Oe eae OOOO AACE 2 swan Re tee ee I KUH à, dnae tae’ ie RT OR! r. DEREN von wen i Sante He HN RN, at ae LA 4 \ en hy ery che ROAD ia x Tee a a te weed i if ah maw due (Cr dé a Pau i 2 à dE LA LA CA pay a 1 VUN AMEN Fein À “ik Wor ates nae aed ee “ an PA UT vi AE ah Dee D NT} DUR (tu 4 iy Le fa, “nu EURE Ae on eM 4 a we vu eae iy rs He CAPOTE ya x Hy Var ga A Saunen KR ‚N un) von AR LAURE idole take hotte Eat La et id Le N deunck en 2 tal MARS x ba: ea A Laos “ Dar Be NA Gr LA nn. Da re wma an Al Ara nn a ECT ET a Ri As DATANT " BA: ele Al à PAAR ER) ere a N Dr REN ONE EEE AU À EX de NO in CR 4 L \ f és an TER CLEA (CHE ICE RTS CHR TE NN Ne a RAR) her AA a Pe Th Nhe BN we AU A 1e 0) ni KR ix à ME CRTC aes | ari ny nn aan Rn cy Pia ' Lane RN N tet NEN Sh SL RAA ¥ Hee eh TEE SOURCE AU CN Font 1 ae EN AP) he N ove lit nee A Sle hes Pi A0 RATER WA LS EA ER ets akg TS en OF ah BL we Ve Og ae ty a REN KR 4. CORRE ES RT 4 we ORS ed aed Seep a le KUREN SE a N fase CR DE) en RE A. ah ax hr à en oh: EU a RD Deed Be Vina 3 ; he BAG RA, en oe A LL, GE Xe Nast a fl fs Soni Feo fe Ey DES ER ES le, ‘ LE Er el upline enh vente Ae DORE ane Le a Er een LAURE LA HOT re wat LANTA ARS BEE Ai Sous EE La TAC CALE see ie RARES Cr PRE 1h ter ae hen a nat w A NEHMEN weh ow He D A FA H u , 1¥ ik ; if x Wi i i N ji ut U ul if NE by an N 1; a’ AMEL À AN to A1 an ie La! ALAN (AFRO // ORNIS BULLETIN COMITÉ ORNITHOLOGIQUE INTERNATIONAL Le Comité ornithologique international permanent a été élabli, en 1884, sous le haut patronage des. ATi er fe farchidue RODOEP TE prince-héritier d'Autriche-Hongrie. 2143-98. — Corbeil. Imprimerie Ep. Créré. ORNIS BUEFLETIN DU COMITE ORNITHOLOGIQUE INTERNATIONAL PUBLIE SOUS LA DIRECTION DE E. OUSTALET DOCTEUR ES SCIENCES, PRESIDENT DU COMITE ET DE J. DE CLAYBROOKE SECRÉTAIRE Tome IX (1897-1898) PARIS MASSON ET C'°, EDITEURS LIBRAIRES DE L' ACADÉMIE DE MÉDECINE 120, BOULEVARD SAINT-GERMAIN 1898 Droits de traduction et de reproduction réservés. AVANT-PROPOS En faisant paraître la première livraison du tome IX de l’Ornis je serai certainement l'interprète de tous nos Collègues en exprimant les sentiments de profonde reconnaissance du Comité ornithologique international permanent aux différents Gouvernements qui ont daigné continuer au Comité les subventions précédem- ment accordées ou lui en accorder de nouvelles. (est grâce au précieux appui de plusieurs États, dont nous publierons bientôt la liste, grâce aussi à l'aide de quelques-uns des membres du Comité qui ont répondu à mon appel en envoyant des cotisations volontaires, plus ou moins élevées, que je puis désormais, avec le concours de M. le baron d’Hamonville, trésorier, et de M. J. de Claybrooke, secrétaire, poursuivre l'œuvre commencée, ily a quatorze ans, sous le haut patronage de S. A. I. et R. l’archidue Rodolphe, prince-héritier d’Autriche-Hongrie, et sous la direction de mon hono- rable prédécesseur, le professeur R. Blasius. Cette œuvre a déjà été féconde en résultats. A la suite des Congres ornithologiques internationaux réunis à Vienne en 1884 et à Budapest en 1891, des stations d’obser- vations ontélé créées dans divers pays, tandis qu'ailleurs des enquêtes sur les migrations, le régime, la nidifi- 6 AVANT-PROPOS. cation des Oiseaux étaient poursuivies par les soins de l'Administration supérieure. Les documents fournis par de zélés correspondants sont réunis et colliges par les soins de plusieurs naturalistes et constituent un véritable trésor, qui se renouvelle par d’incessants apports et qui continuera longtemps encore, on est en droit de l’esperer, à fournir les éléments de travaux analogues à ceux qui ont été publiés dans l’Ornis, de 1885 à 1896. Durant cette période huit volumes de l’'Ornis ont paru, les sept premiers presque régulière- ment, d'année en année, le huitième après un assez long intervalle, en 1895 et 1896. C'est seulement après la publication de ce huitième volume que M. le profes- seur R. Blasius m'a remis définitrvement et sans res- trictions les fonctions de Président que le Congrès de Budapest m'avait fait l'honneur de me confier dès 1891, mais que mon prédécesseur avait accepté de remplir jusqu’à la solution complete de difficultés sur lesquelles je n'ai pas à insister, car elles sont connues de tous mes Collègues. Les ressources du Comité ayant été épuisées par la publication des huit premiers volumes de l’Ornis, mon premier soin a été de réunir des fonds pour la conti- nuation de cet important recueil et pour la préparation du prochain Congrès qui, en vertu de la décision prise à Budapest, doit avoir lieu à Paris, et qui, suivant nos intentions, coincidera avec l'Exposition universelle de 1900. Mes démarches, naturellement longues et diffi- ciles, ont déjà, comme je le disais en commençant, obtenu un résultat assez favorable pour nous permettre de reprendre la publication de l'Ornis, qui paraîtra, comme précédemment, par fascicules trimestriels. AVANT-PROPOS. i Sans exclure les Catalogues et les Mémoires relatifs à la faune ornithologique de telle ou telle contrée, l'Ornis devra, ànotre sens, renfermer de préférence des travaux d'un intérêt plus général, tels que des observations sur les mœurs, les migrations, le régime, la nidifica- tion, les mues, les variations de plumage et le chant des Oiseaux, des essais sur la classification et la distri- tion géographique des principaux groupes, des études sur les hybrides, des recherches sur l'origine des espèces domestiques, des notices de paléontologie or- nithologique, etc.; en un mot, des travaux relatifs aux sujets qui figuraient dans le programme des deux pre- miers Congrès et qui figureront également dans le pro- gramme du Congrès de Paris, en 1900. A la suite des Mémoires d'une certaine étendue nous nous proposons d'insérer, sous une rubrique spéciale, les observations isolées qui nous seront communiquées et que nous publierons avec la signature et sous la responsabilité de chaque observateur. Il est presque superflu d’ajonter que l’Ornis, étant le Bulletin du Comité ornithologique international, rece- vra, comme par le passé, des Notes et Mémoires rédi- eés en diverses langues. Les épreuves en placards se- ront adressées immédiatement aux auteurs qui voudront bien les corriger et les renvoyer sans retard, de ma- nière à ne pas arrêter la publication. Dans le cas où elles ne reviendraient pas en temps utile, il sera passé outre et la correction sera faite d'office. Sauf dans des cas où cela paraîtra rigoureusement nécessaire, il ne sera pas envoyé de seconde épreuve. Au besoin, nous aurons d’ailleurs recours aux lumières de quelques- uns des membres du Comité. 8 AVANT-PROPOS. Nous aurions voulu pouvoir faire le service du Bulle- tin à tous les membres du Comité ornithologique in- ternational; mais les ressources dont nous pouvons disposer présentement ne nous permettent malheu- reusement pas de satisfaire notre désir à cet égard et nous forcent à restreindre l’envoi de l’Ornis. Nous ne l’enverrons done qu'aux différents Gouvernements qui ont bien voulu accorder des subventions au Comité, à ceux de nos collègues qui nous ont accordé un appui efficace et qui nous ont adressé des cotisations volon- aires, et aux personnes, faisant ou non partie du Comité ornithologique international, qui s’abonneront à l'Ornis, aux conditions indiquées d'autre part. Tous ceux qui connaissent les difficultés que nous avons eu à surmonter ne nous reprocheront pas cette grande prudence et excuseront, en même temps, le retard qu'a subi le cours d’une publication que nous espérons désormais pouvoir faire paraître régulière- ment. Dans laccomplissement de cette tâche, nous comptons sur la sympathie et la bienveillance dont nos collègues nous ont déjà donné tant de preuves et dont nous les remercions sincèrement. Le Président du Comité, E. OUSTALET. LISTE DES MEMBRES DU + COMITÉ ORNITHOLOGIQUE INTERNATIONAL AU 1°" OCTOBRE 1897 Membres du Bureau. Président : *M. E. Oustalet, docteur és sciences, assistant au Muséum d'histoire naturelle, 421 bis, rue Notre-Dame-des-Champs, et 55, rue de Buffon (Muséum), Paris. Secrétaire: *M. Jean de Claybrooke, 5, rue de Sontay, Paris. Trésorier : *M. le baron d’Hamonville, chateau de Manon- ville, par Noviant-aux-Prés (Meurthe-et-Mo- selle), France. Membres du Comité (1). MM. . Arızox (comte Amédée), Kustendjé, Roumanie. ALLEN (J.-A.), American Natural History Museum, Central Park, New-York, Etats-Unis. Anperson (prof. Dt G.-A.), Calcutta, Inde anglaise. Anpreini (général A.), Téhéran, Perse. Barsoza pu Bocage (Prof. J.-V.), ancien Ministre, directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, Cardaes de Jesu, Lisbonne, Portugal. 6. Bere (prof. Dt Carl), Buenos-Ayres, République argentine. 7. Bercepseu (comte H. von), château Berlepsch, Post Gertenbach, Kreis Witzenhausen, Hanovre, Allemagne. 8. Brasıus (prof. Dt Rudolph), ancien président du Comité orni- thologique, 13, Inselpromenade, Braunschweig (Brunswick), Allemagne. — bo ow oe (1 ) Les noms précédés d'un astérisque sont ceux des membres qui ont envoyé au Trésorier une cotisation volontaire. 10 to D vo © [er] to 1 > D bo ( 1 © LISTE DES MEMBRES DU COMITÉ. MM. Brasıus (prof. Wilhelm), directeur du Musée d'Histoire natu- relle, 17, Gauss-Strasse, Braunschweig (Brunswick), Alle- magne. . Braun (prof. D' Max). . Brewster (W.), Cambridge, Massachusetts, Etats-Unis. Brusixa (prof. Spiridion), conservateur du Musée d'Histoire naturelle, Agram, Autriche. . Bupa (A. de), Réa, Hongrie. . Bursarıe (S. A. R. le prince Ferdinand 1°" de), Sophia, Bulgarie. ). Butter (sir Walter Lawry), 122, Tinakory Road, Wellington, Nouvelle-Zélande. Bureau (Dr Louis), professeur à l'École de Médecine, directeur du Musée, 15, rue Gresset, Nantes (Loire-Inférieure), France. . Bürrixorer (J.), directeur du Jardin zoologique de Rotterdam, Pays-Bas. . Garvarno-Borszs (baron de), Lisbonne, Portugal. 9. Guangerramn (Montague), Saint-John’s, Nouveau-Brunswick, Canada. . CuErnEL (E. de), Köszeg, Hongrie. 21. Correr (prof. Dr R.), directeur du Musée zoologique, Christiania, Norvège. Corpeaux (John), Great Cotes House, R. S. OÖ. Lincoln, Grande- sretagne. 3. Coues (Dr Elliott), 1726, N. Street, N.-W., Washington, D. C., États-Unis. Csard (Johann de), Vicegespan Kön. Rat., Nagy Enyed, Hongrie. . Czynz (E. de), Fogaras, Hongrie. Dusois (Dr A.), conservateur au Musée royal d'Histoire nalu- relle, 115, rue Franklin, Bruxelles, Belgique. . Dysowski (prof. Dr E.), Lemberg, Autriche. . Dziepuszyeri (comte Wladimir), Lemberg, Autriche. Ernst (Dr A.), Caracas, Venezuela. . Evererr (Alfred Hart), Labuan, Bornéo, et 41, York-Terrace, Regent’s Park, Londres, N. W., Angleterre. . Faro (Dr Victor), 1, rue Bellot, Genève, Suisse. 2. Finscu (D° O.), conservateur au Musée royal d'Histoire naturelle, à Leyde, Hollande. 3. Gapeau DE Kervizze (H.), 7, rue Dupont, Rouen Seine-Infe- rieure, France. . GEORGIEFF (prof.), à Sophia, Bulgarie. 39. 36. Gerson DA Gunna (J.), à Bombay, Inde anglaise. Gieuiout (D' Enrico Hillyer), professeur d Anatomie comparée et de Zoologie des Vertébrés à l'Institut royal supérieur, 19, Via Romana, Florence, Italie. LISTE DES MEMBRES DU COMITÉ. 11 MM. . Gronvat (Benedikt), Reykjavik, Islande. . Guxpracu (D° Juan), Ingenio Fermina, Bemba, Cuba. . Harvır-Brown (Dt John A.), Dunipace Terrace, Larbest, Stir- lingshire, Angleterre. . Herman (Otto), chef du Bureau central ornithologique hongrois, National Museum, Budapest, Hongrie. . Homeyer (E. F. von), Stalp, Allemagne. . Kuser (Alfred), Tor, Égypte. . Kerrer (C. G.), Genève, Suisse. . KermonE (P. M. C.), secrétaire de la Société d'Histoire naturelle et d'Archéologie, Hillside, Ramsey, ile de Man, Angle- terre. . Kocu (prof. A.), Williamsport, États-Unis. . Krerryer (Gustave-Ritter von), Yokohama, Japon. . Kruper (Dt Théobald), Muséum de l'Université, Athènes, Grèce. . Layarp (Edg. Leop.), Budleigh Salterton, Devon, Angleterre. . Lorenz ve Ligurxau (Dr L.), conservateur au Musée impérial et royal d'Histoire naturelle, Vienne, Autriche. . Lürkex (prof. D" Christian), au Musée royal de l'Université, Copenhague, Danemark. - Maparasz (D" J. von), National Museum, Budapest, Hongrie. . Martinez y Sarz (Don Francisco de Paula), professeur de Zoolo- gie à la Faculté des sciences de l'Université, Plaza de los Ministerios, 5, 3° izquierda, Madrid, Espagne. . Mexzsier (prof. Michel), Société impériale des Naturalistes, Moscou, Russie. . Merriam (Dr C. Hart), ornithologiste du département de l’Agri- culture, Washington, D. C., Etats-Unis. . Meyer (D" A. B.), Geheimer Hofrath, directeur du Musée royal de Zoologie, d’Anthropologie et d’Ethnographie, à Dresde, Saxe, Allemagne. . Minpexnorr (Ernest de), château Hellenorm, chemin de fer Pskou-Riga, station Elva, Gouvernement de Livonie, Russie. te] ? . Mitne-Epwarps (A.), membre de l'Institut, directeur du Muséum, 57, rue Cuvier, Paris. . Mossısovics (D" A. von), à Gratz, Autriche. 59. Newron (prof. Alfred), professeur de Zoologie et d’Anatomie comparée, Magdalene College, Cambridge, Angleterre. . Patmen (prof. Dr G. A.), Helsingfors, Finlande, Russie. . Parker (prof.), à Dunedin, Nouvelle-Zélande. . Perir (Louis), naturaliste, 21, rue du Caire, Paris. . Pippi (De R.-A.), Santiago, Chili. . Puurrıps (E. Cambridge), Brecon, Wales, Angleterre. >. Pisrone (Dt A.), Messine, Sicile. 83. LISTE DES MEMBRES DU COMITÉ. MM. . Rappe (Dr G. von), directeur du Musée d'Histoire naturelle, Tiflis, Caucase, Russie. . Raımonxpvi (Dt), Lima, Pérou. . Ramsay (E -F.), Sydney, Nouvelles-Galles du Sud, Australie. . Reıcnexow (D" Anton), conservateur au Muséum d'Histoire na- turelle, Berlin, Allemagne. . Reiser (Dr Othmar), conservateur au Landesmuseum, Sarajevo, Bosnie. . Riveway (Robert), Smithsonian Institution, Washington, Elats- Unis. XopriGuEz (Juan-José), directeur du Musée zoologique de Gua- temala, Guatemala. . Ross (Dr Milton), à Toronto, Canada. . Sazvanori (comte T.), au Musée zoologique de Turin, Italie. . Sarc (Francis), vice-consul de l’Empire germanique, Coban, Guatemala. ~ . Saunpers (Howard), 7, Radnor Place, Hyde-Park, Londres, W., Angleterre. . Scuompurck (D' R.), Adélaïde, Australie. . Scurexek (De L. de), membre de l’Académie des sciences, Saint-Pétersbourg, Russie. . Scnutrz, Cordoba, République Argentine. . Scuuttze (F.-W.), Yen Chuan, Corée. & Le crater (Dr Ph. L.), secrétaire de la Société zoologique de Londres, 3, Hanover Square, Londres, W., et Odiham Priory, Winchfield, Hants, Angleterre. . Serra Vipat y Sorer (Don), Jardin botanique de Manille, Phi- lippines. 2. Sérys-Lonecuamps (baron Ed. de), sénateur, membre de l’Aca- démie des Sciences, 34, boulevard de Sauvenière, à Liège, 3elgique. SuarPe (R. Bowdler), senior assistant, British Museum, Natural History Department, South Kensington, Londres, S. W., Angleterre. . Sıesorp (H. Jongheer von), Tokio, Japon. . Stouzorr, Omsk, Russie. . Sraus (Dt Aug.), Bayamon, Porto-Rico. . Sraicer (F.), Brisbane, Queensland, Australie. . StEISEGER (D° L.), Smithsonian Institution, Washington, D. C., États-Unis. . SzikLa (G.), Székesfehérvar, Hongrie. . Tenusı zu Scumipnorren (Victor Ritter von), villa Tännenhof, Hallein, près Salzbourg, Autriche. . Tuorr (comte Tage), Sakersjö, Suède. LISTE DES MEMBRES: DU COMITÉ. 13 MM. 92. Torre (prof. Dalla), Innsbruck, Tyrol, Autriche. 93. Trımen (Dt R.), au Musée zoologique, Cape-Town, colonie du Cap, Afrique australe. 94. Vatpez y Pasarez (Dt Don), C. de la Amnista, 12, 2° Madrid, Espagne. 95. Venrura DE Los Reces y Prosper, Madrid, Espagne. 96. Virrac (D: L.), Sainte-Anne, Guadeloupe. 97. VoRDERMAN (A.-G.), Batavia, Java. 98. Wasuineron (baron Et. de), jun., Poels, Autriche. “99. Wince (Herluf), Copenhague, Danemark. 100. Wriçur (prof.), Ottawa, Canada. Nous nous sommes efforcés de rendre cette liste aussi complète que possible en ce qui concerne les titres, qualités et adresses des membres du Comité; toutefois, comme les renseignements qui nous ont été transmis étaient parfois insuffisants, il subsiste encore ca et là quelques lacunes que nous voudrions voir disparaitre. Nous faisons done appel à lous nos collègues, en les priant de nous signaler les erreurs ou omissions qu'ils remarqueraient, ainsi que les changements d'adresse, afin de faciliter les relations entre les membres du Comité, la correspondance et l'envoi du Bulletin. 14 LISTE DES MEMBRES DU COMITÉ. Membres décédés depuis la fondation du Comité (1). MM. Bosc (prof. E. von), Cochabamba, Bolivie (1886). Bocpaxow (prof. D" Modest), Saint-Pétersbourg, Russie (1888). Burueisrer (D" H.), Buenos-Ayres, République Argentine (1892). Doperrein (prof. P.), Palerme, Sicile. Doxic (D"), Belgrade, Serbie. Exzey (sir Percival), Georgetown, Guyane Britannique. Garke (H.), Heligoland, Allemagne (1897). Gaizcarp (L. Olphe), Hendaye (Basses-Pyrénées), France (1893). Lescuyer (F.), Saint-Dizier (Marne), France (1887). Newrox (sir Edw.), Lowestoff, Angleterre (1897). Nınsı (comte Dr Alessandro), Venise, Italie. Oakey (Herbert W.), Cape-Town, colonie du Cap (1884). Potten (D' F.), Scheweningue, Pays-Bas (1886). Ports, Littleton, Nouvelle-Zelande. SEEBOHM (H.), Londres, Angleterre (1896). Souza (de), Lisbonne, Portugal. Taczanowsk (prof. Ladislas), Varsovie, Russie (1890). Tueresoporis (prof. D' baron de), Paris, France (1885). (1) L'année indiquée entre parenthèses est celle du décès. REVUE DES OISEAUX QUI AU MOMENT DE LA MUE PERDENT LA FACULTÉ DU VOL PAR LE BARON D’HAMONVILLE On sait qu'au moment de leur mue, les Oiseaux en général perdent successivement leurs rémiges et leurs rectrices qui repoussent de même et sans que l'aptitude au vol en soit modifiée sensiblement. Mais cette règle n’est pas absolue, et certains Oiseaux, en petit nombre il est vrai, perdent simultanément toutes leurs rémiges, en sorte qu'ils sont, pendant un temps plus ou moins long, privés de la faculté du vol. C'est de ces derniers que je veux essayer aujourd'hui de dresser une liste aussi complète que le comportent nos connaissances actuelles sur ce sujet. Pallas le premier, en quelques lignes, a signalé le Flam- mant rose (Phænicopterus roseus),le Cygne sauvage ( Cygnus ferus) et [Ole sauvage (Anser cinereus), comme devenant impennes et impropres au vol, au moment de la mue. Plus récemment, en 1875, M. Gerbe ajoutait deux nou- velles espèces à celles de Pallas : le Macareux arctique (Fratercula arctica)et le Plongeon Lumme (Colymbus arc- tieus). En 1884, je publiai moi-même dans le Bulletin de la Société zoologique de France un travail complet sur le Canard sauvage (Anas boschas) et sur la mue de cet 16 D’HAMONVILLE. oiseau dont le co‘ est alors désigné sous le nom de désailé, par nos chasseurs lorrains. Cette étude fixa l’at- tention d'un éminent ornithologiste. M. Taczanowski, alors directeur du Musée de Varsovie, qui, quelques mois plus tard, envoya au même Bulletin une note très inté- ressante sur ce sujet. Il y confirmait mon travail, indiquait plusieurs espèces sujettes à ce genre de mue, particulie- rement un Gallinacé, le Tétras lyre (Tetrao tetrix) et enga- geait les voyageurs à poursuivre cette intéressante étude. Il voulut bien aussi dans ses lettres m’encourager à con- tinuer ces recherches, ainsi qu'un certain nombre de col- lègues en tête desquels je dois citer mon excellent ami, M. Paul Vian. C'est grâce à ces encouragements que je poursuivis Jusqu'à aujourd'hui de patientes et laborieuses investigations qui m'ont permis, sans quitter mon pays, de constater un certain nombre d'espèces soumises à cette mue anormale ; et notamment quelques-unes appartenant à l’ordre des Echassiers qui, avant moi, n'avaient pas encore été signalées. Afin que ce travail ne prenne pas une place trop considérable, je me contenterai aujourd’hui de rappeler en quelques mots les notes de mes devan- ciers, en les complétant, aussi brièvement que possible, par le résumé de mes observations personnelles. Gallinacés. M. Taczanowski nous apprend que le Tétras lyre est sujet à une mue anormale. Comme le Canard sauvage le d perd à la fois toutes ses rémiges el rectrices, en sorte qu'il ne peut voler que lorsqu'elles sont repoussées ; tandis que sa 9 mue d’une manière normale. Je n'ai fait aucune observalion sur celte espèce qui, à ma connais- sance, est le seul Gallinacé qui soit dans ce cas. Échassiers. Dans la notice dont je viens de parler, M. Taczanowski nous fait remarquer que toutes les espèces citées jusqu’à MUE ANORMALE DES OISEAUX. 17 présent appartiennent à l'ordre des Palmipèdes. J'ai la bonne fortune de pouvoir aujourd'hui citer un bon nombre d'observations qui prouvent que certains Echassiers sont soumis à la même loi. Toutefois, tandis que chez beaucoup de Palmipèdes le & seul perd ses rémiges simultanément au moment de sa mue, il paraît au contraire que chez les Rallidés les deux sexes muent de même, avec privation du vol, mais à des époques différentes. Lorsque je publiai en 1884 mon travail sur les Canards, je savais en effet, et déjà depuis longtemps, que la Foulque macroule G (Fulica atra) désailait comme le Canard; mais je n'ai pas voulu en parler alors, parce que je n'étais pas renseigné sur la @ de cette espèce. Aujourd'hui je n'ai plus de doute possible; car mes observations, contrôlées par le scalpel, m'ont révélé d'une facon certaine la loi qui régit cette espèce, et très probablement tous les Rallidés. Dans mon travail de 1884, en appelant l'attention des ornitholo- gistes sur cette mue singulière, j'émettais l'avis qu'elle ne devait affecter que les G'; sans doute, je me trompais sur ce point, mais J'avais grandement raison en engageant les observateurs à s'assurer toujours du sexe de l'oiseau éludié. La Foulque o perd toutes ses rémiges comme le Ca- nard sauvage, entre le 5 juillet et le 15 août. La Q, au contraire, qui mue de même, ne les perd pas avant le 10 août au plus tôt, et sa mue se prolonge chez certains sujets jusqu'au commencement de septembre. Je n'ai constaté qu'une seule exception sur une Q tuée le 20 juil- let, qui était en pleine mue, et privée du vol. Elle était seule, ce qui avait attiré mon attention, au lieu d'être suivie comme d'habitude par ses poussins ; d’où la con- clusion probable à tirer, c'est que la Q ne mue que lors- que ses pelits peuvent se passer de ses soins maternels. La Foulque à crête (Fulica cristata), commune en Al- gérie, est très probablement soumise à la même loi que la Foulque macroule. Je n'ai pas pris de note sur ce fail, mais J'ai rencontré des désailés, dont j'ai conservé un souvenir très précis, en juillet 185% sur le lac Haloulah. ORNIS. IX: =—-2 TRES D'HAMONVILLE. La Poule d'eau ordinaire (Gallinula chloropus) est peu commune en Lorraine ; c’est pourquoi mes observations ne reposent que sur un petit nombre de faits. Toutefois j'ai observé des o complètement désailés en juillet, et deux fois des © dans la même condition en août. La Porzane marouette (Porzana maruetta) est tout à fait dans le cas de l'espèce précédente. J'ai trouvé des cf entière- ment privés de leurs rémiges dans la seconde quinzaine de juillet, et mon chien m'a pris deux fois une Q de- pouillée de toutes ses rémiges à la fin d'août. En 1897, mon garde m'a apporté, le 1° septembre, une Ma- rouette Q adulte dont toutes les rémiges et toutes les couvertures étaient tombées à la fois. Les plumes nou- velles commencaient seulement à sortir de leurs bulbes, et avaient toutes une égale longueur,-en prouvant que l'oiseau était privé de l'usage de ses ailes pour huit ou dix jours encore. Il n’est pas non plus douteux pour moi que la Porzane de Baillon (Porzana Bailloni), ne mue de semblable ma- nière. Mais il est si difficile de s'emparer de ce petit et merveilleux marcheur, qui dans les fourrés de jonc fait le désespoir des meilleurs chiens, que je ne puis donner de date certaine sur l’époque de sa mue ; car je n'ai pu m'en procurer que deux exemplaires, qui avaient été morcillés et déchirés par le chien. Le Räle de Genéts (Crex pratensis) et le Räle d’eau (Ra/- lus aquaticus) sont tout aussi difficiles à observer que Ves- pèce précédente; mais le petit nombre de faits que J'ai pu constater m'ont prouvé que ces deux espèces sont soumises aux mêmes lois que celles sur lesquelles je viens de donner des details. Palmipèdes. Jen ‘ai rien à dire de nouveau sur le Flammant rose, déjà cité par Pallas; mais je dois rappeler ici que dans ma notice de 1884 j'ai signalé le Flammant érythrin (Pheenicopterus erythreus Verreaux), des lacs salés de MUE ANORMALE DES OISEAUX. 19 l'Algérie, comme subissant le sort de son congénère d'Europe. Le Puffin des Anglais (Puffinus Anglorum) doit muer également à la facon du Canard sauvage. Plusieurs fois jai eu l'occasion de tirer en juillet-août des oiseaux de cette espèce qui suivaient comme les Marsouins les bancs de Sardines auxquelles ils font une chasse acharnée. Or tous les sujets qui me sont tombés entre les mains étaient des G qui volaient plus ou moins selon la longueur de leurs rémiges ; mais celles-ci, neuves et toujours repous- sées également, indiquaient clairement qu'à un moment donné l'oiseau avait été privé du vol. Le docteur Louis Bureau m'a adressé en communication une nombreuse série de peaux de cette espèce; peu de sujets avaient été capturés à cetle époque, mais fortifiaient encore mon opinion. Une 2, en état parfait, tuée près du Guest, presqu’ile de Crozon, Finistère, le 5 juin 1876, avait une vésicule de Graaf fraichement rompue, avec l’oviducte dilaté ayant expulsé récemment, le matin sans doute, son produit ovarien. Cette Q ne portait pas la moindre trace de mue: tandis qu’un Gf tué le 22 juin avait déjà perdu toutes ses rémiges, à l'exception des 6 primaires qui restaient au bout de l'aile, en bouquet. J'aurais pu multiplier ces exemples qui appellent de nouvelles observations et nous permettent dès maintenant de compter cet oiseau dans notre liste actuelle. Mais dès aujourd’hui j'appelle l’atten- tion des voyageurs sur la famille des Procellaridés qui, à mon avis, leur ménage bien des surprises dans cet ordre d'idées. Je n'ai personnellement rien appris sur le Cygne sau- vage, mais je rappelle que M Taczanowski le signale, ainsi que l’Anser cygnoides et toutes les Dies en général, en observant que M. Godlewski n'a pas examiné les sexes, mais qu'il est probable que les deux sexes sont soumis à la même loi. Le mème ornithologiste croit que chez la plupart des Canards, le G seul est soumis à la mue anormale, et il 20 D'HAMONVILLE. cite-en particulier les Anas boschas, querquedula, crecca, acuta et clypeata. Jai pu faire des observations sur ces cing espèces, à l'exception de l’acuta ; et elles sont d’ac- cord avec celles de cet auteur, sauf sur un point que Je vais indiquer. J'ai trouvé une fois. à la fin de juillet, et une fois le 16 août, deux Q d’Anas crecca en mue com- plete, et ne pouvant voler; mais je dois ajouter que ces. © étaient isolées, sans petits à leur suite, et par consé- quent dans des conditions spéciales qui ont pu modifier leur mue habituelle. J'ai tué également une fois une © d’Anas boschas isolée ayant perdu ses rémiges et la faculté du vol. Mais ce fait unique, en présence d’obser- vations contraires faites avec soin sur des centaines de sujets, ne me paraît pas de nature à infirmer la loi géné- rale. Il justifierait seulement le proverbe : l'exception confirme la règle. Je pense que les Grèbes sont, eux aussi, soumis à une mue du même genre qui aurait lieu à leur arrivée au printemps ; mais je n’ai que des données incomplètes qui ne me permettent pas d’en tirer des conclusions; et Je. n'en parle ici que pour appeler sur eux les observations: des chercheurs. J'ajoute qu'ils ont beaucoup d’analogie avec les Plongeons et l’on sait, par la note de M. Gerbe, que ces derniers muent en avril, si l'on doit s’en rappor- ter à la capture d’un seul individu. II n'en est pas de même pour le Macareux dont M. Gerbe a examiné un grand nombre d'exemplaires, et dont la mue anormale paraît avoir lieu depuis la fin de mars jusqu'au commencement de mai. Dans ma jeunesse, j'ai souvent chassé et poursuivi en canot les Guillemots et les Pingouins qui, confiants dans leur habileté à nager et à plonger, prennent rarement le vol pour échapper aux poursuites du chasseur ; mais j'ai été aussi fort intrigué de bien des particularités qui ne m'ont pas frappé alors, mais qui me reviennent à l'esprit aujourd'hui et me por- tent & penser, comme M. Gerbe, que nous avons bien des. choses encore à apprendre sur la mue des Alcidés. On voit, par ce qui précède, combien cette mue est MUE ANORMALE DES OISEAUX. 21 singulière, soit dans ses causes, soit dans ses effets. Tantôt elle agit au printemps, tantôt en juillet, en août et même en septembre. Dans telle espèce, le & seul’est soumis à sa loi; dans telle autre au contraire elle s'impose -aux deux sexes. Quoi qu'il en soit, la question est fort intéres- sante et demande une étude approfondie que je n’ai fait qu'ébaucher. A mon avis, elle ne peut être complète qu'avec le concours et les observations des ornithologistes de tous les pays. C'est cette croyance qui ma décidé à donner cette note dans l'Ornis qui, j'en ai le ferme espoir, rassemblera tous les efforts, pour la connaissance com- plete de ces lois naturelles, encore si peu connues. M.Gerbe en 1875 nous indiquait cinq espèces d'Oiseaux à mue anormale ; ce chiffre, ainsi qu'on le verra par la table ci-dessous, est actuellement de 25 ; mais il n’est pas douteux pour moi qu'il sera doublé ou triplé dans un prochain avenir. OISEAUX A MUE ANORMALE. Gallinacés. Tetrao tetrix. Tetras lyre. Échassiers. Rallus aquaticus. Räle d'eau. Rallus crex. Räle de Genéts. Porzana maruetta. Porzane marouette. Porzana Bailloni. Porzane de Baillon. Gallinula chloropus. Gallinule ordinaire. Fulica atra. Foulque macroule. Fulica cristata. Foulque à crète. Palmipèdes. Phœnicopterus roseus. Flammant rose. Phenicopterus erythræus. Flammant érythrin. Puffinus Anglorum. Puffin des Anglais. Cygnus ferus. Cygne sauvage. Anser cygnoides. Oie eygnoide. Anser cinereus. ; Oie cendrée. Anser segetum. Oie des moissons. Anser brachyrhynchus. Oie a bec court. 22 D’HAMONVILLE. Palmipèdes (Suite). Anser albifrons. Oie à front blanc. Anser crythropus. Oie naine. Anas clypeata. Canard souchet. Anas boschas. Canard sauvage. Anas acuta. Canard pilet. Anas querquedula. Canard sarcelle. Anas crecca. Canard sarcelline. Colymbus articus. Plongeon lumme. Fratercula artica. Macareux arctique. P.-S. — Au moment où ce travail va être mis sous *9 presse, j'apprends un fait, que je m’empresse de signaler, et qui justifie mes prévisions sur les Alcidés. M. Louis Bureau, directeur du Musée de Nantes et pré- sident d'honneur de la réunion générale de la Société zoologique de France en 1897, vient de m’assurer qu'il est parfaitement certain, et depuis longtemps déja, que le Guillemot troile (Uria trode) et le Pingouin vulgaire (Alca torda) & Q, dans le cours de l’été perdent à la fois toutes leurs rémiges, et par conséquent la faculté du vol, pendant cette période de mue. Il faut donc ajouter ces deux espèces aux vingt-cinq dont je donne le tableau. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE. P. Pallas, Zoographia Rosso-Asiatica, Saint-Pétersbourg, 1831, t. Il, p. 207, 215 et 223. Z. Gerbe, Observations sur la manière dont s’accomplit la mue des rémiges chez le Macareux moine et le Plongeon Lumme. Revue et ma- gasin de Zoologie, 1875, p. 271. D’Hamonville, De la mue des remiges chez le Canard sauvage. Bull. de la Soc. zool. de France, 1884, p. 101. : Taczanowski, Notice sur lu mue anormale de certains Oiseaux. Bull. de la Soc. zool. de France, 1884, p. 303. D'Hamonville, Description des divers états de plumage du Canard sauvage. Bull. de la Soc. zool. de France, 1886, p. 286. Docteur L. Taczanowski, Faune de la Sibérie orientale. Saint-Pé- tersbourg, 1891. eh ON TWO HYBRID DUCKS IN COUNT NINNIS COLLECTION AT VENICE BY D' ETTORE ARRIGONI DEGLI ODDI Member of B. O. U, of Deutschen Ornithologischen Gesellschaft, of the Société zoologique de France, etc. Hybrid between the Wigeon and Pintail. Mareca penelope L. X Dafila acuta L. (Nro 264 © ad., March 27'h 1874. Venetian Estuary). Wing-coverts light grey slightly darker towards the body with a whitish edge at the top more distinct in the medians, ending with a black band on the last row washed with rather light buff; secondaries gilt-green with a purple shade on the two anterior thirds of the outer web, velvet-black on the other third and edged at the top with whitish-buff ; the green forms on the wing, when folded, a speculum limited anteriorly by a buffish-black and pos- teriorly by a velvet-black band edged with whitish buff ; tertials inwardly brown, here and there shaded with black, especially near the shaft, outwardly grey-pearl near the shaft, there is besides a velvet-black band longways, surrounded by whitish-grey which in the outer ones is spotted with black; they all have a dark brown top, except the former which has a white edge all round the top of the feather, this edge is slightly buff on the outer side ; wing, in the inner side, like the Wigeon. Bill like Pintail in colour, it seems black on the ridge and on the top and lead-blue on the sides ; irides hazel : 24 ; ARRIGONI DEGLI ODDI. forehead and crown as far as the nape, of a buffish tint mixed with brown and black, the bases of the feathers being of this tint and in some also the middle of them, this colour is slightly vinaceous towards the forehead, this band is equal, as to space, to that of © Pintail and it is relieved by the colour and design of the other parts of the head ;.throat and sides of neck dark-black with a velvety- tint of metallic-green, here and there appears, if attenti- vely observed, a brownish hue, the feathers being black only at the top, brownish in the middle and whitish at the bases ; nape velvety-black gloss on the middle, on the sides and in all the extension metallic-green with slight purplish shades extended also on the sides of head and round the eye ; the head has two large spots : the first, the larger, is diffused on the cheeks occupying all the space between the eye, cheeks and bill; the second, instead, is extended only around the auricular region and not very low; these spots are divided by a brownish-black band, with few shades, which starts from the eye and is united to the dark colour of the sides of neck; the two spots are yellowish-white with small brownish dots round the bill, as for the remainder they are unicoloured; scapulars blackish with whitish zig-zags more visible on the longer ones and with a large velvety-black spot towards the top on the outer webs, the central part all along the feather in the larger ones is brownish and the black spot on the outer web is further from the apical part; the zig-zag colour on the posterior centre of the neck is very delicate and resembles rather that of Pintail, as is also that on the back and rump, whilst, instead, the upper tail-coverts are of the same tint as that observed in many semi-adult specimens of Wigeons ; the zig-zags on the sides of breast and flanks are here and there interrupted by a vinaceous hue as is commonly seen in the gt Wigeon; sides and fore-neck and part of breast vinaceous-pink, lighter at the top of feathers, so that the: colour seems undulated, the tint is richer on the neck and sides while in the-middle the lighter and almost whitish-pink which occupies the ON TWO HYBRID DUCKS. 25 apical part of the feathers is more visible and the colour here is still more undulated ; no black spots on the breast, only a few little lines on the upper part of neck, lines more visible on the sides; part of breast and abdomen with slight brownish little lines not very distinct like the Pintail ; and like the latter it has also zig-zags on the sides of abdomen ; the lateral feathers of vent and of under tail- coverts are white slightly yellow, this colour, as in the 3 Pintail, forms a space and is seen very clearly, only not so richly tinted; under tail-coverts black with some feathers edged with white or entirely white with brownish spots in the middle ; the longer upper tail-coverts black on the outer side and near the shaft also inwardly, white inwardly, but where near the shaft the two tints would meet, there is a light buffish hue; primaries darker outwardly towards the top; tail-feathers pearlish-grey edged with greyish-white except the two central ones which are longer and like those of o Wigeon, to which species the tail resembles a much. Total length about 23 inches; wing 11.3; tail 4.3; bill from len 1.85; tarsus 1.57; ile be and oe .O8. This beautiful bird, stuffed by Count Ninni, is easily recognizable as a hybrid between the Wigeon and Pintail, being in fact the intermedium between these two species. It has like the Pintail, the long slender neck, the bill, the colour of pileum, and of the whole wing except the metallic tint of speculum, the black space on some of the longer scapulars, the colour of lower belly and space of the ide of vent and of under tail-coverts ; it has, like the Wigeon, the hue of breast and lower fore-neck, the zig- zags on fe sides of breast mixed with vinaceous tint, ne metallia colour of the speculum, that of the tail and under tail-coverts (see semi-ad. go Wigeon). Remarkable are the two yellowish-white spots on the sides of the head and the total absence of the two white stripes on each side of hind- neck (see & Pintail). » This hybrid i is the second between Wi igeon and Pintail eh; in Italy; the first was described ae „with a 26 ARRIGONI DEGLI ODDI. ~ coloured plate by Mr. Camillo Dal Fiume (1), it was killed in the marshes of Rovigo and is kept in the Collection of « Aceademia dei Concordi » at Rovigo. This specimen is not quite adult, from the short description given by Dal Fiume and from the plate, I think it resembles our specimen very much, only itdiffers in colour on the forehead, crown, nape and round the eye which is of a rich red-bay as the des- cription says, while from the plate it would appear brownish ; the head has not the two spots, but instead a large space of an zsabelline tint, which principally occupies the sides of head, under eye, partly the sides of neck and lores; the wing-speculum is also different being a shady dark-green edged anteriorly with cinnamon, posteriorly with a Kon ever judging from plate they are very much alike; I saw some years ago the specimen at Rovigo and there is no doubt on its identity. Other hybrids of Wigeon and Pintail were described by my friend A. Suchetet (2) of Rouen, they are however very rare and only five would really be authentic, among these he mentions the two specimens caught in Italy, that described by Mr. Dal Fiume and the one of which I am now speaking, which belongs to the Correr Museum, the latter after a communication he had from me; Mr. Suchetet (3) is astonished that these specimens present green tints above the eye in the direction of the nape and thinks to find some connextion with the American Wigeon (Mareca americana), he adds however, thatsome authors state that there are Wigeons with such tints but which he has never seen. This is very singular, for these Wigeons are very common, nay, I believe that when they are quite adult they arealways seen with this character and that it is more or less developed according to their age. The following are the principal types y have had occasion to observe : a. Specimen © very old killed by me in the lake of the (1) Adti Soc. Ital. Sc. nat., XXXIV, 3° pag. 281-84 con tav. col. (1895). (2) Les Oiseaux hybr. renc. à l'état sauvage (Mem. Soc. z00l. de France, 1890, and follow.). (3) Loc. cit., p. 637 of the Ext. ON TWO HYBRID DUCKS. 27 « Passaura » (Valle Zappa. — Ven. Est.) the 13" of Novem- ber 1893, stuffed by Mr. Bonomi and kept in my Collection n° 1072. — It offers a very distinct colour of a metallic- green round and above the eyes as far as towards nape, on the temporal region a space of the same colour ; on the mesial line of nape as far as the beginning of the back and on the last feathers of pileum towards nape are seen bottle-green-black tints formed by the top of each separate feather ; sides of the upper portion of neck, lores and cheeks chestnut, the latter spotted with black ; chin, throat, partly the neck and sides deep-black. Among the several thousands of Wigeons I have killed or examined, I have found very few specimens like this and so old. b. Specimens of ad. with green tints only beyond and round the eye black hue on the cheeks more or less extended. Many authors speak of them (Savi, Olphe Gail- lard, Salvadori, etc.) and they are very easily found. c. Specimens g ad. with only chin black; neck chest- nut with small black dots on the sides of head ; pileum buff; there is absolutely no green colour (n° 332 my Col- lection). Pretty common. d. Specimens Of ad. in moulting-plumage with green shades on the dark tints of pileum and nape (several specimens in my collection). Common. e. Specimens GO juv. which have not yet white wing- coverts with green tints more or less extended and deve- loped. Common. /. Specimens Q with bottle-green tints of head and sides (three specimens in my collection). Not very com- mon. When specimens are moulting, they mostly offer such green tints, which however I have never observed in young ones in their first plumage, namely in that dress by which the males differ from the females especially by the metallic-green colour of wing-speculum. M. Suchetet (1) observes that the wing-speculum in (1) Loc. cit., p. 636 of the Ext. 28 -ARRIGONI DEGLI ODDI. he passage from the full nuptial-dress to the moulting- plumage is modified in becoming more opaque, he says he has observed this in birds living in his aviaries. I have never noticed this fact in the several specimens of those Shovellers, Mallards, Wigeons, Pintails, Teals and Gar- ganeys that I have had for some time and have still alive in my garden at Caoddo and the numerous specimens of my Collection, killed in their moulting-dress in the summer months, have never offered the speculum diffe- rent from those killed in full wedding-dress. Hybrid between the Pintail and Teal Dafila acuta L. x Querquedula crecca L. (Nro 265 © ad. (no date or locality). A wide band buffish-bay from the sides of bill passes under the eye and ends about at half. neck; the last row of wing-coverts edged with light buff; secondaries whit- ish-yellow at the top not very dark and pure, black in the outer web from the first to fourth; the following gilt and metallic-green which increases from fifth to last; the black and green form, on the folded wing, two long specu- lums one above the other, anteriorly and posteriorly edged by a light buffish and whitish-yellow band; tertials entirely brownish, blackish round the shaft, outwardly greyish-brown, the outermost with a black stripe along the outer web. Bill as to form like Pintail and also as to colour judg- ing from the two lead-blue lines on the sides of it ; irides hazel; forehead and crown as far as towards nape like SG Pintail both as to design and hue, that is, black with top and edge of feathers dark hair-brown, so that the design appears undulated; nape bright and metallic blue- black in the centre, bright metallic-green on sides, here and there with small buffish lines which would incline to show the two white stripes on hind neck of of Pintail, the lines being to a certain point continued and beginning, as in the o& of Pintail, on the nape, here the colour is ON TWO HYBRID DUCKS. 29. however different; space round eye brownish-black with rich green shades ; surrounding of bill brownish, near it begins a wide buffish-bay band that passes under the eye and auricular region, ending at about half on the sides of neck, near the auricular region, where it diminishes, is observed a greenish-black streak which is spread a little in the band; before the bill a buffish-white mark which surrounds, as far as under the eye, the wide buf- fish-bay band; the latter slightly resembles the design, that the o of Teal has in that region; throat and neck reddish-brown and glossy underneath ; the wide buffish- bay band is almost enclosed by a frame on one side by the dark colour of cheek and neck, and on the other by the tint also dark of nape and upper neck; where the dark tint ends the neck is partly enframed by a buffish- yellow band which on the upper part ascends with two stripes on the nape and is united to the lines I have des- cribed on the sides of nape, this in some measure would show the white tints of the hind neck of Œ Pintail ; base of neck light buffish with black zig-zags; zig-zags of upper parts like Pintail; fore-breast light buffish-white with black spots, some of which round ; abdomen unico- lour dusty-white ; lower abdomen with slight zig-zags like Pintail; the unicolour space at sides of vent and of under tail-coverts does not exist (see of Pintail), it is however buffish, but with zig-zags ; feathers on flanks with zig-zags rather large like Œ Teal; some of the lateral under tail-coverts have a rich green tint, under tail-coverts bluish-black, lateral ones buflish-white in a part of outer web towards the top; with their light por- tions they form a space analogous to that of Teal ; upper wing-coverts brownish, more like those of Pintail ; larger scapulars black outwardly towards the top, the remainder buffish-white with black shaft, some of them entirely brown with lighter zig-zags towards the body, buffish- white at top, outer side with a large black stripe longways which occupies the outermost part of web ; primaries like Pintail; upper greater tail-coverts as for design like 30 ARRIGONI DEGLI ODDI. Pintail but with a rich green tint on some of the laterals; tail brownish edged with yellowish-brown, the central feathers darker and lengthened as is often seen in young male Pintails at that age, in which they have not yet assumed the long black feathers. Total length about 20 inches, the two long middle tail feathers exceeding about 0.63 inches the laterals included; wing 8.66; tail 4.3: bill from forehead 1.85; tarsus 1.45; middle toe and claw 1.86. This specimen, which seems to have been prepared since a long time, has like the Pintail the shape, crown, nape, the signs of the two stripes on hind-neck, zig-zags on upper parts, upper wing-coverts and partly the tail ; like the Teal it has the speculum, green tint on sides of nape, the signs of the light lines under eye, spots on breast, the zig-zags on sides of breast and abdomen and is without the space on sides of vent and of under tail- coverts (see © Pintail), it has also some of the lateral feathers of the latter. The wing-speculum in this hybrid is precisely like that noticed in the @ hybrid between the Pintail and Teal of my Collection (N° 1062, January 1887 — Valle Morosina, killed by Mr. B. Duse); in fact (1) the wing-coverts in last row are tipped with light buff, the speculum half black and half green placed one above the other, only in mine there is a slight brass tint, the tertials also are like the hybrid above mentioned, the bill is like that of Pintail; other comparisons cannot be made as my spe- cimen is a female, but the wings being alike is of no common importance. Six hybrids of this kind have been described in the appreciated monography of M. Suchetet (2), namely : œ and Q in the Collection of Mr. van Wickevoort- Crommelin at Harlem, caught in Holland, the o Fe- bruary 25" 1868 and the ® October 2% 1888. (1) E. Arrigoni Degli Oddi, Notizie sopra un ibrido rarissimo (Aééi Soc. Ven. Tr. Sc. nat., vol. Xl, 2° con tav. col. (1889). (2) Loc. cit., 135-37 and 680-82 of the Ext. ONS TWO HYBRID. DUCKS: 31 Q in my Collection. ot in the Museum at Cambridge (« Found in Leadenhall Market by Johnson, April 1862, and brought of him, stuffed by Leadbeater »). œ in the Museum of the Hon. Walter Rothschild at Tring, killed in Holland in 1892. in the Correr Museum at Venice, known to the FE Naturalist by means of a communication from me. The males resemble, except perhaps that of Museum Rothschild, to the type of Teal in speculum, and in some parts of head and breast; to the Pintail in bill, crown and partly incolour of flanks; the female of the Collection of van Wickevoort-Crommelin has, like my specimen, physiognomy and bill of Pintail, « cependant, says Suche- tet, elle est dun tiers plus petite. » Padua, Italy, 5th April 1898. OBSERVATIONS ORNITHOLOGIQUES PAR M. CH. VAN KEMPEN Pendant les journées sombres et froides du mois de juin 1898, j'étais surpris de ne plus apercevoir de Marti- nets ni d’Hirondelles voltiger au-dessus de la ville de Saint-Omer, et je me demandais si ces pauvres Oiseaux, trompés par la température, ne s'étaient pas crus au mois d'octobre et n'avaient pas pris leur vol vers des régions plus favorisées. M’étant rendu dans la forêt de Clairma- rais, située à 4 kilomètres de la ville, où je vais le plus souvent possible afin d'étudier les mœurs des Oiseaux, jy trouvai les clairières, les chemins sillonnés de toutes parts par de très nombreuses Hirondelles et des quantités de Martinets qui, à l'abri du vent du Nord, attrapaient les nombreux Insectes qu'ils rencontraient au-dessus des herbes. La Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla Scop.) est, parmi les Fauvettes, l'espèce qui chante le plus tard. Vers la fin du mois d'août ses modulations si harmonieuses s'entendent encore, mais ce chant devient de moins en moins net et clair : la voix de l'oiseau semble enrouée, dès juillet, et vers la fin du mois d'août, et au commence- ment de septembre, on ne perçoit plus qu'un gazouille- ment. ÉTUDE SUR LA DINTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES EN FRANCE ET SUR LEURS MIGRATIONS PAR M. LOUIS TERNIER PREMIÈRE PARTIE La Bécassine ordinaire (Gallinago scolopacina). Les migrations des Oiseaux de passage présentent encore bien des côtés mystérieux. Chez les Palmipèdes, surtout les Longipennes, les Plon- geurs et quelques-uns des Lamellirostres, les observations sont aisées. Elles deviennent assez délicates pour les Échassiers de petite taille. Avec les Oiseaux qui se cachent pendant le jour, ne voyagent que la nuit, isolés ou en bandes mé- diocres et silencieuses, les remarques présentent plus de difficultés eton peut dire que, jusqu'à présent, les savants officiels ont seuls émis sur la migration de ces volatiles une opinion non sujette à caution, résultant d’études approfondies et de déductions savamment tirées de ren- seignements souvent très obscurs. On a compris qu'on n'arriverait à faire la lumière sur ce sujet si intéressant qu'en s'adressant à ceux qui sont à même de saisir toutes les occasions d'observer ORNIS. IX. — 3 3% L. TERNIER. les passages quelque éphémères qu'ils puissent être. C'est pourquoi, à la suite du Congrès ornithologique international de Vienne, en 1884, le Ministre de l’Instrue- tion publique de France s'est décidé à instituer une Commission ornithologique dont M. Milne-Edwards, membre de l'Institut, directeur du Muséum, est le prési- dent, et M. Oustalet le secrétaire, et à faire pratiquer, en 1885 et 1886, par toute la France, sur les indications de cette Commission, une enquéte minutieuse sur la migra- tion des Oiseaux de passage dans nos contrées. | Tous les agents du gouvernement appelés par leurs fonctions à vivre à proximité des lieux où s’abattent les Oiseaux migrateurs ont été mis à contribution. Gardiens de phares, gardes forestiers, des particuliers eux-mêmes ont reçu administrativement des feuilles accompagnées d'un questionnaire, sur lesquelles ils ont été priés de consigner toutes les observations qu'ils pour- raient avoir l’occasion de recueillir sur l’arrivée, le dé- part, la nidification et les mœurs des Oiseaux de passage. L'idée très pratique a donné des résultats surprenants. Et cela n'a rien qui puisse élonner ceux qui s'occupent d'histoire naturelle. Sans les savants qui consacrent leur existence et leurs talents à l'étude des créatures animées, les chasseurs et les ruraux ne seraient que de médiocres naturalistes, mais il est certain que la science elle-même a tout à gagner aux observations des gens de metier qui sont seuls en mesure d'étudier sur place les êtres qu'ils pour- suivent comme chasseurs ou qu'ils rencontrent journel- lement au cours de leurs pérégrinations. Les considérations qui ont motivé l'enquête dont j'ai parlé étaient done fort pratiques et le résultat n’a pas démenti les espérances des enquêteurs. - C'est en s'inspirant des mêmes idées que M. Oustalet, président actuel du Comité ornithologique international, a bien voulu, avec l’assentiment de M. Milne-Edwards, président de la Commission ornithologique française, me. charger de compulser les feuilles d'enquête rela- Es DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE. DES BECASSINES. 35 lives aux passages et à la nidification de la Bécassine. J'ai beaucoup chassé et étudié la Bécassine et quoique je ne puisse prétendre qu'au titre de naturaliste « d’oc- casion », je dois dire que les conséquences que j'ai déduites des observations résultant de l'enquête territo- riale sur les Bécassines n'ont fait que corroborer une opi- nion que J'avais auparavant. - Je ne parle en ce moment, bien entendu, que de la Bécassine ordinaire (Gallinago scolopacina), la vraie Bécassine en un mot. Cette opinion peut se résumer en quelques lignes : Les Bécassines ordinaires, en France, nichent, en pelit nombre, à Vest et au nord-est, loin des côtes, et viennent hiverner sur les départements qui, limitrophes de la mer, jouissent par cela même, en hiver, d'un climat relativement tempéré. Mais je dois expliquer comment je suis arrivé à la cons- tatation de cette loi de nature et indiquer les règles que QE] J'ai suivies pour étudier les documents qui m'étaient soumis. Les feuilles d'enquête étaient, je Pai dit, accompagnées d'un questionnaire. On posait aux personnes consullées les questions sui- vantes : Quelle est la date de l’arrivée des Oiseaux ? Quelle est la direction du vent lors de leur arrivée ? Quelle direction suivent les Oiseaux ? Quel est l’état de la température ? Quelle est la date du départ? Quelle est la direction du vent lors du départ? Quelle direction prennent les Oiseaux? - Quel est l’état de la température ? Quelle est l'époque de la nidification? combien d'œufs par couvée ? Quelle est la durée de l’incubation ? l'époque du chant? 36 L. TERNIER. Les Oiseaux voyagent-ils de jour ou de nuit? L'espèce est-elle commune, de passage ou séden- taire? Quel est le nom local des Oiseaux? leur régime alimen- taire ? A plusieurs de ces questions il était facile de répondre ; La nidification a lieu au cours du printemps et au com- mencement de l'été. Les Bécassines nichent plus volontiers sur les hauteurs incultes que sur les marais et pondent de # à 5 œufs. L'incubation dure trois semaines environ. Les Bécassines voyagent presque toujours la nuit, rarement le jour. Le chant d'amour du mâle se fait entendre en mars, avril et mai. La Bécassine se nourrit de vermisseaux el, suivant l’ex- pression pittoresque de certains observateurs, elle suce le limon de la terre. A d’autres questions, les réponses étaient presque impossibles. C’est pourquoi les indications données sur la direction suivie par les Oiseaux, à l’arrivée et au départ, m'ont trouvé un peu sceptique quant à la conclusion qu'on peut en tirer. En effet, les Bécassines, voyageant de nuit, étant par suite invisibles et ne trahissant leur passage que par un cri souvent insaisissable, je n'ai jamais pu, personnelle ment, me rendre exactement compte de la direction des passages et je crois les observations faites à ce sujet d’un intérêt secondaire. C’est ainsi que plusieurs observateurs indiquent une direction déterminée pour des passages de jour, alors que les Bécassines, pendant le jour, font quelquefois, en bande, des randonnées qui ne sont nullement dans le mouve- ment de la migration. La nuit, au gabion, j'ai bien entendu crier des Bécas- sines, mais elles poussent leur cri au cours des circonvo- lutions qu’elles font avant de se poser sur les marais; je DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES. 37 ne pense pas qu'on puisse, avec ces données, fixer d’une facon précise la direction d'une migration. Cette direction, nous la verrons au contraire clairement découler des observations générales dont je parlerai dans un instant. Quant à la question de savoir si la Bécassine est séden- {aire dans certains départements, je crois qu'on peut ré- pondre hardiment par la négative. Quelques Bécassines restent toute l’année dans quel- ques contrées suivant l’état de la température, mais le fait est accidentel. Je n'ai donc retenu, dans le tableau général que j'ai dressé et qui résume, pour chaque département, la moyenne des observations, que la date de l’arrivée, celle du départ, la direction du vent à ces époques, les mois de nidification, les remarques relatives au nom donné à l'oiseau suivant les localités, ainsi que celles se rapportant à l'abondance relative des Bécassines dans chaque dépar- tement. Pour la clarté, j'ai divisé, dans le tableau de la distri- bution géographique de la Bécassine, la France en trois zones: La premiere, celle de nidification, comprend les dépar- tements dans lesquels la Bécassine arrive au printemps, niche, passe l'été et repart à l'automne. Pour cette zone, le mot arrivée signifie done l’appari- tion des oiseaux au printemps. Le mot départ indique l'époque où les Bécassines quit- tent les départements où elles ont passé Pété pour gagner ceux où elles hivernent. La SECONDE zone, que je nommeraizone neutre, englobe certains départements où la Bécassine ne fait que passer. L'arrivée, c'est alors le passage appelé pour l’autre zone le départ, c'est le passage d'automne. Le départ, c'est le passage de retour, celui du prin- temps. La TROISIÈME zone, ou zone d’hivernage, représente l'ensemble des départements dans lesquels la Bécassine 38 L. TERNIER. arrive à l'automne, passe tout l'hiver ou une partie de la mauvaise saison, et qu'elle quitte au printemps pour regagner les lieux de sa nidification. L'arrivée devient alors le moment où les Oiseaux vien- nent gagner leurs quartiers d’hivernage, c'est à Vau- tomne qu'elle se manifeste, le départ a lieu au prin- temps. in un mot, l'expression d'arrivée ou celle de départ indique pour chaque zone l’époque où les Oiseaux appa- raissent pour rester le plus longtemps possible stationnaires. Les observateurs ont du reste compris la signification à donner aux locutions employées. Quelques-uns seulement ont, pour leur zone respec- tive, confondu le départ avec l’arrivée, et cela notamment dans la zone neutre. L'erreur se comprend et était facile à rectifier. C’est ce que je me suis efforcé de faire. Tableau pour servir à la détermination de la distribution géographique de la Bécassine en France. PREMIÈRE ZONE. DÉPARTEMENTS DANS LESQUELS LA BÉCASSINE ARRIVE AU PRIN- TEMPS, PASSE L'ÉTÉ, NICHE D’UNE FAÇON RÉGULIÈRE ET REPART A L'AUTOMNE. 1. — Territoire de Belfort. ARRIVÉE : vers le 15 mars, par vents variables. NipiricaTion : avril et mai. Depart : du 25 octobre au 25 novembre, par vents du sud et de l’ouest. L'oiseau, relativement rare, conserve son nom de Bécassine. 2. — Vosges. ARRIVÉE : de janvier à mars, plutôt pendant ce dernier mois, par vents variables, surtout du sud et du sud-ouest. Nipirication : mai, juin, accidentellement avril et juillet. Depart: octobre à mi-novembre, par vents nord-ouest, sud-ouest. Noms Locaux : Bécassine, Botquessine, grosse Bécassine. | L'espèce est assez répandue dans le département suivant les loca- lités, quelques-unes hivernent. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES. 39 3. — Meurthe-et-Moselle. ARRIVÉE : du 15 février au 15 avril, par vents du sudet sud-ouest et du nord. Nipirication : peu commune, avril et mai. Depart : en octobre, par vents variables. L'espèce n’est pas très répandue ; elle conserve le nom de Bécas- sine. 4. — Ardennes. ARRIVÉE : du 15 mars au 15 avril, par vents sud-ouest,’nord, sud. NipIFICATION : mars, avril, mai. Depart : en septembre et octobre, vents sud, est, nord. Noms Locaux : Bécassine, grosse Bécassine. Espèce assez répandue. 5. — Meuse. ARRIVÉE : mars et avril, par vents variables. Nipirication : avril et mai (souvent observée). Depart: octobre, par vents variables. Noms Locaux : Bécassine, grosse Bécassine. Espèce assez commune. 6. — Marne. ARRIVÉE : mars et avril, par vents d'ouest, est. NipiFicaTion : peu observée. Déparr : novembre, par vents du sud-ouest. Nom Locat : Bécassine. Espèce commune. 7. — Aisne. ARRIVEE : mars etavril, vents du sud et nord-est. NipiricaTION : mai et juin. Depart: octobre et novembre, par vents du sud-est. Nom tocar : Bécassine. Espèce médiocrement répandue. 8. — Oise. ARRIVÉE : mars et avril; vents du nord. NibiFriCATION : avril, mars, juin, assez active. Depart : novembre jusqu'au 15 décembre, vents sud-est. Nom tocar : Bécassine. Sedentaire l’été. 40 L. TERNIER. 9, — Seine-et-Marne. ARRIVÉE : printemps. NiIDIFICATION : juin. Depart : automne. Passages en octobre et février. Nom rocaı : Bécassine. Espèce rare. 10. — Aube. ARRIVÉE : de mars à mai. Niprricariox : avrilet juillet. DEPART : novembre, par vent du nord. Espèce peu répandue, observations contradictoires. Nom Locar : Bécassine. 11. — Haute-Marne. ARRIVÉE : février, mars et avril, par vents variables. Nipirication : dans tout le département en mai et juin. Depart : septembre, octobre et novembre, par vents sud, sud-ouest, est. Noms Locaux : Bécassine, Cheviotte, Bécasseau. Espèce répandue dans certaines localités, sédentaire l'été dans plusieurs cantons, de passage seulement dans d’autres. Ce qui explique pourquoi certains observateurs ont confondu le passage d'arrivée avec celui de départ. 12. — Haute-Saône. ARRIVÉE : du 15 février à fin mars, vents du sud. NipiricaTion : peu observée, mai. Départ : octobre et novembre, vents nord, sud-ouest, est. Quelques oiseaux hivernent. Nom Loca : Bécassine. Espèce commune aux environs de Vesoul, rare dans le reste du département. 13. — Doubs. ARRIVÉE : mars et avril, vents variables. NipiricaTion : peu observée, rare, mars. Départ : octobre et novembre, vents nord-est, sud-est, est. Nom tocar : Bécassine. Séjourne l'été, mais ne paraît pas nicher d’une façon régulière. RE DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES. 4 14. — Jura. ARRIVÉE : mars et mai, vents variables, Nipirication : avril et mai. Départ : octobre et novembre, vents variables. Nom tocar : Bécassine. 15. — Côte-d'Or. ARRIVÉE : mars et avril, vents nord, nord-ouest, sud. NIpIFICATION : assez active, avril et mai. Depart : octobre et novembre, vents variables. Noms Locaux : Bécaisse, Bécassine. Espéce commune. 16. — Yonne. Pour ce département, les observations sont contradictoires. Quelques observateurs, qui font arriver les oiseaux en avril et re- partir le même mois, les font nicher en mai. Quelques constatations plus rationnelles peuvent permettre d’eta- blir cependant le tableau suivant : ARRIVÉE : avril, par vent du sud. Nipirication : très rare, en avril et mai. Depart: au cours de l'été. Espéce rare dans le département. 17. — Seine-et-Oise (et Seine |())). Les observateurs paraissent avoir confondu l’arrivée avec le dé- part, étant entendu que l'arrivée signifie l'évolution des oiseaux vers le pays de nidification pour les départements où ils nichent, alors que cette expression prendra un sens contraire pour les départements où ils vont hiverner. Cependant, d'après la moyenne des observations, nous pouvons nous baser sur les données suivantes : ARRIVÉE : mars et avril, par vents du sud et de l’est. NipiricatioN : assez active, mai et juin. Déparr : septembre, octobre et novembre. Passages importants en avril et novembre, nais très courts. Nom tocar : Bécassine. 18. — Eure-et-Loir. ARRIVÉE : avril et mai, vents non indiqués. Nipirication : régulière, avril, mai et juin. Depart: novembre. Espèce assez répandue. Nom Locat : Becassine. 42 | L. TERNIER. i 19. — Loiret. lei les observations sont contradictoires. Quelques observateurs indiquent les oiseaux comme arrivant en novembre et repartant en mars. Mais la majorité les donne comme nichant en avril, mai et juin. Il faut done en conclure que le passage d'arrivée a été pris pour celui de départ et qu'on doit ainsi rétablir l’ordre de la migration : ARRIVÉE : Mars. NiprricaTion : février? mai, juin. Depart: novembre. Espèce commune dans le département. 20. — Loir-et-Cher. ARRIVÉE : mars, avril, vents nord, nord-ouest. . Niprrication : mars, mai, juin. Depart : octobre à décembre. (Les observateurs ont confondu l’arrivée avec le départ.) 21. — Cher. ARRIVEE : février, mars, vents nord, nord-est, sud-ouest. NIDIFICATION : mars, avril. DéparT : juin, juillet. Beaucoup d'oiseaux hivernent, sont communs aux environs de Sancerre et de Bourges. 22, — Nièvre. ARRIVÉE : avril, mars, octobre? NipiFicaTion : avril, mai. * Depart: avril, mai? Les Bécassines ne paraissent pas séjourner régulièrement pendant l'été, elles partiraient après la nidification; plusieurs ne font que passer, mais en grand nombre. 23. — Allier. ARRIVÉE : mars et avril, vents nord-ouest, sud-ouest. NiDIFICATION : mai, juin (observalion personnelle : nichent aux environs de Vichy, sur les hauteurs de la Madeleine aux confins de l'Allier et de la Loire). Départ : mai, juin, vent ouest. Quelques-unes sont sédentaires. Lors de l'ouverture de la chasse aux halbrans, le 1° juillet, on en trouve quelquefois beaucoup en bordure d’étangs. En août et septembre elles sont rares. Nom LocaL : Bécassine. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES. 43 24. — Indre. ARRIVÉE : février, mars, vent nord. NipIFICATION : mars, avril. Depart : d'août à novembre, vent sud. Nom Locar : Bécassine. Assez commune. 25. — Creuse. ARRIVÉE : printemps. Nipirication : mai, juin. Depart : non déterminé. L'espèce est commune et conserve son nom de Bécassine. 26. — Saône-et-Loire. ARRIVÉE : Mars, vents sud et ouest. NIpIFICATION : avril, mai. Depart: octobre et novembre, vents du nord et du sud. Commune surtout aux environs de Chalon-sur-Saône, la Bécas- sine prend quelquefois le nom de Chèvre Saint-Martin. 27. — Ain. ARRIVÉE : mars et avril, vents nord, sud-ouest. NipiricaTion : juin, juillet. Depart : novembre et décembre. Nom LocaL : Bécassine. 28. — Haute-Savoie. ARRIVEE : mars, avril, vents sud et nord-ouest. NIpIFICATION : mai (rare). Depart : d'octobre à décembre. La Bécassine est commune dans ce département ; on la nomme Bécassine et Chevrelle. 29, — Savoie. ARRIVÉE : mars, vents variables. NipiFicaTIoN : mai, juin, juillet. Depart : automne. Les observations sont contradictoires, mais l'oiseau reste. l'été dans ce département ou on le nomme Bécassine, Chevreuil, Che- vrette. 44 L. TERNIER. 30. — Isère. ARRIVÉE : mars, avril, mai, vents du sud. NiprricaTioN : juin, juillet. Depart : octobre, novembre, décembre, vents nord et sud. Noms Locaux : Bécassine, Becasse. 31. — Rhône. ARRIVÉE : incertaine, probablement au printemps. NipiricaTION : mai (une observation). Depart: incertain. 32. — Loire. ARRIVÉE : mars, juillet? NipiFiCATION : avril. Déparr : fin septembre. 33. — Haute-Loire. ARRIVEE : mars. NiIDIFICATION : mai. Depart : fin novembre. L’espéce est commune dans le département. Nom Locat : Bécassine. 34. — Cantal. ARRIVEE : mars, vent du nord. NiDIFICATION : mai et juin. Depart : octobre et novembre, vents du sud. Espéce commune dans le département. 39. — Puy-de-Dôme. ARRIVÉE : mars, avril, vent du nord. Nipirication : active, avril, mai, juin, juillet. Depart: octobre et décembre. Nom rocar : Bécassine. 36. — Corrèze. ARRIVÉE : indiquée comme ayant lieu en novembre et décembre et le départ en mars. Il est probable qu’on a confondu l'arrivée avec le départ. En effet, la nidification est active dans ce dépar- tement. Nipirication : avril, mai, juin, active. Départ : novembre. Be DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES. 45 DEUXIÈME ZONE. DEPARTEMENTS DANS LESQUELS LES BÉCASSINES PASSENT PLUTOT UNE PARTIE DE L'HIVER, SANS SÉJOURNER L'ÉTÉ, ET OU LA NIDIFICATION N’EST QU’ACCIDENTELLE. 31. — Mayenne. ARRIVÉE : septembre et mars, vent du nord. Nipirication : accidentelle. Depart : février et mars. L'espèce, lors de ses passages, est très nombreuse. 38. — Sarthe. ARRIVÉE : octobre et novembre, vents du nord. Nipirication : très accidentelle, Depart : mars et avril, vents du nord et du sud. Passages nombreux. 39. — Maine-et-Loire. ARRIVÉE : septembre et octobre. Nipirication : accidentelle, avril et mai. Depart : mars et avril. 40. — Deux-Sèvres. ARRIVÉE : novembre, vents nord-ouest. Nipirication : accidentelle. Depart : janvier et février, vents d'est. Espèce commune lors des passages. 41. — Vienne. ARRIVÉE : novembre et décembre. Nipirication : accidentelle. Depart : mars, avril. 42. — Indre-et-Loire. ARRIVÉE : septembre et octobre, vents nord, nord-est, sud. Nipirication : accidentelle en avril, mai, juin, juillet. Depart: février et mars, vents sud-ouest, nord-ouest. L'espèce est répandue dans ce département lors des passages. 46: te sch. TERNIER, | I ae 43. — Haute-Vienne. Renseignements font défaut. 44, — Lot. enseignements font défaut. 45. — Tarn-et-Garonne. Renseignements font défaut. 46. — Aveyron. ARRIVÉE : indéterminée, probablement l'automne. Nipreication : accidentelle, mai, juillet. Depart : mars, avril. La Bécassine ne parait que faire un court séjour dans ce départe- ment, bien qu'un observateur la donne comme restant l'hiver. 47. — Lozère. Arrivee: août, septembre, vents du nord, nord-est. NipreicaTion : nulle. Depart: février, mars et mai, vents sud-ouest. L'espèce n’est que de passage; plusieurs observateurs paraissent avoir confondu le passage d'arrivée avec le passage de retour. 48. — Ardèche. ARRIVÉE : octobre et novembre. Nipirication : nulle. Depart : octobre, février, mars. Nous Locaux : Bécassine, Mici-Bécasse, Bécasse. 49. — Drôme. ARRIVÉE : septembre et novembre. NipiricaTion : accidentelle. Depart : novembre et décembre. La Bécassine ne fait que. passer dans ce département. 50. — Hautes-Alpes. La Bécassine ne fait que passer en mars et novembre dans ce dépar- tement sans s'arrêter. nr. < v DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BECASSINES. 47: 51. — Basses-Alpes. ARRIVÉE : confondue avec le départ par les observateurs ; septembre, octobre, novembre, vents du nord. Nipirication : nulle. Départ : mars, avril, mai, vents du sud, sud-est. L'espèce est rare dans ce département. TROISIÈME ZONE. DÉPARTEMENTS DANS LESQUELS LA BÉCASSINE ARRIVE A L'AU- TOMNE, PASSE L'HIVER OU UNE GRANDE PARTIE DE L'HIVER ET REPART AU PRINTEMPS. 52. — Nord. ARRIVÉE : octobre, novembre. Nipirication : accidentelle, rare. Depart : mars. 53. — Pas-de-Calais. ARRIVÉE : Septembre, octobre, novembre, vents est et nord-est. NipiricaTion : très douteuse. Déparr : mars et avril, vents du sud, sud-ouest, ouest. L'espèce est répandue, quelques unes hivernent. Noms Locaux : Bécassine, Bécacheine. 54. — Somme. ARRIVÉE : juillet, août, septembre, vent d'est. NipIFICATION : rare. Depart: mars, par vent du sud. Espèce très commune, hiverne. Noms Locaux : Bécassine, Becachaine. 55. — Seine-Inférieure. ARRIVÉE : juillet, août, octobre, novembre, vents du nord et du nord-est. Nipirication : nulle. Depart: février, mars, vents variables. Quelques-unes hivernent. Noms Locaux : Bécassine, grande Bécassine, grosse Bécassine. 48 L. TERNIER. 56. — Eure. ARRIVÉE : juillet, août, septembre, grands passages en novembre aux premières gelées, vents nord-est. Nipirication : nulle. Depart : mars et avril, vents sud, sud-est, sud-ouest, Beaucoup hivernent. 57. — Calvados. ARRIVÉE : septembre, octobre, novembre, vents nord, nord-est, est, Niviricarıon : accidentelle, en mars et aout. Déparr : février et mars, vents sud-ouest, sud-est. Quelques-unes sont sédentaires en hiver. 58. — Orne. ARRIVÉE : novembre, vents du nord. Nipirication : accidentelle, environs de Mortagne. Deeart : mars, avril. Commune aux environs de Mortagne, rare ailleurs, 59. — Manche. ARRIVÉE ; septembre, octobre, novembre, vents est. NipiricaTioN : nulle. Depart: février et mars. 60. — Ille-et-Vilaine. ARRIVEE : novembre. Nipirication : nulle. Déparr : mars, vents du sud-est. 61. — Côtes-du-Nord. ARRIVÉE : novembre et décembre, vents du nord-est et du sud. NipiricaTion : nulle. Depart: mars, avril, vents nord, sud-ouest, nord-est. Hivernent. Noms Locaux : Bécassine, Guioc’h. 62. — Finistère. ARRIVÉE : septembre, octobre, novembre et décembre, vents variables. Nipirication : nulle. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES. 49 Déparr : février, mars, avril, vents sud-ouest, nord-ouest. Noms Locaux : Bécassine, Gujoc’h, Kioc'h ordinale Guijoc'h. Assez commune. 63. — Morbihan. ArRIVÉE : novembre, décembre et janvier, vents sud-est, nord- est. Nipreication : nulle. Déparr : février, mars, avril, vents du sud, sud-ouest, ouest. Noms Locaux : Bécassine, Kise’h, Kioc'h. 64. — Loire-Inférieure. ARRIVÉE : octobre, vents nord, nord-est. Nipirication : accidentelle. Déparr : mars et avril, vents sud et nord. 65. — Vendée. ARRIVÉE : de septembre à décembre, vents sud, nord-est, est. Niprication : très accidentelle. Déparr : février, mars et novembre et décembre. Quelques-unes cependant hivernent. Noms Locaux : Bécassine, Ainoppe. 66. — Charente. Arrivére : octobre et novembre, vents nord-ouest, Nipirication : nulle. Déparr: janvier et février, vents dest. 67. — Charente-Inférieure. Arrivée : octobre et novembre, vents sud-est, nord-est, sud. Nipirication : nulle. Déparr : février et mars, vents nord, nord-ouest. 68. — Dordogne. ARRIVÉE : décembre. Nipirication : nulle. Depart : mars. 69. — Gironde. ARRIvÉE : octobre, novembre, décembre, vents sud et nord. Nipirication : douteuse. ORNIS. IX. — 4 50 : L. TERNIER. Déparr : février, mars, avril, vents variables. Beaucoup d'oiseaux hivernent. Noms Locaux : Bécassine, Rébec, Bekadet. 70. — Lot-et-Garonne. ARRIVÉE: passage en novembre. Nipirication: nulle. Depart: passage en mars. Les Bécassines ne sont guère que de passage dans ce département. 71. — Landes. ARRIVÉE : septembre, octobre, novembre et décembre, vents nord- est, sud-ouest. Nipirication: accidentelle. Depart: février et mars. Hivernent. Noms Locaux: Bécassine, Bécadoux, Becadine, Becadot. 72. — Gers. ARRIVÉE : novembre, vent du nord. Niprrication : nulle. DEPART: mars el janvier, vents nord-ouest. Nom Locaz: Bécadot, Bécassine. 13. — Basses-Pyrenees. ARRIVEE: novembre et décembre, vents nord, nord-est, nord- ouest. Nivirıcarıon: accidentelle sur les hauteurs. Depart: février, mars et avril, vents variables. Noms Locaux: Bécassine, Béquart. 14, — Hautes-Pyrénées. ARRIVÉE : septembre, octobre, novembre, vents du nord. NipiricaTion : en juin et juillet sur les hauteurs (rare). Depart: janvier, février, mars, vents variables. ep 15. — Haute-Garonne. ARRIVÉE : novembre et-décembre, vents du nord. Nipreication: nulle. Depart: février et mars, vents sud, sud-ouest. Noms Locaux : Bécassine, Bécadot. ed ai DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES. 51 16. — Ariège. ArrivEE: septembre, octobre et surtout novembre, vents nord et est. Nipirication : accidentelle. Déparr: février et mars, vents sud et nord-est. Noms Locaux: Bécassine, Becassinou, Bécasse. ARRIVÉE: septembre et surtout novembre, vent du nord. Nipirication : nulle. Depart: février, mars, vents nord et sud. Noms Locaux: Bécassine, Bécare, Bécada. 78. — Aude. ARRIVÉE : novembre et décembre, vents du nord et ouest-est. Nipirication : douteuse. Depart: février et mars, vents nord et ouest-est. Noms Locaux : Bécassine, Bécassino. 19. — Pyrénées-Orientales. ARRIVÉE : octobre, novembre, décembre, vent nord. Nipirication: nulle. Départ: mars, avril, vents du sud. Nous Locaux : Bécassine, Bécassa, Bécassino, Bécadet, Gallina d’aigua. 80. — Hérault. ARRIVÉE : novembre et décembre. Nipirication: nulle. Départ: mars, avril. 81. — Gard. ARRIVÉE : novembre el décembre, vents sud et nord-ouest, Nipirication: nulle. Depart: février, mars, vents du nord et du sud. Noms Locaux: Bécassine, Becassin, Bécassino, Bécassina. 82. — Vaucluse. ARRIVÉE: novembre, vent du nord. Nipirıcatıon : accidentelle. Depart: janvier, février, mars, vents nord et sud. Nous Locaux: Bécassine, Bécasso. 52 L. TERNIER. 83. — Bouches-du-Rhöne. ARRIVÉE: novembre et décembre, vents nord-ouest et sud-est. Nipiricarıon: nulle. Depart: février et mars, vents nord, nord-ouest, ouest-est. Noms Locaux : Bécassine, Bécassoun, Bécassino. 84. — Var. ARRIVÉE: novembre et décembre, vents nord-est, sud-est, nord- ouest, sud. Nipirication: nulle. Depart: février, mars, avril, vents est, sud, nord. Hivernent en grand nombre. Noms Locaux: Bécassine, Bécassino, Bécassoun. 85. — Alpes-Maritimes. ARRIVÉE: il doit y avoir confusion dans les observations ; quelques- uns indiquent la Bécassine comme arrivant au printemps et repar- tant immédiatement, les autres la donnent comme passant à l’au- tomne et repartant au printemps. Cette dernière version doit être la vraie. Elle arriverait donc en novembre. Nipirication : accidentelle aux environs de Nice. Depart: en mars, avril, juin ? Noms Locaux : Bécassine, Bécassino, Bécassin, Bécassina, Queurous. 86. — Corse. ARRIVEE: novembre, décembre, vents nord, nord-ouest. Nivirıcatıon: douteuse, nulle. Depart: février, mars, avril, vent sud-est. Noms Locaux : Bécassine, Bécassina, Bécassinu, Bicazgzino di Mare. LL Fr DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES. 53 Pour compléter ce tableau, j'ai dressé une carte de la distribution géographique de la Bécassine en France : Suivant l'ordre du tableau, j'ai divisé la France en {rois zones. La premiere, teintée en noir, correspond à la première zone, dite celle de nidification, celle où les oiseaux nichent et passent été — arrivent par conséquent au printemps et repartent à l'automne. La seconde, teintée en gris, est la zone neutre, celle où la Bécassine passe à l'automne et au printemps, sans séjourner d'une facon régulière. La troisième, blanche, représente la zone d’hivernage ; elle comprend les départements dans lesquels les Bécas- sines arrivent à l'automne, passent tout l'hiver et repar- tent au printemps. 54 L. TERNIER. BECASSINE ORDINAIRE. LEGENDE. NOIR. Departements où la Bécassine niche et passe l'été. GRIS. — neutres où elle ne fait que passer. BLANC. — où la Bécassine ne niche pas et’ passe l'hiver. Abréviations. H. Hiverne. Arr. Arrivée. Ney Niche: Dép. Départ. P. Passage. Acc. Accidentelle. C. Commune. — Direction suivie par les oi- BR: Rare: seaux venant d’Angle- S. Stationnaire. terre. 0. Seine. 29. Savoie. 58. Orne. 1. Terr. de Belfort. | 30. Isère. 59. Manche. 2. Vosges. 31. Rhône. 60. Ille-et-Vilaine. 3. Meurthe-et-Mose. | 32. Loire. 61. Côtes-du-Nord. 4. Ardennes. 33. Haute-Loire. 62. Finistère. 5. Meuse. 34. Cantal. 63. Morbihan. 6. Marne. _ | 35. Puy-de-Dôme. 64. Loire-Inférieure. 7. Aisne. 36. Corrèze. 65. Vendée. 8. Oise. 37. Mayenne. 66. Charente. 9. Seine-et - Marne. | 38. Sarthe. 67. Charente-Infér. 10. Aube. 39. Maine-et-Loire. | 68. Dordogne. 11. Haute-Marne. 40. Deux-Sèvres. 69. Gironde. 12. Haute-Saône. 41. Vienne. 70. Lot-et-Garonne. 13. Doubs. 42. Indre-et-Loire. 71. Landes. 14. Jura. 43. Haute-Vienne. 72. Gers. 15. Côte-d'Or. 44. Lot. 73. Basses-Pyrénées. 16. Yonne. 45. Tarn-et-Garonne. | 74. Hautes-Pyrénées. 17. Seine-et-Oise. 46. Aveyron. | 75. Haute-Garonne. 18. Eure-et-Loir. 47. Lozére. 76. Ariége. 19. Loiret. 48. Ardèche. Tile Varna 20. Loir-et-Cher. 49. Dröme. 78. Aude. 21. Cher. 50. Hautes-Alpes. 79. Pyrénées-Orient. 22. Niévre. 51. Basses-Alpes. 80. Hérault. 23. Allier. 52. Nord. 81. Gard. 24. Indre. 53. Pas-de-Calais. 82. Vaucluse. 25. Creuse. 54. Somme. 83. Bouc.-du-Rhône. 26. Saône-et-Loire. | 55. Seine-Inférieure. | 84. Var. 27. Ain. 56. Eure. 85. Alpes-Maritimes. 28. Haute-Savoie. 57. Calvados. _| 86. Corse. CARTE n° 1. — Bécassine ordinaire. Rew, HR DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BECASSINES. 55 Avant de tirer une conclusion des données qui pré- cèdent, je dois faire une remarque : La Bécassine couve en France, mais en petit nombre. Ce travail, fait sur des observations limitées au terri- toire francais, ne doit pas être généralisé d'une façon trop étendue. Il est absolument certain que la France n'est pas pour la Bécassine un pays d'origine propre- ment dit. Cet oiseau, européen dans toute l’acceplion du mot, a, pour la nidification, ses contrées de prédilection dans le nord, le nord-est, l'est de l'Europe, et dans la Grande- Bretagne. Il ne faut donc pas perdre de vue ce point essentiel que la présente étude, en ce qui concerne la nidification, est purement territoriale et ne comprend absolument que celle des oiseaux qui viennent accidentellement poser les bases de leur famille sur nos landes et nos marais. Les grandes lignes de la nidification ont déjà été indiquées ailleurs et les delimitations géographiques résultant de la distribution conventionnelle des peuples et des nations à la surface du globe ne sauraient, en matière d'histoire naturelle, trouver de sanction. Nous ne parlerons done, au début, que de ce qui se passe en France, sans généraliser pour l'espèce entière des Bécassines les observations faites sur notre terri- toire. Il résulte clairement du tableau et de la carte qui précèdent que la Bécassine arrive au printemps, niche el passe l’élé dans tous les départements de l'est de la France, qu'elle en repart en automne pour Lraverser la zone neutre, qui comprend les départements de l'Ouest et du Midi non limitrophes de la mer, et qu'elle gagne à la mème époque les départements du Nord, de l'Ouest et du Midi baignés par la Manche, l'Océan ou la Méditerranée, pour y passer tout ou partie de l'hiver. On doit remarquer, en outre, que les Bécassines paraissent arriver plus tard, c'est-à-dire en novembre et décembre seulement, dans les régions situées le plus à 56 L. TERNIER. l'ouest et le plus au midi, ce qui autorise à croire qu'à mesure que le froid augmente, quelques-unes d’entre elles descendent du nord et de l’ouest au midi en suivant les côtes maritimes pour gagner les abords des Pyrénées et les rives de la Méditerranée où elles s'arrêtent, empéchées dans leur migration soit par les hauteurs qu'elles côtoient, soit par l'étendue de la mer qu'elles n’osent affronter pour se rendre directement en Afrique. Quelques oiseaux passent en Corse, arrivant en no- vembre et décembre, et y restent pendant l'hiver. La migration le long des côtes me semble résulter incontestablement de ce fait que nous voyons les Bécas- sines arriver dans les départements du Nord et du Nord- Ouest dès les mois de juillet, août et septembre, ne faire leur apparition sur les côtes ouest qu'en octobre, ne se rendre dans les départements du Sud-Ouest qu'au mois de novembre et dans ceux du Midi plutôt dans le mois de décembre. Mais ce mouvement de descente n'est que partiel et il est certain que les départements du Nord et de Ouest voient hiverner beaucoup d'oiseaux qui ne gagnent le Midi qu'après des gelées persistantes. On doit, en effet, pour tirer des conséquences à peu près exactes des observations recueillies, tenir compte de la plus ou moins grande rigueur des hivers et en revenir à cette règle bien connue des chasseurs que, quand, au moment d’un passage, la température reste sensiblement la même, la migration s'arrête pour ne reprendre qu'avec un abaissement anormal. J'ai du reste consigné ailleurs mes observations person- nelles sur le stationnement des Bécassines dans les régions du Nord-Ouest et de l'Ouest où elles arrivent à l'automne ou, plus exactement, du mois de juillet au mois de novembre. Lorsque, après leur arrivée, les Bécassines rencontrent sur les côtes le climat tempéré qu'elles savent trouver dans le voisinage de la mer, elles se cantonnent. Et il faut bien définir ici ce qu’on entend ordinairement DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BECASSINES. 57 par le mot de passages, en ce qui concerne les Bécassines, dans les départements du littoral. Le mot de passages dans ces départements pourrait avantageusement être remplacé par ceux de rassemble- ment d'arrivée et de départ des Bécassines. Il ya, dit-on, passage de Bécassines lorsqu'une grande quantité de ces oiseaux s’abat sur un marais à l'automne ou au printemps. C'est en effet le marais qui est le grand lieu de réunion des Bécassines, à leur arrivée, à leur départ et pendant les premiers jours de gelée. Mais les Bécassines qui, au moment de leur arrivée, tombent en masse sur un marais, n'y restent pas d’une facon continue. Elles n’y demeurent que quelques jours, puis semblent disparaitre, d’où on a conclu à un passage. La vérité, c'est qu'après s'être abattues en nombre à leur arrivée sur leur endroit de prédilection, le marais, elles obéissent à un instinct de dispersion qui leur est particulier et qu'elles partagent avec les Bécasses. Les marais, dont l'étendue est limitée, ne suffisent pas à l'aire de dispersion des Bécassines et, quelques jours après leur arrivée sur les lieux où elles viennent hiverner, elles se répandent sur toutes les terres avoisinantes, les rives des élangs, les bruyères et les bois humides. Mais elles n’abandonnent pas pour cela le marais sur lequel elles ont pris d'abord contact. Tous les soirs, toutes celles qui n’ont pas trouvé dans l'intérieur des terres non marécageuses un endroit leur permettant de satisfaire leur besoin de se laver dans l’eau fraiche et de vermiller, reviennent au marais faire leur nuit, c'est-à-dire barboter à leur aise, pour, dès l'aube, regagner l'endroit qu'elles ont choisi pour cantonnement dans les bruyères et les forêts. Et cela dure pendant tout l'hiver quand il est tempéré. Cette manière de voir s'accorde parfaitement avec le résultat de l'enquête dont nous nous occupons. Les observations particulières jointes au questionnaire men- 58 L. TERNIER. tionnent l’hivernage des Bécassines sur beaucoup de points. Celles que j'ai faites personnellement m'ont confirmé dans cette opinion. En effet, les Bécassines qui sont tombées à leur arrivée sur un marais, une fois levées par les chasseurs ou les visiteurs, gagnent presque invariablement « la côte », c'est-à-dire l'intérieur des terres qui surplombent tou- Jours les marécages qu'elles encaissent. Elles y trouvent un abri tranquille pour la journée, shabituent à y revenir régulièrement le matin et y passent les heures qu’elles consacrent au repos. La Bécassine est un oiseau crépusculaire, ne l’oublions pas. Mais si les Bécassines, sur les marais, ont trouvé un terrain d'une étendue définie, elles rencontrent dans les - terres un espace indéfini, et quand on songe que la Bécas- sine parcourt au vol 1500 mètres par minute, soit plus de 90 kilomètres à l'heure, qu'elle fait done une lieue en trois minutes, on comprend facilement combien la dis- persion d’une bande sur un vaste espace de terrain est aisée et avec quelle facilité les Bécassines peuvent s'isoler dans le jour à des distances considérables les unes des autres pour se retrouver la nuit au marais. C'est cette dispersion diurne qui à pu faire croire à la disparition des Bécassines après leur arrivée. Le soir, je l'ai dit, ces oiseaux redescendent en foule au marais. En effet, au gabion, au milieu de la nuit, on les’ entend crier pendant leurs incursions au-dessus des prairies. Le malin, après leur départ, on reconnait qu'elles y ont stationné à leur fiente et les habitués des marécages ont trouvé une expression pittoresque pour définir cetle trace de leur passage. Ils disent que le marais est couvert « de la tombe de nuit des Bécassines ». Quelques-unes cependant s’attardent, et pendant fout l'hiver les chasseurs qui battent les marécages de très DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES. 59 grand matin font toujours lever quelques Bécassines qui, une fois debout, reprennent immédiatement leur vol vers l'intérieur des terres. Mais, quand il gèle et quand la gelée doit persis- ter, les Bécassines qui ont passé la nuit au marais y restent pendant le jour. Elles font ce qu'elles feront au moment définitif de leur départ: elles se réunissent à leur seul endroit de rendez-vous et, quand la gelée persiste, beaucoup descendent au Midi en suivant les côtes. Cependant, quand les marais sont alimentés de sources vives qui ne gèlent jamais, elles y demeurent alors pendant tout l'hiver. C'est cette réunion des oiseaux au moment des gelées qui à fait dire couramment dans l'Ouest que la Bécassine arrive aux premières gelées. C'est inexact : Elle se réunit simplement sur le marais, elle était déjà dans le pays. J'ai pu faire la double constatation de ce qui précède il y a quelques années. On m'avait averti qu'un passage important de Bécas- sines avait lieu au Marais-Vernier, à l'embouchure de la Seine. Le temps élait assez froid, mais sans gelée. A mon arrivée, je constatai qu'effectivement, suivant une habitude malheureusement tolérée, les habitants de Quillebeuf avaient pris pendant la nuit beaucoup de Bécassines au lacet. Pendant le jour, je n'en trouvai pas une seule sur le marais. La nuit suivante, les lacets donnèrent encore un résultat très appréciable. La journée ne m'apporta que des déboires. Un des tendeurs me dit alors, ce que je soupconnais déjà, que les Bécassines passaient leur nuit au marais et remontaient le matin à la côte. Mais les jours suivants, la gelée survint; les Bécassines restant au marais pendant la journée, j'en trouvai un 60 L. TERNIER. grand nombre et les tendeurs firent une aussi bonne récolte de jour que de nuit (1). Il résulte de ce qui précède qu'il ne faut pas considérer comme une disparition definitive de la Bécassine, dans certains départements pendant les hivers lempérés, l'absence de cet oiseau sur les marais durant le jour. On est au contraire en droit de dire que la Bécassine hiverne sur les départements marilimes et que quelques- unes seulement descendent au Midi avec les gelées. Mais, si cette constatation est intéressante, elle ne suffit pas pour répondre à l'objet de l'examen qu'on m'a confié. A côté de la distribution géographique de la Bécassine en France, suivant les saisons, je dois autant que pos- sible essayer de déterminer, d’après les renseignements recueillis auprès des observateurs consultés, le sens et la direction des migrations, et c’estla que ma tâche devient plus délicate. Ainsi que je l'ai dit plus haut, l'enquête exclusivement territoriale a pu démontrer d’une façon très satisfaisante l’évolution des Bécassines nées en France; mais nos pays ne sont pas visités seulement par les oiseaux qui y ont pris naissance. Il me va donc falloir généraliser maintenant pour l'Eu- rope occidentale les observalions faites pour notre seul pays. Mais avant d'entreprendre d'arriver par le raison- nement au but que je dois atteindre, quelques remarques sont utiles : on a demandé dans le questionnaire quelle était la direction du vent lors de l’arrivée et du départ des Bécassines, on a même insisté sur le point de savoir quelle direction prenaient eux-mêmes les oiseaux. (1) Je puis consigner ici la facon dont on s’y prend pour prendre les Bécassines au lacet; ce n’est pas sans intérêt au point de vue des habi- tudes de l'oiseau : Ayant remarqué que les Bécassines fréquentent plus volontiers les sen- tiers et les clairières, les tendeurs font avec leur pied, qu'ils traînent sim- plement en travers dans les prairies immergées, un petit sentier. Ils y placent leur pantière, c'est-à-dire une corde garnie, à intervalles égaux, de lacets de crin. Le matin, ils visitent leur tendue où se trouvent prises bon nombre de Bécassines. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES. 6 J'ai déjà indiqué qu'il me paraissait impossible de ré- pondre à cette dernière question. Quant à la première, elle ne saurait avoir l'importance que pourraient lui donner les croyances généralement admises sur l'influence du vent pour la migration des Bécassines. Il est en effet exact de dire que les oiseaux voyagent de préférence le bec au vent. Mais il ne faut pas oublier les mots « de préférence » et, allant même plus loin, je dirai que cet axiome, s'il étaitabsolument exact, viendrait renverser tout le système admis pour la migration des oiseaux. Ces derniers, on le sait, fuient devant le froid et vont généralement à l'automne chercher une température moyenne en descendant du nord au midi ou en passant de Vest à l’ouest et du nord-est au sud-ouest en gagnant les contrées maritimes. Or, s'ils ne voyageaient que le bec au vent, ils se trouveraient fort empéchés dans leur évolution. En effet, à entrée de l'hiver, les vents dominants en Europe sont ceux du nord et de Vest; les migrateurs, pour voyager bec au vent, se verraient donc, par vent du nord, contraints de remonter au nord et, par vent de l’est, de retourner vers l’est. Or, c'est le contraire qui se produit généralement. Au printemps, les vents dominants sont ceux du sud et de l’ouest; les oiseaux, pour déambuler bee au vent, de- vraient donc, au lieu de gagner le nord, redescendre au sud ou s'orienter vers l’ouest. Comme à cette époque ils y sont déjà, ils n'auraient qu'à rester stationnaires. Nous verrons que la plupart des observations recueillies offi- ciellement viennent démontrer qu'en effet les migrations ne peuvent se faire «bec au vent » d'une manière régulière. Et, pour parler plus spécialement de la Bécassine, je dois ajouter qu'elle vole avec autant d’aisance dans le sens du vent que contre le vent. Voici quelle est exactement l'aviation d’une Bécassine mise debout pendant le jour : 62 L. TERNIER. Elle s’élance brusquement dans la direction où elle a été levée, fait quelques crochets, täte le vent et, dans beaucoup de cas, mais pas toujours (cette année toutes celles que j'ai vues ont fait exactement le contraire), elle file droit contre le vent « bee au vent », mais elle ne continue & suivre cette direction que pendant quelques instants. Elle monte en lair, puis, à une certaine hauteur, elle commence un mouvement circulaire qu'elle conserve jusqu'à ce que, prenant son parti, elle se dirige, vent au dos très souvent, vers l'endroit où elle veut se reposer. Il y a donc à prendre et à laisser dans cette assertion que la Bécassine vole toujours le bec au vent. J'ai du reste remarqué que les oiseaux qui, sans opérer de migration, comme les goélands, par exemple, changent journellement de canton, avec un mouvement de va-et-vient suivant l'heure des marées, font leur trajet, bec au vent ou vent au dos, suivant les circonstances. Ils prennent le vent comme il vient, sans pour cela changer leur itinéraire. Il doit en être de même pour les Bécassines dans leur aviation. C'est pourquoi nous voyons les feuilles d'enquête nous révéler que les Bécassines arrivent ou partent avec des vents très variables. Cependant, de la moyenne des observations il résulte que l’arrivée sur les départements de nidification a lieu plutôt par les vents du nord et du sud-ouest et le départ par les vents du sud, du sud-est et du nord-ouest; que l'arrivée sur les pays d’hivernage a presque toujours lieu par les vents du nord, du nord-est et de l’est, et le départ par les vents du sud. Cela concorderait assez mal avec le système de la migration « bec au vent »; aussi devons-nous en conclure simplement que la direction du vent a une importance sur le mouvement de migration des Bécassines, seule- ment au point de vue de la température qu'elle peut entrainer. La Bécassine arrive sur les pays d’hivernage d’une DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES. 63 facon assez régulière par les vents du nord, du nord-est et de l’est, parce que ces vents sont les plus froids ; elle quitte ces pays par les vents du sud et du sud-ouest pour remonter aux pays de nidilication parce que ces vents ramènent la chaleur et le printemps. C'est avec cette conclusion qu'on restera, je crois, dans le vraisemblable. Mettant donc de côté la question du vent et celle de la direction, impossible à vérifier, que peuvent prendre les oiseaux, il nous reste à suivre, sur la carte et le tableau, la route probable adoptée tant par ceux qui arrivent de l'étranger que par ceux qui sont nés en France. Prenons les faits par ordre chronologique et par suite voyons ce que doivent faire les Bécassines à la première période de leur existence, c’est-à-dire quand les jeunes oiseaux peuvent supporter le voyage et concourir à la formation des bandes migratrices. Il suffit de jeter les yeux sur la carte annotée pour constater tout d'abord un rayonnement très accentué des oiseaux des contrées de l’est de la France vers les départements soit du nord-ouest, soit de l'ouest. Générali- sant, nous pouvons dire que ce rayonnement doit être général et que, au moment de cette migration, qui est celle que j'ai appelée le départ des pays de nidification, les bandes venues de Vest et du nord-est de l'Europe viennent grossir le nombre des partants et, se joignant aux familles indigènes, prennent part au mouvement général. Ce départ a lieu pour la France vers les mois d'octobre et de novembre : ce sont done les oiseaux y participant qui alimentent les passages d'arrivée d'automne sur les côtes maritimes. Mais les départements du nord-ouest de la France reçoivent dès le mois de juillet la visite de quelques Bécassines. Elles ne peuvent venir de l’est, puisque la migration n'est pas commencée. Nous ne pouvons, par suite, les considérer que comme tT Le, ANA LE, 64 L. TERNIER. descendant du nord et notamment de la Grande-Bretagne où la température s’abaisse plus vite. De juillet a octobre, il ya done un mouvement de des- cente des oiseaux des contrées septentrionales vers nos départements du Nord-Ouest, notamment la Seine-Infé- rieure et l'Eure, et de septembre à novembre un rayon- nement important des contrées de l’est de l'Europe vers celles de l'ouest et même du midi. Mais, pour ces dernières, nous voyons l'arrivée d’hi- vernage avoir lieu plus tardivement, en novembre et décembre. Pour les départements du littoral méditerranéen, cette arrivée coïncide avec le départ des oiseaux qui ont sta- tionné l'été dans certains départements du Sud-Est, l'Isère, la Loire, la Haute-Loire, l'Ain, la Haute-Savoie. Pour les départements du Sud-Ouest et de la région Pyrénéenne, cette arrivée tardive peut être considérée comme le résultat de la migration partielle dont j'ai parlé et qui se manifeste à l’époque des gelées pour prendre naissance dans les départements du Nord-Ouest et se continuer vers le sud-ouest en suivant les côtes de la Manche et de l'Océan. Au printemps, a lieu le passage dit de retour, le départ des Bécassines de leurs contrées d’hivernage. Il est beaucoup plus rapide et peu sensible. Les oiseaux sont moins nombreux, ils ont payé leur tribut à la grande loi de destruction des créatures par les autres créatures. Le printemps arrivant progressivement, le départ a lieu aussi d’une facon progressive. Les départements de l'Ouest et du Midi, en mars et avril, voient s'enfuir toutes les Bécassines auxquelles ils avaient servi d'asile pendant hiver: oe Quelques oiseaux partent en grandes bandes, beaucoup s'en vont par couples; leur réunion est rapide; leur station sur les marais, leur éternel rendez-vous, est fort courte et comme sur les lieux de nidification l'arrivée a lieu pendant les deux mois de mars et or: DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES. 63 63 d'avril, il est probable que les Bécassines se rendent directement, en rayonnant de la circonférence au centre, des départements du Nord-Ouest, de l'Ouest et du Midi vers ceux du Centre et de l'Est, pour se rendre aux lieux de la nidification dans le nord-est et l’est de l'Europe, quelques-unes restant pour nicher en France, alors que les bandes venues du nord remontent vers les régions d'où elles étaient descendues dès le mois de février, ainsi que nous le révèle l'examen des dates de passage de retour sur les départements du Nord-Ouest. Aux deux périodes de la migration au printemps et à l'automne, la zone neutre, qui comprend les départements de l'Ouest et du Midi, non limitrophes de la mer,ne recoit les Bécassines que d’une façon passagère. Les oiseaux la traversent, sy arrêtent quelquefois ; ils y sont vraiment de passage. Sur quelques départements, la Haute-Vienne, le Lot, le Tarn-et-Garonne, les renseignements font défaut; il est possible que la Bécassine ne fasse que les traverser sans s'y arrêter. li est probable que les mêmes règles que celles que je viens d'indiquer pour la France régissent la migration des Bécassines dans toute l'Europe occidentale. Pour nos contrées, le mouvement que j'ai indiqué me semble rationnel et corroboré par les données de l'enquête territoriale, mais on ne pourra jamais déterminer d’une facon précise l'itinéraire suivi par les Bécassines dans leurs déplacements. Chaque oiseau migrateur emportera toujours avec lui le secret de sa filiation et celui de ses aventures. DEUXIÈME PARTIE La Bécassine sourde (Gallinago gallinula). Les observations en ce qui concerne la Bécassine sourde sont moins précises que celles qui ont été recueillies sur la Bécassine ordinaire. ORNIS. J) 5 ——— à 66 L. TERNIER. Cela tient probablement à la manière de vivre de loi- seau qui, de taille exiguë, se dissimule et ne part que sous les pieds de ceux qui le recherchent, laissant passer les indifférents sans prendre l'essor au bruit de leurs pas comme la Bécassine ordinaire. Les données résultant de l'enquête sont cependant suffisantes pour permettre de déterminer d'une facon à peu près exacte la distribution géographique de la Bécas- sine sourde en France et le mouvement de ses migrations. Tout ce que j'ai dit de l'importance qu'il faut attacher aux remarques faites sur la direction des oiseaux à pro- pos de la Bécassine ordinaire s'applique avec plus de cer- titude peut-être à la Bécassine sourde. Ce que j'ai indiqué antérieurement concernant l'im- portance du vent est également de mise ici. La Bécassine sourde vole aussi volontiers, plus volon- tiers mème, avec le vent que contre le vent. Sa nidification en France est restreinte. Elle couve du reste en Europe bien plus a lest et au sud-est que la Bécassine ordinaire qui, en Allemagne, niche même sur les côtes du Nord-Ouest. Elle se nourrit comme cette dernière d'insectes aqua- tiques, de particules de terre qu'elle erible, de « gyrines ». Son bec en forme de sonde, doué de tactilité, lui permet la recherche des insectes enfouis dans la boue. Elle pond de 4 à 5 œufs et Vincubation dure 21 jours environ. | Telles sont les considérations générales dont je puis faire précéder le tableau et la carte que J'ai dressés en me servant des feuilles d'enquête. En ce qui concerne le tableau, j'ai conservé la division de la France en trois zones. La première comprend la zone de nidification, celle dans laquelle les Oiseaux arrivent au printemps, couvent en petit nombre et repartent à l'automne. La seconde, la zone neutre, englobe les départements visités par la Bécassine sourde lors de ses passages seu- lement. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES. 67 La troisième, ou zone d’hivernage, représente tous les départements où l'oiseau arrive à l'automne pour passer tout ou partie de l'hiver. Quant à la carte, elle est dressée suivant le plan suivi pour la Bécassine ordinaire. La partie noire représente la première zone, la partie grise la seconde zone, la partie blanche la troisième zone, celle d’hivernage. PREMIÈRE ZONE. DÉPARTEMENTS DANS LESQUELS LA BÉCASSINE SOURDE ARRIVE AU PRINTEMPS, NICHE PLUS OU MOINS REGULIEREMENT ET QU'ELLE QUITTE A L'AUTOMNE. 1. — Territoire de Belfort. ARRIVÉE : Mars, vent est. NipiricaTion : avril. Depart: octobre et novembre, vents ouest, nord-est. Noms Locaux : Bécassine sourde, Bécassine. — Rare. 2. — Haute-Saône. ARRIVÉE: mars, avril, vent sud. NIDIFICATION : Mai. Départ: septembre, octobre, novembre. Noms Locaux: Bécassine sourde, Petite Bécassine, Jacquet. 3. — Vosges. ARRIVÉE: mars, vents ouest, nord-est, sud. Nipiricariox : mal observée, en mai. Depart: octobre et novembre, vents variables. Confondue souvent avec la Bécassine ordinaire. Noms Locaux : Bécassine sourde, Chevre Saint-Martin. 4. — Meurthe-et-Moselle. ARRIVÉE: mars, avril, vents sud-est et ouest. Nipirication : avril, mai. Déparr : octobre et novembre, vent du nord. Noms Locaux : Sourde, Sourdine. 68 L. TERNIER. 5. — Meuse. ARRIVÉE : de février à mai, vent sud-ouest. Niprrication: avril, mai. Depart: octobre a novembre, vents sud-ouest, est. 6. — Haute-Marne. ARRIVÉE: mars, avril, vent nord-est. NipiFicaTion : avril, mai, juin. Depart: août à novembre, vents sud, sud-ouest, 7. — Aube. ARRIVÉE : mars, avril, vent du nord. Nipirication : accidentelle, juillet. Depart: juillet, novembre, vent sud-ouest. 8. — Ardennes. ARRIVÉE : mars, avril, vent sud-ouest. NipiricaTion : avril. Depart: octobre, novembre, vent sud-est. Ne fait que passer sur certaines localités. 9, — Aisne. ARRIVEE: mars, vents sud, nord, est. NIDIFICATION : mai. Déparr: octobre, novembre, vents sud, est. 10. — Oise. ARRIVÉE : mars, avril: NIDIFICATION : Juin. Derart : de septembre à décembre. Noms Locaux : Bécot, Cul-blane, Petite Bécassine. Sédentaire dans quelques localités. 0. — Seine. Passerait en octobre et novembre. 41. — Seine-et-Oise. ARRIVÉE : avril, mai, vent du nord, (Indiquée par les uns comme arrivant en septembre, repartant en ne: - DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES. 69 avril et nichant en mai. C’est contradictoire ; il faut rétablir le moment de l’arrivée et celui du départ.) Nipirication : mai, juin. Depart : octobre et novembre, vent du nord. 12. — Eure-et-Loir. ARRIVÉE: avril, mai. Niniricariox : avril, mai, juin. Déparr : novembre. Noms Locaux : Bécot, Petite Bécassine. 13. — Loiret. ARRIVÉE : février, mars, avril. Niprricariox : avril, mai, juin. Depart: septembre, octobre. 14. — Côte-d'Or. ARRIVÉE : février, mars, avril, vents nord-ouest, sud-ouest, ouest. Nipreication : avril, mai. Départ : octobre, novembre, décembre, vents nord, nord-est, nord-ouest. Noms Locaux : Bécassine sourde, Oiseau de la nuit, Oiseau de la mort. 15. — Jura. ARRIVÉE : mars, avril, vents nord, sud-ouest. Nipreicatron : avril, juin. Depart : septembre, octobre, novembre, vents ouest, sud-ouest. 16. — Doubs. ARRIVÉE : février, mars, avril, vents sud-est Nipirication : juin et avril. Depart : octobre, novembre, vents nord-ouest Assez commune. 17. — Saône-et-Loire. ARRIVÉE : mars, avril. NipiFIcATION : mai, juin. Déparr : septembre, octobre, novembre, décembre Rare. Noms Locaux: Sourde, Bécassine sorde. 70 L. TERNIER. 18. — Allier. ARRIVÉE : mars à mai, vents ouest et sud. Nipirication : Une observation en juin. Depart : novembre, décembre, vent sud. 19. — Puy-de-Dôme. ARRIVÉE : mars, avril, vent sud-ouest. NipIFICcATION : en mai, juin et juillet. Depart: novembre, vent sud-ouest. 20. — Corrèze. ARRIVÉE : avril, vent du nord. NipiricaTIoN : avril, juin. Depart: octobre, novembre, décembre, vent du sud. Noms Locaux : Chevrette, La Sourde. DEUXIÈME ZONE. DÉPARTEMENTS DANS LESQUELS LA BÉCASSINE SOURDE NE FAIT QUE PASSER. 21. — Savoie. ARRIVEE: Commencement de l'hiver. Nipirication : accidentelle. Depart : fin de l'hiver. Suivants d’autres : ARRIVÉE : février, mars. Depart: octobre. 22. — Hautes-Alpes. ARRIVEE : Mars, mai. NIDIFICATION : pas observée. Depart: octobre, novembre. Rare, de passage. 23. — Alpes-Maritimes. ARRIVÉE : janvier à avril, novembre ? NipiricaTion : juin, accidentelle. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BECASSINES. 71 Départ: janvier, mars, avril et octobre; passe 2 mois, repart à l'automne dans quelques localités. N'est que de passage sur d’autres. Noms Locaux : Becassoun, Becassin Nano, Fallera. 24. — Haute-Savoie. ARRIVÉE : février, mars, avril. Nipirication : nulle. Depart: novembre, décembre. De passage seulement. Noms Locaux : Matrats, Matrasson, Bécasson, Sorda. tare ; pas d'observation. 26. — Seine-et-Marne. Passe: novembre et mars ? Rare. ARRIVÉE : août, septembre à novembre. Nipirication : accidentelle en avril. Depart : mars, avril. Noms Locaux : Sourde, Bécassine des pres. Rare, de passage. 28. — Nièvre. ARRIVÉE : septembre, octobre. Nipirication : accidentelle en mai. Depart: avril et mai. Nom LocaL: Bécassine béleuse ? Mal observée. 29. — Cher. Passe à la fin de l'hiver seulement. Janvier et février. Une nichée aurait été observée à Meneton-Salon. 30. — Loir-et-Cher. Une seule observation indiquant que la Bécassine sourde nicherait en juin. 31. — Sarthe. Pas d'observation. L.- TERNIER. 32. — Mayenne. Pas d’observation. 33. — Indre. ARRIVÉE : février, mars, avril. NipiricaTion : nulle. Depart: août à novembre. Très commune au moment des passages. 34. — Creuse. ARRIVÉE : octobre. Nipirication : nulle. Depart : avril. De passage seulement. -35. — Haute-Vienne. Pas d'observation. Nicherait en juillet. 36. — Cantal. ARRIVEE : mars. Nipirication : nulle, une seule observation en août. Depart : octobre. Peu observée, quoique commune. 37. — Lot Pas d'observation. | 38. — Lozère. ARRIVÉE : mars, août, septembre. Nipirication : nulle. Depart : novembre, décembre. De passage seulement. Noms Locaux : Sourdo, Bourniat, Bécasson, Bécassot. 39, — Loire. De passage seulement en octobre et novembre, et mars, avril. Très rare. 40. — Rhône. ARRIVEE : octobre. NiprricaTion : nulle. Depart : mars. Très rare. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES. 44. — Isère. ARRIVÉE : mars, avril, vents sud, nord. Niprrication : nulle. Depart : octobre, novembre. De passage seulement. Noms Locaux : Borgnat, Borginat. 42. — Drôme. ARRIVÉE : mars, avril. Nipirscatıox : nulle. Départ : novembre. De passage seulement. Nom Locaz : Borgnaz. TROISIÈME ZONE. 73 DÉPARTEMENTS DANS LESQUELS LA BÉCASSINE SOURDE ARRIVE A L'AUTOMNE, HIVERNE ET REPART AU PRINTEMPS. 43. — Nord. ARRIVÉE : octobre, vent sud-est. Nipirication : douteuse, nulle probablement. Depart : mars, avril, vent nord et sud. Ne font que passer sur certaines localités. Noms Locaux : Bécassine, Jacquet. 44, — Pas-de-Calais. Arrivée : octobre, novembre, vents est, sud-est. Nipirication : nulle. Départ : mars, avril. Noms Locaux : Jacquet, Bécot. 45. — Somme. ARRIvÉE : septembre, octobre, vent est. Nipirication : nulle. d Depart : 45 février au 15 mars. Noms Locaux : Bécasson, Bécot, Jacquet. Très commune. 46. — Seine-Inferieure. Arrivée : août, septembre, vents sud, nord-ouest, nord-est. Nipirication : nulle. 74 L. TERNIER. Départ : mars, avril, vents nord, sud-est. Noms Locaux : Petite Bécassine, Bécot, Bécasson. Hiverne. 47. -— Eure. ARRIVÉE : septembre, octobre, novembre, vents nord-est, est. NipiricarioN : nulle. Depart: février, mars, avril, vents nord, sud, est. Noms Locaux : Bécot, Bécasson. Commune dans les marais du bord de la mer et les bancs d’alluvion. 48. — Calvados. ARRIVÉE : septembre, octobre, vents sud, sud-est, nord, nord-est. Nipirication : nulle. Depart : mars, avril, vents sud, sud-est. Noms Locaux : Bécot, Bécasseau, Bécot, Bécasson sourde, Mouionnet. 49. — Manche. ARRIVEE : septembre, octobre, novembre, vents du nord. NiptFicaTioN : nulle. Depart : février, mars, avril. Noms Locaux : Bécot, Bécasson. Hiverne. 50. — Orne. ARRIVEE : octobre. NipiFicaTIon : nulle. Depart : mars. 51. — Ille-et-Vilaine. ARRIVÉE : Septembre à novembre. NipiricaTION : nulle. Depart : mars, avril. 52. — Côtes-du-Nord. ARRIVÉE : novembre et décembre, vents nord-est. Nipirication : nulle. Depart : mars, avril, vents ouest, sud-ouest. Noms Locaux : Bécassine verte, sourde, 53. — Finistère. ARRIVÉE : septembre, octobre à décembre, vents nord, sud-est, est, sud-ouest. 2 DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BECASSINES. 75 Nipirication : nulle. Une observation donnant la Bécassine sourde comme nichant en juin, alors qu’elle n’arriverait qu'en octobre pour repartir en février. Autre observation sans autres données sur l’arrivée ou le départ. Depart : février, mars, avril. Noms Locaux : Sourde, Kioc’h bouzard, Bécasson. 54. — Morbihan. ARRIVÉE : septembre, octobre, novembre, vents est, sud-est. Nipirication : nulle. Depart : mars, avril. Nom tocar : Petite Bécasse. 55. — Loire-Inférieure. ARRIVÉE : octobre, novembre, vents du nord. NipiricatTion : accidentelle en mai. Depart : mars, avril, vents sud et nord. 56. — Maine-et-Loire. ARRIVÉE : septembre, octobre, vents variables. Nipirication : accidentelle, avril, mai. Depart : mars, avril, vents sud-est. 57. — Indre-et-Loire. ARRIVÉE : septembre, octobre, novembre, vents nord, nord-est. Nipirication : nulle. Depart : mars à mai, vents nord, nord-ouest. 58. — Deux-Sèvres. Pas d'observation. 59. — Vienne. Pas d'observation. 60. — Vendée. ARRIVÉE : septembre, octobre, novembre, vents nord-est, sud-ouest. Nipirication : une observation, en juin? Depart: février, mars. Hiverne. 61. — Charente-Inferieure. ARRIVÉE : septembre à novembre, vents sud, nord-est. Nipirication : nulle. L. TERNIER. Depart : mars, vent du nord. Noms Locaux : Sourde, Bougrat, Le Sourd, Tourat, Petite Bécassine. 62. — Charente. ARRIVÉE : novembre et décembre. Nipiricatıon : nulle. Depart : mars, vents du sud. Noms Locaux : Bécasson, Sourd. 63. — Dordogne. ARRIVÉE : décembre. NipiricaTion : nulle. Départ : mars. Hiverne. Nom Locaz : Bégasson. 64. — Gironde. ARRIVÉE : octobre à décembre, vent du nord. Nipirscatıon : nulle. Depart : février, mars, avril. Hiverne. Noms Locaux : Charnec, Escarrebec, Koutchebec, Bécassine sourde. 65. — Lot-et-Garonne. ARRIVÉE : octobre, novembre, décembre, vent du nord. Nipirication : nulle. Depart : mars, avril. De passage. 66. — Landes. ARRIVÉE : octobre, novembre, décembre, vents nord, nord-ouest, est. NipiricaTion : nulle. Depart : février, mars. Espèce commune. Noms Locaux : Beucassine chourde, Petit Bécadoun, Bécadot, Gave d’aygue. 67. — Gers. ARRIVÉE : octobre, novembre. NipiricaTion : douteuse. Depart : mars. Noms Locaux : Petit Bécadot, La Sourde. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES. 71 68. — Basses-Pyrénées. ARRIVÉE : août à décembre, vents nord-ouest, sud-est. Nipirication : nulle. Depart : décembre, mars, avril, vents ouest, sud-est. Noms Locaux : Chott, Béquardout, Bécassot. De passage sur beaucoup de points. 69. — Tarn-et-Garonne. ARRIVEE : octobre. NiprricaTION : nulle. Depart : avril. 10. — Hautes-Pyrénées. ARRIVÉE : septembre, octobre, novembre, décembre, vents du nord. Niprricariox : nulle. Depart : janvier, février, mars, vents variables. Hiverne. Noms Locaux : Boueylacujan, Bécassine sourde. 71. — Haute-Garonne. ARRIVÉE : octobre, novembre, décembre, vents variables. Nipirication : nulle. Depart : décembre et mars. Ne fait que passer dans certaines localités. 72. — Tarn. ARRIVÉE : octobre, novembre, vents nord, nord-est. Nipirication : nulle. Depart: février, mars (décembre). Noms Locaux : Bécada sourde, Bécard sourd. 73. — Aveyron. ARRIVÉE : septembre, octobre, vent d'est. Nipirication : nulle. Départ : mars, avril, vent d'ouest. A été par une observalion confondue avec le Cul-blanc. Est de passage. 14. — Ariège. ARRIVÉE : septembre, octobre, vent est. Niprereation : nulle ou du moins accidentelle, mai, juin. Departs : mars, avril. Nous Locaux : Becassinou, Bécassino. 78 L. TERNIER. 75. — Aude. ARRIVÉE : septembre, octobre, novembre, vents nord, ouest-est. Nipieication : nulle. Depart : mars, avril. Nous Locaux : Becasse, lou Sourdet. 16. — Pyrénées-Orientales. Arrivee : octobre, novembre, vents du nord et du sud. Nipiereation : nulle. Depart : mars, avril, vent du sud. Noms Locaux : Bécasse sourde, Bécadeille sourde, Gallina d'aigua. 11. — Hérault. ArRIvÉE : novembre et décembre, vent nord-ouest. Nipirication : nulle. Depart : février, mars, avril, vent nord-est. Noms Locaux : Sourdette, Bécasson. 78. —Gard. ARRIVÉE : octobre, novembre, vents du nord. Niprereation : nulle. Depart : février, mars, avril, vent du nord. Nous Locaux : Bécassolo, Bécassino sourdo, Becassoun, Becasson, Bécassina. Rare. 79. — Ardèche. ARRIVÉE : octobre à novembre. Nipirrcation : nulle. Depart : mars. Noms Locaux : Borgnats, Bécassine sourde. Rare. 80. — Haute-Loire. ARRIVÉE : août, septembre, vents nord, sud? sud-ouest, nord-est. Nipreication : douteuse. Départ : février, mars, vents sud, nord? Observations insuffisantes. 81. — Vaucluse. ARRIVÉE : novembre et décembre, vents nord et sud. Nipirication : nulle. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES: 79 Depart: février, mars, vents sud-est, nord. Nous Locaux : Bécassino pichouno, Bécassoun sourde. Hiverne. 82. — Bouches-du-Rhône. ARRIVÉE : octobre et novembre, vents nord, nord-ouest. Niniricariox : nulle. Depart : mars, vents ouest, nord-ouest, nord. Rare. Nous Locaux : Sourdet, Bécasson. 83. — Basses-Alpes. ARRIVÉE : août, septembre, octobre. Nipirication : nulle. Depart : novembre, avril, mars. N’est que de passage. Noms Locaux : Bécassine sourde, Demi-Bécasse. 84. — Var. ARRIVÉE : novembre, décembre, vents nord et est. Nipirication : nulle. Départ : mars, avril, mai. Noms Locaux : Bécassino niroi, Becassoun niroi, Sourde, Sourdo. 85. — Ain. ARRIVÉE : de septembre à novembre. Nipirication : nulle. Depart: mars, avril. Hiverne, rare. Noms Locaux : Sourde, Borgniat. 86. — Corse. ARRIVÉE : octobre, novembre el décembre, vents nord et est. Nipirication : nulle. Départ : février, mars, avril, vents nord-ouest, sud-ouest, ouest. Noms Locaux : Becazzino, Sordu, Sordo, Bicazzina, Bicazzino impe- riale. 80 L. TERNIER. BÉCASSINE SOURDE. LÉGENDE. NOIR. Départements dans lesquels la Bécassine sourde niche et passe l'été. GRIS. — — — elle passe seulement ou ne niche que par hasard. BLANC. — où la Bécassine sourde passe l'hiver et ne niche pas. Abréviations. H. Hiverne. Arr. Arrivée. N. eNiche. Dép. Départ. P. Passage. Acc. Accidentelle. C. Commune. 5 S. Stationnaire. Direction des oiseaux ve- nant d'Angleterre. 1. Rare. 0. Seine. 29. Cher. 58. Deux-Sevres. 1. Terr. de Belfort. 30. Loir-et-Cher. 59. Vienne. 2, Haute-Saône. 31. Sarthe. 60. Vendée. 3. Vosges. 32. Mayenne. 61. Charente-Inférie. 4. Meurthe-et-Mos®. | 33. Indre. 62. Charente, 5. Meuse. 34. Creuse. 3. Dordogne. 6. Haute-Marne. 35. Haute-Vienne. 64. Gironde. 7. Aube. 36. Cantal. 65. Lot-et-Garonne. 8. Ardennes. Si (Lote 66. Landes. 9. Aisne. 38. Lozère. 67. Gers. 10. Oise. 39. Loire. 68. Basses-Pyrénées. 11. Seine-et-Oise. 40. Rhône. 69. Tarn-et-Garonne. 12. Eure-et-Loir. 41. Isère. 70. Hautes-Pyrénées. 13. Loiret. 42. Drôme. 71. Haute-Garonne. 14. Côte-d'Or. 43. Nord. 72. Tarn. 15. Jura. 44. Pas-de-Calais. 73. Aveyron. 16. Doubs. 45. Somme. 74. Ariège. 17. Saône-et-Loire. 46. Seine-Inferieure. | 75. Aude. 18. Allier. 47. Eure. 76. Pyrénées-Orient. 19. Puy-de-Dôme. 48. Calvados. 77. Hérault. 20. Corrèze. 49. Manche. 78. Gard. 21. Savoie. 50. Orne. 79. Ardèche. s 22. Hautes-Alpes. 51. Ille-et-Vilaine. 80. Haute-Loire. 23. Alpes-Maritimes. | 52. Côtes-du-Nord. 81. Vaucluse. 24. Haute-Savoie. 53. Finistère. 82. Bou‘®.-du-Rhöne. 25. Marne. 54. Morbihan. 83. Basses-Alpes. 26. Seine-et-Marne. 55. Loire-Inferieure. | 84. Var. 27. Yonne. 56. Maine-et-Loire. 85. Ain. 28. Nièvre. 57. Indre-et-Loire. 86. Corse. 0 ——— 7 CARTE n° 2. — Bécassine sourde. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BECASSINES. 81 On voit, par le tableau et la carte qui précèdent, que la distribution géographique en France de la Bécassine sourde est plus irrégulière que celle de la Bécassine ordi- naire. La zone de nidification globale est bien plus centrale du côté de Vest, j'ai déjà indiqué que l’est et le sud-est de l'Europe sont les grands points de réunion des Bécassines sourdes au moment de la reproduction. La zone neutre, de passage, est plus étendue. La zone d’hivernage qui, dans les départements du nord-ouest, est sensiblement la même que celle des Bécas- sines ordinaires, est, sur les départements de l’ouest et dans les départements du midi, bien plus large. La Bécassine sourde aun mouvement de migration de l'est à l’ouest et du nord au midi bien moins prononcé que sa congenere. Elle est plus un oiseau d'Orient. Sa poussée vers l’ouest est moins vigoureuse. La Bécassine sourde couve en France dans les dépar- tements de l’est central et dans ceux traversés par la ligne de partage des eaux sur les hauteurs, puis dans six des départements du nord-ouest, non limitrophes de la mer, qui se trouvent à une cerlaine hauteur au-dessus du niveau de la mer. La nidification n'est pas active et mal observée généra- lement. La zone neutre, celle où ne font que passer les Bécas- sines sourdes, vient couper avec la Marne, la Seine-et- Marne, l'Yonne et la Nièvre, la zone de nidification. Elle englobe les départements du sud-est non limitro- phes de la mer, et plusieurs de ceux du centre. Celle d'hivernage comprend la totalité des départements du nord-ouest, de l’ouest et du sud, baignés par les eaux et ceux qui y confinent. Nous pouvons donc dire en ce qui concerne la distri- bution géographique de la Bécassine sourde en France que la nidification est plutôt reportée vers les départe- ments de Vest central, avec extension sur les hauteurs ORNIS. IN 6 82 L. TERNIER. de la ligne de partage des eaux, qu'à l’aulomne la Bécas- sine sourde passe sur les départements du centre de fa France et sur ceux du sud-est, et se rend pour hiverner sur les côtes nord-ouest, ouest et sud de notre pays sans se porter avec autant de cohésion en masse sur les côtes de l'Océan, de la Manche ou de la Méditerranée que la Bécassine ordinaire, sa zone d’hivernage comprenant une bande de territoire beaucoup plus large. Je dois faire observer ici que la Bécassine sourde n'a pas les mêmes habitudes que sa congénère en ce qui con- cerne la dispersion diurne des bandes qui tombent sur les marais. Les Bécassines sourdes restent au marais nuit el jour. Quelques-unes se répandent aussi à l’intérieur, mais Jamais avec la même régularité que les Bécassines ordi- naires. C'est ce qui explique dans une certaine mesure la dis- parition progressive de ces oiseaux à mesure que l'hiver s'avance. Restant sur les marais en grand nombre, réunies sans toutefois Jamais se lever en volier, elles sont soumises à bien des chances de destruction. J'ai vu des Bécassines sourdes, ayant élu domicile de septembre à octobre sur un marais, être détruites en quelques semaines jusqu'à la dernière. Leur tir est plus facile que celui de la Bécassine ordi- naire, elles se remettent fort près et toujours sur le marais. Pour les chasseurs une sourde levée est un oiseau mort. Rien d’étonnant à ce que pendant les mois de janvier et de février on n'en trouve plus une seule sur les ma- rais. Elles ont presque toutes payé leur tribut à la loi de destruction. Celles qui ont échappé dans le nord descendent, avec les fortes gelées, comme les Bécassines ordinaires, el viennent, comme ces dernières, alimenter les arrivées tardives de décembre sur les départements du midi. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES BÉCASSINES. 83 Nous voyons en effet sur ces derniers l'aviation que j'ai signalée a propos des Bécassines ordinaires, la migra- lion venant du nord en suivant les côtes maritimes. Nous devons remarquer aussi une arrivée précoce sur un des départements du nord-ouest, la Seine-Inferieure, en août. Ce contingent peut être fourni par des oiseaux des- cendus d'Angleterre, bien que les Bécassines sourdes n'y couvent qu'en très pelit nombre. Telles sont les conclusions qu'on peut tirer de len- quête en ce qui concerne la distribution géographique des Bécassines sourdes en France. Examinons maintenant quel est le mouvement de mi- gration généralisé : Les Bécassines sourdes se dirigent, en rayonnant, de Vest et du sud-est de l'Europe, vers les contrées limi- trophes de la Manche, de l'Océan et de la Méditerranée et vers les départements voisins des Pyrénées. Elles hivernent, suivant l’état de la tempéralure, dans une large Zone qui commence au département du Nord pour se terminer à celui du Var. Plusieurs passent en Corse où elles restent pendant l'hiver. Un mouvement de descente vers le sud, en suivant les côtes, se manifeste à mesure que le froid sévit dans le nord-ouest, mais n'est que partiel. Au printemps, en mars et en avril, invariablement, les oiseaux regagnent l'est et le sud-est de l'Europe. En résumé, le mouvement de migration des Bécassines sourdes est le même que celui des Bécassines ordinaires, mais avec une poussée moins violente vers l’ouest, lhi- vernage pour quelques-unes se faisant dès les départe- ments de l'Ain, de la Haute-Loire et de l'Ardèche. Avec cette seule différence, nous voyons que la mi- eration se dessine clairement, au commencement de lau- tomne, de l’est de l'Europe vers les contrées de l’ouest et du sud-ouest, limitrophes des mers et de l'Océan et jouis- sant par suite d’un climat tempéré. 84 L. TERNIER. Pendant l'hiver, c'est toujours Peau qui attire toutes les especes qui composent la Sauvagine; elles gagnent done aux premiers froids les côtes maritimes pour des- cendre vers le midi & mesure que le froid augmente, en suivant les rivages des mers et de l'Océan. Les Bécassines sourdes suivent ce grand mouvement, avec un peu plus de paresse que leurs congénères les Bécassines ordinaires, peut-être, mais leur direction est la même. Moins vives que ces dernières, plus mystérieuses, c'est à elles surtout que s'applique ce que J'ai dit precé- demment du secret qui enveloppera toujours la migration des oiseaux de passage. ORNITHOLOGISCHER BERICHT VON: TSEAND FUR DIE JAHRE 1887-88 VON BENEDICT GRONDAL 1. — Klimatologisches. In der letzten Zeit haben Einige versucht, den totalen Zurückgang und eine allgemeine Verschlimmerung der Klima Islands zu beweisen, und selbst von vielen ein- heimischen gemeinen Leuten in Island wird dies als ein fait accompli betrachtet. Die von Amerika ausgesandten Emigrations-Agenten haben eine amerikanische Glück- seligkeit den Leuten vorgespiegelt, und viele glauben, denken aber nicht; gedungene Pasquillanten drohen einem jeden der gegen ihnen die Feder zu greifen wagt, die Zeitungen wagen nicht sich zu rühren, und so wird die Bevölkerung von einigen Emigrations-Spekulanten terrorisirt, Island als eine unbewohnbare Wüste, Kanada als ein Land des Glücks beschrieben. Isländische Auswan- derer in Kanada haben solche Beschreibungen in ameri- kanische Zeitungen eingeschmuggelt, um die Emigration in der Interesse der kanadischen Regierung oder auch für eine Eisenbahngesellschaftzu befördern. Wenn man solche von dem Egoismus und einem rücksichtslosen und ver- wilderten ‚Geiste dictirten Angaben und Erzählungen glaubt, so würde man ein ganz falsches physischer Bild ORNIS. IX ru | 86 BENEDICT GRÖNDAL. von der gegenwartigen Natur dieser übrigens genug aus - gescholtener Insel erhalten. So haben sich die Gletscher in den letzten 50 Jahren be- deutend zurückgezogen und vermindert, was Thoroddsen auf seinen weitläufigen Reisen in Island sicher constatirt hat, resp. an Dranga-Jökul, Glama, Lang-Jökul, Hofs- Jökul und der ganzen Nordseite des Vatna-Jökul (man siehe die Karte), « und es würde », fügt er hinzu, « wun- derlich seyn, wenn die übrigen Gletscher, die ich nicht gesehen habe, eben derselben Regel nicht folgen sollten ». Die vulkanischen Ausbrüche und Erdbeben sind beinahe für Nichts zu rechnen gegen ähnliche Phänomene in an- deren Ländern; man denke an Ischia, Charleston, Japan und Krakatoa. Wenn das Land an einigen Stellen von Flugsand, Aschenregen oder Ueberschwemmungen verödel oder verschlimmert ist, so wächst es wieder an anderen Stellen, obwohl langsam ; nach dem vulkanischen Aus- bruche der Askja (im Osten Islands) konnte man nach ziemlich kurzer Zeit die vondem Aschenregen mitgenom- mene Felder wieder bauen. Hungersnoth ist in Island viel weniger bedeutend als in anderen Ländern, z. B. in China und Indien. In dem so viel besprochenen Jahre 1881-82, als ausländische Zeitungen von den fürchterlichsten Beschreibungen von der Noth und der grimmigen Kälte in Island strotzten, und als grosze Geldsummen und Massen von Viktualien im Auslande für die Nothlei- denden gesammelt wurden, führte Island Fisch und Fleisch aus wie gewöhnlich! Das ist wahrhaftig eine merkwürdige Haushaltung! Und so schilt man die Natur aus! Man muss mit Rückert ausrufen : « Welche chaotische Haushalterei — In der Verwirrung buntem Verstrick vor der Verirrung banget der Blick! » Gewiss war die Zeit streng und un- günstig, aber diese Thatsachen stehen fest. In der « Ornis » für 1886 (pag. 607) habe ich von der starken Kälte berichtet, welche während des Winters 1880-81 dem Thierleben so verhängnissvoll wurde. Dies ist jetzt wol übergestanden, und die Natur hat ihre Spannkraft wieder gewonnen. Das Meer um Island wimmelt von den stark gesuchten ~ ORNITHOLOGISCHER BERICHT VON ISLAND. 87 Gadus-Arten, von Pleuronectiden, Anarrhichas, Rochen und Hailischen ; und auswärtige Nationen, Franzosen und Engländer, auch Amerikaner, senden jährlich eine be- trächtliche Anzahl von Schiffen — die Franzosen allein 2-300 mit 5000 Mann — um die Schätze des Meeres zu erbeuten. In derselben Zeit, als die Isländer, von der Emi- grationsmanie und der klapperschlangenartigen Anzieh- ungskraft des Westens besessen, von den Emigrations- Agenten und deren Helfern verleitet und verführt, zu Hunderten und Tausenden ihre alte Heimat verlassen, um sich eine « glückliche » Existenz in dem Eldorado des excessiven Continental-Klima Kanadas zu begründen, kommen Leute schaarenweise von den Färöern und Nor- wegen nach Island, der ergiebigen Fischerei wegen, wie auch Pferde und Schafe an englische Kaufleute jährlich zu Tausenden verkauft werden. Alles dies spricht nicht für das Zurückgehen oder Verschlimmerung der Natur- verhältnisse. Vielmehr muss man die Ursachen der Emi- gration in der Unruhe und Unstetigkeit der Leute suchen: in der Verzweiflung, wenn die Natur nicht freundlich lächelt; in Faulheit und Un!ust, die Natur zu benutzen: in der Leichtgläubigkeit, wenn räcksichtslose Spekulanten die Trugbilder der Ferne den Leuten vorspiegeln, und im Mangel an wirksamer Leitung so wohl seitens der Presse als auch der Obrigkeit und von hervorragenden Männern. — Mit Bezug auf die mittlere Wärme Islands und Kanadas führt Thoroddsen Hann’s Handbuch des Klimatologie an : Juli : Reykjavik + 12°1/10; Winnipeg + 19°; April : Reykjavik + 1° 4/10 : Winnipeg + 0° 9/10 : Norway House (am Nordende des Winnipeg-Sees) : + 2° 6/10: Oktober : Reykjavik -+ 7°: Winnipeg + 3°6/10 : Norway House : + 0° 5/10. So freute man sich in Island während der Jahren 1887 und 1888 einer seit mehreren Jahren nicht gekannter Zeit ; denn obschon das Treibeis das Nord- und Ostland einen groszen Theil des Sommers umlagerte, so wurde die Heuernte doch nicht unbeträchtlich ; auch diesen Sommer (1888) hat das Treibeis ziemlich lange (bis 28 Juni) einen 88 BENEDICT GRÖNDAL. beträchtlichen Theil der Insel umgespannt, und doch hat man ein mehr als Mitteljahr gehabt; aber das Meer ist so ergiebig gewesen wie niemals; die Fischschwarmen sind bis zu weniger als eine 1/4 Meile an das Land gekommen, wenigstens am Südlande, und die ältesten Leute erinnern nicht eine so ausserordentliche Fischerei. Während des ganzen Sommers (1888) regnete es nur wenig, man hatte gewöhnlich sonnenhelle Tage beinahe ohne Gewölk; der Herbst aber führte einige Tage sehr starke Regengüsse. B.s jetzt, Mitte November, ist die Erde ohne Schnee, und mehrere Pflanzen sind grün und blühen. So war auch der Winter 1887-88 verhältnissmässig sehr milde, und auf Reykjanes verweilte der Charadrius pluvialis den ganzen Winter hindurch — ob wegen einer gröszerer Intensität der dortigen Erdwärme, muss dahin stehen ; wenigstens ist diese Gegend ein steter Tummelplatz unterirdischer Kräfte, und den 28. Oktober (1887) fiel in einem Erdbeben, das man auch in Reykjavik fühlte, ein Stück von dem Lavafelsen wo der Leuchtthurm steht; uebrigens sind diese Erdbeben meist lokaler Natur (1). 2. — Ornithologisches von Reykjavik (1887). Die Vögel in der Umgegend von Reykjavik sind, wie gewöhnlich, nur sparsam vertreten, eine Folge des mensch- lichen Treibens, der unaufhörlichen Störungen und Nach- stellens. Nur selten sieht man einen kleinen Trupp von Charadrius hiaticula oder Tringa maritima sich einen Au- genblick auf den Strand setzen, um den nächsten Augen- blick aufzufliegen, der Hematopus, Strepsilas, u. s. w., sind noch seltener. Den 21. Jänner kamen einige Stück von (1) A cette partie météorologique du Memoire de M. B. Gröndal étaient annexés des tableaux que nous n’avons pu malheureusement reproduire ici parce que, par leur nature même, ils sortaient du cadre de notre recueil. Ces tableaux dressés en partie d'après les observations de M. le Dr Jonassen et d'après un travail de M. le géologue Th. Thoroddsen, don- naient, jour par jour, la température, la hauteur du baromètre, la direction du vent et la situation de l’atmosphere à Reykjavik pendant les années 1887 et 1888. (Note de la Réd.) ORNITHOLOGISCHER BERICHT VON ISLAND. 89 Montifringilla nivalis und flogen nach Süd, Thermometer 0, stilles Wetter; den 4. Februar kam ein zweiter Trupp. Den 2 Februar wurde eine Somateria spectabilis geschossen, die hier eine Settenheit ist. Den 6. April wurde ein Ha- liaétus albicilla in Fossvog gesehen, und den 10. hörte ich den ersten Charadrius pluvialis. Später in demselben Mo- nate waren einige Resse tridactylæ über dem Hafen. Den 23. April eine ungewöhnliche Kälte, # 8° C. mit starkem Sturme von Nord ; dann schwärmte eine grosse Menge von Larus marinus und Larus glaucus über dem Hafen ; 30 Stück wurden von einem Manne geschossen, denn je mehr man schiesst, um so näher flattern diese Vögel um den Schützen umher. Dies istauch die Gewohnheit der Rissa. Den 12. Mai wurde eine Schwalbe auf Alptanes geschossen (Thermo. + 10° C.). Den 20. Mai starker Nordwind, + 2° C.; einige Stück von Motacilla alba wurden bemerkt. Den 21. + 5° C. mit Ostwind; viele Sule bassanæ schwärmten über dem Meere, und grosse Trupps von Tringa cinerea erschienen an dem Strande. — Den 23. + 10° C., Ostwind : Charadrius pluvialis und Motaci/la alba, einzelne. Den 27. + 11° C., stille und Sonnenschein; viele Sternæ argentatæ über dem Meere; diese und die Sulæ wegen des Gewimmels von Ammodytes, das von grossen Gadus-Schwärmen bis an das Land verfolgt wurde. — Den 15. Juni + 8°C. Siidwind ; des Abends sah ich eine Schwalbe fliegen, und eine wieder den folgenden Tag bei gleichem Wetter. Die Sternæ schwärmen immer über dem Meere. — Den 23. +140, Stille; drei Stück von Bernicla leucopsis flogen gegen Süd. — Den 26. Juli + 2° C., Nordwind; ein grosser Trupp von Numenius pheopus auf einem nahe liegenden Felde. — Den 21. September, + 8° C., Südwest, Regen; viele Nu- menius pheopus und Jungen von Saxicola @nanthe. — Den 8. und 9. November, 0° C., Stille; grosse Schwärme von Clupea harengus kamen in den Hafen, und wurden von vielen Uria grylle und Uria troile verfolgt. 90 BENEDICT GRÖNDAL. (1888). Den 9. Jänner (0° C.), Eidergänse in grossen Schaaren auf dem Hafen und den nächsten Meerestlächen (dies übri- gens den ganzen Winter hindurch). — Den 16. April wurde der erste Charadrius pluvialis bemerkt (Dr. med. Jonassen)- — Den 8. Mai + 1° C., Nordwind : ein grosser Trupp von Char. pluv. — Den 2. Mai Numenius phæopus (Jonassen). — Den 15. schwärmten viele Rissa tridactyla und Larus glaucus über dem Meere. Mitte August waren einige Lestris parasitica über dem Hafen. Den 4. November sah ich einen kleinen Trupp von Tringa maritima und Charadrius hiati- cula unter einander am Strande. Hin und wieder werden einzelne Individuen von Larus marinus und L. glaueus bemerkt. — Einige Individuen von Corvus corax, die in den Felsen der nahe liegenden Insel Videy hausen, kommen jeden Tag von dort und verschwinden wieder des Nachmittags. 3. — Ornithologisches von dem Süd- und Ostlande (1887). Die Südwestlichen Niederungen Islands, gewöhnlich Arnes- und Rangarvalla-Sysla genannt, sind das eigent- liche und vornehmste Gebiet der Sumpfvögel. Diese Ge- senden, theilweise Alluvialbildungen und von wasserrei- chen und reissenden Flüssen durchströmte Gras- und Moorflächen, sind unter den fruchtbarsten Gegenden der ganzen Insel; ausgedehnte Wiesen abwechselnd mit sumpfigen Flächen liefern nicht allein überflüssiges Heu, sondern gewähren auch ein unerschöpfliches Weideland für das Vieh. Dieses Flachland wird von den Bergen des Mittellandes vor dem Nordwinde geschützt, dem Langa- Jökull, Hofs-Jökull und mehreren Bergen, und die Wir- kungen des Treibeises gelangen nicht dorthin. Wie Thin- gey Sysla im Nordlande ein Sammelplatz der Anatidae ist, so ist dieser südwestliche Theil Islands der beliebteste Aufenthaltsort der Grallatores. Höher, in den Bergen, hau- ORNITHOLOGISCHER BERICHT VON ISLAND. ot sen die Schwäne und der heulende Colymbus glacialis; auf den Teichen baut Podiceps auritus sein schwimmendes Nest. — Fern von Menschenwohnung, von schweigender Natur umgeben liegt in romantischer Gegend der grosse Alpensee Hvilar-vatn, in dem nördlichen Theile dieses Distrikts. Die Nordseite dieses Sees wird von schroffen Felsen begrenzt; westlicher ragt ein Gletscher, ein Zweig des grossen Langa-Jökull, in das Wasser hinein; die Tiefe des Sees ist hier sehr beträchtlich, so dass wenn grosse Eisstücke von der Hauptmasse des Gletschers sich los- reissen und in das Wasser fallen, dann erreichen sie den Boden nicht, sondern schwimmen wie auf dem offenen Meere. (regen Nordost geht eine Bucht in das Land hinein, und an dieser Seite ist das Land hügelig und mit üppigem Gras und Alpenflora bedeckt; Angelica archangelica wächst hier und wird sehr gross. Von Nordost fallen mehrere Flüsse, den Gletschern entspringend, in den See; dieser aber speist die gewaltige Hvita (« weissen Fluss », so ge- nannt wegen der milchweissen Farbe, was übrigens Gletscherflüssen gemeinschaftlich ist); diese aber strömt nach Süd und wird dann OElfusa genannt. Ruinen von Menschenwohnungen hat man an dem genannten See gefunden; vielleicht waren hier Hütten um Forellenfang im See zu treiben, oder es waren geächtete Leute, welche hier Zuflucht suchten. In der Nähe gegen Nordost sind : sehr weite sumpfige Flächen und viele Teiche und kleine Seen, und sowohl hier als auch auf dem grossen See ist ein Lieblingsort der Schwäne; auch suchen Enten und anderes Geflügel ihre Nahrung hier, brüten auch vielleicht hier, aber das Treiben aller dieser Vögel an diesen Stellen ist unbekannt. Auch auf den südlicher belegenen Seen, Thingvalla-valn, Apa-valn, u. s. w., suchen verschiedene Entenarten ihre Nahrung. Die ornithologischen Verhältnisse in der dem Beobachter zugänglichen Gegend dieses Landestheiles waren im Som- mer 1887 wie folgt. (Ein bestimmtes Datum wird nicht 92 BENEDICT GRÖNDAL. angegeben auch hat dies nicht viel zu bedeuten bei der grossen Unbeständigkeit der Witterung; auch fehlen hier sehr häufige Arten, wie der Rallus, der Podiceps, der Schwan, die Enten, u. s. w., die nicht beobachtet worden sind, obschon es unwahrscheinlich ist, dass sie sich nicht eingefunden haben.) Motacilla alba, Mariuerla. Ankunft im Mai; in grösster Menge im Juli, zieht weg im August. Häufigst bei Sonnenschein, in Steindämmen und Felsen. Charadrius pluvialis, Heidlöa, Léa. Ankunft im April, am häufigsten von Juni bis August; er ist sehr häufig und sammelt sich in Trupps bei kaltem Wetter. Trockener Moorland ist sein liebster Aufent- haltsort; doch besucht er auch Felder und Wiesen. Ægialites hiaticula, Sandléa. Ankunft im Mai; häufigst im Juli-August; zieht im September weg. Nicht sehr häufig, hält sich auf an flachen und sandigen Ufern der Flüsse, und erscheint bei jeder Witterung. Numenius phæopus, Spöi. Kommt im April; in grossen Trupps im Juni bis Au- gust; brütet im Juli und zieht im September weg. Häufig auf den Feldern und in Torfmooren. Limosa zgocephala, Jadrakan. Ankunft im Mai; zeigt sich meist im Juli, da er Eier legt, ist jedoch nicht sehr häufig. Liebt sumpfige Flächen und verschwindet im August. ORNITHOLOGISCHER BERICHT VON ISLAND. 93 Gallinago scolopacina, Hrossagaukur. Ankunft im April, ist am häufigsten im Juli-August, verschwindet im September. Ein häufiger, wenngleich ungeselliger Gast der Moore, wird meistens bei schönem Wetter beobachtet. Seinen wiehernden Klang lässt er nur im Frühling hören, sonst ein durchdringendes Pfeifen. Totanus calidris, Stelkur. Kommt im Mai und wird am häufigsten von Juni bis August bemerkt; hält sich in Morasten auf und legt seine Eier im Juli; zieht im September weg. Tringa alpina, Lôuthræll. Ankunft im April, wird am häufigsten im Juli und August gesehen, brütet im Juli. Sie halten sich meist in sumpfigen Ebenen auf und verschwinden im September. Phalaropus hyperboreus, Odinshani. Kommt im Mai, brütet im Juli und ist dann häufigst, verschwindet im August. In den Morasten und auf den Teichen und wasservollen Torfgräbern hält er sich auf, und wird meist bei Sonnenschein gesehen. Phalaropus fulicarius, Pörshani. Ist selten, brütet jedoch hier im Juli; seine Ankunft ist im Juni und es wählt gleiche Aufenthallsorte wie der vorige. Anser segetum, Gräges. Kommt im April und ist sehr häufig; die meisten wer- den von Juni bis August gesehen. Er haust auf den Inseln der Flüsse und verschwindet im September. 94 BENEDICT GRÖNDAL Lestris parasitica, Koi. Kommt im Mai und zeigt sich häufig bei Regenwetter ; er halt sich auf in den Mooren und auf den Heiden, brütet im Juli und verschwindet im September. Sterna argentata, Kria. Kommt im Mai und ist häufigst von Juli bis August. Sie erscheinen in grosser Zahl, brüten im Juli und ver- schwinden im August. Die grasigen Ufer der Flüsse sind ihr Aufenthalt. Weiter gegen Ost liegt die Mula Sysla, im Ganzen weniger einladend für die Vögel; doch bietet das breite und frucht- bare Thal des Flusses Lagarfljot einen angenehmen Sommer-Aufenthalt, wie es nur an wenigen Stellen giebt. Dieser Fluss ist mitunter so breit und die Geschwindig- keit der Stromung so gering, dass er einem See gleicht. Auch ist diese Gegend reich an Thalen und sowohl in diesen als auf den dazwischen liegenden Heiden und Bergen suchen viele Landvögel ihren Sommeraufenthalt; dagegen sind die Wadvögel viel seltener, und von Schwimmvögel kommen dorthin nur wenige. Beobachtungen aus Mula Sysla im Sommer (1887). Hypotriochis æsalon, Smirill. Ist jeden Tag zu sehen und in ziemlich grosser Anzahl ; des Winters wird er nicht bemerkt. Falco gyrfalco, Fälki, Valur, Ist auch ein läglicher Gast und häufig, verschwindet nicht im Winter. ORNITHOLOGISCHER BERICHT VON ISLAND. 95 Corvus corax, Hrafn. Lebt paarweise, je zwei an jedem Hofe, das ganze Jahr hindurch. Troglodytes parvulus, Müsar-rindill. Wurde den 29. Mai gesehen, dann wieder den 8. Juni, und endlich den 9. August. Er ist ziemlich selten: seine Eier wurden den 28. Juli gefunden. Saxicola enanthe, Steindepill. Ankunft 6. April (Faber : 30. April bis 4. Mai); Eier fand man den 11. Juli; den 16. August wurden die letzten gesehen. Ein sehr häufiger Vogel, lebt paarweise bis die Jungen flügge sind. Motacilla alba, Mariu-erla. Ankunft 3. Mai (Faber : 24. April); brütet Anfangs Juli und zieht weg Mitte August (Faber : Mitte September; bei Reykjavik werden sie oft so spät und noch später ge- sehen). Ein häufiger Vogel, meist ein Paar bei jedem Hofe. Anthus pratensis, Grätitlingur. Ankunft 24. Mai (Faber: 26-28. April); brütet spät im Juli; die letzten wurden 4. September gesehen . Sehr häufig. Montifringilla nivalis, Snjötitlingur. Brütet Mitte Juni und wird täglich gesehen ; im Februar bis April sammelt er sieh zu Hunderten und nähert sich den Wohnungen. 96 BENENICT GRÖNDAL. Lagopus alpinus, Rjüpa. Wird auch täglich gesehen, brütet spät im Juli; die Trupps sind grösser im Winter als im Sommer. Charadrius pluvialis, Heidléa. Ankunft 30. April (Faber : 21. April), viele in den ersten Tagen Maïs, brütet nach der Mitte Juli und zieht weg spät im September (Faber : « Ende des Oktobers », wie auf dem Südlande). Sonst richtet die Ankunft sich ganz nach der Witterung. Ægialites hiaticula, Sandléa. Ankunft 22. Mai (Faber : 22-28. April) und die folgenden Tage; brütet in der letzten Hälfte Juli und verschwindet um 20. August (Faber: « gegen Ende des Septembers »). Gallinago scolopacina, Hrossagaukur. Ankunft 7. Juni (Faber : « in der letzten Woche des Aprils »); brütet spät im Juli; der letzte den 30. Juli gesehen (Faber : «in der zweiten Woche des Oktobers verlässt er Island »). Ist übrigens selten. Tringa alpina, Löuprall. Ankunft 25. Mai (Faber : « ungefähr den 18. April »), 4 Stück; brütet in der ersten Hälfte Juli. Wegziehen den 30. August (auf dem Südlande viel später). Er ist Begleiter des Charadrius pluvialis und der Ægialites hiaticula, ver- schwindet aber gewöhnlich früher. Phalaropus hyperboreus, Odinshani. Ankunft 24. Juni (Faber : 20-25 Mai), 2 Stück, mehrere ORNITHOLOGISCHER BERICHT VON ISLAND. 97 den 28. ; brütet um 20. Juli und verschwindet um 20. Au- gust (Faber : « in der letzten Woche des Augusts »). Lebt paarweise auf den Heiden, an den Teichen und kleinen Seen, wo er auch brütet. Anser segetum, Gräges. Ankunft 10. Mai (Faber : « in der dritten Woche des Aprils »), 7 Stück, mehrere den 18., brütet um 20. Juli; die letzten wurden den 24. September gesehen. Haust in den Felsenschluchten des Flusses Jökulsä, und in den Bergen. Cygnus musicus, Älpt. Kommt von den Bergen in den ersten Tagen des Mai; diesmal den 5., 5 Stück ; dann den 22. gesehen; brütet in den letzten Tagen Juli und verschwand den 7. September. Sonst richtet die Ankunft sich, wie bei den zwei folgenden Arten, je nach dem Aufthauen der Gewässer. Clangula histrionica, Straumönd. Standvogel. Kommt von den Bergen und den übrigen Winteraufenthaltsorten im Frühling zu unbestimmter Zeit; die erste wurde diesen Sommer den 26. Juni beo- bachtet. Die Brutzeit fällt in der zweiten Hälfte Juli. Den 4. September wurde der letzte gesehen. Colymbus glacialis, Himbrimi. Den 26. Juni, 4 Stück gesehen, die letzten den 7. Sep- tember. Er brütet auf den Bergen, an einsamen hochge- legenen Binnenseen, spät im Juli. Lestris parasitica, Kjoi. 2 Stiick den 15. Mai gesehen, briitet nicht und ist sehr selten. SOR OR BENEDICT GRÖNDAL. Larus marinus, Svartbakur. Ein Individum, das gleich wieder verschwand, wurde den 8. Juli gesehen. Der sehr zuverlässige Faber (1819-1821) notiert die An- kunft viel früher, und das Wegziehen später, als der obige Beobachter. Faber hielt sich meist in Seeplätzen auf. Ue- brigens ist die Ankunft und das Wegziehen der islän- dischen Zugvögel nicht an einen bestimmten Tag, noch weniger Wochen, gebunden; auch ist es unmöglich zu wissen ob ein Vogel nicht an einer Stelle früher erscheint, denn man kann nicht überall gleichzeitig sein, und Beo- bachter erhält man sehr selten. Zu bemerken ist auch, dass die Beobachtungen von Mula Sysla fern von der See gemacht sind, und können somit nur wenige Strand- und Schwimmvögel enthalten ; auch ist diese Gegend arm an Entenarten. NOTE SUR LES APPARITIONS ACCIDENTELLES DE QUELQUES OISEAUX DANS LE DÉPARTEMENT DE SEINE-ET-MARNE (1) M. LE MARQUIS DE SINETY 1. — Faucon kobez (Cerchneis vespertina 1.) Rencontré par paires, en deux années différentes, à Misy. 2. — Elanion blac (Elanus cœruleus Desf. ) Deux paires nous ont visités en 1844 et 1845. Elles restaient dans la plaine, comme les Buses. 3. —Gorge-bleue orientale (Cyanecula ceruleculaPall.) Je n'ai rencontré qu'une seule fois, en septembre 1874, la variété à miroir roux. Au contraire la variété à miroir blanc (Cyanecula suecica L.) est commune sur les bords de la Seine à la fin de mars et en septembre dans les champs de blé noir. 4. —Bergeronnette boarule (Motacilla melanope Pall). Nichait en 1889 aux sources du Duretin, près de Pro- (1) Cette note est le complément de celles que M. de Sinéty a publiées, en 1854, dans la Revue el Magazin de Zoologie, p. 128, 193, 315, 381, 413 et 458. 100 DE SINÉTY. vins. Je ne connais pas d'autre localité du département où l’on ait chance de la voir faire son nid. 5. — Pluvier guignard (Eudromias morinellus L., Un seul individu tué en septembre 1863 à Balloy, près Bray-sur-Seine. 6. — Héron garzette (Ardea ou Herodias qarzetta L.) Un mâle adulte, en plumage de noces, tué près de Bray- sur-Seine est conservé chez M. Huë, à Saint-Sauveur. 7. — Héron bihoreau (Nycticorax europeus Steph.) Il y a longtemps qu'on ne voit plus en Seine-et-Marne cette espèce dont un male, en plumage de noces, a été tué dans le pare de Misy le 5 juin 1850 (1) et dont quelques jeunes ont été observés peu de temps après. 8. — Hider vulgaire (Somateria mollissima L.) Quatre jeunes ont été tués en décembre 1880, près de Bray-sur-Seine par M. Huö, qui avait déjà tué un autre Eider plusieurs années auparavant. 9. — Canard tadorne (Tadorna cornuta Gon.) Trois jeunes tués sur la Seine, à Bray, en 1855. 10. — Canard Double-Macreuse (Oidemia fusca L.) Un individu tué sur l'Yonne, à Barbey, en 1893. (1) Revue et Magasin de Zoologie, 1854, p. 426. SUR L'ÉTABLISSEMENT ANORMAL DE QUELQUES NIDS DE PASSEREAUX PAR XAVIER RASPAIL Au nombre des questions sur lesquelles le D' Oustalet, dans son remarquable rapport au Congrès ornitholo- gique tenu à Budapest en 1891, a attiré l’attention des naturalistes, il en est deux qui se rattachent au sujet même que je vais traiter ici. Je les reproduis en leur conservant leur numéro d'ordre : « 17° Y a-t-il des principes immuables qui président, dans chaque espèce, à la construction du nid ? « 18° Pour une espèce déterminée, le mode de cons- truction du nid a-t-il changé dans la suite des temps ? » Il me semble bien difficile de trouver, en remontant à travers les siècles, des renseignements suffisants pour ré- pondre à cette deuxième question. Les naturalistes de l'antiquité possédaient sur les mœurs des Oiseaux des notions très incomplètes, quand elles n'étaient pas erronées comme les légendes qui se sont transmises, depuis Aristote jusqu'à nos jours, sur le Coucou; ils ne paraissent guère s'être attachés à relever le mode de construction des nids chez les différentes espèces dont ils se sont surtout préoccupés à un point de vue plus superstitieux que scientifique. Le vol, les cris des Oiseaux, leurs passages à des époques revenant avec plus ou moins de régularité, présentaient pour les premiers ORNIS. [IX. — 8 102 XAVIER RASPAIL. observateurs un intérêt supérieur à la connaissance des moyens qu'ils employaient pour se reproduire. De la, était née l'institution des augures, qui prit une si grande pré- pondérance chez les Romains. Mais, si on tient compte que les Oiseaux, dont Aristote et plus tard Pline nous ont parlé de façon à nous permettre de les reconnaître encore de nos Jours, sont restés tels qu'ils nous les ont décrits avec les mêmes caractères zootaxiques, on doit admettre a priori qu il ry a pas de raison pour que leurs caractères zooéthiques aient davantage subi aucun changement; d’où 1l résulte que le nid d’une espèce est construit et établi de nos jours comme il l'était il ya deux mille ans. Chercher à remonter plus loin, serait peine perdue, les éléments faisant absolument défaut. Dès lors, du moment que rien n'autorise à supposer des changements apportés au mode de construction du nid dans la suite destemps,nousavonsla réponse à la première ques- tion, c’est-à-dire quechaque espèce construit son nid dans des conditions toujours les mêmes etquirépondent, au point de vue de la température, aux exigences de l’incubation. Sur ce point, deux exemples suffiront pour le démontrer. Si nous prenons un Colombidé, la Tourterelle vulgaire Turtur auritus, Ray), par exemple, nous lui voyons cons- truire un nid n’offrant aucune protection aux œufs contre l’action de la température atmosphérique. Ce nid placé, en effet, dans les buissons et même les grands arbres, est composé de petites büchettes grossièrement entrelacées ; il a la forme d’un plateau sans la moindre indication de cavité, sorte de petite claie laissant apercevoir, à travers, les deux œufs qui composent la ponte chez tous les Colom- bidés. Or, cette ponte n'est pas en état d'utiliser la somme de calorique fournie par cet oiseau et qui lui permettrait de couver un nombre d'œufs trois ou quatre fois plus grand. Aussi, si ces deux œufs étaient placés dans un nid à parois épaisses comme le sont presque tous les nids que nous voyons établis dans les buissons et les arbres, l'excès ÉTABLISSEMENT DE NIDS DE PASSEREAUX. 103 de température empêcherait l'évolution embryonnaire de se produire ; ils’opererait une sorte de cuisson lente qui amènerait, dès les premiers jours, la destruction de la vé- sicule germinative. Le nid, chez cette espèce, est donc construit de facon à tempérer la chaleur dégagée par la couveuse. Pourquoi les Colombidés, pouvant couver un plus grand nombre d'œufs, n'en pondent-ils que deux ? Évi- demment, c'est là un de ces faits qu'il nous est permis de constater, mais non d'expliquer, comme tant d'autres dont la raison échappe encore à nos moyens d’investiga- tion. Tout au plus, pourrait-on supposer un rapport direct entre cette particularité et la facon dont ces Oiseaux nourrissent leurs jeunes dans le nid. Les Colombidés, en effet, remplissent leur jabot de graines généralement dures et sèches et ce n’est qu'après les avoir gardées le temps nécessaire pour leur faire subir un certain degré de macération qu'ils viennent les dégorger, deux fois par jour, le matin et l'après-midi, dans le bec de leurs jeunes qui reçoivent ainsi une nourriture toute préparée pour leur tube digestif. Dans ces conditions, il se pourrait qu'il ne fût pas possible aux parents de fournir ce genre d'alimentation à plus de deux jeunes. Le second exemple, qui est tout le contraire du premier, nous est donné par l’Orite longicaude (Orites caudatus, Gray ex Linn.), dont le nid est le mieux fait pour ne rien laisser perdre de la chaleur développée par la couveuse. Ce nid, construit avec beaucoup d’art, est relativement volumineux par rapport à la petite taille de l’Oiseau ; sa forme, généralement ovale, rappelle assez souvent celle d'une grosse poire Duchesse. Ses parois sont composées de mousses, de lichens, de coques vides et de quelques autres petits matériaux, le tout relié par des eouches de toiles d’Araignées. Vers le sommet, uneseule ouverture, ne dépassant pas 0,02 de diamètre, est ménagée dans la construction qui se termine en dôme. Arrivé à ce point, l'édifice n’en est qu’au gros œuvre, il reste à procéder à l'aménagement intérieur qui consiste en un épais revêle- 104 XAVIER RASPAIL. ment de plumes duveteuses, et il faut avoir vu un de ces nids éventré et jeté à terre par un Chat, pour juger de l'énorme quantité de plumes que ces Oiseaux parviennent à accumuler sur ses parois. Enfin, pour la terminer, il faut encore mettre l'habitation à l'abri des variations atmosphériques et, à cet effet, l’Orite longicaude dispose, devant l'ouverture, quelques grandes plumes formant une portière qu'elle ferme la nuit et ouvre le jour, quand la température extérieure étant élevée, il est nécessaire de modérer celle de l’intérieur. Eh bien, si cet Oiseau a recours à des moyens si ingé- nieux pour concentrer la chaleur qu'il peut développer et n’en rien laisser perdre, c’est que son petit corps ne sau- rait couvrir les douze à quinze œufs qui forment sa ponte et leur fournir le calorique nécessaire à leur incubation. Donc du moment que les Oiseaux existent encore tels qu'ils nous ont été décrits dans l'antiquité, il y a tout lieu de supposer que leur mode de nidification n’a pas plus varié que leur forme et leur plumage et il est probable que la Tourterelle et l’Orite longicaude ont toujours construit leur nid dans les mêmes conditions indispensables aux exigences de l’incubation. Seuls les matériaux peuvent varier suivantle momentde la saison où le nid est bâti, suivant les localités où ceux or- dinairement employés font défaut, enfin suivant le plus ou moins de difficultés de les recueillir que rencontre l'oiseau constructeur, qui préfère alors se servir de ce qu'il trouve à sa portée pouvant remplir le même but que les matériaux habituels qu'il devrait aller chercher à une grande dis- tance. C'est certainement pour cette raison qu'un nid de Tra- quet motteux (Saxicola enanthe, Bechst.), que je possède, trouvé sur le bord d’une carrière située à l'entrée de bois fréquentés par les Cerfs, est uniquement garni de poils de ces animaux au lieu des plumes et de la laine ordinairement employés par l'espèce. Mais, quel que soit le choix des matériaux, il n’y a jamais de changement dans la contexture et la forme du nid chez ÉTABLISSEMENT DE NIDS DE PASSEREAUX. 105 une même espèce; il apparaît toujours dans son ensemble avec son type particulier permettant de le distinguer de ceux qui s’en rapprochent le plus. A cette règle générale, j'ai cependant trouvé une exception ; elle appartient à la Rousserolle effarvatte (Calamoherpe arundinacea, Boie). Mais les différences sont tellement considérables dans la forme, le volume et la contexture du nid, aussi bien que dans l'endroit choisi pour l'établir, que je n’aborderai pas cette question en ce moment, elle demande à être tout spécialement étudiée. Cependant, je ne suis pas éloigné de me ranger à l’opi- nion de Cretté de Palluel qui voyait confondues, sous ce même nom spécifique, sinon deux espèces bien caractéri- sées, du moins deux races ayant des mœurs sensiblement différentes. J'arrive au sujet principal de cette note qui touche spé- cialement à l'établissement du nid, c’est-à-dire à l'endroit adopté par chaque espèce pour le construire. En règle générale, sous ce rapport, les Oiseaux ont des habitudes immuables : les uns le placent à terre, d’autres, dans les buissons bas, d’autres, dans les arbres plus ou moins élevés, d’autres enfin dans des trous d'arbres, de rochers ou de murailles; parmi ces derniers, beaucoup se contentent de déposer leurs œufs à même le fond de la cavité, sans ébaucher le moindre nid. Cependant, on trouve quelques espèces qui n’ont pas une préférence absolue pour le choix de l'emplacement de leur nid. Par exemple, le Bruantjaune (Emberiza citrinella Linn.) leconstruit dans les buissons, les haies, les char- milles, de même qu'il le place à terre dans un pré, une friche tout comme l’Alouette ou le Pipi. Le Moineau, de son côté, choisira aussi bien un trou de muraille, une cavité close, le dessous d’une gouttière, l'angle d'une solive, etc., qu'il ira le placer dans le sommet d’un arbre quelquefois à une grande hauteur. Je citerai encore le Faucon cresserelle (Falco tinnunculus Linn.) et le Hibou vulgaire, (Otus vulgaris Flemm.) qui tous deux ont les mêmes habitudes dans le choix de l'établissement de leur 106 XAVIER RASPAIL. nid. Ils s'emparent le plus ordinairement de vieux fonds de nids de Pie et de Corbeau, mais ils déposent aussi leur ponte dans les crevasses des carrières à pie, dans des trous de vieilles murailles. Mais toutes ces variations sont habituelles à l'espèce qui en donne couramment des exemples, tandis qu'il n’en est pas de même des cas suivants qui sont tout à fait excep- tionnels et que J'ai observés chez quatre espèces de Passereaux. Hurrpe VuLGAIRE (Upupa epops Linn.). — Nid établi dans un tas de moellons mélangés de gravois, déposé à l'angle d'un mur sur le bord d’un chemin assez fréquenté. Le 44 juin 1892, j'aperçus un Chien trés actionné à gratter parmi ces pierres et, comme j/arrivais, il élait parvenu à mettre à découvert cinq jeunes tout emplumés que je pus heureusement sauver. Bien que circulant journellement sur ce chemin, je n'avais pas une seule fois aperçu la femelle dans cet endroit. Elle avait déposé sa ponte sous les pierres, à quelques centimètres du sol. Or, la Huppe niche ordinairement dans les trous des arbres et quelquefois aussi dans les crevasses des rochers ou des carrières ; mais je crois qu'on ne l’a jamais vue jusqu'ici s'établir pour reproduire dans un endroit aussi peu en rapport avec ses habitudes. HocHEQUEUDE GrısE (Motacilla alba Linn.). — Le 22 juin 1894, comme je traversais une plaine qui se prolonge entre les bois et l'Oise, je fus appelé par un cultivateur occupé à terser une pièce de terre envahie par les mauvaises herbes ; il me montra un nid contenant six œufs qu'il venait de bousculer et me dit qu'il n'en avait jamais rencontré de semblable au milieu des champs. Ilavait bien vu, comme il approchait, un oiseau s'envoler de terre, mais il n’y avait pas fait assez attention pour le reconnaitre. Ce nid occupait une dépression du sol, peut-être un ancien pas de cheval, sous une touffe d'herbe; sa cons- truction et surtout l'examen des œufs ne me permettaient ÉTABLISSEMENT DE NIDS DE PASSEREAUX. 107 de les attribuer qu'à la Hochequeue grise ; mais l’empla- cement était tellement anormal qu'il me déroutait abso- lument. Je priai ce cultivateur de se retirer avec moi à distance pour voir si la couveuse ne se montrerait pas dans-les environs ; mon attente ne fut pas trompée ; quelques minutes ne s’étaient pas écoulées que nous vimes une Hochequeue grise se poser & peu de distance et se diriger jusqu’à Vendroit où se trouvait le nid. Il ne pou- _ vait plus subsister aucun doute. La Hochequeue grise niche toujours de préférence sur le bord des eaux, dans les rochers, sous les ponts, entre les racines des arbres des berges, sur la tête des saules, dans les masures, sous les toits des maisons, dans les piles de bois; elle établit aussi son nid loin des cours d’eau, mais alors toujours dans des tas de bois ou sous les toits en chaume. MeErLE nom (Turdus merula Linn.). — Nid trouvé dans une clairière, le 12 mai 1890. Il était placé à terre, dans une petite cavité naturelle de sorte que le bord ne dépassait pas le niveau du sol au milieu des feuilles mortes et sans herbes autour pour le masquer. Le pied du taillis le plus près se trouvait à 1m,50. On sait que le Merle noir fait sa première ponte, vers la fin du mois de mars, dans les lierres et les arbres verts, et établit celles qui suivent dans les massifs de buissons, jamais à plus de quelques mètres de hauteur, très rare- ment enfin au pied d’un arbuste occupant le revers d’un fossé boisé. RossIGNOL ORDINAIRE (Philomela luscinia Selby). — Nid trouvé le 2 juin 1898 dans un Genévrier commun pyra- midal (Juniperus communis Linn.) à 1m,30 du sol ; construit exactement dans les mêmes conditions de forme et avec les matériaux toujours employés par l'espèce, il contenait quatre œufs. Quelques jours après, le nid était abandonné sans que j'aie pu en découvrir la cause. De tous les Oiseaux dont il m'a été permis de connaître 108 XAVIER RASPAIL. les habitudes de nidification, le Rossignol est peut-être le seul dont le choix pour l'établissement du nid ne change pas. Il le place invariablement tout près du sol, au pied des buissons, dans le lierre courant sur terre, entre des touffes d’ortie ou d'herbes, mais jamais en élévation, Tels sont les exemples d’anomalie dans l'établissement de nids de Passereaux que j'ai découverts jusqu'ici. Mais, en raison même de leur petit nombre, il m'a paru inté- — ressant de les signaler et d'attirer sur ce point l’attention des observateurs. ORNITHOLOGICAL NOTES ON THIRTY ABNORMAL COLOURED « ANATIDA » CAUGHT IN THE VENETIAN TERRITORY BY PROF. E. ARRIGONI DEGLI ODDI Member of the Royal Venetian Institute, etc. I give here the descriptions and some annotations upon several specimens of Anatide killed in the Venetian territory in these last years and preserved in the late Count Ninni’s Collection at Venice and in my own Collection at Gaoddo near Monselice in the province of Padua. They belong to the following species : Anas boscas Mareca penelope, Dafila acuta, Querquedula crecca, Aethyia ferina, Nyroca africana, all birds common in our lagoons and. marshes. These anomalies, which we can refer to the albino and melanistic varieties, are very rarely found in the family of Anatidæ and I, having also the opportunity to kill a great many Wild Ducks and to see many thousands of them caught in the Estuary or brought from everywhere to the markets, could collect or observe only these. I do not consider in this ornithological artiele those specimens which present especially the underparts ferruginous coloured which are pretty commonly killed in spring, more easily in fresh waters. 110 ARRIGONI DEGLI ODDI. Anas boscas, L. — Common Mallard. Semi-albino N° 3002 of my Collection. — Adult male. variety. Bill dark yellowish-green, with a brownish shade towards the tip, unguis black; irides dark brown; general colour pure white slightly rusty on all the under- parts ; on the space between the eye and bill, beyond the eye, on the sides of neck, but more especially on the an- terior central line of neck, from the chin to the base of neck, numerous dark black feathers with rich glossy green reflections ; legs and toes orange, the interdigital membranes darker. This fine bird was killed in the Valle Millecampi, but it inhabited for about two months the open-lagoons, where it was approached sometimes by the punt-gunners, but without success, being very shy ; on the morning of February the 7 of this year it flew on the lake named Secco in the Sacahe dei Millecampi (closed lagoon in the Province of Padua) and was killed by Mr. Guillion’s wild- fowl shooter I. Molon, being resting upon the water very far from the decoys; wounded it dived for a long time and afterwards was keptalive by Mr. A. Guillion Mangilli, who after a few days very kindly gave me this rare speci- men. There is no doubt that this Mallard is a wild bird. N° 428 of my Collection. — Adult female. — Semi-albino variety. Bill and unguis orange-yellow spotted with black ; irides black : feathers of the head and neck black with a dark black spot on the centre ; lower part of neck pure- white ; back, rump and upper tail-coverts white with black or greyish-black spots and stripes ; underparts yellowish-white, some darkish spots on the throat, feathers of breast with black drop-spots on the tip, some reddish-coloured spots here and there; on the under tail-coverts some black spots; the outer margin of the ORNITHOLOGICAL NOTES. 411 wings white; wing-coverts while with brown spots on the shaft near the top; scapulars white with the shafts and the inner webs yellowish-brownish ; speculum violet- black, anteriorly and posteriorly bordered with a black band, to which succeed a white one, greyish-whitish in the inner web ; quills white, some grey also in the outer web but only towards the tip, the web black ; tail-feathers silvery-grey, black on the shaft near the tip ; toes orange- red ; claws black, This bird was killed in the Valle Zappa (Venetian Estuary) by my father’s gamekeeper on the evening of September the 27" 1885, in its flight ina small flock of Mallards. N° 256 /-i; four specimens of Count Ninni’s Collection. — Adult males in full plumage and with white colours- (domestic varieties). From the size and way in which the white colour is distributed in these speeimens, I firmily believe that they are not albinos, but born in confinement and then become wild again. | have several times seen such killed in the Estuary, some of which showed evident traces of having been captives. All these four specimens were killed in the Venetian Estuary, but only the ticket of the 256 / brings the following annotation : Killed in the year 1870 in the Valle Botenigo ou the lake of Albora by the punt-gunner I. Minotto. N° 2975 of my Collection. — Adult male in spring dress. — Chlorochrostic variety. Bill yellowish-green ; irides hazel ; head and neck black-blackish without reflections, a bright green band on the sides of nape which departs from posterior angle of eye and runs backwards ; central nuchal band chestnut and whitish-chestnut: white collar and the chestnut- brown of neck and breast very bright and dark, few white edges only on the breast; back, rump and upper tail-co- . 112 ARRIGONI DEGLI ODDI. verts pearl-grey slighter and sky-coloured on back, broadly edged with buffish on the latter part, with brownish-black in the former ones, the four middle tail- feathers of a fine pearl-grey and curled upwards ; the rest lancet-shaped white slightly ash-grey in the middle ; scapulars with brown and white zig-zags much more faded than usual wich a large band on the outer web of alight chestnut without zig-zags ; wing-coverts pearl-grey brown edged, the greater with an almost white bar near the end and tipped with blackish-ash ; primaries pearl- white, pure white on the shaft, secondaries the same on the inner web, the outer portion towards the end of the outer web brown-black with very light green reflections, so that there does not exist a speculum, but simply a space; the usual black bar is substituted by a pearl- grey tint, but there is the broad terminal white bar: inner secondaries greyish-pearl, the outer web of a pale chestnut-brown ; lower breast, belly, vent and flanks as normal coloured, but slightly whiter; under tail-coverts dark pearl-grey, broadly black at the top; legs, toes and their membranes orange-yellow. This handsome Drake was killed on March the 27" of this year in the Valle Cornio (Ven. Est.) by my friend the well-known sportsman Signor Silvio Lugli, who has given it me; at the same time I am very glad to present him my best thanks for his kind gift. Our specimen is without doubt a wild Duck affected by a true chlorochrostic anomaly very far from being comple- ted, but, nevertheless, no less important and which pre- sents on the colour of upper parts (back, ramp and upper tail-coverts) much resemblance with the chlorochrostic-isa- belline variety of which I am now speaking, but at first sight one can see the differences between them, since our specimen is quite a grown pale Duck namely without any character of isabelline variety. It seems to me that this anomaly must be rightly classified amongst these com- monly named Grey Blackbirds, Grey Blackcaps, Grey Redbreasts, Grey Coots and others. ORNITHOLOGICAL NOTES. 113 N° 2825 of my Collection. — Adult female. — Chloro- chrostic-isabelline variety. Bill greenish-orange, shaded with black on the centre, unguis black ; irides hazel ; head and neck also on the foreside, as a normal one as to design, but with very much faded tints, in way however that are seen perfectly on the head and on the sides of the same the dark centres of the feathers and the buffish edges ; high back dark pearl-ash on all the visible portion of every feather with a lively reddish-buff edge, in some feathers small lines with brown or black zig-zags almost impercep- tible ; superior part of the body pearl-ash here and there sky-coloured with rather broad reddish edges a little darker and brownish on the back and broader by degrees as we approach the upper tail-coverts, which are totally of a reddish tint, but more especially on the centre of feathers ; chin and throat unspotted light reddish- isabelline ; breast rather lively reddish-buff with small brownish lines crossing on every feather, these small lines are sometimes of a zig-zag form and they are preceded or followed by irregular spaces, which as design resemble the spots which generally the doscas female has in those parts, but their colour is so faded that one sees very little the analogy ; abdomen unspotted reddish-whitish; here and there the feathers become dark, so that the design is not uniform; the tint of abdomen towards the under tail- coverts is more whitish ; median and lesser wing-coverts light pearl-ash, here and there rather sky-coloured, edged at the top and on sides of brownish, lighter and whitish on the feathers near to the outer margin of wings, the greater ones whitish towards the top and tipped of blackish ash, with a whitish edge on the outermost ones, so that the double crossing band exists, but it is almost imperceptible ; primaries white on the shaft as far as towards the tip where it is brownish-reddish, secondaries pearl-grey on the inner web, brownish on the outer, broadly tipped with white; does not exist any trace of metallic tint, but no less there are white spaces, instead 114 ARRIGONI DEGLI ODDI. in some parts on the left wing exist dark spaces adherent to the shaftof only a feather; scapulars reddish-isabelline with black zig-zags, some of them pearl-greyish washed by reddish, and on some feathers here and there on the tone of colour fictitiously spotted of brownish, the outer ones of a rather whitish tint ; toes of a little faded orange- yellow. This fine and interesting bird was killed by Mr. A. Guillion Mangilli on the lake of Mandracci (Valle Mille- campt, Ven. Est.) on December the 7'* 1896 and I had it in exchange for my collection from the same sportman, to whom I here make my best thanks for his kindness. Common Ducks of a such zsabelline form are excee- dingly rare ; I can mention only two killed in the Venetian territory, the above-mentioned and that preserved in Rev“ P. Menin’s collection at Collalto of which I have spoken this year (1). This variety one can define as an isabelline female Duck with the wings, tail and upperparts (back, rump and upper tail-coverts) become of a fine pearl-grey tint, all this superficially speaking. My specimen and that of Rev? Menin are quite like, because the design is equal and only, on the latter, the colour of the head is darker and something is also different, but nothing of great importance. The wings in both are very alike to those of Garganey, but we want proofs to believe them hybrids. Then I think that in these specimens isabelline and chlorochrostic va- rieties are mixed together. N° 328 of my Collection. — Adult female. — Isabelline- albino variety. General colour faded reddish with darker spots on neck and head; back buffish with whitish edges ; rump almost normal; underparts reddish undulated with whitish- reddish ; under tail coverts almost white ; wings buffish- white on the coverts, whitish on the quills, speculum (1) See my article: Nota sopra una varieta di colorito osservata in una Anas boscas, Linn, (Atli Soc. Ital. Sc. nat., vol. XXXVII, 1898). rite fusil ORNITHOLOGICAL NOTES. 145 greatly faded with the metallic tint almost imperceptible, tail whitish, slightly reddish. This specimen was caught by Mr. B. Duse in the Valle Morosina (Ven. Est., in the Province of Padua), in Ja- nuary 1882, and I bought it from Mr. Gallo of Monse- lice. N° 2826 of my Collection. — Adult female. — Isabelline- albino variety. On the underparths this specimen one can almost con- sider as a bird of ordinary colour, only on the head and generally on the edges of the feathers there is a great deal of isabelline tint, the spots and the black portions are so coloured, but with faded tints. Underparts reddish- isabelline unicolour and lively on the throat and neck, with small black spots as a half-collar on the foreneck, lively and shaded with buffish on the abdomen, with brownish spots indistinctly marked on the centre of the fea- thers, this towards the half of feathers is faded brown, so that the tint is not unicolour ; wings normal in their de- sign, but very faded ; the primaries especially whitish, slightly reddish ; equally the metallic tint of speculum is very faded ; tail in the outline and in the onter web is whitish slightly isabelline, the inner webs present here and there some not well marked traces of the ordinary tint ; toes orange-yellow. This variety was certainly en feri and there is no doubt that it is a wild Duck. I bought this bird from Mr. Fulvio Rossi of Cremona, who received it from the marshes of the river Po, where it was killed on January the 21% of this year. This fine specimen is rather like to the precedent one, only the anomaly is less advanced and it seems proceed with the same rule; one can say that both are two isa- belline female Ducks with the tail and wings white, but the former is more faded also in the wing-speculum, while the latter is almost normal in his lower parts and the speculum shown again a light metallic hue. 116 ARRIGONI DEGLI ODDI. N° 256 Z of the late Count Ninnis Collection. — Adult female. — Isabelline variety. Eyebrow, sides of head and neck and underparts whitish-buff with gradations of a lighter colour on lower abdomen ; head, mesial nuchal band, space between base of bill and eye of almost normal colour, only a little lighter; back, rump and upper tail-coverts of a normal colour, but the brownish buff spots are lighter and bright; wings also normal about half their lenght. There is no note on the ticket of the date and locality of the capture of this beautiful bird, but there is no doubt that it was killed in the Estuary by the punt-gunner and stuffer John Minotto of Venice in the Winter 1890. This variety seems to be distinguished from the usual anomalies of colour and would appear with characters so well determined, that it can almost be defined with a spe- cific key ; analogous specimens are preserved in the beautiful Civic Museum of Pavia and were caught in that province (1), these and the above described are the only ones I know of. Then concluding, in the Venetian territory were found the following isabelline varietes of female Ducks : a) Specimens reddish with wings and tail white, spe- culum paler; all these colours more or less vivid or faded. It is certainly a fact that these are simple isabelline varieties, which appear with lighter or darker tints, with more or less regular design and not with symmetrical and almost constant characters. 6) Specimens reddish with the wings, tail and upper- parts partly (back, rump and upper tail-coverts) of a pearl- grey tint with more or less developed buffish edges. These varieties seem to present a more regular design, always keeping the account that these are varietes and not species with equal and constant characters. (1) They have been described by Prof. Balsamo-Crivelli, in the paper Il Patriotta, july 18th 1874; by Prof. C. Parona in the Atti Soc. ital. Sc. nat., vol. XIX, 1876, p. 462-67 and by Prof. Pavesi, ibid., vol. XXXII, 1889, p. 313. ORNITHOLOGICAL NOTES. 117 c) Specimens of the type N° 256 Z of Count Ninni’s Col- lection and of those preserved in the Civic Museum of Pavia, the latter killed in Lombardy. These seem to present themselves with defined enough characters and, if my memory does not betray the truth, it appears to me that they are Wild Ducks with a great deal of buffish tint more or less tawny, especially deve- loped on underparts, eyebrow, outer web of quills, and with the upperparts and wings almost of a regular design and colour. These varieties could be perhaps ascribed not far from the ferruginous ones, but I have not before me these specimens, then I am in doubt relating my opinion. [ have never seen isabelline Drakes caught in our regions. N° 1507 of my Collection. — Adult male in summer dress. — Melanistic variety. Bill greenish-yellowish olive with the unguis and a Blackish stripe on the upper mandible as a as a third from unguis and a shade on the sides; irides dark- chestnut; head and neck brownish-black with buffish edges; pileum black-green with metallic reflections; back black green with reflections and the feathers buffish tipped; rump and upper tail-coverts dark black-blue with rich metallic reflections ; on the back one sees a few zig- zags on some feathers near the wing; underparts, espe- Bailly on the breast and flanks, blackish with broad buf- fish-chestnut edges, so that only the centre of the feathers is black ; such edges are much narrower on the belly and vent, so that there the predominant tint is the dark one, which is not black, as on the breast, but of a brownish tint, in all the underparts, but more fictitiously on the abdomen and vent, many feathers with brownish and whitish zig-zags ; wing-coverts dark ash-brown; speculum of a rich dark black-blue with few reflections, with greyish edges along the outer web, and tipped with greyish-white; wing-feathers darker than usual ; under tail-coverts velvety-black with broad buffish edges ; tail- feathers brownish-black on the centre, brownish on the ORNIS. IX. —9 118 ARRIGONI DEGLI ODDI. sides and at the top; one only of the longest upper tail-co- verts is curled upwards at the tip; toes lively orange-red. This Drake was killed on August the 19 1896 in the Valle Zappa on the lake of the Countess by my father. It is again, but not completely, in his summer dress. To give an idea of his plumage one can rather say that it is a very dark coloured Mallard in summer ; what is of no little inte- rest is that also the metallic tint became darker, because generally they very rarely change their tone of tint. N° 256 a of Count Ninni’s Collection. — Adult male. — Melanistic variety. Head and neck rich dark glossy-green followed by a white collar that occupies only the sides of the neck; lower nape, upper back and scapulars dark-blackish ; upper breast deep shiny chestnut, edged with grey; the rest of breast, abdomen and flanks whitish with black zig- zags, the black colour prevails especially in the lower belly between the legs where it forms, as it were, a large band ; under tail-coverts black; greater coverts without the white band at the top, but tipped by a black zone pre- ceded by a narrow buffish one; speculum of a beautiful blue-steel colour edged with white, so that on the wing the double cross-band does not exist, as with the normal; primaries like the normal colour but a little darker; upper tail-coverts black with green gloss, with scarce buffish spots; tail-feathers darker than usual. No date and locality on ticket, but it was killed by the punt-gunner I. Minotto in our lagoons, several years ago. N° 256 6 of Count Ninni’s Collection. — Adult male. — Melanistic variety. Like the preceding, but the white collar is stretched also on the former part of neck; the general colour is less dark and the zig-zags on underparts more distinct; the band on abdomen less visible; it would appear from the brilliant and uniform colour of the breast that this fine specimen was caught in spring. ORNITHOLOGICAL NOTES. 119 No date and locality on ticket, but Mr. I. Minotto told me that it was killed by the punt-gunner Ossi near the port of Lido, near Venice. N° 1036 of my Collection. — Adult male. — Melanistic variety. This beautiful specimen differs from the normal ones by the absence of the large chestnut space on neck and breast, which is substituted with numerous zig-zags very approached amongst themselves; the white collar is very narrow ; besides all the general colour is darker than the usual and the underparts present very numerous zig- zag lines with a slightly reddish shade, which is more visible towards the abdomen; under tail-coverts not quite black, but mixed with white tint; wing and tail of normal design, but rather darker. This specimen was caught by the punt-gunner I. Minotto in the Valle Doga, not far from Venice, in the winter 1888, N° 929 of my Collection. — Young of a few days in down. — Melanistic variety. Bill black, in the lower mandible yellowish; upper parts smoke-black; under parts of the same colour, with the middle of abdomen a little greyish coloured; under tail- coverts smoke-black ; toes black, yellowish-orange towards the top of interdigital membranes in the larger portion. This young in down was snared in the marshes of Mon- selice on July the 18" 1892. It is sure that its dress is the same of that of the Tufted Duck and Mr. Minotto, a very keen observer of Anatidæ, was immediately of this opinion. But first of all, the Tufted Duck breeds rarely, perhaps doubtfully, in Italy, M. Naccari assured that this succeeds commonly, but il is an erroneus assertion; I have never seen Tufted Ducks during summer in Italy, from where it departs in the first fortnight of April at the latest. In the second place, at the same time that this was caught, seven other youngs in down, perfectly like to the ordinary ones of A. boscas, and the female was seen not very far from 120 ARRIGONI DEGLI ODDI. them. Finally I observe that the hind toe is not furnished with a well developed lobe; it is quite like to those of a young of the same age, but this character in so small subjects could be of no importance. N° 714 of my Collection. — Semi-adult female. — Mela- nistic but not surely wild variety. Head black, feathers of neck, of sides of head and upperparts black with yellowish-reddish edges; under- parts brownish with the same edges, but broader; tail- feathers black with a narrow outer reddish-yellow border ; quills black; coverts yellowish edged, the greater ones narrowly tipped with yellowish; speculum very dark black, slightly bluish, with imperceptible reflections ; toes yellowish, claws black. This specimen was caught in the marshes of Monselice on September the 30 1880, but I thought that it was not a Wild Duck, although of small dimensions. I have had a few mouths ago, in communication from Miss Cecilia Piechi of Florence, a female Duck very like my specimen with the request to give her my opinion in this question and |, observing also my melanistic Mallard, concluded that both are hybrids between the Wild Duck and the Canard de Labrador (a tame race of A. boscas) ; but the microscopic examination of the feathers of my Duck showed me a greater quantity of pigment than in the usual ones one sees, and it was for that reason that I put this in my list, but very doubtfully. Miss Picchi’s Duck is certainly a domestic hybrid between the above mentioned races; it was killed on the river Po last year by Mr. Ferragni of Cremona, who sold it to Miss Picchi as a wild hybrid between A. boscas and A. strepera. Mareca penelope (Linnaeus). — Wigeon. N° 258 6 of Count Ninnis Collection. — Adult male. — Semi-albino variety. It presents a white colour on the sides of head beyond the en ttes a ORNITHOLOGICAL NOTES. 121 eye, as far as the nape, and on the throat, where a collar is formed, interrupted here and there by a black normal colour. The head can therefore be said to be surrounded by a large band, which begins on the nape, passes under the throat and reaches up to the other side of the nape; around the eye are while feathers. It is a fine adult male in full winter-dress killed in the winter of 1890, near the bridge of the railway, between Mestre and Venice. N° 1815 of my Collection. — Adult male. — Semi-albino variety. It presents a white colour only on the sides of head; beyond the eye, as far as the nape, few white feathers are observed on the cheeks, on the auricular region and on the sides of the upper part of neck; the buff and cinnamon of the head are not very lively; but the throat is quite normal and the white colour does not form a collar. This handsome Wigeon was killed by the above men- tioned swivel-gunner I. Minotto on January the 27° 1897 in the Valle Riola (Ven. Est.). N° 258 fof Count Ninni’s Collection. — Adult female. — Semi-albino variety. Forehead, feathers round the bill and partly those of the crown and throat are normal; neck, sides of head and nape yellowish white with a few feathers of normal colour. There are not any indications where this beautiful spe- cimen was killed, but Mr. J. Minotto told me that it was bought at the shop of Mr. Molin, the greatest Venetian bird-seller. N° 1107 of my Collection. — Adult female. — Melanistie variety. This specimen is quite normal in the design, but the general colour, especially on the breast and on the upper- parts, is much darker than in usual Wigeons. It was killed by me in the Lake of Gaorna of my Valle Zappa, January the 22" 1894. 122 ARRIGONI DEGLI ODDI. Besides I possess in my Collection some female speci- mens of Wigeon which, without presenting any specifical anomaly, have for example the throat coloured in white, in reddish, in black or other intermediate hues. I think indeed that these colours are not quite abnormal, as | sup- pose that no one of the several european Anatidæ offer greater varietes of plumage than the Wigeon. These moreover are not so different amongst themselves as those which are seen in the Honey-Buzzards or in the Ruffs, but many specimens very and quite equal are not easily found. Wigeon is one of the most common Ducks in the Venetian lagoons and sea, then I have put in my Collection not less than seventy specimens which offer many of these different colourings, which are more cons- picuous in the adult males in summer dress, in semi- adult males, and are seen especially on the head and neck and on the wings in the young ones; in females also there are differences in the tint of general ground colour of upperparts, which is more or less dark; there are white, blackish or reddish spots as a large space on the throat, ete. I think that the differences amongst the males are princi- pally due to the age and to the summer plumage, which sometimes is again clothed in the January, so that for these the summer-dress, more or less completed, lasts for about seven mouths. I have also observed this thing in other species, as in Pintail. This is no place or time to explain at large speaking upon this moulting of which I have collected much material and upon which I hope to give henceforth some interesting notes. Now I wished show that I had not neglected that strange fact that several species of wild Ducks offer various differences in their plu- mage, which I do not think depends on true anomalies of colour. Dafila acuta (Linneus). — Pintail. N° 259 of Count Ninni’s Collection. — Adult female. — Semi-albino variety. Head partly brownish-buff, lighter on the neck ; buffish ; t a Pe eu TT En À —T ORNITHOLOGICAL NOTES. 123 and brownish-buff tints very much faded on the back ; rump and under tail-coverts; wing-speculum almost invi- sible; quills and tail-feathers almost entirely white ; ge- neral colour dusty-white ; irides light-hazel. This speeimen was killed by the punt-gunner I. Minotto in January 1874, near Venice. Aethyia ferina (Linnæus). — Common Pochard. N° 266 e of Count Ninnis Collection. — Adult male. — Semi-albino variety. Head and neck yellowish-buff-white ; upper part of back and breast pale-chestnut and brown, lighter in the latter part; upper parts with grey and pure white zig-zags not very distinct ; abdomen white ; vent with zig-zags ; under tail-coverts brownish ; wing-coverts like back, medians white ; quills and tail-feathers brownish-white. This specimen was killed in the winter of 1889 by the punt-gunner Minotto in our lagoons. N° 266 à of Count Ninnis Collection. — Adult female. — Semi-isabelline variety. Entirely washed with reddish colour very rich and dark around bill, on scapulars, on underparts and tail. It was killed by the swivel-gunner V. Florian on the Sea of Venice, few miles far from the porto of Lido, on De- cember the 28'" 1890. SPECIMENS WITH ABNORMAL WHITE COLLARS. Querquedula crecca (Linneus). — Teal. N° 2954 of my Collection. — Adult male in summer moulting. — Semi-albino variety. This is again in summer plumage, only on the breast some round black spots begin to appear. The anomaly consists in a narrow while collar here and there interrupted and only extended on the forepart of neck. 124 ARRIGONI DEGLI ODDI. It was shot by the punt-gunner I. Minotto on the port of Tre Porti, near Venice, October the 6 1897. N° 1587 of my Collection. — Young female of the year. Semi-albino variety. This is a young female of the year in which it exists again many brown stripes on underparts, numerous edges on feathers of upperparts, etc. ; it has a rather broad white collar on the forepart of neck, the white is sparkling and slightly yellowish. I killed myself this interesting specimen on the Lake of Cassaura in my salt Valle Zappa on September the 9" of 1896. Nyroca africana (Gmelin’. — Ferruginous Duck. Ne 1333 of my Collection. — Adult male. — Semi-albino variety. This a specimen of rather small dimensions ; the neck presents a broad and large pure-white collar which occu- pies the anterior and lateral portion, the colour being nor- mal on the posterior one. This collar is as size like to the space blackish-brown which we generally see in this spe- | cies. The white spot on the chin, usually so small, is at least tenfold in extension, occupying also the higher part of throat : the general colour is also faded; the feathers on the breast and abdomen edged ; it wants also the white abdominal space, which is substituted by greyish feathers broadly edged with dusty-white and intensely buffish co- loured. This specimen was killed by myself near the mouth of the river Po del Bastimento on September the 4% 1895. N° 2250 of my Collection. — Only head and neck of an adult male in spring-dress. — Semi-albino variety. On the forepart of neck one sees a broad spot pure white; chin white as usual. Mr. Camillo Dal Fiume kindly made me a present of —_— alé ORNITHOLOGICAL NOTES. 125 this specimen killed on the Province of Rovigo on March the 27" of 1897. N° 1334 of my Collection. — Young female. Semi- albino variety. This is à specimen of small size in which the chin spot is very broad, but lesser than in the preceding one. The feathersofneck, on the forepart and sides, are of a slightly chestnut edged with dusty-white ; in the central part towards the right side exists a rather broad white space ; the colour is dark and with broad ferruginous edges on underparts. A rather dusty-white space on the abdomen with many dark feathers broadly edged with white. Same date and locality of the n° 1333. N° 1434 of my Collection. — Young male. — Semi- albino variety. It is ordinary in size : the chin spot is rather large, but of such extension one finds in many quite normal speci- mens; on the neck, where the black tint one scarcely sees, we find a few entirely white feathers on the anterior and lateral parts : general colour bright enough ; it exists the white abdominal space; the feathers of underparts are here and there edged with a brighter colour. This young specimen was killed by the swivel-gunner I. Minotto, on March 4'" 1896, not very far from Venice. I have put in a special list those Anatidæ which offer only an abnormal white collar, remaining in the rest of the ordinary colour, because the general slightly faded lint and other not very important differences could depend from their age or the season in which they were killed: in fact they are only observed in the two speeimens caught in the months of August, in which epoch remains of summer-dress can again be found. Last year I have spoken (1) on this anomaly then observed only in the Nyroca afrıcana and added a plate to explain this interes- (1) Nota sopra una varietà di Nyroca africana (Alti Soc. ital. sc. nat., vol. XXXVI, with plate, 1897). 126 ARRIGONI DEGLI ODDI. ling fact. Now I have found it also in Querquedula crecca and I can say in the Gadwall, of which I have seen a very fine specimen preserved et Count Ridolfi’s of Flo- rence. It presents a broad collar of about an inch in breadth on the fore part of neck, likely as anomaly, as in ours pecimens. Itis, if [rightly remember, a quite ordinary adult male in winter-dress, bought this year in the mar- ket of Florence and stuffed by Signor Magnelli. I think, as for the rest, that these particular anomalies are simple albino varieties which offer themselves with a tolerably regular design. Besides in our region, especially during the spring season, are often killed specimens of wild Ducks with the underparts, and especially those which are in continuous contact with the water, more or less washed with a ferru- ginous tint, which sometimes, but much less frequently, colours also the upperparts. This tint is generally of no ereat intensity, but light and only diffused on the tip of the feathers; but sometimes I saw and killed also speci- mens intensely coloured with the ferruginous tint became of avery dark tawny colour, but they are not quite com- mon. Such birds are more often killed on the fresh waters than in the salt ones and belong to the following species: A. boscas, Sp. clypeata, M. penelope, F. ferina, F. cris- tata (less commonly). Ch. streperus (four times observed). Q. crecca, Q. circia, D. acuta (commonly). F. nyroca (commonly enough). F. marila. C. glaucion, H. glacialıs (once observed). F. cornuta, F. rufina {not observed). I have not contemplated these varietes in my work. met TE Te CT Ne) ae a NOUVELLES OBSERVATIONS SUR LA FAUNE ORNITHOLOGIQUE DE BELGIQUE PAR M. LE D' ALPH. DUBOIS Conservateur au Musee royal d’histoire naturelle de Belgique. Lors de l'Exposition internationale de Bruxelles de 1897, l'administration des Eaux et Forêts exposait, dans sa section de Tervueren, des collections d'oiseaux de Belgique appartenant à divers amateurs. J'ai remarqué, parmi ces oiseaux, quelques espèces très rares ou même nouvelles pour le pays, que je crois devoir signaler. Je profiterai de l'occasion pour mentionner encore d’autres captures faites dans ces dernières années, et non moins intéressantes au point de vue de la distribution géogra- phique. Dans mon grand ouvrage sur les oiseaux indi- gènes (1), J'ai décrit et figuré 338 espèces ayant toutes été capturées en Belgique. En 1896, j'en ai encore signalé deux nouvelles : le Harfang (Nyctea scandiaca, Lin.), tué, le 1° mai de cette année, entre Adinkerke et La Panne, et le Pie noir (Dryocopus martius, Lin.), capturé dans la forêt d’Herbeumont, le 23 novembre 1882 (2). — En 1897, jai fait mention d'une seconde capture du Turdus swainsoni, Cab., pris près de Namur, fin octobre 1896 (3). (1) Faune illustrée des Verlébrés de la Belgique, Oiseaux; 4 vol. in-4°. Bruxelles, 1876-1893. (2) Bulletin de lı Soc. zoologique de France, t. XXI, p. 153. (3) Jbidem, t. XXII, p. 138. 128 ALPH. DUBOIS. J'ajouterai aujourd'hui, comme espèces nouvelles pour le pays : 1. Le Vaurour FAUvE (Gyps fulvus Gm.), dont M. le mar- quis de Wavrin possède un sujet adulte tiré à Knocke-sur- Mer, le 23 mai 1893, par Marcel Rombeaut, garde-chasse de M. Lippens. Ce Vautour vivait depuis plusieurs semaines dans les dunes, où il a été remarqué par beaucoup de personnes ; il paraissait affaibli par le manque de nour- rilure, aussi n'a-t-on trouvé dans son estomac que quel- ques débris de poissons et des cailloux. C’est l'unique capture connue en Belgique, mais je rappellerai que Schlegel a signalé un Vautour fauve tué en Hollande. 2. La CRESSERELLE KOBEZ (Tinnunculus vespertinus, Lin.). — M. Raymond Storms me communique un petit Faucon de sa collection, qui n’est autre qu'un jeune mâle du T. ves- pertinus. Get oiseau a été tiré, le 2 septembre 1898, Cumptich, près Tirlemont, par M. F. de Neeff. 3. La Cnevècaerre (Glaucidium passerinum Lin.). 4. La Grive ERRATIQUE (Turdus migratorius Lin.), de l'Amérique septentrionale, mais dont on a signalé une ou deux captures en Allemagne. Pour ces deux dernières je dois cependant faire des réserves, car elles étaient bien exposées à Tervueren parmi les oiseaux pris en Belgique, mais, Jusqu'ici, je n'ai pu obtenir aucun renseignement précis à leur égard. Passons maintenant à quelques observations sur des oiseaux de passage accidentel. 1. Monticola saxatilis Lin., tué, il y a quelques années, sur la citadelle de Namur (Coll. F. Visart de Bocarmé). 2. Lanius minor Gm. — M. le comte F. Visart de Bocarmé m'informe que cette Pie-grièche a niché plu- sieurs fois dans le pare de son père, à Temploux, près de Namur. 3. Emberiza cia Lin. — Le même m’apprend qu'il pos- sède un Bruant de cette Sn tué à Freux (Luxem- bourg belge). k. Ds cite sibirica Gm., leucoptera Pall. — M. L. de Pauw m'informe qu'un male a été pris à Etter- ne eee bte Din nl FAUNE ORNITHOLOGIQUE DE BELGIQUE. 129 beek-lez-Bruxelles dans la première quinzaine de novem- hre 1897. 5. Coracias garrula Lin. — Suivant M. Raoul de Thomaz, un Rollier a été tiré en août 1890 à Ottignies. On observe cet oiseau tous les quatre ou cing ans, mais toujours isolément. 6. Dryocopus martius Lin. — M. Al. della Faille de Leverghem me certifie avoir vu, en 1865, à Marche-les- Dames près Namur, un Pic noir provenantde cette région ; celte espèce aurait donc été prise deux fois dans le pays. T. Nyctala Tengmalmi Gm.. F. Visart de Bocarmé possède un individu de cette espèce qui a été tué dans une partie de chasse à Humain (Luxembourg belge), en 1886; l'oiseau résidait dans les sapinières qui se trouvent entre les stations de Haversin et de Aye. C’est la seconde capture connue en Belgique de ce rare oiseau. 8. Aquila chrysaétus Lin. — Un Aigle doré adulte fut tué à Maldegem, près Gand, enjanvier 1894, etse trouve dans la collection de M. le marquis de Wavrin. Les apparitions de cet Aigle en Belgique sont toujours très accidentelles. 9. Nesaétus fascratus Vieill. — M. Carbonelle-Thery pos- sede un Aigle Bonelli tué à Rumillies près Tournai vers 1887 ; c'est, à ma connaissance, le troisième sujet capturé en Belsique, 10. Crrcaétus gallicus Gm. — Un Jean-le-blanc a été tiré près de Wavre, en septembre 1890. Je regrette d'avoir négligé d'inscrire le nom de la personne qui m'a signalé cette capture, mais ce doit être l’un de mes honorables correspondants mentionnés dans cette notice. 11. Milvus korschun ou ater Gm. — M. Oscar de Dobbelaer a eu l’occasion de tirer deux Milans noirs à Virelles près Chimay : le premier, le 15 avril 1897, le second, le 10 juin 1898; ce dernier, M. de Dennen en a fait don au Musée d’ taire naturelle de Bruxelles. 12. Pernis apivorus Lin. — M. le Marquis de Wavrin m'a dit que la Bondrée a niché à Bleid près Virton en mai 1897. C’esttoujours exceptionnellement que cet oiseau niche dans notre pays. 130 ALPH. DUBOIS. 13. Lagopus scoticus Lath. — Le Lagopède d’Ecosse a été introduit dans les hautes fagnes de la Belgique, en 1894, par M. Barry-Herfeldt, et il s’y reproduit en grand nombre. Il habite maintenant toute la partie comprise entre les villages de Hockai, Mont, Sourbrodt, Jalhay et Solwaster, ayant comme centre et: point culminant la Baraque Michel (674 m. d'altitude) (1). 1%. Cursorius gallicus Gm. — J'ai dit antérieurement, d'après M. de Selys-Longchamps (2), qu'un Courvite a été tiré à Othée. Suivant une note de M. Ed. Van Beneden (3), cette capture a été faite, le 27 août 1881, sur le territoire de Russon (Limbourg belge) et non à Othée. Un second individu de cette espèce se trouvait à l'Exposition de Tervueren, mais je n’en connais pas encore l'origine. 15. Totanus glareola Lin. — M. le D* Albert Clerfayt m'informe que le Chevalier sylvain doit nicher dans les environs de Binche, car, du 15 au 18 juin 1897, il a tiré quatre jeunes de cette espèce, et il a l’obligeance de m'en envoyer un pour le Musée de l'État. Cette espèce était considérée jusqu'ici comme ne se montrant en Belgique qu'aux passages. | 16. Numenius tenuirostris Vieill. — Ce Courlis paraît être moins rare qu'on ne l’a cru : M. le comte della Faille de Leverghem en tua un sur l'Escaut, près de Doel, le I1 avril 1878; M. le Comte F. Visart de Bocarmé en possède un tiré à Blankenberghe, en août 1893, par M. Bivortde Spy; enfin, plus récemment, M. de Dobbelaer tira un Courlis à bec grele sur l'étang de Virelles. 17. Herodias qarzetta Lin. — M. le marquis de Wavrin possède un jeune sujet tiré à Heist-sur-mer, en mai 1895; M. de Dobbelaer en a également tué un sur l'étang de Virelles. Cette Aigrette ne se montre en Belgique que très accidentellement. 18. Falcinellus castaneus Briss. — M. le comte J. de (1) IL paraît que ce Lagopède s'étend même jusque sur le territoire voi- sin de la Prusse. Les captures que l’on fera dans la partie occidentale de l'Allemagne n’auront donc rien d’extraordinaire. (2) Ornis, 1880, p. 333, et Faune ill., Il, p. 715. (3) Bull. de ’ Acad. roy. de Belg., ser. Ill, t. XXIX, p. 346. 3 da FAUNE ORNITHOLOGIQUE DE BELGIQUE. 131 Hemptinne m'informe qu'il possède un Ibis falcinelle, male adulte, tué le 21 mars 1897, à Westdorpe, sur terri- toire hollandais, mais à deux cents mètres seulement de la frontière belge; un second individu, probablement la femelle, car ils étaient deux, a prisson vol vers la Belgique. 19. Hydrochelidon leucoptera Schinz. — M. le comte F. Visart de Bocarmé possède un oiseau de cette espèce tué sur la Meuse, à Liége, il y a quelques années. 20. Sterna caspia Pall.— Le même a tiré, en avril 1892, à Heyst-sur-mer un oiseau de cette rare espèce, qui avait passé plusieurs jours sur la côte de Heyst avant d'avoir été tué. M. le comte J. de Hemptinne me signale encore deux Bihoreaux (Nycticorax griseus) tués en Belgique dans le courant de l'été de 1898, et un Pic à tête cendrée (Gecinus canus) tué à Bande en 1896. D'autre part, M. O. de Dobbe- laer m'écritavoir tiré, dans ces dernières années sur l'étang, de Virelles : un Héron pourpré (Ardea purpurea), une femelle du Morillon à huppe rousse (Fuligula rufina) et une Macreuse à lunettes (Oidemia perspicillata); je regrette de ne pas avoir de détails sur cette dernière capture, car c'est la seconde fois seulement que la pré- sence de cette Macreuse a été signalée en Belgique. Au dernier moment, le Dr A. Clerfayt m’apprend qu'il pos- sede un magnifique exemplaire de la Grive dorée (Turdus varius) pris en octobre 1897 au bois d'Obourg, près Mons. Parmi les oiseaux exposés à Tervueren, et au sujet desquels je n'ai pu encore obtenir de renseignements, se trouvaient les suivants : Graculus eremita (Lin.), Tieho- dromamuraria (L.), Monticola cyana (L.), Lagopus mutus (Mont.), Caccabis rubra (Briss.), Scops giu (Scop.) et Glareola torquata (Briss.). — Toutes ces espèces, sauf le L. mutus, ont déjà été signalées antérieurement comme ayant été capturées accidentellement en Belgique. NOTE NUR DES PINGOUINS ET DES GUILLEMOTS M: LOUIS PETIT Depuis de longues années je fréquente la baie de Somme, où l’on voit, en assez grand nombre, au mois de septembre, le Pingouin vulgaire (Alca torda) et le Guil- lemot (Uria troile), et je puis confirmer les observations faites par M. le D' Louis Bureau, directeur du Musée d'histoire naturelle de Nantes et citées par M. le baron d’Hamonville à la fin de sa Revue des Oiseaux qui, au moment de la mue, perdent la faculté du vol (1). On rencontre, en effet, très souvent, dans la baie de Somme, des Pingouins et des Guillemots auxquels il manque presque toutes les rémiges et qui, par ce fait, n'ont, pour se soustraire aux nombreux coups de fusil, d’autres ressources que de plonger. Ils vont par groupe et, lorsqu'on cherche à les approcher, ils se suivent tous, en une ou deux lignes, les uns derrière les autres, à la facon des Canards domestiques, ce qui permet au chasseur de faire des coups de lonqueur et d'apprécier à distance les effets de son coup de fusil. KV oir/Ornis. IX, nos p.222; LA MIGRATION DES OIES SAUVAGES ET LEUR DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE EN FRANCE PAR M. LOUIS TERNIER C'est à l'aide des feuilles de l'enquête territoriale de 1885 et de 1886 qu'a été dressé ce travail, pour lequel j'ai suivi des règles identiques à celles que j'avais adoptées en étudiant la distribution géographique des Bécassines en France. Le questionnaire, formulé dans les mêmes termes que celui dont il a été fait mention à propos des Bécassines, ne visait que l'Oie des moissons (Anser segetum ou sylves- tris); mais il est parfaitement certain que les obser- vateurs, dans l'impossibilité de reconnaitre au passage, ou même de distinguer sur les sujets capturés, l'Oie des moissons de l’Oie cendrée (Anser ferus ou cinereus), ont fait porter leurs remarques indistinctement sur ces deux especes. D’autres, habitant quelques départements du littoral, ont méme donné sur les Oies des renseignements qui se rapportent indiscutablement aux Bernaches (Bernicla brenta et B. leucopsis). Ce qui va suivre s'applique donc aux deux espèces d’Oies qui peuvent étre considérées comme les plus communes ORNIS, Pee 10 134 L. TERNIER. en France les Oies cendrées et les Oies des moissons. Je soulignerai, quand l’occasion s’en présentera, celles des observations qui ont plus particulièrement trait aux Bernaches. Nous ne trouverons pas ici de zone de nidification française comme nous l’avons fait avec les Bécassines. Les Oies ne couvent que très accidentellement en France, et, pour liquider immédiatement cette question de reproduction, je dirai que l'enquête nous a révélé que des nichées ont été observées seulement dans les départements suivants : Vosges, Meuse, Jura, Isère (douteuse), Oise, Yonne, Corse. Ces observations s’ap- pliquent très probablement à l'Oie cendrée, qui niche beaucoup plus au sud-ouest que sa congénère l’Oie des moissons. La première paraît se reproduire, en effet, en Suède, en Finlande, près des monts Ourals, dans une partie de la Russie, dans l'Allemagne du Nord, la Bohême, la Bulgarie, le Danemark etl'Écosse. La seconde ne descend pas, pour couver, plus bas que la Finlande et la Russie septentrionale. L'Oie cendrée pond de six à dix œufs, quelquefois davan- tage, et la nidification a lieu en mars, avril et juin, ce qui concorde avec les quelques observations faites en France sur la reproduction. La nidification doit, toutefois, être tellement accidentelle dans notre pays que quelques-unes des couvées observées ne comprenaient que deux œufs, ce qui pourrait faire présumer qu'elles n'étaient pas nor- males. L’Oie cendrée et VOie des moissons descendent, à l’automne, du nord et du nord-est de l'Europe pour se répandre au midi, surtout au sud-ouest, suivant en cela la grande voie de migration de la plupart des oiseaux aqua- tiques de passage, voie qui peut, dès maintenant, être indiquée comme se dirigeant régulièrement du nord-est au sud-ouest. Il est, ici, une observation interessante à noter : pour toutes les espèces, les observateurs consultés ont toujours LA MIGRATION DES OIES SAUVAGES. 135 adopté la même règle en ce qui concerne le moment qualifié de départ ou d'arrivée des oiseaux. Tous ceux de l’est et du nord-est de la France ont appelé arrivée des oiseaux l'époque où ces derniers remontent au nord et au nord-est. Les habitants des provinces centrales hésitent, et con- fondent souvent l’arrivée avec le départ. Ceux qui habitent les côtes, au contraire, et vivent dans le nord-ouest, le sud-ouest etle sud de la France, appellent invariablement arrivée des migrateurs l'époque de leur descente vers le sud et le sud-ouest, à l'automne. Il y a un enseignement à tirer de ces différences dans la désignation des époques d'arrivée des oiseaux : l’arrivée signifie toujours, pour les observateurs, le moment où les oiseaux apparaissent pour rester le plus longtemps dans le pays. Partant de ce principe, la distribution géographique des Oies peut comporter trois zones différentes : La première comprend les départements dans lesquels les Oies sont considérées comme arrivant au printemps pour repartir en automne, sans beaucoup stationner, et nicher très accidentellement. La seconde englobe les départements sur lesquels les Oies ne font que passer àl’automne et au printemps et où l'arrivée est considérée le plus généralement comme ayant lieu à l'automne et le départ au printemps. La troisième réunit ceux des départements où l’ar- rivée a lieu à l'automne et en hiver et le départ au prin- temps et sur lesquels les Oies stationnent temporai- rement en hiver. La première zone ne doit pas être considérée, nous l'avons vu, comme zone de nidilication, mais on peut penser que les Oies y stationnent plus volontiers au prin- temps, alors qu'elles se rapprochent de leurs contrées de nidification : c'est la zone de printemps. La seconde zone est la zone neutre, ou de passage sans arrêt bien marqué. La troisième est la zone d’hivernage temporaire. 136 L. TERNIER. Voici du reste, le tableau qui résume les observations résultant de l'enquête. Après examen de ce tableau, nous tirerons, dans la mesure du possible, des données qu'il contient, certaines déductions qui pourront présenter quelque intérêt. Tableau de la distribution géographique des Oies sauvages en France. PREMIÈRE ZONE. DÉPARTEMENTS DANS LESQUELS LES OIES SONT CONSIDÉRÉES COMME ARRIVANT AU PRINTEMPS POUR REPASSER EN AUTOMNE. 4. — Territoire de Belfort. ARRIVÉE : février, vent est, direction des oiseaux : nord-est. Depart: novembre, décembre, vent ouest, direction des oiseaux : sud. Ne font que passer. 2, — Vosges. ARRIVÉE : février, mars, vents nord-ouest, sud-ouest, direction des oiseaux : nord-est, sud-est, est. Depart : octobre, vents : ouest, est, nord, direction des oiseaux : sud-ouest. Nidification accidentelle en avril. 3. — Meurthe-et-Moselle. ARRIVÉE : mars, vent nord, directions: nord, nord-est. Depart: octobre, novembre, vent nord, direction: sud, nord-ouest, Ne nichent pas, ne font que passer. Nom parois : Ouie. 4, — Meuse, ARRIVEE : février, mars, vents variables, directions: nord, nord-est. Depart : octobre, novembre, vents variables, direction : sud, sud- ouest. Nichent accidentellement sur les étangs. LA MIGRATION DES OIES SAUVAGES. 137 5. — Ardennes, ARRIVEE : mars, avril, vent sud, directions : nord, nord-est, Déparr : octobre, vent sud, direction sud-ouest. Ne font que passer. 6. — Marne. ARRIVÉE : mars, vent? direction est. Depart : octobre, novembre. Ne font que passer très rarement. 7. — Haute-Marne. ARRIVÉE : mars, vents variables. Depart : octobre, novembre, vent sud-ouest, direction indéter- minée. Ne font que passer. 8. ET Aube, ARRIVÉE : mars, vent sud-ouest, direction nord. Déparr : novembre, vent nord, direction sud. 9. — Côte-d'Or. ARRIVÉE : mars, vent nord-ouest, direction nord. Depart : octobre, vent nord-ouest, direction nord. 10. — Doubs. ARRIVÉE : mars, avril, vents sud-ouest, est, direction est. Depart: octobre, novembre, décembre, vent: nord-est, direction sud-ouest. 11. — Haute-Saône. ARRIVÉE : février, mars, vent nord-ouest, direction nord-est. Depart : octobre, novembre, décembre, vents nord-est, nord, direction sud-ouest. 12. — Jura. ARRIVÉE : février, mars, avril, vent variable, direction nord-est. Depart: octobre, novembre. Nicheraient en avril et juin; quatre œufs. 138 L. TERNIER. 43. — Haute-Savoie. ARRIVÉE : mars, Mai. Depart : octobre, novembre. Passent seulement sans s'arrêter. 14. — Hautes-Alpes. ARRIVÉE : avril, mai, vent sud-ouest, direction nord-est. Depart : octobre, novembre, vent nord-est, direction sud-ouest. 15. — Basses-Alpes. ARRIVÉE : mars, avril. DÉPART : novembre. DEUXIÈME ZONE. DÉPARTEMENTS SUR LESQUELS LES OIES SAUVAGES NE FONT QUE PASSER A L'AUTOMNE ET AU PRINTEMPS ET OU L’ARRIVEE EST CONSIDÉRÉE COMME AYANT LIEU A L'AUTOMNE ET LE DÉPART AU PRINTEMPS. 16. — Savoie. ARRIVÉE : octobre et décembre, vent nord. Départ : mars, vent sud, direction nord. Très rares. 17. — Isère. Arrivée confondue avec le départ, passent en octobre, novembre, décembre, et repartent en mars, nicheraient en août ?? 18. — Drôme. ARRIVÉE : novembre, décembre. DEPART : mars. 19. — Vaucluse. ARRIVÉE : janvier, vent nord, direction sud. Déparr : mars, avril, direction nord. Rares : nom local : Aouquo. VE LA MIGRATION DES OIES SAUVAGES. 139 20. — Alpes-Maritimes. ARRIVÉE : décembre, janvier, vent est. Depart : mars, avril, vent ouest. Seraient vues pendant presque toute l’année à chaque mauvais temps? 21. — Ain. ARRIVÉE : octobre, décembre. DÉPART : mars, avril. Passent seulement sans s'arrêter. 22, — Saône-et-Loire ARRIVÉE : octobre, novembre, décembre. Depart: février, mars. Ne s’arretent jamais. 23. — Allier. ARRIVÉE : octobre, décembre, vent sud, direction sud. Depart : mars, vent variable, direction variable. Ne font que passer sans s’arreter. 24. — Loire. ARRIVÉE : octobre, novembre, vent nord. ’ ? Depart : mars, vent ouest. Ne font que passer très haut sans s'arrêter. 25. — Haute-Loire, ARRIVÉE : novembre, décembre, vent nord. Depart : mars. Noms Locaux : Aoulche, Aousse. 26, — Cher. ARRIVÉE : octobre, vents nord et nord-est, direction sud. Depart : mars, vents sud et sud-ouest, direction nord-est. Quelques bandes s’arrétent aux étangs de Vouzeron. 27. — Puy-de-Dôme. ARRIVÉE : octobre, novembre. Depart : mars. 140 . L. TERNIER. 28. — Creuse. Passent al’automne et au printemps. 29. — Indre. Passent en novembre et février-mars. S’arretent sur les rivières, les étangs et les plaines. 30. — Vienne. Passages observés en octobre. 31. — Haute-Vienne. Pas d'observations. 32. — Corrèze. ARRIVÉE : d’oclobre à janvier. Depart : février, mars, mai. 33. — Cantal. ARRIVÉE : novembre, décembre. DÉPART : mars, mai. 34. — Lot. Passent mars, avril, 35. — Lozère. ARRIVÉE : octobre à novembre, vent nord-est, direction sud-ouest. Depart : mars, vent sud-ouest, direction nord. Nom LOCAL : Aouco. 36. — Tarn-et-Garonne. Pas de renseignements. 37. — Aveyron. ARRIVÉE : d'août à novembre, vent nord, direction sud. Depart : mars, direction nord. Nom LOCAL : Aouco. LA MIGRATION DES OIES SAUVAGES. 141 38. — Ardèche. Passent automne et printemps. Nom Locat : Aouco. 39. — Rhône. Passent très rarement et sans s'arrêter. TROISIÈME ZONE. DÉPARTEMENTS OU L’ARRIVEE A LIEU A L'AUTOMNE ET PENDANT L'HIVER ET LE DÉPART AU PRINTEMPS ET SUR LESQUELS LES OIES SAUVAGES STATIONNENT TEMPORAIREMENT EN HIVER. 40. — Nord. ARRIVÉE : octobre et novembre, vents variables, directions : sud, sud-ouest. Depart: mars, vents nord-est, sud-ouest, directions : nord, nord-est. Noms Locaux : Oie, Ogeon sauvage. Passent et ne stationnent guére. 41. — Pas-de-Calais. ARRIVÉE : novembre, décembre, vent variable, directions : sud, sud- ouest. Depart : janvier, février, mars, vents nord, sud-est, directions : nord, nord-est. Noms Locaux : Ogeon sauvage, Oge. Ne font que passer et ne stationnent que rarement. 42, — Somme. ARRIVÉE : octobre, novembre, décembre, vents sud-ouest et nord- est, direction sud-ouest. Depart : février, mars. Noms Locaux : Aison, Eson, Euson sauvage. 43. — Seine-et-Marne. ARRIVÉE : octobre, novembre, décembre, vent nord-est. Depart: janvier, février, mars, vent-sud-ouest. 142 L. TERNIER. 44, — Seine-et-Oise. ARRIVÉE : octobre à décembre, vents ouest, sud et nord-est, direc- tions : sud-ouest, nord? Depart: mars, vent nord, direction ? 45, — Seine. Passent en hiver. 46, — Eure. ARRIVÉE : quelques passages d’oiseaux volant très haut en août et septembre, puis arrivée normale en octobre, novembre, vent nord, direction sud. Depart : mars, avril, mai, vent sud, direction nord-est. S’arretent et stationnent en hiver en baie de Seine. 47. — Seine-Inférieure. ARRIVÉE : septembre, novembre, décembre, vents variables, direc- tions : sud, sud-ouest. Depart : février, mars, vents variables, direction nord-est. Stationnent pendant les grands froids en baie de Seine. 48. — Aisne. ARRIVÉE : octobre, novembre, vent sud, direction variable. Depart : février, mars, vents : nord-est et nord. Passent seulement pendant les grands froids. Rares. 49. — Oise. ARRIVÉE : novembre, décembre, vents nord-est, sud, direction sud. Depart : mars, vent nord, direction nord. Un observateur indique que les Oies sauvages seraient sédentaires dans les étangs des environs de Compiègne. Il signale des couvées de dix œufs en juin et donne le chiffre de vingt-trois jours comme durée de l'incubation. 50. — Yonne. ARRIVÉE : octobre, décembre, vent nord, direction sud. Depart : février, mars, avril, veuts sud-ouest, sud-est, directions : nord-est, nord. Nicheraient quelquefois aux environs d'Auxerre. Deux œufs ? Incubation treize jours? ?? LA MIGRATION DES OIES SAUVAGES. 143 51. — Eure-et-Loir. ARRIVÉE : novembre, décembre, vents variables, direction sud- ouest. DEPART : mars, avril, vent sud-ouest, directions : nord et est. Les observateurs ont confondu quelquefois le départ avec l’arrivée, ce qui n’est pas surprenant, les Oies ne faisant que passer sur ce département au commencement de l'hiver pour repasser au prin- temps sans s’arreter. 52. — Orne. ARRIVÉE : septembre à décembre, vents nord-ouest, nord, direc- tion sud. Depart : mars, vents variables, direction nord. Même observation que pour le département précédent. 53. — Calvados. ARRIVÉE : passages observés en août, puis arrivée normale en novembre, décembre, vent nord-est, direction de l’est à l'ouest. Depart : mars et même février, direction est. Observation personnelle : les Oies commencent à passer dès le mois d'août, mais sans s'arrêter. Elles arrivent en novembre et decem- bre, et séjournent plus ou moins longtemps en baie de Seine suivant la rigueur de l'hiver. La direction est indiquée avec raison par les observateurs être de l'est à l’ouest à l’arrivée et, au départ, de l’ouest à l’est, parce que les Oies suivent les côtes pour gagner la baie et la vallée de la Seine qui s'étendent de l’est à l’ouest. 54. — Manche. ARRIVÉE : décembre, vents nord-est, est, nord, direction variable. Depart : janvier, février, mars, directions: est et sud. Se rencontrent surtout dans les hivers rigoureux et ne station- nent guère. 55. — Côtes-du-Nord. ARRIVÉE : décembre et janvier, vent nord-est, direction sud. Départ : mars, vents : sud-ouest, nord-est, direction nord-est. Deux observations relatives à la Bernache, qui arriverait, suivant l’une, en septembre et octobre, pour partir en avril et mai, et, suivant l’autre en décembre pour partir en mars et avril. 144 L. TERNIER. 56. — Finistère. ARRIVÉE : décembre et janvier, vents : est, nord-est, direction va- riable. Depart : février, mars, avril, vent variable, direction variable. Nom Locat : Gnozi-gwez. Deux observations relatives aux Bernaches, qui sont communes, alors que l'Oie sauvage est rare. C'est bien des Bernaches qu'il s'agit, puisque l’un des observateurs les indique comme venant à terre à marée basse, ce qui est bien le fait des Bernaches. 57. — Morbihan. ARRIVÉE : décembre, janvier, vents est, nord-est, direction sud- ouest. Depart au degel : janvier, février, mars. Une observation sur les Bernaches, qui accostent pendant les grands froids. 58. — Ille-et-Vilaine. ARRIVÉE : novembre et décembre, vents nord, nord-est, direction sud. Depart : février, mars, direction sud ?? 59. — Nièvre. ARRIVÉE : octobre, novembre, vent nord-ouest, direction sud. Depart : février, mars, vents: ouest, nord-ouest, direction nord-est. 60. — Loiret. ARRIVÉE : novembre, vent nord. Départ : mars à mai, vent sud, direction nord. 61. — Loir-et-Cher. ARRIVÉE : octobre, décembre, allant du nord au sud. Depart : février à avril, allant du sud au nord. 62. — Indre-et-Loire. ARRIVÉE : octobre, novembre, vent nord, direction sud. Depart : février, mars, vent sud-ouest. 63. — Maine-et-Loire. ARRIVÉE : novembre, décembre, vents nord et nord-est, direction sud. Départ : mars, vent sud, direction nord. LA MIGRATION DES OIES SAUVAGES. 145 64. — Loire-Inférieure. ARRIVÉE : novembre, décembre, vent nord, direction sud. Depart : mars, vent sud, direction nord. 65. — Sarthe. ARRIVÉE : octobre, novembre. DEPART : mars. 66. — Mayenne. ARRIVÉE : octobre, novembre. Depart : mars. Ne font que passer, ne s’arrétent jamais. 67. — Vendée. ARRIVÉE : octobre à novembre, vents est et nord-est, direction sud. Depart: février, mars, vent variable, direction nord, Passages nombreux. 68. — Deux-Sèvres, ARRIVÉE : octobre, novembre, vents nord el nord-est, sud-ouest. Depart : mars, avril, vent sud, direction variable. 69. — Charente, Passent en décembre et mars. 70. — Charente-Inférieure. ARRIVÉE : novembre, décembre, vents nord-est et est, direction sud. Depart : février, mars, vent variable, direction nord. 11. — Haute-Garonne. ARRIVÉE : novembre, décembre, vent nord, direction sud. Depart : mars, avril, vents sud et nord-ouest, direction nord. 72. — Lot-et-Garonne. ARRIVÉE : octobre, novembre, vent variable, Depart : mars. 146 L. TERNIER. 73. — Gironde. ARRIVÉE : octobre, novembre, décembre, direction sud. Depart: février, mars, avril, vents nord et sud-est, direction nord. 14. — Dordogne. ARRIVÉE : décembre, janvier. DEPART : mars. 75. — Ariège. ARRIVÉE : octobre, novembre, décembre, vents nord et nord-est, est, directions : ouest et est. Depart : janvier à mars, vents variables, direction nord-est. Nom Locaz : Aouco. 16. — Tarn. ARRIVÉE : novembre, décembre, vent nord, direction sud. Déparr : janvier, février, mars, vent sud, direction nord. Nom LocaL : Aouco. 77. — Gers. ARRIVÉE : octobre à décembre, vents nord-est et nord, direction sud. Depart : février, mars, vent sud, direction nord. 2 78. — Hautes-Pyrénées. ARRIVEE : novembre a janvier, vent nord, direction sud, Depart : février, mars, vent nord, direction nord. Nom LocAL : Aouque. Xesterait trois mois sédentaire. 79. — Basses-P yrénées. ARRIVÉE : novembre, décembre, vents nord, nord-ouest et sud, direction sud. Déparr :janvier, février, mars, vent variable, direction sud. Nous Locaux : Aouque saoubadye, Ouco sabage. 80. — Landes. ARRIVÉE : novembre, décembre, vent nord-est, direction sud. Depart : février, mars, vent? Nom Loca : Aouque. 81. — Pyrénées-Orientales. ARRIVÉE : novembre, décembre, vent nord, directions : sud, sud- ouest. LA MIGRATION DES OIES SAUVAGES. 147 Depart : février, mars, vents nord-est, sud. Noms Locaux : Occa, Oque, Aouque, Oca salvatge. 82.— Aude. ARRIVÉE : novembre, décembre, vent variable, direction sud. Depart : février, mars, vents ouest et nord, direction nord. Noms Locaux : Aouco, Aquo. 83. — Hérault. ARRIVÉE : de septembre à décembre, vent variable, directions : nord, nord-est, nord-ouest, ouest. Depart : février, mars, direction est. 84. — Gard. ARRIVÉE : novembre, décembre, vent nord, direction sud. Depart : février, mars, vents sud et est, direction nord. Noms Locaux : Aouco sauvadjo, Auque, Aouca. 85. — Bouches-du-Rhöne. ARRIVÉE : novembre et décembre, vents nord et nord-ouest, direc- tion sud-ouest. Départ : mars, avril, vent sud-ouest, directions nord, est. Noms Locaux : Auco, Aougo sauvagi. 86. — Var. ARRIVÉE : novembre, décembre, vents nord et ouest, directions : sud et ouest. Deparr : février, mars, avril, vents nord-ouest, ouest et est, direc- tion nord. Noms Locaux : Aouque, Aouco. 87. — Corse. ARRIVÉE : novembre, décembre, vents variables. Depart : mars, avril, mai. Nichent en mai. Pour aider à l’étude de ce tableau, j'ai dressé une carte de la distribution géographique des Oies en France. La partie teintée en noir représente la première zone, celle sur laquelle les Oies sont considérées comme arrivant au printemps et repartant à l'automne. 148 L. TERNIER. La partie teintée en gris est la zone de passage sans stationnement. La partie blanche comprend tous les départements sur lesquels les Oies arrivent à l'automne, repartent au prin- temps et stationnent temporairement l'hiver. La lettre N, figurant à côté des numéros de quelques départements, indique ceux où des couvées ont été accidentellement constatées. Les numéros correspondent à ceux du tableau. Il résulte assez clairement du tableau qui précède, étudié avec l’aide de la carte de la France, que le grand mouve- ment de migration des Oies sauvages a lieu à l'automne, du nord-est à l’ouest, au sud-ouest et au midi. in prenant le mouvement universel européen, nous pouvons dire, en termes généraux, que la migration se fait du nord-est au sud-ouest. Mais, pour la France plus particulièrement, quelques considérations doivent nous arrêter un instant. La configuration géographique de notre sol me paraît influer d’une facon sensible sur la voie que suivent les oiseaux qui nous occupent. La grande ligne de partage des eaux, les plateaux de tout le centre du sud-ouest de notre pays et les hau- teurs des Alpes (1), constituent un ensemble qui repré- sente justement ceux de nos départements sur lesquels la présence des Oies n’est signalée qu'à titre accidentel et passager, formant ainsi ce que j'ai appelé la deuxième zone de distribution géographique des Oies sauvages en France. Sur ces départements, un simple passage, avec la mention rare de la part de tous les observateurs. Au contraire, sur tous les départements de bas niveau, sur les vallées de la Seine, de la Loire, de la Garonne, la présence des Oies en hiver est signalée d’une façon régulière. La vallée du Rhône fait exception, et les départements (1) Consulter une carte orographique de la France. x +! “hetettt D" Carte N° 3. — Oies sauvages. a as = a a LÉ = = Ca LA MIGRATION DES OIES SAUVAGES. 149 du Rhône, de l'Ain, de l'Isère, de la Drôme, de l'Ardèche, ne nous offrent que des passages accidentels, probablement parce que les fleuves ou rivières qui les baignent sont enserrés dans de hautes montagnes. D'un autre côté, si nous étudions soigneusement, ce qui demande beaucoup d'attention, la direction des Oies signa- lées à l'automne sur les départements maritimes du Midi, Pyrénées-Orientales, Hérault, Aude, Gard, nous voyons que les observateurs nous indiquent que leur direction est presque toujours le nord et le nord-est, ce qui peut nous permettre d’aflirmer que les Dies qui visitent ces départe- ments en hiver, ainsi que ceux des Bouches-du-Rhöne et du Var, viennent du sud-ouest, après avoir suivi les bords de l'Océan et contourné les Pyrénées, et qu'elles remon- tent, en longeant les bords de la Méditerranée, gagner les derniers départements du sud-est des côtes de France et la Corse. Nous pouvons donc déterminer le mouvement de migra- gration de la facon suivante : Les Oies qui ont passé l'été dans le nord-est de l'Europe gagnent la France, en passant par les provinces du nord- est de notre pays; de là, elles se répandent sur nos dépar- tements du Nord et du Nord-Ouest où une partie d’entre elles stationnent l'hiver. D'autres bandes, contournant le haut plateau central, atteignent les côtes de l'Atlantique et le golfe de Gascogne, où elles peuvent être rejointes par les Oies descendues soit en suivant les côtes maritimes, soit même en passant à travers les départements du Nord-Ouest, non limitrophes de la mer, dans l'intention de gagner le Midi. Beaucoup, après avoir côloyé les Pyrénées, gagnent les côtes de la Méditerranée et remontent depuis le département des Pyrénées-Orientales jusqu'à ceux des Bouches-du-Rhône et du Var. Les montagnes ont done une grande influence sur l’avia- lion des Oies, qui paraissent les éviter et hésiter à les franchir. Les bas pays sont ceux sur lesquels elles se répandent à ORNIS. did 150 L. TERNIER. l’automne, absolument comme le ferait une couche d’eau venant du nord-est qui finirait assurément, si la France se trouvait inondée, par couvrir exactement l’espace visité en hiver par les Oies (1). Cette remarque ne saurait, toutefois, nous autoriser à dire que les Oies suivent toujours le cours des fleuves dans leur migration. A l'embouchure des fleuves, leur présence n’est pas le résultat d'un mouvement d'aviation. Elles y stationnentde préférence; mais, quand le fleuve se rétrécit, elles l'aban- donnent, et le cours des rivières n’a pas, pour les Oies, l'importance qu'il prendra au sujet de la route suivie par d’autres oiseaux. Les montagnes seules paraissent leur imposer le tracé de leur migration. Ce que recherchent les Oies, à l'automne, c’est le voisi- nage de la mer, mais surtout les embouchures des fleuves. Elles ne sont pas des oiseaux de rivage, elles veulent trouver seulement de larges espaces d’eau tranquille où, en hiver, la gelée ne puisse les inquiéter. Les baies et les estuaires leur offrent, en même temps, l'eau et la sécurité, avec la proximité des champs et des marais où, la nuit, elles peuvent päturer à leur aise. Ainsi que je l'ai expliqué en commençant, il ne faudrait pas attacher à la première zone, celle que j'ai appelée zone de printemps, une importance bien particulière. Si quelques couples y nichent, nous ne pouvons dire que le nord-est de la France soit une zone de nidification pour les Oies. Le seul point intéressant à noter, ce que j'ai fait un peu trop particulièrement peut-être en distinguant cette zone de celle de passage, c'est que les observateurs ont toujours appelé arrivée des Oies sur celte région le moment du passage de printemps. J'en ai auguré que les habitants de l'Est, voisins d'un pays où les Oies cendrées nichent et passent l'été : l'Alle- magne, ont avec raison appelé arrivee sur leurs contrées l’époque où les Oiseaux viennent pour passer le plus long- (1) Consulter une carle orographique de la France. LA MIGRATION DES OIES SAUVAGES. 151 temps possible dans les pays limitrophes et stationnent même temporairement au printemps, en égrenant parfois quelques-uns des leurs, qui s'arrêtent accidentellement pour couver sur nos départements de l'Est. La direction des Oies sauvages est bien indiquée par la moyenne des observations. A l'automne, elles vont, sur les départements du Nord- Ouest, de l'Est et du Nord-Est, au sud ou à l’ouest, Sur ceux du Sud-Ouest, elles se dirigent du nord au sud. Nous avons vu ce qu'elles faisaient sur les côtes de la Médi- terranée. Au printemps, au contraire, les Oies, sur les départe- ments du Nord-Ouest, vont de l’ouest au nord-est, sur ceux du Sud-Ouest, du sud au nord. Les demandes du questionnaire n'ont donc pas été inutiles, et, avec des Oiseaux dont, comme les Oies, on peut constater facilement la direction, elles avaient un interet. Quant à la question du vent, elle est plus délicate, et les partisans de la migration bec-au-vent pourraient se trou- ver singulièrement décontenancés en constatant que, des observations de 1885 et 1886 condensées, il résulte que la migration a lieu à l'automne dans la direction du sud-ouest, par vents du nord et du nord-est, et, au printemps, dans la direction du nord-est et du nord, par vents du sud et de l’ouest, ce qui est absolument incompatible avec la théorie courante de la migration bec-au-vent,à laquelle je n’attache qu'une créance bien minime. Mais quelques naturalistes ont, quand même, voulu expliquer cette anomalie pour sauver leur système de migration bec-au-vent. Les migrateurs, disent-ils, peu- vent quelquefois déambuler en apparence dans le veni, mais, dans ce cas, ils ont trouvé, dans les couches supé- rieures de l'atmosphère, des courants contraires, ce qui fait que, bien que paraissant voyager avec le vent de terre, ils vont, au contraire, le bee contre le vent des couches supérieures. Cette théorie ne saurait résister à des observations rai- 152 L. TERNIER. sonnées. Les Oies que le millier de personnes consultées et moi-même avons souvent observées, voyagent souvent très haut, c'est entendu, mais, au-dessus d'elles, il y a les nuages, quelles ne dépassent pas, sans quoi nous ne les verrions point. Or, les observateurs superficiels déter- minent généralement la direction du vent d’après celle des nuages, et il est certain que bon nombre de nos collabo- rateurs inconnus ont tiré, d’après la direction des nuages, leur pronostic de celle du vent. Il est done certain qu'au moment de leurs observations les Oiseaux suivaient une direction dont la donnée se trouvait déterminée par celle des nuages et celle du vent régnant à terre. Il n'existait pas de courant contraire, car, quand un courant contraire se fait sentir dans les couches supérieures de l’atmos- phere, les plus indifférents le perçoivent, et je dois à la vérité d'ajouter que ceux qui ont été consultés et qui sont pour la plupart des gardiens de phares, très au courant des variations météorologiques, ont parfaitement dü se rendre compte de la valeur des renseignements qu'ils donnaient. Faisons toulefois une réserve : la force de vent influe beaucoup sur la direction que sont forcés de prendre les Oiseaux. Par vent très fort, ils voyagent généralement bec au vent: par vent violent, les Oies, en particulier, sont contraintes de se mettre bec au vent. Mais ne généralisons pas! Si nous devions généraliser, nous serions contraints d'adopter une moyenne, celle que nous imposent les résultats de l'enquête et qui nous révèle une migration presque constante dans le sens du vent. En la matière ilne faut pas être absolu. Quoi qu'ilen soit, la direction du vent n'a qu'un intérêt secondaire dans la question qui nous occupe. Il nous fallait simplement déterminer la distribution géogra- phique des Oies en France et le sens de leurs migrations. Nous l’avons fait dans la mesure du possible. Mais nous devons ajouter toutefois, que, à côté du mou- vement migrationnel indiqué du nord-est au sud-ouest, il en existe un autre de minime importance. LA MIGRATION DES OIES SAUVAGES. 153 Les Oies cendrées, qui ont couvé au Nord, en Écosse, en Islande et dans les contrées voisinesdu pôle, descendent directement du nord au sud en passant sur nos côtes du nord-ouest, Sont-ce ces bandes qui alimentent ce passage éphémère d'août et de septembre que j'ai signalé dans le Calvados et dans l'Eure ? Je l’ignore. En tout cas il est certain que les quelques familles qui quittent l'Angleterre et les contrées du Nord après la nidification, descendent au sud et qu'il leur faut passer au-dessus de nos contrées. Je vois, tous les ans, arriver, en août et septembre, en baie de Seine, volant très haut, des bandes d’Oies qui viennent du nord-ouest. Elles ne peuvent descendre que des pays que je viens d'indiquer, ne s'arrêtent pas et dis- paraissent, Pour être complet, j'ajouterai que, lorsque l'hiver est rude, que le froid persiste et que les fleuves sont pris, les Oies se débandent. Elles restent alors stationnaires dans les provinces maritimes du nord-ouest de la France, perdent leur sauvagerie, et, sans songer à gagner les pays chauds, périssent en grand nombre de mort vio- lente. L’Oie cendrée, surtout, est victime de cette destruction. Comment expliquer qu'un Oiseau qui peut parcourir 800 mètres à la minute, 48 kilomètres à l'heure, s’entete à rester alors stationnaire, et à subir la rigueur de la température d’un pays d'où une journée de voyage peut l'éloigner suffisamment pour lui faire retrouver le climat tempéré qu'il recherche ? La présence, pendant les hivers très durs, sur nos provinces du Nord et du Nord-Ouest, de migrateurs aussi puissamment doués que les Oies sous le rapport de la locomotion reste encore inexplicable pour moi. Le retour a lieu invariablement en février, mars el avril, surtout en mars. Ce dernier mois est celui qui est le plus généralement indiqué comme étant le moment du départ des Oies de presque toutes les parties de notre territoire. 15% L. TERNIER. Sion remarque que, en même temps, le mois de mars représente l'époque de l’arrivée des Oies aux pays voisins de ceux de la nidification, on peut affirmer que, lors du retour, les Oies se rendent directement, sans faire de stations prolongées, du sud au nord et au nord-ouest pour regagner leurs pays d’origine, suivant en cela l'exemple de presque tous les migrateurs qui, au retour, passent et disparaissent rapidement, pressés qu'ils sont de retourner au nord et au nord-est, jeter les bases des nouvelles familles qui viendront nous visiter l'hiver suivant. - ETUDE DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE EN FRANCE DU CANARD SAUVAGE (ANAS BOSCAS) D'APRÈS LES DONNEES DE L’ENQUETE TERRITORIALE DE 1885 ET 1886 PAR M. LOUIS TERNIER Le Canard sauvage proprement dit est assurément le plus commun des Anatidés en France. On peut dire qu'on le rencontre partout en hiver et que, sur beaucoup de points, il doit être considéré comme vivant à l'état sédentaire. Comme, à l'encontre des Dies, qui ne couvent que d'une facon tout à fait accidentelle sur notre territoire, les Canards y ont, au contraire, une zone de nidification très étendue et qui ne se peut condenser pour former un grou- pement de départements auquel nous puissions donner le nom de zone de nidification, j'ai du, pour les départements où les Canards ont l'habitude de nicher plus ou moins ré- gulièrement, établir une grande zone composée de deux divisions. La première division comprend divers départements assez irrégulièrement répartis, mais dont la situation géo- 156 L. TERNIER. graphique forme une sorte de triangle dont le sommet est au Finistère et dont la base suit une partie de la frontière Est de notre pays. Le grand côté de ce triangle s'étend du Finistère au dé- partement de la Savoie, et le petit côté du Finistère au dé- partement de la Meuse. Toutefois, nous devons remarquer que les départements que je classe dans cette première division ne sont que dis- séminés sur la surface de ce triangle irrégulier, dans lequel sont aussi englobés des départements classés dans la seconde division. Cette première division de la première zone peut com- prendre les départements sur lesquels les Canards sont en plus ou moins grand nombre sedentaires, sur lesquels ils nichent couramment, et que les bandes de passage visitent lors de leurs migrations à l'automne, en hiver et au printemps, avec stationnement pendant l'été et l'hiver. La seconde division comprend des départements très irrégulièrement groupés sur toute la surface de la France; elle englobe tous ceux sur lesquels les Canards passent à l'automne ou au printemps, stationnent pendant tout l'hiver d’une façon plus ou moins régulière, et sur les- quels nichent plus ou moins couramment quelques couples. La troisième zone, qui présente un groupement plus compact, représente ceux des départements sur lesquels les Canards ne font que passer d’une facon plus ou moins régulière à l'automne et au printemps, et ne nichent pas, ou ne couvent que si rarement qu'on ne peut les considé- rer comme pays de nidification. Nous verrons que cette zone est composée surtout des départements de haut niveau et limitrophes de la ligne de partage des eaux des Alpes et des Pyrénées. ase Zur ee DISTRIBUTION. DU CANARD SAUVAGE. 157 Tableau de la distribution géographique du Canard sauvage en France. PREMIERE ZONE. — PREMIERE DIVISION. DEPARTEMENTS SUR LESQUELS LES CANARDS SONT EN PLUS OU MOINS GRAND NOMBRE SEDENTAIRES, SUR LESQUELS ILS NICHENT COURAMMENT, ET QUE LES BANDES DE PASSAGE VISITENT LORS DE LEURS MIGRATIONS A L’AUTOMNE, EN HIVER ET AU PRINTEMPS AVEC STATIONNEMENT PENDANT L'ÉTÉ ET L'HIVER. 1. — Meurthe-et-Moselle. ARRIVÉE : février, mars, avril; vent sud-ouest; directions : nord, nord-est. Déparr : août, octobre, novembre; vent nord-est; directions : sud, sud-ouest. Nichent en mars, mai et juin. Passent et séjournent été et hiver. Sédentaires. Plus nombreux en hiver. 2. — Meuse. ARRIVÉE : février, mars, avril; vents variables; directions : est, nord. Depart : octobre, novembre; vents : nord, nord-est; directions : sud, sud-ouest. Nichent en mars, avril, mai et juin. Communs. Sédentaires et de passage, hiver et été. 3. — Marne. Passent novembre et mars. Nichent accidentellement. Quelques-uns sont sédentaires. 4. — Seine-et-Marne, ARRIVÉE : novembre. Départ : mars. Beaucoup sont sédentaires. Nichent en grand nombre. 5. — Seine-et-Oise. ARRIVÉE : novembre, décembre ; vent nord; direction sud. Depart : mars, avril; vent sud ; direction nord. 158 L. TERNIER. Nichent en grand nombre. Le départ semble confondu avec l’arrivée. Beaucoup sont sédentaires. 6. — Côte-d'Or. ARRIVÉE : février, mars. Depart : octobre à décembre. Nichent. Sont sédentaires dans quelques localités. Communs aux passages. 7. — Haute-Savoie. ARRIVÉE : mars, février. Depart : octobre, novembre. Nichent régulièrement en avril et juin, Communs et sédentaires. 8. — Savoie. ARRIVÉE : mars, vent sud, direction nord. Depart : octobre, novembre, allant au nord. Nichent de mars à juillet. Communs et sédentaires. 9. — Saône-et-Loire. Passent au printemps et à l'automne. Plusieurs passent l'été et nichent sur les étangs. 10. — Nièvre. ARRIVÉE : octobre, novembre; vents variables; directions : sud, sud-est. Depart : mars, avril; vents sud et ouest ; direction variable. Nichent quelquefois. Quelques-uns sédentaires. 11. — Loiret. Sédentaires toute l’année dans tout le département. NIpIFICATION active. Communs en toute saison. 12. — Cher. ARRIVEE : Octobre à décembre; vents nord et nord-est; directions : sud, sud-ouest. DISTRIBUTION DU CANARD SAUVAGE. 159 Depart : février, mars, juillet. Nichent sur les étangs. Communs aux passages. 43. — Indre. ARRIVÉE : février, mars, avril. Depart : octobre, novembre. Nichent couramment en février, mars, avril. 14. — Loir-et-Cher. Sédentaires toute l’année. NIDIFICATION active. 15. — Indre-et-Loire. ARRIVÉE : octobre, novembre; vents nord et nord-est ; directions : sud, sud-ouest. Depart : février, mars; vent sud; directions : nord, nord-est. Nichent assez souvent. Beaucoup sont sédentaires. 16. — Maine-et-Loire. ARRIVÉE : octobre, novembre; vent nord, direction sud. Depart : mars, avril; vent sud, direction nord. Nichent en avril et mai. Beaucoup sont sédentaires. 17. — Mayenne. Passages à l'automne et au printemps. Assez communs et sédentaires. Nichent. 18. — Finistere. Arrivée : octobre, novembre et surtout décembre; vents nord et est; direction variable. Depart : février, mars, avril; vent ouest; directions : sud, est. Nichent assez couramment. Beaucoup sont sédentaires. Communs aux passages l'hiver. 160 L. TERNIER. PREMIÈRE ZONE. — DEUXIÈME DIVISION. DÉPARTEMENTS SUR LESQUELS LES CANARDS PASSENT A L'AUTOMNE ET AU PRINTEMPS, STATIONNENT PENDANT TOUT L'HIVER D’UNE FACON PLUS OU MOINS RÉGULIÈRE ET SUR LESQUELS NICHENT PLUS OU MOINS COURAMMENT QUELQUES COUPLES. 19. — Vosges. ARRIVÉE : mars, avril; vents : est, sud, sud-ouest; direction variable. Depart : octobre à décembre ; vents : nord, est; directions : nord (7?) sud-ouest. Nichent en mars, avril et juin; de passage. Rares. 20. — Territoire de Belfort. ARRIVÉE : février, mars, vent ouest; directions : est, nord. Depart: octobre, novembre, vent est; directions: ouest, sud-ouest. Nichent en avril et mai. Rares. 21. — Haute-Saône. ARRIVÉE : mars, février ? Déparr : automne. Nichent accidentellement. 22, — Doubs. ARRIVÉE : février, mars; vents est et sud-ouest; directions : nord- est, est. Départ : septembre à décembre; directions : sud, ouest. Nichent en maiet juin. 23. — Jura. ÄRRIVEE : mars. Depart : octobre, novembre. Nichent assez souvent. Peu communs. 24, — Haute-Marne. ARRIVÉE : Mars, vent variable; directions : nord, nord-est, Déparr : octobre, novembre; direction sud. Nichent en mars, avril, mai et juin. Communs aux passages. DISTRIBUTION DU CANARD SAUVAGE. 161 29. LT Aube, ARRIVÉE : février, mars, mai; vent variable, direction nord. Depart: novembre, décembre ; vent nord, direction sud. Nichent accidentellement. Visiteur d'hiver bien que l'arrivée soit indiquée au printemps. \ares. 26. -— Yonne. ARRIVÉE : octobre, novembre, décembre; vent nord; directions : sud, sud-ouest. Depart : mars, avril, vent variable; directions : nord, nord-est, Nichent très accidentellement. Rares. 27. — Ardennes, ARRIVÉE : mars, avril; vents : sud-ouest, sud-est; directions nord, nord-est. Depart : octobre, novembre; vents variables, direction sud-ouest, Nichent avril. Assez communs. 28, — Aisne. ARRIVÉE : octobre, novembre; vent nord; directions : sud, sud-ouest. Depart : mars, avril; vent sud, direction nord. Nichent accidentellement. Sont rares. 29. — Nord. ARRIVÉE : octobre, novembre, décembre; vents: nord, nord-est ; directions : sud, sud-ouest. Depart: mars, vent sud-ouest, direction nord. Nichent accidentellement. Arrivent l'hiver, communs. 30. — Somme. ARRIVÉE : novembre et décembre; vents : nord, est; directions : sud, sud-ouest. Depart : février, mars. Nichent accidentellement. Visiteurs d'hiver, communs à cette époque. Noms Locaux : Malard, Colvert (mâle); Bourre, Ainette (femelle). 31. — Oise. ARRIVÉE : novembre, décembre; vent nord-est; directions : sud- ouest, sud. 162 L. TERNIER. Depart : mars, vent nord-ouest, direction nord. Nichent accidentellement en avril, juin et juillet. Rares. 32. — Seine-Inférieure. ARRIVÉE : d'août à novembre; vents: nord, nord-est; direction sud- ouest. Depart : mars, avril, vent sud, direction nord. Nichent accidentellement. Communs l'hiver. 33. — Eure. ARRIVÉE : octobre, novembre, décembre; vents : nord, nord-est ; direction sud. Depart: février, mars, avril, vent sud, direction nord. De passage l'hiver seulement, communs. Quelques couples nichent. 34. — Eure-et-Loir. ARRIVÉE : octobre, novembre, allant au sud-ouest. Depart : février à mai, allant au nord. Nichent accidentellement. Communs aux passages, quelques-uns sont sédentaires. 35. — Sarthe. ARRIVÉE : octobre. DÉPART : mars. De passage seulement. Ne nichent que très rarement. Une seule observation en 1886. 36. — Orne. ARRIVÉE : octobre, novembre; vents : nord, nord-est; direction sud. Depart : février à avril. Nichent très accidentellement. iares et de passage. 37. — Calvados. ARRIVEE : octobre, novembre, décembre; vents: nord, nord-est, est; directions : ouest et sud. Déparr : février, mars; vents : ouest et sud; directions : nord, est. Quelques couples nichent. Communs l'hiver. DISTRIBUTION DU CANARD SAUVAGE. 163 38. — Ille-et-Vilaine, ARRIVÉE : novembre,décembre ;vents: nord et nord-est,direction sud. Depart : février, mars, vent variable; direction sud. Nichent dans quelques cantons. Communs aux passages. 39. — Loire-Inferieure. ARRIVÉE : novembre, décembre; vents : nord et est, direction sud. Depart: mars, vent sud, direction nord. Ne nickent que rarement. Communs aux passages. 40. — Côtes-du-Nord. ARRIVÉE : novembre, décembre; vents : nord et nord-est; directions: sud-ouest, sud. Depart : février, mars, avril; vent variable; directions : nord, nord-est. Nichent quelquefois à Vile de Molène et dans quelques marais du côté de Lannion. 41. — Morbihan. ARRIVÉE : novembre, décembre ; vents: est et nord-est ; directions : sud, sud-ouest. Depart : février, mars; vents : sud, sud-ouest, nord-ouest ; direc- tions : nord, nord-est. Communs et de passage l'hiver seulement. Ne nichent pas régulièrement. Deux observations en juin. 42. — Vendée. ARRIVÉE : de septembre à décembre ; vents : nord, nord-est et sud- est ; directions : sud, sud-ouest. Déparr : février, mars, vents variables, direction nord. Nichent parfois avril et mai. Communs aux passages. 43. — Charente-Inferieure. ARRIVÉE : octobre, novembre, décembre; vents : nord, nord-est; direction sud. Départ : février, mars, vents variables, direction nord. Nichent accidentellement. Communs aux passages. 164 L. TERNIER. 44, — Gironde. ARRIVENT : novembre à décembre; vents : nord et nord-est; direc- tion sud. Déparr : février, mars, avril; vents: nord-est et est; direction nord. Nichent dans les marais. Communs aux passages. 45. — Dordogne. Passent : décembre et printemps. Nicheraient en juillet accidentellement. Rares. 46, — Landes. Arrivée : novembre, décembre; vents: nord et est; direction sud- ouest. Déparr : février, mars; vent variable; directions : sud, ouest. Niche en petit nombre. Nom Loca : Gui. Commun aux passages. 47. — Creuse. Arrivee : octobre, novembre. Départ : mars, avril. Quelques-uns nichent, Communs aux passages. 48. — Allier. ARrRIVÉE: octobre, novembre ; vent nord ; directions : sud, sud-ouest. Départ : mars, avril; vent variable ; directions : sud, sud-ouest. Beaucoup de couples nichent sur les étangs. 49. — Puy-de-Dôme, ARRIVÉE : octobre, novembre. DÉPART : mars. Nichent accidentellement. Rares. 50. — Cantal. ARrrivÉE : novembre, décembre, vent nord. Depart : mars, mai. Nidification mal observée, mais probable, quelques couples étant sédentaires. N‘ DISTRIBUTION DU CANARD SAUVAGE. 165 51. — Aude. ARRIVÉE : novembre, vent nord, direction sud. Déparr : mars. Nichent accidentellement. Communs aux passages. 92. — Hérault. ‘ Anrıvee : novembre, décembre; vents: nord et est; direction va. riable. Depart : février, mars, avril : vents (?). Nichent accidentellement. Communs aux passages. 53. — Gard. ARRIVÉE : novembre, décembre, vent nord, direction variable. Depart: février, mars, allant au nord. Ne paraissent nicher qu’accidentellement au Grau-du-Roi. 54. — Bouches-du-Rhône. ARRIVÉE : novembre, décembre, vent nord-ouest. Depart: février, mars. Nichent en Camargue d’une façon régulière. Communs. 55. — Drôme. ARRIVÉE : novembre. DÉPART : mars. Nichent accidentellement. Communs aux passages. 56. -— Isère. ARRIVÉE : novembre. Départ : mars. Nichent en mai, juin, août. Rares sur certains points, communs sur d’autres. 57. — Ain. ARRIVÉE : novembre. Depart : mars, avril. Ne nichent que très rarement. Communs aux passages. ORNIS. IE 24V 166 L. TERNIER. 58. — Corse. ARRIVÉE : novembre à décembre. Depart : février à mai. Nichent régulièrement. Sédentaires dans quelques cantons. Communs l'hiver. Noms Locaux : Anitri, Annadra, Anitra, Fricione, Frijone, Friggionr , DEUXIEME ZONE. DEPARTEMENTS SUR LESQUELS LES CANARDS NE NICHENT PAS ET NE FONT QUE PASSER D’UNE FACON PLUS OU MOINS REGULIERE A L’AUTOMNE ET AU PRINTEMPS. 59. — Seine. De passage automne et printemps. 60. — Pas-de-Calais. ARRIVÉE : novembre, décembre; vents : nord, nord-est, est; direr tion variable. Depart : février, mars, avril, vent variable, direction nord. Ne nichent pas. Visiteurs d'hiver communs. Noms Locaux : Mallard (male); Boure, Ainette (femelle). 61. — Manche. ARRIVÉE : novembre, décembre; vent nord-est ; directions : sud, ouest. Depart : février, mars, direction est. Ne nichent pas. Assez communs sur les côtes en hiver. 62. — Deux-Sèvres. ARRIVÉE : octobre, novembre; vents : nord-est, nord, sud-est; direc- tions : sud, sud-ouest. Depart: février, mars, avril; vents : sud, sud-est ; direction nord-est. Ne nichent pas. Communs aux passages. 63, — Vienne. Ne font que passer. DISTRIBUTION DU CANARD SAUVAGE. 167 Haute-Vienne. Pas de renseignements. 64. —- Charente. Passent automne et printemps. Ne nichent pas. Rares. 65. -. Haute-Vienne. Pas de renseignements. 66. — Corrèze. ARRIVÉE : novembre, décembre, vent nord, direction sud. Depart : mars, vent variable, direction nord. Nichent rarement. Communs aux passages. 67. — Lot-et-Garonne. ARRIVÉE : octobre à décembre, vent nord, direction variable. Depart : février, mars, vent variable, direction nord. Ne nichent pas. Assez communs aux passages. 68. — Lot. Passent seulement. 69. — Gers. ARRIVÉE : octobre, novembre. Depart : février, mars; direction nord. Nidification très accidentelle. 10. — Basses-Pyrenees, ARRIVÉE : novembre, décembre, vent nord; directions : sud, s ud ouest. Depart : février, mars, vent variable, direction nord. Ne nichent pas habituellement, une seule couvée, bords de l’Adour. Nom LocaL : Guit sabage. 71. — Hautes-Pyrenees. Arrivée : novembre, décembre, vent nord; directions : sud, sud- ouest. 168 L. TERNIER. Depart : février, mars, vent variable; directions : sud, sud-ouest. Ne nichent pas. Nom LocaL : Guit sauvage. 72. — Haute-Garonne. ArrivEE : novembre, décembre; vents: nord et est; direction sud. Depart : février, mars, avril; vents variables; directions nord, nord-est. : Ne nichent pas. Rares. 73. — Ariége. ARRIVÉE : octobre à janvier, vents variables; directions : nord, nord-est. Depart: janvier, février, mars; vents variables; direction nord-est. Ne nichent pas. 74. — Pyrénées-Orientales. ARRIVÉE : novembre, décembre. Depart : février, mars. Nidification très accidentelle. Commun au bord de la mer aux passages. i 75. — Tarn. ARRIVÉE : novembre, décembre, vent nord, direction sud. Depart : février, mars; vents: sud et est; direction nord. Ne nichent pas. Communs aux passages. 76. — Tarn-et-Garonne. Passent automne et printemps. Ne nichent pas. 77. — Aveyron. Arrivée : de juillet (les éclaireurs) à décembre, vent nord; direction variable. Depart : mars, avril, vent sud, direction nord. Ne nichent pas. Rares. : 78. — Lozère. ARRIVÉE : octobre, novembre, vent nord-est; direction sud. Départ : mars, vent sud-ouest; direction nord-est. Une seule observation sur la nidification. Rares. Bern. DISTRIBUTION DU CANARD SAUVAGE. 169 79. — Ardeche. ARRIVÉE : octobre, novembre. Depart : printemps. Ne nichent pas. Ne font que passer. Rares. 80. — Haute-Loire. ARRIVÉE : octobre et novembre; vents: nord et nord-est; direction variable. Depart: février, mars. Ne nichent pas. Communs aux passages. 81. — Loire. Passent en octobre. Nichent accidentellement en mars? Très rares. 82. — Rhone. De passage seulement en hiver. Rares. Ne nichent pas. 83. — Vaucluse. ARRIVÉE : décembre; vents: nord, nord-est; directions : sud, sud- ouest. Déparr : février, mars, avril; vent variable ; direction nord. Ne nichent pas. Rares. 84. — Hautes-Alpes. ARRIVÉE : mars, avril, mai; directions : nord, nord-est. Depart : novembre; directions : sud, sud-ouest. Ne nichent pas couramment. Une seule observation. Rares. 85. — Basses-Alpes. ARRIVÉE : mars, avril, direction nord. Depart : octobre à décembre, direction sud. Ne nichent pas. Très rares. 86. — Var. ARRIVÉE : octobre à décembre, vent nord. Depart : février à avril. 170 L. TERNIER. Ne nichent pas. Visiteurs d'hiver, communs aux passages. 87. — Alpes-Maritimes. ARRIVÉE : novembre, décembre. Depart : mars, avril. Ne nichent pas. Une seule observation sur la nidification à Nice. A côté de ce tableau, nous devons faire figurer la carte quiservira à la détermination facile de la distribution géographique des Oiseaux qui nous occupent. La première zone, celle où les Canards nichent plus ou moins régulièrement est teintée de noir et de gris. Ainsi que je l'ai expliqué, on peut diviser cette zone en deux divisions. La première division, teintée de noir pur, comprend les départements sur lesquels les Canards sont, pourainsi dire, sédentaires. La deuxième division, teintée de gris, représente ceux sur lesquels les Canards, bien que nichant plus ou moins cou- ramment, ne sont que de passage, surtout en hiver et au printemps. La troisième zone, partie blanche, englobe ceux de nos départements sur lesquels les Canards ne nichent pas et ne sont que de passage. La lettre N, figurant auprès des notes, indique ceux des départements où des nichées ont été observées. Les numéros correspondent à ceux du tableau. Ce tableau et l'étude de la carte ne nous révèlent pas, au premier abord, comme pour certaines autres espèces, un mouvement de migration bien déterminé. Le Canard sauvage rayonne beaucoup en hiver, en sui- vant tous les cours d’eau, et, par les grands froids, s’il gagne volontiers les bords de la mer, il ne disparaît ja- mais complètement de l’intérieur des terres. Toutefois, le Canard sauvage n’est jamais, je le crois, entièrement sédentaire ; à l'automne et au printemps il se ee CARTE n° 4. — Canard sauvage. DISTRIBUTION. DU CANARD SAUVAGE. 171 déplace, remplacé peut-être dans son cantonnement par d'autres individus, mais il est certain que les halbrans, élevés dans un pays et qui n'y ont pas trouvé la mort en juillet, changent généralement de résidence à l'approche de l'hiver. | Le mouvement des Canards sédentaires et le grand mou- vement de migration des Canards qui viennent du nord- est et du nord, me paraissent cependant bien indiqués par les feuilles d'enquête. Comme celle de presque tous les Oiseaux aquatiques la migration a lieu du nord et du nord-est au sud et au sud- ouest à l'automne, et du sud et sud-ouest au nord et nord- est au printemps. Quant au vent, les partisans les plus intransigeants de la migration bec-au-vent font généralement une exception en faveur du Canard, quis’accommode parfaitement, pour ses voyages, de tousles vents. Remarquons toutefois, que les observateurs consultés ont constamment indiqué que les Canards venant du nord et du nord-est arrivaient toujours, dans les départements visités, par vents du nord et du nord-est et repartaient, pour se diriger au nord ou nord-est, avec des vents variables, mais souvent avec les vents de sud et sud- ouest. Ces observations dûment faites, il nous faut étudier les raisons qui peuvent nous permettre de considérer comme rationnel le classement des départements que nous avons établi. La configuration géographique du sol a toujours une importance considérable sur la distribution des Oiseaux, aussi devons-nous rappeler brièvement quel est, au point de vue orographique, l’état de notre territoire (1): La France est partagée du sud au nord-est par une grande ligne de montagnes élevées, la ligne de partage des eaux. Sur le côté sud-ouest de cette chaîne mère se trouve un immense plateau central quis’étend sur une partie des (1) Consulter une carte orographique de la France, 172 L. TERNIER. départements du Sud-Ouest de la France. De chaque côté de ce plateau s'étendent deux vallées importantes : celle de la Loire et celle de la Garonne. En remontant au nord, nous retrouvons une autre val- lée, celle de la Seine, qui semble se confondre, par des départements de niveau moyen, avec celle de la Loire. Au sud-est, le Rhône coule entre cette grande chaîne de partage des eaux et les massifs des Alpes : Vallée étroite et relativement encaissée, qui ne présente pas l'immense développement des bassins de la Loire et de la Seine. Or, l'étude attentive des observations recueillies nous révèle que c’est justement sur cette immense étendue, re- lativement plane, de la vallée de la Loire et de la Seine que la nidification est la plus active, à mesure qu'on s'éloigne toutefois des côtes maritimes. Nous voyons, notamment, les départements les plus voi- sins de la Loire, ou ceux traversés par elle dans son cours médian, donner lieu à des observations unanimes qui nous représentent les Canards comme communs et sédentaires en toute saison, nichant régulièrement, sans même que les observateurs aient pensé à indiquer une époque d'arrivée et de départ des oiseaux. Le Loiret, le Loir-et-Cher sont dans ce cas ; dans la Nièvre, le Cher, l'Indre-et-Loire, les Canards nous sont aussi indiqués comme sédentaires et nichant régulière- ment. Dans le bassin de la Seine, les observateurs sont peut- être moins catégoriques, mais, avec la moyenne des don- nées qu'ils nous ont fournies, nous avons pu également grouper certains départements qui doivent figurer à côté de ceux du bassin de la Loire. Tous les départements qui composent cette première division de la première zone, saufsix, sont des départements de pays plat. Les six qui font exception sont: la Savoie, la Haute-Savoie, la Meuse et la Meurthe-et-Moselle, sur les frontières Est, puis la Côte-d'Or et la Saône-et-Loire, sur la ligne de partage des eaux La situation à l'Est et le voisinage de fleuves ou de lacs DISTRIBUTION DU CANARD SAUVAGE. are et d’étangs peuvent expliquer cette exception pour quatre de ces départements, mais, pour la Côte-d'Or et la Saône- et-Loire, l'explication se trouve dans l'enquête elle-même. Les couvées régulièrement constatées ont été décou- vertes dans les parties de ces deux départements situées au bas de la chaine de montagnes et au bord de cours d’eau dans la partie de bas niveau de ces départe- ments. Toutes les côtes de la France, la partie rive gauche de la vallée du Rhône et quelques départements du Centre et et de lest présentent une nidification moins active. Les Canards sont plus nombreux enhiver, surtout sur les côtes. Quelques couples, cependant, y nichent assez régulière- ment. Ce sont les départements de bas niveau ou de niveau moyen, compris dans ce groupe, qui forment la deuxième division de la premiere zone de nidification. J'ai dû, dans cette seconde division, faire rentrer cependant deux dépar- tements de tres haut niveau, le Cantal et le Puy-de-Dôme. Des couvées y ont été assez souvent observées. Quant à la seconde zone, elle estplus groupée. A part deux départements : le Pas-de-Calais, et la Manche, sur lesquels on n'a pas recueilli d'observations de nidification, bien que la nidification y soit probable, tous ceux compris dans cette zone sont des pays de haut niveau, situés soit sur la ligne de partage des eaux, soit sur les Alpes, soit sur les Pyrénées, soit sur le plateau sud-ouest-central dont j'ai parlé. Là, les Canards ne nichent pour ainsi dire jamais, et si quelques observations ontété recueillies sur la nidification, elles la mentionnent comme tellement accidentelle qu'on peut en conclure que, sur aucun de ces départements, les Canards n'ont niché régulièrement. Nous pouvons done résumer les observations qui pré- cèdent en disant que les Canards sauvages sont séden- taires sur une partie des départements du centre, nord et nord-est de la France, qu'ils y nichent régulièrement ; Qu'ils nichent d'une facon plus ou moins constante sur 174 L. TERNIER. tous les departements de bas niveau ou de niveau moyen, ceux que j'ai mentionnés plus haut exceptés ; Qu'ils ne nichent pas et ne font que passer sur presque tous les départements traversés par la chaîne de partage des eaux, sur la plupart de ceux silués sur le plateau montagneux du sud-ouest, et sur les contrées situées dans les Pyrénées et les Alpes ; Que, à l'automne et au printemps, et pendant l'hiver, ils rayonnent sur toute la France avec un mouvement marqué du nord et nord-est au sud-ouest, à l'automne, et du sud-ouest et sud au nord et nord-est, au printemps ; Que sur les côtes maritimes, et surtout à l'embouchure des fleuves, ils sont nombreux en hiver, sans toutefois se cantonner exclusivement sur les côtes. Les observations recueillies sur le temps de la nidifica- tion, le nombre des œufs et la durée de l’incubation, celles relatives au système alimentaire, n'ayant rien révélé qui ne soit connu, je n'ai pas cru devoir m'y arrêter. J'ai voulu simplement, du reste, me renfermer dans la déter- mination aussi exacte que possible de la distribution géographique des Canards sauvages en France, telle qu’elle me parait résulter de l'enquête territoriale que J'avais à étudier. NOTES D'ORNITHOLOGIE PAR M. LE MARQUIS DE SINÉTY Martinet des murailles (Cypselus apus L.). Spallanzanı prétend qu'au coucher du soleil les Marti- nets s'élèvent, passent la nuit en lair et ne redescendent qu'au lever du jour, les femelles seules restant dans les nids pendant l’incubation. Le 7 juin 1886, voulant avoir des œufs de Martinet, à neuf heures du matin, nous avons pris le mäle et la femelle dans le nid, ainsi que les œufs. C'était pendant une période de pluie continuelle qui dura huit jours, et pendant laquelle on ne vit paraître aucun de ces Oiseaux. Les mâles ont-ils passé tout ce temps au-des- sus des‘nuages? Se sont-ils mis à l'abri comme celui que jai pris ? Je ne saurais le dire. Il paraitrait plus probable qu'ils ont gagné quelqu’autre contrée où le temps était meilleur, les femelles seules ayant dû rester, retenues par leurs devoirs maternels. Peut-être la poche sous-lin- guale, signalée par Heming (1) leur sert-elle à conserver de la nourriture ? Bécassine double (Gallinago major Gm.). La Bécassine double, si commune en Russie et qui est le gibier du pays le plus estimé à Saint-Pétersbourg, n’est 5 À 5 que très rarement tuée par les chasseurs dans les marais (1) Proceed. zool. Soc, Lond., 1834, p. 92. 176 DE SINETY. du nord ou de l’ouest de la France, où elle se montre isc- lément et à de très grands intervalles ; mais elle s’arrete assez souvent, à son passage de printemps, dans des prai- ries des Basses-Alpes, situées au milieu des montagnes et qui sont à 400 mètres au-dessus du niveau de la mer. On ne les voit pas en automne, ces prairies étant alors trop sèches pour elles. Râles. Tandis que les Cailles traversent la mer, en rasant presque les vagues, les Räles opèrent leur migration à des hauteurs telles qu'on ne les voit pas arriver et, aussi- tot qu'ils se trouvent au-dessus de la terre, ils se laissent tomber comme des aérolithes. Ce fait est bien connu de toutes les personnes qui, au moment du passage des Cailles, vont de Constantinople, chasser sur les bords de la mer Noire : quand elles entendent quelque chose tomber autour d’elles, elles vont voir, sûres que c'est un Räle qu'elles vont tirer. QUELQUES IDÉES SUR L'ÉVOLUTION GÉOGRAPHIQUE DES OISEAUX PAR M. J. PALACKY Professeur à l'Université de Bohême, à Prague. La faune fossile est surtout paludéenne ou aquatique. Dans les terrains secs, les restes des animaux se sont mal conservés, comme dans les mers profondes, où l’on ne trouve que des dents et des écailles. C’est la vase des marais, comme les détritus littoraux, qui offrent le plus de fossiles. Sans revenir aux anciennes traditions qui placent le berceau de la vie organique sur le littoral — depuis Berosus jusqu'à la Vénus Anadyomène — il y a de bonnes raisons pour croire qu'il n’y avait pas, dans les temps anciens, de faune xérophile. La vie animale dépend des plantes, et celles-ci ne s’étendaient guère loin des eaux, ou restaient tout au moins propres aux terrains humides. Le travail de décomposition minérale n’était pas aussi avancé que dans les temps modernes. Les roches nues dominaient, ce qu'explique l’énorme dénudation mécanique qui s'est produile dans les temps anciens, sur- tout dans l'Amérique du Nord, car la surface n’était pas protégée contre l'érosion par des forêts ou un tapis de gazon. Pour le dire prosaiquement, les Oiseaux terrestres n’au- raient pas trouvé grand'chose à manger avant la période tertiaire. Il n'y avait pas avant cette période de fruits ORNIS. IX = 13 178 J. PALACKY. comestibles et les Insectes étaient sans doute peu nom- breux. Qu'on se rappelle la pauvreté en Oiseaux des forêts sibériennes de l’époque actuelle. Telles devaient être les rares forêts mésozoïques, forêts de Conifères et de Cycadées, peu propres à nourrir une faune riche et variée. Il n’est done pas surprenant que les premiers Oiseaux dont les restes sont parvenus jusqu’à nous aient ou paraissent avoir été des Oiseaux aquatiques, en Europe, en Asie et même à Madagascar. Dans les marais littoraux, les Oiseauxtrouvaient de quoi vivre dès l’époque cambrienne ; cependant c’est seulement à partir de la période jurassique que nous pouvons citer des vestiges d'animaux de cette classe, car nous ne nous occupons pas ici des formes éteintes de transition, telles que les Dinosauriens. En thèse générale, on ne peut guère nier aujourd'hui l'existence de ces formes de transition, comme le Galéopi- thèque, l’Echidné, les Poissons lactifères (par exemple le Trygon, suivant Alcock), la Hatteria, le Ceratodus, les Limulus, les Trigonta, ete. Mais nous ne connaissons point la filiation directe de ces formes ; nous pouvons seule- ment dire : post hoc; jamais ex hoc. Il n'y a point de limite inférieure discernable pour les Vertébrés, car les Poissons apparaissent des les temps les plus reculés, et la période carbonifère comptait déjà un grand nombre d’Amphibies terrestres; mais comme il ne nous reste que quelques os de ces animaux, il est difficile de leur assigner une place précise dans nos classifications. Tel est le cas notamment pour le Rhamphorhynchus, pour le Laopteryx et pour le Laornis, sans parler de lV Archzxo- pteryx. Le travail de spécialisation n’était pas avancé pour que nous essayions d'en tracer la marche. La présence de dents chez les Oiseaux les plus anciens (principalement chez ceux de l'Amérique du Nord) demeure pour nous une énigme. Il serait très désirable qu'on retrouvât la présence de dents chez le fœtus du Psittacus erithacus, qui, selon ÉVOLUTION GÉOGRAPHIQUE DES OISEAUX. 179 Græff, chasse tous les Rapaces de Vile San-Thomé (Afrique occidentale), virzbus units. Chez les Oiseaux, il subsiste une seule forme intermé- diaire entre les Oiseaux aquatiques et les Rapaces, c'est le Dicholophus Burmeisteri. Peut-être cependant pourrait-on y joindre le Gypogeranus serpentarius, Rapace-Échassier. Comme le territoire de la République Argentine fut jadis un centre puissant de créalion et que la conservation des restes de Mammifères y est vraiment merveilleuse, il serait à désirer qu'on püt y trouver des ancêtres de Dicho- lophus (1). Pour les Oiseaux aquatiques de la région antarctique, nous renvoyons les lecteurs à l’admirable travail de M. A. Milne-Edwards ; mais nous ne connaissons malheureuse- ment pas de travail analogue pour les autres faunes. C'est surtout l'histoire de la période glaciaire qui reste dr ecrire. Auparavant, il y avait partout, depuis l’époque éocène, une faune et une flore assez uniformes. Il suffit de rap- peler que dans la faune ornithologique des terrains ter- tiaires de la France, décrite par M. Milne-Edwards et par d'autres auteurs, on voit figurer les genres Pelecanus, Gra- culus, Larus, Numenius, Anas, Anser, Totanus, Tringa, Ibis, Grus, Ardea, Rallus, Ga’lus, Tetrao, Columba, Corvus, Motacilla, Picus, Bubo, etc., à côté des genres Psittacus, Serpentarius, Trogon, Collocalia (?), Pterocles, Phasianus, Palæortyx, et qu'un mélange analogue existe dans les autres classes d'animaux. Il y a certainement des différences, sous ce rapport, entre l'Amérique du Nord et l'Europe ; mais, dans l’état actuel de nos connaissances, il serait téméraire d’étayer là-dessus quelque hypothèse, bien que la faune ornithologique américaine de la période crétacée ait déjà paru à M. Marsh être dix fois plus riche que celle de l'Europe. Nous trouvons d’ailleurs dans les deux régions sensiblement les mêmes genres : Aquila, (1) Que faut-il penser du Mesiles (Gray, Handlist, n° 3915), autrefois rapproché du Crateropus et de l'Eupetes, classé maintenant par Sharpe près du Rhinochelus? 180 J. PALACKY. Bubo, Grus, Puffinus, Tringa (Palæotringa), une exception toutefois nous étant fournie par le genre Meleagris. Les Odontornithinés se rapportent d'après Marsh à vingt espèces (1) et montrent une transition singulière entre les Oiseaux aquatiques et les Struthiformes. Ce lien a disparu dans l'Europe occidentale avec le Gastornis de l'époque éocène, qu'on a appelé une Autruche nageuse. D'autre part, on sait que Marsh faisait dériver les Oiseaux des Dinosauriens par les Ratitæ struthiformes. Newton compte dix espèces d’Oiseaux de l’époque éocène. Il est maintenant généralement reconnu que l'hémi- sphère austral a eu ce que j'ai appelé lVinitiarive géolo- gique à l’époque houillère des Glossopteris. Il a bien mieux conservé les formes anciennes qne l'hémisphère boréal, où les Oiseaux privés de la faculté de voler, et surtout les Struthiformes, ont été andanlis par la concurrence que leur faisaient d'autres types ornithologiques. Pour expli- quer ce fait, nous hasardons une hypothèse : les déserts des régions australes forcaient les animaux à de longues courses pour trouver une nourriture très disséminée, et les Oiseaux les moins aptes à de pareils déplacements suc- combèrent dans la lutte. C'est grace à leur organisation que les grandes Otides ont pu se conserver dans les steppes, tandis qu'elles dispa- raissaient dans l'Europe occidentale. Toutefois, c’est l'homme qui est responsable de l’anéan- tissement de divers Oiseaux privés de la faculté de voler ; c’est lui qui a détruit le Didus de Vile Maurice (en 1679), les Æpyornis de Madagascar, les Moas de la Nouvelle- Zélande, l’Alca impennis (en 1844), etc. D'après les quelques données précises que nous possé- dons (etencore seulement pour la France occidentale, pour Sheppey et pour OEningen) on peut admettre que c’est à l'époque comprise entre l’époque crétacée moyenne et l'époque pliocène que se sont formées les familles orni- thologiques actuelles. Nous trouvons la raison naturelle (1) Ce nombre doit maintenant être augmenté. ÉVOLUTION GÉOGRAPHIQUE DES OISEAUX. 181 de ce fait dans l'apparition des Dicotylédonées fructifères, qui a été accompagnée d’un accroissement des Insectes, que l’on voit si largement représentés dans le gisement d’OEningen. Malheureusement nous n’avons pas, pour les pays tropicaux, de renseignements de paléontologie orni- thologique comparables à ceux que nous possédons pour les plantes fossiles de Bornéo, du Chili, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, etc. Ici nous voyons la dissémination des flores achevée dès l’époque miocene. On peut supposer que l’évolution des Oiseaux a suivi une marche parallèle, mais on ne peut encore le démontrer. La faune fossile des monts Sivalik ressemble à la faune actuelle de l'Asie méridionale avec ses Casuarius, Peleca- nus, Phalacrocorax, Phneton, Mergus, Ciconia, Argala, Bubo, et ne se singularise guère que par son Struthio asia- ticus. La date des dépôts des cavernes du Brésil n'est pas exactement fixée, mais leur faune est tout à fait moderne. Il en est de même de la faune de Pikermi qui comprend les formes suivantes : Ciconia, Grus Pentelici, Phasianus Archiaci, Gallus Æsculapi, de celle d'OEningen avec l’Anas Meyeri et l’Anser eningensis et de celle de divers gisements de l'Amérique du Nord où l’on a trouvé des Charadrius, des Puffinus, des Phalacrocorax, des Cy- gnus, etc. k On sait que la délimitation des divers étages de la période tertiaire donne encore lieu à des contestations. Il est pro- bable que les conditions climatériques qui caractérisent l’époque pliocène, ne se sont pas trouvées réalisées par- tout en même temps, car le refroidissement boréal a dû se faire sentir lentement. Nous constatons en effet une grande différence entre les plantes pliocènes de l’Angle- terre (Norwich) et celles de l'Italie et de la Sicile. L’exten- sion vers le sud des espèces boréales est démontrée au moins pour les Tetrao (Espagne), les Lagopus, les Nyctea; elle l’est plus décidément encore pour les Mammifères, contrairement à l'opinion de M. Dixon. Mais les contrées 182 J. PALACKY. tropicales qui n'ont pas été affectées par le refroidisse- ment boréal ou antarcfique (en Patagonie), sont restées, pour ainsi dire, à l’époque miocène. Elles ont reçu les réfugiés du Nord et du Sud, qui n’ont pas altéré sensible- ment la physionomie de leur faune. La portion tropicale de l'Australie et la Polynésie sont peut-être les régions quiont étéle moins affectées à cet égard; l'Afrique tropicale est celle qui a été le plus affectée, l'Amérique tropicale et l'Asie ne l’ont été que médiocrement. Il y a cependant sur ce sujet bien des points à éclaircir, comme je l’ai dit dans la première partie de mon Mémoire sur la Migration des Oiseaux, publié dans l Aguila (1). Les formes cosmopolites paraissent être les plus anciennes; mais cette observation ne s applique probable- ment qu'aux genres, et l’on ne connaît pas, avant le plio- cène, d'espèce d'Oiseaux qui se trouve dans le cas de l'Onoclea ou Taxodium distichum parmi les plantes. Les types de familles étroitement localisés comme les Chamea, les Menura, les Paradisiers, l’Opisthocomus, le Rinochetus, l'Eurypyga, le Psophia, sont peu nombreux. On ne peut même considérer les Dididés comme un groupe localisé, quoique la présence du Didunculus strigirostrisindique que ce groupe avait autrefois une extension géographique bien plus considérable. Autrefois comme aujourd'hui, les Oiseaux frugivores, commeles Colombes, les Perroquets, les Musophages, abon- daient sous les tropiques, les Pics habitaient les bois, les Mellivores (7rochilides) et les Inseetivores, en général, fréquentaient les endroits couverts de buissons et toujours plus riches en fleurs que les bois de haute futaie. Mais la présence des Casoars et des Mégapodes jusque sur des îles d’une très faible étendue, telles que Jobi, Vanualevu, Ninafoa, les Mariannes, les Pelew, les îles Nicobar, reste une énigme inexplicable, même en supposant la destruc- tion d’un ancien continent, car on ne comprend pas ce qui a produit le phénomène d’endemisme dont ces deux (1) IVe année, p. 213 et suiv. ÉVOLUTION GÉOGRAPHIQUE DES OISEAUX. 183 groupes nous offrent un exemple si marqué. Rappelons- nous en effet que dans toute l'Europe il n’y a peut-être qu'une seule espèce ornithologique endémique, le Lago- pus scoticus du Nord-Ouest, qui n'a pas été aussi fortement atteint que les autres Oiseaux par le refroidissement de l’époque glaciaire. La où l’époque glaciaire a dominé, il n'y a pas eu d'endémisme chez les organismes supérieurs, végétaux ou animaux, mais seulement tendance à la for- mation de variétés. Les plantes cellulaires, au contraire, nous offrent de nombreux exemples d’endémisme. L'ancien continent malaisien a dû s'effondrer presque en même temps que le miocen bridge (pont miocène) entre l'Europe et l'Amérique. Ce n’est donc pas le temps seul qui suffit à produire des cas d’endemisme. | Les iles de l'Atlantique, qui datent de la même époque, possèdent des Colombes endémiques, deux ou trois suivant les auteurs (1), et la Nouvelle-Géorgie a même son Anthus (A. antarcticus Cab.) en dépit de la rigueur de son climat. Il faut ajouter que les îles Canaries présentent, pour les plantes, un endémisme très prononcé, plus que Madère, les îles du Cap-Vert, plus même que les Açores, quoique celles-ci soient plus éloignées du continent. De même les iles Gallapagos, si rapprochées pourtantdu continent américain, présentent un endémisme exubérant. M. Kraschan expliquait ces phénomènes par l’action d'une cause qu'il désignait par un mot très heureux Bildungstrieb (animus generandi, tendance à créer), et j al essayé d'en indiquer le processus en parlant de ce que je nomme l'initiative géologique. En thèse générale on veut dire que les Oiseaux ont obéi aux règles générales de la distribution des terres pen- dant la période tertiaire et surtout à l'époque miocène ; mais il y a des exceptions, parfois très difficiles à expliquer. (1) Columba laurivora, C. Bo'lei, C. trocaz (C. Bouvryi ou C. Heinecki) du Catalogue du British Museum (t. XXI), sans parler des Fringilla leydea, tinlillon, du Regulus maderensis, etc. 184 J. PALACKY. Ainsi les Oiseaux de l'Afrique et ceux de l'Amérique different plus les uns des autres que les Poissons d'eau douce des mémes contrées; cependant nous voyons Jes Dendrocygna viduata L. et fulva Gm. vivre à la fois dans les régions tropicales des deux continents. Peut-étre est-ce un vestige de ce qui existait pendant la période jurassique, durant laquelle il y avait, suivant Neumayer, continuité entre les deux continents. D'autre part, nous voyons la Sterna maxima nicher dans le nord-est de l'Amérique, en Virginie, & la Nouvelle-Grenade, et hiverner sur la côte occidentale d'Afrique, depuis Tanger jusqu'à l’An- gola, ainsi qu'au Brésil; la Sterna antillarum nicher sur les îles Bahamas et se montrer accidentellement (occasio- nally, d'après Saunders) sur les côtes de Guinée (Fantee). Il serait peut-être bon que le Comité ornithologique international publiät des cartes des lieux de nidification (breeding places) de quelques Oiseaux de cette catégorie, ou du moins des Oiseaux de mer, non seulement pour faciliter la protection de ces Oiseaux sans défense, mais encore pour des raisons zoologiques et paléontologiques ; car, comme le disait feu Seebohm, l'histoire des individus est celle des espèces. Nous n’en finirions pas si nous voulions passer en revue toutes les énigmes que l’on rencontre en géographie ornithologique. Pourquoi, par exemple, les Rallides, autre- fois si nombreux, ont-ils plus de tendance à disparaitre que les Oiseaux des autres familles? L’hivernage du Larus fuscus sur le lac Nyanza est peut-être une habitude remon- tant à l’époque où existait en Afrique une mer intérieure dont les Grands Lacs sont les derniers vestiges. Au point de vue géologique, les Oiseaux aquatiques non migrateurs sont particulièrement intéressants. Tels sont dans le Nord : Numenius arquatus en Irlande ; Æqia- lites hiaticula sur les îles Orkney; Cygnus musicus en Islande ; Tringa maritima sur les îles Fœroë, et, plus au sud : Atx sponsa, sédentaire à Cuba, Cygnus cygnoides au Japon (probablement), Sterna caspra dans la mer Rouge et en Gambie ; Sterna hybrida sur le Nil; Terekia ÉVOLUTION GÉOGRAPHIQUE DES OISEAUX. 185 cinerea sur les côtes méridionales de la mer Caspicnne ; Totanus incanus à Aden et à Formose, OEdienemus cre- pitans à Pise, ete., ete Parmi les groupes qui rentrent dans la règle, nous trou- vons les Troglodytinés (dans le sens de Gray), qui sont en grande majorité américains, mais qui ont essaimé en Europe et dans l'Asie orientale, et les Paridés qui sont des Oiseaux sylvicoles de la zone cireumpolaire, et principale- ment de la portion asiatique de cette zone et qui se sont répandus en Asie et en Afrique, mais qui, en Amérique, ne dépassent pas le Mexique. Les Alaudidés atteignent en Afrique leur maximum d'expansion (2/3), mais une ou deux de leurs espèces ont pénétré dans les déserts du nord-ouest de l'Amérique jusqu'au Mexique, et l'une s’avance jusqu'à la Nouvelle-Zemble. Les Embérizidés abondent surtout dans le nord de l'Asie, en Sibérie et en Chine; mais ils poussent d’une part en Afrique jusque dans le Damaraland, de l’autre en Amérique jusque dans le Tucuman. Les Coraciidés sont africains, mais s'étendent jusqu'en Australie, jusque dans le bassin du fleuve Amour, en Chine et même jusqu'en Europe. Cette large distribution de certains groupes trouve son explication dans l'existence, à l’époque miocène, d'une grande terre au nord de la Sibérie (ce qu'indiquent les milliers de dents fossiles de Mammouth qu'on trouve en Nouvelle-Sibérie), dans la présence du pont miocene (miocene bridge) entre le Groenland et l'Europe, dans le resserrement à cette époque du détroit de Behring, dans la connexion de l'Europe et du Maroc, etc. Si nous tenons compte, d'autre part, de ce fait que les continents, à cette époque hygrophile, renfermaient des lacs intérieurs beaucoup plus étendus, qu'il y avait des bras de mer coupant l’Asie et l'Europe, nous nous expliquons la pré- sence de Flammants sur le lac Baïkal, celle de Laridés dans le Tibet, celle d’un Podiceps sur le lac Titicaca, et, en général, la migration des Sternidés vers le centre des continents. La Sterna fluviatilis, parexemple, niche sur le Tsaidam, B60" J. PALACKY. sur les lacs du Pamir, la Gelochelidon anglica au Kashmyr (lac Ualan), le Larus Franklini au Manitoba, le L. ichthyætus au Koukounoor, etc. L’aréte montagneuse, ou, si l'on peut s'exprimer ainsi, l’épine dorsale occidentale du Nouveau-Monde, opposant un obstacle à la diffusion des espèces, nous trouvons dans l'Amérique du Nord une difference entre la faune de l'Ouest et celle de l'Est. Le même fait se produit en Asie, grace à l'Himalaya, la migration à l’ouest étant toute différente de celle qui s'opère à Vest. Mais les Alpes n’opposent pas une barrière aussi absolue et les Oiseaux les traversent partout. Par suite de cette facilité plus grande de diffusion, les survivants de l’ancienne faune ornithologique tropicale ou subtropicale sont rares dans la partie occidentale de l'Ancien Monde. Les plus connus de ces témoins sont le Cinnyris osea Bp., qui subsiste à Jericho, en compagnie de VAmydrus Tristrami, le Ruticilla (Pinarochroa) Moussieri de la Barbarie et les Faisans du Turkestan, protégés par des buissons d’Eleagnus. La faune ornithologique de l'Afrique tropicale est à peu près uniforme, parce qu'il n'y a poiut de grandes chaînes de montagnes qui s'opposent à la diffusion des espèces ; mais l'Australie orientale diffère de l'Australie occidentale (notamment par la distribution des Para- disiers, des Mégapodes, des Menura), car elle en était séparée autrefois par une mer intérieure, et le nord res- semble à la Papouasie, avec laquelle il a plus de 160 espèces en commun. Cope avait déjà fait remarquer qu'il ya deux faunes distinctes dans les États-Unis de l'Amérique du Nord, savoir: l’ancienne faune tropicale avecses Perroquets, ses Colibris, ete., et la faune arctique, plus récente, ce qui tranche la vieille question de savoir s’il existe une faune néarctique ou non (selon le point de vue où l’on se place, selon que l’on tient ou que l’on ne tient pas compte des Oiseaux migrateurs). Les faunes antarctiques, surtout celles de Madagascar et de la Nouvelle-Zélande, possèdent beaucoup de genres, ÉVOLUTION GÉOGRAPHIQUE DES OISEAUX. 187 mais peu d'espèces dans chaque genre, ce qui les fait res- sembler à des faunes en voie d'extinction. Il en est de même pour les faunes arctiques. C’est en général dans les plaines néotropicales que les faunes ornithologiques mon- trent la plus grande richesse, mais c’est en Malaisie et en Papouasie que l’endémisme atteint son maximum. La Nouvelle-Guinée possède environ 200 espèces endémiques, Célèbes n’en a que le tiers, les îles Salomon une quaran- taine, Jobi une vingtaine, Misori quatorze, etc. Bornéoen a un très grand nombre, Java fort peu, car c’est une terre moderne. | Nous avons signalé ailleurs quelques anomalies, par exemple l'abondance des Sylviidés en Chine et dans le bassin méditerranéen, les migrations anormales de quel- ques oiseaux (Hirundo rufula, Cotyle rupestris, Syrrhaptes paradozus, Pastor roseus, Glareola pratincola. Nous ren- voyons le lecteur à ce que nous avons dit à ce sujet. La paléontologie seule pourrait jeter quelque lumière sur ces points si obscurs. NOTE SUR UN ANCIEN TYPE D’ALCEDINIDE DU MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS PAR M. E. OUSTALET Dans son Catalogue des Alcédinidés du Musée britan- nique (1), mon savant collègue et ami R. B. Sharpe dit qu'il n'a pu reconnaître quelle espèce représente la planche de Daubenton intitulée : Martin-pécheur du cap de Bonne- Espérance (Planches enluminées, t. VIII, pl. 590), et cor- respondant au Martin-pécheur à gros bec de Buffon (Histoire naturelle, Oiseaux, 1780, t. VU, p.184), au Martin- pêcheur du Cap de Brisson (Ornithologie, 1760, t. IV, p- 488, pl. 36, fig. 3). J'ai retrouvé dans la collection du Muséum le type même de Buffon et de Daubenton, et j'ai reconnu que ce n'était cerlainement pas un Pelagorpsis floresiana, comme Sharpe l'avait supposé primitivement, mais bien un Pelagorpsis Fraseri (2). L’exemplaire ne porte malheureusement aucune indi- cation de localité, mais je suppose qu'il a été rapporté de la péninsule malaise par Sonnerat, car, dans le catalogue manuserit des collections de ce voyageur, je trouve la mention d'un Martin-pécheur de Malacca qui pourrait bien se rapporter à ce spécimen. (1) Calalogue of the Birds in the British Museum, 189?, t. XVII, p. 106. (2) Sharpe, Proced. Zoul. Soc. Lond., 1870, p. 65, et Monogr. Alced., 1871, p. 103, pl. 33. LES MARTINS-PRCMBURS ET LA PISCICULTURE OBSERVATIONS FAITES A LA STATION AQUICOLE DU NID-DE-VERDIER (SEINE-INFÉRIEURE) PAR M: RAVERET-WATTEL. Directeur de la station. Chaque année, la station aquicole du Nid-de-Verdier (Seine-Inferieure) est visitée par de nombreux Martins- Pêcheurs. Ces oiseaux ne semblent pas nicher dans les environs immédiats de l’établissement, car nous ne les voyons guère apparaître que dans la première quinzaine de juin, et les jeunes sont déjà à peu près aussi forts que les adultes. C’est en août-septembre qu'ils se montrent le plus nombreux. Rarement on en voit passé le 15 octobre. Nous en tuons à coups de fusil ; mais c'est surtout avec nos pièges ou « raquetles » que nous en détruisons le plus, car ils se font prendre assez facilement. Il est rare qu'un de ces oiseaux vienne marauder plus d'un jour ou deux dans l'établissement sans être pris. Les adultes sont un peu plus méfiants que les individus de l’année ; mais ils ne sont cependant jamais très longs à se faire prendre aussi. Comme nos pièges les attrapent par les pattes, les oiseaux réussissent assez souvent à s'échapper, en laissant un doigt ou deux dans l'engin ; ce qui ne les empêche pas de venir se faire prendre de nouveau, peu après, et par- fois juste au même endroit. Beaucoup de ceux que nous 190 RAVERET-WATTEL. capturons ont aux pattes des mutilations prouvant qu'ils ont déjà passé par nos pièges. Sans la rapide capture que nous en faisons, ces pillards nous feraient subir des pertes considérables ; car, d'après ce que nous avons pu observer de leurs allures autour de nos bassins d’alevinage, ainsi que d’après l'examen fait du contenu de plusieurs estomacs, j'estime que la con- sommation journalière d'un Martin-Pécheur doit bien s'élever à une dizaine d’alevins. En amenant le repeuplement des petits cours d’eau qui nous avoisinent, la création de la station de pisciculture paraît avoir augmenté l'abondance des Martins-Pécheurs dans la région. C’est du moins ce qui semble ressortir du relevé ci-après de nos captures depuis l'ouverture de l’Etablissement : EIS yes ER EN a rho 026, NS QB ike ee ner De sd near ls ore eier Re D CO ELC 35 STATE seconde Cet 5 37 189502... eee Pan aaa tacle aiiaee 64 TS 9G ic ee heine float alle le A D OS exes 18 ST eue ide at eat) Stage e relate diet ee eos 101 Au 15 novembre 1898: 2.020000 00 woos mete ne pese 112 OBSERVATIONS FAITES EN BAIE DE SEINE SUR LE CORLIEU (NUMENIUS PHÆOPUS) APPELÉ AUSSI « LIVERGIN » ET « PETIT COURLIS » PAR M. LOUIS TERNIER Le Corlieu (Numenius phæopus) diffère essentiellement du Courlis ordinaire (N. arquatus), par ses habitudes et par le mode de ses migrations. Le Courlis est à peu près sédentaire en baie de Seine, en plus ou moins grand nombre pendant presque toute l'année, très rare cependant à l’époque de la repro- duction. Les Corlieus au contraire n'apparaissent sur nos côtes que vers la fin d'avril pour y séjourner une partie de l'été. Ces oiseaux arrivent en grandes bandes du 15 avril au 15 mai. À partir de cette date, quelques voliers dispa- raissent. Les autres restent stationnaires jusqu'au mois de juillet. Leurs rangs s’éclaircissent alors de plus en plus, et dès le mois de septembre on n’en voit plus un seul sur les grèves qu'ont envahies déjà les Courlis ordinaires. Il est done à peu près certain que quelques-uns des Corlieus de passage chez nous en été, ne couvent pas, et 192 L. TERNIER. l'hypothèse que je crois la plus fondée est celle qui représente ceux qui passent l'été sur nos rivages comme des jeunes de l'année précédente qui ne seraient aptes à la reproduction qu'à l’äge de deux ans. La taille des Corlieus varie beaucoup. Quelques-uns ne mesurent, du bout du bec à l'extrémité de la queue, que 40 centimètres environ, alors que les autres atteignent une longueur de près de 50 centimètres. Le cri des Corlieus est absolument différent de celui du Courlis. Ce dernier prononce distinctement les syllabes « Cour-li » et émet, pour manifester la surprise ou la crainte, divers sons qu'on peut traduire par les mots erouit- cout-cout-it-cruit, tandis que le Corlieu n'a qu'un cri d'alarme assez moqueur, qu'on peut comparer aux notes du flageolet sur lequel on descend la gamme : ti! ti!, ti! ti!, ti! ti! très sifflées et trainées. Cependant les Livergins blessés et qu'on soulève par le cou, crient un peu comme le Courlis dans les mémes cir- constances et font entendre un erowit très criard et assez semblable à celui du Grand Courlis. Le Corlieu, à son arrivée, est très peu farouche. Il commence par se cantonner dans les galets au bord de la mer. Quand il a été poursuivi, il gagne, à l'heure de la haute mer, les plaines avoisinantes et redescend au rivage à mer baissante. Mais, quand les prairies qu'on destine à être fauchées se couvrent d'herbe trop haute pour que les oiseaux puis- sent y circuler librement, ils cessent de faire des incur- sions en plaine et restent au bord de la mer. L'arrivée des Corlieus coïncide avec l'apparition des Hannetons et avec celle des Talitres, appelés aussi Sau- ticots et Puces de mer. En plaine, les Corlieus mangent des Hannetons et d’autres Insectes qui fourmillent dans l'herbe. Au bord de la mer, ils se nourissent presque exclusi- vement de Talitres et de Hannetons. Il faut remarquer qu'à partir du 15 mai les Hannetons ape aan OBSERVATIONS SUR LE CORLIEU. 193 descendent en quantités innombrables sur les bords de la mer où ils se noient. Comme à ce moment les herbes sont hautes et que les Corlieus ne quittent plus guère le rivage, leur jabot ren- ferme indistinctement des Hannetons et des Talitres. Leur mode d'alimentation au printemps explique la différence entre leurs habitudes sur les plages et celles des Courlis. Les Courlis, qui mangent tous les Vers de mer, Aréni- coles, ete..., sapprochent volontiers de la limite du flot à mer basse et demeurent sur la plage nue. Pas plus à basse mer qu'à mer haute, on ne les voit stationner dans les amoncellements de galets qui forment, sur les côtes de Vasouy, Pennedepie et Criquebœuf, une digue natu- relle festonnant les prairies et les marais voisins et baignée par la mer quand elle est haute. Les Corlieus, au contraire, se rapprochent toujours de ces digues de cailloux sur la déclivité desquelles ils se posent et semblent se complaire exclusivement. Ce qu'il leur faut, c'est la limite qu’atteignent les marées, parce que c'est au bord du flot, à mer pleine, que se trouvent les Talitres et que sont rejetés les Hannetons noyés ou descendus des terres. Les Talitres se tiennent toujours en effet soit dans les interstices des galets, soit sur le sable sec et poudreux, et surtout en dessous des petits tas de varechs desséchés déposés par le flot. Il suffit de pousser du pied une de ces touffes pour en voir sortir des myriades de Puces de mer sautillantes et grouillantes, qui après avoir pour ainsi dire bouillonné un instant se dispersent et s’évanouissent comme par enchantement. Avec les Sauticots disparaissent les Corlieus. Il est parfaitement certain que le mode principal d’ali- mentation des Corlieus en mai est celui que j'indique et que j'ai observé depuis plus de vingt-deux ans. En juillet, les quelques Corlieus qui sont restés se mêlent vers la fin de ce mois aux bandes de jeunes Courlis qui arrivent des pays où ils sont nés. J'ai tué ORNIS, IX. — 44 194 L. TERNIER. plusieurs fois des Livergins et des Courlis dans la même bande — de vieux eine et de jeunes Courlis. Le passage d'arrivée d’avril et de mai, celui de retour des pays méridionaux, est le principal. Le passage de descente est moins sensible, il a lieu en septembre. J'ai même tué quelques Corlieus en hiver, mais très rarement. Ils étaient plus blancs que les autres. Le passage de mai est bien apparent etle stationnement des oiseaux pendant l'été permet de les observer. Celui de descente à l’automne est moins important. Il doit se faire plus rapidement. En réalité, il semble n’y avoir en baie de Seine qu’un seul passage, celui du printemps, avec stationnement pe dant une partie de l'été. Aussi a-t-on quelquefois appelé le Corlieu Oiseau de mai. Les observations qui précèdent s'appliquent aux bandes de Corlieus qui se cantonnent en baie de Seine depuis Trouville jusqu'à Honfleur. De Honfleur à Quillebeuf, l’aspect des rivages, ou, pour être plus exact, des rivesde la Seine, puisque de Honfleur à Quillebeuf s'étend vraiment la baie de Seine, a comple- tement changé. Plus de galets, mais des banes herbeux qui servent de limite au flot. Les Corlieus se tiennent alors au bord des bancs, sur les bancs mêmes, dans les criques. C’est toujours la limite des hautes marées qui leur trace la voie qu'ils suivent pour explorer le rivage. Ramarquons, pour terminer, que les Corlieus se canton- nent et n’explorent qu'un espace de terrain assez limité. Pendant tout le mois de mai, J'ai décimé des bandes de Corlieus que je retrouvais toujours aux mêmes stations et dont les habitudes ne variaient guère. Sur quelques autres parties des côtes du littoral nord- ouest et ouest de la France les habitudes et les passages des Corlieus sont les mêmes que sur la plage où je chasse habituellement. OBSERVATIONS SUR LE CORLIEU. 195 Je dois cependant constater que souvent on confond le Courlieu avee le Courlis et l'OEdienème criard et que les feuilles de l'enquête territoriale de 1885 et de 1886 ne présentent sur cet oiseau que des observations sans grand intérêt. Dans les départements du centre surtout, où je crois que le Corlieu ne fait que des apparitions problématiques, les renseignements fournis s'appliquent presque tous à l'Œdicnème criard. En effet, les observateurs dénommentle Corlieu Courlis de terre, nom donné dans le centre à l'OEdicnème criard, et définissent son cri comme ressemblant à celui du Grand Courlis, ce qui indique bien que leurs remarques s'appliquent à l’ÖEdieneme, qui a le cri sensiblement sem- blable à celui du Grand Courlis. Voici du reste le tableau résumant quelques obser- vations faites sur cet oiseau par différentes personnes consultées en 1885 et 1886 : Somme (Cayeux-sur-Mer). — Le Corlieu est commun de mai à septembre. Ses noms locaux sont: Demi-Courlis, Ecoteret, Cobret. Seine-Inferieure (Le Havre). — Le Corlieu arrive en juin, repart en octobre. Nom local : Mérieux (1). L’observateur, en 1885, avait confondu le Corlieu avec le Courlis ; en 1886 il a rectifié cette erreur. Manche (Carentan). — Les Corlieus passent nombreux en mai et septembre ; quelques-uns apparaissent en juillet et août. Nom local: Livergin. Finistère (Ouessant). — Les Corlieus arrivent en bandes en mai, juin, juillet, et restent ensuite pendant l’année; ne nichent pas. Morbihan (Knavest). — Les Corlieus arrivent par petites bandes au commencement de mai, et restent jusqu'à fin juillet. Ne nichent pas. Noms locaux : Oiseau de mai, Petit Corbijan. Morbihan (Vannes). — Les Corlieus séjournent une quinzaine de jours en bandes très nombreuses dans le golfe du Morbihan; repartent pendant le jour en petites troupes. Noms locaux: Le Mai ou l'Avrilio. (1) M. H. Gadeau de Kerville, dans sa Fuune de Normandie (1892, fasc. HI, p- 301), indique comme nom local du Courlis Corlieu dans cette région, Merrieu au lieu de Mérieux. 196 L. TERNIER. Morbihan (Lorient). — Commun; nommé /’Avrilio parce qu'il quitte le pays en avril (?). Charente-Inférieure (Royan). — Commun; passe au printemps et à l'automne. Nom local: Petit Courlis. Les autres observateurs, dans divers départements, font tous une confusion entre le Corlieu, le Courlis et l’OEdic- nème criard (1). (1) On peut cependant, d'après divers auteurs cités par M. L. Olphe Galliard (Contribution à la faune ornithologique de l’Europe occidentale, 1891, fasc. XIV, p. 188), indiquer encore la présence du Courlis Corlieu dans les départements suivants : Loire-Inférieure. — Niche (Blondin). Sarthe. — Rare, de passage accidentel (Gentil). Indre. — De passage régulier en mai et novembre (R. Martin). Landes. — (Dubalen). Hautes-Pyrénées. — Trés rare, de passage seulement au printemps et en automne (Lacroix). Ariège. — Très rare; se montre principalement au printemps (La- croix). Aude. — Peu commun; de passage en automne et principalement au , printemps (Lacroix). Pyrenees-Orientales. — Peu commun, arrive en automne; une partie hiverne et repart dès les premiers beaux jours (Lacroix). Tarn. — Assez rare; de passage régulier, mais principalement au printemps (Lacroix). Tarn-et-Garonne. — Assez rare; de passage en automne, beaucoup plus au printemps (Lacroix). Gard. — Peu commun; un seul passage au printemps (Crespon). Savoie. — (Bailly). Rhone. — Rare (L. Olphe-Galliard). Côte-d'Or. — Rare (Marchant). Jura. — Très rare \Frere Ogérien). NOTE SUR DES BARGES ROUSSES (LIMOSA RUFA) PAR M. LOUIS TERNIER Le 26 mai 1898 j'ai abattu d'un coup de fusil, entre Pen- nedepie et Villerville (Calvados), un volier complet de Barges rousses, comprenant deux mäles en plumage d'amour et cinq femelles. Les males avaient les parties inférieures rousses, les plumes des parties supérieures noires, frangées de roux et de gris. Les femelles étaient noires en dessus avec les plumes lisérées de gris, et grises en dessous avec quelques rares teintes rouges à la poitrine et le ventre blanc. Une seule était entièrement blanche sur toutes les par- ties inférieures, poitrine, cou et tete compris. Elle dépas- sait beaucoup en grandeur les autres femelles qui étaient déjà plus fortes que les mâles. Cette femelle était cependant une Barge rousse, et non une grande Barge. Sa queue était barrée de blanc et de brun, et ses tarses étaient moins élancés que ceux de la Barge à queue noire. Le becen dessous, à la base, était d’un rouge vif, comme celui, du reste, des six autres. Cette couleur a disparu quelques minutes après la mort. 198 L. TERNIER. Le lendemain, 27 mai, je tuai sur le sable un male isolé qui venait du nord-ouest. Il était plus petit que ceux de la veille, mais également en plumage d'amour. En ouvrant le jabot de tous ces oiseaux, je constatai qu'il était rempli de Talitres ou Puces de mer. Le même jour, je visun autre volier, que je ne pus tirer et qui reprit le large. Les jours précédents, je n'avais pas vu de Barges, et je nen revis pas les jours suivants. En mai 1896, un passage d'un jour ou deux avait Pan ment eu lieu au même endroit. Les Barges affectionnent, pour se poser, les galets à la limite de la haute mer. Elles sont très peu farouches, mais ne stationnent qu'à l'heure des marées, dans les digues de cailloux à mer haute. Il y a done un passage très rapide en mai. Cependant quelques individus sont tués en mars, /e matin, au bord des mares de gabion sur les marais de Pennedepie. Les Barges rousses sont assez rares en baie de Seine, c'est pourquoi je mentionne cette rencontre et ces dates de pas- sage. ELENCO DEGLI VCCELEL RARI 0 PIU DIFFICILE AD AVERSI CONSERVATI NELLA SUA COLLEZIONE ORNITOLOGICA ITALIANA AL 31 DICEMBRE 1898 PEL PROF. ETTORE ARRIGONI DEGLI ODDI Membro del R. Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti. Cedendo alle istanze di parecchi Amici e Colleghi pre sento qui la Lista degli Uccelli Italiani pitt rario più diffi - cili ad aversi che fanno parte della mia Collezione Orni- tologica di Ca’ Oddo presso Monselice. Nel 1883, appena trilustre, cominciai a raccogliere Uccelli, rivolgendo spe- cialmente le mie cure a quelli del Veneto; ma, pegli studi regolari e per altre cause indipendenti dalla mia volontà, tale Raccolta proseguia rilento, ossia meno rapi- damente di quanto la fervida mia fantasia avrebbe desiderato. Potei dopo darvi maggiore impulso ed essa ora conta oltre 4500 esemplari (1), quindi per numero (1) Fra questi conservo circa 600 individui affetti da aberrazioni di colorito, oltre a una dozzina di ibridi naturali e parecchie anomalie tera- tologiche che non ho creduto di contemplare in questo mio scritto, come non ho citato i Vulturidi, i Sordoni ed altre specie perché provenienti da località ove facilmente s’incontrano ed alcune altre rarissime quali il Merops xgyptius, le Pterocles ecc. perchè non furono colte in Italia. 200 _ ARRIGONI DEGLI ODDI. sta al disopra di qualunque Collezione Ornitologica locale pubblica o privata, ciö che perd non significa che sia la pit importante d'Italia. Lo scopo, per quanto lo permettevano le mie forze, fu quello di formare una Raccolta composta di uccelli provenienti dalle differenti parti della nostra Regione per fornire esatti materiali a chi imprendesse a scrivere una dettagliata Avrfauna Italica, che speriamo un giorno di veder compilata, reggendo poco all’uopo la postuma del Savi ed essendo purtroppo sospesa l'ottima dell’ [lustre Giglioli, a tutti nota pelle eccellenti figure. E qui mi piace dinominare e di ringraziare anche pubbli- camente 1 miei due carıssimi Amici Prof. Enrico H. Gi- glioli di Firenze e Prof. Spiridione Brusina di Agram, nonché Prof. Antonio Carruccio di Roma, Prof. Vincenzo de Romita di Bari, Dr. Mazza di Cagliari, Dr. Cosimo Leo- nardi di Girgenti, Dr. Enrico Sicher di Catania, Sign" Giuseppe Moschella, e Paulo Fulco di Reggio Calabria, Odoardo Ferragni di Cremona, Prof. Torossi di Vicenza, ed i miei gentili compagni di caccia Marchese Pietro Buzza- carini, Conte Francesco Giusti, Conte Augusto Gaudio, Dr. Alberto Guillion Mangilli, Sig" Silvio Lugli, Dr. An- gelo Pertile, Cav. Eugenio Busetto di Padova, Conte Francesco ed Alessandro Roncalli di Bergamo ed i seguenti Preparatori-Naturalisti Giovanni Minotto di Venezia, Enrico Bonomi di Milano, Carlo Bainotti di Torino, Rai- mondo Gragnani di Quiesa (Lucca), Casimirro Coli di Roma, Raffaele Meloni e Pietro Bonomi di Cagliari e finalmente Vittorio dal Nero di Verona, il cui zelo e la cui diligenza nell’ accuratissimo lavoro sono superiori a qualunque elogio, da ultimo il mio pensiero ricorre a tre care persone perdute, al cui ricordo si associa il pit largo rimpianto i Conti A. P. Ninnie Leonardo Labia di Venezia e PIng® Antonio Prosdocimi di Este. Le catture che io cito in questo semplice Elenco sono importanti pella rarita della specie nella Regione in generale o particolarmente pella localita ove avvennero, cosi ad. es. il Mignattino ali-bianche che @ raro a Venezia, si trova frequentemente a Pisa e cosi via; se talora ho annotato UCCELLI RARI O PIU DIFFICILI AD AVERSI. 201 come interessante un uccello da una località ove esso non sarebbe tale, saré grato a chi vorra farmi nota la cosa, giacché la distribuzione geografica degli Uccelli Italiani non é del tutto conosciuta, nemmeno nelle nostre pro- vincie settentrionali, ad. es. chi avrebbe ritenuto estivo e nidificante il Milous migrans nel Veronese, quando per molti anni due ornitologi avevano, a quel che sembrava, percorsa ed accuratamente illustrata importante Provin- cia! Ed io ho fede che altri fatti imprevisti ci offrira la nostra Avifauna, specialmente nella parte meridionale d'Italia, se appassionati Ornitologi si daranno a studiarla con diligenza. Con queste poche Note, ho voluto soltanto portare an- ch’io il modesto mio obolo al grande edificio dell’ Avifauna Italiana e sarö lieto e compensato del diligente e lungo lavoro di tanti anni se avrö contribuito, anche in piccola parte, a far meglio conoscere la distribuzione geografica di aleune specie nella nostra Regione. 1. Capovaccaio [Neophron perenopterus (Linnaeus)|. 2 esemplari : © giov., giugno 1881, Campiglia dei Berici (Vicentino). 3 ad., 5 maggio 1896, Reggio di Calabria. L’esemplare del Vicentino é il primo colto nel Veneto Mi riferi il Sig. Zambotto, dal quale l’ebbi, che dopo una violenta bufera due individui di tale specie comparvero a Campiglia, uno fu ucciso, l’altro pote fuggire. Esso era stanco ed aveva lo stomaco affatto vuoto. 2. Aquila reale [Aquila chrysaetos (Linnaeus)|. 2 esemplari : œ giov., novembre 1868, Padovano. æ giov., dicembre 1880, Padovano. to ARRIGONI DEGLI ODDI. 3. Aquila anatraja (Aguila clanga, Pallas). 4 esemplari : giovane, novembre 1883, Piove di Sacco (Padovano). g ad., 5 gennajo 1890, Colli Euganei (Padovano). © giov., 2 febbraio 1898, Cagliari (Sardegna). © giov., 22 ottobre 1898, Colognola ai Colli (Veronese). 4. Aquila minore |Hieraetus pennatus (Gmelin) |. 1 esemplare : Q ad., 18 novembre 1890, Padovano, 5. Aquila del Bonelli INisaetus fasciatus (Vieillot) |. 4 esemplari : g giov., ottobre 1861, S. Rossore (Toscana). © giov. 15 settembre 1897, monti di Rovegno (Pavia- Lombardia). g' ad., e gi nidiaceo di Sardegna, ove la specie € abba- stanza abbondante. Sul continente Italiano Aquila del Bonelli è rarissima ed accidentale, venne presa perd parecchie volte in Toscana. 6. Aquila di mare | Haliaetus albicilla( Linnaeus )| 3 esemplari : g di due anni, 20 novembre 1886, Veneziano. g' valde ad., ottobre 1888, Piove di Sacco (Padovano). 3 di circa tre anni, gennaio 1894, Veneziano. 7. Falco pescatore | Pandion haliaetus (Linnaeus)]. 2 esemplari : g ad., 17 aprile 1885, Monselice (Padovano). æ giov., 8 settembre 1886, Monselice (Padovano). UCCELLI RARI O PIU DIFFICILI AD AVERSI. 203 8. Biancone |Circaetus gallicus (Gmelin)|. 3 esemplari : 9 ad., novembre 1864, Veneziano. giov., ottobre 1881, Padovano. g ad., 7 agosto 1898, Monte Baldo (Veronese). 9. Pojana calzata | Archibuteo lagopus (Gmelin )|. 2 esemplari : g', 15 ottobre 1883, Padovano. 3, 25 gennajo 1893, contorni di Treviso. 10. Falco pecchiaiuolo |Pernis apivorus (Linnaeus) |. 15 esemplari : g ad. in livrea zsabellina, ottobre 1864, Padovano. g ad. in livrea scura, 15 novembre 1884, Padovano. g semi-ad. in livrea chiara, ottobre 1890, Padovano. g ad. in livrea zsabellina, aprile 1891 Padovano. 3 gioy. in livrea chiara, agosto 1891, Padovano. 3 gioy. in livrea sewra, ottobre 1896, Napoletano. 3 giov.inlivreascura, 15 aprile 1897, Reggio di Calabria. 2 of ad. tipici e Q ad. tipica, 10 e 12 maggio 1897, Reggio di Calabria. © ad. in livrea chiara, maggio 1897, Reggio di Calabria. giov. in livrea scura, maggio 1897, Bari (Puglie). g ad. tipico, maggio 1897, Perugia (Umbria). Q ad. tipico, giugno 1897, Ivrea (Piemonte). Q ad. tipica, 9 maggio 1898, Nervi (Genovesato). 11. Nibbio reale | Mi/vus ictinus (Linnaeus). 2 esemplari : @ ad. 25 aprile 1896, Grezzano (Veronese). Sad. 15 aprile 1897, Lodi (Milanese). 204 ARRIGONI DEGLI ODDI. 12. Nibbio bruno [Milvus migrans (Boddaert)|. 9 esemplari : Q ad., 10 aprile 1897, Grezzano (Veronese). 2 Gad., 6e 18 maggio 1897, Reggio di Calabria. 2 g'ad., 3 giugno 1897, Grezzano (Veronese). g e 9 giovani di nido, 18 luglio 1897, Grezzano (Vero- nese). g' ad., aprile 1898, Cagliari (Sardegna). Q ad., 19 aprile 1898, Castel Giubileo (Roma). 13. Astore | Astur palumbarius (Linnaeus)|. 3 esemplari : œ giov., luglio 1887, Padovano. og ad., 2 giugno 1888, Padovano. Q gioy., 22 ottobre 1897, Malcesine (Lago di Garda sul Veronese). 14. Lanario |Gennaja Feldeggt (Schlegel) |. I esemplare : © giov., marzo 1897, Reggio di Calabria. 15. Il Sacro |Gennaja saker (J. F. Gmelin)}. 1 esemplare : G giov., 16 aprile 1898, Reggio di Calabria. 16. Falcone |Falco peregrinus Tunstall}. 9 esemplari : œ s-ad., 9 dicembre 1886, Milanese. og‘ s-ad., 22 ottobre 1888, Veneziano. ot s-ad., 15 maggio 1895, Padovano. a giov., 15 novembre 1895, Veronese. UCCELLI RARI O PIU DIFFICILI AD AVERSI. 205 Q giov., 27 giugno 1896, Fratta Polesine (Rovigo). oO s-ad., 30 novembre 1896, Veronese. cg ad., 19 maggio 1897, Vicentino. © gioy., 5 settembre 1897, Alba (Piemonte). g ad., 9 maggio 1898, Reggio di Calabria. 17. Falco Tunisino | Falco punicus, Levaillant|. 1 esemplare : g ad., 20 decembre 1897, Assemini (Sardegna). 18. Falco cuculo |Erythropus vespertinus (Linnaeus) |. 28 esemplari : Questi ventiotto esemplari provengono dal Padovano, Veronese, Lombardia, Piemonte, Toscana e Reggio di Calabria. E’ specie di comparsa irregolare e rara nel- VItalia settentrionale. 19. Falco grillaio [Tinnunculus tinnunculoides (Natterer)|. 8 esemplari : O' ad., 5 aprile 1889, Vigodarzere (Padovano). c', 15 settembre 1895, Monselice (Padovano). d giov., in 2° abito, 25 agosto 1896, Negrar (Veronese). & semi-ad., 8 maggio 1898, Bassano (Vicentino). E quattro individui di Calabria, ove la specie è frequente alle epoche del passo. 20. Albanella minore [Circus cineraceus (Montagu)|. 10 esemplari : Q ad., 4 aprile 188%, Piove di Sacco (Padovano). Oo ad. melanico, 20 agosto 1895, dintorni di Torino. Q ad., 15 aprile 1896, Pisa (Toscana). 206 ARRIGONI DEGLI ODDI. Oo giov., 25 aprile 1897, Oristano (Sardegna). ® ad., 10 maggio 1897, Reggio di Calabria. @ giov. in 1° abito, 20 settembre 1897, Bovolenta (Pado- vano). ad. melanico, 30 settembre 1897, Valle Zerpa (Vero- nese). G' ad., 20 aprile 1898, Reggio di Calabria. O' ad., 22 aprile 1898, Estuario Veneto. @ ad., 22 aprile 1898, Lago di Garda (Veronese). 21. Albanella reale | Circus cyaneus (Linnaeus) |. 3 esemplari : & ad., 5 aprile 1889, Valle Zappa (Veneziano). of giov. in 1° abito, 2 ottobre 1897, Laguna di Venezia. oO ad. in abito di Q ad., 7 novembre 1897, Valle Zappa (Veneziano). 22. Albanella pallida [Circus Swainsoni, Smith]. 13 esemplari: CS ad., ottobre 1880, Valli di Monselice (Padovano). ot ad., novembre 188%, Valle Morosina (Padovano). ot ad., novembre 1885, Udinese. ® giov., 22 giugno 1896, Lodi (Milanese). Q ad., 15 aprile 1897, contorni di Trento. Q giov., in 1° abito, 24 aprile 1897, Reggio di Calabria. © ad., 20 marzo 1898, Siracusa (Sicilia). Œ giov., 15 aprile 1898, Massaciuceoli (Toscana). SO giov., 15 aprile 1898, Reggio di Calabria. & giov., 19 aprile 1898, Torino (Piemonte). SX ad., 20 aprile 1898, Reggio di Calabria. Q giov., 22 aprile 1898, Foggia (Puglie). 2 giov., 18 maggio 1898, Cagliari (Sardegna). UCCELLI RARI O PIU DIFFICILI AD AVERSI. 207 23. Civetta capogrosso INyetala Tengmalmi (J. F. Gmelin)|. 4 esemplari : a giov., 25 agosto 1869, Padovano. oO ad., 15 febbraio 1892, Padovano. gd‘ ad., 15 febbraio 1897, Padovano. © ad., 2 novembre 1898, Veronese. Non sarebbe da meravigliarsi se questa specie ritenuta ora di rara comparsa durante l’inverno, si riscontrasse invece sedentaria e nidificante nei luoghi più elevati delle nostre Alpi, cosa gia osservata pel Trentino. 24. Gufo reale | Bubo ignavus (Linnaeus) |. 3 esemplari : g‘ ad., novembre 1865, Padovano. oO ad., gennaio 1880, Padovano. GS ad., 9 aprile 1897, Monte Baldo (Veronese). 25. Picchio cenerino |Gecinus canus (Gmelin) |. 2 esemplari. d ad., 18 novembri 1891, Stra (Veneziano). © ad., 22 giugno 1892, Colli Euganei (Padovano). 26. Picchio nero |Picus martius Linnaeus}. 4 esemplari : Q ad., dicembre 1885, Domodossola (Piemonte). of ad., 27 ottobre 1896, Predazzo (Trentino). 2 ad., 30 gennaio 1897, Predazzo (Trentino). ® ad., 20 maggio 1897, Predazzo (Trentino). 27. Picchio rosso mezzano |Dendrocopus medius (Linnaeus) | I esemplare : SX ad., 18 gennajo 1897, Predazzo (Trentino). 208 ARRIGONI DEGLI ODDI. 28. Picchio di Lilford |Dendrocopus Lilfordi (Sharpe et Dresser)|. 1 esemplare : 2 ad., novembre 1868, Ventimiglia (Liguria). 29. Picchio a tridattilo [Picoides tridactylus (Linnaeus) |. 1 esemplare : © ad. autunno 1873, Padova. 30. Ghiandaja marina |Coracias garrula Linnaeus}. 11 esemplari : giov., ottobre 1859, Padovano. GS ad., 15 ottobre 1865, Monselice (Padovano). @ ad., 25 settembre 1869, Monselice (Padovano). co“ ad., 30 aprile 1896, Mestre (Veneziano). S ad., 18 maggio 1897, Colli Euganei (Padovano). @ giov., 14 agosto 1897, Tre Porti (Venezia). Gli altri cinque esemplari provengono dall’ Italia meri- dionale, ove questa specie ® comune, mentre nella parte settentrionale la sua comparsa è affatto irregolare. 31. Gruccione | Merops apiaster Linnaeus}. 19 esemplari : Of ad., 15 ottobre 1869, Monselice (Padovano). ® ad., 25 maggio 1886, Tencarola (Padovano). d ad., 29 maggio 1897, Grezzano (Veronese). G' ad., 18 giugno 1897, Zevio (Veronese). JS" ad., 29 aprile 1898, Varese (Lombardia). oS ad., 5 maggio 1898, Mestre (Veneziano). Gli altriesemplari provengono dalla Toscana, dalle Puglie e da altre regioni dell’ Italia meridionale, ove tale specie nidifica ed @ abbastanza abbondante. UCCELLI RARI O PIU DIFFICILI AD AVERSI. 209 32. Pigliamosche pettirosso |Erythrosterna parva (Bechstein) |. lesemplare : giov., 24 agosto 1896, Bassano (Vicentino). 33. Beccofrusone | Ampelis garrulus, Linnaeus}. 2 esemplari : d ad., dicembre 1873, Veneziano. 2 ad., ottobre 1882, Monselice (Padovano). 34. Cincia boreale | Parus borealis, Sélys-Longchamps |. 1 esemplare : d ad., 8 febbraio 1896, dintorni di Nizza. 35. Cincia col ciuffo | Lophophanes cristatus (Linnaeus) |. 4 esemplari : oo ad., settembre 1881, Padovano. Gli altri tre provengono dalle Alpi Piemontesi, ovesi trova frequentemente. 36. Picchio murajolo | Tichodroma muraria (Linnaeus) |. 18 esemplari : Questi dieciotto esemplari hanno le seguenti prove- nienze : Monselice (Padovano). Monte Baldo (Veronese). Contorni di Milano e di Torino. Foggia (Puglie). Gennargentu (Sardegna). Monte Pellegrino presso Palermo (Sicilia). ORNIS. IN 210 ARRIGONI DEGLI ODDI. 37. Merlo aquajolo pancia-nera [Cinclus melanogaster (Linnaeus)|. 1 esemplare : | © ad., 2 dicembre 1897, Bellunese (Veneto). Fil primo individuo di tale specie preso nel Veneto, del C. merula conservo ventiquattro esemplari colti nell’ Italia settentrionale e centrale. 38. Nella serie di 14 Accentor modularis (Linnaeus) 0 Passera scopajola un soggetto & giov. dell’ ottobre 1897 proviene da Nuoro (Sardegna), ove sarebbe uccello di rara comparsa, essendo comune nel resto della Regione Italica. 39. Cesena fosca |Turdus fuscatus, Pallas]. 1 esemplare : Sad., 18 febbraio 1893, Bergamo (Lombardia). 40. Merlo col petto bianco |Merula torquata (Linnaeus) |. 10 esemplari : S ad., 21 maggio 1879, Borgoricco (Padovano). ot ad., 8 novembre 1885, Monselice (Padovano). _ Sad., 10 novembre 1895, Campo Fontana (Veronese). © ad., 22 aprile 1897, Lanzo (Piemonte). Se 9 ad., 15 maggio 1897, Lanzo (Piemonte). Q giov. in 1° abito, 10 agosto 1897, Lanzo (Piemonte). g‘ ad., 22 ottobre 1898, Trento. 3 ad., 26 novembre 1898, Mugello (Toscana). Q ad., 29 dicembre 1898, contorni di Roma. 41. Tra i 15 individui di Merlo alpestre (Merula alpestris, Brehm) che conservo, uno di sesso ® ad. fu uceiso il 26 ottobre 1897 a Melfi (Puglie), ove la specie à acciden- tale e molto rara. UCCELLI RARI O PIU DIFFICILI AD AVERSI. 211 42. Monachella nera |Dromolaea leucura (Gmelin) |. 2 esemplari : © ad., ottobre 1838, Riviera di Genova. Œ ad., 15 aprile 1896, Nervi (Genova). 43. Pett’ azzuro orrientale |Cyanecula suecica (Linnaeus) 4 esemplari : & giov., 15 ottobre 1890, Vicentino. d ad., 19 ottobre 1891, Monselice (Padovano). Oad., 7 settembre 1894, Estuario Veneziano. ad., 2 aprile 1898, Pescantina (Veronese). 44. 14 esemplari di Bigia grossa |Sylvia orphaea, Temminck]| colle seguenti provenienze : Padovano, Veronese, Bologna, Torino, Siena, Roma e Velletri, Bari nelle Puglie e Catania in Sicilia. E specie non egualmente distribuita in Italia. 45. 10 esemplari di Bigiarella |Sylvia curruca (Linnaeus) |, colle seguenti provenienze : Padovano, Vicentino, Veronese, Novara, Spezia, Foggia. Palermo e Sardegna. Anche questa ® una specie non egual- mente distribuita in Italia. 46. Fra gli esemplari di Sterpazzola di Sardegna [Sylvia conspicillata, La Marmora|, un o& ad. fu preso nel Cremonese nell’ agosto 1897. E specie comune nelle isole di Corsica, Sardegna, Sicilia, Malta e Pantellaria, e si trova pure, come dice il Giglioli, nelle parti centrali e meridio- nali della penisola, inoltre fu presa varie volte in Liguria e il Bonaparte la trovô comune e nidificante presso Civita- vecchia. 212 ARRIGONI DEGLI ODDI. 47. Sterpazzolina (Sylvia subalpina, Bonelli apud Temminck). 12 esemplari: Q giov., 10 ottobre 1882, Veronese. co ad., 4 ottobre 1883, Monselice (Padovano). @ ad., 2 dicembre 1896, Lonigo (Vicentino). avanti la 1* muta, 22 agosto 1898, Novara (Piemonte). © avanti la 1? muta, 25 agosto 1898, Bergamo (Lom- bardia). Gli altri sette esemplari provengono dalle Marche, Toscana, Calabria, Sicilia e Sardegna, ove la specie è frequente, mentre nella parti settentrionali @ molto rara. 48. Occhiocotto | Sylvia melanocephala (Gmelin). 16 esemplari: 9 ad., agosto 1880, contorni di Padova. 3% ad., agosto 1884, presso Padova. Je ® ad., 19 dicembre 1896, Bardolino (Veronese). @ ad., 17 ottobre 1897, Legnago (Veronese). Oe @ ad., 22 novembre 1897, Bassano Veneto. @ ad., 15 novembre 1898, Varese (Lombardia). Gli altri esemplari provengono dalla Toscana, Puglie e Sardegna, ove la specie © frequente, mentre è rara ed acci- dentale nelle parti settentrionali d'Italia. 49. Magnanina | Melizophilus undatus (Boddaert)|. 8 esemplari : d ad., ottobre 1884, Padovano. 3 giov., 10 novembre 1897, Alessandria (Piemonte). Se 8 ad., 15e16 novembre 1898, Busto Arsizio (Mila- nese). Gli altri esemplari provengono dalla Toscana, Puglie e Sardegna, ove tale specie & frequente. UCCELLI RARI O PIU DIFFICILI AD AVERSI. 213 50. Cannajola verdognola | Acrocephalus palustris (Bechstein) |. 5 esemplari : oO ad., 27 settembre 1896, Bardolino (Veronese). 4 Sad., 5 e 15 maggio 1897, sul Po nel Cremonese. 51. Salciajola | Potamodus luscinioides (Savi)|. 8 esemplari : ® ad., 30 aprile 1897, Valle Zerpa (Veronese). 4 Sad., 30 aprile e 6 maggio 1897, Bovolenta (Padovano). Sad., agosto 1897, Bagnolo (Vicentino). Q ad., 3 agosto 1897, Bovolenta (Padovano). Sh ad., 24 luglio 1898, Bovolenta (Padovano). 52. Forapaglie macchiettato |Locustella naevia (Boddaert) |. 8 esemplari : SM ad., 14 settembre 1883, Monselice (Padovano). oJ" ad., 28 agosto 1890, Legnago (Veronese). 2K ad., G'ad., 2 ® giov., dell’ anno, 27 e 31 agosto, 6, 20, 23 e 27 settembre 1897, Boschi di Sant’ Anna (alti- monti Veronesi). 53. Forapaglie castagnolo | Lusciniola melanopogon (Temminck) |. à esemplari : Sad., Q ad., 27 gennajo 1888, Valle Inferno (Pado- ae CO giov., 2 giugno 1888, Monselice (Padovano). CI a , 30 ottobre 1895, Lesina (Puglie). a ‘ils 15 ottobre 1896, sul Ticino presso Pavia (Lom- bardia). 2 ad., 17 ottobre 1896, sul Po presso Torino. 214 ARRIGONI DEGLI ODDI. Sad., 15 agosto 1897, Rovigo (Veneto). ® ad., 10 ottobre 1897, Cagliari (Sardegna). SX ad., 15 ottobre 1897, sul Ticino presso Pavia. ® ad., 21 febbraio 1898, Conselve (Padovano). Gli altri esemplari provengono dalla Toscana e Sicilia, ove la specie & frequente. 54. Rusignuolo di fiume |Ceitia Cetti (La Marmora)|. 10 esemplari : JO ad., gennaio 1888, Padovano. Sad., 5 settembre 1890, Treviglio (Lombardia). ® ad., 8 maggio 1893, Novara (Piemonte). CO ad., 15 giugno 1895, Bovolenta (Padovano). S giov., 6 ottobre 1897, Pavia (Lombardia). Gli altri furono colti in varie località dell’ Italia centrale e meridionale, ove la specie @ sedentaria nei luoghi palu- dosi. 55. Rusignuolo levantino don familiaris (Menetries) |. 2 esemplari : oO ad., 18 guigno 1892, Valle Inferno (Padovano). ©) ad., 2 25 luglio 1892, contorni di Padova. 56. Ballerina nera | Motacilla lugubris, Temminck|. I esemplare : oO ad., 15 marzo 1894, Abano (Padovano). 57. Cutrettola testa gialla |Budytes campestris (Pallas) |. | esemplare : oO ad., 28 aprile 1894, Valle di Riola Aperta (Veneziano). Ritengo rarissima tale specie in Italia, ne credo riferibili ad essa le Cutrettole a sopraeiglio geallo che si pigliano dr autunno, delle quali ebbi anch'io numerosi esemplari da UGCELLI RARI O PIU DIFFICILI AD AVERSI. 215 varie località, ed ilmio asserto & basato su accurati confronti fatti con veri B. campestris di ogni eta avuti d'Inghilterra. 58. Cutrettola capinera |Budytes Feldeggi (Michaelles)|. 10 esemplari : S ad., 18 maggio.1892, Valle Zappa (Veneziano). oO ad., 15 agosto 1892, Monselice (Padovano). Gli altrı esemplari provengono dalle Puglie e dal Napo- letano,ove questa speciesarebbe discretamente abbondante. 59. Pispola gola rossa | Anthus cervinus (Pallas) |. 18 esemplari : < ad., 5 aprile 1885, contorni di Padova. O ad., 22 ottobre 1891, Vicentino. Oo ad., ottobre 1894, S. Massimo (Verona). cad., maggio 1895, Bari (Puglie). œ ad., 15 maggio 1895, Monselice (Padovano). 2 SG ad.,e Q ad., 25 aprile, 25 settembre e 11 ottobre 1896, Cremona (Lombardia). of ad., 20 ottobre 1896, Pescantina (Veronese). oe 9 ad., 26 aprile 1897, Bari (Puglie). © dell’ anno, settembre 1897, Cremona. 2 dh ad., ottobre 1897, Alghero e Isola della Vacca (Sar- degna). Sh ad., 5 maggio 1898, Cremona. of ad., 22 settembre 1898, Giarabassa (Padovano). GS ad., 15 ottobre 1898, Catania (Sicilia). 3X ad., ottobre 1898, Torino. 60. 28 esemplari di Calandro | Agrodroma campestris (Linnaeus)|, colle seguenti provenienze : 2 da Trento e Ala (Trentino). 9 dal Padovano. 216 ARRIGONI DEGLI ODPE 5 dal Veronese. 3 dal Cremonese. 2 da Novara e Cuneo (Piemonte). | da Genova. { da Pisa (Toscana). I dalla Campagna Romana. 2 da Foggia (Puglie). I da Reggio Calabria. I da Oristano (Sardegna). Questa specie non à egualmente abbondante nelle varie cegioni d'Italia, mantenendosi più comune nelle parti centrali e meridionali. 61. Calandro maggiore Anthus Richardi, Vieillot}. 6 esemplari : ot dell'anno, settembre 1892, Vieentino. @ ad., 18 settembre 1896, Novara (Piemonte). 2 ad., 2 oltobre 1896, Cremona (Lombardia). ad., 4 ollobre 1896, contorni di Verona. ot ad., 15 dieembre 1896, contorni di Padova. &* ad., 12 attobre 1898, Caselle di Pressana (Veronese). 62. Calandrino \Calandrella brachydactyla (Leisler) 16 esemplari : oO ad., Tnovembre 1883, Monseliee (Padovano). 2 2 giov., 14 agosto 1894, Tre Porti (Venezia). Gi ad., 15 agosto 1895, Verona. 2 ad., 8 ottobre 1896, Monselice (Padovano). Oo giov., 20 ottobre 1896, Lugagnaro (Veronese). Gli altri provengono dall Italia meridionale, ove la specie è comune. 63. Pispoletta | Calandrella pisporetta (Pallas)|. | esemplare : of ad., 2 maggio 1896, Tre Porti (Venezia). UCCELLI RARI O PIU DIFFICILI AD AVERSI. 217 64. Lodola siberiana | Pallasia sthirica (Gmelin) |. I esemplare : SJ ad., 30 marzo 1896, Bovolenta (Padovano). 65. Calandra |Melanocorypha calandra (Linnaeus) |. 29 esemplari : J ad., 2 novembre 1880, Monselice (Padovano). ® ad., 27 febbraio 1886, contorni di Padova. SJ ad., 15 febbraio 1887, contorni di Padova. JS ad., 10 gennaio 1894, contorni di Milano. 3 q ad. e Q ad., 20 e 21 febbraio 1894 dintorni di Padova. J ad., 16 novembre 1896, Zevio (Veronese). 9 ad., 31 dicembre 1896, Piove (Padovano). 3 G' ad. e 3 © ad., 2 febbraio 1897, Piove. ® ad., 29 dicembre 1897, contorni di Torino. Gli altri soggetli provengono dell Italia meridionale, ove la specie & comune. I principali mercati dall’ Italia setten- trionale durante la stagione invernale ricevono Calandre in grande copia dalle regioni centrali e meridionali della penisola, dalla Sicilia e dalla Sardegna. 66. Lodola gola gialla |Otocorys alpestris (Linnaeus) |. 4 esemplari : ® ad., autunno 1883, contorni di Padova. Se ® ad.,e giov. dell’ anno, 9 gennaio 1893, dintorni di Padova. 67. Zigolo di Lapponia | Plectrophanes lapponicus (Linnaeus) |. 13 esemplari : J ad., 5 maggio 1883, Ancona (Marche) d' giov., 21 gennajo 1887, Padovano. 218 ARRIGONI DEGLI ODDI. @ ad., 2 ottobre 1887, Monselice (Padovano). 2 giov., 20 novembre 1890, Vicentino. oO ad., 4 dicembre 1890, Vicentino. 2 ad., 9 dicembre 1891, Padovano. 3 giov., 14 dicembre 1892, Vicentino. d' ad., 25 gennajo 1893, Legnago (Veronese). giovane, 2 febbraio 1893, Padovano. giovane, novembre 1894, dintorni di Verona. 3 ad., 7 dicembre 1896, Pescantina (Veronese). © giov., 14 novembre 1897, dintorni di Padova. ad., 11 dicembre 1898, Lonigo (Vicenza). 68. Zigolo della neve | Plectrophenax nivalis (Linnaeus) |. 19 esemplari : Q ad., agosto 1884, dintorni di Padova. co ad., 22 ottobre 1886, Colli Euganei (Padovano). Ot ad., 25 ottobre 1891, mura di Padova. 2 ad., 20 novembre 1891, Monselice (Padova). 2 G'ad., & giov. e giov., 12, 13, 18 e 22 dicembre 1893, Padovano; Riola Aperta e forte S. Angelo nel Veneziano. Se Q giov. e giov., 8 e 27 gennajo 1894, Riola Aperta (Veneziano). oJ ad., 15 gennajo 1895, Lecco (Lombardia). œ giov., 26 dicembre 1895, Stazione Marittima di Vene- zia. co ad., 10 novembre 1896, Bovolenta (Padovano). S ad. e 2 giov., 21 dicembre 1896, Monte Pastello (Veronese). ot ad. in livrea di nozze, 5 maggio 1897, Moncenisio (Piemonte). ® giov., 10 maggio 1898, Zoldo (alti monti Veneti). Il fatto di due esemplari avuti da luoghi di alta monta- gna nel maggio darebbe a vedere che questa specie nidi- fica in quelle localita, cosa che mi riprometto di diligen- temenle indagare. UCCELLI RARI O PIU DIFFICILI AD AVERSI. 219 69. Zigolo capinero [Euspiza melanocephala (Scopoli) |. 2 esemplari : oJ ad., 18 agosto 1895, Selvazzano (Padovano). oO ad., 12 maggio 1897, Bari (Puglie). Questa specie si riscontra abbastanza facilmente nelle Puglie. 70. Zigolo dal collare |Euspiza aureola (Pallas) |. | esemplare : d ad., 18 ottobre 1894, Mandria presso Padova. 71. Ortolano grigio |Emberiza caesia, Cretzschmar, in Rüppell|. 2 esemplari : ge ® ad., 20 aprile 1895, Riola vecchia nel Vene- ziano. 72. Zigolo golarossa |Emberiza leucocephala (S. G. Gmelin)|. 5 esemplari : SX ad., agosto 1888, Lonigo (Vicenza). ® giov., agosto 1888, Prato (Toscana). o& gioy., 30 novembre 1888, Lonigo (Vicenza). oS ad., 8 maggio 1893, Monselice (Padovano). @ ad., 16 agosto 1896, Lonigo (Vicenza). 73. Zigolo boschereccio |Emberiza rustica, Pallas}. | esemplare : ad., 18 ottobre 1892, Arqua (Padovano). Emberiza pusilla, Pallas}. 74. Zigolo minore | esemplare : oO ad., 8 marzo 1891, R. Orto Botanico di Padova. 220 ARRIGONI -DEGLI ODDI. 75. Passera europea | Passer domesticus (Linnaeus) |. 2 esemplari : co ad., novembre 1881, Monselice (Padova). co ad., 11 febbrajo 1894, contorni di Padova. 76. Passera lagia |Petronza stulta (Linnaeus) |. 30 esemplari : Questa specie @ particolarmente abbondante nelle parti centrali e meridionali d'Italia, facendosi scarsa al Nord degli Apennini, fra gli esemplari che conservo dieci sono dal Padovano, sei dal Veronese, uno da Lodi (Lombardia) e due da Ancona, nelle sopradette regioni la P. stulta à poco frequente. 77. Fringuello alpino | Montefringilla nivalis (Linnaeus) |. 5 esemplari : GS ad., gennajo 1881, Monselice (Padovano). 2 Œ ad., inverno 1892, Monte Foppolo (Bergamasco). @ ad., 10 gennajo 1893, Padovano. Q ad., 21 dicembre 1896, Monte Baldo (Veronese), Specie sedentaria sulle cime più elevate delle Alpi e degli Apennini, al basso s’incontra molto di rado ed in generale coi freddi pitt intensi. 78. Venturone |Chloroptila citrinella (Linnaeus) |. | 3 esemplari : Go ad., 23 novembre 1896, S. Zeno (alti monti Veronesi). œ ad., 18 novembre 1898, contorni di Padova. œ ad., 20 novembre 1898, contorni di Milano. UCCELLI RARI O PIU DIFFICILI AD AVERSI. 79. Fanello nordico |Cannabina flavirostris (Linnacus) |. 2 esemplari : oO ad., 15 ottobre 1896, sul mercato di Torino. 2 giov., 20 novembre 1898, contorni di Pavia. 80. Organetto | Aegiothus linaria (Linnaeus). 12 esemplari: GO ad., 22 ottobre 1891, Monselice (Padova). ® ad., 29 ottobre 1892, Padovano. CO ad., 15 novembre 1893, Pisa (Toscana). SO ad., 9 dicembre 1893, Veneziano. ® ad., 30 dicembre 1893, contorni di Padova. 2 SH ad., 14 febbraio 1894, Padovano. GB ad., 20 dicembre 1894, Tregnago (Veronese). J ad., 18 gennajo 1895, Reggio di Calabria. Jad., 5 febbrajo 1897, Iglesias (Sardegna). of ad., 12 ottobre 1897, Alba (Piemonte). Q s-ad., 25 dicembre 1897, Lucca (Toscana). 81. Organetto minore | Aegiothus rufescens (Vieillot)]. = 1 esemplari : & ad., ottobre 1884, Monselice (Padovano). J giov., 18 ottobre 1887, Monselice (Padovano). 2 Oo ad., 29 ottobre 1892, Padovano. ® ad., 30 dicembre 1893, Bovolenta (Padovano). d' giov., 14 febbrajo 1894, Bovolenta (Padovano). CS ad., 7 marzo 1898, Breonio (Veronese). 82. Ciuffolotto |Pyrrhula europaea (Vieillot)|. 20 esemplari : 294 ei Tra questi venti esemplari, quattro provengono dalla 222 ARRIGONI DEGLI ODDI. Sardegna e Sicilia, ove la specie @ di comparsa affatto irregolare e molto rara, essi hanno le seguenti prove- nienze : ot ad., 18 novembre 1890, Nuoro (Sardegna). ot ad., 15 dicembre 1894, Nuoro (Sardegna). Q ad., 6 gennajo 1895, mercato di Catania. Go ad., 8 novembre 1897, Girgenti. 83. Ciuffolotto maggiore |Pyrrhula pyrrhula (Linnaeus) |. 1 esemplare : So ad., 4 novembre 1898, Breonio (alti monti del Vero- nese). E indubitato che questo esemplare per nulla differisce dai grossi individui di tale specie che io ebbi dalla Norve- gia tanto come dimensioni, quanto pel maggiore grado di intensità nella colorazione. Molte altre volte pero ho veduto Ciuffolotti di maggiore statura degli ordinarii, ma essi secondo me non erano riferibili alla presente specie, mentre non ho alcun dubbio riguardo all’ identita dell’ esemplare in questione. 84. Trombettiere | Bucanetes githagineus (Lichtenstein) |. 1 esemplare : GO ad., 18 ottobre 1892, Este (Padovano). 85. Ciuffolotto scarlatto | Carpodacus erythrinus (Pallas) |. 1 esemplare : ad., 18 marzo 1892, Arqua Petrarca (Padovano). Questo individuo porta l’abito degli adulti di un bel rosso scarlatto. LA UCCELLI RARI O PIU DIFFICILI AD AVERSI. 223 86. Ciuffolotto delle pinete | Pinicola enucleator (Linnaeus)|. 2 esemplari : co ad., 25 febbrajo 1893, Padovano. ® ad., 15 ottobre 1894, Arquà Petrarca (Padovano). 87. Crociere fasciato [Loxia bifasciata, C.-L. Brehm). I esemplare : Q ad., 5 gennajo 1892, Padovano. 88. Storno roseo |Pastor roseus (Linnaeus) |. 6 esemplari : œ ad., giugno 1874, Monselice (Padovano). & giov., settembre 1883, Padovano. 2 ad., 8 maggio 1886, Padova. 2 dO gioy. avanti la muta, 18 agosto 1894, Monselice (Padovano). Q ad., 7 giugno 1898, S. Vito di Tagliamento (Friuli). 89. Gracchio corallino [Pyrrhocorax graculus (Linnaeus) |. I esemplare : oO ad., 5 novembre 1888, Padovano. 90. Gracchio |Pyrrhocorax alpinus (Linnaeus) |. 13 esemplari : Tre di questi esemplari provengono dal Padovano, ove è specie rarissima, ed uno di Sardegna dove pure è uccello raro, gli altri furono colti lungo la catena delle Alpi, nelle quali localita è sedentario e nidificante. 224 ARRIGONI DEGLI ODDI. 91. Corvo imperiale | Corvus corar, Linnaeus|. 5 esemplari : Q ad., 23 dicembre 1893, Caprino (Veronese). of ad., 25 agosto 1894, Zevio (Veronese). Se Q giov., 28 settembre 1896, Buttapietra (alta pia- nura Veronese). ot ad., 9 aprile 1897, Ferrara di Monte Baldo (Vero- nese). 92. Cornacchia nera | Corvus corone, Linnaeus |. 2 esemplari : ot ad., 18 marzo 1886, Padovano. oO ad., 5 novembre 1893, Padovano. 93. Taccola | Covoeus monedula (Linnaeus) |. 9 esemplari : ot ad., 8 novembre 1888, Cremona (Lombardia). SX ad., 15 gennaio 1891, Vigodarzere (Padovano). ot ad., 18 gennajo 1898, Grezzana (Veronese). Gli altriesemplari provengono da Rovigo, Roma e Lecce, ove la specie @ sedentaria e comune. 94. Nocciolaja [Nucifraga caryocatactes (Linnaeus)|. 6 esemplari : SX ad., ottobre 1869, Monselice (Padovano). d'ad., gennajo 1895, Lecco (Lombardia). œ gioy., 15 settembre 1897, Breonio (Veronese). oe ® ad., 23 settembre 1897, Ferrara di Monte Baldo (Veronese). ® semi-ad., 28 settembre 1897, S. Zeno di Montagna (Veronese). Due di questi individui appartengono alla var. nordica della Nocciolaja. UCCELLI RARI- O PIU. DIFFICILI AD AVERSI. 225 95. Sirratte |Syrrhaptes paradoxus (Pallas)|. I esemplare : © ad., autunno 1871, Padovano. 96. Fagiano |Phasianus colchicus, Linnaeus]. 4 esemplari : Se Q ad., 18 ottobre 1886, Ghisonaccio (Corsica). 2 oO ad., 18 marzo 1894, Ghisonaccio. 97. Fagiano di monte |Tetrao tetrix, Linnaeus}. 7 esemplari : S e ® semi-ad., 12 ottobre 1898, Ferrara di Monte Baldo (Veronese). Gli altri esemplari provengono dalle Alpi Venete e Lombarde, ove la specie @ piuttosto frequente, mentre che nel Veronese è uccello molto raro. a 98. Francolino |Francolinus vulgaris (Linnaeus)|. 1 esemplare : oO ad., 1843, Sicilia. 99. Coturnice |Caccabıs saxatilis (Meyer) |. 8 esemplari : 2 ad., ottobre 1875, dintorni di Padova. Gli altri esemplari provengono dalle Alpi, dall’ Asco- lano e dalla Sicilia, ove @ uccello discetamente abbon- dante. 100. Pernice |Caccabis rufa (Linnaeus)|. 7 esemplari : . 3 ad., settembre 1882, dintorni di Padova. ORNIS. IX. = 16 226 ARRIGONI DEGLI ODDI. Gli altri soggetti provengono dalla Toscana, Isola d'Elba e Corsica, ove è specie piuttosto frequente. 101. Ottarda |Ots tarda (Linnaeus) |. 1 esemplare : Q ad., Saprile 1890, Giarabassa (Padovano). 102. Gallina pratajola [Ol:s tetrax (Linnaeus) |. 14 esemplari: ot giov., 18 settembre 1878, Padovano. © ad., 9 ottobre 1884, Bormio (Lombardia). Q giov., 2 novembre 1884, Tama] (Udinese). 2 G'ad., 3 gennajo 1888, Vigonza (Padovano). 3 ad., 29 dicembre 1891, Padovano. d' ad. prim., 5 aprile 1893, Giarabassa (Padovano). g'giov., 1 dicembre 1896, Ca Oddo (Monselice-Pado- vano). Q ad. prim., 21 febbrajo 1897, Bassano (Veneto). og semi-ad., 31 novembre 1897, Botenigo (Veneziano). g'ad., 28 dicembre 1897, Costa di S. Massimo (Vero- lese). 3 giov., 30 dicembre 1897, Dolo (Veneziano). Q giov., 12 febbraio 1898, Dolo (Veneziano). oad. prim., 3 maggio 1898, Mestre (Veneziano). 103. Pernice di mare | Glareola pratincola (Linnaeus) |. 10 esemplari : Sgiov., 1 aprile 1890, Valle Morosina (Padovano). Sad., 15 maggio 1895, Riola Aperta (Veneziano). SX ad., 9 maggio 1896, Valle Zappa (Veneziano). J ad., 16 maggio 1896, Valli Mocenighe (Padovano). J ad., 18 maggio 1896, Porto di Lido (Veneziano). Se © ad., 21 maggio 1896, Valli dell’ Aseo (Pado- vano). UCCELLI RARI O PIU DIFFICILI AD AVERSI. 227 ® ad., 18 maggio 1898, Valle Zerpa (Veronese). E due di Toscana, ove tale specie à di passo quasi regolare in primavera e non infrequente. 104. Corrione biondo |Cursorius gallicus (Gmelin)]. 1 esemplare : giovane, giugno 1882, Vescovana (Padovano). 105. Squatarola |Squatarola helvetica (Linnaeus) |. 15 esemplari : 2 & ad., 3 Q ad. primay., 9, 22, 27 e 29 maggio 1896, Valle Zappa e Riola Aperta (Veneziano). © ad. primav., 3 settembre 1896, Tre Porti (Venezia). Sad. primav., 15 aprile 1898, Reggio di Calabria. ad. primav., 2 maggio 1898, Legnago (Veronese). ad. primav., 8 maggio 1898, Vercelli (Piemonte). Q ad. primav., 10 maggio 1898, Lodi (Milanese). Gli altri esemplari sono presi nel Veneto durante l'in- verno, quando la specie nei luoghi adatti @ abbastanza comune, mentre è uccello rarissimo in abito di nozze, od in Toscana (Pisa, Massaciuccoli), ove si prende non rara- mente nella livrea di primavera. 106. Piviere | Charadrius pluvialis, Linnaeus}. 14 esemplari : Aleuni di questi esemplari provenienti dal Padoyano e dalla Toscana rivestono Vabito di primavera, nella quale livrea non & facile d’averne. 107. Piviere orientale [Charadrius fulvus, Gmelin). 2 esemplari : 165. Gabbiano tridattilo [Rissa tridactyla (Linnaeus) |. 1 esemplare : riov. avanti la 1* muta, 21 novembre 1890, Locara 5 (Vicentino). 166. Stercorario mezzano |Stercorarius pomatorhinus (Temminck) |. 3 esemplari : giov., 9 settembre 1895, Lago dei Paltani (Estuario Veneziano). Q ad., 11 ottobre 1897, Lago di Lesina (Puglie). 3 giov., 14 novembre 1897, Spezia (Liguria). 167. Labbo |Stercorarius crepidatus (Banks) |. 2 esemplari : œ ad., 5 agosto 1897, sul Po a Torino. oJ ad., 2 luglio 1898, mare di Venezia. 168. Labbo codalunga |Stercorarıus parasiticus (Linnaeus) }. 10 eemplari : giov. var. scura, ottobre 1882, sul Brenta (Padovano). giov. avanti la 1* muta, dicembre 1891, Valle Zappa (Veneziano). Se ® giov., 2 h giov. e 2 © giov. var. scura, 1,6 e 16 settembre 1898, Lago di Garda. de Q giov., 19 ottobre 1898, Portoferraio (Isola d’Elba). 169. Berta maggiore | Puffinus Kuhli (Boie)|. 5 esemplari : J ad., 18 novembre 1891, Valle Morosina (Estuario Padovano). UCCELLI RARI O PIU DIFFICILI AD AVERSI. 247 3 Gad. e 9 ad., maggio 1897, Alto mare davanti a Caorle (Venezia). 170. Berta minore |Puffinus yelkouan (Acerbi)|. 6 esemplari : G ad., 18 aprile 1895, Valle di Riola vecchia (Vene- ziano). @ ad., 28 dicembre 1897, Porto di Chioggia (Veneziano). Gli altri individui provengono dalla Costa Dalmata, ove è specie frequente. 171. Uccello delle tempeste |Procellaria pelagica, Linnaeus). Sad., aprile 1878, Isola Vacca (Sardegna). 172. Polcinella di mare [Fratercula arctica (Linnaeus) |. 8 esemplari : d' giov., gennajo 1883, Colli di Galzignano (Padovano). 3 ad., ottobre 1883, Valle Pierimpiè (Estuario Pado- vano). œ e@ ad., 15 novembre 1896, golfo di Genova. 3 ad., 6 dicembre 1896, mare di Ancona. co giov., dicembre 1896, S. Angelo (laguna di Venezia). 3 ad., 5 gennajo 1897, Malamocco (laguna di Venezia). So giov., 6 gennajo 1897, mare di Civitavecchia (Ro- mano). 173. Gazza marina | Alea torda, Linnaeus|. 4 esemplari : Q giov., 15 febbrajo 1891, Val Zappa (Veneziano). ad. inv., marzo 1894, Valli di Piove di Sacco (Padovano). ad., 18 maggio 1895, Porto di Malamocco (mare di Venezia). SO ad., 27 luglio 1895, Tre Porti (mare di Venezia). ARRIGONI DEGLI ODDI. nw rs Qo 174. Uria |Lomvia troile (Linnaeus)|. 3 esemplari : Sad., 18 aprile 1891, Malghera (Veneziano). Se Q ad., 15 dicembre 1897, Portofino (Liguria). 175. Strolaga maggiore |Colymbus glaciais, Linnaeus}. 1 esemplare : © gioy., 30 dicembre 1898, Lago di Garda. 176. Strolaga mezzana [Colymbus areticus (Linnaeus) |. {8 esemplari : Questi esemplari dei quali nessuno & Gad. in completo abito di nozze provengono dalla Dalmazia (3), dal Vene- ziano (9), dal Lago di Garda (1), dalla Lombardia (1), dalle Marche (1), dalla Toscana (1), dalla Calabria (1) e dalla Sardegna (1). 177. Strolaga minore [Colymbus septentrionalis (Linnaeus) |. 11 esemplart: Questi esemplari, dei quali nessuno è Gf ad. in abito perfetto di nozze provengono dal Veneziano, Lago di Garda, Piemonte, Marche, Toscana, Puglie, Sicilia e Sardegna. 178. Svasso dal collo rosso [Podicipes griseigena (Boddaert)|. 24 esemplari : | SO giov., 28 novembre 1887, Val Zappa (Veneziano). Se ® ad., 23 ottobre 1893, Valle Zappa. SO ad. primay., marzo 1894, Campalto presso Mestre Veneziano). UCCELLI RARI O PIU DIFFICILI AD AVERSI. 249 Oo giov. dopo la prima muta, agosto 1894, S. Erasmo (mare di Venezia). giov. dopo la prima muta, 18 ottobre 1894, Sette Morti (Estuario Veneziano). oe ® giov. dopo la prima muta, 2 agosto 1895, Settle Morti. 3 g' di cui due dopo la muta di primavera ed il terzo dopo la prima muta, 4e 25 settembre 1895, Riola Aperta ( Veneziano). Sad. e Q giov. dopo la muta di primavera, 6 dicembre 1896, Sette Morti. & dopo la muta di primavera, 20 agosto 1897, mare di Taranto. 3S dopo la muta di primavera, 2 settembre 1897, Reggio di Calabria. oO avanti la prima muta, 27 settembre 1897, Milano. ® ad., 4 ottobre 1897, Porto d’Anzio (Roma). @ giov., 14 ottobre 1897, Lago di Lentini (Sicilia). SG gioy., 28 ottobre 1897, Veneziano. SM gioy., 6 novembre 1897, mare di Bari. @ ad., 9 novembre 1897, Botenigo (laguna di Venezia). Oo giov., 29 novembre 1897, Tre Porti (mare di Venezia). & giov., 6 novembre 1898, sul Po a Torino. Q ad., 19 novembre 1898, Stagno di Oristano (Sardegna). 179. Svasso cornuto |Podicipes auritus (Linnaeus) |. 2 esemplari : ® giov., 9 dicembre 1897, Riola Aperta (Veneziano). Sad.,8 febbrajo 1898, Lago di Massaciuccoli (Toscana). Padova (Italia), li 31 dicembre 1898. HIRONDELLES ET MOINEAUX PAR M. LE VICOMTE L. DE TARRAGON (1) J'ai décrit en 1845 dans la Revue zoologique, publiée par la Société cuviérienne (2), une intéressante observa- tion sur les combats que les Hirondelles livrent aux Moineaux qui s'emparent de leurs nids. J'ai conservé longtemps le nid dans lequel le Moineau avait été enfermé au moyen d'un opercule en terre qui bouchait herméti- quement l'entrée du nid. Le Moineau y était mort sur ses œufs. Depuis, sans avoir été témoin du combat suivi de la claustration du Moineau, comme je l'avais été précé- demment, j'ai retrouvé un autre nid, également fermé, où les petits du Moineau, qui commencaient à faire leur plumage, étaient desséchés, car il faut dire que les Hiron- delles n’abandonnent jamais le projet de se venger de leur ennemi. Elles saisissent le moment où il ne se tient pas sur ses gardes ou bien celui où le mâle et la femelle s’absentent pour chercher la nourriture destinée à leurs petits. Tot ou tard il faut que la vengeance s’accomplisse. (1) Note envoyée en 1886 à la Commission ornithologique francaise. (2) P. 323. NOTES SUR QUELQUES OISEAUX HYDRIDES OU A PLUMAGE ANORMAL ET OBSERVATIONS BIOLOGIQUES PAR M, CH. VAN KEMPEN Ma collection d'histoire naturelle vient de s'enrichir d'une pièce excessivement rare: un male hybride Canard dont le pere est un Canard sauvage et la mére un Harle Bièvre: Anas boschas (L.) & >< Merqus merganser (L.) 2 Ce Palmipède a été tué le 19 août 1898, en Poméranie, sur le lac Schaal. Voici la description de son plumage : dessus de la tête noir bronzé; tour des yeux et cou blancs, parsemés de petites plumes noires et rousses; haut du dos d’un cendré blanchâtre, pointillé de noir ; le noir est plus marqué vers le bas du dos ; sus-caudales noires à reflets verts, terminées de blanc; sur les côtés, plumes roussätres avec grandes taches brun noir ; ailes blanches terminées de gris ; dessous du cou blanc, abdomen blanc, strié de petites plumes rous- sätres, formant collier assez large autour du cou. Bec de l’Anas, de couleur brune; pattes d’un rouge orange ; iris brun. Dans le courant de l’année 1898, l'ai pu également me eb pu es procurer les hybrides suivants : 252 CH. VAN KEMPEN. Pinson ordinaire avec Pinson d’Ardennes. Fringilla celebs (L.) X Fringilla montifringilla (L.) ç. Téte gris brun mélangé d’olivätre et parsemé de petites plumes noires, dessus du dos de la même couleur, couver- lures supérieures des ailes jaunes, avec une large bande transversale blanche sur les couvertures moyennes, une seconde bande transversale, mi-partie blanche, mi-partie jaune au milieu de l'aile, qui est noire, bordée de jaune verdatre ; aux troisième et quatrième rémiges, la bordure est d'un jaune plus blanchätre. Les rectrices sont noires ; les quatre premières les plus extérieures de chaque côté sont blanches avec le tiers inférieur noir: couverture de la queue jaune avec quelques petites plumes noires. Dessous du corps: gorge, devant du cou, poitrine etabdomen d'un roux orangé; joues et côté du cou gris bleuàtre ; croupion blanc ; bec bleuätre; pattes olivätres ; iris brun. Ce Passereau est un mâle capturé en 1896, en Allemagne. Linotte ordinaire avec Verdier Cannabina linota (L.) & x Ligurinus chloris (L.) 2. Femelle adulte, provenant de Rottingdean, comté de Sussex, en Angleterre. Parties supérieures brunes lavées de roussätre, poitrine jaunätre, parsemée de brun roux, ailes brunes avec les barbes externes roussatres ; couvertures de la queue vert jaunatre ; queue brune bordée fortement de vert olive. Bec du Ligurmus chloris; pattes couleur de chair; iris brun foncé. Linotte ordinaire avec Linotte à bec jaune Cannabina linota (Gr.) SX Cannabina flavirosiris (L.) 2. Mäle adulte tué le 12 novembre 1896, en Angleterre, à Saltdean, dans le comté de Sussex. Parties supérieuresd'un brun varié de roussätre ; dessous du corps, gorge, devant et côtés du cou d'un roux jaunatre, NOTES SUR QUELQUES OISEAUX HYBRIDES. | 253 varié de quelques petites plumes brunes au cou seulement: régions parotiques jaunatres ; dessus du corps brun varié de roussätre ; rémiges brunes, blanches sur les barbes externes; queue brune ; rectrices latérales bordées de blanc en dehors et en partie de cette couleur sur les barbes internes ; bec jaune ; pieds d'un brun rougeatre ; iris brun. Tétras urogalle Tetrao urogallus (L.). Vieille femelle, stérile, ayant en partie la robe du mâle, tuée en mars 1898, dans le Jutland. Tête, cou d'un cendré bleuâtre parsemé de petites plumes noires, dos de la même couleur; ailes rousses avec les petites et moyennes couvertures terminées de blanc; queue noirâtre, les deux plumes du milieu rayées en zigzag de roux et terminées de blanc. Dessous blanc, mélangé de roux sous la tele ; cendré bleuâtre parsemé de petites plumes noires au cou ; sur la poitrine, formant collier, une large bande de noir bleuâtre, tacheté de plumes rousses : abdomen blanc avec quelques plumes noires ; croupion blanc ; plumes des pattes cendrées ; bec blanchatre. Pinson ordinaire Fringilla celebs (L.). J'ai pu obtenir, le 5 novembre 1898, une très jolie va- riété de Pinson ordinaire, capturée au village de Blendec- ques, près de Saint-Omer. Voici la description de son plumage : Mâle adulte : front gris cendré, légèrement teinté de jaunätre; occiput et nuque d'un gris clair tirant sur le blanc, s'étendant sur le haut et les côtés du cou en for- mant un demi-collier ; dos d’un jaune d'or très vif; des- sous du corps d'un rose très tendre ; couvertures supé- rieures des ailes noires; inférieures blanches: grandes pennes blanches, bordées de noir; les autres plumes, noires ; queue blanche. CH. VAN KEMPEN. 12 = Merle noir Merula nigra (Leach). Au mois de décembre 1898 une variété tout à fait albine du Merle noir a été prise dans un jardin de la ville de Boulogne-sur-Mer. A la même époque une capture intéressante a été faite dans le Pas-de-Calais : un Milan royal (Milous regalis Briss.) a été tué dans la forêt d’Eperleeques, à 10 kilo- mètres de Saint-Omer. Cette espèce de Rapace n’est tirée qu’accidentellement dans notre region. Un fait qui m'a frappé l'été dernier viendra s’ajouter à tous ceux qui ont été cités pour démontrer que l'amour maternel est un des instincts les plus marqués chez l’Oiseau. Il rend hardies et audacieuses les espèces les plus sauvages et les plus timides d’ordinaire. Lorsqu'on s’avance auprès du nid d’un Passereau, le mâle s’envole sur un arbuste voisin, avertissant, par ses cris d’alarme, sa femelle de l’approche d'un danger; si vous venez à découvrir le nid, les parents, battant des ailes, ne connaissent plus la crainte et volent çà et là autour de vous. On a souvent rapporté la manière d'agir de la mère — Perdrix, feignant d’être blessée, afin d'attirer l'attention et de sauver sa couvée de tout péril. Bien des fois j'ai été témoin de ce fait si remarquable. Au mois de juin 1898, je rencontrai, au détour d’un sentier, une Perdrix femelle, avec ses petits âgés de deux ou trois jours. Quand elle m’apercut, elle fit semblant de s'envoler avec difficulté et ne s éloigna de ma présence que lorsqu'elle eut réuni tous les perdreaux et qu'aucun piaillement ne se fit plus entendre. A la même époque, je suivais l’une des voies de la forêt de Clairmarais, pres de Saint-Omer, quand sortit d'un NOTES SUR QUELQUES OISEAUX HYBRIDES. 255 des fossés qui la longeaient, une Faisane, les ailes éten- dues. Elle se précipita sur moi et je vis de tous côtés les faisandeaux s’enfuir dans les broussailles. La mère demeura non loin de moi, et, par ses appels successifs, rassembla sa couvée cachée sous les feuilles, puis disparut dans l'épaisseur du fourré. Il fallut que l'amour maternel fût bien vif pour décider une Faisane, d'ordinaire si crain- tive, à venir braver un ennemi qu'elle évite et fuit ordi- nairement! Je possède à la campagne plusieurs Sorbiers des Oiseaux (Sorbus aucuparia). En septembre ils attirent Fauvettes babillardes, Fauvettes des jardins, Hypolais polyglottes, Mésanges charbonnières et Mésanges bleues. Souvent je m'assieds au milieu de ces arbustes et j’examine les disputes de ces charmants Oiseaux pendant leur repas. Or, à force de me voir dans leur voisinage, ces Passereaux s étaient tellement familiarisés qu'ils venaient manger les sorbes presque contre moi; je n'aurais eu qu'à étendre la main pour men emparer. NOTES D'ORNITHOLOGIE Au mois de décembre 1886, feu M. le professeur Baillon a donné au Muséum d'histoire naturelle de Paris un Faucon pèlerin (Falco communis L.) tué à la ferme du Roc-aux-Moines, près Fécamp (Seine-Inférieure). E. O. En 1889, de la fin de février aux premiers jours d'octobre, a vécu à la ménagerie du Jardin des Plantes une femelle de Ganga unibande (Pierocles arenarius, Pall.) envoyée par M. Achille Adam et indiquée comme ayant été captu- rée aux environs de Boulogne-sur-Mer. Cet oiseau ne se serait-il pas égaré jusque dans le nord de la France a la suite d’une bande de Syrrhaptes? On sait que l’année pré- cédente des Syrrhaptes ont été observés en assez grand nombre en Italie, en Allemagne et en France. M. L. Bureau a donné au Muséum d'histoire naturelle de Paris deux de ces oiseaux tués en Vendée en 1881, l'un (male) à L’Ai- guillon-sur-Mer, l'autre (femelle) dans les dunes de Jars. E. 0: Dans Vhiver de 1888-1889 un Plongeon imbrim (Colym- bus glacialis L.) a été tué par M. Laroque à la ferme de Bio, à 2 kilomètres de Montauban. (Communication de M. Brissy, vétérinaire militaire en retraite.) SÉJOUR DE LA MOUETTE DE SABINE SUR LES COTES DE LA BRETAGNE PAR M. LE BARON D'HAMONVILLE Il y a déjà bien des années que l'oiseau décrit en 1819 par Leach, sous le nom de Xema Sabinei, a pris place dans la faune européenne. En effet, Temminck, en 1840, dans la quatrième partie de son Manuel, signala la capture de cette espèce sur les côtes d'Espagne et de France, tan- dis que Yarrell, dans son Histoire des Oiseaux de la Grande- Bretagne, faisait la même constatation sur les plages de son pays. Depuis, bien des captures ont été signalées de tous les côtés, particulièrement par notre zélé et éminent col- legue, le D* Louis Bureau, qui a noté les nombreuses visites de la Mouette de Sabine dans la région armoricaine, el spécialement à l'embouchure de la Loire. Mais pour tous les observateurs, l'apparition plus ou moins fréquente de ce Laridé restait toujours accidentelle, aussi il m'a paru qu'il serait intéressant de faire con- naître aux lecteurs de l'Ornis qu'à la fin de l’été de 1896, une colonie probablement composée de plusieurs centaines de Mouettes de Sabine était venue se fixer pendant un temps assez long sur la côte méridionale de la Bretagne française, depuis Saint-Nazaire jusqu'au Croisic. C'est pendant un séjour que j'ai fait au Pouliguen, au printemps dernier, que j'ai appris cette immigration, sur laquelle j'ai fait aussitôt une enquête près des chasseurs ORNIS. IX. — 18 258 D’HAMONVILLE. et naturalistes du pays, en rassemblant non seulement des renseignements certains, mais encore des pieces à convic- tion, qui ne peuvent laisser place a aucun doute, sur le fait que je viens raconter aujourd'hui à nos lecteurs. Disons d'abord, pour l'intelligence de ce qui va suivre, que les chasseurs du pays confondent, sous le nom de petite Mouette où Pygmée, la véritable Mouette pygmée (L. minutus Pall.) et la Mouette de Sabine, mais que cette confusion s'arrête la et qu'ils ne confondent jamais ces deux espèces avec les autres Mouettes ou avec les Sternes, en compagnie desquelles elles se livrent souvent au plai- sir de la pêche. Dans le commencement de septembre 1896, un employé de la Compagnie transatlantique, M. Petit, voyait une bande de petites Mouettes, soit seules, soit en compagnie de la Mouette rieuse (L. ridibundus L.), péchant, sans se préoccuper le moins du monde du mouvement des bateaux, au milieu du port de Saint-Nazaire. Vers le 15 du même mois, MM. de Brégeot, maitres de pares au Pouliguen, et d’autres chasseurs de la région, voyaient et tiraient quelques-uns de ces oiseaux sur la plage, depuis Saint-André et le Pornichet, jusqu'au Pou- liguen. Enfin, le 20 septembre, le temps étant devenu très mauvais avec la mer démontée par des vents de sud-ouest, nos Mouettes se rapprochaient de terre et même se jetaient dans les marais salants qui se trouvent entre le Pouliguen et Guérande. Leur nombre était si considérable, qu'un baigneur, qui est domicilié à Paris, mais dont je n’ai pu savoir le nom, abattait dans la même journée, sur la plage de Pornichet, vingt Mouettes de Sabine. Pendant le reste du mois, des chasseurs sans permis, qui habitent les marais salants, en abattaient au moins autant; mais comme ces oiseaux ne sont pas appréciés comme gibier, ces malheureux finirent, hélas! dans la marmite, sans laisser de leur pas- sage d'autre trace qu'un sujet soi-disant empaillé, mais facilement reconnaissable, que j'ai eu sous les yeux. Heureusement, tout ne fut pas perdu, car près de là, au SÉJOUR DE LA MOUETTE DE SABINE. 259 bourg de Batz, veillait un ami de la science, animé du feu sacré, le cordonnier-naturaliste Lehuédé, élève de feu Prié, collectionneur bien connu des conchyliologistes. M. Lehuédé, simplement soutenu par son amour pour les sciences naturelles, a su, tout en faisant vivre sa famille avec le produit de son travail, former une collection très considérable d'histoire naturelle, et très intéressante pour la faune de son pays; aussi recoit-elle de nombreuses visites des baigneurs, qui peuplent en été les stations bal- néaires de cette belle plage bretonne. C’est Lehuédé qui m'a fourni les renseignements les plus complets sur mon étude et c'est lui qui m'a appris qu'il avait, du 15 sep- lembre 1896 au 5 octobre suivant, récolté 23 Mouettes de Sabine, sans avoir rencontré, dans le même laps de temps, une seule Mouette pygmée. Il m'a certifié d’ail- leurs que, depuis trois ans, il n'avait pu se procurer un seul exemplaire de cette espèce. Ajoultons qu'un natu- raliste distingué du Croisic, M. de Septenville, n'a pas liré ou entendu dire que l'on ait tiré une seule Sabine autour de ce port, dans le cours de l’année 1896. Il est donc établi, par le résumé de l'enquête que je viens de donner, qu'une importante colonie de Mouettes de Sabine est venue se fixer, pendant un temps assez long, sur cette côte de la Bretagne. Mais, objectera-t-on, Lehuédé ne s'est-il pas mépris sur l'identité de l'espèce? Non, assurément, et je vais le prou- ver. Ce naturaliste n’a pas, il est vrai, conservé ses vingt- trois spécimens, les sujets en noces sont devenus des écrans, les jeunes des blagues ou des nécessaires de dame; mais il en possédait encore, lors de la visite que je lui ai faite, sept qu'il m'a généreusement abandonnés, à l'exception de deux conservés pour sa collection personnelle. Disons aussi, avant de parler des sujels que j'ai ainsi obtenus, que d’après les observateurs consultés, cette Mouette a les mêmes habitudes que ses congénères, qu'elle est très sociable, vole sans hésitalion au secours de ses congé- nères démontées, en s’exposant ainsi au même sort, et qu'elle se nourrit de menus Poissons, de Mollusques 260 D’HAMONVILLE. tendres et de jeunes Crevettes qui pullulent dans les canaux d'alimentation des marais salants. Ces Laridés entraient en mue lorsqu'ils arrivèrent sur nos côtes; et la mue paraissait presque terminée lorsqu'ils nous quitterent vers le 5 octobre; on s'en rendra compte d'ailleurs en lisant la brève description de mes sujets les plus intéressants ; elle servira de conclusion à cette petite note. Adultes en noces. — Capuchon d'un gris brun unicolore, terminé par une étroite bande noire faisant collier. Dessus du cou, toutes les parties inférieures et la queue échancrée d'un blanc pur. Parties supérieures d'un joli gris bleu sans tache. Rémiges primaires noires, terminées par une large tache blanche, et rémiges secondaires entièrement blanches. Bee noir, avec la pointe jaune ; pieds rouges. Adultes en transition. — Coloration générale semblable à celle des adultes en noces pour tout l'oiseau, à l'exception de la tête. Celle-ci se couvre, comme le collier, de légères {taches blanches formées par les plumes naissantes de cette nuance qui percent à travers les anciennes, et les rem- placent peu à peu. Chez notre sujet tué le 4 octobre, le blanc a presque complètement remplacé le brun etle noir, en sorte que ces deux nuances ne sont plus rappelées que par quelques taches isolées. Aussi j'en conclus que les adultes en hiver ont la tête entièrement blanche, sans apparence de brun ou de noir. Jeunes en premier plumage. — Le dessus de la tête et la nuque sont, ainsi que les côtés de la poitrine, d’un gris pâle imperceptiblement liséré de roussätre. Front, Joues, gorge et côtés du cou d’un blanc sale, sans apparence du collier noir des adultes. Toutes les parties supérieures d'un gris-brun se foncant à l'extrémité des plumes qui sont bordées d’un blanc fauve formant croissant. Milieu de la poitrine, ventre, sus et sous-caudales blancs. Queue de même nuance, terminée par une large bande noire, qui est elle-même finement lisérée de blanc. Rémiges pri- maires noires avec une très pelite tache blanche à leur pointe, bec noir, pattes d’un rouge livide. NOTE SUR LA DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DE LA MOURTTE DE SABINE (XEMA SABINEI) PAR M. E. OUSTALET Pour faire suite aux observations très intéressantes de M. le baron d’Hamonville sur la présence de la Mouette de Sabine sur les cötes de Bretagne, en 1896, je crois devoir rappeler que cette espèce de Laridé avait déjà été rencontrée antérieurement sur nos côtes de la Manche et de l'Océan. Ainsi M. H. E. Dresser signale (1), d'après M. le baron E. de Sélys-Longchamps, la capture d'une Mouette de Sabine sur les côtes de Picardie, sans en indiquer la date. M. de Norguet mentionne (2) quelques captures de la même espèce, faites à l'embouchure de la Somme et une autre à Dunkerque en 1847. D'après Degland et Gerbe (3), l'individu auquel M. de Norguet fait allusion avait été tué par M. Duthoit le 2% septembre 1847. La Mouette de Sabine est comprise par Demarle dans son Tableau des Oiseaux observés dans le Boulonnais (4). D'après F. Mar- (1) À History of the Birds of Europe, 1871-1881, t. VIIT, p. 339. (2) Catalogue des Oiseaux du Nord de la France, 1866, p. 154. (3) Ornithologie européenne, ?e édit., 1867, t. II, p. 444. (4) Extrait du Précis de l'histoire physique, civile et politique de la ville de Boulogne-sur-Mer, 1854, t. I et II, p. 8. 262 E. OUSTALET. cotte (1) elle se montre accidentellement, à la suite des tempêtes de l'hiver, dans l'arrondissement d’Abbeville, et deux ou trois sujets ont été tués à Cayeux-sur-Mer. Sur la feuille d'observations qui lui avait été envoyée en 1885 par la Commission ornithologique française et qu'il a bien voulu remplir pour la station d'Amiens (Somme), M. d’Hangest a inserit la Mouette de Sabine comme étant rare et de passage accidentel. La collection du D' Mar- mottan, qui se trouve maintenant au Muséum d'histoire naturelle de Paris, renferme une jeune femelle de l'année de Xema Sabinei, tuée au Crotoy le 23 septembre 1869. Degland et Gerbe (2), H. E. Dresser (3) et H. Gadeau de Kerville (4) citent une Mouette de Sabine adulte qui a été tuée près de Rouen (Seine-Inférieure ) et dont la dépouille a été conservée dans la collection de M. Jules de Lamotte à Abbeville. Le dernier de ces auteurs rappelle aussi que la Xema Sabinei a été mentionnée par J. Hardy (5) comme se trouvant dans la Seine-Inferieure. Voilà pour la Manche. En Bretagne, la présence de l'espèce a été constatée en août 1872 par le D' Louis Bureau (6). Au mois de Janvier de l'année 1897 plusieurs Mouettes de Sabine, prises vi- vantes à Concarneau (Finistère), ont été envoyées à la Ménagerie du Muséum d'histoire naturelle de Paris par Mme Guillou-Deyrolle. Ces Mouettes étaient en plu- mage d'hiver, avec le front blanc, le sommet de la tête strié de brun fuligineux, la nuque ornée d’un collier noir assez bien marqué. Dans la Sarthe, un oiseau de lamême espèce a été tué en 1866 par M. Dubois, sur l'étang des Hunau- dières, etsa dépouille, après avoir fait partie de la collection (1) Les Animaux vertébrés de l'arrondissement d’ Abbeville, 1860, p. 345. (2) Ornith. europ., t. Il, p. 444. (3) Birds of Europe, t. VIII, p. 339. (4) Faune de la Normandie, 1892, t. III, p. 359 (Ext. du Bull. de la Soc. des Amis des Sc. nat. de Rouen, 1891, 2° semestre). (5) Catalogue des Oiseaux observés dans le denarlemınt de la Seine- Inferieure, Annuaire des cing départements de l'ancienne Normandie (An- nuaire normand, 1847, 7° année, p. 282). (6) L. Olphe-Gaillard, Contributions à la faune ornithologique de l'Europe occidentale, 1886, fasc. X, p. 110. DISTRIBUTION DE LA MOUETTE DE SABINE. 263 Jarossay, se trouve maintenant au Musée du Mans (1). Trois males adultes de Xema Sabinei, un en plumage de noces, les deux autres en plumage d’automne, ont été tués à la Bernerie, sur la baie de Bourgneuf, le 2 septem- bre 1883, et les dépouilles de deux de ces individus figurent au Muséum, dans la collection Marmottan. La méme col- lection renferme plusieurs sujets adultes, les uns en plu- mage de noces, les autres en plumage de transition, les uns mâles, les autres femelles, plus un jeune de l’année, tués dans le bassin d'Arcachon le 22 septembre 1873 (2), le 17 septembre 1880, le 18 octobre et le 19 octobre 1886. M. Léon Olphe-Gaillard nous apprend (3) que la Mouette de Sabine a été observée en 1880 à Saint-Jean-de-Luz et en 1884 à Hendaye, où elle est très rare et de passage accidentel. Voilà pour l'Océan. Je ne connais aucun exemple de capture de la Nema Sabinei sur nos côtes de la Méditerranée ; mais, chose cu- rieuse, sur une feuille d'observations renvoyée à la Com- mission ornithologique française en 1885, ainsi que dans son Ornithologie de Saône-et-Loire (4), M. de Montessus fait figurer ce Laridé parmi les espèces qui sont de passage accidentel ou irrégulier dans ce département, et l'indique comme se montrant en octobre. Mon savant collègue et ami M. le D' V. Fatio m'apprend également qu'une jeune Mouette de Sabine a été prise en automne sur le lac Léman. Il donnera incessamment, dans sa Faune des Vertébrés de la Suisse, des renseigne- ments circonstanciés sur ce spécimen. En Grande-Bretagne les apparitions de la Mouette de Sa- bine nesont pas beaucoup plus fréquentes, et je ne relève (1) Cet oiseau avait d'abord été désigné, par erreur, sous le nom de Larus minutus (Gentil, Ornithologie de la Sarthe, 1878, p. 103 et 203). (2) Ce spécimen et un autre avaient déjà été cités par MM. Marmottan et J. Vian (Bull. de la Société zoologique de France, 1879, p. 249). (3) Contrib., fasc. X, 9, 110; voyez aussi A. Granger, Faune ornitholo- gique de la région du Sud-Ouest (Extr. de la Revue des Sciences naturelles de l'Ouest, 1893, p. 38, n° 269). (4) Mémoires de la Société des sciences naturelles de Saône-et-Loire, 1890, C, V1l, 2° fase.,;p. 102. 264 E. OUSTALET. dans l'Histoire des Oiseaux d'Europe de Dresser (1) que les indications suivantes : 1° Pour l'Angleterre : Un individu tué a Milford Haven, dans l'automne de 1839 ; Un autre dans le Cambridgeshire ; Un autre à Newhaven en décembre 1853 (2); Deux individus à Brinham, Torbay, en octobre 1843 (3) ; Un autre à Hove, Brighton, le 7 octobre 1858 (4); Un autre sur la cote du Banffshire (5) ; Un a Barking Creek (Essex), le 8 septembre 1862 (6); Deux à Weston-super-Mare en 1863 et le 14 sep- tembre 1867 (7); Un à Mounts Bay (Cornouailles), en septembre 1866 (8); Un à Bridlington (Yorkshire), le 5 septembre 1866 (9); Un à Plymouth, dans l’automne de 1866 (10) ; Un à Eastbourne, le 10 octobre 1870 (11); 2° Pour l'Irlande : Un dans la baie de Belfast, le 18 septembre 1822 (12) ; Un dans la baie de Dublin, près Kingstown, quelques années auparavant (13); Un sur la côte de la baie de Belfast, près Claremont, le 15 septembre 1834 (14); Un dans la baie de Dublin, le 12 septembre 1837 (celui- ci était en compagnie d’Hirondelles de mer (15); (1) A History of the Birds of Europe, t. VIII, p. 338. (2) Ces trois individus sont cités par Yarrell, Brit. Birds, t. III, p. 550. (3) Hore, Zoologist, 1845, p. 879. (4) D’après G. Dawson Rowley. (5) Edwards, Zoologist, 1860, p. 6974. (6) Par M. Th. Sorrell (coll. Saunders). (7) Mathew, Zoologist, 1863, p. 8692, et 1867, p. 992. (8) Rodd, Zoologist, 1866, p. 501, et H. Saunders, Cat. Birds Brit, Mus. a . XXV, p. 164. (9) Boulton, Zoologist, 1867, p. 543. (10) Gatcombe, Zoologist, 1867, p. 557. (11) E. Harting, Handb. of Brit. Birds, p. 172, d’après J. H. Gurney. 2) Thompson, Birds of Ireland, t. Ill, p. 309. ) Thompson, Loc. cit. Thompson, loc. eit. (12 (13 (14) (15) Thompson, Loc. cit. DISTRIBUTION DE LA MOUETTE DE SABINE. 265 Deux à Kingstown Harbour, en septembre 1866 et sep- tembre 1867 (1); Un à Bangor, comté de Down, en octobre 1867. 3° Pour l'Écosse. Un seul spécimen de Xema Sabinei avait été apercu (mais nontué), avant 1881, par le D" Saxby, mais, depuis la publication de l’ouvrage de M. Dresser, en 1884, mon savant collègue et ami Howard Saunders a présenté à la Société zoologique de Londres un adulte en plumage de noces de Xema Sabinei tué sur le Loch Spelve, dans Vile de Mull (Hébrides intérieures, près de la côte occidentale d'Écosse), au mois de septembre 1883 (2). Dans la même année la présence de l'espèce nous a été également signalée dans la baie de Dublin par M. Dow- ling (3). Deux ans auparavant, dans l'automne de 1891, à la suite de violentes tempêtes, trois exemplaires de Xema Sabinei, dont un en plumage d’adulte, avaient été tués à Lymington, dans le Hampshire, en face de l'île de Wight, par M. R.E. Coles, qui les avait envoyés à M. Howard Saunders (4). Enfin, M. Edw. Bidwell cite encore (5) un spécimen, en plumage d’adulte, tué le 10 août 1892 dans la baie de Bridlington (Yorkshire). La présence accidentelle de la Xema Sabinei en Hol- lande a été signalée par M. de Sélys-Longchamps, et plus récemment par M. F. E. Blauw (6), qui a cité un jeune male de cette espèce tué sur le Hoek van Holland le 11 octobre 1892. La Mouette de Sabine a été comprise par M. E. F. von 1) H. Blake Knox, Zoologist, 1868, p. 1099. 2) Edw. Bidwell, Proceed. Roy. Phys. Soc. Edinburgh, 1883-1884, p. 131; H. Saunders, Proceed. Zool. Lond., 1884, p. 150; H. Schalow, Journ. f. Ornith., 1887, p. 187; Harvie-Brown et Buckley, A vertebrate Fauna of Argyll and the Inner Hebrides, gr. in-8°, Edimbourg, 1892 ; Ibis, 1893, p. 137. (3) Zoologist, 1884, p. 490. (4) H. Saunders, Ibis, 1892, p. 182. (5) Proceed. Roy. Phys. Soc. Edinb., 1883-84, p. 131; Ibis, 1885, p. 222. (6) Ibis, 1893, p. 150. ( ( 266 E. OUSTALET. Homeyerdansson Catalogue des Oiseaux del Allemagne (1): deux individus de cette espèce, un jeune et un adulte en plumage de noces, ont été en effet tués dans le district de Münster, en Westphalie (2); un autre sur les côtes du Holstein (3), un autre (jeune) à Heligoland (4). Il est à remarquer que tous ces individus viennent de contrées de l'Allemagne situées dans le bassin de la mer du Nord. Brehm cite cependant (5) un exemplaire du Musée de Budapest qui aurait été pris en Hongrie (?) en 1878. H. E. Bresser n'avait pu trouver aucune indication de la présence de la Xema Sabinei dans le nord de la Russie, en Suède ou en Norvège; mais, il y a une douzaine d’an- nées, mon savant collègue et ami le professeur Robert Collett, de Christiania, a pu examiner un spécimen pris le 10 octobre 1896 sur la côte occidentale de la Nor- vège, dans le Throndhjemsfjord (6). Une jeune Mouette de Sabine a été tuée sur les iles Færæer, à Thorshavn, le 26 janvier 1856 (7). L'espèce visite, au moins accidentellement, Vile Jan Mayen (8): mais, d'après Malmgren (9), elle ne se rencontre pas au Spitzberg. Elle niche en juin, en compagnie de la Sterna arctica, sur les ilots et les alluvions du lac et de la riviere Taimyr, dans la Sibérie septentrionale, au nord du 74° degré de (1) Ornis, 1885, p. 81. (2) DY Altum, Veränderungen der Fauna der Münsterland, Journ. f. Ornith., 1863, p. 103 et 117. (3) H. E. Dresser, op. cit., p. 349 (d'après Kjerbölling et E. Hage). 4) Blasius, Ibis, 1862, p. 71. 5) Journ. Ornith., 1879, p. 334. 6) R. Collett, Om 4 for Norges Fauna nye Fugle fundne i 1885 og 1885 (Christiania Vidensk. Forhandlinger, 1887, n° 8); Ibis, 1887, p. 460. 7) F. van Droste, Sysselmaand Muller’s Vögelfauna der Füræër (trad. allem. de l’ouvrage de S. Müller, Fär&ernes Fuglefauna, 1862), Journ. f. Ornithologie, 1869, p. 387. (8) Fischer et von Pelzeln, Vögel und Säugethiere von Jan Mayen (Die Internat. Polarforschung, 1882-83. Die OEsterrischische Polarstation Jan Mayen, t. III, 1886) ; Ibis, 1887, p. 107. (9) Zur Vögelfauna Spitzbergens, Journ. f. Ornith., 1865, p 396. Le pro- fesseur Malmgren montre, dans ce Mémoire, que c'est par erreur que sir J. Richardson, dans sa Fauna Boreali-Americana (p. 428), et d'autres auteurs plus récents ont avancé que le capitaine Ed. Sabine avait rencontré au Spitzberg la Xema Sabinei, qui a été découverte en réalité par ce célèbre voyageur dans la baie de Baffin, DISTRIBUTION DE LA MOUETTE DE SABINE. 267 latitude (1), et a été rencontrée aussi dans le delta de la Léna (2), et dans la baie du Pluvier (Plover Bay), sur la terre de Wrangel (2). Sa présence a été constatée sur lesiles Aléoutiennes (3), dans l'Alaska, à Pastolik et à Saint-Michel (Mikhailosk), sur les bords du canal de Norton et sous les îles Saint- Laurenz et Wrangel, où M. Nelson a trouvé des colonies nombreuses de Xema Sabinei (4), au cap Barrow (5), ete. La Mouette de Sabine niche en juillet sur les bords de la rivière Anderson, par 128° W. long. Greenw. et 68° 30’ lat., et dans la baie Franklin, sur la côte arctique de l'Amé- rique du Nord (6). Des exemplaires de cette espèce ont été obtenus ou observés également à York Factory, dans la baie d'Hudson (7), au Labrador et sur différentes terres de la zone polaire, dans la Cambridge Bay, sur la terre Vic- toria, au cours de l'expédition de l'Entreprise (8), sur la terre de Grinnel (9); dans la baie du Polaris(10), à l'embou- (1) A. T. von Middendorf, Sibirische Reise, Vügel, p. 244. — Palmen, Cr- nith. Vega Exped., 1887, p. 351; H. P. Dresser, A History of the Birds of Europe, t. VIN, p. 339 ; H. Saunders, Cat. Birds Brit. Mus., t. XXV, p. 163. (2) Bunge, Mél. biol., 1884, ON CU EMA TENTE TE (3) J. F. von Brandt, Ueber die a ae Aleuten, Kurilen und der russisch-amer ikanischen Colonien, notes publiées par Herman Schalow, Journ. f. Ornilh., 1891, p. 263. (4) W. H. Dall et H. M. Bannister, List of the Birds of Alaska, with Biographical Noles. Trans. Chicago Academy of Sciences, p. 306; Edw. Adams, Notes on the Birds of Michalaski, Norton Sound, Ibis, 1878, p. 440; G. Hartlaub; Beitr. z. Ornithologie von Alaska, Journ. f. Ornith., 1883, p- 259; P. Matschieet E. Ziemer, Rapport sur l’ouvrage de E. M. Nelson, Birds of Bering sea and the Arctic Ocean, in Arctic Amer. of the Revenue Steamer Corwin, 1881, p. 55-118 (Journ. f. Ornith., 1885, p. 193, n° 157); Nelson, Rep. N. Il. Alaska, 1887, p. 56; H. Saunders, Cat. Birds Brit. Mus., t. XXV, p. 165. (5) Murdoch, Exped. Point Barrow, 1885, p. 125; H. Saunders, Cat. Birds Brit. Mus., t. XXV, p. 163. (6) R. M. Farlane, Notes on and List of Birds and Eggs collected in Arclic America, Proceed U. St. Nat. Mus., 1891, t. XIV, p. 413 et 519; H. E. Saunders, Cat. Birds Brit. Mus., t. XXV, p. 165. (7) Feilden, Trans. Norw. Soc., 1887, t. IV, p. 351. (8) Collection du British Museum, spécimens pris par R. Anderson; Feilden, Zoologist, 1879, p. 8; H. Saunders, Cat. Birds Brit. Mus., t. XXV, p. 165. (9) Greely, Rep. U. St. Expl. Lady Franklin's Bay, 1888, t. II, p. 22; H. Saunders, op. eit., p. 163. (10) Bessels, Bull. de la Soc. de géographie de Paris, 1875, p. 296, et Amer. Nord Polar Exped., 1879, p. 312; H. Saunders, op. cit., p. 163. 268 E. OUSTALET. chure de la rivière Clyde, sur la terre de Baffin, par 70° 20° de latitude N. et 68 de long. W. Greenw., le 20 août, dans le cours de l'expédition de l’Erik, et dans le golfe de Cumberland, également sur Ja terre de Baffin, le 15 juin 1884(1) ; elle niche au Groenland, au nord de Upernivik (2), et visite la baie Disko (3), la presqu'ile Melville et les îles voisines de la côte orientale, dans le détroit de Davis. C'est même sur l’une de ces iles, appelée Vile Sabine et située par 75° 29’ de lat. N. et 60° 9’ de long. W. que le type de l'espèce a été découvert par le capitaine E. Sabine en 1818, dans le cours de la première expédition de sir Edw. Parry (3). Plus au sud, la Xema Sabinei a été observée dans le nord de la Nouvelle-Écosse et sur les côtes orien- tales des États-Unis, au Cap Cod, dans le Massachusetts, à Long Island, dans l’état de New-York (un hiver), dans la région des Grands Lacs, sur le Lac Salé, dans l'Utah, dans le Colorado, dans l'Illinois, dans la vallée du Mississipi, au Texas, ete. (4). Elle a été signalée aux Bermudes (5), mais jamais, à ma connaissance, aux Antilles ou sur les côtes du Mexique.Enrevanche, nous savons, par M. Taczanowski(6), par M. Mac Farlane (7), par MM. H. von Berlepsen et J. Stolzmann (8) et par M. H. Saunders (9), qu'elle s'égare, (1) H. Saunders, Cat. Birds Brit. Mus., t. XXV, p. 164. (2) J. Reinhardt, Ibis, 1861, p. 19. (3) J. Sabine, Trans. Linn. Soc., 1818, t. XII, p. 520; E. Sabine, Ibid., 1819, p. 551; Suppl. App. Parry's Voy., 1821, p. cev, et Parry’s Narr. second Voy., 1825, p. 254 et 301 ; H. Schlegel, Museum des Pays-Bas, 1863, p. 44. E. Coues, Key N. Am. Birds, p. 317; H. Saunders, op. eit., p. 162; Kumlien, Bull. Un. St. Nat. Mus., 1879, t. XV, p. 101; H. Winge, Consp. Faun. Grenlandice, Aves (Grenlands Fugle), 1898, p. 197. (4) Audubon, Orn. biogr. 1835, t. II, p.561, et B.N. Amer., éd. in-8°, 1839, t. VII, p. 127; Girard, Birds Long Isl., 1844, p. 362; Baird, Cassin et Lawrence, Birds of N. Amer., 1858, p. 857; Allen, Bull. Harv. Coll., 1872, t. IL, p. 183; H. Nehrling, Journ. f. Ornith., 1885, p. 148, n° 223; Cooke, Mig. Birds Mississipi Vall., 1888, p. 57 ; Miller., Auk., 1890, p. 227; H. Saun- ders, op. cil., p. 165, E. A. S. Elliot, Ibis, 1896, p. 261. M. Shufeldt (Auk., 1891, p. 360) attribue même à ce Xema Sabinei des restes fossiles trouvés dans l'Orégon. (5) R. Ridgway, A Manual of N. Amer. Birds, 1896, p. 38. (6) Ornithologie du Pérou, 1886, t. Ill, p. 456. (7) Ibis, 1887, p. 207. (8) Proceed. Zool. Soc. Lond., 1892, p. 400. (9) Proceed. Zool. Soc. Lond., 1818, p. 210, et Cat. Birds Brit. Mus.,t. XXV, p. 165. DISTRIBUTION DE LA MOUETTE DE SABINE. 269 le long des cötes occidentales de l'Amérique du Sud, jusqu'à Vile Macabi, située sous le 8° degré de latitude sud et même jusque dans la baie de Callao, au Pérou. Les collections du Musée britannique renferment deux spé- cimens à peu près adultes, pris, l'un au mois de décembre, l’autre au mois d'avril, dans cette baie. Je n'ai pu découvrir le moindre indice de la présence de la Mouette de Sabine sur les côtes de la Chine, dans l'Océan Indien, aux Acores, aux Canaries, aux îles du Cap- Vert ou sur un point quelconque des côtes de l'Afrique. Même résultat négatif sur les îles de l'Océanie. Telles sont, à quelques omissions près, les principales localités où la Xema Sabine: a été observée. On voit par cette étude que l'espèce a pour patrie les régions arctiques de l'Ancien et du Nouveau Monde, principalement les terres qui se trouvent au nord de l'Amérique et les côtes sibériennes de l'Océan Glacial. Elle y niche en juin et juillet. De là elle descend, à la fin de l'été ou en automne, le long des côtes occidentales de l'Europe et des côtes occidentales et orientales de l'Amérique. Ces déplacements, qui ne peuvent être qualifiés de migrations, sont effectués principalement par des jeunes, quoique l’on ait tué parfois des individus en plumage de noces sur les côtes de la France et dela Grande-Bretagne. Quelquefois des Mouettes de Sabine sont entrainées très loin des côtes, probablement ala suite de violents coups de vent. Je ne crois pas cepen- dant que l’on puisse attribuer uniquement, comme l'a pensé M. J. H. Gurney (1), à la prédominance des vents d'ouest en automne la distribution, sur les côtes de la Grande-Bretagne, des Mouettes de Sabine, qui voleraient toujours contre le vent. Il faut remarquer, en effet, que ces Oiseaux ne se rencontrent pas exclusivement, comme l’admet M. Gurney, sur les côtes orientales des îles Britan- niques, puisque quelques sujets ont été pris aussi sur les côtes méridionales de l'Angleterre (Cornouailles, Devon- shire,Hamsphire)et sur les côtes occidentales del’ Ecosse (ile (1) Ibis, 1895, p. 430. 270 E. OUSTALET. de Mull) ; d’autre part, la presence de Mouettes de Sabine égarées sur les côtes occidentales de l'Allemagne, de la Hollande, de la Belgique, ne concorde pas non plus avec l'hypothèse de déplacements effectués constamment bec av vent par ces Oiseaux. On peut se demander même si les Mouettes de la mer de Baffin ne sont pas emportées par vent en poupe, d'abord à travers le détroit de Davis et l'Océan Atlantique, jusqu'au sud de l'Irlande et de l'Angleterre, d’où elles pénètrent (une part dans la mer d'Irlande, de l’autre dans la Manche. De la même façon, d'autres Oiseaux de la même espèce seraient jetés dans le golfe de Gascogne et sur les côtes méridionales de la Bretagne, tandis que d’autres seraient entrainées vers les côtes orientales de l'Amérique et vers les îles Bermudes. D’autres encore, franchissant le détroit de Behring, seraient lancés plutôt vers les côtes occiden- tales de l'Alaska que vers le Japon. Il est vrai que cela n'expliquerait pas pourquoi deux ou trois spécimens sont venus se faire prendre jusqu'au Pérou, tandis qu'on n'en a jamais rencontré ailleurs sous la même latitude. On peut encore supposer que, dans certains cas, l’appa- rilion des Mouettes de Sabine a pu être déterminée par l'apparition dans tel ou tel parage de bancs de Harengs ou de Sardines, ou bien encore par l'apparition, à la surface de l'Océan, d'œufs flottants de Morues ou de Harengs dont ces Oiseaux feraient leur nourriture. M. le lieutenant J. R.H. Mac Farlane a remarqué, en effet (1), qu’au mois de février et d'avril, des quantités énormes de petits Poissons, appelés dans le pays Sardinas, se montrent au mois de février, et de nouveau en avril, sous les côtes du Pérou, aux environs de Callao, et qu'en même temps, en avril, apparaissent des myriades de Mouettes (Larus Franklini et Xema Salinei). (1) Ibis, 1887, p. 207. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE EN FRANCE DE LA MOUETTE RIEUSE (LARUS RIDIBUNDUS) D'APRÈS LES DONNEES DE L’ENQUETE TERRITORIALE DE 1885 ET 1886 PAR M. LOUIS TERNIER Nous avons étudié jusqu'à présent des Oiseaux, les Bécassines, les Oies et les Canards, qui se rapprochent, lors de la migration automnale, des bords de la mer pour y trouver une température modérée. Nous allons, avec les Mouettes, rencontrer des volatiles qui, eux, ne quittent qu'accidentellement les rivages et les plages maritimes, qui sont véritablement des Oiseaux de mer dans toute l’acception du mot. Nous aurions pu, à la rigueur, diviser la France en deux zones seulement et grouper dans l’une les départements où les Mouettes sont communes, et dans l’autre ceux où elles ne passent qu'à titre accidentel, puis ceux sur lesquels elles ne paraissent jamais. Cependant, pour tenir compte dans la mesure du possible des observations qu'ont faites les agents con- sultés sur les passages et les apparitions fortuites des Mouettes dans leurs localités, il m'a paru préférable de diviser la France en trois zones. 272 L. TERNIER. La première comprend les départements sur lesquels les Mouettes sont communes, quelquefois sédentaires, sur lesquels elles nichent parfois et où elles stationnent très régulièrement, pendant un certain temps. La seconde représente les départements sur lesquels les Mouettes ne font que passer accidentellement, où elles sont fortrares et où elles ne nichent que par hasard. La troisième englobe tous ceux des départements pour lesquels les feuilles d'enquête sont restées muettes en ce qui concerne les Mouettes et où ces dernières paraissent inconnues. C'est la zone neutre bien caractérisée. Voici le tableau qui résume les observations recueillies, tant sur la distribution géographique que sur la nidi- fication et autres particularités se rattachant à la Mouette rieuse. Tableau de la distribution géographique de la Mouette rieuse en France. PREMIÈRE ZONE. DÉPARTEMENTS SUR LESQUELS LA MOUETTE RIEUSE EST COMMUNE EN HIVER ET SUR LESQUELS ELLE NICHE ET EST SÉDENTAIRE SUR QUELQUES POINTS. 1. — Nord. Commune en septembre, octobre, novembre, hiver. Depart: mars, avril. Nicherait accidentellement. Noms Locaux : Mouette, Miolle, Mauve. 2. — Pas-de-Calais. ARRIVÉE: fin juillet. Depart: mars. Disparait de mars à août. Très commune. Noms Locaux : Mouette, Miaule, Miaulin. Nicherait accidentellement auprès de Boulogne. Deux couvées, quatre œufs. DISTRIBUTION DE LA MOUETTE RIEUSE. 213 3. — Somme. ARRIVÉE : 15 juillet. Depart: mars, avril. Très commune. Sédentaire de juillet à mars. Se répand dans les terres avec les tempêtes. Niche exceptionnellement. Deux couvées, cing à six œufs (?). Incubation, quinze jours. Noms Locaux : Mauve, Miaule, Mouette, Galand-Vieux. 4, - - Seine-Inférieure. Arrive en août, repart en mars, avril. Niche accidentellement. Trois-quatre œufs. Avril, mai, juin. Très commune. Noms Locaux : Petile Mauvette, Mauve, Mauve à tete noire, Mauve à capuchon. 5. — Eure. Très commune à l'embouchure de la Risle et de la Seine. ARRIVÉE : aout. Depart : mars-avril. Ne niche pas. Noms Locaux: Mauve, Mauvette. 6. — Calvados. ARRIVÉE : fin juillet sur les côtes. Depart: mars, avril. Ne niche pas. Très commune. Noms Locaux: Mauve à pieds rouges, Mauve à capuchon. 7. — Manche. Très commune. Sédentaire presque toute l’année. Niche en avril, mai. Deux-quatre œufs. Nom Locaz: Mauve. 8. — Ille-et-Vilaine. Passe. Commune au bord de la mer. ORNIS. IX. — 19 274 L. TERNIER. 9, — Côtes-du-Nord. Commune. Sédentaire toute l’année. Niche d'avril à juillet. Deux couvées, trois à quatre œufs. Noms Locaux : Mauve, Goéland. 10. — Finistère. Très commune. Arrive en avril, mai. Repart, septembre. Niche en juin et juillet. Deux à quatre œufs. Nom LocaL : Mdlo C’hoarzerez. 11. — Morbihan. Commune. Sédentaire. Niche en mai, juin. Deux à quatre œufs. Nom LocaL : Mouette. 12. — Loire-Inferieure Commune. Sédentaire dans beaucoup de localités maritimes. Niche en avril et juin. Trois à cinq œufs (?). 13. — Maine-et-Loire. Passe en juillet, août et avril. Commune aux environs d'Angers. Rare ailleurs. Ne niche pas. 14. — Vendée. Très commune. Sédentaire. Passages en octobre, novembre et avril. Niche en mai, juin. Deux à cinq œufs. Noms Locaux : Goélette à tele noire, Tempéteaux. 15. — Charente-Inférieure. Commune, Sédentaire d'octobre à mars. Ne parait pas nicher. Noms Locaux: Goélette, Goéland. DISTRIBUTION DE LA MOUETTE RIEUSE. 275 16. — Gironde. Commune à l'embouchure du fleuve, de septembre à avril. Rare ailleurs. Ne niche pas. 17. — Landes, Commune sur les côtes. De passage. 18. — Basses-Pyrénées. Commune au bord de la mer. ARRIVÉE : Mai, juin. Depart: octobre. De passage seulement, sur certaines localités. Niche en mai. Quatre œufs. Nom Loca: Petit Goéland. 19. — Pyrénées-Orientales. Commune au bord de la mer. Niche en mai et juillet. OEufs cing à six (?). Noms Locaux : Gabila, Gabine de mer. 20. — Aude. Commune au bord de la mer. Passe en novembre et décembre, mai, août, octobre. Niche en mai et juillet. Deux à trois œufs. Noms Locaux: Gabeto, Gabine. 21. — Hérault. Très commune. De passage en mars et à l'automne sur certains points. Indiquée comme sédentaire et nichant quelquefois aux environs de Béziers. Nous Locaux : Goéland, Gaffette. 22. — Gard. Passe en mars, novembre et décembre sur certaines localités. Nicherait en juin. Trois œufs. Noms Locaux : Mouits, Gaffitte, Gafetto. 276 I. TERNIER. 23. — Bouches-du-Rhône. Très commune. Passe en mars, avril et novembre. Sédentaire dans plusieurs localités. Niche en juillet, dans les îles de la cole. Deux œufs. Noms Locaux : Gabian, Gabiotte. 24. — Var. Très commune. Sédentaire sur les côtes. Niche. Trois à cinq œufs. Noms Locaux : Pyhoun de Mar, Gabian, Lou Gabian. 25. — Alpes-Maritimes. Commune. Sédentaire. Noms Locaux : Garnachou, Gavina. 26. — Savoie. Commune. ARRIVÉE : indéterminée. Depart : indéterminé. Passages, automne et printemps. Noms Locaux: Grosse Hirondelle de mer (?), Falourde. 27. — Haute-Savoie. Commune. Niche en avril. Trois à quatre œufs. Hiverne. Fréquente les lacs. Sédentaire sur quelques points. 28. — Saône-et-Loire. Commune en avril, mai et août, septembre, octobre. Nom tocar : Falourde (Observation Montessus). 29. — Indre. ARRIVÉE : février, mars, avril. Depart : octobre. Niche avril à juin sur les ilots. Trois œufs par couvée. Commune. DISTRIBUTION DE LA MOUETTE RIEUSE. 277 30. — Loir-et-Cher. Commune sur les bords de la Loire. Passe en octobre et février, Nicherait en juin. Quatre œufs. (Un des observateurs a confondu la Mouette avec la Chouette.) 31. — Corse. Commune. ARRIVÉE : novembre. Depart: mars, avril, mai. Nom Loca: Agula Marina. DEUXIEME ZONE. DEPARTEMENTS SUR LESQUELS LA MOUETTE RIEUSE NE FAIT QUE PASSER ACCIDENTELLEMENT. 32. — Hautes-Alpes. Passerait juin et septembre (?). 33. — Drome. Passe en mai, juin et octobre. Parait confondue avec l’Hirondelle de mer. 34. — Vaucluse. Rare. Passe mars, mai et octobre. Nom Loca : Pyhouit de mar. 35. — Ardèche. Passe quelquefois en novembre et mars. Nom LocaL : Gubian. 36. — Lozère. Passe en mars et octobre et après les tempêtes. 37. — Haute-Loire. Rare. De passage en novembre et mars. 278 L. TERNIER. 38. — Aveyron. Ne passe que rarement après les tempêtes. 39. — Tarn. Ne passe qu’amenée par les tempêtes. 40. — Haute-Garonne. Passe seulement au moment des tempêtes. 41. — Ariège. Très rare. Passe avec les grands vents. Celles qui sont jetées par la tempéte meurent en grand nombre. Nipirication : Couverail en mai, juin. 42. — Hautes-Pyrénées. Ne passe qu’amenée par les tempêtes en novembre et février. 43. — Gers. Rare en novembre et au printemps. 4%. — Lot-et-Garonne. Passage le long des rivières en mars et septembre. Rare. 45, — Corrèze. Très rare, passe quelquefois mars et octobre, novembre. 46. — Ain. Passe quelquefois en hiver. Très rare, passe avril, mai, août, septembre. Nom LocaL: Graveline. (Observation douteuse.) 48. — Haute-Saône. Passe en mars, avril, septembre, octobre. Rare. DISTRIBUTION DE LA MOUETTE RIEUSE. 279 49. — Côte-d'Or. Rare, ne vient que dans les grands hivers. 50. — Nièvre. Rare. De passage en hiver ? 51. — Cher. Passe en octobre et décembre. 52, — Indre-et-Loire. Passe à différentes époques au moment des grandes tempêtes. En hiver, se trouve au bord des rivières. 53. — Eure-et-Loir. Très rare. Nicherait cependant sur les marais (une observation). Deux couvées, juin, quatre œufs. 54. — Loiret. Très rare, Vue en février en bandes. 55. — Yonne. Très rare. Passe novembre, décembre, mars. 56. — Aube. Les deux seules observations que nous possédions sur ce départe- ment sont, l'une très douteuse, l’autre évidemment erronée. 57. — Haute-Marne. De passage en février, mars et août, septembre, octobre. Ne niche pas. 58. — Vosges. Très rare, en mars, avril, octobre. Ne niche pas. 280 | L. TERNIER. 59. — Meurthe-et-Moselle. Très rare, par les grands vents, en mars, avril, septembre et no- vembre. Deux nichées, 1886. Quatre œufs. Incubation, treize jours. 60. — Meuse. Rare, par gros temps, en octobre. 61. — Aisne. Rare, passe en novembre et mars. ‘ 62. — Ardennes. Une seule observation. Donnée comme sédentaire et nichant en mars. Quatre ceufs, incubation treize jours. 63. — Seine-et-Oise. De passage irrégulier. Rare. 64. — Seine. Méme observation. 65. — Oise. Rare, de passage en juin, juillet, aout. Ne niche pas. TROISIEME ZONE. DEPARTEMENTS QUE LA MOUETTE RIEUSE NE VISITE PAS. 66. — Orne. 77. — Charente. 67. — Mayenne. 78. — Allier. 68. — Seine-et-Marne. 19. — Puy-de-Dôme. 69. — Marne. 80. — Loire. 70. — Sarthe. 81. — Rhône. 71. — Territoire de Belfort. | 82. — Isère. 72. — Doubs. 83. — Lot. 73. — Vienne. 84. — Cantal. 14. — Deux-Sèvres. 85. — Tarn-et-Garonne. 75. — Haute-Vienne. 86. — Dordogne. 76. — Creuse. 87. — Basses-Alpes. Ve 2 2 Feen > id ‘wa [he nr) ET N) \ Carte n° 5. — Mouette rieuse. DISTRIBUTION DE LA MOUETTE RIEUSE. 281 Sur la carte qui accompagne ce tableau la lettre N indique les départements où une nidification même accidentelle a été observée. La lettre S veut dire sédentaire. La lettre H désigne les départements où les Mouettes hivernent. Les numéros correspondent à ceux du tableau. La partie teintée en noir représente les départements de la première zone. Celle teintée en gris comprend ceux où les Mouettes ne sont que de passage accidentel. La partie blanche désigne ceux des départements englobés dans la zone neutre. Il n’est pas difficile de tirer du tableau et de la carte qui précèdent des déductions qui s'imposent, pour ainsi dire. C’est sur les bords de la mer seulement que se rencontrent régulièrement en France les Mouettes rieuses. La première zone, celle où elles sont communes, comprend en effet toutes les côtes de la Manche, de l'Océan et de la Méditerranée, plus six départements de l’intérieur. Ces départements de l’intérieur où les Mouettes nous sont indiquées comme communes appartiennent au bassin de la Loire. Le cours de ce fleuve, remonté par les Oiseaux, explique leur passage en été sur les départements riches en étangs du Maine-et-Loire, de l'Indre, du Loir-et-Cher, de la Saône-et-Loire. Dans les deux départements de la Savoie, la présence elle voisinage des grands lacs attirent les Mouettes, et nous avons déjà vu ces départements faire partie de ceux visités couramment par des espèces auxquelles la proximité de grandes étendues d’eau est indispensable. Au point de vue de la distribution géographique des Mouettes en France, l'enquête ne fait donc d'abord que confirmer un fait déjà établi, à savoir que les Mouettes ne visitent guère que les côtes, car, en effet, j ai déjà indiqué que la seconde zone ne représente que des pays acciden- tellement visités par les Mouettes et sur lesquels leur 282 L. TERNIER. présence est ainsi expliquée : n'apparaissent que poussées par les tempetes. Mais au point de vue d’une question qui est moins géné- ralement bien étudiée, l'enquête ne manque pas d'un certain intérêt. Elle nous révèle tout d'abord que sur beaucoup de points du littoral les Mouettes n’émigrent pas et sont sédentaires, puis que, contrairement à quelques espèces, elles nichent sur tous les points des côtes où elles trouvent un terrain à leur convenance, tant au nord qu'à l’ouest et au midi. Cela nous amène tout naturellement à nous demander si les Mouettes sont vraiment, en France, des Oiseaux migrateurs de nature, ou si, au contraire, on peut les considérer comme rencontrant chez nous le climat et les conditions qu'elles requièrent pour rester sédentaires. Il faut pour résoudre cette question tenir compte de bien des faits qui ont une certaine importance. En hiver, les Moueltes sont communes sur tous les points des côtes sans exception. Au printemps seulement, sur quelques départements on constate leur disparition momentanée. Pendant l’époque de la reproduction, quelques plages deviennent désertes. Quelle est la raison de cette difference entre ces plages abandonnées à cette époque et celles qui voient rester, pour nicher, un plus ou moins grand nombre de Mouettes? Abandonnant ici les observateurs pour parler en mon propre nom, je puis affirmer que si les Mouettes rencon- traient sur les plages où elles ont stationné tout l'hiver, un terrain convenable pour couver, elles y resteraient volontiers pour y pondre et élever leurs petits. Mais si, à mer haute, elles peuvent trouver partout la sécurité, soit dans lair, soit sur Peau, si, à mer basse, la plage abandonnée par le flot leur offre le vivre et la tran- quillité, il faut reconnaitre que sur beaucoup de points, en France, les côtes maritimes ne leur présentent aucun endroit voisin de la mer, convenant aux exigences de l'établissement de leurs nids. DISTRIBUTION. DE LA MOUETTE RIEUSE. 283 A la limite de la haute mer, la civilisation chasse les Mouettes, etsurles terrains où autrefois elles ont dû couver, elles ne rencontrent maintenant que des endroits habités ou visités régulièrement par des intrus de toute nature. Mais partout où se trouvent encore des dunes, des falaises désertes, des marais voisins de la mer, les Mouettes restent. Devons-nous donc considérer comme une migration ce mouvement bien caractérisé qui, sur les côtes du nord et du nord-ouest de la France, pousse les Mouettes à aban- donner au printemps certains rivages pour aller couver au nord ? Je ne le crois pas; les Mouettes seraient sédentaires sur toutes nos côtes, si sur toutes elles trouvaient l'isolement et la sécurité aux endroits que ne peuvent atteindre les hautes marées. Nous ne sommes plus en présence d’Oiseaux quigagnent le voisinage des mers pour y chercher une température moyenne, nous avons affaire à des êtres qui n’abandonnent les côtes que d'une façon accidentelle. Une migration forcée, à l'automne, pour les Mouettes, serait inexplicable. Nous pouvons dire que l'enquête vient corroborer ce système et que les Mouettes ne sont pas des Oiseaux mi- erateurs de leur nature. Des Oiseaux vagabonds certes, mais pas autre chose. Résumons done ces observations : Les Mouettes rieuses sont communes sur toutes les côtes maritimes de France. Elles hivernent sur tous les départements du littoral. Elles nichent sur tous ceux de nos départements, tant du nord que du midi, qui leur offrent les conditions qui leur sont indispensables pour leur nidification, demeu- rant ainsi absolument sédentaires. Quelques-unes nichent dans les environs du cours de la Loire et dans les départements de la Savoie. Elles n'ont pas de mouvement migrationnel deter- mind. 28% L. TERNIER. Les grandes tempétes seules les rejettent quelquefois a l'intérieur des terres qu'elles ne fréquentent pas en temps ordinaire. Ajoutons que leur ponte est de deux à cing œufs, ainsi que le constatent la plupart des observateurs. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE EN FRANCE DE L'HIRONDELLE DE MER PIERRE-GARIN (STERNA HIRUNDO) D'APRÈS LES DONNEES DE L’ENQUETE TERRITORIALE DE 1885-1886 PAR M. LOUIS TERNIER Nous devons faire immédiatement une remarque : il n'est pas certain que toutes les observations, faites par ceux qui ont répondu au questionnaire, s'appliquent bien exac- tement à l’Hirondelle de mer Pierre-Garin. Quelques observateurs paraissent, en effet, avoir parlé des Guifettes ou de l'Hirondelle de mer minule. Cependant la moyenne des réponses me semble avoir bien trait à la Pierre-Garin, qui est du reste une des plus communes en France. Les trois zones de distribution géographique de cet oiseau peuvent se diviser ainsi: Première zone. — Départements où l'Hirondelle de mer Pierre-Garin est commune, soit l'été, soit l'hiver, avec nidification sur plusieurs points. Deuxième zone. — Départements sur lesquels la Pierre- Garin ne fait que passer et ne niche qu’accidentellement. Troisième zone. — Zone neutre sur laquelle l'oiseau n'a pas été observé. 286 L. TERNIER. Tableau de la distribution géographique de la Pierre-Garin en France. PREMIÈRE ZONE. DÉPARTEMENTS SUR LESQUELS L’HIRONDELLE DE MER EST COMMUNE, SOIT EN ÉTÉ, SOIT EN HIVER, ET SÉDENTAIRE SUR QUELQUES POINTS. 1. — Nord. Commune surtout en hiver. Sédentaire sur quelques points. ARRIVÉE : août, novembre. Depart : mars, avril, mai. Niche rarement. (Une seule observation.) 2. — Pas-de-Calais. Commune sur les côtes en été. Niche en mai. Trois œufs. 3. — Somme. Très commune. ARRIVÉE : Mai, juin. Depart: août, septembre. Niche en mai. Deux à trois œufs. 4. — Seine-Inférieure. Commune sur les côtes et en baie de Seine. Niche en mai. Trois à cinq œufs. Passe en mai, juillet, août, septembre. Noms Locaux : Eperlet, Etayet. 5. — Eure. Commune, de septembre à novembre, Nicherait aux Andelys. Nom LocaL : Etayet. 6. — Calvados. Commune au bord de la mer. Passe en mars-avril, septembre, octobre. Nicherait en juin, août. Deux à cinq œufs. Noms Locaux: Etuillet, Tayet, Grand Eteley, Fauquet. DISTRIBUTION DE L’HIRONDELLE DE MER. 19 8 1 7. — Manche. Observations contradictoires. Les uns l’indiquent comme ne venant que pour couver en été, les autres en hiver seulement. Passages en mai, juillet, septembre. Niche. Nous Locaux : Satanique (?), Carniquet. Observations incomplètes. 8. — Côtes-du-Nord. Commune. Sédentaire. Niche en mai, juin. Trois à cinq œufs. Nous Locaux : Sterlet, Satanique (?), Hirondelle grise (?). 9. — Finistère. Commune et sédentaire. Niche. Mai et juin. Trois à cinq œufs. Noms Locaux : Kerc-Heiz-vor Satanic (?). 10. — Morbihan. Commune. Ne parait pas nicher. Passe en juin et à l'automne. Noms Locaux : Seraou, Satanique, Gwenn-Sie-vor. 11. — Loire-Inferieure. Commune, passe automne et printemps. Nicherait en mai. Quatre à cinq œufs (?). Nom LocaL: Goëlette, comme la Mouette rieuse (?) 12. — Vendée. Commune. Passe au printemps et à l'automne. Niche en mai, juin. Trois à cinq œufs. Noms Locaux : Goëlette, Egrolette. 13. — Charente-Inférieure. Parait confondue avec la Guifette. Nom indiqué : Epouvantail. Passerait en avril, novembre. 288 L. TERNIER. Nicherait. Deux à trois œufs (?). Observations douteuses. La plus certaine est celle qui représente la Pierre-Garin comme sédentaire au bord de la mer. 14. — Gironde. Sédentaire et commune sur les côtes, en hiver surtout. Nom Loca: Kubian. Niche quelquefois aux environs de Lesparre. 15. — Landes. Rare à l’intérieur, cependant se rencontre le long des étangs qui bordent la mer. Sur les côtes, sédentaire et commune. 16. — Basses-Pyrénées. Commune sur les côtes et les estuaires des rivières. ARRIVÉE : avril, mai, juin et hiver. Depart : de septembre à octobre. Sédentaire sur les côtes. Nous Locaux : Satanite, Oiseau de Thon. 17. — Pyrénées-Orientales. Commune, hiver. Sédentaire sur quelques points de la côte. Niche, mai, juin. Deux à quatre œufs. Noms Locaux : Ourandola de mar, Ourandole. 18. — Aude. Commune sur les côtes d'août à avril. Niche dans les iles, hiverne. 19. — Herault. Tres commune, quelques-unes sont sedentaires. Les autres pas- sent octobre, novembre dans les ports. Nom LocaL: Fumet. 20. — Gard. Commune sur les côtes et les marais. Arrive avril, repart septembre. DISTRIBUTION DE L’HIRONDELLE DE MER. 289 Niche en juin. Deux à trois œufs. Noms Locaux : Yroundo de mer, Fumet, Fumé de Tertonegro, Fume Béroughé. 21. — Bouches-du-Rhône. Commune. Arrive en mars, avril, repart en septembre. Niche avrilet juillet. Deux à trois œufs, Nous Locaux : Fumet, Fume da ou bé ruughe. 22, — Var. Commune sur les côtes. Sédentaire sur quelques points. Passe automne el printemps sur d’autres. Ne niche qu'accidentellement. Noms Locaux : Tabacau, Aleyon, Fumé daou bé roughé, Terboucan. 23. — Alpes-Maritimes. Très commune. ARRIVÉE : avril. + Depart : septembre. Niche juin. Nous Locaux: Gabiolo, Verma, Barbairol, Gavina, Mafcareux gros, Mascaron. 24. — Hautes-Alpes. Commune l'été. ARRIVÉE : Mars. Depart: septembre. Niche en juin. Quatre œufs. Nom Locaz : Hirondelle marine. 25. — Saône-et-Loire. Assez commune. Sédentaire l'été. Niche en juillet. Deux à quatre œufs. 26. — Cher. Commune sur les bords du Cher, d'octobre à mars. Niche en juin. Quatre œufs, E ORNIS, DX = PAL 290 L. TERNIER. 21. — Indre. ARRIVEE: mal. Depart : septembre. Niche en mai et juin. Trois ceufs. Nom LocaL : Aigrelte. 28. — Haute-Marne. ARRIVÉE : février, mars, mai. Déparr : août, septembre, octobre, novembre. Niche quelquefois en mai. Deux à trois œufs. Commune. Noms Locaux : Hirondelle d’etang, Hirund. Garin. 29. — Corse. Commune. Arrive octobre et repart avril et mai. Nicherait en août au cap Corte. Trois œufs. Noms Locaux: Roudina di mare, Ballerina, Grondolo de mare, Ron- doula de mare. DEUXIÈME ZONE. DÉPARTEMENTS SUR LESQUELS L’HIRONDELLE DE MER EST RARE ET DE PASSAGE ACCIDENTEL. 30, — Basses-Alpes. Rare, passe seulement printemps et automne. 31. — Vaucluse. Passe au printemps. Nom LocaL: Fume. 32. — Drôme. Remonte le Rhône. Passe en mai, juin et à l'automne. 33. — Ardèche. Passe en avril, mai, juillet, septembre et octobre. Nom LocaL : Pécherolle. Nicherait en juin. Quatre œufs. DISTRIBUTION DE L’HIRONDELLE DE MER. 291 34. — Lozère. Très rare, passe jetée par le vent. 2 25. — Aveyron. Passe accidentellement en hiver et poussée par les tempetes. Très rare. 36. — Tarn. Passe poussée par les tempêtes en hiver. Rare. 37. — Haute-Garonne. Rare, ne passe que poussée par la tempête. 38. — Ariège. Passe par grand vent en janvier, février, août, novembre. Très rare. Nom Locaz: Hirondillo de mer. 39. — Gers. Rare, passe quelquefois, hiver et printemps. 40. — Hautes-Pyrénées. Rare, passe de janvier à mars, quelquefois en octobre. Nom LocaL : Pique de mer. / 41. — Haute-Loire. Rare, passe au printemps et à l'automne. Rare, passe mai et septembre. 43. — Haute-Savoie. Accidentelle sur les lacs au printemps, et plutôt en août et sep- tembre. 44. — Ain. Ne fait que passer pendant l'été. 292 Le LERNIER: J, 45. — Puy-de-Dôme. Passe l'été accidentellement sur les lacs. Nom rocar : Cul-blanc. 46. — Allier. Passe, mars, mai, septembre, octobre. Nicherait en mai. Quatre à cinq œufs. Est nommée cul-blanc (?). ‘47, — Nièvre. Rare, passe mai, août. 48. — Côte-d'Or. De passage été. 49. — Jura. Très rare, passe isolée, mai et septembre. 50. — Doubs. Passe mars, mai, septembre, accidentellement. Nicherait en mai. Deux à cinq œufs. 51. — Territoire de Belfort. Néant. 92. — Haute-Saône. ARRIVÉE : avril. Déparr: aout, septembre. Quelques couples nichent sur les bords de la Saône. Nom Locat: Graveline (?). 53. — Vosges. Trés rare, passe dans les grands hivers et en avril. 54. — Meurthe-et-Moselle. Passe en avril et septembre, octobre. Rare. DISTRIBUTION DE L’HIRONDELLE DE MER. 293 59. — Meuse. Séjourne pendant l'été aux environs de Montmédy. Arrive en ma‘, juin; repart septembre. Niche en juin, aout. Deux couvées, cing œufs. Pas commune. 56. — Ardennes. Assez commune en avril, fin mars, repasse novembre. Rare, de passage seplembre à novembre, mars. Nicherait en juillet. Quatre œufs. 58. — Oise. Rare, passe en avril, juin, juillet, août. 59. — Seine-et-Marne. Serait commune (?); de passage (?). 60. — Yonne. Rare; passe mars, avril, août, septembre, novembre. 61. — Loiret. Rare ; passe mai, juin. août, septembre. Nicherait au printemps. Deux à trois œufs. 62. — Seine-et-Oise. Rare. Observations douteuses. 63. — Seine. Passerail août et septembre. 64. — Eure-et-Loir. Rare ; n'est amenée que parles tempêtes. 294 L. TERNIER. 65. — Loir-et-Cher. Rare. Passe sur la Loire, mai, septembre, décembre et février. Nicherait en juin. Quatre œufs. Nom LocaL : Criard. 66. — Indre-et-Loire. Très rare. Ne passe qu’avec les tempêtes. 67. — Maine-et-Loire. Passe avril et septembre. Nicherait mai. Deux à trois œufs. 68. — Mayenne. Rare. Passe quelquefois en août el septembre. ‘69. — Ille-et-Vilaine. Passe en hiver. Rare. TROISIÈME ZONE. DÉPARTEMENTS QUE L'HIRONDELLE DE MER NE VISITE PAS. 70. — Orne. 79. — Lot-et-Garonne. 11. — Sarthe. 80. — Lot. 72. — Deux-Sévres. 81. — Cantal. 73. — Vienne. 82. — Tarn-et-Garonne. 74. — Charente. 83. — Loire. 75. — Haute-Vienne. 84. — Rhone. 76. — Creuse. 85. — Isère. 11. — Dordogne. 86. — Aube. 78. — Corrèze. 87. — Marne. Sur lacarte quiaccompagne ce tableau, la première zone est teintée de noir ; La seconde zone de gris : La troisième reste blanche. La lettre N indique les départements où ’Hirondelle de mer Pierre-Garin niche; La lettre H ceux où elle hiverne ; La lettre S ceux où elle est sédentaire. Carte n° 6. — Hirondelle de mer Pierre-Garin. DISTRIBUTION DE L’HIRONDELLE DE MER. 295 Il ne faudrait pas, en jetant les yeux sur la carte qui précède, croire que la distribution géographique de VHirondelle de mer est la même que celle de la Mouette rieuse. Elles sont toutes deux communes sur les mêmes dépar- tements et rares dans les mêmes localités, mais leur pré- sence se manifeste à des époques souvent bien différentes. En effet, si la Mouette rieuse hiverne volontiers sur toutes nos côtes, l'Hirondelle de mer, elle, abandonne à l'automne beaucoup de nos rivages. Elle émigre et le sens de sa migration est du nord au sud. Suivons donc le contour des côtes et examinons comment s'y comporte l'Hirondelle de mer. Sur le département du Nord elle est commune l'été, et même, paraît-il, Vhiver par exception. Sur le Pas-de-Calais, la Somme, la Seine-Inférieure, l'Eure, le Calvados, la Manche, la Pierre-Garin est une visiteuse d’été. Elle niche même parfois, puis disparaît à l'automne. L'hiver, sur ces départements on ne voit plus d’Hiron- delles de mer. Avec les Côtes-du-Nord et le Finistère nous allons les trouver sédentaires comme beaucoup d'autres Oiseaux migrateurs. Sur le Morbihan, la Loire-Inférieure et la Vendée, les Hirondelles de mer ne paraissent guère que l'été. Dans la Charente-Inférieure elles deviennent séden- aires, puis ne se rencontrent qu'en hiver et accidentelle- ment en été dans la Gironde, où elles nichent parfois. Les Landes et les Basses-Pyrénées ne reçoivent leur visite qu'en hiver. Sur les départements maritimes du sud et sud-ouest baignés par la Méditerranée, les trois premiers, les Pyré- nées-Orientales, l'Aude et l'Hérault, sont plus volontiers visités pendant l'hiver par les Sternes, bien qu'elles y nichent parfois. Au contraire, le Gard, les Bouches-du- Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes, sont pour elles des stations plutôt estivales. 296 L. TERNIER. En Corse, elles hivernent et quelques-unes nichent. Il résulte de ce rapide examen que les Sternes Pierre- Garin, après avoir passé été au nord de la France, descen- dent à l'automne vers l’ouest, le sud-ouest et le midi, pour hiverner plus particulièrement sur ceux de nos dé- partements situés très au sud. Les départements de l’intérieur où les Pierre-Garin paraissent communes sont des lieux de nidification, des stations d'été par conséquent. Il faut conclure de tout ce qui précède que les Sternes ont, à l'encontre des Moueltes, un mouvement de migra- tion bien caractérisé. Ce mouvement se fait sentir également en Grande- Bretagne, où les Sternes nichenten grand nombre, arrivent au mois de mai et repartent en août, septembre et octobre. Ce mouvement a lieu du nord au sud. Les Sternes Pierre-Garin nichent sur toutes nos côtes, celles du Morbihan et des Landes faisant probablement exceplion. Elles couvent en mai et juin et pondent de deux à trois œufs (quelques observateurs disent jusqu'à cinq). Quand elles visitent par hasard l'intérieur des terres, elles suivent le cours des fleuves et des rivières. Telles sont les particularités que signale l'enquête. Je n'ai pas cru devoir retenir celles relatives à la direc- tion du vent lors des passages. Je ne pense pas que la direction des vents ait une importance bien marquée sur le mouvement des Sternes, ni sur les déplacements des Mouettes ; elle influe seulement sur leurs lieux de station- nement; mais c’est la une question dont nous n'avons pas à nous occuper quant à présent. EXPLORATION OCÉANOGRAPHIQUE AUX RÉGIONS POLAIRES PAR S. A. S. LE PRINCE ALBERT I" DE MONACO [EXTRAIT (1)] Les campagnes de l’Hirondelle et de la Princesse-Alice I* n'avaient guère dépassé les mers tempérées. Aussi, pour élargir le cadre de la collection monégasque, ai-je résolu de faire quelques explorations dans les zones voisines. En 1898, j'ai visité les régions arctiques avec un bâti- ment nouveau, la Princesse-Alice Il’, qui possède, avec ses 1400 tonnes, des moyens d'action très supérieurs à ceux de ses devanciers. Les hommes de science dont j'étais accompagné cette fois sont : MM. le docteur Jules Richard, chef de mon laboratoire; Neuville, du Muséum de Paris; Brandt, pro- (1) S. A. S. le prince de Monaco a bien voulu m’autoriser à extraire d’une communication faite, le 31 janvier 1899, à la réunion des Naturalistes du Muséum (Voy. Bull. du Museum d'hist. nat., 1899, t. IV, n° 1, p. 6 et suiv.), tout ce qui était relatif aux Oiseaux observés dans le cours de la dernière campagne de la Princesse-Alice. A la suite de ces extraits je re- produis le Catalogue que j'ai publié des espèces obtenues par l'expédition, en y ajoutant quelques renseignements nouveaux qui m'ont été obligeam- ment fournis par M. le Dr J. Richard. Les personnes désireuses d’avoir des données plus complètes sur l’ornithologie du Spitzberg pourront con- sulter avec fruit les importants mémoires du professeur A.-J. Malmgren (Anteckningar till Spetsbergens Fogel-Fauna, üfvers. kgl. vetensk. Akad. Förhdlg., 1863, t. XX, p. 87, et 1864, t. XXI, p. 377), et du professeur Alf. Newton (Ibis, 1865, p. 199 et 496). E. O. ORNIS. IN 921 298 S. A. S. LE PRINCE ALBERT 1” DE MONACO. fesseur à l'Université de Kiel ; Buchanan, et Bruce, un des membres de l'expédition Jackson ; M. le comte Lova- telli Colombo était également attaché au laboratoire comme artiste peintre. Voici l'itinéraire de mon voyage. Après avoir essayé d'atteindre la terre de Wiche (îles du Roi-Charles), située dans l’est du Spitsberg, j'ai dû revenir vers l’ouest parce que les glaces m'ont arrêté à 40 milles dans le nord-nord- est de Vile Hope. Mais avant de doubler le cap Sud, j'ai pénétré jusqu'au fond du Storfjord, qui présente une extension de 160 kilomètres vers le nord, entre les ré- gions méridionales du Spitsberg et deux terres appelées, celle du nord, terre de Barents, celle du sud, terre de Edge. Deux détroits à peu près impraticables aux navires séparent ces deux terres l’une de l’autre, et la terre de Barents du Spitsberg nord-oriental ; ils sont encombrés de récifs et souvent de glaces. Ces dernières proviennent en partie de la banquise qui descend presque toujours dans la mer de Barents, et en partie des nombreux et superbes glaciers qui garnissent toute la côte occidentale du Storfjord. La navigation dans cet immense fjord, jusqu'à la baie Ginevra, tout à son extrémité, n’a encore été faite que par tres peu de navires, et elle exige beaucoup d'attention au milieu de tant d'obstacles, car, sauf en ce qui concerne la ligne de ses côtes, il n'existe sur lui que des indicätions vagues. Ensuite j'ai gagné l’ouest et le nord du Spitsberg jus- qu'au 80°37 de latitude, où la banquise m'a définitivement arrété, et je suis revenu vers le sud, par la mer du Groënland. Sur toute la longueur de ce trajet, depuis le commen- cement de juillet jusqu'au milieu de septembre, j'ai pour- suivi mes travaux habituels ainsi que les observations qui me semblaient utiles. Une visite d’un jour à Vile des Ours, placée entre la Norvège et le Spitsberg, nous a tout d’abord montré le dédain que les Oiseaux arctiques professent pour la forme EXPLORATION AUX RÉGIONS POLAIRES. 299 humaine, sans doute parce qu'elle s'éloigne de celle des Renards, leurs seuls ennemis au Spitsberg. Ces Renards vivent uniquement des Oiseaux, si l’on en croit les débris répandus au pied des falaises, sur les corniches desquelles tout un monde emplumé transporte ses amours. Mais que font les Renards pendant les longs mois d'hiver, lorsque les Oiseaux ont émigré vers le sud, et que les glaces ou la neige occupent tout le pays? Vivent-ils de provisions amassées au fond de leurs retraites, ou bien jouissent-ils de certains privilèges des hibernants ? La vérité est peut- ètre entre les deux suppositions. J'ai pu, le long des falaises orientales de Vile aux Ours, approcher et photographier des Rissa tridactyla, installés par centaines auprès de leurs petits ou bien sur leurs œufs. Les nids étaient rangés ou s’échelonnaient sur les moindres anfractuosités du terrain, et je me demandais comment, au milieu de cette foule d’allants et de venants, le long de cette falaise uniformément couverte de petits et d'œufs, chaque Oiseau pouvait reconnaitre les siens. 300 S. A. S. LE PRINCE ALBERT 1” DE MONACO. J'ai fait une observation analogue sur des Uria grylle qui avaient, en grand nombre aussi, installé leur progé- niture sur des corniches dominant la baie Ginevra, au Spitsberg. Elle s'applique également à certains Echassiers, Tringa striata, qui font leur nid sur les terrains plats de ces pays, et trottent sans préoccupation autour de l'Homme qui passe près d'eux. Dans toute la région du Spitsberg, j'ai constaté le nombre colossal des Oiseaux marins et leur familiarité. Les Oies sauvages, de deux espèces au moins, que J'ai rencontrées fort nombreuses aussi dans l'intérieur des terres, font pourtant exception au point de vue du carac- tere : savent-elles peut-être, par un instinct héréditaire, que leur chair est estimée, ou bien ont-elles beaucoup appris parce qu'elles ont beaucoup voyagé? Pendant la seconde moitié d'août, au cours de deux explorations que j'ai exécutées dans le Sassendal du Spitsberg, et jusqu’à une trentaine de kilomètres dans l'intérieur, j'ai été frappé de voir un passage ininterrompu de Fulmarus glacialis se faire de l'intérieur vers la côte occidentale. Ces Oiseaux, dont il passait environ une dizaine par minute, à quelques mètres sur nos têtes, paraissaient venir du Storfjord, mais ce n'étaient pas les glaces qui les chassaient, car, à ce moment même, l’exp6- dition de Nathorst trouvait la mer exceptionnellement libre dans Vest et le nord du Spitsberg. Vers la fin du même mois, je faisais dans un canot a vapeur l'exploration de la baie de Temple, au fond de l'Isfjord, lorsque, en longeant le glacier de Post, j'ai vu, sur un espace moindre qu'un demi-hectare, tourbillonner une quantité d’Oiseaux marins telle que je ne saurais l'évaluer : ceux qui étaient posés sur l’eau se touchaient presque les uns les autres; ceux qui volaient en cher- chant une place grouillaient dans l'air jusqu'à vingt mètres de hauteur. J’ignore ce qui les attirait sur ce point, mais un torrent boueux s’y jetait après avoir parcouru le glacier. Je n'ai point approfondi la question EXPLORATION AUX RÉGIONS POLAIRES. 301 parce que les écroulements qui, sur le fond des glaciers, produisent les icebergs, étaient continuels sur celui-ci, et que je n’osai pas m'en approcher à moins de 50 mètres. Même à cette distance, la chute d’un grand bloc aurait pu causer une ondulation redoutable. L'un de ces glaciers, le glacier Sonklar, dans la baie Ginevra, présentait une surface très intéressante. Sur une Fig.?.— Troupes innombrables d’Oiseaux de mer au pied du glacier de Post. partie de son étendue, depuis son front jusqu'à une dis- tance inconnue vers l'intérieur, il offrait d’infranchis- sables aspérités. Sur l'autre partie, qui était nettement séparée de la première par un torrent, la surface du glacier était assez plate pour que l'on eût pu la parcourir en voiture aussi loin que la vue portait. L’embouchure de ce torrent attirait aussi beaucoup d Oiseaux. Parmi les nombreux glaciers sur lesquels nous avons fait des observations pendant cette campagne, je signalerai celui de la « Princesse-Alice »,situé dans la baie Smeeren- burg, au nord-ouest du Spitsberg. C’est un glacier incom- 302 S. A. S: LE PRINCE ALBERT FA DE MONACO: plet, un vaste névé qui, faute de chaleur ou de grandes pressions, ne s'est pas transformé en glace. Le Storfjord, rarement navigable à cause des glaces, me fait l'effet d'être l’une des régions du Spitsberg les plus intéressantes à étudier. Des glaciers nombreux et souvent considérables s’éche- lonnent le long de son bord occidental et septentrional: p!u- sieurs, dont la pente est très douce, permettraient d'accéder facilement au cœur même du Spitsberg. La profondeur de l’eau, sur certains points, rend possible la formation de grands icebergs. La présence de nombreuses glaces flottantes y est favo- rable aux Phoques, et celle de nombreux rochers et ré- cifs en fait un séjour choisi par beaucoup d’Oiseaux plu- 19} nageurs que volants pour y placer leurs nids. Il convient aussi d'observer que le détroit d’Heley, qui met le Storfjorden communication avec la mer de Barents, détermine un fort courant toujours très recherché par certains animaux marins et par beaucoup d’Oiseaux. Le fait est que, pendant mon séjour dans la baie Ginevra, non loin du détroit d’Heley, séjour très précaire à cause du courant, des nombreuses glaces et des mouve- ments continuels de celles-ci, j'ai obtenu beaucoup d'Oiseaux, notamment des Larus eburneus, auxquels les icebergs escarpés servent de perchoirs et d’observatoires ; et quelques Phoques, auxquels les glaçons servent de canapés. Enfin les terres de Barents et de Edge, qui forment la côte orientale du Storfjord, sont habitées par des Rennes. Mais c’est sur la côte occidentale du Spitsberg, au fond de VIsfjord, que j'ai eu l'occasion d'observer ces derniers animaux. LISTE DES OISEAUX RECUEILLIS DANS LE COURS DE LA DERNIÈRE CAMPAGNE SCIENTIFIQUE DE S. A. S. LE PRINCE ALBERT I‘ DE MONACO PAR E. OUSTALET 1. Plectrophanes nivalis L. (Bruant des neiges). Ile Barents (Barents Eiland), 4 août 1898. Sassenbay (collines du Colorado, Spitzberg), 23 août 1898. M. J. Richard, chef du laboratoire de S.A. S., a cru remarquer que le Bruant des neiges était beaucoup plus commun parmi les rochers de la crête de Changing-Point (Barents Eiland) que partout ailleurs. 2. Tringa maritima Gm. (Maubèche maritime). Ile Barents, 4 août 1898. Ile d'Amsterdam, 14 et 15 août 1898. Gipsdal (Spitzberg). L’estomac des Maubèches de Vile d'Amsterdam n’a donnéa M. J. Richard que des graviers et des débris végé- taux, et point d’Insectes, comme il l’espérait. 3. Somateria mollissima L. (Eider vulgaire). Adulte et poussin (sortant de l'œuf) pris sur Vile Barents, le 4 août 1898. 304 E. OUSTALET. Le 14 août, M. J. Richard a observé sur Vile d’Amster- dam de nombreuses familles d’Eiders; dans une seule se trouvait un mâle. 4. Sterna macrura Naum. (Sterne à longue queue ou Sterne arctique). Ile d'Amsterdam, 15 août 1898. 5. Larus glaucus Brünn. (Goéland bourguemestre). Ile des Ours (Beeren Eiland) et Spitzberg. 6. Larus canus L. 7. Rissa tridactyla L. (Mouette tridactyle). Ile des Ours (Beeren Eiland). 8. Pagophila eburnea Phipps. (Mouette blanche ou Mouette des glaces). Baie Ginevra, glacier Sonklar, 5 aoüt 1898. 9. Stercorarius parasiticus L. (Stercoraire à longue queue). Spitzberg. 10. Fulmarus glacialis L. (Pétrel fulmar). Le 2 septembre 1898, entre Jan Mayen et le Spitzberg, on prit à la ligne (mais par l'aile) trois Fulmars. L'on rejeta, en arrivant à bord, un Euryporeia gryllus, Amphi- pode assez rare et de grande taille. Un accident empêcha de rapporter ces Oiseaux vivants au Muséum. OISEAUX DES RÉGIONS POLAIRES. 305 11. Colymbus septentrionalis L. (Plongeon catmarin). Poussin dans l'œuf pris sur Vile des Ours (Beeren Eiland) le 30 juillet 1898. 12. Uria troile Lath. (Grand Guillemot ou Guillemot troile). / Ile Barents, 4 août 1898. 13. Uria grylle L. (Guillemot à miroir). Ile Barents, 4 août 1898, et Spitzberg. 14. Mergulus alle L. (Mergule nain). Smeerenburg (Spitzberg), 16 ou 17 août 1898. 15. Fratercula arctica L. (Macareux arctique). lle d'Amsterdam, 15 août 1898. Le 16 aout, le Prince tua un Macareux arctique qui tenait dans son bec une jeune Morue polaire (Gadus polaris) et un Mergulus alle dont le bec était rempli de Copépodes rouges (Calamus finmarchicus). NOTE SUR LE PINSON ORDINAIRE PAR M. LOUIS TERNIER On sait que le mâle et la femelle du Pinson nourrissent tous deux leurs petits et que la dernière paraît plus parti- culièrement chargée de ce soin, le mâle visitant la nichée plus irrégulièrement. Mais, ainsi que j'ai pu le constater, lorsque la femelle vient à périr, le mâle, dès qu'il est bien convaincu de sa disparition, après l'avoir appelée pendant assez longtemps, la remplace entièrement auprès des jeunes oiseaux qu'il nourrit et réchauffe sans s'occuper d'autre chose, avec le désir évident de les élever le plus rapidement possible. Il les gorge de nourriture, se bornant à aller du nid à l'endroit où il sait trouver des aliments qu'il rapporte immédiatement aux oisillons. Et c’est ici que se place une remarque interessante: Les Pinsons dégorgent dans le bec de leurs petits des Insectes ou des grains qui ont déjà subi dans leur jabot un commencement de fermentation. Or, j'ai observé que le Pinson male qui m'a fourni l'occasion de consigner ce qui précède a constamment présenté à ses petits les aliments tels qu'il venait de les recueillir. Il leur offrait directement les miettes de pain ou les grains que je déposais à terre à son intention. Il a obligé les jeunes oiseaux à sortir du nid avant l’époque normale, mais a continué de les nourrir sur les branches où ils s'étaient réfugiés. Le dernier resté dans le nid, contraint par le Pinson d’en sortir, est tombé, n'a pu se relever; je l’ai recueilli et élevé. NOTE SUR LE PYGARGUE ORDINAIRE PAR M. LOUIS TERNIER er Il ya quelque temps (1), j'ai pu observer un Pygargue de passage sur les côtes du Calvados. Lorsque je l’apercus pour la première fois, il était posé sur les galets du rivage, en compagnie d'une dizaine de Corneilles noires. Il s’enleva, accompagné de ces dernières. Tous les Goélands et les Mouettes qui se trouvaient aux environs sont alors venus le harceler, formant un nuage blanchätre et mobile, au milieu duquel volait lourdement le Pygargue et que ponctuaient de noir les Corneilles. Les Goélands et les Mouettes jetaient des cris continus et piquaient sur le rapace, sans toutefois Fattaquer eflec- tivement. Il se posa dans une prairie, les Goélands et les Mouettes reprirent le large, mais les Corneilles l’entourérent et l'approchèrent sans crainte, paraissant au contraire le considérer comme faisant partie de leur bande. Elles lui donnèrent l'éveil à mon approche. L'oiseau ne paraissait pas très farouche et partit le dernier. (1) Novembre 1897. J'ai fait allusion, à cette époque, aux faits qui suivent dans un journal de sport. 308 L. TERNIER. Je ne pus cependant le tirer. Il gagna la plage, la merétait basse et, toujours entouré des Corneilles, il s’abattit sur le sable humide où je pus, à l'aide d’une lorgnette, l’examiner à loisir. Il resta stationnaire fort longtemps; les Corneilles finirent par se disperser à la recherche des détritus. Lorsque, à la fin, j'essayai de l’approcher, le voyant privé de ses gardiennes, il reprit le vol et, traversant le marais, senfonca dans une vallée boisée où il disparut. Je cite ici ces observations parce qu'il était intéressant de constater qu’en cette circonstance, les Corneilles noires, qui pourtant pourchassent les oiseaux de proie, ont volontiers accompagné le Pygargue, veillé en quelque sorte à sa sécurité et que, loin de craindre le rapace, elles ont fait preuve au contraire, envers lui, d'une confiance et d'une familiarité excessives. Par contre, les Goélands et les Mouettes harcèlent et craignent le Pygargue. Notons aussi que l'oiseau observé s’est plus spécialement cantonné, pendant toute une matinée, sur le littoral, qu'il s'est posé dans les galets, sur le sable, au milieu d’une prairie humide, dédaignant les postes élevés qui se trou- valent à proximité. ILE D'OUESSANT AS AN ORNITHOLOGICAL STATION WITH NOTES ON MIGRATORY AND OTHER BIRDS OBSERVED THERE BY WPPEAGEERCLARKENE LENS: This Island appeared to me to occupy a singularly important geographical position for studying the pheno- menon of bird-migration as observed on the shores of Western Europe. It lies in the course of many of those’ birds of passage which annually traverse the northern and western shores of France ; and also in the track of those which having traversed the southern and western coasts of Britain, seek the atlantic littoral of France on their journeys southward in the autumn; and northwards in the spring. This belief in the singularly favourable position occupied by Ouessant, and the fact that we knew nothing about it ornithologically, induced me to apply to the Royal Society of London for a grant to enable me to visit the island for the purpose of investigating and observing the migration of birds as observed there. My application was fortunately successful. Having secured the companionship and valued co-ope- ration of my friend Mr T. G. Laidlaw, M. B. O. U.; he and l arrived at Le Conquet, on the west coast of Britany, en 310 W"” EAGLE CLARKE F. L. S. route for Ouessant, an the night of the 7" of septem- ber 1898. The following day was ushered in of a dense sea- fog, and, as a consequence, the voyage to Ouessant had to be abandoned. Fortunaty there is an estuary at Le Conquet, and here we devoted a few hours to observing the various migra- tory birds that were feeding on the muddy shores left exposed by the tide. Here we noted : Tringa canutus, T. subarguata, T. alpina, Totanus canescens, T. hypoleucus, T. calidris, Machetes pugnax, Strepsilas interpres, Numenius arquatus, N. pheopus, ete. Le Conquet we believe to be an excellent place for observing the movements of birds of passage, especially of the Limicolæ.We also observed other species, and those will be enumerated in the annotated list which forms the concluding portion of this little contri- bution. We arrived at Ouessant an the 9" of september; and had hoped to remain some weeks an the island. Unfortu- nately, however, the nature of our mission was misun- derstood by the authorities, and we were obliged to leave Ouessant an the 17", greatly to our regret. During this short sojourn we observed the following Resident Birds on the Island : Corvus corax, Passer domes- tieus, Linota cannabina, Emberiza citrinella, E. miliaria, Alauda arvensis, Anthus pratensis, A. obscurus, Erithacus rubecula, Accentor modularis, Troglodytes parvulus, Pra- tincola rubicola, Falco peregrinus, Ægialitis hiaticula, and, perhaps, Hæmatopus ostralequs. The only Summer Visitors were Hirundo rustica and Sylvia cinerea. The Birds of Passage observed between the 9" and 17% of september — a period of phenomenally fine weather, and thus much against any pronounced migratory movement — were Turdus iliacus, Saxicola ænanthe, Pra- tincola rubetra, Motacilla alba, M. melanope, M. Rayı, Circus cyaneus, Accipiter nisus, Falco tinnunculus, Pandion haliætus, Ardea cinerea, Turtur communis, Eudromias mo- ILE D’OUESSANT AS AN ORNITH. STATION. 311 rinellus, Vanellus cristatus, Strepsilas interpres, Calidris arenaria, Totanus hypoleucus, T. calidris, Numenius ar- quatus, N. phæopus, Sterna macrura, S. fluviatilis, S. minuta, S. cantiaca, Puffinus anylorum and P. gravis (= major). The following are, perhaps, best regarded as Winter Visitors to Ouessant : Phalacrocorax carbo, P. graculus, Strepsilas interpres (also a bird of passage) Hematopus ostralegus (ditto), Larus canus, L. argentatus, L. fuscus, L. marinus, and Rissa tridactyla. Alcedo ispida was also abundant all round the island, obtaining its food in the erystal clear waters that lave its cliffs : perhaps it, too, is a winter bird, arriving at the end of summer. No sea-fowl breed on the cliffs, rocks, or islets around Ouessant; while the absence of shores, whereon to feed, accounts for the absence of many species of Limicole, such as we had seen at Le Conquet; and in this latter respect Ouessant resembles Heligoland. I took with me to Ouessant a carefully prepared series of questions relating to the migration of birds. I left a copy of these with the Gardien chef of each of the Lighthouses — the Phare du Stif, and the Phare de Creach — and was fortunate enough to obtain from those obliging observers two most excellent reports. From these we learn that the Isle is annually visited of vast numbers of birds of passage and others. That on dark starless nights, with an easterly wind, in autumn, from 500 to 600 birds dash themselves to death against the lantern at Creach, fewer at Stif. On one night in the autumn of 1888, no less that 1500 migrants perished miserably at the lantern of the Phare de Creach, an extraordinary number, but the correctness of the state- ments is vouched for of the Engineer to the Ponts et Chaussées. The greatest number of migrants appear in october ; and the following are the species which have come under the notice of these observers: Corneilles, Etour- neaux, Pinsons, Tarins, Linots, Moineaux, Chardonnerets, 312 W" EAGLE CLARKE F. L. S. Alouettes, Grives, Merles, Fauvettes, Roitelets, Martinets, Hirondelles, Coucous, Chats-huants, Éperviers, Faucons, Hérons, Cormorans, Canards sauvages, Oies sauvages, Sarcelles, Tourterelles, Cailles, Vanneaux, Pluviers gris _et Pluviers dorés, Bécasses, Bécassines, Alouettes de mer, Chevaliers, Pies de mer, Corlieux, Rales de genéts, Poules d'eau, Goélands and « God ». | Both chefs des Phares agree that there are fewer birds of passage seen in the spring, though the same species are observed. They tell us that in winters of great cold, and when the mainland, is under snow, that great numbers of Oies sauvages, Canards sauvages, Sarcelles, Pluviers, Van- neaux, Grives, Étourneaux, Bécassines, Pinsons, Linots, Corbeaux noirs et gris, Räles d’eau, Poules d’eau et Éper- viers de différentes espèces, seek the island, and usually remain these until the end of February. In moist and rainy seasons few birds visit Ouessant. According to the same authorities the following are the birds which breed annually an the island : Alouettes, Hirondelles, Martinets, Rouges-gorges, Merles, Moineaux, Fauvettes, Corbeaux, Linots, Roitelets (Troglodytes) et Motteux. In addition to the various species just enumerated M. Lucas, gardien-chef du phare du Stif, very pertinently remarks: « L'île est encore visitée par d’autres espèces d'Oiseaux, particulièrement de l'ordre des Passereaux, mais dont les noms me sont inconnus. » My best thanks are hereby tendered to these most excellent and obliging observers for their valuable reports they have so kindly furnished — reports that all both of them infinite credit. I think enough will be demonstrated by this contri- bution to prove that Ouessant is an ornithological station of the first importance, and that it is probably second to none as an observatory from which to witness the move- ments of migratory birds. As such I have much pleasure in bringingit under the notice ofmy brother ornithologists, ILE D'OUESSANT AS AN ORNITH. STATION. 313 more especially of my French friends, whom I trust will pay to it the attention it so well merits. There are two most excellent observers on Ouessant at the respective Lighthouses. Would it not he well to supply them with shedules for their observations? to receive and examine the wings of the birds killed against the lanterns? and to report annually the results of their investigations to the pages of « Ornis »? Corvus corax (Grand Corbeau). Ouessant. À pair nest an the cliffs of the island. We saw them together daily during our sejourn. Corvus corone (Corbeau corneille). Ouessant. Common. Corvus frugilegus (Corbeau freux). Le Conquet. An abundant species in the neighbourhood. Corvus monedula (Corbeau choucas). Le Conquet. Common. Pica rustica (Pie vulgaire). Le Conquet. Several observed. Garrulus glandarius (Geai glandivore). Le Conguet. Appeared to be a very common species Sturnus vulgaris (Etourneau vulgaire). Ouessant. This species occurs in great numbers as a bird of passage. It is also a winter visitor to the island. ORNIS. IX. — 22 314 W” EAGLE CLARKE F. L. S. We picked up the withered wings of an unfortunate of the past season, near to the Phare du Stif. Linota cannabina (Linotte ordinaire). Ouessant. À common resident. We saw great numbers, many of which were autumn immigrants. Le Conquet. Also an abundant bird. Passer domesticus (Moineau domestique). Ouessant. À common resident. Le Conquet. Common. Fringilla cœlebs (Pinson ordinaire). Le Conquet. Abundant. Emberiza citrinella (Bruant jaune). Ouessant. Resident and common. Emberiza miliaria (Bruant proyer). Ouessant. Resident and common. Alauda arvensis (Alouette des champs). Ouessant. À common resident. Vast numbers visit the island on passage. Alauda arborea (Alouette lulu). Brest. Several seen a few miles west of the city on september 19". Motacilla alba (Bergeronnette grise). Ouessant. Very abundant on passage during our visit. We sometimes saw as many as 200 in a single day, and often saw parties of 20-30 individuals. ILE D’OUESSANT AS AN ORNITH. STATION. 315 Motacilla melanope (Bergeronnette boarule). Ouessant. À few seen on the 10" et 11" of september, and carefully identified. Motacilla Rayi (Bonaparte) == M. rLaveora Temm. Ouessant. Very common during our stay an the island. A few birds in adult plumage were seen, but the great majority appeared to be young of the year. Le Conquet. Many seen an the 8" of september. Anthus pratensis (Pipi des prés). Ouessant. Very common, most of the birds seen were on passage. Anthus obscurus (Pipi obscur). Ouessant. À very common resident. Le Conquet. Also common an the coast. Parus cœruleus (Mésange bleue). Le Conquet. Several seen. Sylvia cinerea (Fauvette grisette). Ouessant. À few summer on the island. Le Conquet. Several seen. Phylloscopus rufus (Pouillot véloce). Le Conquet. I heard the familiar notes of this bird in a garden in the town on september 8". Another was heard near Brest on the 18%. Phylloscopus trochilus (Pouillot fitis). Le Conquet. Several seen, sept. 8". 316 W™ EAGLE CLARKE F. L. 5. Turdus musicus (Grive musicienne). Le Conquet. Several observed. Turdus iliacus (Grive mauvis). Ouessant. Four were seen, and their notes, heard on september 10% — an early date on whicht to find this boreal breeding species so far to the south. Saxicola œnanthe (Traquet motteux). Ouessant. Very abundant on passage during our sojourn-September 9% to 17%. A few only bore traces of their summer dress. Le Conquet. A few noted. Pratincola rubetra (Traquet tarier). Ouessant. À young male seen on september 11". Pratincola rubicola (Traquet pâtre). Ouessant. Extremely abundant everywhere on the island. It is probably a resident; but receives additions to its numbers in the autumn. Le Conquet. Several seen. Erithacus rubecula (Rouge-gorge). Ouessant. Common and resident. Le Conquet. Common. Accentor modularis (Accenteur mouchet). Ouessant. A fairly common resident. Le Conquet. Observed. ILE D’OUESSANT AS AN ORNITH. STATION. 317 Troglodytes parvulus (Troglodyte mignon). Ouessant. Common and doubtless a resident. Le Conquet. Several seen. Hirundo rustica (Hirondelle de cheminée). Ouessant. À summer visitor and fairly common. Le Conquet. Common. Chelidon urbica (Hirondelle de fenétre). Le Conquet. Common. Cotile riparia (Hirondelle de rivage). Le Conquet. Several observed. Gecinus viridis (Pic vert). Le Conquet. Common in the woods. Alcedo ispida (Martin-pecheur). Ouessant. Very common all round the island, each little bay having its pair. This bird is surely only a visitor to the island in autumn and, perhaps, winter. Le Conquet. Common. Circus cyaneus (Buzard St.-Martin). Ouessant. À female haunted the cliffs from september 9% to 14. It frequently made excursion inland in search of food. Le Conquet. One in brown plumage observed on the 8t of september. Accipiter nisus (Epervier vulgaire). Ouessant. Single females were seen on september 10", 11" and 16". 318 W" EAGLE CLARKE F. L. S. Falco peregrinus (Faucon pèlerin). Ouessant À pair seen daily. We were told that they nested in the cliffs of the island. Falco tinnunculus (Faucon crécerelle). Ouessant. Several seen daily on passage. Le Conquet. À few seen. Pandion haliaetus (Balbuzard fluviatile). Molene. One seen just off the island on september 9, on passage. Phalacrocorax carbo (Cormoran ordinaire). Ouessant. Common but does not breed. Le Conquet. Common. Phalacrocorax graculus (Cormoran hu ppé). Ouessant. Fairly common, but not nesting. Le Conquet. A few seen. Ardea cinerea (Héron cendré). Ouessant. À single bird seen in Lampaul bay on the 12% and 13" of september. Columba palumbus (Pigeon ramier). Le Conquet. Common in the woods. Turtur communis (Tourterelle vulgaire). Ouessant. Single birds seen on the 10" and 13" of september. ILE D’OUESSANT AS AN ORNITH. STATION. 319 Perdix cinerea (Perdrix grise). Le Conquet. A covey seen on september 8". Ægialitis hiaticula (Pluvier à collier). Ouessant. Very abundant, and doubtless à resident species. Le Conquet. Common. Eudromias morinellus (Pluvier guignard). Ouessant. Single birds were seen on the 1" and 15% of september. On the latter date we approached one closely as it rested on the west side of the island. Vanellus vulgaris (Vanneau huppé). Ouessant. Five seen on the island on the 10" of sep- tember and following days. Strepsilas interpres (Tournepierre à collier). Ouessant. Common. A bird of passage and winter visiter to the island. Le Conquet. Numerous on the estuary. Hæmatopus ostralegus (Huitrier pie). Ouessant. Not uncommon, and possibly breeds on the island. Le Conquet. Common. Tringa alpina (Bécasseau brunette). Le Conquet. Common on the estuary. A bird of pas- sage and winter resident. 320 W” EAGLE CLARKE F. L. S, Tringa subarquata (Bécasseau cocorli). Le Conquet. Abundant on the shores of the estuary on september 8". Tringa canutus (Bécasseau maubèche). Le Conguet. A number seen on the shores and moist islands of the estuary on september 8". Machetes pugnax (Chevalier combattant). Le Conquet. September 8" several seen on the estuary. Calidris arenaria (Bécasseau des sables). Ouessant. A few seen throughout our sojourn on the island. Probably a bird of passage only. Totanus calidris (Chevalier gambette). Ouessant. A few only seen on the island. There are no suitable shores on which to feed, and this fact accounts for the absence of many species of waders from Ouessant. Le Conquet. Fairly common. Totanus hypoleucus (Chevalier guignette). Ouessant. Very abundant on passage, flitting about at the foot of the cliffs. On the 10" of september we saw no less than sixty of those birds on the coast of the island. Totanus canescens (Chevalier aboyeur). Le Conquet. September 8'" not uncommon on the rivers at the head of the estuary. ILE D’OUESSANT AS AN ORNITH. STATION. 321 Numenius phoaopus (Courlis corlieu). Ouessant. Common on passage daily throughout our sojourn on the island. Numenius arquatus (Courlis cendré). Ouessant. Common on the island, often seen in parties of 100 on the land. Le Conquet. Numerous. Sterna fluviatilis (Sterne Pierre Garin). Ouessant. Very common off the island during our stay. Old birds were still to be seen feeding their young. Sterna minuta (Petite Sterne). Ouessant. Not uncommon off the island. Molene. A few seen on septembre 9%, Sterna cantiaca (Sterne caugek). Ouessant. Fairly common on passage. Le Conquet. A few observed september 8" and also at Molène the next day. : Sterna macrura (Sterne de paradis). Ouessant. We were not able to identify this species until the 14" of september, when we observed many on the south side of the island. Among them were ten individuals in the adolescent stage of plumage — the Sterna portlandica of Ridgway. Larus ridibundus (Goëland rieur). Le Conquet. Not uncommon. 322 Wr‘ EAGLE:CLARKE F: 41.75. Larus canus (Goëland cendré). Ouessant. Fairly numerous on the coast and off-lying rocks. Larus argentatus (Goéland argenté). Ouessant. Common, also at Le Conquet and Molène. Larus fuscus (Goéland brun). Ouessant. Common, also at Le Conquet and Molène. Larus marinus (Goéland marin). Ouessant. Fairly abundant; also observed off Molène. Rissa tridactyla (Goéland tridactyle). Ouessant. This species was observed for the first time on the 14" of september, on which day Sterna macrura also arrived, old and young birds were not uncommon on and after this date. Puffinus anglorum (Pétrel Puffin, Buffon). Ouessant. Very abundant off Ouessant and Moléne on september 9% and 17%. -Puffinus gravis (O'Reilly = P. major, Temm). Ouessant. On september the 17" we observed six of these birds between Ouessant and Molène. Museum of Science and Art, Edinburgh. January, 1899. BRÈVE DESCRIPTION DE QUELQUES VARIÉTÉS DE TROCHILIDÉS PAR LE BARON D'HAMONVILLE L'Ornis de 1897 et 1898 (n° 2, p. 109) contient un mémoire de M. le professeur E. Arrigoni Degli Oddi, sur les livrées anormales de plusieurs espèces d’Anatides des environs de Venise. Ce travail fort remarquable, que j'ai lu avec beaucoup d'intérêt, m'a inspiré la pensée de donner à mon tour ladescription sommaire de quelques variétés d'Oiseaux- Mouches de ma collection, espérant qu'elle pourra inté- resser les spécialistes. J'ai déjà, dans le Bulletin de la Société zoologique de France (années 1883 et 1886), décrit mes Colibris les plus rares ; cette nouvelle note, qui ne vise que les variétés accidentelles, formera donc le complément naturel de mes premières publications sur les Trochilidés. Cette famille, exclusivement confinée en Amérique, à l'exception du nord de ce continent, est aussi naturelle que parfaitement homogène, et se compose d'un grand nombre d'espèces. Certains auteurs en distinguent plus de cinq cents ; mais si l’on en élimine les sous-espèces et races locales, le chiffre de 450 paraît le plus proche de la vérité. On sait que ces Oiseaux revêtent pour la plupart les plus brillantes couleurs à reflets chatoyants et métal- liques; aussi un grand nombre d’ornithologistes se sont plus à en fairede ravissantes collections. Malheureusement, les dames à leur tour les ont choisis pour leurs parures, 324 D’HAMONVILLE. en sorte que l’on a fait à ces mignonnes créatures une guerre sans merci, qui menacait os plus brillantes espèces d une destruction totale, si les chefs d’Etats américains, suivant l'excellent ll: donné par Don Pedro, lex- empereur du Brésil, n'avaient pris à ce sujet de promptes mesures de défense etde protection. Lorsque J'ai commencé à collecter ces charmants petits êtres, J'ai procédé, comme tous les Trochilidistes, par voie d'échange avec les ama- teurs de tous les pays, ou par achat près des naturalistes voyageant en Amérique. J’ai profité aussi de l'engouement de la mode pour visiter les caisses des plumassiers, et je puis dire, sans exagération aucune, que j'ai manié des milliers et même des centaines de milliers de peaux d’Oiseaux-Mouches préparées par les Indiens, et telles que les reçoit le commerce européen. Ces recherches ne m'ont pas fourni plus de huit ou dix variétés accidentelles méri- tant une description spéciale ; il faut en conclure que les Trochilidés se distinguent des autres Oiseaux par une remarquable fixité dans la nuance et la disposition de leurs couleurs naturelles. Dans un but de simplification, je ne donne pas de syno- nymie, et je me contente d’avertir le lecteur que j'ai suivi la classification de Mulsant, dont l'ouvrage sur les Trochi- lidés est entre les mains de tous les spécialistes. Glaueis hirsutus Gmelin (Glaucis hirsute). Albinisme partiel. Exemplaire adulte trouvé dans une caisse provenant de Vénézuéla en 1889. La tete, les ailes et la queue sont d’un brun plus ou moins cuivreux, de la même nuance que chez les exem- plaires à ls alten normale, mais avec quelques plumes blanches isolées à la nuque. Le corps dessus et dessous est d'un blanc pur formant corsage, et orné de quelques plumes d'un roux chamois sous les ailes et sur le devant de la poitrine, tandis que le blanc des parties supérieures se prolonge jusqu'aux sus- 2 © VARIÉTÉS DE TROCHILIDÉS. 225 n © ca” = de chaye un peu au delà. Cette variété est vraiment oO . : or É ‘ cuite. : et la seconde m vivacité de coloration des parties non atteintes d'äiérées de et de la netteté de leur ligne de démarcalion. re € Ariana erythronota Lesson (Ariane erythronote). Mélanisme total. Cet oiseau, que j'ai acquis à la vente de la collection Bourcier, y était désigné sous le nom d’Erythronota antigua & ad. de la Trinité, et indiqué comme décoloré naturellement. Il est bien semblable aux sujets adultes de son espece, en livree normale par la disposition de ses couleurs ; mais celles-ci sont bien plus foncées, fortement rembrunies, avec absence presque complète des reflets métalliques qui d'habitude ornent si brillamment l’Ery- thronote. Le joli vert des parties inférieures est sombre, presque noir sans reflets. De même le vert passant au rouge- cuivre qui recouvre habituellement la tête en s'étendant sur le dos jusqu'aux sus-caudales, est ici fortement assombri, enfumé et entièrement dépouillé de ses reflets métalliques. Aussi à première vue pourrait-on prendre notre Colibri pour un Étourneau nain. Chrysomirus angustipennis Fraser (Chrysomire angustipenne 2 ad.). Flavisme passant à l’Albinisme. J'ai trouvé cette jolie variété grise dans une caisse arrivée de la Nouvelle-Grenade en 1880, et qui contenait un grand nombre de C. angustipenne des deux sexes eten livrée normale, ce qui m'a permis de la classer assez faci- lement, chose qui eüt été beaucoup plus difficile sans cette heureuse circonstance. Voici la description de notre oiseau. Toutes les parties supérieures d'un gris isabelle pale et uniforme, mais rembrunies sur les ailes, les couvertures alaires et la queue, avec une fine raie brune occupant le milieu de chaque plume caudale. Celles-ci se terminent 326 D'HAMONVILLE. par une pointe blanche plus étendue,ür Jeg rectarices externes que sur les autres. ’Tge, haut de Ja poitrin € et côtés du cou d’un blanc flave 15 tache „Pwas de la poitrine et ventre de la même nuan: Mairss très chargés de fines stries dun brun pâle. Se © audales blanches, queue tronquée qui caractérise les femelles de cette espèce. Taille, bec et pattes de !’Angustipenne, près duquel il faut le pré- senter pour l'identifier avec cette espèce. Panychlora Portmanni Bourc. et Muls. (Panychlore de Portmann). Melanisme. Mäle adulte trouvé dans un envoi de la Nouvelle-Gre- nade en 1889. Cet oiseau, qu'il est facile d'identifier à première vue, a bien les caractères typiques de l'espèce, mais il est beaucoup plus foncé, presque noir avec des reflets bien moins étendus et bien moins accusés. Le vert du front tire sur le bleu, tandis qu'il passe au jaune sur l'oiseau à couleur normale. Il n'apparaît d'ailleurs que sur le front au lieu de s'étendre jusqu'au sommet de la tete. La même observation s'applique aux sous-caudales et à la gorge, qui porte seule des reflets métalliques, tandis que la poitrine et le ventre sont d'un noir verdätre sans éclat, alors que lespèce typique les a d’un magnifique vert mordoré. Chrysolampis moschitus L. (Chrysolampe rubis-topaze 6 ad.). Flavisme partiel. Découvert en 1880 par M. Migneaux, dans un lot d'Oiseaux du Brésil, ce spécimen porte la splendide livrée des adultes de son espèce, à partles différences sui- vantes. Toutes les rectrices caudales sont tachées de blanc pur, dans la grande moitié de leur étendue, à l'exception des deux caudales internes qui ont conservé leur colora- tion normale d’un rouge cuivreux. La troisième rémige VARIÉTÉS DE TROCHILIDÉS. 327 primaire de chaque aile est d’un blanc sale, tandis que la première et la seconde de aile droite sont, à leur extré- mité, finement lisérées de même nuance. Un second exemplaire & »s adulte dela même espèce, du Brésil également, et ob: iu par M. Salles en 1887, a ses deux plus grandes rémiges d'un blanc pur, excepté vers leur extrémité, où ce blanc passe insensiblement au brun pâle. J'ajoute que le Rubis-topaze me paraît de tous les Colibris celui qui est le plus prédisposé à l’albinisme, car en outre des deux spécimens que je viens de décrire, J'ai eu l’occasion d'en rencontrer plusieurs autres atteints de la même affection, et que je n'ai pas voulu conserver, parce qu'ils m'ont paru moins intéressants. Adelomya melanogenys Fraser (Adelomye de Sabine). Flavisme. Sujet obtenu de M. Pichon en 1886, sans indication de provenance. Toutes les parties inférieures, d’un blanc isabelle, lavées de brun pâle sur les côtés de la poitrine et du ventre. Dessus de la tête et couvertures d’un brun éteint. Ailes et queue d’un brun très pale; tache post- oculaire d’un blanc isabelle, de la même nuance que celui de l'extrémité des plumes caudales. En somme, la livrée de cet oiseau est celle de l'espèce typique avec toutes les petites stries habituelles, mais tellement décolorées, qu'à première vue on ne les aperçoit pas. Cette décoloration s’ac- centue surtout sur le bas du dos et sur les couvertures de la queue, qui passent au blanc grisätre presque unicolore. Lesbia Victoriæ Bourc. et Muls. (Lesbie de Victoire & ad.). Albinisme accidentel. J'ai trouvé cette variété dans une caisse d’Oiseaux-Mou- chesqueM. Maingonnat avait reçue en 1886 de la Nouvelle- 328 D’HAMONVILLE. Grenade. Cette Lesbie, très adulte, porte la livrée habi- tuelle de son espèce, avec sa plaque pectorale d’un vert métallique, et les longues rectrices externes qui la carac- térisent, sans la moindre atténuation dans l’ensemble de la coloration générale. Elle a seulement sa grande rectrice gauche entièrement d’un blane pur, tandis que celle de droite a sa coloration normale brune. Cynanthus cyanurus Steph. (Cynanthe céleste, semi-adulte). Albinisme partiel. Cet oiseau, qui est presque adulte, a été trouvé en 1882, dans une caisse provenant de l’Equateur. La gemme bleue de la gorge est encore très petite; mais le front et la tête ont la parure métallique des sujets bien adultes, tout comme la queue aux admirables reflets bleus passant au vert sur fond noir. Ce qui caractérise notre sujet, c’est qu'il a sur chaque aile une plume des grandes couvertures d'un blanc pur, recouverte par une plus courte, brune, à reflets verts, et autour de laquelle la première forme un croissant blanc. La régularité symétrique de ces deux épaulettes blanches est surtout ce qui frappe dans cette jolie variété. Toutefois la plus grande rémige externe de l'aile droite est blanche dans toute son étendue, tandis que sa sœur de gauche a sa coloration brune habituelle. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN AUS ELSASS-LOTHRINGEN or WW FUR 1893 BIS 1897 MITGETHEILT VON LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. Im Anschluss an die im VIII Bande der Ornis veröf- fentlichten ornithologischen Beobachtungen aus Elsass- Lothringen für die Jahre 1885 bis 1892 lasse ich hier die Ergebnisse der Beobachtungen des Vogelzuges in Elsass- Lothringen für die Jahre 1893 bis 1897 folgen. An Beobachtungs stationen sind ausgefallen : 1. Dambach (Blanck gestorben). 2. Kiffis (Schlienger Pfarrer). 3. Linthal (Schutzbezirk Sägmatten bei Gebweiler). 4. Rothleiblen (Cronmiiller, Gemeindeförster). 5. Richtolsheim (Krumenacker). NEU HINZUGEKOMMEN » ER Nordl: (Estliche Höhe über Breite. Länge. dem Meere, . Berthelmingen (früher Husarenhof). 480,49’ 249,38’ 250 Meter BELA SO CNA. ee eek dns ee 480,49" 250,28’ 145 — . Kohlholz (früher Markolsheim)..... 48°.10° 259,15’ 178 — PPNRCUISC LOIS ic aceite. ins gece roa een 480.25! 940 582-7950). = MMOMDTONNE.: Aus. ERC Seis ork 499,00 240,59 350 — ORNIS. IX. — 23 330 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. ELSASS-LOTHRINGEN 1893 1. Alauda arvensis L. — FELDLERCHE. ALOUETTE DES CHAMPS. Banzenheim. Erste und erster Gesang 25/2, schön bei N. ©. Wind, Tags vorher Regen bei 8. W. Wind. — Brischbach. Erste 26/2, schön bei S. W. Wind, Tags vorher bewölkt bei W. Wind. — Drusenheim. Erste und Mehrzahl 16/2 S. Wind, auch Tags vorher. — Ensisheim. Erste 13/2, Frost bei starkem W. Wind; Mehrzahl 15/2, mild bei starkem W. Wind, Tags vorher kalt. — Ernolsheim. Erste 15/2, Zugr. O., schön bei O. Wind. Ungewöhnlich starke Züge 27/2, meist östlich, schön bei OÖ. Wind, Tags vorher starker Westwind. Erster Gesang 5/3, Gesang allgemein 9/3. — Gambsheim. Erste 13/2, trübe bei starkem S. W. Wind, auch Tags vorher ; Mehrzahl 15/2, hell bei schwachen S. W. Wind. = Grünhütte. Erste 6/3 trübe, Tags vorher Reif. — Habsheim. Erste 15/2, warm bei S. W.- Wind, Tags vorher trübe und stürmisch. — Hessenheim. Erste und erster Gesang 10/3, Zugr. N., schön bei starkem S. W. Wind, Tags vorher Regen’ bei S. WwW. Wind ; Mehrzahl BIRNEN EE on Le schwachen S. W. Wind, Tags vorher ebenso. Gesang allgemein 21/3. — Königs- brück. Erste 26/2. Zugr. N., heiter bei N. Wind, auch Tags vorher; Mehrzahl 28/3. Zugr. N. O., Regen, Tags vorher trübe. — Ottmarsheim. Erste 25/2. — Porce- lette. Erste 25/2. — Strassburg. Erste 15/2, Zugr. N., heiter, auch Tags vorher ; Mehrzahl 16/2, hell. — Urbeis. Erste und Mehrzahl 9/3. Zugr. O., schön; Tags vorher trübe. Erster Gesang 24/3, Gesang allgemein 31/3. Nestbau 12/4, volles Gelege 20/4. Abzug 7/10, Zugr. S., regnerisch. Ueberwintert einzeln. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN, 331 2. Sturnus vulgaris L. — Sraar. ÉTOURNEAU VULGAIRE. Banzenheim. Erster 3/2, Zugr. N. O., schön N. O. Wind; Mehrzahl 8/2 N. 0., Regen, N.O. Wind. — Ensis- heim. Erster 20/2, Zugr. N. O., gelind, bewölkt, schwa- cher W. Wind, Tags vorher ebenso. — Ernolsheim. Erster 21/2, Zugr. N., Nebel, W. Wind, Tags vorher ebenso, Mehrzahl 3/3 N. O. Regen, S. Wind. Abzug 24/10 S., schön, W. Wind, Tags vorher Regen, S. Wind. — Gambsheim. Erster 13/2, Zugr. N., trübe, S. W. Wind. Zugleich Mehrzahl. — Grünhütte. Ankunft 2/3, trübe, Tags vorher Regen. — Habsheim. Erster 15/2. W. Wind. — Hessenheim. Standvogel. Erster Gesang 17/2, allgemeiner Gesang 20/3. — Hohwald. Erster 6/3. Zugr. O., Regen S. W. Wiud, Tags vorher schön. — Königsbrück. Erster 19/2. Zugr. N., kalt, Tags vorher heiter, Mehrzahl 23/2, Zugr. N. Erster Gesang 4/3. Abzug 4/10, Zugr. S., kalt. — Metzeral. Erster und erster Gesang 18/2. — Strassburg. Erster 19/2, Zugr. N., heiter ; Mehrzahl 28/2, Zugr. N. O., trübe. — Urbeis. Erster und Mehrzahl 28/2, Zugr. N., Regen. Erster Gesang 9/3 ; allgemeiner Gesang 22/3. Nestbau 9/3, volles Gelege 223. Abzug 4/8, Zugr. O. Ueberwintert theilweise. 3. Vanellus eristatus L. — Kiesrrz. VANNEAU HUPPÉ. ut Drusenheim. Ankunft 16/3. Regen, S. W. Wind, Tags vorher ebenso. — Ensisheim. Ank. 2/3, Zugr. O., milde, hell, starker Wind. — Ernolsheim. Ank. 31/3, Zugr. O., schön, starker N. Wind, Tags zuvor hell, N. Wind. — Gambsheim. Ank. 17/2, Zugr. N., regnerisch, S. W. Wind, Tags zuvor hell, schwacher S. W. Wind; Mehrzahl 18/2, regnerisch, mässiger S. O. Wind, Tags zuvor regnerisch, starker S. W. Wind. — Hessenheim. 332 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. Ank. 5/3, schön, schwacher $. W. Wind ; Mehrzahl 26/3, Zugr. O., kalt, starker N. W. Wind, Tags zuvor schön, starker N. Wind. — Königsbrück. Ank. 26/2, heiter, Tags zuvor ebenso. Mehrzahl 2/3. Zugr. N. O., hell, Tags zuvor Regen. — Strassburg. Ank. 28/2. Zugr. N. O., trübe, Tags zuvor heiter, Mehrzahl 11/3. Zugr. N., heiter ; Tags zuvor trübe. A. Anser segetum Meyer. — SAATGANS. OlE DES MOISSONS. Banzenheim. Abzug am 23'" und 27" August. 2 Züge, Zugr. von N. nach 8. — Drusenheim. Ank. 9/2, Zugr. nach N. W., milde, trübe. S. Wind. Tags vorher desgl. Mehrzal 15/2, Zugr. N., hell, milde, 8. Wind; Tags vorher desgl. — Ensisheim. Ank. 26/1, Zugr. O., bewolkt, schwacher W. Wind, auch Tags vorher. 5. Motacilla alba L. — Weısse BACHSTELZE. BERGERONNETTE GRISE. Banzenheim. Ank. 26/2, schön N. O. Wind; Tags vorher mild, Regen, N. O. Wind. — Brischbach. Ank. 4/3, schén, Tags vorher Regen, W. Wind. — Berthelmingen. Ank. 6/3, Abzug 12/10. — Drusen- heim. Ank. 27/2, hell, mild, S. Wind; Tags vorher ebenso. — Ensisheim. Ank. 26/2, mild, held, schwa- cher W. Wind; Tags vorher bewolkt, milde, starker W. Wind. — Ernolsheim. Ank. 7/3, schön, W. Wind; Tags vorher Regen, 8. W. Wind; Mehrzahl 28/3; kalt, N. Wind, Tags vorher schön, N. Wind. Erster Gesang 3/4 und allgemeiner Gesang 12/4. Nestbau 22/4. — Gambsheim. Ank. 9/2, regnerisch, starker S. W. Wind, auch Tags vorher ; Mehrzahl 13/2, trübe, starker S. W. Wind, .auch Tags vorher. — Grünhütte. Ank. 12/3, trübe, Tags vorher Reif. — Hessenheim. Ank. 16/2, Zugr. N. O., schön, schwacher S. W. Wind, Tags vorher ebenso; Mehrzahl 5/3, Zugr. N. O., schön schwacher ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 333 S. W. Wind, Tags vorher schön, starker S. W. Wind. Allgemeiner Gesang 6/3. — Hohwald. Ank. und Mehrzahl 13/3, Zugr. N., schön S. W. Wind auch Tags vorher. Abzug 8/10, Zugr. S., leichtbewölkt S.W. Wind. — Königsbrück. Ank. 6/3, Zugr. N. O., warm W. Wind, Tags vorher heiter ; Mehrzahl 5/4, Zugr. S. W., trübe N. ©. Wind. Erster Gesang 1/4, allgemeiner Gesang 3/4. Nestbau 6/4 und volles Gelege 14/4. Abzug 12/9, Zugr. S., warm, bewölkt. — Lautenbach. Ank. 19/3. — Lubeln. Ank. und Mehrzahl 28/2, Zugr. O., schön. — Metzeral. Ank. 6/3. — Niederlauchen. Ank. 12/3, hell, schwacher S. W. Wind, auch Tags vorher ; Mehrzahl 24/3, schön schwacher N. O., auch Tags vorher. Nestbau 27/3. — Ottmarsheim. Ank. 26/2 — Porcelette. Ank. 27/2. — Strassburg. Ank. 25/2, Zugr. O., tribe; Tags vorher heiter ; Mehrzahl 10/3. Zugr. O., trübe; Tags vorher heiter. — St-Ulrich. Ank. 28/3 ; Mehrzahl 2/4. — Urbeis. Ank. 1/3. Nebel und regnerisch. — Welschthal. Ank. 1/3, kalt, schön ; Abzug 10/10, Regen. — Wolfganzen. Ank. 14/3, bewölkt, Regen, W. Wind, Tags vorher hell, warm W. Wind. Ueberwintert einzeln. 6. Cerehneis tinnuneula L. — THURMFALKE. FAUCON CRESSERELLE. Ensisheim. Erster 7/3, Frost, hell, schwacher N. Wind, Tags vorher mild, hell, schwacher W. Wind. — Ernolsheim. Erster 11/3, schön O.; Tags vorher warm 0. — Königsbrück. Erster 7/4, Zugr. W. 0., windig N. W., Tags vorher kühl; Mehrzahl 8/6, Zugr. N. O., warm S. O., Tags vorher heiter. — Strassburg. Erster 24/2, Zugr. N., heiter, Tags vorher trübe ; Mehrzahl 5/3, Zugr. O., trübe, Tags vorher heiter. Ueberwintert. 334 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. 7. Columba œnas L. — HouLraure. PIGEON COLOMBIN. Banzenheim. Ank. 21/2, Zugr. W., Regen, S. W.; Tags vorher trübe. — Brischbach. Ank. 27/2, schön W., auch Tags vorher. — Drusenheim. Ank. 6/3. — Ensisheim. Ank. 8/3, milde, bewölkt, schwacher N. ; Tags vorher Frost, bewölkt, schwacher N. — Gambs- heim. Ank. 21/2, Zugr. von W. nach O., trübe, regne- risch, schwacher 8. O., auch Tags vorher ; Mehrzahl 2/3. Zugr. N., trübe, schwacher, S. W., auch Tags vorher. Nestbau 21/5, volles Gelege 2/6. Abz. 15/10, Zugr. S. — Habsheim. Ank. 20/2, eh) W. — Königsbrück. Ank. 28/2, Zugr. N., kalt, N. W.; Mehrzahl 30/3 N. — Niederlauchen. Zuerst gesehen 20/3 sitzend ; schön, sehr schwacher N. O., auch Tags vorher. — Porcelette. Ank. 20/2. — Strassburg. Ank. 26/2, Zugr. N. O., heiter, Tags vorher trübe ; Mehrzal 5/3, Zugr. N., trübe, Tags vorher heiter. — St-Ulrich. Ank. 2/4. 8. Columba palumbus L. — RiINGELTAURE. PIGEON RAMIER. Banzenheim. Ankunft 25/2, Zugr. N. O., heiter N. O., Tags vorher Regen S. W.; Mehrzahl 27/2. Brischbach. Ank. 24/2, bewölkt S. W., Tags vorher Regen, S, ; zuerst eehtrts k 3. — Berthelmingen. Unge- wöhnlich starke Züge 4/3. — Ensisheim. Ank. 20/1, Zugr. von S. nach N., sehr kalt (— 17°), schwacher S$., Tags vorher sehr kalt (— 18°), schwacher S. O.; Mehr- zahl 19/2, gelind, starker W., Tags vorher ebenso. — Ernolsheim. Ank. 25/2; Zugr. N., schön, O., Tags vorher Schneefall bei W.; Mehrzahl 19/3, Zugr. O., schön O., Tags vorher Regen W., Abz. 13/9, Zugr. S. W., warm N. O., Tags vorher starker N. — Gambsheim. Zuerst gesehen im Wald 18/2, trübe, regnerisch W., Tags vorher regnerisch S. W.; Abzug 18/10 von N. nach S., ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 335 Regen N. W., Tags vorher nebelig. — Hessenheim. Ankunft und zuerst gehört 26/3, kalt, starker N. W., Tags vorher schön, starker N. W. ; Mehrzahl 30/3, Zugr. N., schön, schwacher N., Tags vorher schwacher W. Allge- mein gehört 31/3. — Lautenbach. Ank. 15/3, hell und kalt, Tags vorher ebenso. — Lubeln. Mehrzahl 7/3, Zugr. O., Regen. — Metzeral. Ankunft und zuerst gehört 3/3. — Niederlauchen. Ank. 22/3, Zugr. von O. nach W., hell, schwacher N., auch Tags vorher. — Strassburg. Ank. 15/2, Zugr. N., heiter, Tags vorher trübe; Mehrzahl 6/3, Zugr. N., heiter, Tags vorher trübe. — St-Ulrich. Ank. 5/3, Zugr. N., hell O., Tags vorher windig; Mehr- zahl 9/4, Zugr. W., trocken O., Tags vorher ebenso. Nestbau 5/4, volles Gelege 7/4. — Urbeis. Ank. und starke Züge 25/3, Zugr. O., hell, auch Tags vorher ; Mehrzahl 1/4, Zugr. O., hell, Tags vorher hell und warm. Zuerst gehört 22/4. Nestbau 4/5 und volles Gelege (2 Eier) 15/5. Abzug 18/9 S., trübe, regnerisch, Tags vorher ebenso. — Welschthal. Ank. 7/3, schön, Tags vorher regnerisch. Abzug 14/10, Regen, Tags vorher windig. Ueberwintert einzeln. 9. Gallinago scolopacina Bp. — Brkassine. Bécasse BÉCASSINE. Gambsheim. Erste 19/2 auf der Wiese gesehen Trübe, regnerisch, Tags vorher ebenso. — Hessenheim. Erste 18/3. Schnee, Sturm N. W., Tags vorher schön, starker W.; Mehrzahl 27/3, schön, schwacher N., Tags vorher schön, schwacher N. — Königsbrück. Erste 2/3, S. W., Tags vorher Regen; Mehrzahl 5/4, Regen, Tags vorher heiter. — Strassburg. Erste 7/3, Zugr. O., heiter, Tags vorher trübe ; Mehrzahl 12/3, Zugr. N., heiter, Tags vorher ebenso. 336 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. 10. Turdus musicus L. — SINGDROSSEL. GRIVE MUSICIENNE. Banzenheim. Während des ganzen Winters hier beobachtet. — Brischbach. Erste 13/2, bewölkt S. W., Tags vorher Regen. Erster Gesang 15/2. Nestbau 28/3, volles Gelege 13/4. — Ensisheim. Erste 18/2, milde, bewölkt, starker W., auch Tags vorher. — Ernols- heim. Erste 1/3, ehr We, Mass vorher schön, 8.08 Mehrzahl 24/3, Zugr. N. 0., mild N., Tags vorher kalt, 0. Erster Gesang 21/3 ; allgemeiner 1/4. Nestbau 21/4, volles Gelege 1/5. — Gambsheim. Erste und erster Gesang 25/3, hell, mässiger N. W., auch Tags vorher; Mehrzahl und allgemeiner Gesang 30/3, heiter, starker N. W.; auch Tags vorher. Nestbau 20/4, volles Gelege 3/5. — Habsheim. Erste 19/2, milde W. — Hessenheim. Erste und erster Gesang 10/3. Zugr. N., schön, starker S. W.; Tags vorher Regen, starker S. W. ; Me und allgemeiner Gesang 28/3, Zugr. W. ‚schau schwacher N., Tags vorher ebenso. Ungew öhnlich starke Züge 29/3, an O., schön, schwacher N., auch Tags vorher. — Hohwald. Erste und Mehrzahl 7/3, Zugr. N., schön, S., Tags vorher ebenso. — Königsbrück. irste 25/2, Zugr. N. O., kalt, N. ; Mehrzahl 12/3, Zugr. N. O., trübe, Tags vorher schön. — Metzeral. Erste und erster Gesang 4/3. — Niederlauchen. Erste on erster Gesang 97/2, sitzend, trübe, starker S. W., Tags vorher abana: Mehrzahl 8/3, Risch, schwacher N. > 5 Tags vorher schön, N. W. — Ottmarsheim. Erste 26/2. — Strassburg. Erste 25/2, Zugr. = , tribe, ae vorher heiter; Mehrzahl 5/3, ee NC he lags vorher heiter. — Urbeis. Erster oe 15/4, allgemeiner Gesang 18/4. Volles Gelege 18/5. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 337 11. Turdus iliaeus L. — WEINDROSSEL. GRIVE MAUVIS. Ernolsheim. Erste 20/3, Zugr. N., schön O., auch Tags vorher ebenso. — Lubeln. Erste 19/3, Zugr. 6; schön, Tags vorher Frost. — Strassburg. Erste 9/3, Zugr. N., heiter, Tags vorher trübe, Mehrzahl 21/3, Zugr., O., heiter, auch Tags vorher. 12. Grus cinerea Mey. und Wolf. — Graver KranıcH. GRUE CENDRÉE. Berthelmingen. Ank. 11/13, Zugr. N. (nur ein Zug von 46 Stück gesehen). 13. Milvus regalis Auct. — Rorner Mıran. Mian Royat. Banzenheim. Erster 19/3, Zugr. N. O., schön, N. O., Tags vorher hell. — Ensisheim. Erster 24/2, Zugr. N., milde, schwacher W., Tags vorher Frost und starker W. — Ernolsheim. Erster 25/3, Zugr. O., schön O., Tags vorher lieblich, N. — Habsheim. Erster 7/3, Zugr. N., warm N. — Hessenheim. Erster 10/3, Zugr. W., schön, starker S. W., Tags vorher Regen, starker S. W. Mehrzahl 15/3, Zugr. N., schön, starker S. W., Tags vorher schön, schwacher S. — Lubeln. Ank. 27/3, Zugr. O., schön, Tags vorher Frost. — Porcelette. Erster 3/4. — Strassburg. Erster 24/2, Zugr. O., heiter, Tags vorher trübe. 14. Milvus ater Gm. SCHWARZBRAUNER MILAN. MILAN NOIR. Hessenheim. Erster 8/3, Zugr. N., bewülkt, starker . W., Tags vorher ebenso. — Strassburg. Erster 12/5, ugr. W., heiter, auch Tags vorher. N DM 338 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. 15. Ardea cinerea L. — Graver Reiner. H&RON CENDRE. Ernolsheim. Erster 8/3, Zugr. O, schön N., Tags vorher feucht N. — Hessenheim. Ist hier Standvogel. Ueberwintert einzeln. 16. Scolopax rusticola L. — W ALDSCHNEPFE. BÉCASSE COMMUNE. Banzenheim. Erste 1/3, Zugr. N. O., schön N. O., Tags vorher heiter. — Brischbach. Erste 20/3, schön O., Tags vorher schön S. — Berthelmingen. Erste 3/3. Zugr. N. — Ensisheim. Erste 27/2, Frost, schwacher W., Tags vorher milde, schwacher W. — Ernolsheim. Erste : 1/3; jieblieh "W., «Tass. vorhen 3. Se = Gambsheim. Frste 10/3 im Wald gesehen, hell mässiger N. W., Tags vorher ebenso. — Grünhütte. Erste 6/3, trübe, Tags vorher Reif. — Habsheim. Erste 3/3, Zugr. N. O., mild N., Tags vorher warm W. — Hessenheim. Erste 13/3, Zugr. N., schön, mässiger S. W., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 26/3, Zugr. O., kalt, starker N. W., Tags vorher schön, schwacher N. — Hohwald. Erste 13/3, schön S. W., Tags vorher ebenso. — Königs- brück. Erste 23/3, Zugr. N. O., milde S. W., Tags vorher ebenso; Mehrzahl 4/4, Zugr. N., gelind, Tags vorher ne- belig. —Lautenbach. Erste 21/3, Zugr. N.W., heiter und warm, Tags vorher ebenso. — Lubeln. Erste 7/3, Zugr. O., trübe Tags vorher Regen. — Niederlauchen. Erste 4/4, gut, schwacher O., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 5/4, gut, schwacher O., Tags vorher ebenso. Abz. 14/10, frisch, starker W., Tags vorher trübe, starker W. — Ottmersheim. Erste 26/2. — Porcelette. Erste 3/3. — Strassburg. Erste 28/2, Zugr. O., trübe, Tags vorher heiter ; Mehrzahl 12/3, heiter, Tags vorher ebenso. — Welschthal. Erste 20/3, schön. — Saint-Ulrich. Mehrzahl 25/3, schön S. O., Tags vorher ebenso. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 339 Ciconia alba Bechst. — Weisser STORCH. CIGOGNE BLANCHE. Banzenheim. Erster und Mehrzahl 4/3, Zugr. von Sow. nachWNy O.; Rie aia k Uhr ein Zug von 12 Storche beobachtet, trocken N. O., Tags vorher heiter. — Brischbach. Erster 26/2, I S. W. , Tags vorher W. — Drusenheim. Erster 2/3. — Ensisheim. Erster 7/2, Zugr. N., kalt, schwacher W., Tags vorher Frost und heiter. — Ernolsheim. Erster 17/2, Zugr. O., Regen, W., Tags vorher schön, O.; Mehrzahl 28/2, Zugr. O., gelind S. O., Tags vorher schön, O. ; Rückz, 21/2, Schnee ; Tags vorher Nebel und Duft. Wiederk : 28/2. — Gambsheim. Erster und Mehrzahl 5/3, Zugr. N., hell, mässiger N. W., Tags vorher ebenso. — Hessenheim. Erster 11/3, nr N., schön, schwacher S. W.; Mehrzahl 25/3., Zugr. W., schön, Lee N. W. — Renieshitiok. Er ster 3/3, A S.W., warm N. O. ; Mehrzahl 5/3, Zugr. S. W., warm, Tags vorher hell. — Strassburg. Erster 15/2, Zugr. N., heiter, Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 5/3, Zugr. N. tribe, J ‘ags re heiter. — Saint-Ulrich. Erster ‘anid Ate vail 13/4, Zugr. O., trocken O., Tags vorher ebenso. 18. Iynx torquilla L. — Wenpenats. ToRCOL COMMUN. Brischbach. Erster 5/4, schön N. O., Tags vorher klar. Zuerst gehört 7/4. — Ernolsheim. Erster 22/3, schön O., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 6/4, klar N. O., Tags vorher ebenso. — Gambsheim. Erster und zuerst in Walde gehört 12/4, warm, swacher N. W., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl und allgemeiner Ruf 15/4 hell und warm, mässiger N., auch Tags vorher. — Hessenheim. Erster 29/3, Zugr. O.. schön, schwacher N., Tags vorher ebenso. Zt Sohn 1/4; Mehrzahl und allen: r Ruf 10/4, schön, klar N., auch Tags 340 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. vorher. — Metzeral. Erster und zuerst gehört 14/3. — Strassburg. Erster 8/4, heiter; auch Tags vorher; Mehrzahl 14/4. heiter, auch Tags vorher. — Urbeis. Erster 1/4, schön, Tags vorher klar. 19. Circus eyaneus L. — Korxweın. Busarp Saınt-Marrin. Hessenheim. Erste 8/4, Zugr. N., schön, schwacher N., auch Tags vorher. — Strassburg. Erste 10/4, Zugr. N. O., heiter, auch Tags vorher ; Mehrzahl 22/4, heiter, auch Tags vorher. 20. Luseinia minor Chr. L. Brehm. — NacHTisALL. RUBIETTE ROSSIGNOL. Banzenheim. Erste und ester Gesang 17/4, schön N. O., Tags vorher heiter. Allgemeiner Gesang 20/4. — Brischbach. Erste 8/4, schön N., auch Tags vorher. Allgemeiner Gesang 10/4. — Berthelmingen. Erste 6/4. — Ensisheim. Erste 19/4. — Ernolsheim. Erste 29/4, trübe S.O., Tags vorher Gewitter. — Gambsheim. Erste und erster Gesang 12/4, warm, schwacher N. W., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl und allgemeiner Gesang 15/4, heiter und warm, mässiger N. W.,auch Tags vorher. — Grünhütte. Erste 26/4, schön, auch Tags vorher. — Habsheim, Erste 13/4, trocken und warm. — Hes- senheim. Erste und erster Gesang 10/4, schön, schwacher N., Tags vorher schön, starker N., Mehrzahl und allge- meiner Gesang 25/4, schön, schwacher N., auch Tags vorher. — Königsbrück. Erste 2/5, Zugr. von W. nach O. warm, Tags vorher ‘hell. — Lubeln. Erste 26/4, schön O., Tags vorher warm S. — Ottmarsheim. Erste 16/4. — Porcelette. Erste 20/4.— Strassburg. Erste 11/4, heiter ; auch Tags vorher ; Mehrzahl 18/4, heiter, auch Tags vorher. — Wolfganzen. Erste und erster Gesang 16/4, hell W., Tags vorher hell S. W. ; allge- meiner Gesang 20/4. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 344 21. Upupa epops L. — Wiepenopr. HüPPE COMMUNE. Berthelmingen. Erster 6/4. — Ernolsheim. Erster 30/3, Zugr. nördlich, Reif, Nordwind, Tags vorher kalt N. — Gambsheim. Erster 14/4, auf der Wiese gesehen; milde, ziemlich starker N. W., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 16/%, im Walde gesehen, warm, mässiger N. W., Tags vorher ebenso. — Habsheim. Erster 12/4, warm N., Tags vorher ebenso. — Lubeln. Erster 19/4. — Strassburg. Erster 6/4, Zugr. N., heiter, Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 16/4, heiter ; Tags vorher ebenso. 29. Hirundo rustica L. — RavucHscHWALBE. HIRONDELLE DE CHEMINÉE. Banzenheim. Ankunft 3/4, N. O., Tags vorher schön. Mehrzahl 7/4, schön N. O., Tags vorher heiter. Abz : 19/9. — Brischbach. Ank. 6/4, schön N. O., Tags vorher ebenso. — Berthelmingen. Ank. 10/4. — Dru- senheim. Ank. 25/3, heiter, N., Tags vorher N., Abz. 9/9. — Ernolsheim. Ank. 11/4, Zugr. östlich, hell und troc- ken N. ; Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 2/5, Zugr. östlich. Regen, S., Tags vorher bewölkt S. — Gambsheim. Ank. 9/4, Zugr. N. O., hell, warm, ziemlich starker N. W., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 11/%, in Dorf gesehen, hell, warm, ziemlich starker N. W., Tags vorher ebenso. Nestbau 4/5. Abzug 21/9, Zugr. W., hell, warm S. W., Tags vorher ebenso. — Hessenheim. Ank. 30/3, Zugr. O., schön, schwacher N., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 10/4, Zugr. N., schön, schwacher N., Tags vorher schön, starker N. — Metzeral. Ank. 2/4. — Niederlauchen. Ank. 26/4, warm, schwacher S. W., Tags vorher schön S. O., still. — Strassburg. Ank. 29/3. Zugr. N., heiter ; Tags vorher ebenso. Mehrzahl 7/4, Zugr. N. O., heiter, Tags vorher ebenso. 342 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. 03. Hirundo urbiea L. — STADTSCHWALBE. HiRONDELLE DE FENÊTRE. Brischbach. Erste 15/4, heiter S., Tags vorher heiter. N. ©. Nestbau 15/5, volles Gelege 29/5. — Berthelmin- gen. Erste 14/4. Ernolsheim. Erste 18/4, bewölkt O., Tags vorher bewölkt S. ; Mehrzahl und starke Züge 8/5. Zuge. O., kalt O., Tags vorher S. W. Nestbau 27/5, volles Gelege 1/6. — Gambsheim. Erste 6/4 im Dorf gesehen, heiter, ziemlich starker N. W.; Tags vorher ebenso; Mehrzahl 8/4, im Dorf gesehen, klar, ziemlich starker N. W., Tags vorher ebenso. Nestbau, 12/5. — Hessenheim. Erste 31/3, schön, schwacher S., Tags vorher schön, schwacher N. ; Mehrzahl 11/4, Zugr. N., schön, schwacher N., Tags vorher ebenso. — Königs- brück. Erste 20/4. Zugr. N. O., heiter, Tags vorher trübe. Mehrzahl 30/4, Zugr. N. O., warm. Ungewöhnlich starke Züge 22/4 von S. nach N., heiter, Tags vorher trübe. Nestbau 16/5. Volles Gelege 21/5. — Lubeln. Erste 6/4, schön, N. O., Tags vorher ebenso. — Metzeral. Erste 2/4. —Niederlauchen. Erste 24/4, warm, schwacher O., Tags vorher ebenso (von Mitte September bis Anfang Oktober in Massen auf den Bergen). — Ottmarsheim. Erste 10/4. — Porcelette. Erste 10/4. — Strassburg. Erste 10/4, Zugrichtung O., heiter, Tags vorher ebenso; Mehrzahl 17/4, Zugr. N., heiter, Tags vorher ebenso. — Saint-Ulrich. Erste 2/4, Zugr. N., Ostwind, Tags vorher ebenso; Mehrzhal 9/4, heiter O., Tags vorher ebenso. — Urbeis. Erste 15/4, Zugr. O., hell N. O., Tags vorher kalt, ©. ; Mehrzahl und ungewöhnlich starke Züge 27/4, Zugr.O., gewitterhaft und Regen, Tags vorher veränderlich. — Welschthal. Erste 6/4, schön, Tags vorher auch; Mehrzahl 16/4. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN 343 24. Budytes flavus L. — Gevse BacusreLze. BERGERONNETTE PRINTANTERE. Brischbach. Erste 20/3, schön O., Tags vorher schön, S. — Ernolsheim. Erste 29/3, frisch N., Tags vorher kalt, N. Be Be 13/3, schön, schwacher Se W., fags vorher ebenso ; Mehrzahl 28/3, Luge Ny schön, schwacher N., Tags vorher ebenso. — Königs- brück. Erste 3/2, Zugr. N., kalt, Tags vorher Schnee : Mehrzahl 12/3, Zugr. von S. nach W., gelind, Tags vorher trübe. — Metzeral. Erste 5/3. — Niederlau- chen. Erste 28/4, bewölkt, schwacher O., Tags vorher schwül, schwacher S. W. Ueberwintert einzeln, 25. Turtur auritus Ray. — Turrecrauee. TOURTERELLE VULGAIRE. Brischbach. Erste 18/4, schön N. O., Tags vorher bewölkt S. W. — Berthelmingen. Erste 20/4. — Ensisheim. Erste 22/4. — Ernolsheim. Erste 27/4, Zugr. nordlich, sehr warm, 0., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 1/5, Sabre S. W., Tags vorher schön, 0. — Gambsheim. Erste und ei Ruf 20/4, warm, schwa- cher N. W.; Mehrzahl und allgemeiner Ruf 22/4, warm, mässiger N. W., Tags en ebenso. — Grünhütte. Erste 30/4, schön, auch Tags vorher. — Habsheim. Erste 16/4, trocken und warm. N., auch Tags vorher. — Keenigsbriick. Erste 20/4, Zugr. N. O., gelind, Tags vorher heiter, Mehrzahl 6/5, Zugr. N., warm, Tags vorher heiter. Ungewöhnlich starke Züge 20/5, heiss, Tags vorher heiter. — Lubeln. Erste 27/4, schön S. Tags vorher S. W. — Ottmarsheim. Erste 24/4. — Strass- burg. Erste 17/4, Zugr. N., heiter, auch Tags vorher; Mehrzahl 25/%, heiter, auch Tags vorher. — Welschthal. Erste 23/5. Regen, Tags vorher schön (kommt hier nur ganz vereinzelt vor). 344 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. 26. Coturnix dactylisonans Meyer. — Wacuret. CAILLE COMMUNE. (In Elsass-Lothringen verhältnissmässig selten.) Brischbach. Erste 6/5, schön N., Tags vorher bewölkt N. — Ernolsheim. Erste 11/5, schön N., Tags vorher warm N. — Gambsheim. Erste und erster Ruf 16/5, auf Wiesen gehört, warm, schwacher N., auch Tags vorher. — Hessenheim. Erste 5/5, bewölkt, schwacher N., Tags vorher schön, schwacher N. — Strassburg. Erste 11/5, heiter, auch Tags vorher; Mehrzahl 16/5, heiter, auch Tags vorher. 07. Cuculus eanorus L. — Kvcktek. Coucou CHANTEUR. Banzenheim. Erster und erster Ruf 4/4, schön, N. O., Tags vorher heiter. — Brischbach. Erster und erster Ruf 3/4, schön N., Tags vorher schön N. O. Letzter Ruf 10/7. — Berthelmingen. Ankunft 5/4. — Drusen- heim. Ank. 5/4, hell und freundlich N., auch Tags vorher. — Ensisheim. Ank. 3/%, mild, hell und schwa- cher O., auch Tags vorher. — Ernolsheim. Ank. 5/4, Zugr. nördlich, hell O., Tags vorher trocken N. O. Erster Ruf 10/%; Mehrzahl. und allgemeiner Ruf 4/5, schön O., Tags vorher warm, S. OÖ. Abzug 5/8, westlich, schön S., Tags vorher schön S. 0. — Gambsheim. Ank. und erster Ruf 12/4, warm, schwacher N. W., auch Tags vorher; Mehrzahl und allgemeiner Ruf 14/4, warm, ziemlich starker N. W., Tags vorher warm, W. Abzug (zulest im Walde gesehen) 2/8, hell, warm, schwacher N. W., auch Tags vorher. — Grünhütte. Ank. 12/4, schön, auch Tags vorher. — Habsheim, Ank. 3/4, warm, W., Tags vorher warm und klar. — Hessen- heim. Ank. und erster Ruf 9/4, Zugr. N., schön, starker N., Tags vorher schön, schwacher N.; Mehrzahl und allgemeiner Ruf 20/4, schön, schwacher N., auch Tags ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 345 vorher. — Königsbrück. Ank. 4/4, Zugr. N., warm, Tags vorher hell; erster Ruf 18/4; allgemeiner Ruf 21/4: Mehrzahl 6/5, heiss S. W., Tags vorher Regen. — Lubeln. Ank. 10/4; schön N. O., auch Tags vorher. — Metzeral. Ank. und erster Ruf 6/4. — Niederlauchen. Ank. 19/4, warm, still W., auch Tags vorher. — Ottmarsheim. Ank. 4/4. — Porcelette. Ank. 3/4. — Strassburg. Ank. 10/4, heiter,auch Tags vorher; Mehr- zahl 15/4, heiter, auch Tags vorher. — St-Ulrich. Ank. 26/3. — Urbeis. Ank. 10/4, schön, auch Tags vorher; Mehrzahl 14/4, heiter O., Tags vorher heiter N. 0. — Welschthal. Ank. 5/4.— Wolfganzen. Ank. 3/4, heiter N., auch Tags vorher. 28. Crex pratensis Bechst. — WiEsENRALLE. RALE DE GENETS. Brischbach. Erste 24/4, schön N. O., Tags vorher schön N. — Metzeral. Erste 12/5. 29. Cypselus apus L. — MAvErsEGLER. MARTINET NOIR. Hessenheim. Erster gesehen und gehört 1/4, Zugr. W., schön schwacher S., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 11/4, Zugr. N., schön, schwacher N., auch Tags vorher. 30. Oriolus galbula L. — Gorpanser (Pirol). LORIOT JAUNE. Banzenheim. Erste 20/4, schön N. O., Tags vorher hell; zuerst gehört 25/4. — Berthelmingen. Erste 19/4. Ensisheim. Erste 21/4, mild, schwacher N., auch Tags vorher. — Gambsheim. Erste und Mehrzahl und Ruf allgemein 18/4, warm, schwacher N. W., auch Tags vorher. — Hessenheim. Erste 10/4, schön, schwacher N., Tags vorher schön, starker N. Erster Ruf 11/4 und allgemeiner Ruf 3/5. — Lubeln. Erste 1/5, trübe S. W., ORNIS. IX. — 24 346 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. Tags vorher schön, S. — Ottmarsheim. Erste 24/4. — Porcelette. Erste 5/5.— Strassburg. Erste 22/4, heiter, auch Tags vorher ; Mehrzahl 28/4, heiter, auch Tags vorher. — Wolfganzen. Erste 17/4, trübe, W. 1894 4. Alauda arvensis L. — FELDLERCHE. ALOUETTE DES CHAMPS. Banzenheim. Ankunft 10/2. Erster Gesang 24/2.; allgem. Gesang 26/2. — Berthelmingen. Ank. 23/1 ; Mehrzahl 27/1, Nordwind. Rückzug 18/2 bei Schnee- sturm. Ungewöhnlich starke Züge 20/3 bei Nordwind. Erster Gesang 10/2 ; allgem. Gesang 28/2. Nestbau 18/4 und volles Gelege 6/5. Abzug Oktober. — Boozheim. Ank. 2/%, Zugrichtung von S. nach N. bei schönem Wetter und schwachem N. W.— Brischbach. Ank. 25/2, heiter W., Tags vorher Regen W. Erster Gesang 1/3. Nestbau 19/4; volles Gelege 1/5. — Drusenheim. Ank. 15/2, hell und still, Tags vorher Sturm S. W. — Ernolsheim. Ank. 13/2, Zugrichtung nördlich, Schnee S. W., Tags vorher regnerisch W ; Mehrzahl 8/3, Zugrichtung östlich, Nordwind, Regen, Tags vorher ebenso. — Grünhütte. Ank. 3/3, gelinde W., Tags vorher Regen. — Habs- heim. Ank. 8/2, W. — Hessenheim. Ank. 31/3, Zugrichtung N., schön, schwacher N., Tags vorher ebenso bei schwachem N. W. — Königsbrück. Ank. 24/2, Zugrichtung S. nach N., kalt, Tags vorher ebenso; Mehrzahl 4/3, Zugrichtung S. nach N., gelinde. Erster Gesang 26/2; Nestbau 26/4; volles Gelege 4/5. — Münchhausen. Ank. 14/2; gelinde, starker W., Tags vorher Regen; Mehrzahl 18/2.— Neuhof bei Strass- burg. Ank. 4/2, Zugrichtung N., heiter, Tags vorher trübe; Mehrzahl 17/2, Zugrichtung N. Schnee, Tags vorher trübe. — Porcelette. Ank. 19/2. — Sufflen- heim. Erster und allgemeiner Gesang 16,3. — Urbeis. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 347 Mehrzahl 13/3. Zugrichtung N. O., Sturm, Tags vorher ebenso. Erster und allgemeiner Gesang 6/4. — St-Ulrich. Ank. 8/2. — Wasenberg. Ank. 26/1, Nebel N. ( Tags vorher ebenso. — Strassburg. Ank. 21/2; Schnee- decke, Sonnenschein, O., Tags vorher ebenso. Ueberwintert theilweise. 2. Sturnus vulgaris L. — Sraar ETOURNEAU VULGAIRE. Banzenheim. Ank. 19/2, Zugrichtung N. 0. ; Ostwind, Tags vorher ebenso. — Berthelmingen. Ank. 26/1 : Mehrzahl 3/3, Zugrichtung N. ; Rüskzug 18/2. Ungewöhn- lich starke Züge 26/2, Zugrichtung N. O. Allgemeiner Gesang 28/2, Nestbau 6/4; volles Gelege 10/4. Herbs- Rückzug im Oktober S. — Boozheim. Mehrzahl 2/3, Zugrichtung N. O., trübe und schwacher S. W., Tags vorher heiter, schwacher S. W. Ungewöhnlich starke Züge 7/3, Zugrichtung N. O; hell und schwacher W., Tags vorher Regen, windig S. — Ernolsheim. Ank. 15/2, Zugrichtung östlich, schön Ostwind, Tags vorher kalt S. W., Mehrzahl 3/3; Zugrichtung nördlich, Regen S. W., Tags vorher schön Ostwind. — Grünhütte. Ank. 26/2, Zugrichtung östlich, gelind W., Tags vorher ebenso. — Habsheim. Ank. 18/2; kalt N. W., Tags vorher Schnee- fall. — Hessenheim. Mehrzahl 3/3, Zugrichtung N. O., Nebel, schwacher S. W., Tags vorher ebenso. a lich starke Züge 7/3, een N. O., schön schwacher Ws Tags A Sn S. — Königsbrück. Ank. 2/2, Mb Ost nach Nord, kalt, Tags vorher windig ; Mehrzahl 6/2, Papua Wer. Nebel, S., Tags ares kalt; ungewöhnlich starke Züge 10/2, Zugrichtung N. "W., kalt, Tags vorher ebenso; Nestbau 2/5; Abzug 22/10; Zugrichtung S., regnerisch, Tags vorher ebenso. — Met- zeral. Ank. und erster Gesang 25/2. — Münchhau- sen. Ank. 18/2, Zugrichtung West nach Ost; Frost, minus 5°, schwacher N. O., Tags vorher gelind,Schneefall, schwacher N.; Mehrzahl 21/2, Zugrichtung West nach 348 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. Ost. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 1/3, Zugrichtung O. heiter, Tags vorher ebenso. — Porcelette. Ank. 19/2. — Sufflenheim. Ank. und Mehrzahl 3/3, Zugrichtung West nach Ost, trübe S. W., Tags vorher regnerisch, schwacher S. W. Ungewöhnlich starke Züge 18/3 auf der Wiese, warm S. W., Tags vorher ebenso. Nestbau 19/%. — Urbeis. Ank. 8/3, Zugrichtung O.; schön, Tags vorher Schneegestöber; Mehrzahl 13/3, Zugrichtung N. O., bei stürmisher Witterung, Tags vorher ebenso; Nestbau 15/4. — St-Ulrich. Mehrzahl 21/2, Zugrichtung Süd nach Ost. — Strassburg. am 3/3, am 4/3 und am 5/3 sehr grosse Züge. Ueberwintert theilweise. 3. Vanellus eristatus L. — Kıssıtz. VANNEAU HUPPE. Berthelmingen. Ank. 28/2; ungewöhnlich starke Züge am 1/3, Zugrichtung N. O., schön. — Boozheim. Ank 9/4, Zugrichtung N., hell und schwacher N., Tags vorher ebenso. — Ernolsheim. Abzug 8/11 südlich, Regen S. W., Tags vorher Nebel, Ostwind. — Hessen- heim. Ank. und erster Ruf 7/4, Zugrichtung N., schön, schwacher N., Tags vorher ebenso; Mehrzahl und allge- meiner Ruf 10/4, Zugrichtung N., schön, schwacher N. ; Tags vorher schön, schwacher W. — Sufflenheim. Ank. und Mehrzahl 2/3 auf der Wiese, regnerisch, schwacher S. W., Tags vorher ebenso, Abzug 10/11, Ost nach West, regnerisch, schwacher S. W., Tags vorher trübe, regne- risch S. W.— Strassburg. Zuerst gesehen und grosse Flüge 5/3. A. Lullula arborea L. — HaibEeLerRcue. ÄLOUETTE LULU. Ernolsheim. Erste 21/2, hell, kalt, N. O. auch Tags vorher Frost N. W. — Niederlauchen. Erste 26/3, hell und schwacher N. W., Tags vorher schön und schwacher ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 349 O0. — Schönburg. Erste 8/3. — Urbeis. Mehrzahl 20/3, Zugrichtung N., hell, windig und kalt, auch Tags vorher. Erster Gesang 12/4, volles Gelege 17/4. Abzug 13/10, 5. Anser segetum Meyer. — Saareans. OIE DES MOISSONS. Berthelmingen. Ank. 28/2, Zugr. N., warm. Unge- wohnlich starke Ziige 8/3, Zugr. N., warm, auch Tags vorher. — Münchhausen. Ank. 25/2, Zugr. von West nach Nord, — 2° Kälte, hell, starker 8. W., Tags vorher gelinde, Regen, starker 5. W. — Sufflenheim. Ank. und Mehrzahl 6/3, Zugr. Süd nach Nord, Schnee und Regen, starker S. W. Abz. 27/12, auf Feld, Schnee, starker 8. W., Tags vorher trübe, S. W. — Strassburg. Ank. und Mehrzahl 15/3. 6. Motacilla alba L. — Wersse BACHSTELZE. BERGERONNETTE GRISE. Banzenheim. Ank. 2/3, hell N. O.: Mehrzahl 7/3, Zugr. N. O. — Berthelmingen. Ank. 15/3; Mehrzahl 18/3, Zugr. N. O. ; ungewöhnlich starke Züge 20/3. — Boozheim. Ank. 13/3, Zugr. von Süd nach Nord, schön, schwacher S. W., auch Tags vorher. — Brischbach. Ank. 15/3, heiter S., Tags vorher Regen S. ; Nestbau 10/4; volles Gelege 29/%. — Drusenheim. Ank. 8/3, heiter, 8° Wärme, Tags vorher ebenso. — Ernolsheim. Ank. 7/3, Regen S. W., Tags vorher ebenso; Mehrzahl 23/3, Zugr. östlich, schön O., Tags vorher ebenso ; Nestbau 28/5, volles Gelege 8/6. Abz. 19/10, Zugr. südlich, Nebel, Regen O., Tags vorher Nebel, W. — Grünhütte. Ank. 11/3, gelinde O., Tags vorher Regen. — Habsheim. Ank. 4/3, trübe W., Tags vorher schön W. — Hessenheim. Ank. und erster Gesang 28/2, Zugr. N. W, schön, schwa- cher W., Tags vorher bewölkt, schwacher 5. W. ; Mehr- zahl und allgemeiner Gesang 1/3, Zugr. N., schön schwa- cher S., Tags vorher, schön, schwacher W. — Hohwald. 350 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. Ank. 11/3, bewölkt, schwacher S. W., Tags vorher ebenso. — Königsbrück. Ank. 7/2, Zugr. O., kalt O., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 4/3, Zugr. von Süd nach Nord, gelinde, Tags vorher ebenso; Nestbau 16/4, volles Gelege 25/4; Abz. 10/9, Zugr. N. W., heiter und warm, O., Tags vorher ebenso. — Lautenbach. Ank. 5/4, Zugr. östlich. mässiger S. W., Tags vorher schön. — Metzeral. Ank. und erster Gesang 5/3. — Münchhausen. Ank. 28/2, gelinde, still N. W., Tags vorher starker 5. W. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 28/2, Zugr. N. O., heiter, auch Tags vorher ebenso. — Niederlauchen. Ank. 24/3, Zugr. Ost nach West, schön, schwacher O., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 9/4, warm, still S. W., auch Tags vorher; Nestbau 9/4. — Porcelette. Ank. 12/3. — Schönburg. Ank. 11/3, starker S., Tags vorher regnerisch ; Nestbau 2/4, volles Gelege 12/4. — Urbeis. Ank. 10/3, Zugr. N. O., Sturm und Regen, Tags vorher trübe und windig; Mehrzahl 21/3, Zugr. O., hell und kalt, Tags vorher ebenso. — St-Ulrich. Ank. 16/3. — Wasenberg. Ank. 2/3, Zugr. W., trübe, mässiger W., Tags vorher nebelig S. W. — Welschthal. Ank. 17/3, schön auch Tags vorher; Abz. 5/11, Regen und windig. Ueberwintert theilweise. 6°. Cerehneis tinnuncula L. — THuRMFALKE. FAUCON CRECERELLE. Ueberwintert. 7. Columba oenas L. — HontTtaAuse. PIGEON COLOMBIN. Berthelmingen. Ank. 25/3. Ungewöhnlich starke ‚Lüge 5/4. — Boozheim. Ank. 8/4, Zugr. W. schön, schwacher W., Tags vorher ebenso ; erster Ruf 10/4 und allgemeiner Ruf 20/4. — Ernolsheim. Ank. 1/3, schön O., Tags vorher Regen S. ©. — Habsheim. Ank. 17/2, Schnee N. W. — Hohwald. Ank. und Mehrzahl ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 351 10/3, bewölkt, schwacher S. W. — Königsbrück. Ank. 2/2, Zugr. N. O., kalt, Tags vorher windig ; Mehrzahl 9/2 Zugr. N. O., kalt, Tags vorher ebenso ; ungewöhn- lich starke Züge 16/2, Zugr. West nach Ost, — 2° Kälte, auch Tags vorher ; Nestbau 12/3, volles Gelege 20/3. Abz. 16/10 N. W. Kühl, Tags vorher ebenso. — Lauten- bach. Erster Ruf 6/4. — Metzeral. Ank. und erster Ruf 1/3. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 25/2; Zugr. N., trübe, Tags vorher hell und heiter. — Niederlau- chen. Ank. 28/2, gelinde schwacher W., Tags vorher ebenso, erster Ruf 1/3. Mehrzahl 9/3, gelind, schwacher S. W., Tags vorher trübe, gelinde und still. — Schön- burg. Ank. 9/3. Nestbau 24/3, volles Gelege 2/4. — Sufflenheim. Ank. 4/3, Zugr. West nach Ost, trübe S. W., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 16/3, im Walde gesehen, warm, schwacher S. W., Tags vorher ebenso ; Abz. 11/10, Zugr. Nord nach Süd, trübe, nebelich, schwacher S. W., auch Tags vorher. — Wasenberg. Ank. und Mehrzahl 24/2; Zugr. Süd nach West. Schnee, mässiger W. Tags vorher schön und hell, Frost ; Abz. 29/9 S. W., Regen und schwacher W., Tags vorher trübe und Kühl. — Welschthal. Ank.20/3,schön auch Tags vorher; Abz. 15/9, Regen, Tags vorher ebenso. 8. Columba palumbus L. — RiINGELTTAURE. PIGEON RAMIER. Banzenheim. Ank. und Mehrzahl 13/2 im Walde gesehen, Regen mit Schnee bei starkem S. W., auch Tags vorher. — Berthelmingen. Ank. 1/3; Mehrzahl 3/3, Zugr. N. ; ungewöhnlich starke Züge 6/3; erster Ruf 6/3, allgemeiner Ruf 10/3; Nestbau 28/3, volles Gelege 30/3; Abz. 15/10 nach S. W — Brischbach. Ank. 8/2, bewölkt S. W., Tags vorher bewölkt W., erster Ruf 11/2; Nestbau 20/4, volles Gelege 29/4. — Ernolsheim. Ank. 11/2, Zugr. östlich, Regen S. W., Tags vorher feucht S. W. ; Mehrzahl 10/3, Zugr. östlich, schön S. W., Tags vorher gelind S. Abzug. 25/10, Zugr. W., Regen S. W., 352 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. Tags vorher schön S. ©. — Hohwald. Abzug. 17/10, Zugr. S. W., schön und still, auch Tags vorher. — Königsbrück. Ank. 20/2, Zugr. N. O., kalt O., auch Tags vorher ; Mehrzahl 26/2, Zugr. von Süd nach Nord, kalt, auch Tags vorher ; ungewöhnlich starke Züge 28/2, Zugr. S. W., hell und kalt, Tags vorher trübe ; Nestbau 14/4, volles Gelege 22/4 ; Abz. 4/8, Zugr. W., warm, auch Tags vorher. — Lautenbach: Ank. und erster Ruf 27/2. — Metzeral. Ank. und erster Ruf 13/3. — Münchhausen. Ank. 1/2, 2° wärme W., Tags vorher starker W. mit Regen ; Mehrzahl 12/3; volles Gelege 6/4. — Neuhof bei Strassburg: Ank. 22/1, Zugr. O., trübe, Tags vorher heiter; Mehrzahl 18/2, Zugr. N.; heiter, Tags vorher Schnee. — Niederlauchen. Ank. 28/2,Zugr. O. nach W., gelind, schwacher W., auch Tags vorher; erster Ruf 8/3. Ottmarsheim. Ank. 12/2, starker S. — Schönburg: überwintert, volles Gelege 3/%. Abzug 28/10. — Sufflen- heim. Ank., Mehrzahl und auch starke Züge 16/3, Zugr. von Süd nach.Nord, warm schwacher S. W., auch Tags vorher; Abz. 28/10 von Nord nach Süd, trübe, schwacher S. W., Tags vorher ebenso. — St-Ulrich. Ank. 28/3. — Wasenberg. Ank. und Mehrzahl 3/3, Zugr. S. nach W., Regen, mässiger W., Tags vorher trübe, W. — Welsch- thal. Ank. 2/2, bewölkt S., Tags vorher schön; Abz. 1/10, schön W., auch Tags vorher. — Wolfganzen. Mehrzahl 27/2, gelinde Schneefall, Tags vorher trübe. 9. Turdus musicus L. — SINGDROSSEL. GRIVE MUSICIENNE. Banzenheim. Während des ganzen Winters vorhan- den. Erster Gesang 16/3, volles Gelege 22/4. — Ber- thelmingen. Ank. 7/2; Mehrzahl 10/2; Frühjahrsrück- zug 18/2 bei Schneesturm; ungewöhnlich starke Züge 5/4; allgemeiner Gesang 3/3 ; Nestbau 8/4 und volles Gelege 12/4. Abz. im Oktober. — Boozheim. Ank. 15/3, Zugr. N., bewölkt, starker S., auch Tags vorher; erster Gesang 12/3 und allgemeiner Gesang 28/3. — Brisch- ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 353 ‚bach. Ank. und erster Gesang 8/2, bewölkt S. W., Tags vorher bewölkt W.; Frühjahrsrückzug 13/2, Schneefall, bewölkt und Wiederkunft 27/2, bewölkt, Regen ; Nestbau 10/4, volles Gelege 19/4. — Ernolsheim. Ank. 22/2, schön N., Tags vorher schön N. O.; Mehrzahl 15/3, schön O., Tags vorher kalt. Abz. 21/9, schön O., auch Tags vorher. — Habsheim. Ank. 15/2, Frost, schwacher W. — Hessenheim. Ank. und erster Gesang 14/3, Zugr. N., veränderlich, schwacher S. W., auch Tags vorher verän- derlich mit starkem S. W. ; Mehrzahl und allgemeiner Gesang 31/3, Zugr. O., schön schwacher N., auch Tags vorher. — Hohwald. Ank. 12/3, bewölkt, schwacher S. W., auch Tags vorher ; Abz. 1 bis 20 Oktober. — Lau- tenbach. Ank. und erster Gesang 22/2, mässiger S. W., Tags vorher schön; Mehrzahl und allgemeiner Gesang 25/2, Regen, mässiger S. W.; Tags vorher schön. — Metzeral. Ank. und erster Gesang 2/3. — Münchhau- sen. Ank. 17/2. 0°, Schnee, schwacher N., Tags vorher 3° Kälte, schwacher N. — Niederlauchen. Ank. und erster Gesang 2/3, gelind schwacher W., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 9/3, gelind schwacher S. W., Tags vor- her gelind, schwacher W. — Ottmarsheim. Ank. 26/2. — Schönburg. Ank. 8/3. — Sufflenheim. Ank. und erster Gesang 27/3 im Walde gehört, warm, schwacher S. W., Tags vorher ebenso; Mehrzahl und allgemeiner Gesang 30/3, im Walde gehört, warm schwacher N. W., auch Tags vorher ebenso. — Urbeis. Mehrzahl 21/3, Zugr. N. O., shön, Tags vorher kalt und hell, allgemei- ner Gesang 24/3, volles Gelege 11/4. — Wasenberg. Ank. 5/2, Regen, starker W., auch Tags vorher. — Strassburg. Ank. 2/3, allgemeiner Gesang 4/3. 10. Turdus iliacus L. — WEINDROSSEL. GRIVE MAUVIS. Berthelmingen. Ungewühnlich starke Züge und all- gemeiner Gesang 3/3; Abz. im Oktober. — Ernolsheim. Ank. 16/3, Zugr. Nördlich, kalt O., Tags zuvor rauh O. ; 354 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. Abz. 15/10, südlich, feucht W., Tags vorher Nebel $. W. — Hohwald. Abz. 16/10, Schnee auf den Bergen. — Niederlauchen. Abz. 6/11, schön, schwacher S. W., Tags vorher ebenso; grössere Flüge auch am 3/11 und 5/11 gesehen. — Schönburg. Ank. 15/3, schön, Tags vorher regnerisch ; ungewöhnlich starke Züge 24/3. — Sufflenheim. Gesang zuerst gehört am 27/3, allgemeiner Gesang 30/3 ; Nestbau 12/4, volles Gelege 28/5. 11. Grus cinerea Bechst. — Graver KRANICH. GRUE CENDRÉE. Berthelmingen. Ungewöhnlich starke Züge 7/3. Abz. 24/10, Zugr. S. W. — Drusenheim. - Ungewöhnlich starke Ziige 25/3, Zugr. N. O., 2° Warme, ziemlich star- ker N. O., Tags vorher ebenso. — Schönburg. Ank. 10/3. 11/3 50 bis 60 Stück gesehen, ebenso den 13/3 30 bis 40 Stück und den 15/4 noch 50 bis 60 Stück gesehen. Abz. 1/11. — Strassburg. Erster und Mehrzahl 4/3, Zugr. O., Regen S. W., Tags vorher ebenso. 12. Milvus regalis, Auct. — Rorner Mıran. Mıran Royat. * Banzenheim. Abz. 24/11, Zugr. S. O. nach N. W., kalt, still auch Tags vorher ebenso — 5 Stück zusammen gesehen. — Berthelmingen. Erster 13/2, Zugr. N. ; Mehrzahl 3/3, Zugr. N., Frühjahrsrückzug 18/2 bei Schneesturm, ungewöhnlich starke Zuge 28/2, Zugr. N., gelind ; Nestbau 1/4. Abz. 28/8, Zugr S. W. — Ernols- heim. Erster 12/3, Zugr. östlich, schön O., Tags vorher gleichfalls schön. — Habsheim. Erster 5/3, Zugr N. O., trübe W., auch Tags vorher. — Hessenheim. Erster 27/2, bewölkt, schwacher S. W., Tags vorher bewölkt, starker S. W. ; Mehrzahl 14/3, Zugr. O, veränderlich, schwacher S. W., Tags vorher starker 5. W. — Münch- hausen. Erster 9/3, 2° Wärme, schön S. W., Tags vor- her ebenso. — Sufflenheim. Ank. und Mehrzahl 16/3 im ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 355 Walde gesehen, warm, schwacher 8. W., auch Tags vor- her ebenso ; Nestbau 18/4, volles Gelege 27/5. 13. Ardea cinerea L. — Graver REIHER. HÉRON CENDRE. Berthelmingen. Ank. 5/3; Mehrzahl und unge- wöhnlich starke Züge 10/3, Zugr. N., Abz. im September. — Ernolsheim. Ank. und Mehrzahl 2/3, Zugr. östlich, feucht O., Tags vorher schön 0. — Hessenheim. Ist hier Standvogel. — Königsbrück. Ank. 10/3 Zugr. O. ; Mehrzahl 18/3, kühl und 26/3, gelind. 14. Scolopax rusticola L. — WALDSCHNEPFE. BÉCASSE COMMUNE. Banzenheim. Ank. 10/3. — Berthelmingen. Ank. 10/2, — Rückzug bei Schneesturm 18/2; Mehrzahl 10/3, Zugr. N., ungewöhlich starke Züge 14/3, Zugr. N. O., warm, Regen, Tags vorher ebenso, volles Gelege 22/3. Abz. 24/9 bis 20/12. — Boozheim. Ank. 12/3, Zugr. S nach N., schön, schwacher N., Tags vorher Regen, schwacher N.; Mehrzahl 15/3, Zugr. S nach N., regnerisch, schwacher N., Tags vorher ebenso. — Brischbach. Ank. 15/3, schön S., Tags vorher Regen S., Rückzug 29/3. — Ernolsheim. Ank. 14/3, Frost O., Tags vorher ebenso ; Abz. 7/10, Nebel O., Tags vorher schön $. 0. — Grün- hütte. Ank. 7/3, Zugr. W., schön, Tags vorher Regen. — Hohwald. Ank. 16/3, schön N. O., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 23/3, schön, auch Tags vorher ; am 10/11 beim Forsthaus Rothlach eine Waldschnepfe hoch gemacht. — Königsbrück. Ank. 4/3, Zugr. S nach N., gelind W., auch Tags vorher ; Mehrzahl 20/3, Zugr. S nach N., gelind W., Tags vorher ebenso. — Münchhausen. Ank. 2/3, 5° Wärme, hell, starker S. W., Tags vorher O., Wärme, klar, starker S. W.; Mehrzahl 9/3. — Niederlauchen. Ank. 1/4, Zugr, W. nach O, hell, schwacher O, auch Tags vorher ; Mehrzahl 26/4, Zugr. W. nach O., gelinde, mässi- 356 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. ger S. W., auch Tags vorher ebenso. Ende November noch bemerkt. — Ottmarsheim. Ank. 27/2. — Porce- lette. Ank. 25/2. — Sufflenheim. Ank. 2/3 Zugr. W. nach O, regnerisch S. W, auch Tags vorher ; Mehrzahl 11/3, Zugr. W. nach O., Schnee mit Regen, starker S. W., Tags vorher trübe, Regen und schwacher S. W. Abz. 10/11, Zugr. N. nach S., Regen, mässiger S. W., Tags vor- her trübe, regnerisch S. W. — Urbeis. Mehrzahl 28/%, Zugr. S. nach O., Regen, Tags vorher trübe. Saint- Ulrich. Ank. 11/3. — Welschthal. Ank. 3/3, heiter und kalt. — Strassburg. Ank. 5/3, kell und kalt, stürmischer O., Tags vorher Regen, warm S. W. 15. Ciconia alba Bechst. — Weisser SToRrcH. . CIGOGNE BLANCHE. Berthelmingen. Ank. 16/2, Rückzug bei Schneesturm 18/2, ungewönlich starke Züge 6/3 in Saarburg; Nestbau 12/3. Abz. im September. — Boozheim. Ank. und Mehrzahl 10/3, Zugr. Süd nach Nord, schön, schwacher N., Tags vorher ebenso. — Brischbach. Ank. 27/2, bewölkt S. W., Tags vorher Regen W. — Drusenheim. Ank. 25/2, 5° Wärme, Regen S. W., Tags vorher ebenso; am 5/3 zum ersten Mal auf das Nest niedergelassen bei 6° Wärme, hell, S. W., am 3/7 erster Ausflug der Jungen (nur 2 Junge ausgebrütet) ; Abz. 14/8 nach S., mässiger N. — Ernolsheim. Ank. 17/2, Zugr. östlich, schön und kalt N., Tags vorher trübe O.; Mehrzahl 15/3, Zugr. öst- lich, Frost O., Tags vorher schön O., Nestbau 22/2, Abz. 8/9, Zugr S. W., schön S. O., Tags vorher milde S. 0. — Habsheim. Ank. 28/2. W. — Hessenheim. Mehrzahl 10/3, Zugr. N., schön, schwacher S. W., auch Tags vorher. — Königsbrück. Ank. 7/3, Zugr. von Süd nach Nord, bewölkt W., Tags vorher ebenso; Mehrzahl und unge- wöhnlich starke Züge 12/3, Zugr. Süd nach Nord, hell, still S. W.; Abz. 5/8 nach S., heiss, auch Tags vorher. — Münchhausen. Ank. 23/2, 4° Frost, trübe, schwacher S. W., Tags vorher rauh, schwacher N. 0. —Neuhof bei ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 357 Strassburg.Ank.8/2,Zugr.N.0.,trübe, Tags zuvor heiter. — Sufflenheim. Ank. und Mehrzahl 23/3 auf der Wiese, warm, schwacher S. W., Tags vorher ebenso.— St-Ulrich. Ank. 4/3, kalt O.; Rüskzug 9/3; kalt, trocken N. O., Tags vorher ebenso; Abz. 13/8, kühl und regnerisch. 16. Iynx torquilla L. — Wexpenais. TorcoL COMMUN. Boozheim. Erster Ruf 4/4, allgemeiner Ruf 9/4. — Brischbach. Ank. 5/4, heiter N., Tags vorher heiter S. — Ernolsheim. Ank. 5/4, schön N., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl und allgemeiner Ruf 26/4, schön O., Tags vorher Nebel, O.; Abz. 22/9 nach S., trübe S. W., Tags vorher warm, 0. — Hessenheim. Ank. und erster Ruf 8/4, schön, schwacher N., Tags vorher ebenso; Mehrzahl und allgemeiner Ruf 11/4, Zugr. N., schön, schwacher S. W, Tags vorher schön, schwacher N. — Metzeral. Erster Ruf 6/4. — Murbach. Ank. 2/5, Zugr. W. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 3/4, heiter, auch Tags vorher, Mehrzahl 8/4, heiter, Tags vorher ebenso. — Schönburg. Ank. 7/4, Nestbau 15/5, volles Gelege 23/5. 17. Luscinia minor Chr. L. Brenn. NACHTIGALL. — RUBIETTE ROSSIGNOL. Banzenheim. Erster Gesang 9/4, allgemeiner Gesang 15/4. — Berthelmingen. Ank. 7/4, starke Flüge 12/4, schön, Tags vorher warm; Erster Gesang 23/4, allge- meiner Gesang 10/5, Nestbau 20/5; volles Gelege 22/5. Abzug. 15/8, Regen. — Boozheim. Ank. 10/4, Zugr. W., hell, mässiger S. W., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 21/4, Zugr. W., regnerisch, schwacher N. W.,auch Tags vorher; erster Gesang 12/4 und allgemeiner Gesang 18/4. — Brischbach. Ank. 1/4, heiter S. W.,Tags vorher bewölkt S. W.; erster Gesang 8/4; Nestbau 19/5, volles Gelege 28/5. — Ernolsheim. Ank. 21/4, Regen S., Tags vorher schön S. ©. ; Mehrzahl 9/5, schön S. O., auch Tags vorher; 358 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. erster Gesang 27/4, allgemeiner Gesang 14/5. — Grün- hütte. Ank. 19/4, Regen, Tags vorher ebenso. — Habs- heim. Ank. 14/4, heiter W ; Mehrzahl 18/4, Regen W. — Hessenheim. Ank. und erster Gesang 12/4, Zugr. W., schön, schwacher S. W., Tags vorher ebenso; Mehrzahl und allgemeiner Gesang 20/4, Zugr. W., Regen, schwacher N. W., Tags vorher Regen, schwacher W. — Königs- brück. Ank. 16/4, Zugr.S. nach N., gelinde, auch Tags vorher; erster Gesang, allgemeiner Gesang 27/4. — Münchhausen. Ank. 13/4, 6° Wärme, bewölkt S. W., Tags vorher heiter S. W. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 10/%,heiter, auch Tags zuvor ; Mehrzahl 20/%, trübe, auch Tags vorher. — Ottmarsheim. Ank. 8/4. — Por- celette. Ank. 17/4. — Welschthal. Ank. 1/5, Regen, warm, Tags vorher ebenso. — Wolfganzen. Ank. 11/4, Mehrzahl 16/4. 18. Upupa epops L. — Wrepenopr. Huppe COMMUNE. Berthelmingen. Erster 7/4, schön, warm, auch Tags vorher, Mehrzahl 10/4, schön, warm, auch Tags vorher; Nestbau 20/5, volles Gelege 25/5. Abz. 15/8, Regen und stiirmisch. — Ernolsheim. Erster 7/4, Zugr. östlich, lieblich N., Tags vorher schön N. ; Abz. 17/9, schön O., Tags vorher ebenso. — Habsheim. Erster 10/5, trübe W., Tags vorher warm. — Hessenheim. Erster 16/4, Zugr. N., Regen, schwacher S. W., Tags vorher bewölkt, schwacher S. W.; Mehrzahl 25/4, Zugr.N., schön, schwa- cher S., Tags vorher schön, schwacher W. — Königs- brück. Erster 12/3, Zugr.N. O., kalt, Tags vorher gelinde. — Münchhausen. Erster 22/4, 4° Wärme, starker N., Tags vorher stürmischer N. — Neuhof bei Strassburg. Erster 8/4, heiter, auch Tags vorher ; Mehrzahl 15/4, heiter, Tags vorher trübe. — Schönburg. Erster 4/4; Nestbau 20/4, volles Gelege 4/5. — Wolfganzen. Erster 16/4. — Strassburg. Erster 9/4, hell N. O. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 359 19. Hirundo rustica L. — Ravcuscuwacse. HiRONDELLE DE CHEMINÉE. Banzenheim. Ank. 3/4, Regen S. W., auch Tags vorher ; Mehrzahl 7/4; Abz. 10/9, schön S. W., auch Tags vorher. — Berthelmingen. Ank. 7/4; Abz. 18/8 bis 2/10. — Boozheim. Erster Gesang 7/4. — Brischbach. Ank. 13/4, Regen N., Tags zuvor schön N.; Nestbau 7/5, erste volles Gelege 20/5. — Drusenheim. Ank. 4/4, 4° Wärme S. O.; erster Ausflug der Brut am 28/6. — Ernolsheim. Ank. 16/4, Zugr. östlisch, Regen S., Tags vorher schön S. W.; Mehrzahl 2/5, Zugr. nördlich, Regen N. W., regnerisch N. O. ; Abz. 16/9, Zugr. 5. W., schön O., auch Tags zuvor. — Habsheim. Ank. 6/4, warm W. — Hessenheim. Ank. 3/4, Zugr O., bewölkt, starker S. W., Tags vorher schön, schwacher N. W.; Mehrzahl 10/4, Zugr. O., schön, schwacher N., auch Tags vorher; erster Gesang 7/4, Gesang allgemein 12/4. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 2/4, Zugr. N., heiter, Tags vorher ebenso; Mehrzahl 13/4, Zugr. N., heiter, Tags vorher ebenso. — Porcelette. Ank. 12/4. — Schôn- burg. Ank. 8/4, Abz. 10/9. — Sufflenheim. Ank. und Mehrzahl 10/4, Zugr. W. nach O., triibe gelinde, 5. W. ; Abz. 10/10, Zugr. N. O. nach S. W., nebelig, schwacher S. W., auch Tags vorher ebenso. — St-Ulrich. Abz. 2/10, Zugr.S. W., kalt N.O., auch Tags zuvor. — Welsch- thal. Abz. 28/9, schén, Tags vorher Regen. 00. Hirundo urbiea L.— FENSTERSCHWALBE. STADTSCHWALBE. — HIRONDELLE DE FENETRE. Berthelmingen. Ank. 21/4, Abz. 18/8. — Boozheim. Ank. 11/4, Zugr. N., heiter, schwacher 5. W., Tags vorher heiter, schwacher N.; Mehrzahl 20/4, Zugr. N., bewölkt, still N., Tags zuvor ebenso; erster Gesang 10/4, Gesang allgemein 20/4. — Brischbach. Ank. 19/4, bewölkt S., Tags vorher bewölkt S. W. — Drusenheim. 360 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. Ank. 5/4, 4° WärmeO., Tags vorher ebenso ; Abz. 8/9, S., schwacher N. W., Tags vorher Regen N. W. — Ernols- heim. Ank. 23/4, Zugr. nördlich, schön O., auch Tags vorher ; Mehrzahl 9/5, schön S., Tags vorher schön S. O.; Abz. 13/9, Zugr. südlich, schön O., auch Tags vorher. — Hessenheim. Ank. 11/4, Zugr. N., schön schwacher S. W., Tags vorher schön, schwacher N. ; erster Gesang 12/4; Mehrzahl und allgemeiner Gesang 21/4, Zugr. N., bewölkt, schwacher N., Tags vorher Regen, starker N. W. — Hohwald. Ank. 24/4, trübe S. W., Abz. 20/9. — Königsbrück. Ank. 10/3, Zugr. W. nach O., schön W., auch Tags vorher ; Mehrzahl und starke Züge 20/3, Zugr. S. nach N., trübe, auch Tags vorher ; Abz. 24/9, N. nach S., regnerisch, auch Tags vorher. — Metzeral. Ank. 6/4, Zugr. N. O., hell und warm, auch Tags vorher. — Münchhausen. Ank. 5/4, 5° Wärme, still N. O., Tags vorher ebenso. — Murbach. Ank. 2/4. — Niederlau- chen. Ank. 15/%, hell, mässiger N. W., Tags vorher hell, mässiger 5. W. — Ottmarsheim. Ank. 4/4. — Porce- lette. Ank. 20/4. — Schénburg. Ank. 3/4, Abz. 5/9. — Sufflenheim. Ank. und Mehrzahl 8/4, warm S. W., auch Tags vorher; Abzug. 14/10, Zugr. N. nach S., Regen S. W., Tags vorher trübe, regnerisch. — Saint-Ulrich. Abz. 9/10, Zugr. S. W., nass, kalt, Tags vorher starker Regen. — Wasenberg. Abz. 20/9, Zugr. südlich, Regen, auch Tags vorher. — Welschthal. Abz. 28/9, schön, Tags vorher Regen. — Strassburg. Ank. und Mehrzahl 75, hellN.40: 21. Budytes flavus L.— GELBE Bacusrevze. GELBE SCHAFSTELZE. — BERGERONNETTE PRINTANIERE. Berthelmingen. Erste 11/3, starke Züge 15/3; Abz. 18/8 S., Regen und Wind. — Boozheim. Erste 4/3, Zugr. O., Regen schwacher W., Tags vorher ebenso, Mehrzahl 6/3, Regen starker S., Tags vorher trübe, starker S. W., erster Gesang 5/3. — Drusenheim. Erste 2/4, hell N. 0. — Ernolsheim. Erste 14/3, schön O., Tags ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 361 vorher ebenso; Mehrzahl 31/3, starker N., Tags vorher ebenso. — Hessenheim. Erste 4/3, Zugr. O., Regen, schwacher W., Tags vorher Nebel, schwacher S. W.; Mehrzahl 6/3, Regen, Sturm aus Süd, Tags vorher bewölkt, starker S. W.; erster Gesang 5/3, te allge- mein 7/3. — Hohwald. Erste 16/3, bewölkt, starker S. W., Tags vorher bewölkt. — Königsbrück. Erste 2/4, warm, Tags vorher ebenso ; Abz. 10/85. W., milde, Tags vorher auch. — Metzeral. Erste und erster Gesang 1/3. Niederlauchen. Erste 21/3, frisch, schwacher O., Tags vorher schön, schwacher O., Mehrzahl 25/3, W. nach O., schön, schwacher O., auch Tags vorher. — Schönburg. Erste 13/3, windig, auch Tags vorher, volles Gelege 11/4. — Urbeis. Uberwintert hier. 22. Turtur auritus Ray. — TURTELTAUBE. PIGEON TOURTERELLE. Berthelmingen. Erste 25/4, schön. — Boozheim. 1/4 erster Ruf. 20/4 Ruf in — Ernolsheim. Erste 8/5, schön S. O., Tags vorher bewölkt S. O., Abz. 5/9, sehr. warm Tags en ebenso. — Grünhütte. Erste 12/5, Reece ae Tags vorher. — Hessenheim. Erste 8/4, Zugr. N., schön, schwacher N., Tags vorher ebenso, Mehrzahl 11e Zugr. N.,Regen, wach SW auch Tags vorher ; erster Ruf 8/4, Ruf Fe 18/4. — Königsbrück. Erste 10/4, Zugr. N. O., schön, Tags vorher windig; Nestbau 5/5, volles Gelege 11/5; Abz. 12/9, Südlich, regnerisch und Kühl, auch Tags vorher. — Münchhausen. ne 4/5, 7° Wärme, Regen S. W., Tags vorher 7° Wärme, schön S. W. — Murbach. Erste 21/3, Zugr. N. W. — Neuhoff bei Strassburg. Erste 22/4, Zugr. N., heiter, Tags vorher trübe ; Mehrzahl 2/5, Zugr. )., trübe, auch Tags vorher. — Ottmarsheim. Erste 3/5 — Schönburg. Erste 1/5. — Sufflenheim. Erste und Mehrzahl 14/5, warm S. W., auch Tags vorher ; Abz. 5/10, NEO Fach Se Wi; trithe, regnerisch 5S. W., auch Tags vorher. — Welschthal. Erste 5/4, schén, auch Tags ORNIS. Pe = 20 sie 57, 362 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. vorher. Kommt hier ganz vereinzelt vor. — Wolfganzen. Erste 19/4. 23. Coturnix dactylisonans Meyer. — Wacuret. CAILLE COMMUNE. Berthelmingen. Erste 16/4, schön. (Nur noch sehr wenig vorhanden.) — Boozheim. Erste 8/5, heiter, schwacher S., Tags vorher heiter, schwacher N. W. — Ernolsheim. Erste 24/5, Regen W., Tags vorher Regen S. W.; Mehrzahl 30/5, schön O., auch Tags vorher. — Habsheim. Erste 4/5, trübe W., Tags vorher kühl. — Hessenheim. Erste 9/5, schön, schwacher S., Tags vorher schön, schwacher N. W. — Königsbrück. Erste 24/5, Zugr. S. O., kühl N. W., Tags vorher ebenso. — Schönburg. Erste 18/5. — Sufflenheim. Erste und erster Ruf 24/5, warm, schwül S. W., Tags vorher ebenso. 24. Cuculus canorus L. — Kuckuck. Coucou COMMUN. Banzenheim. Erster Ruf 4/4, allgemeiner Ruf 10/4. — Berthelmingen. Erster und erster Ruf 5/4, schön. — Boozheim. Erster und erster Ruf 28/3, heiter N., auch Tags vorher, allgemeiner Ruf 1/4, Mehrzahl 20/4, Regen, schwacher N. W., Tags vorher Regen, schwacher W. — Brischbach. Erster und erster Ruf 2/4, schön $. O., Tags vorher schön S. W. — Drusenheim. Erster 6/4, 4° Wärme, hell O., Tags vorher ebenso. — Ernolsheim. Erster 2/4, Zugr. Nördlich, warm N. W., Tags vorher schön N.; Mehrzahl 22/4, Zugr. nördlich, schön O., auch Tags vorher ; Abz. 22/8, Zugr. südlich, schön S. W., Tags vorher Regen S. — Grünhütte. Erster 13/4, schön, Tags vorher Regen. — Habsheim. Erster 3/4, kühl und trübe, Tags vorher warm. — Hessenheim. Erster und erster Ruf 10/4. schön, schwacher N., auch Tags vorher, Mehrzahl und allgemeiner Ruf 20/4, Regen, starker N. W., Tags vorher Regen, schwacher W. — Hohwald. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 303 Erster und erster Ruf 9/3, schön N., auch Tags vorher schön. — Königsbrück. Erster 10/4, schön, Tags vorher windig. — Lautenbach. Erster und erster Ruf 3/4, re- gnerisch, mässiger S. W., Tags vorher schön, allgemeiner Ruf 5/4. — Metzeral. Erster und erster Ruf 2/4. — Münchhausen. Erster 30/3, 0° Wärme, starker N. O., Tags vorher 0° Wärme, hell N. 0. — Murbach. Erster 3/%. — Neuhof bei Strassburg. Erster 4/4, heiter, Tags vorher ebenso; Mehrzahl 12/4, heiter, auch Tags vorher. — Niederlauchen. Erster 9/4, warm S. W. still, Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 14/4, hell, mässiger S. W., Tags vorher bewölkt, schwacher 0. — Ottmarsheim. Erster 3/4. — Percelette. Erster 4/4. — Schönburg. Erster 1/4. — Sufflenheim. Erster 8/4, Zugr. W. nach O., warm, veränderlich, auch Tags vorher ; Mehrzahl 15/4, veränderlich S. W., Tags vorher ebenso. — Urbeis. Erster und erster Ruf 9/4, schön, Tags vorher sehr schön ; Mehrzahl und allgemeiner Ruf 14/4, schön, Tags vorher Gewitter, vom 2/7 an keinen mehr gesehen oder gehört — Wasenberg. Erster 7/4, schön S. O., Tags vorher auch. — Welschthal. Erster 3/4, schön, auch Ta vorher. — Strassburg. Erster 8/4, hell N. ©. os O 25. Cypselus apus L. — MaAvERSEGLER. MARTINET NOIR. Brischbach. Allgemein gehört 3/5. — Hessenheim. Erster und zuerst gehört 18/4, Zugr. N. bei Regen und mässigem S. W., Tags vorher ebenso; Mehrzahl 26/4, Zugr. W. bei schöner Witterung und mässigem W., Tags vorher auch schön bei schwachem S., allgemein gehört 24/4. — Strassburg. Erster und Mehrzahl 26/4. / / 26. Oriolus galbula L. — Pıror (GoOLDANSEL). LORIOT JAUNE. Banzenheim. Erster Ruf 1/5, allgemeiner Ruf 7/5. — Berthelmingen. Erster 11/4, schön. ; Mehrzahl 15/4 und 364 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. erster Ruf, allgemeiner Ruf 20/4 ; Abz. 15/8. — Boozheim. Erster und erster Ruf 25/4, hell, schwacher S. W., Tags vorher schwacher S. — Ernolsheim. Erster 25/%, Nebel S. W., Tags vorher gut, S. O., Mehrzahl 20/5, Regen S. W., Tags vorher schön, O., Abz. 1/8, lieblich S. O., Tags vorher lieblich 8. W. — Habsheim. Erster 5/5, trübe, kühl N. W., Tags vorher ebenso. — Hessenheim. Erster und erster Ruf 26/4, schön, schwacher S. W., Tags vorher schön, schwacher S. ; Mehrzahl 6/5, Zugr. N., schön, schwacher S., Tags vorher bewölkl, schwacher N. — Münchhausen. Erster 21/4, 4° Wärme, starker N., Tags vorher 4° Wärme, trübe S. W. — Neuhof bei Strassburg. Erster 21/4, trübe, auch Tags vorher ; Mehrzahl 1/5, trübe, auch Tags vorher. — Ottmars- heim. Erster 24/4. — Porcelette. Erster 7/5. — Schön- burg. Erster 27/4. — Sufflenheim. Erster und erster Ruf 30/4, regnerisch S. W., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl und allgemeiner Ruf 13/5, warm S. W., Tags vorher trübe, regnerisch S. W. — Wolfganzen. Erster 19/%, Regen W., auch Tags vorher ebenso. — Strassburg. Erster 21/4. 1895 1. Alauda arvensis L. — FELDERCHE. ÄLOUETTE DES CHAMPS. Berthelmingen. Ungewöhnlich starke Züge 12/3, Zugr. N. O., 12° Wärme, schön, Tags vorher 10° Wärme, schön ; erster Gesang 14/3. — Brischbach. Ank. 9/3, heiter S., Tags vorher schön S.0O.; erster Gesang 16/3. — Drusenheim. Ank. 3/3, in dem Feld gesehen, trübe W.,auch Tags vorher; Mehrzahl 15/3, gleichfalls im Feld gesehen, gelind W., Tags vorher trübe N. W.— Ernols- heim. Ank. 27/2, Zugr. von Süd nach Ost, schön, gelind, Tags vorher schön, W.; Mehrzahl 15/3, Zugr östlich und auch südöstlich, Nebel O., Tags vorher trübe und Schnee- luft ; ungewöhnlich starke Züge 8/3, Zugr. östlich, lieb- ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 365 lich und schön, Tags vorher schwacher N.; erster Gesang 15/3 ; allgemeiner Gesang 9/4 ; Abz 21/10, Zusr. S..,W., schön O., auch Tags vorher. — Grünhütte. Ank. 11 /3, schön ay auch Tags vorher. — Hessenheim. Ank. 13/3, Zugr. O., schön, schwacher N., Tags vorher ebenso, erster an 46/3 : Mehrzahl und allgemeiner Gesang 20/3, bewölkt, schwacher N. W., Tags rer bewölkt, cha cher W. — Königsbrück. Ank. 10/3, Zugr. N. W., ge- lind N. O., Tags vorher ebenso; erster Gesang 153 : Mehrzahl und allgemeiner Gesang 20/3, Zugr. von Süd nach Nord, bewölkt, N. O., Tags vorher gelind ; Nestbau 6/4 und volles Gelege 14/4. — Lubeln. Ank. 4/3, Zugr. N. O., Mehrzahl 6/3, Zugr. N., kalt W. — Münchhau- sen. Ank. 24/2. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 2/3, sehr grosse Schwärme, Zugr. N., trübe, auch Tags vorher; Mehrzahl 9/3, Zug. N. O., trübe, Tags vorher ebenso. — Sufflenheim. ein hy mee N. O., Schnee 8. W., Tags vorher Schnee, trübe S. W.; Mehrzahl 10/3, an von Siid nach Nord, trübe, Regen N. W., auch Tags vorher. — Urbeis. Ank. und Mehrzahl 22/4 auf dem Reissberg, schön, auch Tags vorher. — St-Ulrich. Ank. 13/3, mild, Tags vorher ebenso; erster Gesang 17/3. — Wasenberg. Ank. 28/2, Zugr. S. nach N., Schnee, starker N. O., Tags vorher ebenso. Ueberwintert theilweise 2. Sturnus vulgaris L. — Sraar. ÜTOURNEAU VULGAIRE. Berthelmingen. Ank. 22/2, 3° Frost O., auch Tags vorher, ungewohnlich starke Ziige 12/3, Zugr. Nes Oise Wärme schön, Tags vorher 10° Wärme schön. — Boozheim. Ank. rd Mehrzhal 10/3, hell und warm, schwacher S., Tags vorher ebenso. — Drusenheim. Ank. 1/3, im Fell gesehen, trübe S. W., Tags vorher ebenso; Mehrzahl 10/3 ‚im Wald gesehen, Regen, W., Tags vorher ebenso; Abz. 2/10, Zugr. O. nach. W., trübe und Regen, S. W., auch Tags vorher. — Ernolsheim. 366 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. Ank. und starke Züge 5/3, Schneegestöber N. W., Tags vorher Schnee, W. — Grünhütte Ank. 25/2, heiter, O., auch Tags vorher. — Habsheim. Ank. 1/3, Schnee W. — Hessenheim. Ank. und erster Gesang 5/2, kalt, starker N., auch Tags vorher ; Mehrzahl und allgemeiner Gesang 27/2, schön, schwacher N., Tags vorher kalt, schwacher N. ; ungewöhnlich starke Zuge 28/2, Zugr. W., schön schwacher N., auch Tags vorher. — Königsbrück. Ank. 28/2, Zugr. S. nach N. kalt, auch Tags vorher; Mehrzahl 4/3, Zugr. W. nach O., trübe N., Tags vorher gut; ungewöhnlich starke Züge 20/3, Zugr. S. nach N., schön, auch Tags vorher ; erster Gesang 2/3 ; Nestbau 1/4, volles Gelege 10/4. Abz. 10/10, Zugr. S. W., hell, Tags vorher Regen. — Metzeral. Ank. und starke Züge 3/3, Zugr. W., mässiger W. — Münchhausen. Ank. 25/2, Mehrzahl 9/3; Wiederkunft 15/3. — Neuhof bei Strass- burg. Ank. 10/2, Zugr. N., Schnee, Tags vorher heiter, Mehrzahl 25/2, Zugr. W., heiter, auch Tags vorher. — Niederlauchen. Ank. 19/3, Zugr. O. nach W., trübe, starker W., Tags vorher hell, schwacher N.O.— Ottmars- heim. Ank. 2/3. — Sufflenheim. Ank. 1/3, Zugr. S. nach N., gelind S. W., Mehrzahl und starke Züge 11/3, Zugr. S. W. nach N. O., trübe, schwacher N. W. ; Tags vorher trübe, Regen, N. W.; Abz. 1/11, Zugr. N. O. nach S. W., auch Tags vorher. —Urbeis. Kommt hier oben nicht mehr vor. — Saint-Ulrich. Ank. 3/3, Zugr. O. nach W., hell O., auch Tags vorher, Mehrzahl 10/3, warm, O., Tags vorher ebenso. — Wasenberg. Ank. 26/3, Zugr. S. nach N., Regen, mässiger W., auch Tags vorher. Ueberwintert theilweise. 3. Vanellus cristatus L. — Kierirz. VANNEAU HUPPE. Berthelmingen. Ank. 11/3, Zugr. N. O., 6° Wärme, Regen, auch Tags vorher ; ungewöhnlich starke Züge 13/3, Zugr. N. 0., 12° Wärme, schön, Tags vorher 10° Wärme, ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 367 schön. — Drusenheim. Ank. und Mehrzahl 7/3, im Felde gesehen, gelinde W., Tags vorher trübe, N. W. — Hessenheim. Mehrzahl und starke Züge 19/3, Zugr. N., bewölkt, starker, W., Tags vorher sehr schön, allgemeiner Ruf 19/3. — Königsbrück. Ank. 1/3, Zugr. S. W., gelind N. O.; Mehrzahl 10/3, Zugr. S. nach N., gelind N., auch Tags vorher. — Lubeln. Ank. 4/3, Zugr. N. O., S. O., Tags vorher N. 0. — Münchhausen. Ungewöhn- lich starke Züge 15/3. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 9/3, Zugr. O., trübe, auch Tags vorher, Mehrzahl 17/3, Zugr. N., heiter, auch Tags vorher. — Sufflenheim. Ank. und Mehrzahl 12/3, Zugr. S. nach N., trübe N. W., auch Tags vorher. A. Lullula arborea L. — HaipePpERCHE. ALOUETTE LULU. Ernolsheim. Ank. 12/3, schön N., Tags vorher schön S. 0. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 10/3, trübe S. W., auch Tags vorher ; Mehrzahl 17/3, Zugr. N., heiter, auch Tags vorher. — Sufflenheim. Ank. und Mehrzahl 2/3, trübe, Schnee S. W., Tags vorher gelind S. W. 5. Anser segetum Meyer. — SAATGANS. ÜIE DES MOISSONS. Berthelmingen. Ank. 8/1, starker Frost, minus 16°, N. O., auch Tags vorher ; ungewöhnlich starke Züge 14/2, S., starker Frost, minus 24°, Schnee, auch Tags vorher. — Boozheim. Ank. 13/1 N. nach S. (vielleicht Wildgans gewesen, Flug sehr hoch, daher unerkenntlich) heiter, schwacher S., Tags vorher heiter, etwas milder; Rückzug 22/1, 3° Wärme, schön, Tags vorher gelind. — Dru- senheim. Ank. und Mehrzahl 11/3, Zugr. S., trübe W., Tags vorher Regen, W. — Ernolsheim. Ank. 13/2, Zugr. östlich, hell und Kalt, Tags vorher Schnee, W. (Schneegänse). — Hessenheim. Den ganzen Winter nindurch viele Wildgänse bemerkt, konnte man aber 368 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. keinen Unterschied erkennen. — Sufflenheim. Ank., Mehrzahl und starke Züge 11/3, Zugr. S. nach N., trübe, Regen N. W., auch Tags vorher. 6. Motavilla alba L. — Weisse BACHSTELZE. BERGERONNETTE GRISE. Berthelmingen. Ank. 26/2. Frost, 3° kälte, hell, auch, Tags vorher ; starke Züge 12/3, Zugr. N. O., Frost. 12° kälte, schön, Tags vorher Frost, 10° kälte, ebenfalls schön. — Boozheim. Ank. 23/1, Zugr. N. nach 5., gelind, 3° Warme, schwacher S., Tags vorher gelind und hell. — Brischbach. Ank. 10/3, Regen W., Tags vorher bewölkt, S. W.; Nestbau 4/4, volles Gelege 14/4. — Drusenheim. Ank. 5/2, Ort und Stelle, hell, kalt., auch Tags vorher. — Ernolsheim. Ank. 2/3, Schnee 5. W., auch Tags vorher ; Mehrzahl 12/4, schön O., Tags vorher warm. — Grünhütte. Ank. 10/3, gelind S. W., auch Tags vorher. —Habsheim. Ank. 25/2, Schnee N., Tags vorher ebenso. — Hessenheim. Ank. und erster Gesang 18/2, Zugr. S. W., Schnee, starker N. O., Tags vorher kalt, schwacher N. O.; Mehrzahl und allgemeiner Gesang 3/3, Zugr. W., schön, schwacher W., auch Tags vorher; Nestbau 10/4, volles Gelege 21/4. — Lubeln. Ank. 13/3, schön, S. O., auch Tags vorher. — Metzeral. Ank. 17/3. — Münchhausen. Ank. 28/2, Mehrzahl 2/3, Wieder- kunft 12/3. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 28/2, Zugr. N. O., heiter, auch Tags vorher; Mehrzahl 10/3, Zugr. O., trübe, auch Tags vorher. — Niederlauchen. Ank. 17/3, Nachtfrost, schön, schwacher N. O., auch Tags vorher; Mehrzahl 18/3, Nachtfrost, schön, schwacher N. 0., Tags vorher ebenso ; Nestbau 21/4. — Ottmarsheim. Ank. 2/3. — Schönburg. Ank. 9/3, Regen, Tags vorher schön ; Nestbau 2/4, volles Gelege 12/4. — Sufflenheim. War den ganzen Winter hindurch an der Moder. — Urbeis. Ank. 30/3, am Hause, zwei Stück. — Saint- Ulrich. Ank. 17/3, warm O., Tags vorher bewölkt. — Wasenberg. Ank. 143, Zugr. S. nach N., gelind, mässi- ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 369 ger S. O., Tags vorher kalt und Schnee; Mehrzahl 25/3, Zugr. S. nach N., Regen mässiger W., auch Tags vocher. Ueberwintert einzeln. 6a. Cerchneiïs tinnuneula L. — TuurmrALke. FAUCON CRÉCERELLE. Ueberwintert. 7. Columba œnas L. — Hontrause. PIGEON COLOMBIN. Boozheim. Ank. und Mehrzahl 13/3, warm, schwacher S. W., Tags vorher ebenso; ungewöhnlich starke Züge 25/3, mässiger S., auch Tags vorher. — Brischbach. Ank. 14/3, bewölkt, auch Tags vorher; erster Ruf 27/3. Nestbau 12/4, volles Gelege 20/4. — Drusenheim. Ank. 11/3, im Walde gesehen, trübe W., Tags vorher Regen; Mehrzahl 11/3, trübe W., Tags vorher Regen W. ; zuletzt gesehen 20/10. — Ernolsheim. Ank. 9/3, trübe S. O., Tags vorher schön S. 0. — Grünhütte. Ank. 2/3, schön O., Tags vorher schön S. — Habsheim. Ank. 3/3, Schnee N., Tags vorher ebenso. — Neuhofbei Strassburg. Ank. 2/3, Zugr. S. W., trübe, auch Tags vorher ; Mehrzal 9/3, Zugr. O. trübe, auch Tags vorher. — Niederlauchen. Ank. 22/3, Zugr. O., nach W.,schön und hell, schwacher N. W., auch Tags vorher; erster Ruf 26/3 ; Mehrzahl 30/3; Schneeschauer bei mässigem S. W., auch Tags vorher, allgemeiner Ruf 2/4; Nestbau 10/4. — Schönburg. Ank. 9/3, Regen, Tags vorher schön; Nestbau 2/4, volles Gelege 13/4. — Sufflenheim. Ank. und Mehrzahl 12/3, Zugr.S. W., nach N. O., trübe N. W., Tags vorher gelind, trübe N. W., Abz. 28/10. Zugr. N. nach S., feucht kalt, schwacher S. W., auch Tags vorher. — Wasenberg. Ank. 5/3, Zugr. S. nach W., kalt, mässiger O., Tags vorher kalt, Schnee ; Mehrzahl 28/3, Zugr. S. nach N. W., Regen mässiger W., auch Tags vorher. 310 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. 8. Columba palumbus L. — RiINGELTAURE. PIGEON RAMIER. Berthelmingen. Ank. 16/3, 12° Wärme, schön, auch Tags vorher, starke Züge 19/3, Zugr. N. O., 12° Wärme schön, auch Tags vorher. — Brischbach. Ank. 23/3, heiter O., Tags vorher heiter N. O.; Rut zuerst gehört 5/4; Nestbau 14/4, volles Gelege 23/4. — Drusenheim. Ank. und Mehrzahl 17/3, im Wald gesehen, hell N. W., auch Tags vorher; zuletzt gesehen 14/10. — Ernolsheim. Ank. 11/3, Zugr. S. O., Regen S. W., Tags vorher schön, Ruf zuerst gehört 18/3; Mehrzahl und starke Züge 25/3, Zugr. O., Regen S., auch Tags vorher. — Hessenheim. Mehrzahl 2/3, Zugr. N., schön bei mässigem W., auch Tags vorher schön bei schwachem S., erster Ruf gehört 3/3. — Lubeln. Ank. 4/3, Schnee S. O.; auch Tags vorher. — Metzeral. Ank. 10/4. — Münchhausen. Ank. 25/2, Mehrzahl 10/3, Wiederkehr 19/3. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 2/3, Zugr. N.O., trübe, auch Tags vorher ; Mehrzahl 17/3, Zugr. W.,heiter auch Tags vorher. — Niederlauchen. Abz.8/10,0.nach W.,trübe, schwa- cher W.; wird nur beim Rückzuge im Herkistä in grösserer Zahl ln sonst selten. — Ottmarsheim. Kia 26/2. — Schönburg. Ank. 9/3, Regen, Tags vorher schön, volles Gelege 6/4. — Sufflenheim. Ank. 11/3, Zugr. O., nach W.., trübe, gelind N. W., Tags vorher tribe, Rasen N. W.; Mehrzahl 12/3, Zugr. S. nach N.,trübe, schwacher N. W., Tags vorher, trübe, gelind N. W., Abz. 25/10, Zugr. N., nach §., trübe, schwacher S. W., Tags vorher tribe, regnerisch, es . W.— Urbeis. Ank. 11/3, Zugr. N. ®;; schön, schwacher S. W., Tags vorher ebenso, 50 Stück wenigstens bemerkt. — Saint-Ulrich. Ank. und Mehrzahl 19/3, Zugr. S. W., nach N. O., warm O., auch Tags vorher. — Wasenberg. Ank.9/3,Zugr.S.nachN.,gelind, schwacher O., Tags vorher kalt, Schnee; Mehrzahl 28/3, Zugr.5. ee es mässiger W., auch Tags vorher. et “hélas ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 371 9. Turdus musicus L. SINGDROSSEL. GRIVE MUSICIENNE. Berthelmingen. Ank. 15/3. — Boozheim. Ank. #/5 (einzeln im Gebüsch) 9° Warme, schwacher S. W., Tags vorher hell und klar. — Brischbach. Ank. 8/3, schön S. 0., Tags vorher schön N. O.; Gesang zuerst gehört 14/5, Nestbau 8/4, volles Gelege 19/4. — Drusenheim. Ank. 11/3,im Waldegesehen, trübe, W., Tags vorher Regen, Wess Mehrzahl und Gesang allgemein 15/3, hell N. W., Nest- bau Ende März, volles Gelege 3/4. — Ernolsheim. Ank. 10/3, Regen S., Tags vorher trübe S., O.; Mehrzahl und starke Ziige 29/3, Zugr. N. O., frisch Regen W, Tags vorher kalt W, Gesang zuerst gehört 14/3. — Metze- ral. Gesang zuerst gehört 5/4. — Münchhausen. Ank. 3/3, Mehrzahl 15/3. — Murbach. Nestbau 25/5, volles Gelege 30/5. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 11/3, Zugr. N., heiter, Tags vorher trübe ; Mehrzahl 20/3, trübe, auch Tags vorher. — Niederlauchen. Ank. und Gesang zuerst gehört 22/3, schön, hell schwacher N. W., Tags vorher ebenso; Mehrzahl und Gesang allgemein ER trübe, starker S. W., Tags vorher schön, schwacher W.; Nestbau 5/4; Abz. 10/10, Zugr. S. O., Regen, schwache W., auch Tags vorher. — Ottmarsheim. Ank. 10/3. — Schönburg. Ank. 11/3, schön, Tags vorher Regen, volles - Gelege 12/4. — Sufflenheim. Ank. und Gesang zuerst gehört im Walde 11/3, trübe, gelind N. W., Tags vorher trübe, Regen N. W.; Mehrzahl und Gesang allgemein 18/3, hell, starker N. W., auch Tags vorher; Nestbau 6/4, volles Gelege 18/4. — Urbeis. Erste gehört 2/4. — Wolfganzen. Ank. 15/3, Mehrzahl 17/3. 40. Turdus iliacus L. — WEINDROSEL. GRIVE MAUVIS. Berthelmingen. Ank. 26/3, Zugr. N. O., 12° Warme, schön auch Tags vorher; starke Züge 2/4, Zugr. N. O., 372 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. 15° Warme, Tags vorher ebenso. — Ernolsheim. Ank. 20/3, Zugr. O., Regen S., Tags vorher Regen S. W: — Niederlauchen. Abz. 10/11, Zugr. S. W., Regen, schwa- cher W.,auch Tags vorher. — Schönburg. Ank. 15/3. 11. Grus cinerea, Becusr. — Graver KRANICH. GRUE CENDRÉE. Berthelmingen. Ank. 19/3, Zugr. N., 12° Wärme, schön, Tags vorher ebenso; starke Züge 23/3, Zugr. N. W., Regen W., Tags vorher ebenso. — Lubeln. Mehr- zahl 17/3, Zugr. N. O., schön N. O., Tags vorher ebenso. — Schönburg. Ank. 12/3, Zugr. S. nach N. O., Abz. 15/10, N. nach S., regnerisch, Tags vorher schön. 12. Milvus regalis, Aucr. — Rorner Minan. MILAN ROYAL. Berthelmingen. Ank. 25/2, Zugr. N., 2° Frost, Tags vorher 3° Frost. — Lubeln. Ank. 9/3, Zugr. S.O., Regen, Tags vorher schön, S. 0. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 17/3, Zugr. N., heiter, auch Tags vorher. 13. Ardea cinerea L. — Graver Reiner. HérON CENDRE. 7 Berthelmingen. Ank. 18/3, Zugr. N., 2 Frost, Tags vorher 3° Frost. — Boozheim. Ank. 26/3, Zugr. N., kalt, starker N. O., Tags vorher ebenso. — Habsheim. Ank. 13/3, Zugr. N., Nebel N., auch Tags vorher. — Hessenheim. Ist hier Standvogel. — Saint-Ulrich. Ank. 19/3, von N. W.,nach S. O., warm.O., auch Tags vorher. Ueberwintert theilweise. 14. Scolopax rusticola L. — WALDSCHNEPFE. BÉCASSE COMMUNE. Berthelmingen. Ank. 25/3, Zugr. W., 10° Wärme und Regen, Tags vorher ebenso ; starke Züge 2/4, Zugr. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 373 N. W., 15° Wärme, schön, auch Tags vorher. — Boozheim. Ank. 23/3, Zugr. N., warm bei schwachem S.,auch Tags vorher. — Brischbach. Ank. 27/3, bewölkt N. O., Tags vorher Regen S. W., Rückzug 28/3. — Drusenheim. Ank. 16/3, Zugr. O. nach W., hell N. O., auch Tags vorher. — Ernolsheim. Ank. 21/3, schön N., Tags vorher Schnee S. W. — Grünhütte. Starke Züge 8/3, schön S. W., Tags vorher ebenso. — Habsheim. Ank. 21/3, warm W., auch Tags vorher ; Mehrzahl 25/3, Regen S. — Königsbrück. Ank. 22/3, Zugr. W., nach O., gelind W., auch Tags vorher ; Mehrzahl 4/4, Zugr. W., nach O., warm O., auch Tags vorher, volles Gelege 28/4. — Lubeln. Ank. 21/3. — Münchhausen. Ank. 18/3, Mehrzahl 24/3. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 21/3, heiter, auch Tags vorher (sehr wenig gesehen). Niederlauchen : Nuraufden höchsten Partie en Ende April und Anfang Mai gesehen ; ziemlich zahlreich anfangs Mai am Klinzhof. — Ottmarsheim. Ank. 11/5. — Suf- flenheim. Ank. 18/3, Strich O., nach W., hell, ziemlich starker N. W., auch Tags vorher, Mehrzahl 24/3, Strich südlich, trübe Regen S. W., Tags vorher trübe S. W. — Urbeis. Ank. 5/4, vom 18/4 bis 28/4 wurden 3 Stück auf dem Abendstrich geschossen ; die Letzten (2 Stück) am 30/10 gesehen. — Wolfganzen. Ank. 21/3, Zugr. W., nach O., warm S., Abz. 18/10, Zugr. N. O., nach S. W. 15. Ciconia alba, Becusr. — Weisser STORCH. CIGOGNE BLANCHE. Boozheim. Ank. 4/3, Zugr. N. O., nach S.. W., / 7° Wärme, hell bei schwachem S. W., Tags vorher hell und kalt. — Brischbach. Ank. 5/3, bewölkt S. W., auch Tags vorher. — Drusenheim. Ank. 1/3 (Ort und Stelle) trübe S. W., auch Tags vorher, 9/3 eintreffen des zweiten Storches, 2° Wärme S., Tags vorher Thauwetter, Abz 22/8, Zugr. S., warm S. W., auch Tags vorher. — Ernolsheim. Ank. 25/2, Zugr. östlich, Schneegestöber W., auch Tags vorher ; Mehrzahl 11/3, Zugr. S., nach O., 374 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. Regen S. W.. Tags vorher Regen S. O. ; Nestbau 10/3, volles Gelege 27/3, Abz. 19/8, Zugr. S. W., schön und warm, Tags vorher schön O0. — Habsheim. Ank. 28/2, ne N., auch Tags vorher. — Hessenheim. Mehrzahl 1/9, Zwuer..N., schön, schwacher S., Tags vorher schön, M Cher S. W. — Königsbrück. aa 23/2, Zugr. W., nach O., rauh N., auch Tags vorher ; Nestbau 14/3, volles Gelege 29/3. — Miinchhausen. Starke Ziige 11/3. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 22/2, Zugr. N., heiter, auch Tags vorher, Mehrzahl 2/3, Zugr. O., trübe, auch Tags vorher. — Ottmarsheim. Ank. 23/2. — Suf- flenheim. Ank und Mehrzahl 3/3, Zugr. S., nach Schnee S., Tags vorher trübe, Role. 5 3. W. , Rückzug#/3, hell S. W., Tags vorher Schnee S. W., Wiederkenz 11/5, trübe, gelind N. W., Tags vorher ee N. W. — Saint- Ulrich. Ank. 11/4, Zugr. S. W., nach N. O., mild O, auch Tags vorher. 16. Iynx torquilla L. — WeEnDEHALS. TORCOL COMMUN. Brischbach. Ank. 6/4, heiter S., Tags vorher heiter W. — Ernolsheim. Ank. 20/3, bewölkt S., Tags vorher ebenso, Mehrzahl 3/4, Regen W., auch Tags vorher, erster Ruf 16/4, allgemeiner Ruf1/5; Abz. 28/8, Zugr. südlich, schön O., auch Tags vorher. — Hessenheim. Ank. und erster Ruf 10/4, Zugr. N., schön, schwacher S., Tags vorher schön, schwacher S. W.; Mehrzahl 13/4, schön, starker N., Tags vorher schön, starker N. W.; Ruf allge- mein ate — Lubeln. Ank. 22/4, regnerisch S. W., auch Tags vorher. — Metzeral. Erster Ruf gehört 13/4. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 10/4, heiter, auch Tags vorher. — Schönburg. Ank. 3/4, schön O., auch Tags vorher ; volles Gelege 12/5. — Strassburg. Ank. 12/4. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 375 47. Luseinia minor Chr. L. Bresm. — Nacuricazr. RUBIETTE ROSSIGNOL. Brischbach. Ank. 184, Regen S. W., Tags vorher bewölkt, O. — Drusenheim. Ank. 13/4, im Wald gesehen, hell W., auch Tags vorher ; kommen hier nur ganz vereinzelt vor. — Ernolsheim. Ank. 13/4, schön, warm, starker O., auch Tags vorher. — Habsheim. Ank. 17/4, warm, Regen W., auch Tags vorher, Mehrzahl 23/4, warm W.. auch Tags vorher. —Hessenheim. Ank. und erster Gesang 11/4, schön, schwacher S., auch Tags vorher; Mehrzahl 21/4, schön, schwacher N., auch Tags vorher; Gesang allgemein 22/4. — Neuhof bei Strass- burg. Ank. 10/4, heiter, auch Tags vorher; erster Gesang 14/4.— Ottmarsheim. Ank. 13/4. — Sufflenheim. Ank. und erster Gesang 16/4, im Wald gehört, hell, N. W., auch Tags vorher ; Mehrzahl und allgemeiner Gesang 27/4 im Wald gehört, trübe, warm S. W., auch Tags vorher ; Nestbau 5/5, volles Gelege 10,5. — Wolfgan- zen. Ank. 11/4, Mehrzahl 17/4. 18. Upupa epops L. — Wrepenopr. HurrE COMMUNE. Drusenheim. Erster und Mehrzahl 13/4 im Wald gesehen, hell W., auch Tags vorher. — Ernolsheim. Erster 11/4, schön, warm, O., auch Tags vorher. — Habsheim. Erster 16/4, gelinde N., Tags vorher ebenso. — Hessenheim. Erster underster Ruf9/4, schön, schwa- cher S. W., Tags vorher bewölkt, starker W.; Mehrzahl und Ruf allgemein 13/4, schön, starker N., Tags vorher schön, starker N. W. — Lubeln. Erster 19/4, schön $.0., auch Tags vorher. — Münchhausen. Erster 10/4. — Neuhof bei Strassburg. Erster 10/4, heiter, auch Tags vorher. — Schönburg. Erster 10/4, schön, auch Tags vorher, volles Gelege 3/5. — Sufflenheim. Erster und Mehrzahl 16/4 in den Wiesen gesehen, hell N. W., auch Tags vorher. — Wolfganzen. Erster 22/4. 376 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. 19. Hirundo rustica L. — Ravenscuwacee. HiRONDELLE DE CHEMINÉE. Berthelmingen. Ank. 27/3, starke Züge bemerkt am 29/3 u. 31/3. — Brischbach. Ank. 3/4, bewölkt N., Tags vorher bewölkt N. O.; Nestbau 20/4, volles Gelege 1/5. — Ernolsheim. Ank. 4/4, Zugr. östlich regnerisch W., Tags vorher ebenso, starke Züge bemerkt am 22/4. — Hessenheim. Ank. 27/3, Zugr. S. W., Regen schwacher S. W., Tags vorher Regen, starker S. ; Mehrzahl 8/4, Zugr. N., bewölkt, starker W., Tags vorher schön, starker W. — Königsbrück. Ank. 23/3, Zugr. O., schön O., Tags vorher rauh 0. — Lubeln. Ank. 24/3. — Metzeral. Ank. 7/4. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 27,3, Zugr. N., trübe, auch. Tags vorher; Mehrzahl 2/4, Zugr. O., trübe, Tags vorher heiter. — Nierderlauchen. Ank. 16/4, schön, schwacher O., auch Tags vorher; Mehrzahl 21/4, schön S. W., Tags vorher gut, schwacher N. — Schönburg, Ank. 30/3, schön, Tags vorher regnerisch, Abz. 30/9. — Sufflenheim. Ank. 13/4, Zugr. W. nach O., hell. N. W., auch Tags vorher ; Mehrzahl 16/4, Zugr. nordöstlich, hell N. W., auch Tags vorher. 00. Hirundo urbica L. — FENSTERSCHWALBE. STADTSCHWALBE. — HIRONDELLE DE FENÊTRE. Berthelmingen. Ank. 16/4; starke Züge und erster Gesang 22/4, Zugr. nordöstlich, 13° Wärme, schön, auch Tags vorher. — Brischbach. Ank. 2/4, bewölkt N. O., Tags vorher heiter. — Drusenheim. Ank. und Mehrzahl 15/4, Ort und Stelle, hell W., Tags vorher ebenso. — Ernolsheim. Ank. 15/4, Zugr. östlich, schön O., auch Tags vorher; Mehrzahl, starke Züge und erster Gesang 29/4, Zugr. südöstlich, Gewitter N. O., auch Tags vorher. — Habsheim. Ank. 5/4, kühl und trocken N., auch Tags vorher. — Hessenheim. Ank. und erster Gesang 8/4, bewölkt, starker W., Tags vorher schön, starker W., ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 371 Mehrzahl 15/4, Zugr. W., schön, schwacher N. W., auch Tags vorher. — Metzeral. Ank. 26/4. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 11/4, heiter, auch Tags vorher; Mehrzahl 23/4, trübe, auch Tags vorher. —Ottmarsheim. Ank. 4/4. — Schönburg. Ank. 10/4, schön, auch Tags vorher, volles Gelege 9/5. — Sufflenheim. Ank. und Mehrzahl 16/4, Zugr. S. nach N., hell N. W., auch Tags vorher. — Urbeis. Ank. 20/4, Zugr. N., schön, auch Tags vorher. 21. Hirundo riparia L. — Urerscuwacse. HiroONDELLE DE RIVAGE. Hessenheim. Ank. 12/4, Zugr. N., schön, schwacher N. W., Tags vorher schön, schwacher S. ; Mehrzahl 23/4, Zugr. W., Regen, schwacher S., Tags vorher schön, schwacher S. W. — Sufflenheim. Ank. und Mehrzahl 25/4, Zugr. nordöstlich, Regen S. W., Tags vorher hell, warm N. W. 22. Budytes flavus L. — GeLre Bacusrerze. — GELBE SCHAFSTELZE. — BERGERONNETTE PRINTANIERE. Brischbach. Ank. 16/3, heiter N. O., Tags vorher bewölkt N. ; Nestbau 9/4, volles Gelege 20/4. — Ernols- heim. Ank. 27/3, regnerisch W., Tags vorher ebenso, Mehrzahl 18/4, schön O., Tags vorher ebenso. — Hes- senheim. Mehrzahl 26/3, Zugr. N., regnerisch, starker S., auch Tags vorher ; Gesang zuerst gehört 27/3, allge- meiner Gesang 30/3. — Königsbrück. Ank. 4/4, Zugr. S.nach N., warm O., Tags vorher schön; Nestbau 10/4, volles Gelege 20/4. — Metzeral. Gesang zuerst gehört 11/3. — Niederlauchen. Ank. 24/3, trübe, starker S. W., Tags vorher schön; Mehrzahl 14/4, frisch, mässiger O., Tags vorher frisch, hell, schwacher N. 0. — Schön- burg. Ank. 19/3, veränderlich, Tags vorher regnerisch; volles Gelege 8/4. ORNIS, IX. — 26 378 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. 23. Turtur auritus Ray. — TURTELTAUBE. PIGEON TOURTERELLE. Berthelmingen. Starke Ziige 26/4, 16° Warme, auch Tags vorher. — Brischbach. Ank. 14/4, heiter N., auch Tags vorher ; erster Ruf 20/4; Nestbau 10/5, volles Gelege 16/5. — Drusenheim. Ank. und erster Ruf 30/4, im Wilde gehört, gelind N. O., auch Tags vorher; Mehrzahl und allegemeiner Ruf 8/5, im Walde gehört, hell N. W.,. auch Tags vorher. — Ernolsheim. Ank. 23/4, regnerisch W., auch Tags vorher. — Hessenheim. Mehrzahl 9/4, Zugr. W., schön, mässiger S. W., Tags vorher bewölkt, starker N.; erster Ruf 9/4, allgemeiner Ruf 14/4. — Königsbrück. Ank. 24/4, Zugr. W.nach O., warm W., auch Tags vorher. — Lubeln. Ank. 21/4, schön S. O., auch Tags vorher. — Münchhausen. Ank. 23/4. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 20/4, heiter, auch Tags vorher. — Ottmarsheim. Ank. 26/4. — Schönburg. Ank. 27/%, Regen, auch Tags vorher. — Wolfganzen. Ank. 18/4. — Urbeis. Es nisten schön 4 Jahre lang ein und dasselbe Paar in einem und demselben Bezirk, allei- niges Paar im Schutzbezirk. 24. Coturnix dactylisonans Meyer. — Wacutet. CAILLE COMMUNE. Ernolsheim. Erste 2/5, sehr schön O., auch Tags vorher; Mehrzahl und erster Ruf 17/5, regnerisch S. W., Tags vorher Regen. — Habsheim. Erste 1/5. — Hes- senheim. Erste und erster Ruf 10/5, schön, schwacher S., Tags vorher Gewitter ; Mehrzald und allgemeiner Ruf 29/5, schön, starker N., auch Tags vorher. — Münchhausen. Erste 25/4. — Neuhof bei Strassburg. Erste 16/5, trübe, auch Tags vorher. — Schönburg. Erste 18/5. — (In Elsass-Lothringen verhältnissmässig selten.) ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 379 25. Cuculus canorus L. — Kuckuck. Coucou commun. Berthelmingen. Ank. 6/4, 10° Wärme, auch Tags vorher; Mehrzahl 8/4, 16° Wärme, auch Tags vorher. — Brischbach. Ank. 3/4, bewölkt N., auch Tags vorher; erster Ruf 4/4. — Drusenheim. Ank. 27/3, im Walde gesehen, Regen, starker W., auch Tags vorher; am 12/9 noch im Waldegesehen. — Ernolsheim. Ank. 8/4, Zugr. nordöstich, feucht und trübe S., auch Tags vorher; Mehrzahl und erster Ruf 25/4, stürmischer S. O., Tags vorher schön O. — Grünhütte. Ank. 8/4, heiter W., Tags vorher Regen W. — Habsheim. Ank. 8/4 kühl N., auch Tags vorher. — Hessenheim. Ank. 8/4, Zugr. O., bewölkt starker W., Tags vorher schön, starker W.; erster Ruf 10/4; Mehrzahl und Rufallgemein 24/4, schön, mässiger S., Tags vorher Regen, mässiger S.; Abz. und letzten gesehen, 28/8, Zugr. W., schön, auch Tags vorher. — Lubeln. Ank. 8/4, warm S. W., Tags vorher Regen und Sturm. — Königsbrück. Ank. 2/4, Zugr. W. nach N., warm W., Tags vorher schön, erster Ruf 3/4. — Metzeral. Erster Ruf 18/4. — Münchhausen. Ank. 2/4.— Murbach. Ank. und erster Ruf 17/3, allgemeiner Ruf 7/4. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 5/4, heiter, auch Tags vorher. — Niederlauchen. Ank. 17/4, Zugr. O. nach W., schön, mässiger S. W., Tags vorher schön, mässiger O.; Mehrzahl 22/4, bewölkt, mässiger N. W., Tags vorher schön, mässiger N. W. — Ottmarsheim. Ank. 2/4. — Schönburg. Ank. 3/4, schön O., auch Tags vorher. — Strassburg. Ruf allgemein 12/4. — Sufflen- heim. Ank. 27/3, auch zuerst im Wald gehört, Regen, ziemlich starker S. W., Tags vorher Gewitter; Mehrzahl 7/4, Regen, starker S. W., Tags vorher hell, warm S. W.; letzten gesehen am 23/8. — Urbeis. Ank.. und erster Ruf 11/4, im Walde gehört, schön, auch Tags vorher ; nur 2 beobachtet; zum letzten Mal gehört am 6/7. — Wasenberg. Ank. 8/4, Zugr. W. nach O., schön, mäs- 380 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. siger S. W., Tags vorher Regen W. — Wolfganzen, Ank. und erster Ruf 29/3. 26. Crex pratensis Bechst. — WV1ESENSCHNARRE. WIESENRALLE. — RALE DE GENETS. Brischbach. Erste 27/4, bewölkt S. W., Tags vorher heiter. — Drusenheim. Erste 14/4, im Feld gesehen, hell W., Tags vorher ebenso. — Ernolsheim Erste 10/5, Regen S. W., Tags vorher schön 0. 27. Cypselus apus, L. — MAvERSEGLER. MARTINET NOIR. Strassburg. Erster 24/4. 28. Oriolus galbula L. — PıroL (GOLDANSEL). LORIOT JAUNE. Ke Boozheim. Erste 12/5, Zugr. N. — Ernolsheim. Erste 27 4, Zugr. Nördlich, Gewitter S. W., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 14/5, schön S., Tags vorher Gewitter O. — Habsheim. Erste und Mehrzahl 1/5, warm W., auch Tags vorher, zahlreich gehört. — Hessenheim. Mehrzahl 2/5, bewölkt bei starkem N., Tags vorher schön, schwacher N. W. — Lubeln. Erste 23/4, Regen S. W., Tags vorher ebenso. — Münchhausen. Erste 30/4. — Neuhof bei Strassburg. Erste 23/4, trübe, Tags vorher heiter. — Ottmarsheim. Erste 25/4. — Schönburg. Erste 27/%, Regen, auch Tags vorher. — Strassburg. Erste 1/5. — Sufflenheim. Erste 27/4 im Wald gehört, trübe, warm S. W., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 29/4 im Wald gehört, Regen, warm S. W., Tags vorher trübe, warm S. W. — Wolfganzen. Erste 22/4. 1896 1. Alauda arvensis L. — FELDLERCHE. ÄLOUETTE DES CHAMPS. Banzenheim. Erste 28/2, Zugr. von S. nach N. O., gelind, auch Tags vorher. — Berthelmingen. Erste 26/2, ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 381 Viele und starke Züge 4 bis 6/3. — Boozheim. Erste 8/2sitzend, heiterS., Tags vorherebenso. — Brischbach. Erste 21/2, heiter N. O., Tags vorher auch heiter bei S., erster Gesang 17/3. — Drusenheim. Erste 17/2, bewölkt N., Tags vorher starker N. — Ensisheim. Erste 19/2, 6° Frost, schwacher S. W., Tags vorher auch 6° Frost, schwacher N. W. — Ernolsheim. Erste 13/2, Zugr. östlich, trübe O., Tags vorher Regen S. W. ; Mehrzahl 10/3, Zugr. nordöstlich, schön O., Tags vorher Regen S. W.; erster Gesang 24/3, allgemeiner Gesang 7/4. — Hessenheim. Mehrzahl und erster Gesang 19/3, Regen und bewölkt, Tags vorher schön bei mässigem S. — Neuhof bei Strassburg. Erste 13/2, Zugr. O., heiter, Tags vorher trübe; Mehrzahl 28/2, trübe, auch Tags vorher. — Ottmarsheim. Erste 9/3. — Porcelette. Erste 6/3, Zugr. S. nach N. bei starkem W. — Schön- burg. Erste 19/2, schön und still, auch Tags vorher ; Mehrzahl und erster Gesang 20/2, schön, auch Tags vorher ; Gesang allgemein 13/3. — Sufflenheim. Erste 16/2, hell und mässiger N., auch Tags vorher, erster Gesang 20/2; Mehrzahl und allgemeiner Gesang 1/3, regnerisch, starker S. W., auch Tags vorher. — Urbeis. Erste 12/3, Zugr. S. nach O., hell O. Ueberwintert theilweise. 2. Sturnus vulgaris, L. — Sraar. ETOURNEAU VULGAIRE. Banzenheim. Ank. 26/2, Zugr. S. W. nach N. O. bei gelinden Wetter, Tags vorher ebenso. — Berthel- mingen. Ank. 29/2. — Drusenheim. Ank. 17/2, Mehrzahl 12/3, N. W., Tags vorher trübe W. — Ensis- heim. Ank. 15/2, Zugr. W. nach O., 2° Frost N., Tags vorher ebenso. — Ernolsheim. Ank. 26/2. Zugr. östlich, Schneegestöber N., auch Tags vorher; Mehrzahl 8/3, Zugr. östlich, Regen S. W., auch Tags vorher; ungewöhnlich starke Züge 20/3, Zugr nord-östlich, schön O., auch Tags vorher. — Grünhütte. Ank. 20/2, 382 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. Zugr. östlich. gelind S. W., auch’ Tags vorher. — Habsheim. Ank. 16/2, Zügr. nördlich, N. — Hagenau. Mehrzahl 11/3, Zugr. östlich, schön, starker N., Tags vorher bewölkt, starker S. W.; Gesang allgemein 21/3. -— Hessenheim. Ank. und Mehrzahl 19/2, heiter, ge- ringe Schneedecke, N. W., Tags vorher ebenso. — Hoh- wald. Ank. 19/2. — Königsbrück. Ank. 22/2, Zugr. S. nach N., hell O., auch Tags vorher ; starke Züge 27/2, Zugr. S. nach N., kalt, auch Tags vorher ; Mehrzahl 1/3, heiter O., auch Tags vorher, erster Gesang 2/3. — Met- zeral. Ank. 26/2, starker N. O., auch Tags vorher, erster Gesang 1/3. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 16/2, Zugr. N. O., heiter, auch Tags vorher. — Ottmarsheim. Ank. 5/3. — Porcelette. Ank. 26/2, Zugr. S. nach N. bei Regenwetter. — Sufflenheim. Ank. und Mehrzahl 21/2, Zugr. S. nach N., hell, ziemlich starker N. W., auch Tags vorher. Ueberwintert theilweise. 3, Vanellus cristatus L. — Kierrrz. VANNEAU HUPPÉ. Banzenheim. Ank. 25/2, Zugr. S. nach N. W. bei gelindem Wetter Tags vorher ebenso. — Berthelmin- gen. Ank. 3/3, starke Züge 8/3 bis 12/3. — Boozheim. Ank. 8/3, Zugr. N., warm und hell S. W., Tags vorher ebenso, starke Züge 10/3. — Drusenheim. Ank. 13/2, regnerisch W., Tags vorher Nebel; Mehrzahl 9/3, Regen W., auch Tags vorher. — Haksheim. Ank. 8/3, trübe, regnerisch W., auch Tags vorher. — Königsbrück. Ank. 73, Zugr. W. nach N., Regen W., auch Tags vorher, starke Züge 8/3, Zugr. S. nach N., Regen W., auch Tags vorher ; Mehrzahl 20/3, Zugr. W. nach O., trübe W., auch Tags vorher. — Lubeln. Starke Züge 10/3, Zugr. S. nach O., kalt N.O. — Neuhof bei Strassburg. Ank. und starke Züge 17/3, Zugr. O., heiter, auch Tags vorher. Sufflenheim. Ank. unu Mehrzahl 13/2, in den Wiesen gesehen, Regen W.. Tags vorher ebenso. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 383. A. Lululla arborea L. — HAibELERCHE. ÄLOUETTE LULU. Boozheim. Erste1/3, silzend, warm S. W., Tags vorher ebenso. — Brischbach. Erste 10/3, bewölkt N., Tags vorher Regen W.; Nestbau 22/3, volles Gelege 30/3. — Ernolsheim. Erste 28/2, feucht S. W., auch Tags vorher — Schönburg. Erste und erster Gesang 13/2, trübe S., a vorher schön; allgemeiner Gesang 10/3 ; Nestbau 21/3; volles Gelege 28/3. — Urbeis. Erste 25/3, Zugr. N. O., schön, mae acher W., Tags vorher ebenso; Mehrzahl 22/4, auf der Höhe, schön, starker N. W., Tags vorher kalt; erster und allgemeiner Gesang 4/5. 5. Anser segetum Meyer. — SAATGANS. Ole DES MOISSONS. Lubeln. Starke Züge 15/3, Zugr. S. W. nach 8. O., kalt S. O., auch Tags Pis — Porcelette. Ank. und starke Züge 14/3, Tine S. nach N. und auch W. nach O., hell S. O., auch Tee ae — Wasenberg. Ank. 7/3, Zugr. W. nach N., Regen, starker W., Tags vorher ebenso. 6. Motaeilla alba L. — Weisse BACHSTELZE. BERGERONNETTE GRISE. Banzenheim. Erste 28/2. Zugr. S. nach N. 0. bei gelin- dem Wetter, Tags vorher ee — Berthelmingen. Erste 8/3. — Boozheim. Erste 10/3, sitzend N., Tags vorher warm S. W.; Mehrzahl und erster Gesang 16/3, S. — Brischbach. Erste 13/3, heiter N., Tags vorher bewölkt W. — Ensisheim. Erste 4/3, Regen, Sturm aus S. W., 5° Wärme, Tags vorher starker S. W., 5° Wärme. — Ernolsheim. 5/3, Zugr. S. nach O., Regen S., Tags vorher Regen, S. W. ; Mehrzahl 5/4, regnerisch, W., ancl Tags vorher ; ee Ge 9/3, allgemeiner Gesang 384 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. 5/4, Nestbau 26/4, volles Gelege 4/5. — Grünhütte. Erste 7/3, Regen W., auch Tags vorher. — Habsheim. Erste 4 3: Besen W., Tags mes schön S. — Hessen- heim. Erste 27/2, Zugr. S. W., schön, Schneedecke, Tags vorher trübe und kalt: Métal 10, 3, LUST, We Regen starker 8. W., Tags vorher ebenso; erster "Gesäne 20/3 ; allgemeiner 25/3; volles er 17/4. — HO ae. Erste 14/3, hell Ri warm, S.O., auch Tags vorher. — Königsbrü ck. Erste 6/2, fue W. nach 0. hell O., Tags vorher hell N. O. ; Mehrzahl 10/3, Zugr. § nach N., bewölkt W., Tags vorher regnerisch W. ; Nestbau 22/4, volles Gelege 29/4. — Metzeral. Erste 11/3, bewölkt und mässiger W., auch Tags vorher. — Mur- bach. Erste 8/3, Zugr. O., Regen still, Tags vorher Re- gen, starker S. — Neuhof bei Strassburg. Starke Züge 15/2, Zugr. N., heiter, auch Tags vorher. — Nieder- lauchen. Erste und erster Gesang 15/3, schön, starker W., Tags vorger milde, schwacher W.; allgemeiner Ge- sang 18) 3; Mehrzahl 19/3, milde, ee D. Wis aes vorher ebenso. — Ottmarsheim. Erste 24/2. — Schön- burg ; Mehrzahl 13/3, schön N. O., Tags vorher Regen ; Nestbau 20/4, volles Gelege 1/5. — Sufflenheim. Die 18/2, sitzend an der Moder, hell mässiger N., Tags vorher Et ; Mehrzahl 21/2, hell, starkerN. rn Tags vorher. — Urbeis. Erste 17/3, am Bach, Nebel, Tags vorher bewölkt. — St-Ulrich. Starke Züge 3/3, schön S. W., auch Tags vorher. — Wasenberg. Erste 13/3, hell, mässi- ser 0.., Tags vorher Regen. — Welschthal. Erste 10/3. Wolfganzen. Erste 1% 3, hell N. Ueberwintert einzeln. 7. Columba œnas L. — Hontrause. PıGEON COLOMBIN. Brischbach. Ank. 10/3, bewölkt N., Tags vorher Regen W., erster Ruf 14/3. — Drusenheim. Ank. 20/2, starker N. Ö., auch Tags vorher. — Ensisheim. Ank. 4/3. — Ernolsheim. Ank. 4/3, Sturm aus S. W., Tags FN ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 385 vorher schön W. — Hohwald. Allgemeiner Ruf 17/4. — Königsbrück. Zuerst gehört 1/3; Mehrzahl 25/3, Zugr. S. nach O., mild W., auch Tags vorher. — Lauten- bach. Ank. 19/3, warm und Windstille, auch Tags vorher mild und windig. — Neuhof bei Strassburg. Ank. 23/2, Zugr. O., heiter, auch Tags vorher. — Nie- derlauchen. Ank. 25/3, schön, mässiger W., auch Tags vorher. — Schönburg. Ank. und erster Ruf gehört 14/2, schön N. O., Tags vorher trübe ; Nestbau 22/3, volles Gelege 1/4. — Sufflenheim. Ank. 21/1, Zugr. W. nach O., hell N., Tags vorher ebenso; Mehrzahl 22/2, Zugr. S. nach N., hell, starker N. — Urbeis. Ank. 18/2, Zugr. N., schön W., Tags vorher schön S. — Wasenberg. Ank. 24/2, kalt, starker O., Tags vorher ebenso. — Welschthal. Ank. 13,5. 8. Columba palumbus L. — RınGELTAUBE. PIGEON RAMIER. Banzenheim. Erste 17/2. — Berthelmingen. Erste 28/2. — Boozheim. Erste 28/2, Zugr. N. O. beiS. W., erster und allgemeiner Ruf 22/4. — Brischbach. Erste 20/3, heiter N. W., Tags vorher heiter S.; Nestbau 3/4, volles Gelege 12/4. — Drusenheim. Erste 22/2, starker N. O., Tags vorher ebenso; Mehrzahl 8/3, Zugr. W. nach N., Regen W., Tags vohrer ebenso. — Ensisheim. Erste 24/2, 6° Frost bei starkem N. O., Tags vorher 2° Frost und starker N. ©. — Ernolsheim. Erste 27/2, Zugr. östlich, Schneegestöber S. O., Tags vorher S. W.; Mehrzahl 16/3, meist östlich, schön O., Tags vorher milde N. W., erster Ruf 17/3, allgemeiner Ruf 2/4. — Habsheim. Erste 19/2 bei trüber Witterung S.; Mehr- zahl 6/3. — Hohwald. Erste 20/2, bewölkt W., auch Tags vorher, Mehrzahl 19/3, trübe S. W., auch Tags vorher. — Königsbrück. Erste 14/2, Zugr. SnachN., hell O., ebenso Tags vorher ; ungewöhnlich starke Züge 17/2, Zugr. S. nach N., hell auch Tags vorher ; erster Ruf 18/2; Mehrzahl 22/2, Zugr. S. nach. N., hell und schön O., auch 386 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. Tags vorher; Nestbau 13/%, volles Gelege 20/4. — Lau- tenbach. Erste 17/3, trübe W., Tags vorher schön bei starkem W. — Metzeral. Erste 9/3 bei Regen und starkem W., erster Ruf17/3. — Neuhof bei Strassburg. Erste 24/2, Zugr. N., heiter, auch Tags vorher ; Mehrzahl 10/3, trübe, auch Tags vorher. — Niederlauchen. Erste 18/3, schön, schwacher S. W., Tage vorher ebenso; erster Ruf 19/3; Mehrzahl 20/3, gelind, mässiger W., Tags vorher schön, schwacher 8. W. — Porcelette. Ungewöhnlich starke, Züge 14/3, W. nach O., still S. O., Tags vorher schön. — Schönburg. Erste 14/2, bei schöner Witterung und N. O., auch Tags vorher ; Nestbau 6/4, volles Gelege 15/4. — Sufflenheim. Erste 24/2, Zugr. W. nach O., hell, starker N. W., Tags vorher ebenso. -- Urbeis. Erste und erster Rufe 21,3, Zugr. nordöstlich, bei schöner Witterung, auch Tags vorher. — Wasenberg. Erste 23/3 warm bei mässigem W., auch Tags vorher. — Wolfganzen. Erste 20/2. 9. Turdus musicus L. — SINGDROSSEL. GRIVE MUSICIENNE. Boozheim. Erste 28/2, sitzend, S. W., erster Gesang 8 3. — Brischbach. Erste 4,2, heiter O., auch Tags vorher heiter S. O., erster Gesang 8/2. — Ensisheim. Erste 4/3. — Ernolsheim. Erste 2/3, Zugr. nördlich, Regen S. W., Tags vorher Regen S., erster Gesang 10/3; Mehrzahl 23/3, schön O., Tags vorher ebenso, allgemeiner Gesang, 31/3. — Lubeln. Starke Züge 15/3. — Metze- ral. Erster Gesang gehört 12/3 ; Mehrzahl 15/3, warm, mässiger S. W., Tags vorher benwölkt, allgemeiner Gesang 20/3. — Neuhof bei Strassburg. Erste 27/2, trübe, auch Tags vorher; Mehrzahl 7/3, trübe, auch Tags vohrer. — Niederlauchen. Erste und erster Gesang 13/3, Nebel N. W., Tags vorher trübe, schwacher N. W.; Mehrzahl und allgemeiner Gesang 18/3, schön, schwacher S. W., Tags vorher ebenso. — Ottmarsheim. Erste 9/3. — Porcelette. Erste 12/2, warm W. — Schönburg. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 387 ; vorher ebenso; Mehrzahl 20/2, schön N. O., auch Tags vorher ; allgemeiner Gesang 14/3. — Sufflenheim. Erste und erster ne 5/9, 1m W ald sehört, trübe, regnerisch, ziemlich starker S. W.,auch Taps vorher; Mehrzahl undall- gemeiner Gesang6,3,im W aldöchört regnerisch, ziemlich her SAW. ace Tags vor we — Urbeis. Erste 18/5, schön, starker W., Tags vorhermilde, Nebel. — St-Ulrich. Erste 2/3, Mehrzahl 19/3. — Wasenberg. Erste 26 2, Zugr. W. nach O., kalt, starker O., auch Tags vorher; Mehrzahl 2/3, Zugr. W. nach O. N en Erste 19/2, Mehrzahl 5/3 bei Sturm aus $. W. Erste und erster Gesang 19/2; schön und still, Tags 10. Turdus iliacus L. — WEINDROSSEL. GRIVE MAUVIS. Ernolsheim. Erste 9/3. Zugr. nördlich, Regen 5. auch Tags vorher, starke Züge 18/3, Zugr. nordöstlich, schön O., auch Tags vorher ; a 24/10, Zugr. S. schön N., Tags vorher ‘schon O. — Metzeral. Zuerst gehört 14/3. — — Niederlauchen: Abz. 18/10 bei Regen al schwachem . W., Tags vorher ebenso. — Porcelette. Erste 26/2. 11. Grus cinereus. Bechst. — Graver KRANICH. GRUE CENDREE. Berthelmingen. Abz. 4/10 bis 4/11, letzter Zug. — Hessenheim. Mehrzahl 13/3, Zugr. N., schön, schwacher N., Tags vorher schön, starker N. — Porcelette. Ank. und rk Züge 14/3, Zugr. N., bei schönem Wetterund O., Tags len schön S. 0.— Schönburg. Starke Züge 7/3 bei stürmischer Witterung aus S., Tags vorher Sturm. 12. Milvus regalis Auct. — Roruer Mian. MILAN ROYAL. Berthelmingen. Erster 1/3. — Boozheim. Erster 12/3, sitzend, Regen S. W., Tags vorher nebelig. — 388 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. Drusenheim. Erster 24/2 bei scharfem N. O., auch Tags vorher. — Ensisheim. Erster 5/3, 5° Wärme, Regen und starker S. W., Tags vorher Sturm aus S. W., bei 5° Wärme. — Ernolsheim. Erster 10/3, Zugr. N. O., regnerisch S., auch Tags vorher. — Hessenheim. Erster 19/3, Zugr. N., bei milder, bewölkter Witterung, Tags vorher schön und schwacher S. ; Mehrzahl 17/4, bewölkt, schwacher S., Tags vorher schön, schwacher N. — Lubeln. Starke Züge 18/3. — Metzeral. Erster 15/3 bei regnerischer Witterung mit schwachem W. 13. Scolopax rusticola L. — WALDSCHNEPFE. BEcASSE COMMUNE. Banzenheim. Erste 4/3, Zugr. S. nach. N., gelind, auch Tags vorher; Abz. 11/10, Zugr. S. W., schön O., auch Tags vorher. — Berthelmingen. Erste 3/3, Mehrzahl 13/3, Zugr. N. O. — Boozheim. Erste 18/3, Zugr. N. O., warm S.,auch Tags vorher. — Brischbach. irste 7/3, Regen W., Tags vorher bewölkt S. — Dru- senheim. Erste 3/3, bewölkt, starker W., Tags vorher Regen W. — Ensisheim. Erste 6/3, Abends, Regen, starker S. W., auch Tags vorher. — Ernolsheim. Erste 3/3, Zugr. östlich, Regen S. W., auch Tags vorher; Mehrzahl 20/3, Zugr. südöstlich, sehr schön O., auch Tags vorher. — Grünhütte. Erste 7/3, Regen W., auch Tags vorher. — Habsheim. Erste 3/3, schön S. W., auch Tags vorher; Mehrzahl 11/3. — Hohwald. Erste 29/2, bewölkt N. W., Tags vorher Regen. — Königs- brück. Erste 8/3, Zugr. S. nach N., Regen, scharfer W., Tags vorher ebenso ; Mehrzahl 25/3 bei Regen W., Tags vorher trübe W. — Metzeral. Erste 13/3, bewölkt, mässiger W., auch Tags vorher. — Neuhof bei Strass- burg. Starke Züge 10/3, trübe, auch Tags vorher. — Niederlauchen. Abz. 21/10 bei Regenwetter, auch Tags vorher. — Ottmarsheim. Erste 5/3. — Porcelette. Erste 5/3, Regen, starker W., Abz. 25/10, Regen, auch Tags vorher. — Sufflenheim. Erste 5,3 und Mehrzahl. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 389 Zugr. S. nach N., trübe, regnerisch S., auch Tags vorher. — Urbeis. Erste 18/4, eft, schwacher N., re vor- her Regen, Mehrzahl 22, /k, Zugr. S. nach N. ein, star- ker S., Tags vorher kühl: A 14/10, Aie W.,.Nebel S. 0., Tags vorher Regen. — Welschthal. trate 13/3. — Wolfganzen. Erste 10/3, Zugr. W., nach N., kalt N., Tags vorher trübe und mild ; Nene 12/3. 14. Ciconia alba Bechst. — WEISSER STORCH. CIGOGNE BLANCHE. Brischbach. Erster 19/2, heiter 5. W., Tags vorher heiter N. O0. — Drusenheim. Erster 25, Poy Siu (este onl ie scharfer N., auch Tags vorher; Mehrzahl 9/3, Zugr. W. nach N., Regen N. W., auch Tags vorher. — Ernols- heim. Erster 17/2, Zugr. östlich, schön O., Tags vorher Reif O.; Mehrzahl 19/3, Zugr. östlich, schön O., auch Tags vorher; Rückzug 19/2, Reif Ou Tags vorher ebenso ; W felines 24/2, Ben N. we Tags vorher Regen N.: Nestbau 5/3, volles Gelege 28/3. __ Habsheim. Ers- ter 28/2, trübe S. W., auch Tags vorher. — Hessen- heim. Mehrzahl 18/3, Zugr. S., schön, schwacher S., auch Tags vorher. — Königsbrück. Erster 9/2, en S., nach N., hell O., auch Tags vorher; Mehrzahl 8/3, Zugr. W. Sach O., Regen starker W., auch Tags vorher. u Neuhof bei Strassburg. Erster 9/2, Zugr. N., hei- ter, auch Tags vorher - Mehrzahl und sehr grosse Züge 11/3, Zugr. ne trübe, ich Tags vorher. ots heim. Fey 73. — Schönburg. Mehrzahl 14/3, schön S. O., auch Tags vorher. — Sufflenheim. Erster und Mehrzahl 25/2, ten S. nach N., heiter, starker N. W. auch Tags vorher. — Saint- Ulrich. Erster 13/3, aes Nordöstlich, schön S. O., auch Tags vorher; Mehrzahl 18/3, Zugr. Nordöstlich, hell. 390 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. 15. Iynx torquilla L. — WenocHALs. ToRCOL COMMUN. Brischbach. Erster 9/4, bewölkt N. O., Tags vorher Regen N. 0. — Ernolsheim. Erster 27/3, Regen S. O., auch Tags vorher, zuerst gehört 3/4; Mehrzahl 18/4, (Gewitter W., Tags vorher ebenso. — Hessenheim. Ers- ter 23/4, Zugr. N., Regen schwacher N. W., Tags vorher schön, schwacher N. ; Mehrzahl 27/4, schön, schwacher S., Tags vorher auch schön, schwacher N. — Metzeral. Erster 18/4, bewölkt, mässiger S. W., Tags vorher bewölkt, mässiger N. 0. — Neuhof bei Strassburg. Erster 4/4, heiter, auch Tags vorher. 16. Luscinia minor Chr. L. Brehm. N ACHTIGALL. RUBIETTE ROSSIGNOL. Banzenheim. Erste 29/4, Zugr. S. nach N., milde Witterung, auch Tags vorher. — Berthelmingen. Erste 20/4, Abz. 15/8. — Boozheim. Erster Gesang gehört 12/%, allgemeiner Gesang 16/4. — Brischbach. Erste 16/4, heiter N., Tags vorher Regen N.; erster Gesang 26/4. — Ernolsheim. Erste 22/4, schön O., auch Tags vorher ; Abz. 30/8. — Habsheim. Erste 26/4, schön W., auch Tags vorher; Mehrzahl 29/4, Regen W. — Hes- senheim. Erste 25/4, Zugr. W., morgens Frost, dann sehr schön; Mehrzahl 28/4, bewölkt, schwacher S., Tags vorher schön, schwacher S. — Königsbrück. Erste 22/4, Zugr. S. nach N., schön W., auch Tags vorher; Mehrzahl 20/5, Zugr. W. nach O., schön, auch Tags vor- her; erster Gesang gehört 4/5. — Neuhof bei Strass- burg. Erste 20/4, trübe, auch Tags vorher ; Mehrzahl 26/4, heiter, auch Tags vorher. — Ottmarsheim. Erste 27/%. — Sufflenheim. Erste und erster Gesang 26/4, im Wald gehört, bewölkt, warm, S. W., Tags vorher ebenso; Mehrzahl 27/4. — Wolfganzen. Erste 21/4, starker N., Mehrzahl 26/%. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 391 17. Upupa epops L. — Wiepenopr. Hupre COMMUNE. Berthelmingen. Erster 22/4. — Ernolsheim. Erster 1/4, Zugr. Nördlich, schön N. W., Tags vorher trübe N. W. — Hessenheim. Erster 6/4, Zugr. N., schön, schwacher N. W., Tags vorher schön, starker N.; Mehrzahl 23/%, Zugr. N. W., Regen schwacher N. W., Tags vorher schön, schwacher N.— Neuhof bei Strass- burg. Erster 7/4, Zugr. N., trübe, auch Tags vorher. — Ottmarsheim. Erster 4/5. — Schönburg. Erster 29/4 bei Regen. — Sufflenheim. Erster 27/4, auf der Wiese gesehen, bewölkt, warm S. W., auch Tags vorher. 18. Hirundo rustica L. — RavcHscHwALBE. HıRrONDELLE DE CHEMINÉE. Banzenheim. Erste 4/4. — Berthelmingen. Erste 11/4, Abz. 27/9, Zugr. W., bei Regen. — Brischbach. Erste 25/4, heiter W., Tags vorher bewölkt N. W.; Nestbau 5/5, volles Gelege 20/5. — Ernolsheim. Erste 17/4. Zugr. östlich, bewölkt W., Tags vorher Schnee N. W. ; Mehrzahl 1/5, Zugr. östlich, regnerisch W., Tags vorher auch Regen S. W. — Hessenheim. Erste 13/4, Zugr: N., Regen, starker W., auch Tags vorher ; Mehrzahl 17/4, Zugr. W., bewölkt, schwacher S., Tags vorher schön, schwacher N. — Metzeral. Erste 18 4, bewölkt, mässiger 5. W., Tags vorher bewölkt N. 0. — Neuhof bei Strassburg. Erste 8/4, Zugr. N., heiter, Tags vorher trübe; dies Iahr nur sehr wenige gesehen. — Niederlauchen. Erste 27/4, schön, schwacher S. W., auch Tags vorher. — Schönburg. Erste 9/4, trübe, auch Tags vorher ; Abz. 1/10..— Porcelette. Abz. 3/10, Zugr. S., bei Regen. — Sufflenheim. Erste 12/4, Zugr. W., nach O., trübe, regnerisch S., auch Tags vorher. — Saint-Ulrich. Erste 14/4, Zugr. N. W., milde auch Tags vorher ; Abz. 16/9, Zugr. S. W., heiter, auch Tags vorher. 392 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. 49. Hirundo urbiea L. — Fensrerscuwacpe. STADTSCHWALBE. — HIRONDELLE DE FENÊTRE. Banzenheim. Erste 10/4, Zugr. S. nach N. bei gelin- dem, mildem Wetter, auch Tags vorher; Abz. 15/9, Zugr. S., schön S. W., Tags vorher gelinde. — Berthel- mingen. Abz. 15/9, Zugr. W. bei Regen. — Brischbach. Erste 12/%, Regen S. W., Tags vorher heiter W.; Nestbau 20/4, volles Gelege 30/4. — Drusenheim. Erste 16/4, trübe gelinde W., Tags vorher kalt, Regen W.; Abz. 1/9, trübe W., auch Tags vorher. — Ernolsheim. Erste 21/4, Zugr. süd-östlich, schön N., Tags vorher rauh und kalt N. ; Mehrzahl 10/5, Zugr. östlich, schön N., auch Tags vorher. — Habsheim. Erste 18/4, Regen W., Tags vorher schön. — Hessenheim. Erste 17/4. Zugr O., bewölkt schwacher S., Tags vorher schön, schwacher N.; Mehrzahl 26/4, Zugr. N. W., schön schwacher N., Tags vorher Reif morgens, dann schön. — Hohwald. Erste 30/4, bewölkt, schwacher N. 0., Tags vorher Regen N. W.; Mehrzahl 3/4, leicht bewölkt S., Tags vorher gewitterich, schwacher S. W.; Abz. 30/9 bei Regen N. W. — Ottmars- heim, Erste 20/4. — Schönburg. Erste 25/4, schön Tags vorher Regen; Abz. 10/9. — Urbeis. Erste 6/5, Zugr. N., schön, scharfer O., Tags vorher kalt; Abz. 21/9, Zugr. W., Regen, schwacher N. W., Tags vorher ebenso. — Saint-Ulrich. Erste 17/4, Zugr. N., milde, auch Tags vorher; Mehrzahl 20/4, Zugr. N. O., heiter ; Abz. 13/9, Zugr. S. W. bei Regen. — Wasenberg. Erste 1/5, Zugr. W. nach O., kalt, Tags vorher Regen. 20. Budytes flavus L. — GELBE BACHSTELZE. GELBE SCHAFSTELZE. — BERGERONNETTE PRINTANIERE. Boozheim. Erste 28/3, sitzend, frisch S. W., auch Tags vorher. — Brischbach. Zwei Paar beim Forsthause überwintert. — Ernolsheim. Erste 12/3, Zugr. süd- östlich, hell S. W. Tags vorher kalt S. W. ; Mehrzahl ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 393 8/4, Zugr. östlich, schön N. W., auch Tags vorher. -- Hessenheim. Erste 19/3, milde und bewölkt, Tags vorher schön, schwacher S S. | ;. Mehrzahl 6/4, Zugr. W., schön, cher N. W., Tags vorher schön, starker N. — Königsbrück. Br 233, Zugr. S. nach N., trübe W., auch Tags vorher; Mehrzahl 25/3, Zugr. W. nach O., milde W., ebenso Tags vorher. — Lautenbach. Erste 16/3, schön N., ebenso nn vorher. — Metzeral. Erste 5/3, Regen, starker W., Tags vorher ebenso. — Murbach. Erste 10/3, Zugr. W ., Nebel und still, Tags vorher Regen, starker S. — Urbeis. Erste 18/4, Zugr. S., trübe, schwacher N. W., Tags vorher Regen. 21. Turtur auritus Ray. — TURTELTAURE. PIGEON TOURTERELLE Banzenheim. Erste 28/4, Zugr. S. nach N., gelind, Tags vorher ebenso. — renier Erste 1/5. — Booz- heim. Erste und erster Ruf 24/4, sitzend, heiter und still, Tags vorher S. O. ; allgemeiner Ruf 3/5. — Ernolsheim. Biete 11/5, beer warm N., wie ae Tags vorher. — Habsheim. Erste 29/4, schön W., Tags her warm. — Hessenheim. Erste 26/4, Zugr. N., sc kun schwacher N., Tags vorher morgens Reif, nachmittags schön. — Königs- brück. Erste 2/4, Zugr. W. nach. O., schön, Tags vorher trübe, erster Ruf 10/4. — Lautenbach. Erste 15/5, trübe, kühl N. O., Tags vorher warm; Mehrzahl 17/5, mässiger N.0., Tags vorher heiter, kühl N.O. — Neuhofbei Strass- burg. Erste 27/4, Zugr. N., heiter, auch Tags vorher. — Ottmarsheim. Erste 1/5. — Schönburg. Mehrzahl 29/4 bei Regen, auch Tags vorher. — Wasenberg. Erste 6/5, Zugr. O., trübe starker O., Tags vorher klar und stürmisch. 22. Coturnix dactylisonans Meyer. — Wacurer. CAILLE COMMUNE. Banzenhein. Erste 3/5. — Ernolsheim. Erste 7/5. mild O., auch Tags vorher. — Habsheim. Erste 27/4, ORNIS. IX: — 27 394 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. warm, trocken W., auch Tags vorher. — Neuhof bei Strassburg. Keine in diesem Jahre bemerkt. — Schön- burg. Erste 10/5, schön N., auch Tags vorher. 03. Cueulus eanorus L. — Kuckuck. Coucou COMMUN. Banzenheim. Erster 12/4. — Boozheim. Erster Ruf 13/4, allgemeiner Ruf 18/4. — Brischbach. Erster und erster Ruf 26/3, bewölkt W., Tags vorher schön S$. — Ensisheim. Erster 7/4. — Ernolsheim. Erster 14/4, Zugr. nördlich, Schnee W., Tags vorher schön W.; Mehrzahl 29/4, Zugr. östlich, schön S., Tags vorher schön O0. — Grünhütte. Erster 11/4, bewölkt, starker W., Tags vorher Nebel, still O0. — Habsheim. Erster 27/3, trübe, milde W. — Hessenheim. Erster 27/4, Zugr. W., schön, schwacher N., auch Tags vorher. — Hohwald. Erster 22/4, bewölkt S. W., Tags vorher hell, ©. — Lautenbach. Erster 25/3, schön N., auch Tags vorher; Wiederkunft 12/4, still und trübe, Tags vorher trübe, starker N. 0. — Metzeral. Erster Ruf 4/4. — Murbach. Erster Ruf 6/4, allgemeiner Ruf 8/4. — Neuhof bei Strassburg. Erster 16/4, triibe, auch Tags vorher. — Niederlauchen. Erster 20/3, frisch, schwa- cher N. O., Tags vorher frisch, schwacher N. W., erster Ruf 23/4, Mehrzahl und allgemeiner Ruf 27/4, schön, schwacher S. W., auch Tags vorher. — Ottmarsheim. Erster 11/4. — Porcelette. Erster 6/4, trübe, auch Tags vorher. — Schönburg. Erster 24/3, schön, auch Tags vorher. — Sufflenheim. Erster und erster Ruf 11/4, im Wald gehört, Regen, schwacher S. W., Tags vorher ebenso; Mehrzahl und Ruf allgemein 17/4, im Wald gehört, regnerisch, schwacher S. W., auch Tags vorher. — Urbeis. Erster 27/4, schön, schwacher W., nur 2 Exemplare bemerkt. — Saint-Ulrich. Mehrzahl 11/4, gelind ©. — Wasenberg. Erster 17/4, Regen, starker W., Tags vorher trübe und kalt. — Wolfganzen. Erster und Mehrzahl 10/4, trübe N. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 395 24. Cypselus apus L. — MaverseEster. MARTINET NOIR. Königsbrück. Erster und Mehrzahl 29/4, Zugr. S. nach N., Regen, auch Tags vorher. 25. Oriolus galbula, L. — GorpauseL (PıroL). LORIOT JAUNE. Banzenheim. Erste 29/4. — Ensisheim. Erste 11/5. — Ernolsheim. Erste 10/5, Zugr. nördlich, schön N., Tags vorher warm N. 0. — Habsheim. Erste 29/4, schön W. — Neuhof bei Strassburg. Erste 28/4, heiter, auch Tags vorher: ist in diesem Jahr nur in geringer Anzahl vor- handen. — Ottmarsheim. Erste 30/4. — Schönburg. Erste 30/4, Regen, auch Tags vorher. — Wolfganzen. Erste 30/4, Regen N., Tags verher trübe W. 1897 1. Alauda arvensis L. — FELDLERCHE. ALOUETTE DES CHAMPS. Banzenheim. Erste 17/2, Zugr. S. W. nach Neos schön, mässiger N. O., auch Tags vorher schön; Mehr- zahl 18/2, Zugr. N. O., schön mässiger S. W., auch Tags vorher schön; erster Gesang gehört 16/2, allgemeiner Gesang 24/2. — Berthelmingen. Erste 6/1, Zusr. NO; 7° Warme, bei N. W., Tags vorher frühlings mässiges Wetter; Mehrzahl 16/2, Zugr. N. O., schön, auch Tags vorher ; allgemeiner Gesang 24/2. — Boozheim. Erste 28/2, sitzend, heiter S., Tags vorher bewölkt. — Brisch- bach, Erste 28/2, heiter S., Tags vorher bewölkt S.; erster Gesang 20/2. — Drusenheim. Erste 17/2, hell und kalt, N. O., Tags vorher ebenso. — Ensisheim. Erste 14/2. — Ernolsheim. Erste 11/2, Zugr. östlich, Regen 396 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. S., Tags vorher Schnee W.; Mehrzahl 23/3, Zugr. meist oestlich, trübe S. W., Tags vorher schön S. O.; allge- meiner Gesang 22/3. — Grünhütte. Erste 20/2. — Hage- nau. Erste 21/2, Zugr. N. O., trübe, schwacher S., Tags vorher schön ; erster und allgemeiner Gesang 21/2, volles Gelege 20/3. — Hessenheim. Erste und erster Gesang 17/2, Zugr. N., schön, schwacher N., Tags vorher kalt, starker N. ; Mehrzahl und allgemeiner Gesang 23/2, Zugr. N. O., schön, schwacher N., Tags vorher schwacher $8. — Königsbrück. Erste 2/3, Zugr. S. nach O., gelind, auch Tags vorher; Mehrzahl 10/3, Zugr. W. nach O., gelind, auch Tags vorher; Nestbau 2/4, volles Gelege 10/4. — Ottmarsheim. Erste 10/2. — Porcelette. Erste 22/2, schön S. W., Tags vorher Regen. — Schön- burg. Erste und erster Gesang 20/3; Nesbau 10/4, volles Gelege 18/4. — Sufflenheim. Erste und erster Gesang 20/2, im Feld gehört, hell, schwacher Tags vorher Frost, trübe W.; Mehrzahl 23/2, trübe Tags vorher regnerisch, S W. — Mombronn. Erste und Mehrzahl 11/2, milde, auch Tags vorher; erster und allgemeiner Gesang 11/2. — Wasenberg. Erste und erster Gesang 18/2, Nebel, mässiger W., Tags vorher Frost und kalt. Ueberwintert thelweise. Si Dig 2. Sturnus vulgaris L. — Sraar. ETOURNEAU VULGAIRE. Banzenheim. Erster 13/2, Zugr. W. nach O., Regen, schwacher N., Tags vorher ebenso; Mehrzahl 16/2, Zugr. W. nach O., schön still, auch Tags vorher. — Berthel- mingen. überwintert hier, Mehrzahl 16/2, ungewöhnlich starke Züge 25/2. — Boozheim. Mehrzahl 4/3, Zugr. östlich. — Drusenheim. Erster 26/2, hell, starker S. W., Tags vorher bewölkt W. — Ensisheim. Erster 13/2. — Ernolsheim. Erster 9/2, Zugr. südöstlich, Schnee und Regen; Mehrzahl 23/3, Zugr. Nördlich, ungewöhnlich starke Züge 23/3, Zugr. südöstlich, trübe S., Tags vorher schön S. O. — Grünhütte. Erster 20/2, Mehrzahl ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 397 28/2. — Habsheim. Erster und Mehrzahl auch starke Züge 13/2, schön, mässiger S. W., Tags vorher regnerisch S. W. — Hessenheim. Während des ganzen Winters in einzelnen. Exemplaren hier bemerkt. — Königs- brück. — Erster 6/3, Zugr. S. nach. N., rauh, N. W., Tags vorher Regen; Mehrzahl 10/3, Zugr. W. nach. O., gelind, auch Tags vorher ; ungewöhnlich starke Züge 12/3, Zugr. S. nach W., gelind N. O. Tags vorher kalt; Nestbau 18/4, volles Gelege 22/4. — Ottmarsheim. Erster 9/2. — Porcelette. Erster 22/2, schön S. W., Tags vorher Regen S. W. — Schönburg. Ueberwintert hier; Nestbau 7/4, volles Gelege 15/4. — Sufflenheim. Erster 19/2, im Walde gesehen, Frost und trübe, Wind veränderlich, wie auch Tags vorher. — Wasenberg. Erster und Mehrzahl 16/3, hell, mässiger W., wie auch Tags vorher. Ueberwintert theilweise. 3. Vanellus eristatus L. — Kierrrz. VANNEAU HUPPÉ. Banzenheim. Erster 26/2, Zugr. N., schön, mässiger N., auch Tags vorher. — Berthelmingen. Erster 20/2, Zugr. O., Frost und still, auch Tags vorher. — Boozheim. Erster und Mehrzahl 7/3, Zugr. Nordöstlich, regnerisch W., Tags vorher bewölkt S. — Drusenheim. Erster 17/2, Zugr. nordöstlich, hell, kalt, N., auch Tags vorher. — Grünhütte. Erster 24/2. — Habsheim. Erster 15/2, Mehrzahl 5/3. — Hessenheim. Einzelne Flüge während des ganzen Winters bemerkt. — Lubeln. Ungewöhnlich starke Züge 15/2, Zugr. Südoestlich. — Neuhof bei Strassburg. Erster 25/2, Zugr. nordöstlich, mässiger S. — Sufflenheim. Erster 15/2, Zugr. W. nach O., Regen N. W., Tags vorher auch Regen S. W. — Urbeis. kommt hier nicht vor. 398 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. 4. Lululla arborea L. — HaibeLEercHE. ALOUETTE LULU. Brischbach. Erste 18/3, bewölkt S., wie auch Tags vorher. — Ernolsheim. Erste 18/2, schön S. O., Tags vorher Nebel S. W. — Metzeral. Erste und erster Gesang 18/2, gelind und Windstill, wie auch Tags vorher. — Ottmarsheim. Erste 18/2. — Schönburg. Erste und erster Gesang 10/3. >. Anser segetum, Meyer. — SAATGANS. OIE DES MOISSONS. Berthelmingen. Erste 10/2 im Weiher von Mit- tersheim, Mehrzahl ebenda selbst 15/2, etwa 30 Stück bemerkt. — Ensisheim. Erste 18/2. — Lubeln. Unge- wöhnlich starke Züge 25,2. — Sufflenheim. Erste 12/2, Zugr. S. nach. N., hell N., Tags vorher Regen S.; Mehrzahl 19/2, Zugr. W. nach. O., Frost, trübe, Wind veränderlich. — Urbeis. Kommt hier nicht vor. — Mombronn. Mehrzahl 16/2, schwacher N. 0. — Wasen- berg. Erste 11/3, Zugr. W. nach O., Regen, starker W., wie auch Tags vorher ; Mehrzahl 12/3, Zugr. W. nach O., hell, still N., Tags vorher Regen, starker W. 6. Motacilla alba L. -— Weisse BacHsTELZE. BERGERONNETTE GRISE. Banzenheim. Erste 7/3, Regen, schwacher S. W., auch Tags vorher, Mehrzahl 11/3, schön, mässiger S. W., Tags vorher windig. — Berthelmingen. Erste 13/1, schön S. W., wie auch Tags vorher. — Bitsch. Erste 17/3. — Boozheim. Erste 14/2 sitzend am Rheinufer, S. . W., Tags vorher N ; mehrere erst anfangs Mäerz bemerkt. — Brischbach. Erste 10/2, Regen S., bewölkt S. 0. — Ensisheim. Erste 22/2. — Ernolsheim. Erste 1/3, schön, O., wie auch Tags vorher; Mehrzahl 12/4, frisch z ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 399. S. W., Tags vorher Regen S. W. — Grünhütte. Erste 23/2. — Habsheim. Erste 13/2, schön, mässiger S. W., Tags vorher regnerisch S. W ; ungewöhnlich starke Züge 14/2, regnerisch, starker S. W., Tags vorher schön, mässiger S. W. — Hessenheim. Den ganzen Winter hindurch einzelne Exemplare bemerkt. Mehrzahl 21/2, Regen, stark: 1 S. W., Tags vorher, schön, schwacher S. Nestbau 30 ©; volles Gelege 10/4. — Hohwald. Erste 16/3. — Königsbrück. Erste 27/2, Zugr. S. nach N., rauh W., auch Tags vorher ; Nestbau 8/4, volles Gelege. 15/4. — Lubeln. Starke Züge 27/2. — Metzeral. Erste 10/3, bewölkt, mässiger W., auch Tags vorher. — Melkerei. Erste 30/3, schwacher S. W. — Mombronn. Erste und Mehrzahl 27/2, milde. — Murbach. Erste 28/3, Zugr. N. W., schön, schwacher W. — Niederlauchen. Erste 12/3, Regen, schwacher W., Tags vorher schön, schwacher S. W. — Ottmarsheim. Erste 28/2. — Por- celette. Erste 23/2, schön, schwacher S. W., Tags vorher ebenso. — Schénburg. Erste 25/3, Mehrzahl 29/3, Nestbau 4/4, volles Gelege 11/4. — Sufflenheim. Wäh- rend des ganzen Winters hier. — Urbeis. Erste. 15/3, Zugr. östlich, schön S. W., Tags vorher ebenso. — Wa- 8 S senberg. Erste 25/3, Zugr. W., nach O., klar, starker W., auch Tags vorher klar bei mässigem W. — Welschthal. Erste 1/3, heiter, auch Tags vorher; Nestbau 27/4. Ueberwintert theilweise. 7. Cerehneis tinnuneulus L. — THuwRMFALKE. FAUCON CRÉCERELLE. Boozheim. Erster 7/3, Zugr. S., regnerisch W., Tags vorher bewölkt S. — Ernolsheim. Erster 8/3, Zugr. nördlich, Schnee W., Tags vorher trübe S. W. — Hage- nau. Erster 29/3, trübe, Tags vorher warm. — Sufflen- heim. Wahrend des ganzen Winters hier. — Urbeis. irster 23/3, gekreist, schon W., auch Tags vorher. — Erster 23/3, gekreist, scl MN h Tags vorheı Welschthal. Erster 11/3, heiter, auch Tags vorher. Ueberwintert theilweise. 400 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. 8. Columba oenas L. — Honrraver. PIGEON COLOMBIN. Banzenheim. Erste und Mehrzahl 2/3, Zugr. S. nach N., Regen. starker S. W., Tags vorher windig ; Abz. 29/9, Zuer. S. W., schön, De N., auch Tags vorher. — Boozheim. Zuerst gehört 22/3. — Brischbach. Erste 21/2, Regen W., Tags vorher heiter S. W.; zuerst gehört 24/2. — Ernolsheim. Erste 15/2, Zugr. nördlich, Regen S., Tags vorher auch Regen S. W. — Grünhütte. Erste 25/2. — Hagenau. Fête. 31/1, trübe, auch Tags vorher ; zuerst gehört 25/2. — Hohwald. Erste 11/3, bewölkt N. W., Tags vorher Regen und stürmisch. — Königsbrück. Erste 25/3, Zugr. S. nach N. Regen W., Tags vorher rauh N. O.: Mehrzahl 30/3, Zugr. S. nad N., milde S. W., auch Tags vorher ebenso ; zuerst gehört 27/3. — Melkerei. Erste 24/2, bewölkt starker N. W.; Mehrzahl 28/2; Nestbau 4/3. — Mombronn. Erste, Mehrzahl und zuerst gehört 20/2. — Niederlau- chen. Erste und zuerst gehört 4/3, frisch, schwacher N. W., auch Tags vorher ebenso. — Schönburg. Erste 10/3 ; Mehrzahl 12/3; Nestbau 28/3; volles Gelege 6/4. — Wasenberg. Erste 27/2, Zugr. O. nach W., trübe N. W., Tags vorher klar, und milde: Mehrzahl 15/3, Zugr. W. nach O., klar, mässiger W., Tags vorher trübe und kalt ; zuerst gehört 27,2 ; allgemeiner Ruf 123. — Welschthal. Erste 19/2, heiter, auch Tags -vorher ; zuerst gehört 27/2, allgemeiner Ruf 17/3 9. Columba palumbus L. — Rincerraver. PIGEON RAMIER. Banzenheim. Erste 26/2, Zugr. N. nach S., schön, mässiger N., Tags vorher ebenso. — Berthelmingen. Den ganzen Winter hindurch hier; Mehrzahl 16/2, schön, auch Tags vorher; zuerst gehört 16/2; allgemei- ner Ruf 5/3; Nestbau 15/4; volles Gelege 18/4. — ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 401: Boozheim. Erste 30/1, sehr starker S. W., auch Tags vorher. (Es waren ungefähr 12 Stück, wovon i geschos- sen wurde.) — Brischbach. Erste 27/2, bewölkt S., auch Tags vorher ebenso; zuerst gehört 3/3. — Drusenheim. Erste 23/2, Zugr. N. O., bewölkt, schwacher W., Tags vorher Regen W. — Ensisheim. Erste 28/2. — Ernols- heim. Erste 22/2, Zugr. Oestlich, Nebel S. W., Tags vorher kalt und Frost, S. W. — a Erste 20/2; Mehrzahl 6/3. — Habsheim. Erste 28/2. — Hagenau. Erste und zuerst gehört 21/3, trübe, Fo vorher bewölkt, starker S. W. — Hohwald. Erste 97 2, bewülkt, schwa- cher Oe Tags vorher bewölkl, milde. — Kénigsbriick. Erste 1/3, Zugr. W., Regen W.; Mehrzahl 8/3; Zugr. S., nach N., R egen W., auc i Tags er starke Züge 14/3, Zugr. W., nich O., rauh N.; zuerst gehört 4/3. — Lau- tenbach. Erste, Mehrzahl und zuerst gehört 10/3 , warm und hell, schwacher W., Tags vorher Sehne — Metzeral. Erste 12/3, bewölkt, mässiger W., auch Tags vorher. — Melkerei. Erste 14/3, bewölkt, starker N. ; Nestbau 29/3. — Mombronn. Erste, Mehrzahl, zuerst gehört und auch allgemeiner Ruf 28/2, schwacher O.; Nestbau 26/4. — Niederlauchen. Erste 25/2, Zugr. W., nach O., schön, schwacher N. O.; Mehrzahl 16/4. — Ottmarsheim. Erste 12/2. — Porcelette. Erste 21/2, Regen S. W., auch Tags vorher. — Schönburg. Erste 25/3; Mehrzahl 26/3; Nestbau 10/4 und volles yet 17/4 . — Sufflenheim. Erste und Mehrzahl 20/2, im Walde gesehen, hell, schwacher S., Tags vorher Frost, trübe ne Wind veränderlich. — Urbeis. Erste 28/2, Zugr. S., nach O., schön, schwacher S. O., auch Tags vorher: ah Zugr. Oestlich, Schnee; starker W., auch Tags vorher. — Wasenberg. Erste 24/2, Zu O. nach W., Nebel, mässiger W., auch Tags vorher; Mehrzahl, zuerst gehört und ae Ruf 16/3, Zugr. W.nach O., klar, mässiger W., Tags vorher ebenso. — Welschthal. Erste 27/2. Mehrzahl 3/3; zuerst gehört 19/2, allgemeiner Ruf 11/3; Nestbau 7/4. Ueberwintert theilweise. 402 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. 10. Gallinago scolopacina Bp. — BEkAssixE. Bécasse BécassinE. Boozheim. Sind während des ganzen Winters hin- 8 durch hier sichtbar gewesen. — Drusenheim. Erste 27/3, Regen W., Tags vorher ebenso. — Hessenheim. Erste 2/4, Zugr. N., kalt, starker S., Tags vorher auch kalt, starker S. W. — Porcelette. Erste 28/2, milde S. O., Tags vorher schön. — Urbeis. Kommt hier nicht vor. 11. Turdus musicus L. — SINGDROSSEL. GRIVE MUSICIENNE. Banzenheim. Erste 19/2, Zugr. S. nach N., schön, still, auch Tags vorher ; erster Gesang gehört 17/2, allge- meiner Gesang 20/2. — Berthelmingen. Erster Gesang 25/2, allgemeiner Gesang 3/3, Nestbau 8/4, volles Gelege 17/4. — Boozheim. Erster Gesang 28/2, allgemeiner Gesang 8/3. — Brischbach. Erste und erster Gesang 4/2, Nebel S., Tags vorher bewölkt S$. W. — Drusenheim. Erste 24/2, Zugr. N. O., heiter W., Tags vorher bewölkt W. — Ensisheim. Erste 15/2. — Ernolsheim. Erste 26,2, Zugr. Oestlich, ‚frisch S., Tags vorher schön O. ; Mehrzahl 26/3, trübe S., Tags vorher schön S. O0. —. Habsheim. Erste 15/2, Regen S. W., auch Tags vorher ebenso. — Hagenau. Erste und erster Gesang 9/2, trübe S., auch Tags vorher trübe S. W.; allgemeiner Gesang 12/2, volles Gelege 17/4. — Hohwald. Erste 13/2, Nebel, regnerisch S., Tags vorher Nebel. — Lautenbach. Erster Gesang 2/3.— Metzeral. Erste und erster Gesang 7/3. — Melkerei. Erste und erster Gesang 18/3, bewölkt, schwacher W. — Mombronn. Erste und Mehrzahl und allgemeiner Gesang 4/2, milde. — Niederlauchen. Erste und erster Gesang 11/3, frisch, schwacher N. W., Tags vorher Regen, schwacher W.; Mehrzahl 20/3, allge- meiner Gesang 16/3. — Ottmarsheim. Erste 24/2. — Porcelette. Erste 24/2, schön S. W., Tags vorher ebenso. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 403 — Schönburg. Erste 11/3; Mehrzahl und erster Gesang gehört 14/3; Nestbau 5/4, volles Gelege 11/4, Abz. 2/9. — Sufflenheim. Erste und erster Casas 21/2, im Walde gehört, regnerisch, schwacher S. W., Mies vorher hell, schwacher S., Mehrzahl 22/2, regnerisch, schwacher S. W., auch Tags vorher; allgemeiner Gesang 1/3, Nestbau 12/3, volles Gelege 2/4. — Urbeis. a Gesang 18/3. _— ner Erste 24/2, Zugr. O., nach W., Nebel, mässiger W., auch Tags tar Er Gesang 19/2, allgemeiner Gesang 2/3. — Welschthal. Erste und erster Gesang 23/2, ess W., milde, auch Tags vorher; Mehrzahl 213: no ei Gesang 17/3 ; en 2/k; Abz. 9/10, Zugr. S. W., rauh, auch Tag gs vorher. — Wolf- ganzen. Erste 13/2; Mehrzahl 16/2. 12. Turdus iliacus L. — \WEINDROSSEL. GRIVE MAUVIS. Ernolsheim. Erste 13/3, Zugr. Nördlich, rauh S$. W., Tags vorher Schnee 8. W. — Porcelette. Erste 18/2, milde S. O., Tags vorher schön. — Schönburg. Erste 15/3. 13. Grus cinerea Bechst. — Graver KranıcH. GRUE CENDRÉE. Bitsch. Am 28/2 zahlreiche Flüge ziehend in der Richtung nach N. O., bei schöner Witterung O., dem- nächst am 2/3 und 5/3 gleichfalls zahlreiche Flüge. — Lubeln. Grosse Flüge 27/2. — Porcelette. Erster 27/2, Zugr. W., nach O., schön S. W., auch Tags vorher; Frühjahrsrückzug 12/3. — Schönburg. Erster 14/3. 14. Scolopax rusticola L. — WALDSCHNEPFE. BÉCASSE COMMUNE. Banzenheim. Erste 24/2, schön, still, auch Tags vorher ; Mehrzahl 4/3, Zugr. S., nach N., kalt, mässiger 404 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. S., Tags vorher windig. — Berthelmingen. Erste 23/2,- ee ants Regen S. W., Tags vorher warm S. W.: Mehrzahl 2/3, Ligh Nordöstlich, schön, auch Tags vorher. — Boozheim. Fete 16/3, Zugr. N. W., bew ölkt$., Tags vorher wolkig (dieselbe wurde auch erlegt). — Brisch- bach. Erste 25/2, bewölkt S. W., Tags vorher ebenso. — Drusenheim. Erste 25/2, Zugr. Nordüstlich, nebelig, starker W., Tags vorher hell, W. — Ensisheim. Erste 23/2. — Ernolsheim. Erste 20/2, schön O., Tags worher ebenso. — Grünhütte. Erste 23/2. — Habsheim. Mehr- zahl 27/2, warm, W. — Hagenau. Erste 28/2, warm, mässiger S., Tags vorher ebenso. — Hohwald. Erste 22/3, regnerisch, S. W., auch Tags vorher. — Königs- brück. Erste 10/3, Zugr. S., nach N., Regen S. W.,auch Tags vorher; Mehrzahl 15/3, D W 5 ha Tags vorher. — Melkerei. Erste 14/4, bewölkt, starker S. W. — Mombronn. Erste 28/2, sehr mild, schwacher W. — Neuhof bei Strassburg. Erste 25/2, Zugr. Oestlich, mässiger S., auch Tags vorher. — Niederlauchen. Erste 17/4, schön schwacher W., auch Tags vorher. — Ottmarsheim. Erste 24/2. — Porcelette. Erste 22/2, schön, S. W., Tags vorher Regen. — Sufflenheim. Erste 22/2, auf an Strich Be an regnerisch, schwa- cher S. W., auch Tags vorher. — Urbeis. Erste 26/3, Nebel, starker W., Tags vorher trübe und windig (durch eingetretenen Schneefall alle fort). — Wasenberg. bte 15/3, hell, mässiger S., Tags vorher trübe und kalt. — Welschthal. ie 27/2, Zugr. S. W., milde, auch Tags vorher; Mehrzahl 15/3. — Wolfganzen. Erste 24/3. 15. Ciconia alba Bechst. — Weisser STORCH. CIGOGNE BLANCHE. Banzenheim. Erster 4/3, Zugr.S. nach N., kalt, starker N., auch Tags vorher windig. — Berthe lie oe Erster 26/2, Zugr. Nordöstlich ; Mehrzahl 2/3, Zugr. Nordöstlich, schön, ich Tags ia — Brischbach. Erster 26/2, Nebel S., Tags vorher bewölkt, 5. W. — Drusenheim. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 405 Erster 18/2, Zugr. Nordöstlich, hell, W. Anh her milde und schön, W.— Ernolsheim. Erster 95/2, Zugr. Oest- lich, schön, S. O.; Tags vorher bewölkt, S. O. ; Mean 10/3, Zugr. Oestlich, Regen, S.; auch Tags yorkie: , Nest- bau 11/3, volles Gelege 6/4. — Habsheim. Grosse Flüge 23/3, tribe S. W., Tags vorher warm Soe Hagenau. Erster 4/3, Nesthau 24/3. — Hessenheim. — Mehrzahl 17/4, schön, schwacher N. W., auch Tags vorher. — Königsbrück. Erster 20/3, kalt, Tags vorher Regen; Mehrzahl 25/3, Zugr. S. nach N., hell, N. W., Tags vorher regnerisch ; starke Flüge 5/4, Zugr. W. ec 0., eelinde W. — Lubeln. Starke Flüge 2 5/2. — Neuhofbei Strassburg. Erster 25/2, Zugr. Nördlich, schwacher S. — Porcelette. Erster 23/2, schön. S. W., auch Tags vorher. — Sufflenheim. Erster 15/2, Zugr. 5. nach Ne Regen, schwacher N. W., Tags vorher Regen, S. W. 16. Iynx torquilla L. — Wenpenats. TorcoL COMMUN. Boozheim. Erster und erster Ruf 9/4, sitzend, bewölkt, N. W., auch Tags vorher wolkig, 5. — Brischbach. Erster 20/3, bewölkt, S. W.; auch Tags vorher ebenso. __ Ernolsheim. Erster 9/3, Schneefall W., auch Tags vorher. — Neuhof bei Strassburg. Erster 28/3, schwa- cher N. — Schönburg. Erster 16/4, schön, auch Tags vorher; Nestbau 16/5, volles Gelege 22/5. — Urbeis. Kommt hier nicht vor. 17. Luseinia minor Chr. L. Brenn. — NACHTIGALL. RUBIETTE ROSSIGNOL. Berthelmingen. Erste 21/4, Mehrzahl 27/4; erster Gesang 2/5 und allgemeiner Gesang 10/5. — Brisch- bach. Erste 20/4, bewölkt, W., Tags or heiter, 5S. W.; erster Gesang 26/4 : Nestbau 19/5, volles Gelege 28/5. — Ensisheim. Erste 13/4. — Habsheim. Erste 17/4, schön, N.; Mehrzahl 26/4, hell, S. W. — Hessenheim. 406 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. Erste und erster Gesang 14/4; Zugr. Nördlich, schön, schwacher N. W., Tags vorher schön, schwacher N.; Mehrzahl 27/4, schön, schwacher N., Tags vorher ebenso — Neuhof bei Strassburg. Erste 11/4, heiter, still. — | Ottmarsheim. Erste 16/4. — Sufflenheim. Erste, Mehrzahl und erster Gesang 16/4, warm, schwacher S. W., Tags vorher trübe, regnerisch, schwacher S. W.; allge- meiner Gesang 25/4. — Urbeis. Kommt hier nicht vor. — Wolfganzen. Erste 14/4, starker S. W., Tags vorher trübe. 18. Upupa epops L. — W1EDEHOPF. HuPPE COMMUNE. Banzenheim. Erster 21/4, Zugr. S. nach N., schön und still, S., auch am Tage vorher. — Berthelmingen. Erster und erster Ruf 5/4, Nestbau 20/4, volles Gelege 24/4; Abz. 3/9 nach W. — Boozheim. Erster 16/4, sitzend, bewölkt, S., Mehrzahl 22/4, bewölkt, S. W., Tags vorher heiter, S. W. — Drusenheim. Erster 13/4, heiter, N. W., Tags vorher bewölkt, W. — Ensisheim. Erster 4/5. — Ernolsheim. Erster 4/4, Regen S., auch am Tage vorher. — Hagenau. Erster 29/3, trübe, schwa- cher S., Tags vorher warm, schwacher S. — Königs- brück. Erster 8/4, Zugr. W. nach O., rauh, O., auch am Tage vorher. — Mombronn. Erster 28/4, warm, auch Tags vorher ; Mehrzahl 29/4. — Schönburg. Nestbau 8/5, volles Gelege 14/5. — Sufflenheim. Erster 6/4, im Walde gesehen, trübe, Regen, schwacher N. O., auch am Tage vorher ; Mehrzahl 10/4, im Walde gesehen, warm, schwa- cher S., Tags vorher ebenso. — Urbeis. Kommt hier nicht vor. — Welschthal. Erster 13/4, heiter, auch Tags vorher; erster Ruf 13/4, Nestbau 27/4. — Wolfganzen. Erster 28/4. ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 407 19. Hirundo rustica L. — Ravucuscuwacpe. HiRONDELLE DE CHEMINÉE. Berthelmingen. Erste 17/4, Zugr. N. O., warm, S. W.; Mehrzahl 23/4, Zugr. N. O.; erster Gesang 20/4, allge- meiner Gesang 25/4, Nestbau 25/4, volles Gelege 6/5. — Bitsch. Erste 7/4. — Boozheim. Erste 6/4, sitzend, bewölkt N., am Tage vorher regnerisch N. W.; Mehrzahl 14/4, regnerisch, S., Tags vorher bewölkt, N. — Brisch- bach. Erste 10/4, heiter, S. W., Tags vorher bewölkt, N. W.; Nestbau 6/5, volles Gelege 15/5. — Ensisheim. Erste 13/4. — Ernolsheim. Erste 1/4, Zugr. Nördlich, schön, S.O.,auch Tags vorher, Mehrzahl 21/4, milde S. O., Tags vorher ebenso. — Habsheim. Erste 12/4, trübe N. — Hessenheim. Erste 15/4, Zugr. Nordwestlich, Nachts Regen, dann Tags über schön, Tags vorher schön, schwa- cher N. W. — Lubeln. Erste 27/3. — Neuhof bei Strassburg. Erste 25/3, mässiger S. — Porcelette. Erste 18/3. — Schönburg. Erste 30/3, regnerisch, auch Tags vorher ;Mehrzahl 9/4, sehr schön, auch Tags vorher ; Nestbau 19/4, volles Gelege 26/4. —- Sufflenheim. Erste 6/4. Zugr. S. nach N., tribe und regnerish, schwacher N. O., auch Tags vorher ; Mehrzahl 9/4, Zugr. W. nach O., warm, schwacher S., Tags vorher trübe und regne- risch, S. 00. Hirundo urbiea L. — FENSTERSCHWALBE. STADTSCHWALBE. = HiIRONDELLE DE FENETRE. Banzenheim. Erste 8/4, Zugr. S. nach N., schön, mässiger S., auch Tags vorher; Mehrzahl 10/4, Zugr. S.nach N., schön, auch Tags vorher. — Berthelmingen. Erste und Mehrzahl 10/5 ; erster Gesang 12/5, allgemeiner Gesang 18/5, Nestbau 20/5 und volles Gelege 24/5. — Brischbach. Erste 12/4, bewölkt, N., Tags vorher Regen, 0. — Drusenheim. Erste 15/%, Regen, schwacher W., Tags vorher hell, schwacher S. W. — Ernolsheim. 408 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. Erste 17/4, trübe S. O., Tags vorher schön. 5. W.; Mehrzahl 25/4, Zugr. meist Oestlich, schön O., Tags vorher kalt, O.; ungewöhnlich starke Züge 26/4. — Habsheim. Erste 31/4, Regen, S. W. — Hagenau. Erste 12/4, trübe, schwacher S., Tags vorher warm, schwacher 5. — Hohwald. Erste 23/4, bewölkt, S. O., Tags vorher milde, W.; Mehrzahl 29/4, heiter, S. 0. — Königsbrück. Erste 13/3, Zugr. W. nach O., gelind, W. ; Tags vorher Regen, S.; Mehrzahl 30/3, Zugr. S. nach N., gelind W., auch Tags vorher; ungewöhnlich starke Züge 2/4, Zugr. S. nach N., Regen, starker W., auch Tags vorher. — Lau- tenbach. Erste und Mehrzahl 7/5, veränderliches Wetter, Tags vorher trübe. — Metzeral. Erste 11/4. — Mom- bronn. Erste und Mehrzahl 22/4, bei milder Witterung. — Neuhof bei Strassburg. Erste 16/4 bei mässigem N. — Niederlauchen. Erste 30/5, warm, schwacher S. W., Tags vorher ebenso. — Ottmarsheim. Erste 29/3. — Schönburg. Erste 21/4, schön, Tags vorher regnerisch ; Mehrzahl 22/4, schön, auch Tags vorher; Nestbau 29/4, volles Gelege 6/5. — Wasenberg. Erste 23/4, Zugr. W. nach O., heiter, Tags vorher trübe und regnerisch. 21. Budytes flavus L. — Geese BACHSTELZE. BERGERONNETTE PRINTANIERE. Brischbach. Erste 13/2, bewölkt, N., Tags vorher auch bewölkt. N. 0. — Ernolsheim. Erste 16/2, Schnee- gestober, S. W., Tags vorher ebenso; Mehrzahl 20/3, Regen, S. auch Tags vorher ebenso. — Hessenheim. Erste 20/2, Zugr. N. W., schön, schwacher S., Tags vorher auch schön, schwacher N. ; Mehrzahl 22/2, Zugr. W., bewölkt, schwacher S. W., Tags vorher Regen und starker S. W.; erster Gesang 20/2; allgemeiner Gesang 27/2. — Hohwald. Erste 12/4, bewölkt N. W., Tags vorher Regen, N. W. ; Mehrzahl 17/4; heiter ©. — Mel- kerei. Erste 5/4, bewölkt, schwacher N. — Neuhof bei Strassburg. Erste 8/%, starker S. — Niederlauchen. Erste 23/2, schön, N. O., still, auch Tags vorher. — ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 409 Schönburg. Erste und erster Gesang 14/3; Nestbau 15/3, volles Gelege 22/3. — Welschthal. Erste 28/2, Zugr. S. W., heiter, auch Tags vocher. Uberwintert theilweisre. 22. Turtur auritus Ray. — TURTELTAURE. PIGEON TOURTERELLE. Banzenheim. Erste 27/4, schön, S., still, auch Tags vorher. — Berthelmingen. Erste 25/4. — Bitsch. Erste 25/3. — Boozheim. Erste 25/4, sitzend, heiter, N., Tags vorher bewölkt, N. — Ernolsheim. Erste und erster Ruf 5/5, schön O., Tags vorher Gewitter, S. O. — Habsheim. Erste 3/4, kühl und heiter, S. W., Tags vorher ebenso. — Hagenau. Erste und erster Ruf 30/4, schön, S., auch Tags vorher. — Hessenheim. Mehrzahl 26/4, schön, schwacher N., auch Tags vorher. — Königsbrück. Erste 4/5, Zugr. W. nach O., heiss, S., auch Tags vorher ebenso ; erster Ruf 5/5. — Mombronn. le) ; Erste und erster Ruf 26/4, warm und schön, Mehrzahl | 1 ’ und allgemeiner Ruf 30/4. — Neuhof bei Strassburg. Erste 22/4. — Schönburg. Erste 29/4, schön, auch Tags vorher. — Urbeis. Kommt hier nicht vor. — Wolf- ganzen. Erste 1/5. 23. Coturnix dactylisonans, Meyer. — W achtet. CAILLE COMMUNE. Drusenheim. Erste 28/4, hell und warm bei schwa- I chem W., auch Tags vorher ebenso. — Ernolsheim. Erste 3/5, schön O., auch Tags vorher ebenso. — Habsheim. Erste 18/4, trübe und regnerisch, N., auch Kr? O ’ I Tags vorher. — Hessenheim. Erste 27/4, Zugr. Nord- D ES) le] lich, schön, schwacher N., Tags vorher ebenso. — Por- ’ 1 oO celette. Erste 10/5. — Schönburg. Erste 15/5. — Urbeis. Kommt hier nicht vor. _— os | vw C2 ORNIS. 440 LANDFORSTMEISTER FREIHERR VON BERG. 24. Cuculus eanorus L. — Kuckuck. (OUCOU COMMUN. Banzenheim. Erster 10/4, schön, mässiger N., auch Tags vorher. — Berthelmingen. Erster und erster Ruf 13/%, Mehrzahl 14/4, Ruf allgemein 27/4. — Boozheim. Erster Ruf 8/4. — Brischbach. Erster 4/4, Regen, W., Tags vorher heiter, S. W.; erster Ruf 6/4. — Drusen- heim. Erster 14/4, heiter, S. W., Tags vorher bewölkt, starker S. — Ensisheim. Erster und erster Ruf 12/4. — Ernolsheim. Erster und erster Ruf 19/4, Zugr. nördlich, schön S. O0. — Grünhütte. Erster 7/4. — Habsheim. Erster 13/4, warm, N. — Hagenau. Erster und erster Ruf 13/4, trübe, schwacher S., Tags vorher heiter, schwa- cher N. O0. — Hessenheim. Erster und erster Ruf 14/4, Zugr. östlich, schön, schwacher N. W.. Tags vorher schön, schwacher W. ; Mehrzahl und Ruf allgemein 17/4, schön, schwacher N. W., Tags vorher ebenso. — Hohwald. Erster 21/4, bewölkt, Tags vorher Regen, starker W., Mehrzahl 27/4, heiter, sehr warm, S. W., Tags vorher schon, S. O0. — Königsbruck. Erster 13/4, Zugr. O. nach N., klar, Tags vorher Regen; erster Ruf 14/4. — Lautenbach. Erster und erster Ruf 12/4, still und trübe, Tags vorher nebelig; Ruf allgemein 20/4. — Metzeral. Erster und erster Ruf 15/4. — Melkerei. Erster und erster Ruf 16/4, bewölkt, schwacher N. 0. — Mombronn. Erster und erster Ruf 14/4, milde, schwa- cher W.; Mehrzahl 16/4. — Murbach. Erster 7/4. — Neuhof bei Strassburg. Erster 10/4. — Niederlau- chen. Erster 14/4, schön, starker T. W., Tags vorher frisch, schwacher N. W. — Otimarsheim. Erster 8/4. — Porcelette. Erster 13/4. — Schönburg. Erster 9/4, sehr schön, auch Tags vorher, erster Ruf 12/4. — Suf- flenheim. Erster und erster Ruf 9/4, warm, schwacher S. W., Tags vorher trübe, regnerisch S., Mehrzahl und Ruf allgemein 10/4, warm, schwacher S., Tags vorher ebenso. — Urbeis. Erster und erster Ruf 14/4, Nebel, ORNITHOLOGISCHE BEOBACHTUNGEN. 411 schwacher W., Tags vorher regnerisch, schwacher 5S. W. — Wasenberg. Erster 14/4, Zugr. östlich, trübe, starker W., Tags vorher auch trübe, mässiger W. — Welschthal. Erster und erster Ruf 14/4, Zugr. W., heiter, auch Tags vorher, Ruf allgemein 27/4. — Wolf- ganzen. Erster 25/3. — Strassburg. Erster 25/3, schön, und warm. 25. Cypselus apus L. — MAvErRSEGLER. MARTINET NOIR. Bitsch. Erster 25/4. — Strassburg. Erster und Mehr- zahl 28/4. 26. Oriolus galbula L. — GoLpansen (Prror). LORIOT JAUNE. Banzenheim. Erste 27/4, schön, still, auch Tags vorher. — Berthelmingen. Erste 25/4, Mehrzahl und erster. Ruf 27/4, Ruf allgemein 2/5. — Ensisheim. Erste 30/%. — Ernolsheim. Erste und erster Ruf 25/4, schön, O., Tags vorher sturmischer ©. — Grünhütte Erste 5/5. Habsheim. Erste 28/4, schwüles Wetter, S. W. — Hagenau. Erste und erster Ruf 28/4, warm und schön, S. W., auch Tegs vorher. — Hessenheim. Erste 27/4, Zugr. W., schön, schwacher N., Tags vorher ebenso; Mehrzahl 29/%, bewölkt, schwacher S., auch Tags vorher. — Mombronn. Erste 7/5. — Neuhof bei Strassburg. Erste 22/4. — Ottmarsheim. Erste 5/5. — Schönburg. Erste und erster Ruf 30/4. — Sufflenheim. Erste und erster Ruf, Mehrzahl und Ruf allgemein 16/4, warm, schwacher S., Tags vorher trübe, regnerisch, S. — Urbeis. Kommt nicht vor. — Wolfganzen. Erste 30/4; Mehrzahl 3/5. NOTE SUR UNE OUTARDE CANEPETIÈRE PAR M. L. TERNIER Au mois de septembre dernier une Outarde canepetière a été tirée dans une grande plaine des environs de Pont- Audemer (Eure). La présence de cet oiseau dans cette région, qu'il ne visite pour ainsi dire jamais, mérite d'être signalée. Cette Outarde voyageait à une assez grande hauteur, elle s’est abattue sur le point culminant de la plaine où un chasseur lui a cassé une aile. Il l’a gardée quelque temps, puis elle a succombé aux suites de sa blessure. Elle était devenue très familière, suivait volontiers à la cuisine la servante chargée de la soigner. Elle ne manifestait aucune frayeur à la vue des Chiens qu'elle approchait volontiers, mais elle avait horreur des Chats. Elle les craignait et se cachait, ou se mettait en fureur quand elle apercevait un de ces animaux. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE VOLUME TABLE ALPHABÉTIQUE DES AUTEURS Arrigoni Degli Oddi (Prof. E.). On two hybrids Ducks in count Ninni’s collection at Venice....... SL Ce AN els eh els Ornithological Notes on thirty abnormal coloured Anatidæ...... : Elenco degli Uccelli rari o piü difficili ad aversi conservati nelle sur collezione OLMIEOlOS1CA LA LANA ee Berg (Landfortsmeister Freiherr von). Ornithologische Beo- bachtungen aus Elsass-Lothringen für 1893 bis 1897............ BLISSyER NOtESd, OR HOLD ee ee nee eek CRC Clarke (W. Eagle). Ile d’Ouessant as an ornithological station. . Dubois (Alph.). Nouvelles observations sur la faune ornitholo- are we We ky WaleCWeanGscqhothospeon SoenoneocouguuguCcoGRacods Grôndal (Benedict). Ornithologischer Bericht von Island für die tite MOST Sa ans bs cae ODE DOREEN ee ER Hamonville (baron d’). Revue des Oiseaux qui, au moment de la TAuESpeErdent.la facnlte. GCE WOM. 2.25... Liane. Séjour de la Mouette de Sabine sur les côtes de la Bretagne...... Brève description de quelques variétés de Trochilides............ Kempen (Ch. van). Observations ornithologiques............ Er Notes sur quelques Oiseaux hybrides ou à plumage anormal et ODSELVAHONSIHLOLOLIAUES Me are. ne; ee el sels alcle'e.c.c.sievs ae ale cis Monaco (S. A. S. le prince Albert Ier de). Exploration océa- DOPRADDIqUEHAUXFTEELONS, POLES: EEE. Ce c-er--se-cecre Oustalet (E.). Note sur un ancien type d’Alcédinidé du Muséum distomematurelle denParis ... ua. een eee oder NOTES ORAN MERE Eee eeepc eme NAAR CH Note sur la distribution géographique de la Mouette de Sabine (ran Silrinai)}ss SOS RO CET DOC DOLL SOUT uUCUdon Eanes Liste des Oiseaux recueillis dans le cours de la dernière campagne scientifique de S. A. S. le prince Albert Ier de Monaco......... Palacky (J.). Quelques idées sur l'évolution géographique des Pen reis Re ele Ce De Jo Petit (L.). Note sur la mue des Pingouins et des Guillemots...... Raspail (X.). Sur l'établissement anormal de quelques nids de Pas- DORE AE a alsace eistois.sc ciao sleie à lue ao Le Cie Lt Raveret-Wattel. Les Martins-pécheurs et la pisciculture....... Sinéty (marquis de). Note sur les apparitions accidentelles de quelques Oiseaux dans le département de Seine-et-Marne....... Nour oo CRE RE CL ee 414 TABLE DES MATIERES. Tarragon (L. de). Hirondelles et Martinets...................... Ternier (L.). Étude sur la distribution géographique des Bécas- sines et sur leurs migrations............. 660560 500u poor amo nod La migration des Oies sauvages et leur distribution géographique en France aipietaletajotate ae inet eier else eiele(s flute! Poierelepeteteetetetetevel = al lets 800.0 Etude sur la distribution géographique en France du Canard sau- Nage Lee mel eee eietelelekelehee eat er RL Eee SRE Observations faites en baie ‘de Seine sur le Corlieu (Numenius /QUEZY PONG Gnonbudsbeade do ybn EU CE CE ELBE EEE CIE aan Note sur des Barges rousses (Limosa PUP CL) Se eve tele N ee Distribution géographique en France de la Mouette rieuse (Larus LOUD UNLGALS\ sce RER PE Eee re eemeecccoenre that tedster tenet ete Distribution géographique en France del’ Hirondelle de mer Pierre- CS AT INTRO). = caodoedodansbavoosscsntoasouor TEE Notessur. le Binsen ordinaire... Co ae Note sure Pycarguelordinaire.--s-es----ce--re-r--re-trE- TE Note sur une Outarde canepetiére....... ne AT ED cc on oc 155 TABLE DES MATIÈRES. TABLE PAR ORDRE MÉTHODIQUE AVANTEBROPOSE à de ee servie itaisrente a otaiels lentes 0) 0/0) elem: ss arte uretetekeh she tetate sl ais. < - Liste des membres du Comité ornithologique international....... Note sur un ancien type d’Alcédinidé du Muséum d’histoire natu- relle de Paris, par E. Oustalet................................. Elenco degli Uccelli rari o più difficili ad aversi conservati nelle sua colleizione ornitologica italiana pel prof. Ettore Arrigoni Degli Oddi.................................sessesessreseneses Sur les apparitions accidentelles de quelques Oiseaux dans le dé- partement de Seine-et-Marne par le marquis de Sinéty......... lle d’Ouessant as an ornithological station, with notes on migra- tory and other Birds obser ved there, by W. Eagle Clarke ...... Étude sur la distribution géographique des Bécassines et sur leurs migrations, par L. Ternier..................................... La migration des Oies sauvages et leur distribution ae. en France, par L. Ternier.................................... Étude sur la distribution géographique en France du Canard sau- vage, par L. Ternier........................s.sesessses..ese . Séjour de la Mouette de Sabine sur les côtes de la Bretagne, par le Pacontd'Hamonville 200 ete ee nein ern eietensielen erefeinereree Note sur la distribution géographique de la Mouette de Sabine, par E. Oustalet.................................. SE RR scion’ Distribution géographique en ‘France de la Mouette rieuse (Larus ridibundus), par L. Ternier...................... DOME ese Distribution géographique en France de l'Hirondelle de mer Pierre- Garin, par L. Ternier.........................4...s.s.s.esse 5 Ornithologische Beobachtungen aus | Elsass- Lothringue für 1893 bis 1897, mithgetheilt von Landforstmeister Freiherr von Berg.. Nouvelles observations sur la faune ornithologique de la Belgique, par Alph. Dubois............ .......................esessesess . Ornithologischer Bericht von Island für die Jahren 1887-1888 von Benedict (Enamels oeudsdascudsocacsuacone oduobuecdouraagoocdoc Exploration océanographique aux régions polaires, par S. A. S. le prince Albert Ier de Monaco.................................... Liste des Oiseaux recueillis dans le cours de la dernière campagne de S. A. S. le prince Albert ler de Monaco, par E. Oustalet.. Quelques idées sur l’évolution see des Oiseaux, par J. Palacky........ Annee one Dec lehnte DD ab CE de con co DEC Les Martins-pécheurs et la pisciculture, par Rav eret-Wattel...... Sur l'établissement anormal de quelques nids de Passereaux, par Xavier Raspail................................... siebelayetatetevererereterte Hirondelles et Martinets, par L. de Tarragon....... SRE eee statins Observations ornithologiques, par Ch. von Kempen............... Notes d’ornithologie, par le marquis de Sinéty................ +. Notes d’ornithologie, par M. Brissy et E. O..................... Note sur le Pygargue ordinaire, par L. Ternier................... Note sur le Pinson ordinaire, par L. Ternes NA eee OS Note sur une Outarde canepetière, par L. Ternier................ Observations faite en baie de Seine sur le Corlieu (Numenius phæopus, par L. Ternier...............ses..seseeseessesescss.e Notes sur des Barges rousses (Linosa rufa), par IR Ternier AL Ve On two hybrids Ducks in Count Ninni’s collection at Venice by prof. E. Arrigoni Degli Oddi.............................e...e 445 446 TABLE DES MATIERES. Note sur quelques Oiseaux hybrides ou à plumage anormal et observations biologiques, par Ch. van Kempen................ 251 Ornithological Notes on thirty abnormal coloured Analidæ by prof. EB. -Arrigony Degli Oddie RSR er. circle RES 109 Bréve description de quelques variétés de Trochilidés, par le baron d'Hamonville..s..2eLECtes net. Lier se RARE SR ANUS 323 Revue des Oiseaux qui, au moment de la mue, perdent la faculté de voler, par le /baton®d’Hamonvilless.. wer. AIRE ER ECRIRE 15 Note sur la mue des Pingouins et des Guillemots, par L. Petit.... 132 TABLE ALPHABÉTIQUE DES ISPÈCES, GENRES, FAMILLES ET GROUPES PRINCIPAUX A Accenteur mouchet, 316. Accentor modularis, 210, 310, 316. Accipiter nisus, 310, 317. Acrocephalus palustris, 213. Actochelidon sandvicensis, 242. Actodromas Temmincki, 231. Adelomya melanogenys, 327. Adelomye de Sabine, 327. Aedon familiaris, 214. Ægialitis hiaticula, 92, 96, 184, 310, 319. Ægiothus linaria, 221. rufescens, 221. Æpyornis, 180. Aethya ferina, 123. Agrodroma campestris, 215. Aigle Bonelli, 129. doré, 12). Airone Bianco, 234. Aix sponsa, 184. Alauda arborea, 313. arvensis, 310, 364, 380, 395. Alaudides, 185. Albanella minore, 205. pallida, 206. reale, 206. Alca impennis, 180. torda, 132, 247. Alcédinidés, 188. Alcedo ispida, 311, 317. Alouette, 105. des champs, 313, 330, 346, 364, 380, 395. de mer, 312. lulu, 313, 348,367, 383, 398. 313, 330, 346, Alouettes, 312. Alpt, 97. Ampelis garrulus, 209. Amydrus Tristrami, 186. Anas, 179. Anas acuta, 20, 22. — boscas, 110, 126, 155. boschas, 15, 20, 22, 251. — clypeata, 20, 22. erecca,, 20:22: Meyeri, 181. querquedula, 20, 22. Anatidæ, 109. Anatra marmorizzata, 237. Anser, 177. Anser albifrons, 22. brachyrhynchus, 21. cinereus, 15, 21, 133, 236. cygnoides, 19, 21. erythropus, 22. ferus, 133. — ceningensis, 181. segetum, 21, 93, 97, 133, 332, 349, 367, 383, 391. sylvestris, 133. Anthus antarcticus, 183. cervinus, 215. obscurus, 310, 315. pratensis, 95,310, 315. Richardi, 216. Aquila, 179. Aquila albicilla, 202. anatraja, 202. — chrysaetos, 129, 201. clanga, 202. del Bonelli, 202. — di mare, 202. minore, 202. 418 Aquila reale, 201. Archibuteo lagopus, 203. Ardea, 179. Ardea cinerea, 310, 318, 338, 355, 372. garzetta, 100. purpurea, 131. Argala, 181. Ariana erythronota, 325. Ariane érythronote, 325. Arquatella maritima, 230. Astore, 204. Astur palumbarius, 204. Avocetta, 329. B Bachstelze (Gelbe), 343, 360, 377, 392, 408. — (Weisse), 332, 349, 36%, 383, 398. Balbuzard fluviatile, 318. Ballerina nera, 214. Barge rousse, 197. Bécasse bécassine, 335, 402. — commune, 338, 355, 372, 388, 403. Bécasses, 312. Bécasseau brunette, 319. cocorli, 320. des sables, 320. maubèche, 320. Bécassine double, 175. ordinaire, 33. sourde, 65. Bécassines, 33, 312. Beccaccia di mare, 229. Beccapesci, 242. Beccapesci maggiore, 242. Becco frusone, 209. Bekassine, 335, 402. Bergeronnette boarule, 99, 315. grise, 314, 332, 349, 368, 383, 398. — printanière, 343, 360, 377, 392, 408. Bernaches, 133. Bernicla brenta, 133. leucopsis, 133. Berta maggiore, 247. minore, 247. Biancone, 203. Bigia grossa, 211. Bigiarella, 211. Bihoreau, 131. Bondrée, 129. Branta bernicla, 236. leucopsis, 236. TABLE ALPHABETIQUE DES ESPECES, ETC. Bruant des neiges, 303. — jaune, 105, 314. proyer, 314. | Bubo, 179, 180, 181. — ignavus, 207. Bucanetes githagineus, 222. Budytes campestris, 214. — Feldeggi, 215. flavus, 343, 408. Busard Saint-Martin, 317, 340. 360, 377, 392, C Caccabis rubra, 131. rufa, 225. saxatilis, 225. Caille commune, 344, 362, 378, 393, 409. Cailles, 176, 312. Calamoherpe arundinacea, 105. Calandra, 217. Calandrella brachydactyla, 216. pispoletta, 216. Calandrino, 216. Calandro, 215. maggiore, 216. Calidra, 230. Calidris arenaria, 230, 311, 320. Callichen rufinus, 237. Canapiglia, 237. Canard Double Macreuse, 100. pilet, 22. sarcelle, 22. sarcelline, 22. sauvage, 15, 21, 1:5. souchet, 22. tadorne, 100. Canards sauvages, 312. Cannabina flavirostris, 221, 252. linota, 252. Cannajola verdognola, 213. Capovaccio, 201. Carpodacus erythrinus, 222. Casoars, 182. Casuarius, 181. Cavalier d’Italia, 229. Cerchneis tinnuncula, 333, 350, 369, 399. vespertina, 99. Cesena fosca, 210. Cettia Cettü, 214. Chamea, 182. Charadrius, 181. — fulvas, 227. pluvialis, 92, 96, 227. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES, ETC. Chardonnerets, 311. Chats-huants, 312. Chaulelasmus streperus, 126, 237. Chelidon urbica, 317. Chevalier aboyeur, 320. combattant, 320. — gambette, 320. guignette, 320. sylvain, 130. Chevaliers, 312. Chevéchette, 128. hiurlotello, 233. hiuro piccolo, 234 Chloroptila citrinella, 220. Chrysolampis moschitus, 3%. Chrysolampis rubis-topaze, 32€. Chrysomire angustipenne, 325. Chrysomirus angustipennis, 325. Cicogna bianca, 235. — Mera, 235. Ciconia, 181. Ciconia alba, 235, 339, 356, 373, 389, 404. — nigra, 235. Cigno minore, 237. — reale, 236. — selyafico, 236. Cigogne blanche, 339, 356, 373, 389, 40%. Cincia boreale, 209. col ciuffo, 209. Cinclus melanogaster, 210. Cinnyris osea, 186. Circaétus gallicus, 129, 203. Circus cineraceus, 205. — cyaneus, 206, 310, 317, 340. — Swainsoni, 206. Ciuffolotto, 221. Ciuffolotto delle pinete, 223. — maggiore, sr) — scarlatto, 222. Civetta capogrosso, 207. Clangula glaucion, 126, 239. histrionica, 97. Colœus monedula, 224. Collocalia, 179. Colombes, 182. Colombidés, 103. Columba, 179. Columba cenas, 331, 350, 369, 384, 400. — palumbus, 318, 334, 351, 370, 385, 400. Colymbus arcticus, 15, 22, 248. — glacialis, 97, 248, 256. — septentrionalis, 248, 305. 419 Common Pochard, 123. — Mallard, 110. Coracias garrula, 129, 208. Coraciidés, 185. Corbeau choucas, 313. — corneille. 313. — freux, 313. — (Grand), 313. Corbeaux, 312. Corlieu, 191. Corlieux, 312. Cormoran huppé, 318. — ordinaire, 318. Cormorans, 312. Cornacchia nera, 224. Corrione biondo, 227. Corvo imperiale, 224. Corvus, 179. Corvus corax, 95, 224 — corone, 224, 313. — frugilegus, 313. — monedula, 313. Cotile riparia, 317. Coturnix, 225. — dactylisonans, 393, 409. Cotyle rupestris, 187. Coucou chanteur, 344, 362, 379, 594, 410. Coucous, 312. Courlis à bec grêle, 130. — cendré, 321. — corlieu, 321. — de terre, 195. — ordinaire, 191. — (Petit), 191. Courvite, 130. Crateropus, 179. Cresserelle kobez, 128. Crex pratensis, 18, 21, Crociere fasciato, 223. Cuculus canorus, 344, 362, 410. Cursorius gallicus, 130, 227. Cutrettola capinera, 215. — testa gialla, 214. Cyanecula cœrulecula, 99. — suecica, 211. Cygne sauvage, 15, 19, 21. Cygnus, 181. — Bewicki, 237. — cygnoides, 184. — ferus, 15, 21. — musicus, 97, 184, 236. olor, 236. Cynanthe céleste, 328. , 310, 313. 344, 362, 378, 345, 380. 379, 394, 420 Cynanthus cyanurus, 328. Cypselus apus, 175, 345, 363, 395, 411. D Dafila acuta, 23, 28, 122, 126. Dendrocopus medius, 207. Lilfordi, 208. Dendrocygna fulva, 184. viduata, 184. Dicholopus Burmeisteri, 179. Didunculus strigirostris, 182. Didus, 180. Dromolæa leucura, 211. Dryoscopus martius, 129. Duck (Ferrugineous), 124. Ducks (hybrids), 23. E Edredone, 240. Eider vulgaire, 100, 303. Elanion blanc, 99. Elanus coeruleus, 99. * Emberiza cæsia, 219. cia, 128. citrinella, 105, 310, 314. leucocephala, 219. miliaria, 310, 314. — pusilla, 219. — rustica, 219. Embérizidés, 185. Epervier vulgaire, 317. Eperviers, 312. Erismatura leucocephela, 241. Erithacus rubecula, 310, 316. Erythropus vespertinus, 205. Erythrosterna parva, 209. Etourneau vulgaire, 313, 331, 347, . 365, 381, 396. Etourneaux, 311. Eudromias morinellus, 100, 228, 310, 319. Eupetes, 179. Eurypyga, 152. Euspiza aureola, 219. — melanocephala, 219. F Fagiano, 225. Fagiano di monte, Faisane, 255. Faisans, 186. Falcinellus castaneus, 130. Falco communis, 256. 225. awe TABLE ALPHABETIQUE DES ESPECES, ETC. Falco cuculo, 205. grillaio, 205. gyrfalco, 94. pecchiaiulo, 203. peregrinus, 204, 310, 318. pescatore, 202. punicus, 205. tinnunculus, 105, 310, 318. tunisino, 205. Falcone, 204. Falki, 94. Fanello nordico, 221. Faucon crecerelle, 318. : — cresserelle, 105, 333, 350, 369, 399. kobez, 99. pélerin, 256, 318. Faucons, 312. Fauvette a téte noire, 32. — grisette, 315. Fauvettes, 312. babillardes, 255. des jardins, 254. Feldlerche, 330, 346, 364, 380, 395. Fenicottero, 236. Fensterchwalbe, 359, 316, 392, 407. Ferrugineous Duck, 124. Fistione turko, 237. Flammant érythrin, 18, 21. rose, 15. Forapaglie castagnolo, 213. machiettato, 213. Foulque à crête, 17, 21. — macroule, 17, 21. Francolino, 225. Francolinus vulgaris, 225. Fratercula arctica, 15, 22, 247, 305. Fringilla celebs, 252, 253, 314. montifringilla, 252. Fringuello alpino, 220. Fulica atra, 17, 21. — cristata, 17, 21, 126. Fuligula ferina, 126. marila, 126, 258. nyroca, 126. rufina, 126, 131. Fulmarus glacialis, 300, 304. G Gabbiano corso, 245. glauco, 245. roseo, 245. — tridattilo, 246. Gabbianello, 246. | Gallina pratajola, 226. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES, ETC. Gallinajo gallinula, 65. major, 175. scolopacina, 33, 93, 96, 335, 402. Gallincela chloropus, 18, 21. Gallus, 179. Gallus Æsculapi, 181. Gambecchio frullino, 230. nano, 231. Gambetta, 231. Ganga unibande, 256. Garrulus glandarius, 313. Garzetta, 235. Gastornis, 180. Gazza marina, 247. Geai glandivore, 313. Gecinus canus, 131, 207. viridis, 317. Gelastes Genei, 245. Gelbe Bachstelte, 343, 360, 377, 392, 408. Schafstelze, 360, 377, 392, 408. Gelochelidon anglica, 186. nilotica, 243. Gennaja Feldeggi, 204. — saker, 204. Ghiandoja marina, 200. Glareola torquata, 131. pratincola, 187, 226. Glaucidium passerinuin, 128. Glaucis hirsute, 324. hirsutus, 324. Gobbo rugginoso, 241. Goéland argenté, 322. bourguemestre, 304. brun, 322. — cendré, 304, 322. marin, 322. — rieur, 321. — tridactyle, 322. Goldamsel, 345, 363, 380, 395, 411. Gorge-bleue orientale, 99. Gracchio, 223. — corallino, 223. Graculus, 179. eremita, 131. Grägæs, 93, 97. Grand Corbeau, 313. Guillemot, 305. Grätitlingur, 95. Grosser Kranich, 337, 354, 372, 387, 403. Reiher, 338, 355, 372. Grebes, 20. Grive doree, 131. erratique, 128. 421 Grive mauvis, 316, 337, 353, 371, 387, 403. musicienne, 316, 336, 352, 371, 386, 402. Grives, 312. Gruccione, 208. Grue, 234. cendrée, 337, 354, 312, 381, 403. Grus, 179, 180. cinerea, 337, 354, 372, 387, 403. communis, 234. Pentelici, 181. Gufo reale, 207. Guillemot, 132. à miroir, 305. (Grand), 305. troile, 305. Gypogeranus serpentarius, 179. Gyps fulvus, 128. H Hæmatopus ostralegus, 319. Haidelerche, 348, 367, 383, 398. Harelda glacialis, 126, 239. Heidlöa, 92, 96. Herodias alba, 234. — garzetta, 100, 130, 235. Heron bihoreau, 100. cendre, 318, 338, 355, 372. — garzette, 100. — pourpré, 131. Hérons, 312. Hibou vulgaire, 105. Hieraetus pennatus, 202. Himantopus candidus, 229. — ostralegus, 310. Himbrimi, 97. Hirondelle de cheminée, 317, 341, 359, 376, 391, 407. — de fenêtre, 317, 342, 359, 376, 392, 407. — derivage, 317, 377. Hirondelles, 32, 250, 312. Hirundo riparia, 377. — rufula, 187. — rustica, 310, 317, 341, 359, 376, 391, 407. — urbica, 342, 359, 376, 392, 407. Hochequeue grise, 106. Hohltaube, 334, 350, 369, 384, 400. Hrafn, 95. Hrossa gaukur, 93, 96. Huitrier pie, 319. 229, 311, 422 TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES, ETC. Huppe commune, 341, 358, 275, 391, | Lestris parasitica, 94, 97. 406. vulgaire, 106. Hybrids Ducks, 23. Hydrochelidon hybrida, 243. leucoptera, 131, 244, Hydrocolæus minutus, 244. Hypolais polyglottes, 255. Hypotriorchis æsalon, 94. Ibis, 179. — falcinelle, 131. Iynx torquilla, 339, 357, 374, 390, 405. J Jadrakan, 92. Jean-le-Blanc, 129, K Kiebitz, 331, 348, 366, 382, 397. Kjoi, 94, 97. Kornweih, 340. Kranich (Grauer), 337, 354, 372, 387, 403. Kria, 94. Kuckuck, 344, 362, 379, 394, 410. L Labbo, 246. codalunga, 246. Lagopède d'Écosse, 130. Lagopus, 181. alpinus, 96. mutus, 131. scoticus, 130, 183. Lanario, 204. Lanius minor, 128. Larus, 179. argentatus, 311, 322. Audouini, 245. canus, 304, 311, 322. eburneus, 302. Franklini, 186. fuscus, 184, 245, 311, 322. glaucus, 245, 304. ichthyætus, 186. marinus, 98, 322, minutus, 258. ridibundus, 258, 271, 321. Lesbia Victoriæ, 327. Lesbie de Victoire, 327. Ligurinus chloris, 252. Limicola platyrhyncha, 230. Limosa ægocephala, 92. —- lapponica, 233. Linots, 311, 312. Linota cannabina, 310, 314. Linotte a bec jaune, 252. — ordinaire, 252, 314. Livergin, 191. Loa, 92. Locustella nievia, 213. Lodola gola gialla, 217. siberiana, 217. Lomvia troile, 248. Loriot jaune, 345, 411. Louprall, 96. Louthreell, 93. Loxia bifasciata, 223. Lullula arborea, 348, 367, 383, 398. Luscinia minor, 340, 357, 375, 390, 405. ° Lusciniola melanopogon, 213. 363, 380, 395, M Macareux arctique, 15, 22, 305. Machetes pugnax, 231, 310, 320. Macreuse a lunettes, 131. Magnanina, 212. Mallard (Common), 110. Marangone, 241. col ciuffo, 241. Mareca penelope, 23, 126. Marmaronetta angustirostris, 237. Mariuerla, 92. Mariu-erla, 95. Martin-pécheur a gros bec, 188. de Malacca, 188. — du Cap, 188. du cap de Bonne-Espérance, 188. Martins-pécheurs, 189. Martinet de murailles, 175. noir, 345, 363, 395, 441. Martinets, 32, 312. Maubéche maritime, 303. Mauersegler, 345, 363, 395, 411. Mégapodes, 182, 186. Melanocorypha calandra, 217. leucoptera, 128. sibirica, 128. Melizophilus undatus, 212. Menura, 182, 186. Mergule nain, 305. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES, ETC. . Mergulus alle, 305. Mergus, 181. merganser, 241, 251. Merle noir, 107, 254. Merlo alpestre, 210. aquajolo pancia nera, 210. col petto bianco, 210. Merles, 312. Merops apiaster, 208. Merula alpestris, 210. — nigra, 254. torquata, 210. Mésange bleue, 315. Mésanges bleues, 255. charbonnières, 255. Mesites, 179. Mignattajo, 235. Mignattino ali bianche, 244. Milan noir, 129, 337. (Rother), 337, 354, 372. royal, 254, 337, 354, 372. —- (Schwarzbrauner), 337. Milvus ater, 129, 337. ictinus, 203. korschun, 129. migrans, 204. regalis, 254, 387. Moas, 180. Moineau, 105. domestique, 314. Moineaux, 250, 311, 312. Monachella nera, 211. Monticola cyana, 131. — saxatilis, 128. Moniifringilla nivalis, 95, 220. Moretta codona, 239. grigia, 238. Morillon à huppe rousse, 131. Motacilla, 179. alba, 92, 95, 106, 310, 314, 332, 349, 368, 383, 398. flaveola, 315. lugubris, 214. melanope, 99, 310, 315. Rayi, 310, 315. Motteux, 312. Mouette blanche, 304. des glaces, 304. de Sabine, 257, 261. (Petite), 258. pygmee, 258. rieuse, 258, 271. tridactyle, 304. Müsar-rindill, 95. Musophages, 182. 331, 354, 372, 423 N Nachtigall, 340, 357, 375, 390, 405. Neophron perenopterus, 201. Nibbio brunneo, 204. reale, 203. Nisaetus fasciatus, 129, 202. Nocciolaja, 224. Nucifraga caryocatactes, 224. Numenius, 17). — arquatus, 184, 321. — pheopus, 92, 191,234, 310, 311, US PIE tenuirostris, 130, 233. Nyctale Tengmalmi, 129, 207. Nyctea, 181. Nycticorax europæus, 100. griseus, 131, Nyroca africana, 124. 191, 310, 311, oO Oca. a faccia bianca, 236. colombaccio, 236. selvatica, 236. Occhiocotto, 212. Odinshani, 93, 96. Odontornithinés, 180. Oedemia fusca, 240. nigra, 240. OEdicnéme criard, 195. OEdicnemus crepitans, Oidema fusca, 100. — perspicillata, 131. Oie a bec court, 21. — a front blanc, 22. — cendrée, 21, 133. — cygnoide, 21. — des moissons, 21, 133, 332, 349, 367, 383, 398. naine, 22. — sauvage, 15, 21. Oies sauvages, 312. Opisthocomus, 182. Orchetto marino, 240. Orco marino, 240. Organetto, 221. minore, 221. Oriolus galbula, 345, 363, 380, 395, 411. Orite longicaude, 103. Orites caudatus, 103. Ortolano grigio, 219. Otis tarda, 226. — tetrax, 226. 185. | Otocoryx alpestris, 217. 424 TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES, ETC. Ottarda, 226. Otus vulgaris, 105. Qutarde canepetière, 412. P Pagophila eburnea, 304. Palæortyx, 179. Palæotringa, 180. Pallasia sibirica, 217. Pandion haliætus, 202, 310, 318. Panychlora Portmanni, 326. Panychlore de Portmann, 326. Paradisiers, 182, 186. Parides, 185. Parus borealis, 20). — cceruleus, 315. Passer domesticus, 220, 310, 314. Passera europea, 220. — lagia, 220. — scopajola, 210. Passereaux, 101. Pastor roseus, 187, 223. Pelagorpsis floresiana, 188. — Eraseri, 188. Pelacanus, 179, 181. Pelecanus onocrotalus, 242. Pellicano, 242. Perdica, 254. Perdix cinerea, 319. Perdrix grise, 319. Pernice, 225. — di mare, 226. Pernis apivorus, 129, 203. Perroquets, 182. Petit Courlis, 191. Petite Mouette, 258. Petite Sterne, 321. Pétrel fulmar, 304. — puffin, 322. Petronia stulta, 220. Pett’ azzuro orrientale, 211. Phaeton, 181. Phalacrocorax, 181. — carbo, 241, 311, 318. — graculus, 241, 311, 318. Phalaropus fulicarius, 93. — hyperboreus, 93, 96. Phasianus, 179. — Archiaci, 181. — colchicus, 225. Philomela luscinia, 107. Phoenicopterus erythræus, 18, 21. — roseus, 15, 21, 236. Phylloscopus trochilus, 315. — rufus, 315. Pica rustica, 313. Pic a téte cendrée, 131. — noir, 129. ==! ver. alae Picchio cenerino, 207. — di Lilford, 208. — murajolo, 209. — nero, 207. — rosso mezzano, 207. Picoides tridactylus, 208. Pics, 182. Picus, 179. — martius, 207. Pie vulgaire, 313. Pies de mer, 312. Pigeon colombin, 334, 350, 369, 384, 400. — ramier, 318, 334, 351,370, 385, 400. — tourterelle, 361, 378, 393, 409. Pigliamosche pettirosso, 209. Pinarochroa Moussieri, 186. Pingouin vulgaire, 152. Pinicola enucleator, 223. Piuson d’Ardennes, 252. — ordinaire, 252, 253, 306, 314. Pinsons, 311. Pintail, 23, 28, 122. Piovanello maggiore, 231. — violetto, 230. Pipi, 105. Pipi des pres, 315. — obscur, 315. Pirol, 345, 363, 380, 395, 411. Piro-piro gambe iunghe, 232. Pispola gola rossa, 215. Pispoletta, 216. Pittirna minore, 233, Piviere, 227. — orientale, 227. —. tortolino, 228. Piatalea leucorodia, 235. Plectrophanes lapponicus, 217. — nivalis, 218, 303. Plegadis falcinellus, 235. Plongeon catmarin, 305. — imbrim, 256. — lumme, 15, 22. Pluvier a collier, 319. — guignard, 100, 319. Pluviers dores, 312. — gris, 312. Pochard (Common), 123. Podiceps, 185. Podicipes auritus, 249. — griseigena, 248. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES, ETC. 425 Pojana calzata, 203. Polcinella di mare, 247. Pollo sultano, 234. Porphyrio cœruleus, 234. Pörshani, 93. Porzana Bailloni, 18, 21. maruetta, 18, 21. Porzane de Baillon, 18, 21. marouette, 18, 21. Potamodus luscinioides, 213. Pouillot fitis, 315. véloce, 315. Poule d’eau ordinaire, 18, 21. Poules d’eau, 312. Pratincola rubetra, 310, 316. rubicola, 310, 316. Procellaria pelagica, 247. Psittacus, 179. erithacus, 178. Psophia, 182. Pterocles, 179. arenarius, 256. Puffin des Anglais, 19, 21. Puffinus, 180, 181. Anglorum, 19, 21, 311, 322. eravis, 311, 822. Kuhli, 246. major, 311, 322. yelkouan, 247. Pygargue ordinaire, 307. Pyrrhocorax alpinus, 223. graculus, 223. Pyrrhula europa, 221. pyrrhula, 221. Q Quatr’ occhi, 239. Querquedula circia, 126. crecca, 28, 123, 126. R Rale d’eau, 18, 21. de genéts, 18, 21, 345, 380. Rales, 176. de genéts, 312. Rallus, 179. aquaticus, 18, 21. Ratitie, 180. Rauschwalbe, 341, 359, 376, 391, 407. 229. Recurvirostra avocetta, Reiher (Grauer), 338, 355, 372. Rhinochetus, 179, 182. Ringeltaube, 334, 351, 370, 385, 400. Rissa tridactyla, 246, 299, 304, 311,322. ORNIS, | Rjüpa, 96. Roitelets, 312. Rollier, 129. Rondine di mare coda lunga, 243. piombata, 243. zampe nere, 243. Rother Milan, 337,.354, 372. Rouge-gorge, 316. Rouges-gorges, 312. Rousserolle effarvatte, 105. Rubiette rossignol, 340, 357, 375, 390, 405. Rusignolo di fiume, 214. levantino, 214. Ruticilla Moussieri, 186. S Saatgans, 352, 349, 367, 383, 398. Sacro (Il), 204. Salciajola, 213. Sandlôa, 92, 96. Sarcelles, 312. Saxicola œnanthe, 95, 104, 310, 316. Schafstelze (Gelbe), 360, 377, 392, 408. Schwarzbrauner Milan, 337. Scolopax rusticola, 338, 355, 372, 388, 403. Scops giu, 131. Serpentarius, 179. Singdrossel, 336, 352, 371, 386, 402. Sirratte, 225. Smergo maggiore, 241. Smirill, 94. Snjotitlingur, 95. Somateria mollissima, 100, 240, 303. Spatola, 235. Spatula clypeata, 126. Spöi, 92. Squatarola, 227. helvetica, 227. Staar, 331, 347, 365, 381, 396. Stadtschwalbe, 342, 359, 376, 392. 407, Steindepill, 95. Stelkur, 93. Stercoraire à longue queue, 304. Stercorario mezzano, 246. Stercorarius. crepidatus, 246. — parasiticus, 246, 304. pomatorhinus, 246. Sterna Antillarum, 184. argentata, 94. cantiaca, 311, 321. caspia, 131, 184. fluviatilis, 185, 311, 321. Vi = 23 426 Sterna hybrida, 184. macrura, 243, 304, 311, 321. — maxima, 184. — minuta, 311, 321. Sterne arctique, 304. — a longue queue, 304. caugek; 321. — de paradis, 321. — (Petite), 321. Pierre-Garin, 321. Sternidés, 185. Sterpazzola di Sardegna, 211. . Sterpazzolina, 212. Storck (Weisser), 339, 356, 373, 389, 404. Storno rosso, 223. Straumönd, 97. Strepsilas interpres, 228, 311, 319. Strolaga maggiore, 248. — mezzana, 248. minore, 248. Struthiformes, 180. Struthio asiaticus, 181. Sturnus vulgaris, 313, 331, 347, 365, 381, -296. Sula, 242. Sula bassana, 242. Svartbakur, 98. Svasso cornuto, 249. del rollo rosso, 248. Sylvia atricapilla, 32. — cinerea, 310, 315. conspicillata, 211. — curruca, 211, — melanocephala, 212, — orphea, 211. — subalpina, 212. Syrrhaptes, 256. — paradoxus, 187, 225. T Taccola, 224. Tadorna cornuta, 100, 237. Tarins, 311. Teal, 123. Terekia cinerea, 185. Tetrao, 179,181. — textrix, 16, 21, 225. — urogallus, 253. Metraszlyneratb ir — urogalle, 253. Thalasseus caspius, 242. Thurmfalke, 333, 350, 369, 379. Trichodroma mararia, 131, 209. Tinnunculus tinnunculoides, 205. TABLE. ALPHABETIQUE DES ESPECES, ETC. Tinnunculus vespertinus, 128. Torcol commun, 339, 357, 374, 390,405. Totanus, 179. calidris, 98, 310, 320. canescens, 310, 320. — glareola, 130. — hypoleucus, 310,311, 320. incanus, 185, 311. — stagnatilis, 232. Tournepierre a collier, 319. Tourterelle vulgaire, 318, 343, 361, 378, 393, 409. Tourterelles, 312. Traquet motteux, 104, 316. patre, 316. tarier, 316. Tringa, 179, 180. — alpina, 93, 96, 310, 319. — canutus, 231, 310, 320. maritima, 184, 303. — striata, 300. subarquata, 310, 320. Trochilides, 182. Troglodyte mignon, 317. Troglodytes, 312. parvulus, 95, 310, 317. Troglodytinés, 185. Trogon, 179. Trombettiere, 222. Turdus fuscatus, 210. — iliacus, 310, 316, 337, 353, 371, 387, 403. — merula,.107. — migratorius, 128. — musicus, 316, 336, 352, 311, 386, 402. varius, 131. Turteltaube, 343, 361, 378, 393, 409. Turtur auritus, 343, 361,378, 393, 409. — communis, 310, 318. U Uccello delle tempeste, 247. Uferschwal be, 377. Upupa epops, 106, 341, 358, 375, 391, 406. Uria, 248. — grylle, 305. — troile, 132, 305. V Valur, 94. Vanellus cristatus, 311, 331, 348, 366, 382, 397. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES, ETC. 427 Vanellus vulgaris, 319. Vanneau huppé, 319, 331, 348, 366, 382, 397. Vanneaux, 312. Vautour fauve, 128. Venturon, 220. Verdier, 252. Volpoca, 237. Voltapietre, 228. w Wachtel, 344, 362, 378, 398. Wiedehopf, 341, 358, 375, 391, 406. Wiesenralle, 345, 380. Wiesenschnarre, 380. Wigeon, 23. x Xema Sabinei, 257, 262. Z Zafferano, 245. 393, 409. Zigolo boschereccio, 219. Waldschnepfe, 328, 355, 372, 388, 403. — Weindrossel, 337, 353, 371, 387, 403. | — Weisse Bachstelze, 332, 349, 368, 383, — Weisser Storch, 339, 356, 373, 389, 404. — Wendehals, 339, 357, 374, 390, 405.1 — capinero, 219. dal collare, 219. della neve, 218. di Lapponia, 217. golarossa, 219. minore, 219. TABLE DES CARTES ET FIGURES Carte n° 1. — Distribution géographique en France de la Bécassine ordi- naire. : — n° 2. — Distribution géographique en France de la Bécassine sourde. — ne 3. — Distribution géographique en France des Oies sauvages. — n° 4. — Distribution géographique en France du Canard sauvage. — n°5. — Distribution géographique en France de la Mouette rieuse. — n° 6. — Distribution géographique en France de l'Hirondelle de mer Pierre-Garin. Figure 1 (p. 299). — Colonies de Rissa tridactyla sur les falaises de l'ile aux Ours. — 2 (p. 301). — Troupes innombrables d’Oiseaux de mer au pied du glacier Post. 2143-98. — Consrit, Imprimerie Ep. Créré. BULLETIN DU = COMITE ORNITHOLOGIQUE | | ä INTERNATIONAL 3 nr j | | | BR Sat aes ee Dr fi 2 x Tone IX (1897-1898) | LP # ; 4 ; So - > } € Ea Py . u « EC Le. mis, % Ses ; SEN f Er N PAS | À a aaa | 1122 1% N ed NOV e } x > > AR PARIS MASSON ET Ci, EDITEURS 120, BOULEVARD SAINT-GERMAIN né fr hn nes u eer a Ce) MEN Yan me wD Taye fF Ant See a ER SNS x N ANNE Pals y A LL 3] n Hr! 2 VAL à * N te Ay ie fm) nt ae = Wide mht à Ki 5 ae SET Ps Be N UNE 1 NOT, vi | À IR BUSH Au : ME HD Oe re po Dee Le F Da I vB Cr pr cree ey ths + RE Jo Kr Vids bem 5 ML HN, > 4 ¥ KO) v PPT is | ay NUL CAN » ; 3 At ; % \ Ÿ 1 x » yea » PER eb ES Inn u hi Kl EN AA RATES ur » 4 By wy ex Wh beh be) ty ye ay i ae an Por hy D ee CALE! RR ERBE As eu } $ +» 4 } , +3 DER KR \ \ (3 SR >) FN 4 [RARES à NS RS À : 5 RUE yee u e 5 \ Wit > 4M à \" ee CAS WW ey von L 4 F ‘i Ne ul ; 400 ‘ : u À Vue Sb RN ih N x " c N 3 1 : u \ Sines rb 4 Man à nr : ete u ur # CAR AE Sl Wen 4 on “ee Yee QE sr à, DATE LR AT ES 10) L LIE $) a. ‘ , 4 % L ur 3 ws * wy Ÿ è Nue f h I Le CHE | (ON RTE EE N uw he ey v # CRAN : A v6 3 9088 00985 3987 : they DEN do dure 6 u) N UE Ook LUS DALE ir ht Pau a ta by on A4 i mn Ln SS MAR tn “4 wer aly ie v yay ff LES ait Da yy N Vs 4 Pis DE Y A VU LA ACHATS " a advan Leh awe Hh ED RER UL DIESER SUCH Ae esr Mn 5 Y a Hi N LORS “ Win à ANSE Mer Y en) Me 1 van vs py Rey B N PERS RES N lue NICH DLR à ) Kay éme) sal SR FEES LE RUES ne UE LE à NA HSE AA Aya Bit! ANA 4 A Aura N RAR ( 8 RE 4 ne Ns eo fens aan N + Que “eee Aaya RR A Re 2 F \ A MR tt RATE A À LEE I ZUR 4 MM N 4 REN HUN i ‘ ' RNCS ER \ ts fH AL NE i “LU EN ies a i AR } t t ut L AAA A ; À i } heb he ATE U le aw D tant RAS ROC “ | IN À EN uch . ( bat à À PRE . va Yen A hogy aac vr u DORE i x k MA he x . 3 à h ee + w RN 5 ty 1 h M h 4 AMC 0 ‘ a wee à dub h L'AIR et AA RAN LRU NC OA ie, ere C L ARC ET MR AE + \ DRIN DLR A ve dt KR PER REN ONE ay vs oY N) N it UE wh Man VUE ER nA N br lern RR 44 An wu RN ER KREIEREN IN) \ “hy att ‘ 1 4 ty na Ken? u: Ye 4 any è ( wit N allen une » ve Wie bru EL a i N "art Hee é + he ‘ “ went l'A Neate ee QUE CH \ - 1 4 t 4 t re ’ 11» HU CLR à 3 LPO Ay Qe we tert " N Rn rw nv L ud % M OS FU NE wh Wee Aa eel 1 \ A eth Witch besa a vier Sisal LOL siete. ve COR AA EE A AT APS AR A en Bub Hehe an ’ 0 % CRETE ee D ET t i 1: ACh mek Oh, b vb be th ‘ " Les eee te Dan} “ votre LEN ‘ Orns EN ACH A IN h 13 wire ONE Metin LL N (ARC Heh oe IR DR ER b CA v # N Wis Wt: OS h nah ht nt U i ey I a bow wer i N NR } \) at u aa un weni % ’ ve ++ wey a \ “ i ÿ TR ni ‘ ‘ x vx AA nh Wee TRE ry sa RAR M CAR W 4 i} sut PA un ae AAs An NR OR x AE RAN He RR HR TERRA SAAN RER RATER ; “+ Mae : yan A \ CU Sy Wiehe bt CCS PÉDAENTEMRMRAANANERZ, HT “ der } MAPS $ on : PR Ont ae Sh Sa ere Wicas Ye Mn i beth ROUX ) \ Neti iat eu HAT À 7 t hat ye : # u # COPA CIE CE totic 4, . i] SV eur ek heehee CAN AC OA HEC PRE Way " LA AU th POLE be ee CE ELBE CITE TUNER TH ” i sth deb a Al un yy ied 2 uh ree ON PO ee oe TR U DR CU OO} RCE AY LAS AC EE MR UE LEGER 2 \ Oran hw ai A In A M 4 Yo Ay Yeti wr WR By NUE Wir 0 " wane ae MA Role kien LE rn vy tiv (ih DESK RICH RH A OR DEP NOR CAR AE