Gray Herbarium Purchase August 1970 y ^^^^^S=Si^,(^^^S^^5^^=S^&?i^^^^^ &9^. ^i^:9=S' rccurva. (Ilofli'.) Podétions recourbées au sonimct. CLADONIA. — i)1 — ' Var. [-i, subulata. (L.) Sji). Palollaria suhulaïa. (Wall.) Cladonia sul)ulala. (DC FI. f. Il, 3r,0.) Podctions à rameaux dressés, souvent un peu ddcombants à la base, formant des touffes épaisses, peu enclievctrees. Sommets stériles, alte'miés, lonffucment subtiles, fourebus, divergents et souvent de couleur plus foncé que le reste de la plante. Sommets fertiles plus courts, épaissis, corymbifères. Var. /5, est la plus commune en fortît, var. ;' est la plus répandue chez nous. 29. (49) Cladonia crlspata. {Nyi Syn. p. 207.) Syn. Cononiyce crispala. (Acii. Syn. p. 272.) Cladonia cerorioides. (Scliaer. p. 197.) — furcala var. crispata. (Flk. p. 148.) Squames basilaires petites, incisées ou crénelées, disparais- sant parfois très-promptement ; cendrées, verdûtres en dessus et très-blanclies en dessous. Podétions de longueur moyenne, 0.03 à 0 05 de bauteur, blancs, blancs-cendrés ou brunâtres ; raides, lisses, un peu vcrruqucux, glabres, simples ou rameux par prolifica- tion. Aisselles et sommets béants, in fundibuli formes, faisant l'effet de scypbules avortés, divisés, lacérés au bord, extrémité des rameaux ordinairement couronné par des très-petits rameaux, stériles et obtus ou fertiles et alors un peu épaissis, subcorymbiformes. Apotbécies petites, brunes ou roussatres. Uab. Bruyères, broussailles arides des bois secs. C. 30. (50) Cladonia rangiformis. {Uoff. Fl.gcrm.p. a 4.) Syii. Cladonia furcala var. pung;ens. (Mgl. Syn. p. 217.) — pungens. (Flk. Com. nov. p. 15G.) Squames basilaires disséminées sur, les podétions, souvent nuls, squameux, largement crénelé. Podétions grêles, de 0.02 à 0.06 d'élévation, pas ou très- indistinctement perforés, blanc-cendré ou un peu bruni, en gazon épais, divariqués, à ramifications épaisses, très-nombreuses et trcs-cncbcvctrées, très-fragiles lorsqu'elles sont sècbes. Hameaux atténués, les supérieurs furcelés, roides h leurs extrémités. Apotbécies brunes, paie ou brun-noirutre. Hab. Sur la terre, dans les lieux stériles, la bruyère, couvrant de larges espaces, surtout en Ardennes. AC. Sous- FAMILLE II. — Eucladonia. (Extr.) Squames basilaires nulles, Podctions frutescents, très-rameux, nscypbés. •^38 — CLADONlA, 31, (51j Cladoiiia raogiferina. {Iloff. FI. germ. p. H4.) Svii. I-iirofiUê. ment arachnoïde, très-épaisse. Apotliécies nucléiformes, in- cluses au sommet des rameaux dans des réceptacles dis- coïdes ou globuleux, à déhiscence irrégulière. Thèques cylindriques ou un peu rétrécies à la base. Spores simples, globuleuses, 8"% hyalines, disposées sur un seul rang, noirâtres et violacées. Spermogonies noires, terminales, punctiformes. Stérigmates petites, simples, verticillées. Sper- maties oblongucs, droites. I Réceptacle des apolhécies globuleux 2 Réceptacle des apotliécies disciforme, ouvert. Sp. compressas n" 1 I Thalle allongé, 0.04 à 0.06 court, non-gazonnant. Sp. carolloides n" 2 Thalle petit, 0.02 à 0.03 c. en gazon serré . . . Sp. fr.agilis n" 3 1. (54) Splia?ropliorus compressus (Duby. Bot. gai. p. 6ts.) Syn. Sfliseroplioius niclanocarpus. (DC. FI. fr. V, ]>. 478.) Siihserophoron coin|ircssum. (Acli. Licli. 580.) Thalle petit, 0.02 à 0.04 de hauteur, presque arrondi ou comprimé, lisse, hlanc-pûle ou (jlauque, blancluHre en dessous, diverse- ment ramifie, gazonnant. Rameaux principaux couverts de petits ramules abondantes, nerveuses, distiques, aplanies. Rameaux fertiles, plus épaissis. Apotliécies fixées obliquement au sommet des rameaux, à réceptacle discoïde, réfléchi au bord. Spores globuleuses. Uab. Sur la terre, les rochers ombragés, humides parmi les mousses. G. Beau- fort. R. Ardennes. 2. (55) Spbferophorus coralloldes. (Pcrs. in Ust. Ann. VII, 25.) Syii. Spliacrophorus globifcrus. (DG. 1''. fr. II, 3-27.) Siiliaropliorus coralloides. (Acii. Licli. uuiv. p. 58G.) Thalle arrondi, 0.04 à 0.06 de hauteur, lisse, brillant, blanc- pâle-roussâtre, assez allongé, irrégulièrement ramifié, non-gazon- nant. Rameaux principaux couverts de ramuscules abondantes, ar- rondies, divisées en extrémités blanches. Apothécies renfermées dans des réceptacles entièrement globuleux, s'ouvrant visiblement et irrégulièrement en 2, 3 ou 4 parties. Spores globuleuses. Hab. Terres, murs, rochers du grès luxembourgeois, hêtres et épicéas de la plaine et des hauteurs. C. 3. (56) Sphîerophorus fragills. (Duby. Bot. gai. p. 6iS.) S>n. Lichen sierllis. (Ach. Licli. 211.) Spliicropliorus cespitosus. (DC. D. f. Il, 327.) Spha?rophoron fragile. (Ach. Licli. luiiv. p. 585.) Thalle rond, do 0 01 à 0.15 de hauteur, luisant, blanc ou cendré-livide, brunâtre avec rage, formant en gazon serré, épais, SriI.EROPHORLfS. — 4l — à rameaux plusieurs fois bifurques et dichotomes, extrcmitds courtes, fourchues, arrondies, presque unicolores. Apothdcies rares, termi- nales, irrégulièrement et largement bdantes à la fin. Spores globuleuses, parfois plus grosses, parfois plus petites que dans la précédente espèce. Ilab. Rochers et terre sur des hauteurs. R. Herrenberg (Diekirch) Md. Seclio IL — LICHENES PIIYLLOBLASTI. (Kbr.) Thalle le plus souvent en extensions foliacés, cortiqué sur les deux faces, adhérent au substratum par des rhizines solides, dissé- minées. Prothalle nul. Subsectio I. — Discocarpi. Famille III. — PARMELIACB^. (liook.) Thalle d'ordinaire à expansions foliacées , étendu ou redressé, cortiqué sur les deux faces, adhérent au substratum par des rhizines fermes. Apothécies lécanorées, renfermant une couche gonotdiale, éparses ou réunies au centre. lO. Ceiraria. (Ach. Univ. 96, t. iO, f. 4-3.) Thalle foliacé ou fruticuleux, cortiqué de tous côtés, brun-rouge, pâle avec l'âge, châtain ou même noirâtre, ga- zonnant, fxé au substratum par peu de rhizines ou complètement libre, à ramifications nombreuses, en forme de buisson, raide, lisse, brillant, très-fragile étant sec; arrondi ou un peu comprimé vers les aisselles, subfistuleux ou rempli, à l'intérieur, d'une moelle lâche. Ramifications divergentes, fourchues, plus ou moins couvertes de petites pointes aiguës, spiciformes. Couche corticale, double, l'extérieure formée d'un pseudoparanchyme de cellules arrondies plus ou moins petites ou plus ou moins grandes. Couche mé- dullaire lâchement arachnoïde. Gonidies éparses sur les espèces fruticuleuses ou réunies en glomérales dans la couche médullaire des espèces foliacées. Apothécies concolores au thalle, subpodicillées, fixées obliquement au sommet des rameaux, à bords plus ou moins denticuleux et spinuleux. Paraphyses 4 — 42 — CETRARIA. étroitement cohérentes. Thèques petites, claviformes. Spores simples, unicolores, hyalines, 8"", ellipsoïdes, simples. Sper- mogonies marginales sessiles dans des verrues proéminentes ou des extrémités aciculaires. Stérigmatcs simples ou un peu articulés. Spermaties aciculaires, oblongues, cylindriques. Thalle ffuticuleux, dressé, gazonnant, à base presque libre, car- tilagineux • . 2 Thalle foliacé, déprimé ou dressé, à base fixe, membraneux . . 4 IThèque sur la face supérieure du thalle 3 Thèque sur la face inférieure du thalle. . . . C. cucullata n» 2 ISur les lobes C. Islandica n» 1 Sur l'extrémité des lobes 4 I Thalle largement foliacé C. glauca n» 3 Thalle foliacé, appliqué ou dressé 4 Sorédies jaunes-luisantes C. pinastri n" 5 Sorédies blanches-grisâtres C. sepincola n» 4 Sorédies de couleur cendrée C. aleurites n» 7 Sorédies nulles C. juniperina n» G 1. (57) Cetraria Islandica. (Ach. Lich. univ. p. 5i2.) Syn. Liclien Islandica. (Lin. Sp. 1611.) Pliyscia Islandica. (DC. F. f. II, 399.) Parmelia Islandica. (Spr. Comp. 524.) Lichenoides Islandicuni. (HofT. pi. Licli. t. 9, f. 1.) Cornicularia aculcala. (Acli. var. cher. XIlI-9.) Thalle cartilagineux, dressd, do 0.06 à 0.10 de hauteur, gazonnant, étroitement foliacé, à laciniures multi/tdcs canaliculées, dentées, ciliées, brillant, olivâtre, châtain, plus pille en dessous. Sorédies blanchâtres, immergées, devenant rouges à la base, lobes stériles linéaires, ciliés-poilus, les fertiles dilatés. Apotbécies aplaties sur la face supérieure des lobes, à disque de même couleur et ù bords entiers. Spores allongées, elliptiques, monoblastes. Ilab. Sur la terre, dans les endroits rocailleux, la bruyère sèche des forêts montueuses. R. Ardennes, par place. Rambrouch, Heiderscheid, Esch-sur-Sûre, Allerborn, etc. Var. /?. platina. (Ach.) Thalle ir'es-élendu, moins divise, à bord plat, presque glauque. Avec l'espèce à Esch-sur-Sùre. Ce lichen est employé en pharmacie comme pectoral. Réduit en poudre, il est associé à la farine pour la fabrication du pain en Irlande. En Carniolo il sert à l'engraissement du bétail ; il teint la laine en jaune. CETftAftlA. — 4*3 — Z (58) Cetrarla nivalis. (Ach. meih. -p. 29i.) Syn. Lidioii iiivalis. (Lin. Pp. dG12.) Lichen tamliJus. (t.iiili. FI. F. I, p. 11.) Physcia nivalis. (UC. F. Fr. Il, 400.) riaiy.'ina nivale. (Nyl. Syn. p. 302.) Thalle de 0.03 à 0.08 de hauteur, ù 0.015 de largeur, mem- braneux, foliacé, étalé, déchiquelé, jaune-clair, blanchâtre, à base orange et jaune-brunâtre en dessous, fosseté-réticulé veiné, à lobes secondaires redressés, canaliculés, crépus. Apothécies grosses, sur la page inférieure des lobes, presque terminales, à disque plat, jaune- brunâtre et à bord denté. Spermogonies en aeicules noires sur le bord des lobes. Spores allonge'es, elliptiques. Hab. Lieux mousseux et bruyère des hauteurs de l'Ardenne. R. Rindschleiden. 3. (59) Celraria glauca. (Ach. Lich. univ. p. 509.) Syn. Lichen glaucus. (L. Sp. 1615.) Physcia glauca. (DC. F. Fr. II, 401 ) Platysma glaucum. (Nyl. Sys. p. 313 ) Thalle foliacé, membraneux, à lobes ascendants, crénelés et un peu lacérés aux bords, lisse, gris-vert luisant en dessous, brun-noir luisant ou décoloré, à bord plus clair, crénelé, denté ou lacéré, glabre ou sorédifère. Apothécies marginales, brun-marron, à bord mince, denté. Thèques petites, claviformes. Spores hyalines, 8"% simples, subellipsoïdes. Hab. Troncs des feuillus et des résineux, rochers, palissades, bardeaux, de la plaine et des hauteurs. C. Diekirch, Ettelbruck, etc. M. Var. /?. fallax. (Ach.) Syn. Celraria fallax. (Ach. mclli.) Thalle en dessous, plus ou moins blanc, un peu mêlé de jaune. Bord des lobes plus profondément lacérées, lacinures thal- lines bordées de sorédies. C. en Ardcnnes avec l'espèce. 4. (60) Cetraria sepincola. (Ehrh.) Syn. Lichen sepincola. (Elir. Beitr. 295.) Plalysma sepincola. (HolT. pi. Lich. t. 14, f. 4.) Physcia sepincola. (DC. F. F. 11, 401.) Scliizoxilon sepincola. (Pers.) Thalle ayant au plus 0.01 de hauteur, gazonnant, foliacé, dressé ou ascendant, lisse ou légèrement ridé, vert-olive à brun-marron, plus pâle en dessous, lobé, sinué, ù lobes courts, arqués, crépus — 44 — CÈtRAÊIA. OU dentés. Apothccies Lrun foncé, presque marginales, à lobes courts, plats sur sommet, à disque luisant, bords finement dentés. Spores ellipsoïdes. Hab. Palissades, poteaux, troncs et branches de vieux ht^tres, bouleau, mélèze, genévrier. AR. en Ardennes. Bourscheid. Md. 5. (61) Cetraria pinastri. (Fries, Lich. eur. p. 40.) Syn. Lichen pinaslri. (Scop. Carn. 2, p. 1387.) Squammaria pinastri. (HofT. pi. Lich. t. 7, f. 1.) Physcia pinastri. (DC. F. F. II, 400.) Thalle formé, en plaine, de folioles isolées, petites, en mon- tagne, de coussins, épais, larges, dont les folioles isolées ont jusqu'à 0.015 de hauteur, foliacé, déprime', sinué, lobé, lisse ou poussiéreux, farineux, ver t-j aune-clair jusque jaune-cilron sur les deux faces, à lobes arrondis, couverts de nombreuses sorédies jaunes, brillantes. Apothécies marginales, à disque brun et à bord denté. Spores arrondies, simples, hyalines. Hab. Sur les troncs notamment de silvestre rabougri, genévrier, bouleau et sur les rochers. AC. en Ardennes. 6. (62) Cetraria juniperlna. (Sp.) Syn. Lichen juniperinus. (L. Spec. 1614.) Squammaria juniperina. (Hoff. pi. Lich. p. 35, 1. 7, f. 2.) Physcia juniperina. (DC. FI. F. II, 400.) Pialysnia jimiperinum. (Nyl. Syn. p. 342.) Thalle beaucoup plus maigre dans toutes ses parties que le précédent, dressé, faune-citron brillant ou faune verddtre clair sur les deux faces, h. divisions diverses, profondément lobées. Lobes as- cendants, concaves, irrégulièrement dentés, sans sorédies. Apo- thécies rouges, brunes, à bords acutés. Spores elliptiques-globu- leuses, simples, hyalines, jaunâtres. Hab. Tronc et branches de genévrier de l'Ardenne. R, 7. (63) Cetraria aleurites. (Ph. F. p. 109.) Syn. Imliricsria aleurites. (Korb. Lich. gcrm. p. 73.) Parmelia aleurites. (Sch;cr. En. cril. p. 54.) — aleurites v. dilTusa. (Ach. Lich. univ. p. 485.) — placorodia. (Nyl. L, se. p. lOC.) Thalle arrondi, finement lacinié, découpé au pourtour, blanc ou blanc-cendré, pfde et glabre en dessous, étroitement adhérent à son substratum, à centre entièrement couvert de papiles isidioïdes et de sorédies de couleur cendrée ou foncée. Apothécies bai-brun, à bord crénelé, isidioïde comme le thalle. Spores simples, 8"', elliptiques, hyalines. Hab. Ecorces de chêne, de l'épicéa et du sapin, vieilles palissades, planches, poutres. AC. partout. STICTA. — 45 — 11. Siicta. (Sclircù. Gcn. pi. JJ, 768.) Thalle foliacé, dilaté en fronde, membraneux, parfois très-étendu, non réticulé en dessous, souvent pubescent, fixé par son centre ou par toute sa surface inférieure au substra- tum, à lobes diversement laciniés ou découpés au bord, couverts de sorédies de formes et de couleurs très-variables, de nombreux points ronds, non-contigns ou entremêlés, blancs ou bruîis, îioirdtres (scyplwles). Stratification très-régulière. Gonidies vcrt-pûle et jaunâtre. Apothécies éparses ou 7nar- ginales, lécanorées, à bord thallin entier, plus ou moins refoulé. Parapliyses libres. Spores 2 — 4"", oblongues, fusi- formes, polyseptées, hyalines. Spermogonies verruqueuses, enfoncées dans le thalle, éparses ou marginales. Stérigraates rameuses, articulées. Spermaties courtes, un peu renflées aux extrémités. Fixé au subslrafum par le centre 2 Fixé au substratum par loule la face inférieure . St. Iicrbacea a° 3 Thalle profondément et régulièrement réticulé St. pulmouaria n» 2 Thalle plus ou moins bosselé, mais non-réticulé St. scrobicnlata n" 1 1. (64) Sticta scrobiculata. (Ach. Lich. univ. p. 254.) Syii. Lichen scrobiculatus. (Scop. Carn. II, n. 1391.) Lobaria scrobiculata. (DC. FI. F. II, 40"2.) Lichen venucosus. (Jacq. Coll. IV, p. 278.) Piilmonaria verrucosa. (Hofl'. pi. Lich. p. 1, t. 1, f. 1.) Parmelia scrobiculata. (Ach. 1. c.) Thalle foliacé, coriace, membraneux, très-étendu, jaunâtre au-dessus, lisse, bosselé, mais non-réticulé, couvert en dessous d'un tomentura court, cendré, grisâtre, plus foncé vers le centre, avec de nombreux interstices blancs, pulvérulents et des scyphules grosses, blanches. Lobes arrondis, peu profonds relativement à leur largeur, incisés et crénelés au pourtour. Sorédies blanc-ver- dâtre ou gris-vert, souvent cendrées, marginales et éparses, arrondies ou linéaires et disposées en lisière. Apothécies disséminées, à disque rouge-brun et à bords entiers. Spores 3 — 7, petites, 6 — 10 plus longues que larges. Hab. Troncs de chêne et rochers moussug des Ardcnnes. R. Grevels, Md. îvjichelhed ' . . . . — 46 — STICTA. 2. (65) SUcla pulmoiiaria. (Ack. Lkh. univ.p. 449.) — Longekraut. Syn. Lichen pulmonarius. (L. Sp. 1012.) Lobaria puliuonaria. (DC. F. Fr. II, 482.) Pulmonaria reticulata. (HofT. pi. Lii;li. I. 1, f. 2.) Thalle foliacé, membraneux, très-étendu, formant dans des stations favorables des gazons de 1 mètre, frofondémcnt découjié, lobé, d'un beau vert étant frais, glauque, pâle ou brun-fauve à l'état sec; profondément réticulé et bosselé sur toute sa surface, lisse entre les rcticulations, couvert çà et là de sorédies grises-cen- drées, arrondies ou confluentes et allongées, marginales, c.-à,-d. disposées à peu près toutes vers le bord du thalle et le long des réticulations, couvert en dessous d'un tomcntum grisâtre, court, entremêlé de nombreuses bosselures blanches ou pulvéru- lentes, mais sans scyphules. Divisions thallines, largement et pro- fondément lobées, à sommets obtus, tronqués. Apothécies ordinaire- ment marginales, rarement superficielles, à disque brun-rougeâtre, d'abord concaves, puis planes ou planiuscules et refoulant plus ou moins le bord thallin. Spores 8"", hyalines, oblongues, fu-i- formes, 3 septées, 4 — 5 fois plus longues que larges. Hab. Troncs d'arbres, surtout des feuillus et rochers moussus de la plaine et des montagnes à exposition humide. C. Var. /S. pleurocarpa. (Ach. L. univ. p. 450.) Apothécies à disque noire. Avec l'espèce en Ardennes. y. hypomela. (Del. N. t. 17, f. 64.) Thalle réticulé, noir. Avec l'espèce. Anciennement employé dans la médecine populaire comme pectorale. 3. (66) Sticla herbacea. (Duby. Bot. gai. p. 600.) Syn. Lichen herliaceus. (Iluds. Ang. II, p. 544.) — lœvigalus. (Liglilf. seul. 852.) Lichcnoïdcs L'Clcvircns. (Dill. L. m. 195, I. 25.) Pulmonaria herbacea. (HolT. pi. Lich. t. 10, f. 2.) Lobaria herbacea. (DC. FI. V. Il, 403.) Parnielia herbacea. (Acli. L. univ. p. 450.) — Ifflevirens (Sclia'r. En. p. 35.) Fiicassolia herbacea. (Nyl. Syn. p. 368.) Thalle parcheminé, foliacé, membraneux, en gazon peu étendu, pâle ou glauque-pâle en dessus, vcrdâtre étant frais, brun étant sec, lisse, brillant, surtout au bord, ridé, rugueux çà et là, entièrement glabre, plus pâle en dessous avec des fibrilles blanchâtres ou concolorcs, fixé à son substratum par des rhizincs STICTA. — 47 — fasciculecs. Gonîdies vertes, libres. Lobes très-découpcs, lacînics, n^'ant environ 1 cent, de largeur, pressés et imbriques surtout vers le centre, ondulés^ arrondis, souvent couverts de spermogonics très-nombreuse?, verruqueuses. Apotliécies nombreuses, roux-brun, planes ou concaves, larges, à bord infléchi, d'abord entier, puis légèrement crénelé. Parapliyses articulées. Spores brièvement fusiformcs, uniseptées, hyalines ou brunissant avec l'âge. Sper- mogonics éparses, enfoncées dans le thalle. Spermaties aciculaircs, légèrement renflées aux extrémités. llab. Troncs, rochers moussus. R. en compagnie de Plagiochila plumosa. Mul- lerlhal! 1«. Slictiiia. (IVijl. Si/n. mcih. 244.) La seule différence entre ce genre et le genre Sticta résida dans la couche gonidiale. Les gouidies sont rem- placées par des gonomics vert-marin ou verl-hleu, parfois monoliformes, petites. Le thalle est muni à la face inférieure de véritables scypliules. IBord thallin, simplement lobé 2 Bord Ihallin, à peu près entier St. limbata n" 1 Granulations isioïdes, nombreuses St. fnlig"iuosa n" 2 Granulations isioïdes, peu nombreuses .... St. sUvatica n" 3 I 1. (67) Stlclioa limbata. (Nyl. Syn. p. 266 ) Syn. Liclicii limbahis. (Sm. Eb. t. H04.) Slicta limbata. (Licli. univ. p. 453.) Thalle foliacé, membraneux, glauque-blanchâtre ou pâle- livide, un peu brunâtre en dessus, couvert en dessous d'un mince tomentum grisâtre et semé de scyphules blanches, urcéolées; à lobe large, lisse et brillant, couvert, particulièrement sur les bords, de sorédics cendrées ou cendrc'es-bkuatres, arrondies ou confluentes et allongées. « Hab. Rochers moussus. Tronc d'arbres. R. Mullerthal. 2. (68) Stictina silvatica. (Nyl. Syn. p. 246.) Syn. I.icbcn silvaiicus. (L. Syst. 808.) Pclligera silvalica. (Hoff. pi. Licli. p. 21, t. 4, f. 2.) Slicta silvalica. (DC. FI. F. II, 40.").) Thalle presque coriace, foliacé, membraneux, en gazon étendu, redressé, largement lobé, à granulations isidioïdes, peu nombreuses, mat jusqu'à luisant, lisse ou à granulations rudes, vert- brun à brun-fauve, couvert en dessous d'un tomentum épais, jiuir au centre, devenant moins foncé vers les bords, muni de — 48 — STIGTINA. scyphules blanches, profondes, petites, rondes; lobes arrondis, bien tri/ides au sommet et à extrémités obtuses. Apothécies petites, marginales, à disque rouge-brun et à bord non-cilié. Spores inconnues. Hab. Sur la terre, les pierres, les troncs d'arbres ombragés, des forêts humides, montueuses. C. en Ardennes, Slolzembourg. Krischelhed, Md. ! 3. (69) Sliclina fullginosa. (Nyl. Syn. p. 245.) Syn, Lichen fuliginosus. (Dicks. crjpl. I, 13.) Sticla fuliginosa. (Ach. Lich. univ. p. 454.) Tlialle foliacé, membraneux, arrondi, monopliylle, grîs-cendrc ou pâle-brunâtre en dessus, pâJe en dessous et muni de petites scypliules blanches urcéolées, lobé et ordinairement couvert de nombreuses granulations isidioïdes, noirâtres, un peu disséminées, à lobes larges, arrondis, entiers ou à une ou deux incisions peu pro- fondes. Apothécies petites, brun-roussâtre, ordinairement ciliées au bord au moins dans le jeune âge. Spores fusiformes, 1 — 3 cloisons. Hah. Rochers et arbres de la plaine et des hauteurs, C. i». Parmelia. (Ach. Melh. Lich. 1803, p. p. 'j Thalle foliacé, exceptionnellement filiforme, étalé horizon- talement, plus rarement redressé, diversement divisé, lobé ou lacinié, adhérent. à son substratura par toute son étendue, de couleur variable, lisse, brillant ou rugueux, réticulé, nu, sorédifère ou isidioïde, le plus souvent noir en dessous, mais généralement plus pâle vers les bords, glabre ou fribileux. Stratification régulière. Couche corticale, celluleuse, mince. Couche gonoïdiale, assez continue; la médullaire lâchement arachnoïde* l'hypothalline parfois simplement cel- luleuse, mais le plus souvent prolongée en filaments rhizoïdes, plus ou moins rares. Apothécies lécanorées, concolores ou discolores au thalle, éparses ou réunies vers le centre, planes ou concaves. Paraphyses adhérentes entre elles. Thèques claviformes, à 8 spores, rarement à 4 ou 6. Spores hya- lines, uniloculaires, sub-ellipsoïdes, à 1 ou 2 nucules. Spermogonies sinuées ou émergentes, noires en dessus, ') D'après les règles de la nomenclature, cette famille ne peut porter le nom d'Iml)ricaria (Schreb. ]1\)\) de Jussjen ayant déjà doté en 1781) une Sapotacéç du titre d'Imbricaria. 5. PARMELIA. — 49 — brunes ou hyalines à Tintérieur. Arthrostérigmates à 2 ou 5 articulations. Spermaties courtes, linéaires ou peu renflées au milieu. Thalle gris ou gris-verdàtre 8 Thalle de couleur foncé, vert-olive jusqu'à brun-noir .... 6 Tballe jaune-verl ou jaunâtre 2 Thalle longuement lobé P. coperata n" 13 Thalle à bord lacinié, divisé 3 Thalle réticulé transversalement en dessus. . P. Mougeotii n" 15 Thalle non réticulé en dessus 4 Lobes Ihallins non réticulés transversalement . . P. diffusa n» 16 Lobes thallins non recourbés P. conspersa n» 14 Lobes linéaires voûtés P. soredeata n" 11 Lobes linéaires canaliculés P. Falhnnesîs n" 12 Thalle olive ou brun-noir . . . , 7 Thalle vert-livide étant frais P. Acetabnlum n» 8 Lobes thallins, exactement appliqués P. olivacea n" 9 Lobes thallins, quelquefois appliqués .... P. aspidota n" 10 Thalle largement lobé au bord 40 Thalle à divisions linéaires, laciniées 41 Thalle stérile, lobes redressés, ascendants ... P. perlata n" 1 Thalle fertile, lobes non-redressés P. tiliacea n° 2 Thalle réticulé en dessus 42 Thalle non-réticulé . . <3 Lobes thallins perforés çà et là P. pertusa n" 6 Lobes thallins non-perforés -13 Thalle couvert de sorédies concolores P. Borreri n» 4 '■ I Thalle sans sorédies OU concolores à celui-ci 44 Thalle isidioïde P. saxatiles n» 6 Thalle non isidioïde 44 Thalle glabre en dessous P. pliysodes n" 7 Thalle tibrilleux en dessous P. sinuosa n" 5 40. 44. 43. 4 4. 1. (70) Parmelia perlata. (Ach. Me th. Lich. p. 216, r ///.; Sjn. Lichen perlatiis. (L. Sys. éd. II, 712.) Lobaria perlata. (DC. FI. F. II. p. 403.) Imbricaria perlata. (Kbr. L. Syst. ger. p. 60.) Thalle presque rond, allant jusqu'à 0.20 d'étendu et même plus, imbriqué-lobé, verdâtre ou gris-blanchâtre à l'état frais, blan- châtre à l'état sec; lisse, brun-noirâtre en dessous, à rhizines noires, d'ordinaire nu vers les bords; lobes sinués- ondulés, quel- quefois relevés aux bords, garnis de paquets pulvérulents, verdâtrcs, sorcdifcres. Apothccjes scutelliformcs, à disque brun-rougeâtre, — 50 — PARMELIA. bords minces, entiers. Spores elliptiques, uniloculaires, hyalines, à membranes épaises. Hab. Ecorce de vieux arbres feuillus et résineux. Plus rares sur les rochers de l'Ardenne. Var. /9. ciliata. (DC. Fr. F. II, 403.) Bords des lobes garnis de cils longs et noirs. R. avec l'espèce. Diekirch, Fischbach, Md. Var. ;'. olivetorum. (Ach. Meth.) Bords des lobes garnis de nombreuses sorédies blanc-gris. C. avec l'espèce et même plus commun que celle-ci sur les arbres Var. ô. perforala. (Acli. Licli. univ. p. 456.) Thalle légèrement réticulé. Apotliécies perforées au milieu. R. Vieux hêtres. AUerborn ! 2. (71) Parmelia tlliacea. (Ach. Lick. univ. p. 7o.) Syii. Lichen querciniis. (Well. FI. Borel. p. 13.) — quercifolius. (Jacq. Coll. III, p. Ml, t. 9, f. 2,) — tiliaoeiis var. (Link. Dict. III, p. 483.) — tiliaceus. (HofF. cimm. 96.) Imbricaria qiiercina. (DC. FI. F. II, 390.) — liliacca. Krb. Licli. Svn. genu. 70.) — quercifolia. ( M. Byd. V, 197.) Parmelia quercifolia. (Sclicer. eiiiim. 43.) Thalle presque arrondi, coriace, adhérent d'à peine 0.10 de diamètre, blanc, gris-pule ou cendré, glauque, lisse en dessus, noir et fibrilleux en dessous, mais plus pâle et plus glabre sur les bords, lobé, jamais sorédifcre. Lobes larges, crénelés, sub-imbriqués, mais non-ascendants, arrondis, lisses ou un peu rugueux. Apothécies centrales pour la plupart, concaves, bai-roux à bord entier ou lé- gèrement crénelé. Spores 8"^, elliptiques, ovoïdes, convexes, 2 fois aussi longues que larges. Hab. Arbres feuillus, principalement sur le hêlre, le chêne, le cerisier et le tilleul, plus rarement sur la pierre AC. Var. /9. furfuracea. (Schœr. En. p. 44.) Syn. Parmelia scortca. (Ach. Lich. p. 4GI.) Thalle plus pâle, couvert surtout de nombreuses papilles isidimorphes, brun-pâle. Avec l'espèce sur le hêlre en Ardennes. PARMELIA. — 51 — 3. (72) Parmelia revoluta. (Flk. D. L. 1, p. ii, w /6.j • Sjn. Parmelia sinimsa var. R, revoluta. (Rhb. Handb. II, p. 59.) Imhricaria revoluta. (Korb. Syst. p. 71.) Parmelia quercifolia var. revoluta. (Scliœr. En. p. 44.) Thalle presque rond, apprimé, rude, irrégulièrement sinuc, lobé, matj gris-verdâtrc, brun en dessus, noir et brièvement fibril- leux en dessous, à fibrilles rares sur les bords, plus nombreuses vers le centre. Lobes arrondis, ascendants, à bords rcvolutés vers le dessous, abondamment couverts de sorédies concolores ou à peu près. Apothécies brun-marron, à bord mince, crénelé. Spores sessiles, à disques brun-marron, à bord denticulé, souvent couvert de sorédies. Hah. Arbres surtout aulne, bouleau et rochers de la plaine et des hauteurs. AC. par place. Kockelscheuer. 4. (73) Parmelia Borreri. (Tum. in Trans. Lin. V, p. 448.) Syn. Lichen dubius. (Wulf. in Jacq. Coll. IV, p. 275, t. 19, f. 4.) Imbricaria Borreri. (Krb. Sys. Licb. germ. p. 71.) Parmelia dubia. (Schœr. enuin. p. 45.) Thalle apprimé, lacinié, divisé, légèrement réticulé, blanc- cendré ou cendré-glauque en dessus, brièvement fibrilleux en des- sous, glabre et olive sur les bords. Lobes à laciniures irréguliè- rement incisées, un peu élargies et arrondies au pourtour, couvertes de nombreuses sorédies, blanc-grisâtre, arrondies, discolores au thalle, presque orbiculaire, membraneux, ondulé-ridé. Apothécies très- rares chez nous, sessiles, bai-roux, concaves à bords infléchis, entiers. Spores ovoïde-elliptiques, uniloculaires, à peu près aussi longues que larges. Hab. Troncs des arbres surtout du hôtre, rochers. AR. par place en plaine (Fischbach) ou AC. en montagne (Rambrouch, Allerborn, etc.) 5. (74) Parmelia sinuosa. (Sm. C. B ) Syn. Lichen siiiuosus. (Sw. L. B. 1. 2050.) Parmelia lœvigata. (Acii. Syn. p. 212.) Lichen lœvigatus. (Sw. C. B. 1852.) Imbricaria sinuosa. (Krb. Syst. L. germ. p. 84) Thalle arrondi, membraneux, sinué-lacinié, apprimé, lisse, blanc ou blanc-glauque, brillant en dessus, noir, brillant et lon- guement fibrilleux en dessous jusque sur les bords, lisse, lâchement adhérent, lacinié, divisé. Lobes à laciniures planes, linéaires, peu imbriquées, pennatifides , incisées, découpées, élargies au bord, à sinus arrondis, sorédies marginales nulles, les superficiaires éparscs. Apothécies sessiles, bai-brun, à bord entier, mais devenant cré- nelé et sorédifère avec l'âge. Spores 6 — 8 par thèque. Uah. Tronc des arbres de la plaine R. et des hauteurs de l'Ardennes, G. — 52 — PARMELIA, 6. (75) Parmelia saxatills. (Ach. Lîch. univ. p. 469.) Syn. Lichen saxililis var. (Lin. Sp. 1G09.) — saxalilis. (Lmk. Diiby. III, 484.) Imbricaria retiruga. (DC. FL F. II, 389.) — leucochroa. (WalL Crypt. germ. I, 499.) Thalle membraneux, apprimé, plus ou moins étalé dans le jeune âge, gris ou gris-vert en dessus, noir, à fibrilles courtes, noire», serrées, jusque sur les bords en dessous, rugueux et réticulé, plus ou moins profondément sur toute sa surface, lacinié, découpé. Lobes planes, imbriqués, se recouvrant irrégulièrement, à laci- niures sinuées, incisées, arrondies, à extrémités faiblement ondulées. Apothécies très-rares, peu nombreuses, bai-roux, de grandeur moyenne, à bord anguleux, flexueux, entier ou crénelé. Spores 8"% subovoïdes, 2 fois aussi longues que larges. Uab. Pierres, rochers, bois, sur terre entre les mousses, CC. Très-polymorphe, mais dans toutes ses formes reconnaissables à la face in- férieure et à la rugosité de la surface. Var. /9. fusco-olivacea. (Md. Byd. V, 196.) Syn. Lichen omphalodcs. (Lin. Sp. 160'J.) — saxalilis var. (Ach. Lich. H5.) Lobaria adusta. (Hoff. germ. II, p. 145.) Licliun oniphalodes. (Lmk. Dict. III, 484.) Imbricaria adusta. (DC. FI. F. II, 389.) Thalle presque lisse, brun-brillant ou brun-noir-îowcé, à laci- niures étroites, superficiellement réticulé. Vieux troncs de hôtre et de chêne. Pulfermuhl, Hamm, Contern, Md. et Ardennes. Var. j'. furfuracea. (Schœr. Spic. 455.) Thalle furfuracé, cendré, plus ou moins comprimé ou tout- à-fait imbriqué. Avec le précédent en Ardennes. Var. y. rosœformis. (Ach. Lich. p. 470.) Syn. Parmelia rosea. (Tiiiant.) Thalle formant des plaques plus épaisses, plus imbriquées, brunâtre, moins réticulé-ridé. Hab. Trouvé par Tinant sur la coquille d'un œuf. 7. (76) Parmelia physodes. (Ach. Lich. univ. p. 492.) Syn. Lichen physodes. (Lin. Sp. 1610.) Licheiioïdes ceratophyllum. (Rat. Syn. II, 76.) Imbricaria physodes. (DC. FI. F. II, 393.) Parmelia ceralophylla. (Schaer. eur. 41.) Thalle plus ou moins arrondi, souvent en forme d'étoile, lâchement adné, dichotomc, Ificinié, blanc-glau(|^ue ou pâle-/me et PARMELIA. — 53 — tin peu brillant en dessus, noir, rugueux en dessous, Scans fibrilles, lacinié, divisé, lâchement adhérent. Lobes élargis, linéaires, planes, unicolors en dessus, à extrémités ascendantes, ampoulées, portant souvent des sorédies. Laciniures à divisions multifides, crénelées au bord, ondulées, imbriquées, planes ou arrondies, nues ou soré- difères. Apothécies rares, médianes, bai-roux, concaves à bord entier. Spores 8"®, très-petites, subellipsoïdes, obtuses. Hdb. Pierres, murs, fronc d'arbres, surl'écorce, la terre nue entre les mousses de la plaine et des montagnes. C. Polymorphe, mais reconnaissable sous toutes les formes. Var. /?. tubulosa. (Schœr. En. p. 42.) Thalle à laciniures tubuleuses, glauques^ h, extrémités turgides, sorédies cendrées. Avec l'espèce en Ardennes. 8, (77) Parmelia Acetabulum. (E. Fr. Lich. eur. 65.) Syn. Lichen corrugatus. (Ach. Lin.) — acetabulum. (Jacq. Coll. III, 125, t. 9, f. 1.) Inibricaria acetahulum. (DC. F. Fr. II, p. 392.) Parmelia cornigata. (Ach.) Thalle coriace, membraneux, largement étalé en rosette jusqu'à 0.25 de diamètre, rugueux, ondulé-bosselé, vert-livide étant frais, blanc-pâle ou olive par l'âge et la sécheresse, brun-noir et légè- rement fibrilleux en dessous, mais glabre et plus pâle vers les bords, lisse ou rugueux, mais sans sorédies, lobé. Apothécies très-amples, irrégulières, concaves, à bord crénelé, infléchi, à disque brun-roux et à bord infléchi, rugueux. Spores 8"®, ovoïdes-ellip- soïdes, 2 — 2;] fois aussi longues que larges. Hab. Arbres, peupliers, frênes, tilleuls. C. dans la plaine et des hauteurs, C. 9. (78) Parmelia olivacea. (Ach. Lich. univ. p. 462.) Syn. Lichen olivaceus. (L. Sp. 1610.) Lobaria olivacea. (HofT. Germ.) Imbricaria olivacea. (DC. FI. F. II. 392.) Parmelia subaurifera. (Nyl. in Flor. 1873, p, 8.) Thalle orbiculaire, foliacé, membraneux, apprimé, suborbî- culaire, faiblement luisant, brun-olive ou vert-olive en dessus, glabre et à peu près concolore en dessous, excepté vers le centre OM il prend une teinte noirâtre, exactement appliqué sur toute son étendue, lobé, parfois recouvert de paquets pulvérulents, qui lui donnent un aspect velouté. Lobes plans, incisés ou cré- nelés, arrondis, couverts de sorédies à peu près concolores. Apothécies à disque plan, brun-ohve comme le thalle, à bord entier ou irrégulièrement crénelé. Spores 8"°, ellipsoïdes, simples, 2 — 3 fois plus longues que larges, incolores. Hab. Sur les arbres, les rochers et les pierres de la plaine et des montagnes, CG. -^ 54 — PARMELIA. 10. (79) Parmelia aspidota. (Ach. Me th. Lich. p. 2 M.) Syn. Parnu'lia olivacea p. aspidota. (Acii. Lich.) — — var. exasperala. (D. Nov. Musc. 53.) Imbricaria aspera. (Korb. Syst. 78.) — olivacea p, collematirormis. (Schlcich.) Parmelia aspera. (Massai. M. p. 53.) Thalle foliacé-membraneux, apprimé, suborbiculaire, plisse, radié, sinué-lobé à sa circonférence, à lobes plus étroits, obtus, incises-crénelés, à crénelures souvent aiguës; plans ou plus ou moins relevés par leur bord et moins imbriqués en général que dans l'espèce précédente; supérieurement olivacé-brunâtre, puis brun couvert de verrues concolores, annulaires ou presque sphériques; inférieurement plus pâles, subrhizinifère au centre et nu à la périphérie. Apotbécies plus ou moins concaves, d'un brun-rougeâtre ou marron, à bordure verruculeuse, élevée, souvent un peu res- serrée vers le haut. Spores courtement ellipsoïdes, 2 fois aussi longues que larges. Hab. Arbres, plus rarement rochers et pierres de la plaine et des montagnes. C. H. (80) Parmelia sorediata. (Ach. Me th. 203.) Syn. Imbricaria olivacea var. /5. Sprengelii. (.Flk.) Imbricaria Sprengelii. (Flk.) Parmelia dendrilica. (Pers. in Act. Will. Il, I, 16.) — pulla. (Ach.) — olivacea var. ^, saxicola. (Scha;r. Spic. 460.) Thalle membraneux, fragile, apprimé, lacéré, vert-brun-foncc jusqu'à brun-noir, portant des sorédies rondes, blanches, noir en dessus, glabre. Lobes linéaires, à laciniures non-élargies aux extrémités, multifidées, convexiuscules, lisse ou légèrement poudreux, cohérentes, ridées transversalement jusqu'à bosselées, presque divisées en éventail aux extrémités. Apothécies d'abord immergées, puis lé- gèrement convexes, brun-roux jusque noirâtre, à bord entier. Spores petites, elliptiques, uniloculaires, presque deux fois aussi longues que larges. Hah. Rochers et rocailles, Mullerthal ! R. en plaine, C. en Ardennes. 12. (81) Parmelia Falliuiiesis. (Schœr. En. p. 48.) Syn. Lichen Falhuncsis. (L. Sp. 1610.) Imbricaria Falhimesis. (DC. Fl. F. Il, 395.) Squammaria Falhimesis. (Hon. Lich. t. 36, f. 2.) Plalysma Falhunesis. (Nyl. Syn. p. 309.) Thalle presque cartilagineux, rond, apprimé, à lobes presque im1)riqués, lisse, vert-brun-foncé jusqu'à brun-noir en dessus, noir, mat, presque glabre en dessous, brun aux bords, à fibrilles rhy- zinoïdes, éparses. Lobes linéaires, arqués, multifides, presque canali- PARMELIA. — 56 — culés, portant souvent sur les bords des spermogonies courts, en massue. Apothécies plates, à disque presque concolorcs, ridé et à bord dentd. Spores elliptiques, uniloculaires. Hab. Rochers et rocailles des Ardennes. R. entre Bivels et Slolzembourg, Md.? 13. (82) Parmelia caperata. (Ach. Lich. univ. p. 457.) Syn. Lichen caperala. (L. Sp. 1G14.) T'ialysnia caperatuni. (HolT. Lich. t. 38.) Imbricaria caperala. (DC. FI. F. II, 30"2.) Lobaria caperata. (Hofl'.) Thalle coriace-membraneux, arrondi, lobé, apprimé, adhérent, ayant 25 cent, de diamètre jaune-soufré ou j'aune-verddtre en dessus, noir et fibrillcux eu dessous, mais glabre et plus pâle sur les bords, ondule'-re'liculé. Lobes imbriques, incises ou crénelés, plus appliqués au pourtour, ceux des bords sont élargis, à peu près lisses et arrondis ; les autres plus ou moins confluents sont im- briqués, couverts de sorédies concolores, qui vont quelquefois jusqu'à leur donner l'aspect d'une sorte de lèpre. Apothécies éparses, bai- brun, concaves, à bord pulvérulent comme le thalle. Spores ovoïde-elliptiques, aussi longues que larges. Hah. Rochers, troncs d'arbres, bois, etc. C. en plaine. AC. Ardennes. 14. (83) Parmelia conspersa. (Ach. Meih. t. 203.) Syn. Lichen coiispersus. (Ehr. ap. Acli. prod. 118.) — cenirifugus. (Hoff. enum. t. 10.) Imbricaria conspersa. (DC. FI. F. II, p. 393.) Lichen liliaceus var. (Lmi<. Dicl. III. 483.) Parmelia centrifuga var. conspersa. (Rbli. Handb. II, t. 56.) Thalle coriace-rude, aciculaire, étalé, lacinié, divise, étendu, étroitement adhércint, lisse, vert-jaunâtre ou blanc-jaunâtre en dessus, noir-foncé et un peu fibrilleux en dessous, un peu bruni au centre, qui est rugueux et presque toujours plus ou moins couvert de granulations furfuracées. Lobes imbriqués, plats, lacérés-sinués, à laciniures contigucs, serrées ou légèrement imbriquées, souvent un peu arrondies, à bord ondulé, incisé, crénelé. Apothécies sessiles, nombreuses, grandes, bai-roux ou brunes au centre, concaves à bord flexueux, d'abord entier, puis plus ou moins crénelé. Spores 8"®, elliptiques, simples, incolores ou jaunâtres. Spermogonies généralement abondantes, noires à l'extérieur et bien visible sous la loupe. Hab. Pierres, rocailles, rochers, CG. Var. /î. slcuophylla. (Ach. Meth. 206.) Laciniures Ihallines linéaires, très-étroites et très -divisées, Hab. Blocs, rochers. Slolzembourg, Bourscheid. — 56 — PÂnMELtA. 15. (84) Parmella Mougeotii. (Schœr. En. p. 46.) Thalle coriace- rude^ étroitement adhérent, lacinié, divisé, olive ou blanc-jaunâtre, un peu bruni vers le centre, noir en dessous, lisse sur les bords, rugueux, comme crustacé vers le centre et couverts rà et là de sorédies blanches ou soufrées, a lobes petits, à laciniures très-étroites, linéaires, multilides convexiiiscules ou apla- nies , ridés transversalement, exactement appliquées. Apotliécies petites, bai ou roux-brun, à hord pulvérulent, jaunâtre. Spores 8"'. Hab. Rochers schisteux. R. Stolzembourg. 16. (85) Parmelia diffusa. (Ach. Lich. univ. p. 485.) Syn. Lichen ambiguus. (Wall. Jacq. Coll. 4, p. 140.) — diffiisus. (Web. Spic. 250.) Imbricaria diffusa. (DC. FI. F. Il, 394.) Psora ambigua. (Hoff. pi. Llcli. t. 40, 274.) Thalle coriace, circulaire, lobé en étoile, adhérent, étalé, mat, blanc uniformément ou jaune-ver dûtre-clair, recouvert de nombreuses sorédies, jaune-soufré, noir en dessous, fibrilleux-serré. Lobes serrés, étroits, linéaires, plans, non-réticulés transversalement, en éventail pluri- divisé, à extrémités sinuées-dentées. Apotliécies planes, à disque brun-fauve ou clair-rougeâtre et à marge mince, presque entière. Spores très-petites, allongées ou allongées-elliptiques, 2 à 2^ fois plus longues que larges. Hab. Résineux de l'Ardenne. R. Arsdorf, Rambrouch. 14. Menegazzia. (Mass. Neagenea Lichenum, 5.) Thalle foliacé, adhérent dans toute sa surface inférieure au suhstratum, non-cortiquè par place en dessous, percé çà et là de trous arrondis. Apothécies éparpillées sur la page supérieure, scutelliformes. Spores grosses, uniloculaires, in- colores, 2 — 4 par thèque. Spermogonies enfoncées. , 1. (86) Meucgazzia pertusa. (Schœr. En. p. 43.) Syn. Lichen dialryptus. (Ach. meth. t. 251.) Lobaria derebrala. (Hoff. FI. gerra. 151.) Inibrlcala dialrj'pa. (DC FI. F. H.) Parmelia derebrala. (Krb. Syn. Lich. germ. p. 74.) — physodes var. diatrypa. (Duby. Bol. gai. 003.) — ceralopliylla var. pertusa. (Rbh. Handb. II, t. 58.) Thalle coriace, circulaire, lobé en étoile, adhérent, vert-gris presque brillant, glabre en dessous, ridé, noir, percé çà et là de trous blanc pur. Lobes plusieurs fois divisés, sinués, serrés, per- forés sur la ligne médiane, aplani, voûté vers le milieu, plat MENEGA2ZIA. — 57 — sur les bords, recourbé vers l'extrdmitd, à bords bruns, chargé le plus souvent de nombreuses sorcdies blanches. Apothécies scssilcs, h disque brun et bord entier. Spores presque ovoïdes, souvent faiblement entourées de jaune, à bord hyalin. Hab. Troncs et branches des feuillus et des résineux de la plaine et des hau- teurs, C. (Grevels, Diekirch, Md.) 15. Pliyseia. (Fr. S. 0. V. 1824.) Thalle foliacé, étendu horizontalement, plan, de couleur variée, le plus souvent orbiculaire-étoilé, à bord crénelé, incisé ou profondément divisé, nu ou cilié sur les bords, plus ou moins discolore en dessous, adhérent à son substra- tum par des rliizines. Couche corticale, celluleuse ou fila- menteuse; la gonoïdiale assez continue, quelquefois un peu répandue dans la couche médullaire, qui est lâchement arachnoïde. Apothécies lécanorées, éparses sur le thalle, sessiles ou subpodicillées, à disque brun ou noirâtre. Pa- raphyses libres. Thèques claviformes, un peu renflées. Spores hiloculaires, ovoïdes ou ellipsoïdes, 8"% hrun ou noirâtre, uniseptées. Spermogonies immergées dans le thalle, à ostéole noire ou concolore au thalle. Arthrostérigmates. Spermaties cylindriques ou cylindracées. I Bords du thalle à cils simples, bifurques 2 Bords du thalle à cils simples, bifurques, non rameux .... 7 I Apothécies subpodicillées P. cilîaris n" 1 Apothécies sessiles 3 I Thalle plus ou moins pruineux P. pulTerulenta n" 5 Thalle non pruineux 4 I Thalle blanc ou cendré-blanchâtre 6 Thalle de couleur plus ou moins foncé . . . . P, obscura n" 7 I Thalle granulé au centre P. astroidea n° 6 Thalle non granulé au centre 7 (Divisions thallines, fibrilleuses Divisions thallines, sans fibrilles P, stellarîs n" 3 I Couche corticale filamenteuse, fibrilles blanches . P, speciosa n» 2 Couche corticale celluleuse, fibrilles brunes ou grisâtres . . . Pt cïcsia no 4 5 — 58 — PHYSGIA. Sectio L — ANAPTÏCHIA. (Khr.) Thalle le plus souvent ascendant, couche corticale supérieure composée de rares longues fibres; l'inférieure n'existe qu'au sommet et sur les bords. Rhizines sur les bords. 1. (87) Pliyscia ciliaris. (DC. FI. Fr. 11, 569.) Syn. Lichen ciliaris. (L. Sp. 1G12.) Liclienoidos ciliare. (HofT. pi. Lich. f. 3, f. 4.) Borrera ciliaris. (Ach. Licli. univ. p. 490.) Hngenia ciliare. (Escliw. Syst. Licli. 20.) Parinelia ciliaris. (E. Fr. Lich. eur. p. 77.) Anaptycliia ciliaris. (Krb. Syn. Lich. Germ. 49.) Thalle en coussin circulaire, allant jusqu'à 0.20 de diamètre, lâchement adhérent, d'ordinaire ascendant, lacinié, divisé, gris- cendré ou blanchâtre, vert étant frais, ordinairement un peu pruineux et tomentcux en dessus, canaliculé et blanc en dessous. Lobes de 0 001 à 0 003 de largeur, à laciniurcs très-profondes, linéaires-multifides, imbriquées, rayonnantes ou ascendantes, munies sur les bords de longs cils simples ou bifurques, noires ou concolores au thalle. Couche corticale filamenteuse. ApoLhécies subpodicillées, brun-noir, nues ou pruincuses, concaves ou planiuscules, à bord épais, Hexueux, entier ou lacéré, crénelé et même cilié. Spores 8"", ellipsoïdes, brunes, uniseptécs. Spermogonics paraissant sous forme de nombreux points noirs, souvent visibles, même à l'état sec. Ilab. Troncs dos arbres et arbustes feuillus, pierres. C. en plaine et AG. en mon- tagne. Var. /?. crinalis. (Sch. cat.) Syn. liorreia crinalis. Diffère du type par ses laciniures plus étroites et ses cils plus allongés. Avec l'espèce, surtout en Ardennes. Seclio IL — EUPHYCIA. (Th. F.) Thalle d'ordinaire apprimê, cortiqué sur les deux faces, couche corticale supérieure parenchgmateuse. Rhizines en dessous. 2. (88) Pliyscia spcciosa. (Nyl. Sgnop. Meth. p. 416.) Syn. Lichen speciosus. (Wulf. in Jacq. Coll. lU, t. 19.) Parmelia speciosa. (Ach. Licli. univ. p. 480.) Anaptycliia speciosa. (Mass. Mcni. 30.) Thalle submembraneux, lacinié, divisé, blanc de lait ou blanc- cendre', verdâtre étant frais, blanc en dessous avec des fbrilles cou- ï'iiYscrA: — 69 — colores, plus ou moins couvert de sorédies blanchâtres, arrondies, surtout vers le sommet des laciniurcs, celles-ci linéaires-étroites, planes, subiml)nqu(5cs, à sommet tronqué, obtus, souvent presque ascendant, garnis sur les bords de cils simples ou bifurquds, non-rameux. Coucbe corticale filamenteuse. Apothécies brun- roussutrc, à lords entiers, puis rugueux, crénelé. Spores 8"^ ellip- soïdes, brunes, uniseptécs. Hab. Troncs, pierres et rochers entre les mousses des Ardennes. R. Entre Slolzembourg et Lieler 1. 3. (89) Physcia stellaris. (Nyl. Syn. p. 424.) Syn. Liclien siellaris. (L. Sp. IGH.) Imbricaiia sicllaris. (DC. FI. f. II, 38G.) Parinelia stellaris. (Acii. Licli. uiiiv. p. 470.) Thalle orbiculaire, étalé en rosette de 0.06 à 0.12 de diamètre, entièrement appliqué, à divisions continues, non-ciliées, rayon- nantes il la circonférence, convexe-arrondi, à bord crénelé, di- visé ou digité, blanc-cendré ou h\anc-bleuutre, nu ou légèrement pruineux en dessus, blanc-pale en dessous. Rbizines cendrées ou foncées, h peu près concolores. Lobes linéaires plurilaciniés. Apothécies sessiles, nues ou pruineuses, noires ou brunes-noir- ûtres, à bord épais, entier ou légèrement crénelé. Spores 8"%' brunes, ellipsoïdes, uniseptécs, gris-brun. Hab. Troncs d'arbres feuillus, de préférence peupliers et saules, bois mort et travaillé, pierres. CC. en plaine et en Ardennes Var. /9. aipolia. (Ehr.) Syn. Liclien aipolius. (Elir. crypl. rar. 207.) Parmelia aipolia. (Acii. Lich. 122.) Irabricaria aipolia. (DC. FI. F. Il, 386.) — Iiybriiia. (Md. Byd. V, 13G.) Tlialle également apprimé, mais d'un aspect plus grossier, formant des rosettes presque toujours noires, régulières, à laci- niures moins linéaires, connues entr'elles, planes ou à peu près. Apothécies peu pruineuses, souvent nues, llhizines brunes ou noirâtres. Spermogonies plus fréquentes. Hah. Tronc des arbres, Beringen, Md. L. Marchand le considérait comme hybride entre P. stellaris et P. pulveru- lenta. Kickx n'y voit que le vieil âge du type. — 60 — PlïYSCiA. Var. y. tenella. (Scop.) Syn. Pliyscia tenella. (DG. FI. F. II, 38G.) Dorrcra tenella. (Ach.) Anaptycliia tenella. (Mass. Mcni. 35.) Lichen tcnclliis. (Scop. car. Il, 30i.) — hispidus, (Sclirob. Spic. 12C.) LichcDuides hispidum. (HofT. pi. Licli. t. 3, f. 33.) Tliallc irrégulier, plus ou moins étalé à la fin, étroitement lacinié, à laciniurcs distinctes, un peu convexes, élargies, voûtées, plus ou moins redressées à leurs extrémités non-garnies sur les bords de cils fibrilleux. Apotliécies à bordure denticulées, géné- ralement non-pruineuses. Avec l'espèce surtout en Ardennes. Var. ô. adsendens. (Fw.) Thalle irrégulièrement étendu, ascendant. Lobes longuement ciliés aux bords ou garnis de sorédies, souvent recourbés en capuchon ou au sommet. Plus petit dans toutes ses parties. Avec l'espèce, surtout sur vieux saules, où elle forme de nombreuses colonies. Var. £. anibicjua. (Ebr.) Thalle très-petit, étroitement linéaire, lobes toruleux, un peu voûtés. Apotliécies nombreuses, très-petites. De préférence sur noisetier, sur jeune sorbier et tilleul et autres essences. 4. (90) Physcia cffsia. (Nijl. l. c. p. 423.) Syn. Lichen ctcsiiis, (lIofT. cnuni. p. G5, t. 12.) Psora caîiia. (HulT. Licli. t. 8, f. 1.) Lichen pulchellus. (Wulf. in Jacq. Coll. II, p. 191).) Inibricaiia caîsia. (DC. FI. F. Il, 386.) Parmclia cicsia. (Ach. Licli. univ. p. 479.) — pulcholla V. ciEsia. (Schœr. En. p. 41.) Thalle étalé en rosette, grand de 0.02 à 0.05, étroitement tadhércnt, lacéré, multifido, blanc-cendré ou glauque-grisâtre, gris- bleudtre, presque couvert de sorédies arrondies en dessus, blanc- pille en dessous, avec des rares fibrilles noirâtres. Lobes linéaires, à laciniures étroitement et profondément divisées, arrondies A^ers le centre, planes au bord, non-ciliées, cendrées. Apotliécies sessiles, noires, plus ou moins pruineuses, à bord épais, puis entier et à disque brun-noirâlrc, entier. Spores 8"*, ellipsoïdes, brunes, uni- septées. Hab. Rochers, murs, pierres, surtout (aillées, ruines, monuments, ardoises et tuiles des toits, bois, C. en j)lainc et en Ardennes. PHVSCIA. — 6t — 5. (91) Pli) scia pulvcrulenla. (ISyl l. c. p. no.) Syn. Lichen piilvcrulentus, (Sclireli. Spic. H24. Lobaria p\ilverulenla. (HolT. Lich. t. 8, f. 2.) Lichen oinphalodes. (Wulf. in Jacq. ColL H, 200.) Inibiicaiia pulvcrulenla. (DC. FI. F. II, 387.) rarnielia — (Ach. Lich. univ. 473.) Thalle do 0.10 à 0.25 de diamètre, clald, orbiculairc, ad- hérent, lacinid, dlvisd, ccndré-pûle ou roussûtrc, vcrddtre étant frais, d'ordinaire couvert par nnc pruine blanche, sans sorcdics. Lobes serrés, à laciniurcs multifides, planes, subcontigucs, arrondies à l'extrémitd, celles du bord larges, parfois concaves, un peu plissée's, les autres e'troites, subimbriquées, très-crénelées sans cils, mais garnies en dessous de fibrilles noirâtres et grisfitrcs, à divisions longues et étroites. Apothécies à disque brun-noir, couvert d'une pruine blanche, bleuâtre, à bord épais, plus ou moins flcxueux, mais très-entier. Spores 8"^, ellipsoïdes, brunes, noirâtres, bilo- culaires. Hab. Pied et tronc des arbres, peupliers, tilleuls, arbres fi uiliers, buis, murs, pierres et rochers entre les mousses. C. Var, /?. angustata. (Scliser. En. p. 38.) Syn. Lichen aiiguslalus. (Hoff. cnum. 71, t. 11, f. 2.) Thalle d'ordinaire moins grand, non pruincux. Lobes très- étroits, linéaires, divisés. Apothécies à disque plan, pruincux ou noir. Avec l'espèce. Var. y. (jrisea. Syn. Lichen griseus. (Link. Dict. III, 48U.) — pityreu?. (Ach.) Imbricaiia grisea. (DC. FI. Fr. II, 387.) Parmelia pityrca. (Ach.) Thalle moins compacte, plus mince, opprimé, gris-blanc, à fibrilles plus pâles en dessous. Lobes courts et larges, couvert de sorédies sur le bord et sur le centre. Apothécies rares, brun- marron. Uab. Troncs d'arbres, surtout tilleul et hêtre entre les mousses. Var. ô. fornicata. (Wall.) Thalle coriace, mycrophjllin, ascendant. Lobes courts et larges, imbriqués, bruns, à sorédies gris-blanc. C. Arbres de l'Ardenne. — 62 — PHYSCIA. 6. (92) Physcia astroidea. (Nyl Syn. Me th. p.20t) Sjn. Lecanora caria. (Lch. Syn. p. 188.) Parmclia clcnicnliaiia. (Ach. Licli. univ. p. 483.) riiyscia clementiaiia. (Kickx. FI. FI. p. 2:26.) Anaptycliia siellaris V, coriace. (Mass. Mcm. 38.) Thalle plus ou moins arrondi, très-adhérent, lacinié, divisé, blanc-cendré ou glauque, couvert en grande partie par de nombreuses sore'd les pulvérulentes, arrondies ou allongées et même flexueuses, qui le font paraître comme granulé, surtout vers le centre, à peu près concolor en dessous, muni de rhizines noirâtres, laciniurcs planes, incisées ou lobées, non-ciliées. Apothécies concaves, brun-noir, nues ou pruîneuses, à bord ordinairement entier, souvent un peu pulvé- rulent. Spores 8"", ellipsoïdes, obtuses, olivâtre plus ou moins foncées. Spermogonies inconnues. Ilab. Ecorces : IkMtp, tilleul, pommier. Echternach, R. 7. (93) Pliyscia obscura. (Nyl. Syn. d. 427.) Syn. Liclien cydosolis. (Ach. Licli. \\3) — obscurus. (Flir. crypt. 177.) — orbicularis. (HolT. En. t. 9, f. 1.) Imbricaria cyclosclis. (DC. F. Fr. Il, 388.) Parmelia obscura. (E. F. Licli. cur. 84.) Thalle ayant quelquefois la grandeur d'une main, presque membraneux, orbiculaire, fortement apprimé, lacinié, divisé, brun- cendré ou livide, vert-livide étant frais, le plus souvent noir-pruineux, noir et fibrilleux en dessous, souvent couvert çà et là de sorédies verdâtres. Lobes très-divisés, lacérés, à laciniures étroites, irrégu- lièrement et profondément divisées, planes ou convexiusculcs, appliquées et imbriquées. Apothécies sessilcs, brun-noir, nues, à bord plus ou moins flexueux, mais très-entier. Spores 8'", ellip- soïdes, brunes, uniseptées. Ilab. Ecorce d'arbres et arbustes, forestiers, fruitiers d'ornement, vieux bois, pierres mousses, etc. CC. Une des espèces les plus polymorphes. Var. /?. cycloselis. (Ach.) Syn. Lichen cycloselis. (Aco. Prod. 113.) ■■ — orbicularis. (Neck. Mclh. 88.) Thalle vert-brunâtre; laciniurcs thallines étroites, ciliées au bord. Avec l'espèce, PIIYSCIA. — 63 — Var. y. ulothri/x. (Ach. Lich. 113.) Syn. Liclieii iilolhryx. (Acli. Lich. 113.) — ciliatus. (Hofl'. En. t. 14, f. 1.) Imbriiaria ul•»». Parmeli» auroola. Thalle orbiculaire, plus serre, JAunc-orangc, tics-entouré. Apotliécies à bords crénelés. C'est la forme saxatile. Var. ;. lobulata. (Flk.) SjTi. LwJinoM lolnilata. (Flk. D. L. 14.) — nililaiis. (Ach.) Thalle mycrophyllin, à lobes redresses, très-courts, crénelés. Apothécies petites, souvent serrées, plus foncé que le thalle. 2. (95) Xanthoria lichnea. (Th. Fr. L c. p. 146.) Syn. rhysci.i coriroversa. (Kbr. P. L. G. p. 38.) Pamiclia j^ariotina v. Lichnea. (E. Fr. p. 73.) — canddaria v. — (Ach. Melh. p. 187.) Pliysci» pariolina v. — (Nyl. Syn. 411.) Thalle irrégulièrement e'tendu, ascendant jusqu'à dressé, ment' hraneu.T, coriace, microphvllin, à divisions étroites, laciniées, mul- tilides. dressées ou rayonnantes au bord, jaune-vittelin, luisant, un peu fauve en dessus, peu fibrilleux, plus pâle en dessous. Lobes étroits, à laciniures quinqui/idcs jusqu'à pcnnati/idcs, portant d'ordinaire des sorédies. Apotliécies grandes relativement au thalle, concolores, à bords épais, entiers ou dentés, rares, presque terminales. Spores hyalines. S""*, polaribiloculaires. IJab. Ecorces des arbres, pierres, plus rarement sur bois débile. C. Var. /?. polycarpa. (Elir.) Sfo. Lichen polycarpas. (Ehr. ciypt. 1361.) Locanon polycarpa. (Flk.) Thalles réunis en petits gazons, lobes très-courts, à bords cré- nelés-granulés. Apothécies plates, nombreuses, à marges làfcrcment crénelés. Hah. Tronc d'arbres, surtout bouleau, mélèze. Arbres à cidre. Avec l'espèce. 1*. Candolaria. (Mass. Bast. 605, pp.) Thalle micropbyllin, adhérent par des fibrilles rhyzoïdes. Apothécies et spores du Xanthoria. Thèques polyspores, rnifenncnt iO — S^2 spores. La coloration en jaune ne pro- vient pas comme dans le genre précédent de l'acide chn-- sophique. CANDELARIA. — 65 — 1. (96) Caiidelaiia concolor. {Bks.) Syw. Lichen candclarius. (L. Sp. 1G28.) Placodium candelarium. (UC. F. Fr. II, 378.) Lecanora candelaria. (Acti. L. U. y. 410.) — concolor. (Lamy. n. 248.) Parmclia candelaria. (Duby. Bot. g. 602.) Candelaria vulgaris. (Mass. Blast. 62.) — flavo-glaucesccns. (Lib. crypt. Ard. 111, 216.) Physcla candelaria. (Nyl. 1. c. p. 412.) Xantlioria concolor. (Th. F. I. c. p. 147.) Parnielia parictina v. candelaria. (Schœr. En. p. 51.) Thalle microphyllin, tantôt orbiculaire, tantôt plus ou moins déprimd, très-finement lacinié, divisé, jaune-foncé ou un peu pâle, à laciniures multifides, pressées, imbriquées, très-étroites, étalées ou ascendantes, à bord crispé, plus ou moins granulé, pulvérulent et même lépraroïde. Apothécies jaune-obscur, géné- ralement moins foncé que le thalle, d'abord concaves, puis à peu près planes, à bords granulés, nus, assez épais. Spores simples ou uniseptées, hyalines, petites, nombreuses dans chaque thèque. Spermogonics inconnues. Hab. Arbres feuillus isolés, le long des roules, dans les champs, les allées, la lisière des bois. AC. Famille IV. — PELTIDEAO^. (Fw.) Hypohalle nul. Thalle foliacé, incomplètement ou pas cortU/ué en dessous, adhérent au substratum par de fortes rhizines. Apothécies lécidéines, peltiformes, adnées, se recourbant ou s enroulant en dessous, ou surtout plans ou devenant concaves. 18. IVeplii'Oiuiuiu. {Nyl. Syn. meth. p. 319.) Thalle foliacé membraneux, livide, brun-chatain ou plombé en dessus, non-réticulé, pâle ou noirâtre en dessous, diversement découpé, divisé. Stratification régulière. Couche corticale celluleuse, continue sur les deux faces du thalle, la gonidiale vert-éclatant, composée de gonimies arrondies, hyalines, souvent monoliformes, la médullaire filamenteuse, arachnoïde. Apothécies adnées, arrondies, situées au bord des lohes sur la face inférieure du thalle, qui est plié et retourné en dessus. Spores fusiformes, droites ou un peu courbées, à peu près hyalines, polyseptées. Spermogonies — 66— NEPHROMIUM. indiqués par de petits tubercules concolors au thalle. Ar- tlirostérigmates. Spermaties cylindriques ou un peu rétrécies au milieu sur des stérigmies articulées. ITomenteux en dessous N. tomentosum n" 2 Glabre en dessous N. la&\'igatniu n" 1 1. (97) Nepliromium lievigatum. {Ach. Syn. 242.) Syn. Neplironia Isevigala. (Krb. Sv. L. G. p. 55.) Thalle coriace, largement lobé, étalé, adhérent, un peu ridé, gris-brun jusqu'à brun-foncé en dessus, brun-clair ou foncé en dessous, glabre ou finement ridé, sinué, souvent pourvu de sorédies gris de plomb sur les bords. Apothécies rousses-brunes. Spores tomenteuses. Hab. Tronc des arbres, des Ardennes, ne s'est reconiré jusqu'ici chez nous que sous la for lue. Var. (5. papijraceum. (HofF.) Syn. Peltigcra papyiacca. (Hoff. Gcnii. 11, 108.) ïhalle plus ou moins à lobes étroits en dessous, plus foncé. Lobes apprîmes. Hab. Kochers moussus. Troncs de hêtre. AR. Ardennes. Rambrouch, Heider- scheid, etc. 2. (98) Nephromluni tomentosum. {Nyl. L c p. oW.) Syii. Lichen resupinatus. (L. Sp. 1615.) Pelligera tomcutosa. (Hoff. D. F. II, 108.) — resupinala. (DC. FI. Fr. II, 407.) Nophronia laîvigata. (Ach. Syn. 2i2.) — toinentosa. (Krb. Syn. Lich. germ. p. 56.) Thalle mince, membraneux, largement lobe', étalé, adhérent, gris de plomb jusqu'à jaune-fauve, finement tomenteux avec l'âge, glabre en dessous, divisé, crénelé, lobé, d'ordinaire brun-clair en dessus. Lobes courts, ascendants, inci.sés, crénelés, arrondis, Apothécies rouges-brunâtres, à bord crénelé. Spores fusiformes, 8"% hyalines ou un peu brunies, 2—3 cloisons. Hab. Troncs d'arbres, surtout hêtre, rochers moussus. AC. en Ardennes. t». Pelti^cra. {Hoff. FI. Germ. 1795, cmend.) Thalle horizontale, membraneux, adhérent complètement à son substratum, opaque ou peu brillant, de couleur plombé- verdâtre ou même jaunâtre en dessus, veiné et privé de couche corticale, garni de rhizincs réunies et faisceaux blanc-foncé ou noirâtre en dessous. Couche corticale épaisse, formé de PELTIGERA. — 67 — cellules petites, rondes; la gonidiale vert-bleuâtre à gonidies ou grains gonidiaux, la médullaire arachnoïde. Apotliécies lécidéines, adnées, fixées à la partie anU'rieure du thalle, marginales, oblongues ou arrondies, rouge-brun ou noirâtre. Spores 6 — 8 par thèques, polyseptées, hyalines, de longueur variable. Arthrostérigmates. Spermogonies en forme de verrues renfermant des spermaties ovales, grosses, droites ou un peu courbées. Apofhécies horizontales, spores fusiformes, courtes 2 I Apothécies plus ou moins ascendantes; spores asciculaires . . . 3 I Thalle dépassant à peine 0.02 P. Tenosa n" 8 Thalle atteignant ou dépassant 0.05 à 0.06. . P. liorizontalis n" 7 Nervures de la face inférieure visible jusqu'au bord du thalle . . 4 3 Nervures de la face inférieure du thalle visible vers les bords. . 5 Thalle allongé, très-développé P. cauîna n° 4 Thalle petit, dépassant à peine 0.03 P. spuria n" 5 Thalle à bords plans, non crispés 6 ■ I Thalle à bords ondulés, crispés 7 I Lobes fhallins à bords fertiles non digités ... P. malacea n" 2 Lobes thallins digités, fertiles au bord . . . Pt polydactyla n" 6 I Thalle lisse, saupoudré de verrues noires ... P. aplitosa n" 1 Thalle couvert d'un tomentum fln P. rufescens n» 3 1. (99) Peltigera aplitosa. (Iloff. PL Lich. p. 28.) Syn. Lichen aphlosus. (L. Sp. 161G.) Polliilca aphtosa. (Ach. univ. p. 51G.) Thalle presque coriace, très-largement foliacé, à lobes larges et arrondi, étroitement adhérent, gris-vert ou vert-hlanchàtrc, hu- mecté, vert-pomme, lisse, saupoudré de verrues noires en dessus, blanc en dessous, réticulé, serré, noire. Apothécies ascendantes, arrondies, brun-marron, à bord denté, lacéré. Spores aciculaires, quadri- et polyloculaires, incolores. Hab. Sur la terre, les remblais, les bruyères, lisière des bois, les rochers moussus de la plaine et des hauteurs. R. Grunenvald, Erpeldange, Bourscheid, Md. 2. (100) Peltigera malacea. (Duh;/. Bot. gai. p. 59S.) Sjn. Pfllidea malacea. (A h. Syn. 2UI.) Thalle spongieux, macrophyllin, largement lobé, étalé à fo- lioles ascendantes d'ordinaire roulées, vert-olive-sale ou vert-brunâtre, humecté vert-bleuâtre, couche corticale épaisse, fragile-crévassée, noir par la confluence des nervures spongieuses noirâtres, parsemé de rares intertices moins sombre, plus clair, glabre ou peu réticulé — 68 — PELTIGERA. sur les bords. Apothdcics circulaires, rousses-brunes, attachées verticalement au lobe thallin, à bord crénelé. Spores fusiformes, aciculaires, 4 et polyloculaires, incolores. Hab. Lieux ensoleillés parmi les mousses et les bruyères des Ardennes. R. Esch-sur-Silre. 3. (101) Peltigera rufescens. (E. Fr. l. c. p. 46.) Syn. Lichen rufescens. (Neck. mcth. 79.) Peltidea rufescens. (Ach. meth. p. 28.) Peltijjera canina ^. coriacea. (Verfl. Lich. Bayern. 124.) Peltiilea ulorrhiza. (Flk.) Thalle presque coriace, largement foliacé, lacéré-lobé, étalé, adhérent, à bords révolutés, souvent fixés, à tomentum fin, gris Jusqu'à gris-brunâtre, humecté gris-vert, glabre avec l'âge, brun-fauve jusqu'à brun- marron, roide, à couche corticale crevassée, fragile, couvert en dessous d'un tomenfum brun ou brun-pâle avec des interstices blanc de neige; veiné, réticulé, souvent un peu confuses vers le centre et à peu près nulles aux bords. Apothécies ascendantes, oblongues ou arrondies, souvent un peu repliées. Spores fusi- formes, aciculaires, très-allongées, 3—5 cloisons. Hab. Bruyères, mardelles des bois. C. en plaine et en montagne. Var. /9. polydactyla. (Krplh. 1. c.) Apothécies nombreuses, ascendantes, recourvées à leur sommet. Avec l'espèce. 4. (102) Peltigera caolna. (DC. FI. f. Il, 406.) Syn. Lichen caninus. (L. Sp. 1616.) — tcrrestris. (Lmk. FI. F. I, p. 84.) Pellidea canina. (Ach. Lich univ. p. 517.) — leiicorriiiza. (Florke.) Thalle presque coriace, largement foliacé, apprimé, blanc- gris ou gris-brunâtre^ humecté, gris-vert, couvert d'une pélicule blanchâtre, assez fugace, complètement blanchâtre en dessous, rarement brunâtre au centre, garni jusque sur les apothécies d'un réseau de veities blanchâtres ou brunâtres avec interstices concolores et de rhizines également blanchâtres, plus ou moins abon- dantes. Apothécies rouges ou brun-roux, arrondies ou allongées, ascendantes, à bord plus ou moins infléchi. Spores fusiformes, aciculaires, très-allongées, 3—5 cloisons, incolores. Hab. Bords des chemins, remblais et lisières des bois, CC Avec l'espèce: Var. /?. mcmbranacea. (Ach. univ. p. 518.) Syn. Peltidea Icucurrhiza. (Flk. D. L. 153.) Thalle plus apprimé contre le sol, segments peu imbriques. Autrefois spéciticjue entre la rage. FELTIGERA. — 69 — 5. (103) Peltigera spurla. (DC. F. Fr. 11, 406.) Syn. Liehcn spurius. (Acii. Licli. 159.) Peltigera pusilla. (Fw. Krb. S. S. G. p. 59.) — canina var. spuria. (Seliiser. En. p. 21.) — — var. pusilla. (E. Fr. 1. c. 45.) — venosa var. p, diyilata. (Md. 1. c. 198.) Thalle petit, presque coriace, à lobes courts, ascendants, à to- mentum iin, gris-cendré, roide, à couche corticale crevassée, blanche ou blanc-gris en dessous, à veines grosses, blanches-jaunâtres avec interstices blanc de neige, à fibrilles concolores, nulles ou peu nombreuses. Lobes découpés, digités, plus étroits vers le sommet. Apothécies brun-rougeâtre, à bord crénelé, arrondies ou oblongues, enroulées en dessous. Spores fusiformes, très-allongées, 4 et polyloculaires. Hab. Fauldes abandonnés, bords das fossés, chemins dans les bois. R. Altar- biisch (Rumelange). AC. Ardennes. Var. }'. rufa. (Krplhb. 1. c.) Thalle sec, brun ou gris-brun-rougcûtrc, à nervures brunes et anastomécs en dessous. Avec l'espèce. MuUerthal. Var. â. crispa ta. Syn. Pellidea iindulala. (Del. herb.) Segments raccourcis à bord des lobes crépus. Avec l'espèce. C. ^ 6. (104) Pelligera polydaclyla. (Hoff. pi. Lich. p. i5.} Syn. Lichen polydaclylus. (Ncrk. nielh. 85.) Pellidea polydaclyla. (Ach. L. U. 519. Pelligera canina var. y, allenuala. (Md. 1. c. p. 98.) Thalle papyracé, largement foliacé, ascendant, brillant, lisse, bleu-gris ou gris-brun, humecté gris-vert, blanc ou noirâtre en dessous, lobes pluridivisés, les stériles arrondis, les fertiles courts, digités, couvert inférieuremcnt d'un tomentum brun-noirâtre ou blanchâtre avec des interstices blanc, le réseau de veines réti- culées n'est visible qu'au centre. Fibrilles noirâtres ou roussâtres, courtes, peu nombreuses, Apothécies ascendantes, arrondies ré- curvées, rouge-brun, à bord très-étroit, crénelé, souvent replié en dessous. S|)ores fusiformes, aciculaires, très-allongées, 4 et poly- septées. Hab. Sur la terre entre les mousses en plein soleil. AC. en Ardennes. C. Esch- sur-Sûre. Md. — 70 — PELTIGERA. 7. (105) Peltigera horizontalis. (DC. FI. f. 11, 406.) Syn. Lichen horizontalis. (L. Mant. I, L32.) Pt'Ilidca horizontalis. (Acli. Lich. iiniv. p. 51.5, jip.) — canina var. ^. horizontalis. (Mcl. 1. c. 198.) Thalle coriace, de médiocre grandeur, à folioles dtenducs, à lobes larges, apprimë, légèrement fossele', brillant, lisse, bleu-gris, gris-brun à brun-fauve, humecté vert-intense, brun-clair en dessous, blanchâtre au bord, souvent tout-à-fait blanc; face inférieure ré- ticulée par un réseau de veines noires ou brun-noir, plus pûle sur les bords avec de petits interstices blancs, pourvu çà et là de rhizines noires, brunes. Lobules courts, digités. Apothécies hori- zontales, brunes ou brunes-rougcâtres, arrondies ou un peu ob- longues transversalement, à bord crénelé. Spores longues, fusiformes, quadriloculaires. Flab. La terre moussue, toits de chaume, au pied des arbres, mardelles des bois et des fossés ombragés. C. en Ardennes. 8. (106) Peltigera venosa. (Hoff. pi. Lich. t. 6, f. 2.) Sjn. Lichen venosus. (L. Sp. 1C15.) Phlehia venosa. (Wallr.) Thalle coriace, très-petit, unifolié, pâle-cendré ou glauque- cendré, lisse et brillant, émettant d'un centre commun des lobes as- cendants, arrondis, légèrement incisés, le plus souvent entier; blanc en dessous et pourvu jusque sur les bords de fortes nervures, noires ou brunes-noirâtres, rameuses et réunies à la base en une ou deux branches seulement sans rhizines. Apothécies arrondies, horizontales, brun-noir, à bords crénelés, larges, relativement à l'exiguïté. Spores brièvement fusiformes, 4septées. Hab. Terre un peu fraîche et ombragée, chemin creux, G. mais toujours en faibles colonies. Mullerthal, Feulen, etc., Fischbach, Fayencerie, Md. «O. Solorina. (Ach. univ. 27, t. 1, f. 5, G.) Thalle peu étendu, coriace, foliacé, réticulé ou fibrilleux, inférieurement cortiqué j)ar place sous les sorédies. Couche corticale formée de cellules elliptiques, sous laquelle se trouvent des gonidies vert-bleuâtre. Apothécies orhiculaires, non-mnrginales, sessiles sw la face supérieure du t/iolle, à voile caduc. Thèques 4 — 8 spores. Spores grosses, ellip- soïdes-allongées, hiloculaires, brunes. SOLORINA. — ?1 — 1. (107) Solorina saccata. (Ach. univ. p. 149.) Syn. Lichen saccatiis. (L. FI. sure. n. 1112.) Peiligera saccata. (DC. FI. F. II, 408.) Tballc papyracé, foliacé, plissd-scrobiculé, blanc-grîs ou gris- vert, souvent blanc-pruineux, humecté, vert-clair, blanchâtre en dessous, non-veiné, fibrilles blanches, à lobes arrondis. Lobes plats, apprîmes, à bords ondulés. Apothécies d'abord à la surface et brun-clair, plus tard profondément scrobiculées, à disque plan, caduc, noir-brun. Spores à 4 dans le thèçiue, brunes, ellipsoïdes ou ellipsoïdes-allongées. Ilab. Terres et rochers humides ombragés. R. Esch-sur-Sûre. Famille V. — UMBILICARIE^. Thalle foliacé, cortiqué sur les deux côtés, fixé à son substratum par un seul point central (ombilique). Apothécies simples ou plissées en rond, lécidiniennes. 81. Lmbiaicaria. (Hoff. Plant. Lich. ilOO.) Thalle foliacé, monophylle, plan, à bords lobés, incisés, crénelés et ordinairement percés çà et lu, très-pustuleux sur toute sa surface; brun-cendré, pâle en dessus ou plus souvent cendré, pruineux, sec, verdâtre étant frais et cou- vert particulièrement sur les bords de flocons isidioides, noirs-fulgincux, noir, non-fihrdlevx en dessous et profondé- ment arcolé. Stratification régulière. Couche corticale cel- luleuse sur les deux côtés du thalle; la gonidiale mince, verdâtre; la médullaire lâchement arachnoïde à la super- ficie et chondroïde au centre, filaments recourbés au sommet. Apothécies le plus souvent simples, noires, à disque arrondi, d'abord concave, puis devenant planes et même convexes, à bords épais, rudes au toucher. Paraphyses lâchement adhérentes. Thèque à i — 2 spores. Spores solitaires, ob- longues ou elliptiques, à divisions murales, très-nombreuses, brun. Spcrinogonies globuleuses, éparses, papilliformes, noires. Arthrostérigmates. Spermaties courtes, cylindriques, à extrémités obtuses. ■^ 12 — UMBILICARIA. 1. (108) Umbillcaria pustulata. (Ho/f. l. c. t. 28, f. 2.) Syn. Lichen puslulatus. (L. Sp. iG\l.) Liclieiioides pustulatum. (Dill. Fi. m. 226.) Lassalia puslulata. (Merat. FI. Paris, éd. 4, 398.) Lccidia pustulata. (Sclisr. Spic. 106, 190.) Gyropliora pustulata. (Ach. Licli. univ. p. 226.) Caractères du genre. Hab. Rochers schisteux, pierres isolées en plein soleil de l'Ardenne, AC. ^^, Gyrophora. (Ach. Melh. i805.) Thalle plan, foliacé, plus ou moins orbiculaire, mono- phylle ou polyphylle, ombiliqué au centre, à superficie égale, grisâtre, brun-cendré ou noirâtre, nu ou pruineux en dessous, tantôt nu, tantôt fibrilleux en dessous. Strati- fication régulière. Couche corticale continue des deux côtés pseudoparenchymateuse en dessus, composées de hyphes entre- lacés, brièvement articulés en dessous. Gonidies vertes, formant une couche cojitinue ou réunies en glomérules sous la couche corticale supérieure. Couche médullaire arachnoïde à la superficie et chondroïde au centre. Apothécies noires, fortement plissées en rond. Paraphyses largement adhé- rentes entre elles, se désorganisant de bonne heure, dans quel cas les apothécies plus ou moins brissées ou fendillées, d'abord simples paraissent composées. Spores petites, 8"% hyalines, simples, oblongues OU oblongues-ellipsoïdes. Sper- mogonies concoloros au thalle, papilliformes. Arthrostérig- mates. Spermaties courtes, cylindriques, à extrémité obtuses. Thalle lisse G. densta n° 3 ■ I Thalle garni au bord ou en dessous de proéminences 2 I Thalle gris ou cendré en dessus, plus ou moins pruineux . . . Gr. hirsuta n° 2 Thalle noir G. Ycllea n" 1 1. (109) Gyropliora vellea. (Ach. univ. p. 228.) Syn. Lichen velleus. (L. Sp. 1617.) Umbilicaria vellea. (F. Licli. eur. 357.) Gryrophora vellea var. : spailochroa. (Kbr. pp.) Thalle coriace, épais, monopliylle, lisse ou finement fissuré, noir en dessus, tout couvert de fibrilles noires. Apothécies im- marginces, d'abord planes, puis mi-convexes et fortement plissées. GYROPIIORA. — 73 — striées, à bord très-mince, exclus finalement. Spores presque rondes, simples, d'abord jaunes, puis brunes, contenues dans des thcques en massue. llab. Rochers el blocs 6rati(iues de l'Ardenne. RR. Stolzcmbourg, 2. (110) Gyrophora hirsuta. (Ach. Mcih. p. 109.) Syn. Lichen liirsuliis. (S\v. in Nov. Acli. Slocki. -1794, p. 97.) Gi-yrûphora vellea v. Iiirsula. (Rbh. lldliili. Il, t. 40.) llmbilicaria liirsula. (DC. FI. F. II, 409.) — nmrisa. (DC.) Thalle papyracé, presque flasque, monopliylle, glabre, à bords drodcs, incisés, fendus, blanc-gris, pulvérulent et finement fissuré en dessus, roux-clair à brun-noirâtre, ponctué de verrues fines, plus foncé vers Tombilic, peu ou pas fibrilleux. Apothécies planes, souvent un peu convexes, fortement plissées, à bord mince. Spores petites, simples, hyalines, ellipsoïdes. Hàb. Rochers et pierres près Esch-sur-Sûre, Md. 2. (111) Gyrophora deusta. (Ach. Meth. 102.) Sjn. Lichen deustus. (L. Sp. 1618.) — nocculosii?. (Wulf. in Jacq. ColL IIF, 99.) Umbrauclaria flocculosa. HolL pL Licli. t. 68.) Thalle mince, le plus souvent polyphylle et alors lobé, im- briqué, vert-brun ou vert-noirâtre, ridé, granuleux- farineux, à bords contournés, révolutés. Apothécies apprimées, d'abord planes, puis voûtées, à disque plissé et à bord exclus à la fin. Spores al- longées ou ellipsoïdes, parfois légèrement courbées. fiab. Rochers, pierres, par place et C. en Ardennes. R. Siebenschleif (Muller- thal.) Subsectio II. — Pyrenocarpi. Apothécies immergées dans le thalle, entouré d'un excipulum formé de la couche corticale du thalle; à centre (Tliécium) gé- latineux, cendré, luride ou brun, rétréci au sommet, recouvert d'une première couche (Epithécium) pâle, membraneuse, incolore, à l'extérieur de laquelle (Périthécium) se trouve une couche noire, foncée, perforée. Famille VI. — ENDOCARPES. Thalle foliacé, ombiliqué, cortiqué des deux côtés, monophylle ou polyphylle, souvent lobé. Hypothalle nul. Apothécies profon- dément immergées dans le thalle. 6 — 74 — ENDOCARPON. 1S53. Endocarpoii. (Ilcdw. stirp. crypt. 11, 56, t. 20, pp.) Thalle composé de simples squames agrégées ou soli- taires, peltées, monophylle ou polyphylle, rortiqué sur les deux faces, foliacé, membraneux dans les grandes espèces; du reste assez variable dans ses formes et ses dimensions. Hypothalle nul. Apothécies noirâtres ou noir-foncé, plus ou moins profondément immergées dans le thalle. Para- pliyses nulles ou peu distinctes. Spores par 8 dans le thèque, simples, hyalines. Spermogonies punctiformes ren- fermant des spermaties cylindriques sur des stérigmates articulés. Arthrostérigraates. 1, (112) Eodocarpon miniatum. (Ach. Lich. univ. p. 502.) Syii. Lichen rainiatus. (L. Sp. IGH.) — leptopliyllus. (Sm.) Dcmatocarpon miiiialum. (M. Licli. Boli. p. 66.) Thalle monophylle, circulaire, roide, brun-roussâtrc ou gris- brun, recouvert d'une pruine blanc-grisâtre, finement ponctué, glabre et de couleur pâle-roussâtre ou un peu A-ermillonné en dessous, à bords flexueux, entiers ou inégalement lobés, çà et là, à lobes concliyliformes. Apothécies petites, brun-noir ou rous- sâtre avec Page plus ou moins arrondies. Pcrithécium noir, plan ou peu proéminent, épais. Epithécium pâle, membraneux ou couleur de cire. Thécium gélatineux, cendré ou un peu coloré, pjjriforme au sommet. Paraphyses à peu près indistinctes. Thèques peu nombreuses, claviformcs, allongées, atténuées à la base. Spores simples, 8"", ovoïdes ou elliptiques, hyalines, disposées à peu près sans ordre dans les thèques. Spermogonies nombreuses, ovoïdes, petites. Arthrostérigmates. Spermaties cylindriques. Hab. Pierres, rochers humides ou périodiquement inondés. R. de la Moselle, Sch. Mullerthal! AG. Ardennes. Var. /9. complicntwn. (E. p. 232.) Syn. Lichen coniplicalus. (Schacr.) En'locarpon complicatum. (Ach. L. U. 303.) — VVeberi. (Wall. Comp. 317.) Thalle polyphylle ou forme de gazon ou lobé, imbriqué. Lobes ascendants, d'ordinairement de couleur plus foncé. riab. Rochers aux bords de la Moselle. (E. Meth. II, 90]. Ardennes, Hosingen, Lieler, etc. ENDOCARPON. — <0 — Var. y. aqualicum. (Iloff.) Syti. Lichen aqiiaticiim. (Win. crypt. Got. 77.) l'Iatysina aquatica. (M. 1. c.) Thalle ccspitcux, à lobes imbriquds, lobes du centre invo- luté, plan sur la plicriphcric. llab. Pierres immergées dans les ruisseaux des Ardennes. AR. par place et fugace. Schlambach (Hupperdange). ^4. Lciioriuaiiflia. (Bel. Ilerb.) Thalle squameux, monophylle, non-cortiqué en dessous. Squames minces, arrondies, discoïdes. Apothécies immergées dans le thalle, noir-foncé, très-petites. Périthécium noir- foncé. Thécium gélatineux, cendré-livide ou brun, rétréci au sommet en forme d'amphore. Paraphyses nulles. Spores midtisepfèes, hyalines, cylindriques, oblongues. Spermogonies inconnues. 1. (113) Lenorniaudia Juiigerniaaiœ. (Del. in Desmar. PL crypt. 1144.) Syn. Endocarpon pulclielhini. (Krb. Syn. Lich. Germ. p. 101.) Lenorinandia pulchella. (Mass. Sciied. ent. 178.) Normaiidina pulchella. (Hook. B. FI. H, 156.) — Juiigermanige. (Nyl. Essai, emend. Men. 191.) Verrucaria pulcliella. (Bor. En. bot. supp.) Thalle squameux, mince, presque cartilagineux, d'abord entier, arrondi ou rcniforme, plu.s tard lâchement lobé, conchy- liforme ou à bord réfléchi, tout autour plus pâle, auriculé, gris- blanc ou gri:? bleuâtre, couvert de sorédies, concolores en dessous, à la fin un peu fibrilleux. Apothécies petites, rares, noir-foncé, solitaires sur chaque squame. Paraphyses nulles ou à peu près. Spores 6 — 8 par thcque, hyalines ou un peu brunies, cylin- di'iques, oblongues, cylindriques ou sublinéaires, souvent un peu courbées. Hab. Tronc d'arbres couverts de mousses et de jungermannes. Sur Frunellaria au Friedbiisch (Diekirch). Sectio 111. — LICHENES KRYOBLASTY. Krb. Thalle plus ou moins crustacé, cohérente par toute la face inférieure. Subsectio 1. — Discocarpi. Disque circulaire, plan, d'abord fermé, puis s'ouvrent plus ou moins. — 70 — PANXARIA. Famille VII. — PANNARIE^. Thalle microphylle, squameuj:-crustacé, cortiqué sur les deux faces. Gonidies bleu-vert. Apotliécies ayant leur exipulum propre, marginé plus ou moins par le thalle. 25. Pannaria. Disc. herb. pp.) Thalle granuleux, écailleux, membraneux, devenant crustacé ou foliacé, membraneux et lacinié, radié à la cir- conférence ou centre, sur prothalle persistant, toujoure ri- sible, bleu-noirâtre. Couche gouidiale, composée de goni- mies hyalines ou d'un vert-pâle, bleuâtre, tantôt solitaires, tantôt sinuées pai' 3 — 4 ou 5 (mouoliforme). Apothécies lécanorines ou lécidéines. devenant quelquefois biatorinées. Spores 8°% hyalines, ovoïdes-ellipsoïdes, simples, à epis- porium lisse. Speniiogonies ponctiformes, immergées dans le thalle, émettant des stérigmates articulées de sperma- ties droite, cylindrique. ThaUe entièrement crustacé, granulé 2 Thalle squameux P. microphylla n'- 2 Thalle cendré, grisâtre ou bleuâtre P. brunea n^- 1 ThaUe noir en dessous 3 Thalle squameux, noir en dessous .... F. niicrophrlla n» 2 Thalle foliacé au moins à la circonférence, bleuâtre ou concolore en dessous 4 Thalle plissé en dessus, bleuâtre en dessous . . P. plunibea n» 3 Thalle non plissé, à j>eu près concolore en dessous 5 Apothécies lécanorines, rouge-brun .... P. rubisrinosa n<' 5 Ajwthécies nombreuses, sorédies bleuâtre . . P. eonoplea n<' -t 1. (114) Pannaria brunea. Mass. Rie. p. iiô.) Syn. Patellaria subolosa a. edactTlk. (AVall. Corn. 435.) Lecaoora brunea. (Ach. oniv. p. 193.) Parodia hranea. (Ach. Meth. p. 186.) Paaaria satiatosa. (Nvl. L. se, p. 1^.) Thalle mycrophyllin-squameux, bleuâtre ou gris-rerdâtre, un peu verdâtre étant frais, profondément lacéré, formant une couche écailleu-se-granuleu-se. Granulations rudes, épaisses, à bord crénelé, granulé, souvent subascendant et simulant de petites squames. Prothalle noir. Apothécies immergées dans le thalle, brunes, de couleur brun-roussâtre, changant avec l'âge, planes ou con- PRODROME DE LA FLORE DU GRAND-DUC BÉ DE LUXEMBOURG PAR J.-P.-J. KOLTZ. 8BOONDE3 PARTIE. Deuxième volume. — LICHENÉES. LUXEMBOURG. L. SCHAMBURGER, LIBRAIRE DE LA COUR. PARIS. PAUL KLINCKSIECK, 52, Bnc des Ecoles. BERIiIN, NW. R. FRIEDL^NDER & SOHN, )1, Carlstrsase. 1897. PRODROME DE LA FLORE DU GRAND-DUCflE DE LUXEMBOURG. PRODROME DE LA FLORE DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG J.-P.-J. KOLTZ. 8KOONIDE3 PAUTIBÎ. Deuxième volume. — LICHENÉES. LUXEMBOURG. L. SCHAMBURGER, LIBRAIRE DE LA COUR. PARIS. PAUL KLINCKSIECK, 52, Rue des Ecoles. BERLIN, NW. R. FRIEDL.CNDER & SOHN, 11, Carlstrasge. 1897. m 26 m Gray Herbanurfî Harvard University o '# , « » » PRODROME DE LA FLORE DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG PAR M^ J.-P.-J. KOLTZ, Membre de la Commission internationale de la Carte géo-botanique. SECONDE PARTIE. DEUXIEME VOLUME. LIOHEISrÉES. INTRODUCTION. La publication du présent travail, commencé en 1885, a, par des circonstances indépendantes de la volonté de l'auteur, été retardée jusqu'aujourd'hui. Pendant les douze années écou- lées depuis, le résultat des herborisations, les progrès de la science ont apporté des modifications profondes au travail entrepris. Une nouvelle édition en a été la suite et celle-ci s'imposait avec d'autant plus de nécessité, que les index ré- clamés par la consultation de l'ouvrage devenaient impossibles. Le l"" volume du Prodrome ne donnait que la nomen- clature des genres et espèces coUigés sur le territoire du Grand-Duché actuel. Pour les diagnoses il y est renvoyé aux nombreuses flores pubUées jusque là. Feu le D' Ed. Aschman, notre regretté président, demanda, pour la partie cryptoga- mique, l'ajoute de diagnoses pour les végétaux découverts; il s'agissait d'épargner aux intéressés l'acquisition d'autres manuels et de faciliter l'étude de la Flore cryptogamique indi- gène. Nous avons, à notre corps défendant, satisfait à ce désir, surtout qu'il avait été appuyé par le vote unanime de l'assem- blée générale. Ce texte a été puisé dans : Kœrber, Systema lichenum Germaniae. Breslau, 1855, Rabenhorst Kryptogamen-Flora von Sachsen etc. L. 1870. -_ 4 — Stein, Kryptogamen-Flora von Schlesien. 1879. Olivier, Flore des lichens de l'Orne. 1884. Ce qui a donné la plus grande valeur scientifique à notre travail, c'est la révision des déterminations des lichens recueillis dans le pays par des spécialistes des plus autorisés. MM. Delogne, Conservateur au jardin botanique de l'Etat à Bruxelles, de Krempelhiiber, lichenologue à Munich, Lochenis, lichenologue à Leuze et Stein, directeur du jardin botanique I. & R. d'Innsbruek, ont assumé ce travail consi- dérable. C'est à leur coopération distinguée et désintéressée que nous rapportons son principal mérite. Nos lecteurs ne l'oublierons certes pas. Ils se joindront à nous pour exprimer au nom de nos sociétaires l'expression de toute notre recon- naissance pour ce travail de longue haleine. MM. Tinant, Werner, instituteur à Mersch, Krombacb, ancien pharmacien à Ettelbriick, Marchand L., de Diekirch et surtout le D' Rheinhardt, d'Echternach, collectaient des Lichens; il est à regretter que ce qui nous reste de ces récoltes, n'indiquent que très exceptionnellement la localité d'où ils proviennent. Marchand est le seul qui ait pubUé le résultat de ses travaux sous le titre de : Conspectus Florae cryptogamicae Magni Ducatus Luxemburgensis. VerhandUng van de cryptoga- mische Planten van het Groothertogdom Luxemburg. III Deel. Art» 9. Lichenes. Amsterdam 1830. Ces matériaux, laissant trop souvent à désirer sous le rapport de la récolte, de leur développement et de leur con- servation, ont été consciencieusement employés ; mais avec la meilleure volonté il n'a pas été possible de prendre en con- sidération les Lepra ou thalles stériles, les échantillons non instructifs, stériles, non sorédiés, etc., etc., parce que leur détermination aurait donné lieu à des erreurs. La généralisa- tion de l'emploi du microscope en Lichenologie a en outre démembré de nombreuses familles de sorte que les échantillons types manquant, il n'est pas toujours possible de rapporter les diagnoses à l'espèce spécifique primitive. — 5 — COLLECTIONS ET TRAVAUX consultés et cités avec les abréviations indiquées. Sch. Schâfer, Trierische Flora III, 1829. Md., Conspectus Florae cryptogamicae Magni Ducatus Luxbrg. Lichenes. Amsterdam 1830. E. M. Mathieu, Flore générale de Belgique, 1853. Rhd., D' méd. à Echternach, herbier. D-- F. D' J. Feltgen, herbier. Lchs. Lochenis, lichenologue à Leuze, in litt. H. Reisen, instituteur à Walhausen, in htt. PLANTES CRYPTOGAMES 00 ACOTYLEDOiÈES. Division H. — AMPHYGÈNES (Brogniart) ou THALLOPHYTES* Plantes terrestres ou aquatiques, parasites ou humicoles, pourvues de chlorophylle ou non, à croissance périphérique, toujours cellulaires. Classe II. — LIOHENES {Juss. sys. 14). Plantes terrestres, coriaces, constituées par une expension membraneuse, croissant par toute leur circonférence où l'on ne distingue ni vraies racines, ni tiges, ni feuilles pourvues de chlorophylles, ayant des utricules destinées à la nutrition et d'autres à la reproduction. Fruits non-capsulaires. — 6 Famille VIII. — LICHENES. Plantes cellulaires, vivaces, végétant sur la terre, les pierres, les différentes parties vivantes ou mortes des autres plantes et même sur d'autres i.ichens. Organes de la végé- tation (thalk) polymorphes, ordinairement irréguliers, étalés ou dressés, de consistance le plus souvent sèche, coriace, quel- quefois gélatineuse de couleurs très-variées, gris, blancs, jaune, rouge, noir, prenant ordinairement une teinte verdâtre, lors- qu'ils sont humectés; formées dans leur épaisseur de trois couches d'éléments différents: d'une couche corticale ou épi- thalle, d'une couche yofiidiale, d'une couche médullaire et quel- quefois d'une couche intérieure, d'où naissent des filaments radicellaires, appelés hypothalle. — Organes reproducteurs chez lesquels on n'a pas encore découvert les sexes de deux sortes: les uns {apothédes ou smtelles) ou organes de fructi- fication situés à la surface ou à la marge ou dans l'épaisseur du thalle, dont elles diffèrent le plus souvent de couleur, com- posée de sporanges {theques ou a^^ques), renfermant 100 spores ou semence de Lichens, et au-delà ordinairement accompagnées de filaments épaissis à leur sommet (paraphyses) ; les autres (spermogonien) constituées par des conceptacles sphériques, plongés dans l'épaisseur du thalle et voisins des apothécies, tapissés de filaments (stérigmates) qui donnent naissance à de petits corpuscules arqués, oblongs ou linéaires ou aciculaires (spermatics), auxquels on attribue le rôle d'agents fécondateurs et considérés comme les analogues des anthérozoïdes, mais dénués de motilité. Différents botanistes, adoptant l'hypothèse, émise par Schwendener et Bornet admettent que les Lichens sont des champignons parasites d'Algues; d'autres conservent encore des doutes sur leur parasitisme et la grande majorité se refuse d'y croire. Ne voyant pas la nécessité de prendre parti pour l'une ou l'autre opinion, nous renvoyons pour les partisans du parasitisme au Traité de botanique de van Tiegliom (p. 1084 et s.) et pour leurs adversaires à A. Minks, contributions à la connaissance de la structure et de la vie des Lichens: Gonangium et Gonocytium (Vienne 1876). 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. Tableau dichotomique des genres, conduisant à celui se trouvant en tête de chaque espèce. Thalle d'ordinaire visiblement stratifié, formé de gonidies et de filaments médullaires (rhizines) 2 Thalle d'ordinaire non-stratifié, gonidies et filaments médul- laires dans une masse gélatineuse 88 Thalle formé de gonidies disposées en ligne dans un foureau épais et commun Ephebe n<»109 Thalle fructiculeux 3 Thalle foliacé 12 Thalle crustacé ou squameux, à bords foliacés 21 Thalle uniformément crustacé ou paraissant manquer . . 32 Spores renfermées dans l'apothécie 4 Spores réunies sur l'apothécie en poussière fine Sphserophorns n« 92 Thalle se développant d'ordinaire d'un hypothalle visible , . 5 Thalle sans hypothalle reconnaissable 6 Spores simples Cladonia n» 9 Spores pluriloculaires Tornabenia n° 8 Spores cloisonnées, quadriloculaires . . . Stereocanlon n° 7 Thalle à couche médullaire centrale 7 Thalle sans couche médullaire centrale. Apothécies sessiles 10 Apothécies peltiformes 8 Apothécies scutelliformes 9 Couche médullaire chondroide Usnea n» 1 Couche médulaire molle, arachnoïde .... Cornicnlaria n» 4 Spores au nombre de huit, petites Bryopogon n" 2 Spores au nombre de quatres, grosses .... Alectoria d" 3 Thalle cortiqué de tout côté 11 Thalle non-cortiqué sur sa face inférieure . . . Evernia n» 6 Spores simples Cetraria pp. n" 10 Spores cloisonnées, biloculaires Ramalina n' 6 Thalle fixé par des rhizines disséminées 13 Thalle fixé par un crampon 22 Apothécies scutelliformes 14 Apothécies peltées .20 Thalle cortiqué de tout côté Cetraria pp. n"* 10 Thalle non cortiqué sur sa face inférieure 15 Spores simples 16 Spores cloisonnées, biloculaires 17 Spores paralèllement cloisonnées 19 16. 17. 18. 19. 21. 22. 24. — 8 — Thèques 8 spores Parmella n° 13 Thèques 4 spores '. Menegazzia n» 14 Spores incolores 18 Spores brunes Physcia n» 15 Hymenium 8 spores Xanthoria W 16 Hymeniura spores nombreuses Candelaria n"> 17 Gonidies grandes, vert-clair Sticta n° 11 Gonidies très petites, bleu-vert Sticliiia n° 12 IApothécies et spergomonies marginales 21 Apothécies et spergomonies dispersées sur le thalle. Sclorina n' 20 Apothécies sur la partie supérieure du thalle. Peltigera n* 19 Apothécies sur la partie inférieure du thalle . Nephromiura n" 18 Apothécies discoïdes, sessiles 23 Apothécies nuculéiformes, endocarpées 24 I Spores simples, incolores Gyrophora n° 22 Spores murales, pluriloculaires, brunes . . .Urabilicaria n" 21 Spores simples Endocarpon n° 23 Spores parallèlement cloisonnées Lenormandia n» 24 IAj othécies discoïdes 26 A pothécies nuculéiformes Endopyrenium n» 89 Hymenium renfermant des gonidies 27 Hymenium sans gonidies 48 Gonidies du thalle bleu-vert, non-divisées . . PannarJa n° 2fi Gonidies de thalle vert-gai 28 I Spores rares dans chaque thèque . . 29 Spores nombreuses dans chaque thèque. Acarospora n^ 80 Thalle moux, squameux, filamenteux . . . Amphiloma n" 27 Thalle fragile, solide 30 Spores simples 31 Spores cloisonnées, elliptiques Gasparriuia n° 28 Spores à parois lisses Placodium n° 29 Spores à parois verruqueuses, inégales .... Psoroma n' 26 Apothécies discoïdes, ouvertes 33 Apothécies nuculéiformes 81 Spores dans l'apothécie fermée. . 34 Spores disséminées dans l'apothécie 76 Apothécies régulièrement arrondies. . . 35 Apothécies arrondies-allongées, lirellines . 67 Hymenium renfermant des gonidies 36 Hymenium sans gonidies 51 Hypothecium très-courtes avec l'âge. Paraphyses roides . . 37 Hypothecium d'ordinaire ponctiformes. Paraphyses flasques 46 26. 27. 29. 30. 31. 32. 33. 34. 36. 36. .H7. 38. 39. 41. 42. 43. — 9 — Hymenium simple (formé da thalle seul) 38 Hymenium double 42 Apothécies pyrenocarpées .... 39 Apothécies endocarpées Aspicilîa n" 39 Spores incolores 40 Spores brunes Rinodina no 34 Spores polariloculaires Callopisma n» 31 40. Spores transversalement biloculaires . . Diraeroapora no 33 Spores paralèllement pluriloculaires Lecania n° 82 Spores petites .... Lecanora no 35 Spores très-grandes, à parois épaisses . . Ochrolechia no 36 Hymenium ceréacé à l'intérieur 43 Hymenium charbonneux à l'intérieur . . . Urceolaria no 43 Apothécies discoïdes 44 Apothécies nucléiformes .45 Spores simples Lecanora n» 36 44. Spores biloculaires Icmadophila no 37 Spores parallèlement pluriloculaires, . . . Hsematomma no 38 Spores simples . Phialopaia no 40 45. Spores partagées dans le sens des 2 dimensions. Pertnsaria no 45 Spores murales, pluriloculaires 47 Spores plus ou moins ellipsoïdes, transversalement en croix quadri- ou pluriloculaires Gyalecta no 41 Spores fusiformes, allongées, paralèllement pluriloculaires et les loges médianes divisées en dés. . . . Telotrema no 42 Hymenium d'abord voilé, thèques 1—6 spores. Phyctis n» 44 Hymenium nu, thèques 8 spores .... Dictyoblastns n^ 46 Spores incolores 49 Spores brunes Catolechia no 47 Spores simples 50 Spores biloculaires Thalloedema no 49 Spores parallèles pluripartites Tonina n" 50 50. Spores plus ou moins ellipsoïdes, irrégulièrement disposées dans le thèque Psora no 48 Hypothecium à l'état normal clair jusqu'à brun-foncé ou exceptionnellement noir 62 Hypothecium à l'état normal noir, devenant exceptionnelle- ment clair 49 Apothécies sessiles 53 Apothécies stipitées 56 Spores simples, thèques 8 spores Biatora no 56 63. Spores biloculaires, incolores Biatorina no 55 Spores biloculaires, brunes Abr<»thalln8 n" 67 46. 47. 48. 49. 51. 52. — 10 — 54. 55. 56. 57. 58. 59. 60. 61. 62. 63. 64. 65. 66. 67. 68. 69. 70. 71. Thèques à spores rares 54 Thèques 8 spores 56 Spores aciculaires Bacidia n» 52 Spores ellipsoïdes, fusi- ou digitiformes . . . Rilimbia n» 54 Spores parallèlement pluripartites . . . Sarcosaginm no 51 Apothécies ombiliquées, à l'intérieur aranéeuses-floconeuses Baeomyces no 68 Apothécies non-ombiliquées, intérieur solide. Syphyridium no 59 Spores incolores 58 Spores brunes , 63 Spores simples 59 Spores blloculaires Catillaria n" 64 Spores parallèlement pluriloculaires 61 Spores murales, multiloculaires . . . Rhizoearpon pp. no «3 Spores à 8 par thèques 60 Spores très-nombreuses dans les thèques. . Sarcogyne no 68 Hypothecium ordinairement incoloreou très-clair. Lecidella n» 65 Hypothecium charbonneux, noir-brun Lecidea n» 61 Hypothecium mou, sans thalamium .... Nesolechia n» 66 Spores à entourage gélatineux .... Rhizocarpun pp. n" 63 Spores sans entourage gélatineux 62 Spores digitiformes Arthrosporum n^ 69 Spores aciculaires Arthrorhaphlis no 63 Spores biloculaires 65 Spores murales 66 Spores à entourage gélatineux .70 Spores sans entourage gélatineux 66 Gonidies vert-gai, en groupe Bnellia n<» 61 Gonidies jaune rouge, monoliformes 68 Spores à entourage gélatineux .... Rhi-iiocarpon pp. no 63 Spores sans entourage gélatineux. . . Diplotoinraa n" 60 Excipulum charbonneux Xylographa n» 70 Excipulum mou presque incolore . . . Endopyreniuni n" 89 Spores ellipsoïdes, transversalement biloculaires. Pœtschia no 62 Spores ellipsoïdes, parallèllement 4 loculaires 69 Apothécies orbiculaires 70 Apothécies lirelliforraes, parallèlement pluriloculaires. ... 72 Apothécies maculiforraes 73 Spores incolores 71 Spores brunes Leciographa no 76 Hymenium mou 72 Hymenium charbonneux Lecanactis no 71 72 75 76 — 11 — Spores parallèlement multiloculaires . . . Bactroepora n" 77 Spores parallèlement pluriloculaires 73 Spores plus ou moins 4— 5 partîtes Zwackia n" 73 7."^. Spores en forme de limaces, 12 24 partîtes parallèles . . Graphis n" 74 Excipulum presque toujours charbonneux avec disque bordé 74, Opegrapha n " 72 Excipulum mou, disque non bordé. . . Enterographa n*^ 76 Spores biloculaires 75 Spores parallèlement multiloculaires 76 Parois des thèques également gélatineuse . Coniangiam n" 81 Parois des thèques flaconneuse-grumeleuse Arthonia pp. n" 79 Parois des thèques d'abord cornée avec l'âge filamenteuses, poussiéreuse Trachylia pp. n» 82 Spores globuleuses ellipsoïdes, normalement unicelluaire. . 77. Synalissa n" 108 Spores ellipsoïdes, parallèlement quadricelluaires Celidiura n» ^0 Hypothecium toujours présent 79 Hypothecium disparaissant bientôt Coniocybe n" 88 Apothécies sessiles ou presque sessiles .... Acolium n» 82 Apothécies distinctement stipitées 80 Hymeniura s'ouvrant complètement 80 Hymenium s'ouvrant en un seul point . . Sphinctrina n» 84 Spores simples Cypheliam n» 87 81. Spores biloculaires 82 Spores parallèlement quadriloculaires. . Stenocybe pp. n" 86 Spores plus ou moins ellipsoïdes. ..... Calichini n" 86 Spores fusiformes Stenocybe pp. n" 85 Spores unisériées dans les thèques. . . Acrocordia pp. no 97 83. Spores polysériées dans les thèques 84 Spores simples, ellipsoïdes 85 Réceptacle à paraphyses visibles Tronibiuni n» 93 Réceptacle sans paraphyses visibles . . 84 Thalle crustacé, le plus souvent cartilagineux. Apothécies en- foncées dans le tissu ou recouvert par lui . Lithoicea n" 91 ° Thalle le plus souvent farineux. Apothécies sessiles ou a demi- enfoncées Verrucarria n" 92 Spores murales, pluriloculaires Polyblastia no 90 Spores biloculaires, incolores 87 86. Spores biloculaires, brunes Tichothecinm no 100 Spores parallèlement pluriloculaires, incolores 88 Spores parallèlement pluriloculaires, brunes 89 82 84 87. 89. 90. 91. 92. 93. 94. 95. 96. — 12 .— Spores ellipsoïdes Acrocordia no 97 Spores cunéiformes Arthopyrenia no 98 Spores fusiformes 88 Spores nymphiformes, 4—6 loculaires Arthopyrenia pp. no 98 Spores fusiformes, 4 ou pluriloculaires .... Sagedia no 96 Spores aciculaires, multiloculaires .... Leptorhaphis no 99 Paraphyses distinctes Pyrenula no 96 Paraphyses indistinctes, décomposées-grumeleuses 90 Hypothecium très ouvert. Paraphises roides 91 Hypothecium peu ouvert, Paraphyses lâches 92 Prothalle distinct (spongieux-fibrileux) . . Lecothecium no 101 Prothalle méconnaisabie 92 Apothécies enfoncées, en formes de macules . Atiiihia no 102 Apothécies sessiles ou enfoncées, scutelliformes ou discoïdes 93 Spores indivises Physma no 102 Spores biloculaires Polychidiam no 107 Spores parallèlement pluriloculaires 95 Spores murales, multiloculaires 94 Spores ellipsoïdes 95 Spores ellipsoïdes allongées, longuement appiculées .... Synechoblastas no 103 Thalle filamenteux . CoUema pp. no 104 Thalle celluleux Leptoginm pp. no 105 Couche corticale indistincte Collema pp. no 104 Couche corticale distincte, face inférieure glabre Leptoginm pp. no 106 Couche corticale distincte, face inférieure tomenteuse . . . Mallotiuin no 106 Les Lichens, comptant plus de 1400 espèces, se rencontrent sous tous les climats; ils sont surtout nombreux dans les régions boréales et leur station de prédilection sont les montagnes à haute altitude. Aux habita- tions indiquées plus haut, nous ajouterons les vieilles vitres, le bois mort, le cuir, les os, le vieux fer, qu'ils décomposent par un travail lent, même séculaire. Ce sont les Lichens qui, avec les Mousses ont été le créateur du sol sur les grandes masses minérales du globe et, encore aujourd'hui, ils en sont les premiers et patients défricheurs. La couche primordiale d'humus qui recouvre la surface d'un rocher aride, d'un terrain stérile provient de leur détritus et c'est grâce à celle-ci que les végétaux d'un ordre plus élevé peuvent y croître et prospérer. C'est d'ailleurs à tort qu'on leur attribue un effet malfaisant sur les arbres sur lesquels ils végètent; ils n'empruntent rien à leur substratum, — 13 — ils prennent toute leur nourriture dans l'air et non dans leur support, qu'ils protègent le plus souvent contre la bise. Les Lichens, contenant pour la plupart une certaine quantité de fécule, peuvent contribuer à l'alimentation. On les a fait entrer dans la fabrication du pain dans les années de disette et sont digestives par les estomacs, ne dédaignant pas le pain d'écorce. En outre le Parmelia esculenta, qui a été observé en Algérie, en Perse, dans les montagnes arides de la Tartarie, dans les déserts des Kirghizes, etc., dont le thalle arrondi en petites mottes de la grosseur d'une aveline est emporté par les vents à de grandes distances et retombe sur le sol comme une rosée de manne, contribue à la nourriture de l'homme Le Ciadonia rangi- ferina sert de pâture dans les réglons boréales de l'Europe aux trou- peaux de reunes. Le Cetraria Islandica contient un muscilage recom- mandé dans les maladies du poumon. Le Rocella tinctoria, les Ochro- lechia tartarea, pallescens et porella donnent les orseilles et les parelles du commerce. Le Sticta pulmonarea, employé dans la mé- decine populaire, remplace quelquefois le houblon dans la fabrication de la bière. Le Peltigera canina était usité contre la rage. Les Sticta ptilmonareo, Physcia glauca, Ramalina farinacea, Parmelia physodes sont employés comme empois dans la fabrication de la soie, du crêpe, de la gaze et l'impression du calicot. Enfin, on a distillé de l'eau-de-vie hors de VVsnea florida, du Physcia ciliaris et des Ra- malina farinacea et fraxinea. -Mi^**»3«^îa£!S«- Trlba I. ~ Heteromericl. (Waiw.) Thalle à couches plus ou moins distinctement stratifiées, ne devenant jamais gélatineuses par l'humidité. Section I. — LICHENES THAMNOBLASTI. (Kbr.) Thalle croissant d'ordinaire en longueur, régulièrement cortiqué de tous côtés, simplement filiforme ou cylindrique ou le plus souvent rameux-frutescent, adhérent au substratum par un seul point d'attache. Subsectio I. — Discocarpi. Hypothecium (conceptacle) formant un disque ouvert, plus ou moins étendu, renfermant des thèques et des paraphyses réunis en un faisceau décombant. USNEA. — 14 — Famille I. — USNEACB^E. (Eschw. emend.) Thalle fruticuleux ou filiforme, arrondi ou légèrement comprimé, cortiqué de tous côtés, adhérent au substratum par une rhisine chondroïde en un seul point. Protothalle nul. Apo- thécies discoïdes, dont l'hypothecium (conceptacle) largement ouvert renferme des gonidies. !• Csnea. [Dill. Mst. m. 56, 1741.) Thalle fruticuleux^ cortiqué de tout côté, arrondi ou légèrement comprimé, dressé ou pendant, sorédié, à sorédies nombreuses ; blanc-glauque, pâle-cendré ou même un peu rougeâtre, souvent porteur de céphalodies couleur de chair; à ramifications nombreuses irrégulières, plus ou moins couvert de sorédies ou de céphalodies. Couche corticale solide, se séparant facileynent de la médulïe, qui est double, composée à l'intérieur de fila- ments solides, entre-mêlés à l'intérieur d'un tissu arachnoïde, lâche. Gonidies formant sur le côté le plus superficiel de ce dernier une couche à peu près con- tinue. Apothécies orbiculaires, latérales ou subterminales, à peu près concolores au thalle, à bord cilié. F^ara- physes étroitement cohérentes à un hypothécium très- étroit» Spores petites, simples, hyalines, globuleuses. Spermogonies très-peu nombreuses, latérales, renfermant do rares stérigmates, très-peu articulés et des spermaties droites, cylindriques ou aciculaires, renflées vers l'une des extrémités. Thalle long, filiforme , . II. plicata n" 1 Thalle filamenteux, frutescent 2 Thalle presque rigide, glabre ou un peu rude. U. barbata n* 2 Thalle rigide, très verruqueux ou poussiéreux. U. ceratina n" 3 — subcespiteux U. cornnta n° 4 1. (1) Usnea plicata. (Ach. Lich. univ. p. 225.) Syn. Lichen plicatus. (L. Sp. 1622.) — implexus. (Lmk. Dict. Bot. p. 507.) Thalle très-allongé, fUiforme, pouvant atteindre jusqu'à 0,50 c, pendant, souple, jaune-gris ou jaune-verdâtre, glabre, USNEA. — 15 — peu rameux par place et alternativement muni de fibrilles nombreuses et très-enchevêtrées. Apothécies petites, latérales, moyennes, longuement ciliées, rares. Thèques largement obovés- oblongs, doublement 8 sériées, monoblastes, hyalines. Spores arrondies. Eab. Troncs et branches des arbres. Cette plante des hautes montagnes est déjà signalée par Md. : forêts lez Diekirch, à Ram- brouch, Heinerscheid. 2. (2) Usnea barbata. {F. Sched. cri. IX. 34.) — Bocksbârt. Syn. Lichen barbatus. (L. Sp. 1622.) Usnea pendula. (Md. Byd. V, 199.) — florida. (Kbr. Sys. L. G. 3.) Thalle filamenteux ou subfruticuleur, hauteur de 0.05 à 0.08 centim., blanc-glauque ou pâle, pendant ou dressé ascendant, presque rigide^ lisse ou un peu rude, irrégulière- ment ramifié, glabre ou garni de fibrilles lisses. Sorédies nulles ou très-rares. Apothécies pâles, à bords ciUés. Thèques latérales et terminales, moyennes. Spores elliptiques, petites, biséries, 8"*, hyalines. Hab. Troncs et branches des arbres, bois de la plaine et des montagnes. Très-polymorphe. Les variétés suivantes se rencontrent chez nous. Var. a. florida. (Ach. Lich, univ. 224.) Syn. Lichen floridns. (L. Sp. 1624.) Thalle ascendant, fruticuleux, de 0.08 à 0.15 centim., lisse ou peu rude, à rameaux largement ouverts, fibrilleux, mais à ramifications secondaires peu nombreuses. Apothécies très- larges atteignant jusqu'à 0.02 de diamètre, longuement ciliées. Eab. Arbres dans les endroits humides exposés aux brouillards, surtout sur branches de chêne, Var. p. hirta. (Hoff. pi. Lich. t. 30, f. 1 .) Syn. Lichen hirtus. (L. Sp. 1623.) Thalle de 0.03 à 0.04 de hauteur très-poussiereux, parfois tout couvert de fibrilles poussiéreuses, plus condensé et plus rameux que le type. Hab. Comme la précédent, pi. C. en montagne et sur résineux. OSNEA. — 16 — Var. Y villosa. (Ach. Lich. univ. p. 624.) Thalle ne dépassant guère O.Oâ, souvent même plus petit, touffes très-compactes, cendré-sale avec une légère teinte ver- dâtre, rameux, à ramules très-fines^ lisses ou garnis de quelques verrus sorédiennes. Hab. R. Hêtres, bois près Rambrouch. Var. S. dasopoga. (Ach. Sys. meth. Lich. 312.) Thalle allongé, pendant, filiforme, rugueux, de couleur pâle, peu rameux, à fibrilles nombreuses, mais courtes et di- variquées. Apothécies comme pour U. florida, très-longuement ciliées . JJab. R. Ardennes. Poteau près Gœbelsmiihle. Var. e. articuluta. (Hoff. FI. Germ. 2, p. 133.) Syn. Lichen articulatus. (L. Sp. 1622.) Thalle pendant, allant jusqu'à 0.60 de largeur, rameux, divisé en articulations allongées, renflées, séparées par un étranglement irrégulier. Apothécies médiocres. Hab. R. Silvestre de la côte de Holz. 3 (3) Usnea ceratina. (Ach. Lich. univ. p. 619.) Thalle fruticuleux, rigide, pendant ou ascendant, cendré rougeâtre, au moins dans la partie inférieure, de 0.10 à 0.20 centim., allongé, couvert de petites aspérités qui le rendent rude au toucher, à ramuscules divariquées, munies çà et là de fibrilles. Apothécies très-larges, longuement ciliées, assez rares. Thèques presque moyennes. Spores abovées-allongées, 8"", hyalines, monoblastes. Hab. Bois des Ardennes, Rambrouch, Hupperdange, Allerborn, Azy près Bastogne (GermaiD). 4. (4) Usnea cornuta. {Kbr. n. sp. 2. S. L. G.) Syn. Usnea barbata var. cornuta. Fr. pr. en Scbimper A. Abyss. n» 433. Usnea ceratina, 8 scabr. (Ach. Univ. 62.) Thalle subcespiteux, ascendant, rigide, rosé, veruqueux, rude, ou recouvert de nombreuses sorédies, presque luisant, jaune-claire, plus sombre avec l'âge, à écorce gercée et divisions articulées ; plusieurs fois ramifiées, à ramaux courts cornés BRYOPOGON. — 17 — et fibrilles courtes peu nombreuses. Apothécies ciliées orbiculaires, à disque concave mince, peltés. Tiièques grosses. Spores ovoïde-éllipsoides, hyalines, monoblastes. Hab. Rochers sablouneux. — Lesbach (Berdorf). R. Goldlay (Consdorf). •. Bryopogon. (LinJc. Handh. III, p. 161, emend.) Thalle presque arrondi, fruticuleux, à couche mé- dullaire filamenteuse, lâchement feutrée, ne se séparant pas de la corticale. Céphalodies nombreuses ressemblant à celles des Usnea. Gouidies ne formant pas de couches distinctes, mais se rencontrent soit dans la médulle soit sur la corticale, qui est cornée ou formée de longs filaments feutrés. Conceptacle simple implanté sur la couche corticale renfermant des gonidies. Apothécies lécanorines, scutelliformes, latérales. Spores très-petites, ovoïdes, hyalines, 8"^, uniloculaires. Sperraogonies ra- meuses. Stérigmates émettant des spermaties cylindriques, légèrement renflées vers les deux pôles. — L'absence de ramules fribilleuses distingue les Bryopogon des Usnea. 1. (5) Bryopogon jubatum. {Linh. Handb. III. p. 164.) Syn. Lichen jubatus. (L. Sp. 1622.) — chalibeiformis. (L. Sp. 1623.) Alectoria jubata. (Fie. et Sciiub. FI. Dr. p. 1S8.) Cornicularia jub&ta. (DO. FI. f. II, 332.) Thalle long de O.lô à 0.30 centim., filiforme., arrondi, pendant ou décombant, lisse, gris jusqu'à brun-foncé ou noirâtre, à rameaux enchevêtrés. Céphalodies petites, nombreuses, rares. Apothécies petites, sessiles, à disque bai, d'abord plans, à bords entiers et à la fin excluant le bord thallin. Thèques allongés en massue. Spores simples, subellipsoïdes. Hab, Troncs et branches des arbres des forêts, palissades. Ard, Var. a. prolixum. (Ach. 1. c. p. 592.) Thalle pendant., presque roide, brun ou brun-noirâtre. Sorédies blanc-gris. Hab. R. en plaine: Grunewald près Neudorî et Dommeldange, Md. AC. en montagne. Heiderscheid, Esch- sur-Sûre. a ALECTORIA, — 18 — Var. p. implexum. (Hoff, 1. c.) Thalle pendant, long, très-rameux, très-souple, gris ou brun- clair. Sorédies blanc gris. Hab. R. Ardennes, Heiderscheid. Var. Y- chabyleiforme. (L. sp. 1628.) Thalle rampant, en coussins rameux, divariqués, brun ou brun-noir. Hab. R. Ardennes. 3. Alectorla. {Ach. emend. l. c. p. 592.) Thalle fruticuleux, presque rond. Couche médul- laire lâchement arachnoïde ne se séparant pas de la corticale, qui est lisse et même brillante. Gonidies sur la partie supérieure, réunies en glomérules, à couche interrompue. Apothécies très rares, scidellif ormes, laté- rales. Thèques claviformes. Spores grosses, ovoïdes, colorées, hyalines avec l'âge, à bords hyalins, à 2 — 4 dans les thèques. Spermogonies enfoncées dans les pro- tubérances du thalle ou situées à l'extrémité des rameaux. Stérigmates légèrement ramifiées à la base^ non-articulées. Spermaties droites, rétrécies au milieu. 1. (6) Alectoria sarmentosa. {Ach. N. Act. Stockh. 312, t, 8; /. 2.) Syn. Bryopogon sarmentosum (Kbr. Sys. L. G. p. 7.) Lichen sarmeutosus. (Ach. in Nov. Act. 1795, 212), Thalle allongé, 0.40 à 0.50 centim., filiforme, pendant, lâche, superficiellement fosseté, Usse, garni de nombreuses sorédies jaune- verdâtre-clair, très-ramifié, à rameaux bi-con vexe, extrémité longuement atténuée, concolore. Apothécies petites, brunes, d'abord arcéolées, puis planes et à la fin excluant le bord thallin. Spores 2 à 4 par thèques, subeUipsoïdes, simples parfois un peu brunes avec fâge. Hab. Arbres. Mélèze dans la côte de Holtz. 41. Cornlcularla. (Ach. Syr. meth. Lich. 1805.) Thalle arondi ou aplati, dressé, fruticuleux, com- primé ou anguleux. Couche médullaire lâche^ filiforme CORNICULARIA. — 19 — OU creuse ou lâchement fibrilleux ne se séparant pas de la corticale. Apothécies pettiformes, presque terminales. Spores très-petites, hyalines, subellipsoïdes à 8 par thèques, uniloculaires. Sperraogonies renfermées dans les aspérités du thalle. Stérigmates simples. Sper- maties ovales, très courtes. 1. (7) Cornicularia aculeata. {Ach. Lich. univ. p. 612.) Syn. Lichen aculeatas. (Schreb. Sp. 125.) Cetraria aculeata. (Fr. Lich. europ. p. 35.) Thalle dressé, fruticulleux, buissonneux, cartilagineux, fragile, arrondi ou irrégulièrement anguleux, lisse, noir-brun. Rameaux noirs. Conceptacle incolore, à bord cilié. Apothécies incolores, ciUées, denliculées sur les bords. Thèques en massue courte et étroite. Spores subellipsoïdes, unisériées. Hab. Bruyères arides des sols stériles et clairières sèches des forêts. G. Var. p. minor. {M^ Bydragen V, 199.) Touffes moins élevées, plus compactes, pulvinées, d'un brun-noirâtre, à ramifications raccourcies, plus minces, plus anguleuses, plus entrelacées. Hab. Avec l'espèce. Var. Y muricata. (Ach. meth. 612.) Thalle brun-noir, pulvérulent, divariqué, très-rameux, ri- gide nu. Rameaux terminé en spinules. Hah. R. avec l'espèce. Haute-Ardenne. Var. S. acanthella. (Ach. Lich. univ. p. 613.) Thalle plus allongé, creusé à l'intérieur très cilié. Eah. R, sur bois AC, bruyère en plaine et en montagne. ô. £vernia* {Ach. Lich. univ. t. 1810.) Thalle fruticuleux, arrondi, lacinié, rameux jusque largement ligule, avec une couche médullaire uniforme, lâchement arachnoïde ou traversée de fil ferme. Couche corticale très-mince, formée de cellules très-petites et peu distinctes. Gonidies réunies en rares glomérules entre la méduUe et l'écorce. Apothécies scutelliformes, EVERNIA. 20 latérales et presque terminales, à bord entier. Para- physes cohérentes. Thèques claviformes, allongées. Spores elliptiques^ uniloculaires, hyalines, très-p(!tites, 8"^, à huit par thèque. Sperraogonies noires à l'extérieur et hyalines à l'intérieur. Spermaties aciculaires, droites, légèrement renflées à leurs extrémités. I Thalle pendant, flasque E. divaricata n* 1 ■ I Thalle dressé, mou 2 Thalle gris- blanchâtre sur les deux faces . E. prunastri n° 2 2. Thalle gris ou brun sur la face supérieure, noir sur l'inférieure E. furfuracea n* 3 1. (8) Evernia divaricata. {Ach. Lich. univ. p. 441.) Syn. Lichen divaricatus. (L. Syst. 703.) Physia divaricata. (DO. F), f. II. 394.) Usnea flaccida. (Hoff. pi. Lich. 67.) T\i2i\\Q fendant, étroit, ligule, mou, ridé-rugueux, gris-blan- châtre ou vert-blanchâtre sur les deux faces^ à rameaux très- enchevêtrés à extrémités aciculaires dichotomes. Couche corticale articulée, crevassée. Apothécies sessiles, latérales, àconceptacle brun-maron. Spores à bords larges, ellipsoïdes, 6—8 par thèques, hyalines, Hah. Arbres. R. Epicéa à Ansembourg. 2. (9) Evernia prunastri. {Ach. Lich. univ. p. 441.) Syn. Lichen prunastri. (Lm. Sp. 1614.) Physcia prunastri. (DC. FI. II. p. 395.) Parmelia prunastri. (Wallr. Comp. 490.) Ramalina prunastri. (Cher.) Thalle dressé ou pendant, liguliforme, plus ou moins aplani, membruneux, mou, gris blanchâtre ou blanc-verdâtre sur les deux faces, plus pâle en dessous, à bifurcations répétées et extémités linéaires dichotomes Couche cortiale ridée et bosselée. Apothécies latérales, presque peltées. Conceptacle brun-marron, clair. Spores non-bordées, 6 — 8, subglobuleuses, hyalines Spermogonies noires, fructiformes. Hab. C. Troncs et branches des arbres, surtout des hêtres, vieilles palissades, clôtures, planches,, poteaux, etc. R. rochers près Leidenbour. EVERNIA. — 21 — Var! p. gracilis. (Ach. L. U., p. 634.) Lobes longs et étroits, imicolores sur les deux faces. Hab. R. Rochers des Ardennes, Rambrouch. 3. (10) Evernia furfuracea. {Man. Lich. Boh. p. 105.) Sjn. Lichen furfuraceus (L. Sp. Ifil2.) Lichenoïdes furfuraceuin. (Hoff. pi. Lich. t. 9, f. 2.) Lichen absintliifolius. (Lmk. FI. t. II, p. 82.) Parmelia furfuracea. (Th. F. p. 117.^ Physcia furfuracea. (DC. FI. Fr. II, p. 396.) Borrera furfuracea. (Fie. et Schub. FI. Dresd. p. 169, no 405.) Thalle assez grand, dressé jusqu'à pendant, ligule, mou, d'ordinaire gris ou brun sur la face supérieure, plus ou moins couvert de papilles isidioïdes, noirâtres, en dessous subcana- liculé noir, quelquefois rose-carné, moins foncé vers les ex- trémités, à bifurcations répétées et extrémités linéaires. Apo- thécies presque peltées. Gonceptacle rouge-brun. Spores 8"® marginées, élUpsoides simples, hyalines. Hab. C. Dans les forêts, sur les arbres et le vieux bois. RR. sur la pierre entre Vianden et Walhausen. R. 6. Ramallna. (Ach. L. univ. 122, t. 15, f. 5. 10, I8I0.) Thalle fruticuleux formant des touffes de 0.04 à 0.06 de hauteur, rigide ou pendant, presque subarrondi jusqu'à largement foliacé, irrégulièrement divisé^ plissé ou tubuleux, blanc-cendré, vert-pâle ou un peu jaunâtre en vieillissant. Couche corticale le plus souvent carti- lagineuse^ composée de filaments longitudinaux rameux, enchevêtrés. Couche médullaire arachnoïde. Gonidies réunies en glomérales à sa partie supérieure^ formant rarement une couche continue. Apothécies latérales ou terminales, lécanorées_, à bords entiers^ sessilos ou sub- peltés, à disque concolor. Paraphyses grêles^ isolées. Spores 8°^, bisériées, hyalines-oblongues, droites. Sper- mogonies éparses ou enfoncées dans le thalle et indiquées à sa surface par des petits points noirs ou hyalins renfermant des stérigmates pau ci-articulées et des sper- maties droites^ oblongues ou cylindriques. RAMALINA. — 22 — Thalle à divisions largement membranenses à la base et 1, laciniées déchiquetées au pourtour 2 Thalle à divisions non laciniées ou déchiquetées au bord . 3 Thalle bosselée, rugueux B, fraxinea n° 2 2. Thalle rude, couvert de sorédies confluentes B. pollinaria n' 4 Thalle flasqueànombreusessorédiesblanchâtresB. farinacea n*3 j Thalle à divisions linéaires, un peu canaliculées. B, calicaris n" 1 I Thalle à divisions profondément canaliculées B. polymorpha n" 6 1. (11) Ramalina calicaris. {E. Fr, p. 30.) Syn. Lichen calicaris. (L. Sp. 1613,) R»malina polimorpha, Mass. Mem. p. 65. Lichen fastigiatus. (Pers. ad. Am. bot. t. 7.) Thalle de 0.02 à 0.05 centim. de hauteur, dressé oudé- combânt, presque rigide, étroitement ligule jusqu'à peu près arrondi, d'ordinaire canaliculé, légèrement réticulé, gris-noirâtre ou gris-blanchâtre, à divisions dichotomiques, irréguUères. Ex- trémités des ramules au-dessous des apothécies récurvées en éperon. Sorédies nulles ou rarissimes. Apothécies subterminales podicillées, à bord élevé, caduc avec l'âge, subclaviformes. Spores droites, 6—8, petites, oblongues, biloculaires. Hab. Troncs et branches d'arbres dans les forêts clairiées. G 2. (12) Ramalina fraxinea. (Ach. Lich, univ. p. 602.) Syn. Lichen fraiineus. (L. Sp. 1614.) Platisma fraxinea. (HofT. pi, Lich. t. 18.) Thalle dressé ou décombant, presque rigide, allongé, at- teignant de 2 à 5 centim., réticulé, large, bosselé, rugueux, gris-verdâtre jusqu'à vert-blanchâtre, non-canaliculé, irrégidihrc- ment lacinié. Sorédies nulles. Apothécies éparses, sessiles, à disque, d'abord concave, puis planiuscule et immarginé, sub- claviformes. Spores 6 — 8, courbées, biloculaires. Hab. Vieux arbres des allées et des villages, sur les hêtres de la mardelle des bois, C. peupliers CC. Var. a ampliata. (Sch. Spic. éO^.) Divisions thallines irrégulières, très-larges (003), planes, non-canaUculées, à fossettes profondes. Apothécies disséminéi.'s. Hab. CC. Parc de Luxembourg. C. ailleurs avec l'espèce. RAMALINA. — 23 Var, p. fastigiata. (Pers. ad. Am. bot. 1, 71.) Divisions thallines courtes^ d'égale hauteur, planes, ligulées ou tubuleuses. Apothécies d'ordinaire terminales. Hab. AC. Ardennes, vieux poteaux, 3. (13) Ramalina farinacea. {Ach. Lich. univ. p. 606.) Syn. Lichen farinaceus. (L. Sp. 1616.) Thalle de 0.03 à 0.05 centim. de hauteur, d'ordinaire décombant, lâche, linéaire, étroit, réticulé, canaliculé, blanc- verdâtres divisions thallines allongées, rameaux étroits, linéaires, garnies sur tovtes ses parties de nombreuses sorédies verruqueuses, pulvérulentes et blanches. Apothécies latérales et terminales. Spores droites. Hab. Troncs et branches des arbres des allées et des bois, C. 4. (14) Ramalina pollinaria. {Ach. Lich. univ. p. 608.) Syn. Lichen pollinarius (Ach. Lich. in No7. Act. Stock, 195, p. 58.) — squarosus. (Pers. Met. Am. bot. t. 14 ) Physcia squarrosa. (DC FI. f. II. 3995.) Parmelia pollinaria (Ach. L. N. 618.) Thalle dressé, flasque, papyriforme, ligule, lacinié-subla- cuné ou lacuneux-ridé, gris verdâtre, phis pâle sur la face inférieure, à divisions larges, membraneuse à la base, dichequetées au pourtour, rudes, garnies de sorédies en glomérules pous- siéreuses blanches. Apothécies subterminales, sessiles, à disque pâle, concave. Spores 6 — 8, petites, obtuses, droites, biloculaires. Hab. Troncs d'arbres, de préférence de chêne et pommier, vieilles poutres, C. 5. (15) Ramalina polymorpha. (Ach. Lich. univ. 600.) Syn. Lichen tinctorius. (Web. Spic. 241.) — capitaius. (Schleich. pi. ex.) — polymorphus. (Ach. C. Act.) Physcia polimorpha. (DC. FI. F. V, p. 190.) Ramalina tinctoria (Schaer. En. p. 8.) Thalle de 0.01 de hauteur, dressé, rigide, pulviné, irré- gulièrement ramulé, profondément canaliculé dans le sens de la longueur, gris-verdâtre, opaque, plus pâle sur la page in- éfrieure. Sorédies cuputilif ormes, terminales. Apothécies presque TORNABENIA. — 24 — terminales, à disque clair, concave et bords relevés. Spores allongées-elliptiques, presque réniformes. Hab. R. rochers schisteux des Ardennes. R. Rambrouch, Heider- scheid, etc. H. Tornabenle. (Mass. Momgt. p. 19.) Podétions ascendants-redressés, foliacés-fruticuleuîr.^ cespiteuy, fixés au substratum par un point unique (ombiliqué). Couche corticale celluleuse; couche médul- laire lâchement arachnoïde, Gonidies éparses entre les filaments médullaires. Spores simples, polariformes, cloi- sonnées à chaque articulation. 1. (J6) Tornabenia crysophtalma. [Lin. Mant. 311.) Syn. Lichen crysophtalmus (L. I4 c. 301.) Physcia crysophtalma (Schaer. En. p. 12.) Borrena — (Ach. Licb. Uni. 500.) Parmelia - (Fr. L. E. 75.) Hagenia — (Rhbt. L. D. 115.) Blastenisopora — (S, Trêves, Torn. et Blact,) Xanthroia — (D. C. et il. Fr. 11—401.) Thalle petit, 1 à 2 centim. environ jaune cendre ou pale blanchâtre en-dessus, pâle en-dessous, beaucoup plus foncé que celle du protothalle étroitement laciné. Laciniures ascen- dantes, dévariquées, muhfides, à extrémités fibrilleuses comme spinuleuses. Apothécies rouge orangé, grandes relativement au thalle. Spores hyalines 8° pluriloculaires. Hah. Sur l'écerce des troncs et des branches d'essences ligneuses, érable, épine blanche, poirier, prunier, buis. Palmberg (Wormeldange) I Var. p. denudata. (Ach.) Apothécies à bord entier, sans cils ni fibrilles. Hab. Avec l'espèce. Famille II. — Cladoniaceae. (Zenk). Thalle se présentant sous deux formes (foliole écailleux ou crustacé granuleux), fructictdeux presque arrondi, fixé au support par des rhizines médullaires ou naissant de squames thallines {protothalles). Apothécies dès le principe lécidcines, creuses à l'intérieur, convexes, capitées, ne renfermant 2)as de gonidies. STEREOCAULON. — 25 — 8# Stereocaulon . {Schreb. gen. pi. 1668.) Podétions (thalle proprement dit de la plupart des auteurs) fruticuleux, solides^ composés d'une couche fila- menteuse chondroïde. Couche corticale faisant générale- ment défaut ou composée de quelques filaments entrelacés au milieu desquels sont les gonidies, couche médullaire filamenteuse, arachnoïde. Ces podétions d'ordinaire re- couverts de céphalodies, plus ou moins capitées d'un brun plus ou moins foncé. Squames thallines déformes diverses, à stratifications régulières. Apothécies latérales ou terminales, pleines à l'intérieur, roussâtres ou noirâtres, insérées sur des podétions. Paraphyses grêles, libres. Thèques claviformes étroites. Spores 8°*^, aciculaires ou fusif ormes, 4 ou pluriloculaires, hyalines. Spermogonies punctiformes. Stérigmates simples. Sperraaties très-minces, linéaires, droites ou allongées et subarquées. ^ I Squames thallines pulvérulentes, vérruqueuses ..... 2 I Squames thallines non pulvérulentes 3 I Podétions très-petits, 1 à 5 millimètres ... S. nannm n' 6 Podétions allongés, 15 à 20 millimètres. S. incrustatum n» 3 Squames basilaires nulles 4 3. Squames basilaires formant à la base des podétions une couche granulée, persistante S. condensatnm n° 5 . j Squames thallines, profondément divisées. S. coralloïdes n° 1 I Squames thallines, entièrement ou simplement crénelées . 5 , I Podétions tomenteux S. toraentosum n' 2 I Podétions non-tomenteux S. paschale n* 4 1. (17) Stereocaulon coralloïdes. (Th. Fr. Lich. 44.) Syn. Stereocaulon corallinum. (E. F. Lichenog. p. 201.) — dactylophilum. (Duby. Bot. gd. p. 614.) Podétions dressés., hauteur jusqu'à 5 centim formant presque touffe, adhérant solidement au suhstratum très-rameux, finement tomenteux dans le commencement bientôt complètement glabre. Squames basilaires nulles, nombreuses sur les podétions, profondément divisées, digitées ou même presque filiforme ra- meuses, bleu d'acier. Céphalodies cendrées, vérruqueuses ou granulées à la surface. Apothécies terminales ou latérales, STEREOCAULON. — 26 — brunes ou roussâtres. Sipor es filiformes^ longuement fusiformes, 3—6 loculaires. Hab. Rochers schisteux et décombres des ardoisières, Ardennes, Md. 2. (18) Stereocaulon tomentosum. (E. Fr. Sched. crit. III, p. 20.) Podétions de 0.05 à 0.06 de hauteur, dressés^ solitaires ou lâchement cespiteux, non-adhérent au substratum, presque dichotome, très-dense, gris-blanc, tomenteux-arachnoïdes. Pro- thalle fugace. Squames basilaires nulles ou très-rares, plus com- munes vers le haut, à écailles petites, incisées, largement cré- nelées, blanc-gris à gris-verdâtre. Céphal«)dies cendrées ou couleur de rouille. Apothécies nombreuses latérales, petites, globuleuses-convexes. Spores filiformes, 3 — 5 loculaires. Hab . Forêts clariées, bruyères surtout dans les terrains siliceux, caillouteux, AC. en plaine et C, en Ardennes. 3. (19) Stereocaulon incrustatum. {Flk. Deutsck FI. IV,f. 12) Podétions dressés, formant gazon, adhérent au substra- tum, vigoureux, rameux-étalés, à tomentum très-dense. Squames basilaires verruqueuses, rares à la base, agglomérées vers le sommet, gris-bleuâtre. Apothécies terminales, à distique %6Te- ment convexes. Spores aciculaires, 3 — 5 loculaires, Hab. Bruyères schisteuses près Heinerscheid. R. 4. (20) Stereocaulon paschale. {F. Laur., apud Fr. cur 202.) Syn. Lichen pasch&lis. (L. Sp. 1621.) Ooralloïdes paschale. (Hoff. pi. Lich. p. 23, t. 5, f. 1.) Podétions de 0,03 à 0.04 de hauteur, dressés, lâchement ces2)iteux, adhérant peu ou pas au substratum, vigoureux, très- r ameute, comprimé, dans le principe légèrement tomenteux devenant bientôt glabre. Squames disparaissant vers leur base, en glomérules vers le sommet, verruqueuses-cailleuses , incisées, gris ou blanc-gris. Spores le plus souvent terminales, planes, 3 — 9 loculaires, cephalodies, veruqueuses, cendrées. Hab. Sur la terre de la lisière des bois, bruyères, R, en plaine, Echlernach, Md. plus commun dans la région montueuse des Ardennes. SïEREOOAULON. — ' 27 5. (21) Stereocaulon condensatum. {Hoff. FI. Beutsch. II, p. 130.) Syn. Stereocaulon cereolus. (Sch. p. 178 ) — cereolinum. (Krb. S. L. G- p. 14.) — pileatum, (Ach. L. u. p. 582.) Podétions dressés, nains, de 0.003 à 0 004 de hauteur, manquant parfois, adhérant assez fortement au substralum, très-peu rameux, d'abord délicatement tomenteux, blanchâtre, devenant bientôt presque glabre. Squames thallines écailleuses- granuleuses, un peu crénelées, formant à la base un gazon cnistaci forme, dispersées sur les pédoncules, gris-vert ou gris- blanchâtre. Céphalodies verruqueuses, vert-olive ou cendrées, fixées principalement vers la base des podétions. Apothécies terminales, légèrement convexes, brunes, confluentes. Spores finement aciculaires, 3 — 7 loculaires. Hab, Terrains sablonneux, bruyères stériles, bords du chemin, sol schisteux, etc. AC. 6. (22) Stereocaulon nanum. [Ach. L. u. p. 582) Syn. Lichen nanus (Ach. prod. 206.) — qaisquilJiarus. (Leers. FI. Herb. 993.) — Stereocaulon quisquilliarus fSchaer. En. p. 75.) Podétions grêles, parfois nuls, filiformes., simples ou ra- meux, en forme de baguettes effilées, formant des coussins veloutés, 0.002 à 0.005 de hauteur, gris-vert. Squames basi- laires petites, verruqueuses ou pulvérulentes, floculeuses, couleur vert de gris. Apothécies latérales à l'extrémité des podétions convexes, noir-brim. Spores aciculaires, 2—5 loculaires. Hab. Rochers humides de la Rasbachheid (Berdorf), Rdt. Sur la terre parmi les rochers en Ardennes. (Sch. Il, 340.) ». Cladonin. {Hoff. FI. germ. 1795.) Podétions arrondis, tuhuleux, dressés, simples ou diversement ramifiés ; à extrémité suhulée ou dilatée en forme de coupe (scyphus) turbinée ou infundibuliforme, à aisselles entières ou perforées et mêmes béantes. Couche corticale formée de fila?nents entrelacés, manquant plus ou moins complètement dans un certains nombre d'es- pèces, dans quel cas la surfaces dos podétions est pul- vérulente. Couche médullaire chondroïde au centre et — 28 — arachnoïde à la superficie^ laquelle contient Ica gonidiea qui forment des groupes ép.irs et manquent générale- ment vers le sommet des rameaux. Squames basilaires (jp?*o^o^/m//e)crustacée8, granuleuses dans une seule espèce, foliacées ou nulles dans beaucoup d'autres, naissant dans le centre du scyphule (prolification centrale) ou sur les bords de celui-ci (prolification tnarginale) ou sur un point quelconque d'un autre (prolification latérale). Apothécies lécidéines, fixées au sommet des rameaux ou sur le bord des scyphules, très-rarement sur les squames (épiphylle) tantôt isolées, tantôt syncarpées (réunies [)lu- sieurs ensemble), convexes, immarginées, creuses à l'in- térieur, colorées en roux-brun, carné- ou rouge-cocciné, devenant souvent brunes noirâtres avec l'âge. Tara- physes étroitement cohérentes, courtes, parfois bifurquées au sommet. Spores 8°®, allongées-elliptiques , hyalines, simples. Spermogonies naissant au sommet des rameaux, d'ordinaire terminales, concolores aux apothécies, ovoïdes ou subconiques. Stérigmates simples ou légèrement ra- meux, non-articulés. Spermaties cylindriques, courbées ou droites, simples ou rameuses. Genre très-riche en espèces et variétés, représenté en grand nombre dans nos Ardennes, dont Flœrke dit : Familia omnium certe Lichenum difficillimaei dont Rabenhorst a publié plus de 40) espèces, variétés et formes. 1. 2. Podétions scypliyplières ou infundibuliformes squames folia- cées, rarement nulles 2 Podétions frutescents, ramuleux, ascyphés, squames nulles 12 Squames formant à la base des podétions une couche crus- tacée, granuleuse Cl. papillaria no 34 Scyphules ou aisselles fermées par une cloison transversale 3 Scyphules ou aisselles béantes ou fermées par une cloison transversale perforée 25 Apothécies brunes 6 Apothécies jaunâtres, roussâtres ou carnées 24 Apothécies coccinés, écarlates 4 Podétions très-petits 0,001-0,003 20 Podétions atteignant au moins 0,02-0,03. Cl. acaminata n» 10 — 29 — Podétions granulés ou pulvérulents 6 6. Podétions glabres ou squameux, mais ni granulés ni pulvé- rulentes Cl. bellidiflora n« 24 IScjuames basilaires pulvérulentes en dessous Cl. digitata n" 21 Squames basilaires non pulvérulentes en dessous 7 I Podétions allongés 0,05—0,07 cent., jaune-souiïré 8 Podétions courts 0,02—0,04 au plus 9 I Podétions jaunes-soufîré Cl. deformis i\<^ 20 Podétions jaunes-verdâtre Cl, incrassata n» 19 I Podétions à scyphules larges, turbines . . Cl. coccifera n'> 18 Podétions ascyphés ou à scyphules peu développées .... 10 Podétions pulvérulents Cl. macileiita n" 22 Podétions granuleux Cl. Flœrkeana n" 23 Podétions farineux Cl. cornuta no 18 Podétions finement verruqueux Cl. Botrytes n» 17 Squames nulles 12 Squames foliacées basilaires ou fixées sous des podétions . 14 Rameaux stériles, penchés au sommet . Cl. rangiferina n» 32 Rameaux stériles, non penchés au sommet 13 Podétions terminés par 4 à 5 pointes aiguës, très-courtes . 13. Cl. uncialis no 33 Podétions sans pointes spéciales au sommet Cl. tnrgida no 11 Podétions noircis et durcis à la base, blancs dans la partie 14. supérieure Cl. decorticata no 7 Podétions concolores dans toute leur étendue 1.5 I Podétions côtelés, fendus longitudinalement . Cl. cariosa no 8 Podétions ni fendus ni côtelés 16 Podétions lisses ou à peu près Cl. coniocera n» 5 Ifi. Podétions glabres ou squameux 17 Podétions granulés ou pulvérulents 24 Squames macrophylles 18 Squames microphylles 20 Podétions naissant dans le sinus des squames 19 Podétions naissant sur les squames mêmes Cl. cervicornis no 5 Squames linéaires étroites, plus ou moins fibrilleuses . . . Cl. alcicornis no 1 Squames larges (0,003—0,010) non-fibrilleuses Cl. endiviœfolia no 2 Podétions très-courts 0,005—0,010 , Cl. agariciformis no 27 Podétions atteignant au moins 0,030 de long 21 17 18 19 20 CLADONIA. — 30 21. Podétions tous ascyphés 22 Podétions tous scyphyphères 23 Podétions mélangés, les uns ascyphés les autres scyphy- phères Cl. gracilis n^» 4 I Aisselles (scyphules) dilatées ou ouvertes . Cl. uncinata n" 25 Aisselles béantes, infundibnliformes . . .Cl, crispata n" 30 Prolification centrale Cl. verticillata n" 6 Pas de prolification centrale Cl. degenerans n" 6 Podétions pulvérulents sur toute leur étendue. Cl. flmbriata n» 12 Podétions granulés ou furfuracés 25 Podétions farinacés Cl . carneola no 16 Scyphules larges, turbines Cl. pyxidata n" 11 Scyphules irréguliers, étroits ou nuls 26 Squames à bords granulés Cl. delicata n» 28 Squames à bords non-granulés 27 Podétions glabres à la base Cl. ochrochlora no 14 Podétions granulés ou furfuracées partout, ascyphés .... 28 28. Podétions scyphyphères Cl. pytrea no 9 I Aisselles entières ou à peine perforées 29 Aisselles béantes, infundibnliformes. . . . Cl. sqaamosa no 26 Podétions à ramifications peu nombreuses. Cl. fiircata no 29 Podétions à ramifications très nombreuses. Cl. rangiformis no 31 23. 24. 25. 26. 27. 30 Sous-FAMiLLE I. — Cenomyce (Ach. Licli. univ. 105. t. II, H5.) Podétions plus ou moins scyphyphères ou injimdihulif ormes. Squames basilaires foliacées, rarement nulles. 1. (23) Cladonia alcicornis. (Lghtf, scot. Il, 872.) Syn. Lichen alcicornis. (Schaer, Spic. 294.) Cenomyce alcicornis. (Ach. L. U. p. 592.) Scyphoi)horiis convolutus. (DC. FI. Fr. II, 338, Md. C'onsp. 199.) Lichen foliaceus. ^Schreli. Spic. p. 122.) Cladonia foliacea. (Hoffer. F. Ger.) Baeomyces alricornis. (Ach. m.) Squames exclusivement basilaires, grandes, foliacées, dé- combantes, vert-jaune, glauques ou même roussâtres en dessus, blanches ou blanches-jaunâtres en dessous, fragiles, roides, à divisions linéaires étroites, profondément laciniées, muUifides, palmées ou crénelées, arrondies aux bords, ordinairement munies çà et là en dessous et sur le dos de fibrilles le plus souvent noires. Podétions très courts naissant dans les sinus CLADONIA. — 31 — des squames^ tous scyphyphères, jaune-vert, régulièrement cu- puliformes, étroits. Scyphules plans, concaves, étroits, limbriés au bord, simples ou prolifères. Apothécies marginales, brunes ou roussâtres. Spores oblongues, hyalines, ainsi que dans la plupart des espèces. Ilab. Sur la terre dans les lieux stériles, pierreux, bords des carrières sablonneuses, bruyères, Ardennes. Md. C. par place. Strunck p. Marnach. R. Var. p. phyllocephala. (Sch. Spic. 295.) Bord des scyphules mélangés des squames thallines entre les apothécies. y. proliféra. (Sch. Spic. 295.) Podétions prolifères dans l^ur partie supérieure, prolification latérale surtout. Hab. Avec l'espèce. 8. Jirma (Nyl.) Syn. CladonU firma (N. sys. p. 190.) Squames compactes-rudes, de consistence sèche. Hab. Sur la terre siliseuse, sèche des coteaux ardennais. e. microphyUiora (Rac. K. F. S. II, p. 3521.) Syn. neglecta. (Wall. Comp. 4031 ) Thalle squamiforme microphylle gris vert pâle, cré- nelé, blanc rosé en-dessous. Hab. Bruyères sèches, lieux stériles. CVj. 2. (24) Cladonia endiviafolia. [E. Fr. L.'E. r. p. 212. Syn. Lichen endivifefolins. (Dicks. crypt. III, H.) Cenomyce endivisefolia. (Ach. 1. n. p. 528.) Oladonia aloirornis var. 8. endivia,>fo!ia. (Flk. Com. nov. p. 25.) Scyphopborus convululus. (DC. FI. Fr. V, 180. Md. Oons. 198.; Squames basilaires foliacées., très développées (macro- phylles), vert-jaunâtres ou vert-glauques en dessus, d'un beau blanc en dessous, à divisions grandes, plus ou moins profondé- ment lobées ou découpées, trcs-larges (0.003 à 0.0 10), revo- lutées par la sécheresse, glabres en dessous et sur les bords. Podétions nuls ou irrégulièrement développés, raccourcis (0.007 à 0.008 de haut), naissant dans le sinus des squames simples, glabres, ascyphées ou cylindriques ou à scyphules larges, irré- CLADONIA. 32 guliers, fertiles sous les deux formes. Apothécies roussâtres ou pâle-carné, solitaires ou syncarpées, souvent eonfluentes. Hab, Sur la terre calcaire, stérile et pierreuse des collines, Md. 3. (25) Cladonia turgida. {Hoff. FI. germ. II, 124.) Syn. Lichea parechus. (Ach. Act. Holm. 1801, p. 230.) Cenomyce parecha. (Ach. Lich. univ. 532.) Lichen turgidus. (Ehr. crypt. 297.) Squames basilaires de 0.03 à 0.05 d'élévation, foliacées (macrophylles) dressées, largement divisées, très-fragiles, gris- vert, blanchâtres en dessous. Podétions glabres, gris-verdàtre, allongés, cylindriques, de 0.03 à 0 05 de haut., irrégulièrement cupuliformes ou hastés, simples ou à ramification d'égale hauteur. Extrémités des rameaux divariqués, disposés en étoile. Apothécies brun-rouge-clair, souvent lavés. Spores allongées ou allongées-fusiformes. Hàb. Sur la terre de bruyères un peu luimides en forêt. AC par place. Stolzembourg. R. 4. (26) Cladonia gracilis. {Fk. l. c. p. 30.) Syn. Lichen gracilis. (L. Sp. 1619.) Scyphophorus cornutus (DC. L. F. Il, 240. Md. Comp. 199.) Cenomyce ecmocyna. (Ach. L. uni p. 549.) — gracilis. (Duby. B. gai. u. G24.) — elongata. (Hoff. Germ., 119.) Squames basilaires petites, cendrées, verdâtre, crénelées, peu nombreuses, presque toujours fugaces. Podétions blanc- cendré ou verdâtre, simples ou rameux et prolifères latérale- ment, lisses ou ct)uverts de quelques squames thallines, mais jamais granulés ni puhéndents ; les uns suhulés stériles, les autres terminées en scyplmles et ordinairement fertiles. Aisselles imperforées. Scyphules petits, irréguliers, lacérés, denticulés, plus ou moins prolifères; prolification latérale ou marginale. Apothécies solitaires ou syncarpées, souvent comme podicillées par de petits rayons résultant de la prolification marginale. Hab. Sur la terre schisteuse des bruyères, mardelles des bois. C. Ardennes. Rodershausen, Dasbourg. R. Var. p. cJiordalis. (Fk. in Web. Il, 324.) Syn. Cladonia vulgarls. (Fk.) Cladonia gracilis, elongata ant polyceras. (Fr. Spic. 298.) CLADONIA. 33 - Podétions atteignant jusqu'à 0.05 à 0.06 de hauteur, cylindriques, grêles^ simples ou fourchus, subulés à leur sommet. Squames thallines nulles. * aspera. (Wall. Comp. p. 309.) Podétions vert-livide, plus ou moins couverts de squames thallines. ** prohoscidea. (Fw. Schser. Enum. p. 196.) Podétions allongés-scyphyphères en forme de trompe. Var. i8. hîfbrida. (Ach. Krbr. S. L. G. p. 18.) Podétions plus petits et plus minces que le type, presque vésiculeux, peu rameux, tout couverts de squames thallines, scyphules prolifères. * tuhœformis. (Wall. Comp. 111, p. 400.) Podétions scyphypheres . ** phyllocephala. (Wallr. 1. c.) Scyphules irrégulièrement recouvertes de squames. Var. y. macroceras. (Ach. Krbr. 1. c. 18.) Syn. Cenorayce ecmocyna. (Ach.) Podétions allongés, épais, presque vésiculeux, peu rameux, à rayons stériles, longuement subulés, * elongata. (Ach. Krbr. 1. c p. 18.) Syn- Lichen elongatus (Jacq. univ., 11-368.) Podétions très-allongés, scyphules solitaires. Hab. Toutes communes avec l'espèce, excepté la var. y. qui ne se rencontre qu'en Ardennes près Heinerscheid. 5. (27) Cladonia verticillata. {Flk. Com. nov. p. 26,) Syn. Oenorayce verticillata. (Ach. Syu. p. 251.) Cladonia gracilis v. verticillata. (E. Fr. Lieh. europ., p. 216.) — pyxidata v. verticillata. (Hon. FI. Germ. p. 126.) — cervicornis v. verticillata. (Krb. 1. c. p. 197.) Squames basilaires très-petites, mycrophylles, à bord incisé, crénelé, dressées, crispées ou parfois presque nulles. Podétions allongés, scyphypheres, plus ou moins grêles ou robustes, glabres, cendrés-blanchâtres et brunissant plus ou moins avec l'âge ; ayant d'abord une hauteur de 0.010 à 0.015, mais bientôt grâce à une prolification centrale qui peut se répéter jusqu'à 4, 5, 6 à 10 fois, atteignant 0.04 à 0.05, et même au-delà. 3 CLADONIA. — 34 — Bord des scyphules dentelé, écailleux-foliacé. Prolifications latérales et marginales, rares dans le type. Apothécies brunes, noirâtres, pédicellées ou sessiles, médiocres ou mêmes petites. Uàb. Mardelles des bois de pins et bruyères ensoleillées. C. Var. p. cervicornis, (Krbr. S. L. G. 10.) Syn. Lichen cervicornis. (Ach. Lich. 184.) Scyphophorus cervicornis. (DO. FI. F. II, 338.) Cenomyce cervicornis. (Ach. Lich.) Cladonia greclUis R. — cladomorpha. (Kr. FI. Louv. p. 81.) — megaphyliina. (Fr.) Squames basilaires grandes, formant gazon, ascendantes, allongées, laciniées, sinuées, pinnatifides, crénelées, brun-lui- sant. Podétions raccourcis, haut de 0.01, parfois garnis des petites feuilles squamiformes. Scyphules concolores, prolifères, soit de leur centre, soit de leur bord, étroits, divisés et irréguliers. Hàb. Bruyères sèches des Ardennes. AC. 6. (28) Cladonia degenerans. {Flk. l. c. p. 41.) Syn. Cenomyce degenerans. (Duby. Bot. gai. p. 630.) — gonorega. (Ach. L. U. p. 551.) Squames basilaires microphylles, petites, crénelées, incisées, variant de grandeur ou nulles. Podétions raccourcis de 0.01 à 0.02 de hauteur, tous scyphyphères, allongées, blanc ou livide- blanchâtre, glabres ou un peu verruqueux et squameux çà et là; brun ou même noirâtre dans leur partie inférieure et pa- raissent ponctués de blanc par l'effet des granulations thallines qui les recouvrent. Scyphules ordinairement irréguliers, souvent fendus dès la base, lacérés, déchiquetés, quelquefois proUfères. Apothécies petites, nombreuses, agglomérées, formant par leur réunion de petites cîmes, sucessivement d'un brun-pâle et d'un brun-obscur. Hab. Bois montueux, clairs, aux pieds des arbres parmi les mousses. C. Var. p. glabra. (Schser. Enum. p. 193.) Podétions d'abord glabres, ensuite verruqueux. Hab. Avec l'espèce. CLADONIA. 35 — 7. (29) Cladonia decorticata. {Flh. Gomment, nov. p. 10.) Syn. Capitularia decorticata. (F.) Squames basilaires pâles, verdâtres en dessus, blanches en dessous, à bord lobé, crénelé. Podétions courts, simples ou fastigiés ou peu divisés dans la partie supérieure, ordi- nairement noirâtres et un peu durcis à la hase ; blancs dans la partie supérieure, cariés çà et là avec l'âge, plus ou moins couverts de squames thallines; les stériles sont subulés ou cylindriques, les fertiles un peu dilatés au sommet, à scyphules peu visibles. Apothécies ordinairement confluentes, d'un brun- obscur, souvent percées au sommet. Hab. Sur la terre aride, murs bruyères, C. Ardennes. 8. (30) Cladonia cariosa. (Flk. Comment, nov. p. 11.) Syn. Cenomjce cariosa. (Ach. Lich. univ. p. 567.) Cladonia neglecta v cariosa. (Schaîr. p. 19.3.) — degenerans v. cariosa. (F. Lich. Eur. p. 221.) Squames basilaires bien développées, cendrées-glauques, ascendantes, profondément découpées et à lobes crénelés Podé- tions courts de 0.0 1 à 0.03 de hauteur, trappus, simples ou faiblement rameux verruqueux, granulés ou même squameux, élargis vers le haut, comprimés, côtelés, fendus longiHidinale- ment, scyphyphères. Scyphules incomplets, très-irréguhers, étroits, partagés en 3 oit 6 branches courtes, fastigiées, qui supportent les apothécies. Apothécies assez grandes, brun-noir, solitaires ou syncarpées. Hab. Terrains argileux et sablonneux sur la terre et les murs, le long du chemin, des remblais et forêt. C. 9. (3!) Cladonia pityrea. (Flk. Com. p. 79.) Syn. Cenomyce pityreya (Ach. p. 234.) Cladonia degenerans t. pityrea. (Schaer. En. p. 194.) Squames basilaires vert-glauque, crénelées, lobées, ascen- dantes blanches en dessous. Podétions de 1 à 2 cent, verts- blanchâtres, pâles, simples ou un peu rameux, granulés, fur- furacés mais non-squamenx, obscurément scyphyphères, scypules étroits infundibidiformes, quelquef«)is à peu près entiers, mais le plus souvent trcs irréguliers, fendus, digités, partagés en CLADONIA. — 36 petits rameaux, subcorymbyformes qui supportent les apothécies. Apothécies roussâtres, petites ou grosses, syncarpées. Hab. Troncs d'arbres en décomposition, terre des murs et lieux secs, bruyère A. R. 10. (32) Cladonia acuminata. {Nyl. Fauna 1875, p. 447.) Syn. Cenomyce pythrea (Ach. Syst. m. L. 1814, p. 254. Cladonia cenotea t. acuminata (Schaer. Sp. p. 313.) Cenomyce acuminata. (Dbj. Bot, Gell.) Squames basilaires crénelées, assez grandes. Podétions de 0,02 — 0,(>3 c. environ , la plupart simples , quelques-uns fastigiés ou un peu rameux au sommet, ascyphés-tuhuUs, granulés ou verruqueux, nus ou squameux vers la base seulement. Apo- thécies brun-rosé, agglomérées ou confluentes au sommet des podétions. Spores 10 — 16 sur 3 — 4. Spermogonies fixées au sommet des podétions ou sur les squames. Spermaties 5—8 sur Vz. Hab. Sol à la base de vieilles souches. Pulfermiihl, Lohs! R. C. grès luxembourgeois. Ardennes. 11. (33) Cladonia pyxidata. {Fr. Lich. curop p. 216.) Syn. Lichen pyxidatus. (L. sp. 1619.) Scyphophorus pyxidatus (DO, 11. f, , Md. Comp. 199.) Cenomyce pyxidata. (Ach. L. U. p. 534, pp.) Baeomyces pyxidatus. (Ach. Meth.) Cenomyce goneorega. (Ach. Syn. 258 pp.) — pyxidata simplex. (Ach. Wall. Oomp p. 401.) Cladonia neglecta. (FI. de Clad. 71.) Squames basilaires petites, mycrophylles, vert-glauque, cendrées ou grisâtres en dessus, blanches en dessous, crénelées au bord, minces et dressées. Podétions tous scyphy plier es, courts, 0.01 à 0.02 de hauteur, assez gros, simples ou diver- sement prolifères, à peu près concolores aux squames, gra- nulés verruqueux et souvent aussi squameux sur toute leur étendue, pâles-verdâtres, roussâtres ou brunâtres. Scyphules assez exactement turbines, à bord entier ou légèrement crénelé, plus divisé et même comme digité dans les formes prolifères. Apothécies brun-pâle ou roussâtre, marginales. Spores oblongues, hyalines. Hab. Terrains stériles des bois et des bruyères, toits de chaume, bords des chemins, mardelles des bois, pierres, etc. G. partout et sous toutes les formes. CLADONIA, — 37 — Var, p. Pocillum. (Ach. Lich. Univ.) Syn- Cladonia neglecla. (Fek. 1. c. p. 40.) - Pocillum. (FI. de Ulad. 72.) Oenorayce neglecU. (Wall. 22, lOi.) Squames basilaires olivâtres, épai^ses^ plus développées que dans le type, tout-à-fait appliquées, Podétions très-courts, d'ordinaire simples. Var. p. chlorophœa. CFlk. Corn. 70.) Syn. Oenomyce chlorophaea. (Fek.) Oladonia chlorophaea. (Schaer. En. 192.) Squames basilaires mycrophylles, rudes. Podétions allongés- turbines, farineux-granulés, jamais complètement poussiéreux. Hab. Sur les toits de tuile. Var. Y- sijntheta. (Ach. Lich. univ.) Podétions prolifères à apothécies grosses, syncarpés. ffab. Murs calcaires, mardelle des champs et des bois. 12. (34) Cladonia fimbriata. {Hof. Flor. Germ. p. 121.) Syn. Lichen fimbriatus. (L. Spec. 16)9.) Scyphophorus pyxidatus. (DC. Fi. f. 2, 340. Md. Censp. 199.) Cenomyce fimbriata. (Ach. L. U. p. 535 ) Cladonia pyzidata. (Fk. Corn. 51. pp ) — fimbriatav. pyxidata. (Ach) Baeomyces fimbriatus. (Ach. Meth.) Squames basilaires plus ou moins développées, mycro- phylles, incisées, crénelées, planes ou imbriquées, nues ou granulées, glauques à leur surface, blanches en dessous. Podétions graduellement élargis, tous scyphyphères, non-rameux, cylindriques, plus ou moins allongés, 0.01 à 0.10 de hauteur, pidvérulents sur toute leur étendue, quelquefois squameux, mais avec interstices pulvérulents, jamais granulés Scyphules infun- dibuliformes, à bord entier ou délicatement frangé, simples ou prolifères, blanches. Apothécies peu nombreuses ou rares, brunes. Hab. Terre de bruyère stérile, bois en décomposition, toits de chaume, rochers, murs, etc., le plus commun de tous les Cladonia et aussi le plus polymorphe. Var. a. vulgaris. (Krbr.) Syn. Cl. ceratostelis. (Wall. Comp. F. C- G. 405.) CLADONIA. — 38 — * cornuta. (Fk. Comm. p. 59.) Podétions allongés jusqu'à 0.06 de hauteur, simples ou subramcux, à extrémités subulées, stériles et plus ou moins recourbées. ** dendroïdes. (Flk. 1. c. p. 66.) Squames basilaires composées de petites folioles arrondies, crénelées, blanches en dessous. Podé- tions allongés, svcltcs^ ntmnix dans leur partie supérieure; rameaux allongés, subulés, subdivisés ou simples. 2. proboscidea. (Wall. Comp. FI. g. t. III, 406.) Squames basilaires très-petites, crénelées. * abortiva. (Flk. D. L. 51.) Podétions épaissis, très- ail ougés, 0^05 de hauteur, le plus souvent rameux, blancs ou blanchâtres. Scyphules subcrénelés, presque toujours sttriles ou ne portait que des apothécies rudimentaires . 3. tubœformis. (Wall. III. p. 406.) Squames basilaires macrophyUines. Podétions blancs jaunâtres, ayant de 0,02 à 0,03 d'élévation, plus ou moins grêles ou robustes. Scyphules plus grands, subhémisphériques. Apothécies brunes, peu nombreuses. * denticulata. (Flk. D. J. 55.) Scyphules à marge denticulée, déchiquetée, plissée, courbée, prolifères. 4. radiata. (Schreb. Flk. DL. 56.) Syn. Cladonia radiata. (Schultz.) Cenomyee radiata (Ach.) Podétions de 0,04 à 0,05 de hauteur, simples, cylindriques ou un peu comprimés, très-blancs sous l'épiderme. Scyphules plus ou moins régu- liers, larges, découpés en segments, atténués, dressés ou courbés. CLADONIA. — 39 — * hederodactyla. (Wall. 1. c. 416.) Podétions subtiles. Hab. Avec l'espèce dans la région montueuse précédant les Ardennes. Var. [5. brevipes. (Sch. Enum. 191.) Squames basilaires presque nulles, granulées, pul- vérulentes, gris-verdâtre. Podétions raccourcis, cylindriques, subulés. Scyphules cuptiliformes Var. y. Staphjllea. (Ach.) Podétions courts, bords des scyphules digités. Apo- thécies grosses, syncarpés. Scyphules prolifères. Hab. Avec l'espèce en plaine. 13. (35) Cladonia cornuta. {Fries, Lich. europ. p. 223.) Syn. Lichen cornutus (L. Sp. 1620.) Scyphophorus cornutus (DC. F. FI. II, 340. Mi. consp. p. 199.) Squames basilaires quelquefois nulles, mycrophylles, pro- fondément crénelées. Podétions très -grêles, allongés, de 0,04 à 0,06 du hauteur, simples ou subrameux, cylindriques, à extré- mités subulées ou en forme de trompe, à scyphules très-étroits, à bords finement dentés, à prolifications longues, cornées, fari- neuses au sommet, blanc-gris ou vert-gris, glabres à la base, à écorce cornée devenant brune. Apothécies brun ou rouge- brun, très-rares, agglomérées. Hab. Lisière des bois, entre les mousses, quelquefois sur les souches d'arbres en décomposition. C. Md. C. 199. Var. p. clavulus (Fr. L. S. 116.) Squames basilaires pulvéridentes dans la partie médiane. Hab. Avec l'espèce. 14. (36) Cladonia ochrochlora. {Flh. l. c. p. 75.) Syn Cladonia fimbriata, var- ochrochlora (Schœr. En. p. 191.) Squames basilaires assez développées, crénelées, lobées, verdâtres en dessus, très-blanches en dessous. Podétions scyphy- phères à l'état normale, assez allongés, 0,02 à 0,03 de hau- CLADONIA. — 40 — teur, cylindracés, cendrés, verdâtres ou blanc-jaunâtres, glabres et parfois même un peu brillants dans la partie inférieure^ granulés ou grossièrement pulvérulents, furfuracés à la partie supérieure. Scyphules étroits, simples ou prolifères, à bord denticulé, radié. Apothécies brunes, petites. Hab. Sur la terre tourbeuse ou marécageuse, souches mortes, bois pourri. AC. 15. (37) Cladonia coniocrea. {Flk deutsch. Lich.) Syn. Cenomyce coniocrea (P. FI. Com. 84.) — cornuta. (Fr. Lich. uni. p. 151.) Squames basilairfes petites, arrondies, crénelées, ver- dâtres. blanc en dessous. Podétions grêles, allongés, presque simples^ munis le plus souvent de quelques ramifications diver- gentes, verdâtres, à peu près lisses à la hase, pins pulvéru- lentes dans la partie supérieure, subulés ou obscurément scyphy- phères, glabres, verdâtres à la base. Apothécies terminales. un peu jaunes. Hab. Terres stériles des contrées boisées du Luxembourg. (E. M. II, 118). Ardennes. Sch. II, 338. 16. (38) Cladonia carneola. {Fr. Lich. curop. p. a. 33). Syn. Cladonia carneo-pallida. (Sm. FI. Lapp. 129.) — pallida. (Schœr. En. 190.) Squames basilaires petites, lacérées, vert-clair, blanc en dessous. Podétions courts, 0,02 à 0,04 de hauteur, vigoureux^ trappus, simples, cylindriques ou longuement turbiné à scy- phules simples ou prolifères en forme de vase, à hord large, denté, en dessus jaune-clair, souffre, farinacé, en dessous brun ou roussâtre. Apothécies rouges, carnées, lavées. Hab. Souches et troncs en décomposition en terrain boisé, hu- meux. G. par place, Rambrouch. 17. (39) Cladonia Botrytes. {Hag. hist. Lich. p. 12L) Syn. Lichen Bocrytes. (Hag. 1. c.) Cenomyce Botrytes. (Ach.) Cladonia gracilis, var. Botrytes (Br. Bret.) Squames basilaires dressées, squamiformes, largement crénelées, vert-clair, blanc en dessous. Podétions tris-courts, disparaissant bientôt, 0,002 à 0,01 cent, de hauteur, simples, ddlicats, élancés, terristicubules, cylindriques ou divisés en quelques rameaux d'égale hauteur, rarement et indistincte- CLADONIA. — 41 — ment scyphyphères, blanc-vert ou blanc-jaunâtre, finement ver- ruqueux. Apothécies de couleur carné-clair, lécidéinnes. Spores 8"^ allongées, ellipsoïdes. Hab. Clairières, bruyères dans les pinevaio, Palissades, Copeaux de bois en décomposition, souches mortes etc. R. Aesbach. Rhdr. 18. (40) Cladonia coccifera. (Laur. in Sturm. D. FI. IL 28.) Syn. Lichen cocciferus, (L. Sp. 1618, p. p.) Cenomyce coccifera. (Ach. L. unir. p. 537.) Cladonia extensa (Sehœr. p, 187.) — cornucopioides. (E. Fr. p. 236.) Scyphophorus cocciferus. (DC. FI. F. II, 339. Md. Carp. 199.) Squames basilaires petites, blanc-cendré ou vert-jaunâtre étant sèches, arrondies, crénelées, parfois incisées, rarement nulles. Podétions ne dépassant guère 0.02 cent.., simples, gris- cendré, d'abord glabres, mais devenant promptement granuleux, verruqueux ou même pulvérulents scyphyphères. Scyphules turbines, réguliers ou irrégulièrement fendus, découpés, à bord souvent réfléchi et parfois un peu prolifère. Apothécies rouge-vif étant fraîches, jaune-rougeâtre dans la forine ochrocarpe, souvent confluentes et paraissant comme podicillées par l'effet des petites prolifications marginales qui les supportent. Hab. Lisières des bois, bruyères, terre nue, toits de chaume, Beaufort, Kopstal (Md.) etc. G. en Ardennes. Var. ^ pleurota. (Schaer. Spicil. 25.) Syn. Cladonia pleurota. (Schaer. En. p. 186.) — incana. (Hoff F. FI.) Capitularia pleurota. (Flk. Berl. mag. 1806—2221.^ Podétions blanc-vert, poussiéreux, bord de la cupule plus ou moins crénelé-denté, à dents en rayon. Hab. Avec l'espèce. 19. (41) Cladonia incrassata. {Flk. Comm. nov. p. 21.) Syn. Cladonia comupioides var. incrassata. (Ach. pr.) Squames basilaires. petites, ascendantes, cespiteuses, cré- nelées, vert-clair à vert-brunâtre, souvent poussiéreuses, dissé- minées. Podétions très-courts, 0,002 à 0,01 de hauteur, clavi- f ormes, épais, vésiculeux, simples ou peu rameux dans divers sens. Sommet des rameaux épaissis, fertiles, rarement ou CLADONIA. — 42 — obscurément scyphyphères. Apothécies subcorymbiformes, rouge- écarlate. Hab. Terrains tourbeux sur la mousse du bord des fossés près Wemperhardt . 20. (42) Cladonia deformis. (Hof. FL gcrm, p. 130.) Syn. L. Lichen deformis (L. sp. 1620.) Cenomyce deformis. (E. B- t. 1391.) Cladonia crenulata. (Flic. 1. c p. 105.) Squames basilaires bien développées^ plus ou moins folia- cées^ sinuées, incisées ou microphi/Ues, lacérées, pâles-verdâtres en dessus, blanches en dessous et non-pulvérulentes. Podétions allongés, 0.02 à 0.05 de hauteur, simples, pâles jaunâtres, cortiqués à la hase et jaune soufré, pulvérulents dans la partie supérieure, quelquefois /ew(?w5 en long, çàet là; scyphyphères. Scy- phules étroits, réguliers, non-prolifères, à bord relevé, crénelé, denté ou irrégulièrement prolifère. Apothécies rouge-cocciné, petites et agglomérées ou grosses et confluentes. Hab. Bois pourri, dans les bruyères, sur la terre humeuse ou entre les mousses. C. par place, surtout en Ardennes. 21. (43) Cladonia digitata. {Hoff. FI. germ. p. 124.) Syn. Lichen digi«atus. (L. Sp. 1209.) Cenomyce digitata. (Ach. L. U. p. 5:i9.) Squames basilaires plus ou moins développées, gazon- nantes, macrophjlles, lobées, crénelées, vert -jaune en dessus. Manches pidvérulentes en dessous. Podétions de 0.02 à 0.04 de hauteur, pulvérulents ou granulés, parfois squameux, d'un blanc-jaunâtre, très-caractéristiques, simples ou rameux, par une prolification latérale, souvent abondante, jvZms ou moins scyphyphères. Scyphules étroits, aplatis, à bord entier, réfléchi ou courtement prolifères. Apothécies le plus souvent petites, rouge-cocciné, facilement confluentes. Hab. Vieilles souches, arbres morts, sols boisés fertiles et recou- vert d'humus. AR. Ardennes. — Stolzemburg. Rs. Var. p. cephalotes. (Ach.) Podétions épaissis, scyphules irrégulières, rayonnantes, à prolifications subdivisées; apothécies sessiles ou subpodicillées. Hab. Avec l'espèce. CLADONIA. — 43 — 22. (44) Cladonia macilenta. {Hoff. FL germ. p. 136.) Syn. Lichen macilentus. (Ehrd. Crypt. 207. Cladonia filiformis. (Schar. Spic. p. 19.) Cenomyce bacillaris. (Ach. Syn. 261.) Squames basilaires x>etites^ arrondies, sinuées ou créne- lées, vert-pâle, glauque à la surface, cendré, blanches en dessous. Podétions courte, 0.01 à 0,02 de hauteur, blancs, pul- vérulents, grêles, simplfs ou brièvement partagés au sommet, subulés ou obtus, ascyphés ou scyphyphères. Scyphules étroits, irréguliers, radiés, quelquefois un peu prolifères. Apothécies rouge-cocciné, solitaires ou syncarpées. Spores ellipsoïdes. Hab. Sur la terre tourbeuse, bruyère humide, bois en décom- position, G. Var. p. clavata.. (Ach, Syn.) Podétions simples, subulés, stériles, ventrus et renflés à la base. Hah. Avec l'espèce dans les bruyères. Var. y. polydactyla. (Flk. Lichenogr. europ. p. 241). Syn. Cladonia polydaetyla, (Flk. Comment, p, 108.) Squames basilaires bien développées. Podétions squameux ou granu'éi à la base et pulvérulents dans leur ^^ar fie supérieure, qui est divisée le plus souvent en deux ou trois branches très courtes. Uab. Coteaux schisteux, lisières des bois: Ardennes Rs. 23. (45) Cladonia Flœrkeana. {Fr. l. c. p. 238) Syn. Cladonia bacilaris. (Ach.) Squames basilaires plus ou moins développées, incisées, crénelées ou lobées, d\m vert-gai en dessus et blanches en dessous, souvent recouvrant complètement les podétions. Podétions de 0.01 à 0,02 de hauteur, grêles, blanchâtres, simples ou divisés, digités et même fastigiés au sommet, ascyphés ou à scyphules étroits, peu développés, granuleux, verruqueux ou squameux sur toute leur étendue. Apothécies rouge- cocciné, bril- lantes, souvent confluantes, arrondies. ]Iab. Sur la terre siliceuse en forêt, tourbières, bois pourrissant, au pied de vieux arbres. R. Grunenwald; Ardennes, petits affleurements de schistes. OLADONIA. — 44 — 24. ^46) Cladonia bellidiflora [Flk. l. c. p. 95.) Syn. Cenomyce bellidiflora. (Ach. L. U. p. 540.) Squames basilaires petites, glauques, incisées-crénelées, vert- jaunâtre, blanches en dessous. Podélions allongés, de 0.04 à 0,08 de hauteur, simples ou irrégulièrement rameux, plus ou moins couverts de squames thallines naissant sur les podé- lions, mais glabres et lisses dans les interstices; jaune, cendré ou verdàtre, brunissant vers la base; scyphy plier es. Scyphules étroits, un peu turbines ou peu développés, rarement prolifères ou hastés. Apothécies rouge-cocciné, très-nombreuses, agglomérées. Ilab. Sur la terre dans les bruyères, les rochers dans les bois, entre la mousse, etc. R. Ardennes. Var. p. pholycephala. (Wall. Com. 111—883.) Bord des scyphules pourvu de squames thaUines. La forme cylindrica est celle qui se rencontre le plus souvent. 25. (47) Cladonia uncinata. {Ho^. FI. germ.) Syn. Cladonia cenotea. (Flk. Con:iment. nov. p. 125.) — brachiata. (Fr. Lich. europ. p. 228.) Baiomyces cenoteus. (Ach. Meth.) Squames basilaires peu développées, squameuses, lobées- crénelées, de faible étendue. Podétions longs, 0.02 à 0.05 de hauteur, vigoureux, simples, cylindriques, ou très-peu rameux^ souvent verruqueux, à extrémités scyphy/ormes, visiblement perforées, gris-vert, à la base squameuse-verruqueuse, blanchâtres ou d'un blanc-cendré vers le sommet, à aisselles dilatées ou ouvertes, Scyphules étroits, à bord réfléchi vers l'intérieur, à bord grossièrement denté, plusieurs fois prolifère. Apothécies arrondies, confluentes, rouge-brun-clair à brun-foncé. Spores allongées, 2 — 3 fois plus longues que larges. IJab. Sur les souches dépérissantes, les branches mortes, sur la terre tourbeuse, marécageuse, parmi les mousses humides. C. par place. 26. (48) Cladonia squamosa. {Hoff. FI. germ. 128.) Syn. Oenomyce squamosa. (l)uby. Bot. Gol.) ^ sjiarassa. (Ach. Schub. FI. Dresd. p. 183 ) Squames basilaires macrophylles ou microphylles, incisées, crénelées, dentées ou même lobées, blanches, blanches-cendrées ou verdâtres, le plus souvent furfuracées ou pulvérulentes. CLADONIA. — 45 — Podétions de longueur moyenne, 0.03 à 0.08 de }iauteur, blancs, simples ou rameux, ramifications dressées ou peu diver- gentes, non-enchevêtrées^ d'abord glabriuscules, puis, de bonne heure décortiqués, granuleux- furjuracés ou couverts de squames thatlines plus ou moins abondantes, crénelées, découpées, sem- blables aux basilaires. Aisselles des rameaux perforées, infun- dihulij ormes, à bord denté, lacéré, simulant des scyphules avortés; sommets stériles, bifurques, lacérés, subulés ou tronqués ; les fertils obtus, subcorymbiformes. Apothécies solitaires ou syn- carpées, petites, brun-pâle ou roux-brun, puis noirâtre. ffab. Lieux embragés des bois secs et montueux, bruyère, sur la mousse, la terre, le vieux bois. C. Var. p. Venticrosa. (Schser. Enum., 199.) Podétions gonflés, turgescents, élargis en forme de trompeté. Hab. Avec l'espèce. Var. y. sguamosissima. (Schaer. En. 199.) Podétions robustes, plus allongés, 0.08 à 0.10 d'élévations; squames thallines très-abondantes, grandes. Hab. Avec le type en Ardennes. Var. S asperella. (Flk. Krbr. S. L. G. 3.3.) Syn. Cla CLADONIA. 46 — Oenomyce cwspitica. (Ach. syn. 249.) Lichen ccspiticus. En. (1—1796.) Oladonia squainosa, var. epiphylla. (Verl). S. L. G. 33.) — var. £. fiingiformis. (Schaer. Enum. p. 19!).) Lichenoides fungiforme. (Del. ap. Mech. 84.) ^ Squames basilaires petites, fragiles, ascendantes, vert-pâle en dessus, blanches en dessous, laciniées, lobées, à bord lacéré, crénelé, formant un gazon épais, imbriqué. Podétions très-courts de 0.001 à 0.002 de hauteur, simples, souvent nuls, vert-blanc, nus ou rudes-granvlés, cylindriques, simples, ou un peu divisés vers le sommet, ascyphés (sans scyphules). Apothécies carnées ou roussâtres, grosses, le plus souvent éphyphylles-adnées, se développant sur les squames thallines elles-mêmes et s'élevant rarement au dessus de celle-ci. Ilab. Sur la terre humide dans les bois, entre les mousses et des lichens de plus forte taille. Ardennes, R. * 28. (50) Cladonia delicata. {Flk. L c. p. 7.) Syn. Lichen delicatus. (Ach. Lin. 199.) Cenomyce delicata. (L. univ p. 590.) Cladonia squaœosa v. parasitica. (Schaar. p. 199.) — V. delicata. (Kerb. S. L. G. p. 33.) Helopodium delicatum. (DO. FI. f. Il, 341) Squames basilaires petites, serrées, imbriquées, crénelées, laciniées, vert-blanchâtre, légèrement granuleuse.'^ sur les bords ou paraissant comme lépreuses, vert-pâle ou cendré en dessus, blanchâtres en dessous. Podétions de longueur variable, 0.005 à 0.025 de hauteur^ élégants, blanchâtres, granuleux ou un peu squameux, dénudés çà et là, ascyphés, simples ou plus souvent divisés au sommet en deux ou trois rameaux fertiles, très- courts. Apothécies brunes ou noirâtres, ordinairement agglo- mérées. Hab. Sur le bois en décomposition, la terre humide des coteaux ardennais. R. 29. (51) Cladonia furcata. (Hof. FI. germ. JT, p J15) Syn. Lichen furcatus. (Huds. Ang. 458.) Cenomyce furcata. (Ach. Syn.) Squames basilaires fugaces, petites, crénelées, peu déve- loppées. Podétions rigides, dressés ou quelquefois courbés, tur- gidés, de 0.04 à 0.05 d'élévation, blanchâtres, cendrés, verdâtres ou sale glaucescent, glabres ou squameux, à ai^sellc^^ scyphules CLADONIA. — 47 en aères ou à peine perforées, à rameaux dressés ou divergents, plus ou moins enchevêtrés, parfois un peu turgescents ou fendus çà et là, à sommets ïnfundibulif ormes , stériles, dressés, obtus ou atténués et acuminés, les fertiles souvent subfastigiés, subcorymbiformes. Apothécies petites, carnées ou brunes-rous- sâtres, à la fin noirâtre, solitaires ou syncarpées. Hab. Sur la terre, dans la bruyère et entre les mousses, de préférence en plein soleil. G. en plaine et en montagne. Var. a. crispata. (Ach. Flk. Krbr. S. L. G. 34.) Podétions cylindriques-fwr^trfés, parfois fendus longitudi- nalement et fasciés, infundihuli formes à marge fendiUe-lacinée, d'ordinaire brunâtres. Var. p. racemosu. (Hoff. FI. Germ. II, 114.) Syn. Lichen spinosus. (Huds.) Patellaiia racomosa. (Wall. Comp. 111—422.) Baeomyces spinosus. (A.ch. Huds. Anyl. 11—356.) Podétions élevés^ robustes, d'un blanc-verdâtre ; ramifications irrégylièrex , peu nombreuses^ dislancées çà et là, dressées ou recourbées, non-subulées, ordi- nairement plus ou moins couvertes de squames thallines, blanc vert. * polyphyla. (Flk. Comm. p. 141 p. f.) Podétions dressés, gris-vert, tr es-squame ux. ** recurva. (Hoff. FI. G. II, 117.) Podétions recourbés au sommet. Var. y. Squamulosa. (Del. spec. 40.) Podétions allongés, très ranieux, tout couvert de petits squames thallines. Var. S. subulata. (L. Spec. 1621.) Syn. Patellaria subulata. (Wall. Comp. 111-421.) Cladonia subulata. (DC. FI. f. 11, 350.) Podétions à rameaux dressés, souvent un peu décombants à la base, formant des touffes épaisses, peu enchevêtrées. Sommets stériles, atténués, longuement subulés, fourchus, diver- gents et souvent de couleur plus foncé que le reste de la plante. Sommets fertiles plus courts, épaissis, corymbifères. Var. P est la plus commune en forêt, var. y est la plus répandue chez nous. CLADONIA. — 48 — 30. (52) Cladonia crispata. {Ntjl Si/n. p. 207.) Syn. Cenomyce crispata. isidioïdes et de sorédies de couleur cendrée ou foncée Apothé- cies bai-brun, à bord crénelé, isidioïde comme le thalle. Spores simples, 8"*^, cllipsioides, hyalines. Hàb. Ecorces du chêne, de l'épicéa et du sapin, vieilles palis- sades, planches, poutres. AC. partout. 11. Sticta. [Schreh. Gen. pK II, 768.) Thalle foliacé, dilaté en fronde, membraneux, par- fois très-étendu, non réticulé en dessous, souvent pu- bescent, fixé par son centre ou par toute sa surface inférieure au substratum, à lobes diversement laciniés ou découpés au bord, couverts d» sorédies de formes et de couleurs très-variables^ de nombreux points ronds, non-contigus ou entremêlés., blancs ou bruns, noirâtres (seijphules). Stratification très régulière. Gonidios vert- pâle et jaunâtre. Apothécies éparses ou marginales lé- canorines, h. bord thallin entier, plus ou moins lefoulé. Paraphyses libres. Spores 8"^ oblongues, ftisiformes, STICTA. — 57 — polyseptées, hyalinoH. Spormo^onios verruqueusos, en- foncéofl flans le thalle, éparsoB ou marj^inaloR. Stéri^raateR rameuHCH^ articulées. Spormaties courtes, un peu renflées aux extrémités. 1. Fixé au subslratiim par le centre 2 Fixé au substratum par toute la face inférieure 8t. herbacea n* 3 Thalle profondément et régulièrement réticulé St. palmonaria n' 2 Thalle plusou moins bosselé, mais non-réticulé St scrobicnlatan"! 1. (67) Sticta scrobiculata. (Ach. Liai. univ. p. 234.) iSyn. Lichen scroliiculatus. fScop. Carn. II, n. 1301. j Lobaria scrobiculata. a>0. FI. V. II, VïZ m. Coiik. p. 197 ) Lichen verrucosus. (.lacq. Coll. IV, p. 278.) Pulraonaria verrucosa. fHoff. pi. Lich. p. 1, t. 1, f. i.) l'annelia scrobiculata. (Ach. 1. c.j Thalle foliacé, coriace, membraneux, très-étendu, jaunâtre au-des.sus, lisse, bosselé, mais non réticuléj couvert en dessous d'un tomentum court, cendré, fçrisâtre, plus foncé vers le centre, avec de nombreux interstices blancs, pulvérulents et des scyphulcs grosses, blanches. liObes arrondis., peu profonds relativement à leur largeur, incisés et crénelés au pourtour. Sorédies blanc-verdàtro, ou ffris-oerf, souvent cendrées, marginales et éparses, arrondies ou linéaires et disposées en lisière. Apo- thécies disséminées, à di.sque rouge-brun et à bords entiers. Spores 8"«, petites, fusiformes, hyalines 3—7 cloisons. Hah. Troncs de chêne et rochers moussus des Ardenne.s. R. Grevels, Md. Kricholhed! 2. (68j Sticta pulmonaria. {Ach. Lich. univ. p. 449.) — Longekraut Syn. Lichen pultnonarius. (L. Sp. 1612.) Lobaria pulmonaria (UC. V. Fr. II, 482.) l'ulorionaria reticulaïa. (Hoff. pi. Lich. t. t, f. 2.) Thalle foliacé, membraneux, très-élendu, formant dans des stations favorables des gazons de 1 mètre, profondément découpé, lobé, d'un beau vert étant frais, glauque, pâle ou brun-fauve à l'état sec; profondément réticdé et bosselé sur toute sa surface, li.sse entre les réticulations, couvert <;à et là de sorédies grise.s-cendrées, arrondies ou confluentes et al- STICTA. — 58 — longées, marginales, c.-à.-d. disposées à peu près toutes vers le bord du thalle et le long des réticulations, couvert en dessous d'un tomentum grisâtre, court, entremêlé de nom- breuses bosselures blanches ou pulvérulentes , mais sans scy- phules. Divisions thallines, largement et profondément lobées à sommets obtus, tronqués. Apothécies ordinairement marginales, rarement superlicielles, à disque brun-rougeâtre, d'abord con- caves, puis planes ou planiuscules et refoulant plus ou moins le bord thallin. Spores 8"®, hyalines, oblongues, fusiformes, 3 septées, 4—5 fois plus longues que larges. Hab. Troncs d'arbres, surtout des feuillus de hêtre et roctiers moussus de la plaine et des montagnes à exposition humide. G. Var. p. pleurocarpa. (Ach. L. univ. p. 450,) Apothécies à disque noire. nah. Avec l'espèce en Ardennes. Var. y. hypomela. (Del. N, t. 17, f. 64.) Thalle réticulé, noir. Hah . Avec l'espèce. Anciennement employé dans la médecine populaire comme pectorale- 3. (69) Sticta herbacea {Duhy, Bot. ^«^es nombreuses, à marges légère- ment crénelés. Hab. Tronc d'arbres, surtout bouleau, mélèze. Arbres à cidre. Avec l'espèce. If. Candelaria. {Mass. Bast. 605, pp.) Thalle mycrophyllin, adhérent par des fibrilles rhyzoïdes. Apothécies et spores du Xanthoria. Thèques CANDELARIA. — 79 — polyspores, renfermant 16 — 32 spores. La coloration en jaune ne provient pas, comme dans le genre précédent, de l'acide chrysophique. 1. (99) Candelaria concolor. {Dks.) Syn, Lichen canJelarius. (L. Sp. 1GÛ8.) Placodium candelarium. (DO. F. Fr. II, 378 M^t comp. 195.) Lecauora candelaria. (Ach. I. U. p. 410,) — concolor. (Lamy. n. 248.) l'armelia candelaria. {Duby. Bot. g. 602) Candelaria vulgaris. (Mass. Blasl. 62.) — flavo-glaucescens. (Lib. crypt. Ard. III, 216.) Physcia candelaria. (Nyl. 1. c. p. 412.) Xanthoria concolor. (Th. F. 1. c. p. 147.) Parraelia parietina v. candelaria. (Scbîer. En. p. 51.) Thalle microphyllin, tantôt orbiculaire, tantôt plus ou moins déprimé, très-finement lacinié, divisé, jaune-foncé ou un peu pâle, à laciniures multifides, pressées, imbriquées, très- étroites, étalées ou ascendantes, à bord crispé, plus ou moins granulé, pulvérulent et même lépraroïde. Apothécies jaune- obscur, généralement moins foncées que le thalle, d'abord con- caves, puis à peu près planes, à bords granulés, nus, assez épais. Spores simples ou uniseptées, hyalines, petites, nom- breuses dans chaque thèque. Spermogonies inconnues. Hab. Arbres feuillus isolés, le long des routes, dans les champs, les allées, la lisière des bois. AC. Famille V. — PELTIDEACai. (Fw.) Hypothalle nul. Thalle foliacé, incomplètement ou pas cor- tiqué en dessous, adhérent au substratum par de fortes rhizines. Apothécies lécidéines, peltiformes, adnées, se recourbant ou s'enroulant en dessous, ou recouverts dans la jeunesse d'un velume formé par le thalle. 19. M'epliromiuill. {Nyl. Syn. meth. p. 319.) Thalle foliacé membraneux, livide, brun-chatain ou plombé en dessus_, non-réticulé^ pâle ou noirâtre en dessous, diversement découpé, divisé. Stratification régu- lière» Couche corticale celluleuse, continue sur les deux faces du thalle, la gonidiale vert éclatant, composée de NEPHROMIUM. — 80 — gonimies arrondies, hyalines, souvent monoliformes, la médullaire filamenteuse, arachnoïde. Apothécies adnées^ arrondies, situées au bord des lobes sur la face infé- rieure du thalle, qui est plié et retourné en dessus. Spores fusiformes, droites ou un peu courbées, à peu près hyalines^ polyseptées. Spermogonies indiquées par de petits tubercules concolore au thalle. Arthrostérig- mates. Spreraaties cylindriques ou un peu rétrécies au milieu sur des stérigmies articulées. , I Tomenteux en dessous N. tomentosum n» 2 1 I ' I Glabre en dessous N. Isevigatnm no 1 1. (100) Nephromium Isevigatum, (Ach. Sijn. 242.) Syn. Nephronia lavigata. (Krb. Hv. L. G. p. 55.) Thalle coriace, largement lobé, étalé, adhérent, un peu ridé, gris-brun jusqu'à bran-foncé en-dessus, brun-clair ou foncé en dessous, glabre ou finement ridé, sinué, souvent pourvu de sorédies gris de plomb sur les bords. Apothécies rousses- brunes. Spores tomenteuses. Hàb. Tronc des arbres, des Ardennes, notamment à Schutbourg. Rs. Var. p. papyraceum. (Hoff.) Syn. Peliigera papyracea. (Hoff. Germ. II, 108. Thalle plus mince à lobes étroits en dessous, plus foncé. Lobes apprimés. Hab. Rochers moussus. Troncs de hêtre. AR. Ardennes, Ram- brouch, Heidersclieid, etc. 2. (101) Nephromium tomentosum. {Nyl. l. c. p. 819). Syn. Lichen resupiuatus. (L. Sp. 1615.) Peltigera tomentosa. (Hoff D. F. II, 108.) — resupinala. (DC. FI. Fr. II. 407.) Nephroma laevigata. (Aoh. Syn. 242.) — tomentosa. (Krb. Syn. Lich, germ. p. 56.) Thalle mince, membraneux, largement lobé., étalé, ad- hérent, gris de plomb jusqu'à jaune-fauve, finement tomenteux, avec l'âge, glabre en dessous, divisé, crénelé, lobé, d'ordinaire brun-clair en dessus. Lobes courts, ascendants, incisés, crénelés. PELTIGERA. — 81 — arrondis. Apothécies rouges-brunâtres, à bords crénelés. Spores fusiformes, 8"®, hyalines ou un peu brunies, 2 — 3 cloisons. Hàb. Troncs d'arbres surtout hêtre, rochers moussus. AR. en Ardennes. le. Peltlsera. [Hoff. FI. Germ. 1795, emend.) Thalle horizontal, membraneux, adhérent complè- tement à son substratum, opaque ou peu brillant, de couleur plombé verdâtre ou même jaunâtre en dessus, veiné et privé de couche corticale, garni de rhizines réunies en faisceaux blanc-foncé ou noirâtre e?i dessous. Couche corticale épaisse, formée de cellules petites, rondes; la gonidiale vert-bleuâtre à gonidies ou grains goni- diaux, la médullaire arachnoïde. Apothécies lécidéines, adnées, fixées à la partie antérieure du thalle, margi- nales, oblongues ou arrondies, rouge-brun ou noirâtre. Spores 6-8 par thèque, polyseptées, hyalines, de lon- gueur variable. Ârthrostérigmates. Spermogonies en forme de verrues renfermant des spermaties ovales, grosses, droites ou un peu courbées. Apothécies horizontales, spores fusiformes, courtes .... 2 Apothécies plus au moins ascendante», spores asciculaires . 3 Thalle dépassant à peine 0,02 P. venosa n" 8 Thalle atteignant ou dépassant 0,05 à 0,06 P. horizontalis n» 1 Nervures de la face inférieure visibles jusqu'au bord du thalle 4 Nervures de la face inférieure du thalle visibles vers les bords 5 Thalle allongé, très-développé P. canina no 4 Thalle petit, dépassant à peine 0,03 P. spnria n» 5 Thalle à bords plans, non crispés 6 Thalle à bords ondulés, crispés 7 Lobes thallins à bords fertiles non digités. . P. malacea n» 2 Lobes thallins digités, fertiles au bord . P. polydactyla n» 6 Thalle lisse, saupoudré de verrues noires , . P. aphtosa n» 1 Thalle couvert d'un tomentum fin .... P. rafescens no 3 1. (102) Peltigea aphtosa. {Hof. PL Lich. p. 28.) Syn. Lichen aphtosus. (L. Sp. 1616.) Peltidea aphtosa. (Ach. L. univ. p. 516.) Thalle presque coriace, très largement foliacé, à lobes larges et arrondis, étroitement adhérent, gris-vert ou vert- 2. 4. PELTItfERA. — 82 — hîanchâtre, humecté vert-pomme^ lisse, saupoudré de verrues noires en dessus, blanc en dessous, réticulé, serré, noir. Apothécies ascendantes, arrondies, brun-marron, à bord denté, lacéré. Spores aciculaires, quadri- ou polyloculaires, incolores. Hab. Sur la terre, les remblais, les bruyères, lisière des bois, les rochers moussus de la plaine et des hauteurs. R. Grunewald, Erpel- dange, Bourscheid, Md. 1. c. 196. 2. (103) Peltigera malacea. {Duk/, Bot. gai. p. 598.) Syn. Peltidea malacea. (Acli. Syn. 240.) Thalle fipongieux, macrophyllin, largement lubé, étalé à folioles ascendantes d'ordinaire roulées, vert-olive sale ou vert- brunâtre, humecté vert-ble^iâtre, couche corticale épaisse, frayile- crévassée, noir par la confluence des nervures sporgieuses noirâtres, parsemé de rares interstices moins sombre, plus clair, glabre ou peu réticulé sur les bords. Apothécies circulaires, rousses-brunes, attachées verticalement au lobe thallin, à bord crénelé. Spores fusiformes, aciculaires, 4 et polyloculaires, incolores. Hab. Lieux ensoleillés parmi les mousses et les bruyères des Ardennes. H. Esch sur-Sûre. Md. 3. (104) Peltigera rufescens. (F. Fr. l. c. p. 46.) Syn Lichen rufescens (Neck. melh 79.) Peltidea rufescens. (Ach. metli. p. 28.) Peltigera canina S. coriacea. (Verfl. Licli. Bayern. 124.) Peltidea ulorrliiza. (Flk ,) Thalle presque coriace, largement foliacé, lacéré-lobé, étalé, adhérent, à bords, révolutés, souvent fixés, à tumentmn fin, gris jusqu'à gris-brunâtre, humecté gris-vert, glabre avec l'âge, brun-fauve jusqu'à brun-marron, roidc, à couche corticale crevassée, fragile, couvert en dessous d'un tomentum brun ou brun-pâle avec des interstices blanc de neige, veiné, réticulé, souvent un peu confuses vers le centre et à peu près nulles aux bords. Apothécies ascendantes, oblongues ou arrondies, souvent un peu repliées. Spores fusiformes, aciculaires, très- allongées, 3—5 cloisons. Hab. Bruyères, mardelles des bois. C. en plaine et eu montagne. Grunewald. Md, PELTIGERA. S'i Var. p. pohjdadyla. (Krplh. 1. c.) Syn. Peltigera polyd£.ctyla. (Hoff. D. F.) Apothécies nombreuses, ascendantes, recurvées à leur sommet. Hah. Avec l'espèce. R. 4. (105) Peltigera canina. {DC. FI. f. IL 406.) Syu. Lichen caninua. (L. Sp- 16I6.) — terrestris. (Lmk. FI. F. I, p, 517.) Pellidea canina. (Acb. Lich. univ. p. 517.) — leucorrhiza. (Florke.) Thalle presque coriace, largement foliacé, apprimé, blanc- gris ou yris-hrunâtre, humecté gris-vert, couvert d'un tomentmn blanchâtre, assez fugace, complètement blanchâtre en dessous, rarement brunâtre au centre, garni jusque sur les apothécies d'un réseau de veines blanchâtres ou brunâtres avec interstices concolores et de rhizines également blanchâtres, plus ou moins abondantes. Apothécies rouges ou brun-roux, arrondies ou allongées, ascendantes, à bord plus ou moins infléchi. Spores fusiformes, aciculaires, très-allongées, 2 — 4 cloisons, incolores. Hab . Bords des chemins, remblais et lisières des bois, CC. Autrefois spécifique contre la rage. Var. p. memhranacea. (Ach. L. univ. p. 518) Syn. Peltidea leucorrhiza. (Flk. D. L. 153.) Thalle plus apprimé contre le sol, segments peu imbriqués. Hab. R. avec l'espèce. 5. (106) Peltigera spuria. {DC. F. Fr. II, 406.) Syn. Lichen spurius. (Ach. Lich. 159.1 Peltigera pusilla. (Fw. Krb. S. S. G. p. 59.) — canina var. spuria. (Schœr. En. P. 21.) — — var. pusilla. (E. Fr. I. c 45.) — venosa var. 8. digitata. (Md. I. c. 198.) Thalle petit, presque coriace, à lobes courts^ ascendants, à tomentum fin, gris-cendré, roide, à couche corticale crevassée, blanche ou blanc-gris en dessous, à veines grosses, blanches- jaunâtres avec interstices blanc de neige, à fibrilles concolores nulles ou peu nombreuses. Lobes découpés, digités, plus étroits vers le sommet. Apothécies brun-rougeâtre, à bord crénelé, PELTIGERA. 84 — arrondies ou oblongues, enroulées en dessous. Spores fusiformes, très allongées, 4 ou polyloculaires, Hàb. Fauldes abandonnées, bords des fossés, chemins dans les bois. R. Altarbiisch (Rumelange), Baurabiisch (P'ayencerie), Fischbach. Md. l. c. p. 191. AC. Ardennes. Var. y. rufa* (Krplhb. 1. c.) Thalle sec, brun ou gris-brun-rougeâtre, à nervures brunes et anastomées en dessous. Hàb. Avec l'espèce. MuUerthal. Var. S. crispata. (Rhb. K. Fs. p. 308.) Syn. Peltidea undulata. (Del. herb.) Segments raccourcis à bord des lobes crépus. Hcib. Avec l'espèce. C. 6. (107) Peltigera polydactyla. {Eoff. pi. Lich. p. 15.) Syn. Lichen polydactylus. (Neck. meth. 85.) Peltidea polydactyla. (Ach. L. U. 519.) Peltigera raniiia var y. attenuata. ( Md, I. o. p. 198.) Thalle papyracé, largement foliacé, ascendant, brillant, lisse, bleu-gris ou gris-brun, humecté gris-vert, blanc ou noirâtre en dessous, lobes pluridivisés, les stériles arrondis, les fertiles courts, digités, couvert intérieurement d'un tomentum brun- noirâtre ou blanchâtre avec des interstices blanc, le réseau de veines réticulées n'est visible qu'au centre. Fibrilles noirâtres ouroussâtres, courtes, peu nombreuses. Apothécies ascendantes, arrondies, récurvées. rouge-brun, à bord trcs-étroit, crénelé, souvent repUé en dessous. Spores fusiformes, aciculaires, trcs- allongées, 4 ou polyseptées. Hab. Sur la terre entre les mousses en plein soleil AC. en Ardennes. G. Esch-sur-Sûre. Md. 7. (108) Peltigera horizontalis. {DC. FI. j. //, ào6) Syn. Lichen horizouialis. (L. Mant. I. L32.) Peltidea horizontalis. (Ach. Lich. univ. p. 515. pp.) — canina var. S. horizontalis. ^Md. I. c. 198.) Thalle coriace, de médiocre grandeur, à folioles étendues, à lobes larges, apprimé, légèrement fosseté, brillant, lisse, bleu- gris, gris-brun à brun-fauve, humecté vert-intense, brun-clair en dessous, blanchâtre au bord, souvent tout-à-fait blanc; PELTIGERA. — 85 - face inférieure réticulée par un réseau de veines noires ou brun-noir, plus pâle sur les bords avec de petits interstices blancs, pourvu çà et là de rhizines noires-brunes. Lobules courts, digltés. Apothécies horizontales, brunes ou brunes- rougeâtres, arrondies ou un peu oMongucs transversalement, à bord crénelé. Spores longues, fusif ormes, quadriloculaires. Hab. Sur la terre moussue, toits de chaume, au pied des arbres mardelles des bois et des fossés ombragés. C. en Ardennes. 8. (109) Peltigera venosa. {Hof. pi Lich. t. 6, f. 2.) gyn. Lii'heu venosus. (L. Sp 1615.) Phlebia venosa. (Wallr. Comp. III. 556.) Thalle coriace, très-petit, unifoUé, pâle-cendré ou glauque- cendré, lis.^e et brillant, émettant d'un centre commun des lobes ascendants, arrondis, légèrement incisés, le plus souvent entier, blanc en dessous et pourvu jusque sur les bords de fortes nervures noires ou brunes-noirâtres, rameuses et réunies à la base en une ou deux branches seulement, sans rJdsines. Apothécies arrondies, horizontales, brun-noir, à bords crénelés, larges, relativement à l'exiguïté. Spores brièvement fusiformes, 4septées. Hah. Terre un peu fraîche et ombragée, chemin creux. C. mais toujours en faibles colonies. Mullerthal, Feulen, etc., Fischbach, Fayen- cerie, Md. «O. fSolorIna. (Ack L. univ. 27, t. 1, f. 5, 6.) Thalle peu étendu, coriace, réticulé ou fibrilleux, inférieurement cortiqué par place sous lessorédies. Couche corticale formée de cellules elliptiques, sous laquelle se trouvent des gonidies vert-bleuâtre. Apothécies orhicu- laires, non- marginales, sessiles sur la face su2)é7-ieiire du thalle, à voile caduc. Thèques 4 — 8 spores. Spores grosses, ellipsoïdes-allongées, hiloculaires, hrimes. 1. (110) Solorina saccata. {Ach. univ. p. 149.) Syn. Lichen succatus. (L. FI. suée, n 1112.) Peitifiîra saccata. (DO. FI. Jl. '/(S ) Thalle papyracé, foliacé, plissé-scrobiculé, blanc-gris ou gris-vert, souvent blanc pruineux, liumecté vert-clair, blanchâtre en dessous, non-veiné, fibrilles blanches, à lobes arrondis. SOLORINA. — 86 — Lobes plats, apprimés, à bords ondulés. Apothécies d'abord à la surface et brun-clair, plus tard profondément scrobiculées, à disque plan, caduc, noir-brun. Spores à 4 dans le thèque, brunes, ellipsoïdes ou ellipsoïdes-allongées. Hab. Terres et rochers humides ombragés. R Esch-sur-Sûre. Famille VI. — UMBILICARIE-ffi. Thalle foliacé, cortiqué sur les deux côtés, fixé à son sub- stratum par un seul point central (ombilique). Apothécies simples ou plissées en rond, lécidéines. «1. Umblllraria. {Hof. Plant. Lich. 1790.) Thalle foliacé, monophylle^ plan, ombilique au centre, à bords lobés, incisés, crénelés et ordinairement percés çà et là, très-pustuleux sur toute sa surface ; brun- cendré, pâle en dessus, ou plus souvent cendré, pruineux sec, verdâtre étant frais et couvert particulièrement sur les bords de flocons isidioides, noir-fulgineux, non-fibrilleux en dessous et profondément aréole. Stratification régulière. Couche corticale celluleuse sur les deux côtés du thalle; la gonidiale mince, verdâtre; la médullaire lâchement arachnoïde à la superficie et chondroïde au centre, fila- ments recourbés au sommet. Apothécies le plus souvent simples, noires, à disque arrondi, d'abord concave, puis devenant planes et même convexes, à bord épais, rude au toucher. Paraphyses lâchement adhérentes Thèque à 1 — 2 spores. Spores solitaires, oblongues ou ellip- soides, à divisions murales, très-nombreuses., brun. Sper- mogonies globuleuses, éparses, papilliformes, noires. Arthrostérigmates. Spermaties courtes, cylindriques, à extrémités obtuses. 1. (111) Umbilicaria pustulata. {Hoff. l. c. t. 28, f. 2.) Syn. Lichen pustulatus. (L. Sp. 1617.) Lichenoides pustulatum. (Dill. Fi. m. 226.) Lassalia pustulata. (Merat. FI. Paris, éd. 4, 398.) Lecidia pustulata.*(Sch»r. Spic, 106, 190.) Gyropliora pustulata. (Ach, Lich. univ- p. 226 ) Caractère du genre. Hàb. Rochers schisteux, pierres isolées en plein soleil de l'Ar- denne. AC. GYROPHORA. — 0/ — »». Gyropliora. (Ach. Meth. 1803.) Thalle plan, foliacé, plus ou moins orbiculaire' monophylle ou polijphyUe, ombiliqué au centre^ ^ super- ficie égale, grisâtre^ brun-cendré ou noirâtre, nu ou pruineux en dessus, tantôt nu, tantôt fibrilleux en des- sous. Stratification régulière. Couche corticale continue des deux côtés, pseudoparenrhymafeuse en dessus^ com- posées de hyphes entrelacés, brièvement articulés en dessous. Gonidies vertes, formant une couche continue ou réunies en glomérules sous la couche corticale supé- rieure. Couche médullaire arachnoïde au centre. Apo- thécies noires, fortement plissées en rond. Paraphyses largement adhérentes entre elles, se désorganisant de bonne heure, dans quel cas les apothécies plus ou moins brissées ou fendillées, d'abord simples, paraiseent com- posées. Spores petites, 8^^, hyalines, simples, oblongues ou oblongues-ellipsoïdes. Spermogonies corcolores au thalle, papilliformes. Arthrostérigmates. Spermaties courtes cylindriques, à extrémité obtuses. I Thalle lisse G. densta □« 4 Thalle coriace 2 ^ I Thalle noir G. vellela n" 1 '^' I Thalle gris ou cendré en dessus 3 I Thalle plus ou moins pruineux ...... G. hirsuta no D Thalle non pruineux, vert brun cylindrique G. cylindrica n* 2 1. (112) Gyrophora vellea. (Ach. L. univ. p. 328.) Syn. Lichen velleus. (L. Sp. 1617.) Umbilicaria vellea. (F. Lich. eur. 357 ) Grjrophora vellea. var. spadochroa (Kbr. S. L. G. pp.) Thalle coriace, épais, monophylle. lisse ou finement aréole, noir en dessus, tout couvert de fibrilles noires. Apothécies im- marginées, d'abord planes, puis mi-convexes et fortement plissées, striées, à bord très mince, exclus finalement. Spores petites, ellipsoïdes, presque rondes, simples, d'abord jaunes, puis brunes, contenues dans des thèques en massue. Hab. Rochers del'Ardenne. RR. Stolzembourg. GYROPHORA. — 88 — 2. (113) Gyrophora cylindrica. {Ach. Meth. p. 1071.) Syn. Lichen cylindricus. (Lin. Amone,jll-264.) Gyrophora polymorphea. (Rhbh. Ildb. II, I. p. 16, Umbilicaria cylindrica. (Dub. Nid, Lich. Scand. p. 114. N. 5.) Thalle coriace, presque lisse, gris cendré, ou gri> brunâtre, avec bord noirâtre couleur de chair ou gris- rougeâtre en dessus ; plus en moins réticulé foncé, mince ou pleurophylle, à lobes sinués. Apothécies d'abord planes et à bords minces, puis convexiuscules et marginées de noir. Spores ellipsoïdes, petites, simples. Hab. Rochers et pierres. R. Adennes en amont de Kautenbach. 3. (114) Gyrophora hirsuta. {Ach. Meth. p. 109.) Syn. Lichen hirsutus. (Sw. in Nov. Ac Stockl. 1794, p. 97.) Gyrophora vellea v. hirsuta. (Rb. Hdbc. II. t. 46.) Umbilicaria hirsuta. (DO FI. F. II., 409.) — murina. (DC. fl. F. n. 1125.) Thalle papyracé, presque flasque, monophylle, glabre, à bords érodés, incisés, fendus, blanc-gris, pulvérulent et finement fissuré aréole en dessus, roux-clair à brun-noirâtre, ponctué de verrues fines, plus foncé vers l'ombilic, peu ou pas fibrilleux. Apo- thécies planes, souvent un peu convexes, fortement plissées, à bord mince. Spores petites, simples, hyalines, ellipsoïdes. Eàb. Rochers et pierres des collines et montagnes G. Esch-sur- Sûre, Md. Consp. Var. p. atrovirens. Md. Consp. 198. Syi. Umbiliscaria glabra. (DC. FI. F. n. 1117.) Lichen polyphyllns. (Lin. sp. 1618.) Hab. Diffère de l'espèce par ses lobes profonds et imbriqués. 4. (115) Gyrophora deusta. {Ach. Meth. 102.) Syn. Lichen deustus. (L. Sp. 1618) — flocculosus. (Wulf. in Jacq. Coll. III., 99 - 1789.) Umbrauclaria flocculosa. (Hoff. pi- Lich. t. 68.) Thalle mince, le plus souvent polyphylle et alors lobé, imbriqué, vert-brun ou vert-noirâtre, ridé, granuleux-farineux, à bords contournés, révoluiés. Apothécies apprimées, d'abord planes, puis voûtées, à disque plissé et à bord exclus à la tin. Spores allongées ou ellipsoïdes, parfois légèrement courbées. TJab. Rochers, pierres, par places et C. en Adennes. R. Sieben- schlôî (MuUerthal), Rhdt. GTROPHORA. — 89 — Subsectio II. — Pyrenocarin. Apothécies immergées dans le thalle, entourées d'un exci- pulum formé de la couche corticale du ihalle ; à centre (Thécium) gélatineux, cendré, luride ou brun, rétréci au sommet, recouvert d'une première couche (Epithécium) pâle, mem- braneuse, incolore, à l'extérieur de laquelle (Périthécium) se trouve une couche noire-foncée, perforée. FaMiLLE VI. ENDOGARPE.ffi. Thalle /o^mcé, ombiliqué. cortiqué sur les deux faces, mono- phylle ou polyphylle, souvent lobé. Hypothalle nul. Apothécies profondément immergées dans le thalle. 93. JBndOCarpon. {Hedw. stirp. crypt.II, 56, t. 20, pp.) Thalle composé de simples squames agrégées ou solitaires, peltées, monophylle ou polyphylle, cortiqué su7^ les deux faces, foliacé, membraneux dans les grandes espèces; du reste assez variable dans ses formes et ses dimensions. Hypothalle nul. Apothécies noirâtres ou noir-foncé, plus ou moins profondément immergées dans le thalle. Paraphyses nulles ou peu distinctes. Spores par 8 dans le thèque^ simples, hyalines. Spermogonies punctiformes, renfermant des spermaties cylindriques sur des stérigmates articulés, Arthrostérigmates. 1. (116) Endocarpon miniatum. {Ach. Lich. univ. p. 302.) Sjn. Lichen miniatus. (L. Sp. 1617 ) — leptophilus. (Sm.) Demartocarpon miniatnm. (H. Lich. Boh. p. 66.) Thalle monophylle, circulaire, roide, brun-roussâtre ou gris- brun, recouvert d'une pruine blanc-grisâtre, finement ponctué, glabre et de couleur pâle-roussâtre ou un peu vermillonné en dessous, à bords flexueux, entiers ou inégalement lobés, ça et là à lobes conchyliformes. Apothécies petites, brun-noir ou roussâtre avec l'âge plus ou moins arrondies. Périthécium noir, plan ou peu proéminent, épais. Epithécium pâle, mem- braneux ou couleur de cire. Thécium gélatineux, cendré ou un peu coloré, pyriforme au sommet. Paraphyses à peu près ENDOCARPON. — 90 — indistinctes. Thèques peu nombreuses, claviïormes, allongées, atténuées à la base. Spores simples, S^^, ovoïdes ou ellipsoïdes, hyalines, disposées à peu près sans ordre dans les thèques. Spermogonies nombreuses, ovoïdes, petites. Arthrostérigmates. Spermaties cylindriques. Hab . Pierres, rochers humides ou périodiquement inondés . Rives delà Moselle. Sch. 111 — 106 n 2,34 Âhn ! MuUerthal ! AR. Ardennes. Lellingen, Vianden. Gemiind. Rs. Esch-s.-S. Md. Consp, 198. Var. p. complicatum. (E. p. 232.) Syn. Lichen oomplieatus. (Schœr En.) Endocarpon lomplicatum - fAch. L. U. 303.) — Weberi. (Wall. Oomp. 317.) Thalle polyphylle en forme de gazon ou lobé, imbriqué. Lobes ascendants, d'ordinairement de couleur plus foncé. Hab. Rochers aux bords de la Moselle (E. Meth. Il, 90). Ardennes, Hosingen, Lieler, etc. Rs. Var. y. aquaticum. (Schœr En. p. i?32.) Syn. Lichen aquaticum. (Weis. crypt. Got. 77.) Platyema aquaticum. (Hoff. pi. Eich t. 45.) Thalle cespiteux, à lobes imbriqués, lobes du centre in- volutés, planes sur laphériphérie. Hab. Pierres immergées dans les ruisseaux des Ardennes. AR. par place et fugace, Schlambach (Hupperdange). Rs. 94. Ijenormaadia . (Del Herb.) Thalle squameux, monophyllc^ non cortiqiié en dessous. Squames minces, arrondies, discoïdes. Apo- thécies immergées dans le thalle, noir-foncé, très-petites. Périthécium noir-foncé. Thécium gélatineux, cendré- livide ou brun, rétréci au sommet en forme d'amphore. Paraphyses nulles Spores bi- ou multiseptées, hyalines, cylindriques, oblongues. Spermogonies inconnues. 1. (117) Lenormandla Jungermanise. {Del. in Desmar. P> . crypt. 1144.) Syn. Kndoearpon pulchellum. (Krh. Syn. Lie . Germ. p. 101.' Lenormandia pulchella (Mass. Sched. ent. i^H.) Normandina pnlchella. (Hook. B. FI. p. 156.) — Jungormani.T. (Nyl. Essai, emend Mcn. 191.) Verrucaria pulchella, (Bor. En. bni. bupp.) LENORMANDIA. 91 - Thalle squameux, mince, presque cartilagineux, d'abord entier, arrondi ou réniforme, plus tard lâchement lobé, con- chyliforme ou à bord réfléchi, tout autour plus pâle, auriculé, gris-blanc ou gris-bleuâtre, couvert de sorédies, concolore en dessous, à la lin un peu tibrilleux. Apothécies petites, rares, noir-foncé, solitaires sur chaque squame. Paraphyses nulles ou à peu près. Spores 6 — 8 par thèque, hyalines ou un peu brunies, oblongues, cylindriques ou sublinéaires, souvent un peu courbées. Hab. Tronc d'arbres couverts de mousses et de jangermannes. Sur Frunellaria au Friedbùsch (Diekirch). Sectio m. — LWHENES KRYOBLASTY. Krb. Thalle plus ou moins crustacés cohérent par toute la face inférieure. Subsectio I. — Discocarpi. Disque circulaire, plan, d'abord fermé, puis s'ouvront plus ou moins. Famille VIII. — PANNARIE-ffi. Thalle microphylle, squametix-crustacé, cortiqué sur les deux faces, Gonidies bleu- vert. Apothécies ayant leur exipulum propre, marginé plus ou moins par le thalle. iè&. Pannaria. (Dd. herb. pp.) Thallo granuleux, écaillnux, membraneux, devenant crustacé ou foliacé^ lacinié, radié de la circonférence au centre^ sur prothalle persistant, toujours visible, bleu- noirâtre. Couche gonidiale, composée de goniraies hya- lines ou d'un vert-pâle, bleuâtre, tantôt solitaires^ tantôt sinuées par 3 — 4 ou 5 (monoliforme). Apothécies léca- norines ou lécidéines, devenant quelquefois biatorinées. Spores 8"^, hyalines, ovoïdes-ellipsoïdes^ simpleSj h épisporium lisse. Spermogonies ponctiformes, immergées dans le thalle^ émettant des stérigraates articulées de spermaties droites^ cylindriques. I Thalle entièrement crustacé, granulé 2 ■ I Thalle squameux P. microphylla n» 2 PANNARIA. — 92 — I Thalle cendré, grisâtre ou bleuâtre P. brnnea no 1 ■ I Thalle noir en dessous 3 Thalle squameux P. microphylla n» 2 3. Thalle foliacé au moins à la circonférence, bleuâtre ou conco- lore en dessous 4 j Thalle plissé en dessus, bleuâtre en dessous P. plnmbea no 3 * I Thalle non plissé, k peu près concolore en dessous .... 5 j Apothécies lécanorines, rouge-brun ... P. rubiginosa n" 6 ■ I Apothécies nombreuses, sorédies bleuâtre. . P. conoplea n» 4 1. (118) Pannaria brunea. {Mass. Rie. p. 115.) Syn. Patellaria subulosa CC. edactylla, (Wall. Com. 432 Lecanora brunea. (Ach. L. univ. p. 193.) Parmelia brunea. Ach. Melb. p. 180.) Pannaria subulosa. (Nyl. L. se. p. 125.) Pannaria nebulosa (Nyl. T. f. II, p. 350.) Thalle mycrophillin-squameux, hleuâtre ou gris-verdâtre^ un peu verdâtre étant frais, profondément lacéré^ formant une couche écailleme-granuleuse. Granulations rudes, épaisses à bord crénelé, granulé, souvent subascendant et simulant de petites squames. Protothalle noir. Apothécies brunes, brun- roussutre, immergées dans le thalle, changeant avec l'âge, planes ou convexiuscules à bord nu. Spores 8"®, hyalines, ellipsoïdes ou oblongues simples. Hah. Terre nue humide, bruyère, mardelle des bois, remblais sous bois, rochers moussus de l'Ardenne. AC. par place. Environ d'Echter- nach, Rhdt. 2r (119) Pannaria microphylla. {Massai. Rup. p, 11.2.) Syn. Liclien -uicrophyllus. (Sw. Ac(. Holm. 1791, p. 301.) Lecidia microphylla. (Aot 115, p, 53.) Colleina microphyllum. (DC. FI. Fr. II, 381.) Biatora microi>hylla (Rabht. Hdbch. II. 1, 91.) Parmelia microphylla. (Fr Lichen sp. p. 91.) Patellaria microphylla. (Wallr. Comp. WS) Thalle microphyllin à squames carilayineuses, crénelées, imbriquées, de couleur variable, gris-cendré jusqu'à gris-brun et noirâtre séricié en une croûte épaisse, profondément fissurée, parfois un peu farineuse. Protothalle noir. Apothécies sessiles, brunes ou roussâtres, d'abord planes et contournées d'un rebord Ihallin crénelé, mais de bonne heure convexes inimarginces, parfois même un peu difformes; pâles ou blanches à l'intérieur. Spores 8"^' hyalines, simples, ellipsoïdes, non marginées. PANNARIA. — 93 — Hab. Rochers de l'Ardenne AC. Terre nue, troncs d'arbres. Eisenbourg, Md. 3. (120) Pannana plumbea. {Nyl. Prod. Lich. Gall. p. 06.) Syn. Lichen plumbeus. (Li{;ht. scot. 82C ) Imbriiaria plumbea ([). 0. H. F. II, 391.) Iiubricaria cœrulescens, (var. B sulmarginata- Md. Byd. V, 197.) Parmelia plumbea. (Ach. herb. suce p. 400.) Cococarpia plumbea. (Nyl. Lich. Scaml. p. 128 ) Thalle membraneux, suhraynophjle, arrondi, irrégulière- ment plissé, rugueux, veruqueux au centre ou même comme squameux, plissé en rayonnant cendré-livide ou plombé en dessus, tomenteux, feuillus plus ou moins bleuâtre en dessous^ à bord et divisions plus larges, planes, appliquées, laciniées, lobées, arrondies et crénelées à l'extrémité. Hypothalîe bleuâtre. Apothécies testacées roussâtres ou brunes, planes ou convexius- cules, entourés d'un rebord pâle blanchâtre disparaissant avec l'âge. Spores 8°'', hyalines, ellipsoïdes, simples. Hab. Vieux arbres près Diekirch. Md. 4. 121) Pannana conoplea. (Ach.) Syn. Licheu lanuginosus (Hoff. Enum. S2, t. H.) Lichen cujruleo-badius. (Sch. crypi. herb. Cent- II, 91.) Irabricaria ca-rulescens. (DO. PI. F. Il, 390.) Patmelia conoplea (Ach. Fr.) Paunaria rubiginosa, var. conoplea. (Krbr. Sy. 105.) Pannaria rubiginosa cœrulea badia. fSch. spic.) Thalle d'abord foliacé, membraneux, adhérent gris-ver- dâtre, à l'état frais jaunâtre-pâle, sale à l'état sec, s'épanouis- sant en sorédies nombreuses bleuâtres et par la suite devenant granulées crustacées ; bord lobé en éventail. Protothalle bleu- noir. Apothécies sessiles lécanorines, planes, rousses-brunes, à disque plan, mince, persistant et à bord granulé. Spores ellipsoïdes allongées, uniloculaires. Hab. Vieux hêtres, Diekirch Md. 5. (122) Pannaria rubiginosa. {Nyl. Lich. Scand. 122.) Syn. Lichen cœrulescens. (Huds. Aug. 571.) Imbricaria cœrulescens. (DC. F. fr. II, p. 390) Parmelia rubiginosa. (Ach. Lich. 467. j Thalle foliacé, membraneux à la circonférence, irrégulière- ment squameux, imbriqué ou granulé au centre, glauque-livide ou pâle en dessus, spongieux et bleu noirâtre en dessous, la- t>ANNARlA. 94 cinié à la circonférence, à laciniures rapprochées, incisées- lobées, et plus ou moins crénelées, à bord crénelé ou crispé ; librilleuses, spongieuses en dessous et à peu près conco- lores. Apothécies lécanorines rousses-brun, à bord thallin blanchâtre, crénelé, planes ou planiuscules, en grande partie centrales, plus ou moins déformées vers l'axe. Spores 8"^, el- lipsoïdes, un peu fusiformes, acutiuscules aux deux bouts. Hab. Ecorces de vieux arbres, entre les mousses: Diekirch Md. Famille IX. — LECANORB^. Thalle passant tous les intermédiaires entre la forme foliacée jusqu'à celle crustacée, uniforme, toujours adhérent au substratum par des fibres médullaires. Apothécies d'abord fermées, ensuite souvent élargies en disque, à exsipulum renfermant des gonidies. Paraphyses serrées, dressées peu ou /jas ramuleiix. Sectio I. — PLACODINEjE. Thalle microphyllin, squameux ou crustacé au centre et lohé vers la circonférence. Apothécies scutelliformes ou disci- formes. 9B« JPisor4»iiia. (Ach. emend.) Thalle composé de squames ou écailles, plus ou moins régulièrement orbiculaire, d'ordinaire fissuré, aréole au centre et rayonnant Gonidies vert clair. Protothalle nul. Apothécies à exsipulum double, lécanorines d'abord fermées, plus ou moins immergées ensuite proéminentes et ouvertes. Spores 8"^, simples avec enveloppe verru- queuse, hyaline. Spermogonies punctiformes renfermant de stérigmates à articulations nombreuses et des sper- maties cylindriques, très longues, d'ordinaire recourbées. I Thalle formé de petites squames 3 Thalle formé de grandes squames 2 Thalle homogène, apothécies à bord granulé, crennelé, persistant 2. P. hypnoruni n» 1 Thalle stratifié, apothécies à bord entier ou à peu près . . 3 I Squames blanches en dessous P. fnlgeus no 3 Squames brun foncé en dessous P. crassum n» 2 PSOROMA. — 95 1. (123) Psoroma hypnorum. {Nyl. L. se. p. 121.) Syn. Lichen liypnoi'um. iWulf. Jacq. Coll. 4, p. 233.) Lichen spibryon. (Ach. Lin. 79.) Patellaria hypnorum. (De. FI. p. II, 3G2 ) Courtnisf-a hypnorum. (Md. Byd. V, 193 ) 1) Parraelia hypnorum (E. Fr-, Lich. Kurp. p. 98.1 Lec.uiora hypnorum. (Ach. syst. p. 193.) Pannaria hypnorum. (Krlt. Sy. L. G. 108.) Thalle formé de petites squames imbriquées ou éparses, gris brun ou jaunâtre brun, à bord crénelé, subgranulé, plus pâle en dessous. Gonidies vertes. Apothécies rousses ou bru- nâtres, sessiles, d'abord urcéolées, puis planiuscules, à disque rouge brun entourées d'un rebord thallin élevé, crénelé ou granulé, persistant. Paraphyses grêles, lâchement cohérentes. Spores 8"^, hyallines, simples, ellipsoïdes ou largement ovoïdes, souvent un peu aiguës aux extrémités. Arthrostérigmates . Hab. Terres nues ou peu moussues en plein soleil C. Fischbach Blascheid Md. ') Marchand L. (1807 tl843) de Luxembourg créa en 1830 le genre Courtoisia et le publia dans Bijdragen tôt de natuurkundege Weten- schappen, verzameld door H. C Van Hall, W. Vrolik en G. J. Mulder. Ve partie 1830. p. 193. Amsterdam. Voici son diagnose : GENUS IX, COURTOISIA (Md. Consp. 193, 1830 ) Crusta solidiuscula; scutillse membranaceae, sessiles, margine crusta conîormi cinctse, disco versicolor. Dédié à son ami le D' R. Courtois, professeur à l'université de Liège et collaborateur du floriste Lejeune de Spa. Si nous signalons ce genre, c'est qu'aucun floriste n'en a, à notre connaissance jamais parlé, le recueil où il a été publié étant restreint à la patrie de la langue batave. Il renferme les espèces suivantes : Courtoisia exigua. (Md. 1. c ) ^ Syn. Rinodina exigua. (Ach. 1793.) R. metobolico (F. 1845,) Courtoisia effusa. (Md. 1 c.) Syn. Parmelia effusa. (DC. fl. F. 916.) Courtoisia candelaris. (Md. 1. c.) Syn. Patellaria candelaris (DC. Fl. f. no 976.) Courtoisia rubra. (Md. 1 c.) Syn. Phyalopis rubra (Hff.) Courtoisia hypnorum. (Md 1. c.) Syn. Lecanora hypnorum. (DO. fl. p. 983. Courtoisia subfusca. (Md. 1. c ) Syr. Lichen subfuscus. (L. spec. 1609,) Courtoisia tephromelas. (Md. L c.) Syn. Verrucaria atra. (Hff. 1. c.) Courtoisia dispersa (Md. 1. c.) Syn. Palellaria dispersa. (DC. Fl. f. 986.) Courtoisia angulosa. (Md. l. c ) Syn. Lichen angulosa i^DC. l. c. 989) PSOROMA. - Ô6 — 2. (124) Psoroma crassum. {Massai. Bich. p. 18 et 26) Sjn. Lichen crassus. (Huds. Angl. p. 430.) Lichen cartilagineus. (Lobk. Die p. III, 480.) Lichen laqueatus. (Jacq. Coll. III, p. 109,) Lichen cœspitosus. (Vill. Dauph. III, 976.) Squamaria crassa. (DO. FI., F. II, 375.) Lecanora crasita. (Ach. p, 413.) Parmelia craitsa. (Ach. metb. 183.) Thalle grande de couleur diverse, pâle-livide, jaune-pâle ou blanc-verdâtre en dessus, blanc en dessous, épais, squameux. Squames irrégulièrement imbriquées, déprimées, lobées, cré- nelées ou arrondies, blanches au bord et brun foncé en des- sous. Apothécies rouge-brun, planes ou convexiscules, entourées d'un rebord entier, élevé, refoulé à la fin par le disque. Para- physes cohérentes. Spores ovoïdes-ellipsoïdes, 8"«, hyalines, simples. Stérigmates simples. Spermaties aciculaires, allongées, courbées en cercle. Hab, Terre et mousse des calcaires de la Moselle et près d'Ech- ternach. Rht. 3. (125) Psoroma fulgens. {Mass. Rie. p. 21 et 33.) Syn. Lichen fulgens. (Ach. Lich. 112.) Lichen ictomus. (Hedwig II, p. 60.) Lichen friabilis. (Vill. Dauph. III, 9791, 55.) Pspora citrina. (Hoff. pi- Lich. 4652.) Palellaria fulgens. (Will. Comp. 391.) Placodium fulgens. (DC. FI. Fr. II, 378.) Parmelia fulgens. (Ach. 1. c. 437.) Lecidia friabilis, a fulgens. (Rhb. Hdb. II, 1, p. 40.) Thalle orbiculaire, étendu, en rosette, lobé, rayonnant à la circonférence, jaune-pâle ou citrin, souvent un peu pulvérulent à l'état sec, blanc en dessous. Lobes centraux pressés, flexueux subimbriqués, ceux de la circonférence laciniés, appliqués, convexes. Apothécies orange ou rouge orangé, à disque plan ou convexiuscule, bord thallin pâle, concolore au thalle, d'abord entier et élevé, puis crénelé et plus ou moins refoulé vers le disque. Paraphyses grêles. Spores 8"^ hyalines, ellipsoïdes, simples. Arthrostérigmates. Spermaties courtes, subellipsoïdes, droites, Hab. Terres et mousses sur le calcaire. R. plâtre dans les vignes du Scheuerhof 1 AMPHILOMA. — 97 — tu* Amphiloma. {Nyl Prod. p. 69.) Thalle membraneux, moux, submonophylle, composé au hord de lobes pressés, imbriqués, granulé^ pulvérulent au centre. Rypothalle 'persistant^ tomenteux, hleu noirâtre. Couche goiiidiale composée de grains gonidiaux. Goni- dies vert clair. Spores et Spermogonies inconnues. 1. (126) Amphiloma lanuginosum. {Nyl. Prod. p. 69.) Syn. Lichen lanuginosus. (Hotl. Enum. 82.) Lichen membranaceus. (Diks. Cryt. II, p, 21.) Parmelia lanuginosa. (Anh. mitt. 207.) Imbricaria lanuginosa. (DO. FI. F. III. 188.) Thalle membraneux, foliacé, adhérent, ondulé, ridé au centre, pulvérulent, granulé par la diffusion de sorédies blanches, voûté, lobé sur le bord, jaune-blanchâtre sur un protothalle bleu-noirâtre. Apothécies d'après E. Fries, scutelliformes, rousses brunes, à bord poassiéreux. f/^«6. Terres et rochers moussus des bois ombragés des Ardennes, C. »8. Gasparrinia* (Tomab. 1849.) Thalle jaune-orange ou rouge brique^ le plus sou- vent crustacé au centre, lobé <\ la circonférence, intime- ment adhérent à son substratum. Coucbe corticale pseudo- parenchymateuse, manquant en partie en dessous. Apo- thécies concolores d'abord scutelliformes, ensuite discoïdes, disséminées sur le tballe. Spores à 8 par thèque, pola- riloculaireSj hyalines. Spermogonies dans le thalle de verrues concolores. Sterigmates articulés dégageant des spermaties petites, cylindriques. Lobes à lacinures étroites, dichotomes ... G. elegans no 1 » » arrondies en dessus. . G. mnrorum n» 2 » » arrondies plates ... G. candicans n* 3 1. (127) Gasparrinia elegans. (Lie. Krbr. L. S. G. 110 cm.) Syn. Lichen elogans, (Aoh. Lich. 102.) Plaeodiura elegans. (DC. FI. Fr. II, 379.) Lecanora - (Ach. Lich. uni. 435.) Parmelia — (E. Fr. 1. c. p. 114.) Amphiloma — (Krb. Syst. L. Germ. 110.) Xanthoria — (Th. Fr. Lich. Arct. p. 69.) Oaloplaca — (Th. Fr. Lich. Scand. p. 168.) 6ASPARRINIA. — 98 — Thalle orbiculaire, en rosette apprimée, faiblement adhé- rente à son suhstratum^ cortiqué des deux côtés, rouge jaunâtre^ nu, lobé, lacinié, à laciniures étroites, linéaires^ dichotomes plus ou moins cylindriques. Apothécies lécanorines, centripètes ou un peu éparses, concolores au thalle, d'abord concaves, puis planiuscules, flexueuses ou déformées à la fin. Spores hyalines, 8"^, ovoïdes, ellipsoïdes^ polariloculaires. Spermaties ellipsoïdes. Hah. Murs, rochers, ardoises des toits, etc., des Ardennes AC. Var. §. tennis. (Wahlbg.) Thalle petite rouge vermillon, à lobes isolés très étroits. Hàb. Rochers, ardoises des toits. C. 2, (128) Gasparrinia murorum. (Tornab.) Syn. Lichen murorum. (Hoff. Enum. c. 3. t. 912.) Psora sazicola. (Hoff- pi. Licb. 1. 17.) Placodium murornra. (DC. FI. F. II, 378.) Parmelia — (Fr. L. S. 215.) Lecanora — (Schaer. En. 63.) Oaloplaca -- (Th. Fr. L. uui. p. 170.) Amphiloma — (Krb. Sy. Licb. Ger. p. 111.) Thalle orbiculaire apprimé, jaune orangé, pâle jaunâtre citron ou même vermillonné, souvent pruineux, rayonnant à la circonférence, crustacé-verruqueuv au centre, foliacé sur les bords. Apothécies nombreuses jaune-orangé ou vermillonné comme le thalle, d'abord à disque immergé, ensuite proéminents à bords entiers. Paraphyses claviformes, un peu articulées au sommet. Spores hyahnes, 8"^, polariloculaires, ellipsoïdes ou oblongues, jamais renflées au miheu. Hab. Murs, ardoises des toits, pierres, rochers. Md. Consp. 195. C. en plaine et sur les hauteurs. R. corticole. Var. p. miniata. (Hoff. pi. hch. t. 60. f. 1.) Thalle plus petit, rouge vermillonné, non pruineux. Hab. Avec l'espèce. 3. (129) Gasparrinia candicans.(Z)ecÂ;. Crypt. III. 13 t. 9f. 57.) Syn. Lichen candicans. (Dck. 1. c.) Placodium — (Duby Bot. Gall. 661.) Parmelia - (E. Fr. 1. c. p. 1257.) Lecanora — (Scbaer. En. p. 39 n. 91.) Ricasola — (Mass. Mem. p. 47.) Ampiiloma - .Krb. S. L. G. 123,) GASt>ARRINIA. — 99 — Thalle petit, étroitement adhérent, orbiculaire, bîanc intense, rayons de la circonférence larges, aplanis, à lobes plans, arrondis, créneléa sur le pourtour, protothalle nul. Apothécies lécunorines, noir-hrunâtre, souvent pruineuses, adnées, planiuscules, d'abord closes, plus tard à disque caduc, fuyant, immarginé. Spores hyalines, ellipsoïdes, 8"® , souvent uni- septées, petites, dyblastites. Hab. Rochers calcaires de la Moselle. R. Deisermilhl T. 99. Placodlum. {IIUl p. p.) Thalle écailleux ou crustacé au centre et foliacé à la circonférence, adhérent à son substratura. Apothécies lécanorines, jaune ou brunâtre, à bord thallin. Para- physes libres^ souvent renflées au sommet. Spores 8"*, ellipsoïdes, simples^ hyalines. Spermogonies immergées renfermant des spermaties de formes diverses elliptiques ou basilaires. I Thalle squameux 2 ■ I Thalle lobé rayonnant à la circonférence 4 Thalle homogène, apothécies à bord thallin persistant. P. gypsaceam n" 2 Thalle stratifié, apothécies à bord entier ou à peu près . . 8 Sq uames blanches en dessous P. lentigernm n» 1 — foncées en dessous P. crassnm n* 5 I Thalle plus ou moins jaunâtre 5 Thalle cendré-blanchâtre • I Thalle jaune pâle P. saxicolam n» 3 Thalle jaune citron P. falgens n° 8 I Thalle céphalodé P. gelidnm n» 7 Thalle non céphalodé 7 I Apothécies à bords entiers P. circinatnm no 6 * I Apothécies à bords ondulés P. albescens n» 4 1. (130) Placodium lentigerum. {Besp. FI. du Maine p. 383.) Syn. Lichen lentigerus (Web. Spic. p. 192.) Psora lentigera. (Hoif. pi. Lich. t. 48.) Squamaria lentigera- (DC. FI. f. Il, 376.) Parmelia - (E. Fr. 1. c. 119.) Lecanora — (Ach. Lich. uniy. 171.) — crassa, var. lentigera. (Rhth. Hand. II, p. 43.) Thalle assez épais, suborbiculaire, monophylle, crustacé. PLACODIUM. — 100 — vert-hlanchcUre, pruineux en dessus, blanc en dessous. Squames centrales imbriquées, fendillées, parfois subaréolées, celles de la circonférence distinctes, arrondies ou irrégulièrement flexueuses, à bord appliqué ou relevé çà et là. Apothécies sessiles, pâle testacé ou un peu brunies, planes ou planiuscules. à bord thallin persistant, entier ou à peu près. Paraphyses adhérentes. Spores hyalines, allongées, ellipsoïdes, simples. Spermaties très allongées, courbées en cercle. Stérigmates simples. Hah. Terre nue, moussue des calcaires de la Moselle. Mersch D. Fit. 2. (131) Placodium gypsaceum. {Mass. Rich. p. 23.) Syn. Lichen gypsaceus. (Sm. in Traus. linn I. 81, t. 4, f. 2.) — tartareus. (Jacq. call. IV, p. !:41.) — fragilis. (Scop. Carn. II, p. 1402.) Squamaria Smithii. (DC. FI. Fr. II, 375. Md. Consp. 195.) Parmelia — (Wall. Comp. 476.) Lecanora — (Ach. Laur. en st. FI. II, H. 24.) Psoroma gypsaceum. (Krb. Sy. Lich. germ. 120.) Thalle épais, crustacé, écailleux-squameux. Squames isolées, planes ou cotivexinscules, vert-jaunâtre ou vert-brunâtre en des- sus, marginé, blanc-brun en dessous. Apothécies enfoncées entre les squames, planes, apprimées, à disque d'abord pruineux et bord thallin épais, persistant. Spores allongées, ellipsoïdes. Spermaties comme celles de P. lentigerum. Hab. Pierres calcaires et terres gypseuses. Echternach, Boilendorf. Md. 3. (132) Placodium saxicolum. {Mass. Rie. p. 23) \ Syn. Lichen saxicolus. (Poil, Pal. Il/, p. 225 ) — muralis. (Iloff. En. t. II. p. 1.) Psora muralis. (Hoff- Lich. t. I6, p, 1.) Lichen ochroleucus. (Wulff. Jacq. coll. II, p. 192.) Placodium ochroleucum (DO. FI. Fr. II, 379.) Parmelia muralis, var. a. ochroleuca. (Sch. Sple. 417.) — saxicola. (E. Fr. 1. c. p. 120.) Squamaria saxicola. (Nyl. L. se. p. 133.) Lecanora — (Ach. L. se. p. 431.) Placodium saxicolum. (Krb. S. L. G. 115.) Thalle apprimé, très étroitement adhérent, presque mem- braneux, jaune pâle roussâtre ou un peu verdâtre, non 2yr;iineux, rayonnant à la rirconférenee, à centre aréole, verruqueux ou sub- squameux, inégal, lobé-lacinié, laciniures du bord plus régu- lières, appliquées, lobées ou simplement crénelées, aplanies ou PLACODIUM. — 101 — tm peu plissécSy tantôt contigues et tantôt distantes. Apothécies rousses testacées, généralement rassemblées au centre et parfois le couvrant presque tout entier; d'abord concaves, puis planes et même un peu convexes, arrondies, à disque jaune brunâtre jusqu'à brun foncé et à bord mince, denté-ondulé Paraphyses filiformes, adhérentes. Spores 8°^ , hyalines, ellipsoïdes, simples. Spermaties aciculaires, courbées en cercle. Hah. Rochers, pierres calcaires, tuiles, murs, en plaine et mon- tagnes, sur les écorces et le bois. R. Sichenhof Lohs. Var. p. riparium. (Flw. L. FI. S.) Thalle blanc jaunâtre clair. C'est la forme saxicole dans l'eau. 4. (133) Placodium albescens. {DG. FI. F. II, 380.) Syn. Lichen albescens. (Ach. Lich. 101.) Psora — (Hoff. germ. 165.) Lecanora galactina. (Mann. Lich. Boh. p. 63.) — muralis, var. galactina (Rbhd. Hdbch. II. c p. 42.) Thalle apprimé, tartareux, pulvérulent, blanc gris ou blanc jaunâtre, au centre épais-crustacé, verruqueux fissuré, rayonnant vers le bord, lobé, à lobes plissés-serrés, linéaires, peu élargi au sommet, arrondi, profondément fendu, blanchâtre en dessous. Apothécies ramulacées vers le centre, recouvrant souvent tout le thalle, à disque blanc, couleur chair livide ou bleu grisâtre, nu ou à peih'e pruineux et à bord ondulé-denté, persistant. Spores allongées ellipsoïdes, Spermaties fines, courbées çà et là. Hab. Mortiers, murs, pierres, rochers calcaires de la plaine et des hauteurs. C. Var. p. dimhmta. (Stenh. Lich. Suc. etc. 109.) Thalle mince, souvent poussiéreux. Apothécies immergées, plus petites, à disque plus foncé, brun. Même habitation que le type mais plus C. Var. y. galactina. (Ach. L. U. 307.) Thalle épais à bord lobé. Apothécies adprescées avec disque plus clair. Hab. Avec l'espèce. PLACODIUM. — 102 — 5. (134) Placodium crassum. (DC. FI. fr. II, 175,) Syn. Lichen orassus. (Huds. angl. II, 330.) Lecanora crassa. (Schaer. Kn. ^38 n. 8.) Squamaria — (DC. FI. f. 1. c.) Psoroma (Krb. S. L G. p. 119.) Thalle grand, pâle livide, jaune-pâle ou blanc-verdâtre, épais, sqtiametix. Squames irrégulièrement imbriquées, dépri- mées, lobées, crénelées ou subarrondies, blanches au bord et brunes ou roussâtres en dessous. Apothécies rousses fauves, planes ou convexiuscules, entourées d'un rebord entier, élevé, refoulé à la fin par le disque. Paraphyses cohérentes. Spores ovoïdes, ellipsoïdes, 8"«, hyalines, simples. Stérigmates simples. Spermaties aciculaires, courbées en cercle. Hab. Sur la terre et les mousses des terrains calcaires. A. R. Sichenhof, Lohs. 6. (135) Placodium circinatum. (Krb. S. L. G., p. 114.) Syn. Lichen circinatus. (Père, in Ust. Aun. d. Trut. SI. VII, p. 25.) — radiosus. (Hoff. En. t. 4, 15.) — - (Lmk. Dict. III, 450.) ' — subimbricatus (Rehl. Tat. p. 427.) Placodium radiosum. (DC FI. F. 1I,|.380.) — candicans. (Duby. Bot. gai. 661.) Lecanora radiosa, var. a. circinata- (Schœr. En. 61.) — circinata. (Ach. L. univ. p. 425) Parmelia — (Act. meth., p. 109.) Amphiloma candicans. (Kbr. S. L. G. p. 113.) Squamaria candicans. (Ane. Col p. 47 Thalle étroitement adhérent, orbiculaire, tartareux, parfois un peu farineux, blanc cendré, crustacé au centre, verruqneux aréole, plissé, lobé, rayonnant au bord, à bord très développé. Lobes petits, presque plan, légèrement ondulés-crénelés. Apothé- cies nombreuses, immergées, planes ou concaves, à disque plan, brun noirâtre, nu. Bord thallin entier, flexueux, persistant- Paraphyses assez fortes, souvent distinctement articulées. Spores ellipsoïdes, 8°* , hyalines, simples. Stérigmates simples ou peu ramifiées, mais sans articulation. Spermaties droites bacteri- formes. Hàb. Murs, pierres, rochers, calcaires, Pulferinuhl, Puttlange et Diekirch, Md. Consp. 195. Sichenhof, Lohs. et schistes de l'Ardennes 7. (136) Placodium gelidum. {Krb. L S. G. 117.) Syn. Lichen gelidus. (L. Mant. 1335.) Lecanora gelida. (Scbser. En. p. 60 à 115.) PLACODIUM. — 103 — Parmelik gelida. (E. F. Lich. E. p. 1045.) Squsmaria — (Dbj. Bot. gai- p. 659) Thalle blanc-sale ou pâle cendré^ mince, orbiculaire, net- tement délimité, fortement adhérent, lobé, rayonnant à la cir- conférence, le centre est fendillé, aréole ou granulé, inégal; les divisions du pourtour étroites, convexes à l'extrémité, soiwtnt sorédifères, son centre porte une ou plusieurs grosses céphalodies, brunes, aplaties, fendillées. Apothécies d'un jaune clair ou rougeâtre, planes ou planiuscules, à rebord thallin élevé, épais très entier. Paraphyses grêles, capillaires, lâche- ment cohérentes un peu entrelacées. Thèques claviformes. Spores 8"^ , ovales, ellipsoïdes, hyalines, à membranes minces, simples, disposées sur un seul rang de' thèques. Stérigmates simples, spermaties aciculaires, courbées en cercle. Hab. Rodiers schisteux vers Bivels. Rs. 8. (137) Placodium fulgens. {T)G. FI. f. Il, p. 378.) Syn. Lichen fulgens. (Sw. in Act. Ups. IV 245.) Lecauora fulgens. (Ach. S. U. p. 437.) Parraelia — (E. Fr. p. il9.) Psoroma - (Kbr. S. L. G. 118. )J Thalle orbiculaire, en rosette, lohé, rayonnant à la cir- conférence, jaune-pâle on jaune-citrin, souvent un peu pulvéru- lent à rétat sec. Les lobes du centre pressés, Jlcxueiix, subimbri- qués; ceux de la circonférence laciniés, apphqués, convexes. Apothécies orange ou roiige orangé, à disque plan ou con- vexiuscule, bord thallin pâle, concolore au thalle, d'abord en- tier et élevé, puis crénelé et plus ou moins refoulé par le disque. Paraphyses grêles. Spores 8°^, hyalines, ellipsoïdes, simples. Arthrostérigmates . Spermaties courtes, subellipsoïdes droites. Hab. Sur vieux coussins de mousse en terre calcaire, mur argi- leux des hauteurs. Ardennes. AC 30* Acarospora. {Mass. Sched. crit. 156) Thalle petit, squameux, foliacé ou crustacé au centre et squameux vers les bords ou seulement crustacé. Squames pressées ou dispersées, de couleur variable. Couche corticale pseudoparenchymateuse; s'étendaiit suivant le ACAROSPORA. — 104 — développement du thalle soit sur les deux faces^ soit sur la supérieure. Apothécies petites, d'abord immergées dans le thalle et comme endocarpées, puis ém^^rgentes et bordées par le thalle, tantôt solitaires, tantôt réunies plusieurs sur la même squame. Thèques très larges contenant 24 — 32 jusqu'à des centaines de spores. Spores petites, hyalines, simples, t^'ès nombreuses dans chaque thèque. Spermogonies immergées à pétioles très petits. Sterigmates simples ou rameux, non articulés. Spermaties oblongues, ellipsoïdes. Spores grandes A. sqnamnlosa n° 2 ' ' — petites 2 I Thalle squameux, à squames subarrondies. . A. fascata n' 4 I Thalle blanc en dessous A. glancocarpa n" 1 ' I Thalle noir en dessoos A. discreta n° 3 1. (138) Acarospora glaucocarpa. ( Tf a/iZ6. in Wet. l. c. Handb. 1806.) Sjn. Lichen glaucocarpus. (Wahlbg. in Act. Melh. 182 ) Myriospora glaucocarpa. (Hoff. FI. E. univ. 377.) Lecanora corvina, var. a. glaucocarpa. (Schœrr. En. 55 n. 1 etc.) Thalle presque cartilagineux, composé de squame arron- dies, brun-verddtres ou livides, blanches, serrées, unicolores, blanchâtre en dessous, ascendant, arrondi à bord denté. Apo- thécies grandes, solitaires sur les squames, immergées à disque plan ou planiuscule, brun-rouge pruiné, gris bleuâtre, à bord ordinairement persistant, entier. Paraphyses fortement cohé- rentes, brunies au sommet. Thèques claviformes, renflées. Spores oblongues, très nombreuses par thèque. Hab. Rochers et pierres calcaires des hauteurs. AC. Echlernach Rdt. 2. (139) Acarospora squamulosus {Schrad. l. e.) Syn. Lichen squainulosu3. (Schrad. EB. t. 2011.) Lecanora certina. (Mass. Schedert, 155.) Myriospora macrospora. (Hepp. En.) Acarospora cervina et vulgaris. — castanca. (Kbr. P. L. 58, 6.) Thalle épais, composé de squames appliquées, arrondies, laxes, formant une couche fendillée, rouge-brun ou châtain ACAROSPORA. — 105 — livide, hlanc en dessous et sur les bords, qui sont parfois pulvérulents. Apothécies assez grandes, réunies plusieurs en- sembles sur les squames, d'abord enfoncées dans le thalle, puis bientôt superficielles, nues, planes ou concaves, entourées d'un rebord Ihallin, souvent déprimé, disque brun-roux. Paraphyses cohérentes, assez fortes, parfois articulées, brunissant au som- met. Thèques claviformes renflées. Spores ellipsoïdes, ohlongues, nombreuses dans chaque thèque, leur grandeur distingue faci- lement cette espèce de ses cogénères. Hab. Rochers calcaires des collines de la Moselle (Machthum), de la Sûre (Ecliternach) Rhdt. 3. (140) Acarospora discreta. (Th. Fr. L. se. p. 217.) Syn. Lacatiora badia (Ach, L. U. p, iOl) Parmelia badia var picea. (E. Fr. 1481.) Lecanora admissa. (Nyl. Flora 1867, 370.) Acrocarpan stnaragdula. (Kbr. P, L. p. 60 n. 8.) Thalle petit, squameux, verruqueux, « squames gonflées, éparses ou contigiie. un peu rugueuses, hrun-cerise ou brun- noirâtre. Apothécies petites, ordinairement solitaires sur les squames thallim, concolores au thalle, planes ou un peu con- vexiuscules ; bord thallin épais, arrondi Paraphyses grêles, étroitement cohérentes. Thèques renflées, claviformes. Spores petites, oblongues ou un peu cylindriques, très nombreuses par thèque. Hab. Rochers, pierres, de préférence bornes des champs et des routes, de la plaine aux hauteurs. A. C. 4. (14 Ij Acarospora fuscata. {Th. F. L. Se. p. 216.) Syn. Lichen fuscatus. (Schrad. 1794, spic. 23.^.) Lecanora fuscata. (Njl. L. se p. 125.) — cervina smaragdula. (Krb. P. L. 60.) Thalle épais, composé de squames souvent dispersées, subarrondies, fissurées, arêolées, de couleur jaunâtre, ou gris- verdâtre, brun-testacé ou brun-verdâtre, minces, planes ou un peu convexes, noir en dessous. Apothécies punctiformes très- petites, réunies plusieurs ensembles sur le même squame, d'abord immergées, puis concaves superficielles, à disque brun-roux, nu, papilleux ou fendillé, Paraphyses grêles, étroitement cohé- rentes, brunies au sommet. Thèques renflées, claviformes. ACAROSPORA. — 106 — Spores petites, oblongues ou cylindriques, très nombreuses par thèque. Hab. Rochers et pierres de la plaine à la hauteur G. p. pi. Var. p. rufescens. (Turn.) Thalle plus épais, hrun opaque. Fruits immergés, ou tou- jours ponctiformes ou plus tard disparates, arqués ou anguleux. Hab. Terraius ferrugineux. Forme rouge. (Rodange.) Sectio IL — EULECANOR^. Thalle uniforme, crustacé. Apothécies sessiles ou immergées, scutell if ormes ou âesciformes. 81. Callopisma. (De Not.emed. Kbr. S. L. G. 13.2.) Thalle crustacé, d'épaisseur assez variable, tartareux, fendillé, aréole, granulé, souvent peu dévelopgé, jaune^ blanc-cendré ou noirâtre^ toujoufs cortiqué d'un seul côté. A-pothécies d'abord franchement lécanorines, à rebord proraptoment refoulé, à la suite de quoi elles sont pseu- dobiatorines, Paraphyses lâchement cohérentes, assez épaisses. Thèques renflées, claviformes. Spores 8°®, pluri- spores, hyalines, polariloculaires. Spermogonies immergées, très petites, légèrement proéminentes et papilleuses. Spermaties sub-ellipsoïdes ou brièvement cylindriques Sterigmates pluriarticulés. j Apothécies jaunes et roussâtres 2 ■ I Apothécies noir foncées même en dedans . C. variable n" 9 Spores à deux cloisons 3 Spores simples ou uniseptées C. yitellina n» 1 Spores polariloculaires 4 Spores non polariloculaires C Inteo-album no 8 Apothécies rouges ferrugineuses . . . . C. ferrnrginum n» 7 Apothécies non ferrugineuses 5 Thalle jaune 6 Thalle non jaune 7 Granulations thallines plus ou moins pulvérulentes . . . - C. citrinum n" 5 Thalle lisse, non pulvérulent C. aarantiacnm n" 2 Thalle blanc, farineux pulvérulent, épais C. erythrocarpum n» 6 Thalle non pulvérulent mince ou nul 8 2. 4. CALLOPISMA. — 107 — 8. Apothécies planes, à bord thallin persistant. C. cerinnm n" 4 Apothécies prompteraent convexes et immarginées C. pyraceam n» 3 1. (142) Callopisma vitellina. {Ehr. Krb. S. L. G. mi.) Syn. Bissus candelaris. (L. sp. 1039.) Lepra candellaris. (Schoor. En. 2'tl.) Lichen vitellinus. (Ach. Lich. Univ. 41.) — planus. (Hoff. pi. Lich. E ) Patellaria vitellina. (Hoff. pi- Lich. 1. 26. p. 1.) Lecanora — (Ach. Lich. uuiv.) Xantoria - (Th. Fri. Aret. 700.) Parmelia — (Ach. Fr. L. en. 162.) Coloplaca - (Th. F. 1. c p. 188) Courtoisia candellaris. (Md. Byd. V- 193.) Placodium vitetlinum. (Hipp. Eur. 70, 391, 393 p. p.) Candellaria vitellina. (Krbr. S. L. G. 221.) Thalle étendu composé de granulations arrondies, crénelées ou sublobées, formant une croûte ordinairement continue ou podicée-aréolée, yawwe tZ'œM/, à hypothalle blanchâtre. Apothécies planes ou légèrement convexes, d'abord à peu près concolore au thalle, puis devenant avec l'âge d'un jaune obscur ou livide. Bord thallin élevé, persistant, entier ou granulé-crénelé. Para- physes allongées, flexueuses, rameuses à la base, mais sans articulations. Thèques renflées, claviformes, à 12 -24 spores. Spores petites, ellipsoïdes, d'abord simples, puis uniseptées. tiab. Rochers, pierres, murs, tuiles, troncs d'arbres, écorces, bois travaillés. C. en plaine et en montagne. Var. p. xatithostigma. (Pers.) Thalle mince à granulations ordinairement dispersées, très pttites ou presque poussiéreuses. Uah. Avec l'espèce. 2. (143) Callopisma aurantiacum. {Lghtf. Krb. S.L. G. p. 129.) Syn. Lichen flavovirescens (Ach. Lich. 73.) Patellaria - (Hoff. Lich. t. 20, f. 1.) - aurantiaca. (DC. FI. F. II, 358.) Parmelia - (E. F. 1. c. p. 265.) Lecidia — (Ach. L. un. p. 204.) Lecanora salicina. (Acb. Lich. p. 400 ) — Iulea-alba, var. aurantiaca. (Dub. Bot. goll 603) — aurantiaca. (Nyl. L. se. pi. 142.) Coloplac'a — (Th. Fr. Arct. p. 119.) Thalle gra)iulé, verruqueux, fendillé, non pulvérulent, jaune-pâle jusqii^à jaunc-citrin, rarement blanchâtre. Hypothalle CALLOPISMA. — 108 — manquant souvent, cendré ou noirâtre. Apothécies sessiles, jaune- orangé, d'abord planes, puis convexes et excluant complètement le rebord thallin, qui est mince, pâle et crénelé. Paraphyses flexueuses ou peu ramifiées à la base. Thèques claviformes, renflées. Spores hyalines, ovoïdes, ellipsoïdes, 8"'', polariloculaires. Hab. Murs et pierres, Falkenstein, Roodt, Stoizembourg, Md. Var. p. salicinum. (Ach. Lin. p. 400.) Syn. Lecanora salicina. (Ach. 1. c.) . . Hab. Corticole, 3. (144) Callopisma pyraceum. {Mass. Bich. 136.) Syn. Parmelia cerina v. gilva- (E, F. 1. c. 168.) Lecidia luleoalbutn var. pyracea. (Ach. Lich. univ. p. 207.) Lecauora luteaalba var. — (Nyl. L. se. 145.) Lecanora pyracea. (Lamy, n. 238.) Oaloplaca pyracea. (Th. Fr. 1. c. p. 178. Thalle très- mince ^ granulé ou lépreux, souvent à peu près nul, blanchâtre à cendré livide. Hypothalle très mince, bleuâtre, manquant souvent. Apothécies petites, ordinairement pressées, d'abord immergées, bientôt proéminentes, jaune-orangé ou rougeâtre, glabre, à bord blanchâtre refoulé par le disque, qui devient de bonne heure convexe et immargitié. Thèques clavi- formes. Spores hyalines, 8"^, ovoïdes, ellipsoïdes, polariloculaires. Hab. Troncs lisses, surtout peupliers, saules et les ormes dans les environs de Luxembourg, bois, pierres etc., de la plaine et des hauteurs. G. 4. (145) Callopisma cerinum. {Kbr. S. L G. p. 1J^7.) Syn. Lichen cerinus. (Hedw. Crypt. p. 62.) Patellaria cerina. (Hoff. pi. Lich. t. 33 s. o) Parmelia — (E. Fr. 1. c. 168.) Lecidia — (Schœr En. p. 148.) Lecanora — (Ach. Lich. univ. p. 390.) Oaloplaca — (Th. Fr. Arct. p. 118. Thalle très-mince, presque nul, lisse ou finement granulé gris-cendré ou vert-gris, souvent limité par une ligne hypothal- line bleu foncé ou noirâtre. Apothécies proéminentes, planes ou planiuscules, jaune-cire ou jaune-vitelUn. Bord thallin persistant, pâle cendré, à peu près concollore au thalle, noircissant avec rage ; mince, entier, toujours bien distinct. Paraphyses simples CALLOPISMA. — 109 — OU un peu rameuses. Thèques claviformes ou renflées. Spores hyalines, 8"^ , polariloculaires, ovales ou ellipsoïdes. Hab. Ecorces des arbres, surtout fruitiers, clôturesou bois moussus, de la plaine et des hauteurs CC. 5. (146) Callopisma citrinum. {Ach. Krbr. S. L. G. 128.) Syn. Leranora citrina. (Ach. Licli. univ. 402 ) Parnielia parietina var. citronella. (K. F. p. 115.) — murorutn var. citrina. (Dup. p. .3f3.) Placodium citrinum. (Nyl. L. S. 136) Caloplaca citrina. (Th. P. Arct. p. 118.) Thalle composé de petites granulations pulvérulentes., avec Vâyp fissuré., aréole., très serré et formant par leur réunion des glomérules contigus, arrondis, assez épais, d'un beau jaune citrin ou jaune verdâtre livide, prothalle blanchâtre, fugitif. Apothécies petites, jaunes citrin, d'abord planes et en parties immergées, pui-i convexes, irrégulières. Bord thallin pulvérulent, granulé, j)his ou moins refoulé avec Vâge. Paraphyses très distinctement articulées. Thèques cylindriques. Spores hyalines, 8"^ , ovoïdes, eUipsoïdes, polariloculaires, Hàb . Pierres, vieux murs, arbres fruitiers, palissades de la plaine et des hauteurs. C. par place. 6. (147) Callopisma erythrocarpum. (Pers.) Syn. Lichen caesio-rufus. (Ach. Lich. 45.) Lichen erythrocarpus. (Ach. — 203„) Patellaria laraprochelia. (DC. FI. Fr. II. 357.) — aurantio fusca. (Md. Byd. V 133.) — erythroearpa. (DC. fl. F. v. 182.) Parmelia balavei. (E. Fr. p. 121.) Lecidia — (Ach. syn. p. 45.) Lecanora — (Nyl. pred. p. 77.) Blastenia erythroearpa. (Kbr. 1. c. p. 183.) Caloplaca - (Fl. F, Lich. 181.) Thalle granulé ou pidvérulent, ou fissuré, aréole, épais, rayonnant sur les bords, crénelé denté, blanc farineux ou cendré. bordé par une ligne hypothalline noire, fugace. Apothécies à disque rouge vif ou brunâtre, d'abord enfoncées dans le thalle, puis émmergeantes à disque plan et nu. Bord thallin épais, élevé, flexueux et ondidé à la fin. Paraphyses fortes, rameuses à la base et épaissies au sommet. Thèques renflées, claviformes. Spores hyalines, 8"®. Hab. Pierres calcaires et sablonneuses, murs, tuiles, Echternach. Rhdt. Sichenhof. Lohs. AC. Ardennes. CALLOPISMA. — llO — 7. (148) Callopisma ferruginelim. (Huds. Th. F) S>n. Lichen cinereo-fuscus. (Web. spic. 244.) — vinealis. T»r. a. (Lmk. Dict. III, 476.) Patellaria ferruginea. (Hoff. pi. Lich. t. 1251.) Parmelia — (E. Fr. p. 176. Lecidea cinereo-fusca. (Ach„ L. u. p. 202.) — cinero-rufa. (Ach. L. u. p. 203.) — ferruginea. (Schaer. En. p. 44.) Blastenia ferruginea. (Krb. L. S. G. 183.) Thalle très-mince, aréole, verruqueux, à peu prcs lisse, très souvent nul, blanc-cendré ou cendré-grisâtre. Hypothalle noirâtre ou bleuâtre, souvent bien distinct. Apotliécies sessiles, ferrugi- neuses, rougeâtres, planes ou convexiuscules, parfois pressées, an- guleuses, munies d'un rebord propre, concolore, flexueux ou crénelé par l'âge, persistant ; rébord tJudlin presque toujours nul. Paraphyses filiformes. Thèques claviformes. Spores hyalines, 8"* , polariloculaires, ellipsoïdes. Hab. Arbres de routes, écorces de prunier, chêne, hêtre, aulne, tilleul, saule G. par place. Ahn. Schf. II. II. 125. Sichenhof, Lohs. i Var. p. saxicolum. (Schaer. En. 97.) Thalle à croûte aréolée, tartareuse, grise. Apothécies petites, noires, rouges, brunes, à rebord épais. Hab. Rochers le long de l'Our. 8. (149) Callopisma luteo-album. {Mass. Monog. 80.) Syn. Patellaria ulmicola. (DO. FI. fr. If, 358.) Gyalecta personiana. (Ach. syn. 10.) Placodium luteo-album. (Turn.) Lecanora — alba. (Duby. Bot. 663.) Oatoplaca luteo-alba. (Th. Fr. Lich. Ach. p. 120.) Lecidia — (Schaer. Eu. 147. Gyalolechia luteo-alba. (Turn. L. c,) Thalle mince, granulé ou continu, souvent nul, cendré blanchâtre ou gris, hypothalle blanchâtre très tendre. Apothécies petites, jaune-pâle ou orangé et même rougeâtre, à disque arrondi ou anguleux; planes ou convexes et entourées d'un large rebord; protothalle jamie-vitellin ou jaune-orange, disparaissant avec l'âge. Paraphyses lâchement cohérentes, simples ou un peu rameuses à la base. Spores hyalines, 8"^ , ovoïdes, ellipsoïdes, à deux cloisons, mais qui sont plus rapprochées du centre que des extrémités. Hab. Ecorces des arbres, peupliers, saules et autres feuillus. C. Ormes du parc de Luxembourg. Md. Con. 192, Callopisma. — 111 —^ 9. (150) Callopisma variabile. (Pcrs. FI E. N. 74.) Syn. Lichen niger. (L. sp. 449.) Collema nigrum. (Hoff. Gen. II, 103.) - variabile. (FI. F. Il, 381.) Placodium — (Nyl. L. se. 138.) Lecanora variabilis. (Ach. L- sp. p. 3C9.) Caloplaca -- (Ph. F. p. 172.) Pyrenodernriia variahils. (Mass. Krl)r. P. L. p. 67.) ThdWe fendillé, aréole, tartareux, gris-livide ou gris-hninâtrey blanchâtre ou grisâtre sur les bords, limité par un hypo- thalle moins noirâtre. Apothécies noir foncé, même à l'inté- rieur, apprimées, d'abord planes, puis convexes. Bord thallin mince, entier, couvert, ainsi que le disque, d'une pruine épaisse blanche. Paraphyses assez fortes, de couleur un peu foncé, à sommet épaissi et arrondi. Thèques claviformes. Spores hyal- lines, 8"®, largement ellipsoïdes, polariloculaires. Hab. Rochers gréseux et calcaires, vieux murs. C. par place, environs d'Echternach, Rhdt. 39. Eiecania. (Mass. Alcun. gen. Lich. p. 12.) Thalle crustacé, uniforme phi8 ou moins verru- queux^ quelque fois à peu près nul. Hypothalle très tendre blanchâtre, fugace. Apothécies lécanorines, le bord thallin refoulé 'par le disque disparaît parfois de très bonne heure, mais on le retrouve facilement dans les jeunes apothécies, et on le rencontre toujours sur le bord des autres gonidies des marques de son passage. Paraphyses filiformes. Spores 8 ou 1 6 par thèque, hyalines, incolores ou brunâtre clair, allongées^ quadricellulaires, et 3 cloi- sons transversales. Spermogonies immergées dans le thalle. Spermaties articulaires, couchées. 1. (151) Lecania syringea. {Th. F. l. c. p. 297.) Syn. Lecanora pallida var. S, fuscella. (Schser. En. p. 78.) Parmelia — var. S. albescens. (Wall. Oomp. III, 461.') Patellaria fuscella- (Hep. enum.) Lecania — (Mass. Alcn. gen. p. 12.) Lecanora athrocarpa. (Duby. Bot. gai. p. 669.) Thalle fendillé, verruqueux, poussiéreux, très mince, gris livide ou blanc cendré, quelquefois à peu près nul, sur protothalle blanchâtre. Apothécies petites, d'abord planiuscules , LECANIA. — 112 — de pâles brunâlres à brun noirâtres, couvertes d'une mince pruine cendrée, mais do bonne heure convexes et immarginées, noircissant avec l'âge. Paraphyses étroitement cohérentes, un peu brunies au sommet. Thèques plus ou moins renflées. Spores lO"", oblongues, allongées, obtuses aux extrémités, 3septées et très souvent recourbées. Hah. Kcorces lisses, principalement du tremble, peuplier, saule, orme. C. en plaine et on montagne. BSI. IMmcrospora. {Th. Fr. Lir.h. Ach.) Thallo mince, uniforme^ crustacé, plus ou moins ver- ruquoux^ souvent h j)eu près nul. I^]xsipulum Him|)le ou double, di8j)araissant finalemi^nt. Apothécies petites. Sper- mogonios reposant dans bi couche des içonidies. Para- physes lâches, pjiêles Spores ellipsoïdes, diobbistiques, transversalemejit bil oculaires, i n col o re s. Diffère du genre précédent par une cloison transversale des spores. Thalle blanc, spores allongées oblongues. . D. cyrtilla n*> 2 — gris-cendré, spores courbées . . . . D. dimera n° 1 — brun-noir, spores droites ... D. pvoteiformis n° 3 1. (152) Dimerospora dimera. {Npl L S. 800.) Sjn. Bi.itorina cyrtellii. iKh. en. Ach.) Li.-lien ryrtella. (Eb. T. 215.0.) Lfcanora dimera. (Nyl. 1,. S. p. 2()f).) Lpciilea dubitans. (Nyl. 1. c. 07.) Thalle Irrs-mince, explané, parfois à peine visible, finement fendillé, gris cendré blanchâtre ou nul, sur protothalle blanchâtre. Apothécies pciites, enfoncée'^^ d'abord planes et entourées d'un rebord thallin, mince, rouge-brunâtre clair jusqu'au disque noirâtre, rebord plus clair ou presque concolore, de bonne heure elles deviennent convexes et immarginées. Spores 8"% très nombreuses, presque elliptiques jusiju'à allongées, ordi- nairement eourhécs, un peu plus grandes que dans le n" 151. Hab. Ecorces lisses des bois feuillus: Peupliers. G. en plaine jusqu'aux hauteurs. 2. (158) Dimerospora cyrtella. {Arh. Krb. S. L. G. 1.H8.) Syn. Lecidea l'yrtella. /Aoli, metb. 07.) — aiiomala var. ryrtella. (Scha^r. |i. lliS n, 121.) Lecania cyrtella. (Kb. S. L. G. p. l'.H).) Kiatnrina aambueina. (Kbr. Par. Licli. p. 137 n. 5.) Biatora cyrtella. (Ouby. Bot. (îal. p. 50.) DIMEROSPORA. 113 — Thalle très-mince, ordinairement granuleux^ poussiéreux^ gris-vert ou blanc -sale sur stratum plus clair. Apothécies petites, très nombreuses, serrées, brun-rougeâtre clair ou foncé, quelquefois même avec l'âge, brun-noirâtre, sans rebords. Thèques claviformes ou un peu renflées. Spores 8"®, 12°*, 16^® , hyalines, allongées, oblongues, droites, Iseptées, Hab. Ecorces de jeunes essences feuillues de la plaine et des collines, notamment le peuplier tremble C. 3. (154) Dimerospora proteiformis. {Mass. Schd. crit. 92.) Syn. Biatora Rabenborstii. (Hepp. Lichen fl. Baierm. 219.) Patellaria — (Flepp. Fl. E. n. 25.) Biatoriiia proteiformis. (Krbr. S. L. G. 139 n. 20.) Thalle épais, tartareux, granuleux, fendillé, divisé ou pms- siéreux, brun-vert sale, gris-vert jusquà vert-blanchâtre, sur un protothalle indistinct analogue. Apothécies petites. Disque avec un stratum d'abord plat, faiblement entouré, en.suite le plus souvent bombé, jaune-clair, brun, rouge-brunâtre jusqu'à noir mat ou pruiné. Spores 8"^ , allongées, droites. Eab. Vieux murs, pierre calcaire, en plaine et en montagne assez C. 34. RInodIna. {Ach. Em. Kbr. S. L. G. p. 182.) Thalle entièrement crustacé, aréole, verruqueux, cortiqué d'un seul côté, blanc cendré ou obscur. Apo- thécies lécanorines noirâtres, à bord thallin bien distinct, au moins dans le jeune âge. Spores 8"*, brunes noires^ à une ou deux cloisons* Spermogonies immergées dans le thalle, légèrement proéminentes, noirâtres à l'extrémité. Stérig- mates simples; spermaties courtes, droites. Thalle épais 2 Thalle mince 3 Thalle blanc ou blanc-cendré B. exigua n* 1 Thalle brunâtre, gris-cendré B. lecanorina n° 3 Spores de couleur plus foncées au milieu qu'aux extrémités. B. Bischofli n* 4 Spores brunes claires . , B. conf^agrosa u* 2 8 1. RINODINA. — 114 — 1. (155) Rinodina exigua. (Ach. Meth. 154—1798,) Syn. Lichen exiguus. (Sm. E. B. 1849.) Rinodina metabolica. (E. Fr. 1846, Krb. S. L. G- p. 123.) Parmelia exigua. (E. Fr. p. 149. Courtoisia exigua. (Md. Conspectus (1830) 194.) Thalle mince, blanc ou blanc-cendré, aréole, fendillé, verru- queux ou granulé ; hypothalle indistinct ou à peu près. Apothé- cies noir ou brun-noir, d'abord planiscules, à bord thallin concolore au thalle, entier et crénelé, mais de bonne heure refoulé par le disque, qui devient convexe et immarginé. Spores petites, brunes, 8°®, ellipsoïdes, Iseptées, obtuses aux extré- mités. Hab. De la plaine jusqu'aux hauteurs G. Sur l'écorce gerçurée de vieux arbres. G. Grunewald. (Md, Gonsp. 193.) Var. p. maculiformis. (Hepp. FI. E. n° 79.) Presque sans thalle, Apothécies très-petites, bordées brun-noir. Hab. Rochers siliceux. Ardennes. Var. Y- frieseana. (Duby. Bot. Gai. 502.) Thalle cendré-jaunâtre ou ochracé par l'effet de son substratum; apothécies d'abord planes puis convexes, et excluant le bord thallin. Hab. Sur vieux bois. 2. (15t>) Rinodina confragosa. {Ach. Krbr. S. L. G. 125.) Syn. Lichen subfuscus. (L. sp. 1609.) Lecanora «tra var. 8. confragosa. (Ach. 1, lin. 343. Parmelia atra var. confragosa. (Fr. Lich. europ. p. 142.) Thalle étendu, tartareux, verruqueux, granulé, parfois aréole, blanchâtre ou gris-verdâtre, mouillé vert-sâle. Apothé- cies serrées, brun-noirâtre ou noir, nues, à rebords sessiles ou immergées avec disque élevé, noir et bord thallin persistant. Disque hyalin, entier ou rarement divisé. Spores petites, ellip- tiques ou allongées, biloculaires, à cloisons resserrées au milieu, brun-olive. Hab. Rochers du grès luxembourgeois. R. Leesbach, Rhdt. 3. (i57) Rinodina lecanorina. {Mans. Sched. crit. 48.) Syn. Lichen ocellatus. (Vill. Delph. III. 988 t. 55.) UrccoUaria ocellala. (Schaer. En. p. 90 n. 10.) Psora atrovirens a. (Hepp. Enr. 418.) RiNODINA. — 116 — Thalle épais^ plan, blanchâtre^ jusqu'à gris-brun, tartareux, granulé, fendillé- aréole ; bord du protothalle noir, peu distinct. Apothécies diformément immergées, lécanorines, gris-cendré, quelque fois blanchâtre ou jaunâtre, amples, aréolées, planes, subverrumleuses, polygones, déchirées. Disque plan, noir, concolore au thalle, à bord subgranuleux, persistant. Spores 8°«, obtuses aux deux pôles, diablastes. Hab. Rochers siliceux. Ruines de Beaufort. Rhdt. 4. (158) Rinodina Bischofii. {Hepp. Khr. Prg. p. 75.) Syn. Psora Bischofii. (Hepp. FI. Eur. 81 et 411. Zeora lenticularis et bimarginata. (Fw. L. FI. S. n. 45.) Thalle mince, fendillé ou granulé, farineux-cendré ou brunâtre, souvent à peu près nul. Apothécies petites, émmer- gentes, d'abord planes, entourées d'un rebord thallin entier, puis ordinairement convexe, subglobuleuses ou immarginées, à disque pourpre-noirâtre, rude. Paraphyses cohérentes. Thèques claviformes, renflées. Spores 8"®, largement ellipsoïdes et très obtuses aux extrémités, à deux cloisons et de couleur plus fondée au milieu qu'aux extrémités. Hab. Rochers calcaires et murs. R. Dolomite (Machtum), envi- rons d'Echternach. Rhdt. 35. liecanora. {Ach. em. Kbr. S. L. G. 138.) Thalle uniforme^ entièrement crustacé, cortiqué d'un seul côté, granulé, verruqueux, aréole, continu ou nul, de couleur variable. La couche médulaire se compose de filaments arachnoïdes entremêlés de cristaux d'oxalate de chaux et d'autres granulations. Apothécies lécano- rines d'abord closes, plus tard ouvertes, petites, incolores, indivises. Spores petites, simples, hyalines, incolot'es, 8°® ou rarement 12 è 24 par thèque. Spermogonies très varia- bles. Spermaties surtout filiformes aussi cylindriques, ellipsoïdes; sterigmates simples. I Apothécies noir foncé en dedans a^ 2 — pâles et roussâtres en dedans 3 I Thalle blanc-cendré L. atra n» 1 * I Thalle jaune-soufré L. snlfnrea n» 13 I Spores grosses 12— 16 L. intamescens n» 2 I Spores petites moyennes 6—8 ^4 LECANORA. — 116 — 4. 5. 6, 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. Thalle brun-olive L. badia n° 10 Thalle blanc-cendré ou nul 5 Spores 8ne par thèque 6 Spores 12.16 par thèque L. sambnci n» 7 Thalle ou apothécies plus ou moins jaunâtre 12 Thalle ou apothécies non jaunâtre 7 Thalle réagissant jaune avec la potasse 10 — ne réagissant pas jaune avec la potasse 8 Disque des apothécies non pruineux .... L. Hageiii n» 8 Thalle au bord des apothécies pruineux 9 Apothécies très petites 14 Apothécies moyennes L. dispersa n» 9 Apothécies couvertes d'un pruineux bleuâtre. L. sordida n» 6 Apothécies non pruineuses ou à peine concolore au thalle . 11 Corticole, apothécies toujours pruineuses dans le jeune âge L. pallida n° 5 Saxicole ou corticole, apothécies non pruineuses L. sabfasca n* 3 Argilicole L. conforta n" 8 Non argilicole 13 Thalle ou apothécies plus ou moins pulvérulentes L. symmicta n° 14 Thalle ou apothécies non pulvérulentes 14 Saxicole, apothécies brun ou brun-noir. . . . L. cenisia u* 4 Corticole, lignicole ou saxicole, apothécies jaunes L, varia n" 12 Thalle granuleux, verruqueux, Protothalle distinct noir 15 L. polytropa no 11 Thalle diffus. Protothalle indistinct blanchâtre n" 15 1. (159) Lecanora atra. {Huds. eng. lot. Il, 530.) Syn. Lichen ater. (Huds. 1. c.) Lecanora pharicidea. (Fries, Lichen europ, réf. 149.) Patellaria tephromelas. (DC. FI. F. U, 392.) Parmellia atra. (E. Fr. p. 141.) Verrucaria atra. (Hoff. FI. gr. 183.) Courtoisia tephromelas. (Md. Conspectus 194.) Thalle mince, blanc ou blanc-cendré, déterminé, granulé verruqueux, à granulations petites, arrondies. Apothécies nom- breuses, planes ou planiuscules, souvent un peu pressées et anguleuses, à disque nu, noir foncé, concolore à l'intérieur. Bord thallin concolore au thalle, persistant, flexueux, entier ou légèrement crénelé. Paraphyses fortes, cohérentes, un peu foncées sur le sommet. Spores bordées, 8°®, hyalines, simples, LECANORA. — 117 — ovoïdes, ellipsoïdes ; stérigmates simples ; spermaties aciculaires droites ou à peu près; très allongées, Hab. Ecorce des arbres et rochers au voisinage de Diekircli. Md. 1. c. Sichenhof Lohs. et G. sur les écorces, rochers. Var. p. grumosa. (Pers. 1. c.) Syn. Lichen grumosus. (P. 1. c.) Thalle épais, à granulations rugueuses informes ; apothé- cies un peu foncées à bord irréguUer, infléchi, parfois un peu crénelé. Uab. A\ec l'espèce, murs, pierres et rochers des collines et montagnes . 2. (160) Lecanora intumescens. {Rbhst. Kbr. S. L. G. 143.) Syn. Parmelia intumescens. (Rbt. Handh. II, 1, p. 34.) Lecanora subfusca var. 8. intumescens. (Fw. I, fl. t. 325.) Lecanora cateilea. (Mass. Rich. 9.) Thalle très-mince, vernissé, presque pileux, granulé, gris- blanc, plus tard fendillé-aréolé, bordé de noir. Apothécies dis- persées, d'abord plates, ensuite en forme de lentille, hrun- foncé ou brun-clair jusqu'à noir, parfois gris-bleuâtre pruineux, à bord gros, blanc pur, tordu, parfois crénelé. Disque hyalin, ourlé, jaune brun à la face supérieure. Spores ovoïdes, 8^" , unicellulaires, hyalines. Hab. Ecorces de ligneux feuillus, de préférence sur sorbier, érable, tilleul des collines et des montagnes. A. C. 3. (161) Lecanora subfusca. {Ach. L. N. p. 393.) Syn. Lichen subfuscus. (Lin. spec- 1609.) Ooortoisia subfusca. (Md. Conspectus p. 194.) Parmelia subfasca. (E. Fr. p. 136.) Thalle granulé, verruqueux ou fendillé-aréolé, inégal ou lisse, plus ou moins déterminé, blanc ou cendré-blanchâtre. Apothécies typiquement brun-roussâtre, devenant plus ou moins foncé, suivant les variétés, planes ou planiuscules, à bord thallin blanchâtre, entier ou crénelé et flexueux. Para- physes plus ou moins cohérentes, hyalines ou brunies au sommet. Thèques claviformes Spores 8°®, ovoïdes, ellipsoïdes, hyalines, bordées, simples, renfermant ordinairement une ou deux nucleus. Spermaties aciculaires, courbées ou flexueuses. Hab. De la plaine jusqu'aux hauteurs, extrêmement variables et très répandu sur toute espèce de substrat. Sichenhof, Lohs. LECANORA. — 118 — Var. a. allophana. (Ach. Syn. 154.) Thalle gris-foncé, granulé; apothécies grandes, d'un roux obscur, presque noirâtre, à bords grossièrement crénelé ; para- physes épaisses, articulées. Forme a. Parisiensis. (Nyl. Lich. Eur.) Corticole, Thalle brun-foncé jusquà noir. Hab. C. sur les arbres feuillus et le bois. Forme b. Campestris. (Schser. Spic. 391.) Saxicole. Thalle fendillé, aréole, disque brun foncé à bord crénelé. Hab. Sur les rochers et pierres siliceuses. Var. p. rugosa. (Pers. distans Kbr. pp. Par. 78.) Bord thallin granulé, rugueux, tout-à-fait proéminent et infléchi, disque jaune-clair, brun jusqu'à rouge-brun, quelquefois vert foncé, nu oa légèrement pruineux, plus tard à bord ridé, crénelé. Hab. Corticole sur le tremble. Var. Y- detrita. (Ach. Syn. Met. 168.) Disque des apothécies presque totalement rongé et détruit, soit par les insectes, soit le plus souvent par un petit cham- pignon parasite. Hab. Corticole sur diverses essences. Var. ô. coilocarpa. (Ach. L. U. p. 393.) Syn. Lecanora subfusca a vulgaris. (Kbr. p. p.) Thalle mince, inégal, granuleux, ridé, gris-blanchâtre. Apothécies très-petites, planiuscules, brun-noir ou noir foncé à l'extérieur, mais toujours pâles en-dedans ; spermaties très légèrement argurées. Saxicole. Var. e. glabrata. (Ach. L. U. p. 393.) Thalle granulé, verruqueux, inégal, blanchâtre, déterminé. Apothécies roux ou roux-brun, à bord thallin entier, égalant le disque, persistant. Saxicole, Hab Sur bois et écorces. Var. !;. argentata. (Ach. L. U. p. 393.) Thalle d'un beau blanc de lait, lisse ou légèrement rugueux, Apothécies roux-clair, à bord entier. Bab, G. Ecorces lisses. LECANORA. — 119 4. (162) Lecanora cenisia. [Ach. Univ. p. 361.) Syn. Zoora cenisia. (Krb. S. L. G. 137) Thalle blanchâtre, granulé, tartareux, inégal ou aréole ; protothalle blanchâtre. Apothécies sessiles, brun-livide ou noirâtre, convexiuscules, à la fin couverte d'une légère pruine cendré et munies d'un double rebord; rebord propre flexueux et rebord thallin persistant, entier ou crénelé. Spores ovoïdes, bordées, unicellulaires avec membranes grosses, hyalines, jaunâtres. Spergamonies ordinairement très-nombreuses, recour- bées vers le sommet. Hab. Rochers et pierres de l'Ardenne. R. Predigstuhl. (Kippen- hof. Md.) 5. (163) Lecanora pallida. (Schreb. 1771 spic. 133.) Syn. Lichen pallidus. (Schreb. c. c ) Parmelia pallida. (Wall. Flor cryp- ger. p. 461.) Lecanora — (RabenL. Handb. II, 1, p. 34.) — albella. (Ach.) — subalbella. (Nyl.) Thalle étendu, à peu près indéterminé, très-mince, lisse, continu ou légèrement fendillé, çà et là d'un blanc plus ou moim pâle. Apothécies pâle-carné, généralement grandes, con- caves ou planiuscules, distancées ou pressées et anguleuses, à disque couvert d'une pruine blanchâtre, concolore au thalle et qui disparaît en partie avec F âge. Bord thallin proéminent, entier, parfois un peu flexueux. Paraphyses grêles, hyalines, plus ou moins cohérentes. Thèques claviformes. Spores 8°^, hyalines, ovoïdes, ellipsoïdes. Stérigmates simples; spermaties aciculaires, flexueuses ou simplement courbées. Hab. Bois feoillus et résineux, de la plaine à la hauteur C. Var. p. sordidescens albella. (Pers. 1794 l. c.) Syn. Lichen albellus. (Pers in Ust. Ann. d. B. IX 181.) Thalle crustacé, mince, lisse, blanchâtre. Apothécies dis- séminées, pâles ou rougeâtres, blanches pruinées. Spores grosses. Hab. Sur l'écorce des arbres, dominant dans les expositions élevées surtout sur les résineux, notamment l'épicéa. Var. y. angulosa. (Schreb.) Syn. Courtoisia angulosa. (Md Gonspectus 194.) Lichen angulosus. (Schub. Spic. 136.) Apothécies en tas et par cela anguleuses arrondies, disque jaune-sâle jusqu'à brun-clair. Disque pruineux presque nu. LECANORA. — 120 — Hàb. Est surtout C. en plaine où il recouvre souvent tous les arbres. 6.(164) Lecanora sordida. {Pers. in. Th An. d. Bot. VII, 26.) Syn. Lichen sordidus- (Pers. 1. c.) Lecanora riniosa. (Schaer. Eaum. 71.) — glaucoma. (Ach. L, U. p. 302.) Zoora glaucoma. (Fr. 1. FL 8, 32, 31 .) — sordida. (Kbr. S. Z. G. 133.) Thalle cendré., grisâtre, blanc ou blanc glauque, d'abord à peu près continu, puis fendillé, aréole, verruqueux. Apothécies d'abord planiuscules et entourées d'un rebord thallin mince ; très-entier ; mais devenant promptement concaves et inimargi- nées ; disque carné, livide ou même noirâtre, muni souvent d'une pruine bleuâtre, ordinairement assez épaisse. Paraphyses lâchement cohérentes entre elles. Thèques clavitormes. Spores 8°®, hyalines, ellipsoïdes, petites. Stérigmates simples; sper- maties aciculaires, courbées ou ovales. Hab. Rochers, pierres, de toutes espèces, en vallée, en plaine et en montagne; est l'un des saxicoles les plus communs. Forma typica glaucoma. (Hoff. germ. 172.) Thalle continu. Disque concave, sombre, fortement pruiné. Var. p. Swartzii. (Ach.) Thalle dispersé, verniqueux-granulé, entouré d'un bord thallin épais ; disque concave, fortement pruiné. Hàb. Sur bois CC. Var. y. subcarnea. (Th. F.) Thalle blanchâtre. Apothécies le plus souvent planes, carné-tendre, pruiné. Hab. Rochers siliceux. 7. (165) Lecanora sambuci. (Pers. 1794. Nyl. L. se. p. 178.) Syn. Lichen sambuci. (Pers. 1. c.) Lecanora scrupulosa. (E. Fr, p. .375 ph. 1831.) Lecanora scrupulosa. (Fr p. p. Kbr.) Thalle très-mince, blanc cendré on un peu foncé, finement granulé, indéterminé ou à peu près nul. Apothécies petites, souvent pruineuses, roux ou brun-roussâtre, à disque plan ou planiuscule. Bord thallin blanc plus ou moins crénelé, quel- quefois un peu refoulé par le disque, mais non complètement. LECANORA. — 121 — Paraphyses grêles. Thèques plus ou moins renflées. Spores rarement 8"" — 12-32, ellipsoïdes, hyalines. Stérigmates sim- ples; spermaties aciculaires, courbées ou flexueuses. Hab. Ecorces lisses à la base des troncs, pins, frêne, hêtre, sorbier, aulne, sureau, saule, de la plaine jusqu'en montagne. C. p, pi. 8. (166) Lecanora Hageni. {Ach. L. U. p. 367.) Syn. Lichen Hageni. (Ach. Vlk. D. L. n. 106) — coerulescens- (Hag. lich. prs. 69.) — stallaris. (Lin. sp. 1611.) Lecanora embrina. (Nyl. L. S. p. 162.) Parmeiia coerulescens. (Ach.) — stallaris var. coerulescens. Schccr. E. p. 40.) Verrucaria coerulescens. (Hofl. germ. 2C1.) Thalle cendré^ blanchâtre, mince, indéterminé ou nul. Apothécies trh-petites , souvent à peine distinctes à l'œil nu, planes ou concaves, d'ordinaire épaisses, à disque brun-foncé et couvert d'une pruine blanche-bleuâtre; bord thallin non pul- vérulent, persistant, entier ou à peu près. Paraphyses cohé- rentes, légèrement renflées au sommet. Thèques claviformes. Spores hyalines, 8°®, ellipsoïdes ou un peu oblongues. Stérig- mates simples. Spermaties aciculaires courbées en cercle. Hàb. Rochers, bois pelé, vieilles clôtures, écorces, tiges de gra- minées. (;. 9. (167) Lecanora dispersa. {Per. 1794 in Ust. An. de Bot. VIII 271.) Syn. Lecanora subfusca. (Schaer. Enum. pi. 75.) Patellaria dispersa. (DO. fl. F. 932-) Lecanora Flotowiana. (Krbr. L. S. G. 828.) Courtoiaia dispersa. (Md. Consp. 194.) Thalle nul ou à peu près, blanc-farineux., pulvérulent. Apothécies brun-pâle, nues ou un peu pruineuses, réunies en éparses sur la peau, souvent pressées., angtdeuses. Bord thallin blanc pruineux, entier, plus ou moins refoulé à la fin, à disque nu. Paraphyses grêles, plus ou moins cohérentes. Thèques claviformes. Spores hyalines, 8"^, petites, simples, ellipsoïdes. Stérigmates simples; spermaties aciculaires, courbées. Hab. Pierres de toutes espèces, en plaines et en collines, C ex- ceptionnellement sur la terre nue et l'écorce du peuplier. Murs près Dommeldange. Eich, etc. Md. 194. LECANORA. — 122 — 10. (168) Lecanora badia. (Pers. in. Usi. An. de Bot. VIII 270.) Syn. Lichen badius. (Pen. 1, c.) Parrnelia badia. (Ach. L. U. p. 407.) Thalle brun-olive ou un peu cendré, brillant, carné, granulé, aréole ou subéffiguré au bord. Apothécies pressées, brun-noir, planes ou planiuscules brillantes. Bord thallin concolore au thalle, entier ou légèrement crénelé, persistant. Paraphyses assez fortes, cohérentes, un peu brunies au sommet. Thèques légèrement renflées. Spores 8"®, petites, hyalines, oblongues, fusiformes. Stérigmates simples ou à peu près; spermaties aciculaires droites. Hab. Rochers du grès luxembourgeois, pierres, de la plaine et des hauteurs. C. 11. (169) Lecanora polytropa. {Ehr. crypt. p. 294.) Syn. Lichen polytropus. (Eh. 1. c.) Lecidia polytropa. (Ach.) Biatora - (Kbr. S. L. G. 205.) Thalle granulé, verruqueux, tartareux, aréole, jaune-clair paille, jaune-verdâtre ou blanc-jaunâlre, avec protothalle noir lorsqu'il ne manque pas. Apothécies d'abord adpressées, ensuite immergées. Disque d'abord superficiel, à bord mince, arqué, entier, plus tard convexe jusquà globidé. Spores 8"® , moyennes, elUpsoïdes, allongées. Spermaties allongées, filiformes, arquées ou serpenti formes. Hab . Pierres, rochers de toutes espèces, calcaire excepté : de la plaine aux collines. 12. (170) Lecanora varia. {Ehrh. Grypt. 68.) Syn. Lichen -rarius. (Ehrh. 1. c.) Patellaria varia. (Hoff. pi. Lich. 23 f. 4.) lutescens. (DO. 334 Md. 193.) Parrnelia varia. (Wall. Oomp. 453.) Thalle aréole, granulé, à peu près indéterminé, jaune- verdâtre ou couleur de paille. Apothécies d'abord concaves, puis planes ou planiuscules, pressées, anguleuses, plus ou moins irrégulières. Bord thallin, jaune, crénelé, flexueux, persistant; disque d'abord concolore au thalle, brunit avec l'âge. Para- physes cohérentes, parfois un peu brunies au sommet. Spores 8"® . hyahnes, simples, ovoïdes, elUpsoïdes Stérigmates simples ; spermaties longues, aciculaires, arquées ou flexueuses. LECANORA. 123 — Hah. Partout sur l'écorce des feuillus et sur vieux ouvrages en bois en plaine. C. Var. p. ravida Th. F. Thalle nulon peu développé, apothécies régulières espacées. Hah, Sur les vieilles tiges de graminées. A. R. 13. (171) Lecanora sulphurea. {Hof. enum. 325.) 8yn. Lichen sulphureus. (Hoff. enum. 325.) Verrucari» sulpburosa. (Hoff. pi. Lich. t. 1153.) Patellaria - (DC. FI. f. II, 354.) Thalle très épais., jaune-soufré sale ou verdâtre, aréole. Aréoles grandes, gonflées, rugueuses, granulées à la surface, nettement déterminées. Apothécies d'abord enfoncées dans le thalle, puis émergées, à disque plan ou convexe, di^ormeSy subpruineuses, un peu oHvâtre ou le plus souvent noir-foncé^ concolore en dedans; bord thalhn mince, promptement refoulé. Paraphyses cohérentes. Thèques claviformes. Spores 8°« , hya- lines, ellipsoïdes. Stérigmates simples ; spermaties aciculaires, courbées. Hab. Sur les grès, vieilles tuiles et ardoises des toits entre Clausen et Neudorî. Md. Consp. 192. C. en Ardennes. 14. (172) Lecanora symmicta. (Ach. syn. p. 340.) Syn. Lecanora varia, v. Q symmicta. (Ach. L. U. p. 379.) Lecidia symmicta. (Ach. Syn. p. 136.) Biatora — (Fr.) Lecanora symmicta. (Nyl. L. se. p. 163.) Parmelia Taria var. symmicta. (E. Fr. Lich. Eur. p. 156) Thalle mince, suhlcpreux. finement granulé ou aréole, d'un vert jaunâtre ou couleur de soufre, plus ou moins pulvé- rulent, parfois à peu près nul. Apothécies pâles ou jaunâtre, subglobuleuses, pressées, confluentes, irrégulières. Bord thallin entièrement refoulé. Paraphyses cohérentes. Spores 8"®, hya- lines, eUipsoïdes, étroites. Stérigmates simples ; spermaties oblongues, aciculaires, arquées ou flexueuses. Hab. Bois et écorces, C. sur les écailles des cônes du pin sylvestre — dont on a fait la variété strohilina. 15. (173) Lecanora effusa. {Pers. Awd. m Hhh. L. 32.) Syn. Patellaria lutescens. (DC. Md. Consp. 192.) Verrucaria effusa. (Pois.) Lecanoia bypophoides. (Nyl.) LECANORA. — 124 — Thalle diffus, finement granulé ou verruqueux gris-jaune, manquant parfois, sur hypothalle indistinct. Apothécies sessiles, avec disque rose-carné jusquW rouge-foncé brunâtre., plates ou légèrement voûtées sur les bords longitudinallement-dentellés, persistant. Spores 8"® , ellipsoïdes, hyalines, presque de moyenne grosseur, droites ou très courbées. Spermaties allongées^ courbées., souvent falciformes, pointues aux deux bouts. Hàb. Ecorces, de préférence du pin sylvestre, arbres écorcés et sur bois. Généralement répandue. Md. se. Oclirolechla. (Massai. Rich. p. 50.) Thalle très épais, entièrement crustacé, cortiqué d'un seul côté, granulé, verruqueux, aréole, continu ou nul^ de couleur variable, très longuement scutelé. Apo- thécies grandes, planes. Spores hyalines, 8°®^ très-grandes^ simples, entourés d'une peau souvent composée de plu- sieurs couches (Episporum) et pour cela difficile à étu- dier au microscope. Spermogonies verrucif ormes, formées de petits points jaune, fins, immersées* Sterigmates entremêlées de minces filaments allongés et renferment en simples sterigmies des speromanies droites, cylindriques droites 1. (174) Ochrolechia tartarea. {L. spec. n. 1608.) Syn. Lichen tartareus. (L. 1. c.) Parmelia tartarea. (E. Fr. p. 135.) Leeanora — (Ach. L. U. p. 571.) Thalle très-épais, tartaré, tendre, grisâtre ou blanchâtre, com- posé de granulations agglomérées, très inégales, souvent pul- vérulentes. Apothécies grandes, planes ou planiuscules, tartarées, à disque nu. Bord thallin, persistant, épais, fluxueux, non proéminent, d'abord entier, puis grossièrement granulé, crénelé, Paraphyses grêles, flexueuses, lâchement cohérentes entre elles. Thèques renflées. Spores 8"«, hyalines, simples, ellipsoïdes, très-grandes. Spermogonies verruciformes ; sterigmates simples ou un peu rameux, mais non articulés, entremêlés de minces filaments, allongés. Spermaties droites, cyUndriques ou briè- vement aciculaires. OCHROLECHIA. — 125 — Hàb. Terres, troncs, pierres et rochers de la haute Ardenne, entre Michelau et Erpeldange. Rs. I Croûte très-épaisse, tartarée O tartarea n* 1 — d'épaisseur variable O pallnda n* 2 2. (175) Ochrolechia pallescens. (L. sp. n. 1608.) S;n. Lichen pallescens. (L, 1. c.) Parmelia — (Kbr. S. L. G. 149.) Lecanora — (E. Fries. p. 152.) — pareil». (Ach. L. U. p. 370.) Thalle hlanc-sale ou cendré-grisâtre jusqu'à gris-ver ââtre, d'épaisseur variable, granulé, verruqueux, à granulations grosses, irrégulières, ou simplement fendillé, aréole. Apothécies grosses planes ou concaves, quelquefois comme entassées les unes sur les autres, à bord entier, épais, proéminent et rugueux; pâles, mais recouvertes d'une pruine blanche, concolore au thalle. Paraphyses minces, flexueuses, lâchement cohérentes. Thèques renflées. Spores 8"*, hyalines, grandes, ellipsoïdes ou subglo- buleuses. Stérigmates simples ou un peu rameux, mais sans articulations, entremêlés de minces filaments, allongés. Sper- maties droites, cylindriques ou brièvement aciculaires. Hab. Terres et rochers non calcaires. C. par place de la plaine jusqu'à la hauteur. Var. §. Corlicola. (Oliv. FI. L. 0. p. 140.) Thalle mince, d'un beau blanc. Hab. Ecorces d'ormes, de hêtres, etc., de la plaine à la hauteur. Var. Y parella. (Lin. Mant. 138.) Syn. Varicolaria alba-flavescens. (DC. Md. Oonsp. 190.) Parmelia parella. (Sch. Spic. 398.) Croûte épaisse, farineuse, tartareuse, fendillée aréolée, disque concave, granuleux, verruqueux, pruineux. Hab. Ecorces de chêne, Grevels, Heisdorf. Md. Cous. 193. 37. lemadopllila. {Th. Fr. Lich. Scand. p. 300.) Thalle étendu^ uniforme, cortiqué d'un seul côté sur hypotalle blanc. Gonidies très-petites. Apothécies cupu- laires^ biatorines ou lecanorines, d'abord closes, h bord double avec un mince excipule tallin. Spores 8°^, hyalines, fusif ormes, biloculaires. Spermogonies très rares ICMADOPHILA. — 126 — incluses dans l'ouverture concolore des granules thal- lines. Stérigmates articulées. 1. (176) Icmadophila œruginosa. {Scop. Car. e. d. I. 76, 1852) Syn. Lichen icmadophilus. (L. fil. sup. 450.) 1) Lichen elveloides. (Web. spic. 186.) Baeomyces aernginosus. (HO. FI. F. II, 343.) Tupia rosea. (Md. Consp. p. 111 1830.) Biatora icraadophila. (Fr. L, Europ. p. 258.) Baeomyces — (Nyl. Syn. p. 183.) Lecidia — (Ach. raeth.) Ziora - (Fir. L. FI. S. 32.) Thalle étendu , gris- vert ou presque vert-glauque ou blan- châtre, granulé, poussiéreux, presque toujours bordé d'un protothalle plus clair. Apothécies rouge-carné, sessiles, avec l'âge, sèches brun ou brunâtre, élevées. Disque plat ou légèrement voûté, disparaissant de suite. Spores 8°® , subfusi- formes, uniseptées, hyalines, diblastes. Spermaties légèrement renflées aux extrémités. Hab. Mousses, déchets de végétaux, souches mortes en décompo- sition, lieux humides, terrains tourbeux rarement saxicole R. en plaine. Kayl. Beaufort Weiler. Md. G. en montagne. df^. HaenialoiuiuA. {Mass. RicJi. p. 32 n. 49.) Thalle épais, étendu, granulé-poussiéreux ou tar- tareux, parfois aréole^ cortiqué en dessus. Apothécies •) Genre créé par L. Md. et publié en 1831 1. c. p. 183 ci-avant. TRIBUS IV. — TUPIAGE^. (L. Md. Conspectus Florae crytogamicae. Magni Ducatus Luxemburgensis p. 191.) Crusta granulata; receptacula subturbinata sessilia. GENUS VI. - TUPIA. (L. Md. 1. c.) Receptacula fungosa subturbinata sessilia varies modo rupta, substantiam roseam homogenicam emittentia. Tupu ROSEA. Crusta pallescente seruginosa, receptaculo luride rosea, adfixa, subturbinata, depressiuscula. p. spagnicola. Syn. Lichen ericetoruni var. 6, Lin. ap. 1608. y. rupicola. Syn. Merat FI. des environs de Paris. S. truncicola. Syo. Lichen icmadophila. (L . fil. sup. 450.) e aeruginosa. Syn. Baeoinyces %ruginosa. (DO. FI. Gall. II, 348.) Ç. elveloides. Syn. Lichen eWeloides. (Web. spic. 186.; Ad terram, rupes, truncos, spagna prope Befort, Keyl, Weiler, etc. H^MATOMMA. — 127 — rougeâtro, encastrées, d'abord ponctiformes, fermées puis ouvertes; protothalle bordé. Spores 8"*, hyalines, élancées, en massue, même aciculaires divisées dans un sens, courbées, quatri ou pluripartites, capillacées. Stérig- mates simples. Spermaties allongées, droites; stérigmies simples. Thalle épais, tartareux H. ventosnm no 1 — mince, tartareux-farineux H. cocciueam n" 2 1. (177) Haematomma ventosum. {L, sp. 1607.) Syn. Lichen ventosus. (Lin. 1. c.) Lecanora ventosa. (Ach. L. Univ. p. 392.) Parmelia ventosa. (Fr. L. E. 153.) Patellaria — (DC. fl. F. II, 354.) , Thalle épais, tartareux, verruqueux, profondément ridé- aréole, fauve-verdâtre, sur protothalle blanchâtre. Apothécies nombreuses, grosses, adpressées, peltées jusqu'à immergées rouge-sang opaque avec bord entier, le plus souvent contourné. Disque rouge-sang opaque, plat ou légèrement bombé et bord plus clair, très mince, presque déliquescent. Spores pluridivisées, aciculaires, le plus souvent recourbées. Hab. Rochers sabloneux près Beauîort. R. Md. Gonsp. p. 193, 2. (178) Haematomma coccineum. (Krbr. S. L. E. p. 153.) Syn. Lichen haematomma. (Ehih. in. H»m. Magaz. 1796. 285.) Uaematomma vuigare. (Mass. Rie. Lerch. 32.) Parmelia haematomma- (Fr. L. U. 154.) Lecanora — (Schr. En. 84.) Thalle souvent très étalé, efïusé, tartareo- farineux, jaune- soufre pâle ou blanchâtre, protothalle fibrilleux, blanc. Apo- thécies petites, éparpillées, quelquefois réunies, immergées rouge- écarlate vif, rouge-sang ou rouge brique, à bord poussiéreux, presque invisible sous la forme d'une ligne jaune. Spores longues, fusiformes ou aciculaires très pluridivisées. Hab. Rochers sabloneux, caché le plus souvent à la base de la plaine et des collines, par ci par là arboricole, de préférence 'sur hêtre, Md. a». .Àspicllia. (Mass. emend. Krb. S. L. G. 158.) Thalle plus ou moins étendu, aréole ou verru- queux. Apothécies plus ou moins étalées, enfoncées dans le thalle sessiles, zeorines, d'abord closes, ensuite urcéo- ASPICILIA. — 128 — lées entourées d'une excipule double, l'intérieur thallo- dique presque déliquescent, diversement bordées. Goni- dies solitaires, vert-pâle avec peau rude. Spermaties fibrilaires, droites^ sur sterigmies simples. Spores simples, monoblastes, hyalines plus ou moins ellipsoïdes. IApothécies urcéolées, enfoncées dans le thalle 8 Apothécies enfoncées dans le thalle 2 Apothécies pruineuses A. calcarea n* 1 2. — noires A. gibosa n» 2 — noires foncées A. cinerea n» 3 1. (179) Aspicilia calcarea. {L. sp. 1607.) Syn. Lichen calcareus. (L. 1. c.) Urneolaria calcarea. (Ach. L. U. p. 340.) Parmelia calcarea. (E. F. p. 187.) Lecanora cinerea et calcarea. (Nyl. L. se. p. 154.) calcarea. (Th. F. p. 274.) Thalle blanc-crétacé ou cendré, lisse, continu ou fendillé aréole, à aréoles plans, Hypothalle pâle, souvent peu visible. Apothécies petites, enfoncées dans le thalle, d'abord verruci- formes, puis souvent urcéolées, plus ou moins dilatées, presque toujours anguleuses, pruineuses. Paraphyses serrées, gélatineuses, souvent un peu brunies au sommet. Thèques claviformes, cendrées, renflées. Spores grosses, à 2, 4 ou 6, très rarement 8, hyalines, suhglohuleuses ou largement ellipsoïdes, souvent un peu anguleuses par l'effet de leur mutuelle pression. Stérigmates simples. Spormaties aciculaires, droites. Eàb. Murs, tuiles, pierres calcaires, rarement sur d'autres pierres, la terre et le bois de la plaine et des hauteurs. C. Var. ^. fannosa. (Flk. in Bot. Mag. 1810—125.) Thalle entièrement pulvérulent et farineux. Apothécies très-petites, à bord farineux. Hah. Avec l'espèce. Var. y. contorta. (Urc. contorta Flk. D. L. n. 30.) Syn. Urceolaria contorta. (.Flk. I). L. n. 30.) Aréoles thallins blancs ou grisâtres, petits, dislincts, com- plètement aplanis ou légèrement relevés autour des apothécies, souvent un peu figurés au bord. Hab. Avec l'espèce. ASPICILLIA. — 129 — Var. 5. Uoffmanni. (Ach. Sm. engl bot. t. 1940.) Thalle presque en un tenant, yris-verdâtre. Apothécies plus grosses, plus proéminentes et devenant presque toujours attachées au bord. Var. £. concenlrica. (Th. F. p. 632.) Thalle mince, blanc ou blanchâtre. Apothécies non fermées et concolores en dedans. Hab. Grès, calcaires etc. G. 2. (180) Aspicillia gibbosa. {Kbr. S. L. G. 163.) Syn. Urceolaria gibbosa. (Ach. Syn. p. ICI).) Pachyospora occellata. (Mass. Rich. 44.) Lecanora gibbosa. (Tii. Fr. L. Scan. p. 276.) Thalle tartaré, assez é^fais, blanc cendré ou cendré-grisâtre, aréolé-verruqueux ; aréoles gonflés, élevés au milieu et portant pour la plupart chacun une apothécie. Apothécies urcéolées, à disque noir., nu. Bord thallin infléchi, persistant. Paraphyses serrées, gélatineuses, souvent un peu brunies au sommet. Thèques renflées, claviformes. Spores grandes, 4 à 8 par thèque, globuleuses ou globuleuses-ellipsoïdes, hyalines. Stérigmates simples; spermaties aeiculaires droites. Hàb. Sur les schistes ardennais, jamais sur le calcaire. G. G. en Ardennes. Var, p. syloatica. (Zwackh.) Syn. Aspicilla fusca. (Nyl. L. Se. p. 154) Thalle mince, noir-verdàtre ou plombé, fendillé, aréole, plan ; apothécies immergées à ouverture large ou ponctiforme. H ah Avec l'espèce. 3 (181) Aspicillia cinerea. {L. Mant. 132.) Syn. Lichen cinen-us. (Lin. 1. c.) Urceolaria cinerea. (Ach. L. U. p. 330.) Parmelia — (E. Fr. 142.) Thalle cendré ou un peu obscur., lisse, fendillé aréole, à aréoles plans ; hypothalle noir. Apothécies urcéolées, noir foncé, pâles à Vintérieur, souvent anguleuses ou même un peu con- fluentes dans le principe, enfoncées, plus tard exsertes, avec disque plat, noir. Bord thaUin, assez épais, entier, proéminent et persistant. Paraphyses grêles, cohérentes, un peu brunies au sommet. Thèques claviformes. Spores 8"®, hyaUnes, simples, subellipsoïdes, généralement plus petites que dans les deux 9 ASPICILLIA. 130 — espèces précédentes. Stérigmates simples ; spermaties aciculaires, droites. Hab. Sur les grès, pierres non calcaires de la plaine jusqu'aux hauteurs C. exceptionnellement sur bois. Sectio III. — GYALECTJE. (Ach.) Thalle crustacé. Apothécies urcéolées avec un excipulmn céracé propre. Spores fusiformes. 40. Pllialopsis. {Kbr. S. L. G. 169.) Thalle crustacé-aréolé^ avec un excipulum propre., interne, céracé, etc. Apothécies urcéolées, complètement entourées de thallodes propres^ extérieures. Spores hya- lines^ parallèlement, quat?'ipartites. 1. (182) Phialopsis rubra. {Hofmann: Kbr. l. c. 170.) Syn. Lichen ruber. (Ach. Sch. Bch.) Pat«llaria rubra. (Hoff. pi. Lich. I, 87.) Parmelia rubra. (E. Fr. L. E. 134.) Leeanora - (Ach. L. U. 380.) Courtoisea rubra. (Md. Consp. 193.) Gyalecta rubra. (Ph. Fr. L. c.) HaematoBima rubra. (A. H. Ober. Flora p. 166.) Thalle mince, lépreux, presque cartillagineux, blanc lacté, plus tard graveleux, granuleux, gris-blanchâtre. Apothécies sessiles, le plus souvent très nombreuses, souvent serrées ensemble, d'un beau rouge ou rosé, concaves urcéolées, avec disque concave rouge-brun jusqu'à rouge-sang, parfois mince à bord interflexé, pruineux, crénelé ou granuleux-denté. Para- physes lâchement cohérentes, à extrémités renflées et souvent un peu brunes. Spores 8"^^, hyalines, allongées, quadricellulaires, fusiformes, obtuses, Sseptées, les deux pôles arrondis. Hàb. Sur l'écorce des troncs de vieux arbres feuillus, noyer et autres aux environs de Diekirch, Ettelbruck, passant de là sur le pommier et la mousse. (tMd. 1. c.) 41. Gyaleeta. {Ach. em. Krhr. >\ L. G. 170.) Thalle crustacé, très-mince, souvent à peu près nul, Apothécies carné-jaunâtre ou rougeâtrc, planes ou concaves urcéolées, hyalines à l'intérieur et légèrement GYALECTA. — 131 céracé. Spores hyalines, fusiformes ou un peu ellipsoïdes, diversement cloisonnées^ d'abord 4partites^ ensuite plu- ripartites^ jamais simples à l'état adulte. Stérigmates simples; spermaties petites, droites. 1. (183) Gyalecta cupularis. {Ehr. Beitrâge, IV, 45.) Syn. Lichen marmoreus. (Eb. 1. 739.) Patellaria cupularis. (DO. Fr. f. p. 357.) Lecanora cupularis. (Duby, Bot. Gall. 665.) Lecidia cupularis. (Ach. Meth. p. fC.) Thalle mince, sublépreux, continu, cendré-ver dâtre, quel- quefois même un peu rougeutre. Apothécies superficielles, (non enfoncées dans la pierre), concaves, urcéolées, entourées d'un rebord propre blanchâtre, entier, rugueux ou plissé. Disque carné ou jaune-rougeâtre. Paraphyses grêles. Thèques cylin- driques, allongées. Spores 8°*', hyalines, ovoïdes, ellipsoïdes, d'abord Sseptées, puis murales. Spermaties petites, droites; stérigmates simples. Hab. Rochers calcaires, dolomitiques des collines, etc. a. G. 2. (184) Gyalecta truncigena. {Ach. L. U. 152.) Syn. Lecidia truncigena. (Nyl. p. 112.) Bacidia abstrusa. (Kbr. S. L. G. 187.) Patellaria abstrusa. (Wallr FI. Gr. I p. 381. Thalle très-mince, cendré ou cendré-verdâtre, lépreux ou à peu près nul, poussiéreux, granulé, gris-brun, devenant gris- verdâtre dans l'herbier. Apothécies très-petites, éparses, concaves, urcéolées, parfois semi-immergées, pâles ou blanc-jaunâtre, pro- tothalle mince-blanchâtre. Paraphyses grêles. Thèques cylhi- driques. Spores 8"® , hyalines, oblongues-fusiformes, 3, 5 cloi- sonnées, quelque fois murales. Spermaties petites, droites; stérigmates simples. Hab. Sur les écorces gerçurées, chênes, saules, érables, peupliers, etc. R. 4«. 'Flielotrcma. (Ach. meth. 1307.) Thalle urcéolé enfoncé^ plus tard discoïde élargi avec excipuliim propre, céracé, d'abord complètement recouvert par la croûte verruqueuse, se voûtant au- dessus d'elle, imis lacéré et ouverte au sommet par un pore ayant l'aspect d'une verrue. Spores hyalines, fusi- formes allongées, pluripatrites dans les deux dimensions. THELOTREMA. — 132 — 1. (185) Thelotrema lepadinum. {Ach. Lich. Univ. p. 102.) Syn. Lichen lepadinus. (Ach. 1. c.) Volvaria lepadina (DC. Mass. Rie. p. 141.) Autbro)carpum inclusum- (Schr.) Thalle crustacé blanchâtre, continu, lisse ou légèrement rugueux, à peu près indéterminé. Apothécies noir ou brun- noir, pruineuses, enfoncées dans le thalle et pourvues d'une double bordure très-distincte : l'une intérieure (bordure propre), mince, d'abord fermée au sommet, puis lacérée et ouverte ; l'autre (bordure thalline) e.xtérieure, plus épaisse et ayant l'aspect d'une verrue ouverte au sommet. Gélatine hyméniale nulle. Paraphyses grêles, filiformes Thèques allongées, atténuées à la base. Spores 4 à 8 par thèques, fusiformes, allongées, murales. Hàb. Ecorces des sapins, de préférence de l'épicéa en montagne. C. Sedio IV. — URGEOLARI^. 43. IJrceolaria. (Ach. em. Krhr. S. L. G. 168.) Thalle crustacé granulé, aréole ou verruqueux, gris cendré ou blanchâtre. Apothécies urcéoléeSj entourées d'une double bordure, l'une intérieure, de la nature de Vapothéciey l'autre extérieure, formée de la substance du thalle, à bord rugueux, entier ou crénelé. Spores 4 à 8 par thèque, fusiformes-ellipsoïdes, hrunies et murales avec Vâge. Stérigmates un peu rameuses, mais sans articulations; spermaties cylindriques, droites. 1. 186. Urceolaria scruposa. {Lin. Mant. 231.) Syn. Lichen scruposus. (L. 1. cj Parmelia scruposa. (Ach. L. U. p. .538.) Thalle assez épais, cendré foncé ou blanchâtre, fendillé aréole, granulé ou même pulvérulent à la superficie. Apothécies noir, nues ou légèrement pruineuses, enfoncées dans le tliaïle et à ouverture tantôt punctiformes, tantôt atteignant jusqu'à 5 mm. de diamètre. Paraphyses grêles. Thèques allongés cylindriques. Spores ellipsoïdes-oblongues, atténué s aux extré- mités, 4- à 6 par thèque. rarement 8; d'abord hyalines à 3 ou 4 cloisons, puis devenant noirâtres et murales. Hah. De la plaine à la montagne CC. Pierres, rochers, aussi sur mousses et bois. URCEOLARIA. 133 — Var. p. hryophilla. (Ehrh. crypt. 23t5.) Syn. Lichon bryopliillus. ',Ehr. 1. c.) Patellaria muscorum. (DC. FI. F. II. 372. Md. 0. 192.) Thalle mince^ plutôt rugueux que granulé, parfois à peu près nul ; Apothécies petites^ à bord thallin proéminent. iiab. Sur les mousses, autres licliens, tiges de graminées, terre, murs, etc. des collines jusqu'en montagne. Var. y alhisscma. (Ach. 1. c.) Syn. Urceolaria grypsacea. (Ach. syn. p. 142 p. p.) Thalle blanc, à surface pulvérulente. Apothécies en- foncées. IJah. Rochers, pierres, terres sablonneuses et même les vieux bois, recouverts de terre. C. Var. 5. contorta. (DC. FI. f. II, p. 570.) Syn. Verrucaria contorta. (HofF. PI. Lichen, t. 22, f. 1, 4. Urceolaria contorta. (Schaer. Enu. 91.) Aréoles thallines hlanc ou grisâtre, petites, distinctes^ complètement aplanies ou légèrement relevées autour des apo- thécies; souvent un peu figurés au bord. Hab. Rochers, pierres calcaires, sablonneuses, de la région cham- pêtre. Kreschelhêd (Diekirch) (Md. Gonsp. 194.) Var. e. tessellata. (DC. FI. fr. II, p. 371.) Syn. Verrucaria tessellata. (Hoff. D. FI. II, 185. Thalle fendillé aréole. Apothécies à une aréole solitaire, blanc-jaunâtre sale. Hab. Rochers calcaires. Environs d'Echternach . Rhdt. Var, Ç opeographoïdes. (DC. FI. fr. II, 371.) Syn. Umbilicaria opeographica. (DC. 1. c.) Thalle assez épais, arrondi-limité., aréole, gris-cendré. Hab. Arbres et rochers parmi d'autres lichens. Md. C. 195. Famille X. — PERTUSARIE.ffi. Thalle crustacé. Disque ponctiforme, rarement amplié disciforme. Hymenium tnou. Fils flacides, enchevêtrés, différem- ment hranchus ou arqués. 44. Plllyctls. {Wallr. Naturgeschichte 553.) Thalle mince, verruqueux, souvent poussiéreux. Apothécies d'abord entièrement enfoncées dans les ver- PHLYCTIS. — 134 — rues du thalle, ensuite faisant sailli avec un exipulum se déchirant irrégulièrement au vertex ou tombant en pous- sière. Spores ovoïdes, allongées, hyalines ou légèrement colorées, uniformes, pluridivisées. 1. (187) Phlyctis argena. ( Wall. Flor. cry Germ. Z, p. 466.) Syn. Lecidea argena. (Ach. Syn. p. 47.) Thellotrema variolarioides. (Ach. Syn. pp.) Thalle mince, d'abord cohérent, presque articulé, puis finement fendillé jusqu'à granuleux-lépreux, blanchâtre ou gris- bleuâtre sur hypothalle blanchâtre. Apothécies petites avec disque noirâtre, nues ou bleu-gris pruineux, concaves, isolées ou à plusieurs enfoncées dans des sorédies grosses, peu proé- minentes, irrégulières, déchirant les verrues du thalle et qui les bordent ou les enferment en entier. Spores grandes, d'or- dinaire à 2 plus rarement à 3, 4 hyalines, munies aux deux bouts de pointes hyahnes. Hab. Ecorces lisses, de préférence de feuillus; hêtres, charmes, tilleuls, érables dans toute la région. 45. Pcrtusarla. {DG. FI. F. II, 319.) Apothécies disciformes, ouvertes et entourées du disque ponctiforme, enfoncées dans le protothalle ver- ruqueux. Spores entières, hyalines, le plus souvent entourées d'un épispore épais, parfois à peau pluro- straté. 1. 2. Spores 1 à 2 par thèque 3 Spores 4 à 8 par thèque 2 Verrues thallines sublécanorines, fortement déprimées P. Wnlfenii n 6 Verrues thallines non déprimées au sommet P. leioplaca n» 3 Thalle papilleux ou isidioïde 4 Thalle ni papilleux ni isidioïde 6 Saxicole P. coralliiia n° J Corticole P. coccodes n° 2 Ç Verrues enfoncées dans le thalle .... P. conglobata n° 6 Verrues non enfoncées dans le thalle 6 Verrues fertiles très pulvérulentes. . P. multipnnctata n" 4 Verrues fertiles non pulvérulentes 7 PERTUSARIA. — 135 — 7. Verrues toutes petites, une seule ouverture au sommet P. melaleuca n° 7 Verrues pulvérulentes, stériles ou fertiles, mais ayant 3 à 4 ouvertures au sommet P. commnnis n» 2 1. (188) Pertusaria corallina. {Th. Fr. p. 319.) Syn. Lichen corallinus. (L. Mant. I, 131.) Isidium corallinum. (Ach. L. U. p. 575.) Lecanora rimosa. (Oed. 11. Dan. III, c. 418 f. 3.) Thalle hlanc ou Uanc-cendré, épais, largement étendu, effusé, irrégulièrement brisé et fendillé, couvert d'une épaisse couche de petites papilles moins inégales, concolores au thalle, arrondies, simples ou rameuses. Verrues thallines assez grosses, élevées, pulvérulentes, irrégulières et aplanies au sommet, renfermant une ou deux apothécies à disque carné, mais recouvert par la pruine des verrues. Thèques cylindriques, atténuées à la base. Spores ellipsoïdes ou oblongues, une à deux imr theque. Hab. Rochers des hauteurs. R. Wolfsschlucht, Berdorî. Rdt„ 2. (189) Pertusaria communis. {DG. FI. F. II, p. 320.) Syn. Lichen pertusus. (Lin. Mant, p. 131.) Variolaria communis. (Ach. syn. 131 pp.) Porina pertusa. (Ach. L. U. p. 308.) Thalle glauque, blanchâtre ou cendré-verdâtre, rugueux., inégal, fendillé, déterminé par une zone hypothalline blanchâtre, le plus souvent visible, presque entièrement couvert de grosses verrues concolores, pressées arrondies, renfermant deux ou cinq apothécies qui se manifestent intérieurement chacune par un petit ostiole pyriforme, noirâtre. Thèques cylindriques, légè- rement atténuées à la base. Spores oblongues ou elhpsoïdes, très-grandes, une ou deux par theque, et, dans ce dernier cas disposés sur un seul rang. Hah. G. sur le tronc des arbres de la plaine et des hauteurs. Sur les pins à Walhausen. Rs, Var. p. areolata. (F. Lich. Eurp.) Syn. P. rupertis. (DC. 1. c.) Thalle le plus souvent bien développé. Disque d'ordinaire plus clair. Hah. Pierres des côtes et des collines de terrains primaires. 0. Schuttbourg. Rs. PERTUSARIA. 136 — Var. y. variolosa. (Sch.Tr. En. 229.) Thalle presque toujours stérile, émettant d'ordinaire dr twmhreKites sorcdies. Hab. Avec p, Var. 5. sardeosa. (Nyl. L. se. p. 177.) Thalle et verrues converties en une pou^sicrc blanche farineuse, très pulvérulentes. Hab. Bois et écorces fissurés, avec l'espèce. Var. £. discorâca. (Per. Schr. L. H. 597.) Syu. Variolaria amara. (,Ach.) Thalle verruqueux-inégal, blanc ou gris, à sorédies blan- châtres, grises, avec bord blanc-bleuàtre, poussiéreux, presque volvaire. Hab. Arbres feuillus, hêtres, aulnes, cerisiers. Var. i;. coccodes. (Nyl. L. se. p. 178.) Syn. Pertusaria ceutooarpa. (,IN. l c.'i Isidium eoooodes. (Acli. L. univ. p. 578. Thalle gris-cendré sale, souvent brunâtre poussiéreux, bordé de noir, garni de protuberences isidioïdes. Hab. Arbres feuillus . 3. (190) Pertusaria leioplaca. i^Aeh. L. uni. 309 t. 7. f. 2) Sjn. Poriiia leioplaca. (Sch;rr. Eu. -JîO.'i Endocarpon Terrucosum et pyrenosphoruni. (Wall. Comp. FI. crjp. ,'>I2.') Thalle minec blanchâtre ou blanc Jamuitre, lisse, continu, légèrement fendillé. Verrues fertiles, petites, assez régulières, lisses, oblongues, à jii'iiic dépriniA's au sommet, un peu espacées, et pourvues d'un seul ostiole (rarement deux ou trois) obscur ou incolore, parfois même peu distinct. Thèques cylindriques, atténuées à la base. Spores 4 à 8 par thèque, hyalines, sim- ples, oblongues ou ellipsoïdes, disposées en un seul rang dans les thèques. Hab. C. Sur les arbres feuillus plus rarement sur les résineux de la plaine ;\ la hauteur. 4. (191) Pertusaria multipunctata. (Nyl. L. Se. p. 170.) Syn. Variolaria mullipunoU. (.\ch. L. 1'. p. o21.) Thalle blanc ou blanc-cendré^ composé de petites granu- lations irrégulières, planes ou arrondies, lisses. Verrues fertiles PERTUSARFA. — 137 — éparses, élevées, coitvrrtes d'une épaisse couche hlancJie- farineuse, très-pulvérulente. Apothécies petites, solitaires, ou plus rare- ment deux ou trois par verrues, carnées et couvertes d'une épaisse pruine blanche-farineuse ou un peu bleuâtre. Thèques renflées. Spores solitaires, grandes, oblongues ou oblongues allongées, étroites. Hab. Ecorces diverses : hêtres, charmes, cerisiers. G. Var. p. amara. (Nyl. in. Flor. 1873) Thalle et verrues entièrement pulvérulents, à saveur très- amère, presque toujours stérile. C. Jlab. Avec l'espèce principalement sur le charme. 5. (V.}2) Pertusaria conglobata. {Th. F. l. c. p. .ï^i.) Syii. Variolaria «.'onglobala. (Ach. Syn. p. 132.) Thalle h\anc-f/risâtre, quelquefois légèrement pulvérulent, épais, profondément fendillé, composé de yranulations grossières, planes ou subarrondies, et formant par leur réunion des aréoles très-irrégulièrcs, plus ou moins étendues et à superficie plane ou concave. Apothécies concolores au thalle ou un peu carnées, enfoncées dans le thalle et légèrement proéminentes, ordinaire- ment peu nombreuses, réunies 3 à 4 par verrue fertile. Thèques cylindriques. Spores hyalines, oblongues ou allongées, une ou deux 2^nr theque. Hab. Sur les vieilles ardoises des toitures â carreaux. AC. par place. 6. (193) Pertusaria Wulfenii 180.5. {DC. FLf. II, p. 320) Syn Lichen Iiyrneniuui. (V.. B. I 1731.) Porina fallax, Igl't. (Ach. L. II. p. 810.) l'ertursaria commuiiis, var. fallax. (Schrt;r. En- p. 229.) Metaleuca Duby. fBot Gall 673.) Thalle blanc-cendré ou un peu jaunâtre, plissé, rugueux ou fendillé, généralement déterminé par une ligne htjpothalline noirâtre. Verrues fertiles, nombreuses, pressées, irrégulièrement déprimées et déformées au sommet. Ostioles, presque tous con- fluents, forment au sommet des verrues une large ouverture, que leur donne un aspect lécanori forme. Disque noirâtre, à bord granulé, crénelé. Thèques renflées. Spores ellipsoïdes ou oblongues ; 8 ou plus rarement 6 à 7 par thèque, disposées sans ordre. Uab. Sur les écorces rugueuses, orme, chêne, C. PERTUSARIA. — 138 — Var. p. ïutescens. (Hoff. in Olv. FI. 0. p. 170.) Syn. Lepra Ïutescens. (HnfF. 1. c.) Verrucaria Ïutescens. (Th. F.) Thalle poussiéreux, jaune-vert avec de nombreuses sorédies de la même couleur. Apothécies rares avec disque élargi et bord épais. Hab. Sur chênes. R. 7. (194) Pertusaria itielaleuca. {Duhy. Bot. yal. p. 673.) Syn. Protunari Wulfenii var. Jecipiens, (Fr. L. E. 424.) — pustulata. (Ang. Oat. p. 113.) Thalle blanc-glauque ou cendré, même quelque fois sub- continu, mais plus généralement subfendillé ou même granulé çà et là. Verrues fertiles, petites, déprimées au sommet, agglo- mérées, confluentes et parfois même très-irréguhères à la fin. A l'état parfait les ostioles sont confluents, à bord lacéré, fluxueux, irrégulier, et donnent ainsi aux verrues un aspect lécanoriforme qui rappelle en petit le P. Wulfenii. Ceux qui sont moins avancés, apparaissent ponctif ormes ou rimiformes, tantôt solitaires, tantôt deux ou plus rarement trois au sommet de la verrue, et séparés par une mince cloison. Thèques cylin- driques, atténuées à la base. Spores oblongues ou ellipsoïdes, 2 à 3 par thèque et disposées sur un seul rang. Hab. Ecorces diverses, surtout le hêtre dans les forêts aux envi- rons d'Echternach. Rhdt. AR. Var. p. glabrata. (Garov. aglio in Olv. FI. 0. p. 171.) Thalle très lisse, brillant, cendrillé, continu ou à peine fendillé. Verrues fertiles, régulières, moins ouvertes que dans le type, jamais confluentes et parfaitement distinctes par suite de leur élégance. Hab. Sur le hêtre avec l'espèce. R. 4G* DictyoblastUS. {Trev. Spigl. c. Pagl. p. là.) Fruit h endigome céracê propre, immergé dans les tubercules du thalle; disque fructifère, punctiforme. Spores hyalines ou colorées clair, muriformes, multi- partites. DICTYOBLASTUS. ~ 139 1. (195) Dictyoblastus Wallrothianus (1853). {Trévisani Spicht Payl. p. 14.) Syn. Microglwna Walirothiana 1H55,. (Krbr. S. L. G. 388.) Endocarpon verrucosum f. a, pyrenophora. (Wallr. Flora cryp. Germ. III. p. 303. n. 7G7.) Thalle mince, d'abord presque membranacé, granuleux ou peu fendillé, gris-verdâtre, sec rouge -verdâtre, mouillé gélatino-visqueux et, dans cet état, émet le parfum de violette. Apotliécies très-petites dans des verrucelles à peine excertes du thalle, ombiliquées, enfin quelque peu proéminent à ostioles papiliformes. Spores ellipsoïdes, tronquées aux deux pôles, dans le principe en cloisons parallèles-quadripartites, bientôt nombreuses, divisées, hyalines, avec l'âge clair-brunâtre. Hab. Anciens feuillus, clans les fissures de l'écorce: tremble, peuplier, frêne, saule. Spelzbiisch (Echternach) Rhdt. Famille XL — LEGIDEiE. Fruit ne renfermant pas de Gonidies, à disque ouvert dès le commencement, rond, presque toujours non marginé. Sectio I. — PSOBINEjE. Thalle squameux, cnistacé avec hord foliacé, lobé. 4«. Catolecllia. {Ihtow em. Krbr. S. L. G. 181.) Thalle crustacé, bord lobé ; péricarpe charbonné. Spores bipartites^ en fonne de hisquit, brun-foncé. 1. (196) Catolechia canescens. (Dcks. crypt /, 10, i. 2f. 5.) Syn. Lichen canescens. (Dcks. cryp. I, 10, 1, f. 215.) Diploiceia canescens. (S. L. G. 174. Krbr. S. L. G.) Placodium — (DC. F. f. II, p. 379 Md. Consp. 195.) Lecidia — (Ach. L, U. p. 216.) Buellia canescens. (Th. F. p. 587.) Thalle épais, adpressé, rond, blanc glauque ou cendré, plus ou moins pulvérulent et sorédifère, plissé, lobé, rayonnant au pourtour comme les Placodiums, étroitement appliqué. Apothécies planes, noir foncé, concolore en dedans, souvent un peu pruineuses ef couronnées par le thalle dans le jeune âge. Paraphyses grêles, un peu renflées et noirâtres au som- met. Thèques claviformes. Spores 8"®, elUpsoïdes ou oblongues, PSORA. — 140 — obtuses aux extrémités, uniseptées, brunes à l'état adulte. Spergomonies punctiformes. Spermaties cylindriques, droites. Hab. Rochers, pierres, vieux murs, mousses décomposées, écor- ces, palissades des collines à la hauteur, etc. G. G. Md. Cons. 155. AS. Psorae {Hall emend. his. III, p 98 c. 17 î)l h.) Thalle feuillu, squameux. Squames éparaes ou réunies en crotites lâches Apothécies la plupart péri- phériques sur les squames thallines. Spores indivises, hyalines, ellipsoïdes. Thalle noir ou brun-noir. I Thalle squameux 2 ■ I Thalle granulé ou nul ... 3 I Squames rouges ou couleur de brique . . P. decipiens no 2 Squames brunes ou roussâtres 4 I Apothécies blanches en dedans P. Jarida Uo 3 Apothécies noires et brun foncé ... 4 I Spores ovoïdes P. te^tacea n» 1 ■ I Spores ellipsoïdes P. demissa n» 4 1. (197) Psora testacea. (Hof. pi LÎGh. I,99,U21,f. 5,6.) Syn. Lichen globulosa. (E. B. 1, 1955.) Lecidea testacea. (Hoff. 1. c. f. Scheer. Enum. 95) Patellaria — (Walr. Comp. FI. cryp. 195.) Psoromatis testaceum. (Mass. Ricerche 21.) Thalle adpressé^ squameux; squames 1, 2 — 5 mm., ver- dâtre ou ijris-jaunâtre en-dessus et au bord blanc, grisâtre, rigide, presque imbriqué, serré, onduU-lobidé. Apothécies sessiles, disque presque semi-globuleux, convexe, bnm-cannelle clair, à bord hyallin s' évanouissant bientôt. Excipulum mou, coloré clair. Spores 8'"^, ovoïdes, ellipsoïdes-allongées, monoblastes, hyallines. Pah. Sur la terre et dans les fissures des rochers du MuUerthal. Rhdt. R. 2. (198) Psora decipiens. (Z)C. FI F. /. II, p. 369.) Syn. Lecanora decipiens. (Ach. L. U. p. 409.) Biatora — (E. Fr. p. 252.) Lecidea — (Ach. Sys. p. 53, Thalle composé de squames distinctes., séparées ou sub- imbriquées, arrondies entières ou lobées, à lobes arrondis, crénelés d'an rouge-carné ou testacé et souvent recouvert PSOUA. — 14J d'une pruine blanchâtre; elles sont blanches en dessous ainsi que sur les bords qui sont plus ou moins relevés ou flexueux. Apothécies noir foncé, pâles à Vintcrieur, d'abord planes et entourées d'une fausse bordure thalline, puis bientôt convexes, immarginées. Spores 8"®, oblongues ou subliciformes. Spermaties très-pelites, droites ; stérigmates simples ou un peu rameux, mais non articulés. Hab. Terrains humeux et calcaires au soleil de la plaine à la hauteur. C. p. pi. 3. (199) Psora lurida. {DC. FI. F. p. 802. Md. C. 194.) Syn. Lichen luridus. (Sw. en. N. Act. Up. IV, 217.) Lecidea lurida. (Acli. L. U. 213.) Biatora — (E. F. p. 253.) Thalle squameux, imbriqué en rosette, cespiteux, brun- livide ou brun-cuir jusqu'à brun-verdâtre, étant frais, composé de squames raides, orbiculaires, subhorizontales, sinuées, lobées, libres cm pourtour. Apothécies adnées, brun-noir, entourées d'un rebord propre, un peu concolore, flexueux à la fin, nues, planes ou convexes, blanchâtres à Vintérieur. Paraphyses fortes, cohérentes, brunies au sommet. Thèques claviformes. Spores 8"^^ , ellipsoïdes ou oblongues, souvent entremêlées de quelques- unes de forme subglobuleuses, Stérigmates simples ; spermaties ellipsoïdes ou subcylindriques. Hah. Sur la terre calcaire et les fissures des rochers, où il est difficile de prendre de beaux échantillons, à cause de sa position dans les fentes, ou sur les arrêtes des fuîtes. Environs d'Allerborn. (Germ.) 4. (200) Psora demissa. {Rutstr. 1794.) Syu. Lichen demissus 1794. (Rutstr.) — atrorufus 1801. (Dcks. Eng. bot. t. 1329 ) Lecidia demissa. (Ach. syn. 50.) Thalle squameux, crustacé, squames comjjlètement adhé- rentes, petites^ verruqueuses, lobé au centre avec une grosse croûte, volvée-nouce, fendillé-aréole, gris-roiigeâtre clair jusqu'à brun-rougeâtre sur un protothalle noir, conferté. Apothécies apprimées, le plus souvent condencées, avec disque brun-cannelle foncé jusqu'à noir-brun, d'abord plat, à bordure mince, puis légèrement convexe, non bordé, rond ou irrégulier lobé. Spores ellipsoïdes. Hab. Sur la terre nue des hauteurs. Beaufort. Md. Consp. 194. THALLŒDEWA. — 142 — 4». TliallœdtîlMa. {Mass. Rich. 97.) Thalle volveux-crustacé avec bord lobé; protothalle nul. Spores allongées, bipartites, hyalines. Squames lisses, entières au bord , Th. cœruleo-nigricans n« 2 Squames rugueuses à bord crénelé .... Th. candidnm n» 1 1. (201) Thallœdema candidum. {Wch. spic. 103.) Syn. Lichen candidus. (Web. 1. c.) Patellaria candida. (Hoff, pi. Dchs. t. 3.3 f. 2. Lecidia candida. (Ach. L. U. p. £12.) Toninia — (Th. F. 1. Se. p. 338.) Thalloidima candidum. (Krb. S. L. G. p. 50.) Thalle d'un beau t'ianc farineux, noir en dessous^ rugueux, finement plissé, composé de squames (luxueuses, pressées, un peu imbriquées, à bord crénelé, incisées, planes au pourtour et gonflées, arrondies au centre. Apothécies noir foncé, mais plus ou moins couvertes d'une couche blanche pruineuse, concolore au thalle, un peu convexiuscules, pâles à Vintérieur, anguleuses ou flexueuses avec l'âge. Spores hyalines, 8"% fusiformes allongées, uniseptées. Hab. Rochers et terrains calcaires des coteaux et des hauteurs. Çà et là. (Feulen.) (Md. em. 192.) 2. (202) Thallœdema cœuruleo-nigricans. {Lichtf. 1777, scot. 805.) Syn. Lichen cœuruleo-nigricans. (Ligblf. 1. c.) Patellaria vesicularis. (Hoff. 1714 pi. lich. t. 32 f. 3.) Lecidia cœurulea-nigricans. (Schœr- Enu. L. p. 101.) Tonia - (Th. Fr. L. Se. p. 33C) Thalloidima visiculari. (Krbr. S. L. G. 179.) Thalle composé de petites squames, lisses, gonflées, plissées et arrondies en dessus, entières au pourtour, pressées, imbri- quées ou distinctes et comme fragmentées ; de couleur gris- glauque ou hrun-pâle et presque toujours recouvertes d'une pruine Hanche ou gris-bleuâtre Apothécies noir foncé en dessus, pâles à Vintérieur, nues ou pruineuses, d'abord planes et en- tourées d'un rebord flexueux, puis convexiuscules et immar- ginées. Spores 8"^ , hyalines, uniseptées, un peu fusiformes. llab. Rochers et terrains calcaires de la plaine aux hauteurs. C. p. pi. Mousses desséchées. Binzerot (Mersch) D' P. TONINIA. 143 — ftO. Xoninifl. {Mass. Symmicta Lich. iiov. p. 54.) Thalle compacte, souvent de grande étendue, feiiUlu-squameux ou squameux-crustacé, imbriqué ou dis- persé, quelquefois verruqueux ou subaréolé au centre, mais toujours distinctement fio^uré ou rayonnant au bord. Apothécies lécidéines avec disque noir. Paraphyses libres ou cohérentes. Spores 8"^^ alloiig-ées, parallèlement quatre- et pluripartiteSj hyalines. Spermaties aciculaires ou fusi- formes. 1. (203) Toninia aromatica. {Th. F. L. Se 332.) Syn. Lichen aromaticus. (Sm. E. B. t. 1772.) Lecidea aromatica. (Tudn. Eng. bot. t. 1777.) Biatora — (Hepp. Eur. 283.) Lecidea conglommerata. (Ach. p. p.) Thalle d'un blanc cendré, sale ou brun-grisâtre, souvent furfuracè à la surface, composé de petites squames d'abord planiuscules, puis bientôt arrondies, gonflées en dessus, à lobes pressés, entassés, quelque fois fragmentés et donnant au thalle un aspect aréole. Apothécies noir foncé, à peu près concolore à l'intérieur, d'abord planes et entourés d'un rebord propre, puis bientôt convexes et immarginées, pressées et même déformées. Paraphyses renflées, un peu obscures au sommet. Spores 8"®, hyalines, fusiformes ou cylindriques allongées, à 2 ou .3 cloisons obtuses aux extrémités. Hah. Rochers, pierres calcaires et mortier des murs. R. Gold- fralay. Consdorf. Rhdt, Sectio II. — BIATOBINE^. Thalle simple, crustacé. Fruits plus ou moins sessiles. Disque fructifère, hyalin, mou. 51. Sercosagiuill. {Massai. Symm. L. n. p. 47.) Thalle trhs-fragile., entièrement crustacé^ granulé, aréole ou nul Apothécies lécidéines de couleur carné- rougeâtre ou noirâtre. Disque fructifère^ hyalin. Exci- pulum mou, clair. Spores simples, incolores, allongés, très-tenues la plus part du temps simples, parfois paral- lèlement pluripartites. SARCOSAGIUM. — 144 1. (204) Sarcosagium campestre. {Th. F. p. 808.) S\n. Biatora campestris, 1822. (E. Fr. p. 265.) Biatorella - (Th. F. L. S. p. 2G.'^.) Colema evilesceus. (Nyl. L. se. p. 32.) Thalle très-mince, verdâtre ou blanchâtre, composé de granulations dispersées, parfois un peu pulvérulentes, souvent à peu près nul, mais laissant toujours des traces sous les apothécies. Protothalle indistinct. Apothécies très petites, super- ficielles, presque globuleuses, longtemps ponctiformes, puis planes ou légèrement convexes, d'un roux carné pâle, hyalines à l'intérieur. Disque dans le principe concave, ponctiforme, plus tard élargi, roux-carné, rougeâtre clair, planiuscule. Para- physes très-pâles. Thèques ventrues. Spores oblonguss. Hah. Sur les mousses des murs, la terre humide et les détritus végétaux au Predigtstutil . (Boursclieid.) K, 5». Baeldia, {Be Notris 1846 in Krhr. S. L. G. 185.) Thalle entièrement crustacé, granulé, verruqueux, lépreux ou nul, excipulum céracé Apothécies lécidéines, noires ou diversement colorées, pâles ou obscures à l'intérieur. Bpores aciculaires, très-étroites, parallèles^ multiseptées, hyalines; spermaties cylindriques, droites ou aciculaires, arquées. IApotliécies diversement colorées 2 Apothécies noires ou de couleur foncée 7 IApottiécies pruineuses, rose incarnat. . . . B. rosella n° 2 Apottiécies blanc pâle ou couleur de cire 3 I Apottiécies rousses ou jaunâtres B. rnbella n» 1 • I Apothécies blanc pâle ou couleur de cire 4 I Apothécies moyennes, Spores l \x de large. P. albescens n" 3 Apothécies très-petites, Spores noir bleuâtre 7 I Spores 8—10 cloisons 6 Spores 4—6 cloisons B. inconipta n» 6 I Apothécies planes ou planiuscules 7 Apothécies convexes émarginées B. propinqna no 5 Apothécies très-petites, non brillantes . . B. arcentina n° 4 Apothécies rugueuses, noir foncé B. mnscorum n° 7 BAcmiA. — 145 — 1. (205) Bacidia rubella. {DC. FL p. Il, p. 356.) Syn. Lichen rubellus. (Ehr. crypt. 196.) — porriginosus. (Turn. c. Trans. L. VII, t. 8 f. 4.) Lichen vinealis. (K. B. t. 845.) Patellaria rubella. (UC. Se. Md. Oonsp. 193.) Lecidea rubella. (Ehr. 1. c.) — corticola. (Ach. L. U. p. 125.) * Biatora rubella. (Desp. PI. d. Maine, p. 392.) Thalle cendré ou cendré-verdâtre, un peu granulé ou lépreux, parfois à peu près nul. Apothécies petites, roux-jau- nâtre ou hrun-rougeâtre. pâles à l'intérieur, d'abord planes ou un peu cupulfiformes, nues et entourées d'un rebord propre, épais, obtus, puis de bonne heure convexes et immarginées. Paraphyses grêles, lâchement cohérentes. Thèques étroitement claviformes. Spores 8"*^ , aciculaircs, ordinairement accuminées à une extrémité, d'abord simples, puis multiseptées (jusqu'à 16 cloisons), très allongées. Spermaties droites, cylindriques, très- tenues. Hab. C. Sur les bois feuillus de tout espèce, sur le bois en décom- position, sec, dans les* vieux saules de la plaine jusqu'aux hauteurs. Var. p. muclgena. (E. Olivier, FI. 1. 0. p. 180.) Thalle composé de petites granulations blanchâtres, arrondies, éparses ; apothécies planiuscules. Hab. Sur les mousses et les gerçures des troncs. Thalle épais, rugueux, aréole; apothécies du type mais spores généralement plus petites. Hab. De préférence sur vieux bois de feuillus, par place C. Var. y. triphragmia. (Nyl. L. S. p. 270.) Semblable au type ; mais spores Iseptées, les autres à 2 cloisons. Hab. Sur érable plane, Var. 6. microcarpa. (Schaer, Spicl. 154.) Syn. Lecidea microcarpa. (Ach. L. univ. 176.) Thalle blanc ou vert-clair, très-petit. Apothécies très-petites, ponctiformes, planiuscules, à marge proéminente. Hab. Sur hêtre avec l'espèce C. 2. (206) Bacidia rosella. {Krbr. S. L. G. p. 195.) Syn. Lichen rosellus. (Fr. in Md. An. de Bot. VII, 25,) Patellaria rosella. (DC. FI. Fr. p. 239) Leeidea ulabastena, var. rosella. (Ach. L. II. p. 190.) — rosella. (Schser- En. 141.) 10 BACIDIA. — 146 — Thalle granulé ou sublépreux, hlanc pâle ou cendré verdâtre. Apothécies rose-incarnat, légèrement pruineuses, blanches à l'intérieur, d'abord concaves, puis longtemps pla- niuscules et entourées d'un rebord propre, épais, plus pâle que le disque, à la«fm grêles, lâchement cohérentes, convexes et immarginées. Thèques étroites, claviformes. Spores 8"^, aciculaires, multiseptées, souvent un peu atténuées à leurs extrémités. Hah. Sur les écorces lisses des feuillus, principalement des forêts en collines. 3. (207) Bacidia albescens (1858). {Th. F. L. Se. p, 348.) Syn. Bacidia phauodes, 18G0. (Krbr. Prg. F. G. p. 130.) Scoliosporom atrosangueneum f. albescens. (Arn. in Flora 1858 p. 4—5.) Thalle cendré, grisâtre, cendré-verdâtre ou blanchâtre, granulé ou lépreux, quelque fois à peu près nul. Apothécies très-nombreuses, petites, souvent confluentes, Wanc-pûle, couleur de cire ou un peu rosées, hyalines à l'intérieur ; d'abord pla- niuscules et entourées d'un rebord propre, pâle, puis convexes et immarginées. Paraphyses cohérentes. Thèques étroitement claviformes. Spores 8"*^, hyalines, très-étroites, capillaires, aci- culaires, multiseptées, 4 à 16 cloisons, retrécies à la base. Hah. En plaine et en collines sur les feuillus, boussillages, etc. R. Plus. C. sur les ormes, sur les vieux tilleuls près l'ancienne église de Kelîlen, 4. (208) Bacidia arceutina (1803). {Arn. in Flora 1871,p. 53) Syn. Biatorina anomala. (Fr. 1830, Krbr. S. L. fi. 192.) Lecidea carniola, var. arceutina. (Ach. Syn. p. 42.) Lecanora citrinella. (Hepp. Eur.) Thalle très-mwce, finement granulé, verruqueux ou à peu près nul, hlanc cendré ou parfois un peu verdâtre. Apothécies nombreuses, petites, d'abord planes et entourées d'un rebord propre, souvent un peu obscur, puis avec l'âge convexes, immarginées subglobuleuses et même tout-à-fait tuberculeuses ; d'un roux ob>icur ou noirâtre à la fin, plus pâle à l'intérieur. Paraphyses cohérentes. Thèques étroitement claviformes. Spores 8"^, hyalines, multiseptées, très-étroites, droites, un peu courbées. Hab. Corticole sur les troncs du sapin argenté, (Juckelsbusch), et les troncs lisses des feuillus des terrains accidentés, tremble, saule fragile, etc. BACIDIA^ 147 — 5. (209) Bacidia propinqua. (Arn. in Flora 1866, p. 531.) Syn. Lecidea bacidifera. (Nyl. L. Se. p. 210.) Ticliothecium gemmiferuru. (Tayl. tl. Heb. 2, 95) Microthelia propinqua (Krb. S. L. G. 374.) Thalle ivh?,-mince, étalé, fendillé ou même un peu pulvé- rulent, blanc cendré ou blanc verdâtre. Apothécies assez petites, d'abord planiuscules et entourées d'un rebord propre arrondi, puis bientôt convexes, suhglohuleuses et immarginées, noir foncé, obscur à Vintérieur. Paraphyses subcylindriques. Spores hya- lines, 8"^ , multiseptées, atténuées à une et souvent même aux deux extrémités, un peu plus épaisses que celles de l'espèce précédente. Hah. Parasite sur le thalle de divers Lichens saxicoles, Lecidea crustullata, Ach., fusca-atra L., Ach. etc. 6. (210) Bacidia incompta. {Borr. in. E. B. supl. II, 1—2726.) Syn. Lecidea pulverosa. (Borr. Schsr. Enum. 149.) — mollis. (Borr. 1. c.) Scoliosiporum molle. (Krb. S. L. G. p. 200.) Thalle divergeant, étendu, mince, granulé, lépreux, vert- noirâtre ou blanc-gris ou un peu cendré, assez épais sur pro- tothalle indistinct. Apothécies petites, nombreuses, parfois pressées, confluentes ; dabord planes et légèrement marginées, puis convexes, immarginées, noir foncé ou noir-rougeâtre en dessus, brunes ou rouge-violet à l'intérieur. Paraphyses cohé- rentes renflées au sommet, entièrement hyalines. Spores 8°*, aciculaires, droites ou à peu près, polyseptées, 4 à 8 cloisons, obtuses aux extrémités. Hah. Sur l'écorce de vieux troncs de hêtre de la plaine aux hauteurs R. 7. (211) Bacidia muscorum (1791). {Sw.) Syn. Raphioshora viridescens 1852. (Mass. Aie. gen. p. 13.) Seoliosiporura — ( — sehd. artoy. 131.) Biatora protensa. (Krbr. Sert. red. 1854.) — pezizoidea. (Hep. L. E. 25.) Thalle effusé, presque membraneux, verruqueux plissé ou granuleux, poussiéreux, dissous, gris-vert ou vert blanchâtre, passant dans V herbier au gris-blanchâtre, sur protothalle indistinct. Apothécies apprimées, sessiles, à disque brun-noir ou noir foncé, ARTHRORHAPHIS. — 148 . d'abord planiuscules, ensuite fortement convexes et gibbosées, bord noir ne persistant que rarement. Spores élancées, le plus souvent pointues aux deux pôles, étroit aciculées. Véritable protée, qui fait le désespoir des lichenologues. Hab. Plantes dépérissantes, mousses décomposées, graminées, sur la terre humeuse nue, murs en argile, etc. de la plaine à la mon- tagne. (:;. par place. 59. Artlirortaaplil8. (Th. Fr. Lich. Arct. 1860.) Gonidies jaunes, croissant par renversement. Disque fruitier sombre Excipulum sombre, mou. Apothécies léci- déines. Sporothimie hypothécium hyaline. Spores acicu- laires, très-minces, droites, parallèles, pluricellulaires, souvent pas réellement cellulaires, mais contenant plu- sieurs gouttelettes d'huile. 1. (212) Arthrorhaphis flavovirescens. (Borr. l. c.) Syn. Lichen flavovirescens. (Dicks. Crypt. t. 13 f. 8, 9.) Lecidia — (Schaer. Eu. 124.) Rhaphiospora — (Mass. Al. germ. p. 12.) Lecidea citronella. (Ach- L. Univ. p. 179.) Thalle divergeant-explané, granuleux ou poussiéreux, jaune- citron brillant ou jaune saturé, sur protothalle indistinct. Apo- thécies noires, petites, éparpillées, pressées, à disque planiuscule ou légèrement concave, opaque noir et bord épais, formant saillie, persistante. lîàb Sur terre nue, ensoleillée, surtout sable argileux du bord des fossés, des chemins creux, sur des mousses, de préférence des forêts des hauteurs. Beaufort, Rhd. 54. BIEImbia^ {de Nstris. Giom. bot. ital. 1846.) Thalle entièrement crustacé, granulé, verruqueux, lépreux ou nul. Apothéci(^s lécidéines, noir ou pâle roussâtre. Excipulum mou. Spores 8"®, hyalines, allongées jusqu'à fusif ormes, 3 à 5 cloisons parallèles, Stérigmates simples ; spermaties courtes^ cylindriques, droites^ allon- gées dans une seule espèce. I Apothécies pâles ou carnées jaunâtres . . B. sphseroides n» 2 — pâles en dedans 2 I Spores à extrémités aiguës B. hypnopbylla n" 0 Spores obtuses aux extrémités 3 BILIMBIA. — 149 — IParaphyses flexueuses non rameuses 4 — cohérentes, thèques renflées. . B. trisepta n» 4 4. Apothécies très-petites ; corticoles ou lignicoles B. Naegelii n» 1 1. (213) Bilimbia Naegelii (1853). {Hepp. FI. E.) Syn. Bilimbia (1855) faginea. (Krbr. S. L. G. 212.) Lecidea Naegelii. (Stz. Monog. p. 19, n. 5. Thalle mince, inégal, lépreux, granuleux ou fendillé, cendré verdâtre ou hlanc-sale, sur protothalle clair. Apothécies très- petites, d'abord convexiuscules ou planes, entourées d'un rebord propre, mince, ordinairement pâle, puis promptement convexes- immarginées, à disque carné-rougeâtre, puis avec l'âge devenant d'un brun plus ou moins obscur et noirâtre, hyalines à Vinté- rieur. Paraphyses cohérentes, plus ou moins brunes au sommet. Thèques claviformes. Spores 8"®, allongées jusqu'à presque fusiformes, 2 à 4 cloisons, rarement plus obtuses aux extré- mités. Hab. Ecorces lisses d'arbus depuis la plaine jusqu'aux hauteurs, dispersé par place. Tilleul, tremble, saule blanc, noyer, hêtre. 2. (214) Bilimbia sphseroïdes. {Bcks. crypt. t. 9.) Syn. Lichen sphaeroïdes. (Dicks. 1. c.) Biatora — (E. Fr. L. E. r. p. 264.) Lecidea alabaistrina^ var. sphaeroïdes. (Âch. Sys- p. 46.) — sphaeroïdes. (Schaer. En. 130.) Thalle très-mince, hlanc-cendrê ou cendré-verdâtre, surtout étant frais, lépreux, subpulvérulent- ou finement granulé. Apo- thécies assez petites, pâle-carné ou carné-jaunâtre, d'abord concaves et entourées d'un rebord propre mince, puis promp- tement convexes, subglobuleuses, souvent agglomérées et con- fiuentes. Paraphyses cohérentes. Thèques étroitement claviformes. Spores 8*^^ , fusiformes, allongées, entremêlées de quelques-unes ellipsoïdes, d'abord simples, puis triseptées, obtuses aux extré- mités. Hah. Mousses, bois pourri, sec, troncs de peuplier et de chêne. 3. (215) Bilimbia hypnophylla. {Th. Fr. Arct. p. 183.) Syn. Bilimbia sphseroïdes. (Schaer. Ers. 139.) — muEcorum. (Sw. in acta Ups. IV 245) Patellaria fuscolutea. (Hoff. pi. lich. III t. 65.) Lecanora sanguineatra. (Ach. syn. p. 43.) Lecidea hypnophyla. (Ach. L. U. p. 199.) BILIMBIA. — 150 — Thalle étalée hlanc-cendré sale ou verdâtre, assez mince, granulé, verruqueux ou lépreux, poussiéreux, quelquefois à peu près nul. Apothécies apprimées ou sessiles, de grosseur moyenne, d'abord concaves ou planiuscules et marginées ; puis de très-bonne heure convexes, immarginées et subglohuleuses. Disque roux ou brun-livide dans le jeune âge, puis noir foncé, pâle à l'intérieur. Paraphyses cohérentes. Thèques un peu renflées. Spores 8°^, fusif ormes ou allongées, plus ou moins aiguës aux extrémités. 4 — 12partites^ souvent entremêlées de quelques-unes un peu difformes. Hàb. Sur la terre argileuse nue ou clairsemée, moussue, vieux mors calcaires ou argiles. 4. (216) Bilimbia trisepta (1360). Naeg. Stip. Mon. p. 47.) ÎSyn. Bilimbia milliareca. F. p. p. (1866). (Krbr. S. L. G. 214.) Thalle étalé, blanc-sale, cendré-verdâtre ou obscure, mince, granulé ou pulvérulent. Apothécies apprimées, très-petites, sub- globuleuses, immarginées, noir foncé en dessus, pâles à Vinté- rieur, souvent pressées et même confluentes. Paraphyses cohérentes. Thèques un peu renflées. Spores 8°^ , étroites, fusi- f ormes, allongées, droites ou légèrement courbées, régulièrement à 3 cloisons, obtuses aux extrémités. Hab. Terres, mousses, végétaux, détritus, écorces de vieux sapins, notamment sylvestre, plus rare sur feuillus ou bois pelé, en coteau, A. G. ftft. Biatorina. (Masa. Ricerche, anat. lieh. 136.) Thalle crustacés uniforme, effusé; protothallp blan- châtre. Apothécies biatorines, globuleuses, hémisphé- riques, d'abord ouvertes, excipulum mou, propre, céracé, coloré, marginé. Disque fructifère^ hyalin ou sombre. Hypothécies peu sporêes. Spores hyalines, diblastiques, seule différence avec Biatora. ISpermagonies grosses, visibles à l'œil nu B. Bhrhartlana no 8 — très-petites ou indistinctes 8 I Spores ovoïdes ou ellipsoïdes 3 Spores fusilormes 6 I Apothécies roux-pâle ou jaunâtre B. pineti n» 2 — brunes ou noires 4 BIATORINA. 151 Paraphyses terminées en massue noire . B. lenticnlaris n° 5 — non terminées en massue noire 6 Thalle blanchâtre ou nul B. atropurpurea n» 4 — verdàtre B. prasina n" 8 Apothécies planes, disque orange .... B. luteo-alba n" 1 — convexes et concaves 7 7. Apothécies globuleuses noires ou brun noir B. globulosa n" 6 I Apothécies d'abord planes B. Lightfootii n" 9 — colorées B. tricolor n° 7 1. (^17) Biatorina luteo-alba. {Turn. Krhr. S. L G. 190.) Syn. incertain. Thalle mince, mince-granuleux^ poussiéreux, gris-vert ou gris-blanchâtre, protothalle blanchâtre. Apothécies d'abord im- mersées, plus tard sessiles. Disque quelque fois plan, finalement convexe, jaune-orange à bord mince, plus clair, indivis ou granulé. Spores ellipsoïdes, avec cloisons transversales médianes, presque toujours plus déchirées, 4 — 5 c. d'épaisseur et 9 — 11 c. de long. Hab. Troncs d'arbres de la plaine et de la colline, commun par place sur vieux murs. Diffère de Callopisma pyraceum n° 31 p. 118, avec lequel il a extérieurement beaucoup de ressemblance par l'absence du disque au bord du thalle et surtout la forme (ie« spores. Massai (Rich. ongo.) aie premier constaté que l'on avait affaire à une espèce très distincte du Callopisma luteo-alba. Ach. 2. (218) Biatorina pineti. {Schrad. in Ach. L. U. 145.) Syn. Lichen pineti (Schrad. 1. c) Peziza virens. (Alb. comp. 338 tr. 10 p. 10.) Lecidea pineti. (Schaer. Enum. p. 141 n. 125 — 185.) Thalle mince, poussiéreux, gris-vert ou jaune-vert sale sur protothalle blanchâtre, excipulum céracé, hyahn. Apothécies nombreuses, petites, sessiles, urcéolées, superficielles, roux-pâle ou carné-jaunâtre entouré d'un rebord propre, très entier. Disque de concave jusque planiuscule, carné-rougeâtre, jaunâtre avec bord épais, élevé, persistant. Paraphyses grêles. Thèques cylindriques. Spores allongées, ellipsoïdes, monosériées dans des axes étroitement cylindriques et cloisons minces. Eab. Sur la patte de vieux arbres à rliytidome caduc tombant par plaques, principalement vieux pins et aulnes. BIATORINA. — 152 — ^3. (219) Biatorina Ehrhartiana. (Ach. MetK p. 73.) Syn. Lecidea Ehrhartiana. (Ach. 1 c.) Biatora Ehrhartiana. (Krbr. S. L. G. 204.) Oleiostoriuni corrugatum. (Rhb. L. D. 37 et 33.) Oatillaria Ehrhartiana. (T. F. L. S. 570.) Thalle mince, efusé, granulé ou ridé verruqueux, jaune- paille ou blanc-gris, sur protothalle vernissé, blanchâtre, sou- vent garnies de spermogonies grosses, noires, ridées, verru- queuses. Apothécies adpressées avec disque d'abord planiuscule, à bord mince, plus tard convexes, immarginé vert-jaunâtre ou carné clair jaunâtre. Spores allongées., jusqu'à presque bacillaire, 2—3 c. gros, 7—10 c. long. Bab. De la plaine à la montagne C. sur vieux chênes, palissades. Forma spermogonia. Spermogonies nombreuses surtout sur vieux bois et alors sans fruit, elles forment des fruits noirs, ronds, d'abord clos, plus tard des grosses verrues, irrégulièrement déchirées, les- quelles renferment des stérigmaties innombrables, bactériformes, dans des stérigmices simples. Règle général. Les spermogonies n'apparaissent que sur les courtes stériles. Hab. Vieilles écorces, palissades etc. Çà et là. 4. (220) Biatorina atropurpurea. (Schœr. En. 140.) Syn. Biatorina arceutina. (Krb. S. L. G. non. Ach. 192.) Oatillaria atropurpurea. (Th. F. L. Se. p. 565.) Thalle très-mince, poussiéreux, cendré-blanchâtre, souvent presque nul sur protothalle blanchâtre. Apothécies rugueuses, brun-roussâtre ou noirâtre, d'abord concaves, puis planes ou planiuscules, rarement convexes, entourées d'un rebord propre mince, entier, disparaissant plus ou moins avec l'âge, planes à l'intérieur. Paraphyses libres un peu renflées et brunies au sommet. Thèques claviformes ou légèrement renflées. Spores 8°«, ellipsoïdes, Iseptées, obtuses aux extrémités et parfois légèrement resserrées au milieu. Spermaties très-courtes, sub- cylindriques ou légèrement épaisses aux extrémités, droites ou un peu courbées. Hab. Ecorces des jeunes sapins. R. Juckelsbiisch. BIATORTNA. 153 — 5. (221) Biatorina lenticularis. {Krhr. L. S. G. U4.) Syn. Lecidea chalybeia. (Borr. EB. suppl. /, t. 2687.) — lenticularis. (Ach. Syn. p. 28.) Catillaria - (Th. Fr. L. Se. p- 567.) Thalle mince ou nul, se confondant avec le substraturn, ou sur protothaUe nue, blanchâtre^ formant des macules blanches^ jaunes ou yris-rougeâtre. Apothécies apprimées, petites, brun- foncé noir ou noir, entouré d'un rebord propre, élevé, pâle à l'intérieur. Disque planiuscule, bord élevé, plus tard convexe^ immarginé. Paraphyses grêles, libres, terminées en tête, d'un noir plus ou moins foncé, suivant la couleur de l'apothécie. Thèques étroitement cla vif ormes. Spores allongées, ellipsoïdes, uniseptées. Hab. Rochers, murs et pierres du calcaire dolomitique . A, C. 6. (222) Biatorina globulosa. {Krbr. S. L. G. p. 191.) Syn. Biatora anomal». (E. Fr. p. 269.) Lecidea — (Ach. Syn. p. 38.) Catillaria globulosa. (Th. F. L. Se p. 575.) Thalle très-mince, granulé, verruqueux, blanchâtre, souvent à peu près nul. Apothécies petites, convexes, immarginées et même subglobuleuses, brun-noirâtre, brun-pâle ou noir, pâles en dedans. Paraphyses cohérentes, brunies au sommet. Thèques étroitement claviformes. Spores 8^® , uniseptées, oblongues ou fusiformes. Spermaties grêles, droites ou légèrement courbées. Hab. Répandu en plaine et sur les hauteurs : écorces de vieux sapins et de feuillus. Var. p. synotheca. (Fr. Exs. n° 98.) Thalle fortement granulé, épais, cendré, jaunâtre ou ver- dâire. Apothécies principalement planes et marginées. Hab. Avec l'espèce sur bois ouvré, vieilles planches. C. 7. (223) Biatorina tricolor. {Wall. (1796) Th. Fr. L. Se. p. 574.) Syn. Biatorina Griffithii (1817). (Krbr. S. L- G. p. 191.) Lecidea anomala. v. Griffithii. (Sm. E. B. 1, 1735) Catillaria tricolor. (Th. F. L. S. p. 574.) Thalle presque fendillé ou effusé, verruqueux jusqu'à granuleux, poussiéreux ou presque manquant, blanc, glauque, ou cendré blanchâtre, inégal, rugueux, d'épaisseur assez variable. BIATORINA. — 154 — Apothécies petites, ordinairement planiuscules et légèrement marginées, puis à la iin convexes, immarginées de couleur assez variable; d'abord carnées, puis brun-livide, et même noir foncé, quelquefois couvertes d'une pruine cendrée, hyalines à l'intérieur. Paraphyses plus ou moins cohérentes. Thèques étroitement claviformes. Spores 8"^, fusif ormes ou oblongues, uniseptées. Spermaties cylindriques, arquées, plus ou moins atténuées à l'extrémité. Hab. Sur l'écorce de vieux arbres résineux et feuillus de ia hauteur. R. 8. (224) Biatorina prasina. {Fr. cm. Krbr. S, L. G, 399.) Syn. Biatora vernalis v. prasinai. (E. Fr. p. 262.) Micarnea prasina. (F. Krbr. L. Se. G. p. 39'J.) Catillaria - (Th. F. L. Se. p. 372.) Thalle granulé, lépreux, d'épaisseur assez variable, vert ou cendré noirâtre, poussiéreux ou granulé. Protothalle peu distinct. Apothécies petites, de bonne heure convexes et im- marginées, constamment brun foncé ou noir, pâles à Vintérieur. Paraphyses cohérentes, obscures au sommet. ïhèques clavi- formes. Spores 8"®, ovoïdes-obtuses, uniseptées, cloison tra^is- versale mince, souvent nulle ou imperceptible. Spermaties brièvement aciculaires, droites. Hab. Sur bois de résineux atteint de pourriture sèche sur tranche. 9. (225) Biatorina Lightfootii. {Smith, in EB. t. 1451.) Syn. Lichen Lightfootii. (Sm. 1. c.) Biatora — (Hepp. Eur.) Lecidea — (Ach. Syn. p. 34.) Buellia — (Krb. Prg. p. 141.) Thalle effusé, verdâtre ou cendré-verdâtre, granulé, épais, à granulations souvent un peu pulvérulentes. Apothécies brun foncé, plongées dans le thalle et paraissant comme couronnées par de petites granulations thallines, blanc sale à Vintérieur, planes ou planiuscules, à bord propre, mince. Paraphyses plus ou moins cohérentes. Thèques claviformes. Spores 8"®, eUip- soïdes ou un peu resserrées au milieu, hyalines, diblastes. Stérigmates simples; spermaties filiformes, courbées, Hab. G. de la plaine à la hauteur, sur l'écorce des hêtres, bou- leaux, cerisiers, pins, etc. 2. 3. BIATORA. — 155 — 5e. Biatora (1825). {Fr. Sch. Enum.) Thalle uniforme. Réceptacle hyaHn ou sombre. Excipulum mou Ffypotheciura (conceptacle) incolore ou hyalin. Thèques oligospores'. Spores hyalines, simples, uni' ou hicellulaires. I Spores simples brun clair 2 simples hyalins 3 Apothécies émarginées par le thalle dans la jeunesse B. coarctata n° 1 Apothécies avec excipulum propre, sans bordure de thalle B. Wallrothii n° 2 Spores 8ne , ellipsoïdes 4 8ne^ oblongues 10 J Saxicoles B. rupestris n° 8 I Lignicoles ou terricoles 5 I Apothécies noir foncé B. flexuosa n» 6 ^- I Apothécies colorées B. granulosa no 3 ^.pothécies jaunes B. lucida n° 9 — brun-rouge ou rougeàtre . B. crythrophaea n" 11 — noires, spores ellipsoïdes ■ ■ 7 Thalle brun ferrugineux B. nliginos» n» 12 ~ blanc cendré ou jaunâtre 8 I Corticole. Apothécies convexes B. vividescens n° 4 ^- I Saxicole. Apothécies planes B. gelatlnosa n° 6 I Apothécies noires foncé en dedans -10 Apothécies de couleur uniforme en dedans 10 j Spores fusiformes B. rivulosa n» 7 ^^- I — non fusiformes B. vernalis n» 10 A. — Zeora. (Fr.) Apothécies dans la jeunesse bordées par le thalle. 1. (226) Biatora coarctata. {Sm. E. B. l 534.) Syn. Lichen coarctatus (Sm. 1- c.) Parmelia coarctata. (Ach E. Fr. p. 104.) Lecanora - (Ach. Uuiv. p. 352.) Lecidea - (Th. F. L. Se. p- 447.1 Zeoia coarctata. (Krbr. S. L. G. 132.) Thalle tartaré, blanc-cendré ou gris-vert, mince, squamuleux, tendillé, aréole ou continu et pulvérulent. Protothalle blan- châtre, indistinct. Apothécies brun, brun-roussâtre ou même BIATORA. — 156 — noirâtre, hyalines à l'intérieur, planes ou convexes, souvent contractées, déformées, d'abord entourées d'une fausse bordure ihalline, (Zeora), irrégulières, infléchies, qui lui donne l'aspect d'une Lecanora, mais disparaissant avec l'âge. Paraphyses grêles, lâchement cohérentes. Thèques claviformes. Spores 8"«, sub- arrondies jusqu'à ovoïdes, simples, assez grandes, parfois com- plètement brun clair. Spermaties aciculaires ou cylindriques droites. Hab. De la plaine à la montagne C. sur les pierres et la terre. Var. p. elachista. (Ach. forma citraria.) Thalle mince, blanchâtre, blanc gris ou vert-blanc, fendillé, divisé, verruqueux ou poussiéreux, parfois manquant totalement. Hab. ce. Petites pierres des sablonnières, bords des chemins. B. — Enbiatora. Apothécies ayant leur excipulum propre, sans bordure thalline. 2. (227) Biatora Wallrothii (1821). {Flk. enSpreng. N. End. IL 96.) Syn. Patellaria Wallrothii (1834). (Spreng. Flor. Hal. p. 516.) Lecidea — (Flk. 1. c) - Salmesii (1843). (Borr. in. E. B. sup. 1. 2851.) Biatora globulosa. (F. 1846-) Thalle diffusé ou réuni, verruqueux, aréole, globuleux, squamuleux, blanc ou blanc-cendré sur protothalle indistinct. Apothécies sessiles, souvent aggrégées, avec disque rond deve- nant avec l'âge irrégulièrement lobé, planiuscules, ou légèrement concave, rouge-brun jusqu'à noirâtre, à bord clair, persistant longtemps. Spores hyalines, simples, presque rondes, ovoïdes, petites. Hab. Sur la terre nue et les rochers. Beaufort. Golday. (Cons- dorf) Rhdt. R. 3. (228) Biatora granulosa. (E. F. p. 266.) Syn. Lirhen grannlosus (1785*. (Ehr. oryp. 145.) Lecidea — (Schaer. En. 137.) Verrucaria decolorans (1795). (Hoff. pi. lich. II, 21 t. 30 f. 3.) Thalle blanc cendré glauque ou même verdâtre, étant frais, granulé, verruqueux, étalé, souvent léporoide à la superficie, protothalle blanchâtre. Apothécies d'abord concaves, puis planius- BIATORA. — 157 — cules^ éparses ou pressées et même eonfluentes et difformes; de couleur de brique-pâle ou un peu bruniex, hyalines en dedans ou un peu obscures suivant la couleur extérieure. Paraphyses plus distinctes. Thèques étroitement claviformes. Spores 8"«, ellipsoïdes ou oblongues. Stérigmates simples; spermaties cylin- driques droites. Hab. Terre nue, sablonneuse, recouverte d'une couche de humus de bruyère, mousses mortes et résidus, végétaux, quelque fois sur du bois sec en décomposition en plaine p. pi. sur les hauteurs C. et recouvrant souvent de larges espaces. 4. (229) Biatora viridescens. {Krb. S. L. G. p. 201.) Syn. Lichen viridescens. (Schrad. n. Gmel. syst. crpt. II, 1301.) Lecidea — (Ach. L. U. p, 200.) Biatora decolotans v. flexuosa. (E. Fr. p. 268.) Patellaria viridescens. (DC. FI. f. II p. 350 Md. Consp. 192.) Thalle mince, étalé, granulé, pulvérulent^ lépreux ou poussiéreux, d'un vert pâle ou sou/ré ou verdâtre livide, sur protothalle concolore. Apothécies solitaires ou eonfluentes, ordinairement rugueuses, plus ou moins convexes et immarginées, livides ou brun-noir en dessus, pâles à l'intérieur. Paraphyses grêles, cohérentes. Thèques étroitement claviformes. Spores 8"® , petites, oblongues ou ellipsoïdes. Hab. Troncs de vieux arbres malades décortiqués (M. 1. c.) mousses mortes, terre nue, de la plaine et de la hauteur. C. 5. (2,30) Biatora gelatinosa. {FlJc. Berl. May. {1809) p. 201.) Syn. Lecidea gelatinosa. (Ach. Syn. p. 26.) Thalle très-mince, étalé contigu, lépreux, gélatineux: ou un peu couleur de rouille. Apothécies petites, planes^ d'abord entourées d'un rebord propre, mince, pâle, puis immarginées et souvent difformes ; noir foncé, noir olive ou livide, pâles à V intérieur . Paraphyses souvent peu distinctes, légèrement brunes au sommet. Thèques étroitement claviformes. Spores S"**, petites, ellipsoïdes ou oblongues ellipsoïdes. Hah. Sur la terre nue, sur mousse et bois mort pourri, par place sur les hauteurs de l'Ardenne. C. 6. (231) Biatora flexuosa. {Fr. Krb. S. L G. 194.) Syn. Lecidea flexuosa. (Nyl. L. Se. p. 107.) Thalle mince, granulé verruqueux ou aréole, le plus sou- vent indéterminé, cendré^ verdâtre ou vert obscur^ sur protothalle BIATORA. — 158 — indistinct. Apothécies petites, sessiles, noir foncé, hyalines à Vintérieur, planes, entourées d'un rebord vert-noir, propre, entier, flexueux, persistant. Paraphyses plus ou moins obscures au sommet. Thèques étroitement claviformes. Spores 8"®, petites, ellipsoïdes ou oblongues ellipsoïdes. Spermaties très petites, ellipsoïdes ou oblongues cylindriques. Uah. Palissades, vieux bois coudis, écorces de vieux sylvestres, etc. ce. de la plaine et des collines. 7. (232) Biatora rivulosa. {Ach. Meth. 38.) Syn. Lichen rivulosus. (EB. 17, 37.) Lecidea rivulosa. (Ach. 1. c.) Thalle aréole fendillé, verruqueux, contigu ou plus rare- ment à aréoles dispersées, gris-souris, hrun-cendré ou hlan- châtre, ordinairement limitées çà et là par des lignes hypothallines brun-noirâtre, Apothécies planes, noir ou hrun-noir, scabreux, entourées d'un rebord propre, épais, pâle, élevé, ordinairement persistant et plus ou moins flexueux, hyalines à l'intérieur. Paraphyses lâchement cohérentes, fortes, capitées et un peu brunies au sommet. Thèques étroitement claviformes. Spores 8°«, petites, ellipsoïdes, arrondies aux extrémités, dordinaire fusiformes. Spermaties cylindriques, grêles, droites ou peu courbées. Hàb. Sur les rochers du grès luxembourgeois du canton d'Ech- ternach. Rhdt. 8. (233) Biatora rupestris. {Th. Fr. Arct. p. 191.) Syn. Lichen rupestris. (Scop. carn. 364.) Lecidea rupestris. (Ach. L. Se. p. 147.) Parmelia — (Desp. FI. Maine, p. 285.) Lccanora urnaria rupestris. (Nyl. Prodr. p. 75.) - calva. (Nyl. L. Se, p. 147. j Thalle hlanc ou cendré ou cendré sale, distinct, plus ou moins confondu avec son substratum. Apothécies convexes, immarginées, jaune-orangé ou roussâtre. hyalines à l'intérieur. Paraphyses assez épaisses, cohérentes. Thèques claviformes ou un peu renflées. Spores 8"®, ellipsoïdes ou subglobuleuses. Spermaties cyUndriques, très-petites, Arthrostérigmates. Hab. Sur rochers calcaires. C. 9. (234) Biatora lucida. (E. Fr. Lichg. Europ. r. p. 210.) Syu. Lecidea lucida. (Ach. L. U. 209.) BIATORA. — 159 — Thalle mince, lépreux, étalé ou plus rarement granulé, poussiéreux ou farineux, jaune-olive ou jaune-verdâtre. Gonidies les unes ordinaires c'est-à-dire globuleuses, arrondies, les autres oblongues, ellipsoïdes. Apothécies petites, convexes, pla- niuscules, immarginées, souvent difformes et tuberculeuses, jaune-viteUin ou jaune-pâle pruineux, hyalines à l'intérieur. Paraphyses fortes, lâchement cohérentes. Thèques claviformes, étroites. Spores 8"^, subcylindriques ou claviformes allongées. Hab. Rochers schisteux et gréseux des hauteurs, quelquefois sur écorces ou bois. R. çà et là. 10. (235) Biatora vernalis. {L. syn. nat. ad. II, 234.) Syn. Lecidea veroalis. (Ach. L. U. p. 198.) Biatora conglomerata. (Hydn. Krbr. S. L. G. n. '10'*) Thalle mince, granulé, hlanc ou cendré, verdâtre, souvent à peu près nul. Apothécies roux-pâle, hyalines à l'intérieur, convexes, immarginées, éparses ou agglomérées. Paraphyses étroitement cohérentes. Thèques claviformes. Spores 8°® , oblongues ou ellipsoïdes-oblongues, entremêlées de quelques-unes simplement ellipsoïdes, ordinairement rétrécies à une extrémité, Spermaties cylindriques, aciculaires, excertes. Hab. Sur les mousses, les herbes mortes et sur les rochers du MuUerthal. Rhdt. 11. (236) Biatora erythrophaea (1826). {Flk.) Syn. Biatora hyalinella (1855). {Krbr. S. L. G. 201.) Lecidea erytbiophaea. (Th. Fj. L. Se. p. 465.) Thalle blanc, lisse, vernissé, très-mince, souvent à peu près nul. Apothécies petites, adnées, planes, brun-rougeâtre ou roussâtre, hyalines à V intérieur, entourées d'un rebord propre, mince, élevé, très-entier, ordinairement plus obscur que le disque. Paraphyses plus ou moins cohérentes, hyalines ou légèrement brunies au sommet. Thèques claviformes. Spores 8"®, oblongues jusqu'à fusif ormes. Hab. Ecorces de tremble et de frêne, Grand'bois (Differdange). 12. (237) Biatora uliginosa. {L. Fr. p. 275.) Syn. Liubeu uliginosis, Schrad. spic. 88. Patellaria uliginosa. (DC F. fr. II p. 349.) Lecidea uliginosa. (Ach. L. U. p. 180.) Thalle mince, étalé, linement granulé, brun ou brun- BIATORA. — 160 noirâtre, quelque fois un peu verdâtre et subgélatineux. Apo- thécies petites, brun-noir ou noir, concolore en dedans ou un peu cendrées, solitaires ou réunies et même confluentes, d'abord planes, puis convexes et hémisphériques. Paraphyses étroite- ment cohérentes. Thèques claviformes, un peu renflées. Spores 8"^, ellipsoïdes ou oblongues. Spermaties oblongues, subellip- soïdes. Hàb. Endroits humides ensoleillés de la plaine à la hauteur. Âsselborn. (Md. Consp. 192.) Form. fuliginea. (Ach. Syn. 35.) Syn. Biatora fuliginosa. (Kbr. Ph.) Thalle furfuracé ou lépreux, ponctiforme, rouge-brun. Apothécies concaves noir. Spores ovo-eUipsoides. Hàb. Arboricole, sur le bois pourri sec. C. 59. Abrotliallus. {de Not.) Disque fructifère sombre. Excipule indistinct. Hypo- thecium coloré. Spores ellipsoïdiqueSj à deux divisions verticales, brunes. 1. (238) Abrothallus parmeliarum. (Smp. 1827 Nyl. Prodr. p. 56.) Syn. Abrothallus Smithii. (Tul. 1852 Kbr. S. L. G. 215.) Thalle nul. Apothécies petites, adpressé avec l'âge, à disque fortement convexe, jusqu'à mi-globuleux, noir opaque ou brun-noir, souvent gris-vert pruineux, rugueux, immarginé. Spores 8"% hyalines, ellipsoïdes ou un peu fusiformes, uni- septées, brun-ver dâtre. Hab. Epiphyte sur le thalle de Parmeliasabatilis (Ach.), p. i52, olivacea (Ach.), p. 154, tiliacea (Ach.), p. 150, conspersa (Ach.), p. 156^ revoluta (Flk.), p. lâl, physodes (Ach.), p. 153, tiliacea (Ach.), p. 150, Cetraria glauca (Ach.), p. 142, Islandica (Ach.), p. 142, pmastri (Fr.), p. 143, usnea barbata (Fr.), p. 103. Sectio m. — B^OMYGE^. Apothécies distinctement stipitées. Disque hyalin. Excipulum hyalin et mou. 5S. OfeomyCCS. [Pers. in Ust. An. VU, 19.) Apothécies molles, stipitées, presque globuleuses. Stipe formé de filaments longitudinaux, flexueux et étroi- B^OMYCES. — 161 — tement entrelacés. Spores hyalines, fusiformes^ simples uniseptées, ou indistinctement biseptées en travers. t. (239) Baeomyces roseus. (Pers. in Ust. An. VII, 19.) Syn. Bajomyces ericetorum. (DC. FI. f. II, p. 342. Md. Consp. 190.) Thalle effusé, cohérent, verruqueux, gibeux, blanc ou blanc cendré, à protothalle gris-vert. Gonidies grosses, arrondies. Stipe blanchâtre, subarrondi, arenacé à l'extérieur. Apothécies lécidéines, presque globuleuses, creuses à l'intérieur, d'un brun rose, ou recouvertes d'une légère pruine blanchâtre. Paraphyses filiformes, simples. Thèques cylindriques, allongées, très-étroites. Spores hyalines, 8"^, simples, souvent un peu courbées. Hab. Terres argileuses, mardelles des fossées, bois, bruyères. AC. par place. Hôrchen (Bascharage). Var. p. subsessJlis. (Md. Consp. p. 190.) Thalle virescent à tubercules subglobuleux planiuscule, stipe subsessile. f^ah. Rochers fissurés sur la terre sablonneuse, Beauîort, Erpel- dange, Nommera, etc. Md. ae. SphyridUam (1862). {Flw. in Krhr. S. L a. 213.) Apothécies molles, stipitées_, pileif ormes, nues, inté- rieurement planes. Spores hyalines^ allongées, simples. Spermaties ellipsoïdes. Stérigomies pluri-articulées. stipe très-court. Sph. byssoides n" 1 - rond Sph. placophyllum n» 2 1. (240) Sphyridium byssoides. (L. Mant. 133.) Syn. Lichen byssoides. (L. 1. c.) Baeomyces byssoides. (Schœr, Enu. 183.) — rupertris. (Ach. L. U. 573.) - rufa. (DC. FI. Fr. II, p. 342 f.) Biatora byssoides. (E. Fr. L. K. p. 237.) Stereocaulon fungiforme. (Schœr. Enum. 183.) Thalle étalé, blanc-verdâtre ou un peu glauque, finement granuleux jusqu'à poussiéreux sur les bords, parfois presque squameux ; protothalle blanc. Stipe très court. Apothécies léci- déines, pileif ormes, pâle-carné ou. roussâtre, convexes, immarginées^ pleines à Fintérieur, tantôt solitaires, tantôt réunies 2 à 3 au sommet du stipe, qui alors est fendu, divisé. Paraphyses lâche- Il SPHYRIDIUM. — 162 — ' ment cohérentes, souvent un peu rameuses. Thèques allongées, très-étroites, cylindriques, mais un peu atténuées à la base. Spores hyalines, 8"", oblongues, ellipsoïdes, simples et droites. Hab. Terre argileuse, rochers, pierres des collines . Au bord des bois et des fossés C. 2. (241) Sphyridium placophyllum. (Whlb. in Acli.M.233.) Syn. Bœomyees placopbyllus (Ach. Met 323, t. 7, f. 4.) Thalle bleu-gris clair, orbiculaire, déterminé, lépreux, spongieux, tartaré, rugueux, plissé, émarginé, foliacé; protothalle blanc, oblitéré. Stij^e rond. Apothécies et spores ne diffèrent pas de celles du N° 240. Hab. Bruyères, sur la terre au bois de Holler. R. Champ de Saivet. Germ . Sedio IV. — EVLEGIDINE^. Thalle simplement crustacé. Apothécies lécidéines, le plus souvent sessiles. Disque sombre, d'ordinaire noir. Excipulum presque toujours obscure, souvent charbonneux. 60. Dipli»toiinima. {Fw. Krbr. S. L G. 2t8.) Excipulum brun, souvent encore entouré d'une fausse bordure anneliforme. Spores paralèlles, à quatre cloisons, murales à la fin. 1. (242) Diplotomma alboatrum. {Hoff. Enum 30.) Syn. Lichen alboater. (Hoff. 1. c em.) Lichen corticolus. (Acb. Lich, 57.) Verrucaria alboatra. (Hoff. pL Lich. I 15. f. 2.) Lecidea — (Schaer. En. p. 140) Patellaria corticola. (DC. FL f. H 555 Md. Conspectus, 192.) Rhizocarpou alboatrum. (Th. Fr. Arct. p. 237.) Buellia alboatra. (Th. Fr. L. Se. p. 607.) Thalle mince, blanc, presque tartaré ou farïntux^ continu ou fendillé ou verruqueux aréole, sur protothalle noir, indistinct. Apothécies noir toncé, concolore à l'intérieur, très pruineuses, convexes, immarginées, Paraphyses brunies et renflées au sommet, souvent articulées. Thèques claviformes. Spores 8"% brunes, oblongues ou ellipsoïdes, bientôt multiseptées, murales à la fin. Spermaties cylindriques, droites. Hab. De la plaine à la hauteur. C. sur l'écorce de chêne, bou- leau, etc. Très polymorphe eu égard au substratum et à la station. Md. DIPLOTOMMA. — 163 — Var. p. traheUinum. (E. F. L. E. p. 239.) Thalle irrégulièrement aréole, verruqueux, blanc sale. Apothécies convergentes, à disque immarginé, semi-globuleuses, très pruineuses. Hab. Vieilles clôtures et palissades en bois. C. Var. y. epipolium. (Ach. Prodr. 58.) Syn. Lichen epipolius. (Ach. 1. c.) Diplotomma Margaritaceum . (Smp-) Thalle tartaré- farineux, finement fissuré, blanc pur, délimiié. Disque d'ordinaire planiuscule, pruineux, longtemps bordé par le thalle. Hab. Pierres calcaires, murs, tuiles, briques. A. C. 61. Buellia. {de Not. emend. Krbr. S. L. G. 223.) Apothécies lécidéines. Excipulum sombre, souvent charbonneux. Spores ellipsoïdes, transversalement bipar- titeSj sombre. Gonidies vert-gris, croissant par division. I Thalle jaunâtre 2 — blanc 8 Apothécies entourées d'une fausse bordure lécanorine B. verrucalosa n» 1 — entourées d'une bordure propre 3 Apothécies noires foncées concolore . . . B. parasema n» 3 — jaune paille ou jaune soufre 4 Apothécies petites B. scabrosa n» 4 — très-petites B . myriocarpa n° 5 — grosses B. leptocline n» 2 2. 3. 4. 1. (243) BuelIia verruculosa (1811). {E. B. t. 2317.) Syn. Lichen verruculosus . (E. B. 1. c.) Leeidea depressa- (Bor. in Hook. E. R. II, 14''.) — verruculosa. (Schaer. En. p. 114.) Buellia occelata (1821). (Flk. Krbr. S. L. G. p, 224.) Thalle variant du jaune obscur au cendré noirâtre, tarta- reux, fendillé, aréole, à aréoles plans ou légèrement verruqueux. Protothalle noir. Apothécies noir foncé, concolores en dedans, très-petites, constamment planes, rudes et plissées ; bord propre nul, mais entouré d'une fausse bordure lécanorine, qui lui donne souvent l'aspect d'un Einodina. Paraphyses grêles, BUELLIA. ^ — 164 — cohérentes, brunies et claviformes. Thèques un peu renflées. Spores 8"®, subellipsoïdes, brunes, obtuses, uniseptées, légèrement rétrécies au milieu. Hab. Sur les peupliers à Walferdange et les schistes des Ardennes. 2. (244) Buellia leptocline. {FUw. Bot. Ztg. 1850 p. 555.) Syn. Lecidea leptocline. (Fw. in Bot. Zeit. 1850 p. 555.) Buellia saxorum. (Mass. Ricb. 83.) Lâcidea disciformis v. leptocline. (Wall. p. 210.) Thalle tartaritorme, blanc sale ou cendré, un peu épais, fendillé ou verruqueux, aréole, limité et souvent décusé par un hypothalle noir indistinct. Couche médullaire amyloïde. Apothécies noir foncé, concolores à V intérieur , grosses, sessiles, planes ou un peu'convexes, entourées d'un rebord propre, épais, fluxueux, exclus à la fin, placées sur les aréoles même du thalle- Fara- physes brunies et un peu renflées au sommet. Thèques clavi- formes. Spores 8"^, brun-noirâtre, ovoïdes ou ellipsoïdes, obtuses aux extrémités et uniseptées. Hab. Rochers du Mullerthal, Siebenschlef. R. Ardennes C. 3. (.245) Buellia parasema. (Ach. Prod. 64.) Syn. Lichen parasemus. (Ach. 1. c) Lecidea disciformis. (Nyl. Se. p. 230.) Lecidea disciformis var. major. (Fries. Sched. 215.) Lecidella parasema. (Ach. em. Krbr. S. L. G. 228.) Thalle très-mince, lisse ou granulé, verruqueux, planius- cule, d'un brun-blanc ou Hmité çà et là par un hypothalle noir bien distinct, blanchâtre, rarement jaunâtre ou gris clair. Apo- thécies noir-foncé, concolores à l'intérieur, planes et entourées dun rebord propre, miace, persistant, devenant avec l'âge quelque fois convexes et immarginées. Paraphyses grêles, lâche- ment cohérentes, un peu renflées au sommet. Thèques clavi- formes ou subcylindriques, quelquefois renflées, Spores 8°*^, ellipsoïdes, allongées, noirâtres, Iseptées à dimensions très- variables. Hab. De la plaine aux collines de toute la région sur l'écorce des feuillus (jeune chêne), pommier et résineux, Ardennes. C. Var. p. rugulosa. (Ach. L. univ. 176.) Syn. Lecidea parasema et rugulosa. (Ach. 1. c.) Hab. Avec l'espèce. BUELLIA. — 165 — Var. y. similis. (Mass. Neag. Lich. 5.) Syn. Biatora similis. (Mass. forma corticola Krbr.) Apothécies brun de cuir à l'état jeune, passant tinalement au brun foncé noirâtre ou même noir. Hab. Sur cornouiller, tronc et branches au Grand'bois (Differ- dange.) 4. (246) Buellia scabrosa. {Ach. Meth. 48.) Syn. Lichen scabrosus. (Sm. E. B. t. 18"8.) Lecidea scabrosa. (Ach. meth. 48) Lecidea flavovirescens. (Dck. cryp. III, I. 13 f. 79.) Thalle paraissant propre, grossièrement granulé, jaune- paille ou jaune-soufre, arrondi, limité, changeant; protothalle inconnu. Apothécies petites, immersées-adpressées avec disque d'abord très-convexe, noir pâle, immargmé. Hab. Epiphyte sur le thalle de Sphyridium hyssoides, aussi bien sur la forme terrestre que saxicole. R. Beaufort. Rhdt. 5. (247) Buellia myriocarpa (1805). {DC. II. fr. II p 346.) Syn. Patellaria myriocarpa. (DC. 1. c.) Buelia punctata (1810). (Flœrk in litt.) Lecidea myriocarpa. (Nyl. L. s. p. 237.) Thalle mince, blanc-grisâtre ou cendré-verdâtre, étalé, granulé ou un peu pulvérulent, quelquefois presque nul ; hypo- thalle blanchâtre. Apothécies petites, jusquà très-petites, noir foncé, concolore à Vintérieur, d'abord planiuscules, puis promp - tement convexes ou immarginées. Paraphyses lâchement cohé- rentes. Thèques claviformes. Spores 8°® , brunes, ellipsoïdes ou oblongues, parfois un peu resserrées au milieu, uniseptées, obtuses aux extrémités. Spermaties droites, cylindriques. Hab. Ecorces à la base des troncs et bois écorcés. A. C. S9. PoctSChia. {Krbr. nov. Gen. Par. L. p. 280.) Excipulum sombre, d'ordinaire mou. Spores ellip- soïdes, bipartites transversalement, sans aréoles verru- queuses. Glonidies jaune, rouge-jaunâtre croissant par renversement. Dendricole P. buellioides n» 1 Epiphyte P. talcophila n» 8 POETSCHIA. — 166 — 1. (248) Poetschia buellioïdes. (Krbr. Parerga Lich. p. 281.) Thalle très-mince, granuleux, lépreux, presque memhranacé, blanchâtre ou gris-verdâtre, avec protothalle indistinct, blan- châtre. Apothécies très-petites, sessiles, brièvement stipitées, par- fois presque turhinées. Disque d'abord concave^ très-proéminent, à bord marginé, avec Vâge convexe, à peine marginé, noir. Spores ellipsoïdes ou en forme de semelle, divisées en deux par une cloison transversale, bientôt colorées foncées. Hàb. Sur bois écorcé du chêne et du pommier, etc. et l'écorce lisse de l'érable plane. R. Glasgrund (Grûnewald). 2 (249) Poetschia talcophila. {Ach. Meth. p. 233.) Syn. Sphyridum placophyllum . (Th. Fr. L. S.) Baeorayces placophyllus. (Schaer. En. p. 183. Biatora placophylla. (Fr. L. E. 257.) Karschia — (Krbr. Parerg. 459.) Apothécies iTQS-petites, le plus souvent nombreuses, erompées, ponctif ormes, tantôt sessiles, proéminentes et presque globuleuses, presque noir luisant avec disque fortement convexe et presque imperceptible, à bord rentrant, mince. Excipulum presque charbonneux ; hypothecium vert-noirâtre, mou. Spores d'ordinaire S"*', en forme de semelle, brun-clair. Hàb. Epiphyte sur la croûte de Urceolaria scruposa p. 230, sur les hauteurs des Ardennes. es. nbizoearpon. {Ram. DC. 1805 FI Fr. II, .565.) Excipulum presque toujours charbonneux. Spores ellipsoïdes^ parallèlement quatripartites, ou murales pluri- pa7'tites, hyalines, jusqu'f^ obscur. Thalle amyloïde 2 — non amyloïde 3 Thalle ferrugineux R. Oederi n" 7 — non ferrugineux 4 Apothécies convexes immarginées 6 — planes ou planiuscules .... R. alboatra n° 5 Thalle aréole R. obscuratura n° 6 — simplement fendillé 6 Thalle jaune citron R. geographicnm n* 1 — gris-cendré, tartareui 6 1. 6. RHIZOCARPON. — 167 — I Disque planiuscule B. grande no 4 Disque fortement convexe R. Montagnei n* 3 IParaphyses grêles B. viridiatrum n» 2 — claviformes B aglaea n° 9 A. — Eurhysocarpon. (Stizbg. p. p. em.) Spores très-précocement, à coloration foncée. 1. (250) Rhizocarpon geographicum. {DC.fl. Fr. II p. 365.) Syn. Lichen geograpliicus. (Lin. sp. 1507.) Lecidea geographica. (Sehœr. En. p. 105—33 ) Patellaria - (Duby Bot, Gall. p. 656.) Verrucaria atrovirens. (Hofî. PI. lich. t. 17 f. 4.) Buellia geographica. (0. FI. de l'Orm. 224.) Thalle jaune-ci^nw ou jaune-verdâtre à couche médullaire ami/loïde, composé d'aréoles plans, contigus, déçusse par un hypothaUe noir bien distinct. Apothécies noir foncé, planes ou planiuscules, petites, ordinairement disposées entre les aréoles thaUines, souvent anguleuses et dépassant à peine le thalle en épaisseur. Paraphyses cohérentes, plus ou moins brunies vers le sommet. Thèques renflées. Spores 8"®, bientôt noirâtres, noires, oblongues-ellipsoïdes ; triseptées et souvent murales. Spermaties cylindriques droites ou à peu près. Hab. De la plaine aux monticules C. sur le schiste. Schuttberg à Walhausen. Rs. très variables mais variations peu importantes. 2. (251) Rhizocarpon viridiatrum. (Flk. FI. in litt.) Syn. Lecidea viridiatra. (Fw. L. E. 192.) Lecidea geographica £. spaerica. (Schser. En. f. 106. Thalle assez épais, presque tartareux, verruqueux aréole. Aréoles gonflés, épais, d'un jaune verdâtre sur hypothaUe noir, bien plus développé que dans l'espèce précédente. Apothécies disciformes, d'abord entremêlées, bientôt formant saillie hors du thalle, noir, nues, à bord mince élevé. Disque d'abord plan, indistinctement bordé, bientôt fortement convexe, immarginé, me, noir. Paraphyses grêles, flexueuses. Thèques claviformes. Spores 8"^, ovales-ellipsoïdes, longues, au début d'un brun clair ou presque hyalines, passant très-vite au verdâtre-oUve, puis noir. Hab. Rochers siliceux. Beauîort. Echternach Rhd. 3. (252) Rhizocarpon Montagnei. {Flw, in Krbr. S. L. G. p. 258.) RHIZOCARPON. — 168 — Syn. Rbizocarpon confervoïdes. (DO. FI. f. II, 366) — geminatum. (Th. Fr.) Lecidea geminata.(Scb9er. En. p. 113, 50.) Lecanora dispora. (Naeg. in Hepp. FI. E. 28.) Thalle tartarariforme, étalé^ verruqueux-aréolé ou verru- queux, brun-rour^ gris-rougeâtre, gris-cendré^ gris-verdâtre ou gris-jaunâtre ; hypolhalle noir. Apothécies sessiles, dépassant de peu le thalle, d'ordinaire à disque presque toujours pïaniuscule, nu, noir, à bord mince rarement déliquescent. Spores ovoïdes- allongées, simples ou à deux, très-grosses, bientôt verdâtre, avec l'âge noirâtre, pluricellulaires, paranchymateuses. Hab. Pierres siliceuses, rochers eratiques. Krischelheid, Diekirch Md. Consp. 194. 4. (253) Rhizocarpon grande. (FlJce in St. FI. p. 220) Syn. Lichen lepicidia. (Acb. Lich. 61.) Lichen petraeus. (Wulf. Jacq. Coll. p. 116.) Rhizocarpon pœtreum. (DC. FI. F. H, 348.) Lecidea confervoides. (Schaer. En. p. 113, p. p.) Patellaria petraea. (DO. FI. f. II, 348.) — confluens. (Web. spic 180.) Verrucaria petraea. (Hoff. pi. Lich. 1, 50.) Lecidea petraea. (Ach. Univ, p. 155.) Thalle tartarariforme, le plus souvent éparpillé, verruqueux gonflé, aréole, gris-cendré ou brunâtre, sur hypothalle noir. Apothécies mélangées, ne dépassant pas le thalle, à disque d'abord pïaniuscule, mincement immarginé, à bord bien con- vexe, nu, noir. Paraphyses laxes, cohérentes, noires sur l'api- cule. Spores 8°®, noirâtres, allongées ou ellipsoïdes, d'abord 4cellulaires, plus tard pluricellulaires, murales ou parenchy- mateuses. Hàb. Rochers siliceux des environs d'Echternach. Rhd. B. — Siegertia. (Kbr. em.) Spores très-longues, hyalines. 5. (^254) Rhizocarpum atroalbum (1871). {Arn. FI.) Syn. Rhizocarpum petraeum. (Erb. non. Wulf.) - distinctum (1874). (Th. Fr. L. se. 192.) Patellaria corticola. (DO. FI. f. II, 355.) Lecidea — (Ach. lich. 186.) Thalle gris-cendré, cendré-brunâtre, gris-brun ou roux-brun, finement aréole ou verruqueux à petites aréoles planes ou RHIZOCARPON. — 169 — planiuscules \ hypothalU noir, couche médullaire amyloïde. Apothécies très-petites, planes on planiuscules, noir foncé, con- colores à l'intérieur, semblables à de petites filaments dispersés au milieu d'une abondante gélatine hyméniale, obscurcies au sommet. Paraphyses irès-grêlcs. Thèques renflées. Spores 8"®, hyalines ou légèrement verdâtre avec l'âge, ellipsoïdes ou oblongues, 1 à 5 cloisons ou murales, très-variables dans leurs formes et leurs divisions. Eab. Terrains primaires de l'Ardenne, sapinières sablonneuses, cailloux roulés et pierres siliceuses en général. A. R. Var. p. suhconcentricum* (Fr. L, E. 313.) Syn. Rhizocarpon petraeiim var. £, subconcentricum. (Krbr. S. L. G. 260.) Buellia concentrica. (F. Fr. L. S. 632.) Thalle atrophié, mince, tartaré farineux, contigu ou fen- dillé, d'un blanc sale, à protothalle cendré. Apothécies innées ou au moins apprimées, disposées concentriquement, planes ou convexiuscules, bord épais. Hab. Grès calcaire et arénacés employés dans les constructions. 6. (255) Rhizocarpon obscuratum. {Schœr. in natiirw. Anz. Rich. 1818 p. 9.) Syn. Lecidea obscurata. (Schaer. 1. c) — paneola v. B. obscurata. (F. L. E. 375.) Lecidea plicatilis. (Leight.) Thalle mince, hrun ou cendré-brunâtre (chocolat), finement aréole, à aréoles plans, plus ou moins anguleux ; hypothalle noir, couche médullaire noire amyloïde. Apothécies noir foncé., concolores à l'intérieur, planes ou un peu bombées au centre et entourées d'un rebord propre et persistant, disposées entre les aréoles du thalle et les dépai-sant un peu. Paraphyses obs- curcies au sommet. Thèques renflées. Spores 8°^, ellipsoïdes ou oblongues, d'abord hyalines et à 3 ou 5 cloisons, puis devenant brunes et murales avec l'âge. Hab. Rochers et pierres diverses, humides non calcaires des hauteurs; n'a pas encore été rencontré en plaine. R. 7. (256) Rhizocarpon Oederi. (Th. Fr. L. Se. p. 620.) Syn. Lecidea Oederi. (Ach. Syn. p. 122 cons.) Rhyzocarpum petraeum v. S. Oederi. (Ach. em,) RHIZOCARPON. ~ 170 Thalle ochracé-ferrugineux, mince, serré, aréole ou verru- queux-granulé, à couche médullaire^ plus ou moins amyloïde, aréole verruqueux ou granulé, parfois presque contigu, mince ; hypothalle méconnaissable. Apothécies petites, planes ou planius- cules, plissécs en long ou rugueuses, papilleuses surtout vers le centre, noir foncé, concolores à Vintérieur, disposées entre les aréoles thallines et les égalant à peu près. Paraphyses brunies au sommet. Thèques claviformes ou un peu renflées. Spores 8°®, longtemps hyalines ou légèrement brunies avec l'âge ellipsoïdes triseptées . Hab. Ardoisières de Perlé. R. e4. Catlllaria. {Mass. Genex. L. p. 19.) Thalle crustacé, uniforme_, protothalle varié. Apo- thécies lécidéines. Excipulum charbonneux. Spores minuscules^ ellipsoïdes, hyalines, dyblastiques. Apothécies noir foncé en dedans C. grossa n' 1 ■ I — pâles à l'intérieur 2 I Apothécies grosses, immergées dans le thalle C. Lightfootii n" 2 — petites dans le thalle C. incana n* 3 1.(257) Catlllaria grossa (1801). {Pers. Th. F. L. Se. p. 581.) Syn. Buellia premnea (1822). (Fr. pp. Kickx.) Catillaria - (Krb. 1. c. p. 479 ) Thalle indéterminé, sublépreux ou granuleux inégal? continu, presque cartilagineux, cohérent ou fendillé-lépreux, gris-verdâtre ou blanc, sur protothalle indistinct. Apothécies grandes, noir foncé, d'abord planes et entourées d'un rebord propre, puis flexueuses, conve.'^iuscules et immarginées Disque scabre, noir ou brun-noir en dedans. Paraphyses grêles, cohérentes, plus ou moins brunies vers le sommet. Thèques subcylindriques ou claviformes allongées. Spores 8°^, ellipsoïdes, uniseptées, grandes, obtuses aux extrémités, quelquefois WMjt^ew resserrées vers le milieu Hab. Sur les écorces du hêtre au MuUerthal, du chêne en Ardennes et de l'orme au Parc de Luxembourg Peuplier, tremble çà et là. 2. (258) Catillaria Lightfootii. (Smith. E, B. t. Ubl.) Syn. Lichen Lightfootii. (Smith. 1. c.) Lecidea — (Schaer. Enum. 138.) Thalle verdâtre ou eendré-verdâtre, granulé, épais, à CATILLARIA. — 171 — granulations souvent un peu pulvérulentes. Apothécies hrun foiteé ou noir foncé^ plongées dans le thalle et paraissant comme contournées par de petites granulations thallines, hlanc t-ale à Vintériew, planes ou planiuscules, à bord propre mince, Para- physes plus ou moins cohérentes. Thèques claviformes Spores 8"®, ellipsoïdes ou un peu resserrées au milieu. Stérigmates simples ; spermaties filiformes, courbées. Hab. R. Ecorces des pins, hêtres, bouleaux, cerisiers. 3. (259) Catillaria incana (1816) (Smith. E. B. t. 168S,) Syn. Lichen incanus. (Smith. L. c.) Lecidea — (Thûrn. et. Bor. Hook. E. FI. t. 1, 181. Thalle desséminé, granulé, lépreux ou continu granulé, cendré-blanc ou pâle-vei dâtre. Apothécies petites, éparses. planes et immergées, globuleuses dans le jeune âge; sanguines foncées et même noir, sortant du bord du thalle et finalement sessiles, libres, planes, à bord épais plus pâle. Paraphyses cohérentes. Thèques claviformes. Spores 8"^, ellipsoïdes-oblongues, Iseptées. Eab Ecorces rimeuses du chêne çà et là en Ardennes, du châtaignier au Johannisberg. e5. lierldella. (Krbr. S. L. G. p. 233 n. 63.) Thalle crustacé, uniforme, protothalle varié. Apo- thécies lécidéines. Disque noir. Spores ellipsoïdes, inco- lores, entières IEpiphyte, sur lichen L. vitellinaria n* 8 Non epiphyte 2 Thalle ochracé par l'oxyde de fer L. silacea n' 2 — non ochracé L. lapicidea n° 2 Saxicole 6 Corticole L. sabnletornm n* 7 I Apothécies immergées dans la pierre . . . L. immersa n* 10 émergeantes 5 I Paraphyses cohérentes, spores oblongues 6 — libres, spores globuleuses . L. sabnletornm n" 7 Apothécies blanches en dedans ... L. lithopbila n" 4 — rouges foncé en dedans 5 Calcicole. Apothécies rouge bru» à l'état humide L. fnscornbens n» 5 Dendricole. Apothécies noir-brun L. tnrgidnla no 8 Saxicole. Thalle tartareux L. pilnlaria n° 6 — Thalle épais tartareux L. aglaea n° J LECIDELLA. , 172 — 1. (260) Lecidella aglaea. {Smft Plant, cryt. Nov. in Krbr. S. L. G. 240.) Syn. Lecidea aglaea. (T. Fr. L. E. 322.) — spectablis var. intumescens. (Flw. in FI. 1827 p. G80 ) Thalle limité^ très-épais^ plus ou moins verruqueux, tar- tareux, profondément fendillé, aréole par place, gris-jaunâtre ou jaune d'ocre clair. Hypothalle noir, visible sur les bords, aréoles renflées. Apothécies grandes, d'un beau noir, lisses non pruineuses, luisantes, planes., fortement appriniées, à rebord mince au début, disparaissant bientôt. Hypothécium hyalin ou jaune Thèques claviformes. Spores ovoïdes jusqu'à allongées- ellipsoïdes, à membrane épaisse, hyalines, simples. Spermaties cylindriques, allongées. Hab. Rochers siliceux. Beaufort Rhdt. 2. (261) Lecidella silacea (1794). [Ack L. U. p. 164.) Syn. Lecidea silaoea. (Ach. meth. 48.) - lapicida (1831). (F. L. E. 306.) — dubia. (Scliaer. Spiel. 148.) Lecidella — (Krbr. Parerga Lichg. p. 208 n. 26.) Patellaria silacea (1805). (DC FI. f, II, 351.) Thalle épais, verruqueux, aréole ou un ^;eM gonflé, gris foncé ou gris-brunâtre ou ocré, couleur de rouille ; proto- thalle inconspiqué, à couche médidlaire amyloïdc. Apothécies noir foncé, sessiles, planes ou planiuscules, nues, entourées d'un rebord propre, élevé, parfois confluentes et même con- vexes ou immarginées, entièrement noires ou brun-noir à V inté- rieur. Paraphyses plus ou moins lâchement cohérentes, brunies au sommet. Thèques claviformes. Spores 8"^, larges-ellipsoïdes. Hab. Par place C. Rochers et pierres ferrugineuses. 3. (262) Lecidella lapicida. {Ach. L. U. p. 150.) Syn. Lecidea lapicida. (F. L. E p. 306.) — polycarpa. (Kbr. p. ra. p.) Thalle étoile, blanc-cmdré ou cendré-bleuâtre, finement fendillé, irrégulicremenl aréole, à aréoles petites, planes ou un peu convexes, tantôt assez épais, tantôt mince ou même à peu près nul. Hypothalle noir, souvent peu distinct; couche médullaire amyloïde. Apothécies noir foncé, convexiuscules ou planes, entourées d'un rebord mince, élevé, persistant, noir ou LECIDELLA. — 173 — brun-noir à Vintérieur. Paraphyses plus ou moins cohérentes, obscures au sommet. Thèques claviformes ou un peu renflées. Spores 8°^, ellipsoïdes. Spermaties courtes, aciculaires, droites ou un peu courbées. Hab. Rochers secs, en plein soleil, et pierres des hauteurs du Mullerthal. Rhd. 4. (263) Lecidella lithophila. {Ach. p. p.) Syn. Lecidea immersa v. y. pruinosa. (Schœr. En. p. 127.) Lichen pruinosus (Sm. E. B. t. 2244.) Biatora ochromela (Ach. Hipp. Eur. p. p. 259 in Krbr. L. S. G. p. 235.) Lecidella pruinosa. (Kbr. f. L. G. 235.) Thalle tartareux, mince, étalé, fissuré divisé, gris-cen-^ré ou gris-blanchâtre, souvent ocré sur protothalle noir, souvent limbiformes. Apothécies adpressées, jusqu'à immersées. Disque plan ou concave, nu ou gris-bleu pruineux, noir, humecté rouge- brun ou rouge-brun noir, à bord mince, perenne en saillie. Spores ellipsoïdes, rarement bien développées. Hab. Rochers et pierres de toutes espèces, de préférence ferru- gineuses C. en plaine jusqu'en montagne. CC. par place. 5. (264) Lecidella fuscorubens. (1853). {Nyl. L. Se. p. 190.) Syn. Lecidella ochracoa. (Hepp. 1857.) Lecidea fuscorubens. (Nyl. 1. c.) Thalle tartareux, farineux, finement fendillé ou continu, blanc ou blanchâtre, parfois couleur A' ocre, le plus souvent indistinct. Protothalle très-délicat, (dair. Apothécies sessiles ou adpressées, petites, nombreuses, d'abord planiuscules et légère- ment marginées, brun-rougeâtre, noir-sanguinolent ou même noir foncé à l'intérieur. Paraphyses cohérentes. Thèques claviformes. Spores 8°^, ellipsoïdes, petites. Hab. Rochers calcaires, au voisinage d'Echternach. Rhdt. 6. (265) Lecidella pilularia (1794). {Dav. Th. Fr. L. Se. p. 543.) Sjn. Lecidea goniophila (1828). (Flk. Berl. Mag. 1809 p. 311.) — lithopbyla. (Ach. p. p.) — sabuleterum v. Ç. enterolenca. (Krb. P. L. p. 235 n. 1.) Thalle presque tartareux, verruqueux-aréolé, verruqueux jusqu'à peu près nul, gris-jaunâtre ou brun-jaunâtre. Protothalle LECIDELLA. — 174 — indistinct. Apothécies adpressées, noir foncé, d'abord planes et entourées d'un rebord mince, plan puis convexe immarginé, souvent rugueuses et tuberculeuses, hyalines ou pâles à l'inté- rieur, à disque plus ou moins plan, emmarginé, épais, ou plus ou moins convexe, immarginé, nu, noir mat, souvent brun-noirâtre humide. Spores 8"®, ovoïdes-ellipsoïdes, faiblement bordées, exceptionnellement 4 — 6 par thèque. Hàb. Sur pierres de toute espèce sur les hauteurs. A, C. 7. (266) Lecidella sabuletorum (1771). {Schreb. spic. 105.) Syn. Lichen sabuletorum. (Scbreb. 1. c.) Lecidea — (Schaer. Enum. p. 133 n. 1051.) — eleocbroma v. latypea. (Th. F. L. se. p. !>43.) Thalle tartareux, épais, blanc-glauque ou un peu bleuâtre, granulé verruqueux ou aggloméré, fendillé, à peu près nul. Apo- thécies d'abord planes et contournées d'un rebord propre entier, brillant, puis convexes, immarginées, brun-noir ou foncé en dessus, concolores en dedans. Spores ellipsoïdes, finement bordées, gonflées en massue. H ah. Saxicole. Sur toutes sortes de pierres non calcaires. C. Walhausen. Rs. Var. typica latypea. (Ach. 1803 Syn. p. 14.) Sjn. v. coniops. (Fr. 1. E. 340.) Thalle granuleux-verruqueux^ blanchâtre ou blanc-gris sur protothalle blanchâtre. Apothécies sessiles ou adpressées. Var. p. acquata. (Fke. Krbr. Par. L. p. 213.) Thalle lisse, fendillé-divisé, blanchâtre- sale. Apothécies plus petites, d'abord concaves, plus tard sessiles. Hah. Avec le type, saxicole. Var. y. enteroleuca. (F. in 18'^2 Ach. L Univ. 177.) Syn. Lichen parasemus. (Sm. E. B. f. 1450.) Leuidea elaeochroma. (Flk.) Lecidella enterolenca. (Krbr. S. L. G. p. 243.) Thalle granuleux-verruqueux, lépreux, jusqu'à peu près poussiéreux, blanc-gris, gris-verdâtre ou gris-sale sur protothaVe noir. Apothécies adpressées, sessiles, à disque plan, long, immarginé et perenne. Hàb. Ecorces et bois, surtout peuplier, Echternach, Rhdt. LECIDKLLA. — 175 — 8. (267) Lecidella turgidula. {E. Fr. p. 326.) Syn. Lecidea turgidula. (Sch. Spic 157.) Biatora — (Hepp. Eur. 269.) Thalle d'abord hjpophléodé, puis étalé, blanc, yris-hlanc ou hrimûtrt-sale sur protothalle concolore, indistinct, très-mince ou même à peu près nul ; poussiéreux ou poussiéreux-granulé. Apothécies petites, gonflées, convexes immarginées, noir ou brun-noir, nues ou couvertes d'une légère pruine bleuâtre, pâles ou obscures à l'intérieur. Paraphyses étroitement cohé- rentes, plus ou moins colorées vers le sommet. Thèques courtes, claviformes. Spores 8"«, ellipsoïdes ou ellipsoïdes-oblongues, petites. Spermaties linéaires ou cylindriques étroites, ordinai- rement un peu courbées. Hab. Sur épicéa, pin sylvestre, de préférence sur sujets morts des coteaux et des montagnes. 9. (268) Lecidella vitellinaria. {Nyl. Bot. Nom. 1852 p. 177.) Syn. Lecidea vitellinaria. (Nyl. 1. c.) Apothécies très-petites, intermélangées ou adpressées, avec disque d'abord concave, plus plan ou légèrement gonflé, noir mat à bord vigoureux, proéminent, le plus souvent perenne, entier. Spores larges, ovoïdes jusqu'à globuleux-ellipsoïdes, bordées. Hah. Epiphyte sur le thalle de Callopisma vittellinum, çàetlàR. 10. (269) Lecidella immersa. {Web. spic. 188.) Syn. Lichen immersus. (Web. Spic. p. 188.) Lecidea immersa. (Schaer. En. p. 126 n. 91.) — caleivora. (Melbr. p. 206.) Patellaria immersa. (DC. FI. Fr. H. 546. Consp. Md. 192.) Biatora immersa. (Hepp. Eur. 240.) Thalle très-mince, étalé, lépreux, blanc ou gris-cendré, le plus souvent nul, ou confondu avec le substratum. Apothécies tout-à-fait cnjoncées dans les aréoles de la ^nerre, planes, entourées d'un rebord mince, persistant ou exclu à la fin, noires, nues ou pruineuses, cendré ou obscures en dedans. Paraphyses cohérentes, brunies au sommet. Thèques claviformes. Spores 8"®, ellipsoïdes ou globuleuses-ellipso'ides. Hàb. Rochers calcaires, R. Md. Consp. p. 192. NESOLECHIA. — 176 — 66. IVesoleclllat (^Mass. Sched. crit. 96.) Thalle nul. Apothécies petites, ponctiformos, parasite sur le protothalle de diverses espèces de Cladonia, Disque noir. Excipulurn indistinct ou manquant Spores ellipsoïdes ou batoniformes, entières, incolores, à peine visibles. 1. (270) Nesolechia thalicola. {Mass. Sched. crit. 96.) Apothécies petites, d'abord immergées dans le thalle étranger et entouré de celui-ci, bientôt apparaissant en dehors avec excipulum brun-foncé. Disque noir, immarginé, d'abord pl-m, ensuite légèrement convexe. Spores larges, ellipsoïdes. Hab. Epiphyte sur Parmelia caperata. Ach. p. 156. 2. (271) Nesolechia ericetorum. {Fw. hwb.) Syn. Sligmatidium ericetorum. (FI, herb.) Apothécies très-petites, immergées complètement dans le thalle étranger. Disque immarginé, concave ou plan, d'abord rond, plus tard presque strié ou par la confluence de plusieurs fruits presque étoile, noir opaque. Spores très-variables dans la forme, allongées jusqu'à batoniformes. Hab. Epiphyte sur Bseomyces roseus. Pers. p. 249, 3. (272) Nesolechia punctum. {Mass. Sched. crit. 96.) Apothécies très-petites, adnées superficiellement sur le disque noir, à conceptacle brun-granulé. Spores dans les asques napiformes, 8°®, petites, fusiformes-linéaires, invariablement monoblaste. Hab . Epiphyte sur le protothalle de diverses espèces de Cladonia. 61. IiCCldca. {Ach. em. Krbr. S. L. G. p. 246.) Apothécies lécidéines^ noir fonc<^, conceptacle noir, dur, souvent fragile, est le caractère unique de l'espèce. Spores ellipsoïdes, entières, incolores. I Apothécies noires en dedans avec une ligne supérieure blanche. 2 • j Apothécies noir-foncé en dedans L. fuscoatra n* 1 Thalle ou bord des apothécies plus ou moins pulvérulentes 2 L. speirea n* 3 Thalle épais à granulations verruqueuses 3 4. 5. LECIDEA. — 177 — Apothécies petites, nombreases, concolores en dedans L. crnstnlata n* 6 Apothécies de grandeur moyenne 4 Thalle cendré, blanchâtre, très-mince . . L. macrocapa n* 4 — noir 5 Apothécies blanches eu dedans . . L. albocœrnlescens n* 2 — roux ou noir en dedans 6 Apothécies planes on planiuscules L. erratica n* 6 — convexes tuberculeuses L. silvicola n* 7 — convexes concolores L. monticola n* 8 1. (273) Lecidea fuscoatra (1753). {Ach. syn. p. 12). Syn. Lichen carbonnaria. (Wulf. in Jacq. Coll. II 180.) Lichen fuscoater. (L. spec. 1607.) Patellaria fuscoatra (1805). (DC. FI. F. II, p. 267.) — carbonaria. (Md. Oonsp. p. 192.) Patellaria fumosa (1793). (Hoff. pi. Lich. III, 3, t. 49 p. 21.) Lecidea fumosa. (Schaer. Enam. p. 109.) Psora fumosa. (Mass. Rich. 93.) Thalle hrun^ brun-olive ou brun-jaunâtre^ épais, brillant aréole, aréoles irréguliers, anguleux, plan ou légèrement convexe, pressé ou disséminé. Apothécies petites, noir foncé, concolore en dedans, disposées souvent sur le bord des aréoles, plus ou moins anguleuses, planes et entourées d'un rebord propre, entier, puis devenant convexiuscules et à peu près immarginées. Paraphyses plus ou moins cohérentes, orbiculaires au sommet. Thèques étroitement claviformes. Spores 8"^^ . oblongues ou oblongues-elUpsoïdes. Spermaties cylindriques, droites. Hab. Sur les pierres de toute espèce, calcaires exceptés, Bœvange- s.-A. D'. F. surtout sur les coteaux et les montagnes de l'Ardenne. 2. (274) Lecidea albocœrulescens. ( Wulf. in. Jac. Coll. II, 184.) Syn. Lichen albocerulescens. (Wulf. I. c.) Lecidea contigua. (E. Sched. c 377.) — flavo-cœrulescens. (Ach. Mass. Rich. 73.) Biatora albo-cœrnlescens. (Hepp. bl. E.) Thalle mince, tartareux, efusé, fendillé, à reflets oléagi- neux, blanc-vert ou jaune-vert sale, quelque fois luisant, émar- giné d'un hypothalle noir. Apothécies adpressées, faiblement concave à disque perenne, plan, noir pruineux, bleuâtre et bord nu, vigoureux, d'abord en saillie, puis disparaissant presque plus tard. Paraphyses à extrémités incrassées et brunies. 12 LECIDEA. — 178 — Spores hyalines, allongées-ellipsoïdes, ovoïdes, simples, plus souvent mal développées. Hab. Rochers des terrains primaires de l'Ardenne, plus rarement rochers sablonneux. 3. (275) Lecidea speirea. {Ach. L. U. p. 184.) Syn. Pertusaria speirea. (Ach.) Porpedia truUisata. (Krmp. S. L. G. 221) Lecidea calcaria v. margaritana. (Schaer. En. 121.) Diplotomroa venustum- - truUisata. (Kremp. et FI. 1853, n. 26.) Thalle tartareux, fendillé ou fendillé-aréolé, hlanc ou hlanc- jaunâtre, généralement un peu farineux. Hypothalle blan- châtre, couche médullaire amyloïde. Apothécies noir foncé, très- irrégulières et égalant à peu près le thalle, planes ou légère- ment convexes, nuett ou pruineuses, entourées d'une fausse bordure thaUine, souvent soupoudrées de blanc, noires ou brun- noir à l'intérieur avec une ligne supérieure blanche. Paraphyses étroitement cohérentes, grêles, plus ou moins brunies au som- met. Thèques claviformes. Spores 8"^, ellipsoïdes ou dacryoïdes. Hab. Face des rochers calcaires aux environs d'Echternach. Rhdt. 4. (276) Lecidea macrocarpa. {DG. 1805 f. fi. II p. 545.) Syn. Patellaria macrocarpa. (DO. 1. c.) platycarpa. (Ach. 1810, L. U. p. 173.) Thalle effusé, tartareux, farineux, cendré blanchâtre, rugueux, finalement fendillé-aréolé, le plus souvent très-mince, souvent presqu' absent, couche médullaire non amyloïde ; hypo- thalle noir. Apothécies de grandeur moyenne, d'abord planes, puis convexes ou bombées au milieu, entourées d'un rebord propre, épais, proéminant, persistant ; noir foncé à l'intérieur avec une couche supérieure blanahe cendrée. Paraphyses cohé- rentes. Thèques claviformes Spores 8°® , eUipsoïdes ou oblongues- eUipsoïdes. Spermaties baccilaires, à peu près droites. Hab. Rochers et toute espèce calcaire excepté; de la plaine aux hauteurs c. C. Var. p. tumida. (Mass. Rich. 68.) Thalle plus épais, aréole, blanchâtre ou gris, à reflets bleuâtre. Apothécies noires, pruineuses. Hab. Avec l'espèce. R. LECIDEA. — 179 — Var. y. platicarpa. (Ach. in Krb. S. L. G. p. 249.) Syn. Lecidea contigua v. B. platicarpa. |Fr- L. E. 300.) Thalle mince, presque toujours bien développé. Apothécies noires. Hab. Rochers siliceux. Ardenne : Welscheid. 5. (277) Lecidea crustulata. (Ach. L. U. p. 176.) Syn. Lecidea parasema yax. crustulata. (Ach. 1. c.) — punctiformis — (Schœr- Sp. 254.) — nitidula. (F. L. E. 308 p. p. Thalle effusé, très-mince., lépreux-tartareux, cohérent ou éparpillé, verruqueux jusqu'à presque aréole., gris-cendré., blan- châtre ou jaune-gris, souvent formé d'un hypothalle indistinct noir. Apothécies petites., adpressées-sessiles. Disque le plus souvent brillant, nu, noir, presque plan, durable et marge mùice ou avec l'âge convexe, immarginé. Thèques renflées au miheu. Spores ellipsoïdes ou ellipsoïdes-oblongues. Hab. Sur de la pierraille disséminée (calcaire excepté) de la plaine à la hauteur C. 6. (278) Lecidea erratica. {Krbr. Prg. Lich. p.223n. 15.) Syn. Lecidea despansa. (Nyl. iu Flora 1866 p. 875.) Lecidea paracletica. (Nyl. in Flora 1872 p. 355.) Thalle très-mince, vernissé., étalé, cohérent ou finement fendillé, plus rarement finement granuleux ou finement verru- queux, gris-cendré sale ou gris-blanchâtre., sur hypothalle noir- bleuâtre, dendritique, fendillé Apothécies très-petites, adpressées et noir foncé, nues, longtemps planiuscules et entourées d'un rebord mince faisant saillie. Disque d'abord plan, ensuite convexe immarginé, bleuâtre ou brun-noir à Vintèrieur. Paraphyses cohérentes, obscuries au sommet. Thèques claviformes, courtes. Spores 8"®, allongées-ellipsoïdes. Spermagonies abondantes, verruculeuses-noirâtres. Spermaties légèrement courbées. Hah. Sur rochers et pierrailles dispersées des collines ensoleillées, sèches . 7. (279) Lecidea silvicola. {Krbr. S. L. G. p. 354.) Thalle mince, étalé, continu ou un peu fendillé, lisse ou finement verruqueux, lépreux-tartareux, cendré-blanchâtre ou un peu obscure, sur hypothalle presque nul. Apothécies petites, adpressées, noires ou noir-olive, nues, de bonne heure convexes. LECIDEA. — 180 — immarginées, puis globuleuses, bosselées et même tuberculeuses, noir foncé ou violacé à Fintérieur, à disque nu et bord mince, disparaissant tôt. Thèques clavitormes. Spores 8"% ellipsoïdes ou oblongues-ellipsoïdes, monoblaste. Spermagonies verruciformes, nombreuses. Spermaties droites ou un peu courbées. Hab. Rochers et pierres des collines et des hauteurs çà et là. Echternach Rhdt. 8. (280) Lecidea monticola. {Schœr, En. p. 117 n. 64.) Syn. Lecidea lapicida v. S. monticola. (Ach. em. 328.) Thalle très-mince, cendré, obscur ou blanchâtre, étalé, lépreux-tartareux, contigu, gris-jaunâtre sur hypothalle insigni- fiant. Apothécies petites, nombreuses, adpressé'S, planes, forte- ment marginées, à la fin convexes, noir foncé en dessus et concolores en dedans; hypothécies brunes. Disque imniargiué, noir opaque, nu. Spores ellipsoïdes-ovoïdes, uniseptées, hyalines. Hab. Rochers du calcaire coquillier des environs d'Echternach. Rhdt. 6S. §arCOSyne. {Flot. 1841 publ 1851 bot. Zeit. 1851, 753.) Thalle et hypothalle le plus souvent nuls. Apo- thécies sessiles, avec excipulum charbonneux extérieure- ment, tout ou en partie plurispores» Spores très-petites, simples, hyalines, uniseptées. I Apothécies pruineuses S. prninosa no 2 non pruineuses 2 2. Apothécies petites, hyalines à l'intérieur. . S. simplex n» 1 1. (28t) Sarcogyne simplex. (D-v.) Syn. Sarcogyne privigna v. simplex. (Ach. bot. Zeit. 1851 p. 753.) Opegrapha Personnii v. strepaodina. (Ach. L. U. p. 247.) Lecanora cervina v. simplex. (Nyl. Prodr. p. 70.) Biatorella simplex. (Th. F. p. 417.) Thalle nul ou indistinct. Apothécies petites, adpressécs, noir foncé ou noir sanguinolent étant humides, hyalines à l'intérieur, plissées, déformées, rugueuses, à bord épais, élevé, persistant. Paraphyses grêles, cohérentes, un peu brunies au sommet. Thèques renflées, souvent avortées. Spores étroitement ellipsoïdes. Hab. Sur les pierres en décomposition, ardoises, Ard. SARCOGINE. 181 — 2. (282) Sarcogine pruinosa. (Smith. E. B. t. 2244) Syn. Lichen pruinosus. (Smitli. 1. c.) Lichen immersus. (Web. epic. 188.) Patellaria immersa. (DC FI. F. II, 340.) Leridea — (Schwr. En. p. 126, 91. Lecanora cerrina v. pruinosa. (Nyl. L. p. 76.) Biatorella pruinosa. (Th. F. L. S. 406.) Thalle mince, presque toujours indistinct, cmdré-blanchâtre, léprrux ou farineux, fendillé, mais le plus souvent sur hypo- thalle méconnaissable, confondu avec la pierre. Apothécies adpressées, planiuscules ou un peu concaves, noir ou brun rougeâtre à l'élat humide, entièrement couvertes d'une pruine bleuâtre très-caractéristique, mais que l'âge et l'humidité font souvent disparaître, entourées d'un rebord propre, mince, per- sistant, hyalines à l'intérieur. Paraphyses grêles, cohérentes. Thèques renflées. Spores très-petites et très-nombreuses, ellip- soïdes, simples, souples. Hab. Rochers sablonneux, mortier, murs, pierres calcaires dissé- minées. Md. Consp. 192. 3. (283) Sarcogine privigna. [Ach. meth. p. 49.) Syn. Biatorella atrosanguinea. (Mass. Rie. p. 132.) Lecidia privigna. (Ach. meth. p. 49 ) Thalle poussiéreux-lépreux, presque toujours nul. Apothé- cies resserrées, apprimées, ovoïdes., par suite de compression réciproque, souvent anguleuses. Disque plan, noir sanguin (humide rouge sang) à bord fragile noir, plié, persistant. Spores très-petites, allongées, jaunâtre très-clair. Hab. Rochers des terrains primaires de Perlé. Md. 69. Artlirnspera. {Mass. 1853, 128.) Thalle uniforme. Apothécies cupulifères^ planes. Disque fructifère noir. Conceptacle hyalin. Spores allongées, parallèlement âpartiteSj incolores. 1. (284) Arthrosporum aceline. (Fw.) Syn. Biatora acelina. (Hepp. FI. E. 881.) Lecidea asceliaa. (Flw. in litt.) Arthrosporum populorum. (Mass. Men. 128.) Thalle très-mince, effusé, crustacé granulé ou arrondi, gris-blanc ou gris-verdâtre sur hypothalle blanchâtre. Apothé- cies assez petites, adpressées à disque noir opaque, plan, XYLOGRAPHA. — 182 — mince, avec excipulum roux brun noir. Disque persistant, im- marginé. Paraphyses épaisses vers le sommet, vert-noirâtre ou brun-vert. Spores presque toujours 4partites, d'abord presque droites, ellipsoïdes, monoblastes ou cellulaires, tetrablastes et en même temps fabiformes jusqu'à en croissant. Pab. Ecorces lisses des iîeuillus, notamment peuplier, tremble, saule, prunier, pin. G. Famille XII. — ^XYLOGRAPHEJE. (Fr. Syst. Myc. 1823.) Thalle jhypophléodé, caché entre les fibres du bois. Gonidies vert-gui^ réunies en balle. Apothécies arrondies ou linéaires allongées et lirelUnes, excipulum apparent. «G. l^ylosraphfi. (Krbr. S. L. G. II 275.) Thalle caché entre les fibres du bois (hypophléodé), composé de lâches filaments médullaires, entremêlés de gonidies. Apothécies noires, ovales ou linéaires, allongées ou lirellines, jamais, arrondies, planes ou con- vexes. Spores 8*^®, ovoïdes ou ellipsoïdes, hyalines, simples Spermaties aciculaires, courbées; stérigmates simples. 1. (285) Xylographa parallela. (Ach. Syst. Myd. II, 197.) Syn. Lichen parallelus. (Ach. 1. c.) Opegrapha parallela. (Ach. Lich. Univ. p. 235.) Hystorium abictiuum. (Pers. Syst. p. 101.) Thalle hypophléodé, simplement indiqué par une petite tache blanchâtre. Apothécies apparaissant entre les fibres du bois, étroitement lancéolées, linéaires, droites et parallèles entre elles, d'abord concaves et entourées d'un rebord mince, légèrement élevé, puis planiuscules et immarginées, noires ou brun-noir, cendrées en dedans. Paraphyses grêles, hbres, par- fois un peu brunies au sommet. Thèques cylindriques. Spores 8°®, hyalines, simples, ellipsoïdes. Hàb. Sur le bois pelé, coudi d'épicéa, les sections transversales des branches, du tronc et des souches. AUerborn. Famille XIII. — GRAPHIDEiE. (Eschweiler. ) Thalle uniforme, jaune-ver dâtre, rouge-brun ou brun- rougeâtre, renfermant des gonidies dans des cellules ramifiées. LECANACTIS. — 183 Sectio I. — OPEGRAPHE^. {Krbr. S. L G. p. 275.) Thalle bien développé. Apothécies pseudolécidéines, irré- gulières arrondies ou liréllines à excipulum distinct^ souvent charbonneux et à bord le plus souvent couronné marginé. 91. liecanactis. (EscAw. 1824 em. Krh. S. L. G. 275.) Thalle uniforme, crustacé. Apothécies superficielle- ment sessiles, rarement liréllines, irrégulièrement arrondies. Excipulum charbonneux. Spores aciculaires jusquà fusi- formes parallèles, 4 jusqu'à pluripartites, hyalines. Spermaties allongées-cylindriques. Thalle mince blanc cendré L. lyncea n' 2 assez mince blanc, foulé jaune . , . L. illecebrosa n* 1 1. (286) Lecanactis illecebrosa. {E. Fr. L, U. p. 376.) Syn. Lichen amylaceus. (Chr. crypt. 303.) Opegrapha illecebrosa • (Duf.) Lecidea amylacea. (Nyl. Prod. p. 240.) Schismatomma illecebrosum. (Mass. Rich. 56.) Thalle déterminé, assez mince, étalé, blanc pulvérulent., aussi lépreux et alors finement rimeux, blanc, foulé jaune, sur hypothalle blanchâtre. Gonidies nombreuses, jaune d'or. Apo- thécies petites, presque immersées, arrondies, ellipsoïdes ou étirées, noir foncé., concolores en dedans, planes ou planius- cules, recouvertes d'une pruine blanche comme le thalle et entourées d'un rebord propre, mince, nu, flexueux, plus ou moins proéminent, à disque plan, noir, blanc pruineux à bord d'ordinaire nu, noir mince, proéminent. Spores 8^^, hyalines en massues, 4 — 8partites, aciculaires ou fusiformes étroites. Spermagonies brunes noir, verruqueuses. Hab. Ecorces de vieux chênes des collines çà et là. Junckerbiisch (Betzdorf), Fenerholz (Hassel). 2. (287) Lecanactis lyncea. (E. Fr. L. Er. p. 275.) Syn. Lichen lynceu». (Sm. E. B. t. 809.) Opegrapha cœsia. (DC. FI. Fr. II, p. 309.) Opegrapha lyncea. (Schœr. En. p. 158 n. 8.) 4rthrofonia — (Ach. L. U. p. 417.) Thalle mince, hlanc cendré, subcontinu ou finement fen- dillé, parfois'wrt peu farineux. Lirelles nombreuses, pressées, souvent continentes, couvertes d'une pruine bleuâtre., qui dis- OPOGRAPHA. — 184 — parait plus ou moins avec l'âge; planes, subarrondies ou oblon- gues, parfois un peu courbées, obtuses aux extrémités, noir foncé à l'intérieur ; d'abord enfoncées dans le thalle, puis émergentes. Spores 8"« , hyalines, fusiformes, 3 à 7 cloisons . Hab. Sur l'écorce des vieux arbres. ■»«. Opegrapha. {Humb. 793 in. Krb. S. L. G. 278.) Thalle uniforme^ dans le principe souvent cortiqué en dessous. Apothécies lirellines, rarement arrondies. Excipilum charbonneux ou brun foncé. Paraphyses grêles, thèques fusiformes allongées ou pyriformes Spores 8"% allongées, ellipsoïdes jusqu'à fusiformes, parallèles, quatri- jusqu'à pluripartites, incolores, Spermaties cylindriques, droites ou recourbées. Thalle loisant O. ballata d"> 5 Thalle non farineux 2 Thèques pyriformes O. atra n" 4 — fusiformes 3 Lirelles dilatées au milieu O. varia n" 2 — non dilatées au milieu 4 Thalle brun-noir, roussâtre ou rougeâtre . O. herpetica n* 6 — blanc-cendré 5 Spores 3septées 6 — 5septées O. vnlgata xi* 3 Lirelles grosses, non entassées O. rnpestris n* 1 — minces, nombreuses entassées . . O. macnlaris n* 7 2. 4. 6. 1. (288) Opegrapha rupestris. {Pers. 1794, TJst. Ânn. Vp. 20.) Syn. Lecidea saxicola. (Ach. 1814 syn. p. 71.) Patellaria rupestris. (DO. F. Pr. n. 979, Md. Coasp. 193.) Opegrapha gyrocarpa. (Fw. in Krbr. S. L. G, 1855.) — calcarea. (Acli. Lich. univ. p 270 ) Verrucarla rufescens. (Hoff. PI lich. 1. 170 s.) Thalle mince., étalé, blanc-cendré, tartariforme, grisâtre ou parfois un peu bleuâtre, souvent un peu nul. Lirelles grosses, ordinairement assez courtes, noir foncé, concolores en dedans, oblongues ou allongées, linéaires, réunies ou un peu dispersées, non dilatées au milieu, obtuses aux extrémités, droites ou diversement courbées, simples ou un peu ramifiées, nues, à bord gonflé, relevé. Paraphyses indistinctes. Spores 6 0PE6RAPHA. - 185 — à 8 par thèque, ovoïdes oblongues, Sseptèes, obtuses aux extré- mités, dont l'une est généralement un peu plus épaisse que l'autre. Hah. Rochers du grès luxembourgeois par place A. C. Echternach Rhdt. Mersch. M<1. Consp. II, 193. 2. (289) Opegrapha varia. {Pers. w Ust. Ann. VU 30.) Syn. Graphis varia. (Wall Comp. III 333, n. 787.) Opegrapha diaphora. (Ach. lich. 854.) Patellaria varia. (DC. FI. f. II 314, Md. Uonsp. 19.5.) Thalle indéterminé, blanchâtre, gris, vert-gris, brun, gris-brunâtre ou à peu près nul, soiwenl. hypophléodé, oortiqué parallèlement en dessous, arénacé, lépreux ou farineux, hypo- thalle cortiqué en dessous. Lirelles noir foncé, concolores à l'intérieur, subarrondies, ovales ou lancéolées, allongées, simples ou ramifiées, d'ailleurs très-variables dans leurs formes exté- rieures, mais bien caractérisées par un disque toujours plus ou moins dilaté au miheu. Spores largement fusiformes, 4 — 6 partîtes, d'abord hyalines, puis brunissant avec l'âge. Sper- maties cylindriques courtes. Hah. Sur saule décortiqué (Berschbach Dr. F ) Sur les écorces, de préférence d'arbres feuillus (notamment noyer) exposés à l'air C. de la plaine aux hauteurs. — Très polymorphe. Var. typica lichonoides. (Pers. (1894) in Ust. Ann. VU 30.) Syn. Lichen nothus. (Ach. en. herb. Uuf. E. B. 1890.) — noth%. (Ach. 1814.) lirelles grosses, très-courtes, subarrondies, difformes, rugueuses. Disque renflé, convexe, à bord déliquescent. Var. p. signata. (Schser. En. 157.) Syn. Lichen signatus. (Ach. prodr 23.) Opegrapha hebraïca var S- signata. (Md. Consp. I, 279.) Lirelles grosses, allongées, lancéolées planes, à bord propre, redressé persistant. Hab. Avec l'espèce, de préférence écorce de chêne. Md l. c. Var. y. saxatilis. (DC. FI. F. II, 316.) Syn. Opegrapha saxatilis. (Krbr. S. L G. 281.) llab. Sur rochers calcaires et parfois siliceux. R. Luxembourg M. 1. c. 280. Var. S. phaca. (Schser. En. 157.) Syn Opegrapha phaca. (Ach. univ. 255-) Thalle cendré, noirâtre, lirelles très-petites. Hab. Avec l'espèce, de préférence sur le frêne. OPEGRAPHA. 186 — Var. £. notha. (DC. FI. F. 1. c.) Syn- Graphia notha. (Wall. comp. 336.) Opegrajiba nutha- (DC. tl. Fr. II 238.) Lirelles grosses, allongées, lancéolées, planes, à bord propre, redressé persistant. Hab. Ecorces des arbres de préférence chêne (Md. Consp. I 279.) Var. Ç rimalis. (Schser. En. p. 157.) Syn. Opegrapba rimalis. (Fers, in Ach. univ. 260.) Opegrapha hebraïca var. y, (Md. Consp. I, 279.) Thalle hypophléodé ou plus rarement epiphléodé. Lirelles linéaires très-petites, droites ou flexueuses, souvent un peu rameuses. Hab. Ecorces de chêne et autres feuillus. (Md. 1. c ) Var. rj. diaphora. (Schaer. En. 157.) Syn. Lichen diapborus. (Ach. Prod. 20-) Lirelles, rétréciés aux deux pôles, bord perenne. Hab. Tronc de saule. (Berschbach) Dr. F. Var. %-. radia ta. (Schaer. En. 154.) Syn. Opegrapha radiata. (Pers. l st. An. VIT 29.) Opegrapha astroidea. (E. B. t. 1847.) lirelles radiées-étoilées, pedatées. Hab. Avec l'espèce, çà et là. 3. (390) Opegrapha vulgata. {-ich, Lich. univ. p. 155.) Syn. Lichen vulgatus. (Ach. Prodr. 21 syn.) Opegrapha atra var. vulgata. (Schaer. En. 154) Thalle maigre, mince, lépreux, le plus souvent hypophléodé, cendré, blanchâtre ou gris-brunâtre, souvent indiqué par une seule tache. Lirelles ovales, elliptiques, un peu semblables à celles de V Opegrapha atra, mais plus courtes et plus étroites ; simples ou ramuleuses, à disque rimiforme ou fermé. Thèques f usif ormes, allongées. Spores étroitement fusif ormes %i acuminé' s, à 5, 6 - Spartites. Spermaties longues, capilleuses, recurvées. Hab. De la plaine à la montagne C. sur l'écorce de vieux résineux. Var. p. lithyriga. (Ach. L. univ. p. 247.) Hab. Sur les pierres dans les bois ombrageux et humides. Var. y. stenocarpa. (Ach. 1. c.) Syn. Opegrapha stenocarpa. (Ach. L. univ. p. 257.) Lirelles, les unes petites, globuleuses ou oblongues; les OPEGRAPHA. — 187 — autres iTes-allorigées\ étroites, devenant flexueuses, à disque fermé. Hab. Ecorces de divers arbres. A. C. 4. (291) Opegrapha atra. {D(\ FI. f. II, p. 3lO.) Syn. Lichen denigratus. (Ach. p. 24.) Lichen rugosus. (W. scr. 41.) Graphi» atra. (Walb. Naturg. 1. 167.) Opegrapha denigrata. (Mnd. eri. 280.) Thalle d'abord hypophléodé (sous cutané), ensuite exserte, formant çà et là sur les écorces et les pierres des petites taches b'unchâtres, déterminées ou à peu près. Lirelles petites, noir foncé, concolores en dedans, libres, linéaires, allongées, fluxueuses, simples, ordinairement ramifiées, à disque nu, rimi- forme. Paraphyses d'ordinaire indistinctes. Thèques pyrif ormes, très-caractéristiques pour l'espèce. Spores 3 à 8 par thèque ; ovoïdes-oblongues, Sseptées ; obtuses aux extrémités. Hab. 0. en plaine et en colline. Sur les écorces lisses de vieux feuillus: peuplier, chêne, frêne, bouleau (BerscfibachjD"". F., plus rare sur le bois pelard et les résineux. Var. p. hapalea (Ach. ap. 0. F. 0. p. 24.) Thalle tartareux, pulvérulent ou un peu fendillé. Lirelles linéaires-allongées, atténuées aux extrémités et souvent étalées. Hab. Corticole sur épine, etc. 5. (292) Opegrapha bullata. {DC. FI. F. II, 309.) Syn. Graphis inculpta. (Wall. Comp. III 324.) Thalle limité-urrondi, presque brilaiit, légèrement cendré blanc ou gris-blanchâtre, sur hypothalle cortiqué en dessous . Apothécies presque immersées, serrées, le plus souvent groupées en rayons (radiées), lirellées, à disque plan, noir, intense, nu, à b(^r(l paraUèk, persistant, souvent indistinct. Disque rouge - brun foncé. Spores 4partites, allongées ellipsoïdes ou largement jnsiformes. Hab. Sur écorces lisses, principalement du frêne en plaine et en colline. A. C 6. (293) Opegrapha herpetica. {A5.) Thalle d'abord hypophléodé, puis exserte, crustacé, uniforme; hypothalle nul. Lirelles ohlongues ou linéaires. Excipulura charbonneux. Spores longuement-lancéolées, 'parallèlement multiseptées, hyalines. 1. (295) Zwakhia. {Krbr. S. L. G. p. 285.) Syn. Opegrapha herpetica. (Ohev. 82 t. 19 f. 1—6.) — suboccellata. (Schaer. En. p. 156 6 d.) Graphis involuta. (Wall. Comp. FI. 9 III 329-78i.) Opegrapha involuta. (Rhb. K. F. S. II, p. 69 n. 10.) — viridis. (Nyl. L. Se. p. 256.) Thalle hypophléodé au moins primitivement, plus ou moins déterminé, cendré, verdâtre ou d'un roux-pâle, très- mince à odeur prononcée de violette. Lirelles proéminentes, oblongues ou linéaires, en grande partie très-courtes, droites ou courbées, simples ou plus rarement à une ou deux divi- sions, rimiformes. Paraphyses grêles, peu nombreuses et irré- gulières. Spores 4 — 6 par thèque, fiisiformes^ allongées, multi- septées, 11 à 13 cloisons. Hab. Sur l'ècorce de divers arbres feuillus, de préférence peu- plier, chêne et charme. (Schônfels) D"". F. C. de résineux R. croissant à l'ombre de la plaine et des collines. Md. Consp. I 279. GRAPHIS. — 190 t4. C^rapllis. (Adam. 176S, Em. in. Krbr. S. L G. p. 285.) Thalle peu développé, mince, continu ou fendillé, épipJdéodé ou hi/pophléodé, parfois peu distinct.*] Lirelles noir foncé, innées au moins par hur hase, linéaires allongées ou oblongues, simples ou rameuses, mais jamais arrondies comme dans les genres précédents; à excipulum charbonneux^ souvent recouvert par le thalle. Paraphyses grêles. Spores incolores^ allongées^ diverse- ment cloisonnées, 8"®. Spermaties très-petites, droites ou à peu près I Spores murales 3 non murales 2 I Lirelles bordées de blanc G. Lyelli n° 3 — non bordées de blanc 3 I Lirelles très-saillantes, rimiformes G. elegans n" 4 — non rimiformes 4 I Spores 4 à 5 cloisons G. dentritica n» 2 — 8 à 10 cloisons ... G. scripta n" 1 1. (296) Graphis scripta. (L. sp. 1606.) Syn. Lichen scriptus. (L. sp. 1606.) Graphia scripta. (Ach. L. Univ. p. 265.) Opegrapha scripta. (Fr. Lich. europ. p. 370.) Thalle très- variable, d'abord hypophléodé et alors indiqué par une simple tache pâle ou blanchâtre, ensuite épiphléodé et dans ce cas plus ou moins inégal, lisse, rugueux, fendillé ou pulvérulent sur hypothalle hypophléodé. Lirelles linéaires obhnyues, simples ou diversement divisées, planes ou cnnali- mlées, nues ou pruineuses. Spores 8"»^, fusiformes allongées cylindriques, hyalines, brunissant avec l'âge, multiseptées, 8 à 10 cloisons. Hab. Ecorces lisses des arbres principalement des feuillus de la plaine et des montagnes. A. — Thalle hypophléodé. I. — Apothécies émergentes, non pruineuses. Var. p. limitata. (Pers. Ust. 1794 Ann. p. 7, 30. Md. Consp.p. 192.) *) On entend ici par thalle, la couche épidermique qui le recouvre et qui forme les macules blanchâtres, notamment apparentes sur l'écorce dû hêtre. GRAPHIS. — 191 — Thalle blanc-gris, limité brun par le hypothalle épiphléodé. Lirelles courtes, un peu rameuses, subaiguës. Hab. De préférence sur l'écorce de hêtre. a) difracta. (Turn. Leight. Graph. p. 39 p. p. Arnld. 1. c. 138.) Thalle un peu épaissi ; lirelles courtes, élargies^ sub- obtuses. Hab. De préférence sur le hêtre. b) radiata. (Leigh. 1. c. p. 35 Arnld. 1. c.) Thalle blanc pâle, lirelles grêles, étroites aiguëes, Hab. Hêtre, charme. c) stellata. (Leigh. 1. c, p. 36, Arn. 1. c.) Ijrelles un peu émergentes, les unes simples, les autres rameuses, rayonnantes. Hab. Hêtre. Var. y. varia. (Ach, L. univ. p. 265, Arnold I. c.) Thalle blanc-cendré ou cendré-verdâtre, non limité de noir, mince; lirelles courtes, plus ou moins flexueuses, simples ou à peu près. Var. 5. tnacrocarpa. (Pers. Ust. Anw. VII, 1794, 27, 5, Arnold. 1. c.) 1 irelles parallèles, grandes, simples ou à extrémités fourchues. Disque fendillé. Hab. Hêtre, chêne. Var. £. typographa. (Willd. FI. Berol. p. 370. Arn. 1. c. 139.) Lirelles simples, droites, allongées et parallèles entre elles. Hab. Ecorces lisses de feuillus. a) recta. (Opegrapha recta Humb. Fried. 57, Arnld. 1. c.) Lirelles plus courtes, parfois un peu divisées, subparallèles. Hab. Sur merisier. Var. Ç hebraica. (Ach. meth. Lich. p. 30, Arnld. 1. c.) Syn. Lichen hebraicus. (Hoff. enum- 13.) Opbgrapha signala. (DO. FI. f. II 839.) — hebraica. (Dut. Mon. ent. 218.) GRAPHIS. — 192 — Lirelles étroites, serrées, à ramifications fines^ atténuées et disposées à angle droit. Hab. Hêtre, noisettier, charme. Md. Consp. I, 279. Var. rj. tennerima. (Ach. L. U. 266, Arnold l. c. 139.) Lirelles très-longues, très-étroites, souvent flexueuses et anastomées, simples ou rameuses, presque totalement dégagées du thalle. Hab. Sur écorces lisses des feuillus. Var. ^. divaricata. (Leigh. Monog. of Graph. p. 42.) Hab. Ecorces, hêtre. II, — Apothécies émergentes, pruineuses. Var. t. pulverulenta. (Pers. Ust. Ann. 7 p. 29, Arnld. 1. c.) Lirelles rimi formes. Hab. ce. sur écorces lisses du chêne, du hêtre. a) radians. (Leight. p. p.) Lirelles du radiata mais fortement pruineuses. Hab. Avec var. %-. b) stellaris. (Myc. ap. Schser. En. 151. Ard. l. c.) Lirelles étoilées, à disque subrimiforme. Var. X. elongata. (Ehr. FI. 1880 p. 568, Arnold 1. c.) Lirelles planes ou canaliculées, très-contournées, légèrement pruineuses. Var. X. ftexmsa. (Olivier FI. des lichens de l'Orne, p. 236.) Lirelles recouvertes d'une épaisse couche hlanch". pruincuse. Var. |x. cerasi. (Pers. Ust. Ann. U, p. 20, Arnold l. c.) Thalle le plus mince de tous. Lirelles droites, parallèles, les jeunes réellement rameuses. Hab. Sur écorces du cerisier. R. Var. V. hetulina. (Pers. Ust. Ann. 7 p. 31, Arnold 1. c. 140.) Syn. Lichen betuligara (Ach. univ. 268.) Lirelles un peu plus épaissies, parallèles, simples, ou légèrement ramifères, pruineuses. Hab. Sur écorces de bouleaux. C. Ardennes. Var. l. steïlulata. (Ach. L. U. 267.) Apothécies divisées, étroitement pruineuses. Hab, Sur écorces diverses, principalement charme. GRAPHIS. — 193 — Var. 0. fraxinea. (Ach. meth. 1809 p. 28, Arnd. 1. c.) Lirelles étroites, allongées, çà et là parallèles, brièvement flexueuses, toujours obtuses aux extrémités. Hab. Sur écorces de frêne. Var. K. grammicn. (Ach. meth. p. 28, Arn. 1. c.) Lirelles plus courtes, plus disséminées que dans la variété précédente Disque moins dilaté et plus légèrement pruineux. Hab. Sur écorces du sapin. Var. p. microcarpa. (Ach. meth. p. 28, Arn. 1. c.) Thalle hlanc âe lait ou pulvérulent, lirelles très-courtes, oblongues ou elliptiques, acuminées aux extrémités. Hab. Sur écorce hêtre. B. — Thalle épiphléodé, immergent, prninenx. Var. p. abietina. (Schaer. spic. (1823) p. 47, Arn. 1. c. 140.) Thalle un peu épais, fendillé, pulvérulent', lirelles simples ou rameuses, aiguës, émergentes. Hab. Sur écorce des sapins. Var. y. tremulans. (Leight. Monog. of Graph. p. 37.) Thalle blanchâtre, lisse, opaque. Lirelles obtuses aux extré- mités^ plus ou moins pointues. Apothécies à disque large, canaliculé, pruineux-bleuâtre Hab. Sur le tremble. Var. S. horizontalis . (Leight. Monog. of Graph. p. 84.) Syn. Graphis serpentina (Leigh. Lich Brit. exe. n. 44 Arn. 1. c. 144.) Thalle blanchâtre, lisse; lirelles plus ou moins parallèles et diversement disposées, flexueuses. Hab. Ecorces, frêne, principalement du chêne. 1) serpentina. (Ach. univ. 269, Schser. En. 151.) Syn. Lichen serpentinus. (Ach. p>od. 25 ) Opegrapha serpentina. (DC FI. F. 11,897.) Thalle blanc-grisâtre, pulvérulent. Lirelles simples flexueuses. profondément immergées, égalant à peine le thalle. Hab. Aubépine, noyer. (Md. Consp. I. 280.) 2) eutypa. (Ach. L. univ. 270.) Thalle blanc-grisâtre, pulvérulent, Lirelles courtes, simples, flexueuses, profondément immergées, égalant à peine le thalle. Hab. Sur noyer, vallée de la Moselle. 13 BRAPHIS. — 194 — a) juylandii. (Mass. mem. (1853), 108.) Apothécies moins serrées. Hab. Noyer, Differdange. b) illici. (Ten. herb.) Apothécies très-étroites. Thalle épais, crevassé ; lirelles groupées, rameuses, plus ou moins rayonnantes. Hab. Sur houx, bois de Berdorf. Var. e. acerina. (Ach, L. Univ. 270.) Thalle plan. Lirelles allongées, recourbées, éparpillées ou réunies en étoile. Hab. Sur écorce des différents érables. 2. (297) Graphis dendritica. (Ach. Lich. univ. p. 271.) Sjn. Opegrapha dendritica. (Fr. L. E. 372.) - medusula. (DC FI. Fr. II 310.) — scripta v. 8. dendritica. (Ach. Krb. S. L. G, 287.) Hymenidectonis dendritica. (Leight. Mon. Gr. B. 43.) Thalle hlanc ou blanc-cendré, mince, fendillé rugueux ou lépreux, pulvérulent, souvent hypophléodé. Lirelles noires, immergées dans le thalle^ brunies ou pâles à l'intérieur, tantôt nues, tantôt couvertes d'une légère pruine blanche-bleuâtre, larges, planes, à divisions divariquées, palmées, atténuées à l'extrémité. Paraphyses libres, grêles. Spores 6 à 8 par thèque, hyalines ou légèrement brunies, fusiformes ou cylindriques, 4 à 5 cloisons. Spermaties courtes, droites ou à peu près. Ilab. Sur les écorces lisses des troncs de hêtre et de chêne C. par place. Environs d'Echternach Rhdt. Grunenwald Md. Forme typica: medusula. (Pers. in. Act. Wetter. II, 151.) Lirelles à divisions rayonnantes, étoilées. Var. p. Smithii. (Nyl. Prod. p. 150.) Syn. Graphis Smithii, v. enusta. (Ach. Syn. 85.) Thalle Usse blanchâtre. Lirelles courtes, larges, à extré- mités tronquées ou obtuses, plus pâles à Vintérieur, simples ou brièvement divisées, mais non palmées. Hab. Ecorces diverses, frêne, tilleul, notamment celle du chêne. A. R. Fehnerholz (Hespérange). Var. y. vera. (Leigh. 1. c. p. 368.) Lirelles larges, brièvement rayonnantes, simulant des caractères chinois. GRAPHIS. — 195 — Forme a. simpl'mscuta. (0. FI. Orti. p. 239.) Lirelles à peu près toutes simples, dùtancées les unes des autres. Ilab. Sur les écorces lisses de hêtre, charme. Var. 5. acuta. (Leigh. 1. c. p. 369.) Lirelles étroites, aiguëes, diversement ramifiées; ramifi- cations à angle aiguë ; celles du pourtour d'ordinaire plus allongées que les autres. Hab. Sur le hêtre où l'on rencontre les formes. Form a. rugosa. (01. 1. c. p. 239.) Thalle granulé, inégal, très-tour mente., lirelles profondément immergées. Forme b. macularis. (01. 1. c.) Lirelles centrales ovales ou subarrondies, confluentes, celles du pourtour rentrent dans la variété S). Var. e. obtusa. (Leigh. 1. c. p. 369.) Lirelles allongée.^, flexueuses, obtuses aux extrémités, par- fois un peu dispersées, ramifiées à angle obtus. Hab. Ecorces diverses. 3. (298j Graphis Lyelli. (Ach. syn. p. 85.) Syn, Opegrapha Lyelli. (E. Fr. L. E. réf. 373 ) Arthonia marginata. (Duf. J. ph. t. 87 p. 205 ) Thalle hypophléodé, pâle-olive ou blanchâtre, très-mince. Lirelles planes, couverte dune pruine cendrée, noir foncé, brunes à V intérieur, un peu élevées, obtuses ou tronquées, ^impies ou à peu près, entourées d'un rebord blanchâtre praé- minant très-caractéristique. Spores hyalines ou un peu brunies. Hab. Ecorces lisses de chêne R. Environs d'Echternach Rhdt. 4. (299) Graphis elegans. {Borr. in Engl. Bot. t. 1852.) Syn. opegrapha elegans. (E. F. L. U. 370.) - sulcata. (DO. FI. f. VI, 171.) Antorographa elegans. (Leight. 1. c. p. 45.) Thalle granulé, blanchâtre, déterminé, d'abord hypophléodé. Lirelles tri'S-saillantcs, nullement enfoncées dans le thalle, nues ou un peu pruineuses, linéaires allongées, arrondies, droites ou flexueuses, simples ou à peu près, profondément rimiformes (sillonnées longitudinalement) ; on distingue jusqu'à trois lignes ÈNTEROGRAPHA. — 196 — parallèles sur les vieilles. Spores 8"^, hyalines ou brunissant avec l'âge, fusiformes cylindriques, très-allongées, 8 à 10 cloisons. Hab. Ecorces lisses des cerisiers (Ersange), houx (BerdorI), noyer (Differdange), bouleau. R. tilleul C. 95. AlnteroiEraplia* {Fée in Krbr. Far, Lich. p. 258.) Thalle uniforme, presque toujours bien développé, Apothécies immersées, d'abord ponctiformes pour former successivement des lirelles courtes, d'abord parallèles pluridivisées, incolores avec excipulum mou, incolore ou hyalin ensuite. Spores fusiformes, souvent recurvées, divisées en 6 — 8 par des cloisons parallèles. Spermaties bacilaires. 1. (300) Enterographa crassa. (DC. FI. F. II, 312.) Syn. Opegrapha crassa. (Schaer. Enum. p 159.) Porina aggregata. (Ach. Syn. p. 112.) Seeetia — (E. Fr. L. U. 416.) Stigmatidum crassum. (Duby Bot. Gall. 643.) Thalle cendré, pâle ou oUve, limité par un hypothalle noir qui souvent le décuse plus ou moins, épais, tartareux ou lisse, ou un peu gonflé et fendillé à la fin. Apothécies poncti- formes, nues, noir foncé -en dessus et blanches en dedans, subarrondies ou un peu ovales, immergées dans le thalle. Spores hyalines, 8"^®; spermaties courtes, droites ou un peu courbées. Eab. Gorticole sur le chêne. R. Environs d'Echternach . Rhdt. 90* lieclo^raplltt. {Mass. Geneacœna Lich. p. 14.) Epiphyte Thalle nul. Apothécies irrégulièrement arrondies ou courtes^ lirellées, immergées Excipulum ellipsoïde, quatripartite, parallèle^ brun^ charbonneux, 1. (301) Leciographa Zwackhii. [Mass. Cat Graph. 679.) Sjn. Leciographa Neisie. (Fw. in litt. sub Peziza.) Dactylospora Zwackhii. (Krbr- S. L. G. p. 271.) Lecidea parasitica. (Schaer. Enum. 136.) Apothécies immersées-sessiles, planes, noir, d'abord disci- formes, puis saillantes, ensuite informes, changeantes jusqu'à peziziformes, petites, rudes. Spores 8°^ , brunes, dans des spo- ranges en massue, de moyenne grandeur, fusiformes jusqu'à primifbrmes, épartites', longtemps incolores, enfin rouge-brun. bactrospora. — 197 — Hàb. Epiphyte sur Phlyctis argena. Sapin des Vosges Juckels- biisch. (Mamer.) Sectio IL — BACTROSPOBE^. Thalle uniforme, incomplet, souvent nul. Apothécies arrondies-di formes. Excipulum presque toujours distinct, mou. Spores très-longues. 79. Bactrofipora. {Mass. Krbr. S. T. G. 298) Thallo crustacé, uniforme à hypothalle confus. Apothécies arrondies, discif ormes. Paraphyses h filaments distancés. Spores 8"^, bacïlaires, pluripartites parallèle- ment, se délitant bientôt dans ces divisions, hyalines. Spermaties linéaires droites. Stérigmates simples. 1. (302) Bactrospora dryina. (^Ach. Mass. Bicherch. p. 138.) Syn. Lecidea dryina. (Ach. syn. p. 24. Schaer. Enum. 526. 87.) Coniangium dryinum. (FI. in Litt.) Coniocarpon dryinum. (Rhb. Handb. II, I, p. 75.) Thalle étalé, mincement lépreux, finement fendillé, blan- châtre ou blanc-jaunâtre avec l'âge et en herbier, sur hypo- thalle blanchâtre-confus. Apothécies adpressées, petites, le plus souvent subglobuleuses, arrondies d'ordinairement, nom- breuses grosses à disque d'abord fortement convexe, plus tard planiuscule, puis emmargé, rude, brun-noir ou noir. Sporanges toujours très-nombreuses, renfermant rarement des spores bien développées, mesurant 2 jx d'épaisseur sur 50—80 jx de lar- geur, hyalines. Hàb. Entre les gerçures profondes du rhytidome de l'écorce des vieux chênes de la plaine. R. Spelzbiisch. Echternach (Rhdt.). Sectio m. - ABTHONIE^. {Krbr.) Thalle presque toujours très-tendre, d'abord hypophléodé, plus tard épiphléodé, presque toujours peu apparent. Apothé- cies irrégulièrement arrondies, plus rarement hrellées, maculi- . formes (pseudoHrellées), immarginées et d'ordinaire sa^is exci- pulum reconnaissable . Excipulum pyriforme ou en massue. Paraphyses nul ou indistinct. "»§. JLrtliottielluin* (Mass. Bich. p. 54) Thalle presque toujours très- délicat, uniforme, ARTHOTHELIUM. 198 protothalle subdistinct. Apothécies pseudolirellées, im- mersées, d'abord recouvertes par le thalle, ensuite émmargéos par celui-ci. Excipulum et bord nul, rude- ruguleux. Spores grosses, ellipsoïdes, d'abord parallèles quadri- ou pluripartiteSy ensuite muriformes multipartites, incolore. 1. (303) Arthothelium spectabile. {Mass. Bich. Monog. 26.) Syn. Arthonia spectabilis. (Flw. in lit. ad Schœr.) Opcgrapha scripta var. %•, arthonioidea. (Schaer. En. 151.) Thalle très-mince, effusé-vernissé, lisse ou inégal, parfois finement crevassé, blanc ou blanchâtre, presque toujours dis- tinctement bordé d'un hypothalle noir. Apothécies petites, émer- gées, pseudolirellées, arrondies ou étirées, souvent lireUiformes, à disque plan ou irrégulier, noir opaque (humecté brun-verdâtre), parfois bordées de blanc par le thalle. Spores ellipso-ovoïdes, bientôt muriformes, 10 — 13 (x larges, 25 — 28 |ji longues. Hah. Sur l'écorce du charme pluriséculaire du Scheuerhoî. (Canach.) 1». Arthonia. {Ach. em. Krbr. S. L. G. 289,) Thalle uniforme, parfois hypophléodé. Apothécies pseudolirellées, rondes, arrondies ou lireUiformes, à excipulum nul. Disque sur le déclin tombant en pous- sière. Spores allongées- ellipsoïdes ou fusiformes, 8°®, rarement hi-, presqud toujours parallèle quadri- ou pluripartites, se divisant en tous sens. Apothécies linéaires, flexueuses A. minntnla n» 5 — oblongues ou subarrondies 2 Spores ôseptées A. gregaria n» 3 — 6—8 par thèque 3 Apothécies pruineuses 4 — non pruineuses 5 Apothécies moyennes, plus ou moins difformes ou rayonnantes. A. vulgaris n" 4 — très-petites, ponctiformes oblongues 6 Apothécies brun-pâle A. impolita n" 1 — noir foncé A. fuliginosa n° 2 Apothécies noir foncé A. populiiia n» 6 — blanches A. galactites n» 7 1. 5. 6. ARTHONIA. — 199 A. — Leprantha. (Krb. em. S. L. G. p. 294.) Fruits arrondis. Disque presque toujours pruineux, persistant. 1. (304) Arthonia impolita. {Ehr. cryp. 274) Syn. Lichen impolitus. (Ehr. 1. c.) Patellaria impolita. (Ach.) Lecanora - (Borr. in E. B. sup. 1, t. 2692.) Parmelia — (Fr. L. E. 183.) Leprantha - (Krbr. S. L. G. u. 294.) Lecanutides — (Rhb. L. D. 18.) Pachnolepia — (Mass. Fram. 6.) Patellaria detrita. (DU, FI. Fr. Il 753.) — arthronioides . (Md. Oonsp, 192.) Arthonia pruinosa, (Ach. Lichen Univ. p. 147.) Thalle étalé, blanc-grisâtre ou blanchâtre^ tartareux, fen- dillé, souvent un peu pruineux. Apothécies nombreuses, rap- prochées, innées, pâle ou roux-brunâtre, concolores en dedans, planes, anguleuses, plus ou moins arrondies, difformes ou un peu lobées, couvertes cfî^ne épaisse pruine blanche-bleuâtre, à disque plan ou convexiuscule, brun ou brunâtre, pruineux. Thèques plus grosses que dans les autres espèces et un peu courbées à la base. Spores oblongues ou subelliptiques, obtuses au sommet, Sseptées, subhyalines. Spermogonies placées le plus souvent sur un thalle distinct. Spermaties cylindriques. Hab. Ecorce des vieux chênes de la plaine, A. C, 2. (305) Arthonia fuliginosa. {Tum. é Borr. 1803 Lich. brit. 37.) Syn. Opegrapha fuliginosa. (Ach. in Md. Oonsp. p. 279.) Spiloma fuliginosum. (Turn. & Borr. 1, c) — microlonium. (E, B. t. 2150.) Arthonia impolita, var. S. b, «pilomatica. (Schaer. En. 243.) — melaleuca. (Fr. 1821.) Leprantha fuliginosa, (Krbr. S. L. G, 294) Pacbnolepsis fuliginosa. (Mais, Tram. 6,) Thalle mince, lépreux, farineux, inégal, blanc-cendré, pâle ou jaunâtre, sur hypothalle blanchâtre. Apothécies noir foncé, à peu près concolore à l'intérieur, immersées, le plus souvent très petites, les unes subarrondies, di formes, les autres linéaires, allongées, plus ou moins rapprochées et même confluentes, couvertes d'une pruine gris-cendrée, plus tard nues, brun-noir. Spores hyalines, oblongues, pyriformes, plus rétrécies à une extrémité, 3septées, à divisions presque égales. Hah. Sur l'écorce du sapin des Vosges (Juckelsbusch), de l'épicea. A. C. ARTHONIA. 200 — B. — Canlocarpon. (DC.) Fruits presque toujours voilés, tombant en poussière avec l'âge. 3. (306) Arthonia gregaria. (Wieg. {1772) ohs. Bot. 48 t. 2 f. m Syn. Sphœria gregaria. (Wieg. 1. c ) Coniocarpon cinnabarinum . (DC. 1805, fl. f. Il, 325 Md. Consp. 190.) Arthonia cinnabarina. (Nyl. L. F. p. 257.) Spiloma timidulum. (Ach. L. U. p. 136.) Thalle très-mince, efFusé, déterminé ou indéterminé, blan- châtre ou brunâtre avec reflets rougeâtres, d'abord hypophléodé, proéminent, lépreux ; hypothalle cortiqué en dessous. Apoihécies irrégulières, planes ou convexes, ou un peu divisées, étalées, solitaires ou aggrégées, rouge-brun ou vermillonnées, nues ou pruineuses, courtement lirellif ormes, isolées en groupes étoiles. Disque noir, souvent voilé de blanc, avec l'âge tombant en poussière brun ou rouge-cinnabre. Spores 6 — 8 par thèque, ovoïdes-oblongues, plus épaissies à une extrémité, 5— Bseptées. Hab. Ecorces lisses des ligneux feuillus: charmes. Fayencerie, Limpertsberg. Coudriers, charmes, etc., de la plaine. Md. A. C. Var. p. obscura. (Schser. En. p. 155.) Syn. Opegrapha obscura. (Pers. in Ust. Ann. VII, 32.) Disque non voilé^ tombant en poussière, brun sombre. Hab. Avec l'espèce. Var. y. pruinata. (Del. in 01. Fl, 0. p. 250.) Apothécies couvertes d'une pruine blanche, con colore au thalle. Var. Ô. radiata. (01. Fl. de l'Orne p. 250.) Apothécies brunes, à divisions rayonnantes, étroites, atté- nuées. Hab. Sur feuillus de l'Orme. Var. e. rubicundum. (Cher. Fl. p. p.) Apothécies brun-rougeâtre. Hab. Coudrier, C. — Enartbonia. (Krb.) Apothé(jies plus ou moins longues, généralement étalées en groupe. Disque non pruineux, persistant. 4. (3(>7) Arthonia vulgans. (Schœr. En. 155.) Syn. Arthonia radiât». (Acb. L. U. p. 144.) — MtroidM. (Ach. Syn. p. 5.) ARTHONIA. — 201 Opegrapha radiata. (DC. FI. F. p. 367.) — atra var. ix astroidea X radiata 0 obscura. (Schser. En. p. 154.) Thalle d'abord hypophléodé ou à peu près nul, indiqué par une mince tache pâle, blanchâtre ou gris-verdâtre, plus ou moins déterminé, plus tard nu, souvent entouré d'une zone brunâtre ou foncée; hypothalle cortiqué en dessous. Apothécies immersées, planes, disciformes, irrégulièrement subarrondies ou un peu ovales, stellariformes en tas, nues, noir foncé, cendrées à l'intérieur et alors à disque plan ou convexiuscule, noir opaque. Spores ovoïdes, 4septées. Hab. Ecorces des ligneux feuillus et conifères de la plaine aux hauteurs. C. F. radiata. (Pers. 1. c.) Thalle blanchâtre. Apothécies lireïlif ormes régulières, étoilées, rayonnées, avec disque renflé. F. Schwart^iana. (Ach. syn. p. .51.) Thalle blanchâtre. Apothécies rondes avec disque renflé. F. cinerescens. (Mass. syn. 108.) ThaUe blanc-gris. Apothécies rondes avec disque renflé. F. astroidea. (Hepp. Eur. 351.) Thalle blanchâtre. Apothécies irrégulièrement lirelliformes, presque stellariformes avec disque plan. 5. (308) Arthonia minuinldi. (Nyl. Prodr. lich. Galliaep. 169.) Syn. Arthonia dispersa. (Schrad.) Opegrapha epipast». (Ach. in Krbr. S> L. G. 292.) Arthonia microscopica. (Ehr. Schaer. spic. 246.) — griseoalba. (Anzi, Cath. 94.) Thalle souvent limité, d'abord hypophléodé, ensuite à épiderme extrêmement tenu, indiqué par une petite tache cendrée ou même à peu près nul, blanchâtre ou blanc-gris ; hypothalle cortiqué en dessous. Apothécies adpressées noir foncé, à peu près concolores en dedans, petites, grêles, flexueuses, irrégu- lières, d'abord arrondies jusqu'à oblongues, puis étroites lirel- liformes, simples ou ramifiées, à 2 ou 3 divisons. Disque très- mince noir. Spores ovoïdes, uniseptées, hyahnes, d'ordinaires bi-partites. Hab. Ecorces des ligneux feuillus de la plaine aux hauteurs. C. Md. Ck)nsp. I 278. ARTHONIA. 202 F. cytisii. (Mass. Sched. ent. 271.) Thalle hypophléodé. Apothécies proéminentes, longuement lirelliformes. Hab, Sur l'écorce du Cytisus làburnum. D. — Naevia. (Mass.) Fruits d'abord hypophléodés, puis proéminents, toujours immersés, minuscules, arrondis ou ellipsoïdes. Disque nu, per- sistant. 6. (309) Arthonia populina. {Mass. 1852 Eich. 50) Syn. Arthonia punctiformis v. olivacea. (Ach. L. U. p. 14-) — punctiformis. (Mass. Kibr. non, Ach.) Patellaria — (DC. F. fr. II, Md. Consp. 192.) Thalle nul ou à peu près, à peine indiqué parfois par une petite tache blanchâtre ou glauque, presque comtamment hypophléodé, sinon nu à épiderme mince, gris-blanchâtre ou gris- brunâtre. Hypothalle cortiqué en dessous. Apothécies d'abord sous-cutanées, plus ou moins déformées, immersées, arrondies ou ohlongues, simples, planes ou convexiuscules, noir foncé, à peu près concolores en dedans. Disque twir opaque, plan. Spores 6 à 8 par thèque, ovoïdes, oblongues, Sseptées à Vétat adulte, souvent avortées dans les thèques. Hàb. Ecorces diverses d'aulne et pin. (Luxembourg, Fayencerie Md. 1. c. 192.) ormes, peupliers, tilleuls, érables, pommiers etc., de la plaine à la hauteur. C. 7. (310) Arthonia galactites. (Z>w/. monog. in J. de phys. 1818 n. 203.) Syn. Verrucaria galactites. (DO. fl. F. II, 859.) Na*Tia galactites. (Casati Lich. Bass. p. 280 ) Naevia punctiformis. (Mass. Sched. en. 28.) Arthonia punctiformis v. B. galactin». (Ach.) Thalle dét rminé, formant de larges macules, d'abord hypophléodé. ensuite excertr, très-lisse et très-blanc. Apothécies noires, très-petites, inégales, éparses, nombreuses, émergentes, subarrondies ou oblongues, non lobées, à disque noir, plan. Disque légèrement convexe. Spores oblongues, uniseptées, plus ou moins constrictées, 2 rarement 4partites, hyalines. Sperma- gonies orbiculaires, finement ponctuées, entremêlées aux apo- thécies, concolores, avec spermaties en faucille. CELIDIUM. — 203 — Hab. Sur l'écorce lisse des feuiflas, surtout peuplier (Md. Consp. I 278), tilleul. 80. Celidum. (Tul em. mem. 121, Krbr. 8. L. G. 216.) Epiphiftes, Thalle nul. Apothécies arrondies ou raaculiformes, petites. Kxcipulum mou, souvent indistinct ou presque nul. Spores ellipsoïdes, 4partites parallèle- ment^ hyalines. Spores Sue , fusiformes-arrondies C, stictarum no 1 — îusiformes-ovoides C. varians n» 2 — carré-obtuses C. varium n 3 1. (311) Celidium stictarum. {Tul. Arnold in Flora 1879, L. frag. p. 17.) Syn. Biatora adligata Tar. 8. involuta. (Fw- in litt.) Sticta pulnomaria var. y. plurocarpa. (Schaer. En. 365.) Apothécies très-petites, nombreuses, ponctiformes, plus tard semiglobuleuses, noir opaque ou plan, brun-verdâtre. Disque noir. Paraphyses conglutinées. Spores 4 à 8"^, 5 à 6 par thèque, petites, fusitormes, arrondies, 3 à 5 cloisons, hyalines, tetra- blastes. Hab. Parasite sur les apothécies des Sticta, de préférence du Sticta pulmonaria (Àch.) p. 145, des bois humides eo plaine et en collines. R. et sur le disque apothecial du Sticta scorbiculata, à toutes les alti- tudes. 2. (312) Celidium varians. (Dar. 1794 Arnd. in Flora 1874, L. /rag. XVI, p. 18.) Syn. Arthonia varians. (Nyl. L. Se p. I6C.) glaucomaria. (Nyl. syn. Uth. in Mon. clart. t- IV, p. 98.) Celidium grumosum. (Krbr. 1859, Par. Lich. p. 457—3.) Biatora verrucoïdes. (Hepp.) Apothécies arrondies maculiformes, applanies, convexius- cules, noir. Disque d^ahord plan, plus tard légèrement convexe, lisse ou très-finement rude. Spores 8°^, toujours hyalines, ovoïdes, fusiformes, 2 — 3 cloisons, tetrablastes. Hab. Sur le disque des fruits de Lecanora sordida et de L. Hageni. Rhdt. Loh. A. C. 3. (3)3) Celidium varium. {Thul mem. 125 sub Phacopsi. Arnold, l. c. p. 18.) CONIANGIUM. — 204 — Apothécies orbiculaires, maculi- ou tuherculiformes,ru^ueuse, noir. Hymenium vert-brunâtre. Paraphyses aglutinées. Spores 8"®, Sseptées, carrées-obtuses, hyalines, avec Vâge jaune- brunâtre. Eab. Sur le thalle et le disque apothéciale de Xantoria parietina (saxicole) p. 165.) 91. Conlansium. [E. F. L. E. r. 378.) Thnlle uniforme, d'ordinaire maigrement développé. Apothécies parfois maculiformes, presque régulièrfment arrondies, avec des apparences lécidéines. Hypothecium presque toujours reconnaissable, mou. Spores 8°®, ellip- soïdes^ bipartites, hyalines, par la cloison transversale divisées en deux parties égales, une moitié est quelque- fois plus développé et dans ce cas elles prennent diverses formes : grappes^ sandalle^ etc. IEpiphyte] C clemens n» 1 Non-epiphyte 2 I Thalle mince tartareux C. fuscnm n» 2 — très-mince 3 I Spores étroites, oviformes C. rcpestre n» 3 ellipsoïdes allongées 4 I Apothécies noir persistantes C. apateticam no 4 — brun ou brun -noir C. Inridnm n" 6 1. (314) Coniangium clemens. {TuL mem 124 sub Phacopsi.) Syn. Ârtbonia clemens. (Th. F.) Conida clemens. (Arn. Lich. frag. in Flora 1869 p. 16.) — apotheciarnm . Epiphyte. Apothécies pondi formes., noir foncé. Disque plan ou légèrement rude. Spores hyalines, allongées^ jusqu'à allongées-ovif ormes . uniseptées et beaucoup plus épaisses à une extrémité qu'à l'autre. Hah. Parasite sur le disque apothéciale de P/acodmm aZfeescew.'? et saxicolum. 2. (315) Coniangium fuscum. {Krbr. Lich. sd. Germ.) Syn. Ârlhonia fusca. (Hepp. Eur. 534.) Coniangium fuscum- (Arld. Verz. in Flora 1858 p. 8.) Catillaria fusca. (Mass. Rie- 80 p. p.) Thalle mince, presque tartareux, cohérent ou finement rimileux-globuleux, jaune-fauve. Hypothalle indistinct. Apothécies C0NIAN6ÎUM. — 205 — petites, appi'imées rondes. Disque dans le principe plan, plus tard fortement convexe^ noir franc^ inégal, rude. Spores 8"*® , dans des asques pyriformes, franchement ellipsoïdes, très-rare- ment amincies sur une face. Hab. Rochers calcaires et dolomitiques R. 3. (316) Coniangium rupestre. {Krhr. Par. Lich. p. 272.) Syn. CatiUaria fusca. (Mass. Rich. 80 p. p.) Coniangium fuscum. (Arld. Verz. in FI. 1858.) — rupesire. (Hochsteteri Krbr. Par. 270.) Thalle très-mince, à peine distinct, granuleux-farineux., gris-cendré ou gris-jaunâtre. Apothécies nombreuses., immersées- appliquées, avec l'âge adpressées, rondes, mais moins régu- lières que C. fuscum. Disque tantôt légèrement convexe, finement rude, noir-opaque ou brun-noir. Hypothecium rouge-brun, Hyme- nium gélatineux ou bleu-verdâtre, trouble, avec couverture granuleuse, brun-sale. Asque en massue pyriforme. Spores étroites oviformes. Bab. Pierres calcaires. A. C. 4. (317) Coniangium apateticum. (Ma.ss. Sched. crit. p. 101.) Syn. CatiUaria apatetica. (Masa. syn. 50.) Thalle très-mince, effusé, maculé, presque déterminé, granuleux-lépreux, gris, gris-vert ou gris-brunâtre ou sale. Hypothalle indistinct. Apothécies très-petites, sessiles, laxement maculiformes, noir, remarquables par leur persistance, finement rude. Disque semiqlohulmx ou presque globuleux, finement rude, noir intense. Spores ellipsoïdes, allongées-ellipsoïdes ou presque oviformes, très-polymorphes. Hah. Ecorces fisses, de préférence sur tremble, jeune chêne, hêtre A. R. très-rarement sur bois coudi. 5. (318) Coniangium luridum. {E. Fr. L. E. 378.) Syn. Lecidea lurida. (Ach. syn. p. 51) Artbonia — (Aoh. L. Univ. 113.) — spadicea. (Leigh.) Conioearpon vulgare. (Rbhst. Handb. II t. 751.) Thalle étalé, très-mince, cendré-vtrdâtre, pâle-blanchâtre ou un peu bruni, souvent hypophléodé ou à peu près nul, granulé ou lépreux sur hypothalle le plus souvent indistinct, blanchâtre. Apothécies adpressées, brunes ou brun-noir, à peu TRACiiYLlA. — 206 — près concolores en dedans, planes ou convexiuscules, quelques- unes sont subarrondies, mais la plupart sont allongées, difformes, rarement confluentes. Disque légèrement convexiuscule, nu, noir-brunâtre. Spores bicellulaires, hyalines. 6 — 8 par thèque, ovoïdes- Iseptées, arrondies aux extrémités. Hab. Bois coudis. Ecorces diverses, mais de préférence sur chêne ancien et sapin des Vosges. A. C. p, pi. §». Tracliyli». (Fr. em. Krbr. S. L. G. p. 299) Thalle uniforme, épais^ poussiéreux feutré. Apo- thécies d'abord rondes, à disque ferme, corné^ âgées difformes-céphalées^ poussiéreuses dissoutes. Spores chysa- loïdiformes, jeunes, horizontalement bipartites, plus tard 4partites. Spermogonies apparaissant sous la forme de verrues poudreuses blanchâtres Spermaties grosses jus- qu'à bacilaires Sur simples stérigmen 1. (319) Trachylia arthonioides. {Ir. Lich. Europ. d. 403.) Syn. Lecidea arthonioides. (Ach. syn. 621.) Arthouioidea trachylioides. (Nyl Stz.) Thalle étalé, gros, poussiéreux, feutré, laxe, incombant, blanc-rougeâtre ou blanc-jaunâtre; hypothalle blanchâtre. Apothécies d'abord sessiles, plus tard presque immersées, rondes ou ellipsoïdes-étirées. Disque noir, d'abord convexe, ferme, rude, puis plan, se dissolvant après en forme d'étoile polaire. Spores 6— 8"^^, petites, nymphiformes, hyalines, dans la vieillesse brunâtres, Hab. Rochers humides, ombragés des faces des rochers du grès luxembourgeois Aesbach, Goldleh (MuUerthal) Rhdt. Sous-Sectio. — Fruits pulvérulent?. Disque fructifère devenant avec l'âge le plus souvent pulvérulent. Spores devenant libres par la décomposition de la membrane utriculaire. Famille XIV. — GALIGEiE. (Fr.) Thalle uniforme. Fruits turbini formes, pyriformes ou glo- buliformes, le plus souvent visiblement stipités. Asques se décomposant. ACOLIUM. — 207 — 93. Arolluill* {Ach. de Not. Giorn. bot. ital. p. .9.) Thalle mince^ crustacé ou lépreux^ parfois nul. Apothécies pseudolécidêines, constamment sessiles ou presquimmersées jusqu'à sessiles^ ohconoïdées, avec l'âge cupuliformes ou disciformeSy ouvertes. Spores ellipsoïdes, bipartites (exceptionnellement crucitransversales ou pluri- partite«) coloris sombre* 1. (320) Acolium stigonellum. {Ach. syn. 56.) Syn- Calicium stigonellum. (Ach. 1. c.) Trachjlia stigonella. (F.) Âcolium sessile. (Pers.» — tympanellum v. B. stigonellium. (Krbr. S. L. G. 363.) Thalle étalé, le plus souvent mince, cartilagineux-tarta- riforme, ridé-hosselé ou excrescent, gris-blanchâtre, gris- bleuâtre ou jaune-blanchâtre sur hypothalle indistinct. Apo- thécies petites, adpressées jusqu'à sessiles, cupulées ou disci- formes, noires. Disque plan, nu, noir, à bord mince, presque toujours »m, noir. liab. Sur l'écorce de vieux chênes des hauteurs de l'Ardenne, parait être parasite sur le thalle stérile de Pertusaria. (Kbr, Prg. 284.) 84. I§lpblnctrlfia. {Fr. Nyl. syn. p. 142.) Thalle propre nul. Apothécies pyri- ou clavif ormes, sessiles ou brièvement stipités, noir foncé, brillantes sessile. Spores 8°^, globuleuses^ indivisées^ colorées obscu- rément. Epiphyte. Spores globuleuses S. tnrbinata n» 1 Non-épiphyte, spores fusiformes-ellipsoïdes S. microcephala u» 2 1. (321) Sphinctrina turbinata. {Nyl. syn. p. 142) Syn. Calicium sessile. (DC. FI. fr. II p. 36.5.) — turbiuatum. (Pars. Tentam fungi supp. DC p. 59.) Epiphyte. Apothécies très-petites, globuleuses ou globulo- turbineuses, brièvement stipitées, noir-brillant. Disque représenté par une masse de spores nombreuses, jaillissantes en avant. Spores 8°®, noires, globuleuses ou subylobuleuses simples. Hab Parasite sur le thalle du Pertusaria communis. CC. 2. (322) Sphinctrina microcephala. {Sm. 1808, E. B. t. 1685) Sytt. Lichen microspbalus. (Sm. I. c«) StENOCYBE. — 208 — Sphinctrina microsphala. (Krbr. S. L. G. p. 306.) - anglica. (Nyl. 1858.) — microscopica. (Anzi^ Cat. 98.) Thalle étalé, très-mince, micro-granuleux, gris-cendré ou gris-hleuâtre, sur hypothalle méconnaissable. Apolhécies très- petites, globuli-pyriformes, brièvement stipitées, noir-brillant. Disque ponctiforme, à excipulum introflexé, emmarginé. Spores ellipsoïdes, fusif ormes-ellipsoïdes, parfois presque globuleuses. IJab. Ecorces de vieux sylvestres, raelèzes (Aosembourg) R. et sur bois coudis ou travaillé : échalas, clôtures, planches etc. R. Grundhoî. j|5. Stenocybe. {Ngl. Sys. p. 160.) Thalle irh^- clairsemé, souvent à peine visible. Apothécies stipitées, longues^ turbinées-claviformes Ex- cipulum h ouverture seulement ponctiforme. Spores allon- gées, parallèles- 4partites, rarement persistantes, d'abord entières ou bipartites, à couleur obscure. 1. (323) Stenocybe pullulata. {Ach. 1816, Vet AL Handh. p. 121.) Syn. Stenocybe byssacea. (Kmpl. Lich. Bay. 272.) Oalycium byssinum. (F. 1827, Lich. europ. 399.) — puUulatum. (Ach. I. c.) Thalle très -mince, granuleux-lépreux, noirâtre opaque, sou- vent totalement absent. Hypothalle méconnaissable. Apothécies dispersées, très-petites, sur des stipes courts, minces, souvent ramifiés, presque noir-brillant. Capitule en forme de figue, avec ouverture à peine perceptible. Spores simples, allongées, ellip- .soïdes ou presque fusiformes, entier, 2 ou indistinctement 4septées ; gris-noirâtre et toujours à cloisons indistinctes. Hah. Sur jeunes branches mortes ou vivantes d'aulne en sol humide. Glasgrund (Dommeldange.) T. Aussi sur arbres le long des routes. A. R. 8©. Callclum. {Fers, in Ust. ann. hot. st. 7.) Thalle peu développé, ordinairement très-mince, plus épais chez les espèces saxicoles et alors aussi plus laxe. Apothécies régulièrement stipitées et exceptionnel- lement aessiles. Excipulum distinct, s'ouvrant largement. Spores à croissance prépondérantes en longueur, allongées^ d'ordinaire bi-partites, colorées obscures. Calicium. — 209 — 1. 2. 3. 7. Thalle jaune brillaot C. chlorinum n« t — blanc ou cendré 2 Spores simples C. subtile Uo 3 — uniseptées 8 Spores resserrées au milieu C. salicinnm no 7 — non resserrées au milieu 4 Sur écorces 5 Sur vieux bois 7 Siipes élancés, vigoureux C. citrinam no 9 — brefs 6 Capitules turbines C. curtnm n» 6 — plans 7 Apothécies noires C. nigrnm n° 4 — très-petites 8 Capitules brillant noir C. popnlneam n» 1 — turbines lenticulaires C, quercinnm n» 7 — — arrondis, courts C. pasillum n»2 1. (324) Calicium populneum. (Dabi/ Bot. gai II 638.) Syn. Calycium pusillum v. B. populneum. (Hepp. Eup. 329.) Thalle d'abord hypopMéoâé, indiqué seulement par une mince couche pâle ou blanchâtre, puis s'ouvrant par une déchi- rure, délimité, blanchâtre ou gris-blanc. Hypothalle cortiqué en dessous. Stipes noirs, grêles, très-courts et très- fragiles. Apo- thécies très-petites, turbinées, brun brillant presque noir. Capi- tule turbiné. Masse sporale noire. Spores ellipsoïdes, indivises, brun-foncé jusqu'à noirâtre. Hab. Sur l'écorce lisse des jeunes branches du peuplier, du sorbier, etc. 2. (325) Calicium pusillum. {FlJc. B. l p. 158.) Syn. Calicium débile. (E. B. t. 2462.) — nigrum tar. minutum. (Schaer. E. 169.) Cyphilium pusillum. (Mass. Mem. 158.) Thalle à peine reconnaissable, formant des taches plus claires^ gris ou blanchâtre. Hypothalle indistinct, blanchâtre. Apothécies très-petites, stipitées élancées, noir franc. Capitules d'abord arrondis, ensuite turbines, écourtés, à disque plan ou à peine umboné, noir Spores ellipsoïdes, distinctement bipar- tites, noirâtre, non retrécies à la cloison. Spermaties droites. Hab. Sur vieux bois mort, décortiqué, tilleuls, peupliers, saule en décomposition (Berschbach D' F.), haies, etc. 14 CALICIUM. — 210 — 3. (326) Calicium substile. (Fr. L. E. 388.) Syn. Calycium pusillum. (Schaer. En. 169.) ^ parietinum. i^Nyl syn. i). 158.) Thalle blanc-lacté ou blanchâtre, formant une simple tache pâle rongée. Hypothalle blanc pur. Stipes noirs, courts ou un peu allongés. Apothécies petites ou de grosseur moyenne, lenticulaires ou subturbinées, cendrées-pruineuses en dessous. Capitule brièvement turbiné ou presque lenticulaire. Disque large, convexe, noir. Masse sporale noire. Spores fusiformes, ellipsoïdes, simples. Hymenium jaune-brun ou brun-noyer. Eab. Sur les feuillus et résineux écorcés, palissades, etc. 4. (327) Calicium nigrum. {Schœr. spic. 237.) Syn. Lichen sphaerocephalus. (Sw. N. Ach. nps IV.) Calycium sphaerocephalum . (Kmph. Lich. Bay. 262.) Coniocarpon nigrum. (Md Consp. II 190) Thalle étalé., mince, granuleux-verruqueux, gris-verdâtre ou gris-blanchâtre. Hypothalle blanchâtre. Apothécies vigoureu- sement stipitées, noir, à capitules plans, turbinées ou lenticulaire.^. Excipulum nu. Disque fortement convexe. Spores larges-ellip- soïdes. 2partites. Hàb. Ecorce du charme. Fayencerie Limpertsberg Md. Var. §. curtum. (Thurn & Borr. lich. britt. p. 148.) Syn. Calycium nigram var. curtusa. (Schœr. spic. p. 237.) Hab. Sur écorce d'épicéa. Ansembourg. 5. (328) Calicium chlorinum. (Stenh. Sched. crit. 271) Syn. Lichen chlorinus. (Ach. Prod. 61.) Lepra chlorina. (Ach. 1. c.) Calycium paroicum. (Ach. 1803.) Trachylia chlorina. (Stehn. in F. Sched. cr. n. 271.) Pulveraria chlorina. (Ach. met. p. 1.) Thalle étalé, d'abord laxe, puis crassuleux, laxe-feutré- poussiéreur, jaune citrin brillant, recouvrant souvent de larges espaces. Hypothalle méconnaissable. Apothécies petites, noir, immergées-sessiles ou brièvement stipitées. Capitule globuleux ou lenticulaire jusqu'à piléiforme. Spores allongées, simples ou indistinctement 2partites, brun-noirâtre. Sous le microscope elle est formé de Hyphes nombreuses, incolores et de Gonidies globuleuses jaune-verdâtre, en société de cristaux octaèdres, nombreux et de cristaux d'oxalate de chaux Hab. Cavité des rochers près Stolzembourg Rs. CALICIUM. — 211 — 6. (329) Calicium curtum. (Ttirn & Borr. FI. Lich. Europ. p. 387.) Syn. Calycium nigrum Tar. curtum. (Schaer. spic. p. 237.) — abietinum. (Pers. disp. supp. p. 59.)] — nigrum var. S. minuta. (Krbr. Pers. 200.) Thalle très-mince^ étalé, cendré ou blanchâtre^ granulé ou à peu près, nul. Stipes noirs, courts, épais. Hypothalle blan- châtre. Apothécies turbinées cylindriques, à bord souvent un peu blanchâtre, brunes en dessous ; Capitules turbinées ou cylindro- turbinées. Masse sporale noire. Spores noirâtres, uniseptées, ellipsoïdes non constrictées au milieu. Eab. Bois ouvré, écorcé, mort ou coudi, planches, bardeaux, surtout sur chêne des collines. 7. (330) Calicium quercinum. {Pers. Tent. de Fung. p. 59.) Syn. Calycinura lenticulare. (Ach. in Act. hohn. (1816) 362.) — ^ var. doniscum. (Nyl. syn. t. 5.) Cyphilium quercinum. (Oh.) Thalle presque tartareux, lisse, granuleux, verruqueux ou presque manquant, sur hypothalle mince, blanchâtre. Apothé- cies élancées et vigoureusement stipitées, exceptionnellement sessiles, presque toujours noires. Capitules turbinées ou lenticu- laires, à excipulum nu ou blanc-pruineux et disque noir franc ou blanc pruineux. Spores largement ellipsoïdes, en forme de bisquit, bipartites. Hab. Sur l'écorce de vieux chênes, peuplier et vieux bois C.j Var p. lenticulare. (Ach. in Krbr. S. L. G. 310.) Thalle mince granuliforme, jusqu'à presque manquant. Excipulum et disque à peine pruineux. Hab. Sur bois en décomposition. 8. (331) Calicium salicinum. (Pers. 1794 in TJster Ann. VII, 20.) Syn. Oalycinum trachelinum. (Ach. 1803 L. U. p. 237.) — claTellum. (DC. 1805, FI. Fr. Il, 344.) — dimorphum v. y. salicinum. (Pers. Md. consp. p. 191.) Embolus sepulcralis. (Batsch. Elench. tab. 113.) Thalle étalé, granuleux, raincQ ']\xsq}i'k presque manquant^ blanchâtre. Hypothalle blanchâtre. Apothécies longuement et vigoureusement stipitées. Stipes noir parfois roux-brun dans CALICIUM. — 2i'2 — sa partie supérieure. Capitule d'abord globuleux-turhiné^ plus tard cupuUforme-leniicidaire, à excipulum brun et disque noir, très peu proéminent. Spores ellipsoïdes, parfois en forme de bisquit, 2partites. Hab. Ecorce de tous les ligneux, surtout vieux saule creux Md. 1. c. de chêne, ancien bois pelard, plus rarement sur bois travaillé en plaine p. pi. sur les hauteurs C. 9. (332) Calicium citrinum. {Pers. in Ann. Wetterav.) Syn. Conciocybe citiina- (Lght. in An. and Mag p. 130.) Calicium arenariam. (Hamp. in Krbr. Par, 293.) Chaenothera arenaria, (Zw.) Oyphiiium pulveraria. (Auerw.)5 — arenarium. (Mass. Mise. 20.) Thalle lépreux-poussiéreux, gris-blanc. Apothécies très- petites, plus ou moins longuement stipitées jusqu'à sessiles, brièvement turbinées, brun-noir; stipes renflés vers le haut. Disque hardiment convexe, élevé, et alors recouvert de la masse sporale. Spores allongées ou presque fusiformes, très souvent à cloison transversale indistincte, constrictées vers le milieu, brun pruineux. Hab. Rochers du grès Luxembourgeois, la terre nue, aussi racines d'arbres des terrains sablonneux. SI. Cyplielinm. {Ach, meth. Lich. p. 243.) Thalle uniforme, crustacés quelquefois oblitéré; hypothalle là où il est visible à filaments tenus, soyeux. Apothécies stipitées, plus ou moins turbinées, crateri- formes. Excipulum distinct, s'ouvrant largement. Spores glohulif ormes, colorées foncées, indivises. Spores sphéroïdes 2 — ellipsoïdes ou oblongues 4 Apothécies plus ou moius jaunâtre pruineuses 3 — à pruines cendrées ou nulles , , C. trichiale n» 8 Apothécies entièrement jaunes pruineuses 4 — jaunes en dessous seulement C. chrysocephalum n» 5 Thalle granulé étalé C. melanophaenm no l — explané 6 Capitules circinées C. stenionenm n" 4 — globulifères C. ferrngiueam n» 2 1. 2. 3. .6- OYPHELIUM. 213 1. (333) Cyphelium melanophaeum. (Fries. sched. cr. n. 9.) Syn. Galicium melanophaeum. (Schaer. En. p. 172.) — sphaerocepbalum. (Wahl lapp. 186.) Cbaenotbeca melanophae». (Th. F. Ant. p. 251.) Thalle étalé, granuleux ou dispersé, ou granuleux en tas, blanchâtre ou blanc jaunâtre^ sur hypothalle blanchâtre. Apo- thécies longuement et vigoureusement stipitées, presque noir luisant. Capitules turbines à excipulum noir et nu. Disque très-fortement convexe, à masse sporale brun-foncé débordante. Spores brun clair. Hab. Ecorces de vieux chênes et sur bois dur ouvré. Collines C. p. pi. 2. (334) Cyphelium ferrugineum. {Tarn. & Borr.) Syn. Cyphelium melanophaeum var. S. ferrugineum. (Krbr. S. L. G. 314.) Calicium triohiale var. ferrugineum. (Nyl. Syn. 150.) Thalle étalé^ épaissi, massulé-granuleux ou lépreux, blanc, gris, avec hypothalle blanchâtre. Apothécies sessiles ou très- brièvement stipitées, noir largement conique. Capitules large- ment globuliformes avec une masse sporale, légèrement convexe débordante. Spores brun clair, très-petites. Hab. fcicorces des vieux chênes plus rare sur bois ouvré. C. par place . 3. (335) Cyphelium trichiale. {Ach. L. U. p. 244.) Syn. Calicium trichiale. (Ach. Aoh. Holii p. 277.) Embotus trichoides var. a. (Wallr. Comp. p. III 509.) Thalle jaune cendré ou cendré glauque, composé de gra- nulations squamiformes, assez épais. Stipes vigoureux, géné- ralement brunâtres. Apothécies noires, globuleuses, hémisphé- riques, ordinairement cendrées en dessus. Masse sporale couleur d'ambre. Spores globuleuses, brunes-noirâtres. Hab. Sur bois ouvré au pied des collines et des montagnes. Var. p: filiforme. (Schser. En. 179.) Thalle disséminé, granuleux, blanc, stipes très-longs et grêles. Capitule petit, globuleux:turbiné, avec cercle blanc fugace. Hab. Vieil épicéa. Ansembourg, 4. (336) Cyphelium stemoneum. {Ach. in Act. Uch. l. c. 280.) Syn. Calicium stemoneum. (Schaer. En. 174 ) — tricLoides v. R. viride. (Fr. L. E. 389, 386.) — — V. stemoneum. (Nyl. Syn. 150.) Embolus trichoides v. S. (Wall. Consp. 569.) CYPHELIUM. 214 — Thalle explané, d'ordinaire mince, farineux poussiéreux blanchâtre, blanc-gris, jaunâtre ou verdâtre, sur hypothalle blan- châtre, le plus souvent indistinct. Apothécies courtes et délica- tement stipitées, noires, plus rarement brun-noir. Capitules urcinées ou lentiliformes à excipulum blanc intense ou blanchâtre à la base pruineuse et masse sporale débordant au loin, parfois presque globuleux, brun-cannelle clair. Spores clair brunâtre Hab. De préférence sur la patte de vieux résineux Csylvestre) etc. R. sur feuillus anciennes. C. de la plaine aux hauteurs. 5. (337) Cyphelium chrysocephalum. {Ach. syn. meth Lich. p. 60.) Syn. Lichen cbrysocephalus. (Turn. in. Trans. lin. VII, 88.) Calicium chrysocephalum. (Schaer. En. p. 170.) Chaenotheca - (Th. Fr. Arct. p. 250.) Thalle yawwe citrin ou jaune verdâtre, granulé, à granulations le plus souvent verruqueuses agglomérées. Apothécies turbinées lentiliformes, jaunâtre en dessous, à stipes ordinairement assez courts, noir ou brun-noir. Masses sporales, couleur d'ambre. Spores brunes, globuleuses. Hab. Vieux conifères, plus rarement sur chêne ou sur bois ouvré de la plaine aux hauteurs. C. 88. Conloeybe. {Ach. in Act. holm. p. 283.) Thalle pulvérulent, furfaracé ; hypothalle hyssoïde, très-tenu. Apothécies stipitées, sphériques^ cupulées. Capitule globuleux à excipulum très-ouvert. Spores glo- buleuses, presque incolores, uniloculaires ; spermogonies inconnues, intègres. Thalle jaune soufré C. farfnracea W 1 — gris ou gris-verdâtre C. gracilenta n' 2 1. (338) Coniocybe furfuracea. {E. Fr. Lich. Europ. p. 382.) Syn. Mucor furfuraceus. (Lin. ep. 1655.) Caliciam capitillatium. (Ach. L. Univ. p. 241, Md. Consp. p. 191.) — furfuraceam. (Pers.) — sulfuream- (DO. FI. f. II n. 925) Thalle explané, lépreux, farineux ou poussiéreux, jaune soufré ou soufré-verdâtre pulvérulent, indéterminé, très-mince. Apothécies planes ou cupuliformes, recouvertes d'une masse sporale abondante, globuleuses, livide jaunâtre ou couleur CONIOCYBE. — 215 — d'ambre; stijies très-allongés, délicats, filiformes, noirs, mais le plus souvent recouvert d'une pruine cendrée jaunâtre. Spores 8°®, globuleuses, minuscules, hyalines ou jaune très-pâle. Hab. Lieux ombrageux de la plaine aux régions accidentées C, sur terre, pierres sabloneuses (Weyer D"* F.), racines nues au pied de vieux arbres, bois de hêtre en décomposition (Weyer D' F.). Intérieur de saule attaqué de pourriture sèche; détritus végétaux, mousses. 2. (339) Coniocybe gracilenta. {Fr. Lich. europ. p. 383.) Syn. Calicum gracilentum. (Ach. L. Univ. p. 243 ) Embolus gracilentus. (Wallr. Consp. cry. p. 567.) Thalle lépreux-farineux, hlanc-gris ou gris-verdâtre. Apo- thécies longuement stipitées, globuleuses, rougeâtres ou rouge- brun, gris-blanc pulvérulent. Stipes 2 — 3 mm. de hauteur, brun-noir, étant peu visibles en dessous, élancés, plies, pulvé- rulent, plus tard nu. Spores jaunâtre-pâle ou presque incolores. Hab. Bois de saule en décomposition (Berschbach) D"" F., tronc d'arbres, dépassant racines nues d'arbres, parfois aussi sur rochers et terre nue. Sectio ni. — PYRENOCARPI. Hymenium transformé en un endogonium mou, entouré d'un excipulum sohde, s'ouvrant au sommet par un pore ou par une déchirure rayonnante. Famille XV. — DÂGAMPIFiE. (Krbr.) Thalle crustacé-foliacé, squameux ou lobule, fixé au sub- stratum par des fibres médulaires. se, Ondopyrenlniii. (Fw. em. Krb. S. L. G. p. 323,) Thalle foliacé-squameux. Excipulum mou, incolore, Apothécies immersées Spores ellipsoïdes, unicellulaires^ indivises, hyalines* Paraphyses très-délicates Thalle squameux E. trapeziforme n° 2 — foliacé E. rnfescens n» 1 1. (340) Endopyrenium rufescens. {Ach. L. univ. p. 304.) Syn- Dermatocarpon rufescens. (Th. F. Arct- 254.) Verrucaria Hedwigii. {Wall. Comp. III 310.) Endocarpon rufescens. (Hepp. Eur. 219.) — pusillum. (Maiss. Quent. 185.) — pusillum V. 8- rufescens. (Schaer. En. 234.) Placidium rufescens. (Krpbr. Lich. B. 231.) ENDOPYRENIUM. — 216 Thalle foliacé-squameux ; squames coriaces, ondulées- arquées émarginées, imbriquées, rarement isolées, à bords ascen- dants, presque brillantes, rouge-brun clair, sur hypotJialle brun- noir. Stomates petites, verruqueuses, brun-noir ou noirâtre. Ostiole minime, protubérent, noir. Spores S"*" , petites, oblongues-ovoïdes, menoblastes, hyalines. Hab. Sur terre hameuse, ensoleillée des hauteurs, 2. (341) Endopyrenium trapeziforme. {Mul 1772.) Syn. Lichen endocarpon. (Gmel. Syst. 1370.) — Hedwigii (Ach. Lich. 140.) Endocarpon hepaticnm. (Ach. 1810.) Dermatocarpon hepaticum. (Th. Fr,) Endopyrenium pusillum. (F. L. E. 411.) - Hedwigii. (DC. FI. Fr. II p. 414.) Thalle squameux. Squames isolées ou pressées les unes contre les autres, arrondies ou anguleuses arrondies, coriaces, rouge-brun clair ou foncé ou jaune-brun mat jusqu'à brun- noirâtre, à bordure plus sombre, plan, adpressé, sur protothalle d'ordinaire distiyict, noir. Ostioles très-petits, en forme de verrues, noir. Hab. Terres nues, de préférence calcareuses, accidentées. Esch s.-S. Md. Consp. 198 et dans les fissures des rochers calcaires. Environs d'Echternach. Rhdt. Famille XVI. — VEBRUCARIEiE. (F. Em. in Krbr. S. L. G. 323.) Thalle uniforme, renfermant dans des fossettes des goni- dies vert gai, croissant par division. 90. I^olyblastla. (Mass. Mem. p. 139.) Péricarpe simple charbonneux ou double^ parfois encore entouré de l'excipulum thallin. Filaments déli- quescent dans le gélatine. Spores ellipsoïdes, muriforme pluridivisées, colorées clair ou obscur. Apothécies très-petites adpressées P. fallaciosa n' 1 — grandes, semi-emmergées . P. intercedens n* 2 1. (342) Polyblastia fallaciosa. {Sitzbqr.) Thalle hypophléodé, méconnaissable. Apothécies adpressées, très-petites, à excipulum très-fmement perforé, simple, noir, légèrement adpressé au sommet. Spores 8"^ , presque hyalines. Pycnides avec des stylospores brunes, digitées, 4partites, 3 — 4 {1 larges et 9 — 12 ja de long. Bab. Ecorces de vieux bouleaux aux Trois Tours. POLYBLASTIA. — 217 — 2. (343) Polyblastia intercedens. {Th. Fr. Sold. 20 Krbr Prg, 344.) Syn. Verrucaria intercedens. (Nyl. L. sp. 270.) Polyblastia hyperbosca. (Tb. Fr.) Telotrema intercedens. (Anzi Cat. 105.) — muralis. (Hepp. En. 415.) — acrocordiaefolia. (Anzi Cat. 105.) Thalle très-mince, cendré-grisâtre, indéterminé^ parfois presque confondu avec la pierre. Apothécies grandes, semi- immergées dans le thalle ou la pierre, ou parfois presque super ficif lies, éparses ou agglomérées, subglobuleuses. Perithe- cium épais, dimidé, souvent un peu dilaté à la base. Thecium gélatineux, subopaque ou un peu bruni, sphérique. Gonidies hymeniales. Des traces de paraphyses sont souvent assez dis- tinctes au travers de la gélatine hyméniale. Thèques nom- breuses, renflées, dilatées supérieurement. Spores 8^^, ellip- soïdes ou oblongues-ellipsoïdes, obtuses aux extrémités, dis- persées sur deux ou trois rangs dans les thèques, d'abord hyalines, puis brunissant avec l'âge. Hab. Pierres calcaires tendre, cronière à Lasauvage. Ol. lilthoicea. (Mass. Men. p. 142.) Thalle presque toujours cartilagineux. Apothécies presque tout-à-fait immersées dans le thalle ou recou- vert de celui-ci. Excipulum double d'abord par la couche thalloïde extérieure^ et sommet propre, intérieur corné, ouvert par h bas et toujours à sommet distinctement perforé. Filaments déliquescents dans la gélatine hymê- cale. Spores ellipsoïdes, indivises^ hyalines. Spores ovales et ellipsoïdes L. nigrescens n' 1 - allongées-ellipsoïdes L. fnscella n° 2 — ovoïdes L. viridnla n° 3 1. (344) Lithoicea nigrescens. (Pers. 1/95, Beltram. Bassan 815.) Syn. Pyremela nigrescens v. S. arcolata. (Scbaer. Enum. 210) Verrucaria — (Pers. in. Ust. Ann. VII p. 155) — fascoatra. (V^^allr. (1831) Naturg. I 343.) Thalle mince, tartariforme, presque cohérent ou divisé fendillé, vert-brunâtre, brun-foncé jusqu'à brun-noirâtre. Apo- thécies noir foncé, petites, presque globuleuses, plus ou moins LITHOICEA. — 218 — sphériques ou allongées en roue au sommet, totalement immer- gées ou un peu proéminentes, réunies plusieurs sur chaque aréole. Perithecium noir foncé, assez épais. Thecium d'abord blanc céracé, puis cendré sale ou un peu bruni. Thèques claviformes ou obovées. assez rares. Spores 8"®, hyalines, simples, ovoïdes ou ellipsoïdes^ nucléiformes. Stérigmates et spermaties nombreuses. Hab. Sur pierres et mortiers calcaires, tuilles des collines. G. Var. p. viridula. (Schrad.) Thalle à superficie vert olive ou un peu obscur. Hab. Sur pierre de taille siliceuse. 2. (345) Lithoicea fuscella. (Turn. Mass. Mem. 142) Syn. Verrucaria areolata. (Wallr. Comp. III 310.) — fuscella. (Turn Bass. 212.) Sagedia - (Fr. L. E 412.) Catopyrenia — (Belbr. Hassan 213.) Thalle presque délimité, tartariforme, fendillé., finement aréole, gris sombre ou yris-brunâtre sale, noirâtre en dedans, bordé de l'hypothalle noir. Apothécies très-petites, noir, com- plètement immergées, à l'exception de l'ostiole d'abord verru- queux, plus tard dépressé, plan, finement perforé. Spores ellipsoïdes ou allongées-ellipsoïdes. Hab. Terrains pierreux accidentés des Ardennes. 3. (346) Lithoicea viridula. (Schrad. spic. 192.) Syn. Verrucaria viridula. (Krbr. S. L. G p 343.) Endocarpon viridulum. (Schrad, 1. c.) Sagedia viridula. (Fr. L. E. p. 414.) Thalle étendu, inégal tartariforme, irrégulièrement fissuré aréole, vert-olive ou gris-verdâtre obscur, sur hypothalle indis- tinct, concolore. Apothécies ^res^we de grosseur moyenne, conoïdes, noir, immersées dans les aréolules à sommet peu proéminent, convexe, et ostioles émergents, vcrruqueux, percées largement. Spores 8°^, ovoïdes, monoblastes, hyalines. Hab. Sur pierres sablonneuses taillées. Md. O». Terrucaria. ( Pers. 1794, Mass. Rie. 1852.) Thalle d'ordinaire tartariforme^ farineux, sub^lo- buleux. Apothécies sessiles ou plus ou moins immersées. VERRUCARIA. — 219 — Excipulum propre simple, corné-charbonneux, ouvert en bas, au sommet mollement verruqueux ou simplement foraminulé. Filaments déliquescents dans la gélatine. Thèques enflées, fugaces. Spores ellipsoïdes, uniloculaires non colorées. Thalle étalé cohérent V. rnpestris n» 2 — étalé 2 Thalle tartariforme V. mnralis n° 2 — — effasé 3 Apothécies très-petites, sessiles V acrotella rio 4 — petites 4 Apothécies immersées 4 — enchâssées V. macnliformis n» 6 Ostiole visiblement perforé V. anceps Uo 5 — invisiblement perforé V. caloiseda n° 1 4. 5. 1. (347) Verrucaria calciseda. {T)C. FI. f. Il p. 817.) Syn. Verrucaria rupestris v. calciseda. (Schîer.) Verrucaria calcarea v. y. minor. (Md. Consp. I, 281) Thalle étalé, mince, presque tartariforme, adhérent, blanc, gris ou blanc-verdâtre, sommet immarginé ou traversé par Vhypothalle noir. Apothécies très-nombreuses, petites, globuleuses, immersées, à ostiole noir, proéminent, plan, fmement perforé. Spores ovoïdes, granuleux, oléolé. Hàb. Sur rochers calcaires; G. sur dolomite R. 2. (348) Verrucaria rupestris. {DG. FL F. 11 p. 317.) Syn. Verrucaria rupestris. (Md. Consp. I 281.) — mutabilis. (Wallr. Consp. 304.) Schraderi. (Marn. Lich. Boh. p. 33.) Amphoridium rupestris. (Mass. M.~im. 146.) Thalle indéterminé, étalé, mince, presque tartariforme, cohérent, blanc-gris ou blanc-ver dâtre, souvent entouré ou traversé par riiypothalle noir. Apothécies globuleuses, noir foncé et brillantes en dessus, cendrées en dedans, mélangées, nombreuses, petites, immergées dans les protuhérences du thalle ou les fos- settes de la pierre, visibles seulement au sommet. Perithécium noir foncé, court, couvrant à peine la partie supérieure de l'apothécie. Thécium gélatineux, pellucide, allongé en col au sommet. Paraphyses indistinctes. Thèques nombreuses, de tormes VERRUCARIA. — 220 — diverses, souvent ridés de spores. Spores 8°^ , hyalines, ovdidfs, ellipsoïdes^ ordinairement dispersées sur deux rangs dans les thèques. Hah. Sur les grès, parmi les raines du château de Beaufort. Rhdt. 3. (349) Verrucaria muralis. {Ach. Lich. univ. p. 288.) Syn. Verrucaria confluens v y. muralis. (Ard. FI. 1861, 862 ) — epipolœa. (Schr. rac. 441 .) — concentrica. (DC. FI. fr. II.) — epipolaea. (Garwaglio Tent. p. 42.) Thalle étalé, tartareux, farineux, fendillé, partagé ou volvé-verruqueux ou épais ou mince, poussiériforme jusqu'à presque absent, blanchâtre, sur hypothalle indistinct blanchâtre. Perithécium dimidié. Apothécies petites, sphériques ou légère- ment déprimées, sessiles avec base immersée, semi-globuleuses, noir, parfois blanc-gris pulvérinulées par le thalle avec sommet indis- tinct, rétusé, finement perforé. Spores 8"*^ , ovoïdes ou largement ellipsoïdes-hyahnes, simples. Hab. Rochers, pierres. 4. (350) Verrucaria acrotella. {Ach. meth. 123.) Syn. Verruoaria macularis- Wall. v. v. acrotilJa. (Schser. En. 214.) — papillosa. (Ach. in. Krbr. S L. G. 350.) Thalle efusé, tout-à-fait mince, d'abord presque membra- nrux-li'^se, ensuite presque poussiéreux, blanc-verdâtre (humide vert) ou gris-verdâtre noir, sur hypothalle tendre, blanc. Apo- thécies très-petites, scssiles, noir semiglobuleuses à ostiole d'abord verruqueux ensuite indistinctement perforé. Spores allongées, elliptiques. Hab. Rochers calcaires ombragés (Lasauvage). 5. (351) Verrucaria anceps. {Kmph. in litt. Arnold.) Syn. Sagedia anceps Kmph. (Lich. Bair. p. 249.) Thalle effusé, tartaré-farineux, grisâtre ou blanchâtre, se confondant avec l'hypothalle inné, sessile. Apothécies petites, moins immersées que rupedris, noires sur leur partie saillante, déhisant par un ostiole poriforme qui se dilate, s'afaisant ensuite et 'prenant un aspect lécidénoide. Thèques en massue grosse courte. Spores ovoïdes, lorsqu'elles se sont régulièrement développées, uniloculaires, subhyalines, ellipsoïdes, oleoso-dia- blastes. Hab. Sur le grès calcaire, dolomite. Environs d'Echternacb. VÈRRliCARlA. — 221 — 6. (352) Verrucaria maculiformis. {Kmpli. in FI. 1858, 303.) Thalle formant une mince tache, hrwn-rouyeâtre ou rous- sâtre, tartanux, cohérent, sur h ypo thalle méconnaissable. Apo- thécies non enchâssées, sessiles, petites., nombreuses, presque ylohuleuses, noir presque luisant, à ostiole indistinct, perforé. Asques claviformes. Spores obscures, ovifornws ou largement ellipsoïdes avec 1 — 2 gouttes d'huile, parfois dans la direction polaire. Eab. Pierres siliceuses des champs et des ruisseaux, blocs era- tiques dans les bois du Miillerthal. Echternach Rhdt. »a. Trombium. {Wall. Naturg. {1825) I 265.) Thalle uniforme, plus ou moins éf)ais. Apothécies plus ou moins imraersées Excipulum simple, mou, noir charbonneux. Filaments tendres, distincts et persistants. Spores 8"", elliptoïdes, indivisées, hyalines. 1. (353) Trombium epigaeum. {Wallr. 1825, Naturg. I, 265.) Syn. Lichen terrestris. (Sm. Eng. bot. 1681.) Spœria epigea. (Pers. Meth. fug. in. app. 27.) Verrucaria epigea. (Ach Meth. p. 123.) Thalle effusé, mince, membraneux- visqueux, sec, presque poussiéreux, cendré jaunâtre ou un peu verdâtre, subgélatineux étant frais, hypothalle indistinct. Apothécies petites, brun-noir en dessus et en dedans, presque globuleuses, semi-immersées à sommet en saillie, déplané, visiblement perforé, dilabé avec l'âge. Paraphyses grêles bien distinctes. Thèques grandes, sub- elliptiques ou irréguKères Spores 8°«, oblongues, ellipsoïdes- hyalines ou légèrement nébuleuses. Spermaties inconnues. Uab. Sur argile sablonneuse, humide sous bois, chemin creux, tranchées des voix ferrées, bords des jetées et des fossés argileux des murs de la plaine aux collines. CC. 04. mElcrotlielia. {Krbr. S. L G. p. 372.) Thalle mince. Excipulum simple, noir. Apothécies immersées. Filaments délicats, bientôt déliquescents dans le muscHage, devenant granuleux avec l'âge. Spores 8°®, ellipsoïdes., à divisions transversales, d'égales grandeurs^ colorées. MICROTHELIA. 222 — 1. (354) Microthelia atomaria. (Ach. prod. 16.) Syn. Lichen atomarius. (Ach. 1. c.) Verrucaria atomaria. (DC. FI. f. II, 852.) — cinera. (Pers.) — punctiformis v. atomaria. (Schaer. En. p. 220.) Pyrennia melanospora. (Hepp. FI. E. n. 710.) Tichothecinm atomarium. (Kmphb. Lich. B. p. 294.) Thalle hypophléodé blanchâtre. Apothécies très-petites, excertes, ensuite sessiles, noir brillant, presque globuleuses, à ostiole superficiellement rétrusé, très-finement perforé. Filaments indistincts. Spores 8"^, ellipsoïdes, parfois légèrement constricté au milieu. Uab. Sur les écorces lisses de peuplier et de frêne (Md. Cousp. I 280). Saule, épine blanche, AC. Famille XVII. — PYRENULACEiE. (Krbr.) Thalle uniforme, jaune-vert, brunâtre ou brun-rougeâtre, renfermant des gonidies catenées. 9& ISasedia. {Ach. Lich. Univ. .327.) Excipulum simple, noir, corné. Filaments distincts. Spores ellipsoïdes ou allongées parallèles^ 4 — SpartiteSj incolores. Thalle gris-verdâtre ou rouge purpurin ... S. persicina n» 2 — jaune-verdâtre vert-brunâtre, sale ou brun S. chlorotica n» 1 1. (355) Sagedia chlorotica. {Ach. 1810 lich. .383.) Syn. Verrucaria elaeina. (Borr. in E. B. Suppl. I, t. 2623.) — chlorotica. (Wall. 1831 Corap. 303 p. p.) — margacea. (Fr. L. E. 440.) Pyrenela suhmersa. (Schœr. Enum. 209.) Luthoicea elaeina. (Mass. men. 142.) Thalle efîusé ou taché, déterminé, mince, presque mem- braneux mucilagineux, jaune-verdâtre, vert-brunâtre, sale eu brun sur hypothalle concolore, déhcat. Apothécies très-nombreuses, petites, semi- globuleuses, sessiles, noir, à ostiole non rétusé, presqu'indistinct perforé. Spores étroites, fusiformes, 4-partites. Hàb. Rochers lisses ombragés et pierres des collines. 2. (356) Sagedia persicina. {Krbr. S. L. G. p. 364.) Syn. Lichen Harrimanni. (Sm. E. B. t. 2139.) Verrucaria Harrimanni. (Acfc. L. univ. 284.) Sagedia -• (Mass. Rich. IGO.) PTRUNELA. — 223 — Thalle mince, granuleux farineux, gris-verdâtre ou rouge purpurin clair ou rouge foncé. Hypothalle indistinct. Apothécies très-petites, noir opaque, non pruineuses à l'état jeune, un ;?m recouvert par le thalle plus tard émergentes., subglohuleuses, à ostiole peu visible. Excipulum simple, bien formé, noirâtre. Thèques très-nombreuses, lancettiformes, pointues accuminées aux 2 bouts. Spores fusiformes, obtuses aux deux extrémités, hyalines, divisées en 4 loges par des cloisons minces. Hob. Rochers calcaires. Environs d'Echternach Rhdt. 06. Pyrunela. {Ach. Lich. univ. 1810 emend. 1814.) Thalle uniforme, crustacé. Apothécies globuleuses, immersées et recouvertes du thalle. Excipulum fructifère^ simple, mou. serré-charbonneux. Filaments distincts. Spores ellipsoïdes, parallèlement quatripartites, colorées. 1. (357) Pyrunela nitida. (Schrad. in Krhr. S. L. G. 368.) Syn. Verrucaria nitida. (Schrad. Journ. 1801 p, 111.) Bunodea — (Mass. Synm. 74.) Venucaria olivacea. (Pers. in Uster. An. VII 28.) Verrucaria nitida. (Md. Consp. 1, p. 280) Sphseria nitida. (Weig. obs. 45 1. 254.) Thalle délimité, cohérent, mcmbranacé, cartilagineux ou rimeux-divisé, luisant, gris-brun, jaune-brun jusqu'à rouge-brun foncé, rarement blanchâtre sur hypothalle souvent indistinct, parfois en bordure vert-jaunâtre. Apothécies de grosseur moyenne, dans le principe recouvertes par le thalle, plus tard se faisant jour, sessiles, semi-globuleuses, brun-noir ou noir à ostiole rétusé. Spores allongées-ellipsoïdes ou allongées, rouge-brun clair. Eab. Sur les écorces lisses d'essences ligneuses, de préférence le hêtre. CC. de la plaine aux hauteurs. Var. p, nitidella. (Flk.) Syn. Pyrunela nitida v B. minor. (Leight. Hepp. En. 167. Apothécies très-petites. Hab. Sur l'écorce du coudrier et du frêne. A. C. 2. (358) Pyrunela Coryli. {Mass. Rick p. 184 n. 305) Thalle d'abord hypophléodé, en tache plus clair sous l'épiderme, plus tard épiphléodé par suite de la déchirure de lépiderme tenue la recouvrant, gris cendré ; hypothalle méconnais- ACROCOROIA. — 224 — sabU. ApotMcie^ très-petites, éparses, adpressées, convexes planes jusqu'à semi- globuleuses, noir brillant, avec ostiole à peine rccon- nais^able. Spores 8"®, ellipsoïdes, brun-clair, utricules cylindri- ques, presque toujours également acuminées des deux bouts, avec 4 sporoblasles. Hab. Sur l'écorce de jeunes coudriers. A. C. Ol. ikcrocordia. {Mass. Geneacena 1854.) Thalle très-mince^ hypophléodé ou épiphléodé. Apothécies nucléiformes simples, noires, corné-charbon- neuses. Filaments distincts. Spores uniseptées. disposées en un seul rang dans les thèques Paraphyses ellipsoïdes à 2 divisions transversales, incolores. Spores disposées en ligne droite dans les thèques A. gemmata Uo 1 — — obliquement dans les thèques A. biformis no 2 1. (359) Acrocordia gemmata. {Ach. Lich. Un. p. 278.) Syn. Verrucaria gemmata. (Ach. 1. c.) — alba. (Snhaïr. En. 219.) Pyrunela gemmata. (Nagl. in Hepp. FI. E. N. 104.) Thalle étalé, très-mince, lépreux membraneux, gris-blanc ou blanc, sur hypothalie indistinct. Apothécies moyennes, sessilts, élevées, semi-globuleuses jusqu'à presque globuleuses, noir à ostiole fin, rarement immersé. Spores ellipsoïdes-arrondies. Hab. Sur l'écorce de vieux arbres surtout chêne. C. Var, alba. (Schrad.) Thalle très-mince, blanchâtre; apothécies noires. Hab. Avec l'espèce au soleil. Var. p. sphaeroides. (glauca Krbr. Physia glauca DC.) Thalle plus vigoureux, lépretix ou granuleux, gris ou gris- verdâtre. Apothécies brun-noir. Hab. Avec l'espèce à l'ombre. 2. (360) Acrocordia biformis, {Borr. 1831.) Syn. Verruoaria biformis (Nyl. Prod. p. 189) Acrocordia polycarpa. (Krbr. Paererg. p. 346.) Lumbidium polycarpum. (Flk. iu litt.) Thalle déhmité ou explané, très-mince, hypophléodé dans le jeune âge, tartarcux lépreux, contigu ou un peu fendillé, gris-blanchâtre ou blanchâtre', hypothalie indistinct, noir. Apo- ARTHOPYRENIA. — 225 — thécies nombreuses, petites, aggrégées, noir opaques, sessiles, semi-globuleuses, à ostiole immersé, distinct et fin. Excipulum mou. Paraphyses plus longues que les thèques, épaisses, arti- culées, faiblement rompues, rameuses, mais jamais disposées au treillis. ïhèques nombreuses, allongées, étroitement cylin- driques, atténuées à la base, souvent vides de spores. Spores 8"®, acuniinées, ellipsoïdes, uniseptées disposées sur un seul rang dans les thèques, mais d'une manière oblique. Hab. Ecorces de hêtre et chêne. B8. Artliopyrenia. (Mass. Bicc. 1852.) Thalle simple^ crustacé^, hypophléodé ou épiphléodé. Apothécies nucleiformes. Excipulum simple^ obscur. Fila- ments le plus souvent indistincts, réunis en une masse flocculeuse. Spores 8°®, cunéiformes ou ovoïdes et trans- versalement 2partites ou chrysalidiformes et parallèles 4 — ôpartites, hyalines ou brunies. I Thalle hypophléodé , 2 — érompé, épiphléodé 5 j Thalle gris A. grisea no i I — variable suivant le substratum. . . . A. analeptan° 2 I Apothécies immersées, sessiles 4 I — dégagées A. stenospora n© 3 I Spores bipartites A. pnnctiformis n» 4 ■ I — pluripartites , 5 j Apothécies érompées A. Cerasi no 5 ■ I — recouvertes de l'hypothalle. . . . A. Fnmago n" 6 1. (361) Arthopyrenia grisea. (Schleich. in Krhr. S. L. E. 369.) Syn. Pyrunela punctiformis a fallax. (Hepp. Eur.) Sagedia grisca. (Anz. catal. 107.) Thalle d'abord hypophléodé, à bref délai épiphléodé, tres- mince, finement granuleux, gris foncé on gris-noirâtre; hypothalle inconnu. Apothécies très-petites, noir, immersées sessiles, conico- globuleuses, à ostiole finement perforé. Spores 6 — 8"*, bipar- tites, muriformes, petites, hyalines. Hab. Sur l'écorce du bouleau de la plaine aux hauteurs, C. 2. (362) Arthopyrenia analepta. {Ach. in Krhr. S. L. G. 361.) Sjrn. Verrucaria analepta. (Ach. 1. c. Md. Con«p. I 280.) — epidermidis v, analepta. (Vr. L. E. 447.) 15 ARTHOPYRENIA. 226 Pyrunela punctiformis v. analepta. (Ilepp. Eur. 4-51.) Arthopyrenia Padi. (Rhb. Lich. europ. n. p. 390.) Thalle presque toujours hypophUodé^ Irès-rarement érompé, à couleur variant suivant celle de l'épiderme sur lequel il vit, granulé, à granules éparses. Hypotlialle indistinct et remplacé dans les formes grises et gris-blanchâtre par un bord délicat, obscur. Apothécies très-petites, noir, imnicrsées, sessiles presque globuleuses, avec ostiole très-linement perforé. Spores 8"®, bipartites, ovoïdes, souvent constrictées vers le milieu. Eab. Sur l'écorce lisse des jeunes essences feuillues C, n'a pas encore été trouvé sur le bouleau. 3. (363) Arthopyrenia stenospora. (Krb. Parerga L. p. 890) Syn. Arthopyrenia pnnctiformis. (Arct. p. p.) Thalle toujours hjpophUodé, effusé, brun-roussâtre, parais- sant changeant, suivant l'épiderme du support. Apothécies se dégageant, mais peu proéminentes, noir opaque, presque toujours sahes par des particules adhérentes du thalle et de l'épiderme, à ostiole immersé, d'ordinaire perforé. Spores obovées, bi-par- tites, presque toujours batoniformes, avec cloison presque moyenne et entouré d'un aréole gélatineux. Hab. Ecorces lisses de jeunes feuillus de la plaine aux hauteurs. Erable plane, Rumelange. 4. (36^) Arthopyrenia punctiformis. {E. Fr.) Syn. Lichen atomaria. (Ach. Lich. 16.) Arthopyrenia Persconii. (Mass. Syrum. p. 410.) Pyrunela punctiformis. (Hepp. et Arn. pi. p. p.) Verrucaria atomaria. (DC. FI. F. II, p. 313.) Thalle hypophléodé, rarement érompé, formant sur l'écorce libre des arbres des taches de grandeur et de forme très-varia- bles, soUtaires ou confluentes, entourées d'une ligne hypothaline noire, hsses brillantes et fendillées suivant la nature plus ou moins lisse du substratum. Apothécies noir foncé en dessus, roussâtres ou cendrées en dedans, très-nombreuses, globuleuses ou subelliptiques, parfois un peu étalées à la base, solitaires ou un peu rapprochées et même confluentes; nues ou voilées par le thalle, papilleuses ou perforées au S'^mmet. Thèques nombreuses, fusiformes allongées, atténuées à la base. Spores 8"*, d'abord bi-partites, tantôt 4, rarement 6 — Qpariiies, fusi- ARTHOPYRKNIA. — 227 — formes allongées ou ellipsoïdes, hyalines ou brunies, disposées sur 2 ou 3 rangs dans les thèques. Huh. C. sur toutes les écorces lisses, notamment de l'aulne. 5 (3G5) Arthopyrenia Cerasi. {Schrad. in Krhr. S. L. G. 369.) Syn. Verrucaria epidennitis v. y. Cerasi, Schaer. En. 220.) Verrucaria Cerasi. (Schrad. Md. Consp. I, 280.) Pyrunela Cerasf. (Hepp. Eur. 457.) Thalle presque toujours hypophléodé, puis érompant avec l'âge, et dans ce cas mince, poussiéreux, lépreux, gris-blanc. Apothécies éromjyées, presque noir brillant, très-petites, immersées, sessiks, semi-globuleuses ou elliptico-hemisphériques, étirées et à ostiole distinctement perforé. Spores 4partites, allongées, avec rage dans des sporoblastes constrictées, et souvent érompées au milieu, de sorte qu'il parait s'y trouver des spores bi-partites. Hab. Sur l'écorce des jeunes cerisiers. Par-ci par- là. 6. (366) Arthopyrenia Fumago. ( Wallr. Comp. Crypt. III 298.) Syn. Verrucaria Fumago. (Scbœr. En. 220.) Thalle d'abord hypopliléodé., oblitéré, taché, bientôt érompé, étalé, épaissi, lépreux, rimeux, partagé, brun-noir ou noir sur hypothalle indistinct noir. Apothécies très-petites, semi-globu- leuses, immersées, le plus souvent tout-à-fait recouvertes par le thalle, à sommet ponctiforme en saillie, peu immersé, finement perforé. Spores âpartites, allongées ou fusif ormes. Hab. Sur les cimeaux d'anciens feuillus, particulièrement tilleul, aulne, peuplier d'Italie, tremble, frêne, de la plaine et des collines. AC. »». Eiept«»rapliifi. {Krb. S. L. G. p. 371.) Thalle hypophléodé, n'étant ordinairement visible qu'au voisinage le plus rapproché des apothécies et contenant bien plus de gonanginies que de gonidies. Excipulam simple, obscur, granuleux-charbonneux, déli- cat et toujours reconnaissable. Spores aciculaires, trans- versalement bipartites ou parallèles pluripartites, hyalines. Thalle blanc-pâle ou roussâtre L. oxyspora n» 1 — blanc ou gris-blanc L. tremal» no 2 1. (367) Leptoraphis oxyspora. {Nyl. L. Se, p. 28.2.) Syn. Verrucaria albissima. (Nyl. L. Scand. p. 282.) — epidermitis v. albissima. (Ach. L U. p. 276.) — grisea. (Schaer. En. p. 220.) LEPTORAPHIS. — 228 — Ltptoraphis epidermiiis. (Th. Fr. Ârct. d. 273.) Arthopyrenia oxyspora. (Nyl. Prodr. p. 191.) Campylarea oxyspora (Anzi Cat. 112.) Thalle blanc-pâle ou roussâtre, hypophléodé, très-mince étalé ou maculitorme, lisse ou un peu rugueux, à peine indiqué par une mince tache de Vépiderme. Apothécies noir foncé, cen- drées en dedans, très-petites, globuleuses et elliptiques, éparses ou un peu aggrégées, le plus souvent papilleuses ou perforées au sommet. Spores 8°® , hyalines, fusif ormes aciculaires, très- grêles^ légèrement courbées en cercle, longtemps simples, grises avec l'âge. Hab. Ecorce de bouleau blanc CC. 2. (368) Leptoraphis tremulae. (Krbr. S. L G. p. 37^.) Syn. Campylacea tremula:. (Mass. Sched. eu. 180.) Verrucaria stigmatella var. tremulae. (Flk. in Hrb. Gonth.) — epidermitis yar. tremulata. (Flw. in Ach.) Sagedia salicis. (Mass. Symm. 97.) Thalle d'abord hypophléodé, ensuite saillant, très-mince, finement lépreux, gris-blanc ou blanc, sur hypothaile blanchâtre. Apothécies très-petites, très-nombreuses , immersées, noir opaque, presque globuleuses, à ostiole à peine reconnaissable. Spores aciculaires, d'ordinaires droites, quelque fois recourbées. Ffab. Ecorces de vieux trembles, au voisinage de la base des branches. C. iOO. Ticliotliectuni. {Mass. Neag. Lich. 8.) Epiphyte Thalle très-peu apparent, manquant sou- vent. Excipulum simple, noir, corné-charbonneux. Apo- thécies ponctiformes^ petites^ demi-innées. Filaments déliquescents en gélatine. Spores ellipsoïdes, cellulaires^ colorées, à membrane épaisse, brun, doublement con- tournées et cloison analogue. Spores ellipsoïdes T. pygmaenm n» 1 — — allongées T. gemmifernm n* 2 — en forme de semelle T. Arnoldi n» 3 1. (369) Tichothecinm pygmaeum. {Krbr. Sert. Lich. sud. 10.) Syn. Microthelia pygmea. (Krbr. S. L. G. 374.) Ticholhecum Kehmii. (Mass. in. litt» ad Krbr.) Thalle nul. Apothécies très-petites, ponctiformes, presque noir brillant, tout-à-fait ou presque innées, souvent isolées sur TICHOTHECIUM. — 229 — le thalle adhérent, globuleuses à ostiole indistinctement inné, très-finement perforé, d'ordinaire à sommet seul visible. Spores 8"«, ellipsoïdes, le plus souvent légèrement constr idées ^ mélangées à d'autres en forme de semelle, brun-noir. Hàb. Epiphyte sur lé thalle de Lecidia cristata sur les schistes ardennais. 2. (370) Tichothecium gemmiferum. {Tmjl FI. Hib.3,95.) Sjn. Verrucaria gemmifora. (Tagl. 1. c.) Phaecospora genamifera. (Hepp; Enr. 700.) Endococeus gemmiferus. (Nyl. Enum. p. 140.) Microthelia propinqua. (Krb. S. L, G. 374,) Thalle nul. Apothécies très-petites, noir opaque, immersées, globuleuses, à ostiole indistinctement rétusé, se disagrégeant avec l'âge. Spores 8°« , très-petites, ellipsoïdes jusqu'à ellipso- allongées, brun foncé. Hab. Epiphyte sur le thalle de Xanthoria parietina. 3. (371) Tichothecium Arnoldi. {Hepp. Krhr. Prg. 469.) Syn. Phaeospora Arnoldi. (Hepp. Eur. n. 707.) Apothécies très-petites, ponctiformes, finement aciculées, toujours très-nombremes, serrées, noir, immersées, globuleuses, à ostiole indistinct. Excipulum mou, vert brun. Spores 8°% très-petites, en forme de semelle, uniseptées, diablastes, brun- verdâtre. Spermagonies fréquentes, ressemblant aux fruits bacteriformes renfermant des spermaties. Hab. Epiphyte sur le thalle d'Urceolaria scruposa. A. C. Tri&a II. — Homaeomerici. Thalle d'ordinaire non stratifié. Gonidies et hyphes à Vétat humide logées dans une masse gélatineuse. Suhsedio VI. — Gelatinosi. (Bernh.) Famille XVUI. — Lfc.COTHEClEiE. (Krbr.)| Thalle corallino-squameux sur hypothalle persistant, spongieux. tôt. fiecetlieelaiil* {Trev. in Ann. Se. nat. Bot. S. III, T. III p. 457,) LECOTHICIUM. — - 230 — Thalle microphille corallino-squaraeux, fibrillevix ou crustacé, sur hypothalh bleu-noirâtre. Apothécies disci- form»^s. Spores ellipsoïdes, transversalement bi-partites ou parallèles, 4partites, hyalines. 1. (372) Lecothecium corallinoides. {Hof. F. Germ.p. 103.) S^n. Lichen nigra. (Huds. Walbg. Suc. II 834.) Patellaria nigra. (Wallr. Oomp. FI. G. cry. III p. 30.) Biatora corallinoides. (Hepp. Lich. Eup. 9.) Lecidea treptophylla v. corallinoides. (Schaer. Eu. p. 99 p. p.) Collema nigrum. (Ach. Lich. l n. 626.) Thalle Umité ou explané, microsquameux-crustacé. Squa- mes corallines, divisées, ascendantes ou dressées, gris-brunâtre, sale ou noirâtre, presque toujours bordée de l'hypothalle noir, spongieux-fibreux. Apothécies sessiles à disque noir, d'abord plan et distinctement bordé, ensuite convexe, immarginé. Fila- ments cohérents, à extrémités claviformes. Spores ovoïdes ou ellipsoïdes., ou obliquement ellipsoïdes ou réniformes, rarement bien développées, arrondies aux deux extrémités. Hah. Sur pierres diverses en plaine et en collines. G. sur calcaire. Famille XIX. — GOLLEMACEiE. (Fr. Em ) Thalle d'ordinaire foliacé. Hypothalle distinct manquant. Apothécies lécanorines, cupuli- ou disci/ormes, à excipulum formé avec le thalle. lO», PliySttlïSi. {3Iass. Neag. Lichn. p. 6.) Thalle foliacé, crustacé. Couche corticale délicate. Qonidies mollinif ormes. Apothécies scutillif ormes, presque toujours rétusées et marginées par le thalle. Spores ellip- soïdes^ indivises, hyalines. 1. (373) Physma compactum. (Krhr. S. L. G. p 408.) Syn. Lempholemma compactum. (Krb. Sys. L. G. 408) Collema chalazanum. (Nyl- p- p. Syn. 104 ) Thalle gélatineux-membraneux, très-épais, très-irréguliè- rement lobé-foliacé, gris-noirâtre et presque cartilagineux sur le sec, pâlissant et devenant très-gélatineu.x lorsqu'on l'humecte. Lobes trapus à marge plissée ou étalée, le plus souvent granu- leuses et à périphérie crépue. Apothécies petites, urcéolées dans le SYNECHOBLASTUS. — 231 — jeune âge, presque immersées dans le disque thallin, à disque rouge brun, aplanies concaves et rebord épais, vert noirâtre persistant. Paraphyses gélatineuses, peu visibles, très compactes, un peu rentlées et brunies au sommet. Thèques allongées, presque cylindriques. Spores 8"®, ovales-ellipsoïdes, souvent atténuées aux deux bouts en une sorte de pointe obtuses simples, hyalines. Spermogonies verruqueuses, portant des sper- maties et des stérigmens simples. Hab. Sur les pierres, terres, murs calcaires entre les mousses, ruines, rochers siliceux. Angelsberg D"" F. Ruines d'Ansembourg. tOSfi Syuecllob?t%stll8, {Trev. Caratt. d. tr. nov. gen. cl Gollem . ) Thalle presque toujours frondosé Couche corticale indistincte. Gonidies isolées ou molinifères. Apothécies scutellées ou disciformes avec excipulum propre, souvent aussi entouré d'un thalle. 8pores A cloisons transversales ou parallèlement quadri- jusqu'à pluripartites, ellipsoïdes- allongées ou fusiformes hyalines. I Thalle large membraneux 2 ■ I — presque membraneux .... S. conglomeratns n' 1 I Spores étroitement fusiformes S. vespertilio n' 3 — ovoïdes allongées S. flaccidas n* 2 1. (374) Synechoblastus conglomeratus. {Hoff. D. II. II 192.) Syn. Partnelia fascicularis . (Wall. Comp. FI. G. cryp. III 551.) Oolleina nigrescens v. y. conglomeraturn . (Scbaer. Enum. 252.) — rupestre v. y. fasciculare. (Schaer. Enum. 253.) tlaccidum V. §. conglomeraturn. (FI. Collem. 161.) Lethagrius conglomeratus. (Kmpl. Lich. Bair. 97.) t'ollematus conglomeratus. (Mass. Men 83.) Thalle presque memlm>neux, sale- vert obscur ou vert- brun, mouillé se gonflant alors vert-obscur, incisé, lobé. Lobes presque tasciculés-aggrégés, érigés ou adscendants. Apothécies érigées, incisées, horizontalement ^^^-^ites, nombreuses, recouvrant presque le thalle, avec disque d'abord concave, bientôt convexe, presque brun-rouge brillant et rebord thallin très-mince, dis- paraissant bientôt. Spores fusiformes, dans des petites asques claviformes, de préférence 4partites, jamais pluripartites, par contre souvent bipartites à cloison médiane. Hab. Sur vieux saules et peupliers coudis C pp. noyer, Vianden. SYNECHOBLASTUS. 232 — 2. (375) Synechoblastus flaccidus. (^c/^. Krbr. S. L. G. 413.) Syn. Parmelia auriculata t. B. platyphylla. (Wall, compt 547.) Collema rupestre et flaccidam. (Scbsr. En. 252.) Lethagrium rupostr». (Mass. Mem. 92.) Collematus flaccidus. (Flw. Collem. 160.) Thalle à membrane mince, largement foliacé, vert-obscur sale ou vert-brunâtre, en dessous gris-verdâtre ou bleu-gris, foliacé lobé. Lobes grands, larges et arrondis, bulles, volves avec les extrémités indivises ou crénelées, nues ou granulées, denses. Apothécies adpressées-sessiles, à peine de grosseur moyenne, à disque le plus souvent plan, brun-rouge et bord thallin mince crénelé, d'abord inflexé, après retroversé, vert-brun pâle. Spores fusiformes. Hab. Lieux humides sur pierres et rochers moussus, siliceux, ombragés entre Michelau et Gœbelsmiihle. Mur d'un jardin à Bersbach, Marienthal. Ecorce de frêne et de peuplier. Angelsberg. D'. F. 3. (376) Synechoblastus vespertilio. (Lghtf. 1777 sect. 840.) Syn. Lichen vespertilio. (Lieh. g. 1. c.) — nigrescens. (Had. ang'. édit. I 430.) Parmelia nigrescens. (Wall. Consp. III 548.) Oollema nigrescens. (L. l^Sl Mass.) — — V. vespertilio. (Schaer. En. 252.) — vespertilio. (Scbaer. En. p. 252.) Lethagrium nigrescens. (Mass. Mem. 92.) Thalle membraneux, foliacé, adpressé, vert-bleuâtre, pres- que toujours unifolié, orbiculaire, svnué lobé, découpé, granuleux ou nu, ridé, rayonnant en dessus, gris-vert, cotelé-fossdé. Lobes courts, à bords arrondis, entiers ou (Ténelés. Apothécies petites, nombreuses, se tassaut au milieu, immersées, ensuite sessiles, à disque plan, roux-brun, entouré du rebord thallin mince et fuissant. Spores longues fusiformes dans des asques largement claviformes, presque toujours légèrement courbées, se terminant par de longues extrémités. Hab. Sur de vieux arbres feuillus, hêtre. 104. Collema* {Hof. FI. ger. p. 103.) Thalle foliacé, très-variable, à folioles de dimen- sions diverses, rarement crustacé jusqu'à peu près manquant. Couche corticale indistincte. Gonidies solitaires ou molinifères. Apothécies scutellées bordées du thalle. COLLEMA. — 233 — Paraphyses agglutinées. Spores ellipsoïdes, d'abord paral- lèles 4partite8, bientôt murales, pluripartifes, rarement hyalines. Thalle squameux, presque crustacé 2 l ^ — squameux ou foliacé, plus ou moins foliacé, orbiculaire . 3 — foliacé, lobé et lacinié 5 Spores rarement bien développées C. bissinum n" 1 — presque carrées C. quadratum n* 3 I Lobes thallins incombant arrondis C. tenax n* 6 — — crénelés, ridés en travers 0. auricnlatnm n' 11 I Lobes thallins, irrégulièrement crénelés . . C. cheilenm n* 4 — - redressés C. fnrvum n» 9 I Apothécies appliquées, grandes C limosum n' 5 I — immersées 6 I Lobes thallins élargis, tout-à-fait gélatineux C. pnlposum n* 7 ^1 — — imbriqués C. palmatnm n* 8 Thalles petits, lobules, formant de petites masses rapprochées C. microphyllum n* 2 Thalle en rosette 8 Spores presque toujours 4partites . . . . C. polycarpon u* 13 — — fusiformes C. cristatam n* 10 1. (377) Collema bissinum. (Hof. Flora germ. 105.) Syn. L«ptogium bissinum. (Nyl. Syn. p. 120.) Collema cheileum v. 8. bissinum. (Krb. Syn.) — exile. (Laurer in litt. Hepp.) Thalle explané-^\N QVgeni^ mince crustacé, corallin, granulé ou granulé-poussiéreux, gris-vert sale ou brun-grisâtre, humecté vert-émeraude. Apothécies de moyenne grosseur, immersées, sessiles, disque plan ou légèrement convexe, ronge-brun jusqu'à concolore, mince, souvent déliquescent marginé. Filaments for- tement empoissés, à sommet jaune-brunâtre. Spores rarement bien développées, ovoïdes ou allongées-ovoides , quadripartites ou faiblement murales. Hàb. Sur terre nue humide R. Wald près Reckingerbarrière (Mersch') D' J. F. 2. (378) Collema microphyllum. {Ach. L. U. p. 630) Syn. Lichen nigrescens. (Hmls. angl. éd. I 430.) Collema microphyllum. (Schrad. spic. c. 1. f. 4.) — nigrescens Tar. microphyllum. (Schser. Fn, 252.) ^ fascicular v. g. micrapbylluiii> (Rbhst. Hand. II p. 50.) COLLEMA. — 234 — Thalle membraneux-cartilagineux, microfoliacé, le plus souvent en rosette ou fasciculé-pressé, hnm-verdâtre obscur. Lobes extérieurs étalés, crénelés, les intérieurs dressés, granulés ou presque verruqueux. Apotliécies petites., très-nombreuses, recouvrant le plus souvent le thalle, ses.sils. Disque d'abord urcéolé puis plus ou moins aplani, rouge-brun vers le bord épais du thalle. Paraphyses ronge-brun au sommet. Spores ovoïdes-ellipsoïdes, parallèles, 4 ou nmrali-pluripartites. Arthro- stérigmates. Hab. Sur l'écorce et le bois coudi des vieux saules, peupliers, tilleuls, trembles et ormes: noyer à Mersch. 3. (379) Collema quadratum. {Lahm. inXrbr. Par. p. âiln.à.) Thalle cartilayineux, presque crustacé, dispersé ou réuni en groupe, granuleux, microlobé, brun-verdâtre sale, humecté renflant et noirâtre. Apothécies très-petites, dans le principe totalement immersées, à ostiole à peine reconnaissable, plus tard élargi en disque, rouge-brun, à bord thallin, épais, renflé. Excipulum très-déhcat, niché dans le thalle Filaments assez lâches et extrémités incolores. Spores d'abord rondes, devenant successivement de forme presque carrée ou arrondie, 4 — 8par- tites décusées, rappelant les Gonidies en dédoublement. Hab. Entre le rhylidome de l'écorce de vieux peuplier, saule, noyer etc. au MuUerthal. Rhdt. 4. (380) Collema cheileum. {Ach. L. U p. 630.) Syn. Collema cheileum v. v- bissaceum. (Flw. eoUem. 159.) Parmelia cheilea- (Ach. Mest. 233)) Collema criapum. (Rbhst. Handb. II 52.) — — f. purpuraceum. (Schœr. En- 257.) Thalle presque orbiculaire, membraneux-cartilagineux, humide presque visqueux, vert obscur jusqu'à vert-noirâtre, épars ou imbriqué-lobé. Lobes petits, acuminés, arrondis ou irré- gulièrement crénelés. Apothécies de grosseur moyenne, appliquées, disque plan, rouge-brun obscur, granulé-denté, émmarginé. Fila- ments empoissés, extrémités rouge-brun. Thèques claviformes- allongées. Spores 8"® , ellipsoïdes ou allongées- ellipsoïdes, paral- lèlement quadri- ou mur if orme pluripartitr's hyalines. Hab. Terres glaiseuses, sablonneuses et calcareuses de la plaine et des collines sur mur et pierres calcaires et surtout ferrugineuses (Mersch) environs d'Echternach (Rhdt.). COLLEMA. — 235 — Var. p. Mctderi (Hepp. in litt.) Syn. Collenria Metzleri. (Hepp. en litt.) — liTido-fuscuin. (Kmpli. Lich. Bay. p- 05 ) Thalle entier, moins rude, en plaque cohérente, subcrustu- leux, bordé çà et là de petits lobea thallins. Lobes imbriqués, incises-crénelés. Uah. Dolomite de la Moselle R. 5. (381) Collema limosum. {AcU 17:)8 Nyl. Syn. 110.) Syn. Collema glaucescens. (Hofï. FI. Germ. Il p. 100.) — prasincm. (Ach. Syn. 312.) — pulposum var. prasinum. (Scheer. En. p. 257-) Thalle apparaissant en lobes éparpillés de 1 à2 mm. de surface, acumhcmf, à membrane mince, humecté gélatineux, bleu-vert ou verdâtre-sale, s'adaptant au substratum, à lobe petit. Lobes à créneluress irrégulicres. Apothécies appliquées, passablement grandes, à disque plan, jaune-rouge ou brun-rouge clair et bord thallin très-mince, à peine saillant. Spores en asques largement elaviformes, ovoïdes ou elliptiques; division principalement parallèles quatripartites ou murales, peu divisées Hab. Sur terrain argileux, pâturages gras de la plaine et des hauteurs, glaisière du Reiî. Moudorf. 6. (382) Collema tenax. {Schwartz Ach. i. U. p. 635.) Syn. Collema multiflorum v. fi- palmatura. (Hipp- Fj. E. n. 88.) — — — — coronatum. Krb.) Parmelia tenax. (Wallr. Comp. f. G. crypt. 547.) Thalle membraneux, mince, étalé, formant, des rosettes jusqu'à 2 — 3 cent., appliqué sur le substratum, gris-ver dâtre ou gris-bleuâtre à l'état sec, d'un beau vert glauque humide, à face inférieure concolore, lobé. Lobes à bords crénelés arrondis. Apothécies grandes, presque immergées dans le thalle, aplanies ou concaves, à disque d'un rouge-brun clair, à rebord thallin épais, entier ou irrégulièrement crénelé, gris-ver dâtre. Paraphyses grêles, hyalines ou brunies au sommet, fortement gélatineuses, non ou à peine renflées. Spores ovales ellipsoïdes, hyalines, à-hculaires à Vétat jeune, plus tard pJuri-loculaires murales, à division des loges peu marqué. Hab. Sur la terre argileuse (Rollingen, Tuntingen, D' F.), parmi les mousses de petite taille. COLLEMA. — 236 — 7. (383) Collema pulposum. (Bern. Ach. L. U. p. 632.) Syn. Lichen pulposus. (Bernh. Joun. Schrad. 1799 p. 7.) Collema multiflorum. (Hepp PL E. n. 87.) — crispum. (FI. Coll. 132.) Parmelia crispa. (Wall. Comp. Fi. cy. Gm. III 5i5) Thalle microphylleiix, coriace^ épaùi, foliacé, à Vétat sec noir-verdâtre^ hrun-noir jusqu'à noir, à létat humide renflant très-fort, vert-olive obscur, Apothécies sessiles, de grosseur moyenne, à disque d'abord concave, ensuite plan jusqu'à légè- rement convexe, rouge-brun et bord thallin épais, indivis ou granulé, denté. Paraphyses à sommet jaune-brunâtre. Thèques claviformes. Spores 8°®, ovoïdes ou ellipsoïdes acuminées, parallèlement quatri- rarement murales, peu partîtes, hyahnes. Arthrostérigmates . Hab. Sur la terre et les murs, surtout dans le calcaire, environs de Berg, Kirchenloch (Mersch). Echternach Rhd. Var. p. nudum. (Schaer. En. 259.) Thalle presque rond. Lobes lisses, adpressés ou élancés, rayonnants ou imbriqués, dentés. Hab. Terre d'un chemin à Mersch, D' F. Var. y. granulatum. (Sw.) Thalle rond ou étalé, à lobes rayonnants, serrés, droits, frisés, souvent papilleux, granulés ou ridés, convexe en dehors, dentés aux bords, Hab. Mur de jardin, Fischbach, D"" F. 8. (384) Collema palmatum. (Ach. Man. p. 15.) Syn. Lichen palmalus. (Ach. Prod ■ 35.) Collema multiflorum v ^. (Hepp. Flecht. Eur. II 88.) Thalle membraneux, cartilagineux, mince, presque suborbi- culaire, \>v\m-olive, un peu glauque, laciné à segments convexe palmés, lobé. Lobes arrondis, imbriqués, à bord adscendant, noir intense, digitiforme, propagules courtes, lacinées, Apo- thécies scutellacées, presque superficiellement immersées, à disque brun. Spores 8"^, grosses, eUijisoïdes-oblongues, orbicu- laires, multipartites, subhyalines, presque également obtuses atix deux bouts, divisées en 3 — 4 cloisons. Hab. Parmi les mousses, mur à Berg, sur les sols sablonneux, bruyère^à Binzert D' F. COLLEMA. — 237 — 9. (385) Collema furvum. {Ach. L. U. p. 550.) Syn. Collema rupestre t. furvum. (Kbbhst. Handb. II 31.) — tun;pforme. (Ach. Man. lich. Boh. IG.) Parmelia auriculata- (Walir. Consp. FI. g. cryt. III 547 pp.) Thalle coriace ou foliacé, ordinairement unifoliacé, orbi- culaire hrun-verdâtre ou verdâtre-hrunâtre en dessous, plus clair au centre, imbriqué, à l'extérieur radié-lobé. Lobes larges, accombant à bords retroussés, à extrémités lisses jusqu'à par- semées de granules serrées. Apothécies nombreuses, presque de grosseur moyenne, accombanies, à disque d'abord plan, plus tard légèrement convexe, brun-rouge, dans le principe, à bord thal- lin volve, indivis, plus tard s'amincissant, granuleux ou dispa- raissant enfin complètement. Thèques claviforines allongées. Spores 8°^, largement ellipsoïdes ou ovoïdes, murales, 8 — 12 partîtes. Hab. Rochers, pierres calcaires humides des coiliues. Echternach Rhdt. 10. (386) Collema cristatum. (Ach. L. Sch.} Syn. Lichen cristalus. (Lin. apec. 1610 ) Lichen crispus. (L. sys. 806.) Collema crispum. (DC f. f. 1048.) — melancum. (Ach.) Thalle coriace, macrofoliacé, presque rigide, irrégulière- ment lobé, lacinié, vert-sale ou gris-verdâtre, humide gonflé, vert-clair, gris -vert clair ou gris de plomb en dessous. Lobes 5 à 15 inm. de large, se recouvrant par imbrication, ridés, à bord ondulé, créneiê-crispé et à extrémités lacinées, crénelées, pres- que crétacées. Apothécies grosses, sessiles^ élevées, d'abord concaves, ensuite planes, brunes, à bord thallin, épais, crénelé. Spores presque fusiformes, ovoïdes, 3septées. Arthrostérigmates. Hab. Rochers calcaires un peu humides. Bord d'un chemin — Bois de RoUingen D' F. 11. (387) Collema auriculatum. {Hoff. 1795 D FI. III <)8.) Syn. Lichen granosus. (Wulfî. in Jacq. coll. III 131.) Collema granosum. (Wnlff. (1796) Rhbst. Handb. II 53.) ThaWe membraneux, rude, presque rigide, largement foliacé, irrégulièrement foliacé-lobé, vert-obscur ou gris-verdâtre sale, gris-brunâtre, clair en dessous, humide dressé-appliqué, charnu COLLEMA. — 238 — renflé, vert sombre. Lobes courts et larges^ arrondis^ presque imbriqués-pressé^^ accombant ou élancés, à superficie lisse ou ridée en. travers, nue ou parsemée de granules et extrémités ligulérs crénelées. Apothécies rares, de grosseur moyenne, sessiles, élevées. Disque dans le principe concave^ inflexé, émmargé., plus tard plan., élevé bordé, brun-rouge. Spores ellipsoïdes, bientôt murales pluripartites. Artbrostérigmates. Hab. Rochers à exposition ombragée, humide, parmi les mousses, pied de vieux arbres, Fischbach. 12. (388) Collema multifidum. {Scop. {1772) cam. éd. II, vol. 11, 336.) Syn. Lichen raultifidus- (Scop. 1, c.) Collema melancum. (Ach. (1801) L. U. p. 636.) ThaUe presque cartilagineux, largement foliacé, presque toujours orbirulaire, rayonnant, laciné, vert obscur jusqu'à gris- noirâtre a l'état sec, gonflé et vert-obscur herbeux à l'état humide. Lobes longs, presque pinnatifides ou déchirés pinnatifides accombants concaves, à bord élevé, ondulé-plissé et extrémités dentées, crénelées, indivises. Apothécies de moyenne grosseur, toujours très-nombreuses, sessiles ou presque stipitées, souvent marginales avec distique concave ou plan, rouge-brun clair et bord thaUin vigoureux, souvent granuleux denté, parfois déli- quescent avec l'âge. Thèques claviformes. Spores 8"'', largement ellipsoïdes, murales pluripartites, ovoïdes, hyalines. Hab. Rochers calcaires. Var. p. jacobeaefolium.. (DC. FI. F. II, p. 389.) Syn. Lichen Jacobeajfolius. (Berh. 1. c.) j.obes déchirés, laciniés, distinctement pinnatifides, étroite- ment canaliculés 13. (389) Collema polycarpon. {Sch. KnipUi. Fi Bar.p.90.) Syn. Collema multifidum v. §. polycarpon. Scbœr. En. p. 255-) Thalle coriace cartillagineux, orbicidaire, formant des rosettes de 2 à 4 centimètres, rayonnantes en coussins, noir-vert lobé en rayon. Lobes du centre courts, très-étroits, pressés, superficiellement inscisés, presque droit. Apothécies de 5 à 6 mm. de grosseur, nombreuses, sessiles, couvrant souvent presque complètement le thalle, d'ordinaire convexes, brun obscur. Spores LEPTOr.ruM. — 239 — S"** , suh-majuscules, presque toujours 4partites, allongées ellip- soïdes, fusiformes, avec des extrémités largement acuminées. Hnb. Pierres calcaires. 105. lirpiOffiuni. {Fr. FI. scan. p. J293.) Thalle foliacé. Couch<^ corticale distincte. Gonidies monoliniformoH* Excipulum double. Spores ellipsoïdes, d'ordinaire murales^ pluripartites, hyalines. Sj'termogonies un peu immergées dans le thalle. Arthrostérigmates ; spermaties petites, oblongues, I Thalle membraneux à petites folioles 2 — à dimeùsions linéaires droites 3 I Lobes du pourtour plus larges que les autres L. sinnatnm n* 2 "• I — thallins, presque tous semblables 3 Thalle à divisions divariquées, palmées entières 3. L. corniculatnm n* 3 Thalle à divisions fimbriées ou très-petites 4 Thalle celluleux 5 filamenteux L. lacemm n» 1 Thalle corallino-crustacé en dessus . . L. tennissimam n" 6 granulé en dessus 6 Thalle à divisions laciniées, rayonnantes. . . L. subtile n" 7 sillonné lobé L. cyanescens n" 5 6. 1. (390) Leptogium lacerum. {8w. N. ad. Ups IV.) Syn- Lichen lacerus. fSw. N. act. Ups. IV.) Collema lacerum. (Ach. L. U. p. 6.'^7.) — atrocœrufescens. (Schaer. En. p. 248.) Thalle membraneux, à petites folioles, gazonneux épais, déchiré-laciné, côtelé en long, sillonné, hleu-gris ou gris-brunâtre., humide flasque verdâtre. Apothécies petites, sessiles ou élevées à disque hrun-ronge-clair, plan, à bordure propre et à bord thallin, très-vite déliquescent, très-délicat. Spores 8"^, ellipsoïdes, bientôt régulièrement murales, pluripartites. quelque fois retrécies aux extrémités, diversement cloisonnées. Hab. Entre les mousses, sur les pierres, la terre sablonneuse nue, bruyères ensoleillées, charmes et bords des bois (AngelsbergD''F.), sur les murs et les rochers. A.R. en plaine, sur les stations en collines et eu hauteur. C. dans toutes ses variétés. LEPT06IUM. — 2^0 — Var. a. majus. (Krbr. Prarg. p. 423.) Thalle plus grand, folioles pressées ou isolées, gris-bleu ou gris-bleuâtre^ à extrémités reliées, dentées. Apothécies non rares. Hab. Avec l'espèce, hauteur du Binzert, D"" F, Var. p. pulvinatum. (Hoff. 1. c.) Syn. Collema pulvinatum. (Hof. D- FI. II, 104) Thalle plus petit, foliolules denses en forme de coussin, brunâtre ou brun obscur aux extrémités, finement laciniées, granuleux-; oussiéreux. Hab. Avec l'espèce. Au bois d'Angelsberg. D"^ F. Var. Y- lophacum. (Ach. Ach. meth. 238.) Syn. Parmelia scotica v. y. lophana (Ach. meth. 238.) Thalle plus petit, foliolules denses, en forme de coussin, brun obscur, avec extrémités lacérées-déchirées, ciliées, fimbries serrées. Hab. Avec l'espèce entre les mousses. Var. S. tenuissimum. (Schaer. En. p. 249 ) Syn. Lichen tenuissimus. (Dick. cryp. I 12.) Thalle minuscule, lobes non fimbries, plus larges que dans les variétés précédentes et se rapprochant davantage du type dont il diffère surtout par son exiguïté. Hab. Bord des bois. 2. (391) Leptogium sinuatum. {Huds. (1778) F. ang. III 535.) Syn. Lichen simatus. (Huds. Ang. Il 535.) Leptogium scoticum. (Ach. 1810 FI. Scand. p. 293.) — sinuatum v. scoticum. (Krb. S. L. G. 419.) Collema atrocœruleum v. sinuatum. (Rbhrst. Handb. II 19.) — sinuatum. (Schaer. En. p. 250. Thalle membraneux, à petites foliotes, en gazons lâches, sinué-lobé, réticulé vciné-coi^Xé, bleu-gris ou gris-bleuâtre, humide lâche, vert foncé, foUoles arrondies, parfois imbriquées serrées, à bords entiers ou superficiellement crénelés. Apothécies petites, sessiles, à disque rouge-brun, plan ; bord thallin presque concolore en saiUie, volve, d'abord inflexé, propre, et bientôt rentrant. Spores ellipsoïdes, presque murales pluripartites . Eah. Terre glaiseuse liumide à végétation clair-semée entre les mousses au voisinage des rochers et des murs, lieux humides de la plaine aux hauteurs. lEPTOGIUM. — 241 — 3. (392) Leptogium corniculatum. {Hof. JD. FI. II, 109.) Syu. Obryzum corniculatum. (Wall. Naturg. I, 251.) Lichen palmatus. (Berndh. 1. 21.) Thalle membraneux, microfoliacé, en gazon épais, ascen- dant ou érigé, brun-cendré ou plombé, humide flasque, verdâtre trouble, lisse, sinué-lacinié. Lobule terminal arguté, 2 — 3 divisé, linéaire presque canaliculé ou corné contourné ou presque palmatilobé, dilaté, parfois cuculé introflexé, à bordure très-entière ou superficiellement dentée. Apothécies rares, éparses ou entas, petites, d'abord immersées ou presque nuculi formes, puis en saillie, immersées, élevées, disque urcéolé concave, plus tard sappla- nissanty roux-carné ou roux-brunâtre. Bord thallin entier, propre, clair, épais, déliquescent. Spores acuminées, ovoïdes ou ellipsoïdes^ murales-pluripartites. Hab. Entre les mousses sur sable sec et argile stérile, sous bois clariés et au bord des chemins. 4. (393) Leptogium minutissimum. (JElk. D. L 99.) Syn. Oollema minutissimum. (Schaar. En. p. 251.) Thalle membraneux, microfoliacé, en coussin épais, bleu- gris ou brun- fauve, humide à peine changeant. F o^ole pressée- dense, accombante ou adscendante, arrondie, indivise ou à lobule court, peu nombreux, à bord ondulé, frisé, indivisé ou super- ficiellement denté. Apothécies petites, sessiles, à disque d'abord urcéolé, ensuite plan, roux-brun et bord thallin épais, souvent plus dilaté. Spores toujours acuminées aux deux extrémités, ellipsoïdes, murales ou. pluripartites, nombreuses, larges, d'abord parallèles, 8 — 12partites et alors divisées. Hab. Terre nue ou entre les herbes et mousses tenues des bruyères ensoleillées C. 5. (394) Leptogium cyanescens. {Schœr. En. p. 250 n. 10.) S;n. Collema cyanescens. (Schaer. spic. 522.) Leptogium tremelloides . (Mass. Mem. 47.) Collema — t. fi- cyanescens. (Ach. ayn. p. 326.) Thalle membraneux, lobé, gris-plombé, humide brun-olive. Lobes à l'état humide trcmellif ormes, ondulés-crispés, presque imbriqués, à bord entier ou crénelé. Apothécies rares, de gros- seur moyenne, saillantes, élevées, dispersées, rouge-brun, tau- 16 LEPTOÔIUM. — 242 — jours bordées. Spores ellipsoïdes, fusiformes à pôles très-acuminés, 4cellulaires. Hab. Entre les mousses de rochers légèrement humides R. 6. (395) Leptogium tenuissimum. {Dicks. 1765.) Syn. Leptogium spongiosum. (Sen. 1805) Oollema tenuissimum. (Mass. Men. 65 ) Leptogium laceratum t. g. tenuissimum. (Flw. Coll. 169.) Patellaria tremelloides v. a- tenuissima. (Wall. Consp. 43*.) Thalle mincement membraneux, à folioles minuscules, pulviné dense ou presque coralo-crustacé, verdâtre ou hr un- noirâtre. Folioles linéaires, adpressées ou adscendantes, déchirées, laciniées à extrémités dressées, digitées, muliifides. Apothécies adpressées jusqu'à immersées, d'abord petites, urcéolées, plus tard de moyenne grosseur, à disque plan, roux-hrun et bord thallin propre, épais, d'abord introflexé, puis dressé et bientôt déliquescent. Filaments agglutinés, brun, chargés par le haut. Spores b°*, ellipsoïdes ou allongées-ellipsoïdis, murales, pluri- partiteSy à 4 — 8 cloisons transversales et divisions en longueur opulente. Hab. Sur terre humide argileuse entre les mousses, les pierres à exposition humide, ensoleillée, bords des fossés et des bois C. de la plaine aux hauteurs. 7. (396) Leptogium subtile. {Schrad. spic. 95.) Syn. Lichen subtilia. (Schr. 1. c. spic. 951.) Collema subtile. (Ach. L. U. p. 659) — tenuissimum. (Ach. L.) — minutissimum. (Schaer. En. p. 251.) Thalle très-mince, gazonnant, membraneux, minuscule foliacé, squameux, granuleux, brun ou brun-noirâtre, humide gonflant, vert-noirâtre ou vert-éméraude. Foliolules adpressées, réunies en une croûte granulée-squameuse, arrondies, souvent étalées-lobées, à bord pinalipartite, courtement divisé. Apothécies très-petites, adpressées, à disque d'abord urcéulé, bientôt pres- que plan, brun-rouge sombre et bord thallin concolore, volve. Fila- ments moyens, agglutinés ou brunâtres Spores 8°^, ellipsoïdes tronquées, murales, divisées, parfois unisériées, rondes ou courtement acuminées, diversement cloisonnées, hyalines. Hab. Sur sol argileux et argilo-sablonneux, maigrement gazonné, servant de pâturage de la plaine et des coteaux C. MALLOTITIM. — 243 — iOO. Iflallotium. {Fw. en Krbr. L. F. G. 416.) ThalVi foliacé^ à couche corticale distincte en dessous, tomenteux fibreux avec des rhizines. Excipulum double. Spores ellipsoïdes, parallèles, 4-partites ou murales, incolores, 1. (397) Mallotium saturninum. {Blks. 1790, Cryp. III, 215.) Syn. Lichen saturninus. (Dick. 1. c-) — myochrus. (Ehr. (1793) cryt. 286.) Oolletna tomentosum. (Schaer. En. 256.) Mallotium tomentosum. iHoff. 1795.) — myochrum. (Mass. smi. 96.) CoUema saturninum. (DO. fl. Fr. Il n. Md. Oonsp. 195.) — tomentosum. (Hoff. D. fl. II 99.) Parmelia saturniana. (Wall- Oonsp. Fl. G. crypt. III 509.) Thalle presque coriace, foliacé, unifohé et sinué, lobé ou plurifoliosé, gris-vert sombre jusqu'à vert-noirâtre, nu ou noirâtre, granulé et furfuracé, en dessous tomenteux blanchâtre. Lobes arrondis, indivis, parfois imbriqués Apothécies rares, éparses, de grosseur moyenne, élevées, sessiles, à disque plan, brun-rouge jusqu'à noirâtre, à bord propre, indivisé, mince, à peine mwer^mf, jaune-brunâtre en dessous, souvent granuleux- furfuracé. Spores acuminées, ellipsoïdes, d'abord parallèles 4- bienlôt murales 6 -- Spartites. Uab. G. à la patte de vieux troncs moussus, plus rarement sur rochers garnis de mousses à exposition demi-ombragée. Sur tronc de noyer près Diekirch Md. Rochers, bois du bord de la Sûre en amont de Gœbelsmilhle. D' F. I09. Polychidlum. {Ach Mass. Mem. p. 89.) Thalle foliacé, parfois arboré. Couche corticale distincte. Excipulum double. Spores fusif ormes, bipartites, incolores. 1. (398) Polychidium muscicolum. {Sw. Nov. ad. Ups, IV, 248.) Syn. Lichen muscicolus. (Sw. N. act. ups IV, 248-) CoUema muscicolum. (Ach. L. U. 600.) Leptogium .— (Nyl. syst. p. 134.) Parmelia muscicola. (Schcer. spic. 403-) Patellaria — (Wall. Oonsp Fl. G. cryp. 438.) Thalle très-petit, fructiculeux, glabre, lisse, brun-noir ou pâle filiforme, arrondi ou un peu comprimé, à tronc terestiu- STNALISSA. — 244 — cule ou compressé. Ramifications très-nombreuses et très- enchevêtrées à sommet le plus souvent bi- ou trifîde, obtus, redressé, rigide Apothécies de moyenne grosseur, brun-rou- geâtre, planes ou convexiuscules, situées sur des divisions beaucoup plus élargies que les autres, entourées d'un rebord thallin d'abord urcéolé, plus tard plan, pâle ou à peu près concolore au disque, à bord propre, d'abord renflé, puis s'ammincissant, presque déliquescent, pour finalement dispa- raître. Spores 8°®, hyalines, fusiformes, Iseptée, souvent un peu courbées. Hab. Entre les mousses des rochers siliceux et sur la terre en exposition ensoleillée des coteaux de l'Ardenne. SchuttbourK Rs. 109. Synallssa. {F. em. in Krbr. S. L. G. 422.) Thalle en coupe, cartillagineux, membraneux. Couche corticale distincte. Apothécies endocarpéeSj scute- liformea. Gonidies dispersées. Hypothecies jaunâtres sales. Paraphyses très-grèles. Spores globuleuses ou ellipsoïdes, Icellulaire, incolores. Spermogonies à stérigmates sim- ples; spermaties oblongues. I. (399) Synalissa ramulosa. {F. syst. 0. V. p. 297.) Syn. Collema synalissum. (Ach. L. Un. 640.) - ramulosura, (Hoff. FI. g. II 161.) Synaliisa symporsa. (Nyl. Syn. p. 94.) Thalle à l'état sec très-friable, crustacé, continu ou aréole, noir foncé opaque, concolore et brillant à l'intérieur, entière- ment composé de globules gélatineux, renfermant chacun 2 à 4 grosses gonidies, lobé. Lobes arrondis, coriaces, d'égale hauteur, pressé en petits coussins, portant à leurs extrémités des laciniures volvées. Apothécies rares, endocarpées, pâles blanchâtres à l'extrémité des lobes, très-petites, concolores, d'abord ponctiformes, plus tard dépressées, pillées, à disque à peine ouvert. Paraphyses très-grêles. Spores petites, globu- leuses, eUiptiques ou arrondies, pluri-cellulaires, très- nombreuses dans chaque thèque. Hab. Entre les mousses et autres lichens sur rochers. R. sur le mur du pont de l'Alzette entre Bersbach et Mersch. D' F. EPHIBB. — 245 — Ordo V. — Lichenes bysaceù {Krb.) Thalle filamenteux, flasque ou frutescend. Gonidies bleu- vert couchées dans Vaxe longitudinal du filament. Famille XX. -- BYSSACEiE. Thalle feutré ou frutescent, filamenteux. Gonidies en une gaine sohde, fixe, allongée, logées sur couches superposées avec membrane épaisse, gélatineuse. lO». Ephebe. {Fr. Neg. syn. p.90.) Thalle filamenteux à hyphes à axe centrale et à gonidies réunies au hord en couches superposées. Apo- thécies naissant dans des renflements fusif ormes ou ellip- soïdes du thalle, comme endocarpées en partie, immergées. Spores ellipsoïdes^ indivises, incolores* \. (400) Ephebe pubescens. {Lin. suec. n 11S6.) Syn. Lichen pubescenS' (Lin. 1. o.) Oomicularia intricata. (DO. FI. Fr. II 331.) — pubescene. (Ach. L. U. 640.) Collema pubescens. (Schaer. En. 248. Parmelia yelutina v. 8 pubescens. (Sch. spic. 514.) Stigonema atronum. (Âg. syat. Alg. 42.) Thalle arrondi, noir ou brun-noir brillant, gazonnant, très-rameux et enchevêtré, un peu digité au sommet, légère- ment rugueux et décombant. Apothécies petites, blanchâtres, naissant dans les renflements fusiformes ou ellipsoïdes du thalle, comme endocarpées par immersion. Paraphyses nulles. Spores 8°* , hyalines, oblongues, simples ou plus rarement uniseptées. Hah. Rochers périodiquement arrosés et inondés par-ci par-là. Erpeldange. liO* Cystocoleus. (Pwictes.) Thalle filamenteux, léger, frutescent, gazonnant pulvérineux, dressé, très ramifié, fragile, noir. Fila- ments articulés, composés d'un écheveau central allongé- cylindrique de cellules verdâtres, entourés de cellules cortiformes très-feutrées, S-septées brunes. Gonidies inconnues. CTSTOCOLEDS. 246 — 1. (401) Cystocoleus rupestre. {Pers. Syn. p. 70) Syn. lUcodium rupestre. (Mass. Rich.) Conferva ebenca. (Dillw. Syn. Tab. 101.) Caractère du genre. Hah. Rochers siliceux. MuUerthal Rhdt. ADDENDA. Renseignements recueillis depuis la mise sous presse des Lichens du Grand-Duché. 4. Pannaria conoplea. (Ach. in Krbr. S. L. G. 105.) p. 93 Eàb. Vieux tronc de hêtre: Angelsberg, D' F. 1. Gasparrinia elegans. {Lh. Krbr. l. c. 110). . . p. 97 Hah. Rochers schisteux. Merkhoitz, D"" P. 3. Placodium saxicolum. {Mass. Rich. p. 23.) . . p. 100 Var. y. compactum. (Krb. S. L. G. 107.) Hab. Pierres d'un vieux mur : Colmar. Rochers schisteux près Wiltz, D' F. 4. Callopisma cerinum. (Krb. S. L. G. p. 127.) . p. 108 Hàb. Ramules de Rosa canina. D'" F. 8'. (149*) Callopisma haematites. {Chaub. FI. d'Agn. 492) Syn. Lecanora haematites. (Chaub. ap. Duby Bot. gai.) p. IIU Parmelia cerina. rar. Y< haematites. (Fr. L. E. 163.) Lecidea — var. 5. — (Schaer. En- 148.) Oaloplaca haematites. (Kr. FI. de Louv. p. 100.) Lecanora cyanolepra. (Dosm. phyl. crypt. 0. n. 293.) Thalle déterminé, cohérent, arrondi-oblong ou dilaté. verruqueuXj gris-cendré, plus ou moins confondu avec Vhypothalle bleu-noirâtre qu'il recouvre. Apothécies sessiles, nombreuses, rapprochées, occupant le milieu du thalle. Disque plan, puis convexiuscule, brun-rouge dans la jeunesse, plus tard brun- rougeâtre, bordure thalline persistante, d'un gris cendré, éparse. Paraphyses bleu-grisâtre avec une teinte verte à leur sommet. — 247 — Thèques claviforines-ohlon^ues. Spores allongées-ellipsoïdes, hyalines, dix fois af/ssi longues que larges. Hab. Ecorces des feuillus, de préférence du peuplier et du frêne. Fond d'Hussigny (Differdange). 1. Lecanora atra. {Huds. eng. hot. II, 530.) ... p. 117 Hab. Rochers schisteux à Merkholz. Tronc de frêne à Meysem- bourg, bois de Wellenstein. D'' F. 3. Lecanora subfusca. {Ach. L U. p. 393.). . . p. J17 Hab. Pied d'un tronc de marronnier. Bersbach, D' F. Var, a. allophana. {kc\\. syn. \b^.)¥. Parisiensis. (Nyl.) p. 118 Hab. Ecorce de frêne. Bœvange-s.-A. D' F. Forme p. Campestris. (Schser. Spic. 391.) Syn. Ëxpansa. (Ach.) Hab. Rochers liasiques. Beringerberg, D' F. 5. Lecanora pallida. (Schreb. 1771 spic. 133.) . . p. 119 Hab. Ecorce de hêtre, bois de Vichten vers Bissen, D"^ F. Var. y angulosa. (Schreb.) Eab. Ecorce de prunier, jardin Bersbach, D"" F. 8. Lecanora Hageni. {Ach. L. U. p. 367.). ... p. 121 Hab. Plantis de sapin. Mersch, D' F. 12. Lecanora varia. (Ehrh. Orypt. 68.) p. 122 Eab. Ecorce de sapin, Binzert, Mersch. Ecorce de hêtre, Vichten D' F. 3B« Ocbrolechla. {Mass.) p. 124. (A placer à la suite les indications dichotomiques p. 125 — ligne 3 et 4.) 1. Ocbrolechla tartarea. (L. spec. n. 1608.) ... p. 124 Var. p. musicola (Krbr.) Syn. 0. frigida. (Ach.) Hab. Mousses mortes sur rocher siliceux, bord de la Manserbach (Meysembourg), D» F. 1. Urceolarla scruposa. {Un. Mant. .231.) .... p. 132 Hab. Bord du chemin sous bois RoUingen vers Schoos. Bois moussus, chemin creux de RoUingen. Terre de bruyère, Binzert. D' F. Var. p. bryophilla. (Ehr. crypt. 23ô.) p. 133 Hab. Sur terre du bord de chemin creux du bois de Rolllogen . Terre de bruyère au Binzert. D' F. — 248 — Var. Y« albissima. (Ach. syn.) Hab. Pierre à plâtre d'un mur de verger à Wintrange. D"" F. 1. Pertusaria corallina. {Th. F. p. 319.) p. 135 Hab. A fleur de rochers siliceux. Binzert, D»" F. 1». (188=») Pertusaria ocellata. {Wallr. Krb. 8. L. G. 383.) Syn Thelotrema ocellatum. (Wallr.) Pertusaria rapestris. var. B. ocellata. (Flw. in litt.) Thalle épais, tartariforme, étalé, gris-obscur ou gris-brun- âtrCy lisse ou verruqueux, à peine granulé-aréolé, sur hypothalle gris. Apothécies isolées, immersées, à disque ponctiforme, noirâtre, couronné d'un bord thallin émmergent de soridies blanches. Spores isolées, ovoïdes ou ellipsoïdes, étroitement bordées. Hab. Rochers siliceux du grès luxembourgeois. AC. par place. Var. a. discoidea. (Kr.) Thalle très-mince, granulé poussiéreux. Apothécies noirâtres, plus souvent émmergentes, à bord efacé, poussiéreux, Hab. A fleur de rochers siliceux. Binzert, D' F. 2. Pertusaria communis. {DC. Ft. F. II, 320.) . p. i35 Hab. Tronc de hêtre (Vichten), de chêne (Rollingen), D' F. Var. p. areolata. (F.) Hab. Parcs de rochers siliceux à Weyer. D' F. Var. y. variolosa. (Schser. En, 226.) p. 136 Hab. Frêne, Angelsberg ; vieille écorce, route vers le Rost par la Weilerbach. D' F. Var. e. discoidea. (Per. Schreb. L. H. 59.) , ... p. 136 Hab, Surface des rochers siliceux. Binzert, D'' F. 4. Pertusaria multipunctata. {NyL S. Se. p. 170.) p. 136 Hab. Vieux troncs de hêtre, Rollingen, D' F. 1. Bacidia rubella. [DC. FI. F. 11, 356.) .... p. 145 Var. e. proviginosa. (Turn.) Thalle granuleux. Apothécies entourées d'un rebord propre, blanc pruineux. Hab. Ecorce de frêne, Brucherloch, D' F. Charme par ci, par là. 2. Biatorina pineti. {Schrad. in Ach. L. U. 145.). p. 151 Hab. Bcorce de pin, Binzert. — 249 — 8. Biatora rupestris. {Th. Fr. Arct. p. 191.). . . p. 158 Var. p. incrustans. (Rhb. criph. p. 193 ) Thalle indistifid, blanchâtre. Apothécies profondément fossetées. Hab. Rochers calcaires. Tuntingen, D"" F. 1. Sphyridium byssoides. (L. Mmt. 138.). ... p. 161 Var. p. rupestre. (Pers. Rhb. 1. c. p. 184 ) Saxicole. Thalle granulé-verruqueux. Apothécies solitaires, plus petites. Eab. Pierres siliceases, bois d'Angelsberg. D' F. 2. Sphyridium placophyllum. ( TTAZi. in vlcA. il/. ^55.) p. 162 Hab. Terre de bruyère humide, bois de Greisch, D'' F. 3. Buellia parasema. {Ach. Prod. 64.) p. 164 Eab. Ecorce de prunier et de noisettier, Bersbach. Ecorce de hêtre, Bœvange, D"" F. 1. Rhizocarpon geographicum. {DC.fl.F. II, 365.). p. 167 Hab. Schiste. Merkholz, D"" F. 52 (254'') Rhizocarpon concentricum. {Bav. Beltram 1794, Bassan 187.) . . . . p. J69 Syn. Lichen concentricus. (Dav. 1. c.) Lecidea concentrica. (Hepp. Eur. 149.) Verruoaria concentrica. t^DC. FI. F. Md. Oons;'. I, p. 280.) Thalle tartariforme-farineux, mince, presque concentrique.^ blanc-sale, gris-cendré clair, hypothalle noirâtre. Apothécies presque concentriques, allignées, adpressées, noir, nues, convexes ou planes, à rebord mince, légèrement pruineux. Filaments englués à sommet vert-brunâtre ou roux-brunâtre. Spores allongées-ellipsoïdes, coprolithiformes, constrictées, d'abord parallèles, pluripartites, parfois murales. Hab. Sur les pierres calcaires ou silicieuses des murs. Md. Consp. I, 280. 7. Lecidella sabuletorum. {Schreb. ftpir. 105.). p. 174 Hab. Rochers siliceux. Binzert, Mersch. D' F. 1. Zwakhia involuta. {Krbr. S. L. G. p. 285.) . . p. 1 89 — 250 — TABLE DES FAMILLES, DES GENRES, DES ESPÈCES ET DES VARIÉTÉS. Les noms des familles sont en CAPITALES, ceux des genres sont en lettres demi-grasses, ceux des espèces admises en petit-romain, les tribus, ordres ou sections en CAPITALES ITALIQUES et les variétés en italique. Abrothallus (de Not.) parmeliarum (Srap.) Acrospora (Mass.) . discreta (Ach.) . . fuscata (Th. F.). glaucocarpa (Wallr.) Pages. 160 103 105 104 squamulosus (Schrad.) 104 rufescens (Turn.) . 106 Acolium (Ach.) .... 207 stigonellum (Ach.) Acrocordia (Mass.) . . 224 biformis (Bor.) ... — geminata (Ach.) . . — alba (Sch.). ... — sphaemides (Krb.). — Alectoria (Ach.) ... 18 sarmentosa (Ach). . — Amphiloma (Nyl j . 97 lanuginosum (Nyl.). . — Pages. Arthonia (Ach). . . . 198 fuliginosa (Th. & Bor.) 199 galactites (Duf.). . . 202 gregaria (Wicg.). . . 200 obscura (Sch.) . pruinata (Del.) . radiata (01.) - . ruhiciinda (Ch.) . impolita (Ehr.) ... 199 minutula (Nyl.) . .201 cytisii (Mass.). . . 202 populina (Mass.) . vulgaris (Sch.) ... 200 astroidea (Hepp.) . 201 cinerescens (Mass.) radiata (Pers.) . Schivarziana (Ach.) — Arthothelium (M.) . . 197 spectabile (M.). . . 198 251 Arthopyrenia (Mass.) analepta (Ach.). Cerasi (Sch,). • Fumago (Wallr.) grisea (Sch.) . . punctiformis (E.) stenospora (Krb.) Arthrosporum (Mass aceline (Fw.). . P»gei. 225 227 225 226 , 181 Arthrorhaphis (Th. F.). 148 flavovirescens (Borr.) . — Aspicilia (Mass.) . calcarea (L.) . . concentrica (Th. contorta (Flk.) farinosa (Flk.) Hofmanni (Ach cinerea (L.) . . gibbosa (Krb.) . silva^ica (Zw.) F.) Bacidia (de N.). . . . 144 albescens (Th. F.) . 146 arceutina (Arn.) incompta (Borr.) muscorum (Sw.) propinqua (Arn.) rosella (Krb.) . rubella (DC). . microcarpa (Sch niticigena (0.). . . — triphragmia (Nyl.). — proviginosa (Turn.). 248 127 128 129 128 129 147 145, 248 . 145 ) • - Bactrospora (Mass.) dryina (Ach.). . 197 Pages. Baeomyces (Pers.). . . 160 roseus (Pers.) . . 161 subsessiles (Md.). . — Biatora (Fr.) 155 coarctata (Sui.). . . — elachista (Ach.). . 156 erithrophaea (Flk.) . 159 flexuosa (Fr.). ... 157 gelatinosa (Flk.). . . — granulosa (E. F.) . . 156 lucidea (E. Fr.). . . 158 incrustans (Rhb.) . 249 rivulosa (Ach.) . . .158 rupestris (Th. F.). . — uliginosa (L.). . . . 159 fuliginosa (Ach.) . 160 vernalis (L.) ... 159 viridescens (Krb.) . . 157 Wallrothii (Flk.) . . 156 Biatorina (Mass.) ... 150 atropurpurea (Sch.) . :!52 Ehrhartiana (Ach.). . — spermogoma (Krbr.) — globulosa (Krb.). .153 synotheca (Fr.) . . — lenticularis (Krb.) . — Ligtfootii (Smith.) . . 154 luteo-alba (Turn.). . 151 pineti (Schrad.) 151, 248 prasina (F.) .... 154 tricolor (Wallr.) . . 153 Bilimbia (Mass.) ... 148 hypnophila (Th. F ) . 149 NaegeUi (Hepp.). . . — 252 — BILIMBIA P»««»- sphaeroïdes (Dcks.) . 149 trisepta (Nseg.) . . .150 Bryopogon (Link.). . . 17 jubatum (Link.) . . — chabyleiforme (L.) 18 implexum (Hoff.) . — prolixum (Ach.). . 17 Buellia (de Not.) ... 163 leptocline (Fltw.) . . 164 myriocarpa (DC.) . . 165 parasema (Ach.) 164, 249 rugulosa (Ach.) .164 similis (Mass.) .165 scabrosa (Ach.) . . — verruculosa (E. B.) . 163 BTSSACE.£ . CALICB-ffi (Fr) . . . 245 Calicium (Pers.) . . . chlorinum (Ach.) . . citrinum (Pers.) . . curtum (Turn.) . . . nigrum (Sch.) . . . curtum (Th.&Bor.) populneum (Dby) . . pusillum (Flk.) . . . quercinum (Pers). . lenticulare (Ach.) . sahcinum (Pers.) . . substile (F.) , . . 206 208 210 212 211 210 209 211 210 Callopisma (de Not.) 106 aurantiacum 'Lgft.) . 107 salicinum (Ach.) . 108 cerinum (Krb.) . 108, 246 CALLOPISMA P*S«»- citrinum (Ach.) ... 109 erythrocarpum (Pers.) — ferrugineum (Hed.) . 110 saxicolum (Ach.) . — hsematites (Chaub ) luteo-album (Mass.) pyraceum (Mass.) variabile (Pers.) viteUina (Ehr.) . xanthostygma (Pers.) Candelaria (Mass ) concolor (Dks.) . Catillaria (Mass.) . grossa (Pers.) . incana (Sm.) . , Lightfootii (Sm.) Catolechia (Flw.) canescens (Dcks.) Celidium (TuL). . stictarum (Tul.) variaris (Dar.) . varium (Tul.), . Cetraria (Ach.) . . aleurites (Ach.). glauca fAch.) fallax (Ach.) . Islandica (Ach.) platina (Sch.). juniperina (L.) . nivaUs (Ach.) sepincola (Ehrh.) pinastri (Pries.) Cladonia (Hoff). . acuminata (Nyl.) 253 - CLADONIA P*6«*- agariciformis (Wall.) . 45 alcicornis (Lghtf.) . . 30 firma (Nyl.) ... 31 microphylliora (Rac.) — proliféra (Sch.) . — phyllocephala (Sch.) — bellidiflora (Flk.) 44 pholycephala (Wall.) — Botrytes (Hag.) . . . 40 cariosa (Flk.) ... 35 carneola (Fr.) . . 40 coccifera (Laur.) . . 41 pleurota (Schser.) , — coniocrea (Flk.) ... 40 crispata (Nyl.) ... 48 cornuta (Fries.) . . . 39 clavulus (Fr.) . . decortica (Flk.) . . 35 deformis (Hoff. ... 42 degenerans (Flk.) . 34 glabra (Sch.) . . . delicata (F.) ... 46 digitata (Hoff.) ... 42 cephalotes (Ach.) . — endivisefoha (E. Fr.) . 31 limbriata (Hoff). . 37* vulgaris (Krb.) . . — * cornuta (Flk.). 38 ** dendroïdes {F\k,) — 2. proboscidea (Wall ) — * abortiva (Flk.). . — 3. tubceformis (WaM.) — * denticuîata (Flk.) . — 4. radiata (Sch.). . — * hederodadyla (W .) 39 brevipes (Sch.) . . ~ CLADONIA P^ge»- Staphyllea (Ach.) . 39 Flœrkeana (Fr.). . . 43 furcata (Hoff.) ... 46 crispata (Ach.) . . 47 racemosa (Hoff.). . — * polyphyla (Flk.) . — ** recurva (Hoff.) . — Squamulosa (Del.) . — subulata (L.) ... — gracilis (Fk.) .... 32 chordalis (Fk.) . . — * aspera (Wall.) . — ** proboscidea (Fw.) — hybrida (Ach.) , . — * tubceformis (Wall.) — ** phyllocephala (W.) — macroceras (Ach.) . — * elongata (Ach.) . — incrassata (Flk.) . . 41 macilenta (Hoff.) . . 43 clavata (Ach.) . . — polydactyla (Flk.) . — ochrochlora (Flk.). . 39 papillaria (DC). . . 50 pityrea (Flk.). ... 35 pyxidata (Fr.^ ... 36 chlorophea (Flk ) . 37 Pocillum (Ach.). . — syntheta (Ach.) . . — rangiferina (Hoff.) . . 48 silvatica (L.) ... 49 alpestris (Dill.) . . — rangiformis (Hoff.). . 48 squamosa (Hoff.) . . 44 asperella (Flk.) . . 45 squamosissima (Sch.) — — 254 CLADONIA ^^^' ventricosa (Sch.). . 45 parasitica (Sch.). . — turgida (Hoif.) ... 32 uncialis (E. F.) . . . 49 uncinata (Hoff.). . . 44 verticiilata (Klk.) . . 33 cervicornis (Krb.) . 34 CLADONIAGE.S: (Z.) 24 Collema (Hoff.) ... 232 auriculatum (Ach.) . 237 bissinum (Hoff.) . . . 233 cheileum (Ach.). . . 234 Metzleri (Hepp.) . 235 cristatum (Ach.) . . 287 furvum (Ach.) . . . ■— hmosum (Ach.) . . . 235 microphyllum (Ach.) . 233 multifidum (Scop.). . 238 jacoheaefolmm (DC.) — pahnatum (Ach.) . . 236 polycarpon (Sch.) . . 238 pulposum (Bern.) . . 230 granulatum (Sw.) . — nudum (Sch.) ... — quadratum (Lahm.) . 234 tenax (Schw.) . . . 235 Coniangium (E Fr.). . 204 apapeticum (Mass.) . 205 clemens (Tul.) . . .204 fuscum (Krbr.) . . . — luridum (E. F.). . . 205 rupestre (Krbr). . . — COLLEMACE-ffiî (Fr.) 230 Coniocybe (Ach.) . . 214 furfuracea (E. Fr.) — gracilenta (Fr.) . . . 215 CORNICULARIA Cornicularia (Ach.) aculeata (Ach.) . acanthella (Ach. minor (Md.) . muricata (Ach.) Courtoisia (Md.) . angulosa (Md.) . candelaris (Md.). dispersa (Md.) . effusa (Md.) . . exigua (Md.) . . hypnorum (Md.). rubra (Md.) . . subtusca (Md.) . tephromelas (Md.) Cyphelium (Ach.). chrysocephalum (Ach ferrugineum (Turn.) melanophseum (F.) stemoneum (Ach.) trichiale (Ach.) . filiforme (Sch.) Cystocoleus (Pw.) rupestre (Pers.) . DACAMPIEiE (K.) Dictyoblastus (Trev.) Wallrothianus (Tr.) Dimerospora (Th. dimera (Nyl.). cyrtella (Ach.) proteiformis (Mass.) Diplotomma (Fw.) alboatrum (Hofl.) epipolimn (Ach.) . trahellinum (E. F.). Pages. 18 19 95 212 )214 213 213 245 246 215 138 139 112 113 162 163 - â55 ENDOCARPON Endocarpon (Hedw). miniatum (Ach) . aquaticum (Sch.) compUcafmn (E.) ENDOCABPEJE • . Enterographa (Fée) . crassa (DG) . . . Endopyrenium (Fw.) rufescens (Ach.) . trapeziforme (Mul.) Ephebe (F.) . . . pubescens (L.) . . Evernia (Ach ) . . . divaricata (Ach.) furfuracea (Man.) . prunastri (Ach). . gradlis (Ach.) Gasparnnia (Torn.) . candicans (Dick.) . elegans (Lk.) . . 97 tenuis (Wlbg.) . murorum (Tw.). miniata (Hoff,) . ORAPHIDEiE . . . Graphis (Ad ) . dentritica (Ach.) . mednsula (Pers.) acuta (Lght.) . . obtusa (Lght.). . simpliuscula (0.) Smithii (Nyl.) . rem (Lght.j . . * rutfosa (0.). . **manilaris (0.) elegans (Borr.) . . LyeUi (Ach.) ... Pages. 89 90 89 196 215 216 245 19 20 21 20 21 97 98 246 98 182 190 194 195 194 195 GRAPHIS Pages. 190 193 194 192 193 191 193 scripta (L.) ahietina (Schr.) . . acerina (Ach.) . . hetuHna (Pers.) . . cerasi (Pers.) . . . divaricata (Leigh.). elonyata (Ehr.) . . flexuosa (0.) . . . fraxinea (Ach.) . . grammica (Ach.) . hebraica (Ach.) . . horizentalis (Lght.) * serjientina (Ach.) — **eutypa (Ach.) . — a) juglandii (Mass.) 194 b) ilici (Ten.). . . — limitata (Pers.) . . a) diffracta (Turn.) b) radiata (Lgh.) . c) stellata (Lgh.) . marrocarpa (Pers.) . microoa rpa (A ch. ) . pnlvtrulenta (Pers.) 192 * radians (Lgh.) . — **steUaris (Myr.) . — sttllutata (Ach.). . — iennerima (Ach.) . — tremulans (Lgh.). . typographa (WUr.). * recta (Humb.) . . varia (Ach ) . . . Gyalecta (Ach.) , . . cupularis (Ehr.). . . truncigena (Ach.) . . Gyrophora (Ach.) . . cyliiidrica (Ach.) . . 190 191 193 193 191 130 131 87 88 — 266 GYROPHORA deusta (Ach.). . . hirsuta (Ach.) . . atrovirens (Md.) . vellea (Ach.) . . . Hsematomma (Mass.). coccineum (Krb.) . ventosum (L.) . . Icmadophila (Th. F.) seruginosa (Scop.). LEGANORE^S: . Lecanactis (Echw.) . illecebrosa (E. F.) lyncea (F. F.) Pages. 88 87 126 127 125 126 94 183 111 Lecania (Mass.) . syringea (Th. F.) Lecanora (Ach.) .115, 247 atra (Huds.) .... 116 grumosa (Pers.). . 117 badia (Pers.). ... 122 cenisia (Ach.) . . . 119 dispersa (Pers.) . . . 121 effusa (Pers.) . . . 123 Hageni (Ach.). . 121,247 intumescens (Rbhst.). 117 pallida (Sch.). . 119, 245 sordidescens aîb. (F.) 119 angulosa (Sch.) 119, 247 polytropa (Ehr.). . . 122 sambuci (Pers). . . 120 sordida (Pers.) ... — glaucoma (Hoff.). . — Schwartzii (Ach ) — suhcarnca (Th. F.). — subfusca(Ach.). 117, 247 LECANORA •*"««•• allophana (Ach.) 1 18, 247 argentata (Ach.). . 118 campestris (Sch.) 118,247 coliocarpa (Ach.) detrita (Ach.) . . galbrata (Ach.) . Parisiensiti (Nyl.) rugosd (Pers.). . sulphurea (Hoff.) . symmicta (Ach.) . varia (Ehr.) .122 ravida (Th. F.) . LEGIDEiE Lecidea (Ach.) . albocœrulescens (W. crustulata (Ach.) .' erratica (Krb.) . . fuscoatra (Ach.). . macrocarpa (DC). platicarpa (Ach.) tumida (Mass.) . monticola (Sch) silvicola (Krb.) . . speirea (Ach.) . . Lecidella (Krb.). . . aglaea (Smf.). . . fuscorubens (Nyl.). immersa (Web.). . lapicida (Ach.) . . Uthophyla (Ach.) . pilularia (Dav.) sabuletorum (Sch.) 1 aequata (Flk.). . enteroleuca (F.) . latypea (Ach.). . 74 ,249 174 — 257 — LKCIDELLA Pa^es . silacea (Ach.) . . 172 turgidula (E. F.) . 175 vitellinaria (Nyl.) . — Leciographa (M.) . 196 Zwakhii — LECOTHECIE-a: . 229 Lecothecium (Trev.). 229 corallinoides (Hoff.) . 230 Lenormandia (Del.) 90 Jungermanise (Del.) . — Leptogium (Fr.) . . . 239 corniculatum (Hoff.) 241 cyaneseens (Sch.). . — lacerum (Sw.) . . . 239 lophacum (Ach.) . 240 majm (Krb.) . . . ~ pulvinatum ' (Hoff.) — tenuissimum (Sch.^ . — minutissimum (DG.) . 241 sinuatum (Huds.) . . 240 subtile (Sch.). . . . 242 tenuissimum (Dcks.) . — Leptoraphis (Krb.) . . 227 oxyspora (Nyl.) . . — tremulse (Krb.) 228 LIGHENBS HBT8R0MERIG1 13 — THAMSOBLASTI . . — - PHYLLOBLASTI 52 — KRYOBLASTI. . 91 HOHÀEOHERIGI . . . 229 — GELATINOSI. — Lithoicea (Mass.) . . . 217 fuscella (Turn.) . . . 218 nigrescens (Pers.) . . 217 viridula (Sch.) . . . — Maliotium (Fw.) . . saturninum (Dcks.) Menegazzia (Mass.) . pertusa (Schaer.) . Microthelia (Krb.) Bïges. 243 , 70 221 atomaria (A.). . . . 222 Nephromium (Nyl.) . . 79 laevigatum (Ach.) . 80 papyraceum (Hoff.) — tomentosum (Nyl.). . — Nesolechia (Mass.) . . 176 ericetorum (Fw.) . . — punctum (Mass.) . ,^j — thalicola (Mass.) . .(y., — Ochrolechia (Mass.) 124, 24^ pallescens (L ) . . . 125 corticola (S.) . . — musicola (Rhb.) . . 247 parella (L.). . . 125 tartarea (L.) . . 124, 247 Opegrapha (Humb.) . atra (Pers.) . . hapalea (Ach.) . bullata (DG.) . . . herpetica (Ach.). . disparata (Ach.). maculans (01.) . rufescens (Nyl.) . suhocellata (Ach.) macularis (Ach.) . quercina (Pers.). faginea (DG.). . rupestris (Pers.). . varia (Pers.) . . . diaphora (Sch.) . Uchnoides (Pers.) 184 187 188 189 184 185 186 185 IT — 258 — OPEGRAPHA notha (DC.) . phaca (Sch.) . radiata (Sch.). rimalis (Sch.). saxatilis (DC.) signata (Schser.) vulgata (Ach.) . lithyriga (Ach.) stenocarpa (Ach Pannaria (Del.). . brunea (Mass.) . conoplea (Ach.). microphylla (Mass "plirmbea (Nyl.) . "rubiginosa (Nyl.) Parmelia (Ach). acetabulura (E. F, aspidota (Ach.) . Borreri (Turn.) . caperata (Ach.). conspersa (Ach.) stenophylla (Ach dilïusa (Ach.). . Falhunesis (Sch.) Mougeotii (Sch.) ohvacea (Ach.) . perlata (Ach.) . ciliata (DC.) . olivetorum (Ach per/orata (Ach. physodes (Ach.). lahrosa (Ach) tubulosa (Sch.) revoluta (Flk.) . saxatilis (Ach.) . . 91 . 92 93, 246 . 92 . 93 Pages. 186 185 186 185 186 91 60 66 67 63 68 69 68 69 66 62 65 66 63 64 PARMELU Pages. furfuracea (Sch.) . 65 fusco-olivacea (Md.) 65 retiruga (DC.) . . 64 rosœformis (Ach.) . 6.^> sinuosa (Sm.), ... 64 sorediata (Ach.). . . 67 tiUacea (Ach.) ... 62 furfuracea (Sch.) . 63 PARMELIAGEiE (Hok.) 52 PELTIDEAGE.S (Fr.) . 79 Peltigera (Hoff.) ... 81 aphtosa (Hoff.) ... — canina (DC.) .... 83 membranacea (Ach ) — horizentaUs (DC.) . . 84 malacea (Duby). . . 82 polydactyla (Hoff.) . 84 rufescens (Fr.) ... 82 polidactyla (Krb.) . 83 spuria (DC.) . . . . — crispata (Rhb.) . . 84 rufa (Krb.) ... — venosa (Hoff.) ... 85 Pertusaria (DC.l ... 134 communis (DC). 135, 248 areolata (F.) . 135, 248 coccodes (Nyl.) . .136 discoidca (Per.) 186, 248 sordeosa (Nyl.) . . 136 variolosa (Sch.) 136, 248 conglobata (Th. F.) . 137 corallina (Th. F.) 135, 248 leioplaca (Ach.). . . 136 melaleuca (Dby) . . 138 glabrata (Car.) . . — multipunctata(Nyl.) 136, 248 — a« 3ÎJ — PERTU8ARIA Page*. PLACODIUM p«e«». amara (Nyl.) . . 137 fulgens (DC.) . . . 103 ocellata (Wall.). . 248 gelidum (Krb.) . . 102 Wulfenii (DC.) . . 137 gypsaceum (Mass.) 100 lutescens (Hoff.) . 138 lentigerum (Desp.). 99 PERTUSARIEiG . . 133 saxicolum (Mass.) . 100 Phialopsis (Krb.) . . 130 riparium (Flw,). 101 rubra (Hoff.) . . . — compactum (Krb,) . 246 Physcia (F.). . . . 70 Poetschia (Krb.) . . 165 asteroidea (Nyl.) , 75 buellioides (Krb.) . . 166 csesia (Nyl.) . . . 74 talcophila (Ach.) . — ciliaris (DC.) . . . 71 Polyblastia (Mass.) . 216 crinalis (Sch.) . 72 fallaciosa (Sitzb.) . — obscura (Nyl.) . . . 76 intercedens (Th. F.) . 217 cyclosélis (Ach.). — Polychidium (Ach.) . 243 nigricans (Flk.) . 77 musicolum (Sm.) . — ulothryx (Ach.) . 76 Psora (Hall.) .... 140 pulverulenta (Nyl.) 74 decipiens (DC.) . . — angustata (Sch.). 75 demissa (Rut.) . . 141 fornicata (Wel ) . . ~ lurida (DC.) . . . . — sterilis (Md.) — testacea (Hoff.) . . 140 speciosà (Nyl.) . 72 Psoroma (Ach.) . . . 94 stellaris (Nyl.) . . — crassum (Mass,) . 96 adstndens (T. F.) 73 fulgens (Mass.) . . — aipolia (Ehr.) . — hypnorum (Nyl.) . . 95 ambigua (Ehr.) . 74 Pyrunela (Ach.) . . 223 tenella (Scop.) . 73 Coryh (Mass.) . — Phyctis (Wall.). . . . 133 nitida (Sch.) . . . — argena (Wall.) . . . 134 nitidella (Flk.) . Physma (Mass.). . . 230 PYRENULAGEJE. . 222 compactum (Krb.). — Ramalina (Ach.) . • , 21 Placodium (Hill) . . 99 calicaris (E. F.). . . 22 albescens (DC.) . 101 fraxinea (Ach.) . . — diminuta (Sten.). — ampliata (Sch.) . . — galactina (Ach.) . — farinacea (Ach.) . . 23 circinatum (Krb.) . 102 pollinaria (Ach.) . . — crassum (DC.) . . . — polymorpha (Ach.) . — — 260 — Page». Rhyzocarpon (Ram.) . 166 atroalbum (Arn.) . . 168 subconcentricum [F .) 169 concentricum (D.). . 249 geographicum (DC.) 167, 249 grande (Flk.) ... 168 Montagne! (Flw.) . . 167 obscuratum ( Schaer . ) . 169 Oederi (Th. F.). . . — viridiatrum (Flk.) . . 167 Rinodina (Ach.). ... 113 Bischoffi (Hepp.) . . 115 confragans (Ach.) . 114 exigua (Ach.) ... — frieseana (Duby) . — macwïi/brmis (Hepp.) — lecanorina (Mass.). . — Sarcogine (FI.). ... 180 privigna (Ach.) . . . 181 pruinosa (Sm.) ... — simplex (Dw.) . . .180 Sagedia (Ach.). ... 222 chlorotica (Ach.) . . — persicina (Krb.). . . — Sarcosagium (Mass.). . 143 campestre (F.) . . .144 Solorina (Ach.). ... 85 saccata (Ach.) . . — SPHiEROPHORE.ffi (F.) 50 Sphaerophorus (Pers.) . 51 coralloides (Pers.). . — compressus (Dby). . — fragilis (Dby). ... 52 Sphinctrina (Nyl.) . . 207 microcephala (Sm.) . - turbinata (NyL). ♦ . — Pages. Sphyridium (Fw.). . . 161 byssoides (L.). . 161,249 placophyllum (W.) 162, 249 Stenocybe (Nyl.) ... 208 puUulata (Ach.). . . — Stereocaulon (Schreb.). 25 condensatum (Hoff.) . 27 coralloides (Th.) . . 25 incrustatum (F.) . . 26 nanum (Ach.). ... 27 paschale (F. Laur.) . 26 tomentosum (E. F.) . — Sticta (Sch.) 56 herbacea (Duby) . . 58 pulmonaria (Ach.). . 57 hypomela (Del.) . . 58 pleurocarpa (Ach.). — scrobiculata (Ach.) . 57 Stictina (Nyl ) . . . . 59 fuliginosa (Nyl). . . 60 limbata (Nyl.) . . . 59 silvatica (Nyl.) . . — Synalissa (F.) . . . . 244 ramulosa (F.). . . — Synechoblastus (Trev.) 231 conglomeratus (Hoff.) . — flaccidus (Ach.). . . 232 vespertilio (Lghft.). . — Thallœdema (Mass.). . 142 candidum (Wel.) . . — cœruleo-nigricans (L.). — Thelotrema (Ach.) . . 131 lepadinum (Ach.) . 132 - 261 - Tichothecium (Mass.) . 228 Arnoldi (Hepp.) . . . 229 gemmiferum (Tayl) . — pygmaeum (Krb.) . . 228 Tornabenia (Mass.) . . 24 crysophtalma. ... — Toninia (Mass.). ... 143 aromatica (Th. F".) . — Trombium (Wall.). . . 221 epigaeum (Wall.) . . — Trachylia (F.) .... 206 arthronioides (F.) . . — TUPIAGE^ (Md.) . . 126 Tupia (Md.) — rosea (Md.) spagnicola (Md.). . — rupicola (Md.). . . — truncicola (Md.). . — œruginosa (Md.) . . — elveloides (Md.). . — Umbilicaria (Hoff.) . . 86 pustulata (Hoff.) . . — UMBILIGARIBiS . ■ 86 Urceolaria (Ach.) ... 132 scruposa (L.). . 132,247 albissima (Ach.) 133, 246 contorta (DO.). . . 133 opeographioides(DC.) — tessellata (DC.) . . — Usnea (Dell.). . . barbata (F.) . . fiorida (Ach.) . hirta (Hoff.) . villosa (Ach.) . dasipoya (Ach.) articulata (Hoff. ceratina (Ach.) . cornuta (C.) . . plicata (Ach.). . DSNEAGE^ (Esch. Verrucaria (Pers.). acrotella (Ach.). anceps (Kmph.). calciseda (DC.) . maculiformis (Kmph miiralis (Ach.) rupestris (DC.) VERRUGARICii: Xanthoria (Th.) . lichnea (Th. f.) . polycarpa (Sch.) parietina (Th. F.) auréola (Sch.) lohulata (Sch.) Xyiographa (Krb.) parallela (Ach.). XYLO GRAPHES Zwakhia (Krb ) . . involuta (Wall.). Pages. 14 15 16 14 14 218 220 219 221 220 219 216 77 78 77 78 182 182 189 189,249 Ouvrages do même autear: Koltz. Catalogue des plantes phanérogames de la Flore du Crand-Duché de Luxembourg. Lu- xembourg 1874 fr. — Compte-rendu de la 14* herborisation générale de la Société r. de botanique de Belgique. — Gand 1876 * — Dendrologie luxembourgeoise. Catalogue des arbres, arbrisseaux, arbustes spontanés ou cultivés dans le Grand-Dnché de Luxem- bourg. — Luxembourg 1875. . . . » — Guide du botaniste dans ses recherches des plantes rares ou peu répandues du Grand- Duché de Luxembourg. — Luxemb. 1877. » — Notice sur Hymenophyllum tunbridgense, Sm, Gand 1875 » — Prodrome de la Flore du Grand-Duché de Luxembourg. — l'"^ partie. Phanérogames. — Luxembourg 1873 » — 2^ partie. Cryptogames. I. Muscinées. — Luxbg. 1883 .... » IL Lichenées, — Luxbg. 1897 .... » — Notice sur le botaniste H.-J -N. Crantz. -- Gand 1875 » ~ Notice sur Nicolas Bové, naturaliste-voyageur. Gand 1869 » — Statistique de la Flore phanérogamique du Grand-Duchè de Luxembourg. — 1857 . » l 0 50 0 75 0 50 7 > 0 50 0 50 0 50 QK 299 .K65 pt.2 v.2 gen Koltz, Jean Pierre/Prodrome de la flore 3 5185 00105 4962