Lies spes tease M DANS à AAA ( PS AMOR s à à & à 2 « Pen mare sNatteones à DCR “ DCE Te SAS LRU 3 2 1 Ang ae à Le ee À, ERDT ET ie m3 Ve As Nes Vo LAS RAS LT PEER ETS SAS, à AMD So pe ALES Ra rent ea LULU TE RE Lana Se ee : re NES UT Cite mn CORTE : DPF TITI ARS Ta 982» VO a on ne nt ES a Men tva ee a mens Ve Mr Sr suY DRCEPCEEERES Sn nf 0 NV DR RAT PA 2 à ei nGatane 3 ne $ Feat een e meta Un orne Sononaeins 24, $ in RE Ronan an RS DRE TRE sensations HARVARD UNIVERSITY te LIBRARY OF THE DEPARTMENT OF MOLLUSKS IN THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY Gift of: Ernst Meyr Library Maseur: cf Comparsive Zoology Harvard Univorséar {) ONU E. Pam AE | ne in (r QUE ! Or Ti HARVARD UNIVERSITY ETSRARY OF THE DEPARTMENT OF. MOLLUSKS IN THE “ Museum of Comparative Zoology #® Gift of: WILLIAM J. CLENCH PALÉONTOLOGIE PRIS RP rm APTE DE MOLLENQUES TERRESTRE ET FLUVIATILES DE L'ALGÉRIE PAR M. J, R, BOURGUIGNAT. PARIS, CHEZ BAILLIÈRE ET FILS, LIBRAIRES, RUE HAUTEFEUILLE, 19. MAI 1862 PALÉONTOLOGIE DES MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES DE L'ALGÉRIE. PALEONTOLOGIE DEN MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES DE L'ALGÉRIE M, J, R, BOURGUIGNAT. PARIS , CHEZ BAILLIÈRE ET FILS, LIBRAIRES. RUE HAUTEFEUILLE, 19. MAI 1862 MM. Desuayes, de Paris, Jopa, de Metz, Marès, docteur-médecin, à Paris, lermettez-moi d'inscrire vos noms en tête de cet essai paléortologique sur les Mollusques ter- restres et fluviatiles de l'Algérie. Je n'ai point la prétention de vous présenter un travail complet sur toutes les coquilles fossiles de ce pays, mais simplement les descriptions des diverses espèces que, grâce à vos obligeantes communica- 2 tions, j'ai pu parvenir à rassembler. Vous ne trouverez pas, dans cet écrit, des aperçus nouveaux, des données géologiques intt- ressantes ou neuves, des coupes inédites, etc... Non, rien de tout cela. Vous savez, en effet, mieux que personne, que je n'ai jamais visité l'Algérie, Roi et que le peu que je sais sur les localités, je ne le tiens que de votre obligeance et de votre affa- bilité. Soyez donc indulgents pour ce travail, et ne veuillez considérer que la partie descriptive. Paris, {5 mai 1862. SOMMAIRE. SL Notes de MM. Joba (fils), Marès et Deshayes sur les diverses localités de l'Algérie où ont été récoltés, à l’état fossile, les Mollusques terrestres et fluviatiles. $ I. Catalogue et descriptions des espèces. S EL. Des espèces aux points de vue géologique et paléon- tologique. d — VII — $ IV. Explication des planches. $ V. Table alphabétique des espèces et des noms synony- miques. Nous devons les notes géologiques qui suivent à l’obli- geance et à la gracieuse affabilité de MM. Deshayes et Marès, de Paris. — Ces savants ont été assez bons, non- seulement pour nous donner leurs espèces algériennes, mais encore pour nous communiquer ces notes. Aussi prions-nous MM. Deshayes et Marès, ainsi que M. Joba, de Metz, qui a bien voulu nous faire part des découvertes de son fils, à Constantine , de recevoir nos sincères remerci- ments. Quant à la notice sur le gisement de Coudiat-Aty et d’Aïn-el-Hadj-Baba, nous l’extrayons du Journal de Con- chyliologie (4), où elle a été publiée par M. Joba fils. (4) Tome X, p. 150, avril 1862. A0: — l° COUDIAT-ATY ET AIN-EL-HADJ-BABA (|). « Le terrain qui fait l’objet de cette note est fixé à en- viron 5 kilomètres S. O. de Constantine, dans la direction de la route de Sétif, qui le traverse à hauteur du polygone de l'artillerie ; il se développe, dans sa portion reconnue, suivant une ligne S. E. — N. O., et s'étend depuis les col- lines qui bordent la rive droite du Rhumel jusqu'aux pre- mières pentes du Djebel-Chettabah, situé sur la rive gauche, à près de 5 kilomètres. Sa largeur est (rès-variable; assez considérable sur la rive droite du Rhume!, elle se réduit beaucoup près du polygone, et paraît prendre de nouveau un assez grand développement en remontant vers le Chet- tabah. « Si l’on se dirige de Constantine vers la portion cen- trale de la région indiquée ci-dessus, c'est-à-dire vers le télégraphe qui est au sommet de la haute colline d’Aïn-el- Hadj-Baba, on rencontre successivement : « 1° Les calcaires qui forment le rocher de Constantine et qui, d'après M. Coquand, appartiennent aux grès verts supérieurs ; « 2° Les marnes noires qui se rattachent à la partie in- férieure de la craie blanche ; « 3° Les poudingues très-puissants qui constituent une partie de la colline de Coudiat-Aty et qui appartiennent au terrain tertiaire supérieur ; (4) Extrait du Journal de Conchyliologie, t. X, p. 150, avril 1862, « 4° Puis une série d’argiles grises, noires ou jaunà- tres, alternant avec des assises généralement peu puis- santes de grès rougeàtres, de constitution et d'apparence très-variables, qui se développent sur les pentes inférieures du Coudiat-Aty jusque vers la colline déjà citée du Télé- graphe, laquelle présente, à sa partie supérieure, un massif considérable d'un calcaire lacustre blanc, calcaire qui contient quelques Hélices que nous n’avons pas en- core bien reconnues, et surtout des coquilles fluviatiles (Lymnées, Paludines, Planorbes), très-engagées dans la roche, et dont nous n'avons, jusqu’à présent, pu recueillir que quelques rares échantillons. « C'est à la base de cette colline, du côté de Constan- tine, que se rencontrent les argiles fossilifères et gypseuses qui contiennent l’Aelix subsenilis, Crosse, et les autres espèces nouvelles. Ces argiles paraissent former la partie supérieure du groupe indioué ci-dessus, groupe qui s’ap- puie sur les poudingues du Coudiat-Aty et appartient, comme eux, au tertiaire supérieur. L'Helix subsenilis, également abondante partout où se montre cet étage, nous parait surtout le caractériser; les autres espèces, moins abondantes, sont généralement assez localisées. Parmi les argiles se rencontrent des couches plus ou moins disloquées d’un grès coquillier très-dur, qui, avec des He- lices et des Bulimes, presque complétement dénaturés, renferme souvent une énorme quantité d Unios admira- blement conservés, mais qu’il est à peu près impossible d'obtenir avec le test. Enfin, comme dernier fait à signa- ler, nous avons recueilli quelques fragments de Bulimes qui paraissent devoir être rapportés au B. decollatus, es- pèce vivante d'Algérie. « Aucun débris marin ne se rencontre dans Îles diffé- rentes parties de ce terrain, qui constitue essentiellement une formalion d'eau douce, paraissant appartenir à l'étage pliocène ou tertiaire suprérieur. » « J' JoBA. » 2° (1) HASSI-EL-ARICHA. Les puits d'Hassi-el-Aricha , à côté desquels ont été ré- coltés plusieurs Mollusques fossiles signalés dans ce tra- vail, sont situés à 12 ou 15 lieues à l’ouest du bas-fond de Tigri, soit à 240 kilomètres ou 60 lieues sud-ouest de Geryville. Ce pays présente d'immenses plateaux légèrement on- dulés, dont l’altitude moyenne varie de 1,200 à 1,500 mè- tres, et qui sont limités au nord par les Djebel-Tendrera et Timechtin, à l’ouest par le Djebel-el-Akhedar, et au sud par le Djebel-Grouz. Nous avons recueilli, dans ce der- nier, l’'Ammonites Aslierianus (d'Orbigny) de l'étage néocomien ; et, bien que nous n’ayons pas visité les deux autres chaînes, les cailloux roulés qui en provenaient nous ont paru faire partie aussi du terrain crétacé. Ces montagnes sont élevées de 200 à 5300 mètres environ au- dessus du plateau. Celui-ci, composé d’un terrain érodé par les eaux torrentielles, paraît recouvrir des conglomé- rats, et un grès rouge friable dont on rencontre de temps en temps des pitons isolés. Les puits d'Hassi-el-Aricha sont situés dans le fond du (4) Notes de M. P. Marès. lit d’an petit oued desséché qui provient du Djebel-Ti- mechtin. Les berges de cet oued ont 5 à 6 mètres de hau- teur et offrent, de haut en bas, en couches horizontales : 4° Sable agrégé, présentant des parties très- ES 4 neue ns res + 0 240 2% Sable siliceux, jaunâtre, légèrement ar- ee D us ae. 17,20 5° Sable rougeâtre, formant un grès très- friable, devenant plus compacte à sa base. . . 4,50 4° Argile siliceuse fine, rouge, contenant des racines qui ont jusqu’à 0",02 de diamètre, et dont il ne reste plus que la partie corticale noire et desséchée. La couche n° 5 présente souvent de petits lits de gra- viers intercalés. Comme dans tous les terrains de trans- port, l’on remarque des changements fréquents dans l’as- pect et la division de la coupe ci-dessus. Le n° 1 et le n° 5 se retrouvent constamment. Le n° 5, qui atteint en puissance 8 à 9 mètres, et quelquefois plus, renferme sou- vent des lits horizontaux d’un sable argileux blanc ou gris bleuâtre, intercalés dans toute son épaisseur, et contenant un grand nombre de coquilles terrestres et fluviatiles. 3° BAS-FOND DE TIGRI. — OGLAS DE MAZAR OU PUITS DE MAZAR. Le chott de Tigri est situé à 60 lieues ouest-sud-ouest de Geryville. Les Arabes donnent ce nom à une grande dépression qui a la forme d'un parallélograrmme irrégu- RE 7 ps 45 de large ; le fond est légèrement ondulé, et présente de grands espaces sa- blonneux couverts de petites dunes, ou bien de dayas sur les points les plus déclives et qui sont humides ou rem- plis d’eau en hiver. En certains points s'élèvent des pitons épars, témoins encore debout de l’ancien sol raviné par les eaux. Le pourtour de ce bas-fond est limité par des berges plus ou moins bien accusées, souvent taillées à pic, et présentant alors de belles coupes de 60 à 80 mètres de hauteur, en- tièrement formées d'assises horizontales, bien nettement superposées de terre rouge siliceuse, dont certaines con- ches sont assez dures pour simuler un grès fin el friable. Vers la base, l’on trouve souvent du sable blanchâtre ou jaunâtre, moins dur et moirs aggloméré. La partie supérieure du sol des plateaux qui dominent Tigri est formée d’une couche de 0",20 à 0",50 d'épais- seur d'un dépôt blanc gypseux, plus où moins dur où friable, selon les localités, et contient des cailloux roulés, très- nombreux, provenant des montagnes situées au nord. Nous n'avons pas aperçu de débris organiques dans les couches que nous venons de signaler. Mais, près des puits de Mazar, l’on rencontre dans un bas-fond, vers l’extré- mité ouest du chott, aux bords d’un ruisseau dont les rives sont formées par de petites berges de 1",50 à 2 mè- tres de terre rouge, quelques coquilles terrestres et flu- viatiles. Ces berges nous semblent formées d’un terrain de trans- port produit par l'érosion et le remaniement de la terre rouge siliceuse qui forme tous le fond du sol. Deux stations assez éloignées l'une de l’autre, dans lier, de 60 kilomètres de long sur RSA Tigri, nous ont donné une altitude de 1,157 cl 1,119 mc- tres au-dessus du niveau de la mer. La mare de Fratis, à 50 kilomètres environ à l’est du chott, et les puits d'Hassi-el-Aricha, à 40 kilomètres ouest- sud-ouest, sont : la première localité, à 1,515 mètres, et la seconde, à 4,244 mètres, au-dessus du niveau de la mer. 40 FRATIS. À 180 kilomètres environ, dans le sud-ouest de Gery- ville, à une altitude de 1,515 mètres. — On désigne sous ce nom une petite mare située dans une grande plaine, légèrement ondulée, qui se trouve sur les hauts plateaux en allant de Geryville vers le bas-fond de Tigri. On à creusé quelques puits de 4 à 2 mètres de profon- deur, sur les bords de la mare pour trouver l’eau pendant la saison chaude, quand les eaux superficielles de cette contrée sont desséchées. On rencontre, sur les hauts plateaux de l’ouest, un assez grand nombre de points marécageux, mais surtout de mares auprès desquelles sont toujours creusés des puits de quelques pieds à peine de profondeur, destinés à percer la croûte superficielle sous laquelle se retirent les eaux pendant les chaleurs. A Fratis, cette croûte est de 0",15 à 0",50 d'épaisseur, et présente un limon terreux brun, qui a pris, en certains points, la consistance de la pierre. On y observe une foule de petites perforations linéaires, de petits points blancs irréguliers, exactement semblables à ceux des limons des- md — séchés de nos marais. Les débris de Mollusques y sont rares, parce qu'il y en à peu dans ces régions. Ce que nous venons de dire sur le dépôt superficiel de Fratis s'applique exactement à ceux de toutes les mares que nous avons visitées dans cette contrée, entre autres Taoussera, Fritis, Naâma, etc.; cette couche est toujours horizontale et supérieure à toutes les autres formations. Nous pensons qu’elle est actuelle et formée par le dépôt que produit, chaque année, le desséchement des mares pendant les chaleurs de l'été. 5° GERYVILLE. Situé à 400 kilomètres environ, dans le sud-sud-ouest d'Oran, au delà des hauts plateaux connus sous le nom de petit Sahara, ce fort, qui commande le sud-ouest de nos possessions, est bâti à l'entrée d’une zone monta- gneuse de 80 à 100 kilomètres de large. Ces montagnes se dirigent du nord-nord-est au sud-sud-ouest, et séparent très-nettement l’un de l’autre le peñt du grand Sahara. Geryville est à l'altitude de 1,507 mètres. Il est do- miné vers le sud par les sommets du Ksel, qui s'élèvent à 500 mètres environ au-dessus de la plaine à l'entrée de laquelle est établi le poste. Cette montagne marque la ligne de partage des eaux entre le nord et le sud. L'oued-el-Biod coule au pied du fort. Son lit est ou- vert au milieu d’un dépôt formé soit de terre rouge sili- ceuse, soit de sable argileux vert, jaune, bleuâtre, en cou- ches parfaitement horizontales. A la base, l’on trouve généralement un lit de petits cailloux roulés. Ces sables argileux présentent des lambeaux qui ont jusqu’à 6 à 7 mûtres de puissance. On y trouve un grand nombre de coquilles terrestres et fluviatiles. Elles y sont abondantes, surtout dans les cou- ches terreuses et rougeûtres ; les autres contiennent prin- cipalement de petits débris végétaux peu nombreux, com- primés et carbonisés. Au-dessous de ces aluvions, l’on rencontre des couches de sables argileux jaunes ou bleuâtres, contenant de petits bancs de gypse. Ces couches, qui s’inclinent légèrement vers le sud, et qui forment le fond de la plaine à l'entrée de laquelle est situé le fort de Geryville, reposent elles- mêmes en stratification discordante sur un ensemble d'as- sises calcaires et d’argiles terminées à leur base par une énorme épaisseur de grès rouge fin. Ces calcaires et ces grès plongent fortement vers le sud; ils appartiennent probablement aux parties inférieures du terrain crétacé. (Voyez Bull. Soc. géol. de France, 2° série, t. XIV, p. 524, avril 1857.) 6 GHASSOUL. À 50 kilomètres environ au sud-sud-est de Geryville, dans une plaine au milieu des montagnes, se trouve le vil- lage de Ghassoul, à côté duquel passe un petit oucd du même nom. C’est à 5 kilomètres en amont de ce village que nous avons trouvé, dans les alluvions, l’{elix pyramidata. 2 Us He 7° ARBA. À 20 ou 95 lieues au sud-sud-ouest de Geryville, dans la partie sud de la zone montagneuse qui sépare la région des hauts plateaux de celle du petit Sahara, se trouvent les deux villages d’Arba-el-Foukani et d'Arba-el-Tatani, très-rapprochés l’un de l’autre, et situés sur le bord de l'oued Goulila. La vallée de l’oued Goulila est à 928 mètres au-dessus du niveau de la mer. Sa direction est du nord-nord-est au sud-sud-ouest. Elle est ouverte au milieu de montagnes, probablement crétacées, qui atteignent 400 mètres au moins au-dessus du niveau de la vallée. Celle-ci est rem- plie par un dépôt parfaitement horizontal de sable argi- leux, rougeâtre, dont les parties supérieures sont généra- lement teintées de couleurs diverses assez claires, jaunes, vertes, etc.; son aspect rappelle exactement le dépôt sa- bleux des plateaux d'Hassi-el-Aricha. Les eaux de l’oued actuel ont formé, dans ce terrain, de belles coupes qui acquièrent leur plus grande hauteur à 2 ou 5 kilomètres en amont des Arba. Elles ont près de 40 mètres de puissance en cet endroit. Ces coupes con- tiennent, du haut en bas, de nombreuses coquilles fossiles; elles y sont disséminées , et ne paraissent pas être des es- pèces encore vivantes dans ce pays. Nous avons trouvé aussi dans ce dépôt une omoplate malheureusement trop mal conservée pour que la détermination en füt pos- sible. 8 OUED-EL-BIOD |{{) À EL-ABIOD-SIDI-SCHEIKH. L'oasis d'El-Abiod-Sidi-Schcikh, à 20 ou 95 kilomètres au sud des Arba, est située au pied de la zone montagneuse de Geryville, à l’entrée des plaines immenses du grand désert. L’altitude de cette oasis est de 860 mètres. L'Oued-Goulila, en aval des Arba, décrit une grande si- nuosité vers l'est, pour reprendre ensuite la direction du sud, et venir passer à El-Abiod Sidi-Scheikh, où il reçoit le nom d'Oued-el-Abiod. Les eaux de cet oued se perdent dans le sol sablonneut en amont de l’oasis. D’abondantes pluies peuvert seules donner la force à cette rivière de couler au delà. Dans ce cas, les eaux, au sortir de la montagne, s’étalent large- ment sur ces terrains plats, ct y tracent un cours à peine sensible. Mais les endroits où les eaux passent portent des témoins de l’inondation, c’est-à-dire des coquilles empä- tées dans un terrain rouge analogue au sol des environs de l'oasis. Ces coquilles nous paraissent provenir des ter- rains que traverse cet oued dans son cours supérieur. (4) Cet oued, qui prend, à quelques lieues en aval d’El-Abiod- Sidi-Scheikh, le nom d'Oued-Keroua, est aussi indiqué, sur cer- taines cartes, à son passage à El-Abiod, sous le nom d'Oued- Sidi-Sliman. — ® DAYA [14 janvier 1857 (1)] ET DAYA DE HABESSA. Ces deux Daÿas, distantes de 12 kilomètres lune de l'autre, sont à 240 kilomètres environ au sud d'El-Abiod- Sidi-Scheikh, à une altitude de 400 et 500 mètres. Siltuées au milieu de grandes dunes de sable connues sons le nom d’Areg, ces Dayas font partie d’un système de petits lacs desséchés dont nous allons essayer de faire cemprendre la formation. Le grand désert de Sahara ne commence réellement qu'au pied sud de la zone montagneuse de Geryville. Cette zone est formée de plusieurs chaines linéaires, qui cou- rent du nord-nord-est au sud-sud-ouest, parallèlement à la côte d'Alger à Oran, distante de 400 kilomètres environ vers le nord. Si, avant d'arriver à El-Abiod-Sidi-Scheikh ou toute autre oasis du sud, l’on s'arrête au sommet d’une des cimes élevées qui dominent le grand désert, on est frappé de la netteté avec laquelle les dernières collines de la zone montagneuse limitent la plaine qui commence à leur pied. — Le grand Sahara déroule vers le sud ses pla- teaux immenses avec une grandeur, une régularité dent la mer seule peut donner une idée. C’est une Méditerra- née dont les montagnes forment les falaises striées et polies par les sables que soulèvent les vents du sud. Les (1) Nous ne pouvons désigner autrement celte daya, qui, nous le croyons, ne possède pas de nom, qu’en l’indiquant par la date du jour où nous l'avons explorée. (P. M.) teintes bleues que prend l'horizon ajoutent à l'illusion de ce grand spectacle. L'immense surface du Sahara est sillonnée du nord au sud par des érosions parallèles plus ou moins espacées et puissantes, formées par les oueds qui prennent leur source dans la zone montagneuse, et viennent mourir dans ces solitudes arides et couvertes de sable. A mesure qu'ils pénètrent vers le sud, ces traces d’é- rosions deviennent plus superficielles. A 50 ou GO lieues ordinairement des montagnes, quel- quefois plus loin, les eaux qui les produisaient (il est rare, en effet, qu’elles coulent aujourd’hui) n’ayant plus qu'un courant insensible, par suite de leur diminution de vo- lume et de leur peu de pente, se sont diviséesen plusieurs branches cherchant, en quelque sorte, un point d’arrèt. Cette disposition est tellement évidente que, lorsque les Arabes montent ces bifurcations, ils disent, dans leur langage figuré : « Vois, la rivière est fatiguée. » — On ne tarde pas, en effet, à trouver l'arrêt définitif des eaux. En pénétrant plus avant dans les aregs, l'on voit chaque branche de bifurcation arriver à des impasses bar- rées naturellement par des terrains de sables bleus et jaunes qui forment le fond du sol, et que les eaux n'ont plus eu la force d’éroder. Elles sont accumulées en ces points, formant des dayas ou lacs, dont la grandeur varie de quelques centaines de mètres à 2 et 5 kilomètres de diamètre, le plus souvent ovales, ayant leur plus grande largeur orientée nord-sud, et aujourd’hui complétement à sec. Ces dayas présentent un intérêt tout particulier. Elles sont actuellement à sec, mais leurs berges sont bien tra- cées. On distingue nettement le rivage, la hauteur qu'at- RE teignait l'eau. Le niveau n'a pas toujours été constant. Le sable qui couvre aujourd’hui le fond de ces dayas est mélangé, le plus souvent, de cristaux de gypse; il a une couleur limoneuse bien tranchée avec celle des sables purs et dorés des dunes environnantes. Si l'on creuse cette première couche, on trouve à 0",20 de profondeur une croûte compacte ce sel de 0",10 d'épaisseur qui forme un vaste plancher solide, et dont le dessous s’en- fonce, sous forme de stalactites, dans un sable sous-jacent très-humide rempli de nombreux cristaux de gypse. Sur les bords de l’ancienne rive, souvent dans le fond mème et au milieu du sable limoneux de ces lacs, sont répandues des quantités de coquilles d’eau douce et d’eau saumätre parfaitement conservées. Nous avons parcouru, dans presque toute leur longueur, deux des principaux oueds qui sillonnent du nord au sud ce pays, et la puissance des érosions qu’ils ont produites accuse un changement profond entre le régime des eaux à cette époque et celui de nos jours dans ces mêmes con- trées. Le lit de l'oued Gharbi présente jusqu’à deux ou trois terrasses indiquant des érosions de plusieurs kilomè- tres de largeur en certains points. Dans cet oued, ainsi que dans l’oued Seggueur, nous avons vu les berges ac- tuclles d’une hauteur moyenne de 10 à 20 mètres, et quelquefois de 40 mètres. Aujourd'hui les pluies d'hiver, quand elles sont abondantes, envoient à peine de l’eau dans le cours de ces rivières à une distance de 50 à 40 licues vers le sud des montagnes. 109 10° FONTAINE CHAUDE DE BISKRA. Cette fontaine est située à 6 kilomètres environ au nord- ouest de Biskra, près du pied des montagnes crétacces qui limitent le grand désert au nord. Le terrain qui environne la fontaine chaude est plan, couvert d’une couche de travertin qui s'étend à 2 ou 5 ki- lomètres au moins vers le sud, c'est-à-dire du côté de la plus grande déclivité générale du sol. Ce dépôt acquiert plus de 2 mètres d'épaisseur en cer- tains points. Il présente la texture poreuse des travertins actuels, mais il est noirâtre à la surface, brun à l'inté- rieur, el très-dur. Sa pâte est criblée de Melania tubercu- lata parfaitement conservées, mais impossibles à extraire, tant elles font corps avec la pâte calcaire. — Il perd de sa dureté à la base des couches, devient même terreux. — Ce terrain est complétement découpé en lambeaux par des érosions actuelles. On observe, en outre, aux environs de la fontaine chaude, et vers le sud et le sud-est, de nom- breux mamelons isolés formés d’un tuf sableux. — Celui de ces monticules que nous avons examiné présentait, au sommet, de longues herbes couchées dans un mème sens, sous un dépôt blanc terreux qui indiquait le courant assez récent d'une source incrustante. — C’est au pied de l'un d’eux que sort la fontaine chaude actuelle, au fond d’un -petit bassin naturel de 4 à 5 mètres de diamètre et de 4 mètre de profondeur. — Elle donne un grand nombre — 9% — de bulles gazeuses à sa sortie. Sa température est de 45° 5”. À 1,000 mètres dans l’est, se trouve un gouffre profond qui forme un petit lac de 55 mètres environ de diamètre : les bords sont formés par le traverlin roirâtre à Melania tuberculata. — Nous n'avons pas retrouvé cette espèce dans les eaux du lac. Les dépôts que nous venons de signaler reposent sur un sable argileux jaune et bleuâtre qui forme le sol réel. Ilest très probable que les mamelons du tuf sableux énoncés plus haut sont entièrement constitués aux dépens de cette couche inférieure. 11° OUARGLA. L'oasis d'Ouargla est une des plus grandes et des plus importantes du sud. Elle est sitnée dans une grande dépres- sion évidemment due à de fortes érosions dont les plateaux environnants portent de profondes traces et ont laissé de puissants et nombreux témoins. C’est au sommet de l'un de ces derniers que se voient encore les ruines de Ksar-el- Krima, ancien village fortifié, au sud d'Ouargla, dont il est séparé par une plaine de 8 kilomètres. — La partie la plus déclive, à moitié distance de ces deux points, est oc- cupée par de petites dunes reposant sur un terrain de sable limoneux, mêlé de nombreuses iamelles de gypse. — On trouve dans cette alluvion une grande quantité de Melania tuberculata qui paraissent appartenir à une époque con- temporaine de celle de la daya de Habessa ; mais ces Mé- lanies sont généralement d'une taille plus forte que toutes — 9 = celles que nous avons trouvées précédemment. — A 15 ou 20 kilomètres à l’ouest, l’on trouve encore une daya, aujourd'hui desséchée, dans laquelle un de nos amis, le lieutenant-colonel de Colomb, a recueilli des quantités de Cardium edule exactement semblables à ceux des dayas du sud-ouest dans les Aregs.—D'après certaines cartes, l’oued Mia, qui nait dans les montagnes du Tidikelt et du Touat et coule vers le nor, viendrait mourir dans le grand bas- fond d'Ouargla. Aujourd'hui l'oued Mia est à sec, comme les oueds Gharbi, Seggueur, etc. Il y aurait donc ici une disposition rappelant, sous tous les rapports, les dayas du sud-onest. 12° SIDI-MAKHELOUF. — AIN-EL-IBEL. — TADEMIT. Le caravansérail de Sidi-Makhelouf est situé à 48 kilo- mètres au nord de Laghouat. Il est construit à côté du petit marabout de Sidi-Makhelouf, sur une sorte de pro- montoire formé par des assises à peu près horizontales de grès rouge, qui dominent de 410 à 45 mètres de grands bas-fonds qui s’étendent au sud-est vers le Djebel-Touila, dans l’ouest vers le Djebel-Lazereg et, dans le nord, à Ain- el-Ibel. — Toute cette région porte des traces d'érosions puissantes. — Les grès rouges forment le fond du terrain, et leur dénudation a répandu sur le pays une coloration uni- forme et des tons chauds et vigoureux qui lui donnent un cachet particulier et reconnaissable à une grande distance. À 25 mètres du caravansérail, on trouve une couche de travertin blanchätre, de quelques centimètres d'épaisseur, reposant sur les grès rouges. Cette couche, qui a fourni des matériaux pour la construction du caravansérail, est remplie de petites coquilles terrestres et d'eau douce. On retrouve encore un dépôt d’eau douce avec coquilles dans le bas-fond, au-dessous du marabout, mais il est gé- néralement plus brun que le premier et d'un aspect un peu différent. — Les deux dépôts sont probablement dis- tincts, et le dernier paraît être le moins ancien. Au point de contact de ces assises naissent de faibles sources qui, réunies, finissent par former un volume d’eau assez considérable. A 10 lieues au nord-nord-est de Sidi-Makhelonf, on trouve le caravansérail d’Aïn-el-fbel. Celui-ci domine un grand bas-fond dont on traverse l'extrémité est, lorsqu'on arrive par le sud. Les constructions sont élevées, comme à Sidi-Makhelouf, sur des assises de grès rouge à plongement général nord, séparées par des lits d'argile bleue ou verte. Ces grès forment un escarpement de 15 mètres environ qui circonscrit la partie nord du bas-fond et dounent, à leurs points de contact avec les couches d’argile intercalées, naissance à des sources nombreuses, mais d’un faible dé- bit. — Les grès sont recouverts d'une couche horizon- tale de travertin blanchâtre peu épais, à pâte compacte et très-dure en certains endroits. Il recouvre un petit plateau de 1,500 mètres de largeur, entre le caravansérail et les collines crétacées qui le dominent vers le nord. Ce traver- tin contient des Helix ; nous n’y avons pas observé de co- quilles fluviatiles. La grande source qui donne son nom au caravansérail est située à 200 mètres de celui-ci, dans le nord-est. Elle sort à l'intersection des argiles gypseuses, verdâtres ou jaunes intercalées dans les bancs de grès. — Le ruisseau = \97 qu'elle forme se fraye un passage au milieu d'un dépôt horizontal de sable argileux de 5 à 5 mètres de puissance, dont les couches inférieures ont la couleur des marnes gypseuses intercalées dans les grès ; les assises supérieures sont rougeâtres. — Ce terrain est rempli, dans toute son épaisseur, de coquilles fluviatiles et terrestres, mais le Bu- limus decollatus el les grosses Hélices ne se trouvent que dans la partie rouge supérieure. Les bas-fonds qui entourent Sidi-Makhelouf et dont le relèvement d’Aïn-el-Ibel forme la limite nord-est s’éten- dent au loin dans l’ouest en conservant les mêmes carac- tères de dénudations. — Toutefois les assises de grès forment de petites chaînes de collines de plus en plus hautes et de plus en plus rapprochées les unes des autres, à mesure qu’on pénètre vers Tâdemit, où se trouve une ferme au milieu de quelques cultures dépendant du com- mandement de Laghouat. — Ce point est situé au milieu d’une chaîne de collines à couches calcaires intercalées dans la formation grèseuse, qui diminue toujours.— Cette chaine établit la limite entre les plaines sablonneuses for- mées par l'érosion des grès rouges, et un grand plateau situé au nord et au nord-ouest, dans lequel passe l’oued Tâdemit en amont de la ferme. Le ruisseau s’est tracé, sur le bord du plateau, un lit dont les berges, qui ont 7 et 8 mètres de puissance, sont formées d’une couche horizon- tale d’une terre blanche ou jaune légèrement argileuse, coupée, par intervalles, de petits lits de terre noirâtre, Himo- neuse, de 0°,02 à 0",05 d'épaisseur. Le toui contient un grand nombre de coquilles terrestres. C’est en cet endroit qu'ont été recucillies toutes celles indiquées de la localité de Tàdemit. SRE 13° BOUGHEZOUL. Lorsqu'on se dirige d'Alger vers Laghoual, on arrive, après avoir traversé la région montagneuse du Tell dans toute sa largeur, aux grandes plaines indiquées sur les cartes sous le nom de petit Sahara. Elles sont bornées au sud par la zone des montagnes de Djelfa, se reliant direc- tement à Geryville dans l’ouest. Ces montagnes séparent le petit Sahara du grand désert proprement dit. — On retrouve dans cet ensemble une disposition orographique exactement semblable à celle qui existe, dans l’ouest, entre Oran, Geryville et El-Abiod-Sidi-Scheikh. Le caravansérail de Boughezoul est situé sur la lisière nord du petit Sahara, à 25 kilomètres sud du poste de Boghar. — A quelques centaines de mètres à l’est du cara- vansérail se trouve un petit relèvement formé par un terrain blanc, gypseux, assez friable, recouvert par un travertin dur, compacte, rougeûtre, et qui contient dans sa pâte une assez grande quantité d'Hélices. Le petit Sahara s'étend sur 400 kilomètres de largeur nord-sud, et pré- sente partout les traces du passage ou du séjour des eaux à une époque relativement récente. — Une foule de relè- vements semblables à celui de Boughezoul, des buttes on de véritables berges à pic qui présentent des coupes ayant jusqu'à 20 et 50 mètres au-dessus de la plaine actuelle, sont autant de témoins indiquant la composition du sol. Ils présentent toujours un tuf blanc ou rouge, calcaire et gypseux, souvent mêlé de concrétions de carbonate de chaux plus ou moins rougeâtres et reposant sur des = 00 couches épaisses d'argile bleue mêlée de sulfate de chaux en cristaux lamelleux. — La surface de ces couches est recouverte, en beaucoup de points, par du grès ou du tra- vertin rougeâtre et compacte contenant des Helir, comme celui de Boughezoul; mais, quand la coupe est assez élevée pour présenter au sommet le sol primitif, celui-ci est re- couvert d'une couche de travertin de couleur assez va- riable, le plus souvent d’un blanc rougeâtre, rubané, gypseux, semblable aussi au travertin de Boughezoul, mais dans lequel nous n'avons jamais trouvé, jusqu'ici, ni co- quilles terrestres ni coquilles fluviatiles. 14° CHERCHELL. — TIPAZA. — KOLÉA. — FOUKA. — FOSSÉ LAMORICIÈRE ({}. — RAS ACATRA. — GUYOTVILLE. — FORT DE L'EAU. — AIN-TAYA. Dans les trois premiers voyages que nous avons exécu- tés en Algérie, nous n’avions jamais eu l’occasion d'’étu- dier les côtes. — Mais en 1860 nous avons parcouru le rivage depuis Cherchell jusqu’à Ain-Taya, sur un déve- loppement de 120 kilom. environ, dans lequel se trouve compris Alger. — Cette côte présente une structure géo- logique excessivement intéressante, dont un résumé ra- pide nous aidera à bien faire comprendre la disposition du terrain. Si nous laissons de côté, entre Cherchell et Tipaza, le (1) Nom donné par les habitants de Koléa et de Fouka au fossé destiné à limiter l'occupation restreinte de l’Algérie avant l’ar- rivée du maréchal Bugeaud dans notre colonie. = massif crétacé du Djebel-Chenoua, que nous n'avons pu visiter, nous reconnaîtrons que la masse du terrain appar- tient au pliocène. Il se présente, à sa partie supérieure, sous la forme d'un calcaire jaunâtre assez tendre; bonne pierre à bâtir qui rappelle le moellon miocène du midi de la France. — Sa base est formée de puissantes assises d’ar- gile bleue, sur lesquelles sont établies de nombreuses po- teries. — À Alger, l’on peut observer les deux aspects de ces couches sur plusieurs points, surtout dans la grande coupure du consulat de Suède. — A Koléa, le moellon forme des bancs d’une grande puissance qui recouvrent et masquent les argiles, tandis qu’à Cherchell et à Ain-Taya, c’est-à-dire aux deux extrémités de la ligne des côtes que nous étudions, on ne trouve guère que les argiles. Les assises régulières du pliocène ont été violemment disloquées, dans une fouie de points, par des poussées de roches éruptives qui ont produit des affleurements plus ou moins puissants, surtout à Ras-el-Amesfout, près de Cher- chell et au cap Matifou. — A Alger, le massif du Bouza- réah présente des granits et des calcaires appartenant très-probablement aux terrains les plus anciens, et qui sem- blent avoir formé de temps en temps un ilot autour du- quel sont venues se déposer de puissantes assises pliocènes. (Voyez le Bull. de la Soc. géol., 2° série, t. XVIIE, p.565.) Des relèvements assez réguliers, parfois très-escarpés, dominent la mer sur toute la ligne que nous étudions. — Sur cette côte ainsi disposée s'étend presque partout, comme un manteau, comme une sorte de carapace, un dépôt particulier formé d’un sable toujours calcaire, plus ou moins agrégé, quelquefois très-dur et très compacte, contenant des Hélices et des Bulimes en grand nombre.— À Guyotville, nous y avons rencontré avec M. Ville, ingé- M nieur des mines à Alger, des ossements et des dents de mammifères malheureusement indéterminables. — Le caractère général de ce dépôt est d'affecter, comme nous l'avons dit, la forme d’une carapace qui couvre les ter- rains sous-jacents en se moulant assez exactement sur leurs inégalités et leurs ondulations. — II à suivi les mouve- men{s lents qui exhaussent ou abaissent encore actuelle- ment différents points de la côte, mais nous ne l’avons vu participer à aucune des dislocations du sol, si fréquem- ment produites dans les couches pliocènes par les poussées volcaniques dont nous avons parlé plus haut. Toutefois nous ne l’avons jamais vu recouvrir immédiatement la roche éruptive quand celle-ci affleure à la surface du sol. — Nous avons observé ce terrain jusqu'à une altitude de 150 mètres environ; nous ne pourrions affirmer l'avoir trouvé plus haut. — Il suit la pente des collines qui bor- dent la mer et offre, en certains points, une assez grande puissance. À Cherchell, sous le château turc, au bord de la mer, il a 8 mètres d'épaisseur. — A 8 ou 10 kilom. dans l’est de la ville, dans l'Oued-el-Hachem, il a 412 mè- tres. — À Tipaza, les carrières romaines sont ouvertes dans ce grès, ainsi qu'à Guyotville, où il n’atteint pas moins de 10 à 12 mètres. — Sa puissance moyenne n’est pas toujours aussi considérable et se réduit souvent à 4 ou 2 mètres. Toutes les fois qu’on étudie les coupes du grès à Helix sur le bord immédiat de la mer, l’on trouve à sa base les Helix mélangés avec des coquilles marines actuelles ; souvent ces dernières restent seules. — En certains points, le grès re- pose sur un lit de gravier et de débris marins représentant exactement la plage actuelle qui est à côté. Cette disposi- tion s'observe surtout dans une coupe qu’on rencontre à qe quelques pas du cap Caxine, au bord de la mer; elle y est rendue aussi évidente que possible par l'aspect tout parti- culier des grains quartzeux blancs provenant du remanie- ment des micaschistes sur lesquels repose la mer en ce point, et qui forment exclusivement la plage actuelle ainsi que la plage ancienne. M. Ville a nommé le terrain dont nous nous occupons grès à Helix ; nous lui avions donné le même nom dans nos notes, sans savoir qu’il le possédait déjà. Cette déno- mination nous paraît convenir parfaitement à l'aspect gé- néral de ce dépôt. Le grès à Helix est recouvert presque partout par une terre rouge d’un aspect particulier qui contient aussi des coquilles terrestres, mais jamais de coquilles marines. On la retrouve seule à de plus grandes allitudes que le grès; nous ne doutons pas qu’elle soit de formation plus récente. — Nous mentionnons seulement ce dépôt à cause de la régularité avec laquelle il accompagne généralement Île grès à Helix. —æ Le cadre restreint de cette note ne nous permet pas de plus longs développements. — Nous pen- sons, d'ailleurs, pouvoir bientôt traiter ce sujet d'une ma- nière plus complète. 15° ENTRE TIPAZA ET MARENGO. De Tipaza à Koléa s'étend une chaîne de collines d'une grande régularité et d'une hauteur moyenne de 150 à 200 mètres ; elle sépare, de ce côté, la plaine de la Mitidja de la mer. à En traversant celte petite chaîne, pour aller de Tipaza à Marengo, nous avons observé sur le versant sud, dans une coupe de la route nouvellement tracée, un terrain blanc, sableux, friable, pétri de fossiles marirs, parmi les- quels dominent des Ostrea et surtout des Pecten très-bien conservés. — On y rencontre aussi des elix, des Buli- mus qui paraissent complétement associés aux fossiles ma- rins; toutefois il nous à semblé reconnaitre que le dépôt qui contient les Helix est plus superficiel, mais, comme il est formé par le remaniement du premier, il lui est telle- ment semblable qu'il parait en faire partie. 16° ÎLE DE RACHGOUN. — CAP FÉRBAT. — DOUEIRA. — CAP DE GARDE. — LA CALLE, ETC... ({) On observe sur un grand nombre de points du littoral algérien un terrain sableux, quelquefois incohérent, d’au- tres fois irrégulièrement consolidé, formant des couches plus ou moins nombreuses, souvent irrégulières, dans les- quelles sont disséminées des coquilles terrestres. Ces coquilles, semblables à celles qui vivent encore à la surface du sol, sont parfois encroûtées d’une substance calcaire d'une épaisseur variable et dont l’adhérence est peu solide; cet encroülement est comparable à celui qui se produit sur les corps plongés dans une eau surchargée de carbonate de chaux. C’est dans cet état que se présen tent les coquilles terrestres fossiles sur l’ilot volcanique de Rachgoun, situé à l'embouchure de la Tafna. (1) Note de M. Deshayes. — 31 — Sur le bord oriental de l'ile se développent des conches de sédiment solides, régulières, d’un grès calcaire rou- geâtre. Les plus superficielles, mêlées à des produits vol- caniques, sont plus désagrégées et contiennent, en assez grande abondance, des coquilles terrestres ainsi que des espèces marines, telles que le Purpura hæmastoma, la Paiella safiana et d'autres débris de Cassis, de Tro- chus, etc. Dans les autres localités, la disposition du terrain n'est pas absolument semblable; les couches sont plus terreuses, plus rouges, moins épaisses, moins régulières ; elles offrent, par place, une grande solidité; elles se réduisent à de pe- tits amas, plaqués pour ainsi dire contre les roches redres- sées et tourmentées de la côte. C’est ainsi qu’elles se pré- sentent, notamment au €ap Férat, au voisinage d'Oran, Arzew, Mostaghanem, elc. A Doueira, les espèces terrestres sont comprises dans une couche assez mince de travertin, formant une nappe sur les plateaux, et dans laquelle on rencontre, çà et là, des portions moins solides d’où les fossiles se détachent avec assez de facilité. Le cap de Garde, près de Bone, est le point sur lequel les coquilles terrestres se montrent avec le plus d’abon- dance : elles sont disséminées dans une couche assez puis- sante d’un sable quartzeux et calcaire très-irrégulièrement concrélionné; cette couche est située à plus de 25 mètres, à pic, au-dessus de la mer. Aux Hélices sont mêlés de nom- breux fragments de coquilles marines ; on parvient même à y découvrir des individus entiers du Cardium edule, du Corbula mediterranea, des Rissoa Montagui et costellata, du Trochus tessellatus, ete. A la Calle, la couche à Helir fait partie d’un système plus considérable de dépôts, que l'on suit le long des es- carpements jusqu’au bord de la mer, où il se continue; l’émersion n’en est pas encore complète. Il résulte, des observations faites sur les lieux que nous venons de désigner, que les couches à coquilles terrestres sont les plus modernes de toutes; elles dépendent de la période quaternaire pendant laquelle la Méditerranée a pris son contour actuel. Nous pouvons ajouter, de plus, que, par leur composition et la présence incontestable des coquilles marines, toutcs les couches, même celles où abon- dent le plus les espèces terrestres, ont été déposées et for- mées dans la mer,et ensuite émergées là où nous les voyons, à la suite des nombreux mouvements de disloca- tion dont les côtes algériennes offrent d’irrécusables exemples. - » Les divers Mollusques terrestres et fluviatiles dont nous allons donner le catalogue et les descriptions ont été re- cueillis : 4° Par M. Joba fils, sous intendant adjoint, à Constan- tine, en 1861 et 62, dans les tranchées que le gouverne- ment fait exécuter en ce moment sur la colline de Coudiat- AtY ; 2° Par M. Marès, docteur-médecin, à Paris, pendant les années 1856, 57, 58 et 60, dans les différentes localités que nous venons, d’après lui, de signaler ; 9° Enfin, par le savant M. Deshayes, en 1840, 41 et 42, lors de l'expédition scientifique envoyée en Algérie sous la direction de Bory Saint-Vincent. qe SUCCINEA PFEIFFERI. SuccinEA PrEirFERt, Rossmassler, Iconogr., 1, p. 96, fig. 46. 1855. Fossile dans les couches inférieures de la vallée de l'Oued-el-Biod, près de Geryville, et dans les dépôts con- temporains de l'oued Tàdemit, à 15 lieues sud-ouest de Djelfa. M. Marès a, en outre, recueilli, dans celte dernière lo- calité, deux variétés de cette espèce. La première variété diffère du type par son test un peu plus épais et par son ouverture plus oblique; la seconde, par une spire plus allongée, ct par son ouverture, un peu moins dilatée à la base. SUCCINEA DEBILIS. SUCCINEA DEBILIS, Morelet, mss. in mus. Cuming. — — L. Pfeiffer, Monogr.Hel. viv., tomelV, p. 811. 1859. Dans un travertin très-dur, à Sidi-Makhelouf, à 12lieues nord de l'Aghouat (Marès). SUCCINEA OCHRACEA. SUCCINEA OCHRACEA, de Bella, Malacol. valle di Non, p. 31, pl. 1, f. 1. 1852. — 39 — SUCCINEA OCHRACEA, L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv., tome IT, p. 625. 1855. Fossile dans les couches inférieures d’'Aïin-el-Ibel, à 10 lieues sud de Djelfa (Marès). SUCCINEA OBLONGA. SUCCINEA OBLONGA, Draparnaud, Tabl. moll., p. 50. ASO1, et Hist. moll. France, p. 59, pl. nu, f. 24-95. 1805. M. Marès a récolté, dans les dépôts anciens de l'ouecd Tâdemit, à 15 lieues sud-oucst de Djelfa, ainsi que dans ceux de l'Oued-el-Biod, près de Geryville, une variété de cette espèce à test un peu plus fort et un peu plus ventru. SUCCINEA MARESI. Festa ventroso-conoidea, irregulariter sordideque striata; spira Janceolata, conica; apice acuto ; — anfractibus Æ# 1/2 convexis, celeriter crescentibus, sutura profunda separalis ; — ultimo an- fractu maximo, ventroso, dimidiam longitudinis paululum su- perante; aperlura rotundato-oblonga, fere recta ; peristomate simplice ; columella recta, ad basin attingente; margine colu- mellari reflexiuseulo; — marginibus valde approximatis, tenui callo junctis. Coquille conique, très-ventrue et globuleuse, à test assez épais, silonné de stries bien prononcées, gros- 10 sières et souvent irrégulières. Spire élancée, conique, à sommet aigu. Quatre tours et demi très-convexes, séparés par une suture profonde et s’accroissant avec beaucoup de rapidité. Dernier tour très-grand, ventru, globuleux, dépassant la moitié de la longueur totale. Ouverture droite, presque ronde, à peine échancrée, à péristome simple et aigu. Columelle droite, atteignant la base de l'ouverture. Bord columellaire réfléchi. Bords marginaux très-rappro- chés, réunis par une faib'e callosité. HAULOUL:' LA RNA 10 mil]. Diamètre. . . AR NRA ee 6 Hauteur de l’ouverture. . . . . . 51/22à6 Dépôts de Geryville, dans la vallée de l'Oueld-el-Biod (Marès). ZONITES SEMPERIANUS. HELIX SEMPERIANA, Crosse, Diagn. Hel. foss. Const., in Journ.Conch.,t.1X, p. 357. (Oct.) 1861. — —— Crosse, Desc. moll. terr. de Coudiat- Aty, etc..…, in Journ. Conch., t. X, p:455, pl. vu, f.7-8-N(Avril.) 1862. Testa imperforata, globoso-conoidea, crassiuscula, striatula, con- colore; — apice obtuso, levi; — anfractibus 5 1/2 convexius- culis, regulariter lenteque crescentibus; ullimo rotundato, ad aperturam subito valde descendente; — apertura obliqua, sub: sinuoso-ovala, ad inserlionem marginis dextri tuberculo valido A canalifero, crassoque coarctata ; columella intus incrassata, in medio erosa; peristomate incrassato, obtuso ; marginibus callo junctis. Coquille imperforée, conoïde, globuleuse, à stries fines, d’une teinte uniforme et à test assez épais. Sommet lisse et obtus. Tours au nombre de cinq et demi, un peu con- vexes, s’accroissant lentement et avec régularité. Dernier tour arrondi, prenant subitement, vers l'ouverture, une direction descendante très-prononcée. Ouverture oblique, de forme irrégulière, ovale, ce qui est dù à une énorme dentliculation canaliculée située à l'insertion du labre extérieur, et qui rétrécit l'ouverture. Bord collumellaire épais, offrant, à sa partie médiane, un sinus très-prononcé. Péristome épaissi, oblus, non réfléchi. Bords marginaux réunis par une forte callosité. HAUTCRRR 2 Ille DAME SAT NT ER ETS Cette coquille a été recueillie à Aïn-el-Hadj-Baba, près de Constantine. — Assez rare. Cette espèce, du groupe des Zonites de la section des Calcarina, ne peut être assimilée qu'aux Zon. Boissieri (1) et filius (2), des environs de Jérusalem et de la mer Morte. (1) Zonites Boissieri, Bourguignat, Cat. rais. Moll. Orient., p. 12, 1853. — Helix Boissieri de Charpentier, in Zeitschr. für Malak., p. 133, sept. 1847, — et de L. Pfeiffer, in Chemnitz, Conch. tab. (2° édit.), Helix n° 79, t. 114, f. 8-9, — et Monog. Helic. viv., t. I, p. 436, 1848. (2) Zonites filius, Bourguignat; — Helix filia de Mousson, Coq. terr. fluv. recueillies par Roth en Palestine, p. 26. 1861. ZONITES CANDIDISSIMUS. Herix canDinissiMA, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 75. 1801, et Hist. Moll. France, p.89, pl.:v, 6 19: 1805 ZonNiTEs cannipissiMus, Moquin-Tandon, Obs. Mach., Hel., in Mém. Acad. Toulouse, 5° série, t. IV, p. 574. 1848. Fossile à Bone et au cap de Garde, près de Bone (Des- hayes). Ile de Rachgoun, à l'embouchure de la Tafna {province d'Oran). (Deshayes). Dépôts sablonneux d’Hassi-el-Aricha, près de Tigri, à 60 lieues ouest de Geryville. — Calcaires sur le bord de la mer, près de Koléa (Marès). ZONITES OTTHIANUS. Heuix orrmianxa (1), Forbes, in Ann. of nat. Hist., p. 282. 4838, et tab. xx, f. 2. 1859. (1) Helix otthiana de L. Pfeiffer, in Chemnitz (2° édit.), Helix n° 600, tab. XCIV,f. 11-12, — et Monog. Hel. viv., IE, p. 205, 1853, qui est une espèce à rapporter au Zonites piestius, Bour- quignat, in Amén. malac., t. II, p. 153. 1859. = — IELIX JEANNOTIANA (1), Terver, Cat. alg., p. 20, t. IT, f. 11-12. 1839. ZONITES OTTHIANUS, Bourguignat, in Mén. Malac., t. IE, p. 155. (Décembre). 1859. Ce Mollusque se trouve à l'état fossile dans l'île de Rachgoun, à l'embouchure de la Tafna , province d'Oran (Deshayes). HELIX ASPERSA. Hezix aAsrersa, Müller, Verm. Hist., II, p. 59, 1774. Calcaire de l'île de Rachgonn, à l'embouchure de la Tafna, dans la province d'Oran. — Sables récents de Doueira, à 6 lieues d'Alger. — Dépôts sablonneux du cap Férat, près de Bone, dans la province de Constantine. (Deshayes). Calcaire au bord de la mer, à Fouka, près de Koléa; — Cherchell; — Guyotville, près d'Alger; — Aïn-Taya, à 2 lieues ouest du cap Matifou, près d'Alger, etc. (Marès). Roches sur le bord de la mer, à l'extrémité du fossé Lamoricière, près d'Alger (Marès). (1) Non Helix Jeannotiana de Rossmassler, Iconog., 1X, p. 6, f. 564, juin 1839, qui est le Zonites piestius (voir la note pré- cédente). HELIX PACHYA. Herix pAcHyA, Bourguignat, in Amén. Malac. €. T, p. 480, pl. xxr. Î. 6-9. 1860. — — Mousson, Coq. terr. fluv. Palest., p. 31. 1861. Se rencontre à l’état fossile, mais assez rarement, dans les dépôts du cap Férat, près de Bone. Cette espèce, dernièrement décrite, vit encore actuelle- ment aux environs de Constantine, où elle a été prise à tort pour une variété de l'Helix melanostoma, à test plus épais, plus élancé, à bouche blanche et moins arrondie. Voici la description de cette intéressante coquille, en- core bien peu connue. a Testa imperforata, globosa, crassa, ponderosa, cretacea, can- « dida, vel zonulis castaneis obscure cingulala, striata ; — spira « conica, apice levi, obtusiusculo; — anfractibus 5 convexius- « culis, celeriter crescentibus; ullimo sordide striato, ventricoso, «a erasso, ad aperturam vix vel non descendente; — apertura « parum Junata, rotundata; — peristomate intus candido-in- « crassato , simplice non reflexo ; columella calloso-incrassata ; « — marginibus sat approximalis, callo valido, crasso candi- « doque junctis. « Var. B. — Elongata. — Testa majore, spira elalo-conica ; z0- « nulis castaneis 5 cingulatis. » « Coquille imperforée, globuleuse, épaisse, pesante, « crétacée, régulièrement striée ou ornée çà et là de rides « grossières et irrégulières. Test blanchâtre, ou quelque- «a fois présentant une surface ceinte de trois à cinq bandes TA d'une teinte marron, presque effacée. — Spire assez développée, à sommet lisse et un peu obtus. Cinq tours peu convexes, s'accroissant avec une grande rapidité. Dernier {our assez grossièrement strié, ventru, épais, ne descendant pas ou à peine vers l'ouverture. — Celle- ci est peu échancrée, arrondie, à péristome blanc, in- térieurement épaissi, simple et non réfléchi. Columelle calleuse. Bords marginaux assez rapprochés, réunis par une callosité blanche et épaisse. » HAUTEUTE SERRE RENE 30-35 mil]. DIAMÉIRES Ar CR NORME Et 28-32 « Espèce commune dans les contrées arides de la Syrie, notamment dans les environs du lac de Tibériade, — Cette Hélice habite aussi en Égypte, dans la régence de Tunis, aïnsi qu’en Algérie, dans les envirors de Con- stantine. » « L'Helix pachya offre quelques variétés de forme; l'une de: plus intéressantes diffère du {ype par les ca- ractères suivants : «& Var. B. Elongata. — Coquille plus grande, à spire plus élevée, plus conique, et dont le test se trouve orné de trois zones d'une teinte marron assez bien prononcée. HAULEUT PET An RNMER Li RE 44 mil. Diamètre. 2 38 « Cette variété se trouve aux environs de Tibcriade. » HELIX MELANOSTOMA. HELIX MELANOSTOMA, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 77. Hp 4801; et Hist. Moll. France, p. 91, pl. v, f. 24. 1805. Se rencontre à l'état fossile à la Calle (Deshayes), dans la province de Constantine. HELIX LACTEA. Hezrx LACTEA, Müller, Verm. Hist., IT, p. 19. 1774. Fossile dans l’île de Rachgoun, à l'embouchure de la Tafna. — Dépôts quaternaires des environs d'Oran (Des- hayes). Calcaires sur le bord de la mer à Cherchell (Marès). HELIX PUNCTATA. Herix PUNCTATA (1), Müller, Verm. Hist., II, p. 21. 1774. Cette magnifique espèce, que la plupart des auteurs ont confondue avec l’Helix lactea, a été recueillie à l’état fos- sile au cap Férat, près de Bone (Deshayes). (4) Non Helix punctata, Born, Wagner, Deshayes. MT HELIX DUMORTIERITANA. HeLix DumorTIERIANA, Crosse, Diagn. Hel. foss. Const., in Journ. Conch., t. X, p. 85. (Janv.) 1862. — — Crosse, Desc. Moll. terr. Coudiat- Aty, etc., in Journ. Conch., t. X,p. 160, pl. vit, f. 5-G. (Avril.) 1862. Testa imperforata, depresso-globosa, nitida, paululum malleato- striatula, vel læviuscula, concolore vel sæpissime # zonulis (2 obscure supra, 2 infra) fuseis eineta, ac fascis irregulariter fulgurantibus a niveo ad uniformiter fusco-nigrescentem transeuntibus undique adornata; — anfractibus 6 planulatis, regulariler crescentibus, sutura lineari separatis; prioribus læ- vigatis, nitidis, albis; — ultimo, magno, obscure angulato- rotundato, ad aperturam valde descendente; apertura ovato- lunari, fere horizontali ; peristomate recto, incrassato; margine columellari subinflexo, paululum tubereuloso-areualo ; — mar- ginibus sat approximatis, callo candido junctis. Coquille imperforée, de forme globuleuse un peu dépri- mée, brillante, lisse ou plutôt sillonnée de fines striations un peu martelées. Test blanchâtre, ou plutôt (lorsqu'il est bien conservé) orné de quatre zonules (1) brunâtres, et présentant une foule de fascies ou flammules fulgurantes (1) Les deux supérieures sont généralement effacées; les deux inférieures sont souvent les seules qui résistent à l’action du temps. aie passant du blanc de neige, par une teinte insensiblement plus foncée, à un ton d'un brun noirâtre, suivant les tours de spire. Six tours presque plans , s’accroissant régulière- ment, séparés par une suture linéaire. Les tours supérieurs sont lisses, brillants et d’un blanc de lait. Dernier tour grand, arrondi, bien qu'offrant un méplat sensible, ce qui le rend anguleux. Déflexion du dernier tour, vers l’ouver- ture, subite et fortement prononcée. Ouverture presque horizontale, ovale, échancrée. Péristome droit, non ré- fléchi, bordé et épaissi. Bord columellaire subflexueux, un peu tuberculeux à sa partie médiane ; bords margivaux assez rapprochés, réunis par une callosité blanche. HaAUtEUR CE 12-15 mille Diameire. "POP ERA 2020-22 L'Helix Dumortieriana, qui appartient au groupe des Helix lactea et vermiculata, a été récoltée à Aïn-el-Hadj- Baba, près de Constantine, dans les marnes bleuâtres su- périeures. HELIX SUBSENILIS. Hezix sEniILIS (1), Morelet, App. Conch. Alg. in Journ. Conch., t. II, p. 354, pl. 1x, f. 5-G. (25 déc.) 1851. (1) L’'Helix senilis de Morelet, considérée jusqu'à ce jour comme un Mollusque vivant, n’est, en réalilé, qu’une espèce fossile. — Les nombreux échantillons que nous tenons de l’obligeance de Ho Heuix SENILIS, L. Pfeiffer, Monogr. Helic. viv., t. LUE, p. 198. (Mai.) 1855. se _ Morelet, Cat. Moll. de l'Algérie, in Journ. Conch., t. IV, p. 288. (Aoùût.) 1853. — SUBSENILIS, Crosse, Diagn. d'Hélic. foss. Constant., in Journ. Conch., t. X, p.85. (Jan- vier.) 1862. = — Crosse, Desc. Moll. terr.,etc., de Cou- diat-Aty, etc., in Journ. Conch., t. X, p. 1692, pl. vis, f. 42-16. (Avril.) 1862. Testa imperforata, globoso-depressa, transverse dilatata, crassa, lævi vel striatula ac irregulariter paululum malleata, sordide albidula ac sæpe 4 zonulis griseis cireumeineta; — anfractibus 6 supra planulatis; — ultimo ad aperturam dilatato, ac subito valde descendente; apertura perobliqua, fere horizontali, ovata; — columella crassa, subunidentala ; — peristomate duplicato, reflexo, crassissimo ; marginibus callo valido junctis. Coquille imperforée, globuleuse, déprimée, dilatée transversalement, épaisse, lisse ou légèrement striée et MM. Joba, Deshayes, Morelet, Raymond, etc., ne nous laissent aucun doute à ce sujet. On ne peut adopter l'appellation de senilis établie par Morelet, attendu qu'il existe une Hélice subfossile décrite également sous ce nom et publiée, une année auparavant, par Lowe, dans l’ou- vrage suivant : {wo Memoirs on the ferns, flowering plants and land shells of Madæira and Porto-Santo (préface en date du 10 août 1850). Janvier 1851. Le numéro du Journal de Conchyliologie dans lequel Morelet a décrit son Æ/elix senilis est daté du 25 décembre 1851, et n’a paru qu’à la fin de janvier 1852. 4 irrégulièrement martelée. Test d'un blanc pâle ou gri- sâtre, offrant, lorsqu'il est en bon état de conservation, 4 zonules d’une couleur plus foncée. 6 tours un peu plans en dessus. Dernier tour assez arrondi, se dilatant et des- cendant subitement vers l’ouverture. Celle-ci est très- oblique, presque horizontale, de forme ovale. Columelle épaisse, munie d’un renflement assez considérable. Pé- ristome bordé intérieurement et extérieurement très- épaissi, grossièrement réfléchi. Bords marginaux réunis par une callosité forte et saillante. HAUTEUT. , 0 NE 12-16 mill. TAMEITe CCC 20-28 M. Morelet a recueilli cette espèce sur les eollines arides du Tachondah, dans la direction de Constantine à Sétif. Selon toute probabilité, les échantillons de cette localité se trouvent désagrégés des marnes par l’action du temps. M. Joba fils a récolté également, non loin de là, en im- mense quantité, cette Hélice dans les marnes bleuâtres d’Aïn-el-Hadj-Baba, près de Constantine. L'Helix subsenilis appartient au groupe des Helix lac- tea (Müller, Verm. Hist., Il, p.19, 1774) et Lucasi (Des- hayes, in Férussae, Hist. Moll., 1, p. 122, pl. xcvi, .8-12);etc#"elc: HELIX VERMICULATA. HELIX VERMICULATA, Müller, Verm. Hist., IE, p. 20, 4774. Sables des environs d'Oran. — (Deshayes.) HELIX DBESOUDINIANA. Hecix DEsoupinrana, Crosse, Diagn d'Hélic. foss. Const., in Journ. Conch.,t. X, p. 84. (Janv.) 1862. _— — Crosse, Desc. Moll. terr. Coudiat- Aty, in Journ. Conch., t. X, p. 457, pl. vu, f. 4-2. (Avril.) 1862. Testa imperforata, compresso-globosa, solida, sublævi; — anfrac- tibus 5 1/2 regulariter crescentibus, sutura lineari separatis ; — prioribus planiuseulis, lævigatis, nitentibus; ultimo magno, rotundato, basi inflato, obsolele carina obscura adornato, ac ad aperluram subilo maximeque descendente; — apertura per- obliqua, lunari, ringente coarctataque, ac tridentata ; peristomate incrassalo ; marginibus callo valido junctis, dentem emiltente erassum, obliquum, insertioni et partim margini supero adhæ- rentem; margine supero striclo, non reflexo; margine dexiro reflexiusculo, intus unidentato; margine columellari crasso, tuberculum oblusum gerente. Coquille imperforée, globuleuse, comprimée, à test solide, épais et presque lisse. à tours 1/2 s’accroissant ré- gulièrement, séparés par une suture linéaire peu mar- quée. Premiers tours lisses, brillants, presque plans. Der- nier tour grand, arrondi, surtout renflé à sa base, orné d'une carène obsolète à peine marquée et offrant vers l'ouverture une défiexion subite et très-prononcée. Ouver- ture très-oblique, lunaire, rétrécie, grimaçante et tri- dentée. Péristome épais. Bords marginaux réunis par une 5 forte callosité qui donne naissance à une dent épaisse, oblique, adhérente moitié au point d'insertion du bord supérieur, moitié à ce bord supérieur lui-même. Bord su- périeur court, infléchi en dedans. Bord droit un peu ré- fléchi, intérieurement muni d'une denticulation saillante. Bord columellaire épais, orné, à sa partie médiane, d'un renflement denticuliforme obtus. Hauteur: SON 13 mill. Diamelress, 4 RCE RE 20 Cette magnifique espèce, qui n'offre quelques rapports de ressemblance qu'avec l/Lelix punclala (Born) des An- tilles, a été recueillie dans les marnes bieuâtres d’Aïn-el- Hadj-Baba, près de Constantine (Joba fils). Cette Hélice est dédiée à M. Desoudin, amateur de cen- chyliologie, à Metz. HELIX JOBZÆ. HeLix JoBÆaNA, Crosse, Diagn. Héi. foss. Const., in Journ. Conch., t. IX, p. 556. (Oct.) 1861. _ — Crosse, Desc. Moll. terr. de Coudiat- Aty, etc., in Journ. Conch., t. X, p. 155, pl. vu, f. 5-4. (Avril.) 1862. Testa imperforata, subglobosa, crassa, lævi vel leviter striatula, sordide griseo-albidula; — anfractibus 5 1/2 regulariter cres- centibus, parum convexiusculis; — ullimo rotundato vel vix obscure carinato, ac ad aperturam valde descendente ; — aper- = RUE tura exigua, perobliqua, fere horizontali, dentibus duobus coarctala ; — uno columellari, obtuso, valido; altero marginali, opposito, lamelliforme; — peristomatle continuo, maxime in- crassato, obtuso, non reflexo. Coquille imperforée, subglobuleuse, lisse ou légère- ment striée, d'une teinte d’un blanc gris sale, à test assez épais. Tours au nombre de 5 1/2, un peu convexes, s'ac- croissant régulièrement. Dernier tour arrondi, quelquefois présentant un rudiment de carène et descendant forte- ment vers l'ouverture. Celle-ci, petite, très oblique, presque horizontale, se trouve rétrécie par deux denticulations: l’une, columellaire, est très-forte et obtuse: l'autre, la- melliforme, orne intérieurement la paroi droite de l’ou- verture. Péristome continu, très-épaissi, obtus et non réfléchi. ÉAIOUTS SO x, 11-12 mill. DÉMO UP TE RE 18-19 Cette curieuse espèce a élé recueillie par M. Joba fils dans les marnes bleuâtres d’Ain-cl-Hadj-Baba, près de Constantine. L'Helix Jobæ est le diminutif de cette charmante es- pèce récoltée par M. Marès dans les bas fonds de la vallée de Tigri (1), à laquelle M. Paul Gervais a attribué l’appel- lation assez mauvaise d’'elix Tigri (2), qui doit être, d’a- près les règles, métamorphosée en celle de Tigriana (5). (4) Vallée au sud de l'Algérie, sur la frontière du Maroc. (2) Helix Tigri, P. Gervais, Mss. in Mus. Monspessul., — et P. Fischer, Dese. esp. nouv. in Journ. Conch., t. VI, p. 189, ni: vis f: 9, Oct: 1857: (3) Crosse, de son côté (Journ. Conch., X, p. 154, 1862), pro- pose l'appellation de Maresi à la place de celle de Tigri. Ce = ‘pe On distinguera l'Helix Jobæ du Tigriana à sa taille moitié moindre, à son ouverture plus rétrécie, à son pé- ristome continu, plus épaissi et non réfléchi, ce qui est le contraire chez le Tigriana. Quant aux denticulations, elles sont presque identiques chez ces deux espèces. H£ELIX SOLUTA. Heruix soLura (1), Ziegler, in Michaud, Cat. Test. viv. d'Alger, in Mém. Soc. Hist. nat. Strasboure, €: Ep. 9,6 09-12. 1850. — ALABASTRITES, Michaud, Cat. Test., ele. (mème ouvrage), p. 4, f. 6 8. 1850. Ces deux espèces sont identiquement semblables, à l’ex- ception que l’une est zonée, l’autre est blanchâtre. Tous les conchyliologues ont adopté la réunion de ces coquilles; mais ce qu'il y a d'étonnant ect d’incompréhensible, c’est que tous ont adapté à ce Mollusque l'appellation d’ala- bastrites. Or la description de l’Aelix soluta (page 5) est anté- rieure à celle de l’alabastrites, qui ne se trouve qu’à la page 4 (voyez Michaud). L'Helix soluta à été recueillie à état fossile dans l’île nom de Maresi ne peut être admis, d’après les lois scientifiques. (Voyez, à ce sujet, le chap. VI, « sur les noms mal latinisés, » in Bourguignat, Méthod. conch. denomin., p. 37-40. 1860.) (1) Non Helix soluta de Philippi. — 1836. a de Rachgonn, à l'embouchure de la Tafna, province d'Oran. — (Deshayes.) HELIX VANVINCQOIANA. HeLix Vanvincouiæ, Crosse, Diagn. Hel. foss. Const., in Journ. Conch. ,t. IX, p. 557. — (Oct.) 1861. —_ — Crosse, Desc. Moll. terr. Coudiat- Aty, in Journ. Conth., t. X, p- 158, pl. vu, f. 9-11. (Avril.) 1862. Testa imperforata, compressa, transversali, nitida, levissima, con- colore, vel quadrilineata (duabus infra, totidem supra lineis cincta), aut quinquelineata (duabus infra, tribus supra lineis cineta) ; — anfractibus 5 1/2 convexiuseulis; — ultimo ad aper- turam maxime dilatato, ac valde descendente; — apertura per- obliqua, fere horizontali, oblonga; — columella compressa. intus abeunte; — peristomale obtuso, incrassato; — margine dexiro antrorsum arcuato; marginibus tenui callo junctis. Coquille imperforée, comprimée, de forme transversale, brillante, très-lisse, d’une couleur uniforme ou ornée tantôt de quatre, tantôt de cinq zonules d’une teinte plus foncée. Tours au nombre de 5 1/2, un peu convexes; der- nier tour descendant fortement vers l'ouverture et pre- nant une assez grande dilatation. Ouverture très-oblique, presque horizontale, de forme oblongue. Columelle com- primée, rentrant un peu en dedans de l'ouverture; péri- stome obtus, épaissi. Bord droit arqué en avant vers l’in- pr ue sertion du labre ; bords marginaux réunis par une faible callosité. HAOUTsr es TM RE RARE 7 à 8 mill. Diarneire.. 4: 2 Le SUR RAT AD Cette charmante espèce a été recueillie dans la partie supérieure des marnes bleuâtres d’Aïn-el-Hadj-Baba , près de Constantine (Joba fils).—Commune. Cette Hélice, dédiée par notre ami M. Crosse à une dame Vanvincq, appartient au groupe des Helix soluta (1) et Hieroglyphicula (2). HELIX SUBCANTIANA. L'espèce que nous inscrivons sous cette appellation est une coquille qui, bien que semblable, par sa forme, son aspect et ses caractères, àl’Helix Cantiana de Montagu (5), en diffère d’une façon très-notable par un ombilic beau- coup plus large. Cette Hélice, qui appartient au groupe des Helix car- thusiana (4), est commune dans les calcaires du cap de Garde, près de Bone (Deshayes). (1) Voir, pour la synonymie, l'espèce précédente. (2) Michaud, Cat. Test. viv. Alger, p. 3, pl. 1, f. 1-5, 1833. (Extr. des Mém. Soc. hist. nat. de Strasbourg.) (3) Test. Brit., p. 422, pl. xx, f. 1. 1803. (4) Müller, Verm. Hist., IN, p. 15. 1774. Si HELIX PULCHELLA. HeLix PuLCHELLA, Müller, Verm. Hist., II, p. 30. 1774. Espèce fossile dans les dépôts de la vallée de l’Oued-el- Biod, près de Geryville; — dans les calcaires de la daya de Fratis, à 40 lieues sud-ouest de Geryville : — enfin dans un travertin très-dur à Sidi-Makhelouf, à 12 lieues nord de l’Aghouat (Marès). HELIX COSTATA. HELIX COSTATA, Müller, Verm. Hist., IT, p. 51. 4774. Fossile avec l'Helix pulchella dans les dépôts de la vallée de l'Oued-el-Biod, près de Geryville (Marès). HELIX ROSEO-TINCTA. HELIX ROSEO-TINCTA, l'orbes, on the land and freshw. Moll. of Algiers, in Ann. of nat. hist. or magaz. of zool. Bot. and geol., p. 252 (décem.). 1858; — et pl. x1, F. 5 (février). 1839. ee Falaise calcaire sur le bord de la mer, à Fouka et à Ko- Iéa ; — falaise de sables conglomérés, à Alger. près du fort de l'Eau (Marès). HELIX PSAMMZÆCIA. Testa pervio-perforata, conoidea, parvula, carinata, striatula; apice levi, obtuso; anfractibus 5 convexiusculis, lente ac regu- lariter crescentibus, ac sutura bene impressa separatis ; ultimo carina mediana circumcineto, infra supraque rotundato-convexo, ac ad aperturam paululum descendente ; — apertura rotundato- Junata , intus in convexitate penultimi maximam Jlamellam spiralem præbente ; peristomate simplice, acuto. Coquille petite, conoïde, carénée, striée, munie d’une perforation en entonnoir. Sommet lisse et obtus. Cinq tours convexes, séparés par une suture assez profonde, et s’accroissant lentement et avec la plus grande régularité. Dernier tour caréné à sa partie médiane , convexe en des- sus et en dessous, et descendant faiblement vers l’ouver- ture. Celle-ci, arrondie et fortement échancrée, laisse apercevoir, dans son intérieur, une grande lamelle qui suit le contour spiral de l’avant-dernier tour. Péristome simple et aigu. HAE SE ES A MO MA ACER DiAMée CR AS nn ue US Cette charmante espèce, voisine de cette délicieuse Hé- lice (Helix (emplorum) que Benoît de Messine a répandue dans ses collections, a été recueillie, par M. Marès, dans les dépôts anciens de l’oued Tâdemit, à 45 lieues sud- ouest de Djelfa. HELIX GYRIOXIA. Testa obtecte perforata, globoso-compressa, carinata, fragili, dis- tincte striata; anfractibus 5 1/2 convexiusculis, regulariter crescentibus, sutura parum impressa separatis; — ultimo acute carinato, apertura obliqua, ovato-lunata, ad carinam angulata; peristomate aculo, recto, simplice; marginibus tenui callo junctis. Coquiile globuleuse, comprimée, carénée, fragile, ornée de stries obliques, saillantes et bien marquées, et possé- dant une petite perforation recouverte par la callosité columellaire. Cinq tours et demi un peu convexes, s'ac- croissant lentement, avec réguiarité, et séparés par une suture prononcée. Dernier tour fortement caréné à sa partie médiane. Ouverture oblique, ovale, lunaire, angu- leuse à la carène. Péristome aigu, droit, non bordé, ré- fléchi à la columelle. Bords marginaux réunis par une faible cailosité. HADIUL M PR D Semi DÉUMGIPE SE NE NS TR PES ID À été recueillie dans le calcaire blanc de la colline de Coudiat-Aty, près de Cons!antine (Joba fils). Cette espèce appartient à la section des Helix cinctella (Praparnaud) et ciliata (Venetz). HELIX EXPLANATA. HELIX ExXPLANATA, Müller, Verm. Hist., Il, p. 26. 1774. ou Fossile dans les calcaires sur le bord de la mer, à Fouka, près de Koléa ; — à Cherchell ; — enfin dans ceux à l’ex- trémité du fossé Lamoricière, près d'Alger (Marès). HELIX DEPRESSULA. HELIX DEPRESSULA, Parreyss, mss., in Rossmassler , Iconogr., IX, p. 6, f. 562. 1859. Calcaire de Fouka, près de Koléa (Marès). HELIX GLOBULOIDEA. HELIX GLOBULOIDEA, Terver, Cat. Moll., nord de l'A- frique,-:p 26, pl. ur, F.5-7. 1839. Se trouve à l’état fossile dans Pile de Rachgoun, à l'embouchure de la Tafna (Deshayes). HELIX SUBROSTRATA. HELIX SUBROSTRATA, ÆFerussac, VProdrome, n° 287. 1821. — — Terver, Cat. coq. nord de l'Afri- que, p. 25, pl. an, f. 8. 1859. pes Calcaire de l'ile de Rachgoun (Peshayes).— Puits d’Al- cudia, près de Cherchell (Marès). HELIX TERVERI. Heuix Tervern, Michaud, Complém. à Drap., p. 26, pl. xiv, f. 20-21. 1851. Dans les calcaires de Cherchell (Marès). HELIX PISANA. HeLix PisaAna, Müller, Verm. Hist., Il, p. GO. 1774. Dans les calcaires sur le bord de la mer, à Fouka, près de Koléa (Marès). HELIX KOLEENSIS. Testa umbilicata, pyramidato-conoidea, irregulariter striatula; apice aculo; anfractibus 7-7 1/2 convexis, regulariter ac sat celeriter crescentibus, sutura profunda separatis; — ullimo maximo, rolundato, passim valide malleato, ad aperturam pau- lulum descendente; — apertura rotundata, vix lunata; — pe- ristomate simplice acuto. Coquille d'assez grande taille, ombiliquée, conoïde, py- = 12 ramidiforme, ornée de stries assez irrégulières. Sommet lisse et aigu. Sept tours à sept et demi, convexes, séparés par une suture profonde, s’accroissant d’abord lentement, puis avec plus de rapidité à partir du tour antépénul- tième. Dernier tour très-grand, arrondi, descendant un peu vers l'ouverture, et muni, çà et là, de quelques mé- plats très-marqués. Ouverture ronde, peu échancrée, à péristome simple et aigu et à bords assez rapprochés. HAUT EG Mill. DIRE ITe Ne RE AUTRE un AD) Falaise calcaire sur le bord de la mer, à Fouka et à Koléa (Marès). HELIX CESPITUM. Heuix cespiTuM, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 92. 1801. Falaise de sables conglomérés du fort de l'Eau, près d'Alger. (Marès.) Sables rouges à la partie supérieure des dépôts récents de Koléa (Marès). HELIX VARIABILIS. HEzix vARIABILIS, Draparnaud, Tab]. Moll., p. 75. 1801. Fossile aux environs de la Calle; — au cap de Garde, 69e près de Bone (province de Constantine); — dans l'ile de Rachgoun, en face de l'embouchure de la Tafna (province d'Oran). — (Deshayes.) Dans les calcaires récents du fort de l Eau, près d'Alger; — de Fouka, près de Koléa; — enfin de Tipaza, à 5 lieues à l’ouest de Koléa (Marès). HELIX SUEMARITIMA. HELIX SUBMARITIMA, Desmoulins, Moll. Gir. supplém., in Bull. Soc. Linn. Bord., p. 16. 1829. Dans des dépôts récents, près de Koléa; enfin dans des sables conglomérés à Alger, près du fort de l'Eau. KHELIX LINEATA. HELIX LINEATA (1), Oliur, Lool. Adriat., p. 77. 1799. Cette espèce, plus connue sous l'appellation d’Helix maritima de Draparnaud (1805), a été recueillie à l’état fossile dans les calcaires du bord de la mer, à Fouka, ainsi que dans des dépôts récents, près de Koléa (Marès). (4) Non Helix lineata de Say, Walker et Wood. UE HELIX ROZETI. Heuix Rozeri, Michaud, Catal. Test. viv. d’Alger (extr. Mém. Soc. hist. nat. Strasbourg, I (2° partie). 1835), p. 6, pl. 1, fig. 17- 18. 1855. Espèce fossile dans les calcaires récents du cap de Garde, près de Bone (Deshayes). HELIX RECHODIA. Testa pervio-perforata, depressa, obsolete carinata, solida, cos- tato-striala præsertim ad suturam; anfractibus 5-6 convexius- culis, regulariter crescentibus, sutura impressa separatis; su- premis lævigatis ; ultimo obsolete carinato, ad aperturam vix descendente ; — apertura obliqua, rotundata, paululum lunari; peristomate acuto, recto, profunde intus incrassato; marginibus sat approximatis tenui callo junctis. Coquille déprimée, ornée d’une carène obsolète et d’une perforation en entonnoir. Test solide, fortement strié, sur- tout à la carène, où les stries ont l'apparence de fortes côtes saillantes, blanchâtres et crétacées. 5 à 6 tours un peu convexes, s’accroissant avec une grande régularité et sé- parés par une suture nettement prononcée. Les deux pre- miers tours sont lisses. Le dernier, caréné à sa partie mé- diane, muni de fortes côtes, offre, vers l'ouverture, une = 63e marche à peine descendante. Ouverture oblique, arrondie, peu échancrée. Péristome droit, aigu, simple, bordé inté- rieurement. Bords marginaux assez rapprochés, réunis par une faible callosité. FAUIO UT SR EE DR TIl lle Diamette se VMS PET RD ES Cette espèce, de la section des Helix rugosiuscula (Mi- chaud), caperata (Montagu) (1), a été trouvée dans les marnes bleuâtres d’Aïn-el-Hadj-Baba, près de Constan- tine, où elle est assez commune. (Joba fils.) HELIX GERYVILLENSIS. Testa perforata, depressa, fragili, candida, ac sæpissime tri-vel- quadrilineata, oblique eleganterque costata ; apice levi, obtusis- simo ; anfractibus 6 convexiusculis, sutura impressa separalis, sat celeriter crescentibus; ullimo magno, rotundato; apertura obliqua, rotundato-lunalta; peristomale acuto, simplice, intus paululum incrassato; marginibus sat approximatis. Coquille perforée, déprimée, fragile, blanchâtre, of- frant, lorsqu'elle est en bon état de conservation, 5 à 4 zonules d’une teinte plus foncée. Test sillonné de fortes côtes obliques, élégantes, qui, de deux en deux ou de trois en trois côtes, se bifurquent vers la partie médiane du tour. Sommet lisse et très-obtus. 6 tours convexes, séparés par une suture assez profonde et s’accroissant rapidement. Dernier tour grand, arrondi. Ouverture oblique, arron- (1) Helix striata des auteurs français. Bug pe die, peu échancrée. Péristome simple et aigu, un peu bordé intérieurement. Bords marginaux assez rappro- chés. DARIORE. RC UN EN, CORP O ORE RER TO M Le ge de no Dans les dépôts inférieurs de l'Oued-el-Biod, près de Geryville (Marès). HELIX DURIEUI. Bezix Durteur, Moquin-Tandon, mss. — — L. Pfeiffer, Monogr. Hél. viv., t. [, p. 441. 1848 ; et in Chemnilz et Mar- ini, Conch. Cab. (2° édit.), g. Helix, n° 500, tab. exit, F. 9-10. Dans la couche inférieure de la vallée de l'Oued-el- Biod, près de Geryville (Marès). HELIX BERLIERI. Hecix BERLIERI, Morelet, Append. Conch. de l'Algérie, in Journ. Conch.,t. VI, p. 59, pl. r, fig. 6-7. 1857. Testa perforata, globuloidea, solida , rugoso-striata præserlim ad suturam, aut vel sæpe striatula; spira obluse conoidea; apice levigato, obtusissimo ; anfractibus 6 convexiuseulis, regulariter PE, one crescentibus, sutura impressa separatis; — ultimo ventricoso, inflato, ad aperturam non descendente; — apertura lunato- rotundata; peristomate recto, acuto, intus labialo; margine co- lumellari paululum reflexiusculo; marginibus callo fere incons- picuo junclis. Coquille perforée, globuleuse, ventrue, à test solide et sillonné de stries plus où moins fortes. Spire courte, co- noide, à sommet lisse et très-obtus. G tours un peu con- vexes, s'accroissant avec une grande régularité et séparés par une suture prononcée, souvent marginée. Dernier tour ventru, renflé, ne descendant point vers l'ouverture. Celle-ci, peu échancrée, est arrondie. Péristome droit, aigu et intérieurement bordé. Bord columellaire un peu réfléchi. Bords marginaux réunis par une callosité à peine prononcée. UE UR SE SR 10 mill. Dent ee D ns AD Cette espèce, vivante encore actuellement en Algérie, a été recueillie par M. Marès dans les couches inférieures des dépôts de l’Oued-el-Biod, près de Geryville ; puis, à 59 lieues sud-ouest de cette localité, dans les terrains sa- blonneux de l’oued Kéroua, près d’El-Abiod-Sidi-Cheïkh. M. Deshayes a également récolté l'Helix Berlieri dans les calcaires récents de l'ile de Rachgoun, à l'embouchure de la Tafna. Les échantillons de cette dernière localité sont généra- lement ornés de stries plus délicates et même souvent à peine prononcées. HELIX MODICA. HeLix mMopica, Morelet, Append. Conch. Alg., in Journ. Conch., t. VIE, p. 575, pl. xux, fig. 8-9. (Décembre.)1857. Dans les calcaires d’Ain-Taya, près du cap Matifou, non loin d'Alger (Marès). HELIX PYRAMIDATA. HELIX PYRAMIDATA, Draparnaud, Mist. Moll. France, p. 80, pl. v, fig. 5-6. 1805. Dans les terrains récents de Ghassoul, à 50 kilom. sud- sud-est de Geryville, dans la province d'Oran (Marès). Dans les calcaires du bord de la mer, à Fouka, près de Koléa ; — enfin dans ceux qui se trouvent entre Tipaza et Marengo, dans la province d'Alger (Marès). HELIX TROCHLEA. Hecix TROCULEA, EL. Pfeiffer, Symb. ad Hist, Hél. viv., L. LT, p. 69. 1846. ER Fossile au cap de Garde, près de Bone (Deshayes). Cette espèce vit encore en Algérie, aux environs de Bone et de Bougie. HELIX CONOIDEA. HErixX CONOIDEA (1), Draparnaud, Tabl. Moll., p. 69, 4801; et Hist. Moll. France, p. 78, tab. v, fig. 7-8. 1805. Se rencontre à l’état fossile au cap de Garde, près de Bone (Deshayes). HELIX BARBARA. HELix BARBARA (2), Linnœus, Syst. nat. (10° éd.), p.775. 1758. Dans les dépôts récents de l'Oued-el-Biod, à Geryville (Marès). (1) Espèce répandue dans les collections sous les appellations fausses de Pulimus conoideus ou B. solitarius, etc. (2) Plus connue par les amateurs sous les appellations d’Æelix ventrosa de Férussac, ou d’Æelix bulimoides de Moquin-Tandon, ou plulôt Bulimus ventricosus de Draparnaud. ET, 2 HELIX ACUTA. HELIx ACUTA, Müller, Verm. Hist., t. If, p. 100. 1774. Fossile au cap de Garde, près de Bone (Deshayes}. — Dans les calcaires du bord de la mer, à Fouka, près de Koléa ; — enfin dans ceux d’Ain-Taya, à 2 licues ouest du cap Matifou, près d'Alger (Marès). BULIMUS DECOLLATUS. HELIX DECOLLATA, Linnœus, Syst. nat. (éd. x), [, p.773. 1758. BuLiMUS DECOLLATUS, Bruguière, in Encyel. méth. — Vers, I, p. 526. 1789. Dans les dépôts calcaires récents des environs d'Oran et de l’île de Rachgoun, à l'embouchure de la Tafna (Des- hayes), — Les individus recueillis dans ces deux localités sont de la plus grande taille. Échantillons de moyenne taille dans les terrains récents de Doueira, à 6 lieues d'Alger (Deshayes). M. Marès a récolté ce Bulime dans les localités suivantes : — falaise de sables conglomérés du fort de l'Eau, près d'Alger ; — calcaires de Guyotville et de Ras-Acatra, à > lieues ouest d'Alger ; — calcaire sur le bord de la mer, à Fouka, près de Koléa ; — calcaires entre Tipaza et Ma- = rengo ;—sables d'Hassi-el-Aricha, près de Tigri, à 60 lieucs à l'ouest de Geryville ; — enfin dans les dépôts contempo- rains de l'oued Kéroua, près d'El-Abiod-Sidi-Cheikh, à 30 lieues sud-ouest de Geryville. Le Bulimus decollatus a encore été recueilli dans les grès coquilliers des argyles gypseuses de Coudiat-Aty, près de Constantine, par M. Joba fils. L'’échantillon récolté dans ce terrain, que nous avons examiné, adhérent encore à la roche, estun Bulimus decollatus parfaitement caractérisé. Ce fait à de l'impor- tance, attendu qu'il est rare de rencontrer dans les ter- rains faluniens un Mollusque de l’époque actuelle. BULIMUS JOBÆ. Burimus JoBgæanus, Crosse, Diagn. Hel. foss. Const., in Journ. Conch., t. IX, p.557. (Oct } 1861. _— — Crosse, Desc. Moil. terr. Coudiat- Aty, in Journ. Conch., t. X, p.165, pl. vu, f. 17-18. (Avril.) 1862. Testa turrito-elongata, non rimala, nitida sat crassa, lævi, vel paululum striatula præsertim ad suturam; — anfractibus 11 planiuseulis, regulariter lenteque crescentibus; — apertura obliqua, subovata ; columella fere recta ; peristomate incrassato, obluso, non reflexo; marginibus callo sat valido junetis. Coquille turriculée, allongée, dépourvue de fente om- bilicale, brillante, lisse ou un peu stricte, surtout vers la D suture. Test assez épais. Onze tours un peu plans, s’ac- croissant lentement et avec régularité. Ouverture oblique, subovale. Columelle presque droite. Péristome épaisst , obtus, non réfiéchi. Bords marginaux réunis par une cal- losité assez forte. RUN NC TE in ee OL UE DOC PRE NE PS RRQ ÿ Cette espèce est très-abondante dans les marnes bleuà- tres d’Aïin-el-Hadj-Baba, près de Constantine (Joba fils). Ce Bulimus appartient au groupe des Bulimus subtilis (Rossmassler, Icon. VI, p. 47, f. 392. 1857), ct Rayne- valianus (Raymond, in Bourguignat, Amén. malac., I, p. 128, pl. vaux, f. 5-9. 1855). BULIMUS EUPA. Hecix pupa, Linnœus, Syst. nat. (éd. x), t. I, p. 775. 1758. Buozimus pupA, Bruguière, Encycl. méth. — Vers, t. I (2° part.), p. 549. 1792. Fossile au cap de Garde, près de Bone (Deshayes). — Dans le calcaire d'Aïn-Taya, près du cap Matifou, non loin d'Alger, et dans ceux de Fouka et de Koléa, sur le bord de la mer (Marès). GLANDINA JOBÆ. Testa oblongo-cylindracea, striatula; spira turrita, apice aculius- 2 culo; anfractibus 6 celeriter crescentibus, planiuseulis; ultimo maximo, dimidiam longitudinis superante , convexiuseulo, ad aperluram paululum lente descendente ; — apertura acute piri- formi; columella brevi, arcuato-truncata ; peristomalie acuto, recto; — marginibus tenui callo junctis. Coquille oblongue-cylindrique, striée, à spire turricu- lée et à sommet assez aigu. Six tours un peu plans, s’ac- croissant rapidement; dernier tour très-grand, convexe, dépassant la moitié de la longueur, et présentant, vers l'ouverture, une marche un peu descendante. Ouverture piriforme, aiguë à sa partie supérieure, évasée à sa partie basale. Columelle courte, un peu arquée et tronquée à la base. Péristome droit et aigu. Bords marginaux réunis par une faible callosité. HAE EL SU ee 5 © 9 RIT: DAME 8 Hauteur de l’ouverture. . . . . . 14 Cette espèce, voisine, quant à sa forme, de la Glandina compressa de Mousson (1), a été recueillie dans les calcaires blanchâtres de la colline du Télégraphe à Coudiat-Aty, près de Constantine (Joba fils). FERUSSACIA ATAVA. FERUSSACIA ATAVA, Crosse, Desc. Moll. terr. Coudiat-Aty, in Journ. Conch., t. X, p. 166, pl-vur, f. 19-20. 1862: (1) Coq. terr. et fluv., etc., de Schlaefli, p. 12, 1859. te Testa obeso-oblonga, solidula, lævigata, subdiaphana, nitide cor- neo-lutescente, — spira parvula, acuminata; apice paululum obtusiusculo; anfractibus 6 1/2 convexiuseulis ; — supremis re- gulariter crescentibus; — penultimo permaximo; — ultimo dimidiam longitudinis non æquante ; — apertura piriformi, in medio ventre penultimi paululum unicallosa; — columella exigua, calloso-contorta, ad basin altingente; — peristomale simplice, incrassato; — margine dextro antrorsum arcuato ; marginibus callo junctis. Coquille obèse, oblongue, lisse, un peu transparente, brillante, d’une teinte jaune corné, et à test assez solide. Spire petite, acuminée, à sommet un peu obtus ; six tours et demi un peu convexes. Les tours supérieurs s’accrois- sent régulièrement ; le pénultième est excessivement grand ; enfin le dernier n’atteint point la moitié de la lon- gueur totale. Ouverture piriforme, offrant sur la convexité de l’avant-dernier tour un petit tubereule. Columelle exiguë, contournée, ce qui lui donne l'apparence tuber- culeuse. Péristome simple, mais épaissi, et comme bordé. Bord dextre arqué en avant. — Bords marginaux réunis par une callosité. HAULEUT ARENA ET ENS 7 mill. DANCE RER ET PRE 3 119 Hauteur de l’ouverlure. . . . . . aile Cette Férussacie a été récoitée par M. Joba fils dans les marnes bleuâtres d'Aïn-el-Hadj-Baba, près de Constantine. Paraît rare. res FERUSSACIA SUBCYLINDRICA. HELIX SUBCYLINDRICA (1), Linnœus, Syst. nat. (éd. XI), p. 1258. 1767. FERUSSACIA SUBCYLINDRICA, Bourquignat, in Amén. Malac., t. 1, page 209. 1856. Cette coquille a été recueillie par M. Marès à l’état fos- sile à Ouargla (sud extrème de la province de Constantine), puis dans les terrains récents de l'Oued-el-Biod, près de Geryville (province d'Oran); enfin dans les dépôts sablon- neux d'Hassi-el-Aricha, près de Tigri, à 60 lieues ouest de Geryville. PUPA AMBLYA. Testa rimata, elongato-obovato-cylindrica, oblique striata; apice levi, obtusissimo; — anfractibus 10-12 convexiuseculis, sutura impressa separatis, lente regulariterque crescentibus; — ul- timo 1/3 longitudinis æquante, rotundato, ad aperturam ascen- dente; — apertura parum obliqua, lunato-rotundata ; peristo- mate undique reflexo, præsertim ad rimam perforationis, ac intus paululum incrassato; — una plica parietali in penullimo convexitale; columella recta; callo exiguo. Coquille allongée, cylindrique, arrondie à ses deux ex- (1) Cette espèce est plus connue sous l'appellation d’Æelix lu- brica, Müller, Verm. Hist., If, p. 104, 1774, Bulimus lubricus des auteurs modernes. — 76 — trémités, obliquement striée et pourvue d’une fente om- bilicale peu profonde. Sommet lisse, très-obtus. Dix à douze tours convexes, séparés par une suture bien pro- noncée, s’accroissant lentement et avec régularité. Der- nier tour arrondi, offrant, vers l'ouverture, une direction ascendante et égalant le tiers de la longueur totale. Ou- verture un peu oblique, parfaitement ronde, seulement échancrée à sa partie supérieure et laissant apercevoir sur la convexité du tour antépénultième une petite dent pa- riétale. Péristome réfléchi, surtout à la partie columel- laire ; columelle rectiligne. Bords marginaux assez distants l'un de l’autre et réunis par une faible callosité. HAUTEUT MEME RE ENLATÉE 9 à 12 mill. DiAMEILE AN CROIENT 0 JE O7 Ce Pupa, qui appartient au groupe des Pupa dolium et doliolum , a été recueilli dans les dépôts anciens de l’oued Tâdemit, à 15 lieues sud-ouest de Djelfa (Marès). PUPA ECTINA. Testa rimata, cylindracea, oblique striata; — spira elongata; apice obtusissimo; — anfractibus 7 convexiuseulis, regulariter crescentibus, sutura sat impressa separatis; ultimo infra obs- cure carinato, ac ad aperturam subito coarelato; — apertura lunalo-rotundata, vix obliqua ; peristomate acuto, simplice, paululum reflexiusculo, intus inerassato ; margine columellari magis reflexo ; marginibus sat approximalis, callo junctis. Coquille cylindrique-allongée, obliquement striolée, et munie d’une fente ombilicale. Spire allongée , à sommet Te excessivement obtus. Sept tours un peu convexes, s’ac- croissant avec la plus grande régularité et séparés par une suture assez bien marquée. Dernier tour tant soit peu caréné à sa partie inférieure et offrant, vers l'ouverture, une contraction subite, contraction due à l’épaississement du péristome dans l’intérieur de l'ouverture. Celle-ci est arrondie, peu échancrée et faiblement oblique. Péristeme aigu, simple, à peine réfléchi. Bord columellaire assez réfléchi; bords marginaux rapprochés et réunis par une faible callosité. ÉD LOST nes 5 mill. DRE TETE te Ce uen oh 2 Celte coquille a été trouvée par M. Marès dans les dé- pôts anciens de l’oued Tàädemit, à 15 lieues sud-ouest de Dijelfa. PUPA MUSCORUM. Turso muscorum (1), Linnœus, Syst. nat. (éd. x), p. 767. 1758. Pupa muscoruM (2), C. Pfeiffer, Deutschl. Moll., I, p. 57, pl. x, f. 17-18. 1821. Ce petit Pupa, généralement connu sous le nom de Pupa marginata de Draparnaud (1801 et 1805), a été re- (4) Non Turbo muscorum de Montagu, 1803, qui est le Pupa umbilicata de Draparnaud, 1801 et 1805. (2) Non Pupa muscorum de Draparnaud, 1801, et Vertigo muscorum de Michaud, 1831, qui est le Pupa minutissima de Hartmann in Neue Alpina, p. 220, pl. x1, f. 5. 1821. = F8 cueilli à état fossile dans les terrains récents du chott de Tigri, près des frontières du Maroc. PUPA GRANUM. Pupa GRANUM, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 50. 1801, et Hist. Moll. France, p. 65, pl. m1, f. 45- 46. 1805. Espèce recueillie fossile par M. Marès dans les dépôts récents des environs de Geryville, de l'Oued-el-Biod (prov. d'Oran). VERTIGO DISCHEILIA. Testa dextrorsa, minutissima, ovata, rimata, oblique sub lente substriatula ; — apice lævi, obtuso; — anfractibus 5 convexis, _ Sutura impressa separatis, sat celeriler crescentibus; apertura parum obliqua, rotundato-lunata, septemdentata; — dentibas duobus validis in pariete aperturali, duobus in columella, duobus oppositis in margine dextro, tandem uno ultimo ad in- sertionem marginis externi; — peristomate reflexiuseulo, acuto, simplice, ac sicut duplice. Margine dextro antrorsum arcuatlo; marginibus eallo sat valido junetis. Coquille dextre, très-petite, ovale, ornée de petites stries obliques très-délicates, visibles seulement au microscope, el pourvue d’une rainure ombilicale. Sommet lisse, assez obtus. Cinq tours convexes, séparés par une suture pro- fonde, s’accroissant avec assez de célérité. Ouverture un peu oblique, arrondie, échancrée et munie de sept denti- culations ainsi placées : deux sur la convexité de l’avant- dernier tour, deux sur la columelle, deux autres sur le bord externe, enfin une dernière d’une apparence tuber- culeuse à l'insertion du bord externe sur la convexité de l’avant-dernier tour. Péristome double, pour ainsi dire : le premier s'annonce à l'extérieur par un renflement blanchâtre ; le second, ou le dernier, si on le veut, est un peu réfléchi, simple et aigu. C’est sur ce dernier bord pé- ristomal que se trouvent placées intérieurement les deux denticulations du bord externe. Entre ces deux renflements péristomaux, le dernier tour éprouve un petit étrangle- ment concave, sensible surtout vers la partie médiane du labre externe qui, en cet endroit, se trouve arqué en avant. Bords marginaux réunis par une callosité assez épaisse. HAbieur. as 0e 2 9 2 CS 2 TU DIAMELTE: à PR ON RTE Cette coquille a été recueillie dans les dépôts contempo- rains de l’oued Tädemit (Marès), à 15 lieues sud-ouest de Djelfa. Cette espèce appartient au groupe du Vertigo Nouleti, Michaud, Desc. coq. foss. Hauterive, in Journ. Conch., Xp: 17,pl.av, F1 Janv.) 1862: VERTIGO MARESI. lesta dextrorsa, pygmea, globuloidea, rimata, lævigata; apice = 0 = perobtuso; anfractibus 5 convexis, celeriter erescentibus ad su- turam profundam paululum angulato-subplanulatis; penultimo maximo, inflato-globuloideo; — ultimo parvulo, coarctato; — apertura stricta, ringente, sexdentata; — duobus dentibus va- lidis in pariete aperturali, duobus in columella, ac duobus in margine dextro; — peristomate acuto, simplice, reflexiuseulo ac sicut duplice; — margine dextro antrorsum vix areuato; — marginibus callo junctis. Coquille dextre, excessivement petite, globuleuse, lisse, pourvue d’une longue rainure ombilicale; spire et som- met très-obtus. Cinq tours convexes, s’accroissant rapide- ment, un peu plans vers la suture, qui est profonde. L’avant- dernier tour est très-fort, renflé, globuleux, en comparaison du dernier, qui est comparativement plus petit et comme contracté. Ouverture resserrée, grimaçante, munie de six denticulations ainsi placées : deux dents sur la convexité de l’avant-dernier tour, deux sur la columelle, et enfin deux autres sur le bord externe. Péristome double, c’est-à- dire présentant, sur le dernier tour d’abord, un renfle- ment très-prononcé, puis un étranglement concave, enfin un dernier renflement qui est le véritable péristome; ce dernier est simple, aigu et un peu réfléchi. Bord externe peu arqué en avant vers sa partie médiane; bords margi- naux réunis par une cCallosité. HAUT One Diane MEURT SE RSR CRAN Cette espèce a été récoltée par M. Marès, avec le dis- cheilia, dans les dépôts contemporains del’oued Tâdemit, à 15 lieues sud-ouest de Djelfa. Le Vertigo Maresi se distingue du Vert. discheilia par son test plus petit, plus globuleux, plus ventru; par sa spire plus courte et plus obtuse; par ses tours s’ac- = = croissant plus rapidement; par son avant-dernier tour beaucoup plus renflé et plus ventru, et par son dernier tour plus contracté; enfin par son ouverture plus petite, plus resserrée, et par sa callosité ne présentant point, vers l'insertion du bord externe, un petit tubercule dentiforme, comme celui que l’on remarque chez le discheilia. CABYCHIUM NOULETI. CARYCHIUM MINIMUM (1), Dupuy, Essai sur les Moll. terr. fluv. du Gers, p. 98. 1845. — — Dupuy, Desc. quelq. coq. terr. foss. de Sansan, in Journ. Conch., p. 312. 1850. — — Fossile, Noulet, Dupuy et de Boissy, List. coq. in Lartet, Not. Coll. de Sansan, p. 44. 1851. — — Noulet, Mém. coq. foss. terrains d'eau douce du sud-ouest de la France, p. 99. 1854. — Nouceri, Bourquignat, Monogr. des Cary- chium, in Amén. Malac., t. IE, p. 56, pl. xi, f. 9-10. 1857. Voici la description de cette intéressante espèce encore peu connue, et signalée jusqu'à présent que dans les (4) Non Carychium minimum Ge Müller. LR couches d’argiles marneuses du falunien de Sansan (dépar- tement du Gers). esta subrimata, ovato-oblonga, lævigata, tenui; -— spira elongata, apice obtusiuseulo; — anfractibus 5 convexis, sutura profunda separatis; — ullimo ventricosiore; aperlura ovala; pariele aperlurali prope columellam exigua plica compressa ornalo; plica columellari parvula, ac ad columellæ basin sita; — pe- ristomate labialo; margine dextro in medio calloso; margi- nibus approximatis, callo junctis. Coquille ovale, oblongue, fragile, lisse ou paraissant à peine sillonnée, sous le foyer d'une forte loupe, de quel- ques petites stries fines et irrégulières. Spire allongée, à sommet un peu oblus. Cinq tours convexes, séparés par une suture assez profonde, dernier tour proportionnelle- ment plus ventru. Ouverture ovale, munie, sur sa paroi aperturale, près de la columelle, d'une petite lamelle comprimée. Pli columellaire très-petit et foujours situé à la base de la columelle, ce qui lui donne une apparence tronquée. Péristome bordé; bord droit orné, vers son mi- lieu, d'une éminence tuberculeuse plus où moins sensible, suivant les échantillons. Bords marginaux rapprochés et réunis par une Callosité. Longueur. 2200 2. 0. «44/2. 2mil. Diam ee PMR. R 2 < . 1 Le Carychium Nouleli se distingue du Car. minimum de Müller par sa paroi aperturale ornée, près de la colu- melle, d'une petite lamelle comprimée, tandis que chez le minimum cette lamelle est toujours bien plus forte et se trouve située constamment sur le milieu de la paroi aper- {urale; par son pli columellaire placé tout à fait à la base de la columelle, ce qui n’a pas licu chez le minimum, où RU le pli columellaire se trouve médian et toujours bien plus considérable, etc. Cette coquille a été recueillie par M. le docteur Marès, dans les couches argileuses de l’oued Tâdemit, à 15 lieues sud-ouest de Djelfa. Il est à présumer qu’il existe au-dessus de cette localité un lambeau de terrain falunien, et que les eaux, en le traversant, auront entrainé cette petite espèce, pour la déposer au milieu d’une formation contemporaine très- ancienne, mais comparativement récente. PLANORBIS JOBÆ. Testa magna, inflata, supra umbilicata, subtus profunde pervio- concava; anfractibus 5 convexo-rotundatis, sat celeriter cres- centibus; apertura obliqua rotundata, paululum lunata, su- perne obscure subangulata ; peristomate acuto, simplice ; — mar- gine superiore antr'orsum angulalo-areuato. Coquille renflée, de forte taille, ombiliquée en dessus et offrant en dessous une large dépression ombilicale pro- fonde et en entonnoir. Cinq tours convexes, arrondis, s’accroissant avec assez de rapidité et s'étageant proportion- nellement. Ouverture oblique, arrondie, peu échancrée, un peu subanguleuse à sa partie supérieure, et munie d’un péristome simple aigu, dont le bord supérieur, arqué en avant, paraît un peu anguleux. DAME, 0 De in COAST BASSE e UN Meur ae sect 28 A Cette espèce, de la section des Planorbis corneus, Ba- nalicus, adelosius, a été récoltée par M. Joba fils, danses ER calcaires blanchâtres de la colline du Télégraphe, à Coudiat- Atx, près de Constantine. PHYSA CONTOBTA. Paysa coxrorta, Michaud, Dese. coq. vir. in Act. Soc. Linn. Bordeaux, III, p. 268. 1829. Cette espèce, qui habite dans la plupart des cours d'eau de la Syrie, de l'Egypte, de l'Espagne et de l'Algé- rie, a été rencontrée à l’état fossile par M. Marès, dans un ancien lac salé, à 50 lieues sud-ouest de Brizina, dans la direction du Touat {grand désert du Sahara). Isinora Broccuur, Ehrenberg, Symb. phys. Moll. 1851. Paysa Beoccan, Bowrguignat, in Amén. Malac., t. I, p. 169. 1856. Cette espèce, qui est très-commune en Syrie, en Égypte et en Algérie, où elle avait été confondue, à tort, sous l'appellation de Physa contorta par M. A. Morelet (1), a été recueillie à l’état fossile par M. Marès, d'abord à Gerr- ville, dans les terrains récents de l'Oued-el-Biod, puis (4) Cat. Moll. Algérie in Journ. Conch.., p. 295. 1853. D ne mor . dans une daya desséchée, à 50 lieues sud-ouest de Brizina, dans la direction du Touat (grand désert du Sahara). PHYSA TRUNCATA. PHYSA TRUNCATA, Férussac, Mss. — — Bourguignat, in Améën. Malac., t. 1, p: 170, plxxr, 175-7: 1856. Voici la description de cette espèce, encore peu connue, qui a été recueillie à l’état fossile, par M. Marès, aux en- virons de Geryville, près de l’'Oued-el-Biod, puis dans une daya desséchée, à 50 lieues sud-ouest de Brizina. « Testa ovato-ventricosa, rimala, maxime contorta, levi, vel ar- « gutissime obscureque striatula , fulvo-cornea; supra brevis- « Sima, sicut truncala ; anfractibus 4 ventricoso-Convexis, sus a tura profunda separalis; ultimo maximo, ventricoso; aper- « tura ovato-oblonga ; margine simplici, acuto, in columella « recta deflexo. « Coquille ovale, ventrue, très-contournée, offrant une « fente ombilicale. Test lisse ou à peine strié, d’une cou- « leur fauve corné. Spire très-courle, comme tronquée, « à sommet obtus. Quatre tours de spire très-convexes, « séparés par une suture très-profonde. Dernier tour ven- « tru et très-développé. Ouverture ovale-oblongue, à bord « simple aigu, se réfléchissant seulement sur la colu- « melle, qui est droite. LODEL RC. 7 mill. ANNEES NE RTE Arr FE) Hauteur de l’ouverture,. . . . . . 5 Largeur de l’ouveriure. . . . . . 2 1/2 mi « Ehrenberg a confondu cette Physe avec sa Brocchü, « et, depuis lui, tous les auteurs ont imité son exemple. « On distinguera toujours la truncata de la Brocchü à « sa spire beaucoup plus courte, à ses tours plus contour- « nés, plus ventrus, et surtout à sa suture, qui est très- « profonde, ce qui rend la partie supérieure des tours de « spire comme plate; en un mot, la suture de la Physa « truncala est à celle de la Brocchii ce que la suture de la € Vivipara vulgaris de Dupuy est à celle de la Vivipara « fasciala de Dupuy. » Cette espèce, qui habite en Syrie et en Égypte, n'a pas encore Cté rencontrée vivante en Algérie. PHYSA MARESI. Testa perforata, contorto-oblonga, levi vel argute striatula ; apice sat acuto ; spira brevi; — anfractibus 4 contortis, in medio planulatis ; — apertura piriformi; — columella oblique recta, ad basin non attingente. Coquille perforée, oblongue, très-tordue, lisse ‘ou fine- ment striolée; sommet assez aigu, à spire peu élancée. Quatre tours torses, renflés, tout en étant plans dans leur partie médiane. Ouverture piriforme; —columelle droite oblique, n’atteignant point la base de l’ouverture. Bords marginaux réunis par une faible callosité. FAUIEUR EE RC RE ET 10 mill. DIAMELTE SR MEN PE AR 6 Cette espèce a été recueillie, ainsi que les physes précé- dentes, dans les dépôts d'un ancien lac (daya), à 50 lieues eg de Brizina, dans la direction du Touat, oasis du grand désert du Sahara (Marès). PHYSA RAYMONDIANA. Paysa RayMonpiaxa, Bourguignat, Amën. Malac., t. 1, p. 172, pl. xxr, f. 8-10. 1856. Testa ovato-fusiformi, rimata, zonulis luteolis ac albidis trans- verse ornala, elegantissime striala; spira sat elongata, apice obtusiuseulo; anfractibus 5, sat regulariter crescentibus, sutura profunda separatis; ultimo paululum dimidiam longitudinis superante; apertura ovalo-oblonga; margine simplice, aeulo, continuo, in columella recta reflexo. Coquille ovale-allongée, offrant une fente ombilicale et ornée, transversalement, de petites zones d’une teinte jau- nâtre où blanchâtre, qui s’alternent d’une façon régulière. Test sillonné, de la manière la plus gracieuse, de stries fines et délicates, dont une, de plus forte taille, vient sy- métriquement, de distance en distance, rompre l’unifor- mité de cette surface. Spire assez allongée, à sommet un peu obtus; cinq tours s’accroissant avec assez de régula- rité et séparés par une suture nelte et bien marquée. Der- nier {our surpassant un peu la moitié de la hauteur totale. Ouverture ovale-oblongue, à bords simples, aigus et réunis par une callosité qui se trouve réfléchie sur la columelle, qui est droite. Hauteur US Son 00 OR Dites NT OA RS Cette physe, qui vit encore en Algérie, aux environs de RE Bone et d’Alger, a été recueillie à l’état fossile dans les dépôts sablonneux de Geryville. Les échantillons de cette espèce, que nous avons exa- minés, diffèrent du type par leur forme un peu plus trapue, un peu moins allongée. LIMNÆA CANALIS. LiMNÆA CANALIS, Valla, in Dupuy, Hist. Moll. France, p. 482, pl. xxur, f. 42. 1851. Dans les dépôts de l'Oued-el-Biod, près de Geryville, et dans ceux d'une ancienne daya, à 50 lieues sud-ouest de Brizina (Marès). LIMNÆA LIMOSA. Herix LIMOSA, Linnœus, Syst. nat. (éd. x), 4, p. 774. 1758. LiIMNÆA LIMOSA, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, t. II, p. 465, pl. xxxiv, f. 14-12. 1855. Cette espèce, plus connue sous l’appellation de Limnæa ovata, à été recueillie par M. Marès à l’état fossile dans les dépôts inférieurs de la vallée de l'Oued-el-Biod, près de Geryville, et dans ceux d’Ain-el-Ibel, à 10 lieues sud de Djelfa. == 90 Les échantillons de cette Limnée, que nous avons exa- minés, peuvent constituer les cinq variétés suivantes : 4"° Var. — Coquille de grande taille, semblable au type, seulement munie d’une fente ombilicale très-prononcée. 2° Var.— Mèmes signes caractéristiques que chez la var. À, seulement test très-petit. 9° Var. — Mèmes signes caractéristiques que chez la var. À, seulement test très-petit et beaucoup plus ventru. &° Var. — Caractères de la Limnæa vulgaris de C. Pfeiffer, — spire élancée. 5° Var.— Caractères de la var. 4, seulement test plus épais, et spire plus allongée. LIMNÆA PERAUDIERIANA. Testa elongato-turrita, fragili, striatula, ac in ultimo anfractu passim obscure rugoso-malleata ; — spira lanceolato-elongata ; apice acuto ; — anfractibus 5 celerrime crescentibus ac descen- dentibus, superne præserlim convexis, ac sutura perprofunda separalis ; — ultimo maximo, dimidiam Jlongiludinis superante ; — apertura elongata, ampla; — peristomate acuto, simplice ; columella recta, paululum contorta ; margine columellari sub- patulescente; — marginibus callo junetis. Coquille fragile, allongée, de forme turriculée, striée et offrant sur son dernier tour quelques petits méplats peu prononcés. Spire lancéolée, à sommet aigu. Cinq tours s'accroissant très-rapidement et présentant une marche descendante sensible. Tours convexes, surtout vers la suture, qui est très-profonde. Dernier tour très-grand, dilaté, dépassant la moitié de la longueur totale. Ouver- SR ture allongée, à péristome simple et aigu. Columelle droite, un peu contournée et plissée à sa partie supé- rieure. Bord columellaire réfléchi et dilaté. Bords margi- naux réunis par une callosité. ÉAUeUT re Diamélre hs se Hauteur de l’euverture. :. 12 mille re - : SM Le ls EE 7 1/4 Dans les dépôts d’Aïn-el-Ibel, à 40 lieues sud de Djelfa (Marès). LIMNÆA PEREGRA. BucciNuM PEREGRUM, Müller, Verm. Hist., IF, p. 150. 1774. LiMNEUS PEREGER, Draparnaud, Tabl. Moll., p. #8. 1801. LyMNÆA PEREGRA, Lamarck, An. s. vert.,t. VE (2° partie), p. 161. 18922. M. Marès a rencontré dans les couches inférieures de la vallée de l'Oued-el-Biod, près de Geryville, une variété de cette espèce à test plus épaissi et à striations plus pro- noncées. LIMNÆA MARESI. Testa conico-turriculata, sat solida, striatula, ac obscure transverse vix malleato-rugosa; — spira elongalo-conica ; apice aculo ; — anfractibus 7 convexis, regulariter ae sat celeriter crescenutibus ; — ultimo dimidiam longitudinis æquante; aperlura recta, sub- == angulato-oblonga; — columella erassa, recta ; — peristomate simplice, acuto, infra reflexiuseulo; — margine columellari maxime reflexo, ac late adpresso rimamque umbilicalem om- nino obtegente; — callo crassiuseulo. Coquille conique-turriculée, assez épaisse, ornée de stries plus ou moins régulières, et laissant apercevoir quel- ques petits méplats peu sensibles. Spire allongée, conique, à sommet aigu. Sept tours convexes, s’accroissant réguliè- rement et avec assez de rapidité. Dernier tour égalant juste la moitié de la longueur totale. Ouverture oblongue, un peu subanguleuse à sa partie supérieure. Columelle droite, épaissie, descendant jusqu'à la base de l'ouverture. Pé- ristome simple, aigu, réfléchi à sa base, mais surtout sur la partie columellaire, où il recouvre, et au delà, la fente ombilicale. Callosité assez forte. Hauteur. a — CA molle Diamètre. . RAR RES TE 8 Hauteur de l’ouverture 1112 Cette Limnée se trouve dans les dépôts contemporains de l’oued Kéroua, près d’El-Abiod-Sidi-Cheikh, à 55 lieues sud-ouest de Geryville (Marès). LIMNÆA PALUSTRIS. BucciNum PALUSTRE, Müller, Verm. Hist., Il, p.131.1774. LIMNÆA PALUSTRIS, Fleming, Brit. anim., p.274. 1828. Dans les dépôts de la vallée d’Arba, à 25 lieues sud-sud- ouest de Geryville (Marès). EU ee Dans les calcaires récents du bord de la mer de Fouka, près de Koléa (Marès). LIMNÆA TRUNCATULA. BuccinuM TRuNCATULUM, Müller, Verm. Hist., IE, p. 150. 1774. LIMNÆUS TRUNCATULUS, Jeffreys, Syst. test. in Trans. Finn, XVI,2°part.; pa7r. 1850. LIMNÆA TRUNCATULA, Moquin-Tandon , Mist. Moll. France, t. IT, p. 475, pl. xXxxIV, f. 21.24. 1855. Dans le travertin de Sidi-Makhelouf, à 49 lieues nord de l'Aghouat (Marès). Dans les dépôts inférieurs de la vallée de l'Oued-el-Biod, près de Geryville, ainsi que dans ceux d’Aïn-el-Tbel, à 10 lieues sud de Djelfa (Marès). ANCYZLUS PERAUDIERI. ANcyLus PERAUDIERI, Bourguignat, Spicil. Malac., p. 197. (Mars.) 1802. Testa elongata, gibbosa, ad latera omnino compressa, pellucida, luteola, concentrice sordide striata; antice valde convexa, pos- lice concava; — dextrorsus sinistrorsusque recla; apice ET RS 99 — maxime postico, valde recurvo, acuto, mediano ; depressione apieali minima, rotundala, in extremitate verticis sila ; — aper- lura elongata ; — marginibus lateralibus paululum arcuatis. Coquille très-allongée, bossue, complétement compri- mée dans le sens de la largeur, un peu transparente, d’une teinte jaunâtre et sillonnée de grossières stries concentri- ques dues à l'accroissement. Test antérieurement convexe, postérieurement concave, et rectiligne sur les côtés droit et gauche. Sommet aigu, très-postérieur, fortement re- courbé, situé dans la ligne médiane. Dépression apicale très-petite, arrondie, située sur l'extrême pointe du som- met. Ouverture très-allongée. Bords marginaux dextre et sénestre un peu arqués. Longueur. . . LA AA: DS . 5 1/2 mill. HAUTEUR. PNR uit e où, UE Cette espèce, qui vit encore actuellement aux environs de Dijelfa, a été recueillie à l’état fossile par M. Marès dans les dépôts contemporains de l’Oued-el-Biod, près de Gery- ville, CYCLOSTOMA SULCATUM. CycLosroMa SULCATUM, Draparnaud, Hist. Moll. France, p. 55, pl. xui, fig. 4. 4805. Fossile au cap de Garde, près de Bone (Deshayes). — JA — HYDROBIA PERAUDIERI. HyproBIA PERAUDIERI, Bourguignat, Spicil. Malac., p. 108. (Mars.) 18062. Testa rimata, elongatissima, turriculato-conica, pallide cornea, striatula, ac sæpe passim spiraliter paululum lineolata; spira lanceolata, apice obtusiusculo; anfractibus 7 1/2 convexis, su- perne paululum subangulatis, regulariter crescentibus, sutura profunda separatis; — ultimo rotundalo; apertura recta, ro- tundata; — peristomale acuto, recto; — margine columellari reflexiusculo; — marginibus subcontinuis. Coquille pourvue d’une fente ombilicale assez ouverte ; test très-allongé, turriculé, conique, d’une teinte pâle corné, un peu transparent, strié, et quelquefois sillonné cà et là de petites stries spirales. Spire lancéolée, à som- met un peu obtus. 7 tours 1/2 convexes, un peu subangu- leux vers la suture, qui paraît, par cela même, profonde. Accroissement spiral des plus réguliers; dernier tour par- faitement arrondi. Ouverture droite, presque ronde, à pé- ristome aigu et droit. Bord celumellaire un peu réfléchi; bords marginaux presque continus. Callosité blanchâtre. Opercule d'un brun rouge. Hanenr: LOC CUT. 2 A OR GTAMIIlE DiAIMeRe AR EN En EN PE 1/2 Hauteur de l'ouverture "9 Cette magnifique espèce, qui vit encore actuellement en gniliq P Algérie, a été recueillie par M. Marès dans la couche infé- M rieure des dépôts contemporains à Geryville, dans la vallée de l'Oued-el-Biod. HYDROBIA PHOXIA. Tesla aculo-elongata, conoidea, vix rimata, solida; — spira co- nica; apice acuto; — anfractibus 6 convexis, lævigatis, regu- lariter crescentibus, sutura impressa separatis; — ultimo in- flato-rotundato, torum gibbosum prominentem, sicut duplicem ad aperturam præbente; apertura rotundata; peristomate con- tinuo, simplice, crasso. Coquille allongée, conoïde, à test épais, solide et pourvu d'une petite fente ombilicale. Spire conique, à sommet aigu. 6 tours lisses, convexes, s’accroissant régulièrement et séparés par une suture profonde; dernier tour assez renflé, arrondi, offrant sur sa partie médiane un renfle- ment proéminent sillonné par son milieu, ce qui lui donne une apparence d’un double tubercule. Ouverture arrondie, à péristome simple, continu, épais, bien qu'il ne soit point bordé. NIET PE EE RE EC CCE 5 mill. PHÉAN ERP RO, ON ET Ge TE 2 Cette Hydrobie a été rencontrée près de Geryville, dans la couche inférieure des dépôts contemporains de la vallée de l'Oued-el-Biod (Marès). DR s HYDROBIA BRONDELI. PALUDINA ACUTA (1), Forbes, On the land and freshw. Moll. of Algiers, etc., in Ann. nat. Hist. or Magaz. Zool., etc., p. 254. 1858. — _ Terver, Catal. Moll. terr. fluv. du nord de l'Afrique, p. 37. 1859. — — Rossmassler,Land undsussw.,etc., in Wagner, Reise in der Re- gentschaft Algier, p. 251. 1841. — — Morelet, Catal. Moll. terr. et fluv. de l'Algérie, in Journ. Conch., t. IV, p. 296. 1855. HyproBraA BRONDELt, Bourguignat, Spicil. Malac., p.110. (Mars.) 1862. Testa rimata, obeso-conoidea, nitidula, sat solidula, cornea, vel fusco-luteola, fere lævi; — spira obesa, apice obtuso; anfracli- bus 5 convexiuseulis, celeriter erescentibus; — penultimo ulti- moque magnis, rotundatis, sutura profunda separatis; — aper- tura oblonga; peristomate recto, continuo, ad columellam pau- lulum reflexiuseulo ac incrassalo; margine externo antrorsum paululum areuato. Coquille pourvue d’une faible fente ombilicale, à test obèse, conoide, assez solide, un peu brillant, tant soit peu transparent, presque lisse, d’une teinte cornée ou d’un (1) Non Paludina acuta des auteurs français. = Ro brun jaunâtre. Spire courte, trapue, à sommet obtus; 5 tours convexes, s’accroissant avec rapidité ; les deux derniers sont grands, arrondis, plus convexes, par consé- quent séparés par une suture plus profonde. Ouverture oblongue, à péristome droit, continu, un peu réfléchi et épaissi à l'endroit de la columelle. Bord externe un peu arqué en avant. ÉRTHOEN SR Res le ES 4 mill. DAME RENE OA SP PE 2 Hauteur de l’ouverture. . . . . . . 1 3/4 Cette Hydrobie, qui est une espèce vivante d'Algérie, a été recueillie par M. Marès dans les dépôts salés d’une ancienne daya, à 50 lieues sud-ouest de Brizina, dans la direction du Touat, du grand désert du Sahara. HYDROBIA ARENARIA. HYDROBIA ARENARIA, Bourguignal, Spicil. malac., p.111. (Mars.) 18062. Testa oblongo-pyramidali, corneo-viridescente, lævi; — spira co- nica, apice obtuso; anfractibus 6 fere planulatis vel paululum convexiusculis, celeriter crescentibus, sutura marginata parum impressa separalis; — penultimo ultimoque magnis ; — aper- tura oblongo-piriformi; peristomate aeuto, recto; margine co- lumellari reflexo ; margine externo antrorsum areuato; margi- nibus callo junctis. Coquille oblongue, pyramidale, lisse, d’une teinte corné verdâtre. Spire conique, à sommet oblus. G tours presque plans ou à peine convexes, s’accroissant avec 7 HER Tee rapidité et séparés par une suture marginée, peu pro- fonde; les deux derniers sont grands et un peu plus con- vexes. Ouverture oblongue, piriforme, à péristome droit et aigu, seulement réfléchi au bord columellaire. Bord externe arqué en avant; bords marginaux réunis par une callosité. ÉRATEUE OM MEL Rs 4 1/4 mill. D} AN CLTE RME NE RM TUE 2 Hauteur de l'ouverture. . . . . . 2 Espèce vivante encore actuellement en Algérie, et qui a été trouvée par M. Marès aux environs de Geryville, dans les dépôts inférieurs de la vallée de l'Oued-el-Biod. HYDROBIA PLAGIOXIA. Testa rimata, elongato-conoidea, sat solida, lævigata; spira irre- gulari, obliqua, sinistrorsus versa; — apice acutiusculo; — anfractibus 6 convexiuseulis, celeriter ac irregulariter crescen- tibus, sutura impressa separatis; — tribus prioribus minulis, regulariter ac lente crescentibus; — quarto dextrorsus valde in- flato, sinistrorsus minore;, — penullimo ultimoque maximis, convexiusculis; — apertura rotundato-piriformi; — peristo- male simplice, conlinuo; — margine externo antrorsum ar- cualo. Coquilleallongée, conoïde, à test lisse, assez solideetmuni d’une petite fente ombilicale. Spire irrégulière, oblique, se déjetant sur le côté gauche. 6 tours un peu convexes, séparés par une suture bien marquée, s’accroissant avec rapidité et avec la plus grande irrégularité. Ainsi les trois l mi he premiers sont petits, réguliers, tandis que le quatrième, très-renflé et très-ventru sur le côté droit, est de taille ordinaire sur le côté gauche; enfin les deux derniers sont énormes proporlionnellement, tout en offrant une crois- sance régulière. Ouverture arrondie, piriforme, à pé- ristome simple et continu. Bord externe un peu arqué en avant. HAUNEUD ER EC Aamille DAC TON RS ET Cette curieuse Hydrobie se trouve dans les dépôts con- temporains de la vallée de l'Oued-el-Biod, au sud de Ge- ryville (Marès). HYDROBIA DOLICHIA. Testa exigua, vix rimata, elongato-turrita, solida, lævigata; — spira elongata, apice obtuso; anfractibus 6 convexiuseulis, sat celeriter crescentibus; penultimo maximo; ultimo minore, sicut laterale coarctato, ad aperturam ascendente, ac antrorsum sicut dejecto; — apertura rotundata; peristomate simplice, continuo, paululum incrassato; margine dextro antrorsum valde arcuato. Coquille exiguë, allongée, turriculée, lisse, à test assez solide et orné, une petite fente ombilicale à peine pro- noncée. Spire allongée, à sommet obtus. Six tours un peu convexes, s'accroissant assez rapidement. Avant-dernier tour très-grand proportionnellement. Dernier tour plus petit, un peu contracté latéralement, dévié et comme porté en avant, et offrant vers l'ouverture une marche ascen- — 109 — dante. Celle-ci est presque arrondie, à péristome simple, continu et épaissi. Bord droit très-arqué en avant. HAGIENCE ES EN NE Ne 0 OL HNIE DA RENE PRO EN ES Cette espèce, qui appartient au groupe de l'{ydrobia nana de Terver, a été trouvée: dans les dépôts de la vallée de l'Oued-el-Biod, près de Geryville (Marès). BYTHINIA SIMILIS. CYcLosTOMA SsIMILE, Draparnaud, Mist. Moll. France, p- 54, pl.1, f. 15. 14805. ByTHiNIA SIMILIS, Stein, Schneck. Berl., p. 95, 1850. Cette espèce a été recueillie par M. Marès, à Geryville, dans les dépôts inférieurs de l'Oued-el-Biod, et dans ceux d'Ain-el-[bel, à 40 lieues sud de Djelfa. BYTHINIA LUTEOLA. PALUDINA LUTEOLA, ÆAüster, System. conch. cab. von Martini und Chemratz (2° édit), g. Paludina, p. 44, taf. 1x, f. 8-9. 1852. ByYTHINIA LUTEOLA, Bourguignat, Spicil. Malac., p. 115. 1862. Dans les couches inférieures de la vallée de lOued-el- Biod, près de Geryville, et dans ceux d’Aïn-el-Ibel, à 19 lieues sud de Djelfa (Marès). — 101 — BYTHINIA DUPFOTETIANA. PALUDINA DuPOTETIANA, Forbes, on the Land and freshw. Moll. of Algiers and Bougia, in Ann. nat. Hist. or Magaz. 2001., p. 254, pl: xIr, f; 5. 1858. — — Morelet, Cat. Moil. Algérie, in Journ. Conch., t. IV, p. 296. 1555. ByrHiniA DuporTeriANA, Bourguignat, Spicil. malac., p. 116. 1862. Commune dans les dépôts inférieurs à Geryville, dans la vallée de l'Oued-el-Biod (Marès). BYTHINIA JOBÆ. Testa subconico-oblongo-ventricosa, rimata, fragili; — spira co- nica, apice acutiuseulo ; — anfractibus 5 1/2-6 convexis, cele- riter crescentibus, sutura valäe impressa separalis ; — tribus prioribus lævigatis; — tribus ultimis plicato-costatis; — costis prominentibus, longitudinalibus, continuis, superne ad suturam prominentibus, inferne paululum evanescentibus; — apertura roltundata, superne subangulata ; — peristomate continuo, sim- plice, acuto, vix incrassato ; margine columellari reflexiuseulo. Coquille de forme conique, allongée, un peu ventrue, à — 102 — test fragile, pourvu d'une petite fente ombilicale. Spire conique, à sommet assez aigu. Cinq tours et demi à six, convexes, s'accroissant rapidement, et séparés par une suture profonde. Les trois premiers tours sont lisses, tandis que les trois derniers sont élégamment côtelés. Ces côtes, saillantes, surtout vers la suture, sont longitudinales, con- tinues sur chaque tour de spire, à l'instar des côtes que l'on remarque chez les Scalaria. Ouverture assez arrondie, un peu anguleuse à sa partie supérieure. Péristome con- tinu, simple, aigu, à peine épaissi, et réfléchi seulement sur Ja columelle. AUCUNE ER TLC 4 mill. Diametre: er NRA EL Tr 2 Cette intéressante Bythinie a été recueillie par M. Joba (fils), dans les calcaires blanchâtres de la colline du Télé graphe, à Coudiat-Aty, près de Constantine. MELANIA TUBERCULATA, NERITA TUBERCULATA, Müller, Verm. Hist., If, p. 194, 1774. STROMBUS COSTATUS, Schrôter, Flussconchyl., p. 573, pl. vus, f, 14. 1779. MELANOIDES FASCIOLATA, Olivier, Voy. de l’emp. ott., Vol Es pi 20 plE sax ENT. 1804. MELANIA FASCIOLATA, Lamarck, An. s. vert., vol. VI (2° part.), p.167, n° 46. 1822; — 103 — et Deshayes, An.s. vert. (2° 6d.), vol. VILLE, p. 454. 1858. MELANIA TUBERCULATA, Bourguignal, Cat. rais. Moll. Or., p. 09. 1855. Testa couico-oblongoque-turrita, tenui, plus minusve diaphana, — corneo-fusea ac sæpe flammulis luteolis vel castaneis longi- tudinalibus aut interruptis, ornata; — elegantissime spiraliter costulis numerosis sulcata, vel tenuissime decussata, aut sæpe transverse tubereuloso-costata ; — spira aeuta; anfractibus 10- 12 vel 14 convexiusculis, sat regulariter crescentibus, sutura bene impressa separatis; — apertura elliptica, basi fere rotun- data ; — peristomate acuto, simplice; — columella albidula, ad basin paululum effusa. Coquille allongée, conique, turriculée, assez fragile, plus ou moins transparente , d’une teinte fauve corné, quelquefois ornée de petites flammules jaunes eu d'un brun marron, longitudinales, et, la plupart du temps, in- terrompues. Test sillonné, d'une manière délicate et élé- gante, par une foule de stries spirales plus ou moins fortes les unes par rapport aux autres. Quelquefois ces stries sont interrompues par d’autres transversales, ce qui donne au test une apparence treillissée, ou, lorsque les stries sont fortes, une apparence tuberculeuse. Spire aiguë. 10 à 12, quelquefois jusqu’à 14 tours plus ou moins convexes, s’accroissant assez régulièrement, et séparés par une su- Lure bien marquée. Ouverture elliptique, à base presque arrondie. Péristome simple et aigu. Columelle blanchâtre, un peu réfléchie vers la base. Hauteur. ne 0 15-30 mille DANÉTES NET 5-10 Cette Mélanie a été trouvée par M. Marès : 1° dans un — 104 — dépôt sablonneux de la vallée de l'Oued-Mia, entre Ksar- el-Krima ct Ouargla; 2° dans un travertin d’eau douce très-ancien, près de Biskra (province de Constantine); 5° enfin dons les dépôts de la daya de Habessa, ancien lac desséché situé à plus de 200 lieues au sud d'Oran. Cette Mélanie, excessivement commune dans toutes les contrées méditerranéennes (1), offre de nombreuses varia- tions dans sa taille et la disposition de ses stries. Ainsi cette espèce atteint quelquefois 0,45 de hau- teur sur 0",15 de diamètre, tandis que souvent elle mesure à peine 0",15 de hauteur sur 0°,05 de diamètre. Cette coquille se trouve ordinairement sillonnée, de la façon la plus élégante , de stries spirales. Or quelquefois ces stries s’interrompent, et le test prend alors un aspect tuberculeux. De là le nom de tuberculata, établi par Muller en 1774. Lorsque les stries spirales s’effacent, il arrive encore que les striations transversales deviennent exagérées, et se présentent sous la forme de côtes ; alors, dans cet état, c’est le Strombus costatus de Schrôter. MELANOPSIS PRÆMORSA. BUCCINUM PRÆMORSUM, Linnœus, Syst. nat. (éd. Halæ), p.740. 1760. — PRÆROSUM, Linnœus, Syst. nat. (éd. xu), p. 1205. 1767. (1) Elle se trouve mème au cap de Bonne-Espérance, à l’île de France, et jusque dans l'Inde et la Chine. — 105 — MELANOPSIS PRÆMORSA, Dupuy, Hist. nat. Moll. (5° fasc.), p. 450. 1851. Cette espèce, plus particulièrement connue sous l’ap- pellation de Melanopsis buccinoidea de Férussac (1), a été rencontrée fossile par M. Marès dans les dépôts de l’Ouel- el-Biod, près de Geryville (prov. d'Oran). ME£ELANOPSIS MAROCCANA. BUCCINUM MAROCCANUM, Chemnitz, Conch. cab. (éd. p), UN A prS85rnpIe CCR, f. 2080 et 2081. 1795. MeLaxorsis Durourr, Férussac, Monogr. du genre Mé- lan., in Mém. Soc. d’hist. nat. de Paris, t. I, p. 155, pl. vis, f. 16. 1895. — Durourer, Deshayes, in Lamarck, An. s. vert. (2°"éd:\;" +. MITI/"p.1495; 1858. — MAROCCANA , Morelet, Cat. Moll. Algérie, in Journ. Conch:, t: IN "p297 1855. Fossile dans un travertin d’eau douce très-ancien, près (4) In Mém. géol., p. 54. 1814. — (Melania buccinoidea d’Oh- vier, Voy. emp. ottom., t. 1, p. 297, pl. xvu, f. 8. 1801.) — 106 — de Biskra, province de Constantine, et dans les dépôts de l'Oued-el-Biod, près de Geryville (Marès). MELANOPSIS MARESI. lesta ovato-conica, acuta, solida, concolore , costis crassis nume- rosisque minulta; costis sub sutura nodosis;, — apice acula, levi; — anfractibus 7 planis, gradatis; ultimo dimidiam lon- gitudinis paululum superante, in parte superiore impresso ; apertura ovalo-lanceolata; — columella recta, truneata; sinu columellari a margine exteriore valide retroflexo; — margine exteriore in medio antrorsum paululum areualo; callo sat va- lido. Coquille conique, aiguë, de forme ovale, à test solide, d'une teinte uniforme, orné de grosses côtes transverses, assez espacées les unes des autres, et présentant chacune, vers la suture, un renflement tuberculenux. Sommet lisse et aigu. Sept tours de spire plans et comme étagés les uns par rapport aux autres. Dernier tour dépassant un peu la moitié de la longueur totale, offrant, vers sa partie supé- rieure, une inflexion bien prononcée. Ouverture ovale, lancéolée. Columelle forte, droite, nettement tronquée, dont la base se trouve un peu infléchie en avant, et sépa- rée du bord extérieur par un sinus profond, parfaitement arrondi; bord droit un peu arqué en avant. Callosité assez forte. ERREUR 5 2 0e « Ce m1 SO RSR Dire (Caen ri la re. 8-9 Cette Mélanopside a été recueillie par M. Marès dans la daya de Habessa, ancien lac desséché, situé à plus de _H— 200 lieues environ au sud d'Oran. Cette espèce se trouve en cette localité avec abondance, au milieu d’un dépôt de sables salés. La Melanopsis Maresi est très-voisine, par sa forme et l'apparence de ses côtes, des Melanopsis costata (1) et ca- riosa (2); mais notre espèce diffère complétement de ces Mollusques par sa columelle droite (et non courbe), plus allongée et infléchie en avant ; ce qui est le contraire chez les costata et cariosa ; enfin par son sinus columellaire plus profond, plus arrondi et presque fermé, tandis que chez les costala et cariosa le sinus, comparativement plus pro- fond, est frés-ouvert. PISIDIUM NITIDUM. * Pisinium NiTipum, Jenyns, Monogr. of Cycl. and Pisid., in Trans. Camb. phil. Soc., t. IV, 9 part:; D. 604, pl. xx, LES 1852. Dans les dépôts de la vallée de l’Oued-el-Biod, près de Geryville (Marès). (4) Férussac, Monog. des Mélan., p. 28, n° 6, pl. 1, f. 14-15. 1823. — (Melania costata, Olivier, Voy. emp. ottom., £. 1, p. 294, pl. xxx, f. 2. 1804.) (2) Rossmassler, Icon. 1x et x, p. 42, f. 680. 1839. — (Murex cariosus, Linnœus, Syst. nat., p. 1220.) — 108 — PISIDIUM PUSILLUM. TELLINA PUSILLA, Gmelin, Syst. nat., t. 1 (pars vi), p. 5251. 4789. Pisipium PUSILLUM, Jenyns, Monogr. Cycl., in Trans. Camb. phil. Soc., vol. IV, 2° part., p. 902, tab. xx, f. 4-6. 1832. Cette petite coquille, connue à tort sous l'appellation de Pisidium fontinale (C. Pfeiffer et Dupuy), a été re- cucillie par M. Marès dans les dépôts de la vallée de l'Oucd- el-Biod, près de Geryville, et dans ceux d'Aïnel-Ibel, à 10 lieues sud de Djelfa. PISIDIUM CASERTANUM. Carpivm CAsErRTANTM, Poh, Test. ut. Siciliæ, t. 1, p. 65, tab. xvx, F1. 1797. Pisipium CASERTANUM, Bourguignat, Cat. Moll. terr. fluv., rapp. par M. de Saulcy de son voy. en Orient, p. 80. (Déc.) 1855. Le type Casertanum n’a pas été rencontré jusqu’à pré- sent à l’état fossile en Algérie. M. Marès a seulement re- cucilli dans les dépôts de lOued-el-Biod, près de Gery- — 109 — ville et dans ceux de Hassi-el-Aricha, près de Tigri, à 60 lieues ouest de Geryville, une variété un peu plus glo- buleuse de cette espèce. Cette variété, qui semble spéciale à l'Algérie, est connue sous l’appellation de Pisidium Lumsternianum. Forbes (on the Land and freshw. Moll. of Algieres, etc., in Ann. of nat. Hist., p. 255, n° 45. 4858. — Et pl. x11, f. 4 (mauvaise). 1859). UNIO CIRTANUS. C'est d’après divers échantillons brisés presque mé- connaissables, d’après de nombreux moules intérieurs que nous avons pu parvenir à reconstruire cette espèce, qui malheureusement ne nous à jamais été envoyée en bon état de conservation. Cet Unio se trouve à la base de la colline d’Aïn-el-Hadj- Baba, du côté de Constantine, là où se montrent les argiles fossilifères et gypseuses qui contiennent l’'Helix subse- nilis. Voici à ce sujet ce que dit M. Joba fils : « Parmi ces ar- giles se rencontrent des couches plus ou moins disloquées d’un grès coquillier, très-dur, qui, avec des Hélices et des Bulimes , presque complétement dénaturés, renferme souvent une énorme quantité d'Unios admirablement conservés, mais qu'il est à peu près impossible d'obtenir avec le test. » (Note sur un terrain tertiaire des environs de Constantine, in Journal de Conch., t. X, p. 152. (Avril.) 4862. Or c’est avec des fragments informes de cette pro- — 110 — venance que nous avons pu reconnaitre à cette Mulette les caractères suivants : Festa crassa, valde inæquilaterali, supra recta, — infra bisinuosa, — antice brevi, rotundata, — postice magna, dilatata, angu- lato-rotundata ; — in ventre valvarum sulcum curvum ex um- bonibus ad margines præbente ; umbonibus prominentibus, va- lidis; — nalibus minutis, recurvis; — dentibus : cardinali crasso, valido trigonali; laterali sat tenui, parum producto; in altera valva receptis. Coquille à test épais, assez grossièrement strié; bord cardinal rectiligne; bord palléal présentant une double sinuosilé; partie antérieure courte, arrondie; partie pos- térieure très-dilatée, grande, arrondie, bien qu'angu- leuse; valves offrant une dépression ou plutôt un sillon courbe très-prononcé, qui va en s’élargissant à partir du sommet jusqu'an bord marginal; sommets renflés, proé- minents, à nates petits et recourbés; dent cardinale forte, épaisse, trigonale; dent latérale peu allongée, d'une taille médiocre. LÉO CR NU TES CR 63 mill. HORMONE 31 Epusear Eu x fetes 22 $ IL. Les Mollusques fossiles de l'Algérie que nous venons de signaler sont au nombre de 94 espèces, dont 62 ter- restres et 52 fluviatiles. Parmi ces 94 espèces, 16 appartiennent à l’époque fa- lunienne, — 44 à une époque contemporaine très- ancienne (1), — enfin 47 autres à une formation contem- poraine infiniment plus moderne. Les espèces faluniennes sont les suivantes : (1) Nous n'avons point reconnu en Algérie l’époque subapen- nine, qui est, comme on le sait, intermédiaire entre le falunien et le contemporain, à moins, pourtant, que l’on veuille consi- dérer comme subapennins les calcaires de Rachgoun, du cap de Garde, du cap Férat, de Koléa, etc.; alors, dans ce cas, notre époque contemporaine trés-ancienne pourrait être assimilée au subapennin. Zonites Semperianus, Helix Dumortieriana, — subsenilis, — Desoudiniana, — Jobæ, — Vanvincqiana, — gyrioxia, — rechodia, Les espèces de la période contemporaine (1) très- ancienne sont : Succinea debilis, — ochracea, Zonites candidissimus, — Otthianus, Helix aspersa, — pachya, — melanostoma, — Jaciea, — punctala, — vermiculata, — soluta, — subcantiana, — pulchella, — roseo-tincta, — explanata, — depressula, — globuloidea, — subrostrala, — Terveri, — Pisana, — Koleensis, — variabilis, — 112 — Bulimus decollatus, — Jobæ, Glandina Jobæ, Ferussacia atava, Carychium Nouleti, Planorbis Jobæ, Bythinia Jobæ, Unio cirtanus. Helix lineata, — Rozeu, — Berlieri, — modica, — pyramidala, — trochlea, — conoidea, — acula, Bulimus decollatus, — Pupa, Pupa amblya, — eclina, Physa contorta, — truncata, — Maresi, Limnæa Maresi, — lruncatula, Cyclostoma sulcatum, Hydrobia Brondeli, Melania tuberculata, Melanopsis Maroccana, — Maresi. (ft) Terrains quaternaires de la plupart des géologues; — plio- cène nouveau, période récente, de M. Lyell; — pleistocène fresh- — 113 — Enfin les coquilles de l'époque contemporaine que nous considérons comme infiniment plus récente sont : Succinea Pfeifferi, Physa truncata, — oblonga, — Raymondiana, — Maresi, Limnæa canalis, Helix aspersa, — limosa, — pulchella, — Peraudieriana, — Costala, — peregra, — psammæcia, — palustris, — cespitum, — truncatula, — variabilis, Ancylus Peraudieri, — submarilima, Hydrobia Peraudieri, — lineata, — _phoxia, — Geryvillensis, — Brondeli, — Durieui, — arenaria, — Berlieri, — plagioxia, — pyramidata, — dolichia, — barbara, Bythinia similis, — acuta, — luteola, Bulimus decollatus, — Dupoteliana, Ferussacia subcylindrica, Melania tuberculata, Pupa muscorum, Melanopsis præmorsa, — granum, Pisidium nitidum, Vertigo discheilia, — pusillum, — Maresi, — (Casertanum. Physa Brocchii, Sur ces 94 coquilles fossiles, 27 seulement n'existent plus ou, du moins, n’ont pu être, jusqu'à ce jour, cons- tatées à l’état vivant. water et marine de M. Morris ; — loess et lehm de MM. Brown et Lyell; — enfin terrains diluviens ou terrains modernes, ou bien postdiluvium, etc..., d'un grand nombre d'auteurs. 8 — {15 — Les espèces perdues sont , l: POUR L'ÉPOQUE FALUNIENNE, . Zonites Semperianus. . Helix Dumortieriana. — subsenilis. — Desoudiniana. — dobæ. — Vanvincqiana. — gyrioxia. rechodia. . Bulimus Jobæ. . Glandina Jobæ. . Ferussacia atava. . Carychium Nouleti. . Planorbis Jobæ. . Bythinia Jobæ. . Unio Cirtanus. hé he fuite Dr We O1 10 = © © D 1 QG O1 de O1 1O un bin ?* POUR L'ÉPOQUE CONTEMPORAINE TRÈS- ANCIENNE. 16. Helix subcantiana. 17. — Koleensis. 18. Pupa amblya. 19. — ectina. 20. Physa Maresi. 21. Limnæa Maresi. 2. Melanopsis Maresi. — 115 — 5° POUR L'ÉPOQUE CONTEMPORAINE PLUS RÉCENTE, 25. Succinea Maresi. 24. Helix Geryvillensis. 25. Limnæa Peraudieriana. 26. Hydrobia phoxia. 27. — plagioxia. Quant aux 67 autres espèces rencontrées à l'état fossile, elles vivent encore toutes maintenant en Algérie ou en Europe. Parmi ces espèces, celles qui n’habitent plus actuelle- ment l'Algérie sont les Succinea oblonga, — Pupa mus- corum, — Physa truncata, — Limnæ acanalis, — Limnæa percgra, etc. Il existe 42 Mollusques seulement qui passent du con- temporain ancien au contemporain récent. Ces Mollusques sont : Helix aspersa, Helix acuta, — pulchella, Bulimus decollatus, — variabilis, Physa truncata, — lineala, Limnæa truncatula, — Berlieri, Hydrobia Brondeli, — pyramidala, Melania tuberculata. Une seule espèce, le Bulimus decollatus, se retrouve — 116 — parfaitement caractérisée dans le falunien et les deux pé- riodes de l'étage contemporain. Il va sans dire que ces Mollusques sont tous des es- pèces communes et excessivement abondantes à l’époque actuelle. Fig. a EXPLICATION DES PLANCHES, Planche 5. . HeLix DESOUDINIANA, Crosse, — de grand. nat., vue de face. _— — Vue en dessus. — — Vue en dessous. Huix TiGRIANA, Bourguignat, — de grand. nat., vue de face. = — Vue en dessous. . Heux Josx, Bourguignat (JogæAnA de Crosse), — de grand. nat., vue de face. — —— Vue en dessous. — — Vue en dessus. ZONITES SEMPERIANUS, Bourguignat, — de grand. nat., vu de face. — — Vu en dessus. — — Vu en dessous. _ —- Var. MiNoR, — de grand. nat., vu de face. S D — 6. Eh p J, — 118 — Plancho BE. . HELIX SUBSENILIS, Crosse, — de grand. nat., vue de face. — ee Vue en dessus. — — Vue en dessous. — — V'ar. HEIIX SENILIS, Morelet, vue de face. _ — Var. HELIX SENILIS, Morelet, vue en dessous. HeLzix RECHODIA, Bourguignat, — grossie, vue de face. — — De grand. nat., vue de face. — — Vue en dessus. _— — Vue en dessous. . Hezix VANVINCQIANA, Bourguignat (VANVINCQUIÆ de Crosse), Var. MiNor, — de grand. nat., vue de face. — — Vue en dessus. — _— Vue en dessous. — — (type) — de grand. nat, vue de face. — — Vue en dessus. — — Vue en dessous. Planche HI. . HEziX KOLEENSIS , Bourguignal. — Coq. de grand. nat., vue de face. _— _— Coq. de grand. nat., vue en dessus. — — Coq. de grand. nat., vue en des- SOUS. Hecix DuMoRTIERIANA, Crosse.— Coq. de grand. nat., vue en dessous. _— = Coq. de grand. nat., vue en dessus. Fig, Fig. 6. He 8. 9. 10. 11. 12. 13. A 14. 15: 16. 17. SO — 119 — HeLiX DUMORTIERIANA, Crosse. — Coq. de grand. nat., vue de face. HELIX GYRIOXIA, Pourguignat. — Coq. de grand. nat., vue de face. — — Coq. de grand. nat., vue en dessus, HELix psAMMÆcIA, Bourguignat. — Coq. considéra- blement grossie, vue de face. — — Coq. de grand. nat., vue de face. _— — Coq. considérablement grossie, vue en dessous. — — Coq. considérablement grossie , vue en dessus. HeLix GERYVILLENSIS, Bourguignat. — Coq. de grand. nat., vue de face. — — Coq. grossie, vue de face. — — Coq. de grand. nat., vue en dessus. — — Coq. de grand. nat., vue en des- sous. — Coq. grossie, vue par le dos. Planche IV. . PupA ECTINA, Bourguignat. — Coq. considérablement grossie, vue de face. — — Trait indiquant la taille de la coquille. VERTIGO DISCHEILIA, Bourguignat. — Coq. considéra- blement grossie, vue de face. — — Profil du dernier tour considéra- blement grossi. — — Trait indiquant la taille de la coquille. . VERTIGO MaREsI, Bourguignal. — Trait indiquant la taille de la coquille. _ — Profil du dernier tour considéra- blement grossi. Fig. Fig. 8 9 10. = . VERTIGO MARESI, Bourguignat. — Coq. considérable- mentgrossie, vue de face. . Buiimus Joæ, Crosse. — Coq. de grand. nat., vue de face. — — Coq. de grand. nat., vue par le dos. 11. PupA AMBLYA, Bourguignat. — Coq. considérablement grossie, vue de face. — — Coq. de grand. nat., vue de face. 13. — — Coq. considérablement grossie , vue de profil. 14. SuccineA Maresi, Bourguignat.— Coq. de grand. nat., vue de profil. 15. — — Coq. de grand. nat., vue de face. 16. PLANORBIS JoBx, Bourguignat.— Coq. de grand. nat., vue de face. (A — — Coq. de grand. nat., vue en dessus. 18. FERUSSACIA ATAVA, Crosse. — Coq. considérablement grossie, vue de face. 19. — = Profil considérablement grossi du dernier tour. 20. -— — Coq. de grand. nat., vue de face. 21. GLANDINA JOBæ, Bourguignat. — Coq. de grand. nat., vue de face. 22. CaryCHIUM NouLETI, Bourguignat. — Trait indiquant la taille de la coquille. 23. — — Coq. considérablement grossie , vue de face. Planche V. 1. HyproBIA PLAGIOxIA, Bourguignat. — Coq. considéra- blement grossie, vue de face. 2. _ — Coq. considérablement grossie , vue de profil. Fig. 19. 20. — 121 — . HYDROBIA PLAGIOXIA, Bourguignat. — Trait indiquant la taille de la coquille. . HYDROBIA DOLICHIA, Bourguignat. — Coq. considéra- blement grossie, vue de face. — — Coq. considérablement grossie , vue de profil. _— — Trait indiquant la taille de la coquille. . ByTHiniA JoBæ, Lourguignat. — Trait indiquant la taille de la coquille. — — Coq. considérablement grossie, vue de face. . HYDROBIA PHOXIA, Bourguignat. — Coq. considérable- ment grossie, vue de face. — — Coq. considérablement grossie , vue de profil. — —— Trait indiquant la taille de la coquille. . HYDROBIA PERAUDIERI, Bourguignat. — Coq. consi- dérablement grossie, vue de profil. — — Coq. considérablement grossie , vue de face. —— — Coq. de grand. nat., vue de face. — — Coq. de grand. nat., vue de profil. . Paysa RAYMONDIANA, Bourguignat. — Coq. de grand. nat., vue de face. . Paysa Maresi, Dourguignat. — Coq. de grand. nat., vue de face. — — Variété. — Coq. de grand. nat., vue de face. PHYSA TRUNCATA, Férussac. — Coq. de grand. nat., vue de face. Puysa Broccan, Bourguignat. — Coq. de grand. nat., vue de face. Fig. es Planche VE. 1. MeLaxorsis Maresi, Bourguignat. — Coq. de grand. 2. 3. 4. 5. LIMNÆA 6. LiIMNÆA 7. ANCYLUS 8. 9. 10. 11: 12. — pat., vue de face. Coq. grossie, vue en dessous. Dernier tour grossi, vu de face. Coq. de grand. nat., vue par le dos. PERAUDIERIANA , Bourguignat. — Coq. de grand. nat., vue de face. Maresi, Bourguignat. — Coq. de grand. nat., vue de face. PERAUDIERI, Bourguignat. — Coq. grossie, vue en dessus. Coq. grossie, vue en dessous. Coq. grossie, vue de profil. Coq. de grand. nat., vue de profil. Coq. de grand. nat., vue en des- sous. Coq. grossie, vue par derrière. 13. UNIO cIRTANUS, Bourquignat. — Coq. de grand. nat. 2 g Le) ? 14. vue du côté de la valve droite. Coq. de grand. nat., vue du côté des sommets. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES ET DES NOMS SYNONYMIQUES. —— Pages. Ancvylus Peraudieri, Bourguignal...:.........3beccr: 92 BnconnmiMaroccanum, GREMANIUZ. en 105 Se HAIUSITE, MULIEl 52e ce sono. ee 5 Si NE TS OI RSR RE 90 PTE DIOT SOIN D INNMEUSE ER rer eee PC CCE 104 DER OS UN EP ANNIPUS re cie seen ce der eee eee 10# =" COTON UE RER RE co Dome 92 BulimusidecollafuS BRUTUICTE.--.- --c-eheece ce eee 70 T0DE BOUTRIUIINL LE Sean eee does ee CR 71 = JODBANUS, GTOSSE.- moe Le nd et OP 71 UT DUPDA BTUQUIETE. or cences ec desole 72 l'ythinia Dupotetiana, Bourguignat................,......... 101 ro JODE, BOUT UNIS ee ee auune Rocco 101 — luteola, BOUTQUIPNAL: 7.2 nr sos creeret ee 100 — SIMIIIS SPC LL enr niierenm ie th be 0 eines 100 Cardium CASE tan PONS ner eee ce Le Le 108 Cave DUPUIS ee si — — FOSSLe NOM nn ce si — 124 — Pages. Carychium-Nouleh,/BOurgMIgnAl... 0e... se 81 Cyclastoma simile Dr'apatnaute ne Gamme ace 100 = vsulcatum /Drapar nan ER cest. US FérnsSaciafatava CnOSSC rare ere: cc 73 — subeylindrica, BONNE 11 M NE a Re 75 Glandina Jobæ, Bourguignal...................... PPbooce ce 72 Helit acute MUIIERN NS RER. Ce de doc 70 — alabastrites, Michaud. . ...... Ne ste CIE CL POE Mas perSn MAIEr ane D otue domain di se ch Ts te — barbara, Linnœus...... ccobiee Se RE LYS NO saine set D109 — MBerller MONELEL ee sen tree seconde col LE 66 —candidissima, Draparnaud..l..:.... sc. RCE 42 — cESpitum, DrApannaud... ss! Lvrese eee te 62 —MC0Nn01d64 , DrADUPNAUT een 2 ee esse ee 69 I CUSTA IA MULIET ee oem emen ere lee 57 — 0 deCONAtA; LINNMEUSNI TS eo sien de sine ee noel neces 70 — vdepressuia, Par reussi cut me economie 60 — Desoudinianas GTOS86.- Se chers esme cesse ee OI —#Dumortieriana IGrOSSC AR creme RE 47 —". Durieul, MOQUIN-TANTON ER ceci. 66 = explanata PMUITEnR. 2e AE ee cons non 59 —/“Geryvillensis; PBourguignal.fr. 17 diurne 65 —“plobuloiden Terre eric esters 60 — gyrioxia, Bourguignal...... 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Gervais...... sua Odeon 53 1 TISTIANnA PROUTJUIJNAL.. 0e see nmesce ste nseet das 53 —+;trochléas LS Pelle necessite idee 68 — Vanvincqiana, Bourguignat..........,..... SR ANS 0000 — Vanvincquiæ, Crosse....... escorte eee 55 — variabilis, Draparnaud................... DO OO UE ere 002 — vermiculata, Müller.............. ete etre een Pete ie A CL 50 Hydrobia/arenania BOUFAUIQNAL..-... = ee cne- 97 — Brondeli, Bourguignat............... ET Enr 96 — dolichias BOURQUIINAL- ee Here 99 1 Peraudierl BOUNOUIUNA LS nee essr cc e ES 94 phOXIA BOUT TUIQNALE eco ee US 95 — plagioxia, Bourguignal.................. DR onto 98 ISHOTABTOCCOIS EP ATEN DEL ee. ee eee FR 84 Limnæa canalis, Villg.......... deracicannien sente LE . 88 ER TIMOSA MOQUIN HAN AON..-- eee 2 so 0len cos ds ee 83 — Maresi, Bourguignat. ............. Oo oo do bo de 90 ee APAINSETIS, FEMININ ER TT 91 = (Peraudieriana, BOUT QUIMRAE..... 0.24 encc To 89 — peregra, ZLamarck..... D -e- Na ete nee re 90 — truncatula, Moquin-Tandon................. Ses 00) limneus pereger Draparnaud....:. 0e eoc ee ie 90 — truncatulus, Jeffreys..........,... A Ce RE Melania fasciolata, Lamarck........ STD ISO oO D0 ADO LE RUE 102 — tuberculata, Bourguignat............... EN ne 102 Melanoides fasciolata, Olivier..........,... ae RS INC 102 — 126 — Pages Mrelanopsis Dufourei, Deshayes................,...... ÉALTRE 105 — DUIONTCI HOPUSSAC. cena ee es te eric 105 — Maresi, Bourguignat...... RL 106 = AMarocCana MONTE ET ent: eue enr ete seen 105 — premornsn, DUPUV CR. --nRee e-mree-s-e-e---r.-re. 104 Neritattuberculata Muller. ER eee ete cce et 102 Paludina acute PHONDES EEE EN er cceech-cc Re 206 = MDupotetrana HONDES TRE. eee TOR I0 0 0e 101 AIMÉ OI HR ER Ten eee ane Mile re de ele .. 100 Physa Brocchii, Bourguignal.......,......m.e.. te... 84 = contonta IMICRAUT SE -..- ceheserenemer-ercee Mecs 84 — MAT ES LEP OUNTUI ONE eee ect ne creer 86 — Raymondiana, Bourguignat.......................... san, 207 = ITINCAtA HENUSSACRe.---r --- TS PL AIRE 85 Pisidium Casertanum, Bourguignal......................... 108 = CTuMStenniAanumnms ONDES Sn. Rep iee nec eo ee 109 NUM TENUNS Eee ter eee re de en 0 ee aise 107 MN UP UT SR MS Ma ee PA on à 108 Planorbis JOD& BOURTUINAL ER TER ER ere ee CCR 83 Pupa/amblya "BOURgUIGNAL ES ERA SEE CEE 75 — ectina, Bourguignal...... Cr TS toi ne ee 0 OMC Qc see 10 = granum, DrADATRAU EE Las core sboeerele 78 Papammuasconuem EP Peer ee te rer en 7 Strombus costatus, Schrôter......... A DO D nn 102 Succinea debilis, Morelet........... eee AO OC Since 38 — Maresi, Bourguignal............ oise MER RENE 39 —= “oblonga, Draparnau ML scene etes coter 39 —= lochraceas de Bella: MM RS eee ae ice ne 38 — Pfeifferi, Rossmassler............ à ee Dee aete ae eiae cime 38 Della pus a MGMENN EEE RE eee ere er eee core 108 Turbo muscorum, Linnœus..... Ge Es LC D na EH OCTO D 77 UniolGirtanus BOUTIN eee ere Ce 109 Vertigo discheilia, Bourguignal................ AT OO e 78 — Marest BOUNQUIANAL ere reed doc se-cersdcece 79 Zonites candidissimus, Moquin-Tandon...................... 42 —NOIthaNnUS EBOUTTUUNALA Tee eee tenteecehennrr 43 — MSeMpPerIAnus, BOUTQUIQNEL. CR RER MERS sente sse 40 Imprimé au nombre de 400 exemplaires, à Paris, en mai 4862, par Mme Ve BOUCHARD-HUZARD, rue de l'Éperon, 5. LA Becquet Pers [ep] D SSEELT. de nn... tee. 12 F. Levasseu. drlrt lit. Zi. Becquet, Paris “ Nù (©) \\) ))} 12 = ©) Elevassenr del.et Lfh Îmo Becquet Paris PI. IV. 17° 16 19 14 Imp.Becquet, Paris E Levasseur del.et Lith. dl tr Æ. Levasseur. deZ et Zith. Zith Becquet. Paris. J. B. BAILLIÈRE ET FILS, LIBRAIRES DE L'ACADÈMIE IMPÉRIALE DE MÉDECINE, rue Hautefeuille, 49, à Paris (1). EN VENTE OUVRAGES SCIENTIFIQUES DE J. R. BOURGUIGNAT (de Paris). LES AMÉNITÉS MALACOLOGIQUES, 2 vol. in-8 — avec 45 pl. n. lith. — imprimés à 100 exemplaires. — Chaque volume 95 fr., soit, 50 fr. Le premier volume, publié par livraisons, d'août 1853 à août 1856 (21 planches), contient les mémoires sui- vants : 1. Du genre SPHÆRIUM. 2. Note sur les Sphéries francaises. (1) A LONDRES, Hi. Baillière, 219, Regent street; à NEW-YOoRK, Baillière brothers, 410, Broadway; à MADRID, €. Baïlly-Baillière, plaza del Principe Alfonzo, 16. LOPIE CES . Index du genre SPHÆRIUM. . Description de lAneylus Chiltyi. . Description de l'Ancylus l'erreauri. . Note sur quelques lois de la nomenclature malacolo- gique. . Description de la Melania Seguri. — de l’Aelix Bargesiana. . Du genre PISIDIUM. . PERA il EUPERA. . Simple note sur le mot Pisum. 2, Des Pisidies françaises. . Index du genre PISIDIUM. . Description du Pupa Gaudryi. — du Bulimus Rayianus. — de l’Æelixr Idaliæ. . Note sur la Nerita Bourguignati de Réeluz. . Description d’une espèce nouvelle du genre PIsI- DIUM. . Nouvelle distribution des Sphæries françaises. . Sur les genres Cyrena, Sphærium el Pisidium. . Du genre GUNDLACHIA. — LATIA. = VALENCIENNIA. . Réflexious sur les genres Gundlachia, Latia et f’alen- ciennia, suivies de la description de l’AÆncylus Cu- mingianus. . Monographie du genre DAUDEBARDIA. 5. Description de la Clausilia cylindrelliformis. . Description de l'Unio Hueli. — du Cyclostoma Gaillardoti. . Catalogue de coquilles recueillies en Crimée et dans l'empire ottoman. . Descriptions des Succinea Egyptiaca et Raymondi, suivies du recensement des Ambrelles du continent africain. . Description de la Succinea Baudoni. 2, Note relative à la Succinea elegans de Risso. . Description de l'Yelix Brondeli. ee 34. Descripüon de la Glandina Brondeli. 35. — de la Limnæa nubigena. 36. — de la Physa Fischeriana. 37. — de la Bythinia Gaillardoti. 38. — de la Bythinia longiscata. 49. — de la Zythinia Moquiniana. 40. — de la Bythinia Putoniana. 41. — de la Glandina l'escoi. 42. Monographie des Æcéphales fluviatiles de l'emmre 49. 90. Le hivrai conti o1 ottoman. . Note relative à l'histoire du Dreissena fluvialilis. . Supplément aux Æcéphales fluviatiles de l'empire ot- toman. . Monographie des Physes du continent africain. . Descriptions de deux Zythinies nouvelles, suivies du ca- talogue des Péristomacés des régions oriento-médi- terranéennes. . Description de l’/elix graphicotera. . Des ZONITES de la section des Cryslallines. Des FÉRUSSACIES aloériennes. Monographie du “enre CÆCILIANELLA. 00 second volume des Aménités, publié évalement par sons, d'octobre 1856 à avril 1860 (24 planches), ent : . Monographie du nouveau genre ZOSPEUM. 52. Note sur l’Helix Codringtoni de Gray et sur quelques espèces voisines. 53. Description de l’Æelix sphæriostoma. D4. — de l’ÆJelix Grelloisi. 55. — du Zoniles deilus. 96. — du Bulimus episomus. 97. — du Bulimus pseudoepisomus. 58. — du Bulimus Humberti. 09. — du Pomalias Rayianumn. 60. Des Cæcilianella aciculoides et aglena. 61. Description de l’AÆncylus Sallei. 62 _ de l'Unio Gontieri. En qe & . Deuxième supplément aux bivalres de l'empire olto- man. . Monographie du genre CARYCHIUM. . Description de l'Æelix Dschulfensi de Dubois. ee de l'Helir comephora. Monographie du genre BALIA. — du genre AZECA. . Descriptions de quelques Bulimes sénestres de la Crimée. 70. Note monographique sur le Bulimus psarolenus des environs de Nice. Description de la Succinea megalonyxia. 72. Supplément au genre CARYCHIUM. . Note sur les Planorbes européens voisins du Corneus. . Sur les Planorbes européens du groupe du Dufouri. . Description de l’Æelix aimophila. — de l'Helix codia. . Note relative aux Parmacella Valencienni et Moquini. . Note sur les Limaces des iles Madère et Ténériffe. . Description d’un Zonite nouveau de la section des Cal- carina. . Catalogue des Zonites de la section des Calcarina. . Lettre à M. Guérin-Méneville au sujet d'une singulière appréciation scientifique de M. H. Drouet. . Sur quelques espèces du groupe de l’Helix aspersa. Catalogue des coquilles européennes appartenant au groupe des Aelix pomatia, ligata, etc. . Description de la Limnæa raphidia. . Supplément au genre AZECA. 22a88&2 12 Tel e1.! Qt Q5 p LE 1-1. © 2 8 RE Sr LES SPICILÈGES MALACOLOGIQUES, 1 fort volume in-S imprimé à 100 exemplaires. — 15 pl. lith., n. et color. — Paris, 1862. 25 fr. Ce volume, complément nécessaire des Aménités ma- lacologiques, publié par livraisons, de décembre 1860 à mars 1862, contient les mémoires suivants : 86. Monographie du genre CHOANOMPHALUS. — 2 — 87. Catalogue des Mollusques de la famille des Paludinées recueillis, jusqu'a ce jour, en Sibérie el sur le ter- riloire de l'Amour. 88. Nole sur divers Limaciens nouveaux ou peu connus. 89. Des Limaces algériennes. 90. Monographie de la Parmacella Deshayesi. 91. Notice sur les espèces vivantes et fossiles du genre TESTACEZLLA. 92. Monographie du genre PYRGULA. 93. Notice monographique sur le genre GUNDLACHIA. 94. Monographie du nouveau genre POEYIA. 35. Monographie du nouveau genre BRONDELIA. 96. Notice monographique sur les Limnées d'Europe du groupe de la Limnæa stagnalis. 97. Notice sur les Paludinées de l'Algérie. 98. Notice sur les V’ivipara d'Europe. 99. Descriptions des Vivipara stelmaphora et Bylhinia codia. 100. Étude synonymique sur le genre ANCYZLUS. Ce dernier mémoire renferme 1° l'historique du genre Ancy- lus; 2° la description du genre; 3° la division du genre en An- cylastrum et Velletia ; 4° les caractères distinctifs des espèces ; 5° la distribution géographique des Aucyles; 6° eufin les des- criptions de 80 espèces. TESTACEA NOVISSIMA quæ cl. de Sauley, in itinere per Orientem, annis 1850 et 1851, collegit. — In-8, Paris. — (Aug.) 1852. 2 fr. 50 c. MONOGRAPHIE DE L'ANCYLES JANI. — Extrait de la Revue et Magasin de zoologie, n° 5, 1855. — Broch. in-8. A fr. DESCRIPTIONS D'ANCYLES NOUVEAUX de la collec- tion de M. Cuming, précédées d'une notice sur le genre Ancylus, et d'un catalogue complet des espèces qui le ET composent. — In-8, avec 4 pl. n. lith. — Londres, 1855. — (Extrait des Proceedings zoological Society of London, 1855.) 4 fr. CATALOGUE RAISONNÉ DES MOLLUSQUES TER- RESTRES ET FLUVIATILES recueillis par M. EF. de Saulcy pendant son voyage en Orient. — 4 vol. in-4, avec # pl. n. lith. — Paris, 1855. 12 fr MONOGRAPHIE DES ESPÈCES FRANÇAISES DU GENRE SPHÆRIUM, suivie d'un catalogue synony- mique des Sphéries constatées en France à l'état fossile. — 1 vol. in-8, avec 4 pl. n. lith. Bordeaux, 1854. G fr. CATALOGUE RAISONNÉ DES PLANTES VASCU- LAIRES du département de l'Aube. — 2 vol. in?, Paris; juillet 1856. ù fr. Le volume premier est le seul paru. — I] contient le ca- talogue raisonné des plantes appartenant aux familles des Acérinées, — Ampélidées, — Berbéridées, — Caryophyl- lées, — Célastrinées, — Cistinées, — Crucifères, — Drosé- racées, — Élatinées, — Fumariacées, — Géraniacées, — Hippocastanées, — Hypericinées, — Linacées, — Mal- vacées, — Nymphéacées, — Onagraires, — Oxalidées, — Papavéracées, — Papilionacées, — Polygalées, — Re- nonculacées, — Résédacées, — Rhamnées, — Tiliacées, — Violariées. MALACOLOGIE TERRESTRE DE L'ILE BU CHATEAU D'IF, près de Marseille. — In-8 imprimé à 100 exem- plaires, avec 2 pl. n. lith. — Paris, 1860. O fr. MALACOLOGIE TERRESTRE ET FLUVIATILE DE LA BRETAGNE , { vol. in-8 — avec 2 pl. n. lith. — im- primé à 100 exemplaires. — Paris, 1860. 20'fr. 7 Filum ariadneum — METHODUS CONCHYLIOLOGICA DENOMINATIONES — sine quo chaos. — 1 vol. in-$ imprimé à 100 exemplaires. — Paris, 1860. 8 fr. Ouvrage didactique sur les règles qui président à la nomenclature scientifique. Voici les titres des chapitres contenus dans le volume : 1. Sur les noms de classes et d'ordres. 2. Sur les noms de familles. . Sur les noms génériques. . Sur les noms spécifiques. . Sur les noms de fausses localités. . Sur les noms mal latinisés. . Sur les désinences ella, ina, ilia, ana, elc., terminant un nom générique ou spécifique. 8. Sur les mots pseudo el sub précédant un nom spéci- fique. 9. Sur la désinence oides. 10. Sur la variété. 11. Sur les noms de sections ou de groupes. 12. Sur les doubles emplois de noms. 13. Sur l’antériorité. 14. De la synonymie. DE ÉTUDE SYNONYMIQUE SUR LES MOLLUSQUES DES ALPES-MARITIMES publiés par A. Risso en 1826. — 1 vol. in-8 imprimé à 100 exemplaires, avec 1 pl. n. lith. et un portrait de Risso. — Paris, 1861. 8 fr. PALÉONTOLOGIE DES MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES DE L'ALGÉRIE. — 1 vol. in-8 imprimé à 400 exemplaires., 6 pl. n. lith. — Paris, 1862. 12 fr. Cet ouvrage renferme un aperçu géologique sur di- verses localités à fossiles de l'Algérie; enfin un catalogue et les descriptions de 9% espèces fossiles, ET A MALACOLOGIE TERRESTRE ET FLUVIATILE DE L'ALGÉRIE. — 1 vol. in-S imprimé à 100 exem- plaires. Paris, 1862. 12 fr. Ce travail, qui doit paraître au mois d'août prochain, contient le catalogue et les descriptions de près de 300 espèces de Mollusques vivants. SOUS PRESSE. MALACOLOGIE DU LAC DES QUATRE-CANTOXS ET DE SES ENVIRONS. 1 vol. in-8, avec G pl. lith. LA PSEUDOCONCHYLIOLOGIE — ou de l'ignorance et du charlatanisme en matière malacologique. { vol. in-8, avec 6 pl. n. lithogr. PARIS.—IMP. DE M°®° V® BOUCHARD-HUZARD, RUE DE L'ÉPERON, à —1862. 2390 032 Ù£ SOUS PRESSE. MALACOLOGIE des Mollusques terrestres et fluviatiles de l'Algérie. Un vol. in:8. Prix. . . . . . .. RAR ALORS 12 fr. MALACOLOGIE du lac des Quatre-Cantons et de ses environs. Un vol. in-8& avec 6 planches lithographiées. Prix. . . 8 fr. — ———— —————— ———————— ———————— ———— Paris. — Imprimerie de madame veuve Bouchard-Huzard, rue de l'Éperon, 5. Li LA LULU 3 2044 072 210 214 nn à 2 ph 0e dr en is gr LES # Dhs QT EEE DRE TES TS dde re de + RSR 4 eue dr, fa DIR EE TE Sea fus a àn En de he eu UE de à men En de Ve he gg dr, de og une ee 6 AE A dun Te Ge 2 ten ne TD rue Fm ar ET eee mens sp SRI gerer pos ja eee NE 0e & on top ar nt CRE nt PE Mehdi LICE AT EN RE Se mn ah pe D qe AE D on Nr 1 EE 0 9 pe a pare Dern bag ENS ET PCR DER ES LT Ge NL ee VC ITRS SON Re Ep D A PES cd MR RÉ Re TRS EP ETS D 8, er mu A og pe, é DR PR RE PE AOC DO BE D 0 he BV DB mir RS EDG ge nee 0 CAS DS LUS € CR RE PEER nn nee y LS pl yat crue + St Je su droit der PISE QE es “à Ce fade ts response PAS ARTISTES CORRE CEE ÉTÉ PENSE RSR EE M RE er TRES ones Li nl ee LP REP Lu LES dette bte Me MS tee SL LT PRE EN ET GR PSG RS LS PU GA SE D PP D Pme de ee 8 ji je de Lg À do fo EE jé ee GE 7e poe de D ER LE À ae, HS pa vin per PE dde de Re rip rene à Pl D ja ge gén ME fe -pharate EN et lie ne De DE