: PF ‘ à # CAC Pr PF e M L'PPIAT ELA punir CONTENT 1. des algues marines à Réscait ‘ FAT PAT : (Note préliminaire ) AE RARE re Mwe Paul LEMOINE ch + mr FAciens ès-sciences » 1 * a AT l Là * "hr ti Dr | e à Ë 14 _ calques les recouvrant. Es : SL VOS RCE RER ES es auteurs sont priés de se : conformer aux « indications sui 10 Appliquer les règles de Ja nomenclature adoptées par 1 intérnationaux. Æ Lure 2° Supprimer autant que possible ee abréviations. Her URE ÿ " 3° Donner en notes au Lab des pages ou dans un | inde le n bibliographiques. | k Lan PES 40 Ecrire en nee tout nom siendiñque 1 latin. 5 SC PA a l'encre de. Chiné. : ?: HR | ne SSSR S 6° Ne pas mettre la lettre sur les dessins originaux mais sur les pa 7° Faire les ombres au trait sur papier ordinaire ou. au srayon ne papier procédé. Nat Re - 8° Remplacer autant que possible les naioie à par des pu Se 1S texte en donnant les dessins faits d’un tiers ou can quart pi Frans 4 la dimension définitire qu’ on désire. as 9 / - _ Les auteurs reçoivent 50 exemplaires se leur mémoire. ie peuvent, € outre, en faire tirer un nombre quelconque — ue la demande : sur le manuscrit — suivant le tarif suivant : Ka PUCNE £ AS 50 ex. | 100 ex. | 450 ex. | 200 ex. | 206%. 50 . Un quart de feuille ......| 4f » | 5f20 | 6f80 | 8f40 | 10 40 | 17 Une demi- feuille... :..... 4 70 | 6 70 | 8 80 | 11 » | #3 40 2 Une feuille entière...... M} 8 10:1.:0 80!F 43:80 Fe 26: A à Adresser tout ce qui concerne le Bulletin à | l'adresse sui a 1 F Musée océanographique (Bulletin), Monaco. - BULLETIN DE L'INSTITUT OCÉANOGRAPHIQUE . PA (Fondation ALBERT I‘, Prince de Monaco) No 277. — 25 Décembre 1913. _ Quelques expériences sur la croissance des algues marines à Roscoff. (Note préliminaire) RE 2° par Mme Paul LEMOINE Docteur ès-sciences _ La vitesse de croissance des algues n'a fait jusqu'ici l’objet = Æ aucune recherche méthodique, ni en France (1), ni à notre connaissance à l'étranger. Monsieur L. Mangin, Professeur au &. luséum d'Histoire Naturelle, a souvent attiré l'attention sur itérêt de cette question au point de vue de la biologie des maërl (Lithothamnium). _ J'ai entrepris une série d'expériences sur ce sujet et j'ai té amenée à les poursuivre à Roscoff (Finistère). Grâce à « _ : (1) I faut signaler une expérience très intéressante de M. Paul Hariot (C. R. Acad. Sciences CIL, 2 Août 1909, p. 352), faite à Saint-Vaast-la- ef: lougue (Manche), mais elle ne concerne que les Fucus. 4 (2) Voiren particulier Yves DELAGE. La question du goëmon de fond. LE «ll. Institut Océeanographique, 30 juin 1913. < ce Fertilizer resources of the United States. Senate 62e Congress, 2e _ Session, Document ne 190, Washington 1912, 290 p., 18 pl. ar / nt y PE Sr. l'organisation de la station, cette localité est privilégiée pour “e l'observation des algues ; aussi suis-je particulièrement recon- naissante à M. Yves Delage, Directeur de la Sation, de m'avoir 1 autorisée à y poursuivre des expériences d’une longue durée qu'il veut bien suivre avec intérêt. \k Grâce au dévouement que j'ai rencontré dans le personnel du Laboratoire, j'ai pu organiser, d’une part des expériences au Laboratoire, d'autre part des expériences en pleine mer, dans un parc dépendant du Laboratoire, sur le rivage de l'Ile Verte. #4 Au début, mon intention était d'étudier seulement la à croissance des algues calcaires, et, à cet effet, j'avais organisé comparativement des expériences au Laboratoire et à PH Ë Verte ; par la suite, 1l s’est trouvé que. sur les paniers servant pour te expériences, de nombreuses algues se sont développées, : 1 ce qui m'a conduite à étendre Îles observations de croissance à un certain nombre d'espèces. Ces observations ont été 2 complétées par des indications que j'ai relevées sur digues ou tourelles de Roscoff, sur lesquelles les algues en. expérience avaient été repérées avec soin. #8 D'autres expériences sont organisées ; mais j'ai pensé . était préférable de donner déjà les résultats obtenus, en expliquant pourquoi ils ne sont pas plus complets. D'ailleurs, comme dans toutes les expériences, les résultats n'ont porté que sur la moitié environ des individus en obser- vation ; certaines algues ont disparu, d’autres sont mortes. Je 4 ne me FR pas d’ailleurs, que, pour avoir des résultats absolument précis, 1l faudrait surveiller les expériences sinon chaque jour, du moins chaque semaine. Mais, comme jusqu ici personne n’a eu l’occasion de faire ce travail, je pense qu'il n'est pas inutile de présenter ces observations telles qu’elles ont a faites. Fe. Les expériences ont été commencées en Juillet-Août 19123. A: puis les algues ont été visitées à nouveau en Juin 1913, Août 1913, Octobre 1913 ; il a été possible ainsi, non seulement de. s mesurer la vitesse de croissance, mais aussi de noter l'apparition d’un certain nombre d'espèces. "+ n Dans l'intervalle des visites, des envois des algues calcaires # Er. te PRE sh 1 cos nt RS A ? La] — 2 — en expérience furent faits par le personnel du Laboratoire pour F a me permettre de suivre avec plus de précision la croissance en à hiver. On peut, dès à présent, séparer au point de vue de la vitesse _ de croissance les algues crustacées : Mélobésiées, Ralfsiacées et _ Squamariacées, dont la croissance est infiniment plus lente que _ celle des autres algues ; les expériences poursuivies pendant à È 5 mois sur plusieurs espèces, montrent que la croissance est Ti en général de moins de 1 cenlimèlre par an, et seulement de < 210 quelques millimètres pour la plupart des individus.Au contraire _ dans la plupart des autres algues marines, 1l semble 4 la croissance soit au moins de 1 cenlimèlre par mois, fré- ; _quemment de 2 à 3 centimètres ; le maximum observé jusqu'ici _ est de 3 centimètres par mois pour certains individus de 1 Ducs et de Laminaria. CROISSANCE DES ALGUES BRUNES. - 1) Fucus. AS Les observations sur les F'ucus ont été faites d’une part sur Pole nouvelle digue du Port de Roscoff, digue qui se détache près #à Du la chapelle Marie-Stuart et que j'appellerai Digue Marie- . Stuart, d'autre part sur un panier en osier à l'Ile Verte, enfin sur plusieurs tourelles de Roscoff. _ I. Sur la portion de la digue Marie-Stuart dont la cons- _ truction était terminée le 15 Décembre 1912,on n’observait aucun ? Fucus le 15 Juin 1913 ; le 15 Août la surface de la digue était | couverte d'un tapis de jeunes l'ucus de 4 à 20 millimètres de De pue à hauteur du premier caniveau ; on remarquait _ d’ailleurs deux zones très nettes dans cette végétation de jeunes à Fucus ; ceux de la partie inférieure (a), placés à environ 1 mètre de _ la base de la digue mesuraient de 1,6 centimètre à 2 centimètres, _ tandis que ceux de la partie supérieure (b), situés environ 40 cen- | timètres plus haut, mesuraient 0,4 centimètre. Le 30 Octobre, peles Fucus avaient grandi de 4 à S centimètres ; la différence de Ps 4 (277) — 4 — taille entre les deux zones de Æucus subsistait toujours : les uns avaient 7 à 10 centimètres de hauteur, les autres 4 centi- mètres à 5 centimètres. Fi IT. Des échantillons de Fucus serralus (?) se sont développés entre le 15 Août et le 30 Octobre et atteignaient à cette date 12 centimètres de longueur (panier de l'Ile Verte). III. Des Fucus vesiculosus se sont développés sur un bloc qui a servi à la construction de la Digue Marie-Stuart et qui a été recouvert ensuite ; ces Fucus ont atteint la taille de 30 centi- mètres pendant un laps de temps de 9 mois au maximum (Sep- tembre à Juin). IV. Dans d’autres expériences (panier de l’Ile Verte) des exemplaires de Fucus vesiculosus, ayant 6 centimères de lon- gueur le 15 Juin, ont grandi de 6,5 centimètres entre le 15 Juin et le‘15 Août, soit en deux mois; l’un d'eux, montraitaess vésicules. En prolongeant hypothétiquement la courbe de croissance (en pointillé sur le tableau page 17) on voit que la date d'apparition de ces Fucus a été sans doute la fin d'Avril. V. Enfin des Fucus vesiculosus de 10 à 12 centimètres, de longueur ont grandi de 1 centimètre à 1,5 centimètre en 2 mois ou 2 mois 1/2, suivant les échantillons considérés. (tourelle de Pighet). ; Résumé. — On constate, dans les expériences I, III, IV, une croissance de 2,5 centimètres à 3,3 centimètres, par mois, soit que la croissance ait été calculée depuis l’apparition de la fronde (I et IIT) soit qu'il s'agisse de la croissance d’une algue ayant déjà une certaine dimension (IV). Au contraire d’autres expériences ont donné des résultats moins bons {expériences V, tourelle de Pighet) ; la croissance n'aurait été dans ce cas que de 0,4 centimètre à 0,7 centimètre par mois ; l'observation a eu lieu, comme dans la plupart des expériences précédentes, pendant les mois d'été, mais il y. a lieu de se demander s'ils ne se sont pas trouvés dans des conditions défavorables, la tourelle ayant été passée à la chaux" dans l'intervalle. | Enfin certains l'ucus (l'ucus serralus, expérience IT) ont Ur d montré une croissance de 5 centimètres par mois. — 5 …_ Expériences failes sur les Fucus par d'autres obserraleurs. ._ — En France la seule observation faite sur les l'ucus (Fucus _ vesiculosus et Fucus plalycarpus) est celle effectuée il y a _ quelques années par M. P. Hariot (1), Assistant au Museum, ù #.à l'Ile Tatihou, près Saint-Vaast-la-Hougue (Manche). Es 1) Des rochers situés du côté de la terre ont été grattés avec soin en automne ; les jeunes Æucus n’ont apparu qu'au début à Juin et mesuraient au début de Juillet 0,3 centimètre à 0,6 centimètre M2) Des FR adultes coupés en automne ont recommencé | user en Janvier et atteignaient en Juillet 4 à 5 centimètres. cs La première expérience est à rapprocher de l'expérience I - que j'ai faite à Roscoff, où, sur une paroi de pierre neuve, les jeunes }‘ucus n’ont apparu que vers la fin de Juin et atteignaient 2 centimètres le 15 Août. de La deuxième expérience montre pour les Fucus de St Vaast une croissance de moins de 1 centimètre par mois ; ces résultats 4 inférieurs à ceux que j ai obtenus pour Dar Fucus ra Roscoff, mais ils se rapprochent de ceux de l'expérience V ; é il est possible que, comme dans cette dernière expérience, Le _ rochers se soient trouvés dans des conditions défectueuses . pendant l'hiver. pa rs: . LC” À 2) LAMINAIRES. _ Les observations sur les Laminaires n’ont eu lieu jusqu'ici que sur le panier d’osier de l'Ile Verte ; elles n’ont été effectuées = eo sur le Laminaria saccharina. _ I. Deux individus se sont développés entre le 15 Juin et le 15 Août et mesuraient à cette date, l’un a) 5,5 centimètres, cp autre b) 7,5 centimètres ; ce dernier b) mesurait 21 centimètres ; le 30 Octobre. . IT. Une Laminaire s'est développée entre le 15 Août et le 30 Octobre et mesurait à cette date 6 centimètres. _ En résumé, pour des algues de moins de 8 centimètres la | (1) HarioT. Sur la croissance des Fucus. C. R. Acad. Sciences CIL., 2 Août 1909, p. 752-354. (277) — 6 — A à VUE “À ë À croissance a été de 2,4 centimètres, 2,7 centimètres, et 3,724 centimètres par mois; pour des algues ayant dépassé cette “2 dimension la croissance parait plus rapide : elle a été de 0 5,2 centimètres par mois (I, b). ; : : III. J'ai fait également il y a quelques années une autre expérience au Laboratoire de Tatihou à Saint-Vaast-la-Hougue (Manche). Une Laminaire (ZL. saccharina) qui mesurait 27 centi- mètres de longueur le 7 Avril 1910 avait grandi d'environ | 10 centimètres le 7 Septembre ; la croissance avait donc été dans ce cas de 2 centimètres par mois ; la croissance aurait été un peu plus faible que dans les expériences précédentes, mais 1l faut noter d'autre part que, l'expérience ayant eu lieu en Laboratoire, les conditions étaient moins bonnes que dans 3 les expériences I et II de Roscoff. Il faut faire remarquer, d’une façon générale que les algues ‘3 ne pouvant pas être visitées continuellement, la date précise d'apparition est inconnue ; les chiffres de croissance sont … donc toujours des minima dans ce cas ; au contraire lorsque des algues sont mesurées et qu'elles continuent à croître, le chiffre indiqué est rigoureusement exact. Toute une série d'expériences sont actuellement organisées à Roscoff et aux rochers de Duon surles Laminaires (L. saccha- rina, L. digilala, Saccorhiza bulbosa) en vue d'étudier com- parativement la vitesse de croissance de la première feuille et celle des feuilles de remplacement qui d’après les auteurs apparaissent tous les ans en hiver au sommet du stipe et qui à repoussent la feuille existante laquelle se détache au printemps. … Autres expériences sur les Laminaires. — Les premiers « stades de la croissance des Laminaires ont été observés par 3 M. Drew (1) qui a étudié, au Laboratoire de Plymouth, les phénomènes de reproduction, de fécondation, et le dévelop pement des Jeunes plantes de Laminaria digilata et Z. saccha- rina. Les jeunes plantes, nées en hiver au Laboratoire, me- « suraient en Juillet 0,6 centimètre à 1,3 centimètre, et à Q MOIS 1 + A (1) H. Drew. The reproduction and early development of Laminarian digitata and Laminaria saccharina. Annals of Botany, xxiv, Janvier 1910, P. 177-190, pl. xIV, xv. ” Le =. — 7 — elles mesuraient 4 centimètres à 6,5 centimètres. M. Drew _ fait remarquer la lenteur de cette croissance en aquarium; en + -efiet on a vu-plus haut que, en pleine mer, à Roscoff les Lami- 34 naires atteignent 6 centimètres en deux mois au maximum. 57 ‘5e Une autre observation fort intéressante fut faite il y a un Es NN siècle dans l'Est de l'Écosse (1); deux ingénieurs ont observé, - au moment de l'érection d’une balise, la croissance de Lami- à _ naria digitata et Alaria esculenta sur une roche située au large #c des Firth of Forth ; cette roche, couverte d'algues, fut travaillée _ et entièrement débarassée des algues en Novembre. Or en Mai, 4 après 6 mois, on a constaté une croissance de 2 pieds (60 _ centimètres) pour Laminaria digilala et de 6 pieds (1 mètre 83) : pour Alaria esculenta. La croissance aurait donc été d'environ 4 10 centimètres par mois pour l’une et de 30 centimètres pour > _ l'autre. | | 3) AUTRES ALGUES BRUNES. Himanthalia lorea. Cette espèce a été observée sur le panier Fu d'osier de l'Ile Verte; entre le 15 Juin et lé 15 Août des De se sont ook et étaient le 15 Août constitués par Se D l'appareil végétatif : tige de 3 centimètres et cupule de 2 à 3 é- 4 centimètres; entre le 15 Août et le 50 Octobre la fronde a apparu et mesurait 11 centimètres ; la croissance avait donc _ été pour la fronde de 4,4 centimètres par mois. 31 Dictyota dichotoma a atteint la taille de 3,5 centimètres et E _ de 4 centimètres, d'une part sur des pierres attachées au panier, entre le 15 Août et le 30 Octobre, d'autre part sur le panier À Er osier, entre le 15 Juin et le 15 Aoùt (Ile Verte). La croissance s% a donc été d’environ 1,6 centimètre par mois. T8 Leathesia difformis. Cette espèce est une des premières _ qui apparaissent sur les paniers d’osier. Certains individus se sont développés entre le 15 Juin etle 15 Août et ont atteint (1) in SercHeLzLz. The Kelps of the coast of United States and Alaska. Fe ertilizer resources of the United States, (voir p. 170-171}. Senate 62e _ Congress, 2e Session, Document n° 100, 200 p.,18 pl., Washirgton 1012. (277) 8 — la dimension maximum de 3 centimètres X 2 centimètres ;. l’un d'eux, qui mesurait 0,5 centimètre le 15 Août, m esurait 1,3 centimètre le 30 Oévobre ; la croissance aurait été ra É faible pour cet échantillon ; en effet, pendant le même laps de à temps du 15 Aoùt au 30 Gbbre d'autres Leathesia se sont “a développées et ont atteint 3 centimètres (les dimensions res. pectives sont 0,9 centimètre sur une des faces du vieux panier, 2 centimètres sur le couvercle du vieux panier et M sur le panier neuf). | 21 De ces observations 1l résulte que la moyenne de croissance es des Leathesia est de un peu plus de 1 centimètre par mois. Asperococcus sp. s'est développé sur le panier du parc de … l'Ile Verte entre le 15 Juin et le 15 Août et mesurait 2 centi- mètres à cette date. 4) RALFSIACÉES. La croissance d'algues crustacées fixées sur cailloux m'avait paru utile à étudier en comparaison de celle des algues calcaires. ‘. Ë Au Laboratoire la croissance maximum observée pour l'année ES a été de 1,5 centimètre >< 1,5 centimètre pour un thalle; pour - les autres elle n’a pas dépassé 0,6 centimètre à 0,9 centimètre. +4 La croissance est un peu plus rapide que celle des algues calcaires, mais elle est beaucoup plus faible que celle des autres à algues marines. Comme pour les algues calcaires elle paraît avoir lieu uniformément toute l’année. Des thalles ont pris £ naissance en aquarium et se-sont bien développés ; jusqu'à présent 1l n’en a pas été de même pour les Mélobésiées. | CROISSANCE DES ALGUES ROUGES. Rhodymenia palmata.— Ces algues se fixent très facilement . sur les paniers de l’Ile Verte. £ I. Des Rhodymenia se sont développés avant le 15 Juin sur le à panier et mesuraient 5 centimètres à cette époque. LPS II. D'autres Rhodymenia se sont développés entre le 15 Juin D et le 15 Août et avaient atteint à cette date la taille de 4 centi- ‘14 mètres ; on a pu suivre leur croissance jusqu’au 30 Octobre, À Belle a été de 3,5 centimètres. | Ce IT. Du 15 Août au 30 Octobre de nombreux Rhodymenia se 4 sont développés sur le panier et ont atteint 1,5 centimètre sur _ une des faces du panier et 7 centimètres sur le couvercle. _ En résumé la croissance aurait été, pour l'expérience IT, _ de 1,6 centimètre par mois (2 centimètres pendant les deux _ premiers mois et 1,4 centimètre pour les deux suivants), tandis _ que pour l'expérience IIT la croissance aurait été de près de _ 3 centimètres par mois. __ Chylocladia Kaliformis a atteint la taille de 2,9 centimètres 4 entre le 15 Juin et le 15 Août; un autre échantillon s'est développé entre le 15 Août et le 30 Octobre et mesurait 2,2 centimètres. LL Ad çà tt! De. 2: 20 ei = F Un certain nombre d’autres espèces ont apparu sur le panier __ de l'Ile Verte pendant l'été, mais elles n’ont pu être déterminées, 5 soit qu’elles aient disparu depuis le début des expériences, soit - quelles soient actuellement encore trop jeunes pour pouvoir _ être déterminées. C’est ainsi que des Ceramium se sont déve- __ loppés les uns entre le 15 Juin et le 15 Août, les autres entre le 14 D. 15 Août et le 30 Octobre et ont atteint dans chaque cas 7 centi- d HIER mètres de longueur. Des Nitophyllum sp. ont montré une >. “ croissance de 3 à 4 centimètres en 2 mois. + CROISSANCE DES ALGUES CALCAIRES 30% (Mélobésiées) Aucune donnée ne permettait jusqu c1 de se faire la moindre ++ “idée de la croissance des algues calcaires. Il semblait a priori _ que la nécessité de fixer le calcaire au fur et à mesure de la croissance dût la rendre plus lente; mais d’autre part l'édi- _ fication des récifs coralliens, à laquelle contribuent pour une % si grande part les algues calcaires, paraît se faire assez rapi- . dement. ne. (277) Un petit nombre d'observations ont été faites sur la crois- sance des Coraux ; mais des expériences méthodiques sont actuellement organisées en Floride (1) ; il semble résulter, malgré la contradiction de certaines expériences, que la crois- sance des coraux est très lente. Aucune expérience n’a été faite sur les Corallinées et je ne connais qu'une seule observation sur la croissance des algues vertes incrustées de calcaire : c'est celle de Finck sur les Æalimeda. Cet auteur a observé des ÆHalimeda ayant fourni une croissance de 5,5 centimètres de hauteur et de 8 centimètres de largeur en six semaines, soit en somme une croissance de 3,6 centimètres X 5,3 centi- mètres par mois. Cette unique expérience tendrait à montrer que les Æalimeda croissent beaucoup plus rapidement que les #2 Mélobésiées, ou plutôt que les algues calcaires des régions chaudes poussent plus rapidement que celles des régions tem- : pérées ?; mais 1l ne faut pas oublier d'autre part l’existence $ d'énormes bancs de Mélobésiées dans les régions froides. Conditions de vie. — Les expériences que j'ai faites à Roscoff ont été poursuivies pendant quinze mois, simultanément au Laboratoire de Roscoff et au parc de l'Ile Verte. Au Laboratoire, ces algues ont parfaitement vécu dans des bacs exposés au Nord, avec une faible profondeur d’eau (environ 10 centimètres) et avec un renouvellement d'eau constant; 3 l'agitation de l’eau ne paraît pas être une condition indispen- | sable, ainsi que Noll (2) l’a d’ailleurs déjà fait remarquer pour 1 les algues cultivées en aquarium dans de l’eau douce additionnée : de solutions salines. D'autre part la profondeur de l’eau et par suite la pression ne paraît pas Jouer non plus de rôle. ; K Des expériences furent faites aussi en été pour se rendre x compte de l'influence de la lumière ; certains thalles étaient . placés dans des bacs éclairés au Nord, d’autres dans des bacs f au Midi, mais abrités des rayons du soleil par des écrans; ‘à au bout d’un mois des algues vivaient aussi bien dans les deux à conditions. o | ï (1) Voir le résumé in Gravier, Revue Générale des Sciences, 15 Dé- «4 cembre 1913. A a (2) Norr. Ueber die Cultur von Meeresalgen in Aquarien. Flora, IT. 1892, Div Dans le parc de l'Ile Verte les algues calcaires ont été mises dans des paniers d’osier constamment immergés ; un premier LR: tout en osier s’est montré relativement défectueux pour _ la vie des algues; le couvercle en osier rendait l'intérieur du panier trop sombre et permettait le développement d'une or d'animaux qui recouvraient les algues calcaires ; les _ algues ont pris une teinte rouge très foncé. Aussi après cet _essai les algues ont-elles été transportées en partie dans un ._ panier à couvercle de fil de cuivre ; la lumière a mieux pénétré, mil n'y a pas eu développement d'animaux, et le renouvellement de l'eau paraît également avoir eu lieu dans de meilleures con- 4 | ditions. Des algues ont été mises de Août à Novembre dans _les deux paniers et les résultats ont été plus satisfaisants dans à le panier à couvercle de cuivre “ RE. Il a été mis en expériences ke trois espèces les plus com- . _munes des côtes de Bretagne : Zithothamnium Lenormandi et Dir incrustans, espèces crustacées littorales, qui forment, sur les cailloux et les rochers, des croûtes, peu épaisses "4 7 elles sont jeunes et ZLilhothamnium calcareum espèce _ ramifiée qui repose librement sur les fonds sableux des environs _ de Roscoff. Ces trois espèces ont vécu aussi bien au Laboratoire 4 dans les paniers de l'Ile Verte. Les espèces littorales vivent Biau Laboratoire dans quelques centimètres d’eau et à l'Ile Verte _ sous 1 mètre d'eau environ à marée basse et sous quelques mètres _ d’eau à marée haute. L'espèce sublittorale L. calcareum _ (maërl) qui vit habituellement dans des fonds de 5 à 30 mètres _ paraît vivre assez bien en Laboratoire. A l'Ile Verte il s’est __ trouvé que, dans l’un des paniers, la boue s'était accumulée _ sibien que les individus de Z. calcareum étaient englobés dans _ une boue vaseuse noire; or la majeure partie était vivant, Re ce qui confirme des observations faites antérieurement à Concarneau (Finistère) (1) où de nombreux dragages avaient à montré fréquemment la présence de L. calcareum dans des - : (1) Mme Paul Lemoine. Répartition et mode de vie du Maërl {Litho- _ thamnium calcareum) aux environs de Concarneau (Finistère). Annales n: : È (277) — 12 — fonds de boue. Dans l’autre panier les individus étaient tous vivants. | En résumé les algues calcaires peuvent vivre en aquariumet certaines y vivent déjà depuis 15 mois ; elles vivent a fortiori à 3 l'Ile Verte dans des conditions qui se rapprochent de leurs con- #4 ditions naturelles. LS ee Il est presque impossible de songer à organiser des expé- "E FL: riences de croissance en pleine mer pour les algues calcaires. AE Elles poussent dans des anfractuosités ou sur les crêtes des rochers et y affectent des formes si irrégulières qu’il est très difficile dans la plupart des cas de les mesurer avec précision; d'autre part ces algues ne découvrent en principe qu'aux très | 4 souvent cherché des échantillons faciles à mesurer, vivant dans la zone accessible aux marées moyennes, sur des rochers bien repérés de façon à pouvoir être retrouvés facilement, j'ai dû y renoncer. [Il est donc plus pratique de recueillir, à marée basse, des thalles fixés sur de petits cailloux mobiles, qu'on trouve dans une profondeur de quelques centimètres d’eau seulement par les marées moyennes et d’organiserdes expériences fortes marées, ce qui augmente encore la difficulté. Après avoir ainsi qu'il a été dit plus haut. 5e Vitesse de croissance. — Pour mesurer la vitesse de croiss M sance je me suis adressée aux deux espèces littorales communes à Roscoff : Lithothamnium Lenormandi et Lithophyllum in- crustans, qu’on trouve à marée basse entre le Laboratoire et l'Ile Verte. De nombreux échantillons de ces espèces ont été mesurés et photographiés à diverses reprises de facon à mettre « en évidence leur croissance. Ainsi qu'il a été dit, les expériences 4 se sont poursuivies à la fois au Laboratoire et à l'Ile Verte. Par suite de divers accidents, il n’a pas été possible jusqu'ici de * à mesurer la croissance du Lithothamnium calcareum ; à cause de sa forme ramifiée la croissance ne peut être mise en évidence que par la photographie et non par des mesures directes. ‘1 La plupart des thalles de Mélobésiées mis en expérience, soit au Laboratoire, soit dans le panier de l'Ile Verte, ont . à montré une croissance de 0,2 centimètre à 0,3 centimètre ci QE. pour l’année entière (fin Juillet 1912 à Août 1913); le maxiMUM Né TT Rs _ de croissance a été, pour un thalle de Zithophyllum incrustans _ du Laboratoire, de 0,6 centimètre à o,7 centimètre. D'une - manière générale dans ces expériences la croissance a été plus lente pour Zithothamnium Lenormandi que pour Zithophyllum incrustans. Sur les parois du panier d'osier:les conditions ont été très favorables pour Lithothamnium Lenormandi ; de - nombreux thalles ont apparu entre Août 1012 et Juin 1915 ‘ À et mesuraient déjà à cette époque 2 à 6 millimètres pour la | Dr et même 1,4 centimètre >< 0,8 centimètre pour l'un d'eux; pour ce dernier thalle la croissance a continué et en _ Août 1e au bout d’un an au maximum il mesurait 2 centi- ‘ si mètres >< 0,9 centimètre. La croissance aurait été de 0,3 centi- __ mètre par mois pendant les deux derniers mois et de au è c D 0,1 centimètre par mois pendant les mois précédents ; | ss il est possible que le thalle observé soit le résultat de la confluence de plusieurs petits thalles. En général la croissance a lieu simultanément ou alterna- | tivement suivant les deux diamètres de sorte que, surtout chez #] L. incrustans, le thalle conserve toujours à peu près sa forme dt arrondie. ., 3 15 _ En vue de déterminer l’époque à laquelle a lieu cette | croissance les algues ont été observées en Août, Novembre | 1912, Janvier, Juin, Août et Octobre 1913 ; la croissance paraît _ avoir lieu toute l’année, à des époques différentes suivant chaque __ individu, si bien qu’à chaque mensuration une partie seulement 8 _ des thalles ont grandi. _ 11 semble cependant que la croissance soit plus rapide en | été, de Juin à Octobre ; pendant 4 mois 1/2 d'été du 15 juin _ au 30 Octobre, un certain nombre de thalles ont grandi de , 3, 4 millimètres et même pour l’un d’eux de 3 millimètres o Due un des deux diamètres, soit jusqu’à 1,5 millimètre par mois. : Il ne m'a pas semblé jusqu'ici qu'il y ait une différence «à dans la rapidité de croissance des algues du Laboratoire $ | comparées à à celles de l’Ile Verte. Ces études sont poursuivies ‘4 ne et apporteront sans doute des résultats nouveaux l'été prochain. Ÿ __ La croissance a été également observée dans une espèce du n rs . . « | genre Melobesia : M. zonalis qui couvre, par ses thalles très É 4 (277) ART ee minces de couleur rose, les parois de verre de l’Aquarium de Roscoff. En deux mois, du 15 Juin au 15 Août, des spores se sont fixées sur des lames de verre neuves et ont donné naissance à des thalles de 250 à 300 y de diamètre ; sur une même lame les thalles sont très nombreux et très rapprochés et se fusionnent rapidement, de sorte qu’à partir de la dimension de 300 y la croissance devient difficile à suivre. CROISSANCE DES ALGUES VERTES Parmi toutes les algues ce sont certainement les Ulya et les Enteromorpha, si communes, qui paraissent pousser le plus rapidement ; elles montrent aussi une grande adaptation à se fixer sur les supports les plus variés: pierres, osier, ardoise, câble en fil de fer. Les Ulva et les Enteromorpha sont les premières algues de taille visible, qui se fixent sur un support quelconque ; une digue récemment construite, ainsi que Je l’ai observé à Roscoff pour celle de Marie-Stuart, est d’abord recou- verte d'un tapis de ces algues ; la végétation de Fucus ne s'établit qu'après celle des algues vertes. C’est d’ailleurs ce que M. Hariot avait déjà remarqué à S'-Vaast. Sur le panier d’osier immergé le 15 Août, on observait, fin Octobre, principalement des Ulva et des Enteromorpha ; en dehors de ces espèces il s'était développé des ZLeathesia, Dictyota, Himanthalia et Litho- thamnium. Les algues vertes envahissent à tel point les paniers d'expériences qu'il faut les supprimer avec le plus grand soin à chaque visite. Ulra lacluca. — Les Ulves atteignent facilement la taille de 10 centimètres en 2 mois ou 2 mois et 1/2 pendant l'été (de Juin à Août ou de Août à fin Octobre), (panier de l'ile Verte). Dans d'autres expériences la durée de la croissance n’a pas pu être précisée exactement ; par exemple des algues de 15 à 16 centi- mètres le 15 juin auraient eu au maximum 6 mois d'âge, Mais il est probable qu'elles n'avaient que 2 à 3 mois. D'une facon générale, à la fin d'Octobre elles paraissaient moins grandes et en moins bel état qu’en été. . 2 vs Dep % Le P Lea r L. 2 €” Cr Cu: +, t M à V. Set er Te Enteromorpha compressa. — Cette espèce se mesure diflici- _ lement à cause dé sa fragilité. Des exemplaires de 30 centimètres ne # la digue Marie-Stuartet de la digue de l'Ile Verte avaient, É le 15 Juin, au plus 6 mois d’âge, et sans doute moins ; d’autres - ontatteint 10 à 15 centimètres sur le panier de l'Ile Verte entre _ le 15 Juin et le 15 Août et entre le 15 Août et le 30 Octobre. _Codium lomentosum. — Un pied de Codium s’est développé _entre le 13 nn et Fe 15 Août et a atteint 1,8 centimètre sur le DATE D'APPARITION DES ESPÈCES EN EXPÉRIENCES. Des observations, comme celles qui font l'objet de cette note, = mettent en évidence l'époque à laquelle se sont développées un certain nombre d'espèces. Bien que ces renseignements | ne soient qu'approximatifs, il peut cependant être utile de les béelever. D Cest ainsi quil apparait d’une façon très nette que le Lithothamnium Lenormandi se développe à toutes les époques _ de l'année. On notera aussi que les ZLaminaria saccharina ont apparu entre le 15 Juin et le 30 Octobre, alors que leur . date de reproduction est d'après les auteurs les mois de . bre Décembr e. _ La liste suivante comprend les algues qui se sont développées é- sur les deux paniers de l’Ile Verte ; dans le cas où l'observation a lieu ailleurs je l’ai indiqué par un renvoi. J'ai pu également réunir des renseignements complets sur le dates d'apparition du Melobesia zonalis ; les spores de cette espèce se sont fixées très facilement sur des lames de verre Phises dans les bacs de l’Aquarium de Roscoff où elle vit. D'après l'observation de lames placées à des dates différentes _ pendant une année entière, il résulte que les spores se fixent _ toute l’année et par suite que l'espèce émet toute l’année des % spores capables de germer. Ces spores ont été observées sur ' À | (277) des lames suivantes : du 10 Septembre Algues ayant apparu avant le 15 Juin Ulva lactuca (1) Enteromorpha compressa(1) Fucus vesiculosus Himanthalia lorea Nitophvilum sp. (2) Rhodymenia palmata Lithothamnium Lenormandi Ralfsia sp. (3) Porphyra atropurpurea (4) (1) Panier de l’Ile Verte, Verte et de Marie-Stuart. (2) Sur pierres, Ile Verte. (3) Sur caillou, Laboratoire. (4) Gros bloc de la digue Marie-Stuart. mises dans les bacs Digue de l'Ile FEV a au 8 Novembre, du Algues ayant apparu entre le 15 Juinetle 15 Août Ulva lactuca | Enteromorpha compressa Codium tomentosum Fucus vesiculosus (5) Himanthalia lorea Laminaria saccharina Dictyota dichotoma Leathesia difformis Asperococcus sp. Rhodymenia palmata Ceramium sp. Chylocladia Kaliformis Lithothamnium Lenormandi (5) Panier de l’Ile Verte et Digue Marie- Stuart. J'ai résumé sur le graphique ci-joint les observations que. ee j'ai faites à Roscoff sur la croissance des Æ'ucus, des Laminaria ia D et des algues calcaires Mélobésiées en y ajoutant celles des autres observateurs pour les Fucus et les Laminaria. | RÉSUMÉ respectivement aux Pr. a du 18 Juillet au 25 Août, du 15 Août au 30 Or 15 Novembre au 20 Janvier, du 20 Janvier au 15 Juin, du 15 Juin au 15 Août. (6) Sur pierres, Ile Verte. (7) Panier de l’Ile Verte et ardoise. — plus au Laboratoire un thalle de BL: en O1 mandi s'est développé entre le 27 Ao 10 Novembre. 1 Algues ayant appa a Ulva lactuca Enteromorpha compres 4 Æ pas de Fucus vesiculosuk IS? Fucus serratus pré Himanthalia lorea Laminaria saccharina Dictyota dichotoma (6) … Leathesia difformis Nhophiiees sp. | Rhodymenia palmata 4 Ceramium sp. 12e Chylocladia Kaliformis Lithothamnium Lenorman et Melobesia sp. (7) 2 ‘ ' Au" 21 centimetres. “RARE HART _ DESRSR SENS DD DEL IE TI :VTSNISSSESRE]L :SESSSNESSFE # ee : À] É | | L'ESSSREREES k ISSN IE li at] n #1 CECCEPTLE PRET UT Doit ci “NAFRSRSSBRTR “ET SRRRRRR TIR: SSSR SErINA _ SISSSSSSTNITE Bat 1 Ly0 SIEBRRRnT El MAP" RIT 2 =samar AN à SIMIRBT ABUS 77 20 NAN ARrE" ne mme Courbes de croissance de quelques genres d'algues. (—— Fucus ; mm Laminaria; — — — — Mélobésiées) (277) PORTE DIRE On remarquera que dans l'ensemble des expériences, la vitesse de croissance des Fucus et des Laminaria est du même ordre de rapidité. ; | Pour les Mélobésiées j'ai indiqué sur ce tableau le #aximum de croissance qui ait été observé dans toutes les expériences de Roscoff ; la différence de vitesse entre ces algues calcaires et les autres algues est d'autant plus frappante. Il semble évident que la vitesse de croissance est fonction d'un certain nombre de facteurs : 1) {nfluence des conditions extérieures. — On remarque dans le tableau ci-joint la présence de courbes de vitesse assez différentes les unes des autres pourles Fucus ; il y aurait en somme deux vitesses de croiss:=ce : soit 3 à 4 centimètres par mois, Soit 1 centimètre par mois dans quelques expériences. Il semble jusqu'ici que les Fucus dont la croissance a été la plus lente se soient trouvés dans des conditions défectueuses ; c'est ce qui a eu lieu probablement pour ceux de la Tourelle de Pighet qui, mis en grand nombre en expérience, ont tous montré une croissance très lente ; or cette tourelle fut passée à la chaux dans le courant des expériences. Sur la digue Marie-Stuart, j'ai insisté plus haut sur la différence très nette que présentent les l'ucus situés à 50 centi- mètres de distance verticale les uns des autres; les Æycus situés plus haut restent plus longtemps à sec, et c'est sans doute cette seule condition qui est cause du ralentissement de croissance qui apparait très nettement sur le graphique. Il serait intéressant d'établir un grand nombre d’expériences pour comparer la croissance des Fucus d’une part dans les ports, à l'embouchure des rivières et d'autre part sur les rochers exposés à la pleine mer. Pour les Laminaires qui vivent plus loin du rivage et sont toutes placées dans des conditions à peu près analogues il n'y aura sans doute pas les mêmes différences” de croissance entre les individus. 2) Influence du substralum ; il semble que le substratum ait eu dans plusieurs cas une influence assez nette sur la rapidité de croissance : c’est ainsi que les Ulrva lacluca, développées à la même époque sur le panier de l'Ile Verte et sur des pierres En DR PRE Pr CENT PAST LC JR ARTS æ A A 2 = Re 55 Gp . à - a : pe 2 +".. “PT Lr'RE L — 19 — tachées au panier, mesuraient 15 à 16 centimètres sur le panier 10 à 11 centimètres sur les pierres (Juin 1913). De même à la fin d'Octobre, les Ulves du panier mesuraient 7 à 10 centi- un ètres et seulement 6 centimètres sur une ardoise fixée au pe nier. 3 dé En résumé ce n’est que par de très nombreuses expériences portant sur diverses espèces que l'on arrivera à se rendre ts compte exactemennt de l'influence des divers facteurs sur la roissance des algues. Les expériences que J'ai actuellement hi. s à Roscoff me permettront sans doute d'apporter dès pou EN de nouvelles contributions à ces problèmes d’océanographie biologique. æ E 6 re e! rh FA (æ Re, +, CN ne (277)