement rétrécies jusqu’aux trois cinquièmes (4), ou faible- ment élargies jusqu’au milieu (9); médiocrement convexes ; à stries très-apparentes , étroites, marquées de points les débor- dant faiblement (environ quarante-deux de ces points sur la quatrième strie) : la sixième strie souvent un peu incourbée en devant. 7ntervailes plans ou à peu près; plus ou moins fine- ment poinullés , sur un fond presque imperceptiblement pointillé. Dessous du corps d’un noir très-brillant. Prosternum ordinai- rement presque plan et rayé longitudinalement sur sa parte médiaire , tantôt sur toute sa longueur, tantôt seulement sur Île cinquième ou le quart antérieur de la partie élargie, et, dans ce eas , ordinairement concave et offrant de chaque côté de la par tie médiaire un sillon ou quelquefois deux lignes ou sillons courts el obliques, en partie oblitérés. Postépisternums rétrécis en devant; offrant après leur milieu leur plus grande largeur ; près de trois fois aussi longs que leur diamètre transversal le plus grand. Parme : la Grèce, (muséum de Paris; collect. Chevrolat, Deyrolie, de Marseul ); la Dalmatie, (Reiche ). 4 Jambes de devant presque droites; élargies presque régu- lièrement; échancrées sur les deux septièmes de leur longueur, à l'extrémité de leur arète externe; près de quatre fois aussi longues que larges dans leur diamètre transversal le plus grand ; chargées, sur leur face inférieure ou interne, d’une carène presque située sur la moitié de la largeur vers la moitié de la longueur, et laissant ainsi assez large la goutlière interne. Jambes intermédiaires dilatées en carré long sur leurs deux einquièmes postérieurs, avec l’angle antéro-inférieur de cette PÉDINAIRES. — Pedinus. 167 dilatation prononcé, mais non armé d’une dent; plus ou moins sinuées ou entaillées entre cet angle et l'extrémité; chargées d’une carène sur leur face interne, et par là canaliculées sur les deux tiers postérieurs au côté interne de leur arète externe, avec les bords de cette gouttière échancrés en are sur la majeure partie de leur longueur. Jambes postérieures assez faiblement canaliculées en dessous jusqu'aux six seplièmes , avec le bord interne de cette légère gouttière un peu saillant en forme de large et faible dent vers le tiers de la longueur, et paraissant échancré avant et après ce point; garnies de poils flaves vers l'extrémité de la gouttière. Tarses antérieurs offrant les articles dilatés longuement ciliés de roux : les intermédiaires grèles. 8 Jambes droites; glabres. Tarses antérieurs peu ou point dilatés. Oss La partie élargie du sternum est ordinairement plane, quelquefois munie d’un rebord saillart et paraissant alors soit concave, soit plus communément plane sur la surface enclose par ce rebord. Celle partie plane ou concave est ordinairement rayée d’un sillon longitudinal, étroit ou linéaire, parfois chargée de chaque côté de ce sillon d’une saillie linéaire ; quel- quefois le sillon médiaire est remplacé par une ligne élevée. Chez divers exemplaires le sillon médiaire n’est visible que sur le quart et le cinquième antérieur et oblitéré postérieurement. Malgré toutes ces variations, ce prosternum est si différent de celui de l’espèce précédente qu’il suffit pour faire distinguer facilement notre P. gibbosus du P. Aeloptoides. Le est d’ailleurs facile à séparer du P. Lelopioides par ses jambes intermédiaires n’offrant pas une dent forte (et coupée en dessous à angle droit avec le bord postérieur de l’arete inférieure); chargées d’une carène sur leur face interne, et, par là, canali- culées sur leur arèle externe ou plutôt au côté interne de cette arèle sur leurs deux tiers postérieurs. Les ? offrent des caractères moins tranchés ; mais autant que 108 PÉDINIEES, nous avons pu en juger par le nombre peu considérable d’indi- vidus nous ayant passé sous les yeux, celles du gibbosus ont les postépisternums généralement moins larges , offrant après le milieu leur plus grande largeur ; les tarses antérieurs sans dila- tation sensible. fl serait assez difficile de dire si le 2. gibbosus de Dejean doit se rapporter à cette espèce ou à la précédente. Ces insectes n’ayant pas encore été neltement distingués par les auteurs, sont généralement confondus dans les collections, les? surtout. | 5, &æ, failax. Ovalaire; plus ou moins arqué ; d’un noir luisant. Prothorax offrant vers la moilié où un peu après, sa plus grande largeur; plus ou moins réticuleusement ponctué. D lylres à stries très-apparentes et marquées de points les déhordant à peine ({trente-huit à quarante sur la quatrième). Intervalles assez densement ponctuës. Prosternum ordinairement presque plan, creusé de deux sillons raccourcis ; avec la partie médiaire à peine plus large que les latérales ; quel- quefois sans sillons. J'ambes intermédiaires des 7 un peu obtusément angu- leuses en dessous ; chargées d’une carène sur leur face interne. Jambes posté- rieures glabres. Tarses antérieurs de la ® faiblement dilatés. Blaps helopioides , var. Gerunar, Reise nach Dalmat., p. 191, 59 (suivant des exemplaires communiqués par MM. Germar et Schaum). Long. 0,0087 à 0,0100 (3 7/8 à 4 1/2 1.). Larg. 0,0039 à 0,0048 (1 3/4 à 2 ‘/S L.). Corps ovalaire ou ovale oblong; plus ou moins arqué; d’un noir luisant. 7éte assez densement poncluée ; sillonnée sur la suture frontale et légèrement après les yeux. Æntennes noires à la base, graduellement brunes et d’un brun fauve ou testacé. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'à la moité ou un peu plus, offrant vers celle-ci sa plus grande largeur, faiblement rétréci ensuite en Jigne courbe ; à strie basilaire, ne s’écartant PÉDINAIRES. — Pedinus. 169 pas ou s’écartant à peine du bord postérieur, mais alors parais- sant plus large et lisse ; assez médiocrement convexe ; en général réticuleux sur toute sa surface , quelquefois cependant ponctué d’une manière réticuleuse ou presque réticuleuse seulement entre le dos eules côtés. Écusson triangulaire, à peine plus large à la moitié de sa base que le sixième de la largeur de chaque étui. Élytres offrant en largeur, réunies, les deux tiers de leur longueur; presque parallèles ou faiblement rétrécies jusqu'aux trois cinquièmes (}, ou sensiblement élargies vers la moitié de leur longueur (?); à stries très-apparentes, rarement très- marquées, parfois assez légères; notées de points qui ordinairement ne les débordent pas ou les débordent à peine (trente-huit à quarante sur la quatrième strie). /ntervalles assez densement et peu finement ponclués , sur un fond imperceptliblement pointillé ; presque plans. Dessous du corps luisant. Proster num ordinai- rement presque plan, creusé de deux sillons longitudinalement raccourcis, séparés par un espace à peine plus large que les bords ; quelquefois avec la périphérie plus saillante, faisant pa- raitre le reste de sa surface plus enfoncé; d’autres fois, au contraire , entièrement rempli et n’offrant pas ou offrant à peine les traces des sillons. Postépisternums ponclués d’une manière presque réticuleuse, offrant vers le milieu leur plus grande largeur. ParRiE : la Dalmatie, (collect. Germar, Chevrolat, Reiche ); la Styrie,(muséum de Paris); la Sardaigne, la Russie méridionale, (collect. Deyrolle ); le Caucase, (de Marseul). ” Jambes de devant élargies de la base à l'extrémité, parais- sant se rétrécir faiblement sur leur arète interne à partir des deux üiers ; chargées sur leur face inférieure ou interne d’une carène occupant presque la région médiaire vers le milieu de la longueur, laissant ainsi très-large la gouttière voisine de l’arète interne. Jambes intermédiaires un peu obtusément anguleuses vers les deux tiers ou trois cinquièmes de leur arète inférieure ; Ji0 | PÉDINITES. chargées , sur leur face interne , d’une carène prononcée , orcu- pant à peu près la ligne médiaire de la largeur, laissant entre elle et l’arêle externe une gouttière visiblement située sur cette face plutôt que de paraître appartenir à l’arète externe. Jambes postérieures presque planes et glabres en dessous. ? Jambes droites. Tarses antérieurs faiblement dilatés. Oss. Cette espèce se distingue facilement des P. helopioides et gibbosus par son prothorax offrant vers le milieu-ou un peu après sa plus grande largeur. Elle se rapproche du P. kelopioides par son proslernum creusé de deux sillons; mais chez le fallax ces sillons sont moins nellement tracés, moins profonds en général, souvent en partie oblitérés et remplis, et la partie médiaire qui les sépare est ordinairement plane ou presque plane el à peine moins large que les rebords latéraux; ceux-ci. sont habituellement plus plans et offrent moins l’apparence d’un rebord Le s'éloigne visiblement de celui de l’helopioides par ses jambes intermédiaires simplement anguleuses, mais non armées d’une dent vers les deux tiers de leur arète inférieure. Il s’en distingue encore par la gouttière dont les mêmes jambes sont creusées au côté interne de leur arète externe. Ces deux derniers caractères tirés des jambes du &, rappro- chent le P. fallax du gibbosus ; mais, chez le premier, la gout- lière , ordinairement plus faible et moins profonde dont les jambes intermédiaires sont creusées, est plus déclive, c’est-à-dire est située au côté interne de l’arèle externe, plutôt que de paraître reposer sur le dos de cette arète; le bord interne de celle goutlière est peu sensiblement échancré ; les jambes posté- rieures de la même espèce, le sont d'une manière plus distincte sur le bord de leur très-légère gouttière ; et ces jambes, chez les individus qui ont passé sous nos yeux , se sont montrées toujours dépourvues de poils à l’extrémité. Les caractères fournis par le prothorax et par le prosternum suffisent d’ailleurs pour séparer les P, fallax et gibbosus. PÉDINAIRES. — Pedinus. 171 Cette espèce varie un peu, suivant les individus, sous le rapport de la manière plus ou moins prononcée dont le prothorax est réticulé; de la légèreté ou de la force des stries et de la ponctuation. Nous l’avons vue, dans quelques collections, inscrite sous le nom d’affinis. 6. P. gracilis. Oblong ; très-obtusément arqué ; d'un noir luisant. Prothoraæ offrant vers la moitié ou un peu après, sa plus grande largeur ; réticuleusement ponctué. Étlytres offrant en largeur, réunies , les trois cinquièmes de leur longueur ; à stries très-marquées, notées de points les débordant faiblement (trente-six à trente-huit sur la quatrième). Intervalles assez densement ponctuës. Pros- ternum ponctué, presque ‘plan, creusé d’une fossette vers son extrémité. Jambes intermédiaires du $ obtusément anguleuses en dessous; chargées dune carène sur leur face interne. Jambes postérieures glabres. Pedinus gracilis ( Ziegler), teste D. de Man rerheim, Long. 0,0084 (3 3/4 L.). Larg. 0,0036 (1 2/3 1.). PATRIE : la Dalmatie, ( collect. Mannerheim ). L'exemplaire unique qui nous a passé sous les yeux a les caractères essentiels du fallax ; mais il a le corps proportionnel- lement plus étroit. Les élytres réunies égalent seulement en largeur les trois cinquièmes de leur longueur; chez le fallax elles offrent en largeur les deux tiers de la longueur. Le pros- ternum est presque plan ou à peine concave el creusé d’une fosselle vers son extrémité , caractère qui se rapproche de quel- ques-unes des modifications de la même pièce chez l'espèce pré- cédente. Les pieds du 4 n’offrent avec ceux du P. fallax que des différences à peine appréciables : Ia carène du côté interne semble, chez le gracilis, un peu moins rapprochée de l’arète inférieure , et les jambes de derrière semblent avoir les côtés de la partie presque plane en ligne presque droite ou plus indis- hinclement sinuce. 172 PÉDINITES. Il serait difficile de dire, d’après un seul exemplaire, si ces faibles différences sont l'expression d’un caractère spécifique ou d'une variation particulière. 7. P. punetato-striatus. Oblong ; obtusément arqué; d’un noir luisant. Prothorax offrant vers le tiers ou vers la moitié sa plus grande largeur ; ponctué, souvent d'une manière réticuleuse ou presque réticuleuse, Élytres à stries très-apparentes, marquées de points plus profonds qui les débordent notablement (environ trente- deux sur la quatrième ou parfois moins): les sixième et septième stries droïtes en devant. [nfervalles assez densement pointillés. Prosternum ordinairement concave , à deux ou trois sillons peu profonds. Jambes postérieures du garnies de cils sur toute leur longueur. Pedinus punctato-striatus (Uzcricu) (Des.) catal, (1837) p. 212. Pedinas Bassii, Baunt in litter. - Long. 0,0078 à 0,0090 (3 1/2 à 4 1.). Larg. 0,0033 à 0,0042 (1 7/8 1.). Corps très-oblusément arqué longitudinalement , presque plan sur les trois einquièmes antérieurs des élytres ; d’un noir un peu luisant. Té/e densement ponctuée; peu profondément sil- lonnée, sur la suture frontale. Antennes noires ou d’un noir brun, avec le dernier article au moins d’un fauve livide. Pro- thorax arqué sur les côtés, c’est-à-dire élargi en ligne courbe jusqu’au tiers environ ou parfois presque à la moitié, faible- ment rétréci ensuite ; sensiblement plus large vers le tiers ou la moitié de sa longueur que vers la base des élytres ; rayé d’une strie basilaire avancée au moins depuis les angles postérieurs jus- qu’à la quatrième strie, en tendant à s’écarter de la base; très- médiocrement convexe; couvert de points assez rapprochés, ayant plus ou moins de tendance à constituer un réseau, entrelc milieu et les bords latéraux ; quelquefois réticuleusement ponctué entre ces parties ou sur presque toule sa surface. Écusson à peine égal sur la moitié de sa base au cinquième de la largeur de chaque élai; densement pointillé. Élyrtres presque parallèles jusqu'aux PÉDINAIRES. — Pedinus. 173 trois cinquièmes (’'), où un peu plus larges vers la moitié de leur longueur (2); médiocrement ou très-médiocrement convexes ; à stries très-apparentes , marquées de points subarrondis plus pro- fonds, les débordant plus ou inoins , souvent d’un diamètre égal environ à la moitié de l’un des intervalles dorsaux {environ trente à trente-deux de ces points sur la quatrième strie) : les cinquième el septième stries, en ligne à peu près droite, et parallèles à leur extrémité antérieure. /ntervalles presque plans ; assez densement ponclués, sur un fond paraissant impointillé, souvent peu uni ou presque ruguleux. Dessous du corps et pieds d’un noir lui- sant. Prosternum parfois presque plan et offrant en devant les traces de deux sillons , ordinairement concave, rayé de deux ou de trois sillons (très-rarement d’un seul) peu profonds où obso- lètes. Posténisternums deux fois et demie aussi longs que leur diamètre transversal le plus grand ; offrant vers la moitié ou un peu après, leur plus grande largeur. PaTRiE : la Sicile, (Aubé, Baudi, Chevrolat, Deyrolle, Reiche); le Portugal, (Chevrolat). Cuisses antérieures un peu anguleusement dilatées en dessous, vers les trois cinquièmes; chargées sur leur côté infé- rieur où interne d’une carène obtuse, laissant assez étroite la gouttière voisine de l’arête interne. Cuisses postérieures légèrement échancrées à l’extrémité. Jambes de devant assez faiblement arquées; élargies de la base à l'extrémité, mais échancrées vers le milieu de leur arête inférieure, dans la partie correspondante à la saillie anguleuse de la cuisse; échancrées à l'extrémité de leur arête externe , sur le cinquième environ de la longueur ; à peine aussi larges dans leur diamètre transver- sal le plus grand que le quart de leur arête inférieure. Jambes intermédiaires comprimées et dilatées dans leurs deux cinquiè- nes postérieurs , avec l’angle antéro-inférieur de cette dilatation, prononcé , souvent en forme de dent, suivant que la parue de l’arête inférieure qui le suit se montre plus ou moins entaillée ou 174 PEDINITES. échancrée ; chargées sur leur face interne d’une carène un peu obtuse, plus rapprochée de l’arête inférieure que de la dorsale, et, par là, offrant une goutlière peu marquée au côté interne de leur arête externe. /ambes postérieures canaliculées en dessous el garnies, sur presque toute la longueur de cette rainure , de longs cils flavescents. Tarses antérieurs offrant les articles dila- tés, assez longuement ciliés: les intermédiaires presque aussi grèles que les postérieurs. Jambes antérieures peu sensiblement échancrées en dessous. Yarses peu ou point dilatés. Oss. Cette espèce se distingue de toutes les précédentes par son corps proportionnellement plus étroit, très-obtusément arqué longitudinalemeut, c’est-à-dire presque plan sur le dos depuis le tiers postérieur du prothorax jusqu'aux trois cinquièmes au moins des élytres. Elle est en outre facile à reconnaitre à son prothorax plus large vers le tiers ou vers la moitié, plus sensible- ment arqué , rayé d’une strie basilaire qui s’écarte ou qui tend, à partir de l’angle, à s’écarter du bord postérieur, en se rapprochant du quart externe de la largeur de celui-ci; à ses élytres à stries forte : ment ou assez fortement ponctuées, c’est-à-dire marquées de points plus profonds que les stries et les débordant plus ou moins notable- ment;au nombre de ces points;à ses intervalles plus indistinctement pointillés sur le fond ; à son prosternum ordinairement concave, rayé de deux ou de trois sillons linéaires peu profonds, souvent obsolètes { quelquefois presque plan mais offrant alors vers le devant de la partie élargie les traces de deux sillons). Le & se distingue de celui de toutes les autres espèces précédentes par ses cuisses antérieures plus sensiblement et presque anguleuse- ment dilatées, vers les trois cinquièmes de l’arête inférieure ; par ses jambes de devant échancrées vers le milieu de leur arête inférieure ; par ses jambes postérieures hérissées de larges cils flavescents depuis le sixième basilaire jusqu’à l’extrémité. La grosseur des points des stries varie. Quelquefois ils s’avan- eent presque jusqu’au liers de chaque intervalle; d’autres fois ils PÉDINAIRES. -— Pedinus. 175 débordent à peine les stries. Les intervalles sont ponctués tantôt d’une manière assez fine, lantôt d’une manière presque ruguleuse. Nous avons vu dans la collection de M. Chevrolat, sous le nom de P. oodes deux individus provenant lun de la Sicile, l’autre du Portugal, d’une taille un peu plus avantageuse, n’ayant que vingt- six à vingt huit points sur la quatrième strie, qui ne paraissent qu’une variété de celte espèce Ils en ont tous les autres caractè- res, même ceux très-distinclifs qui sont particuliers au «. 8. P. meridianus. Ovale oblong; plus ou moins arqué ; d’un noir peu luisant. Prothorax of- frant vers la moilié, un peu avant ou après, sa plus grande largeur ; mar- qué de points ayant parfois de la tendance à la réticulation. Élytres à stries marquées de points les débordant à peine [environ quarante-deux à quarante- cing sur la quatrième strie) : les sixième et septième stries ordinairement in- courbées en devant. Interrulles densement ponctués. Prosternum rayé de deux sillons séparés par une côte convexe. Long 0,0039 à 0,0078 (2 2/3 à 3 1/21.). Larg. 0,0033 à 0,0036 (1 1/2 à 1 2/3 1.). Corps souvent oblusément arqué longitudinalement , c’est-à- dire presque plan depuis le tiers postérieur jusqu'aux trois cin- quièmes des élytres chez le +, ordinairement moins plan ou arqué chez la ?; assez faiblement ou médiocrement convexe ; d’un noir luisant. Téte couverte de points rapprochés ; assez lé- gèrement sillonnée sur la suture frontale et plus obsolètement après les yeux. 4ntennes noires, avec les quatre ou cinq derniers articles moins obscurs, passant graduellement au brun fauve ou au fauve. Prothorax élargi d’abord en ligne courbe, parfois à peine jusqu’au tiers, d’autres fois jusqu’à la moitié ou rarement presque jusqu'aux trois quarts, presque parallèle ou à peine ré- tréci postérieurement ; offrant ordinairement vers la moitié ou un peu avant sa plus grande largeur; rayé d’une strie basilaire ordi- nairement avancée jusqu'au devant de la cinquième ou de la qua- 176 PÉDINITES. _trième strie, en s’écartant du bord postérieur à parür du quart externe de la largeur ; médiocrement convexe : marqué de points analogues à ceux dé la tête , offrant parfois entre le dos et les bords latéraux une légère tendance à la réticulation. Élptres lé- gèrement plus larges vers le tiers (ou après la moitié (2); à stries peu ou médiocrement profondes, marquées de points les débordant peu et d’un diamètre ordinairement égal au quart de l’un des intervalles dorsaux (environ qüarante-deux à quarante- cinq de ces points sur la quatrième strie): les sixième el septième stries ordinairement incourbées d’une manière sensible à leur extrémité antérieure: la plus voisine de la suture un peu angu- leuse vers le septième ou le sixième de la longueur et antérieure- ment dirigée en ligne presque droite du côté externe. /ntervalles presque plans; densement et assez finement ponetués, parfois d’une manière légèrement ruguleuse, sur un fond très-finement pointillé. Repli lisse ou légèrement pointilié. Dessous du corps et pieds d’un noir luisant: tarses moins obscurs. Partie élar- gie du prosternum légèrement convexe, rayée de deux sillons qui divisent sa surface en trois sortes de côtes longitudinales: la médiaire à peine plus large et un peu plus saillante que les laté- rales. Postépisternums près de trois fois aussi longs que larges dans leur diamètre transversal le plus grand; presque d’égale largeur, faiblement plus larges vers le milieu ou un peu après. PaTRiE: le midi dela France, rare aux environs de Lyon, la Corse, (collec. Chevrolat); la Lombardie, (colleet. Baudi di Selve). Cuisses de devant renflées en dessous vers les trois cin- quièmes ; chargées en dessous d’une carène obtuse, laissant assez étroile la gouttière voisine de l’arête interne. Jambes de devant élargies de la base à lextrémité , peu sensiblement échancrées sur le milieu de leur arête inférieure ; échancrées à l’extrémité de leur arête inférieure sur le sixième environ de leur longueur; aussi larges, dans leur diametre transversal le plus grand, que le tiers à peu près de leur arête inférieure. Jambes intermédiaires PÉDINAIRES. — Pedinus. 177 comprimées et dilatées en carré long sur teurs trois seplièmes pos- térieurs, avec l’angle antéro-inférieur de cetle dilatation prononcé; souvent entaillées ou sinuées entre cel angle(qui semble alors offrir l’image d’une courte dent) et l’extrémité; chargées sur leur face interne d’une carène obluse, occupant à peu près la ligne mé- diane de la largeur et laissant une gouttière peu profonde entre elle et l’arête externe ou dorsale. Jambes de derrière presque planes sur leur partie inférieure, peu sensiblement bissinuées sur celle-ci; garnies vers l’extrémité de poils flavescents, fins et parfois usés. Zarses antérieurs offrant leurs articles dilatés, briè- vement ciliés : les intermédiaires faiblement dilatés : le deuxième presque moins faiblement que le premier. £ Jambes de devant faiblement incourbées sur leur arête inférieure; sans sinuosité. Jambes suivantes, droites. rois pre- miers articles des tarses antérieurs faiblement dilatés: le pre- mier moins faiblement que les autres. Oss. Cette espèce se distingue des précédentes par sa laille plus petite. Elle s'éloigne des P. helopioides et gibbosus par son prothorax offrant vers la moitié de sa longueur sa plus grande largeur ; du P. fallax par la suie basilaire de son protho- rax s’écartant ou tendant ordinairement à s’écarter du bord postérieur vers le quart externe de la largeur ; par ses stries sixième et seplième incourbées ordinairement à leur extrémité antérieure ; par la septième en général un peu anguleuse vers le sixième antérieur; surlout par son slernum convexe: les trois deruiers caractères, le dernier surtout , empêchent de la con- fondre avec le P. punctato-striatus. Elle s'éloigne encore de ce dernier par son prothorax ponctué d’une manière ordinairement moins réticuleuse ou moins rapprochée de la réticulatirn. Les caractères que présente le «7 rendent plus frappantes les diffé- rences qui existent entre ces insectes, Parvilahres, 1% 178 PÉDINITES, 9, P. fatuus. Oblong ; obtusément arqué; d’an noir luisant. Prothorax offrant, vers la moitié ou plutôt après, sa plus grande largeur x ponctué, avec tendance à la réticulation entre le dos et les côtés. É lytres à stries très-légères, marquées de points qui les débordent à peine (environ trente-huit sur la quatrième) : les sixième et Septième à peine incourbées en devant. Intervalles plans, assez den- sement pointillés. Prosternum concave, ponctué et légèrement big Jambes postérieures du 7 densement ponctuées en dessous. Long. 0,0074 (3 1/3 1.) Larg. 0,0033 (1 1/2 1.). L’exemplaire unique auquel se rattache cette description a le port du P. punctalo-striatus ; mais il est d’une taille plus petite. Il en diffère par son prothorax offrant vers les trois cinquièmes sa plus graude largeur, non réticuleux, mais offrant entre le dos el les côtés quelque tendance à la réticulation ; par ses stries des clytres très-légères, non débordées par les points ou presque ré- duites à des rangées striales de points ; par le chiffre plus élevé de ceux-ci; par son prosternum ovale oblong, concave, relevé sur les côtés à partir du milieu, marqué dé points petits, et rayé de quelques lignes longitudinales peu distinctes; surtout par l’entaille bien plus prononcée de l’extrémilé des cuisses posté- rieures et par les autres caractères tirés des pieds du «7, carac- tères que nous allons exposer, et qui l’éloignent des autres espèces. f! Cuisses postérieures entaillées ou échancrées à l'extrémité. Jambes antérieures sensiblement arquéés sur leur arête externe, graduellement et médiocrement élargies, très-légèrement échan- crées vers l’extrémité de leur arête inférieure. Jambes intermé- diaires subcomprimées et graduellement élargies; en ligne courbe sur leur arête inférieure , à partir du cinquième ou du quart de la longueur; convexes et sans gouttière sensible ou bien marquée au côté interne de leur arête externe, aplaties sur le tiers posté- PÉDINAIRES. — Pedinus. 179 rieur de leur arêle inférieure. Jambes postérieures sensiblement arquées sur leur arête externe; peu aplanies en dessous, marquées sur cette face de points rapprochés, un peu râpeux, donnant chacun naissance à un poil presque indistinct; un peu râpeuses sur toute leur longueur au côté externe. ? Inconnue. Pare: la Sicile, (collect. Deyrolle). 10. P. shlongus Suballongé; trés-obtusément arqué; d’un noir luisant. Prothorax mon- trant, vers le milieu ou un peu après, sa plus grande largeur ; ponctué assez finement avec tendance à la réticulation ; offrant les traces plus ou moins lc- gères d’une raie longitudinale médiaire. Élytres à stries étroites, légères , marquées de point les débordant à peine (près de cinquante sur la quatrième). Intervalles plans; finement ponctuës. Prosternum ovale, à bords relevés assez épais dans toute sa périphérie, concave et ordinairement chargé d'une ligne élevée longitudinale et médiaire. Corps suballongé; très-obtusément arqué longitudinalement ,. presque plan depuis le tiers postérieur du prothorax jusqu'aux trois cinquièmes des élytres chez le ; d’un noir luisant. Tete couverte de points ronds, épais et assez ou médiocrement petits; profondément sillonnée ou déprimée sur la suture frontale; assez faiblement après les yeux. Æntennes noires à la base, graduel- lement brunes et d’un brun fauve, avec le dernier ariicle d'un fauve testacé au moins à l’extrémité. Prothorax faiblement ar- qué sur les côtés , c’est-à dire élargi en ligne courbe jusqu'au tiers environ, faiblement rétréci dans le tiers postérieur, offrant vers la moitié sa plus grande largeur; à sirie basilaire prolon- gée à peine au delà du cinquième externe de la base; faiblement ou très-médiocrement convexe; assez finement ponctué (sur un fond presque imperceptliblement pointillé) , avec tendance à la réticulatio 1 ou presque finement réticuleux entre le dos et les côtés; offrant les traces plus ou moins apparentes d'une raie lon- 180 PÉDINITES. gitudinale médiaire lantôt presque complète, ordinairement rac- courcie à ses extrémilis. Élytres à peine élargies à partir de l'angle huméral jusqu’au quart ou au tiers; faiblement‘ou très- médiocrement convexes; à stries étroites, légères, affaiblies pos- térieuremeut, marquées de points qui ne les débordent pas ou les débordent à peine (près de cinquante de ces points sur la quatrième) : la cinquième un peu incourbée à la partie anté- rieure: la sixième droite: les quatrième et cinquième, et sixième el seplième, souvent unies par paire à leur extrémité postérieure. Intervalles plans, ou presque plans ; finement et peu densement ponclués, sur un fond presque imperceptiblement pointillé. Des- sous du corps d’un noir luisant. Prosternum formant, à partir du quart ou du tiers antérieur des hanches, un ovale relevé sur ie bord de sa périphérie qui est assez épais, concave sur sa sur- face et offrant ordinairement sur celle-ci une ligne médiaire lon- giludinalement élevée. Postépisternums grossièrement ponctués; arqué à leur côté interne ; deux fois et demie environ aussi longs que larges; offrant après le milieu leur plus grande largeur. Pieds noirs: /arses à peine moins obscurs. Parier: l’ile de Crète, (collect. de Kiesenwetter). J! Cuisses antérieures un peu anguleusement dilatées en des- sous vers les trois cinquièmes; chargées sur leur face inférieure ou interne d’une carène laissant étroit le sillon voisin de l’arête interuc. Jambes de devant faiblement arquées ; médiocrement élargies; profondément échancrées vers le milieu de leur arête inférieure sur le tiers médiaire environ de la longueur, échan- crées sur le cinquième antérieur de leur arête externe. Jam- bes intermédiaires comprimées et dilatées sur leurs deux cin- quièmes postérieurs; avec l’angle antéro-inférieur de cette dilatation très-prononcé, un peu saillant; sans carène bien marquée sur leur face interne, sans sillon sur larête infé- rieure; obliquement sillonnées sur la tranche inférieure de la dilatation. Jambes postérieures faiblement arquées ; assez fai- PÉDINAIRES. — Pedinus. 191 blement élargies; garnies de cils flavescents sur toute leur lon- gueur. Zurses antérieurs offrant les trois premiers articles très- dilatés et ciliés. Zurses intermédiaires peu dilatés : les deuxième el troisième plus sensiblement que les premier et quatrième. Oss. Cette espèce a beaucoup d’analogie pour la forme avec les P. subdepressus et Schaumii. Elle s’en distingue par son pro- thorax moins sensiblement arqué sur les côtés ; ponctué d’une manière tendant à la réticulation et rayé d’une strie basilaire plus courte ; par ses élytres à stries plus légères et marquées d’un plus grand nombre de points; par ses intervalles à fond impercepliblement pointillé ; par son prosternum ovale, rebordé dans toute sa périphérie, presque plan sur sa surface enclose par ces bords saillants, et non rayé de quatre ou cinq sillons. Le ” d’ailleurs se distingue de celui du P. subdepressus par l’échancrure profonde de l’arête inférieure de ses jambes de devant. Sous ce rapport le Pedinus oblongus se rapproche beau - coup du P. punctato-striatus; mais il s'éloigne de ce dernier par une taille plus grande; par la ponctuation plus fine et moins réliculeuse de son prothorax; surtout par la finesse des stries, les points des stries des élytres plus nombreux et plus petits; l’échancrure de lParète des jambes de devant du est d’ailleurs notablement plus profonde que celle du P. punctato-striatus. 1 s'éloigne des trois espèces précitées et généralement des autres Pedinus par les traces plus ou moins apparentes d’une ligne lon- gitudinale médiaire sur le prothorax. C’est le Pedinus meridianus du catalogue Dejean. 11, & Schaunmii. Suballongé, très-obtusément arqué; d’un noir luisant. Prothorax arqué latéralement, offrant un peu après le milieu sa plus grande largeur ; assez finemenl et peu profondement ponctuc, non réticuleux, Moitié de la base ile l'écusson égale au quart de celle de chaque étui. Élytres à stries étroites, pro- fondes on assez légères, marquées de points les débordant à peine (quarante- 182 PÉDINITES. cinq à quarante-huit sur la quatrième). Intervalles pians où à peu pris ; plus densement et au moins aussi finement ponctués que ie prothorax. Prosternum subcordiforme ($7 }; très-relevé sur les côtes à partir du milieu ; rayé de deux ou trois lignes ou sillons assez légers. Long. 0,0112 (5 1). Larg. 0,0045 (2 1.). Corps suballongé, longitudinalement arqué d’une manière très-obtuse, ordinairement presque plan depuisle tiers postérieur du prothorax jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus des ély- tres, chez le ’; d’un noir luisant. Téte marquée de points assez gros, séparés par des intervalles lisses ou presque lisses, moins étroits que leur diamètre; sillonnée assez légèrementsurla suture frontale et plus légèrement après les yeux. Antennes prolongées au moins ou à peu près jusqu'aux angles postérieurs du protho- rax; noires, graduellement d’un fauve testacé; à iroisième arli- cle d’un üers environ plus long que le suivant: les huitième à dixième ovalaires ou presque en forme d’éeusson d’armoiries ré- tréei, un peu plus larges que longs : ce dernier en ovale oblong,. Prothorax arqué sur les côtés, c’est-à-dire élargi en ligne courbe jusqu’à fa moitié ou un peu plus, et rétréci ensuite; muni d’une strie basilaire avancée jusqu’au quart, et offrant ordinairement des traces plus faibles prolonges presque jusqu’au milieu et ordi- narement terminées par une fossette ponctiforme; médiocrement convexe ; ponctué à peu près comme la tête (sur un fond presque imperceptiblement pointillé), non réticuleux. Écusson offrant la moilié de sa base égale au quart de la largeur de chaque étui. Élytres presque parallèles jusqu’aux trois cinquièmes ; assez fai- blement convexes ; à siries apparentes, peu profondes, marquées de points qui les débordent à peine (quarante-cinq à quarante-huit sur la quatrième) : les quatrième et cinquième, el sixième el sep- ième, ordinairement unies par paire à leur partie postérieure el cncloses par les troisième et huitième : les cinquième et sixième droites à leur partie antérieure. Intervalles marqués de points au moins aussi pelits que ceux du prothorax, mais plus serrés el PÉDINAIRES. — Pedinus. 183 séparés par des espaces moins lisses, sur un fond imperceptible- ment pointillé ; plans ou presque plans. Dessous du corps peu luisant. Prosternum subcordiforme, en goutlière profonde , non rebordé en devant, très-relevé sur les côtés à partir du milieu; rayé sur celui-ei de trois lignes longitudinales peu profondes ou légères. Pastépisternums assez grossièrement ponetués , arqués à leur côté interne; deux fois et demie aussi longs que larges dans leur milieu. Pieds noirs. Tarses à peine moins obscurs. PATRIE : l'Orient, (collect. Schaum). Ÿ* Jambes de devant en ligne droite sur leur tranche externe; élargies de la base à l’extrémité d’une manière inégale, plus fai- blement dans leurs deux cinquièmes basilaires de leur arête in- terne , échancrées peu profondément ou médiocrement vers la moitié de celle-ci; offrant dans leur diamètre transversal le plus grand le tiers ou les deux einquièmes de leur longueur; sans carène sensible sur leur face inférieure ou interne, sillonnées sur l’arête interne. Jambes intermédiaires un peu arquées à la base, élargies ensuite en ligne courbe sur leur arête postérieure , sans angle apparent vers les trois cinquièmes de celle-ci ; sans carène sur leur côté interne, creusées sur leur arête inférieure d’un sillon étroit, un peu élargi dans son milieu. Jambes postérieures assez faiblement arquées sur leur arète externe, échancrées vers Îles deux cinquièmes de leur arête interne, planes ou faiblement en goultière ; garnies jusqu'aux quatre cinquièmes de leur longueur de poils flaves ou d'un flave testacé ou roussatres, hérissés et graduellement moins longs de la base jusqu’à la sinuosité, réduits ensuite à la forme d’un duvet. Tarses antérieurs 1rès-dilatés et ciliés d’un flave roux; garnis en dessous d’un duvet semblable de mème couleur. ? Inconnue. Oss. Nous avons dédié cette espèce à M. le docteur Schaumn de Halle, l’un des plus habiles entomologistes de l'Europe. Elle a beaucoup d’analogie avec les P. oblonqus 1 subdepressus. Elle 18+ PÉDINITES. s'éloigne du premier par sa forme et la disposition de son pro- thorax ; par la surface de ce dernier non réticuleuse, ou n'ayant point de tendance à la réticulation; du second, par son proster- num ne paraissant pas rayé de cinq lignes ou sillons étroits (quor- qu'il ne soit pas impossible que chez d’autres exemplaires cette disposition ne puisse s’observer) ; de toutes deux par la grandeur de son écusson; par son prothorax plus fortement arqué sur les côtés, el surtout par la disposition ou la forme des jambes du . Le caractère tiré de la grandeur de l'écusson pourrait n'être qu'accidentel, 12, P. subdepressus; Baucce. Suballo igé; très-obtusément arqué; d’un noir luisant. Prothorax offrant vers le milieu ou un peunrès, sa plus grande largeur : ponctué, non réticuleux. Écusson petit. Élytres à stries étroites, marquées de points Les débordant à peine (quarante à quarante-cinq sur la quatrième strie). Intervalles presque plans ; assez finement ponctuës. Prosternum, subcordif[orme , graduellement très-relevé vers ses bord, rayé de ciny sillons. Pedinus subdepressus, Brurré, Expédit. scientif. de Morée (1832) p. 207, n° 359” (7) (suivaut l’exemplaire typique existant an muséum de Paris). Pedinus cylindricus (Parreyss), teste DD, Chevrolat et Deyrotle. Long. 0,0090 à 0,0112 (4 à 5 1.). Larg. 0,003 0,0050 (1 3/5 à 2 1/5 L.). Corps suballongé ; longitudinalement arqué d’une manière très-obluse, ordinairement presque plan depuis le tiers posté- rieur du prothorax , quelquefois jusqu'aux trois cinquièmes des élytres, chez le Z'; d’un noir luisant. Tête couverte de points rapprochés; sillonnée d’une manière prononcée sur la suture fron- tale et plus faiblement après les yeux. Æntennes brunes générale- men! plus claires vers l’extrémité , avec le dernier article fauve ou d’un fauve testacé. Prothorax médiocrement arqué sur les côtés, c’est-à-dire élargi en ligne courbe jusqu’aux deux cinquiè- mes ou à la moitié, offrant vers celle ei ou un peu après, sa plus grande largeur, faiblement rétréei ensuite; montrant à la base FÉDINAIRES. — Pedinus. 185 jusqu’au niveau de la cinquième strie des élytres et parfois, mais d’une manière affaiblie jusqu’à la deuxième, les traces d'une strie basilaire ; faiblement ou très-médiocrement convexe; finement ponctué (sur un fond presque impercepliblement pointillé), non réticuleux. Moitié de la base de l’écusson égale au sixième ou à peine au einquième de celle de chaque étui. Élytres presque parallèles jusqu'aux deux tiers ou un peu moins (4°), ou assez faiblement élargies jusqu’à la moitié (2); peu (4) ou médiocre- ment (?) convexes; à stries très-apparentes , plus ou moins marquées (ordinairement plus faibles chez la ©): la première, ordinairement moins légère ou plus profonde et notée de _ points plus rapprochés : les autres notées de points les débordant sensi- blement (environ quarante à quarante-cinq sur la quatrième) : les cinquième à septième stries ordinairement en ligne droite et parallèles à leur extrémité antérieure : la première incourbée. Intervalles plans ou presque plans ; plus finement et plns dense- ment ponctués que le prothorax sur un fond presque impercepti- blement pointillé. Repli finement pointillé. Dessous du corps d’un noir luisant. Prosternum subcordiforme, large ; quelquefois plan (2), plus ordinairement concave, graduellement relevé sur ses côlés qui sont généralement tranchants ou peu épais, non re- bordé en devant; rayé sur sa surface de cinq sillons linéaires et longitudinaux plus ou moins distincis. Postépisternums près de trois fois aussi longs que larges dans leur diamètre transversal le plus grand; faiblement élargis dans leur milieu. Pieds d’un noir brun ou bruns, avec les tarses plus clairs. PaTRIE : la Morée, (muséum de Paris, type ; collect. Chevrolat, Deyrolle, de Kiesenwetter,Perroud, Reiche'; Albanie, (Chevrolat); l'Asie, (muséum de Saint-Pétersbourg). Jambes de devant peu ou point arquées, médiocrement élargies jusqu'aux quatre cinquièmés, puis faiblement rétrécies en ligne courbe sur leur arête inférieure; échancrées sur le cinquième postérieur de leur arête supéricure ; sans carène appa- 180 PÉDINITES. rente sur leur face inférieure ou interne, creusées d’un sillon sur leur arête interne Jambes intermédiaires plus sensiblement comprimées dans leur tiers ou leurs deux cinqu’èmes postérieurs, avec l’angle antéro-inférieur de cette dilatation très-émoussé ou subarrondi; non sinuées ou échancrées entre cet angle et l’extré- mité; sans carène sur leur face interne, creusées sur leur arète inférieure ou au côté interne de celle-ci, d’un sillon élargi au niveau de l’angle postéro-inférieur de la dilatation. Jambes de derrière droites sur leur arèle externe; canaliculées en dessous sur leur moitié basilaire ; garnies d’un duvet roussätre sur celte partie canaliculée, presque planes et glabres postérieurement. Tarses antérieurs offrant les articles dilatés, ciliés : tarses inter- médiaires à peine moins grèles que les postérieurs. $ Jambes droites, graduellement élargies : les intermédiaires au moins autant que les antérieures, Tarses antérieurs lrès-peu dilatés. Oss. Les deuxième et troisième stries sont parfois réunies à leur partie antérieure; quelquefois ce sont les première et deuxiè- me, el troisième et quatrième. Cette espèce se distingue des P. punclato-striatus el meridia- nus par sa laille moins faible; par son prothorax et ses élvtres plus finement ponctuës, et surtout par son prosternum plus large, ordinairement rayé de cingsillons. Ce caractère, quand il est bien prononcé, suffit pour la distinguer de toutes les autres espèces de ce genre. Quelquefois ces sillons étroits sont peu nettement tracés ou en partie oblitérés ; mais dans ces cas même, la partie élargie du prosternum conserve un caractère particulier par sa forme en cœur, ou rétrécie en ligne courbe d'avant en arrière ; généralement canaliculé ou profond dans le milieu et graduellement relevé sur les côtés dont les bords sont tranehants ou peu épais et voilant le côté interne des hanches, chez le 97; ordinairement moins sensiblement canaliculé ou parfois presque plan, moins large, moins cordiforme et à bords moins tranchants PÉDINAIRES. — Pedinus. 187 chez la 9. Le ” se distingue de tous les autres par ses jambes postérieures ciliées et canaliculées en dessous seulement sur leur moitié basilaire. Nous avons indiqué précédemment les différences qui séparent celte espèce du P Schaumi. 13. P. natolicus. Oblong ou suballongé; d’un noir luisant. Prothoraz médiocrement arqué sur les côtés, offrant vers les trois cinquièmes sa plus grande largeur ; à strie basilaire à peine prolongée jusqu’au quart, en s’éloignant, du bord ; ponctué avec tendance à la réticulation près des côtés. Écusson aussi large sur la moitié de sa base que le tiers de celle de chaque étui. Élytres à stries légères, ponc- tuées (trente-sept à quarante points sur la quatrième). [ntervalles plans, fine- ment et densement ponctués, Prosternum ovale, relevé en rebord duns sa péri- phérie, excepté en avant , concave et presque réticuleusement ponctué entre ce rebord. Jambes intermédiaires du S anguleuses en dessous : Les postérieures subsinuées vers les deux cinquièmes, Long. 0,0100 (4 1/21.). Larg. 0,0048 (2 1.). Corps cblong ou suballongé; un peu obtusément arqué longi- tudinalement; d’un noir luisant. Téte densement et peu finement ponctuée ; légèrement sillonnée sur la suture frontale. Æntennes à peine aussi longuement prolongées que les angles postérieurs du prothorax; noires, graduellement moins obscures, avec le dernier article en partie d’un fauve testacé : les quatrième à sep- lième obconiques: les neuvième et dixième presque en forme d’écusson d’armoiries rétréci, plus longs que larges: le dernier ovalaire. Prothorax arqué sur les côtés, offrant vers les trois cinquièmes sa plus grande largeur ; à strie basilaire dépassant faiblement le cinquième externe, en s’écartant graduellement et sensiblement du bord postérieur; médiocrement convexe ; ponc- tué (sur un fond presque imperceptiblement pointillé), avec ten- dance à la réticulation entre le dos et les bords latéraux. Écusson en triangle dontla moitié. de la base égale le quart ou les deux 188 PÉDINITES. septièmes de la largeur de chaque étui. Élytres faiblement rétré- cies depuis les épaules jusqu'aux trois cinquièmes, avec une dila- tation à peine sensible vers les deux septièmes ; très-médiocre- ment convexes; à stries légères, postérieurement affaiblies, presque réduites, surtout vers leur extrémité , à deux rangées striales de points {trente-sept à quarante de ceux-ci sur la qua- trième). /ntervalles plans; densement et finement ponetués , sur un fond presque imperceptiblement pointillé. Dessous du corps d’un noir luisant. Prosternum ovalaire; relevé en rebord dans sa périphérie, excepté à la partie antérieure, concave et presque réticuleusement ponctué sur le reste de sa surface Postépister- nums marqués de points assez gros et rapprochés; assez faible- ment arqués à leur côté interne, trois fois environ aussi longs que larges dans leur milieu. Pieds noirs. Tarses à peine moins obscurs. Patrie: la Natolie, (collect. Schaum). Z Jambes de devant presque en ligne droite sur leur arête externe (à peine arquées à la base et presque insensiblement sinuées vers les deux cinquièmes); inégalement élargies de la base à l'extrémité sur larête interne, c’est-à-dire grèles ou ar- quées en dedans à la base, renflées vers le milieu, et légèrement sinuées entre celui-ci et l’extrémité; au moins aussi larges à cette dernière que la moitié de leur longueur. Jambes intermédiaires offrant un angle très-prononcé vers la partie antéro-inférieure de la dilatation, c’est-à-dire vers les trois cinquièmes ou un peu plus de l’arête inférieure, à peine entaillées entre cet angle et l’extré- milé, chargées sur sa face postérieure d’une carène au moins aussi prononcée que celle des jambes de devant. Jambes postérieu- res un peu arquées à la base, légèrement sinuées vers le tiers ou les deux cinquièmes de l’arête externe; glabres, planes ou faiblement canaliculées en dessous, rayées-sur cette partie de deux lignes lo‘gitudinales séparées par une ligne médiaire peu sail- PÉDINAIRES. — Pedinus. 189 lante. Tarses antérieurs très-dilatés, ciliés de roux flave et garnis en dessous d’un duvet serré de même couleur. © Inconnue. Le P. natolicus a beaucoup d’analogie avecle P. curviges ; il parait cependant s’en distinguer par une taille plus avantageuse ; par son écusson plus large, quoique le caractère tiré de cette pièce puisse n’être qu’accidentel; par son prosternum non chargé d’un faible relief médiaire; par les caractères tirés des jambes du ': les antérieures grèles à la base, légèrement sinuées sur leur arête interne, entre le milieu et l'extrémité, plus larges à celle-ci: les intermédiaires seulement anguleuses et non armées d’une dent vers les trois cinquièmes ou deux tiers de leur arête inférieure : les postérieures sensiblement sinuées vers les deux cinquièmes de leur arète externe ou dorsale. 1i4. P. curvipes. Faiblement convexe; d’un noir peu luisant, Prothorax élargi en ligne courbe jsqu'à la moitié, presque parallèle postérieurement ; assez finement ponctué, non réticuleux. Élytres à stries plus ou moins légères, marquées de points ne les débordant pas ou les débordant à peine (environ trente-huit à quarante sur la quatrième strie). [ntervalles plans, finement ponctués. Prosternum rebordé, avec la partie médiaire ordinairement chargée d’un relief presque réliculeuse- ment ponclué Jambes intermédiaires du 7 armées en dessous d’une dent très-prononcée : les postérieures droites. Long. 0,0078 à 0,0090 (3 1/2 à 4 L.). Larg. 0,0039 à 0,0045 (1 3/4 à 2 1.). Corps ovale oblong ou oblong; ordinairement très-obtusé - ment arqué chez le -, plus sensiblement arqué chez la ?; fai- blement ou très-médiocrement convexe; d’un noir peu luisant. Tète assez densement ponctuée; marquée sur la suture frontale d’une dépression ou d’un sillon plus ou moins prononcé. Anten- nes noires, avec l’extrémité moins obscure. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu’à la moitié environ, à peine élargi ou presque 190 PÉDINITES. parallèle ensuite; à strie basilaire s’écartant du bord postérieur vers le quart externe ; finement ponctué (sur un fond impercep- tiblement pointillé), non réticuleux, offrant parfois une légère tendance à la réticulation. Elytres presque parallèles jusqu'aux trois cinquièmes (4), ou faiblement plus larges vers la moitié de la longueur (?); faiblement (4) ou médiocrement convexes; à stries tantôt légères, tantôt plus marquées, notées dé poinis- plus ou moins petits, ne les débordant pas ou les débordant à peine (environ trente-huit à quarante sur la quatrième strie). Intervalles finement pointillés, sur un fond imperceptiblement pointillé. Dessous du corps et pieds d’un noir luisant, Pro- sternum relevé dans sa périphérie en rebord saillant assez étroit, avec la partie médiaire enfoncée, ponctuée d’une manière pres- que finement granuleuse ou réticuleuse, plan , ordinairement chargé sur son milieu d’un relief longitudinal peu élevé. Posté- pisternums peu arqués au côté interne ; offrant vers le milieu leur plas grande largeur ; deux fois et demie environ aussi longs que larges dans leur diamètre transversal le plus grand; mar- qués de points assez gros. PATRIE : la Turquie d'Europe et d'Asie, la Russie méridionale, (muséam de Paris; collect. Deyrolle, de Marseul, Reiche). < Jambes de devant faiblementélargies ou comme échancrées depuis la base jusqu’à la moitié de leur arête inférieure, moins de moitié aussi larges vers le tiers qu’à la moitié, subsinuées sur leur arête interne entre celle moitié el l’extrémité. Jambes intermédiaires armées d’une dent plus ou moins forte vers les Lrois cinquièmes ou presque les deux tiers de leur arête inférieure, c’est-à-dire vers l’angle antéro-inférieur de leur dilatation : cette dent formant avec la partie postérieure de l’arête un angle pres- que droit ou peu ouvert; chargées sur les deux tiers postérieurs de la longueur de leur face interne d’une carène séparée de l’a- rêle dorsale ou externe par une goutlière peu marquée. Jambes postérieures glabres et à peine canaliculées ou presque planes PÉDINAIRES. — Pedinus 191 en dessous ; chargées d’une ligne médiaire sailkante, étroite, pro- longée depuis le cinquième basilaire jusque vers la moitié de la longueur. Tarses antérieurs offrant les articles dilatés assez briè- vement ciliés, surtout les deux premiers: les intermédiaires faiblement dilatés. | Oss. Les stries des élytres varient assez sous le rapport de leur légèreté. Ordinairement elles sont faibles , notées de points plus ou moins pelits, parfois réduites à des rangées striales de points; d’autres fois elles sont plus ou moins apparentes ou plus pronon- cées et leurs points sont alors ordinairement en harmonie avec elles; mais, en général, le nombre de ces points varie peu. Cette espèce se distingue des P. Schaurnii el subdepressus par sa taille moins grande; par son corps moins obtusément arqué; par son prosternum relevé en pointe à son extrémité, muni d'un rebord obtus ou convexe, enclosant une surface rayée de lignes onduleuses ou ponciuées et ordinairement chargée d’un relief médiaire. Elle s’éloigne du P. femoralis par son corps moins convexe et surtout par son prosternum marqué de lignes en général longitudinales onduleuses ou ponctuées au lieu d’être obliquement croisées, et ordinairement chargé d’un relief mé- diaire. Le 4, par ses jambes intermédiaires armées d’une dent eomme celles des P. quadratus et helopioides, se distingue facile- ment de loutes les autres espèces voisines. 15. EP. femoralis; Linné. Médiocrement convexe ; d’un noir peu luisant. Prothorax offrant vers le milieu sa plus grande largeur ; assez finement ponclué, non réticuleux. Elytres à slries légères, très-étroites , marquées de points assez petits ne les débordant pas, peu distincts postérieurement (environ quarante-deux sur la quatrième strie). Intervalles pointillés. Prosternum ordinairement rebordé, avec La partie médiaire moins saillante , plane ; rétieuleusement rayée. Jambes intermédiaires du 7 élargies en ligne courbe d partir du tiers de leur arête inférieure. 192 PÉLINITES. . Le Ténébrion à stries jumelles, Georrn. Hist. abr. (1762) t. 1, p. 348. 3. Tenebrio femoralis, LiNnE, Syst. nat. t. 1, 2. (1767) p. 679, 32. ($); ( suivant l'exemplaire typique existant à Londres, dans la collect, de Linné, conservée à la Sociéte linnéenne). — De Vizcers, C. Lixx. Entom. t. 1 (1789) p. 395. 24 (Q). — Ouiv. Entom. t, 3. (1795) no 57 p.17. 23. pl. 2. fig. 22, (Q).— Panz. Faun- germ. (1797) 39. 6. (®). — id. Krit. Revis. t. 4. (1805) p. 23. ($). Tenebrio gemellata, Fourcroy, Entom. paris t, 4. (1785) p. 157. 3. Tencbrio dermestoides, Fagr. Mant. ins. t. 1. (1787) p. 212. 44. (9). — Guec. C. Lanw. Syst. nat t, 4. (1788) p. 1996. 34. (9). Pimelia femoralis, Gueu. C. Linn. Syst. nat, t. 1. (1788) p. 2008. 53. (®). T'enebrio..…. Zscuacu. Mus. Lesk. (1789) p. 42. 937. [ Blaps femoralis, Fasr. Entom, syst, t. 1 (1792) p,109, 13.(,/1).—Id. Syst. elcuth, t, 1. (1801) p. 143. 12. (f7). — Panz. Faun. germ. (1793) 39. 6. (1. — Id; Entom, germ. (1794) p. 39. 3. (1). — Id. Krit. Revis.t. 4. (1805) p.32 (7). — Herssr, Naturs. 1, 8. (4797) p. 188.,9. pl. 128. fig. 10. (7). — lunic, Mag.t. 1.340. 11. (79 )—Scuoenu. Syn ins. 1. 4. (1806) p. 146. 15. (779 ,.—Srurx, Deutsch, Faun LU 2. (1807) p. 209. 7. (Ÿ). Blaps dermestoides, Faer, Entom. syst. 1. 4 (1792) p. 107 7. (®).— Id. Syst. eleuth, t. 4. (1801) p. 142. 9. (Q).— Panz. Entom. germ. (1794) p. 39. 2.(®). War. Faun. par t. 4. (1802) p. 32. | 9). — Tien, Hist. nat. t, 5. (4802) p. 216. (9 } — Ouiv. Nouv. dict. d’hist, nat. t. 17. (1803) p. 204 (9). | Opatrum femoratum, luc. Verzeich. (1798) p. 109, 3 (4). Oputrnm femorale, Iuic. | c. p. 109. 5.(®). Helops laevigatus, Paz. Faun. germ. (1798) 50.6. (®).— Id. Krit. Revis. der Îns Fauu. t. 4. (1805) p. 33 (®). Pedinus dermestoides, Ouiv. Nouv. dict. d'Hist, nat. (1803) t; 17 p. 204 (®). Pedinus femoralis, Late. Hist, nat, t, 10 (1804) p. 282. 2. pl. 88, 4 (9 \.— Zd. Gen. t. 2 (1807) p. 165, 2, (19). — Durrscu. Faun. aust, t, 2. (1812) p. 286; (19) — Lamarcx Anim. s. vert t. 4. (4817) p. 412. 1. (71% ).—Lepelletier Saint-Fargeau et Audinet-Serville, Encyÿclop.meth. (insectes) t. 10 (1825) pag. 25 4. (719). — Duuérie , Dict. des sc. nat, 1. 58, (1825) p. 214 (479) et pl, 13 n° 3 (7)—Muss. Léttr. t, 2. (1830) p. 281.2.— De Casrecn. Hist, nat. t, 2. (1840)p. 210 5. (/1©) — L, Reprens. Faou. aust. (1849) p. 599 (419). — Kusrer, Kaef. Eur. 26. 33. Long 0 0878 à 0,0086(3 1/2 à 3 4/5 L.) Larg, 0,0061(2 3/4 1.) (7) 0,0064(3 7/81.)(9) Corps longitudinalement arqué, ordinairement plus élevé vers le milieu des élytres ou un peu après; d’un noir luisant et parfois très-légèrement métallique. Téte densement ponctuée; transver- salement sillonnée sur la suture frontale. Æntennes noires , avec les derniers articles moins obscurs et le dernier fauve ou d’un PÉDINAIRES. —— Pedinus. 193 fauve testacé. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu’à la moitié ou aux trois cinquièmes, subparallele (7) ou faiblement rétréei (ç) ensuite; généralement plus large, dans son diamètre trans- versal le plus grand, que la base des élytres ; offrant à la base une strie basilaire avancée ordinairement jusqu’au niveau de la einquième strie des élytres , et souvent plus près de l’écusson, mais alors d’une manière affaiblie ou peu apparente et ordinaire- ment en s’écartant d’abord un peu de la base pour s’en rappro- cher ensuite ; convexe ; marqué de points analogues à ceux de la tête, non réticuleux ou n’offrant qu’une légère tendance à la réticulalion, sur un fond presque impercepublement pointillé. Élytres subparallèles (') jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus, ou faiblement élargies (2); médiocrement convexes: à stries poncluées très-étroites, légères ou très-légères, souvent presque réduites, surtout chez la ?, à des rangées striales de points : ceux-ci débordant à peine les stries, peu distincts vers la partie postérieure; (environ quarante à quarante-deux de ces points sur la quatrième strie) : la première el souvent. la deuxième strie incourbées à leur partie antérieure , parfois unies en devant, ou ayant de la tendance à s’unir , ainsi que les troisième et quatrième: les autres à peu près droites. /nter- valles plans ou à peu près; finement ponetués sur un fond presque imperceptiblement pointillé : les troisième et cinquième généralement un peu plus larges que leurs voisins vers le tiers de la longueur. Dessous du corps el pieds d'un noir lisant. Prosternum ordinairement rebordé, avec la partie médiaire moins saillante, rayée de lignes obliquement croisées ou presque réliculeusement ponctuées; offrant parfois mais rarement sur celle partie médiaire une sorte de relief moins élevé que Jes bords latéraux et toujours réticuleusement rayé. Postépister- nums deux fois et quart environ aussi longs que leur diamètre transversal le plus grand ; arqués à leur côté interne; un peu Parvilabres. 18 194 PÉDINITES. moins larges en arriere qu’en avant, offrant vers le milieu leur plus grande largeur. Parrie : les environs de Paris el diverses autres parties de la France. S Jambes antérieures droites, triangulairement et fortement élargies de la base à l’extrémité ; échancrées à l'extrémité sur le emquième environ de la longueur de leur arête externe;à peine plus de deux fois el quart aussi longues que leur diamètre transversal le plus grand. Jambes intermédiaires eomprimées et graduellement élargies; arrondies ou sans angle à la partie antéro-inférieure de leur dilatation; chargées sur leur face interne d’une carène laissant entre elle et leur arête externe, unsillon un peu ràpeux, rétréei avant son extrémité. Jambes postérieures glabres el planes en dessous, avec les bords très-légèrement relevés: cette surface plus large dans le milieu, rétrécie à ses extréinilés , surtout à la postérieure. Tarses antérieurs offrant les articles dilatés brièvement ciliés : les intermédiaires un peu moins grèles que les postérieurs. £ Jambes droites ou presque droites, graduellement élargies de la base à l'extrémité : les antérieures beaucoup plus que les intermédiaires el surtout que les postérieures. Tarses peu ou point dilatés. Oss. Les troisième el cinquième intervalles des élytres sont ordinairement plus larges, et les stries première et deuxième, troisième et quatrième sont, par là, plus rapprochées par paires, ce qui a porté Geoffroy à désigner celle espèce sous le nom de Ténébrion à stries jumelles, mais cette disposition souffre d'assez nombreuses exceptions. Les stries sont plus ou moins légères: leurs points, comme ceux des intervalles, varient de finesse : ceux des stries sont généralement plus petits ou plus étroits et souvent peu distincts vers leur partie postérieure : ceux des intervalles semblent parfois très-légèrement ruguleux, surtout chez le . Le P. femoralis se distingue des premières espèces par son PÉDINAIRES. — fedinus. 195 prothorax marqué de points pelits ou assez pelits, n'ayant pas ou ayant à peine quelque tendance à la réliculation; des P. sub- depressus el Schaumii par la forme et les autres caractères de son prosternum, par son corps plus court, plus arqué; de l'oblongus par ces derniers caractères et par son prothorax n'offrant pas de traces d’une ligne médiaire ; du natolicus par la petitesse de son écusson ; des dernières espèces, ayant avec lui plus ou moins d’analogie, par son prosternum, ou du moins par la partie élargie de celui-ci, ovalaire, muni d’un rebord saillant et pointillé, offrant la surface enclose par ce rebord moins saillante, enfoncée, ordi- nairement plane, rayée de lignes ponctuées ou de lignes formées par des points obliquement croisées, paraissant ainsi réticuleu- sement rayée ou finement granuleuse; très-rarement chargée d’un relief plus ou moins faible. Ces caractères tirés du pros- ternum éloignent le P. femoralis des P. aequalis, tauricus et volgensis chez lesquels cette partie est simplement et en général peu densement ponctuée; ils le rapprochent du P. curvipes dont le prosternum offre ordinairement aussi des lignes ponctuées ou formées par des points, mais souvent longitudinales plutôt que croisées ou réliculiformes ; d’ailleurs chez le «’ de cette dernière espèce les jambes intermédiaires sont armées d’une dent très- prononcée, sur l’arête inférieure, vers l’angle antéro-inférieur de la dilatation. Chez le P. femoralis , les jambes intermédiaires sont graduellement élargies dans leur partie comprimée, et en ligne courbe sur leur arête inférieure , à partir du tiers de la longueur , c’est-à-dire sans dent, ni même sans angle vers les deux tiers ou trois cinquièmes de ladite arête; sous ce rapport le P. femoralis ressemble aux P. æqualis el tauricus; quant au volgensis /, ses jambes intermédiaires presque droites sur l’arête externe, à partir du tiers de la longueur, le caractérisent suffisamment. 196 PÉDINITÉSe 16. P. curtulus. D'un noïr un peu luisant. Prothorax presque parallèle ou à peine élargi dans sa seconde moilié ; marqué de points assez petits, offrant parfois entre le dos et les côtés quelque tendance à la réticulation. E lytres un peu plus larges, réunies, que les deux tiers de leur longueur; à stries légères et marquées de points ne Les débordant pas (environ trente-deux à trente-huit sur la qua - trième). Intervalles finement ponctués. Prosternum rayé de trois lignes ou sillons dépassant à peine le milieu. Pedinus curtulus V. ve MorscHouLsky, in litter. Long. 0,0090 à 0,0097 { 4 à 4 1/3 1.). Larg. 0,0045 à 0,0082 (2 à 2 1/3 1.). Corps ovalaire ou ovale oblong; longitudinalement arqué ; d’un noir un peu luisant. Téfe marquée de points pelits el assez rapprochés ; sillonnée ou rayée sur la suture frontale. Antennes noires, avec l’extrémilé à peine moins obscure ou un peu moins obseure. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cin - quièmes où un peu plus, presque parallèle ou à peine élargi en ligne droite dans la moitié postérieure; à strie basilaire avancece jusqu’au quart de la base, en s’écartant graduellement du bord postérieur; quelquefois terminé par une fossette vers le quart externe , d’autres fois sans fosselte apparente; assez convexe; ponclué, sur un fond peu distinetement pointillé : les points offrant parfois, entre le dos et les côtés, une tendance plus ou moins légère à la réticulation. Æliytres offrant en largeur, prises ensemble, un peu plus des deux tiers de leur longueur ; presque parallèles jusqu'aux trois cinqnièmes; assez convexes ; à stries légères ou très-légères, marquées de points qui ne les débor- dent pas ou les débordent à peine (environ trente -deux à trente- huit sur la quätrième). Zntervalles plans ; pointillés ou finement ponctués sur un fond peu distinctement pointillé. Dessous ducorps luisant. Prosternum offrant ordinairement à sa partie antérieure trois raies ou sillons étroits : l’un médiaire : chacun des autres PÉDINAIRES. — Pedinus. 197 voisin du bord : ces sillons dépassant à peine le milieu ; par- fois creusé d’une fosselte postérieurement, d’autres fois longitu- dinalement ; subconvexe sur la partie médiaire de sa seconde moilié et déprimé ou sillonné de chaque côté de celle-ci. Posté- pisternums ponclués, parfois d’une manière tendant à la réticu- lation; arqués au côté interne; deux fois et quart environ aussi longs qu’ils sont larges dans le milieu. ra ParRie : la Georgie , la Turquie , les bords de la mer Cus- pienne, (collect. Motschoulsky). j' Inconnu. | ? Jambes antérieures légèrement arquées sur leur arête ex- terne, el en sens contraire sur l’arête interne : les intermédiaires el postérieures droites, Zurses non dilatés. Os. Celte espèce est généralement plus large proportionnelle ment que les espèces voisines, dont elle se distingue aussi par son prosternuin. | Peut-être le , qui nous est inconnu, montre-t-il le prothorax un peu arqué sur les côtés, le corps moins large, moins arqué longitudinalement, moins convexe. Les P. convexiusculus, ovatus et yeorgicus de M. Motschouls- ky nous semblent n'être que des variations peu sensibles de son P. curtulus. 17. PP tauricus. D'un noir luisant. Prothoraæ offrant ordinairement un peu avant le milieu sa plus grande largeur; marqué de points assez petits, montrant entre Le «os et les côtés quelque tendance à la réticulation. Elytres à stries légéres. étroites, notées de points assez pelits, parfois allongés, ne les débor dant pas ou les débordant à peine [environ trente-six à quarante sur la quatrième strie). Intervalles pointilles. Prosternum pointilié; ordinairement relevé en rebord dans sa périphérie et chargé d’un relief médiaire. Pedinus tauricus (Des.) catal. (1837) p. 212. Long, 0,0090 à 0,009% (4 à 4 1/% 1.). Larg. 0,0042 à 0,0050 (1 7/8 à 2 1/#41.). 199 PÉDINITES. Corps un peu obtusément arqué longitudinalement , surtout chez le ; d’un noir luisant. Téte densement et assez finement ponctuée ; sillonnée sur la suture frontale. Antennes à peine pro- longées au-delà de la base du prothorax ou jusqu’à celle-ci ; oires ou d’un brun noir à la base, moins obscures vers l’extré mité en raison de leur duvet grisàtre. Prothorax médiocrement élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes ou un peu plus, à peu près parallèle ensuite ou légèrement élargi en ligne droite (7), faiblement rétrécei (2); àstrie basilaire avancée ordinairement ‘ jusqu’au niveau de la quatrième strie des élytres, en s’écartant du bord postérieur, et ordinairement en devenant plus pronon- eée, Lantôt comme brusquement terminée dans ce point, plus souvent prolongée d’une manière plus ou moins fine et légère jusqu’au milieu de la base en s’en rapprochant graduellement ; d’un tiers au moins plus large à la base que long dans son milieu; médiocrement ou assez médiocrement convexe ; finement ponce- tué sur le dos, offrant entre celui ci et les côtés quelque ten- dance à une fine réticulation, avec le fond presque indistinete- ment pointillé; montrant les traces plus où moins obsolètes d'une ligne médiaire qu'on ne peut apercevoir qu’à certain jour. Elytres près d’une fois plus longues que larges prises ensemble ; à peu près parallèles jusqu'aux trois cinquièmes (7) ou un peu élargies vers leur milieu (2), en ogive obtuse et subarrondie postérieurement; médiocrement convexes; à stries étroiles, très- légères ou peu profondes, marquées de points qui les débordent à peine ou ne les débordent pas (Lrente-six à quarante sur la qua- trième): les sixième et septième plus courtes et ordinairement enclo- ses par les cinquième et huitième. Zntervalles plans, pointillés ou finement et peu densement ponclués, sur un fond imperceptible- men! pointillé. Dessous du corpsluisant. Prosternum ovalaire, re- bordé dans sa périphérie, parfois concave sur l’espace enclos par . ce rebord, ordinairement chargé dans son milieu d’un relief lon- gitudinal égal en largeur et en saillie à ses bords, mais parfois PÉDINAIRES. — Pedinus. 199 peu détaché du fond quand la partie concave est en partie reni- plie et presque plane. Pieds noirs : tarses à peine moins obs- curs, ParTRiE : la Taurie, la Turcomanie, (collect. Chevrolat, Dey- rolle, Mannerheim, Motschoulsky). S Jambes de devant droites, élargies depuis la base jusqu’à l'extrémité; une fois moins larges à celle-ci que longues sur leur tranche externe, échancrées sur le sixième à peine, à l’extrémité de celle-ci : les intermédiaires comprimées , arquées à la base et faiblement en sens contraire sur la seconde moitié de leur tranche externe ou dorsale, à peu près graduellement élargies en ligne courbe sur leur tranche inférieure, à peine aussi larges à l’ex- trémité que le quart de leur longueur; chargées au cèté interne d’une carène, occupant à peu près la ligne longitudinale médiane vers la partie dilatée ; offrant entre celte carène et le bord de la tranche postérieure tantôt une surface déclive presque plane, lantôt un sillon naissant environ des deux cinquièmes basilaires el ordinairement peu profond: les postérieures planes ou légè- rement canaliculées en dessous à peu près jusqu’à l'extrémité ; glabres ; marquées près de chaque bord latéral d’une rangée de points, avec la partie médiaire lisse. Trois premiers articles des tarses antérieurs ciliés de flave roux et dilatés : le deuxième plus large que le premier et surtout que le troisième ; égal au moins aux deux tiers de la largeur de l’extrémité de la jambe. Zurses intermédiaires sensiblement dilatés. 8 Cuisses antérieures moins robustes. Jambes droites: Îes antérieures moins larges que chez le 7. Zarses non dilatés. Os. Cette espèce, comme beaucoup d’autres, offre des varia- lions qui en altèrent p'us ou moins la physionomie. Le pro- thorax finement ponctué offre parfois, entre le dos et les côtés, des points montrant de la tendance à la réiculation. Les élytres ont des stries lantôt assez marquées, lanlôt légères ou presque réduites à des rangées striales de points ; celte dernière particu- 200 PÉDINITES. larité parait surtout en ligne dpeu près droite où à peine arquéz en devant, à la base; à stris basilaire interrompue ; ponctué sur Le dos, sensiblement réticuleux entre celui-ci ef Les * côtés. Elytres à stries légères ou presque réduites à des rangées strials de po’nts (environ trente sur La quatrième). [ntervalles plans; super ficie!lement pointilles. Côtés de Pantépectus ridés. Héliopathes pusillas Mésérasés, Catal. des las. recueillis par feu M. Lebmann is Mém. d> l'Acad. imp, des sc. de Saint-Pétersbourg, VI° série, 58. math. plus. et nat, 1. 8,2 Parvilabres. 15 226 PÉDINITES. partie; Se. nat.t. 6, 4° livr. (1849), p.327. n.457, pl. 4, fig. 6 (suivant l’exemplaire typique existant au muséum de Saint-Pétersbourg).— Tiré à part de ce mémoire p.21, n. 457, fig. G, Long. 0,0061 (2 3/4 1.). Larg. 0, 0022 (1 1.). Corps suballongé; presque parallèle ; faiblement convexe ; noir sur la tête et le prothorax, d’un noir châtain sur les élytres. Téte densement et un peu réticuleusement ponctuée; sans dé- pression sur la suture frontale. Æntennes d'un noir brun; à dixième article en coupe, un peu moins large que long, au moins chez le. Prothorax élargi peu fortement jusqu’au tiers ou aux (rois einquièmes, rétréei ensuite en ligne faiblement courbe , à strie latérale peu apparente; en ligne à peu près droite ou à peine arquée en devant, el sans traces d'angle rentrant vers chaque cinquième externe, à la base; à strie basilaire interrompue dans son milieu ; d’un quart environ plus large à la base que long dans son milieu ; faiblement convexe ; ponctué sur le dos, sensiblement réticuleux entre celurei et les côtés. ÆEcusson petit; plan, en triangle plus large que long. £/ytres presque parallèles ou plutôt en ligne très-faiblement courbe jusqu'aux deux tiers, offrant vers le quart ou vers la moilié sa plus grande largeur , subarrondies ou en ogive subarrondie à l'extrémité ; moins faiblement convexes que le prothorax ; à stries légères, presque réduites, surtout postérieurement, à des rangées striales de points (environ trente sur la quatrième) : les sixième et septième postérieurement unies et plus courtes. /ntervalles plans ; presque lisses, superficielle- ment pointillés. Dessous du corps d’un brun rouge ou d’un rouge brun, avec les côtés de l’antépectus plus foncés, ridés ou marqués de rides ponctuées et un peu onduleuses. Prosternum pointillé ; rayé d’un sillon médiaire. Postépisternums grossièrement ponc- lués, à peine arqués au côté interne; deux fois et demie aussi longs que larges. Pieds bruns ou d'un brun rougeàtre ; ponctués. Patrie : Samarkande, (muséum de Saint-Pétersbourg, {ype). PÉDINAIRES. — Cabirus. 297 4 Cuisses peu arquées ; glabres en dessous : les antérieures sillonnées sur leur arète inférieure , obtusément anguleuses vers les deux tiers du bord postérieur de ce sillon : les postérieures planes, mais non canaliculées en dessous. Jambes sensiblement arquées : les antérieures grèles jusqu'aux deux cinquièmes , déprimées et élargies ensuite, en formant, sur leur arète interne ou inférieure, une sinuosité prononcée près de l'extrémité, aussi larges à celle-ci que le tiers de la longueur de leur arête externe : celle-ci échancrée, au moins sur le cinquième de la longueur, à son extrémité : les 2ntermédiaires plus faiblement élargies , comprimées : les postérieures presque également grèles. Trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés ovalairement , ciliés et garnis en dessous d’un duvet serré ; à deuxième article au moins une fois plus large que long ; moins large que la jambe à son extrémité. ? Inconnue. ERRATA. Page 40, ligne 14, au lieu de crenatus, lisez: striatus. Page 76, ligne 14, à la fin de l'observation, ajoutez; Les côtés du prothorax sont parfois peu sensiblement festonnés. Les intervalles des élytres, impointillés à la vue simple ou à une faible loupe, offrent, sous un verre gros- sissant fortement, des points très-petits, três-espacés ou peu rapprochés et par cela très- différents de ceux de l’espèce suivante. Page 90 , ligne 14, au lieu de collect. Deyrolle, lisez : collect. Ghevrolat. Page 96, au lieu de 66 comme chiffre indiquant la page. lisez: 96. Page 108. Rectifiez de la manière suivante la fin du tableau des Trigonopaires, après la ligne 19 : z Intervalle voisin du repli invisible en dessous. e Elytres munies d’une petite dent à l’angle huméral. Mannerheimii. oo Elytres sans dent à l’angle huméral. s Intervalles des stries des élytres imponctuës, morosus. oo Intervalles des stries des élytres ponctués, Verreauxii. 7% Intervalle voisin du repli en partie visible en dessous. Elytres munies d’une petite dent à l'angle huméral, immundus. Page 111, ligne 22, après Devyrolle, ajoutez : le pays de Natal (coll. Perroud). Page 144, ligne 44, au lieu de Elytres unies, lisez : Elytres munies. Page 148, ligne 2, au lieu de eqeru, es en, lisez: arquécs en devant. Page 172, ligne 18, après (Chevrolat) ajoutez : lesenvir. de Lyon (coll. Perroud). Page 177,après la dernière ligne, ajoutez : C’est le Pedinus meridianus du catalogue Dejean. Ligne placée par erreur typographique à la page 181, où elle doit être snpprimée, Page 202 , ligne 11, au lieu de Turemanie, lisez : Turcomanie. TABLEAU MÉTHODIQUE DES PÉDINITES 1": Branche, Platynotaires, PLATYNOTUS, Fabricius. Striatus, Fabric. Indes orientales. Crenatus, Fabric. Id. | Sternalis. Muls. et Rey. Id. Excavatus, Fabr. Id, Perforatus (Dej), Muls. et Rey. Id. Punctatipennis (de Brême),Muls. et R. Id. Deyrolïi, Muls. et Rey. Id, NOTOCORAX, Mulsant et Rey. Nervosus, Muls, et Rey. Id. Crenatus, Fabr. Id. Reticulatus, Fabr. Id. Mellyi, Muls, et Rey. Id, Ambiguus, Muls. et Rey. Coromandel, Parallelus (Deyrolle), Muls. et Rey. Indes orient, 230 UATALOGUÉ DES PÉDINITES. Javanus, Wiedemann. Java, Timor. Westermanni, Mannerheim. Id, Sirigipennis (Dupont), Muls, et Rey. Bengale. Nigrita, Fabr. Indes orient., Chine. Arcuatus, St-Fargeau et Serville. Indes orient., Java. È EUCOLUS, Mulsant et Rey. CS Polinierii, Muls. et Rey. Coromandel. 2° Branche, Opatrinaires. OPATRINUS (Dej.), Latreille. (s. g. Zidalus, Muls. et Rey.) CORVINUS, (Waltl.) Muls. et Rey. Sénégambie, Egypte. (s. g. Opatrinus ) Gemellatus, Olivier. Guadeloupe . Cayenne . Colombie , Nouvelle-Grenade. Laticollis (Latreille), Muls. et Rey. Nouvelle Grenade. Gibbicollis (Deyrolle), Muls. et Rey. Colombie. Anthracinus (Dejean), Muls. et Rey. Cuba, Yucatan, Mexique , Nouvelle Grenade. Mœæstus (Dejean), Muls. et Rey. Mexique, Nouvelle Grenade, Chili. Notus, Say. Etats-Unis, Algérie, Egypte. Niloticus, Muls. et Rey. Egypte. Setosus, Muls, el Rey. Id. (s, g. Zodinus, Muls. et Rey.) Ovalis (Dej.) Muls. et Rey. Sénégal. Servus, Muls. et Rey. Guinée. Madagascariensis, Muls, et Rey. Madagascar. Insularis, Muls, et Rey. Id; SELINUS, Muls. et Rey. Menouxii, Muls, et Rey. Afrique ? Planus, Fabricius. Sierra Leone, Guinée, Lucasi, Muls. el Rey. Asie. CATALOGUE DES PÉDINITES. 231 3° Branche. — Trigonopaires. TRIGONOPUS (Solier) , Muls. et Rey. Capicola (Dej.), Muls. et Rey. Cap de Bonne-Espérance. Marginatus (Wiedemann), Muls. et | Rey. Cap de Bonne-Espérance, Natal. Striatus, Schoenh. Platyderus, Muls. et Rey. Afrique. Spinipes, Muls. et Rey. Id. Lethaeus, Muls, et Rey. 14, Exaratus (Dej.), Muls. et Rey. Cap de Bonne-Espérance. Porcus, Muls, et Rey. id. Tenebrosus (Dej.), Muls. et Rey. Id. Typhon, Muls. et Rey. Natal. Funebris (Boheman) Muls. et Rey. Id. Latemarginatus (Ghevr.), Muls. et R. Cap de Bonne-Espérance. Nigerrimus (Dej.), Muls. et Rey. Id. Armatus, Muls, et Rey. Natal. Longulus (Buquet), Muls. et Rey. Cap de Bonne-Espérance. Chevrolati, Muls, et Rey. Id. Morosus, Muls. et Rey, Id. Mannerheimii, Muls. et Rey. Id, Verreauxii, Muls. et Rey. Id. Immundus (Dej.), Muls. et Rey. Id. h° Branche. — Pédinaires. PEDINUS, Latreille. (s. g. Vadalus, Muls. et Rey.) Punctulatus (Kindermann), M. ctR. Turquie. (s. g. Pedinus.) Olivieri (Chevr.), Muls. et Rey. Egypte, île de Crète. Quadratus, Brullé. Grèce, Sicile, France. Helopioides, Germar. Hongrie, Dalmatie, îles Ioniennes. Gibbosus (®), Brullé, Morée. PA ba CATALOGUE DES PÉDINITES. Gibbosus, Muls. et Rey. Grèce, Dalmatie. Affinis ($), Brullé. Grèce. Fallax, Muls, et Rey. Dalmatie, Styrie, Russie méridion. Caucase, Sardaigne. Helopioides, var. Germar. Dalmatie. Var ? Gracilis (Ziegler), Muls. etR. Id. Punctato-striatus (Ullrich), M. et r Sicile, Portugal, Lyon. Meridianus (Dej.), Muls. et Rey. Lyon, Midi de la France, Corse, Lombardie. Fatuus, Muls. el Rey. Sicile. 3 Oblongus (Schmidt et Helfer),M. et R, Ile de Crète. Schaumii, Muls. et Rey. Orient. Subdepressus, Brullé. Morée, Albanie, Asie. Natolicus, Muls, et Rey. Natolie. Curvipes (Dej.) Muls. et Rey. Turquie d'Europe et d'Asie, Russie méridionale. Femoralis, Linné. France. Curtulus (Motschoulsky),Muls. etRzy. Georgie, Turquie, bords de la Casp. Tauricus (Dej.), Muls. et Rey. Taurie, Turcomanie. Æqualis, Faldermann. Turcomanie, Steppes des Kirghis. Volgensis (Mannerheim),Muls. et Rey. Russie méridionale. (s. g. Blindus, Muls. et Rey.) Strigosus, Faldermann. Chine boréale. COLPOTUS, Muls. et Rey. StrigicoHis (Mannerheim), M.et R. Etrurie, Naples, Sicile. Strigosus, Ach. Costa. Id. Similaris, Muls. et Rey. Portugal. Godarti, Muls. et Rey. Corse. Byzantinus (Klug), Walt. Turquie d'Europe. Sulcatus, Muls. el Rey. Ile de Crète. Pectoralis, Muls. et Rey. Morée. CABIRUS , Muls. et Rey. Minutissimus (Deyrolle),Muls et Rey. Syrie. Pusillus, Ménctriés. Samarkande.: BLAPS. Crenata . Dermestoides Femoralis Helopioides Excavata Gemellata Striata = BLINDUS CABIRUS . Minutissimns . Pusillus . COLPOTUS . Byzantinus Godarti , Pectoralis . Similaris Strigicollis Sulcatus . EUCOLUS . Polinierii . EURYNOTUS Capicola . Exaratus Gibbicollis Immundus . L Latemarginatus Longulus Lugubris . Marginatus Nigerrimus Tenebrosus HELIOPATHES . TABLE DES PEDINITES. Par Ordre Alphabétique. Pag. Minutissimus « + + + 92 Pass.) : + 192 HELOPS . . . . + 192 Lœvigatus . + + + + 162 Maurus . . SE or à Nigrita . . + + + 74 NOTOCORAX 41 Ambiguus . . +. + + + 206 Arcuatus : . . 139 Crenatus s … + 140 Javanus . + + 141 Mellyi . . . . «+ + 124 Nervosus . . . + 1432 Nigrita . . ww1480 Parallelus . . . na Strigipennis er. W0828 Westermanni » : . 126 Opatrinaires . e « 134 OPATRINUS .… ,. . 67 Ægyptiacus . roms r6T Anthracinus TA Corvinus . à + memwiDs Crenatus silur-#20 Dejeanii . . Avivrn A0 Extensus . , . 145 Gemellatus . ALES SES : 7: Gibbicollis . PL EL EL : L Gibbosus . . 101 Indicus . + . . 110 Insularis “ itibruniigz Laticollis . s + 124 Laticollis . 1e Latus . . 234 Madagascariensis Mœæstus . . Niloticus Notus . Ovalis , Punctalus , Senegalensis DÉFIS LS Le le Setosus . , Strigipennis ., OPATRUM. Clathratum . Femorale Femoratam . , Javanum . : Notum Planum s Reticulatum PANDARUS . , Ondlis 2,542 Strigosus Pedinaires . PEDINUS . Æqualis Miss re , à ATCcualus . fossile. der Byzantinus . Coarctatus . . Convexiusculus Costalus . , Curtulus , Curvipes , Cylindricus Dermestoides Fallax , Fatuus , , , Femoralis Funebris , Georgicus , Gibbosus , TABLE DES PÉDINITES. . 94 * Gibbosus + : : . 82 Gracilis PURE . 87 Helopioides +. . . 84 Helopioides PARLE 90 Meridianus AT SA Natolicus ,. . . « 92 Oblongus , 92 1 DES: SPAS 83 Ovalus + . 61 Punctato-strialus , À Punctatus A UTA Punctulatus . . 1499 Quadratus . . . . 192 schaumD, . 2": 158 Sericeicollis , . . 84 Similaris - . |. :. . 100 Strigicollis 52 Strigosus . tt Subdepressus RAUTICUS : à 5 À 4 0 5198 Molsenusis, +: 1: . 146 PARELIA er. . 448 Excavaia . : . 200 Femoralis . . . 5 265 Maura . . . 65 Nigrita! . . . 11472 STE DU INRP ue Platynotaires . 162 PLATYNOTUS «+ 197 Costatus 462 Crenaius . , + 196 Deyrolii . 189 Excavatus . , 184 bg 2 SL 2 + 1492 Humeridens Re . 168 Parallelus , . + 178 Perforatus . . . 191 Punctatipennis . . 126 Rabourdini . . 1497 Reticulatus ; . 165 Sternalis , + TABLE DES PÉDINITES. Ne RE à | Exaratus se 2 MU Funebris RS 0. :. «ii be 92 Lethæus. ee 1 hat T0 Latemarginatus. Menouxii . . + 1. .07 Longulus , nn CT CNE Mannerheimii . POMEBRIO . Jde.) 0 Marginatus , D. « le Lu Morosus. , Dermestoides . . « . . 192 Nigerrimus. . Dispar . + . . . . * 63 Platyderus . , . Menoralis... .. | . . 11, 192 Porcus , Gemellatus . . . .:. 199 Spinipes. &.. D ln 0 à een 78 Tenebrosus. . ,. , ne in 1 ex Typhon . Trigonopaires . . . 104 Verreauxii À > MHIBONGPUS. .! ./. : . 405 dune à Dirnnius, ,; 1.1. ..… : 432 VADALUS . . É na 0 5 4) 07 TS 28 ZIDALUS . : Root . . .\ .‘? "430 ZODINUS . 236 EXPLICATION DES PLANCHES. PLANCHE PREMIÈRE. FIGURE À. Partie médiaire du premier arceau ventral des Pédinites (Platynotus Deyrollii). Tête et yeux des Platynotaires (Platynotus striatus). et 4. Mandibules du Platynotus striatus. Mâchoires et palpes maxillaires du même insecte. Platynotus Deyrollii. Repli des élytres des Platynotaires. Prosternum du Platynotus striatus. — 10. Prosternum du Platynotus Deyrolli. — 11. Notocorax arcuatus 9. — 12. Menton du Nofocorax nervosus. 2. 3 5. — 6. Menton du même insecte. Fé 8. 9. — 13. Repli des élytres des Notocorax. — 14, Tibia et tarse antérieurs du Notocorax arcuatus 4. — 15. Tibia postérieur du Notocorax arcuatus 7. — 16. Menton de l’Eucolus Polinierü. — 17. Eucolus Polinierii. + Re Le + LE pm te fe de PS le, N'IoR Ds . Le 2 £ “ \ NA M pus (ut dt : A À À % Mot ie : ar og gi (à | ob saquiy af bd ab né sl : se FACE 4 o nc: A, id il Parc char ee .- 7 Te nt DUR RE | 3 7e eh airs eh sasoillonq ob sat LR 2 ‘CN M. ‘‘ugoneg a 1 Sul A) ici n° D à afin pr 2 Fr “ ‘Je MOT ee D F4 | msi eqonopitE üb ofe2072 sy At DU enonAis) mqonogiT vb ewirios sensi 25 RdiT 8 — è “ Fe enqpeomi Ti £b ereristns sen) 30 BUT. BE, à - r ‘Es e r. LY . SR, arwbrinle esquotspi-eT wb cie dés de eiir son: — a Lo CL ESES ant 1h mubisbtné sexes 19 sidiT NS 14 38 sofye) STE nb aspaiéne sriat Jo pidiT HE AN tirèsssi| oieni ee nb amsn séxet 39 dit 6e he, 14 HOML A 15 dE tiyss id mt x: air À ax18t gun ‘a $ en ; | ? Vi à 7 h " : . n REC ER, | > Mr VAR FA d _ : or : - pe Le Ce . Cut ee VIS ER + 7. : ER | 3 ? à Lx Le * LS e Ds 4 2 RE MEET > L'heridiss, ‘ P_ » . L FIGURE Le 2: de 4. 5. 6. Te 8. 9 10. 41 12. 13. 14. 15. 16. 17: 18. 20: 20. 21. 22, 23. 24. EXPLICATION DES PLANCHES, PLANCHE II. Elytre grossie du Platynotus striatus . Prosternum du /Votécorax nervosus. Prosternum duANotocorax parallelus. Elytre grossie du Notocorax arcuatus. Base du prothorax des Opatrinaires. Menton de lOpatrinus anthracinus. Elytre grossie de l’Opatrinus anthracinus. Menton de l’Opatrinus ovalis. Elytre grossie de l’Opatrinus ovalis. Opatrinus ovalis, grossi. Base du prothorax du Selinus planus. Elytre grossie du Selinus planus, pouvant aussi servir à indiquer la forme des élytres de la plupart des espèces du genre Trigonopus. Tibia et tarse antérieurs du Selinus planus A. Base du prothorax des premières espèces du genre T'ri- gonopus. Base du prothorax des dernières espèces du genre Tri- gonopus. Repli des élytres, des Trigonopaires en général (Trigono- pus lethaeus). Elytre grossie du Trigonopus lethaeus. Tibia et tarse antérieurs du Trigonopus lethaeus 7. Tibia et tarse antérieurs du Zrigonopus marginatus s7. Tibia et tarse antérieurs du Trigonopus platyderus 7. Tibia et tarse autérieurs du Trigonopus spinipes 1. Tibia et tarse antérieurs du Trigonopus lyphon A. Tibia et tarse antérieurs du Trigonopus funebris /. Tibia et tarse antérieurs du Trigonopus nigerrimus 47, I] FE ee ur, .. RES RR vue, CEE CE NE A A A AO 19 15 13 0 AR 9 A ] 14 23 … EL ve re à | US . LA À . ‘de } .. “ un te, s. | t t s “ 6 , (4 + * + ‘ > - e « us pi i ap Fa L : - CL , . v , CTRRLTT CRT < . , _ .. . : € « s …., - 4 . .. . d” F CR] = à . , 5; En « \ car L | f | , s MT o L { on , .. { ‘ l È - L + n } . \ i À . > Hi er A # en y é mn » . L . ; 1 ‘ Le i AR 0 . - Lu é » ’ . : ; r El "ig . Lo .… t . * . LD s : , pé'e . * . Fi (Load. LS Es : * E # LE 4 ‘ 0 # n ‘ A L ‘ . 14 . LU ‘ sn y û . p . £ Cr “ : Va L Vi Tr # , < “ok, Fig à Ê f À Le 1e | d FT. DC a QU OR De U« fanssrrs mao vT ub | As bn sn Fr pes A vd ga + biodofl. EE E: -nedpdé Bree RE GS vob méxpihong nb seul BE -— UN is Este ra Feb Je enisrdsnnp us BE A d- de py even tqshdie v ana à PU QE do PRE k , dns À pass | 0€ + ; sesdenibél ab x1S4 19 a15 Fi BE PPS DRE | ani Da vd Fr, RER sicaogi TE" 3 sn no EVA +, asisdiong ess 5 wosnob Ex ARE PS : n Æ En M \ \ 0 À | Q" , 7 Fi Lu ‘ 4 4 = PF " vd ant) Fu \ | d; L : LL: ‘ ft à \ ‘ « * # «+ Les + ra r è Ÿ ( N + . , À , \ u Lo ( y Ly Pa | "ET 4 L * { à" + 7. k [ ESS =! { | J N | 4 ! { + 4 0e" 1 \ P Û v ‘ \ à h #74 Un À [2 | y” £ MAS Ü [3 . , TJ L D” : ñ À F H \ Pate NC LUS Lu AR: À! L'iCEs 50 RON. PTS î he _ 4 jar © D RAILS bé A 240 FIGURE 1. — 2. SAVE — 4. — 5. — 6. — 7. — 8. — 9. — 410. — 1 — 12. — 15 — Af. — A5. — 16. — 17. — 16. — 19. — 20. EXPLICATION DES PLANCHES. PLANCHE III. Prosternum du Selinus planus. Menton du même insecte. Selinus planus, grossi. Trigonopus lethaeus, grossi. Prosternum du Trigonopus Spinipes. Menton des Trigonopus spinipes et lethaeus. Tibia et tarse antérieurs du Trigonopus arcuatus 71. Tibia et tarse antérieurs du Trigonopus Chevrolati 7. Tibia et tarse antérieurs du Trigonopus Verreauxii ÿ. Tibia et tarse antérieurs des Trigonopus immundus, porcus et morosus. Rebord latéral du prothorax du Trigonopus marginatus. Rebord latéral du prothorax du Trigonopus platyderus. Tête et yeux des Pédinaires. Base du prothorax des espèces du genre Pedinus. Base du prothorax des espèces du genre Colpotus. Menton du Pedinus quadratus. Pedinus punctulatus 7, grossi. Peäinus quadratus 4, grossi. Pedinus subdepressus 7, grossi. Colpotus Godarti sf. TRE PRE 242 FIGURE OX En © 2 Fr Lost pe SZ © D y © x 1 19 => > © 19 14. Le > © © 17: à (@_e) 19. RXPLICATION DES PLANCHES. PLANCHE IV. Prosternum du Pedinus punctulatus. Prosternum du Pedinus Olivierc. Prosternum du Pedinus quadratus. Prosternum du Pedinus helopioides. Prosternum'du Pedinus gibbosus. Prosternum du Pedinus fallax. Prosternum du Pedinus punctato-striatus. Prosternum du Pedinus meridianus. - Prosternum du Pedinus oblongus. Prosternum du Pedinus subdepressus. Prosternum du Pedinus femoralis. Prosternum du Pedinus curvipes. Prosternum du Pedinus tauricus. Prosternum du Pedinus punctatus. Prosternum du Colpotus similaris. Elytre grossie du Pedinus quadratus. Prothorax du Pedinus helopioides. Prothorax du Pedinus fallax. Tibia et tarse antérieurs du Pedinus punctulatus $”: Tibia intermédiaire du même insecte. Tibia et tarse antérieurs du Pedinus Olivieri ’. Cuisse et tibia postérieurs des Pedinus, en général. Cuisse et tibia postérieurs du Pedinus Olivieri 1. Cuisse et tibia postérieurs du Pedinus quadratus 1. Tibia intermédiaire du Pedinus helopioides, et aussi à peu près du guadratus. Tibia intermédiaire du Dons De a Tibia postérieur du Pedinus gibbosus 1. Cuisse et tibia postérieurs du Pedinus subdepresssus s”. Tibia intermédiaire du Pedinus meridianus 4, et à peu près des Pedinus subdepressus, Olivieri, punctato-striatus. Cuisse et tibia postérieurs du Pedinus meridianus 7. Tibia antérieur du Pedinus oblongus (le tibia du Pe- dinus punctato-striatus se rapproche de cette forme). Cuisse et tibia postérieurs du Pedinus oblongus 1. Tibia intermédiaire du Pedinus femoralis ÿ' (et à peu près aussi de celui dn P. fauricus). Tibia intermédiaire du Colpotus similaris 7. Tibia intermédiaire du Colpotus sulcatus. Prothorax du Cabirus pusillus. Tibia et tarse antérieurs du Cabirus minutissimus, LP 2e re mes , £ # . d : à dé. é . G 4 v ETS . # à Li op 4 : de 2 € A = A esse 8 : ÿ M : ; PL po nee _ DEN CRIE IT 207 a de M 14 Vo etage 26 + ft hge « + jh C2 ds eng +, +de vu ee: ; Set eteure s- se : Le > 0 DORE EE . pen Tape mgmge = LP mer MEnent, CRE tres v- CE nm as ETES gi "+ me . » el 1 =. ne L: e. Suns ï « 1 4 D » gen Eérndt e : " Dre À 7 3 ’ s, . e LU | , ETES en de ta or ttnise | a = ’ LITE ‘ otet do nn 4. » 1 ge £ Re es ar J Re De De en Bi; Lo pe à LITE ee peer épuré mr 3 CERTES tous pus à : Le