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AS STD ab Li "4 ue Po PEN EE à est LENS + 5 FE 4e en se FE MR r s NS & J'iEe #- a ligre, LE RE k < PET M CH PTE ù he Es RE raie abs dr LE PS Dan € EL + à REVUE CRITIQUE HE )RNITHOLOGIE EUROPÉENNE DE M. LE DOCTEUR DEGLAND (DE LILLE) CHARLES LUCIEN BONAPARTE | LETTRE à À M.-De Selys Longchamps Fa être " ; A crilique à été un peu loin, elle he. dans l’intérêt de la science, : | BRUXELLES k IVPRIMERIE ET LIBRAIRIE DE V° WOUTERS b 57, rue du Champ-de-Mars, et 15, rue d'Or a 1x LA 1850 <, À) REVUE CRITIQUE DE L'ORNITHOLOGIE EUROPÉENNE. + EC PMR L'ART “* ACTE APS D ATP VERRE nya REVUE CRITIQUE DE EUROPEENNE DE M. LE DOCTEUR DEGLAND (DE LILLE) PAR CHARLES LUCIEN BONAPARTE LETTRE À M. De Selys Longchamps « Si parfois a critique à élé un peu loin. elle n’a été dictée que dans l’intérêt de la science, et non par un motif de haine et de jalousie. » (Decranv. lettre d’envoi à Scuuecer, 13 décembre 13#).) D 77 É MATL. ATUY ue me" “S BRUXELLES IMPRIMERIE ET LIBRAIRIE DE V° WOUTERS 57, vue du Champ-de-Mars, et 15, vue d'Or 1850 Mon cher monsieur De Selys, Depuis longtemps j'attendais avec impatience la publication de POrnithologie européenne si souvent promise par M. Degland. Nul ne portait plus d'intérêt que moi au succès de cet utile ouvrage; et vous savez mieux que tout autre avec quel empressement je me rendis à vos désirs, en annonçant la bonne nouvelle de son imminente apparition à la réunion des savants anglais tenue cette année 1849, à Birmingham ; à la- quelle j'aurais eu autant de plaisir de le présenter, que j'eusà en parler favorablement d’après les bons ren- seignements que vous m'en aviez donnés. Depuis long- temps j'avais pris toutes les dispositions nécessaires pour être un des premiers à posséder un livre qui n’intéressait à tant de titres : et quoiqu’on ne nr'ait pas fait l'honneur de placer mon nom parmi ceux des souscripteurs, je suis sûr que plusieurs exemplaires de l’ouvrage courent après moi à l'heure qu'il est, en 1 SEX re Italie, en Amérique, en Angleterre : je dois pour le moins en avoir un à Paris chez M. Roret, mon libraire. Quoiqu'il en soit, nous fümes agréablement surpris, il y a aujourd'hui huit jours, M. Schlegel et moi, par l'annonce que notre savant collègue reçut directement de l’auteur que son ouvrage était enfin publié, et qu’il lui expédiait son exemplaire par les messageries. Cette nouvelle qui m’eut été agréable en tout temps, en tout lieu, me le fut doublement dans ce sanctuaire de la science ; dans un moment où plus que jamais je m'occupais d’Ornithologie.... et pour montrer ma satisfaction je m’empressai d'adresser le jour même par la poste à M. Degland mon CoxsPEctus Aviv, dernière édition de mon Système ornithologique. M. Schlegel n’était pas moins impatient que moi de voir enfin cette Faune des oiseaux d'Europe tant étudiés par nous; mais malgré les chemins de fer, les transports accélérés, et la petite distance entre Lille et Leyde, huit jours, huit grands jours se sont écoulés entre l’avis et la réception du livre attendu avec tant d’anxiété !.… Me voici enfin le 21 décembre 1849, agréablement distrait de mes études sur les collections de Leyde, par la possession des deux volumes que Schlegel me passe généreusement, avant d'y avoir jeté un seul coup d'œil ; et saisissant d’après son désir le couteau d'ivoire et la plume alternativement, c’est à vous que je veux soumettre, mon cher et savant ami, les ré- flexions que fait naître en moi cet ouvrage, auquel je = regrette de ne pouvoir consacrer qu’une de ces courtes journées. Cherchant desuite les points douteux que je m'’at- tendais à trouver éclaireis ou pour le moins discutés, j'ai tout d’abord, je l’avoue, éprouvé de biens grands désappointements en voyant que la plupart du temps, lorsqu'il s’agit d’une espèce un peu rare, M. Degland ne l’a pas même vue: il compile plus ou moins exacte- ment, et ne forme bien souvent son opinion que sur celle d'autrui !.. Des faits nouveaux que j’espérais re- cueillir en grand nombre, je n’en ai pas trouvé un seul ; et le principal éloge que je puisse faire de son livre (après lavoir dévoré du pouce) c'est qu’il ne con- tient pas de prétendues espèces nouvelles, je dirai même peu ou point d'espèces nominales ; et qu’il est par conséquent exempt du principal fléau de notre ai- mable science. Du reste avant de me rendre compte à moi-même si M. Degland a pu proclamer avec autant de vérité que de complaisance, qu'il le fait dans sa préface : avoir fait assez... POUR QUE SON TRAVAIL SOIT AU NI- VEAU DE L'ORNITHOLOGIE MODERNE ; et jusqu'à quel point ce traité d'Ornithologie européenne (le plus cowpzer dit-il) est en effet ALA HAUTEUR DE LA SCIENCE, COmme le cRoIT son auteur, j'ai besoin de coordonner et de mé- diter les remarques décousues, et les annotations in- formes pour lesquelles je réclame toute votre atten- tion, en même temps que votre indulgence. SAR Commençons par examiner ensemble la Classifica- lion sur laquelle je ne saurais trouver de juge plus compétent que vous, mon cher de Selys, qui toute votre vie vous êtes occupé de ces échafaudages scien- tifiques, auxquels nous attachons, vous et moi, une plus grande importance que d’autres; vous qui comme moi, depuis l’âge le plus tendre, vous êtes occupé à établir de nouvelles Méthodes zoologiques dans le seul but de découvrir, de perfectionner la seule naturelle : vous qui avez avec tant de soins, de peines et de suc- cès, rassemblé à Longchamps, une collection des dif- férents types ornithologiques..... vous qui tous les jours dans vos lettres m'éclairez, m’encouragez par vos conseils dans les rudes travaux que j'ai entrepris pour me distraire de Pexil !..….. Quant aux Orpres, je n’ai rien à observer... nous sommes parfaitement d'accord, M. Degland et moi, puisque ses six Ordres sont parfaitement identiques aux six Européens des huit dans lesquels je répartis moi-même les 7,000 espèces d’Oiseaux qui me sont connues, le 1‘ celui des rERROQUETS, et le 6° celui des AUTRUCHES n'ayant aucun représentant dans notre Eu- rope, de l’ornithologie de laquelle notre auteur avait seul à s'occuper. Ses Familles aussi, rendons lui cette justice, sont presque toutes excellentes, et, à l’excep- tion de deux ou trois, parfaitement bien nommées. Il est à regretter toutefois, plus au reste sans doute pour moi que pour la science, qu’en citant mes opi- SET nions et mes travaux ornithologiques, M. Degland ne se soit pas plutôt basé sur mon Catalogue des Oiseaux d'Europe publié en 1842, que sur ma Liste compara- tive des Ornithologiesd’ Europe et d'Amérique de 1838! Car quelqu'imparfait que puisse être cet opuscule, il aurait pu lui servir de point de départ, contenant déjà à cette époque plus d'espèces (540), que son ou- vrage de 1849; et le petit nombre d'espèces nominales ou de contrebande se trouvant à peu près compensé par les nouvelles découvertes. Cela soit diten passant pour l’intérèt de la science, tandis qu’en mon par- ticulier j'aurais peut-être le droit de me plaindre de ce choix de juste-milieu,qui me fesant prendre date de 1858, me fait souvent perdre la priorilé, sans me tenir compte des rectifications et des perfectionne- ments introduits avec le cours du temps et par l’iné- vitable progrès de la science ! En général ses malen- contreux choix de dates diminuent de beaucoup le mérite et l’utilité de l'excellente méthode mise en œuvre par G. R. Gray, et si heureusement adoptée par M. Degland, pour la compilation de sa synonymie. M. Degland qui s’oceupait spécialement de l’Ornitho- logie d'Europe, n’aurait-il pas connu mon Catalogue desOiseaux de cette partie du monde, pas plus que les autres travaux qu'il ne cite pas de ses auteurs favoris? Cela n’est pas présumable!... Mais il est temps de vous indiquer mes reliefs. EN es ORDREI". — Mecipitres. Page 2. — La division des Accipitres en Diurnes et Nocturnes est, suivant moi, mauvaise sous tous les rapports. Les Falconides n’ont-ils pas plus d’affinité avecles Chouettes qu'avec les Vautours ?.. la subdivi- sion en Familles est la seule que l’on doive adopter !.…. Le plumage des Buses est-il beaucoup plus serré que celui des Æiboux ? FAMILLE Je. — Wulturidæ. Page 4. — Voulant traiter la question si longtemps débattue du développement de l’odorat et de la vue chez les Vautours, l’auteur aurait dû se tenir plus au courant de la science et ne pas passer sous silence du moins, les belles expériences d’Audubon et les ob- servations de Schlegel. Page 5. — Comment peut-on confondre le Chasse- fiente avec le Vautour-Grifion ? Page 6. — On ne peut plus guère se refuser à admet- tre comme genres distincts Vultur et Gyps. Nous con- naissons maintenantsix espèces ou races de Gyps com- prises plus ou moins sous Vultur fulvus. Deux sont propres à l'Afrique, deux viennent d'Asie, et deux d’Eu- rope, les seules dont notre auteur eût à s'occuper; et à en juger par ses descriptions, il doit les avoir eues entre les mains, sans avoir sùû les distinguer. Ces races sont certainement aussi distinctes que celles des Moi- neaux qu'il adopte lui-même,et, qui plus est, comme SU. = espèces. C’est au Gyps de la Dalmatie, le plus fauve de tous, qu'il convient d'appliquer exclusivement en le lui conservant, le nom de Gyps fulvus : celui desPyré- nées, le même qu’en Sardaigne, est pour moi Gyps occulentalis.… je ne dirai pas de Schlegel, quoique tout le mérite de la distinction lui appartienne, de peur de l'entendre protester en père dénaturé et contre le genre et contre l’espèce. Mon Gyps vulgaris ne se trouve pas en Europe, comme je l'avais cru, pas plus que le véritable Our'i- cou, etc. mais seulement dans le nord de l’Afrique d’où il a été figuré par Rüppell : tandis que le Gyps kolbi vit au cap de Bonne-Espérance. Quant aux Gyps d’Asie, indicus n’est aussi qu’une race très-voisine de celle d'Europe, tandis que le plus petit, Gyps bengalensis ou leuconotus, s'éloigne da- vantage des cinq énumérés, bien plus qu’ils ne s’éloi- gnent les uns des autres. Espèce 3. Vultur auricularis doit être rayée de la liste des Oiseaux d'Europe. GENRE 11. NEoPHRoN. — Je ne saurais assez louer M. Degland pour ne pas avoir éloigné les Veophron des Vautours, comme le font encore plusieurs de nos contemporains. Ce sont des Vulturiens à bec efjilé et nullement des Cathartiens. Notre auteur va cependant trop loin quand il dit que ce genre est pour moi le type de la Sous-famille des Vulturiens. GENRE in. Gypazros. — Nous distinguons maintenant ED Ta trois Gypaëlos, et même quatre si le G. altaicus est constamment aussi pàle que le seul individu que j'aie observé jusqu'ici provenant de cette chaine de mon- tagnes. Les deux races de l’Europe indiquées par M. Degland (p. 21) quoiqu'il ne sache pas les admettre seront G. barbatus de la Suisse qui se retrouve parfai- tement identique jusque sur les monts Himalayas, et G. occidentalis de la Sardaigne et des Pyrénées qui en diffère par sa petite taille et ses couleurs plus foncées. Quant au G. meridionalis , que par justice et par choix j'appellerai G. nudipes, ce nom de Brehm, très- caractéristique ayant la priorité; c’est peut-être plus qu’une race; mais elle est propre à l'Afrique, n'ayant été reçue que du Cap de Bonne-Espérance. Les Gy- paëtes de l’Afrique septentrionale n’ont pas encore été suffisamment observés. FAMILLE II. — Falconidæ. Permis à M. Degland de ne pas admettre les Sous- familles de Falconides : à nous en revanche de soute- nir qu'ilnesait en distinguer qu’une,les Falconiens, et confond toutes les autres ensemble !... Outre cela, la distinction entre les Vobles et les Ignobles est une de celles qui dans ce cas devrait répugner tout autant au naturaliste qu'au républicain : c’est de plus une héré- sie en Fauconnerie non moins qu’en Histoire naturelle que de l'appliquer comme il le fait après d'autres. Le sanguinaire Autour dédaignant tout autre nour D riture que la chaire palpitante, ce Falconide à vol si fort et si rapide, à serres si puissantes, n'est-il pas tout aussi NOBLE que les vrais Faucons ?.… Esr. 8. Aquilu fasciata. — Je regretterais pour plusieurs raisons de plus d’un genre, queles dates, les véritables s'entend , non celles qu’indique inexacte- ment M. Degland, nous obligeassent à rejeter le nom généralement recu d’Aquila bonellii pour faire place à celui d'A. fasciata, douteux par-dessus le marché. Comment au contraire n’a-t-il pas même cité parmi les synonymes Aquila intermedia, Boitard, dont lex- cellent ouvrage sur les Oiseaux de proie de l'Europe me semble trop peu apprécié, surtout en France. GENRE v. Hauærus. — Depuis longtemps M. Schlegel a reconnu lui-même qu’il avait cru trop légèrement que le vocifer fut un oïseau d'Europe! Notre auteur aurait donc dû nous représenter ce savant zoologiste comme un pécheur repentant, non endurci dans lim pénitence. Malgré les nouvelles raisons de M. Degland, je per- sisterai plus que jamais à rejeter /7. leucocephalus du nombre des Oiseaux d'Europe... en tout cas, ce ne se- rait pas dans le mini de la Russie que pourrait se mon- trer cette espèce boréale essenticllement américaine. Esp. 16.— 0 formose puer ,nimium ne crede coloni! C’est tout ce que j'ai à répondre à la note de la p. 57. Si M. Degland avait pris la peine d'examiner la ma- nière dont les tarses sont emplumés dans les deux 2 espèces au lieu de se contenter de l'inspection des couleurs, il se serait convaincu que c’est lui, et non M. Schlegel qui a fait confusion, etaurait compris pour- quoi je ne cite pas un oiseau exclusivement américain parmi les synonymes de notre Buse pattue d’EUROPE. Esp. 20. Miluus parasiticus. —Si M. Degland se tenait au courant de la science, il aurait pu lire dans mes écrits postérieurs & 1838 tout ce qu’il croit nous ap- prendre quant au Milan parasite, très-bonne espèce admise par tout le monde en l’an de grâce 1850! Le nom qu'il a choisi, peut-être pas le plus ancien, n’est certainement pas le meilleur let le bec n’est jaune que dans l’adulte. GENRE xX1. ELaNus. — Ceux qui démembrent le genre elanus ne sont-ils pas plus d'accord avec la nature que M. Degland qui n’admet pas l'excellent groupe Vau- elerus de Vigors, dont au reste l'espèce type n’est pas européenne, malgré son unique et problématique ap- parition en Angleterre! Esp. 26. Circus pallidus.— Pour cette espèce, dont il ne donne pas la synonymie, M. Degland fait taire ses principes sévères sur la priorité. Les noms spécifi- ques outre celui de pallidus sont swainsoni, dalma- linux, æquipar, etc. Esp. 28. Astur major. — Epithète par trop absurde quand on l’adjoint au nom d’Asrur et non d’AcctPiTER, etque l'espèce à laquelle on la donne précède immédia- tement l’Asfur palumbarius. Ce n’est au reste qu'une ds AR espèce nominale, et de celles qui déparent le plus nos livres.Son ange gardien, le bon ange de droite,doitavoir un moment abandonné l’auteur lorsqu'il l’a admise !.… GENRE x1v. FaLco. — Dans un ouvrage spécial sur lesOiseaux d’uneseule partie du monde l'inconvénient de ne pas adopter les différents petits groupes ou sous- genres, se fait beaucoup moins sentir que dans une Ornithologie générale. .Si cependant on regrette moins de ne pas voir indiqué Æypotriorehis, etc., on ne peut approuver que l'excellent groupe des Cresserelles (Tin- nunculus) soit totalement passé sous silence. La palme accordée aux coupes de Cuvier semblera bien peu méritée à ceux qui connaissent bien les Faucons!.… Quant à la détermination des espèces, constatons un progrès essentiel dans l’admission définitive des trois grandes espèces de Gerfauts (F°. candicans, F. islan- dicus, F. gyrfalco.) Mais alors pourquoi ne pas aussi adopter l’A/phanet (F. barbarus?L.) tout aussi distinct du Lanier que ne le sont les autres entre eux! Esp. 52. Fulco gyrfalco.—D'après lamanièredes’ex- primer de notre auteur, l’on pourrait croire que cette race de Gerfaut ne repose que sur une simple dé- pouille!.. tandis que dans ce même Musée de Leyde d’où j'écris, et dont parle M. Degland, il existe quatre superbes individus,et que Schlegel en a comparé plus de quinze, dont le plus grand nombre vivants, etc. M. Degland aurait dû citer du moins les incompara- ES bles planches de la Fauconnerie de Schlegel, et n'é- crire qu'après avoir étudié cet ouvrage trop peu ré- pandu, fruit de tant de soins et de peines dudit Archi- Fauconnier, qui a su sy montrer grand, jusque dans les plus pelits détails. Esr. 33. Falco sacer. — W faudrait que M. Schlegel fût aussi aveugle qu'Homère pour ne point avoir vu les exemplaires de son Falco sacer qui enrichissent le Musée de Leyde, tout comme celui de Berlin. Esp. 34. Falco lanarius. — Omettre les synonymes, surtout quand ils sont aussi embrouillés, est chose fort commode, mais non très-profitable à la science !.… Qui ne sait au reste qu'avant d’avoir restitué au pré- tendu F. lanarius (celui de Pallas et de Temminck) son nom légitime de F. sacer, M. Schlegel avait dû donner un nouveau nom au véritable F, landrius quise trouvait privé du sien. Voilà toute l’histoire des étiquettes (heureusement amovibles) du Musée de Leyde. Es. 55. Falco peregrinus. —Pour lequel je me suis laissé persuader, quoique à grand’peine par Schlegel d'adopter le nom certainement plus convenable de Falco communis. À proprement parler, la priorité ne s'y oppose pas. et le sot nom de peregrinus ne se trouve heureusement pas dans Linné!... Gmelin qui l'a introduit dans le Systema Naturæ y a aussi intro- duit, et dans le même temps, le Falco communis, et quant à Brisson son À. peregrinus qu’il a fourni du RE den reste lui-même à Gmelin n’est que son Faucon com- mun, son Faico par excellence dans certaines condi- tions données ; de sorte que ce nom ne peut raison- nablement s'appliquer à toute l’espèce. J’adopte done F. communis , malgré la nouvelle décision de M. De- gland.— Ce qu'il est bien plus juste de condamner que le nom, et bien plus essentiel de corriger, c’est la re- production de l'erreur, que la femelle du Faucon com- mun est D'UN TIERS plus forte que le mâle... La puis- sance du nom absurde de Tiercelet appliqué au mâle, fera-t-elle done toujours fermer les yeux aux meilleurs observateurs?.. et malgré la nature, et Schlegel qui s’est donné tant de peines pour fournir par ses mesures positives et comparatives la preuve matérielle que la femelle ne surpasse le mâle que d’un huitième, ver- rons-nous toujours de compilation en compilation se perpétuer de pareilles erreurs ! La différence ordinaire de taille entre les mâles et les femelles des Oiseaux de proie, n’est que d’un huitième, ou même d’un dixième, et je ne connais qu’un cas tout exceptionnel, celui de l’'Astur melanoleucus d'Afrique , dont le mâle est en effet d’un tiers plus petit que sa femelle. Esp : 37. — Comment M. Degland n’a-til pas reconnu le Falco eleonoræ dans le Falco arcadieus de Lin- dermayer?C’estaussi àce même Zypotriorchis qu'ilfaut rapporter tous les prétendus F. concolor EUROPÉENS que l’on voit dansles collections. Du reste M. Degland con- fond en outre deux espèces distinctes , étrangères 2 Er à l’Europe, sous le nom de F. concolor ; voir : l'Hypo- TRIORCHIS coNcoLorR de Temminck, figuré par Gould et Susemihl, qui se trouve près de la Mer rouge; et P'AESALON ARDEStACUS, Vieill. (Falco concolor du dessina- teurdeTemmincek) figurémais non décrit, PI. col. 330, ainsi que sous le même nom de F. concolor par Swainson, pl. 3 de ses Oiseaux de l’Afrique occiden- tale, où il se trouve effectivement. Esp. 58. — Falco ou mieux Æsalon lithofaleo ne niche jamais sur les arbres, mais toujours très-bas dans les bruyères ; fait trop bien connu des chasseurs et des naturalistes qui sortent quelquefois de leurs cabinets et abandonnent leurs Musées pour ceux de la nature. Ce sont les vrais Hypotriorchis, appelés pour cela Den- drofaleones, qui bàtissent leurs nids sur les arbres. FAMILLE III. — Strigids. Ne pas adopter au moins deux Sous-familles c’est déjà beaucoup, mais ne pas même admettre de Sous-genres dans cette grande Famille d’Accipitres cela passe la permission !… Les observations à la page 119 (du moins celles que je puis comprendre, Car j'avoue ne pas savoir ce que M. Degland veut nous dire par l’on a encore pris des individus d'un genre nouveau pour les transporter dans d’autres genres !) ne prouvent autre chose sinon qu'il n’a pas étudié ce qu’il blme! Et comment? Du- méril, Savigny, Cuvier lui-même! et plus récemment tune” 2 le philosophique Isidore Geoffroy St-Hilaire, n'ont pas sû ce qu'ils fesaient?.. M, Degland Les bläme avec les bons esprits !... Des groupes basés sur l’anatomie, le facies, les caractères extérieurs, les habitudes, emn- brouillent, nuisent à la science! et n’ont aucune importance !.… Les exemples que notre auteur cite à l'appui de ses assertions plus que hasardées sont mal- heureusement aussi mal choisis que ses phrases. Sérix tengmalmi, la plus nocturne des Chouettes, à disque facial complet et étendu, à conque de l'oreille très- grande et munie d’un opercule excessivement déve- loppé, s'éloigne autant des Faucons que d’autres espèces s’en rapprochent par leur simple petite ouverture de loreille non operculée, leur disque restreint et incom- plet, leurs habitudes mêmes quelquefois diurnes ! C’est une Vyetale ; où pour parler le langage de l’immortel Cuvier, une petite Ulula !.. Ceux qui l'ont placé dans Athene, avec la Strix noctua , la passerina et les quarante espèces de ce genre que je viens de décrire, ont commis une erreur impardonnable, voilà tout. ils ont fait comme M. Degland, ils ne l'ont étudiée que superficiellement; et ne l'ont placé dans ce groupe qu’à cause de sa petite taille, sans examiner l'oiseau plus que le nom qui lui convenait.Celui de passerina lui a, en effet, été appliqué comme à d’autres; car diffé- rents auteurs ont donné ce nom à la plus petite espèce qu'ils avaient sousla main, n'importe de quel pays et de quel groupe !.… Linné l’a donné à la pusilla ou pyG- ee maea des auteurs modernes (acadica de Temminck) ; Temminck à l'Athene noctua; Pallas à cette teng- malmi dont nous ne nous sommes que.trop entrete- aus: Wilson enfin à la véritable Vyctale acadica d'Amérique! Etcertesla mauvaise application dunom spécifique ne persuadera jamais à M. Degland de sup- primer l'espèce qui l’a subi... Avec quelle logique vient-il donc s’armer contre le genre de l'ignorance ou de l’inexactitude de certains elassificateurs ?.… Quele Hibou ou Chouette brachyote (car ces Messieurs qui se laissent guider par les cornes ont aussi leur hésitation !) ait été appelé Otus, Ægolius, et Bra- chyotus, il n’y a rien d'étonnant, Ægolius étant sy- nonyme d’'Otus dont Brachyotus n’est qu’une subdivi- sion. Quant à la Chouette de l'Oural (type du genre Ptynx qui n’a échappé à la colère de M. Degland, que comme Dieu à celle de lAretin) elle est réellement in- termédiaire entre les deux genres Syrnium et Ulula , et peut à juste droit être ballotée dans l’un et dans l’autre, par ceux qui ne l'isolent pas avec la Sérix fuscescens du Japon sa très-proche alliée. Il m'est impossible de quitter ce sujet sans relever encore une expression de notre auteur! On trouve de la difficulté à grouper les espèces, dit-il, MÊME LORSQU’ON BORNE LES COUPES A CELLES QU'ONT PROPOSÉES Cuvier et Temminck. Or c’est lorsqu'on borne les coupes, et que l’on ne pour- suit pas le Système naturel dans toutes ses consé- 9 Dee di quences, qu'il est impossible de rien faire de bon. Du reste,et j’en suis étonné puisque notre Auteur n’apprécie pas les rapports les plus naturels et les plus évidents, la détermination des espèces, et c’est l’essen- tiel, est parfaite dans l'ouvrage que je critique si sévè- rement. M. Degland a fait le contraire de ce que font bien deshommes : il a beaucoup mieux agi que parlé!. Esr. 42. Sirix funerea n’est pas la funerea de Linné, mais je crois plutôt sa Str. ulula. Esr. 45. Strix pourquoi liturata plutôt qu'ura- lensis contre ses propres dates? En rapprochant cette Chouette de la précédente M. Degland a consulté analogie plus que laffinité. C’est une Uulina à lon- gue queue, comme l’autre est une Surnina à longue queue; mais elles appartiennent à deux Sous-familles différentes. Esr. 4%. Strix lapponica. —Xei aussi où sont les principes de stricte priorité? Peu m’importerait au reste si l’auteur, tout en ne l’adoptant pas, faisait voir que le nom de cinereum que je maintiens, n’est point de ma fabrique, mais que je l’ai tiré des auteurs (Gme- lin, etc.) qu’il néglige de citer. Esr. 46. Strix nebulosa n’est admise comme euro- péenne que par une erreur bien reconnue. | Esr. 48.— Où M. Degland a-t-il rêvé que Strix pstlo- dactyla soit un nom de Linné? Strix noctua! mon cher Monsieur, Strix noctua |. envers et contre tous ! elle est du reste aussi proche de la véritable S. passerina, : 2 Éd qu'éloignée de la Sr. tengmalbmi (passerina de Pal- las) que cependant M. Degland intercale entre elles deux !.. Le synonyme d’acadica (acadiensis, Lath.) servilement copié de Temminek, est absurde, ne fut-ce qu'au point de vue géographique. Ce nom appartient comme nom légitime à la Strix pas- serina de Wilson , qui est une espèce voisine de Strix tengmalmi quoique beaucoup plus petite.fl n’est pas possible que vulgairement, comme le dit l’auteur, elle se nomme Chouette d’Acadie! Le peuple dans son bon sens ne pourrait commettre la faute qu'il lui im- pute : le peuple laisse de telles excentricités aux aris- tocrates de la science !.… Ese. 53, Strix bubo. — Je tiens d’autant plus à recti- fier une erreur quant à l’habitatde cette espèce, que j'ai lieu de croire que c’est moi-même qui en suis la cause innocente et involontaire. Je dois avoir écrit quelque part, qu’un individu de cette belle espèce avait été tué dans le Cirque de Cara- calladontlesruines sont situées, comme l’onsait, dans l'enceinte des mürs de Rome. J'ai cité cela comme un fait extraordinaire duquel on aura conclu, mais bien à tort, qu'elle était abondante (comme on pour- raitle dire du Sfr. scops) dans les jardins de Paneienne capitale du monde. ES. DEUXIÈME ORDRE. Sylvicolæ (mes PASSERES). L’accusation de M.Degland que j’ai laissé les Pigeons dans cet Ordre déjà tropnombreux porte à faux. Comme lui et bien avant lui, j'ai admis pour euxun Ordre à part, Columbæ.Quand même le nom de Vieillot serait cent fois meilleur que ne l’est celui de Sylvicolæ , je ne voudrais pour rien au monde, remplacer celui de Passeres, consacré par notre grand maitre Linné , quoique, contrairement à ce qui arrive d'ordinaire, ce soit dans une acception beaucoup plus étendue que la sienne que cette fois son nom doive être employé. {': SECTION. — ZYGODACTYLE. La section des Zygodactyli correspond à celle que j'avais nommée Scansores : l’un et l’autre nous avions le choix parmi les noms, M. Degland a choisi Sylv:- colæ et Zygodactyli suivant Vieillot et Temminck, moi Passeres et Scansores, fidèle ora e sempre à Linné. Ce n’est pas ici le lieu d'aborder une grande question, que personne au monde ne peut mieux résoudre que vous, mon cher M. de Selys, celle de la répartition de l'Ordre des Passereaux en sections ; mais je ne puis me dispenser de déclarer encore à cette occasion,qu’après bien des tentatives infructueuses, je suis plus que ja- mais résolu à ne les diviser qu’en deux grandes tri- bus, celle des Volucres, contenant outre les Zygodac- lyli toutes les Familles normales dont plusieurs , telle ee que celle des Trochilides ete. ont presque l'importance de sections : et celle des véritables Passereaux ou O5- cines comprenant la grande masse des Oiseaux orga- nisés pour le chant, et dont le squelette, et jusqu'aux couvertures de tarses sont plus ou moins formés sur le mème modèle. Je connais 1800 Volucres et 35200 Passeres au moins! Voyez mon Conspectus Avium et ma Revue du Genera des Oiseaux de Gray, que j'ai livré à cet ami lui-même, comme je vous livre la présente Revue, afin que vous puissiez en publier le tout ou partie, si vous ne préferez la jetter aux flammes. FAMILLE IV. — Picidæ. Ne devrait pas, suivant moi, ouvrir la série des Passereaux , les Caprimulgides se rattachant bien mieux aux Sérigides, et même aux Perroquets par Strigops si l’on voulait réserver les Accipitres pour les derniers des INSESSORES, fesant passer ainsi des Ca- tharthes aux Gallinacés. La Famille des Picidæ est des mieux tranchées, c’est parce qu’il n’a pas analysé les nombreuses espèces qu’elle renferme que M. Degland ne trouve pas les différents groupes justifiés. — Quiconque est un peu versé dansla Géographie ornithologique ne pourra s’em- pécher de sourire de la petite supercherie dont M. De- gland a manqué être dupe, à propos du Yunx de New- York et d’autres oiseaux tout aussi peu Américains. = A0 FAMILLE V. — Cuculidæ. Quant aux vrais Coucous, M. Degland aurait mieux fait de suivre son instinct que la route tracée par d’au- tres, les différents Coucous véritables, et Gould nous en fait connaitre plusieurs de la Nouvelle-Hollande, ayant les mêmes mœurs que le nôtre. Esp. 68. Cuculus americanus n’est pas plus un Oi- seau d'Europe qu’un véritable Coucou ! Les inconsé- quences que M. Degland reproche à M. Temminck, qui plus que jamais Laisse pire depuis que tout le monde s’en mêle. est-il sûr d'en être exempt lui-même? 2e SECTION. — ANISODACTYLI. Décidement la Pichotomie est la passion de M. De- gland... celle du moins qui le fait fourvoyer davan- tage… Qu'il lise l’épitre du chef de l’école anglaise qui- naire, du célèbre Macleay à l'Écossais Fleming, et qu'il médite les différences entre Scotch et not Scotch. breached et not breached!.… FAMILLE VI. — Kringillidæ. J'ignore si M. Degland, ayant à traiter de tous les Fringillidæ du globe, donnerait à la Famille de ce nom la même étendue que je lui donne; mais ce qu’il y a de certain c’est que comme moi il ne permettrait pas qu’elle soit gàtée par l'insertion des Parides et des Alaudides ! J'ai même lieu de croire qu’il la limite abso- lument comme moi. N'ayant en Europe aucun Ploceide “NT, ee ni Geospizien,ni Spizien, ni Pytilien, sa Famille corres- pond aussi à ma Sous-famille des Fringilhens, et je ne saurais le blàmer d’y réunir (pour l’Europe seule) les Emberiziens, et encore moins les Loxiens dont les li- mites sont presque impossibles à fixer. À l’exception du genre Emberiza, tous ses autres genres, et Loxia lui-même, rentrent dans les Fringilliens, dont je con- nais plus de deux cents espèces, c’est-à-dire un nom- bre égal autiers de toute la famille des Fringillidæ. GExRE xx. Loxua: fort bien traité, il n’y manque que l'indication de cette belle race nouvelle ou variété pour laquelle Brehm a proposé le nom de Loxia rubri- fasciata et qui se fait véritablement remarquer par une bande rougeätre à travers laile, formée par les grandes couvertures qui sont de cette couleur à l'extrémité : elle a été observée dans le centre de l'Allemagne; un superbe individu est déposé dans le Musée de Leyde, d’où sortira j'espère une Monographie complète de ce genre véritablement in- téressant, et dont on connait maintenant sept espèces du nord de l’Europe, de l'Asie et de l'Amérique. GENRE xx. PyrrauLa, Degland. Assemblage d’oi- seaux les plus disparates. — Les Corythus de Cuvier (Strobilophaga, Vieill.) sont bien plus voisins des Loxies que des vrais Bouvreuils; et si l’on ne veut pas les isoler, c’est à ce genre qu'il convient de les réunir. — Une seconde espèce de l'Himalaya quoique appar- tenant à Corythus se rallie fortement aux Æ£rythro- ne spizæ dont elle suffirait par conséquent à nous persuader de faire aussi des Loxiens. — Un nouveau genre du même plateau de l'Asie, dont le mâle est tout-à-fait rouge, comme le Cardinal et le Tangara (non simple- ment teint de rouge comme ses proches parents) et la femelle verdâtre, à croupion jaune, comme celles des Becs croisés, vient encore enrichir ce petit groupe, où il se fait aussi remarquer par un bec beaucoup plus fort qui tient du Coccothraustes et des Pityliens !.… D'un autre côté le petit genre Lragus, qui a pour type Loxia sibirica, Pall ou Pyrrhula longicauda, Temm. que M. Degland après Schlegel repousse avec raison de l’Ornithologie européenne, et pour seconde espèce la P. sanguinolenta du Japon, tout en serattachant aux Corythus etaux Erythrospiza a aussi une tendance vers Pyrrhula; 11 est certainement intermédiaire entre les Loxiens et les véritables Fringilliens. Mais là finit l’affinité, et je ne saurais assez stigmatiser la réu- nion artificielle et forcée des Serins avec les Bou- vreuils quoique M. Degland püt se prévaloir de leur accouplement fécond. Esp. 175.— Pyrrhula coccinea. Jde ne répondrais pas que ce ne fut en effet une espèce ou race constante, celle évidemment que Graba aurait représentée dans son ouvrage sur les Oiseaux du Nord. Je connais avec celle-ci cinq espèces de vrais Bouvreuils toutes de l’Europe etde l'Asie, sans ycomprendre bien entendu, ni les deux Üragus dont je viens de parler, ni les deux corythus qui, comme je Pai dit, se rapprochent bien plus des Becs-croisés que des Bouvreuils avec lesquels on les réunit ordinairement. Les Bouvreuils de la troisième section, Æ£rythros- piza ou Carpodacus Kaup, se rapprochent encore pius des Linottes(aveclesquelles Boieles réunissait) que des Loxia. is ne peuvent rester confondusavec les Bou- vreuils. J'en connais quinze espèces, dont nous publie- rons,M.Schlegeletmoi,uneMonographieavecplanches. Esr. 75, Pyrrhula githaginea. — Comment notre auteur, puisqu'il reconnait que le nom de payraudæi est de dix ans antérieur à celui de Temminck ne le donne-til pas à l'espèce suivant ses principes et son louable amour de la priorité? Cet oiseau connu à Malte, à cause de son chant, sous le nom de 7Trombettiere (Trompette) est en miniature et avec une simple trace de ses belles couleurs,la répétitiondemon £rythrospiza phœnicoptera de Syrie, avec laquelle et la Fringilla obsoleta de Lichtenstein il forme dans les Erythropiza un petit groupe à part propre aux climats chauds, et non boréal, comme la plupart des vrais Carpodaci. In- dépendamment de la conformation des ailes, la forme du bec de ces trois oiseaux est aussi toute particulière! Cette élégante Erythrospiza phænicoptera, Bp. dont ne diffère pas non plus la Fringilla sanguinea , Gould, des confins de la Perse et de la Circas- sie, réclame sa place dans l’Ornithologie d'Europe, qu'etie pourrait (quoiqu’essentiellement sédentaire ou ne remontant que de la plaine aux montagnes), tou- jours envahir par quelques battements d’aile, maigré M. Degland, et plus facilement que le puissant Em- pereur d'Orient ne peut envahir sa véritable patrie , grace à l’invincible Shamil dans les domaines duquel se trouve en grand nombre notre espèce, une des plus méridionale du genre. - Esp. 76. Pyrrhula erythrina. — A cette belle espèce, type du genre Carpodacus de Kaup viennentse raltacher plus étroitement Pyrr. frontalis, son repré- sentant dans l’ouest de l'Amérique du nord, dont il oc- cupe l’extrémité occidentale tout comme notre Giseau occupe l’orientale de l’ancien monde, la Fr. purpurea les États-Unis de l’est, et même, quoique méridionale et à teintes pâäles, la P. synaica, Temminck, d'Arabie. Esr. 77. Pyrrhula rosea, Pallas. — Ce déli- cieux et rare oiseau représente en petit le géant des Carpodacus la Pyrrhula rubicilla, Brandt, Cocco- thraustes caucasicus Pallas, qu’on dit se montrer parfois en Europe, et qui fait certainement partie de la faune de la Sibérie occidentale, tellement liée à celle de notre partie du monde que plusieurs savants na- turalistes-géographes ont résolu de ne pas les séparer ! La quatrième section se compose des Serins. — Pourquoi ne pas adopter avec le commun des hommes, l’excellent genre Serinus si bien caracté- risé, si nombreux en espèces africaines, et le réunir avec les Bouvreuils 2... et cela quand on adopte 3 = — Chlorospiza, et tant d’autres genres pas plus distinets,et que on va jusqu’à séparer les Linottes en deux genres! cela est par trop inconséquent !.. et ne saurait être trop blâmé. — Au reste le genre Serinus n’est pas de moi, comme semble le croire M. Degland, et j'en suis doublement aise, car dans ce cas Crithagra, SWainson, pourrait lui contester la priorité ! 1l est de... tout le monde... mais plus spécialement de Boie qui déjà en 1822, l'avait adopté en s'appuyant de lautorité de Cuvier. Esr. 79. Pyrrhula pusilla, aussi mal appelée Pyrrhula que bien placée près du Serin d’Itahe. Je ne serais pas étonné que plusieurs espèces, du Caucase et de l'Himalaya ne fussent confondues sous ce nom; on observe du moins une sensible différence dans la hauteur des tarses entre exemplaire du Caucase figuré par Pallas, et ceux de l'Himalaya devenus maintenant si communs dans les collections. Il serait bien intéres- sant de savoir si vos deux exemplaires, M. De Selys, sont véritablement du Caucase : le nom de Bouvreuil noir, S'il n'esi une des nombreuses erreurs typogra- phiques du livre que je parcours, est fort mal appliqué. GENRE x1. CoccoTuRAUSTES. — Lorsque M. Degland dit que ce genre ne se compose que d’une seule espèce n'a-t-il en vue que la Faune européenne ou aurait:il pressentile genre /Zesperiphona que je viens d'établir ces jours-ci pour les six espèces d’Asie et d'Amérique septentrionale qu'autrement il aurait du y compren- — 31 dre? C’est aux Hespériphones, d’ailleurs, qu'appartient le Coccothraustes speculifer de Brandt, dont je vous dois l’intéressante communication : et la différence de teintes qu'offre la variété du Japon (je parle du vé- ritable Coccothraustes du Japon, nondu personatus qui estaussiune Aesperiphona) mérite d’autant plus d’être prise en considération que les individus de la Chine ne diffèrent en rien de ceux de l'Europe. J'ai déjà ditque la Loxiarubicilla,Güld., Coccothraus- tes caucascius, Pall., étaitun Carpodacus: mais sa taille est beaucoup plus forte que celle de l’erythrina avec laquelle du reste elle a moins de rapport qu'avec Carpodacus roseus, beaucoup plus petit aussi. La fe- melle que vous possédez dans votre collection est extrêmement intéressante , soit qu'elle appartienne au véritable caucasicus dont la femelle manque dans toutes les collections, soit à une espèce voisine; surtout sison habitat est authentique, car on ne saurait assez le proclamer, les objets d'histoire naturelle perdent les 99 centièmes de leur prix quand on ne connait pas avec certitude leur provenance. Les marchands sous ce rap- port font le désespoir des naturalistes... et M. Degland doit en savoir quelque chose'.. GEexRE xx, CaLorosriza. — Quoique fondateur de ce genre que j'entends maintenir, je n’hésite pas à le dé- clarer beaueoup moins distinct et essentiel que d’au- tres que notre auteur n’admet pas. — Outre la Frin- gilla incerta que M. Degland semble connaitre moins 2e D que jamais depuis le 17 septembre 1819, jour néfaste où il n'hésita pas à la classer d’après nature (et sur un mâle adulte! pris au filet dans les faubourgs de Lille) avec les Bouvreuils, après avoir découvert que c'était à tort que les auteurs plus récents en avaient fait un Verdier; outre l’incerta, dis-je, jene connais en fait de chlorospiza que les deux karawaiba grand et petit, l’un desquels devra porter le nom de sinensis qu'il avait reçu de Linné; car je crains bien que les espèces de l'Amérique méridionale, xanthogramma et melanodera, quoique fort semblables à notre Ver- dier, ne finissent par constituer un genre à part. Gexre xxu1. Passer. —Beaucoup mieux nommé ainsi que Pyrera, Cuv. contient une douzaine d'espèces ou racestout aussi tranchées que celles admisesen Europe, dont plusieurs nouvelles : mais toutes, anciennes et nouvelles, appartiennent à l’ancien monde, et c’est à tort que M. Degland énonce une ou deux exceptions. Ese. 84. Passer italiæ etnonitalicus,sil'on veutadop- ter le nom du fondateur de l’espèceque M. Degland con- nait fort bien, puisque non-seulementil le eite dans sa synonymie,maislerépètemêmedans la note de la p.209 pour le faire prévaloir, est plutôt une race qu’une espèce. Je lai admise moi-même, et n’en parle ici que pour faire ressortir le tort que l’on a d’admettre comme espèces dans les Moïneaux, ce qu’on refuse de recon- naitre comme races dans les autres genres. Esp. 55 — La même raison devait, me semble-t-il, Se ds lui faire adopter le nom de Passer salicarius, Vieillot, qu'il m'attribue pour préférer le nom de Temminck : et quel nom! un nom qui fait venir l’espèce de l'Ile de S'-Domingue,etqu’à cause de son peu de convenance nous avons vu changer en sardoa par un célè- ble zoologiste italien. Les dates que M. Degland inserit à cette occasion, comme dans bien d’autres, ne servent qu à faire prendre le change. Esp. 87. Passer petronia se trouve fort déplacé parmi les Moineaux francs. M. Degland trouvequeriennejus- tilie son isolement, je ne puis de mon côté trouver bon- nesles raisons qu’il donne pour leréunir aux Moineaux, car si l'onne veut l’isoler (avec quelques espèces étran- gères) j'aimerais presque mieux le voir avec les Ver- diers qu'avec les Moineaux; peut-être aurait-on pu réserver exclusivement à son genre le nom de Pyr- gita. Je l'ai appelé Petronia. GENRE xxiV. FRinGizLa. — Les deux sections forment deux genres parfaitement distincts : dont le second Montifringilla, Brehm ( Leueosticte SW.) est au pre- miers, Fringudla ou Struthus, Boie, ee que les Plectro- phanes (avec lesquelles lanalogie, prise pour affinité, l'avait fait confondre par Boie} sont aux Emberiza. Outre les deux espèces d'Europe, je ne connais de vé- ritable Fringilla que ma très-semblable Frengilla spo- diogenys du nord de l'Afrique, les deux espèces moins typiques de cette partie du monde, ou pour mieux dire de Madère, nommées Fringilla tintillans et tedia; et uneespèce d'Asie à plumagede Moineau que l'exeessive longueur de sestrois premières rémiges m’avaitfait ap- peler dans mes lettres Fringilla longipennis avant que je ne l’identifiasse avec la Fringaluuda nemoricalo de Hodgson. Les Anglais depuis peu s’embrouillant sans doute parle nom, vu sa ressemblance avec Fr. mon- tifringilla (qui est une véritable Fringilla,nonune Hon- tifringillacomme la nivalis) après avoir aboli le genre Fringalauda la désignent maintenant sousle nom de Montifringilla nemoricola. Quant au Carduelis bur- toni de Gould quoique ce soit d’après mes réclamations qu'il vienne de se décider à le figurer dans le pre- mier cahier de son splendide ouvrage sur les Oiseaux d'Asie comme un véritable Pinson (genre dont il se rapproche bien plus que des Chardonnerets,) cette ma- gnifique espèce, je dois l’avouer, semble défier nos systèmes, et protester, par d’autres traits encore que par son formidable bec, contre cette nouvelle colloca - tion. Les Montifringilla, comme je viens de le dire, for- ment un excellent genre, intermédiaire aux £rythros- pizæ et aux Pinsons; et comme il arrive souvent pour les coupes naturelles, autour de l’espèce type viennent se grouper plusieurs espèces de l'Asie et de l'Amérique septentrionale, Ce sont le Fringilla arctoa, Pallas, et les trois espèces que ce grand naturaliste considérait comme variétés, justement séparées par Brandt sous les nom de Fr. gebleri, Fr. brunneinucha, et Fr. gri- seinucha : cette dernière ne différant pas de la Leu- costicte où Linaria griseogenys de Gould, comme je l'en ai fait convenir lui-même dans une visite qu'il vient de nous faire au Musée de Leyde. Outre ces espèces des confins de la Sibérie orien- tale, et même des iles qui réunissent pour ainsi dire l'Amérique à l’Asie , les régions boréales de l’Amé- rique elle-même nous fournissent l'élégante Honti- fringilla tephrocotis, d’après laquelle Swainson, qui Pa si bien figurée dans la Fauna Boreali-Americana, a établi son groupe Leucosticlte, synonyme de Æonti- fringilla quoiqu'il ne s’en doutàt nullement, et que d’après ses idées de quinarisme et de philosophie ro- mantique il le considéràt comme un simple sous- genre de Linaria. GENRE xXV. CaRDUELIS. — En pensant aux quinze jolies espèces qu'il traine à sa suite, peut-être M. De- gland se serait-il décidé à séparer le Tarin du genre Carduelis, avec lequel cependant ce n’est pas une faute de le réunir, surtout si nous considérons le joli petit Chardonneret (ou Turin) d'Amérique si parfaite- ment intermédiaire aux deux groupes, et dont les ma- nières chardonneresques sont tout à fait les mêmes que celles de notre charmant petit oiseau à tête rouge d'Europe. Celui-ci ne resterait cependant jamais seul dans son genre, comme semble le croire notre auteur, puisqu'il aurait toujours au moins pour compagnon le PR Carduelis orientalis d'Eversmann ou caniceps de l'Asie centrale. GENRES XXVI-XXVII. CANNABINA ET Lana. —— Pour la première et probablement la dernière fois, j'ai iei à faire à notre auteur un reproche diamétralement op- posé à ceux que je lui ai prodigués jusqu'à présent. Je crois le prendre en flagrant délit d’ultra-subdivi- sions. C’est la première fois qu’il pèche, suivant moi, par cet excès. Ses Cannabina et ses Linaria peuvent à peine être séparés par nous-mêmes, et c’est à leur réunion en un genre aussi naturel que possible que j'ai donné le nom de Linota, les deux noms de groupes restreints que j’ai peine à admettre appartenant déjà au règne végétal. Dans tous les cas, et surtout dans celui de notre auteur, il est peu convenable de gâter le genre naturel par lintroduction parmi ses espèces de Fringilla citrinella, que s’il ne voulait pas isoler avec moi, M. Degland aurait moins mal fait de réu- nir aux Tarins, ou mieux encore aux Serins auxquels il se rattache admirablement par les espèces d'Afrique, l’une desquelles porte assez convenablement le nom (toujours peu louable) de Citrinelloides. K est certain que la place que ses affinités indiquent est celle qui convient au Venturon (comme à tout autre Oiseau) mais ce que je conteste C’est que ses affinités indi- quent... que ce soil une Linotte; je me contente d’en appeler à son plumage !.… GENRE xXVIN. EuBeriZa. Type pour moi de la Sous- ET pee famille des Emberiziens, qui n’a d'autre représentant en Amérique que les Plectrophanes. Je ne crains pas de m’unir à M. Degland pour stigmatiser les ab;urdes genres de Kaup, péchés de sa jeunesse , comme il le dit lui-même, qu’il espérait morts-nés, sachant fort mauvais gré à ceux qui les ont tirés de l'oubli : mais je soutiens envers et contre tous, le genre Cynchra- mus où Hiliaria si analogue aux Alouettes, et même mon Schœænicola, car c’est un petit groupe à part. M. Degland fait très-bien de rejeter l'£mb, hyemalis (d’ailleurs pas une Æmnberiza) qui n’est danoise, que comme les productions d'Hong-Kong sont anglaises! mais mal, suivant moi, de la remplacer par une pré- tendue Emberiza borealis, qui n’est pas même celle de Zetterstedt ! Lorsque depuis si longtemps on s’est pré- paré a publier une Ornithologie européenne , il est impardonnable de ne pas se tenir au courant de la science. — Quel ornithologiste un peu instruit ne sait pas, et depuis longtemps, que PÆ£mb. bonapartii de Barthelemy n’est qu’une femelle de £. pythiornus ; que l'Emb. granalivora (non granutinara) de Menes- triés, n’est que l'Euspiza melanocephala ; la caspia du même auteur, la Schænicola pyrrhuloides, ete. Marcré L’AUTORITÉ DU PRINCE CHARLES BoxaPaRTE est plaisant !.… d’après mon autorité M. Degland eut mieux fait d’en- richir ses pages de la remarquable Æ£uspiza doli- chonina, Bp. qui pourrait très-bien être l'oiseau que, justement sur son apparence, le Professeur Schinz a pu # PS CAD prendre pour le Dolichonyx oryzivora d'Amérique. Quant à la melanodera, je n’en ai jamais entendu par- ler comme oiseau d'Europe, et c’est d’ailleurs un Verdier (Chlorospiza) non un Bruant. La Lorraine a déjà voulu nous fournir plusieurs Oiseaux extraordinaires, entre autres ce Fringillien aux riches couleurs, registré il y a PSE an- nées, dans l’ouvrage de Girardin :. Esr. 99. £mberiza citrinella. Qu'y a-t-il d’éton- nant de recevoir dans une caisse de New-York des oiseaux européens ? Les rapports de cette immense cité, la plus commerçante du Nouveau-Monde, et qui ne le cède qu’à deux ou trois de l’ancien, sont assez étendus, et ses Marchands d'Oiseaux assez bien fournis pour que l'erreur soit aussi facile à com- prendre que la tromperie à déjouer. Ce qu'il ya d'étonnant, c’est qu’on ne s’abstienne pas d'exprimer de semblables doutes, qui nuiraient fortement à la science, aussi bien dans une note, qu'ailleurs, s'ils pouvaient ébranler un instant la conviction même des commençants. Esp. 115. Emberiza esclavonicus, Degland. Indépen- damment du barbarisme... ce nom est mauvais! Et quand on s’est permis des préférences beaucoup moins justifiées, on ne devrait pas sous un vain pré- texte venir mettre le désordre dans la nomenclature. Changer le nom d’Emb. pythyornus c’est innover : révolutionner, non restaurer le nom légitime ! DER" (PERL Esr.105, 106 et 107. £mb. cœæsia et surtout E. strio- lata appartiennent au genre africain Fringillaria. — Emberiza aureola, au contraire , est une Æuspiza presque aussi caractérisée que la melanocephala, qui cependant n’est pas mox type de ce genre essentielle- ment américain. C’est près de celle-ci que doit trou- ver sa place mon Æ£. dolichonina de la Dalmatie, de Corfou et de l'Orient. Quant à l’£Emb. selysi de l’ha- bile malacologiste Verany, si plaisamment transformé en abbé par notre âuteur, je ne pense pas qu’elle dif- fère spécifiquement de l'E. aureola, et n’est dans au- cun cas nouvelle. Esp. 108 et 109. J'ai déjà dit que je formais un sous-genre Schænicola. J’ajouterai maintenant que j'admets trois espèces européennes de ce groupe qui varient par la forme du bec, mais se ressemblent par- faitement par les couleurs, comme les Cardinaux, les Linottes, et tant d’autres Fringillides. C’est vous dire assez qu'avec vous, mon cher de Selys, et malgré la décision de M. Degland, j'admets comme espèce, ou race si l’on préfère, l'Emnb. 1nter- media de Michahelles, qui figure si souvent dans les collections à la place de lune ou de l’autre de ses congénères, tandis que d'autre part plusieurs Orni- ihologistes la condamnent, n’ayant sous son nom que des Schænicola arundinacea ou des pyrrhuloules, car vous savez mieux que moi que l’une et l’autre espèce varient elles-mêmes considérablement quant à la LG grosseur du bec, dans certaines limites difficiles à dé- terminer. J’ai appliqué sans m’en douter à M. Degland, à pro- pos de notre Schænicola intermedia, ee qu'il dit à M. Temminck à propos de la Sch. pyrhuloides. Ai-je raison envers lui, comme je crois qu'il l’a envers M. Temmincek ? Je vous laisse à en décider. Esp. 110. £mberizafucata.- Exeellente espèce, bien caractérisée par ses ongles droits, ses scapulaires al- longés au point de surpasser presque ses premières ré- miges, ses formes enfin et ses habitudes d’Alouettes ; et mise d’ailleurs en dehors de toute discussion par les magnifiques figures et les scrupuleuses descriptions de Pincomparable Faune du Japon... Mais est-elle Euro- péenne ? Je ne le pense pas: et ce qu'il y à de sûr c'est que M. Degland fait à propos d'elle une grande confusion de synonymes et de localités !.… L'Emberiza fucata de Schlegel ne peut pas être en même temps un jeune Schænicola intermedia et une espèce nouvelle à rapporter à mon £mb. durazzi, fig. n° 2, tandis que mon n° 2 (que je n’ai jamais donné pour la femelle), serait un jeune Sch. arundinacea !!! Esp. 111. Emberiza rustica. — Sa patrie, ses syno- nymes, sont maintenant trop bien connus pour que l’on ne puisse plus se permettre à son égard aucun doute, aucune confusion; son bec parfaitement droit et pointu, subulé, ne la laissera jamais confondre avee les espèces de l’Europe méridionale qui lui ressemblent LME tant dans son jeune âge, mais qui ont le bec beau- coup plus petit et sensiblement arqué. Esp. 112. Emberiza pusilla.— Est une bonne espèce de Sibérie qui a été prise accidentellement, même en ltalie. Celle de Schlegel est la véritable; et aucune des deux figures de ma Faune Italienne ne doit y être rap- portée. Ces deux figures représentent deux espèces. Ni l’une ni l’autre n’appartiennent au genre Schænicola, ni l’une ni l’autre ne sont accidentelles, mais bien inGi- gènes en ltalie, ou tout au moins en Ligurie (c’estassez vous dire qu’elles ne peuvent être rapportées, ni à la fucata, ni à la pusilla de la Sibérie.) Ni l’une ni l’autre enfin ne sont, ou pour éviter toute amphilologie, n’é- taient nouvelles à l’époque de la publication, puisqu’en tout cas la véritable £mb. durazziserait l'E. provincia- lis, Gi, établie surla malencontreuse planche de Buffon citée mal à propos par notre auteur sous Emb. fucala. Esp. 114. Emberiza melanocephala appartient , comme je l'ai déjà dit, mais n’est pas le type de mon genre £uspiza: c’est sous elle qu'il eut fallu citer £rb. granativora, Menetriés. Esr. 115. Emberiza borealis n’est qu’une espèce nominale de Plectrophanes, genre que l’auteur aurait pu adopter. Je ne concois pas qu'il n’ait pas du moins placé son oiseau dans la section du nivalis. FAMILLE VII. Paridæ. Le rapprochement des Roitelets avec les Parides ne 4, me déplait pas trop ; mais que faire des Pouillots et des genres intermédiaires de l’Asie centrale? Esp. 192. Parus bicolor. — ‘Tous les beaux raison- nements du monde ne détruisent pas un fait füt-il taxé de négatif. Facts are stubborn things !… Il n'existe pas de témoignages !.. Jamais cet oiseau n’a été tué, ni en Europe, ni en Asie... Gould la reçu de la Russie... de la Russie, mais américaine !... d’autres, du Danemarck.. groenlandais. FAMILLE VIII. — Corvidæ. Fort mal placée à la suite des Parides. Esp. 137. — La pl. enl. 485, n’en déplaise à notre auteur, ne représente pas Corvus corone, mais bien DANS TOUTE SA SPLENDEUR un Corvus frugilequs qui n'a pas perdu par l'usure les plumules du bec, mieux fournies du reste dans le Freux (quand elles n’ont pas été détruites par le frottement) que dans la Corneille, à la place de laquelle il est représenté. Esr. 141. Corvus spermolequs. — Ce qu’en dit M. Degland aurait dû lui suflire pour ne pas l’admettre. A sa place, il aurait dù noter, au moins pour mémoire, le prétendu nouveau Choucas de la Grèce, Corvus collaris de Strikland et de Gould, qui l’autre jour en- core m'assurait l'avoir comparé et le croire véritable- ment distinct. GENRE xxxIV. Pica. — Ce n’est pas dans le troisième vol. du Manuel, mais bien antérieurement dans le A texte de ses planches coloriées que M. Temminck a effectué son heureuse séparation des Pies et Geuis d'avec les Corbeaux. M. Degland appelle cela une erreur, moi un progrès qu'il à fait faire à la science. Les Garrules de M. Temminck forment mainte- nant ma famille des Garrulides... mais quant aux groupes secondaires ils sont bien plus nombreux en- core que ceux que M. Degland reproche à Temminek de ne pas avoir adopté! Je ne les énumérerai pas ici de peur de l’épouvanter!.. s’il était vrai que l’on ne puisse, sous peine d’être accusé d'accroître la con- fusion, restreindre ou amplifier un genre quelconque en en conservant le nom, lequel serait respecté ? Je n'avais jamais su que Schlegel (et certes à bon ütre le savant Schlegel), fut l'élève de M. Temminek ? Raphaël, en tout cas, fut aussi l'élève du Pérusin! et sa seconde manière est toute à lui ! Esp. 144. — Je ne pense pas que, malgré sa grande ressemblance, la Pie de l'Amérique soit la même que la nôtre. Le genre Paca dans son accep- tion la plus restreinte contient encore une dizaine d'espèces ou races géographiques et constantes. Esr. 145. Pica cyanea de l'Espagne est ma Cyano- pica cooki un peu différente de celle de l’Asie orientale Corvus cyanus, Pallas (Cyanopica pallasi, Bp.) Mais les caractères que M. Degland lui assigne diamétrale- ment contraires à ceux indiqués par Schlegel dans la Faune du Japon sont tout aussi ineonstants. Je n’avais ER | NES pas eu besoin de cette nouvelle donnée pour men convaincre. Espérons que ceux indiqués par moi sur de nombreux individus résisteront mieux à l'épreuve. Ce que je ne puis concevoir e’est comment M. De- gland rapproche les exemplaires de Daourie plutôt de ceux de PEspagne que de ceux du Caucase où je ne savais pas qu’il se trouvàt de Cyanopica!… Esr. 147. Garrulus iliceti. — Xei M. Degland a entrevu la vérité, mais il est à regretter que ses obser- vations n'aient pas été faites sur un plus grand nom- bre d'individus provenant de diverses localités, et autheniiquement possesseurs des noms G. brandti, Eversman, stridens, Ehrenb. et surtout krinicki! de connais huit espèces de véritables Geais dans le sens le plus resireint. FAMILLE IX. — HKirundinidæ. Ce n’est pas ici la place de démontrer que trois Fa- milles très-distinctes et éloignées se trouvent réunies sous celte dénomination ; aussi n’en aurais-je rien dit si M. Degland ne se complaisait à proclamer que sa Fa- mille, composée des Hirondelles, des Martinets, et des Engoulevents est NATURELLE ET TRÈS-CARACTÉRISÉE. Je n’ai pu laisser passer cette phrase sans faire observer que les Caprimulgides et Cypselides sont pour nous des VoLucres tandis que les Ærundinides sont de vrais PASSEREAUX CHANTEURS rès-rapprochés des Huscicapides et des Ampelides. nt Esr. 156. Hirando purpurea. En admettant comme européenne cette espèce et celles qui se trouvent dans le même eas, l’on s'expose à devoir admettre les uns après les autres tous les Oiseaux de l'Amérique sep- tentrionale, car je ne doute pas que dans le courant des siècles ils ne nous soient apportés tous peu à peu, avee ou sans leur volonté, ne füt-ce que par les vais seaux sur lesquels ils se reposent pendant leurs migra- tions régulières , plus ou moins près de leurs rivages naiifs, d’où une tempête peut facilement les éloigner tout à coup sans espoir le retour. Après avoir vu M. Degland si sagement rejeter Ca- primulqus climacurus d'Afrique, j'aurais mieux at- tendude lui pour desoiseaux américains. La plus grande objection de M. Degland contre les genres Jirundiniens, qu’il n’adopte pas, c’estqu’ils passent insensiblement de la forme de queue la plus fourchue à la forme la moins échancrée ! Depuis quand done les passages détruisent- ils les groupes naturels? Il faudrait en abolir les neuf dizièmes avec cette théorie! IL a tort de ne pas adopter comme race particulière se montrant assez souvent dans le midi et lorient de l’Europe l’Hirundo boissonneau de Temminck, si sem- blable à l’J.rufadel Amérique septentrionale, que tout le monde sait maintenant n'être pas différente de la cahiriea de Lichtenstein ou riocourid’Audouin. C'est en outre l’Hir. savignyi de Leach, et comme notre auteur le dit fort bien, l’Air. rustica orientalis de Schlegel. = MG = Esr. 155. Hirundo rufula, Temm. (je ne veux pas m'occuper du nom français) était véritablement nou- velle quand M. Temminck lui donna ce nom en Pad- mettant parmi les Oiseaux d'Europe, tout en croyant ne faire que changer celui d’Æirundo capensis. Mais quoique ce ne soit, ni celle du Cap, ni celle du Sénégal que Gould a figurée sous son nom dans ses Birds of Eu- rope, comme au reste malheureusement il lui est arrivé en d’autres cas (Cinclus pallasi, Loxia leucoptera, etc.) d’où ferait-elle ses apparitions accidentelles? Je viens de découvrir que cette Hirondelle ne diffère pas de celle commune en Abyssinie publiée plus récemment par Rüppell sous le nom de ir. melanocrissus dans son dernier ouvrage Syst. Uebers. Nord-Afr. Vôg. t. 5. La voilà donc connue, la véritable patrie de cette espèce qui s’égare assez souvent jusqu'en Italie, puisque c’est aussi la daurica de Savi, et l’Hirondelle que j'ai voulu indiquer moi-même sous le nom d’alpestris dans l’In- troduction de la Faune d'Italie. C’est avec grand plaisir que je vois diminuer la liste de ces Oiseaux s’égarant on ne sait d’où, l’on ne sait comment; et dont non seulementlhistoire ne saurait être considérée comme complète , mais la légitimité même bien établie, que lorsque l’on parvient à connaitre leur demeure stable ou leurs migrations régulières. Qui pourra garantir en effet (pour choisir un éclatant exemple d'Oiseau de celte catégorie) que Gallinago sabini ne soit une variété accidentelle, un mélanisme comme vous l'avez dit, ET pe tant que l’on ne connaitra pas d’où cette Bécassine, qui n’a encore été vue que dans les Iles Britanniques et moins rarement en Irlande, s’y égare accidentelle- ment, comme on à pu le dire du Totanus paykulli après lavoir identifié avec l’Actiturus bartrami d'Amérique, Mais revenons à nos Hirondelles dont la fabuleuse torpeur a tant occupé les physiciens, que le poëte et l'écrivain politique ont rendu célèbres par de beaux vers et de piquantes allusions, et que nous n’avons à considérer qu’en aride nomenclateur. Complétement isolée, cette famille ne se rattache qu'aux Gobemouches et aux Artamiens, depuis qu’on a dû reconnaitre que bien loin de ne former qu’un tout avec les Cypsélides beaucoup plus voisins des Oiseaux-mouches, et les Ca- prümulgides qui se rattachent aux Strigides, elles ap- partiennent à un Sous-ordre différent. — Plutôt que de détruire avec M. Degland les sous-genres établis par nos devanciers, je serais presque tenté d’en établir de plus restreints, qu'il sera certes utile dans tous les cas de définir et de caractériser, quand même il serait nuisible à la science de les baptiser. Il est du reste cer- tain que le genre restreint des véritables Hirondeiles contient un petit groupe à queue excessivement four- chue, et pourrait par conséquent encore être réduit à deslimitesplusétroites lenomsansemploi Cecropis,que Boie leur avaitimposé pouvant être réservé aux espèces à queue presque carrée, plus ou moins comme dans les Cotyle et les Chelidon. Et puisque nous avons abordé ce sujet, je crois bien faire en saisissant l’occasion de m'occuper un momentdes espèces du premier groupe, qui, répandues dans tous les climats etsous toutes les longitudes, sont extrêmement difficiles à distinguer, et encore passablement embrouillées, grâce à la mauvaise nomenclature, à la négligence, et surtout au peu de moyens de comparaison des auteurs qui en ont parlé. C’est du riche Musée de Leyde que l’on peut tenter avec quelque chance de succès de débrouiller un groupe aussi difficile, car sans le secours des maté- riaux qu’il nous fournit, il nous serait impossible de caractériser des espèces qu’il faut avoir toutes sous les yeux pour les distinguer. La répartition des couleurs permet de subdiviser encore ces espèces de véritables Zirundo à queue pro- fondément fourchue, que les Romains de nos jours appellent si graphiquement Forcinella ; ou du moins conseille de les grouper autour de deux espèces types, 1. senegalensis et rustica, Linn. Celles qui se rapprochent de la première ont en gé- néral des teintes rousses sur la tête, le col ou le crou- pion ; et les parties inférieures plus ou moins striées, Elles affectionnent de préférence les régions alpes- tres ou plus ou moins montagneuses.Aucune ne viten Amérique : Je les mentionnerai par rang de taille, vu qu’elles sont tellement voisines les unes des autres, que c’est le seul moyen de les coordonner; rien ne nous autorisant à rapprocher, ou pour mieux dire, à PR éloigner, plutôt Fune que lautre de celle que nous mentionnons la première. 4. La plus grande donc dé ces espèces A/pestres est Hiruxpo SENEGALENSIS. L. (Pl. ent. 510 Briss. Orn. p. 45. Sw. B. ofwest. Afr.Il. t. 6, Major : subtus immaculata; caudauniformiter nigra.)C’esteelle que Gould a figurée dans ses Oiseaux d'Europe sous le nom de rufula!.. nouvelle preuve que l’on ne devrait jamais quand on traite la Faune spéciale d’un pays, se contenter d’un Oiseau d’une différente provenance, quand même on se croirait sûr de la parfaite identité : preuve surtout de l’imposante nécessité de conserver les certificats d’o- rigine de tous les individus types dans les différents Musées qui devraient servir d’Archives à la science ; et dans quelques-uns desquels nous lisons souvent, par une malencontreuse manie des directeurs et conser- vateurs, sur létiquette d’un Oiseau qui indivi- duellement certes ne saurait être venu de plusieurs pays à la fois, l'indication géographique Europe et Amérique du Nord; ce qui la plupart du temps lui fait perdre tout son prix : le nom de la patrie de lanimal étant bien plus important à conserver que celui de l'espèce qui n’en est souvent que la conséquence aux yeux encore peu exercés de nos meilleurs naturalistes du jour. 2. Hiruxpo ruruLa. Temm. est pour ainsi dire la ré- pétition d’/7. senegalensis en miniature : parfaitement semblable en tout point, elle est d’un tiers moindre $ Er ve et porte en outre sur les parties inférieures, de légères traces de stries; de ces mêmes stries qui se voient plus ou moins foncées, et plus ou moins rapprochées dans d’autres espèces, mais qui manquent tout à fait dans l’Hirundo senegalensis, que malgré cela et malgré sa taille tellement plus forte, Gould a, comme nous l’a- vons déja dit, figuré en son lieu et place. Le nom d’Air.rufula doit, comme nous lavons vu, être exclusivement appliqué à cette Hirondelle si malheureusement rapportée à d’autres espèces, et cela quoique Temminck en le lui donnant n'ait voulu que changer le nom de l’Æirundo capensis qu’il croyait reconnaitre dans son espèce. — Ainsi sans s'approprier l’espèce de Linné , il se trouve de par Schlegel avec une bonne espèce de plus. Les seules figures que je connaisse représentant véri- tablement cette jolie Hirondelle sont celle de Rüppell et celle publiée par Schlegel, dans Susemih}, Orseaux d'Europe : sa patrie est l'Egypte et l’Abyssinie, d’où quelques individus s’égarent en été, non seulement en Sicile où on l’a tué plusieurs fois, mais jusqu’en Tos.- cane et en Ligurie. 9. HIRUNDO STRIOLATA, Temm. nec Ruppell de Java, le collier roux qui orne les deux premières espè- ces, et les stries des parties inférieures sont beau- coup plus larges et plus foncées. Æ. rostro pedibus que robustis ; striis longitudinalibus latiusculis : cauda unicolore, ED 4. HiruNDO (ALPESTRIS) saponica, Teinm. et Schlegel, Faune du Japon, me semble différer fort peu et seu- iement par ses stries de l’alpestris de Pallas que l’on ne connait pas bien encore, à moins que ce ne soit l'espèce du Népaul nommée eyrthropygia par Sykes, et nepalensis par Hodgson. Elle est figurée par Pallas à la tab. 50 f. 2. de la Zoogr. Ross. Asiat. et devra en tout cas reprendre le nom d’Afirundo daurica comme étant l'espèce à laquelle Linné a originai- rement donné ce nom. D. HIRUNDO CAPENSIs, Gel. rostro eæili ; pedibus graci- libus; cauda fasaa nulla : corpore subtus subru- fescenti, strüs longitudinalibus angustis. Quoique confondue par Temminck avec sa rufula à laquelle dans son hypothèse il ne devait pas changer le nom, s’en distingue facilement, sans parler de la tête plus ou moins rousse, puisque comme l’on sait ce carac- tère varie suivant le sexe et l’âge, par la tache blan- che qu’elle porte sur les pennes de la queue, comme notre /1. rustica et les différentes espèces qui se rat- tachent à ce prototype Européen des véritables Hiron- delles. Elle se trouve au Cap de Bonne Espérance. 6. HIRUNDO AByssINICA, Guérin (striolata, Rurr. nec Teu.-puella, Tex.) C'est sous le nom imposé par l’'infatigable naturaliste français que cette espèce devra être conservée dans la science. Je ne conçois pas com- ment Rüppell, qui connaissait ce nom, s’esl volontaire- ment risqué à lui en donner un autre, choisissant qui DUR de pis est, comme pour pousser la confusion à son com- ble, celui de striolata déjà appliqué à une espèce voi- sine ! Aussi M. Gray est-il fort exeusable lorsqu'il les réunit dans l’énumération des espèces qu'il fait dans son (renera des Oiseaux. L'idendité des noms, jointe à la similarité desespèces, ne pouvaitmanquer de les lui faire regarder comme identiques. Observons d’ailleurs à sa louange, que dans le Catalogue des Passereaux fissirostres du Muséum Britannique, il fait suivre d’un point interrogatif le synonyme de Temminek. Par contre j'ai pu vérifier dans le Musée de Leyde que l'Airundo puella, Temm. ne diffère point de notre espèce, ce qui est assez remarquable, vu que les individus ainsi nommés ont été tués à la côte ocei- dentale d'Afrique; c’est-à-dire à une distance égale à toute la largeur de ce continent, du lieu de naissance de ceux rapportés par Gaudot et Ruppell. L'espèce est du reste fort semblable à l’Hir. capensis, mais plus petite, à tête rousse, et avec les stries des parties infé- rieures beaucoup plus noires et plus décidées, 7. Une espèce inédite, la plus petite de toutes, con- servée sans indication de provenance dansles galeries du Muséum de Leyde, dont la différence spécifique saute aux yeux les moins exercés, rien que par sa taille. Elle se distingue en outre par les pennes secondaires des ailes terminées de roux, tandis qu’elle porte une tache blanche sur les rectrices comme /Z, ea- pensis, a les slries denses et noiràtres des ZZ. striolata Be et japonica, avec le collier roux et la petite tête noirà- tre d’Hirundo rufula, au moins dans un des sexes. Nous proposons de la nommer HiRuNDO KORTHALSI, en honneur du savant voyageur, botaniste éclairé autant qu'ami serviable et bon patriote, comme une petite compensation de l’inexplicable fatalité qui jusqu’à ce jour semble avoir paralysé les bonnes intentions des zoologistes qui ont voulu avant nioi rendre hommage à son zèle et à ses connaissances, et qui seule Pa frus- tré du fameux Gavial de Borneo, la plus importante peut-être deses découvertes. Les espèces qui viennent se grouper autour d’//i- rundo rustica, toutes sans teintes rousses aux parties supérieures, et sans aucun vestige de stries sur les in- férieures, habitent les plaines , se plaisent même principalement sur les marécages où elles trouvent ample pàture d’insectes, et sont, en commençant par elle-même: 1° Hiruxpo RusriIcA, L. trop connue pour que nous nous arrêtions à ses synonymes et aux figures qui la représentent. 2° H. cauiricA, Lichtenstein. (H. savignyi, Slephens, IL. boissonneau, Temm. — H. siocourii, Vieull. FH. cas- tanea, Alig. — MH. rustica orientalis, Schlegel. — Cecropis savignyi, Audouin) figurée sous le n° 4 de la pl. 4 de l'expédition d'Égypte, où elle vit en abon- dance, mais non pas en Grèce comme on l’a imprimé, ne s’y montrant tout au plus qu’accidentellement d, ce GE comme en d’autres parties de l’Europe méridionale. Tout le dessous châtain ; un large collier noir. La cou- leur du dos plus foncé, le collier noir plus large, le châtain plus chargé, tout contribue à donner à l'oiseau dont nous parlons un aspect beaucoup plus sombre. 5. H. savanica, Sparmann, la véritable javanica qu'il ne faut pas confondre avec la javanica de Vig. et Horsf. Eile vit dans l’Inde et à la Chine d’où elle se répand dans toute la Malaisie et jusqu'aux Philippines. Nous la trouvons figurée à la pl. 100 du Museum Carlsonia- num, par Sonnini dans son célèbre voyage à la p. 76, dans les PI. col. 83. 2, et plus récemment par Meyen. Cette Hirondelle, plus petite que la nôtre ordinaire, est à la fois 1. javanica, Sparm. panayana Gmelin guituralis, Scopoli, jeuan, Sykes, rustica, Meyer, orientalis, Schlegel. 4. Hiruxpo gavaxica de Vigors et Horsfield, mais non pas de Sparmann. C’est l’hirondelle figurée sous le n° 1 de Ja PI. 10 de lAstrolabe par Mess. Quoy et Gaimard qui lui ont donné le nom de frontalis déjà employé pour d’autres, de sorte que quoique ce soit, Cecropis frontalis de Boïe, Herse frontalis, Less. Gould a fort bien fait de lui en donner un autre, celui de NEOXENA sous lequel évidemment elle devra être con- nue désormais dans le système. Elle se trouve dans la partie sud de la Nouvelle Hollande et à l'Ile de Van Diemen, et il ne serait pas impossible que ce füt l’AH1- rundo pacifica de Latham. Rs ns PA J29 —— . Une belle espèce &u Cap, que nous nous sommes rencontrés avec M. Stricklandà distinguer sous le nom, lui d'Hruxpo ALBiGuLARIS, moi d’albiqula ; noire avec toutes les parties inférieures blanches à peine nuan- cées de grisâtre; un collier noir complet et fortement tracé fesant en effet ressortir le blanc de sa gorg2. C'est bien l’Hirundo rufifrons décrite d’après nature par Lesson, mais non la véritable. 6. Hirunpo RurIFRONS (qui vit aussi au Cap, comme l'a décrite et figurée Levaillant, Ois. d'Afr. 145 2) avec la gorge et la partie supérieure de la poitrine noire. 7. Hiruxpo LEucosoma. Sw., Oiseaux de l'Afrique occi- dentale : d’un beau bleu noir luisant : en dessous d’un blanc éclatant; une grande tache blanche, sur les petites couvertures des ailes, et une bande de la même couleur sur les barbes inférieures des rectri- ces : les ailes assez longues pour dépasser les pointes de la queue elles-mêmes longues de deux pouces ; cette jolie petile espèce vit au Sénégal, etc. 8. Hinuvno micricaxs, Vieillot (pyrrhonota, Vig). Collocalia arborea cour», figurée par lui dans les Oi- seaux d'Australie, ainsi que dans le Voyage de PAstro- labe. Passant en Amérique qui ne nourrit pas d'Hiron- delles analogues à nos Alpesires, nous en retrouvons plusieurs espèces parfaitement analogues à notre H. rustica. Et d’abord celle qui la remplace aux États- Unis, Hiruxpo rura, Gmel. confondue a tort et par — 56 — Wilson lui-même, avec /’americanaestmème tellement semblable, qu’Audubon persiste à la regarder comme identique, et qu'il est vraiment très-difficile de la dis- tinguer de la 77. cahirica. Hiru\po AmEericaAnA, Gm. est encore une espèce voisine propre à l'Amérique du Sud. C’est l'espèce commune des États-Unis que Buffon a fait figurer sur la PI, enl. 724, fig. 2. Mais qui l’a été mieux de puis par Vieillot, Wilson et Audubon. M. Gray l'appelle H. erythrogastra parce que la planche de Buffon est ainsi registrée dans le misérable catalogue de Boddart, si dificile à trouver, et duquel on pour- rail dire Commie d’une fameuse sonate qu'il vaudrait mieux encore qu'il füt impossible. FAMILLE XII. — fluscicapidæ. À propos de la mesquine création européenne de celle immense Famille, il serait inopportun de par'er des genres que votre ami pouvait fort bien ne pas ad- mettre dans uneOrnithologieeuropéenne. Ce n’est point mon intention dans celte critique rapide de n’arrêter aux caractères ou aux mœursdesespèces, mais je ne puis m'abstenir de faire remarquer combien il est inexacte de dire, en parlant de la AZ. parva, qu’elle habite la Hongrie et les environs de Vienne pendant l'été, tan- dis qu'elle ne s'y montre que très-accidentellement. FAMILLE XII. — KEaniidæ. Es, 171 et 175. Les deux espèces de Pies Grièches comparativement nouvelles pour l'Europe sont assez bien déterminées ; mais leur synonymie est très in- complète, ainsi que les observations comparatives et géographiques, Le Lanius nubicus avait été trouvé et dessiné par Sibthrop, le célèbre auteur de la magnifique Flora Græca, il y a plus de 40 ans. J'en ai vu moi- même le dessin à Oxford. FAMILLE XIV, — Alaudids. Cette famille est très-naturelle, et nous devons sa- voir gré à M. Degland de lavoir adoptée, Mais à quoi bon reparler d'erreurs depuis longtemps reconnues et qui devraient être oubliées, lout comme les siennes le seront dans quelques semaines, surtout s’il les re- connait après conviction. Sans vouloir m'occuper de l'A/. pispolelta dont le bec mignon et arrondi suffirait seul à la faire distinguer, je lui dirai seulement que mon A/auda scriba est une très-belle espèce orientale d’Otocoris, qui peut-être ne se montre jamais dans les confins véritables de lEu- rope, et qu’elle ne diffère point de PO. penicillata de Gould, ou albigula de Brandt, ni de la race du Cau- case qu'il décrit lui-même comme variété d’A/, alpes- tris à la p. 400. Quant à mon Alauda canturella, l’opinion de ceux qui ne l'ont peut-être jamais vue ne en saurait en rien modifier la mienne. J’en ai tué et pris au filet des centaines depuis mon enfance, je l’ai étu- diée et comparée de toutes les manières et je suis plus incertain que jamais '.. Elle est décidément plus petite, de couleurs plus sombres, à taches ou grive- lures plus serrées et circonserites à la poitrine, dont le fond est plus roussâtre : elle est sédentaire ; chante et vole tout différemment que les grosses Alouettes de passage qui viennent se faire prendre si facilement par milliers dans le mois d'octobre par les habitants de Rome... Quel est le chasseur exercé de la campa- gne romaine qui ne connait la difficulté de se rendre maitre de la Cantarella ?.…. Mais après tout, ces indivi- dus, pour ainsi dire domiciliés dans les États romains, et aguerris, pourraient bien être de la même espèce que les voyageurs; et c’est mème à eux plus tôt qu'à notre grosse Alouette de passage que ressemblent les Alouettes ordinaires de la Suède et de PAngleterre. — J'avoue ici que grand a été mon désappointement de ne trouver aucune mention de la nouvelle es- pèce d’Alouette que M. Crespon croit propre aux plus hautes montagnes de la France méridionale. C'était un des points importants, pour l’éclaircisse- ment duquel j'attendais avec impatience le livre que je parcours et dont nous nous entretenions si souvent. Les observations rapportées à Particle de lAlauda alpestris indiquent fort bien quelques-unes des races ou espèces d’Ofocoris, et notamment l’Of. cornuta d'Amérique et la pericillata de V'Asie-Mineure, que M. Degland prouve ainsi lui-même que l’on connait autrement que de nom. Je ne saurais approuver la tentative de faire revi- vre le nom, heureusement presque oublié, et d’ailleurs fort douteux, d’A/. lusitanica pour l'isabellina à cou- leur du désert, alauda deserti, Licht. Le choix du nom de swbirica pour l’A/. leucoptera estencore plus contestable que son titre de citoyenne de l’Europe : en tout cas le nom, pour moi légitime, de leucoptera ne devait pas être exclu de la Synonymie. GENRE XLVI. AnTuus. — Le genre Agrodroma est de Swainson, non de Kaup: et beaucoup moins mauvais que ceux de ce dernier, assez repentant au reste de ce qu'il appelle ses péchés de jeunesse (qu’il souffre de voir reproduits) pour qu’on ne doive plus les lui re- procher.. A tout péché, miséricorde! Il n’est pas sûr qu’Alauda trivialis, L. se rapporte à l'Anthus arboreus plutôt qu’au pratensis, ce qui dimi- nuera les regrets de M. Degland de manquer en cette occasion à la loi qu’il s’estimposée, mais dont au reste il ne s’affranchit que trop souvent, et non pas tou- jours involontairement. Esp. 193. — Quand même le prétendu Anthus 1m- mutabilis serait une bonne espèce, il n'aurait pas be- soin de ce nouveau nom. Esr. 194. Quant à la Motacilla yarrelh (note de la p. 455). M. Degland ne pouvait guère faire autrement PT que d'adopter ce nom, non par les raisons qu'il donne sur des données complétement inexactes; mais parce que Temminck lui-même a par trop abusé de celui de lugubris qu'il lui avait donné d’abord EXCLUSIVEMENT. Esr, 196. À propos des Budytes pourquoi ne point parler dans une Ornithologie Européenne des races indiquées par Sundeval dans le Nord, aussi bien que de celles du Midi? La Hot. feldeggi pouvait être mieux éclaireie, c’est plutôt la dalmatina que la si voisine en- core, nommée dans l'Inde Mot. bistrigata, À y a bien des années, comme je l’ai souvent fait remarquer. FAMILLE XVI. — Hydrobatidæ. Excellente famille plus rapprochée des Hotacillides que des Turdides , et qu'après avoir longtemps hésité à élever (mes Cinclinæ) absolumentau rang de famille qui lui appartient dedroit, lorsqu'on pèse les caractères d'un groupe au lieu d’en compter les espèces, je viens enfin d'admettre aussi. Mais comment se fait-il que M. De- gland qui comme il nous le dit dans sa note p. #46 ne s'est pas senti le courage de substituer le nom Æydro- bates (donné par Temminck à des Canards, et par Boie aux vrais Petrels ou Oiseaux de Tempètes) à celui de Cinclus, puisse avoir le courage de l’imposer à la Famille ?.… Ia parfaitement raison de ne pas admettre parmi les oiseaux d'Europe le Cinclus pallasii dont le nom a été mal appliqué successivement à presque toutes les ET espèces; el même peut-être en considérant comme simple variété le C. melanogaster d’occident : mais pourquoi ne pas parler du Cinclus leucogaster? Evers- mann, d'Orient ? FAMILLE XVII. — @Griolidæ. Le raisonnement par lequel M. Degland appuie sa famille des Oriolides est plausible : et nous nous éton- nons toujours davantage que l'excellent coup-d’œil qui lui fesait adopter des Familles distinctes pour le Cincle et le Loriot ne lait pas guidé en tant d’autres occasions où le chemin àsuivreétait, sinon mieux tracé par la nature, du moins bien plus battu par ses de- vanciers. Je saisis avec empressement cette occasion, mon cher Collègue et ami, pour vous faire connaitre quel- ques jours plus tôt (ainsi qu’au publicsi cette lettre est publiée), deux espèces de vrais Loriots conservées de- puis longtemps dans le Musée de Leyde, mais encore inédites. L'une va devenir par cette publication Orio- LUS BRODERIPI, l’autre ORIOLUS BARUFFI, ayant voulu réu- nir dans le même genre les noms de deux amis éclai- rés qui l’un en Angleterre, l’autre en Italie, consacrent leur plume à répandre à grands flots dans le Peuple les lumières et les découvertes journalières de la science moderne. Qui ne connait le Magistrat-naturaliste de Londres aussi habile à concilier les parties, qu’inébranlable dans 6 — 62 — l'application des lois, dont les publications scientili- ques sont en même temps à l'élévation de la science et au niveau de l'intelligence des hommes laborieux qui ne peuvent donner à l'étude tout leur temps ?.… Qui ne connait le modeste et savant professeur de Turin, Prêtre suivant mon cœur, qui tous les ans s’é- chappe périodiquement à l’époque des vacances, pour nous décocher tantôt du sommet des pyramides, tantôt des glaces du cercle polaire, une de ses précieuses épi- tres où les hommes sont peints aussi fidèlement que les choses. Méhemed Ali et l'Alhambra!.. Les quaran- taines et les belles conteuses : les savants des congrès et les méchants systèmes de passeports. et tout cela avec les économies faites à force de privations pendant l’année entière sur le mesquin salaire à peine suffisant aux besoins journaliers du plus sobre de ses Collè- gues!.…. C’est bien grace à ces deux naturalistes illus- tres,et chaleureux philantrophes que le Peuple peut faire de la science ce que des fruits matériels, « fait le com- père Loriot, qui mange la cerise et laisse le noyau! » ORIOLUS BRODERIPI par sa taille et par sa couleur doit occuper le premier rang dans le genre : le jaune vif et orangé de son plumage le rapproche du Se- riculus aureus : le dessin de sa queue, comme dans d’autres espèces, offre une bande noire dessinée de ma- nière à répéter parfaitement, mais en sens contraire, la forme cunéiforme de la queue, bande qui nait du décroissement progressif de la tâche noire sur chacune — 63 — des rectrices au fur et mesure qu’elles sont plus éloi- gnées du centre. Ce magnifique Loriot vient de l'ile Sumbava, dans les mers indiennes, et se rapproche le plus de lOr. cochinchinensis, du quel sa teinte orange et un miroir jaune sur l'aile le distinguent facilement. ORIOLUS BARUFFI, beaucoup plus petit et plus mo- deste, nous vient de la côte ouest d'Afrique, de l’Ashan- tie, et a été confondu jusqu’à présent avec le moloæita Rüppell (monacus peut-être de Gmelin mais non de Wagler) de l’Afrique orientale ; mais bien à tort; car si comme lui il est de petite et même moindre taille (très-inférieure à celle de notre Loriot d'Europe et su- périeure seulement à celle du xanthonotus le plus petit du genre), du même jaune, et à tête noire, la queue suflit seule à l’en distinguer : car par une singu- lière coincidence elle porte le mème dessin que celle de l’Oriolus broderipi (du cochinchinensis, et de tant d’autres), dont celle de l'Or. moloxita est privée. FAMILLE XVII. — Wurdida. Si M. Degland avait consulté mes écrits postérieurs à 1858 !il aurait pu établir sa critique sur une plus juste base, et aurait vu que ma Famille des Turdidæ, d’ailleurs encore assez étendue , puisqu'elle renferme six ou sept cents espèces, ne contient plus depuis longtemps les Paridæ, les Oriolidæ, les Motacillidæ dont il croit avoir été le premier à constituer des Fa- milles ! Ce qui lui appartient c’est la réunion de mes LONG deux Sous-familles T'urdinæ et Saxicoïnæ que je ne saurais approuver, quoiqu’en effet cette dernière con- tienne des espèces du genre Turdus de Linné ! — Je ne me rappelle pas avoir jamais fait un genre Herula, qu’en tout cas notre auteur a fort bien fait de ne pas adopter. J’aitoujours douté autant que qui que ce soit des pré- tendues visites périodiques que nous feraient cer- taines Grives d'Amérique, quoique j'aie identifié moi- même le Turdus minor pris dans les environs de Gênes. L'opinion que ce soient plutôt des espèces Asiatiques que des Américaines qui s’égarent parfois en Europe est très-plausible; mais elle a besoin d’être confirmée par des faits! Lequel de nous présent au Congrès seientifique de Gênes pourra jamais oublier la mystification de ce pauvre Abbé Toscan, qui visant à l'effet et voulant ménager une surprise à la section de Zoologie accoucha tout d’un coup d’un Mémoire mystérieusement imprimé sans avoir consulté per- sonne, pour prouver la migration régulière de Grives américaines en Italie, qui se seraient rendues même tous les ans pour y nicher dans ses arides montagnes de Radicofani? Non content d’un mauvais dessin, ce- pendant fort reconnaissable, il avait joint au Mémoire son Turdus minor empaillé..… c'était un Accentor alpinus dont le singulier nom local vint seul en- richir le Dictionnaire ornithologique italien de notre cher Géné !.… LE EN Turdus sibiricus. Quoique Schlegel ait eu en quel- que sorte raison d'éliminer ce Merle du catalogue des Oiseaux d'Europe il doit y reprendre définitivement sa place, car indépendamment des nombreux Oiseaux en plumage imparfait qui lui avaient été rapportés et dont plusieurs au moins appartiennent à d’autres es- pèces, c’est bien sur un magnifique exemplaire adulte tué dans le nord de l’Allemagne qu'Homeyer a fondé son Turdus atrocyaneus !.… Quant au Turdus ruficollis, c'est au T. dubius (T. naumanni, TEMx.) que ce nom a été donné, mais bien à tort, par Gloger.. le véritable ruficollis de Pailas, que j'ai retrouvé dans le muséum de Leyde se montre du reste aussi quelquefois en Europe. Turdus Kamtchatkensis est une Callope. Turdus squamatus une Oreocincla. Des deux sujets que l’on m'a montrés comme T. auroreus d'Europe, lun était un jeune T. sibiricus, l’autre une Oreocinelu aurea. Turdus rufus, ce Moqueur que nous avons cru de- voir ranger à cause de ses ailes courtes plutôt dans le genre Toxostoma qu'avec les Himus n’a été admis comme Européen que sur une fausse donnée. Mais Turdus minor a véritablement été tué plu- sieurs fois en Europeainsique ?. solitarius et F.wilsoni. C’est peut-être la Huscicapa guttata de Pallas, quoi- que certainement pas le Turdus guttatus où pallasi de Fschudi et Cabanis. Je l’ai examiné d'Allemagne, 6. des environs de Gênes, et tout dernièrement des Ar- dennes, d’où M. Deby qui en a publié une excellente notice à la page 1966 de l’année 1848 du journal An- glais le Zoologiste l'avait obtenu au marché de Namur le mois d'octobre précédent. Son bec, plus court et plus déprimé à la base que dans nos Grives de plus grande taille, explique le nom sous lequel Pallas Pa publié; tandis que sa queue absolument de la même teinte que le reste du plumage parfatement sembla- ble à celui de la Grive commune, l’absence de roux sur la poitrine, le cendré brun des flancs, les grive- lures au contraire assez peu foncées de la poitrine, et surtout les proportions des rémiges, ne permettent pas de la confondre avec les espèces voisines, et no- tamment avec T. solitarius, que Tschudi a cru devoir nommer 7’. pallasi. — Dans lespèce dont nous nous occupons c’est la seconde rémige qui est la plus longue, la première égale à la troisième ne lui cédant que de peu en longueur ; tandis que chez le T. solita- rius,@ queue rousse, ce sont les 3° 4° et 5° rémiges qui sont les plus longues, la première, ne dépassant guère la sixième. N. B. Pour être conséquent M. Degland aurait dû désigner par le nom de Turdus dubius, Bechst. qu’il ne cite même pas parmi les synonymes, son T. naumanni: et surtout appeler T, obscurus, Gm. le prétendu T. pallidus. Ce dernier nom (de Gmelin et Latham, non pas de Pallas) étant le seul légitime que doive porter LE, (RE le T. daulias de Temmincek, très-différent du T. pal- lens de Pallas qui au contraire doit être rangé parmi les synonymes de T. obseurus avec ceux de T. seyffer- litzü et T. werneri entièrement négligés par notre auteur. Esp. 202. La correction de Schlegel atrigularis n’est que grammaticale, de telles corrections s’adop- tent sans hésitation et sans bruit. Esr. 205. Je ne comprends pas comment lixnivinu de la collection Hardy peut être plus ou moins pâle !... Les Turdus werneri et seyffertitzi ne sont pas cités parmi les synonymes... est-ce avec intention? on ne peut cependant douter de leur identité avec T. pallens ou obscurus, espèce bien différente du pallidus, Lath qui ne se montre jamais en Europe. Esr. 204. Turdus migratorius. Faut-il l’admettre plus que Mimus rufus ! Manque en tout cas parmi les espèces d'Europe bien avérées Turdus olivaceus d’A- frique, qui se montre par volées jusque dans le nord de l'Italie, et dont plusieurs exemplaires achetés au marché des villes lombardes, sont conservés dans le Musée de Milan, après avoir fait le sujet d’un intéres- sant Mémoire de Defilippi, jeune Professeur nulanais, digne successeur dans la science anatomique de son maitre Rusconi, et de son ami Géné dans la Chaire Zoologique de Turin. Esr.205. Je félicite M.Degland de laetedejusticequ’il a consommé par la réintégration du nom de Turdus de aureus, Hollandre.... mais auroreus et aureus sont deux choses, et qui pis est deux Oiseaux !..…. Esr. 211. Cet oiseau est aussi Ææmatornis lugubris de Lesson; mais c’est à tort qu’on l’a rapporté au T'. arsinoe de Lichtenstein. Ayant comparé ces deux Oiseaux dans le Musée de Berlin, j'ai trouvé que quoique fort semblables, l’un était plus petit, à tête plus noire et ventre plus blanc !.. Un autre Zæxodien tué en Irlande est le 7. aurigaster de Vieillot (Pycnonotus aurigaster, Swickland. — Hæmatorns chrysorrhœus de quelques-uns, mais non le véritable, un des Ixos confondus sous T. capensis, L.) GENRE 1x1. — Le choix du nom Ervruacus pour cette réunion artificielle de petits groupes naturels n’est pas heureux... même quant à la priorité, — Je ne com- prends rien à l’Erythacus cairi qu'il faudrait voir, et mieux étudier en nature. Je laisse à M. Schlegel qui s’en est occupé spécialement, à nous parler ex-cathedra des races de la Cyanecula suecica, pour moi je crois en connaitre trois bonnes espèces, mais j'ignore jusqu’à quel point ces Oiseaux de Sibérie ont acquis le droit d’être rangés parmi les Européens. Page 516. Les Sylvies ou Fauvettes vraies de M. De- gland sont tout bonnement mes Sylviens (Sylvincæ.) comme ses Pseudo-Sylvies mes Calamoherpine. EsP.229, Accentor montanellus. Cetoiseau ne se trouve pas en Îtalie, et celui décrit me semble d’ailleurs PAcc. lemminchi, Brandt, non le véritable montanellus de Pallas. A D Je donnerais quelquechose pour savoir ce que c’est qu’une prétendue Sylvia schuchi (sic!) dont je me trouve affublé p. 524. P.258. Si rien ne justifie ma division de Sterparola (dont je n’ai pas encore fait un genre) on est encore moins justhfiable d’en estropier le nom local à plusieurs reprises : quant au nom spécifique la priorité appartient à celui de subalpina sur leucopogon et ce n’est pas la passerina des Auteurs antérieurs à Temminck. GENRE LV. — Je sais gré à notre auteur d'adopter le genre PHYLLOPNEUSTE pour les Pouillots. L'union fait la force, et ce n’est pas trop que d’être deux {je voudrais que nous fussions trois!) contre notre ami Schlegel qui veut absolument appeler ce groupe (gâté suivant moi par l’annexion des Aypolais) Ficedula! — Quoiqu'il en soit du nom, c’est Bechstein qui a fait le genre comme tant d’autres; et ce n’est qu'après avoir em- ployé plusieurs noms (même celui de Trochilus dans mon adolescence) que je me suis arrêté à Phyllopneuste, Meyer; ee nom méconnu par les Anglais, parce qu’ils en méconnaissent le type ! M. Degland a parfaitement raison de nettoyer les écuries d’Augias, et de chasser les intrus que l’on voudrait introduire dans le genre; mais tort de ne point s'occuper de ma Phyllopneuste eversmanni (Sylvia icterina, Eversm.) Esp. 244. Comment ne pas citer parmi les synonymes de cette Ph. rufa la S. hypolais des Anglais, dont le nom mal appliqué, cause de tant d'erreurs, est venu Ro augmenter la confusion déjà à son comble !... C'est encore à celte erreur (reconnue finalement par nos collègues d’outre-Manche, qu'il faut attribuer l’asser- ton que Meyer avait choisi pour type de son genre un tout autre Oiseau que la véritable hypolais, et non hippolais, puisqu'il ne s’agit point de Chevaux ! GENRE LV. Hyporais. Comme moi, M. Degland inau- gure ses Pseudo-Sylvies (mes Calomoherpinæ) par le genre /ypolais, et je m’en rejouis doublement pour être plus fort contre Schlegel qui réunit enune même es- couade ces sentinelles avancées de deux camps! Ja- dopte le genre comme votre ami, tout en déclarant que l'olivetorum, l'elæica où ambiqua beaucoup moins typi- ques qu’il ne semble le croire, constituent encore un pe- tt groupe subalterne anormal, Les deux bonnesespèces iypes d'Europe (dont une est peut-être la Sylvia icterina. Vieillot, mais non pas certes la mienne ni celle d’'Evers- mann), sont maintenant bien connues, et depuis long- temps j'en ai publié moi-même des phrases comparati- ves aprèslesavoir vérifiées sur des exemplaires depays les plus éloignés tels que la Scandinavie et l'Italie! . et d’ailleurs l’incomparable Mémoire de Schlegel suffirait seul à les faire distinguer à tout jamais! .. mais c’est sur l'application des noms qu'il paraitque nous ne pourrons jamais être d'accord... et quant à moi, désolé d’avoir été déterrer ce nom maudit d'icrera, je fais vœu de ne plus m'en servir, quand même mon espèce n'aurait pas été engloutie par la mer avec son individu Lype ee tué sous mes yeux par M. Cantraine à Ostie le {avril 1852, et qu’un enchanteur vient par un coup de baguette de faire retrouver dans les riches galeries du Muséum de Leyde. M. Degland n’est pas plus heu- reux que d’autres dansl’application desnoms aux deux indubitables espèces de véritable Hypolais pour les quelles au reste je le laisserai se débattre avec De Fi- hippi de Turin (qui nommait i{alica une de ces espèces, ne se doutant pas que je la retrouverais en Dane- marck !) avec Schlegel le rude jouteur, et ce M. Gerbe qui signale avec tant d'assurance mon tcterina, tuée le 1 avril dans un pays chaud, comme un Oiseau en plumage d'automne! GENRE LIX. Aedon. — Est tout-à-fait riverain : que vo- tre ami n'ait donc aucun remords quant à la place qu’il lui assigne! non seulement la $. familiaris Me- nétriès est une espèce distincte, mais d’autres T'urdides d'Afrique viennent se grouper autour de la galactodes. GENRE LX. M. Degland a très-bien fait de choisir le nom de CaLamonerre, surtout de préférence à ce Sa- licaria qui est du domaine de la botanique. La Cala- moherpe nigrifrons n’est pas une espèce de moi, mais de Boïe que j'avais adoptée trop légèrement, mais sans nullement la garantir. Es». 256. N'est point une Calamoherpe. Esr. 256 (bis.) De temps immémorial la S. cetli fait résonner pendant toute l’année de sa voix puissante les bords du Tibre, et il n’est pas probable qu’elle s’éloi- LOUE gne jamais, même en ces tristes conjonctures, des bords sanglants du Fleuve Roi ! Renonçant au nom que je lui avais donné de Cettia altisonans, je l'appelle maintenant Cettia sericea puisqu'il me semble prouvé que cette prétendue espèce que notre auteur n’admet pas doit lui être réunie. Esp. 257. Il me semble au contraire très-peu na- turel d’éloigner ma Lusciniopsis savi de la fluviatiles pour la rapprocher de la Cettia. Es». 258. S. melanopogon n’a jamais été pour moi /e type du genre Calamodyta, mais elle en fait partie, et jene vois pas la raison pour laquelle M. Degland la réunit avec la cettü qui entre autres choses relève la queue avec la même pétulance que les Troglodytes. GENRE LXIII. LOCUSTELLA.—Est beaucoup moins distinet que bien d’autres genres que notre auteur n’admet pas. Il faut au reste n’avoir jamais observé en nature la Locustella vivante, pour penser à en faire un Anthus! Ses habitudes ne sont nullement plus terrestres que celles de bien d’autres Fauvettes de roseaux. GENRE LXIV CisTicoLa, non Cysticola. La question n'est pas de savoir si S. lanceolata appartient au même genre, mais bien si celle de Mayence que quelques auteurs y rapportent n’est pas de la même espèce. GENRE LXV TROGLODYTES. — ne fait pas partie suivant moi de cette Famille, mais bien d’une toute différente, qui n'ayant pas au reste d'autre réprésentant en Eu- rope que ce genre anormal figurerait dans ce livre presque par contrebande ! er FAMILLE XIX. — Certhidæ. GENRE LXVI. SITTA — Si M. Degland se fut tenu au cou- rant de la science, il eut appris de tous côtés que son espèce 167 n’est pas la Sia europæa de Linné, et qu’elle doit porter le nom de Sitéa cœsia quand même le nom d'europæa ne serait pas restitué à son légitime posses- seur. Esp. 269, Comment ne pas citer un seul des syno- nymes de cette espèce S. neumaycri, rupestris, rufes- cens, elc: ! GENRE LXVII. CERTHIA .—J’accepte avec reconnaissance la déclaration de l’auteur que ma Certhia americana a les couleurs plus nettes ! Je n’en avais jamais tant dit (quoique ce soit bien peu) pour appuyer cette espèce controuvée. Depuis longtemps on avait le vague pressentiment d’une seconde espèce de Certhia en Europe, et je l’a- vais moi-même introduite sous le nom de Certhia nattereri dans mon Catalogue... Vous venez, mon cher ami, de me la faire connaitre irrévocablement sous le nom de Certhia costae qu’elle portait sur une étiquette de provenance inconnue. Je vous laisse le soin et l’honneur de la bien caractériser. GENRE XVII. TICHODROMA Je viens de recevoir la Tichodroma de l'Himalaya, elie forme une seconde es- pèce très-voisine, ou race du moins, facile à reconnai- tre parce que le noir de la gorge au lieu de trancher 7 LME sur le gris du ventre, passe insensiblement en se fon- dant dans cette couleur qui est aussi beaucoup plus foncée : ce sera Tiochdroma himalayana. FAMILLE XXI — Upupidæ. Cettefamille doit être isolée. Je connais trois espèces du genre Upupa sans compter cellequi constitue pour le moins un genre distinct, Upupa capensis dont on a fait un Pastor, et qui n’est peut-être pas mêmeun Volucre. Les deux véritables Huppes, outre celle d'Europe dont la senegalensis Sw. ne diffère pas, se trouvent aussi au Cap. L'une beaucoup mieux connue, et figurée plu- sieurs fois tantôt avec sa propre queue, tantôt avec une queue de Merle, est toujours celle à laquelle les noms de manor, crislatella, crocro, africana, monolophos, capensis minor ont été appliqués, de sorte qu’à mon grand re- gret je me vois obligé de donner un nom à celle qui vit au Cap aussi, mais est beaucoup plus proche de la nôtre dont elle a exactement les mêmes teintes, non celle orangée du crocro. Je la nomme Upupa longi- rostris parce que indépendamment des différences sexuelles qui ont fourni à Landbeck son Upupa macro- rhynchos ! son bec est toujours plus long. De sorte que si je n’avais pas reçu la nôtre du Sénégal, et celle-ci seulement du Cap je pourrais croire que Swainson l’a eu sous les yeux en décrivant sa prétendue senega- lensis : mais malgré mon désir, on ne peut effectuer ce rapprochement!.. Quoiqu'il en soit la bande blanche de la queue offre à elle seule un excellent distinctif pour les trois espèces. Dans notre Huppe (Upupa europæa et senegalensis)cette bande, en chevronbrisé, est plus près du bout de la queue que de la base; dans ma nou- velle espèce à long bec (Up. longirostris du Cap) elle est droite et placée à travers le milieu : dans l’espèce orangée à huppe courte (minor, africana, cristatella, et monolophos lorsqu'elle à une queue de Merle) figurée par Levaillant, Vieillot et Jardine, elle est beaucoup plus rapprochée de la base que de l'extrémité de la queue , et se montre en chevron brisé. Esp. 276. Alcedo alcyon est encore une de ces es- pèces américaines que je croirais bien mieux de ne pas admettre! . fesons-en une liste à part aussi longue et large que vous voudrez, liste qui, grâce aux bâti- ments et aux Jardins zoologiques, s’accroitrera tous les jours indéfiniment. TOME IL. TROISIÈME ORDRE. —-- € © 1 u mm D æ. FAMILLE XXIV. — €'olumbhid2Ææ. Je m'attendais à quelques éclaircissements sur les Columba ferrago, fusca et autres espèces nouvelles, douteuses ou peu connues... mais ces questions palpi- er U tantes du jour sont inférieures à notre auteur! Esr. 282. Columba ægyptiaca. — La longue et im- portante synonymie de cette espèce est complétement omise.… manière commode de se tirer d’affaire. Esr. 285. Columba migratoria, à reléguer dans la liste des adjonctions!.…. Qu’y a-til d'étonnant d’ailleurs qu’on ait tué en Angleterre, et même en Norwège et en Russie, quelques individus d’une espèce dont les nuées obscureissent parfois l'horizon en Amérique; et de l'abondance de laquelle on profite pour en exporter annuellement des miliers de couples vivanis pour les Shooting-matches, ete. ORDRE IV.— QGallintzæ. FAMILLE XXVI. — 'F'etraonidæ. Sans vouloir rompre une lance pour le genre Lyru- rus de Swainson, je ne puis m'abstenir de protester contre la théorie de M. Degland, qu’un caractère qui ne se rencontre pas dans les deux sexes ne puisse être considéré comme générique. Character non facit ge- nus! et il arrive très-fréquemment qu'un groupe a pour distinctif une singularité très-essentielle dans le male et qui ne se montre pas chez les femelles. Le bois des Cerfs.. les cornes. les épérons.. les appendices les plus remarquables. la dissemblanee mème des couleurs. ne seraient done plus des carac- tères?.. Quant au genre Bonasia il est excellent quoique compris par notre auteur. GENRE. LXXVI. LAGOPUS, — Diflérentes espèces nomi- nales sont assez bien rapportées à leurs types, mais le procès du Zetrao brachydactylus À Doigrs uN PEU PLUS courTs !... pouvait se faire bien autrement... et M. De- gland aurait dù se faire traduire Nilsson pour que l’on connût enfin en France toute son histoire. En faisant cela, dans cette occasion et dansd’autres, son livre eût eu le mérite du Manuel d'Ornithologie de Temminck dont le moindre service rendu à la science n’est pas d’avoir fait connaitre en France les travaux de Bech- stein, Naumann, Wolf, Meyer et autres patriarches de l'Ornithologie. Une Ornithologie européenne ne devrait pas non plus passer sous silence Lagopus reinhardti quoique cette espèce nominale ait été basée sur des individus du Groënland. FAMILLE XXVI. — Phasianidæ. GENRE LXXVIL. — PHASIANUS. Esp. 293. Phasianus pictus n’est ni d'Europe, ni des contrées Asiatiques limitrophes d’où cette espèce pour- rait alors nous visiter comme le font d’autres que ce- pendant notre auteur n’admet pas dans son livre! Elle doit done être rayée de sa liste privilégiée mai- sré les regrets que doit faire naître sa flamboyante 7. DL beauté, et avec ce trait de ressemblance de plus avec ie Phænix (dont tout le monde parle et que personne n’a vu) de ne pas se trouver où on le dit être! FAMILLE XXVIIL. — Perdicidæ. Commençons par rectifier un nom d'homme parmi tant de bêtes! M. Luighi est tout bonnement M. Benoit dont le nom de baptême se trouve être Louis, en lialien Luigi! et dont le livre assez médiocre a du moins le mérite d’en avoir engendré d’autres. L’échafaudage systématique élevé par M. Degland, et qui ne lui laisse pas même admettre comme genres les Sous-familles, quoique par une marche difficile à con- cilier, il considère simultanément son genre comme une grande Famille, ne lui permettait certes pas d’a- dopter mon Starna; mais puisqu'il se complait à l’at- taquer, je me barricaderai derrière les caractères qu'il lui assigne lui-même, et qui coineident avec une dif- férence de mœurs très-notable. Ce sont les Perdrix rouges où Bartavelles qu’on ne peut en effet séparer les unes des autres, le genre Alectoris étant tout-à-fait arbitraire et artificiel. En examinant la nouvelle Perdrix rouge du midi oriental de la France (Perdix labatiei) idée émise par notre auteur m'était aussi venue, que ce pour- rait être un métis entre la Perdix rubra et la P. grœca.., mais après tout, ce n’est qu’une supposi- ee lion gratuite, supposition hasardée et fort invalidée par le fait que toutes les Perdrix dans certains cantons donnés offrent les mêmes caractères distinctifs de cette race nouvellement observée ! serait-ce donc tous des bâtards? tandisque l’on n’en trouve pas un seul dans d’autres localités! D’ailleurs depuis l’époque de la publication de son espèce M. Bouteille à renou- velé, confirmé et étendu ses observations relatives à la Perdrix rochassière, observations que j'aurais aimé voir consignées dans l’ouvrage que j’examine, et à l’omission desquelles je vais tâcher de suppléer. Elle pourrait bien avoir un Habitat beaucoup plus étendu qu'on ne l’a cru jusqu'ici, et vivre mème en Italie, où plus qu'ailleurs les chasseurs savent distinguer des Oiseaux confondus par les Ornithologistes, et m'ont souvent parlé d’une Coturnice qui ne serait pas la græca et encore moins la rubra!... Quoiqu'il en soit elle n’a encore été positivement constatée que sur ce qu’on appelle la Petite Chaîne des Alpes depuis la Croix- Haute jusqu’à Chambéri, y compris, passant par les montagnes de Lans. de Grenoble et de la Grande Char- treuse. C’est sur la Grande Chaîne seulement, comme on sait, que vit la Bartavelle; et quoique intermé- diaire entre cette dernière Perdrix et la rouge, la rochassière se rapproche moins de celle-ci que de la première... comment donc si c'était un métis ou une simple variété affectionnerait-elle les parages fré- quentés par la Perdrix rouge à laquelle elle ressemble SE moins, que ceux où vit la Bartavelle dont elle se rapproche davantage? Cette race du moins n’est pas un produit nouveau, car c’est de temps immémorial qu’on la distingue en Dauphiné par l’épithète si convenable de rochassière, En effet pendant la bonne saison elle ne quitte jamais les rocailles, au milieu desquelles elle vit, et ne se rapproche des terrains cultivés que dans les hivers rigoureux, et lorsque la terre est couverte de neige : ce n’est qu’alors que lon trouve dans son gosier des graines de céréales ; en tout autre saison, elle se con- tente de graines sauvages et de bourgeons de plantes alpestres. Monsieur Bouteille a sans doute, à l’heure quil est, effectué les observations qu'il se proposait de faire sur la nidification, qui a lieu dès que la neige abandonne ces hautes montagnes... mais il se plaint que depuis qu'il a trahi dans le monde l’incognito de la Perdrix rochassière en la dédiant à son zélé collaborateur, on la persécute à outrance pour la porter aux marchés d’où les Jackals de la science viennent de tous côtés l'enlever à des prix exorbitants. Je crois en avoir remarqué en plusieurs Musées quelques exemplaires non distingués, et notamment un bel individu au Musée Britannique de Londres. Elle est facile à reconnaitre à sa gorge tachetée, mais moins que dans la Perdrix rouge, les grivelures ne s'étendant pas sur la poitrine, et ne résultant pour ainsi-dire ET, que de ce que le collier n’est ni compact, ni rigoureu- sement tracé avec la netteté que l’on observe chez la Perdix græca. Les plumes des flanes d’ailleurs, por- tent comme cette dernière un double croissant, mais la bande blanche qu'il encadre est beaucoup plus étroite. On dirait que j'avais prévu cette espèce lors- que dans la Faune Italienne je traçais la phrase spé- cifique de la Perdix græca. P. 57. L’épithète de Perdrix proprement dites appli- quée aux Gallinacés de mon genre Starna ne saurait avoir mon approbation, puisque suivant ma manière de voir les véritables Perdrix (Perdices) sont les Per- drix rouges non les grises; en quoi je me trouve en désaccord avee plusieurs de mes collègues et scientific friends! Esr. 299. Perdix virginiana à réléguer dans la liste des exotiques. GENRE LXXIX. — TURNIX. L’abolition définitive de la seconde espèce de Tur- nix est d'autant plus méritoire que le fait incontes- table de l'identité des deux espèces n’est pas aussi gé- néralement admis que notre auteur semble le croire. ORDRE V. — Giralilæ. FAMILLE XXIX. — @tidine. GENRE LXXX. — Ofris. Esr, 304, Otis houbara. — Quand on admet parmi En Er les Oiseaux d'Europe Otis houbara d'Afrique à huppe entièrement blanche, il faut aussi admettre pour être conséquent , la seconde espèce du sous-genre, Otis nacquenti de l'Asie centrale, à huppe blanche et noire, qui a aussi été tuée en Angleterre et tout récemment en Belgique. FAMILLE XXX. — Charadridæ. Le genre Cursorius devrait en faire partie plutôt que de la famille précédente. Esp. 306. —Je ne cessais de m’étonner que le petit événement ornithologique mentionné à la p. 87, d’a- près M. Crespon, c’est-à-dire la capture en novem- bre 1840, d’un oiseau rare voisin des Vanneaux près de Montpellier, n’eût pas été exploité! Mais malgré ma juste crainte des compilateurs, je ne m'attendais pas qu'il donnèt lieu à une pareille confusion de choses et d’idées!.. M. Crespon a rapporté son oiseau au Vanellus villotæi (ou leucurus, Licht.) de lexpédition d'Égypte, dont il a soin de citer la pl. 6, fig. 2, etnon au Pluvianus ægyptius où melanocephalus ESPÈCE À TROIS DOIGTS, figurée aussi dans le même ouvrage, et à la- quelle M. Degland la rapporte bien à tort, puisque l'oiseau de Crespon est un VANNEAU À QUATRE DOIGTS. Si donc M. Crespon s’est trompé (ce qui n’est nullement prouvé) ce serait plutôt en ne rapportant pas son Oiseau à la Chellusia gregaria, qui a été prise plusieurs fois tant en France qu'en Italie, et qui ressemble assez au = 9 leucurus où villototi pour qu’on puisse les confondre ensemble plutôt qu'avec le Pluvianus.. L'identité de loiseau de Montpellier devra donc être mieux constatée avant que lon puisse enrégistrer comme européen, je ne dirai pas le Pluvianus œgyptius, mis entière- ment hors de cause s’il n’a d’autres droits à faire va- loir, mais la Chettusia leucura elle-même, parmi les espèces apparues accidentellement dans nos contrées à côté de Chettusia gregaria et d’Hoplopterus spinosus. À propos de ce dernier, je me permettrai de de- mander à M. Degland d’où il sait qu’il soit de passage en Italie! en comptant ledit Hoplopterus, quatre genres bien tranchés de Charadriens se trouvent réu- nis sous le genre Charadrius de notre auteur, qui aurait aussi bien fait d'en réunir là plusieurs autres. J’ai taché de prouver ailleurs, et je croyais y avoir réussi, que si lon ne veut séparer qu’en deux genres principaux les Charadriens (proches parents des Vanneaux et des Plu- viers), pour suivre la nature il fallait donner plus d’im- portance, et recourir comme caractère représentatif, à la forme des ailes, plutôt qu’à la présence ou absence du pouce (inutile d’ailleurs et à peine visible). J'appellerai donc Vanneaux tous les groupes à ailes amples et arrondies : Pluviers tous ceux à ailes étroites et pointues, à première remige la plus longue, etc., et l’une et l’autre série, que caractérisent aussi admirablement les tarses seutellés ou réticulés, aurait des espèces armées ou non armées, caronculées EN et sans caroncules, tridactyles et tetradactyles. Esr. 508. Au Pluvier doré commun Pluvialis apri- carius, Bp. il faut encore ajouter comme visiteur acci- dentel la petite race d'Asie et d’Océanie (Pluvialis lon- gipes de mon Conspectus) si semblable à Américaine (Pluvialis virginieus), puisque ce doit être elle que l’habile ornithologiste AnglaisSir William Jardine vient de nous annoncer avoir été prise à Malte. Il dit que c’est la race Américaine, distinguée par les longues plumes axillaires grises et non blanches... mais ce caractère se retrouve non moins dans la race orientale que dans la race occidentale de notre Pluvier doré qui les a d’un blanc pur. Je choisis iei le nom de /ongipes que cet oiseau porte depuis longtemps dans le Musée de Leyde, parce qu'il est très-caractéristique et n’a jamais encore été faussement appliqué. GENRE LXXXV. HæuaTorus. — Quant au genre Hæ- matopus, il diffère bien plus des Pluviers que ceux-ci ne différent des Vanneaux, malgré ses trois doigts, et c'est non-seulement une Sous-famille, mais une Fa- mille que j’en fais à votre exemple. GENRE LXXXVI. GLAREOLA. — Jen dis pour le moins autant de Glareola beaucoup plus anormale qu’elle ne le parait aux demi-savants : ceux qui approfon- dissent les rapports des êtres entre eux se trou- vent à propos d'elle (comme au reste il arrive sou- vent) devoir reprendre les idées du commun des hommes"... Sans parler de son analogie avec les Hirondelles, qui avait frappé Linné, il n’est pas sûr que ce genre singulier (qui en tout cas mérite bien une Famille à part) ne doive être plus rapproché, ainsi que le Chioms, des Gallinacés? En tout cas c’estrompre les affinités naturelles les mieux tracées que de le placer entre les Vanneaux etles Pluviers... sans doute comme senre tridactyle à la suite !!! de ces derniers!.… FAMILLE XXXI. — @iruidsæ. M. Degland a fort bien fait d'admettre les Gruides comme Famille separée des Ardeides mais une fois le divorce effectué, pourquoi ne pas rapprocher les pre- mières des Gralles Gallinacées ?.… FAMILLE XXXIIL — Ardeidsæ. Chacun a sa manière de voir pour les genres... mais tolérant comme j'ai toujours professé de l'être, même envers les #ntolérants, que je préfère combattre à armes égales après les avoir désarmés, par la même raison qu’un homme d'honneur ne peut être faux avec les hypocrites, ni s'emparer du bien des voieurs.…. je ne puis cependant m'empêcher de dire que je ne con- çois pas qu'on puisse ne pas admettre comme genres, Botaurus et Nycticorax lorsque l’on à admis Linaria et Locustella : et prenez bien garde que je suis loin de condamner ces groupes que je puis admeitre moi- même, tout en les déclarant moins tranchés et moins importants !... Si cela ne s'appelle pas avoir deux 8 mr poids et deux mesures, les lunettes à travers lesquel- les je vois sont bien mauvaises! mon entendement bien faussé !.… Pour tuée en Europe, la Ciconia maguari y a bien été tuée !.… mais échappée sans doute de quelque Mé- nagerle. FAMILLE XXXIII. — Hhisidsæ. Pourquoi changer le nom TaxrauD de cette Famille en Isipx ?.. C’est violer les lois de la priorité en même temps que celles de la grammaire! et, pour faire aussi un barbarisme, je dirai de la typicité ; outre qu'il est de Linné le genre Tantalus est beaucoup plus typique ; et j'avais même pensé à établir deux sous-familles dans cette petite Famille, naturelle, quoique servant de transition entre les Ardeides et les Scolopacides : J'eusse appelé Tantaliens les genres qui ont une ten- dance vers les Hérons, et /biens ceux qui se lient aux Bécasses, mais après quelque hésitation, j'ai préféré y renoncer comme dans le cas des Vanelliens et des Charadriens… 1 nous est impossible de suivre la na- ture dans toutes ses nuances d’arc-en-crel: et sou- vent (comme dans les arts) on perd plus que l’on ne gagne en s’appesantissant trop sur les détails. Es. 340. Est-il bien prouvé que l’Jbis r'eligiosa (que l'on ne peut laisser dans le même genre que le Falci- nellus) soit réellement européenne? M. Schlegel seul peutrépondre à l’aceusation directe portée contre lui! nn FAMILLE XXXIV. — Scolopacidæ. GENRE xCv. — Pourquoi ne pas parler du Numenius syngenicos de Grèce , ne fut-ce que pour le condamner irrévocablement? Esp. 347. — Pourquoi admettre Limosa meyeri lorsque avec raison on n'y croit pas. GENRE 99. Scocopax. Une des conséquences de ne pas admettre les sous-familles, ces véritables grands genres, est (j'en fais la remarque ici une fois pour toutes) de ne pas adopter les coupes génériques qui les composent. — Pour condamner ces groupes encore faut-il les connaitre, et surtout faut-il les comprendre; etM. Degland dans ses considérations générales montre assez le contraire pour que je me dispense de le mettre enlumière.Jeme bornerai done àobserver que X'ylocota est un groupe propre à l’Amérique Méridionale qui NE COMPREND Pas Scolapax sabini : qu'il est inexact de dire que l’on ne connaît qu’une espèce de vraie Bécasse, puisque sans parler des différences signalées par les chasseurs, ni de la Sc. platyura d'Egypte qui pourrait n'être qu’une simple variété, la Scolopax saturata de Java est certainement une seconde espèce très-bien caractérisée du genre restreint !.… Passant aux Bécassines, je dirai que j’espérais aussi trouver dans l’ouvrage dont je vous entretiens, sinon une solution complète, du moins des faits qui nous eussent mis à même de nous décider sur les espèces =: douteuses, non-seulement de création française, mais essentiellement venues des régions habitées par notre auteur; je fais particulièrement aïlusion à la Scolopax peregrina et à la Sc. delamotti dont je n’ai vu que de déplorables restes. d’après lesquels il est impossible de se former une opinion... Quant à la Scolopax brehmi (qui vient tout récemment encore d’être distinguée en Angleterre où je n’avais jamais douté qu’elle se mon- trât) je suis plus que jamais persuadé que c’est une bonne espèce; mais c’est bien elle que l’on pourrait citer (avec cependant les Sirigiceps cyaneus et cinera- ceus) comme le nec plus ultra du déplorable abus de la multiplication des genres !.…. et pour la Sc. montagur il y a longtemps que je l’ai condamné moi-même à rentrer parmi les synonymes de Scolopax major. — C’est parce que Frisch a donné à cette dernière (avec raison quand on la compare à la Bécasse et à la Bécas- sine ordinaire) le nom de Scolopax media que ne pou- vantadopter le nom de Gallinago media, Stephens, pour notre Bécassine commune, je lui ai donné celui de Gallinago scolapacinus qui devra être finalement adopté, malgré l'opposition de Gray, comme au reste je vois avec plaisir que l'ont fait Brandt, Blyth, etc. En disant que cette Bécassine ordinaire (quelque soit son nom) est répandue sur tout le globe, notre auteur confond plusieurs espèces avec elle. Elle est répandue depuis l'Egypte jusqu’au Japon, (ce qui est fort hon- nôle), mais certes ne se retrouve ni en Amérique, ni LA. RO au Cap, ni à Madagascar, ni à la Nouvelle-Hollande, ni à Java, où des espèces très-voisines mais distinctes la remplacent... au veste de semblables assertions ne sont que des peccadilles lorsque l’on voit couronner des Mémoires qui basent leur théorie sur ce que non- seulement la Bécassine, mais la Bécasse d'Europe elle- même, se retrouveraient identiques par toute la terre !.. Je donnerais beaucoup pour savoir d’où vient la Sc. sabini, Vig. qui se montre parfois en Irlande. Tant que l’on ne connaitra que quatre ou cinq individus, sans savoir qu'elle est sa patrie, malgré ses caractères assez tranchés on pourra toujours douter comme vous, mon cher De Selys, que ce ne soit qu'un mélanisme !.. C’est parce qu’elle se trouvait dans des circonstances analogues que j'ai eu tant de plaisir à reconnaitre l’{f1- rundo rufula de Temmincek, accidentelle en Europe, dans ÆHirundo melanocrissus, Ruppell, de PAbyssinie. GENRE C. TRINGA. — Comment éloigner ce genre de Totanus et l'en séparer par les Bécasses!.. surtout quand on y laisse des espèces qui comme Tringa ru- fescens appartiennent au même petit groupe (Actiturus) que Totanus bartramr! !! Es». 370 et 571. Je ne vois aucune bonne raison pour rattacher au Tringa cinclus le nom de Tringa torquata, le véritable Tringa schinzi de Brehm., afin de conserver ce nom au 7ringa bonapartii de Schlegel (espèce dont je ne suis au reste nullement flatté, et que je perdrais même, sauf la douleur, avec la même 8, sensation que l’on éprouve en se débarrassant d’une dent gâtée.) Appliquer le nom de Tringa dominicensis au pectoralis me semble encore plus hasardé.… et je ne crois pas que cet oiseau ait été tué en Europe... de pourrais même donner pour preuve que la plupart de ceux qui en ont parlé (Dieu veuille que M. Degland ne soit pas du nombre) ont pris pour lui la Tringa rufescens. GENRE CI. — STREPSILAS. Esp. 577. —Est-il bien sûr que l’Oiseau d'Amérique méme de la côte occidentale soit identique avec le nôtre ? Je ne le pense pas. FAMILLE XXXV. — Fhalaropodidæ. Cuvier me semble cité bien mal à propos quant aux Phalaropes, dont bien loin de faire comme nous une Famille, il ne fesait que deux petits sous-genres qu’il éloignait mème l’un de l’autre pour les rattacher l’un aux Tringa, l'autre aux Chevaliers! Je ne sais cemment (le repoussant comme genre) M. Degland se persuade que des coupes formées d’une seule espèce chacune, puissent faciliter la distinetion de celle-ci!!! GERRE CIV. Himanropus. Mettre l’Echasse dans la famille des Phalaropodides c’est sacrifier la méthode paturelle au caractère empirique de la membrane interdigitale ; et je dis cela après l’examen d’un cu- rieux dessin japonais (dont l'exactitude est garantie par cent autres espèces loutes représentées correcte- me ment dans le recueil dont il fait partie) qui représente une véritable Phalarope-échasse à tarses fort allongés qui ferait, jen suis sûr, le bonheur de M. Degland en venant corroborer un rapprochement par trop hasardé. FAMILLE XXXVIIL. — Héallidæ. GENRE CIX. PORPHYRIO. Esp. 389. — Porphyrio hyacinthinus. On devrait être trop heureux que la priorité elle-même fasse jus- tice d’un nom qui ne pouvait venir à l’idée qu'en Hollande au milieu des Jacinthes (non rouges mais bleues) et nous obligea à conserver au Porphyrion d'Europe celui de P. veterum. ORDRE VI. — Natatores,. Que je persisterai toujours à appeler ANseres. Linné !… C’est parce que M. Degland sacrifiant l’aflinité à l’analogie (comme on le fait souvent sans s’en douter) n’a pas clos sa série des Grallæ par le genre Phœænicop- terus qui en est évidemment le dernier anneau (au point que beaucoup d’Ornithologistes le considèrent comme un Awser, en tout cas un Palmipède) qu'il ne commence pas sa série par les Lamelli rostres ou Ana- tides qui représentent d’ailleurs si bien les Gallinacés dans la science et dans les basses cours. C’est précisément par les Cygnes qui tiennent aussi du Phœnicopterus par leur long col que nous com- LNoDE mencons Îa série... mais toute condamnable qu’elle nous paraisse suivons celle de notre auteur !.… FAMILLE XXXIX. — Haridæ. GENRE CXI. STERCORARIUS OU MieUX LESTRIS UN peu par cet esprit de proprété que lon doit avoir plus qu’ail- leurs en Hollande, ne füt-ce que pour maintenir une réputation sinon usurpée, du moins beaucoup au des- sus de la réalité. Encore moins qu’en politique, je ne saurais approuver en matière de science le style di- plomatique avec lequel M. Degland traite de ces Oi- seaux. S'il croit que ses soi-disant espèces sont bien fondées en nature pourquoi ne pas les admettre, et s'abstenir même de répéter leurs noms comme s’il avait à en rougir 2... S'il n’y croit plus, qu’il recon- naisse de bon gré qu’elles ne sont que nominales, et qu'il unisse sa voix au plein chœur des Ornithologistes qui les ont repoussées dès leur naissance. laissant à Brehm le soin de les défendre par des considérations phrénologiques !.… GENRE Cx1. — LaRus. Esr. 398. Il est hors de doute que le Larus argen- lalus varie beaucoup sinon suivant le sexe et les loca- lités, &u moins avec l’âge et les saisons : mais il n’est pas moins vrai que ces variations sont bien plus grandes encore pour ceux qui sous ce nom confon- draient plusieurs de ces races constantes que dans d’autres cas semblables M, Degland lui-même se com- D" el plait tant à proclamer comme espèces !... Ainsi il ne west nullement prouvé que le Larus cachinnans soit nominal. Je l'ai jusqu’à présent cru réel, et identique avec L. nachahellesi de Bruch ; mais je vais l’étudier de nouveau malgré mon intime conviction, par défé- rence pour la décision de M. Degland, à laquelle j’ac- corde tout le poids qu’elle mérite. — Dès à présent je n'ai pas besoin d’études ultérieures pour m'unir à lui quant au L. afjins des auteurs allemands qui est cer- tainement nominal. Mais plutôt que de faire ressus- citer un prétendu Larus argentatoides pe mot il aurait dü faire ce que j'ai fait moi-même depuis longtemps, c’est-à-dire ranger comme synonymes du L, argenta- tus. — L. glaucus, Retz. L. major, argentatus, àrgen- teus, argentutoites, argentaceus de Brehm, tandis que le Larus argentatoides véritable, d’AnÉRIQUE, est en effet une espèce voisine propre au nouveau monde où elle remplace l’argentatus d'Europe. Pourquoi ne voyons- nous pas figurer aussi dans les observations le Larus __ex-consul de Temminck, ou encore son Larus gigan- teus, (Nieuw. Ann. 1812) bien plus dignes par leurs litres et leur taille d’une glorieuse guerre à la Don Quichotte contre les moulins à vent !.. que le pauvre petit Larus plumihceps bien plutôt de Temminck aussi, que de moi. Quant à la Faune européenne de Schinz que l’auteur se plait tant à citer, c’estun livre au dessous de la critique, et bien différent en cela de louvrage qui nous occupe, il ne mérite pas qu’on relève les erreurs dont il fourmille. =" DS Esp : 403. — Ici se trouve omise une espèce voisine duLarus eburneus, c’est-à-dire le Larus brachydactylus, Hollboll, qui pour moi forme une seconde espèce de Pagophila différent de l’ancienne comme Sterna arc- tica de Sterna hirundo. Esp: 405. Ce beau Laride qui dans l’espace de quel- ques mois à été affublé de sept noms différents, est malgré cela maintenant assez bien connu, et je n’ai pas à me repentir de la description, du nom, et surtout de la figure qui j'en ai donné dans la Faune d'Italie. Il n’est pas tout à fait prouvé que ce soit Larus gelastes ; et les autres noms, y compris celui que M. Degland estropie, sont postérieurs au mien. Je nai rien à dire quant aux autres espèces partiel- lement européennes, ni qui nous visitent plus ou moins accidentellement d'Afrique etmême d'Amérique: je persisterai seulement à maintenir comme race con- stante et très-destincte, le Larus capistratus, beaucoup moins rare que ne l’avait cru Temminck, mais beau- coup plus que ne le disent être ceux qui prennent pour lui de véritables L. ridibundus à bec mince! Le capis- lratus est beaucoup plus marin que ce dernier, et je ne lai jamais vu parmi les milliers de ces soi-disant Corbeaux blancs qui remontent le Tibre jusque dans les mürs de Rome ; et succèdent à mes charrues sur ces ruines de Castro, témoignages éclatants du juste et paternel gouvernement des papes! Comment ne pas citer parmi lessynonymes du Larus \ SR ue bonapartn le nom sous lequel il fut décrit pour la pre- mière fois, et perdre ainsi la trace du prétendu Larus minutus d'Amérique. C’est à de telles observations que notre auteur aurait dù réserver l’épitète d’Astori- ques, non aux détails de mœurs et d'habitat auxquels il la prodigue dans tout le cours de son ouvrage. GENRE ex. STERNA. — Bien plus difficiles à dis- tinguer que les Larus, les Sternes sont assez bien traitées par notre auteur qui cependant ne s’est pas donné la peine de les répartir dans ses fameux petits groupes qui, en certains cas du moins, cor- respondent à nos genres. J’abandonne volontiers aux bras séculiers la Sterna velox de Ruppell et la Sterna nizschi, Kaup. La première est une bonne espèce, mais se montre-t-elle véritablementen Europe? La seconde, indubitablement européenne, est-elle une espèce véritable ? Esp: 122 Sterna hirundo. — Ne se trouve pas en Amérique où ma Sterna wilsoni la remplace. Esp : 425. — Il n’est pas exact de dire que Sterna minuta soit le type du genre Sterna de Boie; cet auteur au contraire à établi pour elle un genre à part qu’il nomme Slernula. FAMILLE XXX. — Procelliariidæ. Genre cx1V. — DIOMELEA. Malgré la peu fréquente apparition de ces Grands voiliers sur les côtes d'Europe et l’excessive rareté de LE OR leur capture, peut être seulement après que les mate- lots les ont lachés à quelques centaines de lieues des parages où ils les prennent à l’hameçon, M. Degland a bien fait d'admettre dans son livre les deux espèces Diomedea exulans et chlororhyncha, mais il se vante à tort d’être le premier à admettre ce genre comme Eu- ropéen, temoins mon Catalogue qu’il ne cite pas, et les écrits de Schlegel qu’il cite à tout moment. GENRE cix. PROCELLARIA. — Il est fort bien d'admettre les trois genres: mais après y avoir beaucoup réfléchi, je me suis décidé à conserver le nom de Procellaria aux véritables Oiseaux de tempête de Linné et des ma- telots! En science comme en politique le peuple et le génie se rencontrent plus souvent qu'on ne pense, Sur- tout contre les prétentions de la tourbe mitoyenne, des ôte-toi de là que je m'y mette, et du fier bourgeois si enclin à s’aristocratiser !… Esr. 436. Quant à la Procellaria leucorrhoa de Vieillot et aux autres espèces voisines, je ne puis que m'en rapporter à ce que j'en ai dit d’après les individus authentiques du Musée de Vienne, dans les Actes du sixième congrès scientifiqne Italien tenu à Milan en 1844. Craignant de me hasarder sur une mer sans fin avec ce petit groupe de ma prédilection, je me borne- rai à déclarer que je crois maintenant aussi, après mür examen (avec ceux qui la citent probablement au ha- sard) que la PI. enl. de Buffon 993 quoiqu’elle ne mon- Te tre pas la tache jaune interdigitale, appartient réelle- ment à ma Pr. wilsoniü. Le nom d’ailleurs de cette intéressante espèce pourrait lui être contesté ainsi que sa place dans le genre Oceanites, qui, quoique fondé sur elle, voit ses caractères bien autrement développés dans d’autres espèces. Dans tous les cas, elle ne sau- rait en être le type, avec ses ongles encore comprimés, tandis que ma Procellaria oceanica par exemple (gral- laria, Licht.non Vieillot) à tarses encore plus allengés, a les ongles plats, déprimés en disque arrondis comme les Grébes! En négligeant la couleur des couvertures supérieures de la queue à la pointe, M. Degland s’est privé d’un excellent caractère aussi constant que facile à saisir. Esr. 448. Thalssidroma bulweri. — Comment ne pas reconnaitre dans la Pr. columbina de Webb et Berthollet, une espèce tellement caractérisée que l’on peut à bon droit l’isoler de toutes les autres? FAMILLE XXXI. — PelecanidzÆæ. En lisant l'observation de la p. 375, on pourrait croire que le docteur £Schinz a établi l'excellent genre Tachypetes ou Frégatte, et qu’il est seul à admettre son type comme européen! l’une de ces assertions serait aussi hasardée que l’autre: voyez mon Catalogue de 1542 dont cet oiseau forme le 237" genre et la 467" espèce 9 98 — (sur les 265 genres et 447 espèces qui y sont bien ou mal régistrés.) GENRE cxcvin. PnaLocrocoRAx. — Les trois espèces de M. Degland sont incontestables; et il a fort bien fait de parler, ne fût-ce que dans le simple but de le refuter, du Carbo medius que Nilsson voudrait distinguer de son C. cormoranus qui est au contraire le prétendu Carbo crassirostris de M. Baillon. J'hésiterais davantage à ne pas admettre comme race distinete et méridionale du eristatus le Phalocro- corax desmaresti à bee véritablement plus effilé. Mais à propos de cette espèce , où sont les beaux principes de priorité si bien soutenus par M. Degland ? Comment peut-il faire injure au P. graculus de Linné? de Linné !.. entendez-vous bien? et de Pallas par des- sus le marché. Et qu'importe la confusion postérieure à l’établisse- ment de l'espèce par notre grand maitre ? Si l’on reje- tait, comme le veut ici, non ailleurs, M. Degland, les noms sur lesquels l'erreur a lancé son venin, com- bien nous en resterait-1l? — Avec la permission de M. Degland le Cabo eristatus doit exelusivement s’ap- peler Ph. graculus. Que de fautes du reste accumulées sur ce malheureux Cormoran! Il est hors de doute que par une erreur semblable à celles qui lui firent fi- gurer un Cincle pour lautre, la grande Hirundo ca- pensis au lieu de la rufula, Gould a dans son ouvrage sur les Oiseaux d'Europe figuré une espèce américaine ET es (Ph. brasiliensis) au lieu de celle dont nous parlons. Et il est non moins certain que l’Oiseau décritsous le nom de graculus par Temminck dans son Manuel, est une espèce propre à la Malaisie) PA. sulcirostris, Brandt.)Les deux individus tués par notre Ornithologiste , « grand chasseur devant le seigneur » devaient être échappés enfin de quelque ménagerie! et l’on raconte en effet qu’un mâle et une femelle manquèrent précisément à cette époque à la célèbre ménagerie Van Aken de Rotter- dam. Aucune autre espèce n’a subi de semblables vis- cissitudes!.. Espérons que le temps d’épreuve est passé pour elle!.. et que, indépendamment des données géo- graphiques, ses douze pennes à la queue (au lieu de quatorze, qu’a, non généralement comme le dit M. De- gland, mais rousours, la seule autre espèce de l'Europe septentrionale) ne la laisseront plus confondre. Esp. 441.— Unique espèce européenne de petite taille qui par conséquent ne peut être confondue qu'avec d’autres petites exotiques, telle que l’africanus ou lon- gicaudus, le melanognathus.et le javanicus... ce qui au reste n’arrive que trop souvent dans les collections et dans les livres compilés qui se font un jeu de la provenance. GENRE ax. SuLa. — Ce que nous lisons sur la Sula melanura est parfaitement exact, mais malgré (ou pour mieux dire à cause de) la manière dont les faits sont exposés, nous ne pouvons nous empêcher de nous écrier pour tout ce qui la concerne (à part l’anecdocte sur le marchand infidèle) connu!.. connu!.. connu.” et EE FAMILLE XXXVII — Anatidsæ. GENRE cxx1. Anser. — Tout en louant la décision que notre auteur prend à la p. 392 de rejeter les À. gui- neensis canadensis et garmbensis et par la même raison que je l’approuve en cette occasion, je ne puis me dispenser de lui reprocher encore d’avoir sans cesse deux poids et deux mesures; car alors comment peut-il admettre Ortyx virginiana, ete., etc? Esp. #47. Anser brachyrhynchus Baïllon. Comment ne pas citer sous cette espèce Anser phœnicopus, Bar- ilett, sous lequel nom cette Oie est déjà passée en An- gleterre dans le domaine de la basse-cour. Anser brevr. rostris, Thienemann, et Ans. rufescens, Temm. sont aussi donnéesdans mon Catalogue comme synonymes, et je crois que l’on doit en outre, ajouter aux citations Ans. segetum, Naumann. Es». 449. Anser temmincki dont vous-même, mon cher collègue , doutez tellement, est à ce que je crois une bonne espèce : mais en lout cas pourquoi ce nom tandis que deux autres ont sur lui l’antériorité ? C’est l'espèce 420 de mon Catalogue ou Anser brevi- rostris, Heckel (brevirostris et cineraceus jun. Brehm.) — À. minutus Naum t. 291), quant à Anser medius, il est cité sous trois espèces différentes. par l’auteur sous À. brachyrhynchus, par moi sous À. bruchi avec doute; par d’autres enfin sous l’A. temmincki de cet ouvrage. Qui de nous a raison ? Peu importe puisque — 101 — nous nous accordons tous à proclamer l’espèce pour nominale, et que le nom est condamné à pourrir dans le puits sans fond de la synonymie. M. Degland omet de parler de l’Anser bruchi, Brehm (albifrons, Faber, intermedius Nau #, t. 288) dont les plus grands indi- vidus nous viennent d'Islande , comme des individus beaucoup plus petits de Sibérie (4. albifrons var. B. Pall. Zoogr. Il, p. 226) forment encore une race à part ; eéne peuvent dans aucun cas ètre rapportés à l’Anser bruchi. Esr. 454. Comment ne pas admettre un genre pour Chenalopex ægyptiacus qui est à peine de la Sous-fa- mille, un Anserien!… GENRE xx. Cyenus. M. Degland a raison quant aux Cygnes d'Amérique du nord qui sont tous les deux dis- tincts de ceux d'Europe ; mais je crois qu'il a tort de ne pas admettre Cygnus immutabilis. GENRE xx. ANaS.—Correspond,commenotre auteur eût pu le dire en un mot, et comme le prouve d’ailleurs sa synonymie, à ma sous-famille Anatinæ : et sauf à me répéter, je ferai encore remarquer ici que les sous- familles sont pour moi les Grands genres, et que dans leur confection, je tache d’être conséquent, c’est-à- dire que dans tous les ordres je cherche à leur donner Maintenant votre ami Degland, la main sur sa con- science, pourrait-il nous assurer qu'il est bien et du- ment persuadé que ses Linaria différent de ses Cannu- 9e — 102 — bina plus que l’Anas sponsa (Aix) ne diffère de /’Anas elypeata (Rayxcuasris)? .…. Les subdivisions qu’il établit à la p. 417 pour concilier les travaux des méthodistes anciens,modernes etcontemporains devraientau moins être considérés comme genres... mais c’est alors que je lui crierais encore plus haut qu’accoupler deux à deux, rapprocher trois à trois ou quatre à quatre, rien que pour le plaisir de réunir, de petits groupes natu- rels, qui n’ont pas plus de rapports entre eux qu'avec le reste de la Famille, ce n’est pas faire de la science. Esp. 460. Anas moschata. 1 y a bientôt vingt ans que je fis exprès le voyage de Lausanne pour examiner l’Anas purpureo-viridis de Schinz, et non contentdel’a- voir denoncée comme un xéris de la moschata et dela boschas, je l'ai poursuivie partout et sous toutes les for- mes, depuis le lac de Pérouse où elle se faisait remar- quer presque à ma porte, jusqu’au fin fond de l’Asie et de l’Amérique, la stigmatisant comme A. meriani, comme À. bimaculata, auduboni ou breweri du nou- veau monde, que nous retrouvons encore tout récem- ment comme Anas maxima, Gosse, de la Jamaïque !.… Ce probablement donc de M. Degland à la p. 427 est tout à fait impropre, tant parce qu’il maintient le doute où il ne peut plus exister, que parce qu'il lui donne l'air de proposer le premier lélimination in- dispensable de Oiseau du Catalogue des êtres !… Si les raisons qu’il a d’admettre /’A. moschata dans l’'Ornithologie européenne n'étaient pas meilleures que AO celles qui militent en faveur du Phasianus pictus et de la Perdix borealis, j'avoue que je ne les goüterais guère !... Mais comment notre auteur peut-il déduire les mêmes motifs pour ce palmipède que pour lesdits Gallinacés ?.. C’est en méconnaissant complétement sa patrie qu’il admet le Phusianus pictus; et moyennant un brevet de grande naturalisation qu'il ouvre ses bras à l'Ortyx : tandis que d’après son hypothèse, l’Anas moschata ne se trouverait ni dans le cas de lun, ni dans celui qu’il a supposé pour Pautre!.… Esp. 476. Anas bimaculata. La synonymie de ce Canard est incomplète et fautive, et il omet une ma- gnifique espèce voisine qui de l’Orient s’avance quel- que fois jusqu’en Hongrie, tout comme l£rythrosterna parva! J'entends parler de la Querquedula drepanop- tera ou faleata (Anas drepanopteros , Messerschmidt faleata, Pall.-Brandt, Icon. Ross. t. 3), dont j’admirais moi-même. il nya pas bienlongtemps, un superbe mâle capturé dans les environs de Vienne, et conservé dans le Musée de cette ville, sur l'étiquette duquel on lit Anas falcaria, Pall. mas. Hungaria. Mus. Vienn.Quant à ma Querquedula formosa(Anas formosa, Georg. tor- quata, Messerschm. picta, Steller. glocitans, Pall. nec Gm.— Brandt. Icon. Rossic. 4.) M. Degland fait bien de n’en point parler, car il parait qu’elle ne se montre jamais en Europe et à peine dans la Sibérie occiden- tale, ce dont on n’a pas lieu de s’étonner si on réfléchit que sa patrie est à l'extrémité orientale de l'Asie : ais on ne saurait assez protester contre la citation déplacée de l’Anas glocitans de Pallas qui n’est pas l'Anas glocitans des Anglais. Esr. 467. Je ne pense pas que Querquedula angu- stirostris soit pris si rarement en Sardaigne. Esr. 470. Anas Sponsa. M. Schlegel a raison, quoiqu’en puisse dire notre au- teur, et surtout malgré sa comparaison peu exacte en- tre les migrations d’un oiseau d'Amérique et celles d’un oiseau de l’Afrique septentrionale. Plus de vingt espè- ces exotiques pourraient se trouver dans le même cas, grâce à la société ornithologique de Londres dont Pefli- cace perséverance est parvenue à domeshciser tant d’espèces de Palmipédes. Puisse ce noble exeraple être suivi en tout pays qui ambitionne une place élevée sur l’échelle de la civilisation; car l’homme a autant de conquêtes à faire dans le règne animal que dans le règne végétal, et d’ailleurs ces efforts que nous ne saurions assez louer n’ont-ils pas pour résultat immé- diat l’embellissement des parcs publics, la vivification des étangs, l’amusement et l'instruction du peuple. de ce peuple pour lequel on semble faire moins dans les pays où il mérite davantage. Un de mes amis revenant de la Chine aux Etats- Unis pendant que jy séjournais, n’apportait un couple magnifique de la seconde espèce d'Aix, du Canard Mandarin ou Anas galericulata, L. Mes oiseaux tou- chaïient au port lorsque les sarcasmes de ses stupides nr compagnons de voyage auxquels s’unissait en chœur l'équipage, lui reprochant de porter « du charbon à New- Castle » comme nous dirions avec les Anglais, ou plus ornithologiquement avec les anciens, des Chouettes à Athènes. des Summer-Ducks enfin aux États-Unis!.… lui firent prendre la funeste détermination de les là- cher... funeste pour moi, non pour eux, car pour échapper au ridicule, ce sont nos oiseaux qu’il fit échapper ; et ceux-e1 profitèrent sans aucun doute de leur liberté pour gagner la terre hospitalière. Eh bien s’ils avaient été tués en Amérique, n’aurait-on pas proclamé comme américaine l’Aex de la Chine qui a tant de rapports avec l’espèce occidentale? Combien de fois un pareil cas ne se sera-t-il pas renouvellé.. sans par- ler des naufrages..… ni des pauvres Oiseaux épuisés qui se reposant plus ou moins longtemps sur les vergues de bâtiments à pleines voiles, se trouvent tout-à-coup désorientés et trop heureux de pouvoir aborder là où leur instinct ne les aurait jamais poussés , là où leurs seules forces n'auraient jamais pu les faire aborder ! GENRE 124. FuzicuLa. N'est pas le type, comme le dit M. Degland, mais bien mon entière sous-famille des Fuligulinæ: la prio- rité du nom comme générique appartient à Stephens, et c'est à tort que Sundevall a voulu lui substituer celui de Fulix en en rendant responsable Cicéron, comme d’autres Ornithologistes ont plus récem- ment et plus malicieusement eu recours à Aristophane. 4 Avec sa tendance à se laisser imposer, et qui pis est à l’Ornithologie d'Europe, des espèces de tous les pays ; notre auteur ne devrait pas se montrer si difficile en fait de Canards... mais il ne se pique pas d’être consé- quent.. Schlegel est un rude joûteur qui n’a ni lha- bitude de se laisser dûüper par des marchands infidèles, ni celle d’embrouiller la science : cet écumeur de Faunes, ce grand éiiminateur d'espèces n’en admet pas plus facilement qu’un autre de nominales ou dou- teuses, vu qu'il s’éciaire partout et toujours du flam- beau de la géographie, aussi indispensable au véritable zoologiste que celui de l’anatomie. Les trois espèces américaines, dont M. Degland lui fait un crime d’avoir enregistré l’apparition sur nos côtes, ont autant de droits d’être signalées comme visiteurs accidentels , que bien d’autres contre l’ad- mission desquels M. Degland ne se gendarme cepen- dant pas. La Clangula albeola a été capturée plusieurs fois, et qui plus est aux Hébrides, plus près de l’Amé- rique et aussi loin que possible des grands foyers de civilisation. Ornithologique!… Et les deux autres ont été tués en Europe, avant que l’on eut reconnu qu’elles difléraient spécifiquement dans les deux con- tinents! C’est même à cette singulière capture qu’on doit l'établissement de ces espèces, crues jusque là identiques, comme simplement analogues. Ce n’est qu'après que Yarrel eut établi sur des su- jets anglais sa Fuligulu mariloides (affinis, Eyton) que — 107 — lon s’aperçut que cette espèce nouvelle n'était autre que l’Anas marila de Wilson fourvoyée et dépaysée, et que du moins la plus grande partie des individus amé- ricains appartenaient à cette nouvelle race; car, quel- qu'étonnant que cela puisse paraître, et malgré ma répugnance toute particulière à l’admettre, l'espèce commune en Europe, la véritable Anas marila, sem- bleaussi vivre en Amérique! La Fuligula rufitorques, plusieurs années avant que je ne la distinguasse en Amé- rique d'avec l'A. fuligula, dont on l'avait rapproché malgré sa grande dissemblance , avait été figurée par Donovan sous le nom d’Anas collaris, que j’aiétéle pre- mier à luirestituer dès que j'ai connu le fait. La figure a été faite d’après un individu acheté au marché en chair et en os, et plusieurs autres ont été capturés depuis dans les Iles Britanniques. J’ai compris les- pèce dans mon Catalogue, et bien loin d’invalider l’opi- nion de Schlegel, je la confirme en tout point. Page 445. Les fondements sur lesquels ont été érigés les sous-genres tant des Anatiens que des Fuligu- liens n’ont pas paru si mauvais à M. Degland, puis- qu’il les a heureusement pris pour base de ses sections ou groupes principaux ÉTABLIS PAR LUI dans SOn SYyS- tème conciliateur. Esr. 482. Fuligula stelleri est le type de mon genre STELLERIA, NON STELLARIA qui est un genre de plantes. Le mien d’ailleurs, à une étymologie bien diffé- rente, étant dédié au naturaliste Steller, à cette noble — 108 — victime de la perverse aristocratie de son temps, dont la mémoire vivra parmi les hommes de cœur, autant que l’opprôbre de ses bourreaux. Esr. 484. M. Degland a bien su voir les différences entre les espèces américaines et les européennes de Maquereuses, et qui plus est, il a su les exprimer beau- coup mieux que les autres. C’est donc encore plus par justice que par déférence que je propose de donner son nom à la Double-Maquereuse d'Amérique qu’il a le premier et si bien distinguée, laquelle dès à présent porte dans mes écrits le nom d’OïpEMtA DEGLANDI. Esr. 486. Fuligula mersa. — Ne pas admettre même une pauvre petite section pour ce Canard, type non seulement d’un excellent genre, mais pour les Anglais d’une Sous-famille, me parait rigoureux. Cette opinion, du reste, a pour moi, un côté fort agréable : elle me confirme dans la résolution de ne pas admettre la Sous-famille ERISMATURINX. DIVISION Brachypteri. Ici du moins la grande division n’est point une superfétation… elle n’est point oiseuse, et justifie même les autres d'un rang pareil au sien sans les- quelles elles ne pourrait pas subsister. En relisant ces noms et ces groupes je me rappelle avec moins de peine mes premiers essais de Classifi- cation, imprimés depuis tant d'années en diverses — 109 — langues, plusieurs pays, et sous tant de formes difé- rentes !.… FAMILLE XXXVIIL. — Colymbhidsæ. Ce n’est pas moi qui ai introduit le Colymbus bal- thicus que je me suis borné à ne pas rejeter. Jétais tout disposé à abandonner cette espèce, mais un exemplaire du Musée d'Edimbourg que je viens d’exa- miner, différant non-seulement par la taille et par le bec, auxquels j’attache peu d'importance, mais par la disposition des taches en échiquier, me donne encore à penser. FAMILLE XXXIX. — Podicipidæ (non Podicepidæ.) Les dérivés comme les composés toujours du gé- nilif, et nous ne ferons pas des Lepusiens ni des Eléphasiens mais bien des Leporiens et des Eléphan- tiens; courage, M. Degland.… faites des Familles! J’ap- prouve grandement celle-ci, que je n’ai eu que tout dernièrement le courage d'admettre !... mais en l’adoptant vous vous mettez dans l'obligation d’en adopter d’autres tout aussi importantes. Le cœur soulevé par l'Ordre dégoûtant des Pinnati- pèdes et voulant en faire disparaitre jusqu'aux der- niers vestiges, j'étais peut-être tombé, comme cela n'arrive que trop souvent, dans l'excès contraire. J’adopte d’après vous, mon cher de Selys, les Pe- dicipidæ. Nive les Podicipides !.. Et que surtout, 10 — 110 — M. Degland chasse ses serupules quant à leur non- répartition en genres; Car si ceux proposés par Kaup ne sont justifiés par rien; s'ils sont presque aussi mauvais que les genres créés par cet auteur allemand au dépens des Grives les plus typiques, des Strigiceps et des Gallinago, s'ils sont aussi condamnables que le genre Cannaia accueillant citrinella et repoussant li- naria!… si, dis-je, ces genres doivent être rejeltés, les Grèbes exotiques autorisent deux ou trois coupes : de sorte que la Famille, d’ailleurs si naturelle, n'aura pas même le léger inconvénient de se trouver syno- nyme du genre. Podiceps arctieus est une bonne espèce qui indé- pendamment de la taille, se distingue parce que la couleur jaune s'étend davantage vers le bec, de sorte que l’œil s’en trouve complétement entouré, ce qui n’a pas lieu dans les deux autres petites espèces, dont l’une a tout à fait le même bee, l’autre l’a de plus re- troussé comme mon grand Podiceps longirostris, qui toutefois ne l’a pas court comme elles. Et pourquoi l'existence de mon espèce si bien ca- ractérisée serait-elle tellement douteuse ? Serait ce parce que M. Degland ne l’a point vue ? Dans ce cas; combien d’autres n’aurait-il pas à mettre en quaran- taine !.. J’aimerais bien à pouvoir examiner le pré- tendu métis du P. auritus ei du cornutus!... de pa- reils mulets se trouvent dans la nature, mais ils sont beaucoup plus rares que l’on ne pense !... Ce métis = = ne serait-il pas l’arcticus, ou plutôt le véritable au- ritus de Linné; car j’ai de fortes raisons de croire que c’est à l’espèce du nord de l’Europe que l’on devrait réserver le nom linnéen, quoique Latham et tutti quanti l’aient attribué au Grèbe comparativement nouveau, pour ainsi dire oriental et si commun dans le Bosphore. Esp. 498. Podiceps minor. Bien loin d’être le type de mon genre Sylbeocyclus (exclusivement américain), ce véritable Podiceps typique ne lui appartient pas, comme je me suis tué à le dire et redire en correction d’une malheureuse faute typographique de ma Liste comparative, où une Famille entière fut omise par le compositeur !.… FAMILLE XXXVII — Mlcidæ. GENRE CxxuI. Uri. Esp. 500. Uria wringvia. Je ne suis nullement cer- tain que non-seulement cette prétendue espèce, mais même U. arra ou brünnichi ne doive être rapportée à l’'Uria troile : et quant à celle-ci, wringvia, il ne s’agit pas simplement de savoir si c’est une variété, mais d'examiner si les mêmes individus par une cir- constance quelconque (périodique ou d’àge etc.), ne prennent pas cette strie ou LaRmE blanche, qui seule distingue l'oiseau et lui a fourni un de ses noms. Es». 502. Uria grylle. Type pour moi d’un petit genre, que l’on peut très-bien ne pas admettre, sur- — 112 — tout si ses espèces et celles d’Uria proprement dit, sont condamnées; car je n’entends nullement garantir le Grylle carbo de Brandt, moins encore que le Grylle mandti de Lichtenstein, que M. Deglandn’admet pas. Uria unicolor Fab. n’a jamais été admise par moi. GENRE exxix. MERGULUS. — Je suis bien aise de le voir adopter sous ce nom, ce fait me donnant de la force pour le soutenir contre ceux qui lui préfèrent le nom d’Arctica!… Puissé-je avoir un aussi puissant auxiliaire pour soutenir également Hormon contre Fratereula, que je crains devoir finir par adopter; ce ne sera cependant qu’à mon corps défendant, et à la dernière extrémité. GENRE CXXXVI. FRATERCULA. Esp. 505. Mormon glacialis. Je ne puis qu’unir à ceux de M. Degland les soupcons injurieux que j'ai toujours nourris contre cette espèce, et que j’ai en vain cherché à chasser comme une mauvaise pensée, pour ne pas trop déplaire à nos très-savants confrères! La différence des becs ne saurait détruire l'opinion de ceux qui croient, comme M. Degland et moi, que les deux espèces n’en font qu’une ; car qui oserait as- signer les limites dans lesquelles cet organe varie dans ces Palmipèdes après les changements que nous lui voyons subir dans À/ca ? Esp. 507. et dernière. Alca impennis. Cet Apteno- dyte du Nord, eet Oiseau presque aptère et tout-à-fait impropre au vol, me semble différer par trop de PAlca — 113 — torda pour ne pas adopter le genre Utamania de Leach bien plus heureux en établissant ce genre aux dépends d’Aica, que son espèce aux dépends de Hormon ! Contrairement, à ce qui arrive ordinairement c’est l'espèce qui serait une LARvE... le genre une réalité. Malgré mes nombreuses remarques, et mon insis- tance à relever dans le seul intérêt de la science les petites fautes de cet ouvrage, il résultera de ma eriti- que même (et du seul fait que j'ai cru devoir l’entre- prendre) que c’est un livre bien fait : et que surtout en France où les travaux des grands Ornithologistes alle- mands, de ces astres lumineux de notre science sont si peu connus, il peut être comparé à une Comète des- tünée à populariser l’Ornithologie et à en marquer l’état à la moitié de ce siècle du progrès. L'auteur a fait des miracles, si l’on considère sur- tout (comme nous en trouvons la preuve à chaque page) qu’il a travaillé sans Collection et sans Bibliothè- que. Félicitons-le surtout de la grande amélioration ap- portée dans la Nomenclature française qui, au lieu de consister comme chez la plupartde ses devanciers, en noms barbares et en dénominations souvent trinai- res et jusqu’à quadrinaires, est toujours binaire, ra- tionnelle, et presque aussi scientifique en français qu'en latin : modelée enfin sur la nomenclature réformée si judicieusement introduite par vous, mon 10, — 114 — cher Monsieur de Selys, dans votre Faune Belge. N'ayant pas l'habitude de saper les idées des autres sans y substituer les miennes, je termine cette Revue par un Conspectus des Oiseaux d'Europe classés sui- vant mes notions de 1850, précédé d’un tableau géné- ral d’Ornithologie, et suivi de la liste in des Oiseaux naturalisés et fortuits. CONSPECTUS SISTEMATIS ORNITHOLOGLE CLASSIS II. AVES. SUBCLASSIS 1. INSESSORES. Ordo 1. Psillaci. 1. PSITTACIDEÆ. 1. MACROCERCINÆ America. 60. 2, PLATYCERCINÆ. Oceania. 60. 3. TRICHOGLOSSINÆ. Oceania. 36. 4. LORIINÆ. Océania-::15. 3. PSITTACINÆ. Afr. AB M OÜUC-712 6. PLYCTOLOPHINÆ. Oceania. 32. 7. NESTORINÆ. Oceania. 3. 8. PEZOPORINÆ. Australia. 1. 2. STRIGOPIDEÆ. 9, STRIGOPINÆ. Oceania. Là Ro Grdo 2. Accipitres. 3. VULTURIDÆ. 10. CATHARTINÆ. America. 7. 11. VULTURINÆ. Eur. As. Afr. 13. 4. GYPAETIDÆ. 12. GYPAETINÆ. Eur. As. Afr. 8. 5. GYPOHIERACIDE. 13. GYPOHIERACINÆ. Africa. 1. 6. GYPOGERANIDEÆ. 14. GYPOGERANINEÆ. Africa: 7. FALCONIDÆ. 15. POLYBORINÆ. Am. m. Madag. 8. 16. AQUILINE. Cosmopolit. 30. 17. BUTEONINEÆ. Cosmop. 40. 18. MILVINÆ. Cosmop. 30. 19. FALCONINÆ. Cosmop. 52. 20. ACCIPITRINEÆ. Cosmop. 65. 21. CIRCINÆ. Cosmop. 14. 8. STRIGIDEÆ. 22. SURNIINÆ. Cosmop. 94. 23. ULULINÆ. Cosmop. 30. 24. STRIGINE. Cosmop. 12. 400 Ordo 3. Passeres. Træus I. FOLUCRES. Q. CAPRIMULGIDÆ. 23. STEATORNITHINÆ. Afr.. Am. m-Üc. 26. CAPRIMULGINEÆ. Cosmop. 80. 10. CYPSELIDÆ. 27. CYPSELINÆ. Cosmop. 40. i1. TROCHILIDÆ. 28. TROCHILINÆ. America. 300. 12. IRRISORIDEÆ, 29. IRRISORINEÆ. Africa. 12. 13. UPUPIDÆ. 30. UPUPINEÆ, Eur. As. Africa. ES . 16. LT. 18. 19. 20. . BUCEROTIDÆ. 31. BUCEROTINÆ. . RAMPHASTIDÆ. 32. RA MPHASTINEÆ. MUSOPHAGIDE. 33. MUSOPHAGINÆ. CUCULIDÆ. 3%. SCYTHROPINÆ. HR 35. 36. 31. 38. PHÆNICOPHÆINEXÆ. CROTOPHAGINÆ. CENTROPODINÆ. SAUROTHERINÆ. 39. COCCYZINE. 40. CUCULINÆ. 41. INDICATORINÆ. PICIDE. 42. YUNGINÆ. 43. COLAPTIDINÆ. 44. PICINÆ. 45. PICUMNINEÆ. BUCCONIDÆ 46. BUCCONINE. CAPITONIDÆ. #1. CAPITONINÆ. . LEPTOSOMIDEÆ. 48. LEPTOSOMINÆ. . TROGONIDEÆ. 49. TROGONINÆ. . GALBULIDÆ. 50. GALBULINÆ. . ALCEDINIDEÆ. 51. DACELONINÆ. 82, ALCEDININÆ. . MEROPIDÆ. 53. MEROPINÆ. . CORACIIDE. 94. CORACIINÆ,. . PITTIDÆ. 35. PITTINEÆ. As. Afr. Oc. America m. Africa. Occania. Afr: As: Oc. America calid. Asia. Afr. Oc. America centr. Am. Madagascar. Eur: As:Afr;Oe. Asia. Afr. Oc. Eur. As. Afr. America. Afr. Cosmopolit. Am. m. As. Oc. As. Afr:0c:-Am.Mm; America calid. Madagascar. Am. cal. As. Afr. Oc. America tropical. As. Afr. Oc. Cosmop. Eur. As. Afr. Oc. Eur. As. Afr. Oc. AS eNITAUE: 33. 39. 36. 37. PRIONITIDÆ. 86. PRIONITINÆ. PHYTOTOMIDÆ. 57. PHYTOTOMINEÆ. COLIIDEÆ. 58. COLIINÆ. EURYLAIMIDÆ. 59. EURYLAIMINÆ. 60. CALYPTOMENINÆ. COTINGIDEÆ., 61. PIPRINÆ. 62. COTINGINÆ. 63. CORACININE. TODIDÆ. 64. QUERULINÆ. 63. PSARINE. 66. TODINÆ. 67. TYRANNINE. 68. TÆNIOPTERINE. MYIOTHERIDE. 69. THAMNOPHILINÆ, 70. MYIOTHERINÆ. = RUE DENDROCOLAPTIDÆ. 71. DENDROCOLAPTINE. ANABATIDÆ. 72. ANABATINÆ. 73. SYNALLAXINÆ. 74. FURNARIINÆ. MENURIDÆ. 75. ORTHONYCHINE, 76. MENURINÆ. America m. 14. America m. 3. Africa. 6. Asia-m: Oc. &$. Malaiasia. America m. 50. America m. 24. America m. 10. Amer.trop. 8. Amer. calid. 25. Am. calid. 8. America. 200. America m. 50. America m. 75. America m. 80. Amer. calid. 60. America m. 40. America m. 50. America m. 30. Oceania. 2. Australia. 2. 2000 38. 39. 40. 41. 42. 43. 44. 45. 46. AT. — 119 — TriBus II. OSCINES. MALURIDÆ. 71. TIMALUNÆ. 78. MALURINÆ. 79. TROGLODYTINÆ. CERTHIIDEÆ. 80. CERTHIINÆ. 81. SITTINÆ. PARIDÆ. 82. PARINEÆ. TANAGRIDÆ. 83. SYLVICOLINÆ. 84. TANAGRINÆ. 85. EUPHONINE. ALAUDIDÆ. 86. ALAUDINÆ. MOTACILLIDÆ. 87. ANTHINÆ. 88. MOTACILLINEÆ. CINCLIDÆ. 89. EUPETINÆ. 90. CINCLINEÆ. TURDIDÆ. 91. MYOPHONINÆ. 92. IXODINÆ. 93. TURDINEÆ. 94. CALAMOHERPINÆ. 95. SYLVIINÆ. 96. ACCENTORINEÆ. 97. SAXICOLINÆ. MUSCICAPIDÆ. 98. MUSCICAPINÆ. 99. VIREONINÆ. AMPELIDÆ. 100. LIOTHRICHINÆ. 101. PARDALOTINÆ. 102. AMPELIDINÆ. Asia. Ocean. As. Oc. Cosmop. Cosmop. Cosmop. Cosmop. America. Am. calid. Am. calid. Cosmop. Cosmop. Cosmop. As. Ocean. Cosmop. Asia. Oceania. Eur/As:Afr: 0. Cosmop. Eur. As. Afr. Oc. Cosmop. Eur. As. Oc. Cosmop. Cosmop. ‘America. Oc. Afr: Asia 0e. As. Ocean. Eur. As. Am.s. 15. 10. 48. HIRUNDINIDÆ. 103. HIRUNDININÆ. 49. ARTAMIDEÆ. 104. ARTAMINÆ. 50. ORIOLIDÆ. 105. ORIOLINÆ. 51. EDOLIIDÆ. 106. EDOLIINÆ. 107. CEBLEPYRINÆ. 52. LANIIDÆ. 108. LANIINÆ. 53. GARRULIDEÆ. 109. BARITINÆ. 110. CRYPSIRHININÆ. 111. PTILORHYNCHINÆ. 112. GARRULAXINÆ. 113. GARRULINÆ. 54. CORVIDEÆ. 114. CORVINÆ. 115. FREGILINÆ. 116. GLAUCOPINÆ. 59. MELLIPHAGIDÆ. 117. MELLIPHAGINÆ. 118. PHYLLORNITHINEÆ. 56. CÆREBIDÆ. 119. CÆREBINÆ. 97. PROMEROPIDÆ. 120. NECTARINIINÆ. 121. PROMEROPINÆ. 8. EPIMACHIDÆ. 122. EPIMACHINÆ. 99. PARADISEIDÆ. 123. PARADISEINÆ. 60. STURNIDE. 124. LAMPROTORNITHINÆ. 125. STURNINÆ. 126. BUPHAGINÆ. 127. EURYCEROTINÆ. Cosmop. 70. ÀS.'Afr: OC Eur. As. Afr. Oc. 30. As "Afr: OC: "EE. As. Afr. Oc. 55. Cosmop. 114. Australia. 10. Asia. OC. ‘14. Asia. Oc. à As. Oc: ‘35. Cosmop. 64. Cosmop. 40. Eur. As. Oc. 4. Nova Zeland. 3. Oceania. 100. AS"AÎT Oce America m. 40. As. Afr. Oc. 120. Africa. 1 . Oceania. 6. Nova Guinea. 8. Afr: AS Oct 40;: Eur. Afr. As. Oc. 8. Africa. 2. Madagase. Celeb. 2. 61. ICTERID E. 128. QUISCALINÆ. America. 24. 129. ICTERINÆ. America. 112. 62. PLOCEIDÆ. 130. PLOCEINÆ. Afr- As: Oc.' 80. 131. VIDUINE. Africa. 10. 132. ESTRELDINÆ. Afr. As Oc. 100. 63. FRINGILLIDÆ. 133. EMBERIZINÆ. Eur. As. Afr. 40. 134. SPIZINÆ. Amer. Eur. As. 80. 135. GEOSPIZINE. Ins. Gallapag. 15. 136. PITYLINÆ. America. 120. 137. FRINGILLINÆ. Cosmop. 165. 138. LOXIINÆ. Eur. As. Am. s. 42. 3165 Ordo 4. Columbe. TriBus. I. ZNERTES. 64. DIDIDÆ. 139. DIDINÆ. Éxtlincte. Ins. Pacific. 4. Trisus IL GYRANTES. 65. DIDUNCULIDÆ. 140. DIDUNCULINÆ. Ins. Pacific. de 66. COLUMBIDÆ. 141. COLUMBINÆ. Cosmop. 193. 8200. SUBCLASS. ?. GRALLATORES. Ordo 5. Gallincdæ. 67. PTEROCLIDEÆ. 142. PTEROCLINE. ÉUT AS AA UM 11 68. MEGAPODIIDEÆ. 143. TALEGALLINÆ. 144. MEGAPODIINE. 69. OPISTHOCOMIDEÆ. 143. OPISTHOCOMINÆ. 70. PENELOPIDZÆ. 146. PENELOPINÆ. 147. CRACINE. 71. NUMIDIDÆ. 148. NUMIDINÆ. 72. MELEAGRIDÆ. 149. MELEAGRIDINÆ. 73. PHASIANIDÆ. 150. PAVONINÆ. 151. PHASIANINÆ. 74. TETRAONIDEÆ. 152. TETRAONINÆ. 75. PERDICIDÆ. 153. PERDICINÆ. 4. ROLLULINÆ. 3. ORTYGINEÆ. 6. COTURNICINE. 157. TURNICINÆ. 76. MESITIDÆ. 158. MESITINÆ. 77. CRYPTURIDÆ. 159. CRYPTURINÆ. Ordo G. Siruthiones. 78. STRUTHIONIDÆ. 160. STRUTHIONINÆ. 161. RHEINÆ. 79. DINORNITHIDÆ. 162. DINORNITHINÆ. Oceania. 3. Oceania? 8; America m. f. America calid. 24. America calid. 10. Africart , 6: America 5. 2. Asia m. Oc. 10. As. Oc. Eur. 40. Eur.As Am ss 1 Cosmop. 55. Malaiasia. 3. America. 32. Eur. As. Afr. Oc. 24. Eur. Às: Ar Der on Madagasc. 2. America m. 95. 309. Africa. 1. Am. m. Oc. 4. Fossil. 8. Nova Zeland. 80. 81. 82. 83. 85. 86. 87. 88. 89. 90. 91. ee OGrdo 7. Grallsæ. Trigus I. APTERYGIDÆ. 163. APTERYGINEÆ. RALLIDÆ. 164. OCYDROMINE. 165. RALLINÆ. PARRIDÆ. 166. PARRINÆ. PALAMEDEIDÆ. 167. PALAMEDEINÆ. . GRUIDEÆ. 168. ARAMINÆ. 169. EURIPYGINÆ. 170. GRUINÆ. PSOPHIIDÆ. 171. PSOPHIINÆ. CARIAMIDÆ, 172. CARIAMINÆ. GA LLINACEÆ. Nova Zeland. Afr. Oceania. Cosmop. As Afr. Am. Oc. America m. America m. America m. Cosmopolit. America m. America m, Trisus II. STRUTHIONACEZÆ. OTIDIDÆ. 173. OTIDINEÆ. CHARADRIIDEÆ. 174. OEDICNEMINÆ. 175. CHARADRIINEÆ. 176. CURSORIINE. GLAREOLIDÆ. 177. GLAREOLINÆ. THINOCORIDEÆ. 178. THINOCORINEÆ. HÆMATOPODIDEÆ. 179. STREPSILINÆ. 130. HÆMATAPODINÆ. Eur. As. Afr. Oc. Eur. AS: (Nfr/ 06. America. m. Cosmop. Cosmop. Cosmop. Cosmop. Cosmop. 130. 22. 85. LAUA 2: 93. 94. 95. 96. 97. 98. 09: 100. 101. — 102. 103. CHIONIDIPDE. 181. CHIONIDINE. DROMIDÆ. 182. DROMINÆ. RECUR VIROSTRIDÆE. 183. RECURVIROSTRINÆ. PHALAROPODIDÆ. 184. PHALAROPODINÆ. SCOLOPACIDEÆ. 185. PROSOBONIINÆ. 186. TRINGINÆ. 187. SCOLOPACINÆ. Trigus III. TANTALIDÆ. 188. TANTALINÆ. CANCROMIDÆ. 189. CANCROMINE. ARDEIDÆ. 190. ARDEINÆ. 191. SCOPINÆ. CICONIID’E. 192. CICONIINÆ. 193. ANASTOMINÆ. PLATALEIDÆ. 194. PLATALEINÆ. PHÆNICOPTERIDÆ. 195. PHÆNICOPTERINÆ. ANSERACEÆ, Ordo S. Anseres. TriBus I. LAMELLIROSTRES. ANATIDÆ. 196. CYGNINÆ. 197. ANSERINEÆ. 198. ANATINEÆ. 199. FULIGULINÆ. 200. MERGINÆ. Am;.m° UC:700e; Afr. s. As. m. £- Cosmop. 12. Cosmop. 4. Oceania. 1. Cosmop. 80. Cosmop. 38. Cosmop. 24. America m. 1. Cosmop. 80. Africa. 4; Cosmop. 15. AS. AFP. Cosmop. 8. Eur. As. Afr. Am... 660. Cosmop. 9. Cosmop. 32 Cosmop. 80 Cosmop. 42. Cosmop. 10. — 195 — Trisus I. TOTIPALMI. 104. PELECANIDE. 201. PELECANINÆ. Cosmop. 50. 202. TACHYPETINÆ. Cosmop. 2. 105. PLOTIDÆ. 203. PLOTINÆ. As AT An OC 7 204. HELIORNITHINÆ. Afr. Am>m +3 106. PHAETONTIDE. 205. PHÆTONTINÆ. Maria intertr. 4. Trigus I. LONGIPENNES. 107. LARIDÆ. 206. STERNINÆ. Cosmopolit. 70. 207. RHYNCHOPINE. Maria intertr. 4 208. LARINEÆ. Cosmopolit. 43. 209. LESTRIDINÆ. Cosmopolit. 5 108. PROCELLARIDEÆ. 210. DIOMEDEINÆ. Cosmopolit. 10. 211. PROCELLARIINÆ. Cosmopolit. 50. 212. HALADROMINÆ. Mar. antarct. 4. Trisus IV. URINATORES. 109. ALCIDÆ. 213. ALCINÆ. Terræ arctic. 6 214. PHALERIDINÆ. AS. 8. Am. Sept.219: 215. URIINÆ. Terræ arctic. 15. 110. COLYMBIDÆ. 216. COLYMBINÆ. Terræ arctic. 4. 111. PODICIPIDÆ. 217. PODICIPINÆ. Cosmopolit. 25. 112. SPHENISCIDÆ. 218. SPHENISCINEÆ. Terræ antarct. 17. 569. SpECIERUM Avium Numerus . . . 9450. 11e | Le miam Es Fe rhone ie Et EL a; V'É De 45" FE 3 fé set i ET UNE ER ph, : PAS 4 apnée né de cé CONSPECTUS AVIOM EUROPÆARUN SUBCLASSIS 1. ZNSESSORES. FAMILIA 5. Wulturidæ. SUBFAMILIA II. — Vulturin:æ. GENUS 1. Gyps, Savign. 1. Gyps fulvus, Gray. Vultur fulvus, L. — Gould, t. 1. — Susem. t. 5 et 5 a. — Vulgaris, Savign. Europa or. Dalmatia. Italia occ. Ægyptius. 2. Gyps occidentalis, Bp. Vultur fulvus occidentalis , Schleg. — Susem. 1. 2. Hispania præcipue in Mont. Pyrenæis, Sardinia. Italia occ. Genus , 2. VULTUR , L. 3. Vultur monacus, L. V. cinereus, Gm. — Ægy- pius niger, Savign. — Gould, t. 2. Europa , Asia centr. Afr. or. GENUS 3. Neophron , Savign. 4. Neophron percnopterus, Savigny. Vultur perc- nopterus, L. Gould, t. 5. Europa. Asia. Afr. Italia. Britannia accidentaliter. — 128 — FAMILIA IV. — Gypaetidæ. SUBFAMILIA 12. — Gypaetinæ. Genus 4. Gypaetus, Stor. 5. Gypaetus barbatus, Cuv. Vultur barbatus, L. Gould, Eur. t. 4. Alpibus Helvet. Caucaso. Mont. Himalayan. 6. Gypaetus occidentalis , Schlegel. Mont. Pyrenæis. Sardinia. FAMILIA VII. — Kalconidæ. SUBFAM. 16. — Aquilinsæ. GExus 5. Aquila , Br. 7. Aquila chrysactos, Pallas. Falco chrysaetos, ful- vus et melanaetus, L. — Gould, t. 6. Europa, Asia. Amer. s. 8. Aquila heliaca, Savigny. Falco imperialis, Bechst, — Gould, t. 5. Europa mer., Asia. Africa. 9. Aquila nævia, Br. Aquila planga, Véeill. — Gould , t. 8. Europa, Asia, Afr.s. 10. Aquila bonellii, Bp. Aquila intermedia, Boitard. — Falco bonnelii, T'emm. — Gould, 1.7. Europa m., Asia, Afr.s. 11. Aquila pennata, Cuv. Falco pennatus, Gm. — Goud, t. 9. Europa or.. Asia. GENUS 6. Haliaetus. 12. Haliaetus abicilla, Falco albicilla, L. et F. Ossifra- gus, Gm. — Gould, t. 10, Europa, Asia s. LAS GENUS 7. Pandion, Sav. 15. Pandion haliaetus, Cuv. Falco haliaetus, L. — Gould, 1. 12. Europa. Asia occ. SUBFAMILIA 17. — Buteoninæ. : Genus 8. Circaetus. Cuv. 14. Circaetus gallicus, Gm. Falco brachydactylus, Temm. — Falco gallicus, Gm.— (Gould, 1. 13. Europa, Asia, Africa s. GExus 9. Archibuteo, Brehm. 15. Archibuteo lagopus, Brehm. Falco lagopus, Brown. — F. plumipes, Daud.— Gould, t. 15. Europa, Asia s. GExus 10. Buteo, Bechst. 16. Buteo cinereus, Bp. Falco buteo, L. — F. ci- nereus, Gm. — Buteo vulgaris, B. pojana, Sur. — B. mutans et fasciatus, Vieill. — Gould, t. 14. Asia occ. SUBFAMILIA 18. — Milvinæ. GENUS 2. Pernis, Cuv. 17. Pernis apivorus, Cuv. Falco apivorus, L. — Gould, 1. 16, Europa, Asia occ. Genus 12. Milvus, Br. 18. Milvus regalis, Br. Falco milvus, L. — Vulgaris, Flem. — M. ictinus, Savig. — Gould, 1. 28. Europa, Asia occ. 19. Milvus niger, Pr. Falco ater et austriacus? Grm. — Accipiter milvus, Pall, — Hydroictinia atra, Kaup. — (rould, t. 29. Europa, Asia, Africa. — 130 — 20. Milvus parasitus, Levaill. Falco parasitus, Daud F. ægyptius et forskali, Gm. — Milvus ægyptius, Gr. — Hydroictinia parasitica, Æaup. — Levaill. Ois. Afr., t. 99. Africa, Europa, m. or. Gexcs 13. Elanus. Sav. 21. Elanus melanopterus, Leach. Falco melanopte- rus, Daud. — Elanus cæsius, Suvign. — Gould, t. 51. Africa, Europa accidentaliter. SUBFAMILIA 19. — Falconinæ. GExus 14. Falco, Z. 22. Falco communis, Br. F. peregrinus, Auct. — Gould, t. 21.— Naum., t. 24, 95. — Schlegel, Fau- conn. fig. optima. — Susem. vog. Eur., t. 8. Europa. 23. Faleo caudicans, Gm. F. groenlandicus , Brehm.— Gould, t. 19. — Schlegel, Fauconn. fig. optima. — Susem. Eur. vog. t. P. a. Borealibus utriusque continentis, Groenlandia. 24. Falco islandicus, Brunn. Falco gyrfalco, Keys. et Bl. nec Auct. Schleg. Fauconn. fig. eximia. — Su- sem. vog. Eur. t. 7, 1 adult. 2 jud. Islandia. 25. Falco gyrfaleo, Schleg. F. laniarius? L. Suse. nec Falconar. PI. enl. 462. — Schlegel, Fauconn. fig. 2 exim. Norvegia, Germannia. acc. 26. Falco sacer, Schlegel et Belon. F. stellaris, Auct. — F. cyanopus, Tiedm. — T. laniarius, Gr. nec L. — F. laniarius, Susem. — Gennaja laniarius, Æaup. — 131 — Gould, t. 20. — Schlegel, Fauconn. fig. optima. — Susem. vog. Eur. t. 7. a. adult. 9 jud. Eur. or. Asia. 27. Falco lanarius, Schlegel et Belon. F. feldeggi, Schleg. PI. col. 470. jun. — Naum. t. 14, 99. — Schleg. Id. Abhand. t. 10 et 11. — Fauconn. fig. pulcherr. — Susem. Eur. t. 8. a. Eur. or. m. Dalmatia. 23. Falco barbarus. L. F. alphanet, Schleg ex Falc. — F. peregrinoides, V. D. Miühle. — F. puniceus, Sw. jun. Schleg. Abhand. t. 14. Afr. Eur. merid. or. GExus 15. Dendrofalco. Bp. 29. Dendrofalco eleonoræ, Bp. Falco eleonoræ, G£né. — F. concolor, ». d. Mühle, nec Temm. — F. arca- dicus, Linderm. Faun. Is.t. 1.— Susem. vog. Eur. t. 99 et 54. fig. var. oplim. 1 mal. 2. fem, 5. var. nigra. 4. var. cinn. Sardinia. Græcia. Africa. s. 50. Dendrofalco subbuteo, Bp. Falco subbuteo, L. — Æsalon subbuteo, Æaup. — Gould, t. 22. — Susem. voy. Eur. t. 10. 1. Europ. As. Afr. Gexus 16. Æsalon, Aaup. 51. Æsalon lithofalco, ÆKaup. Falco æsalon et litho- falco, Gm. — F. cæsius, Meyer. — Hypotriorchis li- thofalco, Gr.— Gould, t. 24. — Susem. vog. Eur. 102.5. Eur. Asia. Gexus 17. Erythropus, Brehm. 52. Erythropus vespertinus, Brehm. Falco vesper- — 132 — tinus, L. —F. rufipes, Beseke. — Tinnunculus vesper- tinus, Gr. — Gould,t.25.— Naum. 1.28. — Susem. vog. Eur. t. 15, mas. fem. et jun. Europ. mer. As. occ. Afr. ss. Genus 18. Tinnuneulus, Vieill. 53. Tinnunculus alaudarius, Br. Falco tinnunculus, L. — Accipiter alaudarius, Br. — Cenchris tinnun- culus, Boie. — Gould, t. 26. Eur. As. Afr.s. 34. Tinnunculus cenchris, Bp. Falcocenchris, Naum. — F, tinnunculoides, Temm.—"Tinnuncularius, Vieëll. — F. xanthonyx, /Vatter. — F. naumanui, Fischer. — Tichornis cenchris, Æaup. — Gould, t. 27. Bory. Exp. Morée. Ois. t. 2, 5. Eur. m. or. As. occ. Afr. s. SUBFAMILIA 20 . — Aecipitrinæ. Genus 19. Astur, Bechst. 5. Astur palumbarius, Bechst. Falco palumbarius et gentilis, L. — F,. gallinarius, Gm. — Accipiter astur, Pall. — Gould, t. 17. Eur. Asia. Afr. | Genus 20. Accipiter, Ray. À 36. Accipiter nisus, Pall. Falco nisus, L. —F. frin- gillarius, Ray. — Nisus communis, Cuv. — Sparvius nisus, Véeëll. — Nisus fringillarius, Æaup. — Astur nisus et major, Degland. — Gould, t. 18. Eur. As. Afr. SUBFAMILIA 21. — Circinæ. Genus 21. Circus, Lacep. 57. Circus æruginosus, Bp. Falco æruginosus, L. — 133 —- —- F. rufus, Gm. — Accipiter cireus, Pall, — Pygar- gus rufus, Koch. — (Gould, t. 52. Eur. As. Afr. s. GENUS 22. Strigiceps, Bp. 58. Strigiceps cyaneus, Bp. Falco cyaneus, L. — F. strigiceps, [Vilss. — Accipiter variabilis, Pall. — Cyancus, Boie. — GC. pygargus, Cuv. — Pygargus dis- par, Koch. — Gould, t. 55. — Naum, 1. 58, 59. — Susem,t. 7. Eur. Asia, Afr.s. 39. Strigiceps cinerasceus, Bp. Falco pygargus? L. F, cinerasceus. Montag, — Circus montagui, Vieill. — C. cinerasceus, Cuv. — C. pallidus, Hodgs, nec Sykes. — Glaucopteryx! cinerasceus!! Æaup. Gould , 1. 55.— Naum, 1. 40. — Susem, 1. 58. Europ. Asia, Afr. 40. Strigiceps swainsoni, Bp. Falco æquipar, Cuv. Ms. 1822. — Circus swainsoni, Smith. — C. albes- cens, Less. — C. pallidus, Sykes, nec Hodgs. — C. dalmatinus, Rupp. — C. feldeggi, Bruch, nec Schleg. — Glaucopteryx swainsoni, Æuup. Gould, t. 54. M. S. Afr. zool. t. 54. 1, m. ad. 2. fæm. 1. 44. fæm. jun. Susem, i. 59. Eur. or. Asia, Afr. FAMILIA VIII. — Strigidæ. SUBFAMILIA 22. — Surniinsæ. Genus 23. Surnia, Dumer. 41. Surnia ulula, Bp. Strix ulula, L. — $S. funerea, Lath. — S. hudsonia, Gm. — S. nisoria, Meyer, — Gould, t. 45. — Wils. Am. Orn. t. 50. 6. Europ. Asia et Amer. boreal. ze Genus 24. Nyctea. 42. Nyctea nivea, Bp. Strix nyctea, L. — S. nivea, Daud. — S. candida, Lath. — S. wopacutha, Veil. Surnia nyctea, Selby. — Nyctea erminea et cinerea , Stephens. — Gould, t. 45. — Lev. Afr. t. 45. Eur. As. Amer. bor. Genus 25. Glaucidium, Boie. 43. Glaucidium passerinum, Boie. Strix passerina, L. nec Temm.— S. pusilla, Daud. — S, pygmea, Bechst. — S$S. acadica! Temm. nec Gm. — Athene acadica! Boie. — Athene passerina et africana ! Gr. Gould, t. 50. — Levuill. Afr. t. 46. — Nilss. Scand. Faun. 1. 5. Europ. bor. or. Lapponia, Helvetia. As. s. GENUS 26. Athene, Boie. 44. Athene noctua, Bp. Strix noctua, Refz. —S. nu- dipes, Mélss. — $S. passerina, Temm. an Lafth ? nec L. S. aucuparia, Bonelli. — Noctua glaux, Savign. — N. passerina , Cuv. — N. veterum, Licht. — Carine passerina, Kaup. — Athene passerina, Boite. — A. psilodactyla, Brehm. — Gould, t. 48. Europ. mer. et media. Afr. s. As. oce. GENUS 27. Scops, Sav. 45. Scops zorca, Sao. Strix scops, L. — S. zorca et carniolica, Gm.— Scops aldrovandi. Flem.— Sc. ephial- tes, Sav. — Sc. europæus. Less. — Bubo scops, Bote. — Ephialtes scops, Æeys. — Otus scops, Schleg. Gould, t. 41. Europ. m. Afr. s. Asia occ. Genus 28. Ascalaphia. 7s. Geoffr. AG. Ascalaphia savignyi, /s. Geoffr. Stix ascalaphus, — 135 — Audouïn. — Bubo ascalaphus, Sav. — Otus ascalaphus, Cuv. Buho ascalaphus, Alig. — Gould, t. 38. — Ex- péd. Egypt. Ois. t. 3. 2. — Temm. PI. col. 57. Susem. Africa or. Eur. m. occid. GENUS 29. Bubo. Cuv. 47. Bubo atheniensis, Daud. ex Strix bubo, L. — Bubo ïtalicus, Br. — B. maximus, Stbbald. — B.-europæus, Less. — Gould, t. 57. Europ. Asia s. et centr. SUBFAMILIA 23 — Ululinzæ. GExus 30. Otus, Cuv. 48. Otus vulgaris, Flem. Strix otus, L. — Otus eu- ropæus, S{eph. — O. communis, Less. — Asio otus, Strickl. — Bubo otus, Boie, — Gould, t. 59. Europ. Asia. GENUS 31. Brachyotus, Gould. 49. Brachyotus palustris, Bp. Strix brachyotus, Gm. — S. ægolius, ulula et accipitrina, Pall, — $. caspia, Shaw. — S. palustris, S. — S. brachyura, MVüilss. — Otus brachyotus, Boie. — O. ulula, Cuv. — Gould. t. 40. Europ. Asia, Afr. s. America? Genus 32. Syrnium, Savign. D0. Syrnium aluco, L. Strix aluco et stridula, L. -— Syrnium ululans , Sav. — S. stridulum, Brehm. Gould, t. 47. Europ. Asia, Afr. s. GENUS 33. Ulula, Cuv. 51. Ulula cinerea, Bp. Strix cinerea, Gm.—S. lap- ponica, Retz. —S. barbata, Pall. —S. fuliginosa, — 136 — Shaw. — S. mierophthalma, Dyzenski. — Syrnium cinereum et microphthalmum, Gr. — Scotiaptex cine- rea, Suw. — Gould. — Nilss. JL. Fig. Scand. Faun. t. 71. — Aud. Am. t. 551. — Rich. Faun. Bor. AE LION Arctic. utriusque continentis. Genus 34. Nyctale. 52, Nyctale funerea, Bp. Strix fuuerea, L. —S. passerina Pall. — S. noctua, Tengm. — S. Teng- malmi, Gm. —S. dasypus, Bechst. — Surnia! fune- rea, Blyth!!! — Gould, 1. 49. Europ. Asia. s. SUBFAMILIA 24. — Striginæ. Genus 35. Strix, L. D3. Strix flammea, L. Strix guttata, Brehm. — Slybris flammea, Vitzsch. — Stridula flammea, Selys. — (Gould, t. 56. Europa, Asia, occ. Afr. s. ORDO 5. — PASSERES. TRIBUS II. — Wolucres. FAMILIA IX. — €Caprimulgidæ. SUBFAM. 26. — Caprimulginzæ. GENUS 36. Caprimulgus, L. 94. Caprimulgus europæus, L. — Caprimulgus vulgaris, Vieill. — C. punctatus, Meyer. — C. maculatus, Brehm. — Gould. t. 51. Europa, Afr. s. 99. Caprimulgus ruficollis, Temm. Caprimulgus rufitorques. Vieill. — Gould, 1. 52. — Werner, Planch. Man. Orn. Temm. Europa mer. Africa. — 137 — FAMILIA X. — Cypselidae. SUBFAM. 27. — Cypselinæ. GEnus37. Cypselus, Zlig. 96. Cypselus melba, 77. Hirundo melba, L.—H. al- pina, Scopoli. — Cypselus alpinus, Temm. —C. gut- turalis, Vieill.—C. gularis, Steph. — Gould, t.55, 9. — Levaill. Afr. t. 245. Europ. m. Afr. Asia. 97. Cypselus apus, //. Hivando apus, L. — Cypse- lus murarius, Temm.—C. vulgaris, Steph. Gould. 149 1. Europ. Asia, Afr.s. et or. FAMILIA XII — Upupidae. SUBFAM. 50. — Upupinæ. LL Genus 38. Upupa. L. 58. Upupa epops, L. Upupa vulgaris, Pall, — U. se- negalensis , Leach. — Gould, t. 258. — Levaill. Pro- mer. t. 22. Europ. Asia, Afr. s. et occ. et or. FAMILIA XVI. — Cuculidae. SUBFAM. 40. — Cuculinæ. GExus 39. Oxylophus. 59. Oxylophus glandarius, Bp. Cuculus glandarius, L.— C. andalusiæ, Br. — C. pisanus, Gm. — C, macrourus, Brehm. — Gould, t. Expéd. Egypt. Ois. t. 4. 2. PI. col. 314. Afr. s. As. occ. Eur. mer. Genus 40. Cuculus, L. 60. Cuculus canorus, L. CG. hepaticus, rufus Aliq. — C. borealis, Pall, Gould, t. 240. Europ. As. occ Afr.s. AIS FAMILIA XVII — Picidæ. SUBFAM. 42. — Yunginzæ. GENUS 40. Yunx. 61. Yunx torquilla, L. — Gould. t. 255. Europ. As. occ. Afr. s. SUBFAM. 44. Picinzæ. GENUS 41. Gecinus. Boie. 62. Gecinus viridis, Boite. Picus viridis, L. — Gould, t. 226. Europa. 63. Gecinus canus, Boie. Picus canus, Gm.—P. nor- wegicus, Lath. — P. chloris, Pall. — P. viridi-canus, Meyer. — P. caniceps, Miss. — Gould, t. Wern® PI. Man. Orn. Temm. Europ. præcipue orientali et bor. GENUS 42. Dryocopus. Boie. 64. Dryocopus martius, Boie. Picus martius, L. — Dryotomus martius , Sw0. — Campephilus? martius, Gr. — Gould, t. 295. Europ. Asia occ. Genus 43. Picus, L. 65. Picus major, L. P. cissa, Pall. — P. pipra, Mc. Gill. — Gould, t. 299. Eur As.s. 66. Picus medius, L. P. cynædus, Pall. — Gould, t. 280. Europa. 67. Picus minor, L. P. pipra, Pall. — P. striolatus, Meyer. — Gould, t. 951. Europa. — 139 — 68. Picus leuconotus, Bechst. — P. cirris, Pal. Gould, t. 298. Europa prœcipuè, orient. Lapponia, Corsica. GENUS 44. Apternus, Suw. 69. Apternus tridactylus, Sw. Picus tridactylus, Z. — Picoides europæus, Less. —P. Chrysoleucos, Brandt, Picoides tridactylus, Gr. — Gould. t. 552. Wern. — PI. Temm. Man. Orn. Europ. prœcipuè bor. Asia, s. FAMILIA XXII. — MAlcedinidsæ. SUBFAM. L. — Alcedininæ, GENUS 45. Alcedo, L. - 70. Alcedo ispida, L. — Gould, t. 61. Europ. Asia occ. GENus 46. Ceryle, Boie. 71. Ceryle rudis, Boie, Alcedo rudis, L. — Ispida bicinta et bitorquata, Sw. — Ceryle varia. Strickl. — Gould, t. 62. Europ. or. mer. As. occid. Africa. FAMILIA XXII. — MNeropidæ. SUBFAM. LI. — Meropinæ. Genus 47. Merops, E. 72. Merops apiaster, L. M. chrysocephalus, (rm. — M. congener, L. — (rould, t. 59. — Levall. Guép. te t..2. Europ. m. As. occ. Afr. 73. Merops ægyptius, Forsk. M. persica, Pall. — M. savignyi, Cuv. nec Sw. — Superciliosus, Rüpp. nec L. — Descr. Egypt. t. 4. 5. — Lev. Guép. t. 6. — 140 — aduit.t. 46, jun. (nisi potius, M. savignyi ob alas brev.) —Bp. Fn: Ta 7297 Afr. or. Asia ccc. Eur. or. m. Italia accid. FAMILIA XXV. — Coraciidæ. SUBFAMi 28. — Coraciinæ. GExus 48. Coracias, L. 74. Coracias garrula, L. Galgulus garrulus, Vrell. — (Gould, t. 60. — Levaill. Parad. t. 52. 55. Europa, Afr. s..As. oce. TRIBUS II. — @scines. FAMILIA XXXV. — NHaluridæ. SUBFAM. 77. — Troglodytinzæ. GENUS 49. Troglodytes, Cuv. 75. Troglodytes europæus, Cuv. Motacilla troglo- dytes, L. — Gould, t. 150. Europa. FAMILIA XXXVI. — Certhiidæ. SUBFAM. 80. — Certhiinæ. Genus 90. Certhia, L. 76. Certhia familiaris, Z. Scandulosa , Pall. — Gould, t. 257. Europa. 77. Certhia nattereri, Bp. Costæ, Parzudaki, in litt. fig. nulla. Sabaudia, Helvetia mer. Mus. Selysianum. GENus 51. Tichodroma, JUL. 78. Tichodroma muraria, {{. Certhia muraria, L. Tichodroma phæœnicoptera, Temm. — Gould, t. 259. Europa m. As. occ. — 141 — SUBFAM. 81. — Sittinzæ. GENUS 52. Sitta, L. 79. Sittaeuropæa,L. Faun.succ.— Graba. (eyel. syn.) Scandinavia. 79 is, Sitta sibirica, Pal. Uralensis, Licht. — Asia- tica, Temm. — Gould, t. 256. — Sericea, Aliq. Europa or. As. s. 80. Silta cæsia, Meyer, Europæa, Auct. nec L. — Affinis, Blyth. — Gould, t. 254. Eur. med. et mer. 81. Sitta syriaca, Ehrenb. Neumayeri, Michaelles. — Rupestris, rufescens, err. Gould.— Bp. Faun. It. t. — (Gould, t. Eur. or. m. As. occ. FAMILIA XXXVIL. — Paridzæ. SUBFAM. 82. — Parinzæ. Genus 53. Parus, L. 82. Parusmajor,L. Fringillago, Pall.—Gould, 1.150. Europ. univ. Asia sept. 83. Parus ater, L. (rould, t. 155. 1. Europ. univ. Asia sept. Genus 54. Cyanistes, Kaup. 84. Cyanistes cœruleus, Kaup. — Parus cœruleus, L. Gould, t. 154. Eur. univers. As. sept. 85. Cyanistes cyanus, Kaup. Parus cyanus, Pall. Gould, t. 155. Asia sept. Eur. or. GExts 55. Pæcila, Kaup. 86. Pæcila sibirica, Kaup. Parus sibiricus, Gm. — Gould, t. 51.1. Eur. bor. As. occ. — 87. Pæcila lugubris, Kaup. Parus lugubris, Zetterst. — (Gould, t. 51. Eur. mer. ad. or. 88. Pæcila, palustris, Kaup. Parus palustris, L. Gould, t. 55. 2. Europ. univ. 89. Pæcila frigoris, Bp. Parus frigoris, Selys. fig. nulla. Islandia? 90. Pæcila borealis, Bp. Parus borealis, Selys. fig. nulla. Islandia. GENUS 56. Lophophanes, Kaup. 91. Lophophanesceristatus, Xaup. Parus cristatus, L. — Gould, t. 156. Europ. univ. GENUS 57. Calamophilus. Leach. 92. Calamophilus biarmicus, Leach. Parus biarmi- eus, L. — P. barbatus. Br. — Parus biarmicus, Koch. — Gould, t. 158. Europ. univers. Asia sept. GENUS 58. Mecistura, Leach. 93. Mecistura caudata, Leach. Parus caudatus, L. Parus biarmicus, L. Fn. Suec. — Gould, t. 157. Europ. univers. Asia, sept. GENUS 59. Ægithalus, Vig. 94. Ægithalus pendulinus, Vig. Parus pendulinus, L. — Parus narbonensis, Gm. — Gould, t. 159. Europ. orient. et mer. Asia occ. — 143 — FAMILIA XXXIX. — AlaudidzÆæ. SUBFAM. 86. — Alaudinæ. CExus 60. Alauda, Z. 95. Alauda arvensis, L. Cœlipeta, Pall, — Gould. t. 166. Eur. As. Afr. sept. 96. Alauda cantarella, Bp. Italica? Gi. fig. nulla. Italia. 97. Alauda arborea, Z. A. nemorosa, Gm. — Gà- lerida arborea, Boie. — Gould. t. 167. Eur. As. occ. GExuUSs 61. Galerida, Boïe. 98. Galerida cristata, Boie. Alauda cristata, E. — Gould, t. 165. Eur. As. Afr. sept. 99. Galerida calandrella, Bonelli. Gould. t. 163. — Alanda brachydactyla, Leissl. — Al. arenaria, Steph. Eur. mer. 100. Galerida deserti, Licht. Isabellina, Temm. — Lusitanica, Degland ex Gm. —P1. col. 244. 2. Eur. mer. Afr. sept. Genus 62. Melanocorypha, Boïe. 101. Melanocorypha calandra, Boïe. Alauda calan- dra, L. — Gould. 1. 162. 2. Eur. mer. As. oc. Afr. sept. 102. Melanocorypha tatarica, Boie. Alauda fata- rica, L. — Gould. 1. 161. Eur. or. As. occ. — 144 — 105. Melanocorypha leucoptera, Bp. Alauda leuco- tera, Pall. — Zoogr. Ross. As.t. 55. 2. Eur or." As. occ. Genus 63. Otocoris, Bp. 104. Otocoris alpestris, Bp. Alauda alpestris, L. — A. flava, Gin. — A. nivalis, Pall. — Gould. ti. 164. Eur. As.s. 105. Otocoris penicillata, Bp. Alauda penicillata, Gould. — Otocoris seriba; Bp. — Alauda alpestris, Gm. jun. — Br. et Miteh. Gen. B. 1. 92. Eur. maxime or. As. occ. Genus 64. Certhilauda, Sr. 106. Certhilauda duponti, Bp. Alauda duponti, Vieill. — Ferruginea, V. D. Mubhle. — Faun. Fr. t. 56. 2. — Roux. Orn. Prov. t. 186. Eur. mer. occid. 107. Certhilauda desertorum, Bp. Alouda desserto- rum, Séanley. — Bifasciata, Licht. PI. col. 393. — Gould. t. 168. Afr. sept. Eur. mer. FAMILIA XL. — Wiotacillidae SUBFAM. 87. — Anthinszæ. GENUS 65. Corydalla, Vig. 108. Corydalla richardi, Vig. Anthus richardi , Vieill. — A. rupestris, Ménétr. — Gould. t. 155. Eur mer. As. occ. Afr. sept. — 145 — GENUS 66. Agrodroma, Sw. 109. Agrodroma campestris, Sw. Alauda mosellana, Gr. — Anthus campestris, Bechst. — A. rufescens, Temm. — Gould, t. 157. Eur. centr. As. oce. Afr. sept. GENuS 67. Anthus, Bechst. 110. Anthus spipoletta, Bp. Alauda spipoletta, L. Anthus aquaticus, Bechst. — A. cantelli? Audouin. Exp. Égypt. Ois. t. 55. PI. enl. 661. 2. Alp. Europ. 111. Anthus obscurus, Keys. et Blas. À. rupestris, MNilsson. — A. littoralis, Brehm. — A. aquaticus, — (Gould, t. 158. Eur. bor. 112. Anthus arboreus, Bechst. Gould,t. 139. Eur. As. Afr. s. 113. Anthus pratensis, Bechst. Alauda trivialis? L. — (rould, t. 156. | Eur. univers. SUBFAM. 88. — Motacillinæ,. Genus 68. Budytes. Cuv. 114. Budytes flava, Bp. Motacilla flava, et boarula, L. — Verna, Br. — Flaveola, Pall, — Neglecta, Gould. — Gould, Eur. t. 146. Bp. — Fn. It. t. 52. 1. Eur. univ., exclus. Britan. As. Afr. sept. 115. Budytes rayi, Bp. Motacilla flava, Aa. —CGam- pestris, Pall. —Flaveola, Temim. nec Pal. — Gould, t. 145. Eur. occ. Britannia. 116. Budytes cinereocapilla, Bp. Motacilla cinere- 53 = {46 — capilla, Savr. —Feldeggi, Michahelles. — Dalmatica, Bruch. Eur. m. As. Afr. sept. 117. Budytes nigricapilla, Bp. Motacilla melanoce- phala, Savi nec Licht. — M. flava var. 3. borealis, Sunder. Eur. m. As. Afr. sept Genus 69. Pallenura, Bp. ex Pall. 118. Pallenura flava, Pp. (Calobates sulphurea , Kaup. — Matacilla flava, Br. — M. sulphurea, Bechst. — Boarula, Auct, nec L. — Melanope, Pall. Eur. As. s. et centr. Genus 70. Motacilla, Scopoli. 119. Motacilla alba, L. Cinerea, Bodd. — Gould, t. 143. Eur. univ, exclus. Britann. As. Afr. occ. 120. Motacilla yarrelli, Gould. Alba, Anglorum- lugubris, Temm. — B. of. Eur. t. 141. Britann. Eur. occid. FAMILIA XLI. — Cinelidsæ. SUBFAM. 90. — Cinelinæ. GENuS 71. Cinelus, B. 121. Cinclus aquaticus, Bechst. Sturnus cinclus, Lath. — Cinclus europæus, Steph. — Hydrobates bi- color, Vieull. — Gould, t. 85. Eur. centr. et m. 122. Cinclus melanogaster, Temm. Cinclus aquati- cus var. AuCt. — Gould, t. 8à. Eur. occ. 125. Cinclus leucogaster, £versm. Sibiria occ. vix Europ. — 147 — FAMILIA XLI. — "Wurdidæ. SUBFA AM. 92. — Exodinæ. GENUS 72. Ixos, Temm. 124. Ixos obscurus, Bp. Hæmatornis lugubris, Less. — Turdus obscurus, Temm. Afr.s. Hispania. SUBFAM. 95. — T'urdincææ. GENUS 73. Turdus, L. a. Turdi veri. 125. Turdus viscivorus, L. Ixocossyphus viscivorus, Kaup. — Gould, t. 77. Eur. univ. 126. Turdus pilaris, L. Arceuthornis pilaris, Kaup. — Gould, t. 76. Eur. univ. 127. Turdus dubius, Bechst. Naumanni, Temim. — Ruficollis, Gloger. — Gould, t. 79. Asia cent. accid. Europ. 128. Turdus musicus,L. Gould, t. 78.1. Eur. univ. As. Afr. sept. 129. Turdus iliacus, L. Illas, Gesn. — Gould, 1,78..9. Eur. Asia sept. 150. Turdus minor, Gm. Swainsoni, Vaum. —Faun. Bor. Am. t. 56. Accident. Europa et Sibiria, Am. s. 131. Turdus solitarius, Wäls. Minor, Vaum. — Muscicapa guttata, Pall. jun. Accidenta Europa et Sibiria Am. sept. 132. Turdus wilsoni, Bp. Minor, Homeyer. Accident. Europa. Am. sept. — 118 — 155. Turdus migratorius, L. Gould. tab 784. Accident. Europa. Am. sept. 154. Turdus olivaceus, L. Migratorius ex Europa, Auct? — Levaill. Afr. t. 98. 99. Air. occident. Europa m. 455. Turdus obscurus, Gm. Pallidus, Temm. Gloger, nec Gm. — Pallens, Pall. Schlegel. — Seyf- fertitzii, Brehm.— Naumanni, Wern. nec Temm. — Werneri, Gené. —Atl. Man. Orn. fig. — Hem. Acad. Tur. fig. — Faun. Jap. t. 27. 4. ad. 2. jun. Asia 8. or. et cent. Malaiasia. accidentaliter Europa. 156. Turdus ruficollis, Pall. nec Glog. Zoogr. Ross. AS Sibiria aecid. German. 157. Turdus atrigularis, Temm. Bechsteini, Vaum. — Dubius, Bechst apud Schleg, tantum. — Gould, 70. Eur. or. et Asia 8. occident. b. Merula. 158. Turdus sibiricus, Gm. Leucocillus, Pal. — Mutabilis, Temin. — Cyaneus, Homeyer. — Auro- reus. Pall. fæm. — Gould, t. 82. — Faun. Japon. t. 61. jun. Sibir. or. Japon, Java, accid. etiam in Sibiria oecid. Bis tan- tum captus in Europa. 159. Turdus torquatus, L. Merula torquata, Gesner. — Copsychus torquatus, Kaup. — Gould, t. 75. Eur. As. occ. Afr. sept. 140. Turdus merula, L. Merula vulgaris, Ray. — Gould, t. 72. Eur. As. occ. Afr. sept. — 149 — GENUS 74. Oreocincla, Gould. 141, Oreocinela aurea, Bp. Turdus aureus, Hol- landre. — T. Whitii, Eyton. — T. varius, Pallas nec Horsf. — T. squamatus, Boie. — Gould, t. 81. Asia centr. et sept. Japon, Eur. occ. 142. Oreocincla varia, Bp. Turdus varius, Horsf. — T. lunulatus, Sund. ex Lath. — Gould, Austr. We Malaias. Nov. Holl. Eur. acc. SUBFAM. 94. — Calamoherpin:zæ. Genus ‘75. Calamoherpe, Meyer. 143. Calamoherpe turdoides, Bp. Turdus arundina- ceus, L. — Sylvia turdoides, Meyer. — Salicaria tur- dina, Schlegel. — Gould, t. 106. Eur. Asia occ. Afr. sept. et or. 14%. Calamoherpe arundinacea , Boite. Motacilla arundinacea, Gm.— Sylvia strepera, Vieill. — Gould. t. 108. Eur. As. occ. Afr. sept. 145. Calamoherpe palustris, Boie. Sylvia palustris, Beckhst. — Gould, t. 109. Eur. centr. et orient. Genus 76. Aedon, Boie. 146. Aedon galactodes, Boie. Sylvia galactodes, Temm. — Turdus arundinaceus var. B. Lath. — T. rubigi- nosus, Meyer. — Gould, t. 112. Eur. mer. ad. occid. Afr.s. 147. Aedon familiaris, Br. Sylvia familiaris, Ménétr. Fig. nulla. Eur. mer. ad. orient. As. occ. Genus 77. Cisticola, Less. 148. Cisticolaschænicola, Bp. Sylviacisticola, Temm. 13. — Gould, t. 511. Eur. mer. Afr. sept. GENUS 78. Calamodyta, Meyer. 149. Calamodyta phragmitis, Bp. Motacilla schæno- bænus, L. nec Scopoli. — Sylvia phragmitis, Bechst. — Calamoherpe phragmitis. Boie. — Gould, t. 110. Eur. As. Afr. or. 150. Calamodyta aquatica , Bp. Motacilla schæno- bænus, Scopoli, nec L. — Sylvia aquatica, Lath. — S. salicaria, Meyer. —S, cariceti,Vaum. — Gould, t, 111: Eur. m. et occ. 151. Calamodyta lanceolata, Bp. Sylvia lanceolata, Temm. — Salicaria lanceolata, Schlegel. — Cisticola lanceolata, Degland. Fig. nulla. Eur. m. or. As.s. 152. Calamodyta melanopogon, Bp. Sylvia melano- pogon, Temm. — S$. fuscescens, Vieill. — S. bonelli, Mauim. — Cettia melanopogon , Degland, —- Lusci- niola melanopogon, Br. — Gould, t. 111. 2. Eur. m. etor. Genus 79. Locustella, Gould. 155. Locustella rayi, Gould. Sylvia locustella, Lath. Motacilla nævia, Bodd. — Acrocephalus fluviatilis , Naum. — Gould, t. 103. Europa. Genus 80. Cettia, Bp. 15%. Cettia sericea, Bp. Sylvia cetti ex La Marmora: et S. sericea ex Natter. Temin. — S. platura, Vieil. — Cettia altisonans, Bp. — Gould, t. 114. Eur. mer. Genus 81. Lusciniopsis, Bp. 155. Lusciniopsis fluviatilis, Bp. Sylvia fluviatilis, — 151 — Meyer. — Acrocephalus stagnatilis, Vaum. Gould, t. 109. — Exp. Egypt. Ois. t. 15. 3. Eur. m. etor. Afr. s. 156. Lusciniopsis savii, Bp. Sylvia luscinioides, Savc. Gould, t. 184. — Jean. Faun. Hol. t. 50. 9. Eur. m. Genus 82. Hypolais, Brehm. a. Spuriæ. 157. Hypolais olivetorum, Selys. Sylvia olivetorum, Strickl.—Salicaria olivetorum, vw, d. Mühle.— Gould. t. 107. Eur. m. or. As. occ. 198. Hypolais elæica, Bp. Sylvia elæica, Linderm — Ficedula ambigua, Schlegel. — Hypolais ambigu, Degland. O. Des Murs. Eur. m. or. b. Legitimæ. 199. Hypolais salicaria, Bp. Motacilla hypolais, 2 — Sylvia ambigua , Durazzo nec Schlegel. — Fice- dula hypolais, Schlegel. — Salicaria italica, De Fi lippi. — S. icterina, Gerbe. — Gould, t. 155. O. des Murs. PI. p. 58. 1. — Hipp. icterina, Selys. Eur. univers. exel. Jns. Britann. 160. Hypolais polyglotta, Bp. Sylvia polyglotta , Vieill. —Ficedula polyglotta, Schlegel. —S. hypolais, Gerbe. — Hypolais polyglotta, Selys. O. Des Murs. PI. p. 58. 2. — Schleg. Mém. Soc. zool. Amsterdam, PI, fig. optima. Eur. med. merid. SUBFAM. 95. — Sylviinæ. Gexus 83. Phyllopneuste, Aeyer. 161. Phyllopneuste eversmanni, Bp. Sylvia icte- rina, Eversm. — 4152 — Eur. orient. 162. Phyllopneuste trochilus, Meyer. Motacilla trochilus, L. — M. acredula, L. — Gould, t.151,f. 1. Eur. As. Afr. bor. 163. Phyllopneuste rufa. L. Sylvia hypolais, Auct. angl. ex errore Pennant. — S$. abictina, AVilsson, — Gould, t. 151, f. 2. Eur. universa. 164. Phyllopneuste bonellii, Bp. Sylvia bonelli, Bp. — Sylvia nattereri, Temm.— Gould, t. 154. Europ. mer. 165. Phyllopneuste sibilatrix, £p. Sylvia sibilatrix, Bechst. —S. sylvicola, Lath.— (iould, t. 151, f. 5. Europ. centr. et mer. GENus 84. Reguloides, Blyth. 166. Reguloides modestus, Blyth. Regulus modes- tus, Gould. — Motacilla proregulus, Pall. — Gould, t..149. Asia sept. accid. Eur. GENUS 85. Regulus. Cuv. 167. Regulus cristatus, Ray. R. auricapillus, Selb. — R. flavicapillus, Maun. — R. vulgaris, Flem. — Motacilla regulus, L. — Gould, t. 148. — Naum. Europa. Asia sept. 168. Regulus ignicapillus, Cuv. R. pyrocephalus, Brelhm. — Gould. t. 148. 1. Europa. Genus 86. Melizophilus, Leach. 169. Melizophilus provincialis, Leach. Motacilla provincialis, Gm. — Sylvia dartfordiensis, Lath. — S. ferruginca, Vieill. — $S. undata, Br. — Gould, L; 129: Eur. mer. Britan. ST GENUS 87. Pyrophthalma, Bp. 170. Pyrophthalma melanocephala, Bp. Motacilla melanocephala, Gm. — Sylvia ruscicola , Vieill, — Curruca manca? Ehrenb. — Gould , t. 193. Europ. mer. 171. Pyrophthalma sarda, Bp. Sylvia sarda. Mar- mora. — Gould, t. 197. Eur. mer. GENUS 88. Sylvia. Zath. 172. Sylvia conspicillata, #armora. Sterparola con- spicillata, Bp. — Gould, t. 126. Eur. mer. 175. Sylvia subalpina, Bonelli. S. leucopogon, Meyer. —S. passerina, Teman. nec Lath. — S. mys- tacea, — Menétr. — Gould, t. 124. Eur. mer. 174. Sylvia curruca, Lath. Motacilla sylvia, Pall. — Sylvia sylviella? Lath. — Curruca garrula, Koch. — Gould, t. 195, 2. — S$S. guttata? Landbeck, Wurtemb. Nat. Jahresh. v. 1849, figura, Av. pennas mut. Eur. As. occid. Afr. bor. 175. Sylvia cinerea, Bp. exBriss. Motacilla sylvia, L. S. Lath. — S$S. fruticeti, Vieill. — Gould, t. 195. 1. — Curruca cinerea, Gr. Eur. As. occ. Afr. sept. GENUS 89. Curruca, Briss. 176. Curruca orphea, Boite. Curruca, Gr. — Syl- via orphea, Temm. — Gould, t. 119. Europ. mer. 177. Curruca hortensis, Penn. Sylvia hortensis var. b. Lath. — Motacilla salicaria? L, ? — Gould, 1. 121. Europa. — 154 — 178. Curruca atricapilla, Br. Motacilla atricapilla, L. — M. moschita, Gm. — Sylvia atricapilla, Lath. — Gould, t. 120. Europa. As. occ. Afr. sept. 179. Curruca ruppelli, Bp. Sylvia capistrata , Rupp. — S. ruppelli, Temm. — Gould, t. 192. PI. col. Eur. mer. ad orient. Arabia. GExus 90. Adophoneus, Kaup. 180. Adophoneus nisorius, Kaup. Sylvia nisoria, Bechst. —Nisoria undata, Bp. — Gould, t. 198. Eur. or. et Asia occid. SUBFAM. 96. — Accentorinæ. Gexus 91. Iduna, Æeys et BI. 181. Iduna caligata , Br. Motacilla salicaria, Pall. nec L. — Sylvia caligata, Licht. — Lusciola caligata, Keys. et Blas. — Calamoherpe caligata, Degland. Figura nulla. Confin. Eur. occid. orient. As. sept. Genus 92. Accentor, Bechst. 182. Accentor alpinus, Bechst. Motacilla alpina, Gm. Sturnus collaris, Scop. — Turdus minor, Baldacconi. — Gould, t. 99. Eur. centr. Asia sept. 185. Accentor temmincki, Brandt. Accentor mon- tanellus, Temun. nec Pall. — Spermolegus montanel- lus, Kaup.— Gould, t. 101. As. occid. Eur. or. 184.Accéntor modularis, Cuv. Motacilla modularis, L. — Curruca sepiaria, Br. — Gould , t. 100. Eur. univ. As. occ. — 155 — SUBFAM. 97. — Saxicolin2æ. GENUS 93. Philomela, Br. 185. Philomela major, Bp. Sylvia philomela, Bechst. — Motacilla ædon, Pall. — Luscinia major, Bp. — Gould, t. 117. Eur. orient. Asia sept. Afr. sept. 186. Philomela luscinia, Bp. Motacilla luscinia, L. Sylvia luscinia, Lath. — Luscinia philomela, Bp. — Gould, t. 114. Europa, Asia sept. Afr. sept. GENUS. 94. Erythacus, Cun. 187. Erythacus rubecula, Cuv. Motacilla rubecula, L. Rubecula familiaris, Blyth. — Dandalus rubecula, Boie, — Gould, t. 95. Europa, Asia sept. Afr. sept. Genus. 95. Calliope, Gould. 188. Calliope camtschatkensis, Strickl. Motacilla calliope, Pall. — Turdus camtschatkensis, Gm. — Accentor calliope, Temm.— Calliope lathami, Gould, — Gould, t. 118. Asia sept. occid. Eur. orient. Gexus 96. Cyanecula, Brehm. 189. Cyanecula suecica, Boie. Motacilla succica, L. — Sylvia cyanecula ! Heyer.— Sylvia wolf, Brehm. — Gould, t. 97. ‘ Eur. Asia sept. 190. Cyanecula c‘ecrulecula, Bp. Motac. cærule- cula, Pallas.— Sylvia cyane, Eversm. Add. Pall. 14. t. cum. fig. Sibiria Eur. or. et bor. Lapponia. — 1456 — Genus 97. Ruticilla, Brehm. 191. Ruticilla phænieura, Zp. Motacilla phænicu- rus, L. — Phænicura ruticilla, Sw. — Gould, t. 95. Europa univers. 199. Ruticilla erythaca, Bp. Motacilla erythaca, L. — Sylvia tithys, Scopol. — Motacilla gilbraltariensis, atrata. Gm. — Gould, t. 96. Europa univers. 395. Ruticilla erythrogostra, Schleg. Motacilla ery- throgastra, Güldenst. Nov. Comm. Petrop. t. 19. Tab. 16 et 17. — Mot. aurorea var. Ceraunia, Pallas. Europ. orient. Caucas. GENUS 98. Petrocincla, Pig. 194. Petrocincela saxatilis, Vig. Turdus saxatilis, L. T. infaustus, Lath. — Gould, t. 86. Eur. centr. et mer. GENUS 99. Petrocossyphus, Boie. 195. Petrocossyphus cyanus, Boie. Turdus cyanus, L. T. solitarius, falselq. — T. azureus, Lebrun, Cres- pon. — Gould, t. 87. Eur. centr. et mer. GENUS 100. Pratincola, Koch. 196. Pratincola rubicola, Kaup. Motacilla rubicola, L. Saxicola rubicola, Bechst. — Gould, t. 94. Eur. univ. 197. Pratincola rubetra, Kuup. Motacilla rubetra, L. Saxicola rubetra , Bechst. — Gould, t. 95. Eur. univ. Genus 101. Saxicola, Bechst. 198. Saxicola ænanthe, Bechst. Motacilla ænanthe, L. — M. vitiflora, Pall. — Ænanthe cinerea, Vieill, — — 157 — Vitiflora ænanthe, Boie. — Gould, t. 90. Eur. univ. 199. Saxicola stapazina, Koch. Vitiflora rufescens, Briss. — Ænanthe stapazina, Vieill. — Gould, t. 91. Eur. mer. 200. Saxicola aurita, Temm. Vitiflora albicollis , Vieill. — Gould, t. 91. Eur. mer. 201. Saxicola saltator, Menetr. Motacilla stapazina, Pall. Eur. or. 202. Saxicola squalida, £versm. Eur. orient. 205. Saxicola leucomela, Keys et Bl. Motacilla leucomela, Pallas. Nov. comm. Petrop. t. 14. tab. 29, f. 5. Eur. or. 204. Saxicola leucura, Keys et BI. Turdus leucurus, Gm.— Saxicola cachinnans, Temm. — Gould, t. 88. Eur. mer. FAMILIA XLIHI. — NEuscicapidæ. SUBFAM. 98. — Muscicapinæ. GENUS. 102. Erythrosterna, Bp. 205. Erythrosterna parva, Pp. Muscicapa parva, Bechst. — M. erythaca et rubecula, Sw. — M. tylleri, Jameson. — Gould, t. 64. Eur. centr. et or. accid. Italia, Asia centr. GEXUS 105. Muscicapa, L, 206. Muscicapa atricapilla, L. M. ficedula! Gm.— M. muscipcta, Pechst. — M. luctuosa, Temm. — 14 — 158 — Emberiza luctuosa, Scopoli. — Gould, t. 65. 1. Europa univers. 207. Muscicapa albicollis, Temm. M. atricapilla, Jacq. — M. collaris, Bechst, — Gould, t. 63. 9. Eur. m. et centr. As. or. Afr.s. GExus 104. Butalis, Boie. 208. Butalis grisola, Boite. Muscicapa grisola, L. — Gould, t. 65. Eur. univ. Afr. FAMILIA XLIV. — Ampelidæ. SUBFAM. 102. — Ampelinsæ. Genus 105. Ampelis, L. 209. Ampelis garrulus, Z. Bombycilla bohemica, Gr. Bombyciphora poliocephala, Meyer. — Bombycilla gar- rola, Temm. — Parus bombycilla, Pal. — Gould, t. 160. Bp. Am. Orn.t.16. 2.— Audub. Am. t. 565. Boreal. utriusq. Hemisph. FAMILIA XLVI. — EHäramalirida. SUBFAM. 105. — Hirundinin2. Genus 106. Hirundo, L. 210. Hirundo rustica, L. H. domestica, Pal. — Cecropis rustica, Boie. — Cecropis pagorum, Brehm. — Gould, t. 54. Europ. univers. Afr. sept. Asia sept. 211. Hirundo cachirica, Licht. H. savignyi, Leach. — H. riocouri, Savign. — H. boissonneau, Temm. — H. rustica orientalis, Schlegel. Eur. or. Afr. or. 212. Hirundo rufula, Temm. M. alpestris, Keys. nec — 159 — Pall. — H. daurica, Savi nec L. — H. capensis, apud Temm. nec Gm. — H, melanocrissa, Rüpp. Abyssinia, Algeria, Accid. Eur. m. et or. GENUS 107. Cotyle, Boie. 213. Cotyle riparia, Boie. Hirundo riparia, L. — Gould, t. 58. Europ. univers. Asia, sept. Afr. or. 214. Cotyle rupestris, Boite. Hirundo rupestris, et montana, Gm. — (Gould, t. 56. Europ. m. As. occ. Afr. sept. GExus 108. Chelidon, Boite. 215. Chelidon urbica, Boie. Hirundo urbica, L. —- Chelidon rupestris et fenestrarum, Brehm. — H. lago- poda, Pal, — Gould, t. 57. Eur. As. sept. Afr. sept. FAMILIA XLVII. — Eamiidaæ. SUBFAM. 108. Laniinæ. CEnus 109. Lanius, L. 216. Lanius excubitor, L. Lanius major, Pall. — Collurio excubitor, Vig. — Gould, t. 66. Europ. univ. 217. Lanius meridionalis, Temm. Collurio meridio- nalis, Vig. — Gould, t. 67. Eur. mer. Afr. sept. 218. Lanius minor, Gm. L. italicus, Lath. — L. vi- gil, Pall. — Gould, t. 68. Europ. mer. et cent. As. occid. Genus 110. Enneoctonus, Boie. 219. Enneoctonus collurio, Boie. Lanius collurio, L. — 160 — L. æruginosus, Klein. — L. spinitorques, Bechst. — Gould , t. 69. Eur. As. sept. Afr. sept. 290. Enneoctonus rufus, Br. Lanius ruficeps, Bechst. L. castaneus, Risso. — Gould, t. 7. Eur. centr. et merid. Afr. sept. 221. Enneoctonus nubicus, Bp. Lanius nubicus, Licht. — L. brubru, Sibthorp? — L. personatus , Temm. — L. leucometopon, v. d. Muhle. PI. col. 256. 2. Graecia, Afr. sept. ad. orient. GExus 111. Telephonus, Sw. 222. Telephonus tchagra, Bp. L. cucullatus, Temm. — Pomatorhynchus tschagra? Boie nec Horsf. — L. tschagra, Schleg. — Thamnophilus tschagra, Vieill. PI. col. 479. 1, — Levaill. Afr. 41.1. 70. — Schie- gel et Susemihl, tab. — Telephonas crythropterus, Swainson. — Lanius crythropterus, Shaw. part. Eur. mer. Hispania ! Afr. mer. FAMILIA LIT. — Garrulidæ. SUBFAMILIA 115. — Garrullinæ. Genus 112. Perisoreus, Bp. 225. Perisoreus infaustus, L. Corvus infaustus, L. — C. sibiricus, Bodd. — C. russicus, Gm. — C. mi- nus, Pal, — Pica infausta, Wagl. — Gould, t. 215. Eur. et As. bor. GENUS 113. Garrulus, Br. 224. Garrulus glandarius, Bp. Corvus glandarius, L. — Gould. 1. 214. Europ. univ. Asia sept. — 161 — 225. Garrulus krynickiü, Kaleniez. Garrulus iliceti, Brandt. — Garr. melanocephalus, Temm. nee Gené. — Garr. glandarius melanocephalus, Schlegel. Caucasus. GENuS 114. Cyanopica, Bp. 226. Cyanopica cooki, Bp. Pica cyanea, Cook. — P. cyanea europæa, Schleg. — Cyanopolius cooki, Bp. Brit. Assoc. Birmingh, 1849. — Gould, t.. 217. — Schlegel et Suscmihl, tab. Hispania. Genus 115. Pica, Br. 227. Pica caudata, Ray. Corvus pica, L.— Pica eu- ropæa, Cuv. — P. melanoleuca sive albiventer, Vieull. — Gould, t. 216. Eur. univ. Asia bor. FAMILIA LIV. — Corvidæ. SUBFAM. 114. — Corvinæ. GENUS 116. Nucifraga. Br. 228. Nucifraga caryocatactes, Cuv. Corvus caryoca- tactes, L. — C. nucifraga, /Vilss. — Nucifraga gut- tata, Vieill. — Gould, t. 215.— N. brachyrhynchos? Br. — De Selys. Bull. acad. Br. pl. Eur. sept. et As. bor. Genus 117. Lycos, Boie. 229. Lycos monedula, Boie. Corvus monedula, L. — C. spermolegus? Vieill. — Gould, t. 225. Europ. univ. Eur. sept. 250. Lycos collaris, Bp. Corvus collaris, Drummond. Fig. nulla. Macedonia. — 162 — Genus 118. Corvus, L. a. Frugilegi. 251. Corvus frugilegus, Z. Gould, t. 224. Europ. sept. et As. sept. b. Cornices. 232. Corvus corone, L. Gould, t. 221. Europa et Asia sept. 233. Corvus cornix, L. Gould, t. 222. Europa et sibir. oceid. ce. Coraces. 254. Corvus corax, L. C. maximus, Scopoli. — €. clericus, Sparrm. — Gould, t. 220. Europ. As. sept. a. Corvus leucophæus, Vieill. GC. leucomelas, Wall. — CG. borealis albus, Br. — Gal. Ois. t. 100. var. al- bin. perpet. sp. Europ. Insul. Fer. sicut Corvus leucognophalus, Daud ex Autillis est var. alb. occi- dental. sp. Amer. SUBFAM. 115. — Fregilinse. GENUS 119. Pyrhocorax, Vieull. 235. Pyrrhocorax alpinus, Vieil. Corvus pyrrhoco- rax. L. — (Gould, t. 218. Europ. Asia in Alpibus et Himalay. N. B. Pyrrhocorax crinitus, Br. Corvus crinitus, Daud. — Sexsetaceus, Shaw. — Hexagenus, Cuv. — Levaill. Afr. t. 82. est Avis fictitia! GENUS 120. Fregilus, Cuv. 256. Fregilus graculus, Cuv. Corvus graculus, L. — G. docilis et eremita , Bin. — Coracias erythrorham- phos, Viell. — Coracias graculus, Degland ex Briss. — 163 — _— Pyrrhocorax graculus, Temm. — Fregilus euro- pæus, Less.— Fr. erythropus, Sw. — Gould, t. 219. Eur. Ins. Brit. As.s. FAMILIA LIX. — @riolidsæ. SUBFARAI. 116. — Oriolinæ. GExus 121. Oriolus, Z. 287. Oriolus galbula, L. Coracias oriolus, Scopoli. — Gould, t. 71. Europ. Asia, sept. Afr. sept. FAMILIA LX. — Sturnidæ. SUBFAMILIA 125. — Sturninzæ. GExus 122. Pastor, Temm. 238. Pastor roseus, Temm. Turdus roseus, L. — T, seleucis , Gm. — Sturnus roseus, Sc. — Psa- roides roseus, Vieill. — Acridotheres roseus, Ranzani. — Boscis roseus, Brehm. — Nemodites roseus, Pe- taniz.—Thremmophilus roseus, Petaniz. — Gould, t. 212. — Bp. Faun. I. t. 55. Europa or. As. occ. Afr. Genus 123. Sturnus, Z. 239. Sturnus vulgaris, L. Sturnus varius, Meyer. — St. indicus, Hodgs. — Gould, t. 210. Eur. As. temp. Afr. sept. 240. Sturnus unicolor, L. Gould, t. 211. — Bp. Faun. It. tab. 55, f. 1. Eur. mer. FAMILIA LXII. — Frinsillidæ. SUBFAMILIA 155. — Emberizinææ. Genus 124. Plectrophanes, Meyer. 241. Plecirophanes nivalis, #Meyer. Emberiza niva- — 164 — lis, L. — Montana et mustilina, Gm. — Glacalis, Lath. — Gould. t. 170. Boreal. utriusq. Hemispher. 242, Plectrophanes lapponicus, Selby. Fringilla lap- ponica, L.— F. calcarata, Pall. — Emberiza calca- vata, Temm. — Centrophanes calcaratus , Kaup. — Gould, t. 169, — Richards. Faun. Bor. Am. Boreal. utriusq. Hemispher. GExus 125. Cynchramus, Bp. 2435. Cynchramus miliaria, Bp. Emberiza milia- ria, L. — E. calandra! Br. ex L, — Miliaria euro- pæa, Sw. — Gould, t. 171. Eur. fere. univ. As. occ. GExus 126. Schænicola, Bp. 244. Schænicola arundinacea, Bp. Emberiza schæ- niclus, L. — E. arundinacea , Gm. — E. passerina, Pall. — Cynchramus schæniclus , Kaup. — Gould, t. 185. Eur. As. sept. 245. Schænicola intermedia, Bp. Emberiza interme- dia. Michahelles. Fig. nulla. — E. canneti, Br. Eur. mer. 246. Schænicola pyrrhuloides, Bp. Emberiza atrata ? Rafin. — E. pyrrhuloides, Pal. — E. palustris, Savi. — E. caspia, Menetr. — Gould, t. 182. — Bp. Fn. ic. Eur. mer. As. occid. Genus 127. Fringillaria. Su. 247. Fringillaria striolata, Licht. Emberiza striolata, — Rüpp. AU. t. 10, f. a. Eur. m. Lusitania. Africa. — 165 — 246. Fringillaria cæsia, Bp. Emb. cæsia, Cretzschm. — E. rufibarba, Hempr. — Gould, t. 181. — Rupp. Ail. t. 10. b. — Erman. Vevz. t. 8. 1.9. Eur. m. Afr.s. et or. GENUS 128. Emberiza, L. 247. Emberiza hortulana, L. Gould, t. 76. Europ. Asia oce. 248. Emberiza cia, L. E. lotharingica, Gm. — E. barbala, Scopoli. — Gould, 1. 179. Eur. As. occ. 249. Emberiza cirlus, L. E. cleathorax, Bechst. — Gould, t.175. Europ. Asia. oc. 250. Emberiza citrinella, L. Gould, t. 175. Europa. 251. Emberiza pityornis, Pall. Frigilla dalmatica ? Gm.—Emb, leucocephala, Gm. — E. sclavonica ! De- gland ex Brisson. — E. bonapartü, Barthelemy de la Pomm. — (Gould, t. 180. As. sept. occid. Eur. or. 252. Emberiza rustica, Pall. E. lesbia, Calvi nec Auct. — E. borealis, Zetterst. — Gould. t. 177. As. sept. Eur. or. 253. Emberiza lesbia, Gm. nec Temm. E. durazzii, Bp.— Bp. Faun. It. t. 6. 1. nec2. PI. col. 656. 1. — Gould, t. 178. Eur. m. 254. Emberiza pusilla, Pal. Zoogr. Ross. As.t. 47. 1. — Schlegel, Revue, p. 11. Asia sept. occid. Eur. 255. Emberiza provincialis, Gm. E. durazzi, Bp. — 166 — — PI. col. 656. 1. — Bp. Fn. It. Av. t. 6. 2. nec 1. Gallia m. Italia. 258. Emberiza chrysophrys, Pall. Zoogr. Ross. As. t. 48. 9. — Selys, Fn. Belg. t. 4. As. sept. occid. Eur. SUBFAMILIA 154. — Spizinee. GENus 129. Euspiza, Bp. 259. Euspiza dolychonica, Bp. Emberiza oryzivora, Schinzs. — E. dolychonica, Bp. — Act. Ital. Gen- nes, 1846. Eur. m. or. Cephalonia. Italia, s. accid. Helvetia ? 260. Euspiza aureola, Bp. Emberiza aureola, Pal. E. sibirica, Æversm. — E. selysi, Verany. — Frin- gilla pinetorum, Lepech. — Gould, t. 174. — Zoogr. Ross. As.t. 50. — Kittl. Kupf. vog. t. 22. 1. — Erman, Vevz. Th. f. 6. Asia sept. occid. Eur. 261. Euspiza melanocephala , Bp. Emberiza mela- nocephala, Scopoli. — E. granativora, Ménétr. — Fringilla crocea, Vieill. — Xanthornus caucasicus , Pall. — Tanagra melanictera, Güldenst. — Gould, L: — Vieill. Ois. Chant. t. 27, — Zoogr. Ross. As. t. 19. — Bory, Expéd. Mor. t. 6. 1. Eur. or. Dalmatia. SUBFAM. 157. — Fringillinse. GENUS 130. Coccothraustes, Br. 262. Coccothraustes vulgaris, Br. Loxia cocco- thraustes, L. — Fringilla coccothraustes, Temm. — Coccothraustes europæus, Selby. — C. deformis, Koch. — 167 — — C. atrigularis, Macgill. — Gould, t. 199. Europ. univ. Asia sept. GENUS 131. Fringilla, L. 263. Fringilla cælebs, L. Fr. sylvia, Scopoli. — Fr. nobilis, Schrank. — Passer spiza, Pall. — Stru- thus fringilla, Bore. — Gould, t. 187. Eur. univers. As. sept. Afr. bor. 264. Fringilla montifringilla. L. Fr. lulensis? Gm. — Fringilla flammea, Beseke nec Retz. — Gould, E 168: Eur. As. sept. GENUS 132. Passer, Br. 265. Passer domesticus, Bp. Fringilla domestica, L. — Gould, t. 184. 1. Europ. As. sept. Afr. sept. 266. Passer italiæ, Bp. Pyrgita italiæ, Vrell. — Fringilla cisalpina, T'emm. — Gould, t. 185. 2. Italia. Carinthia. 267. Passer salicarius, Vieul. Fringilla hispaniolen- sis! Temim.— Fr. sardoa, Savi, — Gould, t. 185.1. Sardinia, Hispania. Africa sept. 268. Passer montana, A/drov. Fringilla montana, L. — Fr. campestris, Schrank. — Loxia hamburgia/ Gm. — Passer moutaninus, Pall. — Gould, t. 184. 2. Europ. Asia. sept. GExus 133. Petronia. Kaup. 269. Petronia rupestris, Bp. Fringilla petronia, L. — Fr, stulta, bononiensis, et leucura? Gr. — Gould, 186. Eur. cent. et mer. Às. occid. 2 Obs GExuS 132. Chlorospiza, Bp. 268. Chlorospiza incerta, Hp. Fringilla olivacea ? Ra- fin. — Fr. incerta, Asso. — Roux, Orn. Prov.t. — Bp.Fn: li. t 58. Eur. mer. Quid Pyrrhula incerta, Degland, Orn. Eur. 11. p. 269. Chloris flavigaster, Siw. Loxia chloris, L. — Coccothraustes chloris, Pal. —Fringilla chloris, Temm. — Ligurinus chloris, Koch. — Gould, t. 200. Eur. Asia sept. GExUS 133. Chrysomitris, Boie. 270. Chrysomitris spinus, Bote. Fringilla spinus, L. Carduelis spinus, spinus viridis, Koch. — Fringilla spinoides, Temm. specim. ex Japon ! — Fringilla sinen- sis? GMm. Europa, Asia sept. Genus 134. Carduelis. Br. 271. Carduelis elegans, Steph. Fringilla carduelis, L. Fr. albo-ochracea, Jacq. — Fr. oleracea, Gm. var. — Card. nobilis, Abent. m.—C. auratus, Gould, t. 196. Eur. As. occid. Gexus 135. Citrinella, Bp. 272. Citrinella alpina, Bp. Fringilla citrinella, L. — Fr. alpina, Scopoli. — Fr. brumalis, Bechst. — Se- rinus citrinella, Bore. — Chlorospiza citrinella, Xeys. — Cannabina citrinella! Degland. — Citrinella seri- nus, Bp. — Gould, t. 198. Eur. mer. GENUS 156. Scrinus, Boie. 275. Serinus flaveseens, Gould. Fringilla serinus, £. — Fr. islandica, Faber. — Loxia serinus, Graun. — — 169 — — Pyrrhula serinus! Degland. — Serinus brumalis! Strickl. — S. hortulanus, Koch. — S. meridionalis et islandieus, Bp. — Gould, t. 195. — Bp. Fn. It. t. Eur. centr. et mer. Afr. sept. 276. Serinus pusillus, Brandt. Passer pusillus, Pall, — Zoogr. Ross. Asiat. I. p. 28. c. fig. — Fringilla pusilla, Gm. — De Selys, Rev. zool. Caucasus. Alp. As. GExus 139. Pyrrhula, Gr. 277. Pyrrhula vulgaris, Pall. Loxia pyrrhula, L. — Pyrrhula vulgaris, Temm. —P. europæa, Vieill, — P. pileata, Macgill. — Gould, t. 209, Eur. univ. As. sept. 278. Pyrrhula coccinca, Selys. Graba, vog. tab. Eur. bor. As. sept. SUBFAM. 158. — Loxiins. Genus 140. Corythus. Cuv. 279. Corythus enucleator, Cuv. Loxia enueleator, L. L. psittacea, Pall. nec Lath. — L. flamengo, Sparrm. var. — Coccothraustes enucleator et canadensis ? Brass. — Pyrrhula enucleator, Gould, t. 204. Boreal, utriusq. hemispher. Genus 141. Loxia, Gr. 280. Loxia pityopsittacus, Bechst. Crucirostra pine- torum, Meyer. — Gould, t. 201. Eur. sept. et centr. 281. Loxia curvirostra, L. L. curvirostra, Pall. — Crucirostra abietum, Meyer. — Gould, t. 202. — Loxia rubrifasciata , Brehin. var. — Bp. et Schl. Mo- nogr. Lox. tab. Eur. univ. Asia sept. rie 282. Loxia bifasciata, Brehm. Loxia tænioptera, Glo- ger. — L. leucoptera, Brandt? nec Auct. — Cruci- rostra bifasciata , Gloger. — Selys, Faun. Belg. t. 4. 2. nec Gould. — Bp. et Schleg. Mon. Lox. tab. Eur. accid. Asia bor. GExUS 142. Carpodacus, Kaup. 283. Carpodacus rubicilla, Bp. Loxia rubicilla, Gul- denst. — Coccothraustes caucasicus, Pall. Everm. — Corythus caucasieus, Keys et Bl.—C. rubicilla, Brandt. — Sirobilophaga caucasica ? Gr. — Nov. Comm. Pe- trop. XIX. t. 12. — Bp. et Schleg. Monogr. Lox. tab. Caucacus, Altai. 284. Carpodacus roseus, Kaup. Passer roseus, Pall. Fringilla rosea, Auct, — Erythrospiza rosea, Bp. — Pyrrhula rosea, Temm.—Erythrina albifrons, Brehm. — Gould, t. 207. Sibir. accid. Eur. 285. Carpodacus erythrinus, Aaup. Fringilla ery- thrina, Meyer. — Fr. flamimnea, Retz. — Loxia ob- scura, Gm. fæm, — L. cardinalis, Beseke nec L. — Pyrrhula erythrina, Pall. — Linaria, Boie. — Ery- throthorax rubrifrons, Brehm. — Erythrospiza ery- thrina, bp. — Pyrrhulinota rosæcolar, rosea et ro- scata! Hodgs. — Gould, t. 206. — Vog. Liv. et Esth. tab. frontisp. — Zoogr. Ross. As. 1, 56. — Naum. Vog. Deut. t. 115. 1. mas. 2. fem. — Kitil. Kopf. vog. t. 52. 4. — Bp. et Schleg. Monogr. Lox. tab. Eur. sept. et or. As. sept. etcentr. GExus 143. Erythrospiza, Bp. 286. Erythrospiza phænicoptera, Bp.— Fringilla rho- ne doptera, Licht. — Montifringilla sanguinea. Gould , 1857. — Bp. et Schleg. Mon. Lox. tab. Persia bor. accid. Eur. or. 287. Erythrospiza githaginea, Bp. Fringilla githa- ginea, Licht. — Pyrrhula payraudæi, Audouin. — P. githaginea, Temm. —Carpodacus githagineus, Gr. — Gould. t. 208. — Exp. Égypt. t. 5. 8. PI. col. 400. 1. mas. fem. — Bp. Faun.It.t. 55,1. 3. — Bp. et Schleg. Mon. Lox. Afr. sept. ad. or. Accid. Eur. m. Genus 144. Montifringilla, Brehm. 288. Montifringillanivalis, Brekm. Fringilla nivalis, L. — Fr. saxatilis, Koch. — Passer alpicola. Pall. — Piectrophanes fringilloides , Bore. — Chlorospiza niva- lis, Aaup. — Gould, t. 189. Alp. Eur. Genus 145. Linota, Bp. 289. Linota cannabina, Bp. Fringilla cannabina, L. — Fr, linota et argentoratensis, Gm. — Cannabina linota, Gr. — Gould,t. 191. Eur. univ. As, sept. Afr. sept. 290. Linota montium, Bp. Fringilla flavirostris? L. Fr. montium, Gm. — Linaria montana, Pr. — Can- nabina flavirostris, Degland. — Linota moutium hine linaria montium, Bp. — Gould, t. 192. Europa præœcipuë bor. Genus 146. Acanthis, Brehm. 291. Acanthis rufescens, Bp. Linariarufescens, Vieill. — Fringilla linaria, Temm. 1855. nec L. — Fr. ru- fescens, Savi. — Linaria rubra, Gem. — L. minima, En Br. — Linota linaria , Bp. 1858. — Gould, t. 194. — Bp. et Schlegel, Monogr. tab. — L. flavirostris, Br. Eur. univ. 992. Acanthis linaria, Bp. Fringilla linaria, L. — Fr. borealis, Vieill. — Linota borealis, Bp. — Gould, t: 18: Eur. boreal. Asia sept. 293. Acanthis holbolli, Brehm. Bp. et Schlegel, Mo- nogr. Lox. tab. Eur. centr. accid. 294. Acanthiscanescens, Bp. Fringilla borealis, Femm. p. 1855. nec Vieill. — Linaria canescens, Gould, — L. hornemanni, Holboll, 1845. — Gould, t. 195. Groenl. accid. Eur. ORDO 4. — COLUMB Æ. TRIBUS I. — @yranies:. FAMILIA LXVI. — C'olumbhidæ. SUBFAM. 141. — Columbhidæ. GExus 147. Columba, E£. 295. Columba palumbus, L. Gould, t. 243. Eur. As. sept. Afr. sept. 296. Columba ænas, L. Gould, t. 244. Eur. As. sept. Afr. sept. 297. Columba livia, Briss. Gould, t. 245. Eur. As. sept. Afr. sept. GENuS 148. Turtur, Gr. 298. Turtur auritus, Roy. Columba turtur, Lénnc. Gould, t. 246. Eur. As.s. Le Us 299. Turtur ægyptiacus, Bp. Col. ægyptiaca, Latham. Eur. mer. ad. or. SUBCLASSIS 2. — GRALLATORES. ORDO V. — Gallincæ. FAMILIA LXVII. — Pteroclidæ. SUBFAMILIA 142. — Pteroclinæ. GENUS 149. Pterocles, Temm. 300. Pterocles alchata, Steph. Tetrao alchata, L. — T. caudacutus, Gm. — T. chata, Pall. — HÆEnas cata, Vieill. — Pterocles setarius, Term. — Pt. caspius ? Menestr. — Gould, t, 258. Eur. m. étiam. ad. occ. Africa, As. occ. 301. Pterocles arenarius, Z'emvn. Tetrao arenarius, Pall. — Perdix aragonica, Lath. — Ænas arenarius, Vieill. — Gould, t. 257. Eur. m. etiam ad. occ. Africa, As. occ. FAMILIA LXXII. — Phasianidæ. SUBFAMILIA 151. — Phasianinæ., GENUS 150. Phasianus, L. 302. Phasianus colchicus, L. Gould, t. 247. Asia occ. et finitim. Eur. Corsica. FAMILIA LXXIV.— Wetrnonidæ. SUBFAM. 152. — Tetraoninæ. GExus 151. Lagopus, Br. 303. Lagopus mutus, Leach. L. alpinus, Miss. — L, vulgaris, Vieill. — L. rupestris, Ali. — L. islan- 15 — 174 — dorum Faber, Gould, t. 255.254. — Nilss. Skand. Faun. Hemisph. bor. 504. Lagopus albus, Bp. Tetrao lagopus , L. — Te- trao cachinnans? Retz. — T. albus, Bm. — T. sali- ceti, Temm. — Lagopus saliceti, Sw. — L. subal- pina, Nülss. — Gould, t. 255. Eur. As. et Am. bor. 505. Lagopus scoticus, Vieill. Tetrao scoticus, Lath. — Bonasa scotica, Briss. — Gould, t. 252. Insul. Bitann. GExus 149. Bonasia, Bp. 506. Bonasia sylvestris, Brehm. Tetrao bonasia, L. — T. betulinus? Scopoli. —T. canus? Sparrm. — Bonasia betulina, Sérickl. — B, europæa, Gould — Gould, t. 251. Eur. s. et med. As. occ. GENUS 153. Tetrao, L. 307. Tetrao urogallus, Z. Urogallus major, Br. — Gould, t. 248. Eur. et As. s. mont. accid. Alp. m. Hybridus cum Lyruro tetrice. — Tetrao medius Auct. GExus 154. Lyrurus, Sw. 308. Lyrurustetrix, Sw. Tetrao Tetrix, L. — Gould, t. 250. Eur. et As. s. et accid. Mont. Apenn. — 175 — FAMILIA LXXV. — FPerdicidsæ. SUBFAM. 153. — Perdicint. GENUS 155. Tetraogallus, J. Gr. 509. Tetraogallus caucasicus, Gray. Tetrao cauca- sicus, Pallas. Zoogr. rosso As. Il, p. 76. c. tab. Caucasus. GENUS 156. Francolinus, Steph. 310. Francolinus vulgaris, Sfeph. Tetrao francoli- nus, L. — Chætopus francolinus, Sw. — Perdix fran- colinus, Lath. — Gould, t. 259. Eur. m. Afr. As? occ. GENUS 157. Perdix, L. 311. Perdix rubra, Briss. Tetrao rufus, L. — Cac- cabis! rufa! Gr. — Gould, t. 260. Eur. occid. 312. Perdix labatei, Bouteille. — P. rubra, p. Auct. — Degland. — Bouteille. Orn. Dauph. c. tab. Mont. Galliæ, m. or. 915. Perdix græca, Briss. Perdix saxatilis, Meyer et Wolf. — Gould, t. 261. f. 2. — Bp. Fn. Il. tab. Gallia occ. m. Italia m. et or. Græcia, Corsica, Sicilia. £14. Perdix petrosa, Latham. — Gould, t. 261, f. 1. Eur. mer. ad. occid. Afr. sept. GENUS 158. Starna, Bp. 315. Starna perdix, Bp. Tetrao perdix, L. — Perdix cinerea, Briss. — Tetrao montana? (Gm. — Perdix damascena ? Br. — Gould, 1. 262. Eur. univ. As. occ. Afr. sept. se SUBFAMILIA 156. — Coturnicinæ. Genus 159. Coturnix, Br. 316. Coturnix communis , Bonnat. Tetrao coturnix, L. — Perdix coturnix, Lath. — Got. dactylisonans, Meyer. — C. europæa, Sw. — C. vulgaris, Yarr. — Gould, t. 265. Eur. univ. As. sept. Afr. sept. SUBFAM. 157. — Tarnicinæ. Genus 160. Turnix, Bonnat. 517. Turnix africanus, Desfont. Tetrac andalusicus, Gm. — Hemipodius tachydromus, Temm. — Gould, t. 264. Eur. mer. ad. occid. Afr. sept. ORDO 7. — GRALLÆ. TRIBUS I. — @Gallinaceæ. FAMILIA LXXXI. — EBallidae. SUBFAMILIA 165. — R:llinæ. Gexus 161. Rallus, L. 318. Rallus aquaticus, L. Gould, t. 539. Eur. univ. As. sept. GENUS 162. Ortygometra, Ray. 319. Ortygometra ecrex, Gr. Crex pratensis, Bechst. — Rallus crex, L. — Fulica nævia? Gm. — Ortygo- metra crex, Gr. — Gould, t. 341. Eur. univ. As. sept. Afr. sept. GExESs 163. Porzana. Vieill. 920. Porzana maruetta, Gr. Rallus porzana, L. — — 177 — Ortygometra marmorata, Leach. — Ortygometra por- zana, Steph. — Gould, 1. 545. Eur. univers. 321. Porzana pygmæa, Bp. Ortygometra pygmæa, — Rallus stellaris, Temm.—(Gallinula bailloni, Vieull. — Crex pygmæa, Naumann. — Gould, t, 544. Eur. occ. 322. Porzana minuta, £L. — Rallus minutus, Pall. — R. pusillus, Gm. — Gallinula foljambii, Montag. — Gould, t. 545. Eur. centr. et or. As. sept. Gexus 164. Porphyrio, Gr. 323. Porphyrio veterum, Gm. Fulica porphyrio, Pall, nec L. — Fulica cærulea? Vandelli. — Por- phyrio hiacynthinus! Temin. — P. antiquorum, Bp. — Gould, 1. 540. — Bp. Faun. A. t. 44. Eur. m. As. occ. Genus 165. Gallinula, Gr. 324. Gallinula chloropus, Lath. Fulica chloropus, Z. — Hydrogallina chloropus, Lacép. — Stagnicola chlo- ropus, Brehm. — Gould, t. 549, Eur. univ. As. occ. Afr. sept. GENUS 166. Kulica, L. 525. Fulica atra, L. F.aterrima, L. —F. æthiops et leucoryx, Sparm. — F. atrata et pullata, Pall. — Gould, t. 558. Eur. univ. As. sept. Afr. sept. 326. Fulica cristata, Gm. PI. enl. 797. Iispania. accid. Gallia. Italia. me, FAMILIA LXXXIV. — QGruidæ. SUBFAMILIA 170. — Gruinæ. Genus 167. Grus, L. 327. Grus cinerea, Bechst. Megalornis ! grus? Br. — Ardea grus, L. — Grus vulgaris, Pall. — Gould, 12400: Eur. As. sept. Afr. sept. 328. Grus antigone, Pall. Ardea antigone, L. Asia acc. Eur or. 329. Grus leucogerana, Pall. Ardea antigone, L. — Gould, t. 271. Asia sept. acc. Eur. or. GENuS 168. Anthropoides, Vieill. 330. Anthropoides virgo, Vieill. Ardea virgo, L. — Grus virgo, Pall. — Scops! virgo, Br. — Gould, t. 279. Afr. As. m. acc. Eur. GENUS 169. Balearica, Br. 531. Balearica pavonina, Vig. Ardea pavonina, L. — Grus pavonina, Br. — PI. cni. 265. Africa. Asia. Ins. Mediterr. TRIBUS IL. — S'fruithionacecæ. FAMILIA LXXXVIIL. — @tididæ. SUBFAMILIA 175. — Qtidinæ. Genus 170. Otis, L. 392. Otis tarda, L. Gould, t. 267. Eur. centr. et or. As. sept. — 179 — 333. Otis tetrax. L. Tetrax campestris, Leach, — Gould, t. 269. Eur. mer. As. occ. Afr. sept. GENUS 171. Houbara, Bp. 3934. Houbara undulata, Bp. Otis houbara, Gm. — Eupodotis undulata, Br.—Chlamydotis houbara, Less. — Otis undulata, Jacqg. — Gould, t. 268. Africa sept. accid. Europa. 339. Houbara macqueeni, Bp. Otis macqueeni, J. Gr. —Eupodotis macqueeni, Gr.— Ill. Ind. Zool. t. 47. Asia centralis. Ins. Britann. accid. FAMILIA LXXXVIIH. — €Charadriidse. SUBFAM. 174. — Ædienzæminæ. Genus 172. Ædicnemus, Temm. 336. Ædicnemus crepitans, Temm. Charadrius ædic- nemus, L. — Ædicnemus europæus, Vieell. — Æd. griseus, Âoch. — Gould. t. 288. Eur. As. occ. Afr. sept. SUBFAM.175. — Charadriin2æ. Genus 173. Vanellus, L. 557. Vanellus cristatus, Meyer. Tringa vanellus, L. — Vanellus gavia, Becht. — Tr. bononiensis, Gm. — Gould, t. 291. Eur. univ. Afr. sept. As. occ. Genus 174. Chettusia, Bp. 338. Chettusia gregaria, Bp. Tringa keptuscka, Le- pech. — Fr. gregaria, Pall. — Tr. fasciata, Gm. junias. — Charadrius wagleri! Gr. — Pluvianus cinereus, Blyth. — Gould, t. 292. — Zoogr. — 180 — Ross. As.t. 56. — Gm. Itin. t. 26. jun. — J. Gr. Il. Ind. Zool. tab. — Bp. Faun. It. t. 41. — Nordm. Fn. Pontic. As. occ. et Eur. maxime or. (extremitate or. Eur.). Accid. Ita- lia. Gall. m. 359. Chettusia leucura, Bp. Vanellus villotæi, Au- douin. — Villotii Crespon. — Leucurus, Licht. — Flavipes? Savigny. — Exped. Eg. ois. tab. 662. Afr. s. et or. accid. Eur. GENus 175. Hoplopterus. Bp. 340. Hoplopterus spinosus, Bp. Charadrius spinosus, L. — Ch. ventralis, Wagl. — Ch. duvauceli, Less. — Gould, t. 295. — J. Gr. W. Jnd. Zool. t. As. calid. Afr. acc. Eur. mer. ad. or. GENUS 176. Squatarola, Cuv. 341.Squatarola helvetica, Cuv. Tringa helvetica, L. Tr. squatarola, Bm. — Vanellus helveticus, Br. — Gould, t. 290. Eur. univ. GENUS 177. Pluvialis, Br. 542. Pluvialis apricarius, Bp. Charadrius pluvialis ct apricarius, L. — Pluvialis aurea, Br. — Chara- drius auratus, Suckow. — Ch. aureus, Macgill. — Gould, t. 294. Eur. As. sept. 345. Pluvialis longipes, Bp. Charadrius longipes, Temm. Mus. Lugd. — Ch. virginianus, J'ardine, nec Birkh.—Ch. pluvialis orientalis, Schleg. Faun. Jap. tab. Afr. As. Ocean. accid. Eur. mer. (Malta). = 48 — GENUS 178. Eudromias, Boie. 344. Eudromias morinellus, Boite. Charadrius mori- nellus, L.— Ch. tataricus, Pall. — Ch. sibiricus, G#. — PI. enl. 852. — Zoogr. Ross. As. t. 57. — Gould, t. 295. Eur. præsertim orient. Hyeme m. 345. Eudromias asiaticus, Æ. et BL. Charadrius asia- ticus, L. — Caspius, Pall. — Ch. jugularis, Wagl. — Loogr. rosso — as. IT, p. 156, c. fig. As. occ. et fnit. Eur. or. Genus 179. Charadrius. L. 346. Charadrius pyrrhothorax, Temm. Ch. ruficol- lis? Cuv. Mus. Paris. — Ch. asiaticus, Horsf, nec Auct. — N.B. Ch. Geoffroyi, Wagl. est major. — Gould, t. 299. As. occ. Eur. or. ad. m. 347. Charadrius cantianus, Lath. Ch. alexandrinus, Hasselg? LP? — Ch. littoralis, Bechst. — Ch. albi- frons, Meyer. — Gould. t. 298. Eur. As. 348. Charadrius curonicus, Bezeke. Ch. hiaticula, Pall. — Fluviatilis, Bechst. — Minor, Meyer. — In termedius, Ménétr. — Gould, t, 297. Europa. 349. Charadrius hiaticula, Z. Hiaticula annulata, Gr. — Jgialites hiaticula, Bore. — Gould, t. 296. Europa. SUBFAM. 176. — Cursoriinæ. Genus 180. Cursorius. Lath. 390, Cursorius gallicus, Bp. Charadrius gallicus, Gm. — Cursorius europœus, Lath. — C. isabellinus, Heyer. — Gould. t. 266. Afr. sept. As. occ. Accid. Eur. — 182 — FAMILIA LXXXIX. — Glarcolidsæ. SUBFAM. 177. — Glareolinæ. Genus 181. Glareola, L. 351. Glareola pratincola, L. Gl. austriaca, nævia et senegalensis? Gm. — Gl. torquata, Meyer. — Gould, t. 265. Eur. mer. ad. or. As. sept. Afr. sept. 852. Galreola pallasi, Brüch. Gl. pratincola, Pall. nec L. — Gl. melanoptera, Vordm. — GI. nord- manni, Fisch. Bullet. Ac. Moscou, 1849, t. 2. Eur. or. As. occ. FAMILIA LXXXXI. __ Hfsæmatopodidæ. SUBFAM. 179. — Hzemapotodin:æ. GExUS 182. Hæmatopus, L. 395. Hæmatopus ostralegus, L. H. hypoleuca, Pall. — (Gould, t. 500. Eur. As. sept. SUBFAM. 166. — Strepsilina. GENUS 183. Strepsilas, Z4L. 594. Strepsilas interpres, Z{. Tringa interpres, L. Charadrius cinclus, Pall. — Str. collaris, Temm. C. morirellus! Gr. — Gould. t. 318. Hemisph. bor. FAMILIA LXXXXIV. — FPhalaropodidæ. SUBFAM. 185. — Phalaropodinæ. GENUS 184. Phalaropus. Pr. 899. Phalaropus fulicarius, Bp. Tringa fulicaria, L. — Tr. glacialis, Gin. — Phalaropus rufescens, Br. — Ph. rufus, Bechst. — Ph. platyrhynchus, Temm. — Gould, t. 537. Hemisph. bor, — 183 — Genus 185. Lobipes, Cuv. 356. Lobipes hyperboreus, Cuv. Gould, t. 536. — Tringa hyperborea et lobata, L. — Tr. fusca, Gm. — Phalaropus cinereus, Pr. — Ph. ruficollis et cineras- ceus, Pall. — Ph. angustirostris, Vaum. Hemisph. bor. FAMILIA LXXXXV. — Recurvirostridæ. SUBFAM. 184. — Recurvirostrinzæ. Genus 186. Recurvirostra, L. 357. Recurvirostra avocetta, L. Gould, t. 508. Avocelta, Briss. Eur. univ. As. sept. Afr. sept. GENUS 187. Himantopus, Br. 358. Himantopus candidus, Bonnat. Gould, t. 289. Charadrius himantopus, L. — Himantopus vulgaris, Bechst.— H. albicollis, Vieill.—H. rufipes, Bechst.— H. atropterus, Meyer. — Hypsibates himantopus , Nitzsch. Eur. mer. ad. or. As. sept. Afr. sept. FAMILIA LXXXXVI. — Scolopacidæ. SUBFAM. 186. — Scolopacinæ. GENuS 188. Scolopax, L. 359. Scolopax rusticola, L. Gould, t. 519. — Rus- ticola vulgaris, Vieill. Eur. As. sept. Afr. sept. GENUS 189. Gallinago, Leach. 360. Gallinago major, Bp. Gould, t. 520. — Sco- lopax major, Sav. — Sc. media , Fr. — Sc. palu- dosa, Retz. — Sc. palustris, Pall. Eur. As. sept. Afr. sept. 361. Gallinago brehmi, Bp. Icon. Faun. Kal. 1. — — 181 — Scolopax brehmi, Kaup.—Peleryehus! brehmi, Kaup. Accid. Eur. 362. Gallinago scolopacinus, Bp. Gould, t. 321. 2. — Scolopax gallinago, L. — Gallinago media, Steph. nec Fr. Eur. As. sept. 563. Gallinago sabinii, Bp. — Gould, 1. 591, 1. — Scolopax sabini, Vig. — Enalius sabinii, Kaup. Accid. Eur. 364. Gallinago gallinula, Bp. Gould, t. 522. Scolopax gallinula, L. — Gallinago minima , Ray. — — Lymnocriptes gallinula, Xaup. — Philolymous gal- linula, Brehm. Eur. As sept. Genus #90. Macroramphus, Eeach. 565. Macroramphus griseus, Leach. Gould, t. 523. Scolopax grisea et noveboracensis, Gin.— Sc. paykulli, Nilss. — Sc. leucophæa, Vieull. — Lymnodromus gri- seus, Waed. — Limosa scolopacea, Say. Am. sept. Accid. Eur. SUBFAMILIA 187. — Tringinæ. Genus 194. Calidris, Z{ig. 366. Calidris arenaria, Bp. Gould, t. 555. — Tringa arenaria et charadrius calidris, L. — Tr. tridactyla, Pall. — Ch. tringoides, Vieill. Hemisph. bor. Genus 192. Pelidna, Cu. 367. Pelidna minuta, Cuv. Tringa minuta, Leissler. — Tr. pusilla, Meyer et Wolf. — Gould, 1. 552. Hemisph. bor. Afr. sept. 368. Pelidna temmincki, Cuv. Tringa temminckii, — 185 — = pe pr Leissler. — Tr. pusilla, Bechst. — Gould, 1. 555. Eur. As. sept. 369. Pelidna maritima, Bp. Trivga maritima, Brün- nich. — Gould, t. 344. Hemisph. bcr. 370. Pelidna pectoralis, Lay. Tringa pectoralis, Ch. Bp. — Gould, 1, 527. Am. sept. accid. Eur. 311. Pelidna schinzi, Bp. Tringa schinzii, Brehm. — Tringa pygmæa. Schinz. — Tringa cinclus minor, Schlegel. — Naumann, tab. 187, f. 1, 2, 5. Eur. 372. Pelidna cinclus, Cuv. Tringa cinclus et alpina, Linné. — Numenius variabilis, Bechst, — Tringa varia- bilis, Meyer et Wolf. — Gould, t. 529. Hemisph. bor. 373. Pelidna subarquata, Cuv. Scolopax subarquata, Güldenstaedt.—Tringa subarquata, Temin. — Gould, t. 328. Eur. As. sept. Afr. GENUS 193. Limicola, Koch. 374. Limicola pygmæa, Koch. Numenius pygmæus, Lath, — N. pusillus, Bechst. — Tringa platyrhyncha, Temm.—Tr. pygmæa, Savr. — L. platyrhyncha, Gr. — Gould, t. 351. Eur. med. et mer. As. occ. GENUS 194. Tringa, L. 375. Tringa cannutus, L. Tr. cinerea, Brünnich. Tr. islandica, Gmel. — Tr. ferruginea, Meyer et Wolf. — Gould, t. 524, Hemisph. bor. — 186 — GENUS 195. Machetes, Cuv 376. Machetes pugnax, Cuv. Tringa pugnax, Linné. — Pavoncella pugnax, Leach.— Gould , 1. 528. Eur. univ. As. sept. Aîr. Gexus 196. Actiturus, Bp. 517. Actiturus bartramius, Bp. Tringa bartramia, Wilson. — Tr. longicauda, Nilsson. — Gould, t. 515- Am. sept. Accid. Eur. 378. Actiturus rufescens, Bp. Gould, t. 526. — Tringa rufescens, Vierll. Am. sept. acc. Eur. Genus 197. Actitis, Boie. 579. Actitis macularius, Bp. ‘Tr. macularia, Linné. Gould, t. 517. Amer. acc. Eur. 580. Actitis hypoleucus, Boie. Tr.hypoleucos, Linn. Tr. leucoptera, Pall. — Gould, t. 316. Eur. As. sept. Afr. sept. GENUS 198. Totanus, Bechst. 981. Totanus glareola, Temm. Tringa glareola et lit- torea, Linn. — Gould, t. 515, f. 2. Eur. As. sept. Afr. sept. 882. Totanus ochropus, Temm. Tringa ochropus, Linn. — Gould, t. 515, f. 1. Eur. As. sept. Afr. sept. 983. Totanus stagnatilis, Bechst. Scolopax totanus L. nec Auct. — Tringa guinetta, Pallas. — Gould, t. 514. Eur. As. Afr. sept. 584. Totanus fuseus, Leisl. Tringa fusca, Linné. — Gould, t. 509. Eur. As. sept. — 187 — 585. Totanus calidris, Bechst. Scol. calidris, Linn. Tr. gambetta, Gmel. — Gould, t. 510. Eur. As. sept. GENUS 199. Catoptrophorus, Bp. 986. Catoptrophorus semipalmatus, Bp. Scolopax semipalmata, Linn. — Totavus crassirostris, Vteillot. — Gould, t. 511. Am. sept. Accid. Eur. GENUS 2090. Glottis, Vilss. 597. Glottis canescens, Bp. Totanus glottis, Bechst. — Scolopax glottis, Linné. — Limosa grisea, Brehm. — Limosa glottis et totanus, Pallas. — Glottis chloro- pus, Nulsson. — Gould,t. 5192. Eur. As. Afr. sept. GExus 201. Xenus. Kaup. 588. Xenus cinereus, Kaup. Scolop. cinerea, Gül- denst. — Scolop. terek, Lath. — Lim. recurvirostra, Pallas. — Tot. javanicus, Horsf. — Limosa terek, Temm.— Limosa indiana, Lesson. — Gould, tab. 507. Asia. Ocean. Accid. Eur. GENus 202. Limosa, Br. 389. Limosa ægocephala, Bp. Gould, t. 505. — Scolopax limosa et ægocephala, L. — Limosa melanura, Temm. Hemisph. bor. Afr. sept. 390. Limosa rufa, Br. Gould, t. 506. — Scolopax lapponica, L. — Sc. leucophæa, Lath. — Totanus gregarius, Bechst. — Limosa meyeri? Lerst. Eur. As. m.et or. GExus 203. Numenius, Lath. 391. Numenius phæopus, Lath. Scolopax phæopus, Lath. — Phxæopus (subgenus) Cuv. — Gould, t. 503. Eur. As. sept. — 188 — 392. Numenius tenuirostris, Vieël. N. hastatus, Contarini. — N. syngenicos, v. d. Mühle. — Gould, t. 504. — Bp. Faun. IL. t. Eur. mer. Afr. sept. 393. Numenius arquata, Lath. Scolopax arquata, L. Gould, t. 502. Eur. As. s. Afr. sept. TRIBUS II. — Arnser ace. FAMILIA LXXXXVIIL — Wantalidæ. SUBFAM. 138. — Tantalinæ. Genus 204. Plegadis, Kaup. 39%. Plegadis falcinellus, Xaup. Tantalus faleinellus, Linné. — Ibis falcinellus, Vieull. — Gould, t. 501. Eur. As. Afr. Genus 205. Ibis, Cuv. 395. Ibis æthiopica, Bp. Tantalus ibis, L. — Tan. æthiopieus, Lath. — Numenius ibis, Pall. — Ibis re- ligiosa? Cuv. Afr. sept. Asia occ. Acc. Eur. FAMILIA LXXXXIX. — MArdeidæ. SUBFAM. 190. — Ardeinsæ. GENUS 206. Ardea, L. 396. Ardea cinerea, L. Ardea major, Gm. — Ardea cristata, Br. — Gould, t. 275. Eur. As. Afr. 997. Ardea purpurea, L. A. caspica, Gm.— Gould, t. 974. As. Afr. Eur. Genus 207. Egretta, Bp. 398. Egretta alba, Bp. Ardea alba, L. — A. candida, Br. — Gould, t. 276. Eur. mer. ad, or. As. Afr. — 499 — 599. Egretta nivea, Bp. A. egretta, Rüpp, nec L. — À. orientalis, Gr. Eur. mer. ad. or. As. Afr. 400. Egretia garzetta, Bp. A. garzetta, L. — Egretta, Br. — À. nivea, S. G. Gm. — Herodios garzelta, Boite. — Gould, t. 277. Eur. mer. ad. or. As. GENUS 208. Buphus, Boie. 401. Buphus bubulcus, Bp. Ardea æquinoctialis, Montag. — Ardea bubulcus, Savig. Eur. mer. Afr. sept. 402. Buphus ralloides, Bp. Ardea comata, Pall. — A. ralloides, Scopoli. — A. pumila, Lepech. — A. castanea, erythropus, squajotia, marsilii, Gm. — Gould, t. 225. Eur. mer. As. occ. Afr. sept. GExus 209. Ardeola, Bp. ex Br. 403. Ardeola minuta, Bp. Ardea minuta, L. — Ar- deola nævia, Br. — Gould, t. 282. Eur. As. Afr. Genus 210. Botaurus, Steph. 404. Botaurus minor, Bp. Ardea minor, Was. — A. lentiginosa, Montag. — A. mocoho, Wagl. — Gould, t. 281. Am. sept. Accid. Eur. 405. Botaurus stellaris, Boie. Ardea stellaris, L. — Gould, t. 280. Eur. As. sept. 211. Genus Nycticorax. Steph. 406. Nycticorax griseus, Strickl. Ardea nycticorax, L. — À. grisea, L. — Nycticorax europæus, Steph. Gould, t. 279. Eur. As. sept. Afr. sept. = Gp = FAMILIA C. — Ciconiidsæ. SUBFAM. 192. — Ciconiinæ. Genus 212. Ciconia. L. 407. Ciconia nigra, Belon. Ardea nigra, L. — Cico- nia fusca, Br. — Gould, t. 284. Eur. or. As. sept. Afr. sept. 408. Ciconia alba, Belon. Ardea ciconia,L. — Gould, t. 283. Eur. As. sept. Afr. FAMILIA CI. — Plataleldæ. SUBFAM. 194. — Plataleinæ. GENUS 213. Platalea, L. 409. Platalea leucorodia, L. Gould, t. 286. Eur. As. sept. Afr. sept. FAMILIA CII. — Phoœnicopteridæ. SUBFAM. 195. — Phœntlcopterinzæ. GENUS 214. Phænicopterus, Z. 410. Phœnicopterus roseus, Pall. Phœnicopterus ru- ber, L. part. — Ph. antiquorum , Temm. — Gould, tab. 287. Eur. mer. As. occ. Afr. bor. ORDO 8. — ANSERES. SECTIO I.— Eamestirostres. FAMILIA CII. — Anatidæ. SUBFAM. 196. — Cygninæ. GENUS 215. Cygnus. L. A1. Cygnus musicus, Bechst. A. cygnus, L. — Cygaus ferus, Gr. — C. melanorhynchus, Meyer. — C. xanthorhinus, Vaum. — Gould, t. 555. Eur. As. sept. — 191 — 412, Cygnus minor, Pal. Cygnus bewicki, Yarr. — C. musicus? Faber. — C. islandicus, Br. — C, melauorhinus, VMaum. — Gould, t. 556. Eur. s. As. sept. GENUS 216. Olor, Wagl. 415. Olor mansuetus, Wagl. Anas olor, Gmel. — Cygous sibilus, Pall. — C. gibbus, Bechst. — C. man- suetus, Ray.—C. olor, Naumann.— Gould, t.554. Eür. or. As. occid 414. Olor immutabilis, Bp. Cygnus immutabilis, Yarr. Eur. sept. SUBFAM. 197. — Anserinæ. Genus 217. Bernicla, Steph. 415. Bernicla leucopsis , Bechst. Anas erythropus, Gmelin. — Anser bernicla, Pallas. — Gould, t. 550. Eur. As. sept. 416. Bernicla brenta, Steph. Anas bernicla, Gm. — An. torquata, Belon. — Anas brenta, Pallas. — Gould, t. 552. Hemisph. bor. 417. Berniclaruficollis, Steph. Anser rufcollis, Pallas. Anas torquata, Gmelin. — Gould, t. 551. Asia sept. accid. Eur. GExus 218. Anser, Br. 418. Anser erythropus, Steph. Anas erythropus, Linné. — Anser albifrons, Bechst. — Gould, t. 549. Hemisph. bor. 419. Anser bruchi, Brehm. A. Albifrons, Faber. — A. intermedius, Naumann. — Naumann, t. 988. Island. acc. Eur. s. = - — 220. Anser brevirostris, Æoch. A. minutus, Nau- mann, t. 290. Eur. orient. Asia sept. 121. Anser brachyrhynchus, Baœll. Aus. phœnico- pus, Bartl. — A. brevirostris, Thienmann. — Anser segetum, VMaumann. Eur. sept. 429. Ansér segetum, Meyer. Anas anser, Linn. — Anas segetum, Gmel. — Gould, t. 548. Eur. As. sept. 423. Anser cinereus. Meyer. Anas anser, Linné. — A. vulgaris, Pallas. — Gould, t. 547. — À, ferus, Temm. Eur. Asia sept. GExus 219. Chenalopex., Steph. 424. Chenalopex ægyptiaca, Steph. A. ægyptiaca, Gm. — Anser varius, Lehn. — Gould, t. 555. Afr. sept. acc Eur. SUBFAM. 198. — Anatinzæ. GENuSs 220. Tadorna. Leach. 425. Tadorna vulpanser, Flem. Anas tadorna, Linné. — À. cornuta, Gm. —Tad. belonii, Steph. — Gould, ACER Eur. As. sept. GENUS 221. Casarca, Bp. 426. Casarca rutila, Bp. Anas rutila, Pall. — Anas casarca, L. — Tadorna casarca, Steph. — Gould, t. 908. As. sept. Acc. Eur. GENUS 222. Mareca, Steph. 127. Marcca penelope, Bp. Anas penelope, Linné. — Mareca fistularis, Steph. — Gould, t. 559. Eu. Ars. — 193 — 428. Mareca americana, Steph. Anas americana, L. Wilson, t. 69, f. 4. Am. sept. acc. Eur. GENUS 223. Dafila, Leach. 4929. Dafila acuta, Leach. Anas acuta, Linné. — A. caudacuta, Pallas. — A. longicauda, Br. — Gould, t. 565. Eur. As. occ. Afr. sept. GExuUS 224, Anas, L. 430. Anas boschas, L. A. adunca, Linn. monstr. — Gould, t. 566. —A. purpureo-viridis, Schinz, hy- brida cum Cair, moschata. Hemisph. bor. GENUS 225. Querquedula, Steph. 431. Querquedula angustirostris, Bp. Anas angusti- rostris, Mén. — Anas marmorata, Temm. — Dafila marmorata, Eyton. — Gould, t. 375. As. occ. Afr. sept. Eur. mer. 452. Querquedula bimaculata, Bp. Anasbimaculata, Pernn.— Anas glocitans, Gmel. nec Pallas. — Gould, t. 505. As. sept. accid. Eur. 433. Querquedula falcata, Bp. Anas falcata, Pallas. — Anas drepanopteros, Messerschmidt. — Brandt, Icones av. ross. tab. 5. As. or. acc. Eur. (Hungaria). 434. Querquedula crecca, Steph. Anas crecca, Linné. — (Gould, t. 562. Hemisph. bor. — 194 — GExus 226. Pterocyanea., Bp.. 435. Pterocyanea circia, Bp. Anas querquedula et cireia, L. — Gould, t. 564. Eur. As. sept. Afr. sept. Genus 227. Rhynchaspis, Leach. 436. Rhynchaspis clypeata, Leach. Anas clypeata, L. — Gould, t. 560. Hemisph, arct. GExuSs 228. Cairina, Flem. 437. Cairina moschata , Flem. Anas moschata, L. As. occid. Eur. domest. SUBFA M. 199. — Fuligulinse. GENUS 229. Branta, Boite. 438. Branta rufina, Boie. Anas rufina, L. — Calli- chen ruficeps, Brehm. — Gould, t. 369. Eur. mer. ad. As. occid. GExus 430. Fuligula Steph. 439. Fuligula collaris, Bp. Anas collaris, Donovan. — À. fuligula, Wils. — A. rufitorques, Bp. — Wil- son, t. 147. Am. sept. accid. Eur. 440. Fuligula cristata, Ray. Anas fuligula, L. — A. colymbis, Pallas. — Gould, t. 370. Europa. As. sept. GENuS 231. Aythya, Boie. 441. Aythya ferina, Gould, Anas ferina. Linné. — Gould ,t. 567. Eur. As. sept. 442. Aythya marila, Bp. Anas marila, Linné. — Gould, t. 571. Eur. As. sept. — 195 — 448. Ayihya mariloides, Bp. Anas mariloides, Vig. — Yarrel, Br.-Brrds, I, p. 247. c. fig. Am. sept. acc. Eur. GENUS 232. Nyroca, Flem. 444. Nyroca leucophthalma, Flem. Anas nyroca, Güldenst. — Anas leucophthalmos, Bechst. — A. glaucion, Pallas. — Gould, t. 568. Eur. As. s. Afr. sept. GENUS 233. Clangula, Flem. 445. Clangula glaucion, Boie. Anas clangula et glau- cion, L. — À. hyemalis, Pallas.— CI. vulgaris, Flem. CI. chrysophthalma, Steph. — Gould, t. 579. Eur. Am. sept. 446. Clangula islandica, Bp. A. islandica, Gmelhn. CI. barrovii, Swainson. — Gould, t. 580. Am. sept. Island. 447. Clangula albeola, Jenyns. Anas albeola, L. — Wilson, t. 67, f. 9 et 5. Am. sept. acc. Eur. GENUS 234. Harelda, Leach. 448. Harelda histrionica, Keys et Bl. Anas histrio- nica et minuta, L. — Gould, t. 581. Hemisph. sept. 449, Harelda glacialis, Leach. A. glacialis et hyema- lis .— A. miclonia, Bodd. — Gould, t. 582. Hemisph. bor. Genus 235. Stelleria, Bp. 450. Stelleria dispar, Bp. Anas stelleri, Pall. — A. dispar, Sparrm. — Anas beringi, Lath. — Gould, t. 579. ns. int. Am. et As. As. sept. Eur. or. ad. sept. — 196 — GENUS 236. Somateria, Leach. 451. Somateria mollissima, Leach. Anas molissima, L, — Anser lanuginosus, Br. — Anas cutbuthi, Pallus. — Gould, t. 575. Hemisph. bor. 452. Somateria spectabilis, Leach. Anas spectabi- lis, L. — Gould, t. 575. Hemisph. max. bor. Genus 237. Oidemia, Flem. a. Pelionetta, Kaup. 453. Oidemia perspicillata, Flem. Anas perspicillata, Linné. — Gould, t. 576. Hemisph. bor. b. Melanetta, Boie. 454. Oidemia fusca, Flem. Anas fusca, Linné. — A. carbo, Pallus. — Gould, t. 377. Eur. As. sept. ce. Oidemia , Flem. 455. Oidemia nigra, Flem. Anas nigra, L. — Anas atra, Pallas. — Gould, t. 578. Eur. As. sept. GENUS 238. Erismatura, Bp. 456. Erismatura leucocephala, Bp. Anas leucoce- phala, Scopoli. — A. mersa, Pall. Eur. mer. Asia. SUBFAM. 200. — Merglaæ. Genus 239. Merganser, Br. 457. Merganser cucullatus, Bp. Mergus cucullatus, L. Merganser virginianus cristatus, Br. — Gould, 1. 586. Am. sept. acc. Eur. — 197 — 458. Merganser serrator, Bp. Mergusserrator, Linné. Gould, t. 585. Hemisph. bor. 459, Merganser castor, Bp. Mergus castor et mer- ganser, Lin. — Gould, t. 584. Hemisph. bor. GENuUS 240. Mergus, L. 460. Mergus albellus, L. M. minutus, L. — M. gla- cialis, Brünn. — M. stellatus, Br. — Gould, 1. 587. Murgus anatarius, £imbeck, tab. in Iside, est hybridus Merg. albelli cum Clangula glaucion. Eur. As. Afr. sept. TRIBUS II. — W'otipalini. FAMILIA CIV. — Pelecanidæ. SUBFAMILIA 201. — Pelecanineæ. GENUS 241. Pelecanus, L. 461. Pelecanus crispus, Bruch. P. onocrotalus var. a. orientalis, L. p. — P. onocrotalus, Pallas. — Gould, t. 406. Eur. or. Asia sept. 462. Pelecanusonocratalus, Auct. P.roseus, Eversm. P. minor, Rüppell. — Gould, t. 405. Eur. mer. ad. or. Asia. Afr. sept. Genus 242. Sula, Br. 463. Sula bassana, Br. Pelec. bassanus et maculatus, Gmel. — Sula alba, Meyer, Gould, t. 412. Hemisph. bor. Genus 243. Phalacrocorax. Br. 464. Ph. carbo, Dumont. Pelec. carbo, Linné. — Carbo cormoranus, Meyer. — Maliacus carbo, [iger. 17. — 198 — — Hydrocorax carbo, Vreillot. — Carbo medius, MVils- son. — Gould, t. 104. Hemisph. bor. 465. Ph. graculus, Dumont. Pel. graculus, Linn. nec Temm. — Carbo cristatus, Temm.— PI. col, 322. Eur. sept. 466. Ph. desmaresti, Dumont. Carbo desmarestii, Temm. — Gould, t. 44. Ins. medit. 467. Ph. pygmeus, Dumont. Pelecanus pygmaeus, Pallas. — Gould, t. 406. As. occ. Eur. mer. ad. or SUBFAMILIA 202. — Tachypetinæ. Genus 244. Tachypetes, Vieill. 468. Tachypetes aquilus, L. P. leucocephalus et pal- merstoni, Lath. — Bufjon, PI. enl. 508. Ocean aust. acc. Europ. TRIBUS III. — Longipennes. FAMILIA CVII — KEaridæ. SUBFAM. 206. — Sterninæ. GENUS 245. Hydroprogne, Kaup. 469. Hydroprogne caspia, Kaup. St. caspia, Lath. — St. megarhyncha, Meyer. — Gould, t. 414. Afr. As. Eur. GENUS 246. Thalasseus. Boite. 470. Thalasseus cantiacus, Boie. Sterna cantiaca et striata, Gmel. — St. columbina, Schrank. — St. boysii, Lath. — St. canescens, Meyer. — Gould , t. 415. Eur. — 199 — Pallas.— St. leucopareia, Natterer.— Gould, t. 424. Asia, Eur. mer. ad. or. &71. Thalasseus affinis, Bp. Sterna aflinis, Rüpp. nec Horsf. — St. media, Horsf. —SL. arabica, Ehrenb. — Ruppell, atlas, t. 15. Oc. ind. Mar. rubr. accid. Eur. mer. ad. or. 472. Sterna velox, Ruppel. Atlas. Mare rubrum. Acc. Ins. medit. Genus 247. Gelochelidon, Brehm. 473. Gelochelidon anglica, Br. St. anglica, Montagu. — St, aranea, Savi? nec Wilson.—St. affinis, Horsf. nec Ruppell. — St. stubberica, Otto. — Gould, t. 416. Asia. Eur. Ocean. GENus 248. Sterna, L. &74. Sterna paradisca, Brünn. St. dougalli, Hon- tagu. — Gould, t. 418. Europa, Asia. k75. Sterna hirundo, L. St. flaviatilis, Vaum. — Gould , t. 417. Eur. As. Afr. #76. Sterna macrura, /Vaum. St. arctica, Temm. — St. brachytarsa? Graba. — Gould, 1. 419. Europa, Amer. sept. GExus 249. Sternula, Boie. 477. Sternula minuta, Bp. Sterna minuta, L. — St. parva, Penn. — St. metopoleuca, Gmelin. — Gould, t. 490. Eur. Asia. Genus 250. Hydrochelidon, Brehm. 478. Hydrochelidon hybrida, Pp. Sterna hybrida, — 200 — 479. H. leucoptera, Boie. St. nigra; L. — St. leu- coptera, T. — SL. fissipes, Pallas. — Gould, 1. 425. Eur, mer. As. occ. 480. H. fissipes, Bp. St. fissipes, L. — St. naevia; Br.et Pallas. — St. nigra, Auct. — Gould, 1.492. Hemisph. arct. GExus 251. Anous, Leach. 481. Anous stolidus, Leach. Sterna stolida, L. — Gavia fusca, Br. — Anous niger, Steph. — Megalop- terus stolidus, Boie, — Gould, t. 421. Maria intertrop. Aceid. Eur. SUBFAMILIA 208. — Earinæ. GENUS 252. Pagophila, Kaup. 482. Pagophila eburnea, Boiïe. Larus eburneus, Gm. — L. niveus, Montagu. — L. candidus, Fabr. — (rould, t. 456. Cire. arct. 483. Pagophila brachytarsa, Bp. Larus brachytar- sus, Holboll. Mare glac. (Groenl.) GENUS 253. Rissa, Leach. 484. Rissa tridactyla, Leach. — Gould, t. 455. Eur. Genus 254. Xema, Bp. ex Leach. a. Xema, Leach. 485. Xema sabinii, Leach. — Larus sabinii, Leach. — Gould, 1. 429. Am. bor. accid. Eur. sept. b. Chroicoccphalus, £yton. 456. Xema minutum, Boie. Larus mninutus, Pall. — Gould, t. 498. Eur. or. As. occ. — 201 — 487. Xema bonapartii. — Larus bonapartii, Auct. — Audubon, t. 324. Am. bor. acc. Eur. sept. 488. Xema capistratum, Boie. Larus capistratus, Tem. — Icon. Faun. Ni, t. 465 f. 1. Eur. Afr. 489. Xema ridibundus, Boie. Larus ridibundus, Linné. — Gould, 495. Europa. As. occ. 490. Xema lambruschinii, Bp. Larus gelastes, Licht. — L. tenuirostris, Temm.— Larus genei, de Breme. — Icon. d. Fauna ital, t. 45, f. 1. Mare mediterr. 491. Xema melanocephalum, Boie. Larus melano- cephalus, Vatterer. — Gould, t. 427. Mare mediter. 492, Xema leucophthalmum, Bp. Larus leucoph- thalmus, Licht. — PI, col. 566. Mare rubrum. Graecia. 493. Xema atricilla, Bp. Larus atricilla, L. — Larus plumbiceps, Brehm. — Gould, t. 426. Am. sept. acc. Eur. 494. Xema ichthyætum, Bp. Larus ichthyætos, Pal- las. — Gould, t. 455. Eur. mer. ad. or. Genus 255. Rhodostetia, Hacgill. 495. Rhodostetia rosea, Bp. Larus roseus, Jard. et Selb. IL. — Rossia rosea, Bp. Am. bor. acc. Eur. — 202 — SUBFAM. 209. — Lestridinsæ. GENUS 256. Lestris, ZUL. 496. Lestris pomarina, Temm. Gould,t. 440. Hemisph. bor. 497. Lestris parasita, Boie. Cath. parasita et cop- rotheres. Brunnich. —Lestris richardsonii, Swainsen. Gould, t. 441. Am. sept. Eur. sept. 498. Lestris cephus, Keys et BI. L. buffonii, Boie. — L. crepidata, Brehm. — Catharacta cephus, Brün- nich. — Lest. parasiticus , Swainson. — Gould , t. 449. Eur. sept. Genus 257. Catarracta, Brüan. 499. Catarracta skua, Brünn. Larus catarrhaetes, Linné. — Gould, t. 459. Eur. sept. FAMILIA CVIII. — Procellariidæ. SUBFAM. 210. — Diomedeinæ. GENUS 258. Diomedea, L. 300. Diomedea exulans, L. PI. enl. 257. Hemisph. antarct. acc. Eur. 901. Diomedea chlororhynchus, Latham. Hemisph. antarct. acc. Eur, SUBFAMILIA 9211. — Procellarinzs. GENUS 299. Fulmarus, Leach. 302. Fulmarus glacialis, Leach. Proc. glacialis , Linné. — Gould, t. 446. Mar. arct. — 203 — CExNus 260. Procellaria, L. 503. Procellaria wilsoni, Bp. Pr. pelagica, Wilson. — Pr. oceanica, Licht. — Audubon, t. 270. Oc. Atl. accid. Eur. 504. Procellaria leachi, Temm. Pr. bullocki. Selby. — Gould, t. 447, 1.1. Oc. atlant. Eur. occid. 505. Procellaria pelagica, L. Gould, t. 447,f, 9. Hemisph. arct. mediterr. GExus 261. Bulweria, Bp. 506. Bulweria columbina, Bp. Procellaria bulweri, Gould. — Pr. columbina, Webb. et Berth. — Gould, t. 448. Oc. atlant. Genus 262. Puffiinus. Br. 307. Puffinus major, Faber. Puff, fuliginosus, Strickl. ex L. nec Gr. — Proc. fuliginosa ? L, jun. Mare glaciale. 508. Puffinus cinereus, Steph. Procellaria puffinus, Temm. nec L.— Proc. cinerea, Gm. — Gould, t. 445. Mare méditerr. 509. Puffinus anglorum, Ray. Proc. puffinus, Brünn. — Pr. arctica, Faber. — Gould, t. 445. Eur. bor. Am. sept. 510. Puffinus obseurus, Steph. Procellaria obscura, Gm. Vieill. — Goulll, t. 444. Eur. sept. LM TRIBUS IV. — Urinatores. FAMILIA CIX. — Alecidæ. SUBFAM. 2153. — Alcinæ, Genus 263. Alca. 511. Alca impennis, Z. Alca major, Br. — Gould, t. 400. Mare glaciale. GENUS 264. Utamania, Leach. 539. Utamania torda, Leach. Alca torda et pica, L. — Alca minor, Br. — Gould, t. 40. Hemisph. bor. GENuUSs 265. Mormon, J/l. 513. Mormon glacialis, Leach. Gould, t. 404. Hemisph. bor. 514. Mormon arcticus, Z{. Alea arctica, L. — Mor- mon fratercula, Temm.— Lunda arctica, Pall. — Fra- tercula arctica, Cuv. — Gould, t. 405. Hemisph. bor. SUBFAM. 215. — Uriinæ. « GExus 266. Uria, Br. 515. Uria lomvia, Brünn. U. troile, Temm. — Cep- phus lomvia, Pall. — Gould, t. 396. Hemisph. bor. 516. Uria arra, Pal. U. troile, Brünn. — U. brun- nichi, Sabine. — U. francsi, Leach.— Alca pica, Faber: — Cepphus arra, Pall. — Gould , t. 598. Hemisph. bor. 917. Uria wringria, Brünn. U. lacrymans, La Py- laye. — U. leucopsis, Brehm. — Gould, t. 597. Hemisph. bor. D = GENUS 267 Grylle, Brandt. 518. Grylie columba, Bp. Gould, t. 399. — Co- lymbus grylle, Lath. — G. columba, Pall. — C. grylle, Cuv. — Grylle scapularis, Steph. — Uria groen- landica, Gr. Hemispk. bor. 319. Grylle carbo, Brandt. Mare glaciale. GENus 268. Mergulus, Ray. 520. Mergulus alle, Bp. Alea alle, L. — Uria minor, Br. — U. alle, Lath. — Gould, t. 402. Hemisph. bor. FAMILIA CX. — ColymbhidÆæ. SUBFAMILIA 216. — Colymbinæ. Genus 269. Colymbus, L. 921. C. glacialis, L. CG. torquata et immer, Brünn. — Gould, t. 595. Hemisph. bor. 522. C. arcticus, L. Cepphusarcticus, Pall. — Gould, t. 594. — C. balthicus? Hornsch. Hemisph. bor. 523. C. septentrionalis, L. C. lumme, Brünn. — Cepphus septentrionalis, Pall. — Gould, t. 595. Hemisph. bor. FAMILLILA CXI. — Podicipidæ. SUBFAM. 217. — Podicipin:æ. Genus 270. Podiceps, Lath. 524. P. cristatus, Lath. Gould, t. 588. — Colymbus cristatus, L. — C. cornutus, Br. Pall. — G. urina- | 18 à a — 206 — tor, Scopoli. — Lophaythyia cristata, Kaup. Hemisph. bor. 925. P. longirostris, Bp. Fig. nulla. Sardinia. 26. P. subcristatus, Jardine. Gould,t. 589. — Colymbus subcristatus, Jacq. — Podiceps rubricollis, Lath.—C. cucullatus et nævius, Pall. — Pedeaythyia subcristata, Pall. Accident. Europa. Am. sept. 927, P. auritus, Lath. Colymbus auritus, L. — Proc- topus auritus, Br. Hemisph. bor. 928. P. cornutus, L. — Podiceps arcticus, Bone. Eur. sept. 929. P. nigricollis, Sander. Pod. cornutus, Lath. et Boie. — Gould, t. 591. Eur. sept. 930. P. minor, Lath. Colymbus fluviatilis, Br. — C. minor et hebridicus, L. — Gould, t. 592. Europa. FIN. MES À Û “ 31 RAT BCE NT : A sel Qi { taf lé di À MO WT 11 Arr AR : f ’ On d % Ve \ 0 l'A) au DUT IN g] % (ei, \ k ts PAR L n Peu Lt y n EPA KR URLS [e = œ ?, ca SK œ EE œ We NS Le) ca. en : . 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