pri mirmmbretie Env D bre Sarre : ete jee che verte ratrer 24 | Fatal : présent Aa Pate e dus de Le. Lun ss = nmumn Le RS ET TE insu Nabil: L La Ste LE Ed gr sad dre or te gt PT qd mr PS 4 re . s ere nacre nd pr rm PE us rer ire arte herve pat, D US M RP SP as TS. rahes elfe + à mationie) 3 Ÿ NL ral Brie Pr nes teta ter, Peas 4 968 ohne Ve y sh sr da s & DÉDUIT "PE + de’. r se m t 14 « a Est 4 fat: 3 1078 AA 43; er Eee at set à re ui y RP RE D AE UNE ulotetes à rhetz 1e RAR LE D bee mel 22 M HAS A EE Le RS piste lerri vs vsgurle ete hole ls #imraf Sepi era poteten hf nd te eu » Ms eût CR 547 17 HARVARD UNIVERSEEY LI RAR Y OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY. 4e Badir LS \A A UA L'AAEN : 14 | À KL UPS AR À re, tua STI « 08 « à k | VUE Méurie cv pren #6 Nr :NJAls NE 120 FL C5 mr" | : VAN MUR 4 “4 M " : : à à " « DA MR | | D. + mi | el \? t 1] L nu k [! ; d La t w (2 LE AG | L À Ü AR RE : ?: RaL F OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES. n 0 ‘ i } i f | : < | : NES - | 7: à "re | À ® _ l 4 ET « " 23 nn " '& e D | € 4 Le. L : or : | CE As 4er” : | û re Lt NOTE ; pu L K | \ F 4 à û re +. È 1! + } k nov | 7. ; Û | ni RL : 160 "1 EE î il È # € è 4 ’ - Der +: J eTIl { e pe sé _ st : f | | d' à 27, ( , LP . RE | | | l | S | | : | L : (1 ce | in DA ré E 0 à 1 Y Vue | ; L " LA OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES FAR E. MULSANT, Sous - Bibliothécaire de la ville de Lyon, Professeur d'Histoire naturelle au Lycée , Membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts, des Sociétés d'Agriculture , Linnéenne , et Littéraire de la mème ville; Membre honoraire de la Société Entomologique de Stettin, Correspondant des Sociétés des Sciences de Lille, des Naturalistes de Moscou, de Halle , de Basle, d’Altenbourg, ete., etc. SEPTIÈME CAHIER. _— mr REC DRE eneren … — - — Ÿ PARIS. L. MAISON, LIBRAIRE , RUE CHRISTINE, à. 1856. NOTA PE » 4h # 2 ELA rs . on AAA SWrraTe 1 {. {! (1 EME NUE LUIOD0S MAMMA LRUEDOMENTE PET IRE AAA E, HAITI AU eAMTARQRE PO8HAM I À MONSIEUR DE LA SAUSSAYE, MEMBRE DE L'INSTITUT, RECTEUR DE L'ACADÉMIE DE LYON, ETC., ETC. Monsieur, LA Le titre glorieux qui vous rattache au premier corps savant de l'Europe, les nombreux travaux qui ont popularisé votre nom parmi les archéologues, suffiraient pour justifier mon désir de faire paraître ces feuilles modestes sous votre patronnage; mais ma pensée a été animée par un autre motif, celui de vous offrir un témoignage public des sentiments profonds de respect et de gratitude avec lesquels J'ai l'honneur d'être Votre tout dévoué serviteur, E. MULSANT. TABLE DES MATIÈRES. Constitution d’un nouveau genre détaché du genre Trogophlœus (anale des brachéltires pe ea M 1 0 15 NN Page Description d’une espèce nouvelle du genre Plegaderus (famille des Histérides) Description d’un Coléoptère inédit constituant un genre nouveau voisin du genre Pseudopsis (famille des Brachélytres) Description d’une espèce nouvelle du genre Chrysomela Description d’une espèce nouvelle de Coléoptère de la tribu des Laligènes Notes relatives à quelques insectes Coléoptères de la tribu des Pectinipèdes DÉRRONE EN Re (EUR Description de quelques Elatérides nouveaux ou peu connus. Notes pour servir à l’histoire de l’Amphimallus marginatus Description d’une espèce nouvelle de Coléoptère de la tribu des Longicornes Description d’une espèce nouvelle de Coléoptère du genre Orchesia Description d’une nouvelle espèce de Coléoptère du genre BOSS, NU ANUS Notes pour servir à l’histoire de l’Agnathus decoratus Description de quelques Hémiplères-Hétéroptères nouveaux ou peu connus Description de la larve de lElenophorus collaris, Coléoptère de la inbu des Lausènes. 1402, 100 VIII TABLE DES MATIÈRES. Additions et rectificalions au tableau des Coccinellides publié RME 0 à 2 Lise 0. SOS Description d’une nouvelle espèce de Longicorne, constituant un nouveau genre dans cette tribu de Coléoptères. . . . . . 157 Description de deux nouvelles espèces de Coléoptères constituant un genre nouveau dans la famille des Ulomiens. . . . . . 160 Additions et observations relatives à la monographie des Palpi- COPRBSE UN DEN DR RS PUR Le EE 00 Ie D Nouvcesur.JAt. Doublier +. 2. CR Le Description de la larve du Ludius ferrugineus . . . . . . . 187 FIN DE LA TABLE. CONSTITUTION D'UN GENRE NOUVEAU DÉTACHÉ DU, GENRE T'ROÉGOPHELŒUS ( FAMILLE DES BRACHÉLYTRES), FAR E. MULSANT et CI. REY. (Mémoire lu à la Société Linuéenne de Lyon, le 40 décembre 1833.) a ———f lg) D Genre : Omoplhlus. Divers entomologistes confondent souvent avec l'O. curvipes, (décrit dans l’Hist. nat. des coléopt. de Fr. (Pectinipèdes p. 75), ou du moins avec la $ de celui-ci, l'espèce suivante : ®. armillatas ; BruLLÉ. Allongé ; noir : deuxième et troisième articles au moins des palpes et des antennes el jambes antérieures au moins, d'un roux teslacé livide. Ely- tres d'un jaune lestacé. Téle et prolhorax finement ponctués ; garnis de poils cendrés fins, très-courts et peu épais. Prothorax presque en parallélipépide, d'un tiers plus large qu'il est long ; relevé en rebord uniforme ct très- étroit sur les côtés ; déprimé près du milieu de ceux-ci. Elytres garnies de poils concolores ; à neuf stries ponctuées, régulières et très-marquées. Inter valles presque plans, ruguleusement et finement ponctués. Prosternum sépa- rant les hanches, moins élevé qu’elles, graduellement moins saillant posté- rieurement. Replh rélréci presque en tranche, mais offrant les deux bords distincts jusqu’à près de l'extrémité. Long. 0,0135 (6 1.). OMOPHLIENS. =—— ( )mop' lus. 53 # Jambes droites. Sixième arceau ventral échancré en demi- cercle jusqu’au bord du cinquième arceau sur plus de la moitié de la largeur : ordinairement caréné dans le fond de cette échan- crure : celle-ci offrant ses bords latéraux droits, terminés chacun en une pointe hérissée de poils roussätres. ? M’est inconnue. Gistela armillata, Bruuué, Exped. scieut. de Morée t. 9. premiére part, p. 225. 388, pl.41.ig. 2. Pare : La Sicile, la Grèce. Oss. Le prothorax est faiblement et assez régulièrement arqué sur les côtés ; offrant vers le milieu de ceux-e1 sa plus grande largeur ; à peine plus large aux angles postérieurs qu'aux anté- rieurs. Les élytres sont parallèles jusqu'aux deux tiers (9), rétré- cies ensuite en ligne peu courbe, subarrondies chacune à l’angle sutural; creusées à la base au devant de la fosselte humérale d’une dépression qui se prolonge en s’affaiblissant jusqu’à lécusson. Parfois tous les articles des palpes, les quatre premiers articles des antennes, l'extrémité des cuisses antérieures, toutes les Mmbes et les tarses sont d’un flave ou roux testacé , du moins chez le 2. | Cette espèce est surtout remarquable par son repli, qui au lieu d’être réduit à une tranche à partir des hanches postérieures, se continue très étroit, mais avec des bords distincts, jusque près de l'extrémité. Elle se rapproche par là, de l'O. curvipes, dont elle diffère par son prosternum moins élevé que les hanches, non graduellement plus saillant d'avant en arrière ; par son prothorax plus large ; par ses élylres seulement à neuf stries, etc. ®. orientalis. Suballongé ; noir : élytres d'un roux testacé. Prothorax en paralléhipi- péde une fois environ plus large que long ; presque en ligne droite à son bord 54 PKCTINIPÈDES. antérieur | à peine arqué sur les côtés ; relevé sur les côtés en un rebord graduellement un peu plus large dans ‘son milieu; rayé de chaque côté de deux sillons transverses raccourcis vers la ligne médiane ; offrant parfois sur celle-ci les traces d'une ligne longitudinale ; rugueusement ponctué sur les côtés ; peu garni de poils. Elytres glabres ; sans fossette au milieu de leur base ; subruguleusement ponctuées ; à stries ponctuées : les six ou sept premières très-dislinctes, mais affaiblies vers l'extrémité : la huitième J» r indishincte; offrant une goultière assez étroite, depuis l'épaule jusque vers la moitié. Long. 0,0090 à 0,0142 (4 2 51.). Larg. 0,0033 à 0,0045 (1 1/2 à 2 1.) à la base des élytres. Corps suballongé ; médiocrement convexe. Tête noire , fine- ment ponctuée ; hérissée de poils eendrés ou nébuleux , fins, clairsemés ou peu épais ; marquée d’une fossette légère sur le milieu du front, et d’une dépression plus sensible entre celle-ci et le côté interne de chaque œil ; sillonnée sur la suture frontale. Palpes noirs. Antennes prolongées jusques au-delà de la moitié du corps (4) ; noires ; presque glabres, Prothorax en paralléli- pipède transversal , une fois environ plus large qu'il est long; en ligne presque droite à ses bords antérieur et postérieur ; à peiue élargien ligne un peu courbe jusqu’à la moitié de ses côtés , subparallèle ou un peu rétréci en ligne droite, et dans ce cas paraissant légèrement arqué sur les côtés ou un peu anguleux dans le milieu de ceux-ci ; émoussé aux angles antérieurs et pos- térieurs ; à peine plus large à ceux-ei qu’à ceux de devant ; muni en devant et à la base d’un rebord très-étroit ; relevé de chaque côté en un rebord graduellement moins étroit dans son milieu, égal dans ce point au sixième ou au septième de la moitié de la largeur ; déprimé de chaque côté vers ses bords latéraux et d’une manière graduellement plus large vers la moitié de ceux-ci ; peu convexe, un peu inégal ; noir, finement ponctué sur le dos, rugu- leusement dans chaque dépression latérale ; les petits points du dos séparés par des espaces lisses; garni ou hérissé de poils cen- OMOPHLIENS. — () noph lus. 55 drés très-clairsemés ; creusé de deux sillons transversaux interrompus dans leur milieu : lun naissant vers les deux tiers ou un peu plus de la gouttière latérale, interrompu au moins sur son quart médiaire : l’autre moins apparent ou moins marqué , naissant vers le tiers environ de la fossette latérale , plus large- ment interrompu ; offrant quelquefois sur le milieu de sa ion- gueur les traces d’une ligne médiane. Æcusson en triangle oblus ; noir ; pointillé ; presque glabre. Elytres d’un sixième ou d’un cinquième plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; quatre fois ou quatre fois et demie environ aussi longues que lui ; élargies en ligne subsinuée jusqu'aux trois cinquièmes de leur longueur, rétrécies ensuite , subarrondies chacune à l’extrémité, plus brièvement à l’angle sutural qu'au côté externe ; une fois plus longues qu’elles sont larges, prises ensemble ; offrant sur les côtés une gouttière assez élroite, nais- sant un peu après les épaules et prolongée jusqu’à la moitié de leur longueur , réduite à une légère strie postérieurement ; assez faiblement (47) eonvexes ; à fossetie humérale avancée jusqu’à la base ; sans dépression bien sensible sur le milieu de celle-ci ; d’un roux testacé ; glabres ; ruguleusement et finement ponctuées; offrant, à partir de la suture, six ou sept stries assez finement ponetuées, plus légères ou peu distinctes vers l'extrémité. Intervalles plans : ordinairement presque égaux ou peu régulière- ment inégaux ; espace compris entre la septième strie et la juxla-marginale, sans trace de strie, égal à environ trois autres intervalles. Dessous du corps et pieds noirs ; hérissés de poils fins et cendrés. Prosternum comprimé et indistinet entre les banches ; moins élevé qu’elles ; prolongé jusqu’à lextrémité de l'arceau. Parrie : Les environs de Constantinople (collect. Wachanru), la Crimée (collect. Godart). | Oss. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec l'O. brevicollis ; elle en diffère par sa taille ordinairement un peu plus pelite ; 6 PECTINIPÈDES, x par ses antennes proportionnellement un peu plus longues ; par son prothorax à peu près en ligne droite à son bord antérieur , moins Jargement et moins uniformément relevé en rebord sur les eôtés ; par ses élytres moins rugueuses, à stries mieux marquées et ordinairement distinctes, du moins les cinq premières, jusque près de l’extrémité. 4, seutellaris. Suballongé ; noir : élytres d'un roux lestacé. Prothorax en paralléli- pipède d'un cinquième ou d'un quart plus large que long ; presque en ligne droite sur lous ses côtés ; très-étroitement rebordé ; rayé de chaque côté de deux sillons transverses un peu divergents et raccourcis vers la ligne mé- diane ; rayé sur celle-ci d'un sillon affaibli en devant, plus marqué vers la base. Ecusson d'un roux lestacé, à base obscure. Elytres presque glabres, peu garnies de poils ; ruguleusement poncluées ; à neuf stries ponctuées el distinctes : rayées d'un sillon juxta-latéral depuis l'épaule jusqu'au cin- quième de leur longueur. Long. 0,0090 (4 1.) Lars. 0,0028 (4 4/4 1.) à la base des élytres. Corps suballongé ; très-médiocrement convexe. Téte noire ; finement ponctuée ; presque glabre ; marquée d’une fossette légère sur le milieu du front, et d’une dépression assez faible entre celle-ci et ie côté interne de chaque œil ; sillonnée sur la suture frontale. Palpes noirs. Antennes prolongées environ jusqu’à la moitié du corps ; grossissant graduellement à partir du troisième ou du quatrième article ; noires, avec les trois pre- miers articles en partie d’un brun fauve. Prothorax en parallélipi- pède transversal d’un cinquième ou d'un quart plus large que long ; en ligne presque droite sur tous ses côtés ; aussi large aux angles de devant qu’à ceux de derrière ; très-étroitement rebordé ; peu convexe ; finement ponctué ; glabre ; marqué de chaque côté de deux sillons transverses, naissant près des bords latéraux : l’antérieur, vers les deux cinquièmes de sa longueur, dirigé vers la ligne médiane qu’il n’attemt pas, en se rapprochant OMOPHLIENS. — Omoph lus. 57 un peu du bord antérieur : le postérieur , naissant vers les trois cinquièmes ou deux tiers, se rapprochant un peu de la base, en se dirigeant vers son pareil avec lequel il ne s’unit pas ; creusé sur la ligne médiane d’un sillon longitudinal, affaibli en devant, plus prononcé sur le milieu et surtout au devant de Ja base. Ecusson en triangle à côtés curvilignes ; d’un roux lestacé, à base obscure. Elytres d'un sixième environ plus larges que le prothorax, un peu moins de quatre fois aussi longues que lui ; faiblement élargies jusque vers les deux tiers ; subarrondies chacune à l’extrémité ; peu ou très-médiocrement convexes ; marquées d’une fosselte humérale et d’une autre, au milieu de la base ; d’un roux testacé ; presque glabres, garnies de poils très-clair- semés et peu apparents,surtouten devant ; à neuf stries ponetuées distinctes : les troisième et sixième plus courtes et encloses par leurs voisines. /ntervalles rugueusemeut ponctués ; offrant à parür des épaules , un sillon juxta-latéral prolongé jusqu’au cinquième de leur longueur. Dessous du corps el pieds noirs ; garnis de poils cendrés peu épais. Prosternum très-comprimé, peu distinct entre les hanches, moins élevé qu’elles, non prolongé au-delà de l’extrémité de l’arceau. PaTRIE : L'Egypte (collect. Reiche). Oss. Elle se distinguerait facilement des autres espèces connues par la couleur de son écusson, si cette couleur n’est pas suscep- tible de se montrer obscure chez d’autres individus, ce qui serait possible. La couleur des premiers articles des antennes peut en revanche être moins sombre ou plus claire chez d’autres exemplaires. @. syriaeus ; (Dejean) Reiche. Allongé ; entièrement noir, garni de poils cendrés qui lui donnent une teinte d'un norr grisâtre. Antennes grossissant sensiblement vers l'extrémité. Prothorax presque en parallelipipède d'un tiers plus large que long ; étroitement rebordé; ponctué; marqué de deux sillons transverses interrompus dans le milieu. Elytres rugueusement ponetuées; à stries légères : la huitième 58 PECTINIPÈDES. et parfois aussi la septième, indistinctes ; à fossette humérale légère. Proster- num comprimé et peu distinct entre les hanches. Omophlus syriacus (Déseax) Catal. (1827) p, 235.— Rercus. # Inconnu. Il doit avoir vraisemblablement les antennes moins grosses que la +. ? Sixième arceau ventral régulier, sans dépression. Jambes de devant denticulées sur leur arête externe. Peignes des ongles des pieds antérieurs, grêles. Long. 0,0095 à 3,0100 (4 1/4 à 4 1/2 lig.). Larg. 0,0033 à 0,0034 (4 4/2 à 4 2/5 1.). Corps allongé ; noir, mais paraissant d’un noir cendré ou un peu ardoisé par l'effet des poils dont il est garni. Téle de moitié environ plus longue qu’elle est large vers les yeux ; subconvexe; assez grossièrement ponctuée ; hérissée de poils d’un brun cen- dré, assez longs, peu épais ; notée d’une fossette sur le milieu du front , et d’une dépression à peine moins faible au côté interne des yeüx. Palpes et antennes noirs : celles-ci , peu et très briève- ment pubescentes ; un peu luisantes sur les premiers articles, mates sur les autres ; à peine comprimées,et grossissant sensiblement à parüir du quatrième article. Prothorax presque en parallélipipède transversal, d’un tiers environ plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; tronqué en devant, mais subsinué derrière chaque œil ; très-faiblement élargi jusqu'aux deux cinquièmes de ses côlés, subparallèle ou à peine rétréei ensuite ; tronqué à la base ; très-étroitement rebordé en devant et à sa base ; à peine moins étroitement relevé sur les côtés en un rebord tranchant ; émoussé à ses angles , surtout aux postérieurs ; médiocrement convexe ; faiblement déprimé près du milieu de ses côtés ; offrant deux sillons interrompus dans leur tiers médiaire environ, nais- sant de chacun des bords latéraux : l’un , vers le tiers ou les deux cinquièmes : l’autre , vers les deux tiers ; noir, luisant ; ponctué à peu près comme la tête, près de ses côtés, plus légère- 9 [#A| OMOPHLIENS. — Omophlus. ment sor le dos ; hérissé de poils d’un brun cendré fins, peu épais, peu allongés et souvent usés sur le dos. £cusson en triangle presque aussi long que large; à côtés un peu curvilignes; ruguleusement pointillé. £lytres d’un quart environ plus larges que le prothorax dans son milieu ; quatre fois environ aussi lengues que lui ; munies d’un rebord latéral très-étroit et tranchant , presque planes ou peu convexes sur le dos, convexe- ment déclives sur les côtés ; à fossette humérale très-faible : notées au milieu de la base d’une fossette plus distincte ; rugueuse- ment poneluées ; noires ; garnies de poils cendrés fins, courts et presque couchés, leur donnant une teinte d’un noir grisätre ou un peu ardoisé ; à stries ponctuées légères ou peu prononcées : la huitième et parfois aussi la septième indislincetes : intervalle marginal faiblement sulciforme, après l'épaule. Repli réduit à une tranche à partir du niveau des hanches. Dessous du corps et pieds noirs, luisants, hérissés de poils cendrés. Prosternumn comprimé entre les hanches et moins élevé qu’elles. PaTRiE : La Syrie (collect. Reiche). Je n’ai vu que la © DESCRIPTION DE QUELQUES ELATÉRIDES NOUVEAUX OU PEU CONNUS PAR E. MULSANT er GUILLEBEAU Présentée à la Société Linnéenne de Lyon, le 42 mai 4856. Athous titanus. D'un noir brun, avec les élytres d’un brun noirâtre et leur bord extérieur d'un teslacé roussâtre; presque glabre en dessus (9). Téte déprimée sur le front ; grossièrement ponctuée, avec des empätements lisses. Aréte frontale arquée , confondue avec l'épistome au milieu de sa partie antérieure. Deuxième article des antennes court : le troisième à peine moins long que le suivant. Prothorax rebordé latéralement ; à angles postérieurs munis d'une très-petite dent dirigée en dehors ; ponctué ; offrant les traces d’une ligne médiaire lisse. Elytres à stries assez profondes, marquées de points ne les débordant pas. Intervalles finement et peu densement ponctués : les troisième à cinquième oblusément en toit en devant. Repli tranchuut sur les côtés du ventre. Partie sternale de l’antépectus munie en devant d’un rebord court et convexe, suivi d’un sillon. [nconnu. DESCRIPTION DE QUELQUES ÉLATÉRIDES. GI 9 Corps assez large. Antennes un peu plus longuement pro- Jongées que les angles postérieurs du prothorax ; à articles quatrième à dixième dilatés au côté interne, en forme de dent graduellement plus faible du quatrième au dixième. Prothorax presque parallèle, très-faiblement arqué sur les côtés depuis les angles de devant jusqu'aux einq sixièmes de sa longueur, sub- parallèle ensuite, offrant, par là, une légère sinuosité vers les cinq sixièmes ; convexe ; presque glabre ; marqué de points un peu ou à peine moins gros que ceux de la têle, moins serrés sur le dos que sur les côtés. Elytres trois fois ou trois fois et quart aussi longues que le prothorax ; subparallèles jusqu'aux einq sixièmes, obtusément arrondies à l’extrémilé, prises ensemble ; très-médiocrement convexes sur le dos. Intervalles peu ruguleuse- ment ponctués. Long. 0,0226 (40 1.}. Larg. 0,0067 (3 1.). Corps allongé ; subparallèle ; presque glabre en dessus (9). Téte d'un noir brun; creusée d’une dépression naissant au milieu du front, élargie d’arrière en avant jusque vers le bord antérieur; marquée de gros points, moins rapprochés sur le milieu de la dépression : plusieurs de ces points séparés par des espaces lisses simulant des empâtements. 4rée frontale en arc régulier assez faible ; offrant une tranche assez vive, saillante au- dessus du labre,confondu avec lépistome sur la moitié médiaire au moins de sa largeur , lisse dans son milieu. Handibules d’un rouge brun à la base, plus obscures à l'extrémité. Palpes d’un rouge brun. Antennes brunes ou d’un brun noir à la base, graduellement un peu moins obscures à l’extrémité ; peu pubes- centes; comprimées ; à deuxieme et troisième articles plus étroits que les suivants : le deuxième égal aux deux tiers du troisième : celui-ci un peu moins long que le suivant : les quatrième à dixième obtriangulaires, plus développés au côté interne et, par là, subdentés à ce côté. Prothorax presque tronqué en devant , 62 DESCRIPTION avec les angles antérieurs déclives et avancés pour embrasser un peu les veux ; à peine plus long sur son milieu qu’il est large à la base ; à angles postérieurs un peu obtus, faiblement plus prolongés en arrière que les angles de l’échancrure antéscutellaire, armés près de leur extrémité d’une petite dent dirigée en dehors ; muni latéralement d’un rebord un peu tranchant entièrement visible en dessus; ponctué; d’un noir brun; presque glabre (° ); offrant sur Îa ligne médiane une faible trace étroite, lisse ou à peine déprimée ; parfois noté d’une légère fossette , de chaque côté de la ligne médiane, vers les trois quarts de sa longueur. Æcusson brun ; presque parallèle , obtusément arrondi à lextrémité ; subconvexe ou obtusément en toit ; pointillé : presque glabre. £lytres faiblement plus larges aux épaules que le prothorax à ses angles postérieurs, brunes , avec l'intervalle marginal d’un testacé roussâtre ; à neuf stries : les deux premières légères : les autres assez profondes , surtout les troisième à cinquième à leur partie antérieure: ces stries marquées de points assez petits , irréguliers , ne les débordant pas : la sixième, avancée jusqu’à la base où eile s’unit à la cinquième : les septième et huitième plus courtes en devant : la neuvième un peu sinuée et sulciforme, depuis l'épaule jusqu'aux hanches pos- térieures. /ntervalles marqués de points irréguliers, peu épais, un peu ruguleux ; presque glabres ou peu garnis près de la base et du bord marginal de poils courts et cendrés (ç); presque plans : les troisième à cinquième obtusément en toit à leur partie antérieure : les troisième , cinquième et septième plus larges postérieurement que leurs voisins : le dixième ou mar- ginal presque nul en devant, graduellement moins étroit d'avant en arrière, un peu moins large que le neuvième vers les deux tiers de sa longueur. Repli d’un testacé roussâtre ; en gouttière el à peine plus large que le postépisternum , vers la moitié de celui-ci, réduit à une tranche sur les côtés du ventre jusqu’au quatrième arceau. Dessous du corps d'un noir brun , un peu DE QUELQUES ÉLATÉRIDES. 63 moins foncé sur l’antépectus ; ponclué assez grossièrement sur ce dernier, finement sur les autres parties pectorales et sur le ventre ; garni de poils fins, couchés, d’un fauve hivide, luisants, mi-dorés à certain jour, donnant aux segments postérieurs de la poitrine et à ceux du ventre une teinte d’un noir verdâtre. Partie sternale de l’antépectus à peine arquée à son bord antérieur ; munie à celui-ci d’un rebord convexe, à peine égal au diamètre du dernier article des palpes sur les deux tiers médiaires de sa largeur, rétréci à ses extrémités : ce rebord suivi d’un sillon transversal très-marqué. Métasternum suivi, à lextrémité de sa ligne médiane, d’un trou profond, presque en losange, prolongé jusqu’au niveau du milieu de la longueur des hanches. Pieds d’un brun noir ou d’un noir brun, avec les larses un peu moins obscurs en dessus, avec l’extrémité du dernier article et le dessous des autres d’un rouge testacé : hanches postérieures assez fortement élargies au côté interne de leur partie supérieure, graduellement rétrécies depuis Pinsertion des cuisses jusqu'aux deux tiers de leur largeur, presque linéaires ou réduites à peu de chose extérieu- rement:tarses postérieurs graduellement moins épais du premier au quatrième article : le premier presque aussi long que les deux suivants réunis. Pari : Le Midi de la France. Oss. Cette espèce se distingue des autres par une taille beaucoup plus avantageuse. Elle s'éloigne des 9 des 4. fuscicornis et Dejeanii par la sixième strie des élytres avancée jusqu’au niveau de la cinquième avec laquelle elle se lie ; par les troisième à cinquième intervalles en toit en devant ; par le repli des élytres tranchant sur les côtés des deuxième à quatrième arceaux : par la partie sternale de l’antépectus munie en devant d’un rebord convexe et peu développé dans le sens longitudinal de l’insecte ; par le trou plus grand de lextrémité du métasternum. Elle s'éloigne en outre de l'A. Dejani par l’arête frontale en arc 64 DESCRIPTION régulier,el du fuscicornis par celte arête confondue en devant avec l’épistome. Athous HDejeanii. Dessus du corps d’un noir brun sur la téte et sur le prothorax, brun sur les élytres , avec le bord marginal de celles-ci d’un roux testacé ; pubes- cent (7), presque glabre ($). Téle déprimée sur le front ; assez grossière- ment ponctuée. Aréte frontale en angle tronqué en devant ; confondue avec l'épistome à son bord antérieur. Deuxième article des antennes court : le troisième presque aussi long que le quatrième. Prothorax muni latéralement d'un rebord visible en dessus ; à angles postérieurs armés d'une dent dirigée en dehors ; ponctué ; offrant à peine les traces d’une ligne médiane. Elytres à stries ponctuées et assez prononcées. Intervalles presque plans ; pointillés. Repli à deux bords distincts sur les côlés du ventre. Partie sternale de l'antépectus relevée et obtusément arquée en devant, chargée un peu après d'une saillie transversale. Corps plus étroit, plus parallèle, moins convexe ; garni en dessus de poils d’un fauve cendré ou d'un fauve testacé , fins, couchés, mais très-apparents , qui lui donnent une teinte d'un brun fauve. antennes prolongées environ jusqu’au quart de la longueur des élytres ; d’un roux ou d’un fauve testacé : articles quatrième à dixième, moins dilatés, proportionnellement plus longs ; à dernier article quatre ou cinq fois aussi long qu'il est large, Prothorax presque parallele ; à peine plus long sur son milieu qu’il est large à la base ; peu convexe. Ælytres presque parallèles jusqu'aux deux tiers, rétrécies ensuite ; peu convexes. Intervalles plus sensiblement ruguleux : Îles troisième à cinquième moins sensiblement plus convexes que les autres vers la base. Pieds bruns , avec les tarses d’un brun testacé ou d’un testacé brun. e Proportionnellement plus large, moins parallèle, plus con- vexe ; brune et à peu près glabre en dessus , au moins sur le prothorax et sur les élytres. 4ntennes à peine plus longuement prolongées que les angles postérieurs du prothorax ; brunes à la DE QUELQUES ÉLATÉRIDES. 65 base, graduellement d’un brun rouge testacé vers l'extrémité ; à articles quatrième à dixième proportionnellement plus dilatés , moins longs. Prothorax un peu élargi en ligne faiblement courbe jusqu’à la moitié ou aux quatre seplièmes, subsinueusement rétréci ensuite ; convexe ; à peine plus long sur son milieu qu'il est large à la base, un peu moins long qu'il est large vers la moitié de ses côtés ; marqué d’une dépression ou fossetie obli- que contiguë au bord marginal vers le tiers ou les deux cinquièmes de la longueur. Ælytres subsinueusement élargies jusqu'aux deux tiers; médiocrement convexes. Intervalles moins ruguleux : les troisième à cinquième plus sensiblement convexes en devant. Pieds bruns ou d’un brun testacé sur les cuisses, d’un fauve ou d'un roux testacé graduellement plus clair sur les jambes et les tarses,. Athous Dejeanii (Yvan) (Desean) Catal, (833) p. 89 — 74. (1857) p. 101. (Suivant un exemplaire envoyé à M. Foudras par feu le comte Dejean.) Long. 0,0157 (7 1.} 47. — 0,168 (7 1/2 1.) $. — Larg. 0,0045 (2 1.) Æ. 0,050 (24/5à24/21) 9. Corps allongé ; subparallèle ; pubescent (4) ou presque glabre (©) en dessus. Téte brune ou d’un brun rougeûtre ; creusée d’une dépression naissant au milieu du front, plus prononcée sur ce point et près du bord antérieur que sur la région intermédiaire ; marquée de points assez gros, surtout sur Ja dépression. 4réte frontale en angle tronqué en devant ; confondue dans cette partie tronquée, qui est lisse, avec lépistome. Mandibules d’un rouge brun , avec lextrémité obscure ou noirâtre. Palpes testacés ou d’un testacé fauve. Antennes d’un fauve testacé ordinairement plus obscures chezla 9 ; pubescentes; comprimées; à troisième et surtout deuxième articles plus étroits que le quatrième :le deuxième, près de moitié plus court que le troisième : celui-ci un peu moins long ou presque aussi long que d 86 DESCRIPTION le quatrième : les quatrième à dixième obtriangulaires , plus développés au côté interne et, par là, subdentés à ce côté. Prothorax presque tronqué en devant , subsinué derrière les yeux, avec les angles antérieurs déclives; à angles postérieurs non oblus, médiocrement prolongés en arrière el munis vers leur extrémilé, d’une petite dent très-apparente dirigée en dehors ; muni latéralement d’un rebord entièrement visible quand linsecte est examiné en dessus ; ponclué un peu moins grossièrement que la tête ; offrant les traces d’une ligne longitudinale médiane lisse ; noté d’une fossette de chaque côté de cette ligne, vers les deux Liers ou un peu plus de la longueur. Ecusson de la couleur des étuis ; obtusément arrondi à son extrémité ; subconvexe : ponctué. Elytres un peu plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; deux fois et demie ou un peu plus aussi longues que lui ; brunes, avec l'intervalle marginal d’un roux teslacé ; à neuf stries élroiles , linéaires , assez prononcées, marquées de points plus longs que larges, ne les débordant pas : les troisième à cinquième plus profondes vers la base : la sixième et surtout les septième et huitième non avancées jusqu’à la base : la neuvième sulciforme depuis épaule jusqu’au niveau des hanches postérieures. Zntervalles marqués de petits points ; presque plans : les troisième à cinquième graduellement un peu élargis et subconvexes en devant : les troisième à septième un peu plus larges postérieurement que leurs voisins : le dixième ou marginal, presque nul en devant, graduellement moins étroit d'avant en arrière, un peu moins large que le neuvième vers les deux tiers de sa longueur. Æepli testacé ; à peine plus large que le postépisternum vers la moitié de celui-e1 ; presque réduit à une tranche sur les côtés du ventre , mais offrant cependant ses deux bords distinets : l’interne graduellement moins élevé que l’externe d'avant en arrière. Dessous du corps brun ou d’un brun rougeñtre ; moins finement ponctué sur l’antépectus que sur les autres parties ; garni de poils fins , couchés , cendrés ou DE QUELQUES ÉLATÉRIDES. 67 d’un cendré fauve. Partie sternale de l’antépectus oblusément arquée el relevée à son bord antérieur : cette partie relevée à peine égale dans son milieu ausixième de sa largeur totale; chargée d’une saillie transversale vers les deux cinquièmes ou un peu plus de sa longueur jusqu'aux hanches de devant ; creusée d’un sillon transversal aprés la partie antérieure relevée, et d’un autre entre celui-ci et le relief transverse : ce dernier sillon ordinairement peu marqué chez le /. Pieds bruns sur les cuisses, un peu moins obseurs sur les jambes et surtout sur les tarses , souvent testacés ou d’un fauve testacé à l'extrémité de ceux-ci, chez la o©. Parri£& : Les parties méridionales de la France. Oss. Celle espèce varie un peu de teinte suivant le développe- ment de la matière colorante ; mais nous ne l'avons jamais vue d’un rouge brun ou d’une teinte plus claire en dessus, même sur les élytres. L’'A. Dejeanii a beaucoup d’analogie avec V4. titanus. I s’en distingue principalement par son arête frontale, en angle tronqué au lieu d’être en arc ; par son prothorax armé vers l’extrémité de sesangles postérieurs d’une dent dirigée en dehors plus prononcée; par la sixième strie des élytres avancée jusqu'à la cinquième avec laquelle elle s’unit en devant; par le repli offrant même sur les côtés des premiers arceaux du ventre deux bords au lieu d’une simple tranche ; par la partie sternale de l’antépectus obtusé- ment arquée en devant, au lieu d’être simplement munie d’un rebord convexe, chargée d’un relief transversal, vers les deux cinquièmes de l’espace compris entre les côtés du bord antérieur et les hanches de devant. Aéhous fuscicornis. 9. Dessus du corps variant du noir brun au brun fauve sur la tête et le prothorax, et du brun au roux testacé sur les élytres ; presque glabre. Téie déprimée sur le front ; grossièrement ponctuée. Aréte frontale arquée, un 68 DESCRIPTION peu avancée au-dessus de l'épistome qui reste libre. Deuxième article des antennes court : le troisième à peine moins long que le suivant. Prothorax muni latéralement d'un rebord visible ; à angles postérieurs munis d'une petite dent un peu dirigée en dehors; offrant les traces d'une raie longitudinale médiare. Elytres à stries élroiles, marquées de points ne les débordant pas ; la sixième raccourcie en devant. Intervalles plans , pountillés. Partie ster- nale de l'antépectus uni-sillonnée , arquée et relevée au devant de ce sillon. Z. Inconnu. o. Corps assez large. Antennes à peine aussi longuement prolongées que les angles postérieurs du prothorax ; à articles quatrième à dixième dilatés au côté interne en forme de dent graduellement plus faible du quatrième au dixième. Prothorax un peu arqué sur les quatre einquièmes antérieurs de ses côtés, parallèle ensuite; convexe ; presque uniformément marqué de points un peu moins gros que ceux de la tête. Élytres légèrement élargies jusqu'aux trois einquièmes , rétrécies ensuite en ligne graduellement plus courbe jusqu'à l'angle sutural; médiocrement convexes sur le dos. Intervalles à peine ruguleux. Long. 0,0135 à 0,0187 (6 à 7 l.). Larg. 0,0039 à 0,0045 (11/2à 21) Corps allongé; subparallèle. Téte ordinairement un brun noir, parfois brune, d’un brun rouge ou d’un rouge brun ; creusée d’une dépression naissant sur le milieu de son front et triangulaire- ment élargie d’arrière en avant jusqu’au bord antérieur (cette dépression ordinairement moins prononcée sur le disque de cette région triangulaire) ; marquée de gros points , séparés par des intervalles dont quelques-uns sont lisses ou empâtés, près de la fossette frontale : ces points donnant naissance à un poil court, fin et peu distinct. Aréte frontale en arc régulier, ou parfois à peine anguleux dans le milieu de son bord antérieur ; légère- ment relevée ou un peu épaissie à ce bord ; un peu avancée au dessus de l’épistome qui est perpendiculaire et reste distinet sur DE QUELQUES ÉLATÉRIDES. 69 toute la largeur. Labre brun ou brun fauve; ponctué ; eilié. Mandibules brunes ou fauves. Palpes de cette dernière couleur. Antennes variant du brun au rouge brun ; médiocrement pubescentes; comprimées ; à deuxième et troisième articles étroits: le deuxième à peine plus long que la moitié du troisième : celui- ei presque aussi long ou un peu moins long que le suivant ; les quatrième à dixième obtriangulaires ou plus dilatés au côté interne et paraissant, par là, subdentés à ce dernier. Prothorax presque tronqué en devant, avec les angles antérieurs déclives et un peu avancés pour embrasser les yeux; d'un cinquième environ moins large à la base qu'il est long sur son milieu ; à angles postérieurs un peu oblus , faiblement plus prolongés en arrière que les angles de l’échancrure antéscutellaire ; à peine muni à ces angles d’une petite dent relevée et obliquement dirigée en dehors ; muni latéralement d’un rebord entièrement visible quand l’insecte est examiné en dessus ; garni de quelques poils courts et peu distincts (9) ; offrant longitudinalement les traces d'une ligne médiane, souvent indistinete à ses extrémités ; ordinairement noir, parfois d’un brun rouge ou même d’un rouge brun. Ecusson de la couleur des étuis ; obtusément arrondi à lextrémité ; pointillé ; pubescent ; subeonvexe. ÆElytres un peu plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; deux fois et quart à deux fois et demie aussi longues que lui ; ordinairement brunes , avec l'intervalle marginal moins obscur, parfois d’un brun rouge , d’un rouge brun ou même d’un roux testacé ; presque glabres (ç) , garnies sur les côtés de quelques poils peu distincts ; à neuf stries linéaires, étroites, marquées de points irréguliers, plus longs que larges , ne les débordant pas : les troisième à cinquième moins légères ou plutôt approfondies en devant ; les sixième à huilième non avancées jusqu’à la base : la neuvième sulciforme depuis l'épaule jusqu’au niveau des hanches postérieures. Jntervalles plans ; irrégulièrement marqués de pelits points peu serrés : le dixième ou marginal 70 DESCRIPTION presque nul en devant , graduellement moins étroit d'avant en arrière, moins large que le neuvième vers les deux tiers de la longueur. Repli à peu près de la couleur du dessus ou du moins du dixième intervalle ; à peine aussi large ou à peine plus large que le postépisternum vers la moitié de celui-ci; presque réduit à une tranche sur les côtés du ventre jusqu’au premier arceau, offrant néamoins ses deux bords três-distincts quoique rapprochés: l’interne un peu moins saillant que lexterne. Dessous du corps d’un noir brun ou d’un brun noir dans l’état normal, d’un brun testacé ou d’un brun roux lestaré chez les variétés plus claires ; assez grossièrement ponctué sur l’antépectus , plus finement sur les autres parties pectorales et surtout sur le ventre ; garni de poils fins, couchés, d’un fauve livide, luisants, mi-dorés à certain jour, donnant aux segments postérieurs de la poitrine et à ceux du ventre une légère teinte d’un noir verdâtre , chez les variétés foncées. Partie sternale de l’'antepectus sillonnée transversale- ment près de son bord antérieur, avec les traces légères d’un ou de deux autres sillons ; arqué plus fortement, ponctué et un peu relevé à son bord antérieur, offrant le milieu de cette partie arquée aussi développé dans le sens de la longueur de linsecte que le quart ou le tiers de la largeur de ladite partie sternale. Pieds pubescents ; de la couleur du dessus sur les cuisses, d’une teinte un peu plus claire sur les jambes et surtout sur les tarses: hanches postérieures un peu plus élevées que le niveau du ventre ; assez fortement élargies à leur partie supérieure vers linsertion des cuisses,subgraduellement rétrécies depuis ce point jusqu'aux deux tiers, presque linéaires extérieurement : Larses postérieurs moins épais depuis le premier arücle jusqu’au quatrième : le premier un peu moins long ou à peine aussi long que les deux suivants réunis : le dernier égal aux deux précédents pris ensemble. Parme : Le midi de la France. Oss. Nous n'avons vu que fa 9. DE QUELQUES ÉLATÉRIDES. 24 Cette espèce varie beaucoup de couleur suivant le développe- ment de la matière colorante. Chez les individus qui peuvent être considérés comme étant à létat normal, la tête, le prothorax et le dessous du corps sont d’un noir brun ; mais chez d’autres individus les parties les plus foncées passent au brun, au brun rouge ou même au roux brun : les élytres et les cuisses, ordinaire- ment brunes, se montrent d'un roux testacé chez les variétés les plus claires. Ï L’4. fuscicornis se rapproche de l4. Dejeanii ; mais il en diffère par sa taille moins avantageuse ; par son arête frontale régulièrement arquée, laissant distinet l’épistome ; par sa partie sternale de l’antépectus non chargée d'un relief transverse vers les deux cinquièmes de sa longueur jusqu'aux hanches, etc. Athous escorialensis. Corps ordinairement brun en dessus,avec l'intervalle marginal des élytres d'un fauve testacé, mas parfois d'un rouge brun ou brunâtre, ou même avec les élytres d'un fauve ou roux testacé chez le S ; pubescent (A7), pres- que glabre (Q). Téle déprimée sur le front; grossièrement ponctuée. Aréte frontale en angle obtus, non avancée au-dessus de l'épistome qui reste distinct. Deuxième article des antennes court : le troisième à peu près aussi long que le suivant. Prothorax trés-élroilement rebordé latéralement ; à angles postérieurs munis d'une petile dent dirigée en dehors ; ponctué ; offrant les traces d'une ligne médiane. Elytres à stries ponctuées assez prononcées. Intervalles en partie presque plans ; finement ponctués. Repli offrant deux bords distincts sur une portion des côtés du ventre. Partie sternale de l'anté- pectus munie en devant d'un rebord presque uniforme, peu étroit. g. Corps plus étroit, plus parallèle, moins convexe, garni en dessus de poils d’un cendré fauve,fins, couchés, mais très-appa- rents. Antennes prolongées au moins jusqu’au quart antérieur des élytres ; à articles plus allongés, proportionnellement moins élargis et moins dentés au côté interne : le troisième un peu moins long que le quatrième : le dernier, quatre fois au moins aussi 72 DESCRIPTION long qu'il est large. Prothorax à peine ou très-faiblement arqué sur les côtés depuis les angles de devant jusqu’à la sinuosité, vers les trois quarts de sa longueur, un peu élargi d'avant en arrière après celle-ci ; peu convexe ; un peu plus long sur son milieu qu'il est large à sa base ; offrant sur les côtés, un peu avant la moitié de sa largeur, les traces plus ou moins distinctes d’une faible dépression. Elytres presque parallèles jusqu'aux quatre cin- quièmes, obtusément arrondies à l'extrémité, prises ensemble ; très-peu convexes ; à stries moins profondes en devant ; à inter- valles plus ruguleux : les deuxième à cinquième moins convexes ou moins sensiblement en toit. Repli offrant ses deux bords dis- tinets jusqu’à l'extrémité du quatrième arceau. Deuxième sillon transversal de la partie sternale ordinairement plus faible. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les deux suivants réunis. 2. Corps plus large, moins parallèle , plus convexe, presque glabre en dessus. Antennes à peine plus longuement prolongées que les angles postérieurs du prothorax ; à articles quatrième à dixième, proportionnellement plus larges, plus dilatés au côté in° terne et moins longs : le neuvième au moins aussi long que le quatrième : le dernier deux fois et demie aussi long qu'il est large. Prothorax plus sensiblement arqué depuis les angles anté- rieurs jusqu'à la sinuosité , vers les trois quarts de la longueur de ses côtés , parallèle ensuite ; convexe ; à peine plus long sur son milieu qu’il est large à la base. KElytres sinuées après les épaules, élargies assez faiblement ou médiocrement jusqu'aux quatre septièmes , rétrécies ensuite ; médiocrement convexes. Repli offrant jusque vers la partie postérieure du deuxième ar- ceau ventral ses deux bords distincts , graduellement réduit ensuite à une tranche , ou à bord interne moins saillant, Premier article des tarses postérieurs un peu moins long que les deux suivants réunis. Athous escorialensis, D, Anrras,in litter. DE QUELQUES ÉLATÉRIDEFS. js Long. 0,0123 à 0,146 (3 1/3 à 6 1/2 1.). Larg. 0.0033 (A 4/21.). .— 0,0045 ET Corps allongé ; subparallèle ; pubescent (47) ; presque gla- bre (?) ; ordinairement brun en dessus, avec le bord des élytres fauve ou testacé , mais offrant des teintes diverses suivant le développement de la matière colorante, parfois d’un rouge brun plus pâle sur les élytres que sur la tête et le prothorax (2), ou même d’un roux testacé également plus pâle sur les élytres que sur les parties précédentes. Téte marquée d’une dépression nais- sant au milieu du front et prolongée jusqu'au bord antérieur, ordinairement plus prononcée à ses deux extrémités ; marquée de grospoints. Æréle frontale en angle obtus, non avancée sur l’épistome qui reste distinet sur sa loute sa largeur et subperpen- diculaire ou déclive d’arrière en avant dans son milieu. Mandi- bules d'un rouge brun ou testacé, teinte variable à la base, obscures à l’extrémité. Palpes lestacés ou d’un fauve testacé, même chez les variétés les plus foncées. Æntennes testacées ; pubescentes ; comprimées ; à deuxième article étroit et à peine aussi long que le troisième : celui-ei à peu près aussi long que le suivant : les quatrième à dixième, obtriangulaires , plus développés au côté interne qu’à lexterne et, par là, subdentés à ce côté. Prothorax presque tronqué en devant, avec les angles antérieurs déelives et un peu avancés ; plus long sur son milieu qu’il est large à la base ; sinué vers les trois quarts de ses côtés ; à angles postérieurs un peu obtus, médiocrement prolongés en arrière, el armés vers leur extrémité d’une petite dent oblique- ment dirigée en dehors ; muni latéralement d’un rebord très- étroit, assez visible quand linsecte est examiné en dessus ; généralement marqué de points aussi gros que ceux de la tête ; offrant longitudinalement sur la ligne médiaire une raie sulci- forme (7) ou une trace lisse (7) indistincte à ses extrémités ; ordinairement noté d’une fossette, de chaque côté de cette ligne 14 DESCRIPTION médiane, vers les trois quarts de sa longueur. Écusson de la couleur des étuis ; obtusément arrondi à l'extrémité ; subconvexe; poinullé. Elytres un peu plus larges en devant que le prothorax ; deux fois et quart à deux fois et demie environ aussi longues que lui ; à neuf stries : les cinq premières plus profondes en devant,graduellement moins prononcées postérieurement, étroites, marquées de points plus longs que larges, ne les débordant pas : les sixième à huitième et surtout la septième avancées jusqu’à la base : la neuvième suleiforme depuis l'épaule jusqu’au niveau de la hanche postérieure. /ntervalles marqués de petits points : les deuxième à sixième en partie au moins subconvexes ou légère- ment en Loit en devant,presque plans postérieurement : le margi- nal un peu subsinué, presque également un peu plus étroit depuis après l'épaule jusqu’au niveau du milieu du premier arceau ven- tral, faiblement moins étroit postérieurement. Æepli testacé ou testacé roussätre; en goultière et faiblement plus large que le postépisternum, vers la moitié de celui-ci ; presque réduit à une tranche sur les côtés du ventre, offrant néanmoins deux bords distincts au moins jusque près de l'extrémité du deuxième arceau ventral. Dessous du corps d’un brun noir ou brun, avec le bord postérieur des arceaux du ventre plus clair , chez les individus ayant toute leur couleur : moins foncé et parfois d’un roux tes- lacé chez quelques individus, avec le bord des arceaux du ventre plus pâle encore ; assez grossièrement ponctué sur l’antépectus, plus finement sur les autres parties pectorales et surtout sur le ventre ; garni de poils fins et couchés. Partie sternale de l’antépectus munie en devant d’un rebord subconvexe, presque uniformément égal sur les trois quarts médiaires de sa largeur ou peut-être un peu plus court dans son milieu, à peine plus développé dans ce point, dans Île sens de la longueur de Pinsecte que le septième ou le huitième de la largeur totale de la partie sternale : ce rebord suivi d’un sillon, puis d’un autre plus ou moins léger ; légèrement en relief transverse après ce dernier. DE QUELQUES ÉLATÉRIDES. tes Pieds d’un fauve testacé graduellement plus clair depuis les cuisses, chez les individus le plus fortement colorés, d’un testacé plus ou moins clair chez les autres. Æanches postérieures un peu élevées au-dessus du niveau du premier arceau ventral ; offrant leur plus grande dilatation vers l’origine des cuisses, graduelle - ment rétrécies jusqu’au milieu de leur largeur, linéaires exté- rieurement. Tarses postérieurs graduellement moins épais, du premier article au quatrième : le premier, à peu près aussi long que les deux suivants réunis. Parme : les environs de l’Escurial, en Espagne (collection Arias). Os. Cette espèce varie beaucoup de teinte , depuis le brun, jusqu’au roux lestacé ; néanmoins elle se disiingue des espèces voisines, par son arêle frontale en angle obtus dirigé en avant, non avancée au dessus de l’épistome qui reste distinct sur toute sa largeur , subperpendieulaire où plus ordinairement déclive d'avant en arrière el dépassant sensiblement alors à son bord antérieur celui de l’arête frontale ; par sa partie sternale de l’antépectus munie en devant d’un rebord presque moins court d’avant en arrière près des côtés que dans son milieu. Aéhous Godarti:. Dessus du corps ordinairement d’un noir brun sur la téle et le prothorax, brun ou d'un brun châtain sur les élytres, avec le bord de celles-ci testacé ; pubescent (4! ®). Téle et prothorax ponclués : la premuère dépri- mée sur le front. Aréte frontale tronquée, relevée à ses extrémités ; avancée sur l'épistome qui reste distinct. Prothorax muni, sur les côtés, d'un rebord très-étroit, peu distinct en dessus dans sa moitié antérieure. Ecusson obtusé- ment en toit. Elytres à stries ponctuées : intervalles ruguleusement pointillés. Repli à deux bords distincts sur les côtés du ventre. Partie sternale de l’anté- pectus arquée et relevée en devant : cet arc aussi long que le tiers de sa lar- geur. Dessous du corps ordinairement d'un noir brun. Pieds d'un fauve testaee. 76 DESCRIPTION . Corps plus étroit ; moins convexe. Antennes prolongées environ jusqu’au cinquième des élytres ; à articles plus allongés, proportionnellement moins larges : les quatrième à dixième plus régulièrement obtriangulaires, moins dilatés au côté interne, peu dentés à ce côté : le dernier, trois fois et demie aussi long qu’il est large sur son milieu. Prothorax presque parallèle, à peine élargi en ligne presque droite ou à peine sinué jusque vers la moitié de sa longueur , faiblement rétréei ensuite jusqu'à la subsinuosité, puis subparallèle ou à peine élargi d'avant en arrière, aussi large à ses angles postérieurs que vers la moitié de sa longueur ; d’un cinquième plus long sur son milieu qu'il est large à sa base ; peu convexe. Élytres presque parallèles jusqu'aux deux tiers, peu rétrécies jusqu'aux quatre cinquièmes, obtusément arrondies à l’extrémité ; peu convexes. 9. Corps moins étroit ; plus convexe. Antennes prolongées à peine jusqu’à lextrémité des angles postérieurs du prothorax : à articles quatrième à dixième proportionnellement moins longs ou plus larges, plus dilatés au côté interne, plus visiblement sub- dentés à ce côté : le dernier, deux fois et demie aussi long qu'il est large sur son milieu. Prothorax faiblement arqué sur les côtés jusqu’à la subsinuosité, subparallèle ou faiblement élargi ensuite, un peu moins large à l'extrémité de ses angles postérieurs que vers la moitié de sa longueur ; d’un sixième environ plus long sur son milieu qu’il est large à la base ; médiocrement convexe. Élytres subsinueusement élargies jusqu’à la moitié, rétrécies fai- blement ensuite, en ligne graduellement moins courbe ; très- médiocrement convexes. Long. 0,0090 à 0,000 (4à 4 4/21.). Larg. 0,0022 (1 L.). Corps assez allongé ; subparallèle; pubescent (7. ?) ; ordi- pairement d’un noir brun ou d’un brun noir sur la tête et sur le prothorax, brun ou d’un brun châtain sur les élytres, avec l'intervalle marginal de celles-ci testacé. Téte marquée de points DE QUELQUES ÉLATÉRIDES. por: gros ou assez gros, peu serrés, donnant chacun naissance à un poil fin, cendré ou cendré nébuleux ; creusée sur le front d'une dépression naissant sur le milieu du front , élargie d’arrière en avant jusqu'au bord antérieur. {réle frontale lronquée en devant, relevée à ses extrémités et paraissant quelquefois, par 1à, échan- crée dans son milieu ; avancée au-dessus de lPépistome, qui est perpendiculaireet reste distinet sur toutesalargeur.Handibules d'un brun rouge, à extrémité noire. Palpes leslacés ou d’un roux tes- tacé. Antennes pubescentes ; comprimées; ordinairement brunes ou d’un brun noir ; quelquefois brunes, avec le premier ou les deux premiers articles d’un rouge brunâtre ; d’autres fois d’un rouge fauve ou d’un rouge testacé, avec la seconde moitié des articles quatrième à dixième brunâtre ; à deuxième et troisième articles étroits : le deuxième à peine plus long que la moitié du troisième : celui-ci un peu moins long que le suivant : Îles quatrième à dixième, obtriangulaires : les cinquième à dixième légèrement arqués à leur côté interne. Prothorax presque tron- qué en devant, avec les angles antérieurs déelives ; subsinué sur les côtés vers les quaire cinquièmes de leur longueur ; à angles postérieurs un peu obtus , médiocrement prolongés, munis vers leur extrémité d’une dent très-pelite et souvent peu distincte, dirigée en haut ou un peu de eôté ; ordinairement noir brun ou brun noir ; ponctué à peine moins grossièrement que la tête, et, comme celle-ci, garni de poils fins ; n’offrant pas ou offrant à peine les traces d’une ligne longitudinale médiane. Écusson de la couleur des étuis ; pointillé ; pubescent ; en toit oblus ou chargé d'une faible arète longitudinale. Æ£lytres un peu plus larges en devant que le prothorax à sa base ; une fois ou une fois et quart plus longues que lui ; ordinairement brunes, ou d’un brun chätain, avec le dixième intervalle testacé, et parfois avec le sutural d’une teinte rapprochée ; à neuf stries assez prononcées , à peine affaiblies d’avant en arrière, marquées de points assez petits, ne les débordant pas : la première subsulciforme par l'effet de l’inter- 78 DESCRIPTION valle sutural légèrement relevé : les sixième à huitième non avancées jusqu’à la base : Ja neuvième la plus profonde sur toute sa longueur. Jntervalles ruguleusement pointillés ; pubescents : les troisième à cinquième légèrement convexes en devant , plus sensiblement chez la © : le dixième, presque aussi large que le neuvième vers les deux tiers de sa longueur. Repli testacé ; une fois au moins plus large que le postépisternum vers la moitié de celui-ci ; presque réduit à une tranche vers les côtés du ventre, mais offrant néanmoins ses deux bords distincts. Dessous du corps ordinairement noir, noir brun ou brun noir, quelquefois avec les sutures des flancs de l’antépectus et le bord de Parceau postérieur du ventre d’un fauve testacé ; moins finement ponctué sur l’antépectus que sur les autres parties pectorales ; pubescent. Partie sternale de l’antépectus arquée et relevée à son bord antérieur : cet arc presque aussi long sur son milieu que le tiers de sa largeur ; rayée d'un sillon transversal assez prononcé ser- vant de himite à la partie arquée : marquée d’un autre sillon plus léger suivi d’un relief transversal plus ou moins sensible. Pieds d’un fauve testacé sur les hanches, testacés sur les jambes et les tarses : hanches postérieures à péine plus élevées que le niveau du ventre; offrant vers le point d'insertion des hanches la plus grande dilata- lion de leur partie supérieure , graduellement rétrécies de ce point jusqu’à la moitié de leur largeur, presque linéaires exté- rieurement : deuxième, troisième et quatrième articles des tarses garnis en dessous d’une sorte de petite houppe de poils ; le pre- mier des postérieurs à peine aussi long que les deux suivants réunis : le dernier, plus grand que les deux précédents, pris ensemble. Patrie : le midi de la France. Ors. Nous l'avons dédiée à notre ami M. Godart , l’un de nos meilleurs entomologistes lyonnais. Dans l’état qui semble être normal, le dessous du corps parait être noir ou d’un noir brun sur la tête et sur le prothorax,et brun ou DE QUELQUES ÉLATÉRIDES. 79 brun châtain sur les élytres : nous n’avons pas eu d'exemple de celle couleur passant au testacé ; cependant chez quelques individus, surtout chez le , l'intervalle sutural des élytres est d’un fauve testacé. L’4. Godarti se distingue des espèces voisines par son arêle frontale tronquée , relevée à ses extrémités ; par la couleur de ses antennes ; par son écusson en toit ; par la forme de Ja partie sternale de son antépectus ; par les deuxième à quatrième articles des larses garnis en dessus de houppes de poils. Il s'éloigne de l’olbiensis avec lequel il a quelque analogie, par sa taille plus avantageuse et par l'intervalle marginal des élytres testacé. Athous vestitus. 7. Corps ordinairement brun ou d’un brun de poix, en dessus, avec l'inter- valle marginal des élytres testacé ; pubescent (7). Téte déprimée sur le front ; ponctuée. Aréle frontale arquée, avancée un peu au dessus de l’épis- tome qu resle distinct. Deuxième article des antennes court : le troisième, un peu moins long que le quatrième. Prothorax à peine muni d'une petite dent à ses angles postérieurs ; étroitement rebordé ; poncluë. Elylres à stries poncluées, élroites. Inlervalles plans, finement ponclués. Repli offrant deux bords cstincts sur la majeure partie des côtés du ventre. Partie sternale de l'antépectus arquée et un peu relevée en devant, aussi développée dans le mulieu de cette partie arquée que le cinquième de sa largeur.Dessous du corps ordinairement brun ou brun noir, avec le bord des arceaux et les côtés du ventre lestacés. Pieds de cette couleur. d. Corps assez étroit ; presque parallèle ; peu convexe ; pubescent. Antennes prolongées jusqu’au cinquième ou au quart des élytres ; à articles proportionnellement plus allongés, moins dilatés, moins dentés : le troisième plus étroit et d’un cinquième moins long que le quatrième : le dernier trois ou quatre fois aussi long qu’il est large vers la moilié de sa longueur. Prothorax faiblement élargi en ligne presque droite jusqu’à la moitié de sa longueur, offrant dans ce point vers ses bords latéraux une 30 DESCRIPTION dépression qui le fait paraitre un peu brusquement élargi vers ladite moitié, rétréci ensuite en ligne droite ; peu convexe ; d'un cinquième environ plus long sur son milieu qu’il est large à la base. Élytres presque parallèles jusqu'à moitié, faiblement rétré- cies ensuile jusqu'aux quatre cinquièmes, obtusément arrondies à l’extrémité, prises ensemble ; peu convexes sur le dos ; à inter- valles peu ruguleux. Repli offrant deux bords distincts et à peu près égaux jusque vers la moitié du cinquième arceau. Partie prosternale, à peine marquée d’un second sillon transverse et d’un relief à peine distinet après celui-ci. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les deux suivants réunis. Athous vestitus (Driman). Cata!. (1833) p. 90. — Zd, (1837), p. 101. Long. 0,0112 (5 L.). Larg. 0,0026 (4 1/5 1.). Corps aïlongé ; presque parallèle ; garni de poils assez fins, peu épais, cendrés, en partie mi-couchés (4). Téte couleur de poix, fauve ou d’un brun rougeatre ; pubescente ; marquée d’une dépression naissant au milieu du front , graduellement élargie d’arrière en avant jusque près du bord antérieur, avec le disque de celte région non déprimé ; ponctuée ; à arête frontale un peu relevée en rebord, tranchante, arquée, un peu avancée au-dessus de l’épistome : celui-ci , court , perpendiculaire et distinct sur toute sa largeur, de l’arête frontale. Labre, palpes el mandibules d’un rouge brun, fauves, ou d'un rouge testacé : les mandibules obscures ou noirätres à leur extrémité. Antennes pubescentes ; fauves ou d’un fauve testacé : deuxième et troisième articles plus étroits que les suivants : le deuxième , de deux tiers aussi long que le troisième : celui-ci, un peu moins long que le suivant. Prothorax presque tronqué ou à peine arqué en devant ; à angles postérieurs faiblement plus prolongés en arrière que les angles de l'échancrure antéscutellaire , un peu obtus à leur extrémité, à peine munis à celle-ci d’une dent dirigée en dehors et peu dis- DE QUELQUES ÉLATÉRIDES,. 8! tincle; marqué de points à peine plus petits que ceux de la tête, mais moins serrés sur le dos ; muni latéralement d’un rebord très-étroit, plus affaibli et peu visible en dessus dans la moitié antérieure de ses côtés ; d’un brun de poix, un peu plus rou- geàtre sur le dos que sur les côtés ; offrant les traces d’une ligne longitudinale médiaire. Ecusson obltusément arrondi à l'extrémité; finement et densement ponctué ; pubescent ; d’un brun de poix. Elytres d’un quart plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; deux fois à deux fois et quart aussi longues que lui ; peu convexes sur le dos (Z); à neuf stries un peu affaiblies d'avant en arrière, assez étroites, marquées de points plus longs que larges, ne les débordant pas ; les troisième à cinquième plus prononcées en devant : les sixième à huitième non avancées jusqu'à la base : la neuvième très-peu sinuée entre les épaules et le niveau des hanches postérieures ; d’un brun de poix ou d’un brun rougeâtre, comme le prothorax, avec l'intervalle marginal testacé. Zntervalles plans ; assez finement ponctués : le septième à peine caréné depuis l’épaule jusqu’au cinquième de la longueur, près de la septième strie : le neuvième graduellement moins étroit d'avant en arrière, un peu plus étroit vers les deux tiers de la longueur que le neuvième. Repli testacé ; plus large, même sans son rebord, que le postépisternum vers la moitié de celui-ci, à peu près réduit à une tranche sur les côtés du ventre,mais offrant néanmoins sur la majeure partie de ceux-ci, deux bordsdistinets. Dessous du corps d’un brun plus foncé ou plus noirâtre sur les deux dernières parties pectorales que sur l’anté- rieure ; ventre d’un brun obseur, avec les côtés et le bord posté- rieur des arceaux, testacés, et le dernier de ceux-ci graduellement de même couleur d'avant en arrière ; ponctué peu finement et peu densement sur l’antépectus, pointillé sur le reste ; brièvement et parcimonieusement pubescent. Partie sternale de l’antepectus arquée en devant et légèrement relevée à son bord antérieur, aussi développée dans le milieu de celte partie arquée aue 6 82 DESCRIPTION le cinquième ou le sixième de sa largeur ; creusée d’un sillon transverse très-prononcé après celle partie arquée ; offrant au moins les traces d’un second sillon, suivi d’un relief plus ou moins faible. Pieds testacés, plus foncés sur les cuisses, plus clairs sur les autres parties. Hanches postérieures un plus élevées que le ventre ; offrant près de l'insertion des cuisses la plus grande di- latation de leur bord supérieur,rétrécies à partir de ce point jusqu’à la moitié, linéaires ensuite : dernier article des tarses postérieurs égal aux deux précédents pris ensemble. | Patrie : le midi de la France (collect. Godart). Oss. La couleur doit sans doute varier un peu suivant les individus. L’A. vestitus se distingue de quelques espèces voisines par sa couleur à peu près uniforme en dessus, à l'exception de linter- valle marginal des élytres qui est Lestacé : par sa carène frontale faiblement arquée , non confondue à sa partie antérieure avec l’épistome ; par la ligne déprimée de sa tête plus saillante sur son disque ; par la grandeur relative des deuxième, troisième et quatrième articles des antennes ; par le seplième intervalle des élytres offrant après l’épaule une très-légère carène ; par la forme de la partie sternale de l’antépectus et par celle de ses han- ches postérieures. Athous cylindricollis. Corps d’un rouge tlestacé, plus foncé ou nébuleux sur le disque du prothorax et des élytres, plus pâle sur les côtés ; garni de poils fins et d'un cendré fauve. Téle el prothorax marqués de points assez gros ou médiocres : la première, déprimée sur le front. Aréte frontale oblusément tronquée en devant ; un peu avancée au dessus de lépistome qu reste distinct. Deuxième article des antennes égal aux deux tiers du troisième. Elytres à stries ponctuées. Intervalles assez finement ponctués ; presque plans. Dessous du corps brunâtre sur l'antépectus, d'un'flave rouge sur le reste. Parhe prosternale à deux sillons transverses : le deuxième presque obsolèle ; arquée en devant : la partie arquée plus longue que l'espace séparant les sillons. 09 DE QUELQUES ÉLATÉRIDES. E9 . Corps subparallèle. Antennes prolongées au moins jusqu’à la moitié du corps ou aux deux cinquièmes des élytres; à articles allongés, peu dentés ; le dernier cinq ou six fois aussi long qu'il est large. Prothorax à peine élargi d’avant en arrière , graduel- lement un peu plus large après la moitié de sa longueur, ou au moins aussi large à celle-ci que vers les angles postérieurs ; d’un quart plus large sur son milieu qu’il est large à la base ; peu convexe ; à peine muni d’une petite dent à ses angles posté- rieurs. Elytres subparallèles, à peine plus larges vers la moitié de leur longueur ; obtusément arrondies à l’extrémité ; peu convexes. Intervailes ruguleux. 9. inconnue. Long, 0,0142 (5 1.). larg. 0,0033 (1 4/2 1.) Corps allongé : presque parallèle ; peu convexe (97) ; garni de poils assez fins, peu épais, couchés ou presque couchés,cendrés ou d’un cendré fauve. Téte d’un rouge testacé ou d’un rouge testacé brunâtre; creusée d’une dépression naissant du milieu du front et graduellement élargie jusqu’à l’arête frontale ; marquée de points assez gros sur la partie déprimée, un peu moins gros postérieurement. Aréte frontale obtusément tronquée ou très- obtusément arquée en devant ; avancée au-dessus de lépistome : celui-ci court, perpendiculaire et distinet sur toute la largeur de l’arête frontale. Mandibules d’an rouge brun, à extrémité noire ou obscure. Pa/pes d’un flave testacé ou d’un testacé rougeûtre, Antennes prolongées au moins jusqu’à la moitié du corps (2) ; pubescentes ; d’un flave testacé ; à deuxième article égal aux deux tiers du troisième : celui-ci à peu près égal aux deux tiers du quatrième. Prothorax presque tronqué en devant, sinué derrière chaque œil ; à angles postérieurs médiocrement prolongés en arrière, en ligne droite à leur côté externe, en ligne arquée à l’interne, un peu obtus , munt d’une très-pelile dent dirigée en dehors ; ponctué, à peine plus finement que la partie postérieure 84 DESCRIPTION de la tête ; muni latéralement d’un rebord très.étroit entièrement visible en dessus, aw moins chez le j 3 Offrant vers sa moitié la trace d’une ligne médiane ; d’un rouge testacé brun ou d’un brun rouge testacé, plus clair sur les côtés , plus obscur sur le milieu ; pubescent. Écusson oblusément arrondi à l'extrémité ; subconvexe ;Éponetué : pubescent ; brun. Æ£lytres un peu plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; deux fois et quart environ aussi longues que lui; à neuf stries prononcées, un peu affaiblies d’avant en arrière, assez étroites, marquées de points à peu près aussi larges que longs, ne les débordant pas ou les débordant à peine : les troisième à cinquième un peu plus pro- fondes en devant : les sixième et septième presque avancées jusqu’à la base : la huitième, plus courte en devant : la neuvième, un peu sinuée depuis les épaules jusqu'au tiers ; d’un rouge tes- tacé, plus pâle d'avant en arrière, plus foncé ou plus obscur près de la suture, plus pâle sur les côtés. Intervalles presque plans ; finement ponetués ; à pubescence presque mi hérissée : le dixième, réduit au rebord jusqu’au liers où aux deux einquiè- mes, au moins aussi large postérieurement que le neuvième vers son extrémité. Repli testacé ; près d’une fois plus large que le postépisternum vers la moitié de la longueur de celui-ci ; presque réduit à une tranche sur les côtés du ventre, offrant néamoins ses deux bords distincts ; élargi vers l’extrémité. Dessous du corps d’un brun rouge testacé ou d’un rouge testacé brun sur lantépec- lus, d’un rouge testacé graduellement plus pâle ou passant au flave rougeaire sur les autres parties ; ponctué, moins finement sur l’antépectus que sur les autres parties ; peu densemeni garni de poils fins, cendrés et couchés. fartie sternale de l'antépectus creusée, vers sa parte antérieure , de deux sillons transverses, dont le second en partie obsolète ; obtusément arquée à son bord antérieur : cetle partie arquée aussi longue dans son milieu que le cinquième environ de la longueur du sillon. Pieds d’un flave rougeèlre ; pubescents : hanches postérieures un peu plus élevées DE QUELQUES ÉLATÉRIDES. 85 que le ventre’; offrant près de l'insertion des cuisses la plus grande dilatation de leur bord supérieur , rétrécies en ligne un peu courbe, à parür de ce point jusqu’à la moitié de leur largeur, linéaires dans la moitié extérieure. Dernier article des tarses à peu près aussi grand que les deux suivants réunis. ParTRiE : les environs de Bordeaux (coilect. Perroud). Oss. L’4. cylindricollis se distingue de VA. subtruncatus par son prothorax et ses élytres d'une couleur presque uniforme ; par Ja longueur proportionnelle des deuxième et troisième articles des antennes ; par le deuxième sillon de la partie sternale de l’antépectus, presque oblitéré. Il s'éloigne de PA. vestitus par la couleur de ses élytres ; par son arête frontale obtusément tronquée ; par le troisième article des antennes proportionnelle ment plus court. Méhouns subirumeatus. Corps garni en dessus d'une pubescence d'un cendré fauve (37 9). Téte et prothorax marqués de points assez gros : la première déprimée sur le front ; d'un fauve testacé, avec la partie postérieure obscure. Aréte frontale presque tronquée en devant ; un peu avancée au dessus de l'épistome qui reste dishnct. Deuxième et troisième articles des antennes courts, presque égaux. Prothorax brun, orné de chaque côté d'une bande’longitudinale teslacée. Elytres brunes près de la suture et sur le neuvième et partie du huitième intervalle, testacées sur le reste ; à stries ponctuées. Intervalles assez finement ponctués ; presque plans. Dessous du corps brun sur l'antépec- tus. Ventre et pieds, testacés. Partie prosternale à deux sillons l(ransverses, arquée en devant : cette porhion arquée plus longue que l'espace séparant les sillons. #. Taille ordinairement moins avantageuse. Corps plus étroit ; un peu plus pubescent. Antennes prolongées environ jusqu’au cinquième des élytres ; à articles proportionnellement plus allongés, moins dilatés, moins dentés : le dernier trois ou quatre fois aussi long qu’il est large. Prothorax un peu rétréci d'arrière en avant sur le cinquième antérieur, subparallèle 56 DESCRIPTION jusqu'à la sinuosité, vers les trois quarts de la longueur , un peu élargi ensuite d'avant en arrière ; d’un cinquième plus long sur son milieu qu’il est large à sa base ; peu convexe ; à peine muni d’une petite dent relevée à ses angles postérieurs. Elytres sub- parallèles ou plutôt faiblement rétrécies jusqu'aux quatre seplièmes de leur longueur; plus sensiblement rétrécies ensuite, assez étroites à l'extrémité ; peu convexes. Intervalles ruguleux ; plus densement garnis de poils mi-hérissés, Repli offrant ses deux bords plus égaux, plus distincts sur une plus grande étendue. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les deux suivants réunis. 9. Corps d’une taille un peu plus avantageuse; plus parallèle; plus sensiblement convexe ; à peine moins pubescent. Antennes à peine prolongées au delà des angles postérieurs du prothorax ; à articles proportionnellement moins allongés , plus dilatés : le dernier, deux fois et demie à trois fois ausst long qu'il est large. Prothorax sensiblement arqué sur les côtés jusqu’à la sinuosité, parallèle ensuite ; armé à l'extrémité de ses angles postérieurs d’une petite dent dirigée en dehors et très-dislinete ; moins d’un cinquième plus long sur son milieu qu’il est large à la base ; médiocrement convexe. Elytres parallèles jusqu'aux trois quarts de leur longueur, obtusément arrondies à l’extrémité ; médiocre- ment convexes. Intervalles moins densement et moins ruguleuse- ment pointillés ; moins pubescents. Repli offrant son bord interne moins distinct, en partie voilé par les côtés du ventre. Premier article des tarses postérieurs à peine aussi long que les deux suivants réunis. Elater marginalis var. (DauL.) (Der) Catal. (4833) p. 90. Athous parallelus (Déssax.) Catal. (1833) p. 90. — 74. (1837) p. 101. Long. 0,0090 à (4 l.) Larg. 0,0018 (4/5 1.) Corps allongé ; presque parallèle ; peu (7) ou médiocre” ) { DE QUELQUES ÉLATÉRIDES. ê ment (@) convexe ; garni de poils assez fins, peu épais, d’un fauve cendré, en partie mi-couchés {7 9). Téte d’un rouge brun, avec la partie postérieure plus obscure; creusée d’une dépression naissant au milieu du front et graduellement élargie jusqu’à l’arête frontale ; marquée de points assez gros, presque réticu - leux. Aréte frontale oblusément tronquée ou très-obtusément arquée en devant; un peu avancée au-dessus de l’épistome : celui- ei court , perpendiculaire et distinct , sur toute sa largeur, de l’arête frontale. Handibules d’un rouge brun, à extrémité noire. Palpes d’un rouge testacé , à dernier article souvent obscur. Antennes pubescentes ; d’un brun de poix ou d’un brun rouge ; à deuxième et troisième articles presque égaux, plus étroits que les suivants : le troisième, de moitié moins long que le quatrième. Prothorax presque tronqué en devant ; à angles postérieurs médiocrement prolongés, un peu obtus et munis vers leur extré- mité d’une petite dent dirigée en dehors ; ponctué, à peine plus finement que la tête ; muni latéralement d’un rebord étroit, peu visible en dessus dans sa moitié antérieure ; sans trace de ligne médiane ; brun, d'un brun rougeâtre ou d’un brun de poix; orné de chaque côté, d'une bande longitudinale d’un rouge testacé ou d'un rouge brunâtre, s'étendant depuis le bord externe jusqu’au côté interne des yeux ; pubescent. Æcusson oblusément arrondi à l’extrémité ; subconvexe ; marqué de points assez gros et presque contigus ; brun ou d’un brun noir. £lyires un peu plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; deux fois à deux fois et quart aussi longues que lui ; à neuf stries prononcées , un peu affaiblies d'avant en arrière, assez étroites, marquées de points plus longs que larges, ne les débordant pas : les troisième à cinquième ua peu plus profondes en devant : les sixième à huitième, à peine où moins avancées en devant jusqu’à la base : la neuvième un peu sinuée depuis Pépaule jusqu'au tiers ; d’un brun de nuance variable, soit obscur , soit tirant sur le rougeâtre sur le deuxième et ordinairement sur le troisième inter- 88 DESCRIPTION vaile,sur le neuvième, les deux cinquièmes antérieurs du huitième et parfois sur une partie du septième , testacées sur le reste. lntervalles presque plans; assez finement ponelués ; à pubes- cence mi-hérissée : le dixième , presque nul jusqu'aux deux cinquièmes de sa longueur, plus étroit postérieurement que le neuvième. Repli testacé ; un peu moins étroit que le postépister- num vers la moitié de celui-ci ; presque réduit à une tranche sur les côtés du ventre, offrant néanmoins sur {a majeure partie de ceux-ci deux bords distincts. Dessous du corps brun ou d’un brun noir sur l’antépectus, avec la parte sternale de celui-ci souvent un peu moins foncée, d’un rouge brun sur les autres par- lies pectorales, testacé ou d’un fauve testacé sur le ventre; ponctué moins finement sur lPantépectus que sur le reste ; peu densement garni de poils fins, cendrés et couchés. Partie ster- nale de l’antépectus creusée, vers sa partie antérieure, de deux sillons transverses ; obtusément arquée à son bord antérieur : cette partie arquée aussi longue dans son milieu que le sixième environ de la largeur du sillon. Pieds d’un testacé encore plus clair que le ventre ; pubescents : hanches postérieures un peu plus élevées que le ventre ; offrant près de l’insertion des cuisses la plus grande dilatation de leur bord supérieur, rétrécies à partir de ce point jusqu’à la moitié de leur largeur , linéaires dans la moilié extérieure. Dernier article des tarses aussi grand que les deux suivants réunis. Pare : le Midi de la France (collect. Godart). Oss. La couleur varie un peu de teinte ; les parties brunes sont ordinairement un peu plus obscures chez le J'et font ressorur davantage les parties testacées. Les élytres ont ordinairement les deuxième et troisième inter- valles bruns; souvent le sutural est presque de la même couleur, surtout chez la ç ; d’auires fois au contraire le troisième est en majeure partie ou entièrement testacé, principalement chez le #, Le septième a souvent ses deux cinquièmes antérieurs bruns du DE QUELQUES ÉLATÉRIDES. 89 coté externe ; d’autres fois 1lest entièrement testacé : le huitième est brun sur les deux cinquièmes antérieurs moins le sixième voisin de la base : le neuvième est brun, mais d’une teinte moins obseure postérieurement : le dixième ou marginal est testacé, au moins en majeure partie. L’4. subtruncatus se distingue des autres esfièces voisines par son prothorax paré de chaque côté d’une bande longitudinale testacée, de largeur à peu près égale ; par ses élytres testacées sur leur région longitudinale médiaire, brunes près de la suture et près du bord extérieur ; par sa carène frontale presque tron- quée ou très-obtusément arquée en devant, non confondue vers le milieu de son bôrd antérieur avec l’épistome qu’elle ombrage un peu et qui reste disunet sur toute sa largeur ; par les deuxième et troisième articles des antennes presque égaux ; par son protho- rax sans traces de ligne médiane ; par la partie sternale de son antépeclus creusée de deux sillons transverses presque également prononcés ; par la forme de ses hanches postérieures. Cette espèce est désignée dans le catalogue Dejean sous le nom de parallelus , déjà employé par Say pour une autre espèce d’'Athous. Athous anmalis. Dessus du corps ordinairement brun ou brun fauve, quelquefois testacé ; pubescent (7 9). Téte et prothorux ponclués : la première, plane sur le front. Aréle frontale tronquée en devant, saillante au dessus de l’épistome qui reste distinct. Deuxième et troisième articles des antennes presque égaux, plus courts que le quatrième. Prothorax à peine rebordé latéralement ; à peinemunt d’une pelite dent aux angles postérieurs. Elytres à stries ponctuées: Intervalles ruguleusement pointillés. Repli à deux bords distincts sur les côtés du ventre. Partie slernale de l’'antépectus arquée en devant : cet arc aussi long dans son milieu que le tiers de sa largeur. Partie postérieure du ventre, antennes, jambes ct larses, lestacés. #. Corps plus étroit, moins convexe. Antennes prolongées 90 DESCRIPTION environ jusqu’au cinquième des élytres ; à articles plus allongés, proportionnellement plus grêles : le dernier, trois fois au moins aussi long qu'il est large dans son milieu. Prothorax subparal- lèle, à peine élargi d'avant en arrière jusqu’à la moitié, faible- ment rétréci ensuite jusqu’à la sinuosité , puis légèrement élargi d'avant en arrière, aussi large à ses angles postérieurs que vers la moitié de sa longueur ; d’un quart environ plus long sur son milieu qu’il est large à la base ; très-médiocrement convexe. Elytres presque parallèles jusqu'aux deux tiers, rétrécies ensuite en ligne graduellement plus courbe ; peu convexes. Deuxième sillon transversal de la partie sternale ordinairement faible, parfois peu distinct. 9 Corps plus large , plus sensiblement convexe. Antennes à peine prolongées au delà des angles postérieurs du prothorax ; à articles moins ailongés, un peu plus dilatés au côté interne, oblu- sément subdentées à ce côté ; à dernier article deux fois ou deux fois et quart aussi long qu’il est large dans son milieu. Prothorax sensiblement arqué sur les côtés depuis les angles de devant jusqu’à la subsinuosité, subparallèle ensuite, moins large aux angles postérieurs que vers la moitié de sa longueur ; d’un cinquième environ plus long sur son milieu qu’il est large à la base ; médiocrement convexe. Elytres subsinueusement élargies jusque vers la moitié de leur longueur , rétrécies ensuite en ligne graduellement plus courbe ; très-médiocrement convexes. Intervalles moins ruguleux. Deuxième sillon de la partie sternale de l’antépectus moins prononcé que lantérieur, mais toujours distinet. Athous analis (Rex). in. collect, Long. 0,0078 à 0,0106 (3 1/2 à 4 3/4). Larg. 0,0016 à 0,0022 (2,3 à 1 1.) Corps allongé ; subparallèle ; pubescent (7 9). Ordinairement brun en dessus, avec les angles antérieurs et postérieurs du DE QUELQUES ÉLATÉRIDES, 91 prothorax testacés ; mais souvent d’une teinte moins sombre surtout sur les. élytres, et alors d’un brun fauve , d’un fauve brunâtre, d’un fauve testacé ou même testacé. 7J'éte marquée de points serrés el assez gros ; plane ou à peine déprimée sur le front. 4rête frontale tronquée en devant, avec ses extrémités légèrement relevées et subarrondies ; tranchante à son bord antérieur; avancée au dessus de l’épistome qui est perpendicu- laire et distinct de larèle sur toute sa largeur. Labre d’un rouge testacé ; pointillé ; cilié. Wandibules et palpes testacés : les premières, obscures à l'extrémité. 4ntennes testacées où d’un lestacé pâle ; pubescentes ; subcomprimées ; à deuxième et troisième articles plus courts, plus étroits, presque égaux : le troisième souvent variablement un peu plus long que le deuxième, égal environ aux deux tiers du suivant : les quatrième à dixieme obtriangulaires : le quatrième , le plus large, le plus dilaté à son côlé interne, le moins obtus à son angle antéro-interne : les sui- vants, un peu arqués à leur côté interne. Prothorax presque tronqué en devant, avec les angles antérieurs déelives ; subsinué sur les côtés vers les quatre cinquièmes ou un peu plus de sa longueur; à angles postérieurs un peu oblus, médiocrement pro- longés, terminés par une petite dent relevée ou dirigée en dehors el à peine sensible ; à peine rebordé sur les côtés, surtout vers la moitié de ceux-e1 ; pubescent ; n’offeant pas ou offrant à peine les traces d’une ligne longitudinale médiaire ; un peu moins gros- sièrement ponetué que la tête ; ordinairement brun, avec les angles testacés ou d’un fauve testacé, mais souvent d’une teinte plus claire. Ecusson de la couleur des étuis ; pointillé ; subcon- vexe. Elytres un peu plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs; une fois plus longues que lui; à neuf siries assez prononcées , à peine affaiblies d'avant en arrière, marquées de points crénelant à peine les intervalles : la première aussi prononcée que les autres , subsulciforme sur une partie de sa longueur : les sixième à huitième,non avancées jusqu’à la base : ( Y 99 DESCRIPTION la neuvième la plus profonde de toutes. /ntervalles ruguleuse - raent pointillés ; pubescents : les troisième à cinquième légère- ment convexes en devant, surtout chez la 9 : le dixième presque aussi large vers les deux tiers de sa longueur que l'intervalle voisin. Replide la couleur des étuis ; une fois environ plus large que le postépisternum vers la moitié de celui-ci ; presque réduit à une tranche sur les côtés du ventre, mais offrant néanmoins ses deux bords distincts, Dessous du corps bran, chez les individus ayant acquis toute leur couleur, ou brun sur les médi et post- pectus el d’un brun fauve sur le reste, avec la partie postérieure du dernier arceau ventral testacé ; parfois presque entièrement de celte couleur, ehez les variétés les plus claires ; ponetué moins finement sur l’antépectus que sur les autres parties; garni de poils fins et couchés, Partie sternale de lantépectus arquée et relevée à son bord antérieur: cet arc aussi long sur son milieu que le tiers de sa largeur ; creusée d’un sillon transversal limitant la partie arquée et, un peu après, d’un autre plus faible : l’espace séparant les deux sillons plus court que la partie antérieure arquée : fosselte de la partie postérieure du métasternum réduite à un point. Pieds fauves sur les cuisses, testacés sur les jambes el les tarses , avec les cuisses parfois de même couleur chez les variétés pâles : hanches postérieures à peine plus élevées que le niveau du ventre ; offrant vers le point d'insertion des cuisses la plus grande dilatation de leur partie supérieure : celle partie sraduellement rétrécie ensuite jusqu’à la moitié, linéaires dans leur moitié externe : deuxième el troisième articles des tarses garnis en dessous de poils fins et allongés , simulant une sorte de sole s’avançant sur l’article suivant : premier article des postérieurs aussi long que les deux suivants réunis : le quatrième, très-court : le dernier aussi grand que les deux précédents,pris ensemble. Celle espèce a été prise par M. CI. Rey, dans les environs de Hyères et de Marseille, en juin. DE QUELQUES ÉLATÉRIDES. 93 Oss. Elle varie beaucoup sous le rapport de la teinte et présente toutes les nuances entre le brun et le testacé. L’A. analis se distingue des autres espèces voisines par son arête frontale tronquée, avec les extrémités légèrement relevées, non confondue avec l’épistome ; par lesartieles cinquième à dixième de ses antennes légèrement arqués à leur eôté interne ; par son prothorax à peine rebordé , peu ou point muni d’une pelile dent à l'extrémité, sans trace bien distincte de ligne médiane ; par ses élytres offrant le dixième intervalle presque égal au neuvième vers les deux tiers de sa longueur ; par le développement de l'arc de sa partie prosternale ; par le trou situé à lextrémité de la ligne médiane du métasternum réduit à une sorte de point enfoncé. Athous olbiensis. Noir, garni d'une pubescence cendrée et peu épaisse qui lui donne une leinte d'un noir grisälre. Téle el prothorax marqués de points assez gros : la première, déprimée sur le front. Aréle frontale épaissie, échancrée dans son milieu, avancée au dessus de l'épistome qui reste distinct. Troisième et quatrième articles des antennes presque égaux : le deuxième, court. Protho- rax offrant les traces d'une ligne médiane légère et raccourcie. Ecusson caréné longitudinalement. Elytres à stries étroiles el poncluées : les sixième à huitième,non avancées jusqu’à la base. [ntervalles rugueusement ponctués ; plans : le seplième faiblement caréné après l'épaule. Partie sternale de l'anté- pectus à un sillon transversal, avec la partie antérieure oblusément arquée. Long. 0,0078 à 0,008% (3 4/2 à 3 3/41,). Larg. 0,0017 à 0,0048 (3/4 à 4/5 L.). Corps allongé ; noir, garni d’une pubescence cendrée peu épaisse, le faisant paraître d’un noir grisètre. 7éfe couverte de points confluents, assez gros, rugueux ; déprimée sur le front ; à arêle frontale relevée , renflée ou épaissie et échancrée dans son milieu, avancée au dessus de lépistome : celui-c1 court, perpendiculaire. Mandibules et palpes en partie ferrugineux, 84 DESCRIPTION noirâtre à l'extrémité. Æntennes un peu plus longuement prolon- gées que les angles postérieurs du prothorax ; noires, pubescentes; comprimées ; à deuxième et troisième articles plus étroits que les quatrième el cinquième : le deuxième , court : les troisième et dixième presque égaux en longueur : les quatrième à dixième graduellement plus étroits. Prothorax tronqué en devant, avec les angles antérieurs un peu avancés ; presque parallèle, un peu plus étroit en devant ; à angles postérieurs médiocrement prolon- gés en arrière, un peu oblus ; d’un quart plus long qu'il est large ; muni latéralement d’un rebord étroit, peu visible en dessus dans la moitié antérieure ; marqué d’une ponctuation ana- logue à celle de la tête, plus serrée sur les côtés que sur le disque ; offrant sur les deux tiers antérieurs de sa ligne médiane les traces d’une raie légère. Ecusson plus long que large ; oblusément arrondi à l'extrémité ; pointillé ; pubescent ; chargé longitudinale- ment d'une carène médiane. Æ£lytres un peu plus larges en devant que le prothorax ; deux fois et quart à deux fois et demie aussi longues que lui; presque parallèles jusqu’aux trois quarts, rétrécies ensuite en ligne graduellement plus courbe jusqu’à l'angle sutu- ral ; peu convexes sur le dos ; à neuf stries étroites, affaiblies d'avant en arrière , marquées de points ne les débordant pas : les sixième, septième et huitième non avancées jusqu’à la base . Intervalles rugueusement et finement ponctués ; plans : le septième chargé au dessus de l’épaule, d’une légère carène. Repli aussi étroit jusqu’à son rebord interne que le postépisternum vers le milieu de sa longueur ; réduit, à partir du bord postérieur du premier arceau ventral, à peu près à une tranche, offrant néan- moins ses deux bords distincis à un grossissement suffisant. Dessous du corps parcimonieusement pubescent et de la couleur du dessus ; marqué de points plus serrés et moins petits sur l’antépectus que sur le reste : partie sternale de l’antépectus obtusément arquée en devant, un peu relevée jusqu’au sillon transversal servant de limite à ce rebord, offrant dans son milieu DE QUELQUES ÉLATÉRIDES. 99 une longueur égale au liers de sa largeur. Pieds noirs, avec les larses d’un ferrugineux obscur : hanches postérieures dilatées médiocrement el presque uniformément sur la moilié interne de leur bord supérieur, rétrécies ensuite et réduites presque à rien à leur extrémité marginale : premier article des tarses un peu plus long que le deuxième : le dernier moins long que les deux précédents réunis, Patrie : Hyères (collect. Rey); Provence (collect. Gacogne). Oss. Celle espèce se distingue des voisines par sa couleur, par la carène de lécusson , surtout par son arêle frontale échancrée et par le septième intervalle légèrement caréné. Cardiophorus versicolior. Suballongé ; d'un noir gris ; revélu en dessus d’un duvet long, soyeux, d'un gris flavescent, luisant et mi-doré à certain jour. Antennes, palpes, jambes et tarses d'un rouge ferrugineux ou testacé. Téle déprimée en devant. Aréte frontale semi-hexagonale, un peu avancée au dessus de l’épistome qui reste distinct. Prothorax à deux pelites entaiiles au devant de l’écusson ; fendu longiludinalement vers chaque sixième externe de la base ; à peine déprimé sur le mulieu de la ligne médiane. Elytres à stries ponctuées : les troisième et quatrième,et cinquième et sixième,poslérieurement unies et plus courtes. Partie sternale de l’antépectus tronquée et relevée, en devant. Long, 0,0100 (4 1/2 L.). Larg. 0,0029 (4 4/5 1.). Corps suballongé ; d’un noir gris ; finement ponctué en dessus et revêlu d’un duvet long , soyeux, d’un gris flavescent, luisant el mi-doré à certain jour. Téte déprimée en devant. 4réte frontale en demi-hexagone ou en angle largement tronqué en devant ; un peu avancée au dessus de l’épistome qui est perpendiculaire et reste distiner sur toute sa largeur. Labre, palpes et mandibules d’un rouge ferrugineux ou testacé : ces dernières notrâtres à l'extrémité. .4ntennes à peine plus longuement prolongées que les angles postérieurs du prothorax ; d’un rouge ferrugineux ou 96 DESCRIPTION testacé ; pubescentes ; comprimées ; à deuxième article égal à environ la moitié du troisième : celui-ei , à peu près égal aux suivants : les troisième à dixième obtriangulaires. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu’à la moitié de ses côtés, plus faible- ment rétréci ensuite en ligne presque droite ; à peine sinué au devant des angles postérieurs ; médiocrement prolongé à ceux-e1; à deux peliles entailles au devant de lécusson ; échancré entre celle partie antéscutellaire et chaque angle postérieur ; rayé, vers chaque sixième externe de la base, d’une ligne un peu oblique- ment longitudinale, parallèle au bord externe, avancée environ jusqu’au cinquième postérieur de la longueur ; à peine aussi long sur son milieu qu'il est large à la base ; sans rebord sur les côtés, si ce n’est aux angles postérieurs ; médiocrement convexe ; peu sensiblement déprimé sur le milieu de sa ligne médiane ; pointillé ; d’un noir gris , revêtu d’un duvet couché de différents côtés. Ecusson revêtu d'an duvet semblable ; cordiforme. Elytres deux fois et quart environ aussilongues que le prothorax ; presque parallèles du sixième aux quatre septièmes de leur longueur, postérieurement rétrécies ; très-médioerement convexes ; d’un noir gris ; revêtues d’un duvet moins épais et moins flavescent qne celui du prothorax ; à stries ponetuées : la cinquième sulei- forme en devant : la neuvième,sur toute sa longueur : la sixième, réduite sur le calus à une rangée de points : les septième et buitième un peu plus courtes en devant : les troisième et quatrième, et cinquième et sixième,postérieurement unies par paires et plus courtes. Zntervalles à peu près plans ; pointillés. Repli unifor- mément étroit à partir du premier arceau ventral jusqu’à l’extré- mité. Dessous du corps d’un noir gris ; pointillé ; garni d’un duvet gris cendré, moins épais et plus court que celui du dessus. Partie sternale de l’antépectus tronquée et relevée en devant : Pieds pubescents ; d’un noir gris ou brun gris sur les cuisses ; hanches antérieures, genoux, jambes d’un rouge ferrugineux ou d'un fauve leslacé : tarses lestacés. DE QUELQUES ÉLATÉRIDES. 97 Patrie : le midi de la France. Os. Cette espèce se distingue des espèces voisines par son duvet long, soyeux, châtoyänt. Hbinecanthus aeratus. Allongé ; peu convexe ; bronzé en dessus et en dessous ; garm de poils fins d'un cendré flave ou mi-doré. Téle notée d'une fossetle sur le malieu du front: bord antérieur de celui-ci avancé et tronqué dans son mulieu, rétréer et sinué sur les côtés. Epistome indislinct. Antennes norres ; à deuxième article égal aux deux tiers du quatrième : le troisième, un peu moins court. Prothorazx offrant les traces d’un sillon vers l'extrémité de la ligne médiane. Elytres à stries poncluées , étroites. Intervalles plans, finement ponctuës. Partie sternale de l'antépectus arquée en devant : cet arc aussi long sur son milieu que le quart de sa largeur, suivi d'une dépression transverse au moins aussi longue. Pieds bronzés : genoux el ongles leslacés. Diacanthus aeratus (CL. Rev }in coilect. Long. 0,0107 à 0,0112 (4 3j4 à 51.). Larg. 0,0026 (1 4/5 L.). Corps allongé ; peu convexe ; bronzé, luisant, et garni de poils couchés, flavescents, mi-dorés, en dessus. 7#te déclive ; marquée d'assez gros points, plus serrés sur sa partie postérieure que sur l’antérieure ; notée d’une fossette sur le milieu du front; tronquée et plus avancée sur Ia partie médiaire de son bord antérieur, rélrécie el sinuée sur les côtés de celui-ci ; peu ou point saillante au dessus du labre. £pistome indistinet. Labre, mnandibules et palpes maxillaires, bronzés. Mächoires testacées, pales. #ntennes prolongées un peu au delà des angles postérieurs du prothorax : comprimées ; un peu pubescentes ; d’un noir un peu bronzé ; à deuxième el troisième articles plus étroits : le deuxième à peu près égal aux deux tiers du quatrième : le cin- quième, un peu moins court : les quatrièine à dixième obtrian- gulaires. Prothorax sinué sur les côtés près de la base des angles postérieurs ; élargi d’avanten arrière en ligne légèrement arquée 7 98 DESCRIPTION depuis les angles de devant jusqu’à la sinuosité, offrant sur cet espace sa plus grande largeur vers les trois cinquièmes ou deux tiers de sa longueur, élargi d'avant en arrière depuis la sinuosité jusqu’à l’extrémité des angles postérieurs où :! offre sa plus grande largeur ; médioerement prolongé et un peu obtus à ces angles ; un peu plus ou à peine plus long sur son milieu qu'il est large à l'extrémité de ses angles postérieurs ; très-médiocrement con- vexe ; garni de points plus pelits el moins serrés que ceux de la tête, donnant , comme ceux-ci, naissance à un poil flavescent ; offrant les traces d’un léger sillon vers l'extrémité de la ligne médiane. £cusson pointillé ; pubescent ; légerement déprimé sur son disque. Elytres de la largeur, après les épaules, du protho- rax à ses angles postérieurs ; deux fois environ aussi longues que lui ; subparallèles ou à peine élargies jusqu'aux quatre seplièmes, rétrécies ensuite en ligne graduellement plus courbe jusqu’à l’angle sutural ; peu convexes sur le dos ; bronzées et pubescentes comme le prothorax ; à neuf stries à peine avancées en devant jusqu’au niveau de la moitié de l’écusson : ces stries étroites , marquées de points ne les débordant pas : les quatre premières plus prononcées en devant ; la neuvième sulciforme. intervalles plans ; pointillés. Repli bronzé ; de moitié plus large que le postépisternum, vers le milieu de celui-ci ; uniformément à peine plus large que la moitié du postépisternum sur les côtés du ventre. Dessous du corps d'un bronzé à peine plus obscur que le dessus ; garni de poils fins et couchés, cendrés où d’un cendré flavescent ; moins finement ponetué sur Fantépectus que sur le reste. Partie sternale de l’antépectus obtusément arquée et un peu relevée, en devant : cette partie arquée rebordée, aussi longue dans son milieu que le quart de sa largeur, suivie d’une dépres- sion transversale à peine plus développée dans Île sens de la longueur que la partie arquée ; chargée longitudinalement sur son milieu, après celte dépression, d’une carène à peine appa- rente à certain jour. Pieds bronzés, pubescents, avec les genoux, DE QUELQUES ÉLATÉRIDES. 99 les ongles et l'extrémité du dessus des deuxième à quatrième articles des tarses testacés. Hanches postérieures offrant vers l'insertion des cuisses la plus grande dilatation de leur partie supérieure, graduellement rétrécies de ce point à leur côté ex- terne : premier article des tarses postérieurs près de moitié plus grand que le suivant. Parme : le Mont-Pilat (collect. Rey). Oss. Celte espèce se rapproche du D. metallicus par sa cou- leur ; mais elle en diffère par sa structure plus étroite ; par la couleur de ses antennes, par les proportions des deuxième et troisième articles ; par la forme de la partie antérieure de la région sternale de lantépectus , par la couleur des pieds, etc. NOTES POUR SERVIR A L’'HISTOIRE L'AMPHIMALLUS MARGINATUS , PAR E. AULSANT er Varénry MAY. Présentées à la Société Linnéenne de Lyon, le 9 juillet 4855, Larve hexapode ; courbée. Téte convexe ; d’un roux livide, lisse ou à peine hérissée de quelques poils peu apparents : épistome en parallélipipède transverse. Labre élargi depuis sa base jusqu’à sa moitié , en ogive en devant, rugueux ou rapeux sur sa surface, cilié. Mandibules subeornées et d'un roux livide à la base ; noires et cornées à l'extrémité, tronquées à celle- ci de manière à se joindre et à faire l’office de tenaille coupante, quand elles se rapprochent. Mächoires presque pédiformes, naissant près du bord postérieur de la partie inférieure de la tête; anguleusement dirigées en dehors dans leur milieu ; embrassant les côtés du menton dont elles volent les bords, et la partie an- térieure ; à un seul lobe, munies à Jeur côté interne de cils spinosules et de nombreuses pelites dents qui s’entrecroisent pour diviser plus facilement les matières alimentaires. Palpes maxil- laires filiformes ; de trois articles. Æntennes plus longuement prolongées que la parte antérieure des mandibules; filiformes ; de quatre articles, non compris le nodule basilaire : le premier article cylindrique , moins long que le deuxième : celui-ci quatre fois aussi long que large, cylindrique : le troisième un peu AMPHIMALLUS MARGINATUS 101 plus long que le premier, prolongé en forme de dent au dessous du quatrième : celui-ci ovalaire. Corps courbé en arc ; composé de douze arceaux ; les dix premiers blancs, ridés et garnis en dessus de poils roux , sétulosules : le onzième presque glabre : le douzième ardoisé, tronqué à l’extrémité, garni vers celle-ci de poils roux spinosules : anus offrant une fente longitudinalement dirigée en bas : et de chaque côté une ligne transversale ou un peu remontante. Dessous du corps hérissé de poils flexibles, clair- semés. Pieds allongés , d’un blanc livide ; cuisses plus longues que les jambes : celles-ci paraissant composées de deux pièces non arliculées ; garnies de poils roux spinosules. Tarses ter- minés par un ongle ; renflés en dessous dans leur milieu ; plus épineux que les jambes. Ces larves, trouvées dans l’automne de 1854, ont été tenues dans une terre modérément humectée, sur laquelle nous semions de l’orge, dont ces larves rongaient les racines. Vers le 40 juin 1855, ces larves se construisirent une coque de terre agglutinée, dans laquelle elles se transforment en une nymphe , dont voici la description. NYMPHE : long. 0,0135 (6 1.) Corps oblong ; glabre. 7éte subperpendiculaire. Antennes couchées longitudinalement au dessous de la tête, avec la mas- sue verticalement relevée, quand l'insecte est couché sur le dos, Elytres et ailes déhiscentes : les secondes en majeure partie voilées par les premières; les unes et les autres repliées en dessous, prolongées environ jusqu’au troisième arceau ventral. Cuisses transversalement dirigées du côté externe : les quatre antérieures visibles et un peu moins prolongées que le côté extérieur du corps : les postérieures en partie voilées par les organes du vol et un peu plus longuement prolongées que les autres. Jambes for- mant avec les cuisses un angle aigu ; toutes visibles. 7arses 102 AMPHIMALLUS MARGINATUS. dirigés d’une manière un peu obliquement longitudinale ; con- vergeant chacun avec leur pareil vers la partie médiane du corps: les postérieurs prolongés presque jusqu’à l'extrémité du ventre. Abdomen offrant en dessus neuf arceaux visibles, offrant vers le troisième sa plus grande largeur, graduellement rétréci à partir de celui-ci : les six premiers courts, à peu près égaux : les trois derniers graduellement plus longs : le dernier terminé par une pointe cornée, servant à l’insecte à se tourner dans sa coque. DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DE COLÉOPTÈRE DE LA TRIBU DES LONGICORNES , PAR E. MULSANT et GUILLEBEAU. (Lue à la Société Linnéenne de Lyon, le 13 août 1855.) ————Â{ {he © Exocenérus puncetipenmis. Dessus du corps d'un rouge brun ou d’un fauve brun. Prothorax arqué à son bord antérieur, garni de poils cendrés et couchés, relevé en forme de carène sur sa ligne médiane. Elytres garmes sur leur moitié antérieure et sur leur quart ou liers postérieur d'un duvet cendré, parsemées d'espaces ponchiformes dénudés donnant chacun naissance & un poil obscur hérissé ; ornées entre ces deux points d'une bande transversale brune anguleuse, plus prolongée en arrière sur la suture que vers le bord exlerne. Troisième, quatrième et cinquième articles des antennes annelés. Long. 0,0056 (2 1/21.). Lars. 0,0022 (1 1.). Corps assez aliongé ; médiocrement convexe ; d’un rouge brun ou d’un fauve brun ou brunâtre, et garni de duvet. Téte perpen- diculaire ou inclinée ; subeonvexe ; rayée depuis le bord posté- rieur jusqu’au niveau de la base des antennes d’une ligne longi- tudinale médiaire peu profonde ; d’un rouge brun ou brunâtre , garnie de duvet cendré ; hérissée de quelques poils obscurs : labre plus pâle. Æntennes d’un quart ou d’un tiers plus longues que le corps; sétacées ; cilices en dessous ; de onze articles : le pre- 104 DESCRIPTION nier légèrement renflé vers son milieu, aussi long que le quatrième, moins long que le troisième ; d’un fauve brun,avec les deuxième, troisième, quatrième, cinquième et quelquefois sixième, briève- ment annelés de blanc à leur base. Prothorax arqué à son bord antérieur ; tronqué à la base ; élargi en ligne courbe jusqu'aux trois cinquièmes de ses côtés,et armé dans ce point d’une épine un peu dirigée en arrière, rélréci en ligne un peu courbée en de- dans, à partir de ce point jusqu’au bord postérieur ; rebordé à la base ; plus large que long ; convexe ; d’un rouge brun ou brunà- tre ; garni de poils cendrés, couchés, relevés et formant longitu- dinalement sur la ligne médiane une sorte de carène ; hérissé près des cotés, de quelques poils obscurs. £cusson en triangle à côtés un peu courbés ; rouge brun, revêtu d’un duvet cendré. Élytres près d’une fois aussi larges en devant que le prothorax à sa base ; d’un cinquième ou d’un quart plus larges que ce dernier dans son diamètre transversal le plus grand ; trois fois et demie environ aussi longues que lui ; presque parallèles jusqu’à la moilié, faiblement élargies vers les quatre septièmes, subarron- dies à lextrémité (prises ensemble), mais souvent un peu subarrondies chacune à l’angle sutural ; généralement moins contiguës à la suture dans leur cinquième postérieur ; médiocre- ment convexes ; à fond d’un rouge brun, ou d’un fauve brun ; ornées d’une bande transversale brune,garnie de poils concolores, comme formée sur chaque élytre de deux taches unies : cette bande plus prolongée en arrière sur la suture que près du bord externe, naissant à ce dernier vers la moilié de la longueur, couvrant jusqu'aux deux tiers, naissant aux quatre cinquièmes de la suture el couvrant jusqu'aux cinq septièmes de celle-ci, offrant à son bord antérieur deux angles dirigés en avant sur chaque élytre , l'un aux deux cinquièmes internes, l’autre au sixième de la largeur voisin du bord externe, offrant sur la suture une entaille plus profonde et plus large que les autres comprises entre les angles : celte bande moins sinuée ou moins anguleuse à son bord posté- D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DE COLÉOPTÈRE. 105 rieur, dont la partie suturale est la partie la plus prolongée en arrière ; couvertes sur le reste de leur surface de poils cendrés ou d’un blane cendré, couchés, parsemées de pelits espaces dénudés, circulaires, du milieu de chacun desquels sort un poil obseur ou noiratre, long, hérissé, un peu dirigé en arrière. Dessous du corps d’un brun rouge ou d’un rouge brun , plus pàle sur lantépectus que sur le ventre ; garni de poils couchés, assez épais, cendrés ou d’un blanc cendré. Pieds de la couleur du dessous du corps et garnis comme lui de poils cendrés ; hérissés de quelques poils obscurs sur les jambes et les tarses. Cuisses en massue dans leur milieu. Jambes antérieures sub- échancrées vers le milieu de leur arête inférieure : les intermé- diaires, échancrées vers les deux tiers de leur arête supérieure. Premier article des tarses presque aussi long que les deux sui- vanis réunis. Celle espèce se trouve en juillet dans les environs de Lyon ; sa larve vit dans orme. Oss. Elle se distingue facilement des Ex. balteatus et adsper- sus par la bande de ses élytres plus prolongée en arrière sur la suture que près du bord externe ; par son prothorax arqué en devant, etc. Voici la description de cet insecte dans ses premiers états : Larve allongée ; apode ; blanche ; hérissée de poils fins, assez elairsemés , blanchâtres, moins relevés, plus épais et plus apparents sur la moitié antérieure des parties supérieure et infé- rieure du premier segment. Zé/e parallèle jusqu’au bord anté- rieur du front ; blanche ; rayée d’une ligne longitudinale médiaire. Epistome lransversal ; membraneux et d’un blanc hivide dans sa partie médiaire, subcorné et d’un rouge brun sur les côtés. Labre plus étroit, arqué à son bord antérieur. Antennes nulles ; indiquées seulement par une petite fossetle ponetiforme. Mandibules arquées ; cornées ; brunes ou d’un rouge brun, un peu obtuses à leur extrémité. Mdchoires à un lobe, cilié ou garni de poils 106 DESCRIPTION rigides à son côté interne. Palpes maxillaires aussi avancés que le lobe maxillaire ; graduellement rétrécis depuis la base jusqu’à l'extrémité ; de trois articles. Menton presque carré. Languette échanerée en devant. Palpes labiaux peu apparents. Corps paraissant composé de ireize segments, presque quadran- gulaire, subgraduellement rétréci jusqu’au neuvième, faiblement renflé du dixième au douzième : le dernier brusquement plus étroit : le premier, au moins aussi grand que les deux suivants réunis, offrant en devant deux dépressions contiguës sur la ligne médiane, couvrant presque toute sa largeur, prolongées jusqu’à un peu plus de la moitié de sa longueur : les quatrième à dixième offrant en dessus et en dessous un mamelon rétractile servant à la progression. S/igmates au nombre de neuf paires : la pre- mière près du bord antérieur du deuxième segment : les autres sur les quatrième à dixième anneaux. Cette larve se creuse des galeries dans l'écorce de l’orme et s'y prépare une retraile pour passer à son second étaL. Nymphe allongée ; blanche dans les premiers jours. Téte in- clinée. ntennes prolongées de chaque côté du corps jusques à la moilié environ des organes du vol, où elles se courbent en dedans et reviennent le long de la ligne médiane jusqu’au niveau des cuisses antérieures : ces organes, quand la nymphe offre à la vue sa partie supérieure, passent latéralement sur les deux premières paires de pieds. Prothorax moins long que les deux segments suivants. 4bdomen garni de poils très-clairsemés, fins et peu distincts ; de neuf segments : les six premiers très-distinels, presque égaux, en ligne droite et presque en forme de tranche sur les côtés : les premier et deuxième peu sensiblement relevés à la partie antérieure de leurs côtés : les septième à neuvième, graduellement rétrécis mais distinetement articulés : le dernier tronqué à son extrémité, muni de cinq pointes subcornées : une dans le milieu du bord supérieur : une courbée en dedans à la partie supérieure de chaque bord latéral : une courbée en dehors D'UNE NOUVELLE ESPÈCE DE COLÉOPTÈRE. 107 à la partie inférieure de chaque bord latéral. Elytres el ailes divergentes , incourbées en dessous, prolongées jusqu’à l’extré- mité du quatrième arceau ventral. Pieds offrant les cuisses dirigées en dehors d’une manière un peu obliquement transver- sale, avec les jambes presque appliquées contre les cuisses et les tarses étendus dans la direction de la ligne médiane : les posté- rieurs prolongés jusqu’à lPextrémité du sixième arceau ventral. Les quatre pieds antérieurs libres et visibles sur le dessous du corps : les cuisses et les jambes des postérieurs voilées, presque jusqu’à l'extrémité, par les organes du vol. DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DE COLÉOPTÈRE DÜ GENRE ORCHESIA, PAR E. MULSANT et GODART, (Présentée à la Société Linnéeune de Lyon, le 14 février 1856.) Orchesia maculata. Suballongée ; garnie de poils fins, soyeux et couchés. Téte, prothorax et écusson d'un brun noir ou d’un noir brun : celui-ci noté de deux fossettes basilaires. Antennes d’un fauve testacé; à massue en partie obscure de quatre ou cinq articles. Elytres d’un fauve testacé ; marquées chacune de deux taches et d'une bande transversale noire ou noirûâtre : la première tache, ovale, discale, sur le second septième de leur longueur : la deuxième, mar- ginale, vers les deux cinquièmes : la bande, vers les deux tiers. Poitrine brune : ventre et pieds d'un fauve teslacé, Long. 0,0086 (2 1/21.). Larg, 0,0020 (9/40 1). Corps suballongé ; longitudinalement un peu arqué ; peu con- vexe ; garni de poils fauves , fins et couchés. Téte finement ponctuée; pubescente; brune : labre et parties de la bouche d'un fauve testacé. Palpes de cette dernière couleur. Antennes d’un fauve teslacé sur leur première moitié et à l’extrémité du der- nier article , brunes sur le reste ; à premier article allongé , renflé : le deuxième un peu plus gros et à peu près aussi long ORCHESIA MACULATA. 109 ou à peine moins long que le troisième : les quatre ou cinq der- niers constituant une massue fusiforme, Yeux noirs ; à grosses facettes ; séparés, l’un de l’autre, dans leur point le plus rappro- ché, par un espace égal aux deux tiers ou aux trois quarts de celui qui sépare les antennes entre elles, à leur base. Prothorax obtusément arqué ou subarrondi en devant ; à angles antérieurs inclinés et invisibles en dessus ; élargi en ligne courbe assez régulière jusqu'aux trois quarts de sa longueur, offrant vers les angles postérieurs ou un peu avant,sa plus grande largeur ; d’un liers environ plus large à la base qu'il est long sur son milieu ; presque en ligne droite à son bord postérieur, avec les angles à peine courbés en arrière et le tiers médiaire à peine plus pro- longé en arrière, à peine sinué de chaque côté de celte parte médiaire qui est tronquée ou plus sensiblement en ligne droite : médiocrement convexe en devant, peu convexe en arrière ; nolé, vers chaque quart externe de sa base, d’une fossette longitudi- nale ou triangulaire assez marquée, avancée jusqu au tiers posté- rieur de la longueur ; d’un brun noir ; pointillé d’une manière presque squammuleuse ; garni de poils fauves, fins et couchés. Ecusson presque en carré, une fois plus large que long, un peu arqué en arrière à son bord postérieur ; brun ; pointillé ; pubes- cent. £lytres, en devant, de la largeur du prothorax à ses angles postérieurs ; quatre fois environ aussi longues que lui; subpa- rallèles depuis la base jusqu’à leur milieu, rétrécies ensuite, et plus sensiblement depuis les deux tiers jusqu’à l'angle sutural ; peu convexes sur le dos ; relevées à la suture en un rebord sutural, affaibli près de la base et prolongé à peu près jusqu’à l'extrémité, paraissant, par là, rayées d’une suture juxta-suturale:; superficiellement pointillées, presque lisses; garnies de poils d’un fauve testacé, très-fins, soyeux el couchés ; d’un fauve testacé, ornées chacune de deux taches et d’une sorte de bande trans- versale noires où d’un noir brun : la première tache, la plus grosse, ovale, couvrant plus du tiers médiaire de la largeur, sur i{0 ORCHESIA MACULATA. le deuxième septième de la longueur : la deuxième, ponctiforme, située près du bord externe, vers les deux cinquièmes de leur longueur , ordinairement moins marquée ou plus faiblement apparente : la bande, située vers les deux tiers de leur longueur, constituant avec sa pareille une bande un peu arquée en devant, paraissant composée de trois taches subponctiformes liées ensem- ble. Repli prolongé jusqu’à l'extrémité du troisième arceau ven- tral, où il se réduit à une tranche. Dessous du corps brun ou d’un brun fauve sur les parties pectorales, fauve ou d’un fauve testacésur le ventre ; pointillé ; parcimonieusement pubescent. Postépister- nums quatre fois aussi longs qu’ils sont larges dans leur milieu, Pieds d’un fauve testacé. PATRIE : la Sicile. DESCRIPTION NOUVELLE ESPÈCE DE COLÉOPTÈRE DU GENRE BOSTRICHUS , PAR E, MULSAN®T et QI. REY. (Présentée à la Société Lianéenne de Lyon, le 11 juin 18538). RE NY» d cata gg rennes PBostrichus alni. Elongatus, cyhndricus, mtidus, parcè pilosellus, piceus, antennis pedibusque rufo-lestacers ; prothorace medio elevato , antice asperato, pos- fice sublævigato ; elytris punclatostriahis, apice oblique subretusis , den- ticulatis. Long. 0,0035 ( 4 1/2 I. ). Corps allongé, sublinéaire, cylindrique, couleur de poix, cilié, principalement en avant et sur les côtés, de poils pâles, disposés en séries longitudinales sur les élytres. Tête verticale , fortement engagée sous le prothorax, légère- ment convexe sur le front, longitudinalement subcarénée à sa partie antérieure ; d’un brun de poix, quelquefois un peu rou- geätre ; finement chagrinée; grossièrement ponctuée; hérissée en devant de longs poils pâles, et transversalement sillonnée à lépistome. Celui-ci bissinueux à son bord antérieur. Parties de la bouche testacées, avec les mandibules ferrugineuses à leur base, d'un brun de poix à leur extrémité. Yeux noirs, déprimés. 11% DESCRIPTION dntennes courtes, à peine de la longueur de la tête, d’un testacé un peu rougeätre, avec le bouton pâle à son sommet , légèrement pubescent. Le premier article offrant en dessous rtois ou quatre longs poils, et le deuxième, deux semblables : un en dessus , l’autre en dessous. Prothorax grand ; oblong, cylindrique, d’un tiers plus long que large, de la largeur des élytres ; élevé et comme gibbeux au milieu de son disque; tronqué à la base, réfléchi sur les côtés qui sont subparallèles ; fortement arrondi à son bord an- térieur qui est garni d'un liseré pâle, formé de poils courts et serrés ; à angles postérieurs arrondis , les antérieurs nuls ; d’un noir de poix brillant, quelquefois un peu ferrugineux; glabre, lisse ou obsolètement ponctué à sa moilié postérieure ; garni à sa moilié antérieure d’aspérilés nombreuses dirigées en arrière, et hérissé de poils pâles, ayant aussi la même direction, plus longs sur le bord apical, On aperçoit en outre de chaque côté, à la base, une impression oblique , obsolete. Ecusson oblong , très-pelit, lisse, d’un brun de poix. Elytres d'un tiers plus longues que le prothorax, eylindri- ques, d’un brun de poix brillant, avec une petite tache ferru- gineuse au calus huméral; marquées de stries obsolètes, for- mées de points rugueux , assez gros , assez serrés el peu pro- fonds : les intervalles présentent une ligne de points beaucoup plus petits et plus écartés, souvent peu visibles , et en outre une série de poils pales et redressés. Enfin elles sont oblique- ment coupées à leur extrémité, où elles offrent des denticules assez nombreuses , disposées sur trois séries longitudinales sur chaque élytre : la première, auprès de la suture, composée de quatre ou cinq denticules ; l'intermédiaire , ordinairement de quatre; l’extérieure, interrompue , très-irrégulière , formée de sept ou huit. Dessous du corps convexe, brillant, d’un noir de poix, parcimonieusement poilu. Ventre assez densement ponctué. D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DE COLÉOPTÈRE. 113 Poitrine assez fortement ponctuée sur les côtés , presque lisse sur son milieu. Pieds courts, larges; comprimés; d'un testacé rougeàtre. Tibias triangulairement dilatés et obliquement tronqués à leur extrémité ; denticulés et ciliés à leur tranche externe et au som- met, et simplement ciliés. vers l'extrémité de leur tranche in- terne. Hanches antérieures et intermédiaires hérissées de longs poils pales. Tarses grêles ; lestacés ; ciliés en dessous de quel- ques poils pales. ParRiE : Environs de Lvon, sur fes troncs d’aulne , dans lin- térieur desquels la larve se creuse des galeries profondes. Oss. Cette espèce est très-voisine du Bostrichus monographus, GyL. Elle s’en distingue par sa taille un peu plus courte , par sa couleur constamment plus obscure, par les aspérités du protho- rax plus fortes, par les points des stries plus gros et plus mar- qués , et par Îles denticules de Ja troncature des élytres plus nombreuses. NOTES POUR SERVIR À L'HISTOIRE DE L'AGNATHUS DECORATUS. DESCRIPTION DE LA LARVE ET DE LA NIMPHE DE L'AGNATHUS DECORATES . PAR KE. MULSANT et CI. REY, (Mémoire lu à la Société Linnéenne de Lyon, le 43 jnin 18353.) LARVE. Corpus elongatum, leviter convexzum , parce cihato-pilosellum, luteo- testaceum, tenuissime longitudinaliter canaliculalum, segmentis duodecim prœæter caput compositum ; hoc vertical ; segmentis tribus primis , ultimis- que tribus cæteris majoribus ; ullimo granulalo, apice profunde bifoveolato et bihamato. Pedes sex, triarticulati. Long. 0,006 — 0,007 (2 1/2 à Z 3/4 lignes). Corps allongé, légèrement convexe , d’une couleur testacée ; marqué sur son milieu d’un sillon longitudinal très-fin qui par- court tous les segments, exceplé la tête; finement et obsolète- ment chagriné en travers; cilié de quelques longe poils pâles , disposés principalement sur six séries longitudinales : la pre- mière marginale, formée d’un seul poil pour chaque segment ; la deuxième sur les côtés, formée de deux poils pour claque segment; la troisième dorsale formée de Ja même manière que la précédente. EE” 2 | 5 e 4 s e Ÿ | [| Zaire zynyle de L Cagnalhun) ct Rey 22 II /emptètes ho moploics Die pr. mp de Fugete a nié Fi Ca) , LUTRIS "1 oJ nee “ 44 | ’ a 1 ré J Ca 2-0 Ù | [AL LA ) (| : A de } LA NY: pe 1e Lan ut se LE [se ai D mn | LLELERS ; MTS { L (9 a ÿ P'OPN DO RE UON Ar VX M édite à Nipp ATA, 1 PP 1 ETES “A il 4 L ni Hi beau PIC INETAN HA Pl d À : 7 À Sn 4! ne nt We oi l ve Le dt È ANSE (E 2 \ A 1e nt ne 14 i ns Loto d é LAS " 10, d : in Heu jm Hu His CE " W f A ou) br ji ji RENTE : , , “ ou ba UN Pr | dl \ ( PA 0} 1 A! À 14 AU (aa = Von x qe: sa AM AU Fan of NE | "e 1 s hand k | ue it) el à fu st NA HAN non ” :@ 2 TA TRE ORAN KO PA \ LU DEA L je # FN Les tt : Lo ( ne Wie Fe " Mt. Lx d k ax ’ _ (0 un dé ke ÿ) on . 0 “+ Es tent Fer dl À ü Pa. LARVE DE L'AGNATAUS DECORATUS. 115 Téte verticale, déprimée sur le front, où elle présente deux sillons arques en dedans, convergeant à l’occiput, et se recour- bant iatérieurement sur eux-mêmes à leur extrémité comme pour former une espèce de boucle elliptique ; obsolètement cha- grinée, tranversalement ridée en avant; arrondie sur les côtés qui sont faiblement gibbeux vers l'insertion des antennes , d’où elle se rétrécit brusquement; ciliée de quelques longs poils pàles ; d’un jaune testacé , avec la partie antérieure et l’épistome plus obseurs ; celui-ci légèrement échancré. Labre transversal, large- ment arrondi au sommet, dont le bord présente sur son milieu une très-faible pointe ou angle oblus; d’un roux de poix testacé, cilié de six à huit poils brillants, jaunâtres. A/andibules cornées, assez courtes , solides, d’un roux de poix testacé , avec le som- met plus obscur. Palpes maxillaires testacés, de trois articles apparents , diminuant graduellement d'épaisseur : les deux pre- miers courts , le troisième aussi long que les deux précédents réunis. Palpes labiaux , menton et lévre inférieure d’un testacé très-pâle. Yeux nuls ou non apparents. Antennes ‘nsérées sur une espèce de tubercule court ou bour- relet ; d’un testacé de poix; de trois articles apparents : le gre- mier court, épais ; le deuxième un peu moins épais, mais d’une moitié plus long que le précédent ; le dernier très-petit, subulé, tronqué. Les trois segments thoraciques qui portent les pieds, plus grands que les suivants : le premier d’un tiers plus grand que le deuxième, en carré transversal, postérieurement rétréei ; offrant, à chaque série, un fascicule de poils de plus que dans les autres segments ; les deuxième et troisième subégaux , trans- versaux , plus larges en arrière qu'en avant; ce dernier posté- rieurement plus large que le précédent. Les six premiers segments abdominaux courts , transversaux, allant graduellement en s’élargissant un peu , épaissis en bour- relet sur les bords, ct présentant chacun vers l'angle antérieur un 116 LARVE DE L AGNATHUS DECORATUS. petit stigmate arrondi, ombiliqué ; marqués chacun postérieure- ment d’un léger sillon transversal s’affaiblissant et disparaissant sur le dos, et en outre, sur les côtés d'une impression oblique, obiongue , assez marquée. Les trois derniers segments allant en se récrécissant ur peu , _plas grands que les précédents , à stigmates semblables, à bour- relets moins épais. Le pénuliième plus long que le précédent et un peu plus lisse. Le dernier un peu plus long que le pénul- ième, convexe, granuleux ; à bord postérieur subbissinucuse- ment tronqué, tranchant; creusé en dessus de deux fossettes arrondies , profondes, obscureies, et en outre armé latérale- ment de deux crochets solides, recourbés en haut , rembrunis à leur pointe; garni en dessus et principalement sur les côtés de quelques longs poils, d’un jaune pâle. Dessous du corps déprimé , lestacé , obsolètement chagriné en travers. Le segment anal plat, marqué à la base d’une petite strie longitudinale, obscure; orné au sommet de deux petits sillons sémi-lunaires, joignant la tranche apicale qui est rem- brunie. Pieds assez courts, insérés sur un prolongement coxal, assez développé, conique, composé de trois ou quatre pièces ; d’un testacé de poix ; garnis de quelques rares poils jaunâtres ; com- posés de trois articles : le premier un peu plus large au som- met où il est tronqué ; le deuxième un peu moins épais et pres- que aussi long que le premier, un peu plus étroit vers l'extrémité ; le troisième en forme d’ongle recourbé en dedans, fortement réuni au précédent, avec lequel il semble ne faire qu'un. Oss. Cette larve dont tous les anneaux et tous les organes sont plus ou moins rétractiles , présente plus ou moins de rides ou plis à son épiderme, suivant la tension qu’éprouve celui-ci dans les divers mouvements du corps. Quand elle est près de se transformer , elle devient plus courte, plus épaisse et beau- coupplus votée. NYMPHE DE L AGN\iTHUS DECORATUS. 117 NYMPHE. La Nymphe, dans laquelle on reconnaît facilement linsecte parfait, est assez convexe. La téte, infléchie en dessous, est for- tement engagée dans le prothorax. Les yeux, assez gros, sont à moitié voilés par les bords de celui-ci. Les palpes sont tous libres. Les antennes dont on compte distinetement tous les arti- cles, rejetées en arrière le long des côtés du prothorax, viennent s'appliquer, par leur sommet, contre les cuisses intermédiaires. Les élytres, repliées sous le corps, dont elles atteignent les deux Uers de la longueur, présentent sur les côtés deux plis longitu- dinaux , parallèles. Les segments thoraciques répondant aux mésosternum et métasternum , sont faiblement convexes, tandis que les segments abdominaux le sont assez fortement en travers. Ceux-ci sont au nombre de six, et le segment anal, arrondi à son sommet, laisse dépasser en arrière un lobe large, déprimé, terminé par quatre lanières, dont les intermédiaires courtes , rap- prochées l’une de Pautre, subparallèles ; les extérieures diver- gentes, beaucoup plus longues, spiniformes. Les pieds antérieurs el intermédiaires sont en dehors des élytres contre lesquelles ils sont appliqués, à l’exception des t1- bias et tarses antérieurs qui s’en détachent un peu. Les arses présentent distinctement tous leurs articles , et même leurs cro- chets. Les pieds postérieurs se trouvent engagés sous les élytres, à l'exception des genoux qui les débordeni sensiblement. La larve de lÆgnathus decoratus se rencontre, ainsi que lin- secte parfait, au bord des rivières, dans les vieilles souches d’aulne. Elle vit en compagnie du Rhizophagus cœruleus et d’un Bostrichus ( Bostrichus aln:), dont nous avons donné ei-devant la description. Suivant toutes nos présomptions , elle doit être parasite des larves de ce dernier xylophage , car nous l’avons souvent trouvée mêlée à celles-ci et au fond des galeries qu’elles 118 NYMPHE DE L' AGNATHUS DECORATUS. s'étaient creusées dans l’intérieur du bois. Les larves des Rhizo- phages , trop pelites et trop déprimées, ne sauraient pratiquer des chemins suffisants pour laisser passage à une larve du vo- lume de celle de l’{gnathus. D'ailleurs leurs petites galeries, peu profondes, ne s’écarient guère de la surface de l’aubier à laquelle elies sont parallèles, et e’est le plus souvent dans le cœur même du bois que nous avons surpris la larve de lÆgnathus. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 4 — Larve grossie de l’4gnathus decoratus. — 2 — Tête grossie de la même. — 3 — Segment anal de la même, vu par dessus. — 4 — Nymphe de l'4gnathus decoratus. DES CRIPTION DE QUELQUES HÉMIPTÉRES-HÉTÉROPTÈRES NOUVEAUX OÙ PEU CONNUS, PAR E. MULSANT et CI REY. Présenlée à la Société Linnéenne de Lyon, le 12 novembre 1853. — ee tr REA AS MR au FAMILLE DES SCUTELLÉREIDES. GENRE STERNODBONEUS. sreovoy , sternum , d0cus dent). CARACTÈRES DU GENRE. Corpus breve, scutitorme. Caput elongatum. — Rostrum mediocre. Oculi minuti, globosi. — Ocelli postici, distantes. Antenræ subgraciles, articulo tertio sequenti duplo breviore. Prothorax transversus, angulis posticis rotundato-dilatatis. Scutellum oblongum , postice rotundatum. Prosternum antice bispinosum. Dedes sat validi, spincsuh. Corps court, assez épais , en forme d’écusson. Téte allongée, un peu plus large à la base; les lobes latéraux réunis en avant du lobe médian. Rostre médiocre , atteignant la moitié du corps, de quatre articles apparents, se logeant dans une rainure qui parcourt le dessous de la tête el toute la poitrine. 120 DESCRIPTION Yeux pelits, saillants, globuleux. Ocelles distants, situés à la base du vertex en arrière de la ligne des yeux. Antennes assez grêles , de cinq articles : ie deuxième près de trois fois plus long que le troisième, celui-ci deux fois plus court que le suivant, le quatrième et cinquième subégaux. Prothorax court , transversal, à côtés assez profondément sinueux, et à angles postérieurs dilaiés en forme d’oreillette arrondie. Ecusson oblong, largement arrocdi en arrière, aussi long mais un peu plus évroit que l’abdomen. Hémélytres presque entièrement cachées par l’écusson , seu- lement visibles sur les côtés , à la base. Prosternum muni en avant, de chaque côté de la rainure ros- trale , d’une dent spiniforme un peu déjetée en dehors. Pieds assez courts et assez robustes. Tibias spinosules en des- sous. Zarses de irois articles, le deuxième beaucoup plus petit. Ongles garnis chacun en dessous d’un appendice membraneux. O5s. L'espèce typique de ce genre s'éloigne des véritables 4n- cyrosoma, Âm. el SErv. par ses pieds plus courts , plus distinc- tement spinosules , et surtout par son prosternum antérieure- ment bidenté. Ce dernier caractère représente en quelque sorte, mais à l’état de rudiment, cette plaque prosternale qui vient re- couvrir la base des antennes dans les genres Pachycoris, Psa- casta , Trigonosoma et Eurygaster. Notre nouvelle coupe fait done le passagr de ces quaire genres à ceux qui n’ont aucune trace de cette plaque prosternale (G. Aneyrosoma, Graphosoma, Podoeps, ete.). Siernodontus obiusus. Sculifornus, postite rotundatus, convexus, crebre brunneo-rugoso -punc- latus , fusco-griso-lestaceus ; capitis unâ, prothoracis scutellique quinque lineis pallidis subelevatis : prothoracis angulis posticrs obtuse rotundato- dilatathis , lineis pallidis rntermeduis intus arcualtis : ventre maculä semicir- culari incisurisque laferalibus nigris. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES-HÉTÉROPTÈRES, 121 Long. 0,006 - 0,008 (2 2,3 à 3 L.). Larg. 0,004 - 0,006 (2 à 2 4/2 1.). Corps en écusson , postérieurement arrondi, convexe , cou- vert de points enfoncés , rugueux , brunâtres. Téte allongée , rugueusement ponctuée, lestacée ; antérieure- ment entaillée à la réunion des deux lobes latéraux : ceux-ci rebordés sur les côtés, le lobe médian relevé en carène pale , et n’occupant au plus que les trois quarts de la longueur totale. Yeux petits, saillants, d’un ferrugineux obscur. Ocelles petits , ferrugineux. Æostre roux, avec l’extrémité réembrunie. Antennes assez grêles , atteignant à peine la moitié du corps ; testacées, avec le dernier article ordinairement ferrugineux : les premier à troisième presque glabres, les quatrième et cinquième légèrement pubescents. Prothorax court, transversal, deux fois et demie plus large que long ; crénelé et assez fortement sinueux sur les cûlés ; carrément échancré au bord antérieur, bissinueux à la base ; à angles pos- térieurs débordant sensiblement les hémélytres et dilatés en oreil- lette arrondie ; subdéprimé er avant où il présente quatre cicatri- ces transversalement disposées et réunies deux à deux ; convexe en arrière ; couvert de points rugueux obscurs , dont les inter- valles , sur la partie antérieure du disque, se changent quelque- fois en tubercales lisses ; paréen outre de cinq lignes élevées pâles, lisses ou légèrement ridées, ordinairement bordées de noir : la médiane droite , plus saillante et plus épaisse en avant, faisant suile à celle de la tête : les deux intermédiaires faibles, souvent réduites à des rangées de tubereules , et sensiblement arquées en dedans : les deux externes assez saillantes, divergeant en dehors dans la direction des angles. Écusson en carré long, postérieurement largement arrondi ; longitudinalement convexe, couvert de points enfoncés rugueux et brunâtres ; d’un testacé plus ou moins obscur ,avec cinq lignes 129 DESCRIPTION longitudinales päles, ordinairement bordées de noir, lisses ou légèrement ridées : la médiane plus saillante , un peu plus épaisse en arrière, droite et faisant suite à celle de la tête et du prothorax ; les deux intermédiaires plus faibles , très-légèrement flexueuses et faisant suite à celles du prothorax ; les deux exter- nes assez marquées , sensiblement flexueuses , faisant suite aux deux externes du prothorax. Partie visible des hémélytres, faiblement sinueuse sur les côtés à la base ; testacée, marquée de points enfoncés obscurs, et chargée sur son milieu d’une carène oblique : celle-ci limitée en dedans, sur toute sa longueur apparente , par un trait brunâtre, et en dehors par un trait de la même couleur , mais seulement visible en arrière. Abdomen légèrement dilaté sur les côtés, où il déborde visi- blement les hémélytres et l’écusson ; marqué d’une tache noire à chaque intersection des segments. Ventre convexe, rugueusement ponctué; testacé avec une grande tache discoïdale , sémicirculaire , noire , plus ou moins effacée chez les , plus marquée chez les ? ; paré en outre sur les côtés d’une petite tache noire à chaque intersection des seg- ments. Les s/igmates ocellés, rembrunis. Poitrine variolée de ta- ches et de points enfoncés, obseurs. Pieds assez courts, rugueux , d’un testacé obscur, densement ponctués de brun. Cuisses avec quelques taches noirâtres. 7ibias spinosules. Premier article des arses sensiblement dilaté. ParRiE : Environs de Marseille. Assez rare. Os. La couleur varie dans cette espèce. Quelquefois , chez la £$ surtout , la tête , le prothorax et l’écusson sont presque entiè- rement d’un brun ferrugineux , moins les lignes longitudinales pâles qui n’en ressortent que davantage. Elle ressemble , au premier coup d'œil , à lAncyrosoma albo- lineata, Fas. Outre les caractères génériques , elle en diffère par ses angles prothoraciques moins saillants et arrondis, par les Ii- DE QUELQUES HÉMIPTÈRES-HÉTÉROPTÈRES. 123 gnes pales internes du prothorax qui se recourbent intérieure- ment en avant , au lieu de se déjeter en dehors , et par son abdo- men un peu plus dilaté sur les côtés et à intersections maculées de noir. Les lignes intermédiaires pâles de l’écusson sont aussi moins droites, et celui-ci est beaucoup plus largement arrondi postérieurement , ce qui donne à tout le corps une forme plus obtuse en arrière. Les pieds sont aussi plus obseurs , proportion- nellement plus courts et moins grèles. GENRE BDERULA. ( deon, cou, An, cicatrice }). 1 CARACTÈRES DU GENRE. Corpus breve, postice rotundatum. Caput oblongum. — Rostrum mediocre. Oculi minuti, prominuli, subglobosi. — Ocelli postici, dis- lantes. Antennæ subgraciles, articulis secundo , tertio et quarto sub- æqualibus. Prothorax transversus , brevis, biplagiatus. Scutellum magnum, postice rotundatum. Prosternum antice simplex, nec dentatum , nec laminatum. Pedes breves, sat validi, spinosuli. Corps court, assez épais. Tête en hémicycle allongé ; les lobes latéraux réunis en avant du lobe médian. Yeux petits, saillants, subglobuleux. Ocelles distants , placés à la base du vertex , en arrière de la ligne des yeux. Rostre assez grêle , atteignant Îa moitié du corps, de qua- tre articles apparents, se logeant dans une rainure qui parcourt le dessous de la tête et toute la poitrine. Antennes assez grèles , de cinq articles : le premier le plus court: les deuxième, troisième et quatrième subégaux : le cin- quième le plus long. 124 DESCRIPTION Prothorax court , transversal, avec ses côtés presque reclili- gnes , el ses angles postérieurs fortement arrondis, débordant à peine les hémélytres ; marqué sur le dos de deux cicatrices transversales. Écusson oblong , aussi long mais plus étroit que l’abdomen , arrondi à son extrémité. Hérnélytres presque entièrement recouvertes par l’écusson , seulement visibles sur les côtés à la base. Prosternum simple , sans dent ni dilatation lamelliforme. Pieds assez courts et assez robustes. 7ïbias spinosules en dessous. Zurses de trois articles, le deuxième beaucoup plus peut. Ongles garnis chacun en dessous d’un appendice mem- braneux. Os. Dans ce genre les deuxième, troisième et quatrième ar- ticles des antennes sont presque de la même longueur, tandis que le troisième est toujours sensiblement plus court que le quatrième, el toujours au moins une fois plus court que le deuxième dans tous les Scutellérides à grand écusson (Orbiscuti , Amyor). Ce caractère le rapproche des Pentatomites ( Coniscuti, Amor), et surtout des espèces de Pentatoma dont Hahn à composé son genre £ysarcorts. Hberula flavosguttata. Breviter ovalis , convexa, rugoso-punctata, fusco-testacea ; capite nittis duüabus longitudinalibus obscurioribus medio lineä pallidä elevatä; thor ace disco transversim biplagiato tuberculisque duobus albidis munita ; scutello basi albido biguttata vitlisque tribus pallidis ornata ; abdomunis incisunis nigris ; ventre vitlis duabus fuscis ; femoribus antè apicem maculatim ni- gro-annulatis , tarsis apice piceis. Long. 0,005 — 0,006 (2 1/4 à 2 2/31.). Larg. 0,004 — 0,005 (2 à 2 1/21.). Corps court, convexe, postérieurement arrondi, rugueuse- ment ponctué. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES-HÉTÉROPTÈRES. 125 Téte en demi-cercle allongé, fortement ponctuée, testacée ; légèrement entaillée au sommet ; parée de deux bandes obscu- res , larges , qui se réunissent en avant; les lobes latéraux re- bordés , enclosant le lobe médian qui est d’un quart plus court , pâle et relevé en carène. Yeux globuleux , assez saillants, noirà- tres. Ocelles peu saillants, ferrugineux. Rostre ferrugineux, avec l'extrémité obscure. Antennes assez grêles, atteignant à peine la moilié du corps , d’un testacé ferrugineux : le troisième article à peine plus court que le précédent : les deuxième et quatrième subégaux : les pre- mier, deuxième et troisième presque glabres : les quatrième et cinquième légèrement pubescents : celui-ci d’une moitié plus long que le précédent. Prothorax court , transversal , deux fois plus large que long ; bissinueusement échancré au sommet, bissinueux à la base; à côtés rectilignes , à angles antérieurs recourbés en une petite dent; à angles postérieurs fortement arrondis et un peu plus saillants que la base des hémélytres ; transversalement convexe ; rugueusement ponctué, chargé sur son disque de deux pelits tu- bercules pâles , lisses, au-devant de chacun desquels se trouve une large cicatrice transversale , obscure ; testacé , avec les bords latéraux, toute la partie antérieure médiane située entre les deux cicatrices , beaucoup plus pâles , et une teinte rembrunie vers les angles postérieurs. Ecusson en carré long, postérieurement arrondi ; longitudina- lement convexe, rugueusement ponctué; lestacé, avec deux taches basilaires d’un blanc vif, tuberculiformes, lisses, limitées de cha- que côté par un trait noir , et donnant naissance chacune à une bande étroite , un peu plus pâle que la couleur foncière, exté- rieurement accompagnée d’une teinte un peu plus obscure, et souvent obsolète et peu apparente; paré en outre sur son milieu d’une autre ligne longitudinale pâle, quelquefois assez visible à la base, puis s’oblitérant pour reparaître après le mi- 126 DESCRIPTION lieu, mais plus étroite et enclose d’une teinte obscure qui se prolonge jusqu’au bout. Le milieu de la base est souvent étroi- tement pâle. vie , , 4 , , Partie visible des hémélytres ponctuée, testacée, chargée d’une carène obliqne. Abdomen légèrement dilaté en arrière sur les côtés, où il déborde visiblement les hémélytres et l’écusson ; paré d’une 1a- che noire à chaque intersection des segments. Dessous du corps convexe, fortement ponctué ; Lestacé, avec deux bandes obscures, plus effacées dans le 4, plus ap- parentes dans la +? , partant de l'angle prothoracique postérieur pour aller obliquement se réunir avant le sixième arceau ventral. Bords latéraux tachés de noirs. Stigmates obscurs , premier ar- ceau noir au milieu de sa base. Poitrine avec quelques taches obscures auprès des hanches. Pieds assez courts, rugueux, spinosules, tesiacés. Cuisses avec un anneau de taches noires avant leur sommet. Zarses d’un brun de poix à l’extrémité. PatRie : St-Loup près Marseille. Juin. Rare. Oss. Cette espèce simule assez bien le Pentatoma perlatum. Wozr (Eysarcoris perlatus , Haun) par sa taille , par son faciès, par la sculpture de son prothorax, et par la disposition des ta- ches de l’écusson. Mais le développement de ce dernier qui est largement arrondi au sommet et cache presque entièrement les hémélytres, le range forcément dans la première division des Seutellérides , c’est-à-dire parmi les Orbrcusti d'Amyot. Sciocoris auritus. Brevis, subdepressus, griseo-testaceus, densits nigro-punctatus ; protho- racis hemelytrorumque lateribus anticis pallidioribus ; prothorace trans- versim sulcato ; abdominis lateribus fusco-maculats ; sculello basi utrinque puncto pallido notalo ; membran& pellucidä, obscuro-maculatà. Long.0,005-0,006 (2 à 2 1/2 lig.) ; larg, 0,0035 0,004 (1 1/4 à 4 1/2 1.). DE QUELQUES HÉMIPTÈRES-HÉTÉROPTÈRES. 127 Corps court, en carré un peu plus long que large, un peu rétréci en avant, largement arrondi en arrière; subdéprimé, d’un gris testacé, couvert de points enfoncés noirs, assez serrés. Téte à peine plus longue que large, entaillée au devant des yeux, faiblement sinueuse sur les côtés; plane au milieu, légè- rement relevée sur les bords, arrondie au sommet, où elle présente une petite fissure au point de réunion des lobes laté- raux ; le lobe médian enclos par ceux-ci et n’occupant que Îles trois quarts de la longueur totale ; d’un gris testacé plus ou moins obscur, suivant que les points enfoncés sont plus ou moins bru- nâtres, avec un pelit trait plus pâle, souvent imponctué, situé en dehors des ocelles. Ceux-ci arrondis, saillants, obscurs. Yeux bruns, globuleux, très-saillants. ÆRostre d’un testacé plus ou moins rembruni, avec la base ordinairement plus pàle et l’extré- mité toujours plus foncée. Antenes assez courtes, pas plus longues que la tête et Île prothorax réunis; brièvement pubescentes ; d’un testacé ferru- gineux, avec les quatrième et cinquième articles un peu plus obscurs ; à deuxième article sensiblement plus grand que le troisième, celui-ci plus court que le quatrième. Prothorax faiblement convexe; court, transversal, deux fois et demie plus large que long; légèrement arrondi sur les côtés, subbissinueusement échancré au milieu de son bord antérieur, presque droit au milieu de sa base : celle-ci obliquement coupée sur les côtés, depuis l’écusson jusqu'aux angles postérieurs : ceux-ci arrondis, les antérieurs obtus; d'un gris tesiacé plus ou moins obscur, couvert de points enfoncés brunätres, avec les côtés pâles, depuis l'angle antérieur jusqu’après le milieu ; creusé sur le disque d’un sillon transversal plus ou moins mar- qué, non prolongé jusqu'aux bords latéraux, et devant lequel on remarque deux faibles cicatrices transversales, plus ou moins pâles et plus ou moins imponctuées; chargé en outre, vers les angles postérieurs, d’une espèce de gibbosité ou tubercule obtus. 128 DESCRIPTION On aperçoit quelquefois chez certaines variétés de petites verrues päles le long du sillon transversal, et, en arrière de celui-ci une ligne longitudinale très-fine, plus päle que la couleur générale et souvent à peine visible. Ecusson alteignant à peine les deux tiers de l’abdomen, en triangle allongé et arrondi au sommet, légèrement sinueux sur les côtés; paré de chaque côté de la base d’un petit tubercule lisse, päle, extérieurement limité de noir; un peu convexe à la base, subdéprimé à sa dernière moitié, où il offre la trace affaiblie d’une carène longitudinale; d’un gris testacé plus ou moins obscur, couvert de points enfoncés brunätres, avec l’ex- trémité ordinairement plus claire. Hémélytres de la longueur du prothorax à leur pase, rétré- cies en arrière, où elles laissent à découvert une partie du dos de l’abdomen. Corie d’un gris plus ou moins obscur, couverte de points enfoncés brunâtres, et chargée d’une nervure longi- tudinale assez saillante, un peu plus pâle, oblique, et n’atteignant pas le bord postérieur. Hembrane débordant souvent l’extré- mité de l’abdomen, surtout chez les -’ ; pàle, diaphane, ridée, et chargée de six ou sept nervures, plus ou moins arquées, dont les intervalles sont parés de taches brunes. 7ranche de l’abdo- men ornée, à chaque intersection des segments, de taches obscures, formées de points enfoncés noirâtres. Dessous du corps faiblement convexe, d’un testacé ferrugineux ; couvert de points enfoncés obscurs, et souvent de taches plus ou moins rembrunies sur les côtés de la poitrine et du ventre ; celui-ci distinetement maculé de brun à sa tranche latérale. Pieds spinosules, d’un testacé livide, ponctués de brun, avec le sommet des tarses et des tibias plus obscurs, et une ou deux taches brunâtres avant le sommet des cuisses PaTRiE : Avignon, Marseille, Nimes. Assez commun, sous les pierres, parmi les mousses qui couvrent les rochers, dans les lieux arides et escarpés. DB QUELQUES HÉMIPTÈRES-HÉTÉROPTÈRES. 129 Oss. Cette espèce diffère de tous ses congénères par sa mem- brane transparente, maculée de points bruns, et chargée de six ou sept nervures, tandis que les autres espèces en ofirent cinq au plus, même chez les individus les plus complets. Elle est d’une taille plus courte que l’umbrinus, dont elle se dis- üngue encore par les côtés du prothorax distinetement bordés de pâle en avant. De plus chez les «7, l’échancrure du quatrième arceau ventral est aiguë, au lieu d’être arrondie. Capsus Versimi. Elongatus, subdepressus, glaber, parüm nitidus; capite, prothoracis parle anticä sculelloque luteis; hemelytris virescentibus, puncto interno nigro apice nolatis ; antennis apice fuscis, basi pallido-viridibus et nigro annulatis ; pectore, ventre pedibusque pallido-luteis, his nigro punctatis ; membranä pellucidä, cum macul& magné, subquadratä, apicali ; cellul4 basali simplici, oblongä, corne, luteo-virescenti. Loug. 0,0031 (1 2/5 1.}.— Larg. 0,0040 (4/2 1.). Corps allongé, subdéprimé, glabre. éte triangulaire, assez convexe; pubescente au sommet ; d’un jaunâtre mat, avec deux séries de linéoles transversales, obscures, situées en avant de chaque côté du chaperon ; marquée de chaque côté, en arrière, d’une impression joignant le bord interne des yeux. Ceux-ci grands, très-saillants, globuleux, plus ou moins obscurs. Bec grêle, atteignant le tiers de la longueur du corps; lestacé, obscur au sommet. Antennes finement pubescentes, grêles, presque aussi longues que le corps : à premier article subeylindrique, cinq fois plus court que le suivant, d’un vert très-pâle, avec la base et un anneau obseur après son milieu : le second très-grèle, linéaire, plus long que le suivant, obscur au sommet, avec la base d’un vert très-pâle, annelée de noir : les deux derniers obscurs, le dernier plus court que le précédent. Prothorax transversal, une fois plus court que long, faible. 5) 130 DESCRIPTION ment convexe; en cône largement tronqué au sommet, et légè- rement arrondi aux angles postérieurs ; d’un vert tendre, avec la partie antérieure jaunâtre ; obsolèlement chagriné en arrière, et marqué en avant de deux cicatrices transversales. Ecusson assez grand, triangulaire, légèrement convexe ; obsolètement ridé en travers ; d’un jaune d’ocre. Hémélytres subdéprimées, subparallèles, cinq fois plus longues que le prothorax, très-finement chagrinées ; d’un vert tendre, avec la base un peu plus claire; parsemées de petits points, souvent peu visibles, d’un vert un peu plus foncé; offrant chacune à leur extrémité un point noir, situé vers le milieu du bord apical de la corie. Æembranes diaphanes, ornées chacune d'une grande tache noire plus ou moins carrée, obliquement disposée, s'étendant depuis le bord apical jusqu’à la cellule basilaire. Celle-ci oblongue, de la même consistance que les hémélytres; d’un vert un peu jaunâtre; rectangulaire, à sa partie postéro-interne. Dessous du corps päle. Pieds d’un testacé pâle, marqués de points noirs. Tarses légèrement verdâtres, avec le sommet des angles obscur. PATRIE : Celle espèce a été trouvée dans le département de l'Ardèche, par M. Forel. Nous l’avons dédiée à M. Yersin, natura- liste du canton de Vaud, connu par divers travaux pleins d’intérêt sur les Orthoptères, Oss. Cette espèce ressemble au Capsus Paykulli, Far, dont elle diffère par son corps glabre, plus allongé, par la couleur des antennes et des pieds, et par sa cellule basilaire unique. Capsus Foreli. Oblongus, subdepressus, glaber, nitidissimus, nger ; antennarum articu- lis ultimis duobus ferrugineis ; scutelli apice summo, hemelytrorum ventris- que basi, pecloreque medio luteo-albidis ; pedibus membranä fuscé, cum cellul& basali simplcr. DE QUELQUES HÉMIPTÈRES-HÉTÉROPTÈRES. 131 Long. 0, 0033" (1 4/2 L. }.— Larg. 0,0017® (3/4 1.). Corps allongé, subdéprimé, glabre, lisse ou très-obsolètement chagriné. Téte triangulaire, convexe, noire, lisse, très-luisante; mar- quée sur le milieu du vertex d’un petit sillon longitudinal count, obsolète, visible seulement à un certain jour, et d’une très- faible impression, de chaque côté, vers l’angle postéro-interne des yeux. Ceux-ci grands, saillants, globuleux, brunâtres. Bec grèle, dépassant le tiers de la longueur du corps; testacé, avec la base ferrugineuse et le sommet noir. Antennes plus longues que la moitié du corps, grêles, pubes- centes : le premier article épais, subcylindrique,. d’un noir lui- sant, presque glabre, offrant à sa tranche supérieure, avant le sommet, un poil raide, noir, assez long : le deuxième linéaire, noir, cinq fois plus long que le précédent, et une fois plus que le suivant : les deux derniers ferrugineux, le dernier plus court que le précédent. Prothorax transversal, une fois plus court que large; en cône largement lronqué au sommet, et arrondi aux angles pos- térieurs; transversalement convexe en arrière, et subdéprimé en avant, où il offre deux faibles impressions transversales ; d’un noir luisant; lisse à sa partie antérieure, et obsolètement chagriné à sa partie postérieure. Ecusson grand ; triangulaire; légèrement convexe; transversa- lement ridé; un noir peu brillant, avec la pointe apicale blanchâtre. Hémélytres subdéprimées ; trois fois plus longues que le pro- thorax ; subparallèles ou faiblement rétrécies en arrière après leur milieu ; obsolètement chagrinées ; d’un noir luisant, ainsi que l’appendice, avec une grande tache d’un blanc jaunâtre mat, occupant toute la base moins le bord latéral et la pointe apicale de la clé. La partie qui avoisine les angles antérieurs de l’écusson, 132 DESCRIPTION DE QUELQUES HÉMIPTÈRES-HÉTÉROPTÈRES. reste légèrement enfumée. Membrane obscure, à deux nervures, et n’offrant qu’une seule cellule basilaire. Dessous du corps convexe, d’un noir luisant, avec les hanches et toute la région médiane de la poitrine et de la base du ventre d’un blanc jaunûtre. Pieds noirs ou d’un noir brun, avec la base des cuisses d'un blanc fauve, au moins jusqu'à la moitié de la longueur sur les cuisses antérieures, au moins jusqu'au tiers sur les posté- rieures. Cette belle espèce a été trouvée dans le département de l’Ar- dèche, par M. Forcl, zélé naturaliste du canton de Vaud, à qui nous l'avons dédiée. Elle a également été prise dans le midi de la France par M. Foudras. EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE QUI SE RATTACHE A CE TRAVAIL. Figure 4 — Prosternum du G. Sternodontus. — 9 — Prosternum du G. Ancyrosoma. — 3 — Prosternum du G. Pachycoris. — 4 — Antenne du G. Derula. — 5 — Antenne du G. Graphosoma. — 6 — Capsus Yersini. — 7 — Capsus Foreli. DESCRIPTION DE LA LARVE DE L'ELENOPHORUS COLLARIS, COLÉOPTÈRE DE LA TRIBU DES LATIGÈNES, PAR EH. MULSARY er V. MULSANT. (Présentée à la Société Linnéenne de Lyon, le 12 mai 4856.) on DE METIER ngnans—— — Larve hexapode ; allongée ; semi-cylindrique ; d’un flave pâle. Tête paraissant composée de deux parties : l’antérieure plus étroite et plus courte, presque en demi-cercle une fois plus large que long, offrant en dessus le labre et l’épistome : la seconde, séparée de la première par un sillon transversal d’un rouge tes- tacé, en parallélogramme une fois plus large que long , offrant un petit tubercule vers chacune des extrémités de son bord anté- rieur , et munie sur les côtés de poils blonds assez épais. Epis- tome et labre transverses ; séparés l’an de l’autre par un sillon d’un rouge testacé. Le premier, hérissé de soies raides , d’un blond testacé : le second, chargé sur les côtés d’un petit tuber- cule garni de soies semblables. Jandibules très-robustes; cornées; très-arçuées ; Lerminées en pointe obtuse ; munies à la base d’une sorte de dent molaire, et d’une autre dent moins prononcée et un peu obtuse, entre celle-ci et l'extrémité ; d’un rouge testacé, avec l’exirémité et le côté interne , noirs. #ächotres à un seul lobe, muni à son côté interne de poils spiniformes. Palpes maxillaires de trois articles : les premier et deuxième subeylindriques : le deuxième , le plus long : le dernier, conique , assez court. Hen- {on en carré plus large que long ; avec la pièce prébasilaire 134 LARVE DE L'ELENOPHORUS COLLARIS. chargée à sa partie antérieure d’une saillie ou arête transverse , trois fois plus large. Palpes labiaux courts. Antennes plus lon- guement prolongées que la partie antérieure de la tête, quand les mandibules sont à l'état de repos ; de quatre arlicies : le basilaire, très-court : les deuxième et troisième, cylindriques, égaux : le dernier court. Corps revêlu d’une peau parcheminée; d’un flave pâle ou d'un flave testacé livide, avec le bord postérieur des anneaux moins pâle par l'effet du repli de la peau ; de douze an- neaux ; à peu près glabre, lisse et luisant sur les onze premiers : le prothoracique plus grand que le suivant d’un tiers ou de deux cinquièmes, et d’un liers que le troisième : les quatrième à on- zième presque égaux : le dernier rétrécien ligne courbe, ob- triangulaire à côtés curvilignes , plus large à la base qu’il est long sur son milieu , hérissé de quelques poils postérieurement et à son extrémité : à bords repliés en dessous, moins largement sur les côtés qu’à sa partie postérieure, où le bord de ce repli constitue un arc dirigé en arrière , après lequel se montre la région anale ; pourvu au-devant de celle-ci de deux sortes de tu- bercules hérissés de poils raides dirigés en dehors et servant à la progression. Dessous du corps à peu près de Fa couleur du des- sus. Pieds courts ; disposés par paires sous chacun des trois pre- miers anneaux : les antérieurs beaucoup plus robustes que les autres, extérieurement garnis de poils flexibles, et à leur côté interne de poils spinosules plus courts; terminés chacun par un ongle long et robuste. Srigmates au nombre de neuf paires ; disposés comme chez la plupart des autres larves. Elle se tient cachée dans la terre à la manière de celle des Blaps, ou n’en fait sortir que la partie antérieure de son corps sous les débris de substances animales ou sous les matières immondes qui lui servent de nourriture. Elle se pratique dans le sol une retraite pour y passer l’état de nymphe. ADDITIONS ET RECTIFICATIONS AU CATALOGUE DES COCCINELLIDES, PUBLIÉ EN 4853, par E. MULSANT. ( Présentées à la Société Linnéenne de Lyon, le 12 mal 1856). —— ho 7 RhEEsEamae— — = — HiIPPODAMTATRES. 5, Hippodamia leporina. [n ovale allongé; peu convexe. Pro- thorax noir, paré, de chaque côté, d'une bordure blanche, presque 1nter- rompue dans son milieu. Elÿytres d'un jaune fauve, ornées d'une bande subbasilaire étendue d'un calus à l'autre, et chacune de deux taches, noires : l’'antérieure presque en triangle transversal : la postérieure, moins grosse, obtriangulaire, liée à la précédente. Long. 0,0056 (2 4/2 L.) Larg. 0,0042 (1 7/8 1.) Corps oblong ou en ovale allongé; peu convexe; pointillé ; luisant, en dessus. Téte noire, parée sur le milieu du front, d’une lache blanche, en losange. Prothorax noir, orné de chaque côté d’une bordure blanche, très-rétrécie ou presque interrompue dans son milieu. Æcusson noir. Elytres d’un jaune fauve ou d’un jaune roux, ornées d’une bande subbasilaire raccourcie a ses extrémilés, el chacune de deux taches, noires : la bande, élenüue transversaiement d’un calus à l’autre, avancée dans son milieu jusqu’à l’écusson, échancrée en arc sur chaque élytre, entre l’écusson et le calus, enclosant un espace plus jaune que le reste de l’étui, en arc bissinué à son bord postérieur, couvrant sur la suture près des deux septièmes de la longueur : la tache antérieure, presque en forme de triangle arrondi plus large que 136 COCCINELLIDES. long et arrondi à ses angles postérieurs, couvrant des deux cin- quièmes aux cinq septièmes de la longueur, et du sixième juxta- sutural à peu près au bord externe : la deuxième, moins grosse, obtriangulaire, au moins aussi rapprochée de la suture, un peu moins voisine du bord externe et surtout du bord apical, com- mençant aux deux tiers de la longueur, ordinairement liée à la précédente vers les trois cinquièmes externes de son bord anté- ricur. Dessous du corps et pieds noirs, Epimères des médi et postpectus, blanches, PaTrte : la Californie ( collect. Buquet ). La Naemia litigiosa avait été décrite quelque temps auparavant (1847) sous le nom de Coccinella seriata, par M. Melsheimer, dans les procès-verbaux de l’Académie de Philadelphie, t. 3, (1848) p. 177, 1l convient de lui rendre ce nom spécifique. Voyez Mecsugim. Catal. (1853) p. 129 (*}. COCCINELLAIRES. 2. Anisostieta Holawmiama. Corps ovale oblong ; médiocrement convexe ; flave en dessus, avec le bord externe d’un flave rosé ; paré sur le prothorax, de chaque côté de la ligne médiane, de deux grosses taches noires trilobées ; orné sur chaque élytre d’une bordure suturale prolongée à peine au-delà de la moitié, anguleusement dilatée dans son milieu, et biiobée postérieurement, et chacune d’une bande longitudinale et de deux taches ponctfories, notres : la bande naissant sur le calus, inégalement plus large jusqu'à un peu plus de la moitié, liée à une sorte de point : les taches ponctiformes, égaiemement juxla-suturales, situées l’une, aux trois quarts : l'autre, près de l'extrémité. Dessous du corps noir. Pieds flaves. Long. 0,0033 (1 1/2 1.). Larg. 0,0020 (9/10 [.). (1) Catalogue of the Described Coleoptera of the United States, by Frederich Ernest Melsheimer, revised by S. S. Haldeman and J. L. Le Conte, #ashing- fon Smithonian institution, July, 1853, in-8. ADDITIONS ET RECTIFICATIONS. #97 Corps ovale ou ovale oblong ; médiocrement convexe. Téte plus large que longue ; penchée ; ponctuée ; flave ou d’un flave rosé, parée sur Sa partie postérieure, à partir du milieu du front, d’un bandeau noir, profondément entaillé dans son milieu. Palpes maxillaires el antennes d'un flave rosé, légèrement obscurs à l’extrémité. Prothorax bissinueusement échancré en devant; à angles antérieurs avancés en forme de dent : les postérieurs plus faiblement dirigés en arrière ; arqué sur les côtés, à peine plus étroit aux angles de devant qu’à ceux de derrière ; bissinué à sa base, avec la partie médiane plus prolongée en arrière que les angles ; deux fois au moins aussi large à la base qu’il est long sur son milieu; relevé en rebord sur les côtés, sans rebord apparent à la base; médiocrement convexe en dessus ; plus fine- ment ponctué que les élytres ; flave, avec les rebords d’un flave rosé ; paré de chaque côté de deux grosses taches noires, trilo- bées, paraissant formées de la réunion de trois points noirs obtriangulairement disposés. £cusson pelit; noir; en triangle à côtés curvilignes, plus large que long. Elytres d’un quart ou d’un tiers plus larges que le prothorax ; près de quatre fois aussi longues que fui ; arrondies aux épaules ; à peine élargies en ligne droite jusqu’à la moitié, en ogive obtuse postérieurement ; assez largement relevées en rebord ou en gouttière sur les côtés : médiocrement convexes; poncluées; d’un jaune pâle, avec le rebord d’un flave rosé, ornées d’une bordure suturale, à peine prolongée au-delà de la moitié, et chacune d’une bande longitu- dinale et de deux taches ponctiformes, noires : la bordure sutu- rale, naissant de ta base, couvrant environ le cinquième de la lar- geur de celle-ci, sur chaque élytre, parallèle jusqu’un peu au-delà du cinquième de la longueur de la suture, anguleusement dilatée dans son milieu, bilobée à son extrémité ou comme terminée par deux points unis transversalement : la bande commencant sur le calus par une sorte de point, prolongée jusqu'à un peu plus de la moitié de leur longueur sur une largeur d’environ les 138 COCCINELLIDES. deux cinquièmes de leur largeur, mais inégalement large, sinuée vers le tiers de Îleur côté interne, bissinuée au côté externe, puis liée après la moilié à une tache ponctiforme, ovale : les deux taches poneliformes rapprochées de la suture : la posté- rieure, voisine de l’extrémité, presque en forme de virgule transverse, rétrécie de dedans en dehors, presque liée par son côlé externe à Ja tache ponctiforme qui termine la bande longi- tudinale : la tache ponctiforme antérieure, située entre la pos- térieure et la bordure suturale. Repli flave. Dessous du corps noir. Pieds flave ou d'un flave rosé. ParRiE : la Hongrie. J'ai reçu cette belle espèce de mon ami M. Dohrn, lun des entomologistes vivants à qui la science a le plus d’obligations, pour l’activité qu’il sait imprimer à la Société qu’il préside avec tant de zèle et de distinction. Ons. Elle a beaucoup d’analogie avec l4. 19-punctata, dont elle reproduit à peu près le même dessin, en sorte qu’on serait de prime à bord tenté de la considérer comme une variété de celle-ci, offrant les deux premières laches juxla-suturales de chaque élytre, unies entre elles et à la scutellaire pour constituer une bordure sulurale, et dont les quatre premières Laches juxta- marginales se sont également unies pour former la bande longi- tudinale; mais la partie anguleuse de la bordure suturale, qui représenterait la première lache juxta-suturale, est située vers le quart de la longueur des étuis , chez l'espèce ci-dessus décrite, et vers le cinquième seulement chez la 19-punctata : celte même tache s'étend à peine jusqu’au üers de la largeur, chez la premiere, et presque jusqu'à la moitié, chez la seconde. Les autres taches juxta-suturales ont également des posilions différentes : la deuxième ou celle qui termine la bordure suturale de la Dohrniana dépasse la moitié de la longueur ; la troisième est située aux trois quarts de la longueur ; la quatrième, aussi rapprochée de la suture que la précédente, près de l'ex- ADDITIONS ET RECTIFICATIONS. 139 trémité : chez la 19-punctata au contraire , la deuxième n'ar- rive pas à son bord postérieur jusqu'à la moitié de la lon- gueur des étuis : la troisième est située aux deux tiers à peine, el la quatrième, moins rapprochée de la suture que la troisième, est séparée de l'extrémité par un espace plus grand que son dia- mètre. Enfin les épimères et les côtés du ventre sont noirs, chez l’exemplaire de la Dohrniana que j'ai eu sous les yeux. 41°. Adonia interrogams. Ovale-oblongue. Prothorax noir, paré en devant el de chaque côté d'une bordure d'un blanc flavescent, et noté sur son disque, de deux lignes de méme couleur, obliques, raccourcies, presque convergentles postérieurement. Elylres d'un jaune testacé, ornées d’une bordure suturale prolongée à peine jusqu'aux trois quarts, et chacune d’une bande longitudinale naissant du calus, formant postérieurement un arc à son côté externe el un angle rentrant à son côlé interne, noires. Long, 0,0086 (2 4/2 L.). Larg. 0,0055 (1 4/2 1.). Corps ovale-oblong; peu convexe. Zéête noire, parée sur le milieu du front d’une tache ovale, d’un blanc flavescent, croisée par une ligne de même couleur, prolongée transversalement jusqu'aux yeux : épistome flave : mandibules noires. Æntennes et palpes maxillaires d'un flave testacé ou livide, avec l'extrémité obscure. Prothorax noir; paré en devant et de chaque côté d’une bordure d’un blanc flavescent, orné sur son disque de deux lignes de même couleur, longitudinalement obliques, posté- rieurement presque convergentes, n’atleignant ni la bordure antérieure ni la base : la partie noire rétrécissant le milieu de chaque bordure latérale, comme si un point noir était lié à elle. Elytres d’un jaune pâle ou testacé ; ornées d’une bordure sutu- rale noire, à peine plus large en devant que la base de l’écusson, faiblement et graduellement élargie ensuite jusqu’au quart de la longueur, puis prolongée en se rétrécissant progressivement jusqu'aux deux liers ou trois quarts; parces chacune d’une bande également noire, naissant du calus, égale au tiers de la 140 COCCINELLIDES. largeur de l'étui, longitudinalement prolongée jusqu'aux deux liers, en formant une dilatation anguleuse vers la moitié de la longueur : cette bande liée par son bord externe, à partir de la moitié de la longueur de chaque élytre, à un arc obliquement dirigé vers les cinq sixièmes de la suture qu’il n’alteint pas : cet arc formant à son côlé interne, avec l'extrémité de la bande longitudinale, un angle rentrant dirigé en dehors : cette bande et cel arc consiiluant sur l’élytre gauche une sorte de signe interro- galif, en regardant l’insecte d’avant en arrière. Dessous du corps el pieds noirs : épimères blanches. Plaques abdominales en arc à peine prolongé jusqu’à la moitié de l’arceau. ParriE : la Chine (collect. Buquet). 25, KHawmomia dionea. Ovale. Prothorax et élytres d'un flave testacé : le premier, paré d’une tache notre, couvrant les trois cinquièmes médiaires de la base, semi-circulaire en devant, avancée près du bord anté- rieur, hée à un point noir dans le milieu de chacun de ses côtés : les secondes, parées d'une bordure suturale graduellement réduile au rebord, d'un point sur le calus, et ordinairement d'une très-petile tache située, dans la même direction longitudinale, vers le milieu de la longueur, noirs. Long, 0,0043 (2 1.). Larg, 0,0033 (1 1/2 1.). Corps ovale: très-médiocrement convexe. Téte flave; mar- quée sur le milieu du front d’une tache obtriangulaire noire. Prothorax d’un flave testacé ; marqué d’une tache noire, semi- orbiculaire, couvrant les trois cinquièmes médiaires de la base, avancée jusqu’au sixième antérieur, liée à un point noir, vers le milieu de chacun de ses côtés. Elytres d’un flave testacé, ornées d'une bordure suturale, d’un point et d’une très-pelite tache, noirs : la bordure suturale, à peine aussi large que la base de l’écusson, graduellement rétrécie à partir du cinquième de la largeur, réduite à peu près au rebord sutural à partir de la moitié où un peu plus : le point, assez gros, couvrant le calus : la petite tache, poncliforme ou presque linéaire, située vers la ADDITIONS ET RECTIFICATIONS, 14! moitié de la longueur, à égale distance du bord externe que le point du calus. Dessous du corps noir, avec les côtés de l’abdo- men d’un jaune testacé. Aésosternum échancré jusqu’au tiers. Plaques abdominales presque en forme de V. Epimères d’un jaune testacé. Pieds de la même couleur. PATRIE : la Chine (collect. Buquet). Dans le même genre doivent être opérées les rectifications suivantes : HI. venusta ; Mecsueimer, au lieu de EX. motulata. Coccinella venusta, Mersu. Descript. in Proceed. of the Acad. of nat. scient. of Phi- ladelph. t. 3 (1848), p. 178. — Mersu. Catal. (1853) p. 129. HE. picta ; RanpaLz, au lieu de HE. contexta. Coccinella picta, Rannauz, Descript., ete. in Boston, journ. of the nat. Hist. t. 2, p. %. Coccinella concinnata, Meusugim. Proceed. of the Acad. of nat. Scienc. of Philadelph. t. 3, p. 178. — MeLsueim. Catal. (1353) p. 129. 155. Coceinella juliana. Ovale ; médiocrement convexe. Protho- raz noir, paré sur les côtés d’une tache d'un blanc flavescent en carré large etirrégulier, et d'une bordure antérieure de méme couleur (au moins chez l'un des sexes). Elytres d'un jaune teslacé, parées chacune d'une bande noire, en arc dhrigé en arrière, étendu depuis l’écusson jusqu'au calus, festonné postérieurement près de la suture. Long. 0,0056 (2 1/2 1.). Larg. 0,0045 (2 1.). Corps brièvement ovale; médiocrement convexe; luisant. Tête noire, parée sur le front d'une bande transversale blanche, rétrécie dans son milieu : mandibules blanches, avec l'extrémité noire. Antennes d'un blanc flavescent, avec l'extrémité obscure. Palpes maxillaires noirs. Prothorax noir, orné en devant d’une bordure d’un blanc flavescent, égale environ au septième de la longueur : cette bordure, liée de chaque côté à une tache irré- gulièrement quadrangulaire, plus large que longue, prolongée à 142 COCCINELLIDES. son côté interne environ jusqu'aux deux cinquièmes de la lon- gueur, couvrant presque les deux Uers du bord latéral, un peu sinuée à son bord postérieur. Æcusson noir. Elytres d’un jaune testacé ; parées chacune d’une bande noire, en forme d’are trans- versal dirigé en arrière, naissant de lécusson, étendu jusqu’au calus, offrant près de la suture, à son bord postérieur, une sorte de fesion ou une sorte de dent très-obtuse : cette bande arquée laissant entre lui et la base un espace d’une teinte plus claire que le reste. Dessous du corps et pieds noirs. Epimères des nédi el postpectus, blanches. ParRie : la Californie ( collect. Buquet). Oss. Je n'ai vu que l’un des sexes. HALYZIAIRES. 3. Mnadis eirce. Ovale; médiocrement convexe. Prothorax d'un blanc flavescent ; marqué sur son disque d’une sorte de M noire. Ecusson blanc. Elytres chargées d'un pli tranverse vers les cinq sixièmes de la longueur ; d’un jaune testacé , ornées chacune de neuf points noirs : deux près de la base (l'externe sur le calus) : trois en rangée arquée en arrière vers le tiers de la longueur : trois en rangée transversale vers les deux tiers : le neuvième sur le milieu du pl. Long. 0,0078 ( 3 1/2 1.). Larg. 0,006 ( 2 3/4 1. ). Corps ovale ; médiocrement convexe; pointillé; luisant en dessus. 7éte noire, parée d'une bordure postérieure et d’une autre au côté interne des yeux, d’un blanc flavescent. Antennes et palpes maxillaires d'un jaune testacé : les premières , obtu- ses à l’extrémité. Prothorax d’un blanc livide ou flavescent ; paré sur le disque d’une sorte d’M noire, paraissant formée de taches unies. £cusson d’un blanc flavescent. Elytres d’un jaune testacé; chargées d’un pli transverse vers les cinq sixièmes de la longueur ; ornées chacune de neuf taches ponctiformes, noi- ADDITIONS ET RECTIFICATIONS. 143 res : les première et deuxième formant avec leurs semblables une rangée très-faiblement arquée en arrière : la deuxième ou ex- terne, sur le calus : la première ou interne, de moitié plus rap- prochée de la deuxième que de la suture : les troisième , qua- trième el cinquième , constituant sur chaque élytre une rangée arquée en arrière, vers le tiers de la longueur : la troisième , située près de la suture : la cinquième, voisine du bord externe : Ja quatrième , plus petite, plus postérieure, plus rapprochée de la cinquième que de la troisième : les sixième, septième et hui- tième constituant avec leurs pareilles une rangée transversale vers les deux tiers de la longueur : la sixième aussi voisine de la sulure que la troisième : la huitième , à peine aussi voisine du bord extérieur que la cinquième : la septième , plus petite, un peu plus rapprochée de la huitième que de la septième : la neu- vième , obliquement transversale, sur le pli, vers le milieu de la largeur : les troisième, cinquième , sixième et huitième, les plus grosses. Dessous du corps el pieds d’un jaune testacé : partie médiaire de la poitrine et du ventre , noire. PATRIE : la Chine (collection Buquet). 3. Cleïs Hicia. Briévement ovale; médiocrement convexe : d’un roux testacé ou d’un jaune d'ocre , luisant en dessus, un peu plus pâle en des- sous : prothorax marqué de cinq points obscurs. Ventre nébuleux sur son milieu. Long. 0,0045 ( 2 1.). Larg. 0,0016 ( 2/3 1.). Corps brièvement ovale ; médiocrement convexe ; presque lisse sur la tête et sur le prothorax , superficiellement et finement ponctué sur les élytres; d’un roux testacé ou d’un jaune d’ocre luisant, en dessus. Tête, antennes el palpes de même couleur. Prothorax marqué d’un point anté-scutellaire et de quatre autres disposés en demi-cercle autour de celui-ci , obscurs ou nébuleux. Elytres pourvues d’un rebord plan très-étroit, Dessous du corps un peu plus pâle que le dessus : médi et posipectus et partie 144 COCCINELLIDES. inédiaire du ventre, d’une teinte nébuleuse ou un peu obscure. mésosternum échancré à peine jusqu’au quart. Parrisg : la Chine (collect. Buquet). 3. Propylea eonglolata. Briévement ovale. Prothorax flave, au moins en devant, sur les côtés et sur les parties latérales de la base. Elytres flaves, avec la suture, un trait subapical , et chacune quatre taches disposées presque comme celles d'un damier , noires. Côlés du ventre et pieds flaves , ou d’un flave pâle. Long. 0,0045 (21.). Lars. 0,0083 (1 4/2 1.\. Corps brièvement ovale ; convexe ou médiocrement convexe ; glabre ; poinullé ; luisant. Téte flave , ornée sur le front d'une tache noire, en carré large ; un peu obscure sur le disque de lé- pistome. Æntennes et palpes en partie flaves , en partie brunà- tres. Prothorax échancré en devant, avec la partie médiaire de cette échancrure en ligne droite ; élargi d'avant en arrière sur les côtés, subeurvilinéairement près des angles, en ligne droite dans sa partie moyenne ; en arc médiocrement dirigé en arrière et peu sensiblement bissinué à la base ; convexe ; moins super- ficiellement pointllé que la tête ; flave en devant, sur les côtés et sur le sixième externe de la base, noir sur le reste : la par- tie noire, arquée en devant et entaillée sur la ligne médiane, dilatée de chaque côté comme si un point noir était lié à elle, couvrant les deux liers médiaires de la base. Ecusson triangu- jaire; noir. Æ£lytres ornées d’une bordure suturale, d’un trait transversal subapieal, etchacune de quatre taches presque carrées et disposées comme celles d’un damier, noires : la première, irrégulière, couvrant le calus, prolongée jusqu’au quart de sa longueur à son côté interne, plus prolongée à son côté externe et comme liée et confondue à une autre tache : la deuxième, car- rée, liée à la bordure suturale, du quart presque à la moitié ; liée par son angle antéro-externe à l’angle postéro-externe de la première, et par son angle postéro-externe à l’angle antéro-in- ADDITIONS ET RECTIFICATIONS. 145 terne de la troisième : celle-ci, presque en parallélogramme de moitié plus long que large , située dans la direction longitudinale de la première , liée par son angle postéro-interne à la quatrième : celle-ci transversale , unie à la bordure suturale. Dessous du corps noir , avec les côtés du ventre largement flaves. Pieds de cette dernière couleur. Patrie : la Chine (collec. Buquet). Oss. Elle a la plus grande analogie avec la P. 14-punetatu, var. D, et peut-être n’en est-elle qu'une variété singulière. Elle se distingue toutefois de celle-ci, par la tache indiquée comme la troisième dans l’état normal de la P. 1h-punctata, intimement confondue avec la quatrième ; par la sixième, nulle; par la cinquième (correspondant à la troisième de la 14-punctata) plus longue que large en raison de la nullité de la tache subexterne ; par les côtés du ventre et les pieds d’un flave à peu près uni- forme. CARJAIRES, 45. Leis ealypso. Briévement ovale. Prothorax d'un blanc fla- vescent, noir sur la partie médiaire. Elytres noires , ornées chacune d'une tache subarrondie , jaune , couvrant le quart médaire de la longueur et du tiers aux cinq sixièmes de la largeur. Lons. 0,0067 (3 1.). Larg. 0,0056 (2 1/2 !.). Corps brièvement ovale; convexe ou médiocrement con- vexe ; pointillé ; brillant en dessus. Téte noire. Antennes et palpes teslacés : les seconds, obscurs à l'extrémité. Prothorax d’un blanc flavescent, noir sur sa partie médiaire : celle-ci, aussi large en devant que le bord postérieur de l’échancrure , arquée en dedans à ses côlés, couvrant les deux tiers médiaires environ de la base. Ecusson noir. Elytres subarrondies postérieurement ; convexes ou médiocrement convexes, mais extérieurement peu déclives et formant une tranche égale environ au dixième de la 10 146 COCCINELLIDES. largeur, vers le tiers de la longueur ; noires, parées chacune d’une tache jaune brièvement en ovale transverse ou subarron- die, couvrant le quart médiaire de la longueur et du tiers in- terne aux cinq sixièmes de la largeur : repli noir. Dessous du corps noir : côtés du ventre parés d’une large bordure d’un orange teslacé, dentée à son côté interne. Pieds noirs : soles des larses roussâtres. ParRie : la Chine (collect. Buquet). COELOPHORAIRES. %. Cælophora symbolien. Subhémisphérique ; d'un jaune tes- tacé en dessus. Prothorax paré de deux gros points noirs, liés à la base [e) i ? el situés chacun près de la ligne médiane. Elytres ornées d’une bordure su- turale étroite, ovalairement dilatée aux cinq sixièmes de la longueur, liée vers le tiers à une tache dilatée jusqu'au tiers de la largeur ; parées d'un 5 gros point sur le calus, et d’une bande longitudinale prolongée près de la tranche , depuis les deux jusqu'aux cinq septièmes de la longueur, noirs. Long. 0,0051 ( 2 4/4 1.). Larg. 0,0039 (1 3/4 1.). Corps subhémisphérique ; pointillé; d’un jaune testacé en dessus. Tête, antennes el palpes de même couleur ou d’une leinte rapprochée. Prothorax orné de deux gros points noirs , liés à la base, près de la ligne médiane, égaux chacun au cin- quième au moins de la largeur du bord postérieur. Ælytres or- nées d’une bordure suturale, de deux taches et d’une bande longitudinale raccourcie à ses extrémités , noires : la bordure su- Lurale, naissant à l'extrémité de l’écusson, où elle est à peine plus large que le rebord , un peu moins étroite ensuite ; liée au tiers de la longueur avec la deuxième tache, et ovalairement ren- flée vers les cinq sixièmes en forme de tache suturale : la première tache ponctiforme, située sur Île calus , égale au cin- quième de la iargeur : la deuxième, plus grosse , liée à Ja bor- dure suturole, vers le tiers de la longueur , étendue jusqu’au ADDITIONS ET RECTIFICATIONS. 147 tiers interne de la largeur , figurant une courte bande trans- versale croisant la bordure suturale : la bande longitudinale, prolongée des deux aux cinq sepüèmes de la longueur , près de la tranche marginale à laquelle elle est presque parallèle, pou- vant paraître formée de deux taches unies : fossettes du repli mé- diocrement prononcées. Repli, dessous du corps et pieds d'un jaune testacé : épimères du médipectus plus pâles : disque du posipectus noir ou obscur. Parrie : la Chine (collect. Buquet}. Oss. La tache juxta-suturale pourrait peut-être se montrer quelquefois isolée de la suture, et la bande longitudinale inter- rompue dans son milieu. CHILOCORAIRES. 4p. Chilocorus monaclaus. Dessus du corps très-convexe et subcomprimé. Téle d’un rouge lestacé. Prothorax noir. Elytres marron ou d'un brun marron, souvent d’une teinte graduellement plus claire sur un espace indélerminé , près de l’écusson. Repli noir extérieurement, d'un rouge testacé sur sa moitié interne. Dessous du corps et pieds de cette der- nière couleur. Long. 0,0042 (4 7/8 L.). Larg. 0,0033 (1 1/21). Corps subhémisphérique ; très - convexe et subcomprimié ; pointillé : luisant en dessus. 7ére fauve ou d’un rouge testacé. Prothorax peu ou point émoussé aux angles ; en ligne droite sur les côtés ; de moitié à peine aussi long à ceux-ci que sur la ligne médiane ; faiblement relevé en rebord sur les côtés ; tron- qué ou émoussé au devant de l’écusson et sinué de chaque eûté de cette faible troneature , à Ia base ; noir ou brun, peu distinc- lement d’un brun rouge à son bord antérieur , entre chaque si- nugsité postoculaire et les angles de devant. Elytres très con- vexes , mais sensiblement moins déclives extérieurement ou of- frant une tranche peu nettement limitée, assez élroite ; moins 148 COCCINELLIDES. finement poncluées sur cette tranche que sur le dos ; d’un brun marron ou de couleur marron , avec le dos souvent d’une teinte plus claire, sur un espace indéterminé et à limites peu précises, couvrant parfois la moitié interne de la largeur depuis la base jusqu’à la moitié environ de la longueur. Repli noir sur la moi- tié externe, d’un rouge testacé sur linterne. Dessous du corps et pieds d’un rouge testacé. Parrie : la Chine (collect. Buquet). Oss. La teinte du dessus du corps pourrait peut-être se mon- trer parfois plus foncée et passer au noir, sans laisser de traces d’un espace plus clair. Le Chilocorus bivulnerus est identique à la Coccinella stigma, Say, Boston, journ. 1. #. p. 203. Il est nécessaire de lui conserver celte dénomination. Voyez Mersngim. Catal (1853) p. 130. EXOCHOMAIRES. 85. Preus cerberrs. Subhémisphérique. Prothorax et élytres noirs : le premier à peine bordé de jaunâtre aux angles de devant et à la sinuosité posloculaire : les secondes, sans taches. Téle, poitrine et pieds d’un rouge lestacé. Ventre d'un jaune testacé. Long. 0,0053 (4 1/2 1.). Larg. 0,0028 (4 1/4 1.). Corps subhémisphérique, pointillé : brillant, en dessus. Téte d'ün rouge leslacé. Prothorax subarrondi sur les côtés ; à peine émoussé aux angles de devant ; sensiblement sinueux de chaque côlé de la partie médiaire de la base ; noir, étroitement et souvent peu distinetement paré d’une bordure jaunâtre soit aux angles de devant, soit vers la sinuosité postoculaire. Elytres subarrondies ou largement en ogive postérieurement ; très-convexes ; à tran- che inclinée et étroite ; sans tache : repli noir ; creusé de fosseltes profondes pour loger l’extrémité des cuisses intermédiaires et postérieures. {iep/li prothoracique creusé d’une fossette. Dessous ADDITIONS ET RECTIFICATIONS. 149 du corps d'un rouge testacé sur la poitrine, d’un jaune testacé sur le ventre. Pieds d’un rouge testacé. Patrie : la Chine ( collect. Buquet) Ajoutez à la synonymie de l’Ex. tripustulatus : Chilocorus verrucatus, MeLsugim., Proceed,. of the Acad. of nat, scient, of Philadelph. t, 3, p. 1480. — Mersaeim., Catal. (1833) p. 430. Rectifiez de la manière suivante la synonymie de Ex. margi- nipenmnis : Exochomus marginipennmis; Le Core. Coccinella marginipennis, Le Conte, Ann. of Lyceum of New-Yorck, t. 4 p. 173. Exochorus prœtextatus, Mecsa. Proceed. of the Acad. ofnat. scienc. of Philadelph. t, 8, p. 180. Voy. Mersaeru. Catal. (4853) p. 130. BRACHYACANTHAIRES. Au genre Bruchyacantha appartiennent les espèces suivantes : Brachyacantha albifrons s Say. Coccinella albifrons, Say. Journ. of. the Acad. of Philadelph. t, 4, p.94, 6.— Mus. Spec. p. 1049. Voy. Mecsneim. Catal, (1853) p. 130. B. 1@-pustuliatas; Mecsnem. Votre, avec la téte, les bords latéraux du prothorax et dix taches sur les élytres, fauves. Pieds d'un jaune testacé. Hyperaspis 10-pustulata, Meusarim. Proceed. of the Acad, of the nat. scienc, of Phila- delph. t. 3, p. 477, 2. Brachyacantha fulvopustulata, Mersuwiu, |. ce. p. 178, 2.— [d, Catal. (1853), p. 430. ParRie : les Etats-Unis. Reclifiez de la manière suivante les noms des espèces ci- après. 1 50 COCCINELLIDES. BB. basalis ;, Mersnaermer,au lieu de BB. confusa. Brachyacantha basalis, Mers. in Proceed. of the Acad, of mat. scienc. or Philadelphia, t. 3 (1848) p. 179. 3.— Id. Catal, (4853) p. 130. B.quadripumetata ; Mersn. au lieu de BB. diversa. Brachyacantha quadripunretata, Mersa. Proceed. loc. cit. p. 178.—7d, Catalogue (1833) p. 430. HYPERASPIAIRES. Suivant M. Melsheimer, la Cocc. undulata de Say ( Journ. of the Acad. of Philadelph. t. L, p. 92).est bien, ainsi que je l'avais indiqué, mon /yper. elegans. Peut-être, selon le Catalogue du savant précité, est-ce la Cocc. lugubris de Randall? (Voy. MeLss. Catal. (1855) p. 151). M. Melsheimer, quand mon Spéciès était à impression, publiait dans le t. 3, p. 180 des Procès-verbaux de l’Académie des Science de Philadelphie , sous le nom de EX. fimbriolata , l'espèce que j'ai décrite sous le nom de rufomarginaéa. Le premier de ces noms doit lui être restitué. (Voy. Mezsr , Catal. (1853), p. 181. Ajoutez comme synonyme de l'E. signata 3 OLiv. Hyperaspis leucopsis, Meusuetm. in Proceed. of the Acad. of nat. scienc. of Phi- ladelph. t. 3. (1848). 179. — Mrecsu. Catal. (4853), p. 434. Mettez : Au lieu de : EX. Guexi, Muzs. Spec. p. 687. (Voy. MeLss. Catal. (1853) p. 151. EX. bigeminata ; Ranpaiz. Coccinella bigeminata , Raxoazr , Descripts of n. spec. of Coleopt. of Maine, in Boston , Journ. of. Nat. Hist, t, 2. p. 32. .— Muzs. Spec. p. 1050, ADDITIONS ET RECTIFICATIONS. 151 EPILACHNAIRES. 112 5. Epilaclhhnma servwva. Ovale ; pubescente.: Prothorax ct élytres d'un roux brunätre ou d'un roux testacé brunâtre : le premier , paré sur ses côlés d'une bordure flave : les secondes , ornées chacune, depuis l'épaule jusqu’à l'angle sutural, d’une bordure flave et d'une bordure noire, au de dans de celle-ci. Suture noire. Long. 0,0190 (4 1. }. — Larg. 0,0067 ( 3 1). Corps ovale; convexe; garni d’un duvet cendré, d’un roux brunètre ou d’un roux testacé brunâtre , en dessus. Téte , an- tennes et palpes, de même couleur. Prothorax paré sur les côtés d’une bordure flave ou d’un flave roussàtre , étendue en devant jusqu’à la sinuosité postcculaire, graduellement rétrécie jusqu’à langle postérieur ; offrant, au-dedans de celle-ci, une bordure. noirâtre , plus ou moins marquée , prolongée derrière le bord antérieur. Æcusson de la couleur foncière. Ælytres arrondies aux épaules presque à partir des angles du prothorax , offrant vers leur tiers leur plus grande largeur, rétrécies en ogive dans leur tiers postérieur ; convexes ; d’un roux testacé brunâtre ; parées, depuis l’épaule jusqu’à l'angle sulural, d’une bordure flave , presque uniforme , à peine égale au douzième de la lar- geur ; ornées au côté interne de celle-ci d’une bordure noire une fois plus large; marquées d’une bordure suturale également noire, à peine plus large que la marginale flave. Repli d’un flave roussà- tre sur sa moilié externe , d’un roux brun sur l’interne. Des- sous du corps d’un roux brun. Plaques abdominales prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de l’arceau. Pieds d’un roux testacé brunâtre. Pare : Quito {collect. Buquet\. ASPIDIMÉRAIRES. 28. Aspidimerus ? stellawis. Ovale; convexe; pubescent ; noir en dessus. Elytres ornées chacune d'une tache d'un jaune orangé subarron- 152 COCCINELLIDES. die ,plus large que longue, couvrant le sixième submédiarre de la longueur et depuis le tiers environ jusqu'aux trois cinquièmes de la largeur. Dessous du corps et pieds, noirs. Long. 0,033 (1 1/2 1.) Larg. 0,0022 (4 1.). Cet insecte est un Aspidiméraire. Il se rapproche du Cryptogo- nus orbiculus , ont il semble néanmoins différent ; mais l’exem- plaire que j'ai eu sous les yeux était trop englué de gomme pour pouvoir être décrit avec exactitude. PATRIE : la Chine ? (collect. Buquet). SCYMNIAIRES. Les Scymnus ochroderus , Murs. et xanthaspis , Murs. parais- sent ne constituer qu'une même espèce offrant quelques varia- tions , et doivent être réunies sous la première de ces dénomina- ions. (Voy. Mezsnerm. Cala. (1853) p. 151. Au sous-genre Diomus parait appartenir l’espèce suivante : S. ornztus s Le Conte. Elliptique ; convexe ; densement et légèrement ponctué ; noir : élytres ornées chacune d'une grande tache oblique située avant le milieu , et, après celui-ci, d’une autre grande orbicutarre , d'un roux clair : base des antennes, tibias et larses, d’un fauve roux. Pla- ques abdominales oblilérées extérieurement : mésosternum large, un peu échancré. Scymnus ornatus, 3 L. Le Coxre, Gen. Rem. up. the Coleopt, of Lak, sup. p. 259. 52, Paris : les environs du lac Supérieur. Au lieu de : Se. chatelhnas, Muis. mettez : Se. collaris ; Mers. Scymnus colluris, Mecsn. ia Proceed. of the Acad, of Nat. Scienc. of Philadelph. 1. 5 (1848) p. 180. 1. — Mursn, Catal. (1853) p. 151. ADDITIONS ET RECTIFICATIONS. 1955 Peut-être l’espèce portant le nom de Sc. creperus ( Speciès , p. 985) est-elle la même que celle décrite quelque temps aupara- vant par M. Le Conte (Lak. super. p. 238), sous la dénomination de caudalis (Voy. Mecs. Catal. (4855), p. 151. L'insecte considéré comme étant le #7 du Sc. caudalis (loc. citat.), se rapporte au Scym. fastigiatus, Muzs. (Speciès, p. 986). (Voy. Mezsu. , catal. (18553), p. 181. Au lieu de : Se. fastigiatus, Murs. Mettez Se. comsobräinus ; Le Conre. Lak. Sup. p. 238. (Voy. Mesu. Catal. (1853) p. 131. À la division AA. se rapporte l’espèce suivante : S. lacustris ; Le Core. Briévement ovale ; convexe ; ponctué ; noir. Mésosternum large , presque tronqué. Plaques abdominales entières , poncluées à la base, alteignant presque le bord marginal du premier arceau. Scymnus lacustris, 3. L. Le Core, Gener. Bemark, up. the Coleopt. of Lak. super. p. 259. 51. Long. 0,0009 (4/2 1.). Dernier arceau de l’abdomen creusé d’une impression trian- gulaire profonde ; moins densement ponctué à la base. Pieds roux ou bruns bordés de roux. ® Dernier arceau de l’abdomen entier ; uniformément et den- sement ponctué. Antennes et pieds noirs : les dernières de ceux- cl, parfois roux. PaTRIE : les environs du Lac Supérieur. TABLE DES ADDITIONS ET DES RECTIFICATIONS À MON CATALOGUE DES GOGCINELLIDES (1853) (!). Hsppodamiaires. Hirponamia, Chevr. Leporina, Muls. n. sp. Californie. Convergens s‘OUEr, Modesta, Melsheim. Naëmia, Muls, Seriata, Melsh. Litigiosa , Muls. Coceinellaires. Axisosricra , Chevrolat, Dohrniana, Muls. n. sp. Hongrie. ADontA , Muls. Interrogans, Muls. n. sr. Chine. Harmonia , Muls, Dionea , Muls. n. sp. Chine. Verusta , Melsh. fie Muls. Picta, Randall]. tn » Muls. CocaneLLa , Linné. Juliana, Muls. n, spec. Californie. Halyziaires. Anais, Muls. Circe, Muls. n. sp. Chine. 15-punctata, Oliv. Mali, Say. Labiculata , Say. mr () Opuscules Entomol, 3° cahier. — Ann. de la Soc. Linn, de Lyon, 1853. TABLE DES COCCINELLIDES. CLuis, Muzs. Licia , Muls. n. sp. Chine. ProryLea , Muls. Conglobata, Muls. n. spec. Chine. Cariaîres. Leis, Muls. Calypso, Mulis. 0. sp. Chine. Cælophoraires. Coscornora, Mucs. Symbolica , Muls. n. sp. Chine. Chilocoraîires. Carzocorus , Leach. Monachus , Muls. n. sp. Chine, Bivulnerus, (Dej.) Muls. l Stigma , Say. Exochomaîires. Oncus, Muls. Cerberus, Muls. n. sp. Chine. Exocuomus , Redtenb, Tripustulatus, de Geer. | Verrucatus, Melsh. Moore Le Conte. Prœtextatus | Melsh. Brachyacanthaires. BRACHYACANTHA , Chevr. Albifrons , Say Etats-Uuis. Decempustulata, Melsh. id, Fulvopustulata, Melsh. Basalis , Melsh. Confusa , Muls. { Quadri-punctata » Meleh. | Diversa , Muls. Hypéraspiaires. Hyperaspis (Chevrolat), Redtenb. Fimbriolata , Melsh, Rufo-maginata , Muls. 156 TABLE DES COCCINELLIDES. Signata , Oliv. Leucopsis , Melsh, Bigeminata , Randall. Guexi , Muls. Epflachnaîres. EriLacuNa, Chevr. Serva , Muls. n. sp. Equateur. Aspidiméraires. Asproimenus , Muls, Stellaris , Muls, n. sp. Chine Scymniaires. Scymnus, Kugel. (Diomus). Ornatus, Le Conte, Lac supérieur (Pullus). dns , Melsh. Chatchas , Muls. Caudalis, Le Conte. Creperus ? Muls. Consobrinus , Le Conte, Fastigiatus , Muls. Caudalis, Le Conte. Lacuatris, Le Conte. Lac supérieur. DESCRIPTION NOUVELLE ESPÈCE DE LONGICORNE CONSTITUANT UN NOUVEAU GENRE DANS CETTE TRIBU DE COLÉOPTÈRES , PAR HF. RBULSANT. Présentée à la Société Linnéenne de Lyon, le 10 mars 18%6. Genre Menesia, MENESIE. CaracTÈREs. Zlytres presque planes longitudinalement sur le dos, convexement déclives sur les côtés ; presque parallèles dans leur seconde moitié ; subarrondies à l’extrémité ou obliquement coupées dans leur moitié interne. {antennes subfiliformes ou pres- que sétacées, un peu plus longues que le corps ; ciliées en des- sous ; à troisième et quatrième articles à peu près égaux ; insérées dans l’échancrure des yeux. Front bombé. Yeux très-profondé- ment échancrés, mais non divisés : la partie antérieure plus grosse, subarrondie. Pieds courts. Jambes intermédiaires échan- crées vers l’extrémité de leur arête externe. Ongles simples. L’insecte qui sert de base à ce genre s’éloigne , par ses yeux non divisés, des Polyopsies, dont il se rapproche par son port, par sa pelitesse , par les troisième el quatrième articles de ses antennes presque égaux. Ce dernier caractère l’éloigne des Saperdes. 158 LONGICORNE NOUVEAU. Henesia Perrisi. Corps hérissé de poils fins et obscurs ; noir , avec les pieds d'un jaune orangé : deux taches subponchformes sur la partie postérieure de la téte , une bande longitudinale médiaire sur le prothorax , deux taches ponctifor- mes sur chaque élytre : l'une petite, près de la suture aux trois cinquièmes : l'autre ronde, plus grosse, entre celle-ci et l'extrémité , formées de poils blancs ; une bande longitudinale sur les postépisternums , une bordure in- ierrompue dans son milieu sur le bord des quatre premiers arceaux du ven- tre, formées de poils semblables. Long. 0,0036 (4 2/3 1.). Larg. 0,0016 à 0,0018 (2/3 à 3/4 1.). Corps presque parallèle. Téte perpendiculaire ; pointillée ; hérissée de poils fins, obscurs ; bombée sur le front; noire ou d'un noir un peu ardoisé, ornée sur sa partie supérieure de deux taches subponctiformes, produites par des poils blancs : labre noir. Palpes d’un fauve ‘'brunâtre. Yeux très-pronfondé- ment échancrés, mais non divisés en deux parties. Antennes insérées dans cette échancrure ; au moins aussi longues que le corps ; de onze ariicles ; sétacées, grêles ; à premier article plus gros , un peu renflé dans son milieu : le troisième à peu près égal au quatrième ou à peine plus grand que lui; brièvement pubescentes ; ciliées en dessous ; à premier article noir : les au- tres bruns ou d’un brun cendré. Prothorax moins long que large ; tronqué en devant, tronqué ou à peine bissubsinué à la base ; presque cylindrique ou à peine renflé dans le milieu de ses côtés ; sans rebord à ceux-ci ; tres-étroitement rebordé à la base , à peine relevé en rebord dans le milieu de son bord anté- rieur; pointillé ; hérissé de poils fins et obscurs; noir , paré longitudinalement sur la ligne médiane d’une bande formée de poils d’un blanc de lait, et un peu relevée en carène. ÆEcusson . presque carré ; revêtu d’un duvet d’un blanc de lait. Elytres d’un tiers plus larges en devant que le prothorax ; quatre fois à peu Menesia Perrisr. 159 près plus longues que lui; parallèles jusqu'aux quatre cinquièmes, échancrées chacune dans la moitié interne de leur bord postérieur, et offrant par-là une sorte de petite dent au milieu de ce bord ; planes sur le dos, perpendiculaires sur les côtés jusqu'aux trois quarts de leur longueur et graduellement convexement déclives vers l’extrémité ; à fossette humérale légère ; marquées à la base de gros points qui vont en s’affaiblissant, presque imponctuées à l'extrémité ; hérissées de poils noirs fins et obscurs; noires ; pa- rées chacune de deux taches ponetiformes formées par un duvet blanc de lait : l’antérieure , petite , située près de la suture, vers les trois cinquièmes de la longueur : autre plus grosse, arron- die, située vers les six septièmes de la longueur. Dessous du corps hérissé de poils obscurs ; presque imponclué ; noir, avec les épimères du médipectus, les postépisternums et la partie la- lérale du bord postérieur des quatre premiers arceaux du ventre, couverts de poils blancs : la bordure des anneaux du ventre gra- duellement rétrécie à partir des côtés jusque près de la ligne mé- diane où elle s’efface. Pieds d’un jaune orangé. Cette espèce a été trouvée dans les environs de Mont-de- Marsan (Landes), par M. Perris, l’une de nos gloires entomolo- giques. Oss. Cet insecte paraît avoir beaucoup d’analogie avec la Poly. bipunctata décrite par Zubkoff et par Germar ; mais elle s’en distingue par ses yeux non-divisés; par la tête ornée de deux taches ponctiformes formées par des poils ; par les élytres parées chacune de deux laches semblables au lieu d’une; par la posté- rieure de ces taches, orbiculaire au lieu d’être en demi-lune. DESCRIPTION DK DEUX NOUVELLES ESPÈCES DE COLÉOPTÈRES CONSTITUANT UN GENRE NOUVEAU DANS LA FAMILLE DES ULOMIENS , PAR P. PERROUD et KE. MULSANT, (Présentée à la Société Linnéenne de Lyon, le 44 juillet 4856.) Genre Melasia , Merasie (Chevrolat). (Méhaç ; noir.) CaracrTÈères. Antennes grossissant graduellement à partir du cinquième article : le premier subcylindique : le deuxième court: le troisième un peu plus étroit et à peine aussi long que le sui- vant: les quatrième et cinquième submoniliformes : les sixième à dixième plus sensiblement comprimés, transverses, presque en parallélipipèdes à angles émoussés ou écointés, non en forme de coupe : le onzième , ovalaire. Yeux transverses ; échan- crés dans leur milieu. Prothorazx bissinué à la base, avec le tiers médiaire de celle-ei arqué en arrière et plus prolongé que les angles postérieurs. Repli des élytres non prolongé jusqu’à lan- gle sutural. Menton en ovale transverse. Postéprsternum environ une fois plus large en devant qu'en arrière. Jambes de devant élargies depuis la base jusqu’à l’extrémité; denticulées sur leur arête externe. Premier article des tarses postérieurs plus long Melasia gagatina. 161 que les deux suivants réunis ; au moins aussi grand que le der- nier. Corps environ une fois plus long que large. Ces insectes se distinguent des Ulomes , avec lesquels ils ont Leaucoup de rapports , par leur corps moins allongé ; par les ar- ticles sixième à dixième des antennes non en forme de coupe, n'ayant pas le bord antérieur de ces articles coupés en ligne droite , ni les angles de devant vifs; surtout par la forme de leur menton , en ovale transverse , au lieu d’être obtriangulaire. « Æ JA E. gagatina. Ovalaire oblongue ; une fois au moins plus longue que large; peu for- tement convexe; d’un noir luisant ; parties de la bouche, antennes, extrémité des jambes et tarses, d’un rouge testacé. Prothorax de deux tiers, au moins plus large en arrière qu'il est long sur son milieu; muni sur les côtés d’un rebord un peu plus large dans le milieu de sa seconde moitié: pointillé. Elytres offrant vers le mulieu leur plus grande largeur ; à neuf stries ponc- tuées et assez profondes : les deuxième à seplièime oblitérées à leur extrémi- té. Inlervalles un peu crénelés par les points des stries ; presque pointillés ; presque plans. Long. 0,0078 À 0,0084 (3 1/2 à 3 3,4 1.). Larg. 0,0045 (2 1.). . Corps ovalaire oblong; une fois au moins plus long qu’il est large vers les deux tiers ; peu fortement ou assez médiocrement convexe ; d’un noir luisant ou brillant , en dessus. Zéte subcon- vexe ; pointillée ; offrant entre les yeux les faibles traces d’un sillon transverse ; échancrée en are assez faible au bord antérieur du front ; noire ou d’un noir brun, moins foncé en devant : /abr'e et parties de la bouche d’un roux ou d’un rouge testacé. Antennes de même couleur. Prothorax assez faiblement échancré en devant avec les angles sensiblement avancés ; élargi en ligne courbe jus- qu’à la moitié, subparallèle ensuite ; à angles postérieurs rectan- gulaires , peu ou point émoussés ; bissinué à la base , c’est-à- dire en arc ou presque en angle obtus dirigé en arrière dans le 11 162 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. tiers médiaire de celle-ci et plus prolongé que les angles ; assez faiblement sinué entre cette partie arquée et les angles posté- rieurs , presque en ligne droite sur la partie externe de sa base ; muni en devant d’un rebord très-faible, interrompu dans son milieu ; sans rebord à la base ; pourvu sur Îles côtés d’un rebord graduellement élargi jusque vers la moitié, presque uniformé- ment plus large ensuite jusque près des angles postérieurs , où il se rétrécit et s’affaiblit; de deux tiers ou de trois quarts plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; convexe ; d’un noir lui- sant; peu densement et assez superficiellement pointillé. Ecusson en triangle moins long que large , à côtés curvilignes; noir ; pres- que impointillé. £Elytres à peine élargies , dans leur milieu ; ré- trécies ensuite en ligne courbe jusqu'à langle sutural, et plus sensiblement à partir des deux tiers; peu fortement convexes ; d’un noir luisant; à neuf stries non avancées tout-à-fait jusqu’à la base (seulement les sixième à huitieme), ponctuées : les pre- mière ou deuxième à septième ou huitième oblitérées à leur ex- trémité : les quatrième et cinquième plus courtes, prolongées à peine au-delà des trois quarts de la longueur ; à strie juxta-su- turale rudimentaire, obsolète. /ntervalles presque plans ou à peine subconvexes ; un peu crénelés par les points des stries ; presque impoinlillés. Repli non prolongé jusqu’à l’angle sutural. Dessous du corps noir; luisant ; finement et longitudinalement rayé sur les côtés de l’antépectus ; offrant sur le ventre quelques rides obsolètes. Prosternum rebordé jusque vers l'extrémité des hanches ; dépassant un peu le bord de l’arceau. Pieds médiocres ; cuisses et jambes d’un noir brun , avec les genoux d’un rouge brun : tibias postérieurs graduellement fauves ou d’un fauve tes- tacé : tibias antérieurs finement denticulés sur un peu plus de la seconde moitié de leur côté externe : tarses d’un rouge , d’un roux ou d’un fauve testacé, garnis de poils de même couleur , ainsi que lextrémité des jambes. Ongles de même couleur. Celle espèce, suivant M. Grué, habite la Sicile. Melasia tarsalis. 163 2. RE. tarsalis (CHevroLar). Ovalaire, subparallèle, moins d'une fois plus longue que large ; assez médiocrement convexes sur le dos, convexement déclives sur les côtés ; d'un noir luisant, avec les mâchoires , les palpes , les deux premiers articles des antennes, d’un rouge brun; les qualre premiers articles des tarses antérieurs et tous les ongles, d'un roux testacé. Prolthorax une fois plus large en arrière qu’il est long sur son milieu,muni sur les côlés d’un rebord presque égal; su- perficiellement pointllé. Elytres offrant vers les trois cinquièmes leur plus grande largeur ; à neuf stries assez profondes jusqu’à leur extrémilé, ponc- tuées. Intervalles un peu crénelés par les points des stries ; à peu près impointillés. Melasia tarsalis (GugvroLar) in collect. Long. 0,0090 à 0,0100 (4 à 4 1/21.); larg. 0,0051 à 0,0086 (2 1/4 à ® 1/2 1.). vers les trois cinquièmes des élÿtres, Subparallèlement ovalaire ; moins d’une fois plus longue que large ; médiocrement convexe sur le dos , convexement déclive sur les côtés ; d’un noir luisant ou brillant , en dessus. 7éte subconvexe ; superficiellement pointillée; rayée d’un sillon trans- verse entre les yeux, dans la partie correspondant à leur échan- crure ; obtuse ou faiblement échancrée au bord antérieur du front ; noire, avec le bord antérieur du labre d’un brun rouge ; mdchoires et palpes d’un rouge brun. Antennes brunes , avec le deuxième article et ordinairement aussi le premier, d’un rouge brun ou d’un rouge ferrugineux. Prothorax assez faiblement échancré en avant , avec les angles antérieurs sensiblement avancés et assez vifs ; élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes ou trois seplièmes de ses côtés, subparallèle ou faible- ment élargi ensuite en ligne à peu près droite ; à angles posté- rieurs rectangulairement ouverts, peu ou point émoussés ; bis- sinué à la base, c'est-à-dire en arc ou presque en angle obtus, 164 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. dirigé en arrière dans le tiers médiaire de celle-ci et plus prolongé que les angles, assez faiblement sinué entre cette partie arquée et les angles postérieurs, presque en ligne droite sur la partie externe de sa base ; muni en devant d’un rebord très-faible, interrompu dans son milieu; sans rebord à la base ; pourvu sur les côtés d’un rebord presque égal, rétréci à ses extrémités ; un peu plus d’une fois plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; convexe ; noir, luisant ; peu densement et superfcielle- ment poinlillé , surtout sur le disque. Elytres graduellement et faiblement ‘élargies jusqu'aux trois cinquièmes , obtusément arrondies postérieurement, prises ensemble ; médiocrement con- vexes sur le dos, convexement déclives sur les côtés ; d’un noir luisant ; à neuf stries non avancées lout-à-fait jusqu’à la base (surtout les sixième à huitième), ponetuées et prononcées à leur extrémité : les quatrième et cinquième plus courtes, prolongées à peine jusqu'aux trois quaris, unies postérieurement et encloses par les voisines : à strie juxta-suturale rudimentaire ou obsolète : Intervalles subconvexes ; un peu crénelés par les points des stries ; presque impointillés. Repli non prolongé jusqu’à l’angle sutural. Dessous du corps d’un noir luisant ; chargé de lignes longitudinales légères, ridé longitudinalement sur le milieu des trois premiers arceaux du ventre. Prosternum rebordé presque jusque vers lextrémité des hanches ; dépassant un peu le bord de l’arceau. Pieds médiocres ; noirs, avec les genoux d’un brun rouge, les quatre premiers articles des larses antérieurs, les poils de l'extrémité des tibias postérieurs , ceux du dessous des tarses et les ongles, d’un roux testacé: tibias antérieurs finement denticu- lés presque sur toute la longueur de leur côté externe. Patrie : le Sénégal. Ons. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec la précédente ; mais elle s’en distingue par son corps proportionnellement plus court, plus large, moins régulièrement convexe, offrant vers les Melasia tarsalis. 165 trois cinquièmes ou un peu après plutôt que vers la moilié sa plus grande largeur, subparallèle dans la moitié médiaire de sa longueur au lieu d’être plus régulièrement ovalaire ; par son prothorax plus large relativement à sa longueur , muni sur les côtés d’un rebord plus régulier ; par les stries de ses élytres non oblitérées à leur extrémité ; par les intervalles de ces stries plus ou moins convexes ; par la couleur des antennes, des parties de la bouche et des tarses. ADDITIONS ET OBSERVATIONS RELATIVES À LA MONOGRAPHIE DES PALPICORNES, PAR BR. MULSANT, (Présentées à la Société Linnéenne de Lyon, le 44 août 1858.) D SR QE 0 EEE Pam — — Le genre Tropisternus, établi par Solier (*) dans la tribu des Palpicornes, paraissait jusqu'à ce jour ne devoir compren- dre que des Coléoptères étrangers à l’Europe; or voiei qu’une es- pèce de ce genre, et qui plus est une espèce mexicaine, vient d’être prise dans un ruisseau coulant dans la forêt des Maures, en Provence, par M. Robert, l’un de nos entomologistes méri- dionaux les plus zélés. Avant de décrire cette espèce, pour les entomologistes qui n'auraient pas dans leur bibliothèque l'ouvrage de M.Chevrolat sur les Coléoptères du Mexique, rappelons la place que doit occuper dans la série zoologique la coupe générique à laquelle elle appartient. Les Palpicornes compris dans ma famille des EKyroplai- Biens, se distinguent des autres insectes de cette tribu, par le deuxième article des tarses postérieurs long : le premier étant très-court , suivant les caractères plus concis indiqués par M. La- cordaire dans son excellent Genera. La première branche de cette famille ou celle des EKyäro- philaires, se distingue par ses #6s0 et mélasternurn unis et formant une saillie continue, terminée en pointe spiniforme. Ils ont aussi les tarses intermédiaires et postérieurs plus sensible- ({) Annales de la Soc. entomol. de France, t. 3 (1834), p. 299 à 318. ADDITIONS ET OBSERVATIONS 167 ment comprimés et plus densement ciliés que chez les insectes de la branche suivante ; mais on trouve à cet égard des espèces qui forment des transitions presque insensibles entre ces deux divisions. L’épine ou la pointe métasternale se prolonge généra- lement au-delà de la hanche. Les Hydrophilaires peuvent être parlagés en deux rameaux : court; creusé d'une ‘goultière à sa partie postérieure ou supéro-postérieure. HYDROPHILATES. Prosternum relevé en carène, et sans gouttière à sa partie postérieure x Où supéro-postérieure, Hyprarus. Les Hydrophilates se partagent eux-mêmes en deux genres : | plus court que l'avant dernier. Septième et huitième articles des antennes lunulés. Pièce prébasilaire non creusée d’une fossette arrondie. Gouitière prosternale ordinairement presque horizontale ou déclive d’avant en arrière, Cinquième arceau ventral inerme. Ongles des pieds intermédiaires et postérieurs armés chacun en dessous d’une dent à moitié aussi longue que la Dernier ar Lronche principale, Hydrophilus. cle des pal- pes maxil-\ presque ausi long, aussi long ou plus long que l'avant laires dernier. Septième et huitième articles des antennes non lunulés, Pièce prébasilaire creusée d’une fossette arrondie pour recevoir la tête du prosternum. Celui-ci creusé d’une fosseite ordinairement verticale, Cin- quième arceau du ventre généralement armé d’une épine, rarement réduite à une faible carène, Ongles des pieds intermédiaires et postérieurs munis chacun d'une dent presque nulle ou très-courte. Tropisternus. Genre Zropisternus , TROPISTERNE ; Solier (!). (rod , Curène, otépvov, sternum.) Caracrères. Dernier article des palpes maxillaires presque aussi long, aussi long ou même un peu plus long que l'avant + (4) Annales de la Soc, eniom. , t. 3, p. 302 et 305. 168 PALPICORNES. dernier. ZLabre et épisitome transverses. Mandibules cachées ; bifides ou bidentées à l'extrémité. Hdchoires à deux lobes ; ci- liées. Menton presque rectangulaire, un peu plus large que long. Antennes de neuf articles : le premier grand, déprimé, un peu arqué : le deuxième moins long, subeylindrique : les troisième à cinquième courts : le sixième élargi en entonnoir ou en oublie : les septième à neuvième subcomprimés, transverses, conslituant avec le précédent une massue à peu près aussi lon- gue que les cinq premiers réunis : les septième et huitième, non lunulés : le neuvième moins court. £cusson grand ; en triangle. Pièce prébasilarre creusée d’une fosselte pour recevoir la tête du prosternum : celui-ci creusé à sa partie postérieure d’une gout- tière verticale ou presque verticale, pour recevoir la partie an- térieure du mésosternum. Méso et mélasternum conSlituant une saillie continue : le métasternum terminé par une pointe prolon- gée au-delà de l'extrémité des trochanters. ’enfre ordinaire- ment de cinq arceaux , offrant parfois une partie du sixième vi- sible : le cinquième généralement armé d’une épine, rarement réduite à une faible carène. Pieds comprimés. Tarses tntermé- diaires et postérieurs longuement ciliés d’un côté. Ongles sans dent ou munis seulement d’une dent rudimentaire ou très-courte à la base de chacune de leurs branches. Oss. À en juger par vingl espèces différentes examinées dans la magnifique collection de mon ami M. Perroud, la fossette prébasilaire , la direction de la gouttière prosternale et l’épine du cinquième arceau ventral, seraient, avec la longueur propor- tionnelle et un peu variable du dernier article des palpes maxil- laires, les caractères les plus saillants de ce genre. Il est étonnant qu'aucun des auteurs qui ont décrit ces insec- tes n’aient fait mention de l’épine parfois si prononcée dont le cinquième arceau ventral est armé. ADDITIONS ET OBSERVATIONS. 169 ropisternus apicipalpis, Chevrolat. Elliptique ; d’un noir olivacé , en dessus : palpes ei antennes d’un rouge testacé : dernier arlicle des premiers , noir à son extrémité : massue des secondes d’un noir grisâtre. Téte armée de deux rangées de points conver- gentes sur le milieu du front, avancées , puis courbées jusqu'au milieu du devant de chaque œil. Prothorax marqué près des côtés d'une rangée courte et oblique de points. Elytres presque hsses. Dessous du corps et pieds noirs : ceux-ci bruns ou d'un brun rougeûtre vers les genoux. Cinquième arceau du ventre orné sur la moitié antérieure de sa ligne médiane, d'une forte épine comprimée et mi-relevée. Hydrophilus apicipalpis, Cuevrorar, Coléopt. du Mexique, première centurie, troisième fascicule (1834). Tropisternus apicipalpis, ve Casreunau, Hist. Nat. 1. 2, p. 53. 3, — Laconpairs , Gener. t. 4. p. 452. Loug, 0,0123 à 0,0135 (5 1/2 à 6 1.). Larg. 0,006 à 0,0967 (2 3/4 à 3 L.). Corps elliptique ou ovale oblong; médiocrement convexe ; glabre ; presque lisse ; d’un noir olivacé, en dessus. Zéle pen- chée ; presque en triangle tronqué en devant; médiocrement convexe ; d’un noir olivacé; lisse, marquée d’une rangée de points naissant vers le milieu du bord antérieur de chaque œil, avancée et courbée du côté interne, puis prolongée en arrière jusque sur le milieu du front, où elle se réunit en courbe étroïte à sa pareille. Parties de la bouche et palpes d’un rouge testacé pâle : dernier article de ceux-ci, noir sur son dernier liers pos- térieur. Antennes d’un rouge teslacé pâle , avec la massue d’un noir grisätre. Yeux d’un blanc livide , au moins après la mort, échancrés à leur partie postérieure. Prothorax bissinué en de- vant, avec les angles antérieurs anguleusement avancés dans l’échanerure postérieure des yeux ; élargi en ligne un peu courbe d'avant en arrière; coupé à la base en ligne presque droite ou 4 plutôt très-légèrement arquée en devant , tronquée au devant de L4 À l'écusson , et légèrement sinuée de chaque côlé de cette tronca- 170 PALPICORNES. ture ; étroitement et à peine rebordé sur les côtés, dont les bords sont tranchants en dessous ; sans rebord à la base; près d'une fois aussi large à celte dernière qu’il est long sur son milieu ; convexe; lisse, marqué de chaque côté, d'une rangée oblique de points, naissant vers le tiers où les deux cinquièmes de la longueur du segment prothoracique , près du bord latéral dont elle reste isolée, obliquement dirigée vers le centre, prolongée jusqu'aux trois cinquièmes environ de la longueur et le quart externe à peu près de la largeur ; d’un noir olivacé. Ecusson triangulaire , plus long qu'il est large à la base ; lisse ; d’un noir olivacé. Elytres aussi larges en devant que le prothorax à sa base ; trois fois environ aussi longues que lui; à peine élargies jusque vers la moitié de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne courbe jusque près de l’angle sutural, où elles sont obtuses ; très-étroilement rebordées ; médiocrement convexes; presque lisses, offrant, à une forte loupe, des rangées de points longitudinales, superficielles et peu distinctes ; d’un noir olivacé. Repli réduit à peu près à une tranche, par suite de sa surface repliée en dedans, graduellement rétrécie d'avant en arrière, offrant une sinuosité vers le milieu de sa longueur. Dessous du corps noir; garni d’un court duvet qui le fait paraitre d’un noir légèrement olivätre. Méso el métasternum saillants, presque plats en dessus : le mésosternum élargi dans son milieu : le métasternum faisant suile au précédent graduellement rétréci en pointe prolongée un peu au-delà du premier arceau ventral. Cinquième arceau ventral armé sur la première moitié de la lon- gueur de sa ligne médiane d’une épine comprimée, obliquement relevée. Pieds noirs ou d’un noir brun, passant graduellement vers l'extrémité des cuisses et surtout sur les genoux au brun rouge où même au rouge brun. Cuisses pubescentes à la base et presque jusqu’à la moitié de la longueur , glabres ensuite. Jam- bes de devant lisses , ornées près du bord externe d’une rangée longitudinale de points donnant chacun naissance à un poil sou- ADDITIONS ET OBSERVATIONS. 171 garnies sur leurs deux tranches de poils spiniformes : les inter- médiaires un peu moins longues que les trois premiers articles vent usé : jambes intermédiaires et posiérieures ponctuées et des larses réunis. Cette espèce a élé prise au nombre de deux exemplaires par M. Robert , dans un ruisseau des montagnes des Maures (Var). En créant le genre Sternolophus, Solier n’a pas indiqué la longueur approximative de la pointe métasternale, et M, de Castelnau {*) dit que le sternum est prolongé en arrière en une pointe #rès-courle. Celle indication m'avait porté à établir le genre //elobius (?) sur une espèce de Stenelophe, ayant l’épine prolongée jusqu’un peu au-delà de la moitié du second arceau ventral. Mais ayant eu depuis cette époque l'occasion de revoir les insectes de la collection Dejean, acquis par M. le docteur Jourdan pour le Musée de Lyon , j'ai reconnu que les espèces rentrant dans le genre établi par Solier , avaient l’épine méta- sternale assez longuement prolongée. Le genre Æelobius doit donc être supprimé. Voici la description de l’espèce sur laquelle il était fondé. Sternoloplhus moticoïllis ; Mursanr. Ovale allongé ; d'un brun olivâtre et brillant en dessus. Palpes et base des antennes d'un fauve testacé ; extrémité des premiers, noirâtre. Pro- thorax marqué de chaque côté de deux rangées de points, naissant presque du bord latéral : l'antérieure, arquée : la postérieure obliquement dirigée en arrière. Ecusson moins de moitié plus long que large. Elytres à quatre rangées striales de points : les deux internes, prolongées presque jusqu'à l'extrémité et postérieurement réunies. Dessous du corps brun : côtés du ventre tachés de fauve obscur. Pieds de devant fauves |, à base brune. mm (®) Hist. nat, t. 2. p. 54. (?} Mémoires de l’acad, des sc. de Lyon, nouv. série. t, 4. (1854) p. 75. 172 PALPICORNES. Helobius noticollis, Murs. Mém. de l'acad, des sc. de Lyon, nouv. série t. 4. (1881) (classe des sc.) p. 75. Lon, 0,0107 (4 3/4 1.). Larg. 0,0056 (2 1/2 1.). Corps elliptique ou en ovale allongé; d’un brun olivètre; lisse et brillant, en dessus. Téte subconvexe ; marquée de chaque côté du front d’une sorte de ligne enfoncée, arquée ou anguleuse, formée par des points , naissant vers le bord antéro-interne de chaque œil , plus densement ponctuée dans sa moitié antérieure et s'éloignant graduellement de l’œil, dont elle se rapproche progressivement dans sa seconde moitié ; ornée sur l’épistome de deux ares formés par des points, isolés l’un de l’autre par un espace égal environ au quart médiaire de la largeur, suivant chacun presque parallelement le bord externe de l’épistome, jusque vers la partie postérieure de celui-ci. Palpes lestacés ou d’un roux livide avec l’extrémité du dernier article brièvement noirâtre. Antennes d’un roux livide ou testacées, à massue d’un noir ou brun gris. Prothorax ironqué peu régulièrement en devant et en arrière ; élargi en ligne presque droite, et très-étroile- ment rebordé sur les côtés ; convexe ; marqué de chaque côté de deux rangées de points : l’antérieure, arquée, naissant du bord externe, au septième de sa longueur, étendue jusqu'aux trois septièmes de sa largeur, d’abord presque parallèlement au bord antérieur, puis dirigée en arrière : la deuxième , naissant du bord latéral, un peu après le milieu de sa longueur, obliquement dirigée vers le quart interne de la largeur et les deux tiers de la longueur. £cusson en triangle, moins de moitié plus long qu’il est large à la base ; plus large à celle-ci que le tiers de chaque étui. Elytres faiblement plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs qu’elles embrassent un peu; faiblement élargies en ligne à peine courbe, jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus de leur longueur, terminées en ogive abluse, prises ensem- ble; médiocrement convexes ; marquées de quatre rangées ADDITIONS ET OBSERVATIONS. 74 striales de points assez pelits : ces rangées à peu près à égale distance : les deux internes , prolongées distinctement jusque près de l’extrémité et postérieurement réunies : page inférieure des élytres à neuf stries, jusqu’au repli au moins dans leur par- tie apparente. Repli réduit à peu près à une tranche , par suite de l’une de ses faces repliée en dedans. Dessous du corps noir ou d’un noir mat et brun ; garni d’un duvet court. Prosternum chargé d’une carène plus anguleusement prolongée en devant qu'enarrière. Méso et métasternum constituant une saillie con- tinue, fauve ou d’un brun fauve, presque uniformément étroite dans la plus grande partie médiaire de sa longuenr , comprimée et un peu rétrécie en devant, postérieurement terminée en pointe prolongée au moins jusqu’à la moitié du deuxième arceau ventral. Ventre orné sur le côté de chaque arceau , d’une tache fauve ou d’un fauve tlestacé ou obscur. Pieds antérieurs fauves , à base obscure et pubescente (les autres pieds manquent). Cette espèce, communiquée par mon ami le capitaine Godart, a élé prise dans les environs d'Oran. Oss. Peut-être est-ce l’insecte décrit par M. de Castelnau, sous le nom de Sternolophus Solieri, et qu'il serait difficile de reconnaître au caratlère indiqué d’une pointe sternale très- courte. Quant au Sternolophus rufipes de Fabricius, en adoptant pour tel l’exemplaire de la collection Dejean inscrit sous ce nom, il peut être caractérisé ainsi : Sternolophus rufipes ; Fasriorus. Elliptique ou ovale allongé ; noir et luisant en dessus. Palpes et base des antennes, lestacés : extrémulé des prenuers, noirâtre. Prothorax marqué de chaque côlé de deux rangées de points transversalement un peu arquées en arrière, naissant du bord latéral : la première, vers le cinquième : la deu- rième, un peu après la moitié. Ecusson de moitié au moins plus long qu'il 174 PALPICORNES. est large. Elytres offrant quatre rangées striales de points trés-petits, et mon- trant entre celles-ci les traces d'une rangée plus superficielle. Dessous du corps brun : côtés du ventre tachés de fauve. Pieds d'un fauve roux ou d’un fauve testacé : base des cuwsses antérieures brièvement noirâtre et pubescente. Hydrophilus rufipes, Fasr. Entom. Syst. t.1. 4. p. 183. 6. — [d. Syst, Eleuth. t. {. p. 254. 8. — Hernor, Naturs. t. 7. p. 307. 14. — De Casrecn. Histoire naturelle, 1. 2. p. 54. ©. Loi g. 0,0107 (4 3/4 1.). Larg. 0,0056 (2 1,2 1.). Patrie : les Indes Orientales, la Chine. Chez les Hypropiaires les 2nés0 et mélusternum ne forment pas une saillie continue. Leur métasternum, quand il se termine en pointe, atteint à peine le niveau du bord postérieur de la hanche. Les parties sternales fournissent, au moins pour la distinction des espèces, des caractères qui n’ont pas été utilisés. Ainsi les Hydrobies décrits dans mon Hist. nat. des Palpicornes pourraient être divisés de la manière suivante. A. Epistome coupé en devant en ligne à peu près droite. Tête marquée au côté in- terne des yeux d’une fossette ponetuée ou d’une rangée oblique de points. B. Métasteraum relevé en devant en une lame à tranche horizontale aussi saillante que celle du mésosternum ; postérieurement terminé par une pointe libre ou détachée des parties voisines. Mésosternum comprimé en forme de lame à tranche horizontale ; à peu près aussi long sur cette tranche qu'il l'est à sa base, — BEST Cnverue, Us BB. Métasteroum non relevé en devant en une lame à tranche horirontale aussi saillante que celle du mésosternum ; non terminé postérieurement en pointe libre. C. Mésosternum relevé en lame comprimée et presque triangulaire , aussi saillante que les hanches.—Oblongus. CC. Mésosternum à peine apparent, beaucoup moins saillant que les hanches. — Fuscipes. NOTICE SUR JEAN-THÉODOSE DOUBLIER, PAR E. BIULSANT. (Lue à la Société Linnéenne de Lyon). EG ep — Notre ancienne Provence dans laquelle lEntomologie a fait, dans l’espace de peu de temps, des pertes si regrettables (*), a vu s'étendre encore une de ces existences d'élite qui semblent avoir pour essence l’amour du bien et du beau, et pour besoin l'étude ou admiration des œuvres de Dieu. En esquissant la vie de celui sur la tombe duquel je veux essayer de jeter quelques fleurs, en vous parlant d’un naturaliste admis par la Société Linnéenne au nombre de ses correspondants, J'ai non-seulement pour but de remplir un devoir imposé aux fonctions que votre bienveillance m’a confiées, je tiens surtout à acquitter une des dettes les plus chères de lamitié. Jean-Théodose Dougzier naquit le 11 janvier 4814, à Dragui- gnan, chef-lieu du département du Var, d’une famille honorable. Enfant , il montra des dispositions précoces et un vif désir de s’instruire; dès cet âge, il sut se distinguer par celle amé- nilé et celte douceur qui firent toujours le fond principal de (*) MM. Solier et Fonscolombe , et MMmes Marie Wachanru et Louise-Caro!iue d’Aumont, 176 NOTICE son caractere, et dont tous ses traits portaient si vivement l’em- preinte. Il fit avec succès ses études au collége de Draguignan. Ses rapports de tous les jours avec son oncle (*), naturaliste distingué, la vue des échantillons nombreux rassemblés par ce savant, lui inspirèrent de bonne heure cette admiration pas- sionnée pour les œuvres de la création, qui ne devait s’éteindre en lui qu'avec la vie. Sous les yeux de son bon parent, il commença à s'occuper de Minéralogie; mais un peu plus tard, ayant eu l’occasion de recevoir un certain nombre de Coléoptères exotiques, leurs formes si variées el si singulières, la beauté de leurs élytres parées de teintes la plupart si brillantes, lui firent prendre l’Entomalogie en affection toute spéciale. Les insectes devinrent dès lors l’objet de ses recherches. Dans ce but, combien de fois n’a-t-1l pas visité le bois de Maumont, ceux de Mascarelle et du Rouet, suivi les bords de la rivière d’Argens, exploré la plaine des Maures, poussé ses excursions jusqu’à la montagne de l’Esterel ou jusqu'aux plages sablonneuses de Saint-Raphael. Chaque promenade lui offrait des conquêtes faciles et l’enchainait par des liens plus forts à celte étude atta- chante. Tel est l'avantage de l’histoire naturelle: les objets compris dans son domaine sont si nombreux, que sans sortir des limites d’un cercle assez restreint, elle peut sans cesse fournir des aliments nouveaux à la mobilité toujours renaissante de nos désirs. La mort de son père (?) lui imposa une charge bien douce et bien facile pour son cœur, celle de servir à sa mère de protecteur (4) Dominique Doublier, aujcurJ'hui président de la Société d'Etudes scientifiques et archéologiques de la ville de Draguignan , et membre de diverses autres Sociétés savantes, (2?) Il mourut le 27 mai 1839, âgé de soixante et un ans. Il était premier adjoint au maire de Draguignan, et l’un des membres de la maison de commerce établie sons la raison sociale de Clément frères et Ci. SUR J.-T. DOUBLIER. 127 et d'appui, de l’entourer encore de plus d'amour, sil élait possible, pour lui faire oublier son veuvage. Dès ce moment, il identifia pour ainsi dire sa vie avec la sienne. Malgré le bonheur apporté plus tard, dans son intérieur, par celle qu'il se plaisait à nommer un ange de vertu et de modestie, il ne put jamais se séparer de celle qui lui avait donné le jour, ni rien diminuer des soins affectueux qu'il lui prodiguait. Un cœur doué d’une tendresse filiale si vive, ne pouvait être insensible aux peines des autres. Sa charité inépuisable envers les pauvres ne se bornait pas à ouvrir sa bourse aux misères notoires , sa main discrète allait surtout chercher celles qui se cachaient. IL semblait avoir des soulagements pour toutes Îles souffrances, des baumes pour toutes les douleurs ; il se faisait tout à tous. Il avait été investi, le 1” octobre 1859, de la charge de greffier du tribunal de Commerce de Draguignan, et malgré l'exactitude et la régularité avec lesquelles 11 s’acquitta toujours de ses fonctions , il sut distribuer ses heures de manière à donner à l’histoire naturelle une bonne partie de son temps. Des circonstances particulières me fournirent, il y a plus de vingt ans, l’occasion d’être son premier correspondant. Les rapports qui S établirent entre nous à cette époque, et qu'il sut toujours rendre si agréables, ne tardèrent pas à se changer en une amilié intime, dont le temps, loin d’altérer les douceurs, resserra de plus en plus les nœuds. Je serais bien oublieux d’ailleurs, si je ne redisais ici de combien d'espèces rares ou même inédites (*) je lui ai été rede- vable, durant les quatre lustres de nos relations si nombreuses ; si je ne faisais rejaillir sur lui toute la gloire de ces découvertes. Puissent les deux Coléoptères {?) chargés de transmettre son La (*) Oxypleurus Nodieri, Niphona picticornis, Bolbocerus gallicus, etc. (?) Harmonia Doublieri. — Hymenorus Doublieri. 178 NOTICE nom aux entomologistes à venir, leur faire connaitre aussi toute ma reconnaissance ! Vers le milieu d'octobre 1845, il vint visiter Lyon qu'il ne connaissail pas encore. Les jours qu’il passa dans nos murs furent pour tous les amis de l’Entomologie des moments de fête. Il visita ceux d'entre eux qui se trouvaient alors à la ville (*), admira leurs belles collections, et s’en retourna plus attaché que jamais à l’étude de l’histoire naturelle. L'année suivante, il voulut parcourir les montagnes de la Grande-Chartreuse, et recueillir de sa main les espèces alpines dont sa collection ne s'était jusqu'alors enrichie qu'avec le secours de ses amis. De Draguignan, il se dirigea sur Saint-Bonnet, dans les Hautes-Alpes, butina sur une partie de sa route, visita Grenoble, et arriva le 29 juillet au monastère, où nous nous étions donné rendez-vous. La route si accidentée et si pittoresque qui depuis Fourvoierie se déroule en sinuosilés nombreuses sur les rives du torrent ; les roches gigantesques et souvent perpen- diculaires dont elle est bordée; ces sapins qui semblent pendre sur la tête du voyageur, ou qui d’autres fois, échelonnés sur ces pies dentelés, offrent l’image des géants cherchant à escalader les cieux ; ces eaux, parfois profondément encaissées, qui descendent en se brisant contre les roches dont leur lit est obstrué ; l'horizon borné qu’on a devant soi, et dont le tableau mobile change pres- que à chaque pas; l’imposante majesté du désert, tout contri- bua à électriser son imagination facilement impressionnable; il arriva au couvent ému de plaisir et d’admiration. D’autres surprises lattendaient bientôt. Ces forêts antiques, ces prairies émaillées de fleurs, allaient lui offrir une multitude de Coléo- plères qui jamais ne s’élaient présentés vivants à ses yeux. La Grande-Chartreuse sera toujours la terre promise pour nos entomologistes. Malgré les soins de l'administration forestière à a — (1) MM, FE. Armand, Foudras, Gacogne, Guillebeau, G. Levrat, Merck, Perroud et Rey. SUR J.-T. DOUBLIER. 179 tirer parti des bois en temps utile, à ne pas les abandonner aux outrages des ans et des vers rongeurs, une foule d'arbres de diverses essences, des sapins surlout, nés sur des points où la hache ne peut aller les frapper, deviennent à leur déclin le berceau d’un grand nombre d'insectes ; ceux-ci descendent ensuite de ces hauteurs , pour visiter les ombelles des prés. Les trois jours passés dans ces lieux ne purent émousser ses jouissances. Longtemps après, il aimait à se rappeler les moments passés le soir à la fenêtre de sa cellule, à contempler, par un beau clair de lune, ces remparts naturels servant à enclore le désert, el sur lesquels viennent expirer les derniers bruits du monde ; à reposer ses regards sur les sombres rideaux de sapins déployés devant lui; à les élever vers ce grand Som, dont la tête chenue semble soutenir la voûte des cieux ; à prêter l’oreille à ce silence, ailleurs inconnu, que troublaient seuls les cris lugubres de l’oiseau des ténèbres, ou la voix sonore de la cloche du couvent. Il vit encore une fois Lyon à son retour. En 1845, dans un voyage entrepris avec deux de mes amis (!), dans le midi de la France, nous arrivämes à Draguignau dans la première quinzaine de juin. Nous recûmes de la famille Doublier cet accueil d’une cordialité empressée dont l’amitié la plus affectueuse peut seule trouver le secret. Pendant trois jours, nous parcourûmes, sous la conduite de notre ami, les localités les plus favorisées, et nous trouvämes à nous y enrichir de quelques-uns des insectes les plus rares de ces contrées pri- vilégiées. Peu de temps après notre départ, le cœur de Doublier, si bien fait pour aimer, se trouva livré à une préoccupation à laquelle se rattachait le bonheur de sa vie. L'amour et la raison, si rare- ment d’accord, semblaient s’être entendu celte fois pour le (4) MM. Gacogne et Léon Olph-Galliard. 159 NOTICE guider dans le choix d’une compagne. Après cinq mois d’espé- rances et de craintes, ses vœux finirent par être exaucés, etle21 décembre 4845, 1l épousait M: Marie-Adèle Porre. Rien ne manqua des lors à sa félicité, si ce n’est de voir un être nouveau venir resserrer encore les liens de son heureuse union. Après quatre ans et demi d'attente le Ciel exauça ses désirs ; il lui naquit une fille, le 18 mai 1850. Quelques mois après, dans un nouveau voyage dans le midi, j'arrivai à Draguignan dans la soirée du mercredi 28 août; je n'oublierai Jamais cette date. Notre ami, prévenu de ma visite, m'altendait à la ville, pour me conduire à sa campagne, où se trouvait sa famille. Le plaisir d'être ensemble, les douces causeries, la diversité et la richesse des produits de ce sol méridional, nous firent parcourir, sans nous en douter, la distance à franchir. Le ciel était empourpré des derniers rayons du jour, quand nous touchions au but de notre promenade. Je revis la sa bonne mère, qui cinq ans auparavant avail eu pour nous des soins si altentifs et si délicats ; je donna à sa jolie fillette un baiser, qui devait être aussi le dernier; el je fus présenté à sa jeune femme qu'il me tardait de connaître. L’esquisse charmante qu’il m’en avait tracée n'avait rien de faité ; si J'avais eu à peindre la douceur unie à la grâce, je n'aurais pas choisi d'autre modèle. Le souper nous attendait. L'amitié S’était chargée d’y ajouter tous ses charmes. La table avait élé dressée dehors, devant la maison, sous le voile étoilé de la nuit, près du jardin, dont les fleurs caressées par la brise légère, nous envoyaient les parfums de leurs odorantes corolles. Des insectes crépusculaires inconnus à nos con- trées (?), attirés par l'éclat des flambeaux, venaient s’abattre sur la nappe et nous procurer les plaisirs d’une chasse facile. Jamais, je crois, jouissances plus douces ne me firent passer des mo- (1) Des Vesperus strepens 1. SUR J.-T. DOUBLIER. 181 ments plus délicieux. Hélas, qui m'aurait dit que peu d'années après, je serais le seul survivant de tous ceux avec lesquels j'étais alors si joyeusement attablé ! Le lendemain, après une visite à son frère, nous passämes en revue les richesses de son cabinei. Outre les insectes, il offrait une petite collection d’oiseaux empaillés avee beaucoup d'art, des coquillages et diverses autres productions naturelles. FH me fit faire la connaissance de M. Jaubert, amateur plein de zèle et de talent, qui depuis a malheureusement délaissé l’entomologie pour létude des fossiles. Puis, pressé par le temps, il fallut m'arracher à ses instances et prendre la route de Toulon, sans avoir pu faire une excursion dans les alentours. C'était pourtant là un des plaisirs qui avaient pour lui le plus de douceur, que celui de passer quelques journées avec d’autres amis de Îa nature, de les conduire dans les lieux les plus riches en espèces rares, de leur fournir loccasion de se féliciter des moments passés près de lui. Combien de fois n’a-L-il pas ainsi piloté les entomologistes de passage (*) sur son départe- ment ? Sa générosité, pour ceux qui le favorisaient d’une visite, était souvent embarrassante. Dans son empressement à leur être agréable, 1l leur offrait jusqu'aux objets uniques de ses collec- tions, il les forçait à les accepter, s’il avait cru lire dans leurs yeux le simple désir de Îles posséder. Doublier se préparait à donner le Catalogue des Coléoptères du département (?). 11 aurait pu se faire plus spécialement con- naitre dans la scrence, en mettant au jour ses découvertes ou ses observations, si le manque d'ouvrages et une foule d’autres obsia- . (1) MM. Arias, Bompart, de Cérisÿ, Foudras, l’abbé Fournier, Gabillot,Gacogne, Guérin, Hauri, l'abbé V. Mulsant, Perroud, Rey, Robert, Schaum, etc. Outre les personnes déjà nommées, il avait eu divers correspondants : MM. Billot, de Hagueneau ; Ecoffet, de Nimes; d'Aumont; Donzel, de Lyon; Gaubil; Wachanra, de Marseille, etc. (?) Dans le second voiume du Prodrome d'histoire naturelle, dont le premier tome venait alors de paraitre. 182 NOTICE cles ne rendaient toute publication bien difficile pour un habitant de Ja province,surtout pour celui qui est éloigné des grands centres de population. Ses penchants d’ailleurs ne le poussaient pas vers la renommée. L'étude de l'Histoire natureile était une distraction qui plaisait à ses goûts ; il ne cherchait rien au-delà des jouis- sances agréables qu’elle lui procurait. La Société Linnéenne de Lyon l'avait admis au nombre de ses correspondants; sa mo- destie ne lui avait jamais permis d’ambitionner l’honneur d’ap- partenir à un autre corps savant. J'en aurais sans doute dit assez pour faire connaître l’entomo- logiste, et surtout l’homme aimable et bon par excellence ; peut- être devrais-je me borner à raconter comment s’est terminée celle existence si douce et néanmoins si bien remplie. Mais quelques uns des détails qui vont suivre m'ont paru si touchants, que je n'ai pu résister au désir de les rapporter. Ils serviront d’ailleurs à compléter cette notice. Doué de cette droiture de cœur qui semble devenir de plus en plus rare, doté des qualités les plus aimables, de toutes celles qui constituent l’homme de bien, il ne manquait, faut-il le dire, il ne manquait à Doublier, distrait par les occupations de la vie, qne de remplir plus exactement tous les devoirs de la religion, pour être en tous points le modèle le plus accompli. Le voir arriver à cet élal de perfection, était le rêve de M°° Doublier, l’objet incessant de ses prières. C'était trop peu pour elle que d’être unie à lui durant les jours si courts que nous avons à passer sur la terre, elle voulait avoir l’assurance de n’être pas séparée de son ami pendant celte vie future, au sein de laquelle la mort n'aura plus d’empire. Un soir du mois de janvier 1852 (*), tourmentée d’une ma- nière plus vive par celte pensée, elle se jette à genoux aux pieds de son lit, et les yeux humides de larmes: Mon Dieu! mon {) Epoque durant laquelle avaient lieu, à Draguignan, les exercices du Jubilé. SUR J.-T. DOUBLIER. 183 Dieu! s’écrie-t-elle dans son cœur, serais-je destinée, après avoir goûté ici bas avec mon époux un bonheur sans mélange, à ne pas le voir partager avec moi la félicité promise à ceux qui vous auront servi fidèlement? Ah! plutôt qu'il en soit ainsi, coupez le fil de cette vie qui se montre encore à moi sous un jour si riant ; exigez, s’il le faut, un sacrifice plus pénible encore ; mais Ô mon Dieu! prêtez l'oreille aux supplicalions que je vous adresse pour cel autre moi-même. Elle se relève alors avec confiance. Sa prière était animée d’une foi trop vive pour n'être pas écoulée... Le lendemain ses vœux étaient exaucés ! Hélas! le bonheur parfait ne peut durer sur la terre. Celui dont jouissaient ces époux fut mis, un an après, à une rude épreuve. La fille que le Ciel leur avait accordée après cinq ans environ d’attente et de prières, celte enfant dont les qualités ai- mables et précoces faisaient ladimiration de tous , cet objet de leur joie et de leur orgueil, leur fut enlevée le 31 jan- vier 4853. Pour faire diversion à cet événement cruel, et pour se distraire tous les deux de la pensée d’une perte si douloureuse, le voyage de Rome fut résolu; mais captivé par les oblhgalions de la recette municipale (*) qui lui avait été confiée depuis quelques années, notre ami fut obligé de renoncer, pour son compte, à ce projet, dont la non réalisation lui causa de profonds regrets jusqu’à la fin de sa vie. Son épouse partit donc seule avec son oncle. Elle s’embarqua à Marseille ; visita Gênes et Florence. Dans la capitale du monde catholique, elle assista aux céré- monies si émouvantes de la semaine sainte. Notre ambassa- deur à Rome, dont Doublier avait l'honneur d’être personnelle- ment connu, M. le comte de Rayneval, ‘si obligeant pour tous, (4) Il avait cédé sa charge de greffier du tribunal de Commerce de Draguignan le 20 mai 1844, et avait élé nommé receveur municipal le 25 mai 4847, fonctions qu'il a exercées jusqu’à sa mort. 484 NOTICE lui procura toutes les facilités possibles pour augmenter les agré- ments de son séjour dans la ville éternelle ; il lui fit même obtenir, le mercredi après Pâques, une audience particulière du Souverain Ponule. Elle poursuivit sa route jusqu’à Naples, où MM. Costa, ces naluralistes si connus, eurent pour elle et pour son onele ces altentions prévenanties qu'on est si heureux de trouver sur une terre étrangère. Depuis Gênes, leur petite caravane s'était enrichie de la compagnie de M. l’abbé Glaire, doyen de la faculté de théologie de Paris ; il voulut bien partout leur servir de cicérone ; il sut leur faire oublier une partie des ennuis et des longueurs du voyage. M Doublier rentra le f0 mai, à Draguignan, émerveillée de tout ce qu'elle avait vu. Pendant l'absence de son épouse, notre ami cherchait dans la chasse aux insectes une distraction à ses chagrins; mais le coup qu’il avait reçu avait été si rude, qu’il se plaignait de ne pouvoir plus faire de longues excursions. Ses sentiments, depuis la mort de sa fille, avaient pris un caractère plus profondément religieux. Il aimait à se la figurer au milieu des esprits célestes qui entourent le trône de Dieu. Dès ce jour, il ne cessa de l’invoquer comme un ange protecteur, de la conjurer de lui servir de guide, et de venir à sa dernière heure lui adoucir le passage de cette vie à l’autre. Quelquefois après celte prière : Il me semble, répétait-1l à sa bien-aimée, il me semble que je ne craindrais pas la mort! On aurait dit qu'il pressentait sa fin prématurée. Et cependant tout était fait pour l’attacher encore à ce monde! Il venait d’avoir depuis peu l'espérance d'obtenir un nouveau gage de la fécondité de son épouse, quand après une course faite par un temps froid, une pneumonie se déclara. A peine commençait-il à être hors de danger, qu’une auire maladie, la suette, le jeta bientôt dans un délire prolongé. Il recouvra enfin assez de lucidité pour recevoir et apprécier les consolations et les secours que la religion accorde au chrétien mourant. Puis, SUR J.-T. DOUBLIER. 185 tout à coup, ses yeux prirent une vivacité extraordinaire ; les bras tendus , il s’efforçait de soulever son corps affaibli ; ses lèvres murmuraient le nom de sa fille chérie. Il voyait sans doute alors cet ange qu’il avait si souvent invoqué, venir au- devant de son àme pour la conduire dans les voies de Péternité. Après dix minutes de ce spectacle saisissant, pendant lequel les assistants altendris fondaient en larmes , il abandonna sa main à celle qu’il avait tant aimée, pour lui faire sentir les derniers mouvements d'un cœur qui n’avail cessé de battre pour elle. Bientôt les ombres de la mort commencèrent à l’envelopper , et quelques moments après il exhalait son Gernier soupir. C’élait le dimanche 15 janvier 4854 , vers les dix beures du soir. La nouvelle de ce douloureux événement ne plongea pas seu- lement dans le deuil ses parents et ses amis. Le nom de Doublier inspirail tant de sympathie, 1! élait si universellement aimé, que la population de la ville presque tout entière, se porta spontanément à ses funérailles. Riches et pauvres, chacun voulut se faire un devoir de lui dire un suprême adieu. Aucun discours ne fut pro- noncé sur sa tombe; mais la tristesse peinte sur tous les visages , les larmes abondantes qui coulaient des yeux , exprimaient avec une éloquere: plus saisissante que les paroles , la perte cruelle que le pays venait de faire. Quand l’ange de la mort a pris son vol vers une maison , il est rare qu il ne revienne pas frapper d’autres coups, à des distances plus ou moins rapprochées, Qui de nous a vécu un peu de temps sans en faire la triste expérience ! La famille Doublier en offrit une nouvelle preuve Une des tantes de notre ami, veuve de l’an- cien biblicthécaire de la ville, le suivit de près. Sa pauvre mère , qui aurait donné mille fois sa vie pour la sienne , ter- mina son existence le {5 décembre suivant. Dans les premiers mois de 1855 , l’un de ses oncles, receveur de l’hospice et son successeur en qualité de receveur municipal, paya son tribut. Enfin le 25 septembre de la même année , sa veuve désolée, 180 NOTICE SUR J.-T. DOUBLIER. subit le même sort. Depuis le printemps, elle s'était retirée à la campagne pour y sevrer son enfant né cinq mois après le décès de son père. Elle n’y put échapper au fléau qui décimait Draguignan ; elle fut atteinte de la suette , et mourut en tour- nant ses derniers regards sur sa fille, qu’elle laissait orpheline à seize mois | Pauvre enfant ! dont le front , à votre naissance , a été voilé d’un crêpe funèbre ! Vous, qui n'avez jamais connu la douceur des baisers d’un père ; vous , qui avez vu s’éteindre une mère si parfaite , au moment où à peine vous commenciez à bégayer son nom , et à sentir le prix de ses soins et de son amour ! Si jamais ces lignes tracées par l’amitié venaient à tomber sous vos yeux, puissent-elles vous dire de quels excellents parents vous êtes issue ! Lorsqu'on sait, comme eux, passer sur la terre en y faisant le bien, s’y concilier l'estime et l’affection, on laisse, dans le cœur de ceux qui nous ont connu, des regrels vivement sentis, et que le temps, destructeur de toutes choses, ne saurait complètement effacer | DESCRIPTION DB LA LARVE DU LUDIUS FERRUGINEUS, Li. PAR E: MULSANT et GUILLEBEAU. (Lue à la Société Linnéenne de Lyon, le 44 juillet 14856.) Larve allongée; presque cylindrique; hexapode; de douze anneaux outre la tête; revêlue d’une peau coriace ou parche- minée, lisse, luisante, en majeure partie d’un flave testacé ou d’un flave orangé, suivant l’âge ou les circonstances, avec les extrémités, el divers signes plus foncés sur les autres anneaux. Tête d'un roux fauve ; au moins aussi longue que large ; à peine arquée sur les cotés; un peu rétrécie d’arrière en avant ; échan- crée el denticulée à son bord antérieur; dirigée en avant; déclive et moins épaisse d'arrière en avant; déprimée en dessus, un peu inégale; rayée de deux sillons longitudinaux, un peu en Zig-zag, situés chacun près de la ligne médiane, naissant vers le bord antérieur et prolongés jusque vers les deux tiers de la longueur; marquée de chaque côté, près de son bord postérieur , de trois points enfoncés, transver- salement disposés, donnant chacun naissance à un poil souvent 188 LARVE DU LUDIUS FERRUCINEUS. usé ; à suture crevicale, représentée par deux lignes postérieu- rement réunies presque en demi-cercle, formant une figure ovalaire ouverte en devant et avancée jusqu’à la moitié de la longueur, où chaque ligne se dirige transversalement vers le bord latéral. Epistome marqué de chaque côté de la ligne médiane, d’un point enfoncé vers la base du labre: celui-ci, court, étroit, situé dans une échancrure de l’épistome. #andi- bules saillantes ; arquées ; cornées ; noires ; terminées en pointe à leur extrémité ; armées d’une forte dent au milieu de leur côté interne. Antennes insérées au côté externe de la base de” mandibules : de quatre pièces: la basilaire, subglobuleuse membraneuse, blanchätre : les autres d’un flave roux ou d’un roux fauve: la deuxième grosse, presque cylindrique, plus longue que les deux suivantes prises ensemble : la troisième, presque cylindrique, offrant de chaque côté à son extrémité, une saillie, courte, conique, membraneuse : la quatrième, grêle, conique, terminée par un poil. £chancrure progéniale prolongée jusqu'aux deux tiers du dessous de la tête ; remplie par les mächoires et par le menton, et par trois petites pièces situées en arrière des précédentes, et disposées d'avant en arrière dans l'ordre ci-joint : deux, une: les trois pièces antérieures d’un flave orangé, allongées, presque parallèles : les mächoires un peu plus étroites postérieurement que le menton. #Mächoires bi-articulées ; garnies au côté interne d’une membrane ciliée. Palpes maxillaires dépassant en devant les mandibules dans l’état de repos; d'un roux fauve ; coniques; de quatre arucles. Palpes labiaux de même couleur que les précédents ; de moitié plus courts ; coniqnes; de deux articles. Corps presque cylin- lindrique jusqu’au onzième anneau inclusivement; rayé d’une ligne longitudinale médiaire; offrant sur chacun des onze pre- miers anneaux: 1° un point enfoncé, latéral, près du bord antérieur : 2° deux lignes obscures en forme de V incomplet postérieurement, situées près du bord antérieur, et de chaque LARVE DU LUDIUS FERRUCGINEUS. 189 côté, une autre un peu plus en dehors: 3° un anneau linéaire obseur, situé près du bord postérieur : /° deux points enfoncés donnant chacun naissance à ur poil souvent usé, situés près du bord postérieur, l’un, vers le bord latéral : l’autre, entre celui-ci et la ligne médiane : 5° une ligne longitudinale située de chaque côté et raccourcie à ses extrémités sur chaque arceau : le premier segment ou prothoracique plus foncé, d’un roux fauve, aussi Jong environ que les deux suivants réunis, offrant de plus que les autres de chaque côté de la ligne médiane : 1° deux points enfoncés près du bord antérieur : l’un, près de la ligne du milieu : l'autre, entre celui-ci et le latéral : 2° deux lignes transversales, formant avec leurs pareilles une sorte d’arc interrompu et dirigé en arrière, près du bord antérieur : 2° un faisceau de lignes longitudinales courtes et obscures, près de l’anneau linéaire, entre la ligne du milieu et le bord latéral : sur cet anneau les deux lignes en forme de V sont siluées près de la moitié de la longueur, et les lignes latérales manquent ou sont peu marquées : anneaux cinq à onze presque égaux : le douzième plus long que le onzième, en cône obtus; marqué de points enfoncés un peu irrégulièrement disposés, donnant chacun naissance à un poil ; offrant son arceau inférieur à peine prolongé au-delà du sixième basilaire de sa longueur, arrondi en demi-cercle à son extrémité : cet arceau raccourel offrant, outre l'anus, un petit mamelon exsertile servant à la marche de la larve. Dessous du corps plus pâle que le dessus; montrant sur le premier arceau une pièce en angle très-ouvert, dirigée en arrière et appuyée contre la pre- mière paire de pieds : cette pièce paraissant représenter le pro- sternum. Pieds au nombre de six, disposés par paire sous chacun des trois premiers segments ; de longueur médiocre ; formés de quatre pièces, garnies en dessous de poils spinosules : la dernière terminée par un ongle assez long. Stigmates au nombre de neuf paires : la première ou thoracique, située près du bord antérieur du deuxième anneau, ou joignant la ligne longitudinale servant à 190 LARVE DU LUDIUS FERRUGINEUS. séparer les arceaux supérieurs des inférieurs : les huit autres paires, un peu plus en dehors, sur les quatrième à onzième segments. Long. 0,0247 (14 1.). Cette larve vit dans les parties gälées ou dans le terreau de divers arbres, et y subit sa métamorphose en nymphe. L'insecte parfait parait en juin ou juillet. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES DÉCRITES. Coléoptères. DONTA interrogans = ANATISCirce . . 4€ ANISOSTICTA Dorhniana. A SPIDIMERUS ? stellaris . ATHOUS analis . . — — cylindricollis — — Dejeanii . — — escorialensis. — — fuscicorais — — Godarti . — — olbiensis. . , — — gubtruncatus — — titanus . . . — — veslitus , . , BOSTRICHUS ani . BRACHYACANTHA albifrons . — A0pustulata , CARDIOPHORUS versicolor CHILOCORUS monachus . CHRYSOMELA Ludevicæ . CISTELA serrata , .. CLEIS lycia COCCINELLA juliana . COEL OPHORA symbolica . CTENIOPUS MERS altaicus. luteus — pallidus sulfurcus . . sulphuripes . DIACANTHUS aeratus. EPILACHNA ERYX anthracina . — mauritanica. +. +. serva ON PR EXOCENTRUS punctipenuis . GONODERA metallica . HARMONIA dionea HELIOTAURUS. , ‘104 abdominalis . anceps cœruleus . distinctus erythrogaster, marrocanus nigripennis ovalis Perroudi . Reichii . ruficollis . rufiventris. HELOPS pellucidus . . HIPPODAMIA leporina. HYMENORUS rugicollis . ISOMIRA corsica LEIS Calypso . +. . MELASIA n. g. gagatina tarsalis, MENESIA nc 0-00. — — Perrisi. . OCHTHEPHILUS n. g. flexuosus . . angusticollis . 192 OMOPHLUS . . armillatus. orientalis. — ——— ORCHESIA ES —— scutellaris syriacus maculata . ORCUS cerberus PHOLIDUS n. g. PLEGADERUS hispidulus PODONTA 22 a insignis alpina. Aubei lugubris — nigrita PROPYLEA conglobata SCYMNIUS lacustris ornatus STERNOLOPHUS noticollis rufipes. . TABLE ALPHABÉTIQUE. 52 22 144 153 152 171 171 473 TROPISTERNUS — — apicipalpis UPINELLA n. g. — — aterrima. Larves. AGNATHUS decoratus AMPHIMALLUS marginatus ELÉNOPHORUS collaris LUDIUS ferrugineus . 167 169 17 18 114 100 135 487 Hémiptères -hétéroptères. CAPSUS Yersini . . — — Forel. . DERULA: ne EU NS — — lavoguttata . SCIOCORIS auritus. STERNODONTUS n. g. — _— obtusus FIN DE LA TABLE. 129 130 125 121 126 119 420 À AM LE PAT M rar Lei \ Làyt ir LU dr h te ATEN : "u A 4 ( 4 L AL Lu u & A Ur ‘ TAN TOR RUES M a 4 "RE t ps LULU 3 204 av. 1 ppt, ” … pe. e TER cs loop … <4 + je Èi:leé "Æs ‘ oran + 105,264 mnt As Jel 5 ; À CEST “+ 46. : “ Lee à = HE en res + Do a u 2 À AMOLPRE “ " 2. ni - Re . Re rb "ge. Ce el we apr nya 7 à be. 17. Dane rater cer NE LD as ve # à - n Lonr US PLANS unter aies aie ve qe ho )endnge, Lie ei 2 À Rips abri) A à de et " “ mt? Abe 21, ES rt mpébusse ei ge À à ei uiz CA M Le LI pe) de. 1 TANIA IRL PE FES DIF UNTTENTE EURE L L LA PIPATTESE e “ Se Pr gr CE L rédniste = Pal, mi FIV : 2vi PRIVE TITI ST re vi 4 : LAPS LE LL r ä ENFANT TERE: Frères 22 AS À NÉS TE U SeE at itiNniEt: 1 4 ASE 'rtstr FENTE . L- Li LA | À Lise S : É po È 11 à + PLIErSE Q : 2 + * ë IF ÉÈÉS Le ne 1 è » n RIT: AtsE 2 : + LT : RTRPETETITITS gets ve Hpsmi®ie ans nt re RÉ ETE Din AN 2h SE pots ” we a} . 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