nd tn puge Etienne Ad nm mt cm pi en opte st mt me. dpt pute + tnt hote rntrr ange dot qe Dre arte apte han tot 4 m8 hum on sage tm. 49 + 4 ms en À . frpeene +" ) . 2 | r - , | DPI usterme v = » —p. - ‘ . es = pr AUS CS sr nette onto 4-1 # . ane etes or tee Vars ÿ 97 : « ai e- , , - ape ponte et une ge of pae-y us . : à ce à = — . : ed « pe * ; e " te dt obrpete teen à matter nd oige < me 6 on : at ve méme à À : : é— - , … . . p “ … …—- . . Ro LE Sd LE ner «en yed-& eh = N J + . . vs à d-ntres “re Le he UE PRET . res , " ‘ « " - A Er ra . 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LIDHART OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY. eut (A: (ef: : 1) FER ve A FANE ' À A \A N1 x L \ OPEL EL EX ENTOMOLOGEQN F l Re ; 2 | L L Li . = LL 1 LA LE i IL PCI À à VE DTA À # pi : F .” ; z Le . L 3 - pe . LA + ' L ) - LT 4e - y ‘ Ld p ‘ . T' F2 ] k a 4 £ KT « k 2 u z OPUSCULES ‘ SE! "E+ LERARX | HIS COMME ZOOUOC). nCRUE RIDGE RASE. os vs. . - - ‘ Ë . : \ - » he ; La ‘ . La i 0 . * f 8 - É . £ ENTOMOLOGIQUES. 3 U … Fr NP OITOS CO EUR NN CENT ÆPOIRET AO . » ' . u d Te ET - ne Le Ja AR AEN : OPUSCULES : ENTOMOLOGIQUES PAR E. MUELSANT Sous-Bibliothécaire &e la ville de Lyon, Professeur d'histoire naturelle au Evycée, Président de la Société Linnéenne , Membre de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts et des Sociétés d'Agriculture et Littéraire de la même ville, etc., ete. NEUVIEME CAHIER. FPARIS MAGNIN, BLANCHARD er C°, LIBRAIRES, que Honoré-Chevalier, 3, près la place St-Sulpice, 1859. La L Cp | - 2 VE = n EL TTL PILOT: : Rens 10 de S NT | t #1 Lu AIT N r ne, Ti. Nr 5 ne va Ms. 1008 - w% # è { : + : #! . - . T* fi : 4 GA SN su / | ai ] pan 07.4 a À n 4 o € mn Fr eur, 7" JS : Je x r ni [A > i ” de % F u nl # CE = k | D D: Dr %, F : u . x > . ‘ À J Cap À 4 na 4 . . nn. é Mb k - + à a CE - er ) Ra D | L CR LU "NT il PER : 5 Ar L « e : } r É ce + r Y € à ER # PEN CU LANGUES te 3 MP Re CO EU TRE er È - RC (10 11 : A A7 4 R ’ AT ; . PE CEE it \) j à < TFUE RE | CC CRE AA : le EU F2 pP nd | "1: " in + t : SET À AT 7. | Der PCR Le s . sy . L PA A RE ; 2: S Len de »: ° d . of L her, > à 18" | A/S FCO 27 Fe” = 2 ce FOR ô Je à Û LEA L 204 g ve vire } D A Monsieur GEORGE ROBERT WATERHOUSE s Ecuyer, Membre de la Société entomologitue de Londre=, ete, ele. —— #5e —- MONSIEUR, La science vous doit, en dehors de vos autres travaux, la classification la plus naturelle qui a été donnée jusqu’à ce jour sur les derniers Mélasomes. Vos communications bienveillantes ont contribué à rendre moins défec- tueux les essais que mon ami M. Rey et moi avons publiés sur ces insectes. Puissiez-vous voir dans l'hommage de ces pages, que j'ose vous adresser, le témoignage des sentiments de reconnaissance et d'estime , avec lesquels J'ai lhonneur d’être, L Monsieur , Votre tout dévoué, E. MULSANT. Lyon, le 10 mai 1859. TABLE DES MATIÈRES Paces. Description de quelques Curculionites nouveaux ou peu connus. Description de deux Cryptocéphalides nouveaux. . . . . . . 45 Description d’une espèce nouvelle de Phaléria . . . 52 Description d’une espèce constituant un genre nouveau db la file des Mordelliens . . . DES POS Description de quelques espèces a genre rie le ELU Description d’une espèce nouvelle de Coccinellide . .. . . . . 63 Essai d’une division des derniers Mélasomes (Blapstinites) . . . (65 Notes relatives à la classification des Ténébrioniens d'Europe. . . 138 Description de quelques Coléoptères nouveaux . . . . . . . 158 Description de trois nouvelles espèces de Coléoptères . . . . . 177 Description de la larve du Prinobius Germari . . ianbS TE Description d’une espèce nouvelle du genre mor 1 Kad à HE Description d’une espèce nouvelle de la famille des Mélolonthins. . 189 1YON. — Imp. BARRET, rue Gentil, 4. DESCRIPTION DE QUELQUES CURCULIONITES NOUVEAUX OÙ PEU CONNUS, PAR E. MULSANT et Cl, REY. Présenté à la Société impériale d'agriculture, d'histoire naturelle et des arts utiles de Lyon, dans la séance du 9 mars 1858. ——_—_— 5 DEL — Tropideres maculosus. Oblongus , subcylindricus , opacus , niger, cinereo-pubescens ; maculis obscurioribus subdenudatis, mediä suturali, communi, maximé, variegatus. Scutello albicante ; pedibus totis nigris ; antennis brevibus, basi piceis. Longueur 0,003 (1 ligne 1/3). — Largeur 0®,0017 (3/4 ligne). o Troisième el quatrième arceaux du ventre resserrés dans leur milieu, profondément sinués à leur bord apical : le dernier aussi resserré dans son milieu que le précédent, non prolongé, sinué ou échancré à son sommet. Pygidium vertical. i Q Quatrième arceau ventral seul resserré dans son milieu et profondément sinué à son bord apical : le dernier plus dé- veloppé que le précédent, assez prolongé, largement arrondi au sommet. Pygidium subvertical. Corps oblong, subcylindrique, noir, couvert d’une pubes- cence cendrée, couchée, interrompue par des taches plus dénudées ou d’un duvet plus obseur : la plus grande, oblongue, médiane, suturale, commune aux deux élytres. { À DESCRIPTION DE CURCULIONITES. Tete verticale, rugueusement ponctuée, noire, couverte de poils couchés d’un cendré blanchâtre et soyeux. Front légèrement convexe, un peu plus étroit que le diamètre trans- versal de l'œil. Rostre presque aussi large que la tête, court, déprimé, garni d’une pubescence un peu plus serrée que celle du front. Parties de la bouche d'un noir de poix, avec l’extré- mité des mandibules un peu plus claire. Feux très-grands, noirs, suborbiculaires, très-peu saillants. Antennes grèles, assez courtes, dépassant à peine la base du prothorax; pubescentes vers l'extrémité; d'un noir de poix, avec les premier et deuxième articles ordinairement un peu plus clairs : le deuxième renflé, brièvement ovalaire ; les troisième à cinquième assez allongés; les sixième à huitième médiocrement allongés, obconiques; la massue oblongue, de trois articles : l'intermédiaire transversal. Prothorax un peu moins long que large à sa base, sensible- ment plus étroit en avant qu’en arrière; tronqué au sommet, bissinué à son bord postérieur , légèrement arqué sur les côtés, faiblement convexe; finement, densement et rugueu- sement ponctué ; d’un noir mat, avee une pubescence courte, couchée, d’un cendré soyeux, et disposée, chez les individus bien frais, suivant trois bandes longitudinales ; l’une médiane, les deux autres latérales. La carène transversale de la base est assez éloignée de celle-ci, et profondément bissinuée. Ecusson suborbiculaire, garni d’une pubescence serrée, blanchâtre. Elytres deux fois et demie plus longues que le prothorax ; un peu plus larges que lui à la base; légèrement resserrées sur les côtés derrière les épaules qui sont arrondies ; subparallèles dans le reste de leur longueur; simultanément échancrées à la base vers l’écusson; individuellement arrondies au sommet ainsi qu'aux angles postéro-externes, avec l’angle sutural très-obtus où à peine arrondi; faiblement convexes, assez fortement striées-ponctuées, avec les intervalles rugueusement ponctués, subconvexes à la base et presque plans à l’extré- DESCRIPTION DE CURCULIONITES. J mité ; noires; couvertes d’une pubescence soyeuse d'un cen- dré blanchâtre, et variées de taches brunes ou dénudées : la principale, grande, oblongue, commune aux deux élytres et occupant le milieu de la suture : une deuxième, assez grande, arrondié, située un peu derrière le milieu de la base de chaque élytre : les autres, notablement moindres, disper- sées irrégulièrement sur le reste du disque. Calus humérul est saillant, toujours dénudé. Pygidium scutiforme, arrondi à son extremité; rugueuse- ment et densement ponctué; noir, avec quelques poils bril- lants, très-courts, grisàtres. Dessous du corps assez convexe; finement et densement ponctué ; couvert d’une pubescence d’un cendré blanchâtre, un peu plus longue et plus serrée sur les côtés. Pieds assez courts, légèrement pubescents, obsolètement ponctués; noirs, avec les tarses et la base des tibias souvent d’un noir de poix obscur. Cuisses peu renflées. Tarses al- longés. - PaTRiE : Lyon, Cluny, Tournus, Morgon (Beaujolais). Obs. Cette espèce ressemble beaucoup au Tropideres cincius, Pk. Mais elle est d’une taille plus ramassée ; les an- tennes, beaucoup moins longues , ont leur second article proportionnellement beaucoup plus court, ce qui le fait paraitre plus renflé; les articles intermédiaires sont aussi beaucoup moins allongés, ainsi que la massue dont l’article intermédiaire est sensiblement transversal. Les élytres sont différemment tachées. Enfin les cuisses intermédiaires des ne sont nullement dilatées en oreillette. Elle se distingue facilement du Tropideres pudens, Sch. par son rostre plus court et non resserré à la base. Apion detritusn. Oblongum , convexum , ferè glabrum, subopacum, nigrum. Prothorace subcylindrico, basi sulcato, sparsim punctato ; fronte sulcis duobus brevissi- mis, profundis, postice confluentibus , insculptà ; antennis subincrassatis ; 4 DESCRIPTION PE CURCULIONITES. pedibus elongalis ; rostro longo, subtenui , arcuato ; elytris evidentèr punc- Lato-sulcatis, interstitiès planis , substrigosis. Long. 0m,0025 (1 1.). — Larg. 0w,001 (1/3 L.). Corps oblong; convexe; presque glabre; d’un noir peu brillant. Tête transversale; très-faiblement chagrinée; d’un noir mat. Col renflé, convexe, plus large que la tête et les yeux réunis; d'un noir assez brillant; presque lisse ou très-finement et obsolètement ridé en travers. Front subdéprimé ; marqué de deux sillons très-courts et profonds, postérieurement réunis. Rostre presque aussi long que la moitié du corps, assez épais, assez fortement arqué; noir, opaque; très-obsolètement cha- griné à la base ; assez brillant et presque lisse à partir de l'insertion des antennes jusqu’au sommet. Parties de la bou- che d’un brun de poix. Yeux orbiculaires, assez saillants ; brunâtres. Antennes assez fortes; atteignant à peine la base du pro- thorax; insérées près de la base du rostre; noires, légèxe- ment pubescentes ; à articles basilaires du funicule épaissis ; à mussue oblongue acuminée. Prothorax un peu plus long que large ; peu convexe; sub- cylindrique ; d’un noir peu brillant; finement chagriné, par- semé en outre de points assez grossiers, mais peu profonds et peu serrés ; marqué à la base d’un sillon longitudinal assez profond, mais étroit, ne dépassant pas le tiers postérieur; garni, sur les côtés, de quelques poils blanchâtres rares, insérés dans les points enfoncés. Ecusson triangulaire, oblong ; d’un noir peu brillant ; pres- que lisse. Elytres deux fois et demie plus longues que le prothorax, beaucoup plus larges que lui à leur base; à épaules largement arrondies et peu saillantes; allant insensiblement en s’élar- gissant jusqu'aux deux tiers postérieurs, puis se rétrécissant assez brusquement, en s’arrondissant , jusqu'au sommet : F2 DESCRIPTION DE CURCULIONITES. > très-convexes , surtout en arrière; d’un noir peu brillant, un peu bleuâtre; marquées de stries canaliculées assez fortes et visiblement ponctuées, avec les intervalles plans, assez larges, obsolètement ridés en travers. Dessous du corps assez convexe; d’un noir assez brillant ; fortement ponctué, d'une manière assez serrée sur la poitrine, un peu plus lâche sur le ventre. Pieds allongés ; finement chagrinés ; noirs; garnis de poils: blanchâtres, couchés, peu serrés. Cuisses grèles à la base, épaissies avant leur extrémité. PaTRiE : Marseille. Juin. Très-rare. Obs. On prendrait aisément cette espèce pour une variélé épilée de l’Apion confluens, Sch., auquel elle ressemble beau- coup, et dont elle ne diffère que par son rostre plus long et plus grèle, et par les sillons du front beaucoup plus profonds. et plus courts. Apion parvulunr, Elongatum , convexzum , albido-pilosellum, nigrum, opacum. Prothorace- subcylindrico, fortitèr rugoso-punctato, basi tenuitèr sulcato; fronte co- riaceà ; antennis brevibus, basi piceis ; pedibus subelongatis. Rostro parum producto, subincrassato, levitèr arcuato. Élytris fortitèr sulcato-punctatis, insterstitis angustis, planis. Long. 0m,0018 (2/3 1.). — Larg. 0v,0007 (1/4 1.). « Rostre un peu plus long que la tête ; opaque à la base, brillant vers le sommet. ® Rostre deux fois plus que la tête ; assez brillant dans toute son étendue. Corps allongé ; assez convexe; d’un noir peu brillant ; cou- vert de poils blanchâtres assez longs, peu serrés , longitu- dinalement ou obliquement couchés. T'ête presque en carré transversal ; subdéprimée ; très-fine- ment chagrinée; rugueusement marquée de points épars et obsolètes ; d’un noir opaque , avec quelques longs poils blan- 6 DESCRIPTION DE CURCULIONITES. chätres, couchés, croisés, autour des yeux et sur le front. Celui-ci assez large, chagriné. Rostre subcylindrique ; assez épais ; légèrement arqué; très-finement chagriné; obsolète- ment et éparsement ponctué; d’un noir plus ou moins opaque. Parties de la bouche couleur de poix. Feux grands ; orbieu- laires, peu saillants; d’un noir profond. Antennes courtes; assez fortes; n’atteignant point la base du prothorax; insérées à la base du rostre; à peine pu- bescentes ; noires, avec le scape et souvent la base du funi- cule d'une couleur de poix plus ou moins ferrugineuse ; ce- lui-ci submoniliforme : la massue oblongue, acuminée. Prothorax pas plus long que large; peu convexe; subcylin- drique ou très-faiblement arrondi sur les côtés; tronqué à la base el au sommet, à peine étranglé avant ce dernier; d’un noir opaque; finement et rugueusement chagriné, marqué de gros points enfoncés assez serrés; couvert, surtout sur les côtés, de quelques poils blanchâtres couchés, paraissant naître du fond des points enfoncés; présentant en outre vers la base un petit sillon longitudinal très-fin etne dépassant pas le tiers postérieur. Ecusson enfoncé, à peine visible. Etytres oblongues ; trois fois plus longues que le pothorax; beaucoup plus larges que lui à leur base; à épaules peu sail- lantes et arrondies; convexes; subparallèles jusqu'aux deux tiers postérieurs de leur longueur, après lesquels elles se ré: trécissent d’une manière arquée jusqu'au sommet, où elles sont simultanément arrondies; marquées de stries canali- culées, ponctuées, assez fortes, et dont lés intervalles sont plans, assez étroits et transversalement chagrinés ; d’un noir peu brillant, avec des séries de poils blanchâtres longitudi- nalement ou obliquement couchés, disposées l’une dans le fond des stries, et l’autre sur les intervalles. Pygidium caché par les élytres. Dessous du corps assez convexe; fortement et grossièrement ponctué; d'un noir assez brillant; garni d'une pubescence DESCRIPTION DE CURCULIONITES. 7 blanchâtre peu serrée : les deuxième, troisième et quatrième arceaux du ventre chagrinés, non ponctués , avec quelques rares poils blanchâtres. Pieds assez allongés; rugueusement chagrinés; noirs ; garnis de poils blanchâtres couchés, peu serrés. Cuisses assez épaisses. Tarses assez courts. PATRIE : Lyon, Beaujolais. Obs. Cette espèce se distingue de l’Apion atomarium, Kirby, par sa forme beaucoup plus étroite et par ses épaules moins saillantes, et de l’Apion flavimanum, Kirby, par ses pieds an- térieurs concolores. Apion semicyaneunm:. Oblongum, subconvexzum, subnitidum tenuitèr parcius albido-pubes- cens, nigrum ; elytris violaceis, parum profundè sulcato-punctatis, intersti- tüs angustulis, planis ; capite prothoraceque punctatis, hoc lateribus levi- tèr ampliato, basi brevitèr sulcato. Antennis brevibus, pedibus subelongatis.. Rostro brevi, subcylindrico, arcuato, punctulato. Long. 0m,0093 (1 1.). — Larg. Om,001 (1/3 1.). Rostre épais; un peu plus long que la tête; fortement arqué; pointillé ; d’un noir opaque, avec une fossette oblon- gue, obsolète, sur son milieu. ® Rostre moins épais; deux fois plus long que la tête; mé- diocrement arqué ; pointillé ; d’un noir brillant; sans fossette: sur son milieu. Corps oblong ; peu convexe ; d'un noir un peu opaque sur la tête et le prothorax; d’un violet plus ou moins obseur sur les élytres ; garni d’une pubescence blanchàtre assez rare, très-fine et couchée. Tête faiblement transversale; subdéprimée; très-finement chagrinée ; éparsement ponctuée; d’un noir opaque, avec quelques poils blanchâtres sur les côtés et autour des yeux. front large; rugueux; présentant quelques rides longitudi-- nales obsolètes, très-fines, et quelques poils blanchàtres fins. fe DESCRIPTION DE CURCULIONITES. couchés. Rostre subcylindrique; assez épais; sensiblement arqué; pointillé, et parsemé d’une légère et rare pubescence blanchâtre, brillante. Parties de la bouche d'une couleur de poix ferrugineuse. Feux grands ; suborbiculaires, peu sail- lants, brunâtres. Antennes insérées vers la base du rostre; assez fortes ; atteignant à peine le milieu du prothorax; légèrement pu- bescentes; noires; à massue elliptique; à premier article du funicule renflé, subglobuleux : les deuxième et troisième obconiques : les autres moniliformes. Prothorax à peu près aussi long que large; légèrement convexe; tronqué à la base et au sommet; médiocrement étranglé avant ce dernier; assez arrondi sur les côtés après le milieu; très-finement chagriné; d’un noir peu brillant; offrant une ponctuation assez forte, peu profonde et assez serrée ; garni, surtout sur les côtés, de quelques poils fins, couchés, blanchâtres et brillants ; marqué à la base d’un sil- lon longitudinal profond, court, lancéolé. Ecusson oblong ; triangulaire ; obscur; presque lisse. Elytres trois fois plus longues que le prothorax; plus larges que lui à leur base ; à épaules peu saillantes et largement ar- rondies; peu convexes ; subparallèles jusqu'aux deux tiers postérieurs, après lesquels elles se rétrécissent d’une manière arquée pour aller s’arrondir simultanément au sommet ; d'un violet plus ou moins obscur, quelquefois verdoyant, assez brillant, avec quelques poils fins, couchés, blanchâtres; marquées , en outre, de stries canaliculées , peu profondes, assez fortement ponctuées, subcrénelées. Jntervalles plans; assez étroits; obsolètement ridés. Dessous du corps peu convexe; d’un noir brillant; fortement et grossièrement ponctué; garni d'une pubescence blanchâtre fine et rare. Deuxième et troisième arceaux du ventre dé- primés ; non ponctués; subopaques; très-finement chagrinés. Pieds assez allongés; obsolètement chagrinés; d’un noir brillant; garnis de poils blanchâtres peu serrés, bien visi- DESCRIPTION DE CURCULIONITES. 9 bles. Cuisses médiocrement renflées. T'arses assez courts. PATRIE : La Seyne, près Toulon. Juin. Rare. Obs. Cette espèce doit être placée entre l’Apion sctiferum, Sch., et l’Apion lœvigatum Kirby (brunnipes, Sch.). Apion scalptum,. Elongatum, convexum, brevius albido-pilosum , subopacum , nigrum. Fronte intrusä,; prothorace oblongo , subcylindrico, fortitèr rugoso-punc- tato, basi sulcato. Elytris sulcato-punctatis, interstitiis planis, latiusculis, rugulosis. Antennis validis, pedibus subelongatis. Rostro longo, arcuato, basi tumidulo. Long. 0,003 (1 1. 1/4). — Larg. Om,0011 (1/3 1.). œ T'ibias antérieurs arcuément dilatés vers le milieu de leur tranche interne ; assez brusquement recourbés en dedans avant l’extrémité, où ils présentent une dent courte assez solide. ® T'ibias antérieurs seulement légèrement sinués en de- dans avant l'extrémité. Corps allongé; assez convexe; d'un noir peu brillant; revêtu de poils couchés, blanchâtres. Tête presque carrée; d'un noir peu brillant; fortement et rugueusement ponctuée; presque excavée entre les yeux, qui paraissent alors plus élevés que le front : sur celui-ci les points enfoncés se transforment en rides longitudinales plus ou moins visibles ; garnie en outre de quelques poils courts, couchés, blanchâtres, un peu plus serrés vers le bord in- terne des yeux. Rostre arqué, presque aussi long que le prothorax; sensiblement renflé et angulairement dilaté à la base, subecylindrique dans le reste de sa longueur; très-0bs0o- lètement et éparsement pointillé; marqué en son milieu d’une fossette oblongue, peu visible, souvent effacée; d’un noir mat dans sa première moitié, brillant dans sa dernière; garni, à la base, de quelques poils blancs, couchés, très-courts. Parties de la bouche d’un noir de poix. Feux assez saillants , 10 DESCRIPTION DE CURCULIONITES. suborbiculaires; noirs. Antennes assez longues; assez épaisses; pubescentes ; d’un noir obscur; insérées à la partie dilatée du rostre. Prothorax étroit, oblong; sensiblement plus long que large ; subbissinué à la base; tronqué au sommet ; subcylindrique ; faiblement convexe; très-fortement et rugueusement ponctué; d'un noir peu brillant, avec quelques poils couchés, blanchâtres, les uns obliquement, les autres longitudinalement dirigés ; marqué aussi vers la base d’un sillon longitudinal court, mais profond. Ecusson très-petit ; ovalaire; noir ; obsolètement chagriné. Elytres deux fois et demie plus longues que le prothorax; plus larges que lui à leur base; à épaules assez saillantes et légèrement arrondies; allant presque insensiblement en s’é- largissant jusque vers le milieu, après lequel elles se rétré- cissent d’une manière arquée jusqu’au sommet, où elles sont simultanément arrondies ; assez convexes; d’un noir d'acier peu brillant, avec des séries plus ou moins régulières de poils couchés, blanchâtres ; marquées de stries canalicu- lées, assez profondes, dont le fond est distinctement ponctué, et dont les intervalles, plans et assez larges, présentent des rugosités transversales ou rides irrégulières très-obsolètes. Dessous du corps assez convexe; brillant; marqué de points assez forts, peu serrés ; parsemé de poils couchés, blanchâtres: les deuxième, troisième et quatrième arceaux du ventre déprimés, opaques, finement chagrinés : le quatrième en ou- tre obsolétement et rugueusement ponctué. Pieds assez allongés; chagrinés; noirs; garnis de poils cou- chés, blanchâtres, suivant des directions différentes sur les cuisses, plus régulièrement disposés sur les tibias. Cuisses médiocrement épaissies. Tarses assez courts. PATRIE : Hyères. Juin. Rare. . Obs. Cette espèce a beaucoup d’affinité avec l'Apion gibbi- rostre, Gyl. (carduorum, Kiby). Elle en diffère par son front exCavé; son prothorax plus long, subeylindrique, beaucoup DESCRIPTION DE CURCULIONITES. 11 plus fortement ponctué; et par les tibias antérieurs des 5, moins grèles, plus sensiblement dilatés vers le milieu de la tranche interne et plus brusquement recourbés vers l'ex- trémité. Apion funieulare. Ovatum, convexum, nigrum, densius cretaceo-piloso-squamosum ; anten- nis pedibusque subelongatis, testaceis ; funiculo, tarsis femorumque summä basi infuscatis ; rostro subcylindrico , arcuato, longitudine prothoracis, basi angulatim dilatato; capite prothoraceque fortitèr rugoso-punctatis; hoc transverso, lateribus levitèr ampliato , basi profundè sulcato ; elytris punc- tato-sulcatis, suturà vittäque submarginali fulvo-cinereis ; interstitiis planis, latiusculis, rugoso-punctatis. Long. 0w,0027 (1 1). — Larg. 0w,0013 (1/2 L.). Corps ovale; assez convexe ; noir; couvert de squamules piliformes d'un blanchâtre argenté, avec la suture et une bande sur les côtés des élytres, d’un fauve doré. T'ête transversale, déprimée, noire, fortement et rugueu- sement ponctuée; garnie de poils couchés, peu serrés, bril- lants, d’un fauve argenté. Front déprimé. Col assez élevé ; presque lisse ou très-finement et presque imperceptiblement ridé en travers. Rostre de la longueur du prothorax; subey- lindrique , un peu infléchi, assez fortement arqué, dilaté de chaque côté vers la base en forme d'angle ; rugueusement ponetué ; pubescent et d’un noir assez mat dans son premier tiers, glabre et d’un noir brillant dans le reste de sa lon- sueur; obsolètement pointillé ou marqué de petits points oblongs, en forme de hâchures, sur son milieu; tout a fait lisse vers le sommet. Parties de la bouche ferrugineuses. Feux grands; noirs; suborbiculaires; médiocrement saillants. Antennes aussi longues que la tête et le prothorax réunis ; insérées à la partie dilatée du rostre; poilues; testacées , avec le funicule rembruni : le premier article de celui-ci oblong, grand, un peu plus épais et moins obscur que les suivants : le deuxième plus grèle et un peu moins long que 12 DESCRIPTION DE CURCULIONITES. le précédent, un peu plus long que le suivant : les troi- sième à septième obconiques, subégaux : la massue oblongue, acuminée. Prothorax un peu moins long que large; une fois plus étroit en avant qu’en arrière; subbissinué à la base, tronqué au sommet, avant lequel il est légèrement étranglé; faible- ment convexe; assez fortement arrondi sur les côtés après le milieu; assez densement, fortement et rugueusement ponc- tué; d’un noir peu brillant; revêtu de poils couchés, mica- cés, plus ou moins squamiformes; marqué vers la base d’un sillon longitudinal assez étroit, mais profond, n’atteignant point le milieu. Ecusson petit ; suborbiculaire ; noir ; presque lisse ou très- finement et obsolètement chagriné. Elytres deux fois et demie plus longues que le prothorax ; plus larges que lui à leur base; assez convexes; légèrement arrondies aux épaules qui sont assez saillantes; subparallèles jusqu'aux deux tiers postérieurs, après lesquels elles se ré- trécissent pour aller s’arrondir simultanément au sommet ; noires, mais densement recouvertes de poils squamifor- mes, couchés, d’un blanc de craie, plus ou moins diver- gents et imbriqués; avec une large bande suturale et une large bande submarginale de poils de même nature, mais d'un fauve plus ou moins cendré, postérieurement réunies et prolongées jusqu’au sommet des élytres : celles-ci offrent en outre des stries canaliculées, peu profondes, mais forte- ment ponctuées. Intervalles plans; assez larges ; rugueu- sement ponciués. Dessous du corps noir; faiblement convexe; grossièrement ponctué; garni de poils micacés, beaucoup plus serrés sur les côtés de la poitrine et sur les derniers arceaux du ventre. Pieds assez allongés ; finement pubescents ; obsolètement et rugueusement cale testacés, avec les genoux lé- gèrement rembrunis : les tarses, les trochanters et l'ex- DESCRIPTION DE CURCULIONITES. 13 trème base des cuisses, noirâtres : celles-ci assez longues, peu épaissies. PATRIE : Néris (Bourbonnais). Juillet. Rare. Obs. Cette espèce, voisine des Apion ulicis, Forst. difficile, Hbst., et genistæ, Kirby, se distingue : du premier, par son rostre moins long, arqué, à base dilatée mais non dentée, par la couleur de ses pieds et de ses antennes, et par les premiers articles du funicule beaucoup moins allongés : du deuxième, par son rostre plus arqué, à base dilatée mais non dentée, et par la couleur des tarses, des cuisses inter- médiaires et postérieures et du funicule des antennes : du troisième, par sa taille plus grande, par son rostre beaucoup plus arqué et par la couleur du funicule des antennes dont la massue est aussi plus allongée. La couleur testacée de cette dernière empêche de confondre cette espèce avec l’Apion bivittatum, Gerstaeker. Apion pedale. Oblongum , convexzum, brevissimè parcè albido-pubescens, subnitidum, nigrum ; elytris gibbosis, nigro-æneis, catenato-striatis , interstitüs latis, planis, obsoletè coriaceis ; antennis brevibus, tenuibus, basi piceis ; pedibus ‘elongatis, lœtè, tibiis anticis obscurè, testaceis; tibiis intermediis et posticis, tarsisque omnibus nigricantibus ; rostro elongato, subcylindrico, arcuato , punctulato; capite prothoraceque oblongis, rugoso-punctatis ; hoc levis- simè lateribus ampliato, basi sulcato. Long. 0®,0028 (1 L.). — Larg. 0m,0013 (1/3 1.). o Antennes insérées au milieu du rostre. Rostre plus court que la tête et le prothorax réunis; subopaque ; un peu épaissi et obsolètement et longitudinalement rugueux à la base, parcimonieusement pointillé et brillant dans le reste de sa longueur. Dernier arceau ventral très-convexe, tronqué ou subsinué à son sommet. Premier et deuxième articles des tarses intermédiaires et postérieurs fortement di- latés. T'ibias postérieurs sensiblement arqués. Pygidium visible. 14 DESCRIPTION DE CURCULIONITES. © Antennes insérées un peu avant le milieu du rostre. Rostre aussi long que la tête et le prothorax réunis; brillant dans toute son étendue; guère plus épaissi et longitudi- nalement subsillonné à la base; parcimonieusement pointille dans le reste de sa longueur. Dernier arceau ventral sub- déprimé, arrondi à son sommet. Premier et deuxième articles des tarses intermédiaires et postérieurs non dilatés. Tibias postérieurs droits. Pygidium caché. Corps oblong; convexe; noir, un peu métallique sur les élytres, parsemé d’une pubescence très-courte , grisàtre, à peine visible. Tête en carré long; déprimée; rugueusement ponctuée ; noire. Col assez brillant ; finement ridé en travers ; d’un noir métallique. Front avec des rugosités longitudinales assez marquées , se prolongeant plus ou moins, en s’affaiblissant, sur la base du rostre. Celui-ci subeylindrique, assez forte- ment arqué; rugueux où plus ou moins visiblement subsil- lonné à la base, surtout sur les côtés ; obsolètement et parcimonieusement pointillé sur le reste de sa longueur et presque lisse au sommet. Parties de la bouche d'un noir de poix. Veux très-grands ; suborbiculaires, peu saillants ; brunâtres. Antennes assez grèles; courtes, dépassant à peine le bord antérieur du prothorax ; légèrement pubescentes; d’un brun de poix, avec la base du scape plus claire et la massue plus obscure : celle-ci elliptique, acuminée : le premier article du funicule oblong, assez épais; le deuxième allongé, beaucoup plus grèle que le précédent : les suivants ob- coniques , graduellement moins longs en approchant du sommet. Prothorax oblong; bien plus étroit que les élytres; sen- siblement plus long que large; tronqué à la base et au sommet, plus étroit à celui-ci qu’en arrière ; subconvexe ; légèrement arrondi après le milieu sur les côtés; d’un noir assez brillant; rugueusement et assez fortement ponetué ; DESCRIPTION DE CURCULIONITES. 19 marqué à la base d’un sillon longitudinal assez étroit, pro- fond, et dépassant un peu le milieu. Ecusson oblong; rugueux; noir. Elytres oblongues, ovalaires ; gibbeuses et très-convexes postérieurement; trois fois plus longues que le prothorax ; obliquement coupées et largement arrondies aux épaules ; à calus huméral oblong, assez saillant ; allant en s’élargissant jusqu’au milieu, après lequel elles se rétrécissent d’une ma- nière arquée pour s’arrondir simultanément au sommet ; d'un noir légèrement bronzé, brillant, avec une pubescence _blanchâtre peu serrée, très-courte, à peine visible ; mar- quées de stries peu profondes, distinctement ponctuées- caténulées : intervalles plans, larges et très-obsolètement chagrinés. Pygidium nu dans le o', rugueux, en losange transversal. | Dessous du corps assez convexe, avec une ponctuation assez grossière, mais peu serrée, et quelques poils mi- cacés très-courts , insérés au fond des points. Pieds allongés ; à peine pubescents. Trochanters et cuis- ses d'un testacé assez clair : tibias antérieurs d’un testacé un peu plus obscur : tibias intermédiaires etpostérieurs, brunûtres; tous les farses noirâtres , garnis en dessous d’une brosse de poils blancs. Cuisses allongées ; médioerement épaissies. PArRiE : Hyères. Juin. Rare. Obs. Cette espèce ressemble au premier abord à l’Apion fagi, Lin. (apricans. Hbst., Sch.). Elle n’en diffère que par ses antennes moins pâles à la base, et par la singulière con- formation des tarses intermédiaires et postérieurs des ©. Apion longimanuesn. Subelongatum, convexzum , subglabrum, parüm nitidum , nigrum; an- tennis piceis, basi dilutioribus ; femoribus lœtè, tibiis obscurius testaceis ; rostro subcylindrico, elongato, subtenui, levitèr arcuato; capite pro- thoraceque oblongis, rugoso-punctatis , hoc lateribus levissimè ampliato , basi obsoletè sulcato ; elytris oblongo-subgibbosis , nigro-subæneis, catenato- striatis ; tibiis anticis et intermediis longis, gracilibus, levitèr arcuatis. 16 DESCRIPTION DE CURCULIONITES. Long. 0m,0027 (1 1.).— Larg. 0m,0011 (1/3 1.). Corps assez allongé; convexe ; presque glabre; d’un noir peu brillant, un peu métallique sur les élytres. Tête oblongue; déprimée; d’un noir peu brillant; très- fortement et rugueusement ponctuée : les points se transfor- mant sur le front en rides longitudinales bien marquées. Col convexe; brillant; noir; presque lisse. Rostre assez grèle, subcylindrique, aussi long que la tête et le prothorax réunis; faiblement arqué; d’un noir brillant; obsolètement strié à la base, parcimonieusement pointillé ‘sur le reste de sa lon- gueur. Parties de la bouche d'un noir de poix. Feux très- grands ; suborbiculaires, peu saillants, subdéprimés ; brunà- tres, avec des reflets micacés. Antennes insérées vers le milieu du rostre; assez grèles ; assez courtes, dépassant à peine le bord antérieur du pro- thorax; légèrement pubescentes; d’un brun de poix, avec la base plus claire, et la massue obscure : celle-ci allongée, acuminée. Le premier article du funicule oblong, assez épais: les deuxième, troisième et quatrième suballongés, obconi- ques : les autres submoniliformes. Prothorax oblong; sensiblement plus étroit que les élytres ; sensiblement plus long que large ; tronqué à la base et au sommet; pas plus étroit en avant qu’en arrière ; subcylin- drique ou très-faiblement arrondi vers le milieu de ses côtés; d'un noir peu brillant; fortement et rugueusement ponctué, et marqué à la base d’un sillon longitudinal obsolète , s'a- vançant jusqu’au milieu. Ecusson oblong ; noir; rugueux. Elytres oblongues; convexes, postérieurement gibbeuses ; trois fois plus longues que le prothorax; obliquement cou- pées aux épaules qui sont arrondies et offrent un calus oblong, assez élevé; allant en s’élargissant jusqu’après le milieu à partir duquel elles se rétrécissent, d’une manière arquée, pour s'arrondir simultanément au sommet; pres- DESCRIPTION DE CURCULIONITES. à d que glabres; d'un noir peu brillant et à peine bronzé ; marquées de stries peu profondes, distinctement ponc- tuées-caténulées , avec les intervalles plans, larges, ob- solètement ruguleux; garnies, surtout sur les côtés, de quelques rares poils blanchâtres, brillants, très-courts, à peine visibles. Dessous du corps assez convexe; assez grossièrement mais obsolètement ponctué; d’un noir assez brillant, avec quel- ques poils micacés, très-courts , au fond des points. Pieds allongés; à peine pubescents. Cuisses testacées; assez longues, faiblement épaissies. Tibias d'un testacé obscur. Tarses noirâtres. T'ibias antérieurs et intermédiaires longs ; grèles ; légèrement arqués. PATRIE : Hyères. Mars. Rare. Obs. Cette espèce peut facilement être confondue avec l'apion trifolii, Lin. (æstivum, Germ.);, mais elle est un peu plus allongée ; les stries des élytres sont moins profondes et leurs intervalles tout à fait plans. Du reste la forme des tibias antérieurs et intermédiaires nous semble un caractère suffisant pour l’en séparer. Sitones dispersus. Subelongatus, levitèr convexus , niger, parce pallido-pubescens , densè albido-squamosus ; antennis, femorum basi, geniculis, tibuis tarsisque ferrugineo-testaceis ; fronte rostroque canaliculatis ; capite prothoraceque subtilitèr punctulatis , prœtereûque vagè grossè punctatis, hoc medio late- ribus ampliato ; elytris punctato-striatis, seriatim albido-setosis; oculis omnind depressis. l Long. 0w,0042 ( 1 3/4 L.).— Larg. 0,002 (4/5 L.). Corps assez allongé, légèrement convexe , noir, densement revêtu de squamules arrondies, blanchâtres , entremêlées de poils de la même couleur. Téte transversale ; noire ; plus ou moins garnie de squa- mules et de poils blanchâtres, micacés; parsemée de gros la) 18 DESCRIPTION DE CURCULIONITES. points arrondis, vaguement disposés, dans l'intervalle des- quels on remarque une ponetuation beaucoup plus fine et serrée. Vertex légèrement convexe. Front subdéprimé ; pro- fondément canaliculé. Rostre court ; un peu plus étroit que latête; rugueusement ponctué; creusé en son milieu d’un canal profond, continuant celui du front et s’arrêtant avant l'extrémité; échancré ou incisé à son sommet; plus ou moins garni, surtout sur les côtés, de poils et de squamules blanchâtres et brillantes. Parties de la bouche barbues ; d’un noir de poix. Mandibules avec quelques squamules pâles. Yeux suborbiculaires ; grands ; brunâtres ; tout à fait dépri- més. Antennes assez courtes ; légèrement pubescentes; d’un testacé ferrugineux; à articles intermédiaires submonilifor- mes : massue ovale-oblongue, acuminée. Prothorax un peu moins long que large; tronqué à la base et au sommet; à peine étranglé avant ce dernier; faiblement convexe; assez fortement arrondi sur les côtés vers le milieu; noir ; offrant d'assez gros points circulaires, vaguement disposés , et dont les intervalles sont eux-mêmes finement pointillés; densement revêtu de squamules arron- dies, blanchâtres, argentées, plus ou moins brillantes, et entremêlées de quelques poils päles et couchés. Ecusson petit, orbiculaire, densement couvert de squa- mules blanchâtres. Elytres trois fois plus longues que le prothorax; sensi- blement plus larges que lui dans son milieu ; simultanément sinuées à la base; à épaules obliques, peu saillantes et légè- rement arrondies; faiblement convexes; subparallèles jus- qu'aux deux tiers de leur longueur, à partir desquels elles se rétrécissent pour aller s'arrondir simultanément au som- met ; noires ; densement revêtues de squamules arrondies, blanchâtres, argentées, plus où moins brillantes ; marquées de stries peu profondes, mais assez fortement ponctuées , dont les intervalles sont plans, larges, obsolètement cha- grinés, et ornés chacun d’une série de poils hispides, blan- châtres, inclinés en arrière. DESCRIPTION DE CURCULIONITES. 19 Dessous du corps subdéprimé ; rugueux; densement cou- vert de squamules et de poils blanchâtres. Pieds assez forts ; légèrement chagrinés; garnis de poils päles et couchés. Cuisses assez épaisses ; noires, avec la base et les genoux ferrugineux. T'ibias et T'arses d’un testacé fer- rugineux. Paie : Hyères. Mars. Obs. Cette espèce, qui a un peu le faciès du Metallites murinus, Sch., est en quelque sorte intermédiaire entre les Silones promptus, Sch. et elegans, Sch. Elle diffère de l’un et de l’autre par la singulière ponctuation de son prothorax. Peritelus subdepressus,. Ovato-oblongus, subdepressus, niger, densè, squamulis griseo-luteis mi- cantibus, lateribus magis albidis, vestitus ; thorace rugoso-punctato , medio subtilissimè obsoletè carinulato ; elytris distinctè subtilitèr punctato-striatis ; interstitis latis, planis, seriatim brevitèr setulosis. Fronte sulcatà; pedibus fusco, antennis dilutius ferrugineis. Long. 0,004 à 0w,006 (1 1. 2/3 à 2 1. 1/2). — Larg. 0w,0022 à 0m,003 (11 à 1 1/41). © Prothorax beaucoup moins long que large. Elytres obovales. Q Prothorax un peu moins long que large. ÆElytres oblongues. Corps ovale-oblong ; légèrement déprimé, noir ; densement couvert de squamules grossières, arrondies, grisâtres, à reflets légèrement dorés sur le dos, argentés sur les côtés. Téte large ; rugueuse ; noire; couverte de squamules blan- châtres, et hérissée de quelques soies légèrement épaissies au sommet, argentées, brillantes et dirigées en arrière. Vertex convexe. Front assez profondément sillonné sur son milieu. Rostre à peine plus long que la tête ; sensiblement divariqué et assez profondément échancré à son sommet; 20 DESCRIPTION DE CUBCULIONITES. presque plan à la base, mais à partir de celle-ci creusé d'une gouttière allant en s'évasant jusqu’à l'extrémité , et au milieu de laquelle s'élève une carène longitudinale assez fine, pro- longée jusqu’à l’échancrure du sommet. Parties de la bouche d’un noir de poix. Veux médiocres ; suborbiculaires ; peu saillants ; noirs. Antennes assez fortes ; ferrugineuses; insérées au sommet du rostre. Scape atteignant le bord antérieur du prothorax, sensiblement courbé en dehors, distinctement renflé en mas- sue à son extrémité; garni de soies argentées, brillantes, couchées. Funicule de la longueur du scape : les deux pre- miers articles allongés, obconiques, subégaux, garnis de soies de la même nature que celle du seape; les troisième à cinquième transversaux, moniliformes, ciliés de poils obscurs assez redressés. Massue petite ; ovalaire ; acuminée ; finement pubescente. Prothorax subdéprimé sur le dos; sensiblement plus court chez le que chez la Q ; tronqué au sommet, obliquement coupé à la base; légèrement arrondi sur les côtés; rugueu- sement ponctué; marqué sur son milieu d'une carène longi- tudinale très-fine, souvent obsolète; entièrement couvert de squamules grossières, brillantes, d’un gris un peu jaunâtre sur le dos, d’un blanchâtre argenté sur les côtés. Ecusson indistincet. Elytres, derrière les épaules, sensiblement plus larges que le prothorax ; trois (%) ou quatre (©) fois plus longues que lui; obovales (S) ou oblongues (9); subdéprimées sur le dos; marquées de points rangés en stries fines, mais bien dis- tinctes, un peu plus profondes vers l'extrémité : chaque point muni d'une petite squamule oblongue , argentée ; densement couvertes de squamules grossières, d’un gris jaunètre , brillantes à un certain jour, d’un blanchàtre argenté assez vif sur les côtés, avec souvent des lignes ou taches oblongues pâles sur le disque. {ntervalles plans ; larges ; munis chacun d'une série de soie très - courtes ; DESCRIPTION DE CURCULIONITES. 2t légèrement épaissies à leur sommet, blanches, brillantes, eouchées , et souvent seulement visibles en arrière. Æpaules obliques, effacées. Dessous du corps subdéprimé; creusé sur la poitrine; noir ; assez densement couvert de squamules d’un gris argenté, moins grossières et plus allongées que eelles du dessus du corps. Pieds assez robustes ; d’un brun de poix plus ou moins ferrugineux; couverts de squamules d’un gris argenté, avec les tibias garnis en outre de poils blanchâtres et brillants. Cuisses sensiblement épaissies dans leur milieu. Tarses assez courts; ferrugineux ; sans squamules, mais garnis d’une pu- bescence blanchatre, brillante. Pari : Languedoc, Provence. Mai. Juin, Obs. Cette espèce est intermédiaire entre le Peritelus rusti- eus, Sch., et le P. prolixus, Ksw. Elle diffère du premier par ses élytres plus déprimées ; du second, par sa forme plus allongée et par son prothorax plus densement et moins. fortement ponctué. Otiorhynehus cœsipes. Oblongo-obovatus, levitèr convexus, supra ferè glaber, punctulatus, niti- dus, niger, antennis piceis , subelongatis. Fronte medio puncto minuto impressà; rostro longitudinalitèr obsoletè carinato ; prothorace oblongo, lateribus modicè rotundato ; elytris obsoletissimè transversim alutaceis , subtilissimèque punctulatis. Pedibus brevibus , crassis, fusco-ferrugineis ; tibiis anticis intus apice incurvis, intermediis intus apice lLevitèr , posticis profundius incisis. Femoribus muticis, modicè incrassatis. Z': Long. 0,009 (4 1.). — Larg. 0,004 (1 3/4 1.). Corps en ovale un peu allongé ; légèrement convexe ; d'urr noir brillant; presque glabre en dessus ou bien avec une fine et rare pubescence grisâtre , à peine visible, sur les côtés ; obsolètement et finement ponctué. Tête large ; légèrement convexe ; finement ponctuée ; d’un 22 DESCRIPTION DE CURCULIONITES. noir brillant. Front faiblement convexe; finement ponctué; marqué au milieu et en arrière d’une petite fossette puncti- forme , profonde et bien distincte. Rostre presque plan; lé- gèrement ponctué; sensiblement divariqué et échancré au sommet, et offrant en son milieu une carène longitudinale peu saillante. Parties de la bouche d'un brun de poix. Feux assez gros ; suborbiculaires; peu saillants ; noirs. Antennes assez allongées; pubescentes ; d’un brun de poix. Scape ponctué; dépassant le bord antérieur du prothorax ; gréle à la base, sensiblement renflé en massue vers son ex- trémité. Funicule à peine aussi long que le scape ; à premier et deuxième articles allongés, ponctués : les troisième à sep- tième obconiques : le troisième un peu plus long que large : mMmassUue oblongue, finement pubescente, acuminée, un tés ferrugineuse à son extrémité. Prothorax un peu plus long que large ; d’un tiers plus étroit que les élytres dans leur plus grande largeur; tronqué au som- met, très-obsolètement subsinué au milieu de sa base qui est finement rebordée ; assez fortement arrondi sur les côtés ; lé- gerement convexe; d'un noir brillant ; couvert sur le dos d’une ponctuation fine et légère, pas trop serrée, et se trans- formant sur les côtés en une granulation assez forte. Ecusson excessivement petit ; triangulaire ; noir, bril- lant ; lisse. Elytres obovaics; deux fois et demie plus longues que le prothorax; assez fortement arrondies sur les côtés vers leur milieu , et sensiblement atténuées en arrière où elles sont simultanément et obtusément arrondies à leur sommet ; légèrement convexes; d’un noir de poix brillant; pres- que glabres ou seulement avec une rare pubescence grisâtre sur les côtés, peu visible; présentant en outre de fines rides transversales ou obliques, entremêlées d’une ponc- tuation très-fine et très-légère , très-distincte sur le dos, plus embrouillée sur les côtés, où elle se confond avec les rides pour se transformer avec elles en une granulation plus ou r2 9 :) DESCRIPTION DE CURCULIONITES. moins obsolète ; n’offrant de faibles traces de stries que tout à fait en arrière vers l’extrémité-: épaules peu saillantes, effacées. Dessous du corps subdéprimé ; légèrement pubescent; d'un noir brillant. Poitrine largement excavée ; chagrinée. Ventre légèrement ponctué, avec le dernier arceau triangulairement impressionné vers son extrémité. Pieds forts, d’un ferrugineux plus ou moins obscur; bril- lants; finement pubescents. Cuisses assez allongées ; muti- ques, sensiblement renflées en massue avant leur extrémité ; rugueusement ponctuées à leur base, obsolètement et parcimo- nieusement sur le reste de leur étendue. T'ibius rugueusement ponctués; plus ou moins crénelés ou denticulés à leur tranche interne : les antérieurs un peu plus courts que la cuisse, ar- qués à leur tranche externe, assez brusquement recourbés en dedans avant leur sommet : les intermédiaires sensiblement plus courts que la cuisse, presque droits à leur tranche ex- terne, un peu dilatés en dedans vers leur tiers supérieur, puis légèrement mais sensiblement entaillés vers leur sommet : les postérieurs encore plus sensiblement plus courts que la cuisse , légèrement recourbés en dehors avant le sommet à leur tranche externe, allant graduellement en s’élargissant de la base jusqu’après les trois quarts où ils sont fortement entaillés en dedans avant l'extrémité. L’entaille est garnie de poils plus grands que les autres, d’un fauve cendré. Tarses courts; garnis en dessous d’une brosse de poils fins, d’un gris blanchâtre. Parrie : Montagnes de la Provence (M. Gabillot). Obs. Cette espèce se rapproche de l'Otiorhynchus sangut- nipes, Sch. Mais il est d'une forme plus ramassée, les élytres sont moins convexes et plus lisses. Elle diffère de toutes les espèces avec lesquelles on pourrait la confondre, par la singulière conformation des tibias, surtout des postérieurs , laquelle dénote sans doute un caractère masculin. 24 DESCRIPTION DE CURCULIONITES. 6. frigidus. Oblongus, subdepressus, parcè albido-piloso-squamosus, antennis pedibus- que rufo, ferrugineis, femorum clavä picescente. Fronte profundè foveolatà; rostro rugoso , levitèr bisulcato, medio carinulato ; prothorace oblongo, for- titèr rugoso-granulato, lateribus levitèr rotundato. Elytris profundè punc- tato-pupillato-striatis, sparsim maculatim albido squamosis ; interstitiis angustis, conveæiusculis, obsoletè tuberculatis, seriatim setulosis. Pedibus gracilibus, femoribus antè apicem fortitèr clavatis , infrà subdentatis. Long. 0,007 (31. 1/4). — Larg. 0,003 (1 1/2 1.). Corps oblong; d’un noir de poix peu brillant; couvert de squamules piliformes , peu serrées, blanchâtres. Elytres avec quelques petites taches éparses, formées de squamules- de même couleur, mais plus courtes, plus grossières, ovalaires. Tête large ; courte ; convexe; noire ; rugueusement ponc- tuée , et garnie de squamules piliformes, blanchâtres. Vertex dénudé ; finement chagriné. Front déprimé, creusé sur son milieu d’une fossette oblongue, profonde. Rostre légèrement bissillonné ; finement caréné sur son milieu; noir, rugueuse- ment ponctué et couvert de squamules piliformes blanchâtres, couchées, transversalement disposées; un peu plus long que la tête; rétréci dans son milieu; sensiblement divariqué et échancré au sommet, et obliquement impressionné au devant Ge la bouche : l'impression dénudée, avec des rugosités longitudinales. Parties de la bouche d’un noir de poix. Feux médiocres ; suborbiculaires ; déprimés ; noirs. Antennes assez allongées ; pubescentes ; d’un roux ferrugi- neux. Scape dépassant le bord antérieur du prothorax ; assez grèle, assez brusquement renflé et déjeté en dehors à son extrémité. Funicule sensiblement plus long que le scape ; à premier et deuxième articles allongés : le deuxième plus long que le précédent : les troisième à septième ovalaires , un peu plus long que larges ; la massue elliptique, acuminée. Prothorax de moitié plus étroit que les élytres dans leur DESCRIPTION DE CURCULIONITES. 25 plus grande largeur; un peu plus long que large; tronqué au sommet et à la base; légèrement arrondi sur les côtés; fai- blement convexe; d'un noir de poix; assez fortement et ru- gueusement granulé, et paré de quelques squamules pilifor- mes, blanchâtres, peu serrées, couchées, et généralement disposées en travers. Ecusson très-petit; enfoncé; triangulaire ; dénudé; d’un noir de poix; presque lisse. Elytres trois fois plus longues que le prothorax; oblon- gues ; subdéprimées ; simultanément échancrées à la base; faiblement arrondies sur les côtés; assez brusquement rétré- cies en arrière où elles sont simultanément et obtusément tronquées au sommet ; d’un noir de poix peu brillant; gar- nies de squamules piliformes , blanchâtres, peu serrées, cou- chées, obliquement ou longitudinalement disposées ; et parées en outre, çà et là, de petites taches composées de squamu- les ovalaires, plus serrées, plus courtes, plus grossières, d'un blanc plus ou moins argenté, quelquefois à reflets dorés ou verdètres; marquées de stries de gros points enfoncés, parés chacun d’une squamule oblongue, blanchâtre, qui les fait paraitre comme ocellés. /ntervalles assez étroits ; assez convexes ; obsolètement tuberculés et comme transversa- lement ondulés; parés chacun d'une série de soies blan- châtres , un peu redressées et inclinées en arrière. Épaules sont saillantes et largement arrondies. Dessous du corps subdéprimé; d’un noir de poix ; paré de squamules piliformes, peu serrées , blanchâtres. Poitrine un peu excavée, rugueusement ridée en travers. Ventre brillant : parcimonieusement ponctué. Pieds grèles ; garnis d’une pubescence blanchàtre, soyeuse, peu serrée sur les cuisses, plus dense aux tibias et aux tar- ses; d’un brun ferrugineux , avec la massue des cuisses plus obscure. Cuisses allongées ; grèles à leur base, fortement ren flées en massue après leur milieu, où elles sont, en dessous, anguleusement prolongées et munies d’une petite dent tres- 26 DESCRIPTION DE CURCULIONITES. courte. Tibias grèles ; un peu plus courts que les cuisses, di- latés et recourbés en dedans à leur sommet. Tarses assez courts ; garnis en dessous d’une brosse serrée de poils fins et blanchâtres. ParTRie : Chamouni. Août. Obs. Cette espèce ressemble beaucoup à l'Otiorhynchus pu- pillatus, Sch., dont elle diffère par sa forme un peu plus allon- gée , par ses élytres sensiblement moins convexes, et à ta- ches moins grandes, moins nombreuses, moins confluentes et d’une couleur moins fauve. ®. aurosus, Brevitèr ovatus, subnitidus, convexus , niger, parce aureo-piloso-squa- mosus ; antennis pedibusque ferrugineis. Fronte brevitèr profundè foveo- lat ; rostro levitèr bisulcato, medio carinato ; prothorace brevi, lateribus modice ampliato, medio obsoletè canaliculato , fortitèr granulato seu tuber- culato, tuberculis dorsi depressis. Elytris obsoletè punctato-striatis, maculis numerosis sœpè confluentibus, aureo-squamosis, ornatis ; interstitüs angus- tulis , convexiusculis , obsoletè tuberculatis. Antennis brevibus ; pedibus sat elongatis, femoribus modicè incrassatis, muticis. (Otiorhynchus aurosus. Guillebeau in litteris). Long. 0,008 (3 1. 1/2). — Larg. 0w,0045 (2 L.). Corps en ovale court; convexe; d’un noir de poix assez brillant; couvert de squamules piliformes, couchées, peu serrées, d’un cuivreux doré très-brillant, et disposées, sur les élytres, par taches plus ou moins confluentes. Tête transversale; convexe ; noire; très-finement chagrinée ; dénudée et presque imponctuée sur le vertex; assez forte- ment ponctuée et garnie de squamules piliformes d’un jaune doré sur le front, couchées, obliquement disposées, éparses, eur le milieu, plus serrées autour des veux. Front marqué sur son milieu d’une petite fosseite ovale et profonde. Rostre court; un peu plus long que la tête ; étranglé dans son milieu ; sensiblement divariqué et échancré au sommet; faiblement DESCRIPTION DE CURCULIONITES. VE bissillonné en dessus et surmonté sur son milieu d'une ca- rène longitudinale peu saillante , bifurquée à son extrémité; assez fortement ponctué et garni d’une pubescence squami- forme d’un jaune doré, couchée, peu serrée, obliquement "disposée : sommet du rostre dénudé, avec une impression triangulaire peu sentie. Parties de la bouche d’un noir de poix. Peux médiocres ; suborbiculaires; légèrement saillants; noirs avec des reflets dorés, éclatants. | Antennes courtes ; d’un ferrugineux obseur; garnies d’une pubescence blanchätre assez longue. Scape atteignant à peine le bord antérieur du prothorax ; légèrement recourbé en de- hors et faiblement renflé à son extrémité. Funicule à peine aussi long que le scape; à premier et deuxième articles allongés, subégaux : les troisième à quatrième légèrement : les cinquième à septième fortement transversaux. Massue petite, oblongue, acuminée. Prothorax transversal ; un peu plus court que large ; d’une moitié plus étroit que les élytres en leur plus grande largeur; tronqué à la base et au sommet; assez fortement arrondi sur les côtés; assez convexe, d’un noir assez brillant; couvert d'une granulation assez forte, à grains, surtout sur le disque, aplatis et comme foulés par un cylindre ; creusé sur son milieu d’un léger sillon longitudinal, souvent effacé en arrière. Il est en outre garni de squamules piliformes d’un jaune doré, bril- lantes, couchées, obliques ou longitudinales, peu serrées, et formant, sur les côtés du disque, par leur disposition plus transversale et plus serrée, comme deux bandes pâles légère- ment cintrées en dedans. (Chez les individus bien frais, on aperçoit aussi à la partie antérieure du sillon quelques squa- mules longitudinalement disposées, plus serrées et plus appa- rentes que les autres.) Ecusson très-petit; enfoncé; subtriangulaire; très-finement chagriné ; d’un noir de poix peu brillant. Elytres trois fois plus longues que le prothorax; obovales, assez Courtes; assez convexes; simultanément échancrées à 28 DESCRIPTION DE CURCULIONITES. la base, assez fortement arrondies en arrière, et rétrécies.en pointe mousse à leur sommet ; d’un noir de poix assez bril- lant; couvertes de squamules piliformes d’un jaune doré, brillantes, et disposées par taches nombreuses, plus ou moins confluentes ; marquées de stries obsolètes, formées de points peu profonds, assez grossiers, assez écartés. Jntervalles assez étroits ; légèrement convexes ; obsolètement tuberculés ou comme transversalement ondulés. Dessuus du corps assez convexe ; d’un noir de poix brillant ; garni de squamules piliformes pàles, peu serrées; pareimo- nieusement et obsolètement ponctué, plus densement, plus fortement et plus rugueusement sur les côtés de la poitrine. Pieds médiocrement allongés ; d’un ferrugineux de poix; garnis d’une pubescence blanchâtre, peu serrée. Cuisses mu- tiques ; ponctuées à la base et au sommet, médiocrement renflées après leur milieu, où elles sont presque lisses ou obsolètement ridées en travers. T'ibias finement chagrinés; parcimonieusement et rugueusement ponctués. T'arses courts; plus obscurs que le reste des pieds; garnis en dessous d'une brosse de poils fins et blanchâtres. PATRIE : Cette belle espèce a été prise en Suisse par notre ami commun, Guillebeau. Obs. Cette espèce a les dessins de l’'Otiorhynchus chrysoco- mus, Germ., dont elle diffère par sa taille plus ramassée, par ses antennes plus courtes , à articles extérieurs du funicule fortement transversaux, et par la sculpture de son prothorax. &. grisescens. Elongatus, subdepressus, sat densè griseo-pubescens, opacus, niger ; an- tennis fusco-piceis. Fronte foveolatä. Rostro rugoso, levilèr bisulcato et medio carinulato. Prothorace levitèr transverso, fortitèr pupillatim rugoso granulato, lateribus parum rotundato, medio tenuitèr canaliculato, canali- culà densius griseo-pubescente. Elytris profundè grossèque punctato-striatis; interstitüs angustis, convexiusculis, pod: isa Pedibus elongatis ; femo- ribus clavatis, mauticis. DESCRIPTION DE CURCULIONITES, 29 Long. 0w,008 (31. 1/2). — Larg. 0,003 (1 1. 2/3). Corps allongé; assez étroit; subdéprimé ; d’un noir peu brillant ; entièrement couvert de poils fins, couchés, grisètres, assez serrés. Tête assez large ; transversale ; convexe ; rugueusement ponctuée, d’un noir peu brillant. Vertex dénudé ; finement chagriné. Front pubescent ; déprimé ; assez fortement et ru- gueusement ponctué, creusé sur son milieu d’une petite fos- sette arrondie, profonde. Rostre d’une moitié plus long que la tête ; sensiblement divariqué et faiblement échancré au som- met ; pubescent ; noir; assez fortement et rugueusement ponc- tué ; faiblement bissillonné ; finement caréné sur son milieu. Parties de la bouche d’un noir de poix. Feux médiocres; sub- orbiculaires; peu saillants ; brunâtres. Antennes insérées vers l'extrémité du rostre ; assez longues ; pubescentes ; d’un brun de poix. Scape dépassant le bord antérieur du prothorax ; faiblement recourbé en dehors et épaissi vers son extrémité. Funicule à peine aussi long que le scape ; à premier et deuxième articles , allongés : le deuxième un peu plus long que le précédent : le troisième à peine aussi long que large : les quatrième à septième sensiblement transversaux. Massue petite; allongée; acuminée. Prothorax d'un tiers plus étroit que les élytres dans leur plus grande largeur; un peu moins long que large ; tronqué a la base et au sommet; médiocrement arrondi sur les côtés ; faiblement convexe; pubescent; d’un noir peu brillant ; ru- gueusement granulé ou tuberculé, avec les grains ou tuber- cules uniponctués à leur sommet et comme ocellés; marqué sur son milieu d’un sillon longitudinal très-fin, rempli d'une pubescence serrée, grisàtre. Ecusson très-pelit; subtriangulaire ; d’un noir assez brillant; rugUEUX. Elytres allongées ; trois fois et demie plus longues que le prothorax; faiblement et simultanément échancrées à la base ; J DESCRIPTION DE CURCULIONITES. obliquement coupées aux épaules qui sont effacées ; subpara!- lèles vers le milieu de leurs côtés; assez brusquement ré- trécies en arrière, où elles sont obtusément tronquées à leur sommet ; subdéprimées ; d’un noir peu brillant, et couvertes d'une pubescence grisätre, assez serrée , courte et couchée ; présentant en outre des stries de gros points enfoncés, peu serrés et peu profonds. {ntervalles étroits; légèrement con- vexes ; tuberculés et comme transversalement ondulés. Dessous du corps pubescent; noir ; rugueusement et forte- ment ponctué. Métasternum concave. Premier, deuxième et troisième segments ventraux, ridés à leur partie postérieure : le premier beaucoup plus fortement. Pieds allongés ; noirs; rugueux; garnis d’une pubescence grisâtre, devenant plus serrée et fauve vers l'extrémité des tibias. Cuisses mutiques; assez fortement renflées après leur milieu. Tibias recourbés en dedans en angle aigu à leur sommet. T'arses courts ; assez larges ; garnis en dessous d’une brosse serrée de poils blanchâtres. PATRIE : Pyrénées (feu M. Decazes). Obs. Cette espèce ressemble un peu à l'Otiorhynchus nu- bilus, Escher. Elle s’en distingue aisément par ses cuisses mutiques, et par sa forme beaucoup plus allongée, qui lui donne le faciès de l'Otiorhynchus longiventris, Küst. Magdalinus punetulatus, Subelongatus, convexiusculus, opacus, niger, suprà glaber , infrà griseo- pubescens, pectoris lateribus albido pollinosis ; untennis piceis, basi dilutio- ribus. Rostro modico, cylindrico, arcuato, punctulato ; fronte impressä. Pro- thorace subdepresso, densè rugoso punctato, anticè levitèr constricto, medio lineä nitidä anteriùs abbreviatä. Elytris punctato-striatis ; interstitiis latius- culis, levitèr convexis, crebrè rugoso-punctatis. Pedibus brevibus ; femoribus subclavatis, subtus acutè unidenticulatis ; tarsis elongatis. Long. 0w,004 à 0w,0045 (11. 3/4 à 2 L.). — Larg. 0w,0017 à 0,002 (2/3 à 3/4 L.). o Rostre un peu plus court que le prothorax; médiocre- DESCRIPTION DE CURCULIONITES. 31 ment arqué ; peu brillant et assez densement ponctué jusqu’à son sommet. $ Rostre de la longueur du prothorax; assez fortement arqué ; brillant ; assez fortement ponctué à sa base, un peu plus légèrement et moins densement vers le sommet. Corps allongé; assez convexe sur les élytres; d’un noir mat. Tête transversale ; opaque; noire; postérieurement con- vexe; légèrement ponctuée, avec la partie située derrière les yeux assez brillante, obsolètement chagrinée, presque lisse. Front très-étroit ; longitudinalement et assez fortement im- pressionné. Rostre un peu plus court (w) ou aussi long(£) que le prothorax sans la tête; cylindrique; ponctué ; arqué ; noir ; très-faiblement étranglé avant l'insertion des antennes. Parties de la bouche d'un roux de poix. Yeux très-grands, peu convexes, en ovale court et irrégulier; d’un brun livide, avec des reflets grisâtres et micacés. Antennes assez courtes, atteignant le milieu du prothorax ; pubescentes; d’un brun de poix, avec le scape souvent ferru- gineux : celui-ci assez grèle, arqué avant son extrémité et légèrement renflé en massue à son sommet : les premier et deuxième articles du funicule assez allongés, obconiques : le premier beaucoup plus épais que le suivant : les troisième à septième. courts, moniliformes , subégaux. Massue assez grande, égalant les trois quarts de la longueur du funicule; oblongue, elliptique, acuminée, à articles subégaux; garnie d’une pubescence fine, courte et serrée, d’un gris fauve. Prothorax un peu plus étroit que les élytres; à peu près aussi long que large; tronqué en devant, assez fortement bis- sinué à la base; légèrement resserré avant le sommet; sen- siblement arrondi sur les côtés; à angles postérieurs faible- ment réfléchis et aigus; subdéprimé sur le dos; rugueuse- ment et densement ponctué; d’un noir mat, avec une ligne longitudinale lisse, raccourcie en avant, enfoncée en arrière où elle se termine, au devant de l’écusson, par une impression assez forte. ; 32 DESCRIPTION DE CURCULIONITES. Ecusson oblong; noir; plus ou moins obsolètement rugueux, quelquefois presque lisse et brillant. | Etytres plus de deux fois et demie plus longues que Île prothorax; faiblement élargies après leur milieu ; largement et obtusément arrondies au sommet; légèrement convexes, d'un noir profond peu brillant; avec une faible dépression longitudinale sur chacune derrière l’écusson près de la su- ture, ce qui fait paraitre celle-ci relevée à sa base; marquées de stries de points oblongs, assez forts, dont les intervalles, très-légèrement convexes et assez larges, sont densement et rugueusement ponctués : la strie suturale est plus profonde et comme enfoncée vers la base. Les épaules sont arrondies, peu saillantes. Dessous du corps assez convexe; assez grossièrement ponc- tué; d’un noir assez brillant; garni d’une pubescence rare et cendrée, qui se change en une poussière blanchâtre et grossière sur le prosternum, le mésosternum et les épis- ternum. Pieds courts; rugueux ; noirs; garnis d'une pubescence gri- sâtre peu serrée, assez longue. Cuisses légèrement renflees après leur milieu, où elles sont munies en dessous d'une dent aiguë. T'ibias solides, assez épais; denticulés à leur arèête in- terne ; armés en dedans à leur angle apical d’un crochet fer- rugineux assez fort. Tarses assez allongés, garnis en dessous d’une brosse de poils blanchâtres. PATRIE : Suisse, montagnes du Beaujolais. Obs. Cette espèce a tout à fait le faciès du Magdalinus duplicalus, Germ., et l’on croirait de prime abord qu’elle en est une variété noire. Elle s’en distingue cependant par des caractères notables : le front beaucoup plus profondément impressionné, les tibias plus épais, le dessous du corps plus fortement ponctué, les intervalles des stries densement et ru- gueusement ponctués. Ce dernier caractère , surtout, em- pêchera toujours de confondre cette espèce avec celles qui peuvent lui ressembler sous d’autres rapports. DESCRIPTION DE CURCULIONITES. ee 22 = + 2 2 Erirhinus incanus. Oblongus , convexiusculus, parüm nitidus, testaceus, densè albido piloso- squamulosus ; Capite, prothoracis disco plagisque mediis elytrorum mavis denudatis ; rostro antennisque rufo-testaceis, pedibus pallidè testaceis, me- tasterno obscuro. Rostro tenui, longissimo, modicè arcuato, nudo, nitido, lateribus basi substriato. Fronte carinulatà. Capite prothoraceque crebrè rugoso-punctalis ; hoc subdepresso, lateribus posticè parum ampliato. Elytris punctato-striatis , interstiis rugulosis, planis, nono postice subcarinato. Antennis gracilibus. Pedibus modicis, femoribus subclavatis, subtüs fortitèr unidentatis. Long. 0,0055 (2 1. 1/4). — Larg. 0m,0025 (1 1.). Corps oblong ; légèrement convexe; peu brillant; testacé ; densement couvert de squamules piliformes blanches , qui lui donnent un aspect farineux, avec la tête, le disque du prothorax et une large tache triangulaire obsolète sur les côtés et au milieu des élytres, plus dénudés et un peu rous- sâtres. T'éte transversale ; convexe ; assez densement et rugueuse- ment ponctuée; d’un testacé roussätre ; couverte de squamules -piliformes peu serrées, d’un blanc un peu fauve. Front étroit ; subdéprimé ; rugueusement ponctué ; marqué sur son milieu d’une carène obsolète , qui se prolonge , en s’effaçant, sur la base du rostre. Celui-ci grèle, cylindrique, presque aussi long que la moitié du corps ; assez sensiblement arqué ; d’un roux-testacé, brillant, nu ou seulement avec quelques rares squamules à la base; substrié-ponctué sur les côtés jusqu’à l'insertion des antennes, presque lisse ou très-obsolètement ponctué sur le reste de sa longueur. Parties de la bouche cou- leur de poix; ciliées de poils blancs, brillants. Veux assez grands ; subarrondis ; déprimés ; brunâtres. Antennes grèles ; atteignant la base du prothorax; insérées un peu avant les deux tiers du rostre; ciliées de poils blancs et brillants. Scape très-grèle ; atteignant les yeux ; plus long à lui seul que le reste des antennes , faiblement arqué et mé- J 34 DESCRIPTION DE CURCULIONITES. diocrement renflé en massue à son sommet : les premier et deuxième articles du funicule très-aliongés, un peu plus longs, pris ensemble, que le reste du funicule : le deuxième d'un tiers moins long que le premier; le troisième oblong; les quatrième à sixième obconiques, un peu plus longs que larges; le septième transversal. Hassue petite ; pubescente ; ovalaire, subacuminée. Prothorax légèrement transversal; d’un quart plus étroit que les élytres; subsinué au milieu de son bord antérieur, subbissinué à sa base; près d’une moitié plus étroit en avant qu’en arrière ; légèrement resserrée avant son sommet ; légè- rement arrondi postérieurement sur les côtés; subdéprimé, impressionné au devant de l’écusson; rugueusement ponc- tué; d’un testacé roussàtre; garni de squamules piliformes blondes et peu serrées sur le disque, blanches et très-serrées sur les côtés. Ecusson assez petit; subarrondi; rugueux; d’un testacé rous- sâtre; garni de squamules piliformes blanches. Elytres trois fois et demie plus longues que le prothorax ; simultanément échancerées au milieu de leur base; subparal- lèles ou bien très-faiblement élargies au deux tiers de leur longueur ; largement et simultanément arrondies au sommet, mais brièvement déhiscentes à l'angle sutural; légèrement convexes; d’un testacé un peu roussàtre ; couvertes de squa- mules piliformes, longitudinalement ou obliquement cou- chées, d’un blanc assez vif, assez serrées, et qui leur donne une apparence farineuse ; avec une grande tache triangulaire obsolète, située vers le milieu sur les côtés, plus dénudée, composée de squamules plus courtes et blondes : ces taches, par leur ensemble, forment comme une large bande transver- sale, peu sentie et largement interrompue à la suture ; marquées de stries assez légères de points enfoncés, ornés chacun d’une squamule oblongue : ces stries deviennent postérieurement comme indistinctes, par l'effet de la pu- bescence squamuliforme qui les cache. /ntervalles plans ; DESCRIPTION DE CURCULIONITES. 39 ruguleux : le cinquième, muni à son extrémité d’un tuber- cule ou calus peu prononcé; le neuvième, sensiblement convexe, subcaréné, depuis un peu avant le milieu jusqu'un peu avant l'extrémité. Les épaules sont arrondies, peu sail- lantes. Dessous du corps faiblement convexe ; rugueusement ponce- tué, densement couvert de poils squamuliformes blanchâtres, plus longs que ceux du dessus du corps; assez brillant ; testacé, avec le métasternum obscur. Pieds médiocres ; rugueusement ponetués ; d'un testacé pâle ; garnis d’une pubescence blanchâtre. Cuisses médiocre- ment renflées dans leur milieu ; munies d’une dent aiguë-: les antérieures un peu plus longues que les autres. Tarses assez courts; d’un testacé un peu roussâtre; garnis en dessous d’une brosse de poils blanchâtres. PaTRiE : Avignon, Aubagne. Mai, juin. Sur le peuplier blanc. Obs. Cette espèce est intermédiaire entre l'Erirhinus tor- trix , Lin., et l’Erirhinus filirostris, Sch. Elle diffère de tous deux par sa couleur farineuse ; du premier, par son rostre beaucoup plus long et plus grèle et par ses antennes à funi- cule composé d'articles beaucoup plus allongés : du second, par sa forme un peu plus épaisse, par ses élytres un peu plus convexes, et par son rostre plus sensiblement arqué. Bagous minutus. Subelongatus, parim convexus , piceo-niger , densè cinereo-squamosus , crebrè tenuitèr granulatus ; tibiis , tarsis antennisque testaceis; his clara nigrà, apice griseo-tomentosà ; femoribus infuscatis. Rostro valido, arcuato, prothorace levitèr transverso , modice lateribus ampliato, anticè constricto, dorso subæquali. Elytris profundiùs sulcato-striatis, strüs impunctatis ; in- terstitis latiusculis , subconvexis , quinto apice calloso. Antennis brevibus ; pedibus subelongatis ; tarsis gracilibus. Long. 0,0027 (1 1). — Larg. 0w,001 (1/3 1.). Corps suballongé, oblong; peu convexe; finement granulé ; densement couvert de squamules grisâtres. 36 DESCRIPTION DE CURCULIONITES. Tête très-peu saillante , fortement engagée dans le pro- thorax ; finement granuleuse, et entièrement recouverte de squamules grisätres. Vertex faiblement convexe. Front plan et large. Rostre épais ; à peu près de la longueur du pro- thorax; sensiblement arqué ; très-faiblement élargi au som- met; mat, obsolètement granulé et couvert de squamules grisètres depuis sa base jusque près de l'insertion des anten- nes ; obsolètement ponctué et d’un noir de poix assez brillant à partir de celle-ci, avec l'extrémité ainsi que les parties de la bouche d'un brun ferrugmeux. Yeux grands; subov santé très-peu saillants, noirs. Antennes insérées peu après le milieu du rosire; très- courtes, dépassant un peu le bord antérieur du prothorax; brillantes; presque glabres, ou avec quelques rares poils à l'extrémité du funicule ; testacées, avec la massue d’un noir très-brillant, lisse jusqu'aux deux tiers, garnie d’une pubes- cence tomenteuse et grisàtre dans le reste de sa longueur. Scape atteignant à peine les yeux; assez solide; faiblement renflé en massue à sa partie supérieure : le premier article du funicule assez court et renflé : le deuxième beaucoup plus grèle et allongé; les troisième à septième courts, transver- saux, très-serrés. Massue oblongue, acuminée. Prothorax transversal, un peu moins long que large; d’un tiers environ plus étroit que les élytres; tronqué à la base, largement échancré au‘sommet, avec les lobes latéraux ar- rondis, s’'avançant sur les yeux ; faiblement convexe; à peine plus étroit en avant qu’en arrière; assez sensiblement étran- glé, surtout sur les côtés, avant son extrémité; assez for- tement arrondi sur les côtés avant le milieu; finement gra- nulé et densement couvert de squamules grisâtres. Ecusson petit; subarrondi; rugueux; grisètre. Elytres deux fois et demie plus longues que le prothorax , faiblement et simultanément échancrées à la base; subparal- lèles jusqu'aux deux tiers de leur longueur, puis rétrécies en pointe arrondie au sommet; très-faiblement convexes ; den- DESCRIPTION DE CURCULIONITES. FA f sement couvertes de squamules grisàtres ; assez fortement striées-canaliculées, avec le fond des stries paraissant im- ponctué. Les intervalles sont assez larges , légèrement con- vexes, chargés d’une granulation fine et serrée, aplatie et et comme ocellée; ils sont parés en outre chacun d’une série de soies brillantes , pàles, très-courtes, à peine visibles, ou seulement à un certain jour : le cinquième à partir de la su- ture terminé par un calus oblong, assez sensible. Æpaules peu saillantes, largement arrondies. Dessous du corps légèrement convexe ; finement granulé ; densement couvert de squamules grisâtres. Pieds assez allongés. Cuisses légèrement renflées après leur milieu; chargées d’une granulation très-aplatie, ocellée ; d’un testacé obscur encore plus rembruni vers le sommet ; offrant en dessous quelques poils rares et brillants. Tibias recourbés en dedans à leur extrémité; flexueux à leur arête interne, où ils sont munis, à l’angle apical, d’un crochet assez déve- loppé ; testacés, et ciliés en dessous de quelques longs poils blanchâtres et brillants. T'arses grèles, étroits; ciliés; testacés, égalant au moins les deux tiers de la longueur des tibias. PaTRiE : Aiguemortes, Hyères. Printemps. Obs. Cette espèce est voisine du Bagotüs biimpressus, Sch.; mais elle est plus petite, son prothorax est plus égal, et les. stries des élytres sont imponctuées. Cersthorhymehus mixtus. Brevitèr ovatus, subdepressus, opacus, nigro-piceus, suprà squamulis ful- vis albidisque mixtus, infrà griseo-albido squamosus ; antennis piceis; tarsis testaceis. Rostro elongato, arcuato, rugoso-punctato , nudo, apice lœvigato. Capite prothoraceque crebrè rugoso-punctatis ; hoc transverso , bitubercu- lato, apice angustiore et constricto, antè scutellum profundè impresso. Elytris subquadratis , tenuitèr striato-punctatis ; interstitiis planis rugoso- punctatis. Antennis gracilibus , clavä elongatà. Pedibus subelongatis ; femo- ribus levissimè incrassatis, anticis obtusè, posticis acutè dentatis. 38 DESCRIPTION DE CURCULIONITES. Long. 0w,0026 (1 1.). — Larg. 0m,0017(231.). Corps en ovale court; subdéprimé ; d'un noir de poix; ru- gueusement ponctué ; couvert en dessous de squamules blan- châtres, en dessus de squamules fauves mélangées de squa- mules blanches. T'éle transversale; subdéprimée; densement et rugueuse- ment ponctuée; garnie de squamules fauves, blanchissantes sur les côtés et sur le front. Celui-ci déprimé. Rostre presque de la longueur de la tête et du prothorax réunis ; nu ou avec quelques rares squamules à la base; d’un noir mat et rugueu- sement ponctué jusqu'à l'insertion des antennes, presque tout à fait lisse et brillant après celle-ci. Parties de la bouche d’une couleur de poix ferrugineuse. Peux grands ; ovalaires ; légèrement convexes, noirs. Antennes grèles ; dépassant le milieu du prothorax; insé- rées après les deux tiers du rostre; pubescentes; couleur de voix, avec l’extrémité du scape et la massue un peu plus claires. Scape grèle, légèrement renflé en massue à son som- met : premier article du funicule allongé , obconique , assez épais : le deuxième beaucoup plus grèle, allongé : le troisième oblong , obconique : les quatrième à septième à peine plus longs que larges : la massue grande, très-allongée, acuminée, densement pubescente, aussi longue que les cinq articles précédents réunis. ; Prothorax transversal, d'un tiers plus court que large; près d’un tiers plus étroit que les élytres à sa base ; largement échancré au sommet; coupé un peu obliquement à la base ; d'une moitié plus étroit en avant qu’en arrière; sensiblement étranglé avant son bord antérieur qui est passablement relevé, subdéprimé, densement et rugueusement ponctué ; muni de chaque côté après le milieu d'un tubereule peu aigu, mais assez saillant; marqué à la base au-devant de l’écusson d’une impression punetiforme profonde, envahissant l’écusson lui- même et s'étendant en avant un peu en mourant sur le dis- DESCRIPTION DE CURCULIONITES. 39 que ; garni en outre de squamules piliformes, longitudinale- ment ou obliquement couchées, d’un fauve obseur, entre- mélées , surtout en arrière et sur les côtés, de squamules blanchâtres. Ecusson enfoncé, invisible. Elytres deux fois et quart plus Jongues que le prothorax; formant ensemble un carré arrondi aux angles et un peu plus étroit en arrière; un peu obliquement coupées à la base; obtusément et individuellement arrondies au sommet; très- faiblement convexes; d’un noir de poix peu brillant; assez finement striées-ponctuées. Les intervalles sont assez larges, plans , rugueux, parés chacun de trois séries de squamules piliformes fauves, entremêlées , surtout à la base, sur les côtés et en arrière, de squamules plus grossières, triangu- laires, blanchätres. Ces dernières, un peu plus condensées autour de l’écusson, y forment une espèce de tache oblongue, irrégulière, peu apparente. Epaules assez saillantes. Dessous du corps assez convexe ; assez fortement ponctué ; assez densement couvert de squamules triangulaires, blan- cbâtres sur les côtés du prothorax et de la poitrine, um peu blondes sur le milieu de la poitrine et sur le ventre. Pieds assez allongés ; garnis de squamules piliformes blan- châtres; obscurs, avec les tarses testacés et les ongles noirs. Cuisses légèrement renflées après leur milieu : les antérieures obsolètement, les intermédiaires et les postérieures assez fortement et aigument unidentées en dessous. Tibias assez solides ; d’un ferrugineux de poix à leur sommet, où ils sont comme brûlés et garnis de poils fins et d’un roux obscur. Tarses allongés; portant en dessous une brosse serrée de poils blanchâtres; à pénultième article très-large et fortement bilobé. Parme : Hyères. Mars. Obs. Celte espèce se rapproche un peu du Centhorhyn- chus grypus, Hbst. (quercicola, F.); mais elle s’en éloigne par sa forme beaucoup plus large et plus déprimée, et par la couleur des tarses. 40 DESCRIPTION DE CURCULIONITES. Gyemmnœtronn Ssimus, Oblongo-ovatus, subdepressus, parkm nitidus, longius fusco fulvoque pi- losellus, niger ; antennis (clavä exceptà fuscä), femorum apice, tibiis, tar- sis, elytrisque rufo-testaceis : his suturd faciisque duabus transversis nigris, extus abbreviatis Rostro crasso, brevi, ruguloso, apice attenuato. Capite prothoraceque grossè punctatis ; hoc brevi, transverso , lateribus rotundato, aibido-villoso-trilineato. Scutello albido-villoso. Elytris striato-punctatis, vittà humerali fasciäque posticaä albido-pilosellis ; interstitiis planis, seria- im punctatis. Antennis brevissimis. Pedibus brevibus , griseo-hirtis ; femo- -ribus modicè incrassatis, muticis. Long. 0w,0015 à 0,002 (2/3 à 3/4 L.). — Larg. 0,009 à Om,0011 (1/3 à 12 L). Var. À. Elytres d’un rouge testacé avec la suture (moins l'extrémité) et une tache discoïdale noires. Var. B. Cuisses entièrement d’un rouge testacé. Var. C. Toute la partie postérieure des élytlres hérissée de longs poils blanchâtres. œ_ Rostre à peine aussi long que la tête. Pygidium vertical. Ventre très-convexe. & Rostre un peu plus long que la tête. Pygidium un peu oblique. Ventre faiblement convexe. Corps ovale oblong ; subdéprimé ; peu brillant; hérissé de longs poils plus ou moins redressés. Tète légèrement transversale; assez saillante ; faiblement convexe ; noire; couverte d’une ponctuation assez grossière, mais peu serrée; hérissée de longs poils redressés, d’un fauve obscur. Front plan; obsolètement sillonné sur son milieu. Rostre épais; très-court; atténué au sommet ; déprimé à la base dans sa partie médiane; ruguleux sur les côtés ; d'un noir assez brillant au sommet ; hérissé de quelques longs poils d’un fauve obscur. Parties de la bouche d’une couleur de poix plus ou moins ferrugineuse. Yeux grands ; ovalaires ; peu saillants; noirs. Antennes lrès-courtes, dépassant à peine le bord antérieur DESCRIPTION DE CURCULIONITES. A1 du prothorax ; insérées près de l’extrémité du rostre; pilosel- lées ;'d’un roux-testacé, avec la massue obscure, pubescente. Scape court; en forme de massue : le premier article du funicule épais, globuleux : le deuxième beaucoup plus grèle, obconique : les troisième et quatrième petits, transversaux : le cinquième plus large , très-fortement transversal, lenticu- laire : massue grande, ovale-oblongue, obtuse. Prothorax transversal, d’un tiers moins long que large; d'un tiers plus étroit que les élytres ; près d’une moitié plus étroit en avant qu’en arrièré; tronqué au sommet, obtusé- ment arrondi à la base; légèrement convexe ; d'un noir de poix; couvert de points grossiers, circulaires et peu serrés; garni de longs poils redressés d’un fauve obscur ; paré en outre de trois bandes longitudinales, composées de longs poils d’un blanc vif : une de chaque côté, une au milieu: celle-ci plus large en arrière. Ecusson subarrondi; assez grand ; garni de poils blancs et couchés. Elytres près de trois fois plus longues que le prothorax ; très-faiblement et simultanément échancrées à la base; for- tement et simultanément arrondies au sommet; subparallèles ou très-légèrement arrondies sur les côtés; subdéprimées; d'un rouge testacé, avec la suture (moins l'extrémité) et deux bandes transversales noires, légèrement obliques et n’attei- gnant point les côtés : la première vers le milieu : la deuxième un peu avant le sommet; hérissées de longs poils fauves, redressés, et parées en outre d’une bande subhumérale et d'une bande transversale composées de longs poils d’un blanc vif, en partie couchés : la dernière située sur la partie rouge entre la première et la deuxième bande noire ; garnies sur leurs bords de longs poils grisätres et redressés, plus serrés et divergeant à l’angle sutural; rayées de stries peu profondes et ponctuées. {ntervalles assez étroits; plans; obso- lètement ridés en travers, et offrant chacun une série de points enfoncés et rugueux. Épaules assez saillantes. 42 DESCRIPTION DE CURCULIONITES. Dessous du corps assez convexe; d’un noir brillant ; grossié- rement ponctué ; garni de poils peu serrés et grisàtres. Pygi- dium rugueusement ponctué ; noir. Pieds courts. Cuisses médiocrement renflées dans leur mi- lieu, mutiques; obsolètement ridées en travers ; hérissées de soies blanchâtres ; d’un noir de poix assez brillant, avec le sommet ferrugineux. T'ibias assez solides , obsolètement ru- gueux ; d’un rouge testacé ; hérissés, surtout en dehors, de longues soies blanchâtres. T'arses assez courts; d’un rouge testacé, avec les ongles obscurs. Parrie : Marseille, Avignon, Hyères. Mars, Avril, Mai. Sous les pierres et dans les trous des vieilles murailies , en com- pagnie de fourmis et de la T'agenia minuta. Obs. Cette espèce intéressante qu’on prendrait volontiers, au premier abord, pour le Gymnætron labilis, Hbst., s’en distingue essentiellement par la longueur des poils dont le corps est hérissé, par la brièveté de son rostre visiblement atténué au sommet, et par les bandes noires des élytres moins obliques. KRhyneolus file. Filiformis, subcylindricus, subdepressus , nitidus, glaber, nigro-piceus, pedibus antennisque rufo-ferrugineis : his clavä dilutiore. Rostro brevi, crassissimo , attenuato, punctulato. Prothorace elongato, fortitèr grossè punctato. Elytris parallelis , fortitèr sulcato-subcrenato-punctatis ; intersti- ls angustis, convexis , seriatim parcè punctulatis. Antennis pedibusque brevibus ; femoribus medio valdè incrassatis, compressis. Tarsis tenuibus. Long. 0®,0035 (1 1/3 1.). — Larg. 0",0007 (1/41.). Corps subcylindrique, filiforme , très-étroit ; glabre ; gros- sièérement ponctué; d'un noir de poix brillant. T'éte très-courte , fortement transversale ; fortement en- gagée dans le prothorax; à peine plus étroite que lui; très- convexe; d’un noir de poix brillant ; parcimonieusement ponc- tuée sur le vertex, plus densement sur le front. Celui-ci DESCRIPTION DE CURCULIONITES. 43 très-large, convexe. Rostre court, épais; aussi large que la tête à la base, atténué vers l'extrémité ; convexe en dessus et ne paraissant faire qu’un avec la tête ; d’un noir de poix brillant; assez densement ponctué; très-faiblement et lar- gement subéchancré à son sommet; cilié à son bord apical de quelques soies blondes assez longues. Parties de la bouche d’une couleur de poix ferrugineuse, avec les mandibules un peu plus obscures : celles-ci assez saillantes. Peux obovales ; médiocres ; déprimés; noirs. Antennes très-courtes, dépassant un peu le bord antérieur du prothorax ; insérées vers le milieu du rostre; d’un roux ferrugineux, avec la massue d’un testacé pâle. Scape assez solide , sensiblement renflé en massue à son sommet. Funi- cule pas plus long que le scape; cilié de quelques poils blonds : à premier article obconique , assez grand : les autres courts, fortement transversaux, très-serrés : massue pubescente : brièvement ovalaire , subacuminée. Prothorax allongé, subeylindrique; près d’une moitié plus long que large; presque aussi large que les élytres ; tronqué à la base et au sommet; faiblement étranglé avant celui-ci sur les côtés ; très-légèrement élargi et arrondi en arrière au- devant des angles postérieurs; muni à sa base d’un rebord _très-fin qui forme aux angles postérieurs mêmes une espèce de petit bourrelet arrondi; longitudinalement subdéprimé à sa partie médiane; d’un noir de poix brillant, avec le bord apical un peu roussâtre et translucide; couvert d’une ponc- luation très-grossière, très-forte, peu serrée, beaucoup plus fine et plus serrée au-devant de l’étranglement. Ecusson petit; transversal ; lisse; d’un noir de poix brillant. Elytres deux fois plus longues que le prothorax; tronquées à la base; largement et simultanément arrondies au sommet; subcylindriques; longitudinalement subdéprimées à la région sulurale; à côtés subparallèles jusqu'aux 5/6 de leur lon- gueur; d'un noir de poix brillant, avec la partie réfléchie 44 DESCRIPTION DE CURCULIONITES. roussâtre , translucide; creusées de stries grossièrement ponctuées-subcrénelées, assez faibles en avant, mais posté- rieurement très - profondes. /ntervalles étroits; assez con- vexes; lisses, et parés chacun d’une série de petits points enfoncés, écartés. Suture tout à fait déprimée à sa base der- rière l’'écusson, assez élevée dans le reste de son étendue. Epaules peu saillantes ; d’une couleur de poix, quelquefois un peu ferrugineuse. | | Dessous du corps assez convexe; d'un noir de poix bril- lant ; grossièrement ponctué. Pieds courts; d’un roux-ferrugineux brillant. Cuisses for- tement dilatées, latéralement comprimées. T'ibias solides ; munis à l’angle externe d’un assez fort crochet recourbé en dedans : les intermédiaires et les postérieurs s’élargissant en triangle à l'extrémité : les antérieurs, plus longs et moins larges , légèrement sinués ou échancrés vers les deux tiers de leur tranche interne, où ils sont ciliés de poils blonds, et offrent une petite dent, située à l'angle interne de leur sommet. Tarses étroits; d’un testacé un peu rougeûtre : les intermédiaires et les postérieurs assez grèles, aussi longs que les tibias, leur quatrième article presque aussi long que les trois précédents réunis : les antérieurs moins grèles, plus courts que les tibias. Parrie : Hyères. Juin. Parmi les débris végétaux accumulés sur le rivage de la mer. Obs. Dans cette petite espèce, la ponctuation et les stries sont à peu près celles du Rhyncolus porcatus, Germ.; mais l'exiguité de sa taille, sa forme étroite et parallèle, ne permet- tent de la confondre avec aucune de ses congénères. DESCRIPTION DE DEUX CRYPTOCÉPHALIDES NOUVEAUX OU PEU CONNUS, A PAR E. MULSANT et CI. REY. Cryptocephalus brachialis. Oblongus , subcylindricus , convexus, nitidus ; infrà niger , passim pal- lido-maculatus ; suprà rufo-testaceus , labro , clypeo capitisque lateribus , prothoracis angulis limbisque laterali et antico, pallidis. Antennis elon- gatis , testaceis , apice obscuris. Elytris piceo-testaceis, margine dilutiore , muculà humerali discoque postico infuscatis. Fronte planû, medio tenuitèr canaliculatä. Prothorace transverso , fortius basi bissinuato. Elytris antice fortius, postice obsoletius punctato-striatis ; humeris prominulis ; intersti- tiis planis , lœvibus. Pedibus modicis ; tibiis anticis intus abruptè recurvis. Pygidio pubescente , convexiusculo , rugoso , nigro , pallido-maculato. S.. Long. 0w,003 (1/41.). — Larg. 0,0019 (2/3 1.). o Dernier arceau ventral sans fossette. T'ibias antérieurs assez développés , brusquement recourbés en dedans vers les deux tiers de leur longueur, et creusés en dessous , à partir de cet endroit jusqu’au sommet, d’une gouttière assez large, supérieurement limitée de chaque côté par une lame triangu- laire ou dent, dont l’extérieure plus aiguë. Tibias intermé- diaires solides, légèrement arqués, s’élargissant assez sensi- blement vers leur extrémité. Tibias postérieurs un peu moins épais que les intermédiaires, très-faiblement arqués, assez visiblement échancrés ou incisés avant l’extrémité de leur tranche interne. & Inconnue. 46 ESCRIPTION DE CRYPTOCÉPHALIDES. Corps oblong, convexe, brillant, glabre ; d’un testacé plus ou moins rougeàtre en dessus, avec une tache indécise sur les élytres et le calus huméral obscurs. T'éte verticale , peu saillante, engagée dans le prothorax ; pâle sur les côtés, d’un testacé rougeâtre au milieu. Front plan; obsolètement ponctué; marqué sur son milieu d’un petit sillon longitudinal obscur, n’atteignant point lépistome. Celui-ci grand; triangulaire; pâle; obsolètement et éparsement ponctué; assez fortement échancré au sommet. Labre trans- versal; pâle; subsinué à son bord apical. Parties de la bouche d'un testacé rougeàtre. Peux très-grands ; réniformes ; noirs, subdéprimés. Antennes grèles; plus longues que la moitié du corps; lé- gèerement pubescentes ; brunes, avec les cinq premiers arti- cles, et la base du sixième testacés : la base des septième et huitième plus ou moins roussâtre : le premier assez épais, arqué, en massue ; le deuxième un peu moins épais, assez court : les troisième à cinquième allongés, grèles : le qua- trième un peu plus long que le troisième, et le cinquième un peu plus que le quatrième : les autres allongés, un peu élargis à leur sommet; obtusément dentés en scie intérieurement , le dernier allongé, subacuminé. Prothorax presque de la largeur des élytres à sa base; fortement transversal, d’un tiers moins long que large ; lar- gement et faiblement échancré au sommet; fortement bissi- nué à la base; légèrement arrondi sur les côtés; très-con- vexe en avant; presque lisse; d’un testacé rougeâtre brillant, avec le bord antérieur, la marge latérale et Les angles pâles : les antérieurs droits : les postérieurs aigus, prolongés en arrière. Ecusson oblong; lisse ; pàle; étroitement rembruni à son pourtour. Elytres deux fois et deux tiers plus longues que le protho- rax ; obtusément et individuellement arrondies au sommet ; à côtés subparallèles ou à peine rétrécis derrière les épaules; DESCRIPTION DE CRYPTOCEPHALIDES. AT d’une couleur de poix testacée ; brillante , avec la base et la suture très-étroitement rembrunies ; une tache humérale bru- nâtre , et une bande transversale obscure, indéterminée, commune aux deux élytres : celle-ci tendant à se réunir laté- ralement à la première par une trainée nébuleuse, comme pour former une bande longitudinale légèrement oblique : bords latéraux jusqu’au delà de la moitié, ainsi que la partie réfléchie, d'une couleur plus pâle ; marquées des stries de points enfoncés assez forts vers la base, mais s’affaiblissant graduellement en approchant du sommet, sans cependant cesser jamais d’être visibles. /ntervalles assez larges ; plans et lisses. Calus huméral assez saillant, oblong , lisse. Pygidium oblique; légèrement convexe; pubescent; ru- gueux; brunâtre, avec une tache pâle de chaque côté à la base. Dessous du corps assez convexe ; obsolètement ridé ou cha- griné en travers, avec les côtés de la poitrine et le dernier segment ventral rugueusement ponctués ; d’un noir de poix assez brillant, avec le milieu et les côtés du prosternum, les épimères du mésosternum, et une tache oblongue de cha- que côté du dernier segment ventral, pâles : celui-ci d’un roux de poix à son sommet. Pieds assez forts ; légèrement pubescents; d’un testacé un peu rougeûtre , avec les hanches pâles. Cuisses épaisses. Tarses assez robustes; assez allongés; avec les crochets obseurs. ParTRrtE : Hyèrés. Juin. _ Obs. Cette espèce, dont nous ne connaissons que le mâle, se distingue de toutes ses voisines par la singulière confor- mation des tibias antérieurs. Il diffère en outre des variétés pâles du Cryptocephalus pusillus, Fab., par les points des stries plus gros et plus écartés. Pachybrachys sinuatus. Oblongus, levitèr convexus, subcylindricus , infrà sericeo-pubescens , suprà glaber, nitidulus , niger ; pygidio convexo , concolore ; antennarum 48 DESCRIPTION DE CRYPTOCÉPHALIDES. basi piceo-testaceà ; pedibus rufo pallidoque variegatis ; capite, prothorace elutrisque luteo-maculatis. Capite prothoraceque punctatis ; hoc transverso, obliquè basi impresso , postice lateribus modicè ampliato ; elytris basi con- fusè , postice obsoletis irregularitèr subseriatim punctatis. Antennis graci- libus ; pedibus modicis , femoribus levitèr incrassatis. Long. Om,004 (1 3/4 1.). — Larg. 0w,0024 (1 1.). œ" Cuisses antérieures testacées avec les genoux et une tache oblongue sur la tranche supérieure d’un noir de poix. Cuisses intermédiaires d'un testacé roussâtre , avec la face interne rembrunie au sommet, leur face externe plus pale : les genoux, une tache oblongue à la tranche supérieure et inférieure d’un noir de poix. Dernier segment ventral offrant sur son milieu une large dépression lisse, brillante , peu pro- fonde ; bordé sur les côtés de poils grisàtres. Epistome d’un jaune pâle, étroitement bordé de noir à son bord antérieur. Front d'un jaune pâle, avec un trait longitudinal un peu en- foncé, noir, partant du milieu et se prolongeant en arrière, le plus souvent, jusqu’au vertex qui est lui-même assez étroitement bordé de noir le long du prothorax; offrant en outre une petite tache brune au-dessus de l'insertion des antennes. Q Cuisses antérieures d'un noir de poix avec le sommet et la partie inférieure pale, la tranche supérieure restant noire. Cuisses intermédiaires d'un noir de poix avec la base un peu roussâtre et une grande tache oblongue pâle avant le sommet à leur partie extérieure. Dernier segment ventral offrant sur son milieu une grande fossette arrondie, profonde, à fond mat et rugueux. Epistome d'un jaune pâle , avec deux taches rembrunies, une inférieure, l’autre supérieure, sou- vent réunies par un trait de même couleur. Front d'un jaune pâle, avec un trait rembruni au-dessus de l'insertion des an- tennes, se divisant à sa partie supérieure en deux fourches, dont l’une va rejoindre le vertex en longeant le bord intéro- supérieur des veux, et dont l’autre va se lier à un trait longi- DESCRIPTION DE CRYPTOCÉPHALIDES. 49 tudinal médian , légèrement enfoncé, noir et postérieurement réuni lui-même au vertex qui est aussi bordé de noir. Corps oblong, subeylindrique ; légèrement convexe ; d’un noir assez brillant, varié de taches jaunes plus ou moins pales. so Téle verticale; grande; profondément engagée dans le prothorax. Front plan, éparsement ponctué, un peu plus densement au-dessus de l'insertion des antennes et dans le trait longitudinal ; noir. Epistome assez fortement échancré ; éparsement ponctué. Labre transversal; pâle ; sinué et cilié de poils soyeux à son bord antérieur. Parties de la bouche d'un brun de poix plus ou moins roussètre. Feux très-grands; réni- formes ; peu saillants; noirs. Antennes grèles ; finement pubescentes ; dépassant le milieu du corps : le premier article gros, arrondi et dilaté en dedans : le deuxième moins épais, assez court: le troisième oblong, plus grèle : les quatrième et cinquième grèles , très-allongés: les autres allongés, presque égaux, obtusément subdentés en scie en dedans : le dernier, acuminé; plus ou moins obscures, avec les cinq premiers articles testacés en dessous, un peu rembrunis en dessus. : Prothorax transversal, un peu plus étroit que les élytres ; d'un bon tiers moins long que large; tronqué au sommet; légèrement bissinué à la base ; finement rebordé à son pour- tour et relevé au-devant de l’écusson ; sensiblement élargi et arrondi sur les côtés après leur milieu, avec les angles antérieurs droits , les postérieurs obtus et paraissant comme dentés à leur sommet; faiblement convexe; d’un noir de poix assez brillant, avec les bords antérieurs et latéraux, deux taches allongées à la base, deux taches arrondies der- rière les yeux, et un trait longitudinal, d’un jaune plus ou moins pâle : celui-ci s'arrêtant en arrière à peu près vers le milieu, confluent en avant, ainsi que les taches arrondies, avec la bordure antérieure ; creusé de chaque côté, au- devant de la base , d’une impression oblique, plus ou moins 4 50 DESCRIPTION DE CRYPTOC*PHMALIDES. sentie , limitée postérieurement par un bourrelel élevé ; cou- vert en outre d’une ponctuation assez forte, peu serrée , or- dinairement encore plus rare sur les parties jaunes et surtout au-devant des angles postérieurs, le long des bords latéraux. Ecusson assez grand; tronqué au sommet ; trapéziforme ; postérieurement relevé; lisse, d’un noir brillant, et souvent taché de jaune en arrière. Etytres deux fois et demie plus longues que le prothorax ; obliquement et obtusément tronquées au sommet et à la base, relevées en rebord à celle-ci; arrondies à l’angle postéro-ex- terne; subparallèles, ou légèrement étranglées derrière les épaules; faiblement convexes; d’un noir de poix assez bril- lant, avec le rebord de la base, le tour de l’écusson, les bords latéraux et une grande tache apicale d’un jaune plus ou moins pâle, parées d’une bande longitudinale flexueuse, de même couleur, s'étendant depuis la base en dedans des épaules jusqu'aux trois quarts de la longueur des élytres, et deux fois largement liée en dehors à la bordure marginale : une fois derrière le calus huméral, l’autre fois vers les deux tiers de la longueur des élytres, de sorte que celles-ci paraissent comme bordées d’une large ceinture jaune interrompue avant le sommet, et enclosant deux grandes taches noires : une au calus huméral même , l’autre vers le milieu : la tache apicale émet obliquement sur le disque un appendice large, tendant à aller se réunir à la partie intéro-inférieure de la bande flexueuse , et projette le long de la suture, un trait étroit, remontant jusqu’à la hauteur du milieu, où il se di- late obliquement en dehors en forme d’une tache ovalaire, dont il parait quelquefois à peine détaché : la bordure qui entoure l’écusson, émet aussi une tache oblongue , longeant, sans la toucher, la suture jusqu’au quart de sa longueur: le rebord sutural , le rebord postérieur, et le rebord marginal, restent étroitement noirs, à l'exception de la base de ce der- nier; couvertes d’une ponctuation, généralement moins serrée sur les parties jaunes, assez forte et confuse à la DESCRIPTION DE CRYPTOCÉPHALIDES. 51 base, obsolète et en stries irrégulières dans leur partie pos- térieure. Calus huméral lisse ; ovalaire ; assez saillant. Repli d’un jaune pâle en devant, noir ensuite jusqu’à l'extrémité. Pygidium convexe; rugueux; légèrement soyeux ; noir sans tache. Dessous du corps convexe; rugueusement chagriné; peu brillant; noir; assez densement garni d’une pubescence courte, grisâtre, soyeuse. Pieds médiocres; finement pubescents. Cuisses latéralement subcomprimées , légèrement renflées; obsolètement chagri nées ou presque lisses. Tibias rugueusement chagrinés ; très-faiblement arqués : les antérieurs d’un testacé roussâtre avec une légère tache nébuleuse après leur milieu à leur face antérieure (9), ou obeurs avec la base testacée, et le sommet un peu roussâtre (9 ): les intermédiaires et les pos- térieurs obseurs avec la base plus ou moins ferrugineuse. T'arses assez solides ; finement chagrinés; noirs. Parrie : Grande-Chartreuse , Lyonnais. Obs. Cette espèce est intermédiaire entre les Tachybrachys kicroglyphicus et histrio , avec lesquels on l’a sans doute con- fondue jusqu'ici. Elle diffère de tous les deux par son pygi- dium et le dernier segment ventral ordinairement immaculés : du premier, par sa forme un peu plus courte, ses élytres généralement moins lavées de jaune, et ses pieds plus obscurs ; du deuxième, par sa forme moins raccourcie et par ses élytres plus lavées de jaune. La disposition constante des taches des élytres , toujours moins confluentes , l'absence complète d’une petite tache jaune derrière la tache postocu- laire du prothorax, sont des caractères suffisants pour dis- tinguer notre espèce du Tachybrachys hieroglyphicus avec lequel on pourrait plus facilement la confondre. DESCRIPTION D'UNE ESPECE NOUVELLE DE PHALERTIA (Coléoptères latigènes) PAR E. MULSANY et CI. REY. Phalerin Reveillersi., Ovale oblongue ; peu convexe. Tête et Prothorax bruns : ce dernier élargi en ligne peu courbe jusqu'aux deux cinquièmes , puis à peine élargi en ligne droite ; rebordé dans toute sa périphérie, orné de chaque côté d'une tache blonde, à limites peu nettes. Ecusson brun. Elytres à stries peu pro- fondes et pointillées ; blondes , à suture obscure jusqu'à la moitié; parées chacune d'une tache commune , formant postérieurement vers la moitié de la suture un angie très-ouvert, étendue jusqu'aux cinquième ou sixième intervalles pairs. Dessous du corps brun, avec l’antépectus blond. Pieds d'un flave testacé. o Trois premiers articles des tarses antérieurs, surtout les deuxième et troisième, dilatés et garnis de poils en dessous. © Tarses antérieurs non dilatés. Long. 0,0067 (3 1). — Larg. 0m,0033 (1 1/2 L.). Corps ovalaire; arqué longitudinalement ; médiocrement convexe ; glabre ; peu luisant. T'éte marquée de points mé- diocrement serrés, séparés par des espaces imperceptiblement pointillés ; transversalement déprimée sur la suture frontale ; brune ou en partie d’un brun testacé. Epistome obtusément arqué en devant. Palpes et Antennes d’un testacé roussâtre : _ DESCRIPTION DE PHALERIA. 14 celles-ci, garnies de poils courts. Feux noirs ; entamés par les joues. Prothorax assez faiblement échancré en arc en devant ; élargi d’abord en ligne peu courbe jusqu'aux deux cinquièmes au moins de ses côtés, puis subparallèle ou à peine élargi en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs ; tronqué ou à peine bissinué à la base, vers chaque tiers externe de celle-ci; à angles postérieurs peu ou point émoussés ; muni dans toute sa périphérie d’un rebord étroit, également distinct sur toute la largeur de sa base, un peu moins apparent sur le milieu de son bord antérieur; moins d’une fois plus large à la base que long sur son milieu ; mé- diocrement convexe ; superficiellement pointillé ; rayé, au devant de chaque quart externe de la base, d’une ligne lon- gitudinale courte, non prolongée jusqu’au bord postérieur ; brun , marqué de chaque côté d’une tache d’un flave testacé , couvrant le bord latéral depuis les angles de devant jus- qu'aux quatre cinquièmes de sa longueur, étendue en dedans jusqu’au quart de la largeur, vers la moitié de sa longueur, rétrécie ensuite en ligne oblique à partir de ce point jusqu'à l'angle suturäl ou un peu moins, à limites peu nettement tranchées. Ecusson en triangle à côtés curvilignes , près d’une fois plus large que long; brun. Elytres à peine plus larges en devant que le prothorax; ovalaires, élargies en ligne courbe assez faible jusqu’au quart environ de leur longueur, en ogive obtuse dans leur seconde moitié ; rebordées latéra- lement; très-médiocrement convexes ; à neuf siries peu profondes, marquées sur leur moitié antérieure de petits points peu distincts postérieurement : les quatrième et cin- quième plus courtes , prolongées jusqu'aux cinq septièmes, encloses par les troisième et sixième , prolongées jusqu'aux cinq sixièmes : les deuxième et septième et première et neu- vième, postérieurement unies ; blondes ou d’un flave testacé ; brunes ou brunâtres à la suture jusqu'à la moitié de leur longueur; ornées chacune d’une tache transverse noire, étendue depuis la suture jusqu'à l'extrémité du cinquième- D4 DESCRIPTION DE PHALERIA. ou sixième intervalle ; formant postérieurement avec sa pa- reille un angle très-ouvert et dirigé en arrière, dont le sommet repose sur le milieu de la longueur de la suture ou un peu après : chacune de ces taches avancée environ jusqu'au quart antérieur sur le troisième intervalle, un peu moins sur les premier et cinquième , alternativement plus courtes sur les intervalles pairs, c’est-à-dire sur les deuxième , quatrième et sixième que sur les autres. Zntervalles presque plans ; imperceptiblement pointillés. Dessous du corps flave sur l’'antépectus, brun sur le reste. Ventre garni de poils clair- semés courts, subspinosules. Posternum presque en fer de lance , rétréci, après les hanches, en pointe ou en angle très- aigu prolongé notablement après le bord postérieur de lan- tépectus ; rebordé latéralement jusques après les hanches. Mésosternum entailié ; concave et rebordé. Pieds d’un flave testacé. Jambes antérieures comprimées , fortement élargies de la base à l'extrémité, denticulées sur les arêtes ; spinosules en dessous : les autres, à peine élargies , épineuses. Tarses grèles : premier article des postérieurs plus grand que les deux suivants réunis, un peu plus long que le dernier. Cette espèce a été trouvée en Corse par MM. Reveillière, à qui nous l'avons dédiée. Obs. Elle a beaucoup d’analogie avec la Ph. cadaverina; elle s’en distingue par une taille ordinairement plus faible ; par son prothorax élargi moins régulièrement sur les côtés, c'est-à-dire élargi en ligne peu courbe jusqu'aux deux cin- quièmes et subparallèle ensuite; muni d’un rebord unifor- mément évident à la base, apparent mème dans le milieu de son bord antérieur ; plus en parallélogramme; autrement coloré; par l’écusson et la majeure partie du dessous du corps, bruns; par la tache des élytres aboutissant à la suture , plus prolongée en arrière sur celle-ci. DESCRIPTION ESPÈCE CONSTITUANT UN GENRE NOUVEAU dans LA FAMILLE DES MORDELLIENS (Coléoptères Longipèdes.) PAR E. MULSANT et CL IREY.. ———0 ©-H8-0 0— Genre Conalia, CONALIE. CARACTÈRES. T'ibias postérieurs sans dent sur leur arête dorsale ; rayés sur leur face externe d’une hachure ou d’une ligne , naissant de leur angle postéro-externe et longitudina- lement avancée au moins jusqu’à la moitié de la longueur des- dits tibias, en s’écartant graduellement un peu du bord externe. Antennes subfiliformes, à deuxième article à peu près aussi gros et un peu moins long que le premier, presque aussi long que le troisième : les quatrième à dixième plus longs que larges, subcomprimés. €. Baudii. Suballongé ; noire ; revétue en dessus d’un duvet brun et soyeux. Prothorax d'un quart plus large que long; à lobe médian obtusé- ment arqué en arrière. Repli des élytres de la largeur des postepisternums : ceux-ci parallèles. Pygidium en cône à peine tronqué ; court, à peine plus long que Les quatre premiers arceaux du ventre, sur les côtés. Hypopygium égal aux trois cinquièmes postérieurs du pygidium. Tibias postérieurs rayés sur leur face externe d'une ligne longitudinalement avancée depuis leur angle postéro-externe jusqu'aux deux cinquièmes basilaires , en s'éloignant graduellement du bord externe. Eperon externe près d’une fois plus court que l’interne. 56 DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE DE MORDELLIEN. Long. 0w,0039 (1 1. 3/4). — Larg. 0,0034 (2/3 1.). Corps suballongé ; noir; garni d'un duvet soyeux et brun. Téle presque en ligne droite à son bord postérieur. Palpes noirs. Antennes prolongées jusqu'aux deux cinquièmes des élytres ; filiformes ; subcomprimées ; à premier article un peu renflé , faiblement plus long que large ; le deuxième, aussi gros à peine plus long que large : le troisième, d'un cinquième environ plus long que large : les quatrième à dixième plus longs que larges, obconiques, subdentés au côté interne : le dernier un peu plus long que le dixième. Veux arqués à leur côté interne , presque contigus au bord postérieur , dont ils ne sont séparés que par un rebord de la tête uniformément très-étroit. Prothorax à peu près égal en devant à la largeur de la partie postérieure de la tête, un peu élargi d'avant en arrière ; bissinué à la base, avec la partie médiaire prolongée et obtusément arquée en arrière ; offrant vers la moitié de la largeur de chaque étui le point le plus avancé de chaque sinuosité basilaire , en ligne presque droite depuis ce point jusqu’à chacun des angles postérieurs qui est émoussé et peu ou point dirigé en arrière ; d’un quart moins long sur son milieu qu’il est large à la base ; convexe. Ecusson assez petit ; presque en demi-cerele. Elytres un peu moins larges en devant que le prothorax à ses angles posté- rieurs ; trois fois environ aussi longues que lui sur sa ligne médiane ; deux fois et quart à deux fois et demie aussi iongues qu'elles sont larges à la base (prises ensembles); faiblement rétrécies d'avant en arrière , obtusément arrondies chacune à l'extrémité, mais seulement émoussées à l'angle sutural. Repli au moins aussi large que les postépisternums. Pygidium conique ; à peine tronqué très-étroitement et bifide, à son extrémité ; court, à peine plus long depuis l'extrémité du quatrième arceau ventral que les quatre premiers arceaux du ventre, sur les côtés. Hypopygium égal aux trois cin- quièmes de la longueur du pygidium. Dessous du corps noir ; DESCRIPTION DUNE ESPÈCE DE MORDELLIEN. o7 pointillé ; garni de poils fins, soyeux, couchés, d'un cendré flavescent à certain jour. Postépisternums d'égale largeur , à peine arqués à leur côté interne, obliquement tronqués à l'extrémité; près de quatre fois aussi longs qu'ils sont larges. Pieds noirs ; pubescents. T'ibias postérieurs rayés, sur leur face externe , d’une hachure ou dune ligne naissant de leur angle postero-externe et longitudinalenient avancée jusqu'aux deux cinquièmes basilaires de leur longueur, vers les deux cinquièmes externes de la largeur de leur face externe. Épe- ron externe desdits tibias près d’une fois plus court que interne. Partie : la Hongrie (collect. Baudi). Nous avons dédié cette espèce remarquable à M le comte Baudi di Selve, de Turin, qui eultive avec tant de suecès la science entomologique. Puisse cet hommage lui offrir un faible témoignage de notre reconnaissance pour ses bienveil- lantes communications ! Obs. Les tarses manquaient à l'exemplaire unique d’après lequel cette description a été faite. Cet insecte néanmoins présente dans la direction et dans la longueur de la hachure, de ses tibias postérieurs un caractère assez singulier, pour permettre de le reconnaitre sans peine entre toutes les autres espèces de cette famille. — 3 9_—— DESCRIPTION DE quelques espèces nouvelles COLÉOPTÈRES DU GENRE BÉROSE, par EE. MUILSANE et CI, REY. 1. BB. Australiae, Oblongus, convexus. Capite testaceo, frontis maximä parte ustulatà. Prothorace lateribus testaceo, dorso gradatim ustulato, lineâ medià pallidä. Elytris testaceo griscescentibus, nigro subfaciatis, apice dente suturali et alià exteriori œquali armatis, spatio brevi, emarginato separatis ; punctu- lato striatis, striis 4-6 posticè lœvioribus. Intestitiis planis, punctatis : punctis posticè subobsoletis. Mesosterno lineä elevatà anticè evidentiori. Femoribus posticis ultra mèdium fusco-pubescentibus. Enoplurus australasiae, Hope, ta collect. Long. 0",0064 (2 1. 7/8). — Larg. 0w,0039 (1 I. 3/4). Corps oblong; convexe. Téle ponctuée, d’une manière plus fine sur l’épistome que sur le front; d’un flave roux sur le premier et la partie antérieure du second , inégalement d’un roux brülé sur le reste. Antennes et Palpes d’un flave rous- satre : dernier article des seconds, noir à l'extrémité. Pro- {thorax peu sensiblement bissubsinueux à la base ; aussi fine- ment et moins densement marqué de points obscurs que le front; d’un roux testacé sur les côtés, graduellement d’un roux brülé vers la ligne médiane qui reste plus claire. Ecusson brun ; densement ponctué. Elytres oblongues ; of- frant vers la moitié de leur longueur leur plus grande largeur; deux fois et demie environ aussi longues que leur plus grand diamètre transversal ; armées chaeune de deux dents égales - DESCRIPTION DE COLÉOPTÈRES DU GENRE BÉROSE. Es, l'une à l'angle sutural, séparée d’une autre plus externe par une échancrure à peine égale en largeur au quart de sa base ; à stries non crénelées par des points très-rapprochés, un peu moins profondes en devant; d’un testacé grisâtre, ornées chacune de deux ou trois bandes, formées par des taches, en général ovales ou oblongues, d’un noir violâtre : [a première bande, peu apparente ou effacée, dirigée du calus vers le quart ou le tiers de la suture : la deuxième, d’abord transver- sale , sur les dixième à septième intervalles, vers le milieu de la longueur, puis obliquement dirigée de ce point vers les deux tiers de la suture: la troisième, subparallèle à la partie oblique de la précédente, commencant an septième in- tervalle, aux cinq septièmes de leur longueur et dirigée de là vers les quatre cinquièmes de la suture. Intervalles plans ; irrégulièrement ou presque unisérialement marqués de points obscurs, postérieurement moins apparents et donnant nais- sance à un poil court, souvent usé et indistinet. Dessous du corps brun. Mésosternum en ligne ou en carène peu élevée, graduellement moins faible à sa partie antérieure. Mélasler- num peu ou point tricuspide. Pieds d'un flave testacé : pubescence des cuisses, brune sur les intermédiaires et postérieure , prolongée sur celles-ci environ jusqu'aux deux tiers. PATRIE : l'Australie (collect. Hope). Obs. Les sixième et septième stries sont plus courtes et periales : les neuvième et dixième pariales et n’atteignent pas l'extrémité : la huitième se lie ordinairement à l'une des quatre premières : les quatrième, cinquième et sixième sont affaiblies ou réduites à des rangées de points. Le cinquième arceau de l’exemplaire que nous avons eu sous les yeux est simple ; les tarses antérieurs manquaient. 9. B. bidentieulatus. Oblongus convexus. Suprà fulvo ant fulvo-testaceo : epistomate, frontis parte anteriori, thoracis lateribus et lineä longitudinali medià pallidioribus. 60 DESCRIPTION DE COLÉOPTÈRES Elytris dente suturali, spatio brevi, emarginato, dente breviori separato, armatis ; anticè striato-punctatis, posticè punctato-striatis ; interstitiis sub- planis, punctulatis. Mesosterno lineä elevatä subæquali. Femoribus posticis ultrà medium fusco pubescentibus. Enoplurus bidenticulatus, Move, in collect. Long. 0w,0067 (3 1). — Larg. 0,0036 (1 1. 2/3). Corps oblong ; convexe. Téte ponctuée, plus finement sur l'épistome que sur le front ; d’un roux testacé sur le premier et sur la moitié antérieure du second, d’un fauve obseur sur la partie postérieure. Antennes et Palpes d’un roux testacé. Prothorax peu ou point sensiblement bissubsinueux, à Ja base ; ponctué comme le front ; d’un roux testacé ou couleur de euir rouge, sur les côtés, graduellement d’un roux bru- nâtre, près de la ligne médiane qui reste de couleur plus claire. Ecusson d'un roux brunâtre ; à deux rangées de points, postérieurement convergentes. Elytres oblongues, offrant vers la moitié de leur longueur leur plus grande largeur, trois fois environ aussi longues que le diamètre transversal, le plus grand de chacune ; munies d’une petite dent à l'angle sutural , séparée par une échancrure étroite, à peine aussi large que le cinquième de la base, d’une dent plus extérieure à peine aussi prononcée ; à stries marquées de points très- rapprochés, presque réduites à des points dans leur tiers an- térieur, graduellement moins légères ou plus profondes posté- rieurement ; couleur de cuir rouge ou d’un roux brunâtre ; marquées de taches brunes , souvent peu apparentes, for- mant 1° une bande d’abord dirigée transversalement, vers la moitié de la longueur, sur les onzième ou dixième à septième intervalles, puis obliquement de ce point aux trois cinquièmes de la suture ; 2° une autre rangée plus postérieure et moins apparente encore, correspondant à la partie oblique de la précédente. Intervalles à peu près plans ou faiblement con- vexiuscules, finement et très-légèrement pointillés : les deuxième el troisième égaux chacun, vers le milieu de leur DU GENRE BÉROSE. GI longueur, à quatre ou cinq fois la largeur d’une strie. Dessous du corps brun. Mésosternum chargé d’une ligne élevée, à peu près égale. Mélasternum peu distinctement tricuspide. Pieds d'un roux testacé : cuisses intermédiaires et postérieures re- vêtues d’une pubescence brune, prolongée sur celles-ci au moins jusqu'aux deux tiers de la longueur. PATRIE : Madagascar (collect. Hope, Reiche). 3. 3. Pubescens. Oblongus, convexus. Capite violaceo ant violaceo viridi. Prothorace flavo testaceo, lineis duobus viridibus, vix abbreviatis, antennis medio coarc- tatis. Elytris flavo griscescentibus, striis lœvibus striato-punctulatis, in- terstitiis fusco-punctatis, piligeribus. Mesosternum lineä elevatä femoribus posticis ferè usque ad apicem flavo-cinerascenti pubescentibus. Berosus pubescens (Escuscuourz), (Deseax), catal. (1837) p. 147. Long. 0w,0030 (1 L. 1/3). — Larg. 0w,0015 (2/3 L. ). Corps oblong; convexe. Téte à peine moins finement et moins uniment ponctuée sur le front que sur l’épistome ; d’un violet métallique foncé, irisé de vert bronzé. Anfennes et Palpes d’un flave testacé : dernier article des seconds à peine obscur à l'extrémité. Prothorax testacé ou d'un roux flave, paré de deux bandes d’un vert métallique, réunies à leurs extrémités en forme d’ovale allongé, prolongées sur les trois quarts médiaires de la longueur, entaillées ou rétrécies au milieu de leur côté externe, laissant de couleur foncière la ligne médiane qu'elles embrassent. Ecusson d’un flave grisà- tre; marqué de points obscurs, disposés sur deux lignes postérieurement convergentes. Elytres oblongues , offrant vers le milieu de leur largeur leur plus grande largeur, en ogive étroite à l'extrémité ; près de trois fois aussi longues que le diamètre transversal le plus grand de chacune ; à stries légères, étroites, ponctuées, peu ou point crénelées, ren- dues obscures par leurs points obscurs : ceux-ci, séparés les uns des autres par un espace à peine égal à leur diamètre; 62 DESCRIPTION DZ COLÉOPTÈRES DU GENRE BÉROSE. d’un flave roussätre ou testacé; marquées sur chacune des neuvième , huitième et septième stries, vers le milieu de ia longueur, d’une petite tache formant une sorte de rangée transversale raccourcie; plus rarement notées à partir de la septième strie, de taches moins apparentes dirigées d'une manière oblique vers les trois cinquièmes de la suture. /n- tervalles presque plans ; marqués de points obscurs qui donnent aux élytres une teinte grisätre : ces points, don- nant chacun naissance à un poil livide, disposés sur deux rangées irrégulières sur les quatre intervalles internes : les deuxième et troisième de ceux-ci égaux chacun vers le mi- lieu de leur longueur à six fois environ la largeur d'une strie. Dessous du corps brun sur le postpectus et sur le ventre, moins obscur sur le médipectus. Mésosternum chargé d’une ligne plus élevée dans son milieu, terminé en pointe posté- rieurement. Mélaslernum rétréci en pointe. Pieds d’un flave roussätre : pubescence des cuisses à peine moins claire ; celle des postérieures prolongée presque jusqu’à l'extrémité. PATRIE : les iles Philippines (collect. Dejean, type reçu d'Eschscholtz) ; les Indes orientales (Muséum de Paris). Obs. Le premier arceau de l'abdomen est entaillé carré- ment, terminé en pointe à l'extrémité de chaque bord latéral de cette entaille et bidenté à Ja partie postérieure de celle-er. DESCRIPTION ESPÈCE NOUVELLE DE COCCINELLIDE par E. MULSANT. DER QE SR Cheilomenes Osiris. Brièvement ovale; convexe; superficiellement pointillé. Tête et Pro- thorax d'un blanc flavescent : ce dernier, orné d'une bordure basilaire liée à une tache cupiforme, noires. Elytres noires, ornées chacune d'une tache d'un flave testacé, couvrant les deux cinquièmes postérieurs au moins de leur longueur, aussi large en devant que les deux tiers de leur largeur, laissant noirs le rebord postérieur et une bordure suturale graduel- lement rétrécie d'avant en arrière. Long. 0m,0042 (1 1. 7/8). — Larg. 0m,0030 (1 1. 2/5). Corps brièvement ovale; convexe; glabre ; superficielle- ment pointillé; luisant ou brillant, en dessus. T'éte, Antennes et Palpes, d'un blanc flavescent. Profhorax d'un blanc fla- vescent ; paré d’une bordure basilaire liée par sa partie mé-: diaire à une tache cupiforme, noires : la bordure étenüue jusqu’à la. partie postéro-externe de la base, aussi déve- loppée longitudinalement que les deux cinquièmes postérieurs de sa longueur vers les sinuosités postoculaires : la tache, liée par une sorte de pédicule large et très-court à la bordure basilaire, cupiforme, un peu anguleusement avancée à son bord antérieur, aussi large que l’échancrure antérieure. Ecusson noir. Elytres munies d’un rebord plan assez étroit ; subarrondies ou largement en ogive dans leur moitié posté- rieure; noires ou d’un noir brunâtre ; ornées chacune d’une 64 DESCRIPTION D'UNE COCCINELLIDE. tache d'un flave testacé, ovalaire, graduellement rétrécie dans sa moitié postérieure, couvrant depuis les trois cin- quièmes ou un peu moins de la longueur jusqu’au rebord sutural et presque depuis la suture qui conserve une bordure noire graduellement rétrécie d'avant en arrière, jusqu'aux deux tiers de la largeur de l’étui en devant, et jusqu’au rebord marginal en arrière. Repli d'un flave testacé, exté- rieurement brunître. Dessous du corps brun sur la poitrine, d'un roux testacé sur le ventre. Pieds de cetie derniére couleur. PATRIE : l'Egypte (collect. Mannerheim). ESSAI D’UNE DIVISION DES DERNIERS MÉLASOMES PAR E. MULSANT et CI. REY. Présenté à La Snéiété impériale d'agriculture, d'histoire naturelle et des arts utiles de Lyon, dans sa séance du 11 février 1859. ——2 5-8 -D ©— N En terminant notre Essai sur les Pedinites, nous nous étions proposé d’abord de publier, comme pour les tribus précé- dentes, une monographie de ces insectes. La difficulté de réunir, pour ce travail, des éléments en majeure parlie exo- tiques, nous a fait. renoncer à ce projet. Nous nous bornerons donc, pour compléter notre pensée sur la classification de ces petits animaux, de donner le ta- bleau des coupes génériques de ces Hétéromères, en ratta- chant à chacune d’elles la description d’une partie des espèces dont elles se composent. TROISIÈME TRIBU. BLAPSUTINITES. Caractères. Menton petit ou médiocre, laissant de chaque côté , entre ses bords et ceux de l’échancrure progéniale, un espace presque égal à la largeur de sa base ; offrant tantôt _ J 66 BLAPSTINITES. sa surface relevée en carène plus ou moins obtuse sur la moitié basilaire de sa partie médiane, tantôt presque plane ; ordinairement plus large que long et plus ou moins élargi d’arrière en avant. Languctte généralement saillante , parfois peu apparente, au moins après la mort de l’insecte. Palpes labiaux à dernier article généralement épais, dilaté ou ovoide.. Müächoires insérées à découvert dans une sinuosité du bord postérieur de l’échancrure progéniale : cette sinuosité plus prolongée en arrière que la base du menton ; à deux lobes : l’interne paraissant ordinairement armé d’un crochet corné simple ou bifide. Palpes maxillaires à dernier article plus ou moins sensi- blement comprimé, généralement élargi d’arrière en avant, obtriangulaire ou sécuriforme. | Mandibules robustes ; courtes, ordinairement voilées par le labre, dans l’état de repos ; généralement entaillées à l’ex- trémité. Labre assez petit ; habituellement échancré. Epistome entaillé ou échancré dans le milieu de son bord antérieur. Antennes insérées sous la saillie des joues ; assez épaisses : en général non prolongées jusqu'aux angles postérieurs du prothorax ; de onze articles, grossissant vers l’extrémité, or- dinairement à partir du huitième: le deuxième petit, court ; le troisième, le plus long, de moitié ou environ plus grand que le quatrième : les quatrième à sixième souvent obco- niques : les huitième à dixième généralement plus larges que longs , moniliformes ou cupiformes : le dernier moins court que le précédent. Feux peu ou point saillants ; coupés et enclos sur les côtés de la tête par les joues et les tempes (1), et paraissant soit (1) Du moins chez toutes les espèces connues de nous jusqu’à ce jour. P Jusq j BLAPSTINITÉS, 67 orbiculaires, soit ovalaires dans leur partie visible sur le dessus de la tête. Tête enfoncée dans le prothorax, souvent jusque près des yeüx ; plus large que longue; offrant sa plus grande largeur vers la moitié ou les deux tiers des joues qui se rétrécissent ensuite. Prolhorax plus large que long ; plus où moins échancré en devant, avec les angles antérieurs plus ou moins avancés en forme de dent ; n’offrant pas à la partie antérieure de ses côtés une ligne continue avec les joues ; à angles postérieurs prononcés et le plus souvent dirigés en arrière. Ecusson ordinairement plus large à la base que long sur son milieu; habituellement en triangle. Elytres ordinairement un peu plus larges ou au moins aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs, rarement moins larges; tantôt obliquement coupées aux épaules, pour laisser place aux angles postérieurs du protho- rax, qui sont prolongés en arrière en forme de dent, tantôt avec l’angle huméral droit ou presque droit ; ordinairement contiguës au bord postérieur du prothorax sur toute leur lar- geur , trés-rarement échancrées chacune entre l’écusson et l'angle huméral ; généralement en ogive ou rétrécies posté- rieurement ; médiocrement ou peu convexes ; à neuf stries. Repli, la seule partie des élytres visibles quand l’insecte est examiné en dessous ; prolongé jusqu’à l’angle sutural. Ailes souvent nulles ou rudimentaires. Dessous du corps lisse , ridé ou à stries ponctuées sur les côtés de l’antépectus ; habituellement pointillé ou ponctué et légèrement ridé sur les premiers arceaux du ventre. Prosternum aussi saillant que les hanches antérieures qu'il sépare largement, offrant après le milieu de leur côté interne sa plus grande largeur ; ordinairement en fer de lance. Mésosternum creusé d’un large sillon graduellement rétréci d'avant en arrière et relevé sur les côtés ; généralement tron- qué postérieurement. 68 BLAPSTINITES. Postépisternums parallèles ou à peu près. Ventre de cinq arceaux ; le premier offrant sa partie antéro- médiaire ordinairement tronquée et plus large que le bord antérieur du métasternum ; rarement en ogive ou presque en pointe ; offrant les trois premiers arceaux presque soudés ; le quatrième plus court ou moins développé que les autres, dans le sens de la longueur. Pieds médiocres. Hanches antérieures au moins globu- leuses. Cuisses ordinairement peu ou médiocrement renflées ; les antérieures souvent un peu plus grosses. Tibias souvent subarrondis ou médiocrement comprimés ; plus rarement com- primés et élargis d’arrière en avant; parfois armés d’une dent au moins chez l’un des sexes, à leur côté interne. T'arses généralement garnis en dessous d’un duvet fauve ou roussâtre, serré : les antérieurs offrant souvent les deuxième et troisiéème articles dilatés chez le . Les tarses postérieurs filiformes ; à dernier article généralement le plus long. Ongles simples ; assez robustes. Corps ovalaire, oblong ou suballongé ; jamais très-convexe; plus ou moins arqué longitudinalement ; noir ou d’une cou- leur obscure. Ces insectes, tous étrangers à l’Europe, varient assez de faciès pour faire sentir la nécessité de les diviser. Nous les partagerons en trois branches. Quelle que soit l'opinion des Entomologistes sur la valeur des coupes nouvelles introduites, elles contribueront sans doute à faciliter l'étude de ces in- sectes. M. Waterhouse s’est servi, pour les partager, du caractère tiré de la présence ou de l’absence des ailes ; mais ce carac- tère nous a paru équivoque ; quelquefois , sans être nulles , les ailes rudimentaires sont incapables de pouvoir servir au vol. Peut-être même offrent-elles, dans la même espèce, un développement variable. PLATYLAIRES. 69 ! Branches. Septième intervalle des stries des élytres, soit aboutissant à l’angle huméral, parfois en s'y unissant au neuvième, soit complétement sé- paré du huitième jusqu’à la base des étuis, quand ce dernier aboutit à l'angle huméral, PLatyLaires. Septième et huitième intervalles des stries des Antennes élytres, non complétement séparés en devant par les stries ou rangées striales de points, qui ne s’avancent pas jusqu'à la base des é:uis, BLAPSTINAIRES, à troisieme article de moiiié au moins plus long que large ; quelques-uns des quatrième à seplième plus longs que larges. \ | à Lroisième article d’un sixième à peine plus long que large : \ les quatrième à dixième plus larges que longs. Prethorax arqué cn arricre à la base, Coxirrairee, PREMIÈRE BRANCHE. PLATYLAIRES. CaracTÈREs. Antennes offrant les trois ou quatre derniers articles plus gros : le troisième de moitié au moins plus long que large : quelques-uns des sixième à septième plus longs que larges. Feux coupés et enclos sur les côtés de la tête. Elytres offrant le septième intervalle des stries, soit aboutis- sant à l’angle huméral, parfois en s’y unissant au neuvième, soit complétement séparé du huitième jusqu'à la base des étuis, quand ce dernier intervalle aboutit à l'angle huméral. Prothorax à angles postérieurs dirigés en arrière. Partie: antéro-médiaire du premier arceau ventral tronquée en devant et au moins aussi large que la partie postérieure du mésos- ternum. Ces insectes peuvent être répartis dans les genres sui- vants 70 BLAPSTINITES. { se Ce GENRES, . “1 œ È u _ Ain | 5 Z 3 | Prothorax planiuscule de chaque côté # @ +” cc , . 1 ee we PAS sur une largeur égale au sixième = D En S .,. il dons 1 16 de sa largeur totale, vers la moitié & S © 1 en : é a 8 à 5 a de sa longueur. Repli des élytres e F À — : . | = £ ën CP aussi large en devant que les trois = en [si [14 É'isis » ve :£ E io uarts de la moitié du médipectus. Piatylus. "TT © 2 n © q P ÿ =" Ch = a £ S'… E -c ; & == 2 = % WProthorax non planiuscule de chaque = SE 2. AE Q , s 5 din le 1 côté. Repli des élytres moins large uw ED £ = a un — CNET T- 2,1 que le quart de la largeur totale du = = [e] mn [= © [b] Cu ME NL . . D mule tres = © médipeclns. Diastolinus. Lo —— er Th + à Le = ‘ie = = © PL T - » “4 w à Z 2.2 | Elytres un peu moins larges en devant que le A ss = © «9 ‘ L4 4 = SN >= © - prothorax à ses angles postérieurs. Pedonæces, +2 = es] 2 © = % EI É i h l’ang'e huméral aui es s tres non coupées obliquement à l’ang'e huméral qui est a » pe . , & prononcé et un peu avancé. Tibias antérieurs comprimés ; le . 1 & prothorax en ligne presque droïle sur les {rois cinquièmes médiaires de sa base, Zotibius. Le: n , , s ss 8 5 Elytres au moins aussi larges à leur base que le © lp) T «“ LA . L ° La Sp 5e prothorax à son bord postérieur, Tibias anté- © = Æ ES Ze rieurs comprimés. Lachnoderes, Se oi ri a € & Elytres moins larges à leur base que le prothorax = ‘2 "en : p = , 1 S 2 = = à son bord postérieur, rétrécies en devant, or- Q ‘= A e b . . * 8.2 a .E dinairement munies d’une petite dent à angle Le le) nn La LU . LA % e LA , UT A huméral. Tibias antérieurs peu comprimés, Sellio, Genre Platylus, PLATYLE. CaracTÈREs. Ælytres glabres; plus ou moins obliquement coupées sur les côtés de leur base, à l'angle huméral ; un peu plus larges en devant que le prothorax à ses angles posté- rieurs; à repli aussi large en devant que les trois quarts de la moitié du médipectus. Prothorax planiuscule de chaque côté sur une largeur égale au sixième de sa largeur totale, vers la moitié de sa longueur; bissinué à la base avec les angles pos- térieurs dirigés en arrière. Ecusson plus de deux fois aussi large à la base que long sur son milieu ; déclive postérieu- PLATYLAIRES. — Platylus. 71 rement. Ailes nulles ou rudimentaires. Partie antéro-médiaire du premier arceau ventral subparallèle entre les hanches pos- térieures. T'ibias antérieurs peu ou point élargis depuis la base jusqu’à l'extrémité ; à peine comprimés. : 1. P. dilatatus; Fapricius. Ovale-oblong ; d'un noir presque mat. Trois derniers articles des antennes. d'un testacé orangé. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes, subparallèle ensuite ; faiblement convexe sur les deux tiers médiaires de sa largeur , plan ou à peu près sur Les côtés : chacune de ces parties planes séparées de la médiane par un sillon longitudinal, naissant vers la sinuosité postoculaire et prolongé jusqu'à l'angle postérieur ; plus légèrement rayé sur ia ligne médiane ; impointillé; noté d’une fossette triangulaire au-devant de chaque sinuosité basilaire. Elytres à neuf stries subsulciformes.et ponctuées : la neuvième, naissant vers les deux cinquièmes de leur longueur. Intervalles subconvexes , impointillés : les huitième et neuvième, presque plans jusqu'aux deux septièmes. o Cuisses antérieures un peu renflées dans leur milieu. Jambes simples. Trois premiers articles des tarses antérieurs et intermédiaires dilatés : les deuxième et troisième, médio- ‘crement : le premier, faiblement. ® Inconnue. Blaps dilatata, Fasriaws, Suppl. Entom, Syst. p. 47, 8-9. — Henpsr, Nalurg. (Kael.) t. 8. p. 202. 98. Platynotus dilatatus, Vaeric. Syst. Eleuth. t. 4. p. 139. 4 (type). — Scnosxn, Syn. ins. t. 4. p. 142 G. Long. 0v,0105 (4 L. 3/4). — Larg. 0m,0051 (2 1. 1/4). = Corps ovale-oblong ; peu convexe ; noir ou à peu près. T'éle finement ponctuée. Labre brun ou d’un brun rouge. Palpes de même couleur. Feux paraissant , en dessus, orbiculaires ou un peu en ovale transverse ; enclos par les joues et les tempes. Antennes un peu moins longuement prolongées que les angles postérieurs du prothorax; noires, avec les trois derniers articles orangés ou d'un testacé orangé : le premier, 72 BLAPSTINITES. un peu renflé, assez court : le deuxième, court : le troisième, le plus long, une fois plus long que large : le quatrième, d’un tiers plus court que le troisième : les cinquième à sep- tième, obconiques, un peu plus longs que larges à leur extrémité : les huitième à onzième formant une légère mas- sue oblongue : le huitième obeonique, plus long que large : le neuvième aussi long que large : le dixième transverse : le onzième ovalaire, terminé en pointe. Prothorax profondé- ment échancré en devant; élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes de ses côtés, subparallèle ensuite ; bissi- nué à la base, avec les angles postérieurs en forme de dent dirigée en arrière et à peine plus prolongée que la partie mé- diane de ladite base; plus large que long; muni sur les côtés d’un rebord assez épais et convexe, presque uniforme; muni à la base d’un rebord plus étroit ; rayé, au-devant de ce dernier, d'un sillon longitudinal naissant vers chaque si- nuosité postoculaire, prolongé jusqu'à l'angle postérieur, en s’incourbant vers ce dernier; plan et horizontal ou à peu près en dehors de ce sillon, peu convexe sur le reste : les parties planes égales chacune, vers la moitié de la longueur des côtés à environ le tiers de la moitié de la largeur totale ; noté sur la ligne médiane d’une raie longitudinale légère ; marqué au-devant de chaque sinuosité basilaire d’une fossette en triangle élargi, dont le bord antérieur se relève en espèce de turbercule sensible; noir; mat; imponctué. ÆEcusson trois fois aussi large que long ; arqué en arrière ; déclive à sa partie postérieure; noir. ÆElytres aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; deux fois et demie aussi longues que lui dans son milieu ; obliquement coupées à l'angle huméral presque sur la moitié externe de la largeur de chacune ; à peine ou faiblement rétrécies jusqu'à la moilié de leur longueur , plus sensiblement rétrécies ensuite et en ligne courbe jusqu'à l'angle sutural ; rebordées latéralement ; peu convexes; noires ; longitudinalement un peu arquées ; subconvexement déclives à partir de la moitié de leur longueur; PLATYLAIRES. — lulylus. 13 creusées à la base d’une fosselte pour recevoir les angles postérieurs du prothorax ; à neuf stries subsulciformes : les cinq premières, à partir de la suture, presque avancées jusqu’à la base qui est légèrement relevée : les sixième et septième à peine aussi avancées : la huitième un peu plus courte en devant : la neuvième naissant au tiers ou au deux cinquièmes de leur longueur : les première et huitième unies à leur extrémilé un peu au-devant du bord postérieur : les quatrième et cinquième , les plus courtes postérieurement et unies : ces stries marquées de points ne crénelant pas ou cré- nelant à peine les intervalles , longitudinalement séparés les uns des autres par un espace en général deux fois aussi grand que leur diamètre (environ vingt-quatre de ces points sur la quatrième strie). Znlervalles subconvexes : imponctués : le neuvième constituant une surface plane depuis la base jusqu'aux deux septièmes de la longueur : les huitième et septième atteignent à peine la base : le premier postérieure- ment uni au neuvième : le troisième au septième : le qua- trième uni ou presque uni au cinquième et prolongé jusqu'aux quatre cinquièmes des étuis : le sixième un peu moins court : le huitième le plus raccourci postérieurement. Repli imponc- tué ; noir ; presque mat; aussi large en devant que les trois quarts au moins de la moitié du médipectus, prolongé en se rétrécissant jusqu'à l'angle sutural. Dessous du corps noir ; peu ou point luisant ; imponctué sur les côtés de l'antépectus, marqué d’une rangée transversale de petits points, vers la base des deuxième, troisième et quatrième arceaux du ventre : ces rangées, interrompues dans leur milieu; offrant en outre quelques légères rides longitudinales naissant de ces points. Prosternum en fer de lance ; subcaréné longitudi- nalement sur la ligne médiane, après le milieu des hanches. Postépisternums parallèles ; deux fois et demie aussi longs que larges ; plus étroits que la moitié du repli des élytres , vers le milieu de leur longueur. Partie anléro-médiaire du ventre tronquée ; à peine plus large que l’espace compris entre les 74 BLAPSTINITES. hanches du milieu. Pieds noirs. Tarses bruns ou d’un brun rouge. Cuisses simples, à peine renflées. Tibias simples, faiblement élargis de la base à l'extrémité : premier article des tarses postérieurs aussi long que les deux suivants réunis. PATRIE : l'ile de St-Thomas (Muséum de Copenhague (type). Genre Diastolinus, Drasrouin. Caractères. Ælytres glabres ; plus ou moins obliquement coupées sur les côtés de leur base, à l'angle huméral ; un peu plus larges en devant que le prothorax à ses angles posté- rieurs ; à repli moins large que le quart de la largeur totale du médipectus. Prothorax assez régulièrement convexe; non planiuseuie de chaque côté; bissinué à la base, avec les angles postérieurs dirigés en arrière , à côté interne de ces angles presque en ligne droite. Ecusson plus de deux fois aussi large à la base qu'il est long sur son milieu; déclive postérieurement, Ailes nulles ou rudimentaires. Partie antéro- médiaire du premier arceau ventral tronquée en devant. T'ibias antérieurs peu ou point élargis depuis la base jusqu’à l’extré- milé, au moins chez les © ; à peine comprimés; rarement armés d’une dent chez le œ. æ Septième intervalle aboutissant à l’angle huméral. B Septième intervalle isolé du neuvième. 1. Eb. clatlhiratus; FABRICIUS. Ovale-oblong ; médiocrement convexe ; noir; luisant sur les élytres et en dessous. Antennes noires, avec les trois derniers articles d'un flave rouge. Prothorax élargi d'avant en arrière, en ligne courbe jusqu'aux deux cin- quièmes, puis faiblement en ligne droite ; marqué d'une fossette en triangle élargi, vers chaque sinuosité basilaire ; muni à la base d'un rebord entier ; pointillé. Elytres à stries sulciformes, ponctuées (vingt-deux à vingt-quatre points sur la quatrième). Intervalles convexes : le septième aboutissant à l'angle huméral, en se courbant un peu en dehors : les huitième et neuvième libres et graduellement plus courts en devant. Antépectus imponctué. PLATYLAIRES. — Diaslolinus. 75 uw" Tarses antérieurs un peu dilatés. ? Inconnue. Blaps clathrata, Farmaws, Entom. Syst. t. 1.4, p. 409, 47, — Id. Syst. Eleuth. 1. 4. P. 143. 17 (type). — Hennsr, Naturs. t. 8. p. 197. 20. — Scuoenu. Syn. ins. 1. 4. pi 447.199. Pedinus clathratus, Sawr-Farceau et Avon. Servizce, Encycl. méth, t, 10, p. 26. 6. Opatrinus clathratus (Deseax), Catal. (1833) p. 191, — 14. (1837) p. 213. Long. 0w,0090 (4 1). — Larg. Ow,0041 (1 L. 4/5). Corps oblong ou ovale-oblong ; longitudinalement arqué ; peu ou très-médiocrement convexe ; glabre ; noir, mat sur la tête et sur le prothorax, luisant sur les élytres. Téte non relevée sur les côtés ; peu convexe ; marquée de points petits et peu serrés sur le front, plus rapprochés sur l’épistome. Labre et Palpes d’un brun rouge ou d’un rouge brun, Antennes à peine prolongées jusqu'aux trois quarts ou quatre cinquièmes des côtés du prothorax; noires, avec les trois derniers articles rosés ou d’un flave rouge et garnis de poils courts : à premier article renflé : le deuxième court : le troisième le plus long, une fois au moins plus long que large : le quatrième d’un quart moins long que le troisième : les cinquième, sixième et septième presque égaux, un peu plus longs que larges à l'extrémité : les huitième à onzième plus gros, subcompri- més, constituant une sorte de massue d'égale largeur : le huitième , obconique : les neuvième à onzième en ovale transverse. Prothorax échancré en arc assez faible et dirigé en arrière, à son bord antérieur; élargi en ligne courbe jusqu'au tiers ou au deux cinquièmes , puis faiblement élargi en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs ; bissinué à la base vers chaque cinquième externe de celle-ci, avec les angles postérieurs dirigés en arrière en forme de dent, et la partie médiane assez faiblement arquée en arrière et moins prolongée que les angles ; de moitié environ plus large à la base qu'il est long sur son milieu; muni latéralement d’un rebord uniformément un peu épais, légèrement relevé, non 76 BLAPSTINITES. tranchant; muni à la base d’un rebord étroit et non inter- rompu; médiocrement convexe; marqué au-devant de chaque sinuosité basilaire d’une fossette en triangle élargi ; d'un noir mat; pointillé, à points peu rapprochés. Ecusson en triangle plus large que long ; déclive à sa partie postérieure et parais- sant en parallélogramme transverse, à certain jour ; imponc- tué ; noir. Elytres aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; trois fois environ aussi longues que lui sur son milieu ; creusées à l’angle huméral d’une fossette pour recevoir les angles postérieurs du prothorax ; oblique- ment coupées à la base jusqu'à la quatrième strie, à partir de la suture; subparallèies jusqu'aux trois septièmes de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne un peu courbe, jusqu’à l'angle sutural ; rebordées latéralement ; très-médiocrement convexes , surtout sur le tiers interne de chacune ; convexe- ment déclives postérieurement , à partir de la moitié ou des trois cinquièmes de leur longueur ; d'un noir luisant ; à neuf stries sulciformes , marquées dans le fond d’assez gros points arrondis qui crénèlent un peu les intervalles (environ vingt- deux à vingt-quatre points sur la quatrième strie) : les six premières avancées jusqu’à la base : la septième aboutissant au bord externe, presque à l’angle huméral : les huitième et neuvième plus courtes et presque liées ensemble, en devant : la première, postérieurement liée à la deuxième et à peine prolongée jusqu’à l'extrémité : la septième à peu près liée à la neuvième et subterminale : les troisième et sixième liées et un peu plus courtes que les précédentes : les quatrième et cinquième à peine prolongées jusqu'aux cinq sixièmes : la huitième la plus courte, à peine prolongée jusqu'aux deux tiers des étuis. {ntervalles convexes en devant, postérieure- ment rétrécis et presque en toit assez aigu : superficiellement pointillés, paraissant lisses à la vue : les sept premiers avan- cés jusqu’à la base : le septième aboutissant à l'angle huméral en se courbant un peu en dehors vers celui-ci : le huitième et le neuvième graduellement plus courts , aboutissant chacun PLATYLAIRES. — Diaslolinus. #1 isolément vers le rebord marginal : les sutural et marginal postérieurement unis : les deuxième et neuvième libres et subterminaux : le troisième uni au septième en enclosant les quatrième à sixième : le huitième, le plus court, à peine prolongé au delà des deux tiers. Repli noir ; imponctué ; égal en devant au tiers de la largeur de la moitié du médipectus, près d’une fois plus large en devant que vers les hanches postérieures. Dessous du corps noir, luisant ; imponetué sur les côtés de l’antépectus, pointillé sur le ventre, marqué vers la base des deuxième à quatrième arceaux d’une rangée transversale de points, desquels naissent de légères rides. Prosternum ovalaire ; caréné après les hanches. Postépister- nums parallèles , une fois moins larges que le repli, vers le milieu de leur longueur ; trois fois environ aussi longs que larges. Partie antéro-médiaire du premier arceau ventral tronquée en devant, plus large que le mésosternum. //ypopy- gium finement ponctué, sans dépressions apparentes. Pieds noirs, avec les tarses bruns ou d’un brun rouge. Cuisses an- térieures et moins sensiblement les intermédiaires, un peu renflées. Tibias assez grèles ; rétrécis et un peu échancrés en dessous, à la base, presque de mème grosseur ensuite sur les trois cinquièmes postérieurs (%'); garnis en dessous de poils subspinosules : tibias postérieurs à peine élargis d'avant en arrière , subcomprimés. T'arses garnis en dessous de poils presque soyeux : premier article des postérieurs aussi long que les deux suivants réunis, aussi long que le dernier. PATRIE : Essequibo (Amérique méridionale) (Muséum de Copenhague) (type). 2. D. perforatus; GYLLENHAL. Oblong ; d’un noir mat. Trois derniers articles des antennes d'un fauve testacé. Prothorax élargi en ligne peu courbe jusqu'aux deux cinquièmes , subparallèle ensuite, marqué d’une fossette en triangle élargi au-devant de chaque sinuosité basilaire ; à rebord basilaire entier ; impointillé. Elytres à 78 BLAPSTINITES. stries sulciformes, marquées de points ne crénelant pas les intervalles. În- tervalles impointillés ; convexes : le septième aboutissant au côté interne de l'angle huméral : le huitième non avancé jusqu'à cet angle : le neuvième naissant vers le sixième environ des étuis. Prosternum rayé de deux lignes postérieurement convérgentes. Antépectus superficiellement ridé. o" Cuissés antérieures robustés ; arquées sur leur tranche externe ; inérmes. Quatre premiers articles des tarses anté- rieurs et moins sensiblement ceux des intermédiaires, dila- tés. Ventre longitudinalement déprimé sur son milieu. ç Cuisses antérieures moins robustes. Tarsés peu où pas sensiblement dilatés. Ventre convexe. Opatrum perforatum (Gyllenhal) Scnogxu. Syn. insect. t. 4, p. 146, (en éxclüant les syn. de Fabr., Herbst ét Panzer). Opatrinus perforatus (Desean) Catal, (1833) p. 194, = Id. (4837) p. 213, Long. 0w,0078 (3 L. 1/2). — Larg. 0,0030 à 0w,0033 (1 L. 2/5 à 1 L. 1/9). Corps oblong ou ovale-oblong; d’un noir mat ou presque mat; glabre ; assez convexe. Tête peu densement ét supér- ficiellement pointillée ; sans rébords. Labre et Palpes bruns ou d’un brun rouge. Antennes prolongées environ jusqu'aux deux tiers des côtés du prothorax; noires ou brunes, parfois même d'un brun rouge ; avec les trois derniers articles d’un roux ou fauve testacé ; à premier article un peu renflé : le deuxième court : lé troisième le plus long, de moitié plus long que large : le quatrième à peine aussi long que large : les cinquième à septième , un peu moins longs que larges : les huitième à onzième un peu plus renflés, formant une faible massue oblongue : le huitième obconique : le neuvième cupiforme, transverse ; le onzième obtusément en ogive sur sa seconde moitié. Yeux orbiculaires en dessus , enclos par les joues. Prothorax échancré en are obtus à son bord anté- rieur; élargi en ligne un peu courbe jusqu'aux deux cin- quièmes, subparallèle ensuite ; bissinué à la base, c'est-à- dire arqué en arrière sur les trois cinquièmes médiaires de celle-ci et sinué vers chaque cinquième externe; à angles PLATYLAIRES. — Diastolinus. 19 postérieurs dirigés en arrière et à peine plus prolongés que le milieu de la base ; muni sur les côtés d’un rebord unifor- mément étroit; muni à la base d’un rebord à peu près pareil et non interrompu; déprimé ou rayé d’une fossette en triangle élargi au-devant de chaque Sinuosité basilaire ; assez con- vexe; imponctué. Æcusson assez petit; en triangle deux fois au moins aussi large que long ; convexement déclive à sa partie postérieure. ÆElytres à peine plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; deux fois et demie aussi longues que lui; obliquement coupées chacune sur un peu plus du tiers externe dé leur largeur ; faiblement élargies jusqu'aux deux cinquièmes ou un peu plus de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne un peu courbe jusqu’à l'angle su- tural ; assez convexes ; à siries sulciformes , moins profondes postérieurement, marquées de points ne crénelant pas ou crénelant peu les intervalles (environ dix-huit de ces points sur la quatrième) : les deuxième et troisième, quatrième et cinquième graduellement un peu plus courtes, presque liées par paire à leur extrémité, presque encloses par les première et sixième : les sixième et septième presque liées postérieu- rement à la première : la huitième raccourcie à ses deux extrémités. /ntervalles impointillés , ordinairement plus con- vexes en devant qu’à l'extrémité : le septième aboutissant en devant au côté interne de l'angle huméral : le huitième un peu plus court, naissant vers le côté externe, au-dessous de l'angle huméral : le neuvième, naissant vers le sixième environ de la longueur des étuis , ordinairement réuni à sa partie postérieure au huitième. Dessous du corps lisse ou su- perficiellement ridé sur les côtés de l’antépectus , et sur ceux du ventre. Postépisternums imponctués. Prosternum rayé de deux lignes convergentes avant l'extrémité. Aypopygium finement ponctué ; tantôt sans traces de dépressions , tantôt en offrant (surtout chez le o}), de plus ou moins sensibles, Pieds simples. T'ibias à peu près droits (o % ). PATRIE : l'Amérique boréale (Deyrolle); l'ile St-Barthélemy 80 BLAPSTINITES. (Chevrolat); les Antilles (Muséum de Paris); la Guadeloupe (Perroud). Obs. Ordinairement les intervalles des stries des élytres sont affaiblis postérieurement, mais parfois ils semblent au contraire un peu plus saillants ou en carène, par suite de leur rétrécissement ; quelquefois le troisième seul semble plus saillant et en carène. . Nous avons vu dans la collection de M. Chevrolat, sous le nom de Opatrinus semi-cribratus, des individus ayant le pro- thorax très-faiblement élargi depuis les deux cinquièmes jus- qu'aux angles postérieurs, et par conséquent moins parallèle ; les élytres plus sensiblement élargies un peu avant le milieu de leur longueur et par là plus ovalaires ; les intervalles des stries des élytres moins convexes. Peut-être ne sont-ils qu'une variation du P. perforatus, dont ils ont tous les autres caractères. PATRIE : La Martinique. Schœnherr, dans sa Synonymie des insectes, rapporte à tort cette espèce au Blaps punctata de Fabricius. PB Septième intervalle des élytres uni au neuvième vers l’angle buméral. . 3. D. Sallei. Oblong ; médiocrement convexe ; d'un noir luisant. Antennes d'un fauve testacé à l'extrémité ; prothorax élargi en ligne peu courbe jusqu'aux deux cinquièmes , puis en ligne droite; marqué d'une fossette ou d'un sillon transverse au-devant de chaque sinuosité basilaire ; muni d’un rebord . basilaire entier, ponctué, presque réticuleux près des côtés. Elytres à stries sulciformes, marquées de points crénelant les intervalles (19 environ sur la quatrième) : le sivième aboutissant à la partie la plus avancée de la base ; intervalles très-convexes : le septième aboutissant à l'angle huméral près duquel est un prolongement des huitième et neuvième. Antépectus sillonné et ponctué. £ c Cuisses antérieures médiocrement robustes , arquées sur leur arête antérieure. Jambes de devant graduellement PLATYLAIRES. — Diastolinus. 81 élargies à partir du quart jusqu'aux trois einquièmes de leur arête inférieure, brusquement rétrécies ensuite dans ce point et parallèles ensuite, armées , par conséquent, d'une dent vers les trois cinquièmes de ladite arête, denticulée sur cette dent : jambes intermédiaires et postérieures, simples, un peu pubescentes. Tarses antérieurs fortement dilatés : le premier article un peu moins que le deuxième, Le quatrième à peine : tarses intermédiaires offrant leurs quatre premiers articles moins fortement dilatés, graduellement moins longs à partir du premier. Q Inconnue. Blapstinus Sallei (Cnevrorar). Long. 0%,0082 (3 1. 2/3). — Larg. 0w,0037 (1 1. 3/5). Corps oblong ; obtusément arqué longiludinalement ; mé- diocrement convexe ; glabre ; d’un noir luisant. T'éte marquée sur le front de points médiocres ou assez gros, séparés par des intervalles presque lisses, pointillée sur l’épistome. Labre d’un fauve brun. Palpes maxillaires fauves ou d’un fauve tes- tacé. Antennes prolongées au moins jusqu'aux trois quarts de - Ja longueur des côtés du prothorax ; garnies de poils courts ; brunes, d’un brun fauve ou d’un fauve obscur à la base, gra- duellement d’un fauve testacé à l'extrémité : à troisième ar- tiele près d’une fois plus long que large, d’un quart ou d’un tiers plus grand que le suivant : les cinquième à septième obconiques, un peu plus longs ou au moins aussi longs que larges : les neuvième et dixième , moniliformes , subcompri- més, un peu plus larges que longs : le quatrième rétréei en cône dans sa deuxième moitié. Prothorax obtusément échan- cré en arc à son bord antérieur ; élargi en ligne peu courbe jusqu'aux deux cinquièmes , en ligne droite et subparalièle postérieurement ; bissinué à la base avec les angles en forme de dent dirigée en arrière; à partie médiane de la base, très-obtusément arquée et à peu près aussi prolongée en arrière 6 82 BLAPSTINITES. que les angles postérieurs ; muni sur les côtés d’un rebord uniforme, assez étroit ; muni d’un rebord basilaire non inter- rompu ; marqué d'une fossette ou d'un sillon transverse au- devant de chaque sinuosité basilaire ; noir ; ponctué sur le dos et d'une manière presque réticuleuse près des côtés. Ecusson en triangle deux fois et demie aussi large que long; déclive à sa partie postérieure et paraissant transverse à cer- tain jour. Ælytres aussi larges en devant que le prothorax ; deux fois et demie aussi longues que lui; obliquement cou- pées sur la moitié externe environ de leur base ; assez faible- ment élargies depuis l’angle huméral jusqu’à la moitié ou un peu plus de leur longueur, en ogive obtuse postérieurement ; rebordées latéralement ; médiocrement convexes; à stries sul- ciformes marquées de points crénelant les intervalles (envi- ron dix-neuf sur la quatrième }) : les sept premières avancées jusqu’à la base : la sixième aboutissant en devant à la partie la plus avancée de la base : la première à peu près terminale, liée à la neuvième : la deuxième liée à la septième : la troi- sième à la sixième : la quatrième à la cinquième : la huitième, raccourcie à ses deux extrémités. /ntervalles presque indis- tinctement pointillés ; convexes ; les internes plus faiblement surtout vers la base : le septième aboutissant à l'angle humé- ral, près duquel il reçoit un prolongement des huitième et neuvième qui sont unis en devant : le deuxième postérieure- ment uni au huitième : le troisième au septième : le qua- trième au sixième , en enclosant le cinquième qui est plus court ; le neuvième à peine moins court que le dernier, uni au huitième vers les quatre cinquièmes ou cinq sixièmes de la longueur des étuis. Repli imponctué ou obsolètement poin- tillé. Dessous du corps noir , ridé ou marqué de rides longitu- dinales et ponctuées sur l’antépectus, moins obsolètement près des bords de celui-ci. Ventre marqué d'une rangée transver- sale de points à la base des deuxième et quatrième arceaux et de rides longitudinales affaiblies. Prosternum densement ponctué; peu convexe ; sans sillons apparents ou rayé de PLATYLAIRES. — Diastolinus. 83 deux lignes postérieurement convergentes. Posléristernums superficiellement pointillés. Pieds assez grèles ; noirs ou d’un noir brun, avec l’extrémité des tibias moins obscure, et les tarses d’un brun fauve. Tibias droits. Parrie : Saint-Domingue (collect. Chevrolat). Obs. Cette espèce a été découverte par l’infatigable et intel- ligent voyageur naturaliste, M. Sallé, à qui elle a été dédiée. 4. BH}. puncticollis. Suballongé ; d'un noir luisant. Antennes graduellement d'un fauve testacé à l'extrémité. Prothorax médiocrement arqué sur les côtés, offrant vers la moitié ou un peu moins de ceux-ci, sa plus grande largeur ; marqué d'une fossette au-devant de chaque sinuosité basilaire ; à rebord basilaire écrasé, non interrompu et moins étroit que le latéral. Elytres à stries sulciformes et marquées de points crénelant les intervalles. Ceux-ci superficiellement pointillés ; en toit : Le septième aboutissant à l'épaule où il est uni au neu- vième, en enclosunt le huitième. Antépectus ridé sur les côtés. Prosternum à trois sillons. Ventre pointillé. « Cuisses antérieures plus grosses que les autres, arquées sur leur arête antérieure. Tibias simples, inermes : les der- niers subsinués, subparallèles aux trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés , les deuxième et troisième surtout : le quatrième à peine. Quatre premiers articles des tarses in- termédiaires, moins fortement et presque uniformément dila- tés. Ventre déprimé longitudinalement sur son milieu. Hypo- pygium marqué d’une large impression , presque obtriangu- laire. © Inconnue. Blapstinus puncticollis (CuevroLaTt), in collect. Long. 0w,0100 (4 1. 1/2). — Larg. 0w,0039 (1 1. 3/4). Corps suballongé ; très-obtusément arqué longitudinale- ment ; médiocrement convexe ; glabre ; d’un noir luisant. Tête marquée de points médiocres sur le front, à peine plus petit sur l’épistome, plus rapprochés sur celui-ci que sur 84 BLAPSTINITES. celui-là. Labre brun. Palpes maxillaires fauves ou d’un fauve testacé. Antennes prolongées au moins jusqu'aux qua- tre cinquièmes des côtés du prothorax ; d’un brun fauve à la base, graduellement d’un fauve testacé à l'extrémité; garnies de poils courts ; à troisième articie près d’une fois plus long que large : le quatrième d’un tiers moins grand : les cin- quième et sixième obconiques, aussi longs que larges : les huitième à onzième subcomprimés, un peu plus gros : les huitième et neuvième obconiques, à peine aussi longs ou moins longs que larges : le dix'ème cupiforme , plus large que long : le onzième suborbiculaire. Prothorax échancré en are, en devant ; arqué sur les côtés, à peine subsinué près des angles postérieurs ; offrant vers les deux cinquièmes ou trois septièmes de la longueur de ses côtés sa plus grande largeur; bissinué à la base avec les trois cinquièmes mé- diaires arqués et plus prolongés en arrière que les angles ; de moitié plus large à la base qu'il est long sur son milieu ; muni d'un rebord latéral un peu tranchant, uniforme ; muni d’un rebord basilaire un peu écrasé au côté interne des si- nuosités, un peu moins étroit dans ce point que les sinuosités, non interrompu ; faiblement convexe ; marqué au-devant de chaque sinuosité basilaire d’une fossette en triangle élargi; marqué de points médiocrement rapprochés , plus petits sur le dos, plus gros sur les côtés , avec quelque tendance à la rétieulation. Ecusson en triangle , deux fois et demie aussi large que long , déclive à sa partie postérieure et paraissant Jlinéairement transverse à certain jour. Ælytres aussi larges -en devant que le prothorax à ses angles postérieurs; deux fois et trois quarts environ aussi longues que lui ; oblique- ment coupées à l'angle huméral sur les deux cinquièmes exté- rieurs de la base de chacune ; assez faiblement élargies en digne un peu courbe jusqu’à la moitié de leur longueur, en ogive très-obtuse postérieurement, presque planes en devant sur leur moitié médiane, convexement déclives sur les côtés; convexement déclives sur le tiers postérieur au moins de leur PLATYLAIRES. — Diastolinus. 85 longueur; à stries suleiformes, marquées de points créne- lant les intervalles (environ trente-quatre de ces points sur la quatrième ): les sept premières et la neuvième presque avancées jusqu’à la base : la quatrième aboutissant au point le plus avancé de la sinuosité du prothorax : la première pos- térieurement unie à la neuvième : la deuxième à la septième : la troisième à la sixième : les quatrième et cinquième plus courtes : la huitième à peine aussi longuement prolongée, se terminant vers les quatre cinquièmes de la longueur des étuis: Intervalles superficiellement pointillés ; très-convexes. où err toit : le septième aboutissant en devant à l'épaule, où il est lié au neuvième, en enclosant le huitième: le deuxième pos- térieurement uni au huitième : le troisième au septième:: le quatrième au sixième en enclosant le cinquième : le neuvième se terminant isolément vers les quatre cinquièmes de la lon- gueur des étuis. Repli presque impointillé. Dessous du corps d’un noir luisant ; ridé sur les côtés de l’antépectus ; rugueu- sement ponctué sur la partie médiane de ce segment ; ponctué sur les autres parties pectorales, pointillé et marqué de rides longitudinales sur le ventre. Prosternum rayé de trois sillons, divisant longitudinalement sa surface en quatre côtes à-peu près égales. Postépisternums superficiellement pointillés ; près detrois fois aussi longs que larges. Pieds noirs, avec la moitié inférieure des tibias et des tarses garnis de poils courts et roussâtres, leur donnant une teinte moins obscure. Cuisses antérieures plus grosses ; tibias assez grèles, peu comprimés, grossissant à peine de la base à l'extrémité; premier article- des tarses postérieurs aussi long que les deux suivants réunis, au moins aussi long que le dernier. PATRIE : Saint-Domingue (colleet. Chevrolat). Obs. Cette espèce a été découverte: par M. Sallé. 5. D. costipennis. Oblong ; d'un noir luisant. Antennes graduellement d'un fauve testacé à l'extrémité. Prothorax assez arqué sur les côtés, offrant vers la moitié de 86 BLAPSTINITES. ceux-ci sa plus grande largeur ; ordinairement marque d'une raie plus pro- fonde vers chaque sinuosité ; à rebord basilaire plus étroit que le latéral, surtout dans son milieu. Elytres à stries sulciformes et marquées de points crénelant les intervalles; ceux-ci superficiellement pointillés ; en toit ; le septième aboutissant à l'épaule, où à est uni au neuvième , en enclosant le huitième. Antépectus ridé sur les côtés. Prosternum rayé de deux lignes, séparées par une côte étroite. Ventre obsolètement ponctué. o" Cuisses antérieures robustes, notablement plus fortes que les autres, arquées sur leur arête antérieure. Tibias simples , inermes : les antérieurs à peine arqués. Trois pre- miers articles des tarses antérieurs (les deuxième et troisième surtout) assez fortement dilatés : le quatrième à peine : quatre premiers articles des tarses intermédiaires presque moins for- tement et presque uniformément dilatés ou graduellement rétrécis du premier au troisième et plus fortement sur le quatrième. Ventre longitudinalement déprime. Hypopygium marqué d’une impression obtriangulaire. $ Cuisses antérieures moins robustes, toutefois plus fortes que les auires. Tibias antérieurs droits. Tarses peu ou point sensiblement dilatés. Hypopygium à peine marqué d’une im- pression. Blapsiinus costipennis (CREVROLAT). Long. 0®,0072 à 0",0078 (31. 1/4 à 31. 1/2). — Larg. 0,0033 à 0w,0036 (1 L. 1/2 à 1 L. 2). Corps oblong; un peu obtusément arqué longitudinale- ment; d’un noir luisant. Téte marquée de points moins fins et moins rapprochés sur le front que sur l’épistome. ZLabre brun ou brun rouge. Palpes maxillaires d'un fauve testacé. Antennes prolongées presque jusqu'aux angles postérieurs du prothorax; garnies de poils courts ; d’un noir brun ou brunes à la base, graduellement d'un brun rouge ou testacé à l’extré- mité ; un peu épaisses : à troisième article plus d'une fois plus long que large : le quatrième un peu plus long que large : les cinquième à septième presque égaux, un peu moins longs que PLATYLAIRES, — Diaslolinus. 87 larges : les huitième à onzième subcomprimés, un peu plus gros : les huitiéme à dixième plus larges que longs : le hui- tième obconique : les neuvième et dixième cupiformes : le onzième suborbiculaire, en ogive à l'extrémité. Prothoraz échancré en arc, en devant ; arqué sur les côtés, offrant vers la moitié de ceux-ci sa plus grande largeur, peu ou point sinué près des angles postérieurs ; bissinué à la base: arqué en arrière sur les trois cinquièmes ou deux tiers médiaires de sa base et un peu plus prolongé en arrière dans le milieu de celle partie qu'aux angles postérieurs ; de moitié plus large à son bord postérieur qu’il est long sur son milieu; muni d’un rebord latéral étroit, uniforme ; muni d’un rebord basilaire plus étroit, surtout dans son milieu; rayé d’une ligne plus ou moins approfondie au-devant de chaque sinuosité basilaire ; peu fortement convexe ; marqué de points médiocrement rap- prochés, plus petits sur le dos, plus gros près des côtés, par- fois avec une légère tendance à la réticulation près àe ceux- ci : ces points donnant parfois naissance latéralement à um poil très-fin , court, invisible à la vue, souvent usé et indis- tinct même à un fort grossissement. Æcusson en triangle deux fois et demie aussi large que long, déclive postérieurement et paraissant linéairement transverse, vu d'arrière en avant. Elytres aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; près de trois fois aussi longues que lui ; oblique- ment coupées à la base, sur le tiers externe ou un peu plus de la largeur de chacune; élargies en ligne un peu courbe depuis l'angle huméral jusqu'aux deux cinquièmes ou trois septièmes de leur longueur , rétrécies ensuite obtusément en ogive à l'extrémité; rebordées latéralement ; glabres; noires ; con- vexement déclives sur le tiers postérieur de leur longueur; médiocrement convexes ; à stries sulciformes et marquées de points crénelant les intervalles (environ vingt sur la qua- trième) : les six premières et la neuvième aboutissant à peu près à la base : les septième et huitième un peu plus courtes et unies en devant, en enclosant le huitième intervaile : les 88 BLAPSTINITES. premier et neuvième , deuxième et septième , troisième et sixième , quatrième et cinquième postérieurement unies. {n- tervalles superticiellement pointillés ; très-convexes ou en toit : les septième et neuvième unis un peu après l'angle huméral et aboutissant à celui-ci par un prolongement, enclo- sant le huitième : le premier postérieurement uni au margi- nal : le deuxième au huitième : le troisième au septième : le quatrième au sixième, en enclosant le cinquième : le huitième aussi prolongé que le cinquième, c’est-à-dire jusqu'aux quatre cinquièmes où cinq sixièmes des étuis. Repli imponctué. Des- sous du corps imponctué et assez faiblement ridé sur les côtés de l’antépectus, rugueusement ponetué sur la partie médiane de ce segment ; imponctué ou à peu près sur les autres parties pectorales et sur les postépisternums. Ventre très-finement et parcimonieusement ponctué ; obsolètement garni de rides longitudinales. Prosternum ponctué; rayé de deux lignes longitudinales divisant sa surface en trois bandes : la médiane costiforme, saillante, plus étroite. Pieds noirs, avec au moins la seconde moitié des tibias et les tarses garnis de poils d'un fauve roussàtre, et paraissant par là moins obscurs. Cuisses antérieures plus grosses. T'ibias peu comprimés, simples , presque droits, graduellement et faiblement élargis de la base à l'extrémité. T'arses parfois bruns : premier article des pos- térieurs aussi long que les deux suivants réunis, aussi grand que le dernier. PaTrie : Saint-Domingue (colleet. Chevrolat). Obs. Cette espèce a été découverte par M. Sallé. 6. D. VYaterkhouséii, Ovale-oblong ; d'un noir peu luisant. Trois derniers articles des antennes d'un fauve ou flave testacé.Prothorax assez faiblement arqué sur les côtés, offrant vers le tiers ou deux cinquièmes de ceux-ci sa plus grande largeur; marqué d'une fossette au-devant de chaque sinuosité basilaire ; à rebord basilaire un peu moins étroit que le latéral, affaibli das son milieu ; nonctué. Elytres à stries sulciformes, marquées de points crénelant les intervalles : PLATYLAIRES. — Diaslolinus. 89 ceux-ci finement ponctués ; convexes : le septième aboutissant à l'épaule où il est uni au neuvième , ou à un prolongement des huitième et neuvième qui sont unis. Antépectus ridé sur les côtés. Prosternum à deux sillons. Repli et ventre fortement ponctués. w Cuisses antérieures un peu plus fortes que les autres, arquées sur leur arêle antérieure. Tibias inermes. Trois pre- miers articles des tarses antérieurs ovalairement et fortement dilatés :.le quatrième à peine. Trois premiers articles des tarses intermédiares, moins notablement et moins ovalaire- ment dilatés. Hypopygium offrant parfois une dépression transverse, d’autres fois sans traces d'impression. ® Inconnue. Long. 0w,0056 (21. 1/2). — Larg. 0w,0022 (1 L.). Corps ovale-oblong; obtusément arqué longitudinalement ; glabre ; d’un noir peu luisant. Téle marquée de points médio- cres , moins rapprochés et moins fins sur le front que sur l'épistome. Labre brun ou brun rougeàtre. Palpes maxillaires de mème couleur. Anlennes prolongées environ jusqu'aux angles postérieurs du prothorax ; garnies de poils courts ; noires, avec les trois derniers articles d’un flave testacé ou d’un fauve rougeàtre ; à troisième article de moitié au moins plus long que large : le quatrième un peu plus long que large: les cinquième, sixième et septième, à peine aussi longs que larges : les huitième à onzième subcomprimés : les huitième à dixième, plus larges que longs : le huitième en ovale trans- verse : les neuvième et dixième cupiformes : le onzième sub- orbiculaire , en ogive à l'extrémité. Prothorax échancré en arc , en devant ; médiocrement arqué sur les côtés, c’est à- dire élargi en ligne un peu courbe jusqu'aux deux cinquièmes, rétréci ensuite mais plus faiblement en ligne droite ; un peu plus large aux angles postérieurs qu'aux antérieurs ; bis- sinué à la base ; arqué en arrière sur les deux tiers médiaires environ de la base, et un peu plus prolongé en arrière dans le milieu de cette partie que les angles postérieurs ; d'un tiers 90 BLAPSTINITES. au moins plus large à son bord postérieur qu'il est long sur son milieu; muni d’un rebord latéral étroit ; muni d’un rebord basilaire à peine aussi étroit et non interrompu; marqué d’une petite fossette ou rayé d’une ligne transverse au-devant de chaque sinuosité basilaire ; médiocrement ou peu fortement convexe: ponctué , avec quelque tendance à la réticulation près des côtés. Ecusson en triangle, deux fois au moins aussi large que long ; un peu déclive à sa partie postérieure. £lytres aussi larges en devant que le prothorax à ses angles posté- rieurs ; deux fois et quart à deux fois et demie aussi longues que lui; obliquement coupées à la base, sur le tiers externe environ de la largeur de chacune ; médiocrement élargies en ligne un peu courbe jusqu’à la moitié ou un peu moins de leur longueur, en ogive obtuse postérieurement ; rebordées laté- ralement; noires ou brunes ; convexement déclives longitudi- nalement sur les deux cinquièmes postérieurs de leur lon- gueur ; à stries sulciformes, marquées de points crénelant les intervalles (vingt-trois à vingt-six sur la quatrième) : les sept premières et la neuvième avancées jusqu’à la base: les pre- mière et neuvième , deuxième et septième, troisième et si- xième, quatrième et cinquième postérieurement unies. /nter- valles assez finement ponctués; très-convexes, assez étroits : le septième uni à l'épaule, ordinairement uni au neuvième, et, dans ce cas, enclosant le huitième, d'autrefois paraissant uni à un prolongement des huitième et neuvième qui sont unis un peu après l'épaule : le deuxième en général uni postérieure- ment au huitième : le troisième au septième, le quatrième au sixième en enclosant le cinquième ; mais souvent du cinquième nait une sorte de carène dirigée en ligne droite vers l'angle sutural et interrompant les unions ci-dessus indiquées. Repli ponctué. Dessous du corps d'un noir luisant; offrant des rides ponctuées sur les côtés de l’antépectus, des points assez gros sur le milieu du même segment; ponctué sur les autres par- ties pectorales et sur les postépisternums. Ventre ponctué et garni de légères rides longitudinales. Prosternum creusé de PLATYLAIRES. — Diaslolinus. 91 deux sillons ponctués, divisant sa surface en trois côtes à peu près égales. Pieds noirs ou d’un noir brun; garnis, sur la se- _conde moitié des jambes et sous les tarses, de poils roussâtres. Cuisses antérieures un peu plus grosses. Tibius peu compri- més, simples, graduellement et faiblement élargis de sa base à l'extrémité. T'arses parfois moins obscurs : premier article des postérieurs au moins aussi long que les deux suivants réunis, à peu près aussi grand que le dernier. PATRIE : Cuba (collect. Chevrolat, Perroud). Nous avons dédié cette espèce à M. Waterhouse, l’un des entomologistes anglais les plus distingués. æx Huitième intervalle aboutissant à l’angle huméral, séparé complétement du sep- ième par la septième strie avancée jusqu’à la base. 7. 5. clavatus. Oblong ; d’un noir mat; Antennes noires, avec les trois derniers articles d'un flave testacé. Prothorax élargi en ligne un peu courbe jusqu'aux trois septièmes, puis en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs ; marqué d'une fossette au-devant de chaque sinuosité ; impointillé. Elytres à stries sulci- formes, marquées de points crénelant les intervalles : ceux-ci assez convexes; impointillées : le huitième aboutissant isolé à l'angle sutural : le neuvième plus cowt. Repli, côtés de l'antépectus et ventre impointillés. Prosternum à trois sillons : base des quatre premiers arceaux du ventre marquée d'une rangée de gros points. o Inconnu. @ Cuisses antérieures à peine plus grosses que les autres. Tibias grèles, droits, inermes. Tarses non dilatés. Ventre con. vexe,:” Blapstinus clavatus (Cuevrouar), ia collect. Long. 0w,0084 (31. 3/4). — Larg. 0w,0039 (1 1. 3/4). Corps ovale-oblong; glabre ; d’un noir mat. Tête superti- ciellement et parcimonieusement pointillée. £abre brun ou noir ; densement ponctué. Palpes maxillaires brunes ou noi- res, avec l'extrémité moins obscure. Antennes prolongées au 92 BLAPSTINITES. moins jusqu'aux trois quarts des côtés du prothorax; peu gar- nies de poils courts, si ce n’est vers l'extrémité ; noires, avec les trois derniers articles d'un flave rougeûtre : le troisième près de trois quarts plus long que large : le quatrième d’un quart moins long : les cinquième et sixième presque égaux, un peu plus longs que larges : les septième et huitième obco- niques à peine plus longs ou aussi longs que larges : les hui- tième à onzième subcomprimés, plus gros, surtout les trois. derniers : les neuvième et dixième cupiformes : le onzième suborbiculaire. Prothorax assez fortement échancré en are , en devant ; élargi en ligne peu courbe jusqu'aux deux cin- quièmes ou un peu plus, puis moins fortement en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs ; offrant à ceux-ci sa plus grande largeur; bissinué à la base; arqué en arrière sur les quatre septièmes médiaires de celle-ci, et à peu près aussi prolongé en arrière sur le milieu de cette partie que les angles posté- rieurs ; une fois plus large à son bord postérieur qu'il est long. sur son milieu; muni d’un rebord latéral et d’un rebord basi- laire un peu plus étroit ; noté d’une fossette en triangle élargi au-devant de chaque sinuosité basilaire ; médiocrement con- vexe ; paraissant impointillé. Ecusson en triangle une fois au moins plus large que long ; déclive postérieurement et paraissant en are transverse , vu à certain jour. Elytres aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs: trois fois aussi longues que lui sur son milieu; obliquement coupées à la base, sur les deux cinquièmes externes de la lar- geur de chacune ; subparallèles jusqu'à la moitié ou un peu plus, ou à peine élargies vers le tiers de leur longueur, rétré- cies en ligne presque droite à partir des trois cinquièmes jus- qu’à l'angle sutural ; munies latéralement d'un rebord visible ; convexes longitudinalement et offrant, vers la moitié de leur longueur, leur point le plus élevé, subconvexement déelives dans leur seconde moitié ; à stries très-prononcées et pro- fondes, et marquées de points crénelant un peu les intervalles; les sept premières aboutissant à peu près à la base : la qua- PLATYLAIRES. — Diastolinus. 93 trième aboutissant au point le plus avancé de la sinuosité de la base du prothorax : les huitième et neuvième avancées pres- que jusqu'à l'angle huméral : les première et deuxième, sep- tième et neuvième subterminales : la troisième postérieu- rement liée à la sixième : la quatrième à la cinquième. Intervalles convexes ou médiocrement convexes ; paraissant impointillés : le huitième aboutissant à l'angle huméral : le neuvième un peu plus court, lié au huitième un peu après l'angle huméral : les troisième et septième postérieurement unis et prolongés après leur niveau jusqu’à l'angle sutural : les quatrième et sixième unis en enclosant le cinquième : les huitième et neuvième ordinairement unis au niveau de l’extré- mité du cinquième. Repli impointillé. Dessous du corps noir ; peu luisant ; impointillé et offrant de faibles traces de rides sur les côtés de l'antépectus, obsolètement ponctué sur le milieu du même segment; impointillé sur les côtés des autres parties pectorales , des postépisternums et du ventre. Quatre pre- miers arceaux de ceux-ci marqués à la base d’une rangée transversale de gros points. Prosternum rayé de trois sillons divisant sa surface en quatre côtes presque égales. Pieds noirs, avec l'extrémité des tibias et les tarses moins obscurs ; garni sur ces dernières parties de poils fauves très-courts. Cuisses finement ponctuées ; les antérieures médiocrement ou peu robustes , faiblement plus grosses que les autres. T'ibias peu comprimés; peu élargis de la base à l'extrémité : premier article des tarses postérieurs aussi grand que les deux suivants réunis , aussi long que le dernier. Paris : l’ile Saint-Thomas (collect. Chevrolat). Obs. Cette espèce a été découverte par M. Sallé. 8. ED, eurtus. Ovale-oblong ; d'un noir mat. Antennes brunes, graduellement moins obscures ou plus claires à l'extrémité. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes , subparallèle ensuite ; subsillonné près des bords latéraux ; rayé d'une ligne au-devant de chaque sinuosilé basilaire ; 94 BLAPSTINITES. pointillé. Elytres à stries profondes et marquées de points crénelænt peu Les intervalles. Ceux-ci impointillés ; médiocrement convexes : le septième aboutissant à l'angle huméral et uni au huitième : le neuvième uni au pré- cédent vers le sixième de la longueur des étuis. Antépectus un peu obsolète- ment ridé. Prosternum ordinairement à trois sillons. Repli impointillé. Ventre ponctué et ridé. oc" Cuisses antérieures robustes, plus grosses que les autres; arquées sur leur arête externe; armées d’une assez forte épine un peu dirigée en arrière, vers les quatre cinquièmes de leur arête inférieure. Tibias faiblement arqués : les anté- rieurs un peu moins grèles que les autres. Trois premiers articles des tarses antérieurs ovalairement dilatés : le qua- trième à peine : trois ou quatre premiers articles des tarses intermédiaires moins sensiblement dilatés. Ventre Le longitudinalement sur son milieu. Q Cuisses antérieures un peu moins robustes, néanmoins plus grosses que les autres ; inermes. Tibias droits ou presque droits. Tarses non sensiblement dilatés. Ventre convexe. Blapstinus curtus (DevroLre). _ Long. 0m,0056 (2 L. 1/2). — Larg. 0w,0036 (1 L. 1/5). Corps ovale-oblong ; convexe; glabre ; d’un noir mat. T'éle superficiellement pointillée. Labre brun ou d'un noir brun. Palpes bruns ou d’un brun fauve. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts des côtés du prothorax ; brunes, d’un brun rougeätre ou d’un brun fauve à la base, graduellement plus claires ou d’un fauve testacé, à l'extré- mité; garnies de poils courts ; à troisième article de moitié plus long qu'il est large : le quatrième un peu plus long que large : les cinquième à septième obconiques : les sixième et septième un peu moins longs que larges : les huitième à onzième, un peu plus gros, subcomprimés : les huitième, neuvième et dixième cupiformes : le onzième suborbiculaire. Prothorax élargi en ligne courbe dans sa première moilié , puis subparallèle ou à peine élargi en ligne droite dans la PLATYLAIRES. — Diastolinus. 95 seconde ; bissinué à la base ; arqué en arrière sur les quatre septièmes médiaires de la largeur de celle-ci, et sensible- ment plus prolongé en arrière que les angles postérieurs ; d’un tiers au moins plus large à la base qu'il est long sur son milieu ; muni d’un rebord latéral étroit, uniforme; muni d’un rebord basilaire plus étroit et un peu affaibli dans son milieu ; rayé d'une ligne approfondie au-devant de chaque sinuosité basilaire; convexe; pointillé ou superficiellement pointillé. Ecusson deux fois et demie aussi large que long; convexement déelive à sa partie postérieure et paraissant linéairement transverse vu d’arrière en avant. Ælytres aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; deux fois et quart aussi longues que lui ; obliquement coupées à la base sur les deux cinquièmes externes ou un peu plus de la largeur de chacune ; subparallèles jusqu'à la moitié de leur longueur , en ogive obtuse postérieurement ; convexes ; convexement déclives sur les deux cinquièmes postérieurs de leur longueur; à stries profondes et marquées de points créne- lant peu les intervalles (environ quinze à seize de ces points sur la quatrième) : les sept premières, basilaires : la neu- vième et la septième unies vers l’angle huméral, aboutissant presque à la base : la huitième, un peu plus courte : la première postérieurement unie ordinairement à la neuvième : la deuxième à la septième : la troisième à la sixième : k5 quatrième et cinquième unies et plus courtes : la huitième un peu plus courte que ces dernières, prolongée jusqu'aux trois quarts ou quatre cinquièmes. {ntervalles impointillés ; médio- crement convexes : le septième aboutissant à l'angle huméral où il s’unit au huitième : le neuvième naissant isolé vers le sixième de la longueur du bord marginal : le premier posté- rieurement uni au marginal : le deuxième au huitième : le troisième au septième : le quatrième au sixième en enclosant le cinquième : le neuvième libre, un peu moins court : de l'extrémité du cinquième nait souvent une sorte de carène dirigée en ligne droite vers l'angle sutural, interrompant 96 BLAPSTINITES. les unions ci-dessus indiquées. Repli imponetué. Dessous du corps d’un noir luisant; ridé sur les côtés de l’antépectus, grossièrement ponctué sur la partie médiane du même seg- ment ; assez fortement ponctué sur le ventre, à l'exception du quatrième arceau, ridé longitudinalement sur les trois premiers. Pr'osternum ordinairement rayé de trois sillons. Postépisternums superficiellement ponctués. Pieds noirs, ou d’un brun noir, avec les tarses moins obscurs. Cuisses anté- rieures plus grosses. T'ibias assez grèles, peu comprimés, garnis de poils roussâtres surtout vers leur extrémité. Tarses garnis en dessous de poils de même couleur : premier article des postérieurs à peine aussi long que les deux suivants réunis , aussi long que le dernier. PATRIE : l'ile de Curacao (collect. Chevrolat, Deyrolle). Obs. Cette espèce a été découverte par M. Sallé. Genre Pedonœces, Peponorce ; Waterhouse (1). CaracTÈRes. Elytres glabres ; subarrondies à l'angle humé- ral; un peu moins larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; à repli moins large que le quart de la largeur totale du médipectus. Prothorax assez régulièrement convexe, non planiuseule sur les côtés ; bissinué à la base, avec les angles postérieurs dirigés en arrière ; à côté interne de ces angles un peu en ligne arquée. Ecusson en triangle une fois plus large que long; un peu déclive postérieurement. Ailes nulles ou rudimentaires. T'ibias antérieurs peu ou point élargis depuis la base jusqu’à l'extrémité ; à peine comprimés. 1. P. galapagoensis,; VWATERHOUSE. Oblong ; d'un noir luisant. Antennes graduellement fauves ou d'un fauve testacé à l'extrémité. Prothorax faiblement élargi en ligne peu courbe jusqu'aux deux cinquièmes, puis en faible courbe rentrante jusqu'a x angles postérieurs ; marqué d'une fossette triangulaire au-devant de chaque (4) The Ænnaïs and Magazine of natural History. t. 46 (1845), p. 34. PLATYLAIRES. — Pedonœces. 97 sinuosité basiluire ; ponctué avec tendance à la réticulation sur les côtés. Elytres à neuf stries sulciformes et ponctuées. Intervalles convexes ou en toit : les huitième et neuvième unis en un prolongement aboutissant au côté interne de l'angle huméral où il se lie au septième intervalle. Antépectus ridé. Hypopygium creusé d'une large fossette. o Cuisses offrant sur le milieu de leur arèête inférieure une touffe de duvet fauve. Trois premiers articles des tarses an- térieurs et moins sensiblement ceux des intermédiaires, di- latés. Ventre longitudinalement déprimé sur son milieu. $ Cuisses glabres en dessous. Trois premiers articles des tarses antérieurs et intermédiaires peu ou point sensiblement dilatés. Ventre convexe. Pedonæces galapagoensis, Wareruouse, Descript. of. Coleopt. Insects collect, by Ch. Darwin id Galapag. Islands in the Ænnals and Magazine of natur. Histor. 1. 14 (1845). p. 33. Long. 0®,0067 (3 1.). — Larg. 0",0022 (1 1.). Corps eblong ; médioerement ou peu fortement convexe ; glabre ; d'un noir luisant. T'éte sans rebord ; peu convexe; marquée sur le front de points presque unis en forme de lignes arquées; pointillée plus densement sur l’épistome. Labre et Palpes d’un rouge brunâtre. Antennes prolongées environ jusqu'aux angles postérieurs du prothorax ; garnies de poils courts ; noires à la base, graduellement moins obscures, avec les trois à cinq derniers articles fauves ou d'un fauve testacé ; à troisième artiele une fois plus long que large : le quatrième un peu plus grand que le suivant : les cinquième et septième obconiques , à peine plus longs qu'ils sont larges à l’extrémité : les huitième à onzième graduelle- ment un peu plus gros, subcomprimés : les huitième et neu- vième obconiques : le huitième aussi long que large : le neu- vième un peu plus large qu'il est long : le dixième cupiforme, plus large que long : le onzième suborbiculaire. Prothorax obtusément échancré en arc, à son bord antérieur ; faible- ment élargi en ligne peu courbe jusqu'aux deux cinquièmes Ÿ 98 BLAPSTINITES. de sa longueur, rétréci ensuite en ligne à peine courbe et sinuée près des angles postérieurs, qui sont en forme de dent dirigée en arrière et légèrement en dehors ; bissinué à la base , avec la partie médiane médiocrement arquée et un peu plus prolongée en arrière que les angles ; d'un tiers environ plus large à la base qu'il est long sur son milieu ; rebordé latéralement ; muni à la base d’un rebord plus étroit, affaibli dans son milieu ; médiocrement convexe ; ponctué , plus for- tement sur les côtés; noté d’une fossette triangulaire au- devant de chaque sinuosité basilaire. ÆEcusson en triangle une fois plus large que long. Elytres à peine aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; deux fois et demie aussi longues que lui; un peu obliquement . coupées sur le tiers externe de leur base ; à angle huméral émoussé et plus ouvert que l'angle droit ; faiblement élargies en ligne peu courbe depuis le dixième jusqu’à la moitié de leur longueur , en ogive très-obtuse à l'extrémité; rebordées latéralement ; assez convexes; à neuf stries sulciformes, marquées dans le fond d’assez gros points crénelant un peu les intervalles : les six premières , la neuvième et à peu près aussi la septième avancées jusqu’à la base : les quatrième et cinquième, et huitième et neuvième, ordinairement unies postérieurement et à peine prolongées au delà des quatre cinquièmes. {ntervalles parcimonieusementetindistinctement pointillés ; convexes en devant, postérieurement en toit : les huitième et neuvième , unis en devant vers le septième de la longueur des étuis, en un prolongement avancé jusqu’à la base , au côté interne de l'angle huméral où ce prolongement s'unit au septième intervalle : le quatrième ou le cinquième, et le huitième, à peine prolongés postérieurement jusqu'aux quatre cinquièmes de la longueur des étuis, le huitième enclos par les septième et neuvième. Repli imponctué. Dessous du corps peu luisant ; noir ; marqué de rides obliques sur les côtés de l’antépectus , rugueusement ponctué sur le milieu du même segment; ponetué sur les autres parties PLATYLAIRES. =— l’edonœæces. 99 pectorales et sur la base du ventre ; pointillé sur le reste de celui-ci. Prosternum en fer de lance ; à deux sillons légers , séparés par un intervalle médiocrement saillant. Postépister- nums pointillés. Partie antéro-médiaire du premier arceau ventral obtusément tronquée, un peu moins large que le mésosternum. ffypopygium creusé d'une large fossette sub- triangulaire. Pieds noirs, avec les jambes moins obscures vers l'extrémité et les tarses fauves ou d'un fauve brun; peu garnis de poils. Cuisses antérieures plus grosses, arquées à leur partie antérieure. T'ibias grèles, subcomprimés , faible- ment élargis de la base à l'extrémité. PATRie : les iles de Galapagos (collect. Waterhouse (type). Obs. Le corps du © est proportionnellement un peu plus étroit , et de là résultent quelques légères variations. Ainsi, à en juger par les deux exemplaires qui nous ont été commu- niqués , chez le o , le prothorax est légèrement sinué laté- ralement près des angles postérieurs; subréticuleusement ponctué en dessus près des bords latéraux. Les élytres ont les intervalles des stries plus en toit ou en carène. Chez la 9, le prothorax est à peu près en ligne droite sur les trois -cinquièmes postérieurs de ses côtés ; sa ponctuation près de ceux-ci offre seulement une tendance à la réticulation ; les intervalles des stries des élytres sont plutôt convexes qu’en carène. La disposition des stries et le nombre des points de celles-ci paraît aussi un peu varier : tantôt les troisième et quatrième stries sont unies postérieurement, tantôt ce sont les quatrième et cinquième : dans le premier cas, le quatrième intervalle est le plus court : dans le deuxième c’est le cin- quième. Le nombre des points varie de dix-neuf à vingt-cinq sur la quatrième strie. Malgré ces variations, cette espèce se reconnait assez bien à la ponctuation de la tête; à son prothorax moins large et subréticuleusement ponctué près des côtés; à ses élytres coupées moins obliquement et en ligne moins droite sur le tiers externe de sa base ; à ses angles huméraux émoussés, 100 BLAPSTINITES. et surtout à la disposition que présentent en devant les septième, huitième et neuvième intervalles des élytres , et à Ja fossette large et subtriangulaire de son hypopygium. Genre Notibius, Norimius ; Leconte (1). CaracTÈRes. Elytres glabres ; non coupées à l'angle huméral qui est prononcé et un peu avancé; à peine aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs. Prothorax assez régulièrement convexe ; non planiuscule sur les côtés ; à angles postérieurs dirigés en arrière, avec les trois cin- quièmes médiaires de son bord postérieur presque en ligne droite. Ecusson peu distinct sur le dos du mésothorax; à peine aussi prolongé en arrière à sa partie postérieure , que : la partie antérieure des intervalles des stries des élytres (2). Ailes nulles ou rudimentaires. T'ibius antérieurs comprimés ; élargis sensiblement depuis la base jusqu’à l'extrémité. 1. N, granulatus ; LECONTE. Oblong ; médiocrement convexe ; noir. Antennes et pieds d'un brun rouge. Prothorax offrant vers les deux cinquièmes sa plus grande largeur , à peine plus large à la base qu'en devant ; à angles postérieurs dirigés en arrière ; étroitement rebordé sur les côtés et à la base ; plus large que long; granuleusement ou räpeusement ponctué. Ecusson peu distinct. Elytres ovalaires; à stries sulciformes et ponctuées. Intervalles médiocrement convexes, granuleux. Antépectus ridé. Ventre râpeux. Prosternum granu- deux bissillonné. o Tibias antérieurs inégalement élargis depuis la base jusqu’à l'extrémité ; munis d’une dent vers les deux cinquièmes de leur tranche inférieure ou interne , faiblement échancrés entre ce point et l'extrémité. Tarses antérieurs peu ou point dilatés. @ Tibias antérieurs régulièrement élargis depuis la base (4) Ænnals of the Lyceum of natural History, t, 5 (1851). p. 144. (2) Peut-être ce caractère n'est-il pas commun à loutes les espèces, Le PLATYLAIRES. — Notibius. 101 jusqu’à l'extrémité ; non munis d'une dent sur leur tranche interne. DMotibius granulatus, Lecoxre , Descript. of New Species of Coleopt. from California, in Annals of the Lyceum of natur Histor.. of New-York t. 5 (1854). p. 145. 2, (type). Long. 0m,0025 à Ow,0029 (1 L. 1/8 à 11. 1/3).— Larg. Om,0020 (9/10 L.). Corps oblong ou suballongé; médiocrement convexe, glabre ; d’un noir mat ou peu luisant. T'éte plus large que longue; rapeuse où chargée d'une granulation ràpeuse : suture frontale en angle ouvert, dirigé en arrière et très- émoussé : épistome parfois graduellement d'un brun rou- geâtre en devant. Labre d'un brun rougeàtre, à peine échancré. Palpes bruns ou d’un brun rouge. Antennes pro- longées jusqu'aux quatre cinquièmes environ des côtés du: prothorax ; glabres ou presque glabres ; ordinairement d'un brun rougeàtre ; à troisième article une fois plus long que large : le quatrième un peu plus long que large : les cin- quième à septième à peine aussi longs que larges : les quatre derniers subcomprimés, plus gros, surtout les neuvième: et dixième : les huitième à dixième plus larges que longs : le onzième suborbiculaire. Prothorax échancré en are assez faible, en devant; irrégulièrement arqué sur les côtés, élargi en ligne courbe jusqu'aux deux einquièmes, et offrant: vers ce point sa plus grande largeur, rétréei ensuite en ligne presque droite; à peine plus large aux angles postérieurs qu'aux antérieurs; bissinué ou subbissinué à la base, avec les angles postérieurs dirigés en arriére , et les deux tiers médiaires soit arqués en arrière soit presque en ligne droite ; muni d’un rebord étroit sur les côtés et à la base ; de moitié plus large à celle-ei qw'il est long sur son milieu; médiocrement convexe; couvert de points subar- rondis et räpeux ou couvert de petits grains plus faibles sur le dos que sur les côtés. Ecusson peu distinct. Elytres à peu: près aussi larges en devant que le prothorax à ses angles. 102 BLAPSTINITES. postérieurs ; deux fois et quart aussi longues que lui ; ova- laires, un peu élargies en ligne courbe jusqu’à la moitié, rétrécies ensuite en ligne courbe jusqu'à l’angle sutural ; munies d’un rebord latéral étroit; médiocrement convexes ; longitudinalement planiuscules sur le dos jusqu’à la moitié, convexement déclives postérieurement ; à neuf stries sulci- formes et ponctuées (plus de quarante points sur la qua- trième). Intervalles médiocrement convexes, granuleux ou chargés de petits grains un peu râpeux : les intervalles un peu affaiblis en devant : le septième presque lié au neuvième, vers l’angle huméral : le huitième un peu raccourci en devant : le cinquième ou variablement les cinquième et sixième plus courts postérieurement et enclos par les voisins. Repli finement granuleux. Dessous du corps noir, brun ou brun rougeûtre ; ridé sur les côtés de l’antépectus , granuleu- sement ponctué sur le ventre; garni de poils indistinets. Prosternum ovale-oblong ; granuleux ; rayé de deux courts sillons entre les hanches. Pieds d'un brun rouge ou d’un rouge brun. Cuisses antérieures plus grosses, garnies depoils presque indistincts : tibias antérieurs comprimés , râpeux, denticulés sur la tranche externe ; les autres ràpeux et garnis de poils subspinosules : premier article des tarses postérieurs moins long que les deux suivants réunis. ParTRiE : la Californie (collect. J. Leconte, type). Genre Lachnoderes, LAcHNODÈRE. CARACTÈRES. Elytres pubescentes ; peu obliquement cou- pées en ligne courbe au côté externe de leur base ; au moins aussi larges en devant que le prothorax à son bord posté- rieur ; à repli moins larges en devant que le quart de la largeur totale du médipectus. Prothorax assez régulièrement convexe ; bissinué à la base, avec les angles postérieurs dirigés en arrière, à côté interne de ces angles en ligne un peu courbe. Ecusson deux fois aussi large à la base que long PLATYLAIRES. — Zachnoderes. 103 sur son milieu ; postérieurement déclive. Ailes nulles ou rudi- mentaires. T'ibias antérieurs comprimés, sensiblement élargis depuis la base jusqu'à l'extrémité. {. KL. pubescens. Ovale-oblong,; d'un noir ou brun de poix ; garni de poils fins, couchés, d'un fauve testucé. Antennes brunes, graduellement d'un fauve testacé. Prothorax faiblement arqué latéralement ; bissinué et très-étroitement re- bordé à la base ; sans fossette au-devant des sinuosités ; ponctué. Elytres aussi larges que le prothorax, à stries glabres, sulciformes et ponctuées. Intervalles convexes, pubescents : les sept premiers avancés jusqu’à la base : le huitième aboutissant ou à peu près à l'angle huméral. Antépectus fine ment sillonné. 9 Cuisses antérieures assez renflées. Trois premiers arli- cles des tarses antérieurs ovalairement et fortement dilatés : les mêmes des intermédiaires médiocrement. Ventre longitu- dinalement déprimé sur son milieu ; dernier arceau du ventre déprimé transversalement sur sa seconde moitié. © Inconnue. Pedonœces pubesrens, Warexuouse,. Descript. of Coleopter. Insects collectet hy Charles ‘ Darwin, in the Galapagos Islands , #2 the Annals and Magaz. of natur, History 1, 156, p. 36. Long. 0v,0059 (21. 2/3). — Larg. 0m,0022 (1 1.). Corps ovale-cblong ; médiocrement convexe ; garni de poils fins , couchés, d’un fauve testacé; couleur de poix ou: d’un noir de poix. Téte marquée de points peu serrés sur le front, ruguleuse sur l’épistome. Labre d'un brun rougeûtre: Palpes et parties de la bouche d’un brun rougeñtre. Antennes prolongées environ jusqu'aux angles postérieurs du prothorax;. garnies de poils courts ; brunes à la base, graduellement d’un brun testacé à l'extrémité : à troisième article une fois plus long que large : les cinquième à neuvième à peine plus longs ou aussi longs que larges : le dixième cupiforme, plus large 104 BLAPSTINITES. que long : le dernier suborbiculaire : les quatre derniers sub- comprimés, un peu plus larges que les précédents. Epistome deux fois environ aussi long que large; postérieurement déclive. Prothorax échancré en arc, en devant ; faiblement arqué sur les côtés, offrant vers la moitié de sa longueur sa plus grande largeur ; moins sensiblement rétréci en arrière qu'en devant et plus large aux angles postérieurs qu'aux anté- rieurs ; bissinué à la base, avec les deux tiers de celle-ci ar- quée en arrière et un peu moins prolongée dans le milieu de cette partie que les angles ; d’un tiers au moins plus large à sa base qu'il est long sur son milieu ; muni d’un rebord latéral étroit, un peu saillant ; muni à la base d’un rebord plus étroit, à peine rayé d’une ligne au-devant de chaque sinuosité basi- laire ; médiocrement convexe ; d’un noir de poix ; marqué de points petits et peu rapprochés, donnant chacun naissance à un poil couché, d’un fauve testacé. Ecusson en triangle ou presque en demi-cercle, deux fois et demie environ aussi large à la base que long sur son milieu ; déclive postérieure- ment; d'un noir ou brun de poix. ÆElytres au moins aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; trois fois aussi longues que lui ; un peu obliquement coupées sur letiers externe de la base de chacune ; oblongues; subpa- rallèles jusque vers la moitié de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne courbe jusqu’à l'angle sutural; en ogive à l'extrémité ; munies latéralement d’un rebord visible en des- sus ; médiocrement convexes ; subconvexement déclives sur le tiers postérieur de leur longueur ; à stries sulciformes, gla- bres et ponctuées (trente-six à quarante points environ sur la quatrième } : les sept premières aboutissant à la base : les huitième et neuvième unies en devant et aboutissant presque ou à peu près à l’angle huméral : la première postérieure- ment unie à la neuvième : la deuxième à la septième: la troisième à la sixième : les quatrième et cinquième plus courtes. -Intervalles convexes ; garnis de poils d’un fauve testacé, fins, couchés : les sept premiers aboutissant à la PLATYLAIRES. — Sellio. 105 base : le huitième aboutissant en devant à l'angle huméral ou presque à cet angle : le neuvième plus court : le deuxième postérieurement lié aux huitième et neuvième , réduits à un seul , le troisième uni au septième : les quatrième, cinquième et sixième plus courts , enclos par les troisième et septième. Repli ruguleusement pointillé. Dessous du corps d’un noir de poix ; parcimonieusement garni de poils fins ; ridé ou finement sillonné sur les côtés de l’antépectus ; ponctué sur le reste ; garni de rides longitudinales sur les premiers arceaux du ventre. Prosternum ovale-oblong ; postérieurement déclive ; à deux ou quatre raies longitudinales. Pieds d’un noir ou brun de poix ; garnis de poils fins, d’un fauve testacé, plus apparents et plus jaunâtres sur les tibias et les tarses. Cuisses antérieures plus grosses. T'ibius inermes ; comprimés; gra- duellement un peu élargis. Tarses à peu près de la couleur des tibias : premier article des postérieurs presque aussi long que les deux suivants réunis, un peu moins long que le der- nier. ParRiE : L'ile de Chatham, l'une des iles Galapagos. Obs. Elle a été découverte par M. Darwin et prise par lui sous des pierres, sur une colline. Genre Sellio, SELL10X. Caractères. Elylres pubescentes ; obliquement coupées sur les côtés de leur base , à l’angle huméral; moins larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; ovalaires ou ovales-oblongues, rétrécies en devant, ordinairement ar- mées d’une petite dent à l'angle huméral ; à repli moins large en devant que le quart de la largeur totale du médipectus. Prothorax bissinué à la base , vers chaque sixième externe de celle-ci ; à angles postérieurs dirigés en arrière , à côté interne de ces angles en ligne à peu près droite ; assez régu- lièrement convexe, non planiuscule sur les côtés. Ecusson deux fois aussi large à la base qu'il est long sur son milieu ; 106 BLAPSTINITES. postérieurement déclive. Ailes nulles ou rudimentaires. T'ibias antérieurs peu élargis depuis la base jusqu’à l'extrémité, el à peine comprimés ( du moins chez la © ); quelquefois munis d’une dent sur leur tranche interne, chez le o. 1. S. conretatus. Suballongé ; garni de poils obscurs et soyeux ; d'un noir grisâtre. Antennes noires, avec Les trois ou quatre derniers articles fauves ou d'un fauve tes- tacé. Prothorax arqué sur les côtés ; rayé d’une ligne au-devant des sinuosités basilaires ; finement ponctué. Elytres obliquement coupées sur le tiers ex- terne de la base de chacune; ovales-oblongues ; à stries prononcées et mar- quées de points crénelant les intervalles ; ceux-ci pointillés ; assez faiblement convexes ; le septième aboutissant à l'angle huméral , lié avec le neuvième en enclosant le huitième. Repli et dessous du corps pointillé. Antépectus à peine ridé. Prosternum à trois côtes. Quatre premiers arceaux du ventre: marqués à leur base d'une rangée transversale de gros points. o Cuisses antérieures plus grosses , arquées à leur bord antérieur. Tibias antérieurs subcylindriques, faiblement ren- flés vers les trois cinquièmes de leur arète inférieure , puis légèrement rétrécis et sinués entre ce point et l'extrémité. Tibias intermédiaires et postérieurs plus sensiblement com- primés ; les intermédiaires graduellement et faiblement élar- gis de la base à l'extrémité ; les postérieurs renflés et sinués d’une manière analogue aux premiers. Trois premiers articles des tarses antérieurs et intermédiaires, dilatés : le deuxième plus que le premier et surtout que le troisième : le quatrième à peine. Ventre déprimé longitudinalement sur son tiers mé- diaire. Hypopygium offrant près de l’extrémité une dépression transversale au sillon presque obsolète. ® Inconnue. B'apstinus coarctatus (CREvROLAT). Long. 0w,0090 (4 1.). — Larg. 0",0033 (1 L. 1/2). . Corps suballongé; garni de poils fins, soyeux , d’un brun PLATYLAIRES. — Sellio. 107 fauve ; noir, mais paraissant d'un noir gris par l'effet des poils. Tête marquée de points médiocres, peu serrés sur le front et sur l’épistome. Labre noir ou brun. Palpes maxillaires noirs, à dernier article brun ou d’un brun fauve. Antennes prolongées environ jusqu'aux angles postérieurs du protho- rax ; garnies de poils courts ; noires ou brunes, avec les trois ou quatre derniers articles fauves ou d’un fauve testacé: au moins dans leur seconde moitié ; le troisième de moitié plus long que large : le quatrième visiblement plus long que large : les cinquième à septième à peine plus longs que larges : les hui- tième à onzième subcomprimés : les huitième à dixième moins longs que larges , le huitième obconique : les neuvième et dixième cupiformes ou en ovale transverse : le onzième sub- orbiculaire. Prothorax échancré en arc, en devant ; arqué sur ses côtés, offrant vers la moitié de ceux-ci sa plus grande largeur, à peine plus large aux angles postérieurs qu’aux anté- rieurs ; bissinué à la base, avec les deux tiers de celle-ci arqués en arrière et un peu plus prolongés dans le milieu de cette partie que les angles ; d’un tiers au moins plus large à la base qu'il est long sur son milieu; muni d’un rebord latéral très-étroit, muni d’un rebord basilaire en partie écrasé et un peu moins étroit; déprimé et rayé d’une ligne au-devant de chaque sinuosité basilaire ; médiocrement convexe; peu gar- ni de poils fins et soyeux; d'un noir grisàtre ; marqué de points très-petits, surtout sur le dos et peu rapprochés. Ecus- son en triangle deux fois et quart aussi large que long; déelive à sa partie postérieure et linéairement transverse, à certain jour. Ælytres aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; trois fois aussi longues que lui; oblique- ment coupées sur le tiers externe de la base de chacune ; ovales-oblongues, assez notablement élargies en ligne un peu courbe jusqu'à la moitié environ de leur longueur, rétrécies ensuite, en ogive très-obtuse à l'extrémité; rebordées latérale- ment, mais à rebord peu visible en dessus ; subconvexement déclives sur les deux cinquièmes postérieurs de leur lon- 108 BLAPSTINITES. gueur; à stries très-prononcées ou subsulciformes, et mar- quées de points crénelant les intervalles (environ vingt sur la quatrième), les six premières et la neuvième aboutissant à peu près à la base : les septième et huitième plus courtes et unies en devant : la première presque unie postérieure- ment à la neuvième , et la deuxième à la septième : la troisième unie à la sixième : la quatrième à la cinquième : la huitième un peu moins courte que ces deux der- nières. Jntervalles pointillés ; garnis de poils fins , peu épais : assez faiblement ou médiocrement convexes : le sep- tième aboutissant à l’angle huméral , uni un peu après cet angle avec leneuvième, en enclosant le huitième : le premier postérieurement uni au rebord marginal : le deuxième lié au septième et offrant ordinairement après leur union un prolon- gement aboutissant au premier intervalle dans la direction de l'angle sutural : le quatrième uni au sixième en enclosant le: cinquième : les huitième et neuvième unis à leur partie pos- térieure et prolongés presque jusqu’au bord apical des étuis. Repli pointillé. Dessous du corps noir ou d’un noir grisàtre ; peu garni de poils très-courts ; obsolètement pointillé, pres- que lisse ou à peine ridé sur les côtés de l’antépectus, assez fortement ponctué sur le milieu de ce segment ; pointillé par- cimonieusement sur les autres parties pectorales et sur les postépisternums; finement et peu densement ponctué sur le ventre, garni de rides longitudinales sur les trois ou quatre pre- miers arceaux ; noté à la base des quatre mêmes arceaux d'une rangée transversale de gros points. Prosternum ovale-oblong ; à deux sillons divisant sa surface en trois côtes longitudinales. Pieds noirs ; garnis de poils d’un fauve roussàtre sur les tibias (principalement vers l'extrémité) et sous les tarses. Cuisses antérieures plus grosses. T'ibias inermes; peu comprimés ; subparallèles ou peu élargis. T'arses parfois moins obscurs : premier article des postérieurs à peu près aussi long que les deux suivants réunis, aussi long que le dernier. PATRIE : Saint-Domingue ( collect. Chevrolat ). Obs. Cette espèce a été découverte par M. Sallé. PLATYLAIRES. — Sellio. 109 2. S. tibidens ; SCHOŒNHERR. Suballongé ; garni de poils fins, soyeux, obscurs , peu épais ; noir ou d'un noir grisâtre. Antennes noires, avec les trois ou quatre derniers articles d'un fauve testacé. Prothorax élargi en ligne peu courbe jusqu'aux deux cin- quièmes , puis faiblement rétréci en ligne presque droite ; rayé d'une ligne au-devant des sinuosités basilaires ; finement ponctué. Elytres d'un hui- tième plus étroites en devant que le prothorax ; ovales-oblongues ; à stries profondes , marquées de points crénelant les intervalles ; ceux-ci pointillés, convexes : le septième aboutissant à l'angle huméral : les septième et neu- vième avancés à peu près jusqu'à cet angle, après leur union. Antépectus ridé. Prosternum à deux sillons ; trois premiers arceaux du ventre mar- qués d'une rangée transversale de gros points. œ Cuisses antérieures robustes , plus fortes, arquées sur leur tranche antérieure. Tibias antérieurs armés d'une forte dent vers les trois cinquièmes ou un peu plus de leur arête inférieure, c’est-à-dire triangulairement élargis depuis la base jusqu'aux trois cinquièmes ou aux deux tiers, et perpendicu- lairement coupés après ce point, parallèles sur le tiers posté- rieur. Tibias intermédiaires et postérieurs inermes , faible- ment élargis de la base à l'extrémité. Trois premiers articles des tarses antérieurs fortement élargis, les deuxième et troisième surtout, le quatrième à peine : trois premiers arti- cles des intermédiaires médiocrement dilatés. Ventre déprimé longitudinalement sur son milieu. Q Cuisses antérieures moins robustes, moins arquées. Tibias antérieurs médiocrement élargis depuis la base jus- qu'aux deux tiers de leur arète inférieure , un peu anguleux dans ce point, subparallèles ensuite. Tibias intermédiaires et postérieurs faiblement et régulièrement élargis de la base à l'extrémité , plus sensiblement comprimés. Trois ou quatre premiers articles des tarses antérieurs faiblement dilatés : le troisième moins faiblement. Ventre convexe ou peu sensi- blement déprimé sur le milieu de sa longueur. 110 BLAPSTINITES. Blaps tilid'ns. Scnœævuenn, Sgnon. ins © 4, p. 147, 24, (D'crit par Quensel. — suivant le type existant au muséum de Stockholm, ) Long. 0",0072 à 0®,0078 (3 1. 1/4 à 3 1. 1/2.) — Larg. 0®,0028 (1 1. 1/4). Corps suballongé ; longitudinalement arqué ; d’un noir tirant sur le grisâtre ; garni de poils fins et clair-semés ou peu apparents. T'éle marquée de points assez petits, peu rapprochés sur le front, à peine plus rapprochés sur l’épis- tome. Labre brun. Palpes maxillaires d'un brun fauve ou testacé à l'extrémité. Antennes prolongées presque jusqu'aux angles postérieurs du prothorax; garnies de poils courts ; noires ; avec les trois ou quatre derniers articles fauves ou d'un fauve testacé : le troisième de moitié plus long que large : le quatrième visiblement plus long que large : les cin- quième et septième à peine aussi longs ou plus longs que larges : les huitième à onzième subcomprimés, plus larges que longs : les huitième à dixième cupiformes, ou presque en ovale transverse : le onzième suborbiculaire. Prothorax échan- cré en arc en devant ; irrégulièrement arqué sur les côtés, c’est-à-dire élargi en ligne peu courbe jusqu'aux deux cin- quièmes ou environ, et offrant, dans ce point, sa plus grande largeur, puis plus faiblement rétréci en ligne presque droite ; sensiblement plus large aux angles postérieurs qu'à ceux de devant ; bissinué à la base, avec les trois cinquièmes mé- diaires de celle-ci obtusément arquée en arrière et à peine plus prolongée en arrière , dans le milieu de cette partie , que les angles postérieurs; de moitié plus large à la base qu'il est long sur son milieu; muni sur les côtés et à la base d’un rebord très-étroit; ce dernier souvent affaibli dans son milieu; rayé d’une ligne au-devant de chaque sinuosité basilaire; peu fortement convexe ; noir ou d’un noir tirant sur le grisâtre ; marqué de points assez petits, surtout sur le dos, donnant chacun naissance à un poil court, obscur, peu apparent. Ecusson en triangle , une fois plus large que long , déelive à BLAPSTINITES. — Sellio. 1'D1 sa partie postérieure et paraissant linéairement transverse, à certain jour; ponctué. Elytres d’un huitième ou d’un sixième plus étroites en devant que le prothorax à ses angles posté- rieurs ; trois fois aussi longues que lui; obliquement coupées sur les deux septièmes externes ou un peu plus de leur base; ovales-oblongues, élargies sensiblement jusqu’à la moitié de leur longueur , rétrécies ensuite en ligne plus sensiblement courbe , subarrondies ou en ogive obtuse à l’extrémite ; munies latéralement d’un rebord peu apparent quand l'in- secte est examiné perpendiculairement en dessus ; convexe- ment déclives à partir des deux cinquièmes postérieurs de leur longueur; à stries profondes ou très-prononcées et notées de points crénelant les intervalles (environ vingt-trois sur la quatrième) : les six premières avancées à peu près jusqu’à la base : la quatrième , correspondant au point le plus avancé de la sinuosité de la base du prothorax : les septième et neu- vième unies et à peu près avancées jusqu'à l’angle huméral après leur union : la première postérieurement unie à la neu- vième : la deuxième à la septième : la troisième à la sixième : la quatrième à la cinquième : lahuitième unie à la neuvième, à peine prolongée jusqu'aux trois quarts des étuis. /ntervalles pointillés ou marqués de points très-petits et peu apparents à la vue, donnant chacun naissance à un poil obscur, court, peu apparent; convexes, plus sensiblement à leur partie posté- rieure : le septième aboutissant en devant à l'angle huméral , les huitième et neuvième plus courts et unis en devant : le premier postérieurement uni au rebord marginal : le deu- xième au huitième : le troisième au septième : le quatrième au sixième, en enclosant le cinquième : le huitième à peine prolongé jusqu'aux trois quarts des étuis. Repli presque im- pointillé. Dessous du corps noir, luisant ; presque glabre ; ridé et finement ponctué sur les côtés de l’'antépectus , marqué d'assez gros points ronds sur le milieu du même segment ; lisse, ou presque impointillé sur les autres parties pectorales, garni de rides longitudinales un peu obsolètes sur les trois 112 BLAPSTINITES. ou quatre premiers arceaux du ventre ; marqué à la base des- dits arceaux d’une rangée transversale de gros points. Pros- ternum ovale-oblong ; à deux sillons divisant sa surface en trois côtes longitudinales. Hypopygium ou dernier arceau ven- tral offrant deux sillons longitudinaux un peu obsolètes, divi- sant sa surface en trois parties à peu près égales. Pieds noirs, garnis de poils d’un brun roussâtre sur les tibias (surtout sur la moitié postérieure de ceux-ci et sous les tarses. Cuisses antérieures plus fortes. T'ibias peu comprimés. Tarses par- fois moins obscurs : le premier article des postérieurs aussi long que les deux suivants réunis, aussi grand que le dernier. ParRie : L'Afrique, suivant Schœnbherr ; les Antilles (Museum de Paris : collect. Chevrolat, Deyrolle). DEUXIÈME BRANCHE. BLAPSTINAIRES, CaracTÈREs. Antennes offrant les trois ou quatre derniers articles plus gros : le troisième de moitié au moins plus long que large : quelques-uns des quatrième à sixième plus longs que larges. Yeux coupés et enclos sur les côtés de la tête. Elytres offrant les septième et huitième intervalles des stries des élytres non complétement séparés en devant par les stries ou rangés striales de points , qui ne s’avancent pas jusqu’à la base des étuis ; à repli de faible ou médiocre largeur. Pro- thorax ordinairement bissinué à la base, rarement en ligne droite. Partie antéro-médiaire du premier arceau ventral , or- dinairement tronqué en devant, parfois en ogive ou presque en pointe. Cette branche peut être réduite aux genres suivants : BLAPSTINAIRES. bia { Genres, 00h | échancrées chacune en arc à la base, entre l’écusson et l’angle huméral, laissant ainsi un espace vide entre leur bord antérieur 2 et le bord postérieur du prothorax qui est en ligne droite. Cenophorus, REUT = (5424 Prothorax bissinué à sa base, avec les an les posté- — an E D:b] . SE der . . ji S2—+ \rieurs dirigés en arrière. Blapstinus. Ë ÈS Prothora ligne presque droite, ou plutôt légè- S 2° r x en ligne presque droite, ou plutôt lége +. © ,’ 1 . un € . . 8 © ® rement arqué en arrière et sans sinuosilé bien sensible EN ue Le : 5 À 9 & | a sa base, Lidinus. Genre Cenophorus, Cénophore. CaracrÈRes. Elytres échancrées chacune en arc, à la base, entre l’écusson et l’angle huméral , laissant ainsi un espace vide entre leur bord antérieur et le bord postérieur du pro- thorax ; à angle huméral prononcé et un peu avancé ; à sep- tième et huitième stries non avancées jusqu’à la base. Pro- thorax en ligne droite à sa base. Aÿles nulles ou rudimentaires. Partie antéro-médiaire du premier arceau ventral tronquée en devant ; aussi large que le bord postérieur du mésoster- num. T'ibias antérieurs à peine élargis depuis la base jusqu’à l'extrémité ; peu comprimés. 1. €. viduus. Assez court ; subparallèle sur la moitié médiane dé sà longueur ; glabre ; d'un noir mat. Antennes d'un fauve brun, avec les trois derniers articles d'un fauve testacé. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cin- quièmes, parallèle ensuite ; tronqué à la base ; superficiellement pointillé. Elytres offrant chacune entre leur base et celle du prothorax un espace vide en arc dirigé en arrière ; à stries profondes et marquées de points crénelant peu les intervalles; ceux-ci à peine pointillés; variablement convexes: Le neu- vième aboutissant à l'angle huméral près duquel i se lie au septième. Pros- ternum à trois sillons. Trois premiers arceaux du ventre ponctuës et ridés, et marqués à la base d’une rangée transversale de gros points. o' Cuisses antérieures plus grosses, plus robustes. Tibias antérieurs à peine un peu plus élargis que les suivants. Trois 8 114 BLAPSTINITES. premiers articles des tarses antérieurs assez fortement dilatés, surtout les deuxième et troisième : le quatrième à peine : les mêmes articles des tarses intermédiaires faiblement dila- tés. Ventre déprimé longitudinalement sur son milieu. ç Cuisses antérieures un peu moins robustes, plus grosses toutefois que les autres. Tarses non dilatés. Ventre convexe. Long. 0",0067 (31.). — Larg. 0w,0030 (1 1. 2/5 ). Corps assez court ; subparallèle depuis la moitié des côtés du prothorax jusqu’à la moitié des élytres ; glabre ; d’un noir mat. Tête marquée de points assez petits, peu rapprochés sur le front, un peu plus rapprochés sur l’épistome. Labre brun ou brun noir. Palpes maxillaires d'un fauve brunâtre ou fau- ves. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts des cotés du prothorax ; d’un brun fauve ou fauves à la base, graduellement d’un fauve livide ou testacé à l'extrémité : à troisième article , une fois environ plus long que large : le quatrième visiblement plus long que large : les cinquième et sixième au, moins aussi longs que larges : le septième à peine aussi long que large : les huitième à onzième compri- més : les huitième à dixième plus larges que longs : le hui- tième obconique : le neuvième cupiforme : le dixième en ovale transverse : le onzième rétréci en pointe obtuse dans sa se- eonde moitié. Prothorax échancré en devant ; élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes, parallèle ensuite ; à angles postérieurs rectangulairement ouverts ; tronqué et sans sinuosités à la base, ou à peine moins prolongé en arrière sur chaque cinquième externe de celle-ci; d’un tiers plus large que long, muni latéralement d’un rebord étroit, muni à la base d'un rebord plus étroit interrompu sur son quart ou sur son tiers médiaire ; en général convexement un peu déclive sur cette partie médiaire ; convexe ; indistinctement pointillé sur le dos ; peu densement et très-finement ponctué ou poin- tillé sur Les côtés. Ecusson en triangle deux fois et demie aussi BLAPSTINAIRES. — Cenophorus. Fr9 large que long ; déelive postérieurement el paraissant presque linéairement transverse, vu à certain jour. Ælytres aussi lar- ges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; deux fois et demie aussi longues que lui; échancerées chacune en arc faible et déclives en devant, depuis les côtés de l’écusson jusque près de l’angle huméral, laissant ainsi chacune entre leur base et le bord postérieur du prothorax, un espace vide formé par cette échancrure ; à angle huméral rectangulaire- ment ouvert ; parallèles jusqu’à la moitié environ de leur lon- gueur , en ogive obtuse postérieurement; convexement dé- clives à partir du tiers postérieur de leur longueur, subper- pendieulaires à l'extrémité ; munies d’un rebord latéral peu visible quand l’insecte est examiné en dessus ; à neuf stries profondes ou prononcées, marquées de points crénelant peu les intervalles (vingt à vingt-un sur la quatrième) ; les six premières et la neuvième à peu près avancées jusqu'à la base : les septième et huitième plus courtes et unies en de- vant : la deuxième postérieurement unie à la huitième: la troisième à la septième : la quatrième à la cinquième; ces der- nières un peu plus courtes que la huitième. /ntervalles pres- que impointillés ; tantôt médiocrement convexes, tantôt con- vexes ; le septième aboutissant à l'angle huméral, en s’élargis- sant en devant où il s’unit avec le neuvième en enclosant le huitième : le deuxième postérieurement uni au huitième : le troisième au septième : le quatrième au sixième, en enclosant le cinquième. Repli impointillé. Dessous du corps noir ; légè- rement ridé, ou presque lisse sur les côtés de l’antépectus ; fortement ponctué sur la partie médiane du même segment; parcimonieusement et superficiellement ponctué sur les côtés des autres parties pectorales et sur les postépisternums ; ridé et peu densement ponctué sur les trois ou quatre premiers arceaux du ventre ; ponctué sur le dernier, celui-ci sans fos- sette apparente (% 9); marqué à la base des trois premiers arceaux du ventre d'une rangée transversale de gros points. Prosternum fortement ponctué ; à trois sillons divisant sa sur- 116 BLAPSTINITES. face en quatre côtes plus ou moins faibles, dont les deux médiaires ordinairement unies postérieurement. Pieds noirs, avec la moitié postérieure des tibias et les tarses, moins obscurs ; garnis sur les tibias ( surtout sur sa seconde moitié) et sous les tarses, de poils d’un fauve roussâtre assez courts. Cuisses fortement ponctuées : les antérieures plus grosses. T'ibias peu comprimés ; à peu près droits, simples, inermes et peu élargis graduellement de la base à l'extrémité (o° 9 ). Pre- mier article des tarses postérieurs aussi long que les deux suivants réunis, aussi long que le dernier. Patrie : Saint-Domingue (collect. Chevrolat). Obs. Elle a été découverte par M. Sallé. Genre Blapstinus, BLaPstTiNE ; Waterhouse (1). CarAcTÈRES. Elytres non échancrées chacune à la base, entre l’écusson et l’angle huméral ; plus ou moins oblique- ment coupées à l’angle huméral ; à septième et huitième stries non avancées jusqu’à la base. Prothorax bissinué à la base, avec les angles postérieurs dirigés en arrière. Ailes parfois nulles ou rudimentaires, parfois existantes. Partie antéro-mé- diaire du premier arceau ventral ordinairement tronquée en devant, parfois en ogive ou presque en pointe. Tibias anté- rieurs le plus souvent à peine comprimés et très-faiblement élargis depuis la base jusqu’à l'extrémité. (4) Ce genre indiqué par feu le comte Dejeau (Catal. 1821, p. 66), et dont la diagnose a été ébauchée par Latreille (Règn. anim. de Cuvier, 2€ édit. 4829, partie entomol. 1. 2. p. 21) a été plus nettement caractérisé par M. Waterhouse. Mais, F celte coupe a une moindre étendue que celle assignée par ce savant. Ce genre, quoique restreint dans des limites plus étroites, renferme encore de nom- breux insectes, et se compose d’espèces n’ayant pas toutes un faciès parfaitement harmo- nique. Les premières se rapprochent de celles du genre Diastolinus par leurs corps assez régulièrement convexe ; d’un noir mat, privé d’ailes ou n’en ayant que de rudimen- taires, par la forme des angles postérieurs du prothorax et par celle de l’écusson, Les autres s’éloignant un peu de ces types ; mais on passe des uns aux autres par des transi- tions si iusensibles, qu’il est difhcile d’établir des eoupes génériques bien distinctes. La présence 01 l’absence des ailes ne peut, à cet égard offrir aucune règle sûre ; outre qu’il BLAPSTINAIRES. — Blanpslinus. 117 # Ecusson déclive postérieurement, deux fois environ aussi large à la base que long sur son milieu. Ailes nulles. Partie antéro-médiaire du premier arceau ventral tronqué (s. g. Blapstinus). 1. B. pumeticeps. Oblong ; d'un noir mat. Antennes noires ou brunes, graduellement d'un brun rouge ou d’un fauve testacé. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes, puis subparallèle ou à peine élargi en ligne droite ; rayé d'une ligne au-devant de la base ; obtusément arqué sur les trois cinquièmes médiaires de sa base; superficiellement pointillé. Elytres. à stries très étroites, légères, marquées de points les débordant sensiblement : les septième et huitième non avancées jusqu'à la base. Intervalles impointillés ; pla- niuscules. Antépectus ridé. Prosternum à trois ou cinq légers sillons. d' Cuisses antérieures robustes ; arquées sur leur tranche antérieure; plus grosses que les autres; inermes. Tibias posté- rieurs droits : les antérieurs sensiblement arqués; subgra- duellement ou un peu inégalement élargis de la base à l'extrémité, grèles dans leurs deux cinquièmes basilaires : les intermédiaires, un peu arqués, faiblement et régulière - ment élargis depuis la base jusqu’à l'extrémité. Trois pre- niers artieles des tarses antérieurs dilatés (les deuxième et ‘troisième surtout) les mêmes articles des tarses intermé- diaires faiblement dilatés. Dernier arceau du ventre un peu. déprimé transversalement sur sa seconde moitié. $ Inconnue. Long. 0m,0067 à Qw,0072 (3 L. à 3 1. 1/Æ). — Larg. 0",0033 (1 1. 1/2). Corps oblong ; longitudinalement arqué ; glabre ; d'un noir mat ou peu luisant. T'éfe pointillée; moins finement sur l'épistome que sur le front. Labre d'un noir brun. Palpes. maxillaires bruns, d’un brun rouge ou d'un rouge brunâtre. est difficile, après la mort de linsecie, d'essayer de soulever les élytres pour constater si les étuis cachent ou non des ailes, les organes du vol, conime chez divers Opatrides, se montrent être plus où moins développés suivant. les circonstances, 118 BLAPSTINITES. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts où un peu plus des côtés du prothorax ; garnies de poils courts; d’un brun noir, ou brunes à la base, graduellement moins obscures ou plus clairs, avec les trois derniers articles d’un rouge ou fauve testacé : le troisième, une fois environ plus long que large : le quatrième d’un quart plus long que large : les cin- quième à septième aussi longs que larges : les huitième à onzième subcomprimés : les huitième à dixième, cupiformes, plus larges que longs : le onzième suborbiculaire. Prothorax échancré en are obtus, en devant; élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes, subparallèle ou à peine élargi ensuite ; bissinué à la base, avec les trois cinquièmes mé- diaires arqués en arrière et aussi prolongés que les angles, et le bord interne des angles postérieurs en ligne presque droite ; muni d’un rebord latéral très-étroit sur les côtés et à la base ; de deux tiers plus large à la base que long sur son - milieu ; médiocrement convexe; superficiellement et peu densement pointillé. Ecusson en triangle, deux fois à peine aussi large à la base qu’il est long sur son milieu; déelive postérieurement. Elytres au moins aussi larges à la base que le prothorax à ses angles postérieurs ; deux fois et demie à trois fois aussi longues que lui; subparallèles ou à peine élargies jusqu’à la moitié, en ogive postérieurement, à partir des trois cinquièmes ; rebordées latéralement; longitudina- lement arquées, convexement déclives sur le tiers postérieur de leur longueur ; à stries très-étroites, légères, marquées de points qui les débordent sensiblement (environ trente sur Ja quatrième) : les six premières avancées jusqu’à la base : les septième et huitième non avancées jusqu’à elles et ordi- nairement unies en devant : la septième dans la direction de l'angle huméral : les quatrième et cinquième postérieurement plus courtes , unies et encloses par les voisines. /ntervalles planiuscules ; indistinctement pointillés : le cinquième abou- tüissant au point le plus avancé de la sinuosité basilaire du prothorax : les septième à neuvième incomplétement séparés BLAPSTINAIRES. — Blapslinus. 119 en devant : le troisième postérieurement uni au septième : le quatrième au sixième : le cinquième plus court, prolongé jusqu'aux deux tiers ou un peu plus. Repli imponctué. Dessous du corps noir; glabre; ridé finement sur les côtés de l’anté- pectus ; ponctué sur la partie médiaire du même segment ; imponctué sur les postépisternums, pointillé et légèrement ridé sur le ventre. Prosternum en fer de lance ; rayé de trois ou de cinq lignes ou légers sillons. Pieds assez grèles ; noirs, avec la partie postérieure des tibias et des tarses paraissant moins obscurs ; ponetués sur les cuisses et les tibias ; garnis sur les tibias et les tarses de poils subspinosules courts et. obscurs. Cuisses antérieures plus grosses. Tarses postérieurs à premier article aussi longs que les deux suivants réunis, au moins aussi long que le dernier. PaTRie : Cuba (collect. Chevrolat). Obs. Cette espèce se distingue du sériatulus par sa taille: un peu plus faible ; par son corps régulièrement arqué ; par- son prothorax presque parallèle ou faiblement élargi en ligne droite sur les trois cinquièmes postérieurs de ses côtés; à sinuosités plus anguleuses; par le côté interne des angles _postérieurs presque en ligne droite ; par l'écusson moins large ; par les stries des élytres marquées de points moins petits et moins nombreux ; par les sions de son prosternum. ). B. striatulus: Oblong ; d'un noir mat. Antennes brunes, graduellement d'un brun ou’ fauve testacé. Prothorax médiocrement arqué sur les côtés, offrant vers la moitié de ceux-ci ou un peu après sa plus vrande largeur ; rayé d'une ligne au-devant des sinuosités basilaires ; obtusément tronqué au-devant de lécusson; pointillé. Élytres à stries très-étroites, légères, marquées de points les débordant à peine : les sixième et suivantes non avancées jusqu'à: la base. Intervalles impointillés ; presque plans : les sixième à huitième aboutissant à La base et non séparés près de celle-ci. Prosternum chargé dune côte médiane en partie sillonnée. Antépectus ridé. Ventre finement ponctué et rugulosule o' Inconnu. 120 BLAPSTINITES. Q Cuisses antérieures robustes ; arquées sur leur tranche antérieure ; plus grosses que les autres; inermes. Tibias presque droits : les antérieurs subcomprimés et un peu trian- gulairement élargis de la base à l'extrémité : les autres moins robustes et moins comprimés, moins sensiblement élargis. Farses antérieurs à peine dilatés. Ventre ‘convexe : dernier arceau de celui-ci déprimé ou creusé d’une fossette sur sa seconde moitié. Long. 0w,0072 à 0,0078 (3 1. 1/2 à 3 L. 1/4). — Larg. 0w,0030 à 0w,0036 (1 1. 1/3 à 1 1. 23). Corps oblong ; arqué longitudinalement ; glabre ; d’un noir mat. T'éte marquée de points petits, médiocrement rapprochés sur le front, plus serrés sur l’épistome. Labre noir ou brun. Palpes maxillaires bruns ou d’un brun fauve. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts des côtés du prothorax ; garnies de poils courts ; brunes à la base, gra- duellement fauves ou d’un fauve testacé à l'extrémité; à troisième article une fois environ plus long que large : le quatrième sensiblement plus long que large : les cinquième à septième au moins ou à peu près aussi longs que larges : les huitième à onzième subcomprimés, un peu plus gros : le huitième obconique, au moins aussi long que large : les neuvième et dixième en ovale transverse : le onzième, sub- orbiculaire ou en ogive à l'extrémité. Prothorax échancré en arc en devant; médiocrement et inégalement arqué sur les côtés, offrant vers le milieu de ceux-ci sa plus grande lar- geur , faiblement rétréci dans sa seconde moitié ; fai- blement bissinué à la base , avec la moitié médiaire de celle-ci à peu près tronquée et pas plus prolongée en arrière que les angles ; de moitié plus large à son bord postérieur qu’il est long sur son milieu ; muni d’un rebord latéral et d'un rebord basilaire également très-étroit ; rayé d’une ligne au-devant de chaque sinuosité basilaire ; à angles postérieurs assez faiblement dirigés en arrière ; peu fortement convexe ; BLAPSTINAIRES. — Dlupslinus. 121 pointillé sur les côtés, presque impointillé sur le dos. Ecusson en triangle deux fois et quart aussi large que long ; ordinaire- ment déclive à sa partie postérieure et paraissant subtransverse vu d’arrière en avant. Ælytres aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; près de trois fois aussi longues que lui; à peine obliquement coupées sur les deux cinquièmes externes de la longueur de chacune ; subparallèles jusqu'aux trois cinquièmes de leur longueur, rétrécies ensuite jusqu’à l'angle sutural; rebordées latéralement ; subconvexe- ment déclives sur le tiers postérieur de leur longueur; à stries très-étroites, légères, parfois presque réduites à des rangées de points les débordant à peine (environ cinquante sur la quatrième) : ces stries postérieurement plus faibles ou subobsolètes : les six premières avancées ou à peu près jusqu’à la base : la septième un peu plus courte : les huitième et neuvième graduellement plus courtes : la quatrième abou- tissant au point le plus avancé de la sinuosité basilaire : la huitième à peu près dans la direction de l’angle huméral : la deuxième postérieurement unie à la huitième : la troisième à la septième : les quatrième à sixième variablement disposées. Intervalles indistinctement pointillés ; plans ou à peu près : les sixième à neuvième incomplets en devant : le huitième dans la direction de l'angle huméral : le deuxième postérieu- rement uni au huitième : le troisième au septième : le qua- trième au sixième en enclosant le cinquième. Repliimponctué. Dessous du corps noir; luisant ; ridé finement sur les côtés de l'antépectus , rugueusement ponctué sur la parties médiaire du même segment; pointillé supertficiellement ou obsolète- ment sur les autres parties pectorales. Ventre garni de rides longitudinales et obsolètement pointillé sur les trois premiers arceaux, ponctué sur le dernier. Postépisternums à peine pointillés. Prosternum chargé sur son milieu d’une côte mé- diane , sillonnée sur sa partie antérieure. Pieds noirs ; garnis sur les tibias et sur les Larses de poils subspinosules courts et obscurs. Cuisses antérieures un peu plus grosses. Tibias 122 BLAPSTINITES. droits ou presque droits. Tarses souvent moins obseurs : premier article des postérieurs aussi long que les deux sui- vanis réunis, à peine aussi long que le dernier. PATRIE : les Antilles ? (collect. Chevrolat). 9. B. opacus. Ovule-oblong ; médiocrement convexe ; glabre ; d’un noir mat. Antennes noires, avec les trois derniers articles d'un fauve testacé. Prothorax élargi en ligne faiblement arquée, offrant vers les deux tiers sa plus grande largeur ; rayé d'une ligne au-devant de chaque sinuosité basilaire; parci- monieusement pointillé. Elytres ovalaires ; à neuf stries légères surtout en devant et marquées de points petits et rapprochés : les septième et huitième non avancées jusqu'à la base. Intervalles plans ; imponctués : les septième el neuvième non séparés jusqu'à la base. Ailes nulles. Antépectus ridé. œ'? Trois premiers articles des tarses antérieurs un peu dilatés. Long. 0w,0056 (2 L 192). — Larg. 0",0022 (1 L ). Corps ovale-oblong ; d'un noir mat. Antennes prolongées presque jusqu'aux angles postérieurs du prothorax: noires, avec les trois ou quatre derniers d'un fauve testacé; à troi- sième article une fois environ plus long que large : les qua- trième à septième à peu près aussi longs que larges : les neuvième et dixième plus larges que longs : le dernier élargi jusqu'au tiers , rétréci ensuite en angle. Prothorax faiblement échancré en arc en devant ; d'un cinquième plus large aux angles postérieurs qu'aux antérieurs; près d'une fois plus large à la base que long sur son milieu; très-étroitement rebordé sur les côtés ; à peine rayé au-devant de la base d’une ligne étroite; plus sensible au-devant de chaque sinuosité. Ecusson en triangle, près de deux fois plus large que long ; à côtés curvilignes ; à peine déclive postérieurement. Elytres offrant vers la moitié de leur longueur leur plus grande lar- geur, rétrécies ensuite en ligne courbe jusqu'à l’angle sutu- BLAPSTINAIRES. — Blapstlinus. 123 ral; à stries ponctuées légères presque réduites en devant à des rangées striales de points (quarante environ de ces points sur la quatrième) : les septième et huitième unies en devant et non avancées jusqu'à la base. Aÿles nulles. Dessous du corps et Pieds noirs. Antépectus ridé finement sur les côtés. Ventre pointillé et rugulosule. Prosternum à deux sillons. PATRIE : la Guadeloupe (collect. Perroud). Obs. Cette espèce se rapproche du BI. punctatus, Fas., mais elle en diffère par son prothorax élargi d'avant en arrière en ligne faiblement arquée ; par ses élytres plus ovalaires ; par les stries marquées de points plus rapprochés; par son antépectus plus sensiblement ridé sur les côtés; par ses ailes nulles ou rudimentaires; par ses pieds entièrement noirs. ax Ecusson de moitié à peine plus large à la base que long sur son milieu ; peu ou pas sensiblement déclive postérieurement, Souvent des ailes (s. g. Æspidius). B Elytres glabres. 4. BB, punetatus : FABPICIUS. Ovale-oblong ; médiocrement convexe; glabre; d'un noir mat ou peu luisant. Antennes noires, avec Les trois derniers articles d'un fauve testacé. Prothorax sensiblement élargi en ligne un peu courbe jusqu'au tiers, et plus faiblement en digne droite jusqu'aux angles postérieurs ; rayé d’une ligne au-devant, de chaque sinuosité basilaire; parcimonieusement pointillé. Elytres à neuf stries légères, étroites, marquées de points petits et peu rapprochés : les septième et huitième non avancées jusqu'à la base. Inter- valles presque plans, imponctués : les septième à neuvième non séparés jusqu'à la base. Des ailes. Antépectus presque lisse. o Inconnu. © Tarses non dilates. Ventre convexe. Blaps punctata Fagn. Entom. Syst. t. 1. 4. p. 109. 16. — Id. Syst. Eleuth. 1. 4. p. 143 16. — Hennsr, Naturs. 1, 8. p. 196. 19, — Scnœvu., Syn. ins. t. 4. p. 146. 21. Obs. Schœnherr rapporte , mais avec doute, à cette espèce 124 BLAPSTINITES. l’insecte représenté pl. 1. fig. 4, a, b,c, dans l'ouvrage de Pan- zœr : Faunae Insector Americes borealis Prodomus. Cet insecte parait être un Opatrinus, peut-être l'anthracinus ou le mæstus. Suivant Schœnherr, Gyllenhal aurait rapporté notre puncla- tus au genre Opatrum en le désignant sous le nom de perfo- ratum. I se distingue facilement de tous les Opatres par son repli prolongé jusqu'à l'angle sutural. Long. 0,0056 (21. 1/2). — Larg. 0w,0020 (9 1/0). Corps ovale-oblong ; médiocrement convexe ; glabre ; d'un noir mat ou peu luisant. Tête sans rebord ; peu convexe ; marquée de points peu rapprochés et peu profonds ; dense- ment et imperceptiblement pointillée entre les intervalles de ces points. Sulure frontale presque en forme de demi-cercle. Labre noir ou brun. Palpes noirs, avec l'extrémité d’un rouge brun. Antennes prolongées environ jusqu'aux trois quarts ou quatre cinquièmes des côtés du prothorax ; garnies de poils courts ; noires ou brunes à la base, avec les trois ou quatre derniers articles d’un rouge flave ou d'un rouge tes- tacé : à troisième article une fois environ aussi long que large : les quatrième et cinquième un peu plus longs que larges : les sixième et septième à peine aussi longs que larges: les huitième à dixième subcomprimés, cupiformes, plus larges que longs : le dixième suborbiculaire. Prothorax faiblement échancré en are, en devant ; sensiblement élargi en ligne un peu courbe jusqu’au tiers de ses côtés, et plus faiblement en- suite en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs ; hissinué à la base, avec la moitié médiaire de celle-ci médiocrement ar- quée en arrière et aussi prolongée que les angles; une fois environ plus large à son bord postérieur qu'il est long sur son milieu ; très-étroitement rebordé sur les côtés et surtout à la base ; rayé au devant des sinuosités basilaires d’une courte ligne transverse, laissant paraitre plus prononcé dans ce point le rebord de la base ; médiocrement convexe ; parcimonieu- BLAPSTINAIRES, — Blapslinus. 125 sement pointillé ; d'un noir peu luisant. Ecusson en triangle subéquilatéral , à côtés un peu ceurvilignes ; de moitié plus long que large ; à peine déclive postérieurement ; noir; par- cimonieusement pointillé. Elytres à peine plus larges en de- vant que le prothorax à ses angles postérieurs ; deux fois et demie aussi longues que lui; un peu obliquement coupées sur le tiers externe de leur base ; à angle huméral assez prononcé et un peu plus ouvert que l'angle droit ; faiblement élargies en ligne peu courbe jusqu'aux quatre septièmes de la lon- gueur , rétrécies ensuite en ligne courbe à partir de ce point jusqu’à l'angle sutural; rebordées latéralement ; médiocre- ment convexes ; d’un noir mat ou peu luisant ; à neuf stries étroites , peu profondes, marquées de petits points, les débor- dant à peine, peu rapprochés les uns des autres (environ vingt-quatre sur la quatrième ) : les six premières stries avan- cées à peu près jusqu'à Ja base : les septième et huitième plus courtes : la première postérieurement liée à la neuvième: la troisième à la sixième : les quatrième et cinquième plus courtes , encloses par le troisième et sixième : la huitième à peine moins courte que les quatrième et cinquième: la septième presque liée à la deuxième: la troisième corres- pondant presque au point le plus avancé de la sinuosité basi- laire du prothorax. Intervalles presque plans ; larges ; im- ponctués : les septième, huitième et neuvième non séparés jusqu’à la base. Repli imponctué. Ailes existantes. Dessous du corps peu luisant; noir, ou d’un noir brunâtre ; lisse ou à peu près sur les côtés de l’antépectus ; finement ponctué sur le reste; offrant de très-légères rides longitudinales sur les trois premiers arceaux du ventre. Prosternum en fer de lance, rayé de deux lignes longitudinales légères , raccourcies à leurs extrémités. Pieds noirs ou d’un noir brunätre, avec Îles tarses antérieurs d’un brun rougeûtre ; les autres plus obscurs; peu garnis de poils fins ; pointillés sur les cuisses, aspèrement ponctués sur les tibias. Cuisses antérieures à peine plus grosses, faiblement renflées dans leur milieu. Tibias anté- 126 BLAPSTINITES. rieurs comprimés ; graduellement élargis depuis la base jus- qu’à l'extrémité. T'arses grèles : premier article des postérieurs un peu moins long que les deux suivants réunis, un peu moins long que le dernier. PaTRie : les iles de l'Amérique (Muséum de Copenhague , type de la collection de Smidt, décrit par Fabricius). Obs. Nous avons vu dans la collection de M. Perroud un Blapst. ayant le prothorax moins subparallèle ou un peu plus sensiblement élargi sur ses deux cinquièmes postérieurs ; les stries des élytres un peu moins faibles; les quatrième et cinquième un peu moins prolongées postérieurement : les tarses noirs. Mais probablement cet individu qui semblerait de prime abord constituer une espèce particulière (B. anxius ), n'en est qu'une variété. BB Elytres garnies de poils plus où moins fins. ». B, pulverulentus ; MANNERHEIM. Oblong ou suballongé ; médiocrement convexe ; noir ; garni de poils fins. Tête et Prothorax assez densement ponctuëés. Epistome entaillé en angle très-ouvert. Prothorax médiocrement arqué sur les côtés ; à peine rebordé ; bissubsinué à la base ; à angles postérieurs un peu dirigés en arrière et à peine plus ouverts que l'angle droit ; de moitié plus large que long. Ecusson en triangle à côtés curvilignes. Elytres à stries ponctuées assez faibles : la juxta-suturale plus prononcée : les septième et huitième non avancées jusqu'à la base : la quatrième correspondant à la sinuosité prothoracique. Intervalles plans ; finement ponctués. Pieds d'un rouge brun. Antépectus ridé. Prosternum ponctué et unisillonné. Blapstinus pulverulentus (Escuscuorrz) (Desran), Catal. (4837), p. 213. — Maxnenuem. In Bullet, de la Soc. imp. des natur. de Mosc, (1843), p. 276, 234. Long. 0,0056 à 0,0067 (2 1. 1/2 à 5 L). — Larg. 0",0019 à 0w,0025 (8/9 de I. à 1 I. 1/8). Corps oblong ou suballongé ; médiocrement{ convexe; noir; garni de poils obscurs, fins, couchés, peu épais. T'éfe sub- BLAPSTINAIRES. — Blapstinus. 127 convexe ; assez densement ponctuée. Epistome entaillé enangle très-ouvert. Labre court. Palpes noirs. Antennes de même couleur ; prolongées environ jusqu'aux angles postérieurs du prothorax ; garnies de poils courts; à troisième article une fois plus long que large : le quatrième d’un quart plus long que large : les cinquième , sixième et septième à peine plus longs que larges : les quatre derniers subcomprimés : les huitième à dixième, cupiformes ou semi-orbiculaires, plus larges que longues : le onzième un peu plus long que large, rétréci depuis le tiers jusqu'à l'extrémité, plus où moins obtus ou tronqué à celle-ci. Prothorax échancré en arc à son bord antérieur ; médiocrement arqué sur les côtés, plus fai- blement rétréci dans sa seconde moitié que dans la première ; bissubsinué à la base, avec les angles postérieurs un peu dirigés en arrière et les deux tiers médiaires obtusément ar- qués et au moins aussi prolongés en arrière dans leur milieu que les angles : ceux-ci presque rectangulairement ouverts, ou à peine plus ouverts que l'angle droit; de moitié plus large à la base qu'il est long sur son milieu ; à peine rebordé sur les côtés et à la base; médiocrement convexe ; noir : couvert comme la tête de points assez serrés, donnant chacun naissance à un poil. Ecusson presque en demi-cerele, ou en triangle à côtés curvilignes; noir; ponctué; pubescent. Elytres aussi larges ou à peine plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs; deux fois et demie aussi longues que lui; un peu obliquement coupées sur le tiers ou les deux cinquièmes externes de chacune ; subpa- rallèles jusqu'aux trois cinquièmes de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne un peu courbe jusqu’à l’angle sutural ; mu- nies latéralement d’un rebord étroit; longitudinalement presque planes sur le dos jusqu'aux deux tiers, convexement déclives postérieurement; médiocrement convexes ; offrant chacune neuf stries ponctuées (environ quarante-cinq points sur la quatrième) : ces stries, presque réduites en devant à des rangées striales de points : la juxta-suturale moins légère : 128 BLAPSTINITES. les six premières aboutissant à peu près à la base : le qua- trième correspondant au point le plus avancé de la sinuosité basilaire du prothorax : les septième et huitième, non avancées jusqu’à la base : les quatrième et cinquième postérieurement unies, plus courtes et encloses par les voisines. /ntervalles plans (le premier un peu plus large); marqués de petits points irrégulièrement disposés au nombre de deux ou trois sur Ja largeur de chaque intervalle ; garnis de poils peu nombreux, fins et couchés. Repli pointillé. Dessous du corps noir ; garni de poils fins ; ridé sur les côtés de l’antépectus , assez forte- ment ponctué sur le milieu de celui-ci; plus finement ponctué sur le reste de la poitrine et sur le ventre. Prosternum en fer de lance ; longitudinalement un peu arqué; ponctué; sillonné sur son milieu. Postépislernums parallèles ; trois ou quatre fois aussi longs que larges. Pieds d'un brun rouge ou d’un rouge brun; pointillés; garnis de poils fins : cuisses anté- rieures plus grosses, arquées en devant : tibias médiocrement ou assez faiblement élargis depuis la base jusqu’à l'extrémité : les antérieurs un peu plus comprimés, à peine plus larges à leur extrémité que les deux septièmes de leur longueur. T'arses grèles; garnis en dessous de poils spinosules : premier article des postérieurs aussi long que les deux suivants réu- nis : le dernier plus long que le premier. PATRIE : la Californie (collect. Chevrolat , exemplaire en- voyé par M. le comte Mannerheim ; Leconte). A cette division, nombreuse en espèces , appartiennent les suivantes : BT, brevicollis, FR Me LS elec in Annales of 1he Lyceum of Natur Histor, of. New-York, t. 5. p. 147. BI, pubescens, ASE FA ct 147,4, Obs. L’épithète de pubescens ayant été donnée antérieure- ment à une autre espèce de Blapstinaire, nous appliquerons à celle-ci le nom de LeconTir. BT. interstitialis (Guevrorar). etc, etc. BLAPSTINAIRES. — Blapstinus. 129 ax Partie antéro-médiaire du premier arceau ventral en ogive étroite en devant. 6. B. luridus. Oblong ; très-médiocrement convexe ; paraissant glabre ; d'un noir brun cuivreux, ou d'un brun tirant sur le cuivreux, en dessus. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'au deux cinquièmes, puis en ligne droite ; bissinué et rebordé à la base, un peu déprimé au-devant de chaque sinuosité ; finement ponctué. Elytres à stries légères et ponctuées : les trois ou quatre premières en partie interrompues : les autres presque réduites à des rangées de points : les septième et huilième non avancées jusqu'à la base. Intervalles presque plans ; pointillés. Antépectus ridé. Prosternum unisillonné. Partie antéro-médiaire du premier arceau ventral, étroite, en ogive. Tibias anté- rieurs comprimés. o Trois premiers articles des tarses antérieurs et inter- médiaires dilatés. Ventre déprimé longitudinalement sur son milieu. Tarses non dilatés. Ventre convexe. Blapstinus luridus (CHEvROLAT). Long. 0,0078 (7 1. 1/2). — Larg. 0,0059 (2 1. 2/3). Corps oblong ; très-médiocrement convexe; paraissant gla- bre ; d’un brun ou brun noir cuivreux, en dessus. Tête mar- quée de points moins petits et moins rapprochés sur le front que sur l’épistome : celui-ci entaillé en angle à peu près droit. Labre non échancré. Palpes d’un brun noir ou brun cuivreux. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts des côtés du prothorax ; peu garnies de poils ; d’un noir brun, avec le dernier article parfois en partie moins obscur : le deuxième de moitié aussi long que le suivant : le troisième de moitié plus long que large : les quatrième à septième au moins aussi longs que larges : les huitième à onzième subcomprimés, plus gros : le huitième obtriangulaire , aussi long que large : les neuvième et dixième , cupiformes : le onzième en ogive obtuse ou tronquée à partir du tiers de sa longueur. Prothorax élargi 9 139 BLAPSTINITES. en ligne courbe jusqu’au cinquième de sa longueur, puis en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs ; bissinué à la base ; avec la moitié médiaire arquée en arrière et les angles posté- rieurs dirigés en arrière ; à peine rebordé sur les côtés, muni d’un rebord plus apparent à la base ; de trois quarts plus large à celle-ci qu'aux angles de devant ; médiocrement convexe ; assez finement et peu densement ponctué, surtout sur le dos ; légèrement déprimé au-devant de chaque sinuosité basilaire ; d’un noir brun cuivreux luisant ; garni de quelques poils fins, courts et indistincts. Ecusson en triangle à côtés un peu curvilignes ; de moitié plus large à la base que long sur son milieu; pointillé; d'un noir brun cuivreux. Elytres un peu plus larges en devant que le prothorax à ses angles posté- rieurs; près de trois fois aussi longues que lui; arquées cha- cune à la base ; à angle huméral prononcé et plus ouvert que j’angle droit, c’est-à-dire obliquement coupées sur les trois septièmes externes de la base ; subparallèles jusqu'aux deux tiers, en ogive postérieurement ; munies d’un rebord latéral; très-médiocrement convexe; d’un noir brun cuivreux; pa- raissant glabres ; garnies de quelques poils courts et peu ou point distincts ; à stries légères et marquées de points assez petits (trente à quarante sur la quatrième), presque réduites, sur les quatrième à huitième, à des rangées striales de points : ces stries en partie interrompues, surtout sur les trois ou quatre premières : les septième et huitième non avancées jasqu’à la base : les quatrième et cinquième postérieurement plus courtes. /ntervalles peu densement pointillés; presque plans : les troisième et cinquième obtasément et légèrement en toit. Repli rugulosule. Dessous du corps d’un bran noir, légèrement bronzé ou euivreux ; finement ridé sur les côtés de l’antépectus , ràpeux sur le milieu du même segment; ponctué et ruguleux sur les premiers arceaux du ventre. Prosternum ponetué et sillonné. Partie anléro-médiaire du premier arceau ventral graduellement rétrécie d’arrière en avant, en ogive en devant, moins large que le bord antérieur BLAPSTINAIRES. — Blapstinus. 131 du métasternum. Pieds bruns, d’un brun tirant sur le cui- vreux ou sur le rougeñtre. Cuisses ponctuées ou pointillées : les antérieures un peu plus grosses. Tibias râäpeux ou spino- sules : les antérieurs, droits; comprimés; graduellement élargis, à peine aussi larges à l'extrémité que le tiers de leur longueur. PATRIE : les environs de New-Yorck (Chevrolat). Genre Lodinus, Lonix. CaRACTÈRES. Anlennes plus grosses à partir du huitième article : le premier de moitié au moins plus long que large : le deuxième de moitié au moins aussi long que le prémier : le quatrième plus long que large. Epistome entaillé en angle très-ouvert. Prothorax plus large que long ; faiblement arqué en arrière, et peu ou point sensiblement bissubsinué à la base; à angles postérieurs à peu près rectangulairement ou- verts. Ecusson en triangle de moitié plus large à la base que long sur son milieu. Elytres au moins aussi larges en devant que le prothorax à sa base ; à septième et huitième stries ou rangées striales de points, non avancées jusqu’à la base. Partie antéro-médiaire du premier arceau ventral de moitié à peine aussi large que le bord Las du mésosternum. T'ibias antérieurs droits, comprimés, craduellement élargis. Obs. Ce genre s'éloigne des dr Blapstinus par l'é- chancrure de son épistome ; par la partie antéro-médiaire du premier arceau ventral rétrécie d’arrière en avant en angle tronqué , et très-étroit à sa partie antérieure; et surtout par son prothorax peu ou point sensiblement bissinué à la base, et faiblement arqué en arrière sur toute sa largeur, à celle-ci. Il sémble , par là, faire la transition avec la coupe suivante : 1. FE. migro-æmeus. Oblong ; subparallèle; médiocrement convexe; d'un noir ou noir brun bronzé : premier article des antennes ordinairement d'un brun rouge. Téte 132 BLAPSTINITES. et Prothorax finement ponctués. Celui-ci élargi en ligne en majeure partie à peine courbe; en livne faiblement arquée en arrière, et peu ou point sen- siblement bissubsinué à la base ; de moitié plus large que long. Elytres à stries moins légères postérieurement; marquées de points petits et rapprochés : les septième et huitième, non avancées jusqu’à la base. Intervalles presque plans; pointillés. Antépectus superficiellement ridé. Prosternum rayé de trois Li- gnes. Pieds bruns. Tibias antérieurs comprimés. © Trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés et garnis en dessous de poils soyeux , d’un fauve testacé : les mêmes articles des tarses intermédiaires plus faiblement di- latés. Ventre déprimé longitudinalement. @ Trois premiers articles des tarses antérieurs peu ou point sensiblement dilatés. Ventre convexe. Blapstinus punctulatus (Dean) Catal. (1837), p. 213. — Souer, Histor. fisic. y polit. de Chile par Claud. Gay, Zoolos. t. 5, p.233, 1. Atlas zool, (Entomol. Co- léopt.), pl. 20, fig. &. (type). Long. 0»,0056 à 00059 (21. 1/2 à 23/4). — Larg. 0",0022 à Om, 0025 (1LA 1 L 1/8). Corps oblong; subparallèle; médiocrement convexe; pa- raissant glabre; d’un noir bronzé ou d’un noir brun bronzé, luisant, en dessus. T'éte finement ponctuée ; d’un noir bronzé. Epistome entaillé en angle très-ouvert ou presque en arc di- rigé en arrière. Labre court; non échancré ; d’un noir bronzé. Antennes prolongées presque jusqu'aux angles postérieurs du prothorax ; garnies de poils peu épais; à premier article or- dinairement d’un rouge testacé : les autres le plus souvent d’un noir bronzé, parfois en partie d’une teinte moins obscure : à deuxième article de moitié au moins aussi long que le troi- sième : celui-ci de moitié plus long que large : le quatrième un peu plus long que large : les cinquième, sixième et sep- tième à peine aussi longs que larges : les huitième à onzième subcomprimés, plus gros : les huitième à dixième plus larges que longs : le huitième obtriangulaire : les neuvième et dixième semi-orbiculaires ou cupiformes : le onzième, plus long que large, rétréci à partir du tiers de sa longueur en angle obtus ou BLASPTINAIRES. — Lodinus. 133 tronqué à l'extrémité. Prothorax faiblement échancré en arc, endevant ; élargi médiocrement en une ligne d’abord un peu courbe, puis en ligne presque droite jusqu’aux angles posté- rieurs, qui sont rectangulairement ouverts et à peine dirigés en arrière; presque tronqué ou plutôt faiblement en arc dirigé en arrière et peu ou point sensiblement bissubsinué à la base; muni à celle-ci et sur les côtés d’un rebord très-étroit; de moitié au moins plus large à son bord postérieur qu’il est long sur son milieu; médiocrement convexe; d’un noir bronzé ; marqué de points assez petits séparés par un espace plus grand que leur diamètre. Ecusson en triangle à côtés curvilignes; de moitié plus large à la base que long sur son milieu; d’un noir bronzé; ponc- tué. Elytres à peine plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; trois fois environ aussi longues que lui; en ligne presque droite à sa base ; subparallèles jusqu'aux deux tiers ; subarrondies postérieurement; rebordées latéra- lement d’un noir bronzé, d’un noir brun ou d’un brun noir bronzé; peu convexes sur le dos, convexement déclives sur les. côtés ; à neuf stries plus légères antérieurement, marquées de points les débordant un peu et séparés longitudinalement les uns des autres, par un espace souvent à peine plus grand que ‘teur diamètre (environ quarante-cinq à cinquante-cinq sur la quatrième): les septième et huitième non avancées jusqu’à la: base et ordinairement unies en devant : les quatrième et cin- quième postérieurement plus courtes et encloses par les voi- sines. /ntervalles presque plans (les troisième et cinquième obtusément et légèrement en toit); peu densement marqués: de points petits et parfois presque superficiels et donnant, à une très forte loupe, naissance à quelques poils très courts et indistincts : le premier le plus large en devant, rétréci d'avant en arrière. Repli imponctué. Dessous du corps d’un noir ou brun bronzé; très-finement et superficiellement ridé sur les côtés de Pantépectus, ràpeusement ponctué sur le milieu du même segment : ponctué et marqué de légères rides longitu- dinales sur le ventre. Prosternum rayé de trois lignes souvent 134 BLAPSYINITES. peu distinctes. Partie antéro-médiaire du premier areeau ven- tral étroite, tronquée ou presque en angle tronqué, de moitié à peine aussi large que le bord postérieur du métasternum. Pieds bruns, parfois d’un brun rouge ; garnis de poils courts et fins. Cuisses pointillées : les antérieures un peu plus gros- ses, un peu renflées. Tibias ràpeux : les antérieurs droits, comprimés , graduellement élargis depuis la base jusqu’à l'extrémité, à peine plus larges à celle-ci que le tiers de leur longueur. T'arses postérieurs à premier article aussi long que es deux suivants réunis, à peine aussi long que le dernier. PATRIE : Buenos-Ayres (Chevrolat) ; le Chili (Chevrolat, Gay et Solier ({ype). Obs. Le nom de punctulatus donné par Dejean ayant été appliqué à une espèce d'un groupe voisin, nous avons été obligé de lui en substituer un autre. TROISIÈME BRANCHE. CONIBIAIRES. CARACTÈRES. An{ennes épaisses; grossissant à partir du cin- quième article : le troisième d’un sixième à peine plus long que large : les quatrième à dixième plus larges que longs. Prothorax arqué en arrière et peu ou point sensiblement bis- sinué à la base ; à angles postérieurs plus ouverts que l’angle droit. Élylres au moins aussi larges en devant que le protho- rax à son bord postérieur; à septième et huitième stries ou rangées striales de points non avancés jusqu’à la base. Menton un peu plus long que large; arqué sur les côtés, à peine plus large en devant qu’à la base. Partie antéro-médiaire du pre- mier arceau ventral en pointe ou en ogive étroite. Obs. Les caractères tirés des antennes distinguent les in- sectes de cette branche de toutes les autres. Elle est réduite au genre suivant : CONIBIAIRES. — Conibius. 135 Genre Conibius, CoxiBiEe; Leconte (1). Ajoutez aux caractères précédents : Antennes épaisses ; de longueur médiocre. ÆEpistome en- taillé en angle très-ouvert. Yeux coupés et enclos sur les côtés de la tête : celle-ci plus large que longue ; enfoncée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur des yeux. Prothorar plus large que long. Ecusson deux fois environ aussi large à sa base que long sur son milieu. Ælytres au moins aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs. Palpes maxillaires à dernier article obtriangulaire ou sécuriforme. Menton à peine élargi d’arrière en avant ; tronqué en devant ; un peu plus large que long ; à surface plane. Partie antéro- médiaire du premier arceau ventral en ogive étroite ou en- pointe, déclive en devant. Tibias antérieurs comprimés ; mé- diocrement élargis d'arrière en avant. Obs. Les insectes de ce genre se rapprochent de ceux du précédent par la manière dont l'épistome est entaillé; par le prothorax arqué en arrière et peu ou sensiblement bissinué à la base ; par la forme de sa partie antéro-médiaire; mais ils s'éloignent de tous ceux de cette tribu par la configuration du- menton et surtout par celle des antennes. 1. €. serinatus: LECONTE. Oblong; subparallèle ; médiocrement convexe; noir, avec la tête et le prothorazx bruns ou d'un brun rouge, et les pieds de cette derrière couleur. Prothorax faiblement arqué sur les côtés, offrant vers les deux cinquièmes sa plus grande largeur ; à peine plus large en arrière qu'en devant ; étroite- ment rebordé ; plus large que long ; arqué en arrière à la base et sinué près des angles; ponctué. Ecusson deux fois au moins aussi long que large. Elytres parallèles jusqu'aux deux tiers, arrondies postérieurement ; à stries pointillées, affaiblies en devant : les septième et huitièmes non avancées jusqu'à la base. Intervalles subconvexes postérieurement; pointillés. Antépectus superficiellement ridé. (4) Annals of the Lyceum of natural Listory of New-York, t 5, 1851, p. 145. 136 BLAPSTINITES. Trois premiers articles antérieurs des tarses dilatés, sur- tout les deuxième et troisième. Conibius seriatus, Lecoxtr, Descript. of new Species of Coleopt. from California , in Anaals of the Lyceum of natur. Histor, of New-York, t. 5 (1851), p. 446. 1. (type). Long. 0w,0045 (21.). — Larg. 0,0015 (28 1.). Corps oblong; médiocrement convexe; glabre; luisant. Téle près d’une fois plus large que longue ; assez densement et un peu ruguleusement ponctuée; d’un brun rouge : suture frontale presque en demi-hexagone ou en are obtus et dirigé en arrière. Epistome entaillé en devant, d’un brun rouge. Labre court. Palpes bruns ou d’un brun rouge. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts des côtés du prothorax ; épaisses ; brunes ou d’un brun noir; à troisième article d’un sixième à peine plus long que large : les quatriè- me à dixième plus larges que longs : les quatre derniers plus gros : le onzième au moins aussi long que large. Prothorax obtusément ou presque bissinueusement échancré en devant; faiblement arqué sur les côtés, offrant vers les deux cinquiè- mes de ceux-ci sa plus grande largeur; à peine plus large aux angles postérieurs qu’à ceux de devant ; arqué en arrière à la base, avec une assez faible sinuosité près des angles pos- térieurs : ceux-ci plus ouverts que l’angle droit; étroitement rebordé sur les côtés et à la base ; d’un quart ou d’un tiers plus large à cette dernière qu’il est long sur son milieu; médiocre- ment convexe; brun ou d’un brun rouge; uniformément et assez densement ponctué. Ecusson en triangle à côtés curvilignes; plus de deux fois aussi large à sa base qu’il est long sur son milieu; noir; ponctué. Elytres à peu près aussi larges en de- vant que le prothorax aux angles postérieurs ; deux fois et quart aussi longues que lui; subparallèles jusqu'aux deux tiers; subarrondies à l’extrémilé; munies latéralement d'un rebord étroit; médiocrement convexes; noires; à neuf stries affaiblies en devant, marquées de points assez faiblement moins petits que ceux des intervalles (plus de trente sur la quatriè- CONIBIAIRES. — Conibius. 137 me) : les septième et huitième non ou à peine avancées jus- qu’à la base : la cinquième dans la direction du point le plus avancé de la sinuosité basilaire du prothorax. Jntervalles pointillés; planiuscules en devant, subconvexes postérieu- rement : le cinquième plus court postérieurement prolongé à peine jusqu'aux trois quarts des étuis, enclos par les qua- trième et sixième. Repli presque impointillé. Dessous du corps noir; superficiellement ridé sur les côtés de l’antépectus, fi- nement ponctué sur le ventre ; creusé d’une fossette à la partie antéro-médiaire du premier arceau ventral. Pieds d’un brun rouge ou d’un rouge brun : cuisses antérieures un peu plus grosses ; finement ponctuées. T'ibias droits; ràäpeux : les an- térieurs plus comprimés, plus sensiblement élargis depuis la base jusqu’à l'extrémité; denticulés et un peu arqués (au moins chez le ©) sur leur tranche externe, aussi large envi- ron à leur extrémité que les deux cinquièmes de leur lon- gueur. PATRIE : la Californie (collect. Leconte (fype). Obs. Dans l’exemplaire que nous avons eu sous les yeux, la tête et le prothorax étaient d’un brun rouge; peut-être sont-ils souvent plus foncés ou noirs. Le genre Phœnerops indiqué par Solier, dans la Faune du Chili, comme appartenant aux Blapstinoïdes est étranger à notre famille des Parvilabes. Le genre Crilops du même au- teur, placé dans la même division, appartient à nos Diape- RIDES. NOTES RELATIVES A LA CLASSIFICATION DES TÉNÉBRIONIENS D'EUROPE (Znsectes culéoptères latigènes) par E. MULSANT et CI. REX. Feu le comte Dejean avait signalé dans le catalogue des Cor- léoptères de sa collection (1) sous les noms d’'Anthracias et de: Tphthinus, deux coupes génériques admises aujourd’hui par tous les entomologistes, mais dont la diagnose n’a pas été donnée (2); plus une autre, également inédite. Avanid’indiquer les caractères distinctifs de ces genres, il est utile, pour faire mieux saisir les liens qui les unissent aux autres coupes voisines, de reproduire les caractères du groupe des Ténébrionides, tels qu’ils ont été signalés par l’un de nous (3), en les modifiant dans quelques parties. TÉNÉPRIONIDES. CaracrÈères. Manches antérieures généralement globuleuses, séparées par le prosternum. Repli des élytres étroit, n’em- brassant pas les côtés de la poitrine et de l’abdomen; à peu près la seule partie des étuis visibles, quand l’insecte est examiné en dessous. Epistome peu ou point échancré, laissant le labre à découvert. Antennes de longueur médiocre, ou assez courtes; (4) Drseaw, catal, (4833) p. 205 et 203. — Il. 1837, p. 227 et 225. (2) Ce petit mémoire avait été écrit avant l’apparition, dans la Gazette entomologiqua de Steltin, du travail de M. Truqui; mais ce dernier, par la date de sa publication, doit avoir le droit de priorité, (3) Mursanr, Hist, nat. des Coléopt. de Fr. (Latigènes), p. 262. TÉNÉBRIONIDES. 139 insérées sous le rebord plus ou moins saillant des joues ; gros- sissant vers l'extrémité; de onze articles : le troisième plus grand que le suivant : les quatrième et cinquième obconiques, subglobuleux ou noueux, ordinairement plus longs que larges : les septième à dixième, tantôt presque moniliformes, tantôt comprimés, obtriangulaires ou transverses. Joues appuyées contre les yeux, les entamant ou même les coupant; débor- dant peu ces organes ou faiblement débordées par eux. Ecus- son distinct. Ælylres variablement un peu plus larges en de- vant que le prothorax à sa base. Postépisternums parallèles ou graduellement et assez faiblement rétrécis en ligne droite d'avant en arrière; cinq ou six fois aussi longs qu’ils sont lar- ges dans leur milieu. Ventre à cinq arceaux : les trois pre- miers presque soudés : le quatrième plus court que le troisièe- me. Pieds médiocres : cuisses antérieures souvent renflées : jambes de devant grèles, ordinairement cylindriques ou ar- quées. Tarses filiformes. Ongles simples. Corps allongé ou suballongé; en général médiocrement convexe. Pour rendre plus sensible les rapports qui existent entre les divers insectes de ce groupe, ou montrer les transitions par lesquelles on passe des uns aux autres, nous allons offrir ici le tableau des familles et des genres dont il se compose. Familles. terminé peu après le quatrième arceau ventral, et souvent d’une manière assez brusque. Prosternum plus étroit que l’une des Fa hanches antérieures. Prothorax plus large que long. SITOPHOGIENS. Ca © 2 © 2 = pts 4. © . : : çs ee TA Prothorax en ligne droite à sa base, A sd © re . = mie - 1 7e- avec les angles postérieurs non di- £ -S © bn - 2 É , SSES.. rigés en arrière. CALCARIENS. 2 LEE 2 FA ST À © © PRE À x “ne io L Prothorax offrant les angles posté- 5 Fe LR do . Le , a 5 2 © © rieurs plus ou moins prolongés en SE. 0 %É ze 6 2 S 47 arricre, TÉNÉBRIONIENS. \ E 140 TÉNÉBRIONIDES. PREMIÈRE FAMILLE. LES SITOPHOGIENS. CarAcTÈRES. Repli des Elytres terminé peu après le qua- trième arceau ventral, et souvent d’une manière assez brus- que. Prosternum plus étroit que l’une des hanches antérieures. Prothorax plus large que long. Partie antéro-médiaire du premier arceau ventral avancée en pointe ou en angle aigu. Peux presque à moitié entamés par les joues. Genxnes. prolongées jusqu’au quart des élytres; offrant les sixième à dixième articles anguleux ou presque en losange irrégulier. Yeux offrant sur la tête l’image d’un triangle. Premier article des tarses pos- térienrs aussi long que le dernier. Sitaphogus. prolongées à peine jusqu'aux angles postérieurs du prothorax ; ; offrant les sixième à dixième articles cupiformes, plus larges que longs. Yeux ovalaires, plus longs que larges. Premier arti- cle des tarses postérieurs moins long que le dernier. Bius. Antenses DEUXIÈME FAMILLE. LES CALCARIENS. CaracTÈres. Repli des Elytres prolongé jusqu’à l'angle sutural; mais parfois en se réduisant presque à l’état de tran- che, près de cet angle. Prothorax en ligne droite à la base, avec les angles non dirigés en arrière; plus long que large. Genres. 5 avancée en pointe. Antennes à peine prolongées jusqu’à la moitié £ des côtés du prothorax; celui-ci en hexagone allongé, offrant _ .,. A9! & vers la moitié de ses côtés sa plus grande largeur. Prosternam = beaucoup plus étroit que l’une des hanches de devant. Boros. Dia oi OO © © & o pr. E ET de eu <{ +4) = CE RE is à D Tète engagée dans le protho- 5 LS 628s5S we Es RU D Ds de À D rax jusqu'aux yeux. ES | D mers © 4 le] < s 5 = — & © a > 9 A Centorus. «D À = « LS © s'1U' 7/2 = A . = = © œ o > e , s | S'HNARE ETES Tête non engagée dans le pro- 5 4.9 & » En 018 : , © | Se CS bis BUEUNE thorax jusqu'aux veux, 3 DRE. , = \ S Ca'car. c. \S TÉNÉBRIONIENS. 141 TROISIÈME FAMILLE. LES TÉNÉBRIONIENS. Caracrères. Repli des Élytres prolongé jusqu’à l'angle sutu- ral, mais parfois en se réduisant presque à l’état de tranche, près de cet angle. Prothorax offrant les angles postérieurs plus ou moins dirigés en arrière. / Genres. enclos sur les côtés de la tête par les joues et par les tempes. Trois derniers articles des antennes dilatés et comprimés. Prosternum moins large que l’une des hanches de devant. Partie antéro-médiaire du premier arceau ventral avancée en pointe ou en angle très-aigu. Anthracius. Prosternum moins large que l’une des hanches de de- vant. Partie antéro-médiaire avancée en pointe ou en angle très-aigu. Menton plus large que long. Tenebrio. Partie antéro-médiaire . du premier arceau ven- tral avancée en pointe ou en angle très-aigu. Menton paraissant ovalaire au moins aussi long que large. Menephilus. Yeux coupés par les joues jusqu’aux trois- LA LT oo 5 rothorax plus large que long. quarts de leur longueur; offrant sur le front l’image d’un triangle. Angles anté- rieurs du prothorax avancés presque jus- qu'aux yeux. Suture frontale creusée d’un sillon profond. Caœlemetopus. Yeux Yeux à peine conpés jusqu’à la moilié par les joues; offrant sur le front l’image d’un ovale transverse. Angles anté- non enclos sur les côtés de la tête par les joues et les tempes logramme plus large que long, entaiil Prosternum au moins aussi large que l’une des hanches de devant, S rieurs du prothorax séparés des yeux ES { par un espace plus grand que le dia- S | mètre longitudinal de ces organes. 2€ Suture frontale rayée d’un sillon léger 8 2 ou peu profond, Tphthimus. CAS £- = 5 Menton avancé en angle dans © s 5 p 2 le milieu de son bord an- Le : u © térieur, offrant cette partie SSÏ2ES médiaire déclive ou sail- FE £ k & b lante d’arrière en avant. | | = 8 |-È Ê & g Prothorax ordinairement | EE £ [ plus long que large. Upis, 142 FHËS TÉNÉBRIONIDES. Genre Anthracias (1). (4Y8pxtxs, noir comme un charbonuier.) CARACTÈRES. Veux enclos sur les côtés de la tète par les joues et les tempes. Téte plus large que longue. Suture fron- tale transverse ou en demi-hexagone. Labre transverse, non voilé par l’épistome. Mandibules ne débordant pas le labre, dans l’état de repos. Palpes maxillaires à dernier article presque cylindrique, sabcomprimé et un peu élargi d’arrière en avant, obliquementtronqué à l'extrémité. Antennes médiocres; offrant les sept premiers articles subfiliformes ou obconiques. Les trois derniers au moins dilatés, comprimés, plus longs cha: cun que l’un des quatrième à huitième. Prothorax plus large que long; à peine moins large à sa base que les élytres. Ecusson en triangle à côtés curvilignes. Menton anguleuse- ment avancé dans le milieu de son bord antérieur ; offrant de chaque côté de cette partie médiaire une entaille et un angle antéro-latéral peu distincts. Prosternum plus étroit que l’une des hanches de devant. Postépisternums retrécis d'avant en arrière. Partie antléro- médiaire du premier arceau ventral avancée en pointe. Dernier articie des tarses postérieurs ordinairement moins long que les deux premiers réunis. Obs. Cette coupe se rapproche du genre Toxicum, dont elle s'éloigne par ses yeux enclos et par d’autres caractères. 1. A. Hicormis. Corps allongé; subparullèle; médiocrement convexe; d'un noir mat ou peu luisant. Tête densement ponctuée; relevée sur les côtés du front. Epistome aussi court que le labre. Trois derniers des articles des antennes dilatés et comprimés. Pothorax élargi en ligne peu courbe jusqu'au tiers, subparallèle ou à peine élargi ensuite; bissinué et sans rebord à la base; densement ponc- tué. Elytres subparallèles jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus ; à neuf rangées striales de points assez petits, ou à légères stries ponctuées et posté- (41) G. Ænthracias (Srevex) (Dean). Catal, (1833), p. 205. — 14. (1837), p. 227. TÉNÉBRIONIENS. — Anthracias. 143 rieurement un peu confuses. Côtés de l’antépectus densement et grossièrement ponctuées. Front armé de deux cornes relevées, assez longues, situées chacune au côté interne des yeux. @ Front simplement relevé de chaque côté, au bord in- terne des yeux. | Uloma cornuta, Fiscuer, Entomogr. de la Russie, t. 2, p. 499, 3. Tenebrio furca (Friwaznskv) (Des.) Catal. (1833), p. 205. — 14. (1837), p. 227. ÆAnthracias bicornis (Steven) (Deseax.) Catal. (1833), p.205. — 14. (1887), p. 227. Long. 0®,0112 ( 5 1.). — Larg. 0w,0033 à 0,0036 (1 1. 1/2à 11. 23). Corps allongé ; subparallèle ; médiocrement convexe ; d’un noir mat ou peu luisant. T'éte densement et assez finement ponctuée; relevée de chaque côté du front, au côté interne des yeux; creusée sur la suture frontale d’un sillon transverse ou à peine arqué en arrière; creusée sur la suture génale d'un sillon uni en angle ouvert avec le précédent. Epistome à peine plus développé longitudinalement que le labre; légè- rement relevé en devant. Labre transverse; obtusément tron- qué en devant. Antennes prolongées presque jusqu'aux angles postérieurs du prothorax; noires; luisantes sur les premiers articles, d’une couleur mate sur les derniers; le troisième une fois plus long que large; les quatrième à septième un peu obconiques; les quatrième et cinquième au moins aussi longs que larges; les sixième et septième un peu moius longs que larges ; le huitième élargi d’arrière en avant; les trois der- niers, comprimés, dilatés, plus longs chacun que l’un des quatrième à huitième; le neuvième un peu plus long que large; le dixième un peu moins large que long; le quatrième un peu plus étroit, arrondi et moins obscur ou d’un brun rou- geâtre, en devant au moins aussi long que large. Prothorax faiblement échancré en are en devant; assez faiblement élargi en ligne un peu courbe jusqu’au tiers environ de sa longueur, subparallèle ou à peine élargi ensuite jusqu’à la base; bissinué à celle-ci, avec les angles postérieurs dirigés en arrière, et 144 TÉNÉBRIONIDES. les deux cinquièmes médiaires arqués en arrière et au moins aussi prolongés que les angles; muni latéralement d’un rebord très-étroit; sans rebord à la base; parfois légèrement relevé dans le milieu de celle-ci; d’un tiers plus large à celle-ci qu’il est long sur son milieu; médiocrement convexe ; d’un noir mat; densement et assez fortement ponctué. Ecusson en trian- gle à côtés curvilignes, ou presque en demi-cercle; aussi long qu'il est large à la base; noir; ponctué. Elytres faiblement plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs; près de quatre fois aussi longues que lui; un peu arquées en devant chacune à la base ; subparallèles ou à peine élargies jusqu'aux trois cinquièmes ou presque deux tiers de leur lon- gueur, rétrécies ensuite en ligne un peu courbe jusqu’à l’angle sutural; munies latéralement d’un rebord étroit à peine visible, quand l’insecte est examiné en dessus; médiocrement con- vexes; noires; à neuf rangées striales de points, ou à neuf stries très-légères, marquées de points petits, assez rappro- chés longitudinalement,; la sixième aboutissant au calus humé- ral; les septième et huitième après celui-ci; ces stries ou rangées striales un peu confuses ou peu distinctes postérieu- rement; offrant près de la suture une strie ou rangée striale rudimentaire. /ntervalles plans; pointillés. Repli ruguleux, postérieurement sillonné et souvent à moitié voilé par les derniers arceaux abdominaux. Dessous du corps d’un noir un peu luisant; densement et grossièrement ponctué sur l’anté- pectus, moins grossièrement et moins densement sur Îles autres parties. Prosternum moins large que l’une des hanches de devant, en ligne courbe à sa partie postérieure, d’une manière parallèle aux autres. Mésosternum rétréei en pointe obtuse d'avant en arrière. Postépisternums un peu rétrécis d'avant en arrière; six fois aussi longs qu'ils sont larges dans leur milieu. Dernier arceau du ventre transversalement sil- lonné près de sa base. Pieds noirs; ponctués. Cuisses anté- rieures plus grosses, un peu renflées. T'ibias non comprimés; faiblement élargis de la base à l’extrémité; garnis vers l’extré- TÉNÉBRIONIENS. — Cœlomelopus. 145 mité de leur arêle inférieure de poils d’un roux testacé; les antérieurs droits (®). T'arses garnis en dessous de poils sem- blables; premier article des postérieurs moins long que les deux suivants réunis: le dernier presque aussi long que les trois premiers pris ensemble. PATRIE : La Russie méridionale, la Hongrie. Genre Cœlometopus , CoELOMETOPE (1). (xoïhos, creux ; mepônn, intervalle.) CarACTÈRES. Peux aux trois quarts coupés par les joues: offrant sur le front l’image d’un triangle allongé et un peu oblique. Suture frontale transverse; en demi-hexagone ; creu- sée d’une fente ou d’un sillon profond. Palypes maxillaires à deuxième article en ovale tronqué. Antennes médiocres; offrant les premiers articles subfiliformes ou obconiques ; les quatre derniers subcomprimés et dilatés. Prothorax plus large que long ; à peu près avancé jusqu'aux yeux à ses angles anté- rieurs ; moins large à sa base que les élytres ; à angles posté- rieurs dirigés en arrière. Ecusson petit; en triangle plus long que large. Menton presque en parallélogramme, plus large que long, entaillé à son bord antérieur. Prosternum plus large que l’une des hanches de devant. Postépisternums sub- parallèles, un peu dilatés dans le milieu. Partie antéro-mé- diaire du premier arceau ventral obtusément tronquée ou en arc. T'ibias garnis de poils soyeux à l'extrémité de leur arête inférieure ; dernier article des tarses postérieurs moins long que les trois précédents réunis. Obs. Voyez la note placée à la fin du genre suivant. 1. H. clypeatus; GERMAR. Suballongé ; d'un noir peu luisant. Tête plus large que longue ; non relevée sur les côtés du front. Suture frontale profondément creusée ; à peine plus (41) Ce genre avait été indiqué par Solier dans les cartons du Muséum de Paris ; mais il n’en a pas indiqué les caractères. 10 146 TÉNÉBRIONIDES. longue que chaque suture génale. Prothorax offrant vers les trois cin- quièmes ou un peu plus sa plus grande largeur, sinuément rétréci ensuite ; muni latéralement d'un rebord écrasé et non dentelé; en ligne presque droite sur les deux tiers médiaires de sa base ; finement et densement ponctué. Elytres offrant vers la moitié de leur longueur leur plus grande largeur. Prosternum rebordé; rayé de trois lignes longitudinales. Mésosternum large- ment sillonné. Antépectus légèrement ponctué et ridé. o Dernier article des antennes tronqué, plus long que large. Cuisses antérieures un peu sinuées à leur bord antérieur, près du genoux. Tibias antérieurs à peine plus sensiblement arqués que chez la ©. © Dernier article des antennes obliquement coupé, moins long que large. Cuisses de devant régulièrement arquées à leur bord antérieur. Blaps clypeata (uraicer) German. Neue Insekten, in Gerum\ir’s Magaz. der Entom. t. © 1er cahier, p. 422. 10. Tphthinus clypeatus (Dean), catal. (1833), p, 204. — Id. (1837), p. 225. Long. 0m,0180 à 0w,0191 (8 IL. à 81. 1/2). — Larg. Ow,0061 (2 I. 3/4) à la base des élytres ; 0",0090 (4 I.) vers la moitié ou un peu plus de la longueur de celles-ci. Corps allongé ou subaillongé ; peu ou très-médiocrement convexe ; d'un noir peu luisant. Tête plus large que longue ; peu penchée ; d’un noir peu luisant ; finement el assez den- sement ponctuée ; non relevée sur les côtés du front. Suture frontale en demi-hexagone ; offrant sa partie transverse ou postérieure, servant à séparer le front de l’épistome , profon- dément creusée , à peine plus longue que chacune de celles qui séparent l’épistome des joues. Labre noir; transverse, faiblement échancré dans le milieu de son bord antérieur. Antennes prolongées au moins jusqu’à la moitié des côtés du prothorax ; noires ; à troisième article une fois environ plus long que large : les quatrième et cinquième, graduellement un peu moins longs : le sixième obconique , au moins aussi long que large : les deuxième à onzième subcomprimés, gros- TÉNÉBRIONIENS. — Cæœlomelopus. 147 sissant graduellement : le septième, obtriangulaire , à peine aussi long que large : les huitième à dixième transverses, plus larges que longs : le onzième, au moins aussi long que large, obliquement coupé de dehors en dedans , à son côté interne ( ® ), ou subparallèle, plus long que large, un peu oblique- ment ironqué, à son bord antérieur. Prothorax échancré en arc en devant; élargi en ligne peu courbe jusqu'aux trois cinquièmes ou presque aux deux tiers de ses côtés, sinué- ment rétréci ensuite jusqu'aux angles postérieurs ; en ligne à peu près droite ou à peine arquée en devant sur les deux tiers médiaires de sa base, avec les angles postérieurs dirigés en arrière ; sans rebord dans le milieu de son bord antérieur, offrant les faibles traces d’un rebord sur les côtés de ce bord ; muni latéralement d’un rebord écrasé et graduellement un peu élargi d'avant en arrière; muni à la base d’un rebord écrasé à peu près égal au latéral près des angles postérieurs ; médiocrement convexe ; d’un noir peu luisant; uniformément marqué de points assez petits et rapprochés ; sans traces de sillon sur la ligne longitudinale médiaire. Ecusson petit; en triangle subéquilatéral ; noir; parcimonieusement ponctué. Elytres plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs (ces angles correspondant environ à la sixième strie); deux fois et demie ou un peu plus aussi longues que lui; subarrondies aux épaules et creusées au côté interne de l’angle huméral d’une fossette destinée à recevoir l’angle postérieur du prothorax ; émoussées aux épaules ; assez fai- blement élargies en ligne peu courbe jusqu’à la moitié en- viron de leur longueur, à peine rétrécies ensuite jusqu'aux deux tiers, puis, à partir de ce point, rétrécies en ligne courbe jusqu’à l’angle sutural ; munies latéralement d’un rebord peu visible quand l’insecte est examiné en dessus ; longitudina- lement à peine arquées jusqu'aux trois cinquièmes , convexe- ment déclives ensuite; planiuseules sur le dos, convexement un peu repliées sur les côtés ; sans fossette humérale ; d’un noir mat ou peu luisant; à neuf stries légères, étroites et 148 TÉNÉBRIONIDES. marquées de points médiocrement rapprochés et les débor- dant à peine : ces stries partiellement presque réduites parfois à des rangées striales de points : les sixième à huitième abou- tissant à peu près à la base : les quatrième et cinquième, postérieurement plus courtes et encloses par les voisines ; offrant à peine près de la suture une strie courte et rudimen- taire. {ntervalles plans, larges ; assez densement pointillés. KRepli ruguleusement ponctué. Dessous du corps d'un noir luisant; légèrement ridé sur l’antépectus ; assez densement et assez finement ponctué sur le reste; garni sur les trois premiers arceaux du ventre de quelques rides longitudinales. Antépectus, non cilié de roux mi-doré à ses bords antérieurs et postérieurs. Prosternum plus large que l’une des hanches de devant; muni sur les côtés et postérieurement d’un rebord épais ; rayé de trois lignes longitudinales : la médiane plus légère. Pieds allongés ; noirs; assez finement et densement ponctués. Cuisses peu ou médiocrement renflées. T'ibias ornés de poils soyeux d’un roux mi-doré sur l'extrémité de leur arête inférieure. Tarses garnis en dessous de poils sem- blables : premier article des tarses postérieurs aussi long que les deux suivants réunis. Paris : l'Espagne, le Portugal {collect. Arias ; muséum de Paris, muséum de St-Pétersbourg). Obs. Nous avons rapporté cette espèce au Blaps clypeata de Germar, en raison du caractère tiré de sa suture frontale pro- fondément creusée ; cependant cet auteur dit : le prothorax est presque aussi long que large, peu rétréci en devant; en ligne droite à son bord antérieur , avec les angles de devant émoussés ; fortement arrondi et sans rebord sur les côtés; en ligne droîte à la base, caractères qui ne conviendraient pas aux exemplaires que nous avons eu sous les yeux, à part la courbure des côtés. Ces individus constitueraient-ils une es- pèce distincte (C. frontalis)? Ce n’est pas probable. TÉNÉBRIONIENS. — Jphthimus. 149 Genre Iphthimus, Ipnraime; Truqui (1). (fpmos, robuste.) CARACTÈRES. Veux médiocrement entamés par les joues ; offrant sur le front l’image d’un ovale transverse. Suture frontale transverse ou en demi-hexagone; creusée d’un sillon léger. Labre transverse ; non voilé par l’épistome ; généra- lement échancré en devant. Palpes maxillaires à dernier article à peine aussi long que le deuxième, faiblement com- primé, élargi en ligne un peu courbe d’arrière en avant, obliquement tronqué à son extrémité. Antennes médiocres ; offrant les premiers articles subfiliformes où obconiques : les cinq derniers comprimés et dilatés. Prothorax plus large que long; séparé des yeux à ses angles antérieurs par un espace plus grand que le diamètre longitudinal de ces organes; moins large à sa base que les élytres ; à angles postérieurs dirigés en arrière. Ecusson en triangle à côtés curvilignes ou presque en demi-cercle. Menton presque en parallélogramme, ordinairement plus large que long et entaillé à son bord an- térieur ; non relevé ou saillant d’arrière en avant. Prosternum : plus large que l’une des hanches de devant. Postépisternums rétrécis d'avant en arrière; cinq fois environ aussi longs qu'ils sont larges dans leur milieu. Partie antéro-médiaire du premier arceau ventral en ogive ou en arc. T'ibias garnis de poils soyeux à l’extrémité de leur arête inférieure : les an- térieurs arqués à leur extrémité, au moins chez le &. Dernier article des tarses postérieurs ordinairement aussi long que les trois premiers réunis. Obs. Ce genre s'éloigne de celui de Vyctobates, Guérin (2),. (4) Zphthinus (nom peut-être altéré à l’impression, par le changement d’une "m en n), (Desgax) Catal. (4833) p. 203. — Jd. (1837) p. 225: Tphthimus, Truqur, Entomol. Zeit. (4857) p. 92: (2) M. Guérin, dans son Magazin de zoologie, el. 1x (1834), dit à là fin dé son mémoire intitulé : Matériaux pour una classification des Mélasomes, p. 33 : « On ne peut « laisser avec les Ténébrions quelques espèces qui ont été jusqw’ici placées à tort dans 150 TÉNÉBRIONIDES. par son labre non arrondi ou parfois légèrement échancré, et surtout par la partie antéro-médiaire du premier arceau ventral en ogive ou subarrondie. 1. EH. ftalieus; TRUQUI. Allongé ; d'un noir presque mat ou peu luisant. Tèle plus longue que large ; marquée sur le front de deux lignes convergeant postérieurement en ogive; sensiblement relevée au côté interne des yeux. Suture frontale assez légère, près d'une fois plus longue que chaque suture génale. Pro- thorax offrant vers les deux cinquièmes sa plus grande largeur , rétréci ensuite et sinué près des angles; muni latéralement d'un rebord relevé, crénelé vers la moitié de sa longueur ; bissubsinué à la base, marqué de points médiocrement rapprochés. Elytres planiuscules sur le dos ; offrant vers les deux tiers de leur longueur leur plus grande largeur ; à rangées striales de points sublinéaires. Intervalles obsolètement ponctués. Prosternum rebordé. Mésosternum non sillonné ; presque lisse entre les hanches. Anté- pectus grossièrement ponctué. o Cuisses antérieures à peine plus grosses que les sui- vantes ; de grosseur égale sur toute leur longueur ; arquées en devant dans le milieu de leur arête antérieure ; échancrées dans le milieu de leur arête inférieure. Tibias antérieurs sensiblement arqués dans leur seconde moitié, surtout près de l'extrémité. « ce genre. Ainsi, le Tenebrio gigas de Fabricius et quelques autres, forment pour moi « une nouvelle coupe , dont je vais exposer les principaux caractères : « G. Myctobaies, Guér. Ces insectes se distinguent facilement des Tenebrio propre- < ment dits , dont le type est le Tenebrio molitur, par un labre très-saillant, et arrondi, « landis qu’il est échancré et très-peu avancé dans le T'enebrio molitor, par des antennes « grossissant vers le bout, avec les derniers articles très-comprimés ; landis que dans « les Fenebrio propres les antennes sont d’égale épaisseur jusqu’au bout, grenues , non « comprimées. La forme de ces insectes différe aussi beaucoup de celle des Tene- « brions. Le type du genre est le Tenebrio gigas de Fabricius. » Le caractère tiré des antennes est commun à plusieurs genres de celte famille. Celui du labre semble équivoque ou peu précis. He Vyctobates gigas a le labre plutôt obtusément tronqué ou très-oblusé- ment arqué, plutôt qu'arrondi, et chez quelques espèces voisines ce labre semble légè- rement échancré, Les /Vyctobates s'éloignent des Tenebrions par la largeur du proster- num et des Zphthimus par la partie antéro-médiaire de leur premier arceau ventral avancé en pointe ou en angle lrès-a'gu. | TÉNÉBRIONIENS. — Jphthimus. 151 ® Cuisses antérieures un peu plus grosses que les sui- vantes ; arquées à leur bord antérieur; en ligne droite sur leur arête inférieure. Tibias antérieurs à peine arqués près de l'extrémité, Upis italious (Boxezr1?). T'unebrio angulatus (Rossi), Tphthinus italicus (Descan). Catal, (1833) p. 204. — Id. (1837) p. 225. Iphthimus italicus , Truqur , in Entom. Zeit, v. Stettin (48517), p. 93. Long. 0®,0180 à 0m,0242 (8 à 11 L.). — Larg. 0w,0067 à O»,0072 (3 I. à 3 1. 1/4) à la base des élytres 0,0100 (41. 1/2) vers les deux tiers de la longueur de celles-ci. Corps allongé ; peu convexe ; d’un noir presque mat ou peu luisant. Téte plus longue que large ; avancée; peu pen- chée ; d’un noir peu luisant ; marquée sur le milieu du front de deux lignes formant une ogive ou un angle dirigé en ar- rière ; notée de points peu serrés et peu profonds ou un peu superficiels ; légèrement relevée sur les côtés du front, au bord interne des yeux. Suture frontale en demi-hexagone , offrant sa partie transverse ou postérieure, servant à séparer le front de l’épistome, une fois plus longue que chacune de celles qui séparent l’épistome des joues. Labre noir; trans- verse ; faiblement échancré dans le milieu de son bord an- térieur. Antennes prolongées environ jusqu’à la moitié des eôtés du prothorax ; noires ; à troisième article une fois en- viron plus long que large : les quatrième, cinquième et sixième, obconiques, aussi longs que larges : le sixième, un peu plus gros que les précédents : les septième à onzième subcomprimés, grossissant graduellement, garnis de quelques poils seulement : les septième à dixième , transverses, plus larges que longs : le onzième presque carré, un pêu plus long que large. Prothorax tronqué en devant ; eilié de roux testacé dans le milieu de son bord antérieur ; élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes de ses côtés, rétréci ensuite en ligne courbe d’abord , puis sinuée près des angles postérieurs qui sont assez prononcés et dirigés en arrière et 197 TÉNÉBRIONIDES. en dehors; bissinué à la base, avec les deux tiers de celle- ci un peu arquée en arrière et moins prolongée que les angles ; une fois au moins plus long sur son milieu qu'il est large dans son diamètre transversal le plus grand; muni dans toute sa périphérie d’un rebord faible. en devant, assez épais à la base, crénelé sur les côtés, depuis la moitié de la longueur de ceux-ci jusqu’à la sinuosité qui précède les angles postérieurs ; très - médiocrement convexe; d’un noir peu luisant ; offrant sur la seconde moitié de la ligne longitu- dinale les traces d’un sillon. Ecusson en triangle équilatéral ; noir ; finement ponctué. Elytres un peu plus larges à la base que le prothorax à ses angles postérieurs ; trois fois aussi longues que lui ; subarrondies ou émoussées aux épaules ; creusées à l'angle huméral d’une légère fossette pour recevoir ies angles postérieurs du prothorax, graduellement élargies en ligne presque droite jusqu'aux deux tiers de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne presque droite jusqu'à l'angle su- tural; munies latéralement d’un rebord visible, quand lin- secte est examiné en dessus ; longitudinalement un peu ar- quées; planiuscules sur le dos, convexement déclives sur les côtés ; creusées d’une fossette humérale; d’un noir mat ou peu luisant; notées de neuf rangées striales de points, constituant souvent sur quelques parties de légères stries : les quatrième et cinquième aboutissant en devant à la fos- sette humérale : les sixième à huitième non avancées jusqu’à la base : ces rangées ordinairement affaiblies postérieurement: les quatrième et cinquième postérieurement unies et encloses par les voisines, offrant près de la suture une strie rudimen- taire. Jntervalles plans; peu densement pointillés. Repli im- ponctué; ruguleux. Dessous du corps d’un noir mat ou peu luisant. Antfépectus cilié de roux mi-doré à ses bords antérieur et postérieur; fortement ponctué et d’une manière presque ré- ticuleuse sur les côtés : ventre plus finement ponctué; garni de fines rides longitudinales sur ses trois premiers arceaux : postpeelus légèrement ponctué sur son milieu. Prosternum TÉNÉBRIONIENS. — Jphthimus. 153 plus large que l’une des hanches de devant; muni latérale- ment d’un rebord épais; assez convexe entre ces rebords et offrant postérieurement de faibles rides divergentes. Pieds allongés; noirs; ponctués. Cuisses peu renflées. T'ibias ornés de poils soyeux d’un roux mi-doré sur l'extrémité de leur arète inférieure. Tarses garnis en dessous de poils sembla- bles : premier article des tarses postérieurs aussi long que les deux suivants réunis : le dernier presque aussi long que que les trois précédents réunis. PATRIE : la Corse, l'Italie, etc. Obs. Le catalogue de Stettin a admis le nom d'angulatus, attribué à Rossi ; mais M. Perty ayant donné la même dénomi- nation spécifique à un insecte d’un genre voisin (Nyctobates angulatus, Ins. du voy. de Spix et Martius, p. 57, pl. 12, fig. 7), nous avons conservé celui d’italicus, inserit dans Île catalogue Dejean. | Obs. Nous avons vu dans la riche et admirable collection de notre ami M. Perroud, sous le nom de croaticus, deux in- dividus ayant beaucoup d’analogie avec l'Z. ilalicus, mais pa- raissant s’en éloigner par leur ponctuation beaucoup plus forte et quelques autres caractères. En voici la diagnose : EX. croatieus, TRUQUI. Allongé; d'un noir presque mat. Tète plus longue que large; marquée sur le front de deux lignes convergeant postérieurement en ogive ; senst- blement relevée au côté interne des yeux. Suture frontale légère, près d'une fois plus longue que chaque suture génale. Prothorax offrant vers les deux cinquièmes sa plus grande largeur, rétréci ensuite et sinué près des angles ; muni latéralement d'un rebord relevé, crénelé vers la moitié de sa longueur ; bissubsinué à la base ; marqué de points forts et assez rapprochés. Elytres assez convexes sur le dos; offrant vers Les deux tiers de leur lon- gqueur leur plus grande largeur ; à rangées striales de points ; assez forte- ment ponctuées sur Les intervalles. Prosternum rebordé. Mésosternum non sillonné ; chagriné à la base, ponctué entre les hanches. Antépectus gros- sièrement ponctué. œ et 9 Mêmes caractères dislinctifs que chez l’J. italicus. 154 TÉNÉBRIONIDES. Tphthimus croaticus, Tevqui, in Entom. Zeit. v. Stett. (4857) p. 93. Long. 0,0192 à 0®,0242 (9 à 11 1.). — Larg. 0w,0059 à 0w,0072 (21. 28 à 8 L. 1/4) à la base des élytres ; 0,0078 à 0w,0100 (3 1. 1/2 à 41. 1/2) dans la plus grande largeur de celles-ci. PATRIE : La Crête. Obs. À première vue, ces individus, par leur ponetuation visiblement plus forte, par leurs élytres plus convexes ou moins planiuscules sur le dos, semblent s'éloigner spécifique- ment de VI. ilalicus; mais ils ont tant d’analogie avec lui par la forme de toutes les parties du corps; ils en ont si bien tous les autres caractères : le front relevé au côté interne des yeux; marqué de deux lignes convergentes; le prothorax relevé et crénelé sur les côtés ; les élytres offrant vers les deux tiers leur plus grande largeur ; le prosternum non sil- lonné sur son milieu, ete., qu'ils semblent n’en être qu’une va- riété plus fortement ponctuée. Par l'effet de cette disposition, les points sont ou semblent plus rapprochés sur le prothorax ; les rangées striales des élytres sont moins prononcées et les intervalles plus râpeux ; la partie postérieure du mésosternum est ponctuée au lieu d’être presque lisse. Genre Uris, Upis; Fabricius (1). CaRAcTÈRES. Veux transverses médiocrement entamés par les joues. Téte plus longue que large. Suture frontale en demi-hexagone. Antennes médiocres ; offrant les cinq ou six derniers articles comprimés et dilatés. Palpes maxillaires à dernier article comprimé, obtriangulaire. Menton offrant sa partie médiane anguleusement avancée et graduellement sail- lante ou inclinée d’arrière en avant; offrant de chaque côté de celte partie médiaire une entaille et un angle antéro-latéral moins apparent. Prothorax souvent plus long que large. Ecusson triangulaire. Elytres plus larges à la base que le pro- (1) Fabricius, Entomolosia systematica, t, 4, 2, p. 515. Genre 142. TÉNÉBRIONIENS. — Üpis. 5% thorax. Prosternum plus large que l’une des hanches de de- vant, un peu plus large entre les hanches que postérieure- ment. Postépisternums subparallèles. Partie antéro-médiaire du premier arceau ventral subarrondie ou en ogive. Dernier article des tarses postérieurs moins long que les deux suivants réunis. Obs. Ce genre, borné en Europe à une seule espèce, se distingue facilement du précédent, au moins pour cette es- pèce, par la forme de son menton, par sa suture frontale en demi-cercle, par son prothorax plus long que large. 1. U. cerambhoïdes; LiN\E. Allongé; d'un noir peu ou point luisant. Prothorax plus long que large; un peu élargi jusqu'aux deux cinquièmes , subparallèle ou à peine rétréci ensuite; muni d'un rebord latéral étroit, non apparent en dessus; rebordé à la base; densement ponctué en dessus. Elytres une fois plus longues que larges; graduellement élargies jusqu'aux deux tiers ; couvertes de rugosités irrégulièrement réticulées. œ Tibias antérieurs un peu arqués, subcomprimés, légère- ment dilatés vers le milieu de leur arête inférieure, sensible- ment échancrés entre ce point et l'extrémité. Dernier arceau ventral déprimé transversalement près de l'extrémité. ® Tibias antérieurs à peine arqués ; subcomprimés; gra- duellement et faiblement élargis depuis la base jusqu'à l'ex- trémité. Dernier arceau ventral sans dépression transversale. Curculio. Uoom. Dissert., p. 26, pl. 4, fig. 1. Attelabus ceramboides, Linné, Faun. Suec.,p. 186, 643, — Id. Syst. nat., t. 4,p. 621, 12. — P. L. S. Murcen. C. Laixx. Natursyst., t. 5, 47e part., p. 247. 12. — Gorzs Entom. Beytr., t. 4, p. 421. 19. — Gmez. C. Linn. Syst. Nat., 1. 1, p. 1822, 12. — De Vinwers, C. Lin. Entom.,t. 4, p. 220, 9. T'enebrio variolosus, DE Geer, Mem.,t. 5, p. 32. 2. pl. 2. fig. 4. — Rurzius, Gener. p. 134. 831. Spondylis ceramboides, Farr. Spec. Ins. 1. 4. p. 203. 2, — Id, Mant. Ins. t. 4. p. 127. 2. — Panzer, Einig. selten. Insect. Zn Naturforsch. t. 24. p.24. n° 33. pl. 4. fig. 33. Upis ceramboides, Fanr. Entom. Syst. t, 4. 2.p. 515.4. — Id, Syst. Eleuth. t. 2, p. 584. À. — Henssr., Naturs, t. p. 237, 5. pl. 410. fig, 5. — Croerw. Faun, ingr. Prodr, 156 TÉNÉBRIONIDES. p. 145. 352. — Pavk. Faun. suec. 1. 3. p. 356. 1. — Oziv. Nouv. Dict, d’hist. nat. (1803) t. 22, p. 513. — Larr. Hist. nat, t. 40, p. 296. 4. — Id. Gen. t. 2. p. 174. 3. — GyLLenn. ns. Suec, t. 2. p. 594. À. — Sunr-Fanceau et À. Senvizce, Encycl. méth. t. 40. p. 766. — Dumérir, Dict. des Sc. nat, t. 56. p. 289.— Zerrensr. Faun, lapp. p. 260, 4. — Id. Ins. lapp. p. 152. 4. —— Sanrs, Ins. fenn. p. 480. 1. — Guénw, Iconosr. du Règn. anim. de G. Cuvier, p. 420. pl. 30. fig. 9, a, tête; b, antenne; cet d, lèvre. — Règne animal de Cuvier, édit, F. Masson, p. pl. 49. fig. 9. — De Casrezw. Hist, nat. t, 2. p. 213. 4. — Geeuer, Verzeich. d. In Hüttenb. Süd- West Sibiriens beob, Kæfer, ir Bullet, de la Soc, imp, d. Natur. de Mosc, t. 21, 1847, p. 484. 1, — Id. Tiré à part, p, 194. 1. — Küsrer, Kæf. Europ. 3. 49, Tenebrio ceramboides , OLivier , Entom. 1, 3, n° 57. p. 9. n° 8, pl. #. fig. 7. — Ticxx, Hist. nat, 1.7. p. 192, Long. 0v,0146 à 0m,0157 (61. 1/2 à 7 1.).— Larg. 0m,0056 à Ow.0067 (21.12a81). Corps allongé ; convexe ; d’un noir presque mat. T'éte plus longue que large; avancée; médiocrement penchée; d’un noir mat; couverte de points médiocres, très-serrés sur le front, un peu moins sur l’épistome; ruguleuse sur le vertex. Suture frontale profonde, en forme de demi-cercle dirigé en arrière. Labre à peine échancré; cilié de fauve. Antennes un peu moins longuement prolongées que les angles postérieurs du pro- thorax; d’un noir un peu luisant sur leur première moitié, d’un noir plus mat sur la seconde; à troisième article une fois plus long que large, subeylindrique; les quatrième, cinquième et sixième obconiques ; le quatrième d’un quart plus long que large ; les cinquième et sixième un peu plus longs que larges; les cinq derniers graduellement plus gros; subcomprimés ; le septième obtriangulaire; les huitième à dixième, presque en ovale transverse ; le onzième obpyriforme. Prothorax à peine plus large en devant que la tête; tronqué à son bord anté- rieur; un peu élargi en ligne peu courbe jusqu’aux deux cin- quièmes ou trois cinquièmes de sa longueur, subparallèle ou faiblement rétréci ensuite; faiblement bissinué à sa base, avec les angles un peu plus prolongés en arrière que le milieu : plus long que large ; rebordé à sa base; médiocrement con- TÉNÉBRIONIENS. — Üpis. 157 vexe en dessus, convexement déclive sur ses côtés, et muni à ceux-ci d'un rebord très-étroit, invisible en dessus; d’un noir presque mat; densement couvert de points un peu moins petits que ceux de la tête. Ecusson en triangle aussi long que large; noir; obsolètement pointillé. Elytres d'un tiers environ plus larges en devant que le prothorax; trois fois au moins aussi longues que lui; subarrondies aux épaules ; graduelle- ment élargies jusqu'aux deux tiers de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne presque droite jusqu’à l’angle sutural; munies latéralement d’un rebord étroit, invisible en dessus ; médiocre- ment convexes en dessus, convexement déclives sur les côtés ; d’un noir un peu luisant; couvertes de rugosités irrégulièrement ou confusément réticulées. Dessous du corps d’un noir luisant; ruguleux sur les côtés de l’antépectus, marqué de points ser- rés, petits et assez superficiels sur le reste. Prosternum sub- parallèle ; plus large que l’une des hanches de devant; comme rebordé. Partie antéro-médiaire du premier arceau ventral en ogive. Pieds allongés; noirs. Cuisses superficiellement poin- tillées; rétrécies à la base, renflées vers l'extrémité; les anté- rieures arquées, plus renflées; extrémité inférieure des tibias et dessous des tarses garnis de poils d’un roux fauve. Pre- mier article des tarses postérieurs à peine aussi long que le dernier, moins long que les deux suivants réunis. ParTRiE : Le nord de l’Europe. Cette espèce vit dans les bolets des arbres, principalement des bouleaux. DESCRIPTION DE QUELQUES COLÉOPTÈRES NOUVEAUX par E. MULSANT et CI REY. Lampyris aymondi. Allongé ; garni de pois fins, d’un livide testacé, peu apparents en dessus. Prothorax arrondi en devant jusqu'à la moitié, faiblement élargi ensuite en ligne droite; entuillé en angle très-ouvert et bissubsinué à la base; plus large que long ; flave ou d'un flave testacé ou cendré, avec deux taches hya- lines en devant et le disque brun obscur. Ecusson d'un flave testacé, à base obscure. Elytres d’un brun de poix ; ornées d’un rebord sutural et d'un rebord externe d’un flave cendré; chargées chacune de trois nervures presque égules : l’interne, prolongée jusqu'aux deux tiers. Bord antérieur de l'antépectus un peu anguleux dans son milieu et bissubsinué. Pro et mé- sosternum suillants, obtriangulaires. Dessous du corps et pieds d'un flave roussâtre ou cendré. Cuisses antérieures non renflées. Long. 0w,0146 à Ow,0457 (6 1. 1/2 à 7 L.). — Larg. 0w,0051 (2 1. 1/4). © Corps allongé ; subparallèle ; planiuseule ; garni de poils courts et peu apparents d’un livide testacé, en dessus. Téle voilée par le prothorax ; brune ou d’un brun obseur et con- cave derrière les antennes; à peine aussi large dans ce point que la moitié du diamètre transversal d’un œil, trois fois plus étroite, d’un roux ou fauve testacé et garnie de poils conco- lores, en devant. Palpes de même couleur. Yeux noirs; glo- buleux. Antennes un peu plus longuement prolongées que les angles postérieurs du prothorax ; d’un brun fauve ou tirant sur le fauve ou le testacé, avec le premier article et la base de quelques-uns des suivants d’un roux testacé ; garnies d’un Lampyris Raymondi. 159 duvet soit fauve ou d'un fauve grisätre ; comprimées ; gra- duellement rétrécies à partir du quatrième article : le pre- mier, le plus gros et le plus long : le deuxième court : le troisième un peu élargi de la base à l'extrémité, une fois au moins aussi long que large : le quatrième subparallèle , aussi long ou un peu plus long que le troisième : les cinquième à neuvième graduellement un peu moins longs : le neuvième, le plus court, mais un peu plus long que large : le dixième moins court : le onzième trois fois environ aussi long que large. Prothorax arrondi en devant jusqu’à la moitié de ses côtés, puis faiblement élargi en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs ; faiblement entaillé en angle très-ouvert à la base, c’est-à-dire avec les angles postérieurs sensiblement plus prolongés en arrière que le milieu du bord postérieur; plus légèrement sinué entre l’entaille du milieu et les angles ; un peu plus large à la base qu’il est long sur son milieu ; inégalement planiuscule, subconvexe sur la tête, creusé d’un sillon naissant un peu avant la moitié du bord externe et obliquement prolongé en dedans jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu moins de la longueur et le quart externe de la lar- geur , d’où ce sillon se dirige ensuite en ligne droite vers le quart externe de la base, c’est-à-dire vers chaque subsinuo- sité basilaire ; muni dans sa périphérie d'un rebord étroit et un peu relevé; flave ou d’un flave cendré, avec la moitié postérieure de la tète d’un brun fauve et la partie médiaire de la base d’un testacé roussàtre ; orné, au-dessus des yeux, près du bord antérieur de deux taches hyalines , transverses ; superficiellement ponctué ; garni de poils courts et fins, d’un livide roussâtre ; orné au côté interne de chacun des sillons aboutissant aux subsinuosités, d’une tache ovalaire, subtuberculeuse d’un flave roussâtre; offrant sur sa moitié antérieure les traces d’une ligne longitudinale élevée. Ecus- son un peu rétréci d'avant en arrière ; obtusément tronqué à l'extrémité ; plus long que large; d'un roux testacé ou d’un flave cendré ou testacé, avec la base plus obscure ; garni de 160 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. poils courts ; offrant ordinairement sur sa seconde moitié les traces à peine distinctes d’une ligne médiane : cet écusson ordinairement séparé du bord postérieur du prothorax par un petit espace laissant à découvert quelques-unes des parties du mésothorax qui le précèdent. Elytres arrondies aux épaules et à peine aussi larges ou plus larges en devant que le pro- thorax à ses angles postérieurs ; quatre fois aussi longues que lui; à peine élargies jusqu’au quart, subparallèle ensuite jusqu'aux deux tiers, graduellement rétrécies ensuite cha- cune en ligne courbe jusqu’à l'angle sutural qui est émoussé ; planiuscules avec les épaules déclives ; ruguleusement ponc- tuées; d'un brun de poix, ornées chacune d’un rebord externe et sutural d’un flave testacé; garnies de poils fins, couchés , peu apparents, d’un livide fauve ; un peu déprimées à la base entre le calus huméral et l’écusson; chargées cha- cune de trois nervures longitudinales , à peu près également saillantes : l’interne, naissant vers le tiers interne de la base, un peu affaiblie à sa naissance, prolongée en se rapprochant un peu de la suture, jusqu'aux deux tiers environ de leur longueur : la deuxième, naissant au côté interne du calus huméral, un peu plus longuement prolongée, en se rap- prochant de la première, tantôt unie postérieurement à celle-ci, tantôt isolée, plus ordinairement liée à la troisième en émettant un prolongement affaibli après leur union : la troi- sième naissant au côté externe du calus huméral, prolongée environ jusqu'aux sept huitièmes, en s’affaiblissant graduel- lement ainsi que les deux précédentes, séparée du bord externe, à son extrémité par un espace égal aux deux cin- quièmes de la largeur d’un étui. Intervalles séparant les côtes paraissant légèrement canaliculés par l’effet de la saillie de celles-ci : l’externe, déclive à sa partie antérieure , graduel- lement planiuseule postérieurement. Repli canaliculé presque jusqu'aux deux tiers, postérieurement réduit à une tranche obtuse. Ailes nébuleuses. Deux derniers arceaux du dos de l'abdomen débordant ordinairement l'extrémité des élytres: ces * Dircaea Revelierir. 161 arceaux d'un brun de poix ou d’un brun gris sur le milieu avec les côtés d’un flave testacé : l’avant-dernier un peu enlaillé en angle très-ouvert, avec les angles postérieurs un peu prolongés en forme de dent : le dernier, mitréforme, subparallèle à la base, en angle émoussé dans sa seconde moitié. Dessous du corps d’un flave roussâtre sur la poitrine, d’un flave plus pâle sur le ventre ; obsolètement pointillé et garni de poils fins, courts et concolores. Antépeclus coupé en ligne à peine bissinuée à son bord antérieur, avec le milieu de celui-ci légèrement anguleux en devant. Prosternum ob- triangulaire ; caréné ; ne séparant pas les hanches de devant. Mésosternum obtriangulaire, saillant, prolongé en ligne étroite entre les hanches intermédiaires. Postépisternums obtriangulaires ; une fois plus longs qu'ils sont larges à la base. Epimères postérieures visibles, un peu élargies d'avant en arrière. Ventre offrant le bord postérieur de ses arceaux échancrés dans leur milieu. Pieds d’un flave testacé; com- primés; garnis de poils concolores. Cuisses non renflées, même les antérieures. T'ibias plus étroits et à peine arqués à la base, faiblement élargis ensuite jusqu’à l'extrémité. Pre- mier article des tarses postérieurs plus long que chacun des trois suivants , à peu près aussi long que le dernier : le qua- trième le plus court en dessus, bilobé et allongé en dessous en forme de languette. Cette espèce a été prise à Hyères , par M. Raymond, ento- mologiste plein de zèle, à qui nous l'avons dédiée. Obs. Peut-être le L. Raymondi est-il identique avec le L. lusitanica, indiqué plutôt que déerit par M. V. Motschoulsky (Études entomologiques , 1854, p. 19, n° 16); dans tous les cas le nom de lusitanica ne peut lui être conservé, ce nom ayant déjà été appliqué, par T. Charpentier, à une autre espèce du même groupe. Direnen KRevelierii. Allongé; subparallèle, très-médiocrement convexe; ruguleusement pointillé 11 162 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. d'un brun fauve et garni de poils soyeux, fins et couchés, en dessus. Dessous du corps et pieds fauves ou d'un fauve testacé. Antennes comprimées,; à deuxième article à peine plus grand que la moitié du suivant : les quatrième à dixième, obtriangulaires et dentés. Prothorax tronqué en devant, bissub- sinuément faible et dirigé en arrière, à la base; à deux légères fossettes antébasilaires. Elytres offrant ordinairement près de la suture, les faibles traces de deux sillons très-légers. Dernier article des palpes maxillaires prolongé en ar- rière à son angle postéro-interne. Quatrième à dixième ar- ticles des antennes en majeure partie aussi longs que larges. e Dernier article des palpes maxillaires rectangulairement ouvert à son angle postéro-interne. Quatrième à dixième articles des antennes presque tous plus larges que longs. Long. 0w,0056 à 0m,0078 (2 1. 1/2 à 3 1. 1/2). — Larg. Om,0013 à Om,0021 (2/5 à L.) Corps allongé ; subparallèle ; très-médiocrement convexe; ruguleusement pointillé, presque un peu plus finement ou plus superficiellement sur le prothorax que sur les élytres; garni de poils fins, soyeux, couchés, d'un fauve obscur; d’un brun fauve ou d’un fauve brun, luisant. Téte en triangle obtus et à côtés curvilignes; engagée jusqu'aux yeux dans le prothorax; médiocrement convexe; pointillée; pubescente; d’un brun fauve. Palpes maxillaires testacés ou d’un testacé brunâtre. Antennes prolongées jusqu'aux angles postérieurs du prothorax; d’un fauve brunâtre; à premier article plus court que le troisième : le deuxième au moins égal à la moitié du suivant : le troisième deux fois et demie aussi long qu’il est large : les suivants subcomprimés : les quatrième à dixième d’abord obtriangulaires, dentés, surtout au côté ex- terne, puis graduellement subcupiformes : le quatrième plus long que large : les cinquième à dixième plus larges que longs (®): les cinquième à septième à peine plus longs ou aussi longs que larges : les huitième à dixième un peu moins longs que larges (w') : le onzième ovalaire, plus long que large, Dircuea Revelierti. 163 comme appendicé, terminé en arc obtus. Feux noirs ; très- faiblement échancrés. Prothorax tronqué en devant, déclive aux angles antérieurs; rétréci d'avant en arrière en ligne arquée ; un peu déclive sur les côtés, et par l'effet de cette déclivité paraissant rétréci assez faiblement sur les côtés, en ligne presque droite, depuis un peu après les angles de devant jusque près des postérieurs; émoussé ou subarrondi aux angles postérieurs; bissubsinuément en arc faible et dirigé en arrière, à la base; d’un cinquième plus large à la base qu'il est long sur son milieu; muni sur les côtés et à la base d’un rebord étroit : chacun des latéraux peu ou point visible en dessus ; peu convexe sur le dos, convexement déclive sur les côtés ; ruguleusement pointillé;, pubescent; d’un fauve brun ou brun fauve ; marqué d’une légère fossette au-devant de cha- que sinuosité basilaire. Ecusson près d’une fois plus large que long ; parallèle sur les côtés, arqué ou anguleux en ar- rière à son bord postérieur ; pointillé; pubescent ; d’un fauve brun ou brun fauve. Elytres à peine aussi larges en devant que le prothorax à sa base ; trois fois et demie aussi longues que lui; émoussées aux épaules; subparallèles jusqu’à la moitié, à peine rétrécies ensuite jusqu'aux cinq sixièmes, obtusément arrondies, prises ensemble, à l'extrémité; fai- blement ou médiocrement convexes sur le dos, subconvexe- ment inclinées aux épaules et convexement déclives sur les côtés à partir de la moitié de leur longueur; ruguleusement pointillées ; offrant ordinairement près de la suture les faibles traces de deux sillons très-légers; pubescentes ; d’un brun fauve ou fauve brun. Repli assez étroit en devant, graduel- lement réduit à une tranche, à partir de lextrémité du postpectus. Dessous du corps et Pieds fauves ou d’un fauve testacé, pubescents. Prosternum à peine engagé jusqu’à la moitié des hanches. Mésosternum prolongé jusqu’à l'extrémité des hanches. Cuisses comprimées , ovalaires, allongées. Ti- bias grèles. Tarses simples; avant-dernier article un peu avancé en forme de lobe, en dessous : le premier des posté- rieurs plus long que tous les suivants réunis. 164 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. Cette espèce a été découverte en Corse par M. Revelière. Obs. Elle s'éloigne un peu des autres espèces par son pro- thorax moins mitréforme, moins tranchant sur les côtés, plus faiblement bissinué à la base; par son corps moins convexe. Rhizotrogus fossulatus. Suballonvé; convexe ; d'un roux testacé ou d'un fauve jaune, glabre et luisant, en dessus. Prothorax marqué de points médiocrement rapprochés, laissant sur la ligne médiane une bande étroite, imponctuée, marquée d'une fossette vers les deux tiers de sa longueur. Ecusson ponctué, plus ou moins lisse sur le disque ou la ligne médiane. Elytres ponctuées ; à trois nervures planes. Pygidium plus finement ponctué. Massue des antennes plus longue que les six articles pré- cédents réunis. Ventre longitudinalement subdéprimé ou sil- lonné. Jambes de devant faiblement tridentées. e Massue des antennes ovoïde ou elliptique, à peine plus longue que les cinq articles précédents réunis. Ventre sans dépression longitudinale. Jambes antérieures moins faible- ment dentées. Long, 0w,0146 à 0m,0157 (6 1. 1/2 à 7 L.).—Larg. Ow,0090 (4 1.) Corps suballongé ; convexe; glabre, d’un roux testacé ou d'un fauve flave et luisant, en dessus. Tête plus large que longue ; marquée de points gros et à peu près contigus; un peu rugueuse ; d’un roux flave ou testacé ; ciliée et relevée en rebord obscur ou noirâtre, en devant et sur les côtes. Episliome sinué ou échancré dans le milieu de son bord anté- rieur. Palpes et Antennes d'un fauve jaune ou d’un flave tes- tacé : dernier article des palpes maxillaires, obscur : les an- tennes de dix articles. Prothorax tronqué ou à peine échancré en arc en devant ; élargi d'avant en arrière jusqu’à la moitié ou un peu plus de ses côtés, subparallèle ensuite; bissinué- ment en arc dirigé en arrière à la base; près d’une fois plus Rhizotrogus fossulatus. 165 large qu'il est long sur son milieu; muni dans sa périphérie d'un rebord obscur : ce rebord dentelé sur les côtés; cilié à ceux-Ci; muni sous le rebord basilaire de longs poils flaves- cents; convexe; marqué de points moins gros, moins rap- prochés et surtout moins profonds que ceux de la tête : ces points laissant sur la ligne médiane une bande longitudinale étroite imponctuée; creusé d’une fossette vers les deux tiers de cette ligne; noté d’une cicatrice vers chaque partie anguleuse des côtés; d’un roux testacé ; glabre. Æcusson en triangle à côtés curvilignes ; d’un roux testacé ; marqué de points un peu plus petits que ceux du prothorax : ces points laissant sur le disque ou sur la ligne médiane un espace lisse plus ou moins notable. Elytres à peine aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; près de trois fois. aussi longues que lui; subsinuément élargies jusqu’à la moitié de leur longueur, arrondies à leur partie postéro -externe, tronquées ou à peine arquées chacune à l'extrémité; ciliées latéralement; convexes; glabres ; luisantes ; d’un roux testacé ou d’un fauve jaune ; creusées d’une fossette humérale; mar- quées de points aussi gros, mais moins rapprochés que ceux du prothorax ; chargées chacune d’une nervure suturale et de deux autres plus faibles : ces nervures presque imponctuées (S) ou plus parcimonieusement ponctuées (& ) : la suturale prolongée jusqu’à l'extrémité : les autres postérieurement raccourcies : ces nervures limitées par des stries ou rangées striales de points un peu irrégulières. Pygidium d'un fauve flave ; cilié dans son pourtour; ponctué, plus finement ou plus superficiellement chez le que chezla 9. Dessous du eorps d’un fauve jaune ou d’un testacé. Poitrine garnie de longs poils laineux concolores, médiocrement épais. Ventre parsemé de poils peu apparents. Pieds d’un roux testacé, avec le bord externe des tibias antérieurs obscurs. Jambes. de devant, tridentées (® 9 ). Cette espèce a été prise en Corse par M. Revelière. 166 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. Genre Lyphie, Lyphia. CaracTÈRES. Veux très-visibles et non voilés par le bord antérieur du prothorax dont ils sont assez rapprochés; notable- ment coupés par les joues; dirigés d’une manière obliquement longitudinale et plus longs que larges dans leur partie visible en dessus. Antennes de onze articles : le troisième au moins aussi long que large : les autres plus larges que longs : les troisième à septième étroits, grossissant faiblement et d’une manière subgraduelle : les quatre derniers subcomprimés, brusquement plus gros, constituant une massue égale. Joues constituant avec l’épistome une sorte de chaperon obtusément tronqué en devant, plan ou à peine relevé sur les côtés; laissant je labre en partie à découvert. Mandibules courtes, cornées, bifides à l'extrémité. Dernier article des palpes maxillaires subcomprimé ; subcylindrique ou plutôt ovalaire, tronqué à l'extrémité. Prothorax un peu plus long que large, tronqué à la base. Elytres parallèles, voilant le pygidium. Repli non prolongé jusqu’à l'angle sutural ou réduit à une tranche près de celui-ci. Postépisternuins linéaires ; huit fois aussi longs que larges. Tibias antérieurs grèles ou faiblement élargis, à peu près semblables aux suivants. Corps allongé; parallèle. Obs. Ce genre faisant partie de la famille des Triboliens, s'éloigne des autres genres de ce groupe décrit dans l’'Hist. nat. des Coléopt. de Fr. (Latigènes, p. 243 et suiv.) par son prothorax un peu plus long que large et tronqué à sa base. EL. ficicolnr. Allongé ; parallèle ; très -médiocrement convexe ; brun en dessus, d'un brun rouge en dessous. Tête et prothorax réticuleusement ponctués : celui-ci un peu plus long que large; offrant vers le tiers de ses côtés sa plus grande largeur, tronqué à sa base. Elytres comme striément ponctuées : Les rangées striales, alternes offrant des traces de stries, dont quelques-unes se réunis- sent un peu avant l'extrémité Eyphia ficicola. 167 Long. 0,0045 (2 1.). — Larg. 0m,0018 (3/5 L.). Corps allongé ; parallèle ; peu convexe; glabre ; brun en dessus. T'éle penchée ; médiocrement convexe ; réticuleuse- ment ponctuée; brune, avec le chaperon d’une teinte plus elaire. Epistome constituant avec les joues une sorte de cha- peron presque en demi-cercle obtusément tronqué ou à peine échancré en devant, et laissant le labre à découvert, plan latéralement et débordant à peine les yeux qu'il échancre jusqu’à la moitié. Labre court; transverse; cilié de roux testacé. Peux noirs. Antennes d'un brun rouge ; à peine prolongées jusqu’à la moitié des côtés du prothorax; à deuxième article presque égal au quatrième ; le troisième au moins aussi long que large; les suivants plus larges que longs; les quatrième à septième étroits, grossissant graduellement à peine ; le sep- tième cupiforme; les huitième à onzième subcomprimés, brus- quement plus gros, constituant une massue égale ; le onzième moins court que les précédents. Prothorax tronqué ou à peine arqué en devant; à angles antérieurs déclives, et, par là, paraissant subarrondis, quand linsecte est vu en-dessus; ‘élargi sur les côtés en ligne un peu courbe jusqu’au tiers: faiblement rétréci ensuite en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs qui sont assez vifs et un peu plus ouverts que- angle droit; tronqué à la base; muni à celle-ci et sur les côtés d’un rebord étroit et tranchant; un peu plus long qu’il est large à la base; médiocrement convexe; brun, uniformé- ment et réticuleusement ponctué. Æcusson en triangle à côtés subcurvilignes; brun rouge. Elytres un peu plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs; deux fois. et demie aussi longues que lui; subparallèles jusqu'aux quatre einquièmes, arrondies postérieurement (prises ensemble ); munies latéralement d’un rebord peu tranchant; uniformément et comme striément ponctuées ; les rangées striales alternes offrant, au moins sur les deux tiers internes, des traces de stries, dont quelques-unes semblent se réunir avant l'extrémité; 168 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. brunes, avec l’extrémité et les bords latéraux insensiblement moins obscurs. Repli d’un brun rouge; non prolongé jusqu'à l'angle sutural, réduit à une tranche près de celui-ci. Dessous du corps d’un brun rouge ; réticuleusement ponctué sur les côtés de l’antépectus; marqué de points arrondis sur la poitrine, et de points semblables un peu moins gros sur le ventre. Pros- ternum à deux sillons. Postépisternums linéaires, huit fois aussi longs que larges. Pieds d’un rouge brun testacé. Cuisses comprimées, peu renflées ; pointillées. Tibias subcomprimés; droits, à peine élargis de la base à l'extrémité; subdenticulés sur leur arête inférieure; les antérieurs ciliés vers l'extrémité de celle-ci, Tarses grèles ; premier article des postérieurs aussi long que les deux suivants réunis, un peu moins long que le dernier. | Cette espèce vit dans le figuier. Elle a été découverte en Corse, par M. Revelière. Mordellna pmulicheïla. Suballongé ; à fond noir ; pubescent. Antennes noires; comprimées et subdentées à partir du quatrième article. Prothorax coupé en ligne droite sur’ chaque quart externe de sa base, avec le tiers médiaire au moins arqué en arrière. Elytres noires, ornées chacune de deux taches d’un fauve flave ouroux testacé : l’antérieure humérale, prolongée jusqu’au quart au moins de la longueur des étuis, élargie d'avant en arrière, subéchancrée à l'extrémité, la deuxième étroite, couvrant depuis La moitié ou un peu plus jusqu'aux deux tiers ou plus de la longueur , et du quart à la moitié ou plus de la largeur. Long. 0,0039 à 0w,0045 (1 1. 3/4 à 21.). — Larg. Ow,0011 (1 1. 1/2). Corps suballongé ; à fond noir ; à pubescence soyeuse. T'éte faiblement échancrée en arc ou en angle très-ouvert, à son bord postérieur; noire; garnie d’un duvet d'un cendré fla- vescent. Pulpes et antennes noirs : les antennes offrant les trois premiers articles plus grêles et un peu plus courts, pres- que égaux ; subcylindriques , à peine plus longs que larges : les quatrième à dixième, plus larges, comprimés et subdentés Mordella pulchella. 169 à leur côté interne : le onzième plus long, en ogive à son extrémité. Prothorax bissinué en devant, avec la partie mé- diaire plus avancée et subarrondie; faiblement élargi d'avant en arrière en ligne légèrement arquée ; coupé en ligne droite, sur chaque tiers externe de la base, avec le tiers médiaire au moins, arqué en arrière, près de trois fois aussi large que l'écusson: cette partie arquée, étendue jusqu’à la moitié de chaque élytre ; une fois environ plus large à la base qu'il est long sur son milieu; convexe; noir; garni d’un duvet cendré flavescent en devant, paraissant obseur postérieure- ment, presque glabre près des côtés. Ecusson assez petit ; en triangle obtus, un peu plus large à la base qu'il est long sur son milieu: noir; garni d’un duvet cendré flavescent. Elytres en devant à peu près de la largeur du prothorax à sa base; correspondant vers la moitié de leur base à chaque sinuosité de la base du prothorax; deux fois et demie ou un peu plus aussi longues que ce dernier sur son milieu; deux fois et quart environ aussi longues qu’elles sont larges à la base, réunies; sensiblement rétrécies jusqu'aux sept huitièmes, arrondies chacune à l’extrémité; peu convexes; noires, ornées chacune de deux taches d’un roux testacé ou d’un fauve flave ; l’anté- rieure naissant à la partie humérale de la base, couvrant à celle-ci les deux cinquièmes extérieurs de leur partie visible en dessus, prolongée jusqu'aux deux septièmes ou au quart de leur longueur, élargie d'avant en arrière à son côté interne, de manière à couvrir postérieurement les deux tiers externes ou parfois seulement la moitié de la surface de chacune, échancré à son extrémité ; la postérieure étroite, souvent une fois plus longue que large, graduellement plus étroite dans sa seconde moitié, couvrant depuis la moitié ou un peu plus, et variablement jusqu'aux deux tiers ou un peu plus de la lon- gueur, et du quart à la moitié ou aux trois cinquièmes de la largeur de chaque étui; garnies d’un duvet concolore sur les taches, et noir sur les autres parties. Repli à peine plus large que la moitié des postépisternums, vers la moitié de la lon- 170 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. gueur de ceux-ci. Pigydium conique ; un peu plus long que les deux cinquièmes d’une élytre, étroit, tronqué et frangé à l'extrémité; noir, garni de poils concolores assez courts. Des- sous du corps noir, garni d’un duvet cendré flavescent. Post- épisternums deux fois et quart aussi longs qu'ils sont larges à la base; en ligne droite à leur côté interne. Pieds noirs; garnis d’un duvet cendré flavescent ; jambes et tarses, sans: hachures. Tarses grèles. Cette jolie espèce a été prise en Corse par M. Revelière. Obs. Les taches varient un peu d’étendue : l’antérieure ne couvre parfois que la moitié de la largeur de l’élytre verssa partie postérieure, d’autres fois elle en couvre les deux tiers. La pos- térieure égale parfois environ un cinquième de la longueur des étuis, d'autrefois à peine un sixième. En se rapetissant ces taches se montrent ordinairement moins claires, l’antérieure surtout. Acmæodera Revelierii, Suballongé ; hérissé en dessus de pois noirs ; d'un bleu noir et réticuleu- : sement ponctué sur la tête et le prothorax. Elytres violettes ; subparallèles jusqu'aux trois cinquièmes, rétrécies ensuite chacune jusqu'à l'angle sutural; à bord marginal denticulé; déprimées longitudinalement sur la moitié interne de leur largeur, convexement déclives sur l’externe; à dix stries. profondément ponctuées: les sixième et septième, à peine prolongées jus- qu'aux deux tiers. Dessous du corps et pieds d'un bleu noir ; réticuleusement ponctué sur la poitrine, plus légèrement sur Le ventre. Long. 0m,0100 à 0,0112 (4 1. 12à5 L)— Larg. 0v,0033 à 0,0042 ({L1Da1L 7/8). Corps suballongé ou allongé ; hérissé de poils noirs, en dessus. T'éte d’un bleu noir ; marquée de points arrondis peu profonds, du milieu de chacun desquels naït un poil noir : ces points séparés par un réseau à peine saillant. Epistome flave, petit, logé dans une échancrure de la partie antérieure du Acmæodera Revelierii. 171 front. Labre transverse ; d’un bleu noir. Palpes et antennes noirs : les antennes à peine prolongées jusqu'aux angles posté- rieurs du prothorax, offrant les deuxième et cinquième arti- cles presque égaux, étroits, submoniliformes ; le troisième élargi d’arrière en avant à son côté interne, plus long que large ; les quatrième à dixième dilatés et dentés à leur côte nterne, plus larges que longs; les quatrième à septième graduellement un peu plus larges : les autres presque égaux ; le onzième à peine aussi long que le dixième. Prothorax tronqué ou à peine bissinué en devant; élargi assez forte- ment jusqu'aux deux tiers de ses côtés, subarrondis dans ce point, rétréci ensuite; tronqué en ligne droite à la base; deux fois et demie aussi large à celle-ci qu'il-est long sur son milieu ; sans rebord sur les côtés ; muni d’une bordure striée à la base ; peu convexe sur le dos, convexement dé- _clive aux angles de devant; longitudinalement un peu dé- clive sur son disque à partir du quart de la longueur, sub- déprimé au-devant du milieu de sa base; couvert de gros points arrondis, du milieu desquels nait un poil noir, hérissé; ces points séparés par un réseau. Ecusson nul ou indistinet. Elytres aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs; cinq à six fois aussi longues que lui; subparal- lèles ou faiblement rétrécies, jusqu'aux quatre cinquièmes de leur longueur, puis rétrécies en ligne droite jusque vers l’an- gle sutural ; munies à la base d’un rebord finement strié; den- telées sur les côtés, surtout à partir des deux cinquièmes jusqu'à l'extrémité ; déprimées longitudinalement sur leur moitié interne; assez faiblement déclives latéralement à partir de la moitié de leur largeur ; violettes ou d’un violet foncé; à dix stries, marquées de points presque contigus, crénelant un peu les intervalles; les quatrième et septième stries plus cour- tes, à peine prolongées jusqu'aux trois cinquièmes. {ntervalles marqués d’une rangée longitudinale de points occupant pres- que toute leur largeur et faisant paraitre les intervalles externes surtout ridés transversalement. Dessous du corps 179 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. d'un bleu foncé; réticuleusement ponctué sur la poitrine et sur la partie antérieure du premier arceau ventral, plus légè- rement sur le reste du ventre; garni de poils cendrés, luisant, peu épais ; premier et deuxième arceaux du ventre soudés et peu distinctement séparés. Pieds d'un bleu foncé; garnis de poils cendrés. Cette espèce se trouve en Corse, sur les fleurs d’une espèce: de crépis (Crepis diffusa ?), depuis dix heures du matin jusqu’à trois de l'après-midi et par un beau soleil. Sa larve vit dans le châtaignier. Nous l’avons reçu de M. E. Revelière, à qui nous nous fai- sons un devoir de la dédier. Psammodius accentifer. Oblong; convexe; noir en dessus, d'un brun rouge en dessous. Tête papit- leuse, chargée de deux lignes en relief convergeant sur Le vertex. Prothorax arqué latéralement, en partie subdenticulé et garni de poils tronqués ; en angle dirigé en arrière et garni de soies livides à la base; creusé de quatre sillons transversaux , grossièrement ponctués, séparés par des intervalles convexes et lisses ; l'antérieur libre; les quatre derniers unis à leur- extré- milé,; les deux postérieurs sillonnés sur la ligne médiane. Elytres à stries ponctuées ; les septième, huitième et neuvième graduellement plus courtes: en devant, les quatrième et cinquième et septième et neuvième raccourcies: en arrière. Intervalles subconvexes : impointillés. Long. 0m,0042 à 0m,0045(1 1. 7/8 à 21.). — Larg. Om,0012(1/21.) à la base- des élytres ; 0",0019 à 0w,0022 (7/8 à 1 L.) dans la plus grande largeur de celles-ci. Corps oblong; noir; luisant en dessus. Antennes et Palpes d'un rouge testacé. Téte convexe; entaillée dans le milieu de son bord antérieur ; relevée en rebord de chaque côté de cette entaille jusqu'aux joues; verruqueuse, avec la partie posté- rieure chargée de deux reliefs ou lignes saïillantes conver- geant sur le vertex en forme d'accent circonflexe. Profhorax sinué en devant derrière chaque œil; avec la partie médiaire Psaminodius accentifer. 173 à peine arquée en devant, et les angles peu avancés et obtus; arqué sur les côtés ; subdenticulé sur la première moitié de ceux-ci; garni latéralement de poils bruns de largeur égale, légèrement renflés à leur extrémité ; arrondi aux angles pos- térieurs ; en angle très-ouvert et médiocrement dirigé en arrière à la base, avec les côtés de cet angle légèrement sinués; muni à la base d’un rebord très-étroit, légèrement denticulé et garni en dessous de soies flavéscentes; de deux tiers plus large à la base qu’il est long sur son milieu; convexe; d’un noir luisant ; avec le bord antérieur muni d’une membrane d’un flave livide; transversalement creusé de quatre ou cinq sillons grossièrement ponctués; le postérieur plus étroit, moins apparent, précédant le rebord basilaire, presque inter- rompu dans son milieu, et ne pouvant pas être assimilé aux autres ; l’antérieur étendu jusqu’au bord externe, le long duquel il se prolonge, en se rétrécissant d'avant en arrière, pour s’unir au sillon anté-basilaire : les trois autres, raccourcis à leurs extrémités : ces divers sillons séparés par des inter- valles saillants, convexes et lisses; le premier de ces inter- valles séparant le premier sillon du bord antérieur, prolongé presque jusqu'aux angles de devant, ponctué à sa partie anté- rieure ou comme séparé par des points de la membrane livide; les quatre autres intervalles unis à chacune de leurs extrémités de manière à constituer un relief arqué en dehors, très-rap- proché du bord externe ; les trois premiers intervalles non coupés ; les quatrième et cinquième sillonnés longitudinale- ment sur la ligne médiane. Ecusson en triangle de moitié plus long que large; à côtés légèrement curvilignes ; lisse. Elytres à peu près aussi larges aux épaules que le prothorax à ses angles postérieurs; deux fois et demie aussi longues que lui; subgraduellement élargies jusqu’aux trois cinquièmes de leur longueur; arrondies postérieurement; convexes; noires ou d’un noir brun; à dix stries ponctuées : la septième non avan- cée jusqu’à la base : les septième, huitième et neuvième, graduellement plus courtes en devant: les première, deuxième, 174 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. troisième et sixième terminales : les première et deuxième libres ; les troisième et sixième postérieurement unies et en- closant les quatrième et cinquième qui sont unies et plus courtes : la dixième subterminale, postérieurement unie à la septième ou à la huitième ; la neuvième est variable : les hui- tième ou la septième un peu plus courtes et unies : la septième à la huitième et la neuvième à la dixième. Intervalles faiblement convexes ; impointillés. Dessous du corps d'un brun rouge, finement et densement pointillé et garni de poils courts sur les côtés de l’antépectus; brun et impointillé sur le reste. Pieds d'un brun rouge ; garnis de poils livides. Cuisses, les postérieures surtout renflées. T'ibias antérieurs à trois dents : les postérieurs dentés et ciliés; éperons des tibias antérieurs graduellement rétrécis, assez grêles : éperons des Libias posté- rieurs inégaux; l’externe de moitié environ plus court, terminé en pointe obtuse; l’interne, élargi et tronqué à son extrémité, presque aussi longuement prolongé que les trois premiers articles des tarses : premier article de ceux-ci, une fois plus long que le suivant, élargi d'avant en arrière à son côté externe où il forme une sorte de dent : les deux ou trois sui- vants obtriangulaires. Cette espèce a été trouvée par l’un de nous dans les envi- rons de Grasse (Var). Obs. Le deuxième des intervalles transverses et convexes du prothorax semble s'unir avec le cinquième en se courbant a leurs extrémités l’un vers l’autre, et le troisième avec le quatrième ; mais, à chacune de ces extrémités ces sillons sont à peu près confondus pour former un relief commun arqué du côté externe. Cette espèce serait-elle le Ps. rugicollis de Dahl? trop imparfaitement indiqué par Erichson, pour qu’il soit possible de le reconnaitre. KHhyssemus suleigaster. Suballongé; convexe ; d'un noir mat et sale. Tête chargée de verrues Rhyssemus sulcigaster. 179 obsolètes ; offrant sur le vertex deux lignes postérieurement convergentes ; prothorax subarrondi ou obtusément en angle ouvert aux angles postérieurs; en arc dirigé en arrière à la base; marqué de points assez gros et peu profonds; chargé vers les deux cinquièmes d’un relief irrégulièrement trans- verse, et des trois cinquièmes aux cinq sixièmes de deux reliefs en ligne longitudinalement oblique. Elytres à dix stries sulciformes et ponctuées. Intervalles alternes saillants, chargés de tubercules obsolètes : les autres en arête : les troisième, cinquième et septième plus saillants : les troisième et cinquième postérieurement lisses ; les quatrième, sixième, huitième, neuvième et dixième plus courts. Long. 0,0045 (21.). — Larg. 0,0017 (3/4 1.). Corps suballongé; convexe; d’un noir mat et sale. Tête convexement déclive ; obsolètement verruqueuse; chargée postérieurement de deux lignes élevées obtuses, convergeant d’une manière anguleuse sur le vertex. Chaperon entaillé et déprimé dans le milieu de son bord antérieur; peu sensible- ment auriculé. Palpes et Antennes bruns ou d’un brun rouge. Prothorax bissinué en devant; paré d’une bordure livide; peu avancé à ses angles antérieurs qui sont émoussés; arqué sur les côtés; à peu près aussi larges aux angles antérieurs qu'ils sont arrondis ou émoussés et en angle très-ouvert; en arc dirigé en arrière, à la base; garni à cette dernière de soies livides et grossières; cilié de soies semblables et subdenticulé sur les côtés; plus large que long; très-convexe; d’un noir mat et sale; marqué de points presque confluents assez gros et peu profonds; chargés de diverses saillies ou reliefs lui- sants : 1° Sur les deux cinquièmes ou un peu plus de sa lon- gueur, d’une ligne irrégulièrement transversale, plus saillante sur la moitié médiaire de sa largeur, plus affaiblie et plus rap- prochée du bord antérieur à ses extrémités, non prolongée jusqu’au bord externe ; 2° Deux lignes courtes, situées, une de chaque côté de la ligne médiane, des trois cinquièmes aux cinq sixièmes de sa longueur, un peu obliquement longitu- dinales, convergeant en arrière sans s'unir : chacune de ces 176 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. lignes presque liées à leur côté externe, par deux lignes trans- verses, un peu irrégulières, convergeant à leur extrémité extérieure. Ecusson petit; en triangle de moitié plus long que large; caréné sur son milieu; livide sur ses bords. Elytres un peu plus larges aux épaules que le prothorax à ses angles pos- térieurs; un peu moins larges que lui dans le milieu de ses côtés; de deux tiers plus longues que lui; munies d’une petite dent à l’angle huméral; faiblement élargies en ligne droite jusqu'aux quatre septièmes, rétréeies ensuite presque en ligne droite, obtusément arrondies à l’extrémité ; rebordées laté- ralement; convexes ; d’un noir mat et sale; à dix sillons ou stries sulciformes et ponctuées. Intervalles saillants : les alternes obsolètement tuberculeux : les autres en toit aigu : les troisième, cinquième et septième plus saillants : le sutural prolongé jusqu’à l'extrémité : les troisième et septième, prolongés presque jusqu’à elle et postérieurement unies, enclosant les quatrième à sixième : le cinquième à peine moins long : les quatrième et sixième plus courts : les hui- tième à dixième à peu près aussi courts que le sixième. Dessous du corps noir; ponctué sur divers points de la poi- trine. Plaque métastenale longitudinalement sillonnée ; lisse. Arceaux du ventre séparés chacun par un sillon profond. Pieds d'un brun noir. Cuisses antérieures plus renflées; munies d’une arête à son bord antérieur. T'ibias antérieurs dilatés; tridentés à leur côté externe. Tarses d’un brun roux ou d’un roux flave, grêle : premier article des postérieurs aussi long que les deux suivants réunis. Cette espèce se trouve dans l’ancienne Provence. Elle a également été prise en Corse par M. Revelière. DESCRIPTION de TROIS ESPÈCES NOUVELLES DE COLÉOPTÈRES PAR E. MULSANT et GODART. Ph ——— — Trypopitys Raymondi. Suballongé; cylindrique ; d'un brun rouge ; garni de poils fins d'un fauve testacé, prothorax rétréci d'avant en arrière en ligne presque droite sur Les côtés; d'un tiers plus court à ceux-ci que sur son milieu ; bissubsinué à la base ; plus large que long; convexe. Elytres une fois plus longues qu’elles sont larges réunies; cylindriques; marquées de quatre stries ponctuées juxta- marginales (l'externe prolongée seulement jusqu'à l'extrémité de la poitrine), ponctuées presque striément sur le reste de leur surface (ces points formant environ quatorze rangées irrégulières). Long. 0m,0045 à 0m,0048 (2 L. à 21. 1/8.). — Larg. 0m,0015 à 0m,0018 (2/3 à 3/4.) Corps suballongé ; subeylindrique; d’un brun rouge ; garni de poils fins, assez longs, d’un fauve testacé, lui donnant une teinte fauve, en dessus. T'éfe inclinée; cachée par le pro- thorax; densement pointillé ; garnie de poils d’un fauve tes- tacé. Labre en parallélogramme transverse, une fois plus large que long. Yeux noirs ; semi-hémisphériques. Antennes pro- longées environ jusqu’au tiers des élytres; d’un testacé fla- vescent; à deuxième article court: les troisième à dixième dentés au côté interne. Prothorax tronqué ou à peine arqué en devant à son bord antérieur ; à angles antérieurs rectan- gulairement ouverts; rétréci, d'avant en arrière , en ligne presque droite sur les côtés; d’un tiers plus court à ceux-ci qu’il est long sur son milieu; presque tronqué à la base, ou 12 178 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. plutôt bissubsinué, avec la partie médiaire un peu anguleuse- ment prolongée en arrière ; très-coñvexe; un peu relevé en rebord sur chaque quart externe de son bord antérieur ; muni sur les côtés d’un rebord étroit; sans rebord à la base; à peine déprimé au-devant de celle-ci de chaque côté de la partie médiane; non caréné sur cette dernière; d'un brun rouge ou d'un brun fauve; pointillé densement et garni d’un duvet fauve testacé assez épais. Ecusson presque carré. Ely- tres à peine aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; parallèles jusqu'aux trois quarts de leur longueur, arrondies postérieurement ; convexes; d’un brun rouge ; garnies de poils d’un fauve testacé ; sensiblement dila- tées à leur côté externe jusqu'aux deux cinquièmes de leur longueur; marquées sur cette partie dilatée d’une strie ponc- tuée qui s'arrête à l’extrémité de cette dilatation; notées de deux ou trois autres stries ponetuées juxta - marginales et marquées de points plus petits un peu irrégulièrement dis- posés ou parfois presque sérialement disposés jusqu’à la suture, en quatorze ou quinze rangées peu distinctes. Repli en forme de tranche. Dessous du corps d’un brun rouge ou d'un rouge brun fauve ; superficiellement pointillé; garni de poils plus épais que le dessus. Partie antéro-médiaire du premier arceauw ventral en pointe; deuxième arceau plus grand que chacun des troisième et quatrième: ceux-ci presque égaux ; le dernier subarrondi postérieurement ; deux fois et demi aussi large à la base qu'il est long sur son milieu. Pieds de la couleur du dessus du eorps ; assez courts. Cuisses non renflées. Tibias subcomprimés, presque d’égale grosseur. Premier article des tarses postérieurs égal aux deux suivants réunis. Cette espèce a été trouvée dans les environs d'Hyères, par M. Raymond, entomologiste plein d’ardeur, à qui lon doit déjà d'assez nombreuses découvertes. Centorus Lucasti. 179 Centorus (1) Fucasi. Allongé; d'un brun rouge en dessus, d'un rouge brunâtre en dessous. Epis- tome à peine échancré en arc. Antennes submoniliformes; noires à La base. Prothorax élargi jusqu'au sixième de ses côtés, rétréci ensuite en ligne droite jusqu'aux trois quarts, et plus sensiblement ensuite; muni d'une très-petite dent à ses angles postérieurs; muni d'un rebord latéral et basilaire; Le latéral peu apparent en dessus ; superficiellement pointillé. Elytres à stries finement ponctuées et légères sur la moitié interne, réduites à des rangées striales de points sur la moitié externe de la largeur, oblitérées à l'extrémité. Inter- valles superfciellement pointillés. Repli sillonné postérieurement. Pieds d'un rouge brunâtre. Long. 0m,0078 (31. 1/2). — Larg. 0,0015 (2/3 L.). Corps allongé; d’un brun rougeâtre, luisant, en dessus. Téte peu convexe ou planiuscule; superficiellement poin- tillée presque indistinctement sur le front ; un peu échancrée à la partie antérieure de l’épistome ; à suture frontale arquée en arrière, presque indistincte. Antennes noires à la base, graduellement brunes ou d’un brun rougeûtre à l'extrémité; à deuxième article court : le troisième une fois environ plus long : les quatrième à sixième obconiques à peine aussi longs que larges : les septième à dixième cupiformes, un peu plus larges, moins longs que larges : le onzième suborbiculaire, déprimé. Feux noirs ; en ovale transverse , paraissant semi- globuleux, quand l’insecte est vu en dessus. Prothorax très- faiblement échancré en arc à son bord antérieur; élargi en ligne courbe depuis les angles de devant jusqu’au sixième ou au cinquième de ses côtés, graduellement rétréci ensuite jusqu'aux trois quarts, puis un peu plus sensiblement jus- (4) Le sous-genre Centorus établi (Hist. nat. des Coléopt. de Fr. (Latigènes) p. 272) pour diviser le genre Calcar, nous semble devoir être admis comme division générique. Les Centores s’éloignent des Calcars non-seulement par la tête engagée dans le prothorax jusqu'aux yeux et par la forme de ces organes, mais encore par leur prothorax rétréci d'avant en arrière à partir du cinquième ou un peu moins de sa longueur. 180 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. qu'aux angles postérieurs : ceux-ci plus ouverts que l'angle droit, et munis d’une très-petite dent; sensiblement arqué en arrière au bord postérieur; muni d’un rebord latéral très-étroit et peu apparent en dessus; muni d’un rebord basilaire étroit; d'un cinquième plus long qu'il est large dans son diamètre transversal le plus grand; très-faiblement convexe ; presque lisse, superficiellement pointillé. Ecusson presque en demi- hexagone, c’est-à-dire parallèle près de la base, anguleuse- ment rétréci ensuite ; lisse. Elytres séparées du prothorax par un espace médiocrement long; échancrées à la base (prises ensemble) en arc dirigé en arrière; subparallèles jusqu'aux trois quarts de leur longueur, en ogive postérieurement ; à dix stries légères et marquées de points petits près de la suture, à peu près réduits à des rangées striales de points sur la moitié externe, et oblitérés à l'extrémité; offrant une strie rudimentaire depuis les côtés de l’écusson jusqu’au dixième ou huitième de leur longueur. Zntervalles plans; superficielle- ment pointillés. Repli sillonné sur ses deux cinquièmes posté- rieurs; non embrassé par le troisième arceau ventral. Dessous du corps d'un rouge brun ou brunàtre ; un peu gra- nuleux sur les côtés de l’antépectus, pointillé sur le ventre. Prosternum rebordé; graduellement élargi d'avant en arrière; tronqué à sa partie postérieure. Quatrième arceau ventral presque aussi grand que le troisième. Pieds de la couleur du dessous du corps. PATRIE : L'Algérie. Nous nous faisons un plaisir de la dédier à M. Lucas, à qui l’on doit la Faune des insectes de nos pos- sessions africaines. Obs. Cette espèce s'éloigne du Centorus procerus par sa taille plus avantageuse; par ses antennes plus noueuses, à troisième article plus long proportionnellement au troisième; par les articles suivants plus noueux; par son prothorax rétréci en ligne plus droite depuis le sixième ou cinquième jusqu'aux trois quarts de ses côtés ; par les faibles stries de ses élytres, réduites sur la moitié externe à des rangées striales de points | Calypterus sericans. 181 el oblitérées à l'extrémité; par leur repli sillonné sur son tiers ou sur ses deux cinquièmes postérieurs; par le quatrième arceau de son ventre moins petit; par sa couleur plus claire. Genre Calypterus, Calyptère. CaracTÈREs. Antennes insérées près du côté interne anté- rieur des yeux. De onze articles ; le premier, graduellement renflé, arqué, le plus long ; le deuxième court, moniliforme ; _le troisième anguleusement dilaté dans le milieu de son côté interne, plus long que large ; les quatrième à dixième forte- ment en dent de scie à leur côté interne; les quatrième à sixième un peu plus larges chacun qu’ils sont longs ; les sep- tième à dixième au moins aussi longs qu’ils sont larges à l’extré- mité. T'éte perpendiculaire ou inclinée; invisible quand l’insecte est vu en dessus. Mandibules larges à la base, triangulaires, bidentées à l'extrémité. Labre linéairement transverse; enclos entre l’épistome et les mandibules. Palpes maxillaires à der- nier article allongé, graduellement un peu élargi dans son milieu, rétréci en pointe à ses extrémités. Prothorax euculli- forme , encapuchonnant la tête jusqu'aux yeux; arrondi aux angles postérieurs ; une fois au moins aussi large que long. Ecusson presque carré. ÆElytres de moitié ou de deux tiers plus longues qu’elles sont larges réunies. Repli réduit à une tranche. Ventre de cinq arceaux. Pieds assez courts. Hanches antérieures allongées contiguës : hanches inter- médiaires contiguës. Tarses à premier article des quatre antérieurs un peu plus longs que le deuxième; premier et deuxième des postérieurs égaux, aussi longs, pris ensemble, que les trois suivants réunis. Ce genre nouveau, qui fait partie de la famille des Anobiens, s'éloigne de toutes les autres coupes de la même famille, par les divers caractères ci-dessus indiqués. €. sericans. Subcylindrique : fauve en dessus et revêtu d'un duvet fin et soyeux- 182 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. 1 plus pâle: dix derniers articles des antennes et dessous du corps, noirs. Prothorax cuculliforme; bissubsinué à la base ; subdéprimé au-devant de chaque subsinuosité. Ecusson presque carré. Elytres à onxe stries, étroites et ponctuées ; la onxième ou juxta-marginale prolongée seulement jusqu'à l'extrémité du postpectus : les cinq premières arquées en dehors à la base. Cuisses fauves. Tibias et tarses plus pâles : premier et deuxième articles de Ceux-ci presque Éqaux. Long. 0,0033 (1 1. 1/2). — Larg. 0w,0011 (1/2 L.). Corps peu allongé; subcylindrique ; d’un fauve testacé et revêtu d'un duvet fin et soyeux plus pâle en dessus. Tête perpendiculaire ou inclinée, invisible quand l’insecte est vu perpendiculairement en dessus ; subconvexe ; chargée d'une ligne longitudinalement médiane très-légère, prolongée depuis la partie antérieure de l’épistome, presque jusqu’au vertex; rayé sur celui-ci d’une ligne longitudinale peu profonde; fauve; garnie d’un duvet fin, soyeux, très-court et couché; presque impointillée. ÆEpistome peu distinctement séparé du front ; échancré en devant, obliquement coupé sur les côtés. Labre linéairement transverse ; faiblement échancré en de- vant. Mandibules fauves, avec l’extrémité noire; étroite- ment rebordées en devant. Yeux noirs. Antennes prolon- gées environ jusqu’au tiers des élytres; noires, avec le premier article fauve; dentées au côté interne à partir du quatrième article. Prothorax encapuchonnant la tête, avancé sur celle- ci jusqu'aux yeux; tronqué ou légèrement arqué en devant à son bord antérieur; subparallèle sur les côtés jusqu’à la moitié, puis rétréci en ligne courbe jusqu'aux angles posté- rieurs qui sont arrondis; tronqué ou plutôt bissubsinuément un peu arqué en arrière à son bord postérieur; deux fois et quart aussi large à la base qu'il est long sur son milieu; étroitement relevé en rebord sur les côtés, à peine rebordé à la base; très-convexe; fauve; presque impointillé; marqué au-devant de sa base, de chaque côté de la ligne médiane, d'une dépression assez légère, presque semi - circulaire , Calypterus sericans. | 183 s’avançant à peine jusqu'à la moitié de la longueur ; revêtu d’un duvet fin et soyeux, formant une sorte d’arête ou d’épi, naissant du milieu de la base, puis se divisant en deux branches limitant au côté interne et en devant les dépressions précitées. Ecusson presque carré; un peu plus Jong que large; fauve ; soyeux. Elytres à peine aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs; parais- sant en dessus subparallèles jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus, et obtusément arrondies postérieurement ; mais arrondies et déclives à l’angle huméral; élargies et subparal- lèles sur les côtés de la poitrine, sinueuses à l'extrémité du postpectus et sensiblement rétrécies dans ce point; convexes; fauves; revêtues d’un duvet plus pâle, fin, couché, soyeux; rayées chacune de onze stries étroites, marquées de points médiocrement ou peu apparents et ne crénelant pas les inter- valles ; notées, en outre, d’une strie juxta-suturale prolongée à peine jusqu’au cinquième de la longueur des étuis ; les cinq premières courbées en dehors depuis la base jusqu’au quart de leur longueur : la cinquième, passant sur une légère fos- sette humérale : la onzième ou juxta-marginale, nulle après: l'extrémité du postpectus : les septième et huitième unies en : devant et non avancées jusqu’à la partie antérieure du calus : les trois premières postérieurement oblitérées et n’arrivant pas jusqu’à l'extrémité : les sixième et septième plus courtes, pro- longées jusqu'aux trois quarts et encloses parles cinquième et huitième qui sont postérieurement unies : les neuvième et dixième, prolongées postérieurement jusqu’au niveau de l’ex- trémité de la troisième. Intervalles plans; presque impoin- tillés. Dessous du corps noir; superficiellement pointillé; revêtu d'un duvet gris cendré, soyeux, luisant. Pieds assez courts; pubescents ; d’un fauve testacé, avec les cuisses fauves ou d'un fauve obscur; cuisses non renflées ; tibias grêles ; pre- mier et deuxième articles des tarses presque égaux, plus longs, pris ensemble, que les trois suivants réunis. Cette espèce se trouve dans les environs de Narbonne (Aude). DESCRIPTION de LA LARVE DU PRINOBIUS GERMARI PAR E. MULSANT et REVELIÈRE. DO <> O0 ——— LARvE. — Corps composé outre la tête de douze anneaux. Tête enchàssée dans le prothorax; d’un tiers au moins plus étroite que lui; offrant sa partie postérieure transversale; rayée d'une ligne longitudinale médiane; d’un blanc livide; marquée d’une tache obtriangulaire noire, à la partie antérieure de la ligne médiane, et d’une autre tache plus grande près de la base des mandibules; échancrée derrière la base des antennes. Epistome en parallélogramme transverse; d’un blanc livide. Labre aussi large que l’épistome; en ovale transverse ; d’un blanc livide, avec la partie postérieure brunâtre ou nébu- leuse, et la partie antérieure garnie de poils épais, d’un roux mi-doré. Mandibules cornées; fortes; noires : celle de gauche obtusément bifide ; celle de droite obtuse à l’extré- mité. Mächoires submembraneuses ; livides ; à un seul lobe; garnies à leur côté interne et sur la moitié interne de leur sur- face, de poils rosats mi-dorés. Palpes maxillaires submem- braneux ; coniques; de quatre articles graduellement plus étroits; courts : les deux premiers annuliformes, livides: le troisième cylindrique plus large que long; le quatrième étroit, cylindrique; ces deux derniers rosats. Mentôn submembra- neux; presque aussi long qu’il est large sur son milieu; livide; garni en devant de poils d’un rosat mi-doré. Antennes sub- membraneuses; coniques ; insérées au-dessus de la base des mandibules; courtes, dépassant à peine la partie antérieure du labre; de quatre articles : le basilaire, gros, livide; le deu- xième presque confondu avec le précédent, court, rosat: le Prinobius Germuri. 185 troisième cylindrique, un peu plus long que large, rosat bru- nâtre à la base, livide à l’extrémité, terminé de chaque côté par une soie livide : lé quatrième plus long que large, plus étroit, cylindrique à la base, en coin à l'extrémité, d’un rosat brunâtre. Ocelles nuls ou indistincts. Corps composé de douze anneaux; d’un blanc de graisse; offrant une ligne longi- tudinale légèrement bleuâtre, formée par le vaisseau dor- sal, depuis le quatrième segment jusqu’à l'extrémité du dixième; tétragone jusqu'au neuvième segment, presque semi-cylindrique sur les autres; graduellement rétréci depuis le segment prothoracique jusqu’au sixième ou septième, subpa- rallèle sur les huitième à onzième, un peu élargi sur le dernier; chargé sur le dos des quatrième à dixième segments, d’une sorte de relief transverse, paraissant divisé en deux par la ligne longitudinale bleuâtre, occupant la moitié médiaire de la longueur et les trois quarts médiaires de la largeur du dos de chaque segment : ces reliefs peu ou points saillants sur les quatrième à septième anneaux, mais constituant sur chacun des huitième à dixième un tubercule rétractile servant à la progression de la larve : le segment prothoracique de moitié environ plus large que long, du moins aussi long que les trois suivants réunis, de deux cinquièmes plus large que la tête, sinuément déclive en devant , marqué sur cette partie déclive de points peu rapprochés, donnant naissance à un poil court et roussätre ; d'un blanc de graisse ou à peine flavescent ; chargé de chaque côté d’une partie ovalaire , légèrement con- vexe, plus lisse, d’un flave pâle. Deuxième et troisième arceaux thoraciques courts, près de six fois aussi larges que longs : les quatrième, cinquième et sixième, un peu moins courts : les septième à dixième près d’une fois moins courts que le deuxième ; le onzième à peine égal au sixième: le douzième une fois plus large que long, arrondi postérieure- ment, avec l'extrémité terminée par trois petits lobes ou bour- soufflures : le supérieur transverse, arrondi presque en demi- cercle: les deux autres accolés au-dessous du précédent : ces 186 Prinobius Germari. lobes limitant l’ouverture anale, et séparés par deux sillons disposés en forme de T. Dessous du corps offrant sur les sixième à neuvième anneaux deux mamelons rétractiles et un seul sur le milieu du dixième; les onzième et douzième lisses. Pieds disposés pär paires sous chacun des anneaux thora- ciques, très-courts ; coniques; paraissant composés de trois pièces garnies de poils soyeux d’un flave roussâtre ; la pre- mière pièce plus grosse, courte, annuliforme ; la deuxième plus étroite, subcylindrique, à peine aussi longue que large : ces deux pièces d’un flave roussâtre : la troisième conique, livide, presque cachée par les poils de la deuxième. Stigmates au nombre de neuf de chaque côté; d’un roux foncé; le pre- mier ovale -oblong, beaucoup plus gros que les autres, situé entre l'anneau prothoracique et le métathoracique, sur la partie latérale intermédiaire entre les pieds et les autres stigmates : ces derniers situés sur chacun des quatrième à on- zième segments. Long. 0,0550 (20 1.) DESCRIPTION d’une ESPÈCE NOUVELLE DE COLÉOPTÈRE DU GENRE PSAMMODIUS PAR E. MULSANT et Alex, WACHANRU. à Psammodius scutellaris. Oblong; convexe; brun ou d’un brun rougeûtre. Tête papilleuse avec sa partie postérieure lisse, chargée de quatre lignes dirigées par paire d'une manière convergente en arrière: les deux médiaires presque unies sur le vertex. Prothorax élargi d'avant en arrière, denticulé et garni de cils soyeux sur les côtés; en arc bissubsinué dirigé en arrière à la base; creusé de quatre sillons transverses et grossièrement ponctués, séparés par des intervalles convexes et saillants ; à peine sillonné sur la moitié postérieure de sa ligne médiane. Ecusson rayé d'une ligne sur son milieu. Elytres à stries légères et imponctuées. Intervalles plans, impointillés. Long. 0m,0045 (2 1.)— Larg. 0w,0015 (2/3 1.) à la base des élvtres ; 0",0022 (1 1.) dans la plus grande largeur de celles-c1. Corps oblong : brun ou d’un brun rougeâtre ; luisant en dessus. Antennes plus pâles, Tête convexe ; légèrement re- bordée en devant; entaillée dans le milieu de son bord anté- rieur ; verruqueéuse ou papilleuse ; avec sa partie postérieure lisse; chargée de chaque côté, au-devant de cette partie postérieure, de quatre lignes en reliefs obliquement dirigées par paire d’une manière convergente en arrière : les deux médiaires aboutissant presque au vertex, où elles restent assez distantes l’une de l’autre : les deux autres plus externes, nota- blement moins convergentes, moins marquées. Prothorax un peu arqué en devant et sinué près des angles; élargi d’avant en 188 COLÉOPTÈRE NOUVEAU. arrière ; denticulé et garni de poils allongés blonds et soyeux sur les côtés ; arrondi aux angles postérieurs ; en arc légère- ment bissinué et dirigé en arrière à la base; une fois plus large qu'il est long sur son milieu; convexe; luisant; creusé de quatre sillons transverses n’aboutissant pas au bord externe, marqués de points peu grossiers et séparés chacun par un intervalle convexe; offrant à peine, sur la seconde moitié de sa ligne médiane les traces d’un sillon longitudinal. Ecusson en triangle un peu plus long que large ; rayé d'une ligne longi- tudinale médiane. Elytres à peu près aussi larges aux épaules que le prothorax à ses angles postérieurs ; deux fois et demie aussi longues que lui; subgraduellement élargies jusqu'aux trois cinquièmes de leur longueur, subarrondies postérieure- ment; convexes ; à dix stries légères ou peu profondes et sans traces de points : les huilième et neuvième un peu raccour- cies en devant et n’arrivant pas jusqu’à la base : les quatrième et cinquième plus courtes, prolongées environ jusqu'aux quatre cinquièmes et encloses par les troisième et sixième : la hui- tième, ordinairement non prolongée jusqu’à l'extrémité. /nter- valles plans ; impointillés. Dessous du corps et pieds bruns ou d'un brun rougeâtre ; garni de poils blonds, fins et peu épais. Cuisses, les postérieures surtout, renflées. T'ibias antérieurs à trois dents : les postérieurs dentés sur leur tranche externe ; éperons desdits tibias épais ; l’interne, plus long que les deux premiers articles des tarses, ou aussi long que les trois pre- miers : le premier de ceux-ci, élargi d’avant en arrière à som côté externe, un peu plus long qu'il est large à son extrémité. Cette belle espèce se trouve à Fos, près de Marseille. Obs. Peut-être cet insecte serait-il le Ps. rugicollis de ZLiégler, indiqué plutôt que décrit par Erichson, dans son His- toire naturelle des insectes de l'Allemagne. DE ASICAR 1 IPAT AIO IN D’UNE ESPÈCE NOUVELLE DE COLÉOPTÈRE de la Famille des Mélolonthins par E. MULSANT. Amphimallus Naceyroi. D'un roux flavescent ou testacé. Tête ponctuée; mi-hérissée de poils blonds; à deux carènes transversales sur le front. Prothorax élargi assez fortement jusqu'à la moitié, plus faiblement rétréci ensuite ; en angle très-ouvert et dirigé en arrière à la base ; marqué de points médiocres ; garni de longs pois blonds, voilant postérieurement l'écusson. Celui-ci uniformément marqué de points assez rapprochés et garni de pois. Elytres ruguleusement ponctuées, à trois ou quatre nervures ; garnies de poils clairsemés près de la base. Propygidium glabre. Pygidium ponctué ; glabre. o" Massue des antennes plus longues que les cinq articles précédents réunis. Ventre déprimé ou sillonné longitudinale- ment; parsemé de poils clairsemés. Tibias antérieurs tridentés sur leur tranche externe : les deux premières dents très-faibles; celle de l’angle antéro-externe allongée. Q Inconnue. Long. 0m,0123 (5 1. 1/2). — Larg. 0,0056 (2 1. 1/2 ). Corps oblong ou suballongé; convexe; d’un roux flave ou testacé, avec les yeux noirs. T'éte d’un roux testacé; gros- sièrement et peu profondément ponctuée; hérissée sur le front de poils blonds, soyeux ; chargée, sur le front, de deux carènes transversales. Epistome concave ou relevé en rebord; à bord brun; subéchancré ou subsinué dans le milieu de son 190 COLÉOPTÈRE NOUVEAU. bord antérieur, avec les angles arrondis. Feux noirs ; glo- buleux ; entamés par un canthus étroit. Antennes de neuf articles; le troisième moins long que le quatrième; les trois derniers constituant une massue feuilletée. Prothorax tronqué ou à peine échancré en are en devant; à angles antérieurs très-ouverts ; élargi fortement depuis les angles jusque vers la moitié de ses côtés, plus faiblement rétréci ensuite; en angle très-ouvert et dirigé en arrière à la base avec les côtés de cet angle faiblement arqués en devant ; près de deux fois et: demie aussi large à celle-ci qu'il est long sur son milieu; convexe ; à peine rebordé ou muni d’un rebord très-étroit et denticulé sur les côtés et à la base; cilié latéralement ; garni sous la moitié ou les deux tiers médiaires de son bord posté- rieur de poils blonds, soyeux, graduellement plus longs sur l’écusson qu'ils voilent presque complétement; d’un roux tes- tacé, avec les côtés pâles et noté près du milieu des bords latéraux d’une tache obscure ; marqué de points médiocres, assez rapprochés, donnant chacun naissance à un poil blanc, long, soyeux, mi-relevé. Ecusson en triangle au moins aussi long que large; à côtés légèrement curvilignes ; d’un roux testacé ; marqué de points rapprochés peu profonds, légère- ment ràpeux, donnant chacun naissance à un poil blanc. Elytres à peine plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; près de trois fois aussi longues que lui sur son milieu; faiblement élargies jusqu'aux trois cinquièmes, arrondies à leur partie postéro-externe et tronquées à leur extrémité; munies d’un rebord marginal étroit et cilié; peu fortement convexes ; d’un roux flavescent; ruguleuses ou peu unies, marquées de points peu rapprochés et notablement plus gros que ceux du prothorax ; garnies près de la base de poils longs et clairsemés, presque glabres postérieurement ou garnis de poils courts, fins et peu ou point distincts; chargées chacune de trois ou quatre nervures longitudinales ; la pre- mière ou suturale, graduellement élargie, prolongée à peu près jusqu’à l'extrémité ; la deuxième correspondant presque Amphimallus Naceyroi. 191 au milieu de la base, plus grosse que la troisième, séparée de la suturale par un espace large en devant, graduellement rétréci, un peu moins longuement prolongée en arrière que cette derniere ; la troisième étroite, aboutissant à la fossette humérale, s’oblitérant postérieurement; la quatrième souvent peu distincte ; rayées chacune de six ou sept lignes ou stries rendant plus évidentes les nervures qu’elles bordent. Propy- gidium glabre, en partie à découvert. Pygidium presque obtriangulaire, à côtés curvilignes; rebordé; marqué de points assez gros ou médiocres et médiocrement rapprochés. Dessous du corps d'un roux testacé ; revêtu sur la poitrine de longs poils blonds ; lisse, pareimonieusement ponetué et garni de poils courts et clairsemés sur le ventre; celui-ci ordinaire- ment d’un roux testacé livide. Pieds d’un roux fauve ou testacé. Cuisses ponctuées. Paie : Les environs de Tolède, dans la nouvelle Castille. Cette belle espèce a été découverte par M. l'abbé Francisco de Los Rios Naceyro, curé de Manôsa, le savant auteur de lOrnithologie de la Galice, à qui je me fais un bonheur de la dédier. ERRATA. Page 52. Paarena Reveizcienn, lisez : Reveciern TABLEAU METHODIQUE BLAPSTINITES. {re Branche , Platylaires. PLATYLUS, Mulsant et Rey. Dilatatus, Fabricius. DIASTOLINUS, Mulsant et Rey. Clathratus, Fabricius. Perforatus, Schænherr. Sallei (Chevrolat), Mulsant et Rey. Puncticollis (Chevrolat), Muls. et Rey. Costipennis (Chevrolat), Muls. et Rey. Waterhousn, Mulsant et Rey. Clavatus (Chevrolat), Muls. et Rey. Curtus (Deyrolle), Mulsant et Rey. PEDONOECES , Waterhouse. Galapagoœænsis, Waterhouse. NOTIBIUS, Leconte. Granulatus, Leconte. L'ile Saint-Thomas. Amérique méridionale. Les Antilles, etc. Saint-Domingue. Id. Id. ‘Cuba. L'île Saint-Thomas. L'ile Curaçao. Les îles de Galapagos. Californie. TABLEAU MÉTHODIQUE DES BLAPSTINITES. 193 LACHNODERES, Mulsant et Rey. Pubescens, Waterhouse. Les îles de Galapagos. SELLIO, Mulsant et Rey. Coerctatus (Chevrolat), Muls. et Rey. Saint-Domingue. Tibidens, Schœænherr. Les Antilles, etc. 2e Branche, Blapstinaires. ES CENOPHORUS, Mulsant et Rey. Viduus.(Chevrolat), Muls. et Rey. Saint-Domingue. BLAPSTINUS, Waterhouse. Puncticeps (Chevrolat), Muls. et Rey. Cuba. Striatulus (Chevrolat), Muls. et Rey. Antilles. Opacus (Perroud), Mulsant et Rey. Guadeloupe. Punctatus, Fabricius. Antilles. Pulverulentus, Mannerheim. Californie. Luridus (Chevrolat), Muis. et Rey. Étals-Unis. LODINUS Huls. et Rey. Nigro-æneus, Mulsant et Rey. Amérique méridionale. 3e Branche, Conibiaires. CONIBIUS , Leconte. Serjatus, Leconte. Californie. 13 TABLE ALPHABÉTIQUE BLAPS Clatarata, Dilatata . Punctata . Blapstinaires Blapstinites . BLAPSTINUS Claraiys. 2.22 : Costipennis Curtus. Luridus Ojpacus . Puolverulentus Punctatus . Puncticeps. Puncti ollis … . Punctulatus . Striatulus . Dos TS CENOPHORUS ,. Viuéi fe © Cenibiaires CONIBIUS Seriatus DIASTOLINUS Clathratus . Clavatus Costipeunis Curtns BLAPSTINITES Perforatus . Pancticollis Sallei . Waterhousii LACHNODERES. Pubescens, . LODINUS Nigro-æneus . NOTIBIUS Granulatus PEDINUS. Clathratus PEDONOËCES Galapagoensis. Pubescens. . Platylaires PLATYLUS . Dilatatus +. PLATYNOTUS . Dilatatus. .… , OPATRINUS . Clathratus Perfvratus . OPATRUM. Perforatum SELLIO Coarctatus. . . Tibidens s. 4 STONES 5 . D08 TABLE ALPHABÉTIQUE DES AUTRES INSECTES DÉCRITS ACMÆODERA Reveliern . AMPHIMALLUS , Naceyroi , . ANTHRACIAS Bicornis APION Detritum Funiculare. . Lonsimanum . Parvulum , Pedale . Scalptum . Semicyaneum . ATTELABUS Ceramboides . BAAOUS + . . Mioutus BEROSU Australiæ , Bidenticulatus . Pubescens , BLAPS Clypeata . CALYPTERUS n. &. Bereins . ..:: CENTORUS n, 2. Lucasi , PE Ps CENTORHYNCHUS. MINS, .… . CHEILOMENES . One: COELOMETOPUS n. g. Clypeatus , CONALIA n. g. Baudii . : CRYPTOCEPHALUS Brachyalis . DIRCAEA. …. . Revelierii, , ERIRHINUS . Incanus . GYMNOETRON . Simius. . IPHTHIMUS . Croaticus . aliens. ." «'. IPHTHINUS. Clypeatus . Italicus . LAMPYRIS Raymondi . LYPHIA n. 2. Ficicola . MAGDALINUS Punctulatus . [5] a i _— 1e Qt Cr in + © CE Co © Or CE 196 TABLE ALPHABÉTIQUE. MOBRDELEA SO. so . " - SITONES. AAA PES à 7 use Dispessas 275" "2 SOIR OTHIORYNCHUS: 2 . 7 SPONDFLIS 3 PTT. MENT NO PT LL Ceramboïdes . . . . . 155 Cænipes:. . L'ETENIS s TENEBRIO . re Frigidus . ALI SI L'UIT 2 | Angülatus} "1: 1.h. 1.451 PU. NI ee : D Cerambhoides . . . . . 156 PACHYBRACHYS | Fur 25 LC CONTE SRE: 17 RON PS TRE | FV'arialosus : /:°. . ': 408 PERITELUS . : ‘ | TROPIDERES. 4 Subrepresaus..,.: . .. , 4 | Maculenns:s. NI ES 1 PUSRERIR: 5 | TRYPOPYTYS 0 Betis 0 % 5 0 08 | Bapmondi. . . Lt 0m PSAMMODIUS . . . . . | DECO LU, LE TOR Aecentifer . . : . .‘", 47% | Cormlé 1: : 1: UN OURS Sentellans. (4. 2007, EU COPIE 20 TS L'ART RERO RHINGOMES:) à; .: : Ceramboides . . . . ."155 RHIZOTROGUS . LARVE,. Fosiilos, . . . . . 16 RHXSSEMUS. Sulcigasler. 4 eds ve. 0 LR 1 FO PROPOSE | Halleus ps. : 22 SE Prinobius Germari . . . 486 | | (Extrait des Ænnales de la Société impériale d'agriculture , d'histoire naturelle et des arts utiles de Lyon. — 1859.) RE Lyon. — Imp. de BARRET , rue Gentil, 4. \t #1 CR Là NUL s VAN ÿ É RU PRES tbd 4: " a" VU AE ERE ? : { AR CU 4 CHE è j | 1 Ducs “AR " .. U L ne ’ £ 1 x 2 2 9 2044 107 286 10 J —— + ! ae le © = Rs | t ARR Ca er. a Ts 7. 2 de 70 PILE PAS CRE US ÉD RR S, R e PS Y a: < 2e TT ES Fa. $ r- ä ” + = a À #4 À , Po A 4 : - a - SRE ER LÉ OC a se ; . , + * + = 4 RAR 7 2, - ee. LA : ’ » *e- or ’ L « … « ; E* + 2e + - +7 - ra eo 7 "3 { LS e Sc 4 L] «< « . 7 p rs 7 : + s He - ce : A * >. _. . r * . = . … É t ' « + s e {M a ‘ 3 - x 2 à "+ à - » . 7 . ] sr" È 4 es br: - æ a _stlnle_#$ + 4 _ nn Sé "+ L LA # VUS D pars L LL s e D OP Re + Fe DDR. CA eps. @e-@ nm 00 … dre. es me eme (à ai. en em ee fi + fe …. edf *Ë gmte ds à nt À - …. vo de +9 er ne ME e ae * e L ai L re - > nt san 0 : Pat + M éoese y em DE = +, 0 ne ane ee: = CR — 7 Das + Ge ei à de - age pad ee <@ À > dm —. + Paie éd à .…— é = à — = TL à . — sys à Let CS 2 L gs + + nf ep que * …: M + © g ni. tm + ess ne mt Me © ne …. « ra rot ag he Lee ss nb Co. Chan ah ; sé à eme. dei me LL + — : > P a +. sms . - - dm + + LE se Le + : = + Lt e nn ne a ai ty PERTE à a ns » a à D -, e os et és = um ve D PS MABEE ie QUE a. € 4 ÈS à e he r .« he en dm +. - . Ù osent oœ ml en + rs CR _…— sm | jare , ets as a. _ mn ces sf " TR Tr à mdr duo. em — ru : mue RACE + . L 1 h EE. 270 re en ge À ME fers 97 4 : ns RL. D Ditrs ee = - me ms le me. de = pm. a+ + D + ns as De sr à . —". : = + 0 + 24 _ Ah (pe “iles (6 haie ment me ee ns ae de + som nelle. me 07 2 time E e+ an ms -Éù se pe trie inte gs mm pu mn + me je mn me me bone ge 0 à ns = pe on he in HR 7 nn à vins im … + D ee =, ml à 0 + ue an ed, -0- mme nt mmee” acte 4 15 RS Tps int mé. me = ue je Ce “er - ne de mn | + … CRE Mn ie à & -_ cmt MS he mn gere che Ne cree mé - . den. sm ml. NAS. à 2 Vs ame me dr L ci mn ques late time 0 + Cu ne + = pare . e— Mu ju mn = ne me dt +408 y + op LL nn. _. me be PE _—— - mn | aa am ln nn mm à Es Re ee A + © Le PRE, és mme » 0 a " PS = s$m e2ps 6 um 0 | L D Em gl au &m.0 à de Mt mn es PO en 0 +, M ON M RS me En ie Done, Dh me eu 0 d n ctmnmité sd me se _—.. D “tmà ee céle ju et tee nee mm ee à mm si -hapuls- mnt lent. detre s ne Ce ee do un dur ee pere ceû ion Dh nt 2 6 ee pl d$-ur 088 0 Copmems TT te ne, em ee mn en 0 QG Be num à ne de mn que td ph = rh Mot m 098 - cé eu Mb rase 6 reçus à te mm smtègens on + «0 T6 07 pe ne de, A Mg pe cé À Po ete Qu ones Tombe mnt nn din em amies em déeeme mUS € mm à 9 De nr ad Sétun nsc) mme me GE Mi me et RS me : D à Psp me à © à em. … dt, —. émerge ne Mt be, een arf #2 be pu © æ om +. - # Ne tee nm à €, nn nn me pot — ee me pe ji, ét ml, Pl 10 pe ER ttes el etre mn em me Be 0 LE EE … és smrjer Dre mg, © ee md cn M, à FÉRS te Ole. “ue mn en mie mn One fe PO LEE mteér ame ù mme me Fou “mx, Bo qmre Pom Se À age ge + à US ot mm le ho À r me mn "0 ns ms ne “ + lle lemt Se D 6-4 Mn og men, = durs dem 0 DOS ÈS de Es qe ce ente n Sn agé ee. 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