set CELL . pi v mn" ions iobmiatontries het is ee | 4 vhed A te dd a at PPT \ ss D es nn D D RE 2 erett— varie fat ste: +. i; psti tds. CHAR 2 1. 777" Ceteuhabaiu vi Talk bel. sh da er. : Oz À nt prete AE 7 nd DAS ot: Lg ACHAT VE RAS Ben a TI et ehptsbege fui, at SDS DRE 4 .e. V a rar ae dr hr Er LR nr re de can PPT > Pa pañruire Vo © My "+ wir ges ‘aire ses ” sfr ts" - wi LILETET n À te cts Ter à HARVARD UNIVERSEILIY: LIBRAERY OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY. ŒAU CA PRE 14, AA Le Vu ù IN QE NU pe ANA mn œ. D. Te um. CE CPE OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES. OPUSCULES ENTOMOLOGIQUES PAP E. MULSANT Sous-Bibliothécaire de la ville de Lyon, Professeur d'Histoire naturelle au Lycée, Président de la Société Linnéenne, Membre de l’Académie des Sciences , Belles Lettres et Arts et des Sociétés d'Agriculture et Littéraire de la même ville, ete., ete. HUITIÈME CAHIER. ——sñ5 © 0 — 7 PARIS MAGNIN, BLANCHARD & Ci, LIBRAIRES, rue Saint-Jacques , 59. Le » à » Le « LT L D . ' PFrr 2 1 # LI x r 1 , - - Î ‘ ‘ k * « Le NH gubn,s astoth à raie vb shupébaiA t pl svesif | À PANTOEUL PAT I E not. #5 atlstuite still h PET A CIN | | 2° thatéqui I éiisus el CAT ONE à | F Ts maths stiirg Ah chat mh TETE fn os 00. (Ha sr nd nice #te pa ve h + Û Î ( 12 #4 , . | re e & 4 s / ‘s, 4 Ÿ h , ÿ L \ # RUMAD AMATEUR | | : L : nl j | ’ ms D mn DD ES L “ 1 3 k j: - U = ww Le ll - De E à, pe d L " ù à pal LU ee © Fe à L € ,° 0 7 4 LL] : A d 4 Li Ce : L'CRR AA Û p re "Ha ls DU PT sh. A PRE ea : > à LES à 1 2 d A MONSIEUR LE CHEVALIER EMMANUEL TARANTO, PROFESSEUR DE PHYSIQUE ET DIRECTEUR DES ÉTUDES AU LYCÉE ROYAL DE CALATAGIRONE, Membre et Promoteur de l’Académie de la même ville, Correspondant de l’Académie des Sciences, Lettres et Arts de Palerme, de celle des Georgofili de Florence, ete., ete. MONSIEUR , Les sciences physiques et naturelles que vous cultivez avec tant de soins, et dont vous avez si bien su répandre le goût, doivent beaucoup à vos talents et à votre zèle; elles vous en ont récompensé en vous donnant une renommée justement méritée. L'hommage que j'ose ici vous adresser en vous dédiant ces pages ne saurait rien ajouter à l'éclat de votre nom, mais il vous servira du moins de témoignage des sentiments de gratitude et d'affection avec lesquels J'ai l’honneur d’être, Monsieur , Votre tout dévoué. E. MULSANT. Lyon, 27 juillet 1858 TABLE DES MATIÈRES. Etude sur les Coléoptères du genre Bruchus, qui se trouvent en France. . Coup-d'OEil sur les insectes de la famille des Cantharidiens. . . . . . . . . LA RC 4 von pe de ob | a mine. * nd et ét êrx, Shah N': » s = L Zn" | x | a J'ai #'Sémiaur d'Are, | 1 ) | Cr A7} | ” L Pa (A | — FAI: | PROS LS 2 n È e : NU nm mo | rain 2L LU UR ao ut : = énoiphiatta) ésb oui sé ob ait f, ue | : STE TE toy déupross à ses j F- à L - \\ : x f . A i \ 4 r A fe OSCAR 7 ! F ; \ Pa FL. ÉTUDE SUR LES COLÉOPTERES DU GENRE BRUGHUS QUI SE TROUVENT EN FRANCE, Par E. MULSANT & CI. REY. { Piésentée à l’Académie des Sciences de Lyon dans la séance du 2 mars 1858 ). Il est difficile de subdiviser le grand genre Bruchus en coupes bien distinctes. Les caractères tirés de la forme du prothorax, de la dent de ses côtés et de celle des cuisses postérieures, sont très variables. Néanmoins, ils sont encore les seuls, communs aux deux sexes, dont nous puissions nous servir à l'exemple de Schônherr. Car ils sont fortifiés par d’autres caractères de seconde valeur, soit communs aux deux sexes, soit seulement particuliers au sexe masculin, et qui motivent en quelque sorte la base des coupes du célèbre auteur suédois. Ainsi, par exemple, chez les espèces à prothorax conique, les antennes sont proportionnellement plus longues et plus fortement en scie que dans la division des espèces à prothorax transversal; les tibias intermédiaires sont simples dans les deux sexes; les antennes sont généralement plus fortement enscie dansles &' que danses © ; quelquefois, cependant, elles 2 ÉTUDE sont semblables dans les deux sexes, mais alors le prothorax est moins conique. Ce dernier est aussi toujours mutique, et les cuisses postérieures en général sont ou sans dents ou obsolètement dentées. Chez les espèces à prothorax transversal, les antennes ordinairement plus courtes et semblables dans les deux sexes sont cependant fortement dentées dans quelques-unes, surtout chez les æ, mais alors le prothorax, restant toujours beaucoup moins long que large, affecte une forme plus ou moins conique. Les cuisses postérieures sont le plus souvent dentées, rarement mutiques. Le prothorax, généralement denté, est mutique dans quelques espèces. Chez ces dernières, les tibias intermédiaires sont simples dans les deux sexes, au lieu que chez celles à prothorax denté, ils sont, dans les d', toujours plus ou moins arqués en dehors, et terminés inté- rieurement par des lames, éperons ou dents plus ou moins prolongés. Enfin, le pygidium offre dans sa forme un caractère d’une importance moindre, mais qui se rencontre dans toutes les divisions. Il est, surtout chez les &, plus ou moins convexe, plus ou moins vertical, plus ou moins recourbé en dessous. Dans ce dernier cas, il refoule tous les arceaux du ventre, et oblige même le dernier à le recevoir dans une échancrure plus ou moins profonde. Notre but n'étant point de remanier complètement le genre Bruchus, mais seulement de faciliter la détermination des espèces par la séparation des sexes, nous dérangerons le moins possible l’ordre établi par Schônherr, et nous subdivi- serons nos Bruches de la manière suivante : SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. plus ou moins conique, sensiblement plus étroit en avant qu’en arrière; à côtés toujours muti- ques, plus ou moins obliques, rectilignes ou légèrementarrondis. — Tibias intermédiaires simples dans les deux sexes. Antennes. . . ... distinctement dentées. . . , . . . . obscuripes. biguttatus. variegatus. dispar. marginellus. varius. imbricornis. canaliculatus. longues, atteignant au moins, dans les &', les deux tiers de la longueur du corps; plus ou moins dilatées intérieurement en canus. olivacens. virescens. debilis. É | - mutiques ou à peine dentées.. dents de scie, plus fortement L P chez les &. Cuisses postérieures . perparvulus. cinerascens. misellus. tarsalis. pauper. pPygmœus. oblongus. tibialis. anæius. tibiellus. \ atteignant à peine la moitié du corps, semblables dans les deux sexes; / siculus. k allant en grossissant vers le sommet, légèrement dilatées en dents Ÿ inspergatus. A de scie des deux côtés, ordinairement à partir du 5e article; les exté-) picipes. ei rieurs (moins le dernier) transversaux.-- Cuisses postérieuresmutiques. | pusillus. F substransversal, un peu plus étroit en avant qu'en arrière; à côtés toujours mutiques, à peine / miser. obliques, largement arrondis antérieurement. — Tibias intermédiaires simples dans les deux Ÿ foveolatus. Ë sexes, — Antennes des longues, dépassant la moitié de la longueur du corps, fortement dila- ) murinus. fortement transversal, à côtés ordinairement peu obliques, plus ou moins arrondis anté- rieurement. Côtes du Prothorax tées en dedans en dents de scie. — Cuisses postérieures mutiques . . . . j pisi. rufimanus. flavimanus. nubilus. luteicornis. munis d'une dent vers leur milieu. — Antennes atteignant à peine À granarius. sericatus. et « « © la moitié de la longueur du corps ; semblables dans les deux sexes; allant en grossissant vers le sommet, plus ou moins dilatées en dents de scie des deux côtés, ordinairement à partir du 5e article: les extérieurs (moins le dernier) transversaux. — Cuisses postérieures distinctement dentées. — Tibias intermédiaires des G plus ou moins arqués, dentés en dedans à leur sommet. . . troglodytes. brachialis. trislis. tristiculus. servalus ulicis. viciæ. pallidicornis. griseomaculatus. loti. \ tessellatus. dentées. { dentés au sommet dansles G'-Antennessimples. laticollis. mutiques. Tibias } mutiques dans f semblables dans les deux sexes, lividimanus. Cüisses intermé- \ les deux sexes. 4 fortement en scie chez le G'; { histrio. postérieu- diaires Antennes (aussi longues que le corps. * jocosus. reS . . . | mutiques; tibias intermédiaires mutiques dans les deux sors seminarius. sexes . alni. dre ÉTUDE Genre: BRUCGHUS, Linné. A. Prothorax plus ou moins conique, sensiblement plus étroit en avant qu'en arrière; à côlés loujours mutiques, plus ou moins obliques, rectili- gnes ou légèrement arrondis. Tibias intermédiaires simples dans les deux sexes. a. Antennes longues, atteignant au moins, dans les >, les deux tiers de la longueur du corps; plus ou moins dilatées intérieurement en dents de scie, plus fortement chez les . T. Cuisses postérieures distinctement dentées. OBSCURIPES, Schœnherr. France méridionale. Yeux très grands et très saillants ; front pas plus large que la moitié de leur diamètre transversal. Antennes médio- crement dilatées intérieurément en dents de scie, à partir du quatrième article inclusivement : le 2° subglobuleux, à peine plus long que large: le 3° obconique, suballongé, légèrement dilaté en dedans, obliquement coupé au sommet : les 4° à 10° un peu plus longs que larges, graduellement un peu plus étroits en approchant du sommet: le dernier en parallé- logramme allongé : les 1% et 2° testacés en dessous. Les 2°, 5° et 4° arceaux du ventre un peu plus resserrés dans leur milieu que sur les côtés; le b° échancré au milieu de son bord postérieur jusque près de sa base, pour recevoir le pygidium qui est convexe, vertical, et se recourbe en dessous. ? Yeux médiocrement saillants: front plus large que la moitié de leur diamètre transversal. Antennes légèrement dilatées en dents de scie à partir du ° article: le 2° subglo- buleux à peine plus long que large: les 3° et 4° allongés, SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. 1 obconiques, subégaux: le 5° à peine plus long que large: les 6° à 10° transversaux, graduellement plus courts en approchant du sommet: le 10° néanmoins un peu moins court que les précédents: le dernier ovalaire, acuminé : les quatre premiers articles testacés, avec les 2° et 3° quelquefois rembrunis en dessus. Les 2°, 3° et 4° arceaux du ventre non resserrés dans leur milieu : le ° prolongé en triangle arrondi au sommet. Pygidium oblique, très faiblement convexe à sa partie inférieure. FT. Cuisses postérieures mutiques ou à peine dentées. BIGUTTATUS, Olivier. France méridionale. d Antennes brusquement et fortement dilatées intérieure- ment en dents de scie à partir du 4° article : les 2° et 3° très courts, transversaux, subégaux: les 4° à 10° graduellement moins courts et un peu plus étroits en approchant du sommet: le dernier elliptique, oblong. Les 2°, 3° et 4° arceaux du ventre faiblement resserrés dans leur milieu : le 5° sinué au milieu de son bord postérieur. Pygidium convexe et vertical dans sa moitié inférieure. ® Antennes légèrement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 5° article : le 2° à peine plus long que large: le 3° un peu plus long que le précédent, obconique: le 4° sensiblement plus long que le 5°, obconique, intérieu- rement élargi au sommet: les 5° et 10° non transversaux, graduellement et insensiblement plus courts en approchant du sommet; le dernier ovalaire, acuminé. Les 2, 3° et 4° arceaux duventre non resserrés dans leur milieu : le 5° prolongé en triangle arrondi. Pygidium oblique, très faiblement con- vexe à sa partie inférieure. Os. Quelquefois dans les ©, les 2° et 3° articles des an- tennes sont obscurément ferrugineux à leur base. 6 à ÉTUDE Une variété non signalée par Schônherr, a les élytres complètement noires, sans aucun vestige de tache rougeûtre. VARIEGATUS, Germar. France. d' Yeux très grands et très saillants. Antennes fortement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 4° article : le 2 court, transversal : le 3° deux fois plus long que le précédent, fortement dilaté en dedans en forme de triangle, mais non en dent de scie: les 4° à 10° graduellement et insensiblement plus longs et plus étroits en approchant du sommet : le dernier elliptique, oblong : le dessous des 1° et 2 articles, le 3° et la base du 4°, testacés. Dernier arceau ventral largement arrondi.au sommet. Pygidium oblique, légèrement convexe à sa partie inférieure. Q Yeux médiocrement saillants. Antennes faiblement di- latées intérieurement en dents de scie à partir du ÿ° article : le 2° subglobuleux, pas plus large que long : les 3° et 4° al- longés, obconiques, subégaux: les 5° à 10° graduellement et insensiblement un peu plus courts en approchant du sommet : le dernier ovalaire : le dessous des 1*% et 2 articles, les 3° et 4° testacés. Dernier arceau ventral prolongé en triangle arrondi. Pygidium oblique, presque plan ou très faiblement convexe à sa partie inférieure. Oss. Le Br. bimaculatus. OI. (Enr., tom. IV, n° 79, pag. 20, pl. 5, fig. 22.) n’est assurément pas autre chose que le Br. varieqalus. Nous croyons qu’on peut aussi réunir à cette espèce le Br. dispergatus. (Scuornaerr), qui est d’une taille beaucoup moindre, et dont la tache noire des élytres est moins dénudée. Quelquefois le 2° article des antennes est entièrement testacé dans l’un et l'autre sexe. SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. 7 DISPAR, Schœnherr. France. d' Yeux très grands et très saillants. Antennes fortement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 4° article: les 2 et 3° courts, à peine aussi longs que larges, subégaux : les 4° à 10° graduellement un peu moins courts en approchant du sommet : le dernier elliptique, oblong : les 1°", 2°, 3°, 4°, 9e, 10° et 1 1° testacés, avec les 1° et 2° rembrunis en dessus. Tibias antérieurs légèrement arqués et rétrécis avant leur sommet. Le 5° arceau ventral largement arrondi à son bord postérieur. Pygidium oblique, sensiblement convexe et sub- vertical dans son tiers inférieur. Q Yeux médiocrement saillants. Antennes faiblement di- latées intérieurement en dents de scie à partir du à° article: les 2° et 3° suballongés, subégaux : le 4° obconique, pas plus long mais plus dilaté que le précédent: les 5° à 10° graduel- lement et insensiblement un peu plus courts en approchant du sommet, avec les extérieurs faiblement transversaux: le dernier ovallaire : les 4°, 2°, 3°, 4°, la base du 5°, les 10° et 11° testacés, avec les 1% et 2, rembrunis en dessus. Tibias antérieurs simples et droits. Le 5° arceau ventral prolongé en triangle arrondi. Pygidium oblique, presque plan, ou très faiblement convexe à sa partie inférieure. Os. Quelquefois dans les &’, le 8° article des antennes est obscurément testacé; dans les ®, les 5° et 9° articles des mêmes organes sont rarement plus ou moins testacés, avec les 6°, 7° et 8° d’un ferrugineux obscur. Le Pr. braccatus. (ScnoenuerR), que nous considérons comme une variété du Br. dispar, ne s’en distingue que par le dernier article de ses antennes seul d’un testacé obscur, et par ses tarses postérieurs noirs. Le Pr. fasciatus. OI. (Enr. tom. IV, n° 79, pag. 20, pl. 3, 8 ÉTUDE fig. 25.), à part la couleur des pieds, semble assez convenir au Br. dispar. MARGINELLUS, Fabricius, Schœnherr. France, d Antennes fortement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 4° article : les 2° et 3° courts, transversaux, subégaux : les 4° à 10° aussi longs que larges, subégaux, avec le 9 un peu plus étroit et par conséquent paraissant moins court que les précédents: le dernier en parallélo- gramme oblong. Le 5° arceau ventral subsinué au milieu de son bord postérieur. Pygidium convexe et subvertical dans sa partie inférieure. ® Antennes faiblement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 4° article : le 2 subglobuleux, à peine aussi long que large: le 3° obconique, un peu plus long que le précédent : le 4° obconique, à peine plus long mais plus élargi que le 3°: les 5° à 10° subégaux, à peine plus longs que larges, mais non transversaux : le dernier ovalaire, acu- miné. Le 5° arceau ventral prolongé en triangle arrondi. Pygidium oblique, très faiblement convexe. Os. Dans cette espèce, les yeux sont un peu plus gros dans le que dans la © ; mais cette différence est moins forte que chez les espèces voisines. VARIUS, Olivier, Schœnherr. France. d Yeux gros et saillants. Antennes fortement dilatées inté- rieurement en dents de scie à partir du 4° article: les 2° ct 3° courts, pas plus longs que larges, subégaux : les 4° à 10° oraduellement moins courts et insensiblement un peu plus étroits en approchant du sommet: le dernier allongé, ellip- tique : les 1°, 2°, 3°, 4°, 99, 10° et 11° testacés, avec les SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. 9 4 et 2 rembrunis en dessus. Tibias antérieurs légèrement arqués avant leur extrémité. Dernier arceau ventral légère- ment subsinué au milieu de son bord postérieur. Pygidium légèrement convexe et subvertical dans sa partie inférieure. ® Yeux médiocrement saillants. Antennes passablement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 5° article : les 2° et 5° un peu plus longs que larges, subégaux : le 4° obconique, guère plus long mais un peu plus élargi que le précédent : le 5° aussi long que large : les 6° à 10° faiblement transversaux : le 10° un peu moins que les précédents : le dernier ovalaire : les 4%, 2, 3°, 4°, base du D° et le 11° tes- tacés, avec les 1% et 2 un peu rembrunis en dessus. Tibias antérieurs simples et droits. Dernier arceau ventral prolongé en triangle arrondi. Pygidium oblique, très faiblement con- jose. Ogs. Le 7° article des antennes est quelquefois plus ou moins testacé dans le ®. Le Pr. galegæ. (ScnoeNuerr) nous paraît une variété du Dr. varius, d’une taille moindre et à antennes entièrement ferrugineuses ou testacées. IMBRICORNIS, Panzer, Schæœnherr. France. œ Yeux grands et saillants. Antennes très fortement di- latées intérieurement en dents de scie à partir du 4° article : les 2° et 5° très courts, transversaux, subégaux : les 4° à 10° transversaux, les 6° à 10° graduellement et insensiblement moins courts et un peu plus étroits : le dernier oblong, elliptique. Tibias antérieurs légèrement arqués avant leur extrémité. Dernier arceau ventral très obtus ou faiblement subsinué au milieu de son bord postérieur. Pygidium légère- ment convexe et subvertical dans son quart inférieur. P Veux médiocrement saillants. Antennes passablement 10 ÉTUDE dilatées intérieurement en dents de scie à partir du D° article: les 2° et 3° suballongés, subégaux : le 4° un peu plus court que le précédent, mais plus élargi, obconique : les 5° à 10° graduellement un peu plus courts et insensiblement un peu plus larges en approchant du sommet, avec les extérieurs légèrement transversaux : le dernier ovalaire. Tibias antérieurs simples et droits. Dernier arceau ventral prolongé en triangle arrondi. Pygidium oblique, presque plan, ou très faiblement convexe à sa partie inférieure. Oss. Dans cette espèce les antennes sont, chez les deux sexes, entièrement testacées, avec les intersections des ar- cles extérieurs ordinairement un peu plus obeurs. CANALICULATUS, Nobis. France méridionale. Breviler ovalus, subdepressus , niger, pube lenui, sericeo-cinerascenti sat dense veslilus ; prothorace convexo, conico, fortilèr rugoso-punctalo, basi fossu- lalo, dorso longiludinaliter sublilitèr canaliculalo ; elytris tenuilèr striato-punc- latis, interstiliis subtilissimè rugoso punclulatis. Pygidio ovali, convexo. Long. 0,0039 (11. 3/4). — Larg. 0,0022 (11.). œ Antennnes fortement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 4° article : les 2° et 3° articles courts, transversaux, subégaux : le 2° globuleux : le 3° un peu plus élargi que le précédent : les 4° à 10° un peu plus longs que larges, graduellement et sensiblement plus étroits en appro- chant du sommet, ce qui rend les extérieurs plus allongés : le dernier deux fois plus long que large, obtus à son extré- mité. Les 2, 3% et 4° arceaux du ventre fortement resserrés dans leur milieu : le 5° profondément échancré au milieu de son bord postérieur, presque jusqu’à sa base, pour recevoir le pygidium qui se recourbe en dessous : celui-ei vertical, longitudinalement très convexe. Elytres subdéprimées. ® Antennes très faiblement dilatées intérieurement en SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCIIUS. 11 dents de scie à partir du 4° article : les 2e et 3° un peu plus longs que larges, subégaux : les 4° à 10° oblongs, graduelle- ment un peu plus courts en approchant du sommet : le der- nier oblong. Les 2°, 3° et 4° arceaux du ventre non resserrés dans leur milieu: le 5° largement arrondi au sommet. Pygidium oblique, longitudinalement assez convexe. Élytres légèrement convexes. Corps brièvement ovale; subdéprimé ; d’un noir mat, couvert d’une pubescence fine, soyeuse et cendrée. Tête oblongue, assez fortement et rugueusement ponctuée, et marquée entre les antennes d’une impression transversale. Front longitudinalement convexe; offrant un petit espace lisse au milieu, et séparé de l’épistome par une suture en forme de chevron dont l'ouverture regarde la bouche. Epis- tome oblong, anguleux à la base, légèrement sinueux au sommet; lisse au milieu et assez fortement ponctué sur les côtés. Labre transversal, aussi large que l’épistome, obtu- sément tronqué au sommet, fortement arrondi sur les côtés et aux angles antérieurs; obsolètement et éparsement ponctué. Palpes maxillaires et parties de la bouche d'un noir brillant. Yeux grands ; à peine plus saillants dans le & que dans la © ; profondément bilobés ; noirs avec des reflets micacés. Antennes à peine plus courtes que le corps chez le , atteignant au moins les trois quarts de la longueur du corps chez la ® ; noires et garnies d’un duvet grisâtre ou cendré grisâtre, très fin. Prothorax conique, profondément bissinué à la base, où il est un peu plus large que long; trois fois plus large à celle- el qu'au sommet; tronqué à celui-ci; à côtés presque droits; à angles postérieurs aigus, moins prolongés en arrière que le lobe médian : celui-ci large, tronqué, avec une petite entaille au milieu de son bord postérieur, et marqué en dessus d'une fossette oblongue dont le fond est presque lisse ; garni 12 ÉTUDE de poils grisâtres, un peu plus serrés en arrière du lobe médian, où ils forment comme une espèce de tache banchâtre souvent peu marquée ; convexe, fortement el rugueuse- ment ponctué, et creusé sur son milieu d’un sillon longitu- dinal fin, et s’effaçant un peu avant le bord antérieur. Ecusson petit, bilobé; rugueux; noir, garni de poils cen- drés. Elytres en carré long, deux fois plus longues que le pro- thorax, de la largeur de celui-ci à leur base ; à calus huméral assez prononcé, oblong ; à côtés un peu élargis derrière les épaules jusqu’au tiers antérieur, puis subparallèles dans le reste de leur longueur ; largement arrondies ou subarrondies chacune à leur extrémité, ainsi qu'aux angles postéro- externes, avec l'angle sutural à peine senti, très obtus, presque arrondi; très étroitement rebordées dans leur péri- phérie ; subdéprimées (') ou très légèrement convexes (© }; noires, et assez densement couvertes d’une pubescence fine, couchée, grisätre et soyeuse ; marquées chacune de dix stries fines, obsolètement ponctuées : la suturale partant des côtés de l’écusson pour aller rejoindre l'angle sutural, où elle se recourbe en dehors pour se confondre avec le rebord apical : les neuf autres, s'arrêtant avant le sommet : les 2° et 3° les plus prolongées, recourbées en dehors, tendant à se rapprocher l’une de l’autre sans pour- tant se réunir : les 4° et b° les plus courtes, le plus souvent réunies postérieurement : les 6° et 7° un peu plus longues que les précédentes, recourbées en dedans et quelquefois réunies : les 8° et 9° encore un peu plus prolongées que les Ge et 7°, sans l'être autant que les 2° et 3°, recourbées en dedans et quelquefois réunies : la 10° courte, dépassant à peine les deux tiers de la longueur de Pélytre, située sur la partie infléchie de celle-ci et dont elle suit la flexuosité : ces stries un peu plus profondes à leur base : les 2° ct 3°, SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. 13 les 4° et 5° sont réunies deux à deux antérieurement : la Ge flexueuse en devant : la 7e, antérieurement déjetée en dehors, ne naît que derrière le calus huméral, et la 8e, également un peu déjetée en dehors, part d’un peu plus haut. Intervalles assez larges ; plans ; finement et rugueusement ponctués : le 4° à partir de la strie sturale, et plus rarement le 2°, offrent à leur base de gros points enfoncés, disposés en série longi- tudinale. Pygidium plus long que large; ovale; convexe ; finement et densement ponctué ; couvert d’une pubescence très fine et très serrée, grisâtre. Pieds assez longs; pubescents; finement ponctués, noirs. Tibias antérieurs et intermédiaires assez grèles : les postérieurs plus longs, plus forts à leur extrémité. Cuisses postérieures légèrement renflées; munies vers les trois quarts de leur tranche inféro-interne d’une élévation dentiforme, obsolète. Tarses postérieurs allongés : 5° article de tous les tarses garni en dessous d'une brosse de poils blanchätres, serrés. Dessous du corps d’un noir assez brillant; convexe ; couvert d’une pubescence grise, fine, assez serrée. Poitrine plus fortement et plus rugueusement ponctuée que le ventre. Parme : La Provence. Juin. Sur les fleurs des Cistes et des plantes cichoracées. Os. Cette espèce, la plus grande de celles à prothorax conique, diffère du Br. canus, GErm., par sa taille une fois plus forte, par les articles des antennes proportionnellement moins courts, par son prothorax plus grossièrement ponctué et surtout canaliculé. Ce dernier caractère suffit pour le distin- guer de tous ses congénères. CANUS, Germar. France. œ Antennes médiocrement dilatées en dents de scie peu aiguës à partir du 4° article: les 2 et 3° assez courts, trans- 14 ÉTUDE versaux , subégaux : le 3° un peu plus élargi que le précédent : les 4° à 10° guère plus longs que larges, subégaux : le dernier subelliptique. Dernier arceau du ventre obtusément arrondi ou légèrement subsinué au milieu de son bord postérieur. Pygidium assez fortement convexe et vertical dans son tiers inférieur. ® Antennes faiblement dilatées en dents de scie à partir du 4° article : les 2 et 3° assez courts, à peine aussi longs que larges : le 2° subglobuleux : le 3° un peu plus élargi, obconique : les 4° à 10° un peu plus longs que larges, subé- gaux : le dernier ovalaire. Dernier arceau ventral largement arrondi à son bord postérieur. Pygidium faiblement convexe, vertical dans son quart inférieur. OLIVACEUS, Germar, Schœnherr. France méridionale. œ Antennes médiocrement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 4° article : le 2e à peine aussi long que large : le 5° à peine plus long que le précédent : les 4° à 10° graduellement un peu plus courts en approchant du sommet : les extérieurs pas plns longs que larges : le dernier ovalaire, acuminé. Dernier arceau ventral sinué au milieu de son bord postérieur. Pygidium fortement convexe et ver- Lical dans son tiers inférieur. Q Antennes faiblement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 4° article : le 2° à peine aussi long que large, subglobuleux : le 3° un peu plus long et un peu plus élargi que le précédent : les 4° à 10° graduellement un peu plus courts en approchant du sommet : les extérieurs sub- transversaux : le dernier brièvement ovalaire, acuminé. Der- nier arceau ventral assez prolongé, largement arrondi au milieu de son bord postérieur. Pygidium oblique, légèrement convexe et vertical dans son quart inférieur. SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS 15 VIRESCENS, Sturm, Schæœnherr. Languedoc. œ Antennes faiblement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 5° article : le 2° subglobuleux, pas plus long que large : le 3° sensiblement plus long que le précédent, obconique : le 4° de la longueur du 5°, mais un peu plus élargi, obconique : le 5° un peu plus long que large : les 6° à 10° transversaux, graduellement et insensiblement un peu plus courts en approchant du sommet : le dernier ovalaire, acuminé. Dernier arceau ventral sinué au milieu de son bord postérieur. Pygidium convexe et vertical dans son tiers inférieur. Os. Cette espèce, dont nous ne connaissons que les æ, se distingue du Br. olivaceus, ScnoENñERR, par ses antennes un peu plus grêles à la base, et par ses élytres plus déprimées. DEBILIS, Schœnherr. France. œ Antennes assez fortement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 4° article : les 2° et 3° courts, trans- versaux, Subégaux : les 4° à 10° guère plus longs que larges, subégaux : le dernier ovalaire, subacuminé. Dernier arceau ventral obtusément arrondi au sommet. Pygidium assez con- vexe, vertical dans son tiers inférieur. ® Antennes faiblement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du ÿ° article : le 2 court, subglobuleux, transversal: le 5° un peu plus long que large: le 4° obconique, sensiblement plus long et plus élargi que le précédent: les 5° à 10° graduellement un peu plus courts en approchant du sommet : les extérieurs transversaux : le dernier ovalaire, acuminé. Dernier arceau ventral arrondi au sommet. Pygidium faiblement convexe, subvertical dans son quart inférieur. 16 ÉTUDE NANUS, Germar, Schœnherr. Provence, Languedoc. œ Antennes fortement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 4° article : le 2° court, subglobuleux, à peine aussi long que large; le 3° beaucoup plus grand, plus élargi, triangulaire, mais non en dents de scie: les 4° à 10° en dents de scie aiguës : Le 4° subtransversal : les 5° à 10° plus allongés, graduellement un peu plus longs et un peu plus étroits en approchant du sommet : le dernier allongé, obtu- sément acuminé. Dernier arceau ventral subsinué au milieu de son bord postérieur. Pygidium assez convexe et subvertical à sa partie inférieure. ® Antennes faiblement dilatées intérieurement en dents de seie à partir du 5° article : le 2° à peine plus long que large : les 3° et 4° allongés, obconiques, subégaux : le 4° un peu plus élargi que le 3°: les 5° à 10‘ graduellement et insen- siblement un peu plus courts : les extérieurs transversaux : le dernier courtement ovalaire, subacuminé. Dernier arceau ventral largement arrondi à son bord postérieur. Pygidium oblique , légèrement convexe à sa partie inférieure. Os. Quelquefois le 2° article des antennes est ferrugineux à sa base. PERPARVULUS, Schœnherr. Tours. Ogs. Cette espèce, que nous n’avons point vue, appartient peut-être à cette coupe. CINERASCENS, Schœnherr. Ù Languedoc. æ Antennes assez fortement dilatées intérieurement en dents de scie peu saillantes, à partir du 5° article : les 2, 3e SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS 17 “et 4e suballongés, obconiques, subégaux : le 4° un peu plus élargi que le 5°: les à° à 10° graduellement et insensiblement un peu plus courts en approchant du sommet : les 5° et 6° aussi longs que larges, les extérieurs subtransversaux : le dernier ovalaire, acuminé. Dernier arceau ventral obtusément arrondi au milieu de son bord postérieur. Pygidium légère- ment convexe, subvertical à sa partie inférieure. Q Antennes faiblement dilatées intérieurement en dents de scie peu saillantes, à partir du 5° article : les 2°, 3e et 4° obconiques, suballongés, subégaux : le 4° un peu plus élargi que le 3° : les 5° à 10° graduellement et insensiblement un peu plus courts : les 5° et 6° un peu plus longs que larges: les extérieurs presque transversaux : le dernier ovalaire, acuminé. Dernier arceau ventral arrondi à son bord postérieur. Pygidium oblique, légèrement convexe. Ogs. Dans les deux sexes de cette espèce, les 1%, , 3° et 4° articles des antennes sont testacés, avec souvent un trait rembruni sur leur tranche supérieure. MISELLUS, Schœnherr. Bugey, Provence. œ Antennes fortement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 4° article : les 2 et 3° à peine aussi longs que larges, subégaux : le 5° un peu plus long que large : les Ge à 10° pas plus longs que larges, subégaux : le dernier ovalaire, obiong, subacuminé : les 2°, 3°, 4° arceaux du ventre un peu plus resserrés dans leur milieu que sur les côtés : le dernier fortement sinué ou échancré au milieu de son bord postérieur, presque jusqu'à sa base, pour recevoir le pygti- dium qui se recourbe en dessous : celui-ci très convexe, vertical. Q Antennes sensiblement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 5e article : les 2° et 3 aussi longs que 2 18 ÉTUDE larges, subégaux : le 4° plus long et plus dilaté que le précé- dent, obconique : le à° pas plus long que large : les 6° à 10: subégaux, faiblement transversaux : le dernier ovalaire, su- bacuminé : les 2°, 3° et 4° arceaux du ventre non resserrés dans leur milieu : le 5° assez prolongé, et obtusément arrondi à son bord postérieur. Pygidium oblique, légèrement con- vexe à sa partie inférieure. TARSALIS, Schœnherr. Provence. ® Antennes médiocrement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 5° article : le 2° subglobuleux, à peine plus long que large : les 3° et 4° obconiques, subégaux : le 4 un peu plus élargi que le précédent : les 4 à 10° gra- duellement un peu plus courts : les extérieurs subtransver- saux ; le dernier ovalaire, acuminé. Dernier arceau ventral assez prolongé, arrondi au sommet. Pygidium oblique, fai- blement convexe à sa partie inférieure. Os. Dans cette espèce, dont nous ne connaissons que la © , les quatre premiers articles des antennes sont testacés, avec les 1° et 2° rembrunis en dessus. Le prothorax est moins conique que dans les espèces voisines. PAUPER, Schœnherr. Provence, Languedoc. d Antennes légèrement dilatées intérieurement en dents de scie peu aiguës, à partir du 4° article : les 2° et 3° articles courts, subégaux, subtransversaux : les 4° à 10e graduellement et insensiblement un peu plus courts : les 4°, 5° et 6° guère plus longs que larges ; les extérieurs presque transversaux : le dernier courtement ovalaire, subacuminé : les 2°, 3° et 4e arceaux du ventre faiblement resserrés dans leur milieu: le dernier sensiblement sinué au milieu de son bord postérieur. SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. 19 Pygidium ovale, oblong, convexe, vertical dans sa partie inférieure. Ogs. Nous ne connaissons que le æ de cette espèce, qui diffère de la suivante par ses antennes moins grèles à la base, à 4° article plus grand et plus dilaté. PYGMŒUS, Schœnherr. Bugey, Provence. œ Antennes légèrement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du ° article : le 2° subglobuleux, pas plus long que large : le 3° pas plus long mais un peu plus grêle que le précédent : le 4° obconique, un peu plus long et surtout plus dilaté que le 3°, triangulaire mais non en dent de scie : les 5° à 10° graduellement et insensiblement un peu plus courts en approchant du sommet : les extérieurs presque transversaux : le dernier ovalaire, acuminé. Dernier arceau ventral obtusément arrondi au milieu de son bord postérieur. Pygidium convexe et subvertical dans son quart inférieur. ® Antennes très légèrement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du à° article : le 2° à peine plus long que large : le 5° obconique, suballongé, un peu plus grêle que le précédent : le 4° allongé, obconique, sensiblement plus long et un peu plus dilaté que le précédent : les 5° à 10° graduellement un peu plus courts en approchant du sommet: les 5° et 6° un peu plus longs que larges : les extérieurs sub- transversaux : le dernier brièvement ovalaire, subacuminé. Dernier arceau ventral assez prolongé, arrondi au milieu de son bord postérieur. Pygidium oblique, légèrement convexe à sa partie inférieure. OBLONGUS, Blanchard. Languedoc, Provence. o Antennes légèrement dilatées intérieurement, mais distinctement dentées en scie à partir du 5° article : les 2: et 20 ÉTUDE 3° allongés, obconiques : le 3° paraissant à peine plus long que le précédent : le 4° obconique, sensiblement plus long et plus élargi que le 3° : les 5° à 10° allongés, graduellement un peu moins longs en approchant du sommet : le dernier ovalaire, acuminé. Q Antennes sensiblement plus courtes que dans le , très faiblement dilatées intérieurement en dents de scie à partir dn D° article : le 2° suballongé; les 3° et 4° allongés, obconiques, subégaux : lé 4 un peu plus élargi que le précé- dent : les à° à 10° graduellement un peu plus courts et plus larges : les 5° et 6° plus longs que larges : les extérieurs plus ou moins transversaux : le dernier brièvement ovalaire, acuminé. Os. Dans les deux sexes de cette espèce, les 1°, 2, 3e, Le articles des antennes et la base du 5° sont testacés, avec le 1“ rembruni en dessus. Le pygidium ne diffère guère du à la © : il est oblong, très oblique et presque plan. TIBIALIS , Schœnherr. Languedoc. ® Antennes légèrement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 5° article : le 2° subglobuleux, paraissant un peu plus long que large : les 3° et 4° obconiques, allongés, subégaux : le 4° à peine plus dilaté que le précédent : les D: à 10° graduellement un peu plus courts et plus larges en approchant du sommet : les 5°, 6° et 7° un peu plus longs que larges : les 8’, 9 et 10° pas plus longs que larges: le dernier ovalaire, acuminé. Dernier arceau ventral assez pro- longé, arrondi au sommet. Pygidium oblique, faiblement convexe à sa partie inférieure. Os. Nous ne connaissons que la ® de cette espèce, qui a le prothorax moins conique que ses voisines. Les antennes sont testacées, avec le dessus des 1% et 2° articles et les intersections des extérieurs un peu rembrunis. SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. 21 ANXIUS, Schœnherr. France méridionale. d Antennes fortement dilatées en dents de scie peu sail- lantes, à partir du 4 article: les 2° et 3° obconiques, subégaux, à peine plus longs que larges : les 4° à 10° graduellement un peu moins courts en approchant du sommet : les 5°, 6°, 7e et 8° transversaux : les 9° et 10° subtransversaux : le dernier ovalaire, acuminé : les 1°", 2° et 3° articles testacés, rembrunis en dessus. Les 2, 3° et 4° arceaux du ventre assez resserrés en leur milieu : le 5° sinué ou échancré, jusqu'à la base, au milieu de son bord postérieur, pour recevoir le pygidium qui se recourbe en dessous : celui-ci très convexe, vertical. ® Antennes assez fortement dilatées en dents de scie peu saillantes, à partir du 5° article : les 2 et 3° obconiques, subégaux, à peine plus longs que larges : le 4° plus élargi que le précédent : les 5° à 10° transversaux, graduellement un peu plus courts et un peu plus larges en approchant du sommet : le dernier brièvement ovalaire, acuminé : les 1, 2%, 3° et 4° testacés, rembrunis en dessus. Les 2°, 5° et 4° ar- ceaux du ventre très faiblement resserrés dans leur milieu : le dernier sensiblement sinué à son bord postérieur. Pygidium assez convexe, vertical. TIBIELLUS, Schœnherr. France. œ Antennes fortement dilatées en dents de scie peu sail- lantes, à partir du D° article : les 2° et 3° subégaux, à peine plus longs que larges : le 4° plus grand et sensiblement plus élargi que le précédent : les 5e à 10° subtransversaux, subé- gaux ; le dernier ovalaire, acuminé : les 1°, 2°, 5° et 4° articles testacés, avec le 41* rembruni en dessus. Les 2°, 3° et 4° ar- ceaux du ventre très faiblement resserrés dans leur milieu: le 99 ÉTUDE d° sensiblement sinué au milieu de son bord postérieur. Pygidium convexe, vertical dans sa moitié inférieure. Q Antennes assez fortement dilatées en dents de scie peu saillantes, à partir du à° article : le 2° subglobuleux, pas plus long que large : le 3° un peu plus long que le précédent, obconique: le 4° pas plus long que le 3°, nrais plus élargi : les 5° à 10° transversaux, graduellement un peu plus courts et plus larges : le dernier brièvement ovalaire, acuminé : les A, 2, 5° et 4° testacés, avec le 1‘ rembruni en dessus. Les 2e, 5° et 4e arceaux du ventre à peine resserrés dans leur milieu: le b° obtusément arrondi à son bord postérieur. Pygidium convexe, subvertical dans sa moitié inférieure. Ors. Cette espèce ressemble beaucoup au Pr. anæius, SCHOENHERR, dont il diffère par ses antennes plus pâles à la base, par ses pieds antérieurs testacés, par son prothorax paraissant moins conique et un peu plus large en avant. Dans ces deux dernières espèces, les antennes sont assez distinctement en scie en dehors. Bb. Antennes atteignant à peine la moitié du corps, semblables dans les deux sexes, allant en grossissant vers le sommet, légèrement dilatées en dents de scie des deux côtés, ordinairement à partir du 5° article : les extérieurs (moins le dernier) transversaux. Cuisses postérieures obsolè- tement dentées, ou mutiques. SIGULUS, Schœnherr. Provence. d' Dernier arceau ventral non prolongé, obtusément arrondi à son bord postérieur. Pygidium convexe, subvertical dans sa moitié inférieure. ® Dernier arceau ventral prolongé en triangle arrondi au sommet. Pygidium légèrement convexe, oblique. Os. Dans cette espèce, les antennes, entièrement testacées chez les deux sexes, avec les intersections des articles exté- SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. 28 rieurs un peu obscurcis, ont ces derniers sensiblement plus courts chez le & que chez la Q. INSPERGATUS, Schœnherr. France. œ Dernier arceau ventral profondément sinué au milieu de son bord postérieur. Pygidium très convexe, vertical à partir du tiers inférieur. ® Dernier arceau ventral faiblement subsinué ou obtu- sément arrondi au milieu de son bord postérieur. Pygidium légèrement convexe, oblique ou subvertical dans son quart inférieur. Os. Dans cette espèce, la couleur des pieds est très va- riable; dans le type, le sommet des cuisses antérieures et intermédiaires, les tibias et les tarses des mêmes pieds, les tibias et les tarses des pieds postérieurs, sont testacés, avec le 4° article de tous les tarses rembruni. Dans une première variété, les tarses postérieurs sont entièrement obscurs. Dans une 2°, tous les pieds sont de cette couleur, à l'exception des genoux, du sommet des tibias des deux premières paires, et du 4° article de tous les tarses, qui sont plus ou moins testacés. Enfin, dans une 3° variété, la plus grande partie des cuisses antérieures et intermédiaires et les antennes sont testacées. C’est à celle-ci que nous rapportons le Br. femo- ralis. (Scn.) PICIPES, Germar, Schœnkherr. France méridionale. d Dernier arceau ventral profondément sinué au milieu de son bord postérieur. Pygidium très convexe, vertical à partir de son tiers inférieur. Q Dernier arceau ventral faiblement subsinué ou obtu- sément arrondi au milieu de son bord postérieur. Pygidium 24 | ÉTUDE légèrement convexe, subvertical dans son quart inférieur. Ogs. Cette espèce pourrait bien n'être qu’une variété du Dr. inspergatus, à antennes et pieds testacés. PUSILLUS, Germar, Schœænherr. France œ Dernier arceauu ventral. assez profondément sinué au milieu de son bord postérieur. Pygidium très convexe, ver- tical dans son tiers inférieur. Q Dernier arceau ventral faiblement prolongé, largement arrondi à son bord postérieur. Pygidium assez convexe, vertical dans son quart inférieur. B. Prothorax sublransversal, un peu plus étroit en avant qu’en arrière, à côlés toujours mutiques, à peine obliques, largement arrondis antérieu- rement. — Tibias intermédiaires simples dans les deux sexes. — Antennes des © longues, dépassant la moitié de la longueur du corps, fortement dilatées intérieurement en dents de scie. — Cuisses postérieures mutiques. MISER, Schœnbherr. France méridionale. d' Antennes fortement et brusquement dilatées intérieu- rement en dents de scie à partir du à° article : les 2° et 3° subglobuleux , à peine aussi longs que larges : les 4° à 10e gra- duellement moins courts et insensiblement moins larges en approchant du sommet : les 4° à 7° subtransversaux : les 8° à 10° un peu plus longs que larges : le dernier allongé, su- belliptique : le sommet du 1°, les 2° et 3° d’un testacé ferru- gineux. Les 2%, 5 et 4e arceaux du ventre fortement refoulés dans leur milieu: le 5° profondément sinué ou échancereé, jusqu’à sa base, au milieu de son bord postérieur, pour recevoir le pygidium qui se recourbe en dessous : celui-ci convexe, vertical, ® Antennes légèrement dilatées intérieurement en dents SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. 25 de scie à partir du ° article : le 2° subglobuleux, aussi long que large : le 3° obconique, sensiblement plus long que le précédent : le 4° obconique, un peu plus long mais visiblement plus dilaté que le 3: : les 5° à 10° graduellement un peu plus courts en approchant du sommet: les extérieurs transversaux: le dernier brièvement ovalaire, acuminé : le sommet du 1", les 2 et 3° d’un testacé ferrugineux. Les 2°, 3° et 4° arceaux du ventre à peine resserrés en leur milieu : le b° légèrement sinué au milieu de son bord apical. Pygidium assez convexe, vertical dans sa moitié inférieure. FOVEOLATUS, Schœnherr. Provence. Oss. Cette espèce, qui offre les mêmes différences sexuelles que la précédente, ne nous en paraît qu'une variété de taille inférieure. MURINUS, Schœænherr. Languedoc, Provence. d Antennes fortement dilatées intérieurement, à partir du de article, en dents de scie aiguës et recourbées : le 2e court, globuleux, subtransversal : le 3° un peu plus long et plus élargi : le 4° beaucoup plus long que le précédent, passa- blement dilaté mais non en dent de scie : les 5° à 10° subé- gaux : le dernier oblong, acuminé : les 2°, 3°, base du 4° et dessous du 1" testacés. ® Antennes légèrement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du à° article : le 2 subglobuleux, aussi long que large : les 3° et 4° allongés, obconiques , subégaux : les 9° à 10° graduellement un peu plus courts et un peu plus larges en approchant du sommet: les extérieurs subtransver- saux : le dernier ovalaire, acuminé : le dessous des 1° et 2°, les 3° et 4° testacés. 26 ÉTUDE Os. Dans les deux sexes, le dernier arceau ventral est à peu près semblable. Il en est de même du pygidium, qui est suboblique et légèrement convexe à sa partie inférieure. SERICATUS, Germar, Schœnherr. Provence. ® Antennes légèrement dilatées intérieurement en dents de scie à partir du 5° article : le 2e subglobuleux, à peine plus long que large : les 3° et 4° suballongés, obconiques, subéganx : le 4° à peine plus élargi que le précédent: les 5° à 10° graduellement un peu plus courts et plus larges en ap- prochant du sommet: les extérieurs légèrement transversaux : le dernier brièvement ovalaire, acuminé. Dernier arceau ventral assez prolongé, arrondi au milieu de son bord posté- rieur. Pygidium oblique, faiblement convexe. Oss. Chez la ® de cette espèce, dont nous n'avons vu que ce seul sexe, les 2, 3° et 4° articles des antennes sont tes- tacés : le dessous du 1° est plus ou moins ferrugineux. €. Prothorax fortement transversal, à côtés ordinairement peu obliques, plus ou moins arrondis antérieurement. a. Côtés du prothorax munis d’une dent vers leur milieu. — Antennes atteignant à peine la moitié de la longueur du corps, semblables dans les deux sexés, allant en grossissant vers le sommet, plus ou moins dilatées en dents de scie des deux côtés, ordinairement à partir du 5° article : les extérieurs {moins le dernier) transversaux. — Cuisses postérieures distinc- tement dentées. — Tibias intermédiaires des © plus ou moins arqués, dentés en dedans à leur sommet. PISI, Linné, Schœnbherr. France. Tibias intermédiaires légèrement recourbés en dedans à leur extrémité, munis à l’angle interne de leur sommet d’une dent spiniforme, simple, dirigée en bas. Dernier arceau ventral légèrement sinué au milieu de son bord apical. SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. 97 ® Tibias intermédiaires simples, mutiques à leur sommet. Dernier arceau ventral obtusément arrondi à son bord apical. Os. Dans les deux sexes de cette espèce le pygidium est subvertical à sa partie inférieure ; il est un peu plus convexe dans le & que dans la 9. RUFIMANUS, Schœænherr. France. . æœ Cuisses intermédiaires fortement dilatées en dessous vers leur milieu. Tibias intermédiaires triangulaires, un peu élargis en dedans vers leur tiers supérieur, puis sinués et recourbés avant leur sommet, où ils présentent une saillie ou lame longitudinale peu sentie, et terminée inférieurement par une dent spiniforme assez forte. Dernier arceau ventral faiblement subsinué au milieu de son bord apical. ® Cuisses intermédiaires faiblement élargies en dessous vers leur milieu. Tibias intermédiaires simples, mutiques. Dernier arceau ventral assez prolongé, largement arrondi à son bord apical. Ogs. Le pygidium, chez les deux sexes, est légèrement convexe et subvertical à sa partie inférieure. Le caractère masculin des tibias intermédiaires contournés, trigones, à tranches bien prononcées, permet de réunir à cette espèce piusieurs variétés de prime-abord disparates. Parmi celles-ci, notre variété velutinus, Nos. est de la taille du Br. pisi; mais elle a les élytres uniformément grisätres, avec la base de la suture d’une couleur ferrugineuse ou cen- drée plus prononcée, composée d’un duvet plus serré. Un autre caractère particulier à cette espèce, c’est la dila- tation notable, chez les à, des cuisses intermédiaires qui, chez les espèces suivantes, sont seulement un peu plus épaisses dans le æ que dans la 9. 28 ÉTUDE FLAVIMANUS, Schœnherr. France méridionale. d' Tibias intermédiaires légèrement arqués, un peu élargis en dedans vers leur tiers supérieur, puis sinués, et munis à leur sommet de deux dents assez rapprochées : la supérieure assez forte, horizontale, l’inférieure spiniforme, dirigée en bas. Dernier arceau ventral faiblement subsinué au milieu de son bord apical., ® Tibias intermédiaires simples, mutiques. Dernier arceau ventral assez prolongé, largement arrondi à son bord apical. Os. Le pygidium est assez convexe et subvertical à sa partie inférieure, dans les deux sexes de cette espèce. NUBILUS, Schoœnherr. France. S Tibias intermédiaires légèrement arqués en dehors, très faiblement élargis en dedans vers leur tiers supérieur, assez brusquement recourbés à leur sommet où ils offrent deux dents solides, divergentes, obliquement dirigées, assez rap- prochées, portées sur une saillie ou lame longitudinale assez sentie, qui leur sert de base commune. Dernier arceau ventral faiblement subsinué au milieu de son bord apical. ® : Tibias intermédiaires simples, mutiques. Dernier arceau ventral obtusément arrondi à son bord apical. Os. Le pygidium subvertical à sa partie inférieure est un peu plus convexe dans le & que dans la ©. Cette espèce varie beaucoup. Le prothorax parait plus ou moins court; les élytres sont plus ou moins longues; la taille est quelquefois deux fois moindre; enfin les antennes qui, dans le type, sont noires avec les cinq premiers articles testacés, sont rarement testacées avec les articles intermé- diaires obcurs ; d'autrefois testacées avec les trois ou quatre SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. 29 derniers articles rembrunis; et très souvent entièrement testacées. C’est à cette dernière variété qu’il faut rapporter le Br. luteicornis de quelques collections et de certains cata- logues. LUTEICORNIS, Illiger, Schœænherr. France. œ Tibias intermédiaires légèrement arqués en dehors, très faiblement élargis vers leur tiers supérieur, en dedans; assez brusquement recourbés à leur sommet, où ils présentent une saillie ou lame longitudinale bien prononcée, assez étroite, échancrée au bout ou comme terminée par deux dents courtes, solides, rapprochées. Dernier arceau ventral légèrement subsinué au milieu de son bord apical. ® Tibias intermédiaires simples, mutiques. Dernier arceau ventral un peu prolongé, obtusément arrondi à son bord apical. Oss. Le pygidium est un peu plus convexe inférieurement dans le œ que dans la ©, ce qui le fait paraître aussi un peu plus vertical. . Cette espèce ressemble beaucoup à la variété à antennes pâles du Br. nubilus. Elle s’en distingue par le caractère masculin des tibias intermédiaires où les dents sont un peu plus rapprochées, portées sur une lame plus étroite et plus prolongée. Ces mêmes tibias sont proportionnellement plus grèles. La taille est généralement moindre; le prothorax, moins large antérieurement, a les côtés plus obliques; les élytres sont aussi plus courtes et plus arrondies sur les côtés. GRANARIUS, Linné, Schœnherr. France. œ Tibias intermédiaires légèrement arqués en dehors, comprimés, anguleux à leur tranche supérieure, un peu 30 ÉTUDE dilatés en dedans vers le tiers supérieur, puis légèrement sinués ; munis de deux dents écartées : la première horizon- tale, assez forte, située vers les trois quarts de la longueur du tibia : la deuxième moins forte, spiniforme, dirigée en bas, située à l’angle apical interne. L'espace situé entre ces dents est creusé. Dernier arceau ventral faiblement subsinué au milieu de son bord apical. ® Tibias intermédiaires simples, mutiques. Dernier arceau ventral assez prolongé, obtusément arrondi à son bord apical. Ors. Dans cette espèce, le pygidium est légèrement con- vexe et subvertical à sa partie inférieure, chez les deux sexes. TROGLODITES, Schœnherr. France. P Tibias intermédiaires simples, mutiques. Dernier arceau ventral assez prolongé, arrondi à son bord apical. Os. Cette espèce, dont nous ne connaissons pas le , ressemble beaucoup au Pr. granarius. I est plus petit de moitié et proportionnellement plus étroit. BRACHIALIS, Schœnherr. France. œ' Tlibias intermédiaires faiblement comprimés, légèrement arqués en dehors, faiblement cintrés en dedans avant le sommet, où ils offrent une lame ou saillie longitudinale, courte, large, échancrée au bout ou comme terminée par deux dents solides, divergentes, assez rapprochées. Le der- nier arceau ventral sensiblement sinué au milieu de son bord apical. Pygidium convexe, vertical dans sa moitié inférieure. ? Tibias intermédiaires simples, mutiques. Dernier arceau veñtral peu prolongé, largement arrondi à son bord apical. SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. 51 Pygidium légèrement convexe, subvertical dans son tiers inférieur. Oss. Quelquefois les antennes sont entièrement testacées, avec le milieu un peu plus sombre. TRISTIS, Schœnherr, France méridionale. S Tibias intermédiaires très faiblement arqués en dehors, très légèrement sinués en dedans après leur milieu, sensi- blement élargis vers le sommet où ils offrent deux dents assez écartées : la première horizontale, courte, solide, située vers les 4/5° de la tranche interne : la deuxième spiniforme, dirigée en bas, située à l’angle apical. Dernier arceau ventral sensiblement sinué au milieu de son bord apical. Pygidium convexe, vertical dans son tiers inférieur. ® Tibias intermédiaires simples, mutiques. Dernier arceau ventral assez prolongé, obtusément arrondi à son bord apical. Pygidium faiblement convexe, subvertical à son tiers infé- rieur. TRISTIGULUS, Schœnherr. France méridionale. S Tibias intermédiaires très faiblement arqués en dehors, très légèrement sinués après leur milieu en dedans, faible- ment élargis vers le sommet où ils sont munis de deux dents peu rapprochées : la supérieure très courte, horizontale, située vers les 5/6° de la tranche interne : l’inférieure plus longue, spiniforme, dirigée en bas, située à l’angle apical. Dernier arceau ventral légèrement sinué au milieu de son bord apical. Pygidium assez convexe, vertical dans son tiers inférieur. ® Tibias intermédiaires simples, mutiques. Dernier arceau ventral subbissinué ou largement arrondi au milieu de son 52 ÉTUDE bord apical. Pygidium faiblement convexe, subvertical dans son tiers inférieur. Ogs. Quelques catalogues réunissent les Br. tristis et tris- ticulus. Nous croyons qu'ils doivent constituer deux espèces distinctes. Bien que la ponctuation soit la même, le tristiculus est ordinairement plus petit, proportionnellement plus court et plus obtus en arrière; ses élytres sont plus convexes, un peu plus arrondies sur les côtés; le prothorax est plus pro- fondément bissinué à la base, avec ses angles postérieurs moins aigus. Les tibias intermédiaires, au lieu d’être entiè- rement lestacés, Sont constamment noirs, avec le sommet ferrugineux ; ils sont aussi moins allongés, moins grèles, moins brusquement élargis vers l'extrémité, avec leurs dents terminales un peu plus courtes. SERTATUS, Illiger, Schœnherr. France. œ Tibias antérieurs fortement élargis en massue, arqués en dehors, convexes en dessus, concaves en dessous, sub- sinués au milieu de leur tranche interne, obliquement coupés au sommet de leur tranche externe. Tibias intermédiaires légèrement arqués en dehors, munis en dessous de deux dents très écärtées : la supérieure horizontale, forte, en forme de lame transversale, située vers le tiers inférieur de la tranche interne: linférieure grèle, spiniforme, dirigée en bas, située un peu avant l'angle apical. L'espace compris entre ces deux dents est fortement creusé. Dernier arceau ventral subsinué au milieu de son bord apical. Pygidium convexe, vertical dans son tiers inférieur. ® Tibias antérieurs simples, non élargis. Tibias intermé- diaires simples, mutiques. Dernier arceau ventral faiblement subsinué ou largement arrondi au milieu de son bord apical. Pygidium légèrement convexe, subvertical dans son tiers inférieur. SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. 0 Ogs. C'est avec raison que quelques catalogues réunissent à cette espèce le Br. signaticornis,. SGHOENHERR, qui n’en diffère que par le dernier article de ses antennes qui est testacé. Elles sont mêmes quelquefois entièrement de cette dernière couleur. PALLIDICORNIS, Schœnherr. France. d Tibias antérieurs assez élargis, concaves en dessous, sensiblement arqués en dehors. Tibias intermédiaires assez gréles, légèrement arqués en dehors, faiblement élargis vers le tiers supérieur de leur tranche interne, puis sensiblement sinués après leur milieu, et munis à l’angle apical d’une espèce d’éperon subhorizontal, assez prolongé, tronqué et subéchancré au bout. Dernier arceau ventral faiblement sub- sinué ou largement arrondi au milieu de son bord apical. Pygidium légèrement convexe, vertical dans son tiers infé- rieur. ® Tibias antérieurs non élargis. Tibias intermédiaires simples, mutiques. Dernier arceau ventral obtusément ar- rondi. Pygidium faiblement convexe, subvertical dans son tiers inférieur. ULICIS, Nobis. Provence. Brevilèr ovalus, subdepressus, niger, pube ferrugined grisedque, plagisque nudis variegatus ; elytris gutlis 4 abbidis distinctioribus, nolatis. Antennarum basi, pedibus anticis prœter basin, tarsisque intermediis testaceis. Pectoris ventrisque lateribus albido maculalis. Long. 0,003 — 0,004 (11 1/2); larg. 0,002 — 0,0024 (11.). œ Tibias antérieurs faiblement élargis, légèrement con- caves en dessous seulement vers l'extrémité, à peine arqués en dehors. Tibias intermédiaires tès faiblement arqués en dehors, légèrement sinués en dedans avant leur sommet, où ils sont munis d’une espèce d’éperon solide, assez prolongé, obliquement dirigé, obliquement tronqué et subéchancré au 6) 34 ÉTUDE bout. Le 4° article des antennes transversal, noir, étroitement testacé à la base. @ Tibias antérieurs assez grêles, non élargis. Tibias inter- médiaires simples, mutiques. Le 4° article des antennes obco- nique, entièrement testacé. Corps court, ovale, subdéprimé, noir, varié d’une pubes- cence grise et ferrugineuse, avec quelques places nues. Tête assez large, un peu rétrécie en devant; noire, cou- verte, surtout sur les côtés, d’une pubescence grisâtre, cou- chée; marquée de points enfoncés assez forts, épars, dans l'intervalle desquels se remarque une ponctuation fine et ruguleuse. Front convexe, séparé du chaperon par une suture en forme de chevron très ouvert en avant; il offre, à un certain jour, une carène longitudinale lisse, très obsolète, située entre les yeux. Chaperon presque carré, à base angu- leuse, noir, rugueusement et assez fortement ponctué. Labre transversal, brillant, noir, avec quelques points obsolètes sur les côtés. Mandibules ferrugineuses au sommet. Palpes d’un noir de poix. Yeux très grands, saillants, noirs, bi- lobés. Antennes à peine plus longues que la tête et le prothorax réunis; fortement comprimées; dilatées à partir du # () ou du 5° (@) article. Le 2° obconique, à peine plus long que large : le 3° obconique, plus long que le précédent : le 4° en carré transversal (@') ou obéonique (® ): les Be à 10° fortement transversaux, graduellement un peu plus courts en approchant du sommet: le dernier transversal, obliquement tronqué au bout, subacuminé intérieurement, un peu plus étroits que les précédents. Elles sont pubescentés, noires, avec les 3 (S') ou 4 (®) premiers articles testacés. Prothorax transversal, près d’une fois plus large que long, guère plus étroit en avant qu'en arrière; profondément bissinué à la base; tronqué au sommet; les angles antérieurs SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. KT largement arrondis, les postérieurs aigus, sensiblement prolongés en arrière; les côtés légèrement sinués après la dent: celle-ci peu saillante. Il est noir, assez convexe en avant, couvert de gros points plus ou moins serrés, dont les intervalles sont finement rugueux; varié de poils couchés d’un ferrugineux grisàtre, plus serrés sur les côtés et surtout sur le lobe médian où ils forment une espèce de tache an- téscutellaire. Celui-ci est peu saillant, large, faiblement sinué au milieu de son bord apical. Ecusson transversal, comme bilobé au sommet, rugueuse- ment ponctué, densement couvert de poils ferrugineux ou grisatres. Elytres deux fois et demie plus longues que le prothorax, un peu plus larges que lui à leur base; s’élargissant un peu derrière Ics épaules; faiblement arrondies sur les côtés; simultanément échancrées au milieu de la base; individuel- lement.et obtusément arrondies au sommet ; finement striées: les stries obsolètement ponctuées et n'atteignant point l’ex- trémité: les extérieures flexueuses en leur milieu: les internes plus droites et plus profondes à leur base: les intervalles obsolètement et finement rugueux, comme écailleux ; elles sont subdéprimées, noires, variées d’une pubescence couchée, serrée, grisâtre ou bien ferrugineuse, un peu plus condensée à la suture depuis l’écusson jusqu’un peu avant le sommet; avec quatre points blanchâtres plus apparents et disposés en quadrille : deux avant le milieu, deux vers les deux tiers: de plus, quatre taches noires, plus grandes, irrégulières, dénudées ou couvertes d'un court duvet brunâtre : la 1° al- longée, située vers le tiers antérieur du 5° intervalle: la 2° également allongée, située vers les deux tiers du même intervalle : la 3° grande, didyme, située vers le milieu des côtés: la 4° grande, irrégulière, située au sommet. Dans Îles individus bien frais, le 3° intervalle paraît brun, interrompu 90 ÉTUDE de blanchâtre. Le calus huméral est peu saillant, arrondi, dénudé, assez brillant. Les intervalles laissent apercevoir, à travers le duvet, des séries de points assez gros, plus ou moins visibles. Pygidium scutiforme, assez convexe, vertical dans son tiers inférieur; marqué d’une ponctuation éparse, grossière, dont les intervalles sont obsolètement rugueux; couvert d’une pubescence d'un gris ferrugineux, condensée à la base en trois taches cendrées, et à son milieu en une ligne longitudi- nale de même couleur. Pieds assez courts, finement ponctués, pubescents : les antérieurs testacés, avec la base des cuisses noire; les intermédiaires noirs, avec le sommet des tibias ferrugineux et les tarses testacés : les postérieurs antièrement noirs, avec le 3° article des tarses seul testacé : le sommet du dernier article des quatre tarses antérieurs est plus ou moins rem- bruni. Cuisses pos!érieures épaisses, latéralement comprimées, cintrées et rugueusement ponctuées en dedans, munies en dessous, avant leur sommet, d’une dent assez forte. Dessous du corps convexe, légèrement pubescent, finement ponctué, d’un noir assez brillant, avec les côtés des quatre premiers arceaux du ventre, des hanches postérieures et l'angle postéro-externe de l’épisternum du métathorax, notés d’une tache de poils blanchâtres. | ParRiE : Avignon. Mai, Juin. Sur l’ajonc d'Europe (Ulex europœus, Linné.) Ogs. Cette espèce ressemble au Br. pallidicornis, dont il diffère par une taille plus grande, par la couleur des antennes et par celle des pieds intermédiaires, par ses tibias antérieurs moins épais et moins concaves en dessous, et par ses cuisses postérieures dont l’arête inférieure est moins tranchante et dont la surface interne est seulement rugueusement ponctuée, au lieu d’être distinctement granuleuse. SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. 81 VICIŒ, Olivier (Nigripes, Schœnherr ). France. d Tibias intermédiaires légèrement arqués en dehors, faiblement dilatés en dedans vers le tiers supérieur, puis sinués avant le sommet, où ils sont munis de deux dents divergentes, peu rapprochées : la supérieure assez solide, horizontale : l’inférieure spiniforme, obliquement dirigée, située à l’angle apical. Dernier arceau ventral faiblement sub- sinué au milieu de son bord apical. Pygidium assez convexe, subvertical dans son tiers inférieur. ® Tibias intermédiaires simples, mutiques. Dernier arceau ventral faiblement prolongé, arrondi à son bord apical. Py- gidium oblique, légèrement convexe. Oss. Nous rapportons, sans aucun doute, au Br. nigripes, SCHOENHERR, le Br. viciæ, OLivier (tom. IV, n° 79, pag. 12, pl. 2, fig. 11), auquel nous restituons de droit sa première dénomination. GRISEOMACULATUS, Schœnherr. France. d Tibias intermédiaires assez grèles, très légèrement ar- qués en dehors, faiblement élargis en dedans vers leur milieu, puis sinués avant leur sommet, où ils offrent une saillie supportant deux petites dents rapprochées à leur base : la supérieure presque horizontale : l’inférieure oblique. Dernier arceau ventral assez sensiblement sinué au milieu de son bord apical. ® Tibias intermédiaires simples, mutiques. Dernier arceau ventral subsinué à son bord apical. | Oss. Chez les deux sexes, le pygidium est assez convexe et vertical dans sa partie inférieure. | Cette espèce a des rapports avec les petits exemplaires du Pr. nubilus, avec lequel quelques catalogues la réunissent ; mais il n’est pas douteux pour nous qu'elle doive constituer une espèce distincte. Outre sa taille constamment moindre, 58 | ÉTUDE elle est proportionnellement plus courte et plus arrondie sur les côtés. Les élytres, ordinairement dénuées de taches ou fascies blanchâtres, sont le plus souvent presque uniformé- ment grisâtres, avec des mouchetures un peu plus elaïres, peu prononcées. Les tibias intermédiaires des w sont beau- COUP plus grêles. LOTI, Paykull, Schœnherr. France. Tibias intermédiaires faiblement élargis en dedans vers leur milieu, puis légèrement sinués avant le sommet, où ils sont munis de deux dents rapprochées, supportées par une espèce de saillie ou lame assez prolongée ‘qui leur sert de base commune. Dernier arcéau ventral faiblement subsinué au milieu de son bord apical. Pygidium convexe, vertical. Q® Tibias intermédiaires simples, mutiques. Dernier arceau ventral largement arrondi à son bord apical. Pygidium légè- rement convexe, subvertical. Os. Nous plaçons cette espèce parmi celles à prothorax denté, bien que souvent la dent soit effacée; mais on en aperçoit toujours un vestige plus ou moins apparent. TESSELLATUS, Nobis. Languedoc. Ovatus, subdepressus, niger, densè griseo-tomentosus, maculis magis denu- datis , obsolelis, variegatus. Prothorace levilèr transverso, dente lalerali solido. Antennarum basi, pedibus anticis præter basin, tibiarum inlermediarum apice tarsisque intermediis testaceis. Pygidio sculiformi, lateribus impresso. Long. 0,003 (11. 1/4); larg. 0,0015 (2,3 — 3/41.) © Tibias intermédiaires simples, mutiques. Dernier arceau ventral assez prolongé, largement arrondi à son bord apical. Pygidium convexe, oblique, subvertical seulement dans son quart inférieur. Corps ovale, subdéprimé, couvert d’une pubescence couchée et grisâtre ; noir, varié de taches un peu plus obscures, plus dénudées mais peu apparentes. Tête assez large, presque triangulaire; densement ponc- SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. 39 tuée, noire, nué sur le col, garnie d'une pubescence grisâtre -assez serrée sur le front: celui-ci longitudinalement subcaréné, séparé de l’épistome par une suture échancrée en devant: ce dernier presque carré, à base arquée; obsolètement ponctué, d'un noïr brillant. Labre ferrugineux. Palpes couleur de poix. Yeux très grands ; saillants ; noirs; profondément bilobés. Antennes de la longueur de la moitié du corps; graduel- lement et sensiblement élargies et comprimées à partir du 9° article : le 2° un peu plus long que large : les 3° et 4° su- ballongés, obconiques, subégaux : le 5° assez dilaté, guère plus long que large: les 6° et 7° légèrement: les 8°, 9° et 10° plus fortement transversaux : le dernier ovalaire, acuminé. Elles sont finement pubescentes, noires, avec les quatre premiers articles testacés, et le 5° d'un ferrugineux obscur. Prothorax un péu plus large que long, tronqué au sommet; profondément bissinué à la base; largement arrondi aux angles antérieurs: les postérieurs très aigus, un peu pro- longés en arrière; assez convexe en avant; noir; couvert d'une pubescence grisätre, serrée et couchée, un peu plus . fournie sur les côtés, sur le lobe médian et aux angles pos- térieurs, et qui laisse apercevoir une ponctuation assez dense et assez forte. Le lobe médian large, peu prolongé, tronqué en arrière. La dent des côtés est très large et placée vers le tiers antérieur; les côtés après elle sont sensiblement obliques. EÉcusson faiblement transversal; bilobé; noir; couvert d’une pubescence grisâtre, serrée. Elytres à peine plus longues que le prothorax à leur base; deux fois plus longues que lui; simultanément échancrées au milieu de la base; faiblement élargies derrière les épaules jusque vers le milieu, après lequel elles se rétrécissent un peu ; largement et individuellement arrondies au sommet et aux angles postéro-externes : l’angle sutural obtus, légè- 40 ÉTUDE rement arrondi. Elles sont noires, couvertes d’une pubescence grisâtre, serrée et couchée, avec quelques places plus obscures, plus dénudées, dont trois principales : la 1° assez grande, située sur le disque un peu après la base: la 2° après le milieu, près des côtés: la 3° un peu avant le sommet. Elles sont finement striées : les stries à peine ponctuées: les inter- valles transversalement et finement ruguleux, comme écail- leux. Le calus huméral est peu saillant, dénudé. Pygidium en forme d’écusson; rugueusement ponctué ; couvert d’une pubescence grisètre, serrée; oblique, convexe à sa partie inférieure, avec une impression assez forte de chaque côté. Dessous du corps finement ponctué; couvert d’une pubes- cence grisàtre, assez courte, plus serrée sur les côtés de la poitrine. Pieds finement ponctués; légèrement pubescents: les an- térieurs testacés, avec la base des cuisses noire: les 2ntermé- diaires noirs, avec les genoux et les tibias d’un ferrugineux plus ou moins obscur, le sommet de ceux-e1 et les tarses testacés : les postérieurs noirs, avec le 3° article des tarses testacé. PaTRIE : Montpellier. Ogs. Cette espèce, dont nous ne connaissons que la 9, a le prothorax beaucoup moins transversal que toutes celles du même groupe. La dent, dont il est muni sur les côtés, empêche de la rapprocher des Br. murinus et miser, avec lesquels elle a des rapports de ressemblance. b. Côtés du prothorax mutiques. + Cuisses postérieures dentées. * Tibias intermédiaires dentés au sommet dans les œ. Antennes simples dans les deux sexes. LATICOLLIS, Schœnherr. . France. œ Tibias antérieurs comprimés, sensiblement élargis SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. A jusqu'après le milieu, où ils se rétrécissent un peu; obli- quement coupés au sommet; arqués en dehors, échancrés en dedans et concaves en dessous. Tibias intermédiaires faible- ment arqués en dehors; à peine élargis en dedans vers le tiers supérieur, puis légèrement sinués avant le sommet, où ils offrent un appendice ou éperon prolongé, obliquement tronqué au sommet : le dessous des mêmes tibias longi- tudinalement sillonné avant leur extrémité. Dernier arceau ventral légèrement sinué au milieu de son bord apical. Py- gidium convexe, vertical dans son tiers inférieur. ® Tibias antérieurs non élargis. Tibias intermédiaires simples, mutiques. Dernier arceau ventral faiblement sub- bissinué ou obtusément arrondi à son bord apical. Pygidium assez convexe, subvertical dans son tiers inférieur. ** Tibias intermédiaires mutiques dans les deux sexes. o. Antennes semblables dans les deux sexes, atteignant à peine la moitié de la longueur du corps. LIVIDIMANUS, Schœnherr. France. œ Dernier arceau ventral profondément sinué au milieu de son bord apical. Pygidium très convexe, vertical dans sa moilié inférieure. ? Dernier arceau ventral assez prolongé, largement ar- rondi à son bord apical. Pygidium assez convexe et subver- lical dans son tiers inférieur. Ogs. Les variétés méridionales sont presque uniformément cendrées, et ont surtout les antennes presque entièrement testacées. 00. Antennes aussi longues que le corps, fortement en scie chez les &'. HISTRIO, Schæœnherr. France méridionale. d' Antennes fortement dilatées intérieurement à partir du 9° article, en dents de scie à partir du 4°: le 2° très court, fortement transversal : le 3° grand, angulairement dilaté, 42 ÉTUDE pas plus long que large : les 4° à 10° plus longs que larges, graduellement plus allongés et un peu plus étroits en appro- chant du sommet : le dernier très allongé obliquement coupé au bout : les 1°, 2° et 3° d’un testacé ferrugineux. Les 2, 3° et 4° arceaux du ventre fortement refoulés dans leur milieu : le dernier profondément échancré ou sinué au milieu de son bord apical, pour recevoir Le pygidium qui se recourbe en dessous : celui-ci très convexe, vertical. ® Antennes grêles, légèrement en scie intérieurement à partir du 4° article : le 2° court, obconique, transversal, un peu moins long que large : le 3° allongé, obconique, deux fois plus long que le précédent, non dilaté : Les 4° à 10° al- longés graduellement un peu plus épais en approchant du sommet : Le dernier très allongé, acuminé : les 2’ et 3. seuls, d’un testacé ferrugineux. Les 2, 3° et 4° arceaux du ventre à peine refoulés dans leur milieu : le dernier faiblement sinué à son bord apical. Pygidium très convexe; vertical; dénudé et longitudinalement lisse sur son milieu. Ogs. Quelquefois le dessous du 4° article des antennes est un peu ferrugineux chezles ',on voit aussi une teinte obscure au dessus du premier. Cette espèce vit particulièrement sur la valériane rouge (Centranthus ruber, GAERTNER.) JOGOSUS, Schœnherr. France méridionale. œ Antennes très fortement dilatées intérieurement à partir du 3° article, en dents de scie très aiguës à partir du 4° : le 2 très court, transversal : le 3° grand, subtriangulaire : les % à 10° fortement en scie, subpectinés : le dernier très allongé, fusiforme : le 2° d’un testacé ferrugineux. Les 2°, 3° et 4° arceaux du ventre refoulés dans leur milieu: le dernier profondément échancré ou sinué au milieu de son bord apical, jusqu’à sa base, pour recevoir le pygidium qui se recourbe en dessous : celui-ci très convexe; vertical. SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. 43 ® Antennes grèles; légèrement en scie intérieurement à partir du 5° article : le 2° subglobuleux, transversal, à peine aussi long que large : le 3° allongé, obconique, deux fois plus long que le précédent : le 4° allongé, non en scie, obco- nique : les b° à 10° allongés, graduellement un peu plus épais en approchant du sommet : le dernier très allongé, fusiforme, acuminé : les 2° et 3° et base du 4° d’un testacé ferrugineux. Les 2°, 3° et 4 arceaux du ventre à peine res- serrés dans leur milieu: le dernier subsinué à son bord apical. Pygidium convexe; vertical; subdénudé sur son milieu. Oss. Le Br. discipennis, SCHOENHERR, n’est peut-être qu’une variété du Br. jocosus, à disque des élytres ferrugineux. Quelques catalogues rassemblent en une seule et même espèce les Br. longicornis, GERMAR, histrio, SCHOENHERR, et jocosus, SCHOENHERR. Quant à nous, elles nous paraissent des espèces distinctes. Outre sa taille plus grande, outre les bandes blanches des élytres toujours moins distinctes, outre la forme du dernier article de ses antennes, le Br. jocosus se distingue suffisamment du Br. histrio par les caractères sexuels sus-indiqués. Quant au Pr. longicornis, Germar, que nous n'avons point encore rencontré en France, il diffère du Br. histrio par la bande postérieure des élytres toujours interrompue et réduite à deux taches isolées; la linéole qu’on voit sur leur disque, près de la suture, est toujours plus courte et plus oblique; les antennes des & sont plus forte- ment en scie, avec les 1‘ et 2° seuls d’un testacé ferrugineux, le 1° légèrement rembruni en dessus; la ® a les 1°, 2, 3° et 4° articles des antennes testacés, avec les 5° et 6° plus ou moins ferrugineux à la base et en dessous. Enfin le Br. longi- cornis se distingue du Br. jocosus par sa forme plus arrondie sur les côtés, par ses antennes moins fortement en scie dans les ©, à 1° article toujours plus ou moins ferrugineux ou testacé, et par ses élytres dont les taches sont mieux mar- quées et autrement disposées. 44 ÉTUDE SUR LES COLÉOPTÈRES DU GENRE BRUCHUS. ++ Cuisses postérieures mutiques. — Antennes et tibias intermédiaires semblables dans les deux sexes. CISTI, Paykull, Schœnherr. France. œ Dernier arceau ventral subsinué au milieu de son bord apical. Pygidium convexe; subvertical dans son tiers infé- rieur. ® Dernier arceau ventral assez prolongé; largement ar- rondi à son bord apical. Pygidium oblique; faiblement con- vexe à sa partie inférieure. SEMINARIUS, Schœnherr. France méridionale. œ Dernier arceau ventral profondément et subangulaire- ment échancré au milieu de son bord apical. Pygidium convexe, subvertical. Q Dernier arceau ventral légèrement sinué au milieu de son bord apical. Pygidium légèrement convexe; subvertical à sa partie inférieure. Os. Suivant quelques catalogues, le Br. seminarius, LiNNé, serait identique avec son Pr. granarius. Quant à l'espèce décrite par Schœnherr parmi celles à prothorax et cuisses postérieures mutiques, elle nous paraît cadrer exactement avec la nôtre et constituer une espèce distincte. Elle a bien quelque ressemblance avec les petits exemplaires des Pr. granarius et nubilus, ou aussi avec le Br. griseomaculatus; mais elle se distingue de ces trois espèces par son prothorax et ses cuisses postérieures mutiques, et par ses tibias inter- médiaires simples dans les deux sexes. ALNI, Schœnbherr. Paris. Ogs. Nous ne connaissons pas cette espèce, indiquée de France par Schœnherr. COUP-D’ŒIL SUR LES INSECTES DE LA FAHILLE DES CANTHARIDIENS ACCOMPAGNÉ DE LA DESCRIPTION DE DIVERSES BSPÉCES NOUVELLES OU PEU CONNUES Par Æ. MULSANT & CI REY. ( Présenté à l’Académie des Sciences de Lyon dans la séance du 3 mars 18538). Lorsqu'on examine avec quelque attention la distribution générique des coléoptères de la Tribu des Vésicants, il est facile de reconnaitre que la classification de ces insectes exige une nouvelle révision et des caractères plus précis. En attendant qu'une plume plus savante et plus exercée élabore ce travail sur une plus grande échelle, qu’il nous soit permis d'offrir ici le résultat de nos observations sur ceux de ces coléoptères qui composent la famille des Can- tharidiens, ou du moins sur les espèces connues de nous, A 46 COUP-D OEIL SUR LES INSECTES qui habitent l'Europe ou quelques-unes des contrées voi- sines ou rapprochées de cette partie du monde. Rappelons ici brièvement les caractères propres à faire connaitre les Vésicants entre les autres Hétéromères. Têie non prolongée en devant en forme de museau; habi- tuellement inclinée; le plus souvent triangulaire ; séparée du prothorax par une sorte de cou. Antennes insérées à découvert, ordinairement un peu avant le milieu du côté interne des yeux ; quelquefois même un peu plus avant que ces organes; de formes variées. Veux situés sur les côtés de la tête. Palpes maæxillaires à dernier article non en forme de coutre ou de hache. Prothorax latéralement sans rebords ; à côtés repliés en dessous; à base notablement plus étroite que celle des élytres : celles-ci plus ou moins flexibles. Ventre de six ou sept arceaux apparents. Tarses antérieurs et intermédiaires de cinq : les postérieurs de quatre articles. Ongles offrant chacun de leurs crochets longitudinalement divisé en deux branches, dont l’une plus forte, parfois dentée ou pectinée. Parmi ces insectes, la troisième et dernière famille, ou celle des CANTIARIDIENS, Se reconnait aux caractères sui- vants : Elytres ne se recouvrant pas à la suture; aussi longuement ou presque aussi longuement prolongées que l'abdomen ; n’embrassant pas les côtés de celui-ci. Ailes existantes. An- tennes subfiliformes, soit grossissant progressivement à peine, soit graduellement plus minces vers l'extrémité; de onze articles : les 3° à 11° ordinairement plus longs que larges. Ecusson apparent. Tarses à articles entiers (1), n'offrant (4) Du moins chez les espèces connues de l’ancien continent. Les Tetraonyx for- ment une exception à cette règle. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 47 point de traces d’une courbe rentrante à leur côté interne; contigus ou à peu près à la suture. Ces insectes peuvent être partagés en deux branches. Branches. n’offrant point de traces d’une courbe rentrante à leur côté interne ; contiguës ou à peu près à la suture. Tête moins longue depuis l’extrémité des mandibules jusqu’à la partie postérieure de la base des antennes, que depuis ce point jusqu'au vertex. Labre trans- verse ; généralement échancré au milieu de son bord Elytres antérieur. CANTHARIDIAIRES, offrant à leur côté externe, entre la moitié et les trois quarts de la longueur de celui-ci, une sinuosité ou courbe rentrante plus ou moins sensible ; souvent déhiscentes à la suture. Tête aussi longue depuis l’extrémité des mandibules jusqu’à la partie postérieure de la base des antennes, que depuis ce point jusqu’au vertex. Antennes sétacées, au moins chez les &. ZLONITAIRES. PREMIÈRE BRANCHE. LES CANTHARIDIAIRES, CarAcTÈRES. Tête moins longue depuis l'extrémité des man- dibules jusqu’à la partie postérieure de la base des antennes, que depuis ce point jusqu'au vertex. Labre transverse: généralement échancré au milieu de son bord antérieur. Elytres contiguës ou à peu près à la suture ; non en courbe rentrante à leur côté externe. Ces insectes se divisent en deux rameaux. Rameaux. pectinés ou dentés à l’une des branches de chacun de Ongles leurs crochets. Yeux entiers. ALOSIMATES. ni pectinés, ni dentés. Yeux généralement échancrés. CANTHARIDIATES. 48 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES PREMIER RAMEAU. Les Alosimates. CarACTÈRES. Ongles pectinés ou dentés à l’une des branches de chacun de leurs crochets. Yeux entiers. Éperon externe de leurs tibias postérieurs très épais, obliquement coupé à son extrémité. Ces insectes peuvent être divisés ainsi : Genres. courtes; offrant les articles 4e à 10e cylindriques, serrés, beau- coup moins longs que larges. Prothorax à peine aussi long ou moins long que large. Cuisses postérieures plus grosses, arquées à leur bord antérieur. OENASs. L & & Prothorax généralement plus long que large, offrant vers ® aË les trois septièmes sa plus grande largeur. Articles 8 = 2 6e à 10° des antennes moins longs que larges, dilatés Z & 2 et obtusément subdentés en dessous. LYDUS. LE Prothorax moins long que large, offrant vers les deux = cinquièmes sa plus grande largeur. 4° à 10° articles Æ des antennes plus longs que larges, ni dilatés, ni É ® sensiblement suhdentés en dessous. ALOSIMUS. [= | \ Genre OEnas, Œnas; Latreille (1). (otrxs, pampre). CaRacTÈRES. Antennes courtes, souvent un peu moins lon- guement prolongées que les angles postérieurs du prothorax ; (4) Hist. nat. des Crust. et des Ins. t. 10, an XI, p. 392. — Jd. Gener. Crust. ‘et Insect. t, 2, 1807, p,. 216. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 49 ordinairement de même grosseur ou graduellement un peu plus grosses vers l’extrémilé, quelquefois progressivement plus minces vers celles-ci chez le œ'; à 1°" article renflé : le 2 court et étroit : les 4° à 10° articles cylindriques, courts, serrés : le 11° rétréci vers l'extrémité. Prothorax moins long ou à peine aussi long que large; offrant ordinairement vers les deux cinquièmes de sa longueur sa plus grande largeur. Cuisses postérieures les plus grosses, sensiblement arquées à leur tranche antérieure. Tibias intermédiaires un peu arqués. Corps allongé; peu convexe. Les espèces suivantes ont le corps hérissé en dessus de poils fins, faiblement moins courts sur la tête et sur le pro- thorax que sur les élytres ; mi-couchés sur celles-ci. Le pro- thorax faiblement et irrégulièérement arqué sur les côtés, offrant vers les deux cinquièmes de sa longueur sa plus grande largeur; tronqué ou faiblement arqué en arrière et rebordé à la base; ordinairement déprimé transversalement vers le quart ou un peu plus de sa longueur. Les élytres munies d’un rebord marginal et d’un sutural; offrant les traces de deux ou trois nervures longitudinales ; ordinaire- ment subarrondies à l'angle sutural. Les pieds allongés. Le 1° article des tarses antérieurs et intermédiaires sensible- ment plus long que le suivant : le 1° des postérieurs à peu près aussi long que les deux suivants réunis. 1. Œ. afer; LiNNéÉ. Pubescent ; noir, avec le prothorax d’un flave orangé ou d’un roux tes- tacé. Antennes grossissant à peine (®), ou graduellement rétrécies () vers leur extrémité. Tête rayée sur le vertex d’une ligne légère. Elytres graduellement élargies jusque vers les trois cinquièmes de leur longueur. d' Antennes prolongées environ jusqu'aux trois quarts 50 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES des côtés du prothorax; à 1° article obconique, renflé, aussi long que les quatre suivants réunis : les 3° à 11° serrés : les 5° à 10° presque égaux, transverses : le 3° à peine égal au suivant : les 4° à 11° graduellement rétrécis de manière à constituer un cône très allongé: le 11° de moitié ou près d’une fois moins court que le 10°. Tarses antérieurs simples, non dilatés, à 1‘ article de moitié plus long que le suivant. 1° article des tarses intermédiaires comprimé, inférieurement dilaté, arqué à son bord inférieur. Dernier arceau ventral entaillé jusqu'à la moitié de sa longueur. ® Antennes prolongées jusqu'aux angles postérieurs du prothorax ; à 1% article grossissant graduellement de la base à l’extrémité, aussi long que les deux suivants réunis : le 3° plus long que large, plus long que le suivant : celui-ci à peu près aussi long que large: les 5° à 10° transverses : les 3° à 11° grossissant graduellement un peu vers l'extrémité : le 11° rétréci en pointe dans sa seconde moitié, un peu échancré au bord externe. 1° article des tarses intermédiaires régulier. Dernier arceau ventral à peine échancré. Meloe afer, Lin. Syst. Natur. t. 4, p. 680.40. — MuELLER (P. L. S.). — C. LINN. Natur. t. 5, d° part. p. 383. 10. — Goeze, Entom. Bejtr. t. 4, p. 699. 10. Lylta afra, Fagr. Syst. entom. p. 260. 5. — Id. Spec. ins. 1. A, p. 330. 10. — Id. Mant. ins. t. 1, p. 216. 41. — Id. Entom. Syst. t. 1. 2, p. 87. 16. — Id. Syst. Eleuth. t. 2, p. 80. 24. — GmEL. C. LINN. Syst. nat. t. E,1p. 2015747 Cantharis afra, OLiv. Encycl. méth. t. 5, p. 280. 16. (9). — Id. Entom. t. 5, no 46, p. 47. 49 (©), pl. 1, hg"4.°a;, D (°) OEnas afer, Latr. Hist. nat.t. 10, p. 394. 2. — Id. Gener. t. 2, p. 219. 1. pl. 10, fig. 10, — Id. Nouv. Dict. d'Hist. nat. t. 23 (1818), p. 260. 1. — OLIv. Encycl. méth. t. 8(18414), p. 453. 1. — LamaRCK, Anim. S. Vert. t. 4, p. 435. 1. — SCHOENH. Syn. ins. t. 3, p. 29. 41. — Guérin, Dict. class. d’'Hist. nat. t. 12 (1827), p. 92. — J.-B. Fiscuer, Tentam. consp. Cantharid. p. 44. 4. — BRULLÉ, Expéd. sc. de Morée p. 229. 4114. — Cuvier, Règn. anim. édit. V. Masson, pl. 54, fig. 9, et 9, a, antenne. — Id. Edit. Guérin, p. 133, pl. 35, fig. 5. — ROSENHAUER, Die Thiere Andalusiens, p. 232. DE LA FAMILLE DES CANTIHARIDIENS. d1 OEnas africana, DESMAREST, Dict. des. sc. nat. t. 35 (1825), p. 435. Ænas afer, DE CASTELN. Hist. nat. t. 2, p. 271. 3. — Lucas, Explor. sc. de l'Algérie, p. 392. 1021, pl. 33, fig. 10. Détails. Long. 0,0112 à 0,0135 (5 à 6). Larg. 0,0033 (1/2). Corps allongé; hérissé en dessus de poils fins et obscurs; ponctué sur la tête et un peu moins finement sur le prothorax, ruguleux sur les élytres. Tête noire, marquée de trois petites fossettes transversalement disposées sur le milieu du front. Antennes noires, conformées comme il a été dit. Prothorax d'un flave ou roux testacé, avec le rebord basilaire obscur. Elytres noires ; graduellement et sensiblement élargies jusque vers les trois cinquièmes ou deux tiers de leur longueur. Dessous du corps et pieds noirs. 1% article des tarses inter- médiaires de trois quarts plus grand que le suivant. PATRIE : Le nord de l'Afrique, diverses parties méridionales de l’Europe, la Turquie asiatique. 2. Œ. crassicornis; ILLIGER. Pubescent ; noir, avec le prothorax et les élytres d’un flave ou d’un roux testacé. Antennes de même grosseur (S® ). Tête sans traces de ligne mé- diane. Prothorax marqué d’une fossette au devant de l’écusson. d 1° article des tarses intermédiaires dilaté et ovale, oblong. Dernier arceau ventral fendu longitudinalement jus- qu'à la moitié de sa longueur. © 1% article des tarses intermédiaires sans dilatation. Dernier areeau ventral à peine entaillé. ErTarT NoRMAL, noir. Prothorax et élytres d’un flave ou roux testacé. 5% COUP-PB'OEIL SUR LES INSECTES Lytta crassicornis, ILLIG. Vierz. n. Insekt. ên Archiv. v. Wiedemann, t. 1, 2e ca- hier (1800), p. 142. 35. — FaBr. Syst. Eleuth. t. 2 (1801), p. 80. 25. OEnas ruficollis, OLiv. Encycl. méth. t. 8 (1811), p. 453. 2. — EaTr. Nouv. Dict. d'Hist. nat. t. 23 (1818), p. 260. OEnas crassicornis, SCHOENH. Syn. ins. t. 3, p. 29. 3. — J.-B. FIscHER, Tentam. Conspect. Cantharid. p. 14. 3. — LAMaRCk, Anim. S. Vert. t. 4, p. 433. 2. — WaLTL, n Isis. v. OKEN (1838), p. 466. 104. — BRULLÉ, Expéd. scient. de Morée, p. 229. 412. — DE CASTELN. Hist. nat. t. 2, p. 274. 1. — KüsTER, Kaef. Europ. 5. 74. Var. A. Corps entièrement noir. Cantharis sericea, OLiv. Encycl. méth. t. 5, p. 250. 17? — Id. Entom. t. 3, no 46, p. 18. 20, pl. 1, fig. 8. (1)? OEnas lucluosus, LATR. Hist. nat. t. 10, p. 393. 4. — Id. Gen. t. 2, p. 220. — ILLIG. Mag. t. 3, p. 95, note et p. 171. 49. — ScHoENH. Syn. ins. t. 3, p. 29. 2. — TausCHER, Enum. in Mém. de la Soc. I. des Natur. de Mosc. t. 3 (1812), p' 15974; Long. 0,0078 à 0,0123 (3 1/2 à 5 1/2). Larg. 0,0022 à 0,0033 (1 à 42). Corps allongé; hérissé en dessus de poils fins et obscurs; ponctué sur la tête et un peu moins finement sur le prothorax; ruguleux sur les élytres. Tête noire; sans traces de ligne mé- diane. Antennes noires; de même grosseur ou grossissant à peine vers l’extrémité (©), à 4% article le plus long : le 3° un peu plus long que large : les 4° à 10° plus larges que longs. Prothorax d’un roux testacé ou d’un flave orangé; ordinai- rement marqué d’une fossette au devant de l’écusson. Elytres graduellement un peu élargies jusque vers les deux tiers de leur longueur; testacées; d’un flave ou d'un roux testacé. Dessous du corps et pieds noirs; garnis d’un duvet obseur ou (4) Dans l'Encyclopédie, Olivier dit cet insecte de l'Amérique; dans son Entomo- logie , il lui donne la Barbarie pour patrie. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. GE cendré. À article des tarses antérieurs et intermédiaires sensiblement plus long que le suivant. Parrie : L’Autriche, la Hongrie, la Syrie, le nord de lA- frique, les parties méridionales de l'Espagne et du Portugal. Oss. La matière noire s’étend parfois de manière à envahir le prothorax et les élytres. Genre Lydus, Lyne; (Megerle) (1). (audo, Lydien). CaracTÈREs. Antennes prolongées au plus jusqu’au quart de la longueur des élyires; grossissant graduellement vers l'extrémité ; à 1° article renflé : le 2° court, étroit : le 5° gé- néralement de moitié au moins plus long que le suivant : les 4° à 10°, ou du moins les 6° à 10° ; ordinairement plus larges que longs; dilatés et obtusément subdentés en dessous : le 11° rétréci en pointe dans sa seconde moitié. Prothorax gé- néralement plus long que large; offrant vers les trois sep- tièmes sa plus grande largeur. Cuisses postérieures les plus grosses, sensiblement arquées à leur bord antérieur. Tibias intermédiaires un peu arqués. Corps suballongé ou allongé; peu convexe. Les espèces suivantes ont le corps hérissé en dessus de poils fins, plus longs sur la tête et le prothorax, plus courts et mi-couchés sur les élytres ; le prothorax élargi en ligne peu courbe jusqu'aux trois septièmes ou presque à la moitié; plus faiblement rétréei ensuite; tronqué et rebordé à la base; (4) (DeJEanN), Catal. (1821) p. 75. Ge genre est nommé Lydas (MEGERLE) dans le Catal. de Dahl, Coléopt. et Lépidopt. (1823), p. 48. 54 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES ordinairement déprimé transversalement vers le quart ou un peu plus de sa longueur; et souvent marqué de deux fossettes transversalement disposées ou d’une dépression transversale, vers les deux tiers de sa longueur ; les élytres munies d’un rebord marginal, et d’un rebord sutural ordinairement plus faible; chargées de deux ou trois nervures longitudinales, dont la seconde part de la fossette humérale; ordinairement peu émoussées à l'angle sutural, mais souvent un peu diver- gentes à l'extrémité de la suture; les pieds allongés; le 1° article des tarses antérieurs et intermédiaires d’un quart au moins plus grand que le suivant : le 1° des postérieurs presque égal aux deux suivants réunis. 4. L. trimaceulatus; FABRICIUS. Pubescent ; noir, avec les élytres d’un jaune-roux ou d’un roux orangé, ornées chacune de deux taches noires : la 1° vers le tiers de leur longueur, en parallélogramme longitudinal, parfois isolée de la suture, mais consti- tuant ordinairement avec sa pareille une tache commune, étendue jusqu'aux deux cinquièmes au moins de la largeur de chaque étui : la 2e vers les deux tiers de sa longueur, transverse, distante du bord externe et ordinairement isolée de la suture. Elytres graduellement élargies jusque vers les trois cinquièmes ou un peu plus de leur longueur. d 1° article des tarses intermédiaires comprimé, dilaté et un peu arqué en dessous. Dernier arceau du ventre entaillé jusqu'à la moitié de sa longueur. ® 1‘ article des tarses intermédiaires peu ou point épaissi, non dilaté et à ligne droite, en dessous. Premier arceau ventral à peine échancré. ETAT NoRMAL. Première tache noire des élytres constituant DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. DD avec sa pareille une tache commune : la seconde n'arrivant pas à la suture. Mylabris trimaculata, FaBriCIus, Syst. Entom. p. 261. 4. — Jd. Spec. ins. t. 1, p. 331. 6. — Id. Mant. t. 4, p. 217. 8. — Id. Entom. Syst. 1. 1. 2, p. 89. 11. — Id. Syst. Eleuth. t. 2, p. 85. 20. — CyriLz. Entom. Nap. 1, pl. 3, fig. 7. — LaTR. Hist. nat. t. 10, p. 372. 6. — IL1G. Mag. t. 3, p. 173. 20. — OLriv. Encycl. méth. t. 8, p. 101. 60. — BILBERG, Monogr. Mylabr. p. 61. 42, pl. 6, fig. 15. — SCHOENH. Syn. ins. t. 3, p. 39. 46. Meloe (mylabris) trimaculata, GMEL. C. Lin. Syst. nat. t. 4, p. 2018. 410. Cantharis trimaculata, OLiv. Entom. t. 3, no 46, p. 18. 21, pl. 2, fig. 18. Lydus trimaculalus (DESEAN), Catal. (1821), p. 75. — Id. (1833), p. 223. — Id. (1837), p. 245. — J.-B. Fiscner, Tent. consp. Canthar. p. 13. 2. — FISCHER DE WaALDH. Entomogr. t. 2, p. 227, pl. 41, fig. 6. — BRULLÉ, Expéd. scient. de Morée, p. 229. 410. — BRANDT et RATZEB. Médicin. Zool. 2° part. p. 127, pl. 18, fig. 16. — DE CASTELN. Hist. nat. t. 2, p. 271. 3. — KüstTer, Kaef. Europ. 7-50. Variations des Elytres (par défaut). Var. À. Première tache isolée de la suture, ainsi que la deuxième : l’une ou l’autre, ou toutes les deux, réduites parfois à l’état ponctiforme. Mylabris 4. maculata, TAUSCHER, Erum. etc:, in. Mém. de la Soc. imp. des Natur. de Mosc. t. 3 (1812), p. 141. 10, pl. 10, fig. 12. Mylabris trimaculala, BiL8ERG, Monogr. Mylabr. p. 61. 42, Var. B, pl. 6, fig. 16. — SCHOENH. 1. cit. p. 40, Var. 6. Lydus trimaculatus, FiScHER DE WaLDH. Entomogr. de Russie. t. 2, p. 227, pl. 41, fig. S. — J.-B. Fiscner, Tent. consp. Canthar. p. 13. Lydus quadrisignatus, FISCHER DE WaLoH. Entom. de Russ. t. 2, p. 228, pl. 41, fig: T1 et,6. 56 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES Variations des Elytres (par excès). Var. B. Tache noire antérieure des élytres, constituant avec sa pareille une tache commune, comme dans l’état normal : la deuxième arrivant ou à peu près à la suture, et plus ou moins rapprochée du bord externe. Lydus trimaculatus, Var. 6., KüsTER, Kaef. Eur. 7-50. Long. 0,0100 à 0,0168 (4 1/2 à 7 1/2). Larg. 0,0033 à 0,0050 (1 1/2 à 2 1/4). Corps allongé ou suballongé; hérissé en dessus de poils fins et obscurs; ponctué sur la tête et sur le prothorax ; ruguleux sur les élytres. Tête noire, offrant souvent les faibles traces d'une ligne longitudinale médiane, prolongée depuis le front jusqu’au vertex. Antennes noires ; à 5° article plus grand que le 1°", de moitié environ plus grand que le 4° : les 4° à 10° moins longs que larges. Prothorax d'un cinquième environ plus long que large; noir. Elytres graduellement élargies environ jusqu'aux trois cinquièmes ou plus de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne courbe jusqu’à l'angle su- tural; colorées et peintes comme il a été dit. Dessous du corps et pieds noirs; ponctués; garnis de poils obeurs. 1® article des tarses antérieurs d’un quart au moins plus long que le suivant. Parrie : L'Italie, la Grèce, la Hongrie, la Russie méri- dionale. 9. L. algirieus; LINNÉ. Pubescent ; noir, avec les élytres testacées, ou d’un roux ou fauve tes- tacé ; ruguleuses. Tête et prothorax ponctués : ce dernier à peine plus long ou à peine aussi long que large. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 97 œ et ®. Mêmes caractères distinctifs que dans l'espèce précédente. ErarT NormaL. Élytres testacées ou d’un flave testacé. Meloe algiricus, Linn. Syst. Nat. t. 1, p. 681. 11. — MuELLER (P. L. S.), C. Lin. Naturs. t. 5. 1, p. 383. 11. — GoEzE, Entom. Beytr. t. 1, p. 699. 41 — GMEL. (GC. Lin. Syst. Nat. t. 4, p. 2019. 14. — DE ViLzers, GC. Linn. Entom. t. 4, p. 400. 7. Cantharis fulva, DE GEER, Mém. t. 7, p. 650. 53, pl. 48, fig. 17. — RETZ. Gener. p. 133. 811. Mylabris algirica, Far. Spec. t. 1, p. 350. 3. — Id. Mant. ins. t. 1, p. 216. — Id. Entom. Syst. t. 1. 2, p. 88. 5. — Id. Syst. Eleuth. t. 2, p. 82. 7. — Rossi, Faun. Etr. t. 4, p. 241. 596. — Id. Edit. Hezw. t. 1, p. 295. 596. — Oziv. Entom. t. 3, no 47, p. 9. 10, pl. À, fig. 5. — Id. Encycl. méth. t. 8, p. 96. 29. — LarTr. Hist. nat. t. 10, p. 3572. 5. — Bizs. Monogr. Mylabr. p. 69. 48, pl. 7, fig. 15. — SCHOENH. Syn. ins. t. 5, p. 41. 54. Mylabris maura, PALLAS, Icon. p. 93. 29, pl. E, fig. 22. Lydus algiricus (DEJEAN), Catal. (1821), p. 75. — Id. (1833), p. 223. — Id. p. 245. — J.-B. Fischer, Tentam. Consp. Cantharid. p. 13. 1. — MÉNÉTR. Catal. p. 209. 930. — BRULLÉ, Expéd. sc. de Morée, p. 229. 409. — CHEVROLAT, Descrip. etc. in Revue entomol. de Silbermann, t. 5, p. 278. 1. — WALTL, in isis. v. Oken, 1838, p. 466. 100. — Règn. anim. de Cuvier, édit. V. Masson, pl. 54, fig. 8. Détails. — Küsrer, Kaef. Europ. p. 3. 58. Lydus algericus, DE CASTELN. Hist. nat. t. 2, p. 271. 1. Variations des Elytres (par excès). Var. À. Elytres d’un testacé fauve ou d’un fauve testacé. Mylabris algirica, TAUSCHER, Mém. de la Soc. imp. des Natur. de Mosc. t. 3 (1812), p. 138. 6, pl. 10, fig. 8. — Bizs. loc. cit. p. 69. 48, pl. 7, fig. 11. Long. 0,0135 à 0,0202 (6 à 9). Larg. 0,0033 à 0,0056 (1 1/2 à 2 1/2). Corps allongé, subparallèle; hérissé en dessus de poils fins et obscurs; ponctué sur la tête et sur le prothorax; ruguleux sur les élytres. Téte noire. Antennes noires; à 3° 58 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES article ordinairement presque égal (S') ou égal (©) aux deux suivants réunis : les 5° à 9° moins longs que larges (© ), parfois aussi longs que larges (@). Prothorax noir; un peu moins long (©) ou à peu près aussi long (So) qu'il est large à la base. Elytres un peu élargies vers les trois cinquièmes ou quatre septièmes de leur longueur; variant du testacé au fauve testacé. Dessous du corps et pieds noirs; ponctués; garnis de poils cendrés ou obscurs. 1% article des tarses antérieurs d’un quart environ plus long que le suivant. PaTRiE : L'Italie, la Grèce, la Russie méridionale, le nord de l'Afrique. Oss. Cette espèce s'éloigne des autres par le 3° article de ses antennes généralement plus long et par le prothorax plus court. La couleur varie du testacé ou flave testacé au roux fauve ou au fauve testacé. Parfois, chez le «, les 5° à 9° ou même 5° à 10° articles des antennes sont aussi longs que larges, et le 5° seulement de moitié ou des deux tiers plus grand que le suivant. Chez la ©, les articles 4° à 10° sont généralement plus larges que longs et le 5° presque égal aux deux suivants réunis. Quelquefois les antennes, à partir du 4° article, sont con- tournées en forme d'S, au moins après la mort de l’insecte. Le Meloe algiricus, décrit par Wulfen (Descrip. quor. capens. Insector (1786), p. 48. 11, pl. 1, fig. 8,a, et 8, b), insecte du cap de Bonne-Espérance, doit-il être rapporté à notre L. algiricus, ou, selon l’opinion de M. Chevrolat, constituer une autre espèce et même faire partie d’un aatre genre ? 4 5. LL. margineus; SCHOENHERR. Pubescent ; noir, avec les élytres ornées chacune d’une bordure marginale d'un rouge de sang, prolongée depuis l'extrémité du calus huméral jusqu’à DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 59 l'angle sutural, égale au quart de la largeur d’un étui vers la moitié de sa longueur. Elytres subparallèles. Prothorax plus long que large. et ®. Mèmes caractères distinctifs que chez les précé- dents. Lytta marginata, Fagr. Entom. Syst. t. 1. 2, p. 88. 4. — Id. Syst. Eleuth. t. 2, p. 82. 6. — Coques. Illustr. Ins. t. 3, p. 131, pl. 30, fig. 5. — OLiv. Encycl. méth. t. 8, pl. 94. 15. Lylla marginea, SCHOENH. Syn. Insect. t. 3, p. 27. 42. Lydus marginatus, CHEVROLAT, Descript. etc. in Revue entom. de Silberm. t. 5, p. 279. 5. — DE CASTELN. Hist. nat. t. 2, p. 271. 2. — Eucas, Expéd. scient. de l’Algér. p. 392. 1020. Long. 0,0180 à 0,0202 (8 à 9). Larg. 0,0052 à 0,0081 (2 1/3 à 2 2/3). Corps allongé; subparallèle; hérissé en dessus de poils fins et obscurs; ponctué sur la tête et sur le prothorax, ruguleux ou ruguleusement ponctué sur les élytres. Tête noire; ordinairement marquée de deux fossettes ou d'une dépression transverse sur le front. Antennes noires; à 5° ar- ticle ordinairement de moitié plus long que le suivant. Pro- thorax plus long que large. Elytres subparallèles; noires, avec le bord marginal de chacune paré d’une bordure d’un rouge de sang, prolongée depuis l'extrémité du calus jusqu’à l'angle sutural, égale environ au quart de la largeur d’un ét, vers la moitié de leur longueur; chargées chacune de trois nervures : la submarginale divisant longitudinalement la bordure. Dessous du corps et pieds noirs; ponctués; garnis de poils obscurs. PATRIE : L'Algérie. Oss. Fabricius ayant donné primitivement l’épithète de marginata à une autre espèce de ses Lytta, Schœnherr a donné à celle-ci la dénomination que nous avons adoptée. 60 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES 4. L. humeralis: SCHOENHERR. Pubescent ; noir, avec les élytres ornées chacune d’une tache humérale d'un flave testacé, étendue au moins jusqu'aux deux cinquièmes internes de la base, postérieurement rétrécie et plus ou moins prolongée. d et ®. Mèmes caractères distinctifs que chez les précé- dents. Lylla humeralis, SCHOENHERR, Syÿn. Ins. t. 3. Append. p. 146. 20. (décrite par Gyllenhall.) Lydus humeralis (DEJEAN), Catal. (1833), p. 224. — Id. (1837), p. 245. Erar NorMaL. Elytres ornées chacune d’une tache humérale d’un flave testacé, étendue à la base jusqu'aux deux cin- quièmes internes des élytres, irrégulièrement rétrécie d’avant en arrière, et longitudinalement prolongée dans la direction du calus huméral jusqu'au quart de la longueur. Variations (par défaut). Var. À. Tache humérale étendue parfois à la base jusqu’à l’écusson, et longitudinalement prolongée jusqu’à la moitié ou même aux deux tiers de la longueur des élytres, en cou- vrant de moins en moins la partie interne de la surface de chaque étui. Long. 0,0157 à 0,0180 (7 à 5). Larg. 0,0045 à 0,0051 (2 à 2 1/4). Corps allongé; subparallèle ; hérissé en dessus de poils fins et obscurs; ponctué sur la tête et un pêu moins finement sur le prothorax; ruguleux ou ruguleusement ponctué sur les élytres. Tête et Antennes noires : 3° article de celles-ci presque égal au deux suivants réunis. Prothorax plus long que large. Elytres subparallèles ; colorées comme il a été dit. Dessous du corps et pieds noirs ; ponctués, garnis de poils obseurs. PaTRiE : La Turquie d'Asie. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 61 Genre Alosimus, ALosiMe; Mulsant (1). (œwremos , qui se laisse facilement prendre). CaraACTÈRES. Antennes prolongées environ jusqu’au quart ou au tiers de la longueur des élytres; soit de même grosseur ou grossissant à peine vers l'extrémité, soit graduellement plus minces vers celle-ci, chez quelques d; à articles 3° à 10° plus longs que larges, ni dilatés, ni dentés en dessous : le 11° rétréci en pointe à son extrémité : le 3° plus grand que le suivant. Prothorax moins long que large, offrant or- dinairement vers le tiers ou les deux cinquièmes de sa lon- gueur sa plus grande largeur. _ Les insectes de ce genre ont souvent aussi, comme les Lydes, le prothorax déprimé transversalement vers le quart ou le tiers de sa longueur, et les tibias intermédiaires arqués ; mais ils s’éloignent de ces insectes par la forme des articles 4° à 10° de leurs antennes et par la brièvelé de leur pro- thorax. A. Cuisses postérieures arquées, renflées, notablement plus grosses que les précé- dentes (s. g. Alosimus). 1. A. noticollis ; MULSANT et WACHANRU. Pubescent; noir ou d’un noir brülé. Prothorax d’un roux testacé ; orné d'une tache noire, bilobée ou bidentée en devant, couvrant au moins les deux tiers de la base, avancée au moins jusqu'au milieu de la longueur. Elytres noires, ornées chacune d’une bordure externe d'un roux testacé, couvrant à peu près toute la base, réduite au tiers externe de la largeur après le calus huméral, et au cinquième de la largeur à partir du quart ou du tiers de la longueur. 1% article des tarses antérieurs comprimé, dilaté et un (1) MuLsanT, Hist. nat. des Coléop. de France (Vésicants), p. 150.- 62 COUP-D OEIL SUR LES INSECTES peu arqué en dessous. 1° article des tarses intermédiaires comprimé, dilaté et en ligne droite en dessous. Dernier ar- ceau du ventre entaillé presque jusqu’à la moitié de sa lon- gueur. Q Inconnue. Lydus maculicollis, E. MULSANT et Al. WACHANRU, MULSANT, Opusc. 1er cahier (4852), p. 172. 15. — Mém. de l’Acad. des sc. de Lyon, t. 2 (1852) (sciences), p:42. Lydus nolicollis, MULSANT et WACHANRU, Mmss. Long. 0,00146 à 0,0157 (6 12 à 7). Larg. 0,0033 (1 1/2). Corps allongé; hérissé en dessus de poils obscurs plus courts sur les élytres, parfois en partie usés sur le prothorax et surtout sur les élytres ; ponctué sur la tête et sur le pro- thorax; ruguleux sur les élytres. Tête noire. Antennes noires ou d'un noir brun, parfois graduellement fauves ou d’un fauve brunàtre à l'extrémité ; subcomprimées; à articles 3° à 11° élargis en ligne courbe de la base jusqu'aux deux tiers ou jusque près de l'extrémité, submoniliformes, plus longs que larges. Prothorax plus large que long; d’un roux testacé ou d’un flave roussâtre ; orné d’une tache noire ou d’un noir brülé, couvrant les deux tiers médiaires ou parfois jusqu'aux quatre cinquièmes médiaires de la base, avancée jusqu’à la moitié de sa longueur, bilobée ou bidentée en devant. Elytres subparallèles; noires ou d’un noir brülé; ornées chacune d’une tache d’un roux testacé ou d’un flave roussâtre, cou- vrant la base jusque près de l’écusson, réduite aux deux cinquièmes externes ou même au tiers externe de la largeur vers le quart ou le tiers de la longueur, et réduite postérieu- rement au cinquième de la largeur et prolongée jusqu’à l’ex- trémité. Dessous du corps et pieds noirs; pointillés; brièvement mi-hérissés de poils noirs ou obscurs. Parrie : La Caramanie. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 63 Ogs. Le nom primitif a été changé pour éviter, dans la même famille, la répétition du même nom spécifique : Klug ayant déjà donné le nom de maculicollis à une de ses Lytta. 2. A. pallidicsollis; SCHOENHERR. Pubescent ; noir ou d'un noir brülé. Prothorax d’un flave ou jaune orangé ; orné d’une tache notre, couvrant ordinairement la moitié médiaire, quelquefois la majeure partie médiaire de la base, avancée en se rétrécissant plus ou moins jusqu’à la moitié antérieure de la longueur, subarrondie à son bord antérieur. Tèle et prothorax ponctués. Élytres sans taches. œ 1° article des tarses intermédiaires comprimé, gra- duellement plus dilaté en dessous depuis l'extrémité jusqu’à la base, coupé longitudinalement en ligne droite à son bord basilaire. Dernier arceau ventral entaillé ou fendu jusqu’à la moitié de sa longueur. ® 1% article des tarses intermédiaires de forme ordinaire, peu ou point dilaté. Dernier arceau du ventre peu profondé- ment échancré. Erar normaL. Tache noire du prothorax couvrant la moitié médiaire environ de la base de ce segment, faiblement ré- trécie d’arrière en avant. Variations. Ors. Quelquefois la tache noire du prothorax couvre presque toute la largeur médiaire de la base de ce segment, est plus fortement rétrécie d’arrière en avant, presque en demi-cercle à son bord antérieur. Lylla pallidicollis, SCHOENHERR, Syn. ins. t. 3, Append. p. 16. 21 (décrite par Gyllenhall). Lydus pallidicollis (DEJEAN), Catal. (1833), p. 224. — Id. (1837), p. 215. Cantharis maculicollis, REICHE, Catal. des esp. d’Ins. Coléopt. recueillis par M. de Saulcy, pendant son voyage en Orient, p. 16. 509. COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES asp re Long. 0,0100 à 0,0180 (4 1/2 à 5). Larg. 0,0022 à 0,0045 (1 à 2). Corps allongé ; subparallèle; hérissé en dessus de poils obseurs, plus courts sur les élytres; ponctué sur la tête et le prothorax, ruguleux sur les élytres. Tête noire. Antennes noires ou d’un brun noir ; à articles submoniliformes, un peu plus longs que larges. Prothorax plus large que long; d’un flave où jaune orangé; marqué d’une tache noire, comme il a été dit. Elytres subparallèles ; noires; sans taches. Dessous du corps et pieds noirs: ceux-ci garnis en dessous des tibias et tarses antérieurs, surtout chez le æ, de poils flavescents testacés, obscurs sur le reste. Parrie : La Turquie d'Asie. OBs. Quelquelois les pieds, surtout les antérieurs, sont un peu moins obscurs, et le duvet qui garnit les tibias et tarses antérieurs est d’un roux testacé. 3. A. syriacus; LiNNÉ. Pubescent. Tête noire ou d’un noir verdätre; ornée sur Le milieu du front d’une tache ponctiforme d’un rouge jaune ; rayée d’une ligne médiane sur le vertex. Prothorax d’un roux flave ou Lestacé ; rayé d’une ligne mé- diane et marqué d’une fossette entre cette ligne et chacun des bords latéraux, un peu après la moitié de sa longueur. Elytres d’un bleu verdâtre ou d'un vert bleuâtre. Dessous du corps d’un bleu verdätre ou d’un bleu noir. Pieds noirs ou d’un noir verdätre. d 1°" article des tarses intermédiaires moins long que le 2e, à peine plus long que large; comprimé et dilaté en des- sous d’une manière presque égale; séparé en dessous du tibia par un sillon profond. Dernier arceau du ventre entaillé ou fendu jusqu’à la moitié de sa longueur. ® 1% article des tarses intermédiaires plus long que large, régulier, non dilaté. Dernier arceau ventral entier ou à peine échancré. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 65 Meloe syriacus, LiNNÉ, Mus. Ludov. Ulric. p. 102. 1. — JId. Syst. Nat. 12% édit. t. 1, p. 680. 4. Lyila syriaca, SCHOENH. Syn. ins. t. 3, p. 23. 11, etc. Alosimus syriacus, MULSANT, Hist. nat. des Coléopt. de Fr. (Vésicants), p. 151. Long. 0,0112 à 0,0157 (5 à 7). Larg. 0,0033 à 0,0051 (1 1,2 à 2 1/4). Corps allongé; ponctué sur la tête et un peu plus finement et plus parcimonieusement sur le prothorax, ruguleux sur les élyires; hérissé sur la tête et sur le prothorax de poils cendrés ou obscurs, et de poils plus courts et mi-couchés sur les élytres. Tête ordinairement noire, mais variant du noir au vert métallique ; ornée sur le milieu du front d'une tache ponctiforme d'un rouge jaune; rayée d’une ligne médiane prolongée ordinairement depuis cette tache jusqu’à la partie postérieure du vertex. Antennes noires; à articles 4° à 10° un peu plus longs que larges, élargis en ligne courbe depuis la base jusque près de l'extrémité. Prothorax plus large que long; arrondi à ses angles antérieurs jusqu'aux deux cin- quièmes de sa longueur, plus sensiblement rétréci ensuite ; d'un rouge jaune, d'un rouge ou roux testacé, luisant; rayé d'un sillon médian et marqué, un peu après la moitié de sa longueur, d’une fossette entre cette ligne et chacun des bords latéraux. Elytres ordinairement d’un bleu verdâtre, mais variant depuis cette teinte jusqu'au vert métallique. Dessous du corps ordinairement d’un bleu verdàtre, parfois d’un bleu obscur. Pieds noirs ou d’un noir bleuâtre, avec les cuisses d'un bleu verdâtre. PATRIE : L’Autriche, l'Orient, etc. 4. A. chalyhaeus ; TAUSCHER. Corps d’un bleu verdâtre ou d’un bleu d'acier verdätre, avec les antennes, les palpes, les tibias et les tarses, noirs ; hérissé en dessus de poils obscurs. Tête et prothorax ponctués : la première sans ligne médiane : le second 66 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES arqué en devant, élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes, rétréci ensuile en ligne un peu courbe; plus large que long ; déprimé transversale- ment après le bord antérieur ; sans traces de ligne médiane. Cuisses posté- rieures un peu renflées. d Antennes prolongées jusqu’au quart environ de la lon- gueur des élytres. 5° arceau ventral entaillé en angle très ouvert : le 6° fendu jusqu’à la base. Cuisses postérieures plus arquées, plus renflées. Tarses garnis d’un duvet plus long en dessous : 1° article des antérieurs et des intermédiaires un peu renflé. ® Antennes faiblement prolongées au delà des angles pos- térieurs du prothorax ou de la base des élytres. 5° arceau ventral à ligne presque droite à son bord postérieur : le 6° peu profondément fendu. Cuisses postérieures moins robustes, moins arquées. OEnas chalybaeus, TAUSCHER, Enum. in Mém. de la Soc. imp. des Natur. de Mosc. t. 5 (1819), p. 153. 1, pl. 10. fig. 19. — SCHOŒENH. Syn. Ins. t. 5, p. 29. 4. Lytlla chalybea (DESEAN), Catal. (1821), p. 75. — FISCHER DE WaLpH. Entomogr. de Russ. t. 2, p. 229, pl. 42, fig. 4. — MÉNÉTR. Catal. p. 209. 933. — WALTL; Beytr. z. Kenntn. d. Coleopt. d. Turkey, in Isis. v. Oken, 1838, p. 466. 103. Cantharis chalybaa, J.-B. FiSCHER, Tentam. Conspect. Canthar. p. 415. 4. Lydus chalybaeus (DEJEAN). Catal. (1833), p. 224. — Id. (1837), p. 245. — KüsTER, Kaef. Europ. 3. 59. Var. À. Verte. Lylla chalybea, MÉNÉTR. Catal. p. 209. 935. Var. Long. 0,0090 à 0,0123 (4 à 61). Larg. 0,0028 à 0,0033 (1 1/4 à 1 1/2). Corps entièrement d’un bleu verdâtre ou d'un bleu d'acier verdâtre, avec les antennes, les palpes, les tibias et les tarses, noirs; hérissé en dessus de poils obscurs, moins longs et plus clair-semés sur les élytres. Tête marquée de points assez rapprochés, lisse entre ces points; notée d’une fossette sur le milieu de l’espace compris entre les veux, et souvent d’une DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 67 autre plus obsolète au côté interne de chaque œil. Palpes et antennes noires : ces dernières grossissant un peu vers l’ex- trémité; asez épaisses; à 3° à 10° articles grossissant un peu de la base à l'extrémité, un peu plus longs que larges : le 3° assez faiblement plus grand que le 4° : le 11°, le plus grand, de moitié plus long que le précédent, rétréei en pointe dans sa seconde moitié. Yeux entiers. Prothorax arqué en devant ou élargi en ligne un peu courbe depuis les côtés du cou jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes de sa longueur, rétréci ensuite en ligne courbe et paraissant ainsi arqué sur les côtés ; légèrement sinué près des angles postérieurs; en ligne tantôt droite, tantôt légèrement arquée en arrière ou en sens contraire, à la base; muni à celle-ci d’un rebord presque uniforme ; médiocrement convexe; marqué de points un peu moins fins que ceux de la tête; offrant après le bord antérieur, vers le quart ou le tiers de la longueur, une dépression transverse plus ou moins prononcée; sans traces de ligne longitudinale médiane. Ecusson presque en demi-cercle. Elytres ruguleuses ou granuleuses; offrant deux légères ner- vures longitudinales. Dessous du corps et cuisses d’un bleu vert. Tibias et tarses noirs, parfois bruns. Éperon externe des tibias postérieurs épais. 1% article des tarses antérieurs et intermédiaires à peine plus long que le suivant : le 1% des postérieurs presque aussi long que les deux suivants réunis. Ongles pectinés. PaTRiE : La Russie méridionale, la Taurie, la Géorgie. 5. A. elegantulus. Hérissé en dessus de poils obscurs; entièrement d’un vert mi-doré, avec les dix derniers articles des antennes noirs, et les tarses parfois obscurs. Tête et prothorax ponctués, à peine pointillés entre les points : la tête sans sillon marqué sur le milieu de la partie postérieure du vertex : le prothorax élargi en ligne courbe depuis les côtés du cou jusqu'aux deux cinquièmes, 68 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES puis rétréci en ligne un peu courbe ; un peu plus large que long ; relevé à sa base en un rebord précédé d'un sillon triangulairement élargi dans son milieu ; déprimé après le bord antérieur ; rayé d’une ligne médiane. œ Dernier arceau du ventre entaillé jusqu’à la moitié de sa longueur. Lylla elegans (KINDERMANX). Long. 0,0112 (5). Larg. 0,0033 (1 1,2). Corps allongé; peu convexe; d’un vert mi-doré, quelquefois d’un vert un peu bleuâtre sur la tète; hérissé en dessus de poils fins et obscurs, moins longs sur les élytres que sur le reste. Antennes prolongées jusqu'aux deux cinquièmes des élytres ; filiformes; noires, avec le 1° article vert: les 3° à 10° d’un quart ou de moitié plus longs que larges : le 3° un peu plus grand que le 4°. Tête et prothorax ponctués, presque lisses, mais finement ou obsolètement pointillés entre les joints : la tête sans sillon sur le milieu de la partie postérieure du vertex, ou en offrant à peine les traces : le prothorax élargi en ligne courbe depuis les côtés du cou jusqu'aux deux cin- quièmes de la longueur de ses côtés, sensiblement rétréci ensuite en ligne un peu courbe ; à peine sinué près des angles postérieurs; tronqué ou à peine arqué en arrière à la base; relevé à celle-ci en un rebord tranchant, précédé d’un sillon transversal triangulairement élargi à l'extrémité de la ligne médiane ; à peine plus large à la base qu’il est long sur son milieu, mais notablement plus large vers les deux cinquièmes; peu ou très médiocrement convexe ; marqué d’une dépression ou fossette transverse vers le quart de sa longueur; rayé d'une ligne médiane prolongée depuis cette fossette jusqu’au sillon antébasilaire. Ecusson en triangle sinué sur les côtés, obtusément arrondi à son extrémité. Elytres ruguleuses. Dessous du corps et pieds d’un vert mi-doré, avec les tibias DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 69 parfois foncés ou obscurs et les tarses obscurs ou noirâtres. PaTRiE : La Turquie. Ogs. Le nom d’elegans, sous lequel cette espèce nous a été envoyée, ayant déjà été donné par Klug à une autre Lytta, nous avons été obligé de changer un peu la dénomi- nation primitive imposée par M. Kindermann. 6. 4. viridissimus; LUCAS. Hérissé de poils clair-semés sur la tête et sur le prothorax, glabre sur les élytres ; d’un vert mi-doré souvent en partie bleuâtre sur la tête, parfois tirant sur le bleuâtre sur le prothorax et même sur les élytres. Dix derniers articles des antennes noirs. Tête et prothorax ponctués, pointillés entre les points : la tête marquée d’un sillon sur le milieu de la partie postérieure du vertex : le prothorax élargi en ligne courbe depuis les côtés du cou jus- qu'aux deux cinquièmes, puis un peu rétréci en ligne droite ; muni d’un rebord basilaire très étroit; plus large que long ; sans dépression ou ligne médiane bien marquée en dessus. Dessous du corps et pieds d’un vert bleuâtre ou doré. d Dernier arceau du ventre entaillé jusqu’à la moitié de sa longueur. ® Dernier arceau du ventre entier ou peu échancré. Lylla smaragdina (DEJEAN), Catal. (1833), p. 224. — Id. (1831), p. 246. Cantharis viridissima, Lucas, Explor. sc. de l'Algérie, p. 393. 1023, pl. 34, fig. 4, et 4, a. Long. 0,0112 à 0,0135 (5 à 6). Larg. 0,0035 à 0,0042 (1 4/7 à 1 7,8). Corps allongé; peu convexe; métallique; ordinairement d'un vert en partie bleuâtre sur la tête et moins sensiblement sur les élytres, et d'un vert mi-doré ou doré sur le prothorax ; hérissé sur la tête et plus parcimonieusement sur le pro- thorax, de poils obscurs. Tête marquée de points moins rap- prochés sur le vertex et surtout sur les côtés des tempes que sur le front; obsolètement et ruguleusement pointillée 70 COUP-D'OŒEIL SUR LES INSECTES entre les points. Antennes prolongées jusqu'aux deux cin- quièmes des élytres ; noires; à 1° article vert : à 4° à 10° articles ordinairement d’un sixième ou d’un cinquième (®), ou parfois de moitié (S) plus longs que larges : le 3° un peu plus grand que le 4°. Yeux entiers. Prothorax d’un tiers ou d'un quart plus large que long; élargi en ligne courbe depuis les côtés du cou jusqu'aux deux cinquièmes de sa longueur, assez faiblement rétréci ensuite en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs; tronqué à la base; muni à celle-ci d’un rebord très étroit et.pas plus élevé que le dos ; médiocrement convexe ; ordinairement sans dépressions, offrant parfois une dépression transverse, obsolète, vers le tiers de sa longueur; montrant rarement sur le milieu de sa longueur les faibles traces d’une raie médiane; ponctué, mais plus évidemment pointillé entre les points que la tête. Ecusson assez large, en triangle obtusément arrondi à son extrémité. Elytres sub- parallèles (S') ou sensiblement élargies jusque vers les trois cinquièmes de leur longueur (®); subarrondies à l'angle sutural ; ruguleuses ou ruguleusement ponctuées. Dessous du corps d’un vert bleuâtre, parfois d’un vert mi-doré ou d’un vert doré sur la poitrine, et doré ou doré cuivreux brillant sur le ventre; garni de poils blanchâtres. Pieds d’un vert bleuâtre ou d’un vert mi-doré. 1% article des tarses plus long que le suivant : le 2° des tarses postérieurs moins long que les deux suivants réunis. PATRIE : L'Algérie. Oss. La couleur verte du corps varie un peu de teinte. Elle est parfois d’un vert mi-doré sur la tête avec la moitié anté- rieure d’un vert bleuâtre ; d’autres fois elle est presque entiè- rement de cette couleur. Le prothorax et les élytres présentent des variations analogues. Cette espèce se distingue de VA. elegantulus par sa taille ordinairement un peu plus avantageuse; par son corps un DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 71 peu plus large; par sa tête marquée d’un sillon très apparent sur le milieu de la partie postérieure du vertex ; par son pro- thorax ordinairement sans dépression transverse bien sensible vers le tiers de sa longueur, muni à la base d’un rebord très étroit, uniforme, pas plus saillant que le reste du dos, non marqué d’une fossette à l'extrémité de la ligne médiane, qui est ordinairement indistincte, au moins à ses extrémités. AA. Cuisses postérieures non arquées, à peine plus grosses que les précédentes (s. g. Micromerus). 7. A. ecollaris; FABRICIUS. Allongé ; très brièvement pubescent. Vertex et milieu de la seconde moitié du front, antennes, prothorax et pieds, d’un rouge testacé. Élytres bleues : deux points enfoncés sur le prothorax. Ecusson et dessous du corps noirs. Tête sans ligne médiane. Prothorax élargi en ligne courbe depuis les côtés du cou jusqu'au tiers ou aux deux cinquièmes, rétréci ensuite ; étroitement rebordé à la base ; plus large vers les deux cinquièmes qu'il n’est long. œ Dernier arceau ventral entaillé presque jusqu'à la moitié de sa longueur. ® Dernier arceau ventral entier ou à peine échancré. Meloe erythrocyana, PALLAS, Icon. p. 96. 27, pl. E, fig. 27, a, b. Lylla collaris, FaBr. Mant. t. 1, p. 215. 3. — Id. Ent. Syst. t. 1. 2, p. 84. 4. — Id. Syst. Eleuth. t. 2, p. 74. 4. — GEL. C. Linn. Syst. Nat. t. 4, p. 2044. 3. — ILLIG. Mag. t. 3, p. 174. 4. — SCHOENH. Syn. Ins. t. 35, p. 22. 5. — FISCHER DE WaLpH. Entom. de Russ. t. 2, p. 229. 5, pl. 42, fig. 5. — MÉNÉTRIÉS, Catal. p. 209. 954. — Id. Descript. des insect. recueillis par feu A. Lehmann, in Mém. de Acad. des sc. de Saint-Pétersb. (sc: nat.}),t. 6, p. 248. 514. — Id. Tiré à part. 2e part. p. 32. 514. — KüsTER, Kaef. Eur. 1. 51. Meloe collaris, DE VILLERS, GC. LiNN. Syst. Nat. t. 4, p. 364. Cantharis collaris, OLIV. Encycl. méth. t. 5, p. 278.5. — Id. Entom. t. 3, n° 46, p. 9. 5, pl. 2, fig. 42. — TAUSCHER, Enum. in Mém. de la Soc. imp. des Natur. de Mosc. 1. 3 (1812), p. 155. 1, pl. 11, fig. 1. — J.-B. Fiscuer, Tent. Consp. Canthar. p. 16. 41. — De CASTELN. Hist. nat. t. 2, p. 272. 4. 72 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES Lylla myagri (ZIEGLER) , FISCHER DE WaALb. Entomogr. de Russ. t. 2, p. 298. 14, pl. 42, fig. 4. Long. 0,0157 à 0,0225 (7 à 10). Larg. 0,0045 à 0,0052 (2 à 2 1/3). Corps allongé; médiocrement convexe; hérissé en dessus d'un duvet court, obscur, peu apparent. Tête marquée de points médiocrement rapprochés, surtout sur la ligne médiane depuis le milieu du front; noire, avec le vertex (moins la partie postérieurement déclive de celui-ci) et le milieu de la partie postérieure de celui-ci d’un rouge roux ou d’un rouge testacé: la partie noire formant sur le front une tache bilobée, prolongée après les yeux jusqu'aux côtés des tempes, où elle s’unit au bord noir de la partie postérieurement déclive du vertex. Yeux noirs; entiers. Antennes prolongées jusqu’au sixième (®) ou au quart (S) environ de la longueur des élytres; grossissant graduellement un peu vers l’extrémité; d’un rouge roux ou testacé; à 3° article un peu plus grand que le 4° ; une fois au moins plus long que large : les 5e à 10° un peu moins longs, surtout les 5° et 10°; grossissant un peu de la base à l'extrémité. Cou noir. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'au tiers ou aux deux cinquièmes, offrant dans ce point sa plus grande largeur, sensiblement rétréci ensuite en ligne presque droite ; tronqué et étroitement rebordé à la base ; au moins aussi long qu'il est large à cette dernière; sensiblement moins long qu'il est large dans son diamètre transversal le plus grand ; médiocrement ou assez faiblement convexe; marqué de points rapprochés, peu profonds, plus larges sur le disque ; obsolètement pointillé entre les points; offrant souvent sur son milieu une trace lisse, imponctuée, et une ligne médiane légère, raccourcie àses extrémités; marqué vers les trois cinquièmes de sa longueur de deux gros points enfoncés, noirs, et transversalement disposés un de chaque côté, entre la ligne médiane et le bord externe ; d'un rouge DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 73 roux ou d'un rouge testacé, avec ses bords antérieurs et pos- térieurs et le bord latéral du repli, noirs. Écusson noir. Élytres parallèles; d’un beau bleu métallique; ruguleuses ou rugu- leusement ponctuées; à deux ou trois nervures longitudinales, légères. Dessous du corps finement ponctué; hérissé de poils noirs ; noir, ainsi que les trochanters. Pieds d’un rouge ou roux testacé ; hérissés de poils bruts et obscurs : cuisses pos- térieures de la grosseur des autres. ParRiE : La Russie méridionale. DEUXIÈME RAMEAU. Les Cantharidiates. CaracTÈres. Ongles ni pectinés, ni dentés. Yeux ordinaire- ment échancrés. Îls peuvent être divisés de la manière suivante : Eperon externe des tibias postérieurs. très épais, obliquement tron- qué à son extrémité, nota- blement moins court que l’interne : celui-ci grêle et pointu. Antennes grossissant plus ou moins sensiblement vers l’extrémité ; à 5e article à peine plus grand que le suivant. Elytres moins ar- rondies à leur angle sutural qu’à leur partie postéro-ex- terne. / _ Prothorax plus long que large ; élargi depuis les côtés du cou jusque vers les trois septièmes de sa longueur, subparallèle ou peu rétréci ensuite. Elytres un peu élar- gies depuis la base jusqu'aux trois cinquièmes de leur lon- gueur. Cuisses postérieures plus grosses, arquées. Yeux entiers ou presque entiers. Prothorax moins long que lar- ge; élargi depuis les côtés du cou jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes de sa lon- gueur, plus ou moins nota- blement rétréci ensuite. à peu près aussi grêle que l’interne. Antennes généralement plus grêles vers leur extrémité, au moins chez les & ; à 3e article de moitié au moins plus long que le suivant. Elytres graduellement élargies d’avant en arrière ; plus arrondies à l’angle sutural qu’à leur partie postéro-externe. Genres. LAGORINA. CANTHARIS. EPICAUTA. 74 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES Genre Lagorina, LAGORINE. CaraAcrÈRES. Eperon externe des tibias postérieurs épais, obliquement tronqué à son extrémité, notablement moins court que l’interne : celui-ci grêle et pointu. Antennes gros- sissant plus ou moins sensiblement vers l'extrémité ; à 3° ar- ticle plus grand que le suivant. Élytres un peu élargies depuis la base jusqu'aux trois cinquièmes de leur longueur; moins arrondies à leur angle sutural qu’à leur partie postéro-externe. Prothorax plus long que large; élargi depuis les côtés du cou jusque vers les trois septièmes de sa longueur, subparallèle ou peu rétréci ensuite. Guisses postérieures plus grosses et arquées. Yeux entiers ou presque entiers. 1. L. sericea; WALTL. Pubescent. Antennes noires, à base verte. Tête et prothorax d’un vert mi-doré, souvent en partie d’un rouge cuivreux ; marqués de points contigus : la première rayée d’un sillon sur le milieu de la partie postérieure du vertex : le second plus long que large ; élargi jusqu'aux trois septièmes, subparallèle ensuite. Ecusson ordinairement d’un rouge cuivreux. Élytres d’un vert mi-doré ; un peu élargies jusqu'aux trois cinquièmes ; ruguleuses. Dessous du corps et pieds d’un vert doré ou d’un cuivreux doré. Tarses d’un vert bleuâtre. œ Dernier arceau ventral entaillé jusqu'à la moitié de sa longueur. ® Dernier arceau ventral entier ou à peu près. Lylla sericea, WALTL, Reise (1835), 2e part p. 76. — Id. in Revue entomol. de Silberm. t. 4, p. 15à. Lylla herbivora (RAMBUR) (DEJEAN) , Catal. 1837, p. 246. Long. 0,0112 à 0,0157 (5 à 7). Larg. 0,0033 à 0,0050 (1 1/2 à 2 1/5) à la base des élytres; 0,0050 à 0,0067 (2 1/4 à 3) vers les trois cinquièmes des élytres. Corps suballongé ; très médiocrement convexe; hérissé en DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 75 dessus d’un duvet court et flavescent. Tête d’un vert mi-doré, souvent en partie d’un cuivreux mi-doré ou d’un vert cui- vreux; marquée de points assez gros et contigus ; creusée d’un sillon sur le milieu de la partie postérieure du vertex. Yeux entiers ou à peu près. Antennes prolongées jusqu'au cinquième ou au quart des élytres; filiformes; noires, avec les 1% et 2 articles d’un vert mi-doré : les 3° à 10° articles cylindriques, à peu près égaux, de deux tiers à une fois plus longs que larges. Prothorax élargi en ligne peu courbe depuis les côtés du cou jusqu'aux trois cinquièmes de sa longueur, subpa- rallèle ou plutôt faiblement rétréci ensuite et ordinairement d'une manière subsinuée près des angles postérieurs ; tronqué et peu sensiblement rebordé à la base; marqué, comme la tête, de points assez gros et contigus; sans traces de ligne médiane; d’un cinquième environ plus long sur son milieu que large à la base. Ecusson en triangle arrondi à son extré- mité et à côtés subsinués ; d’un vert cuivreux ou d’un rouge de cuivre mi-doré. Elytres élargies jusqu'aux trois cinquièmes; arrondies postérieurement, prises ensemble, avec l'angle su- tural subarrondi ; ruguleuses ; d’un vert mi-doré. Dessous du corps garni d'un duvet blanc; ordinairement d’un vert cui- vreux ou d'un cuivreux doré sur la poitrine, d’un vert doré ou cuivreux sur le ventre. Pieds d’un vert mi-doré, avec les tibias et surtout les tarses moins clairs, d’un vert bleuâtre obscur. Premier article des tarses postérieurs un peu moins long que les deux suivants réunis. Pari : Les provinces méridionales de l'Espagne. Oss. Les yeux paraissent tantôt à peu près entiers, tantôt ils offrent à peine une très légère échancrure. Cette espèce, par ses yeux entiers ou à peu près, par ses élytres un peu élargies d’avant en arrière, semble se lier à quelques-uns des insectes du rameau précédent, et servir ainsi de transition à ceux auquels elle se rattache par ses ongles ni pectinés, ni dentés. 76 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES M. Rosenhauer, dans sa Faune de lPAndalousie (1), p. 232, en mentionnant la Lylla sericea, WALTL, ajoute : Décrite en 1836, par M. Wall, sous le nom précité ; en 1840, par M. de Castelnau, et en 1849, par M. Lucas, sous celui de sculellata. Elle a été appelée herbivora, par M. Rambur. M. Rosenhauer n'a vraisemblablement pas eu sous les yeux la Cantharis scutellala de M. de Castelnau , qui est bien cer- tainement l'espèce suivante, distincte de celle qui nous occupe. Quant à la Lylla sericea de M. Waltl, dont voici la description : Sublus aureo et rubro viridis, nilida, supra aureo-viridis , thorace elongato, subcylindrico, pro- funde punctato, elytris rugosis, pilis albis brevibus teclis (2), vraisemblablement elle est identique avec la Cantharis herbivora (RAMBUR). 2, L. scutellata; DE CASTELNAU. Pubescent; ordinairement d’un vert mi-doré, parfois d’un vert bleu ou d’un bleu vert en dessus. Antennes noires, à base verte. Téle et prothorax marqués de points presque contigus : l'un et l’autre sans ligne médiane : le prothorax élargi jusqu'aux deux cinquièmes ou un peu plus, puis fai- blement rétréci et subsinué : d’un cinquième plus long que large; sans rebord basilaire. Ecusson doré, creusé d’une fossette près de son extrémité. Elytres à peine plus larges vers les trois cinquièmes de leur longueur. Tarses ordi- nairement noirs. œ Dernier arceau ventral entaillé jusqu’à la moitié de sa longueur ; déprimé dans cette entaille. Q Inconnue. Cantharis scutellata, DE CASTELN. Hist. nat. t. 2, p. 275. 9. — Lucas, Explor. sc. de l’Algér. p. 394. 1024, pl. 34, fig. 5; et fig. 5, a, à 5, F (détails). Long. 0,0100 à 0,0135 (4 1/2 à 6). Larg. 0,0024 à 0,0033 (1 1/8 à 1 1/2). Corps allongé; subparallèle ; brièvement hérissé en dessus de poils cendrés; ordinairement d’un vert mi-doré en dessus, avec les côtés des tempes et le repli du prothorax d'un vert doré ou d’un doré verdâtre, et l’'écusson doré, mais souvent — (4) Die Thiere Andalusiens, Erlangen, 1856, in-8. (2) WazTL, Reise (1835), p. 76. — Revue cntomol. de Silbermann, t. 4, p. 155. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. rir! en partie au moins d'un vert bleu ou d’un bleu verdâtre, surtout sur la tête et sur le prothorax. Tête marquée de points presque contigus, séparés par des intervalles étroits et presque réticuleux ; souvent notée de deux petites fossettes transver- salement situées un peu au-dessus de l’origine de chaque antenne et plus en dedans. Palpes et antennes noirs ou d’un noir brun : ces dernières prolongées jusqu'aux deux cin- quièmes ou trois septièmes de la longueur des élytres; fili- formes ou grossissant à peine vers l'extrémité ; à 3° article variablement un peu plus où un peu moins grand que le sui- vant : les 5° à 10° subcylindriques, une fois plus longs que larges : le 11°, le plus grand : les 1° et 2° réunis, à peine aussi grands ou plus grands que le 3°. Yeux échancrés. Pro- thorax élargi en ligne presque droite jusqu'aux deux cin- quièmes ou trois septièmes de sa longueur, offrant dans ce point sa plus grande largeur, à peine ou faiblement rétréci ensuite et d’une manière suBsinuée ; tronqué ou parfois sub- sinué dans son milieu et sans rebord bien marqué, à la base ; d’un cinquième moins large à celle-ci qu'il est long sur son milieu; médiocrement convexe; marqué de points analogues à ceux de la tête, mais légèrement plus gros; sans ligne longitudinale médiane ou n’offrant que les traces d’une ligne lisse ou d’une fine raie vers la moitié de sa longueur. Ecusson rétréci d'avant en arrière; arrondi postérieurement; doré ; ponctué; ordinairement creusé d’une fossette près de son ex- trémité, qui paraît un peu relevée en rebord. Elytres subpa- rallèles, faiblement et graduellement un peu plus larges vers les trois cinquièmes de leur longueur; postérieurement en ligne courbe jusque vers l'angle sutural ; peu arrondies à cet angle et un peu déhiscentes sur le huitième ou dixième pos- térieur de lasuture; ruguleuses ou ruguleusement granuleuses. Dessous du corps et pieds garnis de poils fins, cendrés ou blanchâtres : le premier, tantôt d’un vert mi-doré ou doré, 6 718 COUP-D ŒIL SUR LES INSECTES tantôt en partie au moins doré ou d'un doré verdâtre : les seconds, d’un vert mi-doré ou vert bleuâtre sur les cuisses, d’un vert bronzé sur les tibias; bruns ou noirâtres sur les tarses. 1% article de tous les tarses presque aussi long que tous les suivants réunis. Parrie : L'Algérie. Oss. Nous n'avons eu sous les yeux que des exemplai- res ©. Genre Cantharis, CANTHARIDE ; Geoffroy. (1). CarAcTÈRES. Eperon externe des tibias postérieurs épais; obliquement tronqué à son extrémité; notablement moins court ou plus long que l’interne : celui-ci grêle et pointu. Antennes grossissant plus ou moins sensiblement vers l’ex- trémité; à 5° article à peine plus grand que le suivant. Elytres moins arrondies à l’angle sutural qu’à leur partie postéro- externe. Prothorax moins long que large; élargi depuis les côtés du cou jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes de sa longueur, où il offre sa plus grande largeur, plus ou moins notablement rétréci ensuite jusqu’à la base. Ongles non den- tés (2). A. Cuisses postérieures plus grosses et arquées à leur bord antérieur. Prothorax assez faiblement rétréci sur les côtés, depuis le tiers ou les deux cinquièmes de sa longueur (où il offre sa plus grande largeur) jusqu’à la base. (s. g. Cabalia.) 1. ©. Perroudi. Dessus du corps hérissé d’un duvet cendré blanchätre, court; variant du vert mi-doré au violet. Tête et prothorax marqués de points assez gros et (4) GEOFFROY, Hist. abrég. des insect. t 4, p. 359. (2) Voy. MuLsanT, Hist. nat. des Coléopt. (Vésicants), p. 153. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 79 médiocrement rapprochés : la première sans traces de ligne médiane. An- tennes noires, à 1° article vert : 4 à 10° articles un peu ou à peine plus longs que larges. Prothorax élargi jusqu'aux deux cinquièmes, subparallèle ensuile ; tronqué et étroitement rebordé à la base; moins long que large ; ordinairement marqué d'une fosselte médiane des deux aux quatre cin- quièmes de sa longueur. Ecusson large ; rayé d’une ligne médiane. Elytres de trois cinquièmes plus lonques que larges, réunies ; peu convexes sur le dos. Tarses obscurs : 1 article des postérieurs aussi long que les deux Suivants TÉUNIS. Long. 0,0090 à 0,0112 (4 à 5). Larg. 0,0033 à 0,0039 (1 1,2 à 1 8,4). Corps suballongé; brièvement hérissé de poils en dessus. Tête ruguleusement ponctuée; d’un vert doré; garnie de poils blanchâtres; sans traces de ligne médiane. Suture frontale arquée en arrière. Palpes maxillaires noirs ou violätres. An- tennes prolongées jusqu'au quart environ de la longueur des élytres ; filiformes ou grossissant faiblement vers l'extrémité; à 1% article aussi long que le 5°: celui-ci visiblement plus long que le suivant, d’un tiers ou de moitié plus long que large : les 4° à 10° faiblement plus longs que larges: les 8° à 10° quelquefois à peine aussi longs que larges : le 11° à peine aussi long que le 1%. Yeux subarrondis, brièvement échancrés. Prothorax élargi en ligne courbe depuis les côtés du cou jus- qu'au tiers ou aux deux cinquièmes de sa longueur, subpa- rallèle ensuite; tronqué ou à peine arqué en arrière et muni d'un rebord très étroit à la base; d'un cinquième environ moins long qu'il est large; convexe; marqué de points et hérissé de poils blanchâtres, à peu près comme la tête; vert mi-doré, avec les côtés d’un doré cuivreux ; habituellement creusé d’une fossette ou d'un sillon court, depuis les deux cinquièmes jusqu'aux quatre cinquièmes environ de la ligne médiane : cette fossette parfois obsolète. Ecusson plus large que long; arrondi postérieurement ; rugueusement ponctué ; vert mi-doré; rayé d’une ligne longitudinale médiane non 80 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES prolongée jusqu’à l'extrémité. Elytres graduellement un peu élargies jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de leur longueur; obtusément arrondies à l'extrémité (prises ensemble); émous- sées à l’angle sutural ; peu ou très médiocrement convexes ; de trois cinquièmes plus longues qu’elles sont larges, prises ensemble dans leur milieu; rugueuses ou rugueusement ponc- tuées ; hérissées de poils d’un blanc cendré, peu épais, assez courts, peu apparents ; à fossettes humérales peu marquées ; d'un vert mi-doré. Dessous du corps garni de poils cendrés, assez clair-semés; ordinairement d’un cuivreux doré; poin- tillé. Pieds d’un vert cuivreux : tibias verts ou d’un vert bleuâtre : tarses d’un vert noiràtre. 1° article des tarses inter-- médiaires presque aussi long que les deux suivants réunis : le 1% des postérieurs aussi long que les deux suivants réunis. PATRIE : L'Algérie (collect. Perroud). Ogs. Nous en avons vu dans la belle collection de M. Reiche un exemplaire dont le corps, au lieu d’être vert mi-doré en dessus et doré cuivreux en dessous, a la tête et le prothorax d’un vert bleuâtre, les élytres bleues ou d’un bleu violtre, et le dessous du corps violet. Elle a beaucoup d’analogie avec la C. segetum, et elle s’en distingue par d'assez faibles caractères. Elle a le corps pro- portionnellement plus court et moins large, moins convexe ; l’'écusson rayé d’une ligne longitudinale; les élytres de trois cinquièmes seulement plus longues que larges, réunies. Faudrait-il rapporter à cette espèce la C. Bassii? de M. de Castelnau, dont voici la description : Pubescent, d'un vert à reflet bleu; antennes noires, à l'exception de la base; téle et corselel couverts d'une granulation égale et serrée; élytres finement granuleuses ; dessous du corps et palles d’une b2lle couleur dorée. DE Cas- TEUN. Huist. nat. 1,222). 212.6; DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 81 2. €. segetum ; FABRICIUS. Parallèle. Dessus du corps hérissé d’un duvet cendré, très court; variant du vert mi-doré au bleu, au violet ou au noir violet. Tête et prothorax marqués de points assez gros el rapprochés : la première sans traces de ligne médiane. Antennes noires ; à 1e article vert ; 4° à 10e articles un peu plus longs que larges. Prothorax élargi jusqu'aux deux cinquièmes, paral- lèle ensuite ; tronqué et étroitement rebordé à la base ; moins long que large ; ordinairement marqué d’une fossette vers la moitié de la ligne médiane. Ecusson plus large que long; sans fossette ni sillon. Elytres une fois au moins plus longues que larges réunies ; presque semi-cylindriques. Tarses notrâtres : le 1° article des postérieurs un peu moins long que les deux suivants réunis. d' Dernier arceau ventral entaillé jusqu’à la moitié de sa longueur. ® Dernier arceau ventral entier ou à peine échancré. Lylla segetum, Fapr. Entom. Syst. t. 4. 2, p. 84. 2. — Id. Syst. Eleuth. t. 2, p. 16. 2. — Coques. Illustr. Insect. t. 3, p. 131, pl. 30, fig. 3. — SCHOENH. Synianset 5 pi22, 9 Canlharis segelum , 3.-B. FiscHEr, Tentam. Conspect. Cantharid. p. 15. 3. — DE CASTELN. Hist. nat. t. 2, p. 272. G. — Lucas, Explor. scient. de l’Algér. p.: 595::1052, pl. S4.-fis. 3: Long. 0,0090 à 0,0112 (4 à 5). Larg. 0,0028 à 0,0033 (1 1/4 à 1 1/2). Corps allongé; parallèle ; brièvement hérissé en dessus de poils cendrés ; souvent d’un vert doré sur la tête et sur le prothorax et d’un vert mi-doré sur les élytres, mais offrant parfois toutes les teintes diverses entre cette couleur et le vert bronzé, le vert bleu, le bleu, le bleu violet ou le violàtre. Tête marquée de points assez gros et rapprochés; sans traces de ligne médiane. Suture frontale arquée en arrière. Palpes ordinairement noirs ou obscurs. Antennes peu prolongées après le calus huméral; filiformes, noires; pubescentes ; à 1° article aussi long que le 5° : celui-ci visiblement plus long 82 COUP-D'OŒEIL SUR LES INSECTES que le 4e, de moitié plus long que large : les 4e à 10° presque égaux, d'un cinquième (æ) ou à peine (®) plus longs que larges : le 11° à peine aussi grand ou moins long que le 1°. Yeux subarrondis, brièvement échancrés. Prothorax élargi en ligne courbe depuis les côtés du cou jusqu'aux deux cin- quièmes environ de sa longueur, parallèle ensuite; un peu arqué en arrière et muni d’un rebord très étroit à la base; moins long sur son milieu qu'il est large à cette dernière ; convexe; marqué de points ordinairement un peu plus gros que ceux de la tête; habituellement creusé d’une fossette ou d’un sillon depuis les deux cinquièmes jusqu'aux quatre cin- quièmes environ de la ligne médiane : cette fossette parfois obsolète ou peu distincte. Ecusson plus large que long ; obtu- sément arrondi à l'extrémité; un peu sinué sur les côtés; ponctué. Elytres subparallèles; très obtusément arrondies chacune à l'extrémité, émoussées ou peu arrondies à l’angle sutural; une fois ou une fois et un cinquième plus longues que larges, réunies; médiocrement convexes; ruguleuses ou ruguleusement ponctuées ou granuleuses; à fossettes humé- rales peu ou point marquées. Dessous du corps garni de poils cendrés, peu allongés et assez clair-semés; ordinairement d’un vert doré ou d'un doré brillant et verdâtre. Pieds d’un vert mi-doré, bleus ou violets : tibias et tarses noirs. Premier article des tarses intermédiaires de moitié environ plus long que le suivant : le 1% des postérieurs un peu moins long que les deux suivants réunis. PATRIE : L'Algérie, la Sicile. Ogs. La couleur du dessus du corps varie. On en trouve des exemplaires verts, d’un vert bleuâtre, d’un bleu verdàtre, bleus, d’un bleu violâtre, violets, d’un violet bronzé, bronzés ou d'un bronzé violâtre ou verdâtre. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 83 AA. Cuisses postérieures à peine plus grosses que les autres; peu ou point arquées à leur bord antérieur. Prothorax notablement rétréci sur les côtés, depuis le Liers ou les deux cinquièmes de sa longueur (où il offre sa plus grande largeur) jusqu’à la base. (s. g. Cantharis). 4. €. Pallasii, GEBLER. Dessus du corps glabre, vert ou vert bleu sur la tête et le prothoraz, d'un vert mi-doré ou bleuätre sur les élytres. Antennes d’un violet foncé. Tête marquée d’une fossette au côté interne des yeux et d’une autre sur le milieu du front ; ornée sur celui-ci d’une tache ponctiforme orangée ; rayée sur sa seconde moitié d’une ligne médiane légère, à peine apparente sur le vertex. Prothorax élargi en ligne fortement sinuée depuis les côtés du cou jusqu'aux deux cinquièmes de sa longueur, rétréci ensuite; postérieurement muni à sa base d’un rebord presque égal ou graduellement rétréci du milieu aux extrémités. Dessous du corps et pieds variant du bleu violet au vert bleu. Tarses postérieurs dentés. d' Tibias antérieurs armés d’un seul éperon courbé. 4° article des tarses arqué en dessus et échancré en dessous, à la base. 1° article des tarses intermédiaires arqué en dessus et courbé en sens contraire sur toute sa longueur en dessous : le suivant inséré vers le milieu de la longueur du dos du précédent. Articles des tarses postérieurs armés chacun à l'extrémité d’une petite dent courbée, etc. Q Tibias antérieurs à deux éperons. 1% article des tarses antérieurs et intermédiaires des tarses, en ligne droite en dessus; rétréci ou faiblement échancré en dessous à la base: le 2° article des tarses intermédiaires inséré à l’extrémité du pré- cédent. Articles des tarses postérieurs simplement dentés, etc. dMeloe caraganae , PALLAS, Icon. p. 97, pl. E, fig 28. Lytla Pallasii (GEBLER) (SruRM), Catal. (1826), p. 166. — GEBLER, Ledebours, Reise, t. 2 (1850), p. 141. 4. — Id. Notice, etc. ên Nouv. Mém. de la Soc. i. des Natur. de Mosc. t. 2 (1832), p. 58. Cantharis Pallasii, J.-B. Fiscaer, Tentam. (1827), p. 15. 6. Long. 0,0135 à 0,0202 (6 à 9). Larg. 0,0036 à 0,0059 (1 1,3 à 2 2/3). Corps glabre en dessus. Tête élargie depuis les yeux jusqu’à 84 COUP-D OEIL SUR LES INSECTES sa partie postéricure; d'un bleu verdâtre ou d’un vert bleu; parcimonieusement ponctuée; lisse entre les points; notée d’une fossette longitudinale au côté interne de chaque œil et d’une autre ponctiforme entre celles-ci; rayée d’une ligne longitudinale médiaire, légère, prolongée depuis la fossette précitée jusqu’au vertex, ordinairement plus légère sur ce dernier ; parée après la fossette du milieu du front d’une tache ponctiforme d’un rouge jaune. Palpes d’un bleu violet. An- tennes prolongées jusqu'aux deux einquièmes ou un peu plus de la longueur des élytres; grossissant un peu vers l’extré- mité; à 5° article obconique, plus long que le 4° : les 5° à 10° comprimés, élargis en ligne un peu courbe de la base à l’ex- trémité : les 7° à 10° à peine aussi longs ou plus longs que larges : le 11° à peine aussi long que le 5°, élargi jusqu’à la moitié, puis rétréci en pointe. Pro!horax élargi en ligne assez profondément sinuée depuis les côtés du cou jusqu'aux deux cinquièmes de sa longueur; offrant en dedans de l’angle qu’il forme vers ce point une sorte de gouttière verticale qui rend cet angle avancé, assez fortement rétréci ensuite jusqu'à la base ; d’un quart ou d’un tiers moins large à celle-ci que vers les deux cinquièmes de sa longueur; relevé à la base en re- bord presque uniforme ou faiblement plus développé longi- tudinalement dans son milieu; rayé d’un sillon transversal au devant de ce rebord; très peu convexe; presque lisse; parcimonieusement pointüllé ; rayé d’une ligne longitudinale médiaire assez légère; d’un vert bleu ou d’un bleu vert métallique. Elytres obtusément arrondies chacune à l'extré- mité; rugueusement ponctuées, munies d’un rebord sutural et chargées de deux faibles nervures; d’un vert mi-doré. Dessous du corps garni de poils fins, courts et peu apparents; d’un vert bleu, d’un bleu vert ou d’un bleu violacé. Pieds d’un bleu violet. Tarses postérieurs dentés. Patrie : La Sibérie, les Steppes des Kirghis, etc. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDLENS. 85 Oss. Elle est facile à distinguer de la C. vesicatoria par la légèreté de la ligne médiane sur le vertex ; par les sinuosités voisines de la partie anguleuse du prothorax; par les tarses postérieurs dentés, etc. L. ©. vesicatoria; LiINé. Glabre en dessus. Entièrement d’un vert mi-doré ou d’un vert bleu ou bleuätre, avec les huit derniers articles des antennes et les tarses d’un noir violâtre. Tête rayée d’un sillon longitudinal profond, depuis le front jus- qu’à la partie postérieure du vertex. Prothorax plus large que long; élargi en ligne droite depuis les côtés du cou jusqu'aux deux cinquièmes de sa lonqueur où il offre des angles saillants et un peu relevés; rélréci ensuite en ligne droite ; peu convexe ; un peu inégal ; rayé d’une ligne médiane approfondie postérieurement ; échancré à la base et relevé en un rebord plus développé longitudinalement dans son milieu. Tarses postérieurs non dentés. Meloe vesicatorius, Lin. Sys. Nat. t. 1, p. 679. 3, etc. Voy. MuLsanT, Hist. nat. des Coléopt. de France { Vésicants), p. 155. 5. ©. phalerata (FRIWALDSKY), WALTL. Dessus du corps hérissé de poils longs et peu épais. Tête et prothorax d'un vert nu-doré; ruqueusement ponctués : la première sans ligne médiane apparente : le second élargi depuis les côtés du cou jusqu'au tiers de sa longueur, médiocrement rétréci ensuite; muni à sa base d’un rebord presque égal ; rayé d’un sillon longitudinal médian affaibli en devant. Elytres d'un vert bleuâtre; parées chacune d’une bande longitudinale d’un cuivreux doré, prolongée depuis le calus jusqu'à l'extrémité. Antennes noires. Dessous du corps variant du vert mi-doré au vert bleuätre. Pieds d’un roux jaune. Lylla phalerata (FriWaALDSKkY), WALTL, Beytr. z. Kenntn. d. Coleopt. d. Türkey in Isis. v. Oken, 1838, p. 467. 106. — KüsrTEer, Kaef. Europ. 2. 53. Long. 0,0123 à 0,0162 (5 4/2 à 7 1/4). Larg. 0,0033 à 0,0050 (1 1/2 à 2 1/4). Corps hérissé en dessus de poils roussätres ou obscurs, 86 COUP-D ŒIL SUR LES INSECTES peu épais, plus longs et moins clair-semés sur la tête et sur le prothorax que sur les élytres. Téte d’un vert mi-doré avec les tempes ordinairement d’un doré cuivreux; rugueusement ponctuée ; marquée d’une petite fossette sur le milieu du front; sans traces de ligne longitudinale médiane. Palpes d’un roux jaune. Antennes prolongées jusqu’à la moitié des élytres (S') ou un peu moins (® ); noires; filiformes ou gros- sissant à peine vers l'extrémité ; à articles 3° à 10° notable- ment plus longs que larges, presque d’égale grosseur (5) ou à peine élargis de la base à l'extrémité (@ ): le 3° un peu moins long que le 4° : le 14°, le plus long, rétréci en pointe à son extrémité. Prothorax arqué en devant, c’est-à-dire élargi en ligne un peu courbe depuis les côtés du cou jusqu’au tiers de sa longueur, subarrondi et non relevé dans ce point, médiocrement rétréci ensuite en ligne presque droite jusqu’à la base; un peu moins long qu’il est large à cette dernière; relevé à celle-ci en rebord presque égal ou à peine plus développé longitudinalement dans son milieu; peu convexe; rugueusement ponctué; d’un vert mi-doré ; rayé longitudina- lement sur son milieu d'un sillon généralement léger en devant et plus profond en se rapprochant du rebord basilaire. Ecusson en triangle obtus ou presque en demi-cerele; d'un vert mi-doré. Elytres arrondies chacune à l’extrémité ; mé- diocrement convexes; rugueuses ou rugueusement ponctuées; ordinairement d’un vert bleu ou bleuâtre sur leur moitié interne, d’un vert mi-doré ou moins bleuâtre près du bord externe; parées chacune d’une bande longitudinale d’un doré cuivreux ou d’un cuivreux mi-doré, naissant de la base, passant sur le calus et prolongée, en s’élargissant, jusqu à l'extrémité. Dessous du corps garni de longs poils blancs ou d'un blanc cendré; vert ou d’un vert bleu sur la poitrine, d’un vert mi-doré sur le ventre. Pieds d’un roux jaune ou d'un flave orangé, avec les genoux et souvent l'extrémité DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 87 des tibias obscurs. 1% article des tarses postérieurs d’un quart ou d’un tiers plus long que le suivant. PATRiE : La Turquie. 6. €. flavipess. Corps allongé ; parallèle ; hérissé en dessus de poils longs et clar-semés, en partie d’un blanc cendré ; d’un vert mi-doré en dessus. Antennes noires ; à 3° article moins long que le 4. Yeux échancrés. Tête et prothorax mar- qués de points peu rapprochés, ruguleux entre ces points : la tête sillonnée sur le milieu de la partie postérieure du vertex : le prothorax plus lurge que long; élargi depuis les côtés du cou jusqu'aux deux cinquièmes ; rétréci ensuile ; relevé en rebord à la base; rayé d’une ligne médiane terminée par une fosselte triangulaire. Dessous du corps vert ou doré cuivreux. Pieds d’un roux flave : trochanters et genoux noirs. œ Dernier arceau du ventre entaillé au moins jusqu’à la moitié de sa longueur, avec les angles de cette entaille ter- minés par un faisceau de longs poils presque collés. Tibias intermédiaires échancrés en dessous vers leur extrémité sur le quart au moins de leur longueur; armés d’une forte épine à chacune des extrémités de cette échancrure. Trois ou quatre premiers articles des tarses intermédiaires étroits à la base, puis brusquement dilatés, comprimés et garnis de poils en dessous. Métasternum chargé en devant, près de la base des cuisses intermédiaires, de deux tubercules hérissés d’une houpe de poils noirs. ® Inconnue. Lylla flavipes (KINDERMANN ). Long. 0,0100 à 0,0157 (4 1/2 à 7). Larg. 0,0033 à 0,0048 (44/2 à 2 18) Corps allongé; subparallèle; assez faiblement convexe ; hérissé en dessus de longs poils clair-semés, surtout sur les élytres, en partie d’un blanc cendré, en partie obscurs; d’un vert mi-doré en dessus. Tête marquée de points peu ou mé- 88 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES diocrement rapprochés; ruguleuse entre les points ; ordinai- rement marquée d'une fossette ronde, ponctiforme, sur le milieu du front; rayée depuis la partie postérieure de celui-ci d'une ligne médiane légère, ordinairement transformée en sillon sur la partie postérieure du vertex : épistome et labre parfois obscurs ou noirs. Palpes d’un roux flave. Yeux échan- crés ; un peu moins larges dans le milieu de leur côté interne que près de celui-ci. Antennes prolongées jusqu'aux deux cinquièmes au moins de la longueur des élytres (); noires ou d’un noir violâtre; filiformes ou grossissant à peine vers l'extrémité; à 5° article un peu moins long que le 4°: les 4° à 10° presque cylindriques et deux fois environ plus longs que larges : les 9° et 10° au moins aussi longs ou plus longs que le 4° : le 11°, le plus long. Prothorax élargi en ligne presque droite depuis les côtés du cou jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes, plus large et un peu obtusément anguleux dans ce point, sensiblement rétréci ensuite d'une manière subsinuée; tronqué ou plutôt un peu entaillé en angle très ouvert dans son milieu, à la base; relevé à celle-ci en un rebord un peu élargi dans son milieu; transversalement sil- lonné au devant de ce rebord; à peine aussi long qu'il est large à la base; sensiblement moins long qu'il est large vers le tiers ou les deux cinquièmes de sa longueur; ponctué à peu près comme la tête; rayé d’une ligne longitudinale médiane, obsolète en devant, et en général un peu triangulairement élargie postérieurement ; d’un vert mi-doré. Ecusson en triangle arrondi à l'extrémité et à côtés sinués ; ponctué et un peu relevé postérieurement; vert mi-doré. Elytres subpa- rallèles ; arrondies chacune à l'extrémité ; d’un vert mi-doré; ruguleuses ou ruguleusement ponctuées ou granuleuses. Dessous du corps garni de poils assez longs, soyeux, d'un blanc sale; tantôt d’un vert doré sur la poitrine et doré sur le ventre, tantôt d’un bleu vert ou d’un vert bleuâtre sur la DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS,. 89 poitrine et vert doré sur le ventre. Mesosternum chargé, au moins chez les æ, de deux tubercules hérissés chacun de poils noirs. Pieds d’un roux flave, avec les trochanters et les genoux ou du moins la rotule, noirs. Tibias postérieurs grèles et sensiblement dilatés à leur extrémité (au moins chez les d'): 1° article des tarses postérieurs faiblement plus long que le suivant. ParRiE : ? (collect. Godart). 7. ©. clematidis; PALLAS. Allongé. Tête, prothorax, dessous du corps, cuisses et tibias d’un vert bleu, luisant. Elytres d’un flave testacé ; pubescentes. Antennes noires. Tête et prothorax marqués de points médiocrement rapprochés et garnis de poils d’un blanc cendré : la première rayée depuis la partie postérieure du front jusqu'à celle du vertex d’un sillon assez profond : le second élargi depuis les côtés du cou jusqu'aux deux cinquièmes ; rétréci ensuite en ligne un peu courbe ; moins long que large dans son diamètre transversal le plus grand ; sillonné postérieurement sur la ligne médiane. Meloe algirica ? PaLLas, Reise, t. 2. Append. p. 720. 51. — Id. Trad. fr. de Gauthier de la Peyronie, t. 3 (1793), p. 472. 31? Meloe clematidis, PaLLas, Icon. p. 95, pl. E, fig. 25. — Goeze, Entom. Beytr. trhpot014-5: Lylla clematidis, GEMEL, C. Linx. Syst. nat. t. 1, p. 2015. 16. — SCHOENH. Syn. ins tNSS DS ONUE, Cantharis clematidis, OLiv. Encycl. méth. t. 5, p. 280. 19. — J.-B. FISCHER, Tentam. Consp. Canthar. p. 16. 15. Lylla Fischeri (GEBLER), FISCHER DE WaLDH. Entomogr. de Russ. t. 2, p. 250, pl. 43, fig. 4 et 5. Long. 0,0090 à 0,0112 (4 à 5). Larg. 0,0022 à 0,0024 (1 à 1 1,8). Corps allongé. Tête d’un bleu vert luisant ou semi-brillant ; marquée de points médiocrement rapprochés, donnant chacun naissance à un poil cendré; lisse entre les points; rayée de- puis la partie postérieure du front jusqu’à celle du vertex d’un 0 COUP-D'OŒIL SUR LES INSECTES sillon médiaire assez profond. Suture frontale en angle ou en arc dirigé en arrière. Épistome et labre d’un brun noir. Palpes bruns, en partie d’un roux testacé. Yeux faiblement échan- crés. Antennes prolongées jusqu'au quart ou au tiers des élytres; grossissant sensiblement vers l’extrémité; noires ; à 9° article faiblement plus gros que le suivant : les 4° à 10° plus longs que larges, obconiques, graduellement un peu plus grands : le 11° égal environ au 1%. Prothorax élargi en ligne courbe depuis les côtés du cou jusqu'aux deux cinquièmes ou trois septièmes de sa longueur, sensiblement rétréci en- suite en ligne un peu courbe; tronqué et relevé à la base en un rebord moins étroit dans son milieu qu'aux extrémités ; à peine aussi long qu'il est large à la base, sensiblement moins long qu'il est large dans son diamètre transversal le plus grand; d’un bleu vert; ponctué et garni de poils comme la tête; rayé d’une ligne longitudinale médiane, ordinaire- ment plus marquée ou légère en devant, transformée dans sa seconde moitié en un sillon graduellement plus profond jus. qu’au rebord basilaire. Ecusson d’un bleu vert. Elytres d’un flave testacé ; ruguleusement et faiblement ponctuées ; garnies de poils concolores, mi-couchés, assez courts; chargées de deux ou trois faibles nervures longitudinales dont l’intermédiaire, naissant de la fossette humérale, plus apparente. Dessous du corps d’un vert bleu luisant; garni de poils cendrés. Pieds garnis de poils semblables; d’un vert bleuâtre sur les cuisses, d'un vert noirâtre sur les tibias, bruns ou d'un brun fauve sur les tarses : éperon externe des tibias postérieurs épais : 1% article des tarses antérieurs et intermédiaires de moitié à peine plus long que le suivant : le Î*" des postérieurs un peu moins long que les deux suivants réunis. Parrie : La Russie méridionale. O8s. La Lytta bivittis, Pazras, icon. pl. E fig. 21, est indiquée par Fischer (entom. de Russ. t. 2 p. 2354 pi. 45 DE LA FAMILLE DES CANTIHARIDIENS. 94 fig. 6 et 7) comme étant la ® de la C. Clematidis; n’en ayant eu aucun exemplaire sous les yeux, nous ne pouvons dire à quel titre elle diffère de cette dernière. Genre Epicauta, EricauTEe ; (Dejean), L. Redtenbacher (1). (éxi, xadres, brûlé en dessus). CaRAGTÈRES. Eperon externe des tarses postérieurs ordi- nairement plus court; à peu près aussi grêle que l’autre; terminé en pointe rarement obtuse. Antennes en général graduellement plus minces vers l'extrémité, parfois filiformes ou même un peu sensiblement plus grosses vers l'extrémité, chez quelques @ , mais alors 5° article presque égal aux deux suivanis réunis : ce 9° article toujours sensiblement plus long que le suivant. Prothorax élargi depuis les côtés du cou jusqu'aux deux einquièmes environ de sa longueur, parallèle ensuite. £lytres généralement un peu élargies d’avant en arrière; plus arrondies ou plus longuement en ligne courbe à l’angle sutural qu’à la partie postéro-externe; convexement déclives sur les côtés. Ongles non dentés. A. Eperon externe des tibias postérieurs plus court que l’interne. Antennes gra- duellement plus minces vers l'extrémité (g' 8), au moins à partir du 5e ou 6e article. (S. G. Epicaula). B. Antennes flabellées dans les &!. 1. Æ. sibirica; PALLAS. Noir; garni de poils noirs, avec la tête d’un rouge testacé depuis la suture frontale jusqu'à sa partie postérieure. La tête rayée d’une ligne médiane prolongée depuis la partie postérieure du front jusqu’à celle du vertex. Antennes sélacées (Q ); comprimées, flabellées et élargies dans leur (1) DEJEAN, Catal. (1833), p. 224. — Id. Catal. (1837), p. 246. — L. REDTENB. Die Gattung. d. Deutsch. Kaef. Faun. p. 1353. — Id. Faun. Austr. p. 621. — E. MULSANT , Hist. nat. des Coléopt. de Fr. / Vésicants), p. 161. 92 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES milieu (o'); à 3 article au moins aussi grand que le suivant. Prothorax élargi jusqu’au tiers, subparallèle ensuite ; moins long que large; rayé d’une ligne médiañe postérieurement plus profonde. Rebord marginal des élytres garni d’un duvet cendré. œ Antennes prolongées jusqu’à la moitié ou un peu moins de la longueur des élytres; garnies en dessus d’un duvet cendré peu serré, glabres en dessous; comprimées à partir du %° article : le 3° obtriangulaire et, ainsi que les suivants, obliquement tronqué à son extrémité et dilaté en forme de dent au côté externe de celle-ci : les 3° à 9° ou 10° comme flabellés : les 3° à 8° moins longs que larges : les 4° à 6° presque également larges, une fois plus larges que longs : le 7e à peine plus large : les suivants graduellement rétrécis : le 5° obtriangulaire, à peine aussi long que large : le 10° une fois plus long que large : Le 11° trois fois à trois fois et demie plus long que large : les 4° à 9° un peu échancrés ou arqués en arrière à leur bord antérieur, c’est-à-dire offrant leur dent un peu avancée du côté de l'extrémité : les 3° à 9° creusés en dessous d’un sillon transverse. Tête chargée au dessus de la base des antennes d’un espace lisse, luisant, un peu bombé, ovalaire ou suborbiculaire, couvrant depuis les yeux jusqu’à la ligne médiane ou à peu près. Tibias antérieurs obliquement écointés à l'extrémité de leur tranche inférieure. Eperons desdits tibias dépassant à peine celle de ces derniers. 1* article des tarses antérieurs à peine arqué en dessus à la base, échancré en dessous dans sa moitié basilaire et dilaté dans la postérieure. 1° article des tarses intermédiaires ré- gulier. Dernier arceau du ventre fortement entaillé. Q Antennes prolongées environ jusqu'aux deux cinquièmes de la longueur des élytres; garnies d’un duvet concolore; subcomprimées; sétacées; graduellement rétrécies à partir du 3° article jusqu’à l'extrémité : à articles 3° à 9° faiblement élargis de la base à l'extrémité, sensiblement dentés : le 3° DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 93 à peine aussi long que le 1°, d’un quart plus long que le 4, ordinairement au moins aussi long que le 10°: les 5° à 14° plus longs que larges : les 4° et 5° au moins aussi grands ou plus grands chacun que chacun des quatre suivants : le 4° un peu plus grand que le 5° : le 10° sublinéaire, près de trois fois aussi long que large : le 41° linéaire, trois ou quatre fois aussi long que large. Tête chargée au dessus de la base des antennes d'une partie lisse et luisante, lunulée, échancrée du côté de l'œil, arquée du côté de la ligne médiane, cou- vrant à peine la moitié de l’espace compris entre celle-ci et chaque œil. Eperons des tibias antérieurs dépassant au moins du tiers de leur longueur l'extrémité desdits tibias. 1% article des tarses antérieurs régulièrement élargi de la base à l’ex- trémité. Dernier arceau du ventre peu profondément échancré. Meloe sibirica, PaLras, Reise, t. 2. Append. p. 720. 50. -— Id. Trad. fr. par Gauthier de la Peyronie, t. 5, p. 472. 30. — GoezE, Entom. Beytr. t. 4, p. 104. 14. Meloe pectinatus, LEepEcH. Tageb. d. Reis. durch verschied. Provinzien des russ. Reichs, trad. de Hase, t. 2, p. 200, pl. 11, fig. 26. — GoEzE, Ent. Beytr. t. À, D 1012029: Meloe erythrocephala, Icon. p. 97. 29, pl. E, fig. 29, a (d'); fig. 29, b (9). Lylla sibirica, GMEL, GC. Lainn. Syst. nat. t. 1, p. 2015. 18. — SCHOENH. Syn. ins. t. 3, p. 2015. 18. — GEBLER, Notice sur les Coléopt. etc. in Nouv. Mém. de la Soc. imp. des Natur. de Mosc. t. 2 (1832), p. 58. Lytta pectinata, GMEL, C. Lin. Syst. nat. t. 1, p. 2016. 21. Lylla erythroccphala, HELWIG, dans son édition de Rossi, Faun. étrusc. t. 4, p. 292, note. Lylla flabellicornis, GERMAR, Reise n. Dalmat. p. 210. 161, pl. 11, fig. 4 (2); fig. 5, antenne du G'; fig. 6, patte du &'. Cantharis sibirica, 3.-B. Fiscner, Tentam. Consp. Cantharid. p. 21. 54. Cantharis dubia, FiscHER DE WaALDH. Entom. de Russ. 1. 2, p. 280, pl. 42, fig. 8 (2); fig. 9 (5). | Epicautla flabellicornis (DEIEAN), Catal. (4835), p. 295. — Id. (1857), p. 247. Lylta depressicornis (STURM), (DEJEAN), Catal. 1853, p. 225. — DE CASTELN. Hist. nat. t. à p. 214, 44. = 94 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES Long. 0,0123 à 0,0200 (5 1/2 à 91). Larg. 0,0028 à 0,0045 (1 4/4 à 2). Corps noir; garni de poils courts, de même couleur, mi- hérissés sur la tête et sur le prothorax. Tête noire sur le labre et sur l’épistome ; d’un rouge testacé ou d’un rouge testacé brunâtre sur le reste. Palpes et deux ou trois premiers articles des antennes souvent en partie d'un rouge ou roux testacé plus ou moins obscur. Prothorax élargi en ligne presque droite depuis les côtés du cou jusqu'au quart ou un peu plus de sa longueur, parallèle ensuite; d’un cinquième environ moins long sur son milieu qu'il est large à la base; un peu entaillé en angle très ouvert et rebordé à celle-ci; rayé d’une ligne longitudinale médiane postérieurement élargie. Elytres noires; brièvement pubescentes; soyeuses; munies d’un re- bord marginal couvert d’un duvet cendré. Dessous du corps et pieds noirs : les pieds antérieurs garnis en devant d’un duvet cendré. PaTRiE : La Sibérie. Oss. Cette espèce et la suivante ont été l’objet d’une con- fusion, qui paraît encore à peine débrouillée. Pallas, après avoir, dans ses Voyages, décrit celle qui nous occupe sous le nom de Meloe sibirica, l'a reproduite dans ses Icones sous le nom d’erythrocephala. Fischer de Waldheim, en lui donnant le nom de dubia, paraît l'avoir confondue avec celle que nous nommons ainsi, Ou n'avoir pas connu la véritable dubia de Fabricius. Sturm, dans son Catalogue (1826), outre les Lytta flabellicornis de Germar, et verticalis d'Illiger, mentionne la L. dubia, Fagr., et l'indique comme se trouvant en Italie. On ne voit pas trop à quel insecte peut se rapporter cette indica- tion, car celui décrit par le professeur de Kiel parait propre à la Sibérie. Dejean, dans ses Catalogues (1821-1835-1837), ne fait pas mention de la Lytta dubia de Fabricius, et sépare la Lytta flabellicornis de Germar du Meloe sibirica de Pallas, DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 95 lesquels évidemment se rapportent à la même espèce, comme on en peut juger par les descriptions des deux auteurs : Meloe sibirica, PALLAS, Corpus totum atrum, vix nitidum. Caput rubrum, oculis, ore, antennis nigris. Feminis antennae filiformes. In maribus articuli intermedii, plani, antrorsum dente producti, unde antennae medio latiores serratae. PALLAS, Reise, loc. cit. Lytlla flabellicornis, GERMAR, nigra, capite, antennarum basi rufis. Le mâle a les antennes flabelliformes. La tête et les palpes sont d’un rouge brunâtre : les yeux et le prothorax sont noirs. GERMAR, Reise, etc. loc. cit. M. de Castelnau a augmenté la confusion en donnant à notre E. sibirica le nom de depressicornis (Sruru). Fabricius parait n'avoir pas connu l'E. sibirica ou l'avoir confondue avec sa Lytia dubia. Dans tous les cas, il a con- tribué puissamment à jeter le désordre dans le catalogue de ces espèces en citant, comme synonymes de cette dernière, le Meloe algiricus de Sultzer et la Cantharis dubia d'Olivier, qui se rapportent à la Lytta verticalis d'Iliger, ainsi qu’on peut le reconnaitre à la bande noire de la ligne médiane du vertex, très distincte sur les figures des insectes données par ces auteurs. Fabricius, dans son Systema Eleutheratorum, cite encore dans les synonymes de sa Lytta dubia : PALLAS, Iter (il faut lire Icones), pl. E, fig. 29, qui est la même que le Meloe sibirica du zoologiste russe. La Lytla dubia du professeur de Kiel est évidemment différente de l'Epicauta sibi- rica, à en juger par la description : Alra, capilis verlice fulvo, thorace elytrisque immaculalis. D’après les phrases précitées, l'E. sibirica a toute la tête rouge, au moins depuis la suture frontale. Dans l'E. dubia, le vertex seul serait de cette couleur. 96 COUP-D OEIL SUR LES INSECTES 2. IL. dubia; FABRICIUS. Noir ; garni de poils noirs, avec la partie postérieure de la tête, le mi- lieu du front d’un rouge testacé. Tête rayée d’une ligne médiane depuis la partie postérieure du front jusqu’à celle du vertex. Antennes sétacées { epie comprimées, flabellées et élargies dans le milieu (9°); à 3 article un peu moins grand que le suivant. Prothorax élargi jusqu'au tiers, parallèle ensuite; aussi long que large; rayé d’une ligne médiane postérieurement plus profonde. Elytres sans duvet cendré sur leur rebord marginal. œ Antennes prolongées jusqu’à la moitié de la longueur des élytres; garnies en dessus d’un duvet cendré peu épais; glabres en dessous ; comprimées à partir du 4 article : le 3° obconique, subcomprimé, tronqué en ligne droite à son extrémité, les suivants un peu obliquement : les 4° à 9° di- latés en forme de dent au côté externe, comme flabellés : les 4° à 7° moins longs que larges, graduellement élargis : le 7° une fois plus large que long : les 8° à 10° graduellement rétrécis : le 8° notablement plus étroit que le 7°, obtriangu- laire, presque aussi long que large : le 9° obtriangulaire, un peu plus long que large : le 10° sublinéaire, deux ou trois fois aussi long que large : le 11° linéaire, quatre fois environ aussi long que large : les 4° et 5° creusés chacun d’un sillon transversal en dessous. Tête chargée au-dessus de la base des antennes d’un espace lisse, luisant, un peu bombé, ova- laire ou suborbiculaire, couvrant depuis les yeux jusqu'à la ligne médiane ou à peu près. Tibias antérieurs obliquement écointés à l'extrémité de leur tranche inférieure. Eperons desdits tibias dépassant à peine l'extrémité de ces derniers. 1° article des tarses antérieurs à peine arqué en dessus à la base, échancré en dessous dans sa moitié basilaire et dilaté dans la postérieure : 1° article des intermédiaires régulier. Dernier arceau du ventre fortement-entaillé. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 97 ® Antennes prolongées environ jusqu'aux deux cinquiè- mes de la longueur des élytres ; garnies d’un duvet concolore; subcomprimées ; sétacées ou faiblement et graduellement rétrécies à partir du 5° article jusqu’à l'extrémité : à articles 3° à 9° à peine élargis de la base à l’extrémité, subdentés : le 5° un peu plus long que le 1%, d’un tiers au moins plus long que le 4°, au moins aussi long que le 10° : les 5° à 11° plus longs que larges : les 4° et 5° un peu moins longs chacun que chacun des quatre suivants : le 4° à peine aussi long ou un peu moins long que le 5°: le 10° deux fois et demie à trois fois plus long que large : le 11° quatre fois plus long que large, presque de grosseur égale. Tête chargée au-dessus de la base des antennes d’une partie lisse et luisante, lunulée, échancrée du côté de l’œil, arquée du côté de la ligne mé- diane, couvrant à peine la moitié de l’espace compris entre cette ligne et chaque œil. Eperons des tibias antérieurs dé- passant au moins du tiers de leur longueur l'extrémité desdits tibias. 1° article des tarses postérieurs régulièrement un peu élargi de la base à l'extrémité. Dernier arceau du ventre moins profondément entaillé. Lylla dubia, FaBricius, Species insect. t. 1, p. 329. 9. — 7d. Mant. ins. t. 1, p. 216. 10. — Jd. Entom. Syst. t. 1. 2, p. 86. 15. — Id. Syst. Eleuth. t. 9, p. 80. 25. — GMEL, C. Linn. Syst. natur. t. 1, p. 2015. 10. — ILLIG. Magoz. t. 5, p. 172. 23. — ScHoENx. Syn. ins. t. 3, p. 26. 36. Cantharis dubia, J.-B. FiscHer, Tentam. Consp. Cantharid. p. 21. 2. — DUMÉRIL, Dic. des sc. nat. t. 6, p. 188. 4? Lytla sibirica, DE CASTELN. Hist. nat. t. 2, p. 274. 15. Long. 0,0135 à 0,0192 (6 à 8 1/2). Larg. 0,0028 à 0,0045 (4 1/4 à 2). Corps noir; garni de poils courts, de même couleur, mi- hérissés sur la tête et sur le prothorax. Tête noire en devant, d'un rouge ou roux testacé ou d’un rouge testacé brunâtre en arrière : la partie noire couvrant le labre , l’épistome, et 98 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES formant sur le front une tache bilobée en arrière, c’est-à-dire offrant noirs les deux côtés du front jusqu’à la moitié de l’es- pace compris entre l’extrémilé postérieure des yeux et le sommet, laissant de couleur rouge testacée toute la partie postérieure, depuis les yeux et la partie médiaire du front où elle forme ordinairement une tache en losange ou en fer de lame. Palpes et trois premiers articles des antennes en partie d’un rouge testacé plus ou moins osbeur. Prothorax élargi depuis les côtés du cou jusqu’au tiers de sa longueur, parallèle ensuite ; aussi long qu'il est large à la base; un peu entaillé en angle très ouvert et rebordé à celui-ci. Élytres entièrement noires, c’est-à-dire sans rebord marginal cendré. Dessous du corps et pieds noirs. PATRIE : La Sibérie. Ogs. Elle a beaucoup d’analogie avec l'E. flabellicornis et offre à peu près semblable une partie des caractères distinc- tifs des œ. Elle se distingue cependant de celle-ci, non seulement par sa tête noire entre les yeux et la ligne médiane, mais encore par son prothorax aussi long qu’il est large à la base; par ses élytres sans bordure de poils cendrés sur le rebord marginal; par le 4° article de ses antennes un peu moins long ou à peine aussi long que le suivant; par le 3° article, chez le ©, peu comprimé, régulièrement élargi de la base à l’extrémité, tronqué à peu près en ligne droite à celle-ci et peu dilaté en forme de dent à son angle externe, sans sillon en dessous; par les 4° à 7° graduellement élargis; par les dents de ces articles dilatées en ligne droite à leur côté antérieur et non recourbées vers l’extrémité, comme * chez l'E. flabellicornis. L'E. dubia a été décrit par Fabricius d’après un exemplaire provenant de la Sibérie et faisant partie de la collection de Banks. Cette espèce ne peut donc être rapportée à la Canth. dubia d'Olivier, qui n’habite pas les mêmes contrées. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 99 BB. Antennes non flabellées (<'). V. Elytres non parées d’une bande longitudinale, submédiaire, de poils cendrés. 3. E. verticalis, ILLIGER. Noir ; garm de poils noirs. Tête d’un rouge testacé ; rayée d’un rouge testacé depuis le front jusqu'à sa partie postérieure ; rayée d’une ligne mé- diane depuis le front jusqu'au vertex; ornée d’une bande noire sur cette raie. Antennes comprimées, subdentées, à peine moins grêles dans leur milieu. Prothorax élargi en ligne presque droite, depuis les côtés du cou jusqu'aux deux cinquièmes, subparallèle ensuite ; plus long que large; rayé d’une ligne médiane postérieurement creusée en sillon élargi, et parée d’une ligne de duvet cendré. Elytres à rebord marginal garni d’un duvet pareil. Epicauta verticalis, ILLIG. Magaz. t. 3, p. 172. 21. Voyez : MULSANT, Hist. nat. des Coléopt. de Fr. (Vésicants), p. Parrie : Diverses parties de l’Europe méridionale. La VV. Elytres parées chacune d’une bande longitudinale, submédiaire, de poils cendrés. 4. Æ. late-lineolata (MOTSCHOULSKY). Noire. Tête d’un rouge testacé; rayée d’une ligne longitudinale médiane, depuis la partie postérieure du front jusqu’à celle du vertex ; ornée sur cette ligne d'une bande noire, graduellement rétrécie d’arrière en avant. Prothorax élargi jusqu'aux deux cinquièmes, subparallèle ensuite; plus long que large; orné d’une bande longitudinale médiane et d’une étroite bordure basilaire de duvet cendré. Élyires parées chacune dans leur péri- phérie d’une bordure de duvet cendré prolongée depuis l'angle sutural jus- qu'à l’écusson, et d’une bande de duvet pareil, couvrant la base depuis l'écusson jusqu'aux trois cinquièmes, et longitudinalement prolongée jus- qu'aux neuf dixièmes. œ 1% article des tarses antérieurs dilaté longitudinalement en arc et garni de poils grossiers à son côté interne; muni en dessous, ainsi que les trois suivants, d’une brosse de 100 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES poils destinés à faire l’office de ventouses : les deux premiers articles non sillonnés longitudinalement sur leur milieu. Dernier arceau du ventre faiblement échancré en arc. 4° à 10° articles des antennes obliquement terminés à leur extré- mité, offrant au côté externe de celle-ci une sorte d’entaille . dans laquelle s’insère l’article suivant. ® 1% article des tarses antérieurs non dilaté, garni en dessous, ainsi que les trois suivants, de brosses ou sortes de ventouses non sillonnées longitudinalement. Dernier arceau du ventre échancré. 4° à 10° articles des antennes moins serrés, coupés en ligne à peu près droite à leur extrémité. Epicaula lale-lineolata (MOTsCHoULsKY). Long. 0,0157 à 0,0168 (7 à 7 1,2). Larg. 0,0033 à 0,0036 (1 1/2 à 1 1/3). ParTRie : La Russie asiatique. Os. Cette espèce nous a été donnée par M. le colonel de Manderstjerna, sous le nom que nous avons conservé. Elle a tant d’analogie avec l'E. erythrocephala, qu’on serait tenté au premier aspect de la considérer comme identique avec celle-ci. Mais, outre la taille, qui est constamment plus avantageuse dans celle qui nous occupe, cette dernière se distingue par divers caractères. Dans l’Æ. late-lineolata, la bande noire couvrant la ligne médiane de la tête est soit presque uniformément assez étroite ou graduellement rétréete d’arrière en avant; et la bande longitudinale médiane de duvet cendré des élytres se recourbe à la base jusqu'à l’é- cusson. Dans l'E. erythrocephala, la bande noire de la ligne médiane de la tête va en s’élargissant jusque vers le milieu de l’espace compris entre le vertex et la partie postérieure du front, puis elle se rétrécit assez brusquement pour s’é- largir de nouveau en forme de tache tricuspide ou en losange ; et la bande longitudinale médiane de duvet cendré des ély- DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 4101 tres ne se courbe pas à la base vers l’'écusson. Dans les et © de l'E. late-lineolata, les quatre premiers articles des tarses antérieurs sont munis en dessous d’une brosse; chez l'E. erythrocephala, le seul offre le 1° article de ses tarses antérieurs seul garni en dessous d’une brosse, et Le tarse de la © en est dépourvu, du moins chez les exemplaires que nous avons eus sous les yeux. 5. E. erytlhhrocephala; PALLAS. Noir. Téle d’un rouge teslacé ; rayée d'une ligne longitudinale médiane depuis la partie postérieure du front jusqu'à celle du vertex; ornée sur cette ligne d’une bande noire, élargie d'arrière en avant, puis rétlrécie avant son extrémité an- térieure et ordinairement terminée par un renflement tricuspide. Prothorax élargi jusqu'aux deux cinquièmes, subparallèle ensuite; plus long que large; orné d’une bande longitudinale et d’une étroile bordure basilaire de duvet cendré. Elytres parées chacune dans leur périphérie d'une bordure de duvet cendré pro- longée depuis l’angle huméral jusqu'à l’écusson, et d'une bande de duvet pareil, naissant des trois cinquièmes de la base et longiludinalement prolongée jusqu'aux neuf dixièmes. d 1% article des tarses antérieurs dilaté longitudinalement un peu en arc et garni de poils grossiers à son côté interne ; garni en dessous d’une brosse de poils destinée à faire l'office de ventouse et non sillonnée longitudinalement : les suivants dépourvus de brosse et sillonnés. 5° à 10° articles des an- tennes serrés, obliquement coupés, offrant à leur côté externe une sorte d’entaille dans laquelle s’insère l’article suivant. Q 4 article des tarses antérieurs à peine dilaté; dépourvu en dessous de brosse et longitudinalement rayé, ainsi que les suivants. Dernier arceau du ventre échancré. 5° à 10° articles des antennes coupés en ligne à peu près droite à leur extrémité. Cantharis sonchi, LErECH. Reis. t. 1, p. 264. 16, fig. 8. — GMEL, C. LInN. Syst. nat. t. 1, p. 1896. 52. 102 ._ COUP-D'OŒEIL SUR LES INSECTES Meloe erythrocephalus, PALLAS, Reis. t. 1, App. p. 466. 46. — Id. Texte fr. par Gauthier de la Peyronie, t. 1, App. p. 726. 46. — Gorze, Entom. Beytr. t. 4, p.103. 40. Lylla erythrocephala, FaBr. Spec. ins. t. 4, p. 329. 8. — Id. Mant. ins. t. 1, p. 216. 9. — Id. Ent. Syst. t. 1. 2, p. 86. 13. — Id. Syst. Eleuth. t. 2, p. 80. 21. — HERBST, èn Fuessiy’s, Arch. p. 145. 2, pl. 30, fig. 2. — Id. Trad. fr. p. 166. 3, pl. 30, fig. 2. — GMEL, CG. Linn. Syst. nat. t. 1, p. 2044. 8. — ICLIG-"Mag:t.05, p. 112. 21. Meloe albiviltis, PALLAS, Icon. ins. p. 101. 33, pl. E, fig. 35. Meloe erythrocephala, DE VILLERS, C. Lin. Entom. t. 1, p. 405. 46. Cantharis erythrocephala, OLiv. Ency. méth. t. 5, p. 279. 13. — Id. Entom. t. 5, no 46, p. 12. 11, pl. 2, fig. 16. — TAUSCHER, Enum. etc. in Mém. de la Soc. imp. des Natur. de Mosc. t. 3 (1812), p. 157. 3, pl. 41, fig. 2. — J.-B. Fis- CHER, Tentam. Consp. Canthar. p. 20. 49. — Fischer DE WaLDH. Entom. de Russ. t. 2, p. 229, pl. 42, fig. 6. Epicautla erythrocephala, Des. Catal. (1833), p. 225. — Id. (1831), p. 247. — L. REDTENB. Faun. Austr. p. 621. — KüsTer, Kaef. Europ. p. 5. 73. Long. 0,0112 à 0,0135 (5 à 61). Larg. 0,0024 à 0,0033 (1 1/8 à 1 1/2). Corps allongé; convexe. Tête obsolètement ponctuée; hé- rissée sur la majeure partie de sa surface de poils noirs, assez courts, mi-couchés; garnie sur l’épistome, sur le front, sur les côtés et la partie postérieure des tempes, de poils blancs, mi-couchés sur les premières de ces parties, hérissés sur la dernière; rayée d’une ligne longitudinale médiane de- puis la partie postérieure du front jusqu’à celle du vertex ; d’un rouge testacé; ornée sur la ligne médiane d’une bande longitudinale noire, étroite à sa partie postérieure, graduel- lement élargie jusque vers la moitié de l’espace compris entre la partie postérieure du front et le sommet du vertex, presque aussi large dans ce point que la longueur de l’espace qui la sépare du sommet du vertex, puis rétrécie et ordinairement terminée en devant par une tache renflée, tricuspide ou en losange : épistome et labre noirs ou obscurs. Palpes noirs. Antennes prolongées jusqu'aux deux cinquièmes ou un peu plus des élytres; à peine renflées dans leur milieu; rétrécies DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 103 à partir du 6° ou 7° article : à articles 3° à 11° serrés, subcy- lindriques, subcomprimés : le 5° près de moitié plus grand que le suivant; noires, avec les deux premiers articles en majeure partie, le dessus du 5° et quelquefois d’une partie du 4° d’un rouge testacé ; garnies à la base de poils blancs. Yeux échancrés. Prothorax d’un cinquième plus large que long; élargi en ligne droite depuis les côtés du cou jusqu'aux deux cinquièmes de sa longueur, parallèle ou à peine sub- sinué ensuite; tronqué ou faiblement entaillé en angle très ouvert et muni d’un rebord très étroit, à la base ; marqué de points assez rapprochés; planiuscule ou peu convexe ; rayé d’une ligne longitudinale médiane; noir ; garni de poils concolores, fins, couchés, peu apparents; orné d’une bande de poils cendrés ou d'un blanc cendré sur la ligne médiane, d’une autre très étroite sur le rebord basilaire; garni sur les côtés de poils pareils, un peu clair-semés. Écusson revêtu de poils cendrés. Elytres finement granuleuses; noires; garnies de poils concolores, très fins, couchés, peu distincts; ornées chacune d’une bordure de poils cendrés, prolongée depuis l’angle huméral jusqu’à l'extrémité et en remontant la suture jusqu’à l’écusson : cette bordure égale latéralement au hui- tième ou au dixième de la largeur d’un étui, au niveau de la partie postérieure du calus, graduellement un peu rétrécie, plus large à l’extrémité, uniformément étroite à la suture ; ornées en outre d’une bande d’un duvet cendré, naissant de la base, vers les trois cinquièmes de la largeur de celle-ci, longitudinalement prolongée jusqu'aux neuf dixièmes environ de la longueur, égale au cinquième environ de la largeur d’un étui. Dessous du corps et pieds noirs, garnis de poils cendrés. ParRiE : La Russie méridionale. 104 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES A A. Eperon externe des tibias postérieurs à peu près égal à l’interne. Antennes filiformes ou grossissant plus ou moins sensiblement vers l'extrémité chez les 9 (s. g. Isopentra). d Elytres noires, bordées de roux testacé. 6. E. ambusta; PALLAS. Allongé; médiocrement ponctué et garni de poils mi-hérissés sur la tête et sur le prothorax; finement ruguleux snr les élytres; noir. Prothorax orné d’une bande longitudinale médiane de poils d’un roux livide, garni depoils pareils sur son rebord basilaire. Elytres entourées, excepté à la base, d’une bordure d’un roux livide, plus développée à l'extrémité ; garnies sur les bordures suturale et marginale de poils concolores ; ornées chacune d’une bande longitudinale de poils d’un roux livide. Tête rayée d’une ligne médiane depuis le milieu du front jusqu'au vertex. Prothorax plus long que large. œ Antennes subfiliformes; grossissant un peu vers l’ex- trémité ; à articles cylindriques, tronqués en ligne droite à l'extrémité. Dernier arceau du ventre entier. Articles des tarses non dilatés. Tibias antérieurs légèrement échancrés en dessous, vers le tiers basilaire ou un peu plus de leur longueur. Meloe ambusta, PALLAS, Icon. p. 102. E. 34, pl. E, fig. 34. Lylia ambusta, SCHOENH. Syn. ins. t. 3, p. 25. 26. Cantharis ambusta, 3.-B. FISCHER, Tentam. Consp. Cantharid. p. 19. 41. Long. 0,0067 à 0,0112 (3 à 5). Larg. 0,0011 à 0,0021 (1/2 à 1). Corps allongé. Tête noire ou d’un noir brülé; marquée de points médiocres et médiocrement rapprochés; hérissée de poils noirs, mi-couchés ; rayée d’une ligne longitudinale mé- diane plus prononcée sur le vertex et avancée jusqu’au milieu du front, où elle se termine ordinairement par une petite fossette. Palpes noirs, avec les deux premiers articles souvent en partie d’un roux testacé ou d’un brun testacé. Yeux échan- crés. Antennes prolongées jusqu'aux deux cinquièmes ou un DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 105 peu plus des élytres ; noires ou d’un noir brun, avec les trois premiers articles ordinairement en partie d’un roux testacé brunâtre ; hérissées de poils sur leurs cinq à sept premiers articles, brièvement pubescentes sur les autres : à articles ° à 10° plus longs que larges: le 5° égal environ aux deux suivants réunis. Prothorax élargi depuis les côtés du cou jus- qu'aux deux cinquièmes, parallèle ensuite; plus long que large; tronqué et rebordé à la base; noir; ponctué et garni de poils comme la tête; rayé d’une ligne longitudinale mé- diane ; orné sur celle-ci d’une bande formée de poils d’un roux pâle ; garni de poils semblables plus courts et plus épais sur le rebord basilaire ; offrant ordinairement des poils pareils sur les côtés du repli. Ecusson garni de poils d’un roux pâle ou testacé. Elytres un peu élargies d'avant en arrière; d’un noir brûlé, avec la suture, le bord externe et l'extrémité, d’un roux pâle : la bordure marginale de largeur presque uniforme, égale environ au neuvième ou dixième de la lar- seur d’un étui : la bordure suturale étroite vers l’écusson, graduellement élargie postérieurement : la bordure apicale inégale, couvrant un huitième ou un septième de la longueur des étuis : les bordures suturale et latérale garnies de poils d'un roux testacé ; finement granuleuses et garnies de poils noirs, fins, couchés, peu apparents ; ornées chacune d’une bande longitudinale de poils d’un roux pâle ou testacé, naïis- sant vers les trois cinquièmes de la base de l’élytre, prolongée presque jusqu’à la bordure apicale. Dessous du corps et pieds noirs ; garnis de poiis peu épais, d’un roux livide ou d’un testacé livide. Tibias postérieurs et premier article des tarses postérieurs ordinairement d’un roux livide à la base : tibias antérieurs garnis en dessous d'un duvet d’un flave testacé ou d'un roux livide : les autres mi-hérissés en dessous de poils noirs. Tarses garnis en dessous de poils un peu raides. PATRIE : La Daourie. 106 COUP-D OEIL SUR LES INSECTES Ogs. Dejean parait l'avoir d’abord peu nettement distinguée de la suivante dans son Catal. de 1833. Il l’en sépara nette- ment dans celui de 1837. DD. Elÿtres noires, non bordées de roux testacé. 7. ÆE. megaloccphala; GEBLER. Allongé ; garni en dessus de poils noirs, peu apparents surtout sur les élytres ; noir, avec une tache ponctiforme sur le front et la base du 1# ar- ticle des tarses postérieurs d’un roux flave. Prothorax orné d’une bande longitudinale médiane de poils cendrés ; garni de poils pareils sur le rebord basilaire. Elytres parées, excepté à la base, d’une bordure de poils cendrés et d’une bande longitudinale de poils semblables. œ Antennes graduellement rétrécies à partir du 3° article : les 5° à 6° extérieurement subdentés, obliquement coupés et offrant une petite entaille à leur extrémité, vers le point d’in- sertion de l'article suivant : le 5° un peu renflé : les 7° à 10° tronqués à leur extrémité. 1% article des tarses antérieurs plus épais, dilaté inférieurement, arqué sur sa tranche infé- rieure : les suivants de moins en moins dilatés. 1% article des tarses intermédiaires un peu arqué en courbe rentrante. Dernier arceau du ventre entaillé jusqu'au tiers. Q Antennes filiformes ou graduellement à peine plus grosses vers l’extrémité. Articles des tarses antérieurs peu épais, peu dilatés en dessous : le 1° faiblement arqué sur sa tranche inférieure : le 1° des intermédiaires droit. Dernier arceau du ventre entier ou à peine échancré. Lylla megalocephala, GEBLER, insect. Sibir. decas. prima, in Mém. de la Soc. imp. des Natur. de Mosc. t. 3 (1812), p. 318. 5. — Id. Notice etc. in Nouv. Mém. de la Soc. i. d. Nat. d. Mosc. t. 2 (1832), p. 58. — J.-B. FISCHER, Ten- tam. Consp. Cantharid. p. 20. 46. Lylla megaiocephala, Fischer DE WaLpg. Entomogr. de Russie, t. 2, p. 229, pl. 40, fig. 6. Epicaula megalocephala, Des. Catal. (1833), p. 225. — Id. (1831), p. 247. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 107 Var. A. Elytres dépourvues du rebord marginal et de la bande longitudinale de duvet cendré. Lylla maura, FALDERM. Species Nov. Coleopter. Mongol. et Sibir. incol. in Bullet. de la Soc. imp. d. Nat. de Mosc. 1. 6, 1833, p. 61 ? Long. 0,0078 à 0,0100 (3 1/2 à 4 1/2). Larg. 0,0036 à 0,0039 (2/3 à 3/4). Corps allongé. Tête noire; ornée d’une tache ponctiforme ou allongée sur le milieu de la moitié postérieure du front, c’est-à-dire ne dépassant pas le niveau du bord postérieur des yeux; ponctuée; mi-hérissée de poils noirs, fins et courts; sans traces ou presque sans traces de ligne longitudinale médiane. Palpes noirs. Yeux échancrés. Antennes prolongées presque jusqu’à la moitié de la longueur des élytres ou un peu moins; noires, avec le 1% et parfois le 2° article en partie d’un fauve testacé, translucide; subcomprimées ; brièvement pubescentes : à articles 5° à 11° notablement plus longs que larges : Le 5°, le plus grand, égal ou presque égal aux deux suivants réunis : le 4°, le plus court après le 5°, de moitié plus long que celui-ci : les 6° à 10° presque égaux, une fois au moins plus longs que larges. Prothorax sensiblement plus étroit que la tête; élargi presque en ligne droite depuis les côtés du cou jusqu'aux deux cinquièmes de sa longueur, subparallèle ensuite; tronqué et rebordé à la base ; plus long que large ; noir; ponctué et garni de poils noirs, courts et peu apparents, comme la tête; rayé d’une ligne longitudinale médiane transformée en sillon graduellement plus profond dans sa moitié postérieure; paré sur cette ligne d’une bande formée de poils d'un blane cendré; garni sur le rebord basi- laire de poils semblables, plus courts et plus serrés ; offrant sur les côtés du repli des poils semblables. Ecusson noir; revêtu de poils cendrés. Élytres noires; finement granuleuses; garnies de poils noirs, fins, couchés, peu apparents ; ornées dans leur périphérie, excepté à la base, d'une bordure d’un 108 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES duvet cendré : la bordure suturale réduite au rebord : la pos- térieure étroite, peu serrée et parfois presque nulle : l’externe égale environ au septième de la largeur, au-dessous du calus, graduellement un peu rétrécie ensuite jusqu’à l'extrémité ; ornées chacune d’une bande longitudinale d’un duvet sem- blable, naissant du calus huméral et prolongée sur le milieu de l’élytre jusqu'aux huit neuvièmes de leur longueur. Dessous du corps et pieds noirs; garnis de poils d'un blanc cendré : pieds grèles. Tibias antérieurs un peu échancrés en dessous vers la moitié de leur crête inférieure : tarses plus longs que le tibia : 1°" article des tarses postérieurs d’un roux testacé à sa base, à peu près aussi long que les deux suivants réunis. PaTRiE : La Sibérie. Oss. Elle se distingue de VE. ambusta par son front orné d’une tache ponctiforme d’un rouge jaune; par sa tête sans traces de ligne médiane; par ses élytres sans bordure d'un roux testacé, etc. LE. maura de Faldermann diffère, suivant cet auteur, de l'E. megacephala par une tête un peu plus petite, un protho- rax moins étroit, moins rétréci antérieurement; par des élytres moins étroites, moins arrondies postérieurement el dépourvues de bordure marginale et de bande longitudinale de duvet cendré. Quant à ces premières différences, elles peuvent ètre sexuelles; les dernières peuvent être l'effet d’une dépilation. Vraisemblablement, suivant l'opinion de Dejean (Catal, 1837, p. 247), cette E. maura n’est qu'une variation de l'E. megacephala. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 109 DEUXIÈME BRANCHE. LES ZONEITARRES. CarACTÈRES. Elytres offrant à leur côté externe, entre la moitié et les trois quarts de la longueur de celui-ci, une sinuosité ou courbe rentrante plus ou moins sensible ; sou- vent en partie déhiscentes à la suture. Tête ordinairement aussi longue depuis l'extrémité des mandibules jusqu'à la partie postérieure de la base des antennes, que depuis ce point jusqu’au vertex. Antennes sétacées, au moins chez les d'. Ongles généralement dentés ou pectinés. Ces insectes se partagent en deux rameaux. Rameaux / aussi longuement prolongées que l’abdomen ; non dépasssées postérieurement par les ailes ; en ligne droite à la suture, au moins jusqu'aux trois cinquièmes de leur longueur; or- dinairement contiguës jusque au-delà de ce point (du moins Elytres pendant la vie). ZLONITATES. un peu moins longuement prolongées que l’abdomen ; dépas- sées postérieurement par les ailes qu’elles voilent incom- plètement; déhiscentes et en ligne courbe ou sinuée à la suture, au moins à partir de la moitié de leur longueur et souvent presque depuis l’écusson. SITARATES. PREMIER RAMEAU. Les Zonitates. CaracTÈREs. Elytres aussi longuement prolongées que l’ab- domen ; non dépassées postérieurement par les ailes; en ligne droite à la suture, au moins jusqu'aux trois cinquièmes de 8 110 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES leur longueur; ordinairement contiguës jusque au-delà de ce point (du moins pendant la vie). Ces insectes se répartissent dans les genres suivants : / Genres. plus long que large ; élargi depuis les côtés du cou jus- qu'aux deux cinquièmes ou trois septièmes de ses côtés, subparallèle ensuite. Elytres munies d’un rebord marginal très distinct. Mâchoires frangées, dépassant les mandi- bules. MEGATRACHELUS. , Elytres sans rebord marginal distinct. Mâchoires fran- ! gées, dépassant les mandibules. Palpes maxillaires notablement moins longs que les antennes. ZONITIS. Palpes maxillaires offrant leurs trois derniers 4 : < — à & 2 { S EE articles aussi longs ou à peu près que les = ce È = & antennes. LEPTOPALPUS. o = d DNS & Mâchoires linéaires , ciliées , [æ ea TT . , . N FETES aus Nos. = infléchies à leur extrémité, - = Eh > S = 858.5 plus longuement prolongées me © An 2 5 S 2, 9 & que les palpes maxillaires. NEMOGNATHA. — = E = Ss © S © >, a : à DE Me Rae Mâchoires moins longuement pro- = SE , 8 longées queles palpes maxillai- S A à 5 s a | SÉSSS res. ler article des antennes d © Sl <25$29 notablement plus court que le ml ve er © & | NS 3e, au moins chez le &. APALUS Genre Megatrachelus, Mecatracnèe; V. de Motschoulsky (1). s (ueyas, grand ; rsxymndes, COU). CaracTÈRes. Prothorax plus long que large; élargi depuis les côtés du cou jusqu'aux deux cinquièmes ou trois septièmes, subparallèle ensuite. Élytres munies d’un rebord marginal (4) Lettre de V. de Motschoulsky à Fa Soc. impér. des Natur. de Moscou, in Bul- let. de la Soc. imp. des Nat. de Mosc. t. 18 (1845), p. 83. 243. — Id. Tiré à part, p. 83. 243. M. de Motschoulsky, dans sa concision souvent un peu trop grande, se borne à dire : Les Megatrachelus se distinguent des Zontlis par leur corselet plus ou moins globuleux, DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 411 très distinct et d'un rebord sutural souvent oblitéré postérieu- rement. Labre à peu près aussi long que large. Mandibules cornées, arquées: vers leur extrémité. Maächoires frangées, dépassant un peu les mandibules. Palpes filiformes ou à peu près. Veux obliquement transverses, échancrés. Antennes allongées, grèles : à 1° article aussi long ou presque aussi long que le 5° : les 3° à 11° notablement plus longs que larges. Pieds allongés. Eperon ex'erne des tibias postérieurs ordinai- rement épais : l’interne souvent peu grèle. Ongles offrant l’une des branches de chacun de leurs crochets pectinée ou dentée. 1. M. politus; GEBLER. Allongé; d’un noir brillant, avec les élytres d'un roux jaune ou d'un flave roussûtre; parées chacune de deux taches ponctiformes, noires, disposées sur leur ligne longiludinalement médiane : l’une au tiers, l’autre aux deux tiers de leur longueur. Téle poncluée en devant, presque lisse sur le vertex. Prothorax un peu plus long que large ; presque lisse ou superficiellement pointillé; glabre. Elytres rebordées latéralement et plus fortement à la suture. o Antennes grèles ; sétacées; prolongées environ jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur des élytres; subdentées. Sixième arceau du ventre longitudinalement divisé en deux branches, séparées à la base, courbées en dedans à leur extrémité. ® Sixième arceau du ventre faiblement entaillé. Zonilis polita, GEBLER, Notice sur les Coléopt. etc. in Nouv. Mém. de la Soc. des Natur. de. Mosc. t. 2, p. 58. 1. Megatrachelus polilus, V. DE MoTscHouLskY, Remarques, etc. in Bullet. de la Soc. imp. des Nat. de Mosc. t. 18 (1845), no 1, p. 84. — Id. Tiré à part, p. 84. Long. 0,0100 à 0,0123 (4 1,2 à 5 1/2). Larg. 0,0033 à 0,0039 (1 1,2 à-1 3/4). Corps allongé; subcylindrique. Tête d’un noir luisant ou brillant ; peu distinctement et pareimonieusement garnie de F2 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES poils courts et d'un livide flavescent; ponctuée sur le front ; superticiellement pointillée ou presque lisse sur le vertex ; marquée d’une fossette ou parfois d’une dépression transver- sale sur le milieu du front. Epistome noir; ordinairement marqué d’une fossette. Labre aussi long que large; en ogive en devant. Antennes prolongées jusque au-delà de la moitié de la longueur des étuis; grèles, noires : à 1% article plus court que le 3°: le 2° égal au deux cinquièmes du 1°: le 3° trois fois aussi long que large, à peine aussi grand que le suivant, au moins aussi long que le dernier : les 5° à 40° graduellement un peu moins longs. Prothorax élargi en ligne peu courbe depuis les côtés du cou jusqu'aux trois septièmes de sa longueur, offrant dans ce point sa plus grande largeur, un peu rétréci ensuite jusqu'aux angles postérieurs; tronqué à la base et muni d'un rebord qui la déborde un peu aux angles postérieurs; un peu plus long que large ; médiocrement convexe sur le dos; d’un noir brillant; lisse ou superficielle- ment pointillé; glabre. Ecusson assez grand; en triangle obtusément arrondi à son extrémité; pointillé et pubescent à la base; lisse et luisant à l'extrémité. Elytres légèrement en courbe rentrante vers les deux tiers de la longueur de leur bord externe; rebordées latéralement; obtusément et un peu obliquement arrondies chacune à l'extrémité; plus longuement prolongées en arrière, près de la suture, qu’à extrémité opposée; presque semi-cylindriques; munies d’un rebord sutural plus prononcé sur l’externe et prolongé pres- que jusqu'à l'extrémité; parcimonieusement pointillées près de la base, ruguleusement pointillées sur le reste; peu dis- tinctement garnies de poils fins, clair-semés, couchés et souvent usés ou indistincts; d’un roux jaune, d'un rouge jaune ou d’un jaune ou flave roussâtre; ornées chacune de deux taches ponctiformes, noires : la première située vers le liers de leur longueur, occupant le quart médiaire de leur DE LA FAMILLE DES CANTIHARIDIENS. 113 largeur : la deuxième située vers les deux tiers de leur ton- sueur, en ovale transverse, couvrant la moitié médiaire de leur largeur. Dessous du corps et pieds noirs ; pointillés ; pu- bescents; luisants. Cuisses postérieures un peu plus grosses et un peu arquées en devant. Éperon externe des tibias pos- térieurs généralement épais. Premier article des tarses pos- térieurs flave à la base, presque égal aux deux suivants réunis. ParRiE : La Sibérie. 2. ME. cauecasieus;: PALLAS. Allongé; noir, avec les élytres d’un rouge orangé, parées chacune de trois points noirs : les {er el 2% consliluant avec leurs pareils une rangée transversale ou à peine arquée en devant, un peu avant le tiers : le 3e un peu avant les deux tiers de leur longueur, vers les deux tiers de leur largeur. Téle hérissée de poils blancs; densement ponctuée sur le front. Prothorax élargi depuis les côtés du cou jusqu'aux trois seplièmes, parallèle ensuile; d’un quart plus long que large, marqué de deux fosselles vers le tiers de sa longueur; faiblement ponclué. Elytres rebordées latéralement. Meloe caucasica, PALLAS, Icon. p. 94. 24. pl. 6, fig. 24. Mylabris sex-maculata, Fagr. Syst. Eleuth. t. 2, p. 8%. 16. — LaTR. Hist. nat. t. 10, p. 372. 8. — SCHOENH. Syn. ins. t. 3, p. 45. Zonilis caucasica, TAUSCHER, Enum. etc. in Mémoir. de la Soc. imp. d. Natur. d. Mosc. t. 3 (1812), p. 161. 6, pl. 11, fig. 9. — SAINT-FARGEAU et A. SERVILLE, Ency. méth. t. 10, p. 821. 7. — DE CASTELN. Hist. nat. t. 2, p. 275. 2. — KüsrTerR, Kaef. Europ. 1. 52. Megatrachelus caucasicus, V. DE MorTsCHOULSKY, Remarques, etc. in Bullet. de la Soc. i. d. Natur. de Mosc. t. 18 (1845), p. 84. — Id. Tiré à part, p. 84. Long. 0,0123 à 0,0146 (5 1,2 à 6 1,2). Larg. 0,0033 à 0,0039 (1 1,2 à 1 3/4). Corps allongé; subcylindrique. Tête noire; hérissée de poils cendrés, médiocrement longs ; marquée de points très serrés sur la moitié antérieure du front, moins rapprochés sur le vertex et laissant ordinairement une trace ou quelques espaces imponctués sur la ligne médiane. Epistome livide ou 114 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES d’un livide obscur à son bord antérieur. Labre aussi long que large; faiblement échanceré en devant; subsillonné ou déprimé longitudinalement sur son milieu. Antennes grèles ; noires ; à 1% article à peu près aussi long que le 3° : le 2° à peine égal au tiers du 1*% : le 3° trois fois aussi long que large, à peine aussi grand que le suivant, moins long que le der- nier : les 4° à 10° presque égaux. Prothorax élargi en ligne peu courbe depuis les côtés du cou presque jusqu'aux trois septièmes de sa longueur, parallèle ou à peine graduellement élargi ensuite; tronqué et relevé à la base en un rebord qui la déborde aux angles postérieurs ; d'un quart au moins plus long que large; médiocrement convexe sur.le dos; noir, luisant ou brillant; presque glabre; marqué de points peu rapprochés et peu profonds; généralement creusé de fossettes ponctiformes et profondes, transversalement situées vers le tiers de sa longueur; noté au devant du milieu de la base d’une dépression arquée en arrière. Ecusson en triangle à côtés sinués et à extrémité subarrondie; noir; garni de poils fins, cendrés et couchés. Elytres légèrement en courbe ren- trante vers les trois cinquièmes de leur longueur; obtusément arrondies chacune à l’extrémité; plus longuement en ligne courbe et un peu plus prolongées en arrière près de la suture qu'à l'extrémité opposée; presque semi-cylindriques; à peine ruguleuses ; munies d’un rebord marginal et d’un rebord sutural s’oblitérant postérieurement ; chargées de deux très faibles nervures longitudinales ; d'un rouge orangé; ornées chacune de trois points noirs : les 1°" et 2° formant avec leurs pareils une rangée transversale ou à peine arquée en devant, vers le quart de la longueur : le 1° ou interne situé du tiers aux deux cinquièmes de la largeur : le 2° un peu plus posté- rieur vers les trois quarts de la largeur : le 5° ordinairement le moins petit, souvent égal au cinquième au moins de Ja largeur d’un étui, situé un peu avant les deux tiers de leur DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 115 longueur, des trois aux quatre cinquièmes de la largeur. Dessous du corps et pieds noirs; luisants ; garnis de poils cen- drés, assez longs; squammuleusement ponctués. Cuisses pos- térieures un peu arquées en devant et un peu plus grosses que les autres. Éperons des tibias postérieurs en général éga- lement épais. 1° article des tarses postérieurs d’un quart à peine plus long que le suivant. Ongles fauves. PATRiIE : Le Caucase. \ 5. M. puneticollis; CHEVROLAT. Allongé; peu convexe ; presque glabre. Téle, disque du prothorax, élytres, dessous du corps el base des cuisses, verts ou d’un vert bleuâtre; périphérie du prothorax, majeure partie des cuisses et deux derniers arceaux du ventre, d'un rouge jaune ; antennes, genoux, libias el larses, noërs. Zonilis puncticollis, CHEVROLAT, in GUÉRIN, Iconogr. du Règn. anim. p. 1355, pl. 35. — MuLsanr et WaACHANRU, Première Série de Coléopt. nouv. în MULSANT, Opuscules, t. 4, p. 173. 16. — Id. in Mém. de l’Acad. des sc. de Lyon, nou. Série, t. 2 (1852), p. 13. 16. : Long. 0,0078 à 0,0095 (3 1/2 à 4 1,2). Larg. 0,0012 à 0,0024 (1 à { 1,8). Corps allongé; peu convexe. Tête d’un bleu vert ou d’un vert bleuâtre; marquée de points rapprochés et pointillée sur les intervalles étroits qui séparent ceux-ci; garnie de poils clair-semés, d’un livide cendré. Epistome et labre noirs : celui-ci plus long que large, arqué en devant, sillonné ou déprimé longitudinalement. Palpes noirs. Antennes noires; prolongées environ jusqu'aux quatre cinquièmes de la lon- gueur du corps; grèles : à 1° article un pen plus grand que le 5e: le 2° à peine égal au tiers du 1° : le 5° trois fois aussi long que large, à peine aussi grand que le suivant : les 4° à 10° à peine aussi longs : le dernier un peu plus grand que le 9°. Prothorax tronqué en devant; émoussé aux angles de devant, élargi en ligne presque droite jusqu'aux trois sep- 116 COUP-D OEIL SUR LES INSECTES tièmes de sa longueur; à peine élargi à partir de ce point jusqu’à la base, où il offre sa plus grande largeur; tronqué à cette derniére; transversalement déprimé au devant du milieu de celle-ci, qui est relevé en un rebord épais; d’un cinquième environ plus long qué large; peu convexe; parcimonieusement pointillé ; ordinairement marqué d’une dépression transverse vers le cinquième de sa longueur ; d’un rouge jaune ou d’un rouge rosé ; orné sur son disque d’une tache verte, presque en carré plus long que large, tantôt couvrant moins de la moitié médiaire de la longueur et de la largeur, tantôt plus développée et occupant la majeure partie de la surface, de manière à ne laisser qu’une bordure périphérique d’un rouge rosé : repli, de cette dernière couleur, avec une tache verte près des hanches. Écusson presque carré; un peu rétréci d'avant en arrière; bleu vert, bleu obscur ou vert bleuûtre ; pointillé; offrant une trace longitudinale médiane. Elytres sensiblement en courbe rentrante vers les deux tiers de leur longueur; munies d’un faible rebord marginal et d’un rebord sutural plus marqué; arrondies chacune à l'extrémité; peu convexes; à peine ruguleuses; d'un vert bleuâtre ; presque glabres ; peu distinctement garnies de quelques poils fins et courts. Dessous du corps squammuleusement pointillé; garni de poils livides; vert, d’un vert bleu ou bleu vert obscur, avec les deux derniers arceaux du ventre d’un rouge jaune. Pieds pubescents; grèles : hanches et base des cuisses d’un bleu vert : majeure partie des cuisses jusque près du genou, d’un rouge jaune ou d’un rouge flave : genoux, tibias et tarses, noirs. Eperon externe des tibias postérieurs ordinai- rement un peu plus épais. Premier article des tarses inter- médiaires et postérieurs presque aussi long que les deux suivants réunis : celui des tarses de devant proportionnellement un peu moins long. Parme : La Turquie d'Asie. DE LA FAMILLE DES CANTIIARIDIENS. 147 Genre Zonuis, ZonmTEe; Fabricius (1). CaracrèRes. Prothorax moins large que long. Élytres sans rebord marginal distinct. Mächoires rangées, dépassant les mandibules. Palpes maxillaires notablement moins longs que les antennes. Ongles offrant une branche de chacun de leurs crochets pectinée ou dentée (2). 1. Z. Paulinace. Allongé ; pubescent; entièrement [auve ou d’un fauve testacé, avec les dix derniers articles des antennes noirs. Prothorax élargi en ligne courbe depuis les côlés du cou jusqu'au tiers ou aux deux cinquièmes, parallèle ensuite ; ponclué ; presque glabre; déprimé transversalement vers le liers de sa longueur. Elytres finement el squammulceusement ponctuées ; garnies de poils couchés d'un fauve leslacé. œ Dernier arceau du ventre entaillé presque jusqu’à sa base, comme bilobeé. ® Inconnue. Long. 0,0112 à 0,0123 (5 à 5 12). Larg. 0,0033 (1 1/2). Corps allongé; très médiocrement convexe. Tête fauve; ponctuée. Antennes noires, avec le 1° ou les deux 1% articles fauves : le 1% un peu moins grand que le 3°: le 2° de moitié ou des trois cinquièmes aussi long que le suivant : ce 3° ar- ticle trois fois aussi long que large, à peu près égal au suivant. Prothorax élargi en ligne courbe depuis les côtés du cou jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes de sa longueur, paral- lèle ensuite; tronqué ou plutôt un peu arqué en arrière et (1) Fapricius, System. Entom. p. 1926. (2) Voyez pour les aütres caractères : MULSANT, Hist. nat. des Coléopt. de Fr. (Vésicants), p. 166. 118 COUP-D' OEIL SUR LES INSECTES rebordé à la base; d’un cinquième au moins plus large à celle-ci que long sur son milieu; médiocrement convexe ; fauve; marqué de points médiocres, assez rapprochés, don- nant naissance à un poil court, peu apparent, parfois usé; transversalement déprimé vers le tiers de sa longueur. Ecusson grand ; en triangle presque aussi long que large ; pointillé ; pubescent; fauve. Elytres sans rebord marginal ; obtusément et un peu obliquement arrondies chacune à l’extrémité; mé- diocrement convexes ; d’un fauve testacé ; squammuleusement pointillées et finement ponctuées ; garnies de poils fins, assez longs, couchés, d’un fauve testacé ou flavescents. Dessous du corps et pieds fauves; squammuleusement ponctués; garnis de poils flavescents ou d’un fauve testacé. PATRIE : La Gallilée. Oss. Elle a été découverte en Gallilée par M"° Pauline Mulsant, religieuse à Nazareth, à qui nous l'avons dédiée. 2. %. praeusta; FABRICIUS. Allongé; ordinairement d'un flave rouge ou d’un jaune teslacé, avec les palpes, l'extrémité des élytres, la majeure partie du postpectus, les hanches et les tarses, noirs; parfois avec partie de la tête, du ventre et des pieds, également noirs; plus rarement avec les élytres ou même lout le corps, noirs. Prothorax arqué en devant jusqu’au tiers de sa longueur, parallèle ensuile ou faiblement sinuëé; plus large que long. Elylres pubescentes. Zonitis praeusta, Fagricius, Voy. MuLsaANT, Hist. nat. des Coléopt. de Fr. (Vési- cants), p. 169. Long. 0,0067 à 0,0112 (3 à 5). Larg. 0,0022 à 0,0033 (1 à 1 1/2). Parrie : La France, etc. LÀ 5. Æ. mutiena:; FABRICIUS. Allongé; noir, avec le prothorax d’un flave rougeûtre et les élytres d'un jaune ou flave testacé. Prolhorax presque tronqué en devant; à angles antérieurs peu émoussés ; un peu rélréci d'avant en arrière depuis le cinquième de sa longueur ; d'un cinquième au moins plus large que long; ponclué. Elytres pubescenles. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 419 Zonitis mulica, Far. Voy. MULSANT, Hist. nat. des. Coléopt. de Fr. { Vésicants), p. 4167. Long. 0,0090 à 0,0135 (4 à 6). Larg. 0,0029 à 0,0039 (1 4/3 à 1 3/4). ParRiE : La France et divers autres pays de l’Europe. 4. Æ. sexmaculata;: OLIVIER. Elytres d’un roux testacé, avec l'extrémité et deux taches sur chacune, noires : l’une de ces taches, au tiers : l’autre aux deux tiers de leur lon- queuwr; parfois ponctiformes ; d'autres fois couvrant presque entièrement les étuis. Tête, prothorax, antépectus, cuisses el tibias, ordinairement d'un roux flave, rarement noirs: médi el postpectus el premiers arceaux du ventre, de cette dernière couleur. Prothorax presque tronqué en devant, avec les angles antérieurs arrondis jusqu’au quart ou au tiers de sa longueur, subsinuément parallèle ensuite. Zonitis seæmaculala, OLIVIER, Voy. MULSAxT, Hist. nat. des Coléopt. de Fr. ( Vé- sicants), p. 173. Long. 0,0090 à 0,0135 (4 à 61). Larg. 0,0026 à 0,0036 (1 1/5 à 1 2,3). Parrie : Le midi de la France et diverses autres pariies de l'Europe méridionale. 5. Æ. quadripunetata ; FABRICIUS. Suballongé ; très médiocrement convexe; pubescent ; noir ; avec les élytres d’un roux testacé ou d’un flave orangé, ordinairement ornées chacune de deux taches noires, parfois presque ponctiformes, parfois presque en carré, situées : l’une peu après le tiers : l'autre peu avant les deux tiers, rappro- chées de la suture, plus éloignées du bord externe. Tête et prothorax ponc- tués : le prothorax élargi en ligne courbe jusqu’au quart ou au tiers, paral- lèle ensuite; plus large que long ; déprimé ou marqué de deux points fossettes, après le bord antérieur; rayé postérieurement d’une ligne médiane. Epistome creusé d’une fossette. 1e* article des antennes plus court que le æe. œ Sixième arceau ventral divisé en deux branches gra- duellement rétrécies de la base à l’extrémité, arquées en dehors et convergentes postérieurement. 120 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES ® Sixième arceau ventral entaillé à son extrémité. ETAT NORMAL DES ÉLYTRES. Elytres rousses, d’un roux testacé ou d’un flave orangé; ornées chacune de deux taches noires, erdinairement presque égales ou variablement un peu inégales, presque carrées : la première un peu oblique, moins rappro- chée de la suture d’avant en arrière, voisine du rebord su- tural à son angle antéro-interne, étendue jusqu’aux trois cin- quièmes de la largeur de chaque étui à son bord antérieur, et un peu plus au postérieur, depuis les deux septièmes jus- qu’à un peu plus des trois septièmes de leur longueur : la seconde étendue depuis le huitième ou le septième voisin de la suture, jusqu'aux trois quarts environ de la largeur, depuis les quatre septièmes jusqu'à un peu plus des cinq septièmes de la longueur des étuis. Variations (par défaut). Var. A. Elytres sans taches. Var. B. Elytres offrant d’une manière plus ou moins affai- blie la deuxième tache ponctiforme des élytres. Var. C. Taches plus petites que dans l’état normal, ordi- nairement ponctiformes ou presque ponctiformes, ordinaire- ment plus larges que longues, parfois à peine plus larges ou aussi larges que le tiers de la largeur d’un étui. Mylabris quadripunclala, Fagric. Entom. Syst. t. 4. 2, p. 89. 10. — Id. Syst. Entom. t. 2, p. 84. 15. Zonitis 4-punctala, ILLIG. Magaz. 1. 3, p. 173. 15. — SAINT-FARGEAU et A. SER- VILLE, Encycl. méth. t. 10, p. 821. 4. — DE GASTELN. Hist. nat. t. 2, p. 725. 1. Var. D. Tache antérieure subponctiforme : la postérieure en carré transverse. ETAT NORMAL. Ops. Parfois la partie postérieure de la suture est noire. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 121 Varialions (par excès). Var. E. Taches postérieures plus développées que dans l’état normal : la postérieure surtout, subtransverse. Os. Souvent alors la suture est noire à son extrémité postérieure. Long. 0,0100 à 0,0135 (4 1,2 à 6). Larg. 0,0033 à 0,0045 (1 1/2 à 2). Corps allongé ou suballongé ; assez faiblement ou très mé- diocrement convexe; garni en dessus de poils courts, mi- hérissés et noirs, sur la tête et sur le prothorax, concolores, soyeux, fins et couchés, sur les élytres. Tête élargie d'avant en arrière ; planiuscule sur le front; marquée de points rap- prochés et médiocres ou assez gros; presque sans traces d’une ligne médiane ou n’en offrant que de faibles traces; noire. Episiome en partie imponctué et creusé d’une fossette. An- Lennes noires; allongées ; à 1% article d’un quart moins long que le 5°: le 2° égal aux deux tiers du 1% : le 3° trois fois au moins aussi long que large, faiblement plus grand que le suivant, plus long que le dernier : les 4° à 10° allongés : les 9 et 10° un peu moins. Prothorax élargi en ligne courbe depuis les côtés du cou jusqu’au tiers environ de sa longueur, parallèle ensuite; tronqué et rebordé à la base; d’un quart ou d’un tiers plus long que large ; très médiocrement convexe; noir ; marqué de points un peu plus gros que ceux de la tête; déprimé transversalement après le bord antérieur ou souvent seulement marqué de deux fossettes transversalement dispo- sées; rayé d'une ligne longitudinale médiane depuis cette dépression jusqu’au rebord basilaire. Æcusson grand; en triangle au moins aussi long que large, obtus à son extré- mité ; noir; ponctué. Elytres légèrement en courbe rentrante vers la moitié de leur longueur; obliquement et très obtusé- ment tronquées ou subarrondies à leur extrémité; plus prolon- 1922 COUP-D OEIL SUR LES INSECTES gées et ordinairement plus arrondies à l'angle sutural qu’au côté opposé ; peu ou très médiocrement convexes ; à peu près sans rebord marginal; munies d’un rebord sutural assez faible, qui s’efface avant l’extrémité ; colorées et peintes comme il a été dit. Dessous du corps et pieds noirs ; squammuleusement ponc- tués et garnis de poils fins. Cuisses postérieures un peu arquées à leur bord antérieur et plus grosses que les autres. Eperon externe des tibias postérieurs épais. Premier article de tous les tarses un peu moins long que les deux suivants réunis : le premier des postérieurs testacé à la base. Parrrte : La Russie méridionale. 6. Z. fulvipennis : FABRICIUS. Allongé ; peu convexe ; pubescent ; noir, avec les élytres d’un roux jaune ou d’un roux testacé, sans taches. Tête et prothorax assez densement ponc- tués : le prothorax presque en carré d’un quart au moins plus large que long ; élargi en ligne courbe depuis les côtés du cou jusqu'au quart, parallèle ensuile ; transversalement marqué de deux grosses fossettes vers le tiers de sa longueur ; rayé postérieurement d'une ligne médiane. Elytres sans rebord marginul; relevées en rebord à la base sur les côtés de l’écusson et sillonnées après ce rebord. œ Inconnu. © Sixième arceau du ventre échancré. Zonilis fulvipennis, FaBr. Ent. Syst. t. 1. 2, p. 49. 4, — Id. Syst. Eleuth. t. 2, p. 24. 6. — ILciç. Magaz. t. 5, p. 163. 6. — SCHOENH. Syn. ins. t. 2, p. 540. 5. — TauscHER, Enum. etc. in Mém. de la Soc. i. d. Natur. de Mosc. t. 3 (4849), p. 163. 9, pl. 11, fig. 11. — Fischer (GOTTHELF), Mém. de la Soc. imp. d. Natur. de Mosc. t. 3, p. 165, pl. 11, fig. 12. — SAINT-FARGEAU et A. SER- VILLE, Encycl. méth. t. 10, p. 821. 3. — MÉNÉTRIÉS. Catal. p. 211. 944. Long. 0,0157 (7). Larg. 0,0045 (2). Corps allongé; planiuscule ou très peu convexe; pubes- cent en dessus. Tête noire; couverte de points assez petits ou médiocres et serrés; hérissée de poils obscurs, courts et DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 196 mi-relevés ; offrant depuis le milieu du front jusqu'au vertex un sillon médian, obsolète. Epistome offrant sur sa moitié antérieure un espace carré d’un testacé livide; déprimé ou creusé d’une fossette. Palpes noirs. Yeux échancrés. Antennes orèles; sétacées ; à 1‘ article à peine plus grand que les deux tiers du 3° : le 2° égal à la moitié du 1° : le 3° trois à quatre fois aussi long que large, au moins aussi grand que le suivant, à peu près égal au dernier : les 4° à 11° presque également allongés. Prothorax presque en carré transverse; élargi en ligne courbe depuis les côtés du cou jusqu'au quart de la longueur de ses côtés; subsinuément parallèle ensuite; tron- qué et rebordé à la base; d’un quart ou d’un tiers plus large que long ; planiuscule ou très peu convexe; ponctué et garni de poils comme la tête; creusé de deux grosses fossettes poncüuformes, transversalement disposées du quart au tiers de sa longueur, une de chaque côté dela ligne médiane ; rayé, depuis les deux cinquièmes de sa longueur jusqu’au rebord basilaire, d'un sillon médian plus marqué vers les trois cin- quièmes ou deux tiers. Écusson assez grand; en triangle obtus ou subarrondi à son extrémité; aussi long que large ; noir; ponctué et garni de poils courts; transversalement sillonné ou déprimé avant la moitié de sa longueur. Elytres très légèrement en courbe rentrante vers les trois cinquièmes de leur longueur; arrondies chacune à l'extrémité ; peu con- vexes ; d'un jaune testacé ou d’un roux jaune ; squammuleur- ses ; garnies de poils soyeux, fins, couchés et concolores; à fossettes humérales étendues jusqu’à l’écusson, avec la moitié interne de la base relevée en rebord et formant après celui- ei un sillon subbasilaire profond et nettement limité, un peu obliquement transverse, étendu jusqu'aux trois cinquièmes de la largeur de chaque étui. Dessous du corps et pieds noirs; garnis de poils fins et concolores ; squammuleusement ponc- tués. Cuisses postérieures plus grosses et sensiblement arquées … 124 : COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES en devant. Éperon externe des tibias postérieurs épais, près d’une fois plus long que linterne. Premier article des tarses un peu moins long que les deux suivants réunis : le premier des postérieurs brièvement flavescent à la base. Parrie : La Russie méridionale, la Perse, la Turquie d'Asie. Ogs. Nous n’avons eu sous les yeux qu'un exemplaire de celte espèce et nous ne saurions ainsi être assurés si le carac- tère indiqué par les élytres d’avoir leur rebord relevé à la base sur les côtés de l’écusson, et d’offrir après ce rebord un sillon transverse, est constant. À part ce caractère, qui serait très distinctif s’il existait toujours, le Z. fulvipennis s'é- loigne des variétés sans taches du Z. 4-punciata avec lequel il a beaucoup d’analogie, par une taille plus avantageuse ; par son corps plus large et un peu moins convexe ; par sa tête sans traces de ligne médiane; par son labre un peu échancré en devant; par son prothorax proportionnellement un peu plus large; par le premier article des tarses posté- rieurs brièvement flavescent à la base. | 7. Z. Hifasciata; SCHOENHERR. Allongé ; très peu convexe ; pubescent ; noir, avec les élytres d’un roux orangé, avec deux bandes transversales et l'extrémité, noires : la première couvrant ordinairement sur la suture presque depuis l’écusson jusqu'aux deux cinquièmes de leur longueur, moins développée en se rapprochant des bords latéraux : la deuxième, des trois cinquièmes aux trois quarts de leur longueur. Tête et prothorax marqués de points serrés et médiocres : le pro- thorax planiuscule; presque en carré d'un tiers plus large que long ; offrant une ligne médiane ordinairement incomplète ; déprimé transversalement après son bord antérieur. Épistome creusé d’une fossette. 1e article des antennes plus court que le &. Zonilis bifasciala, SCHOENHERR, Syn. ins. t. 2, p. 340. 13. (décrit par Swartz). — SAINT-FARGEAU et A. SERVILLE, Encycl. méth. t. 40, p. 824. 5. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 125 Long. 0,0135 à 0,0157 (6 à 7). Larg. 0,0045 (2). Corps allongé ; planiuscule ou très peu convexe sur le dos ; garni sur la tête et sur le prothorax de poils noirs, assez courts, mi-relevés, parfois en partie usés, et sur les élytres de poils fins, couchés, concolores, peu apparents. Tête noire; marquée de points serrés et médiocres; offrant à peine les traces d’une ligne longitudinale médiane. Epistome en partie imponctué et creusé d’une fossette. Antennes prolongées un peu plus longuement que la moitié des élytres; noires ; grèles ; subfiliformes : à 1% article d’un quart moins long que le 5° : le 2° plus grand que la moitié du 1% : le 3° à peine plus grand que le 4°, trois ou quatre fois aussi long que large, à peu près aussi long que le dernier : les 4° à 11° allongés : les 9° et 10° un peu moins. Prothorax presque en carré; d’un tiers ou de moitié plus large que long , émoussé aux angles ; tron- qué et rebordé à la base; planiuseule; ponctué comme la tête; rayé d’une ligne longitudinale médiane, ordinairement indistincte postérieurement ; transversalement déprimé après le bord antérieur jusqu'aux deux cinquièmes de sa longueur; noir. Ecusson grand ; en triangle aussi long que large; noir ; ponctué. Elytres faiblement en courbe rentrante vers les deux tiers de leur bord externe; arrondies chacune à l'extrémité ; planiuscules sur le dos; ruguleuses ou ruguleusement ponc- tuées ; à peu près sans rebord marginal; munies d’un rebord sutural postérieurement affaibli; d'un roux orangé; ornées chacune de deux bandes transversales, noires ou d’un noir brülé : la première commençant sur la suture presque immé- diatement après l’écusson, et prolongée jusqu'aux deux cin- quièmes ou un peu moins de leur longueur, graduellement moins développée longitudinalement en se rapprochant du bord latéral qu’elle atteint à peine : la seconde couvrant en- viron depuis les trois cinquièmes jusqu'aux trois quarts de 9 126 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES leur longueur, offrant en outre, depuis cette seconde bande et brièvement le bord apical, noirs. Dessous du corps et pieds noirs ; garnis de poils concolores. Cuisses postérieures compri- mées, un peu arquées à leur bord antérieur et plus grosses que les autres. Eperon externe des tibias postérieurs, épais. Premier article des tarses antérieurs un peu plus long que le suivant : le premier des postérieurs un peu moins long que les deux suivants réunis. - Parrie : La Hongrie (collect. Reiche). Ops. Elle paraît avoir été découverte par de Kovy. 8. ÆZ. atra; SCHOENHERR. Allongé ; peu convexe ; brun, brun noir où noir ; pubescent. Tête et pro- thorax marqués de points médiocres, assez serrés : le prothorax élargi en ligne courbe depuis les côtés du cou jusqu'au tiers de sa longueur, parallèle ensuile; plus large que long ; transversalement déprimé après Le bord anté- rieur ; rayé, après celte dépression, d’une ligne médiane. Epistome creusé d’une fossette. 1* article des antennes plus court que le 3. Zonilis alra, SCHOENHERR, Syn. ins. t. 2, p. 340. 12 (décrite par Swartz). — SAINT- FARGEAU et A. SERVILLE, Encycl. méth. t. 10, p. 821. 6. Long. 0,0112 à 0,0123 (5 à 5 1/2). Larg. 0,0033 à 0,0036 (1 1/2 à 1 2/3). Corps allongé ; peu convexe ; entièrement brun, brun noir ou noir; garni en dessus de poils concolores, assez courts et mi-relevés sur la tête et sur le prothorax, fins, couchés, soyeux, médiocrement apparents sur les élytres. Tête élargie d'avant en arrière; planiuscule sur le front; marquée de points rapprochés et assez petits ; sans trace ou presque sans trace de ligne longitudinale médiane. Episiome en partie imponetué et creusé d’une fossette. Antennes prolongées environ jusqu’à la moitié des élytres ; sétacées, au moins chez le æ : à 1% article d'un tiers moins grand que le 3° : Je 2 égal aux deux tiers au moins du 1% : le 3° trois fois au DE LA FAMILLE DES CANTIFARIDIENS. 191 moins aussi long que large, au moins aussi grand ou plus grand que le dernier : les 4° à 10° allongés : les 9e et 10° un peu moins. Prothorax élargi en ligne courbe depuis les côtés du cou jusqu’au tiers ou un peu plus de sa longueur, paral- lèle ensuite; tronqué et rebordé à la base; peu convexe; ponctué un peu moins finement que la têle; déprimé trans- versalement presque depuis le bord antérieur jusqu'au tiers de sa longueur; rayé d’une ligne ou d’un sillon longitudinal peu profond, depuis la dépression transversale jusque près du rebord basilaire. Ecusson grand ; en triangle à côtés un peu curvilignes ; ponctué. Élytres à peine en courbe rentrante vers les deux tiers de leur bord externe; obtusément arron- dies chacune à leur extrémité; plus prolongées près de la suture que du côté externe; peu convexes; sans rebord ex- terne; munies d'un rebord sutural graduellement affaibli postérieurement; squammuleusement ponctuées. Dessous du corps et pieds squammuleusement ponctués et garnis de poils concolores. Cuisses postérieures un peu arquées à leur bord antérieur et plus grosses que les autres. Éperon externe des tibias postérieurs épais. Premier article de tous les tarses un peu moins grand ou presque aussi grand que les deux suivants réunis. PaTRiE : La Hongrie (collect. Reiche). Os. Elle parait avoir été également signalée pour la pre- mière fois par Koy. Genre Leptopalpus, LEePpropaLre ; Guérin (4). (srros, grêle; palpus, palpe). CaracrÈRESs. Prothorax un peu moins long que large. Palpe maæxillaires offrant leurs trois derniers articles aussi longs ou GUÉRIN, Iconogr. du. Règn. anim. p. 456, pl. 55, fig. 13. 198 : COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES à peu près que les antennes; inclinés sur la poitrine dans l'état de repos; prolongés jusqu’au 1° ou jusqu’au 2° arceau veniral. Palpes labiaux quatre fois moins longs. Mandibules allongées, arquées et simples à leur extrémité. Mâchoires un peu plus longuement prolongées que les mandibules. Labre à peu près aussi long que large, entier. Antennes filiformes ; assez longues : à 2° article à peu près aussi grand que le 4%, un peu moins long que le 5° : celui-ci un peu plus grand que le suivant : Les 4° à 10° plus longs que larges, presque égaux. Yeux un peu obliquement transverses; presque d’égale lon- gueur; à peine échancrés; près d’une fois plus longs que larges. Élytres médiocrement ou peu flexibles ; peu ou point déhiscentes à la suture. Pieds médiocres. Tibias postérieurs à peine aussi longs que la cuisse ; au moins aussi longs que le tarse; à éperon interne ordinairement un peu moins épais que l’externe. Ongles offrant l’une des branches de chacun de leurs crochets, pectinée ou dentée. 1. 1. rostratus; FABRICIUS. Suballongé ; faiblement pubescent ; d'un rouge jaune, avec les antennes, l'extrémité des mandibules, des palpes et des tarses, le dessous du corps moins les derniers arceaux, et trois taches ponctiformes sur chaque élytre, noirs : ces taches situées sur la ligne longitudinalement médiane de chaque étui, à la base, aux deux cinquièmes et aux deux tiers de leur longueur. œ Cinquième arceau ventral un peu entaillé : le sixième longitudinalement fendu. ® Sixième arceau ventral entier ou à peine échancré. Zonilis rostrata, FABr. Entom. Syst. t. 4. 2, p. 50. 7. — Id. Syst. Eleuth. 1. 2, p. 24. 10. — LATR. Gener. t. 2, p. 224, obs. pl. 10, fig. 12. — SCROENH. Syÿn. ins..t. 2, :p. 540., 10. Nemognaiha rostrata, OLIVIER, Encycl. méth. t. 8 (1811), p. 175. 1. — ROSEN- HAUER , Die Thier. Andalus. p. 232. Nemognatha quadrinotata, (DEJEAN), Catal. (4855), p. 227. — Id. (1837), p. 249. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 129 Leptopalpus chevrolali, GUÉRIN, Icon. du R. anim. (planches), pl. 35, fig. 45. Leplopalpus rostratus, GuÉRIN, Iconogr. du Règn. anim. (texte), p. 136, pl. 35. fig. 13, a, tête; fig. 13, b, mâchoire et palpe; fig. 13, c, crochets des tarses, — Lucas. Explor. sc. de l’Algér. p. 395. 1026, pl. 34, fig. 7, et 7 &, à c, détails. Long. 0,0090 à 0,0095 (4 à 4 1,4). Larg. 0,0033 (1/2). Corps suballongé; médiocrement convexe. Tête d'un rouge jaune ; faiblement ou presque obtusément ponctuée; peu dis- tinctement hérissée de poils courts, fins, d’un blanc cendré ; un peu déprimée sur le milieu du front; montrant souvent sur la ligne médiane une trace lisse et imponctuée. Mandi- bules d’un rouge testacé, avec l'extrémité noire. Palpes d’un roux testacé ou d’un roux brunâtre, ordinairement d’un brun noirâtre à l'extrémité et sur une partie de leur longueur. Antennes prolongées jusqu'aux deux cinquièmes ou un peu plus des élytres ; noires : à 1° article à peine aussi grand que le 2° : celui-ci et le suivant à peu près égaux, deux fois et quart environ aussi longs que larges : les 4° à 10° un peu moins grands, surtout les premiers : le dernier aussi long que le 3°, rétréci dans sa seconde moitié. Prothorax arrondi ou élargi en ligne courbe depuis les côtés du cou jusqu'aux deux cinquièmes de sa longueur, subsinuément un peu rétréei ensuite jusqu'aux angles postérieurs; à peine rebordé à la base; un peu plus large que long ; d’un rouge jaune ; presque glabre; ponctué; offrant les traces d’un sillon longitudinal médian; parfois marqué d’une fossette de chaque côté de cette ligne, du quart au tiers de sa longueur. Ecusson grand; en triangle obtusément arrondi à son extrémité; pointillé ; parcimonieusement pubescent; d’un rouge jaune ou roux flave. Elytres parallèles ; obtusément arrondies à l'extrémité, prises ensemble ; médiocrement convexes; d’un rouge jaune ou d’un roux flave ; finement ponctuées ; garnies de poils fins, couchés, d’un livide cendré; ornées chacune de trois taches 130 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES ponctiformes, noires : la première ovalaire, vers le milieu de la base : la deuxième ovale, du tiers aux trois septièmes de la longueur, vers le milieu de la largeur, dont elle égale le quart : la troisième arrondie, égale en largeur à la deuxième, sur la même ligne longitudinale que celle-ci, vers les deux tiers de leur longueur. Dessous du corps pubescent; noir, avec le repli prothoracique et les deux derniers arceaux du ventre, d’un rouge jaune ou d'un roux testacé : le 4° arceau ventral souvent brunâtre. Pieds pubescents; d’un roux flave, avec les deux ou trois derniers articles des tarses obscurs ou noi- râtres. Eperon des tibias postérieurs épais, surtout l'externe. Parrie : L'Algérie. Ogs. Cette espèce a été découverte par Desfontaines. Genre Nemognatha, Nemocxarue; Iliger (1). (yaueæ, fil; yyxñcs, mâchoire). CaracrTÈres. Prothorax presque en carré; plus large que long. EÉlytres munies d’un rebord marginal très distinct; assez fortement en courbe rentrante à leur bord externe ; flexibles; un peu déhiscentes postérieurement à la suture Mächoires linéaires; à lobe interne presque nul : l’externe allongé en forme de lanière ciliée, infléchie à son extrémité ; plus longuement prolongées que les palpes maxillaires, ete. Voy. MuLsANT, Hist. nat. des Coléopt. de Fr. ({ Vésicanis), p. 171. 1. N. migripes,; SUFFRIAN. Antennes, bouche, écusson, dessous du corps et pieds, noirs. Tête et prothorax d’un rouge jaune : la première, noirâtre postérieurement sur (4) ILLIGER, Magaz. t. 6 (1807), p. 333. — Voyez aussi: LATR£ILLE, Considérat. sur l'Ordre nat. des anim (4810), p. 216. — Orivier, Encyel. méth. t. 8 (1811), p.174, etc. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 151 les côtés du cou : le second, orné, un peu avant le milieu de la ligne mé- diane, d’une tache orbiculaire noire. Elytres d’un jaune testacé, avec l'ex- trémilé noire sur le tiers postérieur du bord externe, et parées chacune sur le milieu de leur largeur, vers les trois huitièmes de leur longueur, d’une tache noire, arrondie, ordinairement plus ou moins développée. Nemognatha chrysomelina, FaBricius, Voy. MuLSaNT, Hist. nat. des Coléopt. de Fr. ( Vésicants), p. 180. Long. 0,0061 à 0,0122 (2 3/4 à 5). Larg. 0,0018 à 0,0045 (7,8 à 2). Parrie : Le midi de la France, l'Espagne, etc. 2. N. chrysomelina,; FABRICIUS. Poitrine et ventre, moins l'extrémité de ce dernier, et ordinairement antennes el tarses, noirs. Tête et prothorax d’un roux flave : le second orné, un peu avant le nulieu de la ligne médiane, d'une tache orbiculare noire. Ecusson, élytres, cuisses et tibias, d’un flave testacé : le premier ordinairement marqué d’une bande longitudinalement médiane plus ou moins large, noirâtre : les élytres avec l'extrémité noire, et parées chacune sur le milieu de leur largeur, vers les trois huitièmes de leur longueur, d’une tache noire, en carré obliquement disposé. Nemognatha nigripes, SUFFRIAN, Voy. MULSANT, Hist. nat. des Coléopt. de Fr. (Vésicants), p. 178. Long. 0,0090 à 0,0135 (4 à 6). Larg. 0,0028 à 0,0039 (1 15 à 2) Patrie : La Russie méridionale etc, Genre Apalus, Apae; Fabricius (4). ( &rxdos , mou). CaracrÈres. Prothorax moins long que large. Elytres mu- nies d’un rebord marginal; un peu déhiscentes postérieure- ment à la suture; flexibles. Palpes maxillaires visiblement (4) FaBricius, Syst. Entomol. p. 127. 132 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES moins longs que les antennes; filiformes. Tête inclinée; triangulaire. Mandibules cornées; fortement arquées à l’ex- trémité. Mächoires à deux lobes : l’interne court, presque nul: l’externe allongé, cilié. Languette membraneuse, tronquée. Lèvre échancrée. Yeux un peu obliquement transverses ; étroits; un peu échancrés vers le milieu de leur côté interne. Antenies insérées près de l’échancrure des yeux; allongées ou assez allongées ; sétacées et comprimées chez le œ'. Ongles offrant l’une des branches de chacun de leurs crochets pec- tinée ou dentée. Corps suballongé; peu convexe. 1. A. Hbimaculatus,; LiNNé. Suballongé; peu convexe ; noir, avec les élytres d'un jaune pâle, ornées cha- cune, vers les trois quarts de leur longueur, d’une tache poncliforme, notre, plus rapprochée de la sulure que du bord externe. Téle et prothorax densement el assez finem2nt ponctués el hérissés de poils noirs. d Antennes sétacées ; prolongées environ jusqu'aux quatre cinquièmes de la longueur du corps : à 4° article graduelle- ment renflé, à peine égal aux deux tiers de la longueur du 9° article : les 3° à 10° comprimés, sensiblement élargis de la base à l'extrémité, subdentés : le 11° plus long que le 3°, presque également grêle. Sixième arceau ventral fendu lon- gitudinalement, divisé en deux parties graduellement rétrécies de la base à l'extrémité et courbées en dedans vers l’extré- mité. | Cerambyx, Upnin. Nov. Spec. ins. p. 17. 32. Meloe bimaculatus, LiNx. Faun. Succ. p. 228. 828. — Jd. Syst. Natur. t. 1, p. 680. 9. — MüLer (P. L. S.), C. Linn. Naturs. t. 5, dre part. p. 382. 9. — GoEze, Entom. Beytr. t. 1, p. 699. 9. — DE Vilzers, GC. Lin. Entom. 1. 1, p. 400. 6. Apalus bimaculatus, Fagr. Syst. Entom. p. 427. 1. — Id. Spec. ins. t. 1, p. 164. 1. — Id. Mant. t. 1, p. 95. 1. — Id. Ent. Syst. t. 4. 2, p. 50. 4. — Id: Syst. Eleuth. t. 2,p. 24. 4. — GMEL. C. Linx. Syst. Nat. t. 1, p. 1758. 1. — Ouiv. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 133 Encycl. métb. t. 4, p. 166. 1. — Id. Entom. t. 3, n°52, p. 5. 1, pl. 1, fig. 2, a, b. — Jd. Nouv. Dict. d’Hist. nat. t. 2 (1803), p. 2. — Panz. Faun. Germ. 104. 4. — ROŒMER, Gener, p. 44, pl. 54, fig. 5. — Payk. Faun. Suec. t. 2, p. 427. 1. — Ticny, Hist. nat. t. 7, p. 156, pl. , fig. 1. — SCHOENH. Syn. ins. t. 2, p. 541. 1. — GyLLENH. Ins. Succ. t. 2, p. 487. 1. — LaTr. Nouv. Dict. d’Hist. nat. t. 2 (1816), p. 225. — DumÉRiz, Dict. des sc. nat. t. 2 (1816), p. 269. — LamMarck, Anim. S. vert. t. 4, p. 427. 1. — SauLe. Ins. Fenn. p. 437. 1. — KüsTEr, Kaef. Europ. 1. 53. Pyrochroa bimaculala, dE GEER, Mém. t. 5, p. 23. 2, pl. 1, fig. 18. 19. — ReTz. Gen. p. 133. 820. Zonilis bimaculala, \LL16. Magaz. t. 3, p. 167. — LaTr. Hist. nat. t. 40, p. 405. 1. — GEBLER, LEDEBOUR'S, Reise, t. 2, p. 12. 1. — DE CASTELN. Hist. nat. t. 2, p. 276. 9. Long. 0,0112 à 0,0123 (5 à 5 1,2). Larg. 0,0045 (2). Corps suballongé; peu convexe. Tête élargie d’avant en arrière jusqu'à son bord postérieur; d’un noir presque mat; ruguleuse; marquée de points contigus, médiocres; assez densement hérissée de poils noirs, assez longs. Mandibules brunes. Paipes noirs : les maxillaires allongés. Yeux un peu obliquement transverses ; étroits; subéchancrés. Antennes noirés : à 2° article court : le 3° trois fois aussi long que large, au moins aussi grand que le suivant : les suivants presque également allongés. Prothorax parfois presque tronqué, d'autrefois arqué en devant; émoussé aux angles antérieurs ou élargi en ligne un peu courbe depuis les côtés du cou jusqu'au tiers de sa longueur; faiblement rétréci ensuite jus- qu'aux angles postérieurs en formant une assez faible sinuosité dans le milieu de cette partie rétrécie; tronqué et à peine relevé en rebord très étroit, à la base; plus large que long; peu convexe; d’un noir presque opaque; couvert de points serrés, un peu plus petits que ceux de la tête ; hérissé, comme elle, de poils noirs, assez longs; offrant souvent les traces d'une ligne ou d’un sillon médian. Ecusson noir; rétréci d’a- vant en arrière; arrondi à sa partie postérieure; pointillé et un peu pubescent en devant, glabre; luisant et presque im- 1354 COUP-D'OEIL SUR LES INSECTES pointillé postérieurement. Élytres de deux cinquièmes plus larges que le prothorax; près de quatre fois aussi longues que lui; sensiblement en ligne rentrante vers les deux tiers de son bord externe; rebordées à ce dernier; subarrondies ou en ogive chacune à l'extrémité; peu convexes ou planius- cules; postérieurement déhiscentes à la suture; munies à celle-ci d'un rebord graduellement affaibli ; offrant les traces de deux faibles nervures longitudinales : la seconde ou externe, naissant de l'extrémité d'un striole ou fossette humérale à peine marquée; glabres ; rugueusement ponctuées ; d’un jaune pâle ou flave testacé; ornées chacune d’une tache noire, tantôt ponctiforme, tantôt un peu plus développée, souvent arrondie, quelquefois ovale, droite ou oblique, située presque aux trois quarts de la longueur, plus rapprochée de la suture que du bord externe. Dessous du corps et pieds noirs; ponctués et garnis de poils noirs : tarses et parfois tibias en partie moins obscurs. Eperon externe des tibias postérieurs généra- lement plus épais. Premier article des tarses antérieurs de moitié plus long que le suivant : le premier des postérieurs presque aussi long que les deux suivants réunis. ParRie : La Suède, l'Allemagne, etc. Oss. Les derniers arceaux du ventre sont quelquefois bruns ou d’un brun rougeûtre quand la matière colorante noire s’est incomplètement développée. Mais cette variation ne paraît pas être particulière à la ® , comme la dit Linné. Les tibias et les tarses, au lieu d’être noirs, sont souvent moins obscurs. 2. À. bipunetatus; GERMAR. Suballongé; peu convexe; noir, avec les quatre derniers arceaux du ventre, les tibias, les premiers articles des tarses et les élytres, d'un rouge rosé : celles-ci ornées chacune d’une tache noire, un peu obliquement trans- verse, située des deux tiers aux cinq sixièmes de leur longueur, couvrant DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 135 ordinairement du huitième interne aux trois quarts de leur largeur. Tête et prothorax densement et finement ponctués et hérissés de poils noirs. d Antennes sétacées ; prolongées environ jusqu'aux quatre cinquièmes de la longueur du corps : à 1° article graduelle- ment renflé, à peine plus grand que la moitié du 5° : les 3° à 10° comprimés, sensiblement élargis de la base à l'extrémité, subdentés : le 11° plus long que le 3°. Sixième arceau ven- tral fendu presque jusqu’à la base. ® Nous ne l'avons pas vue. Apalus bipunctalus, (ZIEGLER) (DEJEAN), Catal. (1821), p. 16. — (DauL), Catal. (1823), p. 49. — GERMAR, Faun. insector. Europ. 14. 6. Voy. MuLSanT, His. nat. d. Coléopt. de Fr. ( Vésicants), p. Long. 0,0112 à 0,0123 (5 à 5 1/2). Larg. 0,0033 à 0,0036 (1 1,2 à 1 2,3). Pari : La Hongrie, la Turquie. DEUXIÈME RAMEAU. Ees Sitarates. CaraAcTÈRES. Elytres un peu moins longuement prolongées que l'abdomen ; dépassées postérieurement par les ailes qu’elles voilent incomplètement ; déhiscentes et en ligne courbe ou sinuées à la suture, au moins à partir de la moitié de leur longueur et souvent presque depuis l’écusson. Ongles offrant le plus souvent l’une des branches de chacun de leurs crochets dentée ou pectinée. Ces insectes se répartissent dans les deux genres suivants : 136 COUP-D OEIL SUR LES INSECTES Genres. non sinuées ou en courbe rentrante à la suture, peu après l’écusson ; d’un tiers à peine moins étroites vers la moitié de leur longueur qu’à la base; graduellement rétrécies à partir de cette moitié jusque près de leur extrémité. Mandi- bules, ou du moins l’une d'elles, arquée seulement vers son Elÿtres extrémité. STENORIA. sinuées ou en courbe rentrante un peu après l’écusson; plus d'une fois plus étroites vers la moitié de leur longueur qu'à la base; subparallèles ou faiblement moins étroites dans le milieu de leur seconde moitié. Mandibules courbées presque | à angle droit, vers la moitié de leur longueur. SITARIS. Genre Stenoria, STeNoRIE ; Mulsant (1). CaracrÈREs. Elytres non sinuées ou en courbe rentrante à la suture, peu après l’écusson; d’un tiers à peine moins étroites vers la moitié de leur longueur qu’à la base; gra- duellement rétrécies à partir du tiers ou de la moitié jusqu'à leur extrémité. Mandibules ou du moins l’une d'elles, arquée seulement vers son extrémité. Mächoires à deux lobes, fine- ment ciliés, presque égaux : l’externe ou supérieur arqué sur l'interne. 41. S. apicalis ; LATREILLE. Noir, avec la moitié postérieure du ventre, les pieds et la majeure parte du prothorax et des élytres, flaves : les élytres noires sur leur sixième postérieur : le prothorax creusé d’une fossette triangulaire vers l’extrénuté de la ligne médiane ; le plus souvent orné sur cette ligne d’une bande lon- gitudinale noire, ordinairement raccourcie en devant, parfois accompagnée de chaque côté d’un point noir, ou couvrant la majeure partie de la surface de ce segment. Stenoria apicalis, LATREILLE, Voy. MULSANT, Hist. nat. des Coléopt. de France ( Vésicants), p. 186. Long. 0,0067 à 0,0078 (3 à 3 1/2). Larg. 0,0022 à 0,0024 (1 à 1 1/8). (4) Muzsanr, Hist. nat. des Coléopt. de Fr. (Vésicants), p. 186. DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. 137 ParRie : Le midi de la France et quelques contrées de l'Europe méridionale. Genre Sitaris, Siraris; Latreille (4). CARACTÈRES. Elytres sinuées ou en courbe rentrante à la suture, peu après l’écusson,; plus d’une fois plus étroites vers la moitié de leur longueur qu’à la base; subparallèles dans leur seconde moitié ou à peine moins étroites vers les quatre cinquièmes de leur longueur. Mandibules courbées presque à angle droit, vers la moitié de leur longueur. 4. S. Solieri; PECCHIOLI. Noir ou d’un noir brun : deux cinquièmes basilaires des élytres et ventre, d'un roux flave ou testacé : tibias des quatre pieds antérieurs parfois de même couleur. Silaris solieri, PECCHIOLI, Voy. MULSANT, Hist. nat. d. Coléopt. de Fr. ( Vési- cants), p. 189. Long. 0,0090 à 0,0112 (4 à 5). Larg. 0,0033 à 0,0045 (1 1/2 à 2). Parrie : Le midi de la France, l'Italie, l'Espagne. 2, S. muralis ; FORSTER. Noir ou d’un noir brun: cinquième basilaire des élytres et base du premier article des tarses postérieurs, d’un flave teslacé. Sitaris muralis, ForSTER, Voy. MULSANT, Hist. nat. des Coléopt. de Fr. ( Vési- cants), p. 191. Long. 0,0078 à 0,0123 (3 1/2 à 5). Larg. 0,0033 à 0,0042 (1 1/2 à 4 7/8). PATRIE : La France et diverses autres contrées de l’Europe. (4) LaTR. Hist. nat. t. 10, p. 402. 138 cour-D'OEIL SUR LES INSECTES DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. Probablement il faut rapporter à ce genre l'espèce suivante, que nous n'avons pas vue : S. melanura, KüSTER, pubescent ; d’un roux jaune luisant : extrémité des mandi- bules, antennes, extrémité des élytres et milieu de la poitrine, noirs. Sitaris melanura, KüSTER, Kaef. Europ. 16. 84. PaTRiE : L'Espagne. Elle est aussi indiquée du midi de la France; mais elle n’y a pas été trouvée jusqu'à ce jour, à notre connaissance, du moins. M D 0 ut D 5 de 0 Los 0 4% 2. Manage © 4 +. 4 ns © ,# PE Sr pou, h Po io 4 de BE. pee SMS : Éd ri .. rs essaie ‘4 er No 8 22. eilidob « .9 .d— Be ee paie 4 *$. 4% PR NUE & "5 mé " ag, D: L Ne j nr 1 Tia ai A s 1 à ? à e L q | » = ; N { à k j - 1 = 4 L. : s \£ ! \ _ es, = 0 . < | 140 couP-D'OŒIL SUR LES INSECTES DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. EXPLICATION DE LA PLANCHE fre. Base des antennes du Bruchus obscuripes....a. id. id. D biguttatus . ...a. id. id. ») variequius ...a. id. id. » HSPar, 2... a. id. id. » marginellus . .a. id. id. » VATUS 0e id. id. ) imbricornis. ..a. id. id. ) canaliculatus .a. id. id. » CHASSE a. id. id. » olivaceus ....a. id. id. » debilhis. 22: a. id. id. » nanus re. 1.0 a. id. id. » cinerascens...A. id. id. » misellus ..... 1: œ — b. œ — b. œ — b. œ — b. oœ — b. œ — b. œ — b. o — b. o" — b. o — b. œ — b. o — b. œ — b. oœ — b. +O +0 +0 +40 +0 +0 +0 +0 +0 +0 +0+0 +0 +0 EMUDE:S SUR LES BRUCHES k 5 2 Au js 105 88 Él = is M A 1 soivar FA 4 4 ‘f A AU LM M7 : à Ù 1 ei 7 Ne \ | + APE Lis E » te Lieu | | | SOLE À 29Hp/9p ob oubrsv 0 As) sito bo ns ”. né * PAYTEN TU TA #ob Den! ñ Jr : DD ON ENTE NE F4 21591651 0 Fam 3 : tu n N'ont ant EL: aptes IL SAONE VAL: ROIS autres APS EU ATOS MCE . LL + 4 à { ALU Lei — —! 142 coup-D'oEIL SUR LES INSECTES DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. EXPLICATION DE LA PLANCHE IF. Fi. 4. Derniers arceaux du ventre de quelques Bruchus. . — 2 id. id. id. des Bruchus Q$ en général. — 3. Base des antennes du Pruchus tarsalis. ©. En | id. id. » libialis. ©. "65 td. id. » pauyer. ©’. — 6. id. id. » inspergalus. @Q. — 7 id. id. » pygmœæus ....a. œ —b. ©. 118... 1d: id. » oblongus..... as = b:.Q- — 9 id. id. » ARS Le a © —b. ©. — A0. id. id. | D libiellus:.;. ..:, a. œ —b. ©. — Al. id. id. » miser cesse a =D; "07 Me id. » MurINnUS ..... à,46="hb: ©: — 13. id. id, » sericatus. ©. — Ah, id. id. » pist. oo: — A5. id. id. » longicornis...a. œ —b. ©. — 16. id. id. » RISÈO. 2.5.4 a g'— b: — A7. id. id. » JOCOSUR 40.2 a. œ —b. ©. R #1 E TUDES SUR TES BRUCHES Dhhatt Pi SE 0 Ce OS SR EC MU È Ne De à PE. FES der. Fe (ET Ce “ii We eus ads, D At CRE N (nr A 2 00 MES cu Me # Mo OR mdr ET A | “ombre CL #. ES 7 nu es SON SU A CRE” PR 0 Lt at : HIER hi bi MS 144 couP-D OEIL SUR LES INSECTES DE LA FAMILLE DES CANTHARIDIENS. FiG. EXPLICATION DE LA PLANCHE ILE. Tibia intermédiaire du Bruchus pisi. ©. id. id. chus $ en général. » pisi. ®, et de tous les Bru- Tibia intermédiaire du Bruchus rufimanus. &. id. id. Tibia intermédiaire id. Tibia antérieur flavimanus. ©. nubilus. æ. luteicornis. ©. granarius. ©. brachialis. 9’. trislis. d'. tristiculus. o'. serluas. co. serlalus. œ. pallidicornis. o'. ulicis. ©. vici@. ©. griseomaculatus. ©. Loti. ©. laticollis æ. PTT PAL-GL "Ad : MALE à Ne É TABLEAU ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES MENTIONNÉES DANS CE CAHIER. ue mel Pages. PBRAS AIO Un, de eee > Bruchus lividimanus. . . . . .. Alosimus chalybaeus. . . . . .. 65 ns MO ni ta ed te mien ve AA IGOLATIS Ti de à et ris à 71 — | Maleicornis. .2.". 1.1. Mel SANUIUSS 2 ee 67 — marginellus. . . . . .. = notcoms Te M: 61 0 misellus > AMEN = PPANdicOME. : . . : - . 63 node 7 MAR er. IPAERE NP SMTAEUSS 2 discrete 64 > DITES. A Mt = 1 VISICISSIMUS: à | . % . 69 De DANS. OR Rec a Ut Apalus bimaculatus.. . . . . . 132 PT OUDIUS PRE CPR — bipunctatus. . . . . .. 134 — oblongus. . . . .. 1e BrucChRS SA EE ne 44 = NOIODSCUPIDES". M TU RARRSN ENT PES ou PA | — NOINACEUS LT. Ne PIGUAIUSE LT 0. à se 5 — pallidicornis.. . . . .. = "hrachialise : . . ? 2. « 30 A PPDAUDEr RER" — canaliculatus . . © . . . 10 — perparvulus. . . . . . . En RAS PUR CN TT nous 15 + K'PICIDES. .: Pl —