PLAN r £ SUIVANT LEQUEL SE CONTINUE •'« AM, I C L’HERBIER DE LA FRANCE. D, 'e p u i s quatre années il paroît chaque mois, sous le Titre général : Herbier de la France, un cahier, contenant les Figures de quatre plantes naturelles ou naturalisées à notre climat. Ces Figures sont coloriées au moyen de l’impression en couleurs, et à l’aide de difïerens genres de gravure à l’imitation du pinceau (i) : au bas de chaque plante on trouve la description anatomique de la plante représentée, avec une note (2) sur ses propriétés en médecine, et dans divers usages domestiques; ses noms Bota- niques et vulgaires, françois et latins, et la citation des ouvrages botaniques les plus généralement suivis. JM. Bulliard en annonçant une suite de plantes sous le Titre général : HERBIER DE LA France, ne s’est point flatté qu’il rempliroit ce titre à la rigueur; il a senti au contraire, combien il étoit difficile à un seul homme de remplir cette tâche d’une manière satisfaisante dans le cours de sa vie; mais jaloux d’avancer dans cette carrière autant vju*il le j/vuna 9 ^ *• jouir du Fruit de son travail, en supposant même que personne après lui ne voulût se charger de completter son entreprise , il a annoncé que son intention étoit de diviser l’Herbier déjà France en plusieurs parties qui, sous autant de titres particuliers, feroient autant d’ouvrages complets dans leur genre, et que pour satisfaire aux désirs des personnes qui dans des vues différentes, se livrent à l’étude de la Bota- nique, chacune de ces divisions seroit distribuée séparément. La première division de l’Herbier de la France est complettée ; elle porte le Titre général, Herbier de la France , première Div'ifion , Plantes vénéneuses du Royaume, et le Titre particulier, Histoire des Plantes vénéneuses’ ET SUSPECTES DE LA FRANCE. .ver (1) M. Bulliard, persuadé que l’art de l’impression en couleur & celui de la gravure , à l’imitation du pinceau , pourroient lui être d’une très-grande utilité pour l’exécution cîe son ouvrage , s’ett occupé long-temps des moyens de simplifier ces deux arts, également utiles St intéressans ; il a rassemblé ensuite chez lui un nombre d’Artistes inteUîgens , à qui le foin de cette exécution a été confié. Cet art de colorier au moyen de l’impression a parfaitement répondu à ses vues , par une exaéfitude soutenue , & une célérité étonnante ; par plus d’uniformité, de fraîcheur & de solidité dans le coloris, & en offrant en outre des moyens économiques , qui ne se rencontreroient dans aucun autre procédé connu.’ (a) «5ii auroit pu se dispenser de faire graver cette description au bas de la figure de chaque plante ; mais comme il y a beaucoup de personnes qui font entrer ces figures dans leur Herbier naturel , St qu’il y en a d’autres qui désirent les arranger suivant leur méthode particulière , il est satisfaisant pour elles , d’avoir à la fois sous les yeux la figure d’une plante Sc sa descriptionj guelqu’ abrégée qu’elle foit , Sc de pouvoir se faire en même tempsTiccTdce nette des principaux ufages que l’en peut faire de cette plante. '■r Les personnes qui prennent tout ce qui compose l’Herbier de la France, con- serveront ces deux titres ; parce que les autres divisions feront suite à celle-là, et paroîtront sur le même plan. Les personnes, au contraire , qui ne veulent que les Plantes Vénéneuses du Royaume, retrancheront le premier Titre, qui se trouve a cet effet , sur une feuille séparée ; elles auront alors, l’Histoire des Plantes Vénéneuses de LA France. Ceux qui ne voudront se procurer que l’HistOIRE des Plantes Médicinales de la France, que l’Histoire des Plantes Alimentaires, que l’Histoire des Champignons, que celle des Plantes propres au meilleur Fourrage, etc. retrancheront également le premier Titre de chacune de ces divisions, pour les faire relier en autant d’ouvrages séparés, lesquels n’auront entre eux, qu’une correspondance très-médiate. On continuera de faire chaque mois ou environ , une nouvelle Livraiscmde quatre Plantes, comme ci-devant : celui qui a l’intention de se former un Herbier, et à qui il est conséquemment indifférent que chaque cahier contienne, des Plantes Médi- cinales, des Plantes Alimentaires, des Champignons, ou telles autres Plantes,, trouve un avantage marqué, comme on le verra ci-après , à prendre ces Plantes dans l’ordre périodique où elles paroissent. Au reste ce même avantage se retrouve dans la facilité que chacun a, de ne prendre de cette Collection , que ce qui est le plus relatif à son goût , ou analogue à son état; tel, que l’Histoire des Plantes Vénéneuses seulement , l’Histoire des Champignons , etc. Ces Plantes prises sépa- rément soni_i.m_peu plus chères, à cause des- incomplets qui restent ; mais on n’est point I on 1 1 êt lo* ~ ^ ^ -o* Jot-o l’avantage est à peu près le même. PRIX DE L’HERBIER DE LA FRANCE. i°. En faveur des personnes qui désirent se livrer à l’étude de la Botanique , et qui ne sont pas à portée de suivre un cours de" Démonstrations , ou qui en sont em- 1 pêchées par leurs occupations particulières; M. Bulliard a fait un Dictionnaire élémentaire de Botanique, de même format que l’Herbier, petit in-folio , dans lequel on trouvera tous les préceptes de cette Science ; tousffes termes, tant fran- çois que latins, consacrés à leur développement ; et pour en faciliter l’intelligence, il a enrichi cet Ouvrage d’un nombre prodigieux de figures, prises sur la nature, et coloriées de la même manière que l’Herbier, à l’exception d’une planche, qui paroît en noir. Ce Dictionnaire se vend séparément iS liv. broché en carton. Les personnes qui désireront avoir la Collection entière, c’est-à-dire, tout ce qui a paru jusqu’ici , sous le Tire général Herbier de LA France , payeront chaque Epreuve iJ> sols, à l’exception de la première qu’elles payeront ojiv. , pour dédom- mager des frais de Titre et de Tables annuelles, que l’on a fait graver. Les per- sonnes au contraire, qui ne voudront avoir qu’une des divisions de l’Herbier^^dle que l’Histoire des Plantes Vénéneuses; celle des Plantes Médicinales; celle des Plantes Alimentaires; celle des Champignons, des Plantes grasses, etc. payeront i liv. chaque Épreuve, à l’exception de la première qu’elles payeront 3 liv. ( 3 ) Les Plantes qui composent la Collection entière , sont aujourd’hui au nombre de 192 ; ce qui fait une somme de 146 liv. 6 sols, à raison de 16 sols chaque épreuve, et de 3 liv. pour la première. Tous les mois ou environ, ce nombre sera aug- menttbde 4 épreuves. N. B. Pour faciliter V ac qui fition de cet Ouvrage aux Etudians en Médecine , on leur délivrera deux outrais cahiers par mois , jufqu’ à ce qu’ils fe trouvent au courant des Livraifons. Le nombre des Plantes Vénéneuses, soustraites de la Collection entière, est de 83 , ce qui fait une somme de 87 liv. en feuilles. . .. Brochées en Carton avec le Discours 94 liv. L’Histoire des Plantes Médicinales et celle des Champignons sont fort avancées, on n’en publira le Discours, queTorTqu’on aura achevé de livrer les planches qui doivent completter ces deux divisions. On n’éxige rien d’avance des personnes qui habitent Paris, elles payent 3 liv. chaque cahier à l’instant où elles le reçoivent. Quant aux personnes de Province, si elles veulent qu’on leur envoie de suite et francs de port, les cahiers dés qu’il y en aura six à expédier , il faut qu’elles soient toujours en avance de 36 liv. , à cause des frais d’affranchissement, de boîtes, ëtc.' Le discours imprimé qui doit se trouver à la tête de chaque division , se distribuera séparément , en faveur des personnes qui commissent assez bien les Plantes, pour ne pas avoir besoin des Figures; on en indiquera le Prix , par la voie des papiers publics. Le Discours sur les Plantes Vénéneuses, paroit actuellement; il a pour ol}jet les di fie- rente- s espèces de p»^iov/ii3 7 1 «_ v., r o eflote , lce signes auxquels on peut les reconnoître , les antidotes qu’il faut leur opposer dans telles et telles circonstances, soit que le poison ait été pris intérieurement, soit qu’il ait été ap- pliqué à l’extérieur; il se vend séparément broché en Carton, 6 liv. Les personnes de Province voudront bien s’expliquer clairement sur l’objet de leurs demandes , et affranchir leurs lettres; on leur envera , franc de port , jusqu’aux fron- tières, cette Collection, dont elles auront chargé quelqu’un de Paris, de payer le montant. ÜHS. Il y a des Plantes dont on sera obligé de faire mention dans plusieurs divisions de l’PIerbier de la France, par exemple , dans l’Histoire des Plantes Vénéneuses, on a donné la figure de quatre Champignons , et l’on sera néccjfairetnent obligé d’ajouter encore ces Figures à celles qui doivent completter l’Histoire des Champignons de la France. On prévient à cet effet les personnes qui ne voudraient pas avoir deux fois la figure de la même Plante , de laiffer par écrit en fe fai faut inscrire pour de nouvelles Divisions , le Titre de la Division qu elles ont déjà, A PARIS, ( l’Auteur ( M.Bulltard), rue des Postes, au coin de celle du Cheval vert. ) Didot le jeune, j , . , e" \ Barrois le jeune, J Limâmes, quai des Jiugusti.is. ( BgLiN , Libraire , rue Saint-Jacques.