Soe 8 cerns RS ES OR oR EN nha \nitide hiani~tnrw-nsuptner'= +readeieanhterharel aehersgegeeet errata tetrinntatennebetaneare pagina eine hin nsaleantepeene emoneent etme ntemnmeesn ong sofa aPepatnet kaemeny ete eieieberenetEre eter teriesmalet ost Stra ony! 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Part I (pp. |—80) published 12th December, 1921. Part II (pp. 81—128) published 14th September, 1922. Part IIT (pp. 129—194) published 28th February, 1923. Part IV (Title-page, Index, etc.) published January 1924. TABLE DES MATIERES. Préface Sous Famille des PLANORBINAE Genre PLanorsts (Guettard) Miiller Historique et classification du genre Planorbis Sous-Genre Planorbis (sensu stricto) Sous-Genre Planorbina Haldeman Sous-Genre Pierosoma Dall Sous-Genre Taphius H. et A. Adams Sous-Genre Helisoma Swainson Sous-Genre Planorbella Haldeman Sous-Genre Tvropidiscus Stein Sous-Genre Diplodiscus Westerlund Sous-Genre Paraspira Dall Sous-Genre Tropicorbis Brown et Bigeny Sous-Genre Bathyomphalus Agassiz Sous-Genre Gyraulus Agassiz .. Sous-Genre Torquis Dall Sous-Genre Armigev Hartmann Sous-Genre Menetus H. et A. Adams Sous-Genre Hippeutis Agassiz. . xenre SEGMENTINA Fleming Genre PLranorBuLA Haldeman Sous-Famille des POMPHOLYGINAE Genre PompHoiyx Lea Genre CARINIFEX Binney Sous-Famille des CHOANOMPHALINAR Genre CHOANOMPHALUS Gerstfeldt Liste des figures dans le texte. . Explication des Planches Index alphabétique 98 150 153 156 159 163 179 185 185 188 191 191 195 198 205 19316 . sa all b A Retad POURRA GT ; te i\C - ~) i 4 | sO al RATE 68G , ne ona < " alle Cierra ) alee Lal’ pox ih inal’ T abides 1 ine wy angled ' MM or oa r ry oath Phaitas ni . ee tan aM te aging he ace [ Ww vi is . songs ; eee ) 4 : = ; jit Pen . LAE ' ; = a 2 Loy TOs PREFACE. En 1912 M. le Dr. N. ANNANDALE, anciennement Superinten- dent de V’Indian Museum (Natural History) et aujourd hui Direc- tor (Zoological Survey of India), a eu l’amabilité de me confier les Planorbidae du Musée qu’il dirige, a Calcutta, avec tne si brillante activité. Des travaux en cours d’execution ne m’avaient pas encore permis de terminer 1’étude de ces matériaux quand sont survenus les douloureux événements d’Aott I9g14. J’ai repris et terminé ce Mémoire en 1916: les difficultés et les risques des communications entre la France et 1’Inde sont les uniques causes du retard apporté a4 sa publication. La collection des PLANORBIDAE du Musée d Histoire naturelle de Calcutta comprend une centaine d’espéces réparties dans les genres Planorbis, Segmentina, Planorbula, Pompholyx, Carinifex et Choanomphalus. Cest dire qu’elle est relativement riche, surtout en espéces du genre Segmentina (11 espéces) et du sous-genre Gyraulus (41 espéces). Parmi ces matériaux, dont l’origine est fort diverse, il en est dont Vintérét est considérable. Nous signalenons notamment : les importants documents réunis par le Dr. F. SroriczKa pendant la seconde Mission anglaise au Yarkand et sommairement étudiés par G. Nevit.i;! les cotyfpes des nombretses espéces (Planorbis et Segmentina) de 1’Inde et de 1|’Asie orientale si incomplétement décrites par W. H. BEenson; les belles séries recueillies, dans le nord de l’Inde, par le DR. N. ANNANDALE; les espéces et variétés litigieuses ou peu connues quelquefois représentées par de nom- breux individus. Ce sont surtout ces documents qui font objet de ce travail ainsi devenu bien plus une étude—parfois méme un peu détaillée— qu’un simple Catalogue.” Tel qu'il est, je pense qu’il rendra quelques services aux travailleurs qui s’intéressent aux Mollusques d’eau douce. Je ne saurais terminer cette courte introduction saus adresser mes remerciements bien sincéres a M. le Dk. N. ANNANDALE pour son inépuisable complaisance et la libéralité avec laquelle il m’a ouvert les Records of the Indian Museum of Calcutta. Angers, Aotit 1918. ! NEVILL (G.), Sezentific Results of the Second Yarkand Mission, Mollusca» Calcutta, 1878, in 4°. 2 J’ai pris soin d’indiquer la synonymie exacte des Planorbis signalés par G. NEVILL dans son excellent Catalogue des Mollusques du Musée de Calcutta [A Handlist of Mollusca in the Indian Museum Calcutta, Part I. Gastropoda, Pulmo- nata and Prosobranchia-Neurobranchia, Calcutta, 1878. Planorbis: pp. 241—247]. 4 ie i "i Boone CANMW AIL OG Ws, CS APIS, IP IE AN INT 12 WEIN ID IOI] THE INDIAN MUSEUM (NATURAL Tel IOS) OU WA), CAI ae awn e By J,ours GERMAIN. Famille des PLANORBIDAE. Sous-Famille des PLANORBINAE. Genre Planorbis (Guettard) Miiller, 1774. Planorbis PETIVER, Gazophylacii Natuvae et Artis Decades, etc., London, p. 16, tab. X, fig. rr [espéce figurée: Helix planor- bis LINNE, Fauna Sueciae, 1761, p. 527). Planorbis GUETTARD, Mém. Académie Sciences, p. 151 [espéce citée: Planorbis brunneus TASTER, Animal. Angl., p. 143, pl. ii, fig. 26, non Planorbis brunneus Gray (= Helix cornea LINNE)]. Coretus ADANSON, Hist. natur. Sénégal, Coquillages, Paris, p. 7. Helix (part) LINNE, Systema Naturae, Ed. X, I, p. 768. Planorbis GEOFFROY, Traité Coquilles fluv. tery. Paris, Paris, p- 12 et p. 81 [=Planorbis+ Physa}. Planoybis GEOFFROY, loc. supra cit., traduction allemande par MARTINI, Niirnberg, p. 10 et p. 75 [= Planorbis+Physa). Planorbis MULLER, Vermium terrest. et fluv. Histor., Il, p. 152 [=Planorbis + Physa). Planorbis MULLER, Zoologiae Danicae prodromus, etc., Hayniae, p. XXX et p. 238. Orbis SCHROTER, Journal fiiy die Liebhadey des Steinreichs u. d. Conchyl. III, Weimar, p. 10 (errore typogr. pro Planorbis d@’Argenville). Nautilus LacHtTFoor, An Account of some minute British Shells, etc..., Philosoph. Tvansact., .X XVI, p. 163. Planorbis BRUGUIERES, Encyclopédie méthod., Vers, Paris, I, p. XVI (nomen nudum). Vortex ANONYME, in: Museum Calonianum, p. 58 (type cité: Helix cornea Linné) {non Vortex OKEN, 1815]. Planorbis BOLTEN, Museum Boltenianum, p. 51 [ fide W. H. DALL, An Index to the Museum Boltenianum, Smithsonian Institu- tion, Publ. No. 2360, Washington, 1915, p, 47]. Planorbis DE LAMARCK, Prodrome systéme animaux sans verté- bres, Bulletin Société hist. natur. Paris, p. 79. Planorbis DE LAMARCK, Essai systéme animaux sans vertébres, Paris, p. 93. Planorbis DRAPARNAUD, Tableau Mollusques terr. fluv. France, Montpellier, p. 30 et p. 42. Planorbis CuvrER, Mémoire sur le Limnée et le Planorbe, Annc les Muséum Paris, VII, p. 185. Planorbarius DUMERU,, Zoologie analytique, etc., Paris, p, 164. Planorbis DE Mont¥For', Conchyliologie systématique, Paris, II, p- 270 [type: Planorbis corneus Linné]. Planorbis SCHUMACHER, Essai nouveau systéme habitat. vers testacés, Copenhague, p. 255. 2, Records of the Indian Museum. [Vor. XXTI, 1817. Covnuw SCHUMACHER, Essai nouveau systeme habitat. vers testacés, Copenhague, p. 255 [non BORN, 1778]. 1820. Anisus STUDER, Kurzes Verzeichniss...Vaterl. Conchyl., p. 23 [= Planorbis + Physa). 1833. Anisus FITZINGER, Systemat. Verzeichniss d. im Evzheyvzogthum (Estery. vorkomm. Weichthiere, p. 11 [non Anisus DUJARDIN, 1821; non Anisus GRAY, 1847]. 55. Planorbis MOQUIN-TANDON, Hist. Mollusques tery. fluv. France, JOU jo, “eit. 1865. Planorbis BINNEY. Land and Freshwater Shells, North America, II, p. 103. 1870. Planorbis DAL, Annals of Lyceum of Natur. History of New York, IX, p. 341. 1878. Planorbis SOWERBY, Monograph of the Genus Planorbis, in l. REEVE, Conchologia Iconica, Vol. XX, London. 1886. Planorbis CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., Vol. XVII, Niirnberg. Les Planorbes sont des animaux connus depuis fort longtemps. Les anciens naturalistes ont, en effet, figuré quelques unes des espéces européennes et notamment la plus grande, le Planorbis (Planorbis) corneus Linné, dont nous trouvons |’iconographie dans les ouvrages célébres de M. Lister ! et de N. GUALTIERI.’ Cest J. PETIvVER® qui le premier, in 1702, introduit le nom de Planorbis dans la nomenclature en figurant, sous ce nom, VHelix planorbis de C. LInNE.* Plus tard en 1756, GUETTARD en reprenant ce vocable de Planorbis, définit trés heureusement le genre et distingue trois espéces. Etant donné l’importance de la note de GUETTARD, je reproduis ce qui a trait aux Planorbes: ‘“ CARACTERE VI. “ Du Planorbis. “La téte se contracte, ne garde pas de forme constante. Les cornes sont coniques, au nombre de deux, placées chacune a cdté de la téte, elles se contractent ; les yeux sont en pareil nombre, posés intérieurement a la base des cornes, et ne sont qu’un petit point noir. Louie est un trou latéral, antérieur, et a droite, la base du corps sert de pied ; la coquille est spirale, aplatie ; loper- cule manque; le corps est glanduleux, noir, brun, gris, roussatre ou de la couleur de la coquille. “yt. Planorbis brun, strié circulairement, 4 quatre pas de spirale. ‘* Cochlea pulla, ex utraque parte civca umbilicum cava. List. Hist. Animal. Angl., p. 143, tit. XX VI. we -5 77 TE 1 LisTER (M.), Historia Conchyliorum, Londoni, 1685, tab. CXX XVII, fig. 41. 2 GUALTIERI (N.), Index Testaceoyum Conchyliovum quae adservantur in Museo N. Gualtieri, Florentiae, 1742, tab. IV, fig. DD (Planorbis covneus Linné), EE (Planorbis cavinatus Miiller), FF et GG. (Planorbis vortex Linné). N. GUALTIERI désigne les Planorbes sous le titre général de Cochlea fluviatilis depressa. 3 PETIVER (J.), Gazophylacti Naturae et Artis Decades, etc.., London, 1702, p. 16. * Linné (C.), Fauna Suecteae, Stockolmiae, 1751, p. 521. C’est le Planorbis (Tropidiscus) planorbis Linné. 1921I.] L. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. 3 ‘*2. Planorbe gris, plus aplati d’un coté, a quatre pas de spirale. ** Cochlea fusca, altera parte planior, et limbo insignita, quatuor spirarum. List. Hist. Animal. Angl., p. 145, tit. XX VII. “3, Planorbis rousseatre, plus aplati d’un cdté, a cinq pas de spirale. “Cochlea exigua subfusca, altera parte planior, sine limbo, quinque spirarum, List. Hist. Animal. Angl., p. 145, tit. XXVIII. “Tieu. On les trouve dans les riviéres, les ruisseaux, les mares, étangs et bassins d’eau.”’! Ainsi, dés 1756, GUETTARD a exactement délimité le genre Planorbis comme le font encore les malacologistes actuels. Onze années plus tard (1767), dans son élégant ‘‘ Traité som- maire des Coquilles tant terrestres que fluviatiles qui vivent aux environs de Paris.”” GEOFFROy donne, en francais et en latin, une nouvelle définition des Planorbes : “Te Planorbe—Planorbis. “2 tentacules filiformes. “Yeux placés a la base des tentacules du coté intérieur. ** Coquille univalve en spirale et ordinairement applatie.”’” La diagnose de GEOFFROY est moins parfaite que celle de GUETTARD, car elle s’applique, non seulement aux Planorbes, mais encore aux Physes que le malacologiste parisien désigne sous le nom de Bulles (Bulla). Ia méme conception du genre qui nous occupe est admise par O. F. MtrzEr,? le premier auteur qui employa le terme Planorbis dans un ouvrage ot la nomenclature binominale est rigoureusement appliquée. Cést pour cette raison que W. H. Dau‘ lui attribue la paternité du genre. Il me semble cependant plus rationnel et plus juste de considérer GUETTARD comme le créateur du genre Planorbis car il eut le mérite d’en donner, le premier, une définition exacte.® J. B. M. pe Lamarck, en 1799° et en 1801,’ adopte le genre Planorbis, mais considére comme type du genre le Planorbis cornu arietis [=Cerastes cornu arietis Linné*], espéce de l’Amérique du sud appartement a la famille des AMPULLARIIDAE. Dans son ! GUETTARD, Observations qui peuvent servir a former quelques caractéres de Coquillages; Mémoires Académie Royale sciences Paris, 1756, pp. 151—152. 2 GEOFFROY (M.), Tyaité sommaire des Coqutlles tant terrestres que fluviatiles qui vivent aux environs de Paris, Paris, 1767, p. 12—13 (le méme texte en latin), et p- 80. 3 MULLER (O. F.), Vermium terrestvium et fiuviatilium Historiae, etc., Lipsiae, IZ 74 ps LS 2s 4 DaLL (W. H.), Land and freshwater Mollusks of Alaska, Havviman Alaska Expedition, XIII, New-York, 1905, p. 83. 5 Bien plus exacte que celle de ses successeurs immédiats—et notamment O, F. MULLER—qui ont réuni les Planorbes et les Physes. 6 LAMARCK (J. B. M. DE), Prodrome classification animaux sans vertébres ; Bulletin Société histoire uaturelle Paris, Paris, 1799, p. 76. 1 LAMARCK (J. B. M. DE), Systéme des animaux sans vertébres, etc., Paris, 1801, 93. 8 LINNE (C.), Systema Naturae, Ed. X, Holmiae, 1758, p. 771, No. 590 (Helix cornu artetis), et Ed. XII, Holmiae, 1767, p. 1244, no. 674. 4 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, Histoire des Animaux sans vertébres, J. B. M. DE LAMARCK cite encore, comme premiere espéce, le Planorbis cornu arietis, puis les vrais Planorbes connus de sontemps.! Ce n’est que dans la seconde édition de ce célébre ouvrage, publiée par G. P. DEsHAvEs en 1838,” que cette erreur est corrigée. G. Cuvier, dans son Mémoire sur le Limnée et le Planorbe (1806) rapproche le Planorbe corné du Limnaea stagnalis et donne d’intéressants détails sur ’anatomie de cette espéce.8 Enfin, en 1810, DENys DE Mon7Fort * délimite définitivement le genre-——exactement comme l’avait fait GuETTaRD dés 1756—en prenant pour type le Planorbis corneus, c’est-a-dire 1’Helix cornea de LInnNE. Depuis cette époque, le genre Planorbis a généralement été adopté® sauf cependant par de nombreux auteurs anglais: TH. PENNANT (1776),° Em. MENDES Da Costa (1778),’ G. WALKER et G. Boys (1784),> CoMTE DE RAZOUMOWSKY (1789),’ G. Monracu (1803) ,!0 W. G. Maton et J. RAcKE’ (1807),"' TH. Brown (1818),!” W. Turton (1822),!8 R. SHEPPARD (1825),'* etc. .. qui, A exemple de C. Lryn&é," ont classé les Planorbes dans le grand genre Helix. On trouvera, dans le tableau synonymique du genre, les indications concernant cette question. Signalons seulement encore le nom de Anisus, établi par STUDER en 1820,!% et qui est trés exactement 1 LAMARCK (J. B. M. DE), Histoive naturelle des animaux sans vertébres, etc.... VI, 2e partie, Paris, Avril 1822, p. 151—155. 2 LAMARCK (J. B. M. DE), Histoire naturelle des animaux sans vertébres, etc.., 23 Edit. [par G. P. DESHAvES], VIII, Paris, 1838, p. 581, note 1. > CUVIER (G.), Mémoire sur le Limnée* (Helix stagnalis) et le Planorbe (Helix cornea L.), Annales Muséum Hist. natur. Paris, VII, 1806, p. 185; et: Mémoires pour servir a l’histotve et a Vanatomie des Mollusques, Paris, 1817 (Mémoire No. XV, I wet 2 /Rls). i y MonvtTFoRT (DENYS DE), Conchyliologie systématique, II, Paris, 1810, p. 270. 5 J. R. DRAPARNAUD cite seulement le genre Planorbis mais sans nommer d’especes dans son Tableau des Mollusques terr. et fluv. de France, 1801. En 1805 [Histoive des Mollusques terr. et flu. de France, Paris, pp. 42-47] il adopte le genre Planorbis et deécrit les espéces appartenant a la faune frangaise. 6 PENNANT (TH.), British Zoology, illustrated by plates and brief explanation, London, 1776, in-4°, Vol. IV, p. 83. 1 Costa (E. MENDES DA), Histovia naturalis Testaceorum Britanniae, oy the British Conchology, in 4°, London, 1778, p. 63. 8 WALKER (G.) et Boys (Gut.), Testacea minuta, varviora, etc. . . . [Texte rédigé par Epw. Jaco], London, 1784. 9 RAZOUMOWSKY (COMTE DE), Histoive naturelle du Mont Jorat et de ses environs, et celle des trois lacs de Neuchatel, Morat et Bienne, Lausanne, 1789. 10 Monracu (G.), Testacea Britannica, or Natural History of the British Shells, marine, land and fresh-water, London, 1803. 1l Maton (W. G.) et RacKE? (J.), A Descriptive Catalogue of the British Testa- cea, London, 1807 (Extrait des: Transact. Linnean Society, VIII, 1807). f 12 Brown (TH.), Account of the Irish Testacea (Memoirs of the Wernernian Society, III, 1818). ay 13 TURTON (W.), Conchylia insularum Britannicarum; the Shells of the British Islands systematically arranged, London, 1822. 14 SHEPPARD (R.), Description of seven new species of land and fresh-water shells, with observations upon many other species, including a list of such as have been found in the country of Suffolk (Extrait des: Tvansactions Linnean Society, XVI, London, 1825). : 1s Linni (C.), Systema Naturae, Ed. X, Holmiae, 1758, pp. 769—772; et Ed. XII, Holmiae, 1767, pp. 1243—1244; Ed. XIII [par J. F. Guerin], I, pars VI, Lipsiae, r789, pp. 3623—3624. 16 STUDER (S.) Kurzes Verzeichniss..Vaterl. Conchylien, 1820, p. 23. 192I.] L. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. 5 synonyme de Planorbis tel que le comprenait O. F. MULLER en 1774 [A nisus—=Planorbis+ Physa]. §. Les Planorbis sont des animaux trés répandus dans toutes les eaux douces du globe, sauf dans les contrées polaires ou subpolaires. Les espéces décrites jusqu’ici sont fort nombreuses et beaucoup sont a peine connues. TL,’anatomie n’a été faite que pour un nombre restreint d’espéces communes ce qui rend actuellement impossible toute classification basée sur l’organisation de ces Pulmonés. L étude du genre Planorbis est particuliérement difficile, beau- coup d’espéces étant fort voisines les unes des autres. II n’existe, @ailleurs, aucune bonne Monographie du genre. Des deux seules publiées l’une, celle de G. SowERBY ! est tout a fait incom- pléte et l’autre, celle de S. CiEssin,? est malheureusement trés défectueuse.? Il serait cependant injuste de ne pas signuler des travaux beaucoup plus précis, renfermant d’excellents observa- tions mais d’un caractére moins général. Il convient de citer. dans cet ordre d’idées, les trés belles monographies de S. S. HALDEMAN* et W. G. BinnEy® sur les Limnaeidae de 1’ Améri- que du Nord et le mémoire de C. A. WESTERLUND ® sur les Planor- bes du systéme européen. | SowERBy (G. B.), Monograph of the genus Planorbis, in: Ll. REEVE, Concho- logia Iconica: or, illustvations of the Shells of Molluscous Animals, London, in 4°- 1878, 14 pl. (123 espéces décrites et figurées). 2 CLEsSIN (S.), Die Familie der Limnaeiden entholtend die genera Planorbis, Limnaeus, Physa und Amphipeplea, in: MARTINI (F. W. H.) et CHEMNITZ (J. H.), Systematisches Conchylien-Cabinet, Vol. XVII, Niirnberg. Les Planorbes occupent les pages 29 4 235 et 407—408 (Index aux pages: 427—430) et les planches V a XXXIII. Cette Monographie a été commencée par le Doct. W. DUNKER quia publie les pages 32 4 65 (1856). Le reste du volume a été écrit par S. CLESSIN (y compris les pages 29 a 35 a et 36 a) et édité en un certain nombre de livraisons 4 des dates difficiles 4 préciser. Les pages 30—36 A sont comprises dans la livraison 270 des Systematisches Conchylien-Cabinet (1878). La livraison 319 (1882) renferme les pages 63—9} et les planches XI A XVII; 1a livraison 320 (1883), les pages 95—110 et les planches XVIII—XXII; les livraisons 328, 331 et 332 (1884), les pages 111 a 214 et les planches XXIII—XXVI; enfin les livraisons 334 et 336 (1885), les pages 214 A 235 et les planches XXVII A XXXIII. Dans la livraison 338 (1886) se trouve un supplément de deux pages consacré aux Planorbes (pp. 407—408) et l’Index alphabetique (pp. 427—430). 3 Les erreurs de détermination sont nombreuses; de plus les descriptions sont trop souvent incomplétes et peu exactes, les synonymies fautives et les indications de localites erronées. + HALDEMAN (S. S.), Monograph of the Limniades or Freshwater Univalve Shells of North America, Philadelphia, 1841 4 1844, in 8, avec 35 pl. coloriées ;—HALDE- MAN (S. S.) et TRYON (W.), Monograph of the Freshwater Univalve Mollusca of the United States, Philadelphia, 1840—1871, 2 vol. in-8, avec planches. 5 BINNEY (W. G.), Land and Fresh Water Shells of North America, Part II, Pulmonata limnophila and thalassophila, Washington, Septembre 1865, IX +161, pp-, 261 figures sur bois dans le texte. [Les Planorbes occupent les pages 103—138 (fig. 174 4 229)], Ce Mémoire forme le fascicule 143 (Vol. VII) des Smithsonian Miscellaneous Collections. 6 WESTERLUND (C. A.), Malakologische Studien, Kritikeén und Notizen, X: Conspectus Specierum et Varietatum in Europa viventium geners Planorbis Guett., Malakozoolog. Blatter, XXII, 1875, pp. 93—117, taf. II—III et IV. 6 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, §. La division des Planorbis en sous-genres est extrémement délicate, étant donné surtout l’absence de documents anato- miques.! La classification proposée par W. H. DALL en 1905" est certainement la meilleure. C’est elle que j’ai adoptée, aprés y avoir introduit quelques modifications qui m’ ont paru indispensables. Cette classification se résume ains!: Sous-Genre PLANORBIS sensu stricto. Coquille grande ou assez grande, discoide, ombiliquée en dessus et en dessous; spire composée d’un petit nombre de tours ordinaire- ment arrondis en dessus et en dessous. Type: Planorbis corneus Linné. Sous-Genre PLANORBINA Haldeman.’ Coquille rappelant celle des Planorbis sensu stricto, mais plus aplatie ; spire formée de tours plus nombreux et plus serrés, com- primés a la partie inférieure, ouverture trés oblique. Type: Planorbis guadalupensis Sowerby. Sous-genre PIEROSOMA Dall, 1905. Coquille de grande taille, relativement haute, plus profonde- ment ombiliquée en dessus qu’en dessous; spire formée de tours plus nombreux garnis de stries longitudinales fortes, les premiers carénés et aplatis en dessous ; ouverture grande, réfléchie, a bords plus ou moins épaissis. Type: Planorbis trivolvis Say. Sous-Genre HELISOMA Swainson, 1840. Coquille de taille moyenne, relativement haute; spire com- posée d’un petit nombre de tours a croissance trés rapide, trés car- énés en dessus et en dessous; ouverture campanulée. Type: Planorbis bicarinatus Say. | Aucune étude d’ensemble n’a encore été publiée sur les espéces du genre Planorbis. les divers Planorbes présentent cependant des differences anatomiques considérables. Dans un travail déja ancien (Der Penis der einheimischen Planorben, Zettschrift fiiy die gesammten Naturwissenschaften, XXX, 1867, pp. 363—367) FICINUS a montré que, d’aprés les organes males, les Planorbes d’Europe penvent se grouper en deux séries: la premiére comprenant les Planorbis vortex, Planorbis leucostoma, Planorbis spirorbis, Planorbis albus et Planorbis contortus est carac- térisée par un organe male pourvu d’un trés élégant aiguillon calcaire ; la seconde (Planorbis corneus, Planorbis nitidus, Planorbis fontanus) est dépourvue de cet appareil. De plus, les Planorbis nitidus [=Segmentina nitida] et Planorbis fontanus ont un corps caverneux muni d’appendices coecaux qui manqueraient chez les autres espéces. Pour cette raison FICINUS propose de réunir ces deux derniers Planorbes dans le nouveau genre Appendiculata qu'il me parait difficile d’adopter. Malgré tout l’intérét présenté par ce mémoire, passé inapergu et complétement oublié aujourd’ hui—Jes recherches de Ficinus portent sur un trop petit nombre d’ SAE eos pour servir de bases 4 une classification des Planorbes. 2 Daty (W. H.), Land and fresh water Mollusks of Alaska and adjoining coun- try, Harriman Alaska Expedition, XIII, New York, 1905, pp. = * La synonymie et la distribution géographique des sous-genres sont données, dans la suite de ce Mémoire, 4 la place occupée par chacun d’eux. 1921. ] L. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. 7 Sous-Genre TAPHIUS H. et A. Adams, 1855. Coquille comme celle des Helisoma, mais trés ombiliquée en dessous ; dernier tour trés dilaté vers ’ouverture, descendant a son extrémité; ouverture fortement oblique, Type: Planorbis andecolus d’Orbigny. Sous-Genre PLANORBELLA Haldeman, 1842. Coquille de taille moyenne, assez haute: spire formee de nombreux tours a croissance lente, trés serrés les uns contre les autres, le dernier comprimé derriére une ouverture campanulée. Type: Planorbis campanulatus Say. Sous-Genre TROPIDISCUS Stein, 1850. Coquille de taille médiocre, trés déprimée; spire composée d’un petit nombre de tours a croissance assez rapide, les premiers non carénés, le dernier grand, fortement caréné a la périphérie ; ouverture obliquement ovalaire. Type: Planorbis planorbis Linné. Sous-genre DJ PLODISCUS Westerlund, 1897. Coquille de petite taille, tout a fait déprimée ; spire formée de nombreux tours a croissance lente et réguliére, le dernier médiocre (souvent a peine plus grand que l’avant dernier) fortement caréné a la périphérie ; ouverture obliquement ovalaire. Type: Planorbis vortex Linné. Sous-Genre PARASPIRA Dall, 1905. Coquille de petite taille, trés déprimée; spire formée de nombreux tours a croissance lente et réguliére le dernier médiocre, non caréné, mais bien arrondi; ouverture arrondie, souvent bordée intérieurement. Type: Planorbis rotundatus Poiret. Sous-Genre TROPICORBIS Brown et Pilsbry, 1914. Coquille de taille médiocre déprimée mais non trés aplatie ; spire formée de nombreux tours a croissance lente et réguliére, le dernier médiocre, mais sensiblement plus grand que l’avant dernier, bien arrondi; ouverture subarrondie, sans bourrelet interne. Type: Planorbis maya Morelet. Sous-Genre BATHYOMPHALUS Agassiz, 1837. Coquille petite, relativement haute; spire formée de nombreux tours a enroulement trés lent et trés régulier en dessus, plus rapide 8 Records of the Indian Museum. [Vor. XXI, en dessous; dernier tour petit, arrondi; ouverture trés étroitement semi-lunaire. Type: Planorbis contorlus Linné. Sous-Genre GYRAULUS Agassiz, 1837. Coquille petite, déprimée ; spire composée d’un petit nombre de tours A croissance rapide ou trés rapide: dernier tour toujours grand, dilaté 4 son extrémité, muni d’une caréne périphérique plus ou moins accentuée; test trés souvent garni d’une sculpture réticulée ou hispide. Type: Planorbis albus Miller. Sous-Genre TORQUIS Dall, 1905. Coquille petite, bien déprimée, surtout en dessus; spire com- posée d’un petit nombre de tours a croissance rapide, le dernier grand, caréné; sculpture seulement formée de stries longitudinales. Type: Planorbis parvus Say. Sous-Genre ARMIGER Hartmann, 1840. Coquille trés petite, sublenticulaire ; spire composée seulement de 21—3} tours a croissance trés rapide, le dernier grand, forte- ment caréné, garni de cétes lamelleuses et espacées faisant saillie A la périphérie; ouverture subcordiforme, entourée d’un péris- tome subcontinu. Type: Planorbis crista Linné. Sous-Genre HIPPEUTIS Agassiz, 1837. Coquille petite, lenticulaire, trés aplatie, étroitement ombi- liquée en dessous ; spire formée de tours peu nombreux, le dernier trés embrassant et fortement caréné; ouverture cordiforme trés allongée; test trés brillant. Type: Planorbis fontanus Lightfoot. Sous-Genre DREPANOTREMA Crosse et Fischer, 1880. Coquille petite ; spire composée de tours nombreux, le dernier embrassant en dessus, arrondi 4 la périphérie. Type: Planorbis yzabalensis Crosse et Fischer. Sous-Genre MENETUS H. et A. Adams, 1855. Coquille petite, sublenticulaire déprimée; spire composée d’un petit nombre de tours a croissance rapide; dernier tour grand, non embrassant, bien caréné; ouverture subcordiforme transverse ; test avec une sculpture spirale plus ou moins accentuée, rarement absente. Type: Planorbis opercularis Gould. 1g21.] 1850. 1855. 1864. 1885. 1885. 1886. 1897. 1902. 1905. L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 9 Sous-Genre PLANORBIS sensu stricto. Spirodiscus STEIN, Die lebenden Schnecken und Muscheln d. Umge- gend Berlins, Berlin, p. 73 [= Planorbis sensu stricto + Paras- pira). Coretus MOQUIN-TANDON, Hist. Mollusques tery. et fluv. France, Paris, II, p. 424 et p. 445 [type: Planorbis corneus Linné]. Spirodiscus MOrcH, Vidensk. Meddels. Kj pbn., p. 309. Coretus WESTERLUND, Fauna d. paldarct. vegion Binnenconchylien, V, p. 65, No. 1 [type: Planorbis corneus Linné}. Meneius WESTERLUND, loc. supra cit., V, p. 68, No. 2 (type: Planorbis Boissyi, PoTIEZ et MICHAUD) [non Menetus H. et A. ADAMS, 1855]. Coretus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, 72: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, Ed. 2, Band XVII, Niirnberg, p. 32, No. 1 [type: Planorbis corneus Linné]. Spivodiscus WESTERLUND, Acta Societ. pro Fauna et Flora Fen- nicae, XIII, No. 7, p. 112 (type: Planorbis corneus Linné). Spirodiscus WESTERLUND, Acta Acad. Sc. Slavon. Merid. Zagra- biae, CLI, p. 120 [type: Planorbis corneus Linneé). Planorbis sensu stricto Day, Land and Freshwater Mollusks of Alaska, Harriman Alaska Expedition, XIII, New York, p. 81 et p- 84 [type: Planorbis corneus Linné]. Coquille grande, discoide, ombiliquée en dessus et en dessous ; spire composée d’un petit nombre de tours ordinairement arrondis en dessus et en dessous; ouverture subovalaire. Type: Planorbis corneus Linné. Les espéces appartenant au sous-genre aie sensu stricto vivent dans tout le systéme paléarctique et en Asie, en Afrique et a Madagascar. 1758. 1774- 1774. FHF 1778. 1801. 1805.- 1835. 1851. 1855. 1856. 1875. Sele Planorbis (Planorbis) corneus Linné. Helix covnea LANNE, Systema Naturae, Ed. X, p. 770 [non DRAPAR- NAUD]. Planorbis purpurea MULLER, Vermium terr. et fluv. Histor., Il, p. 154. Planorbis similis MULLER, loc. supra cit., II, p. 154. ae nana PENNANT, British Zoolog., I, p. 133 (juv.), pl. 1xxxiii, g. 125. Helix cornu arietis DA Costs British Conchology, p. 60, pl. xli, fig. 13 (non LINNE]. Planorbis corneus POIRET, Coquilles Aisne environs Paris, Pro- dyome, p. 57: Planorbis corneus DRAPARNAUD, Histoire Mollusques terry. fluv. Francé, p. 43, pl. i, fig. 42 a 44. Planorbis covneus ROSSMASSLER, Iconogvaphie d. Land-und Siiss- wassery-Conchylien, II, p. 14, pl. vii, fig. 113. Planorbis corneus Dupuy, Histoive Mollusques tery. fluv. France, p- 431, pl. xxi, fig. 6. Planorbis corneus MOQUIN-TANDON, Histoive Mollusques tery. fluv. France Il, p. 445, pl. xxxi, fig. 32 a 38, et pl. xxxii, fig. 1 a 6. Planorbis corneus DUNKER, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, XVII, p. 35, No. 2, taf. vii, fig. 4a 9 et 16 a 18. Planorbis corneus, WESTERLUND. Malakozool Blatter, XXII, p. 99 No. tf. . 10 Records of the Indian Museum. [VoL. XXT, 1878. Planorbis corneus SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, in: REEVE, Conchologia Iconica, XX, pl. i, fig. 1. 1878. Planorbis corneus NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum, Calcutta, I, p. 241, No. ft. 1822. Planorbis covneus LOCARD, Prodrome, Catalogue Mollusques terr. fluv. France, p. 192. 1885. Planorbis corneus WESTERLUND, Fauna d. paldarct. region Binnen- conchyl. V, p. 65, No. 1. 1893. Planorbis corneus IOCARD, Coquilles fluviatiles, France, p. 53, fig. 37- 1913. Planorbis {Coretus] corneus GERMAIN, Mollusques France et regions voisines, Paris, p. 251, fig. 317—318. = LOCALITES. Allemagne : Heidelberg [Coll. G. NEvi1LL]. Angleterre: sans localité précise [Coll. G. NEviL1]. Autriche: sans localité précise [Coll. Dr. F. SrorrczKa]. France; sans localite précise [Coll. G. NEv1L1]. Répandu plus ou moins abondamment dans les eaux douces de toute 1’7Europe! et d’une partie de l’Asie Antérieure, le Planorbis corneus Linné est une des espéces les plus polymorphes du genre. Ce polymorphisme porte, non seulement sur la taille et la colora- tion de la coquille, mais encore sur le mode d’enroulement des tours et, principalement, sur le rapport: épaisseur [= hauteur] de la coquille diamétre maximum de la coquille qui est susceptible de varier dans des limites relativement consi- dérables. Cette grande variabilité a conduit quelques auteurs, et notam- ment J. R. BourcuicNnaT, 4 créer aux dépens du Planorbis cor- neus Linné un grand nombre d’espéces, de valeur trés discutable ,? dont les suivantes ont éte décrites jusqu’a ce jour: Planorbis corneus Linnk.? Planorbis grandis DUNKER [in: MARTINI et CHEMNITz, Syste- mat. Conchylien-Cabinet, 1856, p. 35, No. 1, taf. vii, fig. 4—6]. Planorbis megistus BouRGuIGNA’ [Apergu faune malacologique Bas Danube, Annales de Malacologie, 1, 1870, p. 37, pl. ili, fig. 1—3]—-Valachie, Hongrie, cours inférieur du Danube. Planorbis Berlani BourcurcNat [Valachie, Bulgarie.] Planorbis Penchinati Bourcurcnat [Apercu faune malacolo- gique Bas Danube, Annales de Malacoiogie, I, 1870, p. 39, Pl. iii, fig. 4—6].—Hongrie, Valachie. | Sauf dans la péninsule ibérique ot le Planorbis corneus Linné est remplacé par le Planoybis Dufouri Graélls et ses varietes. 2 Ce sont quelquefois des variétés ou des formes locales, mais, le plus souvent, de simples formes individuelles ou méme des anomalies. 3 Le Dr. C. A. WESTERLUND [Fauna der paldarct region Binnenconchylien, V, 1885, p. 66] a décrit une variété pinguis figurée par le DR. W. KoBELt [in: Ross MASSLER, Iconographie dey Land-und Siisswasser-Mollusken, n. f., fig. 1927]. 1921.] I,. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. Ii Planorbis metatarsius SERVAIN [Histoire malacologique lac Balaton 1881, p. 79].—I,e Danube, la Drave, la Save. Planorbis elophilus Bourcuicnat [Aménités malacologiques, II, 1859, p. 128, pl. xvi, fig. 1—3; = Planorbis cornea microstoma Parreyss MSS., in: Bourcurenat, loc. supra cit., p. 128 (non: Planorbis helephilus D’ Orbigny ].—Presque toute |’ Europe centrale, notamment la Galicie, la Hongrie et la Baviére: ¢a et la, en France. Planorbis praeclarus LETOURNEUX [in: SERVAIN, Histotre malacologique lac Balaton, 1881, p. 80]—La Drave, la Save, le Danube; la Serbie. Planorbis Taciter LwTOURNEUX [Planorbis tacitianus LETOUR- NEUX in: SERVAIN, Histotre malacologique lac Balaton, 1881, p. 82 (sans description) |.—Europe centrale, France. Planorbis Conemoni LeTOURNEUX [in: SERVAIN, Azstotre malacologique lac Balaton, 1881, p. 82 (sans description) |.-- Valachie, Gréce. Planorbis stenostoma BOURGUIGNAT [im: SERVAIN, Histoire malacologique lac Balaton, 1881, p. 82; =Planorbis similis Kim., non BrELz].—Les bords du Danube. Planorbis etruscus ZEIGLER [in: Mousson, Coqgutlles Schlaefli Orient, 1859, p. 36; et: BOURGUIGNAT, Aménités malacologiques, II, 1859, p. 127, pl. xviii; fig. 1 a 5.].—lLa Transcaucasie, 1’ Ana- tolie, la Turquie Europe, les provinces danubiennes, la Lombardie. Tl existe une variété danubialis BOURGUIGNAY [Apercu faune malacologique bas Danube, Annales de Malacologte, 1, 1870, p. 39] vivant dans le bas Danube et ses affluents. Planorbis adelosius BOURGUIGNAT [Aménités malacologiques, II, 1859, p. 131, pl. xvi, fig. 13—15].—La Toscane, notamment aux environs de Pise. Planorbis Mabillei BouRGUIGNAT [Mollusques nouveaux, liti- gieux ou peu connus. fasc. Ir, Janvier 1870, p. 25, pl. iv, fig. r—3, subn. Planorbis Mabilli|.—France. Planorbis Nordenskioldt BouRGUIGNAT [Aménités malacologi- ques, II, 1859, p. 129; = Planorbis corneus NORDENSKIOLD et Nyianper, Finlands Mollusker, 1856, p. 60, pl. iv, fig. 48; = Planorbis corneus vatiété ammonoceras WESTERLUND, Exposé cri- tique Mollusques terr. fluviat. Suéde, Norvége, 1871, p. 124; et: Malakozoolog. Bidtter, XXII, 1875, p. 99, taf. iii, fig. 1—3].— Europe septentrionale. Planorbis banaticus L,aNcG [tn: MARTINI et CHEMNITZ, Syste- mat. Conchylien-Cabinet, 1856, p. 38, taf. vit, fig. 13—15;= Planorbis ruber PARREYSS 11: MARTINI et CHEMNITZ, loc. supra cit.; = Planorbis transyluanicus STEN1Z, tbid.; = Planorbis similis BIELZ, non Kim.].—lLa Russie, la Transylvanie, le Banat, la Hongrie, le Tyrol. S. CrEessrn a décrit, sous le nom de Planorbis banaticus variété gredlert [Excurs. s. Céster.-Ungarns und _dcr Schweiz., 1889, une forme du Tyrol, prés de Riva,qui est le Planor- bis corneus variété etruscus GREDLER (non: Planorbis etruscus BOURGUIGNAT). 12 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, Planorbis anthracius BouRGuIGNAT [Aménités malacologiques, II, 1859, p. 130, pl. xvii, fig. I—3;—= Planorbis nigra PARREYSS mss., 772: BOURGUIGNAT, loc. supra cit.|.—les provinces danu- bieunes, notamment aux environs de Bucarest. * * I serait facile d’augmenter le nombre de ces prétendues espéces qui, toutes, doivent étre rattachées au Planorbis corneus Linné, un certain nombre comme simples synonymes, d’autres comme variétés locales. Enexaminant une longue série d’individus de ce Planorbe, ou est frappé du fait suivant. Chez quelques formes la coquille, relativement haute par rapport 4 son diamétre maximum, posséde une spire 4 enroulement assez rapide avec un dernier tour propor- tionnellement trés grand; d’autres formes, au contraire, montrent une coquille peu haute par rapport au diamétre maximum et un enroulement plus lent, plus régulier, avec un dernier tour propor- tionnellement moins grand. Ces deux catégories correspondent aux deux modes principaux que présentent les coquilles du Planorbts corneus Linné et, de ce point de vue, les formes énumérées précé- demment se classent de la manieré suivante. A.] Coquille haute; spire d enroulement rapide, dernier tour ovand : ‘ ey = Planorbis corneus Linné. Planorbis megistus Bourguignat. Planorbis grandis Dunker. Planorbis Berlant Bourguignat. Planorbis Penchinati Bourguignat. Planorbis Conemoni Letourneux. Planorbis Tacitet Letourneux. Planorbis metatarsius Servain. Planorbis sienostoma Bourguignat. Planorbis etruscus Zeigler. Planorbis adelosius Bourguignat. Planorbis elophilus Bourguignat. B]. Coguille peu haute; spire a enroulement lent ; dernier tour méatocre. ; Planorbis praeclarus Letourneux. Planorbis Mabille: Bourguignat. Planorbis Nordenskioldt Bourguignat. Planorbis banaticus Lang. Planorbis anthracius Bourguignat. Dans beaucoup d’échantillons de ces Planorbes on observe que le dernier tour est plus ou moins descendant aux environs de Vouverture. Ce caractére, parfois trés accentué, est évidemment une anomialie individuelle, un commencement de subscalarité, et n’a, par conséquent, ancune valeur spécifique. Il a cependant eté retenu par J. R. Bourcurenat: son Planorbis elophilus' n’est 1 Les autres caractéres donnés par J. R. BourcuicNAT: taille plus grande [que chez le Planorbis coyneus Linné] et tours plus arrondis, non comprimeés a la 192!.] I,. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. TH qu’une monstruosité pouvant se retrouver chez tous les Planorbes du groupe ' Beaucoup plus rarement on peut constater une malfor- mation exactement inverse: le dernier tour, d’abord normal, se décole prés de l’ouverture et se reléve vers le haut auclieu de s’in- fléchir vers le bas. La taille varie dans des proportions considérables: elle atteint son maximum chez la forme nommée Planorbis megistus? par J.R. BOURGUIGNAT (jusqu a 46 millimétres de diamétre maximum et 18 millimétres de hauteur) et son minimum chez-quelques formes du Planorbis banaticus Lang qui, bien qu’adultes, ne dépassent par 16 4 18 millimétres de diamétre maximum.’ Le test subit également d’intéressantes modifications. Il est quelquefois trés mince, comme dans la forme que j’ai nommée Planorbis Tacitei variété lutetianensis Germain ot il est presque pellucide, d’un corné roux vineux et a peu prés transparent.’ I est, d’autres fois, trés épais. C’est le cas d’une coquille de grande taille, appartenant au Musée de Turin et qui m’a été communiquée, en 1905, par mon collégue et ami CARLO POLLONERA. Je lui ai donné le nom de Planorbis corneus variété ponderosa Germain, nom resté manuscrit. C’est une coquille au test trés épais, pesant, recueillie, en Roumanie, sur les bords du fleuve Bistritza. La coloration varie beaucoup. Le test du Planorbis corneus Linné est ordinairement d’un brun rougeadtre plus ou moins lavé de vert sombre ou de vert olive; il devient presque rouge chez quelques mutations ex colorve du Planorbts hanaticus Lang (notam- ment chez la forme nommée Planorbis ruber par PARREYSS) ; il est noir chez la variété nigva Germain® du Planorbis M abille: Bourguig- nat’?et d’un magnifique noir brillant chez le Planorbts anthracius Bourguignat. base, ne résistent pas A l’examen. II y a des Planorbis corneus Linné dont les tours sont parfaitement arrondis et d’autres qui sont aussi gratids que les plus grands échantillons de Planorbis elophilus Bourguignat. 1 C’est ainsi que des Planorbis corneus Linné recueillis 4 Rambouillet (Seine-et- Oise) ont une coquille peu haute et une spire 4 enroulement lent (ce qui en fait des Planorbis Mabillei Bourguignat) tandis qu’ ils montrent un dernier tour aussi infléchi que chez les exemplaires les plus typiques du Planorbis elophilus Bourguig- nat. Voici done des Planorbes qui sont, 4 la fois, des Mabillei et des elophilus. 2 Cette forme n’est qu’une variété major du Planorbis corneus Linné typique. 3 Tl existe en France une forme naine du Planorbis corneus Linné. Elle est encore peu connue; je l’aie antrefois recueillie assez abondamment aux environs d’Angers (Maine-et-Loire). Bien que parfaitement adulte, elle atteint seulement 1o—12 millimétres de diamétre maximum. Elle mériterait d’étre -distinguée sous le nom de variéte tytthus Germain. En dehors de cette forme, j’ai signalé [GERMAIN (LouIs), Etude Moilusques terrestres fluviat. environs d’ Angers et département de Maine-et-Lotre, 1903, p. 187] une variété 8. minor qui ne mesure que 16 4 20 millimetres de diamétre maximum tandis que le Planorbis corneus Linné atteint de 20 4 35 millimétres de diamétre maximnm. 4 GERMAIN (Louts), Joc. supra cit., 1903, p. 188, pl. ii, fig. 27 (Planorbis tacitianus var. y lutetianus). 5 La variété lutetianensis Germain vit dans les Seine, au quai de Javel, dans Paris méme. 6 GERMAIN (LoultIs), loc. supra cit., 1903, p, 190, note 1. 1 La variété nigva a été trouvée dans les fessés voisins de l’Indre, a Chateau- roux (Indre). 14 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, Ces quelques détails montrent l’étendue du polymorphisme chez le Planorbis corneus Linné. J’aurai, dans un travail ultérieur, a revenir sur cette question et a préciser certains points que je n’ai pu qu’ effleurer ici. Smile Planorbis (Planorbis) metidjensis Forbes. 1838. Planorbis metidjensis FORBES, Moll. Alger., Annals and Magazine Natural History, London, p. 254, pl. xii, fig. 5 (la planche n’a été publiée qu’en 1839). 1859. Planorbis metidjensis BOURGUIGNAT, Aménités malacologiques, I1, p- 132, et Revue et Magasin de Zoologie, No. 12. 1864. Planorbis metidjensis BOURGUIGNAT, Malacologie Algérie, II, p. 146, pl. ix, fig. r—3. 1885. Planorbis metidjensis WESTERLUND, Fauna dey paldarct. region Binnenconchylien, V, p. 68, No. 4. 1886. Planorbis Metidjensis CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MartTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, XVII, p. 172, No. 159, taf. xxv, fig. 7. 1890. Planorbis metidjensis WESTERLUND, Joc. supra cit., suppl. I, p. 82. No. 4. 1899. Planorbis metidjensis LOCARD, Conchyliologie portugaise, Avchives Muséum Hist. natur. Lyon, VII, p, 175. LOCALITE. Algérie: Mustapha, aux environs d’Alger; cinq exemplaires, No. P. 100 B. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce Planorbe, découvert en Algérie ou il n’est pas rare, vit également au Maroc (P. PALLARY'], en Espagne et au Portugal [A. NoBRE, A. LOCARD]. Les plus grands individus mesurent 18 millimétres de diamétre maximum ; c’est dire qu’ils sont a4 peu prés de taille normale, le type atteignant ordinairement 17 millimetres de diameétre maximum et 5 millimétres de hauteur. Le test montre des stries longitudinales fines, serrées, et obli- ques, coupées de stries spirales bien plus fortes, peu sensibles en dessus, mais accentuées en dessous méme sur les premiers tours. Variété Dufouri Graélls. 1845. Planorbis corneus, variété, MORELET, Description Mollusques ter. fluviat. Portugal, Paris, p. 78 [non LINNE]. 1846. Planorbis Dufouri GRAELUS, Catal. de los Moluscos Espajia, p. 11, pl. i, fig. rr a 15. 1846. Planorbis legatorum ROSSMASSLER, Zeitschrift fiiy Malakozool., p. 173, 1853. Planorbis metidjensis MORELET, Journal de Conchyliologie, IV, p. 294 [non FORBES). = 1859. Planorbis Dufouri ROSSMASSLER, I conogr. dey Land-und Sitisswasser- Mollusken, XVIII, p. 135, taf. Ixxxviii, fig. 967. 1 PaLLARY (P.), Quatriéme Contribution faune Malacologique N.O. Afrique, Journal de Conchyliologie, WII, 1904, p. 54. 1g2t.] I,. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. I On 1859. Planorbis Dufouri BOURGUINAT, Aménités malacologiques, II, p 133, pl. xvii, fig. 7 a 9 (subn. Planorbis Dufouri var. minor). 1864. Planorbis Dufouri BOURGUIGNAT, Malacologie Algérie, II, p, 147, pl. ix, fig. 4 a9. 1875. Planorbis Dufowvi WESTERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, p. to2, No. 2. 1885. Planorbis metidjensis variété Dufowri WESTERLUND, Fauna der paldarct. vegion Binnenconchylien, V, p. 68. 1886. Planorbis Dufourii CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, p. 63, No. 35, taf. xii, fig. 20 a 22. 1887. Planorbis Dufouri Castro, Jornal sc. mathemat. phys. natur. Lis- boa, XLIV, p. 8 (des tirés a part). 1890. Planorbis metidjensis variété Dufouri WESTERLUND, loc. supra cit., suppl. I, p. 82. 1899. Planorbis Dufouvri TocaRD, Conchyliologie portugaise, Archives Muséum Hist. natury. Lyon, VII, p. 174. LOCALITES. Algérie: Douara; 3 exemplaires. Portugal: Monchique, un exemplaire, No. P. 100 B. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Commun ou assez commun suivant les localites en Espagne [M. P. Grafiis,! Dr. G. SERVAIN *] et au Portugal [J. DA SILVA E Castro,’ A. LOCARD, * A. Morexet,’ A. Nore,’ Dr. PAvLino,’ Dr. Rosa,” etc. . .], cette variété vit également en Algérie [J. R. BOURGUIGNAT 8] et au Maroc (P. PALLARY °]. Le Planorbis (Planorbis) Dufouri Graélls n’est bien certaine- ment qu’une variété du Planorbis (Planorbis) melidjensis Forbes se distinguant : par son enroulement plus régulier avec un dernier tour parfaitement arrondi et non comprimé de bas en haut; parson ouverture moins oblique et mieux arrondie; par son test plus fragile, plus transparent, plus finement strié. On voit que ces caractéres sont de peu d’importance, d’autant que de nombreuses formes de passage existent entre le type et la variété. L’exemplaire du Portugal est trés typique. Il mesure 12} millimétres de diamétre maximum, 10} millimétres de diamétre minimum et 6 millimétres de hauteur maximum (l’ouverture a 6 1 GRAELLS (M. P.), loc. supra cit., 1846, p. I 2 SERVAIN (DR. G.), Etude Mollusques yoaieenltis Espagne et Portugal, Saint Germain, aout 1880, p. 140. 3 CasTRO (J. DA SILVA E.), Contributions 4 la faune malacologique du Portugal, III, Planorbes du groupe du Dufouri, Jornal sc. mathemat. phys. natur. Lisboa, XLIV, 1887, p. 8—g (des tirés 4 part). 4+ Locarp A, Loc. supra cit., 1899, p. 174. 5 MORELET (A. 5 Description des Mollusques tery. et fluviat. du Portugal, Paris, 1849, p 78 (sous le nom de Planorbis corneus varieteé). 6 NoBRE (A), Catalogue des Mollusques des environs de Coimbre, Portugal Annales société royale malacologique Belgique, XX, Bruxelles, 1885, p. 14. 1 In: NOBRE (A), Loc. supra cit., XX, 1885, p, 14. 9% BOURGUIGNAT (J. R.), Malacologie de l Algérie, 11, Paris, 1364, p. 147. 8 PALLARY (P.), Loc. supra cit., TAT, 1904, Pp. 54. 16 Records of the Indian Museum. [Vo,. XXI, millimétres de hauteur et 54 milimétres de diamétre maximum), Le test cst trés mince, léger, fragile, d’un beau corné clair un peu ambré, absolument transparent; en dessus, les stries longitudin- ales sont fort tenues, serrées et obliques, coupées de stries spirales plus fortes et assez espacées ; en dessous, la sculpture est la méme mais plus délicate. Les individus algériens appartenant au Musée de Calcutta! doivent étre rapportés au Planarbis ( Planorbis) algericensis Bourguig- nat? qui n’est qu’une foyme du Planorbis (Planorbis) Dufouri Graélls. Les caractéres distinctifs sont, en effet, des plus faibles : Valgericensis a une ouverture parfaitement arrondie ; sa’spire se com- pose de 4 tours au lieu de 44 comme chez le Dufouri; son test est presque lisse, trés finement strié; enfin sa taille est plus petite: 8 millimétres de diamétre maximum et 4 millimétres de hauteur tandis que le Dufourt atteint 16 millimétres de diamétre maximum et 8 millimétres de hauteur. Cependant J.S. Casrro® a signalé une forme major du Planorbis (Planorbis) algericensis Bourguignat mesurant 12 millimétres de diamétre maximum et, par suite, inter- médiaire. Quant au Planorbis (Planorbis) aclopus Bourguignat * ce n’est encore qu’une variété du Planorbis (Planorbis) metidjensis Forbes se rapprochant de la variété Dufouri Graélls; mais il est, en général, de taille plus petite avec un dernier tour aplati inférieure- ment et dilaté vers l’ouverture. J. S. Castro ® a signalé une forme major (atteignant 11 millimétres de diamétre maximum) et A. Locarp * une forme maxima (diamétre maximum: 17—18 milli- métres). De plus, A. Locarp’ a décrit une mutation orynata dont le test, de coloration plus foncée, est orné de stries spirales pronon- cées. 1 Tls sont d’assez petite taille, le plus grand ayant seulement to millimétres de diamétre maximum, &} millimétres de diamétre minimum et 5 millimétres de hauteur. L’ouverture est a peu prés circulaire (4 millimétres de hauteur et de diamétre) et curieusement bordée de brun rougeatre ; le test est assez solide, corné trés clair, un peu luisant, garni d’une sculpture d’une grande délicatesse. 2 Planorbis Dufourt var. B algerica BOURGUIGNAT, Aménités malacologiques, II, 1855, p. 139. pl. xvii. fig. 7—9: et Malacologie Algérie, II, 1864, p. 148, pl. ix, fig. 7—9; =Planorbis metidjensis variété dufourt forma algevica WESTERLUND, Fauna dey paldarct. region Binnenconchylien, V, 1885, p. 68; =Planorbis Algericus Castro, Jornal sc. mathemat. phys. natur. Lisboa, No. XLIV, 1887, p. 9 (des tirés a part); =Planorbis algericus LOCARD, Conchyliologie portugaise, Archives Muséum Hist. natur. Lyon, VII, 1899, p. 175. 8 CASTRO (J. DA SILVA E), loc. supra cit., 1887, p. 9. + Planorbis aclopus BOURGUIGNAT, Aménites malacologiques, II, 1859, p. 135, pl. xvii, fig. 4—6; et: Malacologie Algérie, II, 1864, p. 149, pl. ix, fig. 1o—12; =Planorbis metidjensis variété aclopus WESTERLUND, Fauna der paldarct. region Binnenconchylien V, 1885, p. 68; =Planorbis aclopus CLESSIN. Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, XVII, p. 172. No. 160, taf xxvi, fig. 5; =Planorbis aclopus Castro, Jornal sc. mathemat. phys. natuy. Lisboa, No. XLIV, 1887, p. 9 (des tirés 4 part) ; =Planorbis metidjensts var. aclopus WESTERLUND, loc. supra cit., Suppl. I, 1890, p. 83; =Planorbis aclopus LocarD, Conchyliologie portugaise, Archives Muséum Hist. natur. Lyon, VII, 1899, p. 175, 6 Castro (J. DA SILVA E), loc. supra cit., 1887, p. 9 [Planorbis aclopus var. major). 6 LocarD (A.), loc. supra cit., 1899, p. 176 [Planorbis aclopus var. maxima]. T LocarD (A.), loc. supra cit., 1899, p. 176 [Planorbis aclopus var. ornata}. 192I.] I. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 17 La variété aclopus Bourguignat est commune au Portugal ou elle a été signalée aux environs de Lisbonne, de Coimbre, de Porto ; a Ericeira, Sernache dos Athos, Pavoa de Varzin, Estoy, Roucao, Praia da Granja, etc..[J. pA S. — CasTRo, A. LOcARD, PAULINO D’OLIVEIRA]. Elle est assez variable et on doit lui rapporter les Planorbis Castvot Bourguignat,! Planorbis lepidophorus Castro,” Planorbis Renei Castro,*® Planorbis lusitanicus Castro,* Planorbis Carvalho Castro ® et Planorbis Rosai Castro,’ Ces divers Planorbes différent de la variété aclopus Bourguignat par des détails si peu importants que toute distinction serait vaine. Quelques uns, comme les P/anorbis lepidophorus Castro et Planorbis Renei Castro ont une sculpture formée de minces costulations spirales qui, 4 un fort grossissement, se résolvent ‘‘en spirales écailleuses placées a la suite les unes des autres. Ces écailles sont élargies a la base, effilées vers le sommet et recourbées ; elles sont fort caduques’’’, Remarquons que ce systéme sculptural se retrouve, plus ou moins net, chez toutes les espéces du groupe du Planorbis (Planorbis) metidjensis Forbes. Selle Planorbis (Planorbis) Boissyi Potiez et Michaud. 1838. Planorbis Boissyi POTIEZ et MICHAUD, Galerie Mollusques Douat, I, p. 208, pl. xxi, fig. 4-6. 1839. Planorbis Alexandrinus ROTH, Dissert. inaug, p. 2, tab. ‘ti, fig. 8 {non KHRENBERG]. 1817. Planorbis Boissyi SAVIGNY, Description Egypte., pl. ii, fig. 26. 1868. Planorbis Boissyi MORELET, Mollusques terrestres fluviatiles Voyage Welwitsch, p. 39. 1872. Planorbis Boissyi JICKELI, Reisebericht, p. 11. 1874. Planorbis Boissyi JICKELI, Fauna d. Land-und Stisswassery-Mollus- ken, Nord-Ost-Afrik., Dresden, p. 213, taf. vii, fig. 20. 1880. Planorbis Boissyi KOBELY, Iconographie d. Land-und Sitissw.- Mollusk., V, p. 7, fig. 1934. 1884. Planorbis Boissyi INNES, Bulletins Société malacologique France, I, . 329. 1884. Planorbis Niloticus BOURGUIGNAT in: INNES, loc. supra cit., 1, p. 330. 1884. Planorbis subsalinarvum INNES, loc. supra cit., I, p. 331. 1885. Planorbis (Menetus) boissyi WESTERLUND, Fauna d. paldarct. region Binnenconchylien, V, p. 68, No. 6. 1886. Planorbis Boissyi CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, XVII, p. 130, No. 103, taf. xxii, fig. 2. 1 BOURGUIGNAT (J. R.), 7~: CAstRo (J.), loc. supra cit., 1887, p. 10;.—LOCARD (A.), loc. supra cit., 1899, p. 176. : 2 CasTRO (J.), loc. supra cit., 1887, p. 10; —LocarD (A.). Joc. supra cit., 1899, p. 176. , 3 CastTRO (J.), Joc. supra cit., 1887, p. 11; —LOCARD (A.), /oc. supra cit., 1899, p- 176. : + Castro (J.), loc. supra cit., 1887, p. 12; —LocaRp (A.), loc. supra cit., 1899, eke 5 CasTRO (J.), loc. supra cit., 1887, p. 12; —LocarD (A.), loc. supra cit., 1899, p- 177. ’ 6 CasTRO (J.), Joc. supra cit., 1887, p. 12; —LOCARD (A.), loc. supra cit., 1899, Pp- 177. 1 CASTRO (J.), loc. supra cit., 1887, p. 10. 18 2 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, 1890. Planoybis niloticus WESTERLUND, loc. supra cit., Suppl. I, 84, No. 7a 1890. Planorbis subsalinarum WESTERLUND, loc. supra cit., Suppl. I. p. 84, No. 7c. 1898. Planorbis Boissyi POLLONERA, Bolleitino Musei anat. compar., Torino, XIII (4 Mars), p. 11. 1904. Planorbis Boissyi GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, 2 De SG INGE ae 1909. Planorbis (Menetus) Boissyi PALLARY, Mémoires Institut Egyptien, Le Caire, VI, fase. I, p. 35, pl. iv, fig. 3-4. LOcALitTE: Egypte: Alexandrie; un exemplaire. DISTRIBUTION GEOGRAPHIOQUE. Toute la Basse Egypte, parfois trés commun. Ce Planorbe vit aussi dans l’Erythrée italienne [Général Dk Boccarp]. Les Planorbis niloticus Bourguignat et Planorbis subsalinarum Innés' ne sont que des variations insignifiantes du Planorbis Botssyt Potiez et Michaud. Cette derniére espéce atteint une taille assez grande. L’exemplaire appartenant au Musée de Cal- cutta mesure 134 millimétres de diamétre maximum, 114 milli- metres de diamétre minimum et 4 millimétres de hauteur. Le test est trés encrotté, d’un brun verdatre, garni de stries longitudinales assez fortes et bien obliques, Planorbis (Planorbis) Ruppelli Dunker. 1848. Planorbis Rippelli DUNKER, Proceedings Zoological Society of London, p. 42. 1856. Planorbis Riippelli DUNKER, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, p. 41, No. 7, taf. v, fig. Io a 12. 1866. Planorbis Rippelli MARTENS, Malakozoolog. Blatter, p. 4. 1869. Planorbis Rippelli MARTENS, Malakozoolog. Blatter, p. 211. 1870. Planorbis Rippelli BLANFORD, Geology and Zoology Abyssinia, p. 473, No. 8. 1872. Planorbis Rippelli MORELET, Annali Museo Civico di Storia Natur. di Genova, III, p. 207. 1874. Planorbis Riuppelli JICKELI, Fauna d. Land-und Siisswasser- Mollusken Nord-Ost-Afrik., Dresden, p. 211, taf. vii, fig. 17— 18. 1878. Planorbis Ritppelli NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum, Calcutta, I. p. 942, No. 12. 1881. Planorbis Riippelli JICKELI, Jahrbiich d. Deutsch. Malakozoolog. Gesellschaft, p. 331. 1883. Planorbis Rippelli BOURGUIGNAT, Histoire Malacolog. Abyssinie, p. Ioo et p. 127, et Annales sciences natuy., Zoologie, 6° série, XV, méme pagination. 1898. Planorbis Rippelli POLLONERA, Bolleitino.. Museo anat. compar. di Torino, XIII, No. 313 (4 Mars), p. 11. 1904. Planorbis Riippelli GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Parts, X, p. 348, No, 2. 1 C.F. AncEy (Notes critiques et synonymiques, Journal de Conchyliologie, LIT, 1905, p. 321) avait déja émis ‘‘l’avis que le P/. subsalinarum Innés est la méme espéce que le P/. Boissyi Pot. et Mich.” 1921] L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 19 1904. Planorbis Riippelli DE ROCHEBRUNE et GERMAIN, Mémoires Soci- été Zoologique France, p. 9. 1906. Planorbis Riuppelli NEUVILLE ET ANTHONY, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XII, No. 6, p. 411. 1a08. Planorbis Riuppell1 NEUVILLE et ANTHONY, Annales sciences naturelles, Zoologie, VIII, p. 249, fig. 1 (pars). LOCALITES. Nubie : Dongolo [Collect. W. T. BLANFORD]. Abyssinie: Riviéres Haddas, Undul et Guna (Goona) [Coll. W. T. BLANFORD]. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce Planorbe est connu de l’Erythrée italienne [Général DE Boccarp] et de toute |’ Abyssinie ot il a été recueilli par de nom- breux voyageurs [W. T. BLANForRD, A. IssEL et BECCARI, Dr. C. JIckELI, G. NEvILL, MAUR. DE ROTHSCHILD,' SCHULLER, etc.]. Plus au sud, il vit également dans 1’?Ouebi [Du Boure DE Bozas]. Il convient enfin de souligner la localité de Dongolo, en Haute- Egypte, d’oti proviennent certains exemplaires du Musée de Calcutta [Coll. W. T. BLANFORD] qui étend singuliérement vers le nord Varéa de cette espéce. Mais n’y a-t-il pas eu confusion de localité de la part de W. T. BLANFORD ? J. R. Bourguignat a séparé, sous le nom de Planorbis Herbini,” un Planorbe qui se distingue du Planorbis Riippells Dunker seule- ment par son enroulement un peu plus rapide, le dernier tour étant relativement plus grand. ‘‘L’Herbint différe encore du Riippelli,—ajoute J. R. BOURGUIGNAT—par son ouverture moins oblique, moins transversalement oblongue, mais presque ronde et aussi haute que large*’’. Pour qui a étudié les variations du dernier tour de spire et de ouverture chez les Planorbes africains de ce groupe, de tels caractéres apparaissent comme individuels et ne sauraient justifier la création d’espéces nouvelles: le Planor- bis Herbint Bourguignat doit étre considéré comme synonyme de Vespéce de W. DUNKER. Le test du Planorbis Riippelli Dunker est assez léger, mais a peine subtransparent et recouvert d’un épiderme de couleur vari- able: brun, marron, parfois presque noir, d’autres fois d’un corné clair légérement teinté de verdatre; il est toujours plus clair en dessous. Iya sculpture comporte, en dessus, des stries longitudi- 1 Cf.: NEUVILLE (H.) et ANTHONY (R) [Recherches sur les Mollusques d’ Abys- sinie, Annales sciences naturelles, Zoologie, VIII, 1908, p. 250] qui ont signalé cette espéce, dans l’Abyssinie méridionale, jusqu’a 2400 métres d’altitude. 2 BOURGUIGNAT (J. R.), Histoive malacologique de l’Abyssinie, Paris, 1883, p. IOI, et p. i127; et Annales sciences naturelles, Zoologie, 6® série, XV, p. 101 et p. 127. Cest la coquille représentée par le DR. C. JICKELI (sous le nom de Planorbis Riippelli Dunker), dans son grand ouvrage: Fauna der Land-und Siisswasser- Mollusken Nord-Ost Afrika’s, Nova Acta dey Kaiserl. Leop.—Carol. Deutschen Aka- dem. der Naturforscher, Dresden, 1874, XXXVII, No. 1, p. 201, taf vii, fig. 18 (seulement). 3 BOURGUIGNA? (J. R.), loc. supra cit., 1883, p. 101. 20 Records of the Indian Museum. (Vor. XXI, nales assez fortes, obliques, inégales et inégalement distantes avec, parfois, quelques cétes vers l’extrémité du dernier tour ; en dessous les stries longitudinales sont un peu plus délicates. Le test est souvent partiellement érodé et, plus souvent encore, plus ou moins fortement encrotte. Les dimensions varient dans d’ assez larges proportions. Voici 1s mensurations d’un certain nombre d’individus du Musée du falcutta. Principales Localités : | Dimensions: Guna Haddas ldu typede données par | données par Mensurations.| Dongolo. River. River. DUNKER. JICKELI. NEUVILLE | et ANTHONY | — a: 134 mill.|@: 12 mill,)@:12 mill. | 144 mill. 8 mill. rr mill. Diamétre ,b:12) — b:10 — | 13} — maximum. [c:1r — c:92 — | d:94 — | Diamétre a: 10} mill. | a: 10 mill. |@: 10} mill. | 12$ mill. ay 45 minimum. |b: 10 — b: 8h — | | ¢:10 — ce: 8) — ad: 8} — Hauteur. |a@: 4} mill. |@: 51 mill.|@: 43 mill. (6 mill. 2} mill 4 mill. b:44 — b:40 — | 5 = ET cat — WB Ce | Diamétre de |a: 51 mill. |a:6 mill. |a: 5 mill. | 6 mill. a ” Vouverture. |b: 5 — jb: 44 — [e¢:5 — c:4% — ia: Lo | Hauteur de a: 4 mill a: 5 mill hee 5 mill. | 5 mill, »» » Vouverture. |b: 44 — \b:4 — cl4 — |e: 4% — \a:4 — Igo. IgI2. Planorbis (Planorbis) Hermanni Boettger. Planorbis (Coretus) hermanni BOETTGER, Abhandlungen Sencken- berg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 452, No. 35, taf. xxviii, fig. 18a, 18b, 18c. Planorbis hermanni CONNOLLY, Annals South African Museum, XI, part III, p. 236, No. 408. LOCALITES. Afrique Australe: Omanbondé (Ovampoland) ; cing individus. 1g2I.] L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 2a DISTRIBUTION GEOGRAPHIOQUE. Ce Planorbe n’était connu que de Okaputa Pan, dans le Damaraland, ot il avait été recueilli, a 1’état subfossile, par le Dr. P, HERMANN. Cette trés intéressante espéce est encore peu connue. Des cing individus appartenant au Musée de Calcutta, l’un est presque subfossile (exemplaire No. 1, du tableau ci-dessous), les autres ont été recueillis vivants. Leur test est d’un corné jaunatre, plus clair en dessous qu’en dessus, et a peine brillant. Il est garni de stries longitudinales médiocres, irréguliéres, inégales, trés obliques, plus fortes et plus irréguliéres sur la moitié aperturale du dernier tour ot elles sont, de plus, irréguliérement onduleuses.! La taille est assez variable comme le montre le tableau ci- dessous qui donne, en millimétres, les dimensicns principales de quelques individus. Numéros Diamétre Diamétre | Hauteur | Diamétre de Hauteur de des Individus. | Maximum. | Minimum. Totale. | louverture. Vouverture. 2 | . . . I 12mill. | 10% mill. 4 mill, | 44 mill. 4} mill. 2 b— BRE t= 3 LOVE Vl) ct ea anche | Ci ae 4 4 Ob le Soe 35 33 3h 5 Sin ee S|! Be Se = bye = Le Planorbis (Planorbis) Hermanni Boettger a été trés exacte- ment figuré par le Dr. O. BOETTGER, et sa figuration correspond parfaitement a l’exemplaire No. 1 du tableau ci-dessus. Ce dernier est seulement de taille plus grande, les individus décrits par le naturaliste allemand ne mesurant que 8 4 9 millimétres de diamétre maximum pour 3% millimétres de hauteur (L ouverture a de 3} a 34 millimetres de diamétre sur 3} millimétres de hauteur). Il est évident que ce Planorbe doit étre subordonné au Planor- bis (Planorbts) Pfeiffert Krauss ® dont il se distingue seulement par les caractéres secondaires suivants : Il est, proportionnellement, plus déprimé ; ! Les stries longitudinales sont sensiblement aussi accentuées en dessous qu’en dessus. 2 Krauss (F.), Die Stidafrikanischen Mollusken, Stuttgart, 1848, p. 83, taf. v, fig. 7 [Espéce figurée par G. B. SowERBY, Monograph in the genus Planorbis, in: L. REEVE, Conchologia Iconica, Vol. XX, London, 1878, pl. iv, fig, 33; et parS. CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systematische Conchylien-Cabinet, XVII, Niirnberg, 1886, p. 87, No. 54, taf. x, fig. 26-28]. Le Planoybis (Planorbis) Bowkeri MELVILI, et PONSONBY [Annals and Magazine of Natural History, London, XII, 1893, p. 111, pl. iii, fig. 19] est presque certaine- ment synonyme. Le Planorbis (Planorbis) Pfefferi Krauss est une espéce qui parait répandue dans toute 1’Afrique Australe of elle remplace le Planorbis (Planorbis) Riippelli Dunser de l’ Afrique Orientale. Il est connu du Natal, du Zuzuland, du Lorenzo Marques, de la Rhodesia, du Transvaal et du Bechuanaland anglais. 22 Records of the Indian Museum. [Vor. XX, Son dernier tour est nettement descendant sur sa moitié terminale: il en résulte que le bord supérieur de 1’ ouverture est toujours en dessous du plan de l’avant dernier tour, caractére trés bien rendu sur les figures du Dr. O. BOETTGER. Mais le Dr. O. BOETTGER ajoute que son espéce ne posséde que 43 tours de spire alors que le Planorbis (Planorbis) Pfeifferi Krauss en compte 5. En réalité il existe, dans la collection du Musée de Calcutta, des individus ayant 44 et d’autres possédant 5 tours de spire; d’ ailleurs, chez cette espéce, ce caractére, qui dépend beaucoup du degré de développement de l’ animal, n’a pas de valeur spécifique. En résumé, le Planorbis (Planorbis) Havtmanni Boettger est une variété déprimée avec dernier tour descendant du Planorbis (Planorbis) Pfeifferi Krauss. Planorbis (Planorbis) salinarum Morelet. 1868. Planorbis salinarum MORELET, Mollusques tery. fluviat. voyage Welwitsch, p. 43 et p. 86, No. 56, pl. V, fig. 4. 1904. Planorbis salinarum MARTENS, Mollusken, in: PASSARGE, Die Kalahari, Berlin, p. 756. 1907. Planorbis salinarum GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XIII, p. 270. 1908. Planorbis Riippelli (pars) NEUVILLE et ANTHONY, Annales sciences naturelles, Zoologie, VIII, p. 250. 1909. Planorbis salinavum NoBRE, Bulletin Société portugaise sciences naturelles, Lisbonne, III, suppl. IIT, p. 102. 1gi0. Planorbis salinarum GERMAIN, Actes Société Linnéenne Bordeaux, LXIV, p. 110, pl. I, fig. 2—3 et 13—14. 1912. Planorbis salinarum CONNOLLY, Annals South African Museum, XI, part III, p. 238, No. 963. 1916. Planorbis salinarum GERMAIN, Seconde notice Malacologique, in : Documents scientifiques Mission T1LHO, III, Paris, p. 298. LOCALITE : Angola: sans localité précise ; 3 exemplaires. DISTRIBUTION GEOGRAPHIOUE. L, aire occupée par cette espéce est encore peu connue. Décou- vette dans 1’Angola (district de Pungo-Adango, a plus de 350 kilométres de la céte) par le Docteur Fr. WELwirTscu, elle s’étend, au nord, jusqu’en Mauritanie [R. CHupEAU et A. 'GRUVEL] en passant par les territoires du Sénégal-Niger [DR. A. GAILLARD] et, au sud, jusqu’au lac N’gami, dans le Bechuanaland! [Dr. E. von MARTENS, 72: PASSARGE]. Le Docteur E. von MARTENS? a identifié le Planorbis salinarum Moreletiau Planorbis Riippelli Dunker. II est certain que les deux espéces sont fort voisines l’une de l’autre. Cependant il résulte de 1 A l’état subfossile. 2 MARTENS (DR. E. von), Ueber einige abyssinische Schnecken, Malakozoolog. Blatter, 1869, p. 211. Tg2r.| L,. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 23 V’étude des cotypes donnés par A. MORELET au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris! que le salinarum a un enroulement assez différent et que sa hauteur (—€paisseur) est toujours propor- tionnellement plus faible. Je considére actuellement, d’aprés les matériaux que j’ai pu consulter, le Planorbis salinarum Morelet comme l’espéce représentative, en Afrique occidentale, du Planor- bis Riippelli Dunker, de 1’ Afrique orientale. A. Moreter? donne, a son Planorbe, 54 tours convexes des deux cdtés avee un dernier tour ‘‘ comprimé a4 la périphérie, mais pas assez, toutefois, pour produire un angle bien marqué.”’ Ul indique, comme dimensions, 154 millimetres de diamétre maxi- mum, 13 millimétres de diamétre minimum et 44 millimétres de hauteur. Jes exemplaires du Musée de Calcutta, bien que typi- ques, sont de beaucoup plus petite taille: 6—74} millimetres de diamétre maximum, 43—5} millimétres de diamétre minimum et 24—3 millimétres de hauteur. Ils appartiennent a une variété minor. leur test est mince, subtransparent, corné fauve un peu verdatre en dessous. Les stries longitudinales sont fines, serrées, obliquement onduleuses en dessus, tn peu plus fines et trés serrées en dessous. Planorbis (Planorbis) sudanicensis Martens. 1870. Planorbis sudanicus MARTENS, Malakozoolog. Blatter, XVI, p. 35. 1871. Planorbis sudanicus MARTENS, in: PFEIFFER, Novitates Concholog.. IV, p. 23, No. 694, pl. xiv, fig. 6—9. 1886. Planorbis sudanicus CLESSIN, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, p. 135, taf. xxii, fig. 5. 1890. Planorbis sudanicus BOURGUIGNAT, Histoive malacologique lac Tanganika, p. 15, pl. i, fig. 143—15° et: Annales sciences na- tuvelles, X, p. 15, pl. i, fig. 1315. 1894. Planorbis sudanicus STURANY, 12: BAUMANN, Durch Massailand zur Nilquelle, Berlin, p. 3. 1897. Planorbis sudanicus MARTENS, Beschalte Weichthieve Deutsch-Ost- Afrik., Berlin, p. 146; taf, i, fig. 17. 1907. Planorbis sudanicus GERMAIN, Mollusques tery. fluviat. Afrique Centrale francaise, Patis, p. 504. 190g. Planorbis sudanicus THIELE, Mollusk. d. deutschen Zentralafrika- Expedition, Wissenschaftl. Evgebn. d. deutschen Zentral-A frika- Exped. 1907-1908, Leipzig, Il, p. 200. tg11. Planorbis sudanicus GERMAIN, Notice Malacologique, Documents scientifiques Mission TiLHo, II, Paris, p. 187. 1914. Planorbis (Covetus) sudanicus DAUTZENBERG et GERMAIN, Revue Zoologique afrvicaine, IV, fase. I, Bruxelles, p. 40. 1916. Planorbis (Coretus) sudanicus GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natuy., XXII, No. 4, p. 195. LOCALITE. Ajrique orientale: La Tanganyika; un exemplaire; No. 103 A. 1 J’ai figuré un de ces exemplaires [GERMAIN (LOUIS), /oc. supra cit., Bordeaux, 1910, pl. i, fig. 13—14]. 2 MoRELET (A.), loc. supra cit., 1868, p. 85. 24 Records of the Indian Museum. [VoL. XXT, DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce Planorbe est répandu dans toutes les parties orientales et centrales de l'Afrique tropicale: région des grands lacs (Victoria- Nyanza [C. ALLUAUD, F. StuHLMANN], lac Manyara [O. BAUMANN, O. NEUMANN], lac Albert Edward [F. SruHiMANN], lac Albert [BAKER, Eryn Pacua], lac Tanganyika [O. BAUMANN, V. GIRAUD, E. CoopE Hore, E. Storms, etc....], etc....); Congo belge (Haut Congo, prés de Bukama [Dr. J. BEQUAERT]); Bassin du Chari [A. CHEVALIER, Dr. DEcoRSE]; région du lac Tchad [A. CHEVALIER, R. CHUDEAU, DR. DEcorsE, G. GARDE, Colonel TILHO, SWE 0c Le Planorbis (Planorbis) sudanicensis Martens montte, dans sa forme générale et son enroulement, quelques analogies avec les Planorbes sudamiéricains appartenant au’ groupe du Planorbis (Planorbina) guadalupensis Sowerby.'! I1 varie considérablement de taille: les plus petits exemplaires appartiennent 4 la variété minor Martens? et n’ont que 9—11 millimétres de diamétre maxi- mum pour 34 millimétres de hauteur; les trés grands individus, atteignant jusqu’a 22 millimétres de diamétre maximum, rentrent dans la variéte magnus Sturany.’ Ta variété de grande taille sem- ble particuliérement répandue dans le bassin du Chari. Planorbis (Planorbis) adowensis Bourguignat. 1879. Planorbis adowensis BOURGUIGNAT, Descript. espéces nouv. Mollus- ques Egypte, Abyssinie, Zanzibar, ete. .., Paris, p. Il. 1883. Planorbis adowensis BOURGUIGNAT, Histoive malacologique A bysst- nie, Paris, p. 1or et p. 128; et Annales sciences naturelles, Zoo- ; logie, 6° série, XV, p. ot et p. 128. 1888. Planorbis adowensis BOURGUIGNAT, Iconographie malacologique lac Tanganika, Corbeil, pl. i, fig. 1 a 4. 1890. Planorbis adowensis BOURGUIGNAT, Histoive malacologique lac Tangantka, Paris, I, p. 17, pl. i, fig. 1—4; et Annales Sciences naturelles, Zoologie, 7° série, X, méme pagination. 1897. Planorbis adowensis MARTENS, Beschalte Weichthieve Deutsch-Ost- Afrik., Berlin, p. 147. 1898. Planoybis Herbini var. adowensis POLLONERA, Bollett. Musei Ana- tomia compar. . . Tovino, XIII, 4 Mars 1898, p. 11. 1904. Planorbis adowensis SMITH, Proceedings Malacological Society of London, VI, part 2, p. 98. 1904—1905. Planorbis adowensis GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, X, p. 350 et XI (1905), p. 252. 1907. Planorbis adowensis GERMAIN, Mollusques Afrique centrale fran- ¢aise, Paris, p. 507. ! Cette remarque a tout d’abord été faite par le Dr. E. von Martens (Beschalte Weichthtere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, 1897, p 147). J’ajouterai qu'une ressem- blance ideutique existe entre le Planorbis (Planoybis) Bridouxi Bourguignat, d’Afri- que et les Planorbes sud-américains de la série du Planorbis (Piervosoma) peru- vianensis Broderip. 2 MARTENS (DR. E. von), loc. supra cit., 1897, p. 146. 3 STURANY (R.). Mollusk., in: BAUMANN (O.), Durch Massailand zur Nilquelle , Berlin, 1896, p. 14, taf. i, fig. 10, 14 et 29. 1g2I.] L. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. 25 LOCALITE : Abyssinie: Antalo [W. T. BLANFORD]. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce Planorbe, répandu dans un grand nombre de localites afri- caines, n’est nulle part trés commun. II vit surtout en Abyssinie, mais se retrouve, au nord, dans 1’Erythrée italienne [général DE Boccarp], a l’ouest, dans une grande partie du Bassin du Chari [A. CHEVALIER, Dr. DECORSE] et, au sud, jusqu’au lac Tanganyika. La Planorbis adowensis Bourguignat est certainement voisin du Planorbis Riippelli Dunker, mais il est constamment plus épais proportionnellement 4 son diamétre maximum et sa spire croit beaucoup plus rapidement, le dernier tour formant, en dessus, presque toute la coquille. a taille permet de distinguer des yariétés minor (un tiers plus petite que le type) et major, cette derniére atteignant 13—15 millimétres de diamétre maximum. ! § ING Planorbis (Planorbis) Bridouxi Bourguignat. 1888. Planorbis Bridouxianus BOURGUIGNAT, Iconographie malacologique lac Tanganika, Corbeil, pl. i, fig. 9 a 12. 1890. Planorvbis Byidouxianus BOURGUIGNAT, Histoive malacologique lac Tanganika, Paris, p. 20, pl. i, fig. 9 412, et: Annales Sciences naturelles, Zoologie, 7* serie, X, méme paginat. 1897. Planorbis Bridouxianus MARTENS, Beschalte Weichthieve Deutsch- Ost.-Afrik., Berlin, p. 147. 1904. Planorbis Bidouxianus SmrtH, Proceedings Malacological Society of London, IV, part II, p. 98. 1904—1905. Planorbis Bridouxi GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, X, No. 6, p. 349—390; et: XI, No. 4 (1905), p. 253 et p. 256. 1907. Planorbis Bridouxi GERMAIN, Mollusques tery. et fluviat. Afrique Centrale francaise, Paris, p. 509. 1908. Planorbis Bridouxi NEuUVILIE et ANTHONY, Annales sciences natur., VIII, p. 253, fig. 2. 1909. Planorbis Bridouxi GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur, Paris, XV, p. 374. ; 1909. Planorbis Bridouxi SmitH, Transactions of the Zoological Society of London, XIX, p. 47, No. 14. to10. Planorbis Bridouxi GERMAIN, Actes société linnéenne Bordeaux, LXIV, p. 39, pl. i, fig. rr—12, 17 et 18. tg1I. Planorbis Bridouxi GERMAIN, Notice Malacologique, im: Docu- ments Scientifiques Mission T1LHo, II, Paris, p. 189, pl. i, fig. 20 a 22, et pl. ii, fig. 1 4 4, et p. 231. 1916. Planorbis (Covetus) Bridowxi GERMAIN, Seconde Notice malaco- logique, 7x: Documents scientifiques Mission T1LHo, III, Paris, Pp. 299. ! Pour l'étude de la variation chez cette espéce, cf.: GERMAIN (LOUIS), Les Mollusques terrestres et fluviatiles de 1’Afrique Centrale frangaise, 72: CHEVALIER (A), L’ Afrique Centrale jrangaise, Paris, 1907, pp. 508-09. 26 Records of the Indian Museum. [VorL. XX, LOCALITE : Abyssinie: Riviére Undul [Coll. W. T. BLANForpD]. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Espéce trés répandue dans |’Afrique tropicale, le Planorbis Bridouxt Bourguignat a été observé depuis le Nil jusqu’au Sénégal et en Mauritanie [A. GRUVEL et R. CHuUDEAU]. II est commun dans le Chari [A. CHEVALIER], le Tchad et le Niger [R. CHUDEAU]. Il vit également en Abyssinie (H. NEUVILLE et M. DE ROTHSCHILD], dans la région des grands lacs (Victoria-Nyanza, Tanganyika, ete... .) et jusque dans les étangs des pentes du Ruwenzori [E. A. SmitTH]. Mais c’est certainement dans le lac Tchad et les contrées voisines qu’il est le plus abondant et ot il a été recueilli par le plus grand nombre de voyageurs. [Lieutenant de Vaisseau AupotIn, A. CHEVALIER, R. CHUDEAU, Lieutenant FERRANDI, Mis- sion FouREAU-LAmy, G. GARDE, Lieutenant Lacorn, Colonel Tr1Ho, GWOS eo “alk Le Planorbis Bridouxi Bourguignat est une des espéces les plus caractéristiques du centre africain. Saufen ce qui concerne la taille, il reste bien coustant dans le bassin du lac Tchad mais montre, dans les régions occidentales de 1’ Afrique, un polymorphisme étendu que j ai précédemment étudié.! La taille oscille entre 6 et 12 millimétres de diamétre maxi- mum, 4 et 10 millimétres de diamétre minimum et 3 et 43 milli- métres de hauteur [= €paisseur]. Mais il existe une variété major Germain,” qui ne vit guére que dans le lac Tchad, et atteignant 143 millimetres de diamétre maximum, 10} millimétres de diamétre minimum et 4} milliétres de hauteur [ = épaisseur] maximum. Les exemplaires du Musée de Calcutta sont des jeunes. C’est dire que leur coquille est trés épaisse par rapport au diamétre maxi- mum, la hauteur [= épaisseur] du Planorbis Bridouxi Bourguig- nat étant d’autant plus faible quel’animal a atteint un développe- ment plus complet. § V. Planorbis (Planorbis) exustus Deshayes’ JONG IU niles LEY Os LEMS IN, ithes, sc3e, 3077 ie ie), Gie wahex,, We Bi ieie, 1s} 2) 16), dans le texte. 1774. Planorbis purpura juniorve et littove Coromandelico MULLER, Verm. levy. et fluviat. Histor., II, Lipsiac, p. 157. 1786. Helix cornea Linnaei, variété, CHEMNITZ, Systemat. Conchylien- Cabinet, IX, p. 96, taf. exxvii, fig, 1r16—1117. 1 GERMAIN (LouIS), Sur quelques Mollusques terr. et fluy. rapportés par CH. GRAVIER du désert Somali, Bulletin Muséum Hist. natuy. Paris, X, 1904, No. 6, p. 349; et: Etude Mollusques terr. et. fluviat. mission délimitation Niger-Tchad (Mission T1nHO), Documents scientifiques Mission Timo, Paris, Imprim. nation., II, 1911, p. 189. r 2 GERMAIN Louts), Joc. supra cit., 1904, p. 351 (mote 2): et: loc. supra ctt., IQII, p. 190, pl. i, fig. 22. 8 Alors que ce Mémoire était déposé, des recherches anatomiques ont conduit M. N. ANNANDALE a instituer, pour le Planorbis evustus Deshayes, le nouveau genre 1921.] L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 27 1834. Planorbis covneus? Hvurron, Journal Asiatic Society of Bengal, III, p. 90. 1834. Planorbis exustus DESHAYES, Voyage Bélanger Indes Ovientales, Zoologie, p. 417, pl. i, fig. 11 a 13 1836. Planorbis Indicus BENSON, Journal Asiatic Society of Bengal, V, m7 43): 1836. Bamerbes exustus MULLER, Synopsis nov. gener. Testaceor. vivent., Berolini, p. 34. 1838. Planorbis exustus DE J,AMARCK, Hist. natuy. animaux sans verte- bres, Edit. 2 [par G. P. DESHAYES], VIII, Paris, p. 392, No. 17. 1855. Planorbis brunneus GRAY, in: ADAMS, Genera of recent Mollusca, II, p. 261 [non ListTER}. 1856. Planorbis Coromandelicus DUNKER, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, XVII, p. 43, No. 9, taf. vi, fig, 14 a 16 et 20 a 22 [non O. FABRICIUS]. 1856. Planorbis zebyinus DUNKER, loc. supra cit, p. 57, No. 25, tat. vi, fig. Ii a 13. 1860. Planorbis covomandelicus MARTENS, Proceedings Zoological Society of London, p. 12. 1862. Planorbis civcumspissus MORELET, Revue et Magasin de Zoologie, P-. 477- 1863. Planorbis civcumspissus CROSSE et FISCHER, Journal de Conchylio- logie, XI, p. 362. 1867. Planorbis indicus MARTENS, Malakozoolog. Blatter XIV, p, 212. 1871. Planorbis civcumspissus MABILLE, Revie et Magasin de Zoologie, XNIII, p. 50. 1875. Planorbis exustus MORELET. Séries Conchyliologiques, IV, Indo- Chine, Paris, p. 274, No. 41. 1876. Planorbis exustus CROSSE et FISCHER, Journal de Conchyliologie, XXIV, p. 315. 1876. Planorbis zebvinus HANLEY et THEOBALD, Conchologia Indi-a, London, p. XVIII. 1876. Planorbis exustus HANLEY et THEOBALD, Conchologia Indica, London, p. xviii et p. 18, pl. xxxix, fig. 10 et pl. xl, fig. 1. 1876. Planorbis Merguiensis PHILIPPI, in: HANLEY et THEOBALD, Conchologia Indica, london, p. xviii, et p. 60, pl. cli, fig. 5—6.1 1878. Planorbis exustus SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, in: I,. REEVE, Conchologia Iconica. XX, London, pl. iv, fig. 31. 1878. sper Coromandelicus SOWERBY, loc. supra cit., XX, pl. iv, S- 34- 1878. Planorbis ebuyneus SOWERBY, loc. supra cit., XX, pl. v, fig. 38a, 38), 38c. 1878. Planorbis byunneus SOWERBY, loc. supra cit., XX, pl. v, fig. 40a, 40b. 1878. Planorbis Merguiensis SOWERBY, loc. supra cit., XX, pl. xi, fig. 85. 1878. Planorbis | exustus NEvILL, Handlist Mollusca Indian Museum, Calcutta, I, p. 241, No. to. 1886. Planorbis indicus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2" Edit., Niirnberg, XVII, p. 116, No. 83, taf. xvii, fig. 1—2. 1886. Planorbis zonatus DUNKER, in: CLESSIN, loc. supra cit., p. 116, taf. xvii, fig. 1. 1886. Planorbis Merguiensis CLESSIN, loc. supra cit., p. 140, No. 117, taf. xii, fig. 26 4 28 et taf. xx, fig. 4. Indoplanorbis. Ne voulant pas changer la pagination de mon travail je reviendrai sur cette question dans un appendice qui paraitra avec le dernier fascicule. 1 HANLEY (S.) et THEOBALD (W.) |Conchologia Indica: illustrations of the Land and Freshwater Shells of British India, London, 1876, p. 60] disent qu’ils ont regu le specimen figuré pl. CLI, fig. s—9 sous le nom de Planorbis Mergutensis Rae mais qu’ils n’ont pas trouvé la publication ot R. PHILIPPI a decrit ce anorbe. 28 Records of the Indian Museum. [Voy. XXT, 1886. Planorbis brunneus CLESSIN, loc. supra cit., p. 226, No. 249. 1886. Planorbis eburneus CLESSIN, loc. supra cit., p. 226, No. 250. 1889. Planorbis exustus MORLET, Journal de Conchyliologie, XXXVII, p- 130. 1891. Planorbis exustus MORLET, Journal de Conchyliologie, SX XIX, p. 233. 1891. Planorbis exustus FISCHER, Bull. soc. Hist. natur. Autun, p. 126. 1903. Planorbis exustus BLANFORD, Proceed. Malacological Society of London, p. 280. 1904. Planorbis exustus FISCHER et DAUTZENBERG, Catalogue Mollusques Indo-Chine, in: Mission Pavie, p. 414. 1905. Planorbis exustus DAUTZENBERG et FISCHER, Journal de Conchy- liologie, LAI, p. 381. t910. Planorbis exustus BAVAY et DAUTZENBERG, Journal de Conchylio- logie, L.VIII, p. 18. 1915. Planorbis exustus PRESTON, Fauna of British India: Mollusca [Freshwater Gaster. and Pelecypoda\, London, p. 115, No. 227. 1915. Planorbis exustus var. ebuyneus PRESTON, loc. supra cit., p. 116. 1915. Planorbis exustus var. brunneus PRESTON, loc. supra cit., p. 116. 1915. Planorbis exustus var. zonatus PRESTON, loc. supra cit., p. 116. 1915. Planorbis zebyinus PRESTON, loc. supra cit., p. 116, No. 228. 1915. Planorbis merguiensis PRESTON, loc. supra cit., p. 118, No. 232. 1918. Planorbis exustus ANNANDALE, Records of the Indian Museum, Calcutta, XIV, p. 111, pl. xi, fig. 1, 1a. 1919. Planorbis exustus ANNANDALE, Records of the Indian Museum, Calcutta, XVI, p. 145. LOCALITES : Indes anglaises ' Bangalore [H. F. BLANFORD]; 15 exemplaires ;= Bham6|Dr. J. ANDERSON] ; 10 exemplaires ;=:Belgatchia, Calcutta [Dr. N. ANNANDALE]; I exemplaire ;?—Bombay [Rev. S. B. Farr- BANK]; 6 exemplaires ;=Calcutta[DR. J. BAXTER] ; Io exemplaires ; Calcutta (Museum tank of) [J. CANNTER]; 22 Avril 1907, I exem- plaire ;=Calcutta, Maidan tank [Dr. N. ANNANDALE]; un exem- plaire trés jeune ;—Port Canning, Gangetic delta [Colonel G. B. MAINWARING et G. NEVILL]; 10 exemplaires ;—Port Canning, dans les marais saumatres [R. Hopcarr], 8 exemplaires ;*—Damotha (inland from Moulmein) [Dr. F. SroriczKa]; 18 exemplaires ;*= Damukdia Ghat, East Bengal [Dr. N. ANNANDALE]; 22 Juillet 1907, 18 exemplaires;=Ernakulam, Cochin State, Malabar [Dr. N. ANNANDALE], 5 Novembre 1908, nombreux exemplaires, No. M 4264 -—-Gauhati [=Gowhatty] (Assam), 10 exemplaires °; Gopkuda 1 1 Pour faciliter les recherches, les localités sont ici classées par ordre alpha- betique. 2 Un exemplaire de taille moyenne, relativement aplati, avec un test corné verddtre plus clair en dessous. La sculpture est délicate: elle se compose de stries longitudinales fines, bien obliques, serrées et subégales. 3 Exemplaires normaux, malgré leur vie dans l’eau saumatre. Le test de cer- tains individus est, cependant, un peu épaissi, mais ce caractére est moins net que chez beaucoup d’exemplaires ayant vécu dans des eaux absolument douces. _ + Forme a peu prés normale. Un individu [No E. 11 du tableau suivant, p. 31] a un test solide, un peu épais, avec une ouverture garnie d’un bourrelet interne. 5 Forme d'assez grande taille (Voir le tableau, p. 32, nos L. 52, 53, 54). Le test est d’un corné jaunacé un peu verdatre; l’ouverture est munie d’un bourrelet interne blanc bien marqué. La sculpture, trés irréguliére, montre de grosses cotes distribuées sans ordre, comme chez le Planorbis (Planorbis) adelostus Bourguig- nat. 1921.] L. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. 29 Island, lac Chilka (Madras) [Dr. N. ANNANDALE]; 7—15 Aout 1907 ; 2 exemplaires ;'—Hazrapoor ; 1 exemplaire ,—=TIndore (West of), Central India [W. T. BLANFORD]; 2 exemplaires ;=Feroze- pore, Punjab ; nombreux exemplaires ;‘—Kawkareik (ac de), Am- herst District (Tenasserim) [DR. N. ANNANDALE]; 5 Mars 1908; un exemplaire ; No. 1. M. 5 ;—Katiawar [J. WALLACE]; deux exem- plaires (dont un déformé), No. M #22: +nombreux exemplaites, No. M *5*? ;=Kerumaadi, extrémité sud du lac Vembanaad, Travan- core [DR. N. ANNANDALE]; 6 Novembre 1908; 14 exemplaires; No, M. **°°;—Kulu, W. Himalayas; 16 exemplaires*-+18 exemp- laires;"—Madras [G. NEvi1.]; 10 exemplaires;*—Madras [DR. N. ANNANDALE]; 31 Décembre 1908; nombreux exemplaires ; No. M *°°;—Manbhum, Bengal [V. Bari]; 6 exemplaires ; °—Man- dalay [Dr. J. ANDERSON]; Io exemplaires ;=Mandalay (U. Burma) [Dr. N. ANNANDALE]; 12 Mars 1908: I exemplaire+12 exem- plaires; Mandalay (City Moat) [J. Coccin BRown]; Janvier 1907; “I exemplaire ;—Mandoo, Central India; 3 exemplaires ;==Morada- bad, United Provinces ; 2 exemplaires ; Mussoorie | Collect. A static Society of Bengal]; 4 exemplaires ;= Patna. Bihar (Colonel G. B. MAINWARING]; deux exemplaires; ®=Pégu; 5 exemplaires;= Puri [—Pooree] [H. RABAN]; 2 exemplaires ;’=Puri (Orissa Coast} [Dr. N. ANNANDALE]; 24 Décembre 1908; I exemplaire No. M. #261 et 22 Décembre 1908 ; ro exemplaires, No. M. ##°2;—Quilon, Travancore ; 6 exemplaires + 7 exemplaires (No 21) ;=Rajmehal, Bengal [Dr. T. OLpHAm et J. Woop-Mason]; 8 exemplaires;= Rangoon (Burma) [Dr. N. ANNANDALE]; No. I. M. 6; 3 exem- plaires ;—Rangoon, Victoria Lake [J. CoGcIn Brown]; 6 exem- plaires ;—Rangoon, bed of dry pond [Dr. N. ANNANDALE]; 26 Fevrier 1908; 1 exemplaire; =Roorkee, United Provinces [J. Woop-MAson]; 4 exemplaires;—Rudpur, Naini Tal District; 18 Mars 1908; I exemplaire ;=Saharanpore, United Provinces; 2 exemplaires ;=Samaguting (Assam) ; Io exemplaires ;—=Salt Range, ! Test assez épais, solide, marron jaundtre, ni transparent ni translucide; ouverture a peu prés aussi haute que large, semi arrondie, garnie d’un fort bour- relet interne blanc ou roux. 2 La coquille des individus de cette localité est relativement aplatie avec une spire a enroulement assez lent. Leur sculpture montre, aussi bien en dessus qu’en dessous, de trés grosses cotes rayonnantes (fig. 6, 7, 8, dans le texte). 3 Etiquetés: Planoybis exustus var. contoria. 4+ Etiquetés: Planorbis exustus var. nana. (Ce sont des individus jeunes; voir plus loin, p. 40, l'étude des formes jeunes). 5 Coquille de grande taille (Voir Nos. A. 1, 2, 3, du tableau suivant, p. 31) trés aplatie; spire 4 enroulement lent avec un dernier tour trés grand, plus élargi en dessous qu’en dessus; test trés irréguliérement garni de stries bien obliques, qulques unes fortes et lamelleuses. Cette forme correspond peut étre au Planorbis coromandelicus de FABRICIUS. 6 Coquille normale, mais avec sculpture trés inégale présentant de grosses cotes au dernier tour. 1 Deux exemplaires de petite taille (voir les Nos. M. 55, 56, du tableau suivant, p- 32), trés remarquables par leur forme élevée et leur ouverture subtriangulaire avec un péristome légérement réfléchi, intérieurement bordé d’un bourrelet blanc rosé bien marqué. Le test est d’un fauve rouge assez vif et l’intérieur de l’ouver- ture lie de vin. La sculpture est irréguliére (stries longitudinales tvés obliques, tout a fait inégales). 30 Records of the Indian Museum. Vou. XXI, Punjab [W. THEOBALD]; 3 exemplaires ;!=Shencottah, Madras frontier (E. side of W. Ghats. Travancore [DR N. ANNANDALE) ; 25 Novembre 1908; 7 exemplaires ; No. M. #252 ;=Shasthancottah , 12 miles N.N.E. of Quilon, Travancore [DrR. N. ANNANDALE]; 8 Novembre 1908; 6 exemplaires trés jeunes, No. M. +25°;—Silcuri, Cachar (Assam); 16 exemplaires ;=Sur Lake, Puri District, Orissa, 23 Décembre 1908 [Dr. N. ANNANDALE]; No. M #252; 15 exem- plaires.” ; Plaines de 1’Inde, sans localité précise [Collect. Asiatic Society of Bengal]; VInde, sans localité précise [4 grands exemplaires+9 grands exemplaires+-7 exemplaires+4 exemplaires adultes et 3 jeunes+12 exemplaires adultes+1 exemplaire adulte et 8 jeunes +4 grands exemplaires+6 exemplaires adultes+2 exemplaires de grande taille+ 4 exemplaires.® Ile de Ceylon: Balapiti [G. NEvILL]; 10 exemplaires ;=Kandy [H. F. BLANFoRD]; Io exemplaires;—=Tamankandua [F. L. LAYARD]; 2 exemplaires. Péninsule Malaise: Quala Kangsa, Perak [Dr. E. TOWNSEND, ex. c. G. NEVILL]; 5 exemplaires. Cochinchine: Sans localité précise [A. MORELET]; 5 exem- plaires.* Perse Orientale: Gwadar, Persian Baluchistan [W. T. BLan- FORD]; 20 exemplaires. DISTRIBUTION GEOGRAPHIOQUE. Le Planorbis (Planorbis) exiustus Deshayes vit dans toute l’Asie méridionale, depuis les limites occidentales de 1’Inde jus- qu’en Indochine. Représentant, dans 1’Asie Oriento-méridionale, le Planorbis (Pierosoma) trivolvis Say del’ Amérique du Nord et le Planorbis (Planorbis) corneus Linné des eaux douces européennes, le Planorbis (Planorbis) exustus Deshayes est aussi variable que ces deux der- niers. A. MORELET, qui a étudié de nombreux Mollusques asia- tiques, a déja fait remarquer ce polymorphisme, mais sans 1’étudier d’une maniére suffisamment approfondie. Il est, ditil “... assez vatiable dans le mode d’enroulement de la spire, dont le premier tour, tautdt est en évidence, et tantdt enveloppé par le suivant....sa forme, dans l’Indo-Chine, offre plus de régularité qu’ailleurs, et sa coloration, au lieu d’étre uniforme, se rembrunit 1 Individus subfossiles au test relativement épais et solide. 2 Individus de coloration trés variable, depuis le corné clair jusqu’au fauve presque rouge et au marron verdatre. =. § Dont un trés grand (diamétre maximum : 24 millimétres; diametre minimum : 20} millimétres; hauteur: 10} millimétres; diametre de l’ouverture; 10 millimé- . tres; hauteur de l’ouverture: 11 millimétres), fortement aplati, avec un test trés clair, corné presque blanc, subtransparent. Ces 4 individus étaient étiquetés: Planorbis indicus var. varicifera. 4 Individus de petite taille (voir numéros W. 86 4 91 du tableau suivant, p. 33), remarquables par leur belle coloration rouge ou lie de vin. L/intérieur de l’ouver- ture est lie de vin clair. Le péristome est souvent bordé intérieurement d’un bourrelet blanc ou rosé trés apparent. Le test est élégamment orné de stries cos- tulées obliques, subégales, parfois plus ou moins onduleuses. ‘ 192I.] L. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. Bui sensiblement ala périphérie. Les sujets les plus développés que je connaisse sont originaires de Ceylan et mesurent 17 millimétres de plus grand diamétre ; les plus petits viennent du Birman et ne comptent que 13 millimétres (Planorbis merguiensis Phil.)...’?} Le polymorphisme du Planorbis (Planorbis) exustus Deshayes porte tout a la fois sur les caractéres de l’enroulement et de 1’ou- verture, sur la taille, sur la coloration, sur la maniére d’étre du test et sur la sculpture. [a] TAILLE. Elle varie dans des proportions considétables et le tableau suivant met ce polymorphisme en évidence. Numéros | Diamétre | Diamétre |Hauteur, Diameétre | Hauteur des | | de | de Localités. Echantillons. |maximum.| minimum. | totale. | ouverture. louverture. | | ij | Fiabe aN iN) 214 mill. | 18! mill, | 8+ mlil. | 83 mill. | 9 will. 2 Die 7 = Ge of — | 8 — | Manbhum. 3 So Pah || Gi Ainge tS Ven | aes = ae Teel F | —_ os ag DORs Lh RS ONY OR a peg ae Calcutta. 5 ig = ing} NG GP reel lO Ga S || —|— i" c 164 — 14h oe) Oy aS. | a8) 7 | 14 — tio? — a 7k Madras. 8 | 134 — tit — | 7e — 7 — 7i— ee PA es (ek mat = | Salt Rango Dy 6 era 2 — Chee (es | [Exemplaires ule: elsiia se eel Vie Ses Meh O2 subfossiles] | s]. | |- ete act E. = | ee Sahel a e a ak S Fi | ee =. | Demon 12) ea cee 62 | forgt i | 6f-2—== ae mein]. | | | = | | | = Ey ra 17 — cA 8 — 6 = | ty | 15 WG == 124 ana — 7 = | 5 16 Re ag aiden | te eeennee | Rajmahal. 17 124) — 114 — 52 — (ten ein ee | | ' | | ‘ape (Gy He is — 144 — Sn econ = | 19 im — 144 — 64 — | 7 — | 64 — 2o Wai a Ae Ne | fp = 7 = | 21 he == | et es oe east | erozepore. 22 4 — | 12 — 6 — | 6 — | 6 — 23 144 — | 1 — 6k — 6 — | 6h — | Es = | le 13 eye en | Oe a 6 — Belgatchia ' 1 MoRELET (A.), Sévies Conchyliologiques; IV, Indo-Chine, Paris, Avril 1875, P- 275. 32 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, Numeéros des| Diamétre | Diamétre |Hauteur] Diamétre Hauteur ; ; mi de de Localités, Echantillons. |maximum.| minimum.|} totale. | l’ouverture.|1l’ouverture. sig 25 16 — 124 — 7 63 — 6 ae 26 15+ — 12— — 6} —— = = 27 Se eR sere ee ei OO ras Quilon, 28 134 — Ils — 6 — —— po 29 eee = 11, — 6} — ———— 6, — 30 WO). == fo = Se ee 4a Ay 31 of Bye Re A a 43 — Ta #2 16 mill. | 12$ mill. | 7 mill 7 mill 7 mill 33 i — 12} — 6} — 6 — 6 == 34 TO a 12 sa, 6 — 6 — 5h = 35 14g — US a oS a 6 36 nh 124 — a 6 — 6 — 37 3) Lo, — 6 — 6 — Cn 38 Ug == 1of — 6 -— 5 = -— 39 rz — | rok — | 54— | 5 = 5 = nine 40 Te eS Sa Ei eas 41 Lit 3 = io 5 Ailes 42 eo oy ee 5) a Se 44 — 43 ht oe ore Sire Ste Ses Sa a ORE AO Sk lg sale al eee 45 DAD Soe oe Sos qo = i K. 46 14¢ a a i= jie = ATi Nt Sa tens iy ih fe Te 48 Le = t14 — 7 = 6% -— 64 — R 49 igh SP 7 Gis hg = Bhamo. 50 ug == 10 — — Up a 51 10° — 8 — 6 — 5st — 6 = Eee =— = = : a 5 a se asi a a aes - oa 25 ae Gauhati 2 ~+2 4 a GA, 16 — 144 — 3, — 7 oes [= Gowhatty]. M. 55 3 0— Io — 63 — 6 — 7 — Puri 56 124 — 10 — 6+ — qo — 7 — [= Pooree. ] INES 7 18} — 15 — 8} — 83 — 8} — 58 Tee 12h = sa m= i Patna. O. 59 Ly == A , = 74 — _ |Victoria Lakes, 60 160 — 13 — 3 — 6} — 8. = Rangoon 61 15s — 134 — 64 — 7 — 6: — (Burma). he (63 12} — 11} — 6} — 53 — on s 63 i Sere fe Cu mate oe Lake Chilka. QO. 64 13 — 103 — 6 — 6k — 5 ; 65 toe 10h — 6 a ane Sur Lake {Puri District, ee Cia ee st — as Sr Orissa] 67 114 — 10 — 6} — 5¢ — 6} — i 1920. | IL, GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 33 | \ = Nuinéros des) Diamétre Diamétre | Hauteur, Diamétre Hauteur | de de Localités. Echantillons.|maximum. minimuin.| totale. |1’ouverture. | l’ouverture. | — = — pee = | —————— R. 68 | 24% — 20 — |:0h — 10) —— ||) 10h — Inde, sans 69 | 2t — Ly) —— Qh — 9 — Vero == localité pré- 7o 20} — 7 — ot — 83 — 94 — cise Ss 7 184 mill. 17 mill. | 94 mill 8 mill. | 84 mill 72 174 — 15 — 83 — oo | 8% — | Samaguting 73 164 — 13} -- 3s — 7 — i (Assam). 74 If T40 == 125 — Ti CFE 70 a, F/B | 144 — 113 — 6} — 6 — | 6 — : 76 | ike Aun a os eee eee ae pEcre Canning: i ‘ ; = | | (dans les eaux Leh tbo == ai ae Gee a oe te Ware saumatres) 8 (vee Ses Go) = —— a 5 = " WU 79 20h: — 16, — 1} — Ir — i xe Ee Tamankandua 80 | 172 — 14 — of — — |} 10 — (Ceylon). Ney Sa 153 — 12k — 6} -— 8 — 6, — 82 15 — 12 — 6} — 7 — 6 — | 83 (ise 12> — boo Di = | os = | ees 84 |} 13 — I — 6 — q = | 6 — | ae 85 13) — ws — 64 — —— | @ = | WASObm Wencee =e ley = i CF = hs6he = a ve = oS eae st Cochinchine a ee a ee ¥. 64 Ey as O ie (sans localité 89 10k — 37 — bos eal SoS YS précise) 90 TOs 83 — ed 43 — — i or 9 — | 7 — yy = a tee = Ainsi les plus grands individus atteignent jusqu’ a 244 milli- métres de diamétre maximum (R. 68!) tandis qu’il existe des exemplaires, d’ailleurs parfaitement adultes, ne dépassant pas 11} et méme rr millimétres de diamétre maximum (J. 40 a 44). Ces derniers ont parfois été désignés sous le nom de variété nana. En général, leur forme est réguliére et les individus sont bien sembla- bles entre eux comme taille et comme caractéres. Leur test est assez solide, corné roux enlever cette tache rplus ou moins foncé, trés légamment orné de stries longitudinales assez fines devenant sublamelleuses sur la moitié aperturale du dernier tour. L, ouver- ture est semi ovalaire, 4 peine aussi haute que large et munie d’un bourrelet interne. Mais, le plus souvent, sous le nom de varieté nana, il a été groupé des formes non encore adultes du Planorbis (Planorbis) exustus Deshayes. ! Ces numéros, ainsi que ceux qui suivent, se rapportent au tableau des pages precédentes. 34 Records of the Indian Museum. [Vor. XXI, B\ SPIRE ET OUVERTURE. Chez le Planorbis (Planorbis) exustus Deshayes typique, la coquille est relativement épaisse et l’enroulement est assez rapide, le dernier tour étant toujours plus ou moins dilaté. Mais il existe SSS = Se a SRR | | j EE re s, ZB A | mY, \ , y, AZ iW FA Nl ‘3 f A PPE WV) Y ¢ ) 4 Vf / Z, M Gy — = Fic. 1 et 2.—Planorbis (Planorbis) exustus Deshayes. Forme du Tamankandua (ile de Ceylon) ; x 5 environ. 1921. | L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae Co UL des individus beaucoup plus aplatis, 4 enroulement lent et régulier dont le dernier tour, aussi bien en dessus qu’en dessous, est a Fic. 3.—Planorbis (Planorbis) exustus Deshayes. Forme de Tamankandua (ile de Ceylon); x 5 environ. peine dilaté a l’extrémité. Cette forme se rencontre principale- ment chez les échantillons de taille grande ou moyenne: tel est le SN 0”. XO) WOK suse i Fic. 4.—Planorbis (Planorbis) exustus Deshayes. Forme de ‘Tamankandua (ile de Ceylon). Coquille vue du coté de louverture; x 6 environ. cas de ceux recueillis 4 Rajmahal (F. 14, 15, 16), a Kulu (J. 32 33, 34) et surtout a Manbhum (A. I, 2, 3). 36 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, Partfois, la rapidité de 1’enroulement s’accroissant, le dernier tour devient proportionnellement trés grand et, en méme temps, la forme de Vouverture se modifie complétement. Ces caractéres atteignent leur maximum d’amplitude chez les individus recueillis a Tamankandua, dans Vile de Ceylon (U. 79, 80) et ré- pondant a la description suivante : 7 Coquille relativement tres haute; spire a enroulement trés rapide; dernier tour Fic. 5.—Planorbis (Planorbis) exustus trés dilaté, principalement DESAI en dessous; ouverture ob- Ile de Ceylon x 2} environ. 0 s ; liquement subtriangulaire, trés anguleuse et étroite ala base, rappelant celle des Planorbes américains du sous-genre Pievosoma et, notamment, celle du Planorbis (Pierosoma) ammon Gould. Test assez épais, un peu solide, d’un brun roux plus clair en dessous qu’en dessus, trés obliquement et trés irréguliérement strié. En dessous, la spire est étroite, limitée par la caréne émousscée du dernier tour qui forme presque toute la coquille (fig. 145, dans le texte). Mais, entre cette forme—si remarquable qu’elle semble consti- tuer une espéce differente—et le type il est possible de retrouver tous les intermédiaires. Parmi les specimens recveillis a Bhamo (K.'46 a 51) il en est qui se rapprochent beaucoup de ceux de Ceylon: le dernier tour est également trés dilaté— principalement en dessous—et l’ouverture, fortement oblique, subtriangulaire, trés développée en hauteur. Chez l'un d’entre eux (K. 49) cette ou- verture présente méme un péristome nettement xéfléchi, trés encrassé en dedans, si bien qu’il existe un véritable bourrelet interne blanchatre.! Fache a enlever Un callus blane grisatre bien déve- loppé réunit, de plus, les deux bords de l’ouverture. D’autres specimens, provenant de Kandy dans lile de Ceylon (V. 81 a 85), sont exactement intermediaires entre la forme précé- dente et le type normal. Signalons enfin un individu recueilli 42 Kulu (J. 38) dont le dernier tour montre un étranglement derriére son ouverture légére- ment campanulée a la facon du Planorbis (Planorbella) multivolvts Case et du Planorbis (Planorbella) campanulatus Say. 11 s’agit bien certainement d’un exemplaire anormal dont le test est, d’ailleurs, plus épais et plus solide que chez le type. Ainsi, en résumé, la spire varie depuis un enroulement lent es régulier avec dernier tour médiocre, jusqu’a un enroulement trté ! Ce bourrelet est situé le long de la ligne ot se produit V’epanonissement du péristome. 1921. | L,. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 37 rapide avec dernier tour trés grand, parfois énorme, formant, en dessous, presque toute la coquille. En méme temps 1’ ouverture, normalement ovalaire ou semilunaire, peut devenir subtriangulaire et, dams ce dernier cas, dépasser considérablement, en dessus, le plan du dernier tour. y| COLORATION. Le test est normalement corné roux ou fauve. I,a coloration peut s’accentuer et devenir, assez rarement, lie de vin ou méme rouge. C’est le cas de nombreux individus provenant de Cochin- chine (W. 864 91) dont Vintérieur de 1’ouverture est lie de vin clair et qui, en outre, ont un péristome intérieurement bordé d’un bour- trelet blanc ou rosé trés apparent. e méme coloris rougeatre, Fic. 6-7-8.—Planorbis (Planorbis) exustus Deshayes. Varieté ex sculpta. Indes[DR. N. ANNANDALE]; x 2 environ. partois brillant existe aussi, mais moins accentué, chez les échan- tillons provenant des récoltes du Dr. N. ANNANDALE dans les Victoria Lakes (O. 59 a 61), Chilka Lake (P. 62, 63) et Sur Lake (Q. 64 a 67), ainsi que dans les specimens provenant de Puri (M. 55, 56). Parfois le test devient beaucoup plus clair. Rarement d’un corné verdatre, comme a Belgatchia (H. 24), il est souvent d’un corné blond parfois trés pale, subtransparent (R. 68, 69, 70). Le terme extréme est atteint chez quelques individus de Gwadar ! dont le test hyalin, absolument transparent, d’un blanc légérement laiteux, laisse voir la columelle comme dans la variété vityinoides ci aprés décrite. 1 Ils sont de pelite taille: 9—r1o0 millimétres de diamétre maximum 7}—m, 8 millimétres de diamétre minimum et 4—5 millimétres de hauteur. SP) (o/) Records of the Indian Museunts [Vor. XXI, 6) TEST ET SCULPTURE. Plus ou moins épais, parfois mince et fragile, le test est, (autres fois, solide et légérement pondéreux. La sculpture com- prend soit des stries longitudinales obliques, médiocres ect plus accentuées vers l’ouverture, soit des stries lamelleuses plus ou moins fortes et presque réguliéres. Ces deux modalités se rencon- trent d’ailleurs au sein d’une méme colonie. Ainsi, parmi les exemplaires subfossiles recueillis A Quilon (I. 25 a 31) on observe: (a) des individus a test trés finement orné de stries longitu- dinales obliques, subégales, légérement plus accentuées vers |’ ouver- ture; Fic. 9, 10, et 11.—Planorbis (Planorbis) exustus Deshayes. Variété ex sculpta. Indes. [DR. N. ANNANDALE]; x 2 environ. (b) des exemplaires a test orné de stries presque réguliéres, a peu prés égales, subcostulées aux premiers tours, devenant costulées et onduleuses au dernier tour. Cette sculpture subcostulée ou méme costulée n’est pas rare ; elle est, d’ailleurs toujours plus réguliére que celle formée de simples stries longitudinales.! Mais, fort souvent, les stries ou costules sont trés inégales, principalement au dernier tour. Par suite de 1’accumulation, en certains points, de nombreuses stries longitudinales serrées les unes contre les autres il se produit, chez quelques individus, de trés grosses cétes fort saillantes, disposées obliquement au dernier tour ' Comme exemple, citons les individus de Rajmahal (F. 14 4 17): sculpture tyes véguliéve, composée de petites cétes obliques, un peu onduleuses, serrées et subégales, 1g2t.| I,, GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 39 et dont l’aspect rappelle tout a fait la coquille anormale de Pla- norbis (Planorbis) corneus Linné décrite, par J. R. BOURGUIGNAT, sous le nom de Planorbis adelosius. Je figure (Fig. 6 a 11,-dans le texte) un exemple de cette anomalie assez fréquente dans de nom- breuses localités de Inde: Samaguting (S. 71, 72), Gauhati [= Gowhatty] (L. 52, 53, 54), Ferozepore (G. 18, 20) etc. . . Enfin j’ai trouvé, dans la série de ce Planorbe appartenant au Musée de Calcutta, deux variélés nommées sans nom d’auteur et dont voici les descriptions : Variété vitrinoides mss. Planorbis exustus var. vitrinoides mss., in Mus. Calcutta. Coquille d’un corné trés clair, absolument transparente, hya- line, légérement jaundatre en dessus, blanche et un peu lactescente en dessous, assez brillante; test mince et fragile garni, en dessus, de stries longitudinales trés obliques, légérement onduleuses, sub- égales et médiocres sauf sur la moitié aperturale du dernier tour ot elles sont un peu subcostulées ; ' en dessous stries plus fines, beau- coup moins obliques et plus réguliéres. Diamétre maximum: 14? millimétres; diamétre minimum: 11? millimétres; hauteur: 7 millimétres: diamétre de l’ouverture ° 6 millimétres ; hauteur de Vouverture: 7 millimétres. : LOCALITE : Inde: Aligarh (—Allyghur), U.P. [L,. Tavior]; un exemplaire. Varieté deformis mss. PIE fet iene et 1S. Planorbis exustus var. deformis mss., in Mus. Calcutta. Coquille de taille médiocre, assez globuleuse; spire montrant, en dessus, un enroulement rapide,? mais normal, de Planorbis exustus Deshayes typique et, en dessous, des premiers tours serrés, a accroissement lent, étagés a la maniéve du Planorbis (Planorbella) multivoluis Case, de 1’Amérique du Nord. avec un dernier tour grand, médiocrement dilaté a l’extrémité; ouverture a peu prés semilunaire avec bourrelet interne blanc. Diamétre maximum: g millimetres; diamétre minimum : 7 millimétres; hauteur: 4+ millimétres; diamétre de l’ouverture: 4 millimétres ; hauteur de l’ouverture: 4 millimétres. Test corné pale, subtransparent, garni de fines stries obliques presque réguliéres, sauf sur la moitié aperturale du dernier tour ou elles deviennent fortement obliques, un peu onduleuses, sub- égales et saillantes 4 la maniére de petites c6tes. (Fig. 11, 17 et 18, Planche IV). ' Ces costules apparaissent trés nettement a l'intérieur de l’ouverture qui est bordée dun péristome légérement réfléchi. ® Les premiers tours sont trés enfoncés et 4 peine visibles. 40 Records of the Indian Museum. [Vor. XXI, LOCALITE : Inde: Harifeke; un exemplaire. * * Le développement de la coquille du Planorbis (Planorbis) exustus Deshayes est tout a fait remarquable. A un stade trés jeune (longueur de 2a 4 millimétres), la coquille ressemble tout a fait 4 une Physe (fig. 13, dans le texte). N. AN- NANDALE” a, le premier, figuré cette forme jeune que j’avais ob- setvée depuis longtemps.’ A cet état de son développement, la coquille du Planorbis (Planorbis) exustus Deshayes rappelle, a s’v méprendre, le jeune du Planoy- Fic. 12.—Physa planorbula De Kay is ( Pierosoma) trivolvis Say dé- [= jeune du Planorbis (Pierosoma) = trivolvis Say). crit par DE Kay? sous le nom D’aprés G. W. Binnev!; x 5 envi. de Physa blanorbula De Kay.> ron. (Fig. 12, dans le texte). A un stade plus avancé la coquille, tout en conservant l’apparence d’une Physe, s’élargit notablement: elle devient plus globulense avec une ouverture moins étroite (Fig. 14, dans le texte). En méme temps on voit apparaitre, a la face supérieure, le premier tour de spire.’ Puis la coquille s’elargissant de plus en plus (Fig. 15, dans le texte) prend rapidement son aspect définitif de Planorbe, d’abord un peu glo- buleux (Fig. 16, dans le texte) puis nettement déprimé. | Binney (G. W.), Land and Fresh Water Shells of North America, part II (Smithsonian Miscellaneous Collections, Vol. VII, No. 143, Washington, Septembre 1865), fig. 197 (page 118). 2 ANNANDALE (N.), Aquatic Molluscs of the Inlé Lake and connected waters Records Indian Museum, XIV, Calcutta, 1918, pl. xi, fig. 1—1a. 8 Parmi les matéariux recueillis, par le DR. N. ANNANDALE lui-méme, a Shas- thancottah (12 miles N.N.E of Quilon, Travancore), en Novembre 1908 (Indian Museum; No. M *75*). 4+ Kay (DE), Zoology of New York, part V, Mollusca, 1843, p. 61, pl. iv, fig, 60—61. 5 Dre Kay asoupgonné que son espéce n’était peut-étre qu’unjeune Planorbe. Il donne, eu effet, aprés la description de son Physa planorbula, les détails suivants : “This singular shell was found by Mr. G. B. GLENDINING at the Cohoes Falls adhering to stones. I have adopted the name proposed by its discoverer. It was alive, and was destitute of an.opercule It is supposed by some conchologists to be a young Planorbis, but I cannot learn that it has been found in the intermediate stages. It is placed provisionally here: but if a perfect animal, must constitute a new genus. I am inclined to suspect that it is the animal described by Say as Bulla fluviatilis.” [Bulla fluviatilis Sav, Journal Academy Natural Sciences of Philadel- phia, II, p. 178]. Cependant une de ces formes intermédiaires avait été décrite, par I. Lea, deux ans avant la publication du travail de DE Kay. sous le nom de Planorbis vegularis [1. Lea, Transactions American Philosophical Society, IX, 1841, p. 6]. 6 Les 2} premiers tours sont visibles, 4 la face supérieure de la coquille. meme lorsque cette derniere en est encore au stade physiforme. 1g2t. | L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 41 Il est particuliérement intéressant de constater le parallélisme complet existant entre le développement du Planorbis (Planorbis) exustus Deshayes de 1’Inde et le Planorbis (Pierosoma) trivolvis Say de l’Amérique du Nord. Dans les deux cas, la coquille frés jeune ressemble a une Physe;! puis elle prend, a4 mesure qui Vanimal grandit, d’abord la forme d’un Planorbe trés globuleux ” et, enfin, celle d’un Planorbe normal. Cette derniére transforma- tion s’opére réguliérement et assez vite. Dans tous les cas envisagés ci-dessus, les jeunes coquilles ont un test trés mince, parfois subpellucide, fragile, transparent, d’un corné jaunatre ou fauve clair. [5% 16. FIG. 13-14-15 et 16.—Figures semi-schematiques montrant quatre stades suc- cessifs du développement du Planorbis (Planorbis) exustus Deshayes; x 8. Sous-genre Planorbina Haldeman, 1842. 1842. Planorbina HALDEMAN, A Monograph Limniades and other Fresh Water Shells North America, IV, p. 14 (pas de type cité). 1847. Anisus GRAY, Proceedings Zoological Society of London, p. 187 {non Anisiws STUDER, 1820}. 1883. Wenetus FISCHER, Manuel de Conchyliologie, ete..., Paris, p. 509 (non Menetis ADAMS, 1855). r8o09 (Avril) Menetus MARTENS, Iand and Freshwater Mollusks (Biologia Centrvali-A mericana, T,ondon), p. 399 (type: Planorbis guadalupen- sts Sowerby}. ! Fig. 13—14 (dans le texte), pour le Planorbis (Planorbis) exustus Deshayes ; Physa planorbula De Kay, pour le Planorbis (Pierosoma) trivolvis Say. 2 Fig. 15—16 (dans le texte), pour le Planorbis (Planorbis) exustus Deshayes Planorbis regularis Lea pour le Planorbis (Pierosoma) trivolvis Say. 42 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, 1905. Planorbina Dat, Land and Freshwater Mollusks of Alaska, (Harriman Alaska Expedition, XIII, New-York), p. 81 et p. 84. Coquille grande ou assez grande, discoide, trés aplatie ; spire composée de tours nombreux a enroulement lent et régulier, com- primés a leur partie inférieure ; ouverture trés oblique. Type: Planorbis guadalupensis Sowerby. Les Planorbina vivent dans les Antilles et dans 1’ Amérique du sud, Ils se séparent des Planorbis sensu stricto par leur forme plus comprimée et par leur spire 4 tours plus nombreux, s’accrois- sant plus lentement et comprimés a leur partie inférieure. Ils sont, dailleurs, trés voisins de certains vrais Planorbes de l’ Afrique équatoriale [ Planorbes du groupe du Planorbts (Planorbis) sudanicus Martens]. Planorbis (Planorbina) glabratus Say. 1818. Planorbis glabratus SAY, Journal Academy Natural Sciences Phila- delphia, 1, p. 280. 1834. Planorbis lentus SAY, American Conchology, V1, p. 6, pl. tv, fig. 1. 1844. Planorbis glabvatus HALDEMAN, Monograph of the Limniades and othey Fresh Water Univalve Shells, p. 11 (part). 1865. Planorbis glabvatus BINNEY, Land and Freshwater Shells North Amer., 1, p. 106 (part). 8. Planorbis lentus NeéviLL, Handlist Mollusca Indian Museum, Calcutta, I, p. 242, No. 14. 1886. Planorbis lentus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, im: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 89, No. 57 (part). 1886. Planorbis glabratus CLESSIN, loc. supra cit., XVII, p. 112, No. 78, taf. xvili, fig. 2. 1905. Planorbis (Planorbina) glabratus DAti., Land and Fresh Water Mollusks of Alaska, p. 86. 1918. Planorbis glabratus BRYANT WALKER, Synopsis. ... Freshwater Mollusca North America, etc...., University of Michigan, Miscellaneous Publications No. 6, Michigan, p. 99. LOCALITES : Etats-Unis de l’ Amérique du Nord: Etat de 1’Ohio, sans loca- lité précise ; 5 exemplaires ; = Etat de Géorgie, sans localité précise [Prof. W. NEwcoms]; 3 exemplaires. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Les Etats-Unis du Sud-est, notamment les Etats de Géorgie’ de la Caroline du sud, de la Louisiane.! Ce Planorbe a également été signalé au Mexique, peut étre par confusion avec certaines variétés du Planorbis (Pierosoma) tenuis Dunker.? | Ot ce Planorbe remplace partiellement le Planorbis (Pierosoma) trivoluts Say 2 DUNKER (W.), Limnaeacea, in: MARTINI (F. H. W.) et CHEMNITZ Y.Y. Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit, Niirnberg, 1856, p. 45, No. 11, taf. ix, fig. 14 4 19 et taf. xvi, fig. 22 4 25. 1g2t. I,. GERMAIN: Catalogue of Planorlidace. g 43 Coquille atteignant de 25 a 30 millimétres de diamétre maxi- mum et 6 a 7 millimétres de hauteur. Elle est assez solide, fine- ment striée, d’un corné jaunatre ou marron médiocrement brillant. Planorbis ( Planorbina) guadalupensis Sowerby. 1830. Planorbis guadalouwpensis SOWERBY, Genera of recent and fossil Shells, Il, p. 2 (sans pagination), et fig. 2 de la Planche non numérotée consacrée aux Planorbes. 1837. Planorbis guadaloupensis BECK, Index Molluscorum, p. 120. 1837. Planorbis stviatulus RICHARD, 17: BECK, Index Molluscorum, p- 120. 1844. Planorbis Guadalupensis PotTmz et MICHAUD, Galerie Mollusques, Catalogue Muséum Douat, p. 212, pl. xxi, fig. to a 12. 1854. Planorbis guadalupensis SHUTTLEWORTH, Diagnosen neuer Mollus- ken, VII, Mittheilungen der Naturforsch. Gesellsch. Bern, p. 155. 1856. Planorbis Guadalupensis DUNKER, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 50, No. 18, taf. viii, fig. 7 a 9. 1859. Planorbis xevampelinus DROUKT, Mollusques terr. eau douce Guyane, Mémoires soc. académ. Aube, Troyes, XXIII, p. 372, No. 2, tab. ii, fig. 27—29. 1873. Planorbis guadalupensis MARTENS, Die Binnenmollusken Vene- zuela’s, Festschrift... Gesellsch. Naturforsch. Freunde Berlin, p. 195, taf. ii, fig. 7. 1878. Planorbis (Menetus) guadaloupensis NEV, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 242, No. 17. 1878. Planorbis Guadalowpensis SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, in: I, REEVE, Conchologia Icouica, XX, Tondon, pl. , fig. 1883. Planorbis guadalowpensis MAZE, Journal de Conchyliologie, X XI, p. 27, No. 45; p- 44, No. 16 et p. 50, No. 12. 1891. Planorbis guadeloupensis CROSSE, Journal de Conchyliologie, SOXXIEX, p. 158; No. 164. 1013. Planorbis guadelupensis VERNHOU', Notes from the Leyden Museum, XXXVI, p. 21, No. 52. 1917. Planorbis guadelupensis ITURBE, The intermediate host of Schisto- somum mansoni in Venezuela, Caracas, p. 7, pl. ii, fig. 1 A 3.! 1918. Planorbis guadeloupensis 10Tz, Memorias do Instituto Oswaldo Cruz, X, fasc. I, Rio de Janiero, p. 72, No. 4, Est. xvii, fig. 1 1a, tb, tc, td.; et (traduction anglaise), p. 52, No. 4. ’ LOCALITES : Antilles: Porto-Rico, Rio Blanco; un exemplaire; No. M. 4708; =a Guadeloupe, sans indicatiou précise de localité [Prof. W. NEwcoms]; un exemplaire;—Ile d’Antigua (Petites Antilles anglaises) [G. NEvi.L]; un exemplaire. Guyane francaise: Cayenne [G. NEvILL]; un exemplaire Venezuela: Caracas; exemplaires ;—= Envoi A. MORELET; 3 ex- emplaires. | D’apres le Dr. J. ITURBE ct le DR. E. GONZALES [The intermediate host of Schistosomum mansoni zz Venezuela, Caracas, 1917]. le Planorbis (Planorbina) guadalupensis Sowerby est le principal agent propagateur de la Bilharziose au Venezuela. La proportion des Planorbes de cette espéce parasités atteint jasqu’ a 30%, aux environs de Caracas. 44 Records of the Indian Museum. [Vor. XXT, DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce Planorbe est fort répandu dans les eaux douces de certaines iles des Antilles (Guadeloupe [H. Cuminc, H. Mazk&, G. SowERBy, etc... ] et ses dépendances: iles de Saintes [LARocHE, H. Maz&] et de Marie-Galante [PELISSIER DE MONTEMONT]; Porto-Rico [B. F. BLAUNER] et Haiti (aux environs de Dondon, dans le mon- tagne [H. Ro1ie]) et de l’Amérique méridionale: Guyanes [F. CaAILLIAUD, H. DROUET, van HEURN, KATE]; Venezuela (A. ERNST, A. MoRELET] et Colombie [Dr. E. von Martens]. Plus au sud, il semble remplacé par une espéce trés voisine, le Planorbis oltvaceus Spix. Le Planorbis xerampelinus Drouét est certainement synonyme de cette espéce: H. Drover lui donne 18 millimétres de diamétre maximum et 5 millimétres de hauteur, ce qui correspond a des exemplaires de petite taille du Planorbis guadalupensis Sowerby. Les caractéres de ce Planorbe varient considérablement: nous en parlerons a propos du Planorbis olivaceus Spix.! Planorbis (Planorbina) olivaceus Spix. 1786. Helix covnea, varieté, CHEMNITZ, Neues System, Conchylien Cabinet, 17° Edit., DX, 2* part., p. 96, taf. exxvii, fig. 1119—1120. 1827. Planorbis olivaceus DE SPrx et WAGNER, Testacea fluviatilia... Brasiliam, p. 26, No. 1, tab. xviii, fig. 2. 1827. Planorbis ferrugineus DE Sprx et WAGNER, Joc. supra cit., p. 26, tab. xviii, fig. 1. [non: Planorbis fervugineus D’ORBIGNY 2}. | H. B. PrEsTON a décrit sous le nom de Planorbis costaricensis [Descriptions of new Species of Land and Freshwater Shells from Central and South America; Annals and Magazine Natural History, ser. 7, XX, December 1907. p. 496, fig. i6] une espéce de Catalina, dans la province de Guanacaste (Costa-Rica), possedant 4—5 tours de spire arrondis et mesurant 26 millimétres de diamétre maximum pour 9.5 millimétres de hauteur (ouverture: 9 millimétres de hauteur sur 6 millimetres de diamétre) qui n’est fort probablement, qu’une variété locale du Planorbis euadalupensis Sowerby. 2 Dans un travail récent [Caramujos de agua doce do genero Planorbis, obser vados no Brasil, Memorias do Instituto Oswaldo Cruz, Rio de Janiero, X, fase. 1, 1918, pp. 65—82, Est. xv a xviii, le Doct. A. Lutz a montré (p. 70 et traduc- tion anglaise, p. 50) que le Planorbe des environs de Rio de Janiero décrit par A. b’ORBIGNY sous le nom de Planorbis fervugineus [Synopsis terr. et fluviat. Mollus- COYUM... . 2 4mericam mevidionalem, Magasin de Zoologie de GUERIN-MENEVILLE, Paris 1835, p. 26,No. 1; et: Voyage Amérique méridionale, V, 3° partie Mollusques, Paris, 1843, p. 344 (=Planorbis ferrugineus SOWERBY. Monograph of the genus Planorbis, in: L. REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, 1878, pl. ix, fig. 73a— 73b.| n’est pas la Planorbis ferrugineus DE SPrx et WAGNER (c’est-a-dire le Planor- bis olivaceus DE SPIX) mais une espéce différente que A. Lutz désigne sous le nom de Planorbis confusus Lutz [loc. supra cit., 1918, p. 70, No. 2 (et traduction anglaise, p. 50, No. 2), est. xv, fig. 2, 2a, 2b, 2c et 2d], nom assez mal choisi, puiqwil existe déja un Planorbis confusus De Rochebrune, d’ailleurs synonyme du Planorbis (Gyraulus) saigonensis Crosse et Fischer. Quoiqw il en soit, le Planorbis (Planor- bina) confusus Lutz (= Planorbis ferrugineus D’'ORBIGNY (non SPIX et WAGNER) .= Planorbis ferrugineus Sowerby] est extrémement voisin du Planorbis (Planorbina) olivaceus DE SPIX et WAGNER [= Planorbis ferrugineus DE SPIX et WAGNER, non A. D’ORBIGNY] dont il ne différe que par sa coquille de taille plus petite (25 milli- métres de diamétre maximum) ayant un tour de spire de moins et son animal de coloration plus foncée. Mais le Planorbis (Planorbina) olivaceus De Spix est souvent parasité par le Schistosomum Mansoni (auteur de la Bilharziose) tandis que le Planorbis (Planorbina) confusus Lutz serait, d’aprés A. Luz (loc. supra cit., 1918. p. 71 et traduction anglaise. p. 51) incapable de transmettu le parasite. 1921.] 1. GERMAIN : Catalogue 0} Planorbidae. 45 1837. Planorbis olivaceus BECK, Index Molluscorum, p. 120. 1837. Pla iorbis Lundii BECK, Index Molluscorum, p. 120. 1848. Planorbis Cumingianus DUNKER,! Proceedings Zoological Society of London, p. 41. 1856. Planorbis Cumingianus DUNKER, in: MARTINI ET CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 40, No. 17, taf. viii, fig. 1 a 3. 1856. Planorbis olivaceus DUNKER, in: MARTINI et CHEMNITZ, loc. supra cit., XVII, p. 48, No. 15, taf. viii, fig. 22 4 24. 1878. Planorbis olivaceus Lutz, Memorias do Instituto Oswaldo Cruz, Rio de Janiero, X, fasc. I, p. 69, No. 1, Est. xv, fig. 1, 1a, 1b, tc, td et. te; et (traduction anglaise), p. 49, No. t. LOcCALITE : Bréstl: Environs de Bahia [Dr. NAEGELI]; un exemplaire ; Noy MM. 4 int DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE Cette espéce est particaliére au Brésil. En décrivant ce Planorbe, te DR. J. A. WAGNER [’oc. supra ctt., Monachii, 1827, p. 26] écrit: < < Pl. testa discoidea, tenui, superne plano-depressa, inferne late umbilicata, olivacea, aufractu ultimo compresso. <>. Je ne suis pas de cet avis: le Planorbis feryugineus d’Orbigny n’étant qu’une forme de petite taille du Planorbis olivaceus Wagner a laquelle A. Lutz a donné le nom de Planorbis confusus Lutz. Dans le travail quej’ai précédemment cité, A. Lurz considére (p. 71 et traduction anglaise, p. 51) le Planorbis tenagophilus d’Orbigny comme synonyme du Planorbis lugubyis Wagner. Je ne crois pas que cette identification soit exacte et malgré les rapports évidents qui unissent les deux Planorbes, je considére le Planorbis tenagophilus d’Orbigny comme une espéce distincte appartenant au sous-genre Pierosoma. : 1 En dessous les derniers tours sont trés vaguement subanguleux contre la suture, = 48 Records of the Indian Museum. [Vor. XXI, croissance trés lente et bien réguliére, séparés par des sutures marquées ; dernier tour médiocre, arrondi, comprimé a la base, avec, en dessous, une vague angulosité carénale presque contre la suture; ouverture irrégulicrement ovalo-triangulaire transverse,! trés oblique, subanguleuse a4 la base, avec un bord supérieur con- vexe dans une direction légére- ment ascendante et un bord ex- Gy terme a peine subconvexe dans une direction trés obliquement descendante se rattachant, sans angulosité au bord supérieur ; ok bords marginaux éloignés, con- vergents, le supérieur dépassant trés notablement le columel- Fic. 17.—Planorbis (Planorbina) aire, réunis par une callosité Biaunery pehustleworl) Cerne, blanche bien marquée mais peu Re: ieee ae ee ane épaisse r environ Diamétre maximum: 134—144 millimétres ;' diamétre mini- mum: 11—r114 millimetres ; * hauteur : 4—4: millimetres ; * diamé- tre de Vouverture: 52—54 millimétres ;* hauteur de ’ouverture: 43—5 miliimetres.° Test assez mince, un peu léger, subtransparent, d’un blond corné légérement brillant, reecouvert d’un épiderme noiratre ; stries longitudinales trés fines, peu obliques, serrées et irréguliéres, sensi- blement aussi développées en dessous qu’en dessus. Ce Planorbe, que j'ai trouvé étiqueté dans le Collection du Musée de Calcutta ‘‘ Planorbis Blaunert Shuttleworth, nov. sp.’’ nest bien certainement qu’une variété du Planorbis (Planorbina) euadalupensis Sowerby. C’ést, dans les deux cas, la méme forme générale avec une spire a enroulement trés lent et a tours trés serrés le dernier étant comprimé de bas en haut. Mais, chez le Planorbis (Planovbina) Blauneri (Shuttleworth) Germain, la taille est beaucoup plus petite, le dernier tour est, en dessus,? propor- tionnellement moins développé et les premiers tours sont bien plus profondément enfoncés, la face supérieure de la coquille étant, en définitive, largement et assez profondément ombiliquée.* En résumé le Planorbis (Planorbina) Blaunevi (Shuttleworth) Germain se rattache, comme variété, au Planorbis (Planorbina) euadalupensis Sowerby. Le Planorbe du Musée de Calcutta pro- vient d’une des localités les plus septentrionales ot il a été signalé des représentants du sous-genre Planorbina. ! Ou, plus exactement, subtriangulaire (Fig. 17, dans le texte). 2 Ces dimensions correspondent au type de l’espéce, conservé dans les Collec- tion de l’Indian Museum (Natural History’), a Calcutta. 3 Bn dessous, l’enroulement est identique a celui du Planorbis (Planorbina) guadalupensis Sowerby typique. ; 4 En définitive le Planorbis (Planorbina) Blauneri (Shuttleworth) Germain est une variété minor et lavgement ombiliquée en dessous (mode macroporus) du Planor- bis (Planorbina) guadalupensis Sowerby. 1g2I.| IL. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 49 Sous-Genre Pierosoma Dall, 1905. 1905. Pierosoma Datt,, Land and Freshwater Mollusks of Alaska, Harriman Alaska Expedition, XIII, New-York, p. 81 et p. 85 (type: Planorbis trivolvis Say) [= Helisoma (part) auct., non SWAINSON, p. Planorbis trivolvis Say}. Coquille de grande taille, relativement haute, plus profonde- ment ombiliquée en dessus qu’en dessous; spire composée de tours peu nombreux garnis de stries longitudinales fortes,les premiers tours carénés et aplatis en dessous; ouverture grande, réfléchie, a bords plus ou moins épaissis. Type: Planorbis trivoluis Say. Les Pievosoma sont répandus abondamment dans toute Amérique du Nord, dans Amérique Centrale et dans les Antilles. Us atteignent leur maximum de développement dans l’Amérique du Nord ot ils donnent naissance 4 de nombreuses espéces, variétés ou formes locales. Les Pierosoma correspondent, dans le Nouveau Monde, au Planorbis (Planorbis) corneus Linné et ses variétés de Europe et au Planorbis (Pianorbis) exustus Deshayes et ses variétés de l’Asie méridionale et orientale (Inde et Indochine). nad Planorbis (Pierosoma) ammon Gould. 1855. Planorbis ammon GouLp, Proceedings Society Natural History Boston, V, p. 129. 1857. Planorbis ammon GouLp, Pacif. Report, V, p. 332, pl. xi, fig. 12 a 18. 1865. Planorvbis ammon BINNEY, Land and Freshwater Shells North America, II, p. 112, fig. 187. 1878. Planorbis ammon SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, in: I, REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. xii, fig. 108. 1878. Planoybis ammon Nkviti,, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 241, No. 8. 1886. Planorbis Ammon CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Kdit., XVII, Niirnberg, p. 180, No. 170, taf. xxv, fig. 3 et taf. xxvi, fig. 3. LOCALITES : Etats Unis: Orégon, sans localité précise[ Prof. W. NEwcoms] ; =Californie, sans localité précise [Prof. E. C. STEARNS]. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette espéce vit, aux Etats-Unis, dans les Etats de Californie et de ’Orégon. Le Planorbis (Pierosoma) anvmon Gould est une espéce de forme relativement variable, voisine du Planorbis (Pierosoma) corpulentus Say, dont elle différe par son test notablement plus fragile, orné de stries plus fines; par son enroulement plus rapide avec un dernier tour plus dilaté vers l’extrémité ; par son ouver- ture beaucoup plus développée en hauteur; etc... Il est encore 50 Records of the Indian Museum. [Voy. XXI, plus voisin du Planorbis (Pierosoma) Binneyi ‘Tryon,' espéce au test plus solide, a la sculpture plus accentuée et plus irréguliére, habitant l’Orégon et la Colombie, mais sans dépasser, vers 1’est, la chaine des Montagnes Rocheuses. C’est plus particuliérement une forme des régions du nord remplacant, dans beaucoup de localités, le Planorbis (Pievosoma) trivolvis Say.® Le Planorbis (Pierosoma) magnificus Pilsbry,*? trouvé dans un lac prés de Wilmington, dans le nerd de l’état de Caroline (Etats- Unis) appartient encore au méme groupe. II en est de méme du Planorbis (Pterosoma) Traskii Lea,* espéce trés remarquable de la Californie, que beaucoup d’auteurs ont confondu soit avec le Planorbis (Pierosoma) ammon Gould, soit avec le Planorbis (Planor- bts) corpulentus Say. Planorbis (Pierosoma) trivolvis Say. 1817. Planorbis trivolvis Say, Nicholson's Encyclop, 1*¢ Edit. (non paginée), pl. ii, fig. 2 1821. Planorbis trivolvis SAY, Journal Academy Natural Sciences of Philadelphia, I, p. 164. 1826. Helix planorbis EATON, Zoology, Text-Book, p. 194 (non LINNE). 1834. Planorbis trivolvis SAY, American Conchology, VI, pl. liv, fig. 2 1838. Planorbis proboscideus POTIEZ et MICHAUD, Galerie Mollusques Douai, I, p. 213, pl. xxv, fig. 13—15. 1838. Planorbis trivolvis POTIEZ et MICHAUD, loc. supra cit., p. 214, pl. xxv, fig. 19—21. 1841. Planorbis vegulavis SAY, Tyansactions American philosoph. Society, IX, p. 6. 1843. Plimaybis megastoma DE KAy, Zoology of New-York, part V, Mollusca, p. 61, pl. iv, fig. 60>—6r. 1843. Planorbis corpulentus DE KAy, loc. supra cit., p. 64, pl. xiii, fig. 185 {non Say]. 1843. Planorbis planorbula DE Kay, loc. supra cit., p. 76, pl. v, fig. 83 [ forma juven. | 1844. Planorbis trivolvis HALDEMAN, Monograph of the Limniades and other Fresh Water Univalve Shells, p. 13, pl. ii, fig. 4 a 7. 1850. Planorbis trivoluis KUSTER et DUNKER, Die Familie der Limnaei- den, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemai. Conchylien Cabinet, XVII, p. 53, No. 23, taf. v, fig. 4 406; taf. vi, fig. 1 46; taf. ix, fig. 4 a 6, 20, 21, 22, 2: , 24 et 25. 1865. Planorbis trivolvis BINNEY, Land and Freshwater Shells of North Amer., IL, p. 115, fig. 194 a 201. 1865. Planorbis ovegonensis ‘TRYON, American Journal of Conchology, I, ay PRs se xxii, ie: 7a 1 TRYON (W.), American Goes of Ae NS III, 1867, p. 197; =DALL (W. H.), Land and Freshwater Mollusks of Alaska, 1905, p. 87, fig. 66 et 67 [= Plan- oyvbis corpulentus HALDEMAN, Monogr. Freshwatey Univalve Shells ..., 1844, p- 19. pl. iii, fig. 7 49; = BINNEY, Land and Freshwater Shells North America II, 1865, p. 103, fig. 175 [non Say]. 2 Cf.: BAKER (FRANK COLLINS), Note on Planorbis Binneyi Tryon, The Nauti- Jus, XXIII, Juillet 1909, No. 3, pp. 41—42. 3 PILSBRY (H. A.), The Nautilus, XVII, Nov. 1903, p. 75. Figuré par P. BARTSCH, Notes on the Fresh-Water Mollusk Planoybis magnificus and descrip- tion two new forms of the same genus..., Proceedings United States National Museum, XXXII, 4 Mars 1908, p. 697, pl. lvii, fig. 7 4 9. 4 LEA (I.), Proceedings Academy Natural Sciences of Philadelphia, VIII, 1856, p- 80; et: Observations on the genus Unio, Vol. XI, Philadelphia, 1867, p. 113, pl. xxiii, fig. 70. 1g2t.]| L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 51 } 1872. Planorbis oregonensis TRYON, Monograph Fresh-Water Univalve Mollusca United States, Philadelphia, p. 201, pl. vi, fig. 10—12 ( = jeune). 1878. Planorbis trivoluis SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, in: ly. REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. i, fig. 2. 1878. Planorbis trivolvis NEVI, Handlist Mollusca Indian Museum 7 Calcutta, I, p. 241, No. 4. 1878. Planorbis corpulentus NEVILL, loc. supra cit., 1, p. 241, No. 7 [non SAY. ] 1878. Planorbis horn: NEVILL, Joc. supra cit., I, p. 242, No. 15. 1886. Planorbis occidentalis COOPER, 72; Collect. DUNKER, iz: MARTINI et CHEMNITZ, loc. supra cit., XVII, p. 407, taf. xvii, fig. 13. 1886. Planorbis Ovegonensis CLESSIN, in: MARTINI et CHEMNITZ, loc. supra cit., XVII, p. 181, No. 171, taf. xxv, fig. 4. 1886. Planorbis Hornii CLESSIN, in: MARTINI et CHEMNITZ, loc. supra cit., XVII, p. 182, No. 172, taf. xxvii, fig. 9. 1905. Planorbis (Pierosoma) trivolvis DALL, Land and Freshwater Mol- lusks of Alaska, p. 88, fig. 68. LOCALITES: Canada ; Prince Edward’s Isl. [Coll. G. Nevir1]. Etats Umis : Schuylkill River, Michigan, sans localité précise [E. R. BEADLE] :—New Jersey, sans localité précise [E. R. BEADLE]; = New England, sans localité précise [Prof. EK. C. STEARNS]; = Californie, sans localité précise [Prof. BK. C. Stearns]; = Ohio. sans localité précise; 3 exemplaires recueillis avec des specimens du Planorbis (Planorbella) campanulatus Say ; = Sierra Nevada, sans localité précise; deux exemplaires de la variété subcrenatus Carpenter [Prof. E. C. SrrEarns]. ¢ DISTRIBUTION GEOGRAPHIOUE. Cette espéce habite presque toute l’Amérique du Nord, depuis les confins du Mexique jusqu’a i’Alaska, mais 4 peu prés unique- ment a l’est des Montagnes Rocheuses. Le Planorbis (Pierosoma) trivoluis Say est une espéce trés abondaute dans les eaux douces de l’Amérique du Nord; elle varie dans des proportions considérables rappelant, de ce point de vue, le Planorbis (Planorbis) corneus Linné de Europe et le Planorbis (Planorbis) exustus Deshayes de I’ Inde. Il est a peu prés impossible de délimiter des variétés stables sauf, peut étre, la variété subcrenatus Carpenter! réeditée® par G. W. Tryon® sous le nom de Planorhis Hornii Ces deux co- quilles sont, en effet, synonymes et W. H. Dart, ajoute: ‘‘Je n’ai, 1 CARPENTER, Proceedings Zoological Society of London, 1856, p. 220. Cette coquille a été figurée par W. G. BINNEY [Land and Freshwater Shells North America, II, 1865, p. 103, fig. 176] et par G. W. TRvON, Monograph of the Fresh-Water Uni- valus Mollusca of the United States, Philadelphia, 1872, p. 189, pl. v, fig. 1, 2]. 2 Cette coquille vit dans la Californie, ’Orégon et la Colombie britannique, mais seulement 4 l'Ouest des Montagnes Rocheuses. 3 TRYON (G. W.), American Journal of Conchology, I, 1865, p. 231, pl. xxii, fig. 16; et loc. supra cit., Philadelphia, 1872, p. 190, pl. v, fig. 3, 4. + Vit dans les mémes régions que la variété subcrenatus Carpénter. 52 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, jamais vu aucun specimen correspondant exactement 4 la figure donnée par TRYON de son Pl. Hornti, mais les variations du Plan- orbis subcvenatus que j’ai observées en sont souvent si étroite- ment voisines que j’ai peu de doutes quant a leur identité!”’. Patmi les nombreuses formes de coquilles du Planorbis trivolvis Say, il en est qui ont été considérées soit comme des variétés soit méme comme des espéces distinctes. Tel est le cas de la variété disjectus Cooper” du lac Tahoe, en Californie, qui n’est qu’une malformation. Quant au Planorbis macrostomus Whiteaves* [= Planorbis lentus Goutp,* non Say],® il a été établi sur une défor- mation assez singuliére portant sur le dernier tour et sur l’ouver- ture de la coquille. Cette derniére, vaguement subquadrangulaire , a peu prés aussi haute que large, 4 bords rapprochés et conver- gents réunis par une forte callosité, richement colorée intérieure- ment, est bordée par un péristome €paissi et un peu réfléchi.’ Parmi les assez nombreux specimens de cette espéce apparte- nant aux collections du Musée d’Histoire naturelle de Calcutta, ilen est qui sont étiquetés Planorbis Hornii Tryon et Planorbis corpulentus Say. Ceux nommés Planorbis Hornii Tryon, et qui proviennent de la Sierra Nevada ot ils ont été recueillis par le Prof. E. C. STEARNS, appartiennent bien a la variété subcrenatus Carpenter. J’en figure un exemplaire (Pl. I, fig. 1—2—3) intéressant par son test mince, léger, subtransparent, d’un corné jaunatre assez clair, ses stries longitudinales fortement marquées, méme un peu saillantes, trés obliquement onduleuses, serrées, irréguliares et son ouverture sub- arrondie, un peu élargie en haut, a bords réunis par une faible cal- losité entourée d’un péristome légérement bordé et subréfléechi. Quant aux specimens étiquetés Planorbis corpulentus Say," ils ne se rapportent nullement a cette trés rare espéce* presque 1 «JT have never seen any specimens corresponding exactly to Tryon’s figure of P. hornii, but the variations I have seen of P. subcrenatus often approach it so closely that I have little doubt of their identity” [W. H. Dat, Land and Fresh- water Mollusks of Alaska, Harriman Alaska Expedition, Vol. XIII, New-York, 1905, p- 90. 2 COOPER (J. G.), Notes on Raymond’s Subalpine Mollusca. Proceedings Califor- nia Academy of Sctences, 2° série, III, 1890, p. 84, pl.i, fig. 30 (Planorbis subcrenatus disjectus). 3 WHITEAVES (J. F.), On the Land and Freshwater Mollusca of Lower Canada, Canadian Naturalist, VIII, Fevrier et Avril 1863, p. 113. + GouLD (A. A.), Report on the Invertebrata of Massachusetts, Comprising the Mollusca, Annelida and Radiata, Cambridge. 1841, p. 202, fig. 132. § Cette forme de coquille a été recueillie an Canada [J. F. WHITEAVES] et, d’ailleurs, retrouvée plus récemment dans le lac des Bois (Manitoba) par DAWSON [ef.: A. W. HANHAM, A List of Land and Fresh-Water Shells of Manitoba, The Nautilus, Philadelphia, XIII, No. 1, Mai, 1899, p. 6]. 6 W. H. Datu [loc. supra cit., 1905, p. 89, fig. 69] a exactement figure cette curieuse monstruositeé. 7 Ils proviennent de l’Orégon, sans localité précise [Prof. W. NEwcoMB] et de VEtat de New-York, également sans localité précise [Prof. E. C. STEARNS]. 8 Ce sont des Planorbis trivoluis Say A peu prés typiques. Cependant Pun d’eux, de taille assez grande (25 millimétres de diamétre maximum et 13 millimé- tres de hauteur maximum) présente quelques intéressants caracteéres. Son ouver- ture, trés développée en hauteur (14 millimétres de hauteur et 13 millimétres de diamétre), subtriangulaire, anguleuse en bas, élargie en haut, montre un peristome rg2t.| I. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 53 toujours confondue avec les nombreuses variétés du Planorbis (Pierosoma) trivolvis Say. We véritable Planorbis (Pierosoma) corpulentus Say,' qui a été trés complétement étudié et fort exacte- ment figuré par BRYANT WALKER,” est une coquille remarquable par sa hauteur relativement considérable par rapport a son dia- métre maximum; par son enroulement trés particulier (elle est presque plane en dessus avec, en dessous, un ombilic large et cratériforme laissant voir entiérement les premiers tours de spire) ; par ses tours de spire bicarénés, le dernier trés grand avec, en haut et en bas, une caréne trés saillante*; par son ouverture ample, plus haute que large et, enfin, par sa sculpture. Cette derniére se compose de trés fortes stries costulées, subverticales, a peine ondulenses, irréguliéres et serrées. Le Planorbis (Pierosoma) corpulentus Say est une excellente espéce trés distincte, non seulement du Planorbis (Pievosoma) tri- voluis Say, mais encore des Planorbis (Picrosoma) Binneyr Tryon et Planorbis (Pierosoma) ammon Gould des contrées occidentales et méridionales de 1’Amérique du Nord.* C’est un Planorbe des régions septentrionales, connu seulement d’un petit nombre de localités des Etats-Unis (Nord de 1’Etat de Michigan, Etat de Minnesota [Vermillion Take]) et du Canada (Ontario et Manitoba, notamment dans les lacs des Bois et Winipeg, ia riviére Winipeg). S50 Planorbis (Pierosoma) tumidus Pfeiffer. 1839. Planorbis tumidus PFEIFFER, in: Wiegman’s Archiv fiiy Naturg, p- 354 (sine descrip.). 1856. Planorbis tumidus DUNKER, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit. XVII, Niirnberg, p. 39, No. 4, taf. vii, fig. 10-12 et taf. ix, fig. 1 a 3 (var. minor). 1861. Planorbis tumidus TRISTRAM, Proceedings Zoological Society of London, p. 232. : 1865. Planorbis iumidus BINNEY, Land and Freshwater Shells of North America, I, p. 105, fig. 178. 1865. Planorbis twmidus MARTENS, Malakozoolog. Blitter, XII, p. 54. 1873. Planorbis tumidus STREBEL, Beitvag zur kenntniss dev Fauna Mexic., p. 40, taf. v, fig. 20 et 20 b. trés épaissi et contiau, les bords marginaux etant réunis par une forte et épaisse callosité blanche. Le test est lui-méme solide, garni de stries costulées, inégale- ment espacées, irréguliéres et trés obliquement ondulenses. d 1 Say (Tu.), Long’s Expedition St. Peter-River, II, 1824, p. 262, pl. xv, fig. 9 (non BINNEY, GOULD, HALDEMAN) [ = Planorbis corpulentus (part) SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, 7: L. REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, 1878, pl. i, fig. 4; = Planorbis corbulentus CLESSIN, Die Familie der Lim- naeiden, 77: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2e Rdit., XVII, Niirnberg. p. 144, No. 122 (excl. synon. et figur.) ; = Planorbis corpulentus BRYANT WALKER, The Nautilus, XIII, No. 12, Avril 1900, pp. 133—138, pl. iii, fig. 147 et Vol. XIV, No. 3, Juillet 1909, pp. 33—34; = Planorbis (Pierosoma) corpuientus Dati, Land and Freshwater Mollusks of Alaska, New-York, 1905, p. 87, fig. 65]. 2 WALKER (BRYANT), The genuine Planorbis corpulentus Say, The Nautilus, NIX, No. 12, April 1990, pp. 133—138, pl. iii. 3 En regardant la coquille du cote de l’ouverture, les carénes font, avec le profil du tour, un angle 4 peu prés droit. + V. ante, p. 50. 54 Records of the Indian Museum. [Vor. XXI, 1878. Planorbis tumidus NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- cutta, I, p. 242, No. 13. 1884. Planorbis tumidus FISCHER et CROSSE, Etudes Mollusques terr. et fluviat. Mexique et Guatemala, Paris, II, p. 66, No. 5, pl. xxxiv, fig. 4-4). 1891. Planorbis tumidus PILSBRY, Proceedings Academy Natural Sciences of Philadelphia, p. 322. 1895. Planorbis mysavus MABILLE, Bulletin société philomatique Paris. 8e série, VII, No. 2, p. 63.! 1899. Planorbis (Helisoma) cavibaeus MARTENS, Land and Freshwater Moilusca (Biologia Centrali-Americana, London), p. 387, No. 4. pl. xxi, fig. 8, 9 et 9 a (part). LOCALITES : Etats-Unis d’ Amérique: Le Texas, sans indication précise de localité [Prof. W. NEwcomB]: 5 exemplaires. Nicaragua. sans localité précise; 3 exemplaires. Antilles: Porto Rico: Humacas; No. M. 4106 ;—Ile Viaque, prés de Porto-Rico [Envoi SHUTTLEWORTH]; un exemplaire; No. M. 4114. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Le Planorvbis (Pierosoma) tumidus Pieiffer habite le sud des Etats-Unis, dans le Texas [Lieut. CoucH et G. WuURDEMAN, 7”: W. G. BINNEy] et la Californie [L. DicuEtT] ; = le Mexique [De CaNDE, H. Crosse et P. FiscHER, HEGEwiscH, A. HEIMPRIN, H. Hocr, F. Lizpmann, A. SALLE, T. Say, H. StREBEL, C. A. UHDE, etc....];=le Guatemala [DE Bocoturt, H. B. TrRistRAm] ;—=le Nicaragua [R. TATEe];=les Antilles: Porto-Rico [Kruc, E. von MARTENS] et Cuba [R. ARANGO, DR. GUNDLACH, L. PFEIFFER, etc. ..] ot il vit en compagnie d’une espéce trés voisine, le Planorbis (Pierosoma) caribaeus dA’ Orbigny. Le Planorbis (Picrosoma) tumidus Pfeiffer est une espéce de taille assez grande, atteignant de 15 a 20 millimétres de diamétre maximum, 13 A 18 millimétres de diamétre minimum et 4} 4 6 millimétres, plus rarement, 7 millimétres de hauteur ? Son test est assez opaque, d’un corné rougeatre, orné de stries longitudinales serrées et assez fines. Cette espéce n’est pas sans analogies avec le Planorbis (Piero- soma) ancylostomus Fischer et Crosse * que le Dr. E. von MARTENS * | L’examen du type de J. MABILLE, conserve dans les Collections du Labora- toire de Malacologie du Muséum National d’Histoire naturelle de Paris, ne laisse pas de doute sur cette identificaticn. 2 La forme décrite par J. MaBILLE sous le nom de Planorbis mysarus, et que nous avons considérée comme synonyme du Planorbis (Pievosoma) tumidus Pfeiffer, atteint 28 millimétres de diamétre maximum, 20 millimétres de diamétre minimum et 8 millimétres- de hauteur [MABILLE (J.), Mollusques de la Basse Californie recueillis par M. DicuEtT, Bulletin société philomatique Paris, 8e série, VII, No. 2, 1895, p- 64]. Le type a été recueilli daus la Basse Californie par L. DIGUET. 3 FISCHER (P.) et CROSSE (H.), Journal de Conchyliologie, XXVII, p. 341;= et: Etudes suy les Mollusques terr. et fluviat.dw Mexique et du Guatemala, Paris, Impr. nation., II, 1884, p. 63, No. 3, pl. xxxii, fig. 5a-5b. Le Planorbis ancylostomus Fischer et Crosse a été recueilli aux environs de Chiapas et de Vera Cruz [A. SALLE] + MarTENS (Dr. E. von), Land and Freshwater Mollusca (Biologia Centrali Americana, London) Avril 1899, p. 388. 1g2I.]| L,. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 55 considére comme synonyme, retenant seulement la varieté chiapa- sensts Fischer et Crosse ! qu’il subordonne au Planorbis (Pierosoma) tumudus Pfeiffer. Ces coquilles sont, évidemment, trés voisines et Vopinion du Dr. E. von Martens est parfaitement défendable ; cependant H. CrossE et P. FIscHER, qui placent le Planorbis (Pierosoma) tumidus Pfeiffer entre le Planorbis (Pierosoma) belizensis Fischer et Crosse? et le Planorbis (Piervosoma) ancylostomus Fischer et Crosse attribuent a ce dernier quelques caractéres assez nets. C’est ainsi que cette coquille montre une face supérieure excavée avec une partie centrale trés enfoncée, ane spire composée de 5 tours convexes, a croissance réguliére, ‘ arrondis a la face supeé- rieure, canaliculés et anguleux a la face inférieure’’; une ouver- ture oblique, semi-lunaire, anguleuse inférieurement, entourée d’un péristome mince, “un peu dilaté et parfois subréfléchi.”’ Le type atteint 18 millimetres de diamétre maximum, 15 millimétres de diamétre minimum et 63 millimétres de bauteur. P. FISCHER et H. CROSSE comparent leur espéce aux Planoy- bis (Pzerosoma) trivolvis Say® et Planorbis (Picrosoma) corpulentus Say? qui sont trés notablement différents. jes mémes auteurs ajoutent que le Planorbis (Pierosoma) sinuosus Bonnet® s’en sépare “‘par le bord supérieur de son ouverture subhorizontal et sa bouche plus transverse, rappelant celle du Planorbis lentus Say, mais différente de cette espéce par sa forme anguleuse inférieure- ment.”’* Enfin le Planorbis (Pierosoma) ancylostonus Fischer et Crosse n’est’ pas non plus sans analogies avec le Planorbis (Piero- soma) tumens Carpenter’ et le Planorbis (Pierosoma) tenuis Dun- 1 FISCHER (P.) et CROSSE (H), loc. supra cit., 11, 1884, p. 64, pl. xxxiv, fig. 5 [var. B Chiapensis|. La varieté chiapensis Crosse et Fischer est, comme nous le verrons plus loin, une forme minoy n’ayant que 10} millimétres de diamétre maxi- mum, 9 miliimétres de diamétre minimum et 3 millimétres de hauteur. Elle est plus déprimée que le type, avec une ouverture moins ascendante et moins angu- leuse a la base. Elle a été recueillie 4 Chiapas (Mexique) par A. SALLE. 2 FISCHER (P.) et CROSSE (H.), Journal de Conchyliologie, XXVIII, 1879, p. 342;=et: loc. supra cit., II, 1884, p. 68, No. 7, pl. xxxii, fig. 6, 6a, 6b. Cette espéce, facile a reconnaitre 4 sa spire composée de 6 tours convexes, étroits et saillants, 4 croissance réguliére et assez lente, separés par de profondes sutures,— 4 son ouverture ovale dont le bord supérieur est un peu obliquement relevé, possé- de un test mince, d’un corné pale presque transpa-ent, orne de stries fines, trés serrées, obliquement onduleuses. Elle atteint 17 millimétres de grand diamétre, 14 millimétres de petit diamétre et 44 millimétres de hauteur. Elle habite le Mexique, dans l'état de Tabasco [A. MORELET] ;=le Honduras anglais, 4 Bélize [DE BocourtT];=et le Guatemala, a Coban, San Miguel, Tucusoa (Etat de Vera Cruz) [DE BocourRT]. : 8 Say (TH.), Article Conchology, American Edition of the Nicholson’s Encyclo- pedia of Arts and Sciences, First Edition, Philadelphia, 1816, II, pl. i1, fig. 2. 4 Say (TH.), Narrative of an Expedition to the Source of the St. Peter's River, etc.., under the Command of Major STEPHEN H. Lone, II, Appendix, 1824, p. 262, pl. xv, fig. 9 [mon: G. W. BINNEY, A. A. GOULD, HALDEMAN]. 6 BONNET (C.), Revue et Magasin de Zoologie, 1864, p. 230, pl. xxii, fig. 3. Cette espéce est douteuse. G. W. TRYON (American Journal of Conchology, I, 1895, p. 183) Videhtifie au Planorbis glabyatus Say [Journal Academy Natural Sciences of Philadelphia, 1, 1818, p. 280]. : 6 FISCHER {P.) et CROSSE (H.), loc. supra cit., II, 1884, p. 64. 1 CARPENTER (P.), Catalogue Mazatlan Shells, 1857, p. 81=Figuré d’abord par G. W. BrnneEvy [Land and Freshwater Shells of North America, II, 1865, p. 106, fig. 180] puis par P. FISCHER et H. Crosse [loc. supra cit., II, 1884, p. 62, pl. xxxiit, fig. 3 et 3a] qui insistent sur le polymorphisme de l’ouverture de cette espéce 56 Records of the Indian Museum. (VoL. XXI, ker!. Ilse sépare du premier par son test plus délicat, plus mince, plus finement strié; par son enroulement différent avec un dernier tour proportionnellement moins élevé; par son ouverture moins anguleuse et par sa taille plus considérable, le Planorbis (Ptero- soma) tumens Carpenter n’atteignant que 12 millimétres de dia- métre maximum, 10 millimétres de diamétre minimum et 6 milli- métres de hauteur. Les affinités avec le Planorbis (Pierosoma) tenurs Dunker sont assez grandes pour que le Dr. E. von MARTENS?” ait subordonné la variété Strebeli Fischer et Crosse* a ce dernier Planorbe. ja variété Strebeli Fischer et Crosse est, en effet, une coquille de grande taille (diamétre maximum: 22} millimétres, diamétre minimum: 162 miullimétres, hauteur: 11 millimétres ; hauteur de l’ouverture: 12 millimétres) avec un dernier tour renflé, canaliculé en dessous, et une ouverture /vés dilatée. ascendante, fortement anguleuse a la base, bordée par un labre dilaté et parfors véfléchi. Ces derniers caractéres se rencontrent souvent chez le Planorbis (Pierosoma) tenuis Dunker et, notamment, chez la variété Uhdet von Martens*. Le Planorbis (Pievcsoma) tumidus Pfeiffer est parfois de taille beaucoup plus petite, mesurant seulement de 14 a 16 millimétres de diamétre maximum, II a 12 millimétres de diamétre minimum et 6 millimétres de hauteur. Cette forme minor, qui habite égale- ‘«...la forme de l’ouverture [présente] des différences considérables. Celle-ci est plus ou moins oblique; son bord supérieur est tantot relevé, tantot subhorizontal ‘ son bord inférieur est anguleux ou simplement arqué; le péristome est plus ou moins renversé et épaissi intérieurement; mais la taille est toujours assez faible comparativement aux Planorbis tenuis, ancylostomus, lentus, etc...’ [loc. supra ctt., II, 1884, p. 63]. 1 DUNKER (W.), Limnzacea, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien- Cabinet, 2e Edit., XVII, Niirnberg, 1856, p. 45, No. 11, taf. ix. fig. 14 a 19 et taf. xvi, fig. 22 a 25 [= Planorbis fragilis DUNKER, loc. supra cit., 1856, p. 46, taf. x, fig. 41 a 43 (jeunes)]. Ce Planorbe est trés répandu au Mexique [H. CROSSE et P. FISCHER, F. DEPPE et C. A. UHDE, A. HEILPRIN, H. H6GE, Major RicH, SCHUMANN, Dr. C J. W. SCHIEDE et DAVID, SEEMANN, H. STREBEL, etc....] est trés poly- morphe, aussi a-t-il eté décrit un grand nombre de variétés dont les principales sont: Variété Boucavdi CROSSE et FISCHER [loc. supra cit., II, 1884, p. 61, pl. xxxii, fig. 3a—3b].—Mexique Central [A. BoucarD, A. HEILPRIN]. Variete guventlis E. von MARTENS [loc. supra cit., 1899, p. 384] (=Planorbis solidus WEIGMANN, non Planorbis solidus DUNKER ;= Planorbis tenuis var., STREBEL, Beitvag zuy kenntniss der Fauna Mexican., 1873, p. 42, taf. v, fig. 21 c.).=Mexique Central [F. DEPPE, H. STREBEL]. Variété applanatus E. von MARTENS (loc. supra cit., 1899, p. 384, pl. xxi, fig. 3].— Mexique Central [C. A- UHDE]. Variété Uhdet E. von MARTENS [loc. supra cit., 1899, p. 385, pl. xxi fig. 2] (= Planorbis tenuis, variété, MARTENS, Malakozool. Blatter, XI1, 1865, p. 65).—Mexi- que Central [C. A. UHDE]. Variété exaggeratus E. yon MARTENS [loc. supra cit., 1899, p. 385, (non figurée) | =Planorbis tenuis, variété, PILSBRY (Pyoceedings Academy Natural Sciences of Philadelphia, 1891, p. 322, pl. xv, fig. 4) —Le Mexique Central [A. HEILPRIN]. Et, enfin, la variété Stvebelz dont il sera question plus loin. 2 MARTENS (DR. E. von), loc. supra cit,, Avril 1899, p. 385. 3 FISCHER (P.) et CROSSE (H.), loc. supra cit., II, 1884, p. 63 et p. 64 (var. B Strebeliana) [= Planorbis trivolvis ? Planorbis corpulentus ? STREBEL, Beitrag zur Kenntniss der Fauna Mexican., 1873, p. 39, taf. v, fig. 19 (non: Planorbis trivolvis Say; non: Planorbis corpulentus Say]. Cette variété habite les environs de Vera Cruz (Mexique) [H. STREBEL]. + MARTENS (DR. E. von), loc. supra cit., Avril 1899, p 385, pl. xxi, fig. 2. 1Q2I.] L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidac. 57 ment le Mexique et le Guatemala, a été figurée par W. DuNKER ! et H. STREBEL’ sous le nom de Planorbis tumidus. 1 faut égale- meut y rapporter le Planorbis intermedius Philippi ** et sa variété minor Clessin® et, peut-étre, le Planorbis capillavis Beck®. Enfin le Planorbis guatemalensis Clessin’ correspond encore A cette méme forme minor’. Quant a la variéte chiapasensis Fischer et Crosse, c’est une forme minor du Planorbis tumidus Pfeiffer qui se distingue, en outre, par sa forme plus déprimée, sa face inférieure carénée, son ouverture peu dilatée transversalement, a peine ascendante en haut, subanguleuse a la base. Elle a été découverte a Chiapas (Mexique) par A. SALLE. Planorbis (Pierosoma) caribaeus d’Orbieny. Pe tion inet 2} 1853. Planorbis cavibaeus D’ORBIGNY, 12: RAMON DE LA SAGRA, His- toive physique, politique, natur....ile de Cuba, p. 193, No. 112, pl. xiii, fig. 17 4 19 1856. Planorbis tumidus DUNKER, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien Cabinet, 2° Edit, NVII, Niirnberg, p. 39, No. 4 (part). 1886. Planorbis cavibaeus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, loc. supra cit., XVII, p. 156, No. 136, taf. xxiii, fig. 3. 1890. Planorbis Caribaeus CROSSE, Journal de Conchyliologie, XXXVIII, p. 260, No. 378. 1891. Planorbis cavibaeus PILSBRY, Proceedings Academy Natural Scien- ces of Philadelphia, p. 322. 1899. Planorbis (Helisoma) caribaeus MARTENS, Land and Freshwater Mollusca, Biologia Centrali-Americana, p. 387, No. 4 (part). LOCALITE : Antilles: Cuba, sans localité précise; 4 exemplaites, No. P. 104. B. 1 DUNKER (DR. W.), 72: MARTINI et CHEMNI?TZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2e Edit., xvii, Nurnberg, 1856, p. 39. taf. xvi, fig. 18—19, et CLESSIN (S.), Die Familie der Limneiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, zd., X VII, 1886, p. 196, No. 194. 2 STREBEL (H.), loc. supra cit. 1873, p. 41, taf. V, fig. 20a seulement. 3 PHILIPPI, 2x: DUNKER, Joc. supra cit., XVII, 1856, p. 39, taf. xvi, fig. 18—i19 et CLESSIN (S.), oc. supra cit., 1886, p. 196, No. 194. 4+ Non: Planorbis intermedius DE CHARPENTIER. 5 CLESSIN (S.), 72: MaRTINI et CHEMNITZ, loc. supra cit., XVII, !886, p. 196 6 Breck (H.), Index Molluscorum, 1837, p 119 (sans description). 1 CLESSIN (S.), 72: MARTINI et CHEMNITZ, loc. supra cit., XVII, 1886, p. 209, No. 214, tat. xxxii, fig. 7. 3 Le nom de guatemalensis étant le plus ancien ne faisant pas double emploi (le Planorbis capillaris Beck n’ayant jamais été ni décrit, ni figuré) doit étre conservé a cette variété qui se nommera: Planorbis (Pierosoma) tumidus Pfeiffer, variété guatemalensis Clessin. Le Muséum de Paris posséde sous le nom de Planorbis cavibaeus d’Orbigny variété guatemalensis Clessin, deux exemplaires de cette coquille provenant du Guatemala et adressés par le Doct. Hott. Ils se rapportent incontestablement a la ferme minor du Planorbis tumidus Pteifier dont nous venons de parler. Un wz Records of the Indian Museum. [VoL. XXI,, DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Primitivement découverte a Vile de Cuba par RAMON de la AGRA, cette espéce a éte retrouvée, dans l’Amérique Centrale, en diverses localités du Mexique [Dr Canpk, A. SALLE, H. STREBEL, Gk 5 oa |b Coquille déprimée, trés concave en dessus, presque plane en dessous ; spire composée de 5—6 tours trés convexes comprimés en dessus, convexes et subcarénés en dessous, 4 croissance médiocre, reguliere ; ; dernier tour assez grand, dilaté a if extrémité (ils -elargit a partir du dernier tiers de son développement) ; sutures profondes ; ouverture oblique, irréguliérement subpentagonale, bien anguleuse a la base; bords convergents et assez écartés. Diamétre maximum: 13% millimétzes; diametre minimum: 114 millimétres; hauteur maximum: 5 millimétres; diamétre de Vouverture: 5} millimetres; hauteur de Vouverture: 5 millime- tres, Test un peu mince, médiocrement fragile, subtransparent, d’un corné brun plus clair en dessous qu’en dessus, orné de stries longitudinales fines, serrées, un peu irréguliéres, obliquement ondu- leuses, plus délicates en dessous qu’en dessus.! Presque tous jes auteurs ont considéré le Planorbis (Pierosoma) caribaeus d’Orbigny comme synonyme du Planoybis (Pierosoma) tumidus Pfeiffer. Cette opinion est probablement exacte; cepen- dant l’espéce de A. d’Orbigny est de taille plus grande et la forme de son ouverture est différente. En réalité ces deux Planorbes représentent et remplacent, a Vile de Cuba et dans l’Amérique Centrale, le Planorbis (Pierosoma) trivolvis Say si répandu aux Etats-Unis.? I,’affinité de ces espéces est évidente et l’?ornementa- tion sculpturale identique; elle est seulement plus délicate chez le Planorbis (Pierosoma) tumidus Pfeiffer et Planorbis (Pierosoma) carvibaeus Ad’ Orbigny. Planorbis (Pierosoma) affinis C. B. Adams. Jess DC Gates, Se Gen iS Planorbis affinis C. B. ADAMS, Conchol. Contrib., p. 44. Planorbis affinis SOWERBY, Osta ot the genus Planorbis, in: L. REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. iv, fig. 28 (mauvaise). 1886. Planorbis affinis CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MarR- TINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 132, No. 1o6, taf. xx, fig. 5. 1890. Planorbis affinis CROSSE, Journal de Conchyliologie, XX XVIII, ee 260, No. 376. HOH Ce oO 11 Cour 1 La diagnose otiginale de A. D’ORBIGNY [loc. supra cit., 1853, p. 193, No. 112] est la suivante: ‘« Pl. testa opaca, cornea, transversim exilissime striata, superne concava, subtus plano-concava, subcarinata; aufractibus sextis convexis; inferne carinatis; suturis excavatis; apertura obliqua, subtus depressa “ Diam.: 1) mm., haut.: 6mm.” 2 A. D’ORBIGNY (loc. supra cit., 1853, p 194) avait déja saisi cette analogic. Il dit, en effet: ‘‘ Cette espéce nous offre un passage entre le Planorbis tenago- philus d’Orbigny et le Planorbis trivoluis Say.” 1921.| L. Germain: Catalogue of Planorbidae. 59 LOCALITE: Jamaique: sans indication précise; un exemplaire; No. P. r04. B. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette espéce vit, dans les Antilles, a l’ile de la Jamaique et a celle de Cuba [R. ARANGO, DR. GUNDLACH]. Coquille de taille moyenne, profondément ombiliquée en dessus, presque plane, subconcave en dessous; spire composée de 4—4% tours convexes en dessus, a peine convexes et nettement anguleux en dessous, a croissance assez rapide, réguliére; dernier tour grand, dilaté dans sa partie tout a fait terminale; sutures trés profondes en dessus, superficielles en dessous; ouverture peu ob- lique, transverse, anguleuse a la base avec le bord supérieur sub- rectiligne dans une direction légérement ascendante; péristome simple, tranchant ; bords marginaux réunis par une callosité blanche bien marquée. Diamétre maximum: 14 millimétres; diamétre minimum: 1I millimétres; hauteur: 6 millimétres; diamétre de l’ouverture: 54 millimétres, hauteur de ouverture: 5 millimétres. Test assez solide, subopaque, @un brun marron plus ou moins fonecé, quelquefois d’un roux corné, assez brillant, orné de stries longitudinales un peu fines, irréguliéres, subéquidistantes, oblique- ment onduieuses, a peine plus fines en dessous, plus fortes et plus irréguliéres aux environs de l’ouverture. Cette coquille est certainement trés voisine des Planorbis (Pierosoma) tumidus Pfeiffer et Planorbis (Pierosoma) caribaeus d’Orbigny. Il est méme probable que ces trois Planorbes apparti- ennent a une seule espéce remplacant, dans les Antilles et 1’ Améri- que Centrale, le Planorbis (Pierosoma) trivolvis Say de 1’Amérique du Nord.'! D/ailleurs le systéme sculptural de l’espéce de Say est le méme que celui du Planorbis (Pierosoma) affinis Adams; il est seulement plus délicat chez cette derniére espéce. La figure donnée par le Doct. S. CLEssmN? n’est pas trés exacte: la coquille est trop épaisse proportionnellement a son diamétré maximum, la caréne qui garnit les tours 4 la face infé- rieure est trop fortement saillante et lV’ouverture est mal dessinée. De plus, le coloris n’est pas heureux: il est, a la fois, trop foncé et trop gris. L/’exemplaire que je représente (Pl. I, fig. 13 4 15) nest pas typique: son erroulement est parfaitement normal, mais son ouverture est un peu trop relevée. ! Ces quatre Planorbes montrent exactement le méme mode d’enroulement des tours de spire, mais la coquille reste constamment plus déprimée—moms haute par rapport au diamétre maximum—chez les Planorbis tumidus Pfeiffer, Planorbis cari- baeus d’Orbigny et Planorbis affinis Adams que chez le Planorbis trivolvis Say. 2 CLESSIN (S.), loc. supra cit. XVII, 1886, taf. xx, fig. 5. 60 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, Se Planorbis (Pierosoma) tenagophilus d’Orbigny. 1835. Planorbis tenagophilus D’ORBIGNY, Synopsis terr. et fluviatil. Molluscorum Americam meridion., Magasin de Zoologie de GUERIN-MENEVILLE, p. 26, No. 5. 1843. Planorbis tenagophilus D’ ORBIGNY, Voyage Amérique méridionale, V, 3° partie, Mollusques, p. 347, taf. xliv, fig. 9 a 12. 1850. Planorbis tenagophilus MENKE, Zeitschrift friy Malakozoologie, p. 163, No. 5. 1856. Planorbis tenagophilus DUNKER, in: MARTINI et CHEMNITZ, Sys- temat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 40, No. 5, taf. v, fig. 22-23-24. 1868. Planorbis tenagophilus MARTENS, Malakozoolog. Blatter, p. 186, No. 28. 1873. Planorbis tenagophilus MARTENS, Die Binnemollusken Venezuela’s, Festschrift... .Gesellschaft Naturforsch.-Freunde Berlin, p. 196. 1878. Planorbis tenagophilus SOWERBY, Monograph of the genus Planor- bis, in: Ll. REEVE, Conchologia Iconica, London, XX, pl. vi, fig. 51.! 1878. Planorbis tenagophilus NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum, Calcutta, I, p. 241, No. 2. LOCALITE : République Argentine « Corrientes; un exemplaire. DISTRIBUTION GEOGRAPHIOUE. Ce Planorbe—trés commun, principalement dans les lacs— occupe un area considérable s’étendant depuis la province de Corrientes (République Argentine) jusqu’ a celle de Chiquitos (Boli- vie). Il vit également au sud du Brésil, notamment dans la pro- vince de Porto Alegre [Dr. R’ HENSEL]. Le type décrit par A. D’ORBIGNY est une coquille mesurant 16 millimétres de diamétre maximum et 9 millimétres de hauteur; mais i! existe des individus beaucoup plus grands, puisque le DR. E. von MARTENS signale un échantillon du Musée de Berlin atteig- nant rg millimetres de diamétre maximum, 15 millimétres de dia- métre minimum, mais seulement 7 millimétres de hauteur.* L’exemplaire appartenant au Musée de Calcutta est de taille plus faible: 13+ millimétres de diamétre maximum, 114 millimétres de diamétre minimum et 6 millimétres de hauteur. L’ ouverture a 6 millimétres de diamétre maximum et 6 millimétres de hauteur. Le test est mince, un peu fragile, d’un corné fauve roux légére- ment brillant surtout en dessus, plus clair en dessous. En dessus les stries sont obliquement onduleuses, fines, serrees, subégales, sauf au dernier tour ot elles sont moins régulieres; elles sont, en dessous, plus fines, plus serrées et moins obliques. 1 G. SOWERBY indique, par erreur, a propos de cette espéce: ‘‘ D’ORBIGNY, Voy. Amér. Méridionale, pl. xlv, fig. 17—20.”” 2 MARTENS (DR* E. von), Ueber siidbrasilische Land-und Stisswasser-mollusken, Malakozoolog. Bldtter, XV, 1868, p. 189. 192I.] L,. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 61 Ce Planorbe a d’incontestables analogies avec le Planorbis (Pianorbina) lugubris Wagner qu’il remplace dans le sud du Brésil et Vouest de l’Amérique méridionale. Ce rapprochement qui a été longuement traité, 4 deux reprises, par le Dk. E. von Marrens |, n’avait cependant pas échappé a A. D’ORBIGNY. Mais ce dernier compare son espéce au Planorbis olivaceus de Spix [= Planorbis ferrugineus DE SPpIx*] et ajoute qu’elle est ‘’. beaucoup plus petite, moins déprimée, également concave des deux cotés tandis que l’espéce du naturaliste allemand est plane en dessus; enfin elle est carénée des deux cdtés et, dans l’ombilic, les tours de spire sont saillants sur la partie carénée, ce qui n’a jamais lieu dans Vautre espéce.’’3 Ta présence des carénes conduit a classer ce Planorbe dans le sous-genre Pierosoma.* Planorbis (Pierosoma) peruvianensis Broderip. 1832. Planorbis peruvianus BRODERIP, Proceedings Zoological Society of London, p. 125. 1835. Planorbis peruvianus D’ORBIGNY, Synopsis terr. fluviat. Mollus- corum Americam meridion., Magasin de Zoologie de GUERIN- MENEVILLE, p. 26, No. 4. 1837. Planorbis peruvianus BECK, Index Molluscorum, p. 120. 1843. Planorvbis pevuvianus D’'ORBIGNY, Voyage Amérique méridionale, V, 3° partie, Mollusques, p. 345. 1856. Planorbis peruvianus DUNKER, in: MARTINI et CHEMNITZ, Syste- mat. Conchylien-Cabinet, 2* Edit., XVII, Niirnberg, p. 44, No. to, taf. vi, fig. 7 a Io. 1878. Planorbis peruwianus SOWERBY, Monograph of the genus Planor- bis, in: L. REEVE, Conchologia Iconica, London, XX, pl. i, fig. 3. LOCALITE : Pérou: Lac Titicaca; deux exemplaires; No. P. 105 B. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce Planorbe est seulement connu du Pérou, notamment du lae Titicaca, de la plaine de Trujillo (=Truxillo) [BRopERIP, H. CuminG] et des environs de Callao et de Lima [A. D’Orsicny, R. Puiniprt). Dans la volume des Mollusques de la grande collection publiée a Londres sous le titre général de Biologia Centrali-Americana, le Dr. E. von MarTENS écrit : “P. neruvianus. Brod., is, according to the specimen in Berlin Museum, very near this species [il s’agit ici du Planorbis tenuis * MARTENS (Dr. E. von), loc. supra cit., XV, 1868, p. 186 4 89; et: Die Bin- nenmollusken von Venezuela’s, Festschrift. .Gesellsch. Naturforsch. Freunde Berlin, 1873, p- 196. 2 Espéce voisine du Planorbis (Planorbina) lugubris Wagner. Cf.: ante, p. 46. 3 ORBIGNY (A. D’), Voyage dans l’ Amérique méridionale, V, 3° partie, Mollus- ques, Paris, 1843, p. 347. 4 Cf. precédemment, p. 44, de ce Mémoire, au sujet de ce rapprochement et de opinion de A. Lutz qui considére le Planorbis (Pierosoma) tenagophilus d’Or- bigny comme synonyme du Planorbis (Planorbina) olivaceus De Sprx. 62 Records of the Indian Museum. [ Vor. XXI, Dunker], but it is more compressed, with more feeble striae, and of a pale colour.’ Cette assertion est exagérée: l’analogie signalée par E. von MARTENS existe certainement, mais il est impossible de confondre ces deux espéces. Le Planorbis peruvianensis Broderip est une coquille beaucoup plus fortement carénée, aussi bien en dessus qu’en dessous, que le Planorbis tenuis Dunker. De plus, les caractéres de son ouverture sont trés différents Par contre, A. D’ORBIGNY a décrit et figuré deux Planorbes abondants dans le lac Titicaca et qui sont voisins de l’espéce de BropErip. Lun est le Planorbis (Taphius) montanus d’Orbigny ,* de forme plus déprimée et a tours moins fortement carénés; Vautre est le Planorbis (Taphius) ande- colus d’Orbigny,® n’ayant que 13 millimétres de diamétre maxi- mum, mais atteignant 8 millimétres de hauteur, possédant des carénes trés marquées et une ouverture fortement évasée. Les échantillons appartenant au Musée de Calcutta sont de taille moyenne: Io et 12 millimétres de diamétre maximum, 8} et 9 millimétres de diamétre minimum, enfin 3? et 4} millimétres de hauteur.* Les carénes supérieure et inférieure du dernier tour sont trés saillantes. Le test est solide, médiocrement épais ; il a, en trés grande partie, perdu son épiderme et les lambeaux qui en restent sont d’un brun roux. En dessus, les stries, bien que fines, ont une apparence subcostulée ; elles sont assez serrées, élevées, irrégu- liéres, inégalement espacées, visibles jusqu’ au fond de la cavité ombilicale; elles sont, en dessous, de méme apparence mais plus réguliéres, un peu plus serrées, visibles également jusqu’au fond de la cavité ombilicale. Sous-genre Taphius H. et A. Adams, 1855. 1855. Taphius H. et A. ADAMS, Genera of Recent Mollusca, etc.., II, London, p. 262 [type: Planorbis andecolus d’Orbigny]. 1886. Taphius CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 33, No. 3. 1899 (Avril). Taphius MARTENS, Land and Freshwater Mollusca (Bzolo- gia Centvali-Americana), London, p. 396. Coquille de taille moyenne, trés ombiliquée en dessous ; spire composée d’un petit nombre de tours a croissance rapide, le der- nier trés dilaté vers l’ouverture et descendant a son extréiité ; ouverture fortement oblique. Tvpe: Planorbis andecclus @’Orbigny. . 1 Martens (Dr. E. von), Land and Freshwater Mollusca, Biologia Centrali- Americana, London, Avril 1899, p. 384 2 Orprcny (A. D’), Synopsis terr. et fluviatil. Molluscorum American Meri- donalem, Magasin de Zoologie de GUFRIN-MENEVILLE. 1835, p. 26. No. 3; et: Voyage Amérique méridionale, V, 3° partie, Mollusques, Paris, 1843, p. 345, pl. xliv, fig. 5 a8. 5 ORBIGNY (A. D’), Joc. supra cit., 1835, p. 26, No. 2; et: loc. supra cit., Paris, 1843, p- 346, pl. xliv, fig. 1 a 4. a Md 4 Les grands exemplaires du Planorbis peruvianensis Broderip ont 19 millimé- tres de diamétre maximum et 8 millimétres de hauteur. 1921. ] L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 63 Les Taphius vivent dans l’Amérique Centrale [une seule espéce: Planorbis (Taphius) supronus Martens] et, surtout, dans VAmérique du sud; ils remplacent, dans ces contrées, les Heliscma de lV Amérique du Nord. Planorbis (Taphius) pronus von Martens. Pl. II, figs. 3—5. 1873. Planorbis pronus MARTENS, Binnemollusken Venezuela's, Fes!- schrift ... . Geseilsch. Naturforsch. Freunde Berlin, p. 42, taf. i, fig. 5a—5b—5c—5d—se et 5f. 1886. Planorbis pronus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 178, No. 168, taf. xxiv, fig. 9. LOCALITE : Venezuela: sans indication précise de localité; 4 exemplaires [leg. Dr. E. von MarvreEns]. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette n’est connue que du Venezuela (lac de Valencia). Une espéce représentative, plus petite (diamétre maximum: 5 millime- tres; diamétre minimum: 4 millimetres; hauteur: 2 millimétres} et avec un dernier tour moins dilaté vers lV’ouverture, habite le Mexique, dans l'état de Tabasco: elle a été décrite, sous le nom de Planorbis (Taphius) subpronus, par le DR. E. von MARTENS.! Cette curieuse espéce rappelle les Planorbis (Helisoma) bica- vinatus Say du Nord de l’Amérique et Planorbis (Taphius) ande- colus d’Qrbigny des Andes du Pérou. Elle a été fort bien figurée par le Dr. E. von MasrTENs et elle présente de nombreuses varia- tions dans la forme de son ouverture, qui est plus ou moins ob- lique, et dans V’allure du dernier tour, toujours trés élargi, mais plus ou moins descendant a son extrémité.* La taille semble trés variable. Le type décrit par le Dr. EH. von MARTENS mesure 10 millimétres de diamétre maximum, 8 milli- métres de diamétre minimum et 5 millimetres de hauteur. Les exemplaires appartenant au Musée d’Histoire naturelle de Calcutta ont les dimensions suiivantes : | Diamétre Diamétre Hauteur Hauteur de | Diamétre de maximum. minimum, totale. l’Ouverture. l’ouverture. 3 mill, Wr bes ¢ mill. 1 a M1 1B | oR PR bey dv | yh ven RwweHN | whpp Wil 1 MARTENS (DR. E. von), Land and Freshwater Mollusca, Biologia Centrali- Americana, London, Avril 1899, p. 396, No. 19, pl. xxi, fig. 35. 2 Ces variations de forme de l’ouverture sont parfaitement indiquées sur la planche ii, fig. sa—s/, du travail précité du Dr. E. von MARTENS. 64 ixecords of the Indian Museum. [VoL. XXI, Le test est d’un corné trés clair, presque blanc, subtrans- parent ; il montre, en dessus, des stries longitudinales obliques, subondulenses, trés irreguliéres, fines, mais mélées de quelques stries plus fortes légérement subcostulées et, en dessous, des stries plus fines, irréguliéres et inégales. : 1840. 1865 1880. 1886. 1905. Sous-genre Helisoma Swainson, 1840. Helisoma SWAINSON, A Treatise on Malacology, etc., London, p- 347 [Type: Planorbis bicarinatus Say). Helisoma BINNEY, Land and Freshwatey Shelis North America, II, Washington, p. 112. Helisoma FISCHER et CROSSE, Etudes Mollusques terry. fluviat. Mexique et Guatemala, Paris, II, p. 60. Helisoma CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirn- berg, p. 33, No. 2. (Avril). Helisoma MARTENS, Land and Freshwater Mollusea (Bzo- logia Centvali-Americana), p. 381 | = Planorbis sensu stricto + Helisoma + Planorbella). Helisoma Dati, and and Freshwater Mollusks of Alaska, Har- yiman Alaska Expedition, XIII, New-York, p. 81 et p. 84. Coquille de taille moyenne, relativement haute, spire com- posée d’un petit nombre de tours 4 croissance rapide trés carénés en dessus et en dessous, ouverture réfléchie. Type: Planorbis carinatus Say. Les espéces du sous-genre Helisume sont trés peu nombreuses. Elles vivent dans les eaux douces de 1’ Amérique du Nord. Planorbis (Helisoma) bicarinatus Say. 1817. Planorbis bicavinaitus SAy, Nichelson’s Encyclop., ire Edit., IL Philadelphia, (sans pagin.), No. 2, pl. i, fig. 4 (non Planoybis bicarinatus DE LAMARCK 1). 1822. Planorbis bicavinatus SOWERBY, The Genera of Shells, Planorbis, fig. 4. 1822. Helix angulata RACKETT, Transactions Linnean Society of London, XIII, p. 42, pl. v, fig. 1 [non Helix angulata BURROW, 1815]. 1826. Helix bicavinatus EATON, Zoolog. Text-Book, p. 194 [non: Helix bicavinata SOWERBY, 1822]. 1834. Planorbis antvosus CONRAD, American Journal of Sciences and Aris, New Haven, (I), XXV, part 2, p. 343. 1835. Planorbis engonatus CONRAD, New Fresh Water Shells of the United States, Appendix, p. 8, pl. ix, fig. 8. 1837. Planorbis bicavinatus (a major et b minor) BECK, Index Mollus- corum, p. 118. 1838. Planorbis bicavinatus PoTIEz et MicHAuD, Galerie Mollusques Douai, I, p. 207, pl. xxi, fig. 1 a 3. 1 &. G. Vanatra (Planorbis bicarinatus and Pleurodonte angulata, The Nautilus, XXIV, No. 12, Boston, April 1911, pp 136—138) rejette, pour cette raison, le nom de Planoybis bicarinatus Say pour adopter celui de Planorbis antro- sus Courad. Cependant le Planorbis bicarinatus DE LAMARCK [Annales Muséum Hist. natur. Paris, V, 1804, p. 36; et VIII, 1806, pl. lxii, fig. 3], fossile du bassin de Paris, n’appartient pas au genre Planorbis et G. P. DESHAYES [Descript. Ani- maux sans vertébres Bassin de Paris, II, 1864, p. 438] le classe dans les Adeorbis (Adeorbis bicavinatus). Dans ces conditions il est absolument inutile de changer le nom de cette espéce universellement connue sous le vocable de Planorbis bicari- natus Say. 1g2t.} L. GERVAIN: Catalogue oj Planorbidae. 05 1844. Planorbis bicarinatus HALDEMAN, Monograph of the Limniades and other Fresh Water Univalue Shells, p. 6, pl. i, fig. 1 a 6. 1844. Planorbis angistoma HALDEMAN, loc. supra cit., p. 7. 1860. Planorbis angulatus Woon, Index testaec. Suppl. VII, p. 12. 1861. Planorbis lautus H. ADAMS, Proceedings Zoological Society of London, p. 145. 1878. Planorbis bicavinatus NEVILL, Handlisi Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 241, No. 9. 1886. Planorbis bicarinatus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in , MARTINI et CHEMNITZ, Svstemat. Conchylien-Cabinet, 2¢ Edit.: XVII, Niirnberg, p. 56, No. 24, taf. ix, fig. rr a 13. 1905. Planorbis (Helisoma) bicarinatus DAL, Land and Fresh Water Mollusks of Alaska, p. 87, fig. 64. 1909. Planorbis bicavinatus BRYANT WALKER, The Nautilus, XXIII, No. 1, Boston, Janvier 1909, p. 1, pl. i, fig. 1 a 12 (type: fig. 3; les autres figures correspondent a des variétés). 191t Planorbis antrosus VANATTA, The Nautilus, XXIV, No. 12, Bos- ton, Avril tort, p. 138. 1918. Planorvbis antyosus BRYANT* WALKER, Synopsis Fresh-Water Mollusca North America, University of Michigan, Miscella- neous Publications No. 6, Michigan, p. 95. LOCALITES : Amerique du Nord: Michigan, sans tocalité precise [W. A. BROWN]; == Nebraska, sans localité précise [Prof. W. NEew- COMB]. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce Planorbe habite presque tous les Etats-Unis a lest des Montagnes Rocheuses, mais surtout dans la région comprise entre les grands lacs et la céte de l’Océan Atlantique. Il vit aussi dans la partie est du Canada.! Le Planorbis (Helisoma) bicarinatus Say est une des espéces les plus caractéristiques des régions est de 1’ Amérique du Nord. Il est abondamment répandu dans presque toutes les eaux douces de ces contrées et la seule espéce qui s’en rapproche est le Planor- bis (Helisoma) eucosmius Bartsch? recueilli, en compagnie d’ une variété Vaughani Bartsch,? dans un étang des environs de Wil- mington (Caroline du sud). Par contre, le Planorbis (Helisoma) bicarinatus Say est assez polymorphe, ce qui a permis d’établir un grand nombre de variétés : Variété unicarinatus HALDEMAUN [Monograph Freshwater Univalve Shells, 1844, p. 7. Figurée par BRYANT WALKER, loc. SUPT a Cit.) Sox INOS 1) Mai 1900) p.3, pl i, fig..6, 7,8.) — ! Bryant WALKER a donné une étude trés détaillée de la distribution géo- graphique du Planorbis bicarinatus Say 4 laquelle je renvoie le lecteur [Notes on Planorbis, II, Pl. bicarinatus, The Nautilus, XXIII, No. 2, Boston, Juin 1909, pp. 21 4 28, pl. iii (carte de la distribution géographique du Planorbis bicarinatus Say)]- 2 BARTSCH (PauL), Notes on the Fresh Water Mollusk Planorbis magnificus and descriptions of two new forms of the same genus from the Southern States ; Proceedings United States National Museum, XXIII, 4 Mars 1908, p. 699, pl. lvii, fig. I a 3. 3 BarTSCH (PAUL), loc. supra cit., 4 Mars 1908, p. 699, pl. lvii, fig. 4 4 6 [Plan- orbits eucosmius Vaughant]. 66 Records of the Indian Museum. [Vox. XXI, Planorbis antrosus unicartinatus BRYANT WALKER, loc. supra cit. 1918, p. 96]. Variété angistomus HALDEMAN [loc. supra cit., 1844, p.7: et: BRYANT WALKER, loc. supra cit., 1900, p. 4, pl. i, fig. 4—5 ; = Planorbis antyosus angistomus BRYANT WALKER, loc. supra cit., 1918, p. 95]. Variété corrugaius CURRIER [List of the shells-bearing Mollusca of Michigan, 1868, p. 8, et: BRYANT WALKER, loc. supra cit. 1909, p. 11, pl. i, fig. 10 ; = Planorybis antrosus corrugatus BRYANT WAL- KER loc. supra cit., 1918, p. 95]. Variété avoostookensis PinsBry [The Nautilus, VIII, 1875, p. 115; et: BRYANT WALKER, loc. supra cit., 1909, p. 7, pl. i, fig. I et 2; =Planorbis antresus aroostookensis BRYANT WALKER, loc. supra cit., 1918, p. 95] Variété striatus BAKER {The Nautilus, XV, 1902, p. 120; et: Transact. Academy Sciences St. Louis, S V1, 1906, p. 9, pl. i, fig. Ir; et: BRYANT WALKER, loc. supra cit., 1909, p. 7; = Planorbis antrosus striatus BRYANT WALKER, loc. supra. cit., 1918, p. 96]. Variété portagensis BAKER [The Nautilus, XXII, 1908, p. 45; et: BRYANT WALKER, loc. supra. cit., 1909, p. 8, pl.i, fig. 9; = Planorbis antrosus portagensis BRYANT WALKER, loc. supra ctt., 1918, p. 96]. Variété percavinatus BRYANT WALKER [loc. supra ctt., 1909, p. 6, pl. i, fig. 12 = Planorbis bicarinatus variété major BRYANT WALKER, The Nautilus, VI, 1893, p. 136 (non auct. Americ.) = Planorbis antrosus percarinatus BRYANT WALKER, /oc. supra cit , 1918, p 95]. Variété rvoyalensis BRYANT WALKER |[loc. supra Ctt., 1909, p. 9, pl. i, fig. 11; — Planorlis antrosus royalensis BRYANT WAL- KER, loc. supra cit. 1918, p. 96]. En dehors de ces variétés bien définies, le Planorbis bicarina- tus Say montre, comme beaucoup d’espéces fluviatiles, des muta- tions majoy, minory, etc... . répandues un peu partout. Sous-genre Planorbella Haldeman, 1842. 1842. Planorbella HALDEMAN, A Monograph Limniades and other Fresh Water Shells North Ameyvica, IV, p. 14 (type: Planorbis campanulatus Say}. 1861. Adula H. ApAmMs , Proceedings Zoological Society of London, p 145 (non Adula H. et A. ADAMS, 1857) (type: Planorbis mul- tivolvis Case}. 1865. Planorbella BINNEY, Land and Fresh Water Shells North Ame- vica, II, p. 109. 1869. Ancoeus H. ADAMS, Proceedings Zoological Society of London, p. 275 {non Ancoeuws FAUVEL, 1863]. 1886. Adula CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2¢ Edit., XVII, Nirn- berg, p. 33, No. 4 (type: Planorbis multivolvis Case]. 1886 Planorbella CLESSIN, loc. supra cit., XVII, Nurnberg, p. 33, No. 5 [type : Planorbis campanulatus Say}. 1905. Planorbella Dat, Land and Freshwater Mollusks of Alaska, Harriman Alaska Expedition, Vol. XIII, New-York, p. 82 et p. 85. 1g21.] L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 67 Coquille de taille moyenne, assez haute ; spire avec de nom- breux tours a croissance lente, trés serrés Iles uns contre les autres, le dernier comprimé derriére une overture campanulée. Type: Planorbis campanulatus Say. Le sous-genre Planorbella renferme seulement quelques espéces vivant dans 1’Amérique du Nord. Planorbis (Planorbella) campanulatus Say. 1821. Planorbis campanulatus SAy, Journal Academy Natural Sciences Philadelphia, Il, p. 160. 1841. Planorbis campanulatus GOULD, Report on the Invertebrata of Massachusetts, p. 204, fig. 133. 1843. Planorbis campanulatus DE Kay, Zoology of New York, part V, Mollusca, p. 61, pl. v, fig. 99a et 99b. 1844. Planorbis campanulatus HALDEMAN, Monograph of the Limniades and other Fresh Water Univalve Shells, p. 9, pl. i, fig. 7 4 11. 1856. Planorbis campanulatus DUNKER, 7m: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit. XVII, Niirnberg, p. 52, No. 22, taf. ix, fig. 7, 8, 9 et ro (forma minor). 1865. Planorbis campanulatus BINNEY, Land and Freshwater Shells North America, II, p. 109, fig. 184. 1878. Planorbis campanulatus NEVILL, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, I, p. 241, No. 5. 1885. Planorbis complanatus MILLER CHRISTY, fide DALL, loc. infra cit., 1905, Pp. 90. 1905. Planorbis campanulatus DAL, Land and Freshwater Mollusks of Alaska, p, 90, fig. 70. 1918. Planorbis campanulatus (et variétés vudentis Dall et Smithi Baker) BRYANT WALKER; Synopsis Fresh-Water Mollusca North America, ete.... University of Michigan Miscellaneous Publications No. 6, Michigan, p. 97. LOCALITES : Etats-Unis ; Etat de Pensylvanie, Delaware County [REv. E. R. BEADLE; Prof. W. NeEwcoms]; quelques exemplaires typiques; = Ohio, sans indication précise de localite [REV. E. R. BEADLE ; Prof. W. NEwcoms]. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. La répartition géographique de cette espéce comprend toute la région atlantique, depuis la Floride au sud jusqu’a la baie d’ Hudson au nord, sans dépasser, vers 1’ ouest, le fleave Macken- zie. Dans le bassin de ce fleuve, le Planorbis campanulatus Say ne vit pas au nord du Grand lac de 1’Esclave (62° latitude nord), mais il est commun dans toutes les grandes masses lacus- tres canadiennes: lac Supérieur, lac Winipeg, lac des Bois, etc. . . Parmi les échantillons appartenant au Musée d’Histoire na- turelle de Calcutta, il en est un qui atteint 17 millimétres de diamétre maximum.' I] se rapproche ainsi de la variéte ru- _ | Letype mesure 15 millimétres de diamétre maximum, 11 millimétres de diamétre minimum et 6$ millimétres de hauteur. 68 Records of the Indian Museum. [VoL.. XXI, dentis etablie par W. H. Dat! pour une coquille plus grande que le type (diamétre maximum: 1734 millimétres ; diamétre mi- nimum : 14 millimétres; hauteur [épaisseur]: 6 millimétres}, beau- coup plus déprimée, pourvue d’un ombilic plus large et, en des- sus, d’une spire dépassant le dernier tour.* Une autre varieté, décrite par F. C. BAKER *, atteint égale- ment une grande taille, puisque son diamétre maximum oscille entre 15 et 18 millimétres, son diamétre minimum entre 113 et 133 millimétres et sa hauteur entre 74 et 9 millimétres. Mais ici la spire est déprimée en entonnoir avec un dernier tour dépassant le plan de la spire; l’ombilic, moins large, rappelle tout a fait celui du type campanulatus* ; enfin la coquille est, proportion- nellement, beaucoup moins déprimée dans la variéte Smithi * que dans la variété rudentis. Quoiqu’il en soit, ces deux variétés rappellent certaines for- mer d’une espéce beaucoup plus rare, le Planorbis (Planorbella) multivolvis Case * dont la spire est étagée et relativement élevée. Sous-genre Tropidiscus Stein, 1850. 1833. Anisus FITZINGER, Systemat. Verzeichniss d. in Evzherzogthum CEstery. vorkomm. Weichthiere, p. 11 (part) [non STUDER, 1820 ; non DUJARDIN, 1821]. 1840. Spivalina HARTMANN, Systematische Ubersicht dey Europdischen Gattungen (tableau paru, en 1840, ayec la 1 liviaison des Evd-und Siisswasser-Gasteropoden d. Schweiz, St. Gallen] (nomen nudum). 1850. Tyvopidiscus STEIN, Die lebenden Schnecken und Muscheln d. Um- gegend Berlins, Berlin, p. 76 [ = Tropidiscus + Diplodiscus]. 1855. Tvopidiscus H. et A. ADAMS, Geneva of recent Mollusca, etc...., London, II, p. 263. 1855. Gyvorbis Moguin-TANDON, Histoire Mollusques tery. et fluviat. France, II, Paris, p. 423 et p. 428 [non FITZINGER, 1833]. 1885. Tvopidiscus WESTLUND, Fauna paldarct. vegion Binnenconchylien V, p: 69, No. 3. 1886. Tvopidiscus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 34, No. 8. 1897. Tvopidiscus WESTERLUND, Acta Societatis pro Fauna et Flora Fennicae, XIII, p. 113. 1899. Tvopodiscus SURBECK, Moll. Fauna Vierwaldstattensis, Fevuwe Suisse de Zoologie, VI, p. 435. $ 1 Dat, (W. H.:, Land and Fresh water Mollusks of Alaska and adjoining regions; Harviman Alaska Expedition, New-York, XIII, 1905, p. 90. 2 La variété rudentis Dall vit dans le lac Knee, et la riviére Hayes, vers le 55° de latitude nord [E. A. PREBLE]. 3 BAKER (F. C.}, A new Planorbis from Michigan, The Nautilus, XXV, No. 10, fevrier 1912, p. 118 [Planorbis campanulatus Smitht]. : 4 Chez le campanulatus, comme dans la variété Smithi, l’ombilic laisse voir 24 tours de spire; dans la variété rudentis ! ombilic permet de distinguer 3} tours de spire. 5 La variété Smithi Baker [dédiée au Prof. FRANK SmirH J, vit dans le lac Douglas (Michigan). 6 Case (W.), American Journal of Sciences, 2° série, III, 1847, p. Ior, fig. 4—s. Cf., au sujet de cette espéce, BRYANT WALKER, Notes on Planorbis. I., The Nautilus, XX1, No. 6, Octobre 1907, pp. 61—64, pl. viii. 1921. | lL. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 69 1899. (Avril). Spivalina MARTENS, Land and Fresh-Water Mollusca (Biologia Centrali-Americana, London), p. 395. 1905. Tvopidiscus Dati, Iand and Fresh Water Mollusks of Alaska, Harviman Alaska Expedition, XIII, New-York, p. 82 et p. 85. Coquille déprimée, de taille médiocre ; spire composée d’un petit nombre de tours a croissance assez rapide, les premiers non carénés, le dernier grand, fortement caréné a la périphérie; ouver- ture obliquement ovalaire. Type: Planorbis planorbis Linné. Les Tropidiscus sont des Planorbes trés abondamment répan- dus dans les eaux douces de tout le systéme paléarctique. Quel- ques espéces vivent également en Afrique tropicale. Dans son grand ouvrage sur les Mollusques terrestres et flu- viatiles de 1’Amérique centrale, le Dr. E. von Martens adopte, pour ce sous-genre, lenom de Sfiralina proposé par T. D. W. Har?rMANn ' en 1840, sans description ni indication d’espéce type. Le Dr. E. von MARTENS ajoute: ‘*°.... Comme il [J. D. W. HARTMANN] a distingué tous les autres sous-genres européens de Planorbis par différents noms dans le méme ouvrage, il est clair qu’il reconnut ce groupe. J’ai moi-méme vérifié ce fait, en 1890, en examinant sa collection [déposée] au Musée de Saint Gall, [collection dans laquelle] les Planorbis depressus’ Michaud (une variété du Planorbis vortex Linné) et Planorbis leucostoma Millet (une espéce trés voisine de Planorbis vortex Linné)* sent classes sous le nom de Spiralina.’’ ° Cette note est passée presque inapercue. Elle ne semble d’ailleurs pas, ainsi que je vais le montrer, permettre de rétablir le vocable Spiralina. Dans le bel ouvrage de J. D. W. HARTMANN existe un tableau systématique des genres européens publié, en 1840, avec la pre- miére livraison. Nous y lisons : ( Bathyomphalus. | Spiralina. | Planorbis. Planorbis ( Gyraulus. {| Armiger. | Hippeutis. \ Segmentina. Il n’y a pas d’autre précision et aucune indication n’est donneé concernant les espéces choisies comme types des sous- genres. Dans le reste de l’ouvrage nous trovous les références suivantes : | HARTMANN (J D. W.), Erd-und Siisswasser-Gasteropoden der Schweiz, Saint Gallen, 1840—1844, in—8, XX +227 pp., 1 tableau +84 pl. color. 2 Le Dr. E. von Martens fait ‘ci erreur: le Planorbis leucostoma Mullet (Mollusques Maine-et-Loire, Angers, 1813, p. 16, No. 7) est synonyme du Planorbis (Paras pira) votundatus Poiret. * MARTENS (DR. E. von), Land and Freshwater Mollusca (Biologia Centrali- Americana, London), Avril 1899, p. 395, note infra paginale. 70 Records of the Indian Museum. (VoL. XXI, (Pianorbis) Hippeutis lenticularis,' p. 51—53, et p. 170—172, tab. 13 [I],” fig. 1 4 4, tab. 23 [XI], fig. 1 a 7 et tab. 59, fiz. 6 413. (Planorbis) Gyraulus hispidus,® p. 897—93, tab. 25 [I], fig. 1a 6 et tab. 50, fig. I a 3. (Planorbis) Gyraulus lemniscatus * p. 93—94, tab. 26 [11], fig. 1 al dhe (Planorbis) Gyraulus deformis,’ p. 95—97 et p. 118—1109, tab. 27 [III], fig. 1 45, tab. 35 [XI],’ fig. r a 6, tab. 36 [XII],° fig. I a 7 et tab. 50, fig. 4—5. (Planorbis) Gyraulus regularis,’ p. g97—98, tab. 28 [IV], fig. 1 a 5. (Planorbis) Gyraulus carinatus,* p. 108—111, tab. 31 [VII], fig I a 4. (Planorbis) Planorbis dubius,’ p. I1I—113, et p. IgI—192, tabs 32)[ Vill] § ties ia ir let tab. 7am sitios em sama” (Planorbis) Planorbis marginatus," p. 113—116, tab. 33 [1X], ree BY 9 (Pianorbis) Gyraulus tenellus,'! p. 116—117, tab. 34 [X], fig. x a5.2 Enfin a la derniére ligne de la page 172 apparait le vocable Armiger : “ Die schénen Scalariden yon Hippeutis lenticularis in der Wittenbacher Pfiitze leben in Gemeinschaft mit sehr grossen sch6nen Armiger cristatus,’’ indication que 1’ on retrouse a 1’ Index alphabétique, p. 219: “‘ Armiger cristatus m.”’ Ainsi restent, comme nomen nudum, les trois sous-genres : Bathyomphalus. Spiralina, Segmentina. Il est évident que J. D. W. HARTMANN connaissait bien les Bathyomphalus et les Segmentina établis, les premiers en 1837, les seconds en 1817. Restent donc les Sfivalina. Or, nous venons de voir que J. D. W. Hartmann considére les quatre espéces suivantes comme faisant partie des Planorbis sensu stricto : | =Planorbis (Hippeutis) fontanus Lightfoot. 2 Les indications entre crochets[ ] correspondent au double numérotage des premiéres livraisons; par la suite, les planches ont été numérotées d’une maniére continue, der a 84. 3 Planorbis (Gyraulus) albus Miller. : 4 Planorbis (Gyraulus) albus Miller, variété Jemniscatus Hartmann. ’ = Planorbis (Gyvaulus) devians Porro. 6 On lit, au bas des planches 35 [XI] et 36 [XII]: Gyvaulis, errore typogr. pro Gyvaulus. 7 Planorbis (Gyrvaulus) glaber, J efireyss. Hl 8 = Planorbis (Tropidiscus) cavinatus Miller. ¥ = Planorbis (Tropidiscus) planorbis, Linné, variété dubius Hartmann. : 10 = Planorbis (Ivopidiscus) planoybis Linné [ = Planorbis umbilicatus Mil- er.] 11 = Planorbis (Gyvaulus) tenellus Hartmann, espéce du Tyrol. 12 J. D. W. Hartmann signale encore: (Planorbis) Gyraulus duplocarinatus [p. 152-153, tab. 50, fig. 5 4 8] et (Planorbis) Gyraulus vertigo [p. 154, tab 50, fig. 144] dont nous ne nous occuperous pas, ces espéces étant etrangéres 4 la faune européenne. ‘ 13 A la fin d’une note infra paginale marquée d’un astérisque. 1g2r | L,. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 71 Plenoybis cavinatus Miller. Planorbis dubius Hartmann. Planorbis planorbis Linne. Planorbis tenellus Hartmann. Les trois premiéres espéces sont justenient parmi les plus caractéristiques du sous-genre Tvopidiscus Stein; quant a la der- niére, elle fait partie des Gyraulus. Enfin, d’aprés la note du Dr. E. von Marvens citée plus haut, J. D. W. HarTMAnn classait, dans son sous genre Spiralina : le Planorbis compressus Michaud et le Planorbis leucostoma Millet [== Planorbis rotundatus Poiret]. Or, la premiére de ces espéces est un Diplodiscus et la seconde un Paraspiva. We sous-genre Spiralina n’est done nullement syno- nyme de Tropidiscus Stein. Tout au plus pourrait-on établir l égalité suivante, uniquement basée sur l’étude de la collection HARTMANN faite par le DR E. von MARTENS: Spivalina=Diplodiscus+ Paraspira. Dans de telles conditions il est inutile de retenir le nom de Spivalina dont la reprise pourrait entrainer des confusions regret- tables. Planorbis (Tropidiscus) planorbis Linué. 1758. Helix planorbis LANNE, Systema Naturae, Rd. X, 1, p. 769 [non Helix pianorbis DA Costa, 1778, Test. Britan., p. 65, pl. iv, fig. 12, qui se rapporte au Planorbis (Diplodiscus) vortex Linné}. 1774. Planorbis umbilicatus MULLER, Vermium terresty. et fluviatil. Histor., II, p. 160. 1789. Planorbis complanatus STUDER, Fauna Helvet., in: COXE, Trav. Schwitz, p. 435 [non DRAPARNAUD]. 1801. Planorbis cavinatus var. C. DRAPARNAUD, Tableau Mollusques France, p. 46. 1805. Planorbis marginatus DRAPARNAUD, Hisloive Mollusques France, p- 45, pl. ii, fig. rr, 12 et 15. 1830. Planorbis turgidus JEFFREYS, Tvansact. Linnean Society London, XVI, part ii, p. 383. 1831. Planorbis Sheppavdi Leach, Brit. Mollus., p. 140 fexel. TuR- TON}. 1831. Planorbis rhombeus TURTON, Shells Britan., p. 108. 1851. Planorbis Linnei Mam, Svenska Mollusker, p. 138. 1851. Planorbis complanatus Dupuy, Histoire Mollusques terr. fiuviat. France, p. 445, pl. xxi, fig. 5. 1855. Planorbis complanatus MOQUIN-TANDON, Histoive Mollusques terr. fluv. France, II, p. 448, pl. xxx, fig 18 a 28, 1875. Planorbis umbilicatus WESTERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, p- 102, No. 3. 1878. Planorbis (Anisus) marginatus NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p 243, No. 21. : 1882. Planorbis complanatus LocARD, Prodrome, Catalogue Mollusques tery. fluviat. France, p. 187. 1885. Planorbis umbilicatus WESTERLUND, Fauna d. paldarct. region Binnenconchylien, V, p. 69, No. 8. 1886. Planorbis marginatus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in : MARTINI et CHEMNITZ, Svstemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 74, No. 48, taf. xiii, fig. 17 4 19, 29, 4 31 et 36 a 38 (figures mauvaises). 72 Records of the Indian Museum. [VoL. XXi, 1893. Planorbis umbilicatus LOCARD, Coquilles fluviatiles France, Lyon et Paris, p. 55, fig. 39—41. 1913. Planorbis (Tvopidiscus) umbilicatus GERMAIN, Mollusques France et vegions voisines, Paris, p. 253, fig. 293 a 295. LOCALITES. (2) Allemagne: Halle [Collect. G. Nevitt]; No. M. 4103: = Mansfelder-See, prés de Halle [Collect. G. NEvILL}; No: M. 4704. Autyiche : sans indication précise de localité. France : Aix-en-Provence (Bouches-du-Rh6ne); Alsace, sans indication précise de localité (exemplaires se rapportant a la variété intermedius de Charpentier) ; == Bayonne (Basses-Pyrénées) [exemplaires typiques et exemplaires appartenant a la variété intermedius de Charpentier]; = Calais (Pas-de-Calais) ; = Lyon (Rh6ne) ; = Ajaccio (ile de Corse) [exemplaires de la variéte Phihppi: de Monterosato]. Irlande: Vac d’ Osségor. Suéde : sans indication précise de localité [Prof. A. W. Mam '}. Suisse: Neufchatel, un exemplaire se rapportant a la varieté dubius Hartmann. (8) Algérie: Fossés de la Maison Carrée, a Alger, exem- plaires de la variété Philippii de Monterosato. (y) Perse: Asipas [W. T. BLANFORD]; nombreux exem- plaires. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. De tous les Planorbes du systéme paléarctique, le Planorbis (Tropidiscus) planorbis Linné est celui dont l’aire de distribution est la plus étendue. Il vit abondamment dans toute I’ Europe, aussi bien dans les pays du nord (Suede, Norvége, Russie septen- trionale) que dans ceux du sud (Espagne, Portugal, Italie, pénin- sule des Balkans); aussi est-il inutile de rappeler les nombreux auteurs quien ont fait mention. Mais, tandis que la forme nor- male se rencontre daus les régions moyennes et septentrionales, l’Kurope méridionale est peuplée de variétés de taille plus faible et A caréne émoussée dont la plus répandue est la variété Phi- lippit de Monterosato.* Ce sont ces mémes varietés que nous 1 Sous le nom de Planorbis Linngi variéte marginata Malm [Géteborgs Vet. och Vitt. Samh. Handlingar. 111, 1855, p. 137- 2 Le Planorbis (Tyopidiscus) planoybis Linné vit dans toute le péninsule bal- kanique et dans les iles de l’Archipel, mais presque uniquement sous la forme de variétés plus ou moins voisines de la varieté Philippii de Monterosato Beaucoup de ces formes ont été élevées av rang spécifique. Tel est le cas, notamment, des Planorbis (Tvopidiscus) atticus RotuH [Spicileg, Mollusc. in: Malakozool. Blatter, 1855, p. ; et J. R. Bourcuicnat, Catalogue Mollusques, Saulcy Orient, 1855, p. §5. pl. ii, fig. 3537] (Gréce et Thessalie) ; Planorbis (Tropidiscus) arethusae Cressin {Malakozool. Blatter, N. F., 1, 1879, p. 5, taf. i, fig. 3; et: Die Familie 192t.| L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 73 retrouvons an Maroc, [P. PatLary'], en Algérie [J. R. Bour- GUIGNAT *], en Tunisie [A. LETOURNEUX et J. R. BouRGuIGNAT®] et jusqu’én Egypte [P. Parnary *]. En Asie, le Planorbis (Tropidiscus) planorbis Linné et ses variétés ont une aire de dispersion considérable: nous le trouvous dans toute 1l’Asie Antérieure, y compris le Turkestan, la Perse et Afghanistan [Dr. O. Borrrcer,> A. IssEL,® etc....7] et il s’ avarice, en Sibérie, jusqu’au lac Baikal [C. A. WESTERLUND °]. Parmi les nombreux échantillons de cette espéce appartenant au Musée d’Histoire naturelle de Calcutta, il en est quise rapportent a quelques unes des variétés dont nous parlons plus loin. Les plus intéressants des exemplaires typiques sont ceux du lac d’Osségor (irlande) dont la taille varie seulement entre 5 et 7 millimétres de diamétre maximum et quelques individus recueillis en Autriche , malheureusement sans indication de localité précise, dont ia taille atteint 20 millimétres de diamétre maximum et 16-17 millimétres de diamétre minimum. De tous les Planorbes européens, le Planorbis (Tropidiscus) planorbis Linné est celui dont le polymorphisme est le plus étendu. Ce polymorphisme porte sur la taille, sur le mode d’enroulement des tours de spire et, principalement, sur la place et l’acuité de la caréne qui ceint le dernier tour. Ces diverses catégories de varia- tions peuvent, d’ailleurs, exister simultanément ; il en résulte un polymorphisme diffus donnant a la coquille des aspects fort divers. Je vais rapidement passer en revue ces principales modifications. der Limnaeiden, in ; MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, 1886, p. 82 (Planorbis atticus var. Avethusae)]. Ces divers Plan- orbes doivent étre considérés comme synonymes du Planorb?s (Tropidiscus) planorbis Linneé, 1 PaLLaRyY (P.), Quatriéme Contribution étude faune Malacologique Nord- ouest Afrique; Journal de Conchyliologie., LIL, 1904, p. 54 (sous la forme: Variété Philibpii de Monterosato). 2 BOURGUIGNAT (J. R.), Malacologie terr. fiuviat. Algérie, Il, Paris, 1864, p. 151. 3 LETOURNEUX (A.) et BOURGUIGNAT (J. R.), Prodvome Malacolog. terr. fluviat. Tunisie, Paris, Impr. nation., 1887, p. 134 (sous forme des variétés sub- marginatus de Christophori et Jan et Philippi de Monteros.}. 4+ PALLARY (P.), Catalogue faune Malacologique Egypte. Mémoires Institut égyptien, Le Caire, Nov. 1909, p. 56 (sous laforme: variete Philippiz de Montero- sato). , BOETTGER (DR. O.) Die Binnenmollusken Transkaspiens und Chorassan, Zao- logische Jahrbiich., IV, 1899, p. 966. 6 IssEL (A.),; Dei Molluschi raccolti della Missione Italiana in Persia, Memorie ad. Reale Accadem. delle Scienze di Torino; ser. II, t. XXIII, 1865, fig. 44. 1 De nombreux Planorbes de l’Asie Antérieure ont été deécrits quwil faut rapporter, comme variétés—et quelquefois méme comme synonymes—un P/anoy- bis (Tvopidiscus) planorbis Linné. Tel est le cas, notamment, des Planorbis (Tropidiscus) Sieversi Mousson (Journal de Conchyliologie, 1873,p. 221, pl. vii, fig. 9) et Planorbis (Ivopidiscus) antiochianus LOCARD (Malacologie lacs Tibériade, Antioche et Homs, Archives Muséum Hist. natur. Lyon, III, 1883, p. 68, pl xxiii, fig. 5—6). On trouvera une étude détaillée des formes asiatiques du Planorbis (Tropidiscus) planorbis Linné ainsi que des renseignements sur la répartition géo- graphique de ces formes, dans mon mémoire, dont l'impression s’achéve en ce mo- ment: Etude suy les Mollusques terry. et fiuviat. vecuetllis pay M. HENRI GADEAU DE KERVILLE pendant son voyage en Syrie. $8 WESTERLUND (C. A.), Sibiviens Land-och Sotvatten-Mollusker, Stockholm, 1877, p 108. 74 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, [a] PoLyMORPHISME DE TAILLE. La forme normaie mesure de 12 a 20 millimétres de diamétre maximum, miais il existe une mutation major Westerlund! chez laquelle la coquille atteint de 24 a 25 millimétres de diamétre maximum. I,a variété minor (coquille de 8 4 10 millimétres de diamétre maximum) n’est pas rare; il n’en est pas de méme de la variété pumilus Germain,* petite coquille ayant, bien adulte, seule- ment I$ a 24 millimetres de diamétre maximum et ?—I millimétre de hauteur. Le test est mince, fragile, transparent et d’un corné blond. Ce Pianorbe, qui est rare? ne doit pas étre confonda avec une espéce voisine, le Planorbis (Troptdtscus) Arnould: Germain * qui se distingue du Planorbis {Tropidiscus) planorbis Linné : par sa taille -bien plus faible (diamétre maximum: 23—44 millimetres ; hauteur : I—r14 millimétre), son dernier tour relativement gros, bien dilaté a V extrémité a la maniére du Planorbis (Gyraulus) Crosser Bourguignat, son ouverture ornée d’un bourrelet interne blanc trés apparent*. [8] PoLyMORPHISME DE LA CARENE. Typiquement la caréne qui ceint le dernier tour de spire du Planorbis (Tropidiscus) planorbis Linné est absolument inférieure ;* de plus, elle est presque toujours assez saillante. Cependant elle peut manquer a peu prés entiérement (variété ecarinatus Wester- lund 7) et sa position varie considérablement. Elle est parfois un peu moins inférieure et plus émoussée : c’est le cas du Planorbis submarginatus de Christophori et Jan.° D’autre fois elle est 4 peu prés basale ou subbasale, mais fortement obtuse, le profil du dernier tour étant bien arrondi en haut et subarrondi en bas (Planorbis Philippii de Monterosato).° ! WESTERLUND (C. A.), Fauna paldarct. region Binnencoachylien, V, 1889, p 69 (Planorbis umbilicatus forma 1) major. 2 GERMAIN (Louis), Etude Mollusques terr. fluviat. environs Angers et départ. Maine-et-Loive, 1, 1903, p. 191 [Planorbis umbilicatus B pumilus]. 8 Cette variété pumilus vit dans les mares des landes du Perray, 4 Ecouflant, prés d’ Angers (Maine-et-Loire). + GERMAIN (LouIS), loc. supva cit , I. 1903, p. 191, No. 181, pl. i, fig. 13.4 15. 5 Ce Planorbe vit aux environs d’ Angers (Maine et-Loire). 6 Chez le Planorbis (Tropidiscus) carinatus Miiller la position de la caréne est aussi variable; moins fréquentes, ces variations sont pourtant aussi étendues puisque typiquement médiane, il se ‘* rencontre des individus chez lesquels la caréne est submarginale ou méme tout A fait inférieure’’ [GERMAIN (LOUIS), Joc. supra cit., I, 1903, p. 194.] Le Planorbis (Tvopidiscus) pervius - BOURGUIGNAT [Bulletin société malacologijue France, 1V, 1886, p. 249] est une de ces formes : ici la caréne est absolument basale; de plus les tours de spire sont plus bombés et leur croissance est plus rapide. ‘ 1 WESTERLUND (C. A.), Exposé critique Mollusques tery. eau douce Suéde et Norvége, Upsal, 1871, p. 125 (Planorbis umbilicatus 6 ecarinatus). Cette variété a été fignére, peu exactement, par S. CLESSIN (77: MARTINI et CHEMNITZ, loc. supra cit., XVII, 1886, p. 76, taf. xiii, fig. 29 a 31). - 8 CHRIsTOPHORI (J. de) et JAN (G), Catalogus in IV sect. divis....Prodromus Faunae et Flovae Italiae superioris, 11, 1832, XX, No. 9 et 12. Figuré par J. R. Bourcuicnat (Ma/acologie tery. fluviat. Algérie, II, 1864, p. 15, pl. ix, fig. 20 a 22) sous le nom de Planorbis complanatus var. B. submarginatus. ¥ MONTEROSATO (DE), iv: Caztot (Commandant), Mollusques vivants torr. et fiuviat. Corse, 1902, p. 262 (Planorbis philippianus) (= Planorbis sudbangulatus PuLiPrl, Enumer. Mollusc. Siciliae, li, 1844, p. 49, tab. xxi, fig. 6 (nou Planorbis 1921.| L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae 75 Se rapprochant de la ligne médiane la caréne peut devenir inframédiane; dans ce cas elle reste saillante, comme chez la .co- quille nommée Planorbis intermedius de Charpentier,‘ ou s’atténue jusqu’a devenir presque nulle comme chez le Planorybis salonensis Florence.” Enfin la caréne est parfois tout a fait médiane: c’est Je cas du Planorbis dubtus Hartmann.* J’ai, dans le tableau suivant, résumé et précisé les diverses modalités de la caréne. Caréne basale | Caréne subbasale Caréne inframédiane | Caréne médiane — Se : 7 > saillante | obtuse | saillante | obtuse | saillante | obtuse |saillante| obtuse ———— | — Pl. plan- | Pl. Phi-| Pi. sub- | Pl. Phi- | Pl. inter- | Pl. Pl. Forme orbis L. | lippit | margina- | lippit | medius de salonensis | dubius | incon- de tuside™ | de Charp. Fl. |Hartm.}| nue. | | Mont. | Chr. et | Mont. Jan. |(variété) cee Pl. i Mill. Pl. gallicus Bourg. \ faves (Pl. pervius Bourg. [y] PoLYMORPHISME DE LA SPIRE. L/enroulement des tours de spire est typiquement lent en dessus et en dessous chez le Planorbis (Tropidiscus) planorbis ;* de subangulalus DE LAMARCK, 1807, Annales Muséum Hist. Natur. Paris, VIII, p. 151, No. 2, pl. xii, fig. 1—2, espéce fossile ; non : Planorbis subangulatus DESHAYES, Descript. Coquilles fossiles environs de Paris, I1, Paris, 1824, p. 87, No. 8, pl. ix, fig. 14—15 quiest le Planorbis depressus Nyst, Coquilles fossiles Belgique, 1848, p- 471, pl. xxxviii, fig. 19, espéce fossile) = Planorbis Philippii GERMAIN, Etude Mollusques Henri Gadeau de Kerville Khvoumirie, 1908, p. 256] 1 CHARPENTIER (DE), Catalogue Mollusques terr. fluviat. Suisse; Denkschr. Schwiz. Gesellsch. Naturwiss. Neuchatel, I, 1837, p. 21, pl. ii, fig. 17 (des tirés a part) [ = Planorbis carvinatus intermedius WESTERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, 1875, p. 104; et: Fauna d. paldarct. vegion Binnenconchylien, V, 1889, p. 71; = Planorbis carinatus var. 4 intermedius CLESSIN, in : MARTINI et CHEMNITZ, loc. supra cit. XVII, 1886, p. 79]. 2 FLORENCE (F.), Description Planorbe nouveau faune francaise, Pulletin Société Malacologique France, VI1, Juin 1890, p. 77. 3 HARTMANN (J. D. W.), System. d. Erd-und Flussmollusken d. Schweitz, zm: Neue Alpina, I, 1821, p. 254 [ = Planorbis carinatus e dubius WESLERLUND, Malakozoolog. Blattey, XXII, 1875, p. 104; et: loc. supra cit., V, 1889, p. 70; = Plan- orbis marginatus variété fontinalis Hazay ; = Planorbis carinatus var. 3 dubius CLESSIN, in: MARTINI et CHEMNITZ, loc. supra cit., XVII, 1886, p. 79; = ? Helix planorbis crassa SCHROTER, Geschichte dey Flussconchylien mitt vorzuglicher Riick- sicht auf diejenigen welche in Thiiringischen Wasser leben, Halae, 1779, p. 227, taf. v, fig. 14—15. + eaten onent au Planorbis (Tvopidiscus) cayinatus Miiller dont 1’enroule- ment est plus rapide et dont les tours sont plus convexes. 76 Records of the Indian Museum. [VOr. Sexe plus, le dernier tour, médiocrement développé par rapport au pénultiéme, est un peu élargi, dilaté, a son extrémité. Cet en- roulement peut étre moins rapide encore avec un dernier tour a peine élargi (Planorbis submarginatus de Christophori et Jan, Plan- orbits salonensis Florence). Au contraire, la spire peut avoir un enroulement beaucoup plus rapide en dessus, avec un dernier tour mieux dilaté, tout en conservant, en dessous, un enroulement pres- que aussi lent que chez le type Planorbis dubius Hartmann. [8] POLYMORPHISME DIFFUS. Quelques mots seulement de la maniére d’étre du test. Il est généralement un peu solide, subopaque, d’une coloration variant du corné blond au brun sombre trés intense ou au brun rongeatre. Parfois plus mince, plus fragile, subtransparent, il rappelle assez souvent le test du Planorbis (Tropidiscus) cavinatus Miller. Les divers modes de polymorphisme qui viennent d’étre passés en revue peuvent exister simultanément chez la méme coquille. On observe des Planorbes dont l’enroulement est, en dessus, notablement plus rapide que celui du type, normal en dessous et dont la caréne est presque médiane. Ces coquilles correspondent au Planorbis dubius Hartmann. D’ autres fois, au mode basal ou subbasal de la caréne—qui, de plus, est trés émoussée—s’allie une mutation minor, la co- quille ne dépassant pas 8 a Io millimétres de diamétre maxi- mum. Ce Planorbe correspond au Planorbis Philippit de Mon- terosato si répandu dans toutes les régions circumméditerranéennes. 11 serait facile de multiplier les exemples. Ceux ci suffisent a montrer que tous les Planorbes dont il vient d’étre question ne sauraient étre considérés comme espéces distinctes. I,a plupart sont, simplement synonymes du Planorbis (Tvopidiscus) planorbis Tinné ; les autres doivent lui étre rattachées au titre de variétés Une mention spéciale dont étre faite aux exemplaires de ce Planorbe provenant de |’ Asie Centrale. Les deux specimens recueillis au Lankoran appartiennent a la variété Philipfiz de Monterosato, mais ils ont, au dernier tour, une caréne subbasale trés fortement émoussée, leur test est plus léger, d’un corné clair, presque entiérement recouvert d’un épi- derme brun noiratre; les stries longitudinales sont fines, sub- égales, serrées, trés obliquement ouduleuses en. dessus comme en dessous. La taille atteint 7 millimétres de diamétre maximum. Cette coquille correspond a4 la forme décrite par F. ANCEy ' sous le nom de Planorbis persicus” * et qui doit étre considérée comme synonyme de la varieté Pkilippit de Monterosato. 1 ANCEY (F.), Description of new Species of Asiatic Shells, The Nautilus, XIV, No. 7, November 1900, p. 84. 2 Ce Planorbe a été recueilli a Téhéran et 4 Salmas, au nord du lac d’Urmiah (Perse) par le Comm. G. NAEGELE. 8 ** This is allied to, but different from P. subangulatus Phil., from which it is easily distinguished in being much less distinctly angled below the periphery.” [f. ANCEY, loc. supra cit., 1900, p. 84). rg2t,| L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 77 Les nombreux exemplaires provenant d’Asupas, au centre de la Perse, sont subconvexes en dessus, presque plats en des- sous; leur dernier tour, assez grand et trés légérement dilaté a Vextrémité, montre une caréne subbasale plus ou moins accen- tuée, parfois méme trés émoussée. [ouverture est oblique et evalaire transverse; ses bords marginaux sont convergents—le bord supérieur dépassant le bord columellaire—et réunis par une callosité blanche ou jaunatre peu marquée. Le test, d’un corné brun assez clair, est cpaque et garni, en dessus comme en dessous, de stries fines, obliques, irréguliéres et serrées. Les plus grands individus mesurent 9 millimétres de diamétre maximum, 7 milli- métres de diamétre minimum et 24 millimétres de hauteur. En résumé, ce Planorbe appartient encore a la variété Phi- lippit de Monterosato, mais il se rapproche de certaines formes du Planorbis (Tropidiscus) planoriis Linneé variété submarginatus de Christophori et Jan. Il en est tout autrement de la coquille recueillie 4 Tangitar, dans la Kachgarie (Turkestan Oriental) par le Dr. F. SroriczKA qui constitue une variété trés particuliére dont voici les caractéres. Variété tangitarensis Germain. PIP Vs, fies 304) et 8. 1878. Planorbis (Anisus) subangulatus (?) var. (2 n. species) NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum, Calcutta, I, p. 243. 1878. Planorbis (Tvopidiscus) subangulatus, var., NEVILL, Second Yar- kand Mission, Mollusca, Calcutta, p. It. 1g18. Planorbis (Tvopidiscus) planorbis variété tangitarensis GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, No. 4, p. 276. Coquille notablement plus comprimée, subconvexes en dessus, aplatie en dessous ; spire composée de 54—6 tours a enroulement plus lent, plus serré, le dernier proportionnellement moins grand, bien plus convexe en dessus qu’en dessous, non caréné, mais jortement compyimé a la base et devenant subanguleux prés de Vouverture ; ouverture oblique, plus étroitement ovalaire trans- verse. Diamétre maximum: 7 millimétres; diamétre minimum: 6 millimétres ; hauteur; 1+ millimétre. Test plus léger, un peu brillant, corné clair, garni de stries fines, trés serrées, bien obliquement onduleuses et inégales, plus fines et moins obliques en dessous qu’en dessus. G. NEVILL a connu ce Planorbe dont il dit : ‘‘ Four specimens only were found at North Tangitar ; the form is very remarkable one, and may, I think, prove to be new, it is very different from Persian specimens of P. subangulatus, as also from European P. marginatus ; the angulation is less distinct than in the former, the whole shell more compressed and flattened out, the spire showing distinctly all five whorls; the aperture is more contracted, and the under side iess deeply sunk.” ! 1 NEVILL (G.), Sctentific Results of the Second Yarkand Mission, Mollusca, Caleutta, 1878, p. 11. 78 Records of the Indian Museum. [Vor. XXI, Ces remarques sont exactes, bien que ce Planorbe ait, en réalité, au moins 53 tours de spire et que G. Nervi lui donne jusqu’a 8 millimétres de diafnétre maximum et 13 millimétre de hauteur, dimensions notablement plus grandes que celles des ex- emplaires que jai étudiés. En résumé, la variété fangitarensis Germain se distingue de la variété Philippit de Monterosato par sa forme générale bien plus comprimée, sa spire a tours plus nombreux et plus serrés avec un dernier tour moins anguleux, son ouverture plus étroite et son test plus délicat. Elle méritera peut étre d’étre élevée au rang spécifique quand elle aura été retrouvée dans d’autres localités.! Planorbis (Tropidiscus) marmoratus Michaud. 1830. Planorbis marmoratus MICHAUD, Catal, Testac. viv. Alger, p, 11 pl. i, fig. 28 a 30. 1839. Planorbis marmovatus TERVER, Catal. Mollusques tery. fluviat Afrique, p. 34. 1841. Planorbis marmoratus ROSSMASSLER, in: WAGNER. Reisen im der Regentsch. Algier, I1I, p. 250, No. 63. 1853. Planorbis complanatus var. B. minoy MORELET, Catalogue Mol- lusques Alger, Jowynal de Conchyliologie, IV, p. 294. 1864. Planorbis complanatus vat. marmovatus BOURGUIGNAT, Malaco- logie Algérie, 11, Paris, p. 153, pl. ix, fig. 23 a 26. 1878. Planorbis marmoratus SOWERBY, Monograph of the genus Plan- orbis, in: lL. REEVE, Conchologia Iconica, XX, I,ondon [cité seulement 4 l'index alphabétique avec la mention : maymora- tus Michaud, unidentified). 1885. Planorbis marmoratus WESTERLUND, Fauna dey paldarct. region Binnenconchylien, V, cité ala p. 10 de la table alphabétique de la maniére suivante: ‘‘ Pl. marmoratus Mich. = umbilica- tus var.” 1887. Planorbis marmoratus L.RZTOURNEUX et BOURGUIGNAT, Prodrome Malacologie Tunisie, Paris, p. 134. 1908. Planoybis (Gyrorbis) marmovatus GERMAIN, Etude Mollusques yecueillis pay HENRi GADEAU DE KERVILLE en Hhroumirie, Paris et Rouen, p. 259. LOCALITE : Algérie: Ruisseaux de la Maison Carrée, a Alger; exem- plaires de petite taille. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. En Europe, le Planorbis (Tropidiscus) marmoratus Michaud n’est connu qu’en Espagne aux environs de Cadix, et en Portu- gal, prés de Lisbonne [Dr. G. SERvAIN].”, En Afrique, en dehors de Algérie ot il a été tout d’abord découvert [G. MrcHaup, TERVER, Dr. M. WacGNER, A. MORELET, J..R. BOURGUIGNAT, etc. | Deux exemplaires anormaux se trouvaient avec les specimens de la variété tangitarensis Germain. Ils ont ua enroulement irrégulier—surtout aux premiers tours—avec un dernier tour descendant a l’extrémité. Leur test montre une sculpture plus accentuée. * SERVAIN (DR. G.). Etude sur les Mollusques vecueillis en Espagne et en Por tugal, Saint-Germain, Aout 1880, p. 141. 1921. } IL. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. 79 ....], ila été signalé en Tunisie [A. LETOURNEUX, HENRI GADEAU DE KERVILLE] et méme en Egypte [Dr. W. INNEs ']. Ce Planorbe n’est bien certainement qu’une forme représenta- tive, principalement répandue dans l’Afrique du Nord, du Plan- orbits (Tropidiscus) planorbis Linné dont il se distingue seulement parson animal maculé de taches brunes, sa coquille ne compre- nant que 4 tours de spire, sa coloration d’un corné grisatre et sa taille plus faible ne dépassant pas 4 4 5 millimétres de diamétre maximum et 2 a 24 millimétres de hauteur maximum. Planorbis (Tropidiscas) carinatus Miiller. 1774. Planorbis cavinatus MULLER, Verm., terrest. et fluviat. Histor., Il, p. 157, No. 344. f oes : 1778. Helix limbata Da Costa, Testac. Britann., p. 63, pl. iv, fig. to et pl. viii, fig. 8 [non : Helix limbata Draparnaud, espéce terres- tre]. 1801. Planorbis acutus POIRET, Coguilles Aisne, environs Paris, Pro- drome, p. 9I. 1803. Helix cavinata MONTAGU, ‘Tesiac. Britann., p. 450 et Suppl., pl. xxv, fig. 1. 1803. _ Helix complanata MONTAGU, Testac. Britann., p. 450 et Suppl., pl. xxv, fig. 4 [non LINNE]. « 1820. Planorbis umbilicatus STUDER, Kurz. Verzeichn. Conchylien, p. 92 {non MULLER]. 1835. Planorbis cavinatus ROSSMASSLER, Iconographie der Land-und Stisswasser-Mollusk., I, p. 102, taf. ii, fig. 60. 1851. Planorbis carinatus Dupuy, Histoive Mollusques ievy. et fluviat. France, p. 444, pl. xxi, fig. 7. 1855. Planorbis carvinatus MOQUIN-TANDON, Histoive Mollusques terr. et fluviat. France, II, p. 431, pl. xxx, fig. 29 4 33. 1875. Planorbis carinatus WESTERLUND, Malakozoolog: Blatter, XXII, p- 103, No. 4. 1878. Planorbis cavinatus SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, im: 1,, REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. ii, fig. 12. 1878. Planorbis (Anisus) carinatus NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum, Calcutta, I, p. 243, No. 23. 1882. Planorbis cavinatus LOCARD, Pyodrome, Catalogue Mollusques tery. fluviat. France, Lyon et Paris, p. 187. 1885. Planorbis cavinatus WESTERLUND, Fauna der paldarct. vegion Binnenconchylien, V, p. 70, No. 9. 1886. Planorbis carvinatus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, 2 : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 77, No. 40, taf. xiii, fig. 4 4 7 et 11 4 13. 1893, Planorbis carvinatus LOCARD, Coquilles fluviatiles France, lyon et Paris, p. 53, fig. 37. 1913. Planorbis (Tvopidiscus) cavinatus GERMAIN, Mollusques France et vegions voisines, Paris, p. 251, fig. 296 a 208. LOCALITES : Allemagne: Halle [Collect. G. NEviz1i]; No. 4102 ; = Potsdam [Collect. Dr. E. von Martens]. Autriche: Sans localité précise [Collect. Dr. F. SroriczKa]. ! INNES (DR. W) , Recensement des Planorbes et des Vaivées de 1’Egypte, Bulletin Société Malacologique France, I, 1884, p. 334. So Records of the Indian Museum. ; VoL. XXT, France: Aix-en-Provence (Bouches-du-Rh6ne) ; un exemplaire. Hles Britanniques : Irlande, sans localité précise. DISTRIBUTION GEOGRAPHIOUE. Ce Planorbe vit dans presque toute l’Europe, mais il est beaucoup plus rare vers le nord que dans les régions centrales. Ii a cependant été signalé au Danemark [C. M. STEENBERG '], en Suéde [C. A. WESTERLUND?] et en Finlande [A. LuTueEr ®2. Au sud, il vit dans la péninsule ibérique ot il est rare [A. Lo- carp ,* A. Moreret,’ A. NoBRE‘’], dans presque toute 1’ Italie [G. B. Apami,’ C. PorLtonera,® C. Porro,® C: A. Srarurtr,! etc....], le Montenegro [Orro WoHLBEREDT !! et la Gréce [C. A. WESTERLUND et H. Branc]. Tl s’avance en Asie-Mineure [R. SrurANy 3] of son aire de dispersion reste peu étendue.’* Enfin il manque complétement dans |’ Afrique du nord ot il est rem- placé par des formes du Planorbis (Tvopidiscus) planorbis Linné. 1 STEENBERG (C. M.), Furestens Molluskenfauna, Kgl. Danske Vidensk. Selsk. Skrifter Naturwidensk. og Mathem. Afd. 8, III, Kgbenhavn, 1917, p. 88, fig. 20—21. 2 WESTERLUND (C. A.), Exposé critique Mollusques tery. eau douce Suéde et Norvége, Upsal, 1871, p. 126. 3 LuTHER (A.), Bidrag till kinnedomen om Land-och Sotvattengastropodernas utbredning i Finland, Acta Societatis pro Fauna et Floya Fennicae, Helsingfors, XK, No. 3, 1901, p. 101 : 4+ Locarpb (A.), Conchyliologie portugaise. Les coquilles terr. eaux douces et saumatres, Archives Muséum Hist. natur. Lyon, VIL, 1899, p. 179. 5 MORELET (A ), Description des Mollusques terr. et fiuviat. du Portugal, 1845, p- 79; et Révision des Mollusques terr. et fluviat. du Portugal, Journal de Conchyliologie, XXV, 1877, p. 260. 6 NoBRE (A.), Catalogue Mollusques envir Coimbre (Portugal). Mémoires Société royale malacologique Belgique. Bruxelles, XX, 1885, p. 15, No. 46. 1 ApaAmI (G. B.), Moiluschi terr. fluviat.... n. valle dell’ Oglio, Atti d. Soczet. Veneto-Trentina. V. 1876, p. 75. 8 POLLONERA (C.), Elenco dei Molluschi fluviat. vivent. in Piemonte. Bolle:- tino d. Musei Zoolog. Anat. compar. R. Univers. di Torino, 1V, No. 72, 15 Décembre 1889, p. 6, No. 20. 9 Porro (C.), Malacologia terrestre e fluviale della Provincia Comasca, Milano, 1838, p. 80, No. 66 II. 10 Srarurr (C. A.), Catalogo sistematico e sinonim. d. Molluschi terrestrie fluviat. viventi n. provincia Romano; Atti dell’ Accademia pontifica dé Nuovi Lincet, XXXIV, Roma, 1882, p. 70 No. 111. 11 WoOHLBEREDT (OTTO), Zur Fauna Montenegro und Nordalbaniens, Wissens- chaftl. Mitteilung. aus Bosnien und Herzegowina, Wien, XI, 1909, p. 104. 12 WESTERLUND (C. A.), et BLanc (H.), Apercu faune malacologique Gréce, Epire et Thessalie, Napoli, 1879, p. 126. 13 STURANY (R.), Beitrag z. Kenntniss d. Kleinasiatischen Mollusken fauna, Sitzunsber. d. Kaiserl. Akadem. d. Wissensch. Wien, Mathem-Natur. Cl., CXI, Mars 1902, p. 137. 1+ A. Mousson [Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par M. Louis GRAESER, dans le bassin de l’Amour, Journal de Conchyliologie, XX XV, 1887, p. 22, No. 22] a signalé cette espéce dans le bassin de l’Amour [Riviére Miilki, a Permskoe|; mais cette identification est douteuse. Il est fort probable qu'il s’agit d’une variété du Planorbis (Tvopidiscus) planorbis Linné |G. GERSTFELD {Land- und Siisswasser-Mollusken Sibiviens und des Amurgebietes, 1859, p. 12] et A. G. DE SCHRENCK [Reisen und Forschungen in Amurlande, Saint-Pétersburg, 1860, p. 630] avaient déja signalé, dans les mémes régions, une coquille analogue. D'aprés A. Mousson, les exemplaires recueillis sont de petite taille (diamétre maximum: 7 millimétres), le test est plus solide que chez le Planorbis carinatus Miiller et la caréne du dernier tour est inframédiane, tous caractéres qui corres- pondent mieux au Planorbis planorbis Linné qu’a l’espéce de O. F. MULLER. 192I.] L,. GERMAIN: Catalogue of Planorbidac. 8I Des exemplaires du Musée de Calcutta, les plus intéressants sont ceux provenant des environs de Halle et de Potsdam. Les premiers sont trés typiques, mais de petite taille (diamétre maxi- mum : 12—14 millimétres); les seconds sont de trés grande taille, atteignant jusqu’ a 17 millimétres de diamétre maximum et 144 millimétres de diamétre minimum. Sous-genre Diplodiscus Westerlund, 1897. 1880. Tyvopidiscus FISCHER et CROSSE, Etudes Mollusques terr. fluviat. Mexique et Guatemala, Ul, Paris, p. 68 [non: Tyropidiscus, STEIN, 1850]. 1885. Gyvorbis WESTERLUND, Fauna d. paldarct. vegion Binnenconchy- lien, V, p. 71, No. 4 (part ; = Gyrorbis+ Paraspira}. 1897. Diplodiscus WESTERLUND, Acta Societatis pro Fauna et Flora Fennicae, XIII, p. 115 {non: Diplodiscus DIESING, 1850}. 1905. Diplodiscus Datt,, Land and Freshwater Mollusks of Alaska, Harriman Alaska Expedition, XIII, New-York, p. 85. Coquille de petite taille, trés déprimée ; spire formée de nom- breux tours a croissance lente et réguli¢re, le dernier médiocre (souvent a peine plus grand que l’avant dernier), fortement caréné a la périphérie ; ouverture obliquement ovalaire. d Type: Planorbis vortex Linne. Les Diplodiscus vivent dans tout le systéme paléarctique; ils habitent également les Antilles, 1’ Amerique Centrale et I‘ Amérique du Sud. Sir Planorbis (Diplodiscus) vortex [Linné. 1758. Helix vortex LINNE, Systema Naturae, Ed. X, p. 772. 1774. Planorbis vortex TANNE, Vermium terr. et fluviatil. Histor., Il, p. 158, No. 345. 1778. Helix planorbis DaCosta, Test. Britann., p. 65, pl. iv, fig. 12 {non : LINNE]. 1805. Planorbis vortex DRAPARNAUD, Histoive Mollusques France, p. 44, pl. ii, fig. 4—5. 1820. Planorbis tenellus StUDER; Kurz. Verzeichn. Conchyl., p. 92. 1835. Planorbis vortex ROSSMASSLER, Iconogy. der Land-und Stisswasser- Mollusk., I, p. 104, pl. ii, fig. 61. 1851. Planorbis vortex DuPUY, Histoive Mollusques terr. fluviat. France, P. 442, pl. xxi, fig. ro. 1855. Planorbis vortex MOQUIN-TANDON, Histoive Mollusques terr. flu- viat. France, II, p, 433, pl. xxx, fig. 34 4 37. 1875. Planorbis vortex WESTERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, p. 104, No. 5, taf. iii, fig. 7 a 9. 1878. Planorbis vortex SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, in: Ty. REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. ii, fig. 13a—13D. 1878. Planorbis (Anisus) vortex NEVI, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, I, p. 243, No. ro. 1882. Planorbis vortex I,oCARD, Prodvome, Catalogue Mollusques terr. flwiat. France, lyon et Paris, p. 188. 1885. Planorbis vortex WESTERLUND, Fauna dey paldarct. vegion Bin- nenconchylien, V, p. 71, No. to. 1886. Planovbis vortex CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit. 82 Records of the Indian Museum. [Voy. X21, XVII, Niirnberg, p. 82, No. 52, taf. xiv, fig. 21 4 23 et taf. xix, fig. 12. 1893. Planorbis vorticosus I,OCARD, Coquilles fiuviatiles France, Lyon et Paris, p. 57, fig. 42—44. 1913. Planorbis (Diplodiscus) vortex GERMAIN, Mollusques France et yégions Voisines, Paris, p. 254, fig. 299—300. LOCALITES : Allemagne: Potsdam [Envoi du Dr. E. von Martens]. Angleterre : Sans localité précise [coll. G. Nevill]. France: Environs d’Angouléme (Charente) —? (sans loca- lité). DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette espéce vit dans toute l'Europe, y compris, au nord, la Suéde, la Norvége [C. A. WESTERLUND '] la Finlande [A. E. NORDENSKIOLD et A. E. NYLANDER?; A. LUTHER °] d’ ot elle passe en Sibérie [C. A. WESTERLUND *]. Dans les régions méridionales de l'Europe elle est moins répandue: assez com- mune en Bulgarie [Orro WOHLBERED?T °], commune dans de nom- breuses localités d’Italie,’ elle est trés rare dans la péninsule ibérique’ et semble manquer complétément dans la Gréce et le Pé- loponése.* Les exemplaires recueillis 4 Angouleme (Charente) sont de grande taille, puisqu’ ils atteignent jusqu’ a 14—15 millimétres de diamétre maximum alors que la trés grande majorité des individus typiques ne dépassent pas 10 a 12 millimétres de diamé- tre maximum. Ils appartiennent donc a une forme major assez nette. Ce Planorbe varie dans des proportions relativement éten- dues. Le dernier tour offre une caténe tranchante qui, dans le type, est basale ou subbasale mais qui peut étre médiane comme dans la variété compressus Michaud ® qui est presque aussi répan- due que la forme type. ) WESTERLUND (C. A.), Exposé critique Mollusques terrestres eau douce Suede et Novvége, Upsal, 1871, p. 127. 2 NORDENSKIOLD (A. E.) et NYIANDER (A. E.), Finlands Mollusker, Helsing- fors, 1856, p. 62, No. 4. 8 LurueEr (A.), Bidrag till Kannedomen Land-éch Sétvattengastropodernas utbredning i Finland, Acta Societatis pro Fauna et Flora Fennicae, Helsingfors, XX, No. 3, 1901, p. 101. L 4 WESTERLUND (C. A.), Sibiviens Land-éch Sétvatten-Mollusker, Stockholm, 1877, p. 587 6 iWoneneaes (Orro), Zur Mollusken fauna yon Bulgarien, Abhandlungen d, Naturforsch. Gosellschaft 1a Gérlitz, XXVII, 1911, p. 5t. 6 On ila été signalé par presque tous les auteurs de faunes locales. 1 A LocarD [Conchyliologie portugaise—Les coquilles terr. eaux douces et saumatres, Archives Muséum Hist. natur. Lyon, VII, 1899, p. 180] le dit trés rare en Portugal. 8 Qn il est remplacé par le Planorbis spivorbis Linné [Helix spirorbis LINNR, Systema Naturae, Ed. X, 1758, p. 770] qui s’avance jusqu’en Asie Mineure. ® MicHaup (G.), Complément Histoire Mollusques DRAPARNAUD, 1831, p. 81, pl. xvi, fig. 6—8 (Planorbis compressus). 1g92I.] I,. GERMAIN ; Catalogue of Planorbidae, (o2) ou Planorbis (Diplodiscus) vorticulus Troschel. 1834. Planorbis vorticulus TROSCHEL, De Limnaeaceis Gasteropodis pul- monatis, Berolini, p. 51. 1870, Planoyrbis vorticulus REINHARDT Nachrichtsblatt d. deutschen Mala- kozool. Gesellschaft, p. 21 a 25. 1875. Planorbis vorticulus WESTERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, 1875, p. 75 et p. 106, No. 6, taf. iii, fig. 22 4 24. 1881. Planorbis (Tvopidiscus) vorticulus WESTERLUND, Ofversigt af Kongl. Vetenskaps-Akadem. Forvhandlingar, Stockholm, No. 4, p. 46, No. 30. 1884. Gyrorybis vorticulus CLESSIN, Deutsche Excursions-Mollusken Fauna, Il, p. 414, fig. 275. 1885. Planoybis vorticulus WESTERLUND, Fauna der paldarct. region Binnenconchylien, V, p. 72, No. 11. 1886. Planorbis vorticulus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit. XVII, Niirnberg, p. 104, No. 68, taf. xix, fig. 26 a 28. 1886. Gyyvorbis vorticulus REINHARD', Verzeichnis d. Weichthieve dey Provinz Brandenburg, Berlin, p. 15. 1888. Planorbis vorticulus BORCHERDING, Abhandlungen des Naturwis- sensch. Veveins zu Bremen, X, p. 6, taf. iv, fig. I, 1a, 1, Ic, fig. 2, 2a. LOCALITE : Pologne: Gouvernement de Kalisch. [=Kaliz], sans localité précise ; vingt exemplaires appartenant a la variété charteus Held. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Le Planorbis (Diplodiscus) vorticulus Troschel habite 1’ Alle- magne et la Suéde; la variété charteus Held s’étend davantage vers le sud ; non seulement elle est connue en Allemagne, en Hol- lande, en Antriche, en Pologne et en Russie [S. CLESSIN, C. A. WESTERILUND], mais CARI POLLONERA Va retrouvée, en Iom- bardie, dans la vallée du P6.! Les exemplaires du Musée d’Histoire naturelle de Calcutta appartiennent tous a la variété chayteus Held* et présentent les caractéres suivants : Coquille trés déprimée, légérement subconvexe en dessus, presque plane ou avec une concavité trés peu marquée en dessous ; spire composée de 5—6 tours un peu plus convexes dessus que dessous, a croissance lente et trés réguliére; dernier tour médi- ocrement développé, légérement plus convexe en dessus qu’en dessous, un peu descendant a |’extrémité, muni d’une caréne Bollettino Musei Zoologia Anatom. Compar. R. Univ. de Tovino, IV, No. 72, 15 Décembre 1889, p. 6, No. 22 (sous le nom de Planorbis actes). 2 HELD (F.), Isis, 1837, p. 305 (Planorbis charteus) [= Planorbis acies ME- GERLE VON MUHLFELD?, in: ROSSMASSLER, Iconographie dey Land-und Siisswaser- ser-Mollusken, XVIII, 1859, p. 134, fig. 966 et: G. B. SowERBY, Monograph of the genus Planorbis, in: L. REEVE, Conchologia Iconica, XX, 1878, pl. xii, fig. 102a— 102b; = Planorbis vorticulus B charteus WESYERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, 1875, p. 105, taf. iii, fig. 25 4 27; = Planorbis vorticulus war. 1. charteus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, 77: MARTINI et CHEMNITZ, System. Conchy- lien-Cabinet, XVII, 1886, p. 105; = Planorbis charteus WESTERLUND, Fauna der palharct. region Binnenconchylien, V, 1889, p. 72]. 84 Records of the Indian Museii. {Voy. XXI, subobtuse et a peine inframédiane’: sutures bien marquées, sub- profondes; ouverture fortement oblique, ovalaire transverse, anguleuse a la base, a bords marginaux rapprochés et trés con- vergents réunis par une callosité blanchatre relativement déve- loppée. Diamétre naximum: 5—7 millimétres ; diamétre minimum : 4—6 millimétres ; hauteur maximum: }—3 millimétres. Test mince, léger, translucide, d’un corné jaunatre peu bril- fant, orné de stries longitudinales obliquement incurvées, trés serrées et extrémement fines et délicates. § II. Planorbis (Diplodiscus) cultratus d’Orbigny. 1853. Planorbis cultvatus D’'ORBIGNY, 72: RAMON DE LA SAGRA, His- toive phys. polit. et natur. ile de Cuba, p. 196, pl. xiv, fig. 5a 8. 1861. Planovbis Duenasianus TRISTRAM, Proceedings Zoological Society of London, p. 232. 187c. Planorbis kermatoides R. TATE, American Journal of Concholo- gy, V, p. 158 [non : Planorbis kerymatoides D ORBIGNY}. 1873. Planorvbis nov. sp. STREBEL, Beitrag zur Kenntniss dey Fauna Mexican. p. 46, taf. v, fig. 24. 1878. Planorbis cultvatus SOWERBY, Monograph of the Genus Planor- bis, in: L. REEVE Conchologia Iconica, XX, London, pl. xiii, fig. 106. ‘ 1883. Planorbis cultvatus MAZE, Journal de Conchyliologie, XXI, p. 27, No. 46. 1884. Planorbis cultvatus FISCHER et CROSSE, Etudes Mollusques tery. et fluviat. Mexique et Guatemala, II, Paris, p. 68, No. 8, pl. xxxii, fig. 7—7c. 1886. Planorbis cultvatus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, im : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 148, No. 127, taf. xxii, fig. 3. 1889. Planorbis cultratus PILSBRY, The Nautilus, III, p. 63, pl. i, fig. 3 1899. Planorbis (Spivalina) cultvatus MARTENS, Land und Freshwater Mollusca, (Biologia Centrali-Americana, London), p. 395, No. 17. 1907. Planorbis cultratus HINCKLEY, The Nautilus, XXI, No. 7, p. 18. 1918. Planoybis cultratus BRYANT WALKER, Synopsis.... Freshwater Mollusca North America, etc... University of Michigan, Mis- cellaneous Publications No. 6, Michigan, p. 98. 1918. Planorbis cultvatus 1,0Tz, Memorias do Instituto Oswaldo Cruz, Rio de Janiero, X, fase. I, p. 75, No. 10, est. XVIII, fig. 1oa— tod. 1 La position de la caréne est, d’ailleurs, assez variable: presque basale dans quelques exemplaires, elle remonte insensiblement vers le milieu du dernier tour et certains specimens possédent une caréue a peu prés médiane, tous les intermédiaires existant entre ces deux maniéres d’étre La coquille & caréne submédiane correspond trés sensiblement 4 la forme nommeée variete bavaricus par C. A. WESTERLUND [Malakozoolog. Blatter XXII, 1875, p. 106, taf. iii, fig. 28 a 30 (Planorbis vorticulus y bavaricus); et: Fauna der paldarct. region Binnenconchylien, V,1889, S CLESSIN (in: MARTINI et CHEMNITZ /oc. supra cit., XVII, 1886, p. 107) considére, je crois avec raison, la variété bavaricus Westerlund comme synonyme de la variété charteus Held. 1g2I.]| I,. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. 85 LOCALITES : Antilles: Guadeloupe; 3 exemplaires. Venezuela: Sans indication précise de localité; un exem- plaire. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette espéce habite les Antilles: Cuba (?) [DE CAND], la Guadeloupe [A. BAvay, BEAU, CayroL, E. Marie, H. Maze, SCHRAMM, etc....], la Martinique [Dk CANDE]: = le Mexique [H. CrossE, A. A. HINCKLEY, H. STREBEL, etc....]; =le Guatemala [O. Saivin]; = le Nicaragua [R. TATE], et, d’aprés le Dr. E. von MARTENS, le Venezuela et le Brésil. Dans ce dernier pays, les Dr. A. Lutz et PENNA 1’ont recueillie en de nombreuses localités, notamment dans l’état de Pernambuco [Cf. A. Lutz, loc. supra cit., p. 75 (et p. 55 de la traduction anglaise). Vers le nord, le Planorbis (Diplodiscus) cultvatus d’Orbigny a eté trouvé, mais trés rarement, en Floride [S. N. Ruoaps'] et au Texas [SINGLEY, in: H. A. PinsBry et J H. FERRISS’]. Les exemplaires de Amérique du sud atteignent une taille plus grande que ceux des Antilles et de l’Amérique Centrale. Alors que les individus de ces deux derniéres régions ont de 444 5 millimétres de diamétre maximum et 1 millimétre de hauteur,’ ceux du Venezuela—appartenant au Musée d’Histoire naturelle de Calcutta—mesurent 8! millimétres de diamétre maximum et ceux recueillis au Brésilt ont, d’aprés le Dr. KE. von MARTENS, jusqu’a 9 millimétres de diamétre maximum. Planorbis (Diplodiscus) kermatoides d’Orbigny. 1835. Planorbis keymatoides D’ORBIGNY. Synopsis tery. et fluviatil.... Molluscovrum American meridion., p. 27, No. 7. 1837. Planorbis keymatoides BECK, Index Molluscorum, p. 122. 1843. Planorbis keymatoides D’'ORBIGNY, Voyage Amérique méridionale, V, 3¢ partie, Mollusques, Paris, p. 349, pl. xlv, fig. 1 a 4. 1856. Planorbis kermatoides DUNKER, in: MARTINI et CHEMNITZ, Sys- temat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 62, No. 34, taf. x, fig. I a 3. 1878. Planorbis (Anisus) kermatoides NEVILA,,Handlist Mollusca Indian Museum, Calcutta, I, p. 343, No. 20. LOCALITE : Pérow: Sans indication de localité [Collect, A. MoRELET]; 6 exemplaires. 1 “Very rare. One specimen secured from a drainage ditch flowing into the Miami River two miles above its mouth.... This is the first record of it from Flo- rida” S. N. Rwoaps, Annotated list of Land and Fresh-water Shells recently collected in the vicinity of Miami, Florida, The Nautilus, XXIII, No. 4, Aout 1899, p. 48. 2 PILSBRY (H. A.) et FERRISS (J. H.), Mollusca of the Southwestern States, II, Proceedings Academy Natural Sciences of Philadelphia, LVI, 1906, p. 165. 3 La hauteur est de 1 millimétre. + Notamment a Ceara, dans la région nord du Brésil [DR E. von MARTENS, Die Binnenmollusken’s Venezuela, Festschrifl.... Gesellsch. Naturforsch. Freunde Berlin, 1873, p. 197]. 7 86 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Le Pérou, notamment dans la région de Lima|G. DUNKER, A. D’ORBIGNY, etc.... ]. Le Planorbis kermatoides d’Orbigny est surtout voisin du Plan- orbis cultratus d’Orbigny, mais il s’en sépare: par sa taille plus grande (13 millimétres de diamétre maximum au lien de g milli- métres comme chez le Planorbis cultratus d’Orbigny) ; par sa face supérieure bien plus ombiliquée; par ses tours de spire plus nom- breux et par sa caréne plus fortement accentuée.! Sine Planorbis (Diplodiscus) hyptiocyclos Benson. Pl. Il, fig. 1-2—3. 1863. Helix hyptiocyclos BENSON, Annals and Magazine of Natural His- tory, London, Ser. 3, II, p. 89. 1868. Helix hyptiocyclos PFEIFFER, Monograph Heliceor. vivent., V, Lipsiae, p. 177, No. 948. 1876. Planorbis hyptiocyclos HANEY et THEOBALD, Conchologia Indica, London, p. xviii et p. 40, pl. xcix, fig. 5—6 et 7. 1878. Planorbis hyptiocyclos SOWERBY, Monograph of the genus Pla- norbis, in: I, REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. xiv, fig. 120a—120b. 1878. Planorbis (Nautilina) hyptiocyclos NEvuL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I. p, 245, No. 36. 1886. Planorbis hyptiocyclos CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, i : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 228, No. 254. 1915. Planorbis (? Gyvaulus) hyptiocyclos PRESTON, Fauna of British India: Mollusca [Freshwater Gastervopoda and Pelecypoda] London, p. 123, No. 248. LOCALITES : Ile de Ceylon: Fort Mac Donald ; deux exemplaires ; = Ba- lapiti [Collect. G. NEv1L1]. DISTRIBUTION GEOGRAPHIOQUE. Ce Planorbe est uniquement connu de I’Ile de Ceylon, not- amment de la province d’Uva [F. LAyARD (in: W. H. BENSON, loc. supra cit., 1863, p. 89) ;—S. HANLEY et W. THEOBALD, Joc. supra cit., 1876, p. 60 ;—G. NEVILL, loc. supra. cit., 1878, p. 245)]- ! Voici, 4 titre de comparaison, les diagnoses originales des deux espéces : Planorbis keymatoides D’ORBIGNY, loc. supra cit., 1835, p. 27, No. 7: ‘‘Testa discoidea, depressissima, tenui, striata, cornea; superne plano-con- vexa, subtus plano-concava, ad peripheriam carinata; septem anfractibus; sutura pata; apertura angulata, obliqua.—Alt. 1 mill., ampl. 13 mill.—Habit. pro- vincia Limacensis (Republiqua Peruviana).” Planorbis cultratus D’ORBIGNY, loc. supra cit., 1835, p. 196: ¢ ‘* Pl. testa discoidea, depressissima, tenui, diaphana, laevigata, succinea, superne concaya, subtus complanata, ad peripheriam carinato cultrata, margi- nata; anfractibus sex angulatis, supra convexis, subtus complanatis, apertura triangulari depressa. “Diam. 9 mill., haut. : 1 mill.” 1921.] I. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae, 87 Coquille trés déprimée, 4 peine subconvexe en dessus, aplatie en dessous ; spire composée de 5 tours convexes 4 croissance lente et réguliére séparés par des sutures bien marquées, un peu plus profondes en dessus qu’en' dessous; dernier tour médiocre, trés légérement dilaté 4 l’extrémité, aussi convexe en dessus qu’en dessous, muni d’une caréne médiane peu aigué mais trés sensible ; ouverture oblique, ovalaire-transverse, avec une angulosité externe au point ot aboutit la caréne du dernier tour, 4 bords rapprochés bien convergents réunis par une forte callosité blanche, le bord supérieur dépassant le bord columellaire. Diamétre maximum : 5—5} millimétres ; diamétre minimum ; 4i—4} millimétres; hauteur maximum: 4—1 millimétre ; hauteur de Vouverture: 4 millimétre ; diamétre de l’ouverture: 2 milli- metres. Test assez mince, subtransparent, d’un corné plus ou moins clair ; stries longitudinales trés fines, serrées, un peu obliques et onduleuses, assez inégales, 4 peu trés aussi accentuées en dessous qu’en dessus. ILa description précédente et la figuration qui l’accompagne (Pl. II, fig. 1, 2, 3) ont été faites d’aprés les exemplaires trés ty- piques appartenant au Musée d’Histoire naturelle de Calcutta.! On voit que ce Planorbe n’appartient pas au sous-genre Gyraulus : il ressemble beaucoup, en effet, au Planorbis vortex Linné de 1’ Europe et, comme ce dernier, il doit étre classé dans le sous-genre Diplodiscus. Sous-genre Paraspira Dall, 1905. 1840. Spivorbis SWAINSON, A Treatise on Malacology ; etc..., London, P. 337 (non: Spivorbis DAUDIN, 1800]. 1864. Gyrorbis MOrRcH, Vidensk. Meddel. Kj6b. for 1863, p. 313 [non: FITZINGER, 1833]. 1885. Gyrorbis WESTERLUND, Fauna der paldarct. region Binnenconchy- lien, V, p. 71, No. 4 [= Gyrorbis + Paraspira]. 1886. Gyrvorbis CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirn- berg, p. 34, No. 9 (type: Planorbis rotundatus Poiret). 1905. Pavaspiva Dati, Land and Freshwater Mollusks of Alaska, Harriman Alaska Expedition, XIII, New-York, p. 82 et p. 86. Coquille de petite taille, trés déprimée ; spire formée de nom- breux tours a croissance lente et réguliére, le dernier médiocre, ' La description ci-dessus différe seulement par quelques détails de celle donnée par W. H. BENSON (loc. supra cit., 1863, p. 89) : “Testa latissima umbilicata, orbiculato-planata, planorbiformi, depressa, fragili, oblique striatula, translucente, polita, olivaceo-cornea ; spira concavius- cula, apice foveolato, suturis profundis ; anfract. 44, gradatim increscentibus, utrinque convexis, ultimo convexiusculo, peripheria subcarinata , apertura valde obliqua, elliptico-lunata; peristomate tenui, acuto, marginibus conniventibus, callo tenui junctis. “Alt. 1, 5, diam major. 6, diam. min. 5 min.” Par contre, la description donnée par A. B. SOWERBY (77: L. REEVE, loc. supra cit., 1878, sp. 120) est loin d’étre exacte. Il dit, notamment: ‘‘.. . anfracti- bus tribus, latiusculis, supra suturam tumide elevatis...’’ ce qui est manifeste- ment erroné et en contradiction absolue aussi bien avec la diagnose originale de W. H. BENSON reproduite ci-dessus qu’avec la propre figuration donnée par A. B. SowERBY [in: lL. REEVE, pl. xiv, fig. 120a] qui représente un Planorbe possédant un peu plus de 4 tours de spire. 88 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, non caréné mais bien arrondi; ouverture arrondie, souvent bordée intérieurement, Type: Planorbis rotundatus Poiret. Les Paraspiva habitent les eaux douces du systéme paléare- tique. Planorbis (Paraspira) rotundatus Poiret. 1801. Planorbis votundatus POIRET, Coquilles Aisne,, environs de Paris, Prodvome, p. 93 (non: Planorbis rotundatus BRONGNIART]. 1805. Planorbis vortex variété 8 DRAPARNAUD, Histoive Mollusques terr. et fluviat. France, p. 45, pl. ii, fig. 7—8. 1813. Planorbis leucostoma MILLET, Mollusques Maine-et-Loive, Angers, p: 16; eNO: 7: 1830. Planorbis leucostoma MICHAUD, Complément Drvaparnaud, p. 80, pl. xvi, fig. 3—5. 1851. Planorbis leucostoma Dupuy, Histoive Mollusques terry. fluviat. France, II, p. 435, pl. xxx, fig. 38 a 46. 1875. Planorbis rvotundatus WESTERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, p. 108, No. 10, taf. ili, fig. 40 a 42. 1882. Planorbis rotundatus LOCARD, Prodvome, Catalogue Mollusques tery. fluviat. France, p. 189. 1885. Planorbis leucostoma WESTERLUND, Fauna dey paldarct. region Binnenconchylien, V, p. 73- 1886. Planorbis votundatus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., Niirmberg, XVII, p. 92, No. 60, taf, xiii, fig. 14 4 16 et taf. xiv, fig. 5 a 8, 13 4 16 et 28 a 31. 1893. Planorbis votundatus LOCARD, Coguilles tery. et fluviat. France, Lyon et Paris, p. 57, fig. 45 a 47. 1913. Planorbis (Paraspiva) votundatus GERMAIN, Mollusques France et régions voisines, Paris, p. 225, fig. 301. LOCALITES : Allemagne: Creuzburg (Silésie) ; exemplaires se rapportant a la variété gracilis Gredler. Espagne: Environs de Burgos; No. 104 B. France: Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhéne); un exem- plaire ; = Angouléme (Charente) ; No. 104 B; = Dax (Landes) ; No. 104 B ; = Saint-Vallier. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce Planorbe habite toute l'Europe, y compris, au nord l'Islande [O. A. L. Morcu,! H. ScuiErscu?], !a Suéde et la Norvég [C. A. WESTERLUND];* au sud, I’Espagne [Dr. G. Servain*] et 1 1 MoércH (O. A. L.), Faunula Molluscorum Islandiae (Oversigt over Islands Bloddyr), Vidensk. Medd. fra den Naturhist. Forening 1 Kobenhav., Nos. 11-13, 1868, p. 201, No. 17. 2 SCHLESH (H.), Notes on Planorbis and Margaritana in Iceland, The Natural- ist, Juin 1917, p. 201. 8 WESTERLUND (C. A.), Exposé critique Mollusques tery. eau douce Suéde et Norvége, Upsal, 1871, p. 201. 4 SERVAIN (DR. J.), Etude sur les Mollusques vecuetllis en Espagne et en Portu- gal, Saint-Germain, Aout 1880, p.142. 1921I.] L. Germain: Catalogue of Planorbidac. 89 Portugal [A. Moree,’ A. Nopre,’ A. Locarp’]. Il vit égale- ment en Sibérie [C. A. WESTERLUND*], se retrouve en Algérie [J. R. BOURGUIGNAT *], mais n’a jamais été signalé ni au Maroc, mi en Tunisie. La variété gracilis Gredler® se distingue du type rotundatus par ses tours de spire ordinairement plus nombreux—il y en a parfois jusqu’ a 7, ce qui rappelle le Planorbis (Paraspiva) septem- gyratus Zeigler ’—mais surtout par son dernier tour arrondi pré- sentant tne angulosité obsoléte ala base. La taille de la variéte gracilis Gredler varie de 5 a 6 millimétres de diamétre maximum et atteint, beaucoup plus rarement, 7 a 7} millimétres de diamétre maximum. La répartition géographique de cette variété est beau- coup plus restreinte que celle du type; on la trouve surtout dans ’Europe centrale Planorbis (Paraspira) Villai Adami. 1896. Planorbis Villae ADAMI, Molluschi terresti e fluviatili... d. Brescia e Bergamo, Atti d. Soc. Veneto-Tyentina, V, p. 76, Noi 108, tav. i, fig. 14 4 16. 1885. Planorbis villae WESTERLUND, Fauna der palaarct. region Binnen- conchylien, V, p. 73. 1886. Planorbis Villae CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: Mar- TINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2¢ Edit., XVII, Niirnberg, p. 22, No. 248. LOCALITE : Italie: Col d’Aprica, en Lombardie (cotv pe de l’auteur). DISTRIBUTION GEOGRAPHIOUE. Ce Planorbe n’a encore été signalé qu’ en Lombardie. Le Planorbis (Paraspira) Villati Adami n’est qu’une variété locale du Planorbis (Paraspiva) votundatus Poiret se distinguant l MoRELET (A.), Description des Mollusques terrestres et fluviatiles du Portugal, Paris, 1845, p. 80. 2 NoBRE (A.), Catalogue des Mollusques des environs de Coimbre (Portugal), Mémoires Société Royale Malacologique Belgique, XX, i885, Bruxelles, 1886, p, 15, No. 47. (du tiré a part). Cette espéce est signalée, par A. NOBRE, sous le nom de Planorbis leucostoma Miiller (err. typogr. p. MILLET]. 3 LOCARD (A.), Conchyliologie portugaise. Les Coquilles terrestres, des eaux douces et saumatres, Archives Muséum hist. natur. Lyon, VII, 1899, p. 180. 4 WESTERLUND (C. A.), Sibiviens Land-dch Sotvatten-Mollusker, Stockholm, 1877, p. 108, Ls BOURCUIGNAT (J. R.), Malacologie tery. fluv. Algérie, II, Paris, 1864, p. 155. 6 GREDLER Tivols Land-und Siisswasser-Mollusk., 1859, II, p. 8 (Planorbis votundatus variété gracilis) [= Planorbis yrotundatus B gracilis WESTERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, 1875, p. 109, taf. ili, fig. 43 a 45; = Planorbis rotundatus var. 1. gvacilis CLESSIN, Deutsch. Excursions-Mollusken-Fauna, 1877, 407, fig. 261, et, 7 : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat Conchylien-Cabinet, 2¢ Edit., XVII, Niirnberg, 1886, p. 93]. 1 ZEIGLER in: ROSSMASSLER, Iconographie der Land-und Stisswasser-Mollus- ken, I, 1835, p. 106, fig. 64; = WESTERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, 1875 p., 107, taf. iii, fig. 31 4 33; = CLESSIN, Joc. supra cit., 1877, p. 409, fig. 264. et in: MARTINI et CHEMNITZ, loc. supra cit., XVII, 1886, p. 86, taf. xiv, fig. 13 4 16 et 24 & 27. 8 Cette espéce est dédiée au naturaliste italien G. B. VILLA. go Records of the Indian Museum. [Vor. XXT, de cette derniére par sa taille plus petite,’ sa spire formée seule- ment de 44—5 tours au lieu de 6 ou 64 et son ouverture mieux arrondie.” Les exemplaires du Musée d’ Histoire naturelle de Calcutta sont intéressants par leur provenance, car ils ont été recueillis dans la localité originale oi G B. ApAmr a découvert son espéce, le col d’Aprica, prés de 1’ auberge de la Poste, a l’altitude de 1235 metres au dessus du niveau de la mer. 1758. 1774- 1805. 1835. 1893. 1913. Planorbis (Paraspira) spirorbis Linné. Helix spivorbis LINNE, Systema naturae, Ed. X, I, p. 770. Planorbis spivorbis MULLER, Vermium terrest. et fluviat. histor., 11, p- 161. Planorbis spivorbis DRAPARNAUD, Histoire Mollusques France, p. 45, pl. ii, fig. 8—o. Planorbis spivorbis ROSSMASSLER, Iconographie dey Land-und Stisswassey-Mollusken, 1, p. 106, taf. ii, fig. 63. Planorbis spivorbis Dupuy, Histoire Mollusques terr. et fluviat. France, p. 438, pl. xxi, fig. 9. Planorbis vortex MORELET, Journal de Conchyliologie, 1V, p. 294 [non LINNE, n. auct. gall.). Planorbis spivorbis MOQUIN-TANDON, Histoive Mollusques terr. fluv. France, Il, Paris, p. 437, pl. xxxi, fig. 1 a 5. Planorbis (Tvopidiscus) spivorbis WESTERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, p. 108, No. 9, taf. iii, fig. 34 a 36. Planorbis (Bathyomphalus) spivorbis NEviL,, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 247, No. 54. Planorbis spivorbis SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, in: 1, REEVE, Conchologia Iconica, London, XX, pl. ii, fig. I4a—14b. Planorbis spivorbis LOCARD, Prodome, Catalogue Mollusques terr. fiuv. France, Lyon et Paris, p. 190. Planorbis (Gyrorbis) spirorbis WESTERLUND, Fauna dey palaarct. vegion Binnenconchylien, V, p. 73, No. 14. Planorbis spivorbis CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in MAR- TINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2¢ Edit., XVII. Niirnberg, p. 91, No. 59, taf. xiii, fig. 8—r1o et taf. xiv, fig. I a 4. Planorbis spivorbis LOCARD, Coquilles fluviatiles France, Lyon et Paris, p. 58. Planorbis (Pavraspiva) spivorbis GERMAIN, Mollusques France et végions voisines, Paris, p. 225, fig. 202 et 309. LOocALITES : Allemagne : Sans localité précise [G. NEVILL]. Angleterre: Sans localité precise [G. NEVILL]. DISTRIBUTION GEOGRAPHIOQUE. Souvent confondu avec le jeune du Planorbis (Paraspira) votundatus Poiret, le Planorbis (Paraspira) spirorbis Linné habite toute l’Europe, s’avancant, en Finlande, jusqu’ an -65° de lati- i Diamétre maximum: 3 a 44 millimétres; hauteur maximum: 1 millimétre. 2 Dans sa diagnose, G. B. ApAMi définit ainsi ouverture et le péristome : “apertura perobliqua, ovali-rotundata, peristoma tnterdwm leviter rsubalbolabia- um, marginibus disjunctis, vel lamina tenuissima conjunctis.”’ 1g21.] I,, GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. gt tude nord [A. Lurarr']. Il vit également en Islande [H ScuLEscH*]. En Asie, il a été signalé en divers points de l’Asie Mineure [R. SrurANy 3]. Enfin, dans le nord de 1’Afrique, de nombreux auteurs l’ont indiqué en Algérie [J. R. BOURGUIGNAT, BRONDEL, T. LeTOURNEUX, A. MORELET, REYMOND, etc...]; i semble beaucoup plus rare au Maroc [P. PALIARY*] et en Tunisie ou il a été découvert par HENRI GADEAU DE KERVILLE [L. GER- MAIN °]. Le Planorbis (Paraspiva) spirorbis Linné se distingue des formes jeunes du Planorbis (Paraspira) rotundatus Poiret: par sa taille plus faible; ses tours de spire moins nombreux et dont le dernier est bien moins dilate a l’extrémité; par son test plus mince et par son ouverture dépourvue de bourrelet intérieur. Sous-genre Tropicorbis Brown et Pilsbry, 1914. 1880. Gyrorbis FISCHER et CROSSE, Etude Mollusques terrestres et fluvia- tiles Mexique et Guatemala, Paris, II, p. 70 [non: Gyrorbis FITZINGER, 1833). 1914. Tvopicorbis BROWN et PILSBRY, Proceedings Academy Natural Sciences of Philadelphia, p. 212 (sans diagnose) [type : Planor- bis Liebmannt Dunker]. Coquille de taille médiocre, déprimée mais non trés aplatie spire formée de nombreux tours 4 croissance lente et réguliére, le dernier médiocre, mais sensiblement plus grand que l’avant der- nier, bien arrondi ; ouverture subarrondie, sans bourrelet interne. Type: Planorbis maya Morelet. Le sous-genre Tvopicorbts a été créé par A. B. Brown et H. A, PinsBRy en prenant pour type le Planorbis Liebmanni Dunker. Les auteurs n’ont donné aucune diagnose. J’ adopte ce sous- genre pour une série de Planorbes tres voisins les uns des autres, comme les Planorbis orbiculus Morelet, Planorbis Liebmannt Dun- ker, Planorbis maya Morelet, Planorbis retusus Morelet, Planorbis petenensis Morelet, Planorbis aeruginosus Morelet, etc...., qui vivent dans les Antilles et l’Amérique centrale ot ils représentent les Pavaspira de \’Europe. Ils se distinguent de ces derniers par leur coquille de forme moins déprimée, leur spire 4 tours moins nombreux et a enroulement plus rapide et leur ouverture sans bourrelet interne. 1 LUTHER (A.), Bidrag till Kannedomen om Land-och Sotwattengastropoder- mas utbredning i Finland, Acta Societatis pro Fauna et Flora Fennicae, XX, No. 3, Helsingfors, 1901, p. 103. 2 ScHLESCH (HANS), Notes on Planorbis and Margaritana in Iceland, Hull Museum Publications No. 112, Hull, Adut 1917, p. 204. 3 StuRANY (DR. R.), Beitrag z. Kenntniss d. Kleinasiatischen Mollusken fauna, Sitzungsber. d. Kaisevl. Akadem. d. Wissenschaftl. Wien, CXI, Mars 1902, P- 137- 4 PaLLaRy (P.), Quatriéme Contribution faune malacologique N. O. Afrique, Journal de Conchyliologie, III, 1904, p. 33 et p. 54. 5 GERMAIN (LoulIs), Etudes suy les Mollusques terr. fluviat. recuetilis par HEN- RI GADEAU DE KERVILLE en Khroumirie, Paris, 1908, p. 262 (Extrait de: HENRI GADEAU DE KERVILLE, Voyage zoologique en Khroumirie, Paris et Rouen, 1908), 92 Records of the Indian Museum. [VoL. XXII, Planorbis (Tropicorbis) orbiculus Morelet. 1849. Planorbis orbiculus MORELET, Testacea noviss. insulae Cubanae et Amer. centr. part I, No. 37. 1856. Planorbis Haldemani DUNKER, in : MARTINI et CHEMNITZ, Sys- temat. Conchylien-Cabinet, 2° Ed., XVII, Niirnberg, p. 59, No. 29, taf. x, fig. 38 440 [non: Planorbis Haldemani C. B. ADAMS]. 1865. Planorbis haldemani BINNEY, Land and Fresh Water Shells of North America, U1, p. 110, fig. 185. 1865. Planorbis Haldemani MARTENS, Malakozoolog. Blatter, X11, p. 56. 1873. Planorbis Haldemani SYREBEL, Beitrag zuy Kenntniss dey Fauna Mexican., p. 44, taf. v, fig. 22. 1884. Planorbis (Gyrorbis) orbiculus FISCHER et CRrossE, Etudes Mollus- ques tery. et flu. Mexique et Guatemala, Paris, Il, p. 70, No. 10, pl. xxxii, fig. 9 a 9c. 1891. Planorbis orbiculus PILSBRY, Proceed. Academy Natur. Sciences Philadelphia, p. 322. 1899. Planorbis (Menetus) ovbiculus MARTENS, Land and Freshwater Mollusca (Biologia Centrali-Americana, London), p. 390, No. 6. 1918. Planorbis orbiculus BRYANT WALKER, Synopsis Fresh-Water Mol- lusca,.. North America, University of Michigan, Miscellane- ous Publications No. 6, Michigan, p. 102. LOCALITE : Porto-Rico: umacas; un exemplaire; No. M. 4107.! DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette espéce vit principalement au Mexique: Mexico [LIEB- MANN], Tabasco [A. MorELET], Vera-Cruz [BERENDT, H. A. PILs- BRY, etc....], etc... Elle habite aussi le Yucatan [A. MorELET], le Honduras anglais [DE BocourT] et le Nicaragua [H. Crosse]. P. FIscHER et H. CROSSE, apr¢s avoir comparé les types du Planorbis orbiculus Morelet et du Planorbis Haidemant Dunker, concluent 4 lVidentité des deux espéces. I faut probablement y réunir également le Planorbis Liebmannt Dunker,? coquille du Mexique*® et du Nicaragua* établie, selon toute vraisemblance, sur des individus jeunes du Planorbis (Tropicorbis) orbiculus Morelet. Cependant H. A. Pirspry considére le Planorbis (Tro- picorbis) Liebmanni Dunker comme distinct de l’espece de A. MorELEt dont il se sépare par sa taille plus petite et son dernier tour proportionnellement plus grand.’ 1 Cette localité de Porto-Rico est sans doute erronée. 2 DUNKER (DR. G), in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2e Bdit., XVII, Niirnberg, 1859, p. 59, taf. x, fig. 32a 34. Egalement figuré par G. W. BINNEY, Land and Fresh Water Shells of North America, II, 1865, p. 108, fig. 182. . 3 Notamment a Tampico [A. A. HINKLEy] et aux environs de Vera-Cruz [ LIEBMANN]. + F. ROMER a retrouvé cette coquille, aux Etats-Unis, dans le Texas et elle a été également recueillie par EK. Hatt, H. HEMPHILL, J. H. FERRISS et H. A. PILS- BRY. Elle vit aussi en Louisiane [H. HEMPHILL] et dans les contrées de Victoria [J. D. MrrcHEL1] et de Cameron [Crapp]. Cf... H. A. Pirspry et J. H. FER- RISS, Mollusca of the Southwestern States, II. Proceedings Academy Natural Sciences Philadelphia, L,VIII, 1906, p. 165. 5 Pirspry (H. A.), Land and Fresh Water Mollusca collected in Yucatan, Proceedings Academy Natural Sciences of Philadelphia, 1891, p, 322. 1g2t.] I,, GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 93 Planorbis (Tropicorbis) havanensis Pfeiffer, Pl. YW, fig. 16, 27 et 18. 1839. Planorbis havanensis PFEIFFER, in: Wiegmann’s Aychiv fiir Natur., I, p. 354. 1853. Planorbis Tervervianus D’ORBIGNY, in: Ramon de la Sagrva, His- toive politique, physique et natur. ile de Cuba, p. 194, No. 113, tab. xii, fig, 20 a 23. 1856. Planorbis Havanensis DUNKER, in: MARTINI et CHEMNITZ, Sys- temat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p- 58, No. 27, taf. x, fig. 8, 9 et Io. 1865. Planorbis havanensis BINNEY, Land and Fresh Water Shells of North America, Il, p. 107, fig. 181. 1878. Planorbis havanensis NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 241, No. 6. 1886. Planorbis Terverianus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in : MARTINI et CHEMNITZ, loc. supra cit., p. 155, No. 135, taf. xxiii, fig. 5. 1890. Planorbis Tervevianus CROSSE, Journal de Conchyliologie, XXXVIII, p. 50, No. 39. 1890. Planorbis Havanensis CROSSE, Journal de Conchyliologie, XXXVIII, p. 261, No. 379. 1918. Planoybis havanensis BRYANT WALKER, Synopsis Fresh-Water Mollusca ... North America, University of Michigan, Miscella- neous Publication No. 6, Michigan, p. too. LOCALITE : Antilles: Cuba; 2 exemplaires. DISTRIBUTION GEOGRAPHIOUE. Ce Planorbe habite les iles de Cuba et de la Trinité [R. J. L. Guppy]. Le Doct. G. DuNKER [loc. supra cit., 1856, p. 58] mentionne en outre que cette espéce a été découverte au Texas (Etats-Unis) par le Dr. F. ROMER. Cette indication n’a pas été confirmée, mais H. A. Pirspry'et A. A. HINKLEy ” ont, depuis, signalé ce Planorbe aux environs de la Nouvelle-Orléans. Le Planorbis havanensis Pfeiffer * a une trés grande analogie avec le Planorbis maya Morelet: meme forme générale, méme mode d’enroulement en dessus, méme mode de sculpture; mais chez le Planorbis havanensts Pfeiffer la taille est plus grande et Venroulement des tours est, en dessous, plus régulier et plus serrs (Pl. ii, fig. 17) que chez le Planorbis maya Morelet ot il est plué rapide avec un dernier tour proportionnellement plus grand (PI. Lig £7): 1 PrysBRy (H. A ), Notes on some New Orleans Shells, Concholog. Exchange, I, 1886, p. 20. 2 HINKLEY (A. A.), New Orleans Mollusca, The Nautilus, XVI, Boston, 1912, - 36. : 33 Les individus du Musée d’ Histoire naturelle de Calcutta ont 7 millimétres de grand diamétre, 6 millimétres de petit diamétre et 2! millimétres de hauteur. Leur test est mince, d’un beau corne blond brillant, absolument transparent, orné de stries longitudinales trés fines et délicates, mais irréguliéres, fortement obliques, subondulenses, plus fortes et plus irréguliéres au voisinage de 1l’ouver- ture. 94 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, Le Planorbis havanensis Pfeiffer est encore plus voisin du Planorbis orbiculus Morelet dont il se sépare seulement par sa facc supérieure plus profondément ombiliquée, son ouverture moins dilatée transversalement et sa forme générale un peu moins com- primée. Tes individus de taille un peu plus petite (diamétre maximum: g millimétres au lieu de Io millimétres) et dont le péristome est, parfois, légérement épaissi, correspondent au Pla- norbis Terveri ad’? Orbigny [Planorbis Terverianus]. Planorbis (Tropicorbis) maya Morelet. Plier Ovaeno: 1849. Planorbis maya MORELET, Testacea noviss. insulae Cubanae et Amer. centy., pars I, No. 34. 1878. Planorbis maya NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- cutta, I, p. 241, No. 3. 1884. Planorbis maya FISCHER et CROSSE, Etudes Mollusques terr. et fluviat. Mexique et Guatemala, II, Paris, p. 72, No. 12, pl. xxxiii, fig. 4 a 4c. 1866. Planorbis maya CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, tv: Mar- TINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., Niirnberg, XVII, p. 208, No. 212, taf. xxxii, fig. 2. 1891. Planorvbis maya PILSBRY, Proceed. Academy Natural Sciences of Philadelphia, p. 322. 1899. Planorbis (Gyvaulus) maya MARTENS, Land and Freshwater Mol- lusca (Biologia Centvali-Americana, Iondon), p. 392, No. 8, pl. xxi, fig. 13. F LOCALITE : Yucatan: Sans indication précise de localité [Collect. A. MORELET] ; colypes ; 4 exemplaires. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce Planorbe habite le Mexique: environs de Campéche et province de Yucatan [A. MorrerEet, H. A. Prrsspry]; isthme de Tehuantepec [F. SumicHRAsT]; etc... et le Guatemala, dans la région d’Antiqua [H. CLEssin, H. Srout]. Coquille de taille médiocre, subaplatie en dessus avec une dépression centrale médiocrement marquée, concave en dessous ; spire composée de 44 a 5 tours arrondis, un peu comprimés, a croissance assez rapide mais réguliére; dernier tour grand, sub- anguleux, dilaté 4 son extrémité; sutures profondes ; ouverture obliquement ovalaire transverse, vaguement anguleuse a la base; bord supérieur du labre subhorizontal; bord infeérieur arqué ; bords marginaux convergents mais écartés, réunis par une mince callosité blanche. Diamétre maximum: 6} millimétres; diamétre minimum : 54 millimétres ; hauteur: 2 millimétres ; diamétre de l’ouverture: 24 millimétres ; hauteur de ouverture: 24 millimétres.! ! Ces dimensions, qui correspondent a celles des exemplaires du Musée d’ Histoire naturelle de Calcutta, sont trés souvent dépassées, le Planorbis (Tvopicor- bis) maya Morelet atteignant jusqu’ 4 114 millimétres de diamétre maximum sur 9 millimétres de diamétre minimum, 192I.] L,. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 95 Test mince, fragile, presque transparent, assez brillant, de couleur de corne claire, moins foncé en dessous qu’en dessus, orné de stries longitudinales fines, serrées, un peu irréguliéres, obliquement onduleuses, légérement plus délicates en dessous qu’ en dessus. Le Planorbis maya Morelet appartient 4 un groupe de petits Planorbes vivant dans les lacs et riviéres de l’Amérique centrale et qui sont tous fort voisins les uns des autres. Il a beaucoup d’affinités avec le Planorbis (Tropicorbis) retusus Morelet,! mais ce dernier est plus petit (diamétre maximum: 8 millimétres; hauteur ; 2} millimétres), son dernier tour est mieux dilaté et son ouverture plus transverse.” Le Planorbis (Tropicorbis) petenensis Morelet § est également voisin du Planorbis (Tvopicorbis) maya Morelet, mais il est encore plus petit (diamétre maximum: 5 millimétres; hauteur: 2} imilli- métres), plus concave en dessous ; sa spire se compose de 5 tours arrondis dont le dernier est plus étroit.* Sensiblement de méme taille (diamétre: 5 millimétres ; hau- teur: 2 millimétres),°> le Planorbis (Tvopicorbis) hondurasensis Cles- sin ® est une petite coquille dont la spite est formée de 4 tours ar- rondis le dernier grand et a peine dilaté 4 son extrémité.’ Le Planorbis (Tropicorbis) aeruginosus Morelet> ne posséde également que 4 tours de spire subconvexes ; il est de faible taille (diamétre maximum: 44 millimétres ; hauteur: 2 millimétres) et sa face inférieure est plus étroitement et plus profondément om- biliquée.* Le Planorbis (Tropicorbis) tepecensis Martens © est encore trés voisin des Planorbes précédents. C’est une coquille assez solide, ! MORELET (A.), Testacea noviss. insulae Cubanae et Americ. central., pars I, 1849, No, 38. Espéce figurée par P. FIscHER et H. Crossk, Etudes sur les Mol‘ lusques terr. et fluviat. Mexique et Guatemala, II, Paris, Impr. nation., 1884, p. 73- No, 13, pl. xxxii, fig. ro—t1oc. 2 Le Planorbis retusus Morelet habite le Yucatan [A. MORELET, A. HEILPRIN]. 3 MORELET A.), Joc. supra cit., pars II, 1851, p. 114;= P. FISCHER et H. CROSSE, loc. supra. cit., II, 1884, p. 74, No. 14, pl. xxxii, fig. 5—se. + Le Planorbis petenensis Morelet vit au Mexique, dans l’isthme de Tehuante- pec [F SUMICHRAST] et au Guatemala, dans le lac Izta (province de Peten) [A. MORELET]. 5 CLESSIN (S.), Die Familie der Limnaeiden, 7m: MARTINI et CHEMNITZ, Sys- temat. Conchylien-Cabinet, 2¢ Edit., XVII, Niirnberg, 1886, p. 164, No. 149, ta xxiv, fig. 2. 6 S. CLESSIN (loc. supra cit. p., 164) donne: ‘‘diam.: 8 mill., alt.: 3 mill.” ; mais le Dr. E. von Martens [Land and Fresh Water Mollusca, Biologia Centvali- Americana, p. 393, note infra paginale (feuille 50, datée d’ Avril 1899)] dit: ‘* Cles- sin gives the locality as ‘‘ Sta. Maria, Honduras,’”’ but on the label in Dunker’s collection it is clearly written ‘Sta. Rosa.’’ His measurements diam. 8, alt. 3 mill., are also incorrect (they should be diam. 5, alt. 2), according to a letter received from him in October 1898. Dunker’s largest specimen measures diam. 7, alt. 24 mill.”’ Le Planorbis hondurasensis Clessin habite le Honduras [J. HJALMARSON] et- le Costa Rica [P. BlorLEy]. 3 MoRELET (A.), loc. supra cit., parsIl, 1851, No. 115 ; = P. FISCHER et H. CROSSE, loc. supra cit., II, 1884, p. 74, No. 15, pl. xxxii, fig. 8—8c. 9 Le Planorbis aevuginosus Morelet habite les marécages et le lac d’ Yzabal (Guatemala) [A. MORELET]. 10 MARTENS (Dr. E. von), Joc. supra cit., Avril 1899, p. 393, No. 11, pl, xxi, fig. 14 Planorbis (Gyvaulus) tepicensis. 96 Records of the Indian Museum. [Vor. XXI, d’un fauve corné, finement striée, de petite taille (diamétre maxi- mum: 6 millimétres ; hauteur: 14 millimetre) et dont la spire est formée de 4 tours convexes a croissance réguliére, le dernier occup- ant, au. voisinage de l’ouverture, le tiers environ du diamétre total. Ie caractére le plus remarquable de cette espéce est la bordure blanche qui garnit l’intérieur de 1’ ouverture.! Quant au Planorlis (Trvopicorbis) orbiculus Morelet,’ il sem- ble mieux individualisé: son dernier tour est beaucoup plus dilaté que chez le Planorbis (Tropicorbis) maya Morelet, sa spire com- prend seulement 4 tours et sa face inférieure est plus fortement concave. En résumé tous ces Planorbes sont extrémement voisins les uns des autres et les caractéres qui les séparent semhlent bien faibles. Je crois qu il s’agit d’une seule espéce, répandue dans toute 1’Amérique centrale, et présentant un polymorphisme en- core mal connu. Sous-genre Bathyomphalus Agassiz, 1837. 1887. Bathyomphalus AGAssiz in: DE CHARPENTIER, Catalogue Mollus- ques tery. luv. Suisse (Denschy. Schweiz. Gesellsch. Naturforsch., Neuchatel, I), p. 20. - 1340. Bathyomphalus HARTMANN, Systematische Ubersicht der Euro- paischen Gattungen (Tableau paru, en 1840, avec lat’ livrai- son des Eyd-und Stisswassev-Gasteropoden d. Schweiz, St Gal- len). 1847. Polygyrus GRAY, Proceedings Zoological Society of London, p. 181 (non: BECK, 1837; non: Polygyva SAY, 1818). 1850. Discodina SEIN, Die lebenden Schnecken u.Muscheln d. Umge- gend Berlins, Berlin, p. 82. 1855. Bathyomphalus MOQUIN-TANDON, Histoive Mollusques terr. fluviat. France, XI, Paris, p. 423 et p. 443. 1885. Bathyomphalus WESTERLUND, Fauna d. palaarct. region Binnen- conchylien, V, p. 74, No. 5. 1886, Bathyomphalus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, iv : Mar- TINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2 Edit., XVII, Niirnberg, p. 34, No. ro. 1902. Bathyomphalus WESTERLUND, Acta Acad. sc. Slav. Meridion. Zagrabiae, CLI, p. 120. 1905. Bathyomphalus Dat, Land and Freshwater Mollusks of Alaska, Harriman Alaska Expedition, XIII, New-York, p. 83 et p. 86. Coquille petite, relativement haute ; spire composée de nom- breux tours a enroulement trés dissemblable en dessus et en dessous ; enroulement trés lent et trés régulier en dessus, plus rapide en dessous, dernier tour petit, arrondi; coquille modéré- ment ombiliquée en dessous; ouverture trés étroitement semi- lunaire. Type: Planorbis contortus Lanne. Le sous genre Bathyomphalus renferme seulement quelques espéces vivant dans les eaux douces de 1’ Europe. 1 Le Planorbis tepicensis Martens habite le Mexique, 4 Tepic, dans l'état de Jalisco [W. R1icHARDSON]. 2 Voir, au sujet de cette espéce, p., 92 de ce Mémoire, 1922. | L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 97 Planorbis (Bathyomphalus) contortus Linné. 1758. Helix contorta TANNK, Systema Naturae, Ed. X, p. 770. 1774. Planorbis contortus MULLER, Vermium terresty. et fluviat. histor., LOK oh ihe 1778. Helix crassa DA Costa, British Conchology, p. 66, pl iv, fig. 11 {non : Helix crassa RAZOUMOWSKI). 1799. Helix wmbilicata PULLNEY, Catal. Dorset., p. 47, pl. xx, fig. 11. 1805. Planorbis contortus DRAPARNAUD, Histoire Mollusques France, p. 42, pl. i, fig. 39 a 47. 1835. Planorbis contortus ROSSMASSLER, Iconographie der Land-und Stisswasser-Mollusk.,V, p. 16, taf. vii, fig, 117. 1851. Planorbis contortus Duruy, Histoive Mollusques tery. fluviat. Fra.cce, Pp. 433, pl. xxi, fig. 2. 1855, Planorbis contortus MOQUIN-TANDON, Histotve Mollusques tery. fluviat. France, Il, Paris, p. 443, pl. xxi, fig. 24 a 31. 1875. Planoybis contortus WESTERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, p. 109, No. 11. 1878. Planorbis (Bathyomphalus) contorlus NEVILL, Hand List Mollusca Indian Museum Calcutta, p. 246, No. 51. 1878. Planorbis contortus SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis. im: L. REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. ii, fig. 9ga—ab. 1882. Planorbis contortus LOCARD Prodrome, Catalogue Mollusques tery. flaw. France, Lyon et Paris, p. 192. 1885. Planorbis contortus WESTERLUND, Fauna d. paldarct. region Binnenconchylien, V, p. 74, No. 16. 1886. Planorbis contortus CLESSIN, Die Familie der Timmaeiden, 77 : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., MVII, Niirnberg, p. 73, No. 47, taf. xiv, fig. 17 A 20. 1893. Planorbis contortus LOCARD, Coguilles tery. fluviatiles France, Lyon et Paris, p. 59, fig. 48 a 50. 1913. Planorbis (Bathyomphalus) contortus GERMAIN, Mollusques France et végions voisines, Paris, p. 256, fig. 307 et 308. LOCALITES : Angleterre : sans localité precise [Collect. G. Nevi.1]. Fyance : environs de Marseille (Bouches-du-Rh6ne). DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce Pianorbe vit dans toute l’Kurope, y compris les iles Shett- land [G. JEFFREYS'], la Suéde et la Norvege [C. A. WESTER- LUND ®], la Laponie [Dr. C. DE WALLENBERG °*] et le nord de la Russie [A. E. NORDENSKIOLD et A. E. NyIANDER *]; il pénétre, a travers toute la Sibérie [C. A. WrESTERLUND®] jusqu’ au terri- 1 JEFEREYS (G.), Annals and Magazine of Natural History, London, Octobre 1868. 2 WESTERLUND (C A.). Exposé critique Mollusques terr. eau douce Suéde et Norvége, Upsal. 1871, p. 130. ( , : 3 WALLENBERG (DR. C. DE), De Molluscts Lappontae Lulensis (Dissert. inau- gur., Berol., 1858, p. 32. ; / + NORDENSKIOLD (A. E.) et NYLANER (A. E.), Finlands Molluskey, Helsing- fors, 1856 p. 62. 5 WESTERLUND (C. A.), Sibiriens Land-och Sétvatten-Mollusker, Stockholm, 1877, Pp 58 et p. 108, 98 Records of the Indian Museum. [Vor. XX, toire de l’Amour [L. von SCHRENCK!]. Vers le sud, le Planorbis contortus Linné devient moins abondant, mais il habite encore l’ Espagne, le Portugal, l’Italie, ot il a éte signalé par de nombreux auteurs.” Par contre, il manque compléetement dans Il’ Afrique Mineure (Maroc, Algérie et Tunisie), mais pénétre, en Asie, jus- qu’ aux territoires situés au sud de la mer Caspienne [O. BoErr- GER *]. Dans le nord de la Suéde et de la Russie, le Planorbis (Bathy- omphalus) contortus Linné est partiellement remplacé par une espéce voisine, le Planorbis (Bathyomphalus) dispar Westerlund * qui se distingue surtout par sa face inférieure beaucoup plus large- ment mais bien moins profondément ombiliquée.? Sous-genre Gyraulus Agassiz, 1837. 1827. Planaria BRowN, Illustrations Recent Conchology Great Britain and Iveland, London, pl. li, fig. 48, 49 Ss [non: Planarvia MUL- LER, 1776]. 1837. Gyraulus AGASSIZ in: DE CHARPENTIER, Catalogue Mollusques terr. fluviat. Suisse (Denschr. Schweiz. Gesellsch. Naturforsch., Neu- chatel, I), p. 21. 1837. Gyrulus GRAY in: TurTON, A Manual Land and Fresh wate Shells Brit. Islands, 2° Edit., London, p. 234. 1840. Gyvaulus HARTMAN, Systematische Ubersicht der Europdischen Gat- tungen (Tableau paru, en 1840, avec la 1" livraison de louv- rage ci-dessons mentionné : HARTMANN, 1844). 1841. Tvochlea HALDEMAN, American Journal of Science, XLII, p. 216. 1844. Gyvaulus HARTMANN, Evd-und Siisswasser-Gasteropoden d. Schweiz. Saint-Gallen, V, p. 80. ‘ . 1850. Nautilina STEIN, Die lebenden Schnecken u. Muscheln d. Umge- gend,Berlins, Berlin, p. 80 (part, == Gyraulus + Armiger). 1855. Gyvaulus MOQUIN-TANDON, Histoire Mollusques terry. fiuviat France, II, Paris, p 423. 1855. Gyvaulus MOQUIN-TANDON, loc. supra cit., I1, p. 438. 1885. Gyraulus WESTERLUND, Fauna dev paldarct. vegion Binnenconchy- lien, V, p. 75, No. 6. 1886. Gyvaulus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, i » MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, 1 SCHRENCK (I. von), Mollusken des Amur-Landes und der Nordjapanischen Meeres, Reisen und forschungen Amur-Lande, 1854—1856, Saint-Petersbourg, III, 1859—1867, p. 641. 2 En Espagne par le Dr. G. SERVAIN; au Portugal par A. LocaRD, A. MoRE- LET, A. NoBRE; en Italie par G. B. ApAmI, M Pauyuccr, C. POLLONERA, C. Porro, C. A. STATUTI, etc.... 3 BOETYTGER (O.), Mollusca, ix: RADDE (DR. G.), Die Fauna und Flora des Sudwestlichen Caspi-Gebietes, Leipzig, 1886, p. 327, No. 63. + WESTERLUND (C. A.), Exposé critique Mollusques tery. eau donce Suéde et Norwéege, Upsal, 1871, p. 131; = Fauna Molluscor. Suec. Norveg. et Daniae, 1873, p. 390; = Fauna der paldarct. vegion Binnenconchylien, V, 1885, p- 74; = CLES- sin (S.), Die Familie der Limnaeiden, in: MARINI et CHEMNITZ, Systemat. Con- chylien-Cabinet, 2° Edit,, XVII, Niirnberg, p. 103, No. 67, taf. xix, fig. 10. [ = Pla- norbis conlortus FRIELE, Norske Mollus 1853, p. 32 (non LINNE); = Planorbis contortus }ORDENSKIOLD et NYLANDER, Finlands Mollusker, Helsingfors, 1856, p. 62, taf. iv, fig. 50 (mon LINNG); = Planorbis contortus var. B dispay WESTERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, 1875, p. 109.] \ 5 Cette espéce vit seulement dans l’extréme nord de l'Europe: provinces septentrionales de la Suéde [C, A. WESTERLUND] et de la Russie [A. E, NORDEN- SKIOLD et A. E. NYLANDER ; = C. A. WESTERLUND]. 1922. |] 1899. 1902, 1905. L. Germain: Catalogue of Planorbidae. 99 (Avril) Gyvaulus MARTENS, Land and Freshwater Mollusca (Bio- logia Centrali-Americana, London), p. 392. Gyvraulus WESTERLUND, Acta Acad. Sc. Slav. Merid. Zagrabiae, Clit pala Gyraulus Dati, Land and Freshwater Mollusks Alaska, Havii- man Alaska Expedition, XIII, New-York, p. 83 et p. 86. Coquille petite, déprimée; spire composée d’un petit nombre de tours A croissance rapide ou trés rapide ; dernier tour toujours grand, dilaté 4 son extrémité, muni d’urie caréne périphérique plus ou moins accentuée; test généralement garni d’ une sculpture réticulée ou hispide. Type: Planorbis albus Miller. Le sous-genre Gyvaulus est celui qui renferme le plus grand nombre d’espéces ; ces derniéres out une distribution universelle. Angleterre: sans localité précise |G. Nevill]; six exemplaires § I. Planorbis (Gyraulus) albus Miiller. Planorbis albus MULLER, Vermium terrestr. et fluviat. Histor., II p- 164. Helix alba GMELIN, Systema natuy., Ed. XIII, p. 3625, No. 29. Planorbis villosus POIRET, Coquilles Aisne, envivons Paris, Pro- drome, p. 95. Planorbis hispidus VAttor, Exerc. Histoive naturelle, Dijon, p. 5. Planorbis hispidus DRAPARNAND, Histoive Mollusques France, p. 43, pl. i, fig. 45 a 48. Planorbis veticulatus Risso, Histoive natur. Europe mévidionale, IV, p. 98. Planorbis albus Dupuy, Histoive Mollusques terr. fluviat. France P. 435, pl. xxi, fig. 4. Planorbis albus MOQUIN-TANDON, Histoire Mollusques tery. fiuviat France, Il, Paris, p. 440, pl. xxxi, fig. 12 a rg. Planorbis albus WESTERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, p. 110, No. 12, taf. iv, fig. 1 4 3. Planorbis albus SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, in : I. REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. iii, fig. 17. Planorbis albus NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- cutta, I, p. 245, No. 39. Planorbis albus LoCcARD, Prodrome, Catalogue Mollusques tery. fluviat. France, Wyon et Paris, p. ror. Planorbis albus WESTERLUND, Fauna der paldarct. region Bin- nenconchylien, V, p. 70, No. 17. Planorbis albus CYESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in : MAR- TINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 94, No. 62, taf. xiv, fig. 9 4 12. Planorbis albus ToCaRD, Coguilles fluviatiles France, lyon et Paris, p. 59, fig. 51—52. Planorbis (Gyvaulus) albus GERMAIN, Mollusques France et régions voisines, Paris, p. 258, fig. 305. LOCALITES : No. A. 8. Espagne: Burgos. France: Aix-en-Provence {Bouches-du-Rhone). 100 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, DISTRIBUTION GEOGRAPHIOUE. Le Planorbis (Gyraulus) albus Miller vit dans toute 1’ Europe, y compris, au nord, la Suede et la Norvége [C. A. WESTERLUND'], la Laponie [Dr. C. DE WALLENBERG?|, le nord de la Russie d’ou il s’étend, a travers la Sibérie [C. A. WrEsTeRLUND,’ A. von MIDDENDORFF *] jusqu’au territoire de 17Amour [L. SCHRENCK °], au Kamtschatka [GEBLER*] et jusque dans l’Amérique du Nord.’ Au sud, ou le retrouve eu Espagne [Dr. G. SERvAIN*] et au Portugal [A. Locarp, * A. Moreer”]. Enfin, vers l’Orient, le Planorbis albus Muller qui habite encore la Serbie, le Montenegro, etc.... [OTTO WOHLBERED’ ''], pénétre jusqu’au Turkestan [Dr. FE. von MarTEns "]. Les exemplaires du Musée d’ Histoire naturelle de Calcutta que j’ai examinés sont a peu prés typiques et ne sauraient étre rapportés a la forme voisine, le Planorbis (Gyraulus) Crossei Bour- guignat qui!® se distingue principalement par sa spire a enroule- ment plus lent et plus régulier dont le dernier tour, propor- tionnellement moins développé, est beaucoup moins dilaté vers Vouverture." Les échantillons appartenant au Musée de Calcutta et pro- venant de Burgos (Espagne) sont de grande taille (diamétre maxi- mum atteignant jusqu’ a 7}—8 millimétres alors que le type me- sure seulement 6 millimétres de diamétre maximum) et ont un | WESTERLUND (C. A.) Exposé critique Mollusques terrestres, eaw douce Suéde et Norvége, Upsal, 1871, p. 131. 2 WALLENBERG (DR. C. DE), De Molluscis Lapponiae Lulensis (Dissert inaug., Berol., 1858), p. 37 et p. 38. 3 WESTERLUND (C. A.), Stbiviens Land-éch Sétvatten-Moliusker, Stockholm, 1877, p 59 et p. 108. + MIDDENDORFF (A. von), Retse in den dussersten Norden und Osten Sibiviens, II, part I, Saint-Pétersbourg, 1851, p. 404. 5 SCHRENCK (L. von), Mollusken des Amur-Landes und der Nordjapanischen Meeres, Reisen und forschungen Amur-Lande, Saint Petersbourg, II, 1859—1867, p. 630. 6 GEBLER, Bulletin société impéviale naturalistes Moscou. I, 1829, p. 185. 1 Le Planorbis (Gyvaulus) albus Miiller, n'a été que fort rarement signalé daus Amérique du Nord; mais certains naturalistes américains considérent les P/a- norbis (Gvraulus) hiyvsutus Gould et Planorbis (Gyvaulus) deflectus Say comme iden- tiques 4 lespéce d’Europe. Cf., 4 ce sujet, 1’ article consacré au Planoybis (Gy- yaulus) bovealis Loven, p. 105, de ce Mémoire. 3 SERVAIN (DR. G.). Etude suv les Mollusques vecueillis en Espagne et en Poy- tugal, St. Germain, 1880, p. 141. 4 LOCARD (A.), Conchyliologie portugaise. Les Coquilles terrestres, des eaux donces et saumatres, Aychives Muséum Hist. natur. Lyon, VII, 1899, p. 181. 19 MORELET (A.), Description des Mollusques terrestres et fluviatiles du Portu- gal, Paris, 1845, p. 80. \| WOHLBEREDT (OTTO), Zur Fauna Montenegros und Nordalbaniens, Wis- senschaftl. Mittetlung. aus Basnien und der Herzegowina, XI, 1909, p. 688 (tirés a part, p. 104). 12 MARTENS (DR. .E. von), Ueber Centralasiatische Mollusken, Mémoires Aca- démie impériale Sciences Saint-Pétersbourg, XXX, No. 11, 1882, p. 42 et p. 50. 13 BourGuIGNa (J. R.), Malacologie du lac des quatre Cantons, Paris, No- vembre 1862, p. 42, pl. i, fig. 13 a 16 (Planorbis Cro;seanus). , 14 Le Planorbis Cyvosset Bourguignat a été signalé en de nombreuses localites de l'Europe centrale. En France il est surtout abondant dans l’ouest ou il semble remplacer partiellement le Planoybis albus Miiller [GERMAIN (Lous), Etude sur les Mollusques terrestves et fluviatiles des environs d’Angers et du département de Maine-et-Loive, I, 1903, p. 202]. 1g21.| I,. GERMAIN : Cataiogite of Planorbidae. IOI test assez solide et fortement encrotité. Les individus d’Aix-en- Provence (France, département des Bouches-du-Rhéne) sont beau- coup plus petits (diamétre maximum variant de 3 4 3} millimé- tres) et leur test est subtransparent. Planorbis (Gyraulus) devians Porro. 1838. Planorbis devians PORRO, Malacol. tery. fluv. della Provincia Co- masca, p. 84, No. 71-VII, tav. i, fig. 6. 1838. Planorbis substviatus MEGERLE von MUHLFELDT Mss in: PORRO, loc. supra cit., p. 84. 1844. Planovbis deformis HARTMANN, [rd-und Siisswasser-Gastevop. d. Schweiz, p. 95 et p. 118, taf. xxvii, fig. 1 4 5, taf. xxxv, fig. 1 a 6, taf. xxxvi, fig: 1 4 7 et taf. lix, fig. 4 et 5. 1871. Planorbis deformis \WESTERLUND, Exposé critique Mollusques terr. eau donce Suéde et Norvége, Upsal, p. 133 et p. 108. 1871. Planorbis cavatus WESTERLUND, loc. supra cit., p. 133. 1875. Planorbis deformis WESTERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, pp. 80—82. 1875. Planorbis devians WESTERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, p. rr2, No. 15, taf. iv, fig. 13 a 15. 1877. Planorbis deformis CLESSIN, Deutsch. Excursions ...—Mollusken- Fauna p. 413, fig. 268. 1881. Planorbis devians WESTERLUND, Ofversigt Kongl. Vetenskaps- Akadem. Forhandlingar, Stockholm, No. 4, p. 64. 1881. Planorbis devians WESTERLUND, loc. supra cit., No, 4, p. 64. 1885. Planorbis deformis WWESTERLUND, Fauna dev paldarct. region Bin nenconchylien, V, p. 83, No. 46. 1886. Planorbis albus var. 5 devians CLESSIN, Die Familie der Lim- naeiden, in : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Ca- binet, 2° Hd. XVII, Niirnberg, p. 98, taf. x, fig. 23 a 25. LOCALITE : Suisse: Lac de Constance. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce Planorbe vit, d’aprés C. A. WESTERLUND,! en Suisse, en Baviére et dans !’Italie septentrionaie.? Cette coquille n’est bien certainement qu’une /orme du Planorbis (Gyraulus) albus Muller, peutétre connue du Baron de FERUSSAC* et que CARLO PoRRO définit de la maniére suivante : “Pl. testa alba, laevi, supra convexa, subtus concava. aut latissime umbilicata ; anfractibus subrotundis, ultimo maximo, 1 Rn 1881, dans ses Malakologiska Bidvag, C. A. WESTERLUND [Malak. Bid- rag, IL: For Vetenskapen nya Land-6ch Sétvatten-Mollusker, Ofversigt of Kongl. Vetensk.-Akad. Férhandlingar, Stockholm, No. 4. 1881, p. 64) donne comme habitat a cette espéce: ‘‘ Helvetia, Bavaria, Italia bor.’’ En 1885 [Fauna der paldarct. vegton Binnenconchylien, V, p. 83] il dit seulement. ‘* Bodensee u. seen der bayr. Alpen”. p 2 Ila notamment été signaleé dans le Piémont par CARLO POLLONERA [Elenco dei Molluschi fluviatili viventiin Piemonte, Bollettino Muset Zoologia ed Anatomia compayvata di Torino, IV, No. 72, 15 decembre 188g, p. 6 et p. 7 (sous les noms de Planorbis defovmis Hartmann et de Planorhis devians Porro)]. 3 C’est peut tre ce Planorbe qui a été désigné par DE FERUSSAC sous le nom de Planorbis acronicus. 102 Records of the Indian Museuin. Dior en: @: 9 & ad inferum deviante; peristomate simplici; apertura magna subo- vali. SoAidGeaanill 2 lat.) mill lO, auinactesnatllnelme me. Le Planorbis deformis Hartmann est certainement synonyme de cette forme a laquelle il faut encore rapporter le Planorbis cavatus Westerlund. Cette opinion a d’abord été celle de C. A. WESTERLUND lui-méme* et ce n’est que plus tard qu’il a séparé les Planorbis deformis Hartmann et Planorbis devians Porro en les considérant d’abord comme espéces distinctes* puis en subor- donnant, comme variété, la seconde a la premiére .* Planorbis (Gyraulus) Bourguignati Moitessier. 1867. Planorbis Bourguignati MOITESSIER, Revue et Magasin de Zoologie, p- 423, pl. xxii, fig. 1 4 6. 1868. Planorbis Bourguignati MOITESSIER, Malacologie départ. Hérauli . 52, pl. i, fig. 1 a 6. 1868. Planorbis Paladilhei MorrEssIER, loc. supra cit., p 53, pl. i, Hg. 7 a 14. 1881. Planorbis bourguignati WESTERLUND, Ofversigt Kongl. Vetenskaps- Akadem. Foirhandlingay, Stockholm, No. 4, p. 64. 1881. Planorbis bourguignati variéte paladilhi WESTERLUND, loc. supra cit., No. 4, p. 64. 1882. Planorbis Bourguignati LOCARD, Prodvome, Catalogue Mollusques tery. fluviat. France, Lyon et Paris, p. 191. 2. Planorbis Paladilheit LOCARD, loc. supra cit., p. 191.6 5. Planorbis bourguignati WESTERLUND, Fauna der paldarct. region Binnenconchylien, V, p. 77, No. 109. 1885. Planorbis bourguignati forma 1 paladilhi WESTERLUND, loc. supra Git. Noup: 77, ts19: 1893. Planorbis Bourguignati LOCARD, Coquilles fluviatiles France, Lyou et Paris, p. 60. 1893. Planorbis Paiadilhei LOCARD, loc. supra cit., p. 61. 1902. Planorbis Bourguignati BERENGUIER, Malacographie départ. Var p. 358. 1913. Planorbis (Gyraulus) Bourguignati GERMAIN, Mollusques France et végions voisines, Paris, p. 257. ! PoRRO (CARLO), Malacologia tervestre e fiuviale della Provincia Comasca, Milano, 1838, p. 84. C. PORRO ajoute comme habitat et localité (Joc. supra cit., p. 85): ** Raro nei laghi di Pusiano ed Alserio nella Brianza.” 2 WESTERLUND, (C. A.) Malakologische Studien, Kritiken und Notizen, Mala- kozoolog. Blatter, XXII, 1875, p. 112. 8 WESTERLUND (C. A.), loc. supra cit., Stockholm, 1881, p. 64. On est tout surpris de voir C. A. WESTERLUND, qui connaissait si bien la faune malacologique européenne, considérer, dans cette note, le Planorbis euphvaticus Mousson [Co- quilles terrestres et fluviatiles recueillies par M. le DR. ALEx, SCHLAEFLI dans VOrient, Journal de Conchyliologie, Janvier 1874, p. 40, No. 10, et p. 55, No. 12 (Planorbis [Gyraulus| devians var. Euphratica)| comme variété du Planorbis devians Porro. En réalité l’erreur a tout d’abord été commise par A Mousson lui-méme dont l’espéce est une des nombreuses formes représentatives, propres a 1’ Asie antérieure, du Planorbis (Gyraulus) albus Miiller de l Europe. + WESTERLUND (C. A,), loc. supra cit., V, p. 83 [Planorbis deforymis Hart- mann, varieté cavatus Westerlund]. Observons que, de toute maniére, le nom de C. PoRRO étant le plus ancien, le vocable devians doit étre substitue a celui de cavatus. 5 A. Locarp [Prodrome de la Malacologie francaise; Catalogue général des Mollusques terrestres, des eaux douces et des eaux saumdtres, 1882, p. 191] donne, comme synonyme du Planorbis Paladilhei Moitessier, le Planorbis albus DUBREUIL 1922. | L,. GERMAIN: Catalogue of Planortidae. 103 LOCALITE : Ivlande: Wac d’ Ossegor; No. P. 117 B. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce rare Planorbe était seulement connue de quelques local- ités francaises disséminées dans les départements de 1’Hérault {[P. A. Morresster] et du Var [P. BERENGUIER']. II avait égale- ment été retrouvé au Piémont (Italie), par CARLO POLLONERA.” Coquille discoide, presque plate en dessus avec une dépres- sion centrale étroite et assez profonde ; coucave en dessous avec une cayité ombilicale large et profonde; spire composée de 4—44 —4? tours atrondis a croissance rapide, le dernier grand, subova- laire-anguleux, nettement dilaté a Vextrémité a la maniére du Planorbis (Gyraulus) Cyrosset Bourguignat; sutures profondes, comme subcanaliculées ; ouverture trés oblique, transversalement ovalaire-oblongue; péristome simple, tranchant, bord supérieur bien plus avancé que l’inférieur, subconvexe dans une direction légérement descendante, bords marginaux convergents, rapprochés, réunis par une callosité blanche parfois notablement épaissie. Diamétre maximum : 4—5} millimétres ; diamétre minimum : 3i—44 millimétres; hauteur maximum: 1?7—2 millimétres; hau- teur de l’ouverture: 2 millimétres; diamétre de ouverture: 2} millimétres. Test un peu épais, assez solide, corné fauve ou brun avec, en dessus : des stries longitudinales trés obliques, un pen onduleuses, irréguliérement distribuées et inégales (stries trés fortes, subcostu- lées, entre lesquelles sont des stries plus fines) coupées de stries spirales fines et serrées;—et, en dessous: une ornementation sculpturale analogue, mais plus réguliére, les stries longitudinales subcostulées étant un peu plus accentuées. Cette description correspond aux exemplaires du Musée d’ Histoire naturelle de Calcutta dont quelques uns ont un dernier tour fortement descendant A l’extrémité. Il yala, sans doute, une déformation de la coquille. Le Planorbis Paladilhei Moitessier est certainement syno- nyme de cette espéce dont il n’est pent €tre que le jeune age. es caractéres qui le séparent, daprées P. A. Morrmssrer, du [Catalogue Mollusques Hérault, 2¢ Edit., 1860, p. 55]. Dans la 3¢édition de son Catalogue des Mollusques de l’Hérault (1880, p. 160), DUBREUI, déclare n’avoir jamais rencontré ni le Planorbis Bourguignati Moitessier, nile Planoybis Pala- dilhet Moitessier. | Dans ses Malakologiska bidvag |11: For Veten kapen nya Land-och Soétvat- ten-Mollusker, Oversigt Kongi. Vetenskaps-Akad. Férhandlingar, 188:, Stockholm, No. 4, p. 64], C. A. WESTERLUND donne une liste laalytique des Planorbes- d’Europe appartenant au sous-genre Gyrau/us dans laquelle il indique, comme ha bitat du Planorbis Bourguignati Moitessier, la France et /a Baviére. Cette derni- ére indication n’est pas reproduite par C. A. WESTERLUND dans sa Fauna der paldarct. region Binnenconchylien, V, Lund, 1885, p. 77- 2 POoLLONERA (CARLO), Elenco dei Molluschi fluviatili viventi in Piemonte, Bollettino d. Musei Zoologia Anatom. compar. R. Univers. di Torino, IV, No. 72, 1§ Décembre 1889, p. 6, No. 27. 104 Records of the Indian Musewn. [VoL. XXI, Planorbis Bourguignat: Moitessier sont, en effet, la taille plus faible (diamétre: 5 millimétres; hauteur: 2 millimétres') et une spire a Croissance un peu moins rapide avec un dernier tour plus nettement subanguleux. La sculpture est identique. Le Planorbis (Gyraulus) Bourguignatt Moitessier rappelle, par sa forme générale et son mode d’enroulement, le Planorbis (Gy- yaulus) albus Miller et, surtout, le Planorbis (Gyraulus) Crosser Bourguignat, mais il s’en sépare par son ornementation sculp- turale caractérisée par la présence de stries longitudinales élevées avant l’apparence de petites cdtes. Planorbis (Gyraulus) Gredleri Bielz. 185090. Planorbis Gredlevi BYELZ in: GREDLER, Tivols Land -und Stiss- wassev-Mollusk., 11, p. 0. 1871. Planorbis Gredlevi WESTERLUND, Exposé critique Mollusques tery. eau donce Sued. et Norvége, Upsal, p. 133- 1873. Planorbis gredlervi \WESTERLUND, Fauna Molluscor. Suec. Novrveg. et Daniae, p. 390. 1875. Planorbis gredleri \VWESTERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, p tit, No. 13, taf. ii, fig. 15 a 18. 1881. Planorbis (Gyraulus) gredleryi WESTERLUND, Ofversigt af Kongl. Vetenskaps-Akad. Férhandlingar, Stockholm, No. 4, p. 64. 1885. Planorbis gredlevi WESTERLUND, Fauna dev paldarct. vegion Bin- nenconchylien, V, p. 79, No. 32. 1886. Planorbis Rossmdsslevi variété Gredlevi CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in - MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien- Cabinet, 2® Edit., Niirnberg, XVII, p. tor. LOCALITE : Allemagne: sans localité précise; un exemplaire adulte et deux jeunes. DISTRIBUTION GEOGRAPHIOUE. Cette espéce vit en Suéde [Dr. F. SODERLUND, E. HEMBERG], en Norvége [R. CoLneT, O. NorpstepT, O. S. JENSEN], en Fin- lande [S. CLEsstn], en Allemagne et au Tyrol [C. A. WESTER- LUND] Le Planorbis (Gyraulus) Gredlert Bielz est une espéce rare pos- sédant un test solide, peu luisant, d’un brun corné parfois teinté de verdatre. Le dernier tour, qui n’est pas dilaté a l’extrémite, est presque arrondi; l’angulosité carénale étant fort obsoléte. I,’ornementation sculpturale est extrémement delicate: les stries longitudinales, trés fines, un peu serrées, irréguliéres et obliques sont coupées par des stries spirales d’une grande délicatesse. La taille de ce Planorbe ne dépasse pas 7 millimétres de diamétre maximum. ! Le type mesure 6} millimétres de diamétre maximum et 2} millimétres de hauteur maximum. 1922. | L.. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 105 Planorbis (Gyraulus) borealis Lovén. 1871. Planorbis vossmaesslevi WESTERLUND, Exposé critique Mollusques tery. eau donce Suéde et Novvéege, Upsal, p. 134 [non Planorbis Rossmasslevi AUERSWALD}.! 1873. Planorbis vossmaessleri WESTERLUND, Fauna Molluscorum Sue- ciae, Norveg. et Daniae, p. 395. 1875. Planorbis borealis LOVEN, in: WESTERLUND, MJalakozoolog. Blat- ter, SNIL, p.112, No. 16, taf. ii, fie. 23 4 25, 1877. Pianorbis (Gyraulus) borealis WESYERLUND, Sibiriens Land-och Sétvatten-Mollusker, p. 50, No. 5. 5. Planorbis borealis WESTERLUND, Fauna dev paldarct. region Bin nenconchylien, V, p. 80, No. 33. 1886. Planorbis hovealis CLESSIN, Die- Familie der Jjmnaeiden, 77 MARTINI et CHEMNITZ, Sysfemat: Conchvlien-Cabinet, 2° Edit. XVII, Niirnberg, p. roz, No. 65, taf. xix, fig. a. 1909. Planorbis (Gyvaulus\ hirvsutus var. borealis DALL, Land and Fresh water Mollusks of Alaska, p. 93 1918. Planorbis hivsutus borealis BRYAN'T WALKER, Synopsis... Fresh Water Mollusea North America, University of Michigan. Mis- cellaneous Publications No.6, Michigan. p- 00. LOCALITE : Sibérie: Tac Pundra, par 67° de latitude nord; No. 117B ; 2 exemplaires. DISTRIBUTION GEOGRAPHIOUE. Cetie espéce habite seulement les régions boréales: la Nor- vege [C. A. WESTERLUND], la Suéde [E. HEMBERG, V. LILLJEBORG, Loven, A. W. Mam], la Finlande [Dr. C. DE WALLENBERG, A. LUTHER], la Laponie [A. KE. NORDENSKIOLD et A, E. NyLANDER}, la Sibérie {C. A. WESTERLUND], l’Alaska [W. H. Dat]. Coquille de petite taille, subconvexe en dessus avec une re- gion centrale ombiliquée, concave et profondément ombiliquée en dessous ; spire composée de 5 tours convexes & croissance rapide mais assez réguliére; dernier tour grand, subcylindrique, a peu pres aussi convexe en dessus qu’en dessous, légérement anguleux a sa périphérie et un pen dilaté a son extrémité ; sutures bien marquées ; ouverture oblique, subovalaire, a bords convergents réunis par une mince callosité blanche. Diamétre maximum. 7—74 millimetres; diamétre minimum : 64—7 millimétres; hauteur maximum: 2—24 millimétres, dia- métre de l’ouverture 24 millimétres; hauteur de l’ouverture: 24 milimeétres, | AUERSWALD in: SCHMIDT, Zeitschrift fiiy Malakozoolog., 1851, p. 179 et i: ROSSMASSLER, /ronographie dey Land-und Siisswasser-Mollusk., XVIII, 1839, p. 131, fig. 962: = CLESSIN Deutsche Excurstons-Mollusken-Fauna, 1277, p. 416, fig. 271 ; = WESTERLUND, Malakoz. Blatter, XXII, 1875, p. 111, No. 14 [=Planorbis albus NORDENSKIOLD et NYLANDER, Finniands Mollusker. 1856, p 66, No. 7; = Planorbis albus WALLE\ BERG, De Molluscis Lappontae Lulensis (Dissert. inaugu ., Berol., 1858), p. 32; et Lulea Lapplands Moll., wz: Malakozool. Blatter, V, 1358, p. 114]. Ce Planorbis Rossmaesslert Auerswald appartient egalement au sous-genre Gyraulus. C'est une coquille de petite taille (diamétre maximum : 5 4 6 millime- tres), au test luisant d’un corné jaunatre trés fineinent strié, composée de 4 tours de spire 4 croissance rapide, le dernier trés grand avec une ouverture subarrondie et un pen oblique, Ce Planorbe habite l’Allemagne et !a Bohéme. 106 Records of the Indian Museum. [VoL. XXT, Test mince, trés fragile, subtransparent, assez brillant, corné brun ou rotigeatre, orné de stries longitudinales irréguliéres, ser- rées, obliquement incurvées, coupées de stries spirales trés fines, setrées et subréguliéres. Les stries longitudinales sont plus ac- centuées en dessus qu’en dessous tandis que les stries spirales sont mieux marquées en dessous, principalemeat au dernier tour. Ces exemplaires du Musée de Calcutta, dont je viens de don- ner la description, different légérement du type tel qu’il a été figuré par C. A. WESTERLUND, notamment par leur dernier tour mieux dilaté 4 son extrémité. Ils sont, de plus, de taille sensi- blement plus petite, les échantillous typiques mesurant 8 a 84 millimétres de diamétre maximum pour 22 millimétres de hauteur maximum. W. H. Dati, rapporte cette espéce au Planorbis (Gyraulus) hiysutus Gould! dont il fait une simple variété qui, dit-il, “‘is merely a somewhat delicately sculptured mutation’’* D’ ailleurs W.H. Dat, ajoute que le Planorbis (Gyraulus) hirsutus Gould*— qui se distingue trés difficilement d’une autre espéce ayant, en Amérique, la méme répartition géographique, le Planorbis (Gyrau- lus) defectus Say *—est lui-méme identique au Planorbis (Gyraulus) albus Miller d’Europe et que ‘‘ the differences which have been reported to exist between the New England and the European shell are due to the comparison being made between discrepant varieties. If a series including all varieties from many different localities in Europe, be compared with a similar American series, parallels for each variation will be found®’’ Je pense que cette maniéere de voir est un peu excessive et je crois quil faut consi- dérer le Planorbis (Gyraulus) hirsutus Say comme lespéce repré- sentative, en Amérique, du Planorbis (Gyraulus) albus Miiller de V Europe. Planorbis (Gyaulus) agraulus Bourguignat. 1864. Planorbis agraulus BoURGUIGNAT, Malacologie Algérie, 11, Paris, p. 159, pl. x, fig. 22 4 25. 1885. Planorbis agraulus WESTERLUND, Fauna der paldarct. region Bin- nenconchylien, V, p. 78, No. 25. 1886. Planorbis agraulus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, 77: MarTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 124, No. 93, taf. xx, fig. 1. i887, Planorbis agrauluz L&TOURNEUX et BOURGNIGNAT, Prodrome Ma- lacologie tery. fluviat. Tunisie, Paris, p. 134. ! Goutp (A. A.), American Journal of Sciences, XX XVIII, 1840, p. 196; et: Report on the Invertebrata cf Massachusetts, comprising the Mollusca, Annelida and Radiata, Cambridge, 1840, p. 206, pl. xi, fig. 135. 2 Daru (W. H.), Land and Fresh water Mollusks of Alaska, Harriman Alaska Expedition, XIII, New-York, 1905, p. 93 et p. 94. . 8 Cette espéce vit seulement au Canada et, aux Etats-Unis. dans les régions situées au nord et a lest du Missisipi. : + Say (TuH.), Narrative of an Expedition to the Source of the St. Peter's River, etc.... under the Command of Major STEPHEN H. Lone, II, Appendix, 1824, p. 261, pl. xv, fig. 8. 5 Dati. (W. H.), loc. supra cit, 1905, p. 94. 1922. | I, GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 107 LOCALITE : Algérie: Environs d’Oran. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Primitivement découvert en Algérie [J. R. BOURGUIGNAT, loc. supra cit., 1864. p. 159] ce Planorbe vit également en Tunisie [A. LETOURNEUX et J. R. BouRGUIGNAT, loc. supra cit., 1887, p. 134]. D’aprés C. A. WESTERLUND [loc. supra cit., V, 1885, p. 78] il habiterait également les eaux douces de la Sicile et de la Sardaigne. Le Planorbis (Gyraulus) agraulus Bourguignat est trés voisin d’une autre espéce, vivant également en Algérie et en Tunisie, le Planorbis (Gyraulus) numidicus Bourguignat.' Ou l’en séparera: a sa spire a croissance plus lente ; A son dernier tour proportionnel- lement plus grand, mieux dilaté et bien plus descendant a son extrémité; enfin 4 son ouverture moins oblique avec un bord su- périeur moins convexe. Planorbis (Gyraulus) glaber Jeffreys. 1830. Planorbis glabey JEFFREYS, Transactions Linnean Society of Lon- don, XVI, p. 285. 1837. Planoybis laevis ALDER, Catal suppl. Newcast!., Tvansact. Newe., II, p. 537- 1844. Planorbis regularis HARTMANN, Erd-und Siisswasser-Gasterop. d. Schweiz, p. 97, taf. xxviii. 1848. Planorbis Moquini REQUIEN, Catalogue Mollusques Corse, p. 50. 1850. Planorbis cupaecola GALLENSTEIN, Kdynth. Land-und Stisswasser- Gasterop., p. 181. 1855. Planorbis laevis MOQUIN-TANDON, Histoive Mollusques tery. flu- viat. France, II, Paris, p. 442, pl. xxxi, fig. 20 a 23. 1875. Planorbis glabey WESTERLUND, Malakozoolog. Bldtter, XXII, p. 113, No. 10, taf. IV, fig. 22 a 24. 1878. Planorbis glaber SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, in: L. REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. ii, fig. toa —Iob. 1878. Planorbis laevis NEvi1,, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- cutta, I, p. 245, No. 40. 1882. Planorbis laevis LOCARD, Prodyome, Catalogue Mollusques tery. flu. France, Lyon et Paris, p. 192. 5 1885. Planorbis glaber WESTERLUND, Fauna der paldarct. region Bin- nenconchylien, V, p. 81, No. 36. 1886. Planorbis glabey CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, im : Mar- TINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Hdit., XVII, Niirnberg, p. 100, No. 63, taf. xix, fig. 6 et taf. xiii, fig. 32 a 35. 1893. Planorbis laevis IoCARD, Coguilles fluviatiles France, Lyon et Paris, p. 61. 1913. Planorbis (Gyraulus) glabey GERMAIN, Mollusques France et ré- gions voisines, Paris, p. 257, fig. 306. | BourcurenaT (J. R.), Malacologie tery. et fluviat. del Algérie, I, Paris, 864, p. 160, pl x, fig. 26 4 29. r08 Records of the Indian Musewuin. [Vor. XXI, LOCALITE : Angleterre : Birmingham, dans le Sutton Park. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette espéce vit dans toute l’Kurope y compris, au nord, 1a Suéde et la Norvége [C. A. WESTERLUND '], VIslande [H. ScuLEescH*], la Finlande [A LuTHER®*] et, au sud, l’Espagne [Dr. G. SERVAIN *], le Portugal [A. Locarp*]® et méme Vile de Madére.’ En Afrique, ce Planorbe vit en Algérie [J. R. Bour- GUIGNAT*®| mais semble manquer aussi bien an Maroc qu’en Tunisie. Son aire d’extension est beaucoup plus grande en Asie : on le retrouve, en effet, d’une part jusqu’au sud dela mer Cas- pienne [O. BoET?rGER *], dans tout le Turkestan et le Yarkand [A. FEDTSCHENKO,!? [G. Neviut '!, Dr. E. Martens]; d’autre part dans toute la Sibérie occidentale [C. A. WESTERLUND ""]. En Algérie—et méme en Corse '*—le Planorbis (Gyraulus) elaber Jeffreys est remplacé partiellement par une espéce trés voisine, le Planorbis (Gyraulus} Brondeli Raymond '* qui s’en dis- | WESTERLUND (C. A.], Exposé critique Moilusques terry. eau donce Suéde et Novuége Upsal, 1871, p. 136 2 SCHLESCH (H.). Notes on Planorbis and Margaritana in Iceland, The Na- tuwvalist, Juin 1917. p. 201. « LUTHER (A.), Bidrag till Kanredomen Land-och Sotvattengastropodermas utbredning i Finland, Acta Societatis pro Fauna et Flora Fennica, XX, No. 3, Hel- singfors, IgOI, p. 106 + SERVAIN (DR. G), Etude sur les Mollusques recuetllis en Espagne et en Portu- val, St. Germain, Aout 1880, p. I41- 5 LocarD (A.), Conchyliologie portugaise. Les Coquilles terr. eaux douces et saumatres ; Archives Muséum Hist. natur. Lyon, VII, 1899, p. 182. 6 Le Planorbis (Gyraulus) glaber Jefireys, toujours peu rejandu, semble encore pius rare dans les régions oriento-méridionales de] Europe. Sil est connu en Corse et en Italie, il n'a, jusqu-ici, jamais été signale ni en Gréce, ni en Serbie, nien Roumanie, ni au Monténégro, ni en Albanie. 1 Ou ie a été signalé par Lowe [Annals and Magazine of Natural History, London, Juillet 1860]; = Baron DEC. DE Paiva, Monographia Molluscorum tey- vestvium, fluviatilium, lacustrium insularum Maderensium, Lisboa, 1867, p. 149;= R. B. Watson, Note sur les coquilles terr. communes 4 Madére et a d’autres con- trées, Journal de Conchyliologie, XXIV, 1876, p. 224; = et T. V. WoLLastron, Tes- tacea Atlantica, ov the Land and Freshwater Shells of the Azores, Madeiras, etc..... London. 1878, p. 273 et p. 580. Une espéce représentative, d’ailleurs trés voisine, vit aux iles Canaries, notamment a Téneériffe, ot elle fut découverte par REISS. A. Mousson en a donné la description, dans sa I?évision de ia Faune Malacologique des Canaries (Paris. 1872, p. 140) sous le nom de Planorbis Reisst. 3 BourcuIGNa’ (J. R.), Malacologie terr. fluv. Algévie, Paris, II, 1864, p. 157. 4 BOETTGER (DR. O.) Mollusca 72: RADDE (DR. G.), Die Fauna und Flova des Stidwestlichen Caspi Gabietes, Leipzig. 1886, p. 325. 10 FED?SCHENKO (A.), Reisen in Turkestan, Mollusken [par le Dr. B. von Mar- TENS], p. 29. ll Nevin, (G.). Scientific Results of the Second Yarkand Mission, Mollusca, Caleutta, 1878 p 10. 12 MarvTENS (Dr. E. von), Ueber Centralasiatische Mollusken. Mémoires Aca- démie Sciences Saint-Pétewsbourg, XXX, No. 11, 1882, 42 13 WESTERLUND (C. A), Sibirtens Land- 6ch Sétvatten-Mollusker, Stockholm, 1877, p- 108. 4 Cf: Cazior (Commandant), Etude sur la faune des Mollusques vivants terr. et fluviat. de l'ile de Corse, Bulletin soc. sciences juastor. et natur. Corse, 266¢ a 269¢ fase. (Janvier-Avril), XXII, Bastia, 1903, p. 262 et 263. 15 RAYMOND, Description Coquilles nouv. Nord Afrique, Journal de Conchyvlio- 1922. ] L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 10g tingue surtout par son ouverture subarrondie et son test tres fine ment strié !. Planorbis (Gyraulus) Draparnaudi Jeffreys. 1830. Planoybis Draparvnaudi JEFFREYS, Transactions Linnean Society of London, XVI, p. 386. 1864. Planorbis Draparnaldi MORCH, Synopsis Molluscor. Dan., p. 53- 1865. Planorbis Draparnaldi WESTERLUND, Sveriges Land- éch Sétvatt.- Mollusk., p. 105, 1871. Planorbis Draparnaldi WESTERLUND, Exposé critique Mollusques tery. eau donce Suede et Norvége, Upsal, p. 132. 1873. Planorbis Draparnaldi WESTERLUND, Fauna Moliuscor. Suec., Norveg. et Daniae, p. 393. 1875. Planorbis albus varieté 3 dvaparnaldi \WESTERRLUND, Malakozoo- log. Blatter, XXII, p. 111, taf. iv, fig: 10 a 12. 1885. Planorbis draparnaldt WESTERLUND, Fauna der paldarct. region Binnenconchylien, V, p. 81, No. 38. 1886. Planorbis albus var. 4 Dvaparnaldi CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien- Cabinet, 2° Edit,, XVII, Niirnberg, p. 97. : 1893. Planorbis Draparnaudi V,OCARD, Coguilles fluviatiles France, Lyon et Paris, p. 61. 1913. Planorbis (Gvvaulus) Draparnaudi GERMAIN, Mollusques France et régions voisines, Paris, p. 257. LOCALITE: Angleterre: Manchester ; deux exemplaires. DIS?RIBUTION GEHOGRAPHIQUE. Cette espéce habite principalement 1’ Europe septentrionale : Suéde, Norvége, Danemark, Finlande [H. FRIELE, A. LUTHER *] ou elle s’avance jusqu’au 63° de latitude nord environ. Elle vit aussi, mais plus rarement, en Allemagne, en Angleterre et en France, notamment dans les régions du nord et de l’est. Les exemplaires du Musée d’Histoire naturelle de Calcutta qui m’ont été soumis atteignent jusqu’a 6} et 64 millimétres de diametre maximum (le type Drafarnaudi a de 5 a 6 millimétres de diamétre maximum). IIs sont presque plans eu dessus, leur sculpture est tvpique, mais leur dernier tour est assez dilaté a Vextrémité, un peu a la facon du Planordis (Gyraulus) albus Miil- ler. D/ailleurs les deux espéces sont certainement voisines, mais le Planorbis (Gyraulus) Draparnaudi Jeffreys est surtout appar- enté au Planorbis (Gyraulus) glaber Jeffreys dont il se distingue par sa taille plus grande, sa coquille plane en dessus et concave en dessous,* son dernier tour plus dilaté 4 1’ extrémité et son ouver- ture plus nettement arrondie. logie, IV, 1853. p. 82 (Planorois Brondelit) ; = BOURGUIGNAT (J R ), Malacologie tery. fluviat. Algérie, 11, Paris, 1864. p. 161, pl. x, fig. 30 a 33c. | Le test est presque lisse chez le Planorbis (Gyvaulus) glaber Jefireys. 2 LUTHER (A.), Bidrag tiJl Kanuedomen Land- 6ch Sotvattengastropodernas utbr. 1 Finland, Acta Societatis pro Iauna et Flora Fennica, XX, No. 3. Helsing- fors, 1901, p. 105 3 Le Planorbis (Gyraulus) glabey Jefireys a une coquille concave en desus eut en dossous. IIo Records of the Indian Museum. [VoL. XXT, Planorbis (Gyraulus) albopersicus Germain. IPR MIN/S see, By. (5) ie Op 1878. Planorbis albus NEVILL, Hand List Mollusca Indian Museum Cal- cutta, 1, p. 245, No. 39 (part ;—exemplaires de Perse seulement) {non : Planorbis albus MULLER}. 1918. Planorbis (Gyraulus) albopersicus'GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, No. 4, p. 277. LOCALITES : Perse: Kalagan; = Dizak; nombreux exemplaires. Coquille déprimée,' un peu convexe en dessus avec une partie centrale étroite et assez enfoncée, largement ombiliquée en des- sous ; spire composés de 4 tours convexes 4 croissance d’abord lente et réguliére, puis plus rapide,” séparés par des sutures pro- fondes ; dernier tour grand, subarrondi. a pen prés aussi convexe en dessous qu’en dessus, sauf a la partie terminale ot il est plus convexe en dessous qu’en dessus, dilaté et souvent subdescend- ant a l’extrémité, avec une znudication carénale inframédiane plus ou moins accentuée suivant les échantillons ; ouverture oblique, ovalaire transverse, a bords convergents assez rapprochés réunis par une callosité blanche bien marquée. Diamétre maximum: 6 millimétres; diamétre minimum: 4+ millimétres, hauteur maximum: 14 4 14 millimétre. Test assez mince, un peu subtransparent, corné clair ou gris verdatre ; stries longitudinales fines, subonduleuses, fortement obliques, subégales et serrées, plus fines et plus réguliéres en des- sous ot elles sont visibles méme sur les premiers tours. Il n’y a pas de sculpture spirale. Le Planorbis (Gyraulus) albopersicus Germain est assez vari- able: le dernier tour est parfois bien descendant a l’extrémité avec une indication carénale mieux accentuée, l’ombilic pent étre plus étroit, enfin le test est, chez certains individus, plus mince, plus léger, de coloration plus claire, rarement méme hyalin, garni d’ une sculpture un peu plus délicate. Ce Planorbe est une espéce représentative du Planerbis (Gyraulus) albus Miller* des eaux douces européennes; il s’en distingue nettement par son enroulement plus lent, les caractéres de son dernier tour et de son ouverture et son test dépourvu de toute sculpture spirale. Planorbis (Gyraulus) pankongensis Nevill. 1878. Planorbis albus (part) NEVILL, Hand List Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, I, p. 245, No. 39 (exemplaires du lac Pankong seulement). ! Vue de profil, la coquille a un aspect tectiforme. 2 La croissance des tours de spire est plus rapide en dessous qu’en dessus. 3 V. ante, p. 99, de ce Mémoire. 1922.] I,. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. ata 1878 Planorbis albus, variété, NEVILL, Second Varkand Mission, Mol- lusca, Calcutta, p. ro. 1882. Planorbis Pankongensis. NEVI, mss, in : MARTENS, Ueber Cen- tralas. Mollusken, Mémoires Académie Sciences Saint-Péters- bourg, VII* série, XXX, No. 11, p. 45, taf. iv, fig. 14a-14b et I4c. 1890. Planorbis (Gyvaulus) pankongensis WESTERLUND, Fauna dey pa- laarct. vegion Binnenconchylien, suppl. I, p. 149, No. 28c. 1918. Planorbis (Gyvaulus) pankongensis GERMAIN, Bulletin Muséum Fist. natuy. Paris, XXIV, No. 4, p. 280. LOCALITE : Aste: Lac Pankong [=Pangkong], dans le Tibet occidental ; trés nombreux exemplaires [Collect. Doct. F. SroriczKa ; Collect. G. NEviLL]: No. M. *°°° ; = Cachemire (Kashmir), sans indica- tion précise de localité ; quelques exemplaires. Coquille déprimée, subconvexe en dessus avec une région cen- trale assez étroite, profondément ombiliquée en dessous ; spire composée de 3—33—plus rarement 4—tours convexes a croissance rapide séparés par de profondes sutures , dernier tour trés grand, a peu prés aussi convexe en dessus qu’en dessous, ni caréné, ni anguleux, bien dilaté et parfois plus ou moins descendant A Vextrémité ; ouverture oblique, subpyriforme arrondie, 4 bords convergents et rapprochés réunis par une callosité blanche. féris- tome intérieurement bordé d'un épaississement blanc trés nettement marque. Diamétre maximum : 6 millimétres ; diamétre minimum: 41 millimétres ; hauteur maximum: 2 millimétres; hauteur de 1’ou- verture: 2 millimétres ; diamétre de l’ouverture : 24 millimétres.! Test assez solide mais peu épais, corné blond ou jaunatre, a peine subtransparent, avec, en dessus et en dessous, des stries longitudinales médiocres, serrées, trés obliquement onduleuses, inégales et inéguliéres, 4 peine plus fines en dessous. Il n’y a pas de sculpture spirale. Ce Planorbe montre un certain polymorphisme. JT,’ allure du dernier tour est, notamment, fort variable: chez beaucoup d’ex- emplaires il est plus ou moins descendant a l’extrémité; cette tendance s’exagére chez quelques individus qui sont franchement subscalaires: ouverture est alors entiérement détachée, arrondiet avec un péristome continu comme celui des Valvées. Le test es, quelquefois absolument transparent et d’un corné trés clair ou légérement jaunatre ; d’autres fois il est marron ou chocolat clair. Enfin quelques specimens montrent des traces de sculpture spirale Le Dr. E. von MARTENS a donné une exacte figuration du Planorbis (Gyraulus) pankongensis Nevill. Cependant il représente ! Ces dimensions correspondent aux grands individus. Le Dr. E. von Mar- TENS (loc. supra cit., 1882, p. 45) donne seulement : diamétre maximum : 4 milli- métres; diamétre minimum: 3 millimétres; hauteur: 14 millimétre; hauteur de Pouverture : 13 millimétre ; diamétre de l’ouverture: 2} millimétres. T12 Reccrds oj the Indian Museum. [Vo.L. XXTI, le dernier tour trop brusquement dilaté a son extrémité (fig. I4c, taf. iv, loc. supra cit., 1882); par contre les deux autres figures sont trés fidéles, notamment la figure 14a@ qui rend bien le profil de ce Planorbe, la forme de son ouverture et l’épaississement interne du péristome. Mais le Dr. E. von Martens est évidem- ment dans l’erreur quand il rapproche le Planorbis (Gyraulus) eel acsease Nevill des Planorbis andecolus d’Orbigny' de Amérique due Sud et Planorbis choanomphalus Martens? de l’ Afrique orientale (Lac Oukéréwé). G. Neviii fait remarquer, avec raison, que par son ombilic étroit ce Planorbe se rapproche de certaines formes du Planorbis (Gyraulus) convexiusculus Hutton de I’Inde.? Tl est cependant, par sa forme générale et son enroulement, plus étroitement ap- parenté aux Gyrvaulus de la faune européenne dont il se distingue, en dehors de son ombilic étroit, par les caractéres si particuliers de son ouverture et par absence de sculpture spirale JI est certainemeut encore plus voisin du Planorbis (Gyraulus) ladacensis Neviil, mais cette aerniére espéce posséde une spire plus réguli- érement enroulée, un dernier tour proportionnellement plus petit et un ombilic plus large se rapprochant davantage de celui du Planorbts (Gvraulus) albus Muller. Planorbis (Gyrauius) ladacensis Nevill. 1878. Planoybis albus (part) NEVILL, Hand List Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, I, p. 245, No. 39 (exemplaires du Yarkand sen- lement) non: MULLER). 1878. Planorbis laevis, variété, NEVILL, loc. supra cit., p. 245, No. 40 ‘non ALDER}. 1878. Planorbis (Gyraulus) laevis varieté Ladacensis NEVILL, Second Yarkand Mission, Caleutta, p. 10, No. 21. 1878. Planorbis (Gyraulus) laevis NEVIL1, (forme du Yarkand), loc. supra cit., p. 10. 882. Planorbis Nevill) MARTENS, Ueber Centralas. Mollusken, Mé- moives Académie sciences Sadint-Pétersbourg, VII° série, xxx, No. II, p. 45. 1890. Planorbis (Gyraulus) Nevilli WESTERLUND, Fauna dey paldarct vegion Binnenconchylien, Suppl. I, p, 149, No. 36a. 1ars. Planorbis (Gyraulus) ladacensis GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, No. 4, p. LocaLIrEs : Asie: Leh, région de Ladak (Tibet) [Dr. F. SroxtczKa] ; nombreux exemplaires; = 5 miles 4 Pouest de Panja[— Pan- jah], Badakshan [Dr. F. SroriczKa]; Io exemplaires; = Yarkand | ORBIGNY (A d’), Synopsis terr. et fluyiat. Molluscorum... Americam nieri- dion. ; Magasin de Zoologie de GUBRIN MENEVILLE, 1835. p. 26, No. 2. 2 MARTENS (DR. E. yon), Recente Conchylien aus dem Victoria Nyanza (Uke- rewe), Sitzungsb. d.- Gesellsch. Naturforsch. Freunde Berlin, Juillet 1879, p. 148; et: Beschalte Weichthieve Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, 1897, p. 148. taf. ie fig. I4- Is. ate NEVILL (G.), Scientific Results of the Second Yarkand Mission, Mollusca, Calcutta, 878, p. 10, 1922.] L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. (Turkestan oriental) [Dr. F. SroriezKa]; nombreux exe No. 28 B.! Coquille déprimée, a peu prés plate en dessus? et en dessous, assez largement et peu profondément ombiliquée; spire composée de 43 tours convexes a croissance assez lente, presque réguliére, séparés par des sutures profondes; dernier tour médiocre, aussi convexe dessus que dessous, arrondi, non anguleux, mais légére- ment comprimé en son milien vers son extrémité qui est un peu dilatée ; ouverture peu oblique, ovalaire-transverse, 4 bords con- vergents assez éloignés, le bord supérieur dépassant un peu le bord columellaire. Diamétre maximum: 6 millimétres ; diamétre minimum: 5 millimétres ; hauteur: 1} millimétre ; diamétre de [’ouverture : at millimétres ; hauteur de v ouverture: 2 millimétres. Test assez solide, a peine subtransparent, d’un corné fauve rougeatre, presque rouge au dernier tour, assez brillant; stries longitudinales obliques, onduleuses, assez fortes. subégales et ser- rées, plus fines en dessous qu’en dessus. Il n’y a pas trace de sculpture spirale. Cette description est faite d’aprés l’échantillous type [de Leh] appartenant au Musée d’ Histoire naturelle de Calcutta, sur lequel G. NEVILLE a établi sa varieté ladacensis. Les autres specimens provenant de la méme localité corre- spondent a cette description, mais ils présentent quelque polymor- phisme. la taille est souvent plus petite, oscillant entre 4 et 6 millimétres de diamétre maximum ; la sculpture est plus ou moins accentuée ; enfin la coloration est parfois plus claire, parfois aussi plus vive, presque rouge, constituant une mutation excolore rubra assez nette. Les individus recueillis au Yarkand par le Dr. F. SroniczKa sont de taille un peu plus faible, les grands specimens ne dépas- sant pas 5 millimétres et la trés grande majorité des individus ayant seulement de 4 a 44 (parfois méme 34) millimétres de dia- métre maximum. Les autres caractéres ne différent pas, sauf la coloration: ici le test est généralement d’un corné clair le plus souvent recouvert d’un épiderme brun foncé ou noir et l’inté- rieur de l’ouverture est d’un bleu brillant. Le Dr. E. von Mar- TENS désigne cette forme sous le nom de Planorbis Nevilli B Yarkandensis.2 D/’ailleurs, cet auteur diStingue deux variétés du Planorbe qui nous occupe (qu'il appelle Planorbis Nevilli Martens) : 3 A. Ladacensis (= Planorbis laevis var. ladacensis Nevill). B. Yarkandensis (=Planorbis albus, Yarkand form, Nevill). | Cette espéce n’a pas etcore été recueillie en dehors de ces localités. 2 En dessus, la partie centrale concave est €troite et peu profonde. 3 MARTENS (DR. E. von), Ueber Centralasiatische Mollusken, Mémoires Aca- Geni Sciences Saint-Pétersbourg, VIT¢ série, xxx, 1882, p. 45. 114 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, Nous venons de voir que la variété yarkandensis Martens n’est qu’une forme minor, moins brillamment colorée et genérale- ment recouverte d’un enduit noir, du Planorbis ladacensis Nevill. Il était done inutile de créér un nom nouveau pour désigner cette espéce : en bonne justice j’ai rétabli celui de Planorbis ladacensis pour ce Gyvaulus a enroulement lent et dépourvu de toute sculp- ture spirale. E. von MarTENS ! compare ce Planorbe au Planorbis (Gyrau- lus) borealis Lovén.? Le rapprochement est, en effet, exact: la forme générale est A peu prés la méme, mais le Planorbis borealis Loven est de taille plus forte (8 4 84 millimétres de diamétre maximum), sa spire comprend 5 tours et son test est orné d’une sculpture spirale trés nette.* Siite Planorbis (Gyraulus) hebraicensis Bourguignat. 1852. Planorbis Hebraicus BOURGUIGNAT, Testacea noviss. quae SAULCY Orient, p. 23, No. 3. 1853. Planorbis Hebvaicus BOURGUIGNAT, Catalogue Mollusques SAULCY Orient, p. 57, pl. ii, fig. 38 a 40. 1874. Planorbis hebvaicus MARTENS, Vordervasiatische Conchylien, Cassel, p. 64. 1877. Gyvaulus hebrvaicus KOBELT, Jahrb. d. deutschen Malakozoolog. Gesellsch., Frankfurt a—M., IV, p. 36. 1885. Planorbis (Gyvaulus) hebraicus WESTERLUND, Fauna der paldarct. vegion Binnenconchylien, V, p. 79, No. 28. 1886. Planorbis hebvaicus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 125, No. 94, taf. xviii, fig. 8. 1912. Planorbis (Gyvaulus) hebvaicus GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XVIII, p. 450, No. 264. LOCALITE : Palestine : sans indication précise de localite [Naturhistoris- ches Institut, Frankfurt a-M.]; un exemplaire ; No. M. *°°°, DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette espéce est spéciale a la Syrie et ala Palestine. Elle est parfois assez répandue, notamment dans les mares et canaux de la région verdoyante de Damas [HENRI GADEAU DE KERVILLE]. Le specimen appartenant au Musée d’Histoire naturelle de Calcutta est de taille assez grande puisqu’il mesure: 54 millimeé- tres de diamétre maximum ;* 44 millimétres de diamétre mini- mum et 2 millimétres de hauteur (diamétre de l’ouverture:* 23 1 MARTENS (DR. E. von), Ueber Centralasiatische Mollusken, Mémoire Aacs- démie Sciences Saint-Pétervsbourg Vile série, xxx, 1882, p, 45- 2 LOVEN, in: WESTERLUND (C. A.), Malakologische Studien, Kritiken und No- tizen, Malakozoolog. Blatter, XXII, 1875, p. 112, No. 16, taf. ii, fig. 23-25. 3 «*,.. Testa... subtiliter transversim striata, minutissime et dense spirali ter lineata...’’ [C. A. WESTERLUND, loc. supra cit. XXII, 1875, p. 112} + Cette espéce atteint jusqu’a 7 millimétres de diamétre maximum 5 Louverture est trés obliquement ovalaire transverse. 1922.] I, GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 115 millimétres ; hauteur de l’ouverture: 2} millimétres). Son test est transparent, d’un corné trés pale garni, en dessus, de fines stries longitudinales obliques, inégales et assez serrées et, en des- sous, de stries plus fines, plus réguliéres et notablement plus serrées, Planorbis (Gyraulus) piscinarum Bourguignat. 1852. Planorbis piscinarum BOURGUIGNAT, Testacea novissima quae SAULCY Orient, p. 22, No. 2. 1853. Planorbis piscinarum BOURGUIGNAT, Catalogue Mollusques SAULCY Orient, p. 56, pl. ii, fig. 32—34. 1874. Planorbis piscinarum MARTENS, Vorderasiatische Conchylien, Cas- sel, p. 64. 1877. Planorbis piscinarum KOBELT, Jahrb. d. deutschen Malakozoo- log. Gesellschaft, Frankfurt a-M., IV, p. 36. 1885. Planovbis (Gyvaulus) piscinarum WESTERLUND, Fauna d. palda- avct. region Binnenconchylien, V, p. 78, No. 27. 1886. Planorbis piscinavum CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Nurnberg, p. 190, No. 184, taf. xxix, fig. 4. 1912. Planorbis (Gyvaulus) piscinavum GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XVIII, p. 450, No. 262. LOCALITE : Syrie: Damas; deux exemplaires; No. P. 118 B. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Primitivement découverte en Syrie par F. DE Sautcy,! cette “espéce a été retrouvée depuis en Anatolie et méme, dans 1’ Europe Orientale, en Bulgarie [O. WOHLBEREDT].” Le Planorbis (Gyraulus) piscinarum Bourguignat est une co- quille mesurant de 3 a 5 millimétres de diamétre maximum. Une variété minima Bourguignat*® n’a que 3 millimétres de diamétre sur 1? millimétre de hauteur maximum. Elle a été re- cueillie 4 Damas (Syrie) par F. DE SAuLcy et, plus récemment, dans les marécages de Damas (vers 690 métres d’altitude) et dans la mare d’Addous, aux environs de Baalbeck (1100 métres d’alti- tude environ) par HENRI GADEAU DE KERVILLE. Ce savant et habile naturaliste a également trouvé, dans la région verdoyante de Damas, une grande variétée (elle atteint 54 millimétres de diamétre maximum) dont le test, corné clair, est orné de stries longitudinales serrées, trés obliquement onduleuses don les plus nombreuses sont médiocres; mais, d’espace en espace, et sans 1 Cf.: J. R. BourcuIGNAT, Testacea novissima quae CL. DE SAULCY in itinere per Orientem annis 1850 et 1851, Paris, 1853, p. 23, et: Catalogue raisonné Mollus- ques tery. et fluviat. vecueillis F. DE SAULCY pendant son voyage en Orient, Paris, 1853, p. 56—57. ‘ - 2 WOHLBEREDT (O.), Zur Molluskenfauna von Bulgarien, Abhandlungen dey Naturforsch. Gesellsch. in Gérlitz, XXVII, 1911, p. 52. 3 BOURGUIGNAT (J. R.), loc. supra cit., 1852, p. 23; et loc. supra cit., 1853, p- 57- I16 Records of the Indian Museum. (VoL. XXI, régularité, on observe des stries beaucoup plus fortes ayant pres- que Vaspect de petites cétes. J’ai donné, a ce Planorbe, le nom de Planorbis (Gyraulus) piscinarum variété heterocosta Germain.! Les individus typiques ont un test mince, fragile, plus ou moins transparent, d’un corné clair uniforme, garni de stries fines, délicates, irréguliéres, trés obliques et un peu moins accentuées en dessous qu’en dessus. ere e Planorbis (Gyraulus) Schweinfurthi Clessin. 1886. Planorbis Schweinfurthi CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien- Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 213, No. 220, taf. xxxii, fig. 8 [non: Pla- norbis Schweinfurthi Innes 2]. LOCALITE : Afrique septentionale: Oasis dans le Sahara [S. CLESSIN]; 3 exemplaires, No. 118 B. Cette espéce, connue seulement de la localité originale sig- nalée par S. CLESSIN, est une trés petite coquille subconvexe en dessus, concave en dessous, dont la spire posséde 4 tours a crois- sance assez réguliére, le dernier arrondi et médiocrement déve- loppé. L/’ouverture est obliquement ovalaire avec les bords mar- ginaux convergents mais assez écartés. Le test est garni de stries longitudinales relativement fortes, serrées et subégales. S. CLEs- SIN, donne, a ce Planorbe, 34 millimétres de diamétre maximum et o, 6 millimetre de hauteur. Les exemplaires appartenant au Musée d’Histoire naturelle de Calcutta n’ont que 2 a 24 milli- métres de diamétre maximum. Planorbis (Gyraulus) abyssinicensis Jickeli. 1870. Planorbis nov. sp. BLANFORD, Geology and Zoology Abyssinia, p. 473, No. 9. 1872. Planorbis abyssinicus JICKELI, Reisebericht, p. 43. 1874. Planorbis abyssinicus JICKELI, Fauna der Land-und Stisswasser- Mollusken Nord-Ost-A fvik., Dresden, p. 215, taf. vii, fig. 21. 1 GERMAIN (LOUIS), Mollusques terrestres et fluviatiles de l’Asie Antérieure, 5° Note: Catalogue des Gastéropodes de la Syrie et de la Palestine, Bulletin Mu- séum Hist. natur. Paris, XVIII, No. 7, Décembre 1912, p. 450 (sams description). 2 Le Planorbis Schweinfurthi INNES (Bulletins Société Malacologique France, I, 1884, p. 340) est synonyme du Planorbis mareoticus LETOURNEUX (in: INNES, loc. supva cit., 1884, p. 339), petite espéce carénée trés commune dans la Basse Egypte et a laquelle se rattachent, comme synonymes: Planorbis Ehrenbergi CLESSIN in MARTINI et CHEMNITZ, loc. supya cit., 1886, p. 201, No. 201, taf. iii, fig. 3 (excl. synonym.) [non: Planorbis Ehrenbergi BECK, Index Molluscorum, 1837, p- 119, qui est le Planorbis cornu EHRENBERG, Symbolae physicae No. 2 (non Pla- norbis cornu Brougniart, espéce fossile)]; =Planorbis Letourneuxt, INNES, Joc. supra cit., 1884, p. 341; = Planorbis pulchellus INNES, loc. supra cit. 1884, p. 341 ; = ? Planorbis Innesi BOURGUIGNAT, in : INNES, loc. supra cit., 1884, p. 337 (forma major). L/identité de ce dernier Planorbe est encore un peu douteuse; si elle est démontrée défnitivement, le nom de Planovbis (Gyraulus) Innesit Bourguignat devra étre substitué 4 celu ide Planorbis (Gyraulus) mareoticus Letourneux. 1922.] L,, GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. 117 1878. Planorbis (Nautilina] abyssinicus NEVILL, Hand List Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 244, No. 31. 1878. Planorbis (Nautilina) natalensis (?) NEVILL, loc. supra cit., I, p. 244, No. 32 [non: Planorbis natalensis KRAUSS]. 1881. Planorbis abyssinicus JICKELI, Jahrb. Deutsch. Malakozoolog. Gesellsch., Frankfurt a-M, p. 337. 1883. Planorbis abyssinicus BOURGUIGNAT, Histoive Malacologique A by- ssinie, Paris, p. 99 et p. 128, et Annales sciences naturelles, Zoologie, 6° série, XV, p. 99 et p. 128. 1886. Planorbis abyssinicus CLESSIN, ie Familie der Limnaeiden, zx: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 129, No. ror, taf. xxii, fig. 8. 1898. Planorbis abyssinicus POLLONERA, Bollettino... Muse: Anatom. compay.... Torino, XIII, No. 313, 4 Mars, p. 11. 1904. Planorbis abyssinicus GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, X, p. 348, No. 6, p. 353. 1905. Planorbis abyssinicus NEUVILLE et ANTHONY, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XI, No. 3, p. 196; XII (1906), No. 5, p. 319 et No. 6, p. 408 et p. 411. 1906. lanorbis abyssinicus NEUVILLE et ANTHONY, Bulletin Société philomatique Paris, No. 6, p.12. 1908. Planorbis abyssinicus NEUVILLE et ANTHONY, Annales Sciences naturelles Zoologie, VIII, p. 256. LOCALITE : Abyssinie: Lac Ashangi [Coll. W. T. BLANFoRD]; = Plateau de Wadela [Collect. W. T. BLANFoRD]. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce Planorbe habite toute 1’ Abyssinie [Abyssinie septentrionale (W. T. BLANFoRD), Hamacen [Dr. C. JicKEL1), Somal (CH. Gra- VIER), Abyssinie méridionale'! (R. ANtHoNy, H. NEUVILLE, M. DE ROTHSCHILD)]. Au nord de l’Abyssinie, ce Planorbe vit encore dans |’ Erythrée italienne [Général DE BoccarpD]. J'ai signalé, dans la riviére d’Andobed (Somal), une variété Graviert” de taille plus petite (334 millimétres de diamétre maxi- mum et I millimétre de hauteur) a enroulement plus rapide avec un dernier tour plus dilaté a l’extrémité, une surface inférieure plus profondément ombiliquée et une ouverture mieux arrondie a bords trés convergents. Enfin le dernier tour montre une légére caréne absolument basale, trés visible prés de l’ouverture. Dans son “ Histoire malacologique de VAbyssinie’’® J. R. BOuRGUIGNAT écrit, en parlant du Planorbis Herbini Bourguig- nat: “Je crois qu'il convient de rapporter a cette espéce le Pla- 1 Méme a haute altitude, comme a Addis Abeba (2°366 métres) et au lac sacré du Zyqual (2°814 métres) [H. NEUVILLE et R. ANTHONY]. 2 GERMAIN (LOUIS), Sur quelques Mollusques terr. et fluviat. rapportés par M. CH. GRAVIER du désert Somali. Bulletin Muséum Hist. natuy. Paris, X, 1904, p. 353- if 3 Paris, 1883, p. 101. 118 Records of the Indian Museum. [Vor ask norbis natalensis (non Krauss!) de W. T. BLANForD? et de G. NEvILt § signalé sur le plateau de Wadela.”’ Cette assertion est erronée. L’unique exemplaire recueilli par W. T. BLANFORD, nommé Planorbis natalensis (Krauss) (?) par G. NEvVILL, appartient au Musée d’Histoire naturelle de Calcutta. Bien qu’en trés mauvais état,’ cette coquille se rapporte, sans contestation possible, au Planorbis (Gyraulus) abyssinicensis Jic- keli. §. IV. Planorbis (Gyraulus) convexiusculus Hutton. 1849. Planorbis convexiusculus Hurton, Journal Asiatic Society of Bengal, XVIII, part ii, p. 657. 1876. Planorbis convexiusculus HANLEY et THEOBALD, Conchologia In- dica, London, p. xviii et p. 40, pl. xcix, fig. 8 a ro. 1878. Planorbis convexiusculus SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, in : I. REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. xi, fig. 93a—93D. 1878. Planorbis (Nautilina) convexiusculus NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 244, No. 35. 1886. Planorbis convexiusculus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 127, No. 08, taf. xvii, fig. 9. 1915. Planorbis (Gyvaulus) convexiusculus PRESTON, Fauna of British India: Mollusca [Freshwater Gastervopoda and Pelecypoda, Lon- don, p. 118, No. 234. 1918. Planorbis saigonensis (?) ANNANDALE, Records of the Indian Mu- seum, Vol. XIV, Calcutta, p. 112, pl. xi, fig. 12 (excl. synon.). 1914. Planorbis convexiusculus ANNANDALE, Records of the Indian Mu- seum, Vol. XV, Calcutta, p. 166. LOCALITES : Mésopctamie : Subfossile dans les dépéts des bord de l’Eu- phrate 4 Nasariyet et Samara [Doct. N. Annandale]; nombreux exemplaires. Indes anglaises: Moradabad [ex. coll. Asiatic Society of Bengal]; six exemplaires; — Birbhum; sept exemplaires; = Kangra District ; huit exemplaires; = Assam [Dr. F. SToriczKa] ; trente exemplaires; — Umbala; dix exemplaires; — Pareshnath [= Parisnath], Manbhum, Orissa; = Calcutta [Dr. J. BAXTER] ; =—Chandernagore [Colonel G. B. MAINWARING]; = Port Canning [G. NEVILL]. Iles Andaman : deux exemplaires de petite taille. Afghanistan : Kandahar; 4 exemplaires. China : Sanda (Yunnan) [Dr. J. ANDERSON] ; = sans indica- tion précise de localité ; deux exemplaires. 1 Krauss (F.), Die Siidafrikanischen Mollusken, Stuttgart, 1848, p. 83, taf. v, fig. 9. 2 BLANFORD (W. T.), Geology and Zoology of the Abyssinia, London, 1870, p. 473. 3 NEvILL (G.), Hand list of Mollusca in the Indian Museum Calcutta, part I, Gastropoda. Pulmonata and Prosobrvanchia-Neurobranchia, Calcutta, 1878, p. 244. 4 Cet unique échantillon est, en effet, brisé dans le sens de son diamétre mini- mum et il lui manque a peu prés toute la moitié opposée a l’ouverture. 1922. | L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. IIg Subfossile, rives de l’ancien lac He-Ho (province de Yawng- hwe, sur le Shan Plateau, vers goo métres d’altitude), [Dr. N. Annandale]; nombreux exemplaires.! DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Le Planorbis (Gyraulus) convexiusculus Hutton vit depuis la Mésopotamie et |’Afghanistan jusqu’en Chine. Il est particuli- érement répandu dans l|’Inde ot il forme souvent des colonies trés populeuses dans les étangs, les mares et les ruisseaux. La coquille du Planorbis (Gyraulus) convexiusculus Hutton posséde une spire dont l’enroulement est rapide, surtout en dessous; son dernier tour est grand, bien dilaté a l’extrémité,” arrondi et A peine subcomprimé en haut et en bas¥; l’ouverture est ample, trés oblique, ovalaire transverse, 4 bords convergents réunis par une callosité blanchatre. G. B. SowERBY (72: L. REEVE, loc. supra cit., 1878, sp. 93) dit que le test de ce Planorbe est lisse: “... Pla... testa... alba,... laevigata...”’. En réalité le test, médiocrement trans- parent, corné jaunatre clair, est orné de stries fines, serrées, fort obliquement onduleuses, trés visibles méme sur les premiers tours et un peu plus fines en dessous qu’en dessus. II n’existe pas de sculpture spirale. Le Musée d’ Histoire naturelle de Calcutta posséde quelques beaux exemplaires subscalaires et scalaires de cette espéce. Ils ont une spire qui varie depuis la forme a dernier tour simplement descendant jusqu’a celle presque complétement déroulée. Planorbis (Gyraulus) saigonensis Crosse et Fischer. 1834. Planorbis, No. 12, HUTTON, Journal Asiatic Society of Bengal JOUG Foy tons 1834. Planorbis compressus HUTTON, loc. supra cit., III, p. 93 [non: MICHAUD]. 1836. Planorbis compressus BENSON, Journal Asiatic Society of Bengal, V, pp» 743; No. 21. 1844. Planorbis tondanensis Mousson, Land-und Stisswasser-Mollusken von Java, p. 44, taf. v, fig. 4 [non : Quoy et GAIMARD]. 1863. Planorbis saigonensis CROSSE et FISCHER, Jouvnal de Conchylio- logie, XI, p. 362, pl. xiii, fig. 7. 1867. Planorbis compressus MARTENS, Malakozoolog. Blatter, XIV, p. 213. 1875. Planorbis compressus MORELET, Séries Conchyliologiques, IV, Indo-Chine, p. 276. ! Les plus grands individus ont seulement 5 millimétres de diamétre maxi- mum [N. ANNANDALE, Aquatic Molluscs of the Inlé Lake and connected waters ; Records Indian Museum, XIV, Calcutta, Aout 1918, p. 112]. 2 Surtout en dessous. 3 Les caractéres de ce dernier tour varient dans d’assez larges proportions: il est parfois descendant, l’ouverture n’atteignant pas, en dessus, le plan du der- nier tour; il est, d’autres fois, enroulé de telle sorte que le bord supérieur atteint le plan de ce dernier tour; enfin le bord supérieur de l’ouverture peut dépasser le plan du dernier tour (pl. xcix, fig. 10 de l’ouvrage cité ci dessus (1876) de S. Han- LEY et W. THEOBALD). I20 Records of the Indian Museu. [Vor. XX, 1876. Planorbis compvessus HANLEY et THEOBALD, Conchologia Indica, London, p. xviii, et p. 4o, pl. xcix, fig. 4. 1878. Planorbis compressus SOWERBY, Monograph of the genus P!anor- bis, in: L. REEVE, Conchologia Iconica, Lonaon, XX, pl. xiv, fig. 118a et 118b. 1878. Planorbis (Nautilina) saigonensis NEvIL1L,, Hand List Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 244, No. 26. 1878. Planorbis (Nautilina) compressus NEVILL, loc. supra cit., I, p. 244, No. 34. 1881. Planorbis confusus DE ROCHEBRUNE, Bulletin Société philomati- que Paris, p. 32. 1886. Planorbis compressus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in :, MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit. XVII, Niirnberg, p. 107, No. 71, taf. xvii, fig. 10 (indiqué, par erreur, taf. xvi, dans le texte). 1886. Planorbts saigunensis CLESSIN, loc. supra cit., p. 191, taf. xix, fig. 3h 1891. Planorbis saigonensis FISCHER, Société Histoive natur. Autun, p. 126. 1891. Planorbis confusus FISCHER, Société Histoive natur. Autun, p. 126. 1904. Planorbis saigonensis FISCHER et DAUTZENBERG, Catalogue Mol- lusques Indo-Chine, in: Mission Pavie,p. 414. 1904. Planorbis confusus FISCHER et DAUTZENBERG, /oc. supra cit., p. 414. 1905. Planorbis saigonensis FISCHER et DAUTZENBERG, Journal de Con- chyliologie, LAII, p. 117. 1909. Planorbis saigonensis GERMAIN, Recoyds Indian Museum Calcutta, III, part iii, p. 117. 1910. Planorbis confusus BAVAY et DAUTZENBERG, Journal de Conchy- liologie, LVIII, p. 18. 1910. Planorbis saigonensis BAVAY et DAUTZENBERG, Journal de Con- chyliologie, VIII, p. 18. 1915. Planorbis (Gyraulus) compvessus PRESTON, Fauna of British India: Mollusca [Freshwater Gasteropoda and Pelecypoda|, London, p. 118, No. 233. 1918. Planorbis saigonensis ANNANDALE, Mollusca of the Tai Hu, Me- moivs Asiatic Society of Bengal, VI, Calcutta, p. 304 LOCALITES : Indes:' Assam, sans indication précise de localité [Dr. F. STOLICZKA]; 30 exemplaires; — Bangalore; 10 exemplaires sub- fossiles; = Bombay [Rev. S. B. FarRBANK]; 10 exemplaires * + 3 exemplaires de grande taille, subfossiles; — Calcutta [Dr. J. BAXTER]; nombreux exemplaires*; = Calcutta: 5 exemplaires *; — Calcutta, dans le Maidan tank [Dr. N. ANNANDALE]; un ex- emplaire ; = Port Canning [G NEvILL]; nombreux exemplaires? ; 1 Pour faciliter les recherches, les localités de 1'Inde sont classées par ordre alphabétique. 2 Exemplaires au test mince, léger, d’un corné trés blond, subtransparent. 3 Quelques individus atteignent 8 millimétres de diamétre maximum; cer- tains échantillous sont plus ou moins déformés: leur enroulement est plus lent et plus régulier, avec un dernier tour descendant sur la seconde moitié de son déve- loppement. + Ils atteignent 6 et 6} millimétres de diamétre maximum. Leur test est mince, léger, presque transparent, d'un beau corné olivatre brillant, garni de stries bien marquées, serrées. inégales et obliques. 6 Certains individus sont de trés grande taille : 8—8}—9 millimétres de diamé- 1922 | L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 121 =Port Canning; deux exemplaires de petite taille et un jeune ;= Chandernagore [Colonel G. B. MAINWARING]; 6 exemplaires! ; = Dakali [J. Woop-MAson]; un exemplaire jeune ; = Delhi [J. Woop-Mason]; nombreux exemplaires*; = Dharampur, Simla Hills, vers 5,000 pieds [ = 1700 métres environ], dans les auges a bestiaux [DR. N. ANNANDALE]; un exemplaire; No. M. *2°28; Jamalpur [Dr. F. SroriczKa]; 6 exemplaires; = Kutch [Dr. SroLiczKA]; 2 exemplaires de petite taille dont un subfossile Madras [H. F. BLANFoRD]; trés nombreux exemplaires; = Madras (Madras town) [Dr. N. ANNANDALE]; 3 Novembre 1908 ; nombreux exemplaires; No, M. **** +; = Manbhum [W. THEOBALD]; 8 exemplaires®; + 9 exemplaires*®; = Moradabad [Collect. Asiatic Society of Bengal]; 6 exemplaires de petite taille ; = Patna [Coll. M. ]; 2 exemplaires subfossiles?; = Pooree (= Puri) [H. Rasan]; 4 exemplaires*; = Sambhar Lake [Dr. F.,SroriczKA]; 10 exemplaires* ; = Serampore [Collect. Asiatic Society of London]; 3 exemplaires de petite taille+ 8 exem- plaires de petite taille + 12 exemplaires '°; — Ferozepore; quel- ques exemplaires jeunes; = Vellore [G. NEvItL]; Io exem- plaires. Ile de Ceylan: sans indication précise de localité [G. NEvIL1] ; 4 exemplaires."! Afghanistan : Gaud-i-Zirreh at Gardun Reg (shells from clay on right bank of [A. H. McMAnon]; 14 Novembre 1¢03; nom- breux exemplaires subfossiles de taille moyenne ” ; Yunnan: Sanda [DR. J. ANDERSON]; 5 exemplaires.!* Chine: Chusan [Coll. CANTOR, ex DAMON]; 4 exemplaires ; = Tai Hu or Great Lake [Dr. N. ANNANDALE]; nombreux exem- plaires.!* | 31) tre maximum. Le test est mince, léger, subtransparent, d’un corneé blond parfois teinté de marron ou de fauve clair; Il est des échantillons qui ont un dernier tour descendant a l’extrémité avec une spire 4 enroulement un pen plus serré que dans le type. La sculpture est délicate, mais assez irréguliére. | Test trés mince, assez brillant, d’un corné clair. 2 Quelques individus ont 8 millimétres de diamétre maximum. Le test varie du corné blond trés clair au corné marron clair et brillant. L’ouverture est par- fois garnie d’un léger bourrelet interne blanc. 3 Cet exemplaire, peu typique, a un dernier tour trés descendant. Remar- quons la singuliére station ot! le Dr. N. ANNANDALE a recueilli cette espéce. 4 Individus jeunes et adultes. Le test est d’un corné peu brillant, marron ou brun. Les jeunes ont un test plus clair, plus brillant et plus transparent. 5 Test marron, peu brillant. 6 Beaucoup plus petits que les précédents, ces individus ont un test corné aunatre, presque blanc, subtransparent. 1 Diamétre maximum: 5} millimétres. 8 Individus jeunes au test d’un corné blanchatre, subtransparent. 9 Parmi lesquels des individus trés jeunes et des adultes de petite taille. Tous out un test d’un corné blanc, laiteux, absolument transparent. !0 Individus de petite taille au test blanc hyalin, presque transparent. 11 Ces quatre individus appartienment 4 une petite forme fort pen typique se rattachant, pent-étre, au Planorbis (Gyraulus) Stelzneri Dohrn. 12 Le test est, parfois, d’un corné blanc, absolument transparent. 13 Petite forme moins comprimée, au test plus foncé, rappelant la varicte chinensis Dunker (Voir, un peu plus loin, p. 112, de ce Mémoire). '+ Cette espéce est trés abondante sur les pierres des rives du lac Tai Hu ainsi que parmi les herbes d’un canal a Soochow [DR. N. ANNANDALE, Mollusca of the Tai Hu, Memoirs Asiatic Society of Bengal, VI. Calcutta, 1918, p. 304]. 122 Records of the Indian Museum. {[VoL. XXI, DISL£RIBUTION GEOGRAPHIQUE: Le Planorbis (Gyraulus) saigonensis Crosse et Fischer est une espéce souvent trés commune dans les eaux douces de l’Extréme- Orient. Elle vit, sous des formes il est vrai un peu différentes, depuis l’Inde jusqu’au Japon,’ aux iles de la Sonde (Sumatra [von HassEut], Java [DR. E. von MarrEns)}) et a Vile Celebe [Dr. E. von MARTENS] en passant par toute l’Indo Chine? (y compris la presqu’ile de Malacca) et la Chine méridionale.’ Les détails donnés dans les pages précédents sont suffisants pour montrer le polymorphisme de cette espéce. Ajoutons cep- endant que la caréne du dernier tour est aussi trés variable: par- fois trés accusée, presque saillante, elle disparait, chez certains individus, a peu prés complétement, tous les intermédiaires exist- ant entre ces deux termes extrémes. Presque toujours médiane ou submédiane, elle est rarement inframédiane, plus rarement encore supramédiane. Quelques formes de cette espéce se rap- prochent beaucoup du Planorbis (Gyraulus) convexiusculus Hut- ton et il semble certain que les deux espéces sont fort peu dif- férenciées. . A. Bavay et PH. DUNTZENBERG?* ont décrit, sous le nom de variété tigyina,® une mutation ex colore découverte par le Colonel MESSAGER aux environs de Hanoi (Tonkin) : ‘* Testa epidermide fulvo plicato induta, plicis colore magis saturato tinctis.’’ “Cette variété présente un épiderme fauve présentant des plis paralléles aux stries d’accroissement et d’une teinte plus fon- cée que le reste de la surface, ce qui donne a la coquille un aspect tigre’ variété chinensis Dunker. 1848. Planorbis chinensis DUNKER, Proceedings Zoological Society of London, XIV, p. 41, No. 4. 1848. Planorbis chinensis DUNKER, Annals and Magazine of Natural History, London, p. 452. LOCALITE : Chine: Hongkong *; No. 78 C. Coquille 4 peine subconvexe en dessus, largement ombiliquée en dessous (les premiers tours assez profondément enfoncés) ; ! Sous la forme de varieté japonensis Martens. 2 Cette espéce est souvent abondante en Cochinchine [PAVIE] et au Tonkin, notamment aux environs d’Hanoi [BLAISE, A. KREMpPF, Colonel MESSAGER, CUCc ye 3 Sous la forme de la variété chinensis Dunker (cf. : infra, p. ) 4+ Bavay (A.) et DAUTZENBERG (PH.), Contributions a la faune fluviatile de lextréme Orient (Chine et Indo-Chine) ; Jouvnal de Conchyliologie, WVIII, Paris, 1910, p. 18. 8 Planorbis confusus Rochebrune, variété tigyina Bavay et Dautzenberg. 6 C’est de cette méme localité—la seule actuellement connue—que provenait le type de H. Cuminc (actuellement au British Museum de Londres) décrit par W. DUNKER. 1Q22.] L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 123 spire composée de 4 tours convexes a croissance médiocrement rapide et assez réguliére, le dernier pas trés grand, a peu prés aussi convexe en dessus qu’en dessous, dilaté et quelquefois légé- rement descendant a l’extrémité, muni d’une caréne médiane fat- blement marquée ; ouverture oblique, ovalaire transverse, a bords convergents réunis par une callosité blanche. Diamétre maximum : 54 millimétres ; diamétre minimum: 43 millimétres; hauteur: I} milimétre.! Test assez solide, corné fauve, recouvert d’un enduit noiratre, garni, en dessus et en dessous, de stries fines, subégales, serrées et peu obliquement onduleuses. Le Planorbis chinensis Dunker est une variété du Planorbis saigonensis Crosse et Fischer peut étre analogue a la variété sza- mensis Martens, mais les descriptions de W. DUNKER sont si incomplétes qu’il est difficile d’en avoir la certitude. varieté aberrans Martens. 1887. Planorbis aberrans MARTENS, Malakozoolog. Blatter, XIV, p. 215, ‘ No. 5. ' 1886. Planorbis abeyvans CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, im. oe MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 155, No. 134, taf.xxiii, fig. 6. LOCALITE : Chine: Canton ; 4 exemplaires ; No. 245. Je rapporte a la coquille décrite par le Dr. E. von Martens? un Pianorbe qui n’est, bien certainement, qu’une déformation plus ou moins accentuée du Planorbis (Gyraulus) satgonensis Crosse et Fischer. Les caractéres de la spire sont les mémes, mais 1’en- roulement est irrégulier. Les premiers tours sont presque nor- maux, mais les deux derniers sont trés fortement déviés : chez un individu le dernier tour est fortement descendant 4 l’extrémité, si bien que l’ouverture est détachée et le péristome continu. A un degré moindre, on observe la méme chose chez les autres ex- emplaires. Cette allure du dernier tour rend la spire légérement étagée en dessus et la coquille trés excavée en dessous. Diamétre maximum: 6 millimétres; diamétre minimum: 5 millimétres. Test mince, léger, fragile, transparent, garni, en dessus et en ' Les dimensions données par W. DUNKFR (loc. supra cit., 1848, p. 41) sont: 2} lignes [=4} millimétres) de diamétre et # de ligne [=1,*, millimétre) de hau- teur. 2 << Testa depressa, supra et infra subaequaliter plana, ad peripheriam rotun- data, distincte striatula, albida, opaca; anfr. 4—5, subteretes, lente crescentes, sutura profunda; apertura modice obliqua, subelliptica, parva, peristomate tenui. ‘* Diam. maj. 5, min. 44, alt. vix 1; apert. lat. 1, alt. vix 1 mill. ‘* China bei Shanghai ”’. MARTENS (DR. E.), Ueber die ostasiatischen Limnaeaceen, Malakozoolog. Blatter, XIV, 1867, p. 215, No. 5. , 124 Records of the Indian Museum. [Vor. XXT, dessous, de stries longitudinales fines, irréguliéres, onduleuses et un peu obliques. Le dernier tour n’est nullement caréné; il est seulement sub- comprimé comme chez de nombreux exemplaires du Planorbis (Gyraulus) saigonensis Crosse et Fischer. Planorbis (Gyraulus) malaccaensis Germain. 1848. Planorbis nitidulus DUNKER, Proceedings Zoological Society of London, p. 40, No. 2 [non : DE LAMARCK, 1807]. 1848. Planorbis nitidulus DUNKER, Annals and Magazine of Natural History, London, p. 452. 1878. Planorbis nitidulus SOWERBY, Monograph of the genus Planor- bis, in: L. REEVE, Conchologia Iconica, XX, pl. vii, fig. 61a— orb. LOCALITE : Asie: Presqu’ile de Malacca, sans indication précise de loca- lité; No. P. 119 B. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE: Cette espéce est inconnue en dehors de la presque’ile de Ma- lacea ot elle a été signalée par G. DUNKER [in: Collect. H. Cum- ING (British Museum)}. D’aprés les individus du Musée d’Histoire naturelle de Cal- cutta, le Planorbis (Gyraulus) malaccaensis Germain a un dernier tour arrondi et un peu dilaté a l’extremité, surtout en dessous ; son ouverture est ovalaire transverse a bords marginaux assez écartés, le superieur dépassant beaucoup le columellaire. Le diamétre maximum n’est que de 34 millimetres. Les in- dividus du British Museum, décrits par G. SOWERBY [in: L. REEVE, loc. supra cit., 1878, sp. 61], sont de taille presque double, puisqw’ils atteignent 6} millimétres de diamétre maximum. Le test est mince, d’un corné jaune pale, subtransparent, trés finement strié longitudinalement en dessus et en dessous : les stries sont obliquement onduleuses, un peu irréguliéres, légé- rement plus fines en dessous qu’en dessus. Comme chez beau- coup de Gvraulus de Inde et de 1’Extréme Orient, le test est recouvert de nombreuses carapaces de Diatomées. La diagnose donnée par G. DUNKER est fort bréve : ‘“Pl. testa parvula, pallide corneo-fulvescente, nitidula, pel- lucida, supra profunde umbilicata, basi plana; aufractibus 33 rotundatis ; apertura oblique ovata’? !. Aussi est-il fort difficile de se faire une idée exacte de cette espéce que le Dr. E. von Marvrens ’ assimile, avec doute il est 1 Dunker (G.), Diagnoses Specierum novarum generis Planorbis collectionis Cumingianae, Proceedings Zoological Society of London, part XVI, 1848, p. 40, No. 2. 2 MARTENS (DR. BE. von), Ueber die ostasiatischen Limnaeaceen, Malakozoo- logy. Blatter, XIV, Cassel, 1867, p. 214. 1922. | F. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 125 vrai, au Planorbis (Gyraulus) saigonensis Crosse et Fischer. Ii est possible que cette opinion soit exacte, d’autant que la seule figuration de ce Planorbe, celle donnée par G. SOWERBY dans l’Iconographie de L. REEVE, vient a l’appui de cette assertion.’ Cependant le Planorbe de Malacca différe du Planorbis (Gv- vaulus) saigonensis Crosse et Fischer, en dehors de sa taille plus petite, par son dernier tour beaucoup mieux arrondi et son ouver- ture de forme différente. Il semble ainsi constituer au moins une variété locale du véritable Planorbis (Gyraulus) saigonensts Crosse et Fischer qu’il est possible de conserver provisoirement jusqu’au jour ot des matériaux de comparaison suffisants permettront de résoudre définitivement cette question. Le nom de Planorbis nitidulus ayant été employé antérieure- ment par J. B. M. bE LAMARCK pour un Planorbe fossile du ter- tiaire de Grignon (Seine-et-Oise)?, je lui ai substitué celui de Planorbis (Gyraulus) malaccaensis Germain. Planorbis (Gyraulus) Stewarti Germain. 1909. Planorbis Stewarti GERMAIN, Records Indian Museum Calcutta, III, part ii, p. 119 (figuré 4 la méme page). LOCALITE : Tibet: Rham-Tso, 4 14,700 pieds, dans les herbes d’un lac, avec le Planorbis (Gyraulus) himalayaensis Hutton; 12 Aout 1907 ; No. 76 [Capt. F. H. Stewarv]. Cette espéce se rapproche beaucoup du Planorbis (Gyraulus) saigonensis Crosse et Fischer dont elle se sépare : Par sa coquille plus bombée en dessus et beaucoup plus pro- fondément ombiliquée en dessous ; par sa spire a croissance plus réguliére ; par son dernier tour proportionnellement bien moins grand et nettement arrondi ; par ses sutures plus profondes; enfin par son ouverture plus ovalaire-arrondie, 4 bords plus rapprochés. La taille du Planorbis Stewarti Germain atteint 4? millime- tres de diamétre maximum, 3? millimétres de diamétre minimum et 14 millimétres de hauteur. Le test est solide, un peu épais, brillant, jaune ambré; il est orné de stries trés fines, trés serrées, un peut irréguliéres, bien obliques et légérement onduleuses, plus fines en dessous qu’en dessus. Planorbis (Gyraulus) velifer Annandale.’ 1918. Planorbis velifer ANNANDALE, Records Indian Museum, XIV, Calcutta, A6ut 1918, p. 112, pl. xi, fig. 7 4 11. 1 La figure 61a de l’Iconographie de L. REEVE (XX, 1878) rappelle, en efiet. beaucoup la figure 4, planche xcix de l’ouvrage de S. HANLEY et W. THEO- BALD (Conchologia Indica, London, 1876) représentant le Planorbis (Gyraulus). saigonensis Crosse et Fischer [=Planorbis compressus Hutton] 2 LAMARCK (J. B. M. DE), Mémoire sur les fossiles des environs de Paris, Annalés du Muséum Hist. natur. Paris, V, 1807, p. 151, No. 1 (Velin [de la Biblio- théque du Muséum] No. 46, fig. 18) [Planorbis nitidula]. 3 Le nom de velifey donné par N. ANNANDALE 4 son espéce, rappelle l’espéce 126 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, LOCALITE : Inlé Lake, commun dans toutes les parties du lac, parmi les végétaux aquatiques (province de Yawnghwe, sur le Shan Plat- eau, vers 900 métres d’altitude) [N. ANNANDALE]; nombreux ex- emplaires ; type: No. M. ***25°, Cette espéce n’est peutétre, d’aprés N. ANNANDALE [loc. supra cit., XIV, 1918, p. 113] qu’une simple phase lacustre du Planorbis (Gyraulus) saigonensis Crosse et Fischer. Elle est plus petite que celle de H. Crossk et P. FISCHER (diamétre maximum: 34 millimétres ; hauteur maximum: 1,75 millimétre) sa sculpture est plus délicate et plus réguliére et la forme de son ouverture est trés différente. Une variété ciliata Annandale (loc. supra cit., XIV, 1918, p. 112, pl. xi, fig. 9) est caractérisée par un nombre variable (ordi- nairement cing ou six) de rangées spirales de poils épidermiques extrémement courts et trés serrés les uns contre les autres. Cette décoration épidermique existe parfois aussi chez le Planorbis (Gy- vaulus) saigonensis Crosse et Fischer ', mais elle est toujours moins développée chez ce dernier Planorbe que chez le Planorbis (Gy- vaulus) velifey Annandale. Planorbis (Gyraulus) labiatus Benson. 1850. Planorbis labiatus BENSON, Annals and Magazine of Natural His- tory, ser. 2, Vol. V, London, p. 350 [non Planorbis labiatus WESTERLUND, Fauna Molluscorum Suec., Norveg. et Daniae, 1873, p. 375, qui est une variété du Planorbis (Tvopidiscus) planorbis Linné]. 1915. Planorbis (Gyvaulus) labiatus PRESTON, Fauna of British India: Mollusca (Freshwater Gastropoda and Pelecypoda), London, p. 119, No. 235, fig. 5 (ala page 235). 1919. Planorbis labiatus ANNANDALE, Records Indian Museum XVI, part I, No. 6, Calcutta, Janvier 1919, p. 145. LOCALITE : Indes anglaises: Etang A Khandalla, dans le Poona district, vers 2500 pieds au dessus du niveau de la mer [N. ANNANDALE] ; un exemplaire. DISTRIBUTION GEOGRAPHIOUE : Cette rare espéce a été découverte a Moradabad, parmi de nombreux individus du Planorbis (Gyraulus) saigonensis Crosse et Fischer. de voile qui entoure la périphérie du dernier tour. Cette sorte de velum proémi- nent, qui est rarement tout a fait absent, a une apparence gélatinense. II est rempli de Bactéries. Je pense, avec N. ANNANDALE, qu’il faut attribuer cette formation 4 un parasite. 1 Comme N, ANNANDALE 1’a lui-méme observé (Freshwater Shells from Meso- potamia, Records Indian Museum, XV, part iii, No. 20, Caleutta, Aott 1918, p. 166). 1922.] L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 127 Le Planorbis (Gyraulus) labiatus Benson est une espéce re- marquable par sa spire, composée de 34 tours convexes 4 crois- sance trés rapide, le dernier étant grand, bien dilaté et descendant a son extrémité. L,’ouverture est grande, trés obliquement cordi- forme. La taille atteint 5 millimétres de diamétre maximum pour 4 millimétres de diamétre minimum et 2 millimétres de hauteur. Planorbis (Gyraulus) saltensis Germain, nov. sp. LOCALITE : Indes: Salt Range, Punjab. Un seul exemplaire subfossile. Coquille assez déprimée convexe en dessus, subconvexe en dessous ; spire composée de 34 tours 4 croissance rapide, les pre- miers trés petits et trés enfoncés, principalement en dessous ; dernier tour trés grand, bien dilaté a l’extrémite, 4 peu prés aussi convexe en dessus qu’en dessous, légérement descendant vers le dernier quart apertural, garni d’une caréne médiane assez sail- lante ; ouverture trés oblique, ovalaire transverse, 4 bords rap- ptochés et convergents réunis par une forte callosité blanche ; péristome encrassé intérieurement. Diamétre maximum ; 6 millimétres ; diamétre minimum: 44 millimétres ; hauteur: 13 millimétres; diamétre de 1’ ouverture: 24 millimetres ; hauteur de l’ouverture: 2 millimétres. Test peu fragile, garni, en dessus, de stries longitudinales fines, inégales, trés obliques, devenant plus fortes et plus irrégu- liéres vers l’ouverture et, en dessous, de stries longitudinales également irréguliéres. Deux exemplaires d’un Planorbe, recueilli a Chandernagore, se rapprochent de l’espéce que je viens de décrire; mais ils sont proportionnellement moins hauts (diamétre maximum: 64 milli- métres ; hauteur: 1% millimétres), les premiers tours de spire sont beaucoup moins enfoncés et le dernier tour est notablement moins développé.’ Ces individus doivent étre rapportés au Planorbis (Gyraulus) saigonensis Crosse et Fischer, dont ils constituent une formeanormale a enroulement relativement rapide. Toute autre est la coquille de Salt Range, bien distincte par les caractéres de son enroulement et, notamment, par ses premiérs tours tvés enfoncés en dessus, extvemement enfoncés en dessous. Convient-il d’en faire une espéce nouvelle? Il est difficile de se prononcer sur an seul exemplaire recueilli mort. En tous les cas la coquille est assez différente, d’une part du Planorbis (Gyraulus) saigonensis Crosse et Fischer et, d’autre part, du Planorbis (Gyraulus) convexiusculus Hutton. Je lui impose, provisoire- ment, le nom de Planorbis (Gyraulus) saltensis Germain. De nou- 1 Chez ces deux Planorbes, la caréne médiane est bien accusée; un troisiéme individu montre les mémes caractéres, mais la caréne est presque supérieure. 128 Records. of the Indian Museum. [VoL. XXI, veaux matériaux sont, je le répéte, indispensables pour fixer dé- finitivement la valeur de ce Planorbe qui, en outre, rappelle un peu le Planorbis (Gyraulus) labiatus Benson'; mais ce dernier a un enroulement différent, son dernier tour est, proportionnelle- ment, plus dilaté encore et son test posséde une sculpture réticu- lée qui manque chez le Planorbis (Gyraulus) saltensis Germain. * * OK Planorbis (Gyraulus) biwaensis Preston. 1916. Planorbis (Gyraulus) biwaensis PRESTON, Annals and Magazine of Natural History, Tondon, 8° ser., XVII, p. 161, pl. ix, fig. 3, 3a—3¢. 1916. Planorbis (Gyvaulus) biwaensis ANNANDALE, Memoirs Asiatic So- ciety of Bengal, VI, Calcutta, p. 44. LOCALITE : Japon: Lac Biwa, A la surface des pierres, vers l’extrémité sud du lac, peu abondant [N. ANNANDALE]. Cette localité est la seule ot le Planorbis (Gyraulus) brwaensis Preston ait été jusqu’ici rencontre. Planorbis (Gyraulus) rotula Benson. 1850. Planorbis votula BENSON, Annals and Magazine of Natural Hise tory, London, 2° série, V, p. 351. 1876. Planorbis rotula HANLEY et THEOBALD, Conchologia Indica, Lon- don, p. xviii et p. 40, pl. xcix, fig. 2—3. 1878. Planorbis (Nautilina) rotula NEVILL, Hand List Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 245, No. 37. 1878. Planorbis rotula SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, in: ly. REEVE, Conchologia Iconica, London, XX, sp. 121 [excl. figur. !] 1886 Planer bis votula CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MAr- TINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2* Edit., XVII, Niirnberg, p. 228, No. 255. 1915. Planorbis (Gyraulus) votula PRESTON, Fauna of British India : Mollusca (Freshwater Gasteropoda and Pelecypoda) London, p. 122, No. 246. LOCALITE : Indes Anglaises: Environs de Bombay [Collect. Rev. S. B. FAIRBANK]; 20 exemplaires. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette espéce est spéciale a l’Inde péninsulaire. G. B. SowERBY in: L. REEVE (loc. supra cit., 1878, sp. 121) donne une diagnose a peu prés exacte de cette espéce : | BENSON (W. H.), Annals and Magazine of Natural History, London, ser. 2, Vol. V, 1850, p. 350; figuré par H. B. PRESTON, Mollusca, Freshwater Gasteropoda und Pelecypoda, in; The Fauna of British India, London, Mars 1915, p. 119, No. 235, fig. 5. 1923.| L. Germain: Catalogue of Planorbidae. 129 “Pla. testa parva, pallide fulva, tumidiuscula, iaevigata, dextrali, spira depressa; anfractibus quinis, convexis, supra suturam paulo elevatis, disco inferiori late concavo; anfractibus rotundis ; apertura oblique ovata’’ et il dit bien également, dans son texte anglais: ‘*...whorls round’’ Or, la figure 1210 (pl. xiv) représente un Planorbe manifestement caréné (caréne légérement inframédiane) 4 ouverture cordiforme. Le Planorhe figuré par S. HANLEY et W. THEOBALD (loc. swpra cit., 1876, pl. xcix, fig. 2) a bien, au contraire, les tours arrondis et Vouverture “ obliqua, rotundato-lunata”’ dont parle la diagnose originale de W. H. BENSON. En résumé: 1° La diagnose donnée par G. B. SowerBy (in: IL. REEVE) correspond bien, a quelques détails prés, au Planorbis votula Ben- son, mais les figures I2Ia et 121) (pl. xiv) se rapportent a4 une espéce toute différente ; 2° Les figures de ’ouvrage de S. HANLEY et W. THEOBALD représentent également le Planorbis rotuJa Benson. Les exemplaires du Musée d’Histoire naturelle de Calcutta correspondent a cette derniére figuration. Ils ont un test trés mince, léger, transparent, corné clair parfois légérement teinté de verdatre, trés élégamment orné de stries longitudinales! assez fortes, comme subcostulées, subégales, bien obliquement ondu- leuses, aussi accentuées en dessus qti’en dessous et trés marquées méme sur le premier tour. D’aprés la description originale de W.H. Benson (loc. supra cit., 1850, p. 351), le test montrerait une sculpture spirale: ‘‘ Testa... luteo cornea, diaphana, impo- lita, spiraliter obsolete striata...’ Malgré un examen trés atten- tif, je n’ai pu discerner ces stries spirales sur aucun des individus appartenant aux collections du Musée de Calcutta. Le Planorbis (Gyraulus) rotula Benson est voisin du Planorbis (Gyraulus) convexiusculus Hutton, mais il s’en distingue par sa spire 4 tours moins nombreux et par son dernier tour nettement arrondi. Planorbis (Gyraulus) cherraensis Godwin-Austen. 1878. Planoybis (Nautilina) chevraensis NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 245, No. 38. LOCALITE : Cherrapungi [Collect. du Major H. H. Gopw1n-AustTEN] ; cotypes. Coquille trés petite, subconvexe en dessus,’ assez étroitement niais profondément ombiliquée en dessous ; spire formée de 3— 34 tours convexes, les premiers trés petits et trés Bafaneés aussi bien en dessus qu’en dessous—a croissance trés rapide ; dernier G. B. Sowersy (in: L. REEVE, sp. 121) dit, 4 tort, que le test de ce Pla norbe est lisse: ‘* Pla. testa... laevigata. 2 Avec la partie centrale "profondément enfoncée, mais relativement étroite. 139 Records of the Indian Museum. [VoL. XX], tour trés grand, bien dilaté a l’extrémité, 4 peu prés aussi con- vexe en dessus qu’en dessous, muni d’une caréne émoussée abso- lument médiane surtout visible sur la moitié aperturale; ouver- ture ovalaire transverse, un peu anguleuse au point ot la caréne aboutit au péristome; bords marginaux écartés—le bord supérieur dépassant tres notablement le bord columellaire—réunis par une callosité blanche a peine sensible. Diamétre maximum : 3 millimétres; diamétre minimum: 24 millimétres ; hauteur: # millimétre. Test mince, fragile, corné clair, absolument transparent, garni, en dessus et en dessous, de stries longitudinales nettement marquées, obliquement subonduleuses, subégales, serrées, trés élé- gamment disposées et sensiblement aussi accentuées en dessous qu’en dessus. . Il n’ y a pas de sculpture spirale. G. NEvi11,! suggére que cette espéce est synonyme du Pla- norvbis (Gyraulus) rotula Benson. .a description ci-dessus, établie d’aprés les cotypes de H. H. GopwIN-AUSTEN monttre qu’elle est certainement différente puisque le Planorbis (Gyraulus) rotula Benson posséde 5 tours de spire convexes avec un dernier tour nettement arrondi tandis que le Planorbis (Gyraulus) cherraensis Godwin-Austen n’en compte que 3 a 34, le dernier étant caréné sur sa moitié aperturale. De plus, cette derniére espéce est de taille plus petite et son dernier tour est bien plus dilaté a son extrémiteé. Planorbis (Gyraulus) Stelzneri Dohrn. 1858. Planorbis Stelzneyi DOHRN; Proceedings Zoological Society of Lon- don,p. 134 [mon: E. von MARTENS]. 1878. Planorbis Stelzneyi HANLEY et THEOBALD, Conchologia Indica, London, p. xviii et p. 60, pl. cli, fig. 4 et 7. 1876. Planorbis Stelzneri SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, im: I, REEVE, Conchologia Iconica, london, XX, pl. v, fig. 36a—36b. 1886. Planorbis Stelznevi CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Rdit,, XVII, Niirnberg, p. 117, No. 84, taf. xi, fig. 11. 1915. Planorbis (Gyvaulus) Stelznevi PRESTON, Fauna of British India : Mollusca (Freshwater Gasteropoda and Pelecypoda), London, p. 123, No. 247. LOCALITES : Indes Anglaises: Delhi et Port Canning; nombreux exem- plaires ; No. P. 120 B. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Découvert dans l’ile de Ceylon [H. DouRN], ce Planorbe est particulier a cette ile et A l’Inde péninsulaire. Il est remplacé, dans la Chine, par une espéce voisine, le Planorbis (Gyraulus) membranaceus Gredler.” ie NEVILL (G.), Handlist Mollusca. Indian Museum Calcutta, I, Calcutta, 1878, p. 245: “© [? = Planorbis rotula Benson].”’ * GREDLER (P. V.), Zur Conchylien-Fauna von China, V, Jahrbuch. der Deuts- chen Malakozoolog. Geselischaft, Francfurk a .M., XI, 1884, p. 153. 1923.] I. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 131 Les nombreux exemplaires de ce Planorbe appartenant au Musée d’Histoire naturelle de Calcutta ont un test corné jamatre trés clair, 4 peu prés transparent. En dessus, les stries longitu- dinales sont bien burinées, un peu saillantes,’ subégales, serrées, médiocrement obliques et onduleuses ; en dessous ces stries longi- tudinales sont plus fines et un peu moins obliques. Il n’y a pas trace de sculpture spirale. Les plus grands exemplaires mesurent 5 millimétres de dia- métre maximum, 44 millimétres de diamétre minimum et 14 a 13 millimétre de hauteur.” L’enroulement des tours de spire est assez lent, A peu prés semblable en dessus et en dessous, avec un dernier tour médiocre, caréné, légérement élargi a l’extrémité. On observe, a l’intérieur de Vouverture, un léger épaississement blanc bordant le péri- stome.® Ira diagnose de G. B. SowERsy [im: L. REEVE, loc. supra cit., 1878, sp. 36) est fort peu exacte.* Il en est de méme de la figure 36a (pl. v) donnant le profil de la coquille: on y voit une caréne subbasale saillante qui n’existe jamais a cette place. En réalité, la caréne est submédiane® et elle est surtout accentuée sur la deuxiéme moitié du dernier tour, c’est-a-dire, lorsqu’ou regarde la coquille de profil, du cdté opposé a l’ouverture.® Les figures données par S. HANLEY et W. THEOBALD [loc. supra cit., 1876, pl. cli, fig. 4 et 7] et S. Cressin [loc. supra cit., 1886, taf. xi, fig. I1] sont beaucoup plus correctes. Planorbis (Gyraulus) nanus Benson. Tilo WUC, 1, IO, eae Eis WH. 1856. Planorbis nanus BENSON, Proceedings Zoological Society of Lon- don, p. 186. 1878. Planorbis nanus SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, in: I, REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. ix, fig. 75a—75). IQI5. Piaietersa(Gynanies) nanus PRESTON, Fauna of British India: Mollusca (Freshwater Gasterop. and Pelechypoda), London, p. 122, No. 245. LOCALITE : Indes Anglaises: NEPAL, Pharping [R. HopGAR?r]; un exem- plaire; No. M. *°*%. 1 | Mais ces stries restent, cependant, médiocrement fortes. 2 Ce Planorbe atteint jusqu’ 4 7 millimétres de diamétre maximum et 5} milli- métres de diamétre minimum. 8 Ce caractére avait été remarqué par H. DoHRN: ‘‘. .. peristomium rectum, intus albolabiatum”’ (Joc. supra cit., 1858, p. 134). +G. B. SowerBy dit notamment: “... anfractibus quinis, superne con- vexiusculis, supra medium subangulatis, tum versus columellam inclinatis...’’ ce- qui n’est pas exact. La spire n’a que 4 tours 5 «*_., anfract. 3—4 vix convexi, ultimus acute carinatus:...’’ dit H. DOHRN (loc. supra cit., 1858, p. 134). § A l’endroit ot cette caréne atteint le péristome, l’ouverture montre une angulosité assez marquée. 132 Records of the Indian Museum. [Vor. XXI, DISTRIBUTION GEOGRAPHIOUE. Ce rare Planorbe n’est connu que d’un petit nombre de localités de l’Inde. Il a été découvert, a 1’état subfossile, dans le lac Tsoral (Tibet) [Capt. H. StRACHEY]. Coquille déprimée, subconvexe avec une excavation étroite et assez profonde en dessus, un peu concave en dessous; spire © composée de 34 tours convexes A croissance assez rapide, séparés par des sutures profondes; dernier tour grand, arrondi, a peu prés aussi convexe en dessus qu’en dessous, muni d’une caréne submédiane émoussée trés sensible sur la moitié aperturale,! légé- rement dilaté a son extrémité; ouverture obliquement ovalaire- transverse, a bords convergents réunis par une faible callosité blanche. Diamétre maximum: 6 millimétres; diamétre minimum: 5 millimétres ; hauteur maximum ; 2 millimétres; hauteur de 1’ou- verture : 2 millimétres; diamétre de l’ouverture; 24 millimétres. Test médiocrement épais, jaune corné clair, recouvert d'un épiderme limoneux trés adhérent d’un brun marron; en dessus, stries longitudinales assez serrées, fines, inégales, obliquement onduleuses ;? en dessous, méme systéme de stries mais plus déli- cates. Cette description est faite d’aprés l’exemplaire appartenant au Musée de Calcutta. Cet individu différe du type figuré par G. SOWERBY ? par son dernier tour un peu moins dilaté a son extré- mité mais surtout par sa taille plus faible; la coquille représentée par l’auteur anglais atteignant Ir millimetres de diamétre maxi- mum et ro millimétres de diamétre. Planorbis (Gyraulus) himalayaensis Hutton. 1886. Planorbis himalayanus HUTTON, 12: CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien- pares 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 141, No. 118, taf. xx, g.8 1909. Planorbis himalayaensis GERMAIN, Records Indian Museum Cal- cutta, III, part ii, p. 120. 1915. Planorbis (Gyvaulus) himalayanus PRESTON, Fauna of British India: Mollusca [Freshwater Gastevopoda and Pelecypoda), London, p. 121, No. 240, LOcALITES : Tibet: Te-ring-Gompa, 4 14,000 pieds, prés de la source de la riviére; 15 Juillet r907 [Capt. F. H. STEWART]; = High Hill ' Cette caréne est trés fortement €moussée sur la premiére moitié du dernier tour: aussi est-elle 4 peine sensible sur la figure 10, de la planche II, On pent cependant se rendre compte de son existence sur cette figure par l’angulosité ex- térieure de l’ouverture. 2 On observe également, en dessus, des traces de sculpture spirale; mais la présence d’un épiderme limoneux trés adhérent ne m’a pas permis de préciser les ca actéres de cette sculpture spirale. 8 SOWERBY (G.), in: L. REEVE, loc. supra ctt., 1878, pl. ix, fig. 75a—75). 1923.] L,. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. 133 Gompa, Gyantse, 4 14,500 pieds, sous les pierres et les herbes aquatiques d’une riviére; 10 Juillet 1907; No. 58 [Capt. F. H. STEWART]; = Rham-Tso, A 14,700 pieds, dans les herbes d’un lac d’ environ ro miles de long sur 6 de large ; 12 Aotit 1907; Nos. 76 et 575 [Capt. F H. Strewarr]. DISTRIBUTION GROGRAPHIOQUE. Ce Planorbe était seulement connu, jusqu’ici, de la Tinjori Valley [W. H. Brnson, i7: Collect. G. DUNKER in Mus. Berolin.., cf.: S. Chessin, in: MARTINI et CHEMNITZ, loc. supra cit., 1886, p. £41}. Les exemplaires de ce Planorbis—qui présente d’étroits rap- ports avec le Planorbis (Gyraulus) nanus Benson '—appartenant au Musée de Calcutta correspondent bien a la description et a la figuration de S. CLESSIN, mais ils sont de taille plus faible, leur diamétre maximum atteignant seulement 4 millimétres au lieu de 54 millimétres. Le test est mince, assez solide, d’un jaune ambré clair, orné de stries un peu arquées, plus serrées et plus fortes en dessous qu’en dessus. Planorbis (Gyraulus) barrackporensis Clessin. 1886. Planorbis Barvvackpovenis CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 125, No. 95, taf. xviii, fig. 7. 1886. Planorbis Huttoni BENSON, in: CLESSIN, loc. supra cit., p. 139 No. 116, taf. xviii, fig. 4. 1909. Planorbis bavvackporensis GERMAIN, Lecords Indian Museum, Calcutta, III, part ii, p. 120. 1915. Planorbis (Gyvaulus) bavrackporensis PRESTON, Fauna of British India: Mollusca {Freshwater Gasterop. and Pelecypoda], Lon- don, p. 120, No. 239. LOCALITES : Tibet: Mang-tsa, a 14,500 pieds, dans les herbes d’un étang ne gélant pas en été; 2 Juillet 1907; No. 52 [Capt. F. H. Sre- WART]; = Gyantse, 4 13,120 pieds; 5 Décembre 1906; No. 4 [Capt. F. H. STEWART]. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce Pianorbe était seulement connu, jusqu’ici, de Barrack- pore (Inde) [Collect. G. DunKEr, in Mus. Beroltn.]. Ou trouve, dans la Monographie de 8. CLESSIN, la description et Viconographie dun Planorbis Huttoni Benson mss.? qui ne 1 Cf. p. 131, de ce Mémoire. ; 2 Le Planorbis Huttoni Benson a été recueilli aux environs de Calcutta et de Benares[W. H. BENSON, 77: Collect. G. DUNKER, Mus» Berolin.]. 134 Records of the Indian Museum. [VOL. Oo. G semble pas différer spécifiquement du Planorbis barrackporensis Clessin. En comparant les diagnoses et les figures originales on constate que le premier de ces Planorbes se distingue du second pat sa spire a enroulement un peu plus rapide; par son dernier tour mieux arrondi, légérement plus dilaté 4 son extrémité ; enfin par son ouverture plus oblique a bords marginaux plus éloignés. Mais ces différences sont trés faibles et, par ailleurs, la spire se compose, dans les deux cas, de 34 tours ovalaires, a croissance trés rapide, le dernier trés grand et trés dilaté a l’extrémité. La taille est sensiblement la méme; 54 millimétres de diamétre maxi- mum et I millimétre de hauteur pour le Planorbis Huttoni Benson, 4 millimétres de diamétre et 1 millimétre de hauteur pour le Pla- norbis barrackporensis Clessin. Quant au test il est, chez ces deux Planorbes, d’un corné pale brillant, parfois ambré ou fauve clair, mince, fragile, subtransparent, orné de stries longitudinales fines, serrées, bien obliques, plus délicates en dessous qu’en dessus. § V. Planorbis (Gyraulus) deflectus Say. 1824. Planorbis deflectus Say, Long’s Expedit. Report, II, p. 261 pl. xv, fig. 8. 1840. Bivin vivens ADAMS, American Journal of Sciences, XXXIX, p. 274 (7uv.) 1840. Bint vivens ADAMS, Boston Journal Natur. History, III, p. 326, pl. iii, fig. 15 (jwv.). 1841. Planorbis deflectus GOULD, Report on the Invertebrate of Massa- chusetts, p. 207, fig. 136. 1843. Planorbis deflectus DE KAY, Zoology of New-York, Part V, Mol- lusca, p. 65. 1843. Planorbis obliquus DE KAY. loc. supra cit., Part V, p. 62, pl. iv, fig. 57a et 57D. 1843. Planorbis vivens DE KAY, loc. supra cit., Part V, p. 66. 1844. Planorbis deflectus HALDEMAN, Monograph of the Limniades and other Fresh Water Univalve Shells, p. 25, pl. iv, fig. 4 a 7. 1865. Planorbis deflectus BINNEY, Land and Freshwater Shells of North America, p. 129, fig. 215. 1870. Planorbis deflectus GouLD, Report on the Invertebrate of Massa- chusetts, 2° Edit. par BINNEY, p. 494, fig. 745. 1860. Nautilina deflectus CHENU, Manuel de Conchyliologie, Il, p. 482, fig. 3,566. 1878. Planorbis (Nautilina) deflectus NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 244, No. 27. 1878. Planorbis deflectus SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, in: I,. REEVE, Conchologia Iconica, XX, Yondon, pl. xi, fig. 88. 1886. Planorbis deflectus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 110, No. 76, taf. xi, fig. ro. 1905. Planorbis (Gyvaulus) deflectus Dat, Land and Freshwater Mol- lusks of Alaska, p. 94, fig. 74. LocALITES : Canada: Ie du Prince Edouard; 6 exemplaires. Etats-Unis : Environs de New-York; 10 exemplaires. 1923.| L. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. 135 DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce Planorbe vit dans tout le Canada, l’Alaska et dans les régions des Etats-Unis situées au nord et a Vest du Mississipi. Le Planorbis (Gyraulus) deflectus Say rappelle beaucoup cer- tains Gyraulus vivant dans les régions septentrionales de l’Europe. J'ai signalé ces affinités en traitant du Planorbis (Gyraulus) borea- lis Lovén.! S Wale Planorbis (Gyraulus) circumlineatus Shuttieworth. 1878. Planorbis civcumiineatus SHUTTLEWORTH, in: SOWERBY, Mono graph of the genus Planorbis, iv: I,. REEVE, Conchologia Ico- nica, XX, London, pl. vi, fig. 48a et 48d. 1886. Planorbis civcumlineatus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit, Niirnberg, XVII, p. 211, No. 216, taf. xxii, fig. 6 (indique, par erreur, dans le texte: pl. xxix, fig. 1). 1891. Planorbis circumlineatus CROSSE, Journal de Conchyliologie XXXIX, p. 158, No. 165. LOCALITE : Antilles : Porto-Rico, Rio Blanco; No. 4. 109. M. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Le Planorbis circumlineatus Dunker est connu d’un certain nombre d’iles des Antilles: Porto-Rico [SHUTTLEWORTH], Saint- Thomas [H. Crosse] et Haiti [Dr. G. DuNKER]. Coquille de petite taille, presque plane en dessus, avec une concavité centrale médiocre, bien concave en dessous ; spire com- posée de 4 a5 tours a croissance réguliére, le dernier grand, bien élargi au dernier tiers de son développement, bien convexe en dessus et en dessous ;* sutures profondes ; ouverture trés oblique- ment descendante, irréguliérement semi-lunaire, a bords rapprochés, trés convergents, réunis par une légére callosité d’un brun marron. Diamétre maximum: 6—g millimétres ; diamétre minimum : 5—7+ millimétres ; hauteur: 2—24 millimetres. Test assez mince, un peu fragile, subtransparent, d’un corné fauve médiocrement brillant, orné de stries longitudinales relative- ment fortes, pliciformes, trés obliques, assez serrées, irréguliéres, plus fortes en dessus qu’en dessous et couwpées de slries spirales extrémement fines et délicates, irréguliéres, principalement nom- breuses, en dessus, au voisinage de la suture, également visibles en dessous owt elles sont réparties sur presque toute la surface du dernier tour. 1 Voyez p. 105, de ce Mémoire. 2 Le dernier tour est souvent un peu plus convexe eu dessous qu’en dessus. 136 Records of the Indian Museum. [ Vor. XXI, Cette sculpture spirale, qui n’a ¢té vue ni par G. SowERBy ! ni par S. CLESSIN, classe ce Planorbe, sans contestation possible, dans le sous-genre Gyraulus. Planorbis (Gyraulus) lucidus Pfeiffer. 1839. Planorbis lucidus PFEIFFER, in Wiegmann’s Archiv fiiv Naturg., V, Pp: 354. 1849. Planorbis Redfield: C. B. ADAMS, Contributions to Conchology, New-York, p. 23 {non: Planorbis Redfieldi SHUTTLEWORTH ; PI. Redfieldi SOWERBY in: REEVE; Pl. Redfieldi CLESSIN]. 1853. Planorbis Lanierianus D’ORBIGNY, in: RAMON DE LA SAGRA, His- toive phys. polit. et natur. tle de Cuba, Mollusques, p. 195, No. 114, tab. xiv, fig. 1 a 4. 1854. Planorbis lucidus SHUTTLEWORTH, Diagnosen neuer Mollusken, VII, Mittheilungen der Naturforsch, Gesellsch. Bern, p. 157. 1873. Planorbis lucidus MARTENS, Binnenmollusken Venezuela's, Fest- schrift.... Gesellsch. Naturf. Freunde Berlin, p. 198. 1878. Planorbis succineus SOWERBY, in: ,, REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. iii, fig. 19a et 19b. 1878. Planorbis lucidus SOWERBY, i: L.. REEVE, loc. supra cit., pl. vii, fig. 53. 1878. Planorbis Lanierianus SOWERBY, 1”: J), REEVE, loc. supra cit., pl. vii, fig. 58a et 580. 1878. Planorbis (Bathyomphalus) lucidus NEVI, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 247, No. 53. 1886. Planorbis Lanierianus CLESSIN, Die Familie der Lininaeiden, in : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2e Edit., XVII, Niirnberg, p. 115, No. 82, taf. xi, fig. 3. 1886. Planorbis lucidus CLESSIN, loc. supra cit., p. 193, No. 189, taf. RORIKS Hg, 2s 1890. Planorbis lucidus CROSSE, Journal de Conchyliologie, XX XVIII, p. 261, No. 380. LOCALITE : Anttiles ; Porto-Rico, Humacas; No. 4. 115. M. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Le type original a été recueilli AS. Juan de Cuba [L. PrEer- FER].. Depuis, ce méme Planorbe a été retrouvé, non seulement a Cuba [R. ARANGE, GUNDLACH, LANIER, RAMON DE LA SAGRA, ete... ], mais encore A Porto-Rico [BLAUNER], 4 la Guadeloupe {SaHuTTLEWORTH], a la Martinique, a la Jamaique [C. B. ADAms] et méme au Venezuela, notamment aux environs de Caracas [A. ERNST]. Une confusion s’est produite au sujet de la synonymie de ce Planorbe. Sous le nom de Planorbis Redfieldi, C. B. ADAMS a décrit 4 nouveau le Planorbis lucidus Pfeiffer Mais G. SOWRRBY, dans la Monographie des Planorbes de l’Iconographie de L. REEVE, a figuré un Planorbis Redfieldi tout a fait different ap- 1 G. SowERBY [loc. supra ctt., in: L. REEVE, Conchologia Iconica, XX, 1878, sp. 48] écrit: ‘‘ Pla... . succinea, subpellucida, ... laevt...”’, ce qui est évidem- ment une erreur. 1923.] I,. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 137 partenant au groupe du Planorbis (Helisoma) bicavinatus Say taudis qu’il représentait, sous le vocable de Planorbis succineus, le véritable Planorbis Redfieldi C. B. Apams. S. CiEssin, dans la Monographie des Limmnaeidae de la nouvelle édition de MArtTrINnI et CHEMNITz, s’est contenté de recopier G. SOWERBY, aggravant la confusion. Il était cependant facile d’éviter cette erreur, par- tiellement corrigée a Index alphabétique qui termine la Monogra- phie des Planorbes (I,, REEVE). Ou y lit, en effet : p. 1: “‘auritus Sowerby (Redfieldi, by error), pl. iii, fig. 20. p. 2: “‘Redfieldi C. B. Adams (succineus Sowerby, by error), pl. iii, fig. 19. p. 2: “ Succineus Swhb., see Redfieldi, pl. iii, fig. 19.”’ De tout ceci il résulte : 1° Que le Planorbis Redfieldi C. B. Adams, représenté par G. SOWERBY sous le nom de Planorbis succineus (sp. 19) passe en synonymie du Planorbis lucidus Pfeiffer. 2° Que le nom de Planorbis auritus Sowerby, imprimé posté- rieurement, doit passer en synonymie de Plancrbis Redfieldi Sower- by (sp. 20), ce dernier vocable désignant l’espéce de la Jamaique a nouveau figurée par S. Clessin. Il est incontestable que le Planorbis Laniert d’Orbigny est synonyme de l’espéce de L. PFEIFFER. A. D’ORBIGNY donne a son Planorbe 6 millimétres de diamétre et 1 millimétre de hauteur. Il ajoute quela spire est ‘'...composée de 4 tours convexes en dessus, déprimés en dessous et un peu carénés sur le bord infé- rieur...’’.! Ce sont ces mémes caractéres que A. MORELET attri- bue a son Planorbts taeniatus?: ‘*...anfract. 4, celeriter accres- centes, superius valde convexiusculi, inferius planulati, obtuse angulati...’’, petite espéce de l’ile des Pins, prés de Cuba, sans doute synonyme également du P/anorvbis (Gyvaulus) lucidus Pfeif- fer.5 Toutes les descriptions de ce Planorbe données jusquwici sont incomplétes. Voici les caractéres que j’ai reconnus str un exem- plaire appartenant au Musée d’ Histoire naturelle de Calcutta: Coquille subconvexe en dessus avec une région centrale étroitement ombiliquée, largement concave en dessous ; spire com- posée de 44 tours a croissance assez rapide en dessus, bien plus lente en dessous; dernier tour grand, notablement embrassant et a peine dilaté a l’extrémité en dessus, médiocre et a peine em- brassant en dessous, plus convexe en dessus qu’en dessous et pré sentant inférieurement une indication subcarénale; sutures pro- fondes ; ouverture trés obliquement semi-lunaire, rétrécie en haut, bord supérieur trés obliquement subconvexe, bord inférieur a } ORBIGNY (A. D’) im: RAMON DE DA SaGRA, Histotve physique, politique et naturelle de Vile de Cuba, Mollusques, Paris, 1853, p. 195. 2 MORELET (A.), Testacea noviss. insulae Cubanae et Amer. ceniy., Paris, 1849, p. 17. Espéce figurée par S. CLESSIN, 7m: MARTINI et CHEMNITZ, Joc. supya ctt., XXII, 1886, p. 138, No. 114, taf, xv, fig. 64. * Diamétre maximum: 5 millimétres; hauteur: 2 millimétres. 138 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, peine subconvexe ; bords marginaux écartés réunis par une callo- sité marron bien marquée. Diamétre maximum: 44 millimétres; diamétre minimum: 4 millimétres; hauteur: 14 millimétre.! Test marron, un peu brillant, subtransparent, orné en dessus de stries longitudinales fines, serrées, obliques et inégales coupées de stries spirales trés fines, un peu écartézs les unes des autres, visibles méme sur les premiers tours de spiye; et, en dessous, de stries longitudinales beaucoup plus fines coupées de stries spirales rares et délicates. Planorbis (Gyraulus) santacruzensis (Nevill) Germain, Pin IV, figs 10, 13 et es Los snoM ZoNet 2m. 1878. Planorbis (Nautilina) santacyvuzensis (?) NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 243, No. 24 (nomen nudum). LOCALITE : Antilles: Ile Saint-Croix [Prof. W. Nrwcoms]; 20 exem- plaires. Coquille petite, aplatie ou a peine subconvexe ou dessus, assez €troitement mais profondément ombiliquée* en dessous ; spire composée de 4—44 tours—les premiers trés petits—a crois- sance rapide séparés par des sutures profondes; dernier tour trés grand, bien plus convexe en dessous qu’en dessus, avec une trés vague angulosité inframédiane,*? 4 peine descendant mais forte- ment dilaté a l’extrémité; ouverture fortement oblique, ovalaire transverse, a bords convergents et trés rapprochés réunis par une forte callosité blanche; péristome plus ou moins légérement épaissi intérieurement. Les dimensions de quelques individus sont données dans le tableau suivant : «___—_—_—— Diamétre Diamétre Hauteur Diamétre de maximum. = minimum. maximum, Vouverture. Hauteur de l’ouverture. l \fis TL | | ; : mill, | 32 mill. mill. 2 mill. 1 mill. | Ww Wo WW Lo lm top = PRE a+ 1 Ces dimensions sontr elativement faibles. Nous avons vu precédemment que A. D’ORBIGNY donne 6 millimétres de diamétre maximum a ce Planorbe. Le Dr. E. von MARTENS [Die Binnenmollusken Venezuela’s, Festschrift. . Gesellsch Naturforsch. Freunde Berlin, 1873, p. 198] indique 7 millimétres de diamétre maxi- mum pour 2 millimétres de hauteur. Enfin les exemplaires figurés par G. SowER- BY [in: L. REEVE, Vol. XX, 1878, fig, 58a—58b] atteignent jusqu’a 10} millimétres de diamétre maximum et 9 millimétres de diamétre minimum. 2 L’ombilic laisse voir toute la spire. 8 Il ny a pas de caréne: le dernier tour, assez nettement arrondi, montre une angulosité trés émoussée dont la place est variable: généralement inframé- diane elle est, parfois, subbasale avec toutes les positions intermédiaires. 1923.| L. GermMAIN: Catalogue of Planorbidae. 139 Test mince, mais assez solide, d’un corné jaunatre clair en dessous, un peu ambré en dessus, subtransparent ; sculpture com- posée, en dessus, de stries longitudinales assez fines, serrées, ob- liques, subégales, coupées de stries spirales nombreuses, un peu serrées, aussi fortement marquées que les stries longitudinales et visibles dés les premiers tours de spire ; méme systeme sculptural en dessous, mais plus deélicat. Ce Planorbe est surtout intéressant par son enroulement: a peitie convexes en dessus, les tours sont, au contraire, bien con- vexes en dessous ot le dernier limite une cavité ombilicale laissant voir toute la spire. La forme de l’ouverture est assez particuliére et la sculpture spirale bien accusée. Le Planorbis (Gyraulus) santacruzensis (Nevill) Germain sem- ble assez constant quant a sa forme générale et a son enroulement (aussi bien en dessus qu’en dessous); mais son ouverture pré- 20. Fic. 18 19, 20 et 21. Planorbis (Gyraulus) santacruzensis (Nevill) Germain. Ile Sainte-Croix (Antilles). Schémas montrant les variations de l’ouver- ture; X Io environ. sente des variations assez étendues. ‘Tantot presque réguliére- ment ovalaire (fig. 19, dans le texte), tantdt bien plus oblique (fig. 18 et fig. 20, dans le texte), elle est parfois trés obliquement transverse (fig. 21, dans le texte), tous les intermédiaires existant d’ ailleurs entre les formes extrémes. Mais, quelque soit la forme de l’ouverture, tes bords marginaux restent toujours trés rap- prochés et convergents. L,’encrassement péristomal est plus ou moins épais ; il en est de méme de la callosité réunissant les bords marginaux. Cette espéce est restée inconnue jusqu’ici. Elle est seulement citée— sans nom d’auteur, sans description, sans référence biblio- graphique ou iconographique—par G. NEvIL1, dans son Catalogue des Mollusques du Musée de Calcutta. Ia description ci-dessus a été faite d’aprés les exemplaires! types recueillis a l’ile Sainte- Croix [Santa-Cruz], dans les Antilles, par le PRor. W. NEwcoms. 1 Ces exemplaires appartiennent au Muséum d’Histoire naturelle de Calcutta. 140 Records of the Indian Museum. [Vor. XXTI, §) VE, Planorbis (Gyraulus) planissimus Mousson. 1869. Planorbis planissimus MOuSSON Cat. IV Mus. Godefroy p. 69 1879. Do. Dore Cata vi p. 88. 1882 Planorbis planissimus TATE, Proceedings Linnean Society New South Wales, VI, p. 559. 1886. Planorbis plannissimus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat-Conchylien-Cabinet, 2° Edit. XVII, Niirnberg, p. 165, No. 10, taf. xxiv, fig. 7. LOCALITE : Australie: Brisbane [Collect. G. NEv1ILL]; No. M. 442° DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette espéce parait spéciale a l’Australie ot elle est connue notamment du Cap York (Mus. Berolin., No. 13.223 et No. 18.239) et de Rockhampton [WEsSsEL, 7m: Collect. G. DUNKER, Mus. Berolin , cf.: S. CLEsSIN, loc. supra cit. 1886, p. 166]. La spire de ce Planorbe ne comprend que de 3 a 34 tours convexes a croissance assez rapide, le dernier muni d’une caréne saillante le plus souvent médiane, parfois légérement inframédiane. a taille, assez faible, ne dépasse pas 4 millimétres chez les plus grands individus. Le test est corné clair ou fauve clair, presque transparent ; il montre, en dessus, des stries longitudinales fines, serrées, subégales, médiocrement obliques, coupées de stries spi- rales trés fines, subégales, écartées, peu nombreuses et, en dessous, des stries longitudinales plus fines coupées de stries spirales plus fortes, plus nombreuses, encore plus accentuées et plus serrées aux premiers tours. Comme chez tous les Planorbes australiens de ce groupe, la sculpture spirale est plus fortement marquée a la face inférieure qu’a la face supérieure. Planorbis (Gyraulus) infralineatus Martens. 1867, Planorbis infralineatus MARTENS, Malakozool. Blatter, XIV, p. 213, No. 2. 1878. Planorbis (Nautilina) javanicus MOusSON, in NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 244, No. 30 (nomen nudum). 1886. Planorbis infralineatus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in : MARTINI et CHEMNITZ, Sysitemat. Conchylien-Cabinet, 2° Ed. XVII, Niirnberg, p. 157, No. 139, taf. xxiii, fig. 4. LOCALITE : Iles de ila Sonde: Java, sans localité précise [Collect. du Baron F. pg RICHTHOFEN ; Collect. A. MORELET] ; 30 exemplaires. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette espéce est encore inconnue en dehors de l’ile de Java. Coquille déprimée, subconvexe en dessus avec une portion centrale assez profondément enfoncée, a peine subconvexe en 1923.] L. Germain: Catalogue of Planorbidae. I4I dessous; spire composeé de 34-4 tours convexes a croissance réguliére et assez rapide, séparés par des sutures profondes ; dernier tour grand, a peu prés aussi convexe en dessus qu’en dessous, a peine dilaté a l’extrémité, comprimé en son mulicu' ; ouverture trés oblique, ovalaire transverse, a bords convergents assez rapprochés réunis par une faible callosité blanche ; bord supérieur dépassant notablement le columellaire; péristome in- térieurement bordé, principalement a la partie inférieure, d’un épaississement blane formant bourrelet. Les dimensions de quelques échantillons sont données dans le tableau suivant : ) y Diamétre Diamétre | Hauteur Diamétre de | Hauteur de maximum. minimum. totale. l’ouverture. VYouverture. et | 7 mill. 54 mill. | 2 mill. | 3. mill. | 2! mill. 6} _ 4+ 0- | 12 — 23 2 = 6} — a see 25. = Me 6 — 5 - 1, — | 2p — 2 — | | ee Test relativement épais, solide, a peine translucide, variant du corné fauve au brun rougedtre, aussi foncé en dessus qu’en dessous. Stries longitudinales fines, serrées, subégales, peu obli- quement onduleuses en dessus, coupées de trés rares stries spirales trés fines et tout a fait irréguli¢rement distribuées; en dessous, stries longitudinales trés fines coupées de stries spirales peu nom- breuses, trés espacées, délicates et irréguli¢rement distribuées. Cette description, faite d’aprés les nombreux exemplaires appartenant au Musée de Calcutta étiquetés Planorbis (Nautilina) javanicus Mousson, correspond entiérement a celle donnée par le Dr. EF. von MARTENS de son Planorbis infralineatus : “Testa depressa, medio angulata, supra leviter, infra vix immersa, striatula, infra lineis subtilibus spiralibus sculpta, luteo brunnea ; anfractibus 44-5, sutura sat profunda distincti, modice involuti; apertura obliqua, ovata, peristomate intus albo labiato. Diam. maj. 64 mm. 5, alt. 2.” ? I identité de ces deux coquilles ne saurait faire de doute et le nom d’infralineatus étant le plus ancien doit étre adopté.2 Ce Planorbe rappelle les espéces du groupe du Planorbis (Gyraulus) saigonensts Crosse et Fischer. Planorbis (Gyraulus) Gilberti Dunker. 1848. Planorbis Gilberli DUNKER, Proceedings Zoological Society of Lon- don, p. 40. 1 La coquille parait ainsi vaguement subcarénée. On observe d’ailleurs un certain polymorphisme: chez quelques exemplaires, la compression du dernier tour, beaucoup plus accentuée, donne l’itmpression d’une caréne submédiane trés émoussée ; chez d autres, le dernier tour est presque arrondi. Les intermédiaires entre ces deux types extrémes sont nombreux. 2 MARTENS (DR. E. von), Ueber die ostasiatischen Limnaeaceen, Malakoz. Blatter, XIV, 1867, p. 213. ® Le Doct. E. von MARTENS [Siiss-und Brackwasser-Mollusken des Indischen 142 Records of the Indian Museum. {[VoL. XXT, 1878. Planorbis Gilbeyti SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, in: I,. REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. v, fig. 74-370. 1882. Planorbis Gilberti TATE, Proceedings Linnean Society New South Wales, VI, p. 559. 1882. Plaxorbis Gilberti SMITH, Journal Linnean Society of London, Zoology, XVI, p. 294, No. tot, pl. vi, fig. 30-32. 1886. Planorbis Gilbevti CLESSIN, Die Familie der Jimnaeiden, in : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat-Conchylien-Cabinet, 1 Edit., XVII, Niirnberg, p. 186, No. 178, taf. xxviii, fig. 5. LOCALITE : Australie: Burdekin River (Queensland) [Collect. G. Nevi11]; 10 exemplaires ; No. M. +925 = DISTRIBUTION GEOGRAPHIOUE. Cette espéce est spéciale a l’est autralien: elle est connue des environs de Brisbane [Collect. H. Cumine, in British Museum, PETTERD] et de Port Curtis [Mws. Berolin., cf.: CLEssin, loc. supra cit., 1886, p. 186]. Coquille trés déprimée, a peine subconvexe en dessus, presque plane en dessous avec une trés légére indication subanguleuse entourant l’ombilic ; spire composée de 3-3} tours, les premiers bien enfoncés, surtout en dessus, aussi convexes en dessus qu’en dessous, A croissance réguliére et assez rapide ; dernier tour grand, légérement dilaté a son extrémité, muni d’une caréne filiforme médiane forte et aigué; ouverture oblique, cordiforme transverse a bords marginaux convergents et rapprochés parfois réunis par une trés faible callosité blanchatre ; bord supérieur dépassant le bord columellaire. Diamétre maximum: 6 millimétres; diamétre minimum: 5 millimétres ; hauteur: 14 millimétre; diamétre de 1’ouverture : 21 millimétres; hauteur de l’ouverture: 2 millimetres. Test mince, léger, transparent, corné pale jaune clair parfois verdatre, un peu brillant; orné, en dessus, de stries longitudi- nales obliques, serrées, trés fines, trés inégales, coupées de rares stries spirales beaucoup plus fines, trés irréguliérement distribuées et, en dessous, de stries longitudinales encore plus fines coupées de stries spirales plus nombreuses, mieux marquées, visibles méme sur les premiers tours. G. DuNKER place la caréne au dessous du milien des tours. Tous les specimens du Planorbis (Gyraulus) Gilberti Dunker que j'ai examinés ont une caréne médiane et je suis en cela d’accord Archipels, in: DR. MAX WEBER, Zoologische Ergebnisse einer Reise in Niederldn- disch Ost-Indien IV, 1% partie, Leiden, 1897, p. 4] avait déja suggéré ce rap- prochement: ‘‘ Nevill’s Pl. javanicus Mousson handlist Moll. Indian Museum I, p. 244 ist entweder auch‘diese Art [il s’agit ici du Planoybis saigonensis Crosse et Fischer=Planorbis compressus Hutton] oder noch wahrscheinlicher mein Pl. in- fralineatus Malak Blatt. 1867, p. 213, Clessin Taf. 23, fig. 4 da Nevill seine Art von Freiherrn von Richthofen in grésserer Anzahl aus Java erhielt, wie ich die ebengenanute.”’ 1923.] L,. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 143 avec E. A. SmirH qui, aprés une étude trés attentive “ of the three typical specimens in the Cumingian collection, I can affirm with certainty that it is central upon the upper whorls, and be- comes a little subcentral upon the last, especially toward the aperture.’ ! KE. A. SmirH a également observé la sculpture spirale ci-dessus décrite; il n’est est pas question dans la Monographie de S. CLESSIN ” Une espéce relativement voisine, le Planorbis (Gyraulus) obtusus Deshayes,* de taille plus grande (jusqu’ 4 7} millimétres de diamétre maximum), avec, en dessous, un enroulement assez particulier * et. au dernier tour, une caréne trés inframédiane >— presque subbasale—montre également la méme sculpture, mais plus accentuée. En dessus les stries longitudinales sont plus fortes, obliques, serrées, coupées de rares stries spirales; en dessous les stries longitudinales sont eoupées par des stries spirales plus nombreuses et plus fortes que chez le Planorbis Gulberti Dunker, trés visibles sur les premiers tours, moins serrées et moins nombreuses au dernier tour. Se ValUe Planorbis (Gyraulus) essingtonensis Smith. 1882. Planorbis essingionensis SMITH, Journal Linnean Society of Lon- don, Zoology, XVI, p. 294, No. 103, pl. vi, fig. 33-35. 1886. Planorbis essingtonensis CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat-Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 187, No. 179, taf. xxviii, fig. 3. LOCALITE : Australie: Brisbane ® [Collect. J. NEvm11]; 3 exemplaires ; No. M. #129. | Smita (EB. A.), On the Freshwater Sheils of Australia; Jouvnal Linnean So- ciety of London, Zoology, XVI, 6 Avril 1882, p. 295. 2 CLESSIN (S.) [in : MARTINI et CHEMNITZ, loc. supra cit., XVII, 1886, p. 186], ajoute que la figure donnée par G. B. SOWERBY [7”: L. REEVE, loc. supra cit., 1878, pl. v, fig. 37a-37b] (S. CLESSIN cite, par erreur: ‘‘ Reeve Conch. Icon. fig. 32a-h,”’ ces derniéres figures se rapportent au Planorbis natalis Sowerby [=Pla- norbis natalensis Krauss]) montre une caréne basale. La figure de REEVE est, en efet, fort peu exacte. 3 DEsHAVES (G. P.), Mss. zu: Collect. H. Cuming, in: G. B. SOWERBY, Joc. supra cit., XX, London, 1878, pl. v, fig. 39a-39b. SOWERBY ajoute que DESHAYES a décrit son espéce dans les Proceedings of the Zoological Society of London ce qui est une erreur, le Planorbis obtusus Deshayes étant resté manuscrit jusqu’ ala publication du grand ouvrage de L. REEVE. + La spire, composée de 44 4 5 tours, est presque plate en dessous, avec les premiers tours au fond d’une cavité ombilicale assez profonde. 5 EB. A. Smita (loc. supra cit., 6 Avril 1882, p. 295) fait observer, avec raison, combien les figures 39a et 39b de G. B. SowERBY [77 : L. REEVE, 1878, pl. v] sont incorrectes, notamment en ce qui concerne la caréne du dernier tour représentée comme basale et aigué. En réalité cette caréne est assez faible; elle est subbasale et quelquefois méme inframédiane comme je l'ai indiqué ci-dessus. Il en est également ainsi chez les 4 specimens étudiés par E. A. SmituH (loc. supra cit., 6 Avril 1882, p. 295) quisont les cotypes de G. P. DESHAVES (de la collection H. Cuming) actuellement conservés au British Museum. 6 Parmi de nombreux exemplaires du Planorbis (Gyraulus) planisstmus Mousson. 144 Records of the Indian Museum. [Vor.. XXT, DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette espéce est seulement connue, en dehors des environs de Brisbane, des lacs d’eau douce de Point Smith, Port Essington (Australie) |Collect. du British Museum, London]. Coauille trés plate, leégérement subconvexe en dessus, a peine subconvexe en dessous; spire composée de 4 tours convexes a croissance lente et réguliéve' séparés par des sutures bien marquées ; dernier tour médiocre, un peu plus convexe en dessus qu’en des- sous (sauf prés de l’ouverture, o0 il est sensiblement aussi convexe en dessus qu’en dessous) avec une caréne submédiane bien mar- quée ;* ouverture obliquement ovalaire transverse, a bords con- vergents assez éloignés réunis par une trés légére callosité blanche. Diametre maximum: 5 millimétres; diamétre minimum: 4 millimétres ; hauteur: +-1r millimétre.® Test mince, léger, subtransparent, d’un corné fauve assez coloré plus roux en dessous, orné, en dessus, de stries longitudi- nales fines, serrées, subégales, obliquement onduleuses, visibles méme sur les premiers tours de spire et, en dessous, de stries encore plus fines et moins obliques. Cette espéce ne posséde pas de sculpture spirale. Em cela elle se distingue trés nettement du Planorbis Gilberlt Dunker dont elle se sépare encore par son enroulement beaucoup plus lent et son ouverture plus étroite. Elle est beaucoup plus voisine d’un autre Planorbe australien, également décrit par E. A. Surru,! le © Planorbis macquariensis ;*> mais cette derniére espéce est moins comprimée, sa cavité ombilicale est légérement plus profonde, la caréne du dernier tour est moins accentuée et, enfin, sa taille est plus faible: 44 millimétres de diamétre maximum et 14 millimétre de hauteur. Comme le Planorbis essingtonensis Smith, le Planor- bis macquariensis Smith est dépourvu de sculpture spirale. Planorbis (Gyraulus) meridionalis Brazier. 1875. Planorbis mervidionalis BRAZIER, Proceedings Linnean Society New South Wales, I, p. 20. 1876. Planorbis tasmanicus WOOD, Proceedings Royal Society Tasmania Pp: 79. 1879. Planorbis meridionalis BRAZIER, Proceedings Royal Society Tas- mania, Pp. 72. 1882. Planorbis meridionalis Tate, Proceedings Linnean Society New South Wales, VI, p. 559. 1882. Planorbis Tasmanicus TATE, Proceedings Linnean Society New South Wales, VI, p. 559. | En dessous, l’enroulement de cette coquille rappelle celui du Planorbis (Tvopidiscus) planorbis Linné si abondamment répandu dans les eaux douces de |’ Rurope. 2 Cette caréne est, parfois, trés legérement inframeédiane. 3 E. A. Smitu [On the Freshwater Shells of Australia, Journal Linnean So- ciety of London, Zoology. XIV,6 Avril 1882, p. 295] donne, pour un méme dia- métre maximum de 5 millimétres, 1} millimétre de hauteur. + Smrru (E. A.), loc. supra cit., XVI, 6 Avril 1882, p. 295, No. 104, pl. vii, fig. 4—5 et 6. 5 Ce Planorbe habite la riviére Macquarie, en Australie (New South Wales) ou il a été découvert par le REv. H. LANDSBOROUGH. 1923.] L,. Germain: Catalogue of Planorbitae. 145 LOCALITE : Tasmanie: Sans indication précise de localité [Collect. G. Nevill]; No. M, #12". DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette espéce parait spéciale a la Tasmanie, Les exemplaires du Musée d’Histoire naturelle de Calcutta sont bien typiques. Les plus grands mesurent 34-4 millimétres de diamétre maximum. lLeur dernier tour est grand, nettement dilaté a l’extrémité, muni d’une caréne inframédiane plus ou moins accentuée mais toujours bien indiquée. L’ouverture est oblique, ovalaire transverse, avec des bords marginaux rapprochés et convergents souvent réunis par une faible callosité Le test est mince, subtrausparent, corné fauve, souvent re- couvert d’un enduit limoneux marron foncé ou noirdtre cachant plus ou moins la sculpture. Celle-ci se compose de stries longitu- dinales trés fines, serrées, peu obliques, visibles méme sur les premiers tours et plus délicates en dessus qu’en dessous. II n’ existe aucune trace de sculpture spirale. Planorbis (Gyraulus) tondanensis Quoy et Gaimard. 1833. Planoybis tondanensis Quoy et GAIMARD, Voyage de décowvertes de l’ Astrolabe, Zoologie, II, p. 209; Atlas, pl. lviii, fig. 39. 1838. Planorbis tondanensis DE I,AMARCK, Histoive natur. Animaux sans Vertébres, Ed. 2 [par G. P. DESHAYES], VIII, p. 392 [non A. Mousson, lL. REEVE]. 1887. Planorbis tondanensis MARTENS, Malakozoolog. Bldtter, X1V, p. 215, No. 4. 1878. Planorbis tonganensis NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 244, No. 29. 1886. Planorbis Fondanensis CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 218, No. 233. 1897. Planorbis tondanensis MARTENS, Siiss-und Brackwasser-Mollus- ken, in: M. WEBER, Zoolog. Ergebnisse . . . Ost Indien, IV, p. 14, No. 4, taf, i, fig. 23-25. 1897. Planorbis tondanensis KOBELT, Land-und Siisswasserkonchylien [von Kukenthals Reise], Abhandlung. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXIV, p. 82, taf. xi, fig. 3. LOCALITE : Malaisie: lac Tondano, dans le Minahassa, au nord de [ile Célébe [Collect. Teysman, Dr. F. StoriczKa]. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette espéce est seulement connue de la localité originale ot- elle fut découverte par HomBron et JacournoT: le lac Tondano, dans Vile Célébe. Le Muséum d’ Histoire naturelle de Paris posside le type de Quoy et GAIMARD, recueilli par HoMBRON et JAcouINOT (Expedi- tion d’ URVILLE, 1829). En voici la description : 146 Records of the Indian Museum. [VoL Soule Coquille subconvexe en dessus (tours embryonnaires profon- dément enfoncés), trés légérement subconvexe en dessous avec cavité ombilicale étroite et assez profonde (premiers tours trés petits, profondément enfoncés) ; spire composée de 3 tours con- vexes a croissance extrémement rapide, séparés par des sutures profondes; dernier tour trés grand, formant presque toute la co- quille, extrémement dilaté a l’extrémité, comprimé mais non caréné en son milieu; ouverture oblique, ovalaire transverse, 4 bords convergents et raprochés réunis par une forte callosité blanche; péristome épaissi, bordé intérieurement, a sa partie in- férieure, d’un bourrelet blanchatre. Diamétre maximum: 6! millimetres; diamétre minimum : 4} millimétres ; hauteur: 2 millimétres ; diamétre de l’ ouverture : 24 millimétres; hauteur de l’ouverture: 2 millimétres. Test relativement épais, solide, non transparent, marron fauve un peu brillant, plus foncé en dessus; stries longitudinales fines, setrées et médiocrement obliques en dessus, plus fines et plus serrées en dessous. J'ai également vu des exemplaires bien typiques, mais de taille plus faible (diamétre maximum: 5-5: millimétres) et a test plus clair et un peu moins solide provenant de Célébes, mais sans indication précise de localité. Chez l’un d’eux le dernier tour est presque franchement caréné. Les specimens appartenant au Museum d’Histoire naturelle de Calcutta sont de bien plus petite taille: 4-44 millimetres de diamétre maximum. Ils sont, proportionnellement, moins aplatis et leur test est un peu plus léger. Leur dernier tour, seulement comprimé, est également trés dilaté a lextrémité; enfin leur ouverture, oblique, bien ovalaire transverse, parfois un peu des- cendante, a les bords rapprochés et trés convergents réunis par une assez forte callosité blanche. Le Dr. E. von Martens! donne, a cette espéce, 24 millimétres de diamétre maximum, 2 millimétres de diamétre minimum et I millimétre de hauteur. Je n’ai jamais observé d’individus d’aussi faibles dimensions.” Tous les exemplaires que j’ai examinés sont entiérement dé- pourvus de sculpture spirale. §. VIII. Planorbis (Gyraulus) singularis Mousson. Pl. IV, fig. 12, 15 et 16. 1869. Planorbis singularis Mousson, Catal. Mus. Godefroy, IV, p. 69. 1878. Planorbis singularis NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 247, No. 57. ‘ MarTENS (DR. E. von), Ueber die ostasiatischen Limnaeaceen, Malakozoo- log. Blatter. XIV, 1867, p. 215. ® Par ailleurs la description de DR. E. von MARTENS est exacte, Elle-a été reproduite par S. CLESSIN dans sa Monographie (1886, p. 218). 1923.| L. GERMAIN : Catalogue of Planorbidaz. 147 1886. Planorbis singulavis CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, im: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 149, No. 120, taf. xxi, fig. 6. LOCALITE : Archipel des Fidji: tle Ovalau, a l’est de Vile Viti (Exem- plaires provenant du Musée Godefroy) ; 2 échantillous ; No. 3.227. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE, Ce Planorbe n’est jusqu’ ici connu qu’a ile Ovalau. Coquille trés petite, convexe en dessus, subconvexe en des- sous ; spire composée de’ 3 tours convexes, les premiers profondé- ment enfoncés en dessus, A croissance rapide mais réguliére, se- parés par des sutures bien marquées; dernier tour grand, arrondi --mais avec une trés faible angulosité en dessus et en dessous entourant la cavité ombilicale—aussi convexe en dessus qu’en dessous, un peu dilaté a l’extrémité ; ouverture oblique, ovalaire transverse, 4 bords convergents et rapprochés, le supérieur dé- passant beaucoup le columellaire. Diamétre maximum: 1} millimétre ; diamétre minimum: I millimétre; hauteur: 4 millimétre. Test mince, fragile, corné roux sur les premiers tours, corné blond sur le dernier; stries longitudinales relativement fortes, subélevées, obliquement onduleuses, serrées, subégales, sensible- ment aussi développées en dessus qu’en dessous, sans trace de sculpture spirale. So LX: Planorbis (Gyraulus) Montrouzieri Gassies. Pl. II, fig. 7-8-9. 1863. Planorbis Montrouzieyi GASSIES, Faune Conchyliol. Nouvelle-Calé- donie, I, p. 79, No. 74, pl. vii, fig. 17. 1871. Planorbis Montrouzieri GASSIES, loc. supra cit., II, p. 139, No. 188. 1894. Planorbis (Spivodiscus) Montrouzieri CROSSE, Journal de Conchy- liologie, XII, No. 334, No. 207 et p. 462, No. 153. 1908. Planorbis Montrouzieyi BAVAY, Mollusques terr. fluviat. ; Nova Guinea, Expedit scientif. Neerlandaise Nouvelle-Guinée, V, Zoo- logie, Leiden, p. 289, No. 4. LOCALITE : Nouvelle-Calédonie : sans indication précise; No. 120B. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Découverte dans les marais de Kanala [R. P. MONTROUZIER], cette espéce a été longtemps connue seulement de la Nouvelle- Calédonie. Elle a été retrouvée depuis en Nouvelle-Guinée par M. pE Beaurort [cf.: A. BavaAy, loc. supra cit., 1908, p 289]. Le Muséum National d’Histoire naturelle de Paris posséde un cotype de cette espéce recueilli, en 1877, par l’abbé LAMBERT Il présente les caractéres suivants: ZILISRAR? ‘> Nea 148 Records of the Indian Museum. {VoL. XXII, Coquille subconvexe en dessus, presque plane et assez large- ment ombiliquée en dessous ; spire composée de 44 tours convexes a croissance rapide, séparés par des sutures profondes et comme canaliculées; dernier tour grand, plus convexe en dessus qu’en dessous, légérement dilaté a son extrémité. muni d’une caréne un peu inframédiane bien marquée ; ouverture oblique, cordiforme transverse, anguleuse extérieurement, a bords rapprochés et con- vergents, le supérieur dépassant notablement le columellaire. Diamétre maximum: 4} millimétres; diamétre minimum : 4 millimétres ; hauteur: 14 millimétre; diamétre de 1l’ouverture: . 1} millimétre; hauteur de l’ouverture: 1 millimétre. Test mince, A peu prés transparent, jaune corné un peu bril- lant, orné de stries longitudinales fines, serrées, inégales, oblique- ment onduleuses, plus fines et beaucoup moins obliques en des- sous. Dans la description originale de cette espéce, J. B. GASSIES donne des dimensions notablement plus grandes: 6 millimétres de diamétre maximum, 4 millimétres de diamétre minimum et 3 millimétres de hauteur. Il ajoute que cette coquille est de “ cou- leur de corne pale, un peu rouille, luisante, mais recouverte tou- jours d’un limon ferrugineux brun noir passant au roussatre...” ; que la spire est composée de 44 tours a croissance rapide, le der- nier cavéné, formant le tiers de la totalité; enfin que cette espéce est “‘trés woisine du Planorbis tmbricatus Muller, surtout ne cette variété B. major, que j’ai signalée dans mon Tableau des Mollus- ques terrestres et d’ eau douce de l’Agenais.”? Aussi ne com- prend-on guére comment H. CrossE’* a pu €crire, 4 propos du Pla- norbis Montrouzieri Gasstks: “ Espéce a tours arrondis, comme la précédente...’’* et classer ce Planorbe dans le sous-genre Spirodiscus Stein,* c’est-a-dire dans le groupe du Planorbis (Pla- norbis) corneus Linné. Les specimens du Musée de Calcutta ont, comparés au type précédemment décrit, une spire a croissance plus rapide, le der- nier tour étant, proportionnellement, un peu plus grand et mieux dilaté a l’extrémité. Ce dernier tour est également muni d’une caréne inframédiane, mais elle est légérement plus saillante. Le test, un peu plus foncé, présente la méme sculpture. ! Gassies (J. B.), Faune Conchyliologique terr. et fluvio lacustre de la Nou. velle-Calédonie ; Actes Société linnéenne Bordeaux, XXIV ‘3¢ série IV), 1863, p. 283 (a part, p. 79). 2 CROSSE (H.), Faune Malacologique terr. et fluviat. Nouvelle Calédonie et dépendances, Journal de Conchyliologie. 1894, p. 335- 8 Il s’agit du Planorbis ingenuus Morelet [Bulletin société Hist. natur. Moselle, 2 Avril 1857, p. 1; figuré par J. B. GassIEs, loc. supra cit., 1V, 1863, p. 282 (a part, p. 78) et par S. CLESSIN, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2¢ Edit., XVII, Niirnberg, 1886, p. 206, No. 208, taf. xxxi, fig. 4], espéce de grande taille (15,5 millimétres de diamétre maximum et 4, 5 millimétres de hauteur) a tours parfaitement arrondis et rappelant, en effet, les espéces dus. g. Planorbis sensu stricto [=Spirodiscus Stein (part)], + STEIN (J. P. E. F.), Die lebenden Schnecken und Muscheln der Umgegend Berlins, Berlin, 1850, p. 73. 1923.] I. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 149 Planorbis (Gyraulus) Rossiteri Crosse. 1871. Planorbis Rossiteri CROSSE, Journal de Conchyliologie, XIX, p. 204. 1880. Planorbis Rossiteyvi GASSIES, Faune Conchyliol. Nowvelle-Calédonie, III, p. 76, pl. i, fig. 25. 1880. Planorbis Fabrei GASSIES, loc. supra cit., III, p. 104. 1880. Planorbis Rossiteyi CROSSE, Journal de Conchyliologie, XXVIII, p. 142, No. 1, pl. iv, fig. 4. 1886. Planorbis Rossitevi CLEsSSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 135, No. 110, taf. xxi, fig. 4. 1894. Planorbis (Tvopidiscus) Rossiteri CROSSE, Journal de Conchylio- logie, XIII, p. 335, No. 208, et p. 470, No. 8. TOCALITE : Nouvelle-Calédonie : sans indication précise de localité. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce Planorbe n’est connu que de la Nouvelle-Calédonie et de quelques iles de l’Archipel des Loyalty (notamment de 1I’ile Maré [R. RossITER]. Certainement trés voisine du Planorbis Montrouziert Gassies, cette espéce posséde, dit H. CrossE, un ‘‘ dernier tour muni, a la périphérie, d’une caréne aigué.’’! T,’examen des exemplaires appartenant au Musée de Calcutta montre que cette caréne est assez variable. De position inframédiane dans tous les individus étudiés, elle est plus ou moins saillante et devient parfois presque obsoléte. Ces derniers échantillons restent tares et sont reliés au type 4 caréne aigué par tous les intermédiaires. L,’ouverture est obliquement subcordiforme, 4 bords bien convergents * et trés rapprochés généralement réunis par une faible callosité blanch- atre.2 Le bord supérieur de l’ouverture dépasse toujours trés no- tablement le bord inférieur. Le test est mince, léger, absolument transparent, d’un corné pale trés clair. Il est orné, en dessus, de stries longitudinales fines, serrées, subégales, presque équidistantes et médiocrement obliques, en dessous de stries longitudinales également serrées et réguliéres, mais beaucoup plus fines et moins obliques. C’est certainement par erreur que J. B. GassrEs, aprés avoir décrit cette espéce dans sa “ Faune Conchyliologique de la Nouvelle Calédonie’’ {fasc. III, 1880, p. 76], lui a imposé, a 1’ explication des planches (p. 104), le nouveau nom de Planorbis Fabret. | CROSSE (H.), Faune malacologique terr. et fluviat. Nouvelle Calédonie et dépendances, Jouynal de Conchyliologie, XLII, 1894, p. 335. 2 L’ouverture est quelque peu variable: elle passe insensiblement & la forme ovalaire allongée. 150 Records of the Indian Museum. [Vor xeaie Sous-Genre Torquis Dall, 1905. 1905. Torquis DALL, Land and Freshwater Mollusks Alaska, Harriman Alaska Expedition, XIII, New-York, p. 83 et p. 86. Coquille petite, bien déprimée surtout en dessus ; spire com- posée d’un petit nombre de tours 4 croissance rapide, le dernier grand, caréné ; sculpture formée seulement de stries longitudinales. Type: Planorbis parvus Say. Les espéces du sous-genre Torquis vivent dans 1’ Amérique du Nord ot elles remplacent, en grande partie, les Gyraulus. Les deux sous-genres sont trés voisins et le premier différe du second par sa spire a enroulement plus rapide, par ses tours mieux arrondis mais surtout par son test dépourvu de sculpture spirale. Planorbis (Torquis) parvus Say. 1817. Planovbis parvus SAY, Nicholson’s Encvcloped., 1 Edit. (non paginée), IT, pl. i, fig. 5. 1840. Planorbis elevatus C. B. ADAMS [Planorbis juv.j, Boston Journal Natur. History, III, p. 327, pl. ii, fig. 16. 1841. Planorbis elevatus GOULD. Report on the Invertebrate of Massa- chusetts, p. 207. 1841. Planorbis paruus GOULD, loc. supra cit., p. 209, fig. 139. 1843. Planorbis parvus DE Kay, Zoology of New-York, part v, Mol- lusca, p. 63, pl. iv, fig. 58. 1843. Planorbis elevatus DE KAY, loc. supra cil., part v, p. 65. 1844. Planorbis parvus HAI,DEMAN, Monograph of the Limniades and other Univalve Shells, p. 27, pl. iv, fig. 19-23. 1865. Planorbis concavus ANTHONY, Catal. of Shells of Cincinnati (sine descript.|. 1865. Planorbis parvvus BINNEY, Land and Freshwater Shells North Amer. II, p. 133, fig. 222-223. 1878. Planorbis parvus SOWERBY, Monograph of the Genus Planorbis, im: 1, REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. xi, fig. 87. 1878. Planorbis elevatus SOWERBY, loc. supra cit., XX, pl. xiii, fig. 109. 1878. Planorbis (Nautilina) parvus NEVIL1,, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 243, No. 25. 1886. Planorbis parvus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in : Mar- TINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet., 2° Edit., Niirnberg, p. 133, No. 107, taf. xxi, fig. 1. 1891. Planorbis parvus PILSBRY, Proceed. Academy Natural Sciences Philadelphia, p. 322. 1899. Planorbis (Gyraulus) parvus MARTENS, Land and Freshwater Mol- lusea (Biologia Centrali-Americana), p. 394, No. 14 et p. 644. 1905. Planorbis (Torquis) parvus DAL, Land and Freshwater Mollusks of Alaska, p. 95. 1905. Planorbis billingsi L&A 1860 [d’aprés les types de LEA], DALL, loc. supra cit., p. 95. LOCALITE : Etats-Unis : New-York [Prof. W. Newcoms ; W. A. Brown]; 40 exemplaires. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce Planorbe est trés répandu dans l’Amérique du Nord (région Est), depuis la Floride jusqu’ au 67° de latitude nord environ. Il vit également dans le bassin duYukon (Alaska). H 1923.] I,, GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 151 A. Pinssry l’a signalé dans 1’état de Morelos (Mexique central) ou il a été recueilli par A. HErpRin.! La coquille du Planorbis (Torquis) parvus Say rappelle celle du Planorbis (Gyraulus) limophilus Westerlund? des régions cen- trales et septentionales de 1’ Europe ;* mais cette derniére espéce posséde un test brillant, d’un corné rougedtre, orné de stries longitudinales fines coupées de trés fines stries spirales, tandis que le test du Planorbe américain est seulement garni de stries longitudinales fines et serrées. Planorbis (Torquis) vermicularis Gould. 1847. Planorbis vermicularis GOULD, Proceed. Boston Society Natur. His- tory, Tp: 212. 1852. Planorbis vermiculavis GOULD, Moll. Unit. St. Explor. Expedit., p. 112, fig. 131, 131a@ et 131b. 1865. Planorbis vermicularis BINNEY, Land and Freshwatey Shells of North America, Il, p. 128, fig. 214. 1878. Planorbis vermiculavis SOWERBY, Monograph of the Genus Pla- norbis, in: L.. REEVE, Conchologia Iconica, london, XX, pl. xii, fig. ro4a—104D. 1878. Planorbis (Nautilina) vermicularis NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 244, No. 33. 1886. Planorbis vermiculavis CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 114, No. 80, taf. xviii, fig. 1. 1905. Planorbis (Torquis) vermicularis Dal, Land and Freshwater Mol- lusks of Alaska, p. 95, fig. 75. LOCALITE : Etats-Unis ; Californie, sans indication précise de localité [Prof. W. NEwcomps]; 8 exemplaires. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. L,’aire de dispersion de ce Planorbe est relativement limitée ; on ne le rencontre, en effet, que dans les régions de l’est: aux Etats-Unis dans les territoires de la Californie (partie nord seule- ment) et de l’?Orégon ; au Canada dans la Colombie britannique et Vile de Vancouver. Le Planorbis (Torquis) vermicularis Gould resemble beaucoup au Planorbis (Torquis) parvus Say ; il se distingue de cette der- 1 PirsBRy (H. A.), Proceedings Academy Natural Sciences of Philadelphia 1891, p322: 2 WESTERLUND (C. A.), Beschreib. und Kritik neue Moll., Malakozoolog. Blatter, XIV, 1867, p. 204; = Exposé critique Mollusques terry. eau douce Suéde et Norvége. Upsal, 1871, p. 134, No. 10; = Malakozoologische Studien, Kritiken und Notizen, X, Malakozoolog Bldttey, XXII, 1875, p. 113, No. 17, taf. iv, fig. 16a 18; = Fauna der paldarct. region Binnenconchylien, V, 1885, p. 81, No. 39; = CLESSIN (S.) Die Familie der Limnaeiden, 77: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2¢ Edit., XVII, Niirnberg, 1886, p. 99. (Planorbis albus, var. 7: limophilus\. 3 Le Planorbis limophilus Westerlund a été signalé en Allemagne dans le Ty- rol; en Norvége [C. A. WESTERLUND] et en Suéde [V. LinLJEBoRG, C. A. WEs- TERLUND]. 152 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, niére espéce par sa face inférieure plus profondément ombiliquée ; son ouverture plus large, un peu épanouie ; son dernier tour pro- portionnellement plus développé, mieux éiargi a l’extrémité Les plus grands individus appartenant au Musée de Calcutta mesurent 4} millimétres de diamétre maximum, 33 millimétres de diamétre mivimum et i millimétre de hauteur. Leur test est corné clair, subtransparent, souvent recouvert d’un enduit brun foncé, pres- que noir. En dessus les stries longitudinales sont fines, serrées, subégales et obliquement onduleuses ; elles sont plus fines en des- sous, sauf au voisinage de Il’ ouverture of elles deviennent plus serrées et notablement plus saillantes. Planorbis (Torquis) decipiens Adams. 1886, Planorbis (Torquis) decipiens ADAMS, in: CLESSIN, Die Fainilie der Limnaeiden, 77; MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Con- chylien-Cabinet, 2¢ Edit., XVII, Niirnberg, p. 210, No. 215. taf. xxxii, fig. 5. LOCALITES : Antilles: Saint Thomas; No. M. 4116; = Cuba, sans indi- cation plus précise ; 2 exemplaires; No. 99. DISTRIBUTION GEOGRAPHIOQUE. Ce Planorbe est seulement connu des iles de Saint ‘Thomas [Collect. S. CLEssin], de la Jamaique [Collect. DR. W. DUNKER] et de Cuba [Collect. du MUSEE DE CALcurTa]. Coquille de petite taille, légérement subconvexe en dessus avec une région centrale concave, bien concave en dessous ; spire composée de 3 44 tours subconvexes a croissance rapide mais réguliére; sutures profondes; dernier tour trés grand égalant, dans le dernier quart de son développement, environ le tiers du diamétre total de la coquille, sensiblement aussi convexe en dessus qu’en dessous, avec en dessus une indication carénale a peu de distance de la suture et, en dessous, une indication carénale mieux marquée également voisine de la suture!; ouverture oblique, semi-lunaire, le bord supérieur de louverture trés descendant ; bords marginaux écartés, peu convergents, réunis par une callosité faible et blanchatre. Diamétre maximum: 5-6 millimétres; hauteur: 2-23 milli- metres. Test mince, assez fragile, presque transparent, corné tres clair, avec en dessus des stries longitudinales trés obliques, sub- costulées, onduleuses, inégales et, en dessous, la méme sculpture un peu moins accentuée, plus réguliére, les stries étant—sauf au | A part le coloris beaucoup trop foncé, la figure de cette espéce donnée par 3. CLESSIN (loc. supra cit., 1886, taf. xxxii, fig. 5) est trés exacte Dans la vue du dessous de la coquille, Vindication carénale des derniers tours est parfaite- ment rendue. Par contre, le schéma de la coquille, vue du coté de Pouverture, est moins bon et le bord supérieur de l’ouverture n’est pas assez descendant. 1923.] L. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. 153 voisinage de l’ouverture—moins obliquement onduleuses et visi- bles jusqu’ au fond dela cavité ombilicale.' Sous-genre Armiger Hartmann, 1840. 1840. Arvmigey HARTMANN, Systematische Ubersicht der Europaischen Gattungen (Tableau paru, en 1840, avec la 1° livraison de 1’ ouvrage ci- dessous mentionné : HARTMANN, 1844], 1844. Avmigey HARTMANN, Erd-und Siisswasser-Gasteropoden d. Schwiz, St. Gallen, V, p. 172 (note infra paginale). 1850. Nautilina (part) STEIN, Die lebenden Schnecken und Muscheln d. Umgegend Berlins, Berlin, p. 80. 1885. 4Avmiger WESTERLUND, Fauna d. paldarct. vegion Binnenconchylien, V, p: 83, No. 5. 1902. Aymigey WESTERLUND, Acta Acad. sc. Slav. mevid. Zagrabiae, CMivspe mem. 1903. Spiniformis GERMAIN, Mollusques terr. fluviat. vivants environs Angers départ. Maine-et-Loire (Bulletin soc. sciences natur. Ouest France), part I, p. 204. tac5. Aymigey DALL, Land and Freshwater Mollusks Alaska, Havviman Alaska Expedition, Vol. XIII, New-York, p. 83 et p. 86. Coquille trés petite, sublenticulaire ; spire composée d’un trés petit nombre de tours (24-3) a croissance trés rapide, le dernier grand, fortement caréné, garni de cdtes lamelleuses et espacées-faisant saillie 4 la périphérie ; ouverture subcordiforme, entourée d’un péristome subcontinu. Type: Planorbis crista Linué. Le sous-genre Armiger ne contient qu’un trés petit nombre de forts petits Planorbes vivant au milieu des plantes aquatiques ot ils ne sont jamais bien fréquents. Les représentants de ce sous- genre vivent dans la plus grande partie du systéme paléarctique. Planorbis (Armiger) crista Linné. 1758. Nautilus crista LINNE, Systema Naturae, Ed. X, I, p. 799. 1805. Planorbis cristatus DRAPARNAUD, Histoire Mollusques France, p. 44, pl. ii, fig. 1-3. 1850. Planorbis imbricatus var. cristatus GERSTFELDT, Moll. Sibérie, P- 543- 2351. Planorbis nautileus Dupuy, Histoive Mollusques terr. fluviat. France, p. 436, pl. xxi, fig. 12. 1855. Planorbis \nautileus var. a crista MOQUIN-TANDON, Histoire Mol- lusques ter. fluviat. France, II, p. 438, pl. xxi, fig. 6 a ro. 2564. Planorbis cristatus BOURGUIGNAT, Malacologie terry. et fluviat. Al- gévie, II, p. 164, pl. x, fig. 14 4 17. 871. Planorbis crista WESTERLUND, Exposé critique Mollusques terr. eau douce Susde et Norvége, p. 136. 1875. Planorbis crista WESTERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, p. 115, No. 21, taf. iv, fig. 25 a 27. SER Planorbis nautileus SOWERBY, Monograph of the genus Planor- ! Les Sramplaires provenant de Vile de Cuba [Musee de Gata: No. 5 sont bien typiques, mais ils sont d'un corné un peu moins clair et d’une taille lé- gérement plus petite: le plus grand mesure 5 millimétres et le plus petit 4} mil- limétres de diamétre maximum. 154 Records of the Indian Museum. [Vo.. XXI, bis, in: I. REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. ii, fig. 8. 1878. Planovbis (Armiger) crista NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 247, No. 56. 1882. Planorbis nautileus LOCARD, Prodrome, Catalogue Mollusques terr. fluviat. France, p. 190. 1885. Planorbis crista WESTERLUND, Fauna paldarct. region Binnencon- chylien, V, p. 83, No. 47. 1886. Planorbis nautileus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in : MartTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Ed., XVII, Niirnberg, p. 151, No. 132, taf. xxi, fig. 3, 5 et 7. 1903. Planorbis cristatus OCARD, Coquilles fluviatiles France, p. 61, fig. 1903. Bienes cvista WWOODWARD, Brit. Nonmarine Moll., Journal! of Conchology, X, p. 355- 1905. Planorbis (Armiger) crista DALL, Land and Freshwater Mollusks of Alaska, p. 96. 1903. Planorbis (Armigev) cristatus GERMAIN, Mollusques France et végions voisines, p. 250, fig. 303-304. LocALITES: Anglelerre: Sans indication précise de localité f{G. NEvILt] ; 15 exemplaires. France: Environs de Marseille (Bouches-du-Rh6éne); =En- virons de Bayonne (Basses-Pyrénées) ; No. 117B. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Le Planorbis (Armiger) crista Linné vit dans toute lEurope, jusque vers les 61°-62 de latitude Nord,' mais il n’est jamais trés commun et semble toujours plus rare dans les régions méridionales. ll habite également le Nord de 1l’Asie, notamment la Sibérie [G. GERSTFELDT 7]. En Afrique, il a été signalé en Algérie,’ mais il parait manquer au Maroc* et en Tunisie® Enfin, en Amérique, cette méme espéce a été découverte en diverses localités du Ca- nada (notamment Hamilton et Ottawa) et des Etats-Unis (Etats de Maine, Michigan, Manitoba) [W. H. DAtt.*] | Ii semble trés rare dans l'Europe oriento-méridionale. I] n’est signalé ni en Gréce, par C. A. WESTERLUND et H. BLANC (4percu faune malacologique Gréce, inclus Epive et Thessalie, Naples, 1879) ni au Montenegro et en Albanie par Orro WOHLBEREDT (Zur Fauna Montenegro und Nordalbanien, Wissenschaft. Miiteil. aus Bosnien und der Herzegowina, Wien, XI, 1900), ni en Bulgarie par Orro WOHLBEREDT également (Molluskenfauna von Bulgarien, Abhandlungen der Na- turforsch. Gesellsch. in Gérlitz, XXVII, 1911). ‘ 2 GERSTFELDT (G.), Mollusques Sibévie, 1850, p. 543. 3 BOURGUIGNAT (J. R.) Malacologte terr. et fiuviat. de l’ Algérie, II, 1864, p. 162. Cet auteur cite deux variétés: Planorbis imbricaius variété convexiusculus BOURGUIGNAT, loc. supra cit., 1864, p. 162; et Planorbis wmbricatus variété djelfensis BOURGUIGNAT, loc. supra cit., II, 1864, p. 162. + Cette espéce manque, en effet, dans le recensement des Mollusques marocains donné par P. PALLARY, quatriéme Contribution a l'étude de la faune malacolo- gique du Maroc, Journal de Conchyliologie, LII, 1904 (Planorbes a la page 54). 5 Cette espéce n’est pas citée dans le travail de A LETOURNEUX et J. R. BouRGUIGNAT: Prodrome de la Malacologie tervestve et fiuviatile de la Tunisie, Paris Imprimerie nationale, 1887. 6 Dau (W. H.), Land and Freshwater Mollusks of Alaska, New-York, 1905, p. 97- 1923.] L,. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 155 Les exemplaires de Marseille (France) appartenant au Musée de Calcutta sont de petite taille; leur test, entiérement trans- parent, est d’un corné blond, garni de lamelles épidermiques bien saillantes. Ces lamelles, qui atteignent leur maximum de deéve- loppement dans la variété spinulosus Clessin' s’atténuent peu a peu a mesure que la coquille avance en age: lorsque celle-ci est parfaitement adulte, ces lamelles sont beaucoup moins saillantes et Vanimal correspond au Planorbis nautileus Linné* [=Planorbis imbricatus de la plupart des auteurs européens] que 1’on doit con- sidérer comme la forme adulte du Planorbis crista Linné. Planorbis (Armiger) Annandalei Germain. Pl. Til, fig. 1-2 et 3: 1878. Planorbis (Avmiger) nautileus NEVILL, Handlist Mollusca Indian Auseum Calcutta, I, p. 247, No. 55 [excl. svn. Planorbis crista I. var.]. 7878. Planorbis (Arvmiger) nautileus NEVILL, Scientific Results Second Yarkand Mission, Mollusca, Calcutta, p. 11, No. 25 [excl. syn.]. 1918. Planorbis (Avmiger) Annandalei GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur, Pavis, XXIV, No. 4, p. 282, pl. v, fig. 2-3-4. LOCALITE : Asie Onentale: re Yarkand, sans indication précise de loca- lité [Dr. F. SroriczKa]; 4 exemplaires. Coquille trés petite, subdéprimée, subconvexe en dessus et en dessous, largement et profondément ombiliquée ; spire composée de 3 tours bien plus convexes* en dessous qu’en dessus, A crois- sance rapide, séparés par des sutures profondes ; dernier tour trés grand, bien plus convexe en dessous qu’en dessus, dilaté et sub descendant a l’extrémité, comprimé mais non caréné 4 sa partie supérieure ; ouverture bien oblique, irréguliérement subovalaire transverse—presque subquadrangulaire—; bord supérieur subar- qué dans une direction trés peu descendante, formant un angle marqué a sa rencontre avec le bord externe; bords marginaux | CLESSIN {S.), Regensburg Corresp. Biatt. Mineral. Zoolog. Vereins, 1873, p 121 (Planor3is nauttileus variété spinulosus) ; et: loc. supra cit., 1886, p. 153, taf. XXI, fig 7 [= Planorbis crista Linné, a cristatus Draparnand, variété a WESTER- LUND, Exposé critique Mollusques terry. eau douce Suéde Norvege, Upsal, 1871, p. 137; et: Fauna Mollusc. Suec. Norveg. et Daniae, 1873 ,p. 400; = Planorbis crista variété spinulosus WESTERLUND, Fauna der paldarct. region Binnenconchylien, V, 1885, p. 84]. 2 LINNE (C.), Systema Naturae, Ed. XII, Il, 1767, p 1241 (Turbo nautileus) [ = Planorbis imbricatus MULLER, Vermium terrest. et. fluviat. Histor., II, 1774, p. 165, No. 361; = Helix nautilea WALKER et Boys, Test. minut. rar., London, 1784, fig. 20-21; = Planorbis nautileus variété & imbricatus MOQUIN-TANDON, Histoire Mollusques terr. et fluviat. France, I1, 1856, p. 438, pl. xxxi, fig. 11; ~ Planorbis crista variété B nautileus WESTERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, 1875, p. 115, taf iv, fig. 28 4 30; = Planorbis nautileus variété imbricatus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien- Cabinet, 2¢ Edit., XVII, Niirnberg, 1886. p 152, taf. xxi, fig 3]. 8 Les premiers tours sont trés profondément enfoncés et comme tordus. 150 Records of the Indian Museum. [VoL. XXT, réunis par une forte callosité brun clair rendant le péristome con- tinu ; bord supérieur dépassant le columellaire. Diamétre maximum: 13-2 millimétres; diamétre minimum: 11-12 millimétres ; hauteur maximum; 4 millimétre. Test mince, corné clair peu transparent, orné, en dessous, de lamelles épidermiques peu saiilantes, obliquement onduleuses et assez serrées, trés obsolétes et a peine visibles sur les premiers tours, et, en "dessus, de lamelles épidermiques plus saillautes, trés fortement obliques et onduleuses sur le milieu du dernier tour,! trés distantes, moins saillantes et plus serrées vers Vouverture, peu accusées sur les premiers tours; stries longitudinales trés fines et peu nombreuses, en dessus et en dessous, entre les costules. Ce Planorbe a été découvert par G. NEvit1 a l’intérieur de Vouverture des Limnées recueillies au Yarkand par le Doct. F. Sroriczka. G. NEVILL n’a pas, sans hésitation, rapporté cette apa A son Planorbis (Armiger) nautileus puisqu’il dit que cette «© form is mest certainly specifically distinct from my English specimens of P. crista L., as represented in ‘‘Malak. Blatt.’’ fig. 25-272...°’3 De fait, si le Planorbis (Armiger) Annandalet Germain AID ESSE ES dans l’Asie Centrale, le Plancrbis (Armiger) cristatus Linné * Europe, il en est trés distinct, non seulement par sa taille plus petite et ses caractéres sculpturaux, mais encore par sa forme et le mode d’enroulement de ses tours de spire et par les particularités de son ouverture. Sous-genre Menetus H. et A. Adams, 1855. 1855. Menetus H. et A. ADAMS, Genera of recent Mollusca, Il, p. 262 [non CHENU, 1869 ;—P. FISCHER, 1883 ;—C. A. WESTERLUND, 1885,—E. von MARTENS, Avril 1899]. 1865. Menetus BINNEY, Land and Fresh watery Shells of North America, ES piT2'5 1870. Menetus Dat, Annals of Lyceum of Natural History of New- York, IX, p. 351. 1886. Menetus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Nirn- berg, p. 33, No. 6. 1905. Menetus DAL, Land and Freshwater Mollusks of Alaska, New- York, p. 82 [excl. syn. Hetevodiscus WESTERLUND] et p. 80. Coquille petite, sublenticulaire déprimée ; spire composée d’un petit nombre de tours 4 croissance rapide; dernier tour grand, non embrassant, bien caréné ; ouverture subcordiforme transverse ; test avec une sculpture spirale plus ou moins accentuée, rarement absente. ! Cest sur le milieu du dernier tour que les lamelles épidermiques atteignent leur maximum de sailiie. 2 Ils’agit ici dela planche IV, figures 25 4 27, du travail de C. A. WESTER- LUND | Malakozoologische Studien, Kritiken und Notizen, Malakozoolog. Blatter, Cassel, XXII, 1875] 3 NEVILL (G.), Scientific Results of the Second Yarkand Mission, Mollusca, Calcutta, 1878, p, II. + V. ante, p. 153, de ce Mémoire. 1923. ] L. GERMAIN : Catalogue of Planorbidac. T5 “I Type: Planorbis opercularis Gould. Toutes les espéces appartenant au sous genre Menefus vivent dans l’Amérique du Nord. Planorbis (Menetus) opercularis Gould. 1847. Planorbis operculavis GOULD, Proceed. Boston Society Natur, His- tory, II, p. 212. 1852. Planorbis opercularis GouLD, Moll. United Stales Explor. Exped., p-. 113; Aflas, fig. 132, 132a et 132b. 1859. Planorbis planatus COOPER, Report Natur. Hist. Washington Ter- vit., p. 378 1865. Planorbis operculavis BINNEY, Land and Freshwater Shells North Amer., part II, p. 125, fig. 208. 1878. Planorbis (Menetus) operculavis NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 242, No. 16. 1895. Planorbis callioglyptus VANATTA, The Nautilus, IX, p. 54. 1905. Planorbis (Menetus) operculavis DAIL, Land and Fresh water Mol- lusks of Alaska, p. 92, fig. 71. 1918. Planorbis operculavis (et var. multilineatus Vanatta) BRYANT WALKER, Synopsis... Fresh Water Mollusca North America, etc...., University of Michigan, Miscellaneous Publications No. 6, Michigan, p. tor. LOCALITE ° Etats-Unis: Californie [ Prof. W. NEwcoms]; 5 exemplaires. DISTRIBUTION GEOGRAPHIOUE. Cette espéce habite ’ Amérique du Nord a1’Ouesi des mon- tagnes Rocheuses, depuis la Californie jusqu’ a l’Alaska. Elle est trés abondante, notamment, dans la région de San Francisco. Elle représente, sur le versant pacifique, le Planorbis evacutus Say du versant atlantique. Le Planorbis planulatus Cooper n’est qu'une variété mi2ux déprimée en dessus.! Les exemplaires appartenant au Musée de Calcutta ont jusqu’a 7 millimétres de diamétre maximum, 54+ millimétres de diamétre minimum et 1} millimétre de hauteur. Leur test est matron, subtransparent, passant au corné clair sur la moitié aperturale du dernier tour et aussi foncé en dessous qu’en dessus. I,a sculpture se compose de stries fines, assez serrées, obliquement subonduleuses, subégales et a peu prés eéquidistantes en dessus ; du méme systéme de stries, mais plus fines en dessous. I/ n’y a pastrace de sculpture spirale, et ce fait vient a ’appui des observ- ations de W. H. Dati d’aprés lesquelles la sculpture spirale est ' Cette variété a été figurée par W G. BINNEY [Land and Fresh water Shells of North America, part II, Washington, Sept. 1865, p. 126, fig 209] et par W. H. Dat [Land and Fresh water Mollusks of Alaska and adjoining regions, Harri- mann Alaska Expedition, XIII, New-York, 1905, fig. 72 (ala page g1)]. Elle est connue d’un grand nombre de localités s’échelonnant, le longde la céte pacifique, jusqu’a l’Alaska. 158 Records of the Indian Museu'n. [Vor. XXL trés faible ou absente chez les individus des régions méridionales accentuée chez ceux des contrées septentrionales.! Il convient de rattacher au Planorbis opercularis Gould, comme variétés : Le Planorbis mulitilineatus Vanatta® dont la sculpture spirale est particuliérement accentuée ; * Et le Planorbis centervillensis Tryon * chez lequel la caréne du dernier tour est obsoléte.° Planorbis (Menetus) exacutus Say. 1821. Planovbis exacuous SAY ferrote typogr. p. exacutus}, Journal Aca- demy Natural Sciences Philadelphia, I1, p. 168. 1824. Planorbis exacuous SAY, Long’s Expedit. Report, Il, p. 261. 1839. Paludina hyalina Les, Transact. American Philosoph. Society, VI, p. 17, pl. xxiii, fig. 81 [= monstruosité scalaire]. 1841. Planorbis exacutus GOULD, Report on the Invertebrata of Mas- sachusetts, p. 208; fig. 137. . 1843. Planorbis exacutus DE Kay, Zoology of New-York, part V, Mol- lusca. p. 63, pl. iv, fig. 62a-62b. 1844. Planorbis buchanensis L#&A, Transact. American Philosoph. Socie- ty, IX, p. 6. 1844. Planorbis exacutus HALDEMAN, Monograph of the Limniades and other Fresh Water Univalve Shells, p. 21. pl. iv, fig. 1-3. 1865. Planorbis exacutus BINNEY, Land and Freshwater Shells North Amer., part II, p. 126, fig. 210; 211 et 212, 1878. Planorbis (Nautilina) exacutus NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 244, No. 28. 1878. Planoybis exacutus SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, in: I, REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. xi, fig. O4. 1886. Planorbis exacutus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, i: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 133, No. 79, taf. xviii, fig. 9. 1905. Planorbis (Menetus) exacuous Dati, Land and Freshwater Mol- lusks of Alaska, New-York, p. 91.] 1918. Planovbis exacuous BRYANT WALKER, Synopsis. ... Fresh Water Mollusca North America, etc. ..., University of Michigan, Miscellaneous Publications No. 6, Michigan, p. 99. LOCALITE : Etats-Unis : New-York [W. A. BRown] ; 5 exemplaires. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce Planorbe habite les Etats-Unis et le Canada, mais sew- lement a Vest des Montagnes Rocheuses. Au sud, le Planorbis exa- 1 DALL (W. H.), foc. supra cit., New-York, 1905, p. 91. 2 VanarTra (E. G.), The Nautilus, Philadelphia, XIII, 1899, p. 48 [ = Planor- bis ovegonensis VANATTA, The Nautilus, IX, 1895, p. 53, non Planorbis ovegonensis TRVON, 1865, qui est le Planorbis trivolvis Say]. 8 Cette variété habite ]'Orégon [E. G. VANATTA]. + TRvON (G. W.), Monograph Fresh water Univalve Moll. United States, 1872, p- 57, pl. vii, fig. 7-9- , 5 Cette variété a principalement été signalée en Californie; elle est egale- ment commie de l’Orégon et de l’Alaska [G. W. TRYON]. 1923.] L. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. 159 cutus Say ne dépasse pas le Nouveau Mexique ; au nord il s’étend jusqu’ au bassin du Yukon, dans l’Alaska. I] est inconnu a1’ ouest des Montagnes Rocheuses, e’est-a-dire sur Je versant pacifi- que, ou il est remplacé par une espéce représentative, le Planorbis opercularis Gould.! Les jeunes individus du Planorbis exacutus Say ressemblent beaucoup a certains exemplaires du Planorbis dilatatus Gould.’ mais cette derniére posséde une callosité aperturale bien dévelop- pée quimanque toujours a l’espéce de SAY. Le test de ce Planorbe est d’un corné clair, parfois d’un brun marron presque noir aux premiers tours. La sculpture des ex- emplaires appartenant au Musée de Calcutta se compose, en dessus, de nombreuses stries longitudinales fines, inégales, assez serrées et peu obliques. I,e méme systéme de striation s’ observe en dessous, mais les stries sont plus serrées et coupées de rares stries spirales trés fines. La taille varie de 4 4 5 millimétres de diamétre maximum et de 34 4 4 millimétres de diamétre minimum. La hauteur oscille autour de 1 millimétre. Mais il existe, dans le Manitoba * une varieté de grande taille, atteignant 7, 8 millimétres de diamétre maximum, 6 millimétres de diamétre minimum et 2 millimétres de hauteur ,a laquelle W. H. Dart a donné le nom de variété megas.* Cette variété différe encore du type par son test garni de stries spirales beaucoup plus fortement marquées. Sous-Genre Hippeutis Agassiz, 1837. 1837. Hippeutis AGASSIZ, in: DE CHARPENTIER, Catalogue Mollusques terr. fluviat. Suisse, Denschy. Schweiz. Gesellsch. Naturforsch., Neuchatel, I, p. 22. 1837. Hippeutis GRAY, in: TURTON, Ad Manual Land and Freshwater Shells Brit. Islands, 2° Edit., london, p. 243. 1840. Hippeutis HARTMANN, Systematische Ubersicht der Euvopdischen Guitungen (Tableau paru, en 1840, avec la r™ livraison de 1’ ouvrage mentionné ci-dessous : HARTMANN, 1844). 1844. Hippeutis HARTMANN, Erd-und Sitisswasser-Gasteropoden der Schweiz, St. Gallen, V, p. 51 et p. 87. 1850. Segmentina (part) STEN, Die lebenden Schnecken und Muschein d. Umgegend Berlins, Berlin, p. 78 {non Segmentina FLEMING, 1817) [= Segmentina + Hippeutis}. ° 1855. Segmentina MOQUIN-TANDON, Historve Mollusques terry. et fluviat. France, Il, Paris, p. 423, et p. 426. 1 Cf: ante, p. 152. 2 Goutp (A. A.), Report on the Invertebrata of Massachusetts, Comprising the Mollusca, Annelida and Radiata, Cambridge, 1841, p. 210, fig. 140 [non PFEIF- FER]; = Planorbis dilatatus HALDEMAN, Monograph of the Limniades and other Freshwater Shells, 1844, p. 23, pl. iv. fig. 16-18 ; = Planorbis lens LEA, Transac- tions American Philosoph. Society, V1, 1839, p 68, pl. xxiii, fig. 83 [non Planorbis lens Brongniart, 1810] ; = Planorbis Brongniartiana LEA, Transactions American Philosoph. Society, 1X, 1842, p. 24; = Planorbis lenticulavis Lea, Transactions Philosoph. Society, 1884, p. 6 [non #lanorbis lenticulavis SCHLOTHEIM 1818]. 3 A Birtle (Manitoba) [R. M. Curisty}. + Dai (W. H.), Land and Freshwater Mollusks of Alaska and adjoining Re- gions, Harriman Alaska Expedition, XIII, New-York, 1905, p. 91 [Planorbis ex- acuous megas]. 160 1859. 1864. 1885. 1886. 1899. 1905. Records of the Indian Matseui. [Vormeexs Hippeutis GRAY, Figures Molluscous Animals, London, IV, p. 119. Hippeutis MORcH, Vidensk. Meddel., p. 316, Hippeutis WESTERLUND. Fauna d. paldarct. region Binenconchy- lien, V, p. 84, No. 8. Hippeutis CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit.. SVU, Niirn- berg, p. 34, No. 11. (Avril) Hippeutis MARTENS, Land and Freshwater Mollusca (Biologia Centrali-Americana, London), p. 397. Hippeutis DAL, Land and Freshwater Mollusks of Alaska, Har- yiman Alaska Expedition, XIII, New-York, p. 82 et p. 86. Coquille petite, lenticulaire, trés aplatie, étroitement ombili- quée en dessous ; spite formée de tours peu nombreux, le dernier trés embrassant et fortement caréné; ouverture cordiforme trés allongée ; test trés brillant Type: Planorbis fontanus Lightfoot. Les Hippeutis sont de trés belles coquilles recherchant les eaux Claires et limpides, les fontaines et les petits ruisseaux ot elles vivent au milieu des plantes aquatiques. Elles habitent tout le systéme paléarctique. Planorbis (Hippeutis) fontanus Lightfoot. Helix fontana LaGHTFOOT, Philosoph. Transact., London, XXVI, part I, p. 165, pl. ii, fig. 1. Planorbis complanatus DRAPARNAUD, Histoire Mollusques France, p. 47, pl. ii, fig. 20 4 22 [non Helix complanata LINNF}. Helix lenticulavis ALLEN, System-Abhandl., p. 35, taf. ii, fig. 4. Planorbis fontanus FLEMING, Edinburgh Encyclop., VII, I, p. 69. Planoybis lenticularis StURM, Deutschland Fauna, VIII, fig. 16. Segmentina (2) fontana BECK, Index Molluscorum, p. 123. Planorbis nitidus GRAY, in: TURTON Shells Britann,, p. 268, pl, viii, fig. 8 [non MULLER]. Hippeutis lenticularis HARTMANN, Erd-und Siisswasser-Gasterop. d. Schw., p. 51- Planorbis fontanus Dupuy, Histoive Mollusques terr. fluviatiles France, p. 447, pl. xxi, fig. 15. Planorbis fontanus MOQUIN-TANDON, Histoive Mollusques terr. fluviat. France, Ul, p. 426, pl. xxx, fig. 10 a 17. Planorbis complanatus WESTERLUND, Malakozoolog. Blatter, XXII, p. 116, No. 22, taf. iv, fig. 31 a 33. Planorbis nitidus SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, in: I,. REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. ii, fig. 15a-15D. Planorbis (Hippeutis) complanatus Nev, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 245, No. 41. Planorbis (Hippeutis) complanatus NEVILL,, Second Yarkand Mis- ston, Mollusca, Calcutta, p. 11, No. 24. Planorbis fontanus LOCARD, Prodrome, Catalogue Mollusques terv. fluv. France, p. 186. Planorbis complanatus WESTERLUND, Fauna d. paldarct. region Binnenconchylien, V, p. 84, No. 48. Planorbis complanatus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit. Niirnberg, XVII, p. 69, No. 42, taf. xv, fig. 1. Planorbis fontanus T,OCARD, Coquilles fluviatiles France, p. 62, fig. 54-56. 1923.] I,. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 161 1899. Planorbis fontanus 1ocaRD, Conchyliologie portugaise. Les Co- quilles terr. eaux douces et saumatres, Archives Muséum Hist. natur. Lyon, VII, p. 182. 1913. Planovbis (Hippeutis) fontanus GERMAIN, Mollusques France et végions voisines, Paris, p. 259, fig. 291-292. LOCALITES : Angleterre: sans localité précise [Coll. G. Nevin1]. France: Environs de Bayonne (Basses-Pyrénées). Suisse: sans localité précise [Dr. F. SroriczKa]. Asie Antévieure: Yarkand, sans localité précise [Dr. F. Stro- LICZKA]. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Le Planorbis (Hippeutis) fontanus Lightfoot vit dans toute Europe y compris au nord, la Suéde, la Norvége [C. A. WEs- TERLUND]! et la Finlande [A. LUTHER ®]; au sud !’Espagne [Dr. G. SERVAIN’], le Portugal [A. Nore, * A. Locarp®], 1’Italie ,° le Montenegro et l’Albanie [OTTO WOHLBEREDT"], etc... Dans V’Afrique du Nord—et notamment en Algérie—ce Planorbe est remplacé par des espéces représentatives comme les Planorbis (Hippeutis) cuphaeus Bourguignat,’ Planorbis (Hippeutis) diapha- nellus Bourguignat,® Planorbis (Hippeutis: Raymond: Bourguig- nat,!® etc.... Hn Asie, son aire de dispersion s’étend jusqu’au VYarkand [Dr. F. StoniczKa, in G. NEVILL, Joc. supra cit., 1878, p. IL; = Dr. E. von Marrens''] et dans les régions occidentales de la Sibérie [C. A. WESTERLUND!”] Il est particuliérement ré- pandu dans quelques régions de la Transcaucasie [DE FILIPPY, 77 : A. IssEex}$]. 1 WESTERIUND (C. A.), Exposé critique des Mollusques tery. eau douce Suéde et Norvége, Upsal, 1871, p. 135 [sous le nom de Planorbis complanatus| 2 LUTHER (A.), Bidrag till kannedomen one Land-och Sdtwattengastropoder- nas utbredning i Finland, Acta Societatis pro Flora et Fauna Fennicae, Helsingfors, XX, No. 3, 1901, p. s09. 3 SERVAIN (DR. G.), Etude sur les Mollusques vecuetllis en Espagne et en Por- tugal, Saint-Germain, Adut 1880, p. 141 (sous le nom de Planorbis complanatus). + NoBRE (A.) Catalogue Mollusques environs de Coimbre (Portugal), Wémoztres Société royale malacologique Belgique, Bruxelles, XX, 1885. 5 Locarp (A.), Conchyliologie portugaise. Les coquilles terr. des eaux douces et saumatres; Aychives Muséum Hist. natur Lyon, VII, 1899, p. 183. 6 Ce Planorbe a été signalé en Italie par de nombreux auteurs: C. PoLLo- NERA, C. Porro, C. A. STATUTI, etc. ... 1 WOHLBEREDT (OTro), Zur Fauna Montenegro und Nordalbaniens, Wissen- schajtl. Mitteilung. aus Bosnien und d. Herzegowina, Wien. XI, 1909, p. 104. 3 BOURGUIGNAT (J. R.), Malacologie Algévie, II, 1864, p. 165, pl. ix. fig. 35 a 38 9 Bourcuicnat (J. R.), Malacologie Algérie, II, 1864, p. 167, pl. 1x, fig. 39 a 42. 10 BouRGUIGNAT (J. R.), Malacologie Algérie II, 1864, p. 168, pl. ix. fig. 43 a 46, 11 MARTENS (DR. E. von), Uber Centralasiatische Mollusken, Mémoires Aca- démie Sciences Saint Petersbourg, VII" série, XXX, No. 11, 1882, p. 50 12 WESTERLUND (C. A.), Sibiviens Land-och Sétvattey—Mollusker, Stockholm, 1877, p. 62, No. 6. 13 IssEL (A.), Molluschi raccolti della Missione Italiana in Persia, Memorte d. Reale Academia delle Scienze di Torino, ser. II, t. xxiii, 1865, p. 44. 162 Records oj the Indian Muscum. [Vor. XXI, Cette espéce bien connue habite les ruisseaux, les fontaines et, eu général, les eaux calmes et tranquilles. Elle présente, notamment dans la position de la caréne qui ceint le dernier tour, des variations que nous préciserons 4 propos de l’espéce suivante. Parmi les exemplaires de ce Planorbe appartenant au Musée de Calcutta, il faut mentionner spécialement ceux recueillis au Yarkand par le Doct. F. Sro.iczKa. Comparés aux individus de V Europe, ils n’en différent que par leur taille trés faible, les plus grands specimens atteignant seulement 3 millimétres de diamétre maximum. Le test, trés finement strié (stries délicates, serrées, peu obliques, sensiblement égales en dessus et en dessous), est d’un corné pale absolument transparent. Planorbis (Hippeutis) euphaeus Bourguignat. 1864. Planorbis euphaeus BOURGUIGNAT, Malacologie tery. fluviat. Al- gérie, Il, p. 165, pl. ix, fig. 35-38. 1880. Planorbis complanatus var. Kobelti HAZAY. 1885. Planorbis euphaeus WESTERLUND, Fauna der paldarct. region Binnenconchylien, V, p. 84. 1886. Planorbis euphaeus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, 7m: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 66, No. 30, taf. xv, fig. ro. 1899. Planorbis euphaeus IOCARD, Conchyliologie portugaise. Les Co- quilles terr. eaux douces et saumatres, Archives Muséum Hist. natuy. Lyon, VII, p. 183. LOCALITE : Algévie: Ruisseaux de la Maison Carrée, a Alger. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Ce Planorbe vit en Algérie [J. R. Bourcuicnat'] mais n’a jamais été signalé ni au Maroc, nien Tunisie. I] habite égale- ment Je Portugal [A. Locarp*] et le midi de la France ow il est rare [A. Locarp®]. Enfin Hazay Va zetrouvé en Hongrie* et C. A. WEsrERLUND l’indique au Danemark.* Le Planorbis (Hippeutis) euphaeus Bourguignat est certaine- ment trés voisin du Planorbis (Hippeutis) nitidus Lightfoot dont il ne constitue qu’um forme représentative. En examinant une série de formes de ce groupe ou constate que le dernier tour présente une caréne toujours trés développée, tranchante, dont la position est tout a fait variable. 1 Bourcurenat (J. R.), Malacologie tery. fluviat. Algérie, II, Paris, 1864, p. 165. 2 LocaRD (A.), loc. supra cit., Lyon, VII, 1899, p. 183. 3 LocarD {A)., Conchyliologie francaise. Les Coquilles des eaux douces et sau- matres, Lyon et Paris, 1893, p. 62. 3 By cg bacanwee name (Planorbis complanatus variété Kobelti Hazay). La coquille ainsi designee par HAzay est une forme major atteignant jusqu’ 4 7-8 millimétres de diametre maxi mum alors que le type euphaeus mesure de 4 4 5 millimétres de diametre maxi- mum. 5 WESTERLUND (C. A.), Fauna dey paldarct. vegion Binnenconchylien, V, Lund, 1885, p. 85. 1923.] I,. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. 163 Dans le type fontanus, cette caréne est médiane: c’est le cas le plus fréquent ; mais, parfois, cette caréne est soit basale, soit supramédiane. Il existe ainsi, chez cette esp&ce, un polymorphis- me de la caréne analogue a celui que nous avons étudié en détail a propos du Planorits (Tropidiscus) planorbis Linné et Planorhis (Tvopidiscus) carinatus Miiller.' C’est sur ces diverses positions de la caréne qu’ont été établies les espéces démembrées du Pla- norbis fontanus Lightfoot. Le Planorbis (Hippeutis) euphacus Bourguignat est caracteris* par sa cavéne basale.” De plus, sa taille est legérement plus faible (diamétre maximum: 2 4 4 millimétres; hauteur maximum: 4a I millimétre). Le Planorbis (Hippeutis) sequanicus Bourguignat* posséde, au contraire, une cavéne supérieure, c’est-a-dire supramédiane. Sa taille est 4 peu prés la méme: 4 millimétres de diamétre maxi- mum et x millimétre d’ épaisseur.* De telles espéces n’ont guére que la valeur de variétés. Elles sont néanmoins intéressantes car elles donnent d’utiles indications sur le polymorphisme du Planorbis (Hippeutis) fontanus Lightfoot. Genre Segmentina Fleming, 1817. 1817. Segmentina FLEMING, Conchology, in: D. BREWSTER, Edinburgh Encyclop., Ed. VII, Vol. XII. 1819. Hemithalamus BACH, Molluscorum Britann. Synopsis, A Synopsis Mollusca Great Britain, London, p. 137 (fide A. TuRTON, A Manual Land- and Fresh-Water Shells Brit. Isl., etc...., London, 1831, p. 116). 1828. Segmentina FLEMING, A History of British Animals, Edinburgh, p- 279. ° 1833. Hemithalamus FITZINGER, Systematische Verzeichniss d. im Erz- herzogthum Oestery. vovrkomm. Weichthiere, p. 110. 1835. Hemithalamus ROSSMASSLER, Iconographie dev Land- und Siiss- wassey-Mollusken, I, part II, p. 15. 1840. Segmentaria SWAINSON, A treatise on Malacology, etc. ..., Lon- don, p. 333 (Japsus calami pro Segmentina Fleming). 1842 Seementina HALDEMAN, A Monograph Limniades and other Fresh water Shells North America, IV, p. 14. 1850. Segmentina (part) STEIN, Die lebenden Schnecken und Muscheln d. Umgegend Berlins, Berlin, p. 78 [= Segmentina + Hippeutis]. 1855. Segmentina MOQUIN-TANDON, Histoive Mollusques tery. fluviat. France, 11, Paris, p. 423 et p. 424 [Planorbis sous-genre Seg- mentina). 1885. Segmentina WESTERLUND, Fauna der paldaret. region Binnencon- chylien, V, p. 85. 1886. Segmentina CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, 77: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Ed., XVII, Niirnberg, p. 34, No. ro. ! Cependant ce polymorphisme estmoins étendu chez les formes dérivées du Planorbis (Hippeutis) fontanus Lightfoot que chez celles du groupe du Planorbis (Tropidiscus) pianorbis Liuné. 2 Par suite, l’ouverture est trés oblique, irréguliérement cordiforme, avec une angulosité inférieure accentuée. 3 BOURGUIGNAT (J. R.), iz: Locarp (A.), Conchyliologie francaise. Les Coquilles des eaux douces et saumdatres, Lyon et Paris, 1893, p. 62. * De plus cette forme présente le mode microporus. 164 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, 1903. Segmentina WOODWARD, List Brit. Nonmarine Mollusca, p. 355. 1905. Segmentina Dati, Irand and Fresh water Mollusks of Alaska, Harriman Alaska Expedition, XIII, New-York, p. 97 [= Seg- mentina + Planorbula\. Coquille toujours trés aplatie—rappelant celle des espéces de Planorbes du sous-genre Hippeutis—avec une spire a tours em- brassants dont le dernier, trés grand, est muni d’une caréne aigué; ouverture cordiforme transverse, intérieurement garnie de trois lamelles (une pariétale, une basale et une supérieure) disposées transversalement par rapport au sens spiral et limitant un étroit espace entre elles; test toujours brillant, souvent d’ un beau coloris ambré, a peine strié, Type: Planorbis nitidus Miller. La disposition des lamelles internes peut varier. C’est ainsi que dans les espéces asiatiques (comme les Segmentina Largilliertt Dunker, Segmentina Swinhoet H. Adams, etc...., par exemple) la coquille, un peu moins comprimée, montre une ouverture égale- ment munie de trois denticulations: mais la dent pariétale est obliquement transverse; la dent basale est longue et transverse; enfin la dent supérieure, transverse comme la précédente, est par- fois double. C’est en se basant sur ces légéres différences que H. A. Pinssry et J. H. Ferriss ont établi le sous-genre Polypylis.' Je ne crois pas devoit adopter ce sous-genre qui m’appara*t com- me une modification par trop peu importante du type géenérique Segementina. Sale Segmentina nitida Miiller. 1774. Planorbis nitidus MUILER, Verm. terrestr. et fluviat. Histor. II, p. 163, No. 349 [non GRAY, 1840, in: TURTON, Shells Brit., p. 268, pl. viii, fig. 7 = Planorbis (Hippeutis) fontanus Licut- FOOT, nec MICHAUD, 7d.}. 1784. Helix lineata Boys et WALKER, Testac. minut. var. pl. i, fig. 28. 1786. Nautilus lacustyis TacHrroor, Transact. philosoph. Society, LXXVI, part I, p. 103, pl. i, fig. 1-7. 1788. Helix nitida GMELIN, Sysiema naturae, Ed. XIII, p. 3624 [non MULLER]. 1801. Planorbis complanatus POrRET, Prodvome Mollusques environs Paris, p. 93 [excl. synon. LINNE; non DRAPARNAUD, 1805, Hist. Mollusques, p. 47, pl. ii, fig. 20-22 ; = Planorbis (Hippeu- tis) fontanus TAGHTFOOT, non STUDER, 1789, Fauna Helvetica, in: COXE, Trav. Switzerl. III, p. 455 = Planorbis (Gyrorbis) umbilicatus MULLER]. 1820. Planorbis clausulatus DE FERUSSAC, Concordance Mollusques, Journal de Physique, p. 240. 1823. Planorbis nautileus STURM, Deutschland Fauna, VI, taf. xv [non auct.]. 1828. Segmentina lineata FLEMING, British Animals, London, p. 279. 1830. Segmentina nitida FLEMING, Edinburgh Encyclop., XII, p. 367, fig. 8. 1 PInsBRY (H. A.) et FERRISS (J. H.), Mollusca of the Southern States II, Proceedings Academy Natural Sciences of Philadelphia, VIII, 1906, p. 166. 1923.] L. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 165 1831. Hemithalamus lacustris IACH, British Mollusc., p. 137, [excl. TURTON]. 1840. Segmentina lacustvis SWAINSON, Treatise on Malacol., London, p. 338. 1851. Planorbis nitidus Dupuy, Histoive Mollusques terry. fluv. France, p. 448, pl. xxi, fig. 14. 1855. Planorbis nitidus MOQUIN-TANDON, Histoive Mollusques terr. fluv. France, II, Paris, p. 424, pl. xxx, fig. 5-9. 1862° Planorbis lineatus JEFFREYSS, British Conchology, I, London, p 79: 1875. Planorbis (Segmentina) nitidus WESTERLUND, Malakozoolog. Blate tey, XXII, p. 117, No. 24. 1878. Planorbis lacustvis SOWERBY, Monograph of the Genus Planorbis, im: I), REEVE, Conchologia Iconica, XX, pl. ii, fig. 16a—16b. 1878. Planorbis (Segmentina) nitidus NEVILI,, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 246, No. 48. 1878. Planorbis (Segmentina) nitidus NEVILL, Second Yarkand Mission, Mollusca, Calcutta, p. 11, No. 23. 1882. Planorbis nitidus LOCARD, Prodrome, Catalogue Mollusques terr. fiuv. France, p. 185. 1885. Planorbis (Segmentina) nitidus WESTERLUND, Fauna d. paldarct. vegion Binnenconchylien, V, p. 86, No. 52. 1886. Planorbis nitidus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, XVII, p. 67, No. 41, taf. xiii, fig. 20 a 22. 1893. Planorbis nitidus IOCARD, Coquilles fluviatiles France, p. 63, fig. 57-60. 1913. Segmentina nitida GERMAIN, Mollusques France et regions voisines, Pp. 260, fig. 288-290. LOCALITES : Allemagne : sans localité précise [G. NEvILL]. Angleterre: sans localité précise [G. NEv111]. France: sans localité précise [G. NEVILL]. Aste Antérieure: Yarkaud [Dr. F. Sroriczka]; douze ex- emplaires ; No. 30. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Habitant les ruisseaux, les fontaines et, en général, les eaux calmes et limpides, le Segmentina nitida Miller vit dans toute !’Europe ow il s’avance, au Nord, jusque vers les 59°—60° lat. N., et méme jusqu’ au 62° lat. N. en Finlande [A. LuTrHER].! En Asie, il a été signalé en Sibérie [C. A. WESTERLUND *], en Asie Mineure [R. Srurany *] et pénétre, dans le centre du conti- nent, jusqu’au Varkand. Les individus les plus intéressants de la Collection du Musée de Calcutta sont ceux recueillis au WYarkand. Comparés aux | LUTHER (A.), Bidrag till kinnedomen om Land- och Sotwattengastropo- dernas utbredningi Finland, Acta Societatis pro Fauna et Flora Fennicae, XX, No. 3, Helsingfors, 1901, p. 110. 2 WESTERLUND (C. A.), Sibiriens Land-och Sétvatten-Mollusker, Stockholm, 1877, p. 108. 3 Srcgiae (R.), Beitrag z. Kenntniss d. Kleinasiatischen Mollusken fauna, Sitzungsber. d. Kaiserl. Akadem. d. Wissensch. Wien, Mathem.-Natur. Cl., CXI, Mars 1902, p. 137. 166 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, specimens européens, ils sont de taille trés notablement plus petite, les plus grands atteignant seulement de 3? a 4 millimétres de diamétre maximum. D’autre part, les échantillons du Var- kand ont une forme proportionnellement moins déprimée ; la spire posséde bien le méme nombre de tours et Je méme enroule- ment, mais le dernier tour, dont le profil rappelle celui du Seg- nientina calatha Benson,’ a une caréne subbasale plus émoussée et il est un peu moins dilaté a l’extrémité; il résulte, de ce dernier fait, que louverture est un peu moins cordiforme transverse.” Le test est d’un corné ambré un peu rougedatre, assez brillant, garni de tras fines stries longitudinales peu obliques, serrées, aussi accentuées en dessous qu’en dessus. En résumé, la Segmentine du Yarkand appartient bien au Segmentina nitida Miiller; elle doit étre considérée comme une forme plus globuleuse rappelant un peu les Segmentines de l’Inde et, notamment, le Segientina calatha Benson. Segmentina Clessini Westerlund. 1873. Planorbis clessini WESTERLUND, Fauna Molluscor. Suec. Norveg. et Daniae, p. 613. 1875. Planorbis clessini WESTERLUND, Malakozool. Blatter, XXII, p. 117, No. 25, taf. ii, fig. 27 a 30. 1877. Planorbis clessini CLESSIN, Deutsche Excurs. Mollusken-Fauna, 3¢ fasc. p. 420, fig. 227. 1881. Segmentina clessini SERVAIN, Histoire Malacologique lac Balaton, p. 88. 1885. Planorbis (Segmentina) nitidus var. Clessini WESTERLUND, Fauna der paldarct. region Binnenconchylien, V, p. 86. 1886. Planorbis Clessini CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden. in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, XVII, p. 65, No. 38, taf. xv, fig: 2: LOCALITE : Angleterre: Environs de Londres ; No. P. 129 B. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette Segmentine vit dans les régions moyennes et septen- trionales de 1’Europe: Angleterre, Belgique, nord de l’Ailemagne, nord de la Hongrie, Galicie, Russie, Suéde et Norvége. Coquille de taille médiocre, convexe en dessus, avec une re- gion centrale subombiliquée, légérement subconvexe en dessous avec un ombilic étroit et profond; spire composée de 4-5 tours trés embrassants, a croissance trés rapide, le dernier trés grand, plus convexe en dessus qu’en dessous, avec une caréne infra- médiane aigué, formant, en dessous, presque toute la coquille ; sutures profondes ; ouverture horizontalement cordiforme, 4 bords 1 Voir, au suj et de cette espéce, p. 168, de ce Mémoire. 2 En réalité ouverture, qui est plus étroite que dans la forme europ¢enne est presque ovalaire, 4 poine sr beordiforme. 1923. | L. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. 167 marginaux trés arqués et convergents, péristome simple, souvent rouge vineux. Diamétre maximum: millimétres ; diamétre minimum : mililimétres ; hauteur maximum: millimétres; diamétre de l’ou- verture: millimétres; hauteur de l’ouverture: millimétres. Test mince, subtransparent, corné blond ou fauve, trés luisant, plus coloré vers l’ouverture, orné de stries longitudinales trés fines, serrées, inégales, irréguliéres, obliquement flexueuses, a peine plus délicates en dessous qu’en dessus. Aprés avoir considéré cette Segmentine comme parfaitement distincte,' C. A. WESTERLUND la rapporte, comme varieté,” au Segmentina niiida Miller. En réalité ces deux coquilles sont trés voisines et le Segmentina Clessint Westerlund peut étre considéré comme la forme septentrionale du Segmentina nitida Miller, bien que le domaine géographique du premier empiéte, au sud, sur celui du second. Du point de vue morphologique, Je Segmentina Cles sini Westerlund se distingue du Segmetina nitida Miller : Par sa spire moins convexe en dessus ; par son dernier tour proportionnellement plus grand, encore plus embrassant, plus con- vexe en dessous, entouré d’une caréne aigué inframédiane mais non basale—comme chez le Segmentina nitida Muller—; par son ombilic plus étioit ; par son ouverture moins oblique, proportion- nellement plus développée en largeur. § Il. Segmentina planodisca Meivill et Ponsonby. 1897. Planorbis (Segmentina) planodiscus MELVIL1, et PONSONBY, An- nals and Magaz. of Natural Hisiory, London, XIX, p. 638, pl. xvii, fig. 10 (Juillet 1897). 1898. Planorbis (Segmentina) planodiscus Sturany, Catalog der... Siidafrikanischen Iand- und Siisswasser-Mollusken, Denkschr. d. kais. Akad. dev Wissenschaftl. Wien, XVII, p. 614 (tires a _ part, p- 77). ; : ¢. 1912. Segmentina planodiscus CONNOLLY, Annals South African Muse- um, XI, part III, London, p. 239, No. 505. LOcALItE : Afrique Australe: Ovambondé (Ovampoland) : 3 exemplaires ; No. La. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Découverte au Natal, dans l’'Umgeni Valley pres de Durban [BurNup], cette intéressante espéce n’ avait pas été retrouvée. kozool. Blatter, XXII, 187:, p 117. 2 WESTERLUND (C. A.), Fauna dey tin dey Paldarctischen Region ... lebenden Binnenconchylien, V, Lund, 1885, p. &6. % Le Segmentina nitida Miiller vit dans toute |’ Europe mais ne dépasse pas, au nord, les 59°-65° de latitude ord [sauf en Finlande oti il atteint le 62° de lat. N.]. Commie ou I’a vu ci-dessus, le Segmentina Clessint Westerlund remonte beaucoup plus haut, mais il ne dépasse pas, au sud, la latitude de la Belgique. 168 Records of the Indian Museum. [Vor. XXI, Les exemplaires du Musée de Calcutta correspondent bien a la description et a la trés exacte figuration données par J. C. MELVILL et J. H. Ponsonsy ; cependant ils possédent 54 tours de spire (au lieu de 5), séparés, comme le disent les auteurs de I’ espéce, par des sutures canaliculées; “...anfractibus quinque ad suturas canaliculatis....’’ Le dernier tour est grand, bien embrassant, dilaté a l’extrémité et limite, en dessous, un ombilic assez étroit et profond. Le grand diamétre varie de 34 a 4 millimétres, le petit dia- métre de 3 A 3} millimétres et la hauteur de 13 4 13 millimétre.' Le test est corné, un peu ambré et brillant, legérement rougeatre en dessous; il est garni de stries longitudinales d’une grande té- nuité, serrées, un peu inégales, subobliques, bien visibles méme sur les premiers tours et a peine plus fines en dessous.* En dehors de cette espéce, la seule Segmentine connue de l’ Afrique Australe est le Segmentina emicans Melvill et Ponsonby * qui en différe considérablement. Sinise Segmentina calatha Benson. 1850. Planorbis calathus BENSON, Annals and Magaz. Natural History, London, ser. 2, V, p. 349. 185 . Planorbis calathus THEOBALD, Moll. Asiatic Society of Bengal, p. 99. 1856. Segmentina calatha H. et A. ADAMS, Genera of vecent Mollusca, TE py Zone 1876. Planorbis calathus HANIEY et THEOBALD, Conchologia Indica, p. XViii et p. 18, pl. xxxix, fig. 1 a 3. 1878. Planorbis calathus SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, in: MARTINI et CHEMNITZ, Svslemat. Conchylien Cabinet, XX, pl. iv, fig. 30a—30b. 1878. Planorbis (Segmentina) calathus, NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 246, No. 47. 1883. Segmentina calathus TAPPARONE-CANEFRI , Annali Museo Civico di Storia Naturale di Genova. XIX, p. 249, No. 250. 1886. Planorbis calathus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, 7 : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, XVII, p. 136, No. 112, taf. xv, fig. 13. 1897. Planorbis (Segmentina) calathus MARTENS, Siiss- und Brackwasser- Mollusken, in: DR. M. WEBER, Zoolog. Ergebnisse Niederlan- disch Ost-Indien, Leiden, IV, p. 15, No. 5. 1915. Planorbis (Segmentina) calathus PRESTON, Fauna of British India, Mollusca {Freshwater Gasterop. and Pelecypoda}, London, p. 187, No. 258. 1918. Planorbis calathus ANNANDALE, [Iecords Indian Museum, GRAYS Calcutta, p. 113. | Les grands individus étudiés par J. C. MELvin1 et J. H. Ponsonby atteig- nent 5 millimétres de diamétre maximum (/oc. supra cit., 1897, p. 638). 2 Les lamelles internes sont trés visibles au travers de la coquille et se tradui- sent, ala face inférieure, par des radiations plus claires autour de l’ombilic. 6 MELVILL (J. C.) et PoNsonsy (J. H.), Descriptions of Thirteen new Species of Terrestria] and Fresh-water Mollusca from South Africa, Annals and Magazine of Natural History, 6 série, X, London, Septembre 1892, p. 241, No. 13. pl xiii, fig. 13-13a [ Plunorbis (Segmentina) emicans]. 1923.] I,. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 169 LOCALITES : Indes Anglaises: Manbhum {Collect. V. BALL]; quinze ex- emplaires ; = Moradabad [Collect. BENSon, ex Collect. Asiatic Society of Bengal) ; cinq exemplaires ; = Chandernagore [Colonel G. B. MAINWARING] ; = Assam [Dr. T. OLDHAM] ; = Ava [Collect. Dr. J. ANDERSON] ; = Ceylan: Galle ; 15 exemplaires. Inlé Lake (province de Yawnghwe, sur le Shan Plateau, vers goo métres d’altitude [Dr. N. ANNANDALE]; nombreux exem- plaires.! DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Laire de dispersion géographique du Segmentina calatha Benson est considérable ; mais cette espéce est souvent étroite- ment localisée: elle est alors fort abondante dans ses stations. Elle vit dans l’Inde entiére v compris, au nord, les régions de 1’ Himalaya, du Cachemire et du Petit Tibet. Elle est également connue dans le royamne de Siam [G. NEVILL, im: Mus. Derol., cf. S. Chesstn, 77: MARTINI et CHEMNITZ, Joc. supra cit., 1886, p. 137|. Au sud, en dehors, de l’ile de Ceylan, ot elle est commune, cette Segmentine a été signalée a Java [DR. MAX WEBER, im: DR. E. von MARTENS, loc. supra cit., 1897, p. 15] et a l’ile d’Aru, prés dela Nouvelie Guinée [Prof. O. Beccart, 12: TAPPARONE-CONEFRI, loc. supra cit., 1883, p. 249]. Le Segmentina calatha Benson cst une espéce relativement haute, trés étroitement ombiliquée, possédant un dernier tour énorme, trés embrassant, muni d’une cavéne basale. Ta taille atteint de 5 a6 millimétres de diamétre maximum pour 4 a 5 millimétres de diamétre minimum et 2 a 24 millimétres de hauteur. I,’ indice ombilical est de 10 seulement. Le test, a peu prés transparent, d’un corné ambré passant parfois au roux assez vif, trés brillant, est orné, chez quelques individus, de bandes longitudinales plus claires ; la sculpture se compose de stries longitudinales fines, serrées, inégales et médi- ocrement obliques, 4 peu prés aussi accentuées en dessous qu’en dessus. Segmentina hemisphaerula Benson. Pl. II, fig. 13-14-15. 1842. Planorbis hemisphaeruia BENSON, Annals and Magaz. of Natural History, London, IX, p. 487. 1855. Planorbis hemisphaevula BENSON, Journal Asiatic Society of Ben- gal, XXIV, p. 127. 1867. Planorbis Largillierti DUNKER, in: MARTENS, Malakozoolog. Blai- ter, XIV, p. 217, No. 7. 1878. Planorbis Largillierti SOWERBY, Monograph of the genus Planor- his iz : REEVE, Conchologia Iconica, XX, pl. xii, fig. 103. ! Ils sont transparents, de coloration trés claire on brune, mais tous de trés- pelite taille (3 millimétres de diamétre maximum) [Dr. N. ANNANDALE, loc. supra eit.. 1918. p. 133 170 lecords of the Indian Museum. [Vor. XXI, 1878. Planorbis (Segmentina) sp. NEVI, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 246, No. 49. 1878. Planorbis (Segmentina) hemisphaerula NEVILL, loc. supra cit., I, p. 246, No. 50. 1886. Planorbis Largillierti CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, XVII, p. 71, No. 44, taf. xv, fig. 3.! ; LOCALITES : Chine: Ile de Chusan [Collect. Dr. CAnror]; deux exem- plaires ; = Canton [Damon]; deux exemplaires ; No. 67; = sans indication précise de localité [Collect. TayLor}; un exemplaire ; No. P. 129 B. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Le Segmentina hemisphaerula Benson habite la Chine ot on le connait des environs de Canton [Mus. Calcutta] et de Hongkong [H. DouRN, in: Dr. EK. von MARTENS, loc. supra cit., 1867, p. 217], et des iles de Chusan [DR. CANTOR] et de Hai Meu (environs d’Amoy) [GUSTAV SCHLEGEL, 77: Dr. KE, von Marvrens, loc. supra cit., 1867, p. 217] dans la mer de Chine. Aprés un examen trés attentif des diagnoses originales et des exemplaires typiques appartenant au Musée de Calcutta je suis conduit a réunir les Segmentina hemisphazywla Benson et Segmen- tina Largillierti Dunker. Ie nom de W. H. BENSON étant le plus ancien doit étre adopteé. Les exemplaires de Segmentina hemisphaerula Benson sont identiques 4 ceux désignés par G. NEvi, dans son “ Handlist of the Mollusca in the Indian Museum Calcuita’’ (p. 246, No. 49) sous la dénomination de ‘‘ Planorbis (Segmentina) sp. [= ? Pl. calathus var.]’’, sauf cependant la coloration” Le test est assez solide, un peu €pais, finement strié. Les dimensions atteignent 6} millimé- tres de diamétre maximum, 5? millimétres de diamétre minimum et 3 millimétres de hauteur maximum. L,’indice ombilical est de 25. L’échantillon de Segmentina Largiliierti Dunker a 7 millimé- tres de diametre maximum, 64 millimétres de diamétre minimum et 31 millimétres d’épaisseur maximum. Son indice ombilical est de 28; c’est done une forme trés légérement plus ombiliquée que le Seginentina hemisphaerula Benson, mats la difference est a peine sensible ; au reste les autres caractéres sont identiques. Le test est roux fauve un peu brillant, orné, en dessus, de stries longi- tudinales médiocres,* peu obliques, bien onduleuses, irréguliéres, assez serrées et, en dessous, de stries plus faibles.* : 1 Indiqué, par erreur, (p. 71) taf. xv, fig. 1. 2 Chez les échantillons de l’espéce No. 49 du Catalogue de G, NEVILL (et qui proviennent de Ja Chine, sans indication précise de localité), le test est trés bril- lant; comme verni, d’un fauve ardent presque rouge 38 Sauf au voisinage de l’ouverture ot les stries longitudinales sont plus fortes et assez inégales. + Aux environs de l’ouverture, les stries longitudinales sont également plus irréguliéres et mieux accentuces. 1923.] L. GERMAIN: Catalogue of Pianorbidae. 171 -La figure du Segmentin. Largtilieyft Dunker donnée par G, B. SOWERBY [77: L. REEVE, Concholozia Iconica, XX, 1876, pl. Xiii, fig. 103] laisse fortement a désirer. Le bord supérieur de Vouverture est représenté comme flexueux et G. B. SowErBy dit, dans sa diagnose: “ apertura subtrigona, margine superiori flexu- osim depressa...’’ ! ce quis’applique a un exemplaire certaine- ment anormal. la figuration donnée par S. CLESSIN est également des plus médiocre, surtout celle représentant la coquille vue de profil qui est tout a fait fantaisiste. Le Dr. E. vON Martens donne, au Segmentina Largilierti Dunker des dimensions plus considérables : 7 et 84 millimetres de diamétre maximum; 5 et 7 millimetres de diamétre minimum ; enfin 2 et 3 millimétres de hauteur maximum.’ Le Segmentina hemisphaerula Benson est extremement voisin du Segmentina calatha Benson. 1,enroulement des tours de spire, les caractéres de l|’ouverture, la nature du test et la sculpture sont identiques chez les deux espéces. Mais la premiére est de taille plus grande, sa forme est, proportionnellement, plus haute par rapport au diamétre maximum et sa cavité ombilicale plus élargie (l’indice ombilical du Segmentina calatia Benson est seule- ment de to). En résumé, le Segmentina hemitsphaerula Benson se rattache trés étroitement au Segmentina calatha Benson dont il ne constitue guére qu’une variété de grande taille largement ombi- liquée. Segmentina Swinhoei H. Adams. 1870. Planorbis Swinhoei H. ADAMS, Proceedings Zoological Society of London, p. 378. 1878. Planorbis Swinhoei SOWERBY, Monograph of the Genus Planor- bis, in: I,. REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. xiii fig. 113. 1878. Planorbis (Segmentina) Swinhoei NEVILL,, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 246, No. 42. 1886. Planorbis Swinhoei CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, 7x : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 227, No. 253. LOCALITE : Chine: Ie de Formose [Collect. H. ADAMS]; un exemplaire (cotype). DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette espéce est connue seulement de 1’ éle de Formose. L’unique exemplaire du Musée de Calcutta est un cotype donné par H. ApAms lui-méme. C’est une coquille mesurant 74 millimétres de diamétre maximum, 64 millimétres de diamétre minimum et 23 millimétres de hauteur. I’indice ombilical est de 33. L/ouverture a 3} millimétres de diamétre et 3 millimetres | CLESSIN (S.), Die Familie der Limnaeiden, 7: MARTINI et CHEMNITZ, Sys- temat. Conchylien-Cabinet, XVII, Niirnberg, 1886, taf. xv, fig 3. Le coloris des figures est assez exact. 2 MARTENS (DR. E. von), Ueber die ostasiatischen Limnaeaceen, Malakozo- log. Blatter, XIV, 1867, p. 217. 172 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, de hauteur. Le test est d’un corné jaunatre assez pale avec, en dessus, des stries longitudinales trés fines, serrées. irréguliéres, peu obliquement onduleuses et, en dessous, plus fines et moins obliques. Cette espéce appartient au groupe du Segmentina calatha Benson, mais se rapproche surtout du Segmentina hemisphaerula Benson, dont elle se sépare: Par sa forme générale plus déprimée; par sa spire dont les premiers tours sont légérement élevés en dessus, tandis qu’ ils sont enroulés sur le plan du dernier tour chez le Segmentina he misphaerula Benson! ; par son ouverture plus développée en largeur par suite de la dilatation un peu plus grande du dernier tour vers son extrémité; enfin et surtout par sa cavité ombilicale notable- ment plus large. Il est fort probable que les Segmcentina calatha Benson, Seg- mentina Largillierti Dunker Segmentina henisphaerula Benson et Segmentina Swinhoei H. Adams appartiennent a une méme espece. Le premier est la forme la plus déprimée ; le second et le troisiéme sont les formes les plus élevées; le dernier est, de ce point de vue, une forme intermédiaire. D’autre part, ’ombilic du Segmentina calatha Benson est trés étroit ; déja plus ouvert chez le Segmentina hemisphaerula Benson, il s’élargit encore chez le Seementine Lar- gillierli Dunker pour atteindre son maximum de diamétre—tout en restant relativement étroit— chez le Segmentina Swinhoei H. Adams. Si bien que ce dernier constitue un mode macroporus, le mode microporus étant représenté par le Segmentina calatha Ben- son. Les aifinités de ces diverses espéces peuvent se résumer de la maniére suivante : Segmentina Swinhocr mode macroporus + mode subelatus. \ Segmentina Largillierte mode submacroporus + mode elatus. SS Se =a Segmentina hemisphaerula mode submacroporus + mode perelatus. 1 D’ailleurs le mode d’enroulement des tours de spire est identique chez les Segmentina calatha Benson, Segmentina hemisphaerula Benson et Segmentina Swinhoei H. Adams; de plus, ces trois espéces ont une caréne basale plus ou moins émoussée. 2 Rappelons les indices ombilicaux de ces diverses Segmentines : Segmentina calatha Benson : 10 ;—Segmentina hemisphaerula Benson: 25 ;—Segmentina Lar- gillievt? Dunker: 28 ;—Segmentina Swinhoet H Adams: 33. 1923.] L,. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 173 Segmentina hemisphaerula mode submacroporus + mode perelatus. Segmentina calatha mode microporus + mode depressus. Segmentina Cantori Benson. 1850. Planorbis Cantorvi BENSON, Annals and Magazine of Natural His- tory, London, 2. ser., V, p. 349. 1876. Planorbis Cantori HANLEY et THEOBALD Conchologia Indica, Lon- don, p. xviii et p. 18, pl. xl, fig. x 4 3. 1878. Planorbis Cantovi SOWERBY, Monograph of the genus Planorbis, in: I, REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. x fig. 79a—79b. 1878. Planorbis Cantovi NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 246, No. 43. 1886. Planorbis Cantori CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Sysiemat. Conchvlien-Cabinet, 2° Edit., Nurnberg, p. 158, No. 140, taf. xxiii, fig. o. to15. Planorbis (Segmentina) cantovi PRESTON, Fauna of British India: Mollusca {Freshwater Gasterop- and Pelecypoda), London, p. 126, No. 257. LOCALITES : Indes anglaises: Jamalpur [Dr. F. SroriczKa];—Ceylon: Galle [H. F. BLANFORD] et Balapiti [G. NEVILL]. Chine: Hongkong ; No. 77¢ ; = Canton; No. 249. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette Segmentine vit dans I’Inde. Elle semble beaucoup plus rare dans la Chine méridionale. Cette Segmentine a caréne inframédiane est une espéce dépri mée se rapprochant du Segmentina coenosa Benson dont elle se distingue : Par sa forme plus déprimée; par sa spire a tours plus nom- breux s’enroulant plus lentement; par son dernier tour propor- tionnellement plus petit, muni d’ une caréne un peu émcussée bien inframédiane, presque subbasale, plus inférieurement placée que chez le Segmentina coenosa Benson; par son ouverture. mieux ovalaire ; enfin par son ombilic bien plus large (indice ombilical : Bie Le Segmentina Cantori Benson atteint 7 millimétres de dia- métre maximum, 63 millimétres de diamétre minimum et seule- ment 2 millimétres de hauteur. Son indice ombilical est de 31. Le test est transparent, fauve roux trés brillant en dessus et en 1 T’indice ombilical du Segmentina coenosa Benson n’est que de 15. 174 Records of the Indian Museum. [Vov. XXI, dessous, muni de trés fines stries longitudinales serrées et peu obli- ques. Segmentina coenosa Benson. 1850. Planorbis coenosus BENSON, Annals and Magazine of Natural His- tory, London, ser. 2, Vol. V, p. 340. 1876. Planorbis coenosus HANLEY et THEOBALD, Conchologia Iconica, London, p. xviiiet p. 18, pl. xxxix, fig. 749. 1878. Planorbis coenosus SOWERBY, Monograph of the Genus Planorbis, in: I, REEVE, Conchologia Iconica, XX, pl. x, fig. 78a—78b. 1878. Planorbis (Segmentina) coenosus NEVILI,, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 246, No. 46. 1886. Planorbis coenosus, CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., Niwnberg, XVI, p. 165, No. 150, taf. xxiv, fig. 4. 1915. Planorbis ‘(Segmentina) coenosus PRESTON, Fauna of British India: Moilusca [Freshwater Gasterop. and Pelecypoda}, \on- don, p. 127, No. 259. 1918. Planorbis coenosus ANNANDALE, Records Indian Museum, XIV, Calcutta, p. 113. LOCALITES : Indes anelaises: Manbhum [Collect. V. Batu.]; = Bhim Tal; = Jamalpur: zone littorale de VInlé Lake, prés du Fort Stedman (province de Yawnghwe, sur le Shan Plateau, vers 900 métres d’altitude) [N. ANNANDALE]; deux exemplaires de trés petite taille (diamétre maximum : 2 millimétres). DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette espéce habite Inde péninsulaire et l’ile de Ceylon. Coquille convexe en dessus avec une partie centrale concave, subméplane en dessous avec une cavité ombilicale étroite ; spire a tours bien embrassants, le dernier énorme, diiaté vers l’ouverture, muni d’ une caréne inframédiane peu saillante ; ouverture oblique, ovalaire subcordiforme, 4 bords marginaux un peu éloignés. Diamétre maximum: 54 millimétres; diamétre minimum: 5 millimétres , hauteur: 2 millimétres. Indice ombilical: 15. Test roux, plus brillant en dessous qu’en dessus, orné de trés fines stries irréguliéres,' légérement obliques et un peu ondu- leuses. Un exemplaire jeune, mais bien typique” est succiné- ambré trés briliant, absolument transparent; il présente, en des- sus et en dessous, des stries longitudinales d’une grande tenuité. Surtout voisin du Segmentina Cantor: Benson, le Segmentina coenosd Benson appartient encore au groupe du Segmentina cala- tha Benson dont il se distingue par son enroulement plus rapide, sa forme générale plus déprimée, sa caréne inframédiane mieux accusée, son ombilic plus large, etc. .... 1 Cependant, dans sa diagnose, W. H. BENSON [loc. supra cit., Ae) Pp. 348] écrit : ‘© Testa... oblique et rude (praecipue subtus) radiato stricto . 2 Cet individu provient de Marbhum. 1923.] L. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. 175 Segmentina sindica Benson. 1850. Planorbis (Segmentina) sindicus BENSON, Annals and Magazine of Natural History, London, p. 350- 1876. Planorbis Sindicus HANLEY et THEOBALD, Conchologia Indica, London, p. xviii et p. 18, pl. xl, fig. 4 a 6. 1878. Planorbis sindicus SOWERBY, Monograph of the Genus Planorbis, in: ly. REEVE, Conchologia Indica, XX, London, p. 2 de 1’Index alphabétique (non figuré). 1915. Planorbis (Segmentina) sindicus PRESTON, Fauna of British India, Mollusca {Freshwater Gasterop. and Pelecypoda], London, p. 126, No. 256. I,OCALITE : Indes anglaises: Ferozepore ; No. 129P. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette espéce est spéciale 2 1’?Inde; toujours rare, elle est ce- pendant plus réspandue dans le Haut Sind. Coquille de petite taille (diamétre maximum : 24 millimétres ; hauteur maximum: 11 millimétre) a tours trés embrassants ' le dernier formant, en dessus et en dessous, presque toute la coquille, bien dilaté 4 son extrémité, muni d’une cavéne tnframédiane® peu saillante, quoique bien marquée; ombilic trés étroit (indice ombi- lical : 13). Test mince, fragile, jaundtre, avec en dessus et en dessous des stries longitudinales trés fines, serrées, peu obliques, mélées de rares stries plus fortement accentuées. Segmentina trochoidea Benson. 1836. Planorbis trochoideus BENSON, Journal Asiatic Society of Bengal, Vip: 742- 18306. Pints: tvochoideus BENSON, Gleanings in Science, Calcutta, pl. viii, fig. 10. 1850. Planorbis tvochoideus BENSON, Annals and Magazine of Natural History, London, ser. 2, V, p. 352- 1876. Planorbis Trochoidews HANLEY et THEOBALD, Conchologia Indica, London, p. xviii et p. 18, pl. xxxix, fig. 4-6. 1878. Planorbis trochoideus SOWERBY, Monograph of the Genus Pla- norbis, i2: 1, REEVE, Conchologia Iconica, Iwondon, XX, pl. ix, fig. 7o. 1878. Planovbis (Segmentina) tvochoideus NEVWL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 246, No. 44. 1886. Planorbis trochoideus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., Niirnberg, XVII, p. 225, No. 247. 1915. Planorbis (Segmentina) trochoideus PRESTON, Fauna of British India: Mollusca [Freshwater Gasterop and Pelecypodaj, 1on- don, p. 125, No. 253. 1918. Planorbis trochoideus ANNANDALE, Records Indian Museum, XIV, Calcutta, p. 113. | Les premiers tours, trés petits sont, en dessus, bien enfoncés. 2 Dans sa diagnose originale, W. H. BENSON (loc. supra cit., 1850, p. 350) écrit : ‘*... anfr. 2}, ultimo medio obtuse angulata...”, ce qui est peu exact, la caréne étant toujours nettement inframédiane. A cet égard, le figuration donnée par S. HANLEY et W. THEOBALD (Joc. supra cit., 1876, pl. xl, fig. 4) est parfaite- ment fidéle. 176 Records of the Indian Museum. [VoL. XXT, ILOCALITES : Indes anglaises; Belgaum [Collect. W. T. BLANFoRD]; six exemplaires ; = Barrackpore [Collect. CANTOR, et Collect. Aszatic Sociely of Bengal]; neuf exemplaires; = Madras [Collect. G. NE- vi]; = Ceylan: Balapiti, Port Canning [Collect G. NEvi11.]. : vivant dans le Inlé Lake et subfossile dans les dépéts lacustres de la plaine du He-Ho (province de Yawnghwe, sur le Shan Plateau, vers goo métres d’altitude) [N. ANNANDALE]; nombreux exemplaires. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE Cette espéce est spéciale a l’Inde peninsulaire et a Vile de Ceylan. Coquille trés petite (diamétre maximum: 24 millimétres; hauteur: I millimétre), 4 tours de spire tvés embrassants, le der- nier formant presque toute la coquille, muni d’une caréne sub- basale médiocrement accentuée; ombilic ponctiforme (indice om- bilical: 7). Test vitrinoide, absolument transparent, corné trés clair, par- fois un peu rougedtre, garni de stries longitudinales extrémement fines et délicates, serrées et trés peu obliques. Cette espéce ressemble au Segmentina sindica Benson, mais elle s’en distingue par sa forme un peu moins élevée, par son ombilic plus franchement ponctiforme et par sa caréne subbasale et non inframédiane. Segmentina umbilicalis Benson. eA I, TE, UO), HO) GE Bit, 1836. Planorbis umbilicalis BENSON, Journal Asiatic Society of Bengal, We 18s flit 1850. Planorbis umbilicalis BENSON, Annals and Magazine Natural His- tory, London, 2e ser., V, p. 341. 1867. Planorbis wmbilicalis MARTENS, Malakozoolog. Blatter, XIV, p. 210. 1876. Planorbis umbilicalis HANLEY et THEOBALD, Conchologia Indica, London, p. xviii et p. 18, pl. xl, fig. 7-8-9. 1878. Planorbis umbilicalis SOWERBY, Monograph of the genus Planor- bis, in: L.. REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. x, fig. 77a-770. 1878. Planorvbis (Segmentina) umbilicalis NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 246, No. 45. 1884. Planorbis Dorrianus WATTEBLED, Journal .de Conchyliologie XXXIT, p. 126, No. 2. 1886. Planorbis umbilicalis CLESSIN, Die Familie der Iimnaeiden, in : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Ed. Niirnberg XVII, p. 136, No. 111, taf. xv, fig. 6. 1910, Planorbis (Hippeutis) umbilicalis BAVAY et DAUTZENBERG, Jour- nal de Conchyliologie, L,VIII1, p. 18-10. 1915. Planorbis (Segmentina) umbilicalis PRESTON, Fauna of British India: Mollusca, [Freshwater Gasterop. and Pelecypoda], Lon- don, p. 125, No. 252. 1923.} I, GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. 17g) LOCALITES : Indes anglaises : Sylhet [Collect : Asiatic Society of Bengal] ; 2 exemplaires ; = Assam|Dr. T. OLDHAM]; vingt exemplaires. DISTRIBUTION GEOGRAPHIOQUE. En dehors de l’Inde et de Ceylon, ot sa répartition géogra- phique exacte est encore bien peu connue, cette Segmentine vit en Cochinchine, ‘‘ dans les mares des environs d’Hanoi et sans doute ailleurs en compagnie de Planorbis saigonensis de Pl. con- fusus' et de Planorbis (Segmentina) dicoelus* Morelet.’’® Elle es} également connue en Chine, notamment aux environs de Shanghai et dans les régions chinoises du Nord [HOHENACKER, 77: Collect. W. Dunker, Mus. Berolin., cf.: S CLESSIN, 17: MARTINI et CHEMNITZ, loc. supra cit., 1886, p. 136]. L’Iconographie donnée par S. CLESSIN (loc. supra cit., 1886, taf. xv, fig. 6) est peu exacte: la figure au trait représentant le profil de la coquille est tout a fait erronée. Celle de S. HANLEY et W. THEOBALD loc. supra cit , 1876, pl xl, fig. 7) est beaucoup plus fidéle et correspond bien au type moyen. Ta caréne du der- nier tour y est représentée tun peu inframédiane, ce qui est le cas général ; cependant, chez quelques rares individus, elle est pres- que médiane. Normalement assez aigué, elle devient parfois plus ou moins obsoléte. Les dimensions varient entre 6 et 7 millimétres de diamétre maximum pour 13 a I? millimétres de hauteur maximum. Le Dr. E. von Martens a signalé des exemplaires de Chine (sans localité précise) atteignant 84 millimétre de diamétre maximum, 6 millimétres de diamétre minimum et 2 millimétres de hauteur.* L indice ombilical est de 23. Te test est léger, d’un corné clair trés brillant, parfois méme irisé, presque transparent; il est, en dessus et en dessous, trés finement strié (stries itréguliéres, bien onduleuses et assez obli- ques). A. Bavay et PH. DAUTZENBERG ont montré que le Planorbis ! Rappelons que le Planorbis confusus De Rochebrune, est synonyme du Planorbts saigonensis Crosse et Fischer. 2 Le Segmentina dicreta a été décrit par A. MORELEY dans le Journal de Con- chyliologte (Vol. XIII, 1865, p. 226) sous le nom d’Helzx dicoela. Le méme auteur a figure plus tard cette espéce dans ses Séries Conchyliologiques . . . 4° livraison: Indo-Chine, Paris, 1875, p. 276, No. 43, tab. xii, fig. 8 (Planorbis dicoelus). 3 Bavay (A.) et DAUTZENBERG ({PH.), Contributions 4 la faune fluviatile de lExtréme-Orient (Inde et Indo Chine), Journal de Conchyliologie, LVILI, 1910, p. 19. Les auteurs ajoutent que le ‘‘ [Planorbis umbilicalis Benson] est a peu prés de mémie taille que le Planorbis dicoelus et il est assez difficile de les distinguer Yun de l'autre si l’on ne tient pas compte de l’absence des plis interneés chez le premier tandis que le second en est pourvu et les laisse voir par transpar- ence...” En raison de cette absence de plis, A. BAVAY et PH. DAUTZENBERG classent l’espéce de W. H. BENSON dans le sous-genre Hippeutis. Je ne suis pas de cet avis et je pense que les lamelles internes ontété resorbées chez cette Seg- mentine comme on l’observe, d’ailleurs, assez frequemment. + MARTENS (DR. E. von), Ueber die ostasiatischen Limnaeaceen, Malakozoo- log. Blatter, XIV, 1867, p. 217. 178 Records of the Indian Museum. PNIOT,, SXoete Dorrit Wattebled [= Planorbis Dormanus] était synonyme du Planorbis umbilicalis Benson. ' Segmentina papyracea Benson. 1842. Pianorbis papyraceus BENSON, Annals and Magazine of Natural History, London, IX, p. 487. 1855. Planorbis papyraceus BENSON, Journal Asiatic Society of Bengal. XXIV, p. 124. 1867. Planorbis papyvaceus MARTENS, Malakozoolog. Blatter, XIV, p. 217. 1878. Planorbis (?) papyraceus NEVILL, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, I, 245, No. 38B. LOcALITE: Chine: Ile Chusan [Collect. CANror, ex Damon]; deux ex- emplaires; No. 64. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette espéce n’a pas éte signalée depuis W. H. BENSON. Un des exemplaires du Musée de Calcutta est brisé; l’autre présente les caractéres suivants: Coquille trés aplatie, subconvexe en dessus, avec une partie centrale presque plane (premiers tours enroulés trés sensiblement sur tn méme plan), 4 peine subconvexe en dessous avec un om- bilic moyennement élargi, peu profond; spire composée de 4 tours convexes séparés par des sutures profondes, 4 croissance d’abord assez réguliére, puis beaucoup plus rapide; dernier tour trés grand formant, a lui seul, prés des } de la coquille en dessus, prés des } en dessous, a peu prés aussi convexe en dessus qu’en des- sous, dilaté a l’extrémité et muni d’une caréne médiane filiforme trés saillante ; ouverture oblique, cordiforme transverse, trés angu- leuse extérieurement au point ot aboutit la caréne, a bords mar- ginaux convergents mais éloignés. Diamétre maximum: 11} millimétres; diamétre minimum : 9% millimétres ; épaisseur maximum: 2} millimétres; hauteur de Vouverture: 44 millimétres; diamétre de l’ouverture : 5 millimé- tres. Indice ombilical: 27. Test mince, trés léger, fragile, transparent, corné clair peu brillant ; stries longitudinales trés fines et délicates, obliques et serrées en dessus, encore plus fines, 4 peine visibles en dessous. Il est impossible de considérer le Segmentina papyracea Ben- son comme spécifiquement distinct du Segmentina umbilicalis Benson. Il en constitue une variété major en différant, en dehors de la taille: Par sa forme proportionnellement plus aplatie ; par son der- nier tour aussi convexe en dessus qu’en dessous alors qu’ il est, en général, chez le Segmentina umbilicalis Benson, plus convexe en dessus qu’en dessous; parla caréne de son dernier tour plus ! Bavay (A.) et DAUTZENBERG (PH.), Joc. supra cit., LVIII, 1910, p. 19. 1923.] L. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. 17g médiane ;! parson ombilic notablement plus élargi;* enfin par son test moins brillant.$ Genre Planorbula Haldeman, 1840. 1880. Discus HALDEMAN, A Monograph Limniades and other Fresh water Shelis North America, I, p. 4 de la couverture (type: Planor- bis avmigerus Say) [non Discus FYTZINGER, 1833] (Juillet 1840). 1840. Planorbula HALDEMAN, loc. supra cit., supp!. to part I, p. 2 (Oc- tobre 1840). 1842. Planorbula HALDEMAN, loc. supra cit., 1V, p. 14. 1847. Dentalus Gray, Proceedings Zoological Society of London, p. 18t (non BECK, 1837) [type: Planorbis armatus GRAY = ? Pla- norbis avmigerus Say + Planorbis armigey Beck]. 1855. Planorbula H. et A. ADAMS, Genera of recent Mollusca, etc... , London, II, p. 265. 1865. Planorbula BINNEY, Land and Fresh Water Shells North America, JUG poe ais{oy 1874. Planorbulina JICKELI, Fauna dey Land-und Stisswassery Mollusk. Nord-Ost-Afrik., Dresden, p. 221 (pour le Planorbis alexandri - nus Ehrenberg [Segmentina sous-genre Planorbulina]. 1880. Planorbula FISCHER et Crosse, Etude Mollusques terr. fluviat. Mexique et Guatemala, Il, Paris, p. 70. 1886. Planorbula CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, iz: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., Niirnberg, XVII, p. 35a, No. 13 [Planorbis sous-genre Planorbula]. 1899. Planorbula MARTENS, Land and Freshwater Mollusca (Biologia Centrali-Americana, london) p. 398 |Planorbis sous-genre Pla- norbula| (Avril 1899). 1905. Planorbula DAtt,, Laud and Freshwater Mollusks of Alaska (Har- viman Alaska Expedition, XIII, New-York), p. 97 [Segmentina sous-genre Planorbula]. Les Planorbules ont, comme les Segmentines, une armature aperturale comprenant, typiquement, six lamelles: Une lamelle sigmoide; une lamelle pariétale, obliquement en- foncée et souvent munie d’un petite denticulation en forme de tubercule située 4 sa base; une /amelle basale, transverse; une lamelle externe (située prés du bord externe de l’ouverture), obli- quement enfoncée, surmontée d’une autre lamelle transverse ; enfin, sur le bord supérieur, une /amelie superieure, petite et assez pro- fondément enfoncée. Ia disposition de ces lamelles peut présenter quelques varia- tions: c’est ainsi que chez le Planorbula Wheatley: Lea les lamelles sont toutes plus fortement développés et plus largement incur- vées. Cependant, dans tous les cas, la disposition fondamentale teste la méme. Les lamelles des Planorbules peuvent se résorber pius ou moins complétement et il ne reste souvent, chez les individus bien adultes, qu’une seule denticulation. Mais, contrairement a ce qui 1 Chez le Segmentiaa umbilicalis Benson la place de |a caréne est d’ailleusr trés variable: elle est tantot inframédiaue, tantot médiane, ces deux modalités étant réunies par tous les intermédiaires. 2 Indice ombilical du Segmentina papyvacea Benson: 27 ;—du Segmentina wm- bilicalis Benson: 23. 3 Tl est généralement d’un corné clair trés brillant, parfois mé:e irisé chez le Segmentina umbilicalis Benson. 180 Records of the Indian Museum. [VoL. XXI, existe chez les Planorbes, toutes les Plancrbules ont, au cours de leur développement, un systéme complet de denticulations aperturales. La coquille des Planorbules ressemble tout a fait a celle des Planorbes, cependant elle montre toujours, du moins chez les adul- tes, un bourrelet apertural interne qui manque souvent chez les Planorbes. Type ® Planorbis armigerus Say. Les Planorbules habitent les eaux douces de l’Amerique et de V Afrique tropicale. Saale Planorbula armigera Say. 1818. Planovbis avmigerus Say, Journal Academy natur.-sciences Phila- delphia, II, p. 164. 1837. Planorbis armigey BECK, Index Molluscorum, p. 123. 1841. Planorbis aymigerus GOULD, Report on the Invertebrata of Mas- sachusetts, p. 205, fig. 138. 1843. Planorbis armigerus DE Kay, Zoology of New-York, part V, Mol- lusca, p. 62, pl. iv, fig. 64a-64b-64¢. 1844. Planorbula armigerus HALDEMAN, Monograph of the Limniades and other Fresh Water univalve Shells, p. 30, pl. iv, fig. 11 4 13. 1855. Segmentina ayvmigerva ADAMS, Genera of vecent Mollusca, II, p. 264, pl. Ixxiv, fig. 4 1859. Planorbula armigera cane Manuel de Conchyliologie, I, Paris, p- 483, fig, 3570. 1865. Segmentina avmigera BINNEY, Land and Freshwater Shells North “America, part ne. p. 137, fig. 228-2209. 1878. Planorbis (Planorbula) avmigera NEVILL, Handlist Mollusca, In- dian Museum Calcutta, p. 243, No. 18. 1878 Planorbis armigeyus SOWERBY, Monograph of the genus Planor- bis, in: I. REEVE, Conchologia Iconica, Jondon, XX, pl. - , fig. 18. 1886. Planorbis aymigerus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 121, No. 89, taf. xx, fig. ro. 1905. Segmentina (Planorbula) armigera Datt,, Land and Freshwater Mollusks of Alaska, p. 98, fig. 76. 1907. Segmentina ayvmigera BRYANT WALKER, The Nautilus, XX, pl. vii, fig. 1 4 3. LOCALITES : Etats-Ums: Etats de New-York et de Michigan [Prof. W. NEwWCOMB ; = Rey. E. R. BEADLE]; 26 exemplaires. Canada: Mle du Prince Edouard [Collect. A. NEVILL]; 5 ex- emplaires. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Trés caractéristique de la faune potamique de 1’Amérique du Nord, le Planorbula armigera Say vit au Canada, dans toute la région moyenne des Etats-Unis (depuis la Géorgie du Sud) et s’étend, au Nord, jusqu’au Great Slave Lake. Mais il 1’ existe pas al’ ouest des montagnes Rocheuses, sur le versant pacifique des Etats Unis, ot il est remplacé par une espéce représentative, le Planorbula declivis Tate.! Ce dernier n’a pas encore été trouvé 1 Tate (R.), American Journal of Conchology, V, 1870, p. 159. 1923.] I,. GERMAIN: Catalogue of Planorbidae. 181 au nord de ’!Umpqua River (Oregon) ; par contre il s’avance vers le sud jusqu’A San Agustin prés de Acoyupa (Nicaragua) ot il vit en compagnie du Planorbis cultatrus d’Orbigny [R. Tats ']. Le Planorbula aymigera Say atteint de 7 a 8 millimétres de diamétre maximum et 3 millimétres de hauteur. Le test présente de fines stries longitudinales coupées de stries spirales obsolétes peu nombreuses, seulement visibles au microscope. Cette sculp- ture est plus fortement accentuée, ne temen! réticulée,? chez une espéce voisine, le Planorbula Christy: Dall* qui atteint jusqu’ a Io millimétres de diamétre maximum et 3 millimétres de hauteur.+ D’autre part BRYANT WALKER a décrit un Planorbula crassi- labrum,’ espéce vivant dans les états de Michigan [Bryanr WALKER], et de l’Indiana [Bryant Walker, Prof. F. M. Wrrrer], voisine du Planorbula armigera Say mais s’eu distinguant : Par sa taille plus petite et sa forme relativement plus haute (3 millimétres de hauteur pour seulement 7} millimétres de dia- métre maximum); par son ombilic plus petit et plus profond ; enfin par l’angulosité beaucoup plus prononcée du dernier tour en dessous (autour de l’ombilic). Ces caractéres sont encore plus accentués chez le P/anorbula Whealleyi Lea,’ si bien que du point de vue de la morphologie externe, le Planorbula crassilabrum Bryant Walker est intermédiaire entre l’espéce de Say et celle de I. Lea.’ Par contre, les denticulations de l’ouverture différent davantage, celles du Planorbula crassilabrum Bryant Walker étant les plus éloignées du type d’armature aperturale observé chez le Planorbula armigera Say. C’est pour de telles espéces, chez les- quelles le systéme de lamelles et de denticulations atteint son maximum de complexite, que W. H. Dat a établi le sous-genre HALDEMANINA.*’ Remarquous, cependant, que 1l’ornementation aperturale étant, chez toutes ces esptces, construite sur le méme modéle, la valeur du sous-genre Haldemanina est assez contest- able.* ! TaTE (R.), loc. supra cit., V. 1870, p. 159. 2 Chez le Planorbula Christyi Dall la surface du test est couverte de stries longitudinales fines coupées de stries spirales également fines réparties sur toute la surface des tours de spire. 8 Dart (W. H.) Land and Fresh Water Mollusks of Alaska and adjoining tegions, Harriman Alaska Expediion, Vol XIII, New-York, 1905, p. 99, pl. ii, fig. 10-11 [Segmentina (Planorbula) chrislyi|. + Cette espéce vit dans le Manitoba [R. Mi~LER CuRIsty] et dans la riviére Mackenzie [E. A. PREBLE]. 5 WALKER (BRYANT), A new species of Segynentina, The Nautilus, XX, 1907, Pp. 122, pl. vii, fig. 4-6 (Segmentina crassilabrum) ; = Segmentina Wheatleyi WitTTER, Journal of Conchology, I. 1878, p. 388; = Segmentina Wheatleyi BRYANT WALKER, Revis. Moll. Michigan, 1895, p. 18 [nou Planorbis Wheatleyi Lea]. 6 LEA (1.), Journal Academy Natural Sciences of Philadelphia, VI, 1866, p. 158, pl. xxiii, fig. 71 ; et: Observations on the Genus Unio, XI, 1866, p. 113, p xxiii, fig. 71 (Plancrbis Wheatleyi)[ = Segmentina Wheatleyi BRYANT WALKER, The Nautilus, XX, 1907, p 123, pl. vii, fig. 7-9]. ' Le Planorbula Wheatley: Lea vit, aux Etats-Unis, dans le territoire de |’ Alabama [A. A. HINKLEY et H. H. Surry]. + Dain (W. H.), Land and Freshwater Mollusks of Alaska and adjoining regions, Harriman Alaska Expedition, New York, 1905, p. 97 (type du sous genre: Planorbis Wheatleyi Lea). 9 Cette opinion est également celle de H. A. PInspry et J. H. FERRIS (Mol- 182 Records of the Indian Museum. (Vor. XX1, Sane Planorbula alexandrinensis Ehrenberg. 1831. Planorbis Alexandvinus KHRENBERG, Symbol. physic., Mollusques, No. I. 1866. Planorbis alexandyvinus MARTENS, Malakozoolog. Blatter, p. 3. 1872. Planorbis alexandrinus JICKELI, Reisebericht, p. 11. 1874. Segmentina alexandrvina JICKELI, Fauna d. Land- und Stissw.-Mol- lusken Nord-Ost-Afrik., Dresden, p. 221, taf. vii, fig. 25 a 25f. 1876. Planorbula Jickelii BouRGUIGNAT, Classif. familles, genres syst. europ., Bulletin soc. sciences phys. natuy. Bordeaux, p. 80 (a part, p. 36). 1878. Planorbis alexandvinus SOWERBY, Monograph of the genus Pla- norbis, in: 1. REEVE, Conchologia Iconica, XX, pl. xiv, fig. I15a-115). 1880. Planorbis alexandyinus KOBEL?, Iconographie der Land- und Siis- swassey-Mollusken, fig. 1986. 1884. Planorbula alexandvina INNES, Bulletins Société Malacologique France, I, p. 344. 1886. Planorbis alexandrinus CLESSIN, Die Familie der Lininaeiden, in : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Ed., XVII, Niirnberg, p. 120, No. 88, taf. xx, fig. 9. 1898. Planorbula alexandvina POLLONERA, Bollettino... Musei anatom. compar. di... Torino, XIII (4 Mars), p. 11. 1909. Planorbis alexandrinus PALLARY, Mémoires Institut Egyptien, Le Caire, VI, fase. I, p. 55. LOCALITES : Eeypte: Le Caire [Dr. BLocu]; un exemplaire (variété um- dentata) ; No. M 41:2; = Damiette [SCHRODER]; un exemplaire ; No. 4113 No, #1!3. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Presque toute l’Egypte, principalement la Basse Egypte. Ce Planorbula vit également dans |’Erythrée italienne [Général pr BOCCARD] en compagnie d’une espéce voisine, le Planorbula Boe- cardi Pollonera.! ““Je connais du Nil, des canaux ou des lacs de ce pays, cing Planorbules: la Jickelit (Bourg.) espéce que Jickeli (Moll N. O. Afrik., pl. vii, fig. 25, 1874) a confondue avec le Planorbis alex- andrinus d’Ehrenberg, et les chauliodus, v-ontosloma, calliodus et Letourneurt (Bourguignat).”” Anisi s’exprime J. R. BourGuricNat en 1876? et, en 1884, lusca of the Southwestern States, II, Proceedings Academy of Natural Sciences of Philadelphia, 1906, p. 166). 1 POLLONERA (CARLO), Molluschi terrestri e fluviatili dell’ Eritrea raccolti dal Generale di Boccard, Bollettino d Musei d. Zcologia ed Anatomia comparata d. R. Universita di Torino, XIII, No. 313, 4 Mars 1808, p. 11, tav. i, fig. 22, 23, 24 et 25. Cette espéce différe du Planorbula alexandvinensis Ehrenberg par ses tours de spire a croissance plus rapide, sa cavité ombilicale supérieure plus large et plus profonde et sa cavité ombilicale inférieure entourée d'une angulosité beaucoup plus faible, presque nulle. 2 BOURGUIGNAT (J. R.), Description de deux nouveaux genres Algériens, sui- vies d’une classification des familles et des genres de Mollusques terr. et fluviat du Systéme européen, Bulletin Société sciences phys. et natur. Bordeaux, 1876, p- 80 (tirés a part, p. 36). 1923.| L. Germain: Catalogue of Planorbidae. 183 WALTER INNES énumére treize Planorbules égyptiennes, nommées par J. R. BourGuricNatT, mais qui n’ont jamais été décrites. Ce sont, en dehors du Planorbula alexandrinensis Ehrenberg, les Planorbula #gyptiaca Bourguignat, Pl. Jickelit Bourguignat, Pl. caliodon Bourguignat, Pl. odontostoma Bourguignat, Pl. Chaulio- don Bourguignat, Pl. Letourneuxt Bourguignat, Pl. microstoma Bourguignat, Pl. diodonta Letourneux, P/. Tanoust Letourneux, Pl. Chambardiana Vetourneux, P/. calvertiana Tetourneux et PI. Cleopatre Letourneux.! Ces Planorbules sont restées inconnues, mais il est probable qu’elles appartiennent toutes au Planorbula alexandrin-nsis Ehrenberg. En étudiant quelques unes de ces Planorbules—d’aprés des exemplaires provenant de J. R. BOURGUIGNAT,—P. PALLARY ob- serve que les denticulations n’affectent, ‘‘ dans certains cas, que des jeunes exemplaires du Pl. Boissyi = aegyptiaca,? que celles-ci étaient résorbées par l’animal et qu’elles manquaient dans la co- quille adulte. comme nous nous en sommes asstrrés par des coupes transversales...” ; “‘ nous pouvons donc affirmer que la présence des denticulations dans les Planorbes égyptiens n’est qu’un état purement transitoire, marquant en quelque sorte un stade de développement ou peut étre tun cas pathologique et que ces lamelles ne persistent pas a 1’état adulte.”’? Il n’y a qu’une part de vérité dans ces assertions. Tout d’abord les denticulations in- ternes des Planorbules ne persistent jamais a Vétat adulte, a exception d’une seule qui peut méme, quelquefois, disparaite également. P. Pariary n’a donc observé qu’un fait connu depuis fort longtemps: chez les Planorbis il n’y a jamais—a aucun stade du développement—de denticulations; au contraire, chez les Planogbula, il existe un systéme de denticulations dirigées dans le sens spiral, denticulations qui, a l'exception d’une seule, disparaissent a 1’état adulte. Mais, dans ce dernier cas, le péri- stome est toujours bordé, intérieurement, d’un fort bourrelet. Or, dans les colonies de Planorbula alexandrinensis Ehrenberg, il est habituel de rencontrer des individus chez lesquels les denticula- tions ont eutiérement disparu, mais possédant un fort bourrelet apértural et qui, par convergence, out assez souvent le méme aspect extérieur que certains exemplaires du Planorbis Boissy: Potiez et Michaud.* C’est sans doute ce qui explique l’erreur d’interprétation commise par P. Parriary.’ | INNES (SIR WALTER), Recensemeut des Planorbes et des Valvées de l’Egypte, Bulletins Société Malacologique France, 1, Décembre 1884, pp. 344-345- : 2 Cette assimilation est une erreur: le Planorbis Boissyi Potiez et Michaud est un vrai Planorbe {sous-genre Planorbis sensu stricto) ; le Planorbis aegyptiacus. Bourguignat est un Planorbula. z + PALLARY (P.), Catalogue de la Faune Malacologique de | Egypte; Mémoires Institut Egyptien, Le Caire, VI, fasc. I, Novembre 1909, p. 59- + J'ai signalé ce méme phénoméne de convergence chez deux espéeces du lac Tchad: Planorbis (Planorbis) Bridouxi Bourguigna: et Planorbula tchadiensis Germain. - 5 P. PALLARY ajoute (Joc. supra cit., Le Caire, 1999, p 59, note Lt) qu’aucuue forme de Planorbule ne dépasse 9 millimétres de graud diamétre. Cette assertion est peu conforme a la réalité, méme en la restreignant a l’Egypte, comme P. PaL- IARY l’a fait par la suite ibid., additions et corrections, Le Caire, p. 128). ‘ 184 Records of the Indian Museum. [Vor. XXI1, 1922.} Des deux exemplaizes de cette espéce appartement au Musée de Calcutta ’un a justement, toutes ses denticulations résorbées et son ouverture est fortement bordée d’un bourrelet blanc in- terne. Le test est solide, recouvert d’un épiderme brun, et garni de fines stries longitudinales obliquement onduleuses, inégales et seriées, légérement plus fines et beaucoup moins onduleuses en dessous. Il mesure 9} milimétres de diamétre maximum, 7+! milli- métres de diamétre minimum et 33 millimétres de hauteur. L’ autre individu est de tailie un peu plus faible: 8? millimétres de diamétre maximum, 7 millimétres de diamétre minimum et 3milli- métres de hauteur. Son test est solide, un peu épais, d’un jaune- succiné assez brillant. Son ouverture, munie d’un trés fort bour- relet interne blanc, montre en outre une dent columellaire médiane profondément enfoncée, bien saillante, dirigée dans le sens spiral. Sous Famille des POM PHOLYGINAE. Genre Pompholyx Tea, 1856. 1856. Pompholyx LEA, Proceedings Academy Natural Sciences Philadel- phia, VIII, p. 80. 1857. Pompholyx Lea, Journal de Conchyliologie, VI, Paris [2° série, IT], p. 208. 1865. Pompholyx BINNEY, Land and Fresh-wateyv Shells of North Ame- vica, II, Washington, p. 73. 1870. Pomphoiyx Dat, Annals of the Lyceum of Natur. History of New-York, 1X (Mars 1870), p. 334 et p. 353. 1886. Pompholyx CLESSIN, Die Familie der Iimnaeiden, 77: MARTINI et CHEMNIYZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII. Niirnberg, p. 226. Le genre Pompholyx a été créé par I. L&a pour un trés cu- tieux Gastéropode de Californie décrit sous le nom de Pompholyx effusa Lea L’animal se sépare de celui des Planorbes par quelques caractéres assez importants. Les tentacules sont courts, gros, eylindriques, faiblement globuleux a leur extrémité;' les quex sont sessiles et placés sur la téte tout prés de la base interne des tentacules, mais non sur les tentacules mémes comme chez les Pla- norbes; le pied est court et brusquement arrondi postérieure- ment ; enfin il n’ y a qu’une seule machoire subcordiforme.? W. H. Dart a donné d’intéressants détails sur l’anatomie d’une espéce (Pompholyy solida Dall) également recueillie en Californie.’ T,a coquille des Pompholyx est de forme déprimée globuleuse : elle ne compte qu’un petit nombre de tours de spire, le dernier étant trés grand et ventru; l’ouverture est oblique, trés large, subcirculaire ; enfin il n’existe pas d’ombilic. Les Pompholyx sont des animaux peu répandus. Ils sont seulement connus d’un petit nombre de localités de la Californie et de la Colombie orientale. Pompholyx effusa Lea. 1856. Pompholyx effusa LEA, Proceedings Academy Natural Sciences of Philadelphia, VIII, p. 80. ; 1857. Pompholyx effusa Lea, Journal de Conchyliologie, Paris, VI (2¢ série, ii), p. 208. 1858. Pompholyx effusa ADAMS, Geneva of Recent Mollusca, II, p. 645 pl. exxxviii, fig. 11. 1865. Pompholyx effusa BINNEY, Land and Fresh water Shells of North America. II, p. 74, fig. 119. ! Les tentacules sont, au contraire, élancés et filiformes chez les Planorbis. 2 Par suite de la présence de deux plaques latérales accessoires, la machoire des Planorbes—et aussi celle des Limnées—est formée de trois piéces que l’on a parfois considérées comme trois machoires. 3 Day (W. H.), On the genus Pompholyx and its allies, with a revision of the Limnaeidae of authors, Annals of the Lyceum of Natural History of New York, IX, New-York, 1870 (anatomie du Pompholyx solida Dall, PP- 336-340, fig. i, p. 344, et pl. ii, fig. 1 a 9). 186 Records of the Indian Museum. {[Vo.. XXI, 1866. Pompholyx effusa Dat, Proceed. Californ. Academy of Sciences, p- 266, fig. 28. 1870 Pompholyx effusa BINNEY et BLAND, Annals of the Lyceum of Natural History of New-York, IX, p. 260, fig. 9 (radula). 1870. Pompholvx effusa DAIL, Annals of the Lyceum of Natural History of New-York, IX, p. 334 et p. 353- 1872 Pompholyx effusa TRYON, Monograph Freshwater Univalve Mollus- ca United States, p. 174, pl. xviii, fig. 12 a 14. 1878. Pompholyx effusa NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- cutta, I, p. 240, No. 1. 1886. Pompholyx effusa CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MAR- TINI et CHEMNITZ. Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 226, No. 1, taf. xxxiii, fig. 5. 1918. Pompholyx effusa BRYANT WALKER, Synopsis Fresh-Water Mol- lusca North America, University of Michigan, Miscellaneous Publications No. 6, Michigan, p. 14, fig. 38-30. LOCALITE : Etats-Unis : Etat de Nevada, sans indication précise de loca- lite [un exemplaire: Prof. W. NEwcomB ; = un exemplaire : Prof. E. C. STEARNS]. Le coquille de cette espéce reste toujours de taille assez petite: 12 a 13 millimétres de diamétre maximum: pour g-10 mil- limétres de hauteur. L,’onverture atteint de g A 11 millimétres de hauteur sur 8 A 9 millimétres de diamétre. Le test est assez mince, peu solide, d’un corné rougedtre ou brun, plus rarement olivatre, subtransparent et a peine brillant. Il est garni de stries longitudinales assez fines, serrées, oblique- ment subonduleuses, inégales, peu réguli€rement espacées, plus fortes et plus irréguliéres prés du péristome. L,’intérieur de 1’ ou- verture est d’un blanc brillant l4gérement bleuté. Pompholyx solida Dall. 1870, Pompholyx variété solida Dat, Annals of the Lyceum of Natural History of New-York, ISN, p. 335, pl. ii, fig. 1 a 7 et fig. i, p. 344 (radula). 1878. Pompholyx effusa variété solida NEVILI,, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 240. 1918. Pompholyx solida BRYAN’ WALKER, Synopsis Fresh-Water Mol- lusca North America, University of Michigan, Miscellaneous Publications No. 6, Michigan, p. 105. LOCALITE : Etats-Unis : Etat de Nevada, sans indication précise de local- ité [un exemplaire: Prof. W. NEwcOmB; = un exemplaire: Prof, E. C. Stearns]. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE : Ce Pompholyx vit dans les régions occidentales de l’état de Colombie. Coquille de forme généraie globuleuse élevée ; premiers tours de spire trés proéminents; dernier tour trés ventru globuleux, 1923.| L. GERMAIN : Catalogue of Planorbidae. 187 largement attenué en dessous; ouverture aussi haute que large, irréguliérement ovalaire, un pet: anguleuse en bas, subanguleuse extérieurement. Diamétre maximum: 214 millimétres, hauteur maximum: 194 millimétres ; hauteur de l’ouverture: 14 millimétres ; diamé- tre de l’ouverture: 14 millimétres.! Test solide, assez épais. Ce Pompholyx différe du Pompholyx effusa Lea par ses pre- miers tours de spire plus Glevés, proéminents* ; par son dernier tour proportionnellement moins élargi et par son test beaucoup plus épais et solide. ““The specimens in question,’ ajoute W. H. Daru,? “ are clearly not P. effusa, yet in the absence of typical specimens of P. leana * it still remains doubtful whether they belong to the latter species. Messrs. Adams’ description answers pretty well, except that my specimens, instead of being thinner, are much more solid than the effusa. I propose, therefore, to indicate the species as Pompholvx Leana, var solida, until more definite information be obtained.” ? ' Ces mensurations sont données d’aprés la figure publiee par W. H. Dati (On the genus POMpHoLYX and its allies, with a revision of the LIMNAEIDAE of authors. Annals of the Lyceum of Natural History of New-York, 1X, New-York, 1870, pl. ii, fig. 7a). 2 Les premiers tours sont, au contraire, aplatis et presque enroulés sur le méme plan chez le Pompholyx effusa Lea. 3 Daw (W. H.). loc. supra cit. 1870, p. 335-336- + ADAMS (H. et A.), Proceedings Zoological Society of London, 1854, p. 434. Genre Carinifex Binney, 1863. 1863. Cavinifex BINNEY, Smithsonian Check List Shells. 1864. Megasystvopha L&A Proceedings Academy Natural Science. of Phi- ladelphia, Janvier 1864. 1865. Cavinifex BINNEY, Land and Freshwater Sheils of North America, II, Washington, p. 74. 1865. Cavinifex BINNEY, American Journal of Conchology, I, p. 50, pl. vii, fig. 6-7. 1870. Carinifex Day, Annals of the Lycewm of the Natural History of New-York, IX (Mars 1870), p. 353. L/animai des Carinifex ressemble a celui des Planorbes, mais les tentacules sont plus courts et la machoire est, comme chez les Pompholyx, dépourvue de plaques latérales. Le coquille est relativement haute et renflée; la spire est formée de tours assez nombreux, anguleux et étagés, le dernier trés grand, renflé en dessus, trés rapidement atténué en dessous; l’ouverture est triangulaire. En dessous la coquille, largement ombiliquée en entonnoir, rappelle celle des Planorbes appartenant aux sous-genres Helisoma et Taphius. Les Carini/ex vivent dans quelques lacs et riviéres de la Californie et de Utah (Etats-Unis). Une espéce fossile du ter- tiaire de l’Etat de Nevada (Etats-Unis), le Carrinifex Tryont Meck, a été prise pour type du sous-genre Vorticifex Meck | [Cart- nifex (Vorticifex) Tryon, Meck]. Carinifex Newberryi Lea. 1858. Planorbis Newberryi LA, Proceedings Academy Natural Sciences of Philadelphia, p. 41. 1865. Carinifex Newberryi BINNEY, Land and Fresh-Watey Shells of North America, Il, p. 74, fig. 120 a 122. 1865. Megastropha Newberryi LEA, Observations on the genus Unio, XI, pl. xxiii, fig. 68. 1870. Carinifex Newberryi DALL, Annals of the Lyceum of Natural His- tory of New-York, IX, p. 344, fig. ii (radula) et p. 353. 1872. Carinifex Newberry: TRYON, Monogr. Fresh-watey Unwalve Mol- lusca of United States, p. 214, pl. vii, fig. 20 a 24. 1878. Planovbis Newberryi SOWERBY, Monograph of the genus Planor- bis, in: I. REEVE, Conchologia Iconica, XX, London, pl. x, fig, 81. 1878. Cavinifex Newberryi NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 240, No. 1. 1881. Cavrinifex Newberryi STEARNS, Proceedings Academy Natural Sciences of Philadelphia, XX XIII, p. 108, fig. 25 a 27. 1886. Planorbis Newberryi CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Ed. XVII, Niirnberg, p. 158, No. 141, taf. xxiii, fig. 7 et Io. 1918. Carinifex newberryi BRYANT WALKER, University of Michigan, Miscellaneous Publications No. 6, p. 15, fig. 40-41. MEcK (F. B ), in: Datu (W. H.), On the genus Pompholyx and its allies, with a revision of the Limnaeidae of authors; Annals of the Lyceum of Natural History of New-York, IX, New-York, 1870, p. 353. [Vou. XXI, 1923.] L. Germain: Catalogue of Planorbidae. 189 LOCALITE : Etats-Unis: Californie, sans indication précise de localité [Prof. W. NEwcoms]; 4 exemplaires. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Cette curieuse espéce est connue seulement des Etats de Cali- fornie et del’Utah. En California, elle a été signalée dans le Kla- math Lake et la Canoe Creek [Dr. J. S. NEWBERRY]; dans le Clear Lake [DR. VEATCH]; dans la riviére Pitt [DR. CoorER!]; a An- tioch [CARLTON] ; dans la Livermore Valley, ot elle a été recueil- lie fosslle dans les collines au nord de Martin, prés de Tassajara (Alameda Country) [DR. CoopER]; dans l’Owen’s Valley [HEmp- HILL], localité la plus sud ot cette espéce ait été trouvée. Dans le tertitoire de 1?Utah, elle existe, 4 l’état subfossile, dans les Wahsatch Mountains, prés du lac Utah [Dr. E. PAIMER]. Une espéce différente, le Cavinifex (Vorticifex) Tryon Meek, vivait dés- le tertiaire dans l’Etat de Nevada.? Le Caninifex Newberryi Lea est fort variable. Le type déc- rit et figure par I. Lea posséde une spire a tours trés étagés, le dernier trés grand et fortement caréné en haut. En dessous, l’en- roulement rappelle celui du Planorbis (Helisoma) bicarinatus Say, et la caréne entourant l’ombilic est également trés accentuée. Mais il existe des formes avec carénes Gmoussées et dernier tour beaucoup mieux arrondi; d’autres, au contraire, d’un galbe plus élevé, avec un dernier tour dont les carénes sont particuliérement saillantes. E. A. Smiry a décrit, sous le nom de Carinifex Ponsonbyi * une espéce certainement voisine* et qui n’est probablement qu’- une variété de celle de I. Lea dont elle différe : Par son test plus mince, plus fragile, d’une teinte olivatre pale plus claire, garni de stries plus fines ; par sa spire a croissance plus rapide; par son dernier tour proportionnellement plus grand et bien plus largement dilaté a son extrémité: enfin par son ou- verture plus nettement triangulaire. Le Carinijex Ponsonbyi Smith mesure 20 millimétres de diamétre maximum, 15 millimétre de diamétre minimum et 16 millimétres de hauteur. Le test du Carinifex Newberryi Lea est relativement mince, assez fragile, d’un corné jaundtre souvent teinté de verdatre en dessous ; la sculpture comprend, sur les tours embryonnaires des | Te Dr. COOPER, cite également, de cette localite, une variete minor Cooper Carinifex Newberryi var. minor]. 2 Voir ci dessus, p. 188. 3 SmitH (E. A.), Description of new species of Carinifex from California ; Pro- ceedings Zoological Society of London, 2 Novembre, 1875, p. 530-537 [Carinifex pon- sonbit], figuré 4 la page 539. Par suite d’une erreur de mise en pages, le Carinifea Ponsonbyt Smith est représenté, 4 la page 539, sous le nom de Dzala leithii Smith, tandis que cette derniére espéce est figurée, a la page 537, sous le nom de Carvinz- fex ponsonbit. Le Diala leithii a également éte décrit par E. A. SMITH, in: Quart- erly Journal of Conchology, Vol, I, p. 150. + Le Carinifex Ponsonbyt Smith, dédié au malacologiste anglais J. H. Pon- SONBY, a été découvert en Californie par Jord WALSINGHAM. 190 Records of the Indian Museum. [VoOL. XXI, 1923.] stries longitudinales fines, obliques et subégales, devenant fortes ! trés obliquement arquées, subégales, réguliéres et a peu prés équi- distantes aux tours suivants ot elles sont coupées de stries spirales délicates, inégales et inégalement distribuées. Les stries longitu- dinales deviennent de nouveau plus fines et plus irréguliéres au voisinage du dernier tour ot elles présentent les caractéres sui- vants : (a) entre la suture et la caréne supérieure elles sont fines, serrées, inégales, trés obliquement onduleuses et coupées de stries spirales trés tenues et espacées ; (b) entre les carénes supérieure et inférieure elles sont fines, serrées, trés irrégulitres et trés fortement onduleuses dans une direction subverticale ; (c) enfin, en dessous de la caréne inférieure, elles sont a peine atténuées et visibles presque jusqu’ au fond de la cavité om- bilicale. On distingue, en outre, quelques traces de stries spirales. Le Carinifex Newberryi ea mesure de 12 4 19 millimétres de diamétre maximum et de 10 A 14 millimétres de hauteur.> Le plus grand individu que j’ai examiné avait les dimensions sui- vantes : Diamétre maximum: 19 millimétres; diamétre minimum: 15 millimétres ; hauteur : 14 millimétres ; hauteur de l’ouverture: 15 millimétres ; diamétre maximum de l’ouverture: 10 millimétres. 1 Elles ressemblent alors a de petites cotes. 2 T. G. CoopER [The West Coast Fresh-water Univalves, Proceedings Academy Natural Sciences of Philadelphia, IV, 1870, p. 98] a signalé—~sans indiquer de localite—une variété minor (Carinifex newberryi var. minor)[= Carinifer new- berryt minor BRYANT WALKER, Synopsis Fresh-Water Mollusca North America, University of Michigan, Miscellaneous Publications, No. 6. Michigan 1918, p. 105}. Sous Famille des CHOANOM PHALINAE. Genre Choanomphalus Gerstfeldt, 1859. 1859. Choanomphalus GERSTFELDYT, Ueber Land- und Sitisswasser-Mol- lusken Sibiviens und des Amur-Gebietes, Saint-Petersbourg, p. 527- 1862. Choanomphalus BOURGUIGNAYT, Spiciléges Malacologiques, Paris, pp. 1-6. 1875. Choanomphalus W. DyBowski, | Die Gasteropoden-Fauna des Baikal-Sees, Mémoires Académie Sciences Saint-Pétersbourg, 7° série, XX, p. 52. 1879. Choanomphalus CROSSE et FISCHER, Journal de Conchyliologie, XXVII, p. 160. 1885. Choanomphalus WESTERLUND, Fauna der paldarct. region Binnen- conchylien V, p. 63. : 1886. Choanomphalus CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, 77: Mar- TINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 232. ~ 1909. Choanomphalus L1NDHOIM, Mollusken, iz: KOROTNEFF, Wissens. Evgebn. Zoolog. Exped. Baikal-See, IV, p. 8 et p. 93. Les Choanomphalus sont des coquilles ayant l aspect exté- rieur des Valvata de la faune européenne, mais se rapprochant sur- tout des Carinijex et des Pompholyx des eaux douces de lAméri- que du Nord. Ces animaux ont les mémes caractéres anatomi- ques que les Planorbes ; leurs ceufs sont ordinairement piacés dans l’entonnoir ombilical et recouverts d’ une mince pellicule les proté- geant. Les Choanoinphalus sont des PLANORBIDAE aberrants. Dans son travail sur les Mollusques recueillis au lac Baikal par le Prof. A. Korotnerr, W. A. LINDHOLM a divisé les Choanomphalus en plusieurs sous-genres : * Choanomphaius sensu stricto. Type. Choanomphalus Va- acki Gerstfeldt. Achoanomphalus LINDHOLM, 1909. Type: Choanomphalus amauronius Bourguignat. Sulcifer LINDHOLM, 1909. Type: Choanomphalus Schrencki Dybowski.’ La valeur de ces sous-genres n’est d’ailleurs pas encore défini- tivement établie. Les Choanomphalus ont été longtemps considérés comme étroitement localisés au lac Baikal et a l’Angara aux environs 1 Les matériaux étudiés par W. DyBowskI ont été recueillis par son frére, D. DyYBOwSKI, dans le lac Baikal. 2 LINDHOLM (W. A.), Die Mollusken des Baikal-Sees (Gastropoda et Pelecypo- da), Wissenschaftliche Ergebnisse einer Zoologischen Expedition nach dem Batkal-See unter Leitung des Prof. A. KOROTNEFF in den Jahren 1900-1902, Vol. IV, Kiew et Berlin, 1909, p. 9 et suiv. 3 DYBOWSKI (W.), Die Gasteropoden-Fauna des Batkal-Sees, Saint-Pétersbourg, 1875, p. 60, taf. ii, fig. 27 A 33; et W. A. LINDHOLM, /oc. supra ctt., 1909, p. 23. 192 Records oj the Indian Museum. [Vo.. XXT, dIrkourst. Ils ont été depuis retrouvés au Japon! et il semble que certains Planorbes, signalés a l’état fossile dans 1’ Europe x méridionale, doivent étre attribués 4 ce genre.” Sous-genre Choanomphalus sensu stricto. 1909. Choanomphalus sensu stricto IINDHOLM. Die Mollusken des Bai- kal-Sees, Kiew et Berlin, p. 9 et p. Io. Le type de ce sous-genre est le Choanomphalus Maacki Gerst- feldt, la premiére espéce du lac Baikal décrite, dés 1859, par G. GERSTFELDT. Choanomphalus Maacki Gerstfeldt. 1859. Choanomphalus Maacki GERSTFELD?T, Ueber Land-und Siisswasser- Mollusken Sibiviens und des Amur-Gebietes, Saint-Pétersbourg, p- 528, fig. 314, 31B, et 31C. 1862. Choanomphalus Maacki BOURGUIGNAT, Spiciléges Malacologiques, Paris, p. 3, pl. vi, fig. 1 a 3. 1875. Choanomphalus Maacki DyBOWSKI, Die Gasteropoden-Fauna des Baikal-Sees, Mémoives Academie Sciences Saint-Pétersbourg, 7< série, XX, No. 8, p. 53, taf. ii, fig. 17 a 18 et taf. vii, fig. 1 a 6. 1879. Choanomphalus Maacki CROSSE et FISCHER, Journal de Conchy- liologie, XXVII, p. 161, No. 24, pl. iv, fig. 9. 1885. Choanomphalus Maacki WESTERLUND, Fauna der paldarct. region Binnenconchylien, V, p. 63, No. 1. 1886. Choanomphalus Maacki CLESSIN, Die Familie der Limnaeiden, 7n : MARTINI et CHEMNITZ, Systemai. Conchvlien-Cabinet, 2° Edit., XVII, Niirnberg, p. 233, No. 1, taf. xxx, fig. 9. 1909. Choanomphalus maacki, LINDHOLM, Die Mollusken des Baikal-Sees, Kiew et Berlin, p. 11, No. 5. LOCALITE : Sibérie: Tac Baikal; un exemplaire; No. P, 94 B. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE. Assez commune dans le lac Baikal, principalement entre 150 et 350 métres de profondeur [R. Maacx, B. DyBowskr, W. Gop- LEWSKI], cette espéce vit également daus 1’Angara, aux environs VIrkourst (= Irkutsk) [R. MAack]. L’exemplaire appartenant au Musée de Calcutta est d’assez grande taille: g millimétres de diamétre maximum, 7 millimétres de diamétre minimum et 4 millimétres de hauteur* Son ouver- ture mesure 4 millimétres de diamétre et 3} millimétres de hau- teur. Le test est subtransparent, d’un corné brun en dessus, plus blond en dessous; les tours embryonnaires sont presque lisses ; 1 Ot une espéce relativement abondante. le Choanomphalus japonicus a éte décrite par H. B. PRESTON (Descriptions of new Freshwater Shells from Japan, Annals and Magazine of Natural History, London, 8° ser., XVII, 1916, p. 160, pl. ix, fig. 2-2a-2c. 2 Comme, par exemple, le Planorbis pompholycodes F. SANDBERGER (Die Land- und Siisswasser-Conchylien der Vorwelt, Wiesbaden, 1870-1875, P- 493, taf. xxv, fig. 11. tae PS : 3 La taille de cette espéce ne dépasse que trés rarement 10 millimetres de dia- métre maximum. 1923.] I.. Germain: Catalogue of Planorbidac. 193 les autres sont garnis de stries longitudinales médiocres, assez inégales, peu obliques et trés irréguliéres prés de l’ouverture. En dessous, les stries longitudinales sont plus fines et coupées de quel- ques grosses stries spirales fort irréguliéres. La coquille est trés largement ombiliquée en dessous et la caréne du dernier tour, limitant l’ombilic, est bien accusée. Ce dernier caractére n’est pas constant et la caréne s’atténue parfois trés notablement chez quelques individus, tous les intermédiaires existant, d’ailleurs, eutre ces formes extrémes. Sous-genre Achoanomphalus Lindholm, 1909. 1909. Achoanomphalus LINDHOLM, Die Mollusken des Baikal-Sees, Kiew et Berlin, p. 9 et p. 13. Le type du sous-genre Achoanomphalus est le Choanomphalus amauronius Bourguignat,'! espéce a spire relativement élevée dont les tours, séparés par une suture profonde, ont un accroissement assez régulier. La coquille, qui n'est pas carénée, atteint de 5 a 6 millimétres de diamétre maximum sur 4 millimétres de hauteur. La forme, également décrite par J. R. BoURGUIGNaT, sous le nom de Choanomphalus aovus* n’est pas spécifiquement distincte du Choanomphalus amauronius Bourguignat : elle en constitue seule- ment un mode microporus. * + Choanomphalus (Achoanomphalus) valvatoides Dybowski. 1875. Choanomphalus valvatoides DYBOWSKI, Die Gasteropoden-Fauna des Baikal-Sees, Mémoives Académie Sciences Saint-Petersbourg, 7° série, XX, p. 58, taf. ii, fig. 19-26 et taf. vii, fig. 6a—6d. 1879. Choanomphalus valvatoides CROSSE et FISCHER, Journal de Con- chyliologie, XXVII, p. 162, No. 27, pl. iv, fig. 8. 1885. Choanomphalus valvatoides WESTERLUND, Fauna dey paldarct. ve- gion Binnenconchylien, V, p. 63, No. 2. 1886. Choanomphalus Maacki (part) CLESSIN, Die Familie der Limnaei- den, in: MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 1909. Choanomphalus (Achoanomphalus) valvatoides LINDHOLM, Die Mol- lusken des Baikal-Sees, Kiew et Berlin, p. 17, No. to. LOCALITE : Sibérie: Lac Baikal; un exemplaire; No. 32, P. 94 B. 1 BoURGUIGNAT (J. R.), Spictléges Malacologiques, Paris, 1862, p. 4, pl. vi, fig. 6 a 10. 2 BOURGUIGNAT (J. R.), Spictléges Malacologiques, Paris, 1862, p. 5, pl. vi, fig. 11 a 15. 7 3 Le Choanomphalus aovus Bourguignat est sensiblement de méme taille que le Choanomphalus amauronius Bourguignat puisque son diamétre maximum varie de 5 46 millimétres inaximum et sa hauteur de 34 4 4 millimétres. +H. CrRossE et P. FiscHER (Faune malacologique du lac Baikal, Jowrnal de Conchyliologie, XX VII, 1879, p. 162) considérent cette espéce comme appartenant au Choanomphalus Maacki Gerstfeldt et ils ajoutent: ‘‘ comme la forme générale ne s'éloigtiie pas sensiblement de celle des deux espéces précédents [il s’agit des Choanomphalus Maacki Gerstfeldt et Choanomphalus amauronius Bourguignat], nous craignons que l’auteur n’ait été trouepé par la présence d'une capsule ovigére occupant une grande partie de l’entonnoir ombilical, et le rétrécissant, par con- séquent, dans une proportion notable.’’ 194 Records of the Indian Museum. [Vou. X XI, 1923.] DISTRIBUTION GEOGRAPHIOUR. Cette espéce est seulemeut connue du lac Baikal ot elle vit ptineipalement entre 2 et to métres de profondeur (D. DyBowskt, W. Gopiiwsk1, A KoRoTNerFF]. De forme bien déprimée, cette espéce est dépourvue de toute trace de caréne autour de l’ombilic. L’exemplaire du Musée a’Histoire naturelle de Calcutta est de taille médiocre: 4 millimétres de diamétre maximum et 2 mil- limétres de hauteur, alors que les plus grands individus recueillis par A KororNerFF atteignent 6! millimétres de diamétre maxi- mum, 5 millimétres de diamétre minimum et de 23 a 3 millimetres de hauteur.'! Le test est relativement mince, d’un corné grisatre ; il est garni de stries longitudinales assez serrées, médiocres, trés inégales aux environs de l’ouverture et plus fines en dessous ot elles sont coupées cle rares stries spirales plus accentuées mais irréguliérement distribuées. § II. Choanomphalus japonicus Preston. 1916. Choanomphalus japonicus PRESTON, Annals and Magazine of Na- tuval History, London, 8 ser., XVII, p. 160, pl. ix, fig. 2, 2a-2c. 1916. Choanomphalus japonicus, ANNANDALE, Memoirs Asiatic Society of Bengal, VI, Calcutta, p. 44. LOCALITE : Japon: Lac Biwa, assez commun sous les pierres, vers l’ex- trémité sud du Jac [N. ANNANDALE]; nombreux exemplaires du ‘type et de la variété perstriatulus Preston. 1 Cf. LinpHorm (W. A.). loc. supra cit., Kiew et Berlin, 1909, p. 18. LISTE DES FIGURES DANS LE TEXTE. Page. Fre. 1 et 2.—Planorbis (Indoplanorbis) eaustus Deshayes. Forme de Tamankandua (ile de Ceylon) noe Bie. 3.—Planorbis (Indoplanorbis) exustus Deshayes. Forme de Tamankandua (ile de Ceylon) Bi) Fig. 4.—Planorbis (Indoplanorbis) ecustus Deshayes. Forme de Tamankandua (ile de Ceylon). Coquille vue due coté de l ouverture se Gl) Fie. 5.—Planorbis (Indoplanorbis) exustus Deshayes. Tle de Ceylon OO Fig. 6,7 et 8.—Planorbis (Indoplanor bis) « exustus Deshayes Variété de sculpture a : 5 Ol Fig. 9, 10 et 11.—Planorbis (Indoplanorbis) exustus aoe Variété de sculpture ae 38 Fic. 12.—Physa planorbula De Kay [jeune eb Batre (Pierosoma) trwolvis Say.) D’aprés G. W. BINNEY o ye oe oe) Hie. 13, 14, 15 et 16.—Figures semi-schématiques montrant quatre stades successifs du développement du Planorbis (Indoplanorbis) exustus Deshayes .. 41 Fie. 17.—Planorbis (Planorbina) Blauneri (Shuttleworth) Ger- main. Ile Viaque, prés de Vile de Porto Rico. Schéma de Pouverture a BE .. 48 Fie. 18, 19, 20 et 21.—-Planorbis (Gyraulus) santacruzensis (Nevill) Germain. Ile Sainte-Croix (Antilles). Schémas montrant les variations de ouverture ne 56 1S 195 PA a 4 TERAGA PAU OLE UNC Benbg av ON ound : lATh 7 Vial i Le | : ‘vee . } now > eee 22 j lately» Oy Gage iy Walebcuuiel Lae Agi \ eo FF . | e9) %4 ae > it a 1ep ys a 7 Aven ol") of ‘ VJ 2 poe’) a] | vey ‘ ae ) mai hi 5 - a > Vi. re iT a mas oe ; me ¥ rT 1 bi 4 Ue A inorera! ij) Geib oes Fic. Fic. Fig. Fig. Fie. Fic. EXPLICATION DES PLANCHES. Puancue LI. 1, 2 et 3.—Planorbis (Pierosoma) Horn Tryon. KExemplaire provenant de la Sierra Nevada (Californie) [Prof. E. C. Srmarns]; x 1, 25. 4,5 et 6.—Planorbis (Indoplanorbis) exustus Deshayes. Monstruosité dextrorsa Nevill ; x 2. 7, 8 et 9.—Planorbis (Indoplanorbis) exustus Deshayes. Le Tibet; x 2. 10, 11 et 12.—Planorbis (Pierosoma) caribaeus Pfeiffer. Ile de Cuba; x 2. 13, 14 et 15.—Planorbis (Pierosoma) affinis Adams. Tle de la Jamaique; x 2. 16, 17 et 18.—Planorbis (Lropicorbis) maya Morelet. Yucatan ; colype donné par A. MoRELET; X 4. 198 REC. IND. MUS., VOL. XXI, 1921. Pin. Phototypie G. Chivot. PLANORBES DU MUSEE DE CALCUTTA 0) Mer eee cat ee tae. Abela, 2. te ail » oa’ , P ‘ / = ‘ . * ‘ a * } . ‘ . ‘ 4 a * ‘ bd 5 ati , a s&s 4 4 a ‘ on ij yi ’ - 4 —_— Je ; 2 le sy = mae ei 4 a han od an 7 ri - oe 5 ig =, - Pl ’ is oy t . : (ENGST SPU ta \ ner eniig: (eure Ree at Moly, sh HEE el tay Aro oy ts. ie “Wale Partito Veaiias )) ot VaR > ie & Az eared in (abdit wo c) Sean 4.° i 1 a 7 i ' » Fic. Fie. PuancHe II. 1, 2 et 3.—Planorbis (Diplodiscus) hyptiocyclos Benson. Fort MacDonald, a Ceylon [F. L. Lavarp]; x 5. . 4,5 et 6.—Planorbis (Taphius) pronus Martens. Venezuela ; colype donné par le Dr. EH. von Martens ; Xx 3. Fie. 7, 8 et 9.—Planorbis (Gyraulus) Montrouzieri Gassies. Nouvelle-Calédonie ; cotype; x 5. Fie. 10, 11 et 12.—Planorbis (Gyraulus) nanus Benson. Pharping (Nepal) [R. Hopearr]; x 5. Fig. 13, 14 et 15.—Segmentina henusphaerula Benson. Fie Fie Tle Chusan (Chine) [Dr. Cantor]; x 3. . 16, 17 et 18.—Planorbis (Tropicorbis) havanensis Pfeifter. Ile de Cuba; x 4. . 19, 20 et 21.—Segmentina umbilicalis Benson. 200 Sylhet (Assam): x 5. REC. IND. MUS., VCL. XXI, 192!. PL. Il. Phototypie G. Chivot PLANORBES DU MUSEE DE CALCUTTA , 4 : . ; ha ms ae ean : ie = oe q Rae ; fi oa PLANCHE III. Fie. 1, 2 et 3.—Planorbis (Armiger) Annandalei Germain. Le Yarkand [Dr. F. SroniczKa]; type; x 25. 202 Plate III. REC. IND. MUS., VOL, XXI, 1921. PLANORBIS (ARMIGER) ANNANDALEI Germain. = mn “4 : - abe ile » Coe te . bn irr hice: OS Sarees rine “pale ain! _ ie ior mare, & he - rer) ge Ayn ad RECORDS of the INDIAN MUSEUM (A JOURNAL OF INDIAN ZOOLOGY) Vol. XXI. CATALOGUE OF THE PLANORBIDAE IN THE INDIAN MUSEUM (NATURAL HISTORY), CALCUTTA. By Louis Germain. Part II (pp. 81-128)./; (To be continued.) Calcutta : PUBLISHED BY THE DIRECTOR, ZOOLOGICAL SURVEY OF INDIA. PRINTED AT THE BAPTIST MISSION PRESS. SEPTEMBER, 1922. Price Iwo Rupees. a aaah 5 a SP es a2. LS ee ee cine J CVn.» os in =D, > fee Sins eM ares 5 : 5 gate 1 Mons “Oe. eae RECORDS | S(.une oc] of the Qgeueesss INDIAN MUSEUM (A JOURNAL OF INDIAN ZOOLOGY) Vol. XXI. CATALOGUE OF THE PLANORBIDAE IN THE INDIAN MUSEUM (NATURAL HISTORY), CALCUTTA: By Louis Germain. Part III (pp. 129-194). (To be concluded.) Calcutta : PUBLISHED BY THE DIRECTOR, ZOOLOGICAL SURVEY OF INDIA. PRINTED AT THE BAPTIST MISSION PRESS. > — FEBRUARY, 1923 Pr ice Iwo Rupees. poms at ee oe a & Par anee a A ctostny foe ate ak het pc ke Kies amen ges A RECORDS of the INDIAN MUSEUM (A JOURNAL OF INDIAN ZOOLOGY) Vol. XXI, CATALOGUE OF THE PLANORBIDAE IN THE INDIAN MUSEUM (NATURAL HISTORY), CALCUTTA. By LOUIS GERMAIN. Part IV (Title-page, Index, etc.) Rn Calcutta : PUBLISHED BY THE DIRECTOR, ZOOLOGICAL SURVEY OF INDIA JANUARY, 1924 Price Two Rupees. | | MU i} ql HH IHII Hi