»Mi«» V-v V; \„ :; mWÈmm ili . /'-■ ,?. ß ;&&&• : irèl«fe» Ü ■hh ÉlSb M»|WS " '. ■ ■' ■ ; : .'■ ", : ; - IMhP^PH£ ■■■■■B laÄBHIÄ^V1 ì, : r'-;* : ' ■ h ] ■. , ■ • tÉl Mmm mmjm fi ^æmêêêêê HI mM$m mm mm HK Wmfenl ü iKWiBnMO MTMmf iiHM ■HH HìIHrì ::Vy »Si K VMK nffiu mmmäm WÈÊÊ wmm mmé m llïTli|.ô af ■ X" CONCRËS ORNITHOLCCICUE INTERNATIONAL Ç&ùuen, 9 au 13 Qfllai 193S Compte tendu publié pat Qean ^ eiacout , Sectéiaite g.én.étal IXe CONGRÈS ORNITHOLOGIQUE INTERNATIONAL (fÿ ¥' '"ëZZU jC G / - / ' /9SÌ IXe CONGRES ORNITHOLOGIQUE INTERNATIONAL ROUEN — 9 AU 13 MAI 1938 COMPTE RENDU publié par JEAN DELACOUR SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ROUEN : SECRÉTARIAT DU CONGRÈS HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES, 40 bis, RUE SAINT-LO 1er OCTOBRE 1938 ^HSÒ^ d- DEC À!B RARI 31 1956 Le Château de Gères. INTRODUCTION En tête de ce volume , je tiens à rendre hommage à ceux dont les efforts ont assuré le succès du Congrès . A la première place se trouve son président , M. le Pro- fesseur A. Ghigi , dont V autorité, la science, la finesse et la bienveillance sont inégalables. Sa présence à notre tête était un gage de réussite. Celle de MM. les Professeurs K. Lonnberg et E. Stresemann , présidents des précédents Congrès , a aussi contribué considérablement à V éclat de nos réunions . A ces trois éminents ornithologistes, mes amis de longue date , j’exprime ici ma gratitude profonde . Elle est également due aux Membres du Comité Exécutif Permanent, du Comité d’ Honneur, des Comités Exécutif Français , de Réception et d’ Accueil, ainsi qu’aux commissaires aux Expo- sitions et Excursions . Une mention particulière doit cepen- dant être réservée à MM. Edmond Labbé , président d’honneur, et H . Gadeau de Kerville, président du Comité de Réception , qui ont pris une part très active à la prépa- ration du Congrès et ne nous ont jamais ménagé leur appui . Mes collaborateurs immédiats m’ont rendu la tâche facile : M. Robert Regnier, secrétaire-trésorier du Comité de Récep- tion , a plus que tout autre contribué au succès du Congrès par son activité et son expérience ; c’est à lui surtout que revient le mérite d’avoir organisé le secrétariat , la trésorerie, les séances et autres manifestations , et il m’a aidé considé- rablement dans la préparation de ce Compte rendu ; M. Georges Olivier , secrétaire adjoint, l’a secondé avec autant de dévouement que de sûreté. M. Jacques Berlioz , — 8 — membre français du Comité Exécutif Permanent, s* est occupé des séances générales et des sections avec sa méthode , sa science et son exactitude bien connues; M. Bernard Lefebvre , en se chargeant de toute la partie cinématographique et pho- tographique, en a assuré la bonne marche par son inlassable dévouement , sa patience et sa haute compétence . Je les en remercie de tout cœur . Je désire encore assurer de ma vive reconnaissance les Pouvoirs Publics et les personnes qui , par leurs généreuses contributions , ont permis de réserver à nos hôtes un accueil digne de notre pays et d’éditer ce Compte rendu : MM . les Ministres des Affaires Étrangères , de l’Éducation Natio- nale et de l’Agriculture ; le Département de la Seine - Inférieure ; M . le Maire et la Municipalité de Rouen; le Directeur et les Professeurs du Muséum National d’ Histoire Naturelle , Madame T. Delacour ; MM. A. Ezra , M. Jeanson et A . Pam . Enfin y je remercie Miss P. Barclay-Smith et le Pro- fesseur E. Stresemann , qui m’ont constamment aidé dans la propagande et la publication des programmes et se sont chargés de la préparation et de la correction des épreuves des travaux en langues anglaise et allemande. Grâce à tous ces concours , à l’excellence des communi- cationsy en particulier des films , et à un temps magnifique , le Congrès aura , je l’espère , produit une impression favorable sur ceux qui y ont pris part. S’ils ont emporté un souvenir agréable de leur visite en Normandie , et des excursions à Paris et en Camargue qui ont suivi, mes collaborateurs et moi-même nous considérerons comme amplement récompensés du soin que nous avons pris pour recevoir de notre mieux en France l’élite des ornithologistes du monde. J. DELACOUR. ORGANISATION DU CONGRÈS COMITÉ D’HONNEUR M. le Président du Conseil des Ministres, M. le Vice-Président du Conseil des Ministres, M. le Ministre des Affaires Étrangères, M. le Ministre de l’Éducation Nationale, M. le Ministre de l’Agriculture, Académie des Sciences, Académie d’Agriculture, M. le Directeur du Muséum National, M. le Préfet de la Seine-Inférieure, M. le Président du Conseil Général de la Seine-Infé- rieure, M. le Député-Maire de Rouen, Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Rouen, M. A. Chaplain, directeur général des Eaux et Forêts, M. R. Dautry, directeur général honoraire des Chemins de Fer de l’État, M. Ducrocq, président du Conseil International de la Chasse du Saint-Hubert Club, M. E. Labbé, président de la Société Nationale d’Acclima- tation, M. P. Lemoine, directeur honoraire du Muséum National, M. le Gouverneur général M. Olivier, président de la So- ciété des Amis du Muséum National. — 10 — BUREAU DU IXe CONGRÈS ORNITHOLOGIQUE INTERNATIONAL Président Professeur Alessandro Ghigi, recteur de l’Université de Bologne. Secrétaire Général Jean Delacour, associé du Muséum National d’Histoire Naturelle. Secrétaire-Trésorier du Comité de Réception Robert Regnier, directeur du Muséum de Rouen et de la Station Zoologique du Nord-Ouest. Comité Exécutif permanent MM. W.-H. de Beaufort (Hollande); J. Berlioz (France); F. C. R. Jourdain (Grande-Bretagne) ; E. Lonnberg (Suède) ; E. Stresemann (Allemagne) ; A. \V et more (États-Unis d’Amérique). Comité Exécutif Français MM. d’ABADiE; E. Béraut; J. Berlioz; G. Bouet; E. Bour- delle; A. Chappellier; L. Chopard; A. Decoux; M. Ducrocq; F. Edmond-Blanc; H. Gadeau de Kerville; P. Jabouille; M. Legendre; N. Mayaud; Prince Paul Murat; G. Olivier; P. Paris; J. Rapine; R. Regnier; A. Rochon-Duvigneaud; G. Rousseau-Decelle ; H. San- gnier; A. Urbain. Excursion de Camargue Commissaires : MM. C. Bressou et A. Tallon, — 11 — Exposition Ornithologique de Paris Commissaire : M. R. Reboussin. Comité de Réception Président d’Honneur : M. Edmond Labbé, président de la Société Nationale d’Acclimatation de France. Président : M. Henri Gadeau de Kerville. Vice-Président : M. P. Jabouille. Secrétaire-Trésorier : M. R. Regnier. Secrétaire-Adjoint : M. G. Olivier. Membres : MM. R. Millot, représentant M. le Maire de Rouen; M. Rarbier de la Serre; J. Bouveau; J. Deco- nihout; F. Guey; H. Labrosse; B. Lefebvre; E. Le Graverend; J. Malabre; Dr M. Petitclerc; A. Ri- ch art. Comité d’ Accueil Mmes Bouet, Bourdelle, Clamageran, T. Delacour, Guey, Le Graverend; MUe Lemaire; Mmes Le Prévost de la Moissonnière, Olivier, Planque, Regnier, Simon Henri-Martin, Urbain. Le Congrès a été organisé avec le précieux concours des Services Départementaux, des Services Municipaux, du Syn- dicat d’initiative (Dr M. Petitclerc, président) et du Photo- Club Rouennais (B. Lefebvre, président). Le Secrétariat du Congrès se trouvait à l’Hôtel des Socié- tés Savantes, 40 bis, rue Saint-Lô, près du Palais de Justice. Les séances solennelles (ouverture et clôture), se sont tenues à l’Hôtel de Ville; les séances générales au Cinéma «Normandy» ; les séances de Sections à l’Hôtel des Sociétés Savantes. — 12 — BUREAU DES SECTIONS Section I Taxonomie et zoogéographie Présidents : MM. Berlioz, Fleming, Sclater et Stresemann. Secrétaires : MM. V. Danis, Mac Donald et Meise. Section II Anatomie, Physiologie et Embryologie. Présidents : MM. Lowe, Schenk, Urbain et Wetmore. Secrétaires : MM. le Cte Gavazza, Greenway et Verheyen. Section III. — Biologie (Ethologie, Ecologie, Migrations, Oologie, etc.) Présidents : MM. Bourdelle, Chapin, Jourdain, et Lorenz. Secrétaires : MM. Etchecopar, Junge et Toschi. - Section IV Ornithologie appliquée. Présidents : MM. Crandall, Drost, Ezra et Prince Paul Murat. Secrétaires : Miss Barclay-Smith, MM. B. Danis et Taibel. IXe Congrès Ornithologique International, Rouen, le 10 Mai 1938. LISTE DES DÉLÉGUÉS ALLEMAGNE Le Gouvernement, Prof. E. Stresemann, Président. Prof. R. Drost. Dr O. Heinroth. Dr H. Kummerlöwe. Prof. W. SCHOENICHEN. Dr E. Schüz. Deutsche ornithologische Gesell- schaft, Dr O. Heinroth. Zoologische Sammlung Mün- chen et Ornithologische Gesell- schaft in Bayern, Prof. Dr A. Laubmann. Muséum de Vienne, Dr K. Lorenz. ARGENTINE Museo de Ciencias naturales et Sociedad ornitologica del Plata, R. Garcia Arias. AUSTRALIE Royal Australasian Ornitholo- gists'Union, G. M. Mathews et E. J. Rryce. Royal Zoological Society of N. S. W ., E.-J. Bryce. BELGIQUE Le Gouvernement et le Musée Royal, Ch. Dupond. Société royale Zoologique, Ch. Dupond. BULGARIE Le Gouvernement, Prof. P. Pateff, Sofìa. CANADA Le Gouvernement, National Mu- seum et North American Orni- thologists’Union, J.-H. Fleming. DANEMARK Le Gouvernement et l'Université de Copenhague, Prof. R. Spärck. ETATS-UNIS D’AMERIQUE Le Gouvernement, Dr A. Wetmore, Président. Dr J.-P. Chapin. J.-C. Greenway. Dr L. E. Hicks. Dr T. G. Pearson. American Museum New-York, Dr J.-P. Chapin. Cornell University, Ithaca, Prof. A. Allen. A. Brand. Dr G. Sutton. Carnegie Museum Pittsburg, W.-E. Clyde Todd. American Ornithologists' Union, Les délégués du Gouvernement Mrs M. Nice. Wilson Ornithological Club, Dr E. Witschi. GRANDE-BRETAGNE Le Gouvernement, P. R. Lowe. Zoological Society of London, A. Ezra. Major A. Pam. J. Delacour. Bristish Museum N. H., N. -B. Kinnear. J. D. Mac Donald. British Ornithologists' Union P. R. Lowe. 14 — R. Society for the Protection of Birds, R. Preston Donaldson. British Birds, H.-F. Witherby. British Oological Association, Admiral H. Lynes. Rev. F.-C.-R. Jourdain. London Natural History Society, C.-L. Collenette. British Ornithologists’ Club, G. M. Mathews. H. Whistler. South-Eastern Union of Scienti- fic Societies, Mrs W. Boyd-Watt. Natural History Society of Nor- thumberland, Durham and New- castle, Mrs T.-E. Hodgkin. GRECE Le Gouvernement, R. Bunge. HONGRIE Le Gouvernement, Prof. J. Schenk. Institut Ornithologique, Dr A. Kleiner. Tiszantuli Madarvedelmi Egye- sület Debrecen, Dr E. Nagy. INDES ANGLAISES Bombay Natural History Society H. Whistler. IRLANDE Zool. Society of Ireland . J. Cunningham. ITALIE Le Gouvernement et l'Institut International d' Agriculture, Prof. A. Ghigi. Général G. Vaccaro. Muséum de Milan, Dr E. Moltoni. JAPON Le Gouvernement, Marquis Yamashina. LETTONIE Université de Riga, Dr von Transehe. PAYS-BAS Rijksmuseum, Leiden, Dr G. C. A. Junge. POLOGNE Le Gouvernement, l’Université de Cracovie, la Société des Sciences de Varsovie, l’Ecole Supérieure de l’Economie rurale, Musée Zoologique Polonais, Cte K. Wodzicki. Dr A. Dunajewski. PORTUGAL Le Gouvernement, F. de Fontes Pereira de Mello. ROUMANIE Le Gouvernement, Dr I. Catuneanu. SUEDE Le Gouvernement et V Académie des Sciences, Prof. E. LÖnnberg. SUISSE Le Gouvernement, Prof. H. Noll. O. Meylan. TCHECOSLOVAQUIE Le Gouvernement et l’Institut des Recherches, Dr J.-M. Rasek. TURQUIE Le Gouvernement, Dr Sevket Utkuman. U. R S. S. Le Gouvernement, Dr G. Dementiev. 15 URUGUAY Prof. A. Teisseire. VENEZUELA Le Gouvernement, W. H. Phelps. FRANCE Académie des Sciences, Prof. Ch. Pérez. Muséum National d’ Histoire Na- turelle, Prof. L. Germain, E. Bour- delle, J. Berlioz et A. Ur- bain. Soc. Ornithologique de France, J. Rapine et H. Sangnier. Ligue Française pour la Protec- tion des Oiseaux, Le Prince Paul Murat et A. Chappellier. Société Nationale des Amateurs d’Elevage d’Oiseaux exotiques, Prof. A. Urbain et M. Le- gendre. Société Nationale d’ Acclimata- tion, Dr A. Rochon-Duvigneaud et G. Rousseau-Decelle. Société Zoologique de France, P. Paris et R. Regnier. Société de Biogéographie, Dr G. Bouet et L. Chopard. Conseil International de la Chasse, M. Ducrocq et F. Edmond- Blanc. Académie des Sciences, Belles- Lettres et Arts de Rouen, J. Delacour et R. Regnier. Société des Amis des Sciences Naturelles et du Muséum de Rouen, H. Gadeau de Kerville et R. Regnier. Université de Lille, H. Heim de Balsac. COLONIES FRANÇAISES INDOCHINE P. Jabouille. MADAGASCAR G. Petit. LISTE DES CONGRESSISTES MM. Miss Clemence M. Acland, Bans- tead. W.-B. Alexander, Oxford. Arthur Allen, Ithaca (N.-Y.). Col. Bailey, Londres. Mrs Bailey, Londres. Dr David A. Bannerman, Londres. Mrs D.-A. Bannerman, Londres. Miss Phyllis Barclay - Smith, Londres. M. Bardin, St-Denis-du-Payré. Mme Bardin. F.-J.-F. Barrington, Londres. Dr Jiri Baum, Prague. Mme Baum, Prague. MM. Dr E. Beraut, Neuilly (Seine). J. Berlioz, Paris. Miss Mary G. -S. Best, Andover. Mme Beyer-Stresemann, Berlin. H. Birckhead, New-York. C. I. Blackburne, Haslemere. J. Blanchard, Paris. Robert Blockey, Haslemere. Cte C. de Bonnet de Paillerets, Cravencères (Gers). H. Booth, Ben Rhydding. Mrs H. Booth, Ben Rhydding. R. Bouet, Caen. Mlle Bouet, Caen. Dr G. Bouet, Paris. MM. Mme G. Bouet, Paris. Prof. E. Bourdelle, Paris. Mme E. Bourdelle, Paris. A.-W. Boyd, Northwich. Mrs A.-W. Boyd, Northwich. Jean Boyer, Mt-St-Aignan (S.-I.) Mme Jean Boyer, Mt-St-Aignan. Albert Brand, Ithaca (N. Y.). Mrs Brand, Ithaca. Miss Brand, Ithaca. Ch. Brioux, Rouen. Mme Ch. Brioux, Rouen. A. -B. Brooks, Londres. Miss G. Brooks, Londres. G. Brown, Newbery. E. Bryce, Killara N. S. W. Mrs E.-J. Bryce, Killara N. S. W. R. Bunge, Athènes. Mme Bunouf, Rouen. Miss May Butterworth. Londres J. BÜttikofer, Bâle. J. Cambessèdes, Paris. Mlle Carrière, Notre-Dame-de- Bondeville. Miss B. -A. Carter, Chipperfield. Dr J. Casares, Buenos-Aires. Catuneanu, Bucarest. Mme Catuneanu, Bucarest. Cte Prof. F. Gavazza, Bologne. Ctesse Lilla Cavazza Belgrano, Bologne. Lady Moyra Cavendish, Londres. Dr James P. Chapin, Washing- ton. A. Chappellier, Versailles. The Hon. H.-G. Charteris, Londres. Miss E. Chawner, Stockbridge. Prince D. Chigi della Rovere, Rome. André Clamageran, Rouen. Mme Clamageran, Rouen. Miss T. Clay, Londres. H. -P.-O. Cleave, Reading. R. de Clermont, Paris. C.-L. Collenette, Richmond. Lee. S. Crandall, New-York. Mrs L.-S. Crandall, New-York. Miss C.-E. Crompton, Londres. Josias Cunningham, Belfast. Mrs J. Cunningham, Belfast. Benoit Danis, Paris. Vincent Danis, Paris. J. Deconihout, Rouen. Mme Deconihout, Rouen. MUe Deconihout, Rouen. Jean Delacour, Clères. Mme T. Delacour, Clères. J. Delamain, La Branderaie (Charente). MM. Prof. G. Dementiev, Moscou. R.-P. Donaldson, Londres. Mrs P. Donaldson, Londres. Dr H. Dotterweich. Prof. Dr R. Drost, Helgoland. Mag. Ph.-A. Dunajewski, Varso- vie. Ch. Dupond, Bruxelles. Cte V. Dziedusxychi, Cracovie. F. Edmond-Blanc, Neuilly (Seine) F.-H. Edmondson, Keighley. E. -M.-C. Elliot, Londres. A. Ezra, Cobham. Mrs T.-H. Fairbrother, Londres. Miss Judith M. Ferrier, Hemsby. Mme Feuillée-Billot, St-Cloud. J.-H. Fleming, Toronto. Miss V. Flood Page, Londres. F. de Fontes Pereira de Mello, Lisbonne. Dr F. Frank, Berlin. Henri Gadeau de Kerville, Rouen. R. Garcia Arias, Buenos-Ayres. Prof. L. Germain, Paris. Prof. A. Ghigi, Bologne. Mme A. Ghigi, Bologne. Capt. H.-A. Gilbert, Hereford. Mrs Gilbert, Hereford. W.-E. Glegg, Richmond. Miss Eva Godman, Horsham. Miss Edith Godman, Horsham. A. Granger, Paris. Capt. C. Grant, Londres. R. -H. Greaves, Le Caire. Mrs H. Greaves, Le Caire. J.-C. Greenway, Boston. F. Guey, Rouen. M'me F. Guey, Rouen. J. Guiffrey, Paris. Marquis Hachisuka, Tokio. J.-P. Hardiman, Amersham. Mrs Hardiman, Amersham. Dr J.-M. Harrison, Sevenoaks. H. Heim de Balsac, Lille. Dr O. Heinroth, Berlin. P. Hens, Valkenburg (Pays-Bas). Dr L. E. Hicks, Colombus, Ohio. Mrs Lawrence E. Hicks, Colom- bus, Ohio. Mrs C. Hodgkin, Stocksfield. S. Hoyt, New- York. A. Hugues, St-Genies-de-Mal- goires (Gard). P. Jabouille, Clères. Miss Celia James, Stocksfield. M. Jeanson, Paris. — 17 — MM. Dr P. Jespersen, Copenhague. Mme R. Jespersen, Copenhague. Mlle Jorgensen, Copenhague. Rev. F. C. R. Jourdain, South- bourne. Dr G. Junge, Leiden. Dr E. Kattinger, Erlangen. J.-R. Kinghorn, Sydney. N.-B. Kinnear, Londres. Dr E. Kleiner, Budapest. Capt. C.W.R. Knight, Sevenoaks. P. Krause, Berlin. Dr H. Kummerlöwe, Dresde. Mme Kummerlöwe, Dresde. Miss Irène Laing, Londres. Prof. Dr A. Laubmann, Munich. M. Legendre, Paris. E. Le Graverend, Rouen. Mme E. Le Graverend, Rouen. C. Lemaire, Paris. Mlle Lemaire, Paris. Mrs F. E. Lemon, Redhill. Miss C. Longfield, Londres. Prof. E. Lönnberg, Stockholm. Dr B. Loppenthin, Téhéran. Dr K. Lorenz, Vienne. Mme K. Lorenz, Vienne. Mme Louvet, Rouen. Dr G. Carmichael Low, Londres. P. R. Lowe, Londres. Mrs P. Lowe, Londres. Admirai H. Lynes, Londres. Miss Lynes, Londres. J.-D. Macdonald, Londres. A.-H. Macpherson, Londres. M. Malabre, Rouen. H.-C. Martin, Beckenham. Mrs H. C. Martin, Beckenham. G.-M. Mathews, Winchester. N. Mayaud, Le Lys (M.-et-L.). Dr E. Mayr, New-York. Mrs Mayr, New-York. Col, R. Meinertzhagen, Londres. Dr W. Meise, Dresde. Frau W. Meise, Dresde. O. Meylan, Mies (Suisse). Mme de la Moissonnière, Cante- leu. Dr E. Moltoni, Milan. Prince Paul Murat, Paris. Miss Vera Murray, Stocksfield. Dr E. Nagy, Debrecen. T. H. Newman, Wembley Park. New - York American Museum (Library). Mrs M. Nice, Chicago. Prof. H. Noll, Bâle. G. Olivier, Elbeuf. M'me G. Olivier, Elbeuf. MM. G. Paldy, Budapest. Major A. P am, Londres. Panzer, Dantzig. Parisy, Paris. Dr P. Pateff, Sofia. Dr T. G. Pearson, Washington. Mrs Pearson. M. Pellet, Rouen. Mme M. Pellet, Rouen. Prof. C. Perez, Paris. G. Petit, Paris. W. H. Phelps, Caracas. Mrs Phelps, Caracas. J. Pichon, Rouen. Mme j Pichon, Rouen. Marquise de Pierre, Sermenti- zon (P.-de-D.). P. Planque, Paris. Mme Planque, Paris. Dr Polaillon, Paris. C. -W. Praed, Londres. H. -M. Praed. Mrs J. B. Priestley, Londres. Rev. C. J. Pring, Ilminster. J. Rapine, Paris. Dr J.-M. Rasek, Brno. R. Recouly, Paris. Dr R. Regnier, Rouen. Mme R. Regnier, Rouen. Miss G.-M. Rhodes, Cambridge. Dr A. Richart, Rouen. Mme A Richart, Rouen. Mrs Robert Read, Londres. Dr A. Rochon-Duvigneaud, Paris. Miss M. Rothschild, Londres. G. Rousseau-Decelle, Paris. Dr W. RÜppel, Berlin. R. Salgues, Brignoles (Var). F. Salomonsen, Copenhague. H. Sangnier, Paris. Dr J. Schenk, Budapest. Prof. W. Schoenichen, Berlin. M. Schönwetter, Gotha. Dr E. Schuz, Rossitten. W. L. Sclater, Londres. Rév. W. Serle, Edinbourg. Sevket Utkuman, Paris. Cl. Sibley, Wallingford (U.S.A.). Mrs Sibley, Wallingford (U.S.A.) Dr H.-K.-W. Sick, Heidelberg. F.-H. Siewert, Werbellinsee. Mme Simon-H. Martin, Paris. D. Seth-Smith, Londres. Baron Solymozy, Budapest. Dr R. Spärck, Copenhague. Dr R. Stadie, Hiddensee. Fr. M. Stanislaus, Munich. J. Stoffel, Deventer. Captain S. Stokes, Rugeley. Dr M. Stolpe, Berlin. Prof. E. Stresemann, Berlin. 2 18 — MM. L. Studinka, Liébeny (Hongrie). Dr G. M. Sutton, Ithaca (N. -Y.). F. Szokoli, Budapest. Tage la Cour, Svendborg. Mrs Tage la Cour, Svendborg. Dr A. Taibel, Bologne. A. Teisseire, Montevideo. Mme Teisseire, Montevideo. Dr G. Thibout, Paris. Miss P.-M. Thomas, Tring. A. Thomson, Thrusley. E.-C. Todd, Pittsburgh. Prof. A. Toschi, Bologne. Dr N. von Transehe, Riga. W. Trettau, Gimmel. Leutnant H. von Treuenfels, Os- terode. B. -W. Tucker, Oxford. Prof. A. Urbain, Vincennes. Mme Urbain, Vincennes. Général G. Vaccaro, Rome. P.-W. Van der Burg, Hardinx- veld. MM. Mme M.-A. Van der Burg, Har- dinxveld. F. Van der Kemp, Grand - Cou- ronne (Seine-Inférieure). A. J. Van Rossem, Pasadena. Dr M. Vasvari, Budapest. R. Verheyen, Anvers. Dr A. Vertse, Budapest. Mme Voillemier, Paris. Dr K. Warga, Budapest. Mrs W. Boyd Watt, Londres. O. -F. Weber, New-York. Dr A. Wetmore, Washington. H. Whistler, Battle. Hon. Mrs H. Whistler, Battle. Miss Williams, Londres. H.-F. Witherby, Chobham. Mrs H.-F. Witherby, Chobham. Dr Emil Witschi, Iowa. Cte K. W ODZiCKi, Varsovie. C. de Worms, Egham. Marquis Yamashina, Tokio. MESSAGES Des télégrammes, adresses et lettres exprimant leurs regrets de ne pouvoir assister au Congrès, et leurs vœux pour son succès, ont été reçus des personnalités suivantes : M. Jean Zay, ministre de l’Education Nationale ; M. H. Queuille, ministre de l’Agriculture de France; The Right Hon. Neville Chamberlain, premier ministre de Grande-Bretagne ; Sir Samuel Hoare, ministre de l’Intérieur ; The Right Hon. Malcolm Mac Donald, ministre des Colo- nies; Sir Philip Sassoon, ministre des Travaux publics de Grande- Bretagne; S. M. le Roi de Bulgarie; S. M. le Tzar Ferdinand de Bulgarie; M. le Ministre de l’Instruction publique de Tchécoslovaquie; Le Dr J. Casarès, de Buenos-Ayres ; Le Dr A. Capello, de Buenos-Ayres; Le Professeur G. Dementiev, de Moscou; Le Dr Duncker, de Brême; Le Dr G. Entz, de Budapest; Le Marquis Hachisuka, de Tokio; Le Dr P. Hens, de Valkenburg (Hollande) ; Mme Lécallier, d’Elbeuf; Le Professeur D. Lintia, de Bucarest; Le Professeur O. Neumann, de Berlin; Le Dr H. Oberholser, de Washington; — 20 — Lord Onslow, de Londres; Le Dr K. Reich, de Brême; Le Dr M. Sassi, de Vienne; Le Dr Baron Solymozy, de Budapest; Le Dr Stegmann, de Léningrad; Le Dr Szokoli, de Budapest; Le Dr Van Oordt, d’Utrecht; Le Dr M. Vasvari, de Budapest; Le Dr Vertse, de Budapest; Le Dr K. Warga, de Budapest. Les Gouvernements des pays et Colonies suivants ont adressé des excuses de n’avoir pu se faire représenter : Caméroun, Chili, Colombie, Costa-Rica, Egypte, Esthonie, Etablissements Français d’Océanie, Finlande, Guadeloupe, Guatemala, Guyane Française, Iran, Irlande, Nouvelle- Guinée Britannique, Réunion, Siam, Syrie et Liban, U. R. S. S., Les Sociétés et Etablissements suivants ont formulé des Vœux pour le succès du Congrès : Club Van Nederlandsche Vogelkundigen (Hollande) ; Field Naturalists’ Club of Victoria (Australie) ; Government Museum Madras (Inde) ; Museum of Sarawak (Borneo) ; National zoological Gardens of South Africa; Royal Society of Queensland (Australie) ; Sociedad Ornithologica Rio- grandise de Polotas (Brésil) ; Société des Naturalistes de Moscou; Société Ornithologique du Japon (Tokio); Univer- sity Museum of Dunedin (Nouvelle-Zélande). PROGRAMME GÉNÉRAL Dimanche 8 mai 15 à 18 heures. — Inscription des Congressistes au Secré- tariat. 17 heures. — Réunion du Comité Exécutif Français. Lundi 9 mai 9 à 12 heures. — Inscription des Congressistes au Secré- tariat. 10 heures. — Réunion du Comité Exécutif International. 11 heures. — Réunion du Comité Ornithologique Interna- tional. 15 heures. — Ouverture du Congrès à l’Hôtel de Ville. 16 h. 30. — Excursion : La Corniche de Rouen (Bonse- cours) . 18 heures. — Réception à l’Hôtel de Ville. Mardi 10 mai 9 h. 30 à 12 h. 30. — Cinéma Normandy. Séance géné- rale (projection de films). 14 à 16 heures. — Séances des Sections (Hôtel des Socié- tés Savantes). 16 heures. — Photographie des Congressistes. — 22 16 h. 30. — Départ pour le Jardin des Plantes. 16 h. 45. — Célébration du Centenaire du Jardin des Plantes. 17 h. 30 à 19 heures. — Garden-party à l’Orangerie du Jardin. 21 à 23 heures. — Illumination des Monuments de la Ville. Mercredi 11 mai 9 à 10 heures. — Visite du Muséum d’Histoire Naturelle. 10 à 12 h. 30. — Séances des Sections. 14 heures. — Excursion au Parc zoologique de Clères. 16 h. 30 à 18 h. 30. — Garden-party à Clères. Jeudi 12 mai 9 heures. — Grande excursion dans la vallée de la Seine. Déjeuner à Caudebec - en - Caux. Forêt de Brotonne, Mauny, Roches d’Orival. 20 heures. — Banquet à la Salle des Fêtes du Cirque, offert par le Comité. Vendredi 13 mai 9 h. 30 à 12 h. 30. — Cinéma Normandy : Séance géné- rale (projection de films). 14 à 17 h. 30. — Séances des Sections (Hôtel des Sociétés Savantes) . 20 h. 30. — Réunion du Comité Ornithologique Interna- tional. 21 h. 30. — Séance de Clôture du Congrès à l’Hôtel de Ville. — 23 — PARIS Samedi 14 mai Visite et réception au Muséum et aux établissements qui en dépendent. 15 heures. — Réunion à la Grande Galerie de Zoologie. 17 heures. — Réception des Congressistes par M. le Direc- teur et MM. les Professeurs du Muséum à la Grande Galerie de Botanique, Inauguration de l’Exposition Ornithologique. Dimanche 15 mai 10 heures. — Visite du Parc Zoologique du Bois de Vin- cennes. 11 h. 30. — Réception par M. le Professeur A. Urbain, directeur. EXCURSION EN CAMARGUE Dimanche 15 mai 20 h. 45. — Départ de Paris. Lundi 16 mai 6 h. 30. — Arrivée à Arles. Réception par la Municipalité d’Arles. 13 heures. — Départ pour Nîmes; Visite du Muséum et Réception; Aigues-Mortes; la Petite Camargue; Retour à Arles. Mardi 17 mai La Grande Camargue. Retour à Arles le soir. Mercredi 18 mai Fin de l’Excursion. Départ, 24 — SÉANCES GÉNÉRALES Prof. A. Allen : 1° The life history, behaviour and mana- gement of the Ruffed Grouse (Bonasa umbellus) in North America. 2° A report of the Cornell University-American Museum of Natural History Expedition for the photogra- phing and the recording of voices of rare and disappearing American Birds. Mme H. Feuillée-Billot : La Réserve Ornithologique des Sept-Iles. Capt. C.-W.-R. Knight : Something new of Africa. K. Lorenz : Expériences sur la psychologie de l’Oie cendrée. H. Noll : Quelques faits nouveaux sur la biologie de la Mouette Rieuse. H. Siewert : 1° Die Balz der Grosstrappe «Otis tarda»; 2° Das Jahr der Elche. Dr M. Stanislaus : Röntgenfilm von Prof. Junker und Dr M. Stanislaus « Die Atmung des Vogels ». Dr M. Stolpe : Film über der Flug eines Colibris. Marquis Yamashina : Wild Life of the Japanese Birds. SÉANCES DES SECTIONS Section I Taxonomie et Zoogéographie J. Berlioz : Considérations sur les Alcédinidés de la Poly- nésie orientale. A. Chappellier : Pour la stabilisation de la nomenclature en ornithologie. — 25 — Dr J. Chapin : Congo Peacock. Prof. G. Dementiev : Variations individuelles et géogra- phiques. A. Dunajewski : Ornithologische Geographie Polens. Marquis Hachisuka : Classification and distribution of Game-birds. Rev. F. Jourdain : Zonal distribution of Corsican Birds. Dr H. Kattinger : Zur Ornithologie der nordagaïschen Küstenländer. Dr A. Kleiner : Les problèmes des races. Dr P. R. Lowe : On the anatomy and relationslup of Afro- pavo. N. Mayaud : Opportunité de faire paraître les études con- cernant une faune régionale dans une publication de la région. Dr W. Meise : Parallele Formenbildung in Ostasien. Dr Pateff : Die geograp. Verbreitung der Vögeln in Bul- garia. William-H. Phelps : The geographical Status of Birds col- lected at Mount Roraima (S. America). Dr B. Stegmann : Présentation de la Carte ornithogéogra- phique de la Zone paléarctique. Dr G. M. Sutton : Recent expedition to Mexico. Dr M. Vasvari : 1° Verbreitung und Oekologie von « Aquila heliaca Sar »; 2° Skizzen aus der Biocenose der Vögelwelt von Kleinasien. Dr A. Vertse : Die historiche Ausbildung der Verbreitungs- verhältnisse der Waldhühner Mitteleuropas. Comte K. Wodzicki : 1. Répartition et Écologie de la Cigogne « Ciconia c. ciconia » dans le sud et le sud-est de la Pologne. 26 — Section II Anatomie, Physiologie et Embryologie Dr H. Dotterweich : Die Atmung der Vögel. F. Frank : Mikroskopische Analyse der Färbungsunters- chiede von Vogelrassen. Dr E. Mayr : Sex-Ratio in Birds. Dr Rochon-Duvigneaud : La rétine des Oiseaux. R. Salgues : 1° Les variations de températures au cours de diverses affections chez l’Oiseau; 2° L’action contrariante préventive du bleu de méthylène; 3° la phosphatémie au cours des maladies aviaires. F. Salomonsen : Notes on the molts of the Rock Ptarmigan « Lago pus mut us ». Dr H. Sick : Die Vogelfeder als Widerspiegelung der Lebens- weise des Vogels. Dr Baron Solymosy : De la rate accessoire chez les Oiseaux. Prof. A. Urrain et G. Guillot : L’Aspergillose des Oiseaux. Dr E. Witschi ; Hormonal Control of saisonal phenemena. Section III. — Biologie (Ethologie, Ecologie, Migrations, Oologie, etc.) Dr G. Bouet : Les Migrations des Cigognes blanches nord- africaines. Prof. E. Bourdelle : Activité du Service Central de Recher- ches sur la migration des Oiseaux du Muséum National d’Histoire Naturelle, de 1934 à 1938, et principaux résul- tats obtenus dans cette période. A. Chappellier : Les Stations ornithologiques. Prince F. Chigi ; 1° La migrazione del Tordo; 2° La Stato attuale alle conoscenze sulla migrazione della Quaglia, ) — 27 — Dr R. Drost : Uber den Einfluss von Verfrachtungen zur Herbstzugzeit auf den Sperber « Accipiter nisus L. » Zugleich ein Beitrag zur Frage nach der Orientierung der Vögel auf dem Zuge ins Winterquartier. Dr H. Dathe : Der Zug der « Charadrius hiaticula » durch Mitteldeutschland. Mme Feuillet-Billot : Quelques observations sur les Oi- seaux d’un jardin. Dr L. E. Hicks : Population study of the European Starling in America. Dr E. Nagy : 1° Beobachtung auf den Vogelbergen und Inseln der Eismeeküste in Finmarken 1934; 2° Interes- santer Nestbau des Elsters « Pica pica » auf der Eismeer- küste Norwegens. Mrs M. Nice : What determines the time of the Song Spar- row’s awakening song? Dr W. Rüppel : Heimfindeversuche an ostbaltischen Nebel- krähen auf dem Frühjahrszuge, Habichten zur Brützeit und Lachmöwen im Winter. Dr J. Schenk : Der Vogel Turul. Dr E. Schüz : Die natürlichen Grundlagen künstlicher Unsiedlung von Vögeln. Dr Stadie : Licht und Schattenseiten des Zugphysiologis- chen Experiments. Prof. A. Toschi : 1° Contributo delle ucellande allo studio di alcuni problemi ornithologici ; 2° La Migrazione dello Starno « Sturnus vulgaris » in Italia. Dr M. Vasvari : Die wichtigsten Ergebnisse meiner Unter- suchungen über Ernährungsoekologie der Reichervögel. Dr K. Warga : 1° Dauerehen bei «Parus major» und « Phœnicurus phoenicurus » ; 2° Tägliche Gewicht Zu- — 28 — nähme während der Fütterung-Zeit bei « Parus major, Phœnicurus phœnicurus, Serinus serinus und Sturnus vulgaris»; 3° Tägliche Nahrungsaufnahme der Jungen von « Parus major » zur Mittagszeit. Comte K. Wodzicki : Nouvelles expériences sur le sens de l’orientation chez les Oiseaux. Marquis Yamashina : A sociable habit among the Tima- liine Birds. Section IV Ornithologie appliquée R. Blockey : Experiments in Storks in 1937. A. Brand : Progress in recording voices of American Birds. L.-S. Crandall : Display forms of Birds of Paradise. Prof. A. Ghigi : Présentation de dépouille d’hybrides de Fai- san, dont il a été question dans le discours inaugural. — Remarques sur les croisements, la mendélisation et les mutations chez les Phasionidés. C.-S. Sibley : Hybrids of American Anatidae. R. Spärck : Recherches des Stations ornithologiques da- noises. Dr A. Taibel : Osservazioni sull’allevamento in cattività di « Tinamus major robustus ». Aug. Tesseire : Protection de la faune indigène en Uruguay. La plupart des rapports présentés aux séances du Congrès sont publiés ci-après, ainsi que des résumés de certains autres, trop importants pour ces Comptes rendus et qui seront imprimés in extenso ailleurs . Celui de M. Phelps, en particulier, paraîtra dans la Revista de la Sociedad Vene- zolana de Ciencias Naturales. Enfin, plusieurs communications verbales, présentations de films et de projections n’ont donné lieu à aucune publi- cation spéciale. COMPTE RENDU GÉNÉRAL Le IXe Congrès Ornithologique s'est réuni à Rouen, du 9 au 14 mai 1938. Le Comité Ornithologique International, en sa session d’Oxford de 1934, au cours du VIIIe Congrès, nous avait fait l’honneur d’accepter l’invitation de la France, et c’est dans notre pays que, cette année, les ornithologistes se sont rassemblés. Favorisées par le beau temps, les séances et excursions du Congrès Ornithologique International se déroulèrent, d’après le programme prévu, d’une façon très satisfaisante. Le bel Hôtel ancien des Sociétés Savantes de Rouen, remis en état pour l’occasion grâce à la générosité du Conseil Général de la Seine-Inférieure, lui servit de siège. Le secrétariat, la banque, la poste (avec un cachet spé- cial) et l’agence Wagons-Lits Cook s’y trouvaient réunis afin de faciliter aux congressistes les différentes opérations. Les jolis locaux de l’Académie de Rouen, de la Société de Géographie, de la Société d’Emulation, de la Société des Amis des Sciences Naturelles et la bibliothèque furent de parfaites salles de réunion des sections. L’inscription des congressistes se fit dans l’après-midi du dimanche 8 mai et la matinée du 9. Pendant ce temps, le Comité Exécutif Français se réunissait le dimanche soir, puis, le lundi matin, le Comité Exécutif Permanent et le Comité Ornithologique International. Ce dernier rem- plaça alors les membres disparus ou démissionnaires depuis le précédent Congrès. La séance d’ouverture du Congrès eut lieu dans la grande salle de l’Hôtel de Ville de Rouen. M. Edmond Labbé, prési- dent du Comité d’Organisation et de Réception, avait été désigné par le Gouvernement Français pour le représenter, aucun ministre n’ayant pu venir en personne, en raison de — 30 — la règle établie par M. le Président du Conseil. Le Président de la Société d’Acclimatation, Commissaire général de l’Ex- position de 1937 et Directeur général honoraire de l’Ensei- gnement technique, grand ami lui-même des oiseaux, ouvrit le Congrès en termes chaleureux. Puis, M. le Pro- fesseur A. Ghigi, Recteur de l’Université de Bologne, Prési- dent du Congrès, prononça un discours inaugural qui fut très applaudi : Ornithologie et Génétique. Après une promenade autour de Rouen, les congressistes étaient reçus solennellement par la Municipalité rouennaise et accueillis par M. Métayer, député-maire, en présence du Général Frère, commandant le 3e Corps d’armée, de M. le Professeur Germain, Directeur du Muséum National d’Histoire Naturelle, et de nombreuses notabilités locales. Le Professeur Ghigi lui répondit. La matinée du mardi 10 mai fut consacrée à une séance générale tenue au Cinéma Normandy , spécialement loué à cet effet. A l’ouverture, le Secrétaire général donna lecture des adresses, lettres et télégrammes de félicitations et d’ex- cuses, adressées par de nombreuses personnalités politiques et scientifiques qui n’avaient pu assister au Congrès. De magnifiques films d’oiseaux y furent ensuite montrés aux congressistes. Mlle M. Stanislaus (Allemagne), nous exposa le fonction- nement des sacs aériens dans la respiration des oiseaux. Le Professeur A. Allen (U. S. A.) nous fit assister d’abord à la roue, à la couvée et à l’élevage, en liberté et en captivité, du Tétras à collerette ( Bonasa umbellus) ; puis, il nous montra son admirable film sonore, qui déploya les passionnantes images d’oiseaux rares américains, avec leurs cris et leurs chants. En particulier, celles des Pics à bec d’ivoire, espèce superbe et presque éteinte, ont sou- levé l’enthousiasme des congressistes. Le docteur K. Lorenz, de Vienne, fit le récit de ses expé- riences sur les mœurs et la psychologie des palmipèdes, dont il élève et filme de nombreuses espèces dans ce but. Les scènes de la vie de l’Oie cendrée intéressèrent vivement les assistants. Les jolies vues cinématographiques de la vie de diffé- rents oiseaux japonais, très habilement prises par le 31 — Marquis Yamashina, furent aussi fort appréciées, et la matinée s’acheva, assez tard, par la projection du splen- dide film de M. Horst Siewert (Allemagne), sur la vie de la Grande Outarde. L’art photographique et l’expérience zoologique de l’auteur en font un vrai régal. Des séances de sections remplirent le début de l’après- midi, et les congressistes, après avoir été photographiés dans la célèbre cour du Palais de Justice, se rendirent au Jardin des Plantes, dont on célébrait le centenaire. On inaugurait en même temps les superbes serres tropicales offertes par notre collègue Mme de la Moissonnière-Cauvin. Reçus par le Maire de Rouen et le Directeur, M. E. Le Graverend, ils admirèrent à la fois le beau jardin avec ses plantes rares, la magnifique tenue de la musique militaire et goûtèrent encore une fois l’hospitalité de la capitale normande. Les séances des Sections remplirent la matinée du mer- credi. L’après-midi se passa dans le parc et au château de Clères. La journée entière du jeudi 12 mai fut consacrée à une excursion dans la vallée de la Seine, sous la conduite de M. G. Olivier. On visita, le matin, les abbayes de Jumiè- ges et de Saint-Wandrille, non sans y rencontrer de nombreux oiseaux normands. Après le déjeuner à Caude- bec et le passage de la Seine en bac, on vit des nids de Buses en forêt de Brotonne, de Pitchous et d’Œdicnèmes à Mauny, et d’Autours en forêt de la Londe, sans parler de beaucoup d’espèces observées dans les grands bois, les landes, les vergers fleuris et les champs. Le soir eut lieu le banquet traditionnel, présidé par M. Labbé, représentant les Ministres des Affaires Etran- gères et de l’Éducation Nationale, en présence de MM. R. Ver- lomme, préfet de la Seine-Inférieure; G. Métayer, député- maire de Rouen ; R. Thoumyre, sénateur, président du Conseil Général; A. Marie, député de Rouen; Huguet et Bro- chard, représentant le Ministre de l’Agriculture, et d’autres hautes personnalités. Des discours furent prononcés par MM. H. Gadeau de Kerville, président du Comité de Récep- tion; Ghigi, président du Congrès; Métayer et Labbé. — 32 — Notre banquet fut essentiellement local dans le choix des plats. Le « trou normand » ne fut pas oublié! Le « calvados » de choix qui le constituait avait été très gracieusement offert par M. André Sanson, de Gonneville-sur-Honfleur, arrière-petit-neveu du grand ornithologiste Vieillot. Originaire d’Yvetot, où ses grands-parents étaient maîtres de poste, cet illustre naturaliste habitait avec son frère le manoir des Quatre-Mares, à Sotteville-lès-Rouen. Il alla « aux Amériques » chasser et naturaliser les oiseaux, car son frère, armateur à Rouen, faisait le commerce des épices. Pendant son voyage de retour, sa femme et ses trois filles, qui l’avaient accompagné et secondé, succombèrent à la fièvre contractée dans les tropiques, et furent ainsi les victimes de la science. La carrière de Vieillot au Muséum lui valut la renommée mondiale d’un des plus grands ornithologistes du début du xixe siècle. Le vendredi matin, nouvelle et brillante séance générale au Cinéma Normandy. Le docteur H. Noll (Suisse), montra son beau film des Mouettes rieuses. Le docteur Stolpe (Alle- magne), nous exposa le vol des Colibris, dont le ralenti révèle des mouvements d’ailes imprévus. Mme Feuillée-Billot commenta le film de M. Bernard sur la Réserve des Sept- Iles, créée et entretenue par la Ligue Française pour la Pro- tection des Oiseaux, où figurent des milliers de Macareux, de Guillemots, de Pingouins, de Cormorans et autres espèces marines. Le capitaine C. W. R. Knight (Grande-Bretagne), à peine rentré du Cap, nous réserva la première projection d’un de ces fameux films africains dont il a le secret. Les vues à leurs nids des Ombrettes, des Secrétaires et des Spizaètes qu’il vient de rapporter, sont passionnantes. Enfin, M. Siewert émerveilla une fois de plus l’assistance avec son « Cycle de l’Elan » où figurent aussi beaucoup d’oiseaux. Ces séances cinématographiques, aussi copieuses que variées et remarquables, ont constitué une des nouveautés et des principales attractions du Congrès. M. J. Berlioz les commenta avec une autorité et une maîtrise des langues peu communes, tandis que M. Bernard Lefebvre, président du Photo-Club Rouennais, avait bien voulu se charger, avec — 33- une grande compétence et un parfait dévouement, de toute l’organisation technique, ainsi du reste que de celle des projections au cours des séances des Sections. L’après-midi du vendredi fut entièrement consacrée aux séances des Sections, dont l’ordre du jour était aussi chargé qu’intéressant. Le soir, la clôture du Congrès fut prononcée à l’Hôtel de Ville par le Professeur Ghigi. Auparavant, le Comité International, réuni, avait accepté l’invitation amé- ricaine de tenir aux Etats-Unis le Xe Congrès, en 1942. Il en avait élu président le docteur A. Wetmore, l’éminent et aimable directeur du Muséum de Washington, en lui lais- sant le soin de choisir le secrétaire général à son retour dans son pays. Le Comité renouvela également la composition de son Comité Exécutif Permanent, qui sera constitué pour quatre ans par MM. Delacour, Ghigi, Lönnberg, Meinert- zhagen, Murphy et Stresemann. Il chargea aussi le secré- taire général du IXe Congrès, qui devient secrétaire du Comité International, de prendre toutes les mesures néces- saires pour la prompte parution des Comptes rendus, lui donnant pleins pouvoirs pour réduire la longueur des rapports et exiger leur remise dans le plus court délai. Comme il est d’usage, le Congrès proprement dit fut suivi de plusieurs réceptions et excursions. Le 14 mai, dans l’après-midi, les congressistes visitèrent les Galeries du Muséum et le Jardin des Plantes; à 17 heures, ils prirent part à l’inauguration de l’Exposition Ornitholo- gique, organisée pour eux dans la galerie de Botanique. On en trouvera plus loin un compte rendu par le commissaire lui-même. Aux œuvres d’art avait été ajoutées une exposition de types et de spécimens d’espèces et sous-espèces nouvelles d’oiseaux décrites au cours de ces dernières années, prêtées par les principaux muséums du monde, sur l’initiative du docteur W. Meise et de M. Berlioz. On y admira les Afropavo congensis, les Hierophasis imperialis et bien d’autres raretés. La photographie du très curieux Corvidé abyssin, tout récemment décrit par le docteur E. Moltoni, Z av attar io rnis stresemanni , attira particulièrement l’at- tention. 3 — 34 — Le Professeur Germain, Directeur du Muséum, souhaita la bienvenue aux ornithologistes, et le Professeur Ghigi lui répondit. Un buffet termina la réception. Le dimanche matin, les congressistes visitèrent le Parc Zoologique de Vincennes sous la conduite du Professeur Urbain, et y admirèrent la splendide collection de mam- mifères et de gros oiseaux, ainsi que les installations originales et modernes, la parfaite tenue des locaux et le bel état des pensionnaires. M. Urbain les reçut ensuite au restaurant du Zoo. Le soir, des trains spéciaux nous emmenaient vers Arles, où nous arrivions le lundi matin. M. A. Talion, le distin- gué directeur de la Réserve de Camargue, nous y attendait, et, après un peu de repos, les congressistes furent reçus à l’Hôtel de Ville. L’après-midi, ils visitèrent le Muséum de Nîmes, où la municipalité, MM. Nègre et Marcellin, les accueillirent avec une parfaite amabilité. Puis, ce fut l’observation d’une grande colonie d’Aigrettes garzettes et de Bihoreaux, auxquels se mêlent quelques Crabiers, établis aux environs d’Aigues-Mortes, dans un joli bois de pins pignons aux larges têtes arrondies. Le va-et-vient des oiseaux autour de leurs nids, au nombre de cinq cents, dont beaucoup contenaient des jeunes, constituait un spectacle peu banal en Europe occidentale. Le lendemain matin, 17 mai, des autocars nous emme- nèrent dès l’aube vers la Grande Camargue. Il pleuvait à torrent, ce qui ne s’était pas produit dans la région depuis plus d’un an, nous assura-t-on. Heureusement, après quelques heures, le beau temps était revenu. Malgré le niveau exceptionnellement bas des eaux, défavorable aux oiseaux, nos collègues purent observer de très nombreux Flamants, Aigrettes, Avocettes et toutes les espèces inté- ressantes de cette région qui, au point de vue avien, n’a d’égale en Europe que les Marismas de l’Andalousie. La Société Nationale d’Acclimatation les a sauvées et a mérité la reconnaissance des naturalistes du monde entier. Toute la journée fut passée dans la Réserve, aux abords du Vac- carès, avec déjeuner au Salin de Radon. Tel était Penthou- — 35 — siasme des congressistes pour l’avifaune camarguaise qu’il fut difficile de les réunir pour le retour à Arles, où ils se séparèrent définitivement. * ** Trois jours avant l’ouverture du Congrès, le Comité International pour la Préservation des Oiseaux s’était réuni à Rouen, du 6 au 8 mai, dans les salles de l’Académie. Sous la présidence de son fondateur, le docteur Gilbert T. Pear- son, on discuta diverses questions fort importantes, en pré- sence des membres les plus représentatifs des sections nationales de nombreux pays. Afin de montrer la communauté d’intentions et d’action entre chasseurs et protecteurs, M. Maxime Ducrocq, prési- dent, S. A. le duc de Ratibor, vice-président, MM. Saulescu, membre, et Charton, secrétaire général du Conseil Interna- tional de la Chasse, avaient tenu à assister à nos réunions et à exprimer leur sympathie pour l’œuvre de conservation que nous avons entreprise. Le docteur Pearson ayant manifesté sa décision de rési- gner les fonctions de président du Comité, qu’il occupait depuis seize ans, M. J. Delacour a été élu président, et MM. Hoyes Lloyd (Canada) et P. van Tienhoven (Hollande), vice-présidents, M. Léon Lippens (Belgique) et Miss P. Barclay-Smith (Grande-Bretagne), conservant leurs fonc- tions de secrétaires. Le docteur Percy Lowe (Grande-Breta- gne), remplace M. Delacour comme président du Sous- Comité Européen, dont le Dr J. Schenk devient vice-pré- sident. Les membres du Comité se réunirent en un dîner amical le samedi 7 mai, à l’Hôtel de la Poste, et furent reçus le lendemain au Château de Clères. * ** Plus de trois cents membres, appartenant à trente-deux nations, ont pris part à nos réunions; la presque totalité des ornithologistes notoires du monde entier figuraient parmi eux. C’est là un résultat qui a rarement été atteint, et les ornithologistes français peuvent s’en montrer fiers. J. DELACOUR. LES EXPOSITIONS i EXPOSITION ARTISTIQUE DE ROUEN M. F. Guey, l’éminent directeur du Musée des Beaux- Arts et le Comité directeur des Artistes Rouennais (R. Pin- chon, président), s’étaient chargés de réunir des tableaux, dessins et sculptures ayant pour sujet l’oiseau. Les bois sculptés et les toiles des maîtres E. Bigot et R. Reboussin y figuraient nombreux et remarquables. L’art si exact et si impressionnant à la fois de Mme J. Hébert-Coëfïïn y était représenté par d’admirables statuettes et groupes, en Sèvres et en bronze, notamment : Toucans, Chevêches, Effrayes, Canards mandarins, Perruches, Poussins et Canetons, qui firent véritablement sensation. J. D. * II EXPOSITION DE LIVRES ANCIENS ET MODERNES ET D’AUTOGRAPHES A LA BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE DE ROUEN 1 Pour accueillir les hôtes du Congrès Ornithologique, la Bibliothèque avait réuni dans une de ses salles (salle des manuscrits), quelques-unes de ses richesses (manuscrits, autographes, livres, estampés). Les ouvrages exposés ont été ouverts de préférence aux pages ornées d’oiseaux. Dans les manuscrits les plus anciens (xe-xme s.) ne s’affirme pas un grand souci de l’exactitude. Pour former ses initiales ou en remplir les panses, l’artiste s’est borné à emprunter au monde ailé des éléments décoratifs, et sa main a tracé des êtres fantastiques qui ne relèvent que de 1 . Cette exposition fut réalisée par M. Labrosse, directeur, et Mlle Dupic, bibliothécaire-adjointe. — 37 — l’imagination. Les Griffons ailés qui ornent un tissu ancien, justifient sa présentation à côté du Pontifical de Reims (xme s.), qu’il « habillait » jadis. Plus conformes à la réalité, les Pélicans, les Paons, les Coqs, etc., qui peuplent les marges fleuries des manuscrits du xve siècle, retinrent l’attention des congressistes, dont la compétence pouvait s’exercer à des identifications parfois difficiles. Les visiteurs remarquèrent tout particulièrement deux célèbres manuscrits anglo-saxons (xe-xie s.) ; une Bible du xme siècle; plusieurs livres d’heures : un à l’usage de Salis- bury, un autre dont le calendrier et la décoration attestent l’origine ganto-brugeoise ; des manuscrits de l’Ecole fla- mande; les Heures, ayant appartenu à Jacques Le Lieur, échevin de Rouen (xve-xvie s.) ; la traduction des Ethiques d’Aristote, par Nicolas Oresme, volumineux et splendide manuscrit, exécuté à la fin du xve siècle, par ordre de nos échevins, pour leur bibliothèque, qu’il n’a jamais quittée; une Histoire universelle provenant de l’Abbaye de Saint- Wandrille; deux jeux de cartes du xvie siècle, aux Perro- quets et aux Paons; un état de la marine de 1691 ; un recueil d’emblèmes bibliques offert à Pie VI par les Juifs de Rome (1775). De l’illustration moderne étaient offerts comme spéci- mens, The Birds of Australia, de Gould (1842), et les Oi- seaux de l’Indo-Chine, de J. Delacour et P. Jabouille. La libéralité de notre regretté concitoyen, Louis Fabulet, le traducteur de Kipling, a permis d’y joindre la Chasse de Kaa , somptueusement éditée et illlustrée par Paul Jouve. D’austères mais oppprtuns autographes évoquaient quel- ques grands zoologistes du xvme siècle : Buffon travaillant à ses 7e et 8e livres des Oiseaux; Geoffroy Saint-Hilaire clas- sant une collection d’oiseaux, etc. Une vitrine était toute entière consacrée à l’Extrême- Orient. Rarement exposées jusqu’ici, ces peintures ou gra- vures chinoises, japonaises et indiennes, d’un fini précieux, de couleurs parfois éblouissantes et riches, mettaient une note exotique fort intéressante. H. Labrosse. — 38 — III EXPOSITION DES PEINTRES ET SCULPTEURS D’OISEAUX Parmi les manifestations du IXe Congrès Ornithologique International, à la suite de ses séances officielles et des rapports de Rouen, après les excursions mémorables au parc de Clères et aux stations naturelles de l’avifaune de Normandie, à la veille de l’excursion terminale de Camar- gue, l’Exposition des Peintres et Sculpteurs d’Oiseaux a marqué un stade important. L’iconographie ornithologique ne peut échapper au sentiment complet que le savant doit posséder de cet élément si capital de science qu’est la représentation durable, fidèle et vivante de l’objet de son étude. C’est dans la Galerie Botanique du Muséum Natio- nal d’Histoire Naturelle, à Paris, que le Comité d’orga- nisation avait demandé aux artistes français et étrangers de disposer les œuvres. Le soin des invitations avait été confié par le Comité du Congrès à M. Jacques Berlioz, sous-directeur du Laboratoire de Mammalogie et d’Orni- thologie, à M. Mérite, maître de dessin animalier de 1924 à 1937 au Muséum, à Roger Reboussin, son successeur dans cette charge, et à leurs collègues MM. Delapchier, Robert Rousseau et Margat, qui contribuèrent également au placement. L’exposition, ayant comme péristyle le Musée Pompon, s’ouvrit à 17 heures le samedi 14 mai, et M. Huisman, directeur général des Beaux-Arts, l’inaugura avec la plus grande attention, après l’allocution d’accueil que lui adressa le professeur Germain, directeur du Muséum. Les congressistes et la foule nombreuse des invités à la récep- tion et au goûter purent alors examiner à loisir les œuvres des artistes. Dès l’entrée, cinq œuvres magistrales de Desportes situaient dans l’histoire de notre art la donnée des maîtres flamands en une peinture décorative, souple et vivante, opposant les oiseaux les plus rares aux plus communs, dans un décor édenique où contrastaient tailles, plumages : orne- IXe Congrès Ornithologique International. Pern/s api vor us a pi vor us ( L .) — 39 — ments naturels du Casoar, des Perroquets, des Harles et des Outardes, jusqu’au Tadorne, au Coq de roche et au Talève. Ces œuvres, prêtées par M. Germain, ornent habi- tuellement son cabinet. La Bibliothèque du Muséum confia à M. Berlioz le soin de disposer en vitrine les plus beaux vélins signés par Nicolas Robert et par Huet (1809) ; notamment, on pou- vait remarquer la représentation d’un Poussin d’Ara né au Muséum. Quel document, même naturalisé ou en peau, donnerait cette fraîcheur naturelle, cette vie exprimée ! Quel plaidoyer pour l’artiste contre la photographie en pareil cas ! Erreur d’un temps où l’on croit peut-être que la machine va prendre une âme ! Cette partie rétrospective comprenait les livres du grand bibliophile Marcel Jeanson-Michelin qui s’est attaché à toutes les œuvres représentant l’oiseau et la chasse, depuis les manuscrits aux enluminures les plus rares jusqu’aux livres et aux originaux des siècles de l’imprimerie et de la taille-douce, du burin, de la lithographie et de la gouache. Ici figurait un manuscrit du début du xvie siècle, exem- plaire unique, avec miniatures exceptionnelles par Guil- laume Crétin : Débat de deux Dames sur le Passe-Temps de la Chasse. Notons encore les originaux de Nicolas Robert, d’Albert Flamen, d’Adrien Collaert ( 1600), de Traviès (1830) et des oiseaux d’Afrique de Levaillant, 1706-1808, pour les ouvrages de planches. Plus constamment appliqués à « détacher » l’oiseau sur la page où le paysage forme un « fond » évocateur, les Anglais nous montrent, dans leurs aquarelles gouachées avec une fermeté élégante et aiguë chère à leur école, les caractères soulignés au gré du systématiste. C’est le cas du regretté Archibald Thorburn, de Lodge, avec son beau Faucon pèlerin, de Roland Green avec ses Anatidés au vol, de Seaby avec ses Eiders et ses Macreuses. C’est celui du Japonais Kobayashi, merveilleux de précision dans ses quatre planches de Faisans prêtées par M. A. Ezra, vive- ment emportées sur de lointaines forêts de montagne; technique précieuse et pure d’une visibilité éclatante. Autre est la pensée sans influence occidentale de ses compatriotes aînés, dont M. André Dezarrois, conservateur — 40 — adjoint du Luxembourg, a bien voulu prêter deux exem- plaires spécialement décoratifs : Ueda, plein de fidélité dans l’observation de tous ces visages de Canards manda- rin perchés sur une branche fleurie au-dessus d’un remous transparent qui confond les herbes. Devant le disque d’un soleil blanc, l’un s’adonne à sa toilette, son œil calme normalement ouvert; un autre somnole : sa paupière infé- rieure se ferme à demi; un troisième regarde si fixement devant lui sur l’eau que son œil se tend jusqu’à s’ovaliser en hauteur, tandis que nagent en bas du tableau deux Sarcelles formoses dont le mâle vire son regard vers ses compagnons perchés. Tel était le souci de ce peintre, curieux de décorer ce grand panneau gris de tons clairs et charmants, à plat, mais où les bleus turquoise, les roux et les noirs s’exaltent par des rappels sans qu’aucune diffi- culté rebute ce métier subtil, prévoyant, ménager de tout pour l’effet artistique de goût certain, vrai, sans préoccupa- tion scientifique. Toda a un panneau blanc, noir et gris; gouache, encre et soie. En trois tons et trois moyens, en deux coups d’aile, une Aigrette s’envole au-dessus des roseaux fouettés d’encre dans le vent. Sobriété extrême, synthèse du mou- vement gauche de l’échassier immaculé, détails prestes, d’exactitude fidèle. A la vie et à la tradition des grandes écoles, certes moins scientifique que relative, mais si péremptoire qu’elle convainc que l’oiseau vole. C’est tout ce qui importait au peintre. Le vent passe, le temps aussi, mais la tradition du Japon est telle qu’elle lutte victorieu- sement par l’art contre l’oubli. M. Georges Sutton, attaché à l’Université de Cornell, nous rappelle l’histoire naturelle la plus stricte, mais aussi la plus idéale. Sur le blanc de son papier épais et lisse, il peint d’une aquarelle pure et souple des oiseaux du Mexique. On pense un instant à son maître Fuertès, mais, lui, ne gouache plus. Il est consommé dans l’art de poser une tache d’eau colorée, de lui donner une forme, une substance, un volume, d’être vivant partout au degré convenable, que ce soit œil, bec, cire, plage de plumage strié, plat, flou ou métallique. Le Pic à tête rouge, le Canards ca rol ins A ix sponsa (L.), par G.-E. Lodge. Oies empereurs Anser canagicus (Sewast.), par Peter Scott. — 41 — « Road-runner » des Cactus, tel Butor, tel Rapace, sont individualisés avec une force, un goût indépassés. L’art et la science se rencontrent sans se méjuger. Prestigieux et clair, c’est émouvant pour le peintre qui reste émerveillé, pour le savant qui est comblé de renseignements par un artiste qui est savant. Un long effort dans l’iconographie ornithologique est celui de M. Delapchier pour représenter la sauvagine du monde entier. Document énorme fait dans le plus grand soin avec le contrôle le plus averti des caractères scienti- fiques, ayant pris naissance dans ses observations au gabion et sur les collections du Muséum. Ces planches, d’une ferme couleur, comptent ici une vingtaine d’exemplaires, le plus souvent grandeur nature, exécutés à l’encre et à l’aquarelle. Le docteur Engelbach présente aussi des aquarelles à la fois exactes et attrayantes. Savant aussi, Edouard Mérite a un panneau tout entier où se pressent peintures, dessins, croquis multiples d’atti- tudes notées à fond d’angles différents, de poses calmes, soufflées ou tendues au paroxysme. Livre de science que celui qui contiendrait toutes ces pages, mot* à mot scrupu- leux de la vérité saisie par deux yeux aigus et subtils, observant ce que le même sujet peut révéler de changeant entre ses points fixes. Labeur considérable qui crie « conscience » à ceux qui s’égareraient au gré d’une fan- taisie facile et sans goût inné. Il groupe, compare sur la même page; il enseigne et professe ce qu’il a vu et peint pour lui et pour nous. Croquiste, Jean de la Fontinelle, en grandes pages, note des mouvements au galbe sculptural qui le conduit, en peintre, vers la décoration de grands panneaux. Sa jeune inquiétude anime la sincérité initiale de ce qu’il accomplira dans la fantaisie. Jouve a dessiné à la pierre noire deux Aigles posés sur le sol. C’est large et pesant, sans détails. Il exalte la force des becs, les amplifie même; le poids des oiseaux semble prévu pour un bloc de granit où se figerait un emblème. 42 — Robert Rousseau respecte le décor de la masse d’un énorme Condor. Il détaille, mais exécute avec largeur, cerne les masses d’un contour très noble aux galbes tendus comme dans un fragment de fresque. Dessinateur aussi, Margat représente des oiseaux de nuit, des Ramiers, des Freux, unit un peu de couleur aux ombres estompées du fusain. Paix, le plus jeune des exposants, est tenté par l’exem- ple des Japonais, par leur fini, par le gris de leur exécution aérienne et par leur finesse arachnéenne. M1Ie Jeanne Piffard, sculpteur d’un joli Canard manda- rin en pierre polychromée sur la taille directe, d’un style décoratif, puissant, expose aussi le dessin initial de ce bloc décoratif. Mme Hébert-Coëffm interprète en biscuit de Sèvres deux Toucans perchés : art très doux, très suivi dans ses plans, volumes variés, charme sans mièvrerie, observation fine des détails où des oppositions s’allient à ravir. Pascal Boureille a stylisé la pose d’un Butor aux aguets. Mlle Profillet, dans le motif plus rude d’un art tout agreste, modèle une Poule huppée. Nous regrettons ici que Bigot, le sculpteur sur bois, n’ait pu rien envoyer, mais son exposition à Rouen était remarquable, et là aussi Mme J. Hébert-Coëffin et moi-même avions fait d’importants envois. Brenet peint à la détrempe des Canards mandarins d’une ferme fraîcheur que ne rebute non plus le plumage strié de deux Faucons sacrés au vol. Mahon, dans la même matière, exécute un Dindon blanc, des Aras d’une substance grasse avec un détail tout surbordonné aux ensembles de soutien. Avec Ueda, nous avions abordé le cycle des artistes qui, à des degrés divers, mènent le sujet vers ses fins décora- tives, sculpturales ou purement picturales. Avant eux, nous avons examiné les scientifiques et les observateurs biologistes. A présent, voici les peintres-chasseurs : J. Oberthür, au fait de tout mouvement du gibier de plaine, de marais ou de forêt, indique les atterrissages, les départs, les oiseaux dans le coup ou au passage. Notateur — - 43 et coloriste, illustrateur, observateur, paysagiste cynégé- tique épris de tout ce qui fut sa carrière de peintre, de chasseur et de naturaliste. Andrieux, avec le même thème, laisse souvent percer un humour très français sous des soucis de réaliste. Il est à la chasse et au chevalet à la fois et, tout venant, vous raconte une histoire dont le texte passera dans un article bien documenté, où les plus curieux seront obligés de sourire. Marcuéyz, dans ses sépias, est grave. Ses valeurs de bruns chauds, de blancs ivoirés, se nuancent d’un bleu au miroir d’une Cane, d’un orange à un bec. Rötig envoie des Oies au repos après l’orage et une pariade de Grands Tétras. C’est français de ton général, d’arrangement, avec une note qui évoque une influence de l’Ecole de Düsseldorf qu’il faut mentionner ici. Les peintres allemands sont représentés par l’aquarel- liste Dalhem et par Waller qui a esquissé de jeunes Cor- neilles mantelées fort réussies, soulignant sur le panneau « les Courlis », grande œuvre de Liljefors, le Suédois célèbre, prêtée par le Musée du Jeu de Paume. De près, beaucoup de visiteurs ont à peine distingué, parmi les touffes du marais, mais reflétés dans les flaques, au devant des dunes, les quatre oiseaux révélés par leur croupion blanc. A distance, la plastique s’accroît; chaque touffe est de l’herbe et chaque Courlis un oiseau qui semble bouger, pareil de facture à l’herbe et à son voisin. Ce n’est plus de l’histoire naturelle cela, mais c’est avant elle. C’est la vie, et c’est l’art aussi d’un magicien dont la réputation est mondiale et qui a tenté et réussi toutes les interpré- tations picturales sur la faune de son pays. De part et d’autre de ce panneau, des Pies branchées et des études de Huppe font prévoir que X. de Poret fera un jour des lithographies remarquables. Pour cette fois, ses dessins à la mine noire sur papier Japon, ses croquis physionomiques d’un même Scops ou d’une Huppe sont d’un attrait fort artistique, très fidèle et riche d’indica- tions scientifiques et d’excellentes observations. — 44 Si l’on doit regretter que Löbenberg n’ait pu exposer avec ses compatriotes, il est à noter dans l’envoi allemand deux toiles de Puccincski (Aras et Cacatoès au Jardn zoo- logiqe, compagnie de Perdrix grises), délicat coloriste à la manière blonde et colorée notant la lumière sur les nuances profondes du ton comme on le fit en France à l’époque de Bastien-Lepage. Parmi les Anglais, Peter Scott, célèbre en Angleterre, fils du grand explorateur, a envoyé, peintre et chasseur de sauvagine, des Fuligules garrots au vol, des Bernaches à cou roux, des Oies empereurs, toiles nettement décoratives s’attachant à la nature des sujets et au paysage; ici ciel, là bancs où se fond le reflet des oiseaux posés. Notre tour d’horizon de ce Salon des oiseaux va s’ache- ver sur nos quatre plus grands sculpteurs contemporains d’oiseaux et d’animaux. Paris, modeleur rompu à son métier et observateur clairvoyant, envoie deux Grues de bronze. Christophe a un bronze de deux Cormorans au repos, un bois où il a bloqué les formes d’une Pintade, des plâtres fermement détaillés, massés, ébouriffés ou compacts (Oie de Toulouse, Dindon faisant la roue, Coq Phénix, à la fois vivant et décoratif, souci que nous retrouvons dans sa Chevêche, dans ses jeunes Merles, Canetons, Poussins. Terminons par cette terre cuite de Louis de Monard, chef-d’œuvre en réduction de sa colossale « Effraie ». La vie, la sculpture, la décoration sont ici alliées dans un art puissant, statique et dynamique de fond, tant spontané que réfléchi, frais et mûri. Cette Chouette, n’est-ce pas sous la fantaisie mesurée de l’art le plus vivant, l’effigie même de la sagesse? Tel est le bilan de l’effort des artistes pour représenter au XXe siècle ce que l’homme voit dans la nature, hors du sondage photographique, toujours aléatoire. Le Muséum, pour des raisons d’économie, a cessé de faire exécuter ses vélins; les recueils de planches lithogra- phiques ont cédé la place aux schémas au trait, peu coûteux; les planches à tirage en couleurs, trichromie, polychromie ou offset, sont à peu près suspendues ou raré- Tadornes Tadorna tadorna (L.), par Roland Green. — 45 — fiées dans les revues par les difficultés de prix de revient et de main-d’œuvre. Les pouvoirs publics ont la charge de penser que la science ne doit pas s’arrêter à des textes et que l’icono- graphie est un élargissement scientifique et populaire à ne pas négliger. * R. Reboussin. M. R. Reboussin, dans la chronique ci-dessus, s’est volontairement omis. Il tenait pourtant la première place dans cette exposition dont, en tant que commissaire, il a été le principal artisan. Peintre observateur et chasseur, Roger Reboussin avait exposé neuf toiles, dont un long panneau décoratif de Flamants au vol, d’Aigrettes et de Taureaux de Camargue, qui donnait aux congressistes un avant-goût de ce qu’ils allaient voir. A côté, un Epervier au repos tranche à peine sur une ramure hivernale; un Autour prend un Ecureuil en forêt; une Bécassine vole au-dessus des prêles; un Engoulevent se confond avec les feuilles mortes. Les attitudes, les mouvements sont traités avec une maîtrise incomparable, et l’atmosphère du milieu est admirable- ment rendue. Ces toiles donnent une parfaite impression de l’oiseau au sein de la nature, tel que nous l’entrevoyons le plus souvent. A côté de ces peintures, quatre vitrines présentaient pour la première fois au public une sélection des planches que R. Reboussin a exécutées pour M. Marcel Jeanson. Leur ensemble représentera la totalité des espèces fran- çaises, dans leur milieu habituel et caractéristique. Beau- coup sont figurées grandeur nature. D’autres, au contraire, dessinent leur silhouette sur le fond d’un site sauvage. Paysagiste et animalier à la fois, l’artiste a fait des oiseaux et du milieu un tout harmonieux. Mais ces goua- ches gardent toutefois toute la netteté nécessaire aux documents précis qu’elles constituent. Elles ont été très admirées. J. D. — 46 — IV EXPOSITION DE TYPES D’OISEAUX NOUVELLEMENT DÉCRITS AU MUSÉUM DE PARIS Cette Exposition avait pour but de montrer non seule- ment les espèces d’oiseaux décrites depuis juillet 1934, mais aussi la plupart des espèces décrites entre 1920 et 1934, qui n’avaient pas été présentées à Londres en 1934. Nos plus vifs remerciements vont à M. J. Berlioz et à ses collaborateurs, M. Rode et M. V. Danis, organisateurs de cette Exposition, ainsi qu’aux conservateurs des grandes collections qui avaient envoyé leurs inestimables documents à Paris1; nous citerons en particulier : M. J. Berlioz (Muséum national d’Histoire Naturelle, Paris), 7 espèces. Dr. K. W. Dammerman (Zoologisch Museum, Buitenzorg), 1 espèce. Dr. A. Dunajewski (Zoolog. Museum, Varsovie), 1 espèce. Dr. C. C. Gregg (Field Museum of Natural History, Chicago), 3 espèces. Mr. J. H. Fleming (Toronto), 1 espèce (aquarelle). Mr. N. B. Kinnear (British Museum Nat. Hist., London), 3 espèces. Dr. E. Mayr (American Museum of Natural History, New- York), 11 espèces. Colonel R. Meinertzhagen (London), 1 espèce. Dr. E. Moltoni (Museo Civ. Stor. Nat. Milano), 1 espèce (Photographies) . Mr. J. L. Peters und Mr. J. Greenway (Mus. Comp. Zool. Cambridge, Mass), 2 espèces. Dr. Ol. Pinto (Museu Paulista, Sao Paulo), 1 espèce. 1. Dans la liste de l’Exposition de 1934 (Proc. 8 th Int. Orn. Congr. 1934 Oxford), nous nous excusons d’avoir omis de remercier le Dr. A. Wetmore (U. S. Nat. Museum Washington), pour l’envoi de Gar- rulax (milleti) ferrarius Riley 1930. 47 — Dr. H. Schouteden (Musée du Congo belge, Tervueren), 1 espèce. Dr. W. Stone (Academy Nat. Sciences Philadelphia), 6 espèces. Prof. Dr. E. Stresemann (Zoologisches Museum Berlin), 15 espèces. Mr. W. E. Clyde Todd (Carnegie Museum, Pittsburgh), 7 espèces. La liste suivante ne comprend que 59 espèces, ce qui ne correspond pas à toutes les espèces nouvellement décrites; elle n’est pas non plus à l’abri de toute critique : nous pen- sons en effet que quelques espèces doivent être considérées plutôt comme des sous-espèces. Celles qui sont précédées d’une astérisque * correspondent à des genres nouveaux. Amérique du Nord et Amérique du Sud 1934- 1938. Macrochires : Phaëtornis porculae Carriker 1935 (Pérou Mus. Philadelphie). Dendrocolaptidae : Dendroplex necopinus Zimmer 1934 (Rio Negro, Am. Mus.). Anachilus striatus Carr. 1935 (Bolivia, Mus. Philadelphie). Formicariidae : Myrmotherula grisea Carr. 1935 (Bolivie, Mus. Philadelphie). Pithys castanea Berlioz 1938 (Equateur, Mus. Paris). Tanagridae : Tanagra imitans Hellm. 1936 (£$ Costa Rica, Field Mus.). Sylviidae : Polioptila paraensis Todd 1937 (Para, Carnegie Mus.). Supplément 1920 - 1934. Ralli : * Cyanolimnas cerverai Barb, et Pet. 1927 (Cuba, M. C. Z. Cambridge). — 48 — Caprimulgi : Nyctipoliis maculosus Todd 1920 (Guyane Fr., Carnegie Museum). Macrochires : C am pilo pt er us duidae Chapm. 1929 (Vene- zuela, Am. Museum et Mus. Berlin). Chaetocercus cleavesi Moore 1934 (Equateur, Mus. Berlin). Pici : Picumnus irenae Dom. 1925 (Pérou, Mus. Varsovie). Picumnus limae Snethlage 1924 (Ceara, Mus. Berlin). Picumnus palidus Snethlage 1924 (Para, Mus. Berlin). Pipridae : Neopelma inornata Pinto 1933 (Bahia, Mus. Pau- lista) . Pipra anomala Todd 1925 (Amazonen, Carnegie Mus.) . Tyrannidae : Todirostrum viridanum Heüm. 1927 (Vene- zuela, Field Mus.). Todirostrum mirandae Snethlage 1929 (Cearâ, Mus. Berlin). Todirostrum cyanonotum Todd 1932 (Vene- zuela Carnegie Mus.). * Yanacea alpina Carr. 1925 (Pérou, Mus. Philadelphie) . Tanagridae : Tanagra arnaulti Berlioz 1927 (en captivité Mus. Paris). Fringillidae : Buarremon fimbriatus Chapm. 1923 (Bolivie, Am. Mus.). Afrique, Madagascar et Sud de l’Arabie 1934- 1938. Phasianidae : * Afropavo congensis Chapin 1936 (£$, Congo belge, Mus. Tervueren). Striges : Otus pembaensis Pakenham 1937 (Ile Pemba, Bri- tish Mus.). Pici : * Desertipicus dorae Kinn, et Bates 1935 (5$, bei Mecca, Afrique orientale, Brit. Mus.). Corvidae : * Zavattariornis stresemanni Moltoni 1938 (Pho- tographies, Sud- Abyssin, Mus. Milan). — 49 — Muscicapidae : Melaenornis ardesiaca Berlioz 1936 (Congo belge, Mus. Paris). Nectariniidae : Anthreptes pallidigaster Sci. et Mor. 1935 (Usambara, British Mus.). Zosteropidae : Zosterops silvanus Pet. et Lov. 1935 (Kenya, M. C. Z. Cambridge). Supplément 1920 - 1934. Ralli : Forzano, oliuieri Gr. et Beri. 1930 (Madagascar, Mus. Paris) . Cuculi : Cercococcyx montanus Chapin 1928 (Ruwenzori, Mus. Berlin). Macrochires : A pus hradfieldi (Rob.) 1926 (Sud-Ouest afri- cain, Mus. Berlin). Upupae : Lophoceros bradfieldi (Rob.) 1936 (Sud-Ouest afri- cain, Mus. Berlin). Muscicapidae : * Namibornis herero (Schauensee) 1931 (Sud-Ouest africain, Mus. Philadelphie). Bâtis margaritae Boulton 1934 (Angola, Carnegie Mus.). Seicercus laurae Boulton 1931 (Angola, Carnegie Mus.). Lanidae : Laniàrius niassae Boulton 1931 (Nyassaland, Carnegie Mus.). Laniarius amboimensis Moltoni 1932 ($ Angola, Mus. Berlin). Prionops alberti Schouteden 1933 (Congo belge. Mus. Paris). Nectariniidae : Anthreptes yokanae Hartert 1921 (Kenya, Am. Mus.). Motacillidae : Anthus sokokensis Som. 1929 (Kenya, Am. Mus.). Zone paléarctique 1934- 1938. Fringillidae : Montif ringhia theresae Meinertzhagen 1937 (N. Afghanistan, Coll. Meinertzhagen). 4 — 50 — Zone indomalaise 1934- 1938. Timaliidae : Fulvetta ludlowi Kinnear 1935 (Bhutan, Mus. Berlin). Dicruridae : Dicrurus bondi Schauensee 1937 (Siam, Mus. Philadelphie) . Supplément 1920 - 1934. Galli : Hierophasis imperialis Del. et Jab. 1924 (5$ Annam, Mus. Paris). Oriolidae : Oriolus mellianus Stresemann 1922 ($ Kwang- tung, Mus. Berlin). Celebes, Buru, Nouvelle-Guinée et Polynésie 1934 - 1938. Anseres : Xenonetta nesiotis Fleming 1935 (Aquarelle de T. M. Shortt, Campbell, près Nouvelle-Zélande, Coll. Fleming) . Columbae : Gallicolumba sanctaecrucis Mayr 1935 (Santa Cruz, Am. Mus.) . Macrochires : Collocalia pelewensis Mayr 1935 (Palau, Am. Mus.). Sturnidae : * Rhinopsar brunneicapillus Danis 1938 (Bou- gainville, Mus. Paris) . Timaliidae : Vitia parens Mayr 1935 (San Cristobai, Salo- mons, Am. Mus.) . Turdidae : Tardas margaretae Mayr 1935 (San Cristobal, Salomons, Am. Mus.) . Supplément 1920 - 1934. Accipitres : Accipiter princeps Mayr 1934 (Neupommern, Am. Mus.) . Psittaci : Hypocharmosyne toxopei Siebers 1930 (Buru, Mus. Buitenzorg) . — 51 — Sturnidae : Aplonis montosus (Riley) 1921 (Célébes, Mus. Berlin) . Muscicapidae : Rhipidura drownei Mayr 1931 (Bougain- ville, Am. Mus.). Rhipidura rennelliana Mayr 1931 (Rennell, Mus. Berlin). Myiagra taka - tsukasae (Yam.) 1931 (Ma- riannes, Mus. Berlin). Zosteropidae : Zosterops rennelliana Murphy 1929 (Rennell, Am. Mus. und Mus. Berlin). Wilhelm MEISE (Dresden) . SÉANCE D'OUVERTURE DISCOURS DE M. E. LABBÉ Représentant du Gouvernement Français 9 mai 1938. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs et chers Collègues, M. le Ministre de l’Éducation Nationale avait bien voulu accepter de présider cette séance d’inauguration. Les obli- gations de sa lourde charge l’en ont empêché, et M. Jean Zay ne pouvait mieux marquer l’intérêt qu’il porte à nos travaux qu’en se faisant représenter parmi nous par M. Verlomme, le nouveau et distingué Préfet de la Seine- Inférieure, que vous me permettrez de saluer en votre nom. Pour les mêmes raisons, M. Georges Bonnet, Ministre des Affaires Étrangères, et M. Queuille, Ministre de l’Agricul- ture, n’ont pu être des nôtres. Ils m’ont fait le grand hon- neur de me désigner pour les représenter. Je me fais donc à la fois leur interprète auprès de vous pour vous présenter leurs excuses et leurs regrets, et votre interprète auprès d’eux pour leur adresser l’hommage respectueux de tous les congressistes réunis ici. Mes premiers mots seront pour vous souhaiter la bien- venue à tous. Je suis certain, mes chers Collègues, de tra- duire votre propre pensée en remerciant tous ceux qui ont répondu à l’appel des organisateurs du 9me Congrès Interna- tional d’Ornithologie en la personne de M. Ghigi, l’éminent Recteur de l’Université de Bologne, qui est l’ami des orni- thologistes, — et pour cause, — et l’ami de la France, ce qui — 54 — constitue un double titre à notre gratitude de nous avoir apporté, en présidant ce Congrès, une collaboration pré- cieuse entre toutes. C’est la deuxième fois depuis 1900 que le Congrès Inter- national d’Ornithologie, le neuvième en date, se tient en France. Ai-je besoin de vous dire que j’éprouve un orgueil patriotique de ce choix, qui se justifie à la vérité par la place que l’Ornithologie a prise chez nous depuis le xvie siècle, et surtout par la prépondérance qu’elle y occupe dans le domaine scientifique depuis le siècle dernier ? Au surplus, bien que Parisien d’origine, je suis Normand d’adoption, depuis que, l’heure de la retraite ayant sonné, je me suis retiré dans ma modeste demeure d’Yvetot devenue, il est vrai, un simple pied-à-terre à partir du moment où le Gou- vernement me confia la lourde charge d’organiser à Paris l’Exposition Internationale de Paris 1937. La désignation de Rouen comme siège du Congrès, qui avait sa raison d’être à tant de titres, a flatté ainsi mon amour propre provincial. Je tiens, au nom des organisateurs du Congrès, et en mon nom personnel, officiellement et comme simple administré, à remercier M. le Maire et la Municipalité de Rouen, le Département et le Conseil Général de la Seine-Inférieure, de l’appui moral et matériel qu’ils nous ont accordé. Vous allez, Messieurs, vous mettre au travail avec toute l’ardeur que je vous connais; est-il besoin de parler d’ar- deur quand il s’agit du monde des oiseaux ? Tous ceux qui les connaissent les aiment tendrement. Notre illustre Miche- let, dans son livre : L’Oiseau, qui date déjà de plus de soixante ans, écrivait que l’oiseau eut vécu sans l’Homme, mais que l’Homme n’eût pas vécu sans lui, car c’est lui qui nous a préparé la terre, c’est lui qui l’a rendue habitable en la débarrassant des insectes et des reptiles. Le grand histo- rien, qui fut en même temps un naturaliste doublé d’un poète, nous dépeignait l’oiseau comme notre maître et notre modèle en dévouement, en amour, en courage... Nous tous ici, qui avons appris à connaître ses goûts, ses désirs, ses passions, nous en avons la conviction, et c’est pour cela sans doute que nous travaillons de toute notre foi à étudier les problèmes qui les concernent. — 55 — Ce sentiment nous aide sans doute à trouver la nature plus attrayante, la vie plus belle, le ciel plus bleu, même lorsque des nuages noirs obscurcissent nos horizons. Natu- ralistes, nous sommes devenus un tant soit peu des poètes puisque Chateaubriand nous a appris que « les poètes sont des oiseaux : tout bruit les fait chanter ». Je souhaite que ce Congrès soit largement profitable à la science ornithologique, et ajoute pour vous, aux profits d’en- seignements précieux, l’attrait d’un séjour que nous essaie- rons de vous rendre agréable. Je déclare ouvert le 9me Congrès Ornithologique, et, main- tenant, Mesieurs et chers Collègues, à l’instar de Peisthé- taïros et Evelpide, les deux héros immortels d’Aristophane, qui, guidés par le Geai et la Corneille, s’en allaient vivre parmi les nuées, au milieu de leurs hôtes ailés, évadons- nous, durant ces quelques jours que nous allons leur consa- crer sous la conduite de notre brillant Secrétaire général, M. Jean Delacour, dans le monde des oiseaux, ne serait-ce que pour leur apporter la compensation des services jour- naliers qu’ils nous rendent et des visions de beauté qu’ils nous apportent. Mes chers Collègues, au travail !... Edmond LABBÉ. ì 1 . . DISCOURS INAUGURAL DE M. LE PROFESSEUR A. GHIGI Président du Congrès Monsieur le Directeur Général, Monsieur le Préfet, Mesdames, Messieurs, Au nom des Membres du 9me Congrès Ornithologique International, dont j’ai l’honneur d’être le président, je m’empresse d’exprimer au Gouvernement Français les remerciements les plus vifs pour l’aimable accueil qu’il a bien voulu réserver à la proposition de l’Assemblée générale du 8me Congrès International d’Ornithologie qui eut lieu à Oxford en 1934, de réunir à Rouen le Congrès qui vient d’être ouvert. Votre présence, Monsieur le Préfet, nous est particulière- ment agréable : tout d’abord, elle donne au Congrès plus d’importance, car elle montre tout l’intérêt que le Gouverne- ment Français prend à nos travaux; en second lieu, elle vient nous prouver que les Pouvoirs publics sentent combien l’Ornithologie est digne d’attention comme science et comme moyen d’éducation du peuple et de la jeunesse; celle-ci est attirée par ces merveilleux joyaux de la nature que sont les oiseaux, qui contribuent tant aux délices des champs avec leurs éclatantes couleurs, leur chant, leur gaieté. Mais notre gratitude va aussi à M. le Maire et aux autres autorités de cette belle ville de Rouen, qui nous a accueillis en fête dans la verte et douce Normandie, pays de rêves et de souvenirs, pays auquel plusieurs d’entre nous, du Nord et du Sud de l’Europe, se sentent réunis par des liens de — 58 — parenté. Les noms de Guillaume le Normand, au delà de la Manche, et de Rogier le Normand, en Sicile, sont vivants dans l’histoire et dans la tradition. Tancrède d’Hauteville est l’un des héros qui, par le chant de l’un des plus grands poètes italiens, a touché en Italie le cœur d’une série de générations de jeunes gens. Nous sommes très honorés d’être les hôtes de Rouen, la ville aux merveilleuses églises gothiques qui lancent vers le ciel leurs flèches semblables, non à des constructions de pierre, mais à des tissus de dentelles; la ville qui repose l’esprit par le cours paisible de son fleuve; la ville où le souvenir de Jeanne d’Arc exalte les vertus de la femme; la ville dans laquelle naquit l’un de vos plus grands poètes : Corneille. J’adresse donc mon salut à la ville de Rouen et particu- lièrement aux Dames et aux Membres du Comité Organisa- teur du Congrès, qui ont bien voulu contribuer à rendre nos travaux plus faciles et notre séjour plus agréable. Je tiens aussi à exprimer, au nom de tous les membres du Congrès, nos sentiments amicaux à notre cher Jean Delacour, qui n’est pas seulement le principal organisateur de ce Congrès, mais l’un des plus grands animateurs de l’Ornithologie dans le monde entier. Je remercie encore M. Robert Regnier, secrétaire-tréso- rier, qui s’est dépensé sans compter pour préparer ce Congrès; M. G. Olivier, son collaborateur, et M. J. Berlioz, notre collègue du Muséum de Paris, membre français du Comité Exécutif Permanent, dont nous apprécions tous la compétence et l’amabilité ! J’adresse enfin un salut tout particulier à M. le Professeur Erwin Stresemann, mon prédécesseur à la Présidence du Congrès Ornithologique, et je veux lui dire combien je désire de tout cœur imiter son habileté dans la direction des travaux scientifiques. L’usage veut qu’au début d’un congrès scientifique le président traite d’un sujet dont il s’est particulièrement préoccupé au cours de ses études. Laissez-moi donc vous parler brièvement de ce qui m’est spécialement cher : — 59 — ORNITHOLOGIE ET GÉNÉTIQUE La génétique» si florissante aujourd’hui, bien qu’elle ne date que de ce siècle, est sans contredit, de toutes les matières biologiques, celle qui a le plus grand intérêt pour la systématique. Elle a substitué la recherche expérimentale aux théories philosophiques par lesquelles les naturalistes du siècle dernier ont essayé d’expliquer l’origine des espèces. La génétique étudie en effet la génèse et la transmission des différences et des ressemblances des organismes : les pro- blèmes de la variabilité et de l’hérédité forment son ossa- ture. Comme chaque espèce, animale ou végétale, a sa propre constitution, vit et réagit sur les influences extérieures d’une façon toute particulière, les grands groupes systématiques présentent» eux aussi, des aspects biologiques bien distincts; chacun d’eux doit être pris en considération pour arriver à une généralisation équilibrée des phénomènes de la vie. Parmi le grand nombre des organismes animaux, les oiseaux occupent une place de premier ordre, ils ont une importante fonction dans la circulation de la vie et constituent l’un des éléments panoramiques les plus caractéristiques des différentes régions de la terre et de leur milieu. On ne peut donc se flatter d’approfondir aucune branche de la biologie sans la contribution de l’ornithologie, tandis que celle-ci, à cause de son importance même, doit établir si, et jusqu’à quel point, on peut appliquer aux oiseaux les faits observés dans les autres groupes d’organismes. Ces considérations m’ont décidé à examiner aujourd’hui, en abrégé, quelques-uns des problèmes les plus importants de la génétique dans leurs rapports avec l’ornithologie; je commencerai par les variations dues au milieu et passerai ensuite aux constitutionnelles et à leur hérédité. Les oiseaux forment une classe dans laquelle les fluctua- tions, en comparaison de la quantité des espèces existantes, semblent assez peu nombreuses; cela est dû probablement à leur grande facilité de déplacement, par migration et par — 60 — mouvements erratiques. Nous connaissons des fluctuations expérimentales; celles par exemple qui dépendent de l’humidité et qui ont été décrites par Beebe, dès 1907, pour la Tourterelle Scardafella inc a et pour les Turdidés Hylo- cichla mustelina et H. albicollis; dans ces cas, l’humidité a produit un mélanisme qui s’est de plus en plus accentué avec la succession des mues. J’ai pu vérifier un résultat ana- logue sur quelques Colinus virginianus texanus, que j’ai tenus prisonniers entre 1929 et 1932. Parmi les changements dus à l’influence alimentaire, je citerai ceux que Gavazza obtint en 1913 chez des Cailles nourries exclusivement avec de la viande. Une autre influence alimentaire bien connue et que l’on peut considérer expérimentale est celle qui rend plus clair le plumage de la Spatule rose et de l’Ibis rouge en captivité, ce qui dérive probablement du manque de crustacés, qui contiennent une grande quantité de Carotinoides. Ces faits expérimentaux et bien d’autres encore, dont le souvenir m’échappe, rentrent au nombre des effets dus à des facteurs climatiques sur la pigmentation des plumes des oiseaux, qui ont été résumés par Görnitz dès 1923. Selon cet auteur, chaque groupe de pigments réagit d’une façon typique vis-à-vis de certaines influences climatiques, les- quelles peuvent causer ainsi des modifications quantitatives et qualitatives de la pigmentation, et c’est pourquoi plu- sieurs races géographiques, distinctes par des caractères de pigmentation, peuvent être produites par l’influence du milieu. En outre, il est évident que les formes d’oiseaux qui ne se déplacent pas d’un milieu déterminé, conservent les carac- tères corrélatifs à celui-ci et peuvent être justement consi- dérées par la systématique comme des races locales, tandis que génétiquement, elles sont de simples écotypes. * Les génotypes sont, au contraire, comme l’on sait, les formes dérivant de mutations, de changements constitution- nels héréditaires survenus dans les cellules germinales. On a souvent constaté, au moyen de l’expérience, que dans les 61 — plantes et le moucheron du vinaigre ( Drosophila melano- gaster) , ces mutations et changements sont dus à des chan- gements dans le patrimoine chromosomique des cellules germinales. De nombreuses mutations ont été constatées dans les oiseaux à l’état domestique, spécialement chez les Poules et chez les Pigeons; en mesure moindre chez les Oies, les Canards, les Paons, les Pintades, les Serins. Ces mutations ont une importance considérable; elles démontrent que les caractères morphologiques, qui sont presque toujours les seuls pris en considération par la systématique, n’ont quel- quefois aucune valeur pour la distinction des espèces. Les mutations des oiseaux domestiques sont pour la plupart expérimentales, dans ce sens qu’elles ont eu lieu sous le contrôle de l’homme. Les mutations qui se sont produites dans les volières et dans les jardins zoologiques sont peu nombreuses : les plus remarquables pour leur nombre sont celles concernant la Perruche ondulée ( Melo psitt acus undu- latus), et qui prouvent qu’une espèce, unique dans son genre et sans variations à l’état sauvage, peut produire, pour des causes inconnues, de nombreux génotypes qui suivent régu- lièrement les lois de l’hérédité. Des mutations du même type, mais en plus petit nombre, et cela peut-être seulement à cause des plus grandes difficultés d’élevage, ont eu lieu chez d’autres Perroquets, Psittacula eupatria et krameri, Agapornis personata, etc., lesquels, dans les volières de M. Alfred Ezra, ont produit des mutations bleues et des mutations jaunes. On connaît depuis longtemps le Pavo nigripennis, muta- tion de P. cristatus ; laissant de côté les différences spéci- fiques de couleurs, mon Hierophasis dissimilis , qui vient de H. swinhoii, appartient à une catégorie analogue de muta- tions, à laquelle peut aussi appartenir, au moins en partie, Numida zecki, mutation de N. galeata. Dans tous ces oiseaux la mutation rend plus clair le plumage des jeunes, tandis qu’elle noircit celui des adultes, et cela dans les deux sexes de Numida et dans les seuls mâles de Pavo et de Hierophasis. La Numida galeata , dont la zecki, comme je l’ai déjà dit, est une mutation, a un fond gris; la zecki n’a de perles que — 62 — sur les flancs. La Numida mitrata a un fond complètement noir; on pouvait donc supposer que de son croisement avec la zecki résulterait, parmi les différentes combinaisons pos- sibles, une Pintade complètement noire. Cela ne s’est pas vérifié et la mutation zecki donne le même plumage aux des- cendants de galeata et à ceux de mitrata. J’ai obtenu un résultat analogue par la mutation tenebrosus du Phasianus colchicus vis-à-vis du Faisan versicolore. Les deux exemples Pintade violette (zecki) et Faisan obscur (tenebrosus) démontrent qu’une mutation intéressant plusieurs formes similaires peut diminuer ou supprimer les différences mêmes; en d’autres termes, une seule forme mutante peut se substituer à plus d’une forme préexistante. Ces derniers exemples concernent des mutations de cou- leurs au nombre desquelles il faut mettre certaines aberra- tions observées une ou plusieurs fois à l’état sauvage, et qui ont été ou qui sont le point de départ pour des formes nou- velles. Je fais allusion, par exemple, aux Chouettes aux yeux noirs, nées en Frioul de parents normaux et décrites par Giglioli en 1900, sous le nom d’ Athene chiaradiae. Les formes obliterata et melanocephala de la Bartavelle, décrites par Fatio, et les formes analogues de la Perdrix rouge décrites par Bateson en 1925, ces dernières ayant été trouvées plusieurs fois en Angleterre, comme aussi une aberration de la Perdrix grise que j’ai signalée dans le Tren- tin, sont, selon toute probabilité, des mutations homozygotes récessives, destinées à constituer des races locales lorsqu’un couple de mutants a l’occasion de se reproduire. En 1926, Stresemann a publié un consciencieux travail sur les mutations des oiseaux à l’état sauvage, dans lequel il décrit une vingtaine de formes, dont quelques-unes, pour ce qui regarde la souche, suivent les règles de l’hérédité alternée, tandis que d’autres suivent celles de l’hérédité intermédiaire. Dans quelques cas, la mutation intéresse les deux sexes; en d’autres, un seul, qui, généralement, est le masculin. Somme toute, les mutations constatées comme telles ou en cours de formation chez les oiseaux sont peu nombreuses si l’on en excepte celles des Poules, des Pigeons, des Serins et des Perruches ondulées à l’état domestique. — 63 — Un des plus grands problèmes biologiques est celui de l’origine des mutations. La cytogénétique a pu trouver dans de nombreuses plantes et dans quelques animaux, spécia- lement dans Drosophila melanogaster, les rapports qui existent entre des génotypes déterminés et le patrimoine chromosomique de leurs cellules germinales; elle a pu dé- montrer dans quels chromosomes sont placés les gênes qui rendent manifestes les uns ou les autres caractères externes ou, plus précisément, elle a su trouver dans des change- ments structuraux des chromosomes les causes de certaines mutations. Alors les généticiens ont commencé à rechercher les causes qui peuvent produire les mutations chromosomiques, et ils sont parvenus, grâce à plusieurs moyens expérimen- taux (parmi lesquels les radiations à ondes courtes repré- sentent le moyen le plus puissant), à en augmenter le pourcentage dans des espèces où les mutations étaient déjà connues comme un fait naturel. Jusqu’à présent, l’ornithologie n’a apporté aucune contri- bution à la solution de ce problème biologique dont l’impor- tance est capitale, et cela à cause de notre connaissance encore très limitée du patrimoine chromosomique des oiseaux, et des grandes difficultés que cette étude présente. Nous connaissons seulement le nombre de chromosomes de vingt-sept espèces d’oiseaux (Oguma et Makino, 1937) ; en outre, nous ne pouvons pas même assurer que les nombres respectifs sont définitifs. A côté de quelques couples de macrochromosomes d’identification facile se trouve un groupe remarquable de microchromosomes qu’il est difficile de compter et d’individualiser. Cependant, un de mes assistants, le docteur Scaccini, qui a publié en 1936 un premier travail sur les chromosomes des Poules, étudie à présent les chromosomes de diverses espèces de Faisans, et des observations qu’il a faites jusqu’à présent semblent résulter certaines différences entre Syrmaticus et Gennaeus, les genres qu’il a pu étudier. Les maigres résultats expérimentaux que l’ornithologie — 64 — nous offre à l’égard des mutations ne doivent pas nous empêcher de croire qu’elles sont très nombreuses dans les oiseaux vivant à l’état sauvage. Nous ne savons pas quand elles se sont formées ni par quelles causes elles ont été déterminées, mais toutes les fois que nous nous trouvons face à face avec une série de formes, soit que les systématiciens les considèrent comme des espèces, des sous - espèces ou races locales, distribuées dans des régions géographiques contiguës, interfécondes ou estimées telles, nous ne pouvons nous empêcher de consi- dérer comme mutations homologues les paires de caractères antagonistes mis en évidence par les systématiciens dans les clefs de détermination. Une clef diagnostique bien construite dans le domaine des formes interfécondes est une liste de paires de caractères allélomorphes, dans lesquels on peut étudier d’une façon expérimentale les effets de l’hérédité à travers la descendance provenant du croisement. Il ne faut pas oublier que le principe fondamental du mendélisme, c’est-à-dire de la séparation des gènes dans les cellules germinales des hybrides, trouve sa pleine applica- tion dans les oiseaux, tout comme l’y trouve aussi le prin- cipe de l’indépendance des caractères qui ne forment des corrélations spécifiques stables que dans l’état homozygote. Cette loi de la génétique a eu sans doute une très grande importance pour l’augmentation numérique des espèces ornithologiques, parce que toutes les fois que deux d’entre elles, distinguées par plusieurs paires de caractères antago- nistes mais interfécondes, sont venues en contact géogra- phique, elles auront produit des hybrides qui ont évidem- ment peuplé toute l’aire de limite en éloignant les formes ancestrales. Mais ces hybrides, qui certainement dans la première génération furent uniformes ou quasi uniformes, ont pro- duit dans les générations successives autant de combinai- sons nouvelles qu’en prévoit la génétique statistique, par rapport au nombre de paires de caractères antagonistes. En même temps, sur la limite entre les hybrides et l’une ou l’autre des formes ancestrales, il arrive des recroisements qui rendent le passage entre elles encore plus graduel. — 65 — Il est de toute évidence, et il ne serait pas nécessaire de le dire d’une façon aussi explicite, que les mutations pré- cèdent l’hybridation à laquelle manquerait l’objet sur lequel s’exercer, si celles-ci n’étaient déjà arrivées. En outre, si l’hybridation produit des formes nouvelles, celles-ci n’ob- tiennent leur stabilité que grâce à un isolement géogra- phique, tout comme à l’état domestique on ne peut pas créer une race nouvelle si le phénomène, une fois obtenu par le moyen du croisement, n’est pas soumis à une sélection appropriée. Les Pintades à casque ( Numida ) comptent beaucoup de formes qui diffèrent plus ou moins profondément entre elles par les caractères morphologiques de la tête, et bien peu par le plumage des autres parties du corps. Par contre, ces caractères semblent constants quand on examine des exem- plaires appartenant aux formes les plus typiques et les plus différentes qui habitent les régions géographiques les plus distantes. Toutes les Pintades sont interfécondes : je pos- sède des lignées croisées qui se reproduisent depuis plu- sieurs générations et qui proviennent de croisements de la Numida galeata domestique avec ptilorhyncha major et somaliensis et respectivement avec mitrata. Dans tous les cas, même dans les générations F2 et suivantes, prévalent les caractères intermédiaires, mais les cas de corrélations nou- velles ne manquent pas non plus; cela est si vrai que tous les hybrides de mitrata, à l’exception des recroisements, appartiennent, comme je l’ai déjà dit, à la forme zecki, et les hybrides de ptilorhyncha à la forme lilas, couleur propre d’une race domestique. Certains caractères des formes sauvages se comportent comme extrêmement poly- mères, et je n’ai jamais pu observer un retour décisif à la huppe nasale de ptilorhyncha, et moins encore à celle de somaliensis, ou aux barbillons en forme de pédoncule de mitrata. Dans le premier cas, les papilles nasales sont remplacées par de petites excroissances rondes, semblables à celles de papillosa; dans le second cas, le barbillon a la forme d’un losange plus ou moins long et plus ou moins étroit, comme 5 — 66 — on peut l’observer dans les nombreuses formes de la région des grands lacs. Plusieurs formes sauvages sont de vrais hybrides : je répéterai ce que j’ai dit à l’occasion du Congrès Zoologique International de Lisbonne en 1935, que la Numida strasseni est l’hybride entre goleata et ptilorhyncha , et que la Numida toruensis provient du croisement de celle- là avec la mitrata. La nature hybride de ces formes se mani- feste par l’inconstance de leurs caractères, laquelle se révèle même dans les quelques exemplaires qui existent dans les Musées Zoologiques. Le processus de l’hybridation est faci- lité par Ferratisme de ces oiseaux qui, en couples ou en grandes masses, se transportent à des distances considé- rables à l’approche des pluies ou de la sécheresse. Peut-être la constitution écotypique représente-t-elle une limite pour ces vagabondages. La Numida mitrata est une forme équa- toriale qui ne supporte pas les baisses de température; le centre de diffusion de Numida ptilorhyncha est le plateau éthiopien; cette forme, qui peut vivre indifféremment sur les montagnes ou dans la plaine, est aussi moins sensible aux baisses de température, et pour cela elle peut se déplacer plus facilement. Les nombreuses races locales de ptilo- rhyncha, que les systématiciens de ces dix dernières années appellent meleagris, sont un vrai mélange de deux ou trois races de facile identification, comme la major , la soma- liensis et la ptilorhyncha typique. Justement, ces jours-ci, j’ai reçu de la région de Neghelli, voisine du Kenya, quelques têtes conservées en formaline avec les ailes correspondantes séchées, et qu’il est impos- sible d’attribuer en toute sûreté à omoensis, somaliensis ou macroceras. Elles sont toutes différentes : un exemplaire a la huppe nasale de la typique somaliensis, le casque de la plus parfaite macroceras, les ailes de la plus pure major, la peau de la tête tout-à-fait bleue sur la nuque, ce qu’on n’a observé dans aucune autre race. S’il était possible d’isoler un mâle et une femelle de ce modèle, on obtiendrait la syn- thèse des races de toutes les Pintades du groupe ptilo- rhyncha, et selon toute probabilité à l’état homozygote. Il pourrait même se faire que ce fût le type primitif qui s’est dissocié par hybridation ou à la suite de petites mutations. 67 — L’affinité génétique, l’éthologie des Pintades favorisent donc la production continue de formes hétérozygotes fécondes qui ne se différencient pas facilement en races locales homo- zygotes, ce qui explique la persistance de très nombreuses populations largement répandues sur de vastes territoires, et qui sont peu homogènes au point de vue morphologique, comme la N. strasseni. Des combinaisons nouvelles de caractères dues à l’action de l’hybridisme sont particulièrement évidentes chez les Fai- sans, et spécialement dans le groupe des Argentés, au sens large du mot, y compris les espèces que l’on classe généra- lement dans le genre Hierophasis, lequel, par sa complète fécondité avec les vrais Gennaeus, n’a aucune raison d’exis- ter. Le dessin du plumage à raies alternées blanches et noires, caractéristique des groupes nychtemerus et lineatus, est dominant sur les teintes uniformes, mais dans les géné- rations successives et dans les recroisements, il donne lieu à de nombreuses combinaisons, dans lesquelles les rapports du nombre et de l’épaisseur entre les raies blanches et noires sont variables. Les bandes terminales blanches des plumes tronquées du croupion d’horsfieldi, sont récessives vis-à-vis des rayures du nycthemerus ou Faisan argenté, mais dominantes, bien que de manière imparfaite, vis-à-vis du noir-bleu de Vimperialis. Dans la génération F2, elles mendélisent; mais il n’est pas facile d’établir une race rayée avec croupion à bandes terminales blanches, vu l’im- possibilité de connaître l’existence de ces caractères chez les femelles. La couleur rouge des pieds est récessive, mais quelquefois elle se comporte comme si elle était due à des facteurs coopérants : dans ce cas, des pieds blancs et des pieds rouges peuvent apparaître dans la F2. La correspondance entre formes intermédiaires, obte- nues expérimentalement, et formes intermédiaires vivant à l’état sauvage dans les aires contiguës à celles de deux autres formes considérées comme leurs ancêtres, ne veut pas dire que celles-ci ne sont pas arrivées à un état homo- zygotique. Les Faisans argentés vivent isolés dans la haute montagne, où chaque population ressent les effets de la — 68 — sélection consanguine; cependant, durant l’hiver, ils des- cendent vers la plaine pour remonter au printemps; ce qui rend possibles quelques changements d’habitat, spéciale- ment pour les femelles, lesquelles quand la saison de la reproduction approche, sont un peu erratiques, tandis que les mâles sont plus sédentaires et ne permettent pas d’inva- sion de nouveaux arrivés dans leur territoire. Selon toute probabilité, les formes intermédiaires homozygotiques ont eu une origine hybride à l’époque où, il y a quelques siècles, les territoires qui forment leur habitat actuel étaient peu- plés par les formes ancestrales. Celles qui se trouvent aujourd’hui en petit nombre et pour ainsi dire accidentelle- ment sur la limite d’une zone peuplée par une race pure, sont très probablement des hybrides directs et de récente origine. Les résultats des croisements expérimentaux entre Chry- solophus pictus et C. amherstiae, Pavo cristatus et P. muti- cus, Crossoptilon auritum et C. mantchuricum, confirment la sus-dite hypothèse. * ** Venons-en aux hybridations interspécifiques. Ses pôles opposés sont représentés, l’un par l’interfécondité illimitée, comme elle se manifeste dans l’espèce dont je viens de parler, et l’autre par la stérilité complète des hybrides (Paon et Pintade, Coq et Faisan, Cairina moschata et Anas platyrhyncha, Branta canadensis et Anser domesticus ). C’est une question secondaire que de rechercher si ces hybrides appartiennent à un seul sexe ou à deux et s’il y a la production de gamètes dans les deux sexes : ce qui importe, c’est l’incapacité de féconder ou d’être fécondées qui carac- térise ces cellules germinales. Le phénomène que j’ai l’intention de traiter un peu plus en détail, c’est la gonomonarrhénie, que j’ai découverte en 1919 dans les hybrides de Columba livia avec Columba leu- conota, et qui a été élevée plus tard à un principe général dans la classe des oiseaux pour les espèces qui ont entre elles une affinité effective mais limitée. Gonomonarrhénie signifie fécondité du seul mâle : en d’autres termes, les — 69 mâles hybrides sont féconds, tandis que les femelles sont stériles. Le phénomène concerne donc le sexe homozygo- tique lequel, dans les oiseaux, est le masculin, tandis que dans les mammifères se manifeste la gonomonothélydie, c’est-à-dire la fécondité dans le seul sexe féminin homozy- gotique. Il peut se faire que la fécondité des mâles hybrides dans les oiseaux soit quelquefois limitée, comme Taibel l’a démontré pour les hybrides entre des espèces diverses de Colombes et de Tourterelles; il peut aussi se faire que cette parastérilité soit due à des conditions spéciales de l’élevage : chez les Faisans, je n’ai pas pu remarquer une fécondité réduite des mâles attribuable au type de croisement et j’ai obtenu des mâles féconds dans plusieurs hybrides entre les genres des Faisans communs, dorés, vénérés, argentés et d’autres. Tous les mâles de ces hybrides ont fécondé les femelles d’une au moins des espèces originaires. En général, la fécon- dité est totale; ainsi un hybride de Faisan doré X argenté a fécondé tous les œufs de deux femelles, l’une dorée et l’autre argentée, avec lesquelles il vivait. Pour pouvoir déterminer le degré d’affinité entre les espèces sur lesquelles on expérimente, il est intéressant d’observer comment se comportent les femelles stériles. Les femelles du croisement commun X doré paraissent anormales dès leur première année de vie à cause du grand développement de la queue : à l’âge d’un an elles revêtent un plumage masculin; leurs gonades montrent l’atrophie du tissu cortical et un développement remar- quable du tissu médullaire. Le mâle hybride accouplé avec la femelle dorée produit des phénotypes masculins intermé- diaires, tandis qu’une moitié des femelles est intersexuée et masculinisée et l’autre moitié est normale. Si l’on fait le recroisement avec le Faisan commun, on obtient des phéno- types qui diffèrent d’une forme pure du Faisan commun par des détails de couleur, analogues à ceux qu’on obtient avec le croisement entre les différentes races de Faisans com- muns. Dans le croisement du Faisan argenté avec le doré, le résultat général ressemble au précédent, mais les femelles sont bien diverses entre elles; les unes semblent normales, d’autres masculinisées, et d’autres encore intermédiaires. La dissection et la recherche histologique de l’ovaire en ont ré- vélé la réduction plus ou moins accentuée. Dans le recroise- ment le comportement des femelles est bien différent selon que la mère est la femelle dorée ou la femelle argentée. Dans le premier cas toutes les femelles sont normales; quelques- unes pondent des œufs d’aspect et de poids normal de vingt- cinq à vingt-neuf grammes chacun. Si, au contraire, le recroisement est fait avec la poule argentée, seulement la moitié des femelles est normale, quelques-unes de celles-ci pondant des œufs dont le poids va, selon la femelle, de vingt- neuf à trente-six grammes, tandis que l’autre moitié se compose d’intersexuées d’aspect plus ou moins masculinisé, dans lesquelles la Professeur Vecchi a trouvé parfois des ovaires réduits, parfois de vrais ovotestis. Le Faisan argenté se comporte de la même manière avec le Faisan commun et le vénéré. Celui-ci, avec le Faisan de Soemmering produit des femelles à couleurs normales mais à queue très longue, qui indique une intersexualité géné- tique. On observe un comportement analogue dans les recroisements avec le Faisan vénéré. Les hybrides du Faisan noble avec l’argenté et de celui-ci avec le prélat, sont normaux dans le sexe féminin; je pos- sède une seule femelle de chaque croisement; toutes les deux pondent des œufs, la première du poids de trente-neuf à quarante et un grammes et la seconde du poids oscillant autour de trente-trois grammes, mais elles ne peuvent pas être fécondées. Si l’on compare entre eux ces résultats, on peut conclure que la stérilité des femelles hybrides peut être graduée sui- vant une échelle qui correspond à l’affinité génétique plus ou moins marquée, mais qui souvent ne correspond pas à l’affinité que les systématiciens ont cru pouvoir établir en se basant sur l’examen superficiel de la forme. Il existe en outre des différences qui dénotent des liens entre espèce et sexe qui ne nous sont pas encore bien connus, mais qui nous portent à penser à des valences différentes, que, du reste, on ne peut comparer avec celles qui existent, selon Gold- — 71 — Schmidt, dans les papillons, parce que dans ceux-ci l’inter- sexualité se manifeste même dans les mâles; ce qui, au moins jusqu’à présent, doit être exclu pour les oiseaux. Les oiseaux ont fourni un matériel copieux et important pour un des chapitres les plus intéressants de la génétique : celui du déterminisme du sexe et des caractères sexuels secondaires. Les expériences de castration et de greffe exécutées sur les oiseaux et spécialement sur les Gallinacés, les Palmipèdes et les Passereaux par de nombreux expérimentateurs, parmi lesquels il faut mentionner en premier lieu les Français Pézard, Champy et Caridroit, ont démontré une certaine convergence de résultat entre le vieillissement de l’ovaire et l’ovariectomie. J’ajoute que la masculinisation de beaucoup de femelles hybrides de Faisans offre bien des analogies avec ces résultats. J’ai l’impression que, quant à l’évaluation de l’influence des actions endocrines sur le développement des couleurs du plumage, les auteurs n’ont pas prêté une grande attention à ce que j’ai publié sur l’interaction des gènes et des hormones dans les hybrides de certaines espèces de Gennaeus. On peut diviser ceux-ci en deux groupes : d’un côté leucomelanus, horsfieldi, lineatus, edwardsi acquièrent dès la première mue le plumage mascu- lin; de l’autre nycthemerus, imperialis, swinhoii, l’ac- quièrent seulement à l’état adulte. La différence, qui est physiologique, est réglée par des gènes mendélisants avec dominance de la précocité. Mais il y a aussi un comportement intermédiaire, puisque le déve- loppement du plumage masculin, dans quelques-uns de ces hybrides, a lieu d’une façon graduelle; ainsi les premières plumes qui remplacent le plumage juvénile ont l’aspect féminin, et les dernières ont l’aspect masculin; les grandes plumes des ailes, et spécialement les secondaires, ont l’as- pect féminin à l’extrémité et l’aspect masculin à la base, avec un passage graduel de l’un à l’autre. — 72 — Bien d’autres questions de la génétique expérimentale ont été éclaircies par l’ornithologie, mais il est temps d’en finir, en examinant les rapports entre la génétique et la systéma- tique vis-à-vis des différences et des unités spécifiques; quelles sont les applications conseillées par la première à la nomenclature zoologique et plus précisément ornitholo- gique ? Comme je suis obligé d’exposer mes idées d’une façon schématique, je ne veux pas me risquer à discuter les diffé- rentes opinions sur la nature de l’espèce, sur ses entités infé- rieures et supérieures, et compréhensives de plusieurs espèces, d’autant plus que beaucoup de savants s’occupent de ce sujet et que le Prof. Lonnberg, jadis président de cette assemblée, en a longuement parlé dans son discours inaugural à Amsterdam. Il est très difficile de formuler une définition universelle et précise de l’espèce, parce que celle-ci se ressent non pas tant de la personnalité et de la tournure d’esprit du zoologiste qui la formule, que des caractéris- tiques particulières présentées par le groupe animal qui forme l’objet des études de ce zoologiste. J’ai parlé plusieurs fois d’espèce naturelle et d’espèce systématique, et j’ai essayé de définir l’une et l’autre, mais il s’agit de conceptions théoriques qui, à mon avis, ont peu d’importance pratique dans la nomenclature. Pourtant, je dirai que l’espèce naturelle est l’unité réelle que nous cher- chons, le linneon de Lotsy, que bien des fois nous n’arrivons pas à trouver faute de moyens d’étude et d’expérience, mais qui, grâce à l’intuition des classificateurs, correspond géné- ralement, en ornithologie, au genre. L’espèce systématique est celle qui est cataloguée comme telle dans les ouvrages ou sur les étiquettes attachées aux exemplaires conservés. En tout cas, je crois que tout le monde est d’accord pour exclure du domaine ornithologique le jordanon, la ligne pure, le biotype et autres entités pareilles qui ont une valeur réelle, comme l’a démontré la génétique, pour les plantes et pour les animaux inférieurs qui se reproduisent par apogamie ou par autogamie. La génétique nous permet de nous rendre compte de la possibilité de former des grou- pements artificiels, même chez les oiseaux, que nous appe- — 73 - Ions races pures et auxquels nous donnons aussi le nom de génotypes lorsque nous croyons en connaître, à la suite d’expériences répétées plusieurs fois, la formule gamétique homozygote. A mon avis, l’entité mineure dans l’ornithologie est la race géographique, qui peut être un génotype ou encore un éco- type, selon que ses caractéristiques spéciales dépendent de sa propre constitution gamétique ou de la réaction à un ou à plusieurs facteurs du milieu. Dans ce dernier cas, on ne devrait pas parler de race mais de variété géographique, pour faire bien comprendre de la sorte que ce phénotype est en fonction avec le milieu et qu’il varie avec la variation de l’habitat. Sans doute plusieurs races géographiques sont vicariantes l’une de l’autre et unies par des formes intermédiaires; Gen- naeus lencomelanus, melanotns et hamiltoni, distribués dans l’Himalaya, en représentent un exemple, et voilà un groupe de races; dans l’Assam, nous trouvons le groupe Gennaeus horsfieldi, et dans l’empire Birman un autre groupe, celui du Gennaeus lineatns. Voilà trois groupes de races qui ensemble forment un cercle de races, un Rassen- kreis selon Rensch. Tous ces oiseaux voient se développer le plumage masculin précocement en comparaison avec l’autre Rassenkreis des véritables Faisans argentés, qui, eux, déve- loppent le plumage brillant de l’adulte plus tard. Ces deux Rassenkreise forment une espèce ( Artenkreis ) et celle-ci avec les trois autres espèces : imperialis, edwardsi, swinhoii, qui actuellement constituent pour les systématiciens le genre Hierophasis, et dont chacune forme peut-être un Artenkreis, constituent ensemble le genre réel. Du moment que l’interfécondité de toutes ces formes est complète et que les groupes horsfieldi et lineatus viennent en contact avec le groupe des Faisans argentés, c’est pure convention que de se demander s’il faut ou non distinguer le groupe de races du cercle de races. La chose essentielle, dont il faut tenir compte, est le fait que la différenciation spécifique n’est pas uniforme dans toutes les unités : il y a des espèces uniques dans leur genre et sans subdivisions; il y en a d’autres plus ou moins pro- — 74 — fondément différenciées et subdivisées. Sur cela tout le monde est d’accord : les contrastes surgissent lorsqu’on passe de la substance à la forme, lorsque de la systéma- tique qui, convenablement entendue, est la synthèse de toutes les autres branches de la biologie, on passe à la nomenclature. Celle-ci s’est éloignée dans bien des cas, même dans trop de cas, de son but principal qui est d’aider la systématique en permettant à travers la nomenclature binominale l’individualisation des espèces et la définition de leurs affinités. Cependant la nomenclature scientifique qui aurait dû être définitive, continue à changer, et cela parce que des auteurs qui n’ont pas compris l’utilité réelle du principe de priorité, ont créé sans aucune raison biologique des situations contraires au but véritable, qui est de donner par un nom le minimum de caractéristiques spécifiques con- sentis par une simple expression. L’ornithologie dispose de bons catalogues qui nous guident dans la recherche scientifique, mais ils devraient être mis à jour en se basant non pas sur les trouvailles des archives mais sur de plus profondes connaissances biolo- giques, surtout génétiques, lesquelles, plus que toute autre science, peuvent éclairer les véritables affinités des espèces. Alessandro GHIGI. A REPORT ON THE CORNELL UNIVERSITY- AMERICAN MUSEUM OF NATURAL HISTORY EXPEDITION FOR THE PHOTOGRAPHING AND RECORDING OF VOICES OF RARE AND DISAPPEARING AMERICAN BIRDS Professor Arthur A. ALLEN For over twenty years the Laboratory of Ornithology at Cornell has had as one of its projects a photographic record of the life histories and habits of North American birds. Thus far we have been successful in securing satisfactory photographs of 302 of the species in our A. O. U. Checklist. These are being used in teaching and research in the Uni- versity and for the education of the public through the motion picture theatres and through public lectures pre- sented by members of the staff. With the advent of sound recording on film, it was thought desirable to have a com- parable record of bird songs and calls, and through the interest and financial backing of Mr. A. R. Brand, who is now a member of our staff, this was made possible, so that today we have satisfactory recordings of the songs of 247 species of North American birds, as well as the calls of certains amphibians, reptiles, and insects. In 1935, when the University granted sabbatic leave to the speaker, an expedition was promulgated (and again made possible by Mr. Brand) to seach out the rare and — 76 — disappearing species of North American birds and record their voices before it should be too late. The expedition, which left the University in February, travailed in two Ford trucks, one equipped for camping and photography with an erectile tower on the roof, and the other equipped for sound recording with 250 feet of cable and a three foot parabolic reflector in addition to the neces- sary amplifiers, batteries, and sound camera. The very sen- sitive microphone was hung at the focal point of the para- bola, so that when the mirror was aimed at the singing bird the voice of the bird could be brought approximately twenty times closer and extraneous sound thereby more or less elimitated. The variable density method of recording with cathode tubes was used on the expedition, though the apparatus has since been modified and adapted ot the variable area method of recording with a Berndt-Maurer galvanometer. This seems to give more satisfactory results and produces a sound track that lends itself more readily to Mr. Brand’s technical analyses of the songs. There were five members of the expedition : Mr. A. R. Brand, whose interest and financial help have made the entire sound recording project possible, and whose detailed studies of the sound records have put the study of bird song on a definite scientific basis for the first time in history; Dr. P. Paul Kellogg Instructor in Ornithology at Cornell and our sound technician, to whom we are indebted for the success of the sound records; Dr. George M. Sutton, our Curator of Birds at Cornell and an eminent bird-artist, who was with us in Florida and Louisiana and who made field studies of the curious Limpkin and the nearly extinct Ivory-billed Woodpecker; Mr. James Tanner, a graduate student at Cornell and at present holder of the Audubon Fellowship for the study of the Ivory-billed Woodpecker, who was our general assistant; while the speaker directed the expedition and made the motion pictures. The itinerary included points of ornithological interest from Florida to Utah and Montana, the entire trip of five months covering about 15.000 miles, during which there was exposed about 50.000 feet of motion picture film either — Il- io record the appearance and habits of the birds or their voices. Forty-five species were photographed, ninety-eight species were satisfactorily sound-recorded, and all of the principal objectives of the expedition were accomplished before the return in July. It was possible to show at the Congress only a small selection of the films secured, and we had, therefore, chosen only two reels representing 29 species that would seem to be of the most interest to a European audience. In the first reel there are a few subjects such as the drumming of the Ruffed Grouse (Bonasa umbellus) ; the return of the Wild Geese (Branta canadensis) ; the Ruby- throated Hummingbird (Archilochus colubris) and its young; the Peregrine (Falco peregrinus) of Taughannock Falls, that were secured prior to the expedition and are included because of their inherent interest to bird observers on this side of the ocean. A considerable part of the second reel is devoted to the Ivory-billed Woodpecker (Campephilus principalis) which, from time to time, has been included among those species thought to be entirely extinct but which we found nesting in a large swamp in northern Louisiana. After discovering the nest, considerable difficulty was encountered in trans- porting our heavy equipment into the swamp, but by trans- ferring it to a horse-drawn wagon we finally encamped within 300 feet of the nest. Recordings of all the sounds made by the birds were secured during the ensuing week. The films were secured from a blind built in a tree forty feet from the ground and about twenty feet from the nest hole. Other rare North American birds which were studied and photographed and whose voices were recorded on this expe- dition included the Limpkin (A ramus pictus) and Sandhill Crane ( Grus canadensis) in Florida, the Wild Turkey (Meleagris gallopavo) in Georgia; the Lesser Prairie Chicken (Tympanuchus pallidicinctus ) in Oklahoma, a bird which seems to be following the Heath Hen into extinction; the Golden Eagle (Aquila chrysaetos) in Colorado; Avocets (Recurvirostra americana) ; Stilts ( Himantopus mexicanus) — 78 — and Long-billed Curlews (Numenius americanus) in Utah; and finally the Trumpeter Swan (Cygnus buccinator ) in Montana. Of course other species were photographed and recorded as opportunity offered and a few of these were included in the films shown, together with views showing the methods we employed in securing the sound records. Sound films of the following species were then shown : Pied-billed Grebe, Podilymbus podiceps. Snowy Heron, Egretta thula. Louisiana Heron, Hydranassa tricolor. Trumpeter Swan, Cygnus buccinator. Canada Goose, Branta canadensis. Bald Eagle, Haliaeetus leucocephalus. Prairie Falcon, Falco mexicanus. Duck Hawk, Falco peregrinus. Ruffed Grouse, Bonasa umbellus. Lesser Prairie Chicken, Tympanuchus pallidicinctus. Bob-White, Colinus virginianus. Wild Turkey, Meleagris gallopavo. Snowy Plover, Charadrius nivosus. Mountain Plover, Eupoda montana. Killdeer, Oxyechus vociferus. Avocet, Recurvirostra americana. Burrowing Owl, Speotyto cunicularia. Ruby- throated Hummingbird, Archilochus colubris. Ivory-billed Woodpecker, Campephilus principalis. Dipper, Cinclus mexicanus. Carolina Wren, Thryothorus ludovicianus . Canon Wren, Catherpes mexicanus. Mockingbird, Mimus polyglottos. Brown Thrasher, Toxostoma rufum. Wood Thrush, Hylocichla mustelina. Louisiana Water Thrush, Seiurus motacilla. Bobolink, Dolichonyx oryzivorus. Cardinal, Richmondena cardinalis. Lark Sparrow, Chondestes grammacus. THE LIFE HISTORY BEHAVIOR, AND MANAGEMENT OF THE RUFFED GROUSE (BON AS A UMBEL LUS) IN NORTH AMERICA BY Professor Arthur A. ALLEN (Cornell University-, Ithaca , N.-Y.J One hundred and eighty-four years ago George Edwards, in the Philosophical Transactions of the Royal Society of London, presented what was probably the first paper devo- ted entirely to a single North American bird. The subject of his paper was « The Pheasant of Pennsylvania », known today as the Ruffed Grouse (Bonasa umbellus) , and proba- bly the most popular game-bird in North America. It is interesting to note that nearly two hundred years ago Edwards reported that « most of them are destroyed in the lower settlements, though the back Indian inhabitants bring them to the market ». Continuing, he states : « They cannot be made tame. Many have, to their disappointment, attemp- ted it by rearing them under hens, bu as soon as hatched they escape into the woods, where they either provide for themselves, or perish ». Edwards mentioned the main items of the food and the principal facts of the life history of the species and, naturally, those ornithologists who followed, like Wilson and Audubon, added details to his account and likewise helped in perpetuating certain misconceptions, some of which have persisted to the present day. If, howe- ver, there remains anything unknown about the species — 80 — when the present investigations are completed it will not be for lack of study or financial support, for every effort is being made to learn the secrets of its life, its require- ments, its cyclic behavior, its artificial propagation, and its management. It is my object to review very briefly what had been attempted and what has been accomplished in this study during the past twenty years. I feel that I can assume this responsibility because, while in recent years it has become a cooperative enterprise with many individuals and many organizations contributing, it was my privilege to initiate it, and it has been my pleasure to be associated with it throu- ghout the period. I have been fortunate in making certain discoveries, and naturally feel certain responsabilities toward completion of the study. Let us first consider the main facts of the bird’s life his- tory and distribution. In spite of Edward’s statement that most of the birds were destroyed in the lower settlements nearly two hundred years ago, it still persists from the Atlantic to the Pacific in the Transition and Canadian Life Zones throughout its former range wherever its forest habitat has not been destroyed. It continues to be cyclic, however, passing through years of abundance and scarcity in approximately ten-year periods throughout its range, and it is most numerous where ecological conditions exactly meet its needs. It is subject to considerable variation in size and color, and six different geographical races have been recognized although; as might be expected in a variable species, it is often difficult to allocate certain individuals to their respective races without the assistance of the loca- lity label. In different parts of its range the food and the behavior of the Grouse vary in minor details, so that often conditions that have been pronounced essential to its existence in one part of the country have been found, in the course of this investigation, to be merely adaptations to local conditions and really unessential to its well-being. There are certain points of behavior, however, in which all individuals are alike which are deserving of rational interpretation. — 81 — First, with regard to the so-called « drumming » of the males : this sound, which I believe we have demonstrated rather conclusively to be produced by the rapid forward and upward strokes of the wings, causing concussions of the air, takes the place of song. Audubon, and others, have claimed that the male bird pounds on the log with his wings, or pounds his breast, or that the wings strike behind his back, but our motion pictures and recorded sound show the error of these statements. The display of plumage which often precedes the drumming we would call an « intimi- dation display » rather than courtship, for it is given as often for rival males as for females, and releases, as Dr. Lorenz might say, a certain behavior pattern in the other bird, depending upon the state of the reproductive cycle that the opposing bird happens to be in. We have demonstrated 1 that each bird, male or female, passes through a definite cycle of behavior, especially during the spring, and that it is essential to have the cycles of a male and a female exactly matched if fertile eggs are to be pro- duced. The reason for this is that the oestrous period of the male may be even shorter than that of the female, though it may recur more often. Grouse are, however, defi- nitely polygamous and probably polyandrous as well, so that, normally wherever the species is abundant, a female has little difficulty in finding a mate in the proper cycle, and infertile eggs are rare. In captivity, however, it is a diffe- rent matter, and low, or at best, uncertain fertility was the rule until I determined a method of matching reproductive cycles of males and females. The drumming log and the territory of the male appa- rently have no connection with the nesting territory of the female, and the male normally has nothing to do with incu- bation or rearing of the young. Nor do females normally defend a territory, although it is infrequent to find them nesting close together, for Grouse are rather solitary birds except during the fall and winter when a concentration of 1. Sex Rhythm in the Ruffed Grouse (Bonasa umbellus Linn.) and Other Birds, Arthur A. Allen, Auk, voi. LI, N° 2, aprii 1934. 6 — 82 — food or scarcity of roosting cover may bring quite a number of birds together. Indeed, when Grouse become so nume- rous that concentrations occur, one can expect high morta- lity to ensue, for we have discovered that they are highly susceptible to many parasites and diseases, some of which are apparently more or less peculiar to the Grouse. The majority, however, are traceable to domestic poultry. It has been demonstrated 2 repeatedly that poultry and Grouse are absolutely incompatible, and the principal reason for the failure of all the early attempts to raise Grouse in captivity was the practice of using domestic hens as foster mothers. In the wild state certain diseases, such as the Leucocyto- zoon disease, described by Dr. C. H. D. Clarke 3, the Tula- remia, by Dr. R. G. Greene, and the so-called « Quail- Disease » of many authors, may well be responsible for the cyclic disappearance of the birds in areas far removed from contamination by poultry, although this has not yet been proven to the satisfaction of everyone. Nearly 30 different parasites have thus far been recovered from the Grouse, but most of them seem relatively unimportant. The management procedure which has thus far been attempted is based upon supplying the needs of the Grouse during the four seasons in as small units as practicable. Ideal cover consists of evergreens (preferably hemlocks) for winter cover, mature deciduous forest edges for spring nesting, clearings, with berry bushes for summer rearing of the young, and areas of fruit-bearing trees, shrubs or vines, for fall feeding. An unbroken forest is not so condu- cive to large Grouse populations as one that is broken up by lanes or clearings into small units in order to supply the above requirements. Whether it is possible to manage the forest so as to satisfy the forester, as well as the sportsmen interested in Grouse management, remains to be demons- trated. 2. Ten Years Experiments in the Rearing of the Ruffed Grouse in Captivity, Arthur A. Allen, Ph. D., Transactions of the Sixteenth Ame- rican Game Conference, Dec. 2 and 3, 1929. 3. Fluctuations in Numbers of Ruffed Grouse, Bonasa umbellus (Linn.) with special reference to Ontario, Univ. of Toronto Studies, Biological Series N° 41, 1936. — 83 — In the artificial propagation of the Grouse, it was my good fortune finally to demonstrate how to rear them satis- factorily in captivity through several generations, and to secure high egg fertility, although I was not able to increase the egg production beyond that which is normal for wild birds. The Conservation Department of the State of New York, however, is now continuing the experiment at a special Grouse farm at Delmar, New York, under the supervision of Mr. Gardiner Bump, one of my former stu- dents, and the number of eggs per female has been consi- derably increased by selection, and other improvements on my equipment and procedure have been devised. Thus far, however, Grouse breeding has not been so simple nor so successful as that of Pheasants and Quail. So much for a very general account of what has been accomplished during the past twenty years. Now for a few words as to the nature of the various investigations. My own experiments began in 1919 under the auspices of Cor- nell University, where I hold the Professorship of Ornitho- logy, and the initial problem was to devise a successful method of rearing the Grouse in captivity, since it was rather universally agreed that this could not be done. My experience with the Grouse in captivity gained for me a familiarity with the parasites and diseases, so that in 1924 I announced 4 what I thought was the cause of Grouse cycles — the stomach worm, (Dispharynx spiralis ). It had proved very disastrous to my hand-reared birds, and two years of study of Grouse in New York State had shown that whereever the parasite was prevalent in 1923 the Grouse became scarce in 1924. This led to a nation-wide investiga- tion under the auspices of the American Game Protective Association whereby I was able to examine birds shipped to me from most parts of the bird’s range. A secondary investigation of the birds of North-eastern United States and Labrador was instigated under the aus- pices of the New England Grouse Investigation, with the 4. The Grouse Disease. Bull. Am. Game Prot. Ass., jan. 1924. — 84 — guidance of Professor A. O. Gross of Bowdoin College; and later, another investigation in the West was undertaken under Professors Ralph King and R. G. Greene of the Uni- versity of Minnesota; a fourth by the Conservation Depart- ment of the State of Michigan with Doctors George Saun- ders and Frederick Baumgartner as investigators; a fifth in Ontario, Canada, by Dr. C. H. D. Clarke; and finally, and most extensive of all, one by the Conservation Department of New York State under the direction of Mr. Gardiner Bump. Incidentally it might be stated here that while no more important parasite than Dispharynx as a cause of Grouse cycles has yet been discovered, the present distribution of this worm in numbers sufficient to be significant seems to be confined to New York and New England. Thus we are led to the belief that there may be no one general cause for Grouse cycles other than over-population, which factor per- mits any one of several parasites or bacteria to multiply into epidemic form. The New York State Grouse Investigation had, as one of its primary objects, the determination of the cause of Grouse cycles, for obviously any management procedure would be definitely influenced by recurrent cycles that might suddenly remove the greater part of the Grouse popu- lation from a managed area, in spite of all management technique. Accordingly an area of some 4,000 acres of good Grouse cover in central New York known as Connecticut Hill was selected. This tract could be entirely controlled, and the actual number of Grouse could be counted from year to year through one entire cycle of abundance and scarcity. This investigation was started in 1931, and it was rather expected that the low point would be reached in 1937, but for some reason the entire epidemic did not arrive on time and the population continued high, though there is some indication that the decline is starting this year. Each year a trained crew of young men has charted the winter population on accurate cover maps of the area; they have marked the drumming logs, discovered the nests, fol- lowed the broods, determining in each case the mortality — 85 — occurring and the causes in so far as possible, so that when the epidemic does arrive its inception will be noted imme- diately and the cause determined. An immense amount of data has been accumulated during the process of this New York State investigation and certain management technique have been tested. It is rather expected that the complete report will be published this year, together with the results obtained in artificial pro- pagation and selection at the Delmar Experimental Farm. It is planned that the report from the New York State Con- servation Department will likewise summarize the results of all the other investigations as well, so that we will then have before us more information on Bonasa umbellus than on any other North American bird. . . ■ - CONSIDÉRATIONS SUR LES ALCÉDINIDÉS DE POLYNÉSIE ORIENTALE PAR J. BERLIOZ (Muséum National d’ Histoire Naturelle, Paris) La famille des Alcédinidés, bien qu’étant l’une des plus largement distribuées en Océanie, n’est représentée en Poly- nésie orientale que par le type générique Todirhamphus, propre d’ailleurs à cette seule région. Or ce type Todirham- phus, caractérisé uniquement par la forme du bec, plus large dans la moitié distale et plus déprimé que chez les Halcyon, est si voisin par son aspect et ses caractères de coloration des Halcyon du groupe Sauropatis (type : Hal- cyon sancta Vig. et Horsf.) que les anciens auteurs en ont souvent confondu les représentants et qu’avant que l’on fût fixé exactement sur les localisations géographiques, souvent très étroites, de ces oiseaux, nombreuses ont été les erreurs commises à leur sujet. Pour s’en convaincre, il suffit de compulser l’étude, pour- tant très documentée, consacrée par E. Oustalet aux Hal- cyon des îles Mariannes (Nouv. Archives du Muséum, 3e série, VII, 1895, pp. 169-187). L’auteur, suivant en cela quelques-unes des suggestions données par B. Sharpe dans le «Catalogue of birds» (vol. XVII, 1892), semble avoir négligé d’y discriminer les formes de Todirhamphus à bec — 88 — déprimé de celles de Sauropatis à bec plus comprimé (= Halcyon auch, pars). Pourtant Sharpe avait conservé le genre Todirhamphus Lesson; mais sans doute, faute d’exa- men direct de spécimens, avait-il rangé certaines formes de Todirhamphus parmi ses Halcyon. En tout cas, de l’étude d’Oustalet, je retiens seulement, pour ce présent travail, la description très explicite de son Halcyon Gambieri {loc. cit., p. 182), description qui a dû passer inaperçue de beaucoup d’auteurs ayant écrit sur le même sujet, — ce qui est d’ail- leurs excusable si l’on considère que le « Zoological Record » lui-même paraît n’avoir jamais mentionné ce nom, ni cette référence bibliographique. L 'Halcyon Gambieri Oust, est basé sur un spécimen rap- porté en 1841 de Pile Mangareva (Archipel des Gambier ou Tuamotou méridionales) par la deuxième expédition Dumont - d’Urville sur « L’Astrolabe ». Or, ce spécimen, malgré sa vétusté, existe encore, en assez bon état de con- servation, dans la collection du Muséum de Paris, et il suffit de jeter un coup d’œil sur son bec pour se rendre compte qu’il appartient, sans conteste possible, au type Todirham- phus et non au type Halcyon, ce qui est tout en faveur de l’authenticité de son lieu de capture. Bien plus, ce spécimen paraît reproduire très exactement les caractères attribués par Murphy à son Todirhamphus Gertrudae (American Museum Novitates, n° 149, novembre 1924, p. 1), décrit de ï’île Niau, dans le groupe des Tuamotou septentrionales. Il ne peut donc guère faire de doute que ces deux oiseaux ne représentent en réalité qu’une seule et même espèce, pour laquelle le nom de Todirhamphus Gambieri (Oustalet) 1895 doit primer celui de Tod. Gertrudae Murphy 1924. Mais, en laissant de côté les possibilités de différencia- tions subspéciffques dues peut-être à des localisations insu- laires, les considérations très justement développées par Oustalet laissent présumer que le nom spécifique T. Gam- bieri, adopté ici provisoirement, pourrait bien être primé à son tour par celui de Todirhamphus Reichenbachi Hartlaub, ce dernier s’appliquant probablement à un vrai Todirham- phus et non à YHalcyon des îles Carolines, auquel Sharpe (loc. cit.) l’a un peu inconsidérément assimilé. Or cette — 89 — question ne saurait être tranchée que par l’examen du type de Hartlaub, qui, d’après Oustalet, se trouve au Musée de Dresde. Toutes ces confusions en tout cas proviennent évi- demment de la similitude de coloration existant entre le Todirhamphus des îles Gambier-Tuamotou et le Sauro patis (Halcyon) des îles Carolines, qui doit sans doute porter le nom de S. medio cris (Sharpe), — similitude qu’a déjà bien indiquée Murphy dans sa description de T . Gertrudae. Quelles sont en définitive à ma connaissance les espèces de Todirhamphus reconnues jusqu’à maintenant, toutes de Polynésie orientale ? Tout d’abord la plus différenciée et la plus typique du genre : T. veneratus (Gm.), qui par son plumage brun oli- vâtre passant au vert-de-gris, avec des reflets roses sous cer- tains jours, ne possède aucun homologue parmi les autres Alcédinidés. Elle est propre aux îles de la Société. Le Muséum de Paris en possède sept spécimens, adultes et jeunes, provenant de Tahiti : les jeunes se font remarquer par le large collier pectoral brun foncé, qui s’efface ensuite presque complètement chez l’adulte, ou ne persiste parfois que sur les côtés de la poitrine. Pourtant un des spécimens, marqué femelle (collecté à Tahiti, avril 1904), se différencie de tous les autres (même de ceux étiquetés aussi femelles) par la persistance sur la poitrine d’un étroit collier noirâtre, complet, et surtout par l’existence d’un mince collier cervi- cal blanchâtre encerclant complètement la nuque : mais, faute d’une plus ample documentation, j’hésite à donner à ce spécimen si notablement différent des autres une valeur d’interprétation quelconque, bien qu’il paraisse adulte. Dans le même archipel de la Société, — mais peut-être pas dans les mêmes îles ? — , vit une autre espèce de Todi- rhamphus, le T. tutus (Gm.), dont le Muséum de Paris pos- sède trois spécimens provenant de Borabora. Cet oiseau, de taille un peu plus forte que le précédent, rappelle à s’y méprendre l’aspect et les caractères de coloration de cer- taines formes de Sauro patis ( Halcyon ) chloris et semble avoir été confondu plus d’une fois avec l’oiseau des îles Viti et Tonga connu des auteurs sous le nom d’ « Halcyon sacra (Gm.) ». — 90 — Aux îles Marquises, le T. Godeffroyi (Finsch), que je ne connais pas en nature et que Sharpe (loc. cit.) a rangé près de 1 'Halcyon albicilla (Cuv.), mais que les auteurs modernes considèrent comme un vrai Todirhamphus, paraît posséder tout-à-fait la taille et le système de coloration du T. tutus précédent, mais avec le blanc de la tête et de la nuque bien plus développé, tout comme chez YHalcyon albicilla par rap- port aux autres formes voisines d’H. chloris. Vers le sud, aux Touamotou et aux Gambier, le T. Gam- bie ri (Oust.) [= T. Gertrudae Murphy; = ?? T. Reichenbachi Hartl.] paraît être le seul représentant spécifique du genre et rappelle, nous l’avons dit, par son système de coloration YHalcyon mediocris Sharpe (celui-ci n’étant lui-même qu’une forme très spécialisée du vaste groupe « Sauropatis chloris »), mais avec une taille plus faible. Enfin la plus occidentale des formes de Todirhamphus est l’espèce propre aux îles Samoa : T. recurvirostris Lafr., dont le Muséum de Paris possède sept spécimens. C’est un oiseau de petite taille (le plus petit du genre), mais rappe- lant encore très étroitement par son système de coloration certaines formes de Sauropatis chloris, entre autres le S . c. T ristrami (Lay.), des îles Salomon, mais avec des propor- tions beaucoup plus réduites. Dans l’ensemble, les Todirhamphus semblent donc repré- senter dans les archipels de Polynésie orientale un type diminutif d’Halcyon, faiblement différencié génériquement par son bec plus déprimé et moins robuste, mais offrant des variations de coloration absolument parallèles à celles du type Sauropatis (sous-genre d 'Halcyon) , à tel point que, à l’exception du T. veneratus, chacune des autres formes de Todirhamphus semble correspondre à une forme de Sauro- patis. Bien plus, le caractère différentiel du bec n’est bien accentué que chez les formes les plus spécialisées du genre, telles que T. veneratus et T. Gambieri; il l’est déjà moins chez le T. tutus, qui apparaît par cela même comme un terme de passage, peu différent de certaines formes de Sau- ropatis chloris. Géographiquement, le type Todirhamphus remplace aussi le type Sauropatis, ce dernier étant si géné- — 91 — râlement répandu depuis la Polynésie occidentale jusqu’en Éthiopie : pourtant aux îles Samoa on mentionne à la fois, — mais sans doute pas dans les mêmes îles, — Tod. recurvi- rostris et Saur. Peali (Finsch et Hartl.). Le type Todirham- phus apparaît donc finalement comme rentrant dans le cycle évolutif, déjà si complexe, des Halcyon du type Sauro- patis, dont il ne marque probablement qu’un stade plus accentué de différenciation, à l’extrémité orientale de son habitat géographique. EXPERIMENTS WITH STORKS BY Robert BLOCKEY ( Assistant Curator, Haslemere Educational Museum) In the autumn of 1934 I had the pleasure of visiting, with Mr. G. I. Blackburne, the Heligoland Vogelwarte (Bird- watching Station). Here we were most kindly received by Professor Dr. R. Drost, the Director, who gave us every faci- lity for studying bird-migration on the island. It was while we were here that we heard of a Stork experiment that Ger- man ornithologists from the Vogelwarte at Rossitten had recently made. As is well known, European Storks have been proved, by ringing, to winter in South Africa, the majority apparently reaching Natal and Cape Colony. All European Storks, excepting some nesting on the extreme western side of their range, make their way down to Africa via Turkey, Syria and Palestine, while these western birds pass down through France, Spain and Morocco. The German ornithologists attempted to see what route young Storks, taken from their nests in East Prussia and released in Western Germany, would take, but the results were inconclusive. We were very interested to hear of all this, and M. Black- burne later paid a visit to Dr. Schüz, Director of the Rossit- ten Vogelwarte. It was here suggested that we might carry their experiment a stage further and have some young Storks sent over to England to be liberated, and see how they would behave. First, there was the question of whether the long sea- journey, which in the ordinary way they escape, would prove insurmountable. Next, the question of 94 where they will eventually, when three years old and mature, return to breed. Whether to East Prussia, where they hatched out; or to England, where they were brought up; or whether, should they survive, they will return to some quite new place to breed. Before this was tried, however, my uncle, Capt. C. W. R. Knight, suggested that some Storks’ eggs be sent over and substituted for Herons’ eggs, and should the Herons take to and brood the « new » eggs satisfactorily, they might perhaps bring up the young ones safely. So Dr. Schiiz kindly arranged for 12 Storks’ eggs to be sent over by air from Rossitten to Croydon, where we fetched them, and took them down to a most suitable locality in Kent on the edge of extensive marshlands. Here there is a large and flourishing heronry, and though late in the season, there were still several Herons that had not yet laid, and others that had not yet begun to sit. After a few failures I climbed to a nest which contained four quite fresh eggs, so we subs- tituted four Storks’ eggs for the four Herons’ eggs, and, in spite of the fact that a Herons’ egg is blue and a Stork’s egg white, and larger, the owner of the nest returned and commenced to sit on the Storks’ eggs without showing any apparent disquiet. The same thing was later done with two other Herons, and again they came back and settled down quite confortably. A Heron’s incubation period is 26 days, while a Stork’s is 31, but these Herons were still sitting hard after 40 days. Unfortunately only one egg had hatched, the young one only living for six days, so after this period we thought it best to disturb the Herons by putting them off and climbing to the three nests to see exactly what had happened. In each case the eggs were addled, and I took them away, but all had obviously been incubated a short period at some time or other, so it seems very probable that Storks incu- bate from the first egg laid, and therefore if one wanted quite fresh eggs for a purpose such as this, they would have to be removed from the Stork’s nest as laid. Last year, on repeating this experiment, very much the same thing happened. The only young Stork that hatched lived howe- — 95 — ver on this occasion for 16 days, and then was found dead for some unknown reason at the foot of the tree. On the 25 th. June Dr. Schiiz sent us by air to Croydon twenty-three young Storks, in four large crates. Four of these we sent off to Lord Mansfield, in Dumfriesshire, four we kept for a few days in the grounds of Haslemere Museum, where large numbers of people came to see them, and the other fifteen we took down to the previously men- tioned locality in Kent, where the Museum birds later joi- ned them. In all of these places nests had been prepared for them, a cartwheel making a good foundation, and on these they were placed and given all they wanted to eat. It may be mentioned that between 25 th. June and 12 th. August the nineteen young Storks consumed 220 rabbits and 900 lbs. of fish ! The birds got on well on their artificial nests, and on 12 th. August they left on what was hoped to be their jour- ney southwards to Africa. Appeals were made in the Press and by the B. B. C. requesting people not to shoot any strange birds, but, if they saw the young Storks, to report their movements; in this the A. A. along the South Coast also co-operated. Various reports were received of the young Storks from the Kent and Sussex coasts, and on 18 th. August they spent the night on Farlington Marshes, near Cosham. Here the main body divided, 14 birds cros- sing to the Isle of Wight, where they were received with great kindness and interest on account of their amazing tameness. On 22 nd. August 12 departed, leaving one parti- cularly tame bird, which had been nicknamed « Eustace », behind. Some were later reported from Land’s End. After many wanderings 7 returned to the Isle of Wight in the first week of September, but left again on 14 th. September and continued their travel eastwards. « Eustace » left the Island on 25 th. September, and retur- ned two days later with another Stork, which we later disco- vered was one of the Scottish-reared birds, amazingly enough. On 6 th. October these two crossed the Channel, but they were found dead the following day at Auderville, Cap de la Hague, Normandy, — almost certainly they had been shot. They had certainly travelled nearly 100 miles over the water, it is interesting to note. Eight Storks were reported from Truro on 8 th. October, but nothing more was heard of them ; there is a fair chance that they also started off across the sea en route for Africa, and perhaps some of the others as well, and, perhaps again, they got to their destination without mishap. We have heard no more news of any of the Storks since that date — good or bad. * ** At the conclusion of the lecture Dr. Alexander Wetmore said that he had been very interested to hear of these expe- riments, and he hoped that the Haslemere Museum would again have some young Storks sent over, to try to get a nes- ting colony of Storks going in England with a view to dis- covering what migration route they would adopt. M. Jean Delacour, the Rev. F. C. R. Jourdain and Mr. D. Seth-Smith spoke briefly on the distribution of the Stork. PROGRESS IN RECORDING VOICES OF AMÉRICAIN BIRDS BY Albert R. BRAND (Cornell University , Ithaca, U.S.A.J Four years ago at the Oxford Meeting, a few recordings of American bird songs were played on a gramophone. These songs were made in Nature and proved that it is fea- sible to send recording apparatus into the woods and fields. Earlier, disc recordings of bird song had been made but the subjects were almost exclusively caged birds. The first men- tion of the taking of bird song in a form that could be reproduced is in the report of a meeting of the American Ornithologists Union at Washington in 1898 {The Auk, vol. XVI, 1899, p. 52). The late Dr. Sylvester D. Judd demonstrated a record of the song of the Brown Thrasher, Toxostoma ref um, recorded from a caged bird. During the Nineteen-twenties several recordings were produced in Ger- many and England and were distributed commercially by the Victor Talking Machine Co. In 1925 electrical recording had developed sufficiently to supplant the old acoustical or mechanical method, and this opened the field and made it possible to record bird sounds in Nature. The advances in commercial sound motion pictures developed about this time and, as in bird recording, much the same apparatus is necessary, the development of sound recording for motion pictures stimulated the making of bird sound records. In May 1929 Fox Mevietone made an attempt to take a sound motion picture of singing birds. This Company sent a sound truck to Ithaca, New-York, the seat of Cornell Uni- versity, for the purpose. After many unsuccessful attempts they finally drafted Dr. Arthur A. Allen, Professor of Orni thology at the University, and with his aid and assistance 7 — 98 — were able to secure pictures and sound of three common American song birds. This, it appears, is the first instance of the recording of wild birds in the natural state. Since then, and with the improvement of sound - recor- ding technique, bird-song reproduction has been making progress, first haltingly, during the past four years with great strides. The problem a few years ago was : « Can bird songs be recorded in the wild state ? » Today it is : « How perfectly can we record sounds of Nature ? » In the labora- tory at Cornell work is being carried on at the present time in an effort to discover better and cheaper methods of recor- ding. My colleague, Doctor Paul Kellog, and Professor True Me Lean have designed new and better apparatus which will be considerably lighter and far less costly than our present equipment. It should be ready for use when we return from this conference. If they are successful in their experimenta- tion they will demonstrate that sound equipment has rea- ched the stage where it is little more expensive to maintain than it is to operate a first-class camera, and the portability of the apparatus will have been greatly increased. It should be possible for any naturalist who so desires to possess a sound recorder, just as most naturalists today possess satis- factory photographic equipment. Perhaps as noteworthy as any piece of early sound recording experimentation is the work of R. T. Littlejohns in Australia. This pioneer, on June 27, 1931, with the assis- tance of professional motion-picture men and their appara- tus, secured some excellent recordings of the Lyre Bird, Menura novae-hollandiae. The film recording has since been transferred to gramophone disc, and recently it has been used in the production of a sound motion picture. About three months earlier, in April 1931, with apparatus specially built for the purpose, the author and his asso- ciates in New-York State made a number of electrical recordings of bird songs. This was the beginning of the col- lection of the songs and calls of some three hundred species and subspecies of North American birds which we now have at Cornell University. Each spring and summer since then the equipment has been in the field. Last July at Kent’s Island, New Brunswick, with the coo- — 99 — peration of the Bowdoin College Scientific Station and through the courtesy of the Canadian Government, the sound of Leach’s Petrel, Oceanodroma leucorhoa, was broadcast by short-wave radio transmission to an island eight miles distant. Here it was picked up by the sound truck and recorded. Thus we can say that bird song has now been recorded by wireless. Except that the various units must be so constructed as to accentuate the higher frequencies, the equipment neces- sary for this work is practically the same as that used in taking sound motion pictures. However, microphone, ampli- fiers and recorder must be carefully matched, and often it is necessary that parts of the apparatus be specially cons- tructed and designed. There are two mediums on which it is practical to make bird recordings — film or directly on disc. We have found film more practical. Since the Oxford Meeting in 1934 Lud- wig Koch has been making records similar to those produ- ced in America. He has been recording on wax discs. The Starr Company of Richmond, Indiana, in the spring of 1934, had a sound truck in the field and recorded on wax several American song birds. The greatest advantage of film recording over disc recor- ding is that in the photographic process (film recording) considerably higher frequencies are obtainable. In labora- tory experiments at Cornell 17,000 cycles per second have been recorded. This approaches the limit of human hearing. In the field we have taken bird and insect sounds containing frequencies over 10,000. This is perhaps an octave higher than even the best disc recorder is capable of doing, and as much bird song appears to be pitched between 5,000 and 10,000 cycles per second, for faithful transcription for any but popular work it is essential that the higher end of the scale be well represented. Film has another advantage, or at least it does not have one of the drawbacks of disc recording. In recording on disc it is essential that the recorder be absolutely level, and both the Starr Company in America and Koch in Europe found it necessary to jack up their sound truck and level their recorder before they could operate. This demands a most — 100 — elaborate and time-consuming set-up, and a crew of some four or five men to run the apparatus. Film recording needs no elaborate set-up, aside from unravelling cable and pla- cing the microphone and its associated parabolic reflector on a tripod. Many complete set-ups are accomplished in less than five minutes; and two operators, one in the held and one in the truck, are all that are needed. In fact, solo record- ing while more difficult is by no means impossible, and not a few excellent records have been secured with but a single operator doing the work. In America these recordings are being utilized in several ways. I shall mention four of them : 1. In producing popular records for the amateur and as an aid in learning bird song. 2. In combination with motion pictures the recordings have great value educationally and as an aid in conserva- tion work. By selling the combined pictures for release in motion picture houses we have been able to recompense our- selves in part for the heavy outlay that the experimentation entails, and at the same time we reach an enormous number of people who are unconsciously affected by the educational value of the pictures. 3. As a means of making a study collection of bird songs; the undertaking is of special value in recording the voices of rare and disappearing species. A number of American forms which appear to be verging on extinction have been recorded for all time. Verbal descriptions of bird sounds are at best unsatisfactory; recording offers a better method of description than any yet evolved. 4. Lastly, the product of the recordings — the film, is an invaluable aid in the intensive study of bird song. The pho- tographic film can be examined under the microscope; the frequencies accurately counted; and details of song not pos- sible of comprehension through any other known method can be studied objectively. This is perhaps the most impor- tant use of the recordings, and the film lends itself to this work much more effectively than would disc recordings, if for no other reason than because disc recordings do not carry the extremely high frequencies so often present in bird sound. THE CONGO PEACOCK BY James P. CHAPIN (American Museum Nat. Hist., New-York) The story of the discovery of this bird begins with a single feather which I found on the hat of a native at Ava- kubi in the Ituri Forest in 1913. It was a secondary wing- quill, rufous with regular blackish barring, and from its form and texture seemed to be that of some gallinaceous bird. But after comparison with feathers of many birds of that group, I found myself unable to identify it, nor could any of the many friends to whom I showed it. So I laid it away in safety, but never forgot it. My first volume on the Birds of the Belgian Congo, which appeared in 1932, included the family Phasianidae, yet it made no mention of this mysterious feather. It seemed pre- posterous that the Congo Forest could still harbor a bird larger than a chicken, and quite unknown. During the summer of 1936 I revisited the Congo Museum at Tervueren, Belgium, to continue my studies on African birds. With its study collections and its exhibition hall of birds I was already familiar; but one day on the top floor I happened into a corridor I had never before visited, and there saw two large mounted birds standing on top of a cabinet. One was blackish, the other more rufous; and even from a distance I could see that the wing-quills of the latter bird were black-barred, and apparently similar to the one I had in New York. One of its secondaries, gnawed at the base by moths, was mailed to Dr Frank M. Chapman at the American Museum. He returned it with my old feather, convinced that both belonged to the same species of bird. These two old mounted birds, I was told by Doctor Schou- teden, Director of the Congo Museum, had been received — 102 — from the Compagnie du Kasai in 1914, already labelled « Pavo cristatus, jeune, importé ». They were part of a col- lection of about sixty birds which for some years had been kept in that company’s offices in Brussels. Just when they were collected is unknown, but it was probably not long after 1900. Inasmuch as they were supposed to be the young of the ordinary Peacock, they were never placed on exhibi- tion, but set aside and fortunately not destroyed. The blackish individual had large spurs, and was plainly an adult male. Its whole back and rump were blackish, glossed with dull dark green. The base of the neck, chest, lesser wing-coverts, and tips of rectrices had brighter violet reflections. There was an upright crest of narrow black fea- thers, and just in front of that, in the middle of the crown, a curious patch of short whitish bristles. The rufous bird appeared to be an adult female of the same species, and its back was glossed with brilliant metallic green. Even if these specimens had been destroyed, we should soon have discovered this remarkable new African Phea- sant. On August 12th, 1936, at luncheon in Brussels, Mr H. de Mathelin de Papigny asked me about a surprising bird which he had seen just once, at his gold mine at Angumu, east of Stanleyville, in 1930. It had been killed by a native, and was eaten by de Mathelin and his companions. His des- cription left no doubt that this was a male of this same Pha- sianid. Mr. de Mathelin advised me to get in touch with Dr Pierre Dyleff at Angumu, who might be able to obtain further specimens. A few months later, with the generous authorization of Doctor Scouteden, I described the new species as Afropavo congensis (Rev. Zool. Bot. Afr., XXIX, nov. 20. 1936, p. 2) and suggested that the types had probably come from some- where near the upper Lukenie River, in the Sankuru Dis- trict of the Belgian Congo. As an English name I proposed « Congo Peacock », because its affinities pointed to the Asia- tic genus Pavo , even though its plumage was so much less highly specialized. Shortly afterwards an article in French appeared in the Bulletin du Cercle Zoologique Congolais, which has a wide Two old secondaries from female of Afropavo. That on the left in the feather found on a hat in 1913, the one on the right came from the old mounted female in the Congo Museum. — 103 — circulation in the Congo. We hoped soon to obtain added information from Africa. Doctor Dyleff reported that the bird was well known to natives about Angumu, and seemed not to be rare. From Inkongo near Lusambo in the Sankuru District the Reve- rend T. H. Wilson wrote that he knew of it too, and thought he had once collected a specimen. Inasmuch as Doctor Dyleff disclaimed any ability as a taxidermist it occurred to me to request Professor V. van Straelen, President of the Insitut des Parcs Nationaux, to send one of my former bird-skinners, Musoba, from Rut- shuru in the Kivu District to Angumu. There he could care for any specimen that might be obtained by Dr Dyleff. My request was readily granted, and Musoba reached Angumu late in March 1937. About this time Doctor Schouteden received a letter from Mr R. Geldof at Kindu, saying that he had shot a Congo Pea- cock in 1930 along the railway 50 kilometers south of Stan- leyville. He had had it mounted, and it was in the home of his sister at Eecloo, Belgium. In May this specimen was brought to the Congo Museum, and it proved to be another adult female. Finally on May 23rd an air-mail letter from Doctor Dyleff brought the welcome news that he had obtained his first Afropavo and that its skin had been prepared by Musoba. For some time I had been planning to go myself to Angumu in late June of 1937, and now I was assured that my trip would be successful. The American Museum had granted me permission to spend two months in Africa, and financial assistance was offered by three generous friends in England and Belgium, Messrs Charles W. Boise, D. Heine- man, and W. Hallam Tuck. Almost on the eve of my departure came a letter from the Reverend Mr Wilson, reporting that he had finally secured a male Congo Peacock near Inkongo, and enclosing a photo- graph of its head. In front of the little crest of black fea- thers rose a vertical tuft of long white bristles, so now we realized that those of the type specimen had been broken off or worn down almost to the skin, Wilson’s success con- — 104 — firmed my supposition thet the type had come from the neighborhood of the Sankuru District, but I had never sus- pected that this forest-dwelling bird might occur so far south as Inkongo. On June 23rd I arrived at Stanleyville by the Sabena air- plane from Brussels. Nkotiba, one of my bird-skinners of 1930-31, had kindly been sent up-river to join me from Lukolela-Plantations. A letter from Doctor Dyleff awaited me, saying that he now had four specimens for me at Angumu. Still more surprised was I when Doctor T. Els, veterinarian at Stanleyville, showed me a pair of the very birds I sought, injected with formalin. These had been shot at Ayena, between Stanleyville and Angumu, about a month before. They would be most valuable for anatomical study, so Dr Els now placed them in a formol-salt solution and shipped them io the Congo Museum. On my way from Stanleyville to Angumu I spent a few hours at Ayena with Mr Philippe de Braconier, whose native hunter Anyasi had secured the pair of birds shown me by Dr Els. After being heard calling at night they were loca- ted at daybreak still perching well up in the forest trees, and were shot. The little mining camp of Ayena had been in existence only seven months, and Mr de Braconier assu- red me that there were many « Peacocks » in the forest the- reabouts. Arriving at Angumu the evening of June 30th, I soon met Doctor Dyleff and was shown the four specimens which Musoba had prepared. Two were adult males with good bristly topknots, the others females with no trace of bristles. In addition Dr Dyleff gave me a flat skin of still another male which had been obtained by Mr V. Bafalovitch some 40 kilo- meters W. S. W. of Shabunda, or about 300 kilometers southward of Angumu. The examples from around Angumu had been obtained for Dr Dyleff by various native hunters, with encourage- ment by other Europeans in the employ of the Société Minière de Bafwaboli. This company is working the placer gold deposits of that region. Every hunter was familiar with the bird, which is known as « ngowé » among the Wabali, — 105 — The probable range of Afropavo is indicated by the stippled area, only a small section of the. whole equatorial forest, which is bounded by a dashed line. One reason for the restricted range of this newly identified bird may be its extirpation from a large part of the forest by natives. — 106 — and « itundu » by the Bakumu tribe. All agreed that it lived only in primary forest, went in pairs, and was very difficult to find. So much clearing of the forest, and so much hunting had gone on in the immediate vicinity of Angumu during the last seven years that Afropavo could seldom be seen within easy walking distance. It was clear that the first thing for me to do was to start training a couple of natives to skin birds, so they could remain to assist Dr Dyleff after I and Musoba and Nkotiba had left. As pupils we chose two of the most intelligent hospital assistants, and with my two experienced skinners acting as instructors their education was an easy task. I had thought Afropavo might be trapped more readily than shot, and my friend Mr P. T. L. Putnam loaned me an experienced bird-trapper from Epulu. But although this man worked five weeks in the forest about Angumu, he got not one « Peacock ». My own excursions into the forest there were fruitless too, and so on July 14th I returned to Ayena, and there with Anyasi spent nine days roaming the forest. Late in the afternoon of the 16th, just after we had turned homeward, I noticed something dark running under the bushes of the forest floor, and called to Anyasi. He pursued it, fired, and then I saw a fine male « Peacock » rise with noisy wing- beats and escape. At about the same time a second bird was heard taking wing on our right. Neither stopped to perch. The next day Anyasi claimed he saw a pair of the same birds run off a narrow forest path we had been following, but they eluded us completely. I knew how useful a dog could be in hunting forest Guinea-fowl, and suggested to Anyasi that he get one. The next day he brought two. With dogs running about on the forest floor, Guinea-fowl and « Peacocks » are much more apt to take wing and seek safety in the trees, and there it is much easier for a man to see them. During the morning of the 18th our dogs succeeded in flushing a pair of Afropavo. We could hear their heavy wing-strokes as they rose, and follow them by ear. One Open undergrowth of primary forest at Ayena, inhabited by the Congo Peacock. ' 4 *' : ' • v — 107 — went away off up the steep hillside, but the other soon stop- ped in a tree. We began looking for it, and as usual the native’s eyes were keener. Anyasi shot the male, and I held it in my hands as it died. It was rather young, and while there was nothing in its plumage to suggest the rufous colo- ration of the female, it had no spurs, and the bristles on its crown were still very short. The bare skin of its neck was scarlet, as already noticed in the fresh skins of both sexes obtained by Doctor Dyleff. Its crop was stuffed with the green drupes of a rather common forest tree, Celtis iturien- sis, which it had undoubtedly been picking up from the ground. After that day luck deserted us, and we could find no more « Peacocks ». Yet there were still two pairs, at least, in the immediate vicinity. Mr de Braconier had told me of hearing the nocturnal cries of the bird rather frequently from his house, which stood on a hill, at the end of a long forested ridge. These, he said, began with a rising « rro-ho- ho-o-a », and then changed to « gowé-gowah », which was repeated many times. On the night of the 20th, as I was working indoors, my attention was attracted by a loud noise from the forest, and I stepped out on the verandah to hear this « gowé-gowah » repeated again and again, from the southward. This was at 10 : 10 p. m. A half hour later similar calls were heard coming from the forested valley to the northward. The second syllable of the « gowé » is higher in pitch than that of the « gowah », and from the occasional irregularity in the timing of these notes I gained the impression that two birds of a pair were answering each other. Their notes may be repeated twenty or thirty times, occasionally with short interruptions. Several days more were spent in searching the forest inef- fectually. My experiences with Afropavo in life were over. When I returned to Angumu, Nkotiba proudly displayed the skin of an adult male which had been killed there during my absence. All the statements of the native hun- ters seemed to have been confirmed. I met no one who had ever found the nest of the bird, and only Anyasi claimed to — 108 — have seen its young. One day as he was working at the sluices he watched a pair of adults with two well-grown chicks come down and cross a brook. It was his opinion that the set of eggs must be very small, unlike those of the forest Guinea-fowls. On August 7 th I left Angumu to make my way towards Uganda, for I had a reservation on an Imperial flying boat leaving Port Bell on the 27 th. Inquiries along the road near Avakubi, Irumu, Beni, and Lutunguru furnished no indi- cation of the existence of Afropavo there. Anyasi grew up near Batama, and said that just once he had heard it call near his village there. My feather from Avakubi might easily have been brought from Makala or Opienge. Doctor Schouteden has recently received a long upper tail-covert from a female bird, which feather was picked up in the forest along the railway 41 kilometers south of Stanleyville. About Banalia, on the other hand, we are assured that the species is unknown. The range of Afropavo in the eastern Congo Forest seems therefore to extend from the neighborhood of Opienge, Baf- waboli, and Stanleyville to Inkongo on the southern edge of the forest, a distance of some 450 miles. In many parts of this area it is certainly not a rare bird, but it shuns all clea- rings and even second-growth woods. Why it is not found throughout the whole forest area is a question I cannot answer, though I suspect that persecution by natives in cen- turies past may be the true explanation. When I returned to Tervueren in early September, 1937, Doctor Schouteden had received the male example collec- ted by the Reverend Mr Wilson at Inkongo. Since then an immature female has also been received from the same source. In the vicinity of Angumu two more adult males and three females have been secured for the Congo Museum. Although the Congo Peacock has now been listed among the protected birds of the Belgian Congo, it is hoped that permission will be granted for the further collecting of spe- cimens for the Congo Museum, so that skins may eventually be furnished to all the important museums of the world. There is considerable variation in color among the spe- Anyasi comes out of the forest at Ayena Immature male of Afropavo conyensis , with his dogs, and bearing a dead Afropavo. at Ayena, after death. — 109 — cimens of Afropavo congensis. Both males and females may be more greenish or more bronzed on the back. Adult males have bristly topknots varying from 58 to 100 mm. in height. Measurements taken from eight males and six females show the wing-length to be 306-326 mm. for adult males, 274- 291 mm. for adult females. The tail, in males, measures 218- 239 mm.; in females 182-205. Exposed culmen of males 35- 38 mm.; of females 30-34. Metatarsus of males 98-104 mm., with spurs 24-31.5 mm. long; metatarsus of females 82- 90 mm., with spurs sometimes reaching a length of 14 mm., but often represented only by low rounded knobs. I cannot detect any racial difference between specimens from the region of Angumu and those of the Sankuru Dis- trict. The Congo Peacock is certainly not a Peacock in the res- tricted sense of the word. Its upper tail-coverts are never longer than the rectrices, nor has it any ocelli like those of the genus Pavo. Near the tips of the longest upper tail- coverts of some males of Afropavo one can however discern dull black spots which are a faint « adumbration » of the ocelli of the true peacock train. At the same time there are many external features which seem to show that Afropavo is more closely allied to Pavo than to any other genus of the family Phasianidae. Except for its bristly topknot, Afro- pavo may be regarded as corresponding to some early stage in the evolution of the Peacocks, widely distributed at some remote time when there was a forest connection between India and West Africa. My opinion as to its relationship is now supported by Dr Percy R. Lowe, who has nearly com- pleted his dissection of the adult pair preserved in fluid by Dr Els for the Congo Museum. They were submitted to Dr Lowe for anatomical study by Dr Schouteden, who has co-operated so gladly and so effectively in the investigation of this fascinating bird. To him and to all the other friends who helped me in every conceivable manner, I am most deeply grateful. . . ' I LA MIGRAZIONE DELLA QUAGLIA Co tur nix co tur nix co tur nix (L.) Secondo gli studi della Stazione Ornitologica di Castel Fusano (1 9Ò0-1 ^3^) Principe F. CHIGI Della Rovere Direttore Dr. Ada Agostini - Mario Rotondi - Assistenti Fin dall’inizio del suo funzionamento (primavera 1930) la Stazione Ornitologica di Castel Fusano ha rivolto la sua attenzione allo studio della migrazione della quaglia ( Cotur - nix coturnix coturnix (L.)) studio che si presentava, allora, con un campo d’indagine quanto mai vasto ed interessante, ed ancor pieno d’incognite. La ubicazione della Tenuta di Castel Fusano, in riva al Tirreno allo sbocco della Vallata del Tevere, è oltremodo favorevole per il funzionamento di un Osservatorio adibito alla cattura ed all’ inanellamento delle quaglie durante la migrazione primaverile, tanto più che il lavoro vi può essere organizzato in modo da osservare il movimento migratorio nella completezza e naturalezza delle sue fasi, e la cattura può essere compiuta senza apportare deviazioni di sorta o forzate soste, sia pur momentanee, al percorso degli indi- vidui migranti, che vengono ad incappare nelle reti senza alcun allettamento o richiamo, ed al momento in cui atter- rerebbero in ogni caso nella zona, per la regolare sosta di tappa nel viaggo migratorio. A mano a mano che si è proceduto nello studio, e che i risultati conseguiti hanno rivelato nuovi aspetti della migra- zione della quaglia, e quindi nuovi elementi d’indagine e la necessità di nuovi organi di controllo, la Stazione Ornitolo- — 112 — gica di Castel Fusano ha provveduto all’impianto di suc- cursali temporanee d’inanellamento sulla costa adriatica, di cui una prima sulla spiaggia di Cesenatico (Forlì) che, a cura della Commissione Venatoria della provincia, ha fun- zionato dal 10 al 20 maggio 1931, ed un’altra sulla spiaggia di Pescara, che diligentemente gestita dalla Commissione Venatoria Provinciale, iniziò il funzionamento nel maggio 1933, continuandolo con brillanti risultati, anche negli anni successivi. Inoltre fin dalla prima impostazione dei vari problemi attinenti allo studio delle migrazioni e della biologia in genere della quaglia è apparsa l’utilità di porter disporre di un centro corrispondente d’inanellamento e d’informazione sulla costa africana, e precisamente in Tunisia, da dove si prevedeva provenissero lamaggior parte almeno delle qua- glie in arrivo a primavera sul litorale del medio Tirreno. Mercè l’interessamento del compianto Ornitologo francese Dr. Louis Lavauden si è potuto ottenere per lo scopo la col- laborazione del Sig. Michel Lescuyer, Ispettore per le Foreste ad Hammamet (Tunisia) che ha difatti iniziato, fin dal maggio 1931 l’inanellamento delle quaglie a Capo Bon, fornendo annualmente alla Stazione di Castel Fusano pre- ziosi elementi di studio. Alla realizzazione dei risultati che dopo vari anni di assi- due ricerche si sono potuti raggiungere nel campo degli studi sulle migrazioni della quaglia, hanno inoltre notevol- mente contribuito gli Osservatori ed i centri temporanei d’inanellamento direttamente gestiti dal Laboratorio di Zoologia applicata alla Caccia della R. Università di Bolo- gna, e in particolare modo l’Osservatorio Ornitologico del Garda, che ha fornito, fra l’altro, importanti elementi per la individualizzazione della corrente migratoria franco-iberica, che tanto interesse ha per le regioni dell’Italia Settentrio- nale lungo le Prealpi e la Valle del Po. Al principio dell’anno 1935, dopo circa un quinquennio di osservazioni e di ricerche, la Stazione Ornitologica di Castel Fusano — che già aveva avuto occasione d’illustrare alcuni aspetti particolari della migrazione (1) e della biologia in genere (2) (3) della quaglia — ritenne aver raggiunto una — 113 — sufficiente maturità per dar notizia dei risultati dei propri studi sulla specie, e pubblicò un lavoro sulla migrazione della quaglia (4) nel quale i risultati dell’osservazione diretta erano ampiamente convalidati e completati dagli elementi forniti dalle catture, dall’inanellamento, e dai reperti delle quaglie ritrovate. Tale lavoro, unito ai risultati degli studi compiuti sull’ argomento daglialtri Osservatori italiani, è stato poi oggetto di una importante publicazione anche da parte del Laboratorio di Zoologia applicata alla Caccia (5). Gli studi successivi hanno confermato le deduzioni che sulla migrazione della quaglia furono già messe in evidenza nelle citate pubblicazioni, integrando con ulteriori elementi alcuni aspetti del fenomeno migratorio, e senza che nuovi fatti siano stati osservati o che nuove eventuali questioni si siano prospettate in contraddizione con quanto già accer- tato o supposto. Tutti i ritrovamenti di quaglie dal 1935 in poi si sono infatti verificati lungo le vie di migrazione e nelle aree di sosta e di stazionamento già individuate come normalmente frequentate dalle quaglie della corrente migratoria interes- sante l’Italia Centrale. Riportiamo pertanto le conclusioni già a suo tempo rese note, aggiornandole con i risultati delle ricerche successive. 1° Durante il movimento migratorio le quaglie non si dis- tribuiscono a caso, ma seguono ben determinati percorsi in corrispondenza delle vie di migrazione, lungo le quali alcuni individui sostano o stazionano, mentre altri proseguono direttamente il loro viaggio; vie che hanno limiti ben defi- niti, e che si suddividono spesso in rami minori. 2° Le quaglie che interessano le varie regioni dell’Italia centro-meridionale, peninsulare e insulare, e parte della Settentrionale, provengono a primavera dalle coste africane della Tunisia, parzialmente dall’Algeria e presumibilmente 8 — 114 — dalla Libia, secondo una via dominante di volo che attra- versa l’Italia Centrale da S. W. a N. E., e la cui direttrice generale, per le quaglie che approdano sul litorale di Castel Fusano, può considerarsi la seguente : Tunisia-Castel Fusano-Ancona-Polonia, con tendenza a curvarsi lievemente verso Est. Per le quaglie che approdano in zone più a Sud o più Nord, fino ad un certo limite, è lecito ammettere resis- tenza di altrettante direttrici in armonia con quella citata, cosichè la principale via di migrazione primaverile transme- diterranea della specie, interessante l’Italia, è data dalla somma delle direttrici nominate, tenendo conto che tale via può essere seguita con deviazioni e serpeggiamenti dovuti alla configurazione geografica dei Paesi che le quaglie attra- versano migrando. Tale direttrice principale non esclude l’esistenza di altre linee di volo secondarie, di cui una, con probabile provenienza dall’Algeria, sembrerebbe affluire sul litorale toscano attraverso la Sardegna e la Corsica. Le quaglie presumibilmente provenienti dalla Libia (Tri- politania) raggiungerebbero il litorale tirreno attraverso una tappa intermedia in Sicilia. 3° Per quel che riguarda le vie di migrazione attraverso la Penisola è stato accertato che le quaglie approdate sul litorale tirreno proseguono, entro le 24 ore dal loro arrivo, il viaggio, portandosi in massa e il più rapidamente possi- bile sul litorale adriatico secondo uno spostamento più o meno verso NE. Scaglioni della massa migrante restano lungo il percorso sia nelle immediate vicinanze del litorale tirreno, sia lungo la regione appenninica, sia in prossimità della costa adria- tica. Per le quaglie giunte sulla costa adriatica si è accer- tato il proseguimento della migrazione verso il settentrione, dimodoché in determinati punti e sotto determinate condi- zioni, confluiscono sul litorale adriatico e la corrente trans- peninsulare proveniente dal litorale tirreno e quella cos- tiera, formata da quaglie che atterrarono in punti più meri- dionali. Dalla massa delle quaglie giunte sulla costa adriatica e che proseguono verso il Nord nella nostra Penisola, si sepa- — 115 — rano quelle che si dirigono nell’Europa orientale attraverso una via diretta transadriatica. Non tutte le quaglie giunte attraverso una corrente transpeninsulare e costiera adriatica a popolare il setten- trione d’Italia si trovano al termine della loro migrazione; non è da escludere infatti che una parte di esse, attraverso le Alpi Giulie, raggiunga l’Europa Nord-orientale. 4° Nel passo autunnale, per quanto in linea di massima si possa dire che le vie seguite e quindi le regioni toccate siano le stesse che nel passo di primavera, si è tuttavia potuto rilevare una certa tendenza delle quaglie a seguire il più possibile la via di terra spostandosi verso il Sud lungo la Penisola, per accostarsi al litorale tirreno in punti più meridionali di quelli di arrivo primaverile. 5° Le quaglie inanellate a Castel Fusano a primavera, che si ritrovano nell’estate e nell’autunno dalla Lombardia al Veneto, all’Emilia, alle Marche, aH’Umbria, agli Abruzzi e al Lazio, rappresentano o scaglioni delle masse migranti dall’Africa all’Europa Orientale, rimasti a passare l’estate nella nostra Penisola, o anche scaglioni delle schiere migranti di ritorno verso l’Africa. Non può farsi una distinzione assoluta fra le quaglie che transitano per le nostre regioni in primavera, e quelle che vi giungono per passarvi l’estate e non ripartire che all’ approssimarsi dell’autunno. La maggiore o minore percen tuale d’individui che, a seconda delle annate, sosta per lungo periodo da noi, determina evidentemente una mag- giore o minore abbondanza di quaglie durante l’estate, abbondanza che può essere ridotta nel corso della stagione dalla ripresa della migrazione, o può essere notevolmente accresciuta da individui che, giungendo per tempo da Paesi più settentrionali, sostano più o meno nelle nostre terre durante la migrazione autunnale. 6° I numerosi ritrovamenti a distanza di uno e più anni dall’inanellamento dimostrano come le vie di migrazione accertate siano ben definite e costanti, e come le quaglie ten- dano a ripassare ogni anno per le stesse vie, e ad affluire nelle stesse regioni e località di sosta e di stazionamento. — 116 — 7° E’ accertato che mentre l’arrivo delle quaglie dall’ Africa dipende, almeno in parte, dallo stato atmosferico, e varia d’intensità da punto a punto delle nostre coste colle variazioni del tempo, la partenza delle quaglie dai punti d’arrivo sulle coste tirrene avviene indipendentemente dalle condizioni meteoriche. Si è potuto infatti accertare che, par- tita dalla spiaggia romana, ogni quaglia segue un itinerario suo proprio, pur mantenendosi nelle zone di diffusione comuni alle migratrici che approdano sul litorale in ques- tione, quali che fossero le condizioni meteoriche trovate in partenza. Oltre alle citate conclusioni relative alle vie di migrazione ed alle aree di sosta e di stazionamento proprie della diffu- sione estiva ed invernale delle quaglie appartenenti alla cor- rente migratoria in esame, sono state messe in evidenza nei lavori citati (2,4) anche le varie osservazioni ed i risultati delle ricerche sulle epoche e sull’andamento dei passi, sulle caratteristiche di volo delle quaglie (che risultano « perfet- tamente organizzate per i lunghi voli notturni») e su altri particolari e interessanti aspetti della biologia della quaglia in relazione alla migrazione, quali ad esempio la nidifica- zione delle quaglie sulle coste dell’Africa Settentrionale antecedentemente al volo migratorio primaverile transme- diterraneo, ed al conseguente arrivo di « chiocce » e di gio- vani che sempre, ma più o meno abbondantemente, si veri- fica sulle coste tirrene, durante l’ultima fase (giugno-luglio) della migrazione primaverile. BIBLIOGRAFIA (1) . Chigi (F.) . — Stazione Ornitologica di Castel Fusano : Risultati ed osservazioni della prima campagna primaverile (maggio-luglio 1930, Vili). «Vento- ria », Anno I, n. 2, 15 marzo 1931, IX. (2) . Chigi (F.), Agostini (A.), Rotondi (M.). — Aspetti della biologia della Quaglia in relazione alla migra- zione. « Venatoria », Anno II, n. 1, 1° gennaio 1932, X. — 117 — (3) . Chigi (F.), Agostini (A.), Rotondi (M.). — La « Ros- ciola », fase adulta della Quaglia comune. « Rasse- gna Faunistica », Anno I, n. 1, 1934, XIII. (4) . Chigi (F.), Agostini (A.), Rotondi (M.). — La migra- zione della Quaglia. Coturnix coturnix coturnix (L.). Studi della Stazione Ornitologica di Castel Fusano (Roma), maggio 1930, dicembre 1934. « Rassegna Faunistica », Anno II, n. 1, 1935, XIII. (5) . Duse (A.), Chigi (F.), Agostini (A.), Rotondi (M.), Paolucci (C.), Toschi (A.). — Ricerche sulla migrazione della Quaglia. Coturnix coturnix cotur- nix (L.), in Italia-Laboratorio di Zoologia Appli- cata alla Caccia, Bologna 1935, XIV. LA MIGRAZIONE DEL TORDO T unhu phUomehu pbilomeLud Brehm. iStudi della iStazione Ornitologica di Castel Fusano. Roma (dal ìyòo al i^38) Principe F. CHIGI Della Rovere Direttore Dr. Ada Agostini - Mario Rotondi - Assistenti La zona di Castel Fusano, per la sua favorevole posizione allo sbocco della vallata del Tevere, può prendersi senz’altro come punto di riferimento per lo studio dei vari movimenti degli uccelli migratori in tutto l’Agro Romano e Pontino. Le osservazioni che vi vengono compiute dalla locale Stazione Ornitologica possono pertanto estendersi, per quanto si riferisce appunto ai passi e agli spostamenti nel complesso avvicendamento delle migrazioni degli uccelli, e nella gene- ralità dei casi almeno, alle altre località ambientalmente favorevoli dei territori citati. E’ ai primi di ottobre che le avanguardie dei tordi di passo autunnale compaiono a Castel Fusano. Anteceden- temente a tale data la comparsa di qualche tordo si nota con carattere di accidentalità, e senza un preciso riferimento a particolari fattori meteorologici. Il passo intensivo e regolare si può calcolare che inizi I’ll ottobre; esso procede con regolare aumento per tutta la 2e quindicina di ottobre raggiungendo il massimo nella ultima decade del mese; si mantiene ancora sensibile ma in costante diminuzione nella Ie quindicina di novembre e con- tinua e decrescere nella 2e quindicina del mese. Con la fine di novembre il passo, almeno nella sua fase normale, può dirsi esaurito. In certi casi, in rapporto con particolari condizioni clima- tiche e ambientali (freddi intensi, bufere di neve), molti — 120 — tordi sostanti nelle zone collinari e preappenniniche dell’ Italia Centrale, si portano verso il litorale romano; si veri- fica allora una nuova comparsa di tordi, per lo più verso la metà di dicembre, ma anche prima o poi, in coincidenza appunto con le prime forti nevicate invernali. Il fatto che nei vari anni di osservazione le date d’inizio del passo autunnale coincidono quasi perfettamente, fa rite- nere che lo spostamento delle masse migranti dei tordi verso le regioni di svernamento avvenga quasi simultanea- mente per un gran numero d’individui ad epoche costanti, convalidando l’ipotesi che la migrazione sia prevalente- mente determinata da cause intrinseche alla specie. D’altra parte l’avvicendamento della migrazione, che ha presentato modalità assai varie da anno ad anno, indica l’influenza che cause estrinseche varie di ordine meteorologico, ambientale e di altra natura esercitano sul decorso del fenomeno migra- torio. Lo stazionamento dei tordi a Castel Fusano è notevole fino a metà dicembre; i tordi vi si soffermano diffondendosi nella vasta macchia mediterranea dove trovano abbondante pastura. Quando i frutti vengono a mancare i tordi partono, gradualmente o improvvisamente. Parecchi tordi si attar- dano a Castel Fusano anche nel cuore dell’inverno nelle località più interne della zona, nei « cedui » di quercie e di farnie con fitto sottobosco di olivella ( Phillyrea angusti- folia L.). L’inizio del ripasso si verifica verso la fine di gennaio : il periodo in cui l’affluenza dei tordi si mantiene più regolare e intensa è compreso in media fra la metà di febbraio e la metà di marzo. Dopo questa data l’affluenza dei tordi dimi- nuisce e diviene irregolare. Non è stato possibile illustrare statisticamente le modalità del ripasso in quanto il numero dei tordi che affluiscono durante la migrazione primaverile si confonde con quello dei tordi che svernano nella zona. Le più tardive catture di tordi a primavera, negli impianti dell’ Osservatorio Litoraneo, si sono verificate a Castel Fusano fra il 24 aprile e il 1° maggio. La Stazione Ornitologica di Castel Fusano ha inanellato complessivamente dal novembre 1930 al marzo 1938 n. 4955 121 — Turdus philomelus philomelus Brehm. In detto periodo sono stati segnalati n. 227 ritrovamenti di tordi avvenuti fuori della zona di Castel Fusano, in Italia ed all’Estero. Questi ritrovamenti rappresentano il 4,5 % dei lanci, per- centuale che sale al 5 % circa, considerando anche i ritro- vamenti di tordi avvenuti entro Castel Fusano. Le masse migranti di tordi che confluiscono nel passo autunnale a Castel Fusano si debbono ritenere provenienti, nella grande maggioranza almeno, dalle varie regioni dell’ Europa Orientale, molto probabilmente con volo diretto transadriatico e transpeninsulare e da varie regioni dell’ Europa Centrale e Settentrionale, con spostamento lungo la Peninsola; e in parte si attardano nella zona per una sosta momentanea o per uno stazionamento più o meno durevole, e in parte proseguono il volo migratorio nelle dire- zioni appresso indicate. Molti tordi confluiti a Castel Fusano si spostano, in imme- diata prosecuzione di volo migratorio, verso l’interno della Peninsola, e precisamente verso gli oliveti ed i vigneti di media e alta collina del Lazio, della Sabina e dell’Umbria, che raggiungono direttamente o a seguito di piccoli spos- tamenti diurni e che rappresentano una importante area di stazionamento invernale e parzialmente di sverno per molti tordi della corrente migratoria che interessa l’Italia Cen- trale. Questo particolare comportamento dei tordi conforta appunto l’ipotesi che la maggior parte almeno dei tordi con- fluenti a Castel Fusano durante il passo autunnale è for- mata da individui che non hanno preventivamente sostato nell’interno della Penisola. Un’altra area di diffusione di un certo contigente di tordi di Castel Fusano è rappresentata dai territori dell’Italia Centrale situati a NW dell’Agro Romano, e precisamente dal Viterbese e dalla Toscana. Contigenti più o meni numerosi a seconda delle partico- lari influenze stagionali proseguono direttamente o con soste intermedie, il volo migratorio verso le aree più meri- dionali di diffusione autunnale e di svernamento, viaggio che ha un avvicendamento più o meno accelerato a seconda dall’andamento climatico della stagione e delle condizioni — 122 — ambientali delle regioni che i tordi raggiungono (Italia Meridionale, Sicilia e Sardegna) e dove transitano, sostano e stazionano confluendo quindi in numero più o meno abbondante nelle aree più meridionali (Africa Nord-occi- dentale : Tunisia e Algeria) di soggiorno autunnale e inver- nale degli individui della specie interessanti la corrente migratoria in esame. Sembra acertato che la maggior parte dei tordi che con- fluiscono a Castel Fusano durante il passo autunnale, rag- giungono di regola solo nel tardo inverno i territori ambien- talmente favorevoli dellTtalia Meridionale, delle Isole e del Nord-Africa (Tunisia e Algeria). Le vie seguite nel ripasso primaverile si possono ritenere, almeno di massima, coincidenti con le vie autunnali. I ritrovamenti di tordi a distanza di uno e più anni dall’ inanellamento (con un massimo di 5 anni e 4 mesi) avvenuti in Italia e all* Estero nelle stesse località dove normalmente si ritrovano anche i tordi in prosecuzione di passo, stanno a dimostrare che tanto le vie di migrazione quanto le zone di diffusione ad esse relative sono ben definite e costanti, e che ciascuna popolazione di tordi tende a seguire sempre la stessa via ed a diffondersi nelle stesse aree di sosta e di sta- zionamento. POUR LA STABILISATION DE LA CLASSIFICATION ET DE LA NOMENCLATURE EN ORNITHOLOGIE PAR A. CHAPPELLIER Directeur de la Station Centrale de Zoologie Agricole et de la Station Ornithologique de Versailles Au Xe Congrès International de Zoologie, à Budapest, en 1927, il y a donc plus de dix ans, j’ai envoyé une note inti- tulée : La stabilisation de la nomenclature par le numéro- tage des espèces . — Établissement, par chaque pays, d’une liste officielle de noms vulgaires \ Je constatais que, malgré la généralisation de la loi de priorité, ou plutôt, à cause de l’exagération de cette loi, il régnait encore une très grande confusion dans la nomencla- ture zoologique. Je proposais de stabiliser cette nomenclature de la façon suivante : — Chaque espèce serait pourvue d’un numéro d’ordre, accompagné d’une lettre ou d’un groupe de lettres désignant la Classe, Numéro 4- lettre formeraient Vindice de l’espèce. — Chaque pays établirait, dans sa langue, une liste offi- cielle des noms vernaculaires d’animaux. La dénomination d’une espèce comprendrait donc : 1° Son indice; 2° Son nom latin; 3° Son nom vernaculaire officiel, dans la langue de l’écrivain. En conclusion de mes remarques, je demandais au Con- 1. Xe Congrès International de Zologie, 2e partie, pp. 1575-1577. 124 grès de Budapest de retenir le principe de ma proposition et de désigner une Commission composée de quelques spécia- listes en chaque classe animale. La Commission pourrait s’adjoindre des botanistes, en vue d’une extension aux plantes. N’ayant pas assisté aux réunions de Budapest, je n’ai pu appuyer ma motion. Malgré cela, elle n’est pas restée lettre morte et j’ai eu le grand plaisir, — et la surprise — , de voir l’idée d’une stabilisation des noms vernaculaires reprise et réalisée huit années plus tard, en ce qui concerne les noms français d’oiseaux2. La Stabilisation en Ornithologie HS? "" Noms vernaculaires. — Nous devons saluer comme un heureux départ la première liste et souhaiter qu’elle soit bientôt suivie d’autres, pour d’autres langues que le fran- çais. L’exemple qu’auront devant leurs yeux les continuateurs, est, comme toute chose nouvelle, sujet à des retouches con- seillées par l’expérience et l’usage. Voici celles que m’a sug- gérées la pratique : — La désignation devrait ne jamais commencer par le qualificatif, mais par le nom de l’oiseau. Cette disposition donnerait plus d’homogénéité à une suite de noms appar- tenant au même genre ou à la même espèce. La lecture et l’inscription en seraient facilitées; on écarterait une cause d’erreur. Dans le texte français, les seuls adjectifs à consi- dérer sont « grand » et « petit ». Rejeter les noms sortant trop de l’habituel et du lan- gage courant, tels que : Contrefaisant, Nette, Turnix, Agro- bate rubigineux; — Supprimer, autant que possible, le qualificatif qui suit le nom de l’oiseau. Nous n’avons pas pu accepter sans éton- 2. Liste unifiée des noms d’espèces d’oiseaux nichant en France. La Commission qui établit cette Liste donna suite à une suggestion émise en 1932 par Maurice Boubier, à qui avait échappé mon initiative de 1927, incluse qu’elle se trouvait dans un Congrès de Zoologie. Voir : L’Oiseau et la Revue française d’ Ornithologie, nouvelle série, vol. V, n° 2, 1935. — 125 nement ni hésitation : le Geai des Chênes, la Pie bavarde, la Huppe fasciée, ou le Troglodyte mignon. Pourquoi ne pas dire simplement : la Pie, le Geai, le Troglodyte... le Merle, la Huppe, la Buse, le Coucou. On réserverait les qualificatifs pour les espèces moins communes et moins connues. Par exemple : la Buse, la Buse pattue, la Buse féroce... le Rossi- gnol, le Rossignol progné... l’Étourneau, l’Étourneau uni- colore... — Instinctivement, je viens d’employer l’article devant le nom. Il est indispensable de le rétablir, pour la facilité des ornithologistes dont la langue n’est pas celle de la liste. * ** Noms scientifiques. — Ici, rien n’a été fait, nous sommes en pleine indécision. Un auteur adopte telle ou telle classification, suivant ses préférences, sans se soucier de celle qu’avaient prise ses prédécesseurs. Tantôt ce sont les Passeriformes, tantôt les Passeres. Les Passeriformes sont, chez l’un, les premiers en tête de la classification; chez un autre, ils s’y trouvent les derniers. Dans les genres, les espèces sont, — on serait tenté de le croire —, rangées au petit bonheur. J’ai vu deux livres donner les mêmes espèces d’un même genre disposées dans un ordre absolument inverse : la première de l’un était la dernière de l’autre. Quant aux noms d’espèces !... Il en résulte que le travailleur qui veut passer d’un auteur à un autre se trouve en présence de deux ensembles hétéro- gènes dont la consultation exige une véritable gymnastique de pages feuilletées et d’allées et venues entre le texte et les tables. Dernièrement, j’ai entrepris quatre auteurs généraux, deux français, deux étrangers, en me donnant comme thème une révision de la Faune Ornithologique française. Tout ce que diront ma patience et ma persévérance durement mises à l’épreuve, c’est que dans l’intérêt de l’Ornithologie, une telle situation ne peut se prolonger. Il est utile, il est nécessaire, que nous sortions de ce manque de cohérence. Cela est facile, car au stade où est parvenue la Science Ornithologique, elle a, depuis longtemps, franchi la période 126 — des grandes modifications et des remaniements en profon- deur. Stabiliser la classification, stabiliser la nomenclature ornithologique, ce n’est plus qu’une question de bonne volonté et de bonne entente. Nous trouverons, j’en suis certain, aide et appui, même auprès des spécialistes de la classification. Il est possible que nous leur paraissions présomptueux en osant espérer sortir du désordre. Qu’ils excusent et encouragent notre audace, en songeant que nous pensons non seulement au présent, mais aussi à l’avenir. L’oiseau, que nous admirons et que nous aimons tous, l’oiseau, qui est notre but, on ne peut actuellement l’abor- der qu’après s’être engagé dans la sombre forêt de la classi- fication et de la nomenclature. Si l’Ornithologie veut ne pas rebuter les jeunes et les attirer à elle, il lui faut sortir de son mystère et de ses obscurités, pour se présenter claire, limpide et compréhensible. C’est pourquoi je demanderai à ce Congrès de répondre à mon appel et de reprendre ma proposition de 1927, mais en lui apportant, cette fois, une solution tangible. La Commission de travail, dont je propose la nomination, doit avoir les plus larges pouvoirs pour établir son pro- gramme, pour consulter d’autres ornithologistes ou des groupements d’ornithologistes, pour s’adjoindre tous colla- borateurs qu’elle désirerait, notamment en ce qui concerne les listes des noms vernaculaires. A cette Commission, je n’ai ni l’intention, ni la prétention d’indiquer même un schéma de programme. Qu’il me soit cependant permis d’exprimer deux desi- derata. Le premier serait de voir clore l’action de la loi de prio- rité et d’en arrêter les méfaits. Méfaits, j’emploie ce mot à dessein, car il caractérise bien, pour moi, une situation déplorable. Et, si je ne crains pas d’exprimer ouvertement mon opinion, c’est qu’elle est celle, notamment, d’un orni- thologiste dont il suffira que je prononce le nom pour que vous appréciiez immédiatement la valeur de mon argumen- tation : je veux dire Hartert. Malgré tout le respect qu’il avait pour la loi de priorité, et bien qu’une très large partie 127 — de son œuvre découle de cette loi, Hartert n’a pu, à plusieurs reprises, masquer son intime pensée sur cet instrument de trouble ornithologique. Je n’en veux ici qu’un exemple : cette exclamation à propos du changement de nom de Colymbus troille Linné. Hartert, avant d’écrire que ce nom doit faire place à l’appellation : Uria aalge aalge (Pontoppi- dan), s’écrie: «Das Schrechliche ist unvermeidbar...» (l’horrible est inévitable 3 !) Donc, clore la loi de priorité, ce serait écarter un des principaux éléments de désordre. Deuxième chose : la synonymie. Elle encombre les ouvrages, force les différents auteurs à des répétitions inu- tiles et coûteuses. Sans compter que, d’un livre à l’autre, elle diffère souvent d’étrange façon. Ne peut-on envisager la publication d’un ouvrage exclu- sivement consacré à cette question et la mettant complète- ment et définitivement au point ? Ce serait peut-être un travail long, méticuleux, astrei- gnant et, en partie, ingrat; mais la Commission, en lui don- nant le jour, ferait œuvre d’épuration et œuvre internatio- nale d’avenir. Une « Synonymie Ornithologique » devien- drait le bréviaire des Ornithologistes du monde entier. Je m’excuse d’avoir ainsi empiété sur les prérogatives et les initiatives de la Commission; faisons-lui toute confiance, sans rien lui imposer que d’aboutir et de nous donner, le plus rapidement possible : une classification ornithologique stabilisée, et, pour chaque espèce ou sous-espèce comprise dans cette classification, un nom scientifique et un nom ver- naculaire dans les différentes langues. Comme préface à son travail, la Commission pourrait éta- blir le statut de la classification et de la nomenclature en ornithologie. Elle en conserverait la direction, et toute modi- fication, toute introduction nouvelle, ne seraient définitive- ment adoptées et n’auraient force de loi qu’après son exa- men et son approbation. * 3. Nachtrag I, p 87. — 128 — A la suite de cette communication, le Président de la Sec- tion, M. le Professeur Stresemann, rappelle qu’il a lui-même proposé, en 1934, au précédent Congrès Ornithologique, et obtenu la création de la Commission, sur la nécessité de laquelle M. Chappellier, reprenant son initiative de 1927, et n’ayant pas encore pu avoir connaissance des Comptes Rendus d’Oxford, insiste à nouveau. M. Chappellier, très heureux de cette concordance de vues, souhaite que la Commission entreprenne activement sa tâche et qu’elle présente, au plus tard au prochain Congrès, un rapport complet; il propose à la Section d’appuyer la motion suivante : Le Xe Congrès Ornithologique International, considérant la demande de M. Chappellier, a prié M. le Professeur Stre- semann de vouloir bien prendre les mesures nécessaires pour l’élaboration d’un projet par la Commission qu’il pré- side. UN RÉPERTOIRE DES STATIONS ORNITHOLOGIQUES (Stations de baguage) PAR A. CHAPPELLIER Directeur de la Station ornithologique de Versailles Au Congrès d’Oxford, j’ai présenté un « Projet de liaison entre les Stations ornithologiques1 ». Constatant que l’étude de la migration des oiseaux par le baguage avait pris un grand développement, je proposais aux différentes Stations ornithologiques la création d’un organisme commun, d’une sorte de Comité de liaison, qui étudierait toutes les questions d’ensemble et d’intérêt com- mun se rapportant au baguage des oiseaux : technique, vul- garisation, propagande, surveillance... Les Stations ornitho- logiques entretiendraient et développeraient ainsi, pour le plus grand bien de leurs études et de leurs recherches, le lien que crée entre elles l’oiseau migrateur qui ne connaît pas de frontières. La suggestion ne trouva pas d’écho, mais la Station orni- thologique de Versailles ne se désintéressa pas de ce qui touche l’ensemble des Stations de baguage. Déjà, en 1930, avait paru une liste renfermant quelques indications sur les Stations, sur leur organisation et leurs séries de bagues 2. Cette première ébauche a été reprise, sous une forme beau- 1. Un résumé très succinct de cette communication paraîtra dans les Comptes-rendus du VIIIe Congrès International d’Ornithologie. 2. Stations de baguage. Revue d’Histoire naturelle, 2e partie, l’Oi- seau, vol. XI, n° 6, juin 1930, 10 pages. — 130 — coup plus complète, et, en 1936, a commencé, pour se termi- ner en 1938 3, la publication d’un « Répertoire des Stations ornithologiques ». Ce répertoire comprend trente-sept notices, établies sur un plan uniforme, et correspondant à trente-quatre Stations ornithologiques européennes, deux Stations asiatiques, une Station américaine. Les renseignements groupés dans le Répertoire tiennent leur précision et leur valeur de ce fait qu’ils ont été fournis et rédigés par les Directeurs des Sta- tions eux-mêmes. Afin que le répertoire puisse être facilement consulté, il va être publié en tirage à part, sous forme d’un volume d’environ 130 pages, grand format, le tirage étant limité à cent exemplaires. Avant impression, les Notices ont été communiquées aux Directeurs des Stations ornithologiques, à fin de révision, de compléments, de corrections. Il en résulte un texte presque entièrement renouvelé, qui contient des rectifica- tions et des renseignements inédits. 3. Dans L'Oiseau et la Revue française d’Ornithologie. SUR QUELQUES CAS DE PARALLÉLISME DES VARIATIONS GÉOGRAPHIQUES ET INDIVIDUELLES CHEZ LES OISEAUX PAR le Dr Georges DEMENTIEV ( Musée Zoologique de l'Université de Moscou) Les années écoulées depuis le commencement du xxe siècle ont été marquées par les grands progrès accomplis en ornithologie dans le domaine de la variabilité intraspéci- fique. Les conceptions générales et les méthodes des orni- thologistes se trouvent appliquées à présent dans toutes, ou à peu près toutes, les branches de la zoologie systé- matique. Toutefois, la variabilité intraspécifique présente encore plusieurs côtés qui ne sont, semble-t-il, qu’à peine effleurés* dans les travaux des systématiciens. Si les ques- tions de la variabilité géographique, et après celles-ci, celles de la variabilité suivant l’âge, la saison, le dimor- phisme sexuel, attiraient surtout l’attention, les variations individuelles restaient plus ou moins dans l’ombre. L’atten- tion qu’on leur attribuait présente un caractère plutôt « négatif » ; on n’étudiait les variations individuelles que pour les éliminer en traitant la question de sous-espèces. Les variations individuelles attiraient peut-être davantage l’at- tention des généticiens, mais ceux-ci opéraient presque exclusivement sur les animaux domestiques, et les résultats de leurs études ne prêtaient pas suffisamment d’attention aux facteurs du milieu ambiant, à la distribution géogra- phique, etc. — 132 — Il est temps peut-être d’essayer d’analyser les questions de la variabilité individuelle chez les oiseaux non domestiques au point de vue systématique. Ces études pourraient jeter la lumière sur quelques problèmes d’une importance aussi grande, par exemple, que la question de la continuité du développement des caractères morphologiques dans les limites d’une espèce, la localisation et le caractère général des populations « intermédiaires » et d’individus aux carac- tères intermédiaires, la localisation de différentes variétés individuelles ou « phases » (ces dernières chez les oiseaux dimorphes ou polymorphes), les homologies et les analogies de la variabilité géographique et individuelle dans les groupes des formes affines (genres, familles, etc.), l’analyse d’isomorphisme géographique, etc. Les résultats de pareilles études permettraient peut-être de rapprocher les points de vue de systématiciens, d’un côté, et de généticiens, de l’autre. Le travail récent du Professeur A. Kohts sur les homolo- gies de la coloration du plumage chez les différentes espèces de Tétraonidae nous présente un bel exemple d’un tel résultat. Une question très intéressante rattachée au problème de la variabilité individuelle dans le monde animal est le paral- lélisme des variations géographiques et individuelles dans les limites d’une espèce. Ce parallélisme de variabilité intra- spécifique a attiré déjà l’attention de plusieurs auteurs; tou- tefois peu de données concrètes furent publiées sur ce sujet. La question du parallélisme des variations était plutôt étudiée à un point de vue différent : comme parallélisme de variations chez les espèces différentes et pas en qualité d’un des problèmes de la variabilité intraspécifique. On abordait cette question soit en étudiant les effets de l’iso- morphisme géographique (règles dites de Bergman, de Glo- ger, etc.), soit en comparant les variations parallèles chez les formes présumées parentes, mais non conspécifiques. Le Dr O. Kleinschmidt fut le premier parmi les ornitholo- gistes contemporains à souligner l’intérêt de l’étude des variations parallèles, et il en décrit quelques exemples chez le Faucon pèlerin. Mais dans son dernier travail — 188 — sur ce sujet (Das Naturgesetz des Parallelismus der For- menbildung, Organ der Club von Nederlandsche Vogel- kundigen 1936, 24-27), Kleinschmidt s’occupe de la ques- tion de l’existence de formes parallèles chez les espèces différentes. C’est aussi le cas de l’étude du Professeur A. Koths (loc. citj. Le Professeur E. Stresemann, dans une série de recherches remarquables (publiées entre 1923- 1926 sous le titre de « Mutationstudien », pour la plupart dans le « Journal für Ornithologie »), contribua beaucoup à l’étude de la variabilité individuelle chez les oiseaux; mais son attention fut attirée plutôt sur des cas particuliers, sur des formes pour la plupart nettement dichromatiques, non sur les cas de parallélisme des variations individuelles et géographiques d’une même espèce. Il nous semble que ce dernier côté du problème de la variabilité parallèle mérite aussi l’attention, surtout si on suit la conception largement répandue parmi les systématiciens que les races géogra- phiques présentent une étape très importante dans le pro- cessus de la formation des espèces. Nous ne prétendons nul- lement donner un aperçu général de cette question, dont l’étude n’est, en somme, qu’à peine commencée ; nous voulons seulement attirer un peu plus l’attention sur elle, surtout parce que l’étape de l’étude descriptive de formes géographiques nous paraît être déjà franchie, au moins pour l’avifaune paléarctique. Notre but immédiat se borne donc à la discussion de plusieurs exemples concrets de l’existence des variations (pour la plupart de coloration) parallèles, géographiques et individuelles, chez les oiseaux paléarctiques que nous avons étudiés. Les cas de parallélisme peuvent être classés en deux catégories ; la différence entre elles n’est d’ailleurs pas de principe. A la première catégorie, nous rapportons les for- mes dimorphiques (dichromatiques) ou polymorphes. Dans de pareils cas, l’espèce a deux (ou davantage) types de variations individuelles, et une race géographique donnée peut être caractérisée par la prédominance numérique de l’un ou de l’autre type de variations individuelles qui, dans une autre race, ne représente qu’une minorité; parfois la présence d’un seul type de variations caractérise une cer- 134 — taine population. Il se trouve des formes où les phases dichromatiques ne présentent aucune localisation précise dans l’aire de distribution de l’espèce : par exemple la Bon- drée apivore, certains Labbes, etc.; parfois, au contraire, leur répartition a une réelle valeur taxonomique comme caractère subspécifique. Un exemple classique d’un pareil type de la variabilité géographique et individuelle qui correspond bien aux par- ticularités notées par V. Haecker comme pluripotentialité et paripotentialité de l’espèce, est présenté par les Gerfauts nordiques. Dans le continent eurasiatique, dans la Scandi- navie septentrionale, la Laponie, et autour de la Mer Blanche jusqu’à la presqu’île de Kanine, les Gerfauts n’ont qu’une seule phase grise; cette phase se divise elle-même en deux types de coloration: foncée (qui domine), et claire chez les adultes; le dessin transversal est gris-blanchâtre, con- trastant avec le fond de la coloration. Plus loin vers l’est, de la tundra Timanskaia jusqu’au bassin de la Léna en Sibérie, les Gerfauts ont déjà une phase blanche, mais de tels oiseaux sont rares; parmi la phase grise, le type clair domine. Enfin, dans le nord-est de la Sibérie, les Gerfauts de la phase grise deviennent encore plus clairs et la phase blanche compose une moitié de la population totale. Chez le Gerfaut de l’Altaï, la phase rousse est très semblable à la coloration typique des Sacres de l’Asie Orientale. Chez la Hulotte, il existe deux phases de coloration : rousse et grise. Les Hulottes en Angleterre appartiennent presque exclusivement à la phase rousse; le continent européen est occupé par les deux phases, qui se rencontrent en différentes proportions; mais au delà du fleuve Volga, dans la région des monts Oural et la Sibérie occidentale, la phase rousse paraît faire complètement défaut. La phase blanche paraît dominer chez l’Autour dans la Sibérie nord- est; elle est rare dans la Sibérie nord-ouest. Un autre exemple encore est offert par la localisation en Sibérie orien- tale de différents types de coloration de Hirundo rustica. On connaît d’autres cas analogues, mais, somme toute, le pro- blème de la localisation des phases de couleurs chez les — 135 — oiseaux dichromatiques doit encore être étudiée, surtout au point de vue de l’application de la distribution de types pareils comme caractère systématique. Il y a d’ailleurs tout lieu de penser que dans beaucoup de cas (par exemple chez les différents Hérons, les Labbes, les Aigles bottés, plu- sieurs Strigidae, etc.), ce dichromatisme ne correspond pas à une distribution géographique précise. Les cas appartenant à la seconde catégorie sautent moins aux yeux. Ils se rapportent aux espèces dont la variabilité géographique se traduit par des changements graduels et continus de coloration et de dimensions, sans effets de dimorphisme ou de polymorphisme. L’effet du parallélisme est représenté alors par l’apparition chez les individus d’une sous-espèce de caractères, ou d’un caractère, propres à une autre sous-espèce et qui constituent un élément de vaiiabi- iité géographique chez l’espèce en question. Ces cas peuvent être subdivisés en deux classes. Ils se rencontrent soit chez des formes géographiques limitrophes, soit chez des formes dont les habitats sont plus ou moins éloignés. On peut par exemple constater, dans les zones de contact de deux sous-espèces, une certaine radiation ou bifurcation des caractères : une partie des individus se rapproche d’une sous-espèce, une autre partie de l’autre sous-espèce. De pareils cas donnent lieu à l’assertion, naguère assez répan- due, que les deux formes cohabitent dans ces localités; cette assertion est toutefois en contradiction avec la conception générale de sous-espèce qui comprend un isolement géogra- phique, comme résultat de l’affinité physiologique (les indi- vidus de deux sous-espèces limitrophes devraient s’entre- croiser, etc.) . Si nous laissons de côté quelques cas contraires qui sont en somme exceptionnels et relativement rares (nous en avons donné un aperçu dans notre communication au VIIIme Congrès International Ornithologique d’Oxford), il faudrait voir plutôt dans les cas en question non pas l’effet de la cohabitation réelle de deux formes géographiques, mais bien plutôt une population intermédiaire avec deux types de variations ayant encore un caractère individuel, mais qui sont semblables aux sous-espèces voisines. Ces — 136 — populations intermédiaires se rencontrent dans la nature plus rarement que les populations intermédiaires d’un autre type, où la transition est continue et où les caractères sub- spécifiques passent graduellement d’une sous-espèce à l’autre. Il est à regretter que, même dans les collections les plus considérables, manquent encore des séries provenant des zones de contact des sous-espèces qui soient suffisantes pour apprécier à leur juste mesure le caractère et la fré- quence de l’occurrence de deux types de variations intermé- diaires. Mais revenons à l’analyse de quelques exemples du parallélisme des variations géographiques et individuelles chez certaines espèces d’oiseaux paléarctiques (qui ne sont ni dimorphes ni dichromatiques) . , 1. Dans la zone de la taïga de l’Europe nord-est (environs de Viatka, district Yarensk de l’ancien gouvernement de Vologda), se trouvent, parmi la population de Aquila chry- saëtus chrysaëtus L. typiques, de rares individus identiques à la forme de la Sibérie Orientale A. chr. kamtschatica. J’en ai étudié deux exemplaires. Il y a tout lieu de penser que cette même variété a été notée récemment dans le bassin du Petchora par L. Portenko (The Birds of Extrapolar parts of the Northern Ural 1937, p. 38), sous le nom de kamtscha- tica, car les deux Aigles fauves du Petchora du Musée Zoolo- gique de l’Université de Moscou (mâle en livrée juvénile; femelle adulte prise au nid) sont des chrysaëtus typiques. L’apparition, même accidentelle, de véritables kamtschatica à l’ouest du fleuve Ob est improbable, car cet oiseau de la Sibérie centrale et orientale est sédentaire ou demi-séden- taire. 2. Dans le bassin du Petchora, parmi une série de quinze Faucons émérillons se trouve un jeune mâle (tué à Yakcha le 16 mai 1937), qui, par sa coloration, est tout-à-fait pareil aux spécimens de la forme de la Sibérie orientale : Falco columbarius insignis. Un autre oiseau du type insignis fut pris le 22 août 1937 dans les parties méridionales de la presqu’île Yamal. Ces deux localités sont situées dans la région occupée par la forme F. c. regulus, à laquelle, comme variations individuelles, nous rapportons aussi nos deux oiseaux mentionnés. — 137 — L’aire de distribution de insignis est située à l’est, au delà du Yénissei. Les deux Emérillons de la variation « insignis » de la forme régulas expliquent l’occurrence d’oiseaux de ce type de coloration de passage dans l’Europe orientale (j’en ai étudié un exemplaire de l’ancien gouvernement de Woro- nège ) , et leur hivernage en Transcaucasie (Lenkoran, Armé- nie) ; il devient probable que de tels oiseaux ne sont pas de véritables insignis mais plutôt des variations de regulus. Une variation parallèle à insignis fut étudiée par nous parmi les Falco columbarius pacificus de la région d’Anadyr (jeune, 16 août 1904, Markovo). 3. Les Faucons pèlerins habitant la zone nordique dans le bassin du Yénissei et dans la Yakoutie septentrionale ne sont point uniformes quant à leur coloration. Une partie appartient au type clair si caractéristique des Faucons de tundras Falco peregrinus leucogengs { = caeruleiceps ; ce dernier nom ne peut pas être considéré comme valable, puisque le Dr Kleinschmidt établit l’identité du type de leucogengs avec les oiseaux nordiques; on ne saurait non plus ignorer l’apparition de Faucons de tundras en Europe centrale et occidentale, jusqu’à l’Alsace, pendant les migra- tions) ; une autre partie appartient au type foncé commun parmi les Faucons de Yakoutie F. p. kleinschmidti. Voici quelques exemples : une paire de Faucons fut prise dans l’île de Markham au nord de Taymyr, près du nid, en août 1934; le mâle est un oiseau clair du type « leucoge- ngs»; la femelle est foncée, comme «kleinschmidti». Le Musée de Krasnoyarsk conserve une bonne collection de Faucons de la région de Turukhansk; une femelle tuée le 16 mai 1924 à Tolstyi Nos, sur le cours inférieur du Yénis- sei, est très foncée {«kleinschmidti»); d’autres oiseaux sont clairs. Mêmes variations plus loin vers le sud, dans le bassin du Yénissei. Dans la région du deita de la Léna, on prit des oiseaux clairs (par exemple 18 juillet 1927) et fon- cés (par exemple 8 août 1902) ; près d’Aiakit, dans le bassin de la Léna, des oiseaux foncés (2 septembre 1917); plu- sieurs oiseaux foncés étaient pris dans le bassin de la Yana (tous au Musée Zoologique Académique de Léningrad). Il faudrait considérer tous les oiseaux foncés de l’extrême nord 138 — de la Sibérie comme des variations de leucogenys vers klein- schmidti, puisqu’ils proviennent de régions où la coloration claire domine. Les Faucons d’Anadyr, à en juger d’après la petite série conservée au Musée Zoologique de l’Université de Moscou, sont tantôt plus clairs, tantôt plus foncés (popu- lation intermédiaire). D’un autre côté, dans l’aire de dis- tribution de kleinschmidti se rencontrent parfois des oiseaux clairs du type « leucogenys », comme par exemple l’exemplaire pris en septembre 1896 à cent kilomètres envi- ron au sud de Yakoutsk. Les dates de capture démontrent qu’au moins la majorité des cas mentionnés se rapporte à des oiseaux nicheurs. 4. Parmi les Etourneaux pris aux environs de Wiatka se trouve un exemplaire mâle (20 mai 1926), qui ne se dis- tingue en rien de Sturnus vulgaris poltaratskyi. Les autres sont des Sturnus vulgaris vulgaris ordinaires. 5. Parmi les Pics-épeiches (Dryobates major), les varia- tions individuelles parallèles aux formes géographiques sont assez répandues, comme cela fut encore établi par P. Sush- kin (par exemple dans « List and distribution of Birds of the Russian Altai, 1925 », p. 30-31), qui nota dans l’Altaï, c’est-à-dire dans la région occupée par D. m. brevirostris, la présence de Pics du type major. Dans la forme D. m. major se trouvent des individus aux parties ventrales brunâtres (variation parallèle aux formes méridionales), et des oiseaux aux taches blanchâtres aux sommets des rectrices (variation parallèle du groupe japonicus-tscherskii) , etc... 6. L’occurrence de variations individuelles parallèles aux variations géographiques fut notée par de nombreux auteurs. Nous citerons un cas remarquable : la prise d’un mâle adulte à la tête jaune, un Motacilla flava lutea typique, le 26 mai 1927, dans l’ancien gouvernement de Smolensk (à Cherchuny), où, comme dans toute la Russie occidentale, se rencontre Motacilla flava flava. 7. Les Pies-grièches grises (Lanius excubitor excubitor) , présentent assez souvent des variations semblables à L. excubitor sibiricus ; ces variations sont peut-être plus fré- quentes dans l’extrême-nord de la Russie européenne (l’aire de distribution de la forme sibiricus commence au delà du — 139 — Yénissei). L’occurrence de pareils exemplaires fut signalée pour la Russie européenne sous le nom de « Lanius major ». 8. D’après les données de S. A. Buturlin, parmi les soixante et une Oies des moissons ( Ans er fabalis), prises par A. Th. Tchirkova en 1931 dans la région de Khatanga (Taymyr oriental), cinquante oiseaux avaient le bec du type fabalis, deux de serrirostris, quatre de middendorffii (= Sibi- riensj, cinq de fabalis + serrirostris. Dans la région occupée par serrirostris (delta de la Léna), on a pris en été, le 10 juillet 1914 et le 28 juin 1927, des Oies middendorffii. Cette dernière forme habite, comme on sait, la zone de la taïga de la Sibérie orientale, entre l’Altaï et le Kamtchatka. D’un autre côté, pendant la saison de nidification dans l’aire de middendorffii, on rencontre parfois des serrirostris (Yakoutsk, 12 juin 1896; Turukhansk, 11 juin 1908). Vu la variabilité géographique bien développée chez les Oies des moissons, nous sommes enclins de voir dans tous ces exem- plaires des variations individuelles parallèles aux formes géographiques de cette espèce. 9. Dans une série de Tetrao urogallus pris près du lac Telezkoe (Altaï N. E.) , dans les parties orientales de la dis- tribution géographique de T. u. taezanowskii, plusieurs spe- cimens mâles se distinguaient par la présence de beaucoup de blanc aux parties ventrales; l’un (2 mai 1935, Taurok), était tout pareil par sa coloration à T. u. uralensis, qui habite au sud-ouest et au sud de taezanowskii. 10. Les Gélinottes du bassin du fleuve Amour, par leur coloration plus brunâtre, se distinguent bien de la forme Tetrastes bonasia sibériens, largement répandue en Sibérie. Mais parmi ces Gélinottes brunâtres se rencontrent parfois des exemplaires gris et clairs, pareils par leur coloration à Sibiriens (mâle, 8 août 1932, fleuve Goriun). L’oiseau est sédentaire, c’est donc plutôt une variation individuelle de T. b. amurensis, parallèle à Sibiriens. 11. Dans la Karélie, près du lac d’Onéga, pendant l’hiver 1937, on prit un exemplaire de Bubo bubo à coloration de B. b. Sibiriens. On le sait, les Grands Ducs de la forme nomi- nale atteignent dans la zone de la taïga les parties septen- trionales du gouvernement de Volodga et le bassin du Pet- — 140 ü chora. On pourrait à peine supposer que l’exemplaire en question fut un véritable B. b. sibiricus en « migration », puisque l’oiseau est à peu près sédentaire et que l’aire de distribution normale de cette forme commence dans la région de l’Oural. Un autre oiseau semblable fut pris dans l’ancien district de Yarensk pendant l’hiver 1933. Tous les deux, ou au moins le premier, nous semblent être plutôt des variations individuelles de B. b. bubo. On pourrait peut-être augmenter encore le nombre d’exemples, surtout si nous prenons en considération non seulement les différences de coloration, mais aussi de dimensions. Nous avons choisi les cas étudiés par nous per- sonnellement et qui se rapportent à des formes bien dis- tinctes ; nous avons aussi choisi les formes plus ou moins sédentaires, ou en tout cas les exemplaires pris pendant la saison de la nidification. D’un autre côté, les exemplaires choisis se rapportent à des cas de variations bien exprimées, à des spécimens « aberrants ». Il s’agit enfin des parties sep- tentrionales de la région paléarctique où, comme on le sait, la différenciation des formes et l’amplitude de la variabilité sont en général relativement restreintes. Nous pensons tou- tefois que les cas discutés, quoique peu nombreux, plaident en faveur de la supposition que le parallélisme des variations individuelles et géographiques est largement répandu parmi les oiseaux et propre aux groupes différents (au point de vue de la systématique et de la biologie). Il nous semble qu’on peut sans trop d’exagération dire que les variations individuelles, chez les sous-espèces, comprennent les mêmes caractères qui, dans ladite espèce, varient géographique- ment. Cette constatation jette peut-être une certaine lumière sur la question des relations réciproques des variations indivi- duelles et géographiques d’une espèce, ainsi que sur cer- taines étapes de l’évolution des espèces. Les exemples men- tionnés ne représentent que des cas particuliers, dans les- quels on pourrait voir l’effet de l’apparition, parmi les popu- lations d’une espèce, d’une tendance générale, pour laquelle V. Haecker proposa les termes : pluripotentialité et paripo- +entialité. On pourrait accepter comme prouvé le point de — 141 — vue que les variations géographiques et individuelles sont jusqu’à un certain degré homologues. On peut aussi cons- tater des particularités intéressantes chez les populations intermédiaires parmi deux sous-espèces. Plusieurs côtés restent encore assez obscurs. Peut-on attribuer aux variations en question le terme de mutation ? La réponse positive peut être donnée dans les cas de formes dimorphes (dichromatiques) , au moins en partie. Nous ne pouvons que mentionner les cas de la propagation des phases noires de Cœreba saccharina dans les îles Grenada et Saint-Vincent, du groupe des Antilles (P. R. Lowe, The Ibis, 1912, p. 523-528; A. H. Clark, The Auk, 1906, p. 392-395), ou de la propagation des Rhipidura flabellifera noirs dans la Nouvelle Zélande. Dans les autres cas, l’origine mutative reste inconnue mais probable, mais les phases dichroma- tiques sont indubitablement héréditaires (Gerfauts blancs, Hulottes, Hérons, Autours, etc.). Mais dans les cas où la bifurcation dichromatique nette fait défaut, nous ne pou- vons dire si, dans les spécimens aberrants, nous devons voir des mutations ou des modifications somatiques. C’est pour- quoi, en évitant l’emploi de termes plus précis, nous dési- gnons les spécimens décrits par le terme neutre de varia- tions individuelles parallèles aux formes géographiques de l’espèce. On pourrait enfin poser une question : cette pluripoten- tialité-paripotentialité, ce parallélisme de la variabilité géo- graphique et individuelle ne sont-ils pas un caractère essen- tiel de l’espèce en général ? La réponse positive est pro- bable; l’apparition de particularités semblables parmi les populations d’une espèce nous paraît être un bon critérium de leur état conspécifique. ' ■ . ' . ÜBER DIE ATMUNG DER VOGEL VON Dr. Prof. H. DOTTERWEICH (Dresden) Die Erneuerung der Atemluft in der Vogellunge geschieht nicht, wie bei anderen Wirbeltieren, dadurch, dass die Lun- gen selbst wie Blasebälge ausgedehnt und zusammenge- drückt werden. Die Durchlüftung der Lungen wird vielmehr beim Vogel durch die rhythmischen Bewegungen der an die Lunge angeschlossenen Luftsäcke bewirkt. Der Atmungs- apparat der Vögel besteht also in funktioneller Hinsicht aus zwei deutlich voneinander geschiedenen Teilen : den respi- ratorisch tätigen Lungen einerseits, und den lediglich der Ventilation dienenden Luftsäcken andrerseits. Diese scharf ausgeprägte Trennung von respiratorischer und mechanischer Funktion macht es verständlich, dass die Anordnung der Luftwege in der Vogellunge eine ganz andere sein muss als bei der Säugetierlunge. Während sich in der letzteren die eintretenden Bronchien immer weiter verästeln, um schliesslich in Alveolen blind zu endigen, sehen wir in der Vogellunge ein System durchgehender Röhren, die niemals blind endigen, sondern untereinander und mit den Hohlräumen der Luftsäcke in Verbindung stehen \ Von den vielen Sonderproblemen, die uns durch den eigenartigen Bauplan der Vogellunge im Einzelnen aufge- geben sind, und an deren Erforschung französische Morpho- logen und Physiologen einen hohen Anteil haben, hat seit etwa 15 Jahren ein Problem im Mittelpunkt des Interesses 1. Der Kürze halber sind hier die vorgetragenen anatomischen Erör- terungen fortgelassen. — 144 — gestanden, nämlich die Frage, welchen Weg denn nun die Atemluft durch Lunge und Luftsäcke nimmt. Dass diese Frage in Anbetracht des kommunizierenden Röhrensystems ein äusserst interessantes und verwickeltes. Problem dar- stellt, hatte Brandes (1924) in einer geistreichen Abhand- lung deutlich gemacht, und seitdem ist diese Frage der Gegenstand zahlreicher experimenteller Untersuchungen gewesen. Die ganz andere, für das vorliegende Problem nicht unwichtige Frage, ob vordere und hintere Luftsäcke anta- gonistisch oder synchron bewegt werden, glaubte man bis- her im Sinne eines eindeutigen Synchronismus aller Luft- säcke entschieden zu haben. In dem von M. Stanislaus auf diesem Kongress vorgeführten Röntgenfilm konnte gezeigt werden, dass in der Tat der grösste Teil der vorderen und hinteren Luftsäcke synchron den Bewegungen des Thorax folgt, dass hingegen der extrathorakale Teil des Clavicular- Sackes antagonistisch zu den intrathorakal gelegenen Säcken bewegt werden kann. Bei Einatmung wird also der grösste Teil der Luftsäcke synchron erweitert, bei Ausatmung zusammengedrückt. Wenn man sich dabei die breite Kommunikation des Bron- chus zwischen Trachea und hinteren Luftsäcken vor Augen hält, so scheint die Ansicht naheliegend, dass durch die Atembewegungen der Luftsäcke der Hauptstrom der Luft lediglich zwischen Trachea und hinteren. Luftsäcken hin-und hergeschoben wird, ohne dabei in die Lungen- pfeifen gelangen zu können (Bethe). Man glaubte daher, dass besondere ventilartig wirkende Verschluss-Vorrich- tungen notwendig seien, mit deren Hilfe die eingeatmete Luft in das Lungengewebe hineingesteuert werden kann. Man glaubte solche « Ventile » eventuell an den Ostien der Luftsäcke oder an den Eingängen der Dorso-bron- chien vor sich zu sehen. Vos nahm zwischen den Oeff- nungen der Ventrobronchien und Dorsobronchien eine Klappe an, die bei der Ausatmung geschlossen werden soll und die Luft über die Dorsobronchien in die Lungenpfeifen zwingt. Die auf diesen Voraussetzungen entwickelten Anschauun- gen über den Weg der Atemluft Hessen sich jedoch in sehr — 145 — wesentlichen Punkten nicht mit den Ergebnissen in Ein- klang bringen, die die neueren, oft sehr mühevollen Expe- rimente von Plantefol u. Scharnke, Vos und mir erbracht hatten. Ich hielt es daher für notwendig, Untersuchungen über die hypothetischen Ventile anzustellen, da sich diese bisher weder anatomisch noch physiologisch haben nach- weisen lassen. Mittels Röntgendurchleuchtungen konnte vor zwei Jahren festgestellt werden, dass beim Atmen niemals irgend ein Abschluss von Bronchien oder Luftsäcken stattfindet. Um die Verhältnisse deutlich genug beobachten zu können, wur- den den Versuchstieren (Tauben) während der Röntgen- durchleuchtung verschiedene Kontrastmittel, vor allem Jodipin und Thorotrast, in die Trachea oder einen der Hauptbronchien eingeflösst. Auf dem Röntgenschirm liess sich das kontinuierliche Hinabgleiten des Kontrastmittels sowohl bei Inspiration wie bei Exspiration deutlich erken- nen. Weder der von Portier angenommene Abschluss der hinteren Säcke bei Inspiration, noch der von Vos angenom- mene Abschluss zwischen Ventro-und Dorsobronchienöff- nungen ist vorhanden ! Da auch die histologischen und physiologischen Untersuchungen meines Mitarbeiters Mosig nicht den geringsten Anhaltspunkt für das Vorhandensein steuernder Einrichtungen erbracht haben, ist die Annahme von Ventilen durch nichts mehr gerechtfertigt 2. Wie ich aber schon sagte, war man in Anbetracht der anatomischen Verhältnisse bisher der Auffassung, dass eine Durchlüftung des respiratorischen Lungengewebes ohne steuernde Vorrichtungen nicht möglich sein könne. Es ist mir indessen gelungen, diese zwar einleuchtende, aber durch nichts bewiesene Annahme als unnötig zu erweisen und zu zeigen, dass eine Durchlüftung der Bronchioli auch ohne jedes Ventil in geradezu idealer Weise stattfinden kann. Ich habe eine möglichst naturgetreue, wenn auch stark vereinfachte, Nachbildung des Bronchiensystems aus 2. Auch M. Stanislaus hat in der Kolibrilunge keinerlei Klappen feststellen können. 10 — 146 — Glasröhren konstruiert. Die Zahl der Dorsobronchien und Ventrobronchien wurde auf die Hälfte reduziert, und ent- sprechend wurde auch die Zahl der anderen Bronchien ver- mindert. Es kam aber nicht so sehr auf die Zahl der Bron- chien, sondern vielmehr in erster Linie auf die möglichst naturgetreue Anordnung der Bronchien am Hauptbronchus usw. an. Als Luftsäcke wurden kleine Gummibälle an den Ostien angebracht, die zwar im Verhältnis zur Lunge viel zu klein erscheinen, aber hinsichtlich ihrer tatsächlichen Ventilationsgrösse doch den natürlichen Verhältnissen ent- sprechen. Durch Betätigung der Gummibälle wird durch den offenen Hauptbronchus Luft in das geschlossene Röh- rensystem eingesaugt oder abgegeben, und man kann auf diese Weise den Atemmechanismus in seinen einzelnen Phasen nachahmen. Wenn man dabei den Weg der Luft innerhalb des Bronchiensystems verfolgen will, braucht man nur Zigarrenrauch oder künstliche Nebel inspirieren zu lassen. Wie man die Ventilationsgrösse der einzelnen Säcke ganz nach Belieben ändern kann, so lassen sich natürlich auch am Modell allerlei Abänderungen anbringen, sodass man in der Lage ist, alle theoretischen Möglichkeiten bei der natürlichen oder experimentell abgeänderten Atmung an dieser gläsernen Lunge nachzuprüfen. So wichtig und inte- ressant auch alle diese damit erzielten Befunde im Einzel- nen sind, so muss ich mich doch hier auf die Ergebnisse beschränken, die sich auf die normale Atmung des ruhen- den Vogels beziehen 3. Wenn nun bei der Einatmung die am Modell angebrach- ten Luftsäcke synchron erweitert werden, so strömt die frische Luft auf direktem Wege in die hinteren und in die vorderen Luftsäcke, gleichzeitig aber auch in Dorsobron- chien, Laterobronchien sowie hintere Saccobronchien und damit in die Lungenpfeifen. Gleichzeitig wird die in den Lungenpfeifen befindliche, also « verbrauchte », Luft, in die vorderen Säcke gesaugt, die also — was wichtig ist — sowohl frische wie verbrauchte Luft enthalten. 3. Diese Modell-Studien sind ausführlich in meiner Arbeit « Die Atmung der Vögel » (1936) behandelt. — 147 — Bei der Exspiration werden die Luftsäcke zusammenge- drückt und entleeren dabei einen Teil ihres Luftinhalts auf direktem Wege nach aussen. Dabei entsteht sowohl in den Dorsobronchien wie auch in den Ventrobronchien ein Druck, der sich so auswirkt, dass in den Parabronchien die Luft gestaut und infolgedessen nicht fortbewegt wird \ Wir haben also auf Grund dieser Befunde die sehr wich- tige Feststellung zu machen, dass keinerlei steuernde Ein- richtungen oder Ventile nötig sind, um die eingeatmete Luft durch alle Teile des Bronchiensystems zu bringen. Die Anordnung der Bronchien und Luftsäcke ist so sinnvoll gestaltet, dass allein dadurch eine Ventilierung der Lunge stattfinden kann. Die Durchlüftung geschieht dabei in gera- dezu idealer Weise, denn die eingeatmete Luft strömt stets nur in einer Richtung durch die Lungenpfeifen, sodass den Bronchioli stets frische, sauerstoffreiche Luft zur Verfü- gung steht. Diese, an sich schon einzigartige, Ventilation wird in ihrer Wirkung noch dadurch erhöht, dass während der Exspiration die in den Parabronchien befindliche Frischluft durch beiderseitigen Druck in die Luftkapillaren hineingepresst wird. Wenn auch der Einwand gemacht werden kann, dass das Glasmodell nur annäherungsweise die natürlichen Ver- hältnisse kopieren kann, dass man infolgedessen die am Modell gewonnenen Ergebnisse auch nicht ohne weiteres 4. Anmerkung bei der Korrektur : Der von M. Stanislaus demonstrierte Antagonismus des extrathora- kalen Clavicularsackteils war zur Zeit dieser Untersuchungen noch nicht bekannt. Die unter Berücksichtigung dieser antagonistischen Bewegung inzwischen fortgesetzten Modell-Versuche haben bisher keine Aenderung der angegebenen Luftströmungen erkennen lassen. Da der extrathorakale Clavicularsackteil mit seinen intrathorakalen Divertikeln verbunden ist, erscheint es auch verständlich, dass durch den Antagonimus des Clavicularsackes die Druckverhältnisse im Lun- gen-Luftsacksystem gegenüber vollständigem Synchronimus kaum geändert werden. Der Antagonismus kommt vermutlich dadurch zu- stande, dass der extrathorakale. Clavicularsackteil dem intrathorakalen Druck auszuweichen vermag, d. h. infolge des bei Exspiration herr- schenden (intrathorakalen) Ueberdruckes wird der extrathorakale Cla- vicularsack ausgedehnt, beim inspiratorischen Unterdrück wird er zusammenge « zogen ». — 148 — auf die natürlichen Verhältnisse übertragen kann, so muss zugegeben werden, dass es sich bei den Modell-Ergebnissen, wie bei allen Vorgängen, die wir nicht direkt wahrnehmen können, um eine Theorie des wirklichen Vorgangs handelt. Eine jede Theorie muss, wenn sie der Beschreibung des natürlichen Vorgangs entsprechen soll, mit allen beobach- teten oder experimentell belegten Tatsachen in Einklang stehen. Die « Modell-Theorie » ist nun in dieser Hinsicht allen bisherigen Theorien weit überlegen. Im Gegensatz zu frühe- ren Theorien handelt es sich hier nicht um eine rein gedank- liche Konstruktion, sondern um eine Anschauung im wahrsten Sinne des Wortes, wie sie sich aus der Nachah- mung der natürlichen Verhältnisse ganz zwangsläufig ergibt. Ein Vorteil der Modell-Theorie ist es auch, dass sie ohne die Annahme hypothetischer Ventile und ihrer undurchsichtigen Funktion auskommen kann. Da sich die Modell-Theorie mit allen bisher experimentell ermittelten Tatsachen in bester Uebereinstimmung befindet und dazu für viele bisher undurchsichtige Befunde eine zwanglose Erklärung bietet, darf sie wohl mit Recht als eine Beschrei- bung des wirklichen Vorganges angesehen werden. Wenn ich mich auch hierbei nicht auf Einzelheiten ein- lassen kann, so seien doch wenigstens einige eindeutige und beweisende Experimentalbefunde kurz erwähnt. Verschiedentlich ist schon die Zusammensetzung der Luft in den Luftsäcken genauestens untersucht worden (Soum, Dotterweich, Plantefol u. Scharnke, Vos). Dabei wurde übereinstimmend festgestellt, dass die hinteren Luftsäcke einen sehr geringen CO2 — Gehalt von etwa 2,7 % aufweisen, während in den vorderen Säcken der CO2 — Gehalt wesentlich höher ist. Diese Verhältnisse wer- den nunmehr leicht erklärlich, denn die hinteren Luftsäcke erhalten bei der Einatmung nur frische Luft, während die vorderen Säcke ausser der frischen Luft auch die ver- brauchte, an Kohlensäure reiche Luft aus der Lunge auf- nehmen. Wenn in Anbetracht dessen der CO2 — Gehalt der hin- teren Säcke gegenüber der atmosphärischen Luft immer — 149 — noch relativ hoch ist, so hat dies seinen Grund einesteils in dem bei Vögeln verhältnismässig grossen schädlichen Raume der Trachea, denn die dort von der letzten Ausat- mung zurückgebliebene, verbrauchte Luft wird bei der nächsten Einatmung zunächst wieder mit aufgenommen. Zweitens ist nachgewiesen, dass in die Luftsäcke Kohlen- säure aus den umliegenden Geweben hineindiffundiert, und gerade die grossen hinteren Luftsäcke bieten der Diffusion eine sehr beträchtliche Fläche dar. Die Zusammensetzung der Luft in den Säcken wird aller- dings nicht nur durch den Gasgehalt der in sie eindringen- den Luft bedingt, sondern auch durch die jeweilige Venti- lationsgrösse der einzelnen Luftsäcke. Dass bei der Einatmung frische Luft in alle Säcke aufge- nommen wird, wie es der Modell-Versuch zeigt, wird durch einen Befund von Plantefol u. Scharnke bewiesen. Durch Injektion atmosphärischer Luft in einen Luftsack haben sie bewirkt, dass die Ventilation ganz wesentlich erhöht wird. Infolge dieser gesteigerten Ventilation, bei der die Zahl der Atemzüge augenblicklich von 40 auf 100 anstieg, war auch der Sauerstoffgehalt sowohl in den vorderen wie auch in den hinteren Säcken angestiegen. Die von Scharnke und mir bei Tauben und Enten durch- geführten Analysen der Exspirationsluft hatten ergeben, dass der CO2 — Gehalt der ausgeatmeten Luft etwa in der Mitte zwischen dem der vorderen und dem der hinteren Luftsäcke liegt. Dies muss in der Tat der Fall sein, wenn entsprechend den Modell-Versuchen bei der Ausatmung vor- dere und hintere Säcke Luft nach aussen exspirieren. Der durch die Modell-Versuche aufgezeigte Weg der Atemluft stimmt schliesslich auch mit den Resultaten der von mir schon vor 8 Jahren durchgeführten Russinhala- tionen überein. Der eingeatmete Russ hatte sich haupt- sächlich in den hinteren Luftsäcken und in den Dorsobron- chien, in geringerem Masse in den Ventrobronchien und vorderen Luftsäcken abgelagert. Zum Schluss sei noch eine geradezu überraschende Ueber- einstimmung zwischen der Modell-Theorie und den natür- lichen Verhältnissen erwähnt, ßs war schon früher durch — 150 — manometrische Messungen verschiedener Autoren festge- stellt worden, dass während der Exspiration eine Drucker- höhung in Lungen und Luftsäcken auftritt. Auch beim Modell-Versuch war bei Exspiration eine solche Drucker- höhung vorhanden, die sich beim lebenden Vogel derart auswirken muss, dass die in den Lungenpfeifen befindliche frische Luft in -die Luftkapillaren der Bronchioli hineinge- drückt wird. ZITIERTE LITERATUR Bethe (A.). — Atmung, Allgemeines und Vergleichendes. Handbuch der normalen und pathologischen Phy- siologie, Bd. 2. 1925. Brandes (G.). — Beobachtungen und Reflexionen über die Atmung der Vögel. Pflügers Arch. 203, 492 (1924). Dotterweich (H.)S — Versuche über den Weg der Atem- luft in der Vogellunge. Z. vergi. Physiol. 11, 272 (1930). Dotter weich (H.). — Die Bahnhofstauben und die Frage nach dem Weg der Atemluft in der Vogellunge. Zool. Anz. 90, 259 (1930). Dotterweich (H.). — Ein weiterer Beitrag zur Atmungs- physiologie der Vögel. Z. vergi. Physiol. 18, 805 (1933). Dotter weich (H.). — Die Atmung der Vögel. Z. vergi. Phy- siol. 23, 744 (1936). Mosig (A.). — Zur Kenntnis der Ostien in der Vogellunge und deren Bedeutung für die Steuerung der Atem- luft. Diss. Dresden (1937). Plantefol (A.) et Scharnke (H.). — Contribution à l’étude des sacs aériens etc. Ann. de Physiol. 10, 83 (1934). Portier (P.). — Sur le rôle physiologique des sacs aériens des Oiseaux. C, r. Soc. Biol. Paris 99 (1928). — 151 — Scharnke (H.). — Die Bedeutung der Luftsäcke für die Atmung der Vögel. Erg. Biol. 10 (1934). Scharnke (H.). — Die Zusammensetzung des Gasgemisches in den Luftsäcken der Taube unter experimentel- len Bedingungen. Sitzgsher. Ges. Morph, u. Phy- siol. München 44 (1936). Soum (J. M.). — Recherches physiologiques sur l’appareil respiratoire des oiseaux. Ann. Univ. Lyon 1896. Stanislaus (M.). — Untersuchungen an der Kolibrilunge. Z. Morph, u. Oekol. Tiere 33, 261 (1937). Vos (H. J.). — Ueber den Weg der Atemluft in der Enten- lunge. Z. vergi. Physiol. 21, 552 (1934). ORNITHOLOGISCHE GEOGRAPHIE POLENS VON Andrzej DUNAJEWSKI ( Varsovie ) Es war bis jetzt noch niemals ein Versuch gemacht, eine ornithogeographische Charakteristik des ganzen polnischen Reiches zusammenzustellen. Menzbir, Pax, Zedlitz und Domaniewski, über deren Arbeiten ich noch später manches sagen werde, beschäftigten sich nur mit einigen Gegenden Polens. Obwohl ich der Sache bewusst bin, dass die heutige Kenntnis der polnischen Vogelwelt noch nicht lükenlos ist, glaube ich, es sei möglich, eine solche Charakteristik, in gro- ben Zügen, zu geben. Ein Blick auf die Karte genügt, um Polen in zwei Gebiete zu trennen, welche sich höchstwahrscheinlich voneinander durch faunistiche Merkmale unterscheiden. Im Süden haben wir nämlich eine Gebirgskette, und das übrige Polen ist ein fast ganz flaches Tiefland. Was die Vogelwet anbe- langt, so sind die Unterschiede zwischen polnischem Gebirs- land, den Karpathen, und dem übrigen Teile des Landes beträchtlich. Als Vogelarten, welche nur in den Karpathen brüten, sind folgende zu nennen : Aegypius monachus, Pru- nella collaris, Tichodroma muraria, Anthus spinoletta, Tur- dus torquatus, Motacilla cinerea, Monticola saxatilis. Von den erwähnten Vogelarten brütete Ae. monachus sicher im vorigen Jahrhundert, und ich habe Nachrichten bekommen, dass er heute noch in Ostkarpathen brüte. Ganz sicher ist die Nachricht jedoch nicht. Bekannlich brütet Motacilla cinerea nicht nur in Gebirgen, sondern auch im Tiefland. In Polen ist jedoch diese Art ein Gebirgsvogel geblieben, wel- — 154 — cher nur in den Karpathen und im Vorgebirge als Brutvogel vorkommt. Einige Angaben über das Brüten in Nordwest- Polen sind ganz unsicher und unsuverlässig. Es muss noch erwähnt sein, dass einst in den Karpathen, nähmlich in der Hohen Tatra, Pyrrhocorax graculus ein Brutvogel war J. Domaniewski, ( Ornith . Monatsber. Berlin 35, 1927). Ausser den reinen Gebirgsarten sind noch einige, für die Karpathen charakteristische, boreoalpine Arten zu erwäh- nen. Es sind dies Strix uralensis, Picoides tridactylus, Cin- clus cinclus. Von allen oben erwähnten Arten ist eine, Aegypius mona- chus, eine südliche Art. Die anderen kommen überhaupt in Gebirgen Europas vor. Das Studium der geographischen Formen lehrt uns aber, dass die Vogelwelt der Karpathen mehr gemeinsames mit Mitteleuropa als mit dem Osten hat. Es wohnen nämlich in dieser Gegend folgende Formen : Tetrastes bonasia rupestris, Picoides tridactylus alpinus, Cinclus cinclus aquaticus (im westlichen Abschnitt), Parus cristatus mitratus, zwar nicht überall, jedoch in dem grössten Teile des Karpathen-Rogens, Phylloscopus colly- bita collybita, Pyrrhula pyrrhula coccinea, Pica pica pica, Nucifraga caryocatactes caryocatades. Ein Teil dieser Arten ist im polnischen Tiefland durch östliche Formen vetreten, die westlichen Formen reichen also in solchen Fällen im Gebirge Polens weiter ostwärts als im Tiefland. Südöstliche Formen kommen in den Ostkarpathen auch vor. Bis jetzt wurde das Brüten von Cinclus cinclus orien- tali (Domaniewski in litt.), Tetrao urogallus rudolfi (Domaniewski i Rydzewski, Materiaty do znajomosci form geograficznych gtuszca) ( Tetrao urogallus Linn. w Polsce, Acta Ornith. Mus. Zool. Polon., Warszawa 2, 1937), Capri- mulgi europaeus meridionali (Frydrychewicz, Die in pol- nischen Südost-Karpathen gesammelten Vögel, Acta Ornith. Mus. Zool. Polon., Warszawa I, 1934) festgestellt. Dazu ist noch das Vorkommen der Emberiza cia cia in dem östlichen Karpathen-Gebiet beizufügen (Frydrychewicz 1. c., Zawad- zki, Fauna der galizisch-bukowinischen Wirbelthiere, Stutt- gart 1840). — 155 — Das Bild wäre nicht vollständig, wenn man nicht betonen würde, dass die Waldvögel, wie z. B. Tetrao urogallus, Cico- nia nigra, Garrulus glandarius, verschiedene Picidae, neben grossen Raubvögeln (Aquila chrysaëtus, Circaëtus gallicus) die Charaktervögel der Karpathen sind. Als spärlich vor- kommende Arten sind dagegen solche zu bezeichnen, welche nur in der alpinen Region wohnen. Tichodroma muraria brütet nur in der Hohen Tatra, Prunella collaris wurde in der Tatra und im Osten, in der Czarnohora-Kette, festges- tellt. Wo soll die Grenze zwischen dem Karpathen-Gebiet und übrigen Gebieten Polens gezogen werden ? Ich glaube dort, wo die Gebirgsarten nicht mehr als Brutvögel Vorkommen und als Charaktervögel solche Arten wie Ardea cinerea, Motacilla flava, Saxicola rubetra, bezeichnet werden kön- nen. Vielleicht könnte man die untere Verbreitungsgrenze der Gebirgsstelze (Motacilla cinerea ) als Grenze zwischen dem Karpathen-Gebiete und dem Tiefland betrachten. Aller- dings ist die Frage nicht sehr wichtig und es genügt zu sagen, dass das Gebirgs-Gebiet in Polen die Karpathen und das höhere Vorgebirge, also einen leicht bogenförmigen Gürtel längs der politischen südlichen Grenze umfasst. Die Breite dieses Gürtels beträgt 60-80 km. Das Tiefland kann in mehrere Bezirke geteilt werden, es ist aber viel wichtiger, seine Lage zwischen Mittel und Osteuropa im ganzen zu besprechen, als schwach differen- zierte faunistische Gebiete herauszusuchen. Wenn man das polnische Tiefland vom Westen nach Osten durchquert, so findet man an der deutschen Grenze eine rein mitteleuropäische Vogelwelt und weiter östlich entdeckt man immer neue osteuropäische Elemente. Im Westpolen brütet Luscinia megarhynchos, welche östlich der Weichsel nur im Süden vorkommt. Dagegen zwischen Weichsel und Bug, im Mittelpolen, beginnt die Brutheimat von Buteo vulpinus, Aquila clanga, Erythropus vespertinus, und jene von Luscinia luscinia sogar im Weichseltale oder etwas mehr westlich. Das allmähliche Uebergehen der mit- teleuropäischen Fauna in die osteuropäische kann noch besser an der Verbreitung der geographischen Formen — 156 — untersucht werden. Zwischen der Oder und der Weichsel konnte ich die östliche Grenze von Phylloscopus collybita collybita, Phylloscopus trochilus fitis, Dryobates major pinetorum feststellen. Dasselbe gilt für Parus cristatus mitratus (Frydrychewicz in litt.). Diese mitteleuropäischen Formen gehen hier in nordöstliche über nämlich Ph. c. abie- tina, Ph. tr. acredula, Dryobates major major, P. c. crista- tus. Ich möchte stark betonen, dass es bisher niemals fest- gestellt wurde, dass auf diesem Gebiete, westlich der Weich- sel, die Verbreitungsgrenze einer rein östlichen Form liege. Wir haben nur mit nordöstlichen Formen zu tun. Zwischen Weichsel und Bug liegen die Grenzzonen von Sylvia com- munis cinerea, der mitteleuropäischen Form und S. c. hoyeri (Dunajewski, Die geographische Formen der Dorn- grasmücke) ( Sylvia communis Lath.) ( Acta Ornith. Mus. Zool. Polon., Warszawa 2, 1938), der östlichen und Phyl- loscopus trochilus fitis, welche in Ph. tr. acredula übergeht. Obwohl der Bug kein grosser Fluss ist und keine natür- liche faunistiche Grenze bildet, so verlaufen doch längs dieses Flusses mehrere Grenzen verschiedener Vogelformen. Westlich vom Bug kommen vor Emberiza citrinella citri- nella, Pica pica pica, Picus viridis virescens, östlich dage- gen E. c. erythrogenys, Picus v. viridis (Domaniewski, Przeglad krajowych form rodziny Picidae, Sprawozd. Kom. Fizjogr. Polsk. Akad. Umiej., Krakow 52, 1927) wie auch P. v. romaniae und eine Form der Elster, welche sicher keine P. p. pica ist, welche die russische Ornithologen P. p. fennorum bezeichnen und welche ich einst P. p. kot Gwr. nannte. P. p. fennorum ist sie auch nicht, und nach brief- lichen Urteil des Herrn Kleiner aus Budapest ist es am besten sie als P. p. pica + fennorum zu bezeichnen. Sowohl Emebriza c. erythrogenys wie auch diese Pzca-Form sind rein östliche Formen. In dieser Gegend Polens beginnen also bereits solche rein östliche Elemente. Ausserdem bildet der Bug die Grenze zwischen der viel umstrittenen Form Sitta europaea sztolcmani und der mittelpolnischen S. e. homeyeri, und zwischen zwei Certhia- Formen, von denen die westliche als C. familiar is familiaris bezeichnet wurde, und die zweite, östliche, einen anderen Namen tragen muss. Ich wage mich nicht, die nomenklatorische Frage zu lösen. 157 — Es kommen in Betrachten die Namen Certhia familiaris bacmeisteri Zedl., C. f. rossicci Doman, und C. f. gerchneri Scharl. Ich weiss, auf Grund eigener Untersuchungen, dass in Ostpolen eine andere Certhia- Form wohnt als in Mittel- Polen, hatte aber zu wenig Vergleichsmaterial gehabt, um die Gültigkeit der erwähnten, aus verschiedenen Gegenden Osteuropas beschriebenen Formen nachzuprüfen. Diese Certhia- Form wird mutmasslich auch eine rein östliche Form sein, dagegen ist Sitta e. sztolcmani eine Subtilform (doch von anderen leicht und gut zu unterscheiden), welche ein ziemlich kleines Verbreitungsgebiet hatt. Trotzdem, dass in Ostpolen der Einfluss des Osten stark ausgeprägt ist, steht dieses Gebiet näher der Mittel- als der Osteuropa. Von 226 Arten, welche in Polen brüten, sind 7 Gebirgsarten. Von übrigen 219 sind ausgesprochene west- liche Arten folgende : Regulus ignicapillus, Certhia brachydactyla, Parus palustris , Phoreus senator, Luscinia megarhynchos, Cerch- neis naumanni, Buteo buteo, Miluus milvus. Von diesen Arten kommen in Ostpolen nur Phoneus sena- tor und Regulus ignicapillus nicht vor, sonst liegen die Ver- breitungsgrenzen der anderen östlich von Polen. Dagegen nur auf östliches Polen sind folgende Arten be- schränkt : Ardea purpurea, Casmerodius albus, Ardeola ralloides, Hierofalco cherrug, Merops apiaster. Einige andere östliche Arten kommen nicht nur im Osten, sondern noch in manchen Gegenden von Mittelpolen vor, wie z. B. Erythropus vespertinus, Buteo vulpinus, Lus- cinia luscinia. Aus dem Gesagten geht hervor, dass Ostpolen gegen westlich gelegene Gegenden manche Unterschiede aufweist. Man kann es aber, in ornithogeographischer Hinsicht, nicht als ein besonderes Gebiet betrachten, weil es nicht einheit- lich ist. Die genannten, auf Ostpolen beschränkten östlichen Arten brüten nur in Südostpolen. Im nördlichen Ostpolen brüten auch verschiedene nordische Arten. Der äusserste Südosten von Polen, das polnische Podolien, wird wahr- scheinlich ein ganz besonderes faunistisches Gebiet bilden. Künftige Forschungen werden es feststellen ob dort die — 158 — politischen Elemente in der Vogelwelt vertreten sind pol- nische Lepidopterologen haben dort eine Menge solcher Ele- mente gefunden. Dieser Teil Polens ist aber ornithologisch so wenig erforscht, dass ich auf weitere Vermutungen ver- zichten will. Andere östliche Teile Polens sind auch nicht einheitlich. Die Vogelwelt Wolhyniens geht allmählich in die Vogelwelt Polesiens über und diese in die Vogelwelt des Niemen-und Dzwina-Gebiet mit mehreren nordischen Arten. Kurz gesagt, kann man das östliche Polen, von Podolien abgesehen, in zwei Abschnitte teilen — in einen nördlichen und in einen südlichen. Das erste wird von folgenden For- men charakterisiert : Lagopus lagopus, Glaucionetta clan- gula, Mareca penelope, Colgmbus arcticus, Strix nebulosa , Tardus musicus. Im südlichen Abschnitte fehlen die ge- nannten Arten als Brutvögel, dagegen kommen, obwohl nicht überall, Ardea purpurea und Serinus canarius vor. Zusammenfassend sei betont : ich unterscheide in Polen zwei ornithogeographische Gebiete : das Gebirge und das Tiefland. Der grösste Teil des Tieflandes bildet einen Ueber- gang von der mitteleuropäischen Vogelwelt zur ostpolni- schen. Ostpolen, nämlich die östlich von Bug gelegenen Gegenden, das Gebiet des oberen Niemen und des Dzwina besitzt eine Vogelwelt, welche sich gewissermassen von jener des übrigen Polen unterscheidet, jedoch der mitteleu- ropäischen ziemlich nahe steht und noch in eine nördliche und eine südliche geteilt sein kann. Im allgemeinen stimmt die gegebene Charakteristik mit der von anderen Verfassern. In seiner ornithologischen Geographie teilt Menzbir (Ornitologitscheskaja Geografia, Moskva 1882) die polnischen Gebiete in einen alauno- lithauischen Bezirk, einen Uebergangsbezirk im Osten, einen Karpathenbezirk und einen Elbe- Weichsel-Bezirk. Der alauno-lithauische Bezirk entspricht meinem nördlichen Abschnitte Ostpolens, der Uebergangs-Bezirk meinem süd- lichen Abschnitte Ostpolens. Dieselbe Einteilung nahm Portenko an (Otscherk fauny ptic Podolskoj gubernii, Bull. Soc. Nat. Moscou. Sect. biol. N. S. Moskva-Leningrad 37, 1928) und nach den von ihm als charakteristich angeführ- ten Vogelarten kann man behaupten, dass der südliche Abschnitt von Ostpolen das ganze Polesien (Wojw. Polesie) — 159 — umfassen soll. Das ist, meiner Meinung nach, unrichtig. Die Grenze zwischen dem nördlichen und dem südlichen Abschnitte verläuft über Polesien, ungefähr dort, wo solche Arten wie Colgmbus arcticus, Glaucionetta clangala, Strix nebulosa ihre südliche Verbreitungsgrenze erreichen. Auch wenn Zedlitz. (Die Avifauna des westlichen Pripjet-Sumpfes im Lichte der Forschung deutscher Ornithologen in Jahren 1915-1918. Journ. Ornith., Leipzig 68, 69, 1920, 1921). Pole- sien als ein einheitliches ornithologisches Gebiet betrachtet, kann ich damit nicht einverstanden sein. Es ist einheitlich nur in oekologischer Hinsicht, als ein wasserreiches Sumpf- gebiet, zoogeographisch aber nicht, denn es hat im Norden mehrere nordische Elemente, im Süden südöstliche. Ein unbekannter Autor, vom welchen überhaupt wenige Zoologen gehört haben, Leopold Wajgiel, Gymnasiallehrer in Lwow, machte den Versuch einer zoogeographischen Ein- teilung Südpolens (Die zoogeographischen Verhältnisse Galiziens, Jahresber. II Gimn . Lemberg v. J. 1895, Lemberg 1895). Obwohl die faunistischen Angaben, über welche er ver- fügte, manchmal fragmentarisch oder sogar falsch waren, muss man zur Ueberzeugung kommen, dass er ein scharf- sichtiger und gebildeter Zoogeograph war. Er teilt Südpolen in drei faunistische Gebiete : Gebirge, podolische Hoche- bene und Tiefebene. Das stimmt gut mit meinen Angaben — die Tiefebene Wajgiels vereinige ich mit dem übrigen Tie- fland Polens, mit welchem sich Wajgiel nicht beschäftigte. Nebenbei möchte ich hier einige faunistische Angaben berichtigen. Es handelt sich um verschiedene Angaben über das Brüten mancher Vogelarten, welche in kleinen faunis- tischen Arbeiten zu finden sind, welche aber oft in grös- sere faunistische Werke übergenommen wurden und welche der Wahrheit nicht entsprechen. So ist Surnia ulula kein Brutvogel in den Karpathen (Bçdzikiewicz S. S. Kilka stow o ptakach tatrzanskich. Przyrodnik, Tarnöw 7, 1986), noch auch Montifringilla nivalis (Molineux H. G. K. A catalogue of birds. Eastburne 1930, 31). Dzieduszycki W. (Nasze zwierzcta k re go we, state i wçdrowne. Lwów 1885) und Wajgiel geben an, dass Melanitta fusca in Südpolen gele- gentlich brütet diese Nachricht erscheint ganz unwahr- — 160 — scheinlich und wird auf Verchselung mit einer anderen Art beruhen. Auch das Brüten von Lymnocryptes minima in Südpolen (Wajgiel) kann nur als Irrtum betrachtet werden. Ebenso unwahrscheinlich klingt die Angabe von Zedlitz, es brüte in Polesien Limosa lapponica. Es ist dies eine boreale Art, welche innerhalb des Polarkreises wohnt, und die Angabe wird wohl auch auf Verwechselung mit Limosa limosa beruhen. Sie ist leider auch im Katalog von Moli- neux wiederholt. Zwei Verfasser gaben eine ornithogeographische Charak- teristik der mittelpolnischen Tiefebene : Pax (Die Tierwelt in « Handbuch von Polen » Berlin 1918) und Domaniewski (Fauna ornitologiczna Wisty. Monografia Wisty, Warszawa 1921). Pax betrachtet die Vogelwelt Mittelpolens als eine eher ost-als mitteleuropäische Avifauna, Domaniewski dagegen glaubt, dass die Grenze zwischen der mittel und osteuro- päischen Vogelfauna erst ostwärts des Weichselgebietes ver- läuft. Pax hebt mit Becht mehrere Unterschiede zwischen Deutschland und Mittelpolen hervor, seine Auseinanderset- zungen sind aber in mehreren Punkten nicht zutreffend und der östliche Charater der Vogelwelt ist überschätzt. Man darf ihm aber deswegen keine Vorwürfe machen, da damals die Kenntnis der mittelpolnischen Avifauna für zoogeogra- phische Zwecke viel zu gering war. Ganz richtig ist das, was Domaniewski hervorhebt, nämlich die nahe Verwand- schaft der Avifauna des Weichselgebietes mit der mitteleu- ropäischen Fauna und der allmähliche Uebergang zu einer mehr östlichen Fauna der Prypeé-, Niemen- und Dniestr- Gebiete. Zum Schluss möchte ich noch bemerken, dass es möglich ist wenn jemand dazu Lust hat, noch einen sehr schwach unterschiedenen baltischen Bezirk auszusondern. Es wäre eine ganz kleine Zone, die nur die Küste der Ostsee und den angrenzenden Landgürtel umfassen kann. Nur eine Vogel- art wäre hier charakteristisch, nämlich Pelidna alpina. Zwar brüten hier noch Tadorna tadorna und Phalacrocorax carbo, es ist aber nur ein Zufall, dass sie gegenwärtig in anderen Teilen Polens keine geeignete Brutplätze finden oder ausgerottet sind (der Kormoran). PIGMENTANALYTISCHE UNTERSUCHUNGEN AM RASSENKREIS PARUS ATRICAPILLUS L. VON Fritz FRANK Bei der systematischen Einordnung einer Vogelart oder Vogelrasse spielte schon immer die Gefiederfärbung eine ausschlaggebende Rolle. Durchweg beschränkte man sich dabei auf die Darstellung des Gesamteindruckes der Pig- mentierung, wie er sich makroskopisch dem unbewaffneten Auge bietet. Es lag jedoch nahe, auch einmal eine mikros- kopische Analyse der Federfarben vorzunehmen und die Befunde bei verschiedenen Rassen zu vergleichen. Der erste, der solche Untersuchungen durchgeführt hat, war K. Gör- nitz, der im Jahre 1923 die Färbung der wildgrauen Rückenfedern von Parus palustris in den wesentlichen Grundzügen darstellte. Ferner verglich er die Pigmentie- rung nördlicher und südlicher Rassen und fand schon manche bemerkenswerte Unterschiede. Der Russe Fedju- schin 1 stellte 1930 ähnliche Betrachtungen an, in denen er sich völlig auf Görnitz stützte und kaum neue Ergebnisse bringen konnte. Ich bin Herrn Prof. Dr. Stresemann — Ber- lin zu grossem Danke verpflichtet, dass er mich zu weiteren 1. Fedjuschin, A. — Les races palaearctiques orientales du Parus atricapillus (L.) sous le point de vue de l’orthogénèse climatique. Annuaire du Musée Zoologique Leningrad, 1930 (Russisch). 11 — 162 — Untersuchungen auf diesem Gebiete anregte. Wenn diese Arbeiten auch noch nicht zum Abschluss gelangt sind, so liegen doch jetzt schon einige Ergebnisse vor und zwar über Untersuchungen am Rassenkreis Parus atricapillus L. Dieser schien besonders für derartige Studien geeignet zu sein, weil seine Bearbeitung durch namhafte Systematiker besonders sorgfältig durchgeführt war und gute Vergleichs- möglichkeiten der Pigmentanalysen mit den bisherigen Ergebnissen bot. Ausserdem ist diese Meisenart über die gesamte Holarktis verbreitet und spaltet in eine überra- schend grosse Zahl von Rassen auf. Das Material, welches meinen Untersuchungen zugrunde lag, bestand aus 232 Bälgen fast aller Parus atricapillus- Rassen, die ich aus den verschiedenen europäischen Museen erhielt. Nur durch die Bearbeitung grosser Serien war es möglich, einwandfreie Vergleiche durchzuführen. Durch- weg wurden Bälge verarbeitet, die noch nicht zu lange in den Sammlungen gelegen hatten und an denen noch keine chemischen Veränderungen des Pigmentes eingetreten waren. Ferner wurden fast ausschliesslich Herbst- oder Winterexemplare untersucht und Sommerkleider nur in Ausnahmefällen zum Vergleiche herangezogen, um den frischen, der Mauser zeitlich möglichst nahe liegenden Färbungstyp zu erhalten. Dies ist bei Parus atricapillus, der als reiner Standvogel zu bezeichnen ist, meist unbedenklich, da nicht zu befürchten ist, dass in der kalten Jahreszeit die Vertreter nördlicher Populationen in die Gebiete der süd- lichen eindringen. Untersucht wurde die Färbung des Rückens und die der Bauchseiten, da diese bei den einzelnen Rassen die meisten Verschiedenheiten aufzuweisen haben. Ich entnahm jedem Vogel an einer ganz bestimmten Stelle des Rückens bzw. der Flanke je eine Feder und bettete sie ohne jede Vorbe- reitung in Kanadabalsam ein. Der Balsam hat fast den glei- chen Brechungsexponenten wie das Horn, so dass die Pig- mente im durchfallenden Licht klar hervortreten. Zum exakten Vergleich der Pigmentverteilung bei den einzelnen Unterarten wurden dann in folgender Weise Zeichnungen — 163 — angefertigt (Abb. 1) : Die Feder wurde unter dem Mikros- kop so eingerichtet, dass der rechts neben der letzten Schaftgabelung liegende Ramus ins Blickfeld kam. An die- sem wurde mit einem Okularmikrometer von der Spitze ab eine bestimmte Strecke abgemessen und an deren End- punkte dann ein Ramusstück samt einigen proximalen Parus atricapillus . — Spitze einer Körperfeder. An dem rechts neben der letzten Schaftgabelung liegenden Ramus die Maasseinheiten des Okularmikrometers. Radien mit Hilfe eines Zeichenapparates zu Papier ge- bracht. Man erhielt so von allen Federn ein Bild der glei- chen Stelle bei gleicher 800-facher Vergrösserung und konnte die Ergebnisse in völlig objektiver Weise verglei- chen. Zum genauen Studium der Pigmentart wurde mit Oelimmersion gearbeitet, die ca. 1700-fache Vergrösserung ergab. ! — 164 Zunächst möchte ich kurz erklären, wie überhaupt die Farbe der Weidenmeisenfedern zustandekommt (Abb. 2). Wenn wir eine reinweisse Bauchfeder von Parus atricapil- lus unter der Lupe im durchfallenden Licht untersuchen, brechen die Radii das Licht genau so wie der Balsam, wäh- rend bei den Markzellen der Rami und des Schaftes eine Verdunklung eintritt. Lassen wir nun das Licht in natür- licher Weise von oben auffallen, so erhalten wir eine leb- a. b. c. Abb. 2. Parus atricapillus. - — Ramusstücke mit Radien als Schema zur Erläuterung der Federfärbung : a. Weisse Bauchfeder mit lufthaltigen Markzellen (schraffiert) im Ramus, b. Graue Rückenfeder mit Eumelaninpigmenten (gestrichelt) im Radius, c. Braune Bückenfeder mit Eu- und Phaeomelanin- (punktiert) Pigmentierung. hafte Reflexion. Diese bewirkt die Weissfärbung der Feder und wird hervorgerufen durch die in den Markzellen einge- schlossene Luft. Es handelt sich also um eine reine Struk- turfarbe, welche die Grundlage jeder weiteren Färbung bildet. Wenn wir jetzt eine hellgraue Rückenfeder von einer nördlichen Rasse, etwa Parus atricapillus borealis, betrach- — 165 — ten, finden wir in den Radienspitzen eingelagert braun- schwarzes Pigment. Dieses lässt fast immer die Radienbasis frei. Seine Körnchen sind von stäbchenförmiger Gestalt und müssen deshalb als Eumelanine bezeichnet werden. Es bewirkt an und für sich eine Dunkelfärbung und kombi- niert sich mit der weissen Strukturfarbe zu Grau, dessen Intensität von der Ausdehnung des Pigmentes abhängig ist: Bei weitgehender Pigmentierung der Radien erscheint ein sehr dunkles Grau, wenn nur die Spitzen gefärbt sind, ein sehr helles. Einen dritten Färbungsfaktor lernen wir bei der Untersuchung einer bräunlichen Rückenfeder kennen, z. B. der von Parus atricapillus songarus. Die basalen Teile der Radien werden von einer neuen Pigmentart erfüllt, deren rötlichgelbliche und kugelige Einzelkörnchen in « maiskolbenförmigen » Päckchen angeordnet sind. Nach der bisher üblichen Pigmentklassifikation handelt es sich um Phaeomelanin. Im Gegensatz zum Eumelanin erfüllt dieses in wechselnder Dichte auch die Rami und den Schaft und bewirkt hier eine weitgehende Abdeckung der lufthal- tigen Markzellen. Infolgedessen wird das auffallende Licht teilweise absorbiert und seine Reflexion verhindert. Das Phaeomelanin ruft also die Braunfärbung der Feder nicht nur durch seine Eigenfärbung sondern auch durch die Aus- schaltung der Strukturfarbe Weiss hervor. Bei stark bräunlichen Rassen ist seine Lagerung im Ramus sehr dicht, bei nur leicht beige gefärbten ist es sehr dünn ver- teilt. Man kann nun infolge der eingelagerten Luft die Pig- mentierung der Rami nicht genau vergleichen. Es ist jedoch möglich, nach der Dichte des Phaeomelanins in den basa- len Radienteilen die Ramusfärbung ungefähr zu beurteilen. Fehlt das Phaeomelanin in der Radienbasis völlig, so ist es zwar meist noch im Ramus vorhanden, wenn auch nur in äusserst dünner Verteilung. Sein Einfluss auf die Färbung ist in diesem Falle aber gleich Null. Nur extrem graue Ras- sen haben diese Pigmentart scheinbar überhaupt nicht auf- zuweisen. Nach dieser allgemeinen Einleitung möchte ich nun die Pigmentierungsunterschiede bei den einzelnen Rassen von Parus atricapillus erklären und gehe dabei von Westen — 166 — nach Osten durch das Verbreitungsgebiet. Zunächst betrachten wir die Rückenfärbung. England und Wales werden von der sehr dunklen und intensiv braungefärbten Weidenmeisenrasse « kleinschmidti » bewohnt. Die Pig- mentanalyse zeigt nun folgendes : Das sehr kräftig ausgebil- dete und besonders dicht gelagerte Eumelanin füllt den Ra- dius weitgehendst aus und lässt nur eine sehr kleine Zone an seiner Basis frei. Hier ist das Phaeomelanin in grossen leb- haft gefärbten Kolben eingelagert und pigmentiert entspre- chend auch den Ramus sehr kräftig. Infolgedessen kann, wie wir oben sahen, die weisse Strukturfarbe nicht zur Geltung kommen und jegliche Graufärbung ist unmöglich. Die eben beschriebene Anordnung des Eumelanins bewirkt eine sehr dunkle Färbung. Vergleichen wir damit den in Ostfrankreich und im Rheingebiet vorkommenden « rhena- nus », so finden wir keine Verschiedenheit in der Anord- nung der Färbungsfaktoren, die Pigmentierung ist jedoch etwas schwächer als bei den englischen Stücken, so dass ein hellerer Gesamteindruck entstehen muss. Dagegen ist bei der anschliessenden deutschen Subspezies « salicarius » eine etwas geringere Ausdehnung des Eumelanins und eine noch viel schwächere Ausbildung des Phaeomelanins fest- zustellen. Dies bewirkt ein Heller- und Grauerwerden gegen- über den beiden westlichen Rassen. Wenn wir uns jetzt den Alpenmeisen zuwenden, so betre- ten wir damit ein äusserst umstrittenes Gebiet. Von ver- schiedenen Autoren wurde hier eine grosse Anzahl von Unterarten benannt, die von späteren Bearbeitern durchweg nicht anerkannt wurden. Auch die Ergebnisse der Zusam- menfassung von H. Jouard wurden von maassgeblicher Seite in Zweifel gezogen. Meine Untersuchungen ergaben nun folgendes : Ein Vergleich zwischen Vögeln der Westalpen, besonders aus Wallis, mit denen der mittleren Alpen, z. B. aus Garmisch und Salzburg, zeigt, dass bei ersteren das Eumelanin etwas schwächer ausgebildet ist. Viel deutlicher ist allerdings in den Federn der Walliser Stücke die Ver- minderung des Phaeomelanins. Bei diesen kann infolge- dessen der Faktor Weiss stärker zur Geltung kommen und es muss eine grauere Färbung entstehen. Wenn das Mate- rial, welches ich in der Hauptsache aus der Sammlung 167 — Jouard bekam, tatsächlich den Durchschnittstyp der West- alpenmeisen darstellt, woran wohl nicht zu zweifeln ist, so muss man Jouard rechtgeben, wenn er diese Vögel von den « montanus » — Meisen der mittleren Alpen trennen will. Ob auf die Walliser Exemplare der Name « jouardi » anzuwen- den ist oder ob sie mit der früher benannten Form « ele- nae », welche Savoien bewohnen soll, übereinstimmen, kann ich vorläufig nicht entscheiden, da ich noch keine Bälge von « elenae » untersuchen konnte. Die Rasse « montanus » unterscheidet sich von der nördlich anschliessenden « sali- carius » vor allem durch die bedeutendere Grösse und durch intensivere Phaeomelaninpigmentierung. Der Färbungsein- druck ist also vor allem bräunlicher. Die von mir unter- suchten Vögel aus Südtirol unterscheiden sich nicht von den oberbayerischen, so dass sich die von Burg aufgestellte Rasse « festae » durch die Pigmentanalyse nicht bestätigen lässt. Dasselbe gilt für die der Steyermark zugeschriebene Form « styriacus », deren Pigmentbild dem von typischen « montanus ». Stücken völlig gleicht. Die Differenz der Flü- gelmaasse ist hier auch derart gering, dass sich eine Abtren- nung der Steyermärker Vögel als unnötig erweisen dürfte. Wir verlassen nun die eigentlichen Alpen und wenden uns über ihre Ausläufer dem Balkan zu. Die von dort unter- suchten Bälge unterscheiden sich von den bisher bespro- chenen wesentlich durch die ausserordentlich starke Aus- bildung des Phaeomelanins, das die weissfärbenden Luft- zellen der Rami wieder weitgehend verdeckt und so eine lebhafte Braunfärbung bewirkt. Es handelt sich um die von Kleinschmidt aufgestellte Rasse « transsylvanus ». Von die- sen, z. B. in Bulgarien und Rumänien beheimateten Vögeln unterscheiden sich die aus der Krain von demselben Autor als « schiebeli » beschriebenen in ihrem Pigmentbild über- haupt nicht. In neuerer Zeit wurde nun von Harrison und Pateff eine neue Form in Bulgarien aufgestellt, nach ihrer Heimat « rhodopeus » genannt. Die mir als Vertreter dieser Subspezies übersandten Vögel trugen aber alle noch das Jugendkleid, während alte Stücke aus den Rhodopen sich in der Pigmentierung in keiner Weise von der Rasse « transsylvanus » unterscheiden. Nach der Pigmentanalyse — 168 — müsste man alle Balkanvögel ein und derselben Subspezies zuordnen, nämlich « transsylvanus ». Von den europäischen Weidenmeisen wären jetzt noch die skandinavischen zu besprechen. Wir können hier zwei Gruppen unterscheiden, die norwegische und die schwe- disch-lappländische. Bei den Norwegern weisen die Exem- plare von Voss die weitaus stärkste Pigmentierung auf. Zu dem besonders kräftig ausgebildeten Eumelanin kommt sehr viel Phaeomelanin, so dass eine verhältnismässig braune, ausserordentlich dunkle Gefiedertönung entsteht. Die Bälge aus Stavanger haben demgegenüber eine Depig- mentierung aufzuweisen, die sich in geringerer Intensität und Ausdehnung des Eumelanins und verminderter Stärke des Phaeomelanins ausprägt. Der Vogel wirkt also bedeu- tend heller als der aus der Landschaft Voss. Den Stücken aus Stavanger gleichen die Meisen von den andern Küsten- orten Norwegens sehr, z. B. die vom Söndfjord. Einen wei- teren Pigmentschwund zeigen die von mir untersuchten Parus atricapillus- Bälge aus der Gegend von Oslo, die also noch heller und grauer wirken. Sie haben jedoch, was ich betonen möchte, immer noch Phaeomelaninkölbchen an der Radienbasis aufzuweisen. Die Vögel von Voss sind als « colletti » zu bezeichnen. Ob die Exemplare von der Küste und die aus dem inneren Berglande irgendwie zu trennen sind, wie es nach der oben gegebenen Analyse der Fall zu sein scheint, muss vorläufig offen gelassen werden. Siche- rer ist es, dass die Osloer Vögel verschieden von den Vos- sischen sind und eine Zwischenstufe zu den schwedischen darstellen, wie wir gleich sehen werden. Auch im schwedi- schen Dalsland finden wir zunächst noch teilweise ganz leicht phaeomelanotisch gefärbte Exemplare. Die Stockhol- mer {«borealis») und alle davon nördlich lebenden Wei- denmeisen haben jedoch in den Radien kein Phaeomelanin mehr aufzuweisen. Man findet bei ihnen eine verhältnis- mässig kräftige Eumelaninpigmentierung, die sich mit der nur ganz wenig abgedeckten weissen Strukturfarbe zu Grau mischt. Die ganz im Norden anschliessenden Lappländer sind noch etwas schwächer getönt und werden als eigene Rasse « lönnbergi » aufgefasst. Die Färbungsanalyse ergibt 169 — zwischen lappländischen und schwedischen Parus atricapil- lus — Stücken weit geringere Unterschiede als zwischen den schwedischen und norwegischen, ja sogar weit gerin- gere, als sie die Norweger unter sich aufzuweisen haben. Gehen wir nun über die Ostsee hinüber nach Ostpreussen, so finden wir dort eine Population, an der bei der Analyse sofort eine Tatsache auffällt : Die Vögel variieren in der Pigmentierung ausserordentlich. Bei Serien aus demselben Jahr und demselben Monat erinnern einige Stücke an die Rasse « salicarius », andere an russische Vögel und wieder andere stehen intermediär zwischen diesen beiden Extre- men. Der ostpreussische « Parus atricapillus tischleri » ist keine Rasse im eigentlichen Sinne. Die unterschiedliche Pigmentierung bestätigt vielmehr die Ansicht, dass er eine Bastardform zwischen einer südlichen, phaeomelanotisch bestimmten Gruppe und einer nördlichen darstellt, der diese Pigmentart kaum zukommt. Nach meinen Befunden ist dieses Mischgebiet aber nicht nur auf Ostpreussen und Schlesien — hier wohnt die Bastarform « natorpi » — besch- ränkt, sondern auch in den baltischen Staaten bis Livland hinauf scheinen dieselben Verhältnisse zu bestehen. Aus dem russich-sibirischen Grossraume bekam ich Mate- rial aus dem Gouvernement Leningrad, aus dem Ural, dem Altai und aus Transbaikalien. Die Leningrader Vögel wei- sen dieselben Pigmentverhältnisse auf wie die Schweden : Verhältnismässig kräftiges Eumelanin und Fehlen von Phaeomelanin in den basalen Radienteilen. Infolgedessen sind sie sehr grau gefärbt. Stücke von « Parus atricapillus baicalensis » aus Transbaikalien zeigen das gleiche Bild, nur ist das Eumelanin etwas mehr reduziert und dünner gelagert, so dass der makroskopische Farbeindruck etwas heller erscheint. Zwischen diesen beiden Populatio- nen soll nach Ansicht des Russen Fedjuschin im Gouverne- ment Ufa eine andere Unterart Vorkommen, die er « ros- sicus » nannte. Diese wurde jedoch angefochten, da der Autor sie nach alten, vergilbten Bälgen beschrieben hat. Ich konnte nun aus dem südlichen Ural frisches Material unter- suchen und kam zu dem Ergebnis, dass es sich tatsächlich um eine gute, von den Nachbarrassen verschiedene Subspe- zies handelt. Im Gegensatz zu « Parus atricapillus borealis » — 170 — und « baicalensis » sind bei « rossicus » gut ausgebildete Phaeomelaninkölbchen in den Radien vorhanden. Schon mit blossem Auge erkennt man ganz deutlich, das der Färbungs- eindruck viel bräunlicher ist als bei den eben genannten Formen. An die graurückige ostsibirische Weidenmeisen- population schliessen sich im Anadyrgebiet die noch hel- lere Rasse « anadyrensis » und auf Kamtschatka die fast weissrückige « kamtschatkensis » an. Beide zeichnen sich durch völliges Fehlen des Phaeomelanins aus. Ihre Grau- färbung wird nur durch das in den Radienspitzen eingela- gerte Eumelanin hervorgerufen, dessen Ausbildung bei « kamtschatkensis » auf ein Minimum herabgesetzt ist. Wenden wir uns nun nach Süden, so finden wir auf Sacha- lin den ziemlich hellen « Parus atricapillus sachalinensis », bei dem wieder nur Eumelanin ausgebildet ist. Noch weiter südlich bewohnt die Rasse « restrictus » die Inseln Jesso und Hondo. Das Pigmentbild zeigt, dass es sich um eine phaeomelanotisch bestimmte, bräunlich gefärbte Form han- delt. Vom Festlande Ost-und Zentralasiens ist jetzt noch eine Gruppe von vier Weidenmeisenrassen zu erwähnen, die schon äusserlich durch stark bräunliche Tönung auffallen. Sogar die dunkle Kopfplatte wird von dieser Rräunung mehr oder weniger stark betroffen. Die Pigmentanalyse be- stätigt, dass die Färbung dieser Formen völlig phaeomela- notisch bestimmt ist. Der bei Jehol vorkommende « stati- ne ri » zeigt Eu- und Phaeomelanin gleichmässig entwickelt, der Vogel macht äusserlich einen graubraunen Eindruck. In Nordkansu finden wir die dunklere und bräunlichere Rasse « affinis », bei der beide Pigmentarten in stärkster Ausprä- gung auftreten. Die ganz dicht gelagerten Eumelaninkörn- chen lassen nur eine kleine Zone an der Radienbasis frei, die wie der Ramus mit intensiv gefärbtem Phaeomelanin erfüllt ist. Bei der südlich anschliessenden Unterart « wei- goldi » ist das Eumelanin ganz bis an die Radienwurzel herabgezogen, ja es lässt sich z. T. auch im Ramus feststel- len, der im übrigen stärkstens mit Phaeomelaninkörnchen pigmentiert ist. Dieser Vogel hat also einen extrem dunklen Rücken. Schliesslich kennen wir aus dem mittleren und — 171 — östlichen Tianschan « Parus atricapillus songarus », dessen Pigmentbild sich durch weit geringere Ausbildung von Eumelanin, aber fast noch verstärkte Ablagerung von Phaeomelanin von den eben behandelten beiden westchine- sischen Rassen unterscheidet. Der Färbungseindruck wird deshalb heller, aber noch bräunlicher, da die weisse Struk- turfarbe bei dieser Form wohl am vollkommensten abge- deckt wird. Werfen wir nun noch einen Blick auf die nordamerika- nischen Weidenmeisen ! Da ich im Verhältnis zu dem sehr grossen Verbreitungsgebiet noch wenig Material gesehen habe, kann ich nur kurze Andeutungen machen. Die zur Rasse « sept ent rio nalis » gehörenden Vögel der Kenai-Halb- insel (Alaska) zeichnen sich durch starke Reduktion des Eumelanins und Fehlen von Phaeomelanin aus, sind also hellgrau gefärbt. Dunkler ist die Rasse « occidentalis » infolge stärkerer Ausbildung des Eumelanins, doch scheint auch bei ihr das Phaeomelanin keine besondere Rolle zu spielen. Degegen sind die Bälge, die ich von der östlichen Form « atricapillus » untersuchen konnte, leicht phaeome- lanotisch pigmentiert und wirken so bräunlicher als die westamerikanischen. Während bisher die Färbung der Rückenfedern von Parus atricapillus behandelt wurde, möchte ich nun zur Ergänzung einen kurzen Ueberblick über die Pigmentierung des Bauchgefieders, insbesondere der Bauchseiten, geben. Makroskopisch gesehen variiert die Flankenfärbung bei den verschiedenen Rassen von Weiss bis zum lebhaften Braun. Die weissen Federn sind auch hier wieder nur durch die lufthaltigen Markzellen der Rami gefärbt, während die pig- mentierten in den Radienspitzen Eumelanin und bei man- chen Rassen an der Basis Phaeomelanin aufweisen. Die Farbanalyse der Bauchfedern führt uns zu denselben Ergeb- nissen, die wir bei den Rückenfedern erhielten. An den auf Abb. 3 dargestellten Einzelradien der west- und mitteleuro- päischen Weidenmeisen finden wir die stärkste Ausbildung von Phaeomelanin bei der englischen « kleinschmidti », sie sieht also ventral bräulicher als « rhenanus » und « salica- rius » aus. Die geringere Ausbildung von Eu- und besonders Abb. 3. tisch. = tischleri, bor. ■— ■ borealis, ross. = rossicus, baie. Parus atricapillus. — Radien von Federn der Bauchseiten = baicalensis, anad. = anadyrensis, kam. = kamtschat- verschiedener Rassen, kl. = kleinschmidti, rhen. = rhena- kensis, sach. = sachalinensis , rest. = restrictus, stö. = nus, sai. = salicarius, jou. = jouardi, mont. = montanus, stötzneri, aff. = affinis, weig. = weigoldi, song. = songarus, trans. = transsylvanus, coll. = colletti, bor. = borealis, sept. = septentrionalis, atr. = atricapillus. — 173 — von Phaeomelanin bei den Vögeln der Westalpen gegenüber denen der mittleren Alpen kann man auch an den Bauch- federn deutlich sehen. Die Balkanvögel haben eine sehr bräunliche Unterseite infolge der starken Phaeomelanin- ablagerung in den Bauchfedern. Der Unterschied zwischen den norwegischen Weidenmeisen und den schwedischen ist ausserordentlich gut zu erkennen : Starke Ausprägung von Eu- und Phaeomelanin bei « colletti », dünne Verteilung von Eumelanin und Fehlen von Phaeomelanin bei « borealis ». Auch äusserlich fällt die düstere Unterseite der Norweger den hellen Schweden gegenüber sehr auf. Im Russisch-sibi- rischen Raume finden wir genau wie bei der Untersuchung der Rückenfärbung nur bei den Uralvögeln der Rasse « ros- sicus » Phaeomelanin. Das Eumelanin ist am stärksten bei westrussischen Vögeln ausgebildet, schwächer bei sibiri- schen und überhaupt nicht vorhanden bei Kamtschatka-Tie- ren. Diese haben also rein weisse Bauchseiten, während bei den übrigen doch immer noch ein grauer Anflug vorhanden ist. Die ventral sehr bräunlichen Ostasienmeisen zeigen wieder die ausserordentlich starke Ausbildung des Phaeo- melanins, die auch in ihren Rückenfedern vorhanden ist. Bei den amerikanischen Vögeln ist das Vorkommen dieses Pigmentes bei der östlichen Rasse « atricapillus » bemer- kenswert im Gegensatz zu seinem Fehlen bei den westlichen Alaskabewohnern. Wenn wir nun die Einzelergebnisse der Pigmentunter- suchungen am Parus atricapillus. — Kreis zusammenfassen, ergibt sich folgendes. Die Färbung der Weidenmeisenfeder wird durch drei Faktoren bedingt : Eine weisse Struktur- farbe, das bei allen Subspezies vorhandene Eumelanin und das Phaeomelanin, welchem nicht bei allen Rassen ein Einfluss auf die Färbung zukommt. Ich habe auf einer Karte die Ausbildung des Phaeomelanins bei den einzelnen Unterarten dargestellt (Abb. 4). Man sieht, dass die über- wiegend phaeomelanotisch bestimmten Formen im Süden des Verbreitungsgebietes leben, während die nördlichen Vertreter vorwiegend rein eumelanotisch gefärbt sind. Das Eumelanin ist wieder bei südlichen Formen bedeutend stärker ausgebildet als bei den nördlichen. Auf diese Depig- — 174 — Abb. — - 175 — mentierung und das Fehlen von Phaeomelanin bei Rassen, welche die nördlichen Teile des Verbreitungsgebietes einer Art bewohnen, hat schon Görnitz hingewiesen. Es mag wahrscheinlich sein, dass hier klimatische Einflüsse be- stimmend sind. Temperatur, Luftfeuchtigkeit und Nieder- schläge können als Klimafaktoren bei der allmählichen Ausprägung der Färbung einer Vogelrasse mitgewirkt haben. Ferner darf man bei der Bewertung der Ergebnisse der Pigmentanalysen niemals die Ausbreitungsgeschichte unserer Art ausser Acht lassen, die sich in den ausgedehnten glazialen und postglazialen Arealverschiebungen von Parus atricapillus ausdrückt. Ein näheres Eingehen auf diese Fra- gen erfordert jedoch noch weitere Studien und soll einer späteren Veröffentlichung Vorbehalten bleiben. CLASSIFICATION AND DISTRIBUTION OF THE GAME BIRDS BY The Marquess HACHISUKA Ph. D., Sc. D. ( Tokio ) In this communication I have attempted to discuss the affinity of the Game birds through my research in taxo- nomy and zoogeography. As the subject embraces a large amount of material it is impossible for me to give here more than a brief sketch. It is recommended to study the charts carefully because, owing to the limited space, the text gives only a broad out- line. Ogilvie-Grant in the Cat. Birds Brit. Mus. xxii, considered that the Suborder Alectoropodes included two families, T etraonidæ and Phasianidæ; the family Phasianidæ inclu- ded three subfamilies : Phasianinæ, Numidinæ, and Melea- grinæ. Elliot, who was one of the best authorities on Game birds, had different views on their classification and admitted a greater number ob subfamilies. The question now arises as to whether the Guineafowls and Turkeys may be considered as different families from the heterogeneous Pheasants. It is true that the differences existing between the Pheasants and the Turkeys or Guineafowls are greater than those found between the Pheasants and the American Quails. Therefore, if one adopts a superfamily in his avian classification, the following may be proposed : Superfamily. . Phasianoidea. Family Tetraonidæ. ( Subfamily.. Odontophorinæ. — Phasianidæ. ' • / — . . Phasianinæ. 12 — 178 — Family Numididæ. - — Meleagridæ. However, if one does not recognize this intermediate rank, the following classification may be made : Family Tetraonidæ. Subfamily. . Odontophorinæ. . . Phasianinæ. . . Numidinæ. . . Meleagrinæ. We recall that Beebe proposed in his « Monograph » four subfamilies among the Pheasants resulting from his researches of the moults of the tail feathers; one can easily understand that the birds he deals with are half of those included in the subfamily Phasianinæ in both of the above classifications, and such a character was not accepted for a subfamily classification by many authors, with whom I am in accord, Stuart Baker alone excepted. I have adopted the character of the tail moult into minor divisions in my general chart. Geographically speaking, Gallinaceous birds are common in most parts of the world; Willow Grouse and Ptarmigans are some of the few residential land birds found in the Arctic region. Polynesia and the Antarctic are the only regions where Gallinaceous birds do not occur. Members of the suborder Galli are very poorly represen- ted in the Pacific, and only a few of the Megapodes occupy Melanesia and Micronesia. The Tetraonidæ are one of the best examples of a family occuring equally in the northern parts of the Old and the New World. Their southern distribution runs freely into the range of other groups of Game birds. In regions such as the Caucasus and Manchuria, Grouse, Pheasants, Partridges and Quails occur together. From Scotland and southern Scandinavia, we have the record of hybrids between the Black-Cock and the Pheasant. The Pheasant is not indigenous there but introduced; hence this hybridization is abnormal. CHALCURUS , £ * fi ( TAU POINTED) „ „ „ C Va MO P MA S IS 1/>h CALOPHA S I (Blue COCK DARK ( CHENUT C O C K \ HEJlj IPAif ME h 6RE PHOPHASIAHUS, 18 TAIL FEATHERS, TOES WITH HORNY GROWTH LIKE GROUSE — 179 — Both Guineafowls and Turkeys occupy different conti- nents and no intermediate birds are found in other parts of the world. Excepting the colder portion, the Old World is occupied by Phasianidæ. This subfamily is one of the largest among the non-passerine birds and includes the Pheasants, Partridges and Quails; all are closely associated with our daily life from the economical and sporting points of view. Temperate and tropical parts of the New World are inha- bited by the American Quails. This group is characterized by having the mandible notched on either side, although in some species this is hardly apparent; they are further dis- tinguished by having more slender claws and a strongly hooked culmen. Therefore, it is not really a very distinct subfamily, for further study of the colour pattern indicates that many American groups show close affinities to the Old World Partridges. In the eastern hemisphere, the Quails seem to represent the most primitive ancestral types, and the large, beautiful Pheasants, with long tails, the most advanced types. Coturnix and Excalf actoria are the only members found continuously distributed from Africa to Australia, and they are but little differenciated in the extreme localities. Those living in the northern latitudes migrate south in winter; others are sedentary. The Partridges and Francolins, resi- dents in Ethiopian and Oriental regions, represent a more advanced group; one type is known from the Snow Moun- tains in New Guinea, but no members reach Australia. In the Palaearctic region, they are found resident where the cli- mate is mild. In Africa, the rare and large species of Fran- colins are confined to high mountains. In India, the large Pheasants and also Partridges are indigenous to the Hima- layas. Ammoperdix is a genuine desert dweller and its distribu- tion unites the Ethiopian and Oriental regions. Members of the present group are common in both tro- pical Africa and Asia, the latter including the larger islands. In Africa, species of close affinities are abundant whereas in the Oriental region, members are found in humid jungles — 180 — and have developed into different colour patterns and minor structural changes affording generic separation. The most striking example is Arborophila with the presence of a super-orbital chain of bones. It is only in the plains of India that we find the occur- rence of two genera, Perdicula and Cryptoplectron, the only existing links between the Partridges and the Quails outside of the Madagascan Margaroperdix and Ptilopachys . Gallo- perdix is a connecting link between the Pheasants and the Partridges, and superficially ressemble Polyplectron. It is also in the Partridge tribe that we find birds whose habits are much like the Ptarmigan and Willow Grouse, such as the Snow-Cock ( Tetraogallus ) and the Snow Partridge (Lerwa), the latter having narrow black and white mar- kings matching extremely well the granite boulders of the weather beaten Himalayan hillsides. Tetraogallus is repor- ted from as high as 16,700 feet on the Tibetan plateau. There are only about half a dozen species of birds residing at such an altitude where the climate is as rigorous as in the polar regions. We must not forget the fact, however, that the Himalayas and other mountains of Central Asia are the home of a square-tailed group of Pheasants which occupy a close posi- tion to the Partridges in classification. Ophrysia, of the northwestern Himalayas, is a rare bird which also seems to unite the Partridge-Quail group to the Pheasants, through Ithaginis. Some of the group have deve- loped into a strong sex dimorphism; Rollulus is eminent in this respect. More than one pair of spurs are developed in Tetraogallus ; bare skin on the throat is the rule in Pternis- tis; the crest is characteristic of many American Quails but they are all strictly square-tailed like the true Quails. The third and the highest group consists of the true Phea- sants and it is much more restricted in distribution than are the Partridges. It occupies the entire portion of the Oriental Region except the South-West, which is more or less a desert, and the smaller islands in the East Indies. In the Palearctic Region, they are entirely absent from Europe except for a portion of the Balkan States; few are found north of the Himalayas. It is strange that in spite of having — 181 — beautiful Pheasants, Japan and Palawan contain no Par- tridges. Hainan, Formosa, Ceylon, Java, Sumatra and Bor- neo have both Pheasants and Partridges. Pheasants differ from Partridges in physiological cha- racteristics by reason of their large size, different colours and size in the two sexes, polygamy and curious displays of the cock, nest building in trees in some groups, and POINTED TAILED PHEASANTS ORIENTAL RE 6ION AND TEMPERATE ASIA 1 SQUARE TAILED PHEASANTS AUSTRO - MALAYSIAN ISLAND 5 in that the young males often do not assume full plumage until as late as their third year. All the above points must be considered as indicating much more highly developed birds than the plain coloured common Quail. We are thus able to divide the Phasianinæ into two clearly definable groups : the Pheasants and, on the other side, all the smaller members, Partridges and Quails; but their differences do not warrant more than generic dis- tinctions and they may be compared to Gulls and Terns, Spoonbills and Ibises, Ducks and Geese; Wrens and Dip- pers; Wagtails and Larks, etc... — 182 — It is of interest to try to trace where the centre of dis- persion of the Phasianidæ could be. We may trace the ori- gin of any Pheasants found in Borneo, Java, and Sumatra to Siam, Indo-China, and the Malay Peninsula. Lobiopha- sis and Lophura have blue faces whereas their cousins, Gennæus and Diar dig alius, on the continent have red faces. Those inhabiting Formosa and Hainan are considered to be a tributary strain from China or even from Annam and Burma. Those found in Ceylon are derived from India. It is in the plains of India that we find two genera, Per dicala and Cryptoplectron, intermediate between the Quails and the Partridges, and in the Himalayas and Szechuan two more genera, Tetraophasis and Ophrysia, which connect the Par- tridges to the Pheasants. The slopes of the Himalayas and the high mountains of Western China are the homes of the Blood, Impeyan, and Tragopan Pheasants. These constitute the square-tailed group, which are nearest to the Partridges, and they all lay heavily spotted eggs, like those of the Grouse. It is clear that in the Himalayas alone we encounter the true Pheasants, Partridge or Grouse-like Pheasants and Pheasant-like Partridges. From the Eastern Himalayas, as many as six genera of Pheasants are known. The lower valley is the home of Pavo and Gallus ; a little higher, where the vegetation is thinner, Gennæus abounds. Above 10,000 feet, we meet the square-tailed groups, Tragopan and Lophophorus, which are found in rhododendron bushes; still higher, from 14,000 to 15,000 feet, we find lthaginis, perhaps the most primitive member of the Pheasant group. It is not difficult to conclude therefore that the region of the temperate and tropical parts of the Eastern Hima- layas, or somewhere near there, is the centre of dispersion of the Pheasants and Partridges, and possibly of the Quails as well. Their ancestral type must have been a dull, small brown-streaked bird; the character is common to all the young Game birds and is still retained by some adult Quails, whose spurs or ornamental feathers are hardly present, with tails short and square. They lived in forest or open country at a low altitude, where a rigorous winter was unknown. THE ZONAL DISTRIBUTION OF BIRDS IN CORSICA BY THE Rev. F. G. R. JOURDAIN In previous lists of Corsican birds in the Ibis 1911, pp. 189-208, 427-458 and 1912, pp. 63-82, 314, 332 and Ber. über den V. Intern. Ornith. Kongress 1910, pp. 370-392, there is no attempt to define the various life zones or the breeding distribution of the birds. The following is a brief summary of the results of further investigations on this subject. Corsica presents a particularly interesting field of study, as though only about 116 miles by 52 (183 X 83 kilom.) it contains mountains which rise to a height of nearly 2700 m. The zones may be classified as follows : A. 1. The Marine Zone, which includes the rocky islets which lie round the southern part of the island. 2. The Marsh Zone which is restricted to the East coast from Bastia south to Solenzara with small areas at the mouths of the rivers elsewhere. R. The Maquis Zone, which comprises the hillsides and on which the olive, ilex and cork-oak are the most characte- ristic trees in the south of the island, but in the north is mainly treeless. C. The Forest Zone. Except in the northern part of Corsica, there are three main types of forest : chesnut, conifers, and — 184 — beech. They are usually to be found in this order, chestnut occupying the lower levels and beech the highest, but occa- sionally pines may be found above or below the other two. D. The Alpine Zone, above the tree limit (about 1600- 1700 m.). The breeding species which are characteristic of each zone may be classified thus : A. 1. Marine Zone. Here Phalacrocorax graculus desmaresti, Puffinus kuhlii kuhlii, P. puffinus yelkouan, Larus argen- tatus michahellesi, L. andouini, Hydrobates pelagicus and Pandion haliaetus, are charactéristrc and do not breed elsewhere. A few Charadrius alexandrinus also nest on sandy beaches. A. 2. Marsh Zone. Cisticola jundicis , Acrocephalus arundina- ceus and A. scirpaceus, probably Lusciniola melanopogon, Cettia cetti, Circus aeruginosus, Haliaeetus albicilla, Anas platyrhynchos, Oxyara leucocephala, Fulica atra, Gallinula chloropus (possibly a few in suitable localities in the maquis zone also), Ardea cineara (rare). B. Maquis Zone This is pre-eminently the zone of the War- blers and Shrikes : Sylvia melano cephala, S. cantillans, S. undata and S. sarda; Lanius s. badius and L. collurio; also Saxicola torquata, Petronia (very local), Emberiza calandra and E. cirlus nigrostriata, Anthus compestris, Calandrella brachydactyla (also very local), Merops apiaster and Alec- toris rufa. C. Forest Zone. Turdus viscivorus and A pus melba breed throughout the zone : also Accipter gentilis and Columba palumbus (perhaps also in upper Maquis zone). Certhia — 185 — familiaris corsa is found in both chestnut and pine zones, but Carduelis citrinella corsicana, Loxia curvirostra, appa- rently both species of Regulus, and Sitta c. whiteheadi are all confined to the coniferous zone in the nesting season. The only characteristic species of the beech zone is Scolopax rusticola (one definite breeding record). D. Alpine Zone. Above the tree limit, the characteristic forms are Anthus spinoletta, Prunella collaris, Pyrrhocorax gra- culus and Aquila chrysaetos (rare). It is doubtful whether Gypaëtus still survives. In the above brief note we have only mentioned those forms which are confined to a single zone during the bree- ding season. Thus Dry abates major parroti is general throughout the forest zone, but also occurs in smaller num- bers in wooded parts of the maquis zone down almost to sea level. Corvus c. cornix is a common species in the maquis zone, but also breeds in the marsh zone. We hope to be able to give fuller details on this interesting subject later on, but for the present contine ourselves to the enumeration of absolutely characteristically zonal breeding forms. ï - . ERFORSCHUNG DES GEBIETS THASOS UND SAMOTHRAKI VON Emil KATTINGER ( Stettin ) Wenn wir von Aristoteles absehen, der aus Stagira im Osten der Chalkidiki stammt, von dem wir aber keine fau- nistischen Aufzeichnungen haben, hat als erster der Fran- zose Pierre Belon dem Abendlande ornithologische Mittei- lungen über makedonien gebracht. In seinen im Jahre 1555 zu Paris erschienenen « Observation des choses mémorables en Grèce » teilt er das Vorkommen von Schwänen und Peli- kanen auf dem unteren Strymon mit; auch bemühte er sich die vulgäre Synonymie der Steinschmätzer zu klären. Der gegenwärtige Stand der Ornithologie der nordägäi- schen Küstenländer sei kurz skizziert. Wurde das genannte Gebiet zwar im vorigen Jahrhundert gelegentlich, besonders von angelsächsischen Ornithologen besucht, so war doch erst nähere Kunde während des Weltkrieges durch die Tä- tigkeit der Forscher auf beiden Seiten der Salonikifront in die wissenschaftlichen Kreise gebracht worden. Von engli- schen Forschern möchte ich hier Harrison, Glegg und Sladen besonders nennen, von deutschen Forschern Stresemann und Lorenz Müller. In neuester Zeit sind mehrere Arbeiten erschienen. Vor allem führe ich an Harrison and Pateff, An Ornithological Survey of Thrace, the Islands of Samothraki, Thasos, and Thasopulo in the North Aegean, and Observations in the Struma Valley and the Rhodope Mountains, Bulgaria, « The Ibis» 1937; ferner nenne ich Mauve, Der Zug der Gross- vögel über den Bosporus, Journ. Orn . 1938, und verweise — 188 auf dessen Literaturverzeichnis. Ich selbst veröffentlichte « Beiträge zur Vogelkunde Nordgriechenlands », Verh. Orn. Ges. Bayern Vol. XX, 1934-35. Die Chalkidiki, die Inseln Thasos und Samothraki sind noch nicht genügend erforscht. Anscheinend war ich der erste, der eine Liste über die Vögel von Samothraki veröf- fentlicht hat; ich besuchte Samothraki im Juli 1933. In den folgenden Jahren haben die Arbeiten von Wettsteins, Sassis, Harrisons und Pateffs weitere Beobachtungen über die Vögel dieser Insel mitgeteilt. Die Insel Thasos wurde von Lynes und Harrison kurz besucht ; ich selbst verweilte dort 14 Tage, i. J. 1937, leider erst im August. Wünschens- wert wäre besonders, wenn die Gegend von Polijiros in der Chalkidiki eingehender bekannt würde, sowie das Athos- gebiet. Vorläufige Liste der Vögel von Thasos. L = Lynes (Beobachtungen im August 1907). K = Kattinger (Beobachtungen im August 1937). H = Harrison. Corvus corax corax, HK. Corvus corone sardonius, HK. Garrulus glandarius subsp., K. Im Pinus halepensis-Hoch- wald. Oriolus oriolus oriolus, K. Passer domesticus domesticus domesticus, K. Serinus can. serinus, K. Fringilla coelebs subsp., LK. Miliaria calandra calandra, H. Motacilla alba alba, K. Certhia brachydactyla, K. Im Pinus hale pensis-Hochrw aid, und in den Olbaumpflanzungen. Parus major subsp., LHK. Parus caeruleus subsp., K. Turdus merula aterrima, K. Phoenicurus ochruros gibraltariensis, K. (Hypsarion). Phoenicurus phoenicurus phoenicurus, K. Oenanthe oenanthe subsp., K, 189 — Oenanthe hispanica melanoleuca, H. Saxicola torquata rubicola , K. Muscicapa striata striata, LK. Phylloscopus spec., ( sibilatrix ? ) , K. Sylvia melano cephala, K. Sylvia communis communis, LK. Sylvia visoria, K. Lanins nubicus, LK. Lanius collurio, HK. Hirundo rustica subsp., K. Carine noctua subsp., K. Caprimulgus europaeus meridionalis, K. Micropus apus subsp., K. Micropus melba melba, K. Merops apiaster apiaster, K. Coracias garrulus garrulus, K. Upupa epops epops, K. Alectoris giacca subsp., K. Columba palumbus, K. Chlidonias niger niger, H. Hydrocolaeus melano c e phalus , H. Hydrocolaeus ridibundus r., K. Larus argentatus michahellesii, K. Haliaeetus albicilla, K. Gyps fulvus fulvus, H. Aegypius monachus, K. (Ilià). Aquila heliaca heliaca, K. (Hypsarion). Hieraetus fasciatus, K. Falco peregrinus subsp., K. Falco naumanni naumanni, H. Falco tinnunculus tinnunculus, H. Phalacrocorax carbo sinensis, K. Puffinus puffìnus yelkouan, H. Auf der kleinen Insel Thasopulo fanden Harrison und Pateff : Coloeus monedula soemmeringii. Casarca ferruginea und Tadorna tadorna paarweise. Parus caeruleus subsp. — 190 — Kattinger : Oenanthe oenanthe subsp. Cerchneis spec. Vorläufige Liste der Vögel von Samothraki. WS = v. Wettstein u. Sassi (Juni 1934). HP — Harrison u. Pateff (Mai 1935). K = Kattinger (Juli 1933). Corvus corax corax, K. HP. Corvus cornix sardonius, K. WS. HP. Pastor roseus, HP. Passer domesticus subsp., WS. HP. Carduelis carduelis balcanica, K. WS. HP. Acanthis cannabina bella, HP. Fringilla coelebs subsp., K. Emberiza melanocephala mel., K. WS. HP. Emberiza cirlus, WS. HP. Emberiza hortulana, K. HP. Emberiza caesia, K. Miliaria calandra c., K. HP. Prunella collaris, HP. Galerida cristata cgpriaca, HP. (K.). Calandrella brachgdactyla subsp., WS. Parus major major, K. WS. Erythropygia galactotes syriaca, K. WS. HP. Turdus merula aterrima, K. HP. Monticola saxatilis, K. HP. Monticola solitarius s., HP. Phoenicurus ochruros gibraltariensis, HP. Oenanthe hispanica melanoleuca, K. WS. HP. Saxicola torquata rubicola, K. Muscicapa striata striata, HP. Sylvia communis communis, K. WS. Sylvia cantillans albistriata, WS. HP. (K.). Sylvia melanocephala mel., HP. Sylvia atricapilla, HP. Hippolais pallida elaeica, HP. Hippolais olivetorum, HP. — 191 — Lanius colludo , K. HP. Lanius senator subsp., WS. HP. Lanius nubicus, WS. HP. (ich sah 1933 südwestl. von Chora einen Würger, dessen Farbe und Zeichnung zum Jugendkleid von L. nubicus stimmen würde; lei- der war die Entfernung zu gross). Riparia rupestris rupestris, WS. HP. Otus scops scops, HP. Coracias garrulus garr., HP. Dryobates syriacus subsp., HP. Jynx torquilla, HP. Alectoris graeca subsp., HP. Columba livia liv., K. WS. HP. Streptopelia turtur, K. Larus argentatus michahellesii, K. Haliaeetus albicilla, HP. Aquila chrysaetus fulva, WS. Buteo buteo buteo, HP. (Beleg !). Falco peregrinus subsp., K. Falco tinnunculus tinn., K. Ardea purpurea, HP. Ardeola ralloides, HP. Ixobrychus minutus, HP. Phalacrocorax carbo sinensis, HP. Puffinus puffinus yelkouan, HP. Puffinus kuhlii kuhlii, WS. Vegetation und Biotope Südmakedoniens Die nordägäischen Küstenländer liegen in dem Gebiet der Aquinoktialregen (Frühjahr- u. Herbstregen). Denken wir uns eine Linie von der Nordküste der Insel Lesbos nach Athen gezogen, so bedentet diese Linie die Grenze zwischen dem Aquinoktialregengebiet und dem Gebiet der Winterre- gen. Das Pindus- und Rhodopegebirge gehören bereits dem Gebiet der Regen zu allen Jahreszeiten an; in Makedonien fällt die Grenze zwischen diesem Gebiet und dem Aquinok- tialregengebiet ungefähr mit dem Demir-Kapu des Wardar zusammen. — 192 — Wie in den meisten Teilen des östlichen Mittelmeerbe- ckens ist auch in den nordägäischen Küstenländern die echte Macchia spärlich entwickelt. In Südmakedonien trifft man echte Macchia in den mittleren Teilen der Chalkidiki, an den Küstenhängen der Athoshalbinsel, ferner auf Thasos und Samothraki stellenweise im unteren Grenzgebiet des Hochwaldes. Macchia-ähnliche Vegetation traf ich an den Hängen des unteren Mesta-Tales. Die heisse Jahreszeit beginnt in unserem Gebiet Mitte Mai und währt bis Mitte September. Regen sind meist vor und nach dieser Zeit zu verzeichnen; Schneefälle vorwiegend im Januar. Sehr ungünstig ist die Auswirkung der kalten W ar- ci a rwinde auf die Vegetation des Nomos Thessaloniki. Die besonderen klimatischen Verhältnisse begünstigen die weite Ausdehnung der « Trockenberge » (griech. Xero- wuni) in unserem Gebiet, die teils als reine Felswüsten, teils mit spärlicher Phrygana-Vegetation, teils als Kümmer- macchia («Pseudomacchia») vorgefunden werden. Unter « Phrygana » soll hier mit Adamovic jene xerophile medi- terrane Vegetationsform verstanden werden, die durch stark verholzte, im Gegensatz zu den Bestandteilen der macchia aber laubabwerfende Halbsträucher und Stauden gekenn- zeichnet ist. Es handelt sich dabei vorwiegend um jenes steinige Gelände, das eine sehr geringe pflanzliche Boden- bedeckung aufweist, vorwiegend Poterium spinosum, ferner Astragalus thracicus. Benötigt die durch immergrüne xerophile Gewächse aus- gezeichnete echte Macchia eine lange Vegetationsperiode, einen sehr warmen Herbst und milden Winter, und ist sie dadurch an das Litoralklima gebunden, so entwickelt sich in den Gebieten mit Sommerdürre und Winterkälte nur eine Kümmermacchia, die dank ihrer kürzeren Vegetations- periode eine grosse Höhenamplitude aufweist. Die Küm- mermacchia tritt uns meist als felsiges, von Quercus cocci- fera beherrschtes Gebiet entgegen. Im Gebiet der Trockenberge (Xerowuni) finden wir vor allem petrophile Vögel, weit verbreitet Oenanthe hispanica melanoleuca, ferner Emberiza caesia (Kattinger 1933 : Ata- lanti, Kiretschköi-Dagh, Samothraki; Banzhaf 1937 : Por- — 193 — taria, Skopelos). In den höheren Gebirgslagen kommen hinzu Monticola saxatilis und Monticola solitarius, Phoeni- curus ochruros gibraltariensis, Prunella collaris (Phengari auf Samothraki, Harrison u. Pateff 1937), Alectoris graeca subspec., ferner besonders aus Gründen der Sicherheit der Brutplätze, Gyps fulvus, Aegypius monachus (auch auf Thasos), Neophron percnopterus, Gypaetus barbatus aureus (Parnass, Olymp; Rhodope?), Haliaeetus albicilla, Aquila heliaca. Auf Samothraki scheinen Gyps und Aegypius zu fehlen, auf Thasos sah ich nur letzteren, niedrig über dem Sattel zwischen Ilià und Hypsarion im Aufwind der Berg- hänge segeln. Am 21. August 1937 beobachtete ich auf dem Gipfel des Hypsarion, des höchsten Berges des Insel Thasos, zwei Aquila heliaca, deren Stimme (« krauw, krauw») an der Art keinen Zweifel Hess. Plötzlich schoss jäh an der Felswand ein grosser Raubvogel herauf, dessen habichtar- tiges Flugbild sich scharf gegen den Himmel abhob, und versuchte nach dem Kaiseradler zu stossen. Der gebänderte Stoss und die Zeichnung der Flügelunterseite waren deut- lich zu erkennen. Es war Hieraetus fasciatus. Seine hell- bräunliche Unterseite wies Längsstrichelung auf (Altersge- fieder noch nicht angelegt). Am 18. August bemerkte ich über den Olivenpflanzungen der Bucht von Limenos auf Thasos, dass ein Habichtsadler einen Falco peregrinus ver- folgte, welcher eine Beute in den Händen hielt. Das unter- schiedliche Flugbild beider Vögel war gut zu erkennen. Der Falke stiess ein hohes falkenhaftes Kichern aus, der Habichtsadler ein habichthaftes « giah, giah ». Schliesslich gelang es dem Falken, seinem Verfolger zu entkommen. In den Schluchten Südmakedoniens haust der Uhu (Bubo b. bj. Das Vorkommen von Hirundo daurica rufula wurde unlängst durch Harrison und Pateff auf einer Karte wieder- gegeben {«Ibis» 1937). Eine schöne Schilderung aus dem Brutgebiet dieser Schwalbe verdanken wir Glegg (« Ibis », ser. II, voi. vi, p. 46-86). Riparia rupestris rup. bewohnt nach v. Wettstein die Strandgrotten der Südseite von Samo- thraki. An geeigneten Stellen stossen wir im Quercetum cocci- ferae und im Poterietum spinosi auf Hecken von Rubus und 13 — 194 — Paliurus. Dort halten sich gerne Erythropygia galactotes syriaca, Sylvia communis comm., Saxicola torquata rubi- cola, Lanius collurio und Emberiza melanocephala auf. Diese « Buschfreunde » könnte man als « thamnophile » Arten bezeichnen. Die Nachbarschaft der genannten Insek- tenfresser liebt Cuculus canorus can. in den Xerowuni. Tur- dus merula aterrima nistet in den Büschen der höheren Lagen. Sylvia cantillans albistriata bevorzugt das Quercetum coc- ciferae der mittleren und höheren Lagen (Hortiatis, Samo- thraki), während Sylvia melanocephala die echte Macchia oder Wald bewohnt (in Thrakien und auf Samothraki durch Harrison und Pateff festgestellt, auf Thasos von Kattinger beobachtet; aus der Umgebung von Saloniki liegen keine Angaben vor). Wo in lössähnlichen Ablagerungen Steilwände zustande gekommen sind, sei es in Schluchten, sei es an der Küste, finden Merops apiaster und Coracias garrulus Nistgelegen- heit, mitunter auch Coloeus monedula soemmeringii. In den schattigen Schluchten gedeiht südöstlich von Saloniki und auf Samothraki Nerium Oleander ; an solchen Stellen ist auch die Bildung eines Galeriewaldes von Plata- nus orientalis möglich. Eigentliche Waldbestände werden entweder in höheren Gebirgslagen oder auf der Nord- und Nordwestseite der Berge und gebirgigen Inseln angetroffen, so auf der Nordseite des Phengari auf Samothraki, wo eine Form von Quercus robur herrliche Bestände zwischen der Macchia und der Geröllregion zeigt, weiterhin an den Hän- gen und in den Schluchten der Bucht von Thasos, wo bis hinauf zu den Halden des Eliasberges knorrige alte Plata- nen mit Pinus halepensis vergesellschaftet sind. Westlich von Phlorina traf ich an den Hängen des Warnusgebirges Buchenwälder mitteleuropäischen Charakters an. Hier, auf dem Hortiatis und auf Thasos wird der Eichelhäher, Gar- rulus glandarius subsp. angetroffen, ferner Fringilla coe- lebs, Parus major, Parus caeruleus, im Pindusgebiet Turdus viscivorus vise. Von den dendrophilen Formen seien ferner genannt Caprimulgus europaeus meridionali, den ich namentlich in den Waldschluchten auf Thasos zahlreich — 195 — fand, und Oriolus oriolus or. (Janis, Thrakien). Die Wald- ränder werden von Lullula arborea flavescens und Embe- riza hortulana bevorzugt; letztgenannte Ammer fand ich als Brutvogel auf der Nordseite des Phengari (Samothraki) an der oberen Grenze des Eichenhochwaldes, ferner am Rande des Wäldchens von Kuri östlich von Saloniki (Gegensatz zur verwandten, aber petrophilen Emberiza caesia der Xero- wuni !). Von den dendrophilen Formen des Kulturgeländes führe ich an Hippolais pallida elaeica (Saloniki, Samo- thraki), sowie Lanius nubicus. Von diesem Würger beo- bachtete ich Tiere im Jugend- und Altersgefieder am 19. und 20. August 1937 im Olivenhain bei Limenos auf Thasos, dort, wo diese Art von Lynes 20 Jahre vorher aufgefunden worden war. Die Verbreitung von Lanius nubicus in unse- rem Gebiet ist dargestellt auf einer Karte von Harrison und Pateff in « The Ibis » 1937, PI. Xii (Valandowa, Dedeli, Kaluckowa, Thasos, Samothraki, Küstenregion westl. von Alexandropolis) . Als Ergänzung zu dieser Karte sei auf die Feststellung des Vorkommens von Lanius nubicus bei Lechonia in Thessalien durch Banzhaf hingewiesen. Wo ausgedehnte Getreidefelder vorhanden sind, wie zwischen Saloniki und Sedes, treffen wir Emberiza melano- cephala und Miliaria calandra als Bewohner der Kultur- steppe an. Für das Vorkommen von Passer hispaniolensis in der Campania von Saloniki sind Belege und Beobachtun- gen vorhanden; Harrison und Pateff fanden in der Küsten- region von Alexandropolis diese Art häufiger als Passer domesticus ; beide Forscher jedoch vermissten Passer his- paniolensis auf Samothraki. Auf Thasos konnte ich nur Passer domesticus beobachten. In den Siedlungen sind Falco tinnunculus und Falco nau- manni stellenweise häufig. In Atalanti sah ich auf den Dächern der Häuser Petronia petronia macrorhynchos. Neben Chelidon urbica trifft man in Saloniki, Kavalla und in Thrakien Hirundo rustica boissonneauti an ($$ mit rost- gelber Unterseite). Pica pica ist in der Nähe der Dörfer des Festlandes häufig, besonders wo Pappelanpflanzungen vor- handen sind. Streptopelia decaocto und Coloeus monedula soemmeringii sind zahlreich in Saloniki, erstere auch in — 196 — Xanthi, letztere in Kavalla. Während Harrison auf Thaso- pulo viele Dohlen traf, sah ich dort keine. Auf Thasos schei- nen sie zu fehlen; auch auf Samothraki dürften nur Gäste von der Gegenküste gelegentlich sich zeigen. Höher gelegene Viehweiden werden von Upupa epops besucht. Wiedehopfe sah ich nicht selten im August auf Thasos in den Olbaumpflanzungen, die stellenweise durch Bestände von Vitex agnus castis unterbrochen werden; möglicherweise waren es Vögel aus den benachbarten Berg- ländern. An den Bachläufen höherer Regionen verweilt Motacilla cinerea als Brutvogel; die Gebirgsbäche westlich des thermaischen Golfes beherbergen Cinclus cinclus orien- tali. Die Rohrvegetation der sumpfigen Niederungen bietet Cettia cetti miilleri, Locustella luscinioides, Acrocephalus scirpaceus und Acroceph. arundinaceus sowie Emberiza schoeniclus reiseri Nistgelegenheiten, aber auch für Budytes flavus feldegg (Bewohner feuchten Geländes !). Hier trifft man Circus aeruginosus ; für Circus macrourus, der im Herbst und Winter nicht selten ist, habe ich keinen einwand- freien Nachweis des Brutvorkommens; der gleiche Fall liegt vor bei Circus cyaneus cyaneus. Die von Stresemann für Makedonien aufgeführten Reiher dürften wohl, wie auch Plegadis falcinellus falc., in den Flussniederungen Brutvögel sein; für Bubulcus ibis allerdings fehlen mir Belege. Ciconia ciconia ist Brutvogel. Von Brachvögeln sind Numenius arquata arqu. als Sep- tember- und Oktoberdurchzügler, Numenius arquata linea- tus als Dezembergäste zu nennen. Hinsichtlich der Kraniche vermute ich, dass ein grosser Teil auf dem Herbstzug in den Flussniederungen der makedonischtrakischen Küste län- gere Zeit verweilt, um dann an der griechischen Ostküste entlangzuziehen, möglicherweise um schliesslich in süd- westlicher Richtung das Mittelmeer zu überqueren. Pelecanus onocrotalus ist Zugvogel; Pelecanus crispus möglicherweise noch Brutvogel. Zu Beginn des Jahres 1935 erhielt mein russischer Mitarbeiter Dimitri Paduskin in Saloniki einen Flamingo aus dem Wardarmündungsgebiet zur Präparation (Universität Saloniki). Cygnus olor dürfte — 197 — noch Brutvogel sein; er ist, wie Pelecanus cris pus, durch die Trockenlegung der Sümpfe stark gefährdet. Tadorna tadorna brütet in Untermakedonien, ebenso Casarca ferruginea und Netta rufina. Unter den Wildgänsen ist als Wintervogel Anser albifros albifrons stark vertreten, ferner auch Anser erythropus ; von beiden Arten besitze ich Dezemberbelege. Es ist auch ein Beleg von Branta ruficollis vorhanden, erlegt von Ruggiero im Februar 1929 bei Janitza. Colymbus arcticus wird gelegentlich im Spätherbst angetroffen. Wenden wir uns den Küstenvögeln zu, so halte ich Sterna sandvicensis sandvic. und Hydrocolaeus melanocephalus für Brutvögel, auch Larus argentatus michahellesii. Von Larus genei habe ich nur Winterbelege; über Larus audoui- nii hat Banzhaf berichtet (Verh. Orn. Ges. Bayern XXI). Hinsichtlich Puffinus puffinus yelkouan, über dessen Brut- kolonie auf Xero Reiser berichtet, ist anzunehmen, dass an der makedonisch-thrakischen Küste sich noch weitere Kolo- nien befinden; zwischen Longos und Samothraki ist dieser Sturmvogel regelmässig, bei Saloniki nicht selten anzutref- fen. Abschliessend sei noch gesagt, dass die Raubvögel unseres Gebiets besondere Beachtung verdienen. Während die bei- den Milvus-Arten, Circaetus gallicus und Buteo rufinus Brutvögel sind, sind mir aus der Umgebung von Saloniki Buteo buteo b. und intermediäre Buteo buteo vulpinus X buteo nur als Wintervögel und Durchzügler bekannt. Unter den Belegen von Buteo lagopus pallidus, dessen Brutheimat Nordsibirien ist, befindet sich auch ein Tier, das Grösse und Zeichnung der Rasse kamtschatkensis aufweist. Von Acci- piter badius brevipes, Accipiter nisus nisus, Accipiter gen- tilis und Circus macrourus habe ich nur Herbst- und Win- terbelege; für das Brutvorkommen habe ich keine Beweise. Falco eleonorae, dessen Lebensweise in hohem Masse von dem Durchzug der Kleinvögel im Spätsommer beeinflusst ist, wurde von Lynes auf Lemnos festgestellt; Lynes führt von dieser Insel auch einen Beleg von Falco peregrinus an, den er zur Rasse punicus Lev. rechnet. Auf dem benachbar- ten Samothraki wurde Falco eleonorae bis jetzt nicht ver- zeichnet; ich sah Falco peregrinus unbekannter Subspecies 198 — im Westen dieser Insel. Ebenso beobachtete ich Falco per- egrinus auf Thasos, sowohl wiederholt bei Limenos als auch an den steil nach Osten abstürzenden Hängen zwis- chen Ilià und Hypsarion. Es liegt die Vermutung nahe, dass es sich hier um Falco peregrinus brookei handelt. Von der Falco peregrinus- und Falco cherrug- Gruppe habe ich nur je einen Zugvogelbeleg aus der Umgebung von Saloniki. Der Wanderfalk hat eine Flügellänge von 311-314 mm; $ (fide Paduskin). Die genaue Bestimmung der Rassenzugehörig- keit ist mir nicht möglich; der im Oktober 1936 bei Galico erlegte Vogel gleicht in Farbe und Zeichnung dem Vogel Abb. 3 auf Tafel 33 der Kleinschmidtschen Wanderfalken- monographie (Berajah 1915) ; in der Kehlfärbung dem Vogel Abb. 2 auf Tafel 33. Die Oberschwanzdecken sind ziemlich hell; kein rotbraunes Nackenband. Ein von Elwes und Buckley erwähnter Wintervogel aus Untermakedonien wurde nach Stresemann zur Rasse leucogengs gerechnet. RASSENPROBLEME VON Dr Andreas KLEINER Kgl. Ungarisches Ornithologisches Institut. ( Budapest ) Als Ende des vergangenen Jahrhunderts Kleinschmidt die moderne Systematik auf geographischer Grundlage aufge- haut hatte, war es gleich esichtlich, dass es Fälle gibt, die sich mit der neuen Auffassung schwer vereinbaren lassen. Hartert hatte auf Grund grossen Materials diesen Gedan- ken auch praktisch zum Sieg verholten. Er gibt folgende Definition : « Mit Subspezies bezeichnen wir die geogra- phisch getrennten Formen eines und desselben Typus, die zusammengenommen eine Spezies ausmachen. « Von Har- tert her wurde die neue Systematik durch die Ornithologen allgemein übernommen, aber es schien, dass auch diese Systematik mit ihren Detailfragen in eine Sackgasse gelangte. Darum wirkten die Schriften Rensch’s mit neuen positiven Anhaltspunkten völlig erneuernd. Rensch be- ton nie, dass die Zoologen bei ihren Forschungen immer nach solchen Resultaten streben sollen, die nicht nur bei ihren Detailfragen, sondern auch im Allgemeinen benützt werden können. Er hat mehrere solche Regeln anerkannt, bez. selber aufgestellt. In vielen Fällen waren aber diese Regeln, wie auch Rensch’s Definitionen nicht voll und ganz durchführbar; so suchte er nach Hilfsbegriffen, z. B. « Ar- tenkreis ». Im J. 1937 will Okland mit der folgenden Defini- tion die Schwierigkeiten überwinden : « Eine geographische Rasse (Unterart, Subspezies) ist eine biologische und geo- graphische Einheit, die doch keine scharfe morphologische und geographische Abgrenzung gegen andere Rassen der- selben Art zu haben braucht », 200 — Ale diese Probleme erscheinen ganz anders in unseren Augen, wenn wir bedenken, dass jedes Lebewesen ausser aus Materie, auch aus Leben besteht. Die Komponente des Lebens macht in jeder kleinen Einheit eine selbstständige Regel aus. Die Materie können wir mit allgemeinen Regeln erforschen, die sich im Leben durch die unendliche Zahl der mitwirkenden Umstände immer anderes zeigen werden, und so ergeben sich oft scheinbare Regellosigkeiten. An dieser Stelle will ich mich nicht ausführlich mit den Unregelmässigkeiten beschäftigen, von denen ein grosser Teil durch endogene Ursachen hervorgerufen wird, ich möchte nur einen Teil von Rensch’s Definition anführen, ( « ... in deren Verbreitungsgebiet keine andere geogra- phische Rasse lebt »), und mich mit den Ausnahmen dieses essentiellen Satzes beschäftigen. Die Rassen gehen in einander gleitend über, und so erga- ben einige Populationen morphologische Schwierigkeiten, und die extremen Varianten führen zu scheinbaren Ausnah- men. Die meisten Zoologen beschäftigen sich mit solchen Tieren, die an ein begrenztes Gebiet gebunden sind, es ist daher heute das Material noch zu spärlich für eine zoolo- gisch-geographische Studie. Diese Zoologen stehen grössten Teils verständnislos vor den Problemen der Ornithologie, und weisen die Sätze Rensch’s zurück. Die Ornithologie hat Probleme, die für andere Gebiete der Zoologie wegfallen. Diese Hemmung verursacht der Zug und der Strich der Vögel. Der Zug der nordischen Vögel währt noch zu einer Zeit, wo unsere Vögel schon brüten. Wenn also eine Expedition Vögel in der Brutzeit sammelt, so kann sie immer noch auf Zug- oder Strichvögel treffen, die dann die Omis in einer Zusammenstellung zeigen, als ob mehrere Rassen in einem Gebiet brüten würden; solche Gebiete sind z. B. der südliche Teil der ungarischen Ebene, die südrussischen Steppen, usw. diese Schwierigkeiten betont besonders Greschik. Dieselben störenden Einflüsse sind auch bei den soge- nannten Standvögel vorhanden, die zeitweise herumstrei- chen, und bei denen keine geographischen Hindernisse zwischen den Rassen existieren, wie Hochgebierge, See, — 201 — Wüste, usw. So kann man in der Omis West-Europas (Frankreich) immer auf Ueberraschungen rechnen; auch im Dauro-Mandschu-Amur-Ussuri-Gebiet stösst man auf sehr viele solche Schwierigkeiten, usw. Bei der Feststellung der geographischen Hindernisse muss auf die Lebensweise der Vögel sehr geachtet werden, z. B. bei einer Meisenart wird der Hochgebirgswald kein Hinderniss sein, der der an die lockere Landschaft gebundenen Elster unbedingt hinderlich wäre (siehe Grosser Chingan). Die Beobachter versichern uns, dass die orientalische Lachtaube ( Streptopelia d. decaocto Friv.) schon von längeren geraden Linien auf Jahre zurückgehalten wird, z. B. Eisenbahnlinie, Fluss, usw., was wir nicht genügend erklären können. Natürlich bleibt für eine Rasse immer das grösste Hinderniss die Nachbarrasse, die die Nachkommenschaft der Neuankömm- linge in der ihren aufgehen lässt. Das man mit grossen Ver- schiebungen rechnen muss, ergaben die Beringungen bei der finnischen Nebelkrähe (nach Dänemark und Schweden). Im Folgenden möchte ich an wenigen Beispielen, mö- glichst aus der paläarkitschen Region, zeigen, wie sich die Rassenfrage komplizieren kann : Dryobates major L. und Dryobates syriacus Hempr. et Ehr. Hartert stellt den Buntspecht und Blutspecht in einen Rassenkreis, Stresemann in zwei. Stresemann gab die Erklährung, dass die Formen der beiden Rassenkreise ur- sprünglich zu einem gehörten. Die Eiszeit spaltete sie, und während der Spaltung haben sich die Rassen-Gruppen auch physiologisch so entfernt, dass es nicht mehr zwischen ihnen zur Brut kam, als sie auf einander stiessen, höchs- tens war eine fallweise, lokale Bastardierung der beiden Rassenkreise möglich, z. B. Bulgarien. Sie sind heute als selbstständige Rassenkreise aufzufassen. Ebenso ist heute noch bestritten, ob Corvus corone L. und Corvus cornix L. vereinbar sind. Niethammer (1937) vertritt neuerdings wieder den Standpunkt des einen Ras- senkreises (Kleinschmidt), obwohl in der letzten Hartert- Ergänzung Hartert (1931), und auch die neue Ausgabe des Handbook’s (1938) sie trennte. Ueber die Krähen werde ich in den nächsten Jahren eine Studie veröffentlichen, daher — 202 — bitte ich den Kongress um die gütige Erlaubniss eine Mei- nung nicht im Voraus äussern zu müssen. Kleinschmidt’s Beispiel Phasianus colchicus L. und Pha- sianus versicolor Vieill. gehört auch hierher. Die teile dieses Rassenkreises haben also schon einen so hohen Grad der Unabhängigkeit erreicht, dass sie als selbstständige Rassenkreise betrachtet werden können, obwohl sie geographisch streng getrennt leben, einander vertreten und nur ausnahmsweise, oder nur im höchsten Entwicklungsgrad in das Gebiet der anderen eindringen. Noch komplizierter ist der Fall bei den Schafstelzen ( Motacilla flava L.), wo sich drei Gruppen scharf von einander trennen lassen : grau-, schwarz- und gelbköpfige Gruppen — als vierte kann man die taivana - Gruppe nehmen. Die Gruppen sind scharf getrennt, doch ist die graue und schwarze Gruppe durch die breite Variation und den gleitenden Uebergang der M. fl. dombrowskii TSCH. eng aneinander gebunden. Nicht so die gelbköpfige Gruppe, des- sen westlicher Vertreter der Nominatform noch sehr nahe steht und auch geographisch selbstständig ist, der östliche Vertreter dagegen wohnt in Osteuropa und Asien mit schwarz und grauköpfigen Rassen zusammen. Grote wollte das Problem damit lösen, dass er annimt, dass M. fl. lutea GM. eine Mutation ist. Andere wollen sie als einen Rassen- kreis behandeln, welcher ähnlich zu Cyanopica cyanus Pall, im Westen und im Osten Rassen besitzt. Gelegentlich einer Studie, in welcher ich die individuelle Variation der Popu- lation des Karpathen-Beckens fixierte und die Durchzugs- rassen kontrolierte, war mir die Möglichkeit gegeben mehrere hundert Schafstelzen von verschiedenen Rassen zu untersuchen. Ich kam zu dem Resultat, dass ich alle Schaf- stelzen zu einem Rassenkreis reihte, betonend, dass die gelb- köpfige Gruppe, ein Rassenkreis im Werden ist. Einen ähnlichen Fall erwähnt Rensch bei Parus m. major L. und Parus major minor Temm. et Schleg. in No. Asien. Die Verteilung von Rassen, die trotz ihrer gleitenden Uebergänge morphologisch gut zu unterscheiden sind, zeigt am schönsten der Eichelhäher ( Garrulus glandarius L.). Seine 41 Rassen sind in 5 gut trennbare Gruppen zu teilen. — 203 — Die Nachbarrassen gehen trotzdem gleitend in einander über, was wir am schönsten bei G. gl. pekingensis Reichnw. sehen können, die die morphologisch stark unterschieden fuchsrot gefärbte und schwarzgestreift-köpfige brandti- Gruppe, mit der einfärbig zimmtbraun gefärbten bispecula- rzs-Gruppe verbindet. Auch der Schnabel ist bei den letzte- ren Rassen zarter; G. gl. pekingensis steht wie gesagt zwis- chen diesen beiden Gruppen. Extreme Varianten neigen sich einerseits zur brandii- Gruppe, anderseits zur bispecu- laris- Gruppe, was man besonders an den feinen Streifen der Kopfplatte gut feststellen kann. In den meisten Fällen sind aber die Rassen schwer zu unterscheiden, da der Uebergang ganz gleitend ist, und hier ist es fraglich, wo die Grenze ist zwischen Rasse und Popu- lation ? Bei der Untersuchung dieser Frage hängt viel von der systematischen Begabung des Forschers ab. Klein- schmidt der immer nach feinen Unterschieden forschte, gibt jeder Population, in welcher sich die minimalste Differenz zeigte, einen neuen Namen. Diese vielen Namen haben die Systematik in eine neue Verwirung gebracht, da wir die angeblichen Rassen nicht unterscheiden können. Strese- mann fragte daher, ob die subitlen Rassen benannt werden sollen, und kam zu dem Resultat : « Ein eigener ternärer Name gebührt nur einer Form, die so gut ausgeprägt ist, dass mindestens die Hälfte der Individuen von der nächst- verwandten benannten Form unterscheibar ist. « Sachtle- ben’s Vorschlag ist noch ausgeprägter. Er stellt die Popula- tionen neben einander und benennt nur die auch morpholo- gisch gut unterscheidenden Rassen; die Populationen, die dazwischen leben, bezeichnet er mit dem verschiedenen Grad des Prope-Zeichens : + , + , — . Museologisch wird man aber auch dieses schwer anwenden können, weil es ein Extrastudium bedingen würde. Diese Fragen können wir an folgenden Beispielen studie- ren : Stresemann’s Studien über die europäischen Schwanz- meisen, Gimpel, Sitta und Lanius sind wohlbekannt, so brauche ich sie nicht zu wiederholen. Ich habe einen ähnli- chen Fall bei der Elster (Pica pica L.) gefunden, wo nur die — 204 — ost- u. mittel-europäische P. p. pica L. und die iberische P. p. melanotos Brehm sich gut unterschieden lassen, alle Ras- sen und Populationen, die zwischen ihnen leben, sind nur schwer trennbar. Der grösste Teil Europas ist von der Nominatform bewohnt, die deutsche Population ist eine stark gemischte Population, und muss mit dem Prope-Zei- chen versehen werden ( + ) . Sie ist eine Rasse im Werden. Die französische Population selber ist auch nur schwer trennbar, aber erreicht noch diesen Grad, dass sie mit einem Namen versehen werden kann : P. p. galliae Kleinschm. Die iberische P. p. melanotos schliesst sich eng dieser Rasse an, ist aber von der mitteleuropäischen Elster ziemlich gut zu unterschieden, weil sie dunkler und kleiner ist. Ebenso kann man eine Reihenfolge bei den mittelasiatischen Els- tern aufstellen : bactriana — hemileucoptera — leucoptera — kamtschatica. Wir können behaupten, dass bei den Els- tern die Tendenz herrscht, von Osten nach Westen immer dunkler und kleiner zu werden. Es gibt auch eine andere Tendenz, die nicht in eine andere Rasse überführt. Subtile Unterschiede können für eine Population charakteristisch sein, aber wenn wir eine grössere Serie untersuchen, ersehen wir, dass sie so nahe zu der Nachbarpopulation steht, dass eine Trennung nicht möglich ist. Der Eichelhäher Kleinasiens z. B. — ausgenom- men die südöstlichsten Teile — ist kleiner, an der Unterseite heller, weisslicher, als die die Population aus dem Kauka- sus und Kuban. Dieser Unterschied ist aber nur an grossen Serien zu bemerken, und die Mehrzahl der Exemplare ist gleich jenen der helleren Variation der kaukasischen Form. Ebenso ist es bei dem Eichelhäher aus Tunis gegenüber dem Häher aus Algier. Diese Population wollte Tschusi mit dem Namen G. gl. koenigi versehen. Solche Tendenzen führen die Entwicklung des Rassenkreises in eine Sackgasse; nur wenn die Eigenschaften verschiedener Populationen im Laufe der Zeit hervorstechend werden, können diese sich zu selbstständigen, gut begrenzten Rassen entwicklen. Glücklicherweise braucht man sich bei den Vögeln mit ökologischen Variationen nur äusserst selten zu beschäf- tigen, weil die Vögel durch ihre Lebensweise und ihr Flug- — 205 — vermögen den Einflüssen ihrer unmittelbaren Umgebung nicht so ausgesetzt sind. Nur einige geographische Verhält- nisse rufen solche Einflüsse doch hervor (z. B. Wüsten-, Stadtvögel, Hochgebirge). Rand hat den Einfluss der Hoch- gebirge New-Guinea’s auf die Färbung und Grösse ihrer Vogelwelt eingehend untersucht, und behauptet, dass die Population der höheren Gebirge stattlichere Grösse und dunkleres Gefieder aufweist. Nach Rensch können Rassen auf drei Arten Zustande- kommen (1932) : 1) durch die Isolation einer Population, in welcher der Bestand der Genen sich ändert; 2) durch Auftreten der Mutationen; 3) durch dem Umstand, dass die Umgebung bestimmte Individuen ausrottet, mit welchen bestimmte Genen verschwinden. Aus individueller Variation wird aber nie eine Rasse — vrgl. Timoféeff-Ressovsky - — Rensch weist auf Stresemann’s Mutationsstudien hin, und folgert, dass die Rolle der Mutationen in der Rassenbildung nur sehr untergeordnet ist. Es muss mehr auf das Vordrin- gen u. die Ausbreitung der Vögel geachtet werden, und in der Tat können wir vor unseren Auge sich abspielende Gebietseroberungen einiger Arten beobachten, z. B. in Europa der Girlitz, die orientalische Lachtaube, usw., in NO. Asien der Haussperling, die Elster, usw. Das Vordrin- gen kann aus einer Richtung erfolgen, oder sogar aus zwei. Bei der Entstehung der Rassen spielt der erste Fall eine grössere Rolle, denn so entstehen die gleitenden Uebergänge. Es kann aber Vorkommen, dass eine « Art », die vor der Eiszeit einheitlich war und durch die Eisdecke in zwei Teile geteilt wurde, wieder ihr altes Revier erobert, und so drin- gen die Teile aus zwei Richtungen, vor, bis sie sich sogar auch mit einander verbinden. Wenn sie nun ihre sexuelle Affinität nicht verloren haben, gewinnt die Bastardierung auch eine rassenbildende Rolle. Stresemann hält dies für einen bedeutenden Faktor in der Rassenbildung, dass aber selbst die Bastarde zu einer neuen Rasse führen, hält auch Stresemann nicht für wahrscheinlich; Jordans spricht strickte aus : « Ich kann mir bei einer derartigen Rassen- verteilung keine Möglichkeit denken, die die Grundlage schaffen sollte für das Entstehen einer Mischrasse über ein — 206 — Gebiet von vielen hundert Kilometern hin ». Einen Unters- chied zu machen zwischen dem Verlauf der beiden Rassen- bildungen kann nur durch eine Vermutung geschehen, und hängt sehr viel von der Auffassung des Autors ab, obwohl es sich hier entscheiden kann, ob wir es noch mit einer Rasse oder schon mit einem anderen Rassenkreis zu tun haben. Jordans führt auch eine dritte Möglichkeit an, wenn in das Gebiet einer ständigen Rasse, während der Strichzeit eine andere eindringt, und einige übriggebliebene Exem- plare sich dort mit der ständigen Form paaren; nach seiner Ansicht entstehen so die Nucifraga cargocatactes « relicta » genannten Vögel, die von N. c. cargocatactes L. und N. c. macrorhgnchos Brehm stammen. Ein grosser Teil der Rassen ist gar nicht « fertig », um die Worte Rensch’s zugebrauchen. Das ist der Fall bei den charachteristischten Rassenkreisen, wo die Rassen ganz gleitend in einander übergehen; z. B. im Falle der Elster scheint pica und melanotos schon « fertig » zu sein, die g al Ha e ist beinahe « fertig », aber noch nicht ganz rein, dagegen ist « germanica » noch so unklar, dass man eine entstehende Rasse in ihr ahnen kann, die aber noch nicht für eine Rasse gelten kann; es kann die deutsche Popula- tion daher nicht mit einem prioritätskräftigen Namen benannt werden, obwohl wir sie in keine von der Rassen einreihen können; die einzelnen Exemplare wären morpho- logisch beinahe gut determinierbar, aber wenn wir die Variation der Population an einer Serie betrachten, ersehen wir, dass eine klare Scheidung unmöglich durchführbar ist, und so kann man auch das Prope-Zeichen nur für die Population selbst anwenden, und nicht für einzelne Stücke. Solche Exemplare können nur mit Hilfe des Fundortes bes- timmt werden. Ebenso entscheidet der Fundort die Rassen- zugehörigkeit der Exemplare bei den mandschurischen Eichelhähern. Je grösser die individuelle Variation ist, desto kleiner pflegt die Möglichkeit der Rassenbildung zu sein, aber dafür ist die Möglichkeit der Entstehung der Mutationen grösser. Es ist wahrscheinlich, dass ein Rassenkreis alle die Rassenmerkmale in sich trägt, die bei den Rassen nur — 207 — in gewisser Weise hervortreten. Ausnahmsweise aber kann eine Eigenschaft plötzlich hervorspringen, die wahrschein- lich keine neue ist, sondern ein Merkmal einer weitentfern- ten Rasse. Dies wirkt ganz ungewöhnlich, z. B. eine unga- rische Elster (P. p. pica L.) mit dem gelben Schnabel der californischen Rasse (P. p. nuttalli Aud.), usw. Stresemann weist in seiner Schwanzmeisen-Studie darauf hin, dass ein Exemplar, das die Eigenschaften einer anderen Rasse besitzt, viel wahrscheinlicher ein Rückschlag, als ein vers- trichenes Stück ist — Jordans, « Fremdkleid ». Bei der Lösung dieser Fragen kommt uns heute schon oft die Beringung zu Hilfe. An dieser Stelle möchte ich nur einige Beispiele anführen, auf welche wir uns bei der Ents- cheidung der Rass.enzugehörigkeit stützen können. Die Beringung der Zugvögel macht uns klar, aus welcher Rich- tung wir eine Rasse erwarten können. Die Beringung der Standvögel beweist uns, in welchem Mass wir bei den Win- ter vögeln auf Neuankömmlinge rechnen können, und welches wahrscheinlich nur eine örtliche Bewegung ist ? Bei den Corviden habe ich die folgende Tabelle nach der Reihe ihres Strichvermögens zusammengestellt : N. RASSENKREIS Cd Q z D fa Qi fa Q •< ■Jl KM % fa £ e z 5 < -5 5o TOO 200 5oo 8oo 1200 i5oo ìyoo 1900 1. Cor vus cornix L. 397 8 31.75 6.80 6.55 22 32 20 41 10.07 1.25 0 50 0.25 2. Coloeus monedu la L. 295 7 88.13 1 03 2.37 4 41 1.71 1.35 0.67 3. Garrulus glan- darius L. 70 5 72.85 7.14 8.57 4 29 4 29 2.86 4. Corvus corone L. 90 10 92.23 1 11 3.33 3.33 5. Pica pica. L. 92 7 100.00 — 208 — Aus den ungarischen Beringungen der Standvögel gewin- nen wir folgende Resultate (siehe Landkarte) : 1. Passer d. domesticus L. (6) max. 60 km., und nach Jahren an derselben Stelle max. 2 J. 2. Passer m. montanus L. (3) max. 30 km.. . — 3 » 3. Carduelis c. carduelis L. (5) max. 33 km.. . — 3 » 4. Chloris chloris auct. (3) max. 260 km — 1 » 5. Parus c. caeruleus L. (14) — 5 » 6. Parus palustris auct. (50) — 3 » 7. Sitta europaea caesia Wolf. (9) max. 5 km. — 1 » 8. Dryobates major pinetorum Brehm (1).. — 1 » 9. St rix a. aluco L. (2) — 2 » 10. Asio o. otus L. (3) — 1 » 11. Athene n. noctua Scop. (3) max. 55 km.. . — 1 » 12. Accipiter n. nisus L. (4) max. 6 km — 5 » 13. Accipiter g. gentilis L. (7) max. 20 km... — 1 » 14. P erdix p . perdix L. (9) max. 15 km — 4 » 15. Phasianus colchicus auct. (33) max. 13 km. — 3 » Diese 15 Rassenkreise zeigen also in Ungarn eine ziem- liche Sesshaftigheit. 16. Coccothraustes c. coccothraustes L. (3) 1. 1100 km. SW., 2 J. (S. Frankreich) ; 2.750 km. WSW., 4 J.; 3. — km., 1 J. 17. Parus m. major L. (264) 1. 500 km. SW., 1 J.; 2. 310 km. NW., 1 J.; 3. — km. halb J. 45 %, 1 J. 31 %, 2 J. 19 %, 3 J. 2 %, 4 J. 3 %. 18. Tyto alba guttata Brehm (8) 1 St. 900 km. SW. (N. Italien), 2 J.; 4 St. Halb Jahr — km., 3 St. 1 J., von welchen 2 St. 30 km., 1 St. 60 km. 19. Falco t. tinnunculus L. (1) 600 km. NEE. (Deutschland), 2 J. Also : die s. g. Standvögel des Karpathen-Beckens verlas- sen auf weite Entfernungen ihre Heimat, die Schleiereule dringt sogar in das Gebiet einer anderen Rasse vor, was die polnische Beringungen auch zeigen (Ferrara-Lwöw) . Die Kohlmeisen bleiben sicher in grösster Anzahl auch im Win- ter in ihrer Heimat, aber einige Exemplare fliegen weit weg, — 209 — 14 — 210 — sogar über das Meer — Insel Lussin — , und wieder andere erscheinen im Winter von Norden zwischen der einheimis- chen Population. Zusammenfassung : 1. Die allgemeinen Regeln sind eine grosse Hilfe in der Systematik — z. B. Bergmann, Gloger, Allen, Rensch- Regel — denn mit ihnen können wir unklare Fälle leichter entscheiden. 2. Die Realisierung der allgemeinen Regeln ist von sehr vielen Umständen abhängig, somit kann nur selten ein klares Bild geschaffen werden. 3. Für zoologisch-systematische Studien sind am besten die Vögel geeignet, weil ihre einzelnen Rassen ein weites Gebiet durch ihr Flugvermögen besitzen, und so braucht man zu dieser Studie das wenigste Material, verglichen mit anderen Tieren. Auch sind die Vögel durch ihre grössere Bewegungsfähigkeit den örtlichen ökologischen Einwirkun- gen nicht so ausgesetzt, und man braucht mit ökolo- gischen. Varianten nur selten zu rechnen. Die Vögel bereiten aber anderseits enorme Schwierigkeiten, gegenüber anderen Tiergruppen, und das kommt ebenfalls von ihrer grösseren Bewegungsmöglichkeit. So dauert der Zug und Strich der nordischen Vögel noch an, während unsere Vögel schon zur Brut geschritten sind, solche Stücke werden bei einer Balgstudie das klare Bild sehr stören; ferner wird das Materialsammeln und das Studium durch die Mauser er- schwert. 4. Die Rassen können auf den verschiedensten Stufen ihrer Rassenbildung stehen : A. Die Rassen gehen ganz glei- tend in einander über : a ) In dem vollkommensten Fall ist der Uebergang nur an ganzen Populationen zu bestimmen, nicht aber an einzelnen Stücken — das hängt auch von der Qualität der Rassenmerkmalen ab — z. B. Elster, Gimpel; b) Im Falle des Vorschreitens aus zwei Richtungen besitzt eine Bastard-Population den grössten Teil des besiedelten Gebietes, in welchem die Nachkommenschaften sich nach 211 dem Mendel-Gesetz spalten, z. B. Schwanzmeise. B. Im sel- tensten Falle sind die Rassen « fertig », d. h. sie sind ausser an dem Fundort auch an ihren morphologischen Kennzei- chen GUT kenntlich, und jede Rasse hat ein eigenes Brut- gebiet, z. B. Eichelhäher. C. In einem Rassenkreis unter- scheiden sich einige Gruppen ganz deutlich, soweit sogar, dass einige auch ihre sexuelle Affinität verlieren und in das Gebiet der anderen Rasse ein dringen; sie überschreiten also die Merkmale der sensu-stricto-Rasse, während die anderen Rassen geographisch getrennt leben, — vrgl. Mer- tens : « Auch nach ihren Zusammentreffen bleiben diese Formen daher nur Rassen (Subspecies) ». — z. B. Schaf- stelze, Kohlmeise, usw. D. Einige Gruppen des Rassen- kreises unterschieden sich morphologisch, wie physiolo- gisch, und obwohl sie auch a) geographisch gut getrennt leben oder, b) teils vermischt, können sie nur im Grenzen- gebiet zur Bastardierung kommen, z. B. Jagdfasan und Grünfasan, Rabenkrähe und Nebelkrähe, Buntspecht und Blutspecht, usw. Solche Fälle sind am schwersten zu ents- cheiden, und es hängt sehr viel von dem Forscher, ab, oh er sie trennt oder sie in einem Rassenkreis zusammenfasst. Die Entscheidung kann mitunter davon abhängig gemacht werden, ob die Gruppen in das Gebiet der andern eindrin- gen, oder nicht. Dieser letzte Fall ist am kompliziertesten von allen. Nach Stresemann sollte die physiologische Ent- scheidung massgebend sein, aber wie wir es schon gesehen haben, hat die neue Systematik seither noch kompliziertere Fälle gefunden. 5. Der Fundort ist in fraglichen Fällen für die Rassenzu- gehörigkeit entscheidend (extreme Varianten), und wenn wir mit den verschiedenen Stufen der Selbständigkeit der einzelnen Rassen rechnen, benötigen wir keine höheren Zwischenformen, wie Artenkreis. Für die Untersuchung entscheidend ist in jedem Fall die systematische Begabung des Forschers. Gelegentlich des VII. Orn. Kongresses hat Salomonsen die Grenzenfälle der Rassenkreise untersucht und kam zu dem selben Resultat wie ich jetzt bei der nie- drigsten systematischen Kategorie, bei der Rasse. — 212 — 6. Die subtilen Rassen sind möglichst zu vermeiden, nur auf Tendenzstücke können wir hinweisen. Das Tendenz- stück oder die Tendenz-Population ist ein Grad der Ras- senausbildung, in welchem eine Form jene morphologische Grenze noch nicht erreicht hat, auf Grund welcher wir sie mit einem Namen versehen können. Die Tendenzpopulation kann selbstständig sein oder ein Grad des gleitenden Ueber- ganges in die andere ausgebildete Rasse. 7. Die Feststellung der ökologischen Varianten (z. B. Blaugans, Accipiter novaehollandiae, Florida caerulea, Coereba, gelbschnäblige Pica p. pica, usw.) kann nur mit Hilfe des Studiums des ganzen Rassenkreises geschehen. 8. Wir müssen im Falle eines ungewöhnlichen Kleides immer eher an einen Rückschlag, als an eine andere Rasse denken — vrgl. Jordans : ... « Fremdkleider ». In diesen haben wir nun nichts anderes zu sehen als eine dem betref- fenden Gebiete fremde atypische Realisierung der allen Individuen desselben Formenkreises eignen gleichen Eigen- schafts-Realisierbarkeit... ein « Fremdkleid » bereits das typische Kleid einer bestehenden Rasse darstellt, während eine « Mutation » darin besteht, dass diese Kombinierung bis dahin noch nicht realisiert war. « In solchen Fällen hel- fen uns zur Lösung die Beringungsangaben, die uns über den Zug und Strich der Vögel, über ihre wahrscheinliche Richtung und Ausbreitung mit positiven Daten versehen. Ich nehme meinerseits die Nomenclatur und die Defini- tionen Rench’s an. Die Unterschiede zwischen unseren Auffassungen sind nicht bedeutend, und es war vorauszu- sehen, dass wenn die theoretischen Vorstellungen an Teil- fragen geprüft werden und diese praktisch ausgewertet werden, sich einige Ausnahmen dabei ergeben werden. Die- ser Vorschlag, welchen Okland angibt, ist eine Konzession, mit welcher wir rechnen müssen. Die Grenzen zwischen Rasse und Rassenkreis — den ich für gleichwertig mit dem alten Art-Name halte — müssen in jedem Fall unabhängig beurteilt werden. Die Grenzen eines Rassenkreises müssen wir genau beschreiben, und wenn man Tiere in einen Ras- senkreis zusammenfasst, muss das auch nomenclatorisch — 213 — gekennzeichnet sein, sonst könnten wir willkürlich die verschiedensten Tiere zusammenfassen und die, die nicht ganz passen ausser Acht lassen. Dann wäre das Prinzip des Rassenkreises unklar und die Systematik wieder in das alte Chaos gesunken. Ich muss gegen Kolosvary Einspruch heben, wenn er mit einer solchen Auffassung das Rassen- kreisprinzip in die Arachnologie einführen will, dass er verschiedene Arten ( Xysticus sabulosus und X. embriki, Yllenus arenarius und Y. horväthi, Tarentula singoriensis und Tarentula apuliae ) als vikariierende Mitglieder eines Rassenkreises auffast, mit welcher systematischen Nomen- clatur er ganz Rensch wiederspricht. Wenn Kolosvary die- sen Formen keinen Species-Wert zuschreibt — was er tat- sächlich tut (mdl.), nur als theoretischer Biologe will er sich mit Nomenclatur-Fragen nicht beschäftigen — müsste er gleichzeitig auch die trinäre Nomenclatur übernehmen. Seine Auffassung über das Wesen der geographischen Ras- sen, die er als gleichwertig mit der ökologischen Paralelli- tät, usw. anführt, und seine Ansicht, die die Wirkung der äusseren Faktoren in jedem Falle leugnet — vrgl. Inzucht, usw., die Argumente der breiten Literatur gegen Rensch — kann ich auch nicht annehmen, aber weil er eine Einteilung der Lebenserscheinungen von einem höheren Standpunkt versucht, kann diese Frage nicht in einer kleinen systema- tischen Studie beantwortet werden, sondern vom Stand- punkt der theoretischen Biologie aus — möglichst von Rensch selbst. Die Systematiker zweifeln nie daran, dass ihre Einteilung eine künstliche ist, und wenn wir die natür- liche zu erreichen versuchen, wird es nur beim Versuch bleiben. In den Kreaturen des Schöpfers variieren die Gesetzmässigkeiten, die in ihnen geschaffen sind. Wir ver- suchen diese zu zergliedern und auf Grund unserer Resul- tate ein System aufzustellen. Die Systeme werden immer vollkommener, aber nie völlig vollkommen werden. Durch die Verflechtung der Lebenserscheinungen muss man immer mit Ausnahmen rechnen, aber wenn wir uns nicht an Systeme halten, verlieren wir den Leitfaden unseres Denkens und können nur in einen Irrwahn, gelangen, aber nie zu Resultaten. — 214 — LITERATUR 1. Catuneanu (P.). — Dryobates syriacus romanicus nov. subsp. Nat. Biol., 1933, p. 85-102. 2. Domaniewski (J.). — Systematykai geograficzne roz- mieszczenie rodzaju Budytes Cuv. — Systematik und geographische Verbreitung der Gattung Budytes Cuv. Ann. Zool. Mus. Pol. Hist. Nat. Warsz., 1925, p. 85-125. 3. Domaniewski (J.), Kreczmer (B.). — Sprawozdanie z dzialalnosci Stacji Badania Wedrówek Ptaków za rok 1934. — Compte rendu de l’activité de la Station pour l’Étude des Migrations des Oiseaux pour l’année 1934. Act. Orn. Mus. Zool. Pot., 1936, p. 467-510. 4. Grote (H.). — Ueber Motacilla flava mutatio lutea (Gm.). Orn. Monber, 1937, p. 162-166. 5. Harrison (J. M.), Pateff (P.). — A contribution to the ornithology of Bulgaria. II. Ibis, 1933, p. 589-611. 6. Hartert (E.), Steinbacher (F.). — Die Vögel der paläarktischen Fauna., Berlin, 1910-1936, pp. 2328 und 92 und 480. 7. Jordans (A.). — Versuch einer Monographie des For- menkreises Sturnus vulgaris L. Arch. f. Naturgesch., 1923, p. 1-147. 8. Klein (E.), Stresemann (E.). — Zur Verbreitung von Dryobates major und Dryobates syriacus in Bulgarien. Orn. Monber., 1925, p. 141-143. 9. Kleiner (A.). — Ist Motacilla flava lutea Gm. eine Mutation ? Anz. Orn. Ges. Bay., 1938, p. 3-5. 10. Kleiner (A.). — Mitteilungen über die Schafstelzen (Motacilla, Aves) Bulgariens und seiner angrenzenden Gebiete. Mitteil. Kgl. Naturw. Inst. Sofia, 1936, p. 69-80. — 215 — 11. Kleiner (A.). — Rendszertani tanulmânyok a Kâr- pâtok medencéjének varjuféléin és azok fôldrajzi faj- takörein. T — Systematische Studien über die Corviden des Karpathenbeckens nebst einer Revision ihrer Ras- senkreise. Aquila, (im Druck, bez. im Bereitung). 12. Kleiner (A.) . — A sargabillegetök Magyarorszagon elö- forduló fajtâi. — Die Rassen der Schafstelzen in Ungarn Budapest, 1935, pp. 34. 13. Kleiner (A.) . — Das Vordringen der orientalischen Lachtaube in Europa. Gef. Welt, 1937, p. 448-450. 14. Kleinschmidt (O.) . — Die Formenkreislehre und das Weltwerden des Lebens. Halle-S., 1926, p. 188. 15. Kleinschmidt (O.) . — Parallelentwicklungen und Wie- derholungserscheinungen in der Tierwelt. Nov. Acta Leop., 1936, p. 367-391, Taf. 87-90. 16. Kleinschmidt (O.) . — Die Verwandschaft von Embe- riza citrinella und Emberiza leucocephala. J. f. O., 1917, p. 93-95. 17. Kolosvar y (G.). — Generisches System der Lebenser- scheinungen. Festschr. Strand, Vol. L, 1936, p. 185-248. 18. Kolosvary (G.) . — A Xysticus sabulosus és a Xysticus Embriki fôldrajzi elterjedése. — Die tiergeographische Verbreitung von Xysticus sabulosus und Embriki. Acta Biol, 1936, p. 46-48. 19. Mayr (E.) . — Die Ausbreitung des Girlitz ( Serinus canaria serinus L.) . J. f. O., 1926, p. 571-671. 20. Meise (W.) . — Rassenkreuzung an den Arealgrenzen. Verh. Deutsch. Zool. Ges., 1928, p. 96-105. 21. Meise (W.)I — Die Verbreitung der Aaskrähe (Formen- kreis Corvus corone L.) . J. f. O., 1928, p. 1-203. 22. Meise (W.) . — Zur Systematik und Verbreitungsges- chichte der Haus-und Weidesperlinge, Passer domes- ticus (L.) und hispaniolensis (T.) . J. f. O., 1936, p. 631- 672. — 216 — 23. Mertens (R.). — Ueber den Rassen-und Artenwandel auf Grund des Migrationsprinzipes, dargestellt an einigen Amphibien und Reptilien. Senckenbergiana, 1928, p. 81-91. 24. Niethammer (G.). — Handbuch der deutschen Vogel- kunde. I. Leipzig, 1937, p. 474., Taf. I. 25. Niethammer (G.). — Uber die Beziehungen zwischen Flügellänge und Wanderstrecke bei europäischen Sing- vögeln. Arch. f. Natgesch., 1937, p. 519-525. 26. Orlano (F.). — Die geographischen Rassen der extra- marinen Wirbeltiere Europas. Zoogeographica, 1937, p. 389-484. 27. Rand (A. L.). — Altitudinal variation in New Guinea Birds. Amer. Mus. Nov., N. 890, 1936, pp. 14. 28. Rensch (B.). — Die Berechtigung der ornithologischen systematichen Prinzipien in der Gesamtzoologie. Verh. VI. Int. Orn. Kongr. Kopenhagen, 1926, p. 228-242. 29. Rensch (B.). — Einwirkung des Klimas bei der Aus- prägung von Vogelrassen. Proc. VIII. Int. Orn. Congr. Oxford (im Druck). 30. Rensch (B.). — Grenzenfälle von Rassen und Arten. J. f. O. 1928, p. 222-231. 31. Rensch (B.). — Kurze Anweisung zur zoologisch-syste- matische Studien. Leipzig, 1934, pp. 116. 32. Rensch (B.). — Das prinzip geographischer Rassen- kreise und das Problem der Artbildung. Berlin, 1929, pp. 206. 33. Rensch (B.). — Studien über klimatische Parallelität der Merkmalsausprägung bei Vögeln und Säugern. Arch. f. Naturgesch., 1936, p. 317-363. 34. Rensch (B.). — Ueber den Unterschied zwischen geogra- phischer und individueller Variabilität und die Abgren- zung von ökologischer Variabilität. Arch. f. Natur- gesch., 1932, p. 95-113, — 217 — 35. Rensch (B.). — Zoologische Systematik und Artbil- dungsproblem. Verh. Deutsch. Zool. Ges., 1933, p. 19- 83. 36. Sachtleben (H.). — Vögel, i. Stechow, E., Beiträge zur Natur- und Kulturgeschichte Lithauens und angren- zender Gebiete. München, 1922, pp. 232, Taf. I. 37. Salomonsen (F.). — Diluviale Isolation und Artenbil- dung. Proc. VII. Int. Orn. Congr. Amsterdam, 1930, p. 413-438. 38. Schenk (J.). — Beringungsdaten aus der Aquila, 1910- 1934. 39. St re SEM Ann (E.). — Die Entwicklung der Begriffe Art, Varietät, Unterart in der Ornithologie. Mitteil. Vers. Sächs. Orn., 1927, p. 1-8. 40. Stresemann (E.). — The Formenkreis-Theory. Auk, 1936, p. 150-158. 41-54. Stresemann (E.). — Mutationsstudien. Orn. Mon- ber, 1923, p. 79-82; 83-85; 127-131; 1924, p. 132-135; 1925, p. 178-181; 1926, p. 38-41; J. f. O., 1923, p. 512- 516; 1924, p. 73-89; 252-261; 421-424; 542-552; 1925, p. 274-277; 1926, p. 277-385; 1927, p. 574-579. 55. Stresemann (E.). — Sollen Subtilformen benannt wer- den ? J. f. O., 1919, p. 291-297. 56. Stresemann (E.). — Sitta eurepaea homey eri eine reine oder eine Mischrasse ? Verh. Orn. Ges. Bay., 1919, p. 139-147. 54. Stresemann (E.). — Ueber die europäischen Baum- läufer. Verh. Orn. Ges. Bay., 1919, p. 39-74. 58. Stresemann (E.). — Uber die europäischen Gimpel. Beitr. z. Zoogeogr. pal. Reg., 1919, p. 25-55, Kart. I. 59. Stresemann (E.). — Ueber die Formen der Gruppe Aeti- thalos caudatus und ihre Kreuzungen. Beitr. z. Zoo- geogr. pal. Reg., 1919, p. 3-24. — 218 — 60. Stresemann (E.). — Zur Frage der Entstehung neuer Arten durch Kreuzung. Club Nederl. Vogelkund, 1919, p. 24-32. 61. Timoféeff-Ressovsky (N. W.). — Ueber die geogra- phische Temperaturrassen hei Drosophila funebris F. Arch. f. Natgesch, 1935, p. 245-257. 62. Vasvari (N.). — Uj harkâly a magyar faunâban. — Ein neuer Specht in der ungarischen Fauna. Allattani Közl., 1930, p. 93-97. 63. Witherby (H. F.), Jourdain (F. G. R.), Ticehurst (N. F.), Tucker (R. W.). : — The Handbook of British Birds. I. London, 1938, p. 326. 64. Zimmermann, (K.). — Zur Rasseanalyse der Mitteleuro- päischen Feldmäuse. Arch. f. Natgesch., 1935, p. 258- 273. SOME PRELIMINARY NOTES ON THE ANATOMY AND SYSTEMATIC POSITION OF AFROPAVO CONGENSIS CHAPIN BY Percy R. LOWE Introductory Few who have had the opportunity of examining a spe- cimen of Afropavo will have any doubt about its gallina- ceous affinities. Indubitable proof of these lie, at any rate, in its anatomical characters. Difficulties arise, however, when we try to discover its more intimate relations in that order. During the discussion which followed Mr Chapin’s acount of his interesting discovery of this remarkable bird Professor Ghigi raised the question as to whether Afropavo was or was not peristeropodous or pigeon-footed. I stated at the beginning of my remarks on its anatomy that I felt certain that it was not. I have since very carefully dissected the hind-toe of Mr Chapin’s bird and compared it with that of a pigeon and various galliform birds. The résuit has been to confirm my previous conclusion that Afropavo is alec- toropodous or cock-footed, although perhaps to not the same exaggerated degree as is seen in Phasianus, Perdix and other genera of the Phasianidae. This conclusion is moreover borne out by the fact that the structure of its sternum follows the pattern of the Alectoropods whereas in the Peristeropods the structure of the sternum is conspi- cuously constrasted and characteristic. It will be remembered that Huxley (1868) divided the Gal- liformes into two divisions the Peristeropods and the Alecto- — 220 — ropods. Since I think we may rest assured that Afropavo is not peristeropodous we can, in attempting to find its proper position in the Galliform order at once rule out the Mega- podidæ and the Cracidæ. Again, in the Guinea-fowls there is no backward bony process on the proximal end of the second metacarpal and as this process is present in Afropavo we can exclude the Guinea-fowls. In Afropavo, moreover, this process is well jambed up into the angle made where the second and third metacar- pals form a synostosis, whereas in the Phasianidæ the rule is for it to occupy a more distal and isolated position. It is, also, relatively to the condition found in the Phasianidæ, feebly developed, as it is in Pavo, in which the process is also well jambed into the angle mentioned above. These two points seem to go a good way towards indicating Afropavo’ s « pavonine » affinities. Then again in the Meleagridæ, or Turkeys, there is a well-defined central apterion in the mid- scapular region of the dorsal feather tract whereas in Afro- pavo, in the two examples in spirit which I have examined — a fully adult and a young adult male — the dorsal tract was solid throughout its entire length. It is evident there- fore that the Turkeys may be excluded. We are therefore left with the family Phasianidæ in which to seek for the near relations of Afropavo and of the various groups into which this unwieldy and ill-defined family has been divided. I have excluded the subfamily Tetraoninæ, not that anyone would be very likely to include it but because for present purposes it can be definitely excluded from all other galline subfamilies on the evidence which I have lately discovered that the barbules at the bases of the barbs on the proximal third or so of the contour fea- thers differ strikingly in structural particulars. This leaves us with a heterogeneous collection of galline forms whose characters, especially their anatomical or deep-seated cha- racters, are so similar as to have made any attempt to fur- ther re-group them satisfactorarily a matter of considerable difficulty. — 221 — Part I Evidence derived from Coloration and Adumbration of Colour-Pattern. Among these last, however, there is a group of genera of which the most conspicuous external character seems to be either the actual presence of occelli in their plumage or an adumbration of such occelli. Elliott (1872), Beebe (1922) and others classify these genera as their subfamilies Pavoninæ and Argusianinæ and it is to the near neighbourhood of these subfamilies that I should refer Afropavo not only on the score of certain deep- sated characters, which will be considered below, but of colour-pattern characters which I consider of equal utility in arriving at a solution of the present problem. For Afro- pavo seems to me to occupy much the same relative posi- tion in connection with the Pavoninæ and Argusianinæ, regarded as a single group, as the genus Chalcurus does with regard to the Argusianinæ. That is to say it seems to be an unspecialized generalised or primitive « Peacock » just as I think Chalcurus chalcurus is an unspecialized une- volved or primitive Polyplectron. In a future paper I shall hope to elaborate these ideas but in the meantime I propose to call attention to the following points : In neither Chalcurus chalcurus nor Afropavo are occelli present in any part of their plumage, but just as in the tail- feathers of Chalcurus we may note in the prismatic colora- tion at their distal ends a definite or determinate conflux of coloration which is the first suggestion or adumbration of the twin occelli so characteristic of the genus Polyplectron, so I think we may see at the distal end of the upper tail coverts of Afropavo the first suggestion of an adumbrated occellus. In the female Chalcurus chalcurus this adumbration of the structural configuration of an occellus is not so advan- ced as in the male; but in the female of Chalcurus inopina- tus we find that adumbration has given way to something — 222 — approaching actuality which again is still more marked in the male. From this last condition in the male C. inopinatus an évo- lution to the fully formed Polyplectron-like occellus can easily be traced, so that, in fact, C. inopinatus , not only in* this respect but in others, forms an almost exactly interme- diate evolutionary stage between, on the one hand, the gene- ralised or more primitive Polyplectron as immanent in Chalcurus chalcurus and on the other hand its fully evol- ved forms, with their perfectly formed occelli, known to us as the genus Polyplectron. In the material which I have as yet been privileged to exa- mine through the kind courtesy of Dr Schouteden, (one adult male and one juvenile male with well-developed spur; both preserved in spirit), it cannot be said that between Pano and Afropavo there is so close an approach to an actual demonstration of a continuity of evolution as above described. Indeed the relationship between Pano and Afro- pavo may possibly only lie in the fact that the latter repre- sents a still-surviving independent and early form in the Pavonine-Argusian phylum. Nevertheless there will be few who will not recognise in the prismatic coloration of the distal end of the upper tail coverts of the juvenile male referred to above a definite adumbration of the «pavonine » occellus and something approaching it in the fully adult male. It is not my intention in this preliminary notice to des- cribe in detail the condition of things which I have sketched above, but I would add whereas in Pavo it is the upper tail coverts, in Argus the secondary wing feathers and in Poly- plectron the rectrices, upper tail coverts and contour fea- thers which have specialized, we find in Afropavo prismatic conglomerations of coloration at the distal ends of the rec- trices, upper tail coverts, tertials, secondary wing coverts and lesser wing coverts which might be interpreted as the generalized beginnings of an ancient status from which any one of the above conditions of specialization might concei- vably have eventuated. It is interesting also to note that in the young male allu- ded to above, and old enough to have conspicuous spurs, the 223 — general colour-pattern scheme consists of a well-developed and conspicuous barring on a reddish background, a condi- tion of things which it may owe to its phasianidine ances- try but which nevertheless curiously recalls the general appearance of the adult male Chalcurus chalcurus. At the distal ends of the upper tail coverts of this young male the adumbrated ghost-like occelli are more convincing than in any other situation either in its own body or that of the fully adult old male. In the fully adult Afropavo so very kindly sent to me in spirit by Dr Schouteden for study, every trace of this juve- nile colour-pattern has disappeared and has been replaced by a dull and sombre coloration almost amounting to black. It is also interesting to note that although an adumbration of a potential occellus is observable in the distal end of the upper tail-coverts, there is only a mere splash of prismatic coloration on the distal ends of the tail feathers, tertials, and their lesser wing coverts with no suggestion of any determinate structural arrangement in the coloration, except perhaps in the lesser wing coverts. It is therefore only at the distal ends of the upper tail coverts of the fully adult male and of the nearly grown juvenile male of Afro- pavo that we get an adumbration of the « Pavonine » occel- lus; and I use the term « Pavonine » as a blanket term to cover Pavo, Argus, Rheinartia, Polyplectron and Chalcurus. In the Ibis for 1933, pp. 112-129 Pis. IV-V, I called atten- tion to the question of adumbration of colour-pattern cor- related with a less advanced evolutionary progress in the structure of the skull as exhibited in certain genera of Ringed Plovers. Thus of two series composed of various species of Ringed Plover belonging to the subfamily Chara- driinæ, one was characterised by what may be termed an adumbrated or ghostlike colour-pattern associated with which was an apparently half completed bony skull-pattern, while in the other series the colour pattern had, as it were, been painted in strongly and the bony skull-pattern corres- pondingly more finished. I suggested in that paper that the condition indicated that it might be possible to find in a community of Plovers exis- ting at the present day and belonging to the same subfamily — 224 — Charadriinæ representatives of two distinct geological hori- zons. It appears to me that Chalcurus chalcurus, Chalcurus inopinatus and Polyplectron spp. may also illustrate such an évolutionary series in point of time, a suggestion which seems all the more plausible in view of the amazing persis- tency of avian types, especially when isolated on islands. Following up this idea I also suggested (Bull. B. O. C. Vol. LVII, p. 85, 1937) that Afropavo may not necessarily have had its provenance from Asia but might posibly be a surviving relic of the Miocene fauna of France driven south to a last retreat in the great Congo forest of Africa by the gradual onset of colder periods in Europe. Milne-Edwards (1871) described three fossil avian forms from this horizon in France which he referred to the genus Phasianus. There seems to me to be reason to think that these three fossil miocene gallinaceous forms cannot be properly refer- red to the genus Phasianus in its strict sense or even to such a genus as Mio-phasianus as proposed by Lambrecht (1933) and I suggested (loc. cit.) that in view of their very large size and the great length of the tarso-metatarsus it may be possible that they were nearer to some form now represented by the Fire-back group (Lophura) . The question now arises whether they may not have been some generalised form of « Peacock » such as Afropavo. The comparative osteology of the tarso-metatarsus seems ot make this point worthy of consideration and further investigation. Their southerly journey would have been easy as the Mediterranean in the Miocene was only repre- sented by a chain of small lakes. Part II Evidence of Taxonomic Position derived from Anatomical and other structural characters . Having considered at some length the evidence of Afro- pavo’s taxonomic position derived from colour-pattern con- siderations, I now propose to jot down as briefly as possible the evidence derived from other sources. — 225 — I. Pterylography. — The pterylosis of Afropavo is typically galline. It has a peacock-like cranial tuft which although seanty is quite normal in every particular but immediately anterad of this a series of specialised bristles devoid of barbs and barbules, arising from deep sunk epi- dermal fossae, and abruptly truncated at the level of the skin. The dorsal feather tract is solid thoughout. It consists of a long and narrow well-defined band in the cervical region widening somewhat as it reaches the mid-scapula region and then suddenly attaining its widest extent in almost the form of a broad saddle at about the level of the lower end of the scapula. From this point it gradually diminishes in width to the root of the tail. In this last respect therefore it differs from the condition found in Pavo where we find a continuously broad tract extending right down to the oil gland, a difference which may be explained by the super- development of the upper tail coverts in the latter bird. In being solid in the mid-scapular region the Meleagridæ are excluded, in which family there is a well defined apte- rion (cf. Nitzsch’s Pterrylography) . The ventral feather tracts are typically galline. The tail feathers are eighteen in number; the upper tail coverts fall short of the rectrices. The relative length of the central coverts to the central rectrices is as 192-222 mm. The oil gland is tufted. The primary wing feathers are 10 in number. The lon- gest is either the 3 rd or 4 th. The order of length from without inwards is as follows — 10 th very small then 9 th, 8 th, 7 th, 6 th, 5 th, 4 th, 3 rd in order of increase in length then shorter again to the 1st. The 3 rd primary measured 245 mm. The secondaries including the innermost or « ter- tials » are 14 in number. They are quinto-cubital. The carpal remex is longer than the carpal covert. The structure and arrangement of the barbules at the bases of the barbs on the proximal third or so of the con- tour feathers from the mid-dorsal feather tract is galline as contrasted with the condition (lagopine) in grouse-like birds. 15 — 226 — II. Osteology. - — The Phasianidæ are osteologically so uniform in structure that it is difficult to find characters to distinguish the various groups. In Afropavo the following points have emerged. a) The skull. — In its general morphology is typically galline. The lacrymals are however pavonine in having the horizontal process abruptly truncated and the descending process sickle-shaped with the concavity facing backwards as in Pavo cristatus. The cerebral portion of the skull is low and in this respect differs conspicuously from the bom- bous condition in Pavo. In Afropavo , moreover, the occipi- tal bone exhibits a very strong almost cone-shaped protube- rance over the occipital foramen in which it not only differs from Pavo but as far as I am aware from all other galline forms. b) The Sternum in its general morphology is typical of the alectoromorphous condition as opposed to the peristero- morphous but the anterior costal process is relatively short and in relation to the central axis of the body is definitely obtuse in position as in Pavo cristatus , a point which may be regarded as curiously interesting evidence of its « pavo- nine » affinities. c) The Metacar pals. — In Metacarpal II there is a back- ward process which is not only feebly developed as compa- red with other phasianine forms but is jambed well up into the angle made by the synostosis between the second and third metacarpals. In this respect it agrees in a remarkable manner with Pavo. d) The Pelvis. — In its general configuration the pelvis is typically galline and its post-acetabular portion is not so broad as in Pavo in which respect the condition is obviously due to the latter’s hyper-specialized condition of the upper tail coverts. e) The tarso-metatarsi are very long and slender and I have spent a good deal of time comparing them with the like bones in other galline forms. They come suggestively close in features to the Argusianinæ and also to Lophura. — 227 — III. Myology. — I have dissected most of the muscles in Afropavo and have compared them with those of Pavo and Chalcurus. I do not propose to describe them fully here but the following facts have emerged which seem of some interest : Most gallinaceous birds have Garrod’s complete thigh muscle formula AB, XY + and it might have been expected that in view of the apparently generalised nature of Afro- pavo this complete formula would have been present. On the contrary I find that both the femoro-caudal and the acessory femoro-caudal are absent so that its formula is XY + . This is remarkable for in Pavo according to Gar rod the femoro-caudal is also absent, a very unusual condition in the Galliformes as I have just indicated. In Chalcurus chalcurus I also find that the accessory femoro-caudal is very ill-developed. I have not had the opportunity of dissecting any other « Pavonine » forms, but Garrod states the femoro-caudal is present in Argus. The expansor secundariorum muscle. — Garrod (1876) has described the varying relations of this extraordinary little muscle which is invariably present in the Galliformes. In Afropavo I find I that it arises from the two inner secondary remiges (tertials) by two very small fleshy bel- lies. The long tendon just blends with the axillary border of the teres et infraspinatus muscle, winds round it and is inserted on to the axillary border of the coraco-brachialis muscle by a slightly expanded ligamentous foot. On its way across the axilla from the teres to the coraco-brachialis the tendon actually threads its way between the axillary vessels and nerves. Garrod (1. c.) states that the above is the arran- gement in Pavo and seven other galline genera. He men- tions several other genera in which the muscle takes a dif- ferent course. The tensor patagii longus and brevis are both feeble ill- developed muscles relatively to the size of the wing; and the insertion of the latter is diffusive as in all Galli. There is no patagial fan which is also a constant galline character. The triceps is not a strongly developed muscle, the scapular head of the deltoid is also long and narrow and is inserted — 228 — mid-way down the humerus. I could not find any humeral head. The biceps has a single broad tendinous origin which extends over both the humeral and coracoid heads. There is no biceps slip. The latissimus dorsi and the scapular muscles are all rather feeble. Even the subscapularis is poorly developed. On the other hand the Pectoral muscles are well developed. The tendon of the pectoralis secundus runs through a sleeve formed by the scapulo-humeral ligaments. It has a peculiar one sided hastate insertion rather reminiscent of the Penguins. Finally all the muscles of the hinder extremities are hyperdeveloped, and the conclusion I have come to is that Afropavo is a better runner than a flier, and that is spends most of its time on the ground. IV. The Syrinx differs from that of Pavo in several particulars. I have not had an opportunity of examining this latter but Garrod (1879) states that the thoracic termina- tions of the trachea are less complicated that in any galli- naceous bird known to him. In Afropavo on the contrary the last three tracheal rings effect a junction in front so as to form a conspicuous bony shield and in the same way a less conspicuous one is evident behind. In Afropavo, moreover, there are two wide window-like spaces on the posterior surface of each of the two bronchi which in my experience are unique in the avian class. These two spaces on either bronchial tube are situated bet- ween the 9 th and 10 th and the 10 th and 11 th rings, res- pectively. They occupy the whole width of the bronchial tubes and are merely separated by the 10 th ring. They appear to be open spaces, unguarded by any membrane, unlikely as that may appear. I hope to have them illustra- ted at some future date. V. Alimentary System. — This is typically galline and I have no more to say about it than that the caeca are more than ordinarily large — 135 mm. long by 25 mm. in their widest part; while the rectum is 60 mm. — and that the — 229 — last 65 millimetres of the small intestine before running into the large intestine is barely 5 mm. in diameter and has the appearance of a thick cylindrical cord. I have never pre- viously noted such a condition. I might add too that there is a very prominent bursa fabricii which stands out away from the cloacal chamber. Its measurements were 18 mm. by 12 mm. There is a well- developed gall bladder. THE DOWNY YOUNG AND THEIR COLOUR-PATTERN As far as I know no one has ever seen the downy chick of .Afropavo; still less has described it in a scientific jour- nal. This is a pity for I believe that if only we could make a comprehensive enough collection of the downy chicks of the Gallinaceous order, considerable light might be shed on the problem of how to discover a real clue to the genetic differences of the various Gallinaceous groups. It would help as to differentiate them in a way which no other method has so far done. For instance the Guinea fowls and the Francolins can be recognised at a glance as genetically distinct groups on the colour pattern of their downy young alone in a far more convincing way than by means of mor- phological differences in the inner structure of the adult, and so with other groups. Unfortunately our collections in the British Museum are not complete enough in this res- pect, although every effort is being made to make it so. SOME LITERATURE REFERRED TO Beebe (Wm.). — 1922. A Monograph of the Pheasants. Blanchard (Emile). — 1857. Annales de Science Naturelle Tom. VII, p. 91. « De la détermination de quelques Oiseaux et des caractères ornithologiques des Gal- linacés ou Gallidés ». Elliot (D. G.). — 1872. A Monograph of the Phasianidae. — 230 — Garrod (A. A.). — 1876. Proc. Zool. Soc. Lond., N. 189, 200. « On the Anatomy and Systematic Position of the Palamedeidæ or Screamers ». Garrod (A. A.). — 1879. Proc. Zool. Lond., N. 354-80. « On the Conformation of the Thoracie Extremity of the Trachea in the class Aves ». Lambrecht (Kalman). — 1933. Handbuch der Pala-corni- thologie. Lowe (P. R.). — 1933. « Ibis », p. 112-129, PI. IV-V. « Adum- bration of Colour-Pattern correlated with evolu- tion of Structure in the Skull of Certain Plovers ». Milne Edwards (Alphonse). — 1867-1871. « Recherches sur les Oiseaux fossiles de la France ». Parker (Kitchen). — 1864. Trans. Zool. Soc. Lond., Vol. V, p. 149. « On the Gallinaceous Birds and Tina- mous THE SEX RATIO IN BIRDS' (SUMMARY) BY Ernst MAYR ( The American Museum of Natural History, New-York / Both sexes occur in an approximately equal proportion in most species of birds. Only a small deviation from the ideal 50 % ratio was found in the well studied cases of the domestic fowl and pigeon. Strongly unbalanced sex ratios have, howewer, been found in some species of wild birds, Either the male or the female sex may be the more common one, up to a ratio of 6 : 1 or 8 : 1. The unbalanced condition of the sex ratio in adult popu- lations can be correlated in some cases with environmental factors (such as a particular vulnerability of one sex) ; in other cases there is little doubt that; it exists already at the time of fertilization (unequal primary sex ratios). In most of these cases it seems to be correlated with pecularities in the life history, such as polyandry or polygyny. No evidence is yet available as to a cytological mechanism which might control unequal sex ratios, but one must assume the occur- rence of some irregularity during the maturation divisions of the egg cell or during fertilization. 1. Will be published in detail in the « American Naturalist UEBER PARALLELE GEOGRAPHISCHE VARIATION IN DER VOGELWELT OSTASIENS VON W. MEISE ( Dresden ) Durch Osteuropa ist in den letzen Jahrzehnten ein klei- ner Vogel nach Westen vorgedrungen, der einen nahelie- genden Ausgangspünkt für meine kurze Betrachtung über parallele geographische Variation in Ostasien bietet. Der Grüne Laubsänger, Phylloscopus trochiloides viridanus Blyth, führt uns bei seinem Herbstzuge nach Indien, und in Indien vereinigen sich im Winter die Angehörigen des ganzen Rassenkreises, deren eigentliche Heimat die asia- tischen Gebirgsketten zwischen dem Kaukasus und dem Ochotskischen Meer sind. Unser Phylloscopus trochiloides viridanus beanspruchte in diesem Raum ursprünglich nur die Mitte (zwischen Ferghana und dem Sajan). Von dort aus hat er sich nach Westen über den Ural bis Deutschland ausgebreitet, und zwar sicherlich in jüngster Zeit. Das lehrt ein Blick auf die Verbreitungskarte, die der verstorbene Steinbacher ( Journ . f. Ornith. 75, 1927, p. 559) gezeichnet hat. Allein diese Karte Hesse sich wohl durch Aufnahme eini- ger weiterer Rassen erweitern, die den noch offenen Raum zwischen Garhwal im westlichen Himalaya und der Mand- schurei weitgehend füllen. Diese Rassengruppe heisst Ph. trochiloides und gibt der ganzen Art nunmehr ihren Namen. Sie unterscheidet sich nur wenig durch grössere Schwanz- länge und geringe Färbungsmerkmale von der nitidus - Gruppe, um so mehr aber in der Flügelform, da die zweite — 234 — Handschwinge (von aussen) nicht so lang wie die achte ist. Der Flügel ist also ein wenig stumpfer. Solche stumpfïlü- geligen Vögel brüten von Kansu und dem Tsinling-Gebirge südwärts durch den Ostrand Hochasiens und westwärts durch den Himalaya bis Garhwal. Es ist nicht schwer, in dieser Formveränderung, in die- sem Stumpferwerden des Flügels eine Anpassung an den kürzeren Zugweg südlicher wohnender Formen zu vermu- ten. Diese Annahme scheint aber für den Süden und Wes- ten der trochiloides-Gruppe nicht ganz einleuchtend zu sein. Denn 1.) lebt Ph. tr. viridanus in Kaschmir gar nicht weiter nördlich als Ph. tr. obscuratus Stres., ein Stumpf- flügel, in Nord kan su (doch kennt man den Zugweg des letz- teren nicht und kann daher diesen Einwand einstweilen vernachlässigen) — und 2.) — was ich bei der Vereinigung der beiden bis dahin getrennt gehaltenen Arten (Streseinann, Meise und Schönwetter in : Journ. f. Ornith., 85, 1937, p. 527) nicht erwähnt habe — brütet nach Stuart Baker Ph. tr. viridanus, also der Spitzflügel, noch im mittleren Himalaya und in Assam, im selben Gebiet wie die Stumpf- flügel Ph. tr. I udlo wi Whistl. und Ph. tr. trochiloides (Sund.) und sogar noch südlich davon. Beides widerspricht natürlich der gegebenen Erklärung für die Variation der Flügelform. Aber ist es nicht möglich, dass die Ansiedlung der Spitz- flügel im Himalaya in eine verhältnismässig späte Zeit fällt? Können sie sich dort nicht angesiedelt haben, wenn sie im Frühjahr vom indischer Winterquartier ihrer nordischen Heimat zuflogen, können die Funde bei Darjeeling und in Assam nicht einzelnen zurück gebliebenen Paaren zuge- schrieben werden ? An den Funden selbst zu zweifeln, liegt wegen der genauen Beschreibung der matten Eier und wegen der Erlegung von Brutvögeln am Nest (s. Stuart Baker, Nidification of Birds of the Indian Empire 2, 1933, p. 425 f.) kein Grund vor. Die Uebereinanderschiebung bei Garhwal möchte ich für sekundär halten, und sie umfasst im Verhältnis zum Gesamtbereich so wenig Raun, dass man in Ruhe die genannten Formen unter dem Namen trochi- loides zusammenfassen kann. — 235 — Im Osten Hochasiens liegt die Notwendigkeit zur Zusam- menfassung klar vor Augen. Von der Mandschurei an nord- wärts wohnt der Spitzflügel Phylloscopus tr. plumb eit ar sus, vom Tsinling-Gebirge und Nord-Kansu südwärts der Stumpfflügel Ph. tr. obscuratus. Damit sind wir endlich in Ostasien angelangt, und ich möchte zunächst einige weitere Variationen der Flügelform und eine Anzahl anderer Variationen besprechen, ehe ich abschliessend einige ostasiatische Avifaunen im ganzen ver- gleichen möchte. 1. Variation einzelner Merkmale in Ostasien, a) Fluegelform : Nordkansu eignet sich besonders gut als Ausgangsland bei der Betrachtung der Flügelform. Ausser dem soeben besprochenen Phylloscopus tr. obscuratus wohnen hier stumpfflügelige Feldlerchen ( Alauda arvensis inopinata Bianchi von der gulgula- Gruppe, durch eine Verbreitungs- lücke von der spitzflügeligen, sibirischen arvensis- Gruppe getrennt) und die stumpfflügeligen Kurzzehenlerchen ( Calandrella acutirostris tibetana Brooks, die ich wie die spitzflügelige, nördlicher brütende Cal. brachydactyla duk- hunensis (Sykes) zu Cal. cinerea stelle, s. Mitt. Zool. Mus. Berlin 19, 1933, p. 37-40 *). Nordkansu bildet das nördliche Grenzland für die Stumpfflügel. Soweit diese in Ostchina Vorkommen — Alauda arvensis, Phylloscopus trochi- loides — , ist merkwürdigerweise dort die Nordgrenze nicht genau bekannt, wohl aber in Hopei zu vermuten. Phylloscopus inornatus mandellii (Brooks) und Ph. pro- regulus kansuensis Meise sind stumpfflügeliger als die sibi- rischen Ph. i. inornatus (Blyth) und Ph. pr. proregulus (Pall.). Diesen beiden Stumpfflügeln gesellt sich in Nord- kansu Emberiza cioides tangutorum Meise bei, in der Fär- bung kaum von gewissen sibirischen Rassen zu unters- cheiden und ebenso gross. Die kleinere E. cioides weigoldi !• An dieser Stelle behandelte ich die Unterschiede in der Schwin- genform bei Calandrella und Alauda ausführlicher und ging auch auf die Deutung ein. 236 — Jac. ist meist spitzflügeliger als tangutoriim und bewohnt im wesentlichen die Mandschurei. Sie ist ein Zugvogel, während tangutoriim und die viel dunklere E. cioides casta- neiceps Moore von Ostchina mit ihrem stumpfen Flügel die Eigenschaft des Stand-oder Strichvogels vorweisen. Einige Bemerkungen zur Systematik dieser Art sind im Anhang zusammengestellt (s. S. 11-15). Alauda arvensis und Emberiza cioides sind in Kansu durch Standvögel vertreten, während ihre nördlichen Ras- sen ziehen, anders Pyrrhocorax pyrrhocorax. Die Alpen- krähen Kansus und des Himalayas ( brachypus Swinh. und himalayanus (Gld.) ) sind Stumpfflügel — ebensowenig aber ziehen die am Nordrand Zentralasiens brütenden spitzflü- geligen Rassen. Tribura luteoventris tacsanowskia (Swinh.) kann in Szet- schwan und Kansu zwar nicht durchgängig von den sibiri- schen Vertretern getrennt werden, es kommen aber in die- sem Bereich als Uebergang zur südlich anschliessenden luteoventris- Gruppe viele stumpfflügligere Tiere vor. Auch bei Tribura thoracica ist dieselbe Veränderung zu bemer- ken : Die äusserste Handschwinge ist im Himalaya und in Westchina, auch in Kansu, länger als in Sibirien, die zweite Schwinge kürzer. Unter den erwähnten Kansu-Formen waren bisher die von Emberiza cioides, Phylloscopus trochiloides und Tri- bura luteoventris in der Färbung ostsibirichen Formen am ähnlichsten, nicht den sich weiter südlich anschliessenden. So hat man auch bei Luscinia calliope beicki Meise den Ein- druck, dass eine sibirische Sippe sich in Kansu angesiedelt habe und dort stumpfflüglig geworden sei, zumal diese Art weiter südlich gar nicht vorkommt und nur in Nordkansu (wohl sekundär) mit einer ziemlich ähnlichen, südlichen Art, Luscinia pectoralis, zusammenlebt. Luscinia calliope beicki von Nordkansu ist langschwänziger als die sibi- rische L. c. calliope (Pall.), ein Merkmal, das auch mit dem Fluge irgendwie zusammenhängt. Ein längerer Schwanz fördert zwar die Wendigkeit, aber nicht die Schnelligkeit des Fluges. So nehme ich auch die Langschwänzigkeit bei Tarsiger cyanurus albocoeruleus Meise von Nordkansu — 237 — gegenüber der Nominatform von Sibirien für ein Zeichen ähnlicher Anpassung2, obwohl die Flügelform bei dieser Art nicht wesentlich verschieden ist. Hier wird bereits ein Kernpunkt aller Untersuchung paralleler Variation deut- lich : Nicht jede Art, die nach unserer Meinung in bestimm- ter Richtung abgeändert sein müsste, ist tatsächlich so verändert. — Von dieser Erkenntnis ist es nur noch ein Schritt bis zur Suche nach entgegengesetzter, regelwidriger Variation — nach der wir aber bei der Flügelform jeden- falls in Nordkansu vergebens forschen. Die summarische Ueberschau der Flügelform ostasiati- scher Vögel — wobei wir uns auf solche Arten beschränkt haben, die auch in Nordkansu Vorkommen — hat also erge- ben, dass lo von loS auch in Ostsibirien verbreiteten Brutvö- geln in Nordkansu stumpfere Flügel haben, darunter die Alpenkrähe Pyrrhocorax als einzige nirgends ziehende Art, die übrigen 9 ein grosser Prozentsatz von den 53 gemeinsa- men Zugvogelarten und noch viel mehr, wenn man nur auf die 26 ziehenden Singvogelarten achtet. Es sind dann 7 von 26 aus Kanzu fortziehenden Singvogelarten in Anpassung an den kürzeren Zugweg stumpflügliger als die sibirischen Ver- wandten, 2 weitere sind in Sibirien Zugvögel, in Kansu nicht — und die Alpenkrähe ist, obwohl nirgends Zugvogel, in derselben Richung verändert — was auch von anderen Stand-und Strichvögeln bekannt ist und vielleicht histo- risch begründet werden kann 3. Nachdem ich gezeigt habe, dass ein grosser Prozentsatz der gemeinsamen Brutvogelarten in China stumpfflügliger als in Sibirien ist, möchte ich ganz kurz die schon viel bes- ser bekannte Variabilität anderer Merkmale besprechen — ohne wie bisher auf alle Arten namentlich eingehen zu können. 2. Natürlich kann man daraus auch einen Hinweis auf die Allen’sche Regel entnehmen, die bisher in W. nicht auf die relative Schwanz- länge der Vögel angewendet worden ist (B. Rensch, Arch. f. Naturgesch. N. F. 5, S. 351, 1936). 3. s besonders B. Rensch, in : Arch. f. Naturgesch. N. F. 5, S. 353- 355, 1936 (mit Literatur, darunter B. Rensch, in : Proc. 8 th Int. Orn. Congr. Oxford 1934 (im Druck) und Meise, ebenda). — 238 — b) Fluegellänge : Die Flügellänge beträgt z. B. bei $$ von Emberiza cioides in Sibirien 79-87 mm und ebensoviel in Nordkansu (s. Anhang), im Ussuriland, der Mandschurei (ausser dem Norden) und Nordost-Tschili 75-83 min und in China süd- lich des Jangtse nur 74-78 mm, in Nord-und Mittel-Japan endlich 76-81 mm. Dies ist die bekannte Art, wie die Flü- gellänge sich ändert : In Sibirien und Kansu ist sie am grössten, im Ussuriland und der Mandschurei (abgesehen meistens vom äussersten Nordwesten) kleiner, in Südchina vom Jangtse südwärts am kleinsten. Dazu kommt eine Grössenabnahme auf der japanischen Inselkette von Nord nach Süd — viel weniger deutlich in Westchina von Kansu südwärts über Szetschwan zum Himalaya (doch sind viele Arten im Nordwest-Himalaya wieder grösser). Meist sind die japanischen Vertreter kleiner als die des Ussurilandes. c) Färbung : Die Variation der Färbung verläuft in Ostasien nach fe- sten Regeln. Die hellen binnensibirischen Vögel werden in der Mandschurei und im Ussuriland (oder auch weiter nördlich am Stillen Ozean bezw. weiter südlich in Tschili) dunkler, sei es nun durch Verdichtung oder weitere Aus- breitung des schwarzen Eumelanins (am einleuchtendsten bei Dryobates major ) oder durch eine Verschiebung zugunsten des braunen Phaeomelanins (am auffälligsten bei Sitta europaea) oder durch Zunahme des Lipochroms. Letzteres ist in allmählichem Uebergang wohl am besten bei Emberiza spodocephala zu zeigen, die im eigentlichen China noch intensiver gelb wird, am intensivsten aber auf Japan von Sachalin und den Kurilen südwärts gefärbt ist4. Ein ähnlicher Unterschied tritt sprunghaft innerhalb Japans bei Picus canus auf, dessen süsjapanische awokera- Gruppe der melanin-und lipochromarmen camzs-Gruppe (Ussuriland, Hokkaido) gegenübersteht. 4. Vgl. dazu meine Übersicht über diese Art in : Ornith. Monatsber. 46, 1938, S. 142-146. — 239 — 2. Vergleich von ostasiatischen Avifaunen. Wir kommen nunmehr zum quantitativen Vergleich der von mir berücksichtigten Avifaunen. a) Daurien-Mandschurei : Von 150 beiden Gebieten gemeinsamen Brutvogelarten sind 55 nicht durch dieselbe Rasse vertreten, und zwar sind 12 Arten in der Mandschurei intensiver (röstlicher oder gel- blicher bezw. rötlicher) und 29 dunkler gefärbt. 24 sind kurzflügiiger. Bei den Passeres ist die parallele Abänderung natürlich noch auffälliger, so dass im folgenden oft die Pas- seres von den Nonpasseres getrennt gehalten werden — dabei werden beide Zahlen ohne weiteren Zusatz durch ein + verbunden — . Von lo9 brütenden Passeres-Arten der Mandschurei sind 67 auch in Daurien Brutvögel, davon 36 verändert. Verlegen wir die Grenze unseres Vergleichs noch ein wenig weiter nach Süden, ins nördlichen Hopei (Tschili) so sind gar 69 Vogelarten, davon 47 Passeres, im « mand- schurischen » und im « daurischen Gebiet » durch verschie- dene Rassen vertreten. Es gibt vielleicht lo Ausnahmen. Davon seien genannt : Die intensivere Rötlichfärbung von tìirundo rustica im Norden, die intensivere Gelbfärbung von Parus m. major (dessen Nominatform aber ein junges von Westen her eingewandertes Glied der sibirischen Fauna ist), die hellere Färbung von Passer montanus im Ussuriland, die grösseren Masse von Charadrius hiaticula placidus Gray (auch beim Halsbandregenpfeifer ist die kleine nördliche Form als junger Einwanderer nach Sibirien aufzufassen). Diese « Ausnahmen » variieren aber z. T. in anderen Merkmalen « richtig », so dass von den 55 abgeänderten Arten nur 5 « falsch » abgeändert sind. Es ist hier unmö- glich, Fall für Fall durchzunehmen, obwohl durch eine derartige ökologische Untersuchung am ehesten neue Ergeb- nisse zu erwarten sind. b ) Asiatisches Festland-Japan : Obwohl vielleicht 125 Arten in beiden Gebieten brüten, ist Rassenbildung relativ selten eingetreten. Beim Ueber- gang von Kamtschatka nach Hokkaido werden etwa lo — 240 — Arten dunkler (oder intensiver) in der Färbung und ebenso viele kleiner. Beim Uebergang vom Ussuriland nach Hondo werden 14 Passeres und 4 Nonpasseres dunkler (5 Passeres davon sind lebhafter gefärbt) und 8 Arten (4 + 4) kleiner (ferner 2 klein-und 4 grosschnäbliger) , zusammen sind also 16 + 6 = 22 Arten abgeändert. c) Hokkaido-Hondo : Innerhalb Japans habe ich nur die Avifaunen von Hok- kaido und Hondo verglichen, die sich genau nach der Regel verhalten, aber in viel geringerem Prozentsatz als die dauro- mandschurische Variation, die oben zuerst besprochen wor- den ist. Von 108 (66 + 42) Arten, die Hondo mit Hokkaido gemeinsam hat, sind nur 18 verändert, von diesen sind auf Hondo 14 dunkler (9 + 5), 9 kleiner (7 + 2) und eine grossschnäbliger. Ausnahmen sind die im Süden heller gefärbte Prunella rabida (bedarf wohl der Nachprüfung) und Cinclus pallasii (bei Cinclus ist auch sonst die Farb- variation etwas rätselhaft). Man kann sagen, dass etwa die Hälfte der auf dem Fest- land und in Japan gemeinsam brütenden Arten auch in Kansu brütet, und dass die Gruppe dieser Kansuvögel in Japan nicht anders variiert als die nicht in Kansu vorkom- mende Gruppe. d) Nord-und Sudchina : Durch ganz Ostchina von Tschili bis Kwangtung sind etwa 71 Arten (27 + 44) unverändert verbreitet, bis an den Jangtse südwärts ferner 13 (8 + 5). Diese alle haben, soweit sie in Kansu Vorkommen, dort denselben Vertreter wie in Ostchina. Zählen wir noch 2 + 4 Arten hinzu, die in Ostchina gleich bleiben, aber beim Uebergang nach Kansu verändert werden, so erhalten wir insgesamt 90 unverän- derte ostchinesische Arten. Verändert sind dagegen in Ost- china von 127 Brutvogelarten, die bis zum Jangtse oder da- rüber hinaus südwärts verbreitet sind, nicht weniger als 37 Arten und zwar sind im Süden 26 dunkler oder lebhafter gefärbt (davon verändern sich 3 + 0 Formen nur im Jangtse-Gebiet, 3 + 4 zwischen dem Jangtse und Südchina, — 241 — 4+1 am Jangtse und noch einmal im Süden, 3 + 3 nur im Süden und 2 + 3 an mir unbekannter Stelle). Nur 2 kann man als heller bezeichnen. Im Vergleich mit nordostchine- sischen Arten werden kleiner am Jangtse 4 + 3, am Jangtse und im Süden noch einmal 3 + 0, im Süden 2 + 3, fraglich, von wo an südwärts, 1 + 3, zusammen also 10 + 9 Arten = 19 Arten von 37 überhaupt veränderten-ebensoviel im Ver- hältnis wie beim Vergleich Daurien-Mandschurei. Von den 37 veränderten Arten sind 31 Arten in der « richtigen » Richtung abgewichen, davon 14 sowohl in der Grösse als in der Färbung. Wir kehren nunmehr nach Nordkansu zurück, unserem Ausgangspunkt in Ostasien, und vergleichen die Brutvögel von Kansu mit denen von Ostchina und mit denen des süd- licheren Westchinas. e) Nordkansu-Ostchina : Nordkansu hat mit Ostchina gemeinsam 35 Passeres und 47 Nonpasseres. Von diesen sind 18 + 21 in Nordost- china oder in ganz Ostchina nicht anders gestaltet als in Kansu, so dass 43 von 82 Arten verändert sind, ein grosser Prozentsatz, wobei zu berücksichtigen ist, dass wir bei die- sem Vergleich ein besonders weites und mehrstufig verän- dertes Gebiet durcheilen. Von Kansu ausgehend untersu- chen wir zunächst die Arten, die zwar noch in Nordostchina brüten, den Jangtse aber nicht erreichen. Von diesen sind 9 + 4 verändert. Dazu kommen ebenfalls schon in Nord- china 4 + 1 Arten, die bis an den Jangtse Vordringen, und 7 + 7, die sogar Südchina besetzt halten. Das ergibt im gan- zen 20 + 12 = 32 Arten, die von 35 + 47 überhaupt gemein- samen Arten bereits in Nordchina verändert sind. Von die- sen sind 13 + 6 = 19 dunkler (dazu 3 Passeres, die lebhafter gefärbt sind), 9 + 5 = 14 kleiner (und 2 + 3 = 5 heller, worauf ich hier nicht näher eingehen kann !), 6 + 1 lang- schnäbliger (d. h. eine Reihe von Arten ist in Kansu klein- schnäbliger als anderswo). Von den nicht bereits in Nord- china veränderten Arten sind im Jangtsegebiet 2 + 5 dunk- ler (und 2 Passeres, die bereits einmal im Norden Chinas variiert haben), 5 + 1 kleiner (dazu 0 + 1 zum zweiten 16 242 — Mal), endlich 1 (und 2 zum 2. Mal) Passeres lebhafter ge- färbt. In Südchina werden weiterhin noch 4 Formen dunk- ler und 4 kleiner. Sie alle waren im Norden schon in dersel- ben Richtung verändert. Nur eine bisher nicht veränderte Art wird im Süden kleiner und 2 dickschnäbliger. Also sind insgesamt im Süden ,vom Jangtse südwärts, 16 + 11 = 26 Arten dunkler (davon legen 6 zweimal ein neues Gewand an), 4 lebhafter (2 davon 2 mal), 15 + 6 = 21 kleiner (2 davon 2 mal) und 9 -H l = 10 dick-oder lang- schnäbliger 5. Das macht 24 + 15 von 35 + 47 oder 39 von 82 Arten , fast die Hälfte aller vom Norden Kansus nach dem Osten Chinas verbreiteten Arten. f ) Nordkansu-Szetschwan : Endlich kommen wir zu dem Gebiet, das bei der Bearbei- tung von Nordkansu am nächsten liegt — denn über die faunistiche Zugehörigkeit von Nordkansu zum westchine- sischen Hochlandsrand kann keinen Augenblick eine Frage entstehen. Die Zahl der gemeinsam vorkommenden Arten ist daher auch nach keiner Richtung grösser als nach dem Süden : 100 Passeres und 58 Nonpasseres von den 110 + 70 in Nordkansu brütenden Formen kommen auch in Szet- schwan vor, und von diesen sind 44 + 12 verändert, also so viel wie beim Uebergang von Daurien zur Mandschurei (s. o.). Von den 56 Arten sind 28 + 12 in Szetsclrwan dunkler, wobei die Trennungslinie 7 mal bereis im Tetung-Gebirge in Nordkansu, 8 mal nördlich von Südkansu, 15 mal nörd- lich von Nord-Szetschwan, 7 mal nördlich von Mittel-Szet- schwan und 3 mal noch weiter südlich gesucht werden muss. 12 Arten werden nach Süden grösser, 8 kleiner. Die Grös- senvariation muss im Zusammenhang mit den Biotopen noch eingehender untersucht werden. Es handelt sich bei den im Norden Kansus verkleinerten Formen keineswegs nur im solche, die am weitesten vom Ausbreitungs- oder Verbreitungszentrum der Art entfernt wohnen. Vielmehr lebt bei Lanius sphenocercus z. B. gerade die grösste Rasse am Südrand des Artareals, und dabei ist dieser Raubwür- 5. Quantitative Angaben über extreme paläarktische und nordame- rikanische Vogelrassen s. Rensch a. a. O., S. 318-330, 351. — 243 — ger nichts anderes als ein von Norden gekommener, umge- formter Vertreter von Lanius excubitor. Ich möchte nicht weiter auf die gegen die Bergmannsche Regel in letzter Zeit zu Unrecht erhobenen Einwände eingehen. g) Uebersicht Ueber die Vergleiche Verglichene Gebiete gemeinsame Brutvogelarten davon verändert dunkler oder intensiver kleiner Sonstiges a ) Daurien-Mandschurei 150 55 41 24 (5) + 56 Aus- b) Asiatisches Festland und Japan 1. Kamtschatka- Hokkaido . 2. Ussuriland-Hondo c) Hokkaido-Hondo ca. 125 66 + 42 12 + 6 10 14 + 4 9 + 5 10 4+4 7 + 2 nahmen d) Norden und Süden Ost- chinas 127 37 15+11 10+9 e) Nordkansu-Ostchina 35+ 47 20+12 13 + 6 9 + 5 2+3 heller f) Nordkansu-Szetsch wan .... 100 + 58 *4+ 12 28 + 12 12 8 grosser Es kann in dieser gedrängten Uebersicht nicht unsere Aufgabe sein, die gewonnenen Ergebnisse mit denen aus anderen Gegenden zu vergleichen. Wir wollen nichts als eine zahlenmässige Darstellung der geographischen Varia- tion einiger Merkmale bei den Vögeln Ostasiens geben. Eine theoretische Diskussion der Tatsachen, die eindeutig das Bestehen paralleler Formenbildung an den wichtigsten ostasiatischen Gebietsgrenzen aufzeigen, würde zudem kaum etwas Neues ergeben. (Man vergleiche dazu besonders die ausgezeichnete Zusammenstellung von B. Rensch : Stu- dien über klimatische Parallelität der Merkmalsausprä- gung bei Vögeln und Säugern in : Arch. f. Naturgesch. N. F. 5, S. 317-363, 1936). ANLAGE Beitrage zur Kenntnis von Emberiza cioides. Bei der Bearbeitung der 28 Bälge, die Stötzner aus der Mandschurei mitgebracht hat, erhielt ich eine durchaus 6. + verbindet die Zahlen für Passeres und Nonpasseres. — 244 — andere Auffassung von der Variation dieser Art als bei- spielsweise La Touche. Wenn auch die wesentlichsten Ergeb- nisse schon im Nachtrag des Hartert’ sehen Werkes veran- kert sind, so sind doch die folgenden ergänzenden Bemer- kungen nicht ganz überflüssig, zumal seitdem die Verschie- denheit der (stumpfflügeligen) Nordkansu-Rasse neu erkannt wurde. Insgesamt habe ich etwa 113 Bälge dieser Art verglichen, von denen 39 im Berliner, 12 im Hamburger, 1 im Stockhol- mer, 4 im Leningrader Museum, 7 in der Sammlung Zim- mermann und 17 in der Sammlung Musilek — endlich 50 im Dresdner Museum aufbewahrt werden 7. Unter Berücksichtigung der starken individuellen Varia- tion dürften kaum mehr als folgende Subspezies zu unter- scheiden sein : 1. Emberiza cioides tarbagataica Suschkin 1925. Kennzeichen : Im Herbst die helliste Form mit sehr wenig Braun auf dem Rücken, im Frühjahr tritt die breite Streifung der Oberseite scharf hervor. Rücken i. a. dunkler braun als bei der nächsten Form. Flügellänge SS 79 — 84 mm (7 Vögel). — Verbreitung (nach Suschkin) : Süd- licher Russischer Altai, Westen des Mongolischen Altai, Tarbagatai, Teile von Russich-Turkestan. 2. E. c. cioides Brandt 1843. Kennzeichen : Auf dem Rücken nicht ganz zo hell, schmaler und nicht so scharf abgesetzt gestreift, mit mehr Rotbraun, im Frühjahr heller als tarbagataica. — Flügel- länge SS 80-83, 85, 86, 5, 86, 5, 87, 87 (14 Vögel), nach Steg- mann SS 80-87 mm. — Verbreitung : Waldsteppe Südsibi- riens vom Altai bis Transbaikalien, nach Süden bis in die Mongolei (Selenga, Süd-Changai, Iche Bogdo), im Winter bis in den zentralen Tian-schan und nach Nordchina zie- hend (jedenfalls kann man das aus den Flügelmassen von 7. Ich darf wohl den bereits in der « Vogelwelt der Mandschurei » ausgesprochenen Dank für freundliche Förderung hier summarisch wiederholen. 245 — La Touche für seine E. c. vagans schliessen : 82-86 mm.). — Aus der Mandschurei nicht sicher bekannt. Der Vogel von Dschalantun im Nordwesten (Flügel 85,5 mm.) und einige Herbst-und Wintervögel aus der westlichen und mitt- leren Mandschurei (Gegend von Charbin) können wir aber als 2 a. E. c. cioides Brandt + weigoldi Jacobi bezeichnen. Die Variationsbreite in der Färbung ist auch bei Stücken aus derselben Gegend und derselben Jahreszeit beträchtlich. Die Breite der Rückenstreifung, der braunen und der rahmfarbenen Säume wechselt, auch die Färbung dieser Säume bietet kein einheitliches Bild, so dass in der Fär- bung sowohl cioides als auch die nächste Form kaum von den Mandschurei-Vögeln und von denen Nordkansus zu unterscheiden sind. Teilweise rötlicher als cioides. (Gerade das nordwestmandschurische $ mit den langen Flügeln ist für eine cioides reichlich rötlich getönt). Handschwingen an der Basis röstlich gesäumt (1. Oktober). So müssen Stücke aussehen, die der Beschreibung von vagans La Touche entsprechen (aber nicht deren Typus). Die Brutvögel der Mandschurei heissen 3. E. c. weigoldi Jacobi 1923 (terra typica 30 km nördlich von Balihandien, nordöstlich von Jehol, Typus C 24190 des Dresdner Museums vom 29.4.) — Synonyme : E. c. vagans La Touche 1927 (Sidemi) und ussuriensis Stegmann (ex Suschkin MS) 1931 (Ussurien). Kennzeichen : Färbung etwa wie bei cioides, also hell, nach Stegmann nicht dunkler, aber doch lebhafter und röt- licher. Ich kann zwei Stücke (£$) des Dresdner und 2 des Hamburger Museums vom Amur und zwei des Leningrader von K um ara und Sidemi, alles Frühjahrsvögel, nicht von denen aus Choschigaur (also der Südmandschurei) unter- scheiden, die reine weigoldi sind, da die vier Cotypen gut zu ihnen passen, wenn man die jahreszeitliche Schwankung berücksichtigt und die übrigen mandschurischen Stücke zum Vergleich heranzieht. Einige Stücke, auch $9, von Char- — 246 — bin sind eher noch heller als weigoldL — Kleiner als c io id es : Flügellänge er cf 75-81 (Ussuri und Amur nach Stegmann) cf cf 78-80 (2) östl Mandschurei cf cf 77-80 (2) westl. Mandschurei cf cf 76-81, 83 (14) mittl. Mandschurei Winter 9 79 Amur cf cf 80 (4) Amur cf cf 80, 5, 81 (2) Wladiwostok und Sidemi cf 79 (1) Askold cf cf 76-77 (2) Typen cf cf 75-81, einmal 83 mm bei 27 + x Vögeln, ferner für Nordost-Tschili 76-84 (13 cf cf) nach La Touche. Verbreitung : Vom oberen (Kumara, vielleicht Dshalinda) und mittleren Amur nach Süden bis NO Tschili, vielleicht bis in die Gegend von Peking, wo sie sich jedenfalls im Winter befinden. Nur in Dshalantun und Choschigaur zur Brutzeit von Stötsners Sammlern erbeutet, bei Charbin und Maoerschan im Winter und Herbst. (La Touche rechnet einige grosse Tschili-Vögel zu vagans, von cioides durch kastanienbraune Säume an den Hand- schwingen zu unterscheiden. Die schon erwähnte Flügel- länge von 82-86 mm deutet auf cioides, bei der die Hand- schwingen an der Basis gelegentlich auch rostbräunlich gesäumt sein können. Von da an, wo die Aussenfahnen die- ser Federn enger werden, sind sie aber sowohl bei topotypi- schen vagans vom Ussuriland als auch bei weigoldi über- haupt stets weiss gefärbt, nur bei einem Stück aus Hupeh ( castaneiceps ) sah ich fast bis an die Spitze reichende braune Säume. Aus den Wintervögeln Nordost-Tschilis las La Touche offenbar die hellsten ($$ Flügellänge 78-80) als weigoldi heraus, auch glaubte er von Askold, Ussuri und dem Amur Sommerexemplare dieser Rasse, also doch wohl helle, an den Handschwingen weissrandige Stücke gesehen zu haben (Tring-Museum) ). 4. E. c. tangutorum Meise 1937 8. Kennzeichen : Im Winter nicht anders als E. c. cioides gefärbt, im Sommer matter als Altaivögel — eher wie tar- bagataica, aber nicht so dicht schwarz gestreift. Im Som- mer also auch nicht so lebhaft wie die dann röstlichere wei- goldi. — Von allen diesen Formen aber sofort durch den stumpferen Flügel zu unterscheiden, die I. Schwinge ist beträchtlich kürzer als die 5., bei den anderen Rassen dage- gen länger und selten ein wenig kürzer als die 5. Flügel- länge für 6 $$ 74-79, für 6 SS 80-87 mm, also so gross wie die sibirischen Rassen. Verbreitung : Nordkansu. 5. E. castaneiceps Moore 1885 (terra typica Kin-tang am unteren Jangtse). E. giglioli Swinhoe 1867 (Amoy nach Winter-Stücken). E. fohkienensis La Touche 1927 (Futschou, Fohkien). Der Typ von castaneiceps misst nach Moore 2 7/8 in. 7.3 mm, nach Sharpe (Cat. Birds 12, p. 544) 2,9 in. — 7.4 mm, es kann also kein zugewanderter Brutvogel des Nordens sein, der wenigstens 76 mm messen müsste. Nun hat La Touche die Vögel des unteren Jangtse mit denen von Tschili vereinigt, hat aber nur 2 verglichen, die 75 und 78 mm messen, während er für 13 SS aus Fohkien 74-76 mm ermittelt. Da nun die Vögel des Dresdner Museums aus Hupeh und Szetschwan dunkler als weigoldi sind, auch fohkienensis nach La Touche dunkler als die Tschili-Vögel (und 2 vom unteren Jangtse) und ein $ von Fohkien (Februar, Flügel- länge 70,5 mm, Mus. Hambourg) nicht von einem Hupeh- und einem Szetschwan-9 zu unterscheiden ist, so halte ich es für das Beste, eine süd-und mittelchinesische von einer nordchinesisch-mandschurischen Rasse zu unterscheiden. — Kennzeichen : Reduktion der schwarzen und hellen Zeich- nung, so dass die Oberseite einförmiger gezeichnet er- scheint. Handschwingen meist mehr kastanienbraun ge- säumt. (Uebrigens sind drei Wintervögel von Fohkien fast 8- Journ. f. Orriith . 85, 1936, S. 486 (Heitsuitse, Nordkansu). — 248 — so hell wi weigoldi, drei andere dunkler). — Stumpfflügliger als weigoldi und kurzflügliger. Flügellänge : er cf Unterlauf des Jangtse 75, 78 (2) La Touche 74 (1) Typus 76 (1) Typus von giglioli nach Swinhoe 72-76,5 (6) nach Jacobi für Vögel von Hupeh und Szet- schwan Fohkien 74-78 (9 -f- x) La Touche 76-78, einmal 79,5 Vögel aus Foh- kien, z. T. im Winter wohl zugewandert (aber 4 da- von dunkel, auch der grösste). 72-78 (einmal 79,5) mm für 19 -j- x Vögel 6. E. c. ciopsis Bp. 1850 s. Hartert und Hartert-Steinbacher. Dunkelste Rasse. Flügel 76-81 mm. — Verbreitung : Hok- kaido, Hondo und einige kleine japanische Inseln. WHAT DETERMINES THE TIME OF THE SONG SPARROW'S AWAKENING SONG? BY Margaret Morse NICE ( Chicago , U.S.A.) For nine years in Columbus, Ohio, I studied a community of Melospiza melodia, paying much attention to the matter of song. Each male of this species has a repertoire of six to twelve or more songs, all of which — with very few excep- tions — differ from those of any other Song Sparrow. I lear- ned by heart the six songs of the male 1M that nested beside our house for three years, and the nine songs of 4M, that held the next territory and lived in our garden for eight years. During a considerable portion of the year in this region the resident male Song Sparrow gives what I have called the Awakening Song; i. e. about one half hour before sun- rise in clear weather — and somewhat later on cloudy mor- nings —, he sings a series of songs, perhaps only five or six or even fewer early and late in the season, but lasting from twenty minutes to over an hour without break when at the height of his enthusiasm. In late spring and early summer he may give single songs exceedingly early, but the Awake- ning Song typically consists of a series. It was in failing to make this distinction that Allen and Wright came to such different results in their discussion as to whether the Song Sparrow or Robin ( Tardus migratorius) was the ear- lier singer, and also that Allard records his Song Sparrows as starting singing in late May « near the beginings of astro- nomical twilight », the earliest of all the birds he observed. — 250 — I put such sporadic songs in the category of night songs. In my experience the Robin begins regular singing much ear- lier in the morning than the Song Sparrow. The Awakening Song is not given in late fall and early winter, nor during the molt; it also disappears after the male has been joined by a mate and does not reappear until nesting has begun. During feeding of the young it is of irregular occurrence. Any one of a male’s repertoire may be used for the Awakening Song, the song used changing from day to day. The Song Sparrow’s Awakening Song is correlated prima- rily with light, but is also influenced by time of year and temperature. It varies around Civil Twilight on clear mor- nings. Civil Twilight occurs when the sun is 6° below the horizon. At the latitude of Columbus (40°N.) this falls 31 minutes before sunrise (and after sunset) in late Decem- ber, gradually decreasing to 27 minutes before sunrise at the spring equinox, lengthening to 33 minutes before at the summer solstice, decreasing again to 27 minutes at the fall equinox, and slowly lengthening once more at the winter solstice. At Civil Twilight planets and stars of the first magnitude are just visible; it used to be the time at which farm work was starded in the morning and ended in the evening (Kimball). There is considerable individuality among the Song Spar- rows in their response to the morning light, for there may be a difference of six or more minutes in starting time on a single morning. 1M sang early, while 4M was one of the latest to start. There are three main stages in the time of the Song Sparrow’s Awakening Song in relation to Civil Twilight, as will be seen on Chart I. Here records of the start of the Awa- kening Song are given for clear mornings from 1929 trough 1935. Variations on the same dates are due both to the diffe- rence in the starting time of the birds, and to temperature variations in different years. In stage 1 (Preliminary), coming in January and February, Awakening Song occurs about 5 minutes after Civil Twilight on clear mornings. — 251 — In Stage 2 (Intermediate), starting from February 3 to March 4, the Awakening Song comes close to Civil Twilight. In stage 3 (Full Song) which follows from 3 to 14 or more days after the inititation of Stage 2, the Awakening Song comes from 3 to 6 minutes er even longer before Civil Twi- ; 16 31 15 2 17 ; 16 / 16 31 15 30 19 30 Id 29 13 28 13 28 12 27 13 2d JRN FEB MAR ftP R MAY JUNE JULY AUG SEPT OCT NOV DEC ■ Time of Awakening Song of Song Sparrows at Columbus, Ohio, on Clear Mornings, 1929 through 1935. Eastern Stan- dard Time, which is 28 Minutes Ahead of Sun-time. The change from the first to the second stage is rather abrupt and is closely dependent on the weather. In 1931 and 1933 it came as early as February 3, but in 1934 and 1935 it was delayed till March 4 and 2. A decreasing temperature threshold is evident. When Stage 2 was reached in Fe- bruary, the temperature for the two weeks preceding the change, showed the following amounts of excess tempera- — 252 ture : 68° and 91 °C. when it came Feb. 3 (1931 and 1933), 49°C. when it came Feb. 8 (1932), and 34°C. when it came the 20 th (1930). For the two years when it was not reached until March, the temperature for the preceding two weeks was 44° and 40° C. below normal. In each case the change was preceded by a number of successive days of excess temperature, from 3 to 11 days in the years when it came early, one and two days when it came late. In several Januaries there were considerable periods of excess temperature : from the 12 th to 25 th in 1932 140°C., from the 14 th to 27 th in 1933 120°C., from the same dates in 1934 70°C., and from the 7 th to 20 th in 1935 60°C., yet Stage 2 was never reached in January. In February 1935 the excess temperature from the 2 nd to 15 th reached 30°C., but because of bleak weather in late January and a tempe- rature of 6°C. below normal the first week of February, there had been only 7 days of singing from the Song Spar- rows — Feb. 2, 3, 9, 11-14. The number of days on which the Song Sparrows have sung in the daytime before the attainment of Stage 2 ranged from 10 to 25 with an average of 19. As was found for the taking up of territory, migration of summer resident males and females, and the start of nes- ting (Nice, ’37, ’38), there is a decreasing temperature thre- shold for the attainment of Stage 2 in the Awakening Song. It was never reached in January no matter how warm the weather; after high temperatures in late January and the first of February it came in early February; while after a cold February, it appeared after two to three days of warm weather in early March. Stage 3 was reached in mid or late February, according to the weather, in four years, and in mid March during the last two. Besides the cumulative effect of a period of warm days, there is also a definite response to daily changes in tempera- ture. A striking case occurred in late February, 1935, when the Song Sparrows were still in the preliminary stage. The mornings of the 25 th and 26 th were both very cloudy, but — 253 the temperature of the first was 5°C. above normal and of the second 6° below normal. On the 25 th the first Song Sparrow song came 4 minutes after Civil Twilight, on the 26 th 9 minutes after; 4 m’s first songs came 11 minutes after on the first morning and 17 after on the second. An example of the opposite reaction is shown on the chart when singing came 7 and 9 minutes before Civil Twi- light on the very early dates of February 11 and 12 (1932) ; the temperature of these days was 17° and 8° C. above normal. The Awakening Song is also given in the fall. At this sea- son 4M showed a preliminary period from September 28 to October 7-14 (in 1930 from Sept. 19 to October 8) when he sang 2 to 3 minutes after Civil Twilight in clear weather and 7.5 minutes on an average after in cloudy; a full song period (Oct. 9-27, 1929, Oct. 10-21, 1930, Oct. 15-Nov. 24, 1931), when his Awakening Song averaged 2.7 minutes before Civil Twilight in clear weather and 1.1 minutes before in cloudy weather; and finally a decline (late October to early or mid November) when his Awakening Song ave- raged 3.7 minutes after Civil Twilight on clear mornings and 9.1 after on cloudy mornings. October 1933 was cold and 4M sang before Civil Twilight only on October 15 and 17. The next two autumns he sang but little, never passing beyond the preliminary stage; perhaps his advancing years were telling on him. As for the earliest of the other Song Sparrows they sang from 2 to 15 minutes before Civil Twilight in clear weather, 59 cases averaging 4.3 minutes before, and from 5 minutes before to 12 after Civil Twilight in cloudy weather, 37 cases averaging 2.2 minutes after. There was a tendency to sing earliest in relation to Civil Twilight during the middle of the period, i. e. in mid October. November 1930 was the warmest November in over fifty years, and the Song Spar- rows remained in the full song stage till the surprisingly late date of November 24, when a sudden change in the weather brought the Awakening Song to an abrupt close. In the fall 4M was usually in « Stage 1 » at the beginning and end of his singing period and in what appeared to be — 254 intermediate between Stages 2 and 3 during the middle, although in 1931 he remained in Stage 2-3 to the end of his singing. With the earliest of the other Song Sparrows I found no definite « Stage I » except in some years near the end of the fall singing. On week ends in late winter and spring in 1934 and 1935, and for a period in the fall of 1934 I had the loan from the Zoology Department of Ohio State University of a Weston Photometer, Model 603, with which I measured the light at the Awakening Song. Although this instrument did not appear especially accurate at the low values at which the Song Sparrows started to sing, and it was necessary to esti- mate fractions of foot candles, nevertheless the 69 measure- ments I obtained were fairly consistent. The average amount of light at the Awakening Song of 4M and the earliest of the other Song Sparrows was 0.32 foot candles in the preliminary stage, 0.19 in the interme- diate stage, and 0.05 in the stage of full song. The average number of minutes before and after Civil Twilight in these three stages was : 3.4 minutes after in clear and 7 after in cloudy weather during Stage 1 ; at Civil Twilight in clear weather and 1.8 minutes after in cloudy during Stage 2; and 4.5 minutes before Civil Twilight in clear weather and 3.3 minutes before in cloudy weather in Stage 3. The difference in the time of the Awakening Song on clear and cloudy mornings in these 69 cases averaged as follows : 3.6 minutes in Stage 1, 1.8 in Stage 2, and 1.2 in Stage 3. The light as shown by the photometer, at which the Awakening Song was sung in each stage was practically the same on both clear and cloudy mornings, having a tendency to be a little more (an average of 0.02 of a foot candle) on cloudy mornings in Stage 1, and slightly less in Stages 2 and 3 (0.01 and 0.02 respectively). The Awakening Song seems to be of intrinsic importance to the Song Sparrow. A young male in early February, and even in some cases in the preceding fall, gives it in appro- ximately adult manner, yet during the day sings consis- tently in his juvenal warble (Nice, ’33, ’37). The Awakening Song starts earliest (in relation to Civil Twilight) and lasts — 255 — longest when the adult male is in full song: when he is in the stage of proclaiming territory and advertising for a mate, while his mate is building and incubating, and in mild weather in the fall. It is stimulated by a rise in temperature in late winter, spring and fall. It is inhibited by low tempe- rature, by preoccupation with a new mate and care for the young, and by the molt. REFERENCES Allard, H. A. 1930. — The First Morning Song of Some Birds of Washington, D. C.; its Relation to Light. Ame- rican Naturalist, 64 : 436-469. Allen, F. H. 1913. — More Notes on the Morning Awake- ning. The Auk, 30 : 229-235. Kimball, H. H. 1916. — The Duration and Intensity of Twi- light. Monthly Weather Review, 44 : 614-620. Nice, M. M. 1933. — Zur Naturgeschichte des Singammers. Journal für Ornithologie, 81 : 552-595. 1937. — Studies in the Life History of the Song Sparrow I. Trans. Linnaean Society of New-York, 4 : 1-247. 1938. Wright, H. W. 1912. — Morning Awakening and Even Song. The Auk, 29 : 307-327. 1913. — Morning Awakening and Even Song. The Auk, 30 : 512-537. DIE GEOGRAPHISCHE VERBREITUNG DER VÖGEL IN BULGARIEN. VON P. PATEFF Der Zweck meines Vortrages ist nicht, ein vollständiges zoogeographisches Bild betreffs der Omis Bulgariens zu geben, denn das würde über den Rahmen eines kurzen Vortrages weit hinausgehen. Meine Absicht ist vielmehr die, einen Ueberblick zu geben über die Verbreitung einiger Vögel, deren Verbreitungsareal seine Grenzen in Bulgarien hat, oder deren Verbreitung in anderer Hinsicht von Inte- resse ist, soweit eben unsere gegenwärtigen Kenntnisse dies erlauben. Natürlich ist es dabei ganz unmöglich, einige zoo- geographische Fragen ganz bei Seite zu lassen, ohne sie — wenn auch nur sehr flüchtig — zu berühren. Da ferner Bul- garien keine geographische Einheit bildet, werde ich bei der Besprechung der Verbreitung der betreffenden Vögel auch ihre Verbreitung auf dem ganzen Balkan mehr oder weniger berühren müssen. Geographisch liegt Bulgarien in der Mitte der Balkanhal- binsel, und zwar in ihrem östlichen Teil, also im südös- tlichsten Teil Europas. Bereits wegen der geographischen Lage des Landes wird man erwarten, dass Bulgarien zoogeographisch in das medi- terrane Gebiet fällt, doch werden wir nachher sehen, dass dies nicht der Fall ist. Die geographische Lage ist nicht der einzige Faktor, der den faunistischen Charakter eines Landes bedingt; es kommen noch andere Faktoren, wie die Gestalt der Erdoberfläche, das Klima, die geologische Ges- chichte des Landes und andere in Betracht, die den faunis- tischen Charakter eines Landes beeinflussen. 17 — 258 — Betrachten wir zuerst einmal die Gestalt der Erdober- fläche der Balkanhalbinsel. Die Balkanhalbinsel, einschliess- lich Bulgarien, ist vorwiegend gebirgiges Land, und mit Ausnahme der Donau-Ebene, welche grössere Dimensionen hat, ist die ganze Halbinsel mit Bergen besetzt, die teilweise eine Höhe von über 2000 m erreichen. Zwischen diesen Ber- gen befinden sich hier und da, besonders entlang den Flüs- sen, grössere und kleinere Tiefebenen, von denen das Marit- zatal die grösste ist. Was das Klima anbetrifft, so herrscht in Bulgarien, wie überhaupt in dem grössten Teil der Balkanhalbinsel, ein trockenes, kontinentales Klima, im Winter zu kalt und im Sommer zu heiss, mit einer Temperaturamplitude von über 40 °C. Niederschläge sind sehr gering. Die hohen Berge haben natürlich ein viel feuchteres Klima, und dies ist vielleicht die Ursache, dass viele Vögel, die in West- und Mitteleuropa ausschliesslich oder vorwiegend Tieflandbewohner sind, auf der Balkanhalbinsel hoch in den Bergen brüten. Von diesen sind Folgende zu erwähnen : Carduelis spinus. Alauda arvensis, welche in Bulgarien zum Teil noch in der Ebene brütet, aber viel mehr im Gebirge, und welche in Nord- und Mittelgriechenland sowie in Macédonien aus- schliesslich Gebirgsbewohner ist. Dasselbe gilt auch von Anthus trivialis. Dann kommen : Regulus regulus und regulus ignicapul- lus, Phylloscopus collybita und Phylloscopus sibilatrix, Turdus philomelos, Hippolais icterina, Saxicola rubetra und Prunella modularis. Hier muss auch der Gimpel erwähnt werden. Auf der Balkanhalbinsel brütet die nördliche Rasse Pyrrhula pyr- rhula pyrrhula, und zwar ausschliesslich in der montanen Region. Auf der von Stresemann (6) herausgegebenen Karte über die Verbreitung der Gimpel in Europa sieht man deut- lich, wie diese Rasse vom Norden Europas über die Karpa- then auf den Balkan gekommen ist. Der Umstand, dass manche Vögel, die in Nord-, West- und Mitteleuropa Tieflandbewohner sind, auf dem Balkan nur in den Gebirgen Vorkommen, ist nicht direkt dem feuch- teren Klima der Berge zuzuschreiben. Vielmehr sind die — 259 Vögel, wie Loxia curvirostris und Nucifraga caryocatactes deren Leben an die Nadelholzwälder gebunden ist, deshalb Gebirgsvögel geworden, weil auf dem Balkan diese Nadel- bäume in der montanen Region wachsen, also in mehr als 1000 m Höhe. Bekanntlich beherbergen die Hochgebirge Europas mehr oder weniger boreale Elemente. Solche borealen Elemente sind für Bulgarien Turdus torquatus und der Dreizehen- Specht Picoides tridactylus, welcher bis vor Kurzem nur aus dem Mussalla-Gebirge bekannt war, dann aber von Seiner Majestät König Boris in den centralen Rhodopen gefunden und 1934 nach mündlicher Mitteilung von Gerd Heinrich auch weiter östlich in den Rhodopen, bei Tschepelarski Karlik, nachgewiesen wurde. Der Einfluss der Gebirge äussert sich auch noch darin, dass dieselben für die Verbreitung mancher Arten Hinder- nisse darstellen, wenn auch nicht direkt, so doch mindes- tens dadurch, dass sie die klimatischen Einflüsse der Nach- barländer hemmen. Speziell für Bulgarien haben wir zuerst in dem südlichen Teil des Landes das Rila- und Rhodopen- Gebirgsmassiv, welchem sich das Piringebirge anschliesst. Diese Gebirge, welche sich fast bis zur Küste des ägäischen Meeres ausdehnen, hemmen den klimatischen Einfluss des Mediterraneums. Dann haben wir noch das Balkangebirge, auf bulgarisch Stara-Planina genannt, welches eine Verlän- gerung der Karpathen darstellt und sich mitten durch ganz Bulgarien zieht, von der jugoslavischen Grenze im Westen bis zum Schwarzen Meer im Osten. Dieses Gebirge mildert den Einfluss des scharfen Klimas der russischen Steppen auf Südbulgarien. Bevor ich mit der äusseren Charakterisierung des Landes Schluss mache, muss ich noch erwähnen, dass Bulgarien eine Seeküste von 250 km. am Schwarzen Meer besitzt und im Norden vom Donaustrom mit seinen Sumpfgebieten und Teichen begrenzt ist. Diese Tatsachen begründen auch die Mannigfaltigkeit des äusseren Charakters des Landes. Dank all dieser oben erwähnten Umstände besitzen die Balkan- länder im Allgemeinen, sowie Bulgarien im Besonderen, auch eine bunte Fauna. — 260 — Durch die besonderen äusseren Bedingungen, die ich kürzlich erwähnt habe, haben sich auf dem Balkan einige endemische Vogelrassen entwickelt, und zwar : Chloris chloris mühlei Parrot., Carduelis carduelis balca- nica Sachtl., Emberiza pyrrhuloides reiserei Hart., Galerida cristata meridionalis Brehm., Lullula arborea flavescens Ehmke, Motacilla flava feldegg Michah., Ægythalos caudatus macédoniens (Salvadori and Dresser), Cinclus cinclus orien- tali Stres., Prunella collari subalpinus (Brehm), Picus viri- dis dofleini Stres., Picus canus caesaris Steinb. Nun komme ich zu dem eigentlichen Thema meines Vor- trages, nämlich zu der Verbreitung und Verteilung der Vogelarten in Bulgarien. Die meisten in Bulgarien brüten- den Vögel gehören zu der mitteleuropäischen Fauna, und nicht zu der mediterranischen, wie man von der geographis- chen Lage erwarten könnte. Also im Allgemeinen hat die Vogelfauna - — und ich kann wohl sagen , auch die übrige Fauna — Bulgariens mitteleuropäischen Charakter. Dies gilt nicht nur für Bulgarien, sondern auch für den grössten Teil der übrigen Balkanhalbinsel. Das eigentliche mediterrane Gebiet beginnt erst in Griechenland und ers- treckt sich auf einem schmalen Landstreifen längs des Agäischen und des Adriatischen Meeres. Natürlich kann Bulgarien dank seiner geographischen Lage dem Einfluss der mediterranen und asiatischen Fauna nicht ganz entgehen. Einige mediterrane und asiatische Ele- mente dringen natürlich ein, von letzteren manche aus Kleinasien und andere aus Südrussland. Man kann also sagen, dass den Grund der Vogelfauna Bulgariens und des grössten Teiles des Balkans die mitteleuropäische Fauna bildet, in welche sich mediterrane und asiatische Elemente einmischen. Wie bereits gesagt, umfasst das eigentliche mediterrane Gebiet Griechenland und die ägäische und adriatische Küste, doch erstreckt sich die Verbreitung mancher mediterraner Vögel, sowie anderer Tierarten und Pflanzen, auch auf die Flusstäler und die Küste des Schwarzen Meeres und schrei- tet dort mehr oder weniger fort. Hierfür kommen in Macé- donien das Wardartal und in Bulgarien das Strumatal, das — 261 — Mestatal und das Maritzatal, sowie auch die Küste des Schwarzen Meeres, in Betracht. Nun komme ich sozusagen zu dem speziellen Teil meines Vortrages, nämlich zu der Besprechung der Verbreitung einzelner Vögel, die yon Interesse für das uns beschäfti- gende Thema sind. Ich beginne mit den südlichen mediter- ranen bezw. südasiatischen Elementen in der Fauna Bulga- riens. Emberiza melano cephala Scop. Die Kappenammer ist ein sehr häufiger Vogel in Südbul- garien. Im Maritzatal erstreckt sich ihre Verbreitung bis Novo-selo, Bezirk Pestera. Bis Tschripan, Plowdiw und Asse- novgrad (Stanimaka) ist sie noch sehr zahlreich. In Südost- bulgarien reicht sie bis Sliven, wo sie auch sehr zahlreich ist. Im Strumatal geht ihre Verbreitung bis Dupnitza, und im Mestatal bis Nevrokop. Sie ist auch an der Küste des Schwarzen Meeres eine sehr gewöhnliche Erscheinung und kommt bis nördlich von Warna vor. Noch weiter nördlich, in der Dobrudja, fehlt sie, trotzdem sie in der Krim vor- kommt. Einmal hatte sich eine bis Sofia verflogen. Cettia cetti Temm. Im Maritzatal bis Plowdiw und im Strumatal bis Sweti-Wratsch. Nördlich vom Balkan und in der Sofioter Ebene kommt dieser Vogel nicht vor. An der Küste des Schwarzen Meeres reicht seine Verbreitung bis zur Dobrudja. Hippolais pallida elaeica Linderm. Der einzige bis jetzt bekannte Fundort des Blasspötters in Bulgarien ist Sliwen in Südost-Bulgarien, am südlichen Fuss des Balkans. Dort traf ihn zuerst Krüpper \ Dieses Vorkommen konnte ich bestätigen, als ich ihn 1934 wieder dort fand, und ich habe von dort Belegstücke. Hippolais olivetorum Strickl. Bis 1934 var der Olivenspötter auch nur von Sliven bekannt, wo er von Krüper beobachtet wurde. Ich habe ihn 1. Siehe Reiser (5) S. 51, — 262 jedoch dort nicht getroffen, vielleicht weil er dort sehr sel- ten ist. Nach mündlicher Mitteilung hat ihn 1934 Gerd Hein- rich bei Nesseber (Messembria) nördlich von Burgas getrof- fen. Oenanthe hispanica melanoleuca Güld. Der östliche Mittelmeersteinschmätzer war in Bulgarien bis von kurzem nur in Stanimaka von Reiser (5) nachge- wiesen. Ein Stück von Dupnitza im Strumatal befindet sich in der Universitätssammlung in Sofia. Das ganze Strumatal bis Dupnitza entlang fand ihn Harrison (1). Nachher habe ich ihn im Strumatal weiter nördlich gefunden, ziemlich zahlreich bei Zemen. Von dort geht seine Verbreitung mit einer Unterbrechung weiter nördlich bis zum Isker-Durch- bruch, nördlich von Sofia, wo ich ihn bei Swoge und Tsche- repisch fand. K. Lankes (3) hat ein Stück im Jantratal bei Tirnowo in Nordbulgarien beobachtet, und später wurde er dort auch von S. M. König Boris beobachtet. Vielleicht kommt dieser Steinschmätzer inselförmig in heissen Schluchten bei anderen Ortschaften in Nordbulgarien vor. Lintia (4) fand ihn zwischen Rama und Kladowo an der Donau Klissura. In Südbulgarien fand ich ihn ausser in Stanimaka noch bei Swilengrad im Maritzatal, und Harrison (2) schoss ein Weibchen bei Momina-Klissura an der oberen Maritza. Fer- ner fand ich ihn bei Sliwen am südlichen Abhang des Bal- kans. Merkwürdigerweise fehlt der östliche Steinschmätzer an der Küste des Schwarzen Meeres. Das ist um so mehr ers- taunlich, als er in der Krim vorkommt. In Macédonien reicht seine Verbreitung durch das W ar- da rial bis Ueskub. Agrobates galactotes sgriacus Hempr. und Ehrenb. Bis zum vorigen Jahr in Bulgarien unbekannt. Man fand ihn jedoch im Strumatal bei der Eisenbahnstation Pirin brütend. Hirundo daurica rufula Temm. Diese schöne Schwalbe ist nicht selten in Thracien (Har- rison und Pateff (2) ). In Bulgarien wurde sie zuerst von 263 — Harrison (1) bei Pastra an Rilafluss (Zufluss von der Stru- ma) beobachtet, und nachdem wieder bei Sweti-Wratsch im Strumatal getroffen und auch zwischen Madan und Ustiwo im Ardatal in den Rhodopen beobachtet (Harrison und Pateff). Es ist sehr merkwürdig, dass die Verbreitung vieler süd- licher Formen, die in Westeuropa sehr weit nördlich, sogar bis England, sowie in Südwest-Deutschland Vorkommen, auf dem Balkan nicht über das Balkangebirge hinausgeht. Solche sind : Serinus canaria serinus, Emberiza cirlus, Emberiza eia und Lanius senator. Serinus canaria serinus, der Girlitz, verbreitet sich be- kanntlich gegenwärtig in Deutschland immer noch nord- wärts. In den Balkanländern sowie in Bulgarien ist er ein seltener Vogel, der das Balkangebirge nicht überschreitet. Die Zaunammer, Emberiza cirlus ist überall an geeigneten Orten in den gebirgigen Gegenden Bulgariens, jedoch nicht nördlich vom Balkan, zu finden. — Lanius senator, der Rotkopfwürger ist in Bulgarien nur in den Flusstälern ver- breitet, und zwar im Strumatal bis Zemen, im Mestatal bis Nevrokop und im Maritzatal bis Assenovgrad (Stanimaka). Er kommt auch im Strand jagebirge bis südlich von Burgas und im Sakargebirge vor. Von der Verbreitung der südlichen und südöstlichen Ele- mente in der Fauna Bulgariens muss ich noch die Verbrei- tung der Blutspechte ( Dryobates syriacus balcanicus Gen- gier und Stres.) erwähnen. Der Blutspecht ist überall in Bulgarien in den Ebenen und Submontanen Stufen der Berge verbreitet und zieht mehr die Parkanlagen und Obst- gärten vor. Er kommt auch in Macédonien und vielleicht auch im östlichen Jugoslavien vor. Die westliche Grenze seiner Verbreitung ist unbekannt. Zweimal ist er in Südun- garn nachgewiesen worden. Nördlich geht seine Verbreitung bis zur Walachei in Rumänien. Sehr interessant ist die Verbreitung der Steinhühner in Bulgarien. Hier kommen zwei Rassen vor, und zwar : Alec- toris graeca graeca und Alectoris graeca cypriotes Hart, (= Al. graeca kleini Hart.). — 264 — Alectoris graeca graeca bewohnt das griechische Festland, die Jonischen Inseln, Albanien, Serbien, Dalmatien, Bosnien und Herzegovina, den Karst und Nord-und Mittelitalien. Es kommt bis zur montanen Stufe in allen Gebirgen Bulga- riens vor; im Balkangebirge fast bis zum Schwarzen Meere. Die Rasse cypriotes bewohnt Syrien, Palästina, Kleina- sien, Cypern und Kreta, sowie die Inseln des Aegäischen Meeres, und durch die europäische Türkei und Griechisch- Thracien auch Bulgarien. Wo die Grenze der beiden Rassen in Thracien liegt, ist bis jetzt nicht bekannt. Die Verbrei- tung dieser Rasse in Bulgarien beschränkt sich auf das Maritzatal und die Nebenflüsse Tundja und Arda. Im Marit- zatal geht AL graeca cypriotes bis Harmanli und Haskowo, im Tundjatal bis Elchowo und im Ardatal bis Kirdjali. Betrachten wir nun die südrussischen und asiatischen Vögel, die in Bulgarien Vorkommen. Manche süd-und vor- derasiatischen Vögel, die durch Kleinasien auf der Balkan- halbinsel und in Bulgarien verbreitet sind, habe ich bereits besprochen. Zuerst muss erwähnt sein, dass neuerdings manche Vögel Bulgariens subspezifisch als asiatische Formen erklärt wor- den sind, so hat Harrison (1) den bulgarischen Fliegen- schnäpper und die Dorngrassmücke als identisch mit den Asiaten Muscicapa striata neumani Poche und Sylvia com- munis icterops Ménétr. festgestellt. Steinbacher fand auch nach mündlicher Mitteilung, dass die bulgarische Hauben- meise dem süduralischen Parus cristatus baschkiricus (Snig.) ähnlich ist. Von den Asiaten in der Balkanfauna müssen an erster Stelle der Kaiseradler ( Aquila heliaca) und der Zwergha- bicht ( Accipiter badius brevipes ) genannt werden. Als Vertreter der asiatischen Fauna in Bulgarien müssen wir auch Eremophila alpestris balcanica rechnen, welche sich sehr wenig von der kaukasichen E. alpestris penicillata unterscheidet; beide unterscheiden sich sehr von der euro- päischen E. alpestris flava. Ich lasse bei Seite jene asiatischen Vögel der bulgarischen Fauna, deren Verbreitung weit westlich sogar bis Ostpreus- sen reicht. — 265 — Hier muss auch der Nonnensteinschmätzer ( Oenanthe pleschenka pleschanka Lepech.) erwähnt werden, welcher in Bulgarien nur einmal von dem um die Erforschung Bul- gariens sehr verdienten Zar Ferdinand von Bulgarien getroffen wurde, welcher am 27. V. 1899 bei Euxinograd bei Warna ein Männchen schoss. Ob dieser Vogel dort brütet, kann man nicht sicher sagen, aber er brütet schon in der Dobrudja. Zuletzt muss ich als südrussischen Vogel in der Fauna Bulgariens Emberiza schoeniclus tschusii Reiser erwähnen, welcher in Nordost Bulgarien in der Sumpfgegend westlich von Warna und sogar noch südlicher in Süd-Bulgarien bei Messembria brütet. LITERATUR (1) . Harrison (J. M.). — A Contribution to the ornithology of Bulgaria. The Ibis, 1933, p. 494-521; 589-611. (2) . Harrison (J. M.) und Pateff (P.). — An Ornitholo- gical Survey of Thrace, The Islands of Samothraki Thasos and Thasopulo in the North Aegean, and Observations in the Struma Valley and the Rho- dope Mountains, Bulgaria. The Ibis, 1937, p. 582- 625. (3) . Lankes (K.). — Ornithologisches aus Bulgarien. Anz. Ornith. Ges. Bay. II. p. 151-152, 1932. (4) . Lintia (D.). — Materialien zur Avifauna Serbiens. Aquila, 22, p. 332-351 und 23, p. 79-162, 1915-1916. (5) . Reiser (O.). — Materialien zu einer Omis Balcanica II Bulgarien, Wien 1894. (6) . Stresemann (E.). — Ueber die europäischen Gimpel. Beiträge zur Zoogeogr. der paläarktischen Region. H. I. Septemb., 1919, S. 25-56. LA RÉTINE DES OISEAUX PAR le Dr A. ROCHON-DUVIGNEAUD ( Paris j L’existence et le comportement des oiseaux étant princi- palement liés à leurs qualités visuelles, il nous paraît inu- tile de faire autrement ressortir l’intérêt qui s’attache à l’étude de leur rétine. Tous les oiseaux examinés à ce point de vue ont des rétines mixtes, c’est-à-dire pourvues des deux ordres de cel- lules visuelles : les cellules à cônes et les celluls à bâtonnets. Les cônes prédominent chez les diurnes, les bâtonnets chez les nocturnes. Les cônes possèdent des boules colorées, transparentes, de couleur jaune, orangée et rouge, quelque- fois verte, et aussi des boules incolores. C’est surtout chez les petits Insectivores, tels que les Troglodytes, Fauvettes, Mésanges, Rouge-Queue, que nous avons trouvé ces der- nières. Il n’y a aucun rapport entre la couleur des boules et celle du plumage. Les boules de coloration intense se trouvent chez les diurnes. Les nocturnes ne possèdent guère que des boules jaune très pâle. De même aussi le Martinet noir. Le pourpre rétinien existe chez un très grand nombre d’oiseaux, probablement chez la majorité. Il est surtout développé chez les Rapaces nocturnes, puis chez les Rapaces diurnes. Son absence a été vérifiée chez le Poulet et le Pigeon. Son abondance paraît d’une façon générale en rap- port avec le degré de vision crépusculaire. Mais cette ques- tion ne saurait être encore considérée comme tranchée. Presque tous les oiseaux ont une fovéa rétinienne compa- rable à celle des Sauriens, des Singes et de l’Homme, et qui est Porgane de l’acuité visuelle maxima pour une rétine 268 — donnée, c’est le point de fixation de cette rétine. Certains oiseaux n’ont qu’une fovéa à l’état d’ébauche, ce qu’on appelle une aréa, par exemple la Poule domestique, la Caille, la Chouette effraie, la Bécasse, TEngoulvent, etc... La fovéa est généralement située vers le pôle postérieur de l’œil, un peu au-dessus du Peigne; elle est à peu près au centre de la rétine ( fovéa centrale). Chez les Rapaces nocturnes et le Martinet elle est placée vers le côté temporal ou postérieur de la rétine, elle est laté- rale. Les Rapaces diurnes (Aigles, Buses, Milans, Faucons), les Hirondelles, les Sternes, le Martin-Pêcheur... ont une fovéa centrale et une fovéa latérale. Je crois que les Vau- tours n’ont que la fovéa centrale. De par sa situation la fovéa centrale a sa ligne visuelle dirigée en dehors de 20° à 30° par rapport au plan médian. Les axes optiques des yeux des oiseaux divergent l’un par rapport à l’autre de 145° : (pigeon) ; à 90° : (crécerelle) environ, suivant que l’œil est plus ou moins latéral. La fovéa, dite centrale, étant non pas tout à fait centrale, mais un peu reportée vers le côté temporal de l’œil, il en résulte que les lignes visuelles des deux fovéæ ont une divergence relative moindre que celle des axes optiques, et réduite par exemple à 40° ou 60°, suivant les espèces examinées. Elles divergent cependant assez pour que chaque fovéa soit braquée vers un point différent de l’espace, chacun des deux points étant l’un à droite, l’autre à gauche du plan ver- tical médian. Leur vision n’est donc pas associée et les mou- vements des yeux, quand ils existent, sont bien loin de pou- voir faire converger ces lignes visuelles divergentes, ces fovéæ indépendantes. Les fovéæ latérales ont au contraire, de par leur situation, des lignes visuelles convergentes; elles sont associées pour une vision binoculaire, statique, qui ne résulte pas de mou- vements de convergence, complètement absents chez les Rapaces nocturnes. En résumé, les oiseaux à fovéa centrale et unique, c’est-à- dire la grande majorité des oiseaux, n’ont pas de vision binoculaire centrale et ils fixent avec un seul œil en tour- 269 — nant légèrement la tête. Les oiseaux à fovéa latérale et unique (Rapaces nocturnes, etc.), ont une vision fovéale binoculaire, et ils regardent en face, des deux yeux simul- tanément. Enfin les Rapaces diurnes (Hirondelles, Sternes, etc.), possèdent, grâce à leurs foveæ centrales, un point de vision nette à droite et à gauche, et grâce à leurs foveæ latérales, associées de position, une vision fovéale binocu- laire, droit devant eux. Ils fixent et cherchent leur proie avec l’une ou l’autre des foveæ centrales, qui sont de struc- ture plus complexe que les foveæ latérales. Mais il est vrai- semblable que ces foveæ latérales associées, qui reçoivent l’image binoculaire des objets situés devant l’oiseau, per- mettent au vol en chute, au Rapace qui fond sur sa proie, une direction particulièrement précise. Je les ai appelées foveæ de direction ; je pense que ce sont elles qui permet- tent aux Prédateurs les plus caractérisés (Faucons, Hiron- delles, Martinets) de capturer toujours leurs proies au vol. Les boules rouges, orangées et jaunes de la rétine des oiseaux, ont nécessairement une influence sur la vision des couleurs. Elles renforcent nécessairement la teinte des objets rouges, orangés et jaunes, et éteignent plus ou moins les verts et les bleus. Les oiseaux ne voient donc pas les cou- leurs comme nous, et ceci s’appliquant aux couleurs de leur plumage, ils ne se voient pas comme nous les voyons. Le filtre polychrome à travers lequel les oiseaux voient le monde extérieur peut leur permettre de mieux discriminer les couleurs en examinant chacune d’elles à travers des écrans de tonalités diverses. Le Dr Polack a enfin supposé que les boules colorées pou- vaient augmenter l’acuité visuelle en précisant le contour d’objets brillants irisés par le chromatisme de l’œil. Une boule jaune éteignant une irisation bleue dégagerait ainsi le contour net de l’objet, nettoierait, pour ainsi dire, son image rétinienne. L’étude de l’œil des oiseaux est un champ immense où il reste beaucoup à faire. Pour l’ornithologiste de terrain, le plus important est d’observer le comportement visuel, la vision des différents oiseaux aux divers degrés de lumière, le degré de nocturnité — 270 — ou de diurnité, les prouesses d’acuité visuelle des Insecti- vores, des Rapaces, etc. Puis les mouvements des yeux, importants chez les Calaos, les Pélicans, beaucoup de Pal- mipèdes, nuis chez les Rapaces nocturnes. On cherchera à voir si ces mouvements des globes oculaires sont associés comme ceux de l’homme, ou dissociés comme ceux du Camé- léon, des Poissons, etc... L’anatomiste peut trouver dans l’étude des globes ocu- laires certains caractères susceptibles d’intervenir dans une connaissance plus profonde des rapports de parenté entre les espèces. Et je ne parle pas ici des gros caractères connus de tous, mais de certains caractères histologiques, encore à peine étudiés. C’est ainsi que les foveæ des anciens Passe- reaux, des Grimpeurs et des Rapaces sont plus perfection- nées, plus complexes, que celles des Gallinacés, Échassiers et Palmipèdes. Mais ce sont là des études minutieuses, réservées aux his- tologistes. Elles réclament des globes oculaires parfaitement fixés dans leur forme et leurs tissus par des réactifs appro- priés. Et, pour cela, il faut tuer l’oiseau pour prélever immé- diatement ses yeux, les dépouiller de la graisse et des muscles et les plonger dans le liquide fixateur. Cet ensemble de conditions n’est pas toujours réalisable, et c’est là la pre- mière difficulté dans l’étude si délicate de l’œil. PLANBEOBACHTUNG UND BERINGUNG VON LARUS RIDIR UND US IN EUROPÄISCHEN WINTERQUARTIEREN VON Dr. Werner RUPPELL (Berlin ) Die Beringung der Vögel, wie sie in der Vogelzugfor- schung im allgemeinen durchgeführt wird, rechnet mit dem Zufall, dass der gekennzeichnete Vogel später in Menschen- hände gelangt. Selbst die Rückmeldung der Ringfunde an die zuständigen Beringungszentralen ist bekanntlich weit- gehend von Zufälligkeiten abhängig. Eine Arbeitsmethode, die sich in so starkem Masze auf den Zufall stützt, kann jedoch nur von bedingtem wissenschaftlichem Wert sein, und es fehlt daher in der Vogelzugforschung auch nicht an Vorschlägen, beispielsweise durch Errichtung zahlreicher, über weite Gebiete verstreuter Vogelfangplätze zu weniger zufallsweisen Beringungsergebnissen zu gelangen. Derar- tige Anregungen beziehen sich allerdings wohl vorwiegend auf Kleinvögel; aber gerade diese lassen wegen der im all- gemeinen sehr geringen ökologischen Gebundenheit ihrer Wanderungen eine Kontrolle beringter Vögel nur in sehr beschränktem Umfange zu. Günstiger liegen die Verhältnisse bei der Lachmöwe ( Larus ridibundus L.), die in den letzten Jahrzehnten zu- nehmend Durchzugs- und Wintergast menschlicher Sied- lungen, vor allem grösserer, an Wasserläufen oder Seen gelegener Städte geworden ist. In ihrer Ernährung hat sich die Lachmöwe an zahlreichen Durchzugs- und Ueberwinte- rungsplätzen fast gänzlich vom Menschen abhängig — 272 — gemacht. Damit ist die Möglichkeit gegeben, das Zugge- schehen dieser Art durch planmässige Arbeit weitgehender in Einzelheiten aufzuklären, als bisher durch die zufälligen Funde beringter Vögel erreichbar war und zwar durch Beringung ihrer Herkunft nach noch unbekannter und durch Beobachtung schon beringter Möwen. In grösserem Umfange ist in dieser Weise bisher nur in der Schweiz und in Berlin gearbeitet worden. Ueber die in der Schweiz seit 1925 erzielten Ergebnisse hat Géroudet 1936 (Ornith. Beobachter 33, S. 167-177) einge- hend berichtet. Das zunächst wesentlichste Ergebnis seiner Untersuchung, die Ermittlung der Herkunft der in der Schweiz überwinternden Lachmöwen, haben wir nach Géroudets Angaben, die um einige bei der Vogelwarte Ros- sitten neu vorliegende Ringfunde ergänzt sind, in Abb. 1 dargestellt. Jeder nicht umrandete Punkt bedeutet den Her- kunftsort einer im Herbst oder Winter in der Schweiz ange- troffenen beringten Lachmöwe; hierbei kann es sich sowohl um Jungmöwen wie um anderthalb- oder mehrjährige Altvögel handeln. Die Zusammenballung mehrerer Punkte zeigt ein gemeinsames Herkunftsgebiet an, meistens sogar eine gemeinsame Brutkolonie wie den Rohrsee in Ober- schwaben, den Wörthsee bei München, dessen Möwenkolo- nie inzwischen erloschen ist, den Lenczok bei Ratibor, den Sangowteich bei Falkenberg (Oberschlesien), das Sulau- Militscher Teichgebiet in der Bartschniederung, den Adels- dorfer Spitalteich bei Grossenhain (Sachsen), die Insel Riems bei Greifswald, das Rossittener Möwenbruch, den Babitsee bei Riga und die grosse Lachmöwensiedlung in der Brackwasserbucht Vik bei Helsinki, von der Siivonen (Acta Soc. p. F. Fl. Fenn. 60, 1937) berichtet, dass das erste nis- tende Brutpaar sich im Jahre 1864 eingestellt habe, dass vierzig Jahre später von Palmgren 300 Brutpaare geschätzt seien, in den Jahren 1934-1936 von Hytönen jedoch schon 5-10000. Der weiteste bis 1936 nachgewiesene Herkunftsort schweizerischer Wintermöwen ist die Brutkolonie Sagubje am Ostufer des Ladoga-Sees, für die Géroudet zwei Möwen anführt. Die Uebersichtskarte enthält ferner eine Anzahl umrandeter Punkte; diese entsprechen Wiederfundorten solcher Möwen, die ihren Ring erst während des Winter- aufenthaltes in der Schweiz erhalten haben. Es fällt auf, dass sich das durch diese Funde umrissene Gebiet ziemlich genau mit dem durch die auswärtigen Beringungen bekannt gewordenen Herkunftsgebiet deckt. Iln Berlin begannen wir mit entsprechenden Untersuchun- gen im Winter 1935-36. Die Abbildungen 2 und 3 zeigen die seitdem erzielten Ergebnisse, über die wir später an anderer Stelle noch ausführlicher berichten werden. Hier sei im Ver- gleich zu den Ergebnissen in der Schweiz nur kurz auf fol- gende, schon jetzt recht klaren Verhältnisse hingewiesen : Das Herkunftsgebiet der Berliner Herbstdurchzugs- und — 274 — Wintermöwen deckt sich weitgehend mit dem der Winter- gäste der Schweiz. Bemerkenswert als Herkunftsgebiet sind vor allem die schlesischen und sächsischen Kolonien, deren Bewohner zu einem sehr beträchtlichen Teil nach Nord- westen abwandern. Andererseits ziehen aber auch schles- - 275 — wig-holsteinsche Lachmöwen nach Berlin, sodass der Ein- zugswinkel des Herkunftsgebietes etwa 200° beträgt gegen- über einem entsprechenden Winkel für die Schweiz von nur 90°. Auch kurmärkische Möwen vom Beetzsee bei Bran- denburg überwintern zum Teil in Berlin. Wie die Karte zeigt, ist das durch den Nachweis auswärts beringter Möwen bekannt gewordene Herkunftsgebiet durch die Win- terberingungen in Berlin beträchtlich erweitert worden : je 1 Maifund in Polen und im nnern Russlands (1850 km ostwärts) . Der Erfolg einer planmässigen Untersuchung der Lach- möwen eines bestimmten Winterquartieres wird an den Berliner Ergebnissen besonders deutlich, lagen doch bei Abschluss des « Atlas des Vogelzuges », also nach etwa 25-jähriger Lachmöwenberingung für Berlin nur 11 Her- kunftsnachweise vor (je 1 Möwe aus Schleswig, Böhmen, Niederschlesien, Oeland und Gotland, 2 aus Sachsen und 3 aus Rossitten) gegenüber rund 110 Herkunftsnachweisen, die in drei Wintern (1935-1938) erzielt wurden, wobei noch zu berücksichtigen ist, dass im Sommer 1937 in Nord- und Ostdeutschland keine Lachmöwen mehr beringt worden sind. Bezeichnend ist auch die Tatsache, dass bis zum Beginn unserer Planarbeit für Berlin lediglich 1 Nachweis einer in der Schweiz beringten Wintermöwe vorlag. In- zwischen sind weitere 15 Ringmöwen aus der Schweiz in Berlin durch Ablesen der Ringnummer identifiziert worden, und zahlreiche andere, bei denen nur die Inschrift « Vogel- warte Sempach » erkannt werden konnte, wurden beobach- tet. Das bisher wohl überraschendste Ergebnis der Planberin- gung Berliner Wintermöwen ist in Abb. 3 zur Darstellung gebracht. Es hat sich herausgestellt, dass die in der ersten Winterhälfte, vor alllem im November in Berlin weilenden Lachmöwen zu zu einem grossen Teil noch weiterwandern. So befand sich eine am 5.XII.1936 in Berlin eingefangene Möwe (adult) 6 Tage später in Genf. Ein Ende November beringter Vogel (iuv.) hielt sich im Januar in Süd-Italien auf. Andere Möwen zogen im gleichen Winter weiter nach Hamburg (5), Prag (4), Köln, Frankfurt, Chiemsee, Lyon, Turin und Ravenna (je 1). Die in der Karte gestrichelten Linien beziehen sich auf Nachweise im nächstfolgenden — 276 — Winter (je 1 Möwe in Bremen und Zürich). Berlin ist offen- bar in der ersten Winterhälfte in viel geringerem Masze schon Winterquartier als etwa die Seen der Schweiz, für die bis 1936 nur die vier in Abb. 4 dargestellten Fälle von Ortswechsel im gleichen Winter, die sich überdies nur auf geringe Entfernungen beziehen, bekannt geworden sind. Aus der Abb. 3 geht auch recht deutlich hervor, wie sehr die Ergebnisse der Planarbeit an einem bestimmten Ort, im vorliegenden Fall Berlin, auch an anderen Orten durch planmässige Beobachtung gefördert werden kann, verdan- ken wir doch die Anhäufung von Nachweisen in Genf, — 277 — Hamburg und Prag lediglich der Tätigkeit interessierter Beobachter (P. Géroudet, K. Rockenbach und Dr. W. Cer- ny). Wir sind überzeugt, dass durch eine auf eine grössere Anzahl von Orten ausgedehnte Planbeobachtung und-berin- gung durchziehender und überwinternder Lachmöwen das Zugbild dieser Art sowie allgemeinere Vogelzugfragen in vielen bisher noch ungeklärten Einzelheiten eine Klärung finden können. So sind zunächst zu ermitteln die Her- kunft der Durchzügler und Wintergäste an möglichst zahl- reichen Orten und in möglichst verschiedenen Gebieten, der Zugbereich der im Herbst und im Winter an den einzelnen Orten durchwandernden Möwen, der Zugweg einzelner Ringvögel über mehrere Orte in der gleichen Zugzeit wie in — 278 -- verschiedenen Jahren, ferner der Bestandswechsel der Möwen an der verschiedenen Duchzugs- und Ueberwinte- rungsorten im Laufe des Winterhalbjahrs; dabei sind möglichst auch die Mengenverhältnisse von Jungen und Altvögeln zu berücksichtigen. Weitere Fragen ergeben sich von selbst. Vorbedingung für einen Erfolg einer solchen Planarbeit an Lachmöwen in europäischen Winterquartieren ist eine weitgehende Beteiligung interessierter Ornithologen. Uner- lässlich ist ferner der Einsatz grossziffriger Lachmöwen- ringe seitens der Beringungszentralen. Bisher sind die Ring- ziffern fast aller in Betracht kommenden Ringausgabestel- len — mit Ausnahme der der Ornithologischen Zentrale Riga — so klein gehalten, dass ein Ablesen der Ringin- schrift, vor allem der Ringnummer am freilebenden Vogel, selbst bei Verwendung bester Ferngläser, nur in verhält- nismässig seltenen Fällen möglich ist. Für die Lachmöwen- beringungen in Berlin haben wir seit dem Herbst 1937 gross- ziffrige Sonderringe in Gebrauch (Serie M der Vogelwarte Rossitten; Abbildung s. «Der Vogelzug» 9, 1938, S. 178), die das Entziffern der Ringnummer wesentlich erleichtern. Soweit es die örtlichen Verhältnisse zulassen, ist der Fang durchziehender oder überwinternder Lachmöwen als zusätzliche Arbeitsmethode besonders zu empfehlen. In Betracht kommt sowohl der Fang mit Zug- und Schlagnet- zen an Winterfutterplätzen (Rasenflächen, Uferböschungen u. a.) als auch das Greifen wenig scheuer oder hunger- zahmer Möwen beim Füttern aus der Hand, wie es sich besonders an Brücken vieler Ueberwinterungsorte der Lach- möwe ermöglichen lässt; diese Fangweise hat gegenüber dem Netzfang an vorbereiteten Futterplätzen den Vorzug, dass man aus einer Schar Möwen bestimmte Vögel, die einem, weil sie vielleicht schon einen Ring tragen, beson- ders begehrenswert sind, in gewissem Umfange auswählen kann. In Berlin erbeuteten wir auf diese Weise im Winter 1935 198 Möwen ,im Winter 1936 389 und im Winter 1937 534. Auch die schweizerischen Ornithologen, die bereits ein Vielfaches unserer Gesamtsumme erreichten, bedienen sich dieser Fangart, die im übrigen wegen der erforderlichen Geschicklichkeit eines besonderen jagdlichen Reizes nicht entbehrt. L'ACTION CONTRARIANTE PRÉVENTIVE DU BLEU DE MÉTHYLÈNE ET DE QUELQUES DÉRIVÉS THIOPHÉNIQUES DANS LE PARASITISME GASTROHNTESTIN AL CHEZ LES OISEAUX PAR René SALGUES J’ai fait connaître ailleurs 1 les propriétés fongicides du bleu de méthylène en pathologie animale. Je rappelle ces expériences : il y a quelques mois, dans un élevage de Wyandotte blanche, succombaient sans cause apparente un certain nombre de poussins, — lot que nous désignerons par la lettre A — , ou plutôt les syndromes observés plaidaient en faveur de la banale diarrhée blanche. L’examen bactério- logique n’ayant pas confirmé ce diagnostic, la présence de lésions accusées du tractus digestif, lésions siégeant aux voies supérieures de préférence à l’intestin, nous a été révé- lée par de multiples autopsies. L’assise muco-membraneuse de l’œsophage, surtout du jabot, l’épithélium cavitaire du gésier montraient en abondance, avec solutions de conti- nuité, des placards grisâtres, adhérant fortement à la paroi. L’estomac glandulaire et la couche coriace du gésier offraient, par endroits, d’importantes ulcérations molles et suintantes, mais non hémorragiques. En grattant avec un scalpel la surface de ces croûtes saillantes de la muqueuse du jabot et plaçant ce dépôt sur une lame, nous avons pu, au microscope, porter facilement le diagnostic de mycose grâce aux hyphes et spores ovales abondantes sur la prépa- ration et constater qu’elles étaient le fait de champignons b Les propriétés fongicides préventives du bleu de méthylène en pathologie animale, C. R. Ac. Sc., t. 204, n° 9, p. 721, 1er mars 1937. — 280 — levuriformes. Beaucoup de stomatites aviaires, aussi de Reptiles, reconnaissant une pathogénie fongique, il deve- nait nécessaire de cultiver les éléments grossièrement exa- minés, afin d’en préciser la nature et le comportement, d’étudier les moyens propres à enrayer une affection revê- tant un caractère épidémique. Un nouvel examen direct du produit de raclage dans le liquide de Pinoy, un autre encore après coloration au violet de gentiane phéniqué, nous ont permis d’établir définitivement la qualité de formes levures du champignon. Après ensemencements sur carotte (colonies blanches), et sur gélose maltosée de Sabouraud (colonies blanchâtres quel que soit l’âge des cultures), nous avons effectivement vérifié, en éclaircissant avec le lacto- phénol d’Ammann, que nous nous trouvions en présence de formes Monilia et Oidium. Nous avons réensemencé sur les mêmes milieux. Neuf fois sur dix, en gélose Sabouraud, se sont développées des colonies blanches, un peu sèches, ayant l’aspect de calottes bombées, constituées de conidies sphériques avec très peu de formations mycéliennes. Diluées et injectées par voie intraveineuse à des Lapins, ceux-ci ont succombé rapidement à une mycose généralisée. L’agent causal, dont l’identité a été définitivement établie après rétroculture, était Monilia albicans. Trois fois sur neuf ont fait leur apparition des colonies exubérantes, fortement duveteuses, représentées par un mycélium gracile et de nombreuses spores; elles provenaient d’ Oidium lactis, lequel s’est révélé, après inoculation, non pathogène pour le Cobaye et le Lapin et très peu pour le Canari et le Chardon- neret, mais générateur de troubles n’entraînant pas la mort chez le Poussin et le Pintadon. En employant la voie orale chez ceux-ci, nous avons eu un décès sur huit sujets mis en expérience. Nous étions donc en présence d’une stomatite parasitaire ou mycose type muguet. Deux couvées de sensiblement même époque, logées dans un autre poulailler, n’ayant témoigné d’aucun symptôme, nous avons recherché la cause de cette immunité. Les cul- tures à Monilia albicans, divisées et diluées, ont déclanché les mêmes troubles après injection, mais se sont montrées d’une innocuité complète après administration par voie — 281 orale : les toxines étaient donc neutralisées dans une quel- conque portion du tube digestif. Tous autres facteurs jouant uniformément, nous ne pouvions incriminer que la nourri- ture. Les deux couvées indemnes recevant, dans leur ration, du petit blé dénaturé par addition de bleu de méthylène, nous avons supprimé cet aliment. Dès que remplacé par du riz glacé et de l’orge paumelle et souillés par une émulsion de culture de Monilia albicans, les mêmes troubles, respon- sables de la mort des poussins A, ont fait alors leur appari- tion. Des sujets neufs, alimentés au blé dénaturé, ayant reçu ultérieurement du son humecté avec un broyât de cul- ture n’ont présenté aucun trouble. Bien qu’ayant perdu une partie de leur appétit, des coquelets, nourris avec du son et des grains souillés, puis placés au régime du blé « méthy- léné », n’ont pas été améliorés par ce changement diété- tique. Sur soupçon d’origine fortuite, la preuve de la valeur fon- gicide préventive du bleu de méthylène ayant été faite, il devenait utile d’en étendre si possible les indications. Des poulets de trois semaines étant morts de trichomoniase (fla- gellose à Trichomonas gallinarum) , vérifiée par culture en milieu de Wenyon et par examens nécropsiques (plages de nécrose sur le pancréas et le foie fortement congestionné, épanchement péritonéal séro-fibrineux, foyers d’hépatisa- tion pulmonaires, péricardite exsudative), des aliments ont été pollués avec l’eau de lavage de l’intestin et de fragments d’organes réduits en pulpe. Administrés concurremment avec du bleu de méthylène (1 gr. BM. pour 100 gr. de nour- riture), ils ont produit une diarrhée passagère — évacua- tions exclusivement liquides et plus fréquentes pendant une semaine — , chez des poulets n’ayant jamais reçu de blé dénaturé; tout s’est résumé, par contre, à de très discrets symptômes de troubles gastro-intestinaux — diarrhée légère, avec retour à la normale après 36 heures - — -, chez les poulets consommant régulièrement du son et des grains « au bleu ». Nous avons ainsi confirmé les propriétés fongi- cides du colorant, démontrant, plutôt sommairement il est vrai, mais d’indiscutable façon, croyons-nous, son défaut — 282 — d’action curative et, aussi, sa moindre action sur les flagel- lés du tube digestif par rapport à celle énergique qu’il exerce vis-à-vis des Blastomycètes. Une autre expérience est à mentionner : des sorghos d’importation ( Andropogon sorghum cernuum), aux caryopses parasités par une Ustilaginée ( Cintractia sp.), ayant provoqué des accidents toxiques chez des Moutons, nous avons fait tremper alors, environ deux à trois heures avant l’ingestion, les grains à distribuer, dans une solution de bleu de méthylène à 1 %. En continuant cette prépara- tion jusqu’à épuisement du stock, pour deux spécimens seu- lement, nous avons vu d’abord l’arrêt des troubles, ensuite la régression des manifestations nerveuses initiales. Ajoutons que longtemps après la cessation du régime au « grain bleu », il est courant de retrouver, intactes, des par- ticules de bleu de méthylène incluses dans les aspérités, plis et accidents de surface des cavités digérantes. Après macé- ration dans l’alcool de l’assise muqueuse de ces conduits et organes, filtration du liquide vert bleuté et évaporation, dis- solution du résidu dans l’eau, l’on peut aisément caracté- riser le colorant par les réactions habituelles : acide sulfu- rique concentré et froid, chlorure de zinc, dilution dans l’ammoniaque et agitation avec de l’éther. Au cours d’aspergillomycoses à Aspergillus fumigatus observées chez des granivores, Passereaux et Grimpeurs, j’ai imprégné des semences de vesces, de millet, de sorgho, de chanvre, de tournesol, de Madia , etc., avec une solution de bleu de méthylène à 4 %. Le résultat après ingestion pen- dant 36, 55, 120, 152 jours a été négatif : l’affection myco- sique a entraîné la mort mais l’examen nécropsique le plus minutieux n’a pas permis de retrouver de nodules parasi- taires ni dans l’intestin ni dans les caeca, alors que chez les oiseaux non traités, l’on pouvait constater que, à côté des granulations mycosiques rénales et intestinales, il n’existait point de formations miliaires exsudatives dans le tractus digestif descendant. Nous avons repris alors nos expériences en employant préventivement le bleu de méthylène en solu- tion hydro-alcoolique et, parmi les dérivés thiophéniques, du sulfo-ichtyolate d’ammonium. Chez des Pigeons de — 283 — 44 jours, des Poussins Leghorn de 16 et 20 jours, divisés en lots d’égale valeur, les uns recevant des pâtées et graines brassées ou enrobées dans des solutions de bleu de méthy- lène ou des émulsions d’ichtyol, nous nous sommes trouvé en face d’une infestation réduite chez les traités, grave chez la plupart des témoins. Aspergillomycoses et mucormycoses s’offraient chez ceux-ci avec leurs lésions caractéristiques. Alors que nous avons pu relever chez les sujets non traités de graves altérations viscérales (rénales et hépatiques) et du système locomoteur (myomalacie épizootique), avec impor- tantes manifestations neuro-musculaires entraînant la mort, nous n’avons constaté que de discrets symptômes con- vulsifs, sans lésions accusées chez ceux traités. Non seule- ment l’on paraît se trouver en présence d’une immunité relative acquise mais les spores excrétées sont incapables de germer. Signalons en passant que l’instillation répétée de quelques gouttes d’une émulsion d’ichtyol sur l’œil de Pigeons offrant une kératomycose aspergillaire n’amène aucune amélioration mais souvent la production d’une kéra- tite parenchymateuse, avec exsudât leucocytaire. Je n’ai jamais obtenu de résultats heureux chez des oiseaux atteints de mycoses non spécialement disséminées sur le tractus digestif. Dans les localisations pulmonaires si fréquentes et celles des sacs aériens thoraciques et abdo- minaux, avec nodules multiples, dans celles péritonéales génératrices de gangrène et de septicémie secondaires, dans celles des sinus nasaux et orbitaires, l’addition de dérivés thiophéniques a été sans action sur le développement des manifestations morbides. La formation des hyphes n’est contrariée qu’au niveau des lésions intestinales, que celles- ci révèlent le type de tumeur végétante ou de nodules myco- siques miliaires; le nombre et l’étendue des zones de conso- lidation pulmonaires notamment sont indépendants d’un traitement par voie orale, commencé de bonne heure ou ins- titué tardivement. Ces essais thérapeutiques n’ont pas apporté davantage d’amélioration dans les cas d’helminthiases du gésier à Habronema et Capillaria, duodénales à Echinostomum, d’infestations des voies digestives par des Cestodes et des — 284 — Nématodes. Pour ceux-ci, nous avons prolongé les expé- riences, en modifiant les protocoles et en allant jusqu’aux doses léthales, dans les typhlites hétérakidiennes. En alter- nant l’administration d’ichtyol et d’extrait fluide d’ipéca, nous n’avons pu enrayer ni l’évolution des lésions caecales et les symptômes diarrhéiques, ni diminuer la marche de l’anémie et de l’étisie générale. Mais la portée de nos obser- vations ne saurait échapper à tous ceux, éleveurs ou conser- vateurs de parcs zoologiques, qui ont charge de maintenir en bon état sanitaire une population polymorphe témoi- gnant d’une propension marquée à contracter des affections parasitaires. (Fondation Salgues de Brignoles (Var) France, pour le développement des sciences biologiques). LES VARIATIONS DE TEMPÉRATURE AU COURS DE DIVERSES AFFECTIONS CHEZ L'OISEAU PAR René SALGUES L’on connaît l’importance des variations diurnes de la température chez les animaux homéothermes. Il semble donc prétentieux de vouloir relever des différences corréla- tives de divers symptômes et d’expliquer et justifier celles-ci en fonction de troubles morbides. Cependant, en opérant fréquemment sur des sujets présumés en santé, de sexe, d’âge, de genre de vie et de conditions écologiques sem- blables, il apparaît que des variations, même minimes, ne sont pas dépourvues d’éloquence. Nous avons pu relever de nombreuses moyennes de température chez les Oiseaux les plus disparates, sauvages, en captivité récente ou franche- ment domestiques. La dépense musculaire, l’activité ner- veuse qui jouent physiologiquement, les rapports existant entre les oscillations thermiques et le rejet des déchets de combustion opérée au niveau du poumon, sont plus large- ment influencés en présence d’affections soit aiguës soit chroniques. A température extérieure uniforme, les mâles accusent, à âge égal, une production de chaleur moindre que chez les femelles; chez celles-ci, dans les mêmes condi- tions, la température est moins élevée dans les périodes d’immaturité génitale et, plus tard, de repos des gonades, que dans celles de ponte et d’incubation. Pour les espèces sauvages, les bons voiliers offrent une température légère- ment supérieure à celle des oiseaux non adaptés au vol; il — 286 — existe même une concordance tout-à-fait remarquable entre les oscillations thermiques et la valeur globulaire (Vg), c’est-à-dire le facteur exprimant la capacité respiratoire optimum des érythrocytes. Il est non moins intéressant de relever physiologiquement une température supérieure la nuit chez les Rapaces nocturnes, le jour chez ceux diurnes, avec minimum dans les heures de pause. Chez les mêmes oiseaux, maintenus en captivité, les écarts extrêmes tendent à s’effacer; il y a abolition de la courbe nycthémérale dans les conditions normales et pathologiques. La température a été mesurée au moyen d’un thermo- mètre gradué en dixièmes, depuis 36°C., à diamètre sensi- blement réduit par rapport à celui du type médical habituel, à bulbe un peu plus allongé. Les chiffres mentionnés indiquent la température rectale, mieux sujette à variations que celle sous-alaire et, par conséquent, bien plus instruc- tive. Voici quelques exemples d’hyperthermie (a correspon- dant à un sujet normal) : Gallus domesticus. a) Wyandotte blanche $. 173 jours, 1.780 gr., Vg. 34,2, t. 42°6. b) Wyandotte blanche $. 186 jours, 1.716 gr., Vg. 31,1, t. 43°1 (13 jours avant la mort) .. 199 jours, 1.701 gr., Vg. 31,3, t. 42°3 (mort). Cause de la mort : pasteurella aviaire ( choléra des poules J. Intenses lésions de congestion, avec humeurs séro-sangui- nolentes dans le tractus digestif descendant. Suffusions sanguines dans la muqueuse intestinale. Splénisation pul- monaire. Péricardite avec épanchement, revêtant le type séro-fibrineux. Sang incoagulable. Hypertrophie splénique, avec placards de nécrose. Collapsus cardiaque progressif. a) Wyandotte blanche $. 108 jours, 937 gr., Vg. 32,0, t. 43° (4 jours avant la mort). 112 jours, 930 gr,, Vg. 30,6, t. 41°9 (mort). — 287 _ Cause de la mort : pasteurella aviaire ( choléra des poules) . Tissu conjonctif et séreuses œdématiés. Hépatisation grise d’un poumon granulique, avec sinus purulents. Péricardite septique. Grosses hypertrophies hépatique et splénique. Sang incoagulable. Collapsus cardiaque progressif. b) Wyandotte blanche $. 113 jours, 1.091 gr., Vg. 33,0, t. 42°8 (2 jours avant la mort). 115 jours, 1.071 gr., Vg. 31,1, t. 41°6 (mort). Cause de la mort : pasteurella aviaire (choléra des poules ). Suffusions sanguines intestinales. Péricardite évolutive, avec brides et symphise débutante. Dans les deux poumons, zones hépatisées purulentes, avec congestion périphérique. Foyers hémorragiques dans le foie, plages nécrotiques dans la rate. Énorme lymphocytose et sang incoagulable. Collap- sus cardiaque progressif. a) Rhode Island Red $. 31 jours, 210 gr., Vg. 31,3, t. 43°1. b) Rhode Island Red $. 26 jours, 182 gr., Vg. 32,2, t. 43° 1 (2 jours avant la mort). 28 jours, 180 gr., Vg. 30,6, t. 42°6 (mort). Cause de la mort : typhöse aviaire (Bacterium pullorum). Exsudat fibrineux dans les glomérules rénaux. Pneumo- nie caséeuse, avec petites anfractuosités et dilatations api- cales; une géode sanieuse à gauche. Forte hypertrophie hépatique. Intestin gravide. Collapsus cardiaque progressif. a) Plymouth Rock $. 26 jours, 188 gr., Vg. 32,4, t. 42°6. b) Plymouth Rock $. 22 jours, 156 gr., Vg. 31,0, t. 43°4 (2 jours avant la mort). 24 jours, 150 gr., Vg. 30,0, t. 41°2 (mort). Cause de la mort : typhöse aviaire ( Bacterium pullorum) . Parenchyme pulmonaire congestionné ; granulations caséeuses dans les parois bronchiques. Hypertrophie hépa- tique. Infarctus nécrotique du myocarde. Collapsus rapide. — 288 — a J Pigeon ( Columbia liviaj $. 312 gr., Vg. 38,3, t. 42°8. b) 307 gr., Vg. 36,2, t. 42°8 (2 jours avant la mort). Deux jours après : 296 gr., Vg. 34,1, t. 41 °2 (mart). Cause de la mort : typhöse aviaire ( Bacterium pullorum). Caséification nodulaire dans le parenchyme pulmonaire. Nette hypertrophie hépatique. Colite. Collapsus rapide. En voici d’autres d’hypothermie : a) Emerillon (Falco aesalon) 9. 306 gr., Vg. 56,3, t. 43°6. b) 308 gr., Vg. 47,2, t. 41 °8 (mort 6 jours après). Cause de la mort : cirrhose hypertrophique. Augmentation très considérable du volume du foie déformé; sclérose évidente avec trabécules de tissu con- jonctif intra-hépatique. a) Pintade ( Numida meleagris) $. 410 gr., Vg. 36,1, t. 42°2. b) 400 gr., Vg. 37,1, t. 42°6 (2 jours avant la mort). 400 gr., Vg. 36,4, t. 42° (mort). Cause de la mort : angiocholite catarrhale, avec paren- chyme hépatique abcédé et montrant, par places, des foyers de dégénérescence graisseuse. Pleurésie suppurée. Endocar- dite aiguë fibrineuse. a) Hibou (Asio otus) $. 208 gr., Vg. 41,9, t. 44°^ b) 183 gr., Vg. 40,6, t. 45°3 (16 jours avant la mort, 42°6 une heure avant d’être sacrifié). A l’autopsie : adénome papillaire du rein gauche, con- temporain, semble-t-il, ou consécutif à une néphrite chro- nique. Non végétant, localisé. Il apparaît donc que, compte tenu des variations physio- logiques mieux connues, nous pouvons classer les maladies des Oiseaux, quant à leur répercussion sur la température, en affections hyperpyrétiques (cas des maladies infectieuses aiguës et subaiguës) et en affections hypopyrétiques (cas — 289 - des maladies chroniques, cirrhoses graves et tumeurs, par exemple). Le collapsus cardiaque spontané ou progressif est générateur d’hypothermie. Les atteintes sévères du système nerveux, si elles modifient le tableau clinique, influencent à un degré insigne la courbe thermique. Dans tous nos relevés hyperthermiques, nous avons constaté une certaine concor- dance entre les indications rectale et axillaire alors que dans ceux hypothermiques, la discordance apparaît continuelle- ment évidente, accusée, avec chiffres labiles pour l’indica- tion rectale, mais fixes pour celle axillaire. Avril 1938. (Fondation Saignes de Brignoles (Var, France) pour le développement des sciences biologiques). LA PHOSPHATÉMIE AU COURS DES MALADIES AVIAIRES PAR René SALGUES Les différentes formes du phosphore sanguin ont été dosées par les méthodes de combustion sèche, complétées par une variante du procédé céruléomolybdique de Deni- gès \ Les prises de sang ont été opérées par ponction des veines superficielles (v. basilique, radio-cubitale, tibiale). Je rappelle quelques chiffres de phosphatémie normale chez les Oiseaux, d’après nos observations personnelles : RACES Total Lipoïdique Organique sol. dans acides Minéral Nucléo- protéine POULES Wyandotte blanche. . . .(m. . 92,4 11,9 31,5 2,6 46,4 » »... .(f ). 94,7 11,0 32,4 2,6 48,7 Plymouth Rock. . (m. . 90,4 9,4 30,6 2,8 47,6 » (f • ' 92,1 9,3 31,3 3,1 48,4 Rhode Island Red . . . (m.). 88,3 9,6 28,4 3,1 47,2 » » » •(f). 90,4 8,7 29,7 3,4 48,6 Leghorn blanche .(m.) 86,2 9,4 31 ,3 3,1 42,4 » » •(f.). 87,8 9,1 30,8 3,7 44,2 CANARDS Coureurs indiens (m ). 127,3 22,4 38,6 1,6 64,7 » » .(f. )• 131,4 20,6 30,1 0,8 79,9 Cayugas .(m.). 126,2 16,4 28,6 2,1 79,1 » .( f.). 141,6 26,4 31,6 1,9 81,7 Pékin . . .(m.). 136,8 21,3 32,4 3,1 80,0 » •(f). 139,5 22,4 37,4 3,4 j 76,3 Pintade 189,5 31,6 51,2 0,9 105,8 Dindon 109,7 13,6 33,1 1,4 61,6 Pigeon ramier .. . 198,4 26,8 51,3 1,8 118,5 » race cauchoise . • (f). 204,3 29,7 60,2 2,0 112,4 1. Green H. H. — Journal of Agricultural Science, vol. XVIII, part. III, p. 372-375, 1928. 19 — 292 — J’ai fourni dans d’autres contributions et mémoires, publiés ou sous presse2, des indications numériques; j’en fournis ici de nouveaux exemples : Sur 100 cas de mort en captivité : Hépatopathies Entéropathies Néphropathies Passeres 20 49 ! 16 Fringillidae. 8 21 11 Picariae 6 16 11 Psittaci 28 12 8 Striges 13 42 13 Accipitres 6 41 22 Falconidae 5 17 11 Columbae 12 47 21 Pterocletes 6 13 16 Rallidae 4 12 11 Galli 29 56 19 Hemipodii 12 19 11 Fulicariae 8 18 20 Alectorides 4 11 20 Limicolae 4 8 20 Gaviae 11 16 11 Pygopodes 6 21 14 Imperni es 6 16 8 Steganopodes 11 6 3 Tubinares 20 11 1 H erodi on es 13 6 2 Plataleidae 12 11 1 Odontoglossae 6 8 16 Palamedes 16 2 4 An seres 31 51 10 2. Salgues R. — Contributions nouvelles à la Physiologie de la Plume, Oiseau et Rev. franç. Ornithol., vol. VII, n° 3 et suiv., p. 417, 1937-38. Données nouvelles de physio-pathologie animale, Rev. Gén. Sc., t. XLVIII, n° 18, p. 491-498, 31 décembre 1937. Nature et taux du Phosphore du sang chez les Vertébrés domestiques et sauvages à l’état normal et à l’état pathologique, à paraître in Bull. Soc. Chim. biol., 1938. 293 — Total Lipoïdique Organique sol. dans acides Minéral Nucléo- protéine HÉPATOPATHIES Gallus g alius. Rhode Island Red (m.) : Normal 83,6 8,7 26,4 2,2 ; 46,3 Hépatite aiguë 91,4 8,6 27,3 2,1 53,4 Hépatite aiguë 92,2 9,1 26,1 2,0 55,0 Hépatite nodulaire 96,1 9,1 29,0 1,6 56,4 Hépatite nodulaire 100,4 8,6 24,3 1,5 66,0 Wyandotte blanche (f Normal ... 94,7 11,0 32,4 2,6 48,7 Hépatite aiguë 96,8 13,6 33,6 2,6 47,0 Cirrhose hypertrophique. . . 74,2 5,6 24,2 2,2 42,2 Passer domesticus (m.) : Normal 132,4 22,1 48,5 2,7 59,1 Cirrhose atrophique 106,1 19,4 41,2 2,8 42,7 Accipiter nisus (m.) : Normal 138,9 17,4 53,1 2,1 66,3 Hépatite aiguë 151,6 18,8 59,4 3,2 70,2 Ciconia alba (f.) : Normal 121,6 16,2 44,1 3,9 57,4 Hépatite aiguë 138,2 19,6 49,7 2.9 66,0 ENTÉ RO PATH! ES Gallus gallus. Rhode Island Red J.) : Normal 86,8 9,3 26,1 2,5 48,9 Colite 96,2 10,2 25,2 2,5 58,3 Typhlite hétérakidienne 100,8 16,1 26,4 2,2 56,1 Leghorn blanche (f.) : Normal 84,2 10,2 21,6 2,4 50,0 Typhlite hétérakidienne.. . . 89,6 9,8 22,6 2,4 54,8 Pasteurella aviaire 100,8 9,3 29,6 1,3 60,6 Columbia Uria (f.) : Normal 182,3 34,3 57,1 1,2 89,7 Typhöse aviaire 196,6 33,7 64,2 1,6 97,1 C o turni x co tur nix (m.) : Normal 83,1 8,2 6,9 30,6 4,0 40,3 45,8 Sarcome du colon 108,1 51,3 4,1 — 294 — Total Lipoïdique Organique sol. dans acides Minéral Nucléo- protéine NÉPHROPATHIES Gallus gallus . Leghorn blanche (f. : Normal 84,2 10,2 21,6 2,4 50,0 Néphrite épithéliale dégéné- rative 80,2 ; 8,1 16,2 ! 2,5 53,4 Néphrite interstitielle 66,3 8,0 13,1 2,9 42,3 Tuberculose 98,2 11,8 25,7 3,7 57,0 Columbia livra (m. : Normal 182,3 34,3 57,1 1,2 89,7 Cancer kystique 194,6 34,8 61,1 1,3 97,4 Adénome nodulaire 213,2 48,2 71,3 2,0 91,7 Anser anser (f.). : Normal 138,2 21,6 40,2 3,1 73,3 Tuberculose 178,2 31,0 41,6 3,0 102,6 Néphrite interstitielle. 99,1 18,2 26,2 2,8 51,9 Phasihnus colchicus (f.). : Normal. 113,6 12,4 27,4 2,2 71,6 Néphrite interstitielle 91,2 6,4 20,2 2,6 61,8 Syrmaticus reevesi f.). : Normal 116,9 16,6 22,4 3,1 74,8 Néphrite interstitielle 84,3 8,8 21,6 3,3 50,6 Adénome papillaire 151,2 21,2 31,2 5,1 93,7 Comme pour les autres classes de Vertébrés, il y a phy- siologiquement une hyperphosphatémie du jeune âge. Sous l’angle pathologique, l’hyperphosphatémie est évidente au cours des néphrites chroniques (si communes chez les oiseaux en captivité quel que soit leur régime alimentaire), de la dégénérescence graisseuse du foie, de la leucémie chro- nique. L’hypophosphatémie est encore accusée pendant les maladies infectieuses atteignant plus spécialement l’appa- reil respiratoire et les organes hématopoiétiques, au cours du rachitisme et de l’ostéomalacie, plus généralement lorsque les perturbations du cycle phospho-calcique ne per- mettent plus d’envisager un retour à la normale, encore avec les dégénérescences des surrénales et la plupart des néphroses, avec les tumeurs hépatiques et les cirrhoses. (Fondation Salgues de Brignoles (Var, France) pour le développement des sciences biologiques). NOTES ON THE MOULTS OF THE ROCK PTARMIGAN (LAG OPUS MUTUS ) BY Finn SALOMONSEN ( Copenhague ) It is a well-known fact that the Rock Ptarmigan Lagopus mutiis (Montin) dons a new plumage three times annually, a phenomenon found only in a few other species of birds. This makes the study of the Ptarmigan very difficult. The almost continuous change of plumages undergone during the summer-months, together with a considerable indivi- dual variation in both moult and feather-pattern, offer great difficulties to the student. On the other hand, the great variability is a further inducement to work on this bird. The Rock Ptarmigan is a comparatively rare bird in col- lections, as it inhabits rather remote and inaccessible countries, and its interesting and complicated moult there- fore has not hitherto been the subject of any detailed study, although it has often been described, — more or less correctly. For about six years I have studied the moults and sequence of plumages in the Rock Ptarmigan and have exa- mined almost 1300 specimens belonging to 22 museums in Europe and America. However, the main object of my work has not been the description of the moults, but the understanding of them. The variation in the extent of the moult, in the growth-rate of the feathers, and in the types of pattern on the feathers have been associated with cer- tain external and internal factors, and the moult and fea- ther-pattern have been interpreted as reactions on impulses originating from the environment or from the organism itself. The results of these investigations will be published — 296 elsewhere in the near future, but I wish to give here my conclusions on a certain point, namely the relation between winter-dress and environmental factors. As a matter of fact, it was necessary in some way to make the different stages or phases of the development of the plumages comparable, and this was done by creating a system of symbols forming the socalled « moulting-formu- læ », an idea which apeared to be of wide possibilities. The advantages of such a system of symbols are that all speci- mens used in the study may be included in a common scheme, that it is possible to get an exact expression for the average-state of moult of a series of birds, and that a num- ber of short and definite terms for the various moulting- stages are created. Primarily, the « moulting-formulæ » permit a direct comparison of the state of moult in different populations. I have worked on the moult primarily in the following six populations : I Scotland, II Iceland, III Scandinavia, IV South Greenland, V Northeast Greenland and VI Spitz- bergen. In diagram I-III the annual cycles of the three plumages are shown, in diagram I the autumn-plumage, in diagram II the winter-plumage and in diagram III the summer-plumage. The six graphs in the diagrams show the moulting-phenomena in the six populations (I-VI) mentio- ned above. The abscissa gives the date. Each month is divi- ded into three parts (p, s and t), each covering 10 days. The ordinate gives the state of the moult. The symbol a denotes that the moult of the plumage in question has not commen- ced at all, in stage B it has just been initiated, in stage C it has somewhat advanced and so until K, in which stage the plumage in question is completely established. The shedding of the feathers is designated by the small letters, in stage i only a few feathers of the plumage in question are shed, in stage h the shedding has continued and in stage a all feathers belonging to the plumage in question are dropped \ From the three diagrams it clearly appears that 1. The triangles show the average-status of moult in male, the squares in the female and the circles in both sexes together. All the marks are solid when three or more specimens have been available to work out the average in the period in question. — 297 — considerable differences exist between the moult of male and female and between the moult in the six populations. Further it is shown that the coloured plumages (the sum- mer- and autumn-plumages) are considerably restricted in the northern countries, all moults being effected during a short time in summer and taking place with considerable rapidity, so that in the greater part of the year the pure winter-plumage is worn. It can clearly be seen that the suppression of the coloured plumages in the northern coun- tries takes place in a different way in male and female. In the male the summer-plumage, in the female the autumn- plumage is suppressed. It appears that an inhibition of the development of certain parts of the summer and autumn- plumages is necessary in the northern countries on account of the short period in which the coloured plumages are worn. The six populations examined do not inhabit the same kind of country. The populations denoted by nos II-IV, i. e. the Iceland, Scandinavian and South Greenland birds, live in the so-called « type-range », i. e. arctic countries in which the mean-temperatures of the warmest summer-months are 4- 8° — + 10°C and the means of the coldest winter-months do not go lower than -r- 10° — -r- 15°C. Northeast Greenland (V) and Spitzbergen (VI) are high-arctic countries in which the summer-temperatures do not exceed + 5°C and the winter-temperatures are lower than — 20° — -r- 25 °C. In Scotland (I), finally, the Ptarmigan inhabit the alpine tracts with rather cool summers (about + 7°C) and very mild win- ters, in which the mean-temperature hardly reaches — 2° or — 3°C. These differences in climate leave their mark on the moult. In diagram II are seen the differences in the winter- moult between various populations. In the « type-range » the moult begins slightly after the middle of August. In Scotland, however, the commencement of the moult is post- poned to about 1st Oct., which means that it is extraordina- rily belated compared with the « type-range » populations. In the northern countries, Northeast Greenland and Spitz- bergen, the winter-moult begins slightly earlier than the — 298 — middle of August, but the development of the winter-fea- thers takes place much more rapidly than in the southern populations. The further North the Ptarmigan live, the greater is the growth-rate of the winter-feathers. In Iceland the winter-dress is established about 1st Nov., in Scandina- via slightly earlier, in South Greenland in the middle of Oct., and in Northeast Greenland and Spitzbergen even by the end of September. The Scottish birds are characterized by the extreme tardiness of the moult. In this population the feather-growth takes place so slowly that it is not nearly completed. Although the birds moult the entire winter only stage H-I is reached. The dropping of the winter-feathers shows the same dif- ferences between the populations examined. In Scotland it takes place very early, in Febr. -March, and in the northern countries later in the spring. All this shows that the winter- plumage is estabished earlier and kept longer the further North the habitat of the population is situated. In my opinion, the variation in the time for the moult, and in the extent and the rate of the feather-growth is the result of climatic influences originating especially from the periodical changes in temperature. The winter-plumage of the winter-whitening birds and mammals has been related by several students to the snow-layer. The snow-cover is however partly dependent on the temperature and is, besides, very difficult to measure, so I restrict my investiga- tion to the temperature. To find out whether a connection exists between winter- moult and temperature it is necessary to know the condi- tions of temperature under which the ptarmigan live. Sub- sequently the relation between the annual cycle of tempera- ture and of winter-plumage has to be worked out. If a com- parison shows that the relation between temperature and plumage-changes is almost identical in the various popula- tions examined it must be concluded that the temperature is able to affect the cycle of winter-dress. The temperature- conditions in the various countries usually differ, and the problem then is to find the adjustment of the moult to these temperatures changing from one place to another. This is the only way of studying the influence of the temperature — 299 — on the moult, a sort of experiment in the field. I may here add the remark that the different populations of Ptarmigan, which form very characteristic geographical races, may not necessarily react in the same way to climatic influences. They may form very different physiological races, reacting very differently to the influences of the temperature. This, as a matter of fact, does not appear to be the case. In the diagrams the states of moult were averages based on a series of birds collected in different years in various localities in the country in question. It is therefore possible to compare these average-states with the corresponding mean-temperatures of the habitat of the population in ques- tion. Table I .Showing the Mean-Temperatures (in °C.) during the Time of Winter- Moult in Various Populations. 7T : mean-temperature at beginning of moult; T 2 : mean-temperature at finish of moult; d : daily fall in temperature during the time of winter-moult. POPULATION TIME FOB THE WINTER-MOULT . 71 72 71-72 d Scotland 25.9 26.12 4.1 -25 6 . 6 0 07 Iceland 17 8- 9.11 7.5 -2 6 10 1 0 12 Scandinavia 28.8- 4.11 5.0 — 46 9.6 0.15 South Greenland 19.8-23.10 7.9 - 2.3 10.2 0.16 Northeast Greenland. . . 14.8- 7.10 3.1 - 8.3 11.4 0.22 Spitzbergen 13.8 3.10 3.7 -5.3 9 0 0.17 In table I is given the temperature-conditions during the winter-moult. The date for the beginning of the moult is the day on which the curve passes from stage a to B, and the date for the finish of the moult in the same way is the day on which the curve passes into the last moulting-stage (usually K). The corresponding temperatures (designated as T1 and T2) are found by interpolation between the monthly means. From table I it appears that the winter-moult commences at mean-temperatures above zero (3° - 8°C) and ceases at — 300 mean-temperatures below zero ( — 2° - — 8°C). When look- ing at the fall in temperature during the moulting-tiine (T1 - — T2) it appears that the fall is almost the same in all countries, about 9° - 11°. Scotland offers an exception, in which country the fall is only 6.6°. This corresponds with the fact that the winter-moult in the Scottish population is not completed ,as a rule only stage H - 1 being reached, as mentioned above. So we may say that a decrease in the mean-temperature moving from positive to negative values and constituing about 10°C is the adequate impulse to make the bird go through the entire moult, continuing the fea- ther-growth from the beginning to the end. Some other rules of the moult deal with the growth-rate of the feathers. When the period t is the number of days in which the winter-moult takes place (the same period as given in table I), x the number of moulting-stages develo- x ped in this period, the expression r 1 — is a measure of the t rate of growth of the new plumage. This is shown in table II. Table II Growth-Rate of the Winther Feathers. For further explanation cf. text. X t X r~ t Scotland 7 91 0.08 Iceland 8 82 0.10 Scandinavia . ... 8 66 0.12 South Greenland 8 63 0.13 Northeast Greenland 8 53 0.15 Spitzbergen 8 52 0.15 The symbol r in table II gives an exact expression for the fact, already mentioned above, that the moult proceeds much faster in the north than in the south. In table I is shown the daily decrease in the mean-temperature (d) , which is a measure of the rate with which the annual — 301 — decrease in the temperature takes place. A comparison of corresponding values of d and r shows that a pronounced proportionality exists between d and r. When the fall in temperature progresses very slowly {d being low) the moult proceeds slowly too; the more the fall in temperature is accelerated the more rapidly the moult will take place. We d may also express this by saying that — = C, when C denotes r a constant (with the numerical value 1.2 + — 0.3). To obtain further information regarding the relation be- tween winter-moult and temperature we have to consider the main-moult. The main-moult is the most important part of the moult, when the growth-rate of the feathers is great. It includes the stages E - G, i. e. it begins at the moment when winter-feathers crop up on various parts of the body and finishes when the bird ist almost pure white. In table III the temperature-conditions during the time for the main-moult are given, worked out in the same way as shown above for the entire moult (table I). Table III Showing the Mean-Temperatures (in °C.) during the Time of Main- Moult to Winter-Plumage in Various Populations. T o : mean-temperature at beginning of main-moult; T0 : mean-tempe- rature at finish of main-moult. POPULATION TIME FOR THE MAIN-MOULT TO To TO- To Scotland 22.10- 1.12 1.2 -1.0 2.2 Iceland 27 9-20.10 2.8 -0 4 3.2 Scandinavia 25 9-14.10 2.7 — 0 7 3 4 South Greenland 13 9-30. 9 2.4 0.4 2 0 Northeast Greenland . 27 8-10 9 1.1 -0.9 2 0 Spitzbergen 27. 8-12. 9 1.8 — 0.5 2 3 From table III it appears that the main-moult starts at about 2°C and is finished when the temperature has reached the freezing point, i. e. it takes place synchronously with a temperature-decrease of about 2° — 3°C. This is an important rule. In spite of the fact that the main-moult in — 302 — the various populations takes place at very different times of the year (from Aug. to Dec., cf. table III) and lasts for a very varying number of years (from 39 to 13) in all popu- lations it begins at about 2°C and finishes at about 0°. There is only one explanation of this significant accordance, namely that the temperature is the controlling factor. As the main-moult is finished when the decrease in the mean-temperature has reached 0° it would be expected that a relation existed between the length of the period until 0° is reached and the growth-rate of the feathers during the main-moult (r<>). The faster the mean-tempera- ture reaches 0° the more rapid the growth-rate supposedly should be. Indeed, this appears to be the fact, and it holds good of all populations. If n is the number of days before 0° mean-temperature is reached, counted from 15 th July (in the high -summer, when the very first slight decrease in 1 the temperature is begun), and no = — we shall have that n no — = Q, in which Q is a constant. In table IV are given the 7*0 values of no, r0 and Q in the various populations studied. Table IV Showing the Relation between the Number of Days (counted from 15 th July) before a Mean-Temperature of 0°C. is reached (n) and the 1 r0 Rate of Feather-Growth during the Main-Moult (r0) ; n0 — ; Q — . n n0 POPULATION n No lì 0 ! o Scotland 114 0.009 0.08 0.09 + 0 023 Iceland 92 0.011 0 13 0.09- 0 005 Scandinavia. . . 85 0.012 0.15 0.09- 0.010 South Greenland ... .... 78 0 013 0 18 0.09-0.018 Northeast Greenland 49 0 020 0.23 0.09- 0.003 Spitzbergen 54 0.019 0.20 0.09 +0 005 — 303 — It appears very clearly from table IV that no and ro are proportionnai. When 0° is reached in about 40-50 days, r0 is large, 0.2 or more; when it takes a longer time (80-90 days) to reach 0°, ro is smaller, between 0,2 and 0.1; and when it takes more than 100 days to reach 0°, r0 is very small, less than 0.1. I may add a few words about the moult into summer- plumage, i. e. the period in which the winter-feathers are shed. It takes place when the vernal increase in the mean- temperature reaches 0° and it is possible to demonstrate the same proportionality between the rate of increase in temperature and the rate of feather-growth as was shown in the winter-moult. Besides the Rock Ptarmigan other winter-whitening orga- nisms have also been studied. I wish to call attention to the relation between temperature and moult in the Willow Grouse, Lagopus lagopus (L.), and the Stoat, Mustela ermi- nea L. In these species also a definite relationship exists between the temperature and the moult. In both the Willow Grouse and the Stoat are races without the white winter- dress, viz : Lagopus lagopus scoticus (Lath.), and Mustela erminea hibernica Thomas and Barret-Hamilton. In the habitat of both races the temperature is so high that in the autumn it does not reach the threshold-stimulus for indu- cing the development of the white dress. The rules dealing with the relation between temperature and moult have shown that the winter-moult is controlled by the temperature. For practical reasons the monthly mean-temperatures have been used. Naturally it does not signify that the mean-temperatures proper are able to influence the Ptarmigan. The monthly mean-temperature is a kind of symbol giving the mean-value of the various tem- peratures during the month in question. It is in my opinion the low daily temperatures, the decreasing part of the daily temperature oscillations which are capable of influencing the moult, forming the main impulse to feather-growth. These investigations have not solved the problem whether the temperature proper is able to influence the moult and encourage the feather-growth. The strict proportionality between the changes in temperature and the progress of the — 304 — moult may be the result of an inherent moulting-rhythm adapted to the conditions of temperature in the locality in question. Investigations in the field, however, appear to show that the moult varies from one year to another in agreement with the changes in the climate. Thus the environmental factors no doubt are necessary, but an inherent periodical rhythm also plays a part. The status of moult in my opi- nion is the result of an interplay between influences origi- nating from the environmental stimuli and a special inhe- rent moulting-rhythm which periodically induces a dispo- sition to moult. May I, finally, add some remarks on the importance of the snow-cover for the establishment of winter-dress. There is no evidence to show that the colour of the snow is of any importance to the white polar costume of the Rock Ptarmi- gan. On the contrary, in the humid Scotland where the snow- cover reaches its greatest density and the snow remains longest the development of the winter-plumage is inhibited, and — reversely — in the higharctic countries, where the snow-layer is comparatively thin and the snow soon melts in the arid polar climate, the winter-dress is kept for the longest period of the year. Probably the Ptarmigan derive some advantage on account of the similarity in colour be- tween their winter-dress and the snow-covered field, although it is questionable whether this is of any special importance. At any rate, the investigation above has shown that the temperature is the main controlling factor of the winter-moult. The purpose of these short notes is to demonstrate the following facts : The exact annual cycles of the three plu- mages in the Ptarmigan, as shown in the diagrams I-III, the differences in moult between the six populations examined, also shown in the diagrams I-III, and the precise accordance between the winter-moult and the temperature, shown in the tables I-IV. This latter point indicates that the establish- ment of a special white winter-dress in these organisms no doubt must be regarded as an adaptation of importance to the thermoregulation. 03 D Q n ~n O I ' — ^ P\ QGDOorn-nOX^^v QQDOorn-nOX — 305 — DIAGRAM I, PART 1. K i h 9 f e d c b a K I h 9 f e d c b a K i h 9 f e d c b a a Opn^OluT; Q CT H o m ~n O X i ^ QC^Oor-n-nOX - 306 — DIAGRAM I, PART 2. K i h g f e d c b 0 K 1 h g f e d c b a K I h g e d c b a — 307 — DIAGRAM II, PART 1. K J a 20 o CX3OC?m--n0X<— I 7; Q oo O m ~n O HI — 308 — DIAGRAM II, PART 2. a a 03 O g m "H o I iZX o ao O ç? m -n O X ^ o CDOom-^OIE^- QCDOom^OX«— »7^ Q cd O o “n O X — 309 DIAGRAM III, PART 1. K i h 9 f e d c b a K i h g f e d c b a K i h 9 f e d c b OX^-i7\ QCDOon-ì-nOT^-J^ Q CDOom~noX^J^\ — 310 — DIAGRAM III, PART 2. F E D C B K i h g f e d c b a K h 9 f e d c b a K I h 9 f e d c b a UBER KÜNSTLICHE VERPFLANZUNG BEI VÖGELN VON E. SCHUEZ Vogelwarte Rossitten der Kaiser Wilhelm-gesellschajt far Forderung der Wissenschaften. ( 169 . Ringfund-Mitteilung der Vogelwarte Rossitten). Die Verpflanzung wildlebender Vogelarten zum Zweck der Ansiedlung wurde und wird oft versucht. Man müsste ein Buch schreiben, wollte man nur die wichtigsten Fälle dieser Art eingehend würdigen. Hier sollen nur einige wenige Beispiele — darunter auch neue — kurz angeführt und daraus Schlussfolgerungen theoretischer und prakti- scher Art gezogen werden. 1. Immer wieder wurden von Seiten der Jägerwelt Ein- bürgerungsversuche mit Wachteln (C. coturnix), vor allem in Westeuropa, gemacht, und zwar in der Regel mit Früh- jahrsdurchzüglern aus Aegypten (1,2). Wie die vielen Ring- nachweise solcher Vögel zeigen, wanderten sie zum grossen oder grössten Teil nach der Aussetzung weiter nordwärts und ostwärts, als ob sie in ihr vermutliches Heimatgebiet zurückkehren wollten. Ja, ein Vogel, in der Provence auf- gelassen, wurde beim nächsten Herbstzug wieder in Aegyp- ten angetroffen und hat sich also in seinen alten Lebens- raum zurückgefunden (3). Immerhin wird gelegentlich für einen anderen, wohl recht kleinen Teil in Anspruch genom- men, dass er am Ort verblieben sei und gebrütet habe. Leider stimmt es aber nicht, wie vermutet wurde, dass eine besonders späte Auflassung dieses Ziel begünstigt, jeden- falls wanderten auch noch spät im Mai freigelassene Vögel bis Upsala und Leningrad usw. ab. In Belgien hat man ver- sucht, das Verbleiben am Ort durch Bestreichen der Flügel 312 — mit Schmierseife oder Sirup zu fördern (2). Tatsächlich sollen in diesem Fall erfolgreiche Bruten am Ort statt- gefunden haben. Es finden sich aber anscheinend nirgends Angaben darüber, dass durch solche Versuche der Wach- telbestand gehoben und also das Ziel dieser Verpflanzungs- massnahmen erreicht worden wäre. 2. Die Versuche zur Wiederansiedlung der Nachtigall ( Luscinia megarhynchus) in den Gärten Coburgs durch Th. Koeppen (4) haben eine gewisse Berühmtheit erlangt. Es wurden dort 1878, als die Nachtigallen schon über 25 Jahre verschwunden waren, etwa gleichzeitig folgende Wege eingeschlagen und mehrere Jahre durchgeführt : A. Auswärts gefangene, durch den Tierhandel bezogene, ganz junge Nachtigallen wurden im Spätfrühjahr oder Sommer nach vorübergehender Käfigung freigelassen. Koeppen glaubt sicher, dass die beiden Rückkehrer im fol- genden Jahr auf diese Aussetzung zurückgehen und dass auch später dieser Weg erfolgreich war. B. Gekäfigte Paare wurden in Brutflugkäfigen von 2,80 qm X 2,50 bis 3 m Höhe im geeigneten Ansiedlungsgebiet gehalten, und während der Brut wurde die Käfigdecke geöffnet, so dass sowohl die Alten wie vor allem die nachher ausfliegenden Jungen frei- waren. Koeppen empfiehlt, nachher die Alten wiederzufan- gen und für spätere Zuchten zurückzubehalten. C. Nach Eintreffen wildlebender Nachtigallen wurden Käfigvögel zur Ergänzung freigelassen, unter mässig starker Behinderung des Flugvermögens (durch Abschneiden der Innenfahnen von jederseits etwa 5 Schwungfedern). Tatsächlich brüte- ten solche Zuchtnachtigallen mehrfach mit wilden Art- genossen; ein $, das im Herbst jeweils nicht abzog und im September wiedergefangen wurde, brachte in 3 Jahren 3 Bruten mit insgesamt 10 Jungen auf diese Weise hoch. Nach dem Bericht Koeppens wären also alle drei Verfah- ren verschiedenen Einsatzes von Jungvögeln erfolgreich gewesen. Bei einer genauen Prüfung der trefflichen Schrift muss aber doch ein Bedenken gegenüber der grossen Sicherheit angemeldet werden, mit der der Verfasser den Lebensgang einzelner Vögel und Gruppen über Wochen und — 313 — selbst in das nächste Jahr hinein verfolgen zu können vor- gibt. Die Nachtigallen waren jedoch (von einem unerheb- lichen Zufall abgesehen) nicht gekennzeichnet, und es erscheint daher nicht zulässig, die einzelnen Beobachtungen miteinander in so bestimmter Weise in Beziehung zu setzen, wie es hier geschieht. Ein zweiter Mangel ist das Fehlen näherer Herkunftsangaben der Versuchsvögel. Sie wurden durch den Vogelhandel bezogen, und nur in einem Fall ist der Lieferort (Budapest) genannt. Natürlich wäre für die Deutung der Befunde diese Kenntnis von grosser Wichtig- keit. Trotzdem ist an der Tatsache festzuhalten, dass offen- kundig durch diese Massnahmen — im einzelnen wohl welche ? — ein seit 25 Jahren ausfallender Bestand an Nachtigallen neu aufgelebt ist; allerdings ist er in weiteren 25 Jahren wieder ganz verschwunden, woran die Verände- rung des Biotops schuld sein dürfte (5). 3. Es wurden 1931 in Finnland 86 junge Stockenten (Anas platyrhyncha) erbrütet, deren Eier aus England be- schafft waren, und 62 davon beringt. Diese Enten führten nicht nur weite Winterwanderungen nach Art der finni- schen Stockenten aus, obwohl die britischen Stockenten als Stand- oder Strichvögel gelten müssen, sondern von diesen abgewanderten Ringenten kehrten auch 34 bis 36 (also mehr als die Hälfte ! !) 1932 an ihren Ausbrütungsort zurück, und 1933 stellten sich noch etwa 10 % Rückkehrer ein (6). Bei einer Wiederholung des Versuchs in Rossitten 1936 erfolgte ebenfalls Abwanderung, bis auf wenige durch Fütterung festgehaltene Stücke. Diese erzielten 1937 eine Brut, und obwohl im folgenden Winter alle Enten verschwanden, kehrten von dieser Nachzucht englischer Abkunft einige Enten 1938 nach Rossitten zurück (7). Es zeigt sich also, dass sich diese Stockenten dem Ort des Ausschlüpfens ver- bunden fühlten. 4. Weiterhin erwähnen wir die Versuche zur Verpflan- zung von Störchen ( C . ciconia) durch Umsetzen von Nest- jungen seitens der Vogelwarte Rossitten. Professor Dr. Thienemann holte 1926, gerade 20 Jahre nach dem Ver- schwinden der letzten Brutstörche in Rossitten, eine kleine — 314 — Zahl von Jungstörchen vom Festlande und zog sie bis zum Flüggewerden noch etwa 4 Wochen auf Kunsthorsten gross (8). Die Versuche wurden in den folgenden Jahren fortgesetzt, und sie laufen eigentlich noch heute dadurch, dass die Vogelwarte fast jeden Sommer Jungstörche von auswärts bekommt, die durch Unglücksfall ihre Eltern ver- loren haben, der Hilfe bedürfen und diese im Rahmen unse- rer viel besuchten Schausammlung gern erhalten. Dass 1930 wieder Störche in Rossitten nisteten und der Bestand auch weiterhin zunahm, entsprach der allgemeinen Storch- vermehrung in Ostpreussen und hatte mit den vorausgehen- den Aufzuchten jedenfalls nicht unmittelbar zu tun, denn die neuen Brutstörche waren nicht beringt. Im Lauf späte- rer Jahre wurden aber von insgesamt etwa 20 Aufzucht- störchen mit Sicherheit 5 Rückkehrer gesichtet und abge- lesen, und 3 von ihnen haben am Ort der Aufzucht gebrütet, also fast 100, 58 und 38 km vom eigentlichen Heimatplatz entfernt. 1932 siedelte sich der Storch A 1437 in dem 2 km von Rossitten ent- fernten Kunzen an; er war drei Jahre vorher aus Beisleiden Kreis Pr. Eylau, etwa 93 km südwärts, hergeholt. (Ein Geschwister von ihm war ein Jahr vorher, also zweijährig, 500 km westlich in Vor- pommern verunglückt !). Von den 3 Jungen unseres Kunzener Ansied- lungsstorchs wurde nur eins flügge. 1933 wurde er nicht gesichtet, dage- gen tauchte er 1934 als Neubesetzung auf der Oberförsterscheune Ros- sitten auf, um dann 1935 wieder in Kunzen zu brüten (9). Storch 20650 wurde im Juli 1929 aus Transsau 40 km südlich Rossitten (Samland) hergeholt und grossgezogen. Er nistete 1933 auf der Scheune des Amsvorstehers in Rossitten, ohne Nachwuchs, $ (vielleicht noch nicht ganz brutreif ?) verschwand vorzeitig. 1934 brachte er ebenda 1 Junges hoch, 1935 3 Junge, und auch 1936 schien er der eine Partner des dortigen Paares zu sein (10, 11). Zwei Geschwister, $ 26997 und 0 26998, aus Glamslack Kr. Pr. Eylau 90 km S von Rossitten und hier aufgezogen, erschienen am 14. April 1934 auf dem Vogelwarte-Museum. Während die Schwester nur noch am 25. April einmal vorübergehend auftauchte, verband sich der Bruder mit dem schon im Jahre vorher auf dem Museumshorst sess- haften $ und brachte 2 Junge hoch (11). Storch 56650 wurde im Juli 1935 mit drei anderen Geschwistern in Metgethen bei Königsberg aus dem Horst genommen und nach Rossit- ten geschickt, wo er bis zum Freiflug aufgezogen wurde. Am 20. Juni 1938 tauchte er an seinem Aufzuchtplatz auf; er fühlte sich durch ihn oder wahrscheinlicher durch die dort gehaltenen Artgenossen angezogen und wurde in wenigen Tagen recht vertraut. Gleichzeitig trieb er sich harmlos störend oder anschlussnehmend an den anderen Horsten in Rossitten herum, — 315 — Wie verhält es sich nun aber, wenn junge Störche nicht 40 oder 90 km weit, sondern das Vielfache davon entfernt ein neue Heimat angeboten bekommen ? Wir wagten diesen mit vielen Umständen verknüpften Schritt zu tun, weil eine solche Versuchsanordnung auch für gewisse Zugsfragen von Wichtigkeit war. Es wurden 1933 25, 1934 134, 1935 385 und 1936 210 ostpreussische Jungstörche etwa 4 Wo- chen alt nach mehr westlichen (und auch südlichen) Gebieten geschafft, und die Vogelschutzwarte Essen und viele andere bereitwillige Storchpfleger verhalten den gern- gesehenen Gästen zu einem glücklichen Abflug (12). Das Vorhaben war von vornherein ein besonderes Wagnis des- halb, weil wir uns mit Störchen der östlichen Schmalfront in den Bereich der westlichen Zugbahn begaben. Während die Befunde über die Fragen der Wahl des Zugwegs ergie- big waren (13), sind vorläufig die Nachweise über eine etwaige Rückkehr noch unzulänglich : auch wenn wir uns erinnern, dass der Storch erst drei-, meist vierjährig Brut- reife und damit Nestneigung erlangt, so ist doch zu beach- ten, dass Brutfälle bis jetzt (Mai 1938) nicht bekannt geworden sind. Dagegen bestehen Hinweise auf erfolgrei- chen Zug nach Afrika und besonders auch Hinweise auf Anmarsch zum Aufzuchtgebiet im Bereich der westlichen Schmalfront, so dass auch in diesem Fall die grundsätzliche Möglichkeit einer Rückkehr an den Auflassplatz weit ent- fernt von der eigentlichen Herkunfts-Heimat naheliegt : 62042, 1935 aus Marienfelde Kreis Pr. Holland nach Burgen a. d. Mosel gebracht, wurde im April 1937, also zweijährig, verletzt in Saint-Denis-les-Martel (44.57 N 1.41 E), Dép. Lot, angetroffen. 62152, 1935 aus Steegen Kreis Pr. Holland nach Burgen a. d. Mosel gebracht, wurde am 31. III. 38 in Villeneuve (44.26 N 2 E) Dép. Aveyron gefunden (erbeutet ?). 60707, 1935 aus Pr. Königsdorf Kr. Marienburg Wpr. geholt und in Essen- Altenessen aufgezogen, wurde am 18. April 1938 in Bardos (43.28 N 1.13 W), Basses-Pyrénées, tot gefunden. Diese Funde liegen 720, 1110 und 785 km südwestlich vom Aufzucht- ort. 5. Nun noch ein Versuch, bei dem nicht mit Jungvögeln, sondern mit Eiern gearbeitet wurde. Solche Anregungen wurden schon früher für verschiedene Einzelfälle vorge- schlagen, doch scheitert ihre Verwirklichung leicht an — - 316 — technischen Gründen Die Möglichkeit wurde uns durch Herrn Dr. Höffgen vom Ornithologischen Verein Stralsund geboten. Wir haben uns am 8. Mai 1934 etwa 260 Eier der Sturmmöwe ( Laras canus) von der Fährinsel bei Hiddensoe (Pommern) geholt und diese Eier am 10. Mai mit Gelegen der Lachmöwe (L. ridibundus) im Möwenbruch Rossitten (500 km östlich) vertauscht. Die Lachmöwen zogen die Sturmmöwen ohne Schwierigkeit auf. Da die Rohrinseln mit den Nestern nicht ganz leicht zu begehen sind und Stö- rungen vermieden werden mussten, wurden von den flüg- gewerdenden Jungmöwen nur 79 Stück, schätzungsweise reichlich die Hälfte oder auch 2/3 des Bestandes, beringt. 1935 erschienen gegen alle Gewohnheit mehrfach einjährige Sturmmöwen am Bruch, die sich aber nicht auf Ringe an- sprechen Hessen. Dasselbe galt für die wenigstens drei Sturmmöwen — von denen wenigstens zwei die Abzeichen des zweijährigen Vogels trugen — , die 1936 an der Lach- möwensiedlung Standquartier bezogen, ohne etwas von Bruttätigkeit zu verraten. 1937 bestand eine solche, wenn auch Gelege nicht nachgewiesen werden konnten : wir konnten gegen 9 Neststellen ausmachen, die von einem oder auch zwei Vögeln besetzt waren. Sie bauten eifrig am Nest. Vom Versteck aus konnten wir bei den nächstgelegenen Nestern sehen, wie sich die Möwen scheinbrütend mit hoch- genommenem Gefieder und nach hinten tretend auf die leere Mulde niederliessen. Eine Sturmmöwe stand während einer Beobachtung P. Putzigs lange Zeit auf einem Lach- möwengelege. Von diesen Sturmmöwen 1937 waren gewiss 5 beringt; vom Ver- steck aus las ich bei 2 Möwen die Ringe ab (95948 und so gut wie sicher 95990). Auch 1938 erschienen die Sturmmöwen wieder. Sie bezo- gen an der Ostspitze des Bruchs und auf Insel I a je einen Standort, vor allem aber (wie im Jahr vorher) mehrere auf Insel III, wo am Südrand 5 Plätze besetzt waren, aber an- scheinend später zum Teil preisgegeben wurden; besonders gut erfassbar, weil in nächster Nähe des Verstecks gelegen, waren ein ebenfalls später verlassener Punkt (mit Ring- möwe) nahe Nordrand und vor allem zwei von je einem — 317 — Paar besetzte und mit je drei Eiern belegte Nester am Nord- rand selbst. Das westliche Nest (Paar beringt, $ Schlussziffer 2, $ Schlaufenring) enthielt am 2.VI ein Ei, am 3.VI zwei und beim nächsten Besuch am 22.VI drei Eier. Am gleichen Tag war auch das östliche Nest mit drei Eiern belegt. Die beiden Vögel sind anzusprechen : $ jedesmal 95925 (schon einmal im Aufzuchtjahr, am 1.XI.34, am Strand bei Rossitten gefangen und wieder aufgelassen), $ wechselnd, und zwar am. 2.VI 95922 (schon am 25. IX. 34 im Hafen von Nidden gefangen und wieder freigelassen, dieselbe am 27. IX. 35 gegen 9 Uhr vor dem Verwaltungs- gebäude der Westerplatte — Danzig — gegriffen und freigelassen. « Die Möwe ist auf der Westerplatte bereits seit etwa 3 Wochen beo- bachtet worden. Sie ist sehr zahm und hält sich meistens von anderen Möwen getrennt an Land auf.»), dagegen am 3.VI 95946. Weitere Funde ausserhalb der Siedlung (als eben angegeben) liegen kaum vor : entsprechend dem Fund bei Nidden wurden im ersten Herbst zwei am 3 und 5. IX bei Pilikoppen gefangen. Wichtig sind als Rückkehrer 101737 und 101700, die am 13.IV.38 und 25.IV.38 am Haff- ufer bei Rossitten tot gefunden bzw. mit Fanggerät lebend gefangen wurden. Wenn auch der Rückkehr-Anteil nicht bedeutend ist, so ist doch festzustellen, dass die Sturmmöwen, soweit bekannt, nicht zum Ort ihrer Herkunft, sondern zum Auf- zuchtplatz zurückgekehrt sind. Die Bindung an die Lach- möwensiedlung war so stark, dass die Möwen sich mit den für sie sicher dort unbequemen Verhältnissen (! ) abfanden und nicht etwa einen ihnen mehr gemässen Brutplatz such- ten : der Bestand an Schilfrohr in der Lachmöwensiedlung Rossitten ist sehr dicht und für die Lachmöwen selbst oft und gewiss noch viel mehr für die Sturmmöwen ein Hinder- nis. Es ist wohl bezeichnend, dass die Sturmmöwen fast durchweg ganz am Rand der Inseln siedelten. Sie waren ebenso oder noch mehr als die Lachmöwen unter sich den Angriffen der Lachmöwen ausgesetzt, und da die Lachmöwe merklich wendiger ist, scheint sie der doch stärkeren Sturm- möwe in solchen Verhältnissen gewachsen zu sein. Es ist wohl ein Zeichen für mässige Eignung des Brutplatzes, dass die Sturmmöwen 1937 gar nicht zur Brut kamen (vielleicht überhaupt nicht zu einer Eiablage), ferner dass 1938 an- scheinend nur 2 Paare richtig brüteten und die Gelege dazu auffallend spät (Anfang Juni !) hervorbrachten. Dass sich gerade Sturmmöwen nicht allzuschwer umsie- deln lassen, geht aus den Beobachtungen in Leipzig hervor : 318 — der Zoologische Garten dort unterhält eine Kolonie freiflie- gender Sturmmöwen, die als Junge vom Langenwerder auf Poel (bei Wismar) geholt waren. 1933 brütete ein Paar erfolgreich in einem Schlammbecken der Leipziger Kläran- lagen im Rosental (14). Wenn wir nun die angeführten Beispiele auswerten wol- len, so seien zunächst drei allgemeine Regeln vorausge- schickt, die keiner ausführlichen Erläuterung und Bezug- nahme bedürfen, weil sie sich von seihst verstehen : 1. Oft scheitern Verpflanzungsversuche daran, dass man gezwungen ist, halbzahme Vögel auszusetzen. Sie müssen sich zunächst eigenen Nahrungserwerb angewöhnen und die notwendige Scheu vor dem Menschen erlernen. Bekannt- lich erfordert das Ausgewöhnen vorher gekäfigter Vögel Geduld und Geschick, wofür die planmässige Tätigkeit der Vogelschutzwarte Garmisch u. a. Stellen gutes Beispiel ist. Offenbar können Vögel, die in menschlicher Obhut aufgezo- gen sind, tatsächlich einerseits scheu werden und andrer- seits im Riickkehrfal! am Gewöhnungsplatz sehr zahm wer- den ; siehe Storch 56650 und die städtischen Stockenten ! 2. Naheliegendes Gebot ist die Eignung des neuen Biotops mit seinen besonderen Verhältnissen an Nahrung, Nistplatz, Deckung usw. Viele Versager gehen auf Mängel dieser Art zurück, die eine gute Kenntnis voraussetzen. Anspruchslose Vögel erobern auch ohne menschliches Zutun weite Räume; bei anspruchsvollen Arten helfen oft die bestgemeinten Massnahmen nichts. 3. Die Bereitschaft zur Fortpflanzung, auf die doch Wert gelegt wird, ist nur unter guten gesundheitlichen Bedingun- gen zu erwarten. Wir wissen besonders durch O. Heinroth und K. Lorenz, wie verwickelt die Triebhandlungen beider Partner zum Gelingen einer Brut zusammenspielen müssen, wie ein scheinbar geringer Mangel zum Ausfall eines Gliedes in der Kette führen und zum Hindernis für die Fortpflan- zung werden kann. 4. Durch die im Einzelnen angeführten Beispiele und Versuche zog sich als roter Faden die Frage, wohin die alt, — 319 — nestjung oder im Ei versetzten Vögel zurückkehren werden. Die Fähigkeit, bei der Wanderung oder bei künstlicher Ver- setzung über weite Räume hin an seinen eigentlichen Hei- matplatz zurückzufmden, ist bei den Zugvögeln in einem erstaunlichen Masse ausgeprägt, wie die Versuche von Rüppell u. a. erwiesen haben. Mit dieser für die Arterhal- tung so wichtigen Eigenschaft wird man bei Verpflanzungs- versuchen leicht in Widerstreit kommen, und es gilt zu prüfen, wo die Grenzen des Heimkehrtriebs liegen und von wo ab also Verpflanzungen überhaupt erst gelingen können. Es liegt nahe anzunehmen, dass Standvögel verhältnismäs- sig leicht zu handhaben sind. Das wird im allgemeinen zutreffen, doch zeigen neue Versuche Rüppells und G. Stein- bachers, im Gegensatz zu den ersten Ergebnissen (15), dass auch Habichte (Accipiter gentilis) die Neigung haben und in der Lage sind, auf grössere Strecken in ihre Heimat zurückzufliegen. Im Falle des heimkehrbereiten Zugvogels interessiert in diesem Zusammenhang ausser der bekannt- lich noch ungelösten physikalisch-physiologischen Kern- frage, inwieweit bei der Bindung an ein Heimatgebiet erbliche Eigenschaften beteiligt sind. Bestehen sie darin, dass der junge Vogel in einem vermutlich bestimmt begrenzten, ersten Lebensabschnitt in besonderem Masse auf prägende Eindrücke gerichtet ist und in dieser Zeit also auf « Heimat » festgelegt wird, oder geht der erbliche Anteil über diese Bereitschaft noch hinaus ? (Die Wahl der Zugrichtung im Herbst — eine andere, aber vielleicht ver- gleichbare Frage — scheint ja in gewissen Fällen in hohem Mass erblich festgelegt, aber auch durch nachträgliche Beeinflussung überdeckbar zu sein (13) ). Genaue Prüfung verdient eine neue, wenig wahrscheinlich wirkende Nach- richt, derzufolge die Nachzucht eines alten Aachener Brief- taubenstammes den neuen Heimatschlag in Münster i. W. so oft verfehlte, dass der Bestand schliesslich aufgerieben wurde; dafür flogen diese Vögel aber mehrfach in Aachen zu, obwohl hier nur die Eltern und Voreltern gebürtig waren und die fraglichen Tauben keine Beziehung zu Aachen hatten (16). Diesen Vorstellungen steht die Tat- sache gegenüber, dass die 500 km entfernt vom Herkunfts- ort aufgezogenen Sturmmöwen an den Aufzuchtplatz — 320 — zurückkehrten, ferner dass die Verpflanzungsstörche auf kurze Strecke (100 km) anscheinend ohne Weiteres, auf grosse Strecken möglicherweise in kleiner Zahl die neue Heimat wiederzugewinnen suchen. Allerdings muss vor einer zu hohen Bewertung der Nahversande ausdrücklich gewarnt werden. Ich gehe dabei von der Voraussetzung aus, dass man für das Sichzurechtfmden der Vögel zur Bruthei- mat zweierlei Leistungen annehmen muss : die uns noch unverständliche Fern-Orientierung über grosse Strecken, und dann die Nah-Orientierung, die ein Ergebnis der Erfah- rung ist und uns in Anbetracht des starken Erinnerungs- vermögens der Vögel gegenüber gewissen Eindrücken begreiflich vorkommt. Bei Nah-Verpflanzung bedarf die Fern - Orientierung, die wir als die grössere Leistung betrachten, keiner Umstellung. Im Falle der Verpflanzungs- versuche mit Jungstörchen innerhalb Ostpreussens auf höchstens 100 km führt sie den Rückkehrer in den weiteren Bereich der ostpreussischen Küste, und nun hat die Nah- Orientierung ein verhältnismässig leichtes Spiel, zumal hier eine klare landschaftliche Gliederung vorliegt. Deshalb scheinen mir Fern-Versendungen ungleich wichtiger. Im Falle der Verschickung nestjunger Störche aus Ostpreus- sen nach dem Westen lassen sie bis jetzt wie gezeigt nur in beschränktem Umfang eine Deutung zu — aber die weni- gen Frühjahrsfunde (in Südfrankreich) sprechen durchaus für die Möglichkeit einer Rückkehr in die neue Heimat. Wir werden durch diese Ergebnisse notwendig zu der Frage geführt, ob Zugvögel nach Versetzung ausserhalb ihres Jahresverbreitungsgebiets sich die notwendigen Zug- bahnen neu zu erwerben imstande sind. Wäre der Vogelzug so streng, wie man früher annahm, an « Zugstrassen » gebunden, so würde dies eine sehr schwierige Aufgabe sein. Die Versuche der letzten Jahre (und auch gewisse Beobach- tungen an Ringfunden weitstreuender Arten) lassen erken- nen, dass den Zugvögeln doch ein gewisses Anpassungsver- mögen eigen ist und dass eine (natürliche oder künstliche) Abweichung des ziehenden Vogels über seinen normalen Zugraum hinaus durchaus nicht mit einem Verlust enden muss. Sie finden offenbar vielfach in ihren heimatlichen — 321 — Raum zurück (siehe u. a. Wachtel, ferner die verschiedenen Starversuche (17) ). In anderen Fällen schufen sich die Vögel einen neuen Verbreitungsraum, ja sie wurden sogar von Stand- oder Strichvögeln zu Zugvögeln : Bekanntes Beispiel sind die aus englischen Eiern in Finnland erbrüte- ten Stockenten (S.3), ferner gewisse nach Uebersee umgesie- delte europäische Zugvögel. Es bleibt dabei die Frage offen, ob die vor wenig mehr als 40 Jahren nach Amerika gebrachten Stare aus England englischer Abstammung waren oder dortige Wintergäste (es ist recht wahrscheinlich, dass solche beteiligt waren, so dass also die Zugvogelnatur nicht nachträglich neu erworben sein muss) ; jedenfalls ist der europäische Star an manchen Stellen im Nordwesten der Staaten einer der häufigsten Vögel geworden, und es haben sich im Verlauf der besonders starken Ausbreitung in den letzten 20 Jahren immer deutlicher richtige neue und nach Gebieten verschiedene Zugbilder herausgearbeitet (18). Diese lückenhaften Hinweise müssen im Rahmen dieses Vortrags genügen, um einiges von den biologischen Voraus- setzungen solcher Verpflanzungen zu erwähnen. Nun noch zurückblickend einige Angaben über den technischen Weg und seine Aussichten. Alle Massnahmen laufen darauf hinaus, einen Stamm ortsgebundener Jungvögel zu sichern. A. Man kann zu die- sem Zweck brutbereite Altvögel aussetzen. Besonders bei Zugvögeln begegnet dieses Vorhaben vielen Schwierigkeiten, da sie das Bestreben zum Abwandern in die Heimat haben (sogar dann, wenn sie durch Flügelschnitt festgehalten schon einmal ihre Brut am Adoptionsort ausgeführt haben ; siehe Blässhuhn, Fulica atra, 19). Die zahlreichen Wachtel- Versuche von jagdlicher Seite sind wahrscheinlich letzten Endes ohne Ergebnis geblieben. Es ist viel besser, zahme oder halbzahme Vögel zu halten und dem Nachwuchs Gele- genheit zur Verwilderung zu geben. — 2. Es werden Gelege- Austausche vorgenommen, natürlich unter Berücksichti- gung der Unterschiede in den Aufzuchtgewohnheiten der adoptierenden und der adoptierten Art. Diese Möglichkeiten sind recht begrenzt, immerhin bei verschiedenen Möwen- Arten unter sich und z. T. bei verschiedenen Raubvögeln — 322 — # durchführbar. Der Mensch macht oft Gebrauch von diesem Verfahren, indem er Wildvögel durch Hausgeflügel ausbrü- ten und aufziehen lässt. Besonders leicht gelingt dies natürlich bei sehr nahen oder artgleichen Formen wie etwa Haus- und Graugans (A. anser) (K. Lorenz, B. Berg). Bei Zugvögeln dürften die so erwachsenden Jungen tatsächlich an ihnen neuen Heimatort zurückkehren (Sturmmöwenver- such Rossitten). — C. Man kann Jungvögel im Küken- Alter fortnehmen und in der ihnen zugedachten Heimat gross- ziehen. Offenbar führt dieser Weg ebenfalls oft zum Ziel, vielleicht umsomehr, je jünger die Vögel beim Verpflanzen sind. Es liegt nahe, den Gesichtseindrücken eine grosse Bedeutung zuzuschreiben, die auf den ausfliegenden Vogel einwirken. Dass schon flügge an fremdem Ort eingefangene Jungvögel noch auf einen neuen Heimatplatz umgestellt werden können, ist nicht recht wahrscheinlich, und die so zu deutenden Mitteilungen Koeppens über jung verpflanzt Nachtigallen sind nicht genügend erhärtet. D. Zum Schluss sei nachdrücklich auf einen Weg verwie- sen, der beim Wiedereinbürgern noch nicht ganz ver- schwundener und (oder) im Versuchsgebiet durchziehender Arten den Vorrang verdient. Wir haben viele Beispiele dafür, dass die Vögel recht geschickt geeignete Lebens- räume zu finden und auszunützen wissen. Der Vogel beherrscht einen so grossen Raum und hat dem Bedarf entsprechend ein so gutes Ansprechvermögen gegenüber zusagenden Biotopen, dass neu gebotene Möglichkeiten oft sehr schnell wahrgenommen werden. Ein überzeugendes Beispiel ist die in kurzer Frist erfolgte Besiedlung des Speichersees bei München mit einer Fülle von Arten, sogar solchen, die in weitestem Umkreis fehlen. Hier hat auf natürlichem Weg, aber unter Benützung einer Kunstland- schaft, eine neue Einpflanzung zahlreicher Vogelarten statt- gefunden. Es sind also viel mehr Reserven da, als wir zunächst sehen ! Sie gilt es anzulocken. Dies kann wie im beschriebenen (unfreiwilligen) Fall durch ein verführe- risches Biotop geschehen, oder durch Ausgestaltung einer für den Nahrungsgewinn günstigen Landschaft mit Brut- gelegenheiten. Gut geleitete Vogelschutzmassnahmen mit — 323 — Nistkasten gehören hierher. Oder die Anlage von Kunst- horsten für Störche, wobei es sich ja als recht wichtig erwiesen hat, den Holzrost mit Reisig auszuflechten und dem Ganzen ein bewohntes Aussehen zu geben (12). Die andere Möglichkeit liegt im Halten gekäfigter, nichtflügger oder zahmer Artgenossen. Wenn wir in Rossitten regel- mässig die ersten Störche auf dem Vogelwarte-Museum oder der nahen Pfarrscheune Quartier beziehen sehen, so hängt dies gewiss zum Teil mit der Storchbesatzung der dortigen Gehege zusammen, die den Ankömmlingen ein Lockmittel ist. Manchmal nehmen die eintreffenden Störche unmit- telbare Verbindung mit den nicht flugbaren Artgenossen auf; sie lassen sich aussen am Gehege nieder und möchten durchaus eindringen. Dieser Vorgang spielt sich natürlich dann ab, wenn auf Seiten des Ankömmlings ein Partner fehlt. Aber auch ohne diese Voraussetzung scheinen die zahm gehaltenen Störche den Freilebenden ein Zeichen « Hier ist gut sein » darzustellen. Entsprechende Beispiele auch für andere Arten wissen alle erfahrenen Freivogel- halter wie Heinroth, Lorenz, Siewert usw. zu berichten, oder die Tiergärten. Eben jetzt wird gemeldet, dass im Zoologischen Garten Köln ein wildes Paar Fischreiher (Ardea cinerea) brütet (19). Ich vermute stark, dass Koeppens Erfolge mit Nachtigallen bei Coburg vorwiegend auf die blosse Haltung von Käfigvögeln an geeignetem Platz und auf eine entsprechende Beeinflussung durchziehender Artgenossen zurückgehen. Man wird diesem Vorschlag entgegenhalten, dass auf diesem Weg wohl Bestandslücken aufgefüllt oder Ergän- zungen am Rand des Verbreitungsgebiets erzielt werden können — dass man aber auf diese Weise nicht etwa fremd- ländische Vögel einführen kann. Dieser Grenzen sind wir uns bewusst, aber ohne Bedauern, denn fremde Arten gehören bei uns in den Tiergarten und in das Gehege, solange wir ihrer nicht zu lebenserhaltenden oder wirt- schaftlichen Zwecken bedürfen. Wir wollen mit solchen Versuchen der Heimat recht viel von ihrem ursprünglichen Gepräge bewahren oder neu aufleben lassen, und nicht fremde Geschöpfe in eine ihnen nicht gemässe Umwelt heeinholen. 21 — 324 — SCHRIFTTUM 1. Uebersicht über ältere Versuche an Wachteln siehe Schüz und Weigold, Atlas des Vogelzugs nach den Beringungs - Ergebnissen bei paläarktischen Vö- geln, Berlin 1931, S. 37 ; neuerdings u.a. A. Hugues, Des questions sur les cailles; Alauda 7, 1935 S. 516-521. 2. Dupond (Ch.). — Une expérience de repeuplement en cailles; Royal Saint-Hubert Club de Belgique, 29, 1937, 3, S. 9-11. 3. Dechambre (E.). — Observations sur la migration des cailles; Bull. Muséum d’Hist. Nat., Paris, 8, 1936, 6, S. 483, und 9, 1937, 1, S. 47. 4. Koeppen (Th.). — Anleitung zur Züchtung und Ansie- delung von Nachtigallen auf Grund eigener Erfah- rungen, Berlin (wohl 1885), 8°, 112 S. 5. Nach brieflicher Mitteilung von Herrn Dr. von Bötti- cher. 6. Vaelikangas (I.). — Finnische Zugvögel aus englischen Vogeleiern; Vogelzug 4, 1933, S. 159-166. H. Frie- ling, I. Välikangas und Schriftleitung; Bemer- kungen zur Genetik des Vogelzuges; Vogelzug 5, 1934, S. 120-122. 7. Putzig (P.). — Uber das Zugverhalten umgesiedelter englischer Stockenten (Anas p. platyrhyncha) ; Vogelzug 9, 1938, S. 139-145. 8. Thienemann (J.). — Vom Vogelzüge in Rossitten. Neu- damm 1931, 8°, 174 S. 9. Gaupp (W.) und Sick (H.). — Brutnachweise dreijäh- riger Störche; Vogelzug 3, 1932, 4, S. 177. 10. Schuez. — Beobachtungen über Paarbildung und Nest- leben des Storches (C. ciconia) ; Beitr. Fortpflan- zungsbiol. d. V. 10, 1934, 2, S. 50. 11. Schuez. — Beobachtungen an beringten Störchen zur Brutzeit; ebenda 11, 1935, S. 61-68. ' — 325 12. Schuez. — Jungstörche werden verpflanzt! Naturschutz 16, 1935, 5, S. 98-102. Ostpreussische Jungstörche als Gäste in fremdem Gauen; Aus der Heimat, Stuttgart, 49, 1936, 2, S. 43-50. Jungstorch-Versen- dung 1936; ebenda 51, 1938, 4, S. 107. 13. Vortragsbericht Journ. Orn. 84, 1936, 4, S. 680. Die Haupt-Arbeit ist noch nicht veröffentlicht. 14. Dathe (H.). — Umsiedelung von Sturmmöwen; Gefie- derte Welt 65, 1936, 3, S. 32. 15. Rueppell (W.). — Heimfindeversuche mit Staren, Rauchschwalben, Wendehälsen, Rotrückenwür- gern und Habichten (1936) ; Journ. Orn. 85, 1937, S. 120-135. Die neuen Ergebnisse sind noch nicht veröffentlicht. 16. Stockelmann (H.). — Fliegt die Taube nach der Stam- mesheimat ? Ztschr. Brieftaubenkunde 53, 1938, 12, S. 278. 17. Rueppell (W.). — Heimfindeversuche mit Staren 1934, Journ. Orn. 83, 1935, S. 462, und 1935, Journ. Orn. 84, 1936, S. 180, u. a. Arbeiten, s. a. Nr. 15. 18. Kalmbach (E. R.). — Winter Starling Roosts of Washington; Wilson Bull. 44, 1932, 2, S. 67. E. S. Thomas, A. Study of Starlings banded at Colum- bus, Ohio; Bird Banding 5, 1934, S. 121. Siehe auch den Vortrag von Hicks auf dem IX. In. Orn. Kon- gress, Zusammenfassung in Vogelzug 9, 1938, 3. 19. Schuez (E.). — Alte und neue Versuche über das Sich- Zurechtfinden der Vögel; Vogelzug 2, 1931, 1, S. 25. 20. Zeitungsnotiz, und Nachricht von Dr. H. G. Thiene- mann. HYBRIDS OF AND WITH NORTH AMERICAN ANATIDAE BY C. L. SIBLEY (Wallingford, Conn.) To the student of breeding, hybrids are intensely inte- resting for they help to solve problems of inheritance, des- cent of species, relationship of families and many allied questions which may puzzle the scientist and the breeder. The Anatidae of the world as a family, hybridize freely, and this is especially so in captivity, where many species are kept together, often closely confined, and many times without proper mates of their own species. Hybrids are found quite frequently in a wild state also, but there is not the inducement to hybridize that obtains under artificial conditions, and the following list of cross-breedings is lar- gely from records made in private collections. Such records have the virtue of having been closely observed and noted, which is not always the case with hybrids in the wild, and as a rule the ancestry of unusually colored hybrids is defi- nitely known. This is an advantage for in some cases of hybridization, the appearance of the progeny gives- little clue to the parentage, so diverse is the coloring from that of either parent. In other cases, of course, the parentage of a hybrid duck is very evident from the appearance of the bird itself, as in the case of the Pintail-Mallard cross, where the young bird is, in appearance, equally reminiscent of both the Mallard and the Pintail parents. In America, collections of Ducks, Geese and Swans are not as numerous nor as complete as in Europe. Fortunately, however, many of those who have collected waterfowl in — 328 — America have been keen observers and students of bree- ding and have kept quite complete records of such cross- breeding as has occurred in their collections, I am indebted to the late Mr. Herbert Job for much valuable information regarding hybrids of the Anatidae, both in a wild state, and in captivity. The late Mr. Henry Cook of Woodbury, Long Island, was for years a valued friend and correspondent, and gave me much data on hybrids obtained in his very complete duck collection, one of the pioneer waterfowl collections in America. Dr. John C. Phillips’ « Natural History of the Ducks » has been refer- red to freely. Much data was secured from the experiences of Mr. John A. Cox with his collection at East Brewster, Massachusetts. The late Mr. J. V. de Laveaga of California, with whom, over a period of years I was priveleged to dis- cuss our mutual hobby, and to correspond about our com- mon inteersts, sent me from time to time, notes on various hybrids in his splendid collection of waterfowl. Among others to whom I am indebted for information are Dr. Miles D. Pirnie, Director of the W. K. Kellogg Bird Sanctuary at Battle Creek, Michigan; Mr. Nion Tucker of San Francisco, who found time from his many and responsible business interests to give me much information about the behaviour of the waterfowl in his splendid collection; Mr. Lee S. Cran- dall, Curator of Birds at the New York Zoological Park; Dr. Stanley Ball of the Peabody Museum, Yale University, New Haven, Connecticut; Mr. Foster Parker, Cayuga, N. Y. and many others who have borne with me thru much lengthy, detailed and no doubt wearisome correspondence. To all of these my sincere thanks for their many kind- nesses, great patience and unfailing courtesy. There is a splendid freemasonry among waterfowl breeders in Ame- rica (and elsewhere also) which I hope may have rendered my many letters and questions less boring than they other- wise might have been. I have been greatly interested in Dr. E. Hopkinson’s lists of duck hybrids published in volume 13, numbers 3 and 10 of the Avicultura! Magazine and have taken the liberty of referring freely to this list hereafter, it being a — 329 — much more complete list than is available from American records. Records of Birds Bred in Captivity (Witherby, 1926) and the Bulletin of the British Ornithologist’s Club (Rothschild and Kinnear) have been valuable and most interesting. A short paper of this sort cannot, of necessity, be in great detail, so that I have confined mention of breeding records to those about whose authenticity there can be no doubt, without here mentioning the source of the informa- tion. Quite a number of the hybrids mentioned have occurred in my own collection or in the collections of friends where I could observe the birds and get data about them at first hand. As is usual, the name mentioned first in a cross refers to the male. In cases where there has been further breeding of hybrid birds it is mentioned and where there is no doubt of the sterility or fertility of hybrid birds, mention is made of interesting circumstances, so far as is possible within the confines of a short paper. The fact that occasional hybrids (in some cases from the crossing of widely separated species) have proven fertile where one might justifiably consider them as almost cer- tainly sterile, opens up a most interesting field for origina- ting possible new variétés, but this fascinating aspect of hybridizing is a separate subject in itself and is mentioned here only as an interesting phase of hybrid breeding. The following records cannot pretend to contain all the hybrids which have occurred, but they are such as I have been able to get authentic data about : TRUMPETER SWAN X Mute Swan; X Whistling Swan; X Whooper Swan; X Canada Goose. Whooper Swan X TRUMPETER SWAN female (in my own collection this season). WHISTLING SWAN X Mute Swan. One male and two females of this hybrid were raised to maturity. The two hybrid females laid no eggs and showed no dispo- sition to mate with males of either Whistler or Mute Swans and were apparently sterile. The hybrid male mated with a Mute Swan female and four young were — 330 — hatched from their eggs but were killed by turtles when a few days old. WHISTLING SWAN X Whooper Swan. Young were said to be fertile. WHISTLING SWAN X Black Swan. Young were hatched but not reared. WHISTLING SWAN X Canada Goose; X Domestic Goose. Whooper Swan X WHISTLING SWAN female. CANADA GOOSE X Hutchins Goose (both male and female progeny are fertile, either inter se or with either parent species). CANADA GOOSE X White-cheeked Goose (young are fer- tile) ; X Blue Goose; X Snow Goose; X Domestic Goose (anser-greylag var.) ; X Chinese Goose; X Egyptian Goose; X Muscovy Duck; X Black Swan. WHITE-CHEEKED GOOSE X Cackling Goose, young fer- tile. In this connection it may be well to mention that the White-cheeked Goose of our American Pacific coast is the large prototype of the small Cackling Goose (Branta minima ) and the two species fraternize in confinement. The Canada Goose is the large prototype of the smaller Hutchins Goose (now called Lesser Canada by the ornithologists) and hybrids between the two seem fairly common, whereas I have no record of hybrids between the Hutchins and the Cackling Goose altho there is not a great diversity of size between them. The Cackling and Hutchins do not naturally fra- ternize in a mixed collection of Geese indicating that there is not as close a relationship between them as their size and appearance would indicate. HUTCHINS GOOSE X Pinkfoot Goose; X Egyptian Goose; X Canada Goose (young of this cross are entirely fer- tile, as might be excepted). Egyptian Goose X HUTCHINS GOOSE female. — 331 CACKLING GOOSE X Bernicle Goose (young fertile) ; X Ross Goose; X Domestic Goose; X Muscovy Duck; X Mallard Duck; X Egyptian Goose. Bernicle Goose X CACKLING GOOSE female (young fer- tile). Red-breasted Goose X CACKLING GOOSE female. A young male from this cross gave fertile eggs with a Bernicle female. BLUE GOOSE X Snow Goose (young fertile) ; X White- fronted Goose; X Canada Goose (young sterile); X Domestic Goose; X Emperor Goose (young fertile). Egyptian Goose X BLUE GOOSE female. Domestic Goose X BLUE GOOSE female. Chinese Goose X BLUE GOOSE female (young fertile). SNOW GOOSE X Blue Goose (young fertile) ; X Chinese Goose (young fertile) ; X Muscovy Duck; X Mute Swan (young hatched but not reared); X Canada Goose; X Ross Goose (young fertile) ; X Domestic Goose. WHITEFRONTED GOOSE X Chinese Goose (young fer- tile) ; X Domestic Goose (young fertile) ; X Snow Goose; X Egyptian Goose. Bernicle Goose X WHITEFRONTED GOOSE female. Greylag Goose X WHITEFRONTED GOOSE female (young fertile) . ROSS GOOSE X Domestic Goose (young fertile) ; X Empe- ror Goose; X Bluewinged Goose; X Blue Goose (young fertile) . EMPEROR GOOSE by Blue Goose (young fertile) ; X Ross Goose; X Whitefronted Goose; X Magellan Goose; X Bernicle Goose. PACIFIC (Black) BRANT X Domestic Goose. This record from Woodville, Oregon, is the only record I have of Brant breeding in confinement in America. Young appear sterile. — 332 — When one comes to the Ducks, hybrids are particularly numerous und quite a large number prove fertile on further breeding, either inter se or with one or both parent species. Also more people in America have Ducks than the larger Swans and Geese and more records are therefor available. I shall start with our commonest Duck, the Mallard, which has hybrizided with so many other species that any list of Mallard hybrids cannot pretend to be by any means com- plete. In fact, in a mixed collection of waterfowl the Mal- lard is an unmitigated nuisance because of the amorousness of the males. The following Mallard hybrids have proven fertile : MALLARD X American Black Duck; X Florida Duck; X Meller’s Duck; X Yellow-billed Duck; X Australian Wild Duck; X Indian Spot-billed Duck; X Eastern Spot-billed Duck; X Pintail; X Gadwall. Other Mallard hybrids on which I have no data as to fer- tility are : MALLARD X Wigeon; X American Wigeon; X Chiloe Wigeon; X Red-crested Pochard; X Redheaded Duck; X Pochard ; X Tufted Duck ; X Muscovy Duck ; X Greenwing Teal; X Chestnut-breasted Teal; X Caro- lina Duck; X Egyptian Goose; X Ruddy Shelduck; X Rosybilled Duck; X Chilian Pintail; X Bahama Duck; X Falcated Duck. This list of Mallard hybrids could doubtless be extended almost indefinitely, so great is the propensity of the species for hybridizing. AMERICAN BLACK DUCK (Dusky Duck) X Mallard; X Yellow-billed Duck; X Florida Duck; X American Wigeon; X Pintail. It is rather strange that so close a relative of the ubiquitous Mallard should have so few cross-breedings credited to it, but the Dusky Duck seems to mate, even in mixed collections, with its own kind. 333 — PINTAIL X Mallard ; X Gadwall ; X Chilian Pintail ; X Chilian Teal; X Yellow-billed Duck; X Meller’s Duck; X Australian Wild Duck; X Wigeon; X Ame- rican Wigeon; X Bahama Duck; X Greenwing Teal; X Common Teal; X Red-crested Pochard; X Redhead Duck. GADWALL X Carolina; X Falcated Duck; X Mallard; X American Wigeon; X Pintail; X Chestnut-breasted Teal; X Australian Wild Duck; X Yellow-billed Duck; X Mandarin. AMERICAN WIGEON X Mallard; X Pintail; X European Wigeon; X Chiloe Wigeon; X Redheaded Duck; X Tufted Duck; X Muscovy Duck; X Greenwing Teal; X Formosan Teal. FLORIDA DUCK X Mallard; X Dusky Duck; X Shoveler; X Yellow-billed Duck. GREENWING TEAL X Mallard; X Common Teal; X Caro- lina; X Formosan Teal-Greenwing Teal hybrid; X Gar- ganey Teal; X Chestnut-brasted Teal. Progeny of the Greenwing Teal-Mallard cross are fertile, inter se and with both parent varieties. A male from the Greenwing Teal-Carolina cross gave fertile eggs with a Grey Call (decoy) female. BLUEWINGED TEAL X Cinnamon Teal; X Garganey Teal; X Shoveler; X American Wigeon; X Mallard; A male from the Bluewinged Teal-Wigeon cross gave fertile eggs in the collection of Mr. Henry Cook, when mated with a female Mallard. CINNAMON TEAL X Bluewinged Teal; X Garganey Teal; X Shoveler. The last named hybrids were reported fer- tile inter se, as might be expected since the Cinnamon Teal is really a small Shoveler. SHOVELER X Bluewinged Teal; X Cinnamon Teal; X Mallard; X White-eyed Pochard; X Pintail-Mallard hybrid. WOODDUCK (Carolina) X Mallard; X Greenwing Teal; X Australian Wild Duck; X Yellow-billed Duck; X — 334 — Gadwall; X Pintail; X Bahama Duck; X Chilian Pin- tail; X Rosybilled Duck; X Garganey Teal ; X Shoveler. Doubtless there are many more Carolina hybrids recor- ded, for this species shows a decided tendency to hybri- dize. An interesting pair of birds in my collection is a Lesser Scaup male mated with a Carolina female. For two seasons we have hatched young and lost them by accident or bad weather. This season we hope to be able to rear these interesting hybrids. LESSER SCAUP X Carolina; X Redhead; X Tufted Duck; X Greater Scaup. GREATER SCAUP X Ruddy Duck; X Lesser Scaup; X Redheaded Duck; X Canvasback. REDHEAD X Canvasback (fertile hybrids) ; X Ringnecked Duck; X Red-crested Pochard; X Mallard; X Ameri- can Wigeon. CANVASBACK X Redheaded Duck; X Mallard; X Ring- necked Duck; X Chestnut-breasted Teal. RINGNECKED DUCK X Redheaded Duck; X Tufted Duck; X Lesser Scaup; X Redcrested Pochard; X Greenwing Teal. A male of the last named cross is mated with a Tufted Duck female and has given fertile eggs. AMERICAN GOLDENEYE X White-eyed Pochard. BUFFLEHEAD X Tufted Duck. HOODED MERGANSER X American Goldeneye (wild hybrid) . GOOSANDER X Mallard; X American Goldeneye (wild hybrids) . FULVOUS TREE DUCK (American) X Javan Tree Duck. Two male hybrids of this cross are mated with Fulvous females and have been seen to pair this present season, but have not yet nested. I must confess that in the cross matings mentioned above, the young have not always been fully reared, but except where otherwise noted, young have been hatched and at least partially reared. This paper is concerned only with — 335 m hybrids of which at least one parent has been of a North American species. Doubtless a much larger list of hybrids would have been obtained if more exotic species were avai- lable for cross-breeding with North American sorts, so that one can almost say that the list of possible hybrids is only limited by the number of species available for cross bree- ding. In almost every case, the hybridization mentioned has been the result of accident and not of calculated cross mating. The Anatidæ are much more prone to hybridize than many other families of birds, and the hybrids are many times very beautiful and always interesting to students of breeding and the amateur interested in waterfowl. The list given cannot pretend to be by any means complete, but it may perhaps induce others to recount their experiences or add interesting items to the list of North American Duck hybrids. VON DER NEBENMILZ DER VOGEL VON Dr Baron Laszlo SOLYMOSY Egervar ( Hongrie j Den Forschern ist es vor beiläufig 60 Jahren aufgefallen, dass bei der Untersuchung der menschlichen Milz, haupt- sächlich aber bei jener der Kinder, häufig neben der Milz eine oder auch mehrere Nebenmilze zu finden waren. Ver- hältnissmässig viele Forscher haben sich mit diesen Milz- formationen beim Menschen beschäftigt, nur wenige haben dieselben bei den Tieren gesucht. Wenn sich auch einiges Interesse eventuell für die Säugetiere gezeigt hat, so sind bei den Vögeln bis zur allerjüngsten Zeit überhaupt keine diesbezüglichen Formschungen gemacht worden. Bevor ich das eigentliche Tema, die Nebenmilz der Vögel behandle, will ich erst vergleichshalber diese Frage von Anfang an betrachten, sowohl beim Menschen, als bei den Wirbeltieren. Wenn wir von alleranfang an beginnen, ers- cheint die Milz, insofern sie überhaupt als solche betrachtet werden kann, wie bekannt, in der Form eines pancreas diverticulum bei Ammocoetes branchialis. Sie besteht aus lymphoidem Gewebe; laut den meisten Forschern-Kupffer in erster Linie, ersetzt sie die Milz, ist so zu sagen ein Vor- bote derselben. Klar ist es jedoch, dass hier nur von Milz- gewebe die Rede sein kann, und nicht von einer eigentlichen Milz. Daher kann auch von einer Nebenmilz nicht gespro- chen werden. Zu Allerst soll die Nebenmilz bei den Sela- chien gefunden worden sein, doch kann dies auch nicht auf Richtigkeit beruhen. Die Milz besteht hier aus 1000- 2000 kleinen Kügelchen, deren Gesamtheit die Milz bildet. Unteerinander sind sie gleichwertig, daher kann man nicht einige von ihnen als Nebengebilde, und andere hingegen als — 338 — Bestandteile des eigentlichen Organes betrachten. Sehr sel- ten kommt die Nebenmilz bei Amphibien und Reptilien, vor in der diesbezüglichen Literatur habe ich überhaupt gar- keine diesbezüglichen Anhaltspunkte gefunden. Bei den Säugetieren steht der Fall schon ganz anders. So haben Nicolle und Lebailly bei Hunden, Curson beim Pferde, Limousin und Buffanais bei Lämmern bis zu 25 Stück von Erbsen bis Nussgrösse variiende Nebenmilze gefunden. Häufig ist bei Säugetieren die durch Extirpation erzielte Nebenmilz. Meyer und Tiziani erwähnen diese, Wartin hin- gegen behauptet, dass diese durch Extirpation hergestellten Nebenmilze keine wirklichen Milze sind, sondern blos hae- molymphatische Ganglyone, welche sich nach dem Eingriff in gewöhnliche lymphatische Ganglyone verwandeln. Er stellt diese Behauptung auf Grund seiner eigenen Versuche an Ziegen und Schafen auf. In der Reihe der Primates haben auch mehrere Verfasser Nebenmilze gefunden. Die meisten fanden sich beim Menschen vor, allerdings wurden aber auch die meisten Untersuchungen beim Menschen gemacht. Beim Menschen ist die grosse Anzahl der Nebenmilze charakteristisch, Albrecht erwähnt deren 400, Otto, Orth, Rokitanszky haben 20-23-30-40 neben je einer Milz gefun- den. Was nun die Neben milz der Vögel anbetrifft, so sind in der Literatur kaum einige Daten darüber zu finden, trotz- dem diese Erscheinung bei den Vögeln garnicht selten ist, wovon ich mich bei meinen diesbezüglichen Arbeiten selbst überzeugen konnte. Dass sich die Literatur so wenig damit beschäftigt, wird auch nicht seinen Grund in der Seltenheit dieser Erscheinung haben, sondern eher darin, dass sich überhaupt nur Wenige mit der Milz der Vögel beschäftigt haben. Im Laufe meiner Forschungen habe ich in mehreren Fäl- len Nebenmilze bei Vögeln gefunden, so z. B. zweimal bei Buteo buteo und Sturnus vulgaris ; bei Corvus corax , Strep- topelia turtur und Ardea cinerea je einmal. Bevor ich zur Einreihung, beziehungsweise Qualifizierung der Nebenmilze schreite, müssen wir die Verhältnisse deren Lage, Gestalt und Gewebe betrachten. In jedem einzelnen Fall befindet sich die Nebenmilze der Vögel auf der Hilus- — 339 — Seite der Milz, wo sie meistens in einer grösseren Menge Fettgewebe eingebettet erscheinen. Was ihren Umfang anbetrifft entspricht derselbe schlechtweg dem zehnten Teil der Milz. In den Fällen des Buteo, Corvus und Strepto - pelia hatte die Nebenmilz eine rundliche Gestaltung, etwas in die Länge gezogen, bei dem einen Sturnus ganz lang, so dass ihre Form beinahe jener des Muttermilz gleich war, beim anderen Sturnus hingegen war sie ebenfalls rundlich gestaltet. Der Gewebeaufbau der Nebenmilz entsprach in jedem ein- zelnen Fall dem der richtingen Milz. An der äusseren Peri- pherie ist auch die Nebenmilz mit Epithelium überzogen. Die Capsula ist dick, gut entwickelt, steht in ihrer Entwick- lung nicht hinter jener der eigentlichen Milz zurück. In der aus faserigem Bindegewebe gebildeten Hülse sind ziemlich viel Muskelelemente und elastische Fasern vorhanden, vor- wiegens an den peripherialen Teilen, stellenweise gruppie- ren sie sich augensichtlich, so dass sie eine sozusagen zusammenhängende Schichte bilden. Die rote und weisse Pulpa ist im Inneren der Capsula ziemlich streng getrennt, u. zw. auf interessante Weise, da sowohl die rote, wie die weisse Pulpa concentriseli gelagert erscheint. Es befindet sich namentlich unter der Capsula eine Schichte weisser Pulpa, und in deren Inneren die rote Pulpa. Selbstredend gibt es in der weissen Pulpa auch rote, und umgekehrt, die Hauptmasse zeigt jedoch die eben erwähnte Lagerung. Das Gerüst der Nebenmilz zeigt den selben Aufbau, wie jenes der richtigen Milz, es besteht aus reticularen Zellen und Fasern. Zur Pulpa zurückkehrend, will ich erst die weisse P. vor- nehmen. Einen grossen Teil derselben finden wir, wie bei der richtigen Milz, im Umkreise der Arterien, von nicht begrenzten Lymphenzellenhäufen gebildet, welche ihrem ziemlichen Umfang zufolge aneinanderreichen, und ein zusammenhängendes Ganzes bilden. Darunter sind Mal- pighische Körperchen zu finden, welche im Gegensatz zu jenen der Milz, nur von einer lockeren, dünnen Hülle umge- ben erscheinen und durch diese von ihrer Umgebung abge- grentz sind. Diese Umgebung besteht aus Bindegewebefa- sern, nur hie und da zeigen sich einige elastiche Fasern 22 — 340 und Muskelelemente. Die Körper sind mehr oder weniger rundlich oder schwach elliptisch geformt, die darin lau- fende Arterie, ist, wie bei der Muttermilz, excentrischer Lage. Ebenso sind hier auch die Schweigger-Seidelschen capillaren Hülsen sehr klar und schön zu finden. Diese sind zwar etwas dicker als diese Hülsen der richtigen Milz; ihren Aufbau betreffend, weichen sie jedoch nicht von denselben ab. Was nun das Blutgefäss-System anbetrifft, entsprechen die Veränderungen der Gewebe, welche bei den Verzweigun- gen, Verengungen und dem Lauf der Arterien zu bemerken sind, jenen der eigentlichen Milz. Bei den Venen können wir dasselbe beobachten. In jedem einzelnen Fall, den ich untersucht habe, lief eine eigene Arterie und Vene zur Nebenmilz, ein Zweig der zur Muttermilz strebenden resp. sich von derselben enthernenden Arteria, resp. Vena linea- lis. Nur bei einem Sturnus habe ich eine Abweichung hievon bemerkt, auf welche ich später zuzückkehren werde. Die eben erwähnte zur richtigen Milz führende Art. linealis ist, wie bekannt, ein Zweig der aus der thoracica entspringen- den coeliaca. Die meisten Verfasser qualifizieren die Neben- milz beim Menschen einfach als einen von der Muttermilz abgeschnürten, abgetrennten Teil. Bei der menschlichen Milz kommen nämlich Furchen und Spalten ziemlich häufig vor, und so meinen diese Autoren, zu denen auch Meckel, Acby, Henle, Räuber, gehören, dass diese Incisuren so tief eingreifen, dass Teile der Milz gleichsam abgetrennt und zu Nebenmilze werden. Auch behaupten Einzelne, dass die Nebenmilz auf traomatischen Wege entsteht, was auch in manchen Fällen der Ursprung der Nebenmilz sein mag, man kann sich leicht vorstellen, dass in Folge eines Schlages oder einer ähnlichen Einwirkung ein nur schwach mit der Muttermilz zusammenhängender Teil abfällt, resp. abgetrennt wird. Den Aussagen dieser Verfasser gemäss, gibt es einen fortgesetzten Uebergang zwischen der auf nicht traomatis- chem Wege, sondern durch eigene Entwicklung entstande- nen Nebenmilz und der aus Lappen bestehenden Milz, wie jene der Marsupialia und Primates. (Bei Letzteren nur — 341 schwach). Diese Erscheinung erscheint mit Recht, glaub- haft. Da die Milz, aus in Lappen zergliederten Zellenanhäufun- gen entsteht, ist, laut Krause, ihre Entwicklung einfach so zu erklären, dass sich eine Zellengruppe von den anderen ebgesondert entwickelt, und dadurch die Nebenmilz gebildet wird. In der Literatur finden wir für die Nebenmilz des Menschen die Benennungen 1. accessorus und succuntu- riatus. Hier findet man aber starke Abweichungen, jenach- dem ob die Nebenmilz unmittelbar neben der Muttermilz gelagert erscheint, und mit derselben in organischem Ver- hältniss steht, oder aber weiter entfernt placiert ist, schlies- slich auch welchen Ursprungs der betreffende Autor sie qualifiziert. Die einzelnen Verfasser stimmen darin nicht überein, Henle, Rauher, Orth, Rokitanszky z. b. identifizie- ren die beiden Benennungen, Hyrtl gebraucht einzig die Benennung lien succenturiatus, Meckel, Luschka, Toldt, die accessorius, Eppinger hingegen alle Beide. Die Benennun- gen variieren mit einem Wort jenachdem die einzelnen Autoren die Nebenmilz und ihren Ursprung auffassen, resp. qualifizieren. Was nun die Nebenmilz der Vögel ambetrifft finden wir darüber in der Literatur kaum einige Daten. Nur in einigen wenigen Vogelbüchern, so z. b. Naumann, wird die Neben- milz erwähnt, aber nur so viel darüber gesagt, dass dieselbe bei den Vögeln Vorkommen kann, besonders beim Strauss und dem Kasuar. Bis zur allerletzten Zeit hat sich auch Niemand mit dieser Frage beschäftigt. Nur ein einziges Werk habe ich gefunden, Claras Werk, in velchem öfters von der bei Vögeln ent deckten Nebenmilz die Rede ist. Bei Gallus domesticus, Passer domesticus, Fringilla coelebs und Turdus merula wurden richtige Nebenmilze neben der eigentlichen Milz entdeckt, in einem der Fälle bei Turdus viscivorus wo sie in Verbindung mit einem Teil des pan- creas dorsalis erschien. In den sieben Fällen, die ich untersucht habe, lagen mit Ausnahme eines einzigen die Nebenmilze alle von der Mut- termilz verhältnissmässig weit entfernt, und wurden sepa- rat durch die aus der Arteria lienalis entspringende Arte- — 342 — rie mit Blut gespeist. Ihre ganz selbständige Gestaltung lässt darauf schliessen, dass diese Nebenmilze, welche übrigens mit Recht als die Überreste der einst den Darmkanal in seiner ganzen Länge begleitenden Urmilz betrachtet weren können, sich schom beim Beginn ihrer Entwicklung selbständig gebildet haben. Daher können diese nicht zu den im Entwicklungsstadium, oder nach vollkommener Entwicklung als von der Muttermilz abge- trennten Teilen gezählt werden, wie laut obiger. Ansicht zahlreiche Autoren bei der menschlichen Milz beobachtet worden ist. Wie gesagt, fand ich einen Fall von den sechs anderen verschieden, u. zw. fand ich bei einem Sturnus die Neben- milz eng an die Muttermilz geschmiegt, und wurde sie aus keiner eigenen, der Arteria linealis entsprungenen Arteria mit Blut versorgt, sondern war ihr Gefäss-System in engem Zusammenhang mit jenem der Muttermilz. Aus diesem Umstand können wir offenbar darauf schliessen, dass hier der von zahlreichen Verfassern erwähnte Fall vorliegt, dass nämlich die Abtrennung eines Teiles der Milz in Folge einer mechanischen Einwirkung vorliegt. Aller- dings sind die sieben Fälle, die ich beobachtet habe, keine bedeutende Zahl, aber das Verhältniss von 6 zu 1 zeigt doch, dass die Nebenmilz der Vögel grösstenteils separaten, und nicht traomatischen Ursprunges ist. Betrachten wir die Milz der Vögel, müssen wir bemer- ken, dass deren kompaktere Konsistenz gleichsam im Gegensatz zur lockeren Milz des Menschen steht, welche durch ihre Incisuren, Spalten, Furchen, viel leichter dazu neigt durch mechanische Einflüsse zerrissen zu werden, resp. dass sich einzelne Teile derselben abtrennen. Will ich nun schliesslich die beim Menschen angewen- deten Benennungen 1. succuriatus und 1. accesorius auch bei den Vögeln anwenden, und so die Nebenmilz separaten Ursprunges 1. succenturiatus, die auf traomatischem Wege entstandene hingegen 1. accesorius nenne, so sind diese beide bei den Vögeln zu finden. Was die Funktion der Nebenmilz betrifft, so ist es ihrer Struktur zufolge anzunehmen, dass sie dieselben Funktio- nen verrichten kann und verrichtet, wie die Muttermilz. LICHT-UND SCHATTENSEITEN DES ZUGPHYSIOLOGISCHEN EXPERIMENTS VON R. STADIE ( Hiddensee ) Eigene Erfahrungen haben mich zu dieser Themastellung veranlasst. Es liegt nicht in meiner Absicht, einen vollstän- digen Gesamtüberblick über den derzeitigen Stand der zug- physiologischen Forschung zu geben und an den Arbeits- weisen und Ergebnissen im einzelnen Kritik zu üben. Ich will vielmehr nur an einigen Beispielen aus der Fülle der zugphysiologischen Untersuchungen neben den Vorzügen, die gleichbedeutend mit den wissenschaftlichen Ergebnissen sind, auch die Mängel einmal herausstellen, die mehr oder minder unvermeidlich der bisherigen Arbeit anhafteten. Dabei erscheint es mir zweckmässig, in der Besprechung mit Untersuchungs-Beispielen zu beginnen, die ganz allgemein den Zugtrieb oder die ihn auslösenden mannigfaltigen Fak- toren behandeln. Wir verdanken Wagner’s (13) Registrier-Versuchen den ersten experimentellen Nachweis der jahreszyklischen Zug- und Ruhe-Phasen einiger nächtlich ziehender Zugvogelar- ten, — weiterhin Rowan (8), Bissonnette (1), Schildmacher (10), Giersberg u. Stadie (2), Putzig (5, 6), Merkel (4), u. a. Erkenntnisse über die Bedeutung innerer auf der Wirkung der Inkretdrüsen-Systeme beruhender Faktoren auf den Zugtrieb einiger Arten und Bissonnette (1), Palmgreen (12), Schildmacher (11), Wagner (14), u. a. auch solche über die experimentelle Wirkung von Aussen-Faktoren wie Licht u. Wärme auf das Zug- Verhalten der Versuchstiere. — 344 — Wohl gewinnen wir durch alle diese Untersuchungser- gebnisse auf jeden Fall Anhaltspunkte für den Zusammen- hang zwischen bestimmten physiologischen Geschensabläu- fen und dem Auftreten, Andauern oder Abklingen des Zug- triebes bei einigen Vogelarten, jedoch als ein Mangel empfinden wir es, dass viele der bisher an verschiedenen Arten gewonnenen Einzel-Ergebnisse kaum oder keine Verallgemeinerungsberechtigung besitzen, d. h. dass die einmal erhaltenen Ergebnisse nicht ohne weiteres auf andere Arten übertragbar sind. Im Folgenden seien nun einzelne Versuche und ihre Ergebnisse besprochen. Ehe hormonphysiologische oder ähnliche Untersuchungen an irgendeiner Zugvogelart durchgeführt werden, halte ich es für unbedingt erforder- lich, dass man sich in einem einjährigen Registrier-Versuch (nach Wagners oder ähnlicher Methode), über das Zug- Verhalten der unbehandelten Käfig-Vögel, also über die jahreszeitliche Verteilung von Ruhe- und Zug-Phase Gewiss- heit verschafft. Dieser Forderung folgend, erhielt ich bei meinen Versuchen mit Gartenrotschwänzen folgendes Ergebnis : Die Versuchs-Tiere zeigten in ihrer Gesamtheit vom 1. Monat ihrer Käfigung an, also vom September mit kurzfristigen, individuell unterschiedlichen Unterbrechun- gen bis in die ersten drei Wochen des Juni hinein anhal- tende Zug-Unruhe; sie kamen nur während der Mauser- periode in Ruhe, und der Zugtrieb setzte nach vollendeter Mauser zwischen dem 10. und 25. August wieder ein. Die Gartenrotschwänze zeigten also ein recht unterschiedliches Verhalten gegenüber den Wagnerschen Grasmücken hin- sichtlich der Verteilung von Zug- und Ruhephase. Darüber hinaus konnte ich hinsichtlich des Intensitätsgrades der Zug-Unruhe sechs Stufen unterscheiden und nicht in einem einzigen Monat in dieser Hinsicht ein einheitliches Verhal- ten der Versuchs-Vögel feststellen. Im Bestfalle verteilten sich die Tiere auf nur drei Intensitätsstufen in einem Monat (März). Die höchste Intensität wurde im Mai erreicht. Um ein anschaulicheres Bild von den soeben geschilder- ten Tatsachenverhältnissen zu geben, sind die Ergebnisse der Bewegungskontrollen in einem Ausschnitt und zwar aus — 345 — der Zeit von Dezember 1934 bis Mai 1935 noch einmal zu einer Tabelle zusammengefasst. Die unterschiedlichen Grade der Zugunruhe werden in dieser Uebersicht mit sechs Intensitätsstufen bezeichnet, wobei die einzelnen Zahlen (I bis VI) zu bedeuten haben : I. = Zugruhe. II. = Unregelmässige Einzelbewegungen in einigen Näch- ten. III. = Nur in wenigen Nächten auftretende und im Best- falle deutliche aber noch gemässigte Zugunruhe. IV. = In den meisten Nächten jedoch oft gemässigte Zug- unruhe. V. = In der Mehrzahl der Nächten anhaltende, lebhafte Zugunruhe. VI. 1= In den meisten Nächten anhaltende, stürmische Zugunruhe. TABELLE INTENSITATSSTUFEN I II III IV V VI IN FOLGENDEN DER ZUGUNRUHE MONATEN : G G «3 _ > CD '&r/G N O) « N 1 0 0 4 3 6 4 4 6 0 0 0 Februar März 0 3 5 4 2 0 April > 'S o £ ’53 0 1 1 5 4 3 Mai Diese Feststellungen beweisen, mit welch ungleichwerti- gem Ausgansmaterial der Experimentator jederzeit bei wei- teren Versuchen rechnen muss. Wir haben es hier also unter Umständen mit einer nicht zu unterschätzenden Fehler- quelle zu tun, vor allem, wenn es sich im weiteren um hor- monphysiologische Untersuchungen handeln soll, von denen nun einige besprochen werden. Auf der Suche nach den Zug-auslösenden, inneren Fak- toren sind bisher vor allem das Gonaden-System und die Schilddrüse zum Gegenstand der Untersuchungen gewählt worden. — 346 — Nach Rowan (8) und Putzig (5) zeigen kastrierte Vögel im Herbst dennoch normales Einsetzen des Zugtriebes und normalen Zugverlauf. Das Vorhandensein der Gonaden ist also im Herbst für das natürliche Zugverhalten dieser Vögel nicht erforderlich gewesen. Es wird schwieriger sein, auf gleichem Versuchswege den Nachweis oder die gegenteiligen Erkenntnisse auch für die Frühjahrs-Zug-Verhältnisse zu erbringen, denn das Ausbleiben von Rückmeldungen auf dem Heimzug-Wege wäre ja noch nicht als ein Beweis für die Bedeutung der Gonaden für den Heimzug anzusehen, könnte vielmehr ausser auf einem zufälligen Fehlen von Funden auch auf den möglichen, nachträglichen Folgen des veränderten Stoffwechsels beruhen. Weiterhin liegt, wie wir wissen, eine Reihe von Untersu- chungsbefunden vor, die im Käfig-Experiment gewonnen wurden. Nach Putzig (5) kommen Rotkehlchen trotz künstlich (durch Belichtung) vorzeitig entwickelter Gonaden im Frühjahr nicht bedeutend eher als normal in Zug-Unruhe. In gleichgerichteter Zielsetzung untersuchte ich in den Herbst- wie in den Frühjahsmonaten die Wirkung von Gonaden-Hormonen an männlichen und weiblichen Gar- tenrotschwänzen, — gleichfalls ohne eine grundsätzliche Aenderung ihres Zugverhaltens als Folgeerscheinung fest- stellen zu können. Es wurde jeweils weder eine Auslösung des Zugtriebes noch eine Hemmung oder Förderung erreicht. Diese Untersuchungsergebnisse stehen allerdings im Widerspruch zu den Befunden von Schildmacher, der Gartenrotschwanz-Weibchen im Herbst mit Ovarial-Hormon behandelte. Ich bin der Ansicht, dass bei meinen Versuchs- vögeln zu einem Erlöschen des Zugtriebes erst die Fortsetz- ung des Versuches führen würde, die darin bestehen müsste, die Versuchsvögel nach künstlich bewirkten Reife- Gonaden in geeigneter Umgebung zur Durchführung des Fortpflanzungsgeschäftes zu bringen. Es ist die ungenü- gende, unnatürliche Unterbringung, die den psychischen Anforderungen der Vögel nicht gerecht wird und sie in einem ständigen, wenn auch hin und wieder unterbroche- nen und an Intensität zeitlich unterschiedlichen Wander- — 347 — trieb gefangen hält, der nur während der Herbstmauser einige Wochen ruht. Die harmonische Verknüpfung psy- chischer und physiologischer Prozesse, die den natürlichen Fortpflanzungsverlauf garantieren, fehlt im Experiment. Wohl gelang es mir, im Versuch an Gartenrotschwanz- weibchen künstlich Zugruhe zu erzwingen und zwar durch das Corpus' luteum- Hormon « Progestin », doch kann es sich, auf die natürlichen Verhältnisse übertragen, hier nur um eine humorale Zwangsbindung an den Brutplatz han- deln, nachdem die physiologische Notwendigkeit der Eiab- lage und die vorhin schon angedeuteteten psychischen Bindungen an den Brutraum das Erlöchen der Zugunruhe längst bedingt haben. Dieser Progestin-Versuch verlief wie folgt : In den Monaten November, Dezember behandelte ich drei Gartenrotschwanzweibchen mit Progestin. Die Tiere zeigten zu Beginn des Versuchs rege bis stürmische Zugun- ruhe; nach fünftägiger Behandlung war diese völlig erlosch- en und die Vögel verharrten in diesem Zustand etwa vier Wochen. Erst durch spätere, intensive Follicülin-Behand- lung konnten die Weibchen wieder in Zugunruhe gebracht werden. Bei kombinierter Injektion von Ovarialhormon und Pro- gestin wurde die Wirkung des Progestins zeitlich sehr hinausgeschoben und abgeschwächt. In guter Uebereinstim- mung zeigten sich zwei weitere Gartenrotschwanzweibchen in den Monaten Mai Anfang Juni ähnlich resistent gegen die Wirkungen der Progestin-Behandlung. Jedoch auch sie, die vorher in stürmischer Zugunruhe gewesen waren, kamen in Zugruhe; nur hielt bei dem einen Weibchen die Hormon-Wirkung nicht so lange an; das Tier kam nach einigen Tagen wieder in schwache Zug-Bewegung. Zur Kon- trolle dienten Gartenrotschwanzmännchen, die, mit densel- ben Mengen Progestin behandelt, in ihrem Verhalten keine derartigen Folgeerscheinungen zeigten. Ueber die Bedeutung der Keimdrüsen-Hormone als zugauslösende, fördernde oder hemmende Faktoren können wir auf Grund der bisherigen, sich noch z. T. widerspre- chenden Versuchsergebnisse kein abschliessendes Urteil fällen; und was im besonderen Fall die Bedeutung der — 348 — Gonaden für den Frühjahrs-Zugtrieb anbetrifft, so macht sich wieder eine klaffende Lücke im Käfig-Experiment bemerkbar, nämlich die Haltung und Registrierung ka- strierter Zugvögel, (mit welcher Aufgabe ich mich zur Zeit beschäftige) . Die vorhin besprochenen Versuche mit Progestin und Ovarial-Hormon sind ferner dazu angetan, mögliche anta- gonistische Wirkungen gegen das Schilddriisen-Inkret auf- zudecken. Wir wissen ja leider, und das ist gleichfalls ein hemmendes Moment in der zugphysiologischen Arbeit, noch wenig darüber, wie die Verhältnisse beim Vogel liegen, inwieweit antagonistische Wirkungen zwischen Keimdrüse und Schilddrüse bestehen. Unter diesem Blickwinkel gesehen, könnten die negati- ven Ergebnisse mit Ovarial- und Testikel-Hormonen bei zugunruhigen Gartenrotschwänzen die Deutung finden, dass bei vermehrter Schilddrüsentätigkeit, die zu Zeiten der Zugunruhe anzunehmen ist, die zugeführten Gonaden- Hormone ohne Gegenwirkung auf die Thyreoidea sein müssten. Der gegenteilige Befund käme dem Corpus- luteüm-Horinon zu. Noch vieldeutiger als der Gesamtbefund der mannigfal- tigen zugphysiologischen Versuche, die die Bedeutung der Keimdrüsen zur Fragestellung haben, ist das Bild, das die mindestens ebenso zahlreichen Untersuchungen über die zugphysiologische Wirkung der Schilddrüsentätigkeit abge- hen. Putzig (6), hat unlängs auf die Fülle der gleichzeitig auftretenden, unterschiedlichen histologischen Befunde der Schilddrüse innerhalb der Art und erst recht zwischen ver- schiedenen Arten (an Kiebitz und einigen Läufer-Arten) hin- gewiesen. Z. T. widersprechend sind auch die Angaben über die Histologie der Schilddrüse des Haussperlings von Küch- ler (3) und Watzka (15). Auch Merkel (4) weist ausdrück- lich auf die unterschiedlichen Verhältnisse im histologi- schen Bild der Schilddrüse ziehender Kleinvögel einerseits und ziehender Raubvögel andererseits hin. Die geschilder- ten Tatsachenverhältnisse sind also wiederum eine Stütze der eingangs aufgestellten Grundforderung, dass in der zugphysiologischen Arbeit selten Ergebnisse ohne weiteres — 349 — von Art auf Art übertragen werden dürfen, ja dass sogar wegen der grossen Individualitäts-Breite innerhalb der Art jedes Ergebnis erst durch weitere Bestätigungen unter Beweis gestellt werden muss. Es ist daher zu begrüssen, dass Putzig (6) auf Grund sei- ner Untersuchungen mit thyreotropem Hormon an Rotkehl- chen ausdrücklich hervorhebt, dass er an den gleichen Art- vertretern drei verschiedene Gruppen von Vögeln ihrer Reaktion nach unterscheiden musste. Merkel (4) kommt im Gegensatz zu Putzig bei Grasmücken mit Behandlung von thyreotropem und Schilddrüsen-Hormon zu einem ein- heitlicheren Bild, (sofern er nur genügend geringe Mengen verwandte. Bei stärkeren Gaben kamen seine Versuchs- Tiere in Zug-Ruhe statt in erhöhte Unruhe). Unstreitig spielt die Schilddrüse für das Zustandekom- men und für die Aufrechterhaltung des Zugtriebes eine grosse Rolle. Dazu führt zwangsläufig auch die Gedanken- Folgerung, dass zur Durchführung der Wanderung der Betriebsstoffwechsel erhöht und der Vogel zu seinem besse- ren Schutze stärker sensibilisiert sein muss, beides Funk- tionen einer erhöhten Schilddrüsentätigkeit. Hier haben wir es also — im Gegensatz zu den Versuchsergebnissen mit Keimdrüsen-Hormonen — mit Befunden zu tun, die in ihrer Mehrzahl für eine zugauslösende Wirkung des Schilddrü- sen-Hormons sprechen. Dennoch erscheint es ratsam, künf- tighin im Käfig - Versuch die Wirkung antagonistischer Stoffe gegenüber der Schilddrüsen-Tätigkeit (bei gleichzei- tiger Registrierung der Zugunruhe) zu erproben. Ueber die beiden genannten, inneren Drüsensysteme wirkt z. T. oder ausschliesslich eine Reihe von Aussen-Fak- toren, die wir als zugbestimmend vermuten dürfen. Mehrere Autoren haben sich in den letzten Jahren mit der Einwirkung des Lichtes auf die Gonaden der Vögel und im Verlauf dieser Arbeitsrichtung über die Wirkung zusätz- lichen Lichtes — im Sinne einer verlängerten Tagesdauer — auf den Wandertrieb beschäftigt. Sicher ist, dass nach Bis- sonnette (1), Rowan (8), Putzig (5), Schildmacher (10), u. a. bei manchen Arten und unter bestimmten Nebenbedingun- gen durch Verlängerung der Tagesdauer eine vorzeitige — 350 — mehr oder minder vollständige Reifung der Gonaden in den Winter-Monaten zu erzielen ist. Diesen positiven Ergebnis- sen stehen negative an anderen Arten gegenüber. Ich bin der Ueberzeugung, dass sich grundlegende Verschiebungen der Gonadenreifungen nur bei Vogelarten erzielen lassen, bei denen eine mehr öder minder grosse Plastizität des inkretorischen Rhythmus die Möglichkeit dazu bietet. Die bisherigen Erfolge, die mit der zusätzlichen Beleuch- tung hinsichtlich einer Einwirkung auf die Zugintensität erzielt worden sind, sind bisher z. T. noch recht widerspre- chend; ich denke z. B. an die Angaben von Putzig (6) und Schildmacher (10). Beide arbeiteten u. a. an Rotkehlchen. Putzig belichtete von Ende November ab seine Tiere bei natürlichen Aussentemperaturen im Versuchsraum. Die behandelten Vögel kamen erst im März in Zugunruhe zu einer Zeit, da die ersten Rotkehlchen ihre Wanderungen bereits begonnen hatten. Die unbelichteten Kontrollvögel folgten etwas später nach. Schildmacher erreichte durch gleiche Behandlung bei gleichen Temperaturbedingungen bei seinen Rotkehlchen Zugunruhe im Januar, Februar und März und ein vorzeitiges Nachlassen bezw. Aufhören der Zugunruhe in den Folgemonaten. (An Gartenrotschwänzen erreichte Schildmacher in den Wintermonaten keine merk- liche Herabsetzung der Zug-Intensität). Die bisherigen Befunde lassen also noch keine Aussagen über die Wirkun- gen künstlich verlängerter Tagesdauer auf den Zugtrieb unserer heimischen Zugvögel während der Herbst-Winter- und Frühjahrs-Zeit zu. Eine mindestens ebenso wichtige Frage ist die nach dem Einfluss der Temperatur auf den Wandertrieb. Palmgreen (12) Schildmacher (11) Putzig (7) Siivonen (12) und Wagner (14) haben in letzter Zeit auch diese Frage auf ge- nommen. Die den Arbeiten zugrunde liegenden Versuche erstrecken sich jedoch nur auf Einzelexemplare oder wenige Tiere und haben nur für bestimmte Zeitabschnitte Geltung. Die drei erstgenannten Autoren arbeiteten an Rotkehlchen. Es handelt sich bei Palmgreen und Schildmacher um den Nachweis, dass plötzlicher, starker Temperatur-Anstieg bei ihren Versuchstieren Zugunruhe hervorrief (da sie wohl zur — 351 — Zeit in Zugdisposition waren). Fast gleichzeitig von Putzig durchgeführte Versuche an vier Rotkehlchen führten zu einem negativen Ergebnis. Hinzuzufügen sind diesen Versu- chen noch die Untersuchungen von Siivonen und Palmgreen an einer Singrossel und von Wagner an sieben Tieren der gleichen Art. Wagner hatte sich nicht die Frage nach der Wirkung des Temperatur-Wechsels sondern nach der des Temperatur Optimum für die Zugintensität der Singdrossel gestellt. Es ergab sich, dass hohe Temperaturen, also über 20 °C hemmend, niedere von etwa 10°C fördernd wirken. Diese an sich interessanten Feststellungen haben jedoch nur für den betreffenden Versuchsmonat und für die eine Art Geltung, ferner nur für Individuen, die sich zu dieser Zeit im Zug befinden. Diese beiden Beispiele aus der Gruppe der für den Zug- trieb in Frage kommenden Aussenfaktoren mögen genügen, um das Bild abzurunden, das sich einem bei einer Rück- schau über die zugphysiologischen Versuche und ihre Ergeb- nisse aufdrängt, welches uns den Schluss ziehen lässt, dass wir auf vielen Gebieten des zugphysiologischen Arbeits- feldes wohl lastend vorwärts schreiten, dass aber das letzte Wort bisher fast in keinem Falle gesprochen werden durfte. Die Ergebnisse, an verschiedenen Arten gewonnen, sind nicht aneinander zu reihen, geben vorläufig nur Anhalts- punkte und Raum für mehr oder minder berechtigte Speku- lationen. Es wäre m. E. erstrebenswert, wenn jeder auf die- sem Gebiet arbeitende Forscher künftighin alle seine Pro- blemstellungen zugphysiologischer Natur erst einmal auf eine einzige Vogelart beschränkte und erst, wenn er an die- ser Art die Wirkung der verschiedenen Inkrete und der unterschiedlichen Aussenfaktoren als Zug-auslösend, hem- mend oder fördernd erkannt oder abgelehnt hat, der Unter- suchung weiterer Arten sich widmete. Ferner erscheint es wünschenswert, bei der inkretorischen Behandlung sich stets der grossen Individualitätsbreite seiner Versuchsvögel in physiologischer und psychischer Hinsicht bewusst zu sein und sich daher nicht mit Ergebnissen zu begnügen, die an einer geringen Anzahl von Vögeln gewonnen worden sind. Schliesslich bin ich der Ueberzeugung, dass die bisher — 352 — gewonnenen Registrierergebnisse an unbehandelten Käfig- Vögeln nicht mehr die gleiche Geltung haben würden, wenn wir die Versuche in grossen und geeigneteren Flugräumen durchführen könnten. Ich glaube nach wie vor, dass die Käfigung allein schon auf psychischem Umwege auf die Schilddrüsen-Tätigkeit fördernd wirken kann, und daher besonders zur Zeit vermehrter Schilddrüsen-Hormon- Abgabe eine sich gegenseitig steigernde Wechselwirkung zwischen Drüse und Nervensystem stattfinden kann. Vor allem dürfte es auch wichtig sein, den Versuchs-Vögeln des- wegen einmal einen grösseren Flug- (und zugleich Regi- strier-) Raum zu schaffen, weil die einfachen stoffwechsel- physiologischen Vorgänge durch die geringe Bewegungsmö- glichkeit der Tiere in den üblichen Registrier-Käfigen ge- stört sein müssen und wir es daher nach wenigen Monaten ü. U. mit nicht mehr völlig einwandfreien Versuchs-Vögeln zu tun haben. Wenn schon die zugphysiologische Arbeit auf den bisher besprochenen Gebieten uns noch nicht allzu weit geführt hat, so müssen wir uns gestehen, dass das physiologische Problem der Orientierung uns noch vor weit schwierigere Aufgaben stellt und wir bisher nur den Fragen mit Erfolg nachgehen konnten, die sich damit beschäftigen, wozu der Vogel in dieser Hinsicht befähigt ist. Ich denke dabei an die mannigfaltigen Verfrachtungsversuche, von denen aus neuerer Zeit die Heimfinde-Versuche von Rüppell (9) besondere Erwähnung verdienen. Auf Grund seines stetig wachsenden Tatsachenmaterials hat Rüppell den Beweis erbracht, dass, um seine eigenen Worte zu gebrauchen, der Zugvogel in fremder Ferne eine sichere Sinnesempfindung für die Lage der Heimat besitzt. Was jedoch den Vogel zu dieser Leistung befähigt, dafür können wir, wie für so viele zug - physiologische und - psychische Erscheinungen auch heute noch keine Erklärung geben. Wenn ich in meinen Ausführungen neben den jeweiligen wissenschaftlichen Ergebnissen auf dem Gebiete der Zug- physiologie stets auch die Lücken und Mängel der bisher geleisteten Arbeit nannte, so geschah dies, um einmal dar- zulegen, welch grosses Arbeitsfeld noch zäher und konzen- — 353 — trierter Arbeit harrt und wievel Kleinarbeit allein erforder- lich sein wird, um die vielen Einzelergebnisse zu verbinden und zu einem Ganzen abzurunden, und zum andern, um eben der Arbeitsrichtung das Wort zu reden, die nur eine Vogelart zum Gegenstand der Untersuchung wählt und sich vorläufig fernhält von vergleichend zugphysiologischen Untersuchungen, solange nicht an mehreren typischen Arten eindeutige Tatsachenverhältnisse herausgearbeitet worden sind. Wie erfreuen doch allgemein die Veröffentli- chungen von M. Nice über die amerik. Singammer, weil sie uns ein klares und abgerundetes Bild von den Lebensver- hältnissen dieser Art vermitteln. Auch auf zugphysiologi- schem Gebiet müssen wir zu ähnlichen Gesamtdarstellungen für einzelne Arten kommen. LITERATUR (1) . Bissonnette (Th. H.). — Studies on the sexual cycle in birds I. Amer. I. Anat. 45, 1930, p. 289-305. — u. Chapnick (M. H.). — II ebenda , p. 307-343; IV. I. exper. Zool., 58, 1931, p. 281-319. — u. Wadlund (A. P. R.). — Testis activity in sturnus vul- garis relation to artificial sunlight and to electric lights of equal heat and luminous intensities. Bird Banding, 4, 1933, p. 8-18. (2) . Giersberg und Stadie. — Ueber experimentele Auslö- sung des Zugtriebes durch weibliches Sexual-Hor- mon .Der Vogelzug, 5, 1934, p. 173-176. (3) . Küchler (W.). — Jahreszyklische Veränderungen im histologischen Bau der Vogelschilddrüse. Journ. f. Orniih., 83, 1935, p. 414-461. (4) . Merkel (F. W.) . — Zur Physiologie des Vogelzug- triebes. Zool. Anz., 117, 1937, p. 298-308. (5) . Putzig (P.). — Von der Beziehung des Zugablaufs zum Inkretdriisensystem. Der Vogelzug, 8, 1937, p. 116- 130. (6) . Putzig (P.). — Der Frühwegzug des Kiebitz. Journ. f. Ornith., 86, 1938, p. 123-163. — 354 — (7) . Putzig (P.) . — Beobachtungen über Zugunruhe beim Rotkehlchen. Der Vogelzug , 9, 1938, p. 10-14. (8) . Rowan (W.) . — The effect of controlate illumination on the reproductiv activities of birds. Weltgeflügel- Kongr. 1936, Kongr. Ber . I, VI, 1936, p. 142-152. (9) . Rüppell (W.) . — Heimfmdeversuche mit Staren. Journ. f. Ornith., 83, 1935, p. 462-524. (10) . Schildmacher (H.) . — Zur Physiologie des Zug- triebes I-III. Der Vogelzug, 4 u. 5, 1933, p. 21-24; 1934, p. 1-9. (11) . Schildmacher (H.). — Zur Auslösung der Frühlings- zugunruhe durch Wärme bei gekäfigten Rotkehl- chen. Der Vogelzug, 9, 1938, p. 7-9. (12) . Siivonen (L.) und Palmgreen (P.) . — Ueber die Ein- wirkung der Temperatursenkung auf die Zugstim- mung bei einer gekäfigten Singdrossel. Omis fen- ilica, 13, 1936, p. 64-67. (13) . Wagner (H. O.) . — Ueber Jahres-und Tages-Rhyth- mus bei Zugvögeln. Zeitschr. f. vergi. Physiol., 12, 1930, p. 703. (14) . Wagner (H. O.) . — Der Einfluss der Aussenfaktoren auf den Tagesrhythmus während der Zugphase. Der Vogelzug, 8, 1937, p. 47-54. (15) . Watzka (M.) . — Physiol. Veränder. der Schilddrüse. Zeitschr. f. mikrosk. anat. Forsch., 36, 1934, p. 67- 86. RÖNTG ENK INEMATOGRAPH I S CHE STUDIEN ÜBER VOGELATMUNG VON Dr. Marianne STANISLAUS (München) UND Dr W. Böhme (Rostock) Die Entwicklung der Kenntnis des Naturgeschehens hängt immer ab von den jeweils vorhandenen Untersu- chungsmethoden. Es ist das Bestreben der Forschung, möglichst Methoden zu verwenden, die indirekte Schlüsse auf ein Minimum zurückzudrängen und die Vorgänge direkt sichtbar zu machen, gestatten. Für physiologische Untersu- chungen ist diejenige Methode am günstigsten, die eine objektive, leicht fassliche Registrierung bei geringer Träg- heit ermöglicht. Wenn wir über die Atmung der Vögel etwas erfahren wollen, können wir einmal anatomisch-morphologisch vorgehen, zum andern etwa gasanalytisch oder manome- trisch, um über des Ausmass der Beteiligung einzelner Teile des Respirationstraktes Aufschluss zu erhalten. Hier sind gewisse Grenzen gesteckt, die durch die Unmöglichkeit, alle Bedingungen gleichzeitig zu überschauen bedingt sind. Die Röntgenstrahlen ermöglichen es, im wahrsten Sinne des Wortes einen Einblick in die Mechanik des Atmungs- vorganges zu tun. Benutze ich ausser der Durchleuchtung das moderne Verfahren der Kymographie oder wie wir das der Kinematographie, so lassen sich Bewegungsvorgänge, die gleichzeitig an verschiedenen Stellen ablaufen, objektiv registrieren und in ihrem räumlichen Ausmass und zeitli- chen Beziehungen vergleichen. In Deutschland haben sich 23 — 356 — hauptsächlich Janker und neuerdings Böhme mit der Ent- wicklung des röntgenkinematographischen Verfahrens be- fasst. Es ist, richtig angewandt, ein gutes Hilfsmittel, denn es ist praktisch trägheitsfrei und ergibt ein Versuchsproto- koll auf dem sich die Vorgänge fortlaufend selbst darstellen, und wo sowohl jedes einzelne Bild ausgewertet werden kann, wie aufeinanderfolgende (objektiv-quantitative Aus- wertung), wie es auch möglich ist, den Versuch jederzeit beliebig oft zu reproduzieren. Neue Methoden sind besonders brauchbar, wenn sie neue Resultate liefern oder alte Streitfragen schlichten können. Herr Prof. Krieg-München empfahl mir die Verwen- dung einer neuen, möglichst unkomplizierten Methode. Mit Böhme, einem auf physiologisch-anatomische Röntgenun- tersuchungen eingestellten Röntgenologen, habe ich zur Untersuchung der Probleme der Vogelatmung zusammen- gearbeitet. Im Verlauf unserer röntgenologischen Unter- suchungen sind wir zwei Fragen besonders nachgegangen : erstens der Frage der Bewegung der Luftsäcke und zwei- tens der Frage des Vorhandenseins von Ventilen in der Lunge. Es ist eine anerkannte Tatsache, dass die Luftsäcke des Vogels eine Art von Blasebalgwirkung haben, die eine ver- stärkte Ventilation der Lunge und damit eine erleichterte und vermehrte Aufsättigung des Blutes mit Sauerstoff ermö- glichen. Ebenso darf als bewiesen angenommen werden dass sich die Luftsäcke, die sich im Thorax befinden, gleichzeitig mit ihm erweitern und verkleinern. Eine Unklarheit bestand über die Funktion der vorderen Luftsäcke bzw. der Teile der Luftsäcke, die ausserhalb des Thorax liegen. Hier be- stehen zwei widerstreitende Ansichten : Antagonismus — Synergismus. Schon Perrault führte 1689 der Pariser Akademie am eröffneten Vogelleib vor, dass sich die hinte- ren Luftsäcke erweitern, wenn sich die vorderen zusammen- ziehen und umgekehrt. Diese Ansicht wurde von Sappey und Brandes bestätigt. Für die synchrome Bewegung der vorderen und hinteren Luftsäcke sprachen sich u. a. Baer, Roché, Bethe, Voss, Zimmer und Dotterweich aus. Diese Ansicht galt in neuerer Zeit als so feststehend, dass - 357 — • Dotterweich in seiner neuesten Arbeit über die Atmung der Vögel (1936) noch sagen konnte : « Die antagonistische Luftsackbewegung, die früher bisweilen angenommen wurde, aber beim normalen Tier bestimmt nicht existiert, hat sich auch im Modell-versuch als Unmöglichkeit erwie- sen ». Durch unsern Röntgenfilm sind wir zu folgender Feststel- lung gekommen : Es besteht doch ein Antagonismus. Es ergibt sich jedoch die Notwendigkeit, eine funktionelle Un- terteilung zu machen und nicht wie Brandes zwischen vor- Scherno d. Loftsäcke T ■ ■ — r: — ' TT deren und hinteren Luftsäcken zu unterscheiden, sondern, wie schon Perrault und Sappey vorschlugen, zwischen intra- thorakalen Luftsäcken, die der Bewegung des Thorax folgen müssen, und extrathorakalen Anteilen der Luftsäcke zu unterscheiden die von den Bewegungen des Thorax nicht abhängig zu sein brauchen, sondern sich entgegengesetzt bewegen können. Bei der Ente z. B. bläht sich der extratho- rakale Teil des klavikularen Luftsäcks auf, wenn sich der Thorax verkleinert, er kollabiert während der Inspirations- bewegung. Bei Huhn und Taube konnten wir dasselbe fest- stellen für die axillaren Divertikel des gleichen Luftsackes, in beiden Fällen besonders bei forcierter Atmung. Auch in anderen Punkten stimmen unsere Feststellungen nicht mit der Brandes’schen Theorie des Antagonismus überein. Brandes nahm z. B. eine Schaukelbewegung des Sternums — 358 — an. Das Bild auf dem Leuchtschirm jedoch zeigt, dass der Drehpunkt der Bewegung des Thorax das Coraco-Scapular- gelenk ist. Die zweite diskutierte Frage war die, ob im Verlauf des Respirationstraktus der Vögel Ventile vorhanden wären, die den Luftstrom in bestimmte Bahnen lenken. Brandes, Bethe und Voss z. B. nehmen solche Ventile an, während Dotterweich und Scharnke ihr Vorhandensein verneinen. Wie ich schon bei der Wachsrekonstruktion nach Serien- schnitten der Kolibrilunge feststellen konnte, sind innerhalb der Kolibrilunge keine Klappen vorhanden. Anf Grund unse- rer Injektion mit flüssigen Kontrastmitteln vor dem Leuchtschirm muss die Annahme von Ventilen auch bei andern Vögeln als unwahrscheinlich angesehen werden. In die hinteren und vorderen Luftsäcke injiziertes Kontrast- mittel gelangt ohne weiteres auf den verschiedensten Wegen in die Trachea und umgekehrt, ohne dass dabei bestimmte Bezirke ausfallen und zwar sowohl bei Inspirations-wie bei Exspirationsbewegungen. Die Röntgenuntersuchungen von Dotterweich finden sich also hiermit bestätigt. Wir konnten jedoch eine andere Tatsache feststellen, nämlich eine Art Ventilwirkung der Halswirbelsäule auf den extrathorakalen Teil des klavikularen Luftsacks. Dieser Teil des klavikularen Luftsacks wurde bei der Ente z. B. nicht entfaltet gefunden bei der üblichen S-förmigen Krüm-‘ mung der Halswirbelsäule, wie sie z. B. beim Sitzen, Laufen und Schwimmen eingehalten wird. Streckt sich der Hals, so wird dieser Teil des Luftsacks plötzlich gewissermassen eingeschaltet, und fängt nun an lebhafte Volumschwan- kungen synchron mit der Atmung jedoch im umgekehrten Sinne wie die intrathorakalen zu zeigen. Wie weit die Flugbewegungen und die Abduktion des Humerus auf die axillaren Divertikel desselben Luftsacks eine ähnliche Wir- kung ausüben, soll noch genauer untersucht werden, beson- ders im Hinblick auf die verschiedenen Vogel- und Flugar- ten. Wir fanden die Entfaltung bei Huhn und Taube immer bei seitlich abgewinkelten Flügeln. Da die Entfaltung des klavikularen Luftsacks bei einer Stellung des Halses erfolgt, wie sie beim Fliegen und besonders beim Tauchen und — 359 — Gründeln eingenommen wird, wird man sich überlegen müssen, ob nicht gerade durch diesen Antagonismus bei Tauchvögeln eine restlose Ausnutzung des in den Luft- säcken vorhandenen Sauerstoffes und eine Verlängerung der Tauchzeit überhaupt denkbar wird. Diese Feststellun- gen geben vielleicht Anregungen für weitere gasanalytische Versuche unter den oben beschriebenen Bedingungen. Ich lege nun einen Teil meines Versuchsmaterials vor in Form unseres röntgenkinematographischen Films. Ich betone ausdrücklich, dass der Film noch in einer vorläufigen Fassung ist und wir ihn in mancher Hinsicht ergänzen werden. Wir werden das Hauptgewicht darauf zu legen haben, vergleichend zu untersuchen, ob die Erscheinungen, die wir bei der Ente festgestellt haben, auch bei andern Vogelarten zutreffen. FILM 1. Gallus domesticus : Bewegung des knöchernen Thorax. Seitenlage. 2. Columba domestica : Stehend. 3. Atmung bei ängstlicher Erregung (« Hachein »). 4. Luftwege von der Trachea aus mit Thorotrast injiziert. 5. Hintere Luftsäcke allein injiziert. 6. Lunge schattengebend ausserdem Milz und Leber, sowie Herzbinnenräume und Gefässe (Kontrastblut, Böhme) . 7. Antagonismus extra-und intrathorakaler Luftsäcke. 8. Schwimmvogel : Anas domestica : Klavikularer Luft- säck exspiratorisch aufgebläht, kolabiert im Inspi- rium. 9. Gallus domesticus : Axillare Divertikel exspiratorisch vergrössert. 10. Anas domestica : Nach Injektion mit Thorotrast. IL A nas domestica : « Ein- und Ausschaltung » des extra- thorakalen Teils des klavikularen Luftsacks bei Streckung und Beugung des Halses — 360 — ZUSAMMENFASSUNG Mit Hilfe eines modernen Röntgenverfahrens (indirekte Leuchtschirmkinematographie) wird die Vogelatmung untersucht. Ausser den bereits bekannten Volumschwank- ungen der intrathorakalen Luftsäcke, die in Erweiterung und Verkleinerung den Thoraxbewegungen folgen, wird fest- gestellt, dass Klappen nicht vorhanden sind, die injizierte Kontrastmittel regelmässig in bestimmte Bahnen lenken. Ausserdem ergibt sich im Gegensatz zu den Annahmen und Feststellungen anderer Autoren und in Uebereinstimmung mit Perrault (1689) und Brandes (1924), dass ein Antago- nismus einzelner Teile der vorderen Luftsäcke in ihrer Füllung und Entleerung gegenüber den hinteren besteht. Es ergibt sich jedoch die Notwendigkeit, eine funk- tioneile Unterteilung zu machen und nicht wie bisher zwis- chen vorderen und hinteren Luftsäcken zu unterscheiden, sondern zwischen intrathorakal gelegenen, die der Bewegung des Thorax folgen müssen und extrathorakal gelegenen. Letztere brauchen von den Bewegungen des Thorax nicht abhängig zu sein und können sich deshalb entgegengesetzt bewegen. Ausserdem wurde eine Ventilwirkung der Hals- wirbelsäule auf den extrathorakalen Teil des klavikularen Luftsacks bei der Hausente festgestellt. Auf die Möglichkeit von sich ergebenden Schlussfolgerungen bezüglich der Ausnutzung der Luftvorräte durch Hin-und Herpressen zwischen extra- und intrathorakalen Luftsäcken beim Grün- deln und Tauchen wird hingewiesen. Auf die gleichsinnig verlaufenden Volumschwankungen der axillaren Divertikel wird hingewiesen und auf die Notwendigkeit, ihr Verhalten bei Flugbewegungen noch genauer zu untersuchen. RÉSUMÉ Grâce au cinéma et à la radiographie on est arrivé à exa- miner la respiration des oiseaux. Cet examen a permis de constater qu’il n’y a pas de soupapes dans le poumon con- duisant l’air dans un sens déterminé. Nous avons pu nous — 361 — en rendre compte en injectant un liquide spécial, qui ren- dait visible à la radiographie les bronches et les sacs aériens. Nous avons pu, d’autre part, établir l’existence d’un antagonisme étroit entre les sacs aériens antérieurs et pos- térieurs au moment du remplissage et de l’évacuation de l’air. Il est intéressant de constater que les remarques que nous avons pu faire, grâce aux découvertes de la science moderne, ont déjà été faites au xvne siècle. En effet, en 1689, un Français, Perrault, démontrait devant l’Académie de Paris, l’antagonisme de ces sacs aériens. Ces dernières années, l’opinion de Perrault a été combattue par bien des auteurs, en particulier par Voss et Dotterweich, mais elle a été soutenue par Brandes. Notre étude apporte un élément nouveau, car contrairement à l’hypothèse jusqu’à présent admise (par exemple de Brandes), nous avons pu démon- trer que l’on ne devrait pas départager les sacs aériens, en sacs aériens postérieurs et en sacs aériens intérieurs, mais qu’il valait mieux distinguer d’une part les sacs intertho- raxaux, qui suivent les mouvements du thorax et d’autre part les partis extrathoraxaux des sacs aériens. La sépara- tion que nous proposons (et comme le fait Perrault) paraît d’autant plus vraisemblable que nous avons pu observer que les sacs interthoraxaux et les partis extra- thoraxaux se meuvent en sens opposé. Nous avons même noté sur un canard que les vertèbres du cou agissent sur le sac interclaviculaire comme une soupape. Nous croyons en outre que le canard, quand il plonge et vole, tire profit de l’antagonisme consistant dans la pression alternative de l’air dans les différents sacs aériens, due au redressement du cou de l’oiseau. Il est important de noter aussi que les appendices axillaires du sac interclaviculaire se contractent en même temps que ce dernier selon les mou- vements de l’humérus. ZEITLUPENFILM UEBER DEN SCHWIRRFLUG DER KOLIBRIS WIiSSENSCHATFLICHE BEARBEITUNG VON Max STOLPE (Berlin) Der Film wurde von der Reichsstelle für den Unterrichts- film in der Flugtechnischen Akademie in Gatow hergestellt. Es wurden Aufnahmen mit Normalfrequenz, mit 200 Auf- nahmen pro Sekunde und mit 1000-1500 Aufnahmen pro Sekunde gemacht. Die zu den Aufnahmen verwandten Tiere stellte der Zoologische Garten Berlin zur Verfügung, und zwar die Arten : Chlorostilbon aureoventris (30 Flügel- schläge pro Sekunde) und Melanotrochilus fuscus (25 Flü- gelschläge pro Sekunde). Die Tiere wurden vor einem Trinkgefäss schwirrend in verschiedenen Ansichten aufge- nommen : 1. von der Seite, 2. von vorn, 3. von hinten, 4. von oben. Die Aufnahmen von oben wurden mit Hilfe eines oberflächenversilberten Spiegels hergestellt, der, unter 45° gegen die Horizontale geneigt, über dem Trinkgefäss ange- bracht war. Bei der Auswertung des Filmes wurde an wichtigsten Ergebnissen folgendes gefunden : Die Bahn der Flügelspitze stellt eine 8-förmige Figur dar. Beim Vorschlag, der dem Niederschlag beim freien Flug entsprechen würde, zeigt die Vorderkante des Flügels nach vorn, die Oberseite nach oben. Am vorderen Umkehrpunkte führt die Flügelfläche eine Drehung von ca. 160° aus, sodass jetzt die Vorderkante nach hinten, die Unterseite des Flügels nach oben zeigt. Beim Rückschlag, der dem Aufschlag beim freien Fluge — 364 — entspricht, ist also die Unterseite funktionell Zür Oberseite des Flügels geworden. Am hinteren Umkehrpunkte wird der Flügel dann wieder nach der entgegengesetzten Seite um ca. 160° zurückgedreht. Die Flügelbewegung beginnt jetzt von neuem. Für das Zustandekommen der Kraftwirkungen spielen bei diesen Flügelbewegungen die Handschwingen die aus- schlaggebende Rolle. Sie allein führen die oben beschriebene Drehung um ca. 160° aus. Die proximalen Handschwingen erfahren keine so starke Drehung. Noch geringer ist die Drehung der Armschwingen, von denen nur 6 vorhanden sind. Nur beim Vorschlag scheinen sie ähnlich wie die Handschwingen zu wirken, sie werden nämlich nach hinten hochgehoben, sodass sie ungefähr horizontal liegen. Beim Rückschlag dagegen zeigen die Armschwingen senkrecht nach unten. Die einzelnen Flügelteile haben dementspre- chend einen verschieden grossen Anstellwinkel gegenüber dem Schlagwind, d. h. die Flügelfläche zeigt eine verhältnis- mässig starke Verwindung. Bei dem eben beschriebenen Fluge liegt die Körperlängsachse nicht horizontal wie beim freien Fluge, sondern zeigt fast senkrecht nach unten. Alles dies bedingt eine ganz andere Haltung der Flügelknochen. Der Oberarm liegt dem Körper dicht an und zeigt senkrecht nach unten. Der Unterarm ist stark gebeugt, und nur die Hand ist gestreckt, sodass die Handknochen üngefähn Sen- krecht vom Körper abstehen. Das Handgelenk befindet sich hierbei ziemlich dicht am Körper und liegt etwas höher als das Schultergelenk. Beim Schwirrflug ist also die Gebrauchs- stellung ein stark gebeugter Arm, und nicht wie beim freien Fluge der anderen Vögel ein mehr oder weniger gestreckter Arm. Da sich beim Kolibri demgemäss Ober-und Unterarm dicht am Körper befinden, bewegt sich im wesentlichen die Hand. Als wirksame Flügelfläche treten also nur die Hand- schwingen in Erscheinung. Die Frage, wie weit sich die Schwungfedern beim Schwirr- flug der Kolibris oeffnen und schliessen, soll im Journ. f. Orn. näher behandelt werden. Beim Betrachten des Filmes sieht man jedenfalls, wie sich die Handschwingen für ganz kurze Zeit, und zwar nur an den vorderen und hinteren — 365 — Umkehrpunkten, öffnen. Da der Flügel bei Melanotrochilus nur ca. 1/100 Sekunde an jedem Umkehrpunkt verweilt, so dauert dieses Oeffnen und Schliessen nur wieder einen Bruchteil von dieser Zeit. Genaueres ist aber erst nach Aus- wertung der Einzelbilder zu sagen. Beim Schwirrflug auf der Stelle führt der Schwanz des Kolibri geringe Vorwärts-und Rückwärtsbewegungen aus, die anscheinend im gleichen Rhythmus wie der Flügelschlag erfolgen. Bei Drehungen und Wendungen, bei Auf-und Abstieg dagegen wird der Schwanz stark gespreizt, bezw. vor-und zurückbewegt. Der Schwanz wirkt also im wesent- lichen als Brems-, Steuer- und Stabilisierungsorgan. - ■ « ' ; AN EXPEDITION TO MEXICO 1 BY George Miksch SUTTON (Cornell University, Itaca, N.-Y., U. S. A.) Mr. John Bonner Semple, of Sewickley, Pennsylvania, and Coconut Grove, Florida, and a Trustee of the Carnegie Insti- tute of Pittsburgh, recently sponsored a three-man ornitho- logical expedition to Mexico. The party, composed of Mr. Semple himself, Mr. Thomas D. Burleigh, of the United States Department of Agriculture’s Bureau of Biological Survey, and the author, were in Mexico from late January to early March, 1938. The three ornithologists entered Mexico at Nuevo Laredo, in northern Tamaulipas. Following the excellent highway southward they reached Monterrey, the capital city of Nuevo Leon, on the evening of January 27. The stretch from the border to Monterrey they found to be surprisingly bird- less, the only common species being the Turkey Vulture (Cathartes aura), the Mockingbird (Mimus polyglottos) , and a Shrike (Lanius ludovicianus ) . At Monterrey the party were fortunate enough to discover close to town a grove of live-oaks where birds were com- mon. Here the slow-moving Derby Flycatcher (Pitangus sulphuratus) hunted its insect prey in open spaces along a small stream, noisy Green Jays (Xanthoura luxuosa) fora- ged for acorns, a Horned Owl (Bubo virginianus ) flew from a shadowy retreat, and Goldenfronted Woodpeckers (Cen- turus aurifrons) barked like squirrels from the gnarled 1. This paper was illustrated with a series of forty original field sketches in water-color, made by the author directly from living or freshly killed birds in the States of Tamaulipas, Nuevo Leon, and Coahuila, Mexico during January, February and March, 1938. The paintings were displayed informally at the meeting in Rouen, more formally in Paris. — 368 trunks. Here such exquisite creatures as the Pink-breasted Cotinga or Becard (Platypsaris aglaiae) flitted about the thin-leaved shrubbery, while hosts of Fringilline species, including the White-crowned Sparrow ( Zonotrichia leuco- phrys), Lincoln’s Sparrow (Melospiza lincolni) , Black- throated Sparrow ( Amphispiza bilineata) , and Clay-colored Sparrow (Spizella pallida) flew from bush to bush or sought food beneath the dense shrubbery. Eager to investigate a lake shown on maps as the Laguna de Mayran, the expedition motored westward from Monter- rey on January 29, passing through the city of Saltillo (far- famed for its salubrious climate), across a hot, gray stretch of desert to San Pedro, in southern Coahuila. Here, failing to find the much-talked-of Laguna, the baffled and disap- pointed ornithologists camped in the open, in the shelter of a rocky hill. Among the birds they noted in mesquite thickets close by were the Gray Flycatcher (Empidonax griseus), Pink Cardinal (Pyrrhuloxia sinuata ) Plumbeous Gnatcatcher (Polioptila melanura) , Say’s Phoebe (Say omis saya ), Audubon’s Warbler (Dendroica auduboni) , and the famous snake-killing, lizard-capturing terrestrial Cuckoo known as the Road-Runner ( Geococcyx calif or nianus) . On January 30 the party returned to Monterrey where, for the following week, they studied the birds of the low- lands about the Arroyo de Pesquerias, the Arroyo de Topo Chico, the Rio Salinas, and the towns of Cienaga de las Flores and Santa Rosa. The vegetation was not verdant at this season, though the acacias were beginning to blossom, the smilax vines were in full leaf, and a few large species of birds, such as the Harris’s Hawk (Parabuteo unicinctus) were obviously mated and preparing to nest. During the course of their investigations the scientists encountered numerous species new to their experience about Monterrey, among these the noisy, noticeable Brown Jay (Psilorhinus morio ), the dull-colored, anything but noticeable Beardless Flycather (Camptostoma imberbe ); and the dainty Rufous-capped Warbler (Basileuterus rufi- frons). In the farmlands they found the Great-tailed Grackle (Cassidix mexicanus), Brewer’s Blackbird ( Eupha - gus cyanocephalus) , and Red-winged Blackbird ( Agelaius IXe Congrès Ornithologique International. Trog on ambiguus ambigu us Gou/d. John Baie Sons &. Cumow, U.a London. G. M. Sutton pinx. T~ 369 — phoeniceus) downright abundant; and now and then, in the woodlands, they came upon such familiar cdooryard species’ as the Eastern Phoebe (Sayornis phoebe) here in its winter home. February 8 the party established a new base on the Mesa del Chipinque, a shelf on the north slope of a bold moun- tain just south of Monterrey. Here, at an elevation of about 5000 feet, many species were encountered which had not been seen in the lowlands, notable among them the Couch’s Jay (Aphelocoma sieberi), Band-tailed Pigeon ( Columba fasciata J, and that most charming of songsters, the Brown- backed Solitaire (Myadestes obscurus ) . They went to the very top of the mountain but once, finding just below the summit at least three genera of Wrens Catherpes, Thryo- thorus, and Troglodytes ; two Titmice (Parus atricristatus and P. wollweberi) ; and a Vireo (Vireo huttonij , in addi- tion to such obviously transient birds as the Ruby-crowned Kinglet ( Corthylio calendula ) and Black-and-White Cree- ping Warbler (Mniotilta varia). The trees on the mesa were principally oaks and pines; but there was a great deal of underbrush, and climbing about the jagged rocks and slopes that were slippery with pine needles was difficult. On a small mesa near the foot of the mountain a wintering colony of White-throated Swifts (Aëronautes melanoleucus) was discovered. During the expedition’s sojourn near Monterrey the weather was chilly, somewhat disagreeable, and surpri- singly damp. At the Mesa del Chipinque the vista to the north frequently was shut off by heavy clouds. On February 15 the party drove southward to Ciudad de Victoria, the capital city of Tamaulipas. Here many new birds were seen : Parrots, Trogons, Motmots, and Chacha- lacas ( Ortalis) not to mention certain birds of prey that were difficult to name. The most interesting collecting grounds proved to be the banks of the Rio Corona, some twenty miles northward, beyond the village of Guemes. Here bird-life was truly abundant, flocks of Red-billed Pigeons ( Columba flavirostris) swarming about the shadowed pools or feeding high in the trees on juicy berries; gay Trogons (Trogon ambiguus) calling qua ! qua ! qua ! in a husky - 370 — voice from the thorny thicket; and hosts of Myrtle Warblers (Dendroica coronata ) bustling through the branches. Only one or two Hummingbirds were seen, and these were not satisfactorily identified. Among the interesting species recorded in the open, far- ming country were the sleek little Mexican Crow ( Coruus mexicanus), Audubon’s Caracara (Poly bonis cheriway), Inca Dove ( Scardafella ine a), and Vermilion Flycatcher (Pyrocephalus rubinusj. Along the streams the big Ringed Kingfisher ( Megaceryle torquata), the middle-sized Belted Kingfisher (Megaceryle alcyon) , and amusingly small Texas Kingfisher ( Chloroceryle americana ) were noted almost side by side. Flocks of wild Muscovy Ducks ( Cairina mos- chata) were frightened from the quiet pools. Near the vil- lage of San Jose de las Flores a pair of Bat Falcons (Falco albigularis) were taken. And, now that the flowers were beginning to open, great numbers of Hummingbirds put in their appearance. Among these were the Black-chinned spe- cies ( Archilochus alexandri) , the Buff-bellied ( Amazilia) , and the Broad-billed (Cyanthus latirostris) . On February 28 the expedition’s base changed again, this time to the Rancho Rinconada (owned by Mr. W. Bensel, of Victoria Ciudad), an interesting piece of ground bounded on one side by the beautiful Rio Sabinas, and not far from the hill-top village of Gomez Farias, in the extreme southern part of Tamaulipas. Bird-life was so abundant and so varied in this world of gaudy butterflies, sweet-scented flowers and ticks that the three ornithologists were at their wits’ end pursuing and identifying unfamiliar call-notes, ascending the wooded slopes to the hilltops, and making their way through the dense and inhospitable underbrush. There were five kinds of Parrots here : a Macaw (Ara militar is), a large yellow-headed Parrot, a smaller red-headed Parrot, and two Parrakeets. The noise made by the screeching red-heads as they went to roost was unbelievable. Among the spectacular species encountered on or near the Rancho Rinconada were the big black and white Curas- sow known as the Faisano Real, or « Royal Pheasant » ( Crax rubra), the so-called Ajol (Penelope purpurascens) — 371 and a fine Tinamou (Crypturellus cinnamomeus) . The Tinamous were exceedingly difficult to see and therefore to collect. Their whistling sounded near and far in the tangles of wild pineapples; but these tangles were so dense that not even a dog would tackle them. The ticks were so abundant and so bothersome that they prevented the party’s keeping in the best of spirits. Though the ornithologists powdered themselves with sulphur, rub- bed kerosene on their legs, and scraped themselves every night the airedores, the pinelillos, the grapatas, and the conchudas had the upper hand. Life was difficult where life was so abundant. March 5 the party moved north once more to Monterrey. Thence, on the following day, they motored to Diamante Pass, a short distance south of Saltillo, where among the weeping junipers and other fine conifers at an elevation of from 8000 to 9000 feet they found scrub Jays ( Aphelocoma woodhousei) , Bush-tits (Psaltriparus) , Mexican Chickadees (Parus sciatevi), and several interesting Woodpeckers. The expedition’s final week was spent at the mouth of the Rio Grande. Here a thorough, though unsuccessful, search was made for the Rio Grande Yellow-throat ( Chamaethly - pis); but molting Mexican Grebes ( Poliocephalus domini- cus) were seen in pools along the roads, vast rafts of Ducks were seen in the salt water off shore, and such fine shore- birds as the Longbilled Curlew ( Numenius americanus ) and Avocet (Recurvirostra americana) were seen in conside- rable numbers. The expedition’s most notable work probably was done in the vicinity of Gomez Farias, where several southern genera and species were found at what was believed to be the nor- thernmost frontiers of their range. Mexico is a vast and little known country. Much work must be done there. It is to be hoped that Mr. Semple’s interest in bringing to light the facts concerning the bird-life of Nuevo Leon, Tamauli- pas and Coahuila will continue. 24 SUR L’ÉLEVAGE EN CAPTIVITÉ' DU TINAÆUS MAJOR ROBUSTUS SCLATER ET SALVIN PAR LE Dr Alula M. TAIBEL (Station Expérimentale d’ Aviculture de Rovigo, Italie ) GÉNÉRALITÉS Parmi les oiseaux rapportés vivants, en octobre 1932, du Guatémala, où j’avais été chargé de récoltes zoologiques et de l’élevage sur place du Dindon ocellé ( Agriocharis ocel- lata Currier), se trouvaient quatre exemplaires de Tinamus major robustus Sclater et Salvin \ Pendant les opérations du débarquement, l’un des oiseaux sortit de sa cage et on le retrouva par la suite mort dans la cale, sous un tas de colis. Un autre mourut plus tard, pendant l’hiver, malgré l’excel- lente installation, en un local approprié, de la Station Expé- rimentale de Rovigo. Il resta donc deux exemplaires seule- ment et le hazard voulut que ce fut un mâle et une femelle. L’année suivant l’importation, il n’y eut pas de ponte, bien que le mâle fit entendre son sifflement caractéristique, en tentant de courtiser sa compagne. Mais en avril 1934, la femelle commença sa ponte, qu’elle poursuivit sur un rythme régulier. Les œufs donnés à couver à une petite poule domestique, étaient pour la plupart fécondés; quelques embryons moururent après les premières phases 1. Les espaces du genre (une douzaine environ) qui ont été impor- tées en Europe — d’après l’affirmation de Seth-Smith (1) — sont : Tinamus solitarius et T. ruficeps. Tinamus major robustus en serait donc à sa première importation en Europe, et partant il se serait reproduit pour la première fois en captivité. — 374 — du développement; d’autres, au contraire, tout en étant complètement développés, n’eurent pas le pouvoir de sortir de l’œuf et périrent ainsi juste en atteignant leur entière maturité, prisonniers dans la coquille. Ayant attribué cet inconvénient à une humidité insuffi- sante du milieu (l’habitat de ces oiseaux est la forêt humide subtropicale à pluies estivales), et bien qu’à la Station Expé- rimentale l’incubation naturelle s’accomplît dans de légères excavations du terrain, en lieu frais et exposé au nord, on essaya d’augmenter encore l’humidité pour la dernière cou- vée, en arrosant souvent et avec abondance le terrain aux environs du nid. On put ainsi obtenir l’éclosion de deux poussins. L’un d’eux mourut trois jours après, sans cause apparente; l’autre, qui promettait et avait déjà assez grandi, fut tué accidentellement. L’année suivante, en 1935, on eut plus de succès. Quelques embryons encore périrent dans l’œuf avant l’éclo- sion, mais des quatre derniers œufs pondus et laissés aux soins du père 2 éclorent trois poussins (un œuf infécond), que l’on put élever de façon satisfaisante, et qui se trou- vèrent être deux mâles et une femelle. En 1936, la femelle adulte importée étant morte, la jeune, élevée en captivité, pondit un bon nombre d’œufs. Mais une épidémie demeurée sans explication emporta les deux jeunes mâles, frères de la pondeuse, et tous les œufs furent infé- conds, la femelle n’ayant pas voulu accepter le mâle adulte importé. De même, en 1937, la susdite femelle pondit sept œufs tous clairs, malgré la bonne entente du couple. Notes biologiques Les œufs sont très gros par rapport à la taille de l’oiseau; leur poids varie entre 63 et 85 grammes. La moyenne, sur une trentaine d’œufs, fut de 72 gr. (le poids des oiseaux adultes est de 1200 gr. environ). La femelle adulte impor- tée pondit des œufs plus gros et plus lourds que ceux de la 2. Il est notoire que les soins parentaux, couvaison des œufs et éle- vage des poussins, sont la part du mâle, caractères éthologiques com- muns à toutes les espèces de cet ordre. — 375 jeune née à Rovigo : en effet, le poids moyen des œufs de cette dernière fut, jusqu’à présent, de 68 gr. 50. La couleur de la coquille est d’un beau vert-bleu, avec un brillant poli. La forme est élicoïdale raccourcie plutôt qu’ovale, car il y a très peu de différence entre les deux pôles, l’aigu et l’obtus; les deux diamètres, longitudinal et transversal, mesurent respectivement 62 et 52 mm. Le nombre d’œufs pondus chaque année fut inégal; ainsi, en 1934 (femelle adulte importée), on en eut 15; en 1935 (même femelle), 10; en 1936 (jeune femelle née à Rovigo), 14, et en 1937 (même femelle), 7. Les pontes naturelles sont probablement de 5 à 6 œufs (en plus grand nombre, elles ne pourraient être con- venablement couvertes et partant chauffées par le père 3) ; mais en captivité, soit par l’effet d’une alimentation plus abondante, soit parce que les œufs étaient retirés au fur et à mesure du nid, leur nombre fut forcément augmenté. L’époque initiale de la ponte a aussi varié sensiblement d’une année à l’autre, et ceci peut être en rapport avec l’âge de la pondeuse. En effet, en 1934, la ponte du premier œuf (femelle adulte importée), eut lieu le 6 avril, et en 1935 (même femelle), le 25 avril; en 1936, la ponte du premier œuf (femelle jeune d’un an) se fit le 11 août, et en 1937 (même femelle), le 13 juin. A Rovigo, le nid, pour le couple en captivité, est repré- senté par une simple excavation dans le sable dont le plan- cher de la pièce est recouvert. En général, les œufs sont pondus pendant les premières heures de l’après-midi et à des intervalles de deux à quatre jours, ou davantage. Par- fois il a été remarqué une suspension de plusieurs jours, après une ponte régulière de 6 œufs. Voici, par exemple, le rythme de ponte de la femelle adulte, en 1935 : 25 et 28 avril ; 1er, 5, 9 et 13 mai (arrêt) ; 7, 11, 16 et 20 juin. Et voici, par contre, le rythme de ponte de la jeune femelle née en captivité, en 1937 : 13, 19, 22 et 25 juin; 2, 10 et 14 juillet. 3. Les Indiens du Péten m’assurèrent n’avoir jamais trouvé plus de 5 à 6 œufs dans les nids découverts dans la forêt. — 376 — Les œufs furent couvés pour la plupart par de petites « Bantam » ou bien placés dans l’incubateur 4. Ainsi qu’il a été indiqué plus haut, en 1935, les quatre derniers œufs pondus furent laissés au père qui avait montré des signes du désir de couver. En effet, il accomplit sa tâche avec le plus grand zèle, défendant le nid à coup de bec contre tout ennemi présumé. De même, l’élevage des trois petits éclos fut accompli d’excellente manière. Étant donné qu’il s’agit ici d’oiseaux ayant des rejetons précoces, on peut dire que l’embryogénèse est extrêmement rapide, puisqu’elle s’accomplit en 17 jours seulement. Le poussin, à l’éclosion, pèse 55 grammes environ; il est entiè- rement revêtu d’un délicat duvet brillant comme la soie 5. La robe est toute une gamme de fines nuances brunes, qui forment un dessin très élégant, et en vérité le poussin peut être considéré comme un des plus jolis nidifuges. La teinte dominante est le brun fauve, plus sombre sur les parties inférieures et latérales, plus clair, presque doré, sur les supé- rieures. Les ailerons sont brun sombre, et une large bande, entre l’ileus et l’ischion, est presque noire. Les filoplumes au-dessus de cette zone sont d’un jaune doré, qui fait res- sortir davantage la tonalité sombre en dessous. Le dessin de la tête est des plus compliqués et vraiment typique. Deux bandes, d’un brun foncé, presque noir, par- tant de la commissure du bec, se dirigent vers l’œil en s’élar- gissant graduellement, continuent, toujours marquées par les trous auriculaires et les régions de la parotide et finissent par se perdre en s’abaissant légèrement avec un changement de nuance insensible, dans le brun vif du cou et de la poi- trine. Deux autres bandes, beaucoup plus minces que les précédentes, mais du même brun sombre, presque noir, 4. Étant donné la fragilité de la coquille, il est peut-être préférable, pour toutes les espèces de T inamidae élevés en captivité, d’employer l’incubateur au lieu d’une poule couveuse. Cependant plus tard, pour l’élevage, il est prudent d’avoir une petite poule disposée à accueillir de bonne grâce les nouveau-nés. 5. Le duvet du nouveau-né est formé par l’ensemble des filoplumes, c’est-à-dire un genre de plume spécial, au rachis très court et avec très peu de barbes. Ces barbes, qui sont longues et flexibles, ont des bar- bules, mais pas de crochets, et forment en leur ensemble une sorte de houppette. — 377 — partent du sommet des yeux et se dirigent d’abord vers le haut, sur le frontal, pour se plier ensuite à angle droit, avant d’atteindre le sommet, vers la nuque et le cou, parallèlement aux bandes précédentes. Enfin une troisième bande, unique, mince, noirâtre, a un parcours transversal, et relie entre eux les sommets des deux yeux en traversant le front en arc. Toutes ces bandes sombres forment sur la tête quelques dessins géométriques entre lesquels les filoplumes prennent des tons divers. Ainsi, sur le front et dans l’espace compris entre les deux bandes supérieures, on a une belle nuance brun vif, tandis que dans les deux zones latérales, comprises entre la première et la deuxième bande — région temporale — on remarque une teinte brun-noisette tendant à la couleur isabelle, pareille à celle qui se trouve sur la gorge. Les rémiges, avec leurs principales couvertures, ont déjà apparu, mais elles sont encore enfermées dans la gaine épitrichiale. Au contraire, les rectrices se trouvent toujours dans l’épaisseur du derme. Les pieds sont d’un gris bleuâtre et apparaissent brillants, comme frais vernissés. L’iris est brun sombre, le bec noirâtre et la cire nasale couleur de chair. Même vingt-quatre heures après l’éclosion, les nouveau- nés ne se sentent pas très solides sur leurs jambes; mais après quarante-huit heures, ils se tiennent bien, font de petites promenades autour du nid et même de petites courses joyeuses. Par contre, ils se montrent fort incertains et em- barrassés pour prendre leur nourriture. La croissance des poussins est assez rapide; quatre jours seulement après l’éclosion, leur poids est de soixante-treize grammes, et les rémiges sont sorties de leurs gaines. Après quinze jours, leur poids atteint les cent cinquante grammes, les rectrices ont apparu et les rémiges ont grandi au point d’atteindre l’extrémité du corps. Peu à peu, les filoplumes sont remplacées par des plumes régulières; à l’âge d’un mois, celles des régions supérieures ont déjà paru et à qua- rante jours tout le corps en est recouvert. Pour les nuances et le dessin, ces plumes ressemblent à celles de l’adulte, sauf pour les rémiges secondaires, leurs couvertures prin- cipales et les rectrices, où se remarque une ébauche de rayures de couleur fauve et une trace de vermiculations — 378 — noirâtres, tandis que sur les autres plumes du corps appa- raissent de petites taches terminales en forme de goutte- lettes, crème clair, qui font paraître l’oiseau tout pointillé de clair de manière uniforme. A cet âge (40 jours), le poids a atteint deux cent qua- rante grammes. Plus tard, la robe du premier âge disparaît, étant remplacée par le plumage de l’adulte. Ce dernier est recouvert d’une poudre spéciale produite par des plumes duveteuses particulières qui poussent parmi les plumes nor- males, notamment sur la poitrine, les flancs et l’abdomen. Cette poudre, extrêmement fine, donne au toucher une im- pression très douce, onctueuse et veloutée. La patrie du Tinamus major, sensu lato, est l’Amérique Centrale et du Sud. Etant donné la grande étendue géogra- phique de cette distribution, il est clair qu’il y aura a remar- quer quelques légères différences d’une région à une autre. Ainsi, par exemple, les exemplaires du Guatémala appar- tiennent à la sous-espèce robustus Sclater et Salvin, tandis que ceux de la Guyane appartiennent à la sous-espèce ma- jor Gmelin. Au Guatémala le T. m. robustus est une espèce assez com- mune et je l’ai trouvé répandu dans le nord de la répu- blique, dans le département du Péten et dans le British Hon- Honduras avoisinant 6 avec un habitat représenté par les vastes forêts vierges subtropicales présentant une alter- nance de régime sec — saison hivernale — et de régime humide — saison estivale. Justement, le premier oiseau que les indigènes m’offrirent à mon arrivée à Benque Viejo, dans la colonie anglaise, près de la frontière du Guatémala, vers le Péten, fut un petit robustus éclos de quelques jours sous une poule domesti- que, des œufs ayant été ramassés dans un nid de la forêt qui entoure le village. Malgré la fréquence de ces oiseaux, leur prix se maintient élevé : cela provient d’un côté du peu d’habileté des indigènes pour l’élevage, ce qui cause une très grande mortalité des poussins, et de l’autre de la demande relativement forte de la part des Indiens, dans la campagne 6. Griscom (II) écrit l’avoir trouvé dans la forêt humide du versant atlantique du sud-est du Mexique au nord du Nicaragua. — 379 — et dans les petits centres, étant donné l’habitude fort répan- due de garder dans les habitations, — cabane ou chambre, — l’un de ces oiseaux. Parfaitement libre, mais avec les rémiges coupées, par son tempérament calme, sa docilité et le sifflement oscillant du temps des amours, cet oiseau se rend extrêmement agréable. En effet, tous les exemplaires adultes que je pus recueillir dans le Péten furent achetés chez les indigènes qui les gardaient depuis longtemps — parfois des années — dans leurs habitations. Ils furent payés depuis deux dollars (aux Indiens des campagnes) jusqu’à cinq dollars (aux bourgeois de la petite ville de Florès). Peut-être était-ce à cause de l’habitude acquise pen- dant leur longue captivité dans le misérable logement, étroit et sombre, des Indiens, mais il est certain que ces oiseaux, placés à Rovigo en une chambre spacieuse et bien éclairée, orientée au midi, et communiquant avec un petit herbage d’environ 30 mq., se montrèrent fort peu enclins à sortir en plein air, et en tous cas ne le firent jamais avant que le soleil ne fut près de se coucher, ou du moins très masqué de nuages. Mais cette habitude ayant été observée même chez les trois exemplaires nés et élevés à la Station Expéri- mentale, il paraît donc plus probable que la répugnance à sortir au grand air dans le petit herbage ensoleillé pro- vienne de ce que les rayons directs du soleil sont désagréa- bles à ces animaux nettement forestiers. La preuve que ces rayons — du moins ceux du soleil tropical — sont dange- reux et parfois mortels pour ces oiseaux m’a été donnée par le fait suivant : un petit robustus acheté à Benque Viejo et qui avait déjà remarquablement grandi, malgré les fatigues d’un long voyage à travers la forêt, dans une cage étroite, à dos d’un mulet, mourut à Florès à la suite d’un coup de soleil pour avoir été laissé pendant quelques instants seule- ment exposé à l’action directe de l’astre à son zénith. A la différence des autres genres de cette même famille, comme Rhynchotus, Crypturellus, Nothoprocta, Nothura, etc., nettement terrestres, les robustus furent souvent sur- pris juchés sur les grands perchoirs de la volière, mais pas pour longtemps et, en tous cas, jamais pour y passer la nuit qu’ils aiment au contraire passer à terre sur le sable, l’un près de l’autre, dans un coin de la chambre. CONTRIBUTO DELLE UCCELLANDE AGLI STUDI ORNITOLOGICI Prof. Augusto TOSCHI ( R . Università di Bologna j Le uccellande (Roccoli, Bresciane, Paretai ecc.) che coro- nano le colline e le campagne di alcune zone d’Italia, con le loro verdi architetture, testimoniano di una antica, tradizio- nale arte dell’uccellare che é attualmente in declino. Si ritiene infatti che il numero di questi sistemi, i quali, anche per il fatto del loro alto costo di funzionamento, sono eserciti solo da pochi, vadano diminuendo di numero e di efficenza. Non intendo qui discutere le ragioni di tale decadenza, dovuta ad una evoluzione generale del gusto che li considera ormai come curiosità del passato coltivate solo da pochi appasionati. Desidero all’incontro parlare delle possibilità che le uccellande presentano quali mezzi di studi ornitolo- gici e della opportunità di valersi di essi a questo scopo. Io stesso ho pubblicato nel 1933 una inchiesta sulla dis- tribuzione e numero di questi sistemi 7. Da tale inchiesta risultò che gli appostamenti fissi di uccellagione sono dis- tribuiti nella Italia settentrionale e centrale, mentre non si trovano nella parte meridionale della Penisola. Il Veneto, la Lombardia, la Liguria, la Toscana, e le Marche sono le regioni in cui le uccellande sono particolarmente situate : nelle altre regioni sono scarsissime o del tutto mancanti. L’idea di utilizzare questi sistemi per lo studio dei pro- blemi della ornitologia sorse nella mente del Prof. Ghigi e — 382 — può dirsi abbia avuto pratica attuazione quando Egli pro- pose la istituzione del primo Osservatorio Ornitologico ita- liano : quello del Garda. Questo Osservatorio si vale appunto per la cattura degli uccelli che vengono inanellati dei roccoli e delle bresciane che si trovano sulle alture della Prealpe. E’ questo il primo contributo offerto dalle uccellande alla Ornitologia. L’Osservatorio del Garda gestisce direttamente alcune uccellande situate lungo la Prealpe e d’altra parte si vale dell’opera di uccellatori proprietari di roccoli, i quali sono lieti di offrire la loro uccellanda e la loro opera a scopo scientifico. In tal modo parecchi di questi sistemi sono stati trasformati in Stazioni Ornitologiche coordinate da quel- l’Osservatorio. Anche altri Osservatori italiani, fra i quali quelli di Genova e Mesola funzionano in parte in maniera simile. Sulla effìcenza delle uccellande come sistemi di cattura di uccelli a scopo scientifico é inutile insistere. L’abilità di esperti appasionati si é esercitata per generazoni per perfe- zionare questi metodi, cosicché essi, inquadrati nel loro ambiente e sotto le determinate condizioni del passo che si verificano laddove sono situati, possono considerarsi per- fetti. D’altra parte la esistenza di una maestranza di uccel- latori specializzati, facilita il funzionamento di queste sta- zioni. Queste particolari condizioni hanno permesso agli Osser- vatori italiani di inanellare in poco tempo direttamente un considerevole numero di uccelli senza ricorrere all’opera di una grande quantità di collaboratori diffìcilmente control- labili. Le uccellande tuttavia per essere sistemi fìssi e per il loro stesso funzionamento sono adatte per catturare quasi esclu- sivamente gli uccelli adulti di passo. Inoltre esse sono gene- ralmente impiegate per funzionare solo durante i mesi autunnali e non in quelli primaverili. Infatti si può dire che la uccellagione primaverile dei silvani non sia mai stata esercitata coi roccoli. Il funzionamento delle uccellande del- l’Osservatorio del Garda in primavera ha d’altronde messo in evidenza la scarsità delle catture relative alla scarsità del 383 — passo in questa stagione nei confronti dell’autunno. A parte la causa di questo fenomento, il fatto di per se stesso, rive- lato appunto dalla esperienza in questione presenta note- vole interesse. Del resto quale sia il contributo delle uccellande allo stu- dio della migrazione degli uccelli mediante il metodo del- I’inanellamento risulta dalle pubblicazioni edite fino ad oggi dal Laboratorio di Zoologia Applicata alla Caccia alle quali rimando. Il carattere di fissità dei roccoli risulta opportuno e par- ticolarmente adatto per determinati tipi di ricerche. Dal castello del roccolo l’uccellatore per anni ed anni scruta il fenomeno del passo degli uccelli, le condizioni nelle quali si svolge, il comportamento delle varie specie di uccelli, il loro numero, le loro variazioni nel tempo, la loro frequenza ed il loro modo di agire sotto determinate condi- zioni meteorologiche e via dicendo. Se si pensa che simili osservazioni vengono compiute sempre nelle medesime uc- cellande e che queste sono scaglionate su di un largo fronte, nelle più varie direzioni, ne viene di conseguenza di pensare a quale somma di preziosi dati possano accumularsi nel tempo e quale interesse presenti la possibilità della loro uti- lizzazione. Che gli uccellatori non siano dei simplici distrut- tori di uccelli ma spesso degli appassionati quanto dilettanti ornitologi é provato dal fatto che moltissimi fra essi usano conservare le proprie osservazioni, compiere statistiche e redigere note che vengono spesso conservate di padre in figlio. Il Laboratorio di Zoologia applicata alla Caccia e gli Osservatori che ne dipendono hanno quindi divisato di orga- nizzare la utilizzazione di questi dati e la valorizzazione del- l’opera di tanti collaboratori. Il compito tuttavia non risulta troppo facile né semplice : si tratta di esaminare vecchie statistiche e di organizzare tutto un nuovo sistema di raccolta di osservazioni. La rete di corrispondenti stabilita ai suddetti scopi dal loboratorio di Zoologia Applicata alla Caccia consta di un sistema di uccellande dislocate a distanza variabile. Si tratta di una trentina di uccellande distribuite nell’Italia setten- trionale nel Veneto, nella Lombardia, nell’Emilia, e nelle — 384 — Marche. Uno di tali roccoli é situato nelle Puglie. L’esistenza di questa uccellanda nella parte meridionale d’Italia é tutta- via eccezionale e rappresenta un caso unico. Attualmente i concesionari di questi appostamenti forni- scono regolarmente le proprie registrazioni che vengono coordinate. Per quanto riguarda le vecchie statistiche, esse sono del più grande interesse. Se ne sono potute raccogliere alcune che risalgono al XVIII0 secolo. In generale queste registra- zioni comprendono il numero di uccelli catturato giornal- mente, distinto per specie. Non mancano annotazioni gior- naliere sulle condizioni meteorologiche e sullo svolgimento del passo ecc. E’ovvio che il valore delle statistiche é tanto più considerevole quanto riguarda un più lungo periodo di anni e quanto più risulta esente da interruzioni. Lo studio delle statistiche delle uccellande inizialmente prospettato dal Ghigi (3) (4) fu proseguito dal Duse e da me (1) Sulla base dell’esame di statistiche raccolte dalla fine del secolo XIX0 fino al 1929 furono compiute osservazioni sul passo dell’Allodola del Tordo e del Fringuello. Ricerche del genere essendo rivolte ad un considerevole numero di anni permettono di avere una idea della intensità del passo nel corso del tempo, della media annuale del passo, di gettare le basi del calendario del passo degli uccelli nella regione e di indagare infine su numerosi problemi ornitolo- gici di interesse generale e speciale. Ma sembrerà forse azzardato ad alcuni trarre deduzioni ad esempio sulla variazione della popolazione di una specie nel corso del tempo e su di altre questioni di grande inte- resse sulla base di queste registrazioni. Infatti quali sono le critiche che possono essere rivolte allo studio delle statistiche delle uccellande ? Innanzi tutto l’obbiezione che le catture effettuate non cor- rispondono precisamente alla reale intensità del passo é già stata da noi esaminata. Abbiamo scritto che fino a quando mancheranno speciali stazioni di osservazione organizzate e funzionanti « per una lunga serie di anni noi possiamo valerci per studiare il fenomeno migratorio dello stretto rap- porto che esiste, almeno per molte specie di silvani, fra cat- ture e migrazioni : i due fatti non si identificano, ma sono in — 385 — senso largo proporzionali : più abbondante é il passo e più copiose sono le riprese; naturalmente possono intervenire cause che disturbano più l’aucupio che le migrazioni, come i fattori meteorologici, ma tali cause sono di breve momento e la loro influenza scompare nelle medie trentennali ». Si potrebbe anche obbiettare che i dati raccolti nelle uccel- lande risentono dell’apprezzamento individuale dell’Osser- vatore e possono avere una attendibilità relativa. Ma questa obbiezione é comune (e nel primo caso meno valida) a tutte le elaborazioni compiute in base ad inchieste ed al lavoro dei corrispondenti e collaboratori. Inoltre abbiamo aggiunto : « I nostri lavori essendo stret- tamente contingenti alle località ed ai mezzi della uccellanda che fornisce i dati, non possono avere un significato gene- rale, ma stabiliscono un indice che può venire adottato come media locale e che in ogni modo servirà come termine di confronto per le future osservazioni ». Occorre però stabilire fino a qual punto ciò sia esatto. Poteva dubitarsi che in una determinata uccellanda l’an- damento del passo ed i dati raccolti, appunto perché dovuti a condizioni particolari di luogo e di mezzi permettessero deduzioni inesatte e variabili da località a località. L’esame comparativo di questi dati raccolti in uccellande diverse nella stessa località ed in località distanti avrebbero appunto permesso di risolvere in parte il dubbio. A questo scopo ho preso in considerazione le statistiche delle prese di una specie sola : il fringuello, che per essere catturato nella maggior parte delle uccellande italiane e per essere una delle specie più abbondanti appare adatto al caso. Per semplificazione ho esaminato le statistiche riferentesi ad una decina di uccellande e precisamente a 5 roccoli situati nell’Italia settentrionale lungo la Prealpe, a 2 in Romagna ai piedi degli Appennini, ed a 4 nelle Marche. Tali uccellande sono comprese fra il 46° ed il 42°, latitudine nord ed il 18° e 14° longitudine est. Uccellanda Fabris S. Fior, Treviso m. 90 alt. (45°54’N; 12° 29’E) . — Pozza, Recoaro, Vicenza alt. m. 420 (45°45’N; 11°34’E) . — 386 — Tescari, Mossano, Vicenza alt. m. 420 (45°25’N; 11°32’E) . Corti, Costa Ponteranico, Bergamo (45°44’N; 9°39’E). Moroni, Montegrino, Valbravaglia, Varese (45° 59’N ; 8°45’E) . Ghetti, S. Pier Laguna, Faenza (44°19’N; 11°56’E). Emaldi, Tombe, Faenza m. 68 (44°15’N; 11°50’E) . Morelli, Apiro, Macerata (43°23’N; 13°6’E). Leopardi, S. Martino, Osimo, Ancona (43°29’N; 13°30’E) m. 200. Scoccini, S. Alpidio a mare, Ascoli Piceno (43° 14’N ; 13°42’E) . Rossi Panelli, Acqua viva Picena, Ascoli Piceno (42°56’N ; 13°50’E). Le prime 5 uccellande dell’Italia settentrinale sono situate lungo una linea grossolanamente corrispondente al parallelo. Il roccolo più orientale (Fabris) dista dal più occi- dentale (Moroni) circa 275 km. in linea d’aria. Nel com- plesso da est ad ovest le uccellande stesse distano rispettiva- mente l’una dall’ altra : 85, 90, 207, 120, 70 km. Esse si tro- vano dunque scaglionate in una posizione assai opportuna nei confronti del passo degli uccelli che, come ha dimostrato l’inanellamento si svolge in tale località appunto da est ad ovest. Le uccellande situate alla estremità meridionale della pianura padana a ridosso delle prime propagini degli Appennini distano fra loro una decina di chilometri, dalla più prossima uccellanda prealpina 180 chilometri, e dalla più distante 305 chilometri. Le quattro uccellande marchi- giane distano fra loro circa 30 km. L’uccellanda marchi- giana più meridionale é separata da quella di Romagna di un tratto di 210 km. e dalla più distante prealpina di circa 505 km. I roccoli presi in esame formano nell’Italia centrale uno schieramento lungo la direzione NW-SE mentre nell’Italia settentrionale, come si é visto sopra si ha una disposizione est-ovest. — 387 Uno sguardo anche superficiale alle statistiche delle cat- ture giornaliere del fringuello effettuate in tali appostamenti di uccellagione nell’autunno 1936 (dal 15 settembre al 30 novembre) ordinate da est ad ovest nell’Italia del nord e da nord a sud nella parte centrale della penisola ed ai grafici che se ne possono ricavare, ci permette di compiere a prima vista alcune osservazioni. Innanzi tutto la quantità generale ed i massimi giorna- lieri dei fringuelli catturati nelle uccellande prealpine sono progressivamente superiori a quelli dei roccoli più meridio- nali della Romagna e delle Marche. Pare quindi risulti una diminuzione del passo del Fringuello mano a mano che si procede verso il sud. Questa deduzione può trovare riscontro nel fatto che tale specie incontra nella Penisola i propri territori di sverna- mento e che una parte dei fringuelli di passaggio in Italia sverna nelle regioni settentrionali. Notiamo pure che le curve del passo del fringuello presen- tano un andamento caratteristico ad apici e depressioni pro- nunciate assai simile nelle uccellande variamente dislocate. L’aspetto generale del passo del fringuello nel 1936 ci richia- ma a quanto é stato osservato nel lavoro sopradetto 1 col quale venivano compiute le prime osservazioni sul passo di questa specie. Se si esaminano più minutamente i dati in oggetto si rile- vano meglio le notevoli analogie fra le condizioni verificatesi nei vari appostamenti. Si nota cioè dopo un periodo di passo scarso nell’ultima decade di settembre una prima punta di passo nei primi giorni di ottobre, poi una subitanea ricaduta fra il 5 ed il 10 ottobre, quindi una ulteriore fortissima ripresa che culmina in generale il giorno 13 ottobre. Segue un periodo di intensità variabile e gradualmente decrescente nella seconda metà di ottobre. Tuttavia le affinità fra le diverse statistiche appaiono meno evidenti nell’ultimo periodo del passo piuttostoché nel primo. In quest’ultimo caso colpisce la stretta somiglianza delle curve. Il 13 é risul- tato giorno di fortissimo passo in tutte le uccellande prese in considerazione. Tale giorno coincide spesso con la punta massima e ciò in appostamenti distanti fino a 500 km ! 25 — 388 — Il rilievo riveste notevole interesse, mentre la più proba- bile spiegazione del fatto va ricercata in una perturbazione climatica. L’area ciclonica che ha fatto risentire la sua azione nei primi giorni di ottobre ha probabilmente influito su tutto il territorio in cui sono dislocate le uccellande in oggetto. E qui si apre un largo campo di studio nei confronti dei fattori meteorologici. Particolari aspetti delle singole curve possono trovar ri- scontro nelle speciali condizioni verificatesi nella località, ma queste appunto non seno in generale tali da impedire la visione della manifestazione generale del fenomeno, la quale risulta in massima evidente e comparabile nei singoli casi. « Naturalmente la somiglianza nell’andamento del passo nelle varie uccellande é maggiore quanto più queste sono prossime, ma ciò non infirma l’attendibilità delle deduzioni che possono trarsi in base ai dati raccolti in tali apposta- menti fissi ». Solo le medie annuali registrate in molte uccellande pei un lungo periodo di tempo, potranno darci nozioni aprossi- mativamente esatte sul calendario del passo nelle varie zone, in relazione alle dislocazioni nel senso dei meridiani e dei paralleli delle più diverse specie e su moltissime altre que- stioni degne di attenta considerazione. Tali problemi sono attualmente oggetto del nostro studio per il quale le annotazioni che si compiono nei roccoli formano una abbondante messe di materiale. Per il momento ho voluto semplicemente fornire un esem- pio delle ulteriori possibilità che presentano le statistiche delle uccellande agli effetti dello studio delle migrazioni. Debbo quindi concludere che pur mantenendo alcune riserve sui fattori che fanno sentire la loro azione disconti- nua sulle catture che si effettuano in questi sistemi, i dati che in essi si raccolgono meritano tuttavia di essere larga- mente utilizzati in vista sopratutto del loro valore compara- tivo. Ma gli studi statistici che posson compiersi nelle uccel- lande non debbono basarsi solo sugli uccelli catturati ma anche su quelli che possano osservarsi durante interi periodi, tenuto conto delle condizioni che influiscono sulle 389 — catture e sulla presenza ed assenza della avifauna in gene- rale. Risulta pertanto che il contributo delle uccellande nel campo degli studi ornitologici va esaminato sia come mezzo di cattura di uccelli a scopo di inanellamento o di studio diretto, sia come metodo di osservazione organizzabile su basi tecniche e razionali Perciò sotto questo aspetto ed in vista di una valorizzazione ai fini scientifici il problema delle superstiti uccellande viene ora considerato in Italia. Bologna-maggio 1938. BIBLIOGRAFIA 1. Duse A., Toschi A. Contributo allo Studio delle migrazioni del- l’allodola, del Tordo e del Fringuello, Ricerche di Zoologia Applicata alla Caccia 1°, Bologna 1930. 2. Ghidini L. L’Uccellatore, Milano 1925. 3. Ghigi A. Caccia, Milano. 4. Ghigi A. Prefazione, Ricerche di Zoologia Applicata alla Caccia 1°. 5. Sella M. Migrazioni e habitat del tonno ecc. R. Comitato Talasso- grafico Italiano Mem. CLVI, Venezia 1929. 6. Tollenar, D. Statistik und Vogelzug, Biologische Zentrakblatt. 42, 401, 1922. 7. Toschi A. Sulla distribuzione delle Uccellande in Italia, Ricerche di Zoologia Applicata alla Caccia Vili0, Bologna, 1933. GIORNO MESE FABKIS POZZA FESCA R I CORTI 1 2 3 ; 4 19 IX 20 21 1 1 22 2 — 23 2 24 — 25 — 26 4 27 2 — 28 1 — 29 3 2 — 30 4 14 5 1 X 4 7 2 2 23 9 6 5 3 40 45 9 7 4 34 36 13 42 5 5 92 70 42 6 — 43 37 11 7 30 • — 14 — 8 17 17 — 1 9 57 — 13 10 8 17 14 3 11 46 40 — 5 12 64 111 12 76 13 45 162 40 65 14 24 92 100 14 15 24 80 85 12 16 X 48 113 74 14 17 58 134 63 16 18 66 156 58 12 19 37 195 33 6 20 35 106 73 5 21 42 121 105 2 22 37 70 5 14 23 33 30 90 9 24 50 50 68 8 25 41 52 25 11 26 39 111 5 5 27 31 74 92 9 j 1 H ! H S J < ! ^ W Z < X O 1 5 U O ! 2 ce Ó 6 7 8 9 10 11 2 2 ; 1 1 ; 3 1 1 20 1 ! 1 ! 7 9 — ! 1 ! 8 ! 2 & 31 10 5 2 10 1 — 16 7 1 — — 4 6 1 7 5 — 1 1 1 4 1 2 _ 3 1 27 23 6 4 2 1 62 49 63 35 38 22 16 6 45 3 20 2 30 12 23 21 13 13 21 5 22 18 17 7 24 8 6 24 1 1 21 36 24 17 31 28 15 15 1 35 42 27 4 1 3 19 10 10 7 40 16 3 21 13 3 27 2 22 36 10 16 11 11 33 23 6 15 9 6 34 22 17 22 22 19 15 26 35 18 I 16 3 9 18 18 8 1 20 6 8 25 14 — 1 z 5 5 4 5 5 4 7 4 7 4 9 11 11 8 43 48 56 51 15 47 13 22 84 112 84 29 22 44 51 52 17 36 38 34 46 23 28 391 GIORNO MESE FABRIS POZZA FESCA RI CORTI MORONI GHETTI EMALDI MORELLI LEOPARDI SCOCCINI 1— 1 w 2 < a, m t» O 1 2 3 4 5 6 7 1 QO 9 10 li 28 43 18 80 5 10 16 3 7 3 29 20 10 75 4 — - 4 12 2 8 11 2 30 44 10 5 12 2 6 8 10 — . 3 2 31 — 10 31 24 37 10 — 10 3 1 3 1 29 24 59 8 23 34 13 15 38 31 6 2 30 23 25 — 14 20 7 — 27 21 15 3 18 25 20 — . 4 10 — 6 27 30 1 : 4 34 13 15 — 9 10 3 14 7 16 6 5 17 10 13 5 11 6 1 20 6 14 1 6 13 20 29 9 20 11 7 29 23 18 7 2 — 42 — — 1 9 26 8 9 8 4 1 — 8 — 1 15 5 1 1 5 9 8 10 15 23 — 1 30 — 21 8 10 12 14 15 15 1 — 6 2 7 4 11 27 48 — 14 15 1 5 5 15 12 22 3 — 8 8 — 2 13 8 13 X 3 — — — 10 4 IO 15 12 14 — 6 — 18 3 — 1 1 18 6 15 4 7 29 6 5 — 6 1 2 16 13 20 — — 1 — 1? 13 10 12 15 8 13 18 7 2 8 15 1 18 19 3 — 13 — 1 5 20 5 3 3 5 — 5 21 3 3 11 3 1 22 4 IO 8 2 — 23 2 2 — 5 — 24 4 11 5 — 25 — 14 1 26 1 4 1 — 27 — 2 1 1 28 2' — — 29 \ 2 1 30 — 3 — 392 — RÉSUMÉ LA CONTRIBUTION DES OISELLERIES AUX ÉTUDES ORNITHOLOGIQUES Le Laboratoire de Zoologie appliqué à la chasse de l’Uni- versité de Bologne s’est proposé d’utiliser les installations pour la capture des oiseaux avec des filets (Roccoli, bre- sciane, etc.) aux études ornithologiques. A cet effet, des observatoires ornithologiques ont été institués qui capturent actuellement les oiseaux par ces procédés et les baguent. Par ce moyen beaucoup d’exemplaires ont été bagués. Les résultats des baguages ont été publiés. Ensuite, nous avons centralisé et coordonné les résultats des captures faites par les divers systèmes en question. Ce travail, qui demande beaucoup de soins, est en cours d’étude. Pour avoir en ce moment une idée sur les résultats qui peuvent se dégager de ces recherches, j’ai pris en considéra- tion les statistiques des captures du Pinson ( Fringilla coelebs), par onze oiselleries pendant l’automne de l’année 1936. Celles-ci sont situées dans les Préalpes (de Venise à la Lombardie), et dans les Marches à une distance variable et progressive de 30 à 500 kilomètres. J’ai examiné les sta- tistiques et les diagrammes de chaque oisellerie; je les ai comparés et j’ai constaté qu’il y a beaucoup d’analogie entre les captures faites dans chacune de ces installations, même entre les plus éloignées. Les analogies sont surtout remar- quables si l’on prend en considération la première moitié du mois d’octobre. Le treizième jour de ce mois, un pas- sage impressionnant de Pinsons fut constaté dans chacune des localités espacées sur un front de 500 kilomètres ! Ce passage important a été précédé par une période de troubles atmosphériques qui ont fait sentir leur influence dans toutes les régions où se trouvaient les oiselleries en cause. — 393 — Par conséquent, les statistiques des captures en ques- tion ont une valeur comparative considérable. De ce fait il m’est permis de croire que les oiselleries peuvent être utili- sées non seulement pour le baguage, mais aussi pour toutes sortes d’autres observations ornithologiques organisées rationnellement. Cependant, nous espérons pouvoir transformer dans un très bref délai les dernières oiselleries italiennes en stations ornithologiques. . - . . ' . RISULTATI DELLE RICERCHE SULLA MIGRAZIONE DELLO STORNO ( STURNUS VULGARIS L.) IN ITALIA Prof. Augusto TOSCHI (R. Università-Bolo gna} L’inanellamento dello storno in Italia é stato iniziato su larga scala dagli Osservatori che agiscono in coordinazione col Laboratorio di Zoologia applicata alla caccia della R. Università di Bologna. Gli uccelli inanellati sono in mag- gioranza esemplari catturati con le reti durante il giorno nel periodo dei passi, ovvero di notte laddove si riuniscono in grandi masse per riposare, nell’autunno e nell’inverno. Un certo numero di catture di uccelli inanellati all’estero nel nido, ripresi in Italia e comunicate direttamente a questo Laboratorio ci permette di trarre alcune deduzioni sulla provenienza degli storni che passano nel nostro Paese. Ma poiché l’inanellamento non é ugualmente diffuso in tutti i paesi stranieri non possiamo avere per ora che notizie parziali sulla patria di questi esemplari. Storni inanellati in Svizzera sono stati ripresi nell’Italia settentrionale e centrale e sopratutto in Liguria. In queste regioni sono stati pure catturati esemplari inanellati in Polonia, Boemia, Jugoslavia Ma la maggiore quantità é rap- presentata dagli storni tedeschi e sopratutto da quelli nati nella Slesia. A questo Paese appartiene infatti il maggior numero di storni inanellati, ripresi in Italia. Il reperto di uno storno inanellato in Bulgaria e ripreso in quel di Cata- nia fa supporre 1’esistenza di una corrente migratoria più — 396 — meridionale non ancora sufficentemente chiarita. Ne risulta che la maggior parte degli storni inanellati all’estero giunge nell’Italia settentrionale proveniendo dall’Europa nord orientale. Gli Osservatori del Garda e di Ancona hanno compiute le loro osservazioni su queste falangi migranti. Gli storni inanellati sul Garda hanno in maggioranza pro- seguito la loro migrazione verso ovest per raggiungere la Liguria e la Francia meridionale e di qui spingersi lungo la nota via italo-ispanica. Solo una piccola parte si porta a sud lungo la penisola come attestano le riprese avvenute in Umbria e Toscana. Poiché la traversata degli Appennini non si verifica generalmente a piccole tappe, dato che gli storni non si fermano sui monti dove in massima non si trovano le loro pasture ed il loro ambiente preferito, non é agevole stabilire mediante una successione di riprese se gli storni che giungono in Toscana dal Garda siano scesi direttamente a sud ovvero si siano portati in Liguria e per questa via siano giunti in Toscana, come fanno alcuni uccelli silvani. Gli storni inanellati ad Ancona nell’autunno si spingono in massa, salvo rare eccezioni, verso sud ovest traversando diagonalmente gli Appennini per giungere nel Lazio e di qui nell’Africa minore. Si notano poche catture dalla Sar- degna e dalla Toscana meridionale. Frequenti sono gli esempi di migrazione intercalare od apparente durante o alla fine del passo dati da esemplari che ritornano con movimento a ritroso nella valle Padana durante la stessa fase del passo e sul finire di esso. La via litoranea non pare fedelmente e costantemente seguita dalle falangi migranti in autunno o per lo meno viene percorsa solo da una parte degli storni. All’incontro la maggior parte pare si decida ad attraversare l’Appennino per portarsi nel versante tirreno. Infatti a prescindere dalle riprese avvenute sul litorale mar- chigiano e quindi ad una relativa vicinanza dal luogo di inanellamento, si contano talune catture sul litorale abruz- zese, una cattura avvenuta in quel di Matera ed una sola nelle Puglie in quel di Lecce, nell’estremità della penisola, nello stesso periodo del passo. — 397 — Le località estreme di svernamento degli storni che pas- sano in Italia, sono rappresentate dall’Africa minore : Tunisia, Algeria ed in parte dal Marrocco. Questo si verifica tanto nel caso degli inanellamenti eseguiti sul Garda che in Ancona. Tuttavia territori di svernamento sono rappresen- tati inoltre dalle stesse località di inanellamento e da quelle intermedie fra queste ultime ed i territori africani suddetti. Infatti gli storni di passaggio in Italia svernano nella stessa pianura padana e nella Francia meridionale. La Liguria che per il suo clima mite è luogo di svernamento prediletto da molti uccelli, forse per ragioni ecologiche, non pare una località particolarmente prescelta dagli storni per passarvi l’inverno, ma piuttosto un territorio di passo. Il litorale adriatico e tirreno e le vallate e pianure dell’Italia centrale ospitano molti esemplari durante la stagione rigida. Particolare attenzione meritano gli inanellamenti eseguiti dall’Osservatorio della Mesola durante l’inverno. Alcuni di questi storni, che é difficile stabilire se rappresentano esem- plari stazionari ovvero di passo, sono stati ripresi nella pianura padana durante lo stesso inverno con tendenza tut- tavia a spostarsi verso mezzogiorno. Alcuni di questi movi- menti sono notevoli ed interessano più di cento chilometri. Uno storno inanellato a Mesola nel gennaio é stato preso nel febbraio dello stesso anno presso ad Ancona alla distanza di 186 km. Un’altro esemplare inanellato sempre nel ferra- rese nel dicembre é stato ripreso a Sesto Fiorentino a 150 km. a sud dimostrando di avere oltrepassato la pianura padana e gli Appennini. Questi movimenti invernali, determinati dai rigori della stagione sono molto più estesi di quanto si poteva a prima vista immaginare ed hanno per effetto di mettere in evi- denza notevoli spostamenti di masse. Non é escluso che tali movimenti si verifichino in tutte le località di svernamento compresi i territori africani in rela- zione a fatti contingenti come l’abbondanza o meno di cibi ed in modo speciale dei frutti dell’olivo che, come é noto, non si trovano ugualmente abbondanti tutti gli anni dando ragione di molte catture effettuate fuori delle vie abituali e di grandi dislocamenti. Le riprese di storni inanellati in 398 — Italia avvenute in Libia, in Francia ecc. fuori delle linee normali di passo, potrebbero essere il risultato di tali sup- poste deviazioni. Il soggiorno nell’Africa pare prolungarsi talvolta fino a marzo. Nel ritorno vengono generalmente compiuti gli stessi per- corsi e le stesse vie negli anni successivi. Tuttavia, per effetto dei movimenti invernali sopra accennati, ovvero per fattori ecologici e meteorologici vari che possono influire sulla migrazione, può accadere che le vie di ritorno siano diverse di quelle del passo autunnale. Alcune catture di storni inanellati sul litorale adriatico d’Italia si sono veri- ficate successivamente durante il ripasso nella penisola bal- canica. E’ probabilmente il caso degli storni inanellati nel marzo presso Ancona e ripresi in Jugoslavia, Arzegovina in primavere successive. Viene quindi fatto di supporre che possa presentarsi agli storni di volta in volta la possibilità di compiere il passo od il ripasso seguendo l’una o l’altra delle penisole europee che si protendono nel Mediterraneo e che possono rappresentare due ponti di passagio fra i quar- tieri di nidificazione e quelli di sverno. Tuttavia poiché non si può escludere a priori la possibilità della traversata del- l’Adriatico da parte degli storni, sia nel passo autunnale che in quello primaverile, è però quindi anche possibile che tali riprese siano il risultato di voli transadriatici. Il passo primaverile degli storni in Italia é in parte rive- lato dagli inanellamenti effettuati dall’Osservatorio Ornito- logico di Ancona durante la primavera e ripresi nella pri- mavera stessa. Questi dati hanno messo in rilievo il fatto che gli storni risalgono verso nord seguendo il litorale adriatico, portandosi nell’Emilia e nel Veneto, e di qui, oltre confine. D’altra parte alcuni storni inanellati in Italia durante i passi e ripresi durante l’epoca della nidificazione fuori del nostro Paese, ci consentono di avere una idea del ritorno verso nord di questi esemplari. Cito la ripresa di uno storno inanellato ad Ancona nel marzo e ripreso in Russia nel maggio, dello stesso anno, e quello di un altro esemplare inanellato nel marzo 1937 e ripreso sempre in Russia nel- l’agosto. — 399 — Altri stomi inanellati sul Garda in primavera sono stati ripresi in Germania. Non mancano anche esempi di inanel- lati in autunno ripresi in primavera in Slesia. Ne consegue che le riprese degli storni nelle due fasi della migrazione mostrano di avvenire generalmente lungo la stessa linea direttrice nordest-sudovest. Tuttavia il caso di uno storno inanellato ad Ancona in primavera e ripreso nella Francia meridionale nell’ottobre dello stesso anno fa pensare che alcuni esemplari possano talvolta, per ragioni alle quali si é sopra accennato, seguire o la via italo-ispanica che conduce in Francia o quella adriatica che passa per Ancona. Risulta comunque che gli inanellamenti eseguiti in Italia confer- mano e completano ciò che era apparso dai reperti di storni inanellati all’estero e ripresi nel nostro Paese : vale a dire, fra l’altro, che i territori di reproduzione degli storni di passo sono, oltreché la Germania, e sopratutto la Slesia, la Polonia, la Moravia, la Jugoslavia, l’Ungheria e la Russia. Ma qual é il comportamento degli storni nati in Italia ? Noto per incidenza che lo storno nidifica solamente nel- l’Italia settentrionale e centrale e non nell’estremità meridio- nale della penisola e nelle isole. Le osservazioni locali non consentono di stabilire se gli storni della pianura padana sono stazionari ovvero compiono migrazioni durante l’in- verno, poiché l’Italia é, come si é visto, un luogo di sverna- mento di storni provenienti da altri paesi. L’Osservatorio di Pisa ha inanellato molti storni durante la primavera e l’estate nelle campagne che circondano quella città. Questi uccelli sono nella maggioranza esemplari nati sul luogo dove nidificano abbondantemente special- mente nei cavi degli alberi dei boschi di S. Rossore. Ebbene tutti questi storni sono stati ripresi nei dintorni, in massima entro un raggio di 10 km dal luogo di inanellamento, in tutte le stagioni dell’anno compresa quella invernale e cor- rispondente ai passi. Questo primo esperimento fa quindi ritenere che una parte almeno degli storni italiani sia sta- zionaria. Gli inanellamenti degli storni eseguiti nella pianura padana in primavera ed estate, per quanto scarsi, ci hanno rivelato alcuni casi di sedentarietà degli storni. Tuttavia l’Osservatorio della Mesola registra alcune catture di un certo interesse a questo riguardo. — 400 — Infatti in una uccellanda presso Bologna sono stati inanel- lati storni i quali vi erano scesi per pasturare. La cattura é avvenuta alla fine di aprile epoca in cui é generalmente ter- minata la migrazione primaverile come scrive anche il Duse. Si osservò pure che detti storni costruivano il proprio nido nel tetto di un casolare vicino. Tutto questo induce a credere che fossero nidificanti sul luogo, malgrado non siano stati inanellati nel nido. Uno di essi inanellato il 25 aprile del 1937 é stato ripreso nella metà di dicembre dello stesso anno a Sidi-Saad, Tunisia, mostrando di avere compiuto un notevole spostamento. Sarebbe questa la prima prova della migrazione a distanza di uno storno italiano. Questo reperto tuttavia merita la conferma di altre riprese. D’altra parte un’altro storno inanellato nello stesso anno, nelle medesime condizioni, fu ripreso sul luogo nel novembre, dimostran- dosi stazionario, mentre altri esemplari inanellati insieme ai precedenti, sono riapparsi nella stessa uccellanda, nella medesima epoca, l’anno successivo. Esperimenti di inanellamenti di storni nel nido, eseguiti all’estero hanno dimostrato che gli storni, usciti dal nido, compiono estesi movimenti premigatori. Questi movimenti non si sono tuttavia verificati in tutti i paesi. L’inanella- mento degli storni nel Pisano non ci ha rivelato alcun dis- locamento avvenuto nella primavera avanzata e nell’estate, possiamo quindi supporre che simili movimenti non abbiano luogo nel caso degli esemplari di tale regione. Per quanto riguarda la pianura padana si hanno solo rife- rimenti frammentari nella letteratura ornitologica che accennano alla possibilità di spostamenti nel periodo da luglio a settembre. Da quanto sopra é esposto risulta che il passo degli storni nell’Italia settentrionale e centrale appare nelle sue linee generali schematicamente delineato. Meno note appaiono le condizioni della migrazione nel- l’Italia meridionale e nelle isole e sopratutto il comporta- mento degli storni che nidificano nella pianura padana ed in alcune altre regioni d’Italia. Le ricerche degli Osservatori Ornitologici italiani saranno ora rivolte a risolvere appunto tali incognite. Bologna, 30 aprile 1938. — 401 BIBLIOGRAFIA 1. Arrigoni degli Oddi (E.). — Ornitologia italiana, Milano, 1929. 2. Bouma (J. P.) en Koch (J. G.). — Verdere gegevens van geringde spreeuwen, Sturnus vulgaris subsp., Orgaan Cl. ned. Vogelk. 8, 1936, p. 110-130, 3 mps. 3. Bouma (J. P.) en Koch (J. G.). — Eenige gegevens over spreeuwentrek, Sturnus vulgaris subsp., Org. Cl. nederl. Vogelk. 6, 1933, p. 1-11, 2 maps. 4. Caterini (F.). — Contributo alla conoscenza delle migrazioni. Riprese di uccelli inanellati avvenute in Italia. Atti della Società Toscana di Scienze Naturali 40, Pisa, 1929. 5. Caterini (F.). — Attività dell’Osservatorio Ornitologico di Pisa nel trienno 1933-34-35. Ricerche di Zoolo- gia applicata alla Caccia X°, Bologna 1937. 6. Duse (A.). — Il passo degli uccelli ed il Calendario Ornitologico. Guida pratica dell’uccellatore ecc. Milano. 7. Ecke (H.). — Der Zug der in Schlesien beheimateten Stare, Ber. Schles. Orn. 19, 1934, Sonderh. 8. Giglioli Hillyer (E.). — Primo resoconto dei risultati dell’inchiesta Ornitologica in Italia, Le Monnier, Firenze, 1890-1891. 9. Guirtchitch (G. de). — Chronique ornithologique tuni- sienne pour l’année 1936. Oiseau, n° 3, 1937. 10. Guirtchitch (G. de). — Chronique ornithologique tuni- sienne pour l’année 1934. Alauda 7, 1935. 11. Kluijver (H. N.). — Waarnemingen over de levens- wijze van den Spreeuw (Sturnus vulgaris J met behulp van geringde individuen. Ardea, Leiden, 24, 1935. 12. Kluijver (H. N.). — Ergebnisse eines Versuches über das Heimfindevermögen von Staren, Ardea, Leiden, 24, 1935. ■v 402 — 13. Krätzig (H.). — Der Frühsommerzug des Stars auf der Windenburger Ecke. Vogelzug, Berlin, 7, 1936. 14. Krätzig (H.). — Beiträge zum Zug der ostbaltischen Stare. Vogelzug, Berlin, 7, 1936. 15. Krätzig (H.) und Schüz (E.). — Ergebnis der Verset- zung ostbaltischer Stare ins Binnenland. Vogelzug, Berlin, 7, 1936. 16. Jitschin (C.) . — Der Vogelzug, 9, 2, 1938, p. 109. 17. Molton i (E.) . — Uccelli inanellati, Rivista di Scienze Naturali « Natura », 19, 1928. 18. Moltoni (E.). — Catture di uccelli inanellati « Natura » Milano, 20, 1929. 19. Moltoni (E.). — Uccelli inanellati catturati in territorio Italiano. « Natura » Milano, 2/4, 1930. 20. Moltoni (E.). — Ulteriori notizie su catture di uccelli inanellati. Riv. Ital. Orn., 3, 1933. 21. Moltoni (E.). — Riprese di uccelli inanellati, Rivista Ital. Orn., 4, 1934. 22. Moltoni (E.). — Uccelli inanellati. Riv. Ital. Omit., 5, 1935. 23. Paolucci (C.). — Uccelli inanellati dall’Osservatorio ornitologico di Ancona e riprese conosciute nel quinquennio, 1931-35. Ricerche di Zoologia Appli- cata alla Caccia, X°, Bologna 1937. 24. Pleske (T.). — Détails sur quelques moments du mou- vement de migration des oiseaux. Rev. Franç. Orn., Paris, 20, 1928. 25. Schüz (E.) und Weigold (H.). — Atlas des Vogelzugs, Berlin, 1931. 26. Schüz (E.). — Frühsommerzug bei Star und Kiebitz, Vogelzug, 3, 1932. 27. Smirnow (N.). — Die Frühlingsankunft des Stares in Ost-Europa und West-Sibirien. Aquila, Budapest, 36-37, 1930. — 403 28. Thomas (E. S.). — A study of starlings banded at Columbus, Ohio. Birdbanding, 5, 1934. 29. Toschi (A.). — Reperti dell’Osservatorio Ornitologico di Genova. Ricerche di Zoologia Applicata alla Caccia X°, Bologna, 1937. 30. Toschi (A.). — Primi risultati dell’attività dell’Osserva- torio Ornitologico della Mesola. Ricerche di Zoolo- gia applicata alla Caccia, X°, Bologna, 1937. 31. Toschi (A.). — Repertori degli inanellamenti e riprese dell’Osservatorio Ornitologico del Garda negli, anni 1932, 1933, 1934, 1935. Ricerche di Zoologia Appli- cata alla Caccia, X°, Bologna 1937. 32. Veys (P.). — A propos des Etourneaux, Sansonnets d’automne, Gerfaut, Bruxelles, 25, 1935. 33. Vilks (K.) e von Transehe (N.). — Ergebnisse der Be- ringung von Staren ( Sturnus vulgaris) in Lettland. Vogelzug, 4, 1933. 26 LES ASPERGILLOSES AVIAIRES PAR le Professeur A. URBAIN et G. GUILLOT (Muséum, Paris). Les aspergilloses aviaires sont des affections parasitaires des oiseaux, provoquées par des champignons du genre Aspergillus , se traduisant surtout par des lésions de l’appa- reil respiratoire (broncho et pneumomycoses), des sacs aériens (cytomycoses) , plus rarement par des lésions des organes abdominaux (hépatite, péritonite...), du squelette osseux, et, notamment, chez les Pigeons, par des lésions buccales, voire même cutanées. Nombreuses sont les observations concernant les asper- gilloses aviaires, dont la première description détaillée fut donnée par Ch. Robin en 1853 (dès 1815, des mycoses aviaires ont été signalées, mais la détermination de l’espèce botanique en cause n’était alors qu’insuffisamment préci- sée). L’historique de l’affection en souligne l’extrême diffu- sion dans le monde entier, et met en évidence la réceptivité naturelle de la plupart des espèces d’oiseaux domestiques ou sauvages (la Pintade paraît cependant faire exception). Parmi les espèces botaniques du genre Aspergillus, la plus fréquemment rencontrée chez les oiseaux est A. fum i- gatus Fresenius. Vuillemin a rangé, en 1927, cette espèce dans le genre Sartorya qu’il a créé, à la suite des travaux de A. et R. Sartory et Meyer; ces derniers auteurs ont en effet pu obtenir dans des cultures irradiées des périthèces renfermant des asques à 8 ascopores. Diverses espèces : A. lignieresi Costantin et Lucet, A. aviarius Peck, A. nigres- cens Robin, sont très voisins de l’espèce précédente. — 406 — L’espèce A. flavus a été isolée plusieurs fois, notamment par les auteurs, chez un Gorfou doré et un Manchot du Cap. A. candidus Link et A. dubius Corda ont été également signalés, ainsi que Sterigmatocystis nigra. Quant à A. glaucus, espèce décrite par plusieurs auteurs comme agent de mycoses aviaires, il semble bien qu’elle est dénuée de tout pouvoir pathogène (il s’agit vraisemblablement de contaminations ou d’erreurs de détermination dans les observations relatées). Les signes cliniques de l’aspergillose, comparables chez tous les oiseaux, s’expriment différemment selon les diverses localisations de la maladie (la trachée, les bronches, les pou- mons et les sacs aériens sont beaucoup plus souvent atteints que le tractus digestif, le foie et les autres organes). Ils se caractérisent essentiellement par de la fièvre, de l’abatte- ment, de l’inappétence, de la diarrhée et un amaigrissement progressif jusqu’à la mort. Les lésions se traduisent macroscopiquement par des nodules de la taille d’un grain de mil à celui d’un pois, siégeant surtout dans le parenchyme pulmonaire, et moins fréquemment au niveau des reins, du foie et de la rate. Les sacs aériens sont dilatés avec une membrane hypertrophiée, recouverte d’un épais dépôt fibrineux dont la face interne est tapissée d’un feutrage mycélien gris-verdâtre ou vert foncé; ce même feutrage peut être trouvé dans la trachée et les bronches. Chez la Poule, des localisations miliaires péritonéales ont été signalées, notamment par Perroncito. Les nodules ont la constitution histologique des tuber- cules, avec réaction lymphocytaire et présence de cellules épithélioïdes (les cellules géantes ne sont pas fréquentes). Le diagnostic des aspergilloses aviaires est pratiquement impossible du vivant des oiseaux; il ne peut être établi que post-mortem, à la suite de la constatation des lésions et de l’isolement du parasite mycosique en cause. La réceptivité des oiseaux à l’aspergillose est influencée par de nombreux facteurs : finesse des races, jeune âge, mauvaises conditions hygiéniques (humidité, chaleur...). La transmission de la maladie s’effectue principalement par des graines chargées de spores dé Aspergillus qui 407 — abondent dans la nature et trouvent sur la muqueuse respi- ratoire un milieu humide et chaud particulièrement favo- rable à leur développement. La maladie peut être reproduite expérimentalement par inoculation de spores conidiennes : le Pigeon est, de tous les oiseaux, l’espèce la plus sensible. La voie d’introduction la plus sévère est la voie intraveineuse. Le Lapin, le Cobaye, la Souris et le Singe sont également réceptifs; le Mouton l’est irrégulièrement. Le Chat et le Chien paraissent réfractaires. Les lésions observées dans les aspergilloses expérimen- tales sont multiples et varient avec les voies d’infection et les espèces animales inoculées : le foie est particulièrement atteint chez les oiseaux, tandis que les granulations myco- siques sont très abondantes dans les reins des mammifères. Au point de vue pathogénique, tous les auteurs sont actuellement d’accord pour attribuer aux Aspergillus patho- gènes une action mécanique locale et une action toxique, à la suite, notamment, des travaux de Ceni et Besta, Bodin et Gautier, Bodin et Lenormand... qui ont pu mettre en évi- dence dans les cultures d’A. fumigatus des « poisons toxiques », d’effet convulsivant et paralytique. En absence de méthodes d’immunisation, la prophylaxie des aspergilloses aviaires est d’ordre hygiénique et repose sur les données étiologiques (hygiène des locaux, surveil- lance de l’alimentation, isolement des malades, destruction des cadavres) . Outre les fumigations antiseptiques (goudron, créosote...), le traitement consiste surtout en l’administration d’iodure de potassium, soit en nature, soit en solution. C’est ainsi qu’au Parc Zoologique du bois de Vincennes, les Manchots reçoivent, chaque mois, pendant huit jours consécutifs, dans un poisson, 5 à 6 mm. d’IK, et qu’une épidémie enre- gistrée chez des Tangaras a été enrayée en donnant à chaque oiseau trois gouttes par jour d’une solution d’IK à 10 %. SKIZZEN AUS DER BIOCOENOSE DER VOGELWELT VON KLEINASIEN VON Dr. Miklos VASVARI (Budapest.) Während meiner zwei Forschungsreisen in Kleinasien, die ich im Jahre 1936 und 1937 — die zweite in Begleitung von stud. phil. I. Pätkai — gemacht habe, hatte ich mein Augenmerk besonders auf solche Fragen gerichtet, die mit der Oekologie der Vögel in engster Verbindung stehen und deren Beantwortung unsere Kentnisse von der Avifauna in aussereuropäischen Territorien über die gewöhnlichen Gesichtspunkte hinaus fördern könnte. Im Folgenden ver- suche ich ganz skizzenhaft, gleichsam in meinen Notiz- büchern blätternd, die interessanten Einzelheiten aus ver- schiedenen Gegenden von Kleinasien bezgl. der Bewohner eines Gebiets, mit Ausblicken nach der Gesamtheit vorzu- führen. Die Ergebnisse meiner Forschungen gedenke ich später noch an anderen Stellen zu publizieren. In der Reihenfolge werden wir von Nordwest an anfan- gen. Nach einem Aufenthalt in Istanbul und Tekir Dag (Rodosto, Thracien), befand ich mich mehrere Wochen lang im August 1936 und 1937, in Vilayet Bursa (Brussa). Besonders viel habe ich in der Gegend von Karaçabey (zwis- chen den zwei grossen Seen Manias Göl und Abuliond Göl, in Gebiet des alten Mysien bezw. Bithynien) beobachtet, wo die Gegend ein durch das in der Luftlinie nur etwa 35 km. ferne Marmarameer sehr günstiges, mit mildem Winter ausgezeichnetes Klima hat. Diese Gegend ist durch dornige Steppen, behaute Felder, niedere Berge, kleinere Flussläufe und die ziemliche Nähe der erwähnten grossen Seen charak- terisiert. 410 — Bezeichnenderweise war das Gebiet im Spätsommer durch den Orthopterenreichtum besonders für Störche geeignet. Ich fand hauptsächlich Locustiden, die für Ciconia ciconia eine Massennahrung bedeuteten. Bei einem Steppenbren- nen, das wegen Ausrottung der überhandnehmenden dorni- gen Unkräuter vorgenommen wurde, habe ich z. B. am 2. VIII. 1936 eine Schar von nahezu 1000 Störchen beo- bachtet, die wahrscheinlich auch aus den umliegenden Tei- len des Gebietes zusammengekommen waren. Sie warteten nicht einmal das Abkühlen des Bodens ab, sondern unter den verkohlten, brandigen und rauchenden Pflanzenresten fingen sie zum Teil vor, zum Teil hinter der Flammenlinie die massenhaft flüchtenden Insekten; auch 10-12 Milvus migrans, etwa 16 Falco naumanni, sowie 2 Neophron perc- nopterus waren zu sehen. Diese Raubvögel suchten jedoch die Beute fliegend. Ich halte für wahrscheinlich, dass die Aasgeier im Gegensatz zu den bekanntlich Heuschrecken- fressern Milanen und Rötelfalken mehr auf die Reptilien achteten, obwohl ich solche dort nicht gesehen habe. Es war dies Ganzes ein unvergessliches Lebensbild und ist geeignet die Hauptzüge des dortigen Vogellebens während dieses Zeit zu schildern. Störche nisten dort auch in grösse- rer Anzahl, aber die Mehrzahl der schon im Anfang August scharweise auftretenden Störche bestand vielleicht aus nicht ortsansässigen Stücken, sondern evtl, aus während der Sommers vagabundierenden Exemplaren. Vereinzelte Störche lauerten auch auf den Stoppelfeldern bei der Getreideeinfuhr zwischen den Erntewagen den Mäusen, Heuschrecken, etz. auf und aus dem gleichen Grunde gingen sie bei Heumähen den Mähmaschinen nach, kurz, sie nüt- zen dort genau so wie bei uns alle sich bietenden nahrung- spendenden Möglichkeiten aus. Vor Mitte August waren die meisten Störche abgezogen und ich habe mich gefragt, ob die aus Europa später ankommenden Durchzügler von Ciconia ciconia an diesen Stellen noch genügende Nahrung vorfinden werden, um eine Rast halten zu können ? Kleinvögel waren hier in den Feldern ausser Lanius col- lurio, senator und minor — auch diese selbst in kleinerer Anzahl — sehr spärlich, die Kalanderlerche nur in 1-2 — 411 — Exemplaren. (Galerida war natürlich besonders bei mensch- lichen Ansiedlungen ziemlich häufig). Für die kleineren Feldvögel scheint das Gebiet im August zum Teil schon ziemlich unwirtlich zu sein. Ich habe mich auf den Getreidefeldern von der Häufig- keit der Nagetiere selbst überzeugt, doch habe ich zu dieser Gegend die mammalophagen Arten wenig getroffen. Buteo war fast keiner zu sehen und so kann ich von den in Betracht kommenden Arten nur Athene noctua — mit einer grossen Besiedlungsdichte — und Asio otus benennen; da die erstere bekanntlich auch ein eifriger Kerbtierfresser ist, hat sie sich alle ihr vorhandenen Aufenthaltsorte erobert, ich fand sie sowohl in Gebäuden, wie in Weidenbaumhöhlen bei dem kleinen Flusse Hanifé Dere, sowie in einer Erd- höhle. Von Raubvögeln, die auch mit Mäusenahrung vorlieb nehmen, habe ich Circus aeruginosus, Circus pygargus, Aquila pomarina festgestellt, an weiteren Raubvögeln Falco subbuteo, Aquila chrysaëtus, Aquila heliaca, Hiraaëtus pen- natus, Haliaëtus albicilla, Circaëtus gallicus, Accipiter bre- vipes, Neophron percnopterus, Gyps fulvus, Vultur mona- chus beobachtet. Der Steinadler fiel hier durch ausgespro- chene Aasfresserei auf. Er kam auch an die Schlachtabfälle und einmal habe ich ihn von einem Ochsenkopf ver- scheucht. Er war aber wahrscheinlich auch ein Storchmör- der, da ich die Tötung der von mir gefundenen etwa 8 Storchkadaver diesem Adler zuschreiben möchte, wenn nicht auch der Seeadler in Betracht kommt. Bezgl. der Her- petophagie müssen wir natürlich besonders Circaëtus erwähnen. Die Flussnähe und andere Gewässer fördern die Häufigkeit besonders der Wassernattern sehr und im glei- chen Gebiet ist auch der Scheltopusik (Ophisaurus apus) häufig. Ich halte nach meinen Erwägungen, auch auf Grund eines Horstinhaltes aus der rumänischen Dobrud- scha, den Neophron in Ernährungsfragen für einen ziemli- chen Rivalen des Circaëtus. Von den Steppenvögeln sind Otis tarda und noch mehr Otis tetrax sehr bemerkenswert, das Brüten der letzteren wurde durch mich erwiesen. Die Zwergtrappe kommt hier nach mündlicher Mitteilung meines dortwohnenden 412 — Freundes L. Asvâny, besonders gegen Herbst in grossen Scharen vor, eine ganz besonders interessante Angabe. Es wurden im Mai 1937 am einem Nachmittage auf einem Ter- rain von etwa 100 Joch 7 balzende tetrax-Hähne erlegt. Burhinus oedicnemus kommt auch vor. Diese beiden Arten rivalisieren wahrscheinlich etwas miteinander. Ohne hier über meine Besuche am Abuliond - Göl zu sprechen, erwähne ich ganz kurz etwas über die Vögel auf dem Ulu Dagh (bithynischer Olymp) in der zweiten Hälfte August 1936. Ich habe dort auf 2000 m. Höhe u. a. folgende Arten beobachtet : Anthus spinoletta (viele), Otocorys alpestris, Oenanthe oenanthe, Saxicola torquata, Erithacus mbecula, Muscicapa striata, Accentor modularis, Turdus menda, Turdus viscivorus, Phylloscopus trochilus, Parus ater, Cannabina cannabina, Serinas canarius hortulanus, Columba palumbus, Aquila chrysaëtus, Gypaëtus barbatus, Neophron percnopterus, Falco subbut eo, Accipiter brevipes. Hierzu ist zu bemerken, dass auf einer solchen Höhe, etwa an der Baumgrenze, infolge des späteren Frühlings, wahrs- cheinlich auch das Brüten später beginnt, und so kann man die Anwesenheit der vielen Jungvögel im August erklären. Vielleicht geht aber ein Teil der Vögel in der sommerlichen Hitze aus tieferen Lagen hinauf um bessere Lebensmöglich- keiten zu finden (?). Hier sind auch die Nager gut vertreten, ich habe dort, auf einer solchen Höhe, ein Exemplar des Zwerghamsters (Cricetulus) gefangen und zwar im späten Sommer noch mit Embryos (8), ein kleiner Beitrag zum Thema Nagervermehrung gegen den Herbst zu. Etwa 2000 Merinoschafe sind dort über den Sommer hinaufge- trieben, vielleicht ist dies auch ein fördernder Umstand für gewisse Insektenfresser etz. In September 1936 stand die Gegend von Ankara im Zei- chen der spätsommerlichen Hochsteppe. Auffalend war die ziemliche Häufigkeit der nagerfressenden Arten, wie von Buteo rufinus und auch die Anwesenheit des Falco tinnun- culus kann man vermutlich nach diesen Gesichtspunkten beurteilen. Ebenfalls gehört Circus macrourus hierher. Dort waren nicht wie bei uns eine, sondern zwei Arten von Wühl- mäusen, die einen grossen Anteil an der Ernährung der — 413 Raubvögel haben können (Microtus arvalis und Microtus güntheri). Weitere in Betracht kommende Nagerformen waren auch die Meriones, Alactaga, und Cricetulus (cfr. Sarudny betr. die Nahrung von Buteo rufinus in der Wüste Kisyl-Kum, Grote’s Uebersetzung in : « Aus der ornith. Lite- ratur Russlands », und betr. Cricetulus, Pidoplitshka, Tra- vaus au Musée Zologique, Kiew, 1928, 1937). Ich hatte den Eindruck, als wenn damals mehr die Vertebraten, als die Insekten eine Rolle für die Raubvögel spielten (die Nächte waren sehr kühl und sogar 10 Tage lang war auch Tags eine abnorm niedere Temperatur). Ein anderer wichtiger Befund war die Häufigkeit der Calandrella-Lerchenscharen, ein nicht unterschätzbare Umstand auch für Falco subbu- teo, deren Horst mit 2 noch nicht ganz flugbaren Jungen ich am 3. IX. (!) gefunden habe. Circus macrourus erwies sich auch hier, gemäss meinen anderweitigen Erfahrungen, als zum Teil auf Kleinvögel erpicht, da ich ihn einmal trotz der vielen Feldmäüse eine Galerida — allerdings ohne Erfolg — verfolgen sah. Auf dem Emir - Göl, südlich von Ankara traf ich sowohl im September 1936, wie im Mai und Juli 1937 fast die- selbe Association an Vögeln, wie bei uns in Ungarn auf den von mir seit 10 Jahren besuchten Madarassi - See (auch ein Salz-See, im Com. Pest) : nähmlich Fulica atra , Podi- ceps nigricollis, Nyroca ferina und Oxyura leucocephala an. In der Gegend der Emir - Göl und Mohan - Göl war der Ziesel (Citellus xanthoprymnus Benn.) häufig und nach meinen Befunden war hier ein Standort von Aquila heliaca (im September 1936 und im Mai und Juli 1937 beobachtet). Hier waren die Pterocles orientalis im September 1936 stark im Bewegung, wahrscheinlich durch Falco cherrug in Flucht gesetzt, der hier auch beobachtet wurde. Im nordöstlichen Anatolien bei Tokat war mir Ende IX. 1936 Pyrrhocorax pyrrhocorax besonders dadurch aufgefal- len, dass sie bei dem Flusse Jesil Irmak auch auf den Fel- dern nach Nahrung suchte und am Fluss trank, genau wie die in diesen Gegend häufigen anderen und zu niedereren Lagen gehörenden Corviden. Diese Gegend war übrigens die reichste an Rabenvögeln, da hier Corvus corax , C. cor nix, — 414 — Coloeus monedula soemmeringii, Garrulus glandarius kry- nicki, vorkamen. Ich bemerke hier, dass der Kolkrabe im Inneren von Anatolien selten ist. Dies glaube ich nach mei- nen Erfahrungen im Gegensätze zu Danford. Häufig ist er aber in der Nähe der Meere z. B. am Schwarzen Meere. (Cfr. Die Arbeiten von Kummerlöwe und Niethammer.) Im südlichen und südöstlichen Kleinasien ist der Schlan- genadler (Circaëtus gallicus GM.) in Verbindung mit dem Kriechtierreichtum einer der häufigsten grösseren Raub- vögel. Auch nach Diyarbekir habe ich ihn als merkwürdig häufig angetroffen. Von Nahrungskonkurrenten kommt meines Erachtens besonders Buteo rufinns in Betracht. Diese flüchtigen und etwas rapsodischen Hinweise müs- sen wir genügen, um einige forschungsanregende Beispiele aus der Fülle vorderasiatischen Vogelebens zu geben. DIE WICHTIGSTEN ERGEBNISSE MEINER UNTERSUCHUNGEN ÜBER DIE ERNÄHRUNGSOEKOLOGIE DER REIHERVÖGEL (ARDE1DAE) VON Dr. Miklos VASVARI (Budapest.) Von den Reihern habe ich bisher auf ihre Ernährungs- oekologie die folgenden 5 Arten untersucht : Ardea p. pur- purea L., Nycticorax n. nycticorax L., Ardeola r. ralloides Scop., Ixobrychus minutus L. und Botaurus stellarti L. Von diesen habe ich zuerst Botaurus studiert, der so primi- tiv erscheint, wie keiner von unseren Ardeiden. Mit diesen zusammen, wegen seiner äusserlich ähnlichen Statur und Lebensweise, resp. wegen der ähnlichen Aufenthaltsorte der beiden, wurde auch Ixobrychus vorgenommen \ Zur zweiten Untersuchung wurde dann Ardea purpurea gewählt, meist wegen seines den vorigen zum Teil ähnlichen Aufen- thaltplatzes 1 2. In der dritten Arbeit habe ich mich dann mit Nycticorax und Ardeola befasst, die, wie es voranzusehen war, gewisse Berührungspunkte mit den beiden zuerst erwähnten Reibern haben 3. Im Nachfolgenden sei es mir 1. Adalékok a bölömbika és pocgém tâplâlkozâsi oekologiâjâhoz. Beiträge zur Ernährungsoekologie von Botaurus stellaris L. und Ardetta minuta L. « Aquila » 1927-28. 2. Tanulmânyok a vôrôsgém ( Ardea purpurea L.) tâplâlkozâsârôl. Studien über die Ernährung des Purpurreihers ( Ardea purpurea L.) « Aquila » 1929-30. 3. A backcsó és üstökös gém tâplâlkozâsi oekologiâja. Die Ernäh- rungsoekologie des Nachtreihers und Ralenreihers. « Aquila » 1935-38 (unter Druck). 416 — erlaubt, über die Hauptergebnisse dieser Studien zu spre- chen. Botaurus, Ixobrychus und Ardea purpurea sind mehr Röhrichtsreiher. Von diesen ist der erste der typischste Rohrbewohner, unter den Reihern überhaupt die am meis- ten an Dickichte gebundene Form, wie auch seine Verwand- ten in den Tropen (z. B. Tigrornis, Tigrisoma, etz.). Er hat in Gegensätze zu unseren anderen Reihern kein besonderes Jugendkleid. Seine wesentlichen Eigenschaften sind in Bezug auf die Ernährung der unter den Reihern proportio- nell kürzeste Schnabel und seine nächtliche Lebensweise. In den untersuchten 51 Mageninhalten waren die Nahrungstiere folgendermassen verteilt (in der Reihenfolge der Häufigkeit, die Wirbel-bezw. Wirbellosen-Tiere ge- trennt, aufgeführt) : Fälle % Batrachia . . . . 21 41 Pisces . . . . 15 19.6 Micromammalia . . . . 10 17.6 Triton . . . . 8 15.6 Lacerta 3 5.8 Aves 3 5.8 Coleoptera aquatica ... 26 50.9 terrestria ... 15 29.4 Hemiptera aquatica ... 11 27.0 Larvae coleopt. aquat. . . . ... 7 13.7 Gastropoda 5 9.8 Odonata 4 7.8 Hemiptera terrestria 1 1.9 Forficula 1 1.9 Gryllus 1 1.9 Araneina 1 1.9 Die Hauptnahrung des Botaurus stellaris besteht nach meinem Material in Fröschen, die in mehr als zweimal so viel Fällen vertreten sind als die Fische und die letzteren nur mit 2 % mehr als die Kleinsäuger. Nach Madon 4 war 4. Madon, P. « Contribution à l’étude du Régime des Oiseaux aqua- tiques, III, Ardeiformes ». Alauda, 1935. — 417 — das Verhältniss auf Grund des Materials anderer Forscher betr. die Frösche und Fische umgekehrt. Sehr interessant ist die grosse Häufigkeit der grösseren Wasserkäfer- Arten ( Cybister, Dytiscus, Hydrous) in den Mageninhalten, die Del. Dr. Vertse. Schematische Darstellung der Ernährung von 1. Ardea p. purpurea L. — 2. Nycticorax n. nycticorax L. — 3. Botaurusst. stellarisL. - 4. Ixobrychus m.iniiuitusL. — 5. Ardeola ralloidea Scop., mit Betrachtung der wich- tigsten Ernährungstiere. vielleicht mit der nächtlichen Lebensweise des Botaurus in Zusammenhang gebracht werden könnte, wenigstens ver- lassen diese Käfer beim Eintritt der Dunkelheit das Was- ser und werden wahrscheinlich so mehr gefangen. - 418 Es folgt, der Gruppierung der Ergebnisse nach Nyctico- rax. Seine Hauptcharaktere für unsere Betrachtung sind : Ebenfalls gedrungenere Statur, kürzerer und etwas gebo- gener Schnabel, sowie kürzere Läufe. Er nistet meist auf Büschen und Bäumen, mitunter weiter von den Ernährungs- plätzen entfernt. Von 114 Mageninhalten sind : Fälle % Pisces 40 35.0 Batrachia 38 33.3 Triton 5 4.3 Micromammalia 4 3.5 Lacerta 4 3.5 Aves (penna) 1 0.8 Coleopt. terrestria 46 40.3 Coleopt. aquatica minora .... 28 24.5 Larvae coleopt. aquat. major. . 29 20.1 Hemiptera aquatica (Notonecta et Naucoris) 17 16.6 Insecta 12 14.9 Larvae odonat 12 10.5 Coleopt. aquat. maiora (Dytis- cus, Hydrous) 10 8.7 Odonata 8 7.0 Araneina 8 7.0 Hydrophilus caraboides 5 6.1 « Insecta aquatica » 4 5.2 Hymenoptera 4 5.2 Gryllus 4 5.2 Homoptera 4 5.2 Hemiptera terrestria 3 3.5 Gastropoda 3 3.5 Formicae 3 3.5 Diptera 3 3.5 Hemiptera aquatica (Nepa, Ra- natra, Corixa, Gerris) 3 3.5 Larvae Coleopt. aquat. minor. 2 1.7 — 419 — Fälle % Locustidae 1 0.8 Acridiidae 1 0.8 Gryllotalpa 1 0.8 Forficula 1 0.8 Bei Nycticorax sind die Fische mehr als bei Botaurus ver- treten, aber fast ebenso gross ist die Anzahl der Frösche. Dr. E. Moltoni (« Le Garzaie in Italia », Riv. ital. di Omit. 1936) fand in 117 Mageninhalten (ad., juv., pull.) Frösche und Froschlarven — wie ich aus der Liste herausbekommen habe — 5 9- mal, Fische 25-mal. In 31 Nestern wurden aber in den Auswürgungen Frösche und Froschlarven 20-Mal, und Fische 18-Mal gefunden. Nach meinen Erwägungen ist in Anbetracht des Schna- bels als Werkzeug und wegen der nächtlichen Lebensweise beim Nachtreiher ein Fischfressen in kleinerem Maasstabe begreiflich. Ardea purpurea ist nächst cinerea unsere grösste Art und weicht von den anderen Reihern in den meisten Punkten ab. In der Lebensweise sind Eigenschaften der Rohrreiher mit denen derjenigen Reiher, deren Lebenserscheinungen sich an freieren Stellen abspielen, mit einander verschmol- zen. Auch in der Körpergestalt ist dies ausgedrückt. Von den 113 Mageninhalten sind : Fälle % Pisces 59 52.2 Micromammalia 28 24.7 Batrachia 25 22.1 Lacerta 6 5.3 Triton 3 2.6 Aves (penna) 3 2.6 Larvae batrach 2 1.7 Coleoptera terrestria 52 46.0 Larvae coleopt. aquat. (Hy- drous, Dytiscus, Cybister, Acilius) 44 38.9 27 420 — Fälle % Odonata 35 30.9 Hemiptera aquatica . . . . 32 28.3 Goleoptera aquatica . . . . , 21 18.5 Acridiidae 15 13.2 Hymenoptera 14 12.3 Gryllotalpa 11 9.7 Fragmenta insect 10 8.8 Locustidae 4 3.5 Larvae odonat 3 2.6 Araneina 3 2.6 Crustacea 2 1.7 Hemiptera terrestr 2 1.7 Gastropoda 2 1.7 Diptera 1 0.8 Myriapoda (?) 1 0.8 Larva (?) 1 0.8 Von den Vertebraten stehen die Fische an erster Stelle, aber von einem derartigen Ueberwiegen, wie es früher ohne planmässige Untersuchungen behauptet wurde, kann keine Rede sein. Die Kleinsäuger sind mehr als die Frösche ver- treten, der Mäusefang in den Wiesen und Feldern bei dieser Art sehr üblich ist, ähnlich wie bei Ar dea cinerea. Von den Evertebraten haben besonders die grossen Wasserkäferlar- ven eine grössere Bedeutung. Ardeola ralloides hat eine mit Ixobrychus vergleichbare Statur und eine etwas mit dieser und zum Teil mit den an den mehr offenen Stellen lebenden Reihern ähnliche Lebens- weise. von den 108 Mageninhalten sind : Fälle % Pisces 34 31.4 Batrachia 29 26.8 Triton 5 4.6 Lacerta 2 1.8 Micromammalia 1 0.9 Naucoris - Notonecta 73 67.5 — 421 — Fälle % Larva coleopt. aquat. maior. ( Dytiscus , Cybister , Hy - drous) 60 55.5 Coleoptera aquatica minora . . 43 39.8 Coleoptera terrestria 41 37.9 Gryllotalpa 39 36.1 Araneina ................... 31 28.7 Odonata 18 16.6 Larvae odonat 10 9.2 Hymenoptera 9 8.3 Larvae coleopt. aquat. (indet.). 8 7.4 Fragmenta insect 7 6.4 Acilius-larva 7 6.4 Gryllus 6 5.5 Acridiidae 5 4.6 Hydrophilus caraboides 4 3.7 Diptera 3 2.7 Fragmenta insect, aquat. (in- det.) 2 1.8 Perlidae (?) 1 0.9 Locustidae (?) 1 0.9 Homoptera 1 0.9 Corixa 1 0.9 Formicidae 1 0.9 Von den Wirbeltieren sind die Fische am meisten vertre- ten, auch kleine Exemplare von Fröschen, von den Wirbel- losen sind die Larven der grossen Wasserkäfer, die Was- serwanzen und die Maulwurfsgrillen sehr bedeutend. Durch die Anwesenheit der Landkäfer wird das Bild hier (und möglicherweise auch bei anderen Reihern, z. B. bei dem Purpurreiher) eher verwischt, da diese auch durch die Ver- daung der Frösche secundär in den Magen gelangt sein können, wie andererseits auch die kleineren Wasserkäfer zum Teil so aufgenommen sein könnten, ebenso ein Teil der kleineren Landspinnen (bezüglich Ardeola cfr. Moltoni, Riv. Ital. Omit. 1936). — 422 — Ixobrychus minutus hat ebenfalls eine besondere Stellung unter den Reihern, aber wie erwähnt hat er mit Ardeola einige Berührungspunkte in Körperform und Lebensweise. von den 53 Mageninhalten sind : Fälle % Pisces 13 24.5 Batrachia 7 13.0 Triton 1 1.0 Micromammalia 1 1.0 Lacerta 1 1.0 Hemiptera aquatica 24 45.2 Coleoptera terrestria 16 30.1 Larvae 14 26.4 Coleoptera aquatica 6 11.3 Gryllotalpa 6 11.3 Odonata 5 9.4 Larvae odonat 4 7.5 Araneina 2 3.7 Crustacea (?) 1 1.0 Die Fische sind mehr als die anderen Vertebraten vertre- ten, aber nicht einmal per einem Viertel der Gesammtfälle. Unter den Evertebraten sind besonders die Wasserwanzen häufig, sowie die Larven von Wasserkäfern. Ich bemerke, dass beim Studium der Ernährungsoekolo- gie der Reiher die sichersten Ergebnisse besonders die möglichst zahligen Mageninhaltuntersuchungen ergeben können. Durch die Untersuchung der Gewölle oder Aus- würgungen kann man besonders über die Jungenverfütte- rung richtige Angaben bekommen, doch wäre es zweckmäs- sig solche von möglichst vielen Stellen untersuchen zu kön- nen, da wir auf dieser Weise eine Fehlerquelle beseitigen könnten. Ich betone dies umso mehr, da nach meinen Erfahrungen gewisse Gegensätze zwischen der Ernährung der sich selbständig ernährenden Altvögel und derjenigen der Nestjungen (z. B. beim Nachtreiher) bestehen, die aber vielleicht wenigstens in einem Teile der Fälle nur durch örtliche oder zeitliche Abweichungen von der Norm bedingt sind. DIE GESCHICHTLICHE ENTWICKLUNG DER VERBREITUNG DER WALDHÜHNERARTEN IN UNGARN VON Dr. Albert VERTSE (Budapest.) Die ehemalige Verbreitung unserer Waldhühnerarten können wir in Ermangelung genauer Daten beinahe aus- schliesslich nur auf Grund der Kenntnisse ihrer biologis- chen und der Pflanzen-urgeschichte verfolgen. Dies gilt namentlich für die wahrscheinliche Voraussetzung, dass sich die heutige, bis zum Fusse unseres Mittelgebirges hin- ziehendesenkrechte Verbreitung unserer Waldhühner auch auf die Tiefebene erstreckte. Diese Auffasung war bisher nicht erweislich, nachdem das gegenwärtige Bild der Pflan- zengeographie der Tiefebene diese ausschliesst, das der Vergangenheit hingegen infolge der schwer erforschbaren spezifisch geologischen Umstände nur lückenhaft bekannt war und wie es scheint bis auf die allerjüngste Zeit nicht ganz stichhältig ist. Man bemühte sich, den mit der grasi- gen südrussichen Heide verwandten Steppencharakter als in Folge einer natürlichen Entwicklung entstandenen Zus- tand in gar zu kräftigen Zügen hervorzuheben; die neuesten geographischen, klimatologischen und schliesslich pollena- nalytischen Untersuchungen der Torfmoore jedoch klärten auch die pflanzengeographische Vergangenheit der Tiefe- bene, welche Forschungsresultate zweifellos dartun, dass das heutige Bild der waldlosen, baumlosen Heide eine als Resultat eines künstlichen Eingriffs entstandene Kultur- steppe ist. Die vorgeschichtliche, genauer gesagt bronzezei- talterliche, ursprüngliche Pflanzenwelt der Tiefebene war — 424 — die Waldsteppe, an deren Stelle im Laufe der geschichtli- chen Zeit die Kultursteppe trat. Die auf knapp 100 Jahre zurückreichenden — auch auf das Vorkommen von Waldhühnern bezüglichen — genauen Daten der Vogelkunde spiegeln schon diesen stark verän- derten Zustand wieder. Es ist unzweifelhaft, dass man den auf das Vorkommen in der Tiefebene sich beziehenden, aus früheren Zeiten auftauchenden Angaben, die man bis jetzt, weil mit den Charakterzügen der heutigen Pflanzengeogra- phie nicht vereinbar, unbeachtet liess, grössere Bedeutung wird beilegen müssen. Die Resultate obiger Untersuchungen lassen deren Richtigkeit als wahrscheinlich annehmen. Ich wünsche in kurzen Umrissen die Umstände der Ver- breitung der Waldhühner in Ungarn zu erörtern, in dem ich den pflanzengeographischen Charakterzügen besondere Aufmerksamkeit schenke, welche auf die Verbreitung während der geschichtlichen Zeiten Licht werfen. Im Zusammenhänge damit versuchen wir jene Lücken auszu- füllen, welche seit den Daten des Vorkommens der Pleis- tocäenfossilien sich in der Faunageschichte des ungarischen Beckens bemerklich machen. Unseren einzigen Leitfaden für diese Bestrebungen bildet die auf Grund der pollenana- lytischen Untersuchungen umrissene Pflanzenurgeschichte, welche die wichtigsten pflanzengeographischen Veränderun- gen vom Ende des Pleistocän bis auf den heutigen Tag ver- folgt. Das heutige Bild der Verbreitung und des Vorkommens unserer Waldhühnerarten ist zweifellos das Resultat einer Entwicklung rückschrittlicher Tendenz, welcher Zustand abgesehen von der gewaltsamen Ausrottung schon deshalb nicht in jeder Hinsicht natürlich sein kann, da sich die heu- tigen Wälder infolge des Eingriffs der Menschenhand sowohl in ihrer Zusammensetzung, wie auch in der Vers- chiebung ihrer Grenzen, ferner infolge der durch Platzge- winnung der Nadelbäume sich ergebenden Verschiebungen bedeutend verändert haben. Ein äusserst störender Ums- tand ist, dass sich in der horizontalen Verbreitung oft eine unbegründet erscheinende Lückenhaftigkeit zeigt, wie z. B. der Mangel an Haselhühnern in den Wäldern des Mittel- 425 gebirges jenseits der Donau, welchen aufzuklären bis jetzt noch nicht gelungen ist. Es ist anzunehmen, dass der heu- tige unvollständige Zustand der Überrest eines in seiner einstmaligen Verbreitung mannigfaltigen und zahlreichen Zustandes ist, welcher infolge des Zungrundegehens der Wälder der Tiefebene und der Ebene im allgemeinen, sich in unseren Bergwäldern zusammendrängte; doch findet die- ser Rückstand nicht mehr vollständig befriedigende Lebens- bedingungen, sondern nur einen Zufluchtsort, ein Umstand, mit dem auch die Erscheinung Hand in Hand geht, dass sich der übriggebliebene Bestand an Haselhühnern in Gegenden ähnlichen geologischen Aufbaus und gleicher Vegetation, mit dem Verschwinden der Wälder parallel, von einander abgesondert hat. Infolge dieser verheerenden Fak- toren verringerte sich, da auch kein Nachschub möglich war, seine Fortdauer auf ein Minimum, seine Zahl sank, und an den meist isolierten Stellen, wie beispielsw. im Mit- telgebirge jenseits der Donau, ist er sogar ganz ausgestor- ben. Logisch kann man sich den Mangel an Haselhühnern in diesen Gebirgen nur in dieser Weise erklären, falls dort einst überhaupt welche vorhanden waren, wofür wir an- sonsten keine positiven Beweise haben. Im Gegenteil, die pflanzenurgeschichtlichen Daten weisen in diesen Gebirgen auf eine solche Pflanzenwelt hin, die die aussassigheit des Haselhuhns bis zum Einbruch der geschichtlichen Periode fast gänzlich ausschliesst. Hievon im Späteren noch die Rede sein. Heute ist das Haselhuhn noch unsere einzige bedeutende Waldhuhnart. In den Wäldern der Karpathen ist es fast überall vorhanden, hauptsächlich im östlichen Teil. Sein Vorkommen erstreckt sich bis zu den äussersten Gren- zen der den Fuss der Vorgebirge bedeckenden Laubwälder, und es gelangt im Laufe seiner Wanderung sogar bis in die die Tiefebene umsäumenden Wälder. Zwei Nistdaten lassen ihr einstmaliges Nisten in der Tiefebene als gegeben erschei- nen. Beide stammen aus der unmittelbaren Nachbarschaft ihres heutigen Vorkommens im Mittelgebirge, d. i. den Donauinseln, woselbst laut der einstigen Beschreibungen, B- 426 — damals noch Ueberreste der Urwaldvegetation der Teifebene zu finden waren. Das Birkhuhn hat in den Gebieten Ungarns an Zahl stark abgenommen. Es ist in den nordöstlichen Karpathen und in Transsylvanien vorhanden, neuerdings tauchte es auch, als Zwangfolge der damals in den Grenzgebieten der Steier- mark vorgenommenen Waldrodungen, an den westlichen Grenzen des Landes und auch in den Ausläufern der Alpen auf. Vom Birkhuhn ist uns bekannt, dass es den moorigen, torfigen Boden sehr bevorzugt, und deshalb war es ursprün- glich in den moorigen Sumpfwäldern zu Hause, ferner dass es die Birkenwälder liebt. Sein einstmaliges Vorkommen in den moorigen Birkenwäldern unserer Tiefebene ist heute schon feststehend. In der Nyirgegend war es auch vorhan- den und ist erst in der jüngsten Zeit ausgestorben, vor einem Jahrhundert machte man noch Jagd darauf. Wir stehen von der Besprechung der Verbreitung des Auerhahns ab, da mehrere künstliche Ansiedlungen dessel- ben stattfanden. Das Schneehuhn figuriert in der ungarischen Vögelfauna nicht, da wir über kein Beweisexemplar verfügen, auf Grund der verstreuten litterarischen Angaben ist jedoch sicher, dass es nur im letzten Jahrhundert endgiltig aus der Tatra, seinem letzten Zufluchtsorte verschwunden ist. Die reichen Fossilien geben ein klares Bild von der pleis- tocänen Waldhuhnfauna Ungarns. Die Ueberreste unserer Waldhuhnarten sind aus den cca. 17 Fundorten bekannt, die in den Mittelgebirgen rings um die Tiefebene erschlos- sen wurden. Es ist eine sehr interessante Erscheinung, dass während massenhafte Knochenüberreste von Auer, — Birk — und Schneehühnern vorgefunden wurden, Kno- chenreste von Haselhühnern nur von zwei Orten bekannt sind u. zw : aus O-Ruzsin in den Nordkarpathen und aus Krapina in den Ausläufern der Alpen. Trotzdem ein Gross- teil der Fundorte der zahlreichen Waldhunüberreste auf das Gebiet jenseits der Donau entfällt, kamen doch keine Knochenüberreste von Haselhühnern an den Knochenfun- dorten des niederen Mittelgebirges jenseits der Donau zum Vorschein, es fehlte also aus der Pleistocän-Fauna jenseits — 427 — der Donau das Haselhuhn. Das Bild der Pleistocän-Fauna kann aus der letzten Zeit der Vereisung stammen, die für die Waldvegetation des ungarischen Beckens nicht in so grossem Masse katastrophal war, wie für die nordwestli- chen Gebiete Europas ; die Eiszeit rottete die empfindliche- ren Bäume nicht gänzlich aus. Die niedrigere Berggegend Transsylvaniens bildet in der Eiszeit einen Zufluchtsort für Fichtenbäume. Mit dem Zurücktreten des Eises begann das Zurückwandern der Bäume in der Reihenfolge : Birke, Haselstrauch, Eiche, Buche. (Die pflanzenurgeschichtlichen Daten schöpfte ich aus der Arbeit des Dr. Bâlint Zólyomi : Geschichte von Zehntausend Jahren in Blumenstäubchen. Naturwissentschaftliche Mitteilungen 1936, Budapest). In der Birkenzeit herrschte auf dem ganzen Gebiete die Fichte (Pinus) neben ihr spielten die Birke und die Weide eine grössere Rolle. Gemischte Eichenelemente kommen schon zum Vorschein. Aus den Lössen jenseits der Donau auf dem Niveau der Tiefebene stellte man die Holzüberreste aus der Zeit des Urmenschen mit der moorigen Form der Zwergfichte fest. Von der ungarischen Tiefebene, wo man in diesem Zeitalter eine Lössheide annehmen muss, fehlen die Daten, ihre Grenzen aber von Föhren und Birkenhainen eingesäumt. Die herrschende Birken-und Fichtenvegetation musste für das Gedeihen der Waldhühner sehr günstig sein, ungefähr den selben Zustand spiegelt auch die Pleis- otcän-Fauna wieder. Das geringe Vorkommen von Laub- wald beweist, dass vereinzelte, zerstreute Vorkommen des Haselhuhns, welches dann zugleich mit dem Laubwald sich zu verbreiten und in die Berge hinauf zu erstrecken begann, wohin auch der Rückzug der Schneehühner sich richtete. Im darauf folgenden Zeitalter, welches die Botaniker, in die Zeit des Mittelsteinalters (Mesolithicum) reihen, war das Klima wärmer und trockener als heute. Fichte kommt reichlicher nur noch im Westen vor und die Elemente des gemischten Eichwaldes gelangen zur Herrschaft, hauptsäch- lich der Haselstrauch. Dies weist darauf hin, dass die Wäl- der noch keine geschlossene Einheit bildeten, sondern mit grossen Lichtungen abwechselten, auf denen warscheinlich — 428 — ausgedehnet eigenlebige Gebüsche wuchsen. In dieser Zeit fehlte noch die Buche, die Eichen aber zogen sich bis tief in den Gürtel der Karpathen hinein. Zu derselben Zeit wurde auch die Verbreitung des Haselhuhns ausgedehnter, doch war es in den mit Fichten dicht bewachsenen westli- chen Gebieten jenseits der Donau noch immer nicht vor- handen. Die Auer-und Birkhühner verbreiteten sich weit in die Berge, das Schneehuhn aber zog in diesem warmen Zei- talter in die höchsten Bergregionesein abnehmen trat also schon in diesem Zeitalter ein. In dem Eichenzeitalter dauert die Wärme weiter an, der Niederschlag nimmt zu und die Heide der Tiefebene bewal- det sich. Für unsere Waldhuhnarten, mit Ausnahme des Schneehuhns, bietet sich die Möglichkeit in die Tiefebene hinunter zu ziehen. Beachtenswert ist der Umstand, dass in dem Bakonyer Wald die Föhre noch immer eine grosse Rolle spielt. In den nordöstlichen Teilen der Mittelgebirge fehlt sie schon, folglich ist das Gebiet jenseits der Donau noch immer ein ungünstiger Aufenthaltsort für das Hasel- huhn. Dieses Zeitalter fällt mit der Kultur der neuesten Zeit zusammen. Im ersten Teil des nächsten Buchenzeitalters (es ents- pricht dem Bronzzeitalter) wächst in unseren Mittelgebir- gen noch immer die Fichte. An Stelle der Eiche des vorhe- rigen Zeitalter tritt am Rande der Ebene, dort wo sie heute fehlt die Buche und die Weissbuche. Das Klima geht in ein mässigeres über. In dieser Zeit befindet sich der meiste Wald auf der Tiefebene. In dieses Zeitalter fällt die aller- grösste Verbreitung der Waldhühner sowohl in den Gebir- gen wie auch in der Tiefebene. Es ist von grosser Bedeu- tung, dass in dieser Zeit (Bronzezeitalter), welche der unmittelbare Vorläufer des heutigen Waldbestandes ist und die als Vegetationstypus sich eigentlich von heutigen nicht wesentlich unterscheidet, der Bakony und die ihm benach- barten Mittelgebirge für das Fortkommen des Haselhuhns noch immer ungeeignet sind. Der zweite Teil des Buchen- zeitalter reicht schon bis in die Gegenwart hinein und ist die grosse Platzeroberung der Buche charakteristisch. Die Tanne verschwand auch die Buche verliert an Raum und — 429 — verschwindet vom Rande der Tiefebene. Die Eiche herrscht vor. Es entwickelt sich also das pflanzengeographische Bild der geschichtlichen Zeiten, das ohne Einmischung der Menschenhand noch bis auf den heutigen Tag bestehen würde. Auf Grund desselben würde auf der Tiefebene eine waldig-moorige Steppe sein, darauf würde die Eichenregion folgen, nach dieser die Buche und diese würde von der Region der Fichten umgrenzt sein. Wenn wir aus dem Obgesagten die Lehre hinsichtlich der Vergangenheit der Verbreitung der Waldhühner ziehen wollen, so ist es in erster Reihe ins Auge springend, dass die gegenwärtige Verbreitung des Haselhuhnes in Ungarn, hauptsächlich dass es jenseits der Donau fehlt, auf Grund der diesem Zeitalter eigentümlichen pflanzengeographischen Daten ein Bild aufweist, wie es im ersten Teil des Buchen- zeitalters sein konnte. Es ist zwar unwahrscheinlich, dass seit der vom Bronzealter an verflossenen Periode das Hasel- huhn nicht imstande gewesen wäre, sich auch in dieses Gebirge zu verbreiten; unsere Wälder der Mittelgebirge grosser Ausdehnung unterscheiden sich nämlich ebenso was den geologischen Aufbau, wie auch die Vegetation betrifft, nicht von den gegenwärtigen Verbreitungsgebieten des Haselhuhns. Wir müssen daher annehmen, dass der gegenwärtige Mangel an Konsequenz auch beweist, dass das Haselhuhn dort nicht ureinheimisch war, und der Druck der Kultur es an seinen jetzt in Gang befindlichen Verbreitungsbestrebungen hinderte. Oder aber es hatte dieses Gebiet schon unter seine der Verbreitung dienenden Gebiete einverleibt, ist jedoch unter dem Zwang der Kultur, in zurückreichender Reihenfolge, und infolge der mittler- weile eingetretenen Isolierung dort zuerst ausgestorben. Seine einstige Verbreitung in der Tiefebene ist auch auf Grund der minderwertigen Daten als sicher zu betrachten, doch war dieselbe vermutlich nicht grossen Umfanges, und konnte das Haselhuhn voraussätslich nur die mit Wachhol- dern gemichten Eichenwälder bewohnen. Die Verbreitung der Birkenwaldhühner hatte jedoch umso grössere Dimen- sionen annehmen können. Die nichtzusammenhängenden moorigen Birkenwälder unserer Tiefebene, hauptsächlich — 430 — die Alluvien und Ueberschwemmungen der Flüsse waren ein gedeihliches Existenzgebiet für sie. Die letzten Ueber- reste dieser Birkenmoore bestehen noch heute. Das Schnee- huhn, wie bereits erwähnt, weicht in dem Haselstrauchzei- talter, das wärmer als das heutige war, rapid zurück und kann nur auf der Spitze unserer höchsten Gebirge am Leben bleiben, solche ihm entsprechenden Aufenthaltsorte findet es aber nur sehr wenige. Eben deshalb konnte nur ein Teil des Bestandes in der Tatra bis zu den jüngsten Zeiten erhalten bleiben, wo er erst im Laufe des letzten Jahrhun- derts zugrundeging. HORMONIAL CONTROL OF SEASONAL PHENOMENA IN BIRDS BY Emil WITSCHI (State Unversity of Iowa, U. S. A.) The ornithological literature presents to the experimental biologist a wealth of excitingly interesting facts, inviting laboratory studies to expose the underlying mechanisms and causal relationships. For some years I have been enga- ged in investigations on seasonal phenomena. Migration and molting as well as the whole complex of breeding changes are probably linked up in some ways with endocrine organs, though the relationships are still entirely obscure in the case of migration and also nearly so with respect to mol- ting. It is well known that administration of large amounts of thyroid or of thyroxin often causes loss of feathers and that this led many investigators to ascribe to the thyroid the role of a determinator in the normal process of molting. However investigations in our laboratory showed that maximum stimulation of the thyroids of various species of Finches with thyrotropic hormone fails to induce molting. The slight rise of thyroid activity which one observes in normally molting birds is due to increased loss of heat by the partially deplumed bird. It is a consequence and not the cause of molting (Miller ’38). Work on sexual periodicity has progressed more success- fully. In 1928, Rowan reported upon the induction of a pre- mature breeding condition in passerine birds by artificially 432 prolonged day length in midwinter. Approaching the pro- blem from a different angle we were able to show (Witschi (’35) that by injection of gonadotropic hormones the quies- cent gonads of non - breeding birds can be brought into breeding condition, and egg laying may be induced out of season. The suspected light - hypophysis - gonad rela- tionship was directly demonstrated by Benoit’s experiments on immature Ducks. However while it can be taken for granted, that the enormous growth of the gonads during the breeding season is always directly induced by hypophy- seal activity, the role of light as a first cause is of a more uncertain nature. There are many notable exceptions to the rule that birds breed in spring. Tropical birds most often seem to breed during the rainy season, and if transferred into northern countries breed in the fall. Pyromelana fran- ciscana and Steganura paradisea of tropical Africa, in cap- tivity at Iowa City, come into breeding condition exactly 6 months later than Starlings, Goldfinches ans Sparrows which are kept in the same animal quarters. Our experi- ments (Rily and Witschi, ’38) convince us that basically there exists an intrinsic year cycle of hypophyseal activity, which by external factors, such as light, can be modified but not entirely offset. One is generally inclined to assume that secondary sex characters depend on hormones which are produced by the sex glands. It is indeed true, that the development of male and female gonoducts in passerine birds follows seasonally that of the gonads. In castrated males and females the gono- ducts remain permanently in the reduced condition which is characteristic for the quiescent season. Injection of androgens brings about a rapid development of the male genital ducts while injection of gynogens produces the func- tional growth of the oviducts. At the same time the hor- mones of the sex glands control also the changes in bill color which are observed in several species. In the House Sparrow and in many Weaver Finches of the genus Pyro- melana the beak of the male turns jet black during the breeding season while it is of a light horn color or almost white during quiescence. In castrates, these bills remain 433 — permanently white but injection of androgenic hormones makes them turn black. Of particular interest are cases like that of the Starling (Sturnus vulgaris) where the bills of both sexes turn yellow during the breeding season. We have been able to show (Witschi and Miller ’38) that the female Starling is highly ambisexual with respect to hor- mone production; releasing, during the breeding season, high quantities of male as well as of female sex hormones. This ambisexuality shows also in the seasonal increase of the rudiments of male gonoducts which are found in most if not in all female birds. Furthermore it is probably the cause of ambisexual behavior, which is so often observed in female birds during the mating season. So far, I know only of one instance of control of bill color by female sex hormones (gynogens). This is the case of Quelea quelea, the Red-billed Weaver. In castrates and in normal males the bill is of a Vermillion red color all the time. In females it is red during the quiescent season but yellow during the breeding period. Injection of ovarial hor- mones into any red billed individual will cause the color to turn yellow. The most intricate and at the same time most attractive problem was that of the change of nuptial and eclipse plu- mages, which is observed in numerous species of birds. I have especially investigated this phenomenon in some spe- cies of African Weaver Finches. Castration does not at all distroy this cycle. Though it is true that the eclipse plu- mage of castrates is often not completely of the hen type but assumes some intermediate condition, the fact that a full cock’s plumage appears only in the breeding season makes it clear enough that the plumage cycle is not depen- dent of gonodal hormones. In fact we found out soon that it is controlled by the hypophysis. Any henfeathered speci- men can be induced to regenerate cock feathers by the injection of gonadotropic hormones, extracted from pitui- tary glands. This is of considerable interest, first because it is the only known direct somatic reaction to gonadotropic hormones, and secondly because it furnishes clear evidence — 434 — that the hypophyseal seasonal cycle persists even after cas- tration. By the injection of dry powdered hypophysis of many different species and various fractionated extracts we are now able to show that the nuptial plumage is induced solely by the luteinizing fraction of the gonotropic hor- mones. The follicle stimulating fraction as well as the mam- motropic, the thyrotropic, the adrenotropic and the chro- matophorotropic hormone are definitely ruled out. Nor does the gonadotropic principle of the human placenta produce any positive effects. The circumstance that the nuptial fea- ther reaction is independant of all other hypophyseal prin- ciples makes it a valuable specific indicator of the luteini- zing hormone. The positive feather reaction has so far been obtained with hypophysis of immature Salmon (teleosts; 40 mg), Gar-pike (ganoids; 6 mg), Turtle (reptiles; 20 mg), Starling (15 mg), Turkey (5 mg) and various mammals (table I). The value of these substances in rat units does not parallel their effectivenes in producing the feather reaction, as may be seen from the following table I. The difference is due to the fact that the «rat unit » is either purely an effect of the follicle stimulating hormone or a product of follicle stimu- lating and luteinizing mixtures, while the feather reacts only on the luteinizing fraction contained in the assayed powders. It appears that the human hypophysis is nearly free of luteinizing hormone. By extraction and fractionation one can get a concentrate of luteinizing hormone from sheep hypophysis which gives the feather reaction at the dose of 0,5 mg. There remains to explain why the female Weavers do not acquire the nuptial plumage. The fact that they do not, like the males, pass through a molt at the beginning of the sea- son is irrelevant, since deplumed areas regenerate hen fea- thers at any time of the year. Ovariotomized females acquire however the seasonal breeding plumage. It is evi- dent that it is the ovary that prevents the assumption of the cock plumage and we are able to show that it is the ovarial (gynogenic) hormone that acts as an inhibitor. 435 — Table I Minimal doses of dry hypophyseal powders which bring about a positive feather reaction in Pyromelana fran- ciscana. DONOR MG RU (rat units) Turkey, Sheep, Bull 5 0,1 - 0,5 2 — 5 Bat 10 Horse ... 15 10 Man more than 50 20 and more 28 NOUVELLES EXPÉRIENCES SUR LE SENS D’ORIENTATION CHEZ LES OISEAUX PAR LE Comte Kazimierz WODZICKI ( Warszawa , Pologne) Le problème de la faculté d’orientation chez les oiseaux, surtout chez les migrateurs, n’a cessé d’intéresser les biolo- gistes. Dans le présent mémoire, il sera uniquement ques- tion des oiseaux sauvages, bien que ce problème ait été surtout étudié chez les pigeons voyageurs. Je me permettrai de faire remarquer que chez ces derniers nous avons presque toujours affaire à un entraînement plus ou moins systématique dont il ne peut être question chez les oiseaux sauvages, surtout les migrateurs. C’est à K. Loos (1907), que revient le mérite d’avoir entrepris les premières expériences, surtout sur des Hiron- delles. Les résultats de ces expériences, publiés dans une Revue peu répandue, ont passé presque inaperçus, quoi- qu’il eût réussi à obtenir des résultats positifs. Indépendem- ment du travail cité, des expériences de large envergure furent exécutées par Watson et Lashley (1915), aux îles Tortuga et Key-West, dans le golfe du Mexique, sur les espèces Anous stolidus et Sterna f uliginosa. Ces auteurs ont obtenu de splendides records, comme des retours par mer de ces oiseaux d’une distance de 1.800 km. en ligne droite. Enfin, des travaux plus récents, il faut encore citer les résul- tats obtenus par Dircksen (1932), sur Sterna paradisea et St. sandvicensis, à des distances de quelques centaines de kilomètres. C’est en 1933 que j’ai eu le loisir, avec mon confrère R. J. Wojtusiak (1934), d’entreprendre nos premières 438 expériences systématiques sur les Hirondelles de cheminées (Hirundo rustica J. Les oiseaux en question furent transpor- tés dans des cages enveloppées de papier foncé, en train ou en voiture, à des distances variant de 10 à 120 km. Nous avons pu constater non seulement le retour d’un très haut pourcentage des oiseaux mis en liberté, mais nous avons pu aussi trouver une vitesse moyenne du vol de retour très différente. Chose particulière, les mêmes records ont pu être constatés chez des oiseaux transportés dans des condi- tions météorologiques peu favorables (pluie, vent, etc.) ; dans ces cas, nous avons constaté un retard assez sérieux du vol de retour. Mais, détail encore plus intéressant, il y a accroissement de vitesse moyenne du vol de retour avec l’augmentation de l’éloignement. Autrement dit, la vitesse moyenne, qui ne dépassait pas 5 km. /h. à 10 km. de dis- tance, parvenait à dépasser 35 km. /h. chez les oiseaux mis en liberté à 120 km. de distance. Cela semble être d’autant plus remarquable qu’il était peut-être possible aux oiseaux lâchés à 10 km de distance, de reconnaître en général leur paysage familier des environs de leur village natal ; mais c’était chose impossible à admettre à une distance de 120 km. Comme hypothèse de travail, nous avons admis qu’il existe chez les oiseaux sauvages un sens d’ailleurs assez mystérieux d’orientation : l’oiseau une fois mis en liberté pendant un laps de temps K (constant), cherche la direction dans laquelle se trouve son nid. Cette valeur, c’est- à-dire le temps indispensable pour que ce mystérieux sens d’orientation puisse agir, étant constante, nous explique l’augmentation de la vitesse du retour avec l’accroissement de la distance. Grâce au travail de Hildprecht (1935), nous savons aussi que les oiseaux non migrateurs disposent d’une faculté de s’orienter, quoique dans un degré beaucoup moins pro- noncé. Mais c’est surtout Rüppell (1934 a et b, 1935, 1936 et 1937), qui a réussi à augmenter nos connaissances par ses expériences à grande envergure, surtout sur des Hirondelles, des Étourneaux et des Torcols. Rüppell a pu constater le retour des Étourneaux d’une distance de 340 km., des Tor- cols de 1.500 km., enfin celui des Hirondelles, de 1.850 km. — 439 en ligne aérienne. Il est utile de mentionner que, dans maintes de ces expériences, les oiseaux avaient à franchir soit des montagnes (Alpes), soit la mer. Un autre détail intéressant à mentionner est le fait d’avoir eu la chance de recueillir quelques signalements d’oiseaux mis en liberté et tués par hasard pendant leur vol de retour : tous ces records se trouvaient, à peu d’exceptions près, sur la ligne droite aérienne reliant le point de la mise en liberté et la localité natale des oiseaux en question : le vol de retour se poursuivait donc par le chemin le plus court. Dans un travail spécial, nous avons eu le loisir d’étudier d’une façon plus détaillée l’influence de la nuit et des mon- tagnes sur la faculté d’orientation des Hirondelles (Wojtu- siak, Wodzicki et Ferens, 1937). Nous avons trouvé le même sens d’orientation, quoique la vitesse du vol de retour soit sensiblement diminuée, surtout dans les expériences d’orientation pendant la nuit. En passant aux résultats des expériences exécutées dans mon pays en 1937, je voudrais en premier lieu mentionner ceux obtenus par Wojtusiak et Ferens (1938). Un certain nombre d’Hirondelles a été successivement transporté à des distances de 148, 254, 292, 332, 374, 504, 628 et 660 km. Une attention toute particulière a été apportée à observer exactement le temps de l’arrivée des oiseaux au nid natal. Un nombre considérable de retours a pu être constaté, arri- vant parfois jusqu’à 90 %. Ces records ont pu être enregis- trés dans une table, auxquels les auteurs ont ajouté les résultats obtenus par d’autres (Wodzicki et Wojtusiak, Loos et Riippell), de sorte qu’ils ont réussi à calculer la vitesse moyenne des vols de retour des Hirondelles, à des distances variant entre 6,5 km. et 1.850 km. Ces vitesses moyennes ont été représentées au moyen d’une courbe à parcours très caractéristique : la vitesse moyenne du vol de retour des Hirondelles subit un accroissement sensible et caractéristique à partir de 6,5 km. jusqu’à 100-120 km. Ne dépassant pas 1 km. /h. à 6,5 km., elle augmente jusqu’à 42.9 km. /h. à une distance de 100 km. De 100 jusqu’à 150 km., elle semble diminuer, pour rester à de plus grandes distances à peu près constante, variant de 10 à 20 km. /h. 440 — Cette variabilité, ne dépassant d’ailleurs jamais 20 km. /h., est probablement due à l’action d’autres facteurs (condi- tions météorologiques, obstacles naturels, etc.). Comme conclusion des expériences citées ci-dessus, les auteurs admettent qu’à des distances dépassant environ 150 km., les oiseaux s’orientent uniquement grâce à l’existence d’un sens d’orientation, sens d’ailleurs assez mystérieux quant à sa localisation. L’accroissement de la vitesse moyenne du vol de retour, pour des parcours dépassant 150 km., est expliqué par l’état psychique des oiseaux : les Hirondelles transportées à de petites distances reconnaissent en général le paysage et consacrent librement du temps à rechercher leur nourriture. Transportées à de plus grandes distances, de plus en plus inquiètes de se trouver en pays inconnu, elles tâchent de retrouver le plus tôt possible leur chemin de retour, grâce au sens d’orientation qui les conduit à une vitesse relativement constante. C’est aussi en 1937 que j’ai réussi, avec mes collabora- teurs (Wodzicki, Puchalski et Liehe, 1938), à entreprendre les premières expériences avec des Cigognes blanches, oiseau particulièrement intéressant à étudier tant en raison de ses migrations si caractéristiques que de son vol voilier, complètement différent de celui des Hirondelles et même des Étourneaux ou Torcols. Treize Cigognes adultes (voir table I), ont été transpor- tées aux mois de juin et de juillet 1937, soit en voiture, soit en avion, à de petites et de grandes distances. La plupart des oiseaux capturés possédaient un nid avec des petits, quoique nous ayons constaté le retour d’oiseaux ne possé- dant qu’un nid sans œufs ni petits. Un nombre assez consi- dérable de retours a pu être constaté : 9 oiseaux sur le total de 13, soit environ 70 %. Le choix des directions et des localités de la mise en liberté dépendait d’un nombre de fac- teurs techniques. Néanmoins, les Cigognes expérimentales ont été transportées dans différentes directions, l’ouest excepté (W.-E.). Il est intéressant de noter qu’avec le transport aérien d’un lot de Cigognes à Lydda (Palestine), à une distance de 2.260 km. en ligne aérienne, nous avons obtenu un nouveau — 441 — record de distance (celui de Rüppell, avec les Hirondelles, était de 1.850 km. en ligne aérienne), distance à laquelle les oiseaux sont encore en état de retrouver leur pays natal. La vitesse du vol de retour de la Cigogne, comparée à celle des Hirondelles, est, à de petites distances, d’environ 1/2 à 1/3 plus faible, tandis que dans de longs parcours, au contraire, elle s’en rapproche sensiblement. Il est évidemment pro- bable que les Cigognes, à des distances considérables, réussissent à utiliser, avec leur vol voilier, des courants d’air favorables, ce qui leur permet d’atteindre une vitesse moyenne de retour presque égale à celle des Hirondelles. Avant d’arriver aux conclusions, je voudrais encore signa- ler un phénomène d’ordre plutôt psychologique, mais néan- moins assez intéressant. Les oiseaux mis en liberté ne se sont jamais immédiatement envolés. Un laps de temps variant de quelques minutes à une demi- journée, était tou- jours consacré à une toilette des plus soignées. Il est plau- sible que les plumes, mises un peu en désordre pendant le séjour dans une cage de transport, devaient être arrangées afin que le plumage retrouve sa ligne, pourrait-on dire, aérodynamique. C’est seulement cette besogne terminée que les oiseaux s’envolaient, comme d’ordinaire le font les Cigognes, en courant de dix à quinze mètres sur le sol contre le vent. Le départ était toujours individuel. Après quelques minutes, les oiseaux atteignent une hauteur de 150 mètres environ, et ensuite planent pendant 8 à 22 minutes. Sur quatre expériences où les oiseaux ont pu être observés, ils ont, à la fin, toujours choisi la direction de leur village natal. Les observations ci-dessus semblent coïncider d’une façon extraordinaire avec celles de Rüppell et surtout de Wodzicki et Wojtusiak, favorisées par les dimensions de l’oiseau, facile à observer à l’aide d’une jumelle pendant longtemps. Il est probable que chez les Cigognes, il existe une aptitude de s’orienter dès les premiers moments du vol de retour, qui leur permet de choisir la direction de leur pays natal. Naturellement, la question du rôle des facteurs d’ordre visuel (« kinästhethische Faktoren » des auteurs alle- mands), ne peut être encore élucidée et demande de nou- velles expériences. 442 — En concluant, les résultats des expériences d’autres auteurs et celles que j’ai eu l’honneur de présenter, nous permettent d’admettre l’existence d’un sens spécial d’orien- tation, très bien développé chez les oiseaux, probablement surtout chez les oiseaux migrateurs. Il est évidemment pro- bable que c’est le même sens que possèdent aussi d’autres animaux, par exemple l’anguille chez les poissons, le chat chez les mammifères, peut-être même l’homme, surtout à l’état sauvage. L’existence d’un sens spécial une fois admise, il resterait aux recherches postérieures à élucider la loca- lisation de ce sens mystérieux. C’est au savant physicien français Ch. Viguier qu’incombe le mérite de supposer, non seulement l’existence d’un sens de ce genre, mais aussi l’hypothèse de sa localisation dans l’oreille interne des oiseaux, hypothèse considérée intéressante et digne d’étude par notre éminent confrère le Professeur Stresemann. Selon cette hypothèse, l’oiseau serait sensible aux courants magnétiques, autrement dit le magnétisme terrestre lui per- mettrait de s’orienter dans l’espace et de reprendre au vol de retour la bonne direction. Peut-être les statolithes situés dans l’oreille interne constitueraient cet appareil récepteur. Des expériences ayant comme but de soustraire l’oiseau à l’influence du magnétisme terrestre, en le plaçant dans un champ magnétique spécial par la disposition d’aimants sur le bec ou la tête, sont projetées par l’auteur pour cet été. Peut-être nous permettront-elles de soulever le voile dont est recouvert, d’une façon si jalouse, le mystère de l’admi- rable faculté des oiseaux de s’orienter dans l’espace et de retrouver leur village natal, éloigné de milliers de kilo- mètres, séparé par des chaînes de montagnes et autres obs- tacles. BIBLIOGRAPHIE 1. Dircksen (R.). — Die Biologie d. Austernfischers, d. Brandschwalbe u. d. Küstenseeschwalbe n. Beo- bachtungen u. Untersuchungen im Norderoog. J. f. OrnithoL, LXXX, 4, 1932. — 443 — 2. Hilprecht (H.). — Heimfindeversuche mit Winter- vögeln. D. Vogelzug, 6, H. 4, 1935. 3. Loos (C.) . — Ein Beitrag z. Frage über d. Geschwindig- keit d. Fluges d. Vögel Ornithol. Monatsber. XV, 2, 1907. 4. Ruppell (W.). — Versuche z. Ortstreue u. Fernorien- tierung d. Vögel. II. (Verfrachtungsversuche mit Sturnus vulgaris von Schein). Vogelzug, 5, 1934. 5. Ruppell (W). — Versuche z. Ortstreue u. Fernorien- tierung. III. (Verfrachtungsversuche mit Hirundo rustica u. Delichon urbica v. H. Warnat). Vogel- zug, 5, 1934. 6. Ruppell (W.). — Heimfindeversuche mit Staren 1934. J. f. Ornithol., LXXXIII, 1935. 7. Ruppell (W.). — Heimfindeversuche m. Staren u. Schwalben 1935. Ibidem, LXXXIV, 1936. 8. Ruppell (W.). — Heimfindeversuche mit Staren, Rauchschwalben, Wendehälsen, Rotrückenwürger u. Habichten (1936). Ibidem, LXXXV, 1937. 9. Watson (J. B.) and Lashley (S. K.). — Homing and related activities of Birds. Papers from Dep. of Mar. Biol, of the Carnegie Institution of Washing- ton, VII, Pubi. 211, 1915. 10. W ojTusiAK (R. J.) et Ferens (Br.). — En voie de publi- cation, 1938. 11. Wo JT usi a k (R. J.), W ODZicKi (K.) and Ferens (Br.). — Untersuchungen ueber d. Orientation u. Geschwin- digkeit d. Fluges b. Vögeln. II. Weitere Versuche an Schwalben : Beeinflussung durch Nacht u. Gebirge. Acta Ornithol. M. Z. P., II, 4, 1937. 12. Wodzicki (K.), Puchalski (W.) und Liehe (H.). — Idem. III. Untersuchungen an Störchen (Ciconia c. ciconia L.). Ibidem, II, 13, 1938. 13. Wodzicki (K.) und Wojtusiak (R. J.). — Idem. I. Experimente an Schwalben (Hirundo rustica Linn.). Ibidem, I, 8, 1934. Table 444 w Ed ce o 33 > Ed Ed a Q 03 P, «3 03 73 o 03 > 03 S S.2 o © CO &Q.g 50 O CO CO .a a: 05 ^ aivMois aia v anoiaa a a inoq xavasio a auaivroNi aiavaoBd aaivaaMin Na aMMaiaav 3Non \Ta o • 20 aoA na Monoaaia H ta r «3 g. i § J « &£ _o o 0- tUD o o Cl -5d 03 CO 73 r- Cr IT' r» U CO 05 05 CO 05 nri Ò5 CO 05 'TH H — >— i_3 ' ◄J O > > î> > * 20 oô Ol Gn (M xavasio, a nuaivoN 30Naiaadxa(a aa ouawnN Nous admettons, d’accord avec Schüz, que le vol s’effectue uniquement pendant le jour. RÉPARTITION ET ÉCOLOGIE DE LA CIGOGNE (C1C0NIA C. CICONIA L.J DANS LE SUD ET LE SUD-EST DE LA POLOGNE PAR LE Comte Kazimierz WODZICKI ( Warszawa, Pologne) C’est en 1933 que j’ai commencé mes travaux sur la répartition, la biologie et l’écologie, ainsi que la protection de la Cigogne dans le palatinat de Cracovie. En 1934 j’ai réussi, au moyen d’une enquête administrative, (pie j’ai eu la possibilité de contrôler moi-même, à rassembler les matériaux concernant les palatinats de Silésie polonaise et de Lwôw; enfin, en 1937, ceux des palatinats de Stanistawôw et de Tarnopol (voir Wodzicki, 1933, 1934, 1936, et en voie de publication). Dans le présent mémoire, je voudrais présenter quelques résultats d’ordre plutôt général, permettant d’éclairer nos notions concernant cet oiseau si fréquent et si caractéris- tique, l’oiseau favori, enfin, des habitants de mon pays. Comme nous aurons la possibilité de le voir ci-dessous, les conclusions de cette étude sur la Cigogne dans le Sud de la Pologne dépassent même le but primitif des recherches. La RÉPARTITION DE LA ClGOGNE Des cartes nous démontrent la distribution des nids occupés par un couple de Cigognes en 1933, pour le pala- tinat de Cracovie; en 1934, pour les palatinats de Silésie — 446 — et de Lwów, et enfin, pour l’année 1937, pour les palatinats de Stanistawôw et de Tarnopol. Dans le palatinat de Cracovie, il est aisé de s’apercevoir que la grande masse des Cigognes se trouve dans le nord de cette province, en général dans le bassin de la Vistule, au nord des montagnes et de leurs contreforts. Une partie, rela- tivement petite, de l’effectif des 869 nids seulement relevés sur 17.380 km2 en 1933 dans cette province, se trouve dans les vallées du pays accidenté en remontant, chose vraiment très particulière, jusque dans les Tatras, où j’ai pu consta- ter la présence de quelques nids à une altitude de 600 m., fait constaté, je crois, pour la première fois en Europe. Un autre détail bien plus intéressant à noter, c’est que la disposition des nids est strictement liée aux conditions d’ordre écologique : tous les groupements, considérables à certaines exceptions près, se trouvent dans les régions agri- coles des plaines; la limite de celles-ci constitue celle du groupement le plus important de nids de Cigognes. Dans l’ouest du palatinat de Cracovie, nous apercevons un groupement relativement grand de Cigognes se reliant d’ailleurs avec un autre dans le palatinat de Silésie. Ce groupement se trouve sur un terrain aménagé par l’homme depuis des siècles pour la pisciculture, nommé le « pays des grenouilles » et très bien adapté aux besoins des oiseaux. Une autre carte nous montre la répartition de la Cigogne dans le palatinat de Silésie. Un total de 211 nids sur un ter- ritoire de 4.176 km2 est réparti surtout dans le nord de cette province et dans le sud, au-dessous des contreforts des Bes- kides, régions séparées par un district fortement industria- lisé, ne permettant qu’exceptionnellement la nidification de notre oiseau. Contrairement aux opinions de Schiiz, j’ai pu constater que de larges forêts ne formaient pas d’obstacle absolu à la nidification de notre oiseau. Enfin, dans le sud, à l’excep- tion de la partie du pays occupée par les Beskides et leurs contreforts, nous trouvons environ 66 % du total des nids de Cigognes de ce pays, surtout dans la région de Pszczyna. C’est au premier abord dû à la conformation du terrain, à sa ressemblance avec celui destiné à la pisciculture, men- tionné à propos du palatinat de Cracovie. Cette région, se — 447 — trouvant entre les bassins de l’Oder et de la Vistule, se dis- tingue par une « érosion calmée », soit une richesse d’eau de surface qui nous explique l’abondance de cet oiseau dans cette région. Le palatinat de Lwów se distingue par une très grande abondance de nids de Cigognes : un total de 7.007 nids occupés en 1934, sur une superficie de 26.152 km2, soit 24,7 par 100 km2. Un coup d’œil sur la carte de distribution des nids nous démontre qu’il y a quand même des régions où la Cigogne est particulièrement nombreuse. Par exemple, dans le district de Rudki, nous arrivons, sur une superficie de 670 km2, à une densité de 709 nids occupés, soit 105,8 nids sur 100 km2, chiffres qui, jusqu’à présent, constituent un record en les comparant avec les autres régions étudiées en Pologne ou en Europe Centrale. En considérant la carte du palatinat de Lwów, on est frappé par la faible densité des nids dans le sud et une partie de l’ouest, ainsi que dans le nord de cette province, compensée d’ailleurs largement par d’amples aggloméra- tions dans le centre et le sud-est. Cette distribution de la Cigogne est aisément expliquée par les régions géographiques du palatinat en question. De premier abord, nous voyons le plus grand nombre distribué dans les régions de plaines et de vallées, surtout celle de la Vistule. De même s’explique l’absence ou la rareté de cet oiseau dans le sud, occupé par les Carpathes et leurs contre- forts, ou dans le nord, riche en falaises; une exception tou- tefois est la région de Krosno-Sanok, large vallée tertiaire. De premier abord, l’absence de notre oiseau, presque com- plète dans la région des marécages de Sambor, de même sa grande abondance dans la région du centre, bien visible sur la carte, semble étrange; à mon avis, le petit nombre des Cigognes dans la région des marécages est expliquée par l’absence presque complète de bâtiments et d’habitations humaines, sites particulièrement recherchés par la Cigogne pour établir ses nids, question sur laquelle nous revien- drons encore plus loin. D’autre part, la grande richesse en Cigognes du centre du palatinat (entre autres dans le dis- trict de Rudki), malgré la présence de collines et même de — 448 — falaises, est expliquée par la présence d’une « érosion cal- mée » séparant d’une façon très peu distincte les affluents des deux grands bassins européens, à savoir les affluents de la Vistule se dirigeant vers la Baltique, et ceux du Dnies- ter se déversant dans la Mer Noire. Variations de la population des Cigognes DANS LE TERRITOIRE ÉTUDIÉ Je voudrais parler brièvement d’un problème étudié d’une façon si consciencieuse dans les excellents travaux du D1 Schüz et du D1 Hornberger : les larges variations en nombre de la Cigogne blanche, surtout sur le territoire alle- mand. Hélas ! la vaste échelle de mes enquêtes (uniquement à titre d’exemple : j’ai reçu plus que 2.000 réponses à un questionnaire d’une dizaine de questions, dans le palatinat de Lwôw), dont j’ai l’honneur de présenter ici une partie des conclusions, ne m’a pas permis de les répéter, de sorte que je puis seulement effleurer la question. En 1933, dans le palatinat de Cracovie, j’ai pu constater une réduction du nombre des Cigognes assez prononcée, s’exprimant par un décroissement d’environ 1 % par an. En 1934, en Silésie, j’ai pu constater un léger accroissement de la population des Cigognes, d’ailleurs beaucoup plus faible que celui constaté par Brinkmann pour la Silésie allemande. Par contre, en cette même année, dans le pala- tinat de Lwôw, nous constatons une augmentation du nombre des nids habités, en moyenne de 16 % pour tout le palatinat, conformément d’ailleurs aux constatations des Drs Schüz et Hornberger, en Prusse Orientale en 1934. Enfin, en 1937, j’ai pu constater dans les palatinats de Stanistawôw et de Tarnopol, une diminution de 7,7 % repré- sentant 4,8 % dans les trois dernières années. Il est difficile d’entrer ici dans les détails de ce phéno- mène, d’ailleurs identique à celui de l’Allemagne. Néan- moins, il est utile de remarquer que le décroissement du nombre des Cigognes dans le palatinat de Cracovie, contrai- rement aux constatations faites en même temps en Europe — 449 — Centrale, semble tout particulier et en rapport avec les tra- vaux d’amélioration des fleuves entrepris sur une très large échelle, encore avant la guerre, ayant comme résultat une réduction des eaux de surface. Parallèlement, j’ai pu cons- tater un changement assez prononcé dans l’agriculture, sur- tout un décroissement important des marécages et même des prairies, au profit des champs cultivés. Quant aux changements dans la population des Cigognes dans les autres régions, je serais d’avis qu’il n’est pas causé par l’homme, mais plutôt dépend peut-être des périodes climatiques de Bruekner. Il faudra encore bien des recherches pour trancher la question. Les nids de Cigognes dans les régions étudiées Ce point a surtout intéressé les ornithologistes allemands. Je puis rapidement affirmer que la plus grande partie des nids est répartie entre les arbres et les maisons, de sorte que, dans l’ouest de la région étudiée, c’est surtout les arbres qui sont favorisés; en allant vers l’est, le nombre des nids placés sur les maisons devient de plus en plus élevé : en Silésie, il y a seulement 4,7 % de nids construits sur des maisons, contre environ 95 % posés sur des arbres; dans le palatinat de Lwôw, nous trouvons seulement 18 % de nids ayant comme substratum les arbres, contre 82 % construits sur les maisons; dans la région de Tarnopol, nous consta- tons seulement 3,7 % de nids sur des arbres, contre envi- ron 95 % sur des bâtiments, et enfin, pour le palatinat de Stanistawôw, les mêmes chiffres sont environ 2 % contre 95 %, le reste des nids étant construits sur d’autres sup- ports. Pour expliquer cet état de choses, je tiens comme pro- bable qu’en premier lieu la construction des maisons est plus primitive et s’adapte mieux à l’édification d’un nid dans l’est que dans l’ouest. Comme raison ayant aussi une importance, on doit noter la grande sympathie, voire le dévouement des habitants de l’est, considérant la présence d’un nid de Cigogne sur leur maison comme une sorte de bénédiction. — 450 — Particularités de la migration des Cigognes DANS LE TERRITOIRE ÉTUDIÉ Avant de terminer cette communication, je voudrais sou- ligner encore combien il est difficile parfois de délimiter le but et les conclusions des recherches scientifiques. Le Dr Kochanski, de l’Institut des recherches aérodynamiques de l’École Polytechnique de Lwôw, en comparant les don- nées concernant la thermique dans différentes régions de la Pologne du sud et les routes favorables au point de vue thermique pour les avions sans moteur, s’est aperçu que celles-ci coïncident d’une façon toute particulière avec celles que j’ai constatées comme routes de migration de la Cigogne. D’autre part, Kochanski a pu constater que dans les marais de Sambor, si favorables d’apparence à la nidifica- tion de la Cigogne, mais où néanmoins elle est rare, nous rencontrons une thermique des plus favorables pour le vol des avions sans moteur. Le Dr Kochanski est d’avis que la Cigogne, oiseau voilier, profite particulièrement des routes, et même des régions où règne une thermique favorable à un vol voilier. Ce dernier fait mentionné, n’est peut-être pas suffisam- ment prouvé encore; il en reste comme conclusion que l’éco- logie de notre oiseau est non seulement strictement liée à son biotope, mais encore possède des aboutissants avec la science toute nouvelle qu’est la technique du vol sans moteur de l’homme. — 451 — BIBLIOGRAPHIE 1. Brinkmann (M.). — Der Bestand d. weissen Storches ( Ciconia c. ciconia LJ in Ober- u. Niederschlesien nach d. Zählung von 1934. Ber. d. Ver. Schles. Ornithol. 20, 3/4, 1935. 2. Schüz (E.) . — Der Bestand d. weissen Storches in Ost- preussen 1931. Verh. Ornith. Ges. Bay. XX, 1, 1933. 3. Wodzicki (K.). — The Repartition and the Protection of the Stork (Ciconia ciconia LJ in the voiwodship of Cracow. Ochrona Przyrody, XIII, Krakow, 1933. 4. Wodzicki (K.). — Studies on the Stork (Ciconia ciconia L.) in Poland. II. The Stork in Polish Silesia. Ibi- demi, XIV, 1934. 5. Wodzicki (K.). — Studies on the Stork (Ciconia ciconia L.) in Poland. III. The Stork in the voiwode ship of Lwów. Ibidem, XV, 1935. 29 A SOCIABLE BREEDING HABIT AMONG TIMALIINE BIRDS BY Marquis YAMASHINA (Tokio.) During my several explorations to Formosa, I have found a peculiar breeding habit among Yuhina brunneiceps, which has never been known to exist among other birds found in the Japanese Empire or elsewhere. Yuhina brun- neiceps are mountain inhabitants found above 2000 meters altitude, and sociable in their habit. They are always found together forming a small flock. The staple food is insects, especially small Coleoptera, but during the flowering sea- son we often see them sucking nectar from the cherry blos- soms or other flowering trees found in the region. Captive birds have a liking for sweet liquid food, like the Honeyea- ters (Meliphagidae) . Their nests are usually placed in bushes, on twigs in forests, or occasionally among the exposed roots of a tree along a cliff. They are of deep cup-shape and are made of grass, roots, ferns, moss and cobweb and lined with fine roots of trees. The outside measurement of the nest is 9 to 10 cm. in diameter and 6 cm. in height. The diameter of the inside is from 5 to 6 cm. The eggs are oval-shaped, some are long and others short, and the ground colour is pale greenish-blue without gloss. The overlaying markings are greenish-brown to buffish- brown, spots covering the whole surface but thicker around the larger end forming a ring or a cap. Shell marks are grey but very faint. Twelve eggs measured are 18,5 X 14,2 mm. and 18,0 X 15,0 mm. in the maximum, and 17,5 X 13,0 mm. in the minimum. They weigh from 1,5 to 2,0 gr. — 454 The above mentioned variations in the colouring and the shape of the eggs are evidently taken from those laid by different females, but the eggs laid by one female are all seemingly constant. The first nest in my collection was discovered on May 17, 1935 at Rokkutsu near the village of Arisan. It was placed among the hanging roots at the edge of the cliff where the forest railway train runs at frequent intervals. The nest then contained five young. Later the young were in turn fed and incubated by different parent birds. My assistant, Mr. N. Yamada, succeeded in capturing one parent which had flown out of the nest after feeding its young. After having captured two parents birds, Mr. Yamada thought that all the parents had been caught, but he soon saw ano- ther bird feeding the same young; he immediately caught this bird but later he saw still other birds feeding the young. Finally, he succeeded in capturing five parent birds, but missed three others. Of these five parents captured, two proved to be males and three females. The second nest was found on May 28, 1935, near the same locality. The nest was completely built and five or six birds, doubtlessly the parents, were seen visiting the nest. It was, however, deserted without any eggs having been laid. The third nest was found on June 14, 1935 at the village of Kodama about eight kilometers southwest of the village of Arisan. The nest was placed on the twig of a young Cha- maecyparis formosensis, a kind of a cypress tree, about 1,7 meters from the ground which contained five young being fed in turns by four or five parents. The fourth nest was discovered on May 29, 1937 in the vicinity of the village of Arisan. The nest was placed on a twig near the trunk of a Cryptomeria japonica, a kind of cedar, about three meters from the ground. The five young in the nest were fed by four different parents. Three of the four parents were captured later and were found to be two males and a female. According to Mr. Yamada, the bird he missed was most likely a female. If it were true the young must have been fed by two males and two females. Photographed by Mr. N. Yamada. 1. Two of the four parents of Yuhina brunneiceps awaiting their turns to feed the young with insects in their mouths near the fourth nest mentioned in the text. — 2. The fifth nest of Yuhina brunneiceps mentioned in the text. It is placed about 1,70 meters from the ground in a bush of Arundinaria, a kind of reed grass. As many as six different parent birds came to this nest to incubate the eggs at different hours of the day. Mt. Arisan, Formosa ; May 29, June 11, 1937. — 455 — The fifth nest, likewise, was discovered in the same loca- lity on May 29, 1937. It was placed in a bush of Arundina- ria, a kind of bamboo, about 1,7 meters from the ground. When first found it did not contain any eggs but on June 11 th, eight eggs were in it. As many as six different birds came to the nest and incubated the eggs at different hours of the day. On examination these eight eggs showed clearly three different types of markings and shapes. This leads me to believe that they were deposited by three different females. On June 12, 1937, at Kodama the sixth nest was disco- vered. It was placed about 2,5 meters from the ground on a twig of Machilus arisanensis, a kind of camphor tree, which was standing on the side of a small path along the slope of a hill. The nest contained four eggs and was visited by four or five parents. Judging from the markings and shapes of the eggs they must have been laid by two different females. All the above facts clearly illustrate that Yuhina brunnei- ceps have a sociable breeding habit. Several pairs of birds join in building one nest, and two to four differrent females lay their eggs within the same nest. Generally speaking, two or three eggs in a clutch is an unusually small number for a Timaliine bird but Harington has already reported Yuhina diademata ampelina which he found in the Bhamo Hills in Burma usually laying two eggs. He, however, did not report any peculiar breeding habit. It is well known to us that some sea-birds or Ducks lay their eggs in the nest of some other bird of the same spe- cies, but the occurrence is accidental, though, it is habitual in the case of Yuhina hrunneiceps. We also know that the Social Weaver, Philetairus socius, cooperates in building a large nest with a roof-like covering on the top, inside of which is a collection of smaller nests, and each little nest is occupied by a pair of birds which does its own incubating and rearing of young independant of the other birds which cooperated in building the large compound. The Social Weaver’s nest is, therefore, an aerial village where each pair of birds maintains a separate family life. Yuhina brun- neiceps differs again from the Social Weaver in the nesting — 456 — habit but several parents both male and female happily incubate their eggs and rear their young together out of one nest which they built together. Thus, Yuhina brunnei- ceps has a sociable breeding habit in the true sense of the word. The genus Yuhina contains four species besides brunnei- ceps and these are distributed from the Himalayas through South China to Indo-China. The nest and eggs of three spe- cies of them have already been reported. Those are Yuhina nigrimentum pallida from South China, Yuhina gularis gularis from Nepal and Eastern Assam, and Yuhina diade- mata ampelina from Yunnan to Upper Burma, but the full details of their breeding habit are still unknown. La Touche in, « A Handbook of the Birds of Eastern China », on page 79, writes the following concerning Yuhina nigrimentum pallida : « During the spring, even late in the season, large flocks range over the country ». When I read this paragraph, it gave me the impression that this species seems to have the same peculiar breeding habit as the For- mosan species. If it can be said that congeneric species have the same habit, then perhaps, my supposition may be consi- dered to be correct. There are still several physiological problems of the nes- ting habit of Yuhina brunneiceps left for us to study. We should like first of all to know whether there is any blood connection among the parents themselves or is it the union of neighboring pairs, or the gathering of a small flock ? Secondly, when the breeding season is over and the young leave the nest, we wonder whether the parents continue that kind of community or do they lead independent lives until the next spring. Perhaps, the ringing system might solve the problem but it would require years of patience. I hope the above article will encourage the field study of the genus Yuhina and that we shall he able to solve many problems concerning this little known member of the Tima- liine birds. POPULATION STUDIES OF THE EUROPEAN STARLING IN AMERICA BY Lawrence E. HICKS The Starling ( Sturnus vulgaris vulgaris ) is the second European bird to become widely established in the United States. Of the various attempts to introduce it into America, the importations of 1890 and 1891 into Central Park, New York City, were probably those responsible for its immense numbers today. The species now occupies most of the east- ern half of the United States and a considerable part of eastern and southern Canada. Throughout much of its range it is now among the five most numerous breeding birds and among the three most numerous wintering spe- cies. Because of its numbers, aggressiveness, motility and omnivorous food habits, the Starling was thought deserving of a detailed study. It afforded an exceptional opportunity to study the behavior of an introduced migratory species. Because of its numerical status, we felt justified in taking many specimens for use in studies of the fundamental facts of bird life. We have made use of Starlings as « guinea pigs » of the bird world. Data obtained from the Starling may then be applied to, and verified in, other species of birds rare or difficult to procure. The banding method has been indispensable in these population studies. From January 1, 1920, to July 1, 1937, 2,482,044 birds of about 536 species were banded in the United States. Of these, 152,964, or 6.2 percent, have already been retaken as - 458 — returns or recoveries. During this same period 81,000 Euro- pean Starlings were banded, 686 of which were recovered in States other than that in which banded, the distance be- tween point of banding and point of recovery varying from 100 to 1,000 miles. Of the 81,000 Starlings banded, 43,000, or 53 percent, were banded in Ohio — 9,000 in the vicinity of Cincinnati and 34,000 near Columbus. Four-fifths of the Starlings recovered in states other than that in which band- ed, were banded in Ohio. At nor near Columbus, Franklin County, Ohio, the writer has handled 56,000 Starlings. Of these, 34,000 were banded, the remaining 22,000 being repeats, returns, or birds used in various experiments. Of the 34,000 banded, 444, or 1.3 percent, were recovered in another state, and 200 to 800 miles from the point of banding; 399, or 1.2 percent were recovered in Ohio, but outside Franklin County, and 20 to 200 miles from banding point; 68, or 2 percent, were retaken at the place banded as returns (1 to 7 years) ; 5,066, or 14.9 percent, were retaken at the place where banded the same winter as repeats (1 to 3 months). Thus, 10,737, or 31.6 percent were recovered after banding; 22,263, or 68.4 percent were never heard from after banding. Approxi- mately one-third of all Starlings banded are retaken; the remaining two-thirds are not again reported. Summary 3k, 000 Starlings Banded in Central Ohio, 1927-1937 . 10,737 23,390 444 or 1.3 % recoveries. 399 or 1.2 % recoveries. 68 or 0.2 % recoveries. 4,760 or 14.0 % returns . 5,066 or 14.9 % repeats .. 31.6 % retaken after banding. 68,4 % never retaken. 320 to 1,290 kilometers. 32 to 320 kilometers. 1 to 32 kilometers. 1 to 7 years after banding. 1 to 3 months after banding. Nearly all of the Starlings banded at or near Columbus in central Ohio, were taken during the months of December, January, February, or March. The continental climate of Ohio is severe enough that during these four winter months, large numbers (100 to 1200 or even more) congregate to roost in the cupolas of barns, the steeples of churches, or the towers of other buildings. The birds are captured at night in these places with the aid of flashlights, and placed in burlap sacks pending banding. The techniques used in this work have been modified and developed from year to year, until it is now possible for one or two persons to cap- ture and band as many as a thousand birds in a single eve- ning. — 460 — The first 7,000 birds were captured as a coopérative pro- ject of the Wheaton Club, a group of Columbus naturalists. The writer has continued this work capturing 49,000 addi- tional birds, or 56,000 in all. Map No. 1 shows the 51 stations in eastern United States and Canada where Starlings have been banded and some data on returns or recoveries obtained. Map No. 2 indicates the recoveries of Starlings banded at Washington, D. C. as reported by Kalmbach in 1932. During the winters of 1927-28 and 1928-29, 4,516 Starlings were — 461 — banded. Seventy birds were recovered near Washington, D. C. at points within the shaded circle which is 40 miles in diameter. Distant recoveries totalled 50, mostly to the north of Washington. The most distant recovery (Cornwall, Ontario) is about 480 miles from the point of banding. Note that these birds did not follow the Atlantic coast line. In- stead, the majority moved in a north-south direction, with only a very slight tendency toward movements in a north- east-southwest direction. - 462 — Map No. 3 shows the routes taken by 67 Starlings which were banded and recovered in the Atlantic Coast States. Note that only one bird made an east-west movement (Mas- sachusetts to Ohio) and that this one undoubtedly reach- ed the Mid-West to the north without crossing the Appa- lachian Mountains. Note the definite tendency for northeast- southwest movement, rather than the conventional north- south direction followed by most other bird species. Map No. 4 shows the routes followed by 13 Starlings ban- ded in Canada (Ontario and Quebec) and which were re- — 463 — covered in the United States. Note the very definite north- east-southwest direction of movement, and that not a single bird moved to the southeast to the Atlantic Coast States. Map No. 5 indicates 19 recoveries of Starlings banded in Mid-Western states (Ohio and Indiana data not included). Note that only one bird moved from the Mid-West to the Atlantic Coast States, and the very definite northeast-south- west direction of movement. Map No. 6 indicates the dispersal of 42 Starlings, banded in Indiana and recovered in other states. As most of these — 464 birds were banded in Indiana in winter, their principal movement was northeast to their breeding grounds in Penn- sylvania, New York or Ontario. Note that while many birds reach Ontario, only one traveled as far as Quebec. Map No. 7 indicates the dispersal of 80 Starlings banded in winter at Cincinnati, Ohio. The local recoveries, and those from nearby Indiana and Kentucky, were obtained during the same or ensuing winters. Note the marked move- ment of the majority of these birds from Cincinnati north- — 465 — east to the breeding grounds in Pennsylvania, New York or Ontario. Note that not a single bird banded at Cincinnati reached Quebec, while many of the birds banded at Colum- bus (which is 150 miles nearer to Quebec) travel that far. Map No. 7. Map No. 8 shows the dispersal of 66 Starlings banded at Columbus. These were of birds banded by the Wheaton Club during the first few years of the present study and reported upon by Thomas (1934). Note the very marked northeast-southwest direction of movement. 466 Map No. 9 records the same data as Map No. 8, except that only birds recovered during April, May, June and July are included. Note that all birds recovered during the breed- ing season were nesting to the northeast of Columbus, and that not a single bird captured at Columbus in winter later nested south or west of that city. Map No. 10 indicates the dispersal of 524 Starlings band- ed in Ohio and recovered in 24 other States and Provinces. — 467 — These distant recoveries (320 to 1,290 kilometers from where banded) represent only 1.3 percent of the total num- ber banded in Ohio (43,000). The data are too voluminous to represent each record with a line on the map; hence, merely the number of Ohio birds retaken in each State or Province, is indicated. Of the 524 Ohio Starlings recovered, 30 — 468 — 216 were taken in New York, 128 in Ontario, 52 in Pennsyl- vania, 24 in Quebec, and 106 in 20 other States. Map No. 11 indicates that 197 (37.5 %) of the 524 Ohio Starlings recovered at a great distance, were taken during the breeding season (April to July). New York and Ontario furnished 29.6 % of the total recoveries, or 79 % (four- fifths) of the recoveries during the breeding season. Most of the remainder nested in Quebec and Pennsylvania. Note that none of the birds captured in Ohio in winter, nested any great distance south or west of that State. 469 — Map No. 12 indicates that only 67 (12.8 %) of the 524 recoveries of Ohio birds, were obtained during the fall migration (August to November). These were from 12 States, with the greater part of the fall recoveries being made in the same States where breeding occurred. Map No. 13 indicates that 260 (49.7 % ) of the 524 Ohio Starlings recovered in other States, were taken during the winter season (December to March) in 21 States — many to the south and west of Ohio. Many Starlings banded in — 470 — Ohio one winter, spend subsequent winters in territory far to the northeast. The map indicates that 38.4 % of the total recoveries (524) or 77 % of the winter recoveries, were of birds once wintering in Ohio, but which in subsequent win- ters resided far to the northeast in New York, Ontario, Pennsylvania or Quebec. The Graph (No. 14) based on 690 Starlings recovered at a distance in States other than where banded, shows the number of recoveries each month after the month of band- ing. Thirty-four birds were recovered in another State — 471 — within two weeks after banding; 35, one month after band- ing; 45, two months after banding; 59, eleven months after banding; 28, twenty-three months after banding, etc. Map No. 13. As most of the Starlings were banded during the winter season, (especially February and March) the lows 6, 18, 30, 42 and 54 months after banding, correspond with the first five fall migrations after banding, relatively few recoveries being obtained during this period. The highs 11, 23, and 35 months after banding, correspond with the first three — 472 winter periods following banding, the number of recoveries during the winter season being relatively high. Many other phases of population studies, too detailed for recording here, have been made. This paper is only concern- ed with distant recoveries. Other reports are being prepar- ed analyzing the 5,066 local repeats and the 4,760 returns of birds which returned to Columbus one or more winters after the winter of banding. Population, territorial and food studies, have been made of the Starlings using a number of large outdoor roosts. More than 26,000 individual Starlings have been sexed and the variable sex ratios obtained used to analyze population phenomena which could not be stud- ied by the banding technique alone. More than 12,000 Star- lings (young and adults) representing each week of the year, have been individually weighed and their weights — 473 — correlated with activity, age, sex, season, food, temperature, and snowfall. One lot of 10,000 birds carefully examined for external physical deformities, indicated that 5.35 % or 535, had one or more abnormalities. These were of 39 types, part genetic, part due to environmental influences, including those developing as a result of accidents. BIBLIOGRAPHY Cooke (May Thatcher). 1928. The Spread of the European Starling in North A- merica (to 1928). U. S. Department of Agriculture. Circular No. 40, p. 1-10. November. Hicks (Lawrence E.). 1933 a. Starling Banding in Central Ohio in 1932. Bird Ban- ding 4 : 112. 1933 b. The First Appearances and Spread of the Breeding Range of the European Starling (Sturnus vulgaris ) in Ohio. The Auk 50 : 317-322. 1934 a. Starling Banding in Central Ohio during the Winter of 1932-33. Bird Banding 5 : 42-43. 1934 b. Starling Banding in Central Ohio during the Winter of 1933-34. Bird Banding 5 : 93-94. 1934 c. Individual and Sexual Variations in the European Starling. Sex Ratios Weights, Developments of Bill Color, Sex Determination by External Characters, Measurements and Physical Deformities. Bird Banding 5 : 102-118. 1934 d. A Bibliography of the European Starling in Europe and America. 1200 classified references. (Manu- script) June. 1935 a. How Many Broods Does the Starling Raise ? Bird Banding 6 : 58-61. 1935 b. A Study of the European Starling in Southeastern Ohio (with Charles A. Dambach). The Cardinal 4 : 25-30. 1 pi. — 474 — Kalmbach (E. R.). 1928. The European Starling in the United States. U. S. Department of Agriculture, Farmers’ Bulletin No. 1571, p. 1-26. 1932. Winter Starling Roosts of Washington. Wilson Bul- letin 44 : 65-73. Thomas (Edward S.). 1934. A Study of Starlings Banded at Columbus, Ohio. Bird Banding, 5 : 118-128. TURUL DER BANNERVOGEL DER HUNNEN-MAGYAREN VON Jakob SCHENK Es war bislang eine unentschiedene Frage, welche Voge- lart unter dem Bannervogel der Hunnen-Magyaren, Turul zu verstehen sei, und welche Bedeutung diesem Vogelna- men in der Urgeschichte der Hunnen-Magyaren zustehe. Die historischen und sprachwissenschaftlichen Studien, welche in Ungarn über diesen Gegenstand von den hervor- ragendsten Linguisten und Historikern stammend in gros- ser Anzahl vorhanden sind, konnten kein zufriedenstel- lendes Resultat ergeben, und zwar hauptsächlich deshalb, weil auch die ungarische ornithologische Forschung keine genügenden Stützpunkte zur Entscheidung dieser Frage lie- ferte, trotzdem die Grundlage in der ungarischen Chronik von Kézai Simon gegeben war. Diese aus dem Jahre 1282 stammende Chronik enthält folgende bedeutsame Notiz über den Vogel Turul : « Banerium quoque regis Ethele, quod in proprio scuto gestare consueuerat, similitudem auis habebat, que hunga- rice Turul dicitur in capite cum corona. Istud enim bane- rium Huni usque ad tempora ducis Geiche, dum se rege- runt pro communi, in exercitu semper secum gestauere », dann weiter « Ex istis ergo capitaneis Arpad de genere Turul, rebus dicior erat, et potencior gente », und schliess- lich « Dux autem Geycha de genere Turul ». Es sind in dieser Darstellung wahrlich sensationelle Ele- mente niedergelegt. In erster Linie möge darauf hingewiesen werden, dass bei dem Chronisten die Hunnen und Magyaren 476 — als das nämliche Volk hingestellt werden. Inwiefern diese Einstellung von den Historikern anerkannt werden wird, entzieht sich meinem Kenntnisbereiche, doch muss ich auf Grund meiner weiteren diesbezüglichen Studien schon jetzt darauf hinweisen, dass sich dieses hochwichtige Wort im ungarischen Sprachschätze nur als hunnische Erbschaft erklären lässt, und eigentlich einen schlagenden Beweis für die Behauptung des Chronisten bildet, wonach die Hunnen und Magyaren eines und dasselbe Volk bilden. Bezüglich der Turul-Abstammung findet sich bei Kézai nicht der leiseste Hinweis, welcher diese Abstammung begründen könnte. Sein Vorgänger jedoch der sogenannte « Anonymus », der etwa im Jahre 1180 eine Gesta Hunga- rorum betitelte Chronik über die Geschichte der Urmagya- ren schrieb, erwähnt eine Sage, wonach ein Raubvogel, wel- chen er « Astur » nennt, der im schwangeren Zustande befindlichen « Emese » genannten Grossmutter des Landes- eroberers Arpäd im Schlafe erschien und ihr prophezeite, dass sie einen Sohn gebären werde, dessen Nachkommen grosse Herrscher werden würden. Dieser « Astur » ist die lateinische Übersetzung des in der nationalen Überlieferung als Turul bewahrten Vogelnamens und so lässt sich nun ohne weiteres erklären, dass die Nachkommen der Emese Turul-Nachkommen waren. Nach der Bekehrung der Magyaren zum Christentume wurde diese Abstammung seit Stephan dem Heiligen vom Herrscherhause Arpäd abgelehnt und lebte diese Sage heid- nischen Ursprunges nur in der Überlieferung weiter. Diese wurde von den Volksängern bewahrt, welche in ihren Gesängen und Instrumental-Musik Vorträgen die Erinne- rung an die heidnische Vergangenheit wachhielten. Auf diese Art lässt es sich erklären, dass dieses merkwür- dige Wort drei Jahrhunderte nach der Bekehrung zum Christentume noch immer ein Mitglied des lebenden unga- rischen Sprachschatzes war, und auf die Nachwelt überlie- fert werden konnte. Das Wort ist zum erstenmale aus dem Jahre 1237, zum letztenmale aus dem Jahre 1358 belegt. Es möge nur ganz kurz bemerkt werden, dass sich dieses Wort in keiner anderen europäischen Sprache vorfindet und 1931 IXE CONGRÈS ORNITHOLOGIQUE INTERNATIONALE Turul, der Bannervogel der Hunnen-Magyaren Falco rusiicolus altaicus menzb. Planche fournie par l'auteur. — 477 anscheinend auch aus jenen türkischen Sprachen, in wel- chen es früher eine grosse Rolle spielte, als lebendes Wort verschwunden ist. Meines Wissens kommt dasselbe auch als Vogelname in der osmanisch-türkischen Sprache nicht mehr vor. Mir ist nur der Landschaftsname « Ertoghrul » in Kleinasien in der Nähe von Brussa bekannt. Nach dieser Schilderung der Rolle dieses Vogelnamens in Ungarn ist die nächste Aufgabe die Rolle desselben in denjenigen Gebieten und bei jenen Völkern zu klären, wo dieser Vogelname nachgewiesen werden konnte um womög- lich die Artzugehörigkeit, sowie die Bedeutung dieses Ban- nervogels festzustellen. Diese Aufgabe ist insofern nicht aussichtslos, weil ja der Vogelname Turul mit den türkischen Vogelnahmen Togh- rul, Toghril und ähnlichen unzweifelhaft identisch ist. Diesem Namen kommt vielfach eine welthistorische Bedeu- tung zu, wie dies aus den historischen Quellenwerken zur Genüge hervorgeht. Zur Bestimmung der Artzugehörigkeit dienen neben diesen Quellen noch die alten türkischen und persischen Werke über die Falknerei, sowie eine nicht unbeträchtliche Anzahl von Wörterbüchern. In Verfolgung dieser prüfen wir in erster Linie die Angabe des ungarischen Geschichtschreibers, ob es über- haupt glaubwürdig ist, dass der Hunnenkönig Attila einen Vogel namens Turul als Bannervogel auf seinem Schilde ge- tragen hatte ? Mit anderen Worten bedeutet dies, ob dieser Vogelname zur Zeit Attila’s schon bekannt war ? und zwar auf einem solchen Gebiete, wo Attila und sein Volk densel- ben entlehnen und dadurch in die hunnisch-magyarischen Ueberlieferungen übernehmen konnte ? Wir haben in dieser Frage ein seltenes Glück, indem das von dem englischen Offizier Phillot aus dem Persischen iiberstragene Falknerbuch von Taymür Mirza die erste Kunde von dem Vogel Turul gibt. Nach seinen Angaben kommt das Wort Turul in den alten persischen Falkner- handschriften häufig vor. Laut einer bekannten Überliefe- rung brachte man seinerzeit dem Sassanidenkönig Bahram Gur aus dem Gebiet von « Chin » — - unter welchen Namen die von Persien nördlich liegenden Gebiete zu verstehen 478 — sind — einen in Persien bisher unbekannten Beizvogel namens Tughral. Die Identität dieses Tughral mit dem Turul dürfte linguistisch wohl kaum bezweifelt werden. Bevor ich die weiteren Schlüsse aus dieser Angabe zie- hen möchte, glaube ich es nicht vermeiden zu dürfen darauf hinzuweisen, dass es sich hier nicht nur um das erste Erwähnen des Turul-Vogels sondern zugleich um das Erscheinen des ersten « Wanderfalkners » handelt. Mit dem Emporblühen der Falknerei entwickelte sich der Einfang, das Aufziehen, die Zähmung und Ausbildung edler Beizfalken zu einem lohnenden Gewerbe, welches darin be- stand, dass sachverständige Falkner mit ihren Beizvögeln solchen Herrscherhöfen zustrebten, wo sie einen guten Sold und einen guten Erlös für ihre Falken erhoffen konnten. Das waren die «Wanderfalkner», als deren erstes bekanntes Exemplar derjenige Oguse angesprochen werden kann, der am Hofe des als Jäger weitberühmten Perserkö- nigs Bahrain Gur mit seinem Tughral, das ist Turul-Falken erschien. Um für die Psychologie der morgenländischen Namenge- bung einen Stützpunkt zu erhalten, verweilen wir für einen Moment bei dem Namen Bahram Gur. Der Beiname Gur ist der Trivialname des indischen Wildesels — Equus ona- ger. Ein solcher Beiname ist heutzutage nicht besonders begehrt, doch standen die Verhältnisse zur Zeit des Sassani- denkönigs Bahrain des V-ten ganz anders. Der Wildesel ist ein äusserst scheues, aus weiter Entfernung fliehendes Tier, welches mit der Schnelligkeit des besten Arabers zu ent- kommen sucht, dessen Erlegung mit Bogen oder Lanze ganz besondere Ausdauer und Geschicklichkeit im Reiten und ein solches Pferd beansprucht, welches nur wenigen Auserwählten gegeben ist. In dieser Einstellung ist also der selbstgewählte Beiname Bahrain’s, der « Wildesel » durch- aus nicht so komisch, als man im ersten Augenblicke denken möchte. Merken wir uns jedenfalls bezüglich der Namensgebung, dass in diesem Falle als Beiname der Name des Lieblings- wildes, zugleich des am schwersten erlegbaren Wildes des Jägers gewählt wurde. — 479 — Nach diesem Abstecher kehren wir nun zum Turul zurück ! Bahram Gur regierte von 420-438, war also ein Zeitgenosse des Hunnenkönigs Attila. Der Name des Vogels Turul war also zur Zeit des Hunnenkönigs Attila nicht nur schon vorhanden, sonder musste schon auch viel früher vorhanden gewesen sein, weil dieser Name zur Zeit Attila’s schon als der Name eines Exportartikels in Persien er- schien, und zwar gerade aus jenem Gebiete, aus welchem der Vogelname Turul zuerst als Bannervogel bekannt ist. Es ist dies das Reich der Ogusen, welches sich südlich und nörd- lich des Ili-Flusses befand. Der Ili Fluss mündet in den Balkasch-See. Auf Grund des türkischen Wörterbuches von Ahmed Vefik muss derzeit das Volk der Ogusen als das- jenige bezeichnet werden, welches das Wort Toghrul = Turul schuf. Laut diesem Wörterbuche war der Toghrul = Turul der Bannervogel des Herrscherhauses, während bei den sechs Stämmen ebenfalls Raub - eigentlich Beizvögel als Banner- vögel angegeben sind. Diese 6 Bannervögel waren die fol- genden : Songur = der weisse Falk, unzweifelhaft mit dem Gerfalken — eigentlich mit Falco rusticolus uralensis Menzb. zu identifizieren; Togan = der gewöhnliche Falk — vorläufig nicht genau bestimmbar, aber wahrscheinlich der Würgfalk; Tschakyr, ebenfalls eine nicht mit genügender Sicherheit bestimmbare Falkenart, möglicherweise eine Altersphase des Gerfalken eventuell des Wanderfalken ; Schahin = der schönste Falke, anstandslos mit dem Wan- derfalken identifizierbar; Kartal, unzweideutig mit dem Steinadler zu identifizieren; Tawschandschil — hasenschla- gender Beizvogel, also zweifellos der Habicht. Dass auch die vorläufig noch nicht mit genügender Sicherheit identifizierbaren Vogelnamen Beizvögel bezeich- nen, geht unzweifelhaft daraus hervor, dass türkische Vor- nehme sich diese Namen beilegten. Die zweite Art der mor- genländischen Namengebung ist nämlich die, dass man sich nicht den Namen des geschätzten Jagdwild-Objektes wählt, sondern die Namen der am höchsten geschätzten Beizvögel, als Sinnbildern der grössten Kühnheit und Tapferkeit. Bei den morgenländischen Dichtern finden sich in Fülle solche — 480 — Stellen in denen die schönsten und edelsten Vergleiche des Adels der Fürsten, deren unvergleichlichen Tapferkeit von Beizvögeln hergenommen sind. Bei den Ogusen bestand daher ein schon vollkommen aus- gebautes Beizvogel = Bannervogel-System in welchem die hervorragendsten Beizvögel die Bannervögel bildeten. Es ist nun eine ganz überwältigende Tatsache, dass der Bannervogel des Ogusen-Herrschers der nämliche Turul ist, welchen der ungarische Chronist als Bannervogel des Hun- nenkönigs Attila und der heidnischen Führer des Arpad- Hauses überlieferte. Man kann sich nicht oftmals genug die Frage stellen, wie es möglich ist, dass diese beiden, zeit- lich und örtlich in fast astronomischer Entfernung befind- lichen — von einander ganz unabhängig entstandenen — Literatur-Quellen den Namen und die Bedeutung des Turul als Bannervogel in gänzlich gleicher Weise der späteren Forschung überlieferten ? Welche Schlussfolgerungen dür- fen aus dieser wunderbaren Uebereinstimmung gezogen werden ? Die natürlichste Folgerung aus dieser Uebereinstimmung ist die, dass beide Völker schon längere Zeit vor der Zeit Attila’s mit- oder nebeneinander lebten. Mit dieser Feststel- lung ergibt sich die neue Frage, von welchem Volke diese Beizvögel als Bannervögel erkoren wurden ? Waren es die Ogusen, oder die Hunnen ? Zur Beantwortung dieser Frage steht uns eine absolut zuverlässige chinesische Urquelle zur Verfügung, nämlich das von dem grossen Berliner Sinologen J. M. de Groot herausgegebene Werk : « Die Hunnen der vorchristlichen Zeit. », welches im Jahre 1921 erschien. Es sind darin chi- nesische Urkunden enthalten, die allerältesten dokumenta- rischen Denkmäler, welche die Welt besitzt und von denen alle Geschichtschreibung Nordost- und Mittelasiens ausge- hen muss. Bis zum dritten Jahrhundert nach Christus nimmt in diesen chinesischen Urkunden über ausländische Völker den Hauptplatz das Volk ein, dem durchweg der Name « Hung’no » beigelegt wird. Es war in der jetzigen Mongolei die überlegene Macht und dehnte schon im zwei- ten Jahrhundert vor Christus seine Herrschaft weit nach Westen. — 481 — Einige sehr bezeichnende Aufzeichnungen lassen keinen Zweifel darüber aufkommen, dass dieses « Hung’no » genannte Volk mit den Hunnen und somit zugleich mit den Urmagyaren identisch ist. Ganz besonders zu erwähnen ist das Opfer des weissen Rosses bei Gelegenheit des Bluteides, welchen dieses Volk mit den Chinesen als Schwur zur Ein- haltung des Friedensvertrages leistete. Diese Momente sind auch in den ungarischen Chroniken als nationale Überlie- ferungen niedergelegt und besitzen daher zur Identifizie- rung der « Hung’no » mit den Hunnen eine entscheidende Bedeutung. Ein anderes wichtiges diesbezügliches Moment ist die Gutsgemeinschaft, welche in folgendem Texte der Nachwelt überliefert wurde : « Wasser und Pflanzen suchend wan- dern sie hin und her. Sie haben keine ummauerte Städte, oder feste Wohnorte, noch treiben sie Ackerbau, aber den- noch besitzt jeder einen Teil des Bodens. « Diese Gutsge- meinschaft ist eine noch heute bestehende Institution des magyarischen Hirtenvolkes. Bezüglich der Glaubwürdigkeit dieser chinesischen Urkunden möge erwähnt werden, dass während und nach den Friedensverträgen Hunnen und Chinesen sich gegen- seitig Geiseln gaben. Diese Geiseln waren hochgestellte Per- sonen, auserwähltes militärisches und diplomatisches Per- sonal mit entsprechendem Kanzleidienst, welches die Urkiinden und andere Aufzeichnungen an Ort und Stelle, also nicht von Hören-Sagen notierte. Diese Geisel-Delegationen waren ja auch eigentlich Spio- nage-Organisationen — natürlich gegenseitig — was für die Glaubwürdigkeit der chinesischen Aufzeichnungen noch ganz besonders betont werden muss. Nur nebenbei sei es mir erlaubt zu bemerken, dass die Magyaren nur während des Zusammenlebens mit dem Hunnen-Brudervolke während dieser tausendjährigen unab- lässigen Kämpfe mit dem chinesischen Reiche diejenigen hervorragenden kriegerischen und diplomatischen Tugen- den zu der Höhe entfalten konnten, mit welchen dieselben auf der Bildfläche Europas als Eroberer erschienen und sich während eines Jahrtausends behaupten konnten und — 482 — trotz Schiksalschlägen auch in der Zukunft behaupten wer- den. Nach diesem Abstecher kehren wir nun zum Tur ul zurück. Es war die Frage, ob der Vogelname Turni von den Hunnen-Magyaren aus ihrer Urheimat mitgebracht wurde, oder ob sie denselben auf ihrem nach Westen gerichteten Einbruch- Wege von den auf diesem Wege befindlichen Völkerschaften entlehnten ? Laut der chinesischen Quelle ist es ausgeschlossen, dass die Hunen-Magyaren diesen Namen aus der Urheimat an der chinesischen Grenze mit sich bringen konnten, weil diese absolut verlässliche chinesische Quelle mit keinem Worte die Beizjagd bei den Hunnen erwähnt. Die Folgerung aus dem Nicht- erwähnen — consecutio ex silentio — ist zwar nicht absolut verlässlich, doch enthält diese Quelle auch ganz positive Angaben über die Jagdweise der Hunnen. Danach geschieht die Jagd mit Pfeil und Bogen, womit Vögel und Vierfüssler geschossen werden. Kreyenborg der dieser Frage in äusserst dankenswerter Weise ein sehr grosses Interesse zuwandte, erwähnt, dass sich nicht nur in dem veröffent- lichtem Teile dieser chinesischen Quelle « keine Spur irgendwelcher Anhaltspunkte für die Kenntniss der Falk- nerei bei diesem hochinteressanten Volke » befinden, son- dern, dass auch in dem « noch unveröffentlichtem Teile des Werkes keine Angaben über Falknerei bei den Hunnen zu finden sind ». Aus diesen Angaben muss der Schluss gezogen werden, dass die Hunnen-Magyaren diesen für die Urgeschichte der Magyaren so hochwichtigen Beizvogelnamen nur unterwegs von den unterjochten türkischen Völkern übernahmen. Aus diesem Umstande darf man vielleicht die Tatsache erklären, dass der Turul- Vogel in den magyarischen Überlieferungen nur eine symbolische Bedeutung hatte und daher keine Angaben zur Bestimmung der Artzugehörigkeit zu finden sind. Wenn wir nur auf die magyarischen Quellen an- gewiesen wären, dann wäre es absolut unmöglich die Artzugehörigkeit dieses Turul - Bannervogels zu bestim- men. Gegenüber den ungenügenden Angaben in der magya- rischen Literatur befinden sich in der morgenländischen Literatur über Geschichte und Falknerei eine ganze Menge - 483 — Daten über den Turul-Vogel, welcher in der türkischen Sprache als Toghrul, Toghril, im Persischen — in engli- scher Vokalisierung — als Tughral, anderwärts als Tughrul erwähnt wird. Dieser Beizvogel wurde überall als der vor- nehmste, kühnste usw. bezeichnet, doch wenn man auf Grund dieser Daten die Artzugehörigkeit festzüstellen ver- suchte, so musste man bald die entmutigende Erfahrung machen, dass dies ein aussichtsloses Vorhaben ist. In den einschlägigen Falknereibüchern findet man immer die Erwähnung, dass er der beste Falk sei, den man zur Beiz- jagd benützen kann. Ueberall fehlt aber der Hinweis, welche Vögel von dem Beizvogel Turul geschlagen werden und ist doch diese Angabe der springende Punkt zum Bestimmen der Artzugehörigkeit. Sehr bezeichnend ist diesbezüglich die Beschreibung des Toghrul in dem Falknerbuche des Mohamed el Bardschini, welches von Hammer-Purgstall übersetzt wurde. Nach sei- ner Beschreibung ist « der Toghrul der beste aller Jagd- vögel, welchen wir zuletzt erwähnt haben, weil derselbesehr selten sich nirgends findet. Die Meister erzählen, er sei der beste und trefflichste der Jagdvögel, von grossem Werte und Verdienste, der sehr viel jagt; wenn er auf Beute ausfliegt, so nimmt er Enten und Gänse, stösst auf die Vögel, wie der Würgfalke, fliegt wieder in die Luft und stösst auf einen anderen Vogel, bis er sie alle genommen, dann fliegt er wieder in die Luft und schaut sich nach allen vier Seiten um; wenn er keinen mehr sicht, so kehrt er zu seiner ersten Beute zurück und frisst dieselbe ». Laut dieser Beschreibung ist der « Toghrul = Turul « ein in den südlicheren Gegenden West- und Mittelasiens nicht gewöhnlicher, vielmehr nur von Hören-Sagen bekannter Beizvogel, welcher zum Schlagen grosser Vögel abgerichtet werden konnte. Diese Kennzeichen sind jedoch ganz unge- nügend zur Bestimmung der Artzugehörigkeit. Wenn man die in recht stattlicher Anzahl vorhandenen Quellenwerke studiert, in welchen der Toghrul als Beiz- vogel, als Name von Herrschern und anderen Vornehmen erwähnt wird, so finden wir zur Bestimmung der Artzuge- hörigkeit nur zwei, welche die Bestimmung ermöglichen. Die erste ist das vom Wesire Dschuweini geschriebene 31 — 484 — Dschihangüscha, das ist die Geschichte des Dschingiskhans, die zweite die von Ali Schereffeddin stammende Geschichte des Timur Lenk. Beide erwähnen die Jagd mit dem Toghrul auf Schwäne. Dschagatai und Oktaj, die Söhne von Dschin- giskhan oblagen einen ganzen Winter hindurch der Schwa- nenjagd mit dem Toghrul und hatten eine solch reiche Beute, dass sie wöchentlich 50 mit Schwänen beladene Kamele nach Samarkand zur Verteilung sandten. Ebenso berichtet Scherefeddin, dass sich Timur Lenk in jedem Frühjahre an den See Gölferketi bei Bochara begab und nach dem Beispiele der Söhne von Dschingiskhan dort mit dem Toghrul auf Schwäne jagte. Auf Grund dieser Angaben über die Jagdbeute, welche der Toghrul das ist Turul zu schlagen fähig ist, dürfte es nicht viel Kopfzerbrechen machen die Artzugehörigkeit desselben festzustellen. Eigentlich kommt diesbezüglich nur ein Falke ernstlich in Betracht, nämlich der Gerfalk, res- pektive dessen im Uralgebirge beheimatete Rasse Falco rus- ticolus uralensis Menzb. Das Uebel ist nur, dass dieser Falke in den zuständigen Quellen seit jeher und überall als Schonkar usw. erwähnt wird, welcher Name natürlich nicht mit dem Toghrul iden- tifiziert werden kann. Die Schwierigkeit der Identifizierung vermehrt noch der Umstand, dass bei den Völkern, bei wel- chen der Turul als Bannervogel, oder als vornehmster Beiz- vogel, als Name der Herrscher, Helden usw. vorkam, gleich- zeitig auch der Schonkar, Sonkar, usw. als ebenbürtiger Beiz-, Banner- und namensgebender Vogel dieselbe Rolle spielte, wie der Toghrul = Turul. Es war eine ziemlich hoffnungslose Situation den Träger des Turul-Namens herauszufinden. Es blieb keine andere Möglichkeit als die Annahme, dass auf dem Gebiet, aus wel- chen der Turul-Name herstammte, sich noch eine solche Falkenart befinden muss, welche dem Gerfalken zum min- desten ebenbürtig ist, als dort einheimischer Beizvogel jedoch den Vorrang gegenüber dem aus Fremdlande stam- menden Gerfalken hatte. Nur auf diese Weise lässt es sich erklären, dass bei den Ogusen nicht der Schonkar der Ban- nervogel und das Symbol des Herrschers war, sondern der 485 — Toghrul, während der Schonkar nur zum Bannervogel eines Stammes erkoren wurde. In Kleinem erinnerte diese Lage an die astronomische, als Le Verrier annehmen musste, dass sich über den Ura- nus hinaus noch ein Planet befinden muss. Sowie aus den Berechnungen Le Verrier’s der Neptun Planet, so wurde auf Grund der oben angeführten Erwägungen der Turul gefunden. Die russischen Forscher, an ihrer Spitze Menzbier und Suschkin, dann Stegmann und ganz besonders Dementiew, dem ich zu ganz besonderem Danke verpflichtet bin, began- nen zuerst schüchtern, dann mit immer grösserer Bestimmt- heit über den Altai-Gerfalken, Falco rusticolus altaicus Menzb. zu schreiben, dessen geographische Verbreitung sich ganz mit dem Stammesgebiete des Turul-Namens deckt. Unter den heutigen Fundorten befindet sich einer mit dem Namen-Dschetti Oguz, das ist « Sieben Ogusen ». Nach Dementiew wird dieser Falke auch heute noch von den Kirgisen als Beizvogel auf ganz grosse Vögel, wie Wild- gänse, und Trappen benützt — freilich unter dem kirgisi- schen Namen Schonkar. Dieser Umstand darf uns jedoch nicht abhalten diesen Falken als den Turul zu identifizie- ren, weil dieser Name schon seit Jahrhunderten zugleich mit den namengebenden Völkern ausgestorben ist. Auch in Ungarn ist dieser Vogelname seit dem Jahre 1358 verschwunden, während der Schonkar, als später impor- tierter Beizvogelname, auch heute noch als Familienname vorhanden ist. Ich glaube meine Ausführungen mit dem Bewusstsein schliessen zu dürfen, dass es mir gelungen ist die Artzu- gehörigkeit des Turul einwandfrei festzulegen und dadurch die Frage des Bannervogels Turul aus der völligen Dunkel- heit in den Lichtkreis der weiteren Forschungs-Möglichkeit gebracht zu haben, und wäre es mir eine grosse Genug- tuung, wenn diese Studie zu ähnlichen auch in anderen Ländern anregen würde. DIE VOGELFEDER ALS WIDERSPIEGELUNG DER LEBENSWEISE DES VOGELS (Mit 21 Lichtbild ern. VON Dr. Helmut SICK ( Heidelberg ). Das Thema meines Vortrages spricht von einer Wider- spiegelung der Lebensweise des Vogels in der Vogelfeder. Ich verstehe darunter zweierlei. Erstens meine ich den Vogel im weitesten zoologischen Sinn. Also als fliegendes Wesen, dessen Flug durch die Federn ermöglicht wird. So wird uns die Vogelfeder schlechthin als Flugorgan beschäf- tigen. Zweitens sollen einige Streiflichter auf die verschie- denen Lebensweisen der Vögel untereinander fallen. Denn auch unter diesem viel engeren Gesichtspunkt finden wir in der Vogelfeder überall eine weitgehende Widerspiegelung der Lebensweise ihres Trägers. Der in der Literatur über die Vogelfeder Bewanderte kann in meiner Themenstellung eine Kampfansage gegen die systematische Auswertbarkeit der Federstruktur erblicken. Diese Frage wird im Folgenden nicht besonders diskutiert. Tatsächlich sind wir heute noch nicht so weit, dass wir die systematische Auswertung der Federstruktur mit wirklichem wissenschaftlichen Nutzen in grösserem Masstabe betreiben können. Da der Rahmen eines Vortrages möglichste Einen- gung fordert, kann ich Ihnen jetzt nur eine sehr kleine Auswahl aus dem reichen Stoff geben. Ich werde mich dabei auf die Feinstruktur der Vogelfeder beschränken und Ihnen 1. Anmerkung. Die hier gedruckte Wiedergabe enthält nur eine Auswahl von 5 Abbildungen. — 488 — zeigen, wie dort kleinste Eigenheiten der Konstruktion grösste biologische Perspektiven besitzen. Die mitgeteilten Untersuchungen wurden am Zoologi- schen Museum der Universität Berlin, in der Ornithologi- schen Abteilung unter Herrn Professor Dr. E. Stresemann von mir ausgeführt. Ich rufe Ihnen kurz die Grundzüge des Vogelfederbaues ins Gedächtnis zurück. Wir unterscheiden an einer wohl entwickelten Kontur- feder, z. B. an einer Schwungfeder, folgende Teile : Den Kiel oder Schaft und die Federfahnen : die breite Innen- fahne und die schmale Aussenfahne. Die Fahnen werden gebildet durch die Aeste oder Rami, die ihrerseits wieder zweizeilig mit kleinen Verästelungen besetzt sind : den Strahlen oder Radien. Um den dichten Zusammenhalt der Federfahnen zu garantieren, sind diese kleinsten Veräste- lungen in bestimmter Weise miteinander verhakt. Alle nacli der Federspitze zu gerichteten Strahlen tragen kleine Haken (Hamuli). Alle nach der Federbasis zu gerichteten Strahlen haben dagegen Vorrichtungen, diesen kleinen Haken als Widerlager zu dienen. Diese Verhältnisse sind, wie Sie alle wissen, längst bekannt. Es zeigte sich aber, dass auf der Basis dieser rohen Grundlage eine Menge von Feinheiten existieren, besonders an den Federstrahlen oder Radien, denen mein Referat in erster Linie gelten soll. Die Gesamtlänge eines Federstrahls oder Radius beträgt durchschnittlich noch nicht einen halben Millimeter. Danach können Sie sich von der ausserordentlichen Klein- heit der Strukturen ein ungefähres Bild machen. Meist ist im Folgenden sogar nur von kleinen Teilen der Feder- strahlen die Rede. Obgleich die Vogelfeder im ausgebildeten Zustand totes Material ist, ist sie doch in wunderbarster Weise ein ein- heitlicher Organismus, der als funktionelles Ganzes aufzu- fassen ist. Diese Verbundenheit geht in vielen Fällen sogar über die Einzelfeder hinaus : — dass also kleinste Teile der Federstruktur nur unter Berücksichtigung der gesam- ten Gefiederlage oder Gefiederanordnung zu verstehen sind. — 489 — Derartige Beziehungen zeugen am eindrucksvollsten von der Ganzheitlichkeit der Federstruktur und erläutern den Zusammenhang zwischen Federbau und Lebensweise des Vogels in besonderer Form. Ich habe daher meine Ausfüh- rungen hier auf solche Fälle speziell zugeschnitten. Wir schauen durchs Mikroskop. An den Haken-tragenden Strahlen der Innenfahne einer Flügelfeder fallen von der Abb. 1. — Reibungsstruktur von Turdus merula. — DF Dorsaler Fortsatz, d.VF endständiger Ventralfortsatz, KR, LR Reibungsradien, Rm ungefähre Lage des nächst- höheren Ramus. Oberseite markante Fortsätze auf, wie wir sie hier bei der Amsel ( Turdus menila) sehen (Abb. 1). Die Haken ( Hamuli ) zum Ergreifen der gegenüberliegenden Strahlen des Nachbar-Astes sind auf dem Bilde fortgelassen. Das kleine Schema oben finden Sie auf fast allen Bildern. Sie können sich dadurch mit einem Blick orientieren, aus welchem Teil der Feder die gezeigte Vergrösserung stammt. — 490 — Es ist nun zu beobachten, dass diese Fortsatzbildung gegen den Rand der Feder hin stärker wird (Abb. 1, fort- schreitend von a nach d). Die genaue Untersuchung der ganzen Federfahne ergibt eine streng zonenweise Anord- nung dieser besonderen Elemente, und zwar in deutlicher Beziehung zu der üblichen wellenförmigen Aufbiegung, die jeder Schwingen-Innenfahne eigentümlich ist. Die Aufbie- gung vermittelt den besseren Zusammenhalt der Federn, die sich auf diese Weise elastisch aneinander pressen. Genau im selben Sinn wirken auch die besonderen Fortsätze, von de- nen eben die Rede ist; sie bewerkstelligen eine Art Aufrauh- ung der Federoberfläche. Ihre klar regionenweise Verteilung in zunehmender Stärke nach dem Federrand hin zeigt dabei genau an, in welcher Weise eine jede Schwungfeder von ihrer Nachbarfeder bedeckt werden muss, damit der für den Flug notwendige Feder-Zusammenhalt gesichert bleibt. Diese aufrauhenden Elemente bezeichnen wir, ihrer Funktion gemäss, am einfachsten als die Reibungsradien oder Reibungsstrahlen. An ihnen sitzen die Reibungsfort- sätze. Zu der verschieden starken Entwicklung der Reibungs- fortsätze an derselben Feder ist folgendes zu sagen. Der Bereich gröbster Reibung am Federrand dient der Auflage des Schaftes der benachbarten Feder. Der Rest der Fort- sätze ist dagegen zum Festhalten der aufliegenden Aussen- fahne eingerichtet. Die kräftigen Fortsätze für die Reibung, also sozusagen das Festhalten des Schaftes haben oft breite Beilform. Die Fortsätze für die Reibung der Aussenf ahne sind viel zierlicher. Diese auffallenden Strukturen für die gegenseitige Fixie- rung der Federn sind ein Allgemeingut aller Vögel, soweit sie normale Befiederung besitzen wie etwa eine Seeschwalbe (Laridae) im Gegensatz zu Strauss (Struthiones) oder Pinguin (Sphenisci). Sie kommen nur an Flügel und Schwanz vor, und auch dort nur da, wo bei Flugdruck ein Auseinanderweichen der Federn stattfindet, was dadurch gehemmt wird. So generell also die Verbreitung dieser Ele- mente ist, so verschieden werden sie auf der andern Seite entsprechend der verschiedenen Lebensweise der Vögel ausgebildet, was uns jetzt beschäftigen soll. — 491 — Es offenbaren sich zwei Tendenzen : eine zunehmende Reibung des Schaftes der aufliegenden Feder, oder eine zunehmende Reibung der Fahne. Starke Fahnen-Reibung ist für alle weichen Federn cha- rakteristisch. Sie ist z. B. bei den meisten Tagraubvögeln (Accipitres) entwickelt. Das entgegengesetzte Extrem besteht in der einseitigen Ausbildung von Fortsätzen, die überwiegend der Fixierung des hartreibenden Schaftes dienen. Solche Typen sind Uria (Alcae) und der Wasserstar (Cinclus). Die biologische Deutung der verschiedenen Ausprägung der Reibung an den Flugfedern hat mit Vorsicht zu erfol- gen. Es ist klar, dass hier viele Faktoren Zusammenwirken, dass man also nicht von einer kleinen Differenzierung aus alles glaubt beurteilen zu können. Bei den weichschwin- gigen Tagraubvögeln stellt sich z. B. folgendes heraus. Während normalerweise die Rami der Vogelfedern genau wie die Federschäfte eine kompakte, scharfe Unterkante haben wie eine Messerschneide, sind die Rami der weich- schwingigen Accipitres kammzinkenartig ausgefranst (Abb. 2). Wir sehen hier eine Widergabe von Cygnus, wie sie ähn- lich aber auch auf die Falken (Falconidae) zutrifft. Die Aus- zahnung ist vom Anfang zum Ende der ventralen Ramus- Kante verschieden. In der Längenmitte findet sich ein aus- serordentlich dichter mehrreihiger Wald von Hornfransen (Abb. 2 c). Mit dieser überraschenden Ramus-Veränderung zusam- men verstehen wir die Reibungselemente auf den Falken- schwungfedern schon eher. Wenn der Flügel beim Fluge unter Druck von unten steht, greifen hier nicht nur die Aus- senfahnen mit ihrem verhältnismässig lockeren Rand in die aufgerauhten Nachbarfedern ein, sondern es kämmen auch die ausgefransten Ramus-Kanten tief durch das Gewirr der Reibungsfortsätze. Die Federn saugen sich förm- lich aneinander fest. Diese Form der Federverbindung muss bei der sonstigen Beschaffenheit des Falkenflügels sehr innig sein, und wir können auch von dieser Seite her — wohl gemerkt aber nur — 492 — als Teilerklärung ! — den festen Schwingenzusammenhalt so ausgezeichneter Flieger wie der Falken verstehen. Die zunehmende Ausgestaltung des weichen Feder- Verbandes zeigt innerhalb der Accipitres eine Hinentwick- lung zu einer mehr und mehr geräuschlosen Flugform. Schon der flüchtigste Blick auf eine Bussardschwinge Abb. 2. — Ventrale Ramus-Kante von der Aussenf ahne einer Schwinge von Cg gnus cg gnus. — Profil-Proben von innen (a) nach aussen (f) an der Feder. Fr Fransen, W « Wurzeln » der Fransen. ( Buteo huteo ) belehrt über die weich-fellartige Beschaffen- heit der Innenfahne einer solchen Schwungfeder, obgleich der Bussard, ebenso wie die meisten anderen Accipitres, noch nicht geräuschlos fliegt. Es nimmt nicht Wunder, dass der Abendfalk (Falco vespertinus) und der noch mehr im Dunkeln jagende Fledermaushabicht (Machaerhamphus andersoni) , die ich Ihnen vorhin im Bilde zeigte, eine beson- — 493 — dere Weichheit der Flugfedern aufweisen, hier also in offen- sichtlicher Beziehung zur Lebensweise. Daneben fehlt es nicht an ganz entgegengesetzten Typen aus der nächsten Verwandtschaft : z. B. die Geier ( Aegypius etc.), die als Inbegriff der Hartfedrigkeit gelten können, sie haben einen weithinvernehmbaren, rauschenden Flug. Als Beispiel für eine beherrschende Schaft-Reibung zeigte ich vorhin aus ganz anderer systematicher Gruppierung Uria und nannte Ihnen Cinclus. Möglicherweise haben wir bei diesen Formen eine Anpassung an den Unterwasserge- brauch der Flügel vor uns. Das Wasser ist ein so viel schwereres Element als die Luft, dass darin der nützliche Gebrauch von durchschnittlich — das heisst für die Ver- wendung in der Luft — ausgebildeten Federn sehr be- schränkt sein muss, entsprechend auch die Beihilfe so zier- licher Strukturen wie der Reibungsfortsätze. Da sich nicht alle Flügeltaucher gleich verhalten, sind hier allgemeinere Schlüsse noch nicht am Platz. Für die Beurteilung ist u. a. die solidere Kenntnis des Flügelgebrauchs unter Wasser nötig. Bisher kennt man nur die ungefähre Handhabung des rudernden Flügels im Ganzen. Das Beispiel von Uria und Cinclus führe ich an, um Ihnen aus der Werkstatt dieser Arbeiten zu zeigen, wie sich hier eine wichtige Frage aus der anderen ergibt. Bei umfas- senderer Kenntnis aller Begleitumstände wird sich zeigen, dass auch in diesem Fall nicht zuletzt die Feinstruktur der Vogelfeder eine deutliche funktionelle Sprache spricht. Mein Eingehen auf die weichen Reibungs-Formen einiger Accipitres hat Sie zweifellos an die Geräuschlosigkeit des Eulenfluges denken lassen. Zweierlei ist in diesem Zusam- menhang für die Eulen (Striges) und die ebenso nächtlich lebenden Ziegenmelker (Caprimulgi) charakteristisch. Er- stens die pelzartige Weichheit sämtlicher Gefiederteile. Hierher gehört auch das Phänomen der Reibung der Federn aneinander. Und zweitens die bekannte Auszahnung am Vorderrand der ersten Schwungfedern, die auch schon lange mit der Lautlosigkeit des Eulenfluges in Verbindung gebracht wird. — 494 — Die Reibungsverhältnisse der Eulen federn erscheinen in ihren Extremen als völlige Neubildungen. In ihren Grund- zügen sind sie aber von den Accipitres abzuleiten. In man- cher Beziehung stellen die Caprimulgi dabei einen Auftakt zu den Striges dar. Gemeinsam ist beiden eine Aufrichtung der Strahlen-Enden aus der Feder-Ebene heraus. Während die Strahlen-Enden im « gewöhnlichen » Fall (Z. B. Columba ) horizontal gestellt sind, sind sie bei Podar- gus, dem grossen Ziegenmelker der Südsee, bereits merk- lich aufgerichtet und bei Bubo, als einem typischen Vertre- ter der Striges, noch sehr viel stärker. Da nun die Feder- Oberseite von Millionen dieser kleinen, aufragenden Fasern bedeckt ist, entsteht eine in hohem Grade weich-zottige Oberfläche, und zwar ganz besonders da, wo die Flugfedern sich überdecken, wo also die Hauptreibung der Federn beim Fluge stattfindet. Dabei spielt auch die Länge der aufra- genden Strahlen-Enden eine grosse Rolle. Während norma- lerweise die Strahlen nur den nächsthöheren Federast überragen, reichen sie bei den Ziegenmelkern und Eulen bis zum 4., 5., ja 6. Federast. Instruktiv ist eine schema- tische Zusammenstellung der Radien-Länge von den bekanntesten Gattungen der Caprimulgi und Striges im Ver- gleich zu Turdus. Ueber die Konstruktion des Eulen- und Ziegenmelker- Gefieders wäre noch viel zu sagen. Ich will nur noch andeu- ten, dass bei den Eulen sehr sinnreiche Vorkehrungen getroffen sind, um den erhobenen Strahlen-Enden, die sonst gar keinen Halt haben, eine gewisse Stabilität zu geben. Und zwar bilden die Strahlen horizontal verlaufende Fort- sätze, die den Nachbarstrahlen als Auflage oder als Bedek- kung von oben dienen. Die Konstruktion des Eulen- und Ziegenmelker-Gefieders spiegelt nicht zuletzt auch feinere Unterschiede in der Lebensweise wider. So zeichnet sich der fruchtfressende Caprimulgide Steatornis caripensis durch die geringste Weichstruktur der Federn aus, ganz im Gegensatz zu den insektenjagenden Verwandten. Innerhalb der Eulen (Striges) lässt sich eine lange Stufenleiter nach der zuneh- menden oder abnehmenden Gefiederweichheit und damit — 495 veränderten Federkonstruktion aufstellen. Die härtesten Vertreter sind fischfressende Arten, z. B. Ketupa flavipes. Zu der bereits erwähnten Auszahnung der Eulenfeder- Ränder (ähnliches findet sich auch bei den Caprimulgi) sei nur im Stichwort angegeben, dass es sich bei diesen Bildun- gen um ein im feineren Bau kompliziertes System von Schleusen handelt, durch die der sonst geräuschvolle Luft- strom in vielfältiger Aufteilung geräuschlos abgeleitet wird. Schliesslich möchte ich zum Ende dessen, was ich Ihnen ins Gesamt bisher über das Phänomen der Reibung an den Schwungfedern berichtet habe, darauf hinweisen, dass diese typischen Elemente der Flugvögel auch bei einzelnen gänzlich fluglos gewordenen Vogelarten Vorkommen; z. B. bei der Inselralle Atlantisia rogersi, deren stark zurückge- bildete Flügel im lockeren, haarartig zerschlissenen Gefieder von aussen vollkommen verschwinden. Man kann daher von einem grossen phylogenetischen Beharrungsvermögen der Reibungsstrukturen sprechen. Ihr Vorhandensein ist ein sicheres Kriterium für die frühere Flugfähigkeit dieser Vogelarten, wenn hierüber ernsthafte Zweifel bestünden. Wenden wir uns jetzt kurz der schmalen Aussenfahne der Flugfeder zu. Die Strukturen an den Innenfahnen der Federn, von denen bisher die Rede war, sind sinnlos ohne das übrige Gefieder. Wir führen uns nocheinmal die gegenseitige Bedeckung der Flügelfedern vor Augen, für welche die drei Kompo- nenten jeder Feder-Aussenfahne eine Rolle spielen : Erstens der Federschaft mit seiner Aussenkante. Zweitens die Feder- äste oder Rami der Aussenfahne. Und drittens die Strah- len oder Radien an diesen Federästen. Wie beinahe zu erwarten, sind die am Ende dieser Aeste stehenden Radien vollkommen auf das Ergreifen der darun- terliegenden Feder specialisiert. Zusammen bilden die Radien eine dichte Bürste, welche durch die Einrollung der herabgebogenen Ramus-Enden nachdrücklichste Spannung zum Festhalten der bedeckten Feder erhält. Wir nennen diese Radien kurz die Bürstenradien mit den Bürstenfortsätzen. Wie bei den Strukturen für die Reibung an den Innenfahnen der Flugfedern, gibt es auch an der — 496 — Aussenfahne einen hartfedrigen und einen weichfedrigen Typus, wenn wir nur die Extreme betrachten. Den hartfe- drigen soll Ihnen das Bild von Aegypius monachus zeigen (Abi). 3). Die Bürstenfortsätze zum Ergreifen der darunter- liegenden Feder haben hier die Form von starren Zähnen. Abb. 3. — Bürstenstruktur von Aegypius monachus, gegen den Aussen-Rand der Feder fortschreitend von a nach b. — Bs, VZ basaler Teil des Bürstenradius, Bü Bürsten- fortsätze, Rm Ramus. Auf alle Fälle möchte ich darauf hinweisen, dass die Bürstenfortsätze nicht etwa mit den Haken (Hamuli) iden- tisch sind, die an allen Federn zur Verbindung der Radien benachbarter Aeste (Rami) an einundderselben Feder die- nen. — 497 — Bei weichen Federn sind zwei verschiedene Möglichkeiten der Fühlungnahme an den Aussenfahnen vorhanden. Die eine knüpft an die starre Form an, mit der sie das Wesent- liche gemein hat. Sie kommt z. B. bei den weichfedrigen Falken ( Falco Machaerhamphiis etc.) vor in Verbindung mit der ausgefransten Ramus-Kante, von der ich früher sprach, und ähnlich auch bei den Caprimulgi. Während die Aussenfahne von Aegypius (harter Typus) über die unterliegende Feder hinwegkratzt ohne tiefer ein- zugreifen, krallen sich die Bürstenradien von Podargus (Caprimulgi) tief und scharf in den Untergrund. Der Unter- grund hat hier lockere und strähnige Beschaffenheit, wie Sie sich von vorhin erinnern, während er bei Aegypius grob gerauht ist. Die andere Möglichkeit der weichfahnigen Feder-Reibung verkörpern die Eulen (Striges). Ich zeigte Ihnen, wie der hohe Flaum auf den breiten Innenfahnen der Eulenfedern durch horizontale Fortsätze der Radien in ein dicht ver- filztes Netzwerk verwandelt wird. Dagegen sind die langen Strahlen-Enden der Caprimulgi vollkommen kahl. Es ist leicht verständlich, dass infolgedessen auch gegensätzliche Reibungsformen der Aussenfahnen vorhanden sein müssen. Das geordnete Gefüge der Eulenfedern würde durch die Aussenfahne eines Caprimulgiden auseinander gerissen und zerstört werden. Deswegen wirkt bei den Striges die auflie- gende Aussenfahne nur wie eine Schleppe, die weich-ela- stisch über die sorgfältig geschichtete Unterlage hin- wegzieht. Die wunderbare Vielseitigkeit, die die Feinstruktur der Vogelfeder überall im Gefolge von besonderen Lebens- Eigentümlichkeiten der Vögel entwickelt, zeigt Ihnen in einem besonderen Beispiel noch das nächste Bild (Abb. 4). Es stammt von Paradigalla carunculata, einem Paradies- vogel, der in der Natur durch raschelnde Flügelschläge auf- fällt. Das Mikroskop verrät das Geheimnis : Die Ränder der Aussenfahnen der Armschwingen sind in lauter kleine Hornsporne aufgelöst, die beim Fluge auf der unterliegen- den Feder herumkratzen. Dadurch entsteht das Geraschel. Die Vogelfeder ist zweifellos eine Schöpfung für das Flugvermögen. So stellen auch die eigentlichen Flugfedern — 498 — der Vögel, also die grossen Flügel- und Schwanzfedern, sozu- sagen die typischsten Federn dar. An ihnen sind die wich- tigsten Federkonstruktionen am besten zu studieren. Aus diesen Gründen sprach ich bisher nur von dieser C Abb. 4. — Raschelstruktur von Paradigalla carunculata. - — a drei Rami-Enden im Verband von der Federbasis her gesehen, b ein einzelner Ramus von der Federspitze her gesehen, c Silhouette eines Ramus-Endes stärker vergrös- sert. Rü Bürstenradien, Br, Dr, Sa übrige Radien, H Hamulus, Ka dorsaler Ramus-Kamm, Sp spornartiges Ramus-Ende, v.K. ventrale Kante des Ramus. Federgattung. Zur Abrundung des Bildes will ich jetzt kur- sorsich noch etwas über die Körper- oder Kleinfedern sagen. — 499 — Es scheint mir das Gegebene, den hier für die Flug- Federn gewählten Rahmen beizubehalten und also etwas über den Gefieder-Zusammenhalt am Rumpf, am Körper des Vogels zu berichten. Wenn auch die Verschiebbarkeit des Kleingefieders gross ist — man denke z. B. an den Bauch oder Rücken des Vogels — so könnte man doch glauben, dass die horizonta- len Bewegungen der vielen kleinen Federn zueinander Abb. 5. — Bürstenstruktur an einer Körperfeder von Tur- dus merula (a) und Agapornis cana (b). keiner besonderen Arretierungen zur Vergrösserung der Reibung bedürften. Dem ist aber nicht so. Zwar sind die Verhältnisse gegenüber den Flug-Federn sehr abgeschwächt, legen aber doch deutliches Zeugnis von ganz ähnlichen Vor- gängen wie dort ab. Die Strukturen für die Reibung der Kleinfedern aneinan- der entsprechen völlig dem, was wir als den Bürsten-Saum an den Aussenfahnen der Schwingen kennen gelernt haben. Hier wie dort wird die bedeckte Feder fast auf dieselbe Weise ergriffen. Sie sehen in Abb. 5 die Bürstenradien mit den Bürstenfortsätzen an einer Oberschwanzdecke von Turdus merula und Agapornis cana. 32 — 500 — Die Reibungselemente sind im Körpergefieder zart und unterliegen gemäss der Feder-Form und der anderen Feder- Verwendung eigenen Gesetzmässigkeiten. So ist z. B. fest- zustellen, dass im Allgemeinen die Feder-Spitze weniger stark haftet als der tiefere Feder-Rand. Es zeigt sich hierin die Betonung eines festen Feder-Kernes und damit die Hinarbeit auf eine gute Durchschnittsstärke des Federman- tels. Denn die Feder-Spitzen sind am meisten der täglichen mechanischen Beanspruchung ausgesetzt, sodass ihre Bedeutung für die Gefieder-Dichte schon bald nach der Mauser nachlässt. Hiervon gibt es interessante Ausnahmen. Und zwar haben die Flügel- und Schwanz-Decken die stärkste Aufrauhung gerade an ihrem Ende. Bekanntlich legen sich diese Federn direkt den grossen Flugfedern an, um die Lücken an deren Basis auszufüllen. Diese exponierte Stellung fordert das beste Haftvermögen der Kleinfedern an der Feder-Spitze. Für einige Spezialbedürfnisse in der Lebensweise ist die betonte Spitzen-Fixierung der Körperfedern zur allgemei- nen Regel geworden. Sie wird hier Ausdruck eines durch- weg besonders gesteigerten Gefieder-Zusammenschlusses. Zwei Vogel-Gruppen gehören hierher, die nicht verschie- dener sein könnten. Einmal finden wir das bei Wasservögeln. Auch die übrige Gefiederausbildung spricht hier für eine Anpassung an das Leben im Wasser, eine verstärkte Schutzmassnahme gegen Nässe und Kälte. Die andere Gruppe wird von bestimmten Papageien (Psit- taci) gestellt. Dieser Fall ist umso interessanter, weil er ein biologisches Kuriosum aus dem Leben dieser Vögel wider- zuspiegeln scheint. Die meisten Agapornis-Species haben die Angewohnheit, zur Brutzeit klein-zerbissenes Nestbau- Material zum Transport ins Kleingefieder zu stecken. So fliegen sie zum Nistplatz und schütteln es dort aus. Offenbar steht die besprochene Federspitzen-Struktur hier im Dienst dieser seltenen Verwendung. Die Benutzung der besonderen Feder-Bürsten ist bei Agapornis weniger so vorzustellen, dass die Fortsätze der Radien direkt an den eingeschobenen Baustoff-Teilen haf- — 501 — ten, als dass vielmehr die Zähnchen des Feder-Randes die nächst untere Feder ergreifen. Zwischen Spitze und Basis der Federn ist dann noch genügend Raum für die Einlage der flachen Fremdkörper. Mit dem Hinweis auf dieses merkwürdige « Transport- gefieder », wie ich es kurz genannt habe, will ich meine Mitteilungen beenden. Sie wollen es der knappen Zeit zuschreiben, wenn ich die Probleme meist nur andeuten konnte. Auch zieht die Vor- tragsweise Behandlung eines derartigen morphologischen Stoffes als solche schon enge Grenzen. Ich hoffe aber, dass Sie doch eine ungefähre Vorstellung von diesem neu- erschlossenen Gebiet der vergleichenden biologischen Mor- phologie erhalten haben. RÉSUMÉ La plume reflète le mode de vie de l’oiseau : la plume étant le principal mécanisme pour le vol, l’étude de sa cons- truction passe au premier plan, celle du mode de vie vient en second. La plume de l’oiseau est un mécanisme entier et indivi- sible. La partie la plus menue de sa structure se conforme à l’ensemble, et par conséquent ne doit être considérée que par rapport à celui-ci. Nous ne parlerons ici que de la structure qui relie les plumes entre elles. La surface supérieure des barbes inté- rieures de la plume du vol possède à cette fin une rigidité qui correspond exactement à la couverture des plumes, bio- logiquement nécessaire. Les différences de rigidité de ces surfaces correspondent aux différences de modes de vie des oiseaux. La friction dure et la friction molle en représentent les extrêmes. La friction molle se rencontre avec un déve- loppement progressif chez les Accipitres, les Caprimulgi et finalement chez les Striges. Dans chaque groupe, on cons- tate que les différences de mode de vie impliquent des diffé- rences dans le mécanisme de la friction. Ainsi par exemple, chez les Striges piscivores le plumage est d’une dureté remarquable. Il est à noter que ce mécanisme de friction, si - 502 — caractéristique pour les oiseaux capables de voler, se ren- contre également chez ces espèces qui ont perdu cette capa- cité, tels que les Rallidés des îles. A la rigidité des barbes intérieures correspond la structure pour la friction des barbes extérieures de la plume. Ce n’est que ces deux, réu- nies, qui forment en commun toute la plume; ici même d’ail- leurs, on trouve des différences entre les radii. En outre, il peut y avoir des variations spécifiques dans les branches des barbes extérieures; chez les Accipitres par exemple la fric- tion molle est due à une frange du côté ventral. On observe la même structure pour la friction des plumes dans le petit plumage du corps, du dos, du ventre, etc. Chez les oiseaux aquatiques ainsi que certains Psittaci les pointes des plumes sont renforcées d’une façon caractéristique : ce dispositif protège les oiseaux aquatiques contre l’humidité et le froid; chez les Agapornis, celui-ci semble être en rapport avec le transport, dans le petit plumage, des matériaux pour la construction du nid. Uber den Einfluss von Verfrachtungen zur Herbstzugszeit auf den Sperber, ACCIPITER NISUS (L.). Zugleich ein Beitrag zur Frage nach der Orientierung der Vögel auf dem Zuge ins Winterquartier VON Rudolf DROST Auf dem VIII. Intern. Orn. Kongress 1934 in Oxford berichtete ich « Ueber Ergebnisse bei Verfrachtungen an Helgoländer Zugvögeln. Ein Beitrag zur Frage der Orien- tierung » (1). Das Hauptergebnis war die damals neue Fest- stellung, dass auf dem Frühjahrszug verfrachtete Zugvögel imstande sind, den Weg zu ihrer Heimat zu finden, und dass kein grundsätzlicher Unterschied zu machen sei zwischen der Orientierung verfrachteter Brutvögel und der von Zug- vögeln. Damals konnte auch schon über Verfrachtungen zur Herbstzugszeit — u. a. von Sperbern nach Schlesien — be- richtet werden, die uns jetzt ausschliesslich beschäftigen sollen. Inzwischen ist bei fortgesetzter Verfrachtung die Zahl der rückgemeldeten Sperber wesentlich gestiegen, so dass es angebracht erscheint, eine Zusammenfassung der bisherigen Befunde zu geben. Diese Art eignet sich für unsere Versuche gerade deshalb, weil bei ihr die Beeinflus- sung durch Artgenossen (Vergesellschaftung) besonders gering sein dürfte. Das wesentliche Ziel der Verfrachtungen und unserer Untersuchungen ist es, einen Beitrag zur Frage nach der Orientierung der Vögel auf dem Zuge ins Winterquartier zu liefern. Nachdem das Vermögen, zur Brutheimat zurück- zukehren, an Brutvögeln (besonders von Rüppell (2) ) und — 504 — Zugvögeln erwiesen ist und nachdem auch die Fähigkeit, den Ueberwinterungsort wiederzufinden, durch Verfrachtun- gen festgestellt ist (Hilprecht (3), Rüppell *), scheint mir die Frage von besonderem Interesse zu sein, ob auf dem Herbst- zuge gefangene Vögel ihr gewohntes Winterquartier wie- derfinden. Haben vielleicht sogar auch junge Vögel nach der Verfrachtung ein « Gefühl » für die geographische Lage des populationsüblichen Winterquartiers und den Trieb, dieses zu erreichen ? Für den Star, Sturnus vulgaris , ist dieses inzwischen glaubhaft gemacht von Krätzig und Schüz (4) bei ihren Verfrachtungen mit Frühsommerzug- Staren der Kurischen Nehrung Juni-August nach Schlesien und Sachsen. Ihr Versuch darf als eine starke Stütze für die Annahme gelten, dass nicht nur die Geburtsheimat, son- dern auch das Winterquartier (und also vermutlich auch das Zuggebiet) für den Vogel ein « angeborener Raum » sein kann (p. 173). Gilt das für alle Vögel ? Und wie ver- halten sich die Sperber ? Zur richtigen Beurteilung der Verfrachtungsergebnisse ist es erforderlich, die normalen Zugverhältnisse zu kennen. Deshalb müssen wir uns zunächst das Zugbild der auf Hel- goland freigelassenen und der im Norden beringten Sperber ansehen. A. — LISTE DER AUF HELGOLAND FREIGELASSENEN SPERBER 1. 24 270 5 juv. o 5. IX. 26 + geschossen 15.IX.26 Haltern (51.44 N 7.10 0), Westfalen. 2. 665 078 $ juv. o 18. IX. 29 + geschossen 10.X.29 Beau- lieu-les-Fontaines (49.39 N 2.55 0), Oise, Fran- kreich. 3. 677 095 $ juv. o 22.IX.30 + geschossen 15.X.30 Turn- hout (51.19 N 4.57 0), Prov. Antwerpen, Belgien. 1. Rüppel, W., in litteris. — 505 — 4. 540 090 $ juv. o 19.IX.29 + geschossen Mitte X.29 Gladbeck (51.34 N 7.0 0), Westfalen. 5. 66 218 A $ juv. o 21. IX. 31 + geschossen 16.X.31 Puers (51.03 N 4.16 0), 15 km SO von Antwerpen, Bel- gien. 6. 201 764 $ juv. o 3. IX. 28 + geschossen 18.X.28 Aerschot (50.59 N 4.50 0), Belgien. 7. 89 52 $ juv. o 20. VIII. 27 + gefangen 30.X.27 Hoesselt bei Tongres (50.47 N 5.28 0), Belgien. 8. 683 882 $ juv. o 22. IX. 30 + geschossen 29. XI. 30 Bou- chaute bei Ecloo (51.14 N 3.33 0), Belgien. 9. 683 961 $ juv. o 4. IX. 30 4- gefangen 8. XII. 30 Almelo (52.22 N 6.40 0), Holland. 10. 66 217 A $ juv. o 19. IX. 31 + geschossen Ende XII. 31 Oporto (41.09 N 8.38 W), Portugal. 11. 665 077 $ juv. o 17. IX. 29 4- geschossen 1.1.30 Plume- roye bei Conty (49.44 N 2.10 0), Somme, Fran- kreich. 12. 25 079 $ juv. ? o 21.X.26 4- tot gefunden 30.1.27 North Court bei Stourmouth (51.19 N 1.15 0), Kent, England. 13. 665 085 $ juv. o 23. IX. 29 4- gefangen im Hühnerstall 31.1.30 Nieuw-Beets bei Groningen (53.13 N 6.34 0), Friesland, Holland. 14. 25 074 juv. ? o 13. IX. 27 + gefangen und wohl freige- lassen 1 .11.28 Leek (53.10 N 6.24 0), bei Groningen, Holland. 15. 66 335 A $ juv. o 6.IX.31 4- krank gefunden 19.11.32 Carolinensiel (53.42 N 7.48 0), Ostfriesland. 16. 25 304 $ juv. o 26. IV. 31 + gefangen und getötet 8.X.32 Merxem bei Antwerpen (51.14 N 4.26 0), Belgien. 506 — 17. 683 960 8 juv. o 4. IX. 30 + geschossen etwa 14.X.33 Seclin bei Lille (50.34 N 3.2 0), Frankreich. 18. 664 057 8 juv. o 2.X.29 + gefangen 1.XI.30 Virsel bei Antwerpen (51.13 N 4.25 0), Belgien. 19. 201 755 9 juv. ? o 17. IX. 27 + geschossen 29. XII. 28 Molembaise bei Tournai (50.37 N 3.23 0), Belgien. 20. 66 336 A 8 juv. o 7. IX. 31 + geschossen etwa Anfang 1.33 Reboursin bei Vatan (47.5 N 1.48 0), Indre, Frankreich. 21. 671 647 8 juv. ? o 19. IV. 30 + tot gefunden 6.1.34 Earl’s Colne (51.56 N 0.43 0), Essex, England. 22. 617 693 A $ juv. o 23. IX. 33 + geschossen 27.1.35 Drucat bei Abbeville (50.6 N 1.51 0), Somme, Frankreich. 23. 683 943 $ juv. o 22. IX. 30 + geschossen 4. II. 32 La Forest bei Gesté (47.10 N 1.8 W), Maine-et-Loire, Frankreich. 24. 680 257 $ juv. o 1.IV.30 + gefunden 17.III.31 Hillion bei Brieuc (48.31 N 2.46 W), Côtes-du-Nord, Fran- kreich. 25. 66 331 A 8 juv. o 6. IX. 31 + geschossen 2. IV. 37 Win- desheim (52.27 N 6.9 0), Prov. Oberijssel, Holland. 26. 66 333 A $ juv. o 6. IX. 31 + gefangen 20. IV. 34 Mussel- kanal bei Groningen (52.58 N 7.0 0), Holland. 27. 66 343 A 8 juv. o 8. IX. 31 + geschossen 1.IV.33 Nörre Suede (55.59 N 9.24 0), Dänemark. 28. 547 579 $ juv. o 31.VIII.31 + geschossen 6.IV.33 Flens- burg (54.47 N 9.26 0). 29. 513 077 8 juv. ? o 11.X.27 + geschossen Mitte Mai 31 Hegra (63.29 N 11.10 0), ca 46 km östl. von Trond- heim, Norwegen. 30. 683 883 $ juv. o 22. IX. 30 + geschossen 6. VII. 33 Trys- sil (61.18 N 12.18 0), Norwegen. 31. 683 895 8 juv. o 28. IX. 30 + freigelassen auf See etwa 40 km südöstlich von Helgoland (s. Nr. 30). Geschossen 8.V.32 Tryssil, — 507 — Auf Abb. 1 sind sämtliche Funde auf Helgoland freige- lassener Sperber zusammengestellt. Die Zugrichtungen und die wenigen Funde im Norden weisen auf Herkunft haupt- sächlich aus Skandinavien und vielleicht sich nordöstlich — 508 — anschliessendem Gebiet. Der Herbstzug geht in mehr oder minder südwestlicher Richtung, bis Mittelfrankreich, nur 1 Sperber ist bis Portugal gewandert. Diese Befunde passen sehr gut zu den Beringungsergeb- nissen an im Norden beringten Sperbern (5 — 13), die in Form von « Lebensräumen » auf Abb. 2 dargestellt sind. Darnach wandern skandinavische und dänische Sperber ebenfalls bis etwa Mittelfrankreich, in derselben Richtung, und nehmen hierbei fast den gleichen Raum ein wie die Helgoländer Durchzügler. Die auf Aland nestjung und als Durchzügler beringten Sperber schliessen sich ostwärts an. Noch weiter ostwärts liegt der Lebensraum in Südost-Finn- land und in Lettland beringter Artgenossen. Bei beiden fällt aber der beträchlich grössere Streuungswinkel auf, der bei den Finnen vom westlichen Mittelfrankreich bis etwa Krakau und Weissrussland reicht. Es ist nach allem zu vermuten, dass ausser skandinavischen und dänischen auch Sperber aus dem nördlichen Finnland und dem nord- westlichen Russland über Helgoland ziehen bezw. ziehen können. Nach den Beringungsergebnissen lassen sich Unterschiede am weiteren. Zugverlauf zwischen fruhund spät ziehenden Sperbern nicht erkennen. Es ist angezeigt, hier kurz die Frage der Sperberrassen zu streifen. Wenn wir Kleinschmidt (14) folgen, ist eine östliche helle Form peregrinoides abzutrennen, die in Ros- sitten durchzieht. Unter einer grossen Anzahl auf Helgo- land gesammelter Bälge (rd. 75, darunter etwa 25 der Samm- lung Dr. Meunier) wurden nur 4 peregrinoides festge- stellt (15). Unter seinen sämtlichen Bälgen (rd. 50) und unter den darüber hinaus von ihm untersuchten etwa 150- 200 geschossenen Sperbern fand Herr Dr. Meunier kein ein- ziges Stück, das nach Färbung und Grösse als peregrinoides bezeichnet werden konnte (nach freundlicher mündlicher Mitteilung). Kleinschmidt sagt über das Vorkommen der Sperber auf Helgoland in Berajah 1937 (Erklärung zu Taf. XI) : « Den Namen nisus beschränke ich auf die grosse dunkle Form, welche ich aus Schweden erhielt und welche, wenige Ausnahmen abgerechnet, durchgehend den Bestand der Helgoländer Zugvögel bildet ». An anderer Stelle (Er- — 509 — klärung zu Taf. XIV) schreibt Kleinschmidt : « Dass Skan- dinavien anscheinend drei Sperberrassen beherbergt, ist für das Vogelzugstudium wichtig, ... ». Dieser Hinweis ist in erster Linie eine beachtliche Anregung für skandinavische Ornithologen, Brutsperber zu sammeln und zu beringen. Für uns ist im Augenblick am wesentlichsten die Tatsache, dass wir es auf Helgoland ganz überwiegend mit skandina- vischen Sperbern zu tun haben; interessiert uns doch bei den vorliegenden Untersuchungen vor allem die Frage, ob 510 — evtl. Helgoländer Durchzugssperber normalerweise den Auflassungsort bezw. das Auflassungsgebiet, also Schlesiern berühren. Von den skandinavischen Sperbern können wir das auf Grund der Beringungsergebnisse nicht annehmen, doch wäre das bei Angehörigen der Rasse peregrinoides nicht undenkbar. Da diese Rasse jedoch, wie gesagt, nur sehr selten nach Helgoland kommt — auch nach den Zug- verhältnissen der Ringvögel zu urteilen — , dürfen wir mit Recht davon ausgehen, dass die Verfrachtungssperber ganz überwiegend, um nicht zu sagen, fast alle, sonst nicht nach Schlesien gelangen. Nun zu den Verfrachtungen selbst. Der Auflassungsort ist nach wie vor Gimmel (51.13 N 17.35 0), das Gut des Ornitho- logen Herrn W. Trettau, dem auch an dieser Stelle für seine sachkundige und wertvolle Mitarbeit herzlichst gedankt sei. Dieser Auflassungsort stellt in Verbindung mit dem Fangort Helgoland eine besonders günstige Grundlage für Verfrachtungsversuche mit Vögeln dar, deren Herbstzugs- richtung südwestlich verläuft. Liegt doch Gimmel rd. 700 km südöstlich, d. h. querab von Helgoland und dem Zugweg der dortigen Südwestzieher. — Bis Ende 1937 wurden insgesamt 209 Sperber verfrachtet, von denen bis zum 1. Mai 1938 36 zurückgemeldet sind, das sind 17,2 %. Von den 36 wieder- gefundenen waren 28 juv. (20 $8, 8 $$) 2 juv. oder med. ($9), 1 med. ($), 5 ad. (1 4 $$) beringt. B. — LISTE DER NACH SCHLESIEN VERFRACHTETEN SPERBER 1. 566 751 $ juv. o 14. IX. 34 1 + gefangen und freigelassen 3.X. 34 Oels (51.13 N 17.23 0), Schlesien. *22 . 6 1 7 6 68 A $ med. 3 o 15.IX.33 + geschossen 10.X.33 Eisdorf, Krs. Namslau (51.05 N 17.42 0), Nieder- schlesien. 1. Jeweils Datum der Freilassung in Schlesien. 2. Schon genannt in den Abhandlungen des letzten Kongresses. 3. Vielleicht juv. — 511 *3. 617 666 A $ juv. o 15. IX. 33 + gefangen 15.X.33 Almenno S. Salvadore (45.44 N 9.36 0), Bergamo, Italien. 4. 6 022 808 $ juv. o 25. IX. 37 + tot gefunden (frisch verendet) 15.X.37 Gimmel, Krs. Oels. 5. 6 022 792 $ juv. o 23. IX. 37 + tot gefunden (Überreste) 12.XI.37 Sperlingslust bei Oels (51.13 N 17.23 0), Schlesien. 6. 573 644 $ juv. o 5. XI. 34 + verunglückt etwa 14. XI. 34 Dom. Boguslawice bei Izbica (52.24 N 18.45 0), Polen. 7. 566 752 $ juv. o 14. IX. 34 + geschossen 16. XI. 34 Cas- telnau-de-Levis (43.39 N 2.15 0), Tarn, Frankreich. *8. 617 676 A $ juv. o 15. IX. 33 + tot gefunden 19. XI. 33 Jonas bei Pontwitz (51.14 N 17.33 0), Schlesien. 9. 573 292 $ juv. o 29. VIII. 34 + gefangen 21. XI. 34 Busto Arsizio (45.36 N 8.50 0), Varese, Italien. 10. 6 022 791 5 juv. o 23.IX.37 + geschossen 2.XII.37 Schönau bei Wahnitz (51.11 N 17.36 0), Schlesien. 11. 590 234 $ juv. o 29.VIII.37 + geschossen 9.XII.37 Rogaszyce (51.25 N 17.57 0), Krs. Kepno, Polen. 12. 573 640 $ juv. o 5. XI. 34 + gefangen und getötet 9. XII. 34 Alt-Tschau (51.47 N 15.44 0), bei Neusalz, Oder, Schlesien. 13. 6 022 802 $ juv. o 24. IX. 37 + geschossen 26. XII. 37 10 km südlich von Pilsen (49.40 N 13.22 0), Tsche- choslowakei. *14. 617 681 A $ juv. o 15. IX. 33 + geschossen 31. XII. 33 Wopparn bei Lobositz, Elbe (50.32 N 14.4 0), Tschechoslowakei. 15. 615 547 A $ juv. o 21. IX. 34 + 1.) gefangen und freige- lassen 29.1.35 Jicin (50.27 N 15.22 0), Böhmen + 2.) tot gefunden 29. III. 36 ebendort. — 512 — 16. 6 022 672 $ juv. o 11. IX. 36 + gefangen in einem Stall etwa 30.1.37 Wellerswalde bei Zschöllau (51.19 N 13.07 0), Sachsen. 17. 6 022 681 $ juv. o 5. XI. 36 + gefangen und freigelassen 7. 11. 37 Gimmel. 18. 6 022 820 $ juv. o 11. XI. 37 + 1.) gefangen und frei- gelassen 16.11.38 Mahlen bei Kapsdorf (51.12 N 17.13 0) + 2.) tot gefunden 28.11.38 Wiese bei Trebnitz, 4 km nördlich von Mahlen. 19. 573 634 9 juv. o 5. XI. 34 + gefangen, später tot 22.11.35 Kepno-Kempen (51.17 N 17.59 0), Polen. 20. 590 268 $ juv. o 7.X.37 + geschossen 20. III. 38 Revier Holschowitz (48.58 N 14.28 0), Südböhmen. 21. 566 757 $ juv. o 19.IX.34 + gefangen 1.XII.37 Cesena di Azzano Decimo (45.52 N 12.43 0), Udine, Italien. 22. 617 675 A $ juv. o 15. IX. 33 + geschossen 21. XII. 34 Kounov bei Zatec-Saaz (50.19 N 13.33 0), Böhmen. 23. 617 663 A $ juv. o 15. IX. 33 + gefunden 3.1.36 Frauen- berg a. Moldau (49.3 N 14.27 0)* Südböhmen. 24. 573 263 9 juv. o 18.X.34 + tot gefunden (verfault) 4.1. 37 Brieg (50.51 N 17.28 0), Schlesien. 25. 676 703 A $ juv. o 26.VIII.35 + flugunfähig gefunden 4. 11. 38 Mähr. Neustadt (49.47 N 17.7 0). 26. 617 674 A $ juv. o 15. IX. 33 + tot gefunden (ange- schossen 10. III. 35 Zülpich (50.42 N 6.39 0), Bez. Köln. *27. 617 657 A 9 med. o 6. IX. 33 + gefangen im Habichts- korb etwa 20. IX. 33 am Auflassungsort und wieder freigelassen. 28. 589 276 9 ad. o 28.IX.36 + gefangen 15.XI.36 Woumen, Krs. Dixmuide (51.2 N 2.52 0), Belgien. 29. 573 271 9 ad. o 28. VIII. 34 -f geschossen 27. XI. 34 auf dem Flugplatz von Auxerre (47.48 N 3.33 0), Yonne, Frankreich. — 513 30. 573 264 $ ad. o 18.X.34 + geschossen Ende III. 35 Mire- beau sur Bèze (47.23 N 5.19 0), Côte-d’Or, Frank- reich. 31. 573 295 $ ad. o 30.VIII.34 + geschossen 20.X.36 Tetti nuovi, bei Vigone (44.51 N 7.30 0), Italien. 32. 579 825 $ ad. o 30.X.35 + tot gefunden etwa Ende XII. 37 Adinkerke (51.5 N 2.36 0), Belgien. 33. 582 681 $ juv. (vorjährig) o 14.V.36 + geschossen 29. X.37 Revier Koltwasser bei Rothenburg (51.20 N 14.58 0), Ober-Lausitz. 34. 579 821 $ juv. ? (med. ?) o 20.X.35 + gefangen 18. XI. 35 Barsebäcksby bei Trollenberg (55.42 N 13.1 0), Schonen, Schweden. 35. 676 698 A $ juv. o 25.VIII.35 + geschossen 18.IV.36 Ulmenhorst, Rossitten (55.10 N 20.51 0), Ostpreus- sen. 36. 582 678 $ juv. o 25. IV. 36 + geschossen 12. X.37 Lifjell (59.26 N 9.2 0), Telemark, Norwegen. Abb. 1 gibt einen Ueberblick über sämtliche Funde der verfrachteten und der auf Helgoland freigelassenen Sper- ber. Bei Funden junger Vögel, alle in derselben Zugperiode wiedergefunden, zeigt sich deutlich eine Verschiedenheit zwischen den « Helgoländern » und den « Gimmelern ». Die Italienfunde weisen fraglos auf ein populationsfremdes Ueberwinterungsgebiet ; zwei Vögel haben vielleicht den An- schluss an das normale Winterquartier gesucht, sind aber nur noch 137 bezw. 175 km geflogen und befinden sich im Winter an der Oder bezw. an der Elbe in Böhmen. Eine ganze Reihe ist aber im Auflassungsgebiet geblieben. Hier ist nichts mehr von einem Zugtrieb zu bemerken. Die geo- graphische Breite entspricht der von Belgien, Holland usw., wo schon viele Sperber überwintern. — Auf 2 Sonder- fälle — Wiederfund in Rossitten und in Südschweden — wird nachher noch eingegangen. Alt beringte Sperber, die während des Herbstes der Ver- frachtung nach Gimmel wiedergefunden wurden, flogen offensichtlich zum populationsüblichen Ueberwinterungsge- — 514 biet — vielleicht sogar z. T. zum Ort ihrer vorjährigen Ueberwinterung — hin. Einer wandte sich sogar nachw und befand sich schon im November in Belgien. Ein anderer Fund eines atten Sperbers in Belgien im Dezember nach 2 Jahren zeigt, dass dieser Vogel in der Zwischenzeit nach der Verfrachtung seine Heimat und sein gewohntes Zugge- biet wiedergefunden hat. Dieses glückte offenbar nicht dem alten Weibchen, das im Oktober nach 2 Jahren in Oberita- lien geschossen wurde, während man es von dem Jungvogel, im November erlegt, und auch von dem, der sich im März nach einem Jahr am Rhein befand, annehmen möchte, wenn der Fundort auch etwas nach Osten verschoben liegt. Dem stehen aber 6 Funde junger Vögel in späterer Zeit, nach 1 und 2 Jahren, gegenüber, die offenbar den Anschluss an den ihnen angeborenen Lebensraum nicht wiederfanden, sondern im Auffassungsgebiet und dem diesem zugeordneten Wandergebiet blieben1); darunter befindet sich bemer- kenswerterweise ein auf dem Frühjahrszuge verfrachteter junger Sperber (Nr. 33). In dieses Gebiet ordnet sich auch der oben genannte Altvogel von Oberitalien ein was die hier- bei ausgesprochene Vermutung unterstreicht. — Nunmehr sind wir genötigt, auch den Fund bei Rossitten im auf der Herbstverfrachtung folgenden April kritischer zu beurtei- len. Es ist möglich, dass dieser Vogel in Richtung seiner Heimat flog — wobei er durch die Ostseeküste etwas nach Osten abgedrängt sein kann — , zumal er auf Grund der Untersuchung des Balges durch Kleinschmidt und Keim (16) ein peregrinoides sein kann, jedoch könnte hier auch eine « falsche » Richtung als Folge der Verfrachtung ange- nommen werden. — Bei den vorher geschilderten Funden in Schlesien in späteren Jahren könnte man noch in Erwägung ziehen, dass die Vögel zwar zur Brutzeit in die Heimat zurückgekehrt, im Herbst aber wieder in das Verfrachtungs- gebiet gezogen seien. Diese Deutungerscheint mir aber gezwungener als die Annahme einer neuen Brutheimat. Das Verhalten der verfrachteten Sperber lässt sich noch besser überblicken, wenn ihr neues Wandergebiet — ge- 1. Vgl. Fund eines Verfrachtungsstares am Auflassungsort in spä- terer Zeit; Krätzig und Schüz 1. c. — 515 — trennt für juv., ad. usw. — mit Linien umsäumt und gleich- zeitig mit dem Lebensraum der Helgoländer Durchzügler und der Skandinavier verglichen wird. (Abb. 3). Das Zugge- biet der jungen, in derselben Zugperiode wiedergefunden, 33 — 516 verläuft im grossen und ganzen parallel zu dem Lebens- raum der Helgoländer Durchzügler, neigt nur im südlichen Teil diesem etwas zu. Aehnlich liegt das Zuggebiet für die Funde aus späteren Jahren. Im Gegensatz hierzu führt das Zuggebiet der alten Sperber zum normalen Zugraum hin und in diesen hinein. Die östliche Grenzlinie des bekannten Lebensraumes in Skandinavien beringter Sperber zeigt noch einmal den Abstand der meisten Verfrachteten hier- von, auch wenn man diese Grenzlinie bis an den Rand Süd- westschwedens vorrückt. Bei einer Verfrachtung nach Schlesien interessiert natür- lich auch die Frage, wie sich denn die in Schlesien beheima- teten Sperber verhalten. Die erst wenigen Beringungsergeb- nisse an nachweislich schlesischen Brutsperbern 1 zeigen, dass alte und junge Vögel z. T. in der Heimat überwintern, und dass ein Jungvogel im September bis Oberitalien ge- wandert war, rd. 900 km SWzS. Eine Auswertung der Befunde nach Fundmonat, geogra- phischer Breite und Zugrichtung lässt sich am besten an Hand zweckentsprechender Graphiken machen. Abb. 4 gibt an, welche geographische Breite in den Mona- ten Oktober bis März von den einzelnen Vögeln erreicht ist, getrennt nach Alter und Zugperiode. Die eingezeichneten Breitengrade von Helgoland und Gimmel lassen gleichzeitig die Entfernung von diesen beiden Orten erkennen. Das Ueberwinterungsgebiet der Helgoländer Durchzügler liegt zwischen 54° und 47 °N — mit einer Ausnahme (bis 41 °N) — das der Verfrachtungsvögel zwischen 52° und 43°N. Ob man hieraus schliessen kann, dass die Verfrachtung nach Schlesien, rund 3 Breitengrade südlicher, eine Ausdehnung des Ueberwinterungsgebietes nach Süden zur Folge hatte, sei dahingestellt. Für alle Funde in der gleichen Zugperiode sind die Zugrichtungen auf Abb. 5 dargestellt, und gleichzeitig 1. Ringfunde der Vogelwarten Rossitten und Helgoland, ’ z. T. freundlichst zusammengestellt von dem derzeitigen Bearbeiter, Herrn Dr. J. Schwanitz, Rohrkrug Ostpr. und dem Verwalter des schlesischen Beringungsarchivs, Herrn W. Trettau, Gimmel. — 517 — die jeweils erreichte geographische Breite. Auch hieran erkennt man, dass bei den Verfrachtungsvögeln die Wan- derung im allgemeinen weiter südlich geht. Die Zugrichtun- gen sind in ihrer Gesamtheit ebenfalls verschieden. Die jun- gen Helgoländer Durchzugsvögel haben den Streuungswin- kel 229 bis 185 (in Zahlen der Kompassrose), also etwa SW bis SzW, im Mittel 209,8, also etwa SSW. Bei den jungen Cseogr Brett* 55* i4* Die m den einzelnen Monaten erreichte Geographische Breite 0 I Helgoland 53* - G 52* 5i‘ . ca 9 üimmel » --«--aw-» a 3 OS-HB.-C« Q H hSQ ; i ‘ © OC 50* ^ a » «* G® - a Q_ 9 49" 9 ca 3 C3t 46" 46" 45" 44- 43" *2" 41" 40* » tu © 1 m Q. Q ES at ba 9 1 1 . I 1 1 Menate X XI XII. L_ h. in. Freigelassen auj a juv . , ojuv ?, in derselben ) Zugpenode Helgoland • O juv , ®juv.?, m späterer ^ wiedergefunden Verfrachtet nach cb juv , cb ad., in derselben 'i Zugpenode Schlesien • ta juv.,q ad , m späterer j wiedetge/unden Abb. 4. Verfrachtungsvögeln lauten die entsprechenden Werte 298 bis 220, also etwa WNW bis SW, im Mittel 247,5, also etwa WSW, bei den alten 269 bis 254, also etwa W bis WSW, im Mittel 261,5, also etwa WzS. Während die abwei- chende Zugrichtung bei den alten Verfrachtungssperbern eindeutig ein Hinfliegen zum normalen Zuggebiet darstellt, ist dies bei den jungen vielleicht z. T. ebenfalls anzuneh- men. Die Beringung in westlicher Richtung führte aber nicht weit und kann auch als Umherstreichen aufgefasst werden, zumal andere Vögel sogar fast entgegengesetzte — 518 Richtungen einschlugen. — Bei den Wanderungen nach Ita- lien ist bemerkenswert, dass dorthin ja auch ein in Schle- sien beheimateter Sperber zog. Es bleibt noch ein sehr bemerkenswerter Fall zu bespre- chen, nämlich der Flug eines Sperbers vom Auflassungsort nach Schweden, unmittelbar nach der Verfrachtung : Nr. 34 der Liste B. Der Vogel war entweder jung oder einjäh- Zugrichtungen und erreichte Geographische Breite bei Wieder/unden in derselben Zugperiode -54? -wJ Helgoland S4° / 53* 53° T 5?* 52° _51° ...... \ ; Sll-W-J äimmel 50° \ /// - 50° 49* ^ A 7^ 49° /'/y 48° \ 7 48“ x / Z? 47° 47“ X / .7 . 4ß° yjv 4ß° ^ \ / // 45° y°w \ 45“ -V— ; F* 44* / 44’ \ 43» / 43° X . 4? * / s 5w 42’ \ 41°/ 41° 40° 40’ Aut Helgoland Jreigelassen Nach Schlesien verpachtet 2 juv , — Alter fraglich — juv , ad Abb. 5. rig; Bestimmtes lässt sich leider nicht mehr feststellen. Es dürfte nach allem keinem Zweifel unterliegen, dass es sich um einen in Skandinavien beheimateten Vogel handelt. Der Fund ist besonders bedeutungsvoll, weil es sich nicht um eine einfache Umkehr sondern um einen Heimatflug auf unbekanntem Weg, in neuer Richtung handelt (aber sicher nicht um ein zufälliges Streichen). Wir dürfen hieraus fol- gende Schlüsse ziehen: Zugvögel können die Fähigkeit besit- zen, auf dem Herbstzuge wieder zurück zur Heimat (jeden- falls zur weiteren) zu fliegen, « freiwillig », d. h. ohne äus- seren Zwang (z. B. Wind, nicht zu verwechseln mit dem « Zug in umgekehrter Richtung » (17) oder « Umkehrzug » (18) auf kürzeren Strecken = « Cursus retroversus » Koch — 519 — (19) —, als Folge wohl einer Anemotaxis. — Es liegen eine Anzahl ähnlicher Fälle vor, besonders von auf Helgoland freigelassenen Vögeln der verschiedensten Arten. Diese Vögel haben also auch während des Herbstzuges ein Gefühl oder eine « Sinnes-Empfindung » (Rüppell) für die geogra- phische Lage ihrer Heimat (nicht nur während der Brutzeit und während des Frühjahrszuges). — Der Grund für diese Umkehr scheint mir ein psychischer 1 zu sein, wobei ich vor allem auf persönlichen Erfahrungen auf Helgoland fusse. Mehrfach ist es mir vorgekommen, dass zur Herbst- zeit ein beringter Vogel unmittelbar nach der Freilassung sich hoch schraubte und die Insel verliess und zwar in « Frühjahrsrichtung ». Mehrere Ringfunde bestätigen das. Sofern hierbei ein zu den Nachtwanderern zählender Vogel (z. B. Gartengrasmücke, Sylvia borin) zu ungewohnter Tageszeit abzog, wurde ich in dem Eindruck bestärkt, dass hier eine « Flucht », ein « Zurück » vorlag, aus Anlass der vorausgegangenen, wenn auch kurzen Gefangenschaft. Zusammenfassung. Die auf Helgoland durchziehenden Sperber stammen überwiegend aus Skandinavien — einschliesslich Däne- marks — und wohl auch zum geringen Teil aus dem sich im Nordosten anschliessenden Gebiet. Ihr Herbstzug verläuft in mehr oder minder südwestli- cher Richtung; das Ueberwinterungsgebiet liegt in der Regel zwischen 54° und 47° N, hauptsächlich in Holland, Belgien und dem nordöstlichen Frankreich. Die Verfrachtungen von auf dem Herbstzug gefangenen Sperbern von Helgoland (54.11 N 7.55 0) nach Gimmel in Schlesien (51.13 N 17.35 0) brachten folgende Ergebnisse : 1. Alte Sperber zogen schon im gleichen Herbst in das normale Zug - und Ueberwinterungsgebiet hinein, wobei sie die ungewöhnlichen Richtungen W und WzS einschlugen. — Aus dem Rahmen fällt der Fund eines alten Vogels nach 2 Jahren in Oberitalien. 1. Es sei daran erinnert, dass Geyr v. Schweppenburg bei Rückzü- gen im Frühling eine psychisch bewirkte Aenderung der Zugrichtung für denkbar hält; 1. c. — 520 — 2. Junge Sperber zeigten ein ganz uneinheitliches Ver- halten. Im gleichen Herbst wurde keiner im normalen Lebensraum festgestellt, wohl in späterer Zeit. — Ein Teil überwinterte in Schlesien. - — Zwei hatten sich westwärts gewandt, überwinterten aber offenbar schon in Schlesien und Böhmen, auf 15.45 0 bezw. 15.22 0. — Ein bedeutender Bruchteil zog in Richtung etwa SWzW bis SW ab, z. T. bis Oberitalien und Südfrankreich. 3. Auch in späterer Zeit — nach mehr als 1 und 2 Jah- ren — sind junge Sperber im Auflassungebiet geblieben bezw. in dem diesem zugeordneten Zuggebiet angetroffen. Diese haben anscheinend den Anschluss an die alte Heimat gänzlich verloren. 4. Somit scheinen alte Sperber einen Trieb zum gewohn- ten Wintergebiet hin und ein Gefühl oder eine « Sinnes- Empfindung » für die geographische Lage desselben zu besitzen, wohl nicht aber junge Sperber, die das populations- übliche Winterquartier noch nicht kennen. 5. Die Fähigkeit oder der Trieb, zur Brutzeit die Heimat wieder aufzusuchen, ist bei Sperbern — jedenfalls jun- gen — starken individuellen Schwankungen unterworfen. 6. Auch auf dem Herbstzuge können Vögel die Fähigkeit besitzen, sich wieder der Heimat zuzuwenden; auch in diesem Fall besteht anscheinend eine Sinnesempfindung für die geographische Lage der Heimat. BENUTZTE LITERATUR. a) Verfraehtnngsversuche. (1) . Drost (R.). — Proc. VIII. Int. Orn. Kongress Oxford, P (2) . Rueppell (W.). — Der Vogelzug 5, p. 2; Journ. f. Orn. 83, p. 120. (3) . Hilprecht (A.). — Der Vogelzug 6, p. 44. (4) . Kraetzig (H.) und Schuez (E.). — Der Vogelzug 7, p. 163, — 521 b) Beringungsergebnisse. (5) . Schuez(E.) und Weigold (H.) . — Atlas des Vogelzuges nach den Beringungsergebnissen paläarktischer Vögel; Abh. aus d. Geb. d. Vogelzugsforschung Nr. 3, Berlin 1931. (6) . Skovgaard (P.). — Danske-Fugle 3, p. 1 ; 4, p. 165 und p. 220. (7) . Schaanning (H. Tho. L. ) . — Norsk Orn. Tidsskrift Ser. 4, p. 136; Stavanger Museums Aarshefte 1934- 35, p. 61; 1935-36, p. 89. (8) . Jaegerskioeld (L. A.). — Göteborgs Musei Arstryck 1933, p. 21; 1934, p. 12; 1935, p. 59; 1936, p. 104; 1937, p. 117. (9) . Loennberg (E.). — Svenska Faglars Flyttning, Stock- holm 1935, Karte 15 b. (10) . Vestergren (Greta). — Fauna och Flora 1937, p. 271. (11) . Valikangas (I.). — Omis Fennica 1927, p. 1; 1928, p. 1; Soc. pro Fauna et Flora Fennica 6, p. 7. (12) . Valikangas (I.) und Hytonen (O.). — Soc. pro Fauna et Flora Fennica 8, p. 100; 10, p. 99; 12, p. 75. (13) . v. Transehe (N.). — Korrespondenzblatt d. Naturf. Ver. Riga 60, p. 105. c) Rassen des Sperbers. (14) . Kleinschmidt (O.). — Beiheft zu Falco 1921, p. 26 und Berajah 1.9.23, 1936, 1937. (15) . Kleinschmidt (O.), Kl. und Kelm (H.), Salzmann (W.). — Falco 33, 1, p. 1-2. (16) . Kleinschmidt (O.) und Kelm (H.). — Ibidem p. 3. d) Zug in umgekehrter Richtung. (17) . Drost (R.) und Bock (Eb.). — Der Vogelzug 2, p. 80. (18) . v. Schweppenburg (H.) Baron Geyr. — Der Vogel- zug 9, p. 37. (19) . Koch (J. C.). — Der Vogelzug 5, p. 45. TAEGLICHE GEWICHT-ZUNAHME WAEHREND DER FUETTERUNGS-ZEIT BEI PARUS M. MAJOR-, PH0EN1CURUS PH. PHOENICURUS-, SYLVIA A. A TRI CAPIR LA-, SERINUS CANARIES SERINUS- UND STURNUS V. VULGARIS- JUNGEN VON Koloman WARGA Oberadjunkt d. Kgl. Ung. Ornilhoio gischen Institutes, Budapest. Während der wöchentlichen Revidierung der im Parke des Oi nitholo gischen Institutes unterbrachten künstlichen Nisthöhlen, sowohl bei den freibrütenden Arten, studiere ich schon seit 17 Jahren die Nidobiologie der dort nistenden Vögel \ Ich plante schon längst, dass ich bei einzelnen Arten auf Grund positiven Wägens die tägliche Gewicht-Zunahme der einzelnen Jungen feststelle, — und zwar : schon von Tage des Ausschlüpfens begonnen ! Dies aber stosste an gewisse Hindernisse, denn die Jungen können im Allgemeinen nur in Alter von 4-5-6 Tagen beringt werden, — im Interesse des ausgesetzten Zieles hätte ich jedoch das Gewicht der Jungen auch von den er- sten 3 tagen benötigt, bzw. damit ich die Jungen voneinan- der ohne Ring auch genaù unterscheiden könne, was z. B. bei 10 Meisen jungen keine leichte Sache ist. 1. Koloman Warga : Der Vogelschutzpark des ornithologischen In- stitutes in den Jahren 1923-25. Aquila, 1925-26, p. 199-207. 34 — 524 — Zuerst wandte ich mich zur Färbung, und bezeichnete den rechten oder linken Fuss rsp. Flügel der Jungen mit verschiedenen Tempera-Farben. Dies führte nicht zum Ziele, nachdem die im Nest sich unruhig bewegende Jungen die Färbung abreiben, so dass keine Spur auf Ihnen davon blieb. Die Färbung wäre auf Federn geblieben, die Jungen sind aber nackt... Sodann habe ich aus dünnem Karton winzige Vignettchen geschnitten, und diese numeriert, mit Zwirn auf dem Fuss der ausgeschlüpften Kohlmeise-J ungen befestigt. In diesem Falle aber trachteten die fütternde Vogeleltern die Vignett- chen als Excremente : und wollten dieselben entfernen. Sie entfernten auch, — aber mit den Jungen zusammen... Ein Kohlmeisen-Paar warf derartig von 9 Jungen 6 aus der Nisthöhle, 3 vor meinen Augen... Ich musste zur Färbung zurückkehren. Es ist mir gelun- gen eine solche Anilinfarbe zu finden, welche dem Ziele entsprach, mit welcher hauptsächlich die Flaumen des Kopfes gut gefärbt werden konnten. Als F. C. R. Jourdain, der berühmte englische Ornithologe im Jahre 1936 im Orni- thologischen Institute gewesen, wunderte sich lebhaft, dass der Kopf der 2 durch mich gerade gewogenen Serinus- Jun- gen rot bezw. blau war. Die Wägungen führte ich mittels einer Centigramme pünktlich zeigenden Apotheker-Wage, und zwar täglich in den Mittagsstunden durch. Die Jungen blieben in den ersten Tagen ruhig in der Schale der Wage sitzen, in den weiteren Tagen aber waren sie unruhig, und wollten nicht auf der Wage bleiben. Sodann habe ich die Jungen in einer kleinen Schachtel geschlossen gewogen. Die Sturnus- Jungen konnte man nur bis zu einen 4 tägigen Alter auf der Apotheker- Wage abwiegen, denn sie blieben später nicht mehr sitzend auf der Schale, die zur Hilfe gebrachte Maszschachtel hatte auf der Schale keinen Platz mehr. Diese habe ich sodann auf einer Brief-Wage gewogen, welche nur Gramme zeigte. Meine früheren Besorgnisse erwiesen sich als grundlos, denn weder die Jungen, noch die Alten störte die mit dem täglichen Wägen verbundene Prozedur. Die Alten hörten nicht auf ihre Jungen zu füttern, die Jungen hingegen ver- liessen das Nest nicht vor der normalen Zeit. Am besten — 525 — duldeten die Parus major-, Serinus-, und Sturnus- Jungen das Wägen. Die Parus mayor- Jungen waren auch noch im gut entwi- ckelten Federkleide ganz ruhig während des Wägens. Als ich das Dach der Nisthöhle aufhob, duckten sie sich daselbst, und warteten täglich förmlich darauf, dass ich sie in die Hand nehme. Sie blieben nach dem Wägen, beim Zurücklegen in die Nisthöhle ruhig darin, selbst noch im Alter von 17 Tagen, und trachteten nicht hinauszuspringen, wie dies allgemeinen die zwei Wochen älteren Meisenjunge zu tun pflegen. Kurz : sie gewöhnten das tägliche Wägen. Die P hœ nie ur us- Jungen sind schon beim Wägen empfind- licher und unruhiger, aber nicht übertrieben. Bei einem Nest flogen die Jungen im 12 tägigen Alter ohne jeden Unfall aus, und waren gut entwickelt. Bei einem anderen Nest hingegen verunglückte am 22. V. das Weibchen, und ging zugrunde. Am folgenden Tage fand ich nur den Kada- ver eines Jungen in der Höhle, die übrigen 5 Jungen sind verschwunden. Ein anderer Junge fehlte schon am 21.V. In der Nähe sah und hörte ich einen Jynx. Es ist vermutlich, dass diese Jungen auch der Jynx hinauswarf, welcher in diesem Jahre schon einige Parus major- und Phœnicurus phœnicurus- Brute zugrunde richtete. Der Jynx hat nämlich jene schlechte Gewohnheit, dass er für sich nur sehr schwer eine entsprechende Nisthöhle wählen kann, und guckt unterwegs in jeder Nisthöhle, und wenn die höhlenbesitzende Vögel dieselben geradezu nicht bewachen, dann wirft er ganz einfach das Nest, die Eier, ja sogar die kleine Jungen hinaus, — und somit richtet er die Brut zugrunde !... Den täglichen Wägungen gegenüber erwies Sylvia atri- capilla die grösste Empfindlichkeit. Sowohl das Männchen, als das Weibchen spielten jedesmal ihre kleine theatra- lische Produktion, und stellten sich mit herabhängenden Flügeln lahm : versuchten mich von der Nähe der Höhle wegzulocken. Am 31. V. sprang aus dem Neste ein 9 tägiger Junge, und entfloh, — worauf ich die noch vorhandenen 2 Jungen samt dem Nest in einem kleinen grünen « Lock »- Käfig unterbrachte, dasselbe auf einem neben dem Busch — 526 — befindlichen Baum hängte, wo die Eltern sie noch 6 Tage hindurch nährten. Am 6. Juni warf eine Katze den Käfig hinunter, zog einen Jungen aus demselben, — der Andere ging auch zugrunde. Das Serinus- Nest war im Weingarten des Parkes auf einem kleineren Zwergrosenstock, genau 1 m. hoch, so dass man hier sehr bequem operieren konnte. Sowohl die Eltern als die Jungen benahmen sich « sehr brav ». Ich erwähne, dass die Girlitzeltern sehr oft kleine grüne Raupen und andere winzige Insekten den Jungen brachten. Heinroth 2 sagt, dass der Girlitz seine Jungen « offenbar nur mit Pflanzenstoffen » nährt. Das Wägen der Sturnus- Jungen verlief auch glatt und leicht. Sie benahmen sich so, als wenn sie wüssten, dass ich sie nach dem Wägen wieder im Nest zurücklege. Die tägliche Gewicht-Zunahme der Parus major- Jungen hat seinen normalen Verlauf. Im ihrem 12 tägigen Alter erreichen sie das Gewicht der Mutter, aber nicht in jedem Falle, wie es die Daten des II. Nestes zeigen. Das Maximum der täglichen Gewicht-Zunahme war 3.10 g, das Minimum 0.02 g. Die in den letzten 5-6 Tagen eingetretene Gewichts- abnahme war 1.77 — 0.01 g. Die Gewichtsrangordnung der Jungen untereinander bleibt beinahe bis zum Schlüsse un- verändert : dass heisst, welcher in den ersten Tagen der stärkste bzw. schwächste war, der war in den letzten Tagen auch der schwerste resp. leichteste, doch nicht immer. Obgleich ist beidem. Neste diesbezüglich eine kleine Abweichung. Die Phœnicurus- Jungen erreichten schon in ihrem 7-8 tägigen Alter das Gewicht der Mutter. Das Maximum der täglichen Zunahme ist 4.85, das Minimum 0.05 g. Das Maxi- mum der später eintretenden Gewichtsabnahme 0.90 g, das Minimum 0.07 g. Die Gewichtsrangordnung der Jungen untereinander ist in der ersten Hälfte der Fütterungszeit unverändert, in der zweiten Hälfte zeigt sich schon eine kleinere Verschiebung. 2. Dr. Orcar Heinroth : Die Vögel Mitteleuropas. Bd. I. 1924-26, p. 204. — 527 — Bei den Sylvia at ricapilla- Jungen konnte ich, zufolge des schon erwähnten Umstandes, nicht feststellen, ob und wann die Jungen während der Fütterung das Gewicht der Mutter erreichen. Das Maximum der täglichen Gewicht-Zunahme war 3.25 g, das Minimum 0.08 g. Das Maximum der späte- ren Gewichtsabnahme 1.28 g, das Minimum 0.05 g. Die Rangordnung der Jungen war ständig. Die Serin us- Jungen erreichten im Nest ebenfalls nicht das Gewicht der Mutter. Das Maximum der eintägigen Gewicht-Zunahme war 2.64, das Minimum 0.10 g. Das Maxi- mum der Gewichtsabnahme war 0.57, das Minimum 0.07 g. Die Gewichtsrangordnung ist bis ans Ende unverändert. Ich habe im Jahre 1936 während der Brutsaison 5 Adult- Sturnus gewogen. Das gewicht derselben ist folgend : $$ 78, 78, 78, 72; $ 83 g. — Mitteldurchschnitt ist also 78 g. Der Junge Nr. 3, näherte diesem Gewicht im 15 tägigen Alter stark zu, es erreichte aber kein Junge dasselbe. Die Gewicht-Zunahme der Jungen ist in den ersten 6 Tagen rapid, sodann nimmt stufenweise ab. Das Maximum der täglichen Gewicht-Zunahme war 13.50 g. das Minimum 0.80 g. Dieses Maximum ist auf die Gefrässigkeit der Star-Jungen charakteristisch. Das Maximum der späteren Gewichts- verminderung ist 5.00 g, das Minimum 1.00 g. Die Jungen hielten die Gewichtsanordnung untereinander nur bis ihrem 4 tägigen Alter ein, — später erwiesen sich die kleine- ren Jungen oft geschickter als die grösseren ! Und so nahmen sie rascher zu. Bei den behandelten Arten, aber im Allgemeinen auch, rufen die fütternde Vogelelteren die in der zweiten Hälfte, noch eher in dem letzten Drittel der Fütterungsperiode ein- tretenden Gewichtsstockung oder Abnahme absichtlich her- vor, damit sie die Jungen von gutem Appetit, welche all- mählig kleinere Portionen bekommen, leichter aus dem Neste herauslocken, heraussprengen können. Es folgen untenstehend die tägliche Gewichtstabellen bezüglich der Jungen der behandelten Arten, ergänzt mit den wesentlichen nidobiologischen Daten. Die tägliche Gewicht-Zunahme, eventuelle Abnahme, wird bei dem täglichen Totalgewicht mit « Petit » — Drück dargestellt. — 528 — PARUS M. MAJOR L. Nidobiologische Daten. — I. Brut. — 4.IV.1936 : 1 Ei. — 12. IV: 9 Eier. — 25. IV : 9 ausgeschlüpfte Jungen. — 26. IV : nur 3 Jungen; 6 Jungen haben die Alten herausgeworfen. — 12.V : Nestverlassung. Datum. filter der jungen Tägliche Gewichte der jungen in Gramme (und die tägliche Gewicht-Zunahme). Gefieder-Phase. in Tagen. No. 1. l'Io. 4. No. 8. 26 IV 1 1.75 1 • 35 1.45 I .40 1 .35 i . 20 Flaumig. 27. IV.. . 2 3.10 ! o 8s 2.85 • 0.8s 2.55 1.20 Flaumig. 28. IV 3 3.95 I.8S 3.70 i 95 3.75 i . 80 Flaumig. 29. IV 4 5.80 i 85 5.65 1.55 5.55 1.70 Sprossende Blutkiele. 30. IV 5 7 65 i 45 7.20 i . 60 7.25 1.50 Sprossende Blutkiele. I. V 6 9.10 1-95 8.80 1 75 8.75 2 • 1 5 Sprossende Blutkiele. 2. V 7 11.05 0.70 10.55 0.95 10.90 i - 1 s Blutkiele. 3. V 8 11.75 3.10 11 50 2 .QO 12 05 2.0s Sprossende Feders- pitze. 4. V 9 14 85 0 45 14.40 1.45 14.10 i .60 Sprossende Feders- pitze. 5. V 10 15.30 i .40 15 85 0.05 15 70 O . 30 Entfaltende Feders- pitze. 6. V 11 16 70 1.40 15.90 i . 40 16 00 i 60 Entfaltende Feders- pitze*. 7. V 12 18.10 0.2s 17.30 ! 0.90 17.60 — 0.2; Kleinfederig. 8. V 13 18.35 °-4° 18.20 : —O.Sf 17.35 0.00 Mittelfederig. 9. V.. . . 14 18.75 — 02; 17.65 — O.IO 17.35 ; O . IO Mittelfederig. 10. V 15 18.50 0 8s 17.55 ; 0.4s 17.45 1 0.40 Grossfederig. 11. V 16 19.35 18.00 — 0.9; 17.85 — 0 80 Grossfederig. 12. V 17 — 17.05 17.05 Grossfederig. 12. V 17 Ausgellogen (Nacl h mittag). Offene Augen. PARUS M. MAJOR L. Nidobiologische Daten. — II. Brut. — 22.V.1936 : 1 Ei. — 31. V : 10 Eier. — ll.VI : 6 ausgeschlüpfte Jungen, 4 Eier. — 12. VI : 8 Jungen, 2 Eier. — 13.VI : 10 Jungen. — 14.VI : 8 Jungen; 2 sind verschwunden. — Masze und Gewichte der Eier (8. VI : 10 Eier =) 18/13.5 mm : 1.52 g, — 18/13 : 1.47, — 17.5/13.5 : 1.39, — 17/13 : 1.39, — 17/13 : 1.38, — 17/12.5 : 1.29, — 17/12 : 1,28, — 16.5/13 : 1.28, — 16.5/12.5 : 1,27, — 16.5/12.5 : 1.27. — (ll.VI : 4 Eier =) 17/13 : 1.46, — 17/13 : 1.40, — 18/13 : 13.5, — 17/12 : 1.21. — (12. VI : 2 Eier =) 18/13: 1.37, — 17/12: 1.17. — Anfang des ständigen Brüten : 30. V, bei 9 Eier. — 11-15. VI : 9 erwärmt ihre Nestlinge. — 29. VI. Die letzten Jungen sind ausgeflogen. n der in No. 1. No. 2. d z: No. 4. No. 5. No. 6. No. 7. No. 8. No. 9. No. 10 11. VI. 0 1 60 1 57 1.43 1.31 1 27 1.23 _ Flaumig. 1-35 1.15 i . 12 1 • 17 i .06 0.95 12. VI. 1 2.95 2 72 2.55 2.48 2.33 2.18 1.95 1.68 — — Flaumig. 1.07 0.99 1.09 0.87 0.74 0.67 0.80 0.74 13. VI. 2 4.02 3.71 3.64 3.35 3.07 2 85 2.75 2.42 1.49 0.68 Flaumig. i ?6 1 *33 1.31 i . 1 1 1.30 1.30 0.9s 0.88 14. VI. 3 5 38 5.04 4.95 4.46 4.37 4.15 3.70 3.30 — — Flaumig. i os i 27 1.07 1-37 1.42 0.97 i .01 i .20 15. VI. 4 6 43 6.31 6.02 5.83 5.79 5.12 4.71 4.50 — — Flaumig. 2.08 2.14 2.28 2.05 2.06 1.78 i .89 i.4S 16 VI. 5 8 51 8.45 8.30 7.88 7.85 6.90 6 60 5.95 — — S p ro ssend e 1.70 1.51 1.68 1.68 1.50 1.69 i .46 1.25 Blutkiele. 17. VI 6 10.21 9 96 9 98 9.56 9.35 8.59 8.06 7.20 — -- Blutkiele. 2 22 1.4s 2.22 1.27 1.4s 0.94 0.91 i . 20 18. VI. 7 12.43 11.41 11.20 10.83 10.80 9.53 8.97 8.80 — — Blutkiele *. 0.89 i 18 0.98 i . 06 1.04 2.28 i . 18 0.46 19. VI. 8 13 32 12.59 12.18 11 89 11.84 11.81 10.15 8 86 — — Sprossende Fe- 0 61 0.24 0.64 0.60 0.34 - o.6ß 0.90 0.76 derspitze. 20. VI. 9 13 93 12.83 12 82 12.49 12 18 11.18 11 05 9.62 — Entfaltende 0.58 0.94 0.94 0.97 0.37 0.62 °.*9 0. 14 Federspitze. 21. VI 10 14.51 13.77 13 76 13.46 12.55 11.80 11.44 9.76 — — Entfaltete Fe- 0.20 0.83 0.23 0.44 i .16 i.S4 0 25 0.09 derspitze + . 22. VI 11 14 71 14.60 13 99 13.90 13.71 13.34 11 69 9.85 — — Kleinfederig. 0.37 0.02 0.03 0.34 0.56 — 0.07 0.83 0.21 23. VI 12 15.08 14.62 14.02 14.24 14 27 13.27 12.52 10.06 — — Kleinfederig. 0 03 -O.fß — O.OI — 0.10 — 0.02 0.0S 0.37 0.20 24. VI. 13 15. 11 14.09 14.01 14.14 14.25 13.32 12.89 10.26 — — Mittelfederig. 0.16 — 0.22 0.56 — 0.09 0.37 0. 1 1 0. 56 0.71 25. VI. 14 15.27 13.87 14 57 14.05 14.62 3.43 13.45 10.97 — — Mittel federig. i .40 0.42 1 - 43 i .21 0.4s 1.56 — 0.4.2 26. VI 15 — 15.27 14.99 15 48 15.83 13 88 15 .01 10.55 — — Grossfederig. O. IO — 0.61 -0./; 0.62 — o.oß — o.oß K19 27. VI. 16 — 15.37 14.38 14.93 16.45 13.85 14.98 11.74 — — Grossfederig -1.19 — 1.6; — 0.90 — 0.61 —1.77 28. VI 17 — — 13.19 — 14.80 12.95 14.37 9.97 — — Grossfederig. 29. VI. 18 Ausgeflogen (Morgen). * Oeffnende Augen. + Offene Augen. Tägliche Gewichte der Jungen in Gramme (und die tägliche Gewicht-Zunahme). Gefieder-Phase , — 530 — PHŒNICURUS PH. PHŒNICURUS L. Nidobiologische Daten. — I. Brut. — 23. IV. 1936 : 1 Ei. — 29. IV : 7 Eier. — 12. V : 4 ausgeschlüpfte Jungen, 3 faule Eier. — Masze und Gewichte von 3 faulen Eiern (14.V =) 19/15 mm : 2.04 g, — 18.5/14 : 1.90, — 18.5/14 : 1.75. — 24. V. : Nestverlassung. Datum. Alter der jungen Tägliche Gewichte der jungen in Gramme (und die tägliche Gewicht-Zunahme). Gefieder-Phase. in Tagen. Klo. 1. No. 2. No. 3. No. 4. 12. V. .. 0 3.30 (1.5°) 2.84 (1.61) 2.82 O.48) 2.27 (r.°5) Flaumig. 13. V ... 1 4 80 (2.20) 4.45 (2.20) 4.30 (2.0s) 3.30 (1.68) Flaumig. 14. V... 2 7.00 (-2.45) 6.65 (2.05) 6.35 (1.80) 4.98 (1-72) Flaumig. 15. V.... 3 9.45 (2.25) 8.70 (1.60) 8.15 0-3 5) 6.70 (2 00) Flaumig. 16. V... 4 11,70 (2.00) 10.30 (3.00) 10.50 (2.40) 8.70 (1.90) Sprossende Blutkiele*. 17. V.. . . 5 13.70 (— 0.90) 13.30 (- 0.80) 12 90 ( 0.2;) 10.60 (2 60) Blutkiele. 18. V.... 6 12.80 (4.02) 12.50 (4-8>) 12.65 (3-«5) 13.20 (1.60) Blutkiele +. 19. V . . . 7 16.82 (- 0 07) 17.35 (G * 3 s) 16.50 (0.53) 14.80 (0.85) Sprossende Federspitze. 20. V.... 8 16.75 (O. IO) 17.70 (0-43) 16.85 (— 0.30) 15.65 (—0.7;) Entfaltete Federspitze. 21. V.... 9 16.85 (0.7s) 18.13 (0.32) 16.55 (053) 15.30 (1.22) Entfaltete Federspitze. 22. V.... 10 17.60 (— 0.88) 18.45 (— 0.40) 17.08 (- 0.11) 16.52 (- °-7°) Kleinfederig. 23. V.... 11 16.72 18.05 16.97 15.82 Mittelfederig. 24. V ... 12 Ausgel logen ( Morgen )- * Oeffnende Augen, -f- Offene Augen. — 531 PHŒNICURUS PH. PHŒNICURUS L. Nidobiologische Daten. — I. Brut. — 28. IV. 1936 : 1 Ei. — 4.V : 7 Eier. — - 15. V : 5 ausgeschlüpfte Jungen, 2 Eier. — 16.V : 7 ausgeschlüpfte Jungen. — Masze und Gewichte der Eier (10.V : 7 Eier = ) 18/14 mm : 1.92 g, — 18/14 : 1.88, — 18/13.5 : 1.78, — 17.5/14.5 : 1.70, — 17.5/14 : 1.68, — 17.5/13 : 1.75, — 17/13.5 : 1.58. — 22.V : $ verendete. — 23. V : 5 Jungen sind vom Neste verschwunden; Cadaver von 1 Jungen im Neste. Datum Alter der jungen Tägliche Gewichte der jungen in Gramme (und die tägliche Gewicht-Zunahme). Gefieder-Phase. in Tagen. No. 1. Mg. 2. Mo 3. Mo. 4. Mo. 5. No. 6. Mo. 7. 15. V 0 2 38 I . 20 2,35 o.ço 2 31 0.99 2.02 1.03 1.98 0.92 — — Flaumig. 16 V l 3.58 §•37 3 25 1.65 3 30 1.50 3.05 1.25 2.90 i .25 2 20 i °s 1 57 9.63 Flaumig. 17. V. 2 4.95 2.55 4 90 2.2s 4 80 2.12 4.30 i 82. 4 15 2.15 3.25 1.60 2.20 I . IO Flaumig. 18. V 3 7 50 2. IS 7.15 2. is 6.92 2 13 6.12 2. So 6.30 i -45 4.85 i .00 3.30 1 - 57 Flaumig. 19. V. 4 9 65 0.82 9.30 l . ) O 9.05 0 90 8.62 0.93 7 75 1.52 6.75 0.80 4.87 0 28 Sprossende Blutkiele. 20. V. 5 10.47 1.68 10 40 i . 69 9.95 i • s° 9.55 i 00 9.27 * 83 7.55 1.40 5 . 15 0 . 60 Sprossende Blutkiele*. 21. V. 6 12.15 0.60 12 09 0.23 11.45 0.90 10 55 I . IO 11.10 0.05 8 95 - °-77 5.75 Blutkiele-h 22. V 7 12.75 12.32 12 35 11.65 11.15 8.18 Sprossende Fe- Federspitze . 23. V 8 — — — — ' -f 7.55 Cad. — n- jj . *Oeffnende Augen. + Offene Augen. ,! - - 1 — 532 — SYLVIA A. ATRICAPILLA L. Nidobiologische Daten. — I. Brut. — 7. V. 1936 : 1 Ei. — 11. V :5 Eier. — 22. V : 3 ausgeschlüpfte Jungen, 2 Eier. — 23.V : 4 Jungen, 1 faules Ei. — Masze und Gewichte der Eier (16. V : 5 Eier = ) 20/15 mm : 2.35, — 20/15 : 2.20, — 20/14.5 : 2.13, — 19.5/14 : 2.06, — 19/14 : 1.95. — (22.V : 2 Eier =) 20/15 : 2.05, — 19/14 : 1.80. Datum alter der Jungen in Tagen. Tägliche Gewichte der Jungen in Gramme (und die tägliche Gewicht Zunahme) Gefieder-Phase. Mo. 1. Mo 2. Mo. 3. N 0. 4. 22. V 0 2.65 0.90 2 55 0.9s 2 14 0.93 — Nackt. 23. V... . 1 3.55 2 . 08 3 50 1 • 17 3 07 i 38 2.21 1.17 Nackt. 24. V 2 5.63 i 82 4.67 2.48 4 45 2.44 3 38 2 IO Nackt 25. V 3 7 45 3 • 2S 7 15 2.45 6.89 i . 66 5.48 Sprossende Blutkiele*. 26. V 4 10 70 : .08 9.60 1.70 8 55 i 2 s 1 Blutkiele +. 27. V 5 11 78 2.32 11.30 2.63 9.80 1.83 — Blutkiele 28. V.. . . 6 14.10 0 8s 13.93 2.29 11.63 2 09 — Blutkiele. 29. V 7 14.95 1.30 16 22 O OO 13.72 0.20 — Sprossende Federspitze 30. V... . 8 16.25 — 1.25 16.22 — 1.22 13 92 — 0.69 — Kleinfederig. 31. V 9 15.00 0.08 15 00- 13.23 — 0.18 Mittelfederig. 1. VI .. . 10 15.08 - 0./? — 13.05 o.;s — Mittelfederig. 2. VI .. 11 14.55 — i 28 — 13 30 — 0.23 — Mittelfederig. 3. VI ... 12 13.27 0.79 — 13 . 07 0 . 69 — Grossfederig. 4. VI . . 13 14.06 0.57 — 13.76 — 0.03 — Grossfederig. 5. VI ... 14 14.43 0.13 — 13.71 0 . 84 — Grossfederig. 6. VI .. 15 14 56 — 14.55 — Grossfederig. 1. Den 4-ten Jungen hat der Platzregen des vorigen Tages vom Neste geworfen. 2. Der 2-te Junge ist nach dem Wagen durchgegangen. Der 1-te und 3-te Jungen sind in einen Käfig ausgesetzt. * üeffnende Augen. + Offene Augen. — 533 — SERINUS CANARIUS SERINES L. Nidobiologische Daten. — I. Brut. — 1.V.1936 : 1 Ei. — 4.V : 4 Eier. — 16. V : 2 ausgeschlüpfte Jungen, 2 faule Eier. — 30. V : Nestverlassung. — Masze und Gewichte der Eier (10.V : 4 Eier =) 16.5/12 mm : 1.25 g, — 16.5/11.5 : 1.18, — 16/11.5 : 1.20, — 16/11.5 : 1.18. Datum. Alter der Jungen in Tagen. Tägliche Gewichte der Jungen in Gramme (und die tägliche GeWicht-Zunahme) . Gefieder-Phase. No. 1 No. 2. 16. V 0 1.48 OS" 1 .27 0.43 Flaumig. 17. V 1 2.05 i . 1 5 1 .70 i . 17 Flaumig. 18. V 2 3.20 I . oo 2.87 0.45 Flaumig. 19. V 3 4.20 0.88 3.82 0.73 Flaumig. 20. V 4 5.08 0.87 4.55 0.97 Flaumig*. 21. V 5 5.95 2 . 64 5.52 1.85 Sprossende Blutkiele 4. 22. V 6 8.59 0.21 7 37 ; — 0.07 ; Blutkiele. 23. V 7 8 80 0.5s 7 50 i- SS 1 Blutkiele. 24. V 8 9 35 i 9S 8.65 0.87 ; Sprossende Federspitze. 25. V 9 11.30 0.56 9 52 j 0.70 Entfaltende Federspitze. 26. V 10 11.86 0.57 10 22 0 . 00 Kleinfederig. 27 V 11 12 23 - 0.2) 10.22 — 0./7 Mittelfederig. 28. V 12 12. 00 O. IO 9.65 0.20 \ Mittelfederig. 29. V 13 12.10 9.85 Grossfederig. 30. V 14 Ausgefloge Platzrege 11 (Mittag, m). noch vor dem grossen * Oeffnende Augen. 4- Offene Augen. STURNUS V . VULGARIS L. Nidobiologische Daten. — I. Brut. — 17. IV. 1936 : 1 Ei. — 22. IV : 6 Eier. — 3.V : 5 ausgeschlüpfte Jungen, 1 Ei. — 4.V : 1 im Ei erstickte Embryo = 5.90 g, ohne Eischale. — 22. V : Nestverlassung. — Masze und Gewichte der Eier (30.IV : 6 Eier =) 31/22.5 : 8.05 g, — 31/22 : 7.95, — 31/22 : 7.65, — 31/22 : 7.62, — 31/21.5 : 7.55, — 31/21.5 : 7.30. Datum. Alter der Jungen in Tagen Ta (und d Mo. 1. giiche Ge in ie Taglie Mo. 2. iWichte d Gramm« he Gewic Mo. 3. er Junge ht-Zunal Mo. 4. n hme). Mo. 5. Gefieder-Phase . 3. V... 0 10.15 9.80 9.60 9.15 7.90 Flaumig. 4- °S 3 . 80 3 .60 2 45 0.80 4. V.. 1 14.20 13.60 13.20 11.60 8.70 Flaumig. 6 . 8o 6.80 7.05 5.35 3-45 5. V... 2 21.00 20.40 20 25 16.95 12.15 Flaumig. 6.90 6.10 5 • 5.5 0.85 4.° 5 6. V.. 3 27.90 26 50 25.80 17.80 16.20 Flaumig. 7 20 9.3o 8.50 13 so 8 . so 7. V... 4 35.10 35 . 80 34.30 31.30 24.70 Sprossende Blutkiele. 7.90 8 . 20 II.70 7 7° 8.30 8. V... 5 43 44 46 39 33 Sprossende Blutkiele*. 5 8 6 6 6 9. V... 6 48 52 52 45 39 ßlutkiele + . 0 - 4 — i — 2 2 10. V... 7 48 48 m 43 41 Blutkiele. 4 7 9 8 6 11. V... 8 52 55 60 51 47 Sprossende Federspitze. 6 2 ' 4 5 12. V... 9 58 57 61 55 52 Entfaltende Federspitze. 2 8 5 3 8 13. V... 10 60 2 65 — 2 66 58 60 Kleinfederig. 14. V. . . 11 ; 63 63 67 7 63 2 63 I Kleinfederig. 15. V... 12 64 64 j 70 65 64 Mittelfederig. — I 3 — 2 — ; . — 7 16. V... 13 63 67 68 60 63 Mittelfederig. O 4 O 4 3 17. V.. . 14 63 71 68 8 64 O 1 66 I Grossfederig. 18. V... 15 64 71 76 64 67 Grossfederig. — i - 3 — i 0 2 19. V... 16 63 68 7 5 64 69 Grossfederig. 0 — j — 2 — i — I 20. V 17 63 67 73 63 68 Grossfederig. — 3 — 4 — 4 — 4 21. V... 18 60 63 69 64 Grossfederig. 22. V . . . 19 Ausg eflogei n (Mor gen). * Öffnende Augen. + Offene Augen. RÈGLEMENT DES CONGRÈS ORNITHOLOGIQUES INTERNATIONAUX Le Congrès Ornithologique International se réunit tous les quatre ans. Il comprend : 1° Le président et le secrétaire général; 2° Le Comité Ornithologique International; 3° L’ensemble des membres du Congrès. De plus, le Comité International désigne un Comité Exécutif Permanent composé du président et du secrétaire élus, et de six membres qui demeurent en fonctions pen- dant quatre ans et sont rééligibles. Le rôle de ce Comité est d’assurer la continuité des travaux et de résoudre les ques- tions qui peuvent se poser entre les sessions du Congrès. Parmi ces six membres, aucune nation ne peut avoir plus d’un représentant. Le président et le secrétaire du prochain Congrès sont élus par le Comité International; cette élection est notifiée à la séance générale de clôture de la session. Le Comité International se compose de cent membres, qui conservent leur titre tant qu’ils restent membres du Congrès, à moins qu’ils ne démissionnent volontairement. Le nombre de membres, pour chaque nation, est en rap- port avec son activité ornithologique. Les membres ordinaires du Congrès sont tous ceux qui se sont fait inscrire et ont payé leur souscription. Le Comité Exécutif Permanent est reconstitué par le Comité International à la fin de chaque session. Il s’en- tend avec les groupements ornithologiques locaux pour for- mer un Comité Exécutif Local dans le pays choisi pour la réunion du Congrès. Ce Comité Exécutif Local décide la date et le lieu de réunion du Congrès. Il est responsable de l’organisation — 536 locale. Le choix des communications et leur distribution parmi les différentes sections sont laissés à son apprécia- tion. Le Comité International se réunit une première fois immédiatement avant l’ouverture du Congrès pour combler les vacances qui ont pu se produire par décès, absences ou démissions, et recevoir des suggestions et des invitations pour le Congrès suivant. Une seconde réunion a lieu avant la séance générale de clôture, pour désigner les nouveaux président et secrétaire et choisir le pays où se tiendra le prochain Congrès; s’il existe encore des vacances, elles pourront alors être comblées. Les décisions du Comité International sont portées à la connaissance du Congrès. Les membres ordinaires paient une cotisation de 1 livre sterling, ou son équivalent; le montant est utilisé au paie- ment des frais du Congrès. Le Comité Exécutif Local est chargé de la publication des comptes rendus des travaux du Congrès; toute somme restant disponible par la suite sera versée au Comité Exécutif Permanent. Tous les membres du Comité International versent, en plus, une contribution de 5 shillings, ou leur équivalent, qui est payable à l’ouverture du Congrès. La somme ainsi pro- duite sert à solder les dépenses préliminaires d’organisation du Comité Exécutif Permanent. Aucun membre ne peut siéger, ni voter, s’il n’a acquitté sa cotisation. En général, le Congrès se divise en quatre sections : la désignation des présidents de section est faite par le Comité Exécutif Permanent, qui en soumet la liste, pour appro- bation, au Comité International. Des présidents de rempla- cement peuvent aussi être nommés. Ce règlement, approuvé par correspondance en 1932-33 par la majorité des membres du Comité Ornithologique International, a force de loi; mais il est sujet à revision et altérations, le cas échéant, par ce Comité. J. DELACOUR, secrétaire du Comité Ornithologique International. 537 — COMITÉ EXÉCUTIF PERMANENT 1938 - 1942 MM. J. Delacour, A. Ghigi, E. Lönnberg, R. Meinertzhagen, R. Murphy et E. Stresemann. PRÉSIDENT DU X1 e CONGRÈS Dr. A. Wetmore. SECRÉTAIRE GÉNÉRAL L. Griscom. DATES ET LIEUX DES CONGRÈS ORNITHOLOGIQUES INTERNATIONAUX Ier. — Vienne 1884 IIe. — Budapest 1891 IIIe. — Paris 1900 IVe. — Londres 1905 Ve. — Berlin 1910 VIe. — Copenhague 1926 VIIe. — Amsterdam 1930 VIIIe. — Oxford 1934 IXe. — Rouen 1938 LISTE DES MEMBRES DU COMITÉ ORNITHOLOGIQUE INTERNATIONAL Afrique Orientale. — M. R. E. Moreau. Afrique du Sud. — MM. Bigalke et A. Roberts. Allemagne. — MM. R. Drost, Geyr von Schweppenburg, H. Grote, C. Hellmayr, O. Heinroth, A. Laubmann, K. Lorenz, F. von Lucanus, W. Meise, O. Neumann, H. Reichling, B. Rensch, M. Sassi, E. Schüz, E. Stre- semann et H. Weigold. 538 — Argentine. — MM. J. Casares et R. Dabbene. Australie. — M. Severty. Belgique. — MM. C. Dupond et R. Verheyen. Bulgarie. — M. P. Pateff. Canada. — MM. J. Fleming et P. Taverner. Danemark. — MM. B. Loppenthin et F. Salomonsen. Estonie. — M. M. Harms. États-Unis d’Amérique. — MM. A. Allen, W. Beebe, J. Chapin, F. Chapman, H. Friedmann, J. Grinnell, R. Murphy, H. Oberholser, J. Peters, J. Phillips, A. von Rossen, R. M. de Schauensee, L. Stejneger, W. Clyde Todd, A. Wetmore. Finlande. — M. J. Valikangas. France. — MM. J. Berlioz, G. Bouet, E. Bourdelle, J. Delacour, P. Engelbach, H. Heim de Balsac, M. Legendre, N. Mayaud, G. Olivier et J. Rapine. Grande-Bretagne. — MM. E. Stuart Baker, D. Bannerman, A. Evans, F. Jourdain, N. Kinnear, G. Low, P. Lowe, G. Mathews, R. Meinertzhagen, W. Sclater, A. Sla- dën, C. Ticehurst, B. Tucker, H. Witherby. Hollande. — MM. L. de Beaufort, P. Hens, H. Kluijver, G. van Oordt et N. Tinbergen. Hongrie. — MM. F. Csorgey et J. Schenk. Italie. — - Prince F. Chigi, MM. A. Ghigi, E. Moltoni et A. Toschi. Japon. — Marquis Hachisuka, M. N. Kuroda et Prince Taka-Tsukasa. Malaisu. — M. F. Chasen. Norvège. - — M. H. Schaanning. Pologne. — M. A. Dunajewski et Comte K. Wodzicki. Bussie. — MM. G. Dementiev, B. Stegmann et Mnie Koslova. Suède. — MM. H. Granvik, Comte N. Gyldenstolpe et E. Lönnberg. Suisse. — MM. O. Meylan et H. Noll. Tchécoslovaquie. — Comte Seilern. Table des Matières Pages Introduction 5 Organisation du Congrès 9 Liste des Délégués 13 Messages 19 Programme général 21 Compte rendu général, par J. Delacour 29 Les Expositions 36 Exposition artistique de Rouen, par H. Labrosse. 36 Exposition des Peintres et Sculpteurs d’Oiseaux, par R. Reboussin 38 Exposition de types d’Oiseaux nouvellement décrits au Muséum de Paris, par Wilhelm Meise 46 Séance d’Ouverture : Discours de M. E. Labbé, repré- sentant du Gouvernement Français 53 Discours inaugural de M. le Professeur A. Ghigi, pré- sident du Congrès 57 A report on the Cornell University-American Museum of Natural History expedition for the photographing and recording of voices of rare and disappearing American Birds, by Professor Arthur A. Allen. ... 75 The life history behavior, and management of the Ruffed Grouse (Bonasa umbellus) in North Ame- rica, by Professor Arthur A. Allen 79 Considérations sur les Alcédinidés de Polynésie orien- tale, par J. Berlioz 87 — 540 — Experiments with Storks, by Robert Blockey Progress in recording voices of American Birds, by Albert R. Brand The Congo Peacock, by James P. Chapin La Migrazione della Quaglia. Coturnix coturnix cotur- nix (L.), Principe F. Chigi Della Rovere La Migrazione del Tordo. Turdus philomelus philome- lus Brehm, Principe F. Chigi Della Rovere Pour la stabilisation de la Classification et de la Nomenclature en Ornithologie, par A. Chappelier. Un Répertoire des Stations Ornithologiques (Stations de baguage), par A. Chappelier Sur quelques cas de parallélisme des variations géo- graphiques et individuelles chez les oiseaux, par le Dr Georges Dementiev Ueber die Atmung der Vögel, von Dr. Prof. H. Dotter- weich Ornithologische géographie Polen, von Andrzej Duna- JEWSKI Pigmentanalytische Untersuchungen am Rassenkreis Parus atricapillus L., von Fritz Frank Classification and distribution of the Game birds, by the Marquess Hachisuka Ph. D., Sc. D Erforschung des Gebiets Thasos und Samothraki, von Emil Kattinger Rassenprobleme, von Dr. Andreas Kleiner. Some preliminary notes on the Anatomy and syste- matic position of Afropavo congensis Chapin, by Percy R. Lowe The sex ratio in Birds (Summary), by Ernst Mayr . . Ueber parallele geographische Variation in der Vogel- welt Ostasiens, von W. Meise Pages 93 97 101 111 119 123 129 131 143 153 161 177 187 199 217 231 233 — 541 Pages What determines the time of the Song Sparrow’s awakening song, by Margaret Morce Nice 249 Die Geographische Verbreitung der Vögel in Bulga- rien, von P. Pateff 257 La Rétine des Oiseaux, par le Dr A. Rochon-Duvi- gneaud 267 Planbeobachtung und Beringung von Larus Ridi- hundus in Europäischen Winterquartieren, von Dr. Werner Rüppell 271 L’Action contrariante préventive du Bleu de Méthy- lène et de quelques dérivés thiophéniques dans le parasitisme gastro-intestinal chez les Oiseaux, par René Salgues 279 Les Variations de Température au cours de diverses affections chez l’Oiseau, par René Salgues 285 La Phosphatémie au cours des Maladies aviaires, par René Salgues 291 Notes on the Moults of the Rock Ptarmigan ( Lagopus mutus), by Finn Salomonsen 295 Ueber Künstliche Verpflanzung bei Vögeln, von E. Schuez . . . 311 Hybrids of and with North American Anatidae, by C. L. Sibley 327 Von der Nebenmilz der Vögel, von Dr. Baron Laszlo Solymosy 337 Licht - und Schattenseiten des Zugphysiologischen experiments, von R. Stadie 341 Röntgenkinematographische Studien ueber Vogel- atmung, von Dr. Marianne Stanislaus und Dr. W. Böhme 355 Zeitlupenfilm ueber den Schwirrflug des Kolibris, wissenschaftliche Bearbeitung, von Max Stolpe. . . . 363 — 542 — Pages An Expedition to Mexico, by George Miksch Sutton . . 367 Sur l’Élevage en captivité du Tinamus major robustus Sclater et Salvin, par le Dr Alula M. Taibel 373 Contributo delle Uccellande agli studi ornitologici, Prof. Augusto Toschi 381 Risultati delle Ricerche sulla Migrazione dello Storno ( Sturmis vulgaris L.) in Italia, Prof. Augusto Toschi 395 Les Aspergilloses aviaires, par le Professeur A. Urbain et G. Guillot 405 Skizzen aus der Biocoenose der Vogelwelt von Kleina- sien, von Dr. Miklos Vasvari 409 Die wichtigsten Ergebnisse meiner Untersuchungen ueber die Ernährungsoekologie der Reihervögel ( Ardeidae) , von Dr. Miklos Vasvari 415 Die geschichtliche Entwicklung der Verbreitung der Waldhuhnerarten in Ungarn, von Dr. Albert Vertse 423 Hormonial Control of seasonal Phenomena in Birds, by Emil Witschi 431 Nouvelles Expériences sur le Sens d’Orientation chez les Oiseaux, par le Comte Kazimierz Wodzicki . . 437 Répartition et Écologie de la Cigogne ( Ciconia C. Cico- nia L.) dans le sud et le sud-est de la Pologne, par le Comte Kazimierz Wodzicki 445 A sociable Breeding habit among Timaliine Birds, by the Marquess Yamashina . 453 * Cet article et les suivants n’ont pu être placés d’après l’ordre alphabétique des noms d’auteurs, en raison du retard apporté au retour des épreuves. Population Studies of the European Starling in Ame- rica, by Lawrence E. Hicks 457 Turul, der Bannervogel der Hunnen-Magyaren, von Jakob Schenk 475 — 543 — Pages Die Vogelfeder als Widerspiegelung der Lebensweise des Vogels, von Dr. Helmut Sick 487 Ueber den Einfluss von Verfrachtungen zur Herbst- zugszeit auf den Sperber, Accipiter nisus (L.). Zugleich ein Beitrag zur Frage nach der Orientie- rung der Vogel auf dem Zuge ins Winterquartier, von Rudolf Drost 503 Taegliche Gewicht-Zunahme waehrend der Fuette- rungs-Zeit bei Parus m. major -, Phoenicurus Ph . Phoenicurus-, Sylvia a. atricapilla-, Serinus caria- rius serinus- und Sturnus v. vulgaris- Jungen, von Koloman Warga 523 Règlement des Congrès ornithologiques internationaux 535 The zonal distribution of birds in Corsica, by the Rev. F. C. R. Jourdain 183 Rouen. — Imp. Lecerf, 22, rue des Bons-Enfants.