O1NOHO! 40 ALISHAAINN Book Class Columbia College Library - Madison Av. and 49th St. New York. Beside the main topic this book also treats of Subject No. On page Subject No. On page 1 x à KG" à | ©, g à ne NS v p 4 , MÉMOIRES nn. A L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE L'INSTITUT NATIONAL DE FRANCE. TOME XXII. — N° 10. RECHERCHES SUR LES VÉGÉTAUX SILICIFIÉS D’AUTUN, PAR M. B. RENAULT. I. ÉTUDE DU GENRE MYELOPTERIS. —sL—— HISTORIQUE. Dans son ouvrage intitulé Dendrolithen, etc. (1832), page 58, Bernhard Cotta réunit dans la famille des Radiati, comme deux genres voisins, les Medullosa et les Calamites. Nous n’examinerons pas ici la valeur des raisons qui ont porté le savant allemand à faire ce rapprochement singulier. Les caractères attribués par ce savant au genre Medullosa, qui seul nous intéresse aujourd’hui, sont les suivants : «In peripheria caulis horizontaliter perscissi striæ apparent «radiales, quæ ex utroque latere lineæ cujusdam peripheriæ pa- «rallelæ verticaliter exeunt. Pars caulis media e variis parallelis Say. ÉTRANG. t. XXII — N° 10. 1 2 B. RENAUD. “exstat fasciculis, qui aut dense, aut inter se separatim collocati SUN. » { «Les stries rayonnantes de la périphérie sont composées de fibres très-analogues aux fibres ligneuses, mais disposées d'une façon toute différente de la disposition des mêmes fibres ligneuses dans les autres bois connus. En effet, ces lames rayonnantes sont pla- cées verticalement de part et d'autre d'une ligne circulaire, pa- rallèles entre elles et à l'axe de la tige. La ligne circulaire contre laquelle elles s'appuient par un de leurs bords est continue, rare- ment interrompue, et, quand cela se présente, les bandes en con- tournent l'extrémité et forment ainsi des groupes radiés de figure variable. » Cotta comprenait trois espèces dans ce groupe; ce sont : 1° Medullosa elegans, Medullosa porosa, Medullosa stellata. ©O D © © Le Medullosa porosa n’a jamais été retrouvé depuis Cotta; peut- ètre n'est-ce qu'une portion de tige plus on moins altérée. Quant aux deux autres, c’est-à-dire le Medullosa eleqans et le Medullosa stellala, ils ont été rencontrés dans le gisement silicifié d'Autun, surtout le premier, en assez grande quantité. Dans ce mémoire on n’étudiera que le WMedullosa elegans, où du moins on ne décrira que des tiges qui semblent s'y rapporter. Les caractères spécifiques donnés par le savant allemand au Medutlosa elegans sont les suivants (loc, cit. page 62): « Character specialis. — Medulle fasciculi intus 2 usque ad 5 mi- «nores fasciculos continentes. « Characteris explicatio. — Çauhis horizontaliter perscissus in « peripheria duos ex striis radialibus compositos ostendit annulos, intus autem irregulariter formatos denseque collocatôs, et po- rosa massa expletos fasciculos, is intus 2 usque ad à minores continent fasciculos, » HI | Dar: al L ÉTUDE DU GENRE MYELOPTERIS. 3 La partie centrale médullaire, traversée par les faisceaux vas- culaires, se trouve le plus communément complétement dépouillée des deux anneaux extérieurs : « Quelquefois, dit-il, on la rencontre avec un seul anneau, et très-rarement (un seul échantillon lui a présenté ce caractère) avec une portion des deux anneaux exté- rieurs. » ÿ Des tiges de végétaux pouvant se rapporter au Medullosa ele- gans de Cotta ont été trouvées pour la première fois à Autun, re- cueillies avec soin par M5 Landriot en 1839, déposées entre les mains de M. Brongniart, qui a bien voulu m'en confier quelques- unes en même temps que deux échantillons provenant de Chem- nitz, envoyés au Muséum par Gotta lui-mème, et précieux pour la comparaison. Dans son Genera des plantes fossiles, M. Brongniart dit, au sujet des Medullosa : « Le Medullosa elegans, que j'étais disposé à consi- dérer comme le type du genre de Cotta, mais auquel il serait dif- ficile de laisser le nom générique adjectif donné par ce savant, me parait ou identique ou du moins très-voisin de tiges fossiles dont je possède maintenant d’assez nombreux échantillons, trouvés aux environs d’Autun, et qui n’ont rien de commun avec les Cycadées. La zone extérieure n’a nullement la structure de la zone ligneuse des vrais dicotylédones. Je me propose de les décrire sous le nom de Myeloxylon. » Plus récemment, Gæppert, dans son magnifique ouvrage Die Jossil Flora der permischen Formalion (1864-1865), s'est occupé d'une façon assez étendue du genre Medullosa de Gotta, Malheu- reusement, les échantillons dont il a pu disposer manquaient presque complétement de la zone lisneuse externe ). Son examen a porté sur quatre échantillons, et la nature du parenchyme mé- dullaire lui a montré la nécessité de séparer, comme l'avait du reste déjà fait M. Brongniart, le Medullosa elegans du Medullosa stellata, et de ne plus les réunir dans un même groupe générique. Le seul qu'il ait figuré avec une portion de la zone ligneuse est la répétition de l'une des figures de Cotta (Dendrolither, &g. 4, planche XIT). $ i) \ 98069 [A B. RENAURT. Le Medullosa eleqans de Cotta est décrit avec certains détails par lui sous le nom de Stenzelia elegans. Naturellement, son étude s’est arrêtée principalement à la des- cription du parenchyme médullaire et des vaisseaux qui le tra- versent. Mais le petit nombre des coupes verticales faites dans cette région ne lui a pas permis d'en reconnaitre tous les éléments histologiques ni leur véritable nature. Cependant le savant allemand arrive à cette conclusion (plus tard, nous la reconnaitrons comme bien fondée) que « la moelle est traversée par des faisceaux vasculaires rappelant ceux des fou- gères.» Mais, d'autre part, les faisceaux fibreux de la périphérie sont pour lui, comme pour Cotta, des faisceaux ligneux qui se disposent en série rayonnante et rappellent, par leur composition et par leur disposition, tout à la fois ceux des monocotylédones et ceux des dicotylédones. Aussi termine-t-1l sa description en disant : « Notre genre (Sten- zeha elegans) fait incontestablement partie du nombre assez grand de genres de plantes fossiles que nous désignerons, à mon avis, de la manière la plus convenable par le nom de prototypes et qui, à l’origine, réunissaient souvent comme ici des organisations dif- jérentes, telles que celle des fougères et des monocotylédones, organisalions qui n'apparaissent que plus tard isolées dans la série des plantes, avec une nature organographique propre qui y cor- respond. Si, de plus, la disposition de l'anneau ligneux concorde avec celle des bois de quelques groupes de gymnospermes, trois types différents du règne végétal paraitront réunis ici, savoir : l’organisation des fougères, au centre ; celle des monocotylédones et des dicotylédones gymnospermes, à la périphérie. » Les tiges trouvées à Autun sont complètes (du moins quel- ques-unes)Ü) dans leur contour, puisque j'ai pu étudier leur épi- Il n'est pas rare, en effet, de rencontrer des échantillons qui ne présentent que la partie centrale de la plante, c'est-à-dire une moelle traversée par des faisceaux vasculaires; mais on ne peut pas nécessairement attribuer ces parties centrales aux Medullosa elegans. Plusieurs genres de l'époque houillère, tels que les Colpoxylon, ÉTUDE DU GENRE MYELOPTERIS. 5 derme. Aucune ne m'a présenté les deux anneaux extérieurs qui caractérisent le Medullosa eleqans de Cotta, ni « fasciculos medullæ «2 usque ad 5 minores fasciculos continentes. » La figure donnée par Cotta (planche XIF, figure 4), et qui re- présente l'échantillon comme divisé, sur une coupe transversale, en espaces irréguliers, renfermant de deux à cinq faisceaux vas- culaires, me paraît montrer un accident de silicification; car ce réseau inexplicable n’a pas été étudié avec assez de précision pour qu'on ne puisse douter de son importance histologique. De plus Gœppert, qui (loc. cit. planches XXXVIH et XXXIX) appelle l'at- tention sur ces prétendus réseaux, laisse soupçonner (lig. 1, e, planche XXXIX), pour ce réseau, une structure identique à celle du parenchyme voisin. On est donc porté à croire que ce réseau, de couleur plus foncée, qui divise la partie centrale des échan- tillons allemands, provient d’un accident de la pétrification. S'il en était autrement, les deux échantillons du Muséum envoyes par Cotta comme des fragments de Medullosa elegans dépourvus des anneaux ligneux périphériques, et tous les échantillons trouvés à Autun, qui ni les uns ni les autres n’offrent ce réseau, appartien- draient à des plantes différentes des Medullosa. Et pourtant l'examen des parties grossies figurées par Cotta, et surtout de celles qui ont été données par Gœppert (plan- che XXXVIIL, Gg. 5, 6 et 7; planche XXXIX, fig. 1, 2,3), ne me laisse guère de doute sur l'identité des genres Medullosa elegans \, Cotta, Stenzelia elegans, Gœppert, et Myeloxylon de M. Brongniart. les Medullosa stellata, etc., présentent des portions médullaires traversées par des faisceaux vasculaires. Par contre on rencontre également de grandes bandes plus ou moins aplaties et contournées, offrant des lames parallèles entre elles et perpendiculaires au plan des bandes, d'une structure identique à la partie corticale des Medullosa, et compléte- ment dépourvues de moelle et de faisceaux vasculaires. Ces lambeaux organisés, disséminés dans les magmas siliceux ou isolés, sont évidemment des portions corti- cales, qui, seules, ont résisté, la partie centrale en ayant été séparée. L'échantillon représenté fig. 13 peut donner une idée de ces bandes. ® Sauf pour L'uxiQue échantillon de Gotta, qui, sur un point de la périphérie, ô B. RENAULY. : Du reste, l'hypothèse que ces réseaux signalés par Cotta et décrits par Gœppert ne sont qu'un accident de la silicification se trouve confirmée par la portion d'un échantillon figurée planche V, ligure 40, venant de Saint-Etienne, et qui m'a été remis par M. Grand'Eury. On voit, en eflet, sur une coupe transversale et rendue transparente, plusieurs portions de parenchyme limitées par des espèces de bandes plus foncées; ces portions de paren- chyme renferment deux ou un plus grand nombre de faisceaux vasculaires b b. La figure 40 bis, grossie 30 fois, montre les détails de lune des mailles du réseau; vv est la bande foncée qui en li- mité le contour, bb deux faisceaux vasculaires compris dans ceite maille, et / un tube gommeux. Or la bande plus foncée vv doit sa coloration au rapproche- ment des parois des cellules qui la composent. Il est facile, en eflet, de voir que, suivant toute son étendue, les cellules dont elle est formée et de méme nature que le parenchyme voisin ont été écrasées, et cel écrasement s’est produit suivant un cylindre vertical irrégulier comprenant un nombre variable de faisceaux vasculaires et de tubes gommeux. Je crois donc que ce sont là les Medulle fasciculi intus 2? usque ad 5 minores fasciculos continentes de Cotta, et qu'ils ne peuvent, par conséquent, être invoqués pour caractériser ni genre, ni espèce, puisqu'ils résultent d'un accident de la pétrification. Si l’on voulait se rendre compte du phénomène qui a amené ce résultat, on pourrait remarquer que le liquide qui tenait en dissolution la silice a dû pénétrer tout d'abord dans les tiges, ra- meaux, etc., que lon trouve fossilisés, par les parues du tissu les plus perméables, c’est-à-dire par les parties vasculaires; le travail de silicification a donc dû commencer à partir de tous les faisceaux du parenchyme et s'étendre de là en rayonnant plus ou moins régulièrement; que l’on suppose maintenant une légère 1 montré les vestiges de deux anneaux, et qui se rapprocherait par la davantage du q PP [l Medullosa stellata, un examen attentif de l'échantillon pourrait seul lever les REG a cet é o ard ÉTUDE DU GENRE MYÉLOPTERIS. CE compression subie par le fragment en voie de silicification, avant que les cylindres de silice qui emprisonnaient déjà, autour des faisceaux vasculaires, une couche plus ou moins considérable de cellules du parenchyme, se fussent rejoints, en auomentant peu à peu de diamètre; les couches de cellules non encore pénétrées par la silice et moins résistantes ont seules cédé plus ou moins à la pression; leurs parois rapprochées ont donné naissance à des surfaces cyhsiatieques irrégulières, que lon trouve maintenant sous forme de réseaux sur une coupe transversale dans les échantillons qui plus tard ont achevé de durcir. Dans l'étude qui va suivre, je conserverai, comme premier en date le dernier nom générique, auquel je ne ferai qu'un léger changement dans la termimaison, amené par l'étude plus complète des tiges qu'il comprend. On va voir en effet que ces prétendues üges sont des pétioles de HD que je désignerai sous le nom de Myelopteris. GEexre MYELOPTERIS. — Syn. Medullosa eleqans, Cotta. — Myeloxylon, Brongniart. — Stenzelia elegans, Gæppert. Sur une coupe transversale, les pétioles du Myelopteris offrent (voyez les figures 1, 3, 6, 13, 19, 28, 30, 4o, qu sont de grandeur naturelle, à l'exception de 19 et de 40) une moelle centrale a, formée de cellules polyédriques ou arrondies, un peu plus hautes que larges, volumineuse, souvent très-altérée, tra- versée de bas en haut par des faisceaux vasculaires b, qui occupent partiellement un espace limité par la masse médullaire; dans ce point, celle-ci est formée d'éléments plus petits et plus serrés (e, fig. 24, 27); les cellules qui constituent cette espèce de gaine sont allongées et prennent quelquefois un aspect fibreux, tout en conservant des cloisons horizontales. Dans un grand nombre d'espèces, le faisceau vasculaire est en- touré partiellement, du côté qui regarde le centre du pétiole, par une deuxième gaine intérieure, composée de fibres (e, fig. 8, 20, 21, 3h) allongées, fusiformes et à parois plus épaisses M: B. RENAULT. que celles qui forment l'enveloppe extérieure. Cette dernière enveloppe est rarement circulaire; le plus souvent, elle est étran- glée vers son milieu et présente des traces de tissu cellulaire (+, bg 15%0)} qui indiqueraient que primitivement la cavité princi- pale était divisée en deux autres, l’une tournée vers le centre du pétiole et contenant le faisceau vasculaire b, et l’autre dirigée vers la périphérie, remplie vraisemblablement par une substance gommeuse, La figure 27 bis, qui représente un faisceau vascu- laire pris dans un échantillon de Saint-Étienne non déterminable spécifiquement, montre bien en i’ un groupe de cellules arron- dies, dont l'intérieur est coloré en brun, et qui accompagnent le faiscean vasculaire. Ces cellules, variables de grandeur, sont al- longées en tubes, et contenaient très-probablement une subs- tance gommeuse. La disparition des parois de ces tubes, qui est fréquente, laisse tres-souvent un canal unique. Les faisceaux vasculaires se composent de larges vaisseaux sca- lariformes (b, fig. 8, 11,21, 24); près de la périphérie et dans la partie tournée vers l'extérieur, du côté de la lacune gom- meuse par conséquent, ils renferment des vaisseaux barrés plus petits et des trachées à plusieurs rangs de spires (b', fig. 11),qui rarement ont persiste. Leur disparition, ainsi que celle des cellules qui limitaient la lacune gommeuse, donne quelquefois naissance à des espaces disposés circulairement et colorés en brun, allongés dans le sens radial et où il ne reste rien d’organisé (/, fig. 13, 1010 5). Les nombreuses coupes que j'ai faites passant par le faisceau vasculaire ne m'ont jamais donné d’autres éléments que ceux que je viens d'indiquer, savoir : une enveloppe extérieure ou gaine cellulaire continue, divisée en deux parties vraisemblablement, l'une contenant le faisceau vasculaire, entouré lui-même partielle- ment d'une gaine fibreuse, l'autre limitant un canal gommeux, dont les éléments ont disparu très-souvent. Corda, dans son Beiträge zur Flora der orwell (planche XX), at- tribue l'existence de cavités analogues à celles qui accompagnent 4 ÉTUDE DU GENRE MYELOPTERIS. 9 les faisceaux vasculaires Ges Myelopteris, qu'il avait constatées dans les genres Palmacites carbonigenus et Leptoxylon, à la disparition d'éléments ligneux; cette disparition, peu probable pourtant, à cause de la résistance des fibres ligneuses, rendrait la composi- tion primitive du faisceau plus compliquée et justifierait le clas- sement de ces deux espèces dans les Palmee. Mais, outre que l'existence de ces éléments ligneux n’est rien moins que consta- iée, l'analogie des tissus, leur composition et leur disposition me font croire bien plutôt que, dans ces cavités, il n’y a jamais eu que des cellules gommeuses, facilement résorbables ou destructibles, et que les Palmacites carbonigenus et Leptoxylon ne sont que des por- üons centrales décortiquées de pétioles de Wyelopteris. Par consé- quent, on ne peut invoquer ces liges comme preuve de l'existence des Palmiers ou autres monocotylédones à l'époque carbonifère ?. Les faisceaux vasculaires se multiplient dans l'intérieur du pé- tiole par division dichotome, comme j'ai pu le constater, et ceux de la périphérie envoient des faisceaux plus petits dans les ra- meaux ou rachis latéraux qui en partent. Ils sont disposés, dans les pétioles qui n’ont pas subi de défor- mation, suivant des lignes circulaires sensiblement concentriques (fig. 1, 3, 6), et cette disposition est surtout frappante dans les pétioles de 1 à 2 centimètres. Le nombre des cercles varie évi- demment avec leur diamètre. Cependant il serait impossible de ne pas reconnaitre un plan de symétrie vertical dans les pétioles bien conservés m, n, fig. 41. VAISSEAUX FIBREUX. La masse médullaire est traversée, en outre, aussi verticale- ment par des faisceaux d’une nature toute différente. Ces faisceaux affectent, sur une coupe horizontale, des formes variées. Leur section est lunulée, circulaire, elliptique, réni- © D'après une lettre que m'a adressée M. Williamson, le savant paléontologiste de Manchester est arrivé aux mêmes conclusions, qui sont insérées dans un mé- moire actuellement en voie d'impression. SAY. ÉTRANG. t. XXII. — N° 10. 2 10 B. RENAULT. forme, etc. (Voyez q, fig. à, 13, 15, 29.) Ils sont presque tou- jours accompagnés d’un tube m, central ou disposé sur un côté du faisceau. Les cellules qui composent ces faisceaux sont allongées, fusi- formes, à parois relativement épaisses (g, fig. 33), sans stries ni ponctuations, très-analogues à des fibres liberiennes. Le tube » qui les accompagne est formé de cellules hautes, larges, placées bout à bout (fig. 25, 33). Très-souvent, ces cel- lules ont été résorbées, et leur disparition donne naissance à un canal continu, limité par une gaine de cellules plus petites (k, fig. 25,29), parallélipipédiques, plus hautes que.larges; très- vraisemblablement, les cellules dont la superposition a produit le canal m étaient remplies de substance gommeuse. On retrouve très-souvent des cellules ou des canaux analogues dans les pétioles de fougères fossiles, comme ceux des Anachoropteris, des Zyqo- pteris et surtout des Protopterts. Les faisceaux fibreux qui nous occupent sont en plus ou mois grande quantité, suivant les espèces ou variétés, dans l'intérieur de la moelle. Ils vont en augmentant de nombre et d'importance à mesure que l’on s'approche de la périphérie. Dans quelques cas on peut constater une disposition suivant des lignes concentriques et une certaine alternance avec les faisceaux vasculaires (fig. 29, 31). Ceux de la périphérie, ou leur réunion, semblent former une zone corticale plus ou moins épaisse ; ils se déforment quelquefois, s'aplatissent en lames (fig. 2), se disposent en série linéaire (fig 4, 7), se soudent en bandes (fig. 14). Les tubes gommeux qui les accompagnent 5: presque constamment permettent de compter le nombre des fais- ceaux composant la bande; ou bien encore ils conservent à peu près leur [orme et se disposent sans ordre apparent (fig. 29, 31). Ces différents arrangements permettent d'établir quelques espèces el variétés. , Les faisceaux fibreux s'élèvent à la périphérie parallèlement les uns aux autres et à l’axe du pétiole; ils sont séparés par du ÉTUDE DU GENRE MYELOPTERIS. ll tissu cellulaire. Le parallélisme des bandes fibreuses, alternant avec des lames également parallèles de tissu cellulaire, permet de distinguer très-souvent, dans les couches de houille, les restes de pétioles de Myelopteris d’autres tiges de la même époque. Ce sont ces faisceaux fibreux qui ont été considérés par Gœp- pert comme les analogues des faisceaux ligneux des monocotylé- dones; mais, d’après ce qui précède, il ressort clairement que leur composition est beaucoup moins compliquée que celle des faisceaux du bois des monocotylédones, puisqu'on n’y rencontre que des fibres libériennes et des cylindres gommeux. De plus, on n’a Jamais remarqué l’entre-croisement du centre à la circonfé- rence dans un plan vertical de ces mêmes faisceaux; par là tombe tout rapprochement fondé entre ces plantes et celles de l’'embran- chement des monocotylédones. Des cylindres gommeux, semblables à ceux qui accompagnent les faisceaux fibreux, se rencontrent isolés dans la masse médul- laire (l', fig. 7, 20). Tantôt les cellules qui les formaient sont dé- truites (fig. 26), tantôt elles ont persisté (fig. 12, 39). Très- abondants dans certaines espèces (fig. 6, 7), ils manquent, au contraire, presque complétement dans d’autres (fig. 30, 31). Ils se dirigent-verticalement dans la masse du parenchyme (fig. 25, 26), ou affectent une marche sinueuse (fig. 9, 12). Comme ceux des faisceaux fibreux, ils sont entourés d’une gaine de cellules plus petites que celles de la moelle (4, fig. 20). On pourrait croire que ces tubes existent dans toutes les es- pèces et que, suivant les cas, ils s'entourent ou non de tissu fibreux; à mesure que l’on s'approche de la circonférence, ils diminuent de nombre, surtout dans les gros pétioles; au centre, ils sont plus nombreux; c’est la marche inverse que suivent les faisceaux fibreux. Généralement, la matière qui les remplit est plus colorée que celle de la masse qui les entoure. B. RENAULT. ÉPIDERME. L’épiderme est quelquefois conservé assez intact dans les échan- tillons dont la surface est restée recouverte par de la silice et, par cela même, à l'abri des chocs extérieurs. L'échantillon représenté fig. 13, sur la portion noyée dans la silice, se trouve dans ce cas. La figure 16 montre une partie de cet épiderme avec un faible grossissement. On aperçoit, disposés assez régulièrement, une série de petits orifices, occupés très-probablement autrefois par des stomates. Un autre morceau d’épiderme, pris dans l'échantillon fig. 392, est représenté fig. 35, 36. On peut distinguer de légères dépres- sions, dans lesquelles étaient placés les stomates; de plus, la forme des cellules épidermiques, sensiblement rectangulaires, ainsi que le tissu à mailles lâches et plus volumineuses sous-jacent. La figure 37, qui est une section verticale, fait voir deux couches de cellules épidermiques et le tissu cellulaire intérieur n. RAMEAUX SECONDAIRES. On rencontre quelquefois des rameaux secondaires tenant en- core à un rameau primaire ü), La figure 41 représente un échanüllon recueilli à la Péron- nière, près de Saint-Étienne, et qui m'a été remis par M. Grand'Eury. Le pétiole secondaire s'éloigne du rameau principal presque per- pendiculairement; il est cylindrique; les faisceaux fibreux de l'é- 0 II est à remarquer que les gisements silicifiés de Saint-Étienne offrent assez fréquemment des pétioles ramifiés de Myelopteris, tandis que, jusqu'à présent, il n'en a encore été rencontré aucun dans les gisements d'Autun. Les fragments trouvés dans celte dernière localité sont plus volumineux et appartiennent presque toujours à une région plus ou moins inférieure du pétiole ; très-souvent aussi, les fragments de bois ou de tiges y sont isolés et , complétement débarrassés de silice étrangère au végétal même ; tandis que, à Saint- Étienne, dans tous les cas observés j jusqu’ à présent, Lu fragments de végétaux sont plongés dans une masse de silice qui les entoure complétement el qui est remplie de nombreux débris extrêmement variés, tels que graines, racines, bourgeons, feuilles, etc. emprisonnés en même temps. ÉTUDE DU GENRE MYELOPTERIS. 13 corce sont disposés sans déformation à la périphérie, de sorte que la zone corticale n'offre pas l'aspect radié de quelques espèces. Un autre pétiole, mais désarticulé, est représenté en gran- deur naturelle fig. 43, et en coupe fig. 43 bis. il s'élargit à la base, et si ces expansions latérales ne sont pas le résultat d’une compression accidentelle, il aurait été élargi à la base, forme qui n'existe pas dans le premier échantillon; sa section est subtrian- gulaire; les faisceaux fibreux de la partie corticale sont aplatis et disposés en lames rayonnantes, ce qui achève de le distinguer du précédent. Les pétioles secondaires des Myelopteris à zone corticale radiée, à l'encontre du premier , ne se dirigent plus perpendiculairement au rameau principal en s’en éloignant, mais obliquement de bas en haut, comme J'ai pu le constater sur plusieurs échantillons ramifiés venant de la Péronnière. Ce qui précède permet d'apprécier la nature des parties que nous venons d'étudier. Dans les tiges des végétaux monocotylédones arborescents qui présentent, comme celles d’Autun, des faisceaux vasculaires dis- persés dans une moelle cellulaire, ces faisceaux aboutissent en partie dans les feuilles qui naissent le long de la tige, et croisent ceux qui s'élèvent plus baut. Il en résulte un entre-croisement de faisceaux longitudinaux et de faisceaux plus ou moins obliques, suivant la position qu'occupent les feuilles. On ne voit rien de semblable dans les échantillons fossiles. La surface épidermique ne présente également aucune trace de cicatrices d'organes appendiculaires; enfin les faisceaux qui, par leur rapprochement, constituent une sorte de zone corticale, diffèrent beaucoup, par leur disposition, de ceux qui occupent la même région dans les tiges des monocotylédones. | Ces caractères ne permettent pas de considérer ces portions de végétaux comme des tiges, sans parler même de la différence de composition des faisceaux vasculaires eux-mêmes, et établissent. au contraire, les plus grands rapports entre ces organes et les pé- 14 B. RENAULT. tioles de divers végétaux, considérés soit dans la partie nue placée au-dessous des folioles, soit dans la partie qui donne naissance à des rachis secondaires latéraux. Si nous cherchons, parmi les plantes de la même époque, quelles sont celles auxquelles ces gros pétioles, d'apparence cauli- naire, pourraient se rapporter, nous verrons que les fougères sont les seules auxquelles ils pouvaient appartenir. C'est ce que nous examinerons plus loin, mais nous pouvons déjà les considérer comme des pétioles de plantes de cette fa- mille, ce qui justifie le nom de Myelopteris sous lequel nous les avons désignées. Maintenant nous allons étudier les différentes espèces qu'on peut y distinguer. L'élément qui varie le plus dans les pétioles de Myelopteris est l'élément fibreux, tantôt comme quantité, tantôt comme forme et comme disposition. Les canaux gommeux éprouvent bien quelques variations quant à leur nombre, mais leur structure et leur forme paraissent cons- tantes. L'élément vasculaire ne paraît pas subir d’autres variations que celles amenées par la vie du végétal, c’est-à-dire la disparition, avec le temps, des parties les plus délicates, cellules gommeuses, trachées, etc. Jai dit plus haut que les faisceaux fibreux qui, par leur juxtaposition, forment ce que l'on peut considérer comme la portion corticale du pétiole, présentent une forme arrondie ou s'aplatissent en lames rayonnantes. Cette remarque permet de faire deux divisions principales dans les pétioles de Myelopteris trouvés à Autun et à Saint-Etienne. La première comprend les pétioles qui, sur une section hori- zontale, présentent à la périphérie les faisceaux fibreux avec leur forme presque cylindrique et circulaire, elliptique ou réniforme. Les rachis secondaires sont perpendiculaires sur le pétiole prin- cipal. (Voyez fig. 20, 29, 30, 31.) Je désignerai cette espèce sous le nom de WMyelopteris Landriotir. ÉTUDE DU GENRE MYELOPTERIS. 15 La seconde, au contraire, comprend ceux qui, sur une section horizontale, montrent la plupart des faisceaux fibreux aplatis en lames plus où moins allongées, et disposées en série linéaire rayonnante. Les rachis secondaires sont obliques par pos au pétiole principal. (Voyez fig.2, 7, 14, 15.) Je conserverai à cette espèce le nom de Myelopteris radiata. Ces deux espèces comprennent un certain nombre de variétés que je vais décrire succinctement. I. MyecoPpreris LanprioTu. — Variété &. — Dans cette variété on ne trouve, à la périphérie, qu'une rangée de faisceaux fibreux (fig. 19 et 200), et dans les pétioles Re volumineux le nombre de ces faisceaux est relativement faible, Les cylindres sommeux sont assez nombreux, tandis que les faisceaux fibreux sont rares dans l'intérieur du parenchyme médullaire. C’est sur un échantillon de cette variété, trouvé à la Péron- nière, près de Saint-Étienne, par M. Grand'Eury, qu'ont été cons- tatées la forme et la direction du rachis secondaire (lg. 41). Variété 8.— Dans cette variété les faisceaux fibreux forment une couche corticale plus dense ct plus épaisse relativement au diamètre du pétiole (fig. 29-31). Les faisceaux fibreux sont nombreux dans l'intérieur du paren- chyme, et forment des espèces de couches circulaires alternant - avec les faisceaux vasculaires (fig. 29). Dans la variété représentée fig. 31, l'abondance des faisceaux fibreux est remarquable vers la périphérie, et dans l'intérieur les canaux gommeux sont presque tous accompagnés de fibres. L'échanullon fig. 30 appartient au Muséum. Variété y. — Enlin une autre portion d'échantillon, repre- sentée fig. 32 et appartenant également à cette espèce, montre les différents tissus qui le composent incrustés fortement. La ® Echantillon provenant de la Péronnière. 16 B. RENAULT. figure 33 représente en g un faisceau fibreux, entouré de cellules également à parois épaisses et remplies de granulations proba- blement dues à des grains de fécule. C'est dans cette variété qu'a été étudié lépiderme représenté fig. 35,36, 37. Les détails de structure du parenchyme cellulaire a', des fais- ceaux fibreux g, des cylindres gommeux k, de l’épiderme ep et du tissu sous-jacent » se voient dans les figures 32-39. IL. MYELOPTERIS RADIATA. — Dans cette espèce 1l peut se pré- senter, comme dans la précédente, des modifications dans la dis- position des faisceaux fibreux et dans leur importance numérique, ainsi que dans le nombre des canaux gommeux dispersés dans le parenchyme médullaire. Variété a. — Les faisceaux aplatis en lames qui constituent une partie de l'écorce sont tantôt sur une seule rangée (fig. 2). La figure 1, grandeur naturelle, montre que le pétiole dont le fragment représenté faisait partie devait être volumineux. Les faisceaux fibreux sont en très-petit nombre dans l’intérieur de la moelle; ils sont rares, même à la périphérie; les canaux gommeux, au contraire, sont assez nombreux. Variété b. — Tantôt les faisceaux fibreux, en s'aplatissant, se disposent en bandes rayonnantes (fig. 4, 7), mais se soudent rarement. Les cylindres gommeux l'emportent encore en nombre sur les faisceaux fibreux, même à la périphérie. Variété c. — D’autres fois les faisceaux fibreux de l'écorce, en se disposant en lames rayonnantes, se soudent (fig. 1 4); les tubes gommeux qui restent visibles dans la lame permettent de recon- naître le nombre des faisceaux qui la composent; les bandes cor- ticales peu épaisses, + à + millimètre, peuvent atteindre, dans cette variété, 12 à 15 millimètres de longueur dans le sens radial el simuler, par conséquent, une zone de bois de plantes dicoty- ÉTUDE DU GENRE MYELOPTERIS. 17 lédones, composée de bandes ligneuses rayonnantes , que séparent des lames de tissu cellulaire; mais un examen attentif fait recon- naître promptement la nature libérienne des bandes fibreuses et celle des tubes gommeux que, au premier abord, on pourrait con- fondre avec les larges vaisseaux ponctués du bois de certaines dicotylédones. Les faisceaux fibreux qg (fig. 15) sont assez nombreux dans cette variété. (L’échantillon fig. 14 se trouve dans la collection de M. Lacatte, au grand séminaire d’Autun.) » En résumé, le genre Myelopteris se compose de pétioles plus ou moins volumineux, dépourvus le plus souvent d'organes ap- pendiculaires, à surface lisse; quelques-uns, peu déformés, ont de 12 à 15 centimètres de diamètre; d’autres n’ont que quelques millimètres (fig. 41, grossie quinze fois). Les rachis secondaires sont ou dirigés perpendiculairement au rachis principal (Myelopteris Landriotü), ou lui sont obliques ( Mye- lopteris radiata). La forme générale est sensiblement cylindrique (fig. ho), mais on y distingue facilement un plan vertical de sy- métrie. L’épiderme paraît muni de sltomates ayant occupé le fond de légères dépressions. La plus grande partie du pétiole est formee d’un parenchyme médullaire parcouru de bas en haut par des faisceaux vasculaires scalariformes, entourés d’une gaine à cellules petites et allongées. La gaine cellulaire parait renfermer, en mème temps que le fais- ceau vasculaire, des canaux gommeux. Souvent le faisceau vascu- vaine laire est entouré partiellement, du côté interne, par une P 8 fibreuse. La moelle est encore traversée de bas en haut par des canaux gommeux, qui s’entourent plus ou moins, suivant les espèces, de tissu fibreux; ils alternent quelquefois avec les faisceaux vascu- laires, et peuvent se disposer, comme ces derniers, en cercles concentriques. La réunion en plus grand nombre, à la périphérie, des élé- Say. ÉTRANG. t. XXII. — N° 10. 3 18 B. RENAULT. ments fibreux, forme en dehors des faisceaux vasculaires une zone que l'on peut regarder comme une couche corticale, dans la- quelle les faisceaux fibreux sont disposés en lames rayonnantes ou bien sont épars et sans ordre. Sur une coupe tangentielle, ces faisceaux forment des bandes fibreuses parallèles, plus où moins serrées et plus où moins larges, suivant les espèces, séparées par des lames de tissu cellulaire. Si parmi les plantes vivantes nous cherchons celles dont les pétioles présentent une structure analogue à celle de ces fossiles, nous sommes conduit, par la nature même des plantes dont les feuilles existent dans les mêmes terrains, à porter notre atten- tion sur les Fougères et les Cycadées, ces dernières comprenant très-probablement les Nôggérathiées. Nous avons vu plus haut les raisons qui éloignent les Myelopteris des tiges de monocotylé- dones. La simplicité de constitution du faisceau vasculaire dans nos pétioles, uniquement formé de vaisseaux scalariformes et de quel- ques trachées, l'absence complète de vaisseaux et de fibres aréo- lées ou ponciuées dans l’intérieur du pétiole, empêchent de les rapprocher des pétioles de Cycadées, qui, surtout dans les Cyca- dées vivantes (Cycas circinalis, Encephalartos, ete.), ont une struc- ture plus complexe. Au premier abord, les Fougères, dont les pétioles ne présentent en général qu'un nombre très-limité de faisceaux vasculaires, en- tourés chacun d’une gaine d’un tissu dur et compacte, semblent s’en éloigner; mais cependant nous trouvons dans une tribu ou famille de ce groupe une organisation très-analogue, c’est celle des Marattiées. En effet, les pétioles volumineux, à peu près cylindriques, de ces plantes, et surtout des Angiopteris, offrent dans leur structure une analogie frappante, comme on va le voir par l'étude anato- nique de pétioles de deux espèces de ce genre. ÉTUDE DU GENRE MYELOPTERIS. 19 Si l’on fait une section horizontale vers la base d’un gros pétiole d’Angiopleris, l'aspect général est celui d'un pétiole de Myelopteris. En effet, des séries de faisceaux vasculaires, disposés suivant des lignes circulaires et concentriques comme dans ces derniers, avec une gaine cellulaire serrée autour de chacun d'eux, se distinguent au milieu du parenchyme médullaire, qui forme presque la tota- lité du pétiole. De nombreux canaux gommeux sont disséminés dans ce parenchyme. Les canaux gommeux, toutefois, ne s’entourent pas de tissu fibreux. Nous avons vu des espèces de Myelopteris dépourvues également, à la partie centrale, de faisceaux fibreux. Quelques faisceaux de cet ordre se montrent vers la périphérie, surtout dans les Danaea. La région corticale est formée d'un cercle presque toujours continu, à berd interne dentelé, et l’on distingue, au milieu du tissu et des d'atelures, des points de couleur plus foncée, qui sont des canaux g' nmeux. Les figures 41 et 44, grossies quinze fois et qui représentent deux petits pétioles, le premier de Myelopteris Landrioti et le deuxième d'Angiopteris Urvilleana, permettent de saisir les analo- gies et les différences de ces deux plantes. Des coupes transversales, faites sur des pétioles plus volumi- neux (fig. 44, A5), montrent également des analogies de struc- ture avec les coupes horizontales de Myelopleris représentées fig. 19, 20. Dans aucune, cependant, je n’ai trouvé cette portion de gaine fibreuse à qui se rencontre souvent autour des faisceaux vascu- laires des Myelopteris. Les faisceaux vasculaires sont entourés d’une gaine formée par des cellules allongées ee (fig. 48), non fusiformes Ils sont composés uniquement de vaisseaux Salariformes et de quelques trachées (fig. 48-50). Au milieu d'eux, sur une coupe horizontale (fig. 45, 47), on distingue des lacunes f, f', remplies d'une matière plus foncée, qui pourraient bien être les analogues 0] Ÿ. 20 B. RENAULT. des canaux gommeux signalés plus haut dans les faisceaux vascu- laires des Myelopteris. Les faisceaux fibreux manquent, comme je lai dit, au centre du pétiole, mais on en retrouve quelques-uns à la périphérie g (fig. 44, 45), accompagnés de lacunes gommeuses / sans parois propres. La partie fibreuse de l'écorce est presque continue, parsemée çà et là de lacunes gommeuses /’. On n’y distingue ni lames rayon- nantes n1 faisceaux isolés comme dans les Myelopteris; mais cette différence ne peut avoir d'importance bien grande au point de vue d'une classification portant sur des groupes plus élevés peut- ètre que ne le seraient des genres; nous voyons, en effet, les pé- tioles de Cycas revoluta offrir à la périphérie une zone corticale continue, comme dans les Danaea, Angioptens, etc., tandis que, dans les pétioles d’Encephalartos Alsteinstent, la mème partie de l'écorce est divisée en îlots séparés par du tissu cellulaire, dispo- sés comme dans les pétioles de Myelopteris Landriotii. Dans d’au- tres espèces d’Angiopteris que les précédentes, telles que l'Angio- pteris Brongniartiana (Vriese), Angiopteris Teismanniana, la division de la partie fibreuse en ilots est plus marquée; en effet, dans la premiére espèce, le cercle fibreux cortical est accompagné inté- rieurement de nombreux faisceaux fibreux isolés et munis d'un tube gommeux; dans la seconde espèce, c’est le cercle fibreux cortical lui-même qui est divisé en lames rayonnantes séparées par du tissu parenchymateux, de sorte que l’analogie de cette espèce avec le Myelopleris radiata est assez frappante. Une autre considération vient se joindre aux raisons qui pré- cèdent, c’est l'abondance des feuilles de Fougères fructifiées qui accompagnent les pétioles de Myelopteris dans les gisements silici- hés d'Autun et de Saint-Etienne. Toutes ont un caractère ma- rattioïde , c'est-Pdire que les spores sont contenues dans des capsules sans anneau élastique. Les capsules sont sessiles ou pédi- cellées, soudées plus où moins entre elles ou libres, placées sur les nervures ou sur les bords de la feuille. Le nombre des fructifi- ÉTUDE DU GENRE MYELOPTERIS. 21 cations de Fougères appartenant à d’autres familles et dont les capsules sont munies d’anneaux élastiques est, au contraire, très- peut. De plus, M. Grand'Eury, par des rapprochements successifs de parties ordinairement séparées, est arrivé à rapporter, avec quelque certitude, les pétioles de Myelopteris que lon trouve en grand nombre dans la houille aux Névroptéridées, qui comprennent les Nevropteris, les Odonlopteris, etc. La conclusion à tirer de tout ce qui précède est que les pé- tioles de Myelopteris ne peuvent être aucunement rapprochés des uges de Yuca, Dracæna, ou autres espèces de monocotylédones, comme le prétendait Gœppert ; Qu'on ne peut pas davantage les regarder comme des pétioles de Cycadées vivantes ou fossiles ; Que ce qui est à peu près certain, c’est que ce sont des pétioles de Fougères ayant eu le mode de croissance et le port actuels de nos Angiopteris, dont cependant ils diffèrent à certains égards par une structure plus compliquée, et qu'on peut les considérer comme ayant formé un genre d'une grande importance à l'époque car- bonifère, appartenant à la famille des Marattiées, mais actuelle- ment complétement perdu. Qu'il me soit permis, en terminant ce travail, d'adresser mes remerciments à M. Brongniart, qui, par les matériaux nombreux fossiles et vivants mis à ma disposition, et par la direction éclairée qu'il a bien voulu donner à mes recherches, a facilité la tâche laborieuse des comparaisons entre les pétioles fossiles et les pe- tioles de nombreuses plantes encore vivantes. FE nl [ + vin äp e TNT à }} n Re: de, uk "1 ‘à, | si i NO “ie LS enr: | rt 1 Le ) hs il 2e il [LE sn d ' ÿ x “1 à st à pv S iuatu paf hs M qu : EL À (ee td ‘LL lu "7 ds 2: ee L LE . NiLre Her A | METTE 4 ‘pan prrargt A FR { 1,0 « data 7”. mal L L'UMP SRE NS i | 3 Tee LL tr Levée t'éte L l "LS AA F% Ât pov 0 4h Li LAS ES Li ’ Fe Cr ' € ral . préc li nl NT af sa À 2) ain j NTI 7 VE . | e CRT 1 3 wii 5 L'LIUE #4! Le 7 5 2 (77 | (A \! » pr ti " F «4! NET \ on TP # 1 EXPLICATION DES PLANCHES. Nora. Les mèmes lettres désignent les mêmes parties. PLANCHE 1. Figure 1. Myelopteris radiata (variété a), grandeur naturelle. Figure 2. Le même, grossi 12 fois.e,gaîne cellulaire environnant des cellules gommeuses / et un faisceau vasculaire b; 1, reste de la gaîne entourant le canal gommeux f; à, partie fibreuse entourant partiellement le faisceau b; l', lacune ou canal gommeux isolé; k', son enveloppe cellulaire; ec, fais- ceaux fibreux de la périphérie; a, parenchyme intérieur du pétiole. Dans cette variété, les faisceaux fibreux sont très-rares dans l’intérieur du cy- Hindre médullaire. Figure 3. Myelopteris radiata (variété b). a, masse médullaire occupant tout l'intérieur du pétiole; bb, faisceaux vasculaires disposés sur des lignes sen- siblement circulaires et concentriques, et montant verticalement au milieu du tissu médullaire; ceux de la périphérie se portent partiellement dans les rameaux ou rachis secondaires; ce, bandes fibreuses formant une espèce d’enveloppe corlicale non continue; d, portion de l'échantillon détruite. Figure 4. Portion du même grossi 8 fois. a, b, comme précédemment; ee, cercle de cellules plus petites que celles de la masse parenchymateuse environnante et entourant la cavité qui contient un ou plusieurs canaux gommeux et un faisceau vasculaire; ff, tubes gommeux. Figure 5. Portion du même grossi 12 fois. a, b, comme précédemment; g, faisceau de fibres analogues à celles de la région corticale accompagné d'une lacune ! gommeuse; l'l', lacunes zommeuses isolées au milieu du parenchyme médullaire. Figure 6. Myelopteris radiata (variété b), grandeur naturelle. a, b, comme précédemment. Figure 7. Grossissement, 8 diamètres. g, faisceaux fibreux analogues à ceux de la région corticale; kk', gaines cellulaires entourant les lacunes gom- meuses ll. 12 res EXPLICATION DES PLANCHES. PLANCHE II. Figure 8. Grossissement, 30 diamètres. k, enveloppe de cellules entourant le canal gommeux, dont les cellules sont détruites; i, demi-cercle formé de cellules allongées ou fibreuses n'environnant pas complétement le fais- ceau vasculaire b; f, L, l', tubes gommeux accompagnant les vaisseaux, les faisceaux fibreux, ou isolés dans le parenchyme. Figure 9. Coupe verticale d'ensemble de l'échantillon 6, grossi 8 fois. a, parenchyme médullaire; l, canaux gommeux serpentant à travers la moelle; b, faisceau formé de. vaisseaux et de trachées quelquefois dé- roulées. Figure 10. Coupe verticale du même, grossi 35 fois, passant par un faisceau fibreux de la périphérie et montrant l'épaississement des parois des cellules qui l'environnent. Figure 11. Grossissement, 50 diamètres. Passant par un faisceau vasculaire. bb, vaisseaux scalariformes: b', trachtes ou fausses trachées: ?, cellules allongées qui accompagnent le faisceau. Figure 12. Passant par un tube gommeux. m', cellules qui le forment; le plus souvent ces cellules sont détruites et le tube paraît sans parois propres; l', cavité intérieure remplie de silice colorée. Grossissement, 50 diamètres. Figure 13. Myelopteris radiata (variété c), grandeur naturelle. Figure 14. Grossie 30 fois. Région corticale. c, bandes fibreuses formées par la réunion de plusieurs faisceaux fibreux soudés ensemble et formant des lames rayonnantes étroites; /, canaux gommeux; m, parois des cellules qui, placées bout à bout, forment les canaux gommeux; X, enveloppe cellulaire qui les entoure; f, canaux gommeux qui accompagnent les fais- ceaux vasculaires b. PLANCHE IIL. Figure 19. Grossissement, 30 diamètres. g, faisceaux fibreux accompagnés d'un canal gommeux l; c, lames fibreuses corticales, avec des tubes gom- meux l; a’, bandes cellulaires qui les séparent et relient le parenchyme médullaire avec la partie la plus extérieure et non fibreuse de l'écorce. Figure 16. Portion d'épiderme de l'échantillon 13, grossie 35 fois, montrant les ouvertures laissées par les stomates s1. Figure 17. Coupe tangentielle de l'échantillon 13, grossi 12 fois. ce, fais- ceaux fibreux corticaux se dirigeant de bas en haut et parallèles entre eux: a a’, cellules occupant l’espace compris entre ces faisceaux. EXPLICATION DES PLANCHES. 25 Figure 18. Portion de la même coupe (50 diamètres). Figure 19. Portion de pétiole de Myelopteris Landriotii (variété &) provenant de la Péronnière, près Saint-Etienne; grossie 8 fois. Figure 20. Portion du même grossie 30 fois. c, faisceaux fibreux de la ré- gion corticale non aplatis en lames; e, gaîne cellulaire entourant le tube gommeux f et le faisceau vasculaire b; ll’, canaux gommeux formés par les cellules m' elles-mêmes entourées par les cellules k’ et alternant avec les faisceaux vasculaires b; à, gaine fibreuse incomplète. Figure 21. Grossissement, 100 diamètres. t, portion fibreuse de l'enveloppe vasculaire; e, enveloppe cellulaire du même faisceau vasculaire et de la lacune gommeuse; b, faisceau vasculaire; f, l,l', canaux gommeux. Figure 22. Grossissement, 100 diamètres. Portion du même montrant l'épi- derme ep; l, un canal gommeux, et quelques faisceaux fibreux c. Figure 23. Coupe verticale de lépiderme du même échantillon. ep, épi- derme; n, cellules plus grandes et à paroïs plus minces du parenchyme sous-jacent. Grossissement, 50 diamètres. Figure 24. Coupe verticale passant par ion faisceau vasculaire. b, vaisseaux scalariformes; e, cellules de la gaïne qui entoure le faisceau b; r, cellules fibreuses de la deuxième gaïîne partielle du même vaisseau; 4, SU une médullaire. Figure 25. Coupe verticale d'un canal gommeux accompagnant un faisceau fibreux. 4, fibres; k, cellules qui entourent les grandes cellules gommeuses qui ont disparu. Grossissement, 100 diamètres, PLANCHE IV. Figure 26. Tube gommeux n'ayant plus de parois propres et à de ie a couleur ea Grossissement, 50 diamètres. Figure 27. Coupe verticale passant par un faisceau vasculaire, mais n’inté- ressant pas la gaîne fibreuse du vaisseau. Figure 27 bis. b, faisceau vasculaire; r’, cellules ou tubes gommeux accom- pagnant le faisceau vasculaire. Myelopteris Landriotü (variété 8). Figure 28, Myelopteris Landriotii, grandeur naturelle. Figure 29. Portion du même grossie 8 fois. Même signification de lettres que plus haut. Sav. ÉTRANG. t. XXII. — N° 10. n 96 EXPLICATION DES PLANCHES. Figure 30. Myelopteris Landrioti (variété 6), grandeur naturelle. Figure 31. Portion du même grossie 8 fois. Dans cette variété, les faisceaux fibreux g sont trèsnombreux non-seulement à la périphérie, mais encore dansle parenchyme central. Myelopteris Landriotit (variété y). Figure 32. Grossissement, 12 diamètres. ab,... 0 0, lacunes disposées cir- culairement en dehors de la zone fibreuse corticale, peut-être gommeuse. Figure 33. Grossissement, 100 diamètres. a, cellules du parenchyme entou- rant le faisceau fibreux g. Leurs parois sont très-épaisses et renferment des granulations amylacées. q, faisceau fibreux; k, canal gommeux:; r, traces de cellules incluses. PLANCHE V. Figure 34. Grossissement, 100 diamètres. Portion de tissu cellulaire prise - entre quatre faisceaux fibreux g et remplie de granulations polyédriques. Figure 35. Épiderme de l'échantillon 32 grossi 35 fois. ep, épiderme:; st, sto- mates logés dans une légère dépression; il ne reste que la chambre aérienne: n, tissu cellulaire sous-jacent. Figure 36. Portion de l’épiderme grossie 100 fois, montrant la couche épi- dermique ep, le tissu cellulaire sous-jacent n réticulé, et les cavités occu- pées autrefois par les stomates. Figure 37. Coupe longitudinale superficielle du même; figure grossie 50 fois. ep, épiderme ; n, tissu sous-jacent. Figure 38. Coupe longitudinale passant par un faisceau fibreux; grossisse- ment, 5o diamètres. a, cellules à parois épaisses renfermant des granula- tions; g, fibres du faisceau. Figure 39. Coupe verticale passant par un tube gommeux; on distingue en m' les cellules qui formaient ce tube. Grossissement, 50 diamètres. Figure 40. Portion de pétiole de Myelopteris Landriotit grossie 8 fois, mon- trant en vv le tissu parenchymateux central traversé par des bandes s’en- trecoupant en forme de réseaux. Les mailles du réseau renferment des faisceaux vasculaires bb en nombre variable. Figure 40 bis. Une des mailles grossie 30 fois. Le réseau vv est formé par l’aplatissement accidentel d’une couche de cellules de parenchyme el simule ainsi une gaine continue renfermant deux faisceaux vasculaires b et un tube gommeux L. EXPLICATION DES PLANCHES. 27 Figure 41. Pétiole de Myelopteris Landriotit (variété æ), grossi 15 fois. Les faisceaux fbreux sont nuls ou très-rares dans l’intérieur du parenchyme. a, parenchyme médullaire; b, faisceau vasculaire scalariforme; e, faisceau fibreux de l'écorce; e, gaîne cellulaire qui enveloppe le faisceau vasculaire & et le tube gommeux f;k, enveloppe cellulaire du tube gommeux l; mn, trace du plan vertical de symétrie du pétiole. Figure 42. Pétiole de Myelopteris Landriotit (variété 4), grandeur naturelle, portant un rachis secondaire p qui se dirige perpendiculairement au pé- tiole principal q et à section sensiblement circulaire. Figure 43. Pétiole de Myelopteris radiata dilaté à sa base r, à section sub- triangulaire. Figure 43 bis, variété b. Peut-être la forme triangulaire signalée provient-elle d’une compression qu'aurait subie le pétiole avant son durcissement com- plet; c’est le seul échantillon qui ait présenté cette particularité, Mais ce qui est plus constant et qui a pu être constaté sur plusieurs embranche- ments, c’est que les rachis secondaires, au lieu de s'échapper perpendi- culairement au pétiole principal, s'en éloignent en s’élevant obliquement. PLANCHE VI. Figure 44. Fougères vivantes (Marattiées). Section transversale d’un pétiole secondaire de petite dimension d’Angiopteris Urvilleana presque circu- laire; cette forme est bien plus marquée dans les pétioles primaires. mn, plan vertical de symétrie du pétiole; a, parenchyme médullaire; b, fais- ceaux vasculaires entourés d’une gaîne cellulaire e, dont les éléments sont plus petits et plus allongés que les cellules environnantes et serrés étroite- ment; /, quelques faisceaux ou tubes remplis d’une matière brune, qui pourraient bien être les analogues des lacunes gommeuses qui accompa- gnent les faisceaux vasculaires des Myelopteris; l, lacunes gommeuses; k, leur enveloppe cellulaire. Les lacunes ne paraissent pas posséder de parois propres. Figure 44 bis. Coupe transversale d’un pétiole d’Angiopteris Urvilleana grossi 8 fois. Figure 45. Portion du même grossi 12 fois. a, tissu médullaire central; b, faisceau vasculaire; e, gaine cellulaire qui l’entoure; g, faisceau fibreux ; 1, tube gommeux; f, vaisseaux remplis d’une matière brune rappelant peut-être les lacunes gommeuses des faisceaux vasculaires dans les Mye- lopteris; c, portion fibreuse presque continue de l'écorce. 28 EXPLICATION DES PLANCHES. Figure 46. Coupe transversale d’une portion de pétiole (Danaea Leprieurit) : grossissement, 100 diamètres; ep, épiderme; c, partie fibreuse de l'écorce; a, parenchyme médullaire. Figure 47. Coupe transversale (grossissement 100 diamètres) d’un faisceau vasculaire (Angiopteris Urvilleana). b, vaisseaux scalariformes; f, la- cunes remplies de matière gommeuse brune; e, gaine cellulaire à élé- ments plus petits et allongés qui entoure le faisceau; /, lacunes gommeuses. Figure 48. Coupe verticale passant par un faisceau vasculaire; 50 diamètres. b, vaisseaux scalariformes; e, cellules formant la gaîne du faisceau vas- culaire; a, tissu médullaire, Ligure 409. Coupe verticale (Danaea Leprieurtü) ; 50 diamètres. ep, épiderme; 5 9 \ P st, stomate: €, tissu fibreux cortical; /, lube gommeux sans parois propres distinctes. Figure 50. Coupe verticale (Angiopteris Urvilleana) passant par un faisceau vasculaire; 50 diamètres. b, vaisseaux scalariformes; b', trachées à plu- sieurs rangs de spires; e, cellules de la gaîne qui entoure les vaisseaux; /, lacunes gommeuses; «, parenchyme médullaire. favants à l'Academrie des Setences, lorte FX], n°10. Memoires Pré rentes par divers à Fe. 3. b 4, Henault delin se. A PE a M | EUR Memoires présentes Par diners Savantsr à l'Academie des sciences, tome XAT n°10. , , y ° 3 1 yr , : , Memotrres presenter par divers Javardks & Æ Acaderuie des SJ'COLETLCES, tome AA n°10 , Fig. 19. Se «es COS SAYON O O rÿ ==: Par divers Savantr à lAcadenue des setences, lome XXT n°10. / Memoires presentes W, 1Q Le 4 P ALU ANRT \ nn te ni ne: 4 s come ANT n°10. > & a l'Academie des scene S Javar g Par diver Wemorires presente 11. PA & motrer présentes par divers Javantr a lAcademie des serences, tome AXIL n°10. am que a. LCBno CTP RE Q 12 S5 C3 ST ®, Te > 7, 7} i— > (cure | Fe 5 RS ey Ewy a | ep | ] rt € 0 ANAL QE Renault, Bernard 945 Recherches sur les végétaux F5R4 silicifiés d'Autun P&ASci. PLEASE DO NOT REMOVE CARDS OR SLIPS FROM THIS POCKET UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY re Ne var / » , æ ,