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PLANTES USUELLES, 


INDIGÈNES ET EXOTIQUES, 
DÉCRITES OUINDIQUÉESPAR CHOMEL;, 


Au nombre de 650. 


A VIS. 


Czer Ouvrage, format in-8°, destiné à compléter toutes les 
éditions de CHomeL, se vend séparément , ou avec la septième 
édition en 2 volumes in-8° , à laquelle se rapporte parti- 
eulièrement la Table générale des Plantes, 

SAVOIR ; 
Le volume de Plantes séparément , 
Figures noires. + « + + «V0 20 


Figures coloriées. . .:: . .. #60 
Le même , avec les 2 volumes de texte, 
Figures noires. RP ES D 


Figures coloriées. . # . . . . . 688 fr. 


Nora. Il paroïîtra , dans le courant de cette année , une se- 
conde série de Plantes usuelles, au nombre de 350 , qui fera 
suite à celle-ci , et qui formera une collection d’environ mzlle 
Plantes usuelles. Ces Plantes seront exécutées avec le même 
soin, et seront accompagnées de leur description , tant sous le 
rapport de leur histoire naturelle et de leurs propriétés médi- 
cales, que sous celui de leurs usages dans l’économie rurale 
et domestique, ainsi que dans les arts industriels. 

Cette Collection générale des Plantes employées en médecine, 
qui n’a jamais été entreprise , ni même annoncée , formera 
deux volumes in-8° , ef ne s’élèvera pas à plus de 56 francs 
figures noires. 


Digitized by the Internet Archive 
in 2010 with funding from 
University of Illinois Urbana-Champaign 


htip://www.archive.org/details/plantesusuellesi01dubu 


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PLANTES USUELLES, 


INDIGÈNÈES ET EXOTIQUES, 


DÉCRITES OU INDIQUÉES PAR CHOMEL, 
Au nombre de 650; 


DESSINÉES DANS L'ÉTAT DE FLORAISON , D'APRÈS NATURE, ET 
SOIGNEUSEMENT GRAVÉES AU BURIN PAR DES ARTISTES DIS- 
TINGUÉS ; 


ORNÉES DU PORTRAIT DE CHOMEL; 
PRÉCÉDÉES 
D'ANNOTATIONS , CORRECTIONS ET ADDITIONS, 


PAITES FOUR TOUTES LES ÉDITIONS DE L’HISTOIRE ABRÉGÉE 
des Plantes usuelles de CHOMEL, 
ET PRINCIPALEMENT POUR LA SEPTIÈME) 
AUGMENTÉE PAR MAILLARD, 


À l’effet de compléter la connoissance des Plantes usuelles, 
d’après les notions les plus récentes en Chimie, en Histoire 
naturelle et en Médeciné | avec une Table générale des 
Plantes , et un Index explicatif des mots techniques, 


Par M. J. DUBUISSON, 


Membre de plusieurs Académies et Sociétés savantes. 


A PARIS, 


Chez L. DupraAT-DUuvERGER , rue des Grands- 
Augustins , N°. 21. 


1800. 


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AVANT-PROPOS. 


Méraxr chargé, depuis long-temps, de faire fi- 
gurer , d’après nature, la coliection des Plantes 
Usuelles les plus génér ralement connues et em- 
ployées, je me proposais de suivre la classifica- 
tion des familles naturelles, d’après les grands et 
importans travaux de MM. dej ussieu et Decan- 
dolle , persuadé que cette méthode était la seule 
vraiment philosophique et médicale. Mais ayant 
appris , quelque temps après, qu’une partie de 
cette collection était destinée à orner et complé- 
ter ouvrage de Chomel sur les Plantes Usuel- 
les, je me suis vu obligé de suivre les divisions 
adoptées par cet auteur. Si, à la vérité, les grands 
progrès des sciences naturelles et m édicales ren- 
dent aujourd’hui ces divisions défectueuses et 
quelquefois même arbitraires , elles ne peuvent 
influer cependant que sur l’ordre systématique 
des descriptions, non point du tout sur l’exacti- 
tude et la précision des figures des Plantes 


Usuelles ; c’est ce qui n’a déterminé à complé- 
ter ce travail. 


En examinant avec attention la dermère édi- 
tion de l’histoire abrégée des Plantes Usuelles de 
Chomel, j'ai remarqué que si lon y trouvait en- 
core des applications hasardées, des fausses in- 
dications ; enfin quelques-unes des erreurs dues 
au temps où Chomel a écrit, et à l'esprit dans 
lequel 1l a conçu et exécuté son ouvrage ; il y 


(2) 


avait des changemens utiles et des améliorations 
essentielles qui rendent cette édition bien su- 
périeure aux précédentes. En effet, dans cette 
dernière édition , Maillard s’est principalement 
proposé de rapporter à la nomenclature de Lin- 
næus, les végétaux décrits par Chomel selon 
les anciennes synonynues , de les faire connai- 
tre d’après les caractères qui leur sont propres, 
d'indiquer l'habitation des Plantes Usuelles, le 
temps et la durée de leur floraison, etc. enfin, 
d’ajouter les remarques relatives à agriculture, 
à l’économie rurale et domestique, etc. et l’on 
conviendra qu'il a parfaitement rempli ce but. 


Mais si Maillard a donné avec soin les notions 
nécessaires sur l’histoire naturelle des Plantes 
Usuelles , sil a parlé avec précision de leurs 
usages économiques , et s’il a exposé avec exac- 
titude les qualités physiques des parties les plus 
usitées de ces Plantes, il faut avouer qu’il a trop 
souvent négligé de présenter les connaissances 
propres à éclairer sur leurs véritables proprié- 
iés médicales : ce sont ces omissions importan- 
Les que je me suis proposé de réparer par des 
annotations. 


Dans ces annotations, qui offrent les résultats 
des connaissanees les plus certaines , émises par 
les auteurs de thérapeutique et de matière mé- 
dicale universellement estimés, j’ai eu pour ob- 
jets de rectifier les notions inexactes qu'a don- 
nées Chomel , d'ajouter celles qui ont été ac- 
quises depuis, d'apprécier à leur juste valeur les 
propriélés médicamenteuses des Plantes qu’il a 


(5) 
publiées, pour signaler celles de ces propriétés 
quisontles plus généralement reconnues; enfin, 
de compléter et même de faire les descriptions 
des Plantes que Chomel n’a fait connaître qu’im- 
parfaitement , et de celles qu’il a seulement indi- 
quées. En un mot par les nombreusesrecherches 
que j'ai faites dans les ouvrages modernes, même 
les plus récens qui traitent des Plantes médi- 
cales, j'ai ajouté à ouvrage de Chomel tous les 


moyens de perfection dont il n’a paru suscep- 
tible. ù 


J'ai entrepris ce travail dansla seule intention 
d’être utile au grand nombre de personnes qui, 
par les devoirs de leur profession , ou par les 
heureuses mchinations d’une âme bienfasante , 
se vouent au secours des malades, en leur fai- 
sant connaître les erreurs répandues dans l’ou- 
vrage de Chomel, et en leur donnant lesmoyens 
d'éviter les suites trop souvent dangereuses qui 
peuvent en résulter dans le traitement des ma- 


ladies. 


C’est rendre, je crois, un véritable service à 
lhumanité, que de répandre les lumières propres 
à éclairer sur des indications vagues et quelque- 
fois erronées , quise trouvent dans un ouvrage 
très-répandu et trop souvent consulté ; et sous 
ce rapport mes annotations seront utiles, et de- 
viendront nécessaires pour rectifier et complé- 
ter toutes les éditions de Æistoire abrégée des 
Plantes Usuelles de Chomel, jusqu’à ce qu’un 
médecin ait le courage de publier un traité vrai- 
ment populare des Plantes Usuelles, livre qui, 


(4) 
comme j'en conçois l’idée , n’a peint encore 
existé. 


La plupart des Plantes Usuelles, tant indigènes 
qu'exotiques , qui sont comprises dans ce vo- 
lume , ont été dessinées d’après nature, et gra- 
vées par des artistes habiles ; en sorte qu'il est 
ynpossible de se méprendre sur le port, la cou- 
leur, l’ensemble, en un mot sur ja physionomie 
de chacune de ces Plantes, qui ont été figurées 
pendant le moment de leur floraison et de leur 
fructification , et par conséquent dans les cir- 
constances les plus favorables pour les faire bien 
reconnaitre. Ces figures offrent donc desmoyens 
faciles et peu dispendieux , de distinguer les 
Plantes propres au soulagement de nos maux, 
et d'éviter des méprises si souvent funestes. 


Cette série de Plantes Usuelles sera imcessam- 
ment suivie d’une autre série, ce qui formera 
une collection de près de mille Plantes Usuelles. 
Cette collection , aussi intér essanrte qu'utile, etla 
plus complète quiait paru jusqu’à cejour, offrira 
Vhistoire et les figures de la plupart des végétaux 
tant indigènes qu’exotiques,que homme a chér- 
ché à uüliser dans les différentes contrées de la 
terre , pour le soulagement et la guérison dés 
maladies qui l'affligent. 


ANNOTATIONS. 


ANNOTATIONS, 


CORRECTIONS ET ADDITIONS 
FAITES À L'HISTOIRE ABRÉGÉE 
DES PLANTES USUELLES DE CHOMEL , 
_ PRINCIPALEMENT À LA SEPTIÈME ÉDITION, 


Pour compléter la connoissance des Plantes usuelles, 
d’après les notions les plus récentes en Chimie, en 


Histoire naturelle et en Médecine ; 


Par M. J. DUBUISSON, 


Membre de plusieurs Académies et Sociétés savantes. 


A PARIS, 
Chez L. DupraT-DUVERGER , rue des Grands- 


Augustins, N°. 21. 


1809. 


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ANNOTATIONS, 
CORRECTIONS #r ADDITIONS 


FAITES À L’'HISTOIRE ABRÉGÉE 


DES PLANTES USUELLES ps CHOMEL, 


ET PRINCIPALEMEMT À LA SÉPTIÈME ÉDITION. 


PLANTES PURGATIVES er ÉMÉTIQUES. 


CARTHAME. Carthamus tinctorius. Lin. 

Cette Plante est actuellement peu usitée, 

PRUNIER SAUVAGE. Prunus spinosa. Lix. 

On ne fait guère usage que du suc épaissi de prunelles, 
connu sous le nom d’Æcacia nostras. On l’emploie alors 
comme astringent dans les cours-de-ventre,. 

NerPRUN. Rhamnus catharticus. LiN. 

Le sirop des baies de cet arbrisseau est la préparation 
la plus usitée. C'est un purgatif assez énérgique qu'on 
emploie pour les individus robustes, 

PÊCHER; Amygdalus persica. Lin. 

Les feuilles et les fleurs de cet arbre, cueillies dans leur 
pleine vigueur, sontun purgatif sûr à la dose de deux gros à 

z 


2 Plantes Purgatives 


une demi-once. Elles peuvent même être substituées, dit 
Peyrilhe, aux feuilles et aux follicules de séné, Les bour- 
geons paroissent avoir plus d'énergie. 

Roses PALES. Rosæ gallicæ. Lan. 


Le sirop de ces fleurs qui est la préparation la plus 
usitée , est un purgatif un peu astringent. 

TR1S D'ALLEMAGNE. Jris germanica. LIN. 

Cette Plante est peu usitée ; elle possède à un moindre 
degré les propriétés de l’Iris de Florence, qu’on lui pré- 
fère avec raison. 

Iris de FLORENCE, Jris florentina, Lin. 


Cette Plante a été aussi regardée comme propre à fa- 
ciliter lexpectoration dans les dypsnées habituelles ou 
périodiques, en donnant sa racine en poudre à la dose 
de douze à vingt-quatre grains; mais elle n’est plus guère 
employée que comme accessoire dans les médicamens. Sa 
racine, taillée convenablement, sert de pois pour les cau- 


tères ; réduite en poudre, on en fait usage pour : sai 
les aies 


BryYoxe. Bryonia alba. Lin. Navet du diable. 


Cette Plante est très-active, puissante, et même dan- 
gereuse. C’est ce qui fait qu’elle est peu usitée maintenant 
à titre de purgatif, Elle est d’ailleurs désagréable et nau- 
seuse, Leshabitants de la campagne eufont, malgré cela, 
un fréquent usage , tant pour eux que pour leurs bes- 
taux. 

LisERON SoDANELLE. Convolyulus soldanella.Tax. 


Cette Plante est très-active , mais elle est peu usitée, 


parce que l’on manque d'observations exactes pour pré- 
ciser ses propriétés 


el Ernétiques. 3 
SUREAU. Sambucus nigra. LIN. 


L'écorce moyenne et les baies du sureau , ainsi que 
leur suc, donnent un purgatif hydragogne qui convient 
comme excitant dans les légères hydropisies essentielles à 
la dose d’un gros à une demi-once. Les fleurs sont un ex- 
cellent diaphorétique dans le commencement des inflam- 
mations catharrales de la membrane pituitaire de lagorge, 
des poumons. | 

HièB8LEe. Sambucus ebulus. Lax. 

Cette Plante généralement peu usitée, peut remplacer, 
mème avec avantage , la précédente, (le sureau ) puis- 
qu'elle en possède les propriétés avec plus d'énergie. 

BOURGÈNE. Rhamnus frangula. La. 

Cette Plante est active, mais peu usitée, quoiqu’el 
purge sûrement et sans danger. 

LiN SAUVAGE. Linum catharticum, Lan. Z + pur- 

galif. 
. Cette Plante est peu employée, c’est cependant un 
purgatif doux et certain. 

PETITE ÉSULE. Æuphorbia eyparissius. Lan. 

EPuRGE. Euphorbia lathyris. Lin. 

EuPnorgE des BLÉS. Euphorbia segetalis. Lin. 

Ces trois tithymales sont très-énergiques et sujettes à 


produire des superpurgations ; c’est ce qui les rend sus- 
pectes et dangereuses. 
AGARIC LARIX. Æoaricus laricius , où Bo.elus 
laricis, Lin. 
Agaric de melèze , agaric blanc, agaric pureulif, 
agaric choisi et mondé. 
Ce purg: tif suspect est abandonné à Fart vétérinaire. 


” ‘ER Plantes Purgatives 
» CoxcompresAUVAGE. Womordica elaterium. Ex. 


Concombre d'âne. Elaterium. 


Sydenham propose cette Plante comme un purgatif 
énergique et hydragogue. 


GRATIOLE OFFICINALE. Gratiola officinalis. Lan. 


Cette Plante est un purgatif très-actif qui peut rem— 
placer le séné à la dose d’un à deux gros.Elle peut aussi ètre 
substituée à lipécacuanba comme émétique et anti-dyssen- 
térique.On la encore indiquée, dans ces derniers temps, 
contre les maladies cutanées. | 


“ 
CABARET D'EuRoPr. ÆAsarum Europœum. Lin. 


Ceite Plante est très-active , et est pourvue de pro- 
priétés variées qui méritent d'être déterminées par des 
observations exactes. Elle a quelques-unes des vertus de 
l'ipécacuanha , en la donnant à plus fortes doses quecette 
dernière substance. 


HELLÉBORE FÉTIDE. Helleborus fœtidus. Lax. 


Helléboren oir, commun , herbe a la brochette. 


Le docteur Bisset dit , dans son Essai sur la cons- 
dilution médicale de l'Angleterre, que cette Plante 
ne lui a jamais manqué à titre de vermifuge. Bulliard , 
dans sou {#istoire naturelle des Plantes vénéneuses , 
parle aussi des vertus anthelmintiques de cette espèce 
d'Hellébore. M. Decerfz, médecin à La Châtre, a de 
nouveau constaté cette propriété , par beaucoup d’ob- 
servations. ( Ÿ’oy. son Mém. dans les travaux de la 
Société des Sciences physig.et naturelles ,pr. année.) 
1 conseille l'emploi de cetie Plante en infusion, en po- 
uon, en Sirop. 


et Ermétiques. L 
L'Hellébore fétide agit spécialement sur les vers lom- 
bricaux et sur les ascarides. 


DAPHNÉ LAURÉOLE. Daphne laureola. LAN. 


DaPnNÉ Bois GENTIL. Daphne mezerum. Lis. 
Méséréon , trontanel. Lauréole femelle. 

DAPHNÉ GAROU. Daphne gnidium. Lin. Sain- 
bois. 


L’écorce de ces trois Plantes est corrosive et vési- 
cante , et peut être employée pour former des exutoiress 
mais on fait plus communément usage du garou que le 
médecin A. Leroi a fait particulièrement connoître en 
1767.Quand on s’en sert comme.vésicant , on le fait ma- 
cérer dans du vinaigre; mais le professeur Peyrilhéa ob- 
servé que ce moyen faisoit perdre à cette substance de son 
énergie.On en prépare aussi une pommade pour entrete- 
nir les exutoires. M, Lartigues , pharmacien à Bordeaux , 
s'étant occupé de trouver un épispastique instantané , 
qui bornât son action irritante à l'endroit sur lequel il est 
apphqué, et n’eût point les effets graves et souvent dan- 
sereux des cantharides , a donné un excellent Mémoire 
sur le garou. Ce Mémoire, inséré parmi ceux de la 50- 
cité des Sciences physiques et naturelles de Paris, pour 
l’année 1808 , présente une suite d'expériences qui prou- 
vent que l'emploi de l'écorce de garou peut recevoir une 
application plus étendue qu'on ne la fait jusqu'ici, En 
faisant l'analyse chimique de cette substance, l'a eur 
en a extrait le principe irritant qu’elle contient , en a fait 
une huile et une pommade qui , dans beaucoup de cir- 
constances, peuvent produire avec avantage et sans in- | 
convéniens , les eflets des cantharides. 


i 


6 Plantes Purgatives 


Casse. Cassia fistula, Lin. Cusse solutive, Causse 
en bâtons. 


C’est un purgatif doux , agréable , mais venteux, à 
cause du mucilage abondant qu’il contient, ce qui lerend 
incommode aux individus foibles ou hypocondriaques.On 
remédie à ces inconvéniens, en acidulant la Casse prin- 
cipalement avec un peu de pulpe de tamarinds. 


TAMARINIER OFFICINAL. T'amarindus indica. LIN. 


Les Tamarinds sont un laxatif rafraïchissant. On les 
associe souvent avec des substances salines , tellès que les 
tartrite , sulfate , nitrate et muriate de potasse , qu'ils dé- 
composent en vertu de l'acide qu’ils contiennent, et alors 
le médicament n’a plus l'effet qu’on se proposoit de lui 
donner. 


L 


CASSE SÉNÉ, Cassia senna. Lin. F'euille d'Orient. 


Purgatif très-usité dont l’action est active et sûre. On 
l’emploie de préférence dans les maladies chroniques , 
quand on veut produire une irritation particulière sur Ja 
membrane muqueuse des intestins. Les pétioles de cette 
Plante peuvent être employées ainsi que les feuilles et les 
follicules , que l’on croit aujourd’hui, comme du temps 
de Chomel, plus irritantes les unes que les autres. 

ALoës. Aloë perfoliata. Lin. 

Quoiqu’en dise Chomel, il est maintenant prouvé, par 
beaucoup d'observations de praticiens recommandables, 
que l'Aloës dont l’action purgative s'exerce principale- 
ment sur les gros intestins et surtout sur le recéwm , in- 
flue beaucoup sur l'augmentation et même la production 
des mouvements hémorrhoïdaux. 

L'Aloës qui a été figuré, est 4/08 perfoliata vera. 


et Ernétiques. 7 


RauBarge. Rheum rhubarbarum, vel undu- 
latum. Lin. 


Purgatif tonique très-usité et très-précieux. Le pro- 
fesseur Peyrilhe a blâmé la méthode qu’ont recommandé 
Chomel et plusieurs autres auteurs, de donner six à huit 
grains de Rhubarbe en poudre , immédiatement avant le 
diner , pour remédier à l’inappétence ou défaut d’appétit , 
parce que cela dérange la digestion. 

RuaponrTic. Rheum rhaponticum. Lin. 


Purgatif tonique excellent , moins usité en France que 
dans le nord , mais il est plus styptique et moins actifque 
la Rhubarbe dont il diffère peu d’ailleurs. 


SCAMMONÉE. Convolvulus scammonia. Lin. 


Purgatiftrès-violent, dont l'emploi demande beaucoup 
de circonspection. Son usage est bien moins fréquent au- 
jourd’hui, et on l’a particulièrement restreint dans les hy= 
dropisies, 

JazaP. Convolvulus jalappa. Tax. 


Purgatiftrès-actif, qu'il faut s’abstenir de donner dans 
les affections inflammatoires. Peyrilhe l’a recommandé 
dans les maladies muqueuses. 

Nota. On n’a pu se procurer la figure de cette Plante, que fort 

tard, ce qui a obligé de la mettre dans le Supplément &es Plantes 
Usuelles, où elle est comprise, et qui va paroître incessamment : 
il en est même du Méchoacan. 

TURBITH BATARD. Laserpilium latifolium. Lan. 

T'urbith des montagnes. 

Ce purgatif est très- violent; il est employé par les 
paysans des montagnes. La racine de cette Plante entre 
quelquefois dans les préparations anti-psoriques externes. 


8 Plantes Purgatives 
JrécAcuANHA. Viola Ipecacuanha., Lan. 


Cette substance des plus utiles et des plus usitées, pa< 
roit avoir une action particulière sur les membranes 
muqueuses , et c’est pourquoi elle convient dans les lon-- 
ques fièvres rémittentes avec irritation de la membrané 
muqueuse du nez, de la gorge , des poumons, etc. Dansla 
coqueluche, en purgeant les poumons des abondantes 
mucosités qui surchargent les voies aériennes , et dans les 
dsssentériques lentes, chroniques, où il est nécessaire de 
provoquer l’action de l'estomac et du caual intestinal. 

Quant à l'emploi de lpécacuanha, dans la péritonite 
puerpérale , d'après la méthode de Doulcet, le docteur 
Alibert fait observer qu’il peut bien réussir quand la ma= 
ladie a pris naissance au milieu d’une constitution bi- 
lieuse, comme cela arrivoit fréquemment à l’'Hôtel-Diew 
de Paris, lorsqu'on y recevoit des femmes en couches. 
Mais ce reméde n’est point indiqué quand la maladie 
porte un caractère inflammatoire , et que le malade est 
très-irritable. 

M. Henri, chef de la Pharmacie centrale des hôpitaux 
de Paris, a fait connoître , par une note insérée dans les 
Annales de chimie , du mois de novembre 1806 , que 
depuis plusieurs mois il circuloit daus le commerce, sous 
le nom d’/pécacuarha pulvérisé ,une poudre d’unblanc 
jaunâtre qui est un mélange de tartrite de potasse antimonié 
et d’une poudre végétale sans propriété, 

Nota. Ia figure de cette Plante n’a pu être donnée ici, mais 
elle est comprise dans le Supplément. 

FiciN commun, Ricinus communis. Lin. Ka- 

rapat, n 


EEE ÿ des 
L'huile qu'on en tire purge doucement, ce qui lui a 


et Emétiques. ÿ 
fait donner le nom d’#ntimoine végétal. Des praticiens 
recommandables ont constaté son eflicacité contre le 
éænia lata de Linné, Le docteur Alibert l’emploie, à 
l'hôpital Saint-Louis , contre les lombrics des enfants. 
Quand il administre cette huile contre le tœnia, il lui 
associe l’éther sulfurique, pour lui donner plus d'énergie. 


MaxxmioT. Jatropa curcas. Lin. Grand haricot 
du Pérou. 
Cette espèce de pignons est drastique , dangereuse et 
inusitée. 


PLANTES BÉCHIQUES ou PECTORALES. 


Pozyrric. Asplenium trichomanes. LAN. 

Cette Plante dont les propriétés sont foibles et incer- 
taines , est peu usitée. 

CAPILLAIRE RUE DES MURAILLES. Asplenium 

rula muraria. LIN. Sauve-vie. 

Chomel rapporte un grand nombre de vertus decetté 

Plante, qui ne sont rien moins que constatées. Cette es- 
»q 

pèce de capillaire est, à présent , rarement employée. 

CÉTÉRAC, Asplénium cétérach. Lix. 

Mème jugement que pour le précédent capillaire (ruta 


muraria. ) 
PULMONAIRE OFFICINALE,  Pulmonaria offici- 


nalis. Lin, 

L'expérience n'ayant point constaté toutes les vertus 
attribuées à cette Plante , on en fait maintenant fort peu 
usage. 

LICHEN PULMONAIRE DE CHÈNE. Lichen pulmo= 

naria, LIN: 
2 


10 Plantes Béchiques 


Cette Plante, recommandée par Linné, est plus em- 
ployée dans le Nord , qu’en France. 


RéGuisse. Glycirrhisa glabra. Lx. 


C’est une des substances les plus propres à appaiser les 
ardeurs de la soif, quand cette sensation pénible existe 
comme symptôme dans certaines affections ; c’est sous ce 
point de vue, ajonte M. Alibert, qu’elle a produit un 
soulagement marqué dans le traitement des hydropisies. 


TussiLAGEe. Tussilago farfara. Lin. 

On a proposé de faire usage de cette Plante contre lx 
phthisie scrophuleuse : Culen et M. Brieude , ont fait à 
cet égard des tentatives, dont le succès n'a point été con- 
firmé par desexpériences ultérieures. 


COQUErICOT. Papaver rhæas, Lx. 


« Cette Plante, selon Peyrilhe ; peut suppléer l'opium 
dans beaucoup de cas. Baglivi l’a préconisé dans la pleu- 
résie ; Fouqnet a recommandé l'extrait aqueux du Co- 
quelicot dans les maladies convulsives, surtout lorsque, 
l'on redoute l'effet trop énergique de l'opium. Le docteur 
Alibert dit que cet extrait convient surtout dans lépi- 
lepsie nerveuse des enfants et dans la coqueluche. 


PrED DE CHAT. Gnaphalium dioicum. Lan. 

Cetie Plante, qui est d’un usage banal, a de bien foi- 
bles propriétés, et mérite peu d'être employée. Nous 
possédons une infinité d'autres végétaux qui lui sont 
préférables, dans les mêmes circonstances. 

LIERRE TERRESTRE. Glecoma hederacea. LAN. 

- Cette Planie, qu'il convient d’employer à plus forte 
dose qu'on me le fait ordinairement, est utile dans la 


ou Pectorales. 1} 


phthisie pulmonaire commencante, et dans les catharres 
chroniques. 


DROSERA A FEUILLES RONDES. Drosera rotun- 

difolia. Lin. Rossoli, herbe a la soutte. 

Cette Plante n’est point d'usage à l’intérieur ; on lem- 
ploie extérieurement contre les verrues , les cors. On 
prétend , dit Peyrilhe , qu'étant appliquée au poignet, 
elle guérit lesfièvres intermittentes. 


AMANDIER DOUX. Æmyodalus communis dul- 


cis. LIN. 


L'huile d'amandes douces est très-utile dans les cons- 
tipations opinjâtres , qui ne sont point accompagnées d'in- 
flammation des intestins; dans le cas contraire elle de- 
vient nuisible en acquérant une rancité qui augmente 
l'irritation. Dans quelques cas d’empoisonnément , elle 
peut en arrêter les ravages , étant administrée à grande 
dose, surtout dans l’empoisonnement par les cantharides, 
ainsi que le remarque le docteur Alibert, 


PLANTES ERRBINES ET SALIVANTES. 
TABAC ORDINAIRE. Nicotiana tabacum. LAN 


Sur toute la surface du globe, dit Peyrilhe, des hommes 
mächent , fument ou prennent du Tabac : c’est un grand 
argument ensa faveur, et contre ceux qui en disenttant 
de mal.Cette observation , telle vraie qu’elle soit, ne peut 
cependant justifier l'usage d’une substance qui, devenue 
babituelle , perd de ses propriétés errhines et sternuta- 
toires , et fait contracter un besoin impérieux, dont la 
privation est souvent funeste, D'ailleurs l'emploi continuel 


29 Plantes Errhines 

d’un irritant quelconque, devient peu à peu, pour l’éco… 
nomie animale , un stimulant nécessaire dont la privation 
a souvent des suites fâcheuses. 

Mais c’est surtout comme substance médicamenteuse » 
que nous devons considérer le Tabac. Sous le rapport 
des numbreux emplois que l’on en a fait , le seul raisonnable 
que l’on puisse proposer, est de denner l’infusion de ses 
feuilles sous forme de clystères dans les asphixies, les apo- 
plexies et les fièvres soporeuses, et contre les ascarides 
qui assiégent l'intestin rectum dans les enfants, 


MoUTARDE NOIRE. Sinapis nigra. Lin. 


Bergius a donné, avec succès , les semences de cette 
Plante , à la dose de trois à quatre cuillerées dans l’espace 
de vingt-quatre heures, contre la fièvre tierce. On con- 
noit l’emploi fréquent , comme sinapisme, dessemencesde 
Moutarde , moulues et réduites en pâte, au moyen de la 
levure, du vinaigre, etc., ou étendue dans l’eau chaude, 


MARRONNIER D'INDE. ÆAesculus hippocasta= 
TLUTNL. Lin. 


Depuis long-temps on a fait des essais de l'écorce de 
cette Plante comme fébrifuge , et qui n’ont pas été sans 
suceës. La rareté du quinquina ayant déterminé tout ré- 
cemment à rechercher parmi les végétaux indigènes, ceux 
qui pourraient le remplacer avec le plus d'avantage, on 
a reconnu que le Marronnier n’était point le moins efh- 
cace. On peut consulter à ce sujet les expériences qui ont 
été faites par MM. Dupont , médecin de Paris, Moyon 
médecin de Gènes, Julia médecin de Marseille , etc. 
{ Voy. le Procès Ferbal de la séance publique dela 
Société de Médecine de Marseille ;et le Recueil pério- 
dique de laSoc. de Médecine de Paris pendant 1808.) 


Lé 


L.2 


el Salivantes. 19 
PorvrEe NOIR. Piper nigrum. Lin. 


Dioscoride avoit conseillé de prendre quelques grains 
de cette Plante, avant l’accès des fièvres intermittentes : 
les habitants de la campagne oft conservé cette pratique. 


EUPHORBE DES BOUTIQUES. Euphorbia officina- 
rum. Lin. 


Le professeur Peyrilhe recommandoit la résine d’Eu- 
phorbe, pour faire et entretenir des exutoires, parce que 
cette substance irritante a une action locale, et qu’elle 
n’est pas susceptible d’être absorbée et de déterminer une 
irritation à l’intérieur comme les cantharides. 


= 


PLANTES HYSTÉRIQUES. 


GIROFLIER JAUNE. Cheiranthus cheiri. LIN. 


Cette Plante est foible, incertaine et peu usitée. 


ETausE MEUM. C'thusa meum. Lin. 


Même jugement que pour la précédente. 


VALÉRIANE OFFICINALE. Ÿ’aleriana officinalis. X. 


La grande réputation dont jouit depuis long-temps, 
comme anti-épileptique , la racine de cette Plante , a en- 
gagé le docteur Alibert à entreprendre des expériences 
sur les différents épileptiques que l'hôpital Saint-Louis a 
présentés à son observation. Il assure {rzouveaux Élé- 
mens de Thérapeutique ,etc.)n’avoir recueilli, depuis 
cinq as, que des faits absolument négatifs. 


La Valériane est un puissant antispasmodiqne dans les 
excès de susceptibilité nerveuse, 


14 Plantes 

SOUCHET LONG. Cyperus longus. Lin. 

SOUCHET ROND. Cyperus rotundus. Lin. 

Ces deux Plantes ne sont guère employées que dans 
quelques préparations officinales, 

Iris PUANTE. /ris fœtidissima. Lin. Iris gigot, 

Cette Plante est active , et doit posséder de grandes 
propriétés que l'expérience n’a pas encore suflisamment 
constatées ; c’est ce qui fait qu’elle est inusitée. 

MARRUBE BLANC. Warrubium vulgare. LAN. 

Cette Plante, dit Peyrilhe, est excellente et trop peu 
usitée; elle convient surtout dans l’hystérie quand il y a 
atonie, dans l'asthme humide et dans les catharres chro- 
niques ; comme excitant anti - spasmodique et sudori- 
fique. 

GATTILIER OFFICINAL. Vilex agnus-castus. Lin. 

Petit poivre, poivre sauvage. 

Cette Plante est douteuse et peu usitée. 

GOMME AMMONIAQUE. 

Cette substance Gommo-résine n’est plus guère em- 
ployée qu'extérieurement. Les pharmaciens la font entrer 
dans la formation de plusieurs emplâtres. 

MYRRHE. 

Ou fait maintenant fort peu d'usage de cette substance. 

GALBANUM. Bubon galbanum. Lix. 

On ne fait plus d'usage de cette Gomme-résine à l’in- 


térieur , on l’emploie seulement à l'extérieur dans des pré- 
parations topiques. 


Le docteur Arnold a publié récemment dansle Journal 
de Médecine et Chirurgie pratiques du docteur Hufe- 


ITystériques. 15 
land , des observations qui constatent les bons effets de 


l'essence de galbanum dans plusieurs maladies des yeux, 
telles que ophtalmies , albugo, staphylôme. 


LAURIER CAMPHRE. Laurus camphora. Lin, 


Cette substance volatile paroît avoir la propriété d’as- 
soupir le système nerveux , et d’aceroître en même temps 
l'irritabilité des muscles, 

On l'emploie assez généralement à l’intérieur, dans le 
traitement des fièvres putrides et malignes. 

Ce médicament a eu quelques succès dens la fièvre 
puerpérale adynamique , dans quelques affections hysté- 
riques , hypocondriaques , convulsives ; dans les mens - 
truations difliciles et douloureuses, etc. On lui attribue 
une propriété anthelmintique ; mais il est surtout eflicace, 
ajoute M. Alibert, pour arrêter les progrès de la gan- 
grène, du charbon, etc. 

Le Camphre entre dans plusieurs préparatoires phar- 
maceutiques, dans le vinaigre des quatre voleurs, dans 
l'emplâtre de savon, dans l'alcool camphré, etc. 


PLANTES APERITIVES £r DIURETIQUES. 


-ÂCHE DES MARAIS. Æpium graveolens. LAN. 


La racine de cette Plante est une des cinq racines apé - 
ritives majeures; mais elle est peu usitée maintenant, 


ANET FENOUIL. Anethum fœniculum. Lin. 


La racine de cette Plante est aussi une des cinq ra- 
cines apéritives majeures. Peyrilhe en faisoit beaucoup 
ee cas comme anti- spasmodique, 


16 Plantes Apéritives 

[oux FRÉLON. Ruscus aculeatus. Lan. 

Cette Plante est pourvue de bien peu de vertus. 54 
raciue est une des cinq racines apéritives. 

ARRÈTE-BŒUF. Ononis spinosa. Lin. k 

Cette Plante est peu certaine, et est moins employéé 
à présent qu’autrefois. Sa racine est une des cinq racines 
apéritives mineures, 

CAPRIER ÉPINEUX. Capparis spinosa. Lin. 

Cette Plante est douteuse et peu usitée, Sa racine est 
une des cinq racines apéritives mineures, 

GARANCE, Rubia tinctorum,. Lin. 

Cette Plante, dit Peyrilhe, a beaucoup perdu de sa ré- 
putation médicale; elle n’est plus employée par les pra- 
iiciens instruits. 

CHiENDENT. T'rilicum repens. Lin. 

La racine de cette Plante est d’un fréquent usage dans 
les tisanes délayantes et rafraïchissantes ; elle est une des 
cinq racines apéritives mineures. 

OicxoN. Allium cepa. Lan. 

Le bulbe de cette Plante est fréquemment employé 
comme aliment et comme assaisonnement ; mais il est peu 
usité à titre de médicament. 

PorrEaAU. A{lium porrum. Lin. 

Cette Plante est un aliment médicamenteux qui peut 
être utile dans les maladies chroniques, et dans les con- 
valescences. 

Pois cxicar. Cicer arietinum. TAN. 


Cette espèce de Pois n’est plus guère employée en 
thérapeutique , que pour entretenir les cautères. 


et Diurétiquess , 14 
SAKIFRAGE GRENUE. Saxifraga granulata. LAx: 
Cette Plante est douteuse et inusitée, 


GRAND BOUCAGE. Pimpinella saxifraga major. L. 

Cette Plante est active et mériteroit d’être plus fré- 
quemment employée. 

QUEUE DE POURCEAU. Peucedanum silaus. Lan. 

Plante peu usitée. 


ANCHOLIE. Aquilegia vulgaris. Lix. 

Cette Plante est suspecte, et n’est point employée, si 
ce n’est pour en faire un sirop qui imite à l’œil le sirop de 
violettes; mais dont le goût et les effets sont bien différents, 

NIGELLE DEs CHAMPS. Nigella arvensis. Lin. 

Cette Plante est peu connue en médecine. 


CHÉLIDOINE CORNUE, Chelidonium glaucium. L. 

Cette Plante n’est point en usage. 

BARDANE. Ærctium lappa. Lin. 

Cette Plante est bien diurétique ; mais c’est surtout 
comme sudorifique qu’elle est recommandable , et à cet 
égard elle ne le cède point à beaucoup de médicaments 
exotiques. 

La Bardane est généralement employée dans le trai- 
tement des affections dartreuses; mais le docteur Alibert 
a démontré, dans son magnifique ouvrage des Maladies 
de la Peau, que la Plante dont il est question , conve- 
noit principalement dans quelques dartres furfuracées ou 
squammeuses, qui sont compliquées d’une certaine ari- 
dité de la peau. 


* LAMPOURDE. Xanthium strumarium. LAN. Petit 
glouteron, petite bardane, grappelles. 
Plante de peu d’énergie et point employée. 


3 


18 Plantes Apéritives | 
FniPpeNDULE. Spiræa filipendula. Lin. Barbe de 


chèvre. 
Plante de foible vertu , et rarement usitée. 
CAILLELAIT GRATERON. Galium aparine. Lin. 


Cette Plante n’est plus d'usage à présent. 
GREMIL OFFICINAL. Lithospermum officinale. Lix. 


GREMIL à FLEUR ROUGE. Lilhospermum purpureo- 
cœruleum. LIN. 
Ces deux Plantesque, sous despécieuses apparences, on 
regardoit autrefois comme d'excellents lithontriptiques , 
ont été reconnues inertes, et ne sont plus employées. 


Corx LARME DE Jo8. Coix lacryma Jobi. Lx. 
Plante peu connue en médecine. 
HERXNIOLE GLABRE. //erniaria glabra, Lx. 


Les vertus que l’on a supposé à cette Plante, sont ar- 
bitraires; c'est ce qui fait qu'elle n’est plus employée. 


GENEST à BALAI. Spartium scoparium. Lin. 


GENEST D'EsPAGNE. Spartium junceum. Lan. 


Ces deux Plantes ne sont plus d'usage, 


ARTICHAUT CULTIVÉ. Cynara scolymus. Lin. 


 CaRDON D'EsPAGNE. Cynara cardunculus. Lin. 


Ces deux Plantes ne sont plus regardées que comme 
culinaires. | 


FRÈNE ÉLEVÉ. Fraxinus excelsior. Lin. 
L'écorce de cet arbre est principalement usitée comme 
fébrifuge. 


La figure de cet arbre a été donnée parmi les Plantes purga- 
tives pour la manne, 


et Diurétiques. 19 


BouULEAU BLANC, Betula alba. LIN. 

Les produits de cet arbre sont maintenant peu em- 
ployés comme médicaments. 

TamaARise D'ALLEMAGNE. Tamarix germanica. L. 

Les vertus que l’on suppose à cette Plante sont dou- 
teuses ; c’est ce qui fait qu'elle est peu en usage. 

Bois NÉPHRÉTIQUE. Guilandina moringa. LAN. 

On ne fait plus usage des produits de ce végétal comme 
médicaments, 

PAREYRA BRAVA. Cissampelos pareira. Lin. 

La racine de ce végétal, qui a eu autrefoisla plus grande 
célébrité à titre de lithontriptique, n’est plus regardée , 
à présent , que comme un simple diurétique , dont les 
bons praticiens font fort peu d’usage. 


PLANTES DIAPHORÉTIQUES 
ET SUDORIFIQUES. 

CHARDON BÉNI, Centaurea benedicta. LIN. 

Cette Plante est excellente et fort usitée; elle convient 
surtout comme amer dans le traitement des fièvres in- 
termittentes vernales. 

CHARDON MARIE. Carduus marianus. LIN. 

Cette Plante, dont les propriétés sudorifiques sont 
foibles , n’est point d'un fréquent usage. 

SPIRÉE REINE DES PRÉS, Spirœa ulmaria. LIN. 


Les fleurs de cette Plante sont surtout recomman- 
dables comme sudorifiques et anodines. 


SCORSONÈRED'ESPAGNE, Scorzonera hispa- 
nica, LIN. 


20 Plantes Diaphorétiques et Sudorifiques. 


ScoRsoNËRE PoURrRE.Scorzonera Purpurea.Van. 

BARBE DE BOUC. T'ragopogon pratense. LIN. 

Ces trois Plantes sont plutôt nutritives que médica- 
menteuses. 


TussiLAGE PÉTASITE, T'ussilaso petasites. Lan. 
Cette Plante a peu d'énergie , et est fort peu employée 
maintenant. 


SQUINE. Smilax china. LIN. 
On a beaucoup exagéré les propriétés sudorifiques de 
ce végétal, qui paroissent très-foibles. 


GENÈVRIER à L’ENCENS. Juniperus thurifera vel 
Lycia. Lan. 
La substance résineuse de cette Plante n’est plus em- 
ployée que dans quelques préparations officinales, On se 
sert de l'Encens pour les fumigations des églises. 


PLANTES CORDIALES #T ALEXITERES. 


AIL à FEUILLES PLANES. Ællium viclorialis. Lin. 
Serpentin, faux nard. 
Cette Plante est maintenant peu usitée comme médi- 
cament. 


FRAXINELLE BLANCHE. Dicéamnus albus. Lin. 
- Cette Plante, dont les propriétés sont foibles et dou- 
teuses , est beaucoup moins en usage qu’autrefois. 

OErzeET. Dianthus caryophyllus. LIN. 

On fait avec les fleurs d'OEillet un sirop agréable, assez 
usité dans les potions. 


ORANGER. Citrus aurantium. Li. 
Les fleurs et les feuilles de ce végétal sont très-usitées 
comme anti-spasmodiques, 


Plantes Cordiales et Alexitères. 21 
RAISINDERENARD. Parisquadrifolia. Lin. Herbe 
à Paris, Pariette, Etrangle-loup. 
Cette Plante active et suspecte est pen employée, à 
cause des accidents dont on la croit susceptible. 


GALÉGA oFFICINAL. Galega officinalis. HN. 
Cette Plante est douteuse et point en usage. 


LÉONURE OFFICINAr, Leonurus cardiaca. Lin, 
Cardiaque. 

Les propriétés de cette Plante ne sont point encore 

suflsamment déterminées par l'observation. 

Poivre CUBÈBE. Piper cubeba. Tin. 

Les propriétés des fruits de ce végétal sont analogues 

à celles du poivre noir, ( Piper nigrum. Lin. ) mais 
plus foibles ; c’est pourquoi ils sont peu employés. 

MYRTHE TOUTE ÉPice. Myrtus pimenta. LIN. 
Piment des Anglais. 

MYRTHE POIVRE DE THÉVET. Mysius caryophyl- 
lata. Tan. Canelle giroflée, ou géroflée , Canelle 
noire, Ecorce de girofle, Bois de girofle, Ca- 
pelet, Bois de grave, ou bois de clou de Para. 

. Ces deux Plantes sont plutôt employées à titre de con- 
diments que comme médica ments. 

ARISTOLOCHE SERPENTAIRE. Æyristolochia ser- 
pentaria. Lin. 


Les observations de beaucoup de praticiens recom- 
mandebles prouvent l'efficacité de la racine de ce vé- 
géial dans les fièvres adynamiques et ataxiques, ainsi 
que dans les fièvres intermittentes. 


22 Plantes Cordiales et Alexitères. 


FeuiLLe D'INDE. Laurus cassia. TAN. 

Cette Plante paroît faire double emploi avec celle dé- 
crite à la page 476 premier vol., ( Laurus cassia. ) c’est 
pourquoi nous n'avons fait figurer que cette dernière. 

SANTAL BLANC. etc. Santalum album. etc. Lin. 

Les propriétés des Santaux ne sont pas encore assez 
connues, ni assez précisées par l'observation; c’est ce qui 
fait qu’ils sont peu usités. N’existant pas dans les herbiers , 
et n'ayant pu trouver leurs figures, il a été impossible de 
les donner dans cette collection. 


PLANTES CÉPHALIQUES Er AROMA- 
TIQUES. 


Trreuz D'Eurore. Tia Europæa. La. 

Les fleurs de cet arbre sont principalement employées; 
elles sont anodines et anti-spasmodiques. L'on s’en sert 
habituellement dans les affections chroniques du système 
nerveux, 

Gui BLANC. f’iscum album. Lin. 

Cette Plante, que les charlatans ei les gens de la cam- 
pagne croient encore être le spécifique de lépilepsie, est 
rarement employée par les médecins pour combattre cette 
maladie. 

Mourox DES CHAMPS. Ænagallis arvensis. Lin. 

Cette Plante, dont les propriétés sont incertaines, est 
inusitée, 

CAILLE-LAIT JAUNE. Galium verum. Lan. 

Ta. BLaxc. id. Mollugo. LAN. 


Ces deux Plantes sont peu actives, et ne méritent guère 
d'être employées. 


Plantes Céphaliques et Aromatiques. 25 


 Basmac. Ocymum basilicum, LAN. 


Cette Plante est plutôt usitée à titre de condiment , 
que comme médicament. 


Taym commun. T'hymus vulgaris. Lin. 
Même appréciation que pour la précédente. 


TaymserPoLET. T'hymus serpyllum. Lin. 


Cette Plante fort agréable par son arôme, n’est presque 
point employée en médecine. 


ROMARINOFFICINAL. Rosmarinus officinalis. La. 
Cette Plante est un anti-spasmodique excitant, qui 
convient dans les atonies du système nerveux et des prin- 
cipaux viscères. Elle est très-avantageuse dans les chlo- 
rores compliquées de foiblesse des organes abdominaux. 


On donne avec succès son infusion vineuse dans les diar- 
rhées chroniques. 


SAUGE OFFICINALE. Salvia officinalis. Lin. 
Cette Plante possède la plupart des propriétés de la 
précédente, Elle est précieuse dans toutes les atfections 


qui dépendent d’une grande débilité soit nerveuse, soit 
organique. 


LAVANDE. Lapandula spica. Lin. 


Quoique cette Plante soit pourvue de quelques-unes 
des propriétés des deux précédentes, on en fait peu d’u- 
sage à l’intérieur. Son eau spiritueuse est fréquemment 
employée comme cosmétique. On applique en topique la 
Lavande pour résoudre les tumeurs chroniques. 


STGCHAS. Lavandula stæchas. Lin. 
Cette Plante a des vertus analogues aux trois Plantes 
précédentes; son sirop est souvent employé. Le docteur 


C4 


24 Plantes Céphaliques et Aromatiques, 


Alibert a plusieurs fois donné les fleurs de Stæchas, avee 
un succès marqué, dans les vomissemens spasmodiques. 


Hyssopz OFFICINALE. Â{yssopus officinalis. LN. 

Cette Plante est surtout puissante et précieuse comme 
incisive, expectorante et résolutive. Elle convient dans 
les affections chroniques de la poitrine chez les vieillards. 


ORIGAN MARJOLAINE. Origanum majorana Lis. 
Cette Plante est plutôt culinaire que médicamenteuse. 


GERMANDRÉE MARUM. T'eucrium marum. Lin. 
Cette Plante, quoique active et puissante, est cepen- 
dant peu employée; c’est sans doute à cause de sa rareté, 


OR1IGAN COMMUN. Origanum vulgare. Lin. 

Cette Plante n’est point sans énergie, et malgré cela 
elle est peu usitée; c’est peut-être parce qu’on abonde 
en substances aromatiques du même genre. 


DICTANNE DE CRÈTE. Origanum dictamnuws. LIN. 
Cette Plante n’est guère usitée que dans les cuisines, à 
ütre de condiment. 


LAURIER COMMUN, Laurus nobilis. Lin. Laurier 

franc, Laurier à sauces. 

Cette Plante, quoique active et agréable, est peu usitée 
atitre de médicament. On en fait beaucoup d'usage comme 
culinaire. 

LAURIER CANELIER. Laurus cinnamomum. Lin. 

La Canelle est rarement administrée seule, le plus 
souvent elle est associée à certains médicaments, pour 
en augmenter l’énergie, ou pour en corriger la saveur. 


GIROFLE. Caryophyllus aromaticuse LIN. 
Les clous de Girofle entrent dansplusieurs préparations 


Piantes Oph thalmiques. 2b 


©ficinales, soit comme masticatoires , soit comme aro- 
mates. à 

STORAX. Styrax officinale. LIN, 

La substance résineuse que produit cet arbre, est ac- 
tive et surtout usitée extérieurement, On en fait aussi 
usage dans les parfums. 


PLANTES OPHTHALMIQUES. 


CHÉLIDOINE OFFICINALE, Chelidonium majus.!» 


Cette Plante est suspecte à raison de son extrème 
äcreté; elle exige qu’on en fasse usage avec beaucoup de 
prudence et de cwconspection. 


EurnRaise. Euphrasia officinalis. Lin. 
Les propriétés de cette Plante sont foibles , et méritent 
Prop , 
à peine d'être mentionnées. 


SAUGE ORVALE. Salvia sclarea. Lix. 

Cette Plante est peu active, et n’est presque point 
usitée. 

VERVEINE OFFICINALE. V’erbena officinalis. Lin. 

Plante de peu de vertu, qui n’est guère employée que 
par le vulgaire qui lui donne une confiance crédule et 
même superstitieuse. 


CENTAURÉE BLUET. Centaurea cyanus. Lin. 
Cette Plante que, par tradition, on recommande dans 
les maladies des yeux, est foible et inerte. 


DAUPHINELLE , PIED D'ALLOUETTE. Delphinium 
consolida. Lin. 
Plante suspecte qui ne peut être employée qu'a l’éx- 


térieur, contre l'ophthalmie et d’autres maladies des yeux. 
A 


26 Plantes Stomachiques et Vermifuges. 


BRUYÈRE COMMUNE. Erica vulgaris. Lan. 
Plante peu usitée à titre de médicament. 
CHARDON à FOULON. Dipsacus fullonum. Lin. 
Même appréciation que pour la précédente Plante. 
TRÈFLE DES PRÉS. T'rifolium pratense. LAN. 
Plante de nulle vertu, dont on ne fait plus usage. 


PLANTES STOMACHIQUES ET 
VERMIFUGES. 


ARMOISE ABSINTHE. Æréemisia absinthium. Lin. 

Cette Plante est utile et précieuse quand il faut réta- 
blir l’action tonique des voies digestives. Elle est très- 
employée aussi comme Vermifuge. M. Pinel administre 
depuis long-temps ’4bsinthe avec succès, à l'hôpital de 
la Salpêtrière, dans le traitement des fièvres intermit- 
tentes. M. Alibert a donné ce médicament avec les mêmes 
avantages , à l'hôpital Saint-Louis; il s’est convaincu en 
outre qu’il étoit très- utile pour la guérison de certaines 
leucorrhées chroniques. 

ARMOISE AURONE. A#rlemisia abrotanum. Lin. 

Plante stomachique et vermifuge, plus foibleetmoins 
usitée que la précédente. 

TANAISIE COMMUNE. T'anacetum vulsare. Li. 

Cette Plante est active, et seroit sans doute plus fré- 
quemment employée à titre de stomachique et d’anthel- 
mintique , si l’on n’avoit beaucoup d’autres végétaux qui 
sont doués des mêmes vertus. 

CarË. Cofea arabica, Lin. 

Le Café est une substance plutôt diététique que mé- 
dicamenteuse, qui convient aux personnes d’une cons- 


Plantes Fébrifuges. 27 


titution molle, humide, qui font peu d’exercice; et à celles 
qui habitent des paysfroïds etmarécageux. I] peut devenir 
nuisible dans des circonstances contraires. 


PLANTES FÉBRIFUGES. 


GENTIANE JAUNE. Gentiana lutea.Tan. 

Cette Plante précieuse est célèbre comme Fébrifuge 
depuis plus de deux mille ans. Dans certains cas elle mérite 
la préférence sur le quinquina , surtout dans les fièvres in- 
termittentes vernales qui sont simples. C’est un excellent 
tonique , dont Peyrilbe a reconnu et déterminé les bons 
eflets dans les scrophules, On connoît son élixir amer 
ou anti-scrophuleux, qui n’est autre chose qu’une teinture 
sle gentiane avec addition de carbonate de potasse. 

GERMANDRÉE CHENETTE. TJ'eucrium chamæ- 

drys. Lin. 

Cette Plante anciennement conseillée contre la goutte, 
a été de nouveau recommandée par Barthèz. L'on sait 
qu’elle entre dans la poudre anti-podagrique de Port- 
land. 1 

BENOITE OEFICINALE. Geumn urbanum. Lix. 

Des observations et des expériences ont de nouveau 
constaté la propriété fébrifuge de cette Plante. On a aussi 
reconnu ses bons effets dans la diarrhée, 

POTENTILLE ANSERINE. Potentilla anserina. de 

Cette Plante est maintenant fort peu employée comme 
fébrifuge. Selon Bergius elle possède assez éminemment 
la vertu diurétique. . 

THLASPI BOURSE DU BERGER. T'laspi bursa pas- 

toris, LIN. 

Cette Plante est peu usitée. 


28 Plantes 


1°. QUINQUINA OFFICINAL (1). Cinchona officinalis. 
Lin. Quinquina brun, Quinquina gris , Quin- 
quina de Loxa, Cinchona condaminea de 
MM. Humgozpr et BONPLAND. 


C’est le premier Quinquina connu, et par conséquent 
celui dont parle Chomel. 


2°. QUINQUINA ORANGE. Cinchona lancifolia, Mu- 
Tis.Cinchona tunita D.Lopez.Cinchona nitida, 
Rurz et PAVON. 


Ce Quinquina, selon M. Mutis, possède la vertu fé- 
brifuge par excellence; son écorce est à l'intérieur d’un 
jaune foncé, et urant sur le fauve. 


5°. QUINQUINA ROUGE. Cinchona oblongifolia. Mu- 
TIS. Cinchona magnifolia. RUIz et PAVON. 
C'est le Quinquina le plus astringent ; c'est ce qui 
fait qu’il est employé principalement pour la guérison 
du scorbut, des fièvres adynamiques, de la gangrène, etc. 
Son écorce est d’une couleur ferrugineuse ou rouge 
d'ochre. 


4°, QUINQUINA FAUNE. Cinchona cordifolia. Mur. 
Cinchona pubescens. V AuL. Cinchona micran-= 
tha. RuIz et PAVON. 

Son emploi est introduit dansla médecine depuis 1740, 


PR TL Ne D LIL LR PERDRE LEE sarbiee 

(1) Pour donner à cet article Quinquinatont le degré d’intérèt 
et de perfection qu'il mérite, nous avons cru ne pouvoir mieux 
faire, que d'emprunter quelques-unes des savantes recherches et 
des considérations importantes. du.docteur Alibert, sur ce pré- 
eieux médicament, qui se trouvent dans ses Nouveaux Elémens 
de Thérapeutique et de matière médicale, 2°. éd., et dans sen 
Traité des Fièvres pernicieuses intermitlentes ; 3°: éd. 


Fébrifuges. 29 
. La surface intérieure de l'écorce est d’un jaune paille. 
Cette écorce a une saveur très-amère, 

5°, QUINQUINA BLANC. Cinchona ovalifolia, Mur. 

Cinchona macrocarpa. VHAL. 

Cette espèce est nouvelle en médecine ; son écorce 
offre dans l'intérieur une couleur blanchâtre et presque 
basanée. Elle a une amertume très-forte et une acerbité 
très-désagréable. M. Mutis pense qu’elle conviendroit 
plus particulièrement dans les affections muquenses. 

M. Albert fait mention de dix autres espèces de Quin- 
quina, qui sont encore peu connues , et dont les pro- 
priétés paroissent être inférieures à celles des précédentes. 

Voici quelques espèces de Quinquina recueillies dans 
les Antilles, qui ne sont usitées que depuis quelques an- 
nées. 


[ 


1°, QUINQUINA PITON , où DES MONTAGNES. Cin- 
chona floribunda. N ARTz. Cinchona montana 
de BADIER, 

Sa couleur est grisâtre ou d’un brun gris foncé, avec 
des taches blanches comme provenant de lichens. On 
Jui a attribué les propriétés émétiques et purgatives qui , 
cependant, n’ont pas été remarquées lorsque le professeur 
Pinel en a fait usage à l'hospice de la Salpêtrière. Il est 

amer et très-astringent. 


2°. QUINQUINA CARAÏBE. Cinchona caribæa. 

Son écorce est d’un jaune verdàtre à l'intérieur et 
couverte d’un épiderme grisätre et lisse. Elle est très- 
amère, et on lui attribue une saveur aromatique piquante. 

3°. QUINQUINA ÉPINEUX.Cinchona spinosa. LEVAV. 


Cette espèce découverte par le baron de Beauvois, est 
la moins connue, 


50 Plantes 


Revenons aux cinq premières espèces officinales, qui 
sont plus fréquemment efnployées. L’on voit, d’après ce 
qu'il vient d’être dit, qu’elles ont des vertus particulières 
qui les rendent plus propres à certaines maladies. 

Une des principales propriétés du Quinquina à signaler, 
est celle que les témoignages des observateurs s'accordent 
à lui donner, d’être le plus puissant remède à opposer aux 
fièvres pernicieuses intermittentes. M. Alibert, dans son 
savant Traité sur ces funestes maladies, a montré com- 
bien le Quinquina étoit précieux pour prévenir où arrêter 
leurs paroxysmes ; dans ce cas on doit préférer de le donner 
en substance, 


Le Quinquina jouit d’une efficacité très-remarquable 
dans les maladies nombreuses et variées, qui sont carac- 
térisées par des accès périodiques. Il est tres-utile dans 
le traitement des fièvres adynamiques et ataxiques con- 
ünues, qui sont caractérisées par l’extrême prostration 
des forces. Il convient dans la fièvre jaune après lacessa- 
tion complète de l'irritation fébrile. Ses succès dans la 
peste , après les premiers périodes, ont été confirmés par 
l'expérience des médecins de l’armée d'Egypte. 

Le Quinquina a été recommandé sur la fin des fièvres 
appelées zerveuses, I] a été proposé par Méad , pour 
combattre le dernier période de la fièvre hectique essen- 
tielle. Il a été reconnu d’un grand secours dans les va- 
rioles de mauvais caractère, et surtout contre la rétro- 
pulsion de ces exanthèmes. Enfin, il a été généralement 
préconisé comme un des meilleurs anti-septiques dans le 
traitement des affections gangrèneuses. 


Peyrilhe fait observer que le Quinquina appliqué en 
cataplasme a guéri des fièvres intermittentes. La dé- 


Fébrifuges. 51 
cortion de cette écorce a la propriété d’arrêter les vo: 
missements fréquents, que produisentles poisonsminéraux 
salins, et en particulier le tartrite de potasse antimonié. 

Des observations publiées l’année dernière , prouvent 
( Voyez Annales de la Société de Médecine pratique 
de Montpellier , avril 1808 ) les avantages que les doc- 
teurs Hayoarth, Audouard et Mathey ont retiré de l’u- 
sage du Quinquina contre les affections goutteuses et rhu- 
matismales. 

Les recherches et les expériences de MM. Cadet et 
Boullay , leur ont fait connoître que le Quinquina orangé, 
que l’on regardoit comme celui qui méritoit la préfé- 
rence , est inférieur en énergie. Ces chimistes ont re- 
marqué que le Quinquina jaune décomposoit le fartrile 
de potasse antinoniépluspromptement que lesautres, et 
qu'il étoit préférable pour combattre action trop éner- 
gique de cet émétique,. 


PLANTES HÉPATIQUES #r 
SPLÉNIQUES. 


AIGREMOINE EUPATOIRE. Agrimonia eupa- 

toria. LAN. 

Cette Plante est généralement recommandée dans les 
engorgements du foie et de la rate, où elle a produit sou- 
vent de bons effets. Elle a été quelquefois administrée 
avec succès dans les rhumatismes chroniques. Elle-est 


plus fréquemment employée en gargarisme dans les in- 
flammations de la bouche. 


EUPATOIRE OFFICINALE. Eupatorium canna- 
binum. Lin. 


Plante peu usitée, 


53 Plantes Hépatiques 


SCOLOPENDRE OFFICINALE, Asplenium scolopért+ 
drium. LAN. 


Les propriétés de cette Plante n’ont point encore été 
suffisamment déterminées par l’observation, 


POLYPODE COMMUN ou ordinaire. Polypodium 
vulgare. LIN. Polypode de chéne des anciens. 


Cette Plante, dont les propriétés sont très-foibles, n’est 
guère employée que dans les espèces béchiques, 


HousLox. umulus lupulus. Lin. 

Plante amère, tonique et sudorifique, très-recomman- 
dable en infusion , dansles maladies scrophuleuses et cu« 
tanées. 


CHANVRE CULTIVÉ. Cannabis sativa. LAN, 


L'huile des semences de cette Plante est un des in 
grédiens les plus ordinaires des onguens et des emplâtrese 


Prep-DE-VEAU. Arum maculatum. LAN. 


Plante tres-active, et néanmoins dont on fait peu d’u= 
sage en substance, sans doute parce qu'elle est âcre, cor- 
rosive et dangereuse. Ses fécules sont plus usitées dars 
les engorgemens des viscères , dans les scrophules, dans 
les cachéxies, etc. 


CEerFeuIL. Scandix cerefolium. Lin. 

Id. Musqué. :d, Odorata. LAN. 

Ces deux Plantes entrent dans les bouillons altérans et 
apéritifs. Extérieurement on s’en sert pour les bains et 
pour les lotions tempérantes et résolutives. On en fait 
aussi usage sous forme de fumigations , pour diminuer la 
tension et l’irritation des hémorrhoïdes. 


et Spléniques, Et) 
HiPATIQUE DES FONTAINES. Marchantia poly- 
morpha. Lix. 


ANÉMONE HÉéPATQUE, herbe dela trinité. Ânrernone 
hepatica. Lin. 


ASPÉRULE ODORANTE. Æsperula odorata. Li. 

Ces trois Plantes sont peu actives et sont rarement em- 
ployées, 

GRANDE CENTAURÉE. Centaurea centaurium, LIN, 

Cette Plante est peu connue en médecine. 

CUSCUTE EPITHYME, Cuscuta Europæa epithy= 

muin. LIN. 
Cette Plante est rarement employée, 


PLANTES CARMINATIVES, 


CARVI CULTIVÉE, Carum carvi. LIN, 


CuMIN OFFICINAL. Cuminum cyminum. LIN. 

Ces deux Plantes sont peu employées à l’intérieur. On 
en fait plus communément usage à titre de carminatif 
dans les lavemens, ou à celui de résolutif dans les cata- 
plasmes. - 


AMMYI OFFICINAL, Amint majus. LIN. 

ANETH. Anethum graveolens. Lin. F'enouil puant. 

Ces deux Plantes sont très actives, et néanmoins peu 
usitées , parce que nous abondons en aromatiques plus 
commune, 

ATHAMANTE DE CRÈTE. Aihamenta cretensis. Li 

Daucus de Créte, id. de Candie. 

CAROTTE SAUVAGE. Daucus carota, LAN. 

Ces deux Plantes sont peu employées comme médica- 
menteuses, 


5 


34 Plantes Carminatives. 


LavÈCHE COMMUNE, Ligusticum levisticum. Lix. 
Séseli de montagne, Sermontaine. 


Cette Plante paroît pourvue de propriétés actives, qui 
n'ont pas encore été suflisamment déterminées. 


SÉSELI TORTUEUX. Seseli tortuosum. Lin. 

Laser OFFICINAL. Laserpelium siler. LiN. Séseli 
des boutiques. 

Ces deux Plantes sont rarement mises en usage. 


SISON AMOME. Sison amomum. Lin. 
Cette Plante est maintenant peu usitée. 


\ 


MELILOT OFFICINAL. Trifolium melilotus offici- 
nalis, LIN. 
Cette Plante n'est guère employée qu’extérieurement 
comme résolutive , emolliente, L’emplätre qu’on en pré- 
pare, l’est davantage. 


MATRICAIRE CAMOMILLE. ÂMatricaria chamo- 

milla. Lin. 

Cetie Plante obtient journellement des succès dans le 
traitement des fièvres. Peyrilhea constaté, par des ex= 
pésiences multipliées, sa propriété anti-septique. 

CAMOMILLE CFFICINALE. Anthemis nobilis. Lix. 

Cammomille romaine. 

Cette Plante a les mêmes vertus qne la précédente; 
mais on lui donne la préférence comme fébrifuge anti- 
septique, 

CamMOMILLE FÉTIDE, Anthemis cotula. LAN. Ma- 

roule. 

Ceiie Plante qui possède les mêmes propriétés que les 
deux précédentes, est moins usitée; c’est sans doute à 


Plantes Anti-Scorbutiques. 35 


eause de son goùt et de son odeur détestables. Peyrithe 
l’a ordonnée avec succès, à forte dose, contre des fièvres 
intermittentes rebelles au quinquina. 


PLANTES ANTI-SCORBUTIQUES,. 


VÉRONIQUE BÉCABUNGA, l’eronica becabunga.L. 


Cette Plante, que l’on emploie souvent pour la gué- 
sison du scorbut , èst insipide et purement muqueuse. Elle 
n’a point lasaveur ni l’odeur âcres et pénétrantes des cru- 
cifères; elle doit être par conséquent dépourvue de leurs 
propriétés Anti-scorbutiques, 


BERLE À LARGES FEUILLES. Sum latifolium. Lin. 
Plante peu usitée, 


LYSIMACHIE NUMMULAIRE. Lysimachia nummu- 
laria. LAN. 
Les vertus, anciennement attribuées à cette Plante, 
n’ont point été confirmées par l'expérience. 
MENYANTHE TRÈFLE D'EAU. Wenyanihes trifo- 
liata. Lin. 

Plante très-précieuse comme Anti-scorbutique et fé- 
brifuge, surtout pour les médecins des campagnes où elle 
est assez commune, et à un prix modique. Peyrilhe la 
regarde comme très-recommandable dans les anciennes 
fièvres quartes, avec engorgemens des viscères. 


PASSERAGE A LARGES FEUILLES. Lepidium lati- 
Jolium. Tax. 
PETITE PASSERAGE , id. Tberis. LIN. 
Ces deux Plantes jouissant d’une propriété très active 
et très-stimulante, qui augmente l’action de la membrane 


56 Plantes Anti-Scorbutiques. 

muqueuse et détermine une plus abondante sécrétion de 
salive, c’est ce qui les rend masticatoires, On les emploie 
rarement en France comme anti-scorbutiques, parce 
qu’elles sont moins agréables que quelques autres cruci- 
fères plus usités. En Espagne on joint fréquemment l'in- 
fusion de ces Plantes au quinquiva , pour les fièvres in- 
termittentes. 


CoCHLÉARIA RAIFORT.Cochleariaarmoracia. LIN. 
Cran. 

Plante excellente et très-usitée. 

OSEILLE AQUATIQUE. Rumex aquaticus. LIN. 


Cette Plante est fort peu employée à l'intérieur. Sa 
racine est propre à former des dentifriques. 


PLANTES VULNÉRAIRES ASTRIN- 
GENTES. 
BUGLE RAMPANTE, Ajuga reptans. Lin. 
Cette Plante est peu usitée. 
BRUNELLE COMMUNE. Prunella vulgaris. Li. Bo- 
nette. 
Cette Plante est pourvue de bien foibles vertus; elle 
n'est guère employée qu'en gargarisme contre l’angine, 
SANICLE D'EUROPE. Sanicula Europæa. Lin. 
ASTRANCE à GRANDES FLEURS. Æs/rancia 
major. Lin. 
On ne fait point usage de ces deux Plantes. 
ALCHIMILLE VULGAIRE. .#lchimilla vulgaris. Li. 
L'expérience n’a point encore déterminé les propriétés 
se cette Plante. 


Plantes Vulnéraires Astringentes. 57 
PETITÉ PERVENCHE. V’inca minor. LIN. 
GRANDE FERVENCHE, id. major. LIN. 
Ces deux Plantes ne sont guère usitées, 


PIROLE à FEUILLES RONDES. Pyrola rotundi- 
Jolia. Tin. 

- Les propriétés de cette Plante, proposée depuis leng- 

temps comme médicament , ne sont point encore bien 


déterminées. 


EPERVIÈRE PILOSELLE. /Zieracium Pilosella. Lin. 

Cette Plante est peu usitée. 

ÂCHILLÉE MILLE - FEUILLE. Achillæa mille fo- 

lium. Lin. 

Cette Plante est foible, presque insipide, et ne mérite 

pas la place qu’elle occupe dans les matières médicales, 

REXONÉE. Polygonum aviculare, Lin. 

Plante foible et peu usitée. 

CHRYSANTHÈME GRANDE PAQUERETTE. Chrysan- 
themum leucanthemum. Lx. Grande mar- 
guerite des prés. 

PAQUERETTE VIVACE. Belles perennis. Lin. 

Ces deux Plantes ne sont plus employées. 

CONSOUDE OFFICINALE. Symphytum officinale.L. 

Cette Plante est usitée à raison des vertus qu'on lui 

suppose, et qui ne sont cependant pas sufisammient cons- 
tatées. Les bons praticiens ne s’en servent qu'extérieu- 
rement. 

VERMICULAIRE ORPIN. Sedum telephium. Lix. 

* Cette Plante n’est guère employée qu’a l'extérieur pour 
les cors aux pieds. 


58 Plantes Vulnéraires 


SCEAU DE SALOMON. Convallaria polyconatum.L. 
Plante peu active et peu usitée, 


PLANTAIN COMMUN. Plantaso major. Lin. 
Id. Moyen, id. Media. Lin. 


Id. LaAxcioré, id. Lanceolata. Lin. 
Ces trois Plantes sont foibles , et peu usitées. 


AMARANTHE POURPRE. Celosia margaritacea. L. 
Plante peu connue en médecine. 


OsEILLE ROUGE. Rumex sanguineus, Lix. 
Plante active et cependant peu usitée. 


CRESSON THALITRON. Sisymbrium sophia. Lix. 
Sagesse des chirurgiens. 
Cette Plante, dont les vertus sont foibles, est rarement 
employée. 
POTENTILLE RAMPANTE. Potentilla reptans. Lin. 
Même appréciation que pour la précédente. 


TORMENTILLÉ protTE. T'ormentilla erecta. LAN. 


Cette Plante, qui possède à un haut degré la propriété 
astringente , est très-avantageuse dans les atonies et dans 
les diathèses scorbutiques, ainsi que dans les anciennes 
dyssenteries. Elle à été employée avec succès dans les 
hémorrhagies passives, et dans les fièvres intermittentes 
qui ont résisté à d’autres moyens. Elle a été eonseiliée 
contre le relâchement de la luette et la foiblesse des gen- 
cives. Elle a quelquefois réussi dans les anciens ulcères 
atoniques. 


Bistorre. Polygonum bistorta. Tax. 

Cette Plante est astringente et fortifiante , elle con- 
vient surtout dans les dysenteries, les diarrhées chroni- 
ques et les anciennes leucorrhées. 


Astringentes. 59 


CERAINE À FEUILLES RONDES. Geranium rotun- 
difolium. Lan. 


Id. Herge à ROBERT, id. Robertianum. Lin. 


Id. SANGUIN, id. Sanguineum. Lan. 


Ces trois Plantes sont peu usitées, si ce n’est le gera- 


num robertianum, que l’on emploie quelquefois con- 
tre l’angine. 


BUPLÈVRE A FEUILLES RONDES. Buplevrum ro- 
tundifolium. Lin. 


Plante rarement employée. 


CROISETTE VELUE. V’alantia cruciata. Lin. 
Plante peu connue en médecine. 


ORTIE DIOÏQUE. Urtica dioica. LIN. 
14 GRiÈCHE, id. Urens. Lix. 


LamrEr BLANC. Lamium album. Lin. 


Ces trois Plantes sont peu usitées. 


PRÈLE STRIÉE. Equiselum fluviatile. Lin, 
Les effets de cette Plante sont douteux. 


AIRELLE LACET, V’accinium myrtillus. Lin. 
Myrtille. 
Les baies acidules et acerbes de cet arbrisseau , sont 


un aliment médicamenteux utile aux habitans du Nord, 
qui sont privés des autres fruits rouges. 


MYRTE COMMUN DES ANCIENS. Myrlus communis 
romana. Lin. 


Id, de T\RENTE, id. T'arentina. Lin. 
Ces deux Plantes sont peu usitées. 


40 Plantes Fuilnéraires 
GRENADIER. Punica sranatum. Lin. 
- EPINE vinETTE. Berberis vulgaris. Li. 


Les fruits de ces deux arbres sont des alimens médicä- 
menteux. 


CoiGNAssIER. Pyrus cydonia. Lin. 

On fait avec les fruits de cet arbre , un sirop qui est 
fréquemment employé dans les diarrhées et dans les dy- 
senteries. 


Rose DE CHIEN. Rosa canina. Lin. Gratle - cul. 
La conserve des fruits est seule usitée. 


Rosier DE Provins. Rosa gallica. Lin. 

Cette Plante paroïit faire double emploi avec celle 
décrite à la page 69, 1°". vol. ( Rosa gallica ); c’est 
pourquoi nous avons cru ne devoir donner que la figure 
de cette dernière. 


SUMAC DES CORROYEURS, hus coriaria. Lin. 
Id, AMARANTHE, id. T'yphinum. Lin. 


Les produits de ces deux arbres, quoique fortement 
styptiques , sont peu employés, 
CYPRÈS TOUJOURS VERT. Cupressus semper vi= 
rens. LIN. | 
Les noix de Cyprès sont seules usitées comme astrin- 
sentes, et encore en fait-on fort peu d'usage. 


CHÈNE ROUVE. Quercus robur. LIN. 

La poudre d’écorce de Chène , administrée à la dose 
de deux grammes , dit Schsvilgué.( T'railé de matière 
médicale ), a souvent supprimé les accés de fièvres in- 
termittentes. Murray a parlé de cette propriété de l'é- 
corce de Chène, ainsi que de la poudre des glands de 
cet arbre. 


Plantes Vulnèraires Astringentes. Lx 

CHÊNE L1ÈGE. Quercus suber. VIN. 

Son écorce est seule en usage à l’extérieur comme 
styptique; on l’emploie mème très-rarement. 

Norserter, Corylus avellana. Lin. 

Les Noisettes seules sont usitées soit en substance 
comme alimens, soit comme assaisonnemens pour l’huile 
qu’elles fournissent. 

ORME CHAMPÈTRE. Ulmus campestris. LIN, 

On avoit beaucoup vanté l'écorce de cet arbre pour 


le traitement de la peste ; mais les essais que le docteur 
#{libert a tentés n’ont eus, jusqu’à présent, aucun succès. 


CHATAGNIER. F'agus castaneas LAN. 
MARRONIER CULTIVÉE, 2, id, Sativa. Lax. 


On ne fait usage des fruits de ces deux arbres que 
comme alimens. Sous ce rappoit les Châtaignes et les 
Marrops sont sains et très — nourrissans ; ils sont moins 
flatulents après la torréfaction. 

NérLier. Méspilus sermanica. Lin. 


Les produits de cet arbre ne sont plus usités. Ses 
fruitssont, comme l’on sait, nn aliment agréable lorsque la 
saveur styptique en a été corrigée par un commencement 
de décomposition. 


Is pes MARAIS. /ris pseudo-acorus. L. Faux 

acorus. 

Cette Plante est quelquefois employée comme purgatif 
hydragogue ; par les habitans des campagnes, Les bons 
praticiens n’en font point usage. 

BAuUMtER DE LA MECQUE Amyris opobalsa- 

mum, LIN, 


6 


42 Plantes Vulnéraires Astringentes. 
BAUME DE JUDÉE. Zd. d'Egypte. 


Comme cette Plante paroît faire double emploi avec 
celle décrite à la page 415, 1%, vol., nous n’avons pas 
cru qu'il füt nécessaire d’en donner ici une nouvelle 
figure. 

Le Baume de la Mecque est détersif, anti-septique, 
emménagogue , cosmétique. On le préfère aux autres 
Baumes pour l'usage interne. 

BAUME pu PÉROU, Myroxylon peruiferum. LIN. 

Ce Baume agit principalement sur le système nerveux. 
On l’administre dans la paralysie , la colique saturnine , 
l'asthme humide. On l’emploie à l'extérieur , dans les 
plaies, comme un excellent vulnéraire, 

Baume DE Tozu. T'oluifera balsamum.L. Baume 

d’ Amérique. 

Ce Baume est très-usité dans les phthisies catharrales, 
M, Alibert a observé que, dans ces circonstances, il 
déterminoit une transpiration abondante. 

CistE DE CRÈTE, cistus creticus. LIN. 

La substance gommo-résineuse appelée Labdanum, 
que fournit cet arbrisseau , n’est presque point usitéeseule, 
elle entre dans certaines fumigations , dans le baume hys- 
iérique , l’emplâtre stomachal, etc. 

Hypocisres. Cytinus hypocistis. Lin. 

Le suc épaissi de cette Plante n’est employé que dans 
quelques préparations officinales. 

SANG-DrAGox. Dracæna vel pterocarpus draco.L. 

La substance résineuse appelée Sarg- Dragon, n’est 
plus guère employée que dans les opiats, pâtes et pou- 
dres dentifriques. 


PLANTES VULNÉRAIRES DÉTERSIVES. 


PERSICAIRE. Polygonum persicaria. Lin. 
Porvre D'EAU /d. Hydropiper. L. Curage. 


Ces deux Plantes sont plutôt usitées dans l’hippia- 
trique, que dans la médecine humaine. 


RONCE DEs HAIES. Rubus fruticosus. LIN. 

Plante peu en usage. 

TROENE COMMUN. Lioustrum vulgare. Tax. 

Les arts industriels sont maintenant seuls en possession 
des produits de cet arbrisseau. 

HÉLIOTROPE D'EUROPE. Zeliotropium euro- 

pœurm. Lin. 
Cette Plante est rarement usitée. 


CLÉMATITE HERBE AUX GUEUX. Clemalis vi- 
talba. Lin. 


Cette Plante est corrosive, et n’est point encore suf- 
fisamment appréciée dans ses effets. 
RENONCULE BULBEUSE. Ranunculus bulbosus. L. 
Id. RaMPANTE. /d. Repens. Lin. 
PETITE ANEMONE DES. BOIS. Ænemone nemo- 
rosa. Li. 
Ces trois Plantes sont peu usitées. 


VELAR ALLIAIRE. Ærysimum alliaria. LIN. 


Cette Plante est active , et cependant rarement em- 
ployée, même à l’extérieur, où elle sembleroit convenir 
comme anti-septique . 


LIiERRE COMMUN. Hedera helix. Lix. 


L'emploi de cette Plante ligneuse est borné à l’exté- 
rieur. Son bois fournit des boules pour entretenir les 
gautères, et les feuilles servent à les panser, 


k% Plantes Fulnéraires Détersives. 
SOUDE ORDINAIRE. Salsola soda. Lin, 


SALICORNE LIGNEUSE. Salicornia fruticosa. LAN. 
Ces deux Plantes sont peu usitées. 


SAPONAIRE OFFICINALE. S@ponaria officinalis. | PA 


Cette Plante précieuse fournitun savon acide, quiestun 
excellent fondant danslesaffectionschroniquesdes viscères 
del'abdomen. Peyrilhe faisoit le plus grand casdelasapo- 
naire, et l'employoit avec succès dans les engorgements des 
viscères accompagnés de chaleur et d’érétisme, qui n’au- 
roient pu être traités par les fondants alcalins ou salins, 
M. Alibert a administré cette Plante avec avantage dans 
le traitement des dartres furfuracées et sqnammeuses. 


VELAR à FEUILLES LYRÉES. Zrysimum barba= 
rea. LIN. £ 
Cette Plante est hors d'usage. 


LAMPSANE OFFICINALE. Lampsana communis. L. 
Cette Plante est peu usitée. 


SENECON JACOBÉE. Senecio Jacobæa. LIN. 
Cette Plante est peu connue en médecine. 


CHÈVRE-FEUILLE DES BOIs. Lonicera pericleme= 
num. LIN. + 


Jante inactive et inusitée. 


OPHIOGLOSSE à FEUILLES OVALES. Ophyoglossum 
vulgatum. TAN. 
Cette Plante n’est plus employée. 


Méuzor sAUMIER. Trifolium melilotus cœru- 
lea, Lin. 
Cette Plante paroît posséder quelques vertus qui ne 
sont point encore suffisamment déterminées. 


Plantes Vulnéraires Apéritives. 45 


BaALsAMIER ÉLÉMIFÈRE. Amyris elemifera. Li. 
La gomme Elémi n’est guère employée qu'a l'extérieur, 
à titre de vulnéraire, 


PLANTES VULNÉRAIRES APÉRITIVES. 


VÉRONIQUE OFFICINALE. /’eronica officinalis. L. 
Id, à FEUILLES DE GERMANDRÉE. /d. T'eucrium. 


Id. CHAMÉDRITE. Zd. Chamoædris. LIN. 
De ces trois Plantes c’est la première qui est la plus 
fréquemment employée comme tonique, astrigente et 


béchique. 


MUurIXER VELVOTE. Antirrhinum spurium vel 
elatine. Lin. 
Le suc de cette Plante a été regardé comme très- 
wiile à l'extérieur , contre les ulcères sordides, calleux ; 
et même contre la lèpre. 


VERGE D'or. Solidago virga aurea; Lix. 
VERGE D'OR à FEUILLES ÉTROITES. Solidago an 


gustifolia. MILLER: 
Ces deux Plantes sont peu usitées. 


MILLEPERTUIS OFFICINALE. {/ypericum per/o- 

ratum. LIN. 

Cette Plante , admise dans la composition d’un grand 
nombre de médicaments oflicinaux , comme vulnéraire 
et résolutive, n’est presque point employée magistrale- 
ment, 


YVETTE. T'eucrium chamoæpytis. Lin. 
Cette Plante est très-usitée comme tonique, diaphoré- 
tique et résolutive; elle est excellente et agréable. 


46 Plantes Vulnéraires Apéritives. 


PIMPRENELLE CULTIVÉE. Poterium sanguisorba.L 


On ne fait guère usage de cette Plante que dans les 
bouillons et apozèmes altérans. 


CAMOMILLE DES TEINTURIERS. A/nthemis tincto- 
ria. LiN. 


La matière médicale peut , sans s’appauvrir , laisser 
cette Plante aux teinturiers. 


MÉLITTE à FEUILLES DE MÉLISSE. Melittis melis- 
sophyllum. Lin. 
Plante peu usitée. 


ARNICA DES MONTAGNES. /rnica monlana. Li, 
Plantin de montagne. 


Cette Plante, très-usitée, est si précieuse, que Sol! 
l'appeloit le Quinqguina des pauvres. Cet habile prati- 
cien s’en est servi avec succès dans la dysenterie ady- 
namique et dans les diarrhées chroniques, ainsi que dans 
letraitement desfièvresmuqueusesetadynamiques. Co/lir 
a prouvé l’eficacité de l’Arnica dans la dysenterie bilieuse, 
et dans la curation de la paralysie et de l’amaurose. De 
Haller dit que cette Plante a été très-utile dans des 
maladies convulsives et dans des débilités nerveuses. La 

. propriété éminemment excitante de l’Arnica l’a fait em- 
ployer avec avantage contre la paralysie, etc. 

Cette Plante, si utile, est plus usitée dans le Nord , 
qu'en France, Des observations, récemment publiées , 
( Voyez le Procès -Verbal de la séance publique de la 
Société de Médecine de Marseille 1808 }), prouvent les 
bons effets de l’Ærnica montana dans l'épidémie dy- 


sentérique, observée en 1798, dans les hôpitaux de l'ar= 
méc francaise à Vienne. 


PLANTES-ÉMOLLIENTES. 
Mauve sAUVAGE. Malva silvestris. Lin. 


Id. à FEUILLES RONDES. /d. Rotundifolia. Lin. 
Petite mauve. 


PAssERoOsE. Æ{/cea rosea. LIN. Mauve en arbre, 
rose trémière. 

Ces trois Plantes mucilagineuses , sont plus particu- 

lièrement employées à l'extérieur comme adoucissantes, 


émollientes, 


SENECON COMMUN. Senecio vulgaris. LIN. 
Cette Plante est peu usitée. 


ANSERINE BoN-HExR1. Chenopodium Bonus Hen. 
ricus. LIN, d 
Cette Plante, purement oléracée, peut être regardée 


comme un aliment médicamenteux adoucissant, 


ACANTHE BRANC-URSINE. Æcanthus mollis. LIN. 
Cette Plante douteuse n’est point employée intérieux 


rement. 


BercEsPHONDYLE. /Zeracleum sphondy lium. Lin, 
Cette Plante est peu usitée, 


MoLËNE BOUILLON-BLANC. /’erbascum tapsus.L 


Id. Pazomoïpe. 1d. Phlomoïdes. Lin. 
Les fleurs de ces deux Plantes sont recommandables à 
ütre de béchique anodin. 


Lis BLANC. Zalium candidum. Lin. 
Cette Plante est moins fréquemment employée qu’aus 


trefois. 


LiNAIRE. Antirrhinum linaria. Lin. 
Plante suspecte, employée seulement dans les bains, 


43 Plantes Résolutives. 


en cataplasme, en onguent contre les hémorrhoïdes dou- 
loureuses. 


Houx. lex aquifolium. Lin. 


Les produits de cette Plante sont peu connus sous le 
rapport médical. 


PLANTES RÉSOLUTIVES. 


ORGE QUARRÉE. Hordeum hexasticon. Lin. 
Id. Commux. Id. Vulgare. Lin. 


L’'Orge servoit de base aux tisanes prescrites par les 
anciens médecins, dans les maladies aiguës. Cette boisson 
tenoit mème lieu de bouillon de viande pendant les pre- 
miers jours de ces affections. C’étoit un aliment médica- 
menteux, tempérant et rafraichissant, qui n’avoit pasles 
inconvénients des bouillons de veau ou de poulet qui , 
étant plus animalisés, sont par leur nature plus alcales- 
cens et plus putrescibles. Cette excellente pratique des 
anciens , qui est bien plus rationnelle et plus convenable 
que celle que l’on adopte généralement, mérite bien d’être 
plus en usage; car la décoction d’Orge légèrement aci- 
dulée fournit une boisson agréable , nutritive, rafraichis- 
sante et laxative très-appropriée aux affections aiguës. 


SARRASIN CULTIVÉ. Polygonum fagopyrum. LiN, 
Cette Plante est précieuse aux pauvres comme aliment, 
elle est inusitée comme médicament. - 


VescE FÈvE. ’icia faba. Lix. 


HaARICOT coMMUN. Phaseolus vulgaris. LIN. 


Ces deux Plantes légumineuses, ne sont guère en usage 
que comme aliments, 


Plantes Résolutives. 49 
SCROPHULAIRE DES BOIS. Scrophularia nodosa. L. 


Id. AQUATIQUE. /d. Aquatica. Lan. 


L'expérience n’a point encore constaté les vertus anti- 
serophuleuses, qu’on a supposées à ces deux Plantes. 


 RENONCULE , PETITE CHÉLIDOINE. Ranunculus 
Jicaria. Lin. 
Cette Plante , à laquelle on avoit attribué la vertu 
anti-hémorrhoïdale , à cause de la forme des tubercules 
de sa racine, est peu eflicace et peu usitée. 


EpratRe DES Bols. Stachys sylvatica. Lin, 
Id. Des mARaïs. Zd. Palustris. Lin. 
Ces deux Plantes sont rarement employées, 


PLANTES ANODINES ET 
ASSOUPISSANTES. 


PAYOT SOMNIFÈRE. Papaver somniferum. Lin, 


La substance gommo -résineuse appelée Opium, que 
l’on retire de cette Plante, est trop souvent employée et 
trop précieuse, pour que nous ne nous étendions pas ua 
peu sur ses principales propriétés. L’Opium est une subs- 
tance narcotique , qui paroît agir en diminuant l'énergie 
vitale et en stupéfiant les propriétés sensibles et irritables 
de l'économie animale. L’Opium convient dans les mala= 
dies spasmodiques et convulsives, telles que l’épilepsie $ 
la manie, letétanos, etc. , les fièvres ataxiques nerveuses. 
Il peut convenir pour modérer des hémorrhagies trop 
abondantes qui dépendent d’un excès d'irritation ner. 
veuse. Il est souvent utile comme calmant et comme dia 
phorétique dans la curation de quelques exanthèmes, et 


7 


6o Plantès Anodinés 


surtout dans leur rétropulsion. Il a été administré aveë 
avantage à l'hôpital Saint-Louis, par le docteur 4libert, 
dans le traitement des dartres phlyctenoides , lorsqu'il ÿ 
avoit irritation brûlante. En général PO pium est précieux 
pour calmer les violentes douleurs qui dépendent de 
maladies inflammatoires, d’affections nerveuses , d’acci- 
dents traumatiques; et enfin pour rendre plus supporta- 
bles les cruelles angoisses de notre destruction , dans les 
cas de phthisie pulmonaire, de cancer,etc. , 

Parmi les médecins qui se sont occupés de l’action des 
différentes préparations d'Opium sur l'économie animale, 
l'on distingue M. Nysten , médecin de Paris , dont les 
expériencesnombreuses et fort intéressantes qu’il atentées 
sur les diverses parties de l'Opium, soit en les introduisant 
dans le canal alimentaire, soit en les appliquant sur la 
plupart des autresorganes, lui ont fait reconnoître ; 1°. que 
la partie dite gommeurse, étoit la plusénergique ; 2°. que la 
substance dite résineuse, agissoit un peu plus lentement ; 
3°. que la matière cristalline ou sel essentiel d’Opium , 
avoit moins d’action que la précédente ; 4°. que la pelli- 
cule , quise sépare pendant l’évaporation de la partie ex- 
tractive, avoit moins d’action encore que la matière cris- 
talline ; 3°. que la partie aromatique de l'Opium avoit 
sur l'économie animale , les mêmes propriétés que les au- 
tres préparations de l'Opium , qui sont d'ag'r spécialement 
sur le cerveau, ‘et de produire du trouble , de livresse , 
du sommeil , etc. (Voy. Nouveau Bulletindes sciences 
de la Société Philomatique, mai 1808 ). 


JUSQUIAME NOIRE. Hyoscyamus niger. LAN. 
Storct, Mayerne, Grédnig, etc. , ont précomisé 
l'extrait de cette Plante contre l'épilepsie, les convulsions 


et Assoupissantes. 5x 
et autres affections spasmodiques ; mais les succes que 
Jon a attribués à la Jusquiame , ne sont pas suflisamment 
prouvés. Son emploi semble devoir être restreint à l’exe 


térieur , comme stupéfiant , encore faut-il beaucoup de 
prudence. 


CiGuE AQUATIQUE. Phellandrium aguaticum. XL 
Phellandrie. | 


Cette Plante est suspecte et: peu-usitée. Cependant 
plusieurs médecins allemands ont employé, avec succès, 
les graines de cette Plante, dans le traitement de la 
phthisie pulmonaire muqueuse , qui est caractérisée par 
une expectoration puriforme , et qui n'offre pas les lésions 
organiques des phthisies pulmonaires ulcéreuses et tuber- 


culeuses. ( Voy. les Annales de Médecine pratique de 
Montpellier, février 1808 ). 


GRANDE CIGUE, Conium maculatum. Lin. 


L’extrait de cette Plante est administré à la méthode 
de Storck, contre les squirres et les cancers; mais jusqu’à 
ce moment son effet paroît être plutôt palliatif que cu- 
ratif. Des observations récemment publiées par M. Fa- 
lentin (Voy. Annales de Médecine pratiqueëäe Mont- 
pellier, octobre 1808), constatent l'efficacité de l'extrait 
de Ciguë dans les affections dartreuses. 


PETITE CIGUE. Œthusa cynapium. Lin. 


Cette Plante, un peu moins dangereuse que les deux 
précédentes, est rarement employée. 


MANDRAGORE. Atropa mandragora. Lin. 


Plante dangereuse et inusitée. 


52 Plantes Anodines et Assoupissantes. 


MoreLLe. Solanum nigrum. Lan. | 

L'usage de cette Plante n'est guère, que pour l’exté- 
rieur, comme émollient et anodin, 

Douce AMÈRE. Solanum dulcamara. Lan. 

Cette Plante est souvent employée dans les maladies 
berpétiques. 

BELLADONE, Atropa belladona. Lin. 

Cette Plante n’est guère d'usage qu’à l'extérieur; elle 
a la propriété de déterminer la dilatation de la pupille, re 
qui fait qu’on l’emploie quand on veut opérerlacataracte. 

Miinch rapporte cent soixante-seize cas d’individus, 
mordus par des animaux enragés, et affectés d’hydro- 
phobie, qui survécurént après avoir fait usage de la poudre 
de la racine de Belladone ; mais on a eu soin descarifier en 
même temps les morsures. Schwilgué dit qu’on n’a point 
fait en France de recherches propres à déterminer quel 
degré de confiance la Belladone peut mériter sous ce 
rapport. 

MORELLE FOMME D'AMOUR. So/anum lycopersi- 

cum. LIN. 

Id. MELONGENE. 1d. Melongena. 

Ces deux Plantes sont plutôt employées comme ali- 
ments et comme condiments, qu’a titre de médicaments. 


PLANTES RAFRAICHISSANTES 
ET ÉPAISSISSANTES. 


PourpiEr CULTIVÉ. Portulaca oleracea. Li. 
Plante purement oléracée et culinaire, 


MORGELINE. Alsine media. LIN. 
Plante peu usitée. 


Plantes Rafrafchissantes et Epaississantes. 53 


LenrTizce D'EAU. Lemna minor. Lin. 
Cette Plante est rarement employée. 


PANIC MILLET. Panicum miliaceurm. TAN. 
Mème appréciation que pour la précédente. 


VALÉRIANE MACHE. J’aleriana locusta olitoria. X.. 
Plante purement culinaire. 


PLANTAIN HERBE AUX PUCES. Plantago Psyl- 
lium. Lan. 
Les semences de cette Plante sont utiles et très usitées 
eomme émollientes et adoucissantes. 


SAULE BLANC, Salix alba. Lin. 

L’écorce de cet arbre a été employée avec succès dans 
le traitement des fièvres intermittentes. De nouvelles 
expériences viennent de constater la propriété fébrifuge 
de cette Plante, dont l’analyse chimique a fait connoitre 
l’analogie de ses produits avec ceux du quinquina. 

PIN à PIGNONS CULTIVÉE. Pinus pinea. TAN. 

Les produits résineux de cette espèce de Pin, ne sont 
guère employés que pour l'extérieur. 

Acacie Du Nic. Mimosa nilotica. Lin. 

Cette Plante étant la même que celle qu’on a décrite à 
la page 225 , 2€, vol. , on est dispensé d’en donner une 
nouvelle figure. 

R1Z CULTIVÉ. Oriza sativa. Liv. 


Plante fréquemment employée contre les diarrhées et 
les dysenteries aiguës et chroniques, 


PLANTES 


Fmparfaïtement décrites , ou seulement indiquées par CroMEs , 
dont on a fuit ou complété les descriptions. 

(Ces Plantes sont figurées depuis le n°: 595 jusqu’au no.642 ). 

Rosr BLANCHE, Rosa arvensis. LIN. Jcosandrie 

polygynie. 

Des auteurs ont prétendu que cette espèce de Rose 
étoit aussi purgative que la Rose pâle ( Rosa gallica); 
mais cette dernière est plus communément employée. 

GRANDE ESULE, Euphorbia palustris. Lan. Ti- 

thimale des marais , tithimale en arbre. Dode- 
candrie trigynie. 

Ombelle à plus de einq rayons ; bractées ovales ; 
feuilles lancéolées ; rameaux stériles; pétales entiers; fruit 
chargé de verrues: fleurs jaunes, 

Cette Plante fleurit en juillet. 

Les parties usitées sont l'herbe, la racine, et surtout 
l'écorce de cette dernière. Cette Plante est un purgatif 
violent, sujet à produire des superpurgations dangereuses, 
aussi elle est peu employée à l’intérieur. Comme corrosive 
elle peut servir à détruire les verrues. 

RHUBARBE VRAIE. Rheum palmatum. Ian. En- 

neandrie trygynie. 

Feuilles palmées aiguës. Cette Plante se trouve en 
Russie et sur les confins de la Chine. On ne fait usage que 
de Ja racine, qui est grosse , longue, coupée en.morceaux 
de différentes grosseurs, légers , ordinairement persés 
d'en trou, et de couleur jaune et safranée. Cette racine 
est jaune à l'intérieur , avec des taches rougetres qui lui. 
donneut une apparence ‘ marbrée. Son odeur est balsa- 
mique , désagréable ; sa saveur est amère, astringente , 


Plantes non décrites , etc. 55 


&romatique et nauséabonde. Plus cette racine est pesante 


et marbrée, plus elle est estimée. 
L'analyse chimique de la Rhubarbe a démontré la 


présence de l’oxalate de chaux, du tannin , de l'acide 
gallique, d’un principe muqueux. 

Cette racine est stomachique , tonique et purgative ; 
elle est très-utile dans les affections chroniques de la mem- 
brane muqueuse des intestins, telles que la diarrhée, la 
âysenterie, etc. ; ainsi que dans les engorgements lympha- 
tiques du mésentère. C'est ur purgatif très-doux qui est 
fort usité. | 

Où la donne en substance à la dose d’un demi-gros à un 
gros; en infusion un à deux gros. L’infusion est plus 
purgative. La décoction est plus astringente. La rhu- 
barbe entre dans le sirop de chicorée composé que l’on 
ordonne à la dose d'une dexi-once à deux onces. 

On mâche un peu de Rhubarbe le main, pour entre- 
tenir où ramener l’appétit. Ellle teint en jaune même les 
urines. T 

Cette espèce de Rhubarbe est la plus estimée. 

OsEILLE DES MONTAGNES. Rumex alpinus. LIN, 

Cette Plaute se trouve en Europe, dans les lieux hu« 
mides. La racine est la seule partie usitéc, Elle est mo 
lasse , spongieuse , assez grosse, brune extérieurement , 
jaune à l’iutérieur , où l’on appercoit des canelures dis- 
posées en rayons; sa saveur est d’une amertume austère, 

Cette racine est tonique et laxative, et convient quand 
on veut agirsur les intestinssansén affoiblir leton. On l'ads 
nunistre ensubstance à la dose d’nn gros a demi-once;enin- 
fusion ou en légère décoction d’une demj-once à une once. 


Cetie racine teint en jaune. 


56 Plantes non décrites , eté. 


LISERON TURBITH. Convolvus turpethum. LIN. 

Les effets de ce médicament n’ont point encore été 
suffisamment déterminés, ce qui fait sans doute qu’il est 
peu employé, 

Mousse D'IsLANDE, Lichen Islandicus, Lin. Cryp- 

logamie. 

Expansion laciniée , s’élevant de terre; feuilles dont 
les bords sont saillants, ciliés ; capsules pédiculées, cré- 
nelées. Fleurit toute l’année. | 

Ce Lichen est feuilleux, coriace, droit, d’une couleur 
obvâtre. Il est glabre, lacuneux, long d’un demi-centi- 
mètre, uni, lacinié. Les lanières sont larges d’un centi- 
mètre, mousses, les bords en sont ciliés. La lentille est posée 
sur la feuille, elle est orbiculée , entière , plane et solitaire, 

Ce Lichen est sans odeur ; sa saveur est un peu amère. 
Il est putritif, pectoral et laxatif. 

Depuis long-temps l’on a préconisé les vertus de cette 
Plante, dans les affections de poitrine en général et dans 
la phthisie pulmonaire en particulier. De nouvelles ob- 
servations du docteur Réonaull, semblent confirmer les 
propriétés de ce Lichen, dontlesbons effets consistent dans 
la phthisie, à diminuer la fréquence de la toux, à calmer 
Pirritabilité des malades, à ralentir la fièvre hétique, etc. 

On administre le Lichen d'Islande en infusion ou en 
décoction, soit dans de l’eau, soit dans du lait, à la dose 
de demi-once par pinte.On le donne aussien poudre ,enex- 
trait, en gelée, en crèmes , en pastilles, en biscuits, etc. 

AMANDIER AMER. Æmygdalus communis 

amara. Lin, 

Ce végétal est une variété de l’Æmygdalus com- 
munis dulcis. LIN. L'huile de l’une ou de l’autre ne 


Plautes non Décrites , etc. 57 
diffère point en propriétés. Mais Je noyau de l'Amandier 
amer jouit des vertus attachées à l’amertume. 

Le docteur ÆZufeland a dernièrement annoncé dans 
son Journal de Médecine et de Chirurgie pratiques, 
qu'une ou deux Amandes , mangées avant le paroxisme 
des fièvres intermittentes , arrêtoient au premier ou 

. deuxième accès. M. Z7/1ébet a constaté récemment cette 


propriété. ( Voy. Journal de Médecine, Chirurgie et 


Pharmacie , janvier 1808 ). 


VELAR à PLUSIEURS SILIQUES. Sisymbium poly- 
ceratium. Lin. 


Cette Plante peut être employée comme béchique. Elle 
est aussi résolutive ; elle convient pour dissiper les en- 
gorgements glanduleux des mamelles, etc. 


BEn5o1N. Croton benzoë. Lin. Siyrax benzoin. 
! 


Wizp. 


On recommande le Benjoin réduit en vapeur, pour 
stimuler les poumons dans les cas de dispnée chronique. 
Dans les affections scrophuleuses, on dirige, dit M. 4i- 
Bert, ces fumigations sur la surface cutanée, pour ré- 
veiller l'action du système lymphatique. : 


ÉRABLE à SUCRE. Acer saccharium. Lin. 


Les feuilles sont d’une couleur verte terne, tirant sur 
le glauque en dessous, avec des poils sur les nervures. 
Elles sont un peu ridées et d’un vert foncé en dessus ; 
leurs lobes sont anguleux , acuminés. Ces feuilles sont 
portées sur des pétioles communément rougeûtres. 


Les fleurs naissent en bouquets lâches, ou en grappes 
courtes, corymbiformes. 


8 


. 
58 Plantes non Décrites, eté. 


Les fruits sont formés de deux capsules ovales, enflées , 
à ailes fort rapprochées. 

Cet arbre croît dans la Pensylvanie et le Canada. 

En faisant des incisions au tronc de cet érable, on en 
retire une liqueur limpide, et d’un goût sucré fort agréa- 
ble. Cette ean étant concentrée par l’évaporation, donne 
un sucre gras , roussâtre presque transparent , qui est 
d’une saveur douce assez agréable , et d’une odeur suave, 

En Canada on emploie ce sucre aux mêmes usages 
que le sucre de cannes. On en fait des sirops , des con- 
fitures, etc. Il entre dans les boissons béchiques et pecto- 
rales. 


ANSÉRINE FÉTIDE. Chenopodium vulvaria. Lin. 
J'ulvaire. 

Plante très-active, et que Peyrilhe a recommandé 
dans les spasmes de l’uterus, employée sous forme de fu- 
migations. 

FÉRULE AssA F@TIDA. Ferula assa-fœtida. Lix. 

La gomme résine, connue sous le nom d’Æssa fœtida, 
est considérée comme un excellent anti-spasmodique qui 
convient surtout dans l'hystérie. Cette substance, appli- 
quée extérieurement , est regardée comme un bon.émol- 
lient. 

L’Assa fœtida, dont l’odeur est si fétide et la saveur 
si nauséabonde , si àcre et si mordicante, estemployé par 
certains peuples de l’Inde, comme assaisonnement. Gette 
substance est même tellement estimée par les Asiatiques , 
qu’ils la nomment | Æliment des Dieux. 

FÉRULE à FEUILLES AILÉES. F'erula ferulago. Lin. 

F'erule pinnatifide. 
Cette Plante diffère peu de la précédente ( Jérula 


Plantes non Décrites, etc. 5g 


assa fœtida ) , si ce n’est qu’elle est moins active et moins 
puissante en propriétés médicales; c’est ce qui fait sans 


doute qu’elle est moins employée, et même peu connue 
sous ce rapport. 


PANICAUT MARIN. Eryngium marilimum. Lan. 
Pentandrie digynie. 

La racine de cette Plante est longue et d’une saveur 
aromatique ; sa tige est cylindrique , épaisse, blanchâtre, 
feuillée, rameuse. Szs feuilles sont épineuses , blanchätres. 
Les têtes des fleurs sont arrondies, conoïdes. Les fleurs 
sont blanches. 


Cette Plante croît dans les lieux maritimes et sablon- 
neux de l’Europe, 

La racine de cette Plante a été recommandée comme 
apéritive et diurétique , dans les engorgements des vis- 


cères abdominaux, et dans les maladies des voies uri- 
naires. 


Tamarix DE NARBONNE. Tamarix gallica. LIN. 
Pentandrie trigynie. 

Calice à cinq divisions ; cinq pétales ; capsule unilocu- 
laire à trois valves; semences à aigrette pes Pé- 
doncules nus ; fleurs pentandriques. 

Les parties usitées de cette Plante, sont l’écorce de la 
racine et des tiges, le bois et les feuilles. 

Cette Plante a une saveur amère styptique; elle est 
astringente, constipante; on l’emploie à la dose d’un demi- 
gros et d’un gros en substance et d’un gros et deux gros 
en décoction , contre l’hypocondrie et la leucorrhée, 

PIN MARITIME. Pinus maritima Li. Pin de Bor- 

deaux. Monoecie monodalphie. 

Arbre de médiocre hauteur , dont l'écorce est lisse , 


60 Plantes non Décrites , etc. 


grisâtre. Ses rameaux sont étalés , garnis de feuilles lon- 
gues, étroites, d’un vert foncé, très-lisses, pointues, réu- 
nies deux à deux. Les cônes sont étroits, d’un jaune lui- 
sant , alongés, portés sur des pédoncules courts. Les fleurs 
forment de beaux bouquets de couleur blanche ou rouge. 


On ne fait guère usage des produits de cet arbre, que 
de la substance résineuse et de l’huile essentielle. Elles 
sont sudorifiques, diurétiques et vulnéraires, 

Ces produits sont fréquemment employés dans les em- 
plâtres. Il en est demême du Pinus pectinata. Lan. , etc. 


Tué vERT. T'hea viridis. Lin. Polyandrie mono- 
gynie. 
Dans cette espèce de T'hé, les principes volatils et 
odorants, sont plus actifs et plus abondants. 


M. Cadet Gassicourt, dans son Ouvrage sur le Thé, 
dit que toutes les espèces de Thé, connues dans le com- 
merce, viennent du même arbrisseau ( T'hea viridis ). 
La différence, dans la qualité du Thé, ne résulte que du 
choix des feuilles , qui contre l'opinion vulgaire , sont 
toutes inodores ; et qu’elles ne sont aromatisées que par 
le CAlorantus de la Chine, les fleurs de l’olivier odorant, 
le jasmin d'Arabie, etc. 


SCABIEUSE DES BOIS. Scabiosa sylvatica. LIN. Te- 
trandrie monogynie. 


Les feuilles de cette espèce de Scabieuse sont com- 


munément employées comme sudorifiques dans les ma- 
ladies cutanées, tant aiguës que chroniques. 


ToxicopExproN. Rhus toxicodendron vel radi- 
cans. LIN. Pentandrie trigynie. 
#1. Bosc a constaté que le Rhus 1axicodendron de 


Plantes non Décrites , etc. Gi 


Linnœus , étoit la mème Plante que le RAus radicans, 
du même auteur , mais dans un état différent. Dans sa 
jeunesse ce végétal rampe; mais quand sa tige rencontre 
un arbre, il s’y cramponne par des sucoirs radiciformes 
et s'élève graduellement. 

Le Toxicodendron se plaît sur le bord des fleuves , des 
rivières et des marais; il s'élève assez haut. M. Y’an- 
Mons, dans son travail chimique sur cet arbre , a prouvé 
que son miasme délétère , est un gaz hydrogène carboné, 
et que le miasme même est un hydro-carbone. Ce végétal 
renferme en outre beaucoup de tanin, du galliope , peu 
de fécule verte, une petite proportion de gomme , deré- 
sine , etc. 

Un grand nombre d'observations et d’expériences , 
prouvent l’usage heureux du Rhus radicans , dans le 
traitement des dartres, de la paralÿsie , etc., quand il y 
a foiblesse , débilité, 

On administre le Toxicodendron sous forme d’extrait, 
à la dose de douze grains, que l’on augmente progressi- 
vement. On donne aussi la poudre des feuilles à prendre 
en substance, mais à des quantités très-foibles. 


LoBELiE. ZLobelia syphilitica. Lin. Syngenesie 
monogamnie. 

Calice quinquefide ; Çorole monopétale irrégulière ; 
Capsule inferebi ou triloculaire. 

Tige droite, feuilles ovées, lancéolées un peu dentées. 

Cette Plante croît en Virginie, sur le bord des fleuves, 
le long des fossés, etc. Sa racine est seule usitée; elle est 
laiteuse , âcre et nauseuse. Elle est employée avec succès 
par les habitans de Amérique septentrionale , dans le 
traitement de la maladie vénérienne, 


G2 Plantes non Décrites , ete. 


Au rapport des médecins qui ont vécu au Canada ; 
les sauvages de ce pays se servent de cette Plante comme 
spécifique de la syphylis avec tant d'avantage que , 
quoique les accidents de cette affection y soient très- 
graves, ils cèdent constamment à ce médicament. Les 
essais faits en Europe n’ont point été aussi heureux : 
aussi cette Plante est rarement employée en France. 


On administre cette racine en décoction à la dose de 


demi-once dans deux livres d’eau; ou en extrait à la dose 
de seize grains par jour. 


ZÉDOAIRE LONGUE. Kaempferia longa. Las. 
Id. RONDE, id. Rotunda. Lan. 


Les racines de ces Plantes sont seules usitées. Elles 
sont cylindriques, rugueuses, d’une couleur cendrée à 
l'extérieur et d’un gris foncé à l’intérieur. Elles ont une 
saveur amère, aromatique et un peu âcre. Elles sont in- 
cisives, fortifiantes. Ces racines sout plus employées dans 
le Nord, qu’en France, 


AIL CULTIVÉ. Allium sativum. Lin. 


AIL ROCAMBOLE. /d. Scorodoprasum. Lin. 


Ces Plantes, quoique stomachiques vermifuges , etc. , 
sont plutôt culinaires que médicamenteuses. Cependant 
V'Ail est souvent employé comme rubéfiant dans les si- 
napsimes, pour en augmenter l’action irritante. 


ACONIT NAPEL. Aconitum napelles. LIN. 


Tige droite, simple, feuillée, qui se termine par un épi 


dont les fleurs sont bleues , assez grandes, solitaires sur 
leurs pédoncules, feuilles palmées, ar-ondies, multifides, 
glabres, luisantes, d’un vert foncé. 


VONT ERREUR 1) UM 2" | 


Plantes non Décrites , etc. 63 


On trouve cette Plante dans les lieux frais des mon- 
tagnes de la France , de la Suisse et de l'Italie. Elle est 
àcre , Caustique. On prétend qu’elle est du nombre de 


clés dont les anciens se servoient pour un 
leurs flèches. 


Id. PANICULÉ , id. Commarum. Lin. Aconil à 
2 
grandes fleurs. 


Tige droite, d’un vert rougeâtre, feuillée, portant à 
son sommet des grandes fleurs d’un bleu pourpre; feuilles 
pétiolées, palmées. 

On trouve cette Plante sur les montagnes de la Stirié 
et de l’Autriche. 


Id. Tue-Lowur, zd. Lycoctonum. Lin. 


Tige feuillée, cylindrique ; feuilles pétiolées , larges : 
arrondies , palmées ; d’un vert foncé, presque noirâtre ; 
fleurs d’un blanc jaunâtre , et disposées en épi terminal; 


fruits formés par trois capsules qui renferment des se- 
mences noirâtres. 


On trouve cette Plante dans les montagnes des dé- 


partements méridionaux de la France. Elle contient un 
suc âcre et caustique. Le 
Ces trois espèces d’ Aconit ( Polyandrietrigynie.L.) 
sont dépourvues de calice ; elles ont cinq pétales, le su- 
périeur en voûte ; deux nectaires pédonculés, recourbés ; 
trois à cinq ns } 


Ces Plantes habitent les sommets humides des mon- 
tagnes de la France, 

L'espèce la plus connue en médecine est PAconitum 
napellus. Elle est styptique , nauséuse, corrosive, dras- 
tique , sudorifique , mordicante , etc. Plusieurs médecins 


à 
64 Plantes non Décrites , etc. 
l'ont préconisé dans le traitement des malades chroni- 
ques , telles que la goutte, le rhumatisme, la sciatique 
nerveuse, les fièvres intermittentes rebelles, les engor- 
gementssquirreux desglandes, la phthisiepulmonaire etc. 


On administre communément l’Æconit napel sous 
forme d'extrait, depuis un demi-grain jusqu’à dix grains 
par jour , en augmentant progressivement. Ce médica- 
ment, suspect et dangereux, est moins employé en France 
que dans le Nord. 

Bergius pense que l'Aconit employé par Storch , 
autant qu'il, a pu en juger par la figure jointe à lou- 
vrage de ce médecin, n’est pas lAconitum napellus , 
mais l’_ÆAconitum commarum de LINNÉ. 


ÂMOME CARDAMOME. Æmomum cardamomum.L 


On regarde le Cardamome, dit le docteur 4#Zibert, 
comme un stimulant très-énergique de l'organe du goût; 
ilestirès-avantageux dans les cas d’anorexie, qui dépen- 
dent d’une cause spasmodique. Son emploi a encore été 
indiqué dans la paralysie des nerfs gustatifs, et dans les 
engorgements des glandes parotides et sublinguales. Il a 
aussi été préconisé dans les débilités nerveuses de l'es- 
tomac et du canal intestinal. 


AMOME GRAINE DE PARADIS. AÂAmomum frana 
Paradisis. Lin. 
Cette espèce d'Amome n'est guère usitée que dans 
quelques préparations pharmaceutiques. 


MENTHE DES cHAMPS. Mentha arvensis. LIN. 


Cette Plante a une odeur forte , balsamique très- 
agréable. Son goût est âcre et aromatique. Elle est sto- 


Plantes ron Décrites, etc. 65 
matique, carminative etanti-spasmodique. Elle convient 
dans les foiblesses d'estomac, dans la leucorrhée , dans la 
chlorose , dans l'amenorrhée et dans les affections ven- 
teuses et hystériques. Elle entre dans les bains aromati- 
ques et dans les fomentations résolutives. 


SARRIETTE DE CRÈTE. Satureia thymbra, Lis. 
Didynamie gymnospermie. 


Petit arbrisseau dont les racines et les tiges sont li- 
gneuses, grèles, glabres, divisées en rameaux nombreux, 
pubescens, cendrés , garnis de feuilles opposées, ovales ; 
fleurs disposées en verticiiles globuleux; pédonculescourts 
opposés. 

Cette Plante croît en Crète, en Syrie, aux environs 
de Tripoli, de Nice , dans les lieux pierreux. Elle est 
aromatique, stomachique, anti-spasmodique et résolutive. 


LAURIER CASssIA. Laurus cassia. LIN. 
L'écorce de cette Plante est active, agréable, et n’est 
guère usitée que dans quelques préparations oflicinales. 


MUSCADIER OFFICINAL. Myristica officinalis. Lin. 
; La noix muscade a été recommandée en masticatoire, 
dans la paralysie des muscles qui servent à la déglutition. 
Elle est fréquemment employée, ainsi que le macis,comme 
condiments toniques très-agréables. 

MARANTE GALANGA. WMaranta galanga. Lin. 

Cette Plante est active, mais elle est plus usitée à 
titre d’assaisonnement que comme médicament. 

_ SARCOCOLIER. Penæa sarcocolla. Lin. 

La substance gommo-résineuse , qui découle de cet 
arbre, est pen connue daus ses effets médicinaux ; elle est 
mème suspecte, 


9 


66 Plantes non Décrites, ete. 


ARMOISE SANTONIQUE. Ærlemisia sanlonicum- 

vel contra. LAN. sementine. 

Les semences de cette Plante sont très-usitées et très- 
efficaces comme anthelmintiques ; mais leur action est 
si énergique qu’il faut craindre , dit M. Ælibert, de les 
administrer dans des cas où la diathèse vermineuse est 
jointe à un état d’inflammation des viscères abdominaux. 

On croit, dit Peyrilhe, qu’on tire aussi la barbotire 
de l'artemisia judaïca , etc. 

ACACIE CACHOU, Mimosa catechu. Lan. 

Le Cachou est le suc épaissi de cet arbre; c’est une 
substance gommo-résineuse qui est tonique , astringente, 
et qui paroît propre à rétablir l’action des intestins ; c’est 
pourquoi elle est si usitée dans le traitement des diarrhées 
chroniques et des hémorragies. Elle est aussi employée 


comme masticatoire. 
Le Cachou est ordinairement mêlé avec d’autres subs- 


tances médicamenteuses pour être administré. 

CusouxE D'EUROPE, cuscuta Europæa. Li. Che- 

veux de Vénus. , 

Cette Plante est Eee active, et n’est presque point em- 
ployée. 

CosTus ARABIQUE. Costus arabicus. LIN. 

La racine de cette Plante n’est usitée que dans quelques 
préparations oflicinales. 

CROTON LACCIFÉRE. Croton lacciferum. Lan. 

La gomme Lacque n’est plus guère employée que dns 
les dentifriques. 

LAMIER POUPRE., Lamium purpureum. Lin. 

Tiges ascendentes, tétragônes, branchues, peu gar- 


Plantes non Décrites , ete. 67 


nies de feuilles à leur partie inférieure ; mais vers leur 
sommet les feuilles sont très-nombreuses par le rappro- 
chement de chaque paire; fleurs sessiles, verticillées six 
à douze ensemble ; anthères purpurines. 
Cette Plante est commune en Europe, dans les lieux 
_ cultivés, au pied des murs, etc. Elle est balsamique , 
astringente et résolutive, son odeur est fétide. 


JUSQUIAME BLANCHE. Hyosciamus alba. Lin. 
Pentagynie monogynie. 

Tige feuillée , chargée d’un duvet blanchâtre ; feuilles 
alternes, pétiolées, molles, velues, ovales et portées sur 
de longs pétioles ; fleurs axillaires, solitaires , d’un blanc 
sale. 


Cette Plante croît dans les régions australes de l’Eu- 
rope ; ses qualités et ses propriétés se rapprochent de 
celles de la Jusquiame noir ( Æyosciamus niger. \an. ); 
mais elles sont moins actives et moins dangereuses. 


CANIRAM VOMIQUIER. Strychnos nux vomica. L, 
Noix vomique(1). Pentandrie monogynie. 
Corolle quinquefide ; baie uniloculaire ; écorce li- 
gneuse ; feuilles ovées ; tige inerme. 


. Cet arbre, de grosseur médiocre, croit au Malabar, à 
Ceylan; ses fruits sont de la grosseur d’une orange; ils 
contiennent un petit nombre de graines orbiculaires , 
aplaties , fixées par leur centre. Ces graines sont connues 


mnt 9 

(1) M. Aubert du petit Thouars, a publié, il y a peu de 
temps , une Notice historique sur le genre Caniram ou Sirychnoes 
de LanxÉ, de laquelle nous avons extrait çe qui est relatif à la 
Noix vomique. 


65 Plantes non Décrites , etc. 


depuis long-temps dans les boutiques de drogueries, sous 
le nom de Noëx vorniques. Les Arabes en ont parlé les 
premiers. 

Ces graines sont un poison trés-actif, dont on ne se 
sert plus que pour faire périr les animaux nuisibles. Ce- 
pendant Loureiro, dans sa flore de Cochinchine , assure 
que ces mêmes graines, grillées jusqu’à noirceur , sont 
très-bonues contre les fleurs blanches. 

Le bois et les racines du Caniram Fomiquier ,sont 
de la plus grande amertume , ils sont employés , dit 
M. Aubert du petit Thouars, contre les fièvres inter- 
mittentes ; on s’en sert aussi contre les morsures du naga 
ou serpent à lunettes, 


FIN DES -ANKOTATIONS. 


LS or LS SLR LS LS St 


TABLE GÉNÉRALE 


DES 


PLANTES USUELLES, 


qui renvoie au Texte de la 7° édition , aux 


Annotations et 


AGSINTHE grande. 

idem petite. 

Acacia du Nil , id. d’Esypte, 
id. vrai. 

ÂAcanthe. 

Ache, d. de marais. 

Idem d'eau. (Foy. Berle ) 

Idem de montagnes. ( #oy, Li- 
vèche commune. ) 

Achillée sternutatoire. 

ÂAconit anthore, sd. salutaire. 

Idem Napel. 

Idem Pasiculé. 

Idem tue-loup. 

Â.corus. 

Idem gros. 

Idemfaux.( Voy.lrisjaune des 
marais. ) 

Agaric, id. Larix , id. de me- 


èze , id. purgatif, id. choisi ! 


et mondé. 
Idem de chène, id. des chirur- 
giens.(7.Bolet amadouvier. 


+ 
aux lFiIsUres. 
Le) 
À 1 
TEXTE.» FIGURES. 
a rose CPR Q er 
1vol. 2yol:] PL. NS: 
BE. SEA 
8 26 50 5co 
8 5 3o1 
223 À 93 | 75 | 450 
300 | 47 82 | 507 
288 10-1] 95 1935 
214 17 | 103 
358 58 À 254 
589 Ga | jo0 | 621 
5X9 65 | 100 | 625 
589 65 4 100 À 622 
62 
180 À 
88 5 & 10 


Agnus Castus ( Foy, Gatti- 


lier oMcinal. } 


70 


Agripanme. £ 

Aigremoine eupatoire. 

Ail caltivé. 

Idem à feuilles planes. 

Ail rocambole. 

. Alcée. 

Alibousier.( 7 .Storaxen arbre.) 

Airelle lacet. 

Alisier. ( Foy. Sorbier. ) 

Alkékenge , coqueret. 

Allélvia officinal. 

Alliaire. ( Voy. Velar id.) 

Âloës commun, id. véritable, 
id. hépatique. 

Idem succotrin. 

Idem Cabalin. 

Alchimille vulgaire. 

Aluyne.( Foy. Absinthe.) 

Amandier doux. 

Idem amer. 

Amaranthe pourpre. 

A mmi offcinal. 

Amome, id. cardamome. 

Idem des Anglaiset des Hollan- 
dais.{ 7. Myrthetoute épice.) 

Idem Sison. 

Idem Graïne de paradis. 

Anacarde. 

Idem d'Occident. 

Ananas: 

Ancholie. 

Anemome hépatique. 

Idem petite des bois. 

Anetb. 

Angélique cultivée ou officin. 

Jdem sauvage. 

Anis commun. 

Idem doux ( Foy. fenouil. ) 

Ansérine odorante. 

Idem fétide. 

Anthore.( Yoy. Aconit id. ) 

ÂArcançon. 

Argentine. 

Aristoloche longue. 

Idem ronde. 

Idem Serpentaire. ( Foy. Ser- 
pentaire de Virginie. } 

Idem clématite, 


DES PLANTES USUELLES. 


TEXTE FIGURES. 
nee AS ASS OT | ne ST 


1wol.|2vol. PL. NOS- 
404 21 
1 56 31 55 | 332 
382 62 | 100 | 619 
3384 20% 137 ‘À 227 
382 62 | 100 | 620 
286 
180 | 39 | 68 | 421 
8 25, | 152 
304 38 | 235 
112 
113 
146 | 36 63 | 390 
178 11 14 85 
178 56 | 97 | 601 
164 | 358 | 66 | 406 
94 | 53 | 58 | 558 
406 64 | coo | 625 
1e 60, | 567 
408 64 | 100 | 626 
414 37 | 225 
415 
el 16 98 
F 17 | 29 | 177 
7 | 33 | 57 | 550 
237 | 45 | 75 | 459 
95 | 35 | 58 | 359 
361 35 | 215 
560 35 216 
90 58 | 554 
234 I 9 1 19 
58 | 95 | 6o6 
mr 27 52 | 520 
230 
230 19 | 115 


TABLE GÉNÉRALE 


Armoise. 

Idem maritime. 

Idem pontique. ( Foy. Absin- 
the petite. ) 

Idem santonique. 

Arnica. 

Arrète- bœuf. 

Arroche cultivée, 

Id. puante.(7. Ansérine fétide.) 

Articheut cultivé. 

Idem sauvage. (Foy. Chardon 
Marie. ) 

Idem Cardon d'Espagne. 

Asperge. 

Asperule odorante. 

Aspic.( Foy. Lavande ) 

Idem d’Outremer. ( Voy. Spi- 
canard. ) 

Assa fœtida. ( Férule.) 

Astrance à grandes fleurs. 

Athamante de Crète.( Voyez. 
Daucus de Crète. ) 

Aubergine.( Voy.Melongène.) 

Aubifoin.( Voy. Bluet. ) 

Aveline. ( Voy. Noisetier. ) 

Augure de Lion (V.Cuscute. ) 

Aulne noir. ( Foy. Bourgène.) 

Aunée. 

Avoine. 

Aurône mâle , id. des champs. 

Idem femelle.( Santolina.) 

Autruche.( Voy.Impératoire.) 


TEXTE. 


ANNOT. 


vol. 2vol. 


252 


291 


328 


329 
293 


268 


B. 


Bacrze.( Voy.Criste marine.) 

Baguenaudier en abre. 

Belsrites, ( Voy. Grenadier 
cultivé. ) 

Ballote noir. ( Foy. Marrube 
noir. ) 

Balsamier élémifère. 

Barbe de bonc. 

Idem de chèvre. ( Foy. Fili- 

endule. ) 

Idem de moine, ( Foy. Epi- 

thyme, ) 


106 
352 


145 


7 L 
FIGURES. 
DA 0 
PL. Nos. 
19 117 
50 | 302 
rot } 632 
79 | 490 
26 | 160 
82 503 
31 | 190 
31 191 
26 157 
57: 11/552 
98 | 6o8 
63 | 339 
13 79 
85 | 524 
50 } 303 
50 | 304 
7 39 

77 474 
34 209 


72 DES PLANTES USUELLES 
TEXTE. FIGURES. 
A ANNOT. | A Rs, 
1 vol.! 2 vol. PL. , N9S- 
Barbe de renard. { 7. Gomme 
adragant. ) 
Barbeau. (For. Bluet.) 
PBarbotine.( F. Semen contra.) 
Bsrdane. 318 17 29 | 180 
Idem petite. ( Voy.Lampour- 
de.) f 
Easilic grand. 448 23 4% | 266 
Icem petit. 439 44 | 267 
Bessinet. ( J’oy. Renoncule : 
bulbeuse. ) 
Baume. ( 7. Menthe cultivée.) # 
Idem aquatique.( Foy. Men- ù 
the aquatique. ) 
Idem blanc, id. vrai. - 211 
Idem d'Amérique. ( 7. Baume. 
de Tolu.) 
Idem de Caïthage, id. de Car- 
thegène. 213 
Idem de Copahu. ( Copaïer.) 213 73 1 446 
Idem d'Egypte. 211 | 42 
Idem de Judée. 211 | 42 
Jdem de la Mecque. o11 | 4r 
Idem de Tolu. 213 | 42 
Idem du Brésil. 213 
Idem Le Grand-Caire. ait 
Idem u Pérou. 212 12 2 Ll 
Idem du, id.( faux. ) ( For. ù L . 
Mélilot Baumier. ) 
Idemgrand. (7. Merthe-Coq.) 
Idem vert.( F. Menthe verte.) 
Bdellium. 256 | 77 | 477 
Bécabunga. 118 | 355 61 576 
Bec de grue, id. de cigogne. 170 | 39 | 67} 412 
Belladone. 372 | 52 89 | 552 
Belle-Dame. ( 7. Arroche,C. ) 
Belle-de-nuit.(#.Jalap. faux.) 
Benjoin. 195 57 16 | 95 
Idem français. ( Foy. Impéra- 
toire. ) 
Benoite officinale. 4o | 27 52 |} 3519 
Berce. 300 | 47 | 82 | 508 
Berle à larges feuilles. 119 | 55 | 6 | 377 
Betoine officinale. 434 42 254 
Idem d’eau.( Voy. Scrophu- 
leuse grande, etc. ) 
Bette blanche, betterave cham- 
RSS i 294 81 | 501 


DES PLANTES USUELLES, 


Betterave , bette poirée. 

Bigarade. 

Bistorte , id. grande. 

Blanc d’eau.{( 7. Nénuphar.) 

Blanchette. { Foy. Valériane 
mâche. } 

Blavéole. ( For. Bluet.) 

Blé. ( Voy. Froment.) 

Idem noir. ( Voy. Sarrasin. ) 

Tdem de Turquie. (Foy. Mais.) 

Bluet, 

Bois d’aloës.. 

Bois de baume. 

Idem de Brésil. 

Idem de canelle. ( Voy. Sas- 
safras.) 

Idem de crabe ou de crave, ou 
de clon de para. ( Foy. Can- 
nelle giroflée. ) 

Tdem gentil (daphnée.) 

Idem de girofle. 

Idem des moluqgnes. ({ Voy. 
Pignons d'Inde. ) 

Idem néphrétique. 

Tdem saint. ( FVoy.Gaïac. ) 

Bolet amadouvier. 

Bon-Henri , anserine. 

Bon-Homme. ( F. Arroche.C.) 

_Bonné-Dame.( Foy. Bouillon 
blanc. } 

Bonette.( Foy. Brunelle. } 

Botrys. 

Boucage grand. 

Bouillon blanc, 

: Bouleau blanc. 

Bourg-Epine. ( 7. Nerprun.) 

Bourgène ou Bourdaine 

Bourrache ou Bourroche, 

Bourse de berger. (7. Thlaspi, 
bourse de berger. 

Boursette. ( F. Thlapsi.) 

Branc-Ursine (Voy. Acanthe.) 

Idem fausse. ( Foy. Berce. ) 

Brione blanche, 

Brunelle ou Brunette, 

Bruyère commune. 

Buben de Macédoine. 

Bugle rampante, 


TEXTE. 


397 


74 


590 
292 


Pa bat ANNOT 
1 rol.}2 vol. 


140 


PL 
81 


38 67 


4o 

5 5 

19 32 

70 

47 82 

19 

27 28 

47 82 

19 32 

3 4 

13 

2 ‘a 
36 » 

06 49 

25 

36 65 


n35 


/ 


FIGURES. 


Pen RS 


N°5. 
— 


502 


41% 


297 
386 


34 TABLE GÉNÉRALE 


Buglose ou bouglose. 

Bugrande on Bugrane des 
champs.( V. Arrète-Bœuf) 

Buis ou Bouis. 

Idem piquant. ( Voy. Houx 
frelou. ) 

Buplèyre à feuilles rondes. 


TEXTE, 


on 


1vol.| 2vol. 


108 


366 


C. 


CABARET. 

Cacaotier, 

Cachou. 

Café, caféyer. 

Caille lait blanc. 

Caïlle lait jaune. 

Idem Grateron. 

Calament. ( Voy. Mélisse cala- 
ment, ) 

Calamus verus. ( Voy. Roseau 
odorant. ) 

Calebasse. 

Caméléon blanc. ( Foy. Car- 
line. 

Camomille matricaire, 

Idem officinale ou romaine. 

Idem fétide. 

Idem des teinturiers. 

Campanule raiponce. 

Camphre. (laurier) 

Camphrée. 

Canne à sucre , canamelle. 

Cannelle ofdinaire , xl. fine , 
id moyenne, id. grossière, 

Idem blanche , cannelier sau- 
vage. 

Idem en bois. ( Voy. Laurier 
Cassia. ) 

Idem giroflée, id. noire. 

Cannellier , Laurier. 

QE (Voy. Cannelle giro- 

ée. 


Capillaire blanc. 

Idem commun ou noir. 

Idem de Canada ou pédiaire. 
Tdem de Montpellier, 
Caprier. 


92 


445 
444 
522 


385 


105 
106 
106 
272 
4o1 


127 


ANNOT 


16 


FIGURES. 
4" À 
PL. L'AUL PS 
15 | 77 
36 | 220 
67 | 15 
4 22 
Mn 43:35 
104 | 634 
51 312 
43 | 263 
45 | 262 
60 | 370 
60 | 371 
79 | 48 
93 | 78 
25 | 144 
29 | 156 
16 | 97 
102 | 636 
47 | 288 
10 5 
10 5 
10 59 
26 | 162 


DES PLANTES USUELLES. 


Capucine (grande.) 

Idem petite. 

Cataire. ( V’oy Herbe au chat.) 

Caraque. 

Cardamome. Amome. 

Idem ordinaire, 

Carde, 

Cardiaque.( Voy. Agripaume.) 

Cardons d’Espagne. 

Carline. 

Carotte cultivée. 

JIdem sauvage. 

Carthame. 

Idem laineux. 

Carvi cultivé. 

Casse, id. solutive , en bâtons. 

Casse-lunette.( 7cy. Bluet. ) 

Cassis. 

Cataire. 

Catapuce, 

Céleri. ( Foy. Ache de marais.) 

Centaurée ( grande.) 

Idem ( petite.) 

Idem chausse -trape. ( Voy. 
Chardon étoilé. ) 

Cercifi. ( Foy. Salsifis, C.) 

Cerfeuil cultivé. 

Idem musqué , zd. d'Éspagne. 

Cerisier à fruit rond , rouge et 
acide. 

TIdem guignier. 

Idem sauvage , id. à fruit noir. 
( Voy. Mérisier. ) 

Cétérac. 

Chamarras, (Voy. Germandrée 
aquatique. ) 

Chamedris. ( f.Germandrée.) 

Chanvre. 

Chardon à cent têtes, id. ro- 
land, ( 7oy. Panicaut. ) 

Idem à foulon, id. à bonnetier. 

Idem aux ânes. ( Voy. Chardon 
hémorrhoïdal, ) 

Idem béni. 

Idem étoilé. 

Idem hémorrhoïdal, 

Idem Marie. 

Idem Roland. 


TEXTE. 
Lan Mt | ANNOT | nn on, 


1vol. 2vol. 


5ot 
347 
305 


549 
302 


69 


343 


33 


32 
32 


26 


nd 
} 


7: 


FIGURES. 
PL. | Nos 
01 | 575 
100 | 625 
31 | 197 
37 | 229 
59 | 36 
59 | 362 
1 L 
35 | 204% 
98 | 556 
ft Lies 
94 | 587 
22 | 137 
57" 1352 
52 | 517 
57 | 347 
57 | 548 
, 581 
91 158 
94 | 583 
11 | 65 
56 | 344 
49 | 299 
33 | 05 
27 | 166 
33 | 205 
27 | 2:65 


76 TABLE GÉNÉRALE 
TEXTE. FIGURES. 
Cf, | ANNOT Lee pee 
1vol,|2vol. Dis 
Chardon à tête laineuse. 344 C 540 
Idem Roland. 
Chardonnerette. ( F. Carline, ) , 
Châtaigne d’eau. 208 72 | 455 
Châtaignier, 204 | 41 71 | 458 
Chausse-Trape. ( Foy. Char- 
don étoilé.) 
Chélidoine officinale. 4go 25 48 | 201 
Idem Cornue. 517 - 17 29 | 179 
Idem petite Renoncule. 340 80 | 555 
Chêne rouve. 194 Lo 70 450. 
Idem kermès. * 5o1 58 | 255 
Idem petit. ( Voy. German- 
drée Chenette. ) k 
Chenette , Germandrée, 39 52 | 318 
Idem Véronique. 261 78 | 480 
Chervi commun. 329 51 | 192 
Cheveux deVénus.(F.Capillaire 
Cuscute, ) S 
Chévrefeuille. 247 LA 16 | 459 
Chicorée-Scariole, Endive. 392 91 | 568 
Idem frisée ,endive de Meaux. 392 92 | 569 
Idem sauvage. 278 24 | 145 


Chicon vert. ( Foy. Laitue- 
Romaine. ) 
Chiendent. 301 16 27 | 165 
Chinorrhodon ou Cynorrho- 
don. ( Foy. Eglantier. } 
Chirouis. ( V’oy. Carotte sau- 


vage. ) 
Chou marin. ( V.Soldanelle.) 
Idem navet. 165 12 | 74 
Idem pommé blanc. 163 12 75 
Idem raxe. 166 13 _75 
Idem roquette. 122 | 62 | 580 
Idem rouge. 162 12% 72 
Chrysanthème grande ue- 

te psq 154 37 65 | 398 
Cigüe grande. 364 | 51 88 | 547 
Idem aquatique Zd. vireuse. 563 | 1 88 | 546 
Idem des jardins, Id. petite. 564 | 5a 88 | 548 
Circcb à feuilles Gvales. 541 87 | 536 
Citronier, 595 53 | 250 
Gitrouelle , ( Foy. Mélisse. } 
Citronille courge. 582 oo | 557 
Ciste de Crète. 219 | 75 | 448 
Clematite, Aristoloche. 230 19 | 116 
Idem herbe aux gueux. 235 |! 43 74! 47 


DES PLANTES USUELLES. 


Clou de girofle. ( 7. Girofle.) 

Cochléaria ofic. 

Cofé. ( Foy. Café.) 

Coignassier. 

Idem mâle. 

Colle chair. ( 7. Sarcocolle.) 

Coloquinte. 

Concombre cultivé. 

JIdem sauvage , Id. d'âne, 

Consoude. ( grande ) 

Idem petite. (Voy. Bugle.) 

Contrayerva. 

Copaïer. 

Coq. ( Voy. Menthe Coq.) 

Coquelicot. 

Coquelourde. ( 7. Pulsatille. ) 

Coquerelle , ou Coqueret Alké- 
kenge. 

Corail de jardin. ( F. Piment.) 

Coriandre. 

Cormier. ( Voy. Sorbier.) 

Corniches ou Cornouelles. ( F7. 
Mûcres ) 

Cornouiller. 

Costus arabique ou indique. 

Idem doux. 

Cotonier. 

Cotylet ou grand cotylédon, 

Coudrier. ( Foy. Noisetier. } 

Couleuvrée.( 7. Brione blan- 
che. ) 

Idem d'Amérique. ( Foy. Mé- 
choacan.) 

Courbaril. 

Courge. Foy. Citrouille. } 

Idem longue, ( Voyez Calle- 
basse. ) 

Cran. Poy. Raïfort. ) 

Cresson alénois. 

Idem de fontaine. 

Idem d'Inde. ( Y. grande Ca- 
pucine. ) 

Criste-marine. 

Croiïsette velue. 

Croton officinal. 

Croton laccifère. 

Cubèbes.( Y. Poivre à queue ) 

Cumin oflicinal. 


FEXTE 
PS À ANN 


1935 


313 


139 


1vol.|2 vol, 
a 


254 


77 

FIGURES. 
ANNOT ln 4" 0 | 
PL. No$. 

26 61 | 372 
4o 69 425 
9 | 52 

90 | 559 

4 4 26 
37 65 | 400 
37 | 226 

73 | 446 

10 69 
25 | 152 

58 | 355 

72 | 44 

102 | 657 

16 | 04 

92 | 572 

97 | #75 

61 | 374 

61 | 375 

29 | 175 

39 63 | 416 
9 | 55 

102 | 639 

35 58 ! 357 


70 TABLE GÉNÉRALE 
TEXTE. FIGURES, 
Cm tt, À ARNOT | n/a 
1vol.|2vol PL N0s. 


Curage.( 7 Poivre d’eau. ) 
Curcuma. ( 7. Souchet des In- 


des. 
écarte, 80 102 | 655 
Cyclamen d'Europe. 94 4 | 22 
Craie ins 403 93 | 580 
Cynanque. 123 5 46 
Cyprès. 19 4o 70 | 429 
Idem petit. ( Voy- Aurône fe- | | | 

melle. ) 


Dictame blanc , ou Diptam. 

( F. Fraxinelle blanche.) 
Idem de Crète. 471 
Digitale pourprée. 475 
Doigtier (Y Digitale pourprée. 
Dompte venin. 387 
Doronic à feuilles obtuses. 289 
Idem d'Allemagne. ( Y. Ar- 

I11Ca. 
Double feuille. (7. Ophrys id.) 
Douce-amère ( Morelle ) 370 
Doucette. ( Y. Valeriane mâ- 

che ) 
Dragon commun. ( V. Pied de 

veau serpentaire. ) 


230 
252 


552 


E. 


Fcnargsors ( W. Mâcres. ) 

Eclaire (7. Chélidome offic ) 

Ecorce de girofle. ( 7. Canelle 
giroflée. ) 

Idem du Pérou. ( F. Quin- 
quina. ) 

Idem de Winter. 120 

Egluntier sauvage. ( Y. Rosier 
de chien.) 

Elaterium, ( Foy. Concombre 
sauvage, etc. 


Dasras noir. ( P. Prunier d. ) 
Dattier. 191 15 | 92. 
Daucus de Crète, ou de Can- 
die. : 96 | 35 | 50 | 560 
Deuphinelle, Pied d’alouctte. | 499 49 | 296 
Dent de lion. 280 
24 | 146 


DES PLANTES USUELLES, 79 


FIGURES. 
n/a 
PL. | Nos 
£llébore blanc. ( Ÿ. Varaire 
noir, éd. blanc.) 
Idem fétide. 5 | 26 
Idem noir, commun. 4 | 24 
Idem vert. PT "45 
Encens mâle. ( 7. Oliban,) 
Endive.( 7. Chicorée scariole.) 
Endormie. ( F. Pomme épi- 
neuse }) 
Eaule campane. ( V. Aunée.) 
Epervière piloselle, 64 | 395 
Epiaire des marais. 87 | 533 
Idem des bois. 87 | 557 
Epicia. 82 | 196 
Epinard mâle. 82 | 504 
Idem femelle. 82 | 505 
Idem de la Chine. ( V. Bette 
blanche. 
Idem des Indes. (F, Betterave.) 
Epine-Vinette, C. 6 | 424 
ÆEpithyme. ( Cuscute. } 57 | 353 
E urge. 3 17 
Ers. { F. Orobe. ) 
Erable à sucre. 97 | Go 
Espatule. ( 7. Iris puante. ) 
Esquine. ( 7. Squine.) 
Estragon. 55 | 5is 
Etrangle loup. ( 7. Pariselle. ) 
Esule petite, 3 16 
Idem grande. 
Æthuse meum. 21 | 128 
Euphraise officinale. 48 | 292 
Eupatoire d’Avicenne, ou off. 55 | 336 
Idern de Mésué. 51 | 509 
Euphorbe. 18 | 115 
Idem des blés, cg CAE: 
tre. ) 
Faux séné. ( 7. Bagneaudier. ) 
Felougne. ( F. Chélidoine.) 
Fenouil , Anet. 294 15 26 | 158 


Idem de porc.( 7. Queue de 
pourceau. ) 

Idem mariu. ( V. Criste ma- 
rine, ) 


Fax, fayard, foyard, ( F. Hè- 


Bo TABLE GÉNÉRALE 


Fenouil. puant. ( ÿ. Aneth. ) 

Fénugrec. 

Férule à feuilles ailées,:d. pin- 
natifide. 

Idem de marais. ( Voy. Vesce 
fève. ) 

Idem épaisse. ( V. Vermicu- 
laire orpin.) 

” Féverole.( 7. Haricot , C.) 
Feuille d'inde (f. Malabatre.) 
Idem d’Orient.( #.Casseséné.) 
Fiel de terre. ( Ÿ. Fume terre.) 
Figuier. _ 

Filipenc le. 

Flambe. |”. Iris d'Allemagne.) 

Fleurs de coucou. ( Y. Prime- 
vère.) 

Foirolle. ( 7. Mercuriale. } 

Follette, ( . Arroche , C.) 

Fougère mâle. 

Idem femelle. 

Fragon ( V. Houx frélon.) 

Fraisier. 

Framboisier. 

Fraxinelle blanche. 

Frelon. ( 7. Houx frelon. } 

Frène Ornier. 

Idem élevé. 

Froment d'hiver. 

Fruit de baume. 

Fumeterre officinal. 


Gaïac officinal. 

Gelanga , id. gros. 

Idem petit. 

>albanum. 

Caiega offcinal. 

Galcat. ( 7° Benoite. ) 

Gand de notre dame. ( F. An- 
cholie. ) 

Gands, 1d. ( F. Digitale pour- 
prée. ) 

Garance. 

Garderobe. ( 7, Aurône fe- 


TEXTPB: 


267 


178 
320 


G. 


re 


300 


nn 1 0 
1vol|2volt pe. | nos. 
333 86 | 530 
58 98 | 607 
14 86 
18 30 | 102% 
G2 55 | 339 
65 55 | 340 
25 |15t 
406 o+ | 584 
20 97 2253 
7 58 
18 7 | 39 
522 84 | 521 
66 56. | 342 
56 | 222 
23 | 142 
#4 |,39 | 24 

L 1 
16 26 | 162 


Leg SP, | ANNOT! : 


FIGURES. 


DES PLANTES USUELLES, 


melle.) | 

Gariot. ( J. Benoite.) 

Garou. 

Gattilier ofhcinal. 

Genest à balai, id. vert, id. 
commun. 

Idem d'Espagne. 

Genèvrier commun. 

Idem à V’encens. ( 7. Oliban.) 

Gentiane grande, id. jaune. 

Gentienelle. ( Voy. Centaurée 
petite.) 

Germandrée chenette. 

Germandrée sauge des bois. 

Idem cotoneuse. 

Idem d’eau , ou aquatique. 

Idem marum. 

Idem musquée. 

Geraine à fleurs rondes. 

Idem herbe à Robert. 

Idem Sanguin. 

Gingembre. 

Girard rousin. { ÿ. Cabaret.) 

Girofle. 

Idem rond, id. petit. (Y.Myrte 
toute épices.) 

Girotlier jaune. 

Glaieul.( 7. Iris d'Allemagne.) 

Idem puant. ( Y. Iris puante.) 

Glouteron. ( 7. Bardane.) 

Idem petit. ( 7. Lampourde.) 

Gomme adragant. 

Tdem Ammoniac. 

Idem animée. 

Idem arabique. 

Idem caragne, ou carègne. 

Idem copal.(F.Liquidambar.) 

Idem élémi. 

Idem gutte.( V. Guttier.) 

Idem laque. F. Croton lacci- 
fere. 

Idem de séruphin. ( 7, Saga- 
penum. ) 

Tdem tacamaque. 

Gommier blanc, ( 7. Balsa- 
mier élémifère 

Gouet commun. ( W. Pied de 


TEXTE. 


1 vol.! 2 vol. 


263 


OL 


FIGURES. 
Pt AN NOT | Re on 


PL. 


11 


Nos. 


3L 
140 


188 
189 
214 


316 


318 
213 
2635 
212 


82 TABLE GÉNÉRALE 


TEXTE. FIGURES, 
ANNOT. | nef 
PL, | N°. 


véau tacheté. ) 

Gourde. ( 7. Callebasse.) 

Goutte de lion. ( F. Cuscute.) 

Graine de baume. ( P. Fruit 
de baume ) 

Idem d’écarlatte. ( P. Chène 
Kermès ) 

Idem de girofle. ( ». Myrte 
toute épice. 

Idem de paradis. ( #. Amome 
d 


za. 
rl Bo Perroquet, ( #. Car- 
thame.) 
Grains de tilli. (s. Ricin. ) 
Grappelles. ( v. Lampourde. ) 
Grassette. ( #. Vermiculaire 
Orpin.) 
Grateron, Caille-lait. 
Gratiole cMicinale. 
Gratte-cul ( v.Eglantier.) 
Gremil oficinal. 
Idem à fleurs rouges. 
Grenadier cultivé, 
Grenouillère (#. Renoncule 
bulbeuse. ) 
Groseiller vrai, 
Idem rouge. 
Idem noir. ( #. Cassis.) 
Guède. ( 7. Pastel. ) 
Gui de chêne, id. blanc. 
Guignier. ( y. Cerisier , id. ) 
Guimauve. 
Guttier. 


18 30 | 184 
18 30 | 185 


22 4a 


*: 
si 


noire. }) 
Haricot, C. 
Héliotrope d'Europe. 
Hépatique de fontaines. 
Idem des bois. ( y. Asperule 
‘odorante. }) 


Herbe à la brochette, (#.Ellé- 


Haxxe-Baxne. (#.Jusquiame 
7 | 319 


DES PLANTES USUELLES. 5 


bore fétide. ) 

Herbe à coton. 

Idem de Saint-Benoît. (#. Bé- 
noite. ) 

Idem à la goutte. (y. Rosée 
du soleil. 

Idem de bœuf. (#. Alléluia. \ 

Idem au chantre. (v. Velar. } 

Idem aux chats. (#. Cataire. 

Idem au coq (#. menthe coq.) 

Idem aux écus. (#. Nummu- 
laire. ) 

Idem à éternuer.( #. Achillée 
sternutatoire. }) 

TIdem aux gueux. (#. Viorne.) 

Idem aux cuillers. (#. Coch- 
learia. 

Idem aux hémorrhoïdes. (# 
Petite scrophulaire } 

Idem à Paris. (#. Parisette.) 

Idem à la reine. ( #. Tabac.) 

Idem aucharpentier. (#.mille 
feuille.) 

Idem à pauvre homme. { ». 
Gratiole officinale. } 

Idem à Robert. 

Idem au vent. #. Pulsatille.) 
Idem aux perles. (#. Grémil 
officinal. ) ‘ 
Idem aux poux. (#. Staphi- 

saigre.) 
Idem aux puces. 
Idem aux teigneux. (. Tus 
silage pétasite. } à 
Idem aux verrues. (#. Hélio- 
trope d'Europe. ) s 
Idemaux vipères.(# Vipérine ) 
Idem deSainte-Barbe. (#. Ve- 
lar à feuilles lyrées. ) 

Idem de Saint-Etienne. 

Idem de Saint-Jacques. (#.Se- 
neçon jatubée! Ÿ 

Idem de St.-Jean. (#. Lierre 
terrestre. ) 

TIdemde St-Pierre. (#. Criste- 
marine. ) 


Idem du siége, (+. Scrophu- 


TEXTE. FIGURES. 

Von pu AN OT) mn A 

t vol lavol PL. | nos. 
ne | À, a | ne 

162 12 72 
171 67 | 5 

gel edt NE 

DEL 87 | 556 


GE TABLE GÉNÉRALE 


TEXTE. 


er [PS | ANNOT 


1vol.|2vol 


laire grande, etc. ) 
Herbe du turc (+. Hermiole 

glabre. ) 
Idem sans couture. (#. Lan- 

gue de serpent.) 
Idem de la trinité. (+: Hépa- 

tique des fontaines. ) 
Hermodacte. ( v. Iris tubé- 

reuse. ) 
Herniole glabre. - 32% 
Hêtre. 206 
Hièble. 81 
Houblon, 67 
Housson. (+. Houx frelon. ) 
Houx épineux, ou commun. 514 
Idem frélon, id petit. 296 
Hypociste, 221 
Hyssope oflicinal. 465 


IMPÉRATOIRE, 

Ypécacuanha. 

Iris tubéreuse. 

Idem d'Allemagne, 

Idem puante. 

Idem de Florence. 

Jdemgigot. (v.Glayeul puant.) 
Idem jaune des prés, id, des 


. 
bd et Q7 
D QI 
© © A 


marais. 208 
J.-K. 

JACORÉE. (voy. Seneçon jaco- 

bée. 
Jalap, 5 
Idem faux. 124 
Jonc odorant. (»#. Schenante.) 
Joubarbe des toits, id. grande. 593 
Idem petite. 394 
Idem des vignes. (y. Vermi- 

._ culaireorpin.) 

Jujubier. 189 
Jusquiame blanche. 360 
{dem noire. 359 


KARAPAT. (y. Ricin.) 
Kermès. ( v,Chène kermès. ) 


50 


FIGURES. 
PL. | N°s- 
31 | 187 
3 13 
56 | 343 
83 | 517 
26 | 159 
73 | 449 
46 | 278 
35-217 
8 48 
2 8 
22 | 133 
2 17 
72 } 442 
8 47 
92 | 570 
92 571 
15 90 
102 | 642 
88 549 


DES PLANTES USUELLES. 


L. 


LABDANUM. 

Laitron commun, lisse. 

Idem cultivé, épineux. 

Laitue romaine. 

Idem cultivée, :d, commune. 

Jdem sauvage. 

Idem Scariole. 

Lamarie. ( Voyez Soude ordi- 
naire. ) 

Lampourde, 

Lamier blanc. 

Idem poupre. 

Lampsane. 

Langue de cerf. (».Scolopen- 
dre. ) 

Idem de chien. ( #. Cyno- 
glosse officinale. ) 

Id de serpent. 

Larmes de Job , Coix. 

Laser offcinal. 

Idem à larges feuilles. 

Lavande mâle, ou à épis. 

Idem femelle. 

idempourpre. 

Laureole. 

Laurier franc, zd. à sauces. 

idem benjoin. 

Idem canelier. 

TIdem cassia, 

Idem des Indes, ou royal. 

Idem rose. 

Lentille. 

Idem d’eau , ou de marais. 

Lentisque, Pistachier. 

Léonure officirale, 

Lichen d'Islande. 

Liège. 

Lierre commun. 

Idem terrestre- 

Limon. ( v. Citronier. ) 

Lin cultivé. 

Idem sauvage, id. purgatif. 

Linaire. 

Liquidambar. 

Liseron grand , ou Liset, 

Idem petit, ou petit liset. 

Liseronturbith, (#. Turbith.) 


TEXTE. 
LP À ANNOTY pe PS 


1 vol.| 2vol 


ar 


101 


42 


o < 


Lepe 
FIGURES. 
PL. | N°s- 

ot | 565 
gt | 566 
go | 562 
gt | 563 
91 | 564 
39 | 182 
68 | 419 
102 | 640 
70 | 467 
77 | 472 
30 186 
60 | 366 
g | 49 
45 | 273 
49 L277 
5 29 
47 | 285 
97 | 603 
17 | 288 
101 | 631 
47 | 286 
17 106 
86 | 531 
5 [075 
7 108 
39 | 242 
97 | 600 
71 | 454 
79 |-162 
13 8o 
8Z À 512 
3 15 
He) 513 
fl. 176 
6 32 
37 À 54a 


86 TABLE GÉNÉRALE 
TEXTE. FIGURES. 
| ANNOT | ue 
1vol.|2vol. PL. | N°. 
Livèche èommune. 100 | 34 59 | 364 
Lobelie syphilitique. 371 61 99 | 616 
Lotter odorant, ( #. Mélilot 
baumier. }) 
Lupin. 332 85 | 52% 
Lycoperdon commun. 200 72 | 44% 
Lys blanc. 304 | 47 83 | 511 
Idem d’étang.(v. Nénuphar.) 
Lysimachia (voy.Scutellaire 
toque ordinaire. ) 


Mallette à berger. (sv. Thlaspi, 
bourse à berger. ) 
Mandragore à fruits ronds, id. 


mâle. 368 | 51 88 | 549 
Idem femelle. 368 ; 
Manhiot. 139 9 9 | 5% 
Maniguette. 408 100 | 626 
Manne. 108 
Marante galanga. 486 101 | 650 


Marguerite. (voy. Chryÿsan- 

thème, etc. ) 
. Marjolaine. 467 : 46 

Maronnier cultivé. 205 | 41 74" 
fdem d'Inde 216 12 17 
Maroute. #oy. Camomille fé- 

tide.) 
Marrube blanc. 252 14 22 
{dem noir ou puant. 253 24 
Maram. 468 46 
Mastic. (#, Pistachier lentis- 

que. } ‘ 
Matricaire. 239 60 
Mauve aicée, 
Idem en arbre. (sw. Passerose.) 
Idem sauvage 
Idem à feuilles rondes. 
Slayenne. (sv. Melongène. ) 


co 
D 


80 


bb 


47 80 
47 80 


5 


Co © 


mt 


STACERON. 290 25 | 154 
Mâche. ( v. Valeriane id. ) 

Macis.( v. Muscade. } 

Maclou. ( #. Anthore. ) _ 
Macres. 208 72 | 445 
Maïs. 526 84 | 525 
Malabâtre. 422 22 


DES PLANTES USUELLES. 8; 


TEXTE. FIGURES. 
mr) M | ANNOT | nm 
1 vol |2vol. PL. , Nos 

Mechoacan. 126 
Melèze 110 7 40 
Melilot of. 103 34 60 | 3568 
Idem baumier. 251 4% 77 | 475 
Mélisse. 237 20 | 121 
Idem bâtarde , ou des bois. 273 | 46 79 | 489 
Idem Calament id. petit de 

montagne. 451 : 44 | 268 
Melitte à feuilles de mélisse 

(foy. Mélisse bâtarde, etc.) 
Melon. 386 90 | 56# 
Melongène. 377 52 89 | 556 
Menthe cultivée. 14 50 | 305 
Idem à lance , id. au cerf, 
Idem romaine, id. verte. 14 
Idem à feuilles rondes, 259 23 | 139 
Idem aquatique. 253 22 | 138 
Idem coq. 15 51 | 308 
Idem des champs. 454 64 101 | 527 
Idem élégante. 15 50 | 307 
Idem pouliot. 452 
Idem verte. 14 50 { 306 
Menynathe. 121 35 62 | 379 
Mercuriale. 289 81 | 497 
Merisier. 4% 45 | 264 
Meum-Ethuse. 217 13 21 | 128 
Mezereon ( Voy Bois gentil.) 
Mil ( Voy. Millet. ) 
Millefeuille. 151 57 64 | 396 
Millepertuis. 266 45 70 | 484 
Millet ( Panic.) 399 | 55 95 | 576 
Mirlirot { ( Foy. Melilot. ) 
Molëène ( 7. Bouillon blanc. ) 
Idem Phlomoïde. 302 47 83 | 510 
Morelle commune. 369 | 5; 89 | 55 
Æd. douce amère , id. grimpante. 370 | 52 89 | 552 


Idem pomme d'amour. ( Voy. 
Pomme dorée id. d'amour.) 
Morgeline, mouron des oiseaux 596 | 52 92 | 575 
Morets ( Voy. Airelle lacet. ) 
Mors du diable( ÿ. Scabieu- 
se tronquée , etc. }) 


Mouron des champs. 443 22 43 | 260 
Idem Femelle à fleur bleue. 445 43 | 261 
Mousse d’Islande. 155 56 97 | 600 
Moutarde. 213 12 17 | 104 


Muflier velrote, 263 78 ! 48: 


60 TABLE GÈNÉRALE 
TEXTE. FIGURES. 
Re fm S LANNOT | ane) 
1vol.|2vol. PL. | Nos. 

Muguet. 456 42 | 255 
Idem petit. ( Voy. Caïllelait 

jaune. } 
Mûrier noir. 410 94 | 583 
Idem blanc. 410 95 | 58) 
Muscade, muscadier of. 480 101 | 629 
Muscat de Provence ( Foy. Vi- 

gne cultivée. ) 
Myrobolans. 120 8 44 
Myrrhe. 265 
Myrrhis grand ( Woy. Cer- 

feuil, etc. } 
Myrthe où Myrtille. 18t 6a | 422 
Idem poivre de Thevet. 412 7 
Idem de Tarente. 181 
Idem toute épice. fax 4o | 247 


NarsL (Voy. Aconit, etc.) 
Nard de l’inde 419 &1 | 250 
Idem sauvage.(Voy.Cabaret.) 
Idem faux. ( Voy. Aïl à feuil- 
les planes. ) 


Navet. 165 12 74 
Idem dudiable.( Foy.Brione.) 

Néflier. 206 A 72 | 44o 
Nenuphar blanc. 3597 92 | 514 
Nerprun ou Noirprun. 67 1 1 A 
Nicotiane ( Foy. Tabac.) 

idem à feuilles ovales. 206 17 | 100 
Nielle. = 

Nigelle } 516 27 29 | 178 
Noisetier. 201 41 71 | 455 


Noix de cyprès. ( V. Cyprès.) 

Idem Muscade. ( F. Musca- 
dier. ) 

Idem vomique. ( 7. Vomi- 


quier. ) 

ire de Vénus. ( F.Coty- 
et. 

Noyer. 367 36 | 222 
Idem d’acajou ( F. Anacarde 

d'Occident } 
Nummulaire , lysimachie. 120 | 35 62 | 338 
Nyctange d'Europe ( F.Jalap 

faux) 


DES PLANTES USUELLÉS. 


(6 
Grz debœuf. ( F.Chrysanthè- 


me. 
Œillet commun, 302 
Œillette ( Foy. Pavot. ) 
Oignon. 305 
Oliban. 375 
Olivier. 
 Ononis épineux ( F. arrète- 
bœuf: ) 
Opopanax. 270 
Ophris à double feuille. 
Ophivglosse , etc. 
Oranger de Séville. ) 397 
Ureille d'âne ( 7. Grande con- 
soude. ) 
Idem d'homme ou oreillette. 
( Foy. Cabaret. ) 
Idem de souris ( Voy. Pilo- 
selle. ) 
Idem d'ours. (Voy.Primevère ) 
Idem de rat.( Foy. Piloselle. ) 
Orchis mâle. 4o1 
Idem militaire. 402 
Orge commun. 
Idem quarrée. 
Origan commun. 469 
Origan marjolaine. 467 
Idem dictame. 471 
Idem incliné. 470 
Orme ou Ormeau. 
Orobe. 
Orpiu. 
Orpin trique madame. ( Voy. 
Vermiculaire blanche. 
Ortie commune ou dioïque. 
Idem grièche. 
Idem morte où blanche ( Voy. 
lamier blanc. ) 
Idern puante ou ortie morte 
des bois ( Vory. épiaire. ) 
Orvale. 49 
Oseille. 28 
JIdem des montagnes. 11 
Idem ronde ( Voy. id. A écus- 
sons. ) 
Idem aquatique. 


[er] 


20 


25 
55 


89 


FIGURES. 


TU 


62 


90 TABLE GÉNÉRALE 


Oseille rouge. 
Idem à écussons. 
Osmorde. 


Oxalide ( Foy. Alléluia. ) 


Parx à coucou. ( Voy. Allé- 
luia. ) 

Tdem de pourceau. 

Palais de lèvre ( Voy. Laite- 
ron, etc. ) 

Palme de christ. ( V. Ricin.) 

Panais. 

Panicaut des champs. 

Panicout marin. 

Pauis chiendent. 

Paquerette ou paquette. ( 7. 
Chrysanthème. ) 

Idem vivace. 

Pareyra-brava. 

Pareille. ( Voy. Patience, ) 

Idem de marais. ( Voy. Pa- 
tience aquatique. ) 

Pariétaire. 

Parisette à quatre feuilles ou 
Pariette. 

Pas d'âne. ( Voy. Tussilage. ) 

Passe-pierre. ( W. Criste ma- 
rine. 

Idem Rose. 

Passerage. 

Idem petite. 

Pastel. 

Pastenade. ( F. Panais. ) 

Pastèque. ( 7. Citrouille.) 

Patience. 

Idem aquatique. 

{dem sauvage. 

Idemrouge. (P. Oseïlle rouge. 

P:vame. ( V. Sassafras. ) 

Pavot Somnifère ou noir. 

dem cornu. ( F. Chelidoine 
cornue.) 


“rain? 


1 mc 


SA 


+ 


99 


154 


291 


281t 
123 
124 
347 


126 


59 


19 


36 


LE ne 
ANNOT 


ee 


199 


DES PLANTES USUELLES. 


Pavot rouge. (7. Coquelicot. ) 

Pècher. 

Peuplier baumier. 

Peuplier blanc. 

Idem noir. 

Perce-feuille. ( ( 707. Buplè- 
vre , etc. 

Perce-mousse. (Foy. Politric 
commun. ) 

Perce-pierre.( Voy. Saxifrage 
grenue 

Pereole. ( Foy: Bleuet. ) 

Persicaire. 

Persil commun. 

Idem de Bouc. (Foy. Boucage 

rand ) 

Idem de macédoine. ( V. Bu- 
Ion de macédoine. ) 
Idem. — Idem gros (7. 
Maceron. ) 

Zdem de marais. ( Voy. Ache.) 

Pervenche petite.) 

Idem ( grande. ) 

Pesette cultivée. ( Foy. Pois 
chiches.) 

Petasite. { Voy Tussilage pé- 
tasite. ) 

Petit cyprès. ( Foy. Aurone 
femelle. ) 


Petit damas noir. ( 7. Prunier. 


de damas noir. ) 

Petit-houx. ( 7. Houx frelon. ) 

Petit surean.( 7, Hièble.) 

Petrole. ( 7. Bruyère.) 

Petrou où Pétrot. (#.Géne- 
vrier Commun.) 

Petun.( 7. Tabac. ) 

Phellandrie. ( 7. Cigüe aquati- 
tique. ) 

Phytolacca où raisin d’'Amé- 
rique. 

Pied d'Alexandre. ( Y. Pyre- 
thre sauvage. ) 

Idem d’allouette. 

Idem de chat. 

Idem de coq ou de corbin,. ( F, 
Renoncule bulbeuse ) 


gi 

TEXTE. FIGURES. 
ass ec | ANNOT| “es, ar 
1vol.|2vol. PL. | Nos. 
1 1 5 
217 73 | 447 
315 85 | 515 
313 83 | 516 
230 43 74 | 452 
291 25 | 155 
147 37 63 | 392 
147 37 64 | 592 
375 89 | 5535 

499 25 

161 10 12 70 


92 TABLE GÉNÉRALE 
TEXTE FIGURES. 
nu LANNOT | m/s y 
1 vol.}? vol. PL. | N- 


a ——— 


a 


Pied de Griffon. ( F.Elébore 
noir. ) 

Idem de Lion. ( 7. Alchimil- 
le vulgaire. ) 

Idem de Pigeon. ( V. Bec de 
grue, etc.) 

Idem de Poule. (F4. Panis- 
chiendent. ) 


Idem de Veau tacheté. 72 | 32 56 | 345 
Idem Serpentaire. 74 56 | 346 
Piguons d'Inde. (s.Ricin et Cra- 

ton of. ) 
Idem de Barbarie. V. Man- 

hiot : 
Piloselle, Epervière. 149 | 37 64 | 395 
Primprenelle. 271 46 79 | 487 
Piment. 224 18 | 122 
Idem des Anglais. (V. myrthe À . 


toute épice.) 
Idem ( V. Botrys.) 


Pin cultivé. 412 | 53 95 | 592 
Idem maritime, Idem de Bor- 

deaux. 59 98 | Gui 
Idem pectinata. 59 08 | 612 
Pirole 149 | 37 64 | 395 
Pissenlit. ( F: dent de lion.) 
Pistachier. 192 46 | 95 


Idem Ventisque (v.Lentisque.) 
Idem faux. ( Voyez. Térébin- 


the. ) 
Pivoine mâle off, 458 42 | 257 
Idem femelle off. 439 
Plantain commun. 161 38 65 | 403 
Idem moyen 161 | 58 66 | 404 
Idem lancétolé. 162 38 66 | 405 
Poireau. 307 16 28 | 169 


Poirée rouge commune. ( Y. 
Betterave ) 
Idem. ( V. bette blanche.) 


Pois. € 556 86 | 532 
Idem chiches. 508 16 28 | 170 
Poivre blanc ou noir. 229 15 18 lux 
Idem \ong. 222 18 | 114 
Idem a queue ou cubèbe. Ho 21 4o | 246 
Idem d’eau. 230 43 70 453 


Idem d'Inde ou de Guinée. (7. 
Piment. ) , : 


DES PLANTES USUELLES. 


Poivre de la Jamaïque (7 .myr- 
the toute épice. ) 

Idem petit Idem sauvage. ( #. 
Gattelier of, } 

Idem de thevet. ( 7. myrthe- 
toute epice, ) 

Tdem du Brésil. ( 7. Piment.) 

Polium (7°. Germandrée Co- 
tonneuse. ) 

Polygala de Virginie Idem se- 
néka,. 

Polypode Rhétique. 

Idem comuun. 

Polytric. 

Idem commun. 

Pomme de merveille. 

Idem dorée ou d'amour. 

Idem épineuse. 

Idem de terre. 

Pommier poirier. 

Idem d'Anjou. ( F. Anacarie 
d'Occident. ) 

Potentille rampante. 

Idem anserine. 

Potiron. 

Poudre à Vers. ( 7. Semen con- 
tra. ) 

Poule grasse ( 7. Valériane 
mache. 

Pouliot, ( 7. Menthe Pou- 
liot. 

Idem thym. ( 7. menthe des 
Champs. 

Pourpier. 

Prèle striée. 

Primevère off. primerole. 

Prunellier. 

Prunier de damas noir. 

Idem des oiseaux. ( . méri- 
sier. ) 

Idem sauvage ( . Prunellier. } 

Pulmonaire offcinale 

Idem de chène. 

Idem à feuilles étroites. 

Pulsatille. 

Pyrèthre. 

Idem sauvage. 


95 

TEXTE. FIGURES. 
PR A | AN NOT | us 7) 
1vol.,2 vol. PL N°3. 
195 16 96 
151 10 6o 
61 32 55 | 338 

151 9 10 | 61 
365 36 | 219 
248 77 | 420 

376 52 89 | 255 

354 89 | 954 

377 

188 15 8) 
166 38 66 | 409 

42 52 | 520 

582 go | 553 

59 52 91 | 567 

178 | 59 68 | 420 

442 &2 | 259 
65 1 1 5 
64 1 >. 
154 (el 11 6% 
154 9 11 56 
54 11 65 
219 17 | 104 
221 18 | og 
221 18 | 110 


g% TABLE GÉNÉRALE 
TEXTE. FIGURES. 
Lu PP, À ANNOT | ue À SN 
Q. 1vol.[2vol PL. | nos. 


QuixqQuixA officinal,:1, brun, 


id, gris , id. de Loxa. 45 | 28 
Idem caraïbe. 29 | 504 | 331 
Idem épineux, 29 54 | 334 
Idem blanc. 28 54 | 529 
Idem Jaune, 28 53 | 527 
Idem Oransé. 28 53 | 323 
Tdem Piton ou des montagnes. 2 54 | 335 

Idem Rouge. 5 55 | 325 


Queue de cheval. ( 7. Prèle 

striée. 2 
Idem de ponrceau. 4 Lee #7 
Quinte feuille, ( #. Potentille l 

rampante. ) 


k. 


RAIFORT sauvage. 125 62 


384 
Raifort cultivé. ( Radix. ) 305 27 | :67 
Racine du Brésil. ( . Ipéca- 
cuanba. ) 
Idem de disette. ( y. Bette 


blanche. ) 
Tdem de drack.(v.Contrayerva.; 
1dem de femme battue. (, Ta- 

mier, C.) 
Jdem salivaire.(#. Pyrèthre.) 
Idem vierge. ( v. Tamier , C.) 
Raisins de Corinthe. 183 
Raisins de Damas 155 
Idem de Renard. ( s. Parisette 

à quatre feuilles. ) 
Reveillematin.(v.Esule petite.) 
Recise. ( v. Benoite. ) 


15 


Renoncule bulbeuse. 257 | 43 

Idem rampante. 258 | 45 75 | 459 
Idem scélérate. 102 | 641 
Réglisse. 156 10 11 | 67 
Reine des près ( spirée. } 350 19 64 | 397 
Renonée. 1935 | 37 

Rhapontic. 119 7 8 | 43 
Rhubarbe. 116 7 7 42 
Rhubarbe vraie, 118 54 9û 7 
Rhubarbe blanche. (s.Méchoa- 

can. ) 


SJ 
[Sal 

motte re mt mans nine mmmtmatediénesasses 
# 
cr 
Co 


Id. des moines, (v. Rhapontic.) 


DES PLANTES USUELLES. 95 


TEXTE. FIGURES. 
es | APS ANNOT | eme y 
1 vol: 2vol. PL. | NOs- 
Ricin. 195 ë 9 { 535 
Riéble, (v. Caille lait grate- 
ron. ) 
Riz. ce LUE D 95 | 594 
Rocambole, 2Ù2 
Rocou., ; 28 51 | 315 
Romarin of, 197 25 
Ronce. 292 | 43 74 | 454 
Rondelle. ( s. Cabaret. ) 
Rondotte. (v. Lierre terres- 
tre. 
Roquette des jardins. 121 62 | 380 
Idem sauvage. 122 62 | 382 
Rose blanche, 70 54 96 | 595 
Rose de damas. (#. Rose mus- 
cate. ) 
Idem de Jericho. 405 4o | 245 
Idem de Provins. 190 4o 
Idem d'outremer ou trémière 
( v. Passerose ) 
Idem muscate, 71 2 7 
Idem pale. 69 2 1 6 
Roseau odorant. 261 23 | 141 
Idem officinal, ( v. Acorus.) 
Rosée du soleil , rossolis. 178 11 14 | 8 
Rosier sauvage, id. de chien. 187 40 69 | 476 
Rue. 239 20 | 127 
Idem de chèvre. ( . Galega 
OIL, } 
Idem de muraille. 192 9 2 lé 


Sagapenum. 269 
Sain-bois. ( #. Garou.) 
Salade de chanoine. ( #. Vale- 
riane mache.) 
Salsifis commun. (v. Scorso- 
nère pourpre.) 
Idem d’Espagne. (s. Scorso- 


SaBixE ,sabinier, 243 ni { 1 
Safran off. 254 29 | 156 
Idem bâtard ou d'Allemagne 
( v. Carthaune. ) 
Safranum. ( v. Carthame. ) 
nère d’Esp.) 


96 TABLE GÉNÉRALE 


TEXTE. FIGURES, 


Salep ou salop. 405 


Salicorne ligneuse. 242 | 44 76 | 464 
Salicotte. ( v. Soude ord. ) 
Salsepareille. 372 36 | 224 
Sang-dragon of. 224 | 42 75 | 451 
Sang de dragon. ( #, Oseille 

rouge. ) 
Sanicle. 144 | 36 63 | 388 
Santal. blanc, 424 22 
Idem citrin. 425 
Idem rouge. 425 
Santoline. 22 5o | 304 
Idem (.Semen-contra. ) 
Sapin femelle, 334 32 | 195 
Idem Epicea. 334 T4 De 9 
Saponnaire. 243 | 44 76 | 465 
Sarcocolier. 502 101 | 652 
Sarrazin. 325 | 48 54 | 522 
Idem des oiseaux. ( #. Re- 

nouce: 
Sarriette à fleurs en tête. 455 45 | 272 
Idem des jardins. 466 46 | 279 
Idem de Crète. 466 8 552 
Sassafras. : 371 36 | 22 
Satyrion. (+. Orchis mâle.) 
Sauge de Catalogne, 460 
Sauge off. 459 23 45 | 275 
Idem franche. 460 
Idem ovale. 494 48 | 205 
Sabinier. ( », Sabine. ) è 
Saule. 411 | 55 95 | 590 
Sauve-vie ( v. Rue de murail- 

les. ) 
Savonnière. ( #. Saponnaire. ) 
Saxifrage grenue. 310 17 28 | 172 
Scabieuse des champs. 352 34 | 210 
Idem des bois. 355 60 09 | Gr4 
Idem tronquée et hérissée. 354 54 | 211 
Scammonée. 122 7 8 | 45 
Idem de Montpellier. ( ». Cy- 

nanque. 
EEE ( #. Chicorée scario- 

e. 
Sceau de Notre-Dame. ( s.Ta- 

mier , C. ) 
Idem de Salomon. 150 36 65 | 402 
Schenanthe. 423 : | 41 | 255 


DES PLANTES USUELLES, 


Scille maritime, 

Idem blanche. 

Scolopendre. 

Scordium. ( s. Germandrée 
aquatique ) 

Scorsonère d’Espagne. 

Idem pourpre. 

Scrophulaire aquatique. 

Idem grande id. des Bois. 

Idem petite. 

Scutellaire toque ord. 

Sebestier. 

Seigle. 

Sementine. (#.Semen-contra.) 

Semen contra. 

Senagruel. (#. Serpentaire de 
virginie. ) 

Sené. 

Jdem d'Italie. 

Seneçon , C. 

Idem jacobée 

Sénégré. ( v. fenugrec. ) 

Sénéka. ( s. Polygala, etc.) 

Sénévé. ( v. Moutarde. ) 

Sermontaine. ( ». Livèche.) 

Serpentaire. (#. Pied de veau 
Idem. ) 

Tdem de virginie. 

Idem petite. (y. Langue de ser- 
pent. ) 

Serpentin. ( v. Ail à feuilles 
planes. ) 

Serpolet thym. 

Seseli Commun. ( #. Laser off.) 

Idem tortueux. 

Siléné saxifrage. 

Simarouba. 

Sison amome. 

Soldanelle. 

Sorbier. 

Souchet long. 

Idem rond. 

Idem des Indes. 

Soucy. 

Idem des vignes ou sauvage. 

Soude ordinaire, 

Spic ( ». lavande à épis.) 


97 


TEXTE. FIGURES. 


41 


248 


g® TABLE GÉNÉRALE 


TEXTE. 


om APS | ANNOT 


1 vol.|2 vol. 


Spicanard. } 
Spicnard. 


Squille ( ». Scille maritime. ) 18 
Spondyle, (y. Berce.) 

Squine. 3,3 
Staphisaigre. 213 
Stæœchas 46% 
Styrax benjoin. ( v. Benjoin.) 
Storax en arbre 483 


Stramonium. ( ». Pomme épi- 
neuse. }) 

Sucrion. { y. Orge quarrée. ) 

Sumac. 

Idem amaranthe. 

Idem de Virginie. 

Sureau noir, 78 


Surelle. ( s.Oseille.) 


TAsAc ord. 206 
Tabouret. #. Thlaspi bourse |- 

à berger. ) 
Tacamabaca. ( #. Gomme taca- 


maque. ) 
Tamier commun. 
Tamarinier. 105 
Tamarix d'Allemagne. 335 
Idem de Narbonne. 335 


Tanaisie commune. 
Idem grande.(v menthe coq.) 
Taraspic. y. Thlaspi sauva- 

e. 
Térébinthe. 336 
Terre du japon. ( ». Cachou. ) 
Terrette.(#.lLierreterrestre.) 
Thalitron. 


Thapsie. 129 
Thé-Roux, :d. bout, zd de la 
Chine. 340 


Idem x Europe. ( #. Véroni- 
que off ) 


Idem des campagnes. ( #. Gré- 
il 


m11. 
Idem du Mexique. ( Y. Ansé- 
rine odorante. ) 


192 


OY 
+ 
or 


39 


11 


1) 


58 


FIGURES. 


PL, 


33 
7 


47 


69 
70 
99 

2 


17 


N95- 


201 
102 


290 


427 
428 
615 

12 


99 


541 

354% 
194 
610 
310 


197 


408 
50 


206 


DES PLANTES USUELLES. 


TEXTE. 


#7” | ANNOT 


1vo}.|2 vol. 


Thé des Vosges. ( Voy. Lichen 


pulmonaire. } 


Idem vert. 342 

Thlaspi sauvage. 4o4 
Idem des champs à larges 

feuilles. 405 

Idem bourse de berger, 

Thym commun. 454 

Idem de Crète. 455 

Thymelée. ( 7. Garou.) 

Tilleul ou tillau. 437 

Tithymale des marais, id. en 
arbre. 85 

Tormentille. 


Tortelle. ( 7. Velar officinal.) 
Toute bonne. ( 7.Orvale') 
Toute épice. ( 7. Nigelle.) 


Toxicodendron. 355 
Traînasse ( 7. Renouée. ) 
Trèfle des prés. Bot 


Idem d’eau. ( 7. ményanthe. ) 

Trique madame. (VW. Vermicu- 
laire blanche. } 

Tragacant. (.Gomme adra- 
gant.) 

Troène. 

Trontanel. ( 7. Garou.) 

Truffe. 

Idem d’eau. ( 7. macres. ) 

Turbith. 128 

Idem des montagnes 

Idem faux. ( 7. Thapsie. ) 

Turquette. ( /. Hernioie gla- 
bre, ) 


Tussilage. 157 
Idem Petasite ou violet. 564 
V.-U 

VALERIANE. 248 
Idem Celtique. 410 
Idem Oficinale. 28 
Idem Mâche. 

Vanille. 

Varaire blanc. 98 
Idem noir. 08 
Vélar officinal. 176 


Idem à feuilles lyrées, 


168 


10 
20 


4 


99 
FIGURES. 
DA. 
PL, N90$. 

08 | 613 
4o | 243 
52.| 321 
ko | 244 
44 | 274 
42 256 
06 | 596 
67 | 4o 
og | G15 
49 293 
74 492 
96 | 599 
11 68 
55 | 218 
I: NAT 
41 KE 
21 | 1350 
95 | 57; 
SIQUDLE 
5 28 
5 | 2] 
14 81 
-6. | 466 


100 TABLE GÉNÉRALE - 


TEXTE, FIGURES. 
| fus NS | ANNOT Ce a, 
ivol.|2vol PL. | N°5 


Vélar à feuilles de roquette. 176 14 | 62 
Idem alliaire. 239 | 43 75 | 461 
Idem à plusieurs siliques. 57 97 | 602 
Velvotte muflier. (W. Véro- 

nique femelle. ) 
Verge d’or. 265 
Idem à feuilles étroites. 265 
Vermiculaire blanche. 594 
Idem orpin. 158 
Véronique officinale ou mâle. 260 
Idem Chamedrite. 261 | 
Idem Femelle. 265 
Idem des prés ou à feuilles de 

germandrée. 260 
Verveine off. 495 | 
Vesce, C. 331 
Idem amère. ( 7. Orobe. ) 
Idem fève. 528 
Vesse de loup. ( 7° Lycoper- 

don commun. 
Vigne cultivée 183 
Id. batarde.(s. Pareyra bruva.) 
Id. blanche. (v.Brioneblanche.) 
Idem vierge. ( V. Morelle dou- 

ce amere. ) 
Vinette. ( 7. Oseille. ) 
Violette odorante. 286 
Violier jaune. ( 7. Giroflier. ) 
Viorne. ( 7. Clématite herbe 

aux gueux:. 
Viperine commune. 170 
Idem. (F. Serpentaire de Vir- 

ginie. ) 
Yolet, ( 7. Nénuphar.) 
Vomiquier. 
Vulvaire, ( Anserine fétide. ) 
ULMAIRE, 350 


Y.-Z. 


Vvesre germandrée. | 


374 


Aénoaire longue. 
574 


Idem ronde. 


EIN DE LA TABLE DES PLANTES USUELLES. 


INDEX EXPLICATIF 


DES MOTS TECHNIQUES 


EMPLOYÉS DANS CET OUVRAGE. 


‘+ ARE à 


ACUMINÉ, 
AIGUES, 


ALBUGO, 
ALCALIN, 
ALEXITÈRE, 
ALTÉRANS, 
AMAUROSE, 
AMÉNORRHÉE, 
ANODIN, 
ANOREXIE, 
ANTHELMINTIQUE, 
ANTI-PODAGRIQUE, 
ANTI-PSORIQUE, 
ANTI-SEPTIQUE, 
APÉRITIFS, 


APOZÈME, 
ARÔME, 
ASCARIDES, 
ASPHYXIE, 


ASSOUPISSANT, 


ASTHME, 


signifie bas-ventre. 

rétréci et terminé en pointe. 

maladies qui parcourent promptementleurs 
périodes. 

tache blanche à l’œil. 

qui a quelques propriétés des alkalis. 

contre la morsure des bêtes venimeuses. 

qui opèrent un changement insensible. 

perte, ou privation de la vue. 

suppression des règles.; 

calmant , adoucissant. 

défaut d’appétit. 

contre les vers, : | 

contre la goutte qui attaque les pieds. 

contre la galle. 

contre la putréfaction. 

qui remédient aux engorgemens , qui faci- 
litent les sécrétions. 

décoction de plantes médicinales. 

principe odorant. 

petits vers ainsi nommés à cause de leurs 
mouvemens continuels. 

interruption subite du pouls , de Ja respi- 
ration , du sentiment et du mouvement. 

qui endort, qui diminue la sensibilité, qui 
adoucit la douleur, 

difficulté de respirer habituelle ou pério- 
dique , ordinairement accompagnée de 
siflemens. 


102 


ASTRINGENS, 


PÉCHIQUES, 
Bracries, 


CARBONATE DE PO- 
TASSE , 
CARMINATIFS, 
CÉPHALIQUES, 
CHRONIQUES, 


Ciné, 
Coz1Q. SATURNINE, 
CORDIALES, 


CoRYMBIFÈRES, 


LA 
CosMÉTIQUE, 


CRÉNULÉ, 
CRrucIFÈRES, 
CULINAIRE, 


CUTAXÉ, 
DÉGLUTITION , 
DENTIFRIQUES, ou 
DENTIFRICES, 
Dérersirs, 
DrAPHORÉTIQUES, 
DrATRÈSE, 
DiéTÉTIQUE, 


INDEX EXPLICATIF 


qui resserrent les tissus, qui diminuent ou 
arrêtent les hémorrhagies, les diarréhées, 
etc. 

qui calment la toux, 

petites feuilles qui naïssent avec les 
fleurs, et qui diffèrent des autres feuilles 
par leur forme, leur couleur, et leur 
substance. 

sel formé par la combinaison de l'acide 
carbonique avec la potasse. 

contre les vents et les flatuosités. 

contre les maux de tête. 

maladies qui parcourent lentement leurs 
périodes. 

garnis de cils, ou de poils rangés sur une 
ligne. 

colique produite par les préparations et les 
émanations du plomb. 

qui fortifient le cœur, qui raniment promp- 
tement les forces. 


disposition des plantes dans lesquelles les 


fleurs, quoique partant de points diffé- 
rens, s'élèvent à peu près à la même 
hauteur. 

Tout ce qui est relatif à l’embellissement 
de la peau. 

qui a des crénelures petites et fréquentes. 

Fleurs à quatre divisions en forme de croix. 

usité dans les cuisines, soit comme aliment, 
soit comme assaisonnement, 

qui appartient à la peau. 
action d’avaler. 

remèdes propres à frotter et à nettoyer les 
dents, 

remèdes externes qui nettoient les plaies. 

qui favorisent la transpiration. 

disposition ou état morbifique. 

tout ce qui est relatif à l'emploi réglé et 
mesuré de ce qui est nécessaire pour en- 
tretenir la vie et la santé. 


DES 

DRASTIQUES, 
DysPNÉE, 

LA 
Emérique, 
EMMÉNAGOGUE ; 
ÉMoLLrENT, 
D ter. 


ERÉTISME, 
ErRRuiIN, 


- 


ExANTHÈMES, 
ExPECTORATION , 
ExPECTORANT, 
ExuToire, 


FÉBRIFUGE, 
FIÈVRE ADYNAMIQ. 
id. ATAXIQUE, 
id, ÉTIQUE , ou 
HECTIQUE, 

id, INTERMITENTE, 
id. — id. PERNI- 
CIEUSE, 
id id. VERNALE, 
id. RÉMITTENTE, 


id. SOPOREUSE, 


FLATULENS, FLA- 
TUEUX , 
FurFuRACÉ, 
GALLIQUE, 
GLABRE, 
GLAUQUE, 
HÉPATIQUE, 


HERPÉTIQUE, 
HiPrIATRIQUE , 
HyprAGoGUE, 
ÆXDROPUNOBIE, 


: 
MOTS TECHNIQUES. 105 


purgatifs prompts et violens. 

difficulté de respirer. 

qui provoque les vomissemens. 

qui provoque les règles. 

qui adoucit, relâche, amollit, 

médicamens qui attirent fortement les hu- 
meurs vers les parties sur lesquelles on 
les applique. 

irritation , agacement. 

qui fait éternuer , moucher. 

toutes sortes d’éruptions à la peau. 

action de cracher. 

ce qui facilite ou provoque l’expectoration, 


ulcère artificiel pour évacuer les humeurs 
superflues. 


qui guérit les fièvres, 
fièvre putride. 
id. maligne. 


id. avec desséchement , maigreur du corps 
id. qui revient par accès. 


id. d'accès qui est promptement mortelle. 

id. id. du printemps. 

id. qui diminue de force dans l’intervalle 
des redoublemens. 

fièvre accompagnée de sommeil , d'assou- 
pissemens dangereux. 


qui causent des vents ou flatuosités. 

qui ressemble à du son. 

extrait des noix de galles. 

sans duvet, sans poil. 

vert de mer, vert blanchätre, 

qui appartient au foie, ou qui est propre 
ses maladies. 

dartreux. 

médecine des chevaux. 

qui évacue les eaux et les sérosités du corps 

aversion ou horreur de l’eau. 


10# INDEX EXPLICATIF 


HyPocoNPRIE, maladie entretenue par une altération des 
organes du bas-ventre, accompagnée de 
douleurs vagues, de vents, et souvent 
exaspérée par des maux imaginaires. 

Hystérie, maladie nerveuse que l’on croit avoir son 
siége dans la matrice, et qui détermine 
des accidens irréguliers plus ou moins 
graves; tels que suffucation, évanouis- 
sement, convulsions, difficulté de res- 
pirer, etc. 


HYsTÉRIQUE, qui a rapport à l’hystérie ou aux maladies 
de la matrice, ou qui est propre à les 
combattre. 

IxcISIES, qui atténuent, et divisent les humeurs. 

INERME, sans armes, sans piquans. 

IRRITABILITÉ, propriété inhérente à la fibre musculaire, 
ou charnue de se contracter. 

LEUCHORRHÉE , écoulement blanc, flueurs blanches. 


LiTHONTRIPTIQUES, médicamens que l’on a cru propres à atté- 
nuer , à briser la pierre dans les reins et 
dans la vessie, 


Lomer1cs, vers longs et ronds composés d’anneaux. 

MAGISTRALES, préparations qui se font sur-le-champ. 

MuLTIFIDE, divisé en un grand nombre d’incisions:ai- 
guës. 


MuRïIATE DE POTASSE, sel formé par la combinaison de l'acide 
muriatique avec la potaëse. 


NARCOTIQUE, qui 2 la propriété d’assoupir, d’engourdir. 
NAUSÉABOND , Ou 

NausÉEUXx, qui excite , provoque l’envie de vomir. 
“NECTAIRE, nom donné par Linné à une partie de la 


fleur d’une forme différente des autres, 
qui paraît servir de supplément , et qu’il 
regardait comme contenant du miel. 
NiITRATE DE POTASSE, sel formé par la combinaison de l’acide ni- 
trique (eau forte) avec la potasse, C’est ce 
qu’on appelle vulgairement se/ de nitre. 
OFEICINALES, préparations que l’on doit trouver compo- 
sées chez les 2harmaciens. 


DES MOTS TECHNIQUES, 105 


OLÉRACÉE , 


OMBELLE, 


OPnTALMIE , 
OPHTALMIQUE, 
ORBICULÉ, 
OXALATE DE CHAUX, 


PALLIATIF, 


PALMÉ, 
ParoxisME , 


PÉRITONITE, 


PÉTALE, 
Lé 


ParmistE PULMo- 
NAIRE, 
id. id. ULCÉREUSE, 
id. id. TUBERCU- 
CULEUSE, 
PuErRPÉRADS, 
PurIFORME, 
RAMEUx, 
Résozur:r, 


RÉTROPULSION, 
RuBÉFIANT, 
SALIN, 
SCROPHULEUX, 


SILIQUE, 


SINAPISME, 
LA 
SPLÉNIQUE, 


légamineuse , potagère ; qui sert à la nour- 
riture. 

disposition de rameaux égaux qui partent 
du centre commun d’une tige, et se ter- 
minent par des amas de fleurs. 

inflammation de l’œil 

tout ce qui est relatif et propre aux yeux. 

plat et rond. 

sel formé par la combinaison de l'acide 
oxalique avec la chaux. C’est ce qu’on 
appelle vulgairement et improprement 
sel d’oseille. 

qui calme les symptômes et guérit en appa- 
rence. ù 

semblable à une main ouverte. 

retour ou redoublement de toute maladie, 
soit périodique, soit irrégulière. 

inflammation de la membrane qui tapisse 

la cavité du bas-ventre, appelée perttoine. 

nom donné à chacune des pièces externes 
qui composent certaines fleurs. 


maladie et destruction des poumons, 

id. avec ulcération. 

id. avec petites tumeurs , et petits ulcères 
partiels. 

ce qui est relatif aux suites de couche. 

qui a l’aspect , l’apparence du pus. 

qui jette beaucoup de branches. 

qui a la prétendue vertu de diviser, d’at- 
ténuer les humeurs. 

action de rentrer en dedans , de répercuter. 

qui rougit et enflamme. 

qui contient du sel. 

ce qui est relatif à la maladie des écrouelles 
ou des scrophules. 

fruit solitaire , simple, allongé , marqué 
de deux sutures longitudinales opposées. 

cataplasme dont la moutarde fait la base. 

qui a rapport à la rate, ou qui convient à 
ses maladies. 

14 


306 INDEX EXPLICATIF., etc. 

SQUAMEUX , qui a l’apparence ou la forme d’écailies, 

STArHYLÔME, petite tumeur de l’œil en forme de grains 
de raisin. 

STERNUTATOIRE, qui provoque l’éternuement. 

STUPÉFIANT, qui produit la stupeur , ou diminue le sen 
timent et le mouvement. 

STYPTIQUE, - qui resserre ou crispe les parties. 


SULFATE DE POTASSE, sel formé par la combinaison de l'acide 
sulfurique ( ou vitriolique ) avec la 


potasse. 
SUPERPURGATION, purgation immodérée et excessive, 
Syruiuis, mal vénérien, ou vérole. 
Tartrire DE Po- ou se/ de tartre formé par la combinaison 
4 HÂSSE de l’acide tartareux avec la potasse. 


id. id. ANTIMONIÉ, sel formé comme le précédent, mais avec 
addition d’antimoine. Ce seL.est plus gé« 
néralement connu sous le nom de {artre 
stibié, ou d’émétique. 

Téraxos, tension ou roideur occasionnée par la cou- 
traction des muscles. 

TaxrA, espèce de vers longs et applatis des intes- 
tins; ainsi appelés parce qu'ils ressem- 
blent à des rubans. 


TorIQUES, tout ce qui est appliqué extérieurement, 

TRAUMATIQUE, ‘ Ce qui a rapport aux plaies ou blessures, 
ou est déterminé par elles. 

UTÉRUS, ou matrice , organe propre aux femelles, 


qui reçoit le produit de laconception, 

où s’accomplit la fonction de la généra- 

tion. | 
WULNÉRAIRE, ce qui est bon pour les plaies ou les ulcères. 


YIN DE L'INDEX EXPLICATIF DES MOTS TECHNIQUES, 


Un, cd né, hate OMR RS RSS 


| ERRAT A. 


Page 27, ligne 20, au lieu de oeficinale, lisez oMicinale. 


— 59, — 30, — — — monodalphie, — mondaelphie. 


NOTE ESSENTIELLE. 


JE me suis borné dans ces Annotations, elc. à 
parler des Plantes sur lesquelles il importoit le plus 
essentiellement de donner des indications positives sur 
leurs propriétés. Quant aux autres Plantes qui m'ont 
paru convenablement décrites et expliquées par Maïl. 
lard , dans la septième édition qu’il a faite de l’ouvrage 
de Chomet , je n’ai point cru devoir en faire mention, 
puisqu'on trouvera dans le texte les connoissances et 
les lumières propres à instruire et à éclairer sur leurs 
vertus et leurs usages. 


n° 
au V4 


OBSERVATION: 


Cet Ouvrage est complet avec 642 
Planches gravées , quoique les Titres en 


annoncent 650. 


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