e des iagnos d Ta EX a ion rélati [Bruxelles,19107 Le ition pos a Co | (ub] a a a) a [sal Le] Ra) > 5 œ + e] O Q > 44 (e] tn a D nel Lere) [el [e) O 1 œ _£ 10 »rÀ Pro Internat 1910. Bambugees #4. : 7 CLS ESS thiries HA? III Congrès International de Botanique BRÜUNELEÈBS oo PROPOSLUONV RELAMMEVANEAUDIAGNOSE DES BAMBUSÉES. 223417 Note sur la Systématique des Bambusées (PHYTOGRAPHIE ) La détermination des bambusées présente, en général, de très grandes difficultés. Elles proviennent de plusieurs causes : rareté de floraison de la très grande majorité des espèces, absence d’un travail d'ensemble sur la systématique et suftout manque d’unité et par suite de méthode, dans la façon de rédiger les diagnoses. Les floraisons successives d’une même espèce étant généralement séparées par de longs intervalles, le botaniste ne rencontre que très exception- nellement les espèces en fleurs. Par exemple : Phyllostachys puberula var. nigra introduit en 1827 n’a fleuri en Europe qu’en 1900. Avant cette date, aucun botaniste n’en avait décrit les inflorescences. Phyll. mitis, Rivière, introduit en 1856 a fleuri l’année suivante à Alger ; on n’en a mi recueilli, ni décrit les organes floraux. Ils sont donc restés inconnus des botanistes, la floraison en Chine, sa patrie, n'ayant jamais été signalée. D’aprés GamMBLE et Braxpis, les grandes bambusées de l’Inde Anglaise fleurissent tous les 30, 40 ou même 45 ans, suivant les espèces, et les fleurs de beaucoup d’entre elles sont encore inconnues. Trois espèces introduites avant 1850 viennent de fleurir chez nous. C’est, leur première fleuraison en Europe. Les fleurs en étaient inconnues jusqu'ici et nous nous proposons d’en donner prochainement les diagnoses dans notre périodique. On voit par ces quelques exemples combien il est rare, on peut même dire combien il est exceptionnel, de pouvoir examiner les inflorescences des bambusées que l’on étudie. Il en résulte que les diagnoses reposant uniquement sur les caractères des organes floraux — seule base de toute systématique — sont pratiquement insuffisantes pour la détermination des plantes que l’on rencontre. Il ne semble donc pas logique de reléguer des caractères d’une telle importance dans la description, ou de laisser leur introduction dans la diagnose, à l'arbitraire du botaniste. Ces raisons nous ont, au contraire, convaincu de la nécessité absolue de comprendre toujours quelques caractères de certains organes végétatifs dans les diagnoses des bambusées. Ces caractères judicieusement choisis sont les seuls pratiquement utilisables dans l'immense majorité des cas. Il nous semble donc logique de les mettre en évidence et de ne plus admettre qu’ils puissent être omis par le descripteur. La décision que nous vous demandons de prendre n’est d’ailleurs pas une innGvation ; c’est la règlementation d’un état de chose existant, mais livré jusqu'ici à l'arbitraire. La plupart des botanistes, en effet, ont déjà senti la nécessité, en décri- vant des bambusées, de joindre certains caractères des organes végétatifs à ceux des organes floraux. RuPRECHT, MUuNRO, MAKINO, SHIBATA ont souvent dû insister sur quelques-uns de ces caractères ; GAMBLE, BRANDIs ont agi de même. Ces derniers ont surtout employé les caractères de la nervation des feuilles. SIEBoLD, au contraire, n’ayant pas tenu compte des organes végétatifs, certaines de ses diagnoses sont restées incomprises pendant plus de 60 ans. C’est notamment le cas pour la diagnose de son Phyll. bambusoides qui a donné lieu à la confusion la plus inextricable et a fait naître la plus absurde synonymie. Nous voyons donc que la plupart des botanistes qui ont récemment étudié les bambusées d’une manière approfondie, sont entrés dans cette voie; mais ils ont fait sans méthode, les uns choisissant certains caractères que d’autres ont négligés. Nous pensons qu'il ne doit plus en être ainsi à l’avenir : il importe qu'il y ait accord sur le choix. C’est pourquoi nous désirons préciser quels sont les organes végétatifs et les caractères qui devront toujours être mentionnés dans les diagnoses des bambusées, À ceux qui objecteraient que nous énumérons des caractères en trop grand nombre, nous répondrons que nous atteindrons ainsi deux résultats précieux : 1° Rendre impossibles les confusions avec les espèces nouvelles ; 2° Faciliter le contrôle assurant la détermination certaine, lors même que l’un ou l’autre des organes végétatifs choisis manque à l’échantillon examiné. Pour ces motifs nous désirons soumettre au vote du Congrès la résolution suivante, et nous le prions de l’adopter. Jean Houzeau de Lehaie ERMITAGE, Moxs, BELGIQUE Mai 1910. RÉSOLUTION Vu l’exposé des motifs ci-joint, le Congrès décide qu’il y a lieu de comprendre dans les diagnoses des bambusées, outre les caractères des organes floraux, les caractères des organes végétatifs ci-après spécifiés. \ / ) I. La gaïne du chaume prise vers | 2 la partie moyenne du chaume | à II. Le Chaume IT. La feuille du rameau . 7) La forme, Les dimensions (par rapport au mérithalle), La couleur (avant et après dessication), La vestiture (externe et interne), L'aspect des surfaces, Les appendices (pseudophylle, auricule, ligule), La nervation, La caducité ou la persistance, Terminal du rhizome, (bambou cespiteux) ou latéral (bambou traçant) La couleur (avant et après dessication), La vestiture, Le mode de ramification, La forme (en section transversale entre deux nœuds de la partie ramifiée ; cylindrique ou canaliculé. La forme du nœud (en section longitudinale). ) Les dimensions (caractère peu important), La forme, La couleur (au-dessus et au-dessous, avant et après dessication), La vestiture, La denture, La nervation (le nombre des nervures tertaires au 1/4 de pouce, et la tesse- lation. Ces deux caractères sont parmi les plus indispensables à donner. lis ont une grande constance à condition de choisir des feuilles de même position sur le rameau, poussées en plein air, ét de les observer dans leur partie _ moyenne) ; La gaïnette (et ses appendices : soies, auri- . cules'et ligule). Hi Nr