HARVARD UNIVERSITY. LIBRARY OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY. AG - Quad ÿ Le 4, oi. À [NN f AIR Û fl ti LT (} TA 1) \ RUN { 1 CRRMITIARS Ÿ \ CH RAREN Û x Ù ( RUN AE d À { À ANA UN AT ET fi ’ s | AAA sal î Rat Le à NAN RAA CA ML ÿ HITLER os AR AN An (l À ù ! AE We WA DEEE PEN Sa LR a Ne ones \ DAT ni (Sn TA LAEN U HA D ie r MONTE CORNE EU TE NT PA NUE NA ve MAC NTRS ! VRAI ‘10h ( 1: WA PU Hour LAU : 1 AA } vi | (f À Ms Fi î \ A] a qu UN 1 Li 0 CT 1 4 at A EE Tant Ÿ JD TANTA ï Un û 114 k il 1} (Ne { EVA A CNNRANE fi ni ; ù dl W { RU Û DR U l N RO ‘ VAUT ES 1 HN a NU JUN all À {HR mA Va tte Ut D L'AORN PICI Fr AU REVUE CRITIQUE PALÉOZOOLOGIE REVUE CRITIQUE PALÉOZOOLOGIE OECANE TEINMESTER IE: publié sous Vu direction de Maurice COSSMANN CINQUIÈME ANNÉE 1901 PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL : 8 FR, PARIS GHEZ M. COSSMANN | 4LS0CIÉTÉ D'ÉDITIONS SCIENTIFIQUES ET LITTÉRAIRES F. R. de RUDEVAL et C° 95, Rue de Maubeuge, X°. : : qubeuge, 4, Rue Antoine Dubois, vr° 1901 paca F ; ré d. | Fe FA Lt 13, CUN (RENAN % Ÿ ms - AE Le | : à ai e Ê ae REVUE CRITIQUE DROCS PALÉOZOOLOGIE ORGANE TERIMESTERIEL publié sous la direction de Maurice COSSMANN CINQUIÈME ANNÉE NUMÉRO ! — JANVIER 1901 PRIX DE L’'ABONNEMENT ANNUEL : 8 FR, PARIS CHEZ M. COSSMANN | A LA SOGIÉTÉ D'ÉDITIONS SCIENTIFIQUES, 95, Rue de Maubeuge, 95 4, Rue Antoine-Dubois, 4 (vr) 1901 PUBLICATIONS DE M. COSSMANN Descriptions d'espèces inédites du bassin parisien. — Journal de Conchyliologie, t: XXI à XXVI, 1881 à 1886, 165.p., 13 pl. Épuisé. Étude paléont. et stratigr. sur le terrain Oligocène marin aux environs d Étanmipes. (£n collaboration avec M. Lambert). — Mém. Soc, Géol, de Framce, 3° série, t. III, 1884, 187 pages. 6 pl. En vente à la Société Géologique de France. Contribution à l'étude de la faune de l'étage Bathonienen France (Gastropodes). — Mém. Soc. Géol. de France, 3° série, t, III, 1885, 374 pages, 18 pl. En vente à la Soc. Géol. ée France. Un Crucibulum Campanien (En collaboration avec M. Arnaud). Bull. Soc. Géol. de France, 1% février 1886, 5 pages avec fig. Épuisé. Observations sur quelques grandes Ovules de l'Eocène. — Bull. Soc. Géol. de France, 5 avril 1886, 5 pages avec fig. . . . Épuisé. Catalogue illustré des coquilles fossiles de l'Eocène des environs de Paris. Ann. Soc. Royale malac. de Belgique, 5 volumes et 2 appen- dices. 1886 à 1896. 1300 pages, 46 pl. avec fig. . . . En librairie. Révision sommaire de la faune du terrain Oligocène marin aux environs d'Etampes, I, Il, et III. — Journal de Conchyliologie t, XXXI à XXXIIL, 1891-1893, 163 pages, 3pl. . . . . . 12fr. 50 Notes complémentaires sur les coquilles fossiles de Claiborne. — Ann. de Géol. et Paléont. de Palerme, 1893, 52 pages, 2pl. . 8fr. Essais de Paléoconchologie comparée CAS Avril 1 Rue ; Splebosfeures 20 : : fr. 50 Les trois premières livraisons ensemble . . . . . . 58 ip: Sur quelques formes nouvelles ou peu connues des faluns du Bordelais. — Assoc. one (EARETES de Caen et de Bordeaux) 1894-95, 3 pl. Ensemble. . . SOA Mollusques éocélfiques de a Loire- Inférieure. = Rull. Soc. Sc. nat. de l'Ouest, T. I‘, 1895, 200 DS et 19 pl: 25% ar 4 OO — T. If, (fasc. 1), 5 pl. RES Re LD re. Contribution à la Palconiolonie ads = terrains juras- siques. — 1° Gastropodes Opisthobranches. — 2° Nérinées. — Mém. pers de la Soc. Géol. de France, 1895-99, 357 pages, 19 pl. et MORE RSS 70 ir. Observations sur quelques coquilles crétaciques recueillies en France. — Assoc. Franç. (Congrès de Carthage, de Nantes, et de Boulogne 1896-99), 5 planches. . . RE Revue critique de Paléozoologie. — Publiée sous E direction de l’au- teur (Publication trimestrielle), 1897-1900, Ensemble. . . F4 Ur: Prix d'abonnement à la cinquième année . . . . . . . S&fr. Description d'Opisthobranches éocéniques de l'Australie du Sud. — Trans. Roy. Soc. Adélaïde. 1897, 21 pages, 2 pl. . . . . . S fr. Estudio de algunos moluscos eocenos del Pireneo Catalan. — Bull. Com. del Mapa Geol. de Espana, 1898, 32 pages, 5 pl . . 5 fr. Description de quelques coquilles de la Formation santacru- zienne en Patagonie. — Journ. de Conchyl. (1899), 20p.,2pl. 3 fr. Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 1“ article. — Journ. de Conchyl. (1900) 30 p.,3 pl. . . . = PERTE Etudes sur le Bathonien de l'Indre. — 3 ee Con Bull. Soc. Géol. de Fr. (1899-1900) 70 p.,8 pl. dont# inédites dans le Bull. 12 fr.50 Faune éocénique du Cotentin / Mollusques). — En collaboration avec MG: Pissarro..—A"tascicule 1900 6 pl as ten, EE NRENRRS 10 fr. S'adresser à l'auteur, 95, rue de Maubeuge. AUTOGRAPHIE & IMPRIMERIE DES CHEMINS DE FER ET DES TRAVAUX PUBLICS MAISON FONDÉE EN 1859 84, 41 et 43, Rue de Dunkerque. PARIS L. COURTIER INGÉNIEUR Chevalier de la Légion d'Honneur, Officier de l'instruction publique, etc. AUTOGRAPHIE ET DESSINS INDUSTRIELS SPÉCIALITÉ de Plans topographiques, plans de villes, plans parcellaires, cartes de chemins de fer, cartes et profils géologiques, architecture, travaux d’art, cahiers des charges, séries de prix, notices avec croquis, impressions en couleurs, etc. FOURNISSEUR des Ministères, des Compagnies de Chemins de fer, de la Ville de Paris, des Services des Ponts-et-Chaussées, de lPAssistance publique, des Écoles Polytechnique, des Ponts-et-Chaussées, des Mines, Centrale, etc., de Sociétés et de Journaux scientifiques, Journaux d’Architecture, Chambres de Commerce, etc., etc. ZINCOGRAPHIE OU REPRODUCTION, PAR LA LUMIÈRE, DE DESSINS SUR CALQUES Réductions et agrandissements photographiques. Phototypie. Clichés sur zinc. Ancienne Maison FONTAINE # PELLETIER & ROBIQUET Membres de l'Institut BILE AULT CHENAL DOUILHET & C‘ SUCCESSEURS PARIS — 22, rue de la Sorbonne, PARIS Exposition Universelle de 1889. — Grand prix Produits Chimiques spéciaux pour Photographes Amateurs GRAND CHOIX D'APPAREILS de tous systèmes et de toutes marques Plaques, Papiers, Accessoires avec Les plus forts escomptes PSE CONSEILS AUX DÉBUTANTS 5 RÉVÉLATEURS à l'Hydroquinone et à l'Iconogène marque << Æét/aæutt ” Se - (Spécialité de la Maison) PAPIER SPÉCIAL marque. « La Sorbonne » La Maison tient en outre tous les produits employés dans les ménàäges : Acide Borique, Cristaux de Soude supérieurs, Savons blanc et noir, Eau de Colo- _ gne, Eau dentifrice, Camphre, Naphtaline, Essences, Parfums, Désinfectants, Bo- _ rax, Insecticide, etc., elc, * * nous q À LA GARE DU NORD | | Française et Étrangère Ancienne Maison C. LAURENCE NA LIMES ET MÉTAUX 4 4 TAILLANDERIE, ÉTAUX ù ENCLUMES ET FORERIES [ BOULONS, CHAINES SucCesseur | OUTILS oki s e (l POINTES, FILLERR ET WIE | 125 et 12%7,rue Lafayett ù à proximité des Gares du Nord et de l'Est | TOLERIE GALVANISÉE Il ARTICLES DE MÉNAGE rie 2 ER Tee | FERBLANTERIE (l BBOSSERIE, PLUMEAUX | Î CHAUFFAGE ‘ R=RI—A = Ù SR OUTILLAGE EN TOUS GENRES SPÉCIALITÉ DE GRILLAGES RONCES ET FEUILLARDS pour Ateliers de Construction, { pour clôtures : \ ee TRAVAUX PUBLICS, TAMIS MÉTALLIQUES de les sables fossilifères l Excursions Géologique, etc. br Pour = te || “SE Galeries |. Musées | EUR. ‘D'A'HD'S P16407E7 e1epOMr SASSAG-AY LA 0/06 AA SADVID HNOd SVUY V ASS oid{j0joU4 SoNDIHIJU9I9S SOS L ‘ = Sa Anod SOJUI99dS Soss934. TITI TT £Z ‘XnouSeg 9p ouy ‘es à ju *HONOULNOY Ÿ 149V | L8 ‘Sduey)-sep-q-'N ony.‘18 iSIXVd ? XNvaing SUSIOIULIYIE-SAN9904 800!) a) * LAZIIVIN À nos lecteurs Par suite d’un traité conclu avec les Éditeurs Géo- graphes Parisiens qui viennent d'obtenir le Grand Prix à l'Exposition Universelle de Paris 1900, nous sommes heureux de pouvoir offrir en Prime à nos Lecteurs à des conditions exceptionnelles UNE Magnifique Sphère Terres Cette Sphère d'un metre de circonférence, tirée en huit cou- leurs, d’un texte très clair, bien à jour des dernières nouveautés géographiques et montée incli- née sur un très beau pied en métal bronzé richement orne- menté, sera fournie, rendue franco, port et emballage dans toute la France, au prix de 15 francs, dresser mandats à nos Bureaux (4, RUE ANTOINE-DUBOIS, 4) | 1 mètre de Circontéroice 15 francs sans autres frais MOBILIERS en CHÈNE MASSIF de CHOIX POUR MUSÉES Spécialité de Meubles et Tiroirs fermant à POUR MÉDAILLES, COQUILLES, MINÉRAUX, ETC. MULLER &@ Fils CONSTRUCTAURS BREVETÉS S. G. D. G. PARIS - 50, rue de Châteaudun - PARIS = EL Usine à Saint-Ouen (Seine) Fournisseurs des Chemins de fer TÉLÉPHONE COMPTOIR CENTRAL D'HISTOIRE NATURELLE Æ BOUBÉE Fils, Naturaliste Fournisseur des Musées, Collèges, Séminaires, etc. EN FRANCE ET A L'ÉTRANGER Seule Maison fondée par M. NÉRÉE BOUBÉE, Professeur de Géologie Auteur d'un grand nombre d'ouvrages et tableaux géologiques Sous la raison sociale (ELOFFE et Ci°) 3, Boulevard et Place Saint-André-des-Arts, 3 Anciennement, 10, rue de l'École-de-Médecine, PARIS COMMISSION EXPORTATION — CABINETS COMPLETS D'HISTOIRE NATURELLE — Mammifères, Oiseaux, Reptiles, Poissons, Insectes, Coquilles, Plantes, Minéraux, Roches, Fossiles, au Choix et par Collections PRÉPARATION D'OISEAUX ET DE MAMMIFÈRES Fournitures pour Naturalistes, Instruments de Chasse - ACHAT DE COLLECTION MINÉRALOGIQUES, GÉOLOGIQUES, CONCHYLIOLOGIQUES, ZOOLOGIQUES DIRECTION DE VENTES PUBLIQUES EXPERTISES Médailles d'Or, d'Argent et de Bronze, aux Grandes Expositions : Paris, Londres, : Versailles, Bordeaux, Toulouse PARIS, Exposition Universelle 1878-1889, MÉDAILLE D'OR — 1895, H. C. Ænvoi franco des Catalogues Tux étrangers de passage à Paris 2 ————— JORDAAN, COHEN & WENNINK 23, Boulevard des Italiens #6 Change de monnaies et de billets, lettres de crédit. paiement de chèques, etc. M. Michalet, à la Coudoulière; par Reyniersix-Fours (Var), offre, à des prix modérés, un grand nombre d’es- pèces fossiles des divers étages, et principalement du Crétacé de Provence et d'Algérie; grand choix d’Echi- nides de ces deux régions, bien déterminés, et d’autres Mollusques provenant de là faune échinitique. Machine à écrire << YOST ” La meilleure, la plus durable,la plus simple, la plus rapide. Enusage aux chemins de fer du Nord, du PE M du-Midi des 7 l'Ouest, au Crédit Lyon- ï IT Lara 4 PE nais, dans tous les Mi- nistères, etc... Compagnie de la Machine à écrire ‘“ YOST ” PARIS, 36, Boulevard des Italiens, 36, PARIS Plume-Reservoir ‘° YOST ” le plus perfectionné des systèmes à réservoir Prix, depuis Frs : 12,50, à RENE CCR ETQUE DE PAL OZOOLOCGIE N° 1 (Janvier 1901) MAMMIFÈRES ET OISEAUX par M. COSSMANN. Fossil remains of Lake Callabonna. — Part. II : Genyornis Newtoni, a new Genus and species of fossil struthious Bird, by E. C. Stirling, and A. H. €. Zietz (1). — Nous avons déjà analysé un premier Mémoire (voir Revue crit. 1900, p. 1) de ces auteurs, sur un Mammifère (Diprotodon australis) du même gisement. La pre- mière découverte des restes d’un Oiseau dans le Pliocène du Lac Callabonna, remonte à l’année 1836, et les débris très incomplets ont été provisoirement dénommés Dromaius australis, par Ten. Woods ; puis la découverte d’un fémur, attribué à un Dinornis, a donné lieu à une autre détermination par le Prof. Owen, qui, d’après un moulage, émit l’avis que ce serait peut-être un Dromor- nis. Mais, en 1893, la découverte de nombreux ossements de cet Oiseau, en même temps que ceux de Diprotodon, a permis de recons- tituer plus exactement le squelette de ce fossile, et de conclure définitivement qu’il doit appartenir‘à un Genre complètement nou- veau, que MM. Stirling et Zietz proposent de nommer Genyor- nis, Cette dénomination vise principalement le caractère remarqua- ble de la grande largeur de la mandibule inférieure ; la comparai- son que font ces auteurs entre les divers ossements du nouveau Genre, et ceux des Genres Pachyornis, Dinornis, Gastornis, Æpyor- nis notamment en ce qui concerne les tibias et fémurs, fait d’ail- leurs ressortir des caractères différentiels très suffisants. (4) Adélaïde, 1900. — Broch. in-4° de 80 p., avec 6 PI. phototypées. Extr. de Mem. of the Royal Sac. of South. Austr., Vol. 1. 1 FT Es Characters and relations of Gallinuloides. à fossil gallina- ceous Bird from the Green River Shales of Wyoming. by Fred. A. Lueas (1). — Le spécimen dont il s’agit, a été découvert, en 1899, dans l’Eocène moyen de Green River Shales, et brievement décrit par M. Eastman, sous le nom (rallinuloides wyomingensis ; cet Oiseau ne présente pas d’affinités avec les grouses américains, ou du moins avec aucun Odontophorinæ ; l'absence de perforation ten- dinale au tarse, indique, pour cet Oiseau éocénique, un type plus primitif; le rapport de la longueur du tibia à celle du tarse est, d’ailleurs, bien inférieur à celui de la plupart des Gallinacés ; en présence de l'importance des principaux caractères de cet Oiseau, M. Lucas pense qu’on pourrait placer le G. Gallinuloides dans une nouvelle Fam. &allinuloididæ, dont le caractère serait l’ab- sence d’un processus mandibulaire, et la présence d’un acrocora- coïde, avec une facette articulaire pour le recevoir. A new Rhinoceros. Trigonias Osborni, from the Miocene of South Dakota, by Fred. À. Lueas (2). — La dénomination "Fri- gonias Osborni est proposée pour un débris de Rhinocéros, une partie antérieure de la région palatale du crâne, avec trois incisi- ves, une canine, et les trois premières prémolaires. Ce nom est motivé par la forme triangulaire de la dent, comparativement à Aceratherium occidentale. Geologische und paläontologische beobachtungen in Süd- Russland, von 3. Sinzow (3). — L'auteur expose que, depuis son dernier Travail, paru en 1897, ses recherches personnelles lui per- mettent de diviser les « Couches à Cérithes » de la Russie méridio- nale, en deux niveaux dont il donne la faune dans des listes très complètes : Horizon à Ervilia, Horizon à Nubecularia. On trouve Trochus podolicus aux deux horizons avec beaucoup d’autres Mol- lusques communs aux deux niveaux, mais le second niveau com- prend les Mammifères qui font l'objet principal de cette brochure, consacrée à la description des animaux du Sarmatien, du Pliocène supérieur et de la période préglaciaire. M. Sinzow cite, décrit et figure : Ictitherium robustum Nordm. (Thalassictis), placé dans son véritable Genre par M. Gaudry ; Z. hip- (1) Cambridge, Mass., 1900. — Plaq. in-8 de 6 p., avec 1 PI. phot. Extr. de Bull. Mus. of comp. Zool. at Harvard Coll., Vol. XXXVI, n° 4. (2} Washington, 1900. — 2 p. avec 2 fig. Extr. de Proc. U. S. Nat. Mus., Vol. XXIII, n° 1207. (3) Odessa, 1900. — Broch. in-8 de 66 p., avec 6 PI. phototypées. PE parionum Gervais, qui avait été confondu avec le précédent, et signalé par Wagner, en 1840, sous le nom Galeotherium sp. ; Hyænu eximiu Roth. et Wagn.; Hipparion gracile Kaup (Equus), confondu par H. von Meyer avec Equus primigenius ; Rhinoceros pachygnatus Wagn. ; Mastodon Pentelici Gaud. et Lart. ; Sus eurymanthius Loth et Wagner ; Gazella brevicornis Roth et Wagn. (Antilope) ; Mastodon Borsonti Hays, déjà signalé sur d’autres points de la Russie; Masto- don longirostris Kaup, bien différent de M. arvernensis ; Dinothe- rium giganteum Kaup ; Hipparion crassum Gerv., dont les caractères distinctifs sont reproduits d’après le texte de M. Depéret, compa- rativement avec A. gracile; Equus Stenonis Cocchi ; Rhinoceros etrus- cus Kalc., dont la dentition a été étudiée par Dawkins (Quart. Journ. 1867) ; Mastodon arvernensis Croizet et Jobert; enfin Æle- phas trogontherii, séparé par Pobhlig d’E. primigenius et d’E. anti- quus. On voit, par cette simple énumération, que, sous son titre un peu modeste, la brochure de M. Sinzow est un aperçu complet de la faune mammalienne de la Russie du Sud. POISSONS, BATRACIENS ET REPTILES par M. H. E. SAUVAGE. La Ittiofauna della dolomia principale di Giffoni, par Fr. Bassani (1). — La dolomie triasique de Giffoni-Vallepina, pro- vince de Salerne, contient des Poissons qui ont été étudiés par Costa, en 1848; de nouvelles recherches ont permis à M. Bassani, de mieux faire connaitre cette faune icthyologique, qui comprend 42 espèces, sur lesquelles les quatre suivantes : Colobodus ornatus Ag., Pholidophorus cephalus Kner, P. latiusculus Ag., Peltopleurus humilis Kner, se trouvent à Seefeld, dans le Tyrol, ce qui per- met d'assimiler les deux gisements; des 8 autres espèces, deux ne sont pas déterminées spécifiquement; les autres sont spéciales à Gifloni; une espèce est décrite comme nouvelle par M. Bas- sani : Eugnathus brachylepis (Semionotus carinulatus Costa). (1) Pise, 189%. — Broch. in-4, 7 PI. Extr. de Palæontographia Italiana, t. I. re” Aggiunte allIttiofauna eoceniea dei Monti Bolea Postale, per F. Bassani (1). — Le gisement si riche de Monte Bolca, dans le Vicentin, a fourni à M. Bassani de nouvelles espèces, ou des es- pèces qui n’avaient pas encore été trouvées dans cette localité ; une espèce nouvelle, appartenant au Genre actuel Nettastoma (N. bol- cense) de la Famille des Murœænidés, est décrite. Le Genre Gnceo- lepis est nouveau; M. Bassani le définit ainsi : Corps peu élevé, très allongé; plusieurs rangées de petites écailles cténoides, avec de petits tubercules rugueux ; bouche largement fendue; pectorales courtes; ventrales thoraciques; deux nageoires dorsales, l’antérieure plus développée (?); anale opposée à la seconde dorsale, dont elle a la forme; caudale arrondie, s'insérant sur les 71 dernières vertè- bres ; environ 50 vertèbres; type de l'espèce : O. 1sseli, n. sp. La Ittiofauna del caleare eocenico di Gassino in Piemonte. per Francesco Bassani (2). — Les calcaires eocéniques de Gassino s'étendent à droite et à gauche de la vallée du Rio Maggiore, prin- cipalement sur le territoire de Bussolino ; la faune en à déjà été étudiée par Sismonda, Michelotti, Trabucco, qui y ont signalé un certain nombre de Poissons. Le Prof" Bassani a repris et complété l’étude de la faune ichthyologique, et a discuté la synonymie de chaque espèce. Les Poissons recueillis à Gassino sont surtout des Squales : Odon- taspis elegans Ag.; O0. Hopei Ag.; O0 verticalis Ag.; Lamna obli- qua Ag.; Oxyrhina Desori Ag. ; Carcharodon auriculatus Blainv ; C. subserratus Ag,; Aprionodon frequens Dames; Notidanus primi- genius Ag. ; N. serratissimus Ag. : Cestracion sp.; Acanthias orpien- sis Winck.; Seymnus sp.; Squatina prima Winck,; Cœlorhynchus rectus Ag.; Les Ganoïdes sont représentés par Pycnodus Kænigi Ag.; Pycnodus sp.; les Téléostéens, par Lobodus pedemontanus Costa, Chrysophrys sp. ; Saurocephalus ? faiumensis, Dames ; Pachy- rhizodus ? sp.; Phyllodus sp.; Arius sp.; Cimolichthys sp.; Diodon in- certus Mich,; Diodon sp. Su aleuni avanzi di pesei nelle marne stamiane del baeino di Ales in Sardegna. — Avanzi di Clupea (Meletta) crenata nelle marne di Ales in Sardegna, per Francesco Bassani (3). — M. Bas- (4) Pise, 1897. — Broch. in-4&, 2 PI. Extr. de Palæontographia ltaliana, CA (2) Napoli, 1899. — Broch. in-4° de 42 p., avec 3 PI. Extr. de Atti d. R. Acade- mia delle science di Napoli, t. IX, sér. 2°, n° 43. | (3) Rend. della R. Academia di Napoli, Maggio a Juglio, 1900. PPS NE sani vient de signaler WMeletta crenata dans les marnes d’Ales en Sardaigne, ce qui place ces marnes sur le niveau des Schis- tes des Carpathes, des Ardoises de Glaris, des Marnes bitumi- neuses de la Haute-Alsace et des Schistes bruns de Prassberg; ces couches appartiennent au Tongrien supérieur. À Ales, Meletta est associé à d’autres espèces de poissons : Labrax sp., Nemop- teryx sp., Lepidopides aff. dubius, Palæorhynchus glarisianus. Pesei neogeniei del Bolognese, per P. Vinassa de Regny (1). — L'auteur donne la liste raisonnée des espèces recueillies dans le Tertiaire supérieur des environs de Bologne; ce sont, dans le Miocène : Cacharodon megalodon Ag.; Odontaspis cuspidata Ag. ; Oxyrhina hastalis Ag.; Oryrhina Desori Ag. ; Sphyrna prisca Ag. ; Notidanus primigenius Ag. Les espèces du Pliocène sont : Chi- mœæra ? sp. ind. ; Carcharodon Rondeleti Mull. ; Odontaspis cfr. vorax Le Hon ; Odontaspis cfr. contortidens Ag. ; Oryrhina hastalis Ag.; Oxyrhina crassa Ag.; Oxyrhina cfr. gomphodon Mull. ; Prionodon etruscus Law.; Galeocerdo aduncus Ag. : Notidanus d'Anconai Law. Myliobates sp. ; Chrysophrys cincta Ag.; Dentex Munsteri Ag.; Pha- ryngodopilus alsinensis Cocchi. Yerzeichniss der Selachier der maïinzer 0ligocäns, von Prof'- D° Otto Jaekel (2). — L'auteur donne la liste suivante des espèces recueillies : Notidanus primigenius Ag.; Odontaspis denticulata Ag .; O. contortidens Ag.; Carcharodon turgidus Ag. ; Galeocerdo contor- tus Gibb.; Squatina sp.; Myliobates cf. aquila Risso. Les espè- ces suivantes sont décrites comme nouvelles: Scylliun Andraei, Ga- leus Mulleri, Scoliodon rhenanus, Hypoprion rhenanus ; cette dernière espèce appartient à un Sous-Genre de Carcharias qui n’était connu à l’état fossile que par 1. singularis Prost, de la Molasse de Baltrin- gen. Notice of three new Cretaceous Fishes, with remarks on the Saurodontidæ, By Aïban Stewart (3). — L'auteur divise la Fa- mille des Saurodontidés de Cope en deux groupes distincts : les (1) Bologna, 1898. — Broch. in-8°. Extr. de Rivista italiana di Paleontologia, 4 Je (2) Broch. in-8. — Extr. de Sitzungs Berichten der Gesellschaft naturfors- chender Freunde, Jahrg. 1898, n° 9. (3) Lawrence, 1899. — The Kansas University Quarterly, t. VIII, n°3, July, 1899. CS Saurodontidés proprement dits et les Ichthyodectidés. Les premiers sont caractérisés par un os prédentaire, la forme des dents, la présence d’un foramen ou d’une échancrure au bord interne des mâchoires ; cette Famille renferme les Genres Saurodon et Sauroce- phalus, tandis que les Genres Xiphactinus, Ichthyodectes et Gillicus, font partie de la Famille des Ichthyodectidés. Trois espèces nouvelles sont décrites par M. Alban Stewart : Xiphactinus brachygnathus, Protophyræna gigas, Empo lisbonensis. Notes on the osteology of Anogmius polymierodus. by Alban Stewart (1). — L'espèce précédemment décrite par Stewart, sous le nom Beryx ? polymicrodus, est de la Craie du Kansas ; l'examen d'exemplaires bien conservés a permis de la rapporter au Genre Anogmius Cope, de la famille des Saurontidées ; ce Genre est, dans l'Amérique du Nord, le représentant du Genre Pachyrhizodus Agassiz, du Crétacique supérieur d'Angleterre. A new Genus of Fishes from the Niobrara Cretaceous, by S. W. Williston (2). — Le Genre nouveau Leptocodon (/. rectus, n.sp), que l’auteur place provisoirement dans la Famille des Hoplopleuri- dés, est caractérisé par le corps grèle et allongé, la tête allongée, les mâchoires grèles, les dents aiguës, petites, nombreuses, les vertèbres allongées, très rétrécies en leur milieu, les nageoires pectorales petites, les ventrales très petites, insérées au milieu de la longueur du corps, la caudale peu développée ; le corps est re- vêtu de trois rangées longitudinales de grandes écailles étroitement unies, paraissant être en même nombre que les vertèbres, soit en- viron 45. La longueur du type est de 0,240. The Devonian Lamprey Palaeospondylus Gunni, Traquair, with notes on the systematie arrangement of the fish-like ver- tebrate, by Bashford Dean (3). La présence de Poissons Cyclosto- mes dans les terrains anciens intéresse tout particulièrement les Paléontologistes, les Cyclostomes étant, avec les Leptocardes, les moins élevés en organisation. Divers débris, trouvés dans le Siluri- (4) Lawrence, 1899. — The Kansas Universily Quarterly, t. VIII, n° 3, July, 1899. (2) Lawrence, 1899 — The Kansas University Quarterly, t. VII, n° 3, July, 1899. (3) New-York, 1899. — Broch. in-4, 1 PI. Extr. de New-York Academie of Science, mémoires, t. 17, part. I. TR que et le Dévonique des provinces baltiques, ont été décrits par Pander sous le nom de Conodontes, et tour à tour considérés comme des denticules de la langue de Myxines ou de Pétromyzon- tes, d’Annélides ou de Mollusques. La question en était à ce point, lorsque Traquair a fait connaître, en 1890, sous le nom Palæospondylus Gunni, un corps d’appa- rence pisciforme, découvert dans le Vieux Grès rouge de la car- rière d’Achanarras, Caithness. Ce fossile a été regardé par Huxley comme un embryon de Coccosteus, c’est-à-dire un Dipnoïque, de l'Ordre Arthrodira, tandis que, pour Cope, Palæospondylus ne peut être regardé que comme un Cyclostome; telle est aussi l'opinion de Smith Woodward, en 1892, de Parker et Haswell, en 1897. Dans le Mémoire qu’il vient de publier, M. Bashford Dean a repris l’étude de la question, après les nombreux travaux auxquels le Poisson du Devonique a donné lieu. La taille de Palæospondylus varie de 6 à 55 millimètres. La région de la tête, bien étudiée par Traquair, comprend une région postérieure et une région antérieure, la première représentant les éléments parachordiaux, la seconde, les éléments trabéculaires et palataux ; les expansions latérales présentent des cavités ayant servi sans doute à loger les capsules auditives; des traces de cirrhes, dont le latéral est le plus long, se voient à la partie anté- rieure de la tête. La colonne vertébrale est représentée par des dis- ques disjoints ; le nombre de ces corps vertébraux peut varier de 40 à 50, à cause de la difficulté que l’on éprouve à pouvoir les sépa- rer dans la région caudale; ces corps vertébraux varient de forme suivant la région. On peut les différencier en région cervicale, thoracique, lombaire, et caudale. Les cervicales, au nombre de quatre, sont ovalaires et ne portent pas de trace de côtes ni d’arcs. Le nom de thoracique peut être donné aux vertèbres, au nombre de douze, qui portent un arc neural bas, large et très délicat, avec trace d’éminences qui représentent des neurapophyses et des pleurapophyses; les lombaires ont un centrum court, et des arcs neuraux bien marqués, supportant les rayons dermiques de la par- tie antérieure de la nageoire caudale; les vertèbres caudales sont cylindriques, délicates, et paraissent manquer dans le quart envi- ron de la longueur de la partie notocordale. Il existe une nageoire caudale, de type diplycerque et probablement d'origine dermique, qui commence au niveau de la 35° vertèbre, se dilate au niveau de la 45° vertèbre et se continue jusqu'à la terminaison de la noto- corde ; cette nageoire, qui entoure la partie postérieure du corps, ses en fait à peu près la septième partie; elle est essentiellement du type Marsipobranche, surtout par les rayons dichotomisés, et la notocorde, en partie persistante, est également de ce type, tandis que la présence de centraux distincts, la différenciation de la colonne vertébrale éloignent Palæospondylus du type Cyclostome ou Marsipobranche. Cependant et provisoirement, Palæospondylus peut être regardé comme représentant le type Lamproie à l’épo- que Devonique. Dans une Note antérieurement publiée (1), M. Bashford Dean rap- porte que M. Traquair a émis l'avis que si Palæospondylus n'est pas un Marsipobranche, il est de toute impossibilité de le placer dans aucun autre Groupe actuel de Vertébrés ; on pourrait sans doute le considérer comme représentatif de la Sous-Classe Cycliæ, établie par Gilles, en 1896. Dawson, en 1893, avait émis l'avis que Palæospondylus est une forme larvaire d'Amphibien urodèle ; pour M. Dean, il est certain, au contraire, que ce Vertébré est un animal ayant atteint sa forme définitive et adulte. Le Mémoire de M. Bashford Dean se termine par des considéra- tions fort intéressantes sur l’arrangement systématique des formes anciennes de Vertébrés à apparence de Poissons, considérations dans lesquelles nous regrettons de ne pouvoir entrer. Contentons nous de donner le tableau de la division du type Chordata : CLASSE OSTRACOPHORI Cope : Sous-Classe Osteostraci. (Céphalaspidés, Trémataspidés). — Sous- Classe Heterostraci (Ptéraspidés) — Sous-Classe Antiarcha (Asterolé- pidés). CLASSE ARTHROGNATHA Dean : Sous-Classe Anarthrodira. — Sous-Classe Arthrodira (Coccostei- dés, Astérosteidés, Phyllolépidés, Mylostomatidés. CLasse CycLiÆ, Gill. CLASSE PRoTocoRDATA Balfour : Sous-Classes Cephalocorda, Urocorda, Hemicorda. CLASSE MaRsiPOBRANCHI Bonaparte : Sous-Classes Hyperotremi, Hyperoarti. CLasse Pisces Willoughby : Sous-Classe Elasmobranchi, (Ordres Ichthyotomi, Pleuropteryqü, Selachi, Notocephali). — Sous-Classe Teleostomi (Ganoides et Téléos- téens). — Sous-Classe Dipnoi. (4) Remarks on the affinities of Palæospondylus Gunni (Proc. zool. Soc. London, 1898). ER: gras Dans cette classification, un grand nombre de Vertébrés des Ter- rains primaires, que l’on considérait comme les plus anciens des Poissons, sont séparés de ceux-ci; tels sont: Cephalaspis, Anelas- pis, Tremataspis, Asterolepis. Pterichthys, Pteraspis, Coccosteus, Asterosteus, Phyllolepis, Mylostoma, entre autres, pour les Vertébrés anciens, les Marsipobranches et les Leptocardes, pour les formes actuelles. A new Labyrinthodont from the Kansas earboniferous, by S. W. Williston (1). — La découverte d’une dent de Labyrinthodonte, dans la partie supérieure du Carbonifère du Kansas, est fort inté- ressante, ces Amphibiens n’ayant pas encore été signalés d’une manière certaine aux Etats-Unis ; de plus, les Hastodonsaurus, aux- quels on peut rapporter la dent recueillie aux environs de Louis- ville, n'étaient connus que du Trias, ce qui recule l’époque de leur apparition. Range and distribution of the Mosasaurs, with remar- Kkes on synonymy, by S. W. Williston (2). — On connait actuellement les Mosasauriens de quatre régious éloignées : l'Amé- rique du Nord, l'Amérique du Sud, l'Europe et la Nouvelle Zélande. La distribution géologique de ces Reptiles est exclusivement con- finée dans le Crétacique. Le plus ancien Mosasaurien connu parait être celui de la Nouvelle Zélande, décrit par Hector, sous le nom Tanüvwhasaurus; le plus récent est Mosasaurus giganteus Sæmmering, du Danien inférieur de Maëstricht; le Genre Platecarpus, des Etats- Unis, est d'âge intermédiaire. Ces trois formes, Tylosaurus, Pla- tecarpus, Mosasaurus, représentent trois types distincts et diver- gents, les Tylosaurinés, les Platécarpinés, les Mosasaurinés cor- respondant aux types Mégarhynnien, Microrhynnien, Mesorhyn- nien, de Dollo. Les Tylosaurinés apparaissent avec Tylosaurus haimuriensis Hec- tor, dans le Cénomanien de la Nouvelle Zélande, et se continuent, dans le Sénonien supérieur de Belgique par le Genre Hainosaurus Dollo; aux Etats-Unis, le type est représenté dans le «Lower Greensand » du New Jersey par le Genre Liodon. Les Platécarpinés ont une distribution fort semblable ; com- mençant dans le Cénomanien supérieur de la Nouvelle Zélande par le Genre Taniwhasaurus Hector, ce type se termine dans le (1) Lawrence, 1897. — The Kansas University Quarterly, t. VII. (2) Lawrence, 1897. — The Kansas University Quarterly, t. VI, n° 4. Maëstrichien supérieur de Belgique par le Genre Proplatecarpus Dollo. Les Mosasaurinés ont apparu plus tard ; le Genre Clidastes Cope, est du Turonien supérieur et du Sénonien des Etats-Unis; les Hosasaurus sont confinés dans le Sénonien et dans le Danien. Les Genres Phosphatosaurus Dollo, et Baptosaurus Marsh, du Sé- nonien supérieur de Belgique et des Etats-Unis, sont des types di- vergents. Some additional characters of the Mosasaurs, by S. W. Wil- liston (1). — L'examen d'un individu appartenant au Genre Plate- carpus à fourni d’intéressants renseignements sur le genre de nour- riture de ce Mosasaurien, consistant en Poissons, parmi lesquels on peut citer des Empo. Le cou portait une crête membraneuse, ainsi qu’un autre Mosasaurien du Kansas, le G. Tylosaurus. The University Geological Survey of Kansas, t. IV. Paleonto- logy. part I, Upper Cretaceous., by Samuel W. Williston (2). — Ce volume consacré à la paléontologie du Crétacique supérieur du Kansas, comprend l'étude des Vertébrés et Invertébrés, par MM. S. W. Williston, E. E. Case et W. N. Logan. Après avoir résumé l'état de nos connaissances sur les Dinosau- riens, M. Williston, qui a été chargé de l’étude des Reptiles, donne, d’après Marsh, la restitution d’un Ornithopode : Claosaurus annec- tens; ce Dinosaurien est le type de la Famille des Claosauridés, ca- ractérisée ainsi: « Pas de dents au prémaxillaire ; dents en plu- sieurs rangées aux mâchoires, mais une seule rangée fonctionnelle ; vertèbres cervicales opisthocéliennes; os des membres solides ; membres antérieurs petits; os sternaux doubles; post-pubis in- complet; neuf vertèbres au sacrum; fémur plus long que le ti- bia; pieds ongulés ; trois doigts fonctionnels à chaque membre ». Deux Crocodiliens ont été recueillis dans le Crétacique supérieur du Kansas, tous deux mésosuchiens. L’une des espèces a été dé- crite par Cope sous le nom Hyposaurus Webbei; ce Genre Hyposau- rus représente, d’après Marsh, dans l'Amérique du Nord, le Genre européen (Goniopholis. M. Williston a figuré la partie proximale du fémur et une vertèbre de H. Webbei, qui diffère de H. Rogertü, du New-Jersey, par ses vertèbres plus courtes et plus massives. M. Williston s’est occupé des Mosasauriens, et nous regrettons, de (1) Lawrence, 1899. — The Kansas University Quarterly, t. VIII, n° 1. (2) Topeka, 1898. — Un Vol. in-8° carré de 594 p. et CXX PI. Etqures ne pouvoir, faute de place, le suivre dans l’étude très complète qu’il fait de ces Reptiles. Les espèces au Crétacique supérieur du Kansas appartiennent aux groupes suivants : TyYLOSAURINÆ ; membres postérieurs fonctionnellement pentadactyles ; tronc court; queue relative- ment longue, non dilatée distalement ; tarse et carpe presque com- plètement non ossifiés ; phalanges nombreuses ; vertèbres avec les zygapospaènes très rudimentaires; prémaxillaire se prolongeant en un long rostre; os quadrate avec un court processus suprata- pédial (Tylosaurus proriger Cope, T. dyspelor Cope, T. micromus Marsh, T. nepoeolicus Cope); le Genre Hainosaurus Dollo, est fort voisin du Genre Tylosaurus. — PLATECARPINÆ : membres posté- rieurs fonctionnellement pentadactyles ; queue relativement lon- gue, non dilatée distalement; tarse et carpe imparfaitement ossifiés ; vertèbres avec des zygosphènes rudimentaires ; prémaxil- laire ne se prolongeant pas en avant des dents, très obtus ; os quadrate grand, avec un long processus supratapédial, non uni au processus infratapédial, (? Platecarpus crassartus Cope, ? P. latis- pinis Cope, P. glandiferus Cope, P. tectulus Cope, P. ictericus Cope, P. coryphœus Cope, P. mudgei Cope, P. gracilis Marsh, P. simus Marsh, P. felix Marsh P. latifrons Marsh, P. clidactoi- des Merrian, P. oxyrhinus Merrian). Les Genres Hylosaurus Marsh, Brachysaurus :Williston, Phosphatosaurus Dollo, Prognathosaurus Dollo, Plioplatecarpus, Dollo appartiennent à ce groupe. — Mosa- SAURINÆ : membres postérieurs tétradactyles; tarse el carpe bien ossifiés, pas plus de six phalanges à chaque doigt ; tronc rela- tivement long, le thorax court, la queue très comprimée distale- ment, les chevrons coossifiés avec le centrum; zygosphènes rudi- mentaires ou fonctionnelles; humérus avec un fort processus radial à l'extrémité distale; préfrontal plus ou moins dilaté pos- térieurement; coronoïde grand, articulé avec le splénéal à la partie interne; museau court, obtusément conique ; os quadrate petit, avec processus supratapédial de longueur modérée. (Clidas- tes Stenops Cope, C. cineriarum Cope, C. velox Marsh, C. tortor Cope, C. Wymani Marsh, €. Westii Williston). Dans une série de planches, M. Willeston a fait la restauration des Mosasaures du Kansas. Les Tortues ont été étudiées par MM. Williston et E. E. Case ; elles sont représentées dans le Crétacique supérieur du Kansas par deux espèces, Cynocercus incisus Cope et Desmatochelys Lowii, n. sp. appartenant au groupe des Cryptodères ; la première HOT espèce rentre dans la Famille des Chelonémydidés, la seconde dans celle des Desmatochélyidés. A new Plesiosaur from the Kansas Comanche eretaceous, by $S. W. Williston (1). — Cette espèce (Plesiosaurus Gouldi) diffère de P.Mudgü par sa taille beaucoup plus grande et par le galbe des ver- tèbres ; les dorsales sont nettement caractérisées par la forme cordi- forme du centrum ; la face antérieure du centrum est profondément excavée pour cette partie de la colonne vertébrale ; les zygapophyses sont sous-excavées en cuilleron ; l'épine neurale est courte, petite ; la hauteur du centrum est de 175 millimètres. Kansas Pterodactyls, by S. W. Williston (2). — Les Ornitho- sauriens ou Ptérosauriens qui composent le Sous-Ordre des Ptéra- nodontiens, ne sont encore connus qne par les Genres Pteranodon et Nyctodactylus du Crétacique du Kansas. Chez le premier Genre, le crâne, de structure très délicate, est formé d’éléments si intimement unis qu’on ne peut les différencier; les deux pubis sont soudés en un seul os, comme chez Rhamphorhynchus, et diftè- rent totalement de ce que l’on voit chez les autres Ornithosau- riens. Le Genre Nyctodactylus, établi par Marsh en 1881,se distingue de Pteranodon par l'arc scapulaire dans lequel le scapulaire n’est pas soudé avec le coracoïdien ; l’humérus est remarquable par une énorme crète deltoïdienne ou radiale, l'os étant rela- tivement plus court que chez Pteranodon ; l’odontoïde, imparfai- tement soudé à l'avis, correspond à l’hypophyse des Pythono- morphes ; les coracoscapulaires sont réunis et les pubis, soudés. Restauration of Ornithostoma (Pteranodon), by S. W. Willis- ton (3). — L'auteur réunit au Genre Ornithostoma établi par Seeley, en 1871, pour un Ornithosaurien du Crétacique d’Angleterre, le Genre américain Pteranodon Marsh. L'étude de nombreux débris de Ptéranodontiens conservés dans le Musée de l'Université du Kansas, et recueillis dans le Crétacique de cette région, a montré à M. Williston que le caractère tiré de l’union du scapulaire ne peut fournir que des caractères de Famille et que la ressem- blance entre Nyctodactylus Marsh, et Ornithostoma Seeley, est (1) Lawrence, 1897. — The Kansas University Quarterly, t. VI. (2) Lawrence, 1898. — The Kansas University Quarterly, part. I. 3) Lawrence, 1897. — The Kansas University Quarterly, t. VI, série @. Bo trop grande pour que l’on puisse placer ces deux Genres dans des Sous-Ordres distincts. M. Williston partage, dès lors, l'Ordre Pterosauria (Ornithosauria) ainsi qu'il suit : Sous-Ordre @rnithocheiroidea : queue courte, mélacarpien plus long que l’avant-bras, cinquième doigt rudimentaire, cavité nasale et cavité orbitaire plus ou moins confluentes. Famille Ornithocheiroidæ : extrémité distale du scapulum épais et pourvu d’une facette articulaire pour l’union avec l’articula- tion supra-neurale ; trois os au carpe. Sous-Famille Ornithocheirinæ : mâchoires avec des dents bien développées. Sous-Famille Ornithostomatinæ : pas de dents aux mâchoires. Famille Pterodactylidæ : scapulum mince au bord supérieur, ne s’articulant pas avec l’épine neurale. Sous-Famille Pterodactylinæ : dents aux mâchoires. Sous-Famille Nyctodactylinæ : mâchoires sans dents ? M. Williston a donné la restauration de Ornithostoma (Ptera- nodon) insignis Marsh. Les caractères de ce Genre sont les suivants : tête très allongée, mâchoires grêles, totalement dépourvues de dents ; cavités nasales externes et ante-orbitaires réunies ; fosses supratemporales grandes ; crête occipitale allongée; cou allon- gé, dépourvu de côtes, avec des articulations exapophysales ; les trois premières vertèbres dorsales soudées, et portant une plaque supra-neurale pour l'articulation avec le scapulum ; ver- tèébres dorsales postérieures procéliennes ; six où sept vertèbres au sacrum ; queue courte, avec des vertèbres amphiplatiennes ; coracoïde et scapulaire unis; un foramen scapulaire ; sternum de forme pentagonale ; ilium allongé ; pubis libres, rubanés et ossifiés ; ischions grands ; carpe formé de trois os disposés sur deux rangées; tibia plus long que le fémur; pas de péroné; tarse avec deux os seulement en une seule rangée ; quatre doigts fonctionnels grêles et allongés, le cinquième représenté par un métatarsien rudimentaire ; phalanges médianes des troisième et quatrième doigts très courtes ; premier et second doigts dépour- vus de grifies. A PALÉOCONCHOLOGIE par M. COSSMANN. TERRAINS PALÉOZOIQUES ET TRIASIQUES Alguns fosseis paleozoïcos do Estado do Parana. por E. Kayser (1). — L'auteur a été prié par M. von Ihering, directeur du Musée de Sao Paulo, de déterminer et de décrire deux Spirifer recueillis à l’état de moules, dans des grès attribués au Dévonien inférieur et provenant de l'Etat de Parana. M. Kayser, qui a éga- lement fait prendre une contre-empreinte d’un Pélécypode contenu dans la mème roche, a reconnu l'identité de ce dernier avec Pho- ladella radiata Hall, de PAmérique du Nord. Il conclut, en défini- tive, que Spirifer Theringi Kayser, et S. Borbai Ihering, sont deux espèces bien distinctes, du Groupe de $S. antarcticus, et que la roche qui les contient doit plutôt appartenir au Devonien moyen. Rhynchonella Omaliusi et R. Dumonti ont-elles une signifiea- tion stratigraphique ?. par H. Forir (2). — L'auteur ayant conçu des doutes sur l'importance qu'on attribue généralement à ces Rhynchonelles, pour la détermination de l’âge relatif des couches qui les contiennent, dans les Sous-Etages Frasnien et Famennien du Devonien supérieur, a repris l'examen détaillé du Bassin de la Famenne et de la coupe de la voie ferrée, entre Beauraing et Houyet. Il résulte de cet examen très consciencieux : que la répar- tition des deux espèces en question est très variable, dans la vaste région s'étendant de la frontière française à Marche; que leur présence n’est pas constante dans les gisements typiques; qu’enfin elles ont dû apparaître à peu près en même temps, au début de la période famennienne, mais en des points différents, et qu'elles se sont développées diversement, suivant les circonstances locales, émigrant quand ces dernières n'étaient plus favorables à leur exis- tence, et revenant plus tard au même endroit, quand les conditions biologiques s'étaient de nouveau modifiées. Toutefois, elles se (4) S. Paulo, 1900. — Rivisia Museo Paulista, IV, pp. 301-312, PI. I et II. (2) Liège. 1900. — Plaq. de 17 p, Extr. Am. Soc. geol. Belg., t. xxv, Mém. — 15 — se trouvent guère réunies ensemble, et, quand elles le sont, ce n'est jamais que pour un temps très court. Himalayan fossils. Trias Brachiopoda and Lamellibran- chiata, by Dr A. Bittner (1). — Cet important Mémoire est divisé en chapitres, correspondant chacun à l’un des niveaux qui ont été distingués dans le Trias de l'Himalaya, par M. C. Diener. Le Trias inférieur ne comprend, dans l’Horizon inférieur (Otoce- ras), que deux Pseudomonotis nouveaux, et une Rhynchonelle du S. G. Norella, plus Bellerophon Vaceki n. sp., qui sort du cadre de l'Etude de M. Bittner ; et dans l'Horizon supérieur (Subrobustus), deux Pseudomonotis seulement. Le Trias moyen,ou Muschelkalk, est plus riche en Rhynchonelles, en Spiriferina (notamment Mentzella Kæveskalliensis Suess) ; un des fossiles les plus répandus à ce niveau, est Dielasma Himalayanum, ‘que M. Bittner sépare de Waldheimia Stoppanii Suess, avec lequel il était confondu. Signalons aussi Daonella cf. Lommeli Wissm, qui se retrouve dans l'Himalaya, à côté d'espèces nouvelles et bien dis- tinctes. Le Trias supérieur, ou Keupérien, est plus riche en espèces que les deux autres niveaux; l'auteur y cite et figure : une variété ASiatica de son Retzia Schwageri du Trias des Alpes ; plusieurs Halobia nouveaux, des Cassianella non déterminés, C. pulchella, n.sp.; Anodontophora Griesbachi, de l'ancien Genre Anoglophora, que nous avons corrigé, dans cette Revue (1897), ainsi que Schafhautlia à la place de Gonodon, pour rectifier des doubles emplois de no- menclature. Nous remarquons encore deux nouveaux Megalodon, et Dicerocardium himalayense Stol. Enfin, dans un Appendice, l’auteur a réuni les espèces prove- nant de couches dont l'âge est encore peu certain. Un résumé stra- tigraphique des espèces décrites, termine ce Mémoire, traité avec la compétence toute spéciale qui distingue M. Bittner. Yersteinerungen aus den Trias-ablagerungen des Sud-Ussuri- gebietes, in der Ostsibirischen Küstenprovinz., von A. Bitt- ner (2). — Les fossiles triasiques dont il s’agit, proviennent de (1) Calcutta, 1899. — Vol. in-4 de 76 p. avec 12 PI. lith. Extr. de Palæontolo- gia indica, sér. XV, Vol. III, part. 2. Trad. en anglais par A. Foord et Mrs. Foord. (2) Saint-Pétersbourg, 1899. — Vol. in-4° de 35 p., avec 4 PI. lith. Extr. de Mém. Com. géol., Vol. VIi, n° 4. qe l’extrémité orientale de la Sibérie, aux environs de Wladivostok ; les Céphalopodes ont déjà été décrits par M. Diener, en 1895, dans le XIV: Volume des Mémoires du Comité géologique de Saint-Pé- tersbourg ; M. Bittner a entrepris la détermination des Pélécypo- des et des Brachiopodes, qui sont dans un assez bon état de con- servation. Presque toutes les espèces sont nouvelles, ou du moins appartiennent à des variétés d'espèces déjà connues, telles que : Pecten discites Schloth., Leptochondria Alberti Goldf., Anodontophora fassaensis Wissm., Lingula tenuis., etc. Le caractère infratriasi- que de cette faune paraît donc évident Brachiopoden aus der Trias des Bakonyerwaldes, von A. Bittner (1). — Les argiles triasiques de Veszprém et de Balatar- Füred sont riches en Brachiopodes triasiques, parmi lesquels l’au- teur reconnaît 18 espèces de St-Cassian, 12 espèces de Seelandalpe, et 17 espèces de Raïbl. La plus caractéristique est certainement Terebratula julica Bittn , dont il donne une vingtaine de figures. Signalons, parmi les espèces nouvelles : Terebratula Laczkoi, Rhyn- ckonella Laczkôi, Cyrtina Loczyi, C. gracillima, Retzia hungarica, R. pseudolyrata, R. Aracanga, Thecospira Semseyi, T, Andreæi, un nouveau ,G. Thecospirella (type, T. Loczyi) qui diffère de The- cospira par son appareil plus réduit. Zur Verbreitung der Brachiopoden aus der Familie der Ko- ninckiden in der Triasablagerungen Ungarns, von A. Bitt- ner (2). — L'espèce, depuis longtemps connue dans le Trias de la Hongrie, et déterminé, en 1873, par Hofman sous le nom Koninc- kina Suessi, est, d'après M. Bittner, un Amphiclinodonta ; mais, tout récemment, MM. Lôezy et Laczkô ont recueilli toute une série de Koninckidæ, qui sont presque tous des espèces alpines, et que M.A. Bittner a précisément décrites dans le Mémoire ci-dessus ana- lysé. Ueber die triadisehe Lamellibranchiaten Gattung Mysidiop- tera Sal. und deren Beziehung Zu palæozoischen Gattungen, von A. Bittner (3). — L'auteur rappelle qu'il a décrit, en 1891-92, (4) Budapest, 4900. — Broch. in-4 de 60 p., avec 5 PI. lith. Extr. de Pal. Antiang aus des Werkes « Result. wissens. Erforsch. Balatonsees », 1 Bd., 4 Th. (2) Vienne, 4900. — Verh. k. k. Reichsanst, n° 7, pp. 183-185. (3) Vienne, 1900. — Jahrb. k. k. geol. Reichsanst; Bd. L, HeftI, pp. 59-66, PI. VI. ° ii — une nouvelle espèce d’un G. Mysidia du Trias de l’Asie Mineure, qui n'avait pas été rencontré dans le Trias des Alpes, où l’on n'avait signalé qu'environ 16 espèces de Mysidioptera Salomon. D’excellents échantillons, provenant du tuf de Frombach, ont per- mis à M. Bittner de préciser les caractères de la singulière char- nière de ce Pélécypode oblique, qui porte une échancrure lunu- laire en avant de la surface triangulaire du ligament des oreillettes, comme les Aviculidæ, et, outre la grande impression muscu- laire postérieure, la trace granulée d’une seconde impression anté- rieure, tout à fait sous l'échancrure lunulaire ; la surface est ornée de côtes arrondies et rayonnantes. De la comparaison que fait l’auteur avec plusieurs formes paléozoïques, récemment étudiées par M. Beushausen, il semblerait résulter que Mysidioptera doit être classé dans la Fam. Lunulicardiidæ, et particulièrement près du G. Chænocardia Meek et Worthen. Toutefois, il resterait à éclaircir le difficile problème de la classification systématique de ces formes, que certains auteurs rapprochent des Monomyaires, tandis que les autres les rapportent aux Hétéromyaires, malgré la disparité de leurs impressions musculaires. Dans une note ulté- rieure, M. Bittuer fait encore un rapprochement avec le G. mé- sozoïque Ctenostreon. Marine triassic Lamellibranechs from the Malay peninsula, by R. B. Newton (1). — Plusieurs blocs de grès contenant des moules et des empreintes de Pélécypodes et provenant de Pahang, dans la presqu'ile de Malacca, ont permis à l’auteur de reconnaître certaines formes caractéristiques du Trias supérieur ou du Rhétien, notamment des Myophoria. En conséquence, M. Bullen Newton a patiemment reconstitué la liste de ces pétrifications, parmi les- quelles nous signalons particulièrement; Chlamys valoniensis Defr.; Gervilia inflata Schaf., valve très contournée ; Myophoria ornata Munst., et M. inæquicostata Klipst.; plus quelques espèces nouvel- les (Pteroperna malayensis, Actinodesma Bellamyi, Myophoria ma- layensis). Les figures de la Planche qui accompagne cette Note sont bien faites, et les fossiles qu’elle représente sont relativement bien déterminables. Etudes sur le Bathonien de l’Indre. — Deux Notes sur les Mollusques du gisement de Saint-Gaultier, par M. Coss- {1} Londres, 1900. — Proc. of the malac. Soc., Vol. IV, part. 3, pp. 130-135, PI XII. : 2 4 A — mann (!). — L'objet de ce Travail est la description complète des Mollusques d’un gisement nouvellement découvert par M. Benoist, près d’Argenton-sur-Creuse et déjà signalé, à cause de ses Paludi- nes, dans une Note préliminaire, dont nous avons rendu compte ici même. (V. Revue, IV., p. 13.) La première de ces deux communications comprend exclusive- ment les Gastropodes ; nous y signalerons quelques nouveautés intéressantes. D'abord le représentant d’une espèce perdue (Tubifer nudus Piette); quoique mutilé, l'échantillon a permis à l’auteur de rectifier certaines inexactitudes des diagnoses antérieures. Purpu- roidea filosa, qui provient du Callovien du Blanc, est une belle espèce nouvelle, que l’auteur a séparée de P. Morrisea Buv. et de P. minax Piette. Nous admirons ensuite un joli échantillon de Columbellaria bathonica n. sp., Genre qui n'avait encore été signalé que dans les étages supérieurs du Système jurassique, et qui appartient à la Fam. Columbellinidæ. Brachytrema Buvignieri Morr. et Lyc., est représenté par des individus à ouverture absolument intacte, grâce auxquels l’auteur précise les caractères de ce Genre, jusqu'ici imparfaitement connu, et bien distinct des formes ter- tiaires confondues avec lui, pour lesquelles l’auteur propose le nom nouveau : Benoistia (1899), dont le type est Cerithium mu- ricoides Lamk, L'auteur propose ensuite un nouveau G. @ehetochilus (1899), pour une espèce nouvelle (0. subvaricosus) de la Fam. Purpurinidæ, avec une protoconque identique à celle de Purpurina ; dans le G. Pseudomelania, il reprend le S.-G. Mesospira, proposé par lui en 1892, pour Phasianella Leymeriei dans | «Annuaire géologique uni- versel » ; ce Sous-Genre est voisin, mais distinct, d’Oonia Gemm. Parmi les espèces nouvelles, nous signalerons encore : Amberleya Aureliana, Neritopsis Benoisti, Pileolus æquicostatus, Phasianella Grossouvrei; Chilodontoidea trochoides, Genre séparé par Hudleston, de Chilodonta, à cause de différences dans le nombre des dents ou des plis qui encombrent l’ouverture ; Delphinula Benoisti, qui a bien les premiers tours plans et carénés comme ceux des coquilles ter- tiaires ; Patella raduloides, et P. Aureliana. La seconde Note est, comme la première, accompagnée de qua- tre Planches qui n’existent que dans le tirage à part, le Bulletin de la Société géologique de France s'étant borné à quelques figures au trait, dans le texte, pour les espèces déjà connues ; en exami- (4) Paris, 1900..— Deux broch. in-8° de 84 p. en tout, avec 8 PI. et fig. Extr. Bull. Soc. géol. Fr., Vol. XXVII, Déc. 1899, et Vol. XX VIII, Mars. 1900. . nant à la loupe le détail des figures phototypées sur ces quatre Planches, qui sont très réussies, le lecteur peut apprécier la supé- riorité de ce mode de reproduction, au point de vue de la fidélité et même de la clarté, même pour des fossiles jurassiques. Les quelques Céphalopodes recueillis à Saint-Gaultier, sont peu précis au point de vue stratigraphique; maïs les Pélécypodes, dont un certain nombre paraissent identiques à ceux de Minchinhamp- ton, sont plus caractéristiques ; nous signalerons, en effet: Ostrea gregarea Sow., Heligmus polytypus Desl., Camptonectes lens Sow., Lima impressa Morr. et Lyc., Pteroperna costatula Desl., Pinnigena nodosa Lyc., Pinnigena complanata, grande espèce nouvelle et très aplatie ; Modiola imbricata Sow., Beushausenia hirsonensis d'Arch., avec une variété nouvelle eurymorpha ; Cœlopis Bigoti nov. sp. Astarte interlineata Lyc. et A. Sabouraini nov. sp., forme particuliè- rement aplatie ; Hippopodium Sequini, espèce nouvelle et abondante, avec une charnière très nette ; Corbis imbricata n. sp., Unicardium impressum Morr. et Lyc., Lucina Delaunayi et L. Benoisti n. sp. ; Lucina Lycetti Cossm., changement de dénomination motivé par une confusion de Lycett (L. striatula, non Buv.) ; Cardium andriacense et Ceratomya leptoglypta n. sp., C. goniophora n. sp. ; enfin quelques Brachiopodes déterminés par M. Douvillé. Etudes paléontologiques sur les terrains du département de l'Yonne. — Céphalopodes et Gastropodes de l'étage Néocomien, par M. A.Peron(t).—Le Travail entrepris par notre savant Confrère, et dont cetie brochure forme la première partie, est un pieux hom- mage rendu à la mémoire du regretté Cotteau, son ami, qui n’avait jamais donné suite à la publication des espèces citées par lui dans son «Prodrome des Mollusques fossiles du Département de l'Yonne » (1854). En raison des affinités de cette faune coralligène et néocomienne avec certaines formes jurassiques, M. Peron a choisi les noms des espèces nouvelles, de manière qu’ils rappellent celui de l’espèce mère dont elles se rapprochent. Les Céphalopodes sont, d’ailleurs très peu nombreux ; nous y signalons, en particulier, Nautilus autissiodorensis, espèce nouvelle qui se distingue de N. pseudo-eleqans par de bons caractères. Les Gastropodes sont, pour la plupart, munis de leur test, et quelques-uns de ceux que l’auteur a figurés, sont dans un excellent (1) Auxerre, 1900. — Broch. in-8’ de 153 p., avec 4 PI. lith. Extr. de Bull. Soc. Sc. histor. el natur. de l'Yonne, t. LIIT, 2° sem. 2H ER état de conservation; malheureusement, il n’y a guère que les espèces nouvelles qui soient figurées. x Nous nous bornons à ne signaler, sur cette faune de plus de 120 espèces, que les plus intéressantes : Turritella Robineausa d'Orb. à propos de laquelle l’auteur fait observer qu'il serait plus correct d'écrire Robineaui pour les espèces dédiées à Robineau-Desvoidy; c'est d’ailleurs peut-être un Mesalia ; Turritella sublævigata Peron, qui appartient peut-être au G. Climacina Gemm ; Cryptaulax angus- tatum d'Orb. (Turritella) ; Glauconia cf. Lujomi de Vern. (Ceri- thium) ; plusieurs Pseudomelania, dont un est nouveau (P. bernoui- lensis), tandis que les autres étaient généralement dénommés Eulima ; Nerinella Fontanetana n. sp., très différent de N. Royeriana d’Orb. ; deux Tornatellæa, dont l’un (Actæon albensis d’Orb.) montre nettement les plis columellaires, caractéristiques de ce Genre. Actæonina marginata, qu’il eût été intéressant de figurer, puisque la figure de la Pal. franc. lui attribue un pli imaginaire, et afin de vérifier s’il existe vraiment des Actæonina, dans le Néocomien, ce Genre s’éteignant dans le Portlandien, d’après la première livraison de nos Essais. A propos de etusa tenuistriata Cotteau, M. Peron fait remarquer, avec beaucoup de raison, qu'il est probable que je n'ai pas exactement interprété la simple diagnose que Cotteau avait donnée de son espèce, quand j'y ai rapporté un individu du Bar- rêmien de Vassy (Voir Essais Pal. comp. I, p. 15€. pl. VI, fig. 30, 1895), et il doit en être de même des individus d’Orgon, décrits dans une Note, actuellement à l'impression, communiquée par moi au dernier Congrès de l’Association française à Paris; dans ces conditions, ce serait plutôt à ÆR. Tombeckiana Pict. et Camp., qu'il faudrait rapporter nos individus barrêmiens. Tylostoma Ricordeanum d'Orb. (Varigera), est un magnifique exemplaire muni de son test; mais, parmi les trois Meritopsis figu- rés il n’y a guère que N. episcopalis Peron, qui paraisse réellement appartenir à ce Genre. M. Péron classe dans le G. Onustus Hum- phrey, un \enophora non agglutinant (0. tortilis n. sp.), et dans le G. Chilodonta Etallon, un splendide exemplaire de C. Cotteaui Bayan ; il dissipe la confusion d'espèces qui s'était faite entre Straparollus Dupinianus d'Orb. et Delphinula Dupiniana d’Orb., quoique cependant cette dernière espèce ne doive évidemment pas rester dans le G. Delphinula, correctement interprété. Passons rapi- dement sur toutes les formes improprement dénommées Turbo : on sait qu'il y aura, de ce chef, une révision complète à faire dans les coquilles mésozoïques. Les Pleurotomaria ñe donnent lieu à aucune = 94 == observation; mais, en ce qui concerne Harpagodes Pelagi Brongn., il y a lieu de se reporter à la communication, que j'ai faite au Con- grès de Boulogne (1899) de l'Association française, et dans laquelle je crois avoir définitivement prouvé que cette dénomination doit être réservée à la forme barrêmienne, tandis que la forme néoco- mienne ou valenginienne doit conserver seule le nom A. Desori; le tirage à part de ma Note n’ayant eu lieu que cette année, M. Peron n’a pu en avoir connaissance en temps utile, elle est, d’ailleurs, ci- après analysée. Aporrhais doctoris est une nouvelle dénomination, donnée par l'auteur à Pterocera Dupiniana d'Orb., qui tombe en syno- nymie avec Chenopus Dupinianus, et qui paraît bien distinct de 4: valengiensis Pict. et Camp. Notons encore une restitution de la dia- gnose d'Alarialongiscata Buv.; Pirularnfracretacea d’'Orb.,(Fusus); de nombreux Cerithium qui seront à classer génériquement, mais dont l'un C. Cotteaui Peron) ne peut conserver ce nom, déjà employé par Cossmann et Lambert pour une espèce oligocénique; Je propose de le remplacer par C. icaunense, nobis. Enfin, pour terminer cette très intéressante et bien utile Etude, nous enregistrons le classe- ment définitif et certain de Fusus neocomiensis d’Orb. dans le Genre Columbellina. Los fosiles secundarios de Chile, por le D' KR. A. Philippi (1). — Agé de 92 ans, et affligé de la cataracte, l’auteur n'a pu revoir lui-même les descriptions et les planches, préparées par lui depuis longtemps, pour l’histoire de la faune secondaire du Chili, d’après les matériaux qu'il a recueillis pendant les 43 annèes de sa direc- tion, au Musée de Santiago. Cette première partie de son Travail, ne comprend que les Pélécypodes; les Gastropodes et Céphalopodes, sont dessinés depuis quelques années, mais il faudrait l’aide d’un collaborateur pour en achever la publication. Le volume que nous analysons, ne contient malheureusement aucune introduction stratigraphique ; on trouve successivement énumérées dans la partie paléontologique, soit les espèces infra- crétaciques, décrites par Bayle et Coquand, dans les « Mém. de la Soc. Géol. de Fr. » (1861), soit des espèces du Lias ou de POxfor- dien d'Europe, dont la détermination n’est pas toujours très cer- taine. Comme, à l’exception des Monomyaires, ces fossiles sont, pour la plupart, à l'état de moules, il est bien diflicile de se faire (4) Santiago de Chile, 1899. — Vol. in-4 de 104 p., avec 42 PI. lith. Primera parte, public. por orden del Gobierno de Chile. ‘ — 99 — une opinion exacte sur la valeur des assimilations faites par l’au- teur ; notre sentiment est que la plupart des espèces doivent être, sinon nouvelles, du moins bien distinctes de celles d'Europe. L'au- teur en décrit, d’ailleurs, un grand nombre avec des dénominations nouvelles, qui auraient besoin d’une révision minutieuse, pour rectifier des doubles emplois qui ont pu se produire, même avec des formes déjà recensées dans le « Prodrome » de d’Orbigny ; ainsi, par exemple : Pecten ovatus Phil. fait double emploi avec une espèce du Carboniférien d'Irlande, de Me Coy, il faudrait y substi- tuer le nom chilovatus, mihi; Ostrea striata, non Brocchi, à rempla- cer par O. Philipp, mihi; Anomia antiqua, dénomination déjà employée en 1844 par Mc Coy, pour un Orbiculoidea du Carbonifé- rien, et à remplacer par conséquent, par A. chilensis, mihi ; Lima rustica, Hupé (non Plagiostoma rusticum Sow, Lima sec. d'Orb.), à remplacer par L. crasserustica, mihi ; Pecten dilatatus, déjà exis- tant dans le travail de M. de Loriol sur Valfin, à remplacer par P. Ortegai, mihi : Pecten discors, double emploi avec l'espèce du Piémont, qui a été conservée par d'Orbigny, bien qu’Ostrea discors (Brocchi n’admettait pas Pecten) fit lui-même double emploi avec l’espèce de Lamarck, de sorte qu’il est plus prudent de donner un autre nom à l'espèce chilienne, et que je propose P. Sotoi, mihi ; Pecten tenuistriatus, non Munst. (Conchylien), à remplacer par P. tenuiradiolatus, mihi. Nous avons à signaler le G. nouveau Plagäa, que M. Philippi propose pour P. andina n. sp., sorte de Gervilia pourvu de dents postérieures lamelliformes et sans dents cardinales ; c’est malheu- reusement un moule interne, dont la figure est très peu nette. D'ailleurs, cette dénomination ne pourrait être conservée, ayant déjà été appliquée en 1888, à un G. de Diptères. Nous mentionne- rons aussi, simplement pour mémoire, un G. Anopisthodon (Trigonia obesa), moule interne qui paraît indéterminable, même spécifiquement. Poursuivant les rectifications que nécessite un imprudent emploi des épithètes latines dans des Genres très répandus, nous relevons encore: Arca sublævis, non Sowerby (Bathonien), à remplacer par À. Rudolf, mihi; Arca lævigata, double emploi avec lespèce pari- sienne, je propose À. ferenuda ; Trigonia undulata, à ne pas confon- dre avec l'espèce européenne du Bathonien, et à remplacer par T. Philippii, mihi; Trigonia Coquandi double emploi avec T. Coquan- diana, espèce cénomanienne d'Europe, de sorte que je propose, pour l'espèce chilienne, T. chilensis ; j'ai presque le regret de don- nom ner des noms nouveaux à des fossiles qui sont, pour la plupart, dans un état qui les rend peu déterminables. Observations sur quelques coquilles crétaciques recueillies en France (3° article). par M. Cossmann (1). — Dans cette troi- sième Note crétacique, l’auteur examine exclusivement quelques grosses coquilles du Barrêmien d’Orgon, et notamment quelques beaux représentants du G. Harpagodes Gïll, (1869 et non 1898; comme le ferait supposer une faute d'impression du texte), qui ont permis à l’auteur de mieux préciser les caractères de ce Genre, séparé avec raison de Pterocera ; il y a lieu aussi de noter la sépa- ration définitive d'H. Desori, Néocomien, et de H. Pelagi, Barrè- mien, sans compter l’autre espèce barrèmienne H. Beaumontianus d'Orb., qui est bien distincte. L'auteur propose ensuite un nouveau G. Centrogonia pour une coquille muricoïde du Barrêmien d’Orgon (C. Cureti Cossm.), qu'il rapproche de Purpurina, mais qui s’en distingue essentielle- ment par sa columelle biplissée. Ueber cretaceische Gastropoden von Libanon und von Karmel von D: Joh. Bôhm (2). — Les matériaux de ce Travail ont été recueillis par le Doct. Nütling, au cours d'un voyage en Syrie (1885), dans un Calcaire blanc, provenant d'Ijzim, sur le Mont Carmel. A défaut d'indications précises sur le niveau stratigraphique de ce gisement, nous sommes fondés à conclure de la citation d’espèces déjà connues par les travaux de Whitlield et de Blanckenhorn, qu’il s’agit du Crétacé supérieur, et principalement du Cénomanien ou du Turonien. La Famille Neritidæ est représentée par deux MVeridomus, deux Lissochilus. deux intéressants Pileolus, et par une coquille apparte- nant àun Genre nouveau: Myagrostoma (type : M. plexum n. sp.), sorte de Lissochilus déprimé, dont l'ouverture porte deux dents, l’une au Jabre, l’autre pariétale et dont la columelle est armée de deux plis séparés par une forte excavation. Je crois que ce Genre serait mieux à sa place dans la Fam. Neritopsidæ, à cause de cette entaille columellaire. La coquille que Fraas a dénommée Neritopsis ornata (1875), et qui (4) Paris, 1900. — Broch. in-8° de 8 p., avec 2 PI.. phototypées. Extr. Assoc, franç., Congrès de Boulogne-sur-Mer, 1899. (2) Berlin, 1900. — Broch. in-8° de 30 p., avec 3 PI. lith. Extr. de Zeitsch, deutsch. geol. Ges. Bd. LIT, Heft 2. Fo ne peut conserver ce nom, déjà employé pour deux espèces, l’une crétacique, l’autre triasique, et déjà rectifiée, est placée par M. Bôhm dans le G. Natica, où elle ne pourra évidemment pas res- r ; quand on sera fixé sur un classement générique, il sera cor- rect de lui donner une autre dénomination spécifique. Une autre correction est à faire pour Euspira subcanaliculata, Hamlin (Amau ropsis), qui fait double emploi avec l’espèce jurassique de Morris et Lycett ; il y a donc lieu de reprendre le nom orientalis Fraas, synonyme d’après M. Bôühm. Le type du G. @Gdostomopsis Whitf. (1891), caractérisé par sa forme naticoïde, par son ombilie et par un petit pli columellaire, est changé de nom spécifique par M. J. Bühm, à cause d’une confusion faite par M. Whitfield avec Phasianella abeihensis Blanck., et il le dénomme : 0. Whitfieldi. A propos des Nerineidæ, M. Bôhm cite textuellement une com munication qu’il a faite en 1896, à la Société géologique alle- mande, un mois avant qu’il ait pu feuilleter la 2° livraison de mes « Essais », et dans laquelle il conclut que cette Famille doit être placée près des Pleurotomariidæ. Je crois que cette citation devient désormais sans objet, puisque, dans mon Mémoire sur les Néri- nées jurassiques, j'ai pu confirmer, par l’étude la protoconque, la position systématique de cette Famille auprès des Opisthobran- ches, dans le Sous-Ordre Entomotæniata. L'échancrure médiane du labre chez les Pleurotomariidæ ne présente, d’ailleurs, aucune analogie avec l’échancrure suturale des Entomotæniata, et puisque l'embryon est, d'autre part, absolument différent, il n’est pas possi- ble de faire le moindre rapprochement entre ces deux Familles. Nous signalons, avec surprise Endiaplocus libanensis Hamlin (Cryp- toplocus), il serait bien étonnant que le G. Jurassique eût vécu jus- qu'au Crétacé supérieur. Quant aux deux espèces de Ceritella, elles sont incontestables, et il est probable qu'on en signalera encore au dessus du Portlandien ; on sait que le nom de ce G. doit s’écrire Cerichiella (non Verrill). Cerithium (Pyrazus) conoideum n. sp., ne peut conserver ce nom déjà appliqué à une espèce parisienne ; je propose en conséquence : C. Bohmi, nobis. Il est peu probable que la coquille dénommée Has- tula O. Fraasi n. sp., puisse être classée dans les Terebridæ ; ce doit être une forme de Cerithidæ très allongée. Strombus Conradi est une magnifique espèce à péristome très: accidenté. Enfin, dans la Famille Actæonidæ, nous enregistrons un nouveau G: Hamlinia, qui n’est peut-être qu'une Section d’Actæonina, avec un bord colu- mellaire épais, recouvrant partiellement la fente ombilicale ; NUS Re le type est Natica Olivæ Fraas, qui est synonyme antérieur d’Ac- tæonina vafra Hamlin, et M. Bühm, rapporte à la même Section : A. Syriaca Whitf., A. marabhensis Whitf., que j'ai provisoirement laissés (Essais. [) dans le G. Actæonina. Pour terminer, nous citons encore : Cylindrobullina Syriaca Whitf., Globiconcha abeihensis, Blanck, deux Trochactæon, Actæonella Syriaca, Conr., voisin de mon A. Grossouvrei, et deux Mytilidæ. Ueber Kreidefossilien von der Insel Sachalin, von R. Mi- chael (1). — Les fossiles crétaciques dont il s’agit, ont été recueil- lis, au cours de recherches sur des gisements de naphte, dans l’île Sachalin, au cap Jonquière. Les Ammonites, déjà citées par Schmidt, dans son Etude de 1873, appartiennent au G. Pachydiscus ; Jimbo cite un Lytoceras et une coquille dénommée par lui Helcion giganteus, que j'ai récemment attribuée aux Siphonariidæ. Mais la plus grande partie des coquilles dont il s’agit, se compose d'Zno- ceramus, appartenant à un groupe spécial, plissé et rayonné, se rap- prochant d’I. digitatus, Sow. et d'I. undulato-plicatus Ræœmer. M. Michaël donne à l'espèce Sachalienne le nom Z. Schmidt, et il en attribue l’âge au Sénonien inférieur. TERRAINS TERTIAIRES A preliminary Report on the Geology of Louisiana, by Gilb. D. Harris and A. €. Veateh (2). — Indépendamment d'une collec- tion de Plantes fossiles, provenant du Nord-Ouest de la Louisiane, et de quelques Coquilles crétaciques, parmi lesquelles M. Stanton a cru reconnaître Baculites anceps Lamk, M. Harris, décrit, dans cet Ouvrage, un certain nombre d'espèces du « Midway Stage » et des « Couches lignitiques » de l’Eocène. L'état de conservation des fossiles paléocéniques, en rend malheu*eusement la détermination un peu incertaine : aussi l’auteur cite et figure un Liostoma ludo- vicianum (plutôt Sycum), qui pourrait aussi bien être un Caricella, et je le croirais de préférence, à cause de la forme conique du der- nier tour. Les fossiles lignitiques sont en meilleur état ; on reconnaît très bien : Pseudoliva vetusta, Levifusus pagoda, Turritella Mortoni, etc. ; (1) Berlin, 1899. — Broch. in-8’ de 12 p., avec 2 PI. phot. Extr. de Jahrb. Kon. pr. Geol. Landesanstalt, Bd. für 1898. (2) Baton Rouge, 1899.— 1 Vol. de 354 p., avec 62 PI. Office of exper. stations, Louisiana State Univ. and Coll., part. V, « geol. a. agric. » l’auteur ajoute quelques espèces nouvelles, et notamment Tritoni- dea Pachecoi, qui me paraît appartenir à un autre Genre, à cause de sa surface lisse, de sa columelle dénuée de rides, et de sa base sans bourrelet. En tous cas, il est intéressant de constater que la faune du versant Est des Etats-Unis se reliait à celle du Texas et de la Louisiane. Mollusques éocéniques de la Loire inférieure. — Tome 2:, 17 fascicule, par M. Cossmann (1). — Avec le second volume de cette Publication commencent les Gastropodes holostomes, entre Mathildia et Cymenorhytis inclus. La proportion des espèces nouvel- les, non assimilables à celles du Bassin de Paris, est certainement plus élevée que dans les fascicules précédents ; mais nous ne signa- lerons ici que les plus intéressantes. Vermetus conoidalis Vasseur ; l’auteur fait seulement du G. Casi- miria Vasseur, une Section de Vermetus dont il se distingue tout au plus par son dernier tour détaché. Mesalia vermetina n. sp., appartient à un groupe vermétiforme, qui pourrait bien être ultérieurement érigé en Sous-Genre, depuis surtout que l’auteur à retrouvé une forme analogue dans le Pari- sien des environs du Caire. Mesalia Cailliaudi (nom. mut.) est une espèce que M. Vasseur confondait avec #4. abbreviata Desh. (bra- chyteles Bayan), et de même Turritella Vasseuri remplace T. carini- fera, Vass. (non Desh.). Outre Littorina armoricensis Vasseur em. qui est une des espèces les plus communes du Bois-Gouët, l’auteur décrit et figure cinq autres espèces nouvelles de Littorines, bien caractérisées. Pseudomalaxis eurychone n. sp., est un intéressant représentant de ce Sous-Genre, auquel appartient déjà Discohelix plicatellu, Cossm., des environs de Paris. La distinction à faire entre les Solarium, figurés dans l’Atlas de M. Vasseur, donne lieu à de minutieuses comparaisons. Nous trouvons plus loin : Cheval- lieria Pissarroi et Ceratia Dumasi, rares représentants de Genres peu communs dans le Bassin de Paris. Hartmannia mirifica n.sp.,est du groupe de Pomatias ressonnense et P. proximum, des Lignites parisiens, et l’auteur adopte le nom générique, proposé par M. Newton en 1891. Aucun échantillon de l'espèce, dénommée Hipponyx mirabilis Vasseur, dans l’Atlas de cet auteur, n'a été trouvé au Bois-Gouët ; mais, nous croyons nous sou- venir qu’elle existe dans l'Eocène d'Hauteville (Cotentin). Crepidula (1) Nantes, 1899. — Broch. In-8° de 54 p., avec 5 PI. phototypées. Extr. de Bull. Soc. Sc. nat. Ouest, t. IX, fase. 4 ; avec un faux titre pour le t. I‘' du tirage à part. MST Dee reflexilamella est caractérisé par la disposition de sa lame interne, dont les extrémités se retroussent, en ébauchant une transition rudimentaire entre les Crepidula et le cornet de Mitrularia ou celui de Crucibulum. Enfin, il y a lieu de signaler un joli petit échantil- lon de Micreschara lamellifera, nouvelle espèce de la Section Macromphalina, voisine, par sa forme évasée, de M. problematica, des environs de Paris. Faune éocénique du Cotentin (Mollusques). par MM. Cossmann et G. Pissarro (1). — Cette Publication est analogue, pour les gise- ments du Cotentin, à celle que nous venons d’analyser ci-dessus, pour ceux de la Loire-Inférieure ; l’auteur s’est adjoint un jeune collaborateur, M. Pissarro, amateur ardent de Paléoconchologie qui, en faisant là ses premières armes, a consenti à alléger, en grande partie, le fardeau un peu lourd des publications simultané- ment entreprises par M. Cossmann. Le premier article comprend : les Céphalopodes, les Pulmonés, Opisthobranches, et deux Fam. de Prosobranches (Terebridæ et Pleurotomidæ) ; beaucoup de ces espèces sont les mêmes que dans la Loire-Inférieure, mais il y en a moins de communes avec le Bassin de Paris. Dans l’examen des espèces de la Fam. Pleuroto- midæ, les auteurs ont tenu compte, dans la mesure nécessaire, de la Revision récemment publiée par M. de Boury, et analysée ici même (V. Revue LIT, p. 64) ; nous signalons, entr’autres, la créa- tion d’une nouvelle Section de Surcula : €atenotoma Cossm, (1900), qui a pour type Pleurotoma catenata Lamk. C’est surtout dans le G. Drillia que les nouvelles espèces sont les plus nombreu- ses ; il y a aussi beaucoup de Buchozia et de Borsonia, deux Mangi- lia, et quelques Raphitoma et Peratotoma. Les six Planches, en pho- totypie d'après nature, exécutées par M. Sohier, sont d’une netteté remarquable. Paläontologiseche Miscellaneen, von Herrn P. Oppenheim (2). — Sous ce titre, l’auteur continue la série de ses intéressantes études sur divers gisements du Tertiaire de la Vénétie. La pre- mière Note est relative à l'étude des Pernes de cette région, et particulièrement à un nouueau Sous-G. Pachyperna (type : (1) Le Hâvre, 1900. — Broch. in-8 de 60 p. avec 6 PI. phototypées. Extr. de Bull. Soc. géol. Norm., t. XIX, années 1898-99. (2) Berlin, 1900. — Extr. Zeiisch. d. geol. Ges., pp. 237-326 et 392-394, PI. IX-XI. 298, P. laverdana n. sp.) qui s’écarte de Perna sensu str., par l'épaisseur anormale des valves, par le petit nombre et la largeur des rai- nures ligamentaires, par la profonde excavation existant sous le crochet, par l’absence d’échancrure byssale. On peut rapporter au même Groupe : Perna Defrancei Gerv., du Cotentin, qui s’en distingue, entr’autres caractères, par le nombre de ses rainures ligamentaires, réduit à trois seulement. Les autres Perna de la Vénétie n’appartiennent pas à ce S.-G., mais M. Oppenheim signale, à cette occasion, un Aviculoperna (A. Cobellii n. sp.) dans le tuf des environs de Roveredo, extrêmement pauvre en fossiles autres que Numm. Brongniarti. La seconde Note est une nouvelle contribution à la connaissance de l’Oligocène de cette région, dont la stratigraphie comprend, à partir du « Priabonien » de l’auteur, quatre ou cinq niveaux superposés, selon les recherches de Suëss et de Bayan. La partie paléontologique, la seule soumise à notre analyse, contient plu- sieurs nouveautés intéressantes : Corbis oligocæna, se distinguant facilement de C. lamellosa par sa forme plus oblique et plus bom- bée ; Crassatella Ombonii, qui n’est malheureusement pas figuré; Discohelix venetus, plus convexe que Orbis patellatus avec lequel Fuchs l'avait confondu, en le citant ; Turbo inermis, qui ne peut conserver ce nom déja employé pour un Leptothyra du Bassin de Paris ; l'ouverture et la base étant figurés dans l’ombre, il m'est difficile d'apprécier à quel groupe de Gibbula doit se rapporter ce fossile, mais en tous cas, il y a lieu de lui donner un nom nou- veau : T. Oppenheimi, nobis ; Turbo euagalma, probablement encore à classer dans les Gibbula ; Chrysostoma insolitum, dont la figure n’est pas très nette; Littorina Grumi, qu'il serait plus correct de dénommer grumensis, à cause de la localité Monte Grumi; Neri- topsis radulæformis; Rissoina pseudodiscreta, séparé de R. discreta ; Diastoma Fuchsi, que l’auteur distingue par ce nom nouveau de Cerith. Testasi Grat.; Cerithium (Gourmya) Capulettii, très intéressant par l’étranglement de son ouverture; Cerithium Mathildæ, qui est probablement du Groupe Hemicerithium ; Trivia oligocæna ; Sipho- nalia marosticana, du Sous-Genre Costulofusus ; Scaphauder sp. etc. Dans une troisième Note, datée du mois de juillet 1900, M. Op- penheim fait quelques remarques au sujet de quelques espèces fluvio-lacustres du Sud-Ouest de la France, décrites dans la Monographie de M. Roman, et critique certains rapprochements d'espèces, proposés par cet auteur ; à cette occasion, il regrette que plusieurs de ses observations antérieures n'aient pas été ie exactement interprétées, soit par M. Roman, soit par d’autres confrères, par suite d’une traduction inexacte du texte original en langue allemande. En ce qui concerne plus particulièrement la Revue, ainsi que j'ai eu l'occasion de le dire verbalement à M. Oppenheim, il y a un moyen bien simple d'éviter ces erreurs, c'est de nous envoyer, à l'appui de chaque Travail publié par lui, un court résumé des traits les plus saillants, pour servir de base à l’analyse que nous en donnons. Quant aux erreurs précédem- ment commises, nous nous empresserons d'en insérer la rectifica- tion en quelques lignes, dès que M. Oppenheim nous l'aura fait parvenir. Das Alter der Schylthalschichten, in Siebenbürgen und die Grenze zwischen Oligocän und Miocän. von H. Max Blancken- horn (1). — Cette petite Note stratigraphique sur un coin de la Hongrie, n'intéresse notre « Revue » qu'en ce qui concerne deux espèces, représentées par des figures dans le texte: Calyptræa striatella Nyst, Cyrena magnidentuta n. sp., le premier à l’état de moule, l’autre sillonné comme C. semistriata, mais plus convexe. Nous avons reçu, du même auteur, deux autres publications stratigraphiques, relatives à la Géologie de l'Égypte (2) au sujet desquelles nous n’avons qu'une seule observation paléontologique à faire, c’est qu’il serait opportun de ne pas citer, avec de simples noms de collection, les espèces nouvelles d'Égypte, que M. Mayer Eymar a probablement l'intention de publier ultérieurement, mais qui n'ont pas encore d’existence oflicielle. I Molluschi dei terreni terziarii del Piemonte e della Ligu- ria. Part XXVIIL, dese. dal Dott. Fed. Sacco (5). — Cette nou- velle étape que vient de franchir notre savant Conirère, dans l’achèvement de sa colossale Monographie, comprend les Fam. Isocurdiidæ, Cyprinidæ, Veneridæ, Petricolidæ, Cyrenidæ et Sphæ- ridæ, c'est à-dire un lot très important de Pélécypodes. Dès la première Famille, nous trouvons un nouveau S.-G. €ythe- rocardia (Type: Zsocardia cytheroides May.) qui se distingue des Isocardes typiques, par sa charnière et par sa forme ovale ; c’est (4) Zeitsch. Deutsch. geol. Ges,, 1900, pp. 395-402, 4 fig. dans le texte, (2) Zeitsch. Deulsch. geol. Ges., 1900, pp. 403-479, avec une carte coloriée. Centralblatl fur Miner., etc., 1900, pp. 209-216. {3) Turin, 1900, — Vol, in-4° de 70 p, avec 14 PI. phototypées, contenant 440 figures, 30 probablement dans ce Groupe qu’il y a lieu de classer I. eocænica de Raiuc. (Glossus sec. Fischer). M. Sacco classe ensuite dans le S.-G. Miocardia H. et A. Adams, plusieurs formes analogues à celles du Bassin parisien, pour lesquelles j'avais repris, dans mon Catalogue de l'Eocène, la dénomination Anisocardia Mun. Ch., qui désigne un fossile jurassique; l'interprétation de M. Sacco me paraît, en effet, préférable, Il admet Sulcocardia Rover. (1898) pour l'espèce sillonnée du Tongrien (1. justinensis Mayer). Dans les Veneridæ, l’auteur reprend: Omphaloclathrum Klein, pour les Venus treillissés du groupe de V. Aglauræ; Ventricola Rœmer (1867), pour les espèces du groupe de V. verrucosa, et elles sont nombreuses dans la formation néogénique ; Chamelæa Klein, au lieu de Ortygia Brown (1827), ce qui n’est pas correct puisque la nomenclature de Klein ne peut être acceptée qu'autant qu’elle a été introduite par un auteur postérieur, et que Chamelæa n’a été admis qu’en 1853, après Ortygia, par Môrch; Circomphalus Klein, pour Venus plicata Gmelin; Timoclea Leach (in Brown, 1827) pour Venus ovata Pennant ; enfin il propose Parvivenus, S.-G. nouveau qui a pour type V. marginata Hærn, et qui comprend aussi V. woodiæformis Sandb., de l’Oligocène. Les Tapes donnent également lieu à quelques nouveaux démem- brements de Sous-Genres: Baïlistotapes (Type: T. vetulus Bast.); Mywsopsis (Type: Venerupis Pernarum Bon.), carac- térisé par son ornementation rugueuse; aurotapes (Type: Venus Craveri Mich.), remarquable par sa forme allongée dans le sens transversal. Les figures qui accompagnent cette magnifique livraison, sont bien exécutées, bien éclairées, aptes à faciliter la détermination et la différenciation des espèces ; c’est une réponse péremptoire à ceux qui soutiennent encore actuellement que la phototypie ne se prête qu'imparfaitement à la reproduction des fossiles. List of cainozoiïie fossils of Japan (Supplément I) by S. Yos- hiwara (1). — Cette simple liste, non accompagnée de figures, et dont le texte est en japonais, seulement avec les noms d’espèces en latin, fait suite à celle que nous avons déjà précédemment signalée (V. Revue, LIL. p. 103). Il nous est, dans ces conditions, impossible de donner aucune appréciation sur ces détermina- tions faute par nous d’être familiarisés avec la langue japonaise. (1) Tokyo, 1900. — Geol, Inst. Science Coll., Imp. Univ., pp. 5-24. Faune pliocénique de Karikal (Inde française), par M. Coss- mann (1). — C’est le premier article d’une Monographie relative à la description d’un lot de fossiles, provenant du creusement d’un puits artésien, et ayant tous les caractères néogéniques ; cette récolte a été acquise, dans une vente publique, par M. Bonnet qui les a communiqués à l’auteur pour en faire l'étude. Un cer- tain nombre de ces espèces sont identiques à celles vivant encore dans l'Océan indien; d’autres sont nouvelles : Actæon (Solidula) Bonneti, Atys panaulax, Ringicula Bonneti, Terebra (Myurella) conti- nuicosta, un certain nombre de Pleurotomidæe et de Conidæ. Collezione di Molluschi plioceniei di Castellarquarto esis- tente nel Museo di Mineralogia e Geologia dell'Universita di Modena, per I. Namias (2). — Ce Catalogue, accompagné, çà et là, de quelques remarques intéressantes sur certaines espèces, contient, non seulement l'énumération raisonnée des espèces plio- céniques du fameux gisement de Castell Arquato, que possède la collection de l’Université de Modène, mais encore la liste com- plémentaire de toutes celles qui y ont été citées; l’auteur y a ajouté quelques formes nouvelles qu'il eût été indispensable de figurer. En ce qui concerne le classement générique de toute cette faune, M. Namias a suivi l'ordre adopté par Bellardi, et plus récemment par M. Sacco ; nous n'avons donc à signaler que quel- ques rectifications, déjà antérieurement faites dans nos « Essais », à propos de doubles emplois de nomenclature, qui ont échappé à M. Namias: Roxania au lieu d’Atys, Bullinella à la plate de Cylichna, Bathytoma pour remplacer Dolichotoma, Peratotoma au lieu d'Homotoma, Brocchinia pour Merica mitræformis, Pisanianura à la place d’Anura, Andonia pour remplacer Genea, Newtoniella au lieu de Cerithiella, Meretrix à la place de Cytherea. Quant aux déterminations spécifiques, elles paraissent faites avec un soin minutieux,et avec le souci d'éviter une multiplica- tion exagerée des espèces ou des variétés. Ueber Diluvialgeschiebe des Londonthons in Schleswig-Hols- tein, von D:'. E. Stolley (3). — Nous n’aurions pas à analyser ici (4) Paris, 1900. — Broch. in-8° de 55 p., avec 3 PI. phototypées. Extr. de Journ. de Conchyl., n° 1, janv. (2) Modène, 1898. — Vol. in-& de 214 p. Extr. de Atfi d. Soc. d. Natur. di Modena. (3) Kiel et Leipzig, 1899. — Arch. f, Anthrop. u. Geol. Schleswigs-Holsteins, Bd. IIT, Heft 2, pp. 105-146. cette publication stratigraphique, s’il ne $’y trouvait quelques in- dications paléontologiques fort intéressantes, sur une nouvelle es- pèce de Valvatina (V. raphistoma), dont le péristome, un peu évasé au dehors, porte une échancrure coïncidant avec la quille dorsale de la coquille; M. Stolley rapproche ce petit Ptéropode, très abon- dant dans une certaine pierre à ciment, de V. atlanta du Miocène de Sylt, et de Spirialis subangulosus Watelet: mais ce dernier n’a pas d’échancrure. L’âge de ce singulier fossile est attribué à l’Eo- cène inférieur ou « Argile de Londres ». On the South American species of Mytilidæ, by H. von Ihe- ring (1). — Bien qu'il s'agisse d’un classement de coquilles actuel- les dans cette Note, les dénominations proposées par l’auteur pouvant intéresser les Paléontologistes, nous croyons utile de les signaler à nos lecteurs. Tout d'abord, M. v. Ihering présente une in- novation qui consisterait à désigner par le préfixe « eu » les Sec- tures qui ont le même type que le Genre, ce qui aurait pour consé- quence de ne plus laisser aucune espèce dans le G. conservé, et c’est absolument contraire aux règles de la Nomenclature. Il y a donc lieu derejeter, dans le cas qui nous occupe: Eumytilus pro- posé par Mytilus edulis, et Eumodioelus, pour M. modiolus. D'autre part, M. v. Ihering propose Triehomya pour M. hirsutus Lk. (type), M. horridus et tortus Dunk. à cause de l’ornementation obli- que de la surface. Enfin il admet les autres subdivisions de Môrch (1853) et de M. de Monterosato (1884). On some recent Gastropoda referred to the Family Turritel- lidæ and their supposed-relationship to the Murchisonidæ, by miss J. Donald (2). — Bien que cette Note, de même que la précé- dente, concerne des coquilles actuelles. il nous paraît indispensa- ble de faire remarquer les analogies que l’auteur a constatées, entre ces coquilles et les formes paléozoïques de la Fam. Murchisoniidæ. Les Turritelles, du Groupe de T. runcinata Watson, appartien- draient, d'après miss Donald, à une nouvelle Section Colpos- pira, caractérisée par un sinus au labre, beaucoup plus échancré que chez Turritella, s.s., et par une protoconque paucispirée, à nucléus subdévié, bien différente de la protoconque polygyrée et pointue de Turritella. Or miss Donald a été frappée de retrouver à dt) Londres, 1900. — Proc. of the Malac. Soc. Vol. IV, part. 2, pp. 84-98. } Londres . — Proc. 0 e Matac. Soc, Vol. IV, part. 2, pp. 47-59. PI. (2) Lond 1900 P { the Malac. Soc, Vol. IV 2 47-55. PI. V lith, ee peu près le même sinus chez Murchisonia subsulcata de Kon., du Carboniférien; et d’autre part il y a aussi un rapprochement à faire entre les protoconques. Enfin il n’est pas inutile de rappeler qu'il existe, dans l’Eocène parisien, une petite coquille (WMurchisoniella emarginata) qui servirait de lien de transition générique entre les formes paléozoïques et celles des mers actuelles. CÉPHALOPODES par M. E. HAUG. Larval stages of Schlænbachia, by James Perrin Smith (1). — The development and phylogeny of Placenticeras. by James Perrin Smith (2). — M. Perrin Smith continue ses belles recher- ches sur l'évolution individuelle des Ammonoïdés, par l'étude des Genres Schlænbachia et Placenticeras. Chacun des deux Mémoires débute par des considérations sur les lois biogénétiques, et notamn- ment sur les lois du développement accéléré et retardé, puis sur les méthodes des recherches phylogéniques, sur la nomenclature des stades de l’ontogénie, ete. Chacun est accompagné de fort bel- les planches reproduisant les stades successifs de l’évolution des deux Genres étudiés. Schlænbachia traverse successivement des stades au cours des- quels la forme générale et les cloisons rappellent les adultes des Genres Anarcestes, Parodoceras, Prionoceras (= Haugiceras Cossm.), Glyphioceras, Gastrioceras, Paralegoceras. L'existence de ces stades successifs, au début de l’ontogénie de Schlænbachia, tendrait à démontrer que ce Genre dérive du phylum des Glyphiocératidés. Les stades ultérieurs ne nous apprennent rien de bien intéressant, si ce n’est qu’à un diamètre de 3 à 4 mm. il existe des analogies avec Styrites Mojs., du Trias supérieur. Dans l’évolution de Placenticeras, par contre, les premiers stades sont supprimés, par suite du développement accéléré, et ce sont les (1) Boston, 1899. — Journal of Morphology, Vol. XVI, n° 1, pp. 1-32, PI. A-E. (2) San-Francisco, 1900. — Proc. of the California Acad. of Sciences, 34 ser. Geology, vol. I, n° 7, pp. 181-240, PI. XXIV-XX VIH. 3 stades ultérieurs, à partir du stade Glyphioceras, qui sont compara- bles à des adultes de formes présumées ancestrales. L'auteur cons- tate successivement un stade Vannites, puis, dans la période d’a- dolescence, un stade Cymbites, un stade Ægoceras, un stade péri- sphinctoïde, un stade Cosmoceras, et enfin un stade Hoplites. Les figures de M. Perrin Smith montrent très clairement que les ancêtres de Placenticeras doivent être cherchés dans le Genre Ho- plites, ce qui confirme la filiation admise par M. Douvillé. L'existence d’un stade Cosmoceras me parait moins bien établie et j'admettrais plus volontiers une dérivation directe des Hoplites d’un groupe de Perisphinctes, conformément à l'opinion assez géné- ralement adoptée. Je ne suivrai pas l’auteur dans ses considérations sur Cymbites et Nannites, leur rôle de terme de passage entre les Cælocératidés (Stéphanocératidés auct.) et les Glyphiocératidés ne me paraissant rien moins que démontré. On sait que plusieurs auteurs voient dans Monophyllites la souche commune de la grande majorité des Genres jurassiques et crétacés. Quant à l’origine de ce Genre, je l'ai cherchée dans Nomismoceras et dans les Glyphiocératidés, et je conserverai cette manière de voir jusqu'à ce que des recherches ontogéniques sur Monophyllites viennent démontrer que le rôle de groupe ancestral revient réellement aux Glyphiocératidés, comme l'admet M. Perrin Smith (1). L’adulte de Placenticeras pacificum n. sp., est représenté sur une planche en phototypie faite d’après nature. Les autres figures sont des reproductions de dessins. Nautiloïidea et Ammonoidea de la section inférieure du calcaire ecarbonifère de la Russie centrale, par M'e Marie Tzwetaev (2). — Mike Tzwetaev avait déjà publié précédem- ment une étude des Céphalapodes de la section supérieure du Car- bonifère de la Russie centrale. Le présent Mémoire, consacré aux Céphalopodes de la section inférieure (étage Dinantien), comprend l'étude de nombreuses espèces de Nautiloïdés, tous enroulés en spirale et se répartissant dans les Genres Ephippioceras Hyatt, Cœ- lonautilus Foord, Solenocheilus Meek et Worth., Temnocheilus M'Coy, (4) Si M. Perrin Smith avait lu la note infrapaginale de la page 27 de mes Etudes sur les Goniatites, il ne me reprocherait pas d’avoir figuré deux lobes latéraux internes, dans une cloison de Pericyclus empruntée à Holzapfel. (2) Saint-Pétersbourg, 1598. — Mém. Comité géol., t. VIN, n° 4, 46 p. (texte russe et résumé français), 6 PI. — 35 = Discites M'Coy. Plusieurs de ces espèces sont nouvelles, plusieurs s'élèvent dans le Moscovien, un certain nombre se retrouve dans le Carbonifère inférieur d'Angleterre et d'Irlande. Deux Ammonoïdés seulement se rencontrent parmi les matériaux étudiés : Glyphioce- ras truncatum Phill. et Brancoceras rotatorium Kon., ou mieux Aganides rotatorius. La plupart des espèces étudiées sont également figurées. De bons dessins ont été reproduits en phototypie. Lethæa geognostiea. — I. Lethæa palæozoïca. Vol. IT, livr. 2 : Die Steinkohlenformation, von Fritz Frech (1). — Dans le fascicule de « Lethæa Palæozoica, » consacré au système Carbonifère,et déjà signalée dans le n° d’Avril 1900 de cette Revue (p. 49), se trouvent deux planches (46 «a et 46 b) d’'Ammonoïdés, d’une fort belle exécution, représentant, outre quelques espèces déjà connues, telle que Nomismoceras rotiforme Phil., Prolecanites ce- ratidoides Buch, Glyphioceras striatum Sow., Gl. (Pericyclus) fasci- culatum M'Coy., Gl. diadema Goldf., (Gl. striolatum Phil., Gl. Beyri- chianum Kon.), Gl. reticulatum Phil (2). Gl. Listeri Mart., ((rastrioce- ras et non Pericyclus !), des types nouveaux, comme Glyphioceras subreticulatum n. sp., Gl. macrocephalum n. sp, Pseudonomis- moceras silesianus, n. gen, n. Sp, Dimorphoceras (Anthracoee- ras) discus, n. subgen. n. sp., Prolecanites applanatus n. nom., (— ceratitoides Holzapi. non Buch.). Dans le texte, ces types nou- veaux ne sont pas caractérisés. L'auteur se contente des indications suivantes sur les rapports de filiation des deux Genres nouveaux : «les Géphyrocéralidés donnent naissance à un petit rameau laté- ral, comprenant Dimorphoceras, Nomismoceras (avec le nouveau Sous-Genre Anthracoceras) et Thalassoceras. Malgré le stade ammo- nitique de ses cloisons, Thalassoceras ne semble pas avoir de des- cendants dans les terrains mésozoïques. Le Genre particulier Pseudonomismoceras, encore peu connu et cryptogène, est peut-être le précurseur de Paraceltites. » Ces conclusions, que M. {Frech ne tardera certainement pas à motiver, sont en partie en désaccord avec celles que j'ai précédemment formulées. Les trois espèces figurées sous le nom Thalassoceras me parais- sent, en raison de leurs selles entières, devoir être laissées dans le Genre Dimorphoceras. (4) Stuttgart, 1899. — In-8°, pp. 257-433, 9 PI. photot., 3 cartes, 99 fig. dans le texte. (2) L'attribution à cette espèce de l'échantillon figuré, pl. 46 B, fig.7 D, à om- bilic très étroil, me paraît douteuse. Le Genre ou Sous-Genre Pericyclus Hyatt, n’a de valeur que si on l’adopte dans un sens très restreint. Si l’on y range tous les Glyphioceras ornés et certains Grustrioceras, comme le fait M. Frech, il devient forcément très hétérogène. Neuere Forschungen in den kaukasischen Ländern. — II. Abth. Ueber das Paläozoicum in Hocharmenien und Per- sien. — 4. Das jüngere Paläozoicum aus der Araxes-Enge bei Djulfa. von G. V. Arthaber (1). — Après l'analyse du Mémoire complet, publiée ici même par le Directeur de Revue, (LV, p. 153) il ne me reste à parler que de l’étude des Céphalopodes du Permien supérieur de Djoulfa, publiée dans la 4 partie. _ Si l’on fait abstraction de quelques Nautiloïdés, appartenant aux Genres Orthoceras, Nautilus, Pleuronautilus, Cœlonautilus, et en par- tie nouveaux, et de Gastrioceras (2) abichianum Müller, les Cépha- lopodes de Djoulfa appartiennent tous au Genre Hungarites Mojs. et à son Sous-Genre Otoceras Griesb. M. von Arthaber à soumis à une revision critique les espèces qui ont été rangées dans ces deux Sections, et il nous retrace l'histoire de l’évolution du Genre depuis le Permien jusque dans le Trias moyen. Il en recherche l’origine dans les Géphyrocératidés et en particulier dans le Genre carboni- fère Nomismoceras, ce qui me paraît très discutable. Trois espèces de Hungarites s. str., ont été rencontrées à Djoulfa (H. Raddei n. sp., H. pessoides Abich et n. sp. indet.), elles sont lisses comme la plupart des espèces triasiques, mais elles se dis- tinguent de celles-ci par un moindre développement des découpu- res des lobes. Un rameau latéral du Trias moyen de Bosnie est caractérisé par des ornements assez vigoureux. Quant aux espèces du Trias inférieur du mont Bogdo, que Mojsisovics envisage comme des Balatonites et dont Hyatt a fait un Genre spécial Dory- cranites, je suis d'avis que leur incorporation à Hungarites, préco- nisée par M. von Arthaber, ne peut que nuire à l’homogénéité du Genre qui nous occupe. Le Sous-Genre Otoceras se distingue du Genre principal par une section en fer de lance et par un lobe siphonal simplement bifide. Quatre espèces, dont une nouvelle et trois décrites précédem- ment par Abich., se trouvent dans le Permien de Djoulfa, quelques (1) Vienne et Leipzig, 1900. — Beitr. :. Palæont. u.Geol. Œsterr.— Ungarns u. d. Orients, Vol. XII, n° 4, pp. 209-302, PI. XVIII-XXII. (2) En raison de l’étroitesse de l’ombilic et de la large ouverture de la selle sipüonale, je préférerais ranger cette espèce dans le Genre Glyphioceras. Rae Le espèces plus évoluées proviennent du Trias inférieur de l’'Hima- laya. Proptychites otoceratoides Dien., est considéré par M. von Arthaber comme un Otoceras, malgré sa partie externe arrondie et la complication de son lobe siphonal. Les espèces sont décrites d’une manière très minutieuse, celles qui n'avaient pas élé étudiées assez complètement par Abich ont été seules figurées. Ueber Cephalopoden aus dem unteren Muschelkalk bei Sondershausen, von Karl Picard (1). — M. Picard avait déjà décrit en 1892, sous le nom Balatonites sondershusanus, un Cé- phalopode à affinités alpines, provenant du Muschelkalk inférieur des environs de Sondershausen, mais M. von Arthaber avait reconnu que cette espèce appartient en réalité au Genre Ceratites. Depuis, le même auteur a rencontré, dans la même localité, une Ammonite à carène nettement crénelée, qui est un véritable Bala- tonites, voisin de formes alpines et qui a recu le nom Balatoni- tes spinosus. Devant la simplicité de la cloison figurée, on se demande si celle-ci n’est pas fortement usée. Dans la même localité, l'auteur a recueilli, engagée entre les deux valves d’une Myophorie, une très petite Ammonite qu'il envi- sage comme le jeune d’une espèce voisine de Beneckeia Buchi Alb., malgré la forme des tours, qui rappelle le Genre Megaphyl- lites. M.Picard, décrit dans la même Note, un nouveau Genre de Cépha- lopode dibranche, voisin des Sepic, dont il a recueïili, également dans les environs de Sondershausen, un fragment du proostracum et l'extrémité du rostre, qu’il envisage toutefois comme un phragmocone. Le nouveau Genre a reçu le nom Campyle- sepia, et l'espèce, le nom C. triasica. The jurassie fauna of Cape Flora. Franz-Josef-Land, by J. F. Pompeckj. with a geologiceal sketch of Cape Flora and its neighbourhood. by Fridtjef Nansen (2).— Le « fond. Fridtjof Nan- sen pour l’Avancement des Sciences », publie un grand et luxueux ouvrage sur l'expédition norvégienne au pôle Nord. Les seuls fos- siles recueillis au cours de cette expédition, l'ont été par Nansen, (4) Berlin, 1899. — Zeitschr. d. Deutsch. geol. Gesellsch., t. LI, p. 299-309, PI. XVI. (2) Christiana, sans date. — The Norwegian North Polar Expedition 1893-1896. Scientific Results, edited by Fridtjof Nansen, I, 188 p.,2 PI. lithogr., 21 fig. dans le texte. 10 à son voyage de retour pendant son séjour à la Terre François-Jo- seph. Ils sont étudiés par M. J. Pompeckj dans la 2 partie de la publication. Leur âge est bajocien et callovien. Des fossiles callo- viens avaient d'ailleurs été recueillis à la même localité par l’expé- dition Jackson, et étudiés par M. Newton. . Si l’on excepte un Pentacrinus indéterminable, deux Brachiopo- des inarticulés et quelques Lamellibranches, tous les restes décrits sont des Céphalopodes. Parmi ceux-ci il y a des fragments de Bélemnites, un Macrocephalites nouveau (M. Kættlitzi), un Quen- stedtoceras et des Cadoceras, qui contituent l'élément principal de la faune, aussi bien en ce qui concerne le nombre des espèces qu’en ce qui concerne le nombre des individus. Une espèce (Cadoceras Nanseni) est nouvelle. Les recherches de l’auteur complètent celles que Nikitin avait publiées jadis sur le même Genre. Le Mémoire se termine par des considérations paléogéogra phi- ques du plus grand intérêt. Note on Ammonites ealcar Zieten, by G. C. Criek (1). — Le type d’Ammonites calcar de Zieten ne se trouve être, d’après les re- cherches de M. Crick, qu’un échantillon d’Ammonites bipartitus du même auteur, présentant le cas tératologique du déplacement laté- ral du siphon, déplacement qui a entrainé la dissymétrie de la ligne suturale et la coalescence des tubercules marginaux de la périphérie en une ligne unique de tubercules médians. Le nom spécifique bipartitus Ziet. doit être remplacé d'ail- leurs par bicostatus Stahl et le nom générique Distichoceras Mun. Chalm., par Bonarellix Cossm. Note sur quelques Ammonites du Néocomien français, par Jon Simioneseu (2), — Description de quelques Ammonites (« nou- velles ou peu connues » du Néocomien du Sud-Est de la France, qui presque toutes présentent des affinités avec des formes de Rou- manie ou de Crimée. Les espèces figurées appartiennent toutes au Genre Hoplites, sauf un Crioceras. La planche en phototypie est faite d’après de bonnes photographies, qui permettront assez bien de reconnaître les espèces, mais les cloisons ne sont pas figurées ; il est vrai qu’elles sont invisibles sur presque tous les échantil- lons. (1) Londres, 1899. — Geol. Magaz. Dec. IV, Vol. VI, n° 426, pp. 554-558, 2 fig. (2) Grenoble, 1899. — Annales de l'Université de Grenoble, t. XI, n° 8, 1 PI. double, photot. d’après nat. ÉCHINODERMES par J. LAMBERT. Description of a new Crinoid from Indiana, by R. P. Whit- field (1). — L'auteur donne dans cette Note une très belle héliotypie représentant deux individus d’un Crinoïde nouveau, Actinocrimus semimultiramosus, étalés sur une plaque du « Knob limestone » des environs de Salem; il indique bien les différences qui séparent son espèce des À. Lowei Hall et A. multiramosus W. et S. Sur les Echinides de la faune coralligène du Vésulien de Saint- Gaultier (Indre), recueillis par M. Benoist, par J. Lambert (2). — Après quelques observations sur les caractères généraux des faunes coralligènes, particulièrement favorables à la persistance des types et où prédominent les Gnathostomata à test épais, à puis- santes mâchoires et à lourds radioles, je montre les analogies qui existent entre les faunes échinitiques coralliennes du Vésulien et du Rauracien. Les espèces nouvelles sont: Diplocidaris crausiensis ; (rymnocidaris Cossmanni dont je signale les différences avec G. Agus- sizi Rœmer (Cidarites), et G. diademata Agassiz (Hemicidaris), Pseu- dodiadema Sequini et Phymechinus Benoisti, Varmi les espèces déjà connues, Pseudodiadema Orbignyi, du Rauracien et du Séquanien, montre une longévité exceptionnelle; l’examen d’Hemicidaris lu- ciensis d'Orbigny, conduit à lui réunir H. langrunensis Cotteau (non de Loriol)}. L’espèce différente du Jura Bernois reçoit le nom H. Lorioli. L'examen de Gymnocidaris Cossmanni m'a amené à une révision générale des nombreux Hemicidaris connus. Caux-ci se rappor- tent seulement à trois ou quatre Genres distincts : 1° Pseudocidaris Etallon, 1859, à simples primaires, toutes granulifères au-dessus des sémitubereules ; apex normalement dicyclique et radioles glandiformes. Les espèces à apex hemiolicycles et à radioles en baguette, rentrent dans le Sous-Genre Plesiocidaris Pomel, 1883. 2 Gymnocidaris Agassiz, 1838, porte, au-dessus des sémituber- (4) New-York, Avril 1900. — In-8°, 2 p., 1 PI. Extr., Bull. Amer. Museum o Nat. Hist. Vol. XIII, p. 23. (2) Paris, 1900. — In-8°, 17 p., 1 PI. Extr. Bull. Soc, Géol. de France, 3° sér., t. XXVIII, p. 473. COR cules, des granules mamelonnés, inégaux, incrénelés et imper- forés, occupant chacun deux primaires ; plaques des sémituber- cules normalement oligopores ; apex dicyclique, à plaques anales libres ; radioles en baguettes lisses. Hemipyqus Etallon, n’en difté- rant que par des caractères à peine spécifiques (taille, impressions de l’apex), lui est réuni. A côté du type, trois Sous-Genres, dont le dernier devrait être considéré comme un Genre véritable: Tiaris Quenstedt, 1874, à ambulacres étroits, flexueux, et à radioles clavi- formes ; Prodiadema Pomel. 1869, a les majeures de ses sémitu- bercules polypores ; Asterocidaris Cotteau, 1869, a les majeures des sémitubercuies également polypores, granules égaux en dessus. périprocte couronné et radioles subcarénés. 3° Hemicidaris Agas- siz, 1838, à majeures des sémitubercules variables, normalement oligopores, et en dessus de petits tubercules, crénelés et perforés, alternant avec des granules de trois en trois primaires ; apex ori- ginairement dicyclique, à plaques ovales articulées sur les géni- tales ; radioles en baguette. L'étude de divers individus ayant permis de retrouver le processus de formation des sémitubercules en rangée unique et la variabilité de ce caractère, le Genre Hemi- tiaris Pomel, 1883, est supprimé. Quant aux espèces dont les majeures mal définies ne portent que de très petits tubercules alternant avec des granules, elles rentrent dans un quatrième Genre, Hypodiadema Desor, 1855, dont (rymnotiara Pomel n’est qu’un synonyme. Pseudocidaris Peroni Cotteau, est, en conséquence, restitué au Genre Asterccidaris. Asterocidaris minor Cotteau, est reporté dans le G. Gymnocidaris. Hemicidaris intermedia Forbes, est réuni à H. cre- nularis Lamarck (Cidarites), et les radioles attribués à ce dernier sont rejetés dans le Sous-Genre Tiaris. Note sur quelques Echinides nouveaux de l’Aptien d'Algérie, par E. Ficheur. (1). — Les espèces étudiées, au nombre de quatre se rapportent aux Genres Enallaster et Epiaster. Enallaster Peroni, à sillon plus profond et pores autrement disposés que chez Heteras- ter oblongus, est seulement comparé à E. T'issoti et E. Delgadoi. Le texte ne fournit d'ailleurs pas, pour ces comparaisons, de ren- seignements précis, l’auteur y parlant de zônes porifères internes et externes ? Or les pores seuls peuvent être internes ou externes ; les zônes porifères sont antérieures ou postérieures chez les Spa- (1) Paris, 1900. — In-8, 7 p., 2 PI., Extr. Bull. S. G. d. F., 3° sér., t. XXVIII, p. 590. Cd |. a tangues. — Enallaster Pomeli, évidemment très différent de Hete- raster Couloni, est plus voisin du précédent, mais il est fàcheux que l’auteur n’ait pas dit en quoi il diffère d'E. syriacus de Loriol. — Epiaster Pouyannei, à pores de l’ambulacre impair faiblement constrastants et à péristome subpentagonal, non labié, n'est pas un vrai Epiaster; il rentrerait dans le Genre ÆHypsaster Pomel. — E. Blayaci, à péristome inconnu, est si voisin du précédent que le dessinateur n’a pas reproduit les différences indiquées au texte. Les figures grossies de la Planche paraissent d’ailleurs défec- tueuses, une des zones porifères n’aboutissant pas sur une ocel- laire, disposition physiologiquement irréalisable. Recherches géologiques dans le Diois et les Baronnies orien- rientales, par V. Paquier. (1) — Au cours de cet important Tra- vail, l’auteur cite quelques espèces d'Echinides, notamment dans le Céuomanien de Guniane, un Pseudananchys, Genre jusqu'ici seulement connu d'Espagne et d'Algérie. Nouvelles observations sur le Système Crétacé dans les Alpes-Maritimes, par M. de Riaz (2), — L'auteur cite, dans le Cénomanien du Pont de Peille, diverses espèces d'Echinides, notamment un Epiaster déjà mentionné sous le nom d’E. crassis- simus, et qui paraît intermédiaire entre le type et E. distinctus, en sorte que ce dernier ne serait lui-même qu'une Variété d’E. cras- SiSSIMUS. Ueber die Kreidefossilien der Kaukasus, par J. Anthula. (3) — Les Crinoïdes décrits sont peu nombreux: l’un, Austino- crinus Eckerti Dames, était connu sous le nom 4. Komaroffi de Loriol ; un autre, aussi du Sénonien, constitue une espèce nou- velle : À. radiatus. La plupart des Echinides appartiennentà des espèces déjà connues: un petit Galeola, du Sénonien de Schamkaldagh (Da- ghestan), est identifié à Ananchytes depressus Eichwald, forme très voisine de G. papillosa Klein ; il rappelle un peu, par sa forme plus surbaissée, (r. pyrenaica Seunes (Echinocorys), et a été trouvé avec (1) Grenoble, 1900. — In-8°, 402 + VIII pages, et V PI. (2) Paris, 1900. — In-8, 8 p. Extr. Bull. S. G. D. F., 3° sér., t. XXVIII, p. 764. (3) Voir Revue critique de Paléozoologie, 4° année, n° 3, p. 128. Vienne, 1899. — Echinodermes : 10 p., 1 PI. [p. 57 (3), PI. II {1)]. SN, Coraster Vilanovæ Cotteau, en compagnie d’un Genre nouveau : Enflataster (7. Abichi). Mais ce Genre, destiné à comprendre également Holaster inflatus, de la Craie du Sénégal, tombe en synonymie de Physaster, créé depuis 17 ans par Pomel. Notons, en passant, que H. inflatus Desor, est à tort attribué à d’Orbigny, et que le tome VI de la Paléontologie Française a commencé à paraître en 1853, et non en 1847. L'espèce du Sénégal diffère spé- cifiquement de celle du Caucase, mais toutes deux appartiennent au Genre Physaster qui n'est pas un Ananchitidæ, et rentre dans la Famille Æropidæ. Offaster caucasicus Dru, est, avec raison, reporté dans le Genre Stegaster, et se place dans le voisinage du type : $. Gillerioni. Enfin une autre espèce de la même intéressante localité, est placée, avec doute, dans le Genre Prenaster, sous le nom P. carinatus. C'est une forme évidemment bien différente des espèces jusqu'ici con- nues, et que l’on n’hésiterait pas à rapporter de préférence au Genre Cyclaster, si la fig. 9 de la pl. 11, ne semblait indiquer la pré- sence à l’apex de quatre pores génitaux, au lieu de trois. L'espèce ne saurait, d’ailleurs, être confondue ni avec Cyclaster pyriformis Cotteau, ni avec Brissopneustes suecicus Schlüter. Ueber einige Kreide-Echiniden, von CI. Schlüter (1). — L'au- teur débute par une étude approfondie, du Genre Brissopsis, dont les formes crétacées ont reçu le nom Plesiaster et ne différent des vrais Brissopsis que par leur apex ethmophracte. M. Schlüter établit ensuite un nouveau Genre Biplodetus, dont je crains de ne pas parfaitement saisir tous les caractères. Cyclaster et Ple- siaster me paraissent en différer par leur fasciole péripétale, et les deux derniers, par leur sillon antérieur échancrant l’ambitus. Enfin Cyclaster n'a que trois pores génitaux à l’apex. Quant à Brissopsis et Kleinia, ils appartiennent au groupe plus récent des formes ethmo- lyses. Chez Diplodetus, l'apex à quatre pores génitaux, est ethmo- phracte (aber weniger deutlich, vorn rechts lagert), le fasciole péripé- tale est complet, et le sillon n’échancre pas l’ambitus. Le nouveau Genre est donc un Cyclaster à fasciole complet età quatre pores géni- taux On voit sur quelles subtiles distinctions reposent les Genres modernes ; celui-là me paraît avoir, d’ailleurs, autant de droit à l'existence que beaucoup d’autres. Il comprend: D. brevistella Schlüter (Brissopsis) tvpe du Genre, D. cretaceus, Schlüter (Brissop- (4) Berlin, 1900. — In-8, 20 p., % PI. Extr. Zeitschr. d. Deutsch. geol. Gesellschaft, Jahrg, 1900. sis), aussi de la-Craie à B. mucronuta, et une espéce nouvelle, douteuse, de la Craie à Marsupites : D. recklinghausenensis. L'auteur reporte ensuite dans le Genre Plesiaster son ancien Brissopsis minor et une espèce nouvelle (P. cavifer), toutes deux dé- pourvues de sillon antérieur à l’ambitus, et qui semblent un peu dépaysées à côté des espèces algériennes. Ne serait-on pas encore en présence d’un nouveau Genre ? Une autre espèce, de la Craie de Crefeld (P. cordiformis) présente mieux les caractères du Genre. La Note se termine par une étude sur Cardiaster marimus Schlü- ter, auquel l’auteur réunit C. Heberti Cotteau, C. Facki et C. Lehmanni Stolley. Ces derniers, d’un niveau inférieur de la Craie, ont cependant leurs ambulacres bien plus étroits. Le néotype figuré est de la Craie de Meudon (Seine-et-Oise). HOLOTHURIES par M. COSSMANN. Eine fossile Holoturie. — Synapta-reste aus den obero- ligocänen Cerithienschichten des Mainzer Beckens. von Erich Spandel (1). — L'examen microscopique d’un calcaire argileux, provenant d’Offenbach sur le Main et appartenant à la partie infé- rieure du « Calcaire à Cérithes » de l’'Oligocène supérieur, a révélé à l’auteur de cette Note, l'existence d’une grande quantité d’ancres et de plaques d'un Synapta, qu'il a nommé S. Oligocænica. Les débris certains de Synapta sont, en général, si mal connus, que M. Spandel à eu la très heureuse idée d’en faire une étude com- plète, comblant ainsi une lacune des Traités de Paléontologie. Les ancres ont une longueur de 1/5 à 1/4 de millimètre, avec des bras un peu supérieurs à 1/10 de millimètre, non dentés comme chez les espèces vivantes, tandis que leur base porte environ huit dentelures, la partie extérieure de la tête de l'ancre est également munie de denticulations. Quant à la plaque, elle mesure 1/7 de millimètre dans son plus grand diamètre, et elle est munie d’une (1) Nuremberg, 1900. — Plaquette in-12 de 12 p., sans indications d'origine. ER anse en V,à profil bisinueux, qui est située dans la partie anté- rieure, au-dessus des plus grosses ouvertures. L'auteur compare cette espèce aux trois Synapta connus dans la Méditerranée : S. digitata Montg., S. inhærens Dub., S. hispida Heller, dont elle diffère complètement par les ouvertures de la pla- que. Il la rapproche également de S. Kefersteini Selenka, des îles Sandwich, et de S. albicans Selenka, de la Californie. ZOOPHYTES ET FORAMINIFÈRES par M. G.-F. DOLLFUS. Observations on-and Descriptions of-Aretie Fossils, by R. P. Whitfield (1). —M. Whitleld a examiné une collection de fossiles arctiques, principalement composée de Polypiers, recueillis par l'expédition Peary, en 1898, au cap Harrisson, dans la baie de la Princesse Marie, etau cap d’Ursille dans la région nord du Groën- land. Tous les Polypiers sont nouveaux ; mais, ainsi que les autres dé- bris qui les accompagnent, ils sont si voisins d’espèces du Terrain primaire des Etats-Unis, qu’il est possible d'indiquer leur niveau séologique avec une certitude assez grande pour les attribuer aux couches du Niagara ou de Clinton, appartenant au Silurien supé- rieur. Il ya: Receptaculites Pearyin. sp. conf. R. Oweni Hall, fragment tabulaire avec attache centrale arrondie, cellules en losanges dispo- sées bien concentriquement et divergentes, plus grandes à la péri- phérie. Halysites agglomeratiformis n. sp. conf. H. agglomeratus Hall; Heliolites perelejans n. sp. conf. H. pyriformis Hall; Calapæcia borealis n. sp. (G. Columnopora Nich.) conf. Clisiophyllum sp. Salter. Les deux premières espèces sont seules figurées. On Thecocyathus Nathorsti n. sp.. à Neocomian Coral from King Charles land, by G. Lindstrôm (2). — M. Lindstrôm décrit, (1) New-York 1899. — Bull. Americ. Mus. of Nat. history, XIII, p. 19-22, 2 PI. phototypées. (2) Stockholm, 1900. — Ofversigt of Kongl. Vetenskalps Acad., n° 4, p. 5, 12 fig. nes sous le nom Thecocyathus Nathorsti, un Polypier turbinolien nouveau, d’après deux échantillons rapportés par M. Nathorst, de sa dernière expédition arctique à la terre du roi Charles, à l'Est du Spitzherg ; la couche dont ils proviennent a été classée dans le Néocomien par le Prof” Pompecki. C'est un Polypier libre, peu élevé, à calice circulaire peu pro- fond, pourvu de cloisons fortement granuleuses et épineuses au bord externe ; on distingue une columelle fasciculaire, paliforme, formée de colonnettes épineuses, isolées dans le prolongement des cloisons. Il est à noter que les Polypiers libres sont relativement peu nom- breux dans les Couches mésozoïques, mais que le G. Thecocyathus a une propagation verticale très considérable, et que sa seule présence ne peut, en aucune manière, servir à déterminer comme Néoco- mien le terrain dans lequel les spécimens ont été découverts. Thecocyathus Nathorsti est, à la fois, peu éloigné de T. mactra Goldf. du Lias et de T. velatus Reuss, du Miocène de Bohême. Some neogene Corals of the United States, by H. Sewart Gane (1).— Nos connaissances sur les Polypiers du Terrain Miocène et Pliocène du Bassin atlantique des Etats-Unis, étaient jusqu'ici bien maigres, le nouveau travail de M. Gane en donne une vue plus pré cise. Cette faune, comprenant 35 espèces réparties en 28 Genres, a plus d’affinités avec la faune actuellement vivante aux Antilles qu'avec aucune autre faune connue, vivante ou fossile, le nombre des espèces encore vivantes étant cependant extrêmement réduit. Voici la liste des espèces nouvelles : Desmophyllum Willcoxi, Pa- racyathus Vaughani, Phyllangia floridana, Cladocora Johnsoni, Ma- nicina pliocænica. Quelques espèces, mieux connues, changent de nom générique et prennent les noms : Astrangia lineata Conrad sp.(Lithodendron); Cœnangia bella Conrad sp. (Astræa); Cœnangia ma- rylandica Conr. sp. (Astræa). Septastræa sexradiata Lons. sp. avait fait l’objet d'une discus- sion importante entre MM. Hinde et Duncan, en 1886-1888, que nous avons analysée ailleurs. A new fossil species of Caryophyllia from California, and à new Genus and species of turbinolid Coral from Japan, by (4) Washington, 1900, — Proceedings of the Uniled Stat. Museum, Vol. XXII, p. 179-198, 1 PI. (XV) lith. PRES ES Wayland Vaughan (1). — Caryophyllia Arnoldi Vaughan, du Pliocène de San Pedro en Californie, est un petit Polypier libre, régulièrement costulé, du type hexaméral double ou duodéca- méral, ayant 12 cloisons subégales, entre chacune desquelles s’intercalent 3 cloisons formant un 3° et un 4° cycles; colu- melle forte, réunie par une couronne de palis aux cloisons des deux premières cycles ; les parois des cloisons sont finement gra- nuleuses. Levipalifer orientalis, (n. g. n. sp.) est un petit Polypier dis- coïde peu élevé, libre, pourvu de côtes très nombreuses, au nombre de 48, qui font suite aux cloisons subégales, finement granuleuses et épineuses, les cloisons se soudent trois par trois avant d'atteindre -le centre du calice qui est pourvu d’une columelle spongieuse, tra- béculaire, n’apparaissant pas sur le dessin; il nous paraît, en outre, impossible de qualifier de palis la région des cloisons qui touche le centre, nous n’y apercevons aucun renfoncement, aucune soudure centrale, aucun des Caractères qui déterminent les vrais palis si nettement visibles dans Caryophyllia Arnoldi. Ce Genre est voisin de Deltocyathus. On upper Cambrian Foraminifera from the Malverns : and on some of the earliest-known Foraminifera, by M. Chapman (2). Les échantillons qui ont servi aux études de M. Chapman ont été recueillis par le Profr Groom dans les calcaires schisteux des Cou- ches supérieures à Lingules, faisant partie du Cambrien des col- lines de Malvern dans le Pays de Galles. Ces traces de Foraminifères sont des contours silicifiés blanchâtres, qui se détachent sur le fond uni de la roche, on y reconnait aussi des épines d’Echinoder- mes, test d'Ostracodes, spicules et autres débris plus ou moins dé- terminables. Spirillina Groomi n. sp., est l'espèce la plus nombreuse et la plus caractéristique; il y a encore des Lagena, Nodosaria, Marginulina dont nous considérons la détermination, surtout au point de vue spécifique, comme encore problématique. M. Chapman saisit cette circonstance pour rappeler les citations de Foraminifères dans les Couches les plus anciennes du globe; mal- heureusement partout, les échantillons se sont trouvés jusqu'ici dans un fort mauvais état de conservation, et cette origine ancienne, (4) Washington, 1900. — Proceed. Unit. States National Museum, XXII, pp. 199-203, 1 PI. (n° XV). (2) Londres, 1900. — Quart. Journ. Geol. soc., Vol. 56, pp. 257-263, PI. XV. SR ATIE si intéressante, des animaux inférieurs ne fait que des progrès très lents. On some Foraminifera of Tithonian Age from the Stram- berg limestone of Nesseldorf, by Fred. Chapman (1). — Ce Travail est un complément à celui du Dr Perner que nous avons récemment analysé et qui n'avait pu signaler que trois espèces dans le calcaire rouge, du Tithonique, des environs de Stramberg. M. Chapman, d’après les récoltes du D° Remes d’Olmutz, qui a porté son attention sur les surfaces désagrégées par les agents atmosphériques du calcaire de Nesseldorf, a déterminé quatorze espèces, dont deux sont nouvelles : Involutina Remesiana, Val- vulina cuneiformis. Il faut signaler la présence de Haplophragmium agglutinans d’Orbigny.et d’Involutina conica Schlum. Les Cristellaria sont nom- breux et en assez bon état, relativement aux autres Genres mal con- servés. Tertiary foraminiferal limestones from Sinaï, by Fred. Chapman (2). — M. Chapman a examiné un certain nombre de roches calcaires contenant des Foraminifères et quelques spécimens isolés des mêmes localités, d’après les récoltes du capitaine Lyon, du service géologique de l'Egypte, dans la presqu’ile du Sinaï. Nous avions déjà des renseignements importants sur les Nummulites d'Egypte, dus au regretté de la Harpe, et quelques indications d’espècs en Palestine, mais rien encore de la région sinaïtique intermédiaire. Six provenances diverses se classent comme suit : 1. — Sommet du Djebel Abyad au nord de Wadi Gharandel, zone inférieure attribuable à l’Eocène Moyen, calcaire crème avec Nummulites subdiscorbina, N. curvispira, N. gizehensis, var. Pachai. II. — Même localité, niveau géologique supérieur, Eocène supé- rieur, calcaire compacte, un peu cristallisé avec Orbitoides dispansa, Num. planulata, N. variolaria, Operculina complanata. [I — Calcaire blanc crayeux, entre Wadi Baba et Wadi Shellal, probablement Eocène inférieur, avec Operculina complanata, var. canalifera, Nummulites Ramondi. ‘ (4) Londres, 1908. — Journal of the Linnean Society, Vol. XXVIIT, pp. 28 à 32, 4 PI. lith. (n° 5). (2) Londres, 1899. — Geol. Magazine, Déc. IV, vol. VII, pp. 308-316 et 367-374, 4 PI. photot., 1 PI. lith. IV. — Sommet du Djebel Safaria. Echantillons isolés (Eocène moyen): Num. complanata, N. (rizehensis, var. Ehrenbergi, var. Lyelli, var. Pachoi. V.— Calcairetendre de Wadi Khadohid (Eocène moyen) : N. cor- nusptra, N. Barroni, Truncatulina umbonifera, Schwager. VI. — Calcaire pétri de Foraminifères, de Djehel Krer (Eocène inférieur): Alveolina Bosci, À. decipiens, Operculina complanata, Num. Guettardi, var. antiqua, Orbitoides dispansa, O0. papyracea. Bien que M. Chapman ait mis toute diligence pour s’entourer de beaucoup de matériaux de comparaison, bien des détermi- nations nous paraissent terriblement hardies, et s’il n'a pas eu entre les mains de meilleurs matériaux que ceux qu'il a figurés ou photographiés, il faudra attendre la récolte de nouveaux maté- riaux, et quelques nouvelles études, pour considérer tous les noms cités comme définitifs. Alveolina Boscii, A. decipiens ne sont pas pour nous reconnaissables. (ilobigerina bulloides, G. conglobata et quelques autres espèces sont sans signification. Si Num. planu- lata faisait couple avec N. variolaria ce serait contraire à tout ce que nous connaissons de la distribution des Foraminifères dans l'Europe occidentale. Les figures de N. Ramondi ne nous paraissent pas justifier cette détermination, si tant est qu'elles puissent en permettre quel- qu'’une.Orbitoides dispansa, O. papyracea, O0. ephippium ne sont pas figurés, non plus que N. Heberti. Num. Barroni, est une espèce nouvelle : c’est une forme de cinq millimètres de diamètre, assez renflée, un peu contournée, cou- verte de rayons rectilignes écartés, un peu obscurs, à loge centrale grand, à cloisons assez espacées et à loges circulaires relativement vastes; elle ferait couple avec quelques variétés de MN. gizehensis. Intorno alla structura di aleune Glanduline siciliane. — Sul genere Ellipsoglandulina, per A. Silvestri (1). — Dans les deux Notes dont nous indiquons ci-dessus les titres, M. Silves- tri a examiné des Glandulines qu'il a trouvées en grande abon- dance dans les couches pliocéniques de la Croce, près Caltagirone en Sicile ; longtemps, il avait cru ce Genre inutile, mais l'examen microscopique comparatif l’a conduit non seulement à reconnai- tre le bien fondé de la coupe créée par AL. d’Orbigny, mais encore à en proposer plusieurs autres qui paraissent également nécessaires. (1) Aiti Acad. Sc. Nat., Lett e Arti di Arcireale, X, p.1, 12 PI., et X,p. 1,8 PI, (Voyez aussi Reale Acad. dei Lincei, Vol. IX, fase. 1, 1°" juillet 1900). Un Îl a remarqué, en premier, que Glandulina lærigata d'Orbigny, se présentait sous deux formes bien distinctes : l’une ovalaire, à base conique, à mucron hyalin initial oblique, et à loges nombreu- ses ; l’autre bien arrondie, à mucron multiple, à loges peu nom- breuses, très grandes ; il se trouvait en présence d’un cas certain de dimorphisme nécessitant la disparition de Glandulina rotundata Reuss, forme A bien postérieure au type B qu’Alcide d’Orbigny avait fait connaître, et autorisant l'introduction d’une variété sim- ple sous le nom Gl. lævigata, var. calathina Silvestri (il nous semble qu’il aurait pu écrire plus correctement G{. lævigata var. rotundata) ouverture arrondie et plissée donnant, avec l'absence de tubes intérieurs, des caractères très suffisamment distinctifs des Nodosaires. Mais bientôt, l’auteur découvrait d’autres échantillons, près Ter- mini-Imerese, ayant tout à fait l'extérieur de Glandulina lævigata, mais pourvus d'une ouverture en fer à cheval non plissée, présen- tant d’ailleurs le même dualisme de forme extérieure, et il était con- duit à créer pour eux le Genre Ellipsoglandulima, type Æ£/lipso- glandulina lævigata Silv. n. sp. Puis, dans cette voie il était entrainé plus loin, et en exa- minant l’ouverture des Nodosaires, il reconnut qu'on pouvait, grâce à la structure de cet organe, y créer trois Sections bien nettes : Lagenodosaires, à ouverture tubuleuse simple ; Ellipsonodosaires, à ouverture en fer à cheval; Glandulonodosaires, à ouverture petite, circulaire, plissée. Tous ces groupes sont distincts de Glandulina, Ellipsoglandulina et Ellipsoidina, et possédent chacun des espèces offrant des particularités comparables de dimorphisme. Le gise- ment est le Zancléen de Seguenza, qui n’est qu’un faciès du Plio- cène inférieur, et ne saurait descendre dans le Miocène, comme l’a écrit le Prof. C. de Stefani. Biloculina Guerrerii, nuova specie fossile siciliana. per A. Silvestri (1). — M. Silvestri a étudié les Foraminifères d’une argile bleue du Pliocène moyen de S. Giovanni, près Caltagirone (province de Catane), et il y a reconnu 71 espèces, parmi lesquelles bon nombre sont nouvelles, qui seront décrites ultérieurement et qu'il n’y a pas encore lieu de citer. Pour le présent, il a fait seule- ment la révision des Biloculines. Il trouve que, dans ce Genre, fondé par d’Orbigny en 1826, il existait en 1896, 80 espèces; mais (4) Catane, 1900. — Bollelino dell Academia Gioenia Sc. Nat. di Catania, fase. LXIV, 10 p., avec fig. 4 la plupart sont seulement nominales, n'étant pas accompagnées d’une description suffisante; 21 espèces seulement sont certaines, et il en donne la liste. Il convient d’y ajouter Biloculina Guerreri SIilv., n. sp., décrit et figuré ; forme globuleuse voisine de la B. Milne-Edwardsi Schlumberger, qui s’en distingue par son faible limbe périphérique et par la grande largeur de la dent aperturale; la loge initiale, très grande, n’est pas parfaitement sphérique, l’épaisseur des enveloppes est nettement croissante. La Bioculina alata di A. d’Orbigny. Nota di C. Forna- sini (1). — Il est intéressant de signaler que Biloculina alata d’Or- bigny, indiqué sans description ni figure, comme fossile des envi- rons de Dax, est la même espèce qui a été désignée à l’état vivant, par Brady, dans son bel ouvrage du Challenger, comme B. ringens Lam. var. denticulata Brady. On sait, d’ailleurs, depuis les travaux de M. Schlumberger, que Biloculina ringens, espèce vivante de Brady, n’a rien de commun avec B. ringens Lamarck, espèce de l’Eocène parisien. On pourra seulement discuter si l'espèce vi- vante doit reprendre le nom ancien que d'Orbigny n’a pas bien dé- limité, ou si elle devra conserver le nom B. denticulata Brady. Le Polistomelline fossili d'Italia ; estudio monografico di Carlo Fornasini (2). — La Sous-Famille Polystomellinæ consti- tue un groupe très intéressant de Foraminifères nautiliformes perforés, pourvu d'un squelette articulaire et d’un système canalifère très développé. Les formes inférieures constituent le G. Nonionina, qui peut passer insensiblement aux formes supérieu- res comprenant le G. Polystomella. Un groupe un peu aberrant dissymétriqne, le G. Faujasia, appartient encore, d’après M. For- nasini, au même ensemble. Quatre-vingt-deux espèces ont été si- gnalées en Italie, du Miocène au Pleistocène ; l’auteur les réduit à 33, variétés comprises, en éliminant les synonymes, les doubles emplois, les citations non reconnaissables. Il a découvert certains exemplaires anormaux de Nonionina Boueana et N. turgida, qui montrent un passage aux Pulvinulina et rapprochent cette Sous-Fa- mille symétrique de la Sous-Famille dissymétrique Rotalininæ. Enfin, diverses espèces discutables passent au rang de variétés, (1) Bologne, 1899. — Rivista italiana di Paleontologia, fascicule de Mars. (2) Bologne, 1899. — Memorie Acad. Scienze di Bologna, t. VIT, in-4°, 24 p., figures dans le texte, d’après Alc. d’Orbigny. ce qui permet de mieux délimiter les caractères qui doivent cir- conscrire les grandes formes de Fichtel et Moll. Le Globigerine fossili d'Italia (1). — Globigerine Adriati- che, per C. Fornasini (2). — L'auteur, dans cette double publi- cation, apporte un progrès sensible à nos connaissances, Il relève par ordre alphabétique toutes les espèces de Globigerines citées jusqu'ici en Italie. en éclaircissant, par un dessin, les espèces sou- vent purement nominales d’Alcide d'Orbigny. Il relève 58 noms d'espèces et de variétés, en y comprenant Orbulina universa d’Orb., qui constitue un Genre étroitement lié aux Globigérines; après exa- men critique, ces appellations se réduisent à 22 espèces, les pre- mières du Crétacé qui aboutissent à 12 formes encore vivantes, dans l’Adriatique. C’est surtout chez Globigerina inflata d’Orb., G. bul- loides d’'Orb., Orbulina universa d’Orb., qu'on rencontre une synonymie abondante. Globigerina Taramellii, du Calcaire Carbo- nifère du Frioul, reste une forme très douteuse ; celles annon- cées dans le Lias paraissent être trop mal conservées pour posséder un nom spécifique. M. Fornasini a pu observer des spécimens biloculaires et même triloculaires d’Orbulina, universa qui prouvent les relations avec les Globigérines ; nous regrettons qu'il n'ait pas essayé d'en faire des sections qui auraient donné un argument encore plus pro- bant. Une espèce vivante de l’Adriatique est décrite comme nouvelle : Gl. adriatica Forn., voisine de Gl. conglobata; toutes les autres sont connues également à l’état fossile ; il est peu probable cepen- dant que les spécimens fossiles des falaises argileuses de Rimini se trouvaient relavés dans les localités qui ont fourni les vases étu- diées par M. Fornasini, parce qu’il a eu soin de les choisir au-delà de la zone où les cours d’eaux débouchent de la région Tertiaire. Isomorfismo ed eteromorfismo nei foraminiferi. Nota di C. Fornasini (3). — Parmi les modifications singulières que l’étude détaillée des Foraminifères a fait découvrir, on peut déli- miter plusieurs groupes : (1) Pise, 1895. — Extrait de Paleontographia Italica, Vol. IV, in-4°, pp. 203-216, figures dans le texte. (2) Bologne, 1899. — Memorie Acad. Scienze di Bologna, série V, t. VII, in-4°, 14 pages, 4 PI. photot. d’après des dessins de l’auteur. (3) Pise, 1899. — Rivista Ital. di Paleont., Anno IV, fase. IV. Tres L'Isomorphisme et l’'Hétéromorphisme. L'Isomorphisme (Carpenter), se rapporte à des formes extrème- ment voisines, qui doivent être classées dans des Genres très diffé- rents, par suite de la nature très différente de leur test ou de leur organisation interne. L'Hétéromorphisme (Fornasini), est normal ou anormal; celui qui est normal peut présenter les Sections de Polymorphisme, Dimor- phisme et de Biformisme. Le Polymorphisme normal est cette variabilité des types qui rend les espèces incertaines ; le Dimor- phisme paraît le résultat d’un double mode de génération; le Bifor- misme est la succession, dans le même individu, de deux struc- tures d’un type très différent, comme les Sagrina qui commen- cent en Nodosaria pour finir en Uvigerina. - L'Hétéromorphisme anormal comprend les formes tératologi- ques, les formes biloblées, distomes, etc., ainsi que les spécimens reformés, échantillons réparés par l’animal, reconstruits plus ou moins irrégulièrement après accident. Note sur deux espèces de Lepidoeyelina des Indes Néerlan- daises, par Ch. Schlumberger (1). — Dans une collection de Fora- minifères du Tertiaire de Java, recueillie par M. Verbeek (Miocène de Batoe-Koetjing)}, et que M. K. Martin a communiquée à M. Schlumberger, celui-ci a reconnu deux espèces nouvelles d’Or- bitoides appartenant au Sous-Genre Lepidocyclina. Au cours de son étude, M. Schlumberger a reçù un opuscule de M. Chapman, que nous avons analysé ici dernièrement, et qui contenait juste- ment l'indication de diverses espèces analogues, provenant de l'Ile Christmas, et il a cru reconnaître, malgré les figures médio- cres de M. Chapman, une des espèces qu’il avait en mains : Lepi- docyelina insulæ natalis Chap. intéressante espèce discoïde, épaisse, couverte de granulations stellaires très fines, et constituée par des cellules arrondies, disposées circulairement et concentrique- ment. L'autre espèce (Lepid. Martini Schl. n. sp. est voisine de L. Mur- rayana Chap. mais elle possède un bien plus grand nombre de rayons étoilés; c’est un placostracum surépaissi au centre ; les loges petites, ovales, sont régulièrement disposées dans toutes les directions, les loges équatoriales semi-circulaires ou ovalaires, sont bien visibles et caractéristiques du Sous-Genre. (1) Leyde, 1900. — Samml. des Geol. Reichs-Mus. in Leiden. série I, Bd. VI, Heft 3, pp. 128-134, 1 PI. (VI) photot. ce RE Note sur le Genre Miogypsina. par Ch. Schlumberger (1). — M. Schlumberger a examiné de très près le G. Miogypsina Sacco, sur les instances de M. Douvillé qui en avait obtenu des échantil- lons, du sud-ouest de la France, et d’autres provenant de Panama. Cette question délicate se trouve ainsi heureusement élucidée. La première indication de ces fossiles, du Miocène de la colline de Turin, remonte à Michlotti, en 1841, qui les désigna comme Num- mulites irregularis et N. globulina : en 1871, Sismonda les fit passer dans le G. Orbitoides. En novembre 1893, M. Sacco reprenant l'étude de ces espèces, s'aperçut qu'elles n’appartenaient ni aux Nummulites, ni aux Orbiloides, mais se rapprochaient par leur structure interne des Gypsina vivants : il en fit le G. Miogypsina. Peu de temps après, M. E. Dervieux, qui étudiait la même ques- tion, établit également que les deux formes en examen devaient constituer un Genre nouveau et il créa le G. Filabelliporus et changeant en même temps le nom des espèces, il institua les noms de F. orbicularis et F. dilatatus, qui tombent en synonymie, aussi bien au point de vue générique, qu’au point de vue spécifique. Enfin, en 1894, M. G. A. de Amicis a fait la critique des Notes de MM. Sacco et Dervieux, et a adopté les noms que nous devons con- server : Miogypsina irregularis Mich. sp. (Nummulites), et M. globulina Mich. sp. (Nummulites). M. Schlumberger, après avoir fait des cou- pes et photographies très précises, arrive à croire que la seconde es- pèce, plus petite, plus renflée et plus rare, mais identique dans tous ses détails anatomiques, n’est qu'une simple variété de la première. M. irregularis est un petit test subcirculaire, épais, couvert de granulations assez inégales, et dont toutes les loges sont disposées en éventail, en partant de deux plus grandes loges situées en un point de la périphérie. Cette forme est connue à Turin et à Léo- gnan. D’autres espèces viennent se grouper auprès de ces formes ita- liennes : M. complanata Schlum. n. sp., des marnes de Saint-Etienne d’Orthe (Landes), les loges initiales sont disposées en spirale, et les loges lancéolées en éventail leur font normalement suite; Mio- gypsina burdigalensis Gumb. sp. (Orbitoides), décrit en Allemagne d'après des échantillons de Mérignac et retrouvé à Dax. Cette espèce est caractérisée par ses fortes pustules et sa tranche épaisse, sa partie embryonnaire spirale faible, et par ses loges ogi- vales à pointes obtuses. (4) Paris, 1900. — Bull. Soc. Géol. de Fr., 3* série XXVIII, pp. 327-333, 2 PI. photot. (n° IT et Ill). Enfin, il y a une espèce d’Orbitoïde de Java figurée par Verbeek, qui doit rentrer dans ce Genre, et qui devient Miogypsina Vert beeki Schlum. Au point de vue de la classification générale, M. Schumberger n'accepte pas le rapprochement avec les Gypsina vivants, proposé par M. Sacco, et pas davantage celui avec les Tinoporus, indiqué par M. Dervieux: il conserve Miogypsina au voisinage des Orbitoides, dont ils ne diffèrent que par leur embryon excentrique plus ou moins enroulé. Nous devons ajouter que l’espèce du Bordelais, bien qu'elle soit connue depuis longtemps, est souvent désignée sous un nom fautif ; car Basterot, en 1825, l’a figurée et décrite sous le nom Lycophrys lenticularis Montfort 1810, croyant la reconnaître dans une mauvaise figure de la Conchyliologie systématique de cet auteur ([. p. 158): or, cette figure n’est qu’une très mauvaise copie d'une figure de Nautilus lenticularis, var. B. de Fichtel et Moll. (p. 56, PI. VIL fig. a, b non PI. XVII, err. typo), qui représente pro- bablement Nummulites Lucastna Defrance, d’après d'Archiac ‘et Haime et les divers commentateurs modernes.Ce nom ne peut donc être conservé, et le nom Wiogypsina burdigalensis Gumb., doit lui être définitivement attribué. Au moment de clore cette analyse, il me parvient une très courte Note de M. E. Dervieux (Bolletino dei Musei di Zool. delle R. Univ. Torino, n° 380, Octobre 1900), dans laquelle l’auteur fait passer Nummulites marginata Michelotti dans le G. Lepidocyclina, ce qui est très possible, et ce dont il se réserve de nous faire voir ultérieure- ment la démonstration. Mais il fait figurer à tort, dans la synony- mie de cette espèce, Miogypsina irregqularis Mich. in Schlumberger ; car cette espèce, admirablement figurée par M. Schlumberger, n’a absolument rien à faire avec Lepidocyclina; aucune erreur d’éti- quette ne peut justifier cette assimilation. Enfin, au point de vue du gisement, nous savons aujourd’hui que les Lepidocyclina sont des fossiles propres à l'Oligocène, tandis que les Miogypsina paraissent occuper exactement partout le même niveau à la base du Miocène, dans le Burdigalien le plus inférieur, aussi bien dans les Landes que dans le Bordelais et dans les envi- rons de Turir. PEN RE SPONGIAIRES par M. G.-F. DOLLFUS. Some remarkable Caleisponges from the Eocene strata of Vietoria (Australia), by G. Jennings Hinde (1). — Les inté- ressants échantillons étudiés par M. Hinde, ont été recueillis, par M. Hallet par M. Priest, aux environs de Melbourne, dans des cou- ches argilo-sableuses marines appartenant à l’Eocène. Quelques échantillons sont d'une très bonne conservation et, ont permis un examen microscopique soigneux, qui a démontré qu’il s'agissait de petits Spongiaires appartenant à la grande division des Calcisponges, mais pourvus de spicules tout spéciaux qui n'avaient leur analogie encore connue que dans une espèce vivante des mers du Japon : Petrostoma Schulzei Doderlein. Les formes fossiles australiennes, qui ont d’ailleurs une organi- sation très particulière, sont nommées par M. Hinde comme Plee- trominia, Halli, n. 4., n. sp. Ce sont de petites sphères isolées, dont la couche externe est pourvue de spicules monoaxes ou triaxes, aciculaires, simples, isolés, libres ou en faisceaux ; dans la partie plus profonde, les spicules se compliquent, ils se sou- dent, les pointes se raccourcissent, ils deviennent trapus, et, dans la région interne, nous rencontrons un réseau serré de spicules chicoracés robustes, dont la surface est même parfois granuleuse ; ces spicules calcaires sont tout à fait comparables aux spicules siliceux bien connus dans les Lithistides ; quelques canaux osculiformes pénètrent dans la profondeur, leurs parois sont garnies, comme toute la surface, de spicules isolés, baculi- formes, simples, qui cèdent la place dans la profondeur à des spi- cules branchus, épaissis et soudés. Ces spicules chicoracés distin- guent essentiellement ces nouvelles éponges des Pharetrones, éponges calcaires dont tous les spicules sont aciculaires, bacil- laires, généralement très simplement groupés. Enfin il faut rap- procher les nouvelles formes de Parosphæra Steinmann, dont la position dans la classification avait été reporté parmi les Hydroco- (1) Londres, 1900. — Quart. Journ. Geol. Soc., Vol. 56, p. 50-66, PI. III à IV, lithogr. CA 4 ur ralliaires, et dont le type, si commun dans la Craie, est Tragos globularis ; ces formes repasseraient dans les Calcisponges. Dans certaines espèces de Pharetrones étudiés à nouveau, on découvre quelques exemplaires pourvus de spicules soudés qui conduisent au réseau actuellement décrit ; ainsi le Genre Bactronella Hinde (1883), Calcisponge jurassique basé sur Ceriopora clavata Goldî., passe dans le nouveau groupe et peut servir à classer di- verses espèces nouvelles tertiaires d'Australie : Bactronella parvula Hinde n. sp. petite forme incrustante sur des débris organiques comme des radioles d'Echinides. Bactronella australis Hinde, n. sp. petite forme lisse, subsphéri- que, irrégulière, à tissu très dense, très granuleux. Æretoealia pezica, n. q. n. sp., petite éponge à dépression cen- trale sub-cratériforme, surface poreuse, spicules internes granu- leux, chicoracés, très denses. La Famille Lithonina Rauff 1894, se trouve parfaitement jus- tifiée et agrandie par cette intéressante Notice. Radiolari mioceniei italiani, per M, P. Vinassa de Re- gny (1). — Les Radiolaires du Tertiaire d'Italie, bien qu'ils soient assez abondants, très variés et élégants, n’ont guère été étudiés jusqu'ici. Le Profr Pantanelli, le premier, en a indiqué quelques- uns des jaspes de Montegibio, une autre faune a été signalée par le Profr Capellini à Arcevia, et M. Tedeschi s’est borné à une Note préliminaire. Le présent Travail comprend la description et la figure de 139 es- pèces qui sont toutes nouvelles, sauf une, ce qui ne doit pas nous surprendre, en égard à la faible littérature antérieure, publiée à ce sujet. Etant donné la rigidité, quasi géométrique, de la classification systématique édifiée par Haeckel, la distinction des Genres et la place à donner aux espèces, sont relativement faciles et d’un manie- ment rapide. Cependant M. Vinassa pense qu’il ne faudra pas fer- mer les yeux sur ce que ce grand travail a d’artificiel, et ne pas oublier un seul instant que cette classification n’a rien de naturel et qu’elle n’a aucunement la valeur généalogique que son auteur a voulu lui attribuer prématurément. Bien des caractères, donnés par Haeckel comme la base de Familles toutes différentes, peuvent se trouver réunis dans le même individu. Il faudra beaucoup de (1) Bologne, 1900. — Mem. R. Accad. Sc. di Bologna, série V, t. VIII, pp. 1 à 32, 3 PI. in-4° lith. (p. 565, p. 594). M one temps et de longues études cependant pour arriver à faire mieux. Nous ne savons pas pourquoi M. Vinassa continue à nous dire que les Radiolaires sont des êtres unicellulaires supérieurs aux Foraminifères. C’est une vue purement théorique de Haeckel, qui a lui-même figuré de nombreuses cellules dans beaucoup de ses Gen- res. Nous pensons donc que les Radiolaires sont à classer à une faible distance des Spongiaires avec lesquels ils ont de nombreuses affinités. Cinq Genres sont nouveaux : Dorydruppa (type: D. Simonelli n. sp.) Gousse assez grande, ovalaire, épaisse, pourvue de pores ovales, grands, disposés ra- diairement ; une seule épine grande et forte. Doryprunum (type: D. apenninicum n. sp.) Gousse assez grande ovalaire, mince, pourvue de petits pores ronds, peu nombreux, et disposés concentriquement ; une seule épine robuste. Aceroeanium (type: À. globosum n. sp.) Gousse utriculaire arrondie, ouverte par la base, sublisse, pourvue de trois épines basilaires divergentes, solides, et coiffée d'un petit utricule arrondi supérieur foraminé. Acerahedrina (type: À. hirta n. sp.). Gousse arrondie, fora- minée, fermée à la base, pourvue de trois épines rugueuses robus- tes, convergentes, sans appendices cornés. + Hexaeladius (type: A. Pantanellii n.sp.). Gousse en sphère très petite, lisse ; pores grands, ovalaires ; six épines assez lon- gues et robustes, ornées de protubérances transverses en forme de croix. Les plaques minces de Montegibio montrent une prépondé- rance de Sphéroïdes, tandis qu'à Acervia ce sont les Cyrthoidæ qui sont en majorité, c’est probablement là une faune très profonde, dont l'étude n’est qu’à ses débuts. Rocce e Fossili dei dintorni di Grizzana e di Lagaro. per M.P. Vinassa de Regny (1). — Au cours de ses excursions dans l’'Apennin du Bolonnais, M. Vinassa de Regny a été conduit à étu- dier les roches serpentineuses et stratifiées des vallées de la Setta et du Brasimonte. On y découvre une argile écailleuse puissante (argille scagliose), des lits de jaspe, des nodules de phtanites et des bancs de calcaires siliceux, renfermant parfois des Radio- (1) Rome, 1900. -- Bull. Soc. Geol. Ital., XIX, pp. 321-348, 1 carte. 1 PI. double lith. en coul. Pr roue laires avec abondance, puis des assises d’Alberese et de Macigno en relation avec des Schistes à Fucoïdes. Ces Radiolaires, dans l’état actuel de nos connaissances, ne peu- vent donner qu’une idée très approximative de l’âge de ces cou- ches inférieures ; ils suffisent seulement pour indiquer qu'il s’agit de terrains à classer entre le Jurassique supérieur et l’'Eocène supérieur. Tout au sommet de la série, on trouve le calcaire cristallin de Bismantova, à Aturia Aturi, appartenant au Miocène. M. Vinassa a reconnu, décrit et figuré quarante formes de Radiolaires, dont trente-neuf sont nouvelles; il serait peu utile d’en donner la liste, nous dirons seulement qu’il y a prépondé- rance de formes discoïdes ; les Sphéroïdes viennent après, les Cyr- toïdes sont peu nombreux; cette proportion relative est l’inverse de celle observée jusqu'ici dansles faunes jurassiques, crétaciques, ou actuelles. Le G. Trisphæra Vin. 1900, est nouveau, le type est T. elegans n. sp. Il est caractérisé par la présence d’une seule sphère réticulée et perforée, munie de 3 épines équidistantes, robustes. Quelques affinités sont à signaler avec diverses formes du Jurassique supérieur décrites par le Prof Rüst. RECTIFICATIONS DE NOMENCLATURE par M. COSSMANN. En répertoriant la liste des Genres nouveaux qui termine le tome IV de la Revue, je m'aperçois que nous avons laissé passer un double emploi de M. Hyatt: Codoceras, non Codocera Esch. (Coléopt.), qui date certaine- ment d'une époque antérieure à 1884. Je propose, pour rectifier ce double emploi: Paracodoceras, nobis. Même observation en ce qui concerne Dasyceras Hyatt (non Steph. Lé- pidopt. 1829); je propose Paradadyceras, nobis. La dénomination /sodonta Dall, proposée pour un Ordre de Pélécypodes, fait double emploi avec le Genre de Buvignier (1851). 11 y a lieu d'y subs- tituer Homæodonta, nobis. Un autre double emploi a échappé à M. de Loriol : le G. Pomelia, qu'il propose pour un Echinide, était déjà appliqué, depuis 1878, à un Spon- giaire, par M. Zittel ; je propose de le remplacer par Lefortia, nobis (de Loriol le Fort) dans la crainte que Loriola n'ait déjà été employé. Thurmannia Hyatt, fait double emploi avec un G. de Coléoptères (Heer 1852); je propose de le remplacer par TFhurmanniceras, nobis. ERRATA ET OMISSIONS DU TOME IV. Page 148, au lieu de Mam, lire : Meun. — 149, au lieu de Notometa, lire : Notonecta. — 195, Eotiaris J. Lamb., au lieu de 1900, lire : 1899. — 195, Eremoceras Hyatt, au lieu de 1900, lire : 1883. — 195, Euciroa Dall, au lieu de 1900, lire 1878. — 197, Mactroderma Dall, au lieu de 1900, lire : 1898. — 197, Mactrotoma Dall, au lieu de 1900, lire : 1898. — 199, Pœcilomorphidæ, au lieu de J. Meunier, lire: Hyatt, 1900. — 201, Wakullina Dall, au lieu de 1900, lire : 1895. Par suite d’une erreur typographique, sont indiqués comme Genres nouveaux, attribués à MM. Waagen et Jahn (p. 175 et à la table), les G. Calpiocrinus Ang. (1878), et Scyphocrinus Zenker (1833). Nous avons omis de signaler, dans l’analyse de l'ouvrage : À Monogr. of the cret. lamellibr, by H. Woods, le nouveau S-G. Bicranodonta, dé- membré du G. Cucullæa, et qui a pour type C. donningtonensis Keeping ; il se distingue par l'obliquité de ses dents sériales, et par l’absence d'une lamelle contre l'impression du muscle adducteur postérieur. Dans l'analyse du Travail de M. Smith Woodward sur les Poissons tertiaires des Schistes de Taubate (p. 109), notre collaborateur, M. Sauvage, a indiqué que, d’après les Genres, ces Schistes paraissent déjà récent. Or, notre confrère, M. von Jhering m'écrit que, d’après son opinion, ces Schistes doivent appartenir au moins à l’époque du Miocène, parce que les coquilles fossiles qu'ils contiennent sont, pour la plupart, des formes éteintes, et qu’on y trouve entr'autres des Monophora. Le Gerant : P. LANGLOIS. Châteauroux. — Imp. P. Langlois et Ci* (l } é MAISON ÉMILE DEYROLLE LES FILS D'ÉMILE DEYROLLE NATURALISTES 46, rue du Bac, 46, PARIS (Usine à vapeur, rue Chanez, PARIS) Ce ————— . INSTRUMENTS Pour la Recherche et le Classement de tous les Objets d'Histoire Naturelle ZOOLOGIE, BOTANIQUE, GÉOLOGIE Boussoles, — Chalumeaux Burins. — Ciseaux à froid Cuvettes en carton pour le rangement des collections Pioches. — Gibecières + Loupes. — Marteaux. — Tubes a RES Ë ER Spécialité de Meubles pour collections de Roches, Fossiles, Minéraux Coquilles et Médailles FT RSS PT RC EL eee CATALOGUE GRATIS ET FRANCO SUR DEMANDE . Fabrique de Matériel pour tout ce qui concerne les Sciences Naturelles LES FILS D'ÉMILE DEYROLLE naturalistes 46, rue du Bac, PARIS U SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE Constructions Portatives 2 -$ et Transformables BREVETÉES S. G.D. G. En FRANCE, dans ses COLONIES et dans Les PAYS de PROTECTORAT FRANÇAIS 80, Rue Taitbout (Square d'Orléans) PARIS E. CHEVALIER, Constructeur 61, Quai de Grenelle, PARIS PPS SIP SP PPDE Voulez-vous une Eau pure? ADOPTEZ LE EILORE CHANPERLAND SYSTÈME TR | le SEUL ayant obtenu DEUX GRANDS PRIX A l'Exposition Universelle de 1900 SEUL adopté pour le service de l’armée française, SEUL autorisé par M. PAsTEUR à porter son nom. PARIS, 58 Rue Notre-Dame-de-Lorette 58, PARIS Maison DE G. PILARSKI 27, RUE DE COULMIERS, 27 PARIS == REPRODUCTION EN PHOTOTYPIE DE TOUS OBJETS SCIENTIFIQUES, D'APRÈS DES DESSINS OU D'APRÈS NATURE La Maison se charge, sur la demande des auteurs, de la photographie directe des échantillons, grossis, réduits, ou grandeur naturelle. CHARLES LEMIÈRE SOUFFLEUR DE VERRE PARIS, 35, Rue des Blancs-Manteaux Instruments de précision en verre. — Flacons en cristal, bouchés à l’émeri. — Pulvérisateurs. — Tubes de toutes dimensions, bouchés ou non, pour les Laboratoires de Chimie et pour les Collections scientifiques. — Articles pour la pharmacie, — Exécution, sur modèle ou dessin, de tous objets en verre soufflé. % B. TRAYVOU USINES DE LA MULATIÈRE, près Lyon _Fonderie, Forges et Fabrique d'Appareils de Pesage Ancienne Maison BERANGER < C°:. fondée en 1827 Dépôts LYON et Ateliers de Réparations Rue de l'Hôtel-de-Ville, 83 PARIS MARSEILLE Rue St-Anastase, 10 Rue Paradis, 31 Exposition Universelle 1889 {:" Prix, Médaille d'Or Balances de comptoirs riches et ordinaires Bascules ordinaires bois et métalliques en tous genres avec simples et doubles romaines Ponts à bascule pour voitures et wagous s’établissant sur maçonnerie ou dans cadre en fonte Envoi de l’album sur demande \ À f qi | 4 Le Al \ | Il (el ot] | di ÉTABLISSEMENTT Spécialement affecté aux reproductions scientiliques par la Phototypie Louis SOHIER e DESSINATEUR-PALÉONTOGRAPHE CHAMPIONS MARNE, Villa de l'Est Anatomie générale, Microphotographie, Sciences naturelles, Archéologie Exposition internationale des Sciences et des Arts industriels, Paris 1886, Médaille de Vermeil L'outillage et les procédés spéciaux dont dispose M. Sohier, lui permettent de reproduire tous les échantillons, quels qu'ils soient, pour toutes les sciences, non seulement avec toute la finesse “et la netteté désirables, maïs aussi et surtout avec la scrupuleuse fidélité qui est le propre de la photographie, de telle sorte que les épreuves tirées par son procédé deviennent une preuve irréfutable à l’appui du texte élaboré par l’auteur. | BULLETIN ACIENCES MATHÉMATIQUES & PHYSIQUES ÉLÉMENTAIRES FONDÉ PAR B. NIENVYENGEOVSHI 7 S Docteur ès-sciences : Ancien Élève de l'Ecole normale supérieure. Inspecteur de l’Académie de Paris. Rédacteur eu chef: L. GÉRARD, DOCTEUR ÈS SCIENCES, PROFESSEUR AU LYCÉE CHARLEMAGNE JOURNAL BI-MENSUEL ABONNEMENTS : Un an (20 numéros, du 1°’ octobre au 15 juillet; : D IFanCs Le numéro: O fr. 80 ARCHIVES DE PARASITOLOGIE PUBLIÉES PAR RAPHAEL BLANCHARD PROFESSEUR A LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE PARIS MEMBRE DE L'ACADÉMIE DE MÉDECINE Quatrième Année — (901 Cet important périodique, édité avec un luxe véritable, eu égard au nombre considérabls de gravures dont il est orné, est consacré à l’élude des agents animés qui sont susceptible- de provoquer des maladies chez l'Homme et chez les Animaux. Il publie des mémoires orie ginaux écrits dans l’une ou l’autre des cinq langues suivantes : français, allemand, anglais, espagnol et italien. Les Archives de Parasitologie sont publiées par fascicules in-8° raisin d'environ 160 pages. Quatre fascicules, paraissant à des époques indéterminées. correspondent à un un volume. Les auteurs reçoivent gratis cinquante tirés à part.de leurs articles. A partir du troisième volume, dont l'impression s'achève, les Archives de Parasitologie seront éditées par nous. Prix de l'abonnement par volume : PARIS ET DÉPARTEMENTS ........... 30 francs. UNIONCPOSTATDE 15272522 ne 32 francs. Chacun des trois premiers volumes est en vente au prix ci-dessus. Par mesure exception - tionnelle et transitoire, et afin de faciliter l'acquisition de cette très importante publication aux Bibliothèques et Laboratoires qui ne l’auraient pas encore, les trois volumes pris en- semble seront cédés au prix de 75 francs, jusqu'à ce qu’une nole insérée dans nos calalo- gues ait fait connaître la suspension de cette faveur. m. Revue Suisse de Photographie ORGANE MENSUEL De la Société dauphinoise d’Amateurs photographes, De la Société photographique de Savoie, De la Société génevoise de Photographie, ete. ete. PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE E. DEMOLLE, DOCTEUR ÈS-SCIENCES Abonnement. Par an: 8 fr. 50 Société d’Éditions scientifiques PARIS, 4, RUE ANTOINE-DUBOIS, 4, (vie) EN VENTE A LA Société d’Éditions Scientifiques AYMÉ (Victor). — L'Afrique française et le Transsaharien. Un vol. in = 10 06 122 DATES RENE NRA de D NET ORNE 2 fr. 50 BUGUET. — La photographie de l’amateur débutant. Un vol in-12 de TH )Dages avec Heures TS MU NC ET 20: ee 4 fr. 25 BIAIS (D°). — Traité d'analyse chimique qualitative. Un vol. in-18 de 174 pages........... ARR CR Te De MA PRIE oi € 3 Îr. BLOT. — Napoléon III, Histoire de son règne. Un vol. in-18 de AO pDaRES. ES EE RNA ASS Le AN et Ne UN PR RARE 3 fr. 50 BOULANGIER (Edgar). — Notes de voyage en Sibérie. Un vol. grand in-8 de 400 pages, avec illustrations et cartes........... 7 ir. 50 BOULANGIER (commandant). — Essais sur les origines de la Médi- terranée. Un vol. in-8 de 220 pages........................ OM CROCQ (D°). — L'Hypnotisme scientifique. Un vol. grand in-8 de XVI- 610 pages, avec 221 figures et une introduction de M. le professeur Pitrés-(2%Éédition): En eren nl En SR TN SN en ee ne PE 15 'T- COURRENT (D'). — Notice sur quelques fossiles intéressants dé- couverts dans le canton de Tuchan. Nouvelle notice archéologique sur le canton de Tuchan, petit in-8 de 36 pages avec nombreuses gra- vures dans le texte et 3 planches hors texte...........,...... Air. 25 FINARD D'ALLONVILLE. — Causeries sur les phénomènes de la nature. Un vol. in-8 illustré avec figures en couleurs........, 4 îr. GALLOIS (Eugène). — A travers les Indes. Un vol. grand in-8 de 516 pages, avec plans, croquis et dessins............,.::...,.... sv. 10 17; MONIN (D'). — Les névropathes (Médecine et hygiène du système nerveux). Un vol. in 12/de 294 pages: 4 ie. eee SCA JUN 75 1901 REVUE CRITIQUE DNUCE PALÉOZOOLOGIE ORGANE TRIMESTERIEL; publié sous la direction de Maurice COSSMANN CINQUIÈME ANNÉE NUMÉRO 2 — AVRIL 1901 PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL : 8 FR. Prix des années antérieures, chacune : 1 fr. Prix de la première année 1897 : 43% îr. PARIS CHEZ M. COSSMANN | A LA SOCIÉTÉ D'ÉDITIONS SCIENTIFIQUES, 95, Rue de Maubeuge, 95 [X°) | 4, Rue Antoine-Dubois, 4 (vr) T1901 PUBLICATIONS DE M. COSSMANN Descriptions d'espèces inédites du bassin parisien. — Journal de Conchyliologie, t. XXI à XXVI, 1881 à 18$6, 165 p., 143 pl Épuisé. Étude paléont. et stratigr. sur le terrain Oligocène marin aux environs d'Etarmpes. (En collaboration avec M. Lambert). — Mém. Soc. Géol. de France, 3° série, t. III, 1884, 187 pages. 6 pl. En vente à la Séciété Géologique de France. Contribution à l'étude de la faune de l'étage Bathonienen France (Gastropodes). — Mém. Soc. Géol. de France, 3 série, t. III, 1885, 314 pages, 18 pl. En vente à la Soc. Géol. de France. Un Crucibulum Campanien (En collaboration avec M. Arnaud). Bull. Soc. Géol. de France, 1‘ février 1886, 5 pages avec fig. HpUiSÉ Observations sur quelques grandes Ovules de l’Eocène. — Bull. Soc. Géol. de France, 5 avril 1886, 5 pages avec fig. . . . Épuisé. Catalogue illustré des coquilles fossiles de l’Eocène des environs de Paris. Ann. Soc. Royale malac. de Belgique, 5 volumes et 2 appen- dices. 1886 à 1896. 1300 pages, 46 pl. avec fig. . . . En librairie. Révision sommaire de la faune du terrain Oligocène marin aux environs d'Etampes, I, II, et III. — Journal de Conchyliologie, t. XXXI à XXXIII, 1891- 1893, 163 PASS or phen reS e ML SRre Notes complémentaires sur les coquilles fossiles de Claiborne. — Ann. de Géol. et Paléont. de Palerme, 1893, 52 pages, 2pl. . Sfr. Essais de Paléoconchologie comparée (3° AQU Avril 4899, 200 p., Bpl'et-35 figures Ce . 17tr. 50 Les trois premières livraisons ensemble . . . . . . 5bfr. Sur quelques formes nouvelles ou peu connues des faluns du Bordelais. — Assoc. Re (Congrès de Caen et de Bordeaux) 1894-95, 3 pl. Ensemble. … . ne DOUTE Mollusques Éocéniques de la Loire. Dee — Bull. So SC. nat. de l'Ouest. T. I‘, 1895, 200 PÈSEE Et ADI. SET LE SR RSS ONE — T. Il, (fasc. D), 5 DL Sent PNR ROSE Contribution à la Palecatdle Eronce des terrains juras- siques. — l° Gastropodes Opisthobranches. — 2° Nérinées. — Mém. mere de la Soc. Géol. de France, 1895-99, 357 pages, ie ONE r Observations sur ‘quelques coquilles crétaciques recueillies en France. — Assoc. Franc. (Congrès de Carthage, de Nantes, et de Boulogne 1896-99), 5 planches. . . HE TT at Revue critique de False — Publiée sous la direction de l’au- teur (Publication trimestriellé), 1897-1900, Ensemble. . . . 45 fr. Prix d'abonnement à la cinquième année . . T RÉNST FR SMITE Description d'Opisthobranches ÉCRErNNESE de l'Australie du Sud. — Trans.‘Roy- Soc. Adélaïde. 1897; 2f pages, 2:pl. CO SRI Estudio de algunos moluscos eocenos del Pireneo Catalan. — Bull. Com. del Mapa Geol. de Espana, 1898, 32 pages, 5 pl. . . S fr. Description de quelques coquilles de la Formation santacru- zienne en Patagonie. — Journ. de Conchyl. (1899), 20p.,2pl. 3 fr. Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 1‘ article. — Journ. de Conchyl. (1900) 30 p.,3pl. . . . . SH RNA TES Etudes sur le Bathonien de l'Indre. — fasc. Sn Bull. Soc. Géol. de Fr.,(1899-1900) 70 p.,8 pl. dont4 inédites dans le Bull. 12 fr.50 Faune éocénique du Cotentin /Mollusques). — En collaboration avec M. G. Pissarro.-— 1°" fascicule 19006 pl NME TRS 10 ir. S'adresser à l'auteur, 95, rue de Maubeuge. | | | AUTOGRAPHIE & IMPRIMERIE DES CHEMINS DE FER ET DES TRAVAUX PUBLICS MAISON FONDÉE EN 1859 834, 41 et 43, Rue de Dunkerque. PARIS L. COURTIER INGÉNIEUR Chevalier de la Légion d'Honneur, Officier de l'Instruction publique, etc. AUTOGRAPHIE ET DESSINS INDUSTRIELS SPÉCIALITÉ de Plans topographiques, plans de villes, plans parcellaires, cartes de chemins de fer, cartes et profils géologiques, architecture, travaux d’art, cahiers des charges, séries de prix, notices avec croquis, impressions en couleurs, etc. FOURNISSEUR des Ministères, des Compagnies de Chemins de fer, de la Ville ° de Paris, des Services des Ponts-et-Chaussées, de lAssistance publique, des Ecoles Polytechnique, des Ponts-et-Chaussées, des Mines, Centrale, etc., de Sociétés et de Journaux scientifiques, Journaux d'Architecture, Chambres de Commerce, etc., etc. ZINCOGRAPHIE OÙ REPRODUCTION, PAR LA LUMIÈRE, DE DESSINS SUR CALQUES Réductions et agrandissements photographiques. Phototypie. Clichés sur zinc. Ancienne Maison FONTAINE* PELLETIER & ROBIQUET Membres de l'Institut BFLE A VU EE CGHENAL DOUILHET & C° SUCCESSEURS PARIS — 22, rue de la Sorbonne, PARIS Exposition Universelle de 1889. — Grand prix Produits Chimiques spéciaux pour Photographes Amateurs GRAND CHOIX D'APPAREILS de tous systèmes et de toutes marques Plaques, Papiers, Accessoires avec les plus forts escomptes - CONSEILS AUX DÉBUTANTS RÉVÉLATEURS à l’Hydroquinone et à l'Iconogène marque °° Ærétlaeett * (Spécialité de la Maison) PAPIER SPÉCIAL marque « La Sorbonne » La Maison tient en outre tous les produits employés dans les ménäges : Acide Borique, Cristaux de Soude supérieurs, Savons blanc et noir, Eau de Colo- _gne,. Eau dentifrice, Camphre, Naphtaline, Essences, Parfums, Désinfectants, Bo rax, Insecticide, etc., etc. * sta QUINCAILLERTE Ù Française et Étrangère LIMES ET MÉTAUX TAILLANDERIE, ÉTAUX ENCLUMES ET FORERIES À BOULONS, CHAINES OUTILS MONTÉS POINTES, FIL-FER ET VIS —$ — TOLERIE GALVANISÉE ARTICLES DE MÉNAGE FERBLANTERIE BBOSSERIE, PLUMEAUX CHAUFFAGE SPÉCIALITÉ DE GRILLAGES RONCES ET FEUILLARDS pour clôtures TAMIS MÉTALLIQUES pour les sables fossilifères û A LA GARE DU NORD Ancienne Maison CG. LAURENCE E. LEFEBVRE Successeur û 125 et 127,vrue Lafuyette à proximité des Gares da Nord et de l'Est AR IS. EE SE, RER RER RL RE) OUTILLAGE EN TOUS GENRES pour Ateliers de Construction, TRAVAUX PUBLICS, \ Excursions Géologique, etc. be Re Re \itRives |F k DE CASIERS | QUREAUY Pour | PouR Galeries | ANQUES ee Îl A Aimé Coufrege® | | 1 | MA, as nieuuis® =— | ji Sr D‘ D 'S 919401 212D0M 2IdAJo3o14q SONDIHJUODS So8PIIL — Sa anod = _ SaJB19ds sossoiq £Z ‘xnouSeg op onyx ‘eZ * : AONOULNOJN ? 1249 "N 9n4 ‘LS Le ‘sSdureyn-sop-"q- : SX Vd [a XNDOUTICT Es SUIIIIUPIN{-SAN9J9NIISU 0") ) LAZIVIN | sq up: 0 < Fabrique de Registres , HE rss < FERDINAND LÉVY »S., Rue Larffitte rem PARIS ee Fournitures pour Bureaux, Administrations Banques , Reliures pour Bibliothèques, ete. ATELIERS ET MAGASINS DE GKOS 16, Rue Milton, et 7, Impasse Rodier. = PMU ENT PAU NORP EAP À; \ PE PR OU D PREND PT A REP TER SRE AU RTE MOBILIERS SPÉCIAUX Pour MUSÉES et COLLECTIONNEURS Meubles et Tiroirs pour MÉDAILLES, COQUILLES, MINÉRAUX, etc. CASIERS 4 TRAPPES, CLASSEURS, ETC. MULLER @ Fils CONSTRUCTEURS BREVETÉS S. G. D. G. Fournisseurs des Chemins de fer PARIS - 50. rue de Châteaudun - PARIS Usine à Saint-Ouen (Seine) ÉTUDES D'INTALLATIONS COMPLÈTES TÉLÉPHONE N° 124-84 COMPTOIR CENTRAL D'HISTOIRE NATURELLE E. BOUBÉE Fils, Naturaliste Fournisseur des Musées, Collèges, Séminaires, etc. EN FRANCE ET A L'ÉTRANGER Seule Maison fondée par M. NÉRÉE BOUBÉE, Professeur de &éologie Auteur d'un grand nombre d'ouvrages et tableaux géologiques Sous la raison sociale (ELOFFE et C'°) 3, Boulevard et Place Saint-André-des-Arts, 3 Anciennement, 10, rue de l'École-de-Médecine, PARIS COMMISSION EXPORTATION CABINETS COMPLETS D'HISTOIRE NATURELLE Mammifères, Oiseaux, Reptiles, Poissons, Insectes, Coquilles, Plantes, Minéraux, Roches, Fossiles, au Choix et par Collections PRÉPARATION D'’OISEAUX ET DE MAMMIFÈRES Fournitures pour Naturalistes, Instruments de Ghasse ACHAT DE COLLECTION MINÉRALOGIQUES, GÉOLOGIQUES, CONCHYLIOLOGIQUES, ZOOLOGIQUES DIRECTION DE VENTES PUBLIQUES EXPERTISES Médailles d'Or, d'Argent et de Bronze, aux Grandes Expositions : Paris, Londres, Versailles, Bordeaux, Toulouse PARIS, Exposition Universelle 1878-1889, MÉDAILLE D'OR — 18%, H. C. Envoi franco des Catalogues Aux Oérangors de passage a Paris | a — JORDAAN, COHEN & WENNINK 23, Boulevard des Italiens Change de monnaies et de billets, lettres de crédit. . paiement de chèques, etc. M. Michalet, Campagne Ramey, quartier de la Barre, à Toulon (Var), offre, à des prix modérés, un grand nom- bre d’espèces fossiles des divers étages, et principa- lement du Crétacé de Provence et d'Algérie; grand choix d'Echinides de ces deux régions, bien déterminés, et d’autres Mollusques provenant de la faune échinitique. Machine à écrire < YOST ” La meilleure, la plus la plus rapide. Enusageaux chemins de fer du Nord, du P. L. M., du Midi, de l'Ouest, au Crédit Lyon- nais, dans tous les Mi- nistères, etc... à CN Compagnie de la Machine à écrire “ YOST ” PARIS, 36, Boulevard des Italiens, 36, PARIS Plune-Reéservoir ‘° YOST le plus perfectionné des systèmes à réservoir Prix, depuis Frs : 12,60. durable, la plus simple, NON PT TU ET PEU ON TE CON APS NOR | Ë . JUN 7% 1901 REVUE CRITIQUE DE BX L'ÉH O0 ZOO LOGCTLE N° 2 (Avril 1901) MAMMIFÈRES par M. GOSSMANN. L'articolazione bigemina del bregma comparativamente stu- diata in cranii fossili. Mem. del Dott. E. Coraïini (1). — L'auteur, qui avait déjà fait des études très approfondies sur les sutures du crâne, chez quelques Mammifères vivants, a pu, gràce aux maté- riaux fournis par le Prof. Capellini, compléter ces travaux par une Comparaison faite sur le crâne de certains fossiles : Cervus dicranius Nesti, du Pliocène de Val di Chiana, dont les sutures coro- nales forment un trapèze très ouvert; Ursus priscus Goldf. et U. spe- læus Blum. des cavernes, dont lés sutures sagittales sont conser- vées, et dont l'articulation bigéminée appartient, soit à la première variélé, ou articulation fronto-pariétale gauche, soit à la seconde variété, où articulation fronto-pariétale droite ; comme chacune des deux espèces présente un exemple de chacune de ces deux variétés, il ne semble pas que l’on puisse en tirer une indication utile pour la détermination spécifique. Restoration ef Oxyæna lupina Cope. with descriptions of cer- fain new species of eocene Creodents, by J. L. Wortman (2). — La Famille Oryænidæ parait représenter dans l’Eocéne, les Felidæ de l’époque actuelle ; en se basant sur la forme des molaires infé- rieures, l'auteur établit la division suivante entre les trois Familles de Créodontes : (1) Bologne, 1900. — Rivisla tal. di paleont. Anno VI, fase. IV, pp. 160-164, PI. IV, sur fond noir. ’ (2) New-York, 1899. — Broch. in-8° de 10 p., avec 1 PI. et 3 fig. dans le texte. Extr. de Bull. Amer. Mus. nat. hist. Vol. XII, art. 7, pp. 139-148. I. — HyxNopontibz, troisième molaire élargie (G. Palæosinopa, Sinopa, Proviverra, Cynohyænodon, Pterodon, Hyænodon). IT. — OxYæNIDÆ, seconde molaire élargie (G. Oxyæna, Patriofelis, Oxyænodon) . IT. — PazLxoniIcriIb#, première molaire élargie (G. Palæonictis, Amblyctonus, Ælurotherium). M. Wortman expose ensuite les circonstances dans lesquelles, au cours d’expéditions contre les Indiens, furent recueillis les maté- riaux qui lui permettent de restaurer complètement le squelette d'Oryæna lupina Cope,et de décrire un nouveau Genre de Ia même Famille : Gxyæmedom (type : O0. dipodus nov. sp.), dont le crâne est beaucoup plus allongé et beaucoup plus déprimé que celui d'Oryæna, tout en présentant une formule dentaire identique. La Note se termine par la description d'une nouvelle espèce de la Famille Mesonychidæ : Pachyæna intermedia, voisine de P. gigantea, mais dont aucune figure n’est donnée à l'appui de la diagnose. POISSONS ET REPTILES par M. À. E. SAUVAGE. v On à new species of Cephalaspis discovered in the old Red Sandstone 0f Oban., by Ramsay H. Traquair (1). — Le Genre Cephalaspis, qui comprend neuf espèces, est limité au Dévonique d'Ecosse et du Canada. Lors d'une exploration faite par le « Geolo- gical Survey » d’Ecosse, aux environs d’Oban, une nouvelle espèce a été recueillie, Cephalaspis lornensis Traquair ; elle a le bouclier cé- phalique obtusément arrondi en avant, les cornes courtes, bien plus courtes que le processus occipital, les yeux placés très en avant du milieu de la distance qui sépare le bord antérieur du bouclier cé- phalique du bord postérieur ; ces deux particularités sont caracté- ristiques de l'espèce, et la séparent nettement de C. Lyelli, de la par-' tie inférieure du vieux Grès rouge du Forfarshire et du Hereford- (1) Edinburgh, 1899. — Br. in 4, PI. Extr. de Trans. of the Royal Society of Edinburgh, t. XXXIX, part. III. NS shire. Par la brièveté des cornes, l'espèce du Oban se rapproche de €. Murchisoni, des couches de passage dites « Downtonien » du Herefordshire; chez cette dernière espèce toutefois, les cornes sont obsolètes, tandis que, dans l'espèce du Argyllshire, elles sont dis- tinctes, bien que courtes. On Thelodus Pagei from the 014 Red Sandstone of Forfar- shire, by Ramsay H. Traquair (1).— Powrie a décrit, en 1870, sous le nom Cephalopterus Pagei, un Poisson trouvé dans la partie in- férieure du vieux Grès rouge de Turin Hill, près de Forfar ; la forme de la partie antérieure du corps, la queue longue et grêle, l'aspect chagriné de la peau, ont fait placer ce Poisson dans le voisinage des Raies. M. Ramsay Traquair, qui a repris l'étude du Poisson du Dévoni- que, le rapporte au Genre Thelodus Agassiz, qui ne comprenait qu'une espèce, T. parvidens, du Silurique supérieur du nord-est de l'Allemagne et du Ludlow supérieur d’Ecosse ; avec les Genres Cœlolepis, Gomphodus, Nostolepis Pander, du Silurique supérieur de l’île de Oesel, le Genre Thelodus forme ia Famille des Cœlolépidés, que Smith Woodward place à la fin des Elasmobranches ; Zittel range ces Genres parmi les Squales, et les rapproche des piquants de nageoires qui ont été désignés par Agassiz sous le nom O- chus. Le professeur Traquair pense que, bien que certainement les Cœlolépidés puissent être regardés comme les ancêtres des Elas- mobranches, ils ne peuvent toutefois être placés parmi les Squales de l'Ordre des Acanthodei. Report on fossil fishes collected in the Silurian rock of the south of Scotland, by Ramsay H. Traquair (2). — Les Poissons décrits dans ce Mémoire ont été recueillis à deux niveaux, le (Lud- low » et le « Downtonien », ce dernier formant le terme le plus élevé du système Silurique. A l’ordre des Heterostrachi Lankaster, famille des Cæœlolépidés Pander, le Professeur Traquair rapporte les Genres Thelodus et Lanarkia;ce dernier, nouveau, est ainsi caractérisé : contour de la tête, du corps, de la queue comme chez Thelodus, armature der- (4) Edinburgh, 1899. — Br. in-%°, 1 PI. Extr. de Transactions of the Royal Society of Edinburgh, t. XXXIX, part. II. (2) Edinburgh, 1899. — Br. in-4°. 4 PI. Extr. de Transactions of the Royal Society of Edinburgh, t. XXXIX, part. HI. EM 4 mique consistant en épines petites, aiguës, coniques, creuses à l'extérieur et largement ouvertes en dessous, sans plaque basilaire. Ce Genre comprend trois espèces : L. horrida est caractérisé par des épines dermiques, larges pour la taille du poisson, pour la plupart de même grandeur, avec une base élargie en forme d'ouverture de trompette ; chez L. spinosa, le corps est couvert de petites épines aiguës, rapprochées, d’inégale grandeur ; L. spinulosa se distingue par ses épines petites, toutes de même dimension. Le Genre Thelodus, auquel on doit réunir les Genres Cælolepis, Pachylepis, Nostolepis Pander, a comme caractéristique : écailles formées d’une base et d’une couronne séparées par un étran- element ; couronne de l’écaille arrondie, ovalaire, quadrangulaire, ou parfois pointue en arrière, lisse ou sculptée ; base le plus souvent avec une ouverture grande ou plus petite. Deux espè- ces nouvelles appartenant à ce Genre ont été recueillies dans le sud de l’Ecosse : T. scoticus a les écailles antérieures avec la cou- ronne arrondie, lisse, un peu convexe, avec les bords nettement crénelés, tandis que les écailles de ia partie postérieure ont la couronne acuminée postérieurement, ornées de lignes sculptées et de sillons; T. planus se distingue par les écailles antérieures lisses arrondies, un peu ovalaires, les écailles postérieures étroites, allongées, non sculptées. A l’ordre des Üstreostraci se rattache le Genre nouveau Ateleas- pis, qui forme la Famille nouvelle Ateleaspidæ ; sa caractéristi- que est: forme générale du corps probablement comme chez les Cœiolépidés, l’armure dermique consistant en avant en petites plaques de forme polygonale, tandis qu’en arrière de la pectorale, ces écailles sont aplaties, rnombiques et sculptées ; orbites proba- blement sur le sommet de la tête, comme chez Cephaluspis. Le type du Genre est : À. tessellata, n. sp. Sous le nom ÆAmaspida, Traquair établit un nouvel Ordre pour des Poissons du Silurique du sud de l'Écosse, qui, s'ils pré- sentent quelque analogie avec les Üsteostraci, n'ont pas les écailles dermiques lacunaires de ceux-ci, ni les tubes de la dextine des Heterostrachi ; les écailles dermiques, en effet, sont homogènes ou faiblement fibrillées dans leur masse. Cet Ordre, qui doit prendre place dans la Sous-Classe des Ostracodermes, comprend la Famille Birlseméidcs. Celle-ci est ainsi caractérisée: Poissons petits, fusiformes ; nageoire caudale fourchue, hétérocerque ; pas de nageoires paires : Hu as partie dure du derme en forme de scutelles, pouvant manquer ; pas de bouclier crânien. Deux Genres nouveaux rentrent dans cette famille : Birkenia et Lasanius. Ce dernier Genre a comme caractères : corps fusiforme, allongé, caudale hétérocerque, profondément échancrée ; une ligne médiane d’écailles s'étendant sur toute la ligne du ventre ; immédiatement en arrière de la tête, une série de baguettes osseuses, s'étendant sur huit rangées parallèles, portant une épine dirigée en arrière et en bas; en dessus de la partie antérieure de ces scutelles, une rangée d’ossicules courts et grêles. Deux espèces rentrent dans ce genre : L. problematicus est caractérisé par les scutelles de la ligne ventrale portant des aiguillons grèêles; L. armatus a les aiguillons épais et robustes. Birkenia est ainsi caractérisé ; corps fusiforme, couvert de plu- sieurs rangées de scutelles étroites, obliquement disposées de haut en bas et d’arrière en avant; tête obtusément arrondie, cou- verte d’étroites scutelles ; pas de nageoires paires ; caudale com- plètement hétérocerque, profondément échancrée; une petite dorsale insérée très en arrière, près de la caudale. B. elegans est la seule espèce connue du Genre. Le Mémoire du Profr Traquair se termine par d’intéressantes considérations sur quelques types de Poissons paléozoïques. CoELOLEPIDÆ. — Les Poissons qui rentrent dans cette Famille, sont de petite taille, en forme de Squales ; la tête et la partie antérieure du corps sont déprimées ; les pectorales sont élargies, la caudale fortement hétérocerque : il n’y a pas d’autres nageoires. L’armure dermique semble être à l’état primitif chez Lanarkia, plus spécia- lisée chez Thelodus. Les mâchoires, les dents semblent avoir été cartilagineuses. Par l’armature dermique, les Cœlolépidés ont des affinités avec les Elasmobranches. La forme de la partie antérieure du corps, l’absence de nageoïire ventrale, dorsale et anale, sem- blent indiquer une spécialisation considérable plutôt qu’une sim- plification archaïque. Les Cœlolépidés paraissent réaliser une scis- sion définitive avec les Elasmobranches. DREPANASPIDÆ. — Cette Famille ne renferme que le singulier Genre Drepanaspis, du Dévonique inférieur de l’ouest de l'Alle- magne. La partie antérieure du corps forme un disque large et oblong, arrondi en avant, abruptement tronqué en arrière. L'ar- mature consiste en nombreuses plaques osseuses, alternativement Bree grandes et petiles, ornées de tubercules étoilés; à la partie médiane du corps, se trouve une large plaque de forme pentago- nale ; deux petites plaques sont à la partie antérieure et médiane du corps: les yeux semblent avoir été latéraux; le dessous du corps porte une large plaque, semblable à celle du dos. La queue, bien moins large que le tronc, est presque aussi longue que celui-ci: recouverte de scutelles, elle est hétérocerq'ie, mais peu bilobée. Les Drépanaspidés ont des ressemblances avec les Cælolépidés et les Ptéraspidés. PsaMMosTEIDÆ. — Les plaques que l’on désigne sous le nom Psammosteus Agassiz, et que l’on trouve dans le Dévonique de la Grande-Bretagne ont, pendant longtemps, embarrasséles Paléonto- logistes. Agassiz les rapporte à des Poissons Cælacanthes; Trauts- chold pense qu'ils proviennent de la patte nageoïire de Coccosteus ; on admet généralement aujourd’hui que ce sont des débris de Squales armés. Les affinités de Psammosteus sont grandes avec Drepanaspis, de telle sorte qu'on pourrait peut-être ranger les deux Genres dans une même Famille; en attendant que’cette ques- tion d'affinité soit tranchée, on doit placer Psammosteus dans l'Ordre Heterostraci. PrerAsPpiDÆ. — La tète et la partie antérieure du corps sont enfermées, chez Pteraspis, dans une carapace qui ne peut être com- parée avec celle de Drepanaspis ; par contre, la queue se ressemble dans les deux Genres, de telle sorte que Pteraspis est apparenté à Drepanaspis plus que les formes hautement spécialisées de la série commune. Toutelois, cette assertion serait invalidée, s’il était démontré que quelques Ptéraspidiens possèdent des nageoires paires distinc- tes du type Crossoptérygien, ainsi que l'indique Claypole dans sa restitution de Palæaspis americana, fait qui est loin d’être con- firmé. HETEROSTRACI. — Si les Ptéraspidés sont apparentés aux Drépas- pidés, ils sont également alliés aux Psammostéidés et aux Cœælolé- pidés. La conception du type Heterostraci est dès lors agrandie par l'adjonction de ces Familles, montrant la gradation entre Thelodus, à forme de Squale, à peau couverte de chagrin, à pecto- rales étalées, et Pteraspis, à carapace composée de pièces sculptées, à queue écailleuse, présentant, à un plus haut degré que tous APRES les autres animaux paléozoïques, le type Placoderme. La spécialisa- tion entre la forme la plus primitive, Lanarkia, et la forme la plus spécialisée, Ptéraspidés, est indiquée: par la fusion des spinules (Lanarkia), ou grains de chagrin (Thelodus), en plaques, scutelles, écailles rhombiques, supportées par une base dure, développée dans une couche plus profonde de la peau; par la modification de la pectorale élargie, d’abord couverte par les plaques postéro- latérales chez Drepanaspis, pour finir par n'être plus reconnaissa- ble chez les Ptéraspidés. On peut, dès lors, regarder les ÆHeteros- traci comme un rameau des Elasmobranches, comprenant les Fa- milles suivantes, disposées par ordre de spécialisation : Cœlolepidæ, Psammosteidæ, Drepanaspidæ, Pteraspidæ. Devonisehe Fischreste aus des Eïfel, von T, von Huene (1). — Le principal intérêt que présentent ces découvertes, faites dans le Dévonique de l’Eifel, est la présence du Genre Rhynchodus (KR. ma- jor Huene), ce Chiméroïde n’étant encore connu que du Dévonique des Etats-Unis ; M. Smith Woodward avait, en 1890, identifié à ce Genre le fossile désigné par H. von Mever, sous le nom Physichthys Hoœninghausi. Un Genre de la plus grande rareté dans le Dévonique d’Allema- gne, est Dipterus. En 1899. le Dr Otto Jaekel avait rapporté avec doute, à 1). Valenciennesi, du Dévonique d'Angleterre, une partie de Poisson provenant d’une localité inconnue des Provinces Rhé- nales ; de l'Eifel, M. Huene à eu une dent palatale qui se rapporte, avec certitude, à D. Murchisoni, du Dévonique de Russie. Le Genre OÜrodus, de la Famille des Cestraciontidés, est repré- senté par une dent trouvée à Pelm. Des écailles de Crossopté- rygiens, des dents d’Onchodus ont été découvertes à Gérolstein; la présence de ces Genres, du Genre Wacropetalichthys (Coccostidés) et des Chiméroïdes, établit d’étroites relations entre la faune ichthyologique de l’Eifel et celle du Dévonique moyen de la con- (bée: Une épine trouvée dans lEifel, ressemble beaucoup à celle d’Acanthopsis, du Carbonique des Etats-Unis ; ce Genre à d’ailleurs la plus grande ressemblance avec Psammosteus, du Dévonique de Russie et du nord de l’Ecosse. (1) 1900. — Neues Jahrb., Bd. I, PI. LXIV. AGO On the genus Megalichthys Ag. : its history. systematie posi- tion and structure, by Edgar D. Wellburn (1). — Agassiz a décrit, en 1844,sous le nom Megalichthys Hibberti un poisson du Cai- caire carbonifère des environs d'Edimbourg ; depuis cette époque, cette espèce a été étudiée par de nombreux Paléontologistes. M. Wellburn ayant pu examiner de bons exemplaires de Mega- lichthys, a apporté une intéressante contribution à l’étude de ce Genre. Chez M. Hiberti, le corps est allongé, cylindrique, recouvert d’écailles rhomboédriques, disposées en séries sigmoïdes ; la lon- gueur de Ja tête est contenue environ cinq fois dans la longeur du corps ; la voûte cränienne déprimée est couverte de plaques osseu- ses; les narines sont placées de chaque côté du museau. qui est arrondi, déprimé ; les orbites sont placées en avant. Les nageoires pectorales sont obtusément lobées ; les ventrales sont très reculées et opposées à la premiére dorsale; l’anale, petite, se trouve en des- sous de la dorsale postérieure ; la caudale est intermédiaire entre l'état diplycerque et l'état hétérocerque: toutes les nageoires sont ro- bustes. La colonne vertébrale est bien développée, les centres, en forme d’anneau, étant ossifiés, ainsi que les ares neuraux et hémaux; il y a des épines neurales et dans la partie postérieure du corps des épines hémales; le notocorde persiste en partie. M. ciceronius Cope, du Permien du Texas, montre que le chondrocrâne est en partie ossifié. On the occurrence of Strephodus sulcidens. in the Yorkshire coal measures, by Edgar D. Wellburn (2). — Cette espèce, déjà connue du Northumberland et du Staffordshire, est caractérisée par les dents très fortes, allongées, un peu comprimées latéralement, à sommet pointu, à base ornée de sillons allongés. L'exemplaire figuré par M. Wellburn, montre la symphyse mandibulaire et le dentaire inférieur. On Rhadinichthys momensis Egerton. and its distribution in the Yorkshire coalfield. by Edgar D. Wellburn (3). — Cette espèce, décrite par Egerton, sous le nom Palæoniscus, a été rap- portée par Traquair au Genre Rhadinichthys. Les os de la tête sont (1) Leeds, 1900. — Proceedings of the Yorkshire Geological and Polytechnic Sociely. Br. in-8°, G PI. (2) Leeds, 1900. — Proceedings of the Yorkshire Geological and Polytechnic Sociely. Br. in-8°, 1 PI. (3) London, 1900. — Extr. de Geological Magazine, déc. IV, t. VII, n° 432. ete ornés de fortes saillies passant à des tubercules ; la mandibule est grèle ; les dents sont petites et coniques. Le corps est fusiforme, un peu allongé ; les écailles du tronc ont le bord postérieur dentelé et sont ornées de stries parallèles et de stries obliques, se terminant aux dentelures du bord. La nageoire dorsale s'insère un peu en avant de l’anale. L'espèce est connue du Nord-Stafflordshire, du Lanarkshire et du Yorkshire ; dans ce dernier comté, on la trouve dans le « Lower » et dans le « Middle Coal-Measures ». Ueber die reste von Edestiden und die neue Gattung Heli- coprion, von À. Karpinsky (1). — Uberx die natur der Edestiden, mit besonderer Rücksicht auf die Gattung Helicoprion, von Theodor Fuehs (2). — Karpinsky’s genus Helicoprion. à review by ©. R. Eastman (3). — Leidy, en 1856, a établi un Genre Edestus pour des corps en forme de grandes épines latéralement compri- mées, allongées et faiblement arquées, ayant le bord convexe, armé de grandes dents triangulaires aplaties, crénelées sur les côtés, qui sont tranchants ; ces corps, qui ont élé recueillis dans le terrain Carbonique de l'Amérique du Nord, de Russie et d’Austra- lie, ont été regardés par certains Paléontologistes, comme des mor- ceaux de màâchoires, par d’autres, comme des piquants de nageoires de poissons. D'autre part, A. Karpinsky a donné le nom Helieoprion à des corps trouvés dans le Permo-Carbonifère du gouvernement de Perm ; ces corps ont une apparence d'Ammonite, se composant d’une série de cercles concentriques, pouvant être armés au bord externe de 150 dents allongées aiguës, dont la structure est celle des dents et du tissu osseux, d’après le Professeur Karpinsky qui à consacré un intéressant Mémoire à l’étude de ces corps énigmatiques. Les conclusions du Mémoire du Professeur Karpinsky sont: que Hélicoprion est certainement un Elasmobranche ; que la base de tous les segments « dents » de la spirale étaient noyés dans la partie molle du poisson ; que la spirale devait être placée dans le plan vertical moyen du Poisson; que la totalité de la spirale, à l’exception de l'extrémité élargie, a dù être à découvert; que la grandeur de la spirale (0260 de diamètre), fait qu'il est impos- sible qu’elle ait pu être contenue dans la cavité buccale. (1) St-Petersbourg, 1899. — Br. in-8 de 111 p. Atlas 4 de 4 PI. (Extr. de Verhandlungen d. Kais. Russ. Minéral, Gesell., 2° sér., t. XXXVI. (2) Wien, 1900. — Br. in-8°. Extr. de Sitz. d. Kaïs. Wiss., t. CIX. (3) Boston, 1900. — Br. in-8°. Extr. de The American Naturalist. NT Les recherches faites par Karpinsky ont eu pour objet : Edestus vorax Leidy, de l’Arkansas, E. minor Newberry, de l’Indiana, E. Heinrichi Newberry, de l’Indiana, Æ. protospirata Trautschold, du gouvernement de Moscou, €. Davisii H. Woodward, de l'Australie occidentale, E. giganteus Newberry, de l’Illinois, E. Lecontei Dean, du Nevada, Helicoprion Bessonowi Karpinsky. D’après Eastman, Smith Woodward (1) qui a ana!ysé le Mémoire de Karpinsky, admet que «la conception d’un Squale gigantes- que armé à chaque mâchoire de plusieurs séries en spirale de dents, telles que celles qui ont été décrites sous le nom Helicoprion, est réellement suffisamment saisissante ». Néanmoins, ce savant Paléontologiste apporte des arguments en faveur de l’idée que Edestus et Helicoprion peuvent être regardés comme des Squales -paléozoïques armés de dents acérées, tranchantes, qui se fusion- naient en spirale avec la croissance de l'animal. Le fait que l’on trouve plusieurs spirales armées de dents, et provenant d’un même individu, est un argument sans réplique contre la théorie qui en fait des défenses dermiques. D’après Eastman, on ne peut nier les points de ressemblance entre les segments de Helicoprion et les formes variées de dents des Cochliodontes et des Pétalodondes, qui présentent tous les degrés de fusion et de repliement. Karpinsky a attiré Pattention sur certains points de ressemblance avec Janassa, Glossodus et Helodus. Fuchs a également admis des points de comparaison avec Cochliodus, Del- todus, Deltodopsis, Sandalodus, Periplectrodus ;: ces derniers ont, en effet, des dents enroulées en courte spirale, armées au bord exté- rieur de quelques denticules longs, acérés, recourbés, tandis que, chez Cochliodus et Deltodopsis, les dents s’enroulent en volute à une de leurs extrémités; un Rajidé actuel, la Raïe à museau aigu, Raia oxyrhynchus, a les mâchoires armées de plaques portant de nombreuses dents avec une crète qui se relève en un cône aigu, et dirigé en arrière. Ueber die organisation der Petalodonten von Otto Jaekel (2). — La famille des Pétalodontidés, qui rentre dans le Sous Ordre des Squales tectospondypli, comprend, pour Newberry et Worthen, les Genres Petalodus Owen. Petalorhynchus Agassiz, Ctenoptychius, Agassiz, Antliodus Newberry, Dactilodus Newberry, Polyrhizotus (4) Geol. Mag., t. VII, 1900. (2) Berlin, 1899. — Br. in-8°, 2 Pi. Extr. de Zeich. d. Deutschen geologischen Gesellschaft, t. XXVII. tr Ve Mec Coy, Chomatodus Agassiz ; Smith Woodward fait rentrer dans cette Famille les Genres : Janassa Münster, Fissodus John, Petalo- rhynchus Agassiz, Petalodus (y compris Antliodus) Owen, Ctenopty- chius Agassiz, Callopristodus Traquair, Polyrhizodus Me Coy, Glossodus Mc Coy, Mesolophodus Smith Woodward. Les recherches du professeur Otto Jaekel ont porté sur les Genres suivants : JaNassA : Ce Genre, établi en 1832, par Münster, pour un Poisson du Permien d'Allemagne, que Schlotheim avait pris pour un Trilo- bite, comprend d’autres espèces du Carbonique d'Angleterre, d’E- cosse, d'Irlande, des Etats-Unis. La reconstitution faite par Jaekel montre que le corps ressemble, par sa forme, à celui de certaines raies à museau court ; les pectorales sont grandes, élargies ; les ventrales, qui rappellent celles de Haia clavata, sont petites et éta- lées ; les fentes branchiales sont peu larges ; la dentition consiste en une plaque à chaque mâchoire, composée de cinq séries de dents oblongues, allongées en travers aux rangées principales, plus courtes et bombées aux rangées latérales, fortement ridées. Pozyrmzopus : Ce Genre, auquel on doit réunir Dactyledus New- berry, Stemmatodus St John, Ostinaspis Trautschold, est du Car- bonique d’frlande et des Etats-Unis. Les dents robustes, allongées en travers, ont la couronne séparée de la racine par une crête saillante; la racine est divisée en segments verticaux plus ou moins marqués ; la couronne est relevée en une carène disposée pour écraser les aliments. Les épines, qui ont été décrites sous les noms Xystracanthus par Leidy, Drepanacanthus par Newberry, Stichacan- thus, par Koningh, appartiennent au Genre Polyrhizodus ; ces épi- nes sont très comprimées latéralement, fort recourbées et ont les côtés ornés de lignes onduleuses vermiculées, comme on le voit chez P, rossicus Inosti, sp. PeraLopus a les dents allongées en travers et comprimées ; la couronne, qui est tranchante transversalement, se dirige oblique- ment en bas de chaque côté ; la racine en est fortement séparée. Ce Genre est fort voisin de Ctenoptychius, qui n’en diffère que par le bord coronal de la dent fortement dentelé ; ce même caractère se retrouve chez Callopristodus Traquair, chez lequel le bord de la couronne est faiblement convexe et a la racine sensiblement de même largeur que la couronne. Smith Woodward forme une famille spéciale Pristodontidés, pour le Genre Pristodus Davis, que le Professeur Otto Jaekel main- AORE tient parmi les Pétalodontidés. Dans ce Genre, la couronne de la dent est relativement mince, verticale, avec un bord tranchant en arrière. Le Professeur Jaekel a essayé d'établir la phylogénie des Péta- lodontidés. Pour ce qui est des Genres, Pristodus donne deux ra- meaux : de l’un part Polyrhizodus ; l’autre conduit à Janassa, par Petalodus. Partant des Holocephali, on arrive à Trachyacanthidæ, d'où se détachent le rameau Psammodontidæ et le rameau Psephodontideæ ; celui-ci donne deux rameaux divergents : Petalodontidæ et Edestidæ, et se continue en ligne directe par : Orodus Carbonique ; Acrodus Triasique, Jurassique, Crétacique; Ptychodus Crétacique, jusqu'à Centrobatidæ. — - On an Anomodont Reptile. Aristodes mus Rütimeyer. from the Bunta sandstone near Basel. by H. &. Seeley (1). — Le Verté- bré de petite taille, décrit en 1875 par Wiedersheim, sous le nom Labyrinthodon Rutimeyeri, pourrait, peut-être, d’après Ziltel, se rattacher aux Protorosauridés de l'Ordre des Rhynchocephalia ; ce serait, en un mot, un Reptile et non un Batracien. L'étude très complète, à laquelle s’est livré le Professeur Seeley, lui a montré que l'animal découvert aux environs de Bâle doit, avec le Genre Pro- colophon, du Trias du sud de l'Afrique, constituer une Famille dis- tincte Procolophonidæ dans le Sous-Ordre Procolophonia ; c'est, en un mot, un Reptile de l'Ordre Anomodontia. L'étude du squelette permet d'établir d’une manière certaine la position sys- tématique de l'animal. Le crâne et l'appareil sternal présentent une prédominance de caractère Anomodonte, mais si, dans son ensemble, l'appareil ster- nal est celui des Anomodontes, l'agencement des pièces qui le com- posent offre une certaine ressemblance avec les Mammifères Monotrèmes. Le pelvis est également du type Anomodonte, mais, d'autre part, les membres chez Aristodesmus montrent une tendance vérs le type Monotrème plus marquée que chez tous les autres Reptiles connus jusqu'ici, bien qu'il y ait pour les membres, des affinités étroites avec les A{nomodontia. Le Genre Aristodesmus et les Anomodontes découverts dans le sud de l'Afrique comblent l'hiatus qui sépare les Mammifères des Reptiles, surtout par le crâne. Jus- qu'au moment où l’embryologie des Echnida sera connue, il est toutefois prématuré d'affirmer que les Anomodontes et les Mono- (1) Quarterly Journal of the Geological Society, t. LVI, Aoùt, 1900. ETAT trèmes sont des membres d’une souche commune que l’on peut désigner sous le nom de Ther)psida. Au point de vue ostéologique, on doit admettre que l'intervalle qui sépare les Mammifères Mono- trèmes des Reptiles Anomodontes, n'est pas plus grande qu’une séparation d’Ordre ; l’hiatus qui sépare les deux Ordres, n’est certainement pas aussi considérable que celui qui existe entre Tquanodon et les autres Reptiles (Ornithischion) voisins des Oiseaux. La structure de l'appareil sternal, la forme générale de l'humérus, la forme massive de l’ulna, le développement de la partie proximale du péroné, les caractères que présente Ja partie proximale du tarse, éloignent les Monotrèmes de tous les autres Mammifères et les rapprochent des Anomodontes. La présence d’Aristodesmus dans les couches de Bunter établit un nouveau lien entre le Permien et le Trias; c’est dans ces for- mations que les Anomodontia ont été trouvés en Ecosse, en Russie et en France. Note sur les Poissons et les Reptiles du Jurassique inférieur du département de l'Indre, par H. E. Sauvage (1), — Les couches à Brachytrema du Vésulien de Saint Gaultier ont fourni à M.E. Benoist un certain nombre de débris de Poissons et de Repti- les, que l’on peut rapporter aux espèces suivantes : Strophodus reti- culatus Ag.; Strophodus magnus Ag.; Plesiosaurus ind.; Teleosau- rus ind. ; Megalosaurus Bucklandi Mever ; Pelorosaurus sp. La présence de ce dernier Genre dans la Zone à Parkinsonia Parkinsoni est des plus intéressantes ; le genre Pelorosaurus, qui rentre dans la Famille des Cardiodontidés, représentative en Europe des Atlan- tosauridés des États-Unis, est principalement du Wealdien et du Jurassique supérieur, une espèce, encore mal connue, ayant été signalée de l’'Oxfordien d'Angleterre ; l'espèce du Vésulien est fort voisine de celle du Jurassique supérieur du Boulonnais, d’Angle- terre et du Portugal. Catalogue des Reptiles trouvés dans le Terrain jurassique du Boulonnais, par H. E. Sauvage (2). — Les Reptiles, jusqu'à pré- sent connus à la partie supérieure des terrains jurassiques du Boulonnais, sont au nombre de 40 espèces, savoir : Ornithosauria, 4; Dinosauria, 4; Crocodilia, 9; Chelonia, 11; Ichthyopterygia, 5; (1) Bull. Société Géologique de France, 3° sér., t. XXVIIT, 1900. (2) Association française pour l’'Avancement des Sciences. Congrès de Bou- logne-sur-Mer, Paris, 1900. nr Sauropteryqia, 10. À la liste donnée, on doit ajouter Megalosaurus Oweni Lydekker, des couches supérieures du Portlandien, couches que l’on doit sans doute rapporter au Purbeckien. Les Poissons et les Reptiles du Jurassique supérieur de Fumel (Lot-et-Garonne). par H. E. Sauvage (1). — Les couches à Aspido- ceras longispinum, du Kimméridgien des environs de Fumel, ont fourni à Combes une importante collection de Vertébrés qui est con- vée au musée de la ville d'Agen. Les espèces, au nombre de 25, soit 15 espèces de Poissons et 8 de Reptiles, sont les suivantes : Poissoxs : Sélaciens : Asteracanthus lepidus Dollfus ; Hybodus acutus Ag.; Orthacodus macer Quenst ; — Holocéphales : Zschyodus sp. — Téléostomiens : Mesodon affinis Miolet ; Mesodon n. sp. ; Meso- don n. sp. ; Microdon Hugii Ag.; Athrodon boloniensis Svg. ; Gyro- dus n. sp.; Gyrodus n. sp.: Lepidotus maximus Wagner; L. aff. lævis Ag. ; Caturus n. sp. ; Hypsocormus n. sp. Reprices. — Crocodiliens : Dacosaurus maximus Plien. ; Metrio- rhynchus hastifer E.E. Desl.; Machinosaurus Hugii Meyer ; Steneo- saurus Sp.— Chéloniens : Tropidemys gibba Rütim. ; Plesiochelys aff. hannoverana Mark. — Ichthyosauriens : Zehthyosaurus sp. — Samo- phrygiens : Plesiosaurus sp. On the skeleton of a Theriodont Reptile from the Banians river, Cape colony, by H. &. Seeley (2).— Le Reptile, étudié par le Professeur Seeley, appartient à un groupe qui n’est encore connu que du Sud de l'Afrique : il est possible qu’il puisse prendre place parmi les Cynodontia, dont il diffère toutefois par le scapulaire, l'ilium, le crâne, de telle sorte qu'il doit constituer le Genre nouveau BDieranozygosma. Le crâne porte des lignes longitudinales con- vexes, comme chez Oudenodon, Dicynodon. La colonne vertébrale se compose de six cervicales ; 31 vertèbres se voient en avant de l’ilium ; les côtes dorsales, qui augmentent ré- gulièrement de grandeur jusqu’à la sixième, pour diminuer ensuite, sont peu recourbées, caractère qui indique que la cavité thoracique était profonde, par rapport à sa largeur ; il n’y a pas trace de côtes sternales et abdominales, Mesosaurus étant d’ailleurs le seul Reptile (1) Bull. Soc. Géologique de France, 3° série, t. XXVIII, 1900. (2) Quarterly Journal Geological Society, t. LVI, Aoùt, 1900. Te de l’Afrique du Sud, chez lequel on connait des côtes abdominales, les arcs neuraux sont petits ; il n'existe pas trace d'armure dermi- que Dicranozygoma leptosulus était un Reptile d'environ deux pieds de long, sans la queue, très agile, capable de contourner fortement le corps. On à remarkable bone from the chalk of Cuxton possibly referable to the Rhynehocephalia., by E. T. Newton (1). — Dans la zone cénomanienne à Rhynchonella Cuvieri, on a recueilli un frag- ment de maxillaire qui semble devoir être rapporté à un Reptile de l'Ordre des Ahynchocephalia. Cet Ordre, si remarquable à tous égards, n’est plus représenté dans la nature actuelle que par le Genre Sphenodon (Hatteria), de la Nouvelle-Zélande. C'est du Genre Ilyperodapedon, de la Famille triasique des Rhynchosauridés, que paraît se rapprocher le plus le Reptile découvert à Cuxton ; les affinités sont moindres avec les Champsosauridés, du Crétacique supérieur et de l’Eocène inférieur des Etats-Unis, de Belgique et du Nord-Est de la France. Further evidence 0f the skeleton of Eurycarpus Oweni, by Prof. H. &. Seeley (2).— R. Owen a brièvement décrit, en 1876, un fossile trouvé à Snenwberg, dans «le Karoo Système » de l'Afrique australe, fossile qu'il a considéré comme le jeune âge d’un Dicyno- donte de petite taille. En 1889, le professeur Seeley, qui à étudié ce fossile avec plus de soin, l’a désigné sous le nom Eurycarpus Oiveni; dans la Note que nous analvsons. l’auteur a complété ses premières recherches. À onze vertèbres dorsales supportant de longues côtes, succèdent cinq vertèbres avec côtes courtes. L’arc neural est du type Ano- modontien, tels que Deuterosaurus, du Permien supérieur de Russie, Cynognathus, Procolophon et Pareiosaurus, du sud de lAfri- que. On ne voit pas les ossifications intercentrales que l’on remar- que chez les deux derniers des Genres précités. Les côtes ont des points de ressemblance avec celles des Pareiosaurus, on ne trouve pas trace aux côtes de processus unciné. L'humérus a près de quatre pouces de long; le bord interne de (1) Proceedings of the Geological Association, t. XVI, part. IX, Août, 1900. (2) London, 1900. — Br. in-8', 1 PI. Extr. de Quart. Journ. Geol. Soc., t. LVI. po l'os est concave, l’externe est plus droit; l’articulation proximale est convexe de bord à bord, la distale conca ve ; les caractères géné- raux sont ceux des Thériodontes, plutôt que ceux des Dicynodontes; l’angle du bord supérieur externe est plus prononcé que chez tous les Anomodontes connus ; l'épaisseur et l’aplatissement de la partie proximale sont caractéristiques. Les métacarpiens sont ailongés, transversalement élargis aux extrémités proximale et distale, le 5° doigt étant cependant moins élargi à l'extrémité proxi- male que le 4°; il semble que le carpe devait avoir un pouce d’é- paisseur sur un pouce et demi de large; les doigts sont courts, larges et forts, leur formule est: 2 —3 — 3 — 3 — 3; la phalange onguéale est allongée, conique. La longueur des griffes, la mobilité des articulations, non moins que la forme des os, fait penser que l'animal devait être fouisseur. Le fémur paraît avoir la forme que l’on connaît chez les Thério- dontes; par sa partie distale il rappelle plutôt Rhopalodon que Cynognathus. Le tibia est faiblement élargi à son extrémité distale, plus développé à la partie proximale. Le péroné, grèle, est peu courbé. L’os tarsal est grand, comme chez Pareiosaurus. A la partie postérieure du corps, on voit des traces d’une armure dermique consistant en gros granules et en épaisses plaques de forme allongée. La localité de Sneenwberg, dans laquelle Eurycarpus Oweni a été trouvé, a fourni à M. A. G. Bain : Lycosaurus pardalis, Tigrisuchus simus, Cynosuchus suppositus, Scalaposaurus constrictus, Dicynodon leoniceps. Cette localité doit, dès lors, être considérée comme un des principaux gisements du type Lycosaurien des Thériodontes, et l’un des horizons des couches à Hicynodon. Some fish teeth from the Kansas Cretaceous, by S.-W. Willis- ton (1}.— Les espèces décrites dans ce Mémoire sont — Pycnodon- tidés : Cœlodus Brownii Cope; C. Stantoni, n. sp. ; Mesodon abra- sus Cragin — Myliobatidés : Ptychodus Mortoni Mant.; P. poly- gyrus Ag.: P. Martini, n. sp.; P. anonymus, n. sp. ; P. occidenta- lis Cope ; P. Janewagii Cope; P. Whippeyi Marcou — Scyllidés : Scyllium rugosum, n. sp.; S. planidens, n. sp.,; S. gracilis, n. sp. — Lamnidés: Oxyrhina Mantelli Ag. ; Lamna appendislata Ag.; L. sulcata Gein; L. Mudgei Cope; L. macrorhiza Cope ; (1) Lawrence, 1900. — Bulletin of the University of Kansas, t. I, Janvier, n° 2 «9:PI: Deer L. quinquelateralis Cragin ; Scapanorhynchus rhaphiodon Ag. ; Corax falcatus Ag. ; C. curvatus, n. sp. Le Genre nouveau Heptostyrax (Z. bicuspidatus, n. sp.), est ainsi défini: cône médian de la dent long, grêle; face externe aplatie, convexe dans sa partie médiane ; face interne fortement convexe de bord à bord, concave dans la moitié inférieure ; bords lisses et tranchants ; un seul denticule de chaque côté, cylin- drique, avec une carène en avant et en arrière ; Famille des Lam- nidés,. Notice of three new Cretacehous fishes, with remarks on the Saurodontidæ Cope. by Alban Stewart (1). — Les espèces décri- tes appartiennent aux Genres Empo (E. lisbonensis), Protosphyræna (P. gigas), Xiphactinus (X. brachygnathus). La Famille des Saurodontidés, à laquelle appartient ce dernier Genre, doit se diviser en Saurodontidés proprement dits (Saurodon, Saurocephalus), et en Ichthyodectidés {Xiphactinus, Gillicus, Ichthyo- dectes) ; les caractères qui distinguent la première de ces Familles, sont Lirés de la présence d’un os prédentaire, de la forme des dents, de la présence d'un foramen ou d’une large échancrure, à la partie inférieure du bord alvéolaire de chaque mâchoire. A new genus of Fishes from the Niobrara eretaceous. by S. W. Williston (2). — Genre Leptocodon : corps grêle et al- longé, tête allongée, mächoires grêles ; dents nombreuses, grèles, petites; are scapulaire robuste; vertèbres au nombre de 45, très rétrécies en leur milieu; nageoires pectorales grêles, avec 7 ou 8 rayons; ventrales très petites, situées au niveau du milieu de la longueur de la colonne vertébrale ; caudale petite ; les flancs garnis de trois rangées longitudinales de grandes scutelles étroite- ment unies, en même nombre à chaque série que les vertèbres, en forme d’un double trapèze, relevées en leur partie médiane en crête saillante ; pas de petites écailles entre les grandes. L'espèce L. rectus, qui offre la plus grande ressemblance avec les Syngnathes, est de Smoky Hill River, horizon du Crétacique de Niobrara. La Famille des Haplopleuridés, dans laquelle le Genre doit prendre place, comprend des formes hétérogènes, aussi a-t-elle été différemment comprise par les Ichthyologistes. (1) Lawrence, 1900. — The Kansas University Quarterly, t. VIT, Juillet, n° 3. (2) Lawrence, 1899. — The Kansas University Quarterly, t. VIT, Juillet, n° 3. 6 RTS ee Note on the principal type specimen 06f Mosasaurus maxi- mus Cope. by R. P. Whitfield (1). — Dans les « Transactions de la Société philosophique américaine » (1871), le Profr E. D. Cope a décrit Mosasaurus marimus, d’après un exemplaire recueilli dans le Crétacique supérieur de Nut Swamp, près de Middietown, Mammouth County, New-Jersey. La préparation plus complète de l’exemplaire type a fait voir que de nouvelles dents de rempla- cement se trouvent à la partie postérieure et interne des vieilles dents ; ces dents de remplacement sont à divers degrés de déve: loppement, ce que montre la planche faite d’après des photogra- phies. M. Whitfied figure également le coracoïde, en regard de celui d'un autre reptile Mosasaurien, Tylosaurus proriger Cope, pris comme point de comparaison. Dinosaurienreste aus Siebenbürgen., von Franz Baron Nopesa, junior (2). — La Famille des Hardrosauridés renferme sept Gen- res qui, à part Hadrosaurus Leidy (Trachodon Leidy ; Diclonius Cope) et Claosaurus Marsh, sont encore mal connus, aussi la découverte d’un nouveau type Eimmosaurus, est-elle fort inté- ressante. Ce Genre est fondé sur l’étude d’un crâne de Om 400 de long, ayant Om 230 de hauteur à la partie postérieure. Le profil du erâne est plus abruptement incliné que chez Hadrosaurus (H. mirabilis), légèrement bombé dans la partie antérieure, légèrement concave dans la partie médiane. L’os quadrate est vertical, le pariétal est court, ainsi que le postfrontal et le frontal, tandis que le maxil- laire et le nasal sont longs ; le prémaxillaire, qui est long, s’in- fléchit en bas comme chez Iquanodon, moins toutefois ; il devait exister un grand prédentaire comme chez Zguanodon; à la mâchoire inférieure, l’apophyse coronoïde du dentaire, très ro- buste, remonte haut jusqu'à l'ectoptérygoïde; l'angulaire est grand. Le crâne est assez élargi en arrière, par suite du dévelop- pement du squamosal; la fosse temporale est relativement peu large. Le prémaxillaire s’élargit beaucoup moins que chez Hadrosaurus (Diclonius) ; tandis que, chez H. mirabilis du Crétacé supérieur, étage de Laramie, du Dakota, le museau s'étale en un plateau (1) New-York, 1900. — Br. in-8 de 5 p., 2 PI. Extr. de Bull. American of natural history, t. XIII, art. 4. (2) Wien, 1899. — Br. in-4° avec 6 PI. (Extr. de Kaïs. Akad. d. Wissens- chaften, Ba. LXVII). F0 = presque aussi large (0m 400) que le crâne à sa partie postérieure (0" 420), chez Limnosaurus transsyloanicus, ce plateau n’a guère que le tiers de la largeur de la partie postérieure du cràne (0 083 ; 0" 240); il est également moins long que dans le Genre américain, et ne fait guère que la sixième partie de la longueur du crâne, au lieu d’en constituer presque la moitié ; il est nettement séparé du maxillaire par un étranglement marqué. A la mâchoire supérieure, les dents sont disposées suivant une bande ayant 11 millim. de largeur sur 160 millim. de longueur ; les dents sont bombées à la face externe, avec une crête médiane saillante; la face interne porte une crête, de chaque côté de laquelle la face est légèrement excavée ; les bords sont crénelés. A la man- dibule, les alvéoles dentaires forment une bande de 40 millim. de largeur sur 180 de longueur, elles sont composées d’une série de cavités parallèles, séparées par des collines ; les dents, disposées suivant trois rangées, sont élargies dans le milieu de la longueur, à base rétrécie, à sommeten forme de feuilles, pourvues d’une crète à la face externe, crénelées au bord, serrées les unes contre les autres, de manière à former un pavé compacte. Les centres nerveux sont si peu connus chez les Dinosauriens qu'il est fort intéressant de pouvoir les étudier, au moins en par- tie, chez Limnosaurus transsyloanicus. Comme chez les Reptiles, ces centres sont peu développés. La moëlle allongée a 25 nillim. de hauteur ; le cerebellum est petit ; on voit la place de l'hypapo- physe. Le point d’émergence des nerfs crâniens est d'arrière en avant: l’hypoglosse, situé haut ; la onzième paire, le vague, le glossopharyngien, l’acoustique se trouvent sur une ligne oblique de bas en haut et d’arrière en avaat; le facial est placé plus bas, au niveau de la dixième paire; largement séparée du facial et plus bas, se trouve la sixième paire ou nerf abducteur ; les racines du trijumeau sont largement séparées. On voit l'attache crânienne des muscles digastriques, temporaux et ptérygoïdien interne. Newton a décrit, en 1892, un fragment de crâne sous le nom Iguanodon Helli, n. sp,; M. Franz Nopcsa rapporte ce crâne au Genre Limnosaurus. Note sur de nouveaux Dinosauriens du Crétacé supérieur de la Montagne Noire, par M. Ch. Depéret (1). — Dans les couches appartenant à l'horizon des grès de Saint-Chinian (Rognacien supé- (1) Bull. Soc. Géol. Fr., 3° sér., t. XXVIII, 7 juin 1900. rieur), on a recueilli une série d'ossements, d’épines et de plaques dermiques provenant de Dinosauriens. Ces pièces indiquent à ce niveau la présence du Genre Cratæomus, que le Profr Seeley a fait connaitre d’après une plaque dermique recueillie dans le Crétacé supérieur de Neue Welt, près de Vienne. Or, le genre Cratæomus a les plus grandes affinités avec les Dinosauriens cornus que Marsh a décrits sous le nom de Cératopsidés. Ces derniers Reptiles ont été découverts dans les couches du Crétacé tout à fait supérieur des Montagnes Rocheuses (étage de Laramie), par conséquent à un niveau très voisin de celui des gisements d'Autriche et du Midi de la France. _Fossil Lepidosteid from Green River Shale of Wyoming, by C. R. Eastman (1).— Les couches éocéniques de Green River Shale, au Wyoming, sont connues depuis longtemps, par les nombreux Poissons fossiles admirablement conservés qu’elles ont fourni aux collections; on a trouvé récemment, dans ces couches, deux espèces de Lépidostés et un squelette presque complet de Gallinacé. Les Lépidostés, qui vivent actuellement dans les cours d’eau de l'Amérique du Nord et de l'Amérique centrale, ont été représentés en Europe par huit ou neuf espèces à l'époque du Tertiaire et du Crétacique supérieur ; ils ont également vécu dans l'Amérique du Nord pendant l’époque Tertiaire, on en connaît dix espèces, savoir: Lepidosteus atrox Leidy, de l'Eocène moyen du Wyÿoming ; L. sim- plex Leidy, du même niveau; L. notabilis Leidy, de l'Eocène du Wyoming ; L. (Clastes) cyclifer Cope, des mêmes couches ; L. (Ulas- tes) cuneatus Cope, du Miocène de l'Utah ; L. (Pneumatosteus)nahun- ticus Cope, du Miocène de la Caroline du Nord. Lepidosteus atrox Leidy, est une espèce de grande taille, de même aspect que le Lépidosté alligator (L. tristœchus Bloch) ac- tuel. Le crâne fait environ le quart de la longueur du corps ; le museau est large et court, les mâchoires sont armées de dents petites, nombreuses, striées longitudinalement, dispo- sées en une seule série ; les nageoires anale et dorsale, qui ont 8 rayons, sont reculées, presque opposées ; les nageoires pelvi- ques, qui comptent 6 rayons, s’insèrent presque à égale dis- tance des pectorales et de l’anale. Les écailles très robustes, dispo- sées suivant 18 à 20 séries longitudinales, sont lisses ou ornées de petits tubercules, dentelés au bord postérieur, surtout dans la (1) Cambridge, 1900. — Br. in-S°, 2 PI. Extr. de Bull. Mus. of comparative zoology of Harvard College, t. XXXVI, n° 37. région abdominale ; les écailles de la région post-claviculaire sont sculptées à leur partie supérieure. Lepidosteus simplex Leidy, atteint environ 0"650, la tête faisant le quart de la longueur. Les dents externes sont nombreuses et petites, suivies de dents plus grandes, disposées suivant une seule rangée, mais elles sont plus petites que chez L. atrox; les nageoires ressemblent à celles de cette dernière espèce, bien que plus faibles; la dorsale et l’anale sont plus reculées. Les écailles sont lisses, avec le bord entier. A new fossil Cyprinoid from the Miocene of Nevada, by Frederic A. Lucas (!). — Sous le nom Leuciscus Turneri, n. sp., l’auteur décrit et figure un Poisson du Terrain Miocène de la val- lée de Big Smoky river, Esmeralda County, Nevada. Cette espèce, voisine de Leuciscus lineatus, en diffère par 10 rayons à l'anale au lieu de 8, 11 à 12 rayons aux pectorales, au lieu de 17; la longueur, de l'extrémité du museau au centre de la nageoire caudale, est de cinq pouces et un huitième. Ueber Einige Fossile Fische aus Bosnien., von Friedrich Siebenreck (2). — L'auteur décrit quatre espèces nouvelles de Poissons du Tertiaire de Bosnie, espèces appartenant à la Famille des Pecidés. Labrax longiceps, de Om21S de long sans la caudale, a des ressem- blances avec L. major Ag., du Bassin de Paris ; L. bosniensis, de Om21S de long sans la caudale, est apparenté à L. Heckeli Steind., du Tertiaire d'Autriche; quant à L. Steindachneri, de 0317 de long, il est du même groupe que L. multipinnatus Kramb., de Croatie. C’est avec doute que M. Siebenrock rapporte au Genre Serranus (S. gracilipinnis) un Poisson incomplet qui a des ressemblances avec Plectropoma urachista Kramb., (= Perca urachista Meyer), du nord de la Bohême. Des dents, que l’on peut rapporter aux Genres Dentex et Chrysophys, ont été recueillies dans le Tertiaire de Bosnie. (1) Washington, 1900. — Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. XXII, n° 1212. (2) Wien, 1900.— Br. petit in-4°, 2 PI. Extr: de Wissenschaftliche Miltheilungen aus Bosnien und Herzegovina, VII Band. E_reo te CRUSTACÉS ET TRILOBITES par M. G. RAMOND. Étude de quelques Trilobites de Chine. par M. J. Bergeron (1). — L'Amiral Regnault de Prémesnil fit, en 1858, l’acquisition à un brocanteur de Pékin, d’une plaque de calcaire compacte, à grain très fin, de couleur bistre-foncé, dont l’une des faces est entière- ment couverte de débris de Trilobites. . La provenance de cet échantillon est inconnue : le vendeur savait seulement qu’il devait provenir des montagnes situées au N. de la Capitale du Céleste Empire. M. J. Bergeron, à qui cette plaque a été communiquée par M. Douvillé, le savant Profr de Paléontologie de l'Ecole des Mines, y à reconnu l’existence de plusieurs types absolument nouveaux. Ce sont : 1° Un fragment de céphalothorax et de joue mobile, que M. Ber- geron rapporte au G. Calymmene Al. Brongniart (non Calymene) et qu’il dénomme C. sinensis. En ce qui concerne cette joue mobile, l’auteur fait remarquer que « si elle appartient réellement à l’espèce en question, celle-ci ferait partie du Groupe de Trilobites auquel Beecher à donné le nom Opisthoparia. Is sont caractérisés par ce fait que la branche postérieure de la grande suture aboutit au bord postérieur du céphalothorax ». D'autres empreintes sont rapportées à la même espèce. 29 Agnostus Douvillei. — Les caractères de cette nouvelle forme n'ont pu être établis que sur un unique exempiaire; elle se diffé- rencie nettement de Agnostus rer Barrande, et de 4. regius Sjo., quoiqu'’elle s’en rapproche dans l’ensemble. 30 Olenoides Leblanci. — On ne connaît que le pygidium; se rap- proche des formes américaines (0. Marcoui Whitfield, O0. quadriceps Hall). 4° Dicellocephalus (?) sinensis. — C'est avec doute que M. Berge- ron rapporte cette forme au G. Dicellocephalus Owen. Il rappelle les divergences d'opinion sur la valeur de ce Genre, sans prendre parti. (1) Paris, 1899. — Bull. Soc. Géologique de France, 3 série, t. XXVII, p. 449-519, 4 PI. et 7 fig. dans le texte [Publié en mars 1900). 9° Une quinzaine d'empreintes de pygidium, de forme toute spé- ciale, appartiendraient à un Genre nouveau : Brepanura (1). « Ce pygidium est large, à bord antérieur rectiligne, légèrement arrondi aux angles. Il s’élargit un peu en arrière de ce bord ; de chaque côté, se détache une forte pointe incurvée dedans (en forme de faux). L’axe, conique, est très court et très saillant. A son extrémité postérieure, il s’atténue rapidement de manière à se fondre avec la surface plane qui l'entoure ; celle-ci corres- pond aux plèvres et au limbe du pygidium ; latéralement, l'axe est bien délimité par des sillons dorsaux ». L'auteur dédie la nouvelle forme à l’Amiral Regnault de Pré- mesnil (Drepanura Premesnili). L'ensemble des empreintes de la plaque dont il s’agit permet d'affirmer qu'il s’agit d'une Roche d'âge cambrien, probablement du Cambrien moyen. Une autre plaque, recueillie également en Chine, a été exami- née par M. J. Bergeron ; elle provient des montagnes au N. de Toung-Yen-Fou. C’est un grès siliceux, de couieur foncée, à cassure irrégulière. La plaque est couverte d'empreintes de céphalothorax et de pygidium isolés, et d’abdomens et de pygidium associés ensemble ; Qil n’y à pas de doute que tous ces exemplaires n'appartiennent à une seule espèce ». Ce qui la caractérise, c’est la structure annelée du Corps et, en particulier, de la glabelle. La forme du pygidium et de l'abdomen rapprocherait l'espèce de la Fam. Proetidæ ; mais celle du céphalothorax l’en éloigne. M. J. Bergeron croit utile de créer, pour ce type, un G. nouveau, Axthricephalus (2), et il dédie l'espèce à l'auteur de la trou- vaille, M. Chauveau, Ingénieur civil des Mines (4. Chauveaui). Selon toutes probabilités, le gisement est Cambrien. Fossils in the Oxford University Museum.— IV : Notes on some undescribed Trilobites, by H. H. Thomas (3).— En mettant de l’or- dre dans les Collections paléontologiques du Musée de l’Université d'Oxford, l’auteur à reconnu quelques formes n'appartenant pas à des espèces déjà décrites, et qui peuvent, en conséquence, être con- (1) Etym : ôpéravoy, en forme de faux ; ovca, queue. (2) Etym : aolprade, articulé : zx:o4hn, tête; en conséquence, la véritable or- thographe devrait être: Arthricocephalus (Note de la Rédaction). (3) Londres, 1900. — Quart. Journ. Geol. Soc., Vol. LVI, pp. 616-619, 2 PI. photolith. sidérées comme nouvelles : ce sont deux Palmania provenant des « Schistes de Wenlock », et un Olenus des « Couches de Shineton » (Silurien). Phacops (Dalmania) coronatus (nov. sp.). — Voisin de Ph. longi- caudatus, mais en différant par les nombreuses épines qui ornent le bouclier céphalique, et par l'existence d'un aiguillon caudal très développé. — Les échantillons ont été recueillis par feu le D' Grin- drod, dans les travaux du percement du tunnel de Malvern, qui traverse les « Couches de Wenlock ». Phacops (Dalmania) nobilis (nov. sp.). — Cette espèce devait, à l’état adulte, atteindre environ 3 pouces anglais (— 76 m/m 2) de longueur totale. L'auteur à pu obtenir des moulages des surfaces internes et externes des yeux ; les lentilles sont de forme pyrami- dale (ou tronc-conique), la base étant tournée vers l'extérieur. Il donne, à l’appui de la diagnose, un dessin (agrandi) de ces surfaces oculaires. Localité: Builth (dans le Brecknockshire). Horizon « Schistes de Wenlock. » Olenus Mitchinsoni (nov. sp.). — Etabli sur un échantillon très incomplet, provenant des « Couches de Shineton » (dans le Shrop- shire), et qui a été remis au Musée de l’Université d'Oxford, par l’'Evèque anglican Mitchinson, « Master » du Collège-Pembroke. Deux PI. photolith. d'après les dessins de M. C. J. Bayzand, d’une exécution fort soignée, accompagnent la Note de M. H. H. Thomas; à côté des reproductions fidèles des échantillons étudiés, ont été placés des essais de restauration. Paleontologieal Notes. N° VE. On supposed Merostomatous and other Paleozoic Arthropods trails. with Notes on those of Limulus. by A. S. Packard (1). — On rencontre, dans les «(Grès de Postdam » (Cambrien) du Canada et de l'Etat de New-York, ainsi que dans « l’Etage de la Rivière Hudson et de Cincinnati » (Ordovicien), des pistes problématiques que l’on à attribuées à des Arthropodes. La Note de M. Packard est relative à des pistes analogues, relevées dans « l’Etage Chemung » (Dévonien supérieur) et dans le Carboni- férien. L'auteur rappelle l'opinion de Dana, R.Owen, Marsh, Miller et Dyer, Emmons, J. W. Dawson, etc., qui s'accordent à reconnaître dans ces pistes, et dans d’autres, observées en diverses localités des Etats-Unis, les traces de Limuloïdes ou de Trilobites. (4) Boston, 1900. — Pros. of the American Ac. of Arts el Sciences, Vol. XXXVI, n° 4, juillet 1900, pp. 63-71, avec fig. dans le texte. — 895 — L'auteur fit, il y a déjà quelques années, diverses expériences pour éclairer la question ; dans un bassin à large surface, il déposa un lit de sable et versa une faible épaisseur d’eau ; de petites Limules furent placées dans le bassin ; leur corps n'était pas com- plètement immergé. Dans ces conditions, les pistes qu’elles dessi- naient sur le sable consistaient en traces opposées, régulièrement concavo-triangulaires, dues aux pattes, et en bourrelets produits par le tranchant du Céphalothorax. Dans l’ensemble, ces empreintes ont beaucoup d’analogie avec les pistes fossiles. D’autres expé- riences furent faites avec des Isopodes (G. Armadillo ; Porcellio scaber, etc.). L'auteur estime qu'il serait intéressant d'expérimenter avec des Macroures et des Brachyoures, ce qui permettrait de jeter de la lumière sur les nombreuses pistes triasiques de Connecticut-Valley, décrites par Hitchcock, dans son «€ [ehnoiogy ». Jusqu'à nouvel ordre, M. Packard donne aux pistes de Warren (couches de Chemung) le nom Merostomielamites Beecheri, en l'honneur du Profr C. E. Beecher, Conservateur du «( Peabody Mu- seum » à (Yale University », qui a remis à l’auteur un bon moulage de l'original. The lower Palæozie Rocks of County Waterford, by F.R. Cow- per Reed (1). — La succession des Couches siluriennes et leur synchronisme, le long des côtes escarpées du Comté de .Waterford, en Irlande, peut se résumer dans le tableau ci-joint: (4) Londres, 1899. — Extr. de Quarterly Journal of the Geol. Soc., in-8, pp. 718-772, 1 PI. Vol. IV, nov. 1899. — (nomb. fig. dans le texte). ‘SNL 19 SNS 6, *SAIAJITISSO] ‘SAIJPILOU ‘XNA -BS ‘U99ybU 9P S9JSIU9S (o\ ‘SJNL 19 S271$)24 (Q ‘979 ‘S9SI0P | -IY ‘S9IJPPI9A SAU0SpNIL (9 ‘999U0] *099U0J AN9[N09 9p ‘XN9T ( 9IOWPAIT, 9P » S9/SI9 S AN9[N09 9p ‘XNO[ISIP S9SIUIS | -LHIV J9 SAIIPI[LO S9]SI49S *QOUOJ-SHS ‘goU0J-SH8 XN9SIUOS SOIIPOIE) ‘Z ‘JA XNOISIUOS SOILOIRT) ‘} ‘1A 3 : | «sans -sanestis |( MIOURBIT 9P OAIPOTET) ) IIS ‘SINAUE S94VIIR) ‘GS ‘14 *SOOULUE SJI u9 ‘Sandur Sotte91e) *£ 2014 ‘SAnp ‘SANAUE S9IPOIEN ‘G ‘24 *SOQUIU SJIT U9 SHIIPO[ET) 9 SOIIPO[PO SOUOISPNN ‘£ 000) "PI SO[HI9S SOIIPIIP ç, ŒVAH NMOLMAN NILLVH4VNNGQ ‘019 ‘(KOIIS) $2752Y9S SAOUTU SI] U9 9728721 *: SNL ‘SOUL SO[R( : S2207dD4r) B ‘S9IIOU ‘SOSNYJSIUIS SA[LIIY np 219$ |Cerpey8esi1e) 9p » 219S (onbuey) AHONVAL AŒ AIVA (( U99UPH 9P ) 9H9S Re Parmi ces niveaux, les « Calcaires de Tramore » et les « Schistes de Raheen » se signalent par l’abondance des restes de Trilobites ; les Brachiopodes sont moins nombreux ; les Mollusques et Actino- zoaires sont rares. En ce qui concerne les Trilobites, on compte 31 espèces, répar- ties dans 20 Genres que, jusqu'à ce jour, on n’a pas signalés dans d’autres parties des Iles Britanniques. Voici la liste des espèces — dont plusieurs sont nouvelles — qui ont été étudiées par M. F. R. Cowper Reed : Trinucleus hibernicus Reed. Recueilli à Newtown Cove et Duna- brattin. Ampyx cf. Wolborthi Schmidt, de l'Et. 3 « des Calcaires de Tra- more » (Newtown Cove). La présence de cette espèce, en Irlande et en Russie (Et. B,. B,), permet de synchroniser les dépôts où la rencontre. 4 Harpes Flanagani Portlock. Correspondrait à H. Spasskii des « Calcaires à Echinosphærites » C, de Russie. Remopleurides Portlocki (nov. sp.) Se rapproche de R. radians Barr. de R. Barrandei Nich. et Eth., ainsi que de R. Jentzschi Pom- peckj. À. Salteri(nov. sp.). Voisin de R. Porlocki, mais ornementation très différente. R. tuberculatus (nov. sp.). Cheirurus gelatinosus Portlock. À rapprocher de C. ersul Bevyr. des « Calcaires à Echinosphærites » de Russie et de Scandinavie. Phacops Jamesi Portlock. Caractérise l'Etage 2 des « Calc. de Tramore » ; se trouve en abondance à Quillia et Pickardstown. Ph. Brongniarti Portlock. Se distingue du précédent par la plus grande largeur des yeux et les caractères de la glabelle. Ces 2 dernières espèces appartiennent au S.-G. Pterygometopus, qui caractérise les Et. B, et C, de Russie. Le type est : Ph. sclerops Dalm. C’est au même S.-G. qu'il faut rattacher : Phacops truncato- caudatus Portlock ; Ph. Bailyi Salter. Calymmene brevicapitata Portlock. M. Reed discute la synonymie deélespèce. Cybele tramorensis Reed. L'auteur ayant eu de nouveaux échan- tillons, peut compléter la description et les caractères de cette forme. C. Me Henryi (nov. sp.) se rapproche de C. verrucosa Dalm. La forme de la glabelle, des joues fixes et des tubercules ornemen- taux tendent à établir un lien entre la nouvelle espèce, €. Worthi Eichw, et C. affinis Schmidt. Dans le même Genre, signalons encore C. sextuberculata (nov. sp.). Encrinurus fallar (nov. sp.). Cette forme a été identifiée par Baily avec E. sexcostatus; mais, antérieurement, Salter a déclaré que cette dernière espèce n'avait pas été trouvée en Irlande ; d’ail- leurs les caractères différent. Deux Megalaspis, que M. Reed désigne, provisoirement, par les lettres grecques z et y. Deux Asaphus, paraissant devoir être classés dans la Section des Ptychopyge : A. radiatus Salter, des « Calc. de Tramore » de Duna- brattin, et une forme nouvelle, voisine de 4./atus Angelin (Asaphus … Haugtoni nov. sp.), à rapprocher de A. platyrhachis Steinhardt. [llænus Davisi Salt. (var. pseudolimbatus). Cette variété nouvelle d’une espèce de Salter est établie pour quelques échantillons des « Calcaires de Tramore » (Etage 2), qui présentent un petit tuber- cule médian près de la base de la glabelle, comme dans /. limbatus Linnarson. Peut-être pourrait-on, d’après M. Reed, l’élever au rang d'espèce ? Ææamoria punctata (nov. G., nov. sp.). Le Prof Brôüggen avait établi précédemment les caractères du G. Apatokephalus. M. Reed propose d'y substituer le nom Tramoria (V.Geol. Magazine, Dec. IV, Vol. VIT, 1900, p. 46), sans indiquer toutefois les motifs de ce chan- gement. Il convient de remarquer que le type nouveau n’est établi que sur des fragments de bouclier céphalique, provenant de l’Etage 3 des « Calcaires de Tramore ». La glabelle se projette latéralement, en forme de langue, comme dans Remopleuridles. D'autres carac- tères rapprocheraient Tramoria de Proetus et de Eulomua. Paleontological Notes. — N° IV. — View of the Carboniferous fauna of the Narragansett basin, by A.S. Packard (1). — Les Schistes et Grès du Bassin de Narragansett, considérés autrefois comme appartenant au Carboniférien inférieur, doivent aujour- d’hui être rapportés à un niveau supérieur de cette Epoque. C’est ce qui résulte de l'examen comparatif de la flore de ces dépôts avec ceux de Pensylvanie. Les restes d'animaux sont peu abondants dans ces Couches ; l’auteur cite : 14traces différentes d’Insectes, une seule d'Arachnide, (1) Boston, 1900. — Proc. of the American Ac. of Arts and Sciences, Vol. XXXV, n° 20 (pp. 399-405 ; fig. dans le texte). NT ER un Mollusque Pélécypode d'eau douce (Anthracomya arenaria Daw- son) ; une empreinte, douteuse, de Gastropode ; un Mérostome (Protichnites narragansettensis), voisin de P. octonotatus Owen et de P. logananus Marsh. Les Crustacés sont représentés par 3 fragments, assez mal con- servés d’ailleurs, de Macroures ; on peut les rapprocher de Palæ- caris, des dépôts carbonifériens de FlIllinois, ou peut-être de Anthrapalæmon du même âge. Dawson a décrit et figuré des traces, relevées dans le « Millstone- grit» de Me Kay’s Head, en Nouvelle-Ecosse, qu'il rapporte à Protichnites (P. carbonarius Dawson sp.). Des pistes analogues, quoique moins régulières, ont élé signalées par M. Clarke sur un galet de schiste rouge à grains fins de South-Attleboro. M. A.S. Packard, tout en faisant des réserves quant au groupe auquel pouvait appartenir l'animal qui a laissé les pistes dont il s’agit, propose de lui attribuer provisoirement le nom générique @s- trakichnites. Identification du Cœloma rupeliense Stainier et du Cœloma holzatieum Stolley., par MM. X. Stainier et Bernays (1). — M. X. Stainier a publié, en 1887, dans le tome XIV des Annales de la Société géol. de Belgique, la description d’un Brachyoure, découvert dans l'Argile rupélienne (Oligocène) de Burght et au- quel il donna le nom Cœloma rupeliense. Dix ans plus tard, on recueillit, dans une briqueterie, à Contich, des rognons argilo- calcaires, fort durs, dépendant de l'horizon de « l’Argile de Boom », et renfermant des restes du même Décapode. D'autre part, un étudiant de l’Université de Kiel, M. Stolley, a trouvé dans l’Argile d’Itzehoe (Holstein) — qui appartient au « Rupélien » — un crabe qu'il crut nouveau et qu'il décrit, en 1890, sous la dénomination Cœloma holzaticum (Voir : Mittheilungen aus dem Miner. Institüt der Universität Kiel, Bd. I, HE. 3). Le grand nombre d'échantillons recueillis en Belgique — plus de 900 — permettent à MM. Stainier et Bernays, d’afir- mer que l’on a affaire à une seule et même espèce, présentant sim- plement des variétés et qu’il n’y a pas lieu de créer un nouveau nom pour le spécimen du Holstein. Les auteurs ajoutent : «On ne doit pas pousser à l'extrême la création des espèces, alors qu’il ne s'agit que de différences (1) Bruxelles, 1900. — Bull. Soc. Belge de Géol.,t. XIII (1899), pp. 207-217, 1 PI. de variétés. Il se peut que cette question de principe nous sé- pare de M. Stolley et que ce dernier, partant de points de vue différents, ait pu attribuer à certains caractères une importance plus grande que nous ». On ne peut que se ranger à cet avis. Paleontological Notes. n° V. — À New Fossil Crab from the Miocene Greensand of Gay Head, Martha’s Vineyard, with Re- marks on the Phylogeny of the Genus Cancer. by A. S. Pac- Kkard (1). — En examinant, il y a une trentaine d’années une petite collection de Crabes fossiles, recueillis par M. J.-H. Clarke, de Providence (Etat de Rhode-Island, Etats-Unis d'Amérique), et recueillis à Gay-Head (Miocene-Greensand), l’auteur remar- qua un spécimen appartenant, sans nul doute, au G. Archæoplar, - mais différent de A. signifera Stimpson, espèce connue de la même localité. Cancer irroratus et €. borealis, qui vivent actuellement sur les côtes américaines de l'Océan Atlantique, ont leur analogue ou peut-être leur ancètre, dans l'espèce miocénique à laquelle l’auteur donne le nom Cancer proavitus, et qui est figurée (en photo- typie) dans sa Note. Toutefois, le corps est beaucoup plus étroit, plus arrondi, plus orbiculaire, les tubérosités sont plus nom- breuses et plus aplaties que dans les deux espèces vivantes. L’ana- logie est plus grande avec les individus jeunes qu'avec les adul- tes. En ce qui concerne Archæoplax signifera, l'auteur de cette es- pèce, Stimpson, a fait cette remarque que l’abondance de restes de ce type, à Gay-Head, semble indiquer un climat plus chaud, en ce point, qu'à notre époque (?). Le G. Heteroplar, très voi- sin, se rencontre aujourd’hui sur les côtes de Chine, et à la limite N. de la zone torride. Mais la présence du G. Cancer, dans la même localité, n'indique pas forcément une température chaude; on compte, en effet, quatre espèces de Cancer sur les Côtes pacifiques tempérées de l'Amérique du Nord ; le même G. se rencontre en Eu- rope, sur la Côte Atlantique de l'Amérique du Nord, au Chili, en Nouvelle-Zélande, etc., dans des régions également tempérées. Les mêmes gisements miocéniques renferment vingt-deux espè- ces de Mollusques, dont huit sont encore vivantes sur les mé- mes côtes; il y a même des formes boréales : Mya arenaria, M. truncata, Yoldia limatula, Y. sapotella, ete. (1) Boston, 1900.— Proc. of the American Ac. of Arts and Sciences, Vol. XXXVI, n°1 19%p. 2Vol-photo: = 0 Que doit-on en conclure, au sujet du climat de Gay-Head, pen- dant le « Miocene Greensand » ? Que la différence avec notre époque ne devait pas être bien notable, et que, peut-être, le climat était identique. CÉPHALOPODES par M. E. HAUG. Mittheilungen über einige Cephalopodensuiten aus der Trias des südlichen Bakony. von Carl Diener. — Neue Beobach- tungen über Muschelkalk-Cephalopoden des südlichen Ba- Kkony. von Carl Diener (1). — Les quelques connaissances que nous possédions sur les Céphalopodes triasiques du Bakony (Hon- grie) étaient dues à MM. J. Bæckh et E. v. Mojsisovics. M. Diener vient compléter très heureusement ces documents, en se basant sur des échantillons recueillis par MM. L. de Loczy et D. Laczko dans les niveaux suivants : 1° couches de Werfen ; 2° calcaire deReifling (zone à Ceratites trinodosus de l’étage anisien ou virglorien) ; 3° cal- caire de Buchenstein à Protrachyceras Reitzi; 4° couches de Wen- gen ; 5° marnes carniennes. Si l’on fait abstraction de deux nou- velles et intéressantes espèces (Anolcites Laczkoi et Arpadites | Ditt- marites] Loczyi}, des couches de Wengen, tous les échantillons fi- gurés et toutes les espèces nouvelles proviennent de calcaires qui correspondent parfaitement comme faciès et comme faune aux cal- caires de Gross-Reïfling, dans la Haute-Autriche, dont les Céphalo- podes ont été étudiés récemment par M. G. von Arthaber. Il y a surtout lieu de mentionner une nouvelle espèce du Genre Hungarites Mojs. (H. Arthaberi), voisine de H. costuosus Mojs., et de H. Pradoi d’Arch., du Ladinien inférieur; puis un Ceratites nouveau (C. perauritus), dont les tubercules alternes très saillants, placés sur deux rangs sur la face externe, correspondent à des échancrures dans les péristomes temporaires ; enfin, un Balatoni- tes (B. conspicuus n. sp.), dont la partie externe, carénée dans le (1) Budapest, 1899 et 1900. — 2 broch. gr. in-8°, de 18 et 12 p., avec 2 PI. lithogr. Extr. de Resullate der Wissenschaftlichen Erforschung des Bala- tonsees, Vol. I, 1°° partie. op jeune àge, porte, dans l’adulte, deux rangs de tubercules alternes, caractère qui indique des passages à Protrachyceras. Ce Genre lui- même est représenté, il est vrai, par un échantillon mal conservé, dans les couches de Reiïfling du Bakony, alors qu'il n’était encore connu que dans l'étage Ladinien. Die triadische Cephalopoden-Fauna der Schiechling-Hôhe bei Hallstatt, von Carl Diener (1). — Cette nouvelle localité de la zone à Ceratites trinodosus a fourni une faune très riche, com- prenant, outre de nombreuses espèces déjà connues des gisements classiques de la Schreyer Alm et de Han Bulog, quelques types nouveaux très particuliers. Joannites proavus est le plus ancien représentant du Genre, qui n’était pas connu au-dessous du Ladi- nien inférieur. Aréhaberites 4À/erandræ est le type d'un Genre nouveau extrêmement curieux, rapporté par l'auteur à la Famille des Pinacocératidés et rapproché de Sageceras Mojs. et de Pseudosa- geceras Dien., dont il se distingue pourtant par des lobes triænidiens. Pinacoceras aspidoides n. sp. est une espèce dont l'attribution géné- rique est douteuse, mais dont l'analogie, aussi bien de la forme extérieure que des cloisons, avec certaines Oppelia jurassiques, ne peut manquer de frapper. Ptychiles fastigatus n. sp., est remarqua- ble par son ombilic étroit et par sa carène extrêmementtranchante. Dans Ptychites Charlyanus n. sp., ce dernier caractère n'apparaît que sur la dernière loge. Les autres espèces mentionnées appartiennent aux Genres: Ceratites, Anolcites, Celtites, Proarcestes, Procladiscites, Megaphyllites, Sageceras, Pinacoceras, Norites, Monophyllites, Sturia, Gymnites, Ptychites, Pleuronautilus, Nautilus, Orthoceras, Atractites. Le trait le plus particulier de la faune de la Schiechling-Hôhe réside dans l'apparition précoce des Genres Anoleites, Celtites, Joannites qui, ailleurs, ne sont connus qu’à partir du Ladinien. La fauna dei caleari rossi e grigi del Monte Clapsavon nella Carnia occidentale. di Annibale Tommasi (2). — Les calcaires gris et rouges du mont Clapsavon, sur les confins du Tyrol et de la Vénétie, renferment une faune triasique assez riche, déjà en partie (1) Vienne et Leipzig, 1900. — Beitr.z. Palæont. u. Geol. Œsterr.-Ungarns u. d. Orients, Vol. XIII, n° 1, pp. 3-42, PI. I-IIT lithogr. (2) Pisa, 1900. — Paleontographia Italica, Vol. V, 1899, pp. 1-54, PI. I-VIT, phototypées d’après nat. étudiée antérieurement par E. von Mojsisovies. L'auteur du présent Mémoire à pu distinguer, dans les riches matériaux qu'il à eus entre les mains, une centaine d'espèces, dont 40 appartiennent à des groupes variés et toutes les autres aux Céphalopodes. A part quelques Nautiloïdés et Bélemnoïdés peu intéressants, ce sont principalement des Ammonoïdés, appartenant notamment aux Genres Protrachyceras, Sturia, Procladiscites, Gymnites et surtout Proarcestes. Le nombre des espèces nouvelles est peu considérable, les espèces. antérieurement figurées par Mojsisovics, Hauer et d’autres, sont communes aux célèbres gisements ladiniens d’Esino et de la Marmolata ou au niveau supérieur du Virglorien (ou Ani- sien), ce qui montre une fois de plus les affinités étroites des deux Etages. L'élat de conservation des échantillons figurés laisse parfois un peu à désirer, mais leur reproduction photographique est irré- prochable. Que ne peut-on en dire autant du dessin des cloisons ! Si l’on compare la ligne suturale du « Procladiscites macilentus Hauer ». figuré par Tommasi, à celle de la figure originale, on a peine à attribuer les deux échantillons à la même espèce, ou même au mème Genre, à moins que celui du Clapsavon ne soit fortement usé. Neue Beiträge zur Geologie und Paläontologie der Umgebung von Recoaro und Schio (im Vicentin). von A. Tornquist. I. Bei- trag : Die nodosen Ceratiten (1) — I. Beïtrag : Die Subnodosus- Schichten (2). — Dans cette série de Notes sur la Paléontologie des environs de Recoaro, les deux premières seules renferment des ob- servations sur des Céphalopodes. Elles ont trait à la faune des « couches à Ceratites subnodosus », équivalent des couches de Bu- chenstein supérieures (Ladinien inférieur). Les fossiles les plus intéressants de ces couches sont, sans con- teste, les représentants du groupe de Ceratites nodosus, qui sont ainsi signalés pour la première fois dans le Trias des Alpes orien- tales, et dont la présence permet de donner au parallélisme du Muschelkalk germanique et du Muschelkalk alpin une base paléon- tologique précise, indiscutable. Il y a d’abord, parmi les matériaux de l’auteur, des fragments d’une forme très voisine de Ceratites no- dosus s. str., puis d'assez bons exemplaires d’une espèce identique à une forme allemande que Münster avait dénommée, sans la figu- (1) Berlin, 1898. — Zeitschr. d. D. geol. Ges., Vol. L, pp. 209-233, PI. VIII-X. (2) Berlin, 1899. — Jbid., Vol. L, pp. 637-694, PI. XX-XXIII. 7 0 rer, Ceratites subnodosus. C’est sous ce nom que la décrit Tornquist, en donnant des phototypies d’après nature d’un exemplaire du Vi- centin et d'échantillons allemands. Comme il existe déjà un Ceratites subnodosus, décrit et figuré en 1882 par E. von Mojsisovics, ce nom ne peut être appliqué à l'espèce du Vicentin, comme le fait remar- quer avec raison M. Diener, qui propose d'appeler celle-ei et la la forme du Muschelkalk allemand Ceratites Minsteri. Les noms Cer. Mojsisoviesi Tornq. et Cer. Arthaberi Krech, substitués à Cer. subnodosus Mojs., n'ont pas de raison d’être (1). Les autres Céphalopodes, associés à Recoaro aux espèces du groupe de Cer. nodosus, font partie des Genres Ceratites, Arpadites, Hungarites, Beyrichites, Ptychites, Protrachyceras, Proarcestes, Nau- tilus, Atractites. Hungarites Sanroccensis n. sp. est particulièrement curieux, par suite de sa ressemblance extérieure avec certains Harpoceras. Einige Bemerkungen über das Vorkommen von Ceratites subnodosus. nov. var. romanicus. in der Dobrudscha, von A. Tornquist (2).— M. Anastasiu a trouvé à Zibil, dans la Dobrud- scha, un Cératite extrêmement voisin de formes de l'Europe occi- dentale, que l’on réunit d'ordinaire sous le nom Ceratites no- dosus Haan. L'état de conservation est identique à celui des échantillons d'Allemagne, de Lorraine et du Var. Malheureuse- ment la position stratigraphique précise des couches renfermant cet intéressant fossile n’a pu être déterminée exactement. M. Tornquist identifie le Cératite de Zibil avec Ceratites subno- dosus Münst. non Mojs. (= €. Miünsteri Dien.), mais la présence de quelques lobes auxiliaires, la largeur de l’ombilic, la trifurca- tion occasionnelle des côtes le conduisent à en faire une variété spéciale romanicus, dont la constance ne pourra être établie que par des découvertes ultérieures. Ammoniti del Lias medio dell’ Appennino centrale esistenti nel Museo di Pisa. per Alberto Fucïini (3). — La faune du Lias moyen de l’Apennin central présente un intérêt tout particulier, car on y trouve de nombreux précurseurs, voire même des formes ancestra- (4) Voir : C. Drener, Schiechling-hôhe..., p. 92 ci-dessus. (2) Stuttgart, 1900. — Neues Jahrb., 1900, 1, pp. 173-180, PI. VIII, phototyp. d’après dessins. (3) Pisa, 1899-1901. — Paleontographia Italica, Vol. V (1899), pp. 145-185, PI. XIX-XXIV, fig. 1-23, Vol. VI (1900), pp. 17-78, PI. VII-XIIL, fig. 24-51, lithogr. et photolyp. Mie les destypes du Lias supérieur. On ne saurait trop louer M. Fucini d'avoir entrepris la monographie des Ammonoïdés de cette faune, tout en regrettant vivement qu’il ait cru devoir limiter son étude aux matériaux du musée de Pise, alors que d’autres musées, comme celui de Munich, possèdent également de très riches séries provenant des mêmes localités. L'auteur s'est sans doute rendu compte lui-même de ce que son travail avait d’incomplet, car il s’est entièrement abstenu de tirer de son étude aucune conclu- sion. On sera plus surpris encore de voir que la valeur des Genres employés n’est pas discutée et que la répartition des espèces dans des coupures génériques, souvent très arbitraires, n’est pas moti- vée. En revanche, l’étude de chaque espèce, prise en elle-même, est très consciencieusement faite, les descriptions sont très minu- tieuses, la synonymie est, en général, très complète. Les figures sont presque toutes des phototypies exécutées d'après des photo- graphies en partie excellentes, mais le dessin des cloisons, exé- cuté en grandeur naturelle, sans l'emploi de la photographie, laisse à désirer. De plus, on cherche en vain des études sur l’évolution individuelle des espèces, des figures représentant chaque forme à ses stades successifs ; et cependant l'abondance des matériaux et leur état de conservation se seraient certainement prêtés à ce genre de travail. Ce que je viens de dire de l'absence de discussion des diverses coupures génériques s'applique surtout aux «Genres » Arteticeras Seg. non Qu. (— Segquenziceras Levi), Harpoceras, Grammoceras, Hildoceras, qui sont si peu différenciés dans le Lias moyen que leur autonomie paraît très contestable (1). En ce qui concerne Cycloceras Hyatt non M'Coy, j'ai déjà dit maintes fois pourquoi ce Genre ne pouvait être conservé. Je ne crois pas, du reste, qu’il soit nécessaire de le séparer de Tro- pidoceras Hyatt. ‘Quant aux Genres Phylloceras, Rhacophyllites, Lytoceras, Deroceras, Cœloceras, qui sont également représentés dans les faunes médioliasiques de l'Apennin central, c'est là, peut- être plus que partout ailleurs, que des figures de cloisons irré- prochables seraient utiles. Altre due nuove specie di Ammoniti dei caleari rossi ammo- nitiferi della Toscana, per A. Fueini (2). — Description de deux (4) Voir : MNeues Jahrb., 1885, IT, 173. (2) Pisa, 1900. — Atti della Soc. Tosc. di Sc. Nat., Mem., Vol. XVII, 8 p., 1 PI. phototyp. d’après dessins. à oGrEe curieuses espèces nouvelles du Lias inférieur de Toscane : Lytc- ceras serorugatum Stur manuscr., et Arietites [Asteroceras| pere- grinus n. Sp. La fauna degli strati con Aspidoceras acanthicum di Monte Serra presso Camerino., per M. Canavari (1). — Il a déjà été rendu compte ici (Revue, 3° ann., p. 20) des deux premières parties de cette importante Monographie. La troisième et la quatrième sont consacrées aux Genres Simoceras, Perisphinctes (Appendice), et Aspidoceras. Le Genre Simoceras est particulièrement bien repré: senté, plusieurs espèces sont nouvelles, tandis que les trois espèces d'Aspidoceras appartiennent à des espèces déjà connues, où tout au moins à des variétés de ces espèces. Comme dans les livraisons précédentes, les planches sont exécutées en lithographie. Recherches géologiques dans le Dioïs et les Baronnies orien- tales, par V. Paquier (2). — Le beau Mémoire stratigraphique de M. Paquier est accompagné d’un court appendice paléontologique, dans lequel sont décrites les espèces nouvelles suivantes : Pseudo- belus bipartitus Blainv., mut. brevis, Holcostephanus variegatus, Hoplites Lerollei, Holcodiscus Kiliani, Desmoceras Loryi, D. Sayni, Pygope elongata. Les échantillons étudiés sont en partie très frustes et on peut se demander s’il y avait grand intérêt à les: figurer. L'étude fragmentaire des riches faunes néocomiennes du Sud-Est ne peut que compliquer les recherches bibliographiques et, si au point de vue stratigraphique elle peut rendre quelques services, au point de vue paléontologique pur, elle doit être condamnée. On se demande aussi s’il y a un bien grand intérêt à créer une coupure générique pour une forme isolée, dont on ne connaît qu'un ou deux exemplaires, lorsque les types voisins ne sont encore qu'assez mal connus. Ainsi le nouveau Genre Eamu- linites Paq., abstraction faite de sa formation incorrecte (de Ha- mulina, qui est déjà un diminutif), est peut-être basé sur un indi- vidu qui a subi un arrêt de développement. Dans tous les cas, sa création eût été plutôt à sa place dans une revision des formes déroulées néocomiennes. (4) Pisa, 1899-1901. — Paleontographia Italica, Vol. IV (1898), pp. 253-262. PI. XXII-XXIV, fig. 29-34, Vol. VI (1900), p. 1-15, PI. I-VI, fig. 35-40. (2) Grenoble, 1900. — Appendice paléontologique, 8 p., 2 PI. phototyp. Eng Synopsis des Ammonites méocomiennes, par Ion Simio- neseu (1). — Ce «modeste Synopsis, nous dit l’auteur, n’a d’autres prétentions que d'être un simple répertoire destiné seulement à fa- ciliter les recherches et à préparer une revision critique et plus complète des Ammonitidés du Crétacé inférieur ([nfravalangien — Aptien inclus) ». Les Genres et les espèces y sont énumérés dans l'ordre alphabéti- que. Aussi, ne faut-il pas y chercher un essai de classement systé- matique, et la répartition des espèces dans les différentes coupures spécifiques, ne doit-elle être acceptée que sous bénéfice d’inven- taire. Plusieurs attributions, comme par exemple celle de cer- taines espèces au Genre Pachydiscus, ont d’ailleurs été recon- nues erronées depuis un certain temps, et l'on est étonné de voir fi- gurer encore, dans une liste d’Ammonoïdés du Néocomien, les Genres 4maltheus et Scaphites. L'index bibliographique est peut-être la partie de ce Synopsis qui est appelée à rendre le plus de services. RUDISTES par M. DOUVILLÉ. GÉNÉRALITÉS Sur la distribution géographique des Rudistes, des Orbitolines et des Orbitoïdes, par H. Douvillé (2). — L'auteur a cherché à don- ner une idée d'ensemble de la répartition des Rudistes, en s'aidant d'un certain nombre d’autres fossiles qui les accompagnent fré- quemment. Les gisements de Rudistes sont compris dans une zône ayant une largeur moyenne de 20 à 25 degrés en latitude, et dont la ligne moyenne correspond à un petit cercle faisant avec l’Equateur un angle précisement égal à l’inclinaison de l'Ecliptique. Cette bande part de la mer des Antilles, traverse l’Europe centrale et méridio- (1) Grenoble, 1900. — 1 Br. in-8, 69 p. Extr. des Annales de l'Université de Grenoble, t. XII, n° 1. (2) B.S. G. Fr., 3° série, 1. XXVIII, p. 222. nale, l'Asie mineure et aboutit aux îles de la Sonde ; l’auteur lui a donné le nom de MésoGée ; elle correspond à une zône marine continue présentant des îles nombreuses sur les rivages desquelles les Rudistes se sont développés. Sa limite septentrionale passe par les dépôts à Coralliochama de la Californie, laisse au Sud la Craie du Texas, traverse ensuite l'Atlantique pour aller rejoindre les couches à Orbitolines et à Rudistes de l'Angleterre et de l'Irlande ; elle passe par les couches à Orbitoïdes, Hippurites et Radiolites de Maëstricht, et remonte au Nord jusqu'aux gisements de Rudistes de la Scanie par 56° 10° Lat. N.; c'est le point le plus septentrional atteint par la Mésogée. Elle redescend ensuite vers la Transylvanie, englobe le Caucase et traverse la Perse pour aboutir à l'Himalaya ; au delà, la limite passe au Nord des îles de la Sonde. À l'époque tertiaire, les Orbitoïdes ont remonté au Nord jusqu’au Japon. La limite méridionale de la Mésogée longe le bord nord du Massif central brésilien etcorrespond aux couches à Orbitolines de Santa- Fé de Bogota et de l'ile de la Trinité; de l’autre côté de l'Atlantique elle suit à peu près le bord de l'Atlas jusqu'en Tunisie vors le 350 de latitude Nord. Elle redescend ensuite vers le sud, englobe une partie de l'Egypte, et contourne le massif cristallin égypto-arabi- que, en passant par les gisements à Rudistes de la Chaîne Arabique et des environs de Suez. A l'Est de ce massif, la Mésogée descen- dait au sud vers Socotora (Orbitolines) jusque dans la région de Dar et Salam (Colonies allemandes de l'Ouest africain), tandis qu’à l'Epoque tertiaire, les Orbitoïdes allaient encore plus au Sud, et atteignaient à Madagascar le tropique du Capricorne. Plus à l'Est, cette limite méridionale passe probablement entre l’île Christmas (Orbitoïdes) et le continent australien, et vient se perdre au milieu des iles de la Polynésie, où il est possible qu’on puisse la retrouver un jour. PROVINCE OCCIDENTALE FRANCE Les Rudistes du Midi de la France ont été l'objet de recher- ches intéressantes : Recherches géologiques dans le Diois et les Baronnies Orien- tales, par V. Paquier (1). — Dans ses recherches géologiques, (1) Thèse, Grenoble, 1900. — Vol. in-8°, 402-VIIT pp., 3 PI. de coupes, 1 carte, 2 PI. de fossiles. l'auteur a eu l’occasion d'étudier de très près l'Urgonien, non seu- lement au point de vue géologique, mais encore au point de vue paléontologique ; on sait que ces couches présentent un intérêt tout particulier, parce que c’est le premier horizon du Crétacé où les Rudistes présentent un développement très important. M. Paquier a pu d’abord établir que l’Urgonien est représenté par deux grandes masses de calcaires zoogènes séparées par un horizon marneux ({‘ niveau à Orbitolines) : la partie inférieure est synchronique du Barrêmien, tandis que la partie supérieure doit être rattachée à l'Aptien. Dans le niveau inférieur, la faune est encore peu variée, l’auteur cite Requienia ammonia associé à des Agria et à Sphærulites para- doxa Pictet ; il a pu reconnaitre les caractères internes de ces diverses formes, et en particulier de la dernière, qui doit être rap- prochée des Caprotines, et pour laquelle l'auteur propose un Genre nouveau, Paehytraga. Dans les calcaires marneux intermédiaires, on recueille Touca- sia carinata (forme naine), Matheronia et Monopleura trilobata, associés avec Heteraster oblonqus. La faune des calcaires supérieurs est bien plus variée. A côté de Pachytraga paradoxa et erratica, apparaît le curieux Genre Ethra, encore incomplètement connu, et ces formes sont accompagnées par Matheronia Virginiæ et toute la faune bien connue d’Orgon, Tou- casia carinata, Requienia ammonia, Monopleura, ete. L'auteur signale encore des Gyropleura, des Stenopleura Pocta, caractérisés par leur forme allongée et des Agria : ce dernier Genre vient se placer dans le voisinage des Radiolites. Mais la découverte la plus intéressante est celle, qui a été faite par M. Paquier, de plusieurs formes à canaux marginaux, simples ou polygonaux, se rapprochant de Caprina, de Caprinula et peut-être de Schiosia. L'auteur signale encore au même niveau, en Catalogne, l’existence du Genre Horio- pleura. On voit que la plupart des Genres de l’Albien et du Céno- manien,ont déjà apparu dans ce niveau inférieur. M. Paquier ne nous à encore donné que des indications sommaires sur toutes ces formes nouvelles ; il doit en publier très prochainement une des- cription complète. Nouvelles observations sur le Plagioptychus Toucasi, par M. Repelin (1). — Cette espèce avait déjà été décrite et figurée par (1) Bull. du Muséum de Marseille, t. 1, fase. 1 (10 mars 1898). — 100 — Chaper, en 1873 (1); l’auteur à pu dégager les deux valves d’un nou- vel exemplaire, et il nous en donne aujourd'hui de bonnes figures photographiques et une courte description, en insistant particulie- rement sur les différences constatées avec les figures de Chaper. Disons tout d’abord que ces différences ne sont que d'importance secondaire. La valve droite, dit M. Repelin, est sensiblement conforme à la figure donnée par Chaper ; sur la valve gauche, la surface externe n’est pas lisse, mais ornée de fines stries d’accroissement. L’in- sertion ligamentaire ne s’épanouit pas au-dessous du crochet, mais est limitée à la région postérieure de la charnière; elle occupe un espace triangulaire compris entre le bord externe de la coquille, Ja dent postérieure et une ligne droite siluée sur le prolongement de cette dent. C’est autour de cette arête rectiligne que se fait le mouvement de rotation, et elle correspond à une arête analogue située sur la valve droite, immédiatement en dehors de la dent N (dent 3b). La dent postérieure (P II) n’est pas déversée en dehors comme sur l'échantillon de Chaper. L'auteur insiste beaucoup sur ce fait que la fossette de la dent 3h n’est pas une fossette cardinale fermée, mais qu’elle est une simple annexe de la cavité principale, dont elle est séparée très imparfaitement par la lamelle qui réunit la dent antérieure à l'extrémité du musele postérieur ; il est assez difficile de comprendre le fond de la pensée de l’auteur à ce sujet : cette lamelle correspond bien au bord du plancher cardinal, elle présente une disposition analogue et encore plus accentuée dans Caprina, et il est difficile de croire qu’elle ait pu être franchie par quelque organe viscéral important. PROVINCE ORIENTALE 19 ITALIE La lumière se fait peu à peu sur les faunes de Rudistes qui pré- sentent un si grand développement dans toute la péninsule, depuis la Sicile jusqu'aux Alpes. Cette année, c’est M. Parona qui nous donne de précieuses indications sur l’Apennin méridional: (1) Sous le nom Pl. Coquandi; nous avons montré, en 1888 (B. S. G. Fr., 3° série, t. XVI, p. 713), que ce nom devait être remplacé par PL. Toncasi, Math. 1842. — 101 — Sopra aleune Rudiste Ssenoniane dell’Apennino meridionale le Rudistie e le Camacee di S. Polo Matese, par C. F. Pa- rona (1). — Ces deux Mémoires se rapportent à une série de Ru- distes recueillis dans la région qui s'étend à l'Est de Bénévent; et dont les niveaux ne sont pas malheureusement fixés stratigra- phiquement. Polyconites operculatus, Apricardia carentonensis, un Caprotina, semblent indi-quer le Cénomanien ; Radiolites Alessandrii n.sp. est décrit sous le nom Sphærulites De Alessandrii, mais la par- ticule de doit être exclue de la composition des mots latins de Genre et d'espèce : on dit Rh. Orbignyi et non d'Orbignyi, Pol. Verneuili et non de Verneuili, ete. D’après l’auteur, cette espèce a des affinités avec R. cantabricus (Albien) et À. sironensis (Sénonien), c’est dire que son niveau est paléontologiquement indéterminé. Biradiolites cornupastoris indiquerait le Turonien; mais ce groupe de formes se prolonge en réalité dans tout le Crétacé supé- rieur, et les espèces sont souvent difficiles à distinguer; ainsi les caractères de Bir. samniticus (n. sp.), nous paraissent manquer un peu de précision. Toute une série de formes sont rapprochées de Bir. lumbricalis, et M. Parona propose pour ce groupe un nom générique nouveau Distefanella, qui, pour les mêmes raisons que ci-dessus, devra être changé en Stefanella. Le type de ce Genre (Bir. lumbricolis) est encore bien peu connu, les formes types de la Dordogne sont indirectement conservées et leurs caractères internes n'ont pas en- core été précisés. Quoi qu’il en soit, l’auteur caractérise de la ma- nière suivante ce Genre nouveau : coquille de forme cylindroïde, très allongée ; couches externes très minces, ornées de côtes longi- tudinales ; appareil cardinal présentant un rudiment de la dent N, sous la forme d'une crête saillante qui vient se placer immédiate- ment en arrière de la rainure correspondant à la dent antérieure B';la valve inférieure présente, en profondeur et dans;la région car- dinale, une cloison transversale qui isole une cavité accessoire dor- sale. L'auteur décrit et figure plusieurs espèces de ce genre, trouvées dans la région étudiée: 1° lumbricalis d'Orb. ; 2° Bassanii, n. sp., espèce de plus grande taille que la précédente, et dont les bandes sont striées en long ; 3° Guiscardii. n. sp. ; 4° Douvillei, n. sp., ca- ractérisé par le grand développement de la cavité accessoire dor- sale et le pincement de la coquille dans la région cardinale ; une (4) Mem. Ac. R. delle Scienze di Torino, série II, t. IV, p. 1-23, PI. I-II ; et p. 197-214, PI. I-IIT ; 5 février et 18 nov. 1900. — 102 — seconde dépression longitudinale paraît correspondre à la bande E. Pileoehaëma Cremai (n. gen. et n. sp.). est un Rudiste à valve supérieure capuloïde, surélevée, présentant une charnière de Bira- dolite (sans ligament); c'est en réalité un Ichthyosarcolithe, mais sans les canaux du test. Enfin ajoutons que l'auteur figure un Hippurites Taburnii, mais sans ajouter aucun renseignement nouveau sur le gisement origi- naire de cette espèce, qui est, comme on sait, le mont Taburno situé également dans la région de Bénévent. Dans son premier Mémoire, M. Parona avait signalé d’autres espèces d’Hippurites, comme ayant été trouvées dans Ia même ré- gion, notamment Ainp. gosaviensis et Hipp. giganteus; des trois - espèces citées, la dernière indique bien l'Étage Sénonien infé- rieur, mais cette faune moyenne est encore bien imparfaitement connue. Par contre. le même auteur nous a fait connaître une faune supérieure d'âge dordonien, et qui présente des ana- logies un peu inattendues avec les couches de l’Aquitaine; les espèces citées et figurées sont les suivantes : Hipp. radiosus, La- peirousia Jouanneti, Bournonia Bournoni, Sphærulites cylindraceus. L'identité avec la faune supérieure de la Dordogne serait frappante ; mais toutes ces déterminations sont-elles bien certaines ? Æ. radio- sus est indiqué d'après des sections et c’est insuffisant : il faudrait être bien certain que les pores sont linéaires, et jusqu'à présent aucune forme de ce groupe n'a été signalée dans la province orien- tale; Bournonia Bournoni et Sphærulites cylindraceus nous pa- raissent également insuflisamment caractérisés, et ressemblent à beaucoup d’autres Biradiolites ou Radiolites. il reste cependant un fait très curieux et très intéressant, c'est la présence d’un Bira- diolite à piliers se rapportant très vraisemblablement au Genre Lapeirousia. Seulement les deux piliers paraissent inégaux, ce qui indiquerait que ce n’est pas l'espèce de la Dordogne. L'auteur signale également Sphærulites Mortoni Mantell; c’est bien un Sphérulite, ou plus exactement un Radiolite,avee arèête liga- mentaire, mais ce n’est pas l'espèce de Mantell qui appartient au Genre Biradiolites qui est du groupe de Bir. cornupastoris. Cette première faune, très remarquable par la présence des La- peirousia, aurait donc besoin d’être revisée, maïs la conservation des échantillons parait devoir être le plus souvent trop imparfaite pour permettre des déterminations rigoureuses. Ils proviennent d’une couche puissante d’un calcaire blanc compact. Un niveau vraisemblablement plus élevé est représenté par des — 103 — blocs épars au milieu des argiles scaglieuses qui recouvrent les calcaires précédents. Ces blocs renferment Hipp. cornucopiæ el H. Lapeirousti associés à des Orbitoides; c'est vraisemblablement le niveau déjà signalé au Mf Passaro et au Mt Gargano, et qui parait représenter le sommet du Dordonien. Enfin, un troisième gise- ment a fourni H. colliciatus habituellement plus ancien que les formes précédentes. La troisième planche est consacrée à des Rudistes recueillis dans la province de Bari par le Df Virgilio. La première forme (Biradio- lites apulus, n. sp.) est de forme conique et costulée en long ; le test ne paraît pas être foliacé et les deux bandes costulées en long sont très étroites et séparées par # ou 5 côtes. Une seconde forme, repré- sentée par une section, est un Radiolite qui ne paraît pas détermi- nable spécifiquement. Enfin, M. Parona signale encore un Biradio- lite dont il représente plusieurs sections; les deux bandes sont bien marquées, légèrement en saillie, et séparées par une aile très déve- loppée, on distingue deux ou trois autres ailes analogues sur le reste du pourtour de la coquille. M. Parona rapproche avec doute cette forme de Bir. angulosus d'Orb., et de Bir. trialatus Pirona. ALPES AUTRICHIENNES Die Kreide des Gôrtschitz und Gurkthales, von D' Redlich (1). — Le lambeau crétacé qui fait l’objet de cette Etude est situé au N. de Klagenfurth, dans les montagnes qui séparent les vallées longitudinales de la Mür et de la Drave, ii fait partie d'un paquet de terrains secondaires reposant sur les Gneiss et les Phyllites, et comprenant, entre, du Trias à la base et de l’'Eocène au sommet. Ce lambeau de terrain crétacé a une grande importance théo- rique, parce qu'il est un témoin de l’ancienne jonction des cou- ches de Gosau avec les couches à Hippurites du Nord de l'Italie. Comme dans la région de Vienne, le Terrain crétacé est formé ici de couches à Hippurites, surmontées par des marnes et des grès à Ammonites nubergicus. La présence de H. colliciatus montre que nous avons ici le niveau supérieur de Gosau, caractérisé généralement par H. Opypeli. Dans le gisement étudié par M. Redlich, cet espèce est accompagnée par un certain nombre de formes intéressantes : H. carinthiacus, n. Sp., se rapproche de H. gosaviensis par ses (1) Vienne, 1899. — Jahrb. K. K. Geol. Reichsanstalt, Vol. XXXXIX, pp. 663- 678, avec fig. — 104 — pores franchement réticulés et par la position de l’apophyse myo- phore qui ne pénètre pas dans le golfe formé par l’arête cardi- nale et le premier pilier ; mais elle s’en distingue parce que l’arête cardinale est arrondie, comme dans Æ. inæquicostatus et Oppeli. Une troisième forme est rapprochée par M. Redlich de H. Archiaci, il signale également ses analogies avec H. Gaudryi; elle nous pa- raît se rapprocher aussi beaucoup de H. alpinus ; il est difficile de se prononcer, par suite de l’absence de la valve supérieure. Le second échantillon figuré à un premier pilier tellement court et triangulaire, qu’on peut se demander s’il ne représente pas une espèce nouvelle. Ces espèces sout accompagnées par H. sulcatus qui a, comme on le voit, une grande extension verticale. L'auteur signale, en outre : un Plagioptychus qu'il rapproche de l'espèce de Gosau sous le nom Pl. cf. Squilloni d'Orb. ; un Sphæ- rulites angeiodes Zittel et d’autres formes de même Genre moins coniques, à base de fixation plus large, rapprochées de Sph. sty- riacus Zittel. PROVINCE AMÉRICAINE 1° MEXIQUE Sur quelques Rudistes américains, par H. Douvillé (1). — L'auteur étudie un certain nombre de formes américaines qu'il avait déjà signalées en 1898 (2), et qui lui avaient été communiquées par del Castillo et par M. Aguilera: le type le plus intéressant est un Schiosia (Caprina ramosa Bœhm) provenant de Coalcoman, et dont il a pu faire figurer les deux valves ; c’est la première fois que la disposition des canaux de la valve inférieure a pu être indiquée d'une manière complète. Les lames radiantes sont poly- furquées sur les deux valves comme dans Plagioptychus et il n'existe de canaux polygonaux qu’en dehors de l’appareil cardinal, comme dans Caprina. Tandis que la valve inférieure se distingue très facilement de tous les autres Genres connus, par l’existence de lames'‘radiantes périphériques, la valve supérieure, au con- traire, a beaucoup d'analogies avec celles de Caprina; jusqu’à présent, elle s’en différencie par ses lames polyfurquées, tandis qu’elles sont simples ou tout au plus bifurquées dans les Caprines. Les Monopleuridés sont représentés par plusieurs formes inter- (4) Bull. Soc. Geol. Fr., 3° série, t. XXVIII, p. 205. (2) Ibid. t. XXVI, p. 387. — Voir dans cette même Revue, 3° année, p. 35. — 105 — médiaires entre les Monopleura typiques et les Radiolitidés ; la valve supérieure présente des apophyses myophores un peu sail- lantes, pas autant cependant que dans les Radiolites. Cette dispo- sition, et le grand développement relatif de la dent cardinale antérieure, nous ont paru rapprocher ces formes du Genre Petalo- dontia Pocta. Deux de ces espèces sont décrites et figurées, l’une, M. Felixi, n. sp., présente de simples lamelles d’accroissement ; une seconde, M. calamitiformis (Barcena, sub Hinpurites) est ornée de côtes longitudinales régulières; elles proviennent toutes deux de Coalcoman. Une troisième espèce encore incomplètement connue est signalée à Orizaba ; enfin une dernière espèce, de cette mème localité, rappelle beaucoup Himeraelites de Sicile. L'auteur donne ensuite quelques indications sur deux types de la même région précédemment décrits par M. le Dr Félix et qui lui ont été obligeamment communiqués par ce géologue : 1° Monopleura Tulæ est un Himeraelites dont la dent antérieure très saillante présente des sillons transverses comme dans Valletia ; la dent postérieure est assez peu développée, mais elle est suivie d’une apophyse myophore assez fortement saillante. 20 Anodontopleura speciosa, est représenté par deux échantillons : le premier est bivalve, et ressemble extérieurement à un Wono- pleura et, en particulier, à M. Feliri, mais il ne donne aucun ren- seignement sur l'appareil cardinal. Le second consiste dans une valve supérieure isolée, mais cassée du côté postérieur; sur cette cassure, on distingue bien nettement la rainure ligamentaire. Il en résulte que l’extrémité de cette rainure manque, et avec elle, toute la partie postérieure de la charnière, et probablement aussi une portion au moins de la partie centrale ; dans ces condi- tions, la connaissance que nous pouvons avoir du Genre Anodon- topleura est tout à fait insuffisante. L'ensemble de cette faune du Mexique provenant de Coalcoman et d’Orizaba parait appartenir à un seul et même niveau, ca- ractérisé, sur ce dernier point, par la présence des Orbitolines et qui paraît voisin tout au moins du Vraconnien à Amm. Roissyi, largement développé dans le Nord du Mexique. 20 TEXAS Dans le même travail, l’auteur décrit et figure deux Rudistes provenant du Texas: le premier, Radiolites Davidsoni Hill, d’après des échantillons qui lui ont été envoyés par l’auteur de l'espèce. Une série de coupes montre qu’il existe bien un ligament, con- — 106 — trairement à ce qui avait été indiqué précédemment; l'appareil cardinal ressemble beaucoup à celui de Sauvagesia que l’on ren- contre dans les couches du même âge. La seconde espèce provient de la collection Rœmer et a été très obligeamment communiquée par M. le D' Frech de Breslau ; elle est représentée par deux valves supérieures isolées qui avaient été très insuffisamment figurées par Rœmer sous le nom /ch- thyosarcolites anguis ; la figure donnée était absolument incom- préhensible. M. Douvillé a pu donner deux dessins complets de ces valves supérieures, dessins rigoureusement reproduits d'après des photographies. Il est facile de voir qu'on a affaire à un Caprinula, et c'est la première fois qu'il a été possible de donner une représentation complète de la valve supérieure d’une espèce de ce Genre ; on n’en connaissait jusqu'à présent que des sections. BRYOZOAIRES par M. G-F. DOLLFUS. Nous consacrerons aux Bryozoaires toute la place dont nous pouvons disposer pour les animaux inférieurs, dans le numéro de cette Revue, afin de réunir en une vue d'ensemble toute une série de travaux très importants, publiés depuis un an environ sur ces animaux. Révision des Bryozoaires du Crétacé figurés par d'Orbigny. par M. F. Canu (1). — Cinquante ans nous séparent des grands travaux d’Alcide d'Orbigny sur les Bryozoaires ; c’est dire que, malgré leur importance, leur revision s'impose pour leur mise en accord avec les travaux zoologiques modernes. Déjà, en 1889, M. Pergens avait fait un examen des Cyclostomata, en scrutant at- tentivement les types d’Alc. d’Orbigny, conservés au laboratoire de Paléontologie du Muséum. Aujourd’hui, M. Canu nous offre une œuvre plus longue et plus difficile, qui est la reprise des Cheilostomata(2). Le travail a été con- sidérable : bien des échantillons avaient été mal figurés, d’autres sont perdus, quelques-uns sont si mauvais que leur identification réelle est impossible, certaines étiquettes sont inexactes; bref, la remise au point de ces précieux documents, recevra l’approba- (1) Paris, 1900. — 1 Br. 130 p., 71 fig., 4 PI. photo. Extr. de Bull. Soc. Géol. France, t. XXVIII, 334-463. (2) Il serait plus correct d'écrire Chilostomata, la diphtongue £t n’existant pas en latin (Note de la Rédaction). — 107 — tion unanime. Mais M. Canu à fait plus, il a consacré une dizaine de pages à expliquer les termes employés aujourd'hui dans la des- cription de ces animaux; puis, il a abordé la difficulté capitale, celle d’une classification nouvelle pour remplacer l'échafaudage compliqué et disparate, employé par d’Orbigny. L’avancement des études d'Anatomie zoologique, permet d'expliquer la fonction de bien des particularités autrefois énigmatiques : les (pores spéciaux » de d’Orbigny sont des traces d’organe de préhension ou «avicelles »; les (cellules spéciales » sont des Zooécies modifiées ou « Onycho- celles »; les organes de reproduction sont reconnus, etc. Le D'J.Jul- lien, qui a rendu des services tout spéciaux pour la connaissance de ces animaux, a montré la transformation que subissaient les Zooécies, par une curieuse division du travail et toutes les proliféra- tions spéciales qui en résultaient dans les colonies. MM. Waters et Harmer, ont apporté des renseignements précieux sur les relations des cellules entre elles. Et c’est sur ces bases que M. Canu à pré- paré sa classification, il s’est appuyé sur des idées tirées de l’évo- lution pour l'ordination des Familles, sur la différenciation plus ou moins avancée des parties, et sur le perfectionnement progressif par la théorie du moindre effort. La différenciation des cellules augmente graduellement dans la durée des époques géologiques, l’aviculaire se développe progressivement; à peine marqué au dé- but, il s'individualise de plus en plus, jusqu’à prendre l’impor- tance d’une cellule sans analogie avec ses voisines. Pour M. Canu, les caractères des Familles « doivent être basés sur une particu- larité anatomique commune, fixée par la descendance » ; les Genres se fondent («sur une activité fonctionnelle divergente »; quant à l'espèce, qu'il n’est pas toujours facile de saisir, elle se base « sur des caractères de taille, d’espacement relatif, d’ornementation des organes ». Il résulte de ces vues que M. Canu n'a pas établi de grandes cou- pures, de subdivisions primaires nouvelles, qui constituent la char- pente d'une classification neuve, mais qu'il a simplement groupé les Genres en Familles naturelles à la suite les unes des autres, sans indiquer ni leur parallélisme possible, ni leurs ramifications laté- rales. La plupart de ces Familles avaient déjà été indiquées par Jullien ; voici leur énumération, avec celle des Genres acceptés par M. Canu qui y prennent place, et l'indication des Genres corres- pondants d'Alc. d’Orbigny. Sous-Ordre, — DipLoperMiaTA Jullien. Cellules constituées par deux feuillets séparés. — 108 -- Famille Flustridæ Julien. — Sous-Famille Membraniporinæ. Genre : Membranipora = Genres de d’Orbigny : Flustrella, Flustrellaric, Flustrina, Reptoflustrella, Reptoflustrina, Bi- [lustra, Semiflustrina, Semiflustrella. T0 espèces environ. G. Hagenowinella Canu = G. Flustrella, Flustrellaria d'Orb., 2 ESPÈCES. G. Discoflustrellaria d'Orb. 1 espèce. G. Lateroflustrellaria d’Orb. 1 espèce. G. Pyripora d'Orb. = G. Membranipora, Reptoflustrella, Py- riflustrina d'Orb. 3 espèces. Famille Onychocellidæ Jul. G. Onychocella Jul. — G. Vincularia, Eschara, Semieschara, Cellepora d'Orb. Environ 60 espèces. G. Floridina Jul. — G. Vincularia, Eschara, Semieschara, Cellepora d’Orb. 5 espèces. Smittipora Jul. — G. Vincularia, Vincularina, Eschara d’Orb. 9 espèces. . Euritina Jul. = G. Eschara d'Orb. 3 espèces. Cellarina d'Orb. 4 espèces maintenues. . Quadricellaria d'Orb. 2 espèces. . Vibracella Water. 1 esp. (Membranipora Reuss). . Paxolunulites d’Orb. 2 espèces. . Lunulites Lamk. 6 esp. Lunulites et Reptolunulites d'Orb. . Stichopora Hag. 1 espèce. . Coscinopleura Mars. G. Eschara d'Orb. 1 espèce. Se PAanRPoope Famille Opesiulidæ Jul. G. Rosseliana Jul. —G.Semieschara, Eschara d'Orb. 2 espèces. G. Gargantua Jul. —G. Cellepora, Semieschara d'Orb. 2 esp. G. RagasostomaKosc=—G. Eschara, Semieschara, Escharinella, Cellepora d'Orb., Escharifora. 22 espèces. G. Micropora Gray.=—(G. Cellepora, Reptescharellina, Vincula- ria d’Orb. 3 espèces. Famille Costulidæ Jullien. G. Membraniporella Smitt — G. Escharipora, Reptescharella, Semiescharipora d'Orb. 3 espèces. G. Cribrilina Gray = G. Escharipora, Semiescharipora, Rep- tescharipora d'Orb. 17 espèces. G. Murinopsia Jul. = G. Multescharipora d'Orb. 1 espèce. G. Steginopora d'Orb. 10 espèces acceptées. G. Ubaghsia Jul. = G. Steginopora Ubaghs. — 109 — Famille Fusicellariidæ d’'Orb. G. Fusicellaria d'Orb. 1 espèce. Sous-Ordre MoxoperMIATA Jul. Cellules constituées par un seul feuillet calcaire enroulé. Famille Diazeuxidæ Jul. G. Diazeuxia Jul.: G. Hippothoa d'Orb., 1 espèce. Famille Porinidæ d'Orb. G. Porina d'Orb. 4 espèces. Nous supprimons toutes les Familles et tous les Genres qui n’ap- partiennent pas au Crétacé. Un grand nombre de Sous-Genres sont indiqués dans les Genres très nombreux en espèces. Dans le Genre Membranipora nous avons : S.-G. Solenophragma Marson ; Bihymelhotella Canu, type : Membranipora rhynchota Busk ; Crassimarginatelia Canu, type : Membranipora crassimarginata Hinck ; Vaïlcdiesaumitella Canu, type: M. valdemunita Hinck ; @wmatella Canu, type: M. ornata d'Orb.; Fœratella Canu, type : M. forata d'Orb. Le G. Hagemowineila Canu est nouveau; type: Cellepora vagi- nata Hagenow. Dans le G. Onychocella, nous trouvons le Sous-Genre Ogiva Jul. ; type: Vincularia elegans d'Orb. Le G. Lunulites Lamarck, 1801, est considéré comme un Sous- Genre du G. Vibracella Waters, 1891. Le G. Micropora renferme les Sous-Genres Peneclausa Jul. ; Cal- pensia Jul. ; Andreella Jul. ; Woodipora Jul. ; Manzonella Jul. Le G.Cribrilina contient les Sous-Genres: Costula Jul.; Barroisina Jul.; Figularia Jul. ; Decurtaria Jul.; Reginella Jul. :; Lyrula Jul. ; Kelestoma Mars. M. Canu est amené à changer un certain nombre de noms spéci- fiques, par suite du groupement des anciens Genres et de la réunion de beaucoup d'espèces. Malheureusement, il n’en a pas toujours donné l'explication. Nous ne pouvons suivre l’auteur sur le terrain spécifique et cri- tique de la collection d'Orbigny et de ses figures : ainsi Semi- [lustrina marginata d'Orbigny, passant dans le G. Membranipora tombe en synonymie d'un W. marginata plus ancien, et devient M. Welschi Canu. Je relève Floridina vendoma, n. sp., dont la des- cription manque, et FT. Dejanira d’'Orb., sp. (Eschara), qui n’a rien à faire avec le G. Floridina. Trop d'espèces sont restées encore non identifiées. La place nous manque pour ces détails. Une table 8 — 110 — générale fait grandement défaut et il ne semble pas que, pour les Bryozoaires, la figuration photographique donne de bons résul- tats, les ombres sont insuffisantes. Après le juste tribut d’éloges que nous avons adressées à M. Canu, il exceusera nos critiques, qui sont les mêmes que nous avons adressées autrefois aux travaux de Juliien, au moment de leur apparition. C’est que, au point de vue de la Nomenclature, la plupart des modifications proposées sont inacceptables, elles sont contraires à toutes les règles établies. Jullien a fait table rase du passé; il n’y a plus, dans son œuvre, aucune trace des Genres anciens: Eschara, Vincularia, Lepralia, etc. ; il semble que rien n’ait été fait avant lui. C'est que Jullien n'avait aucune idée de la Nomenclature et ne voulait se soumettre à aucune recherche bibliographique ; excellent anatomiste et observateur, il n'avait que du dédain pour les travaux de ses prédécesseurs ; l'esprit de justice lui manquait à ce sujet. Aussi, la charge de rechercher dans le passé ce qui est conser- vable, retombait-elle tout entière sur M. Canu, et cette lacune fait qu’il ne nous apporte aujourd’hui qu’une œuvre provisoire, une œuvre à remettre sur le chantier au nom de la vérité his- torique : on peut modifier et remanier tous les Genres, tant qu'on voudra, mais à la condition d’y laisser pour chacun une espèce typique au moins qui en fixe la trace. Nous avons fait dans cette Revue, il n’y a pas longtemps, un reproche analogue à M. Neviani, avec exemple à l’appui (1). A quoi bon le G. Diazeuxia Jullien, pour Cellepora hyalina Linné, quand nous avons déjà les Genres Æippothoa, Mollia, Schizoporella plus anciens, entre lesquels il faut d’abord chercher la vérité, sans compter le Genre Cellepora lui-même, qu’il est nécessaire de déli- miter comme pierre angulaire de tout l'édifice, de toute l’histoire des efforts progressifs des naturalistes. M. Canu n’a pas vu le péril qu'il y avait en suivant pas à pas Jullien, qui refaisait la Nomen- clature à lui seul; il nous doit des modifications, portant sur la forme, plutôt que sur le fond même de son œuvre. Catalogue of the Fossil Bryozoa in the departement of Geo- logy in the British Museum, by J. N. Gregory (2). — Le gros Tra- vail, entrepris par M. Gregory, dépasse de beaucoup les limites (1) Revue critique de Paléozoologie, 1, 1897, p. 123. (2) Londres, 1899. — 1 Vol. in-8°, 458 p., 17 PI. lith., 64 fig. dans le texte. Crelaceous Bryozoa I. — A11 — de son titre. C'est une revue générale des Bryozoaires crétacés de l'Ordre des Cyclostomata, un second volume en préparation traitera des Cheilostomata. I est question, non seulement des espèces de la Craie d'Angleterre, dont la collection est d’ailleurs fort riche, mais de toutes les espèces du Crétacé de tous les pays, même celles qui manquent dans les collections anglaises. L'Ordre du Cyclotomata était d'autant plus facile à traiter pour M. Gregory, qu'il s’y trou- vait tout spécialement préparé par l'étude des Bryozoaires jurassi- ques qui appartiennent tous à cet Ordre ; on y trouve la même somme de travail, l’abondance et l'exactitude des références, les notes de mesure et de comparaison, les figures, les diagnoses, etc. qui rendront ce volume indispensable à tous ceux qui voudront étudier les Bryozoaires crétaciques. J'en donnerai une idée en disant que Stomatopora granulata, espèce du Crétacé moyen et supérieur bien connue, comporte 2 pages de références, puis diagnose, di- mensions, distribution géologique en Angleterre et à l’étranger, explication des figures, étude critique des synonymes, exposé de rapports et différences avec les formes voisines, longue liste des spécimens conservés au Muséum, en tout onze pages. La liste générale révisée des Cycilotomés du Crétacé de d’Orbi- ogny, par M. Pergeus, a été d'une très grande aide pour l’auteur ; mais les travaux antérieurs, relatifs à l'Angleterre, se réduisaient jusqu'ici aux notes incomplètes de Vine. Nous remarquons que l’auteur a abandonné le système de for- mule de mesure, assez compliqué, qu’il avait tenté autrefois pour les Bryozoaires jurassiques ; mais il continue à nous donner la di- mension des organes et celle de leurs distances qui, sans avoir une valeur spécifique absolue, peuvent aider considérablement dans la détermination. Les améliorations portent aussi sur la Nomenclature; mettant à profit certaines critiques, il réagit contre la nomenclature réduite qui a été préconisée et la suppression à outrance des Genres et des espèces d’Alcide d’Orbigny; il dit qu’il importe de ne laisser passer aucun élément de distinction et de classification. et il rejette ces groupements synthétiques qui entraînent à attribuer des noms d'espèces vivantes à tant de formes du Crétacé; il se place ainsi à égale distance de ceux qui multiplient l’espèce jusqu’à l’anéantir, et de ceux qui la comprennent si largement qu'ils lui font perdre toute valeur stratigraphique. Voici d'après M. Gregory, le tableau des familles de Cyclostomata du terrain Crétacé : I. — Sous-Ordre TUBULATA.— Zoarium formé de zooëcies d’une même nature, non divisées par groupes, Zooécies formées par un tube long avec bourgeons, en série linéaire, lamel- laire ou concentrique. Familles Diastoporidæ, Idmoniidæ, Entaloporidæ, Eleidæ d’'Orbigny. IE. — Sous-Ordre CANCELLATA. — Zoarium formé de zooécies à murailles striées ou ridées, non divisé en segment, zooécies groupées en rameaux divergents, ni mésopores, ni avicu- laria. Familles Horneridæ, Petaloporidæ. II. — Sous-Ordre DacryLerHraTA. — Zoarium formé de tubes divers en fascicules rameux, zooécies normales soudées à des zooécies avortées formant soutien. Pas de stries, pas de mésopore ni d'aviculaire. Familles Clausidæ, Terebellariidæ, Reticuliporidæ. Il est impossible d'entrer dans toutes les corrections et redres- sements spécifiques formulés par M. Gregory ; ainsi, 1l a découvert un échantillon rameux de Proboscina, dont une des branches a les ouvertures disposées en quinconce, tandis que l’autre possède des ouvertures en ordre linéaire transversal: il est amené ainsi à réunir Proboscina ramosa d'Orbigny à P. radiolitarum. Il corrige les noms suivants: Reptomultisparsa Rowei Greg. — Diastopora con- gesta Reuss non d'Orb.; Berenicea CanuiGreg.= B. virqula Reuss, non d’Orb. Le même Genre contient: Berenicea spissa n. sp., Stomatopora spicea n. sp., Cellulipora ornata d'Orb. est augmenté d’une variété devonica Greg.; nous écririons plus volontiers devoniensis, car l'espèce n’est pas de l'Etage Dévonien, mais du Cénomanien du Comté de Devon. L'auteur classe dans le G. Idmonea les formes fixées et dans le G. Crisina d'Orb. les espèces dressées, branchues; nous aurions fait l'inverse. Il remplace le G. Tubulipora Lamk, assez con- fus, par Phalangella Greg., par suite d’un type mal choisi posté- rieurement par Lamouroux. Le G. HRetierisina est nouveau ; type: eticulipora obliqua d'Orb. (Reticulipora pars). G. Pergem- sella n. g. (type: Zdmonea geniculata) Hag., Craie de Maëstricht ; Idmonea alipes n. sp. est une forme rampante, et 1. Hagenowi est tout à fait mauvais. G. Hammmia n. g. (type : Ceriopora pustulosa — 113 — Gold). Citons encore : Nodelea Cunningtoni n. sp., N. durobrivensis n. sp., Meliceritites Lonsdalei n. sp., M. fistulata n. sp., M. parviar- mata n. sp., Inversaria orbicularis n. sp., I. laminata n.p., Sparsicava Wrightin. sp., S. citatrix n. sp. La positon de quelques Genres reste douteuse, comme Cryptoglena Gamblei, par exemple. Une table importante termine l'ouvrage avec 17 PI. lith. Mais _il manque un tableau de distribution des espèces, qui viendra probablement avec Ie second volume ; nous souhaitons que l'au- teur y emploie, pour l'Angleterre, les mêmes noms d'étages que pour le continent : Aptien, Cénomanien, Turonien, Sénonien, etc. abandonnant la nomenclature minéralogique obscure, surannée, comme (« Upper greensand, Middle chalk, etc.» qui est malheureu- sement encore employée par le service géologique d'Angleterre. Synopsis of american fossil Bryozoa, by MM. John Nickles et Ray Bassler (1). — Le gros volume très complet de MM. Nickles et Bassler comble une lacune importante dans la Paléontologie gé- nérale ; car il renferme des documents qui intéressent non seule- menttous les Bryozoaires fossiles de l'Amérique du Nord, mais tous les Bryozoaires en général. Nous examinerons rapidement chacune de ses parties. Il débute par une Note sur la classification des Bryozoaires pa- léozoïques et par un genera complet de cette classe, inspiré par les dernières Notes de M. Ulrich et d’après des renseignements encore inédits de ce Paléontologiste. Nous y trouvons tous les détails que nous avions reproché à M. Ulrich d’avoir omis, au moment de la publication de ce chapitre, dans la traduction du traité de Paléon- tologie de M. von Zittel, édité par M. Eastman, c'est-à-dire: la dia- gnose de toutes les Familles et de tous les Genres, les noms des auteurs, les dates, les types des Genres. Cette classificalion, que nous avons analysée en 1898 (2), est peu modifiée ; la place rela- tive des Familles est changée, mais ce sont toujours les mêmes Sous-Ordres : I. — Crenosromara Busk, 2 Familles peu importantes. IT. — CycLosromara Busk, 7 Familles, 194 espèces. IL. — TreposromarA Ulr., 6 Familles, 348 espèces. IV. — CryprosromMara Vine, 14 Familles, 760 espèces. V.— CueiLosromaTA Busk, Genre Paleschara Hall, 1894 (douteux). (1) Washington, 1900. — Bull. United States Geolog. Survey, n° 173 (pas de Planches, ni figures). (2) Paris, 1909. — Revue critique de Paléozoologie, 2 avril 1898, t. II, p. 73. — 114 — Le tout forme environ 1300 espèces de Bryozoaires des terrains primaires d'Amérique ; probablement, des études attentives feront disparaître un quart de ces espèces, mais les auteurs ont découvert, par contre, un si grand nombre d’espèces nouvelles, que le chiffre total enregistré ne s’en trouvera guère modifié. Bien que la science américaine soit plus jeune de 40 ans au moins, dans la Paléontolo- gie, que la science européenne, l'abondance des synonymes, des doubles emplois, des erreurs, ne le cède en rien au chaos qui règne de ce côté-ci de l'Atlantique pour la nomenclature des Bryozoaires. Le catalogue alphabétique raisonné de toutes les espè- ces américaines, ne renferme pas moins de 280 pages, c'est la plus grosse partie du livre; les divers caractères de l'impression typo- graphique indiquent s'il s’agit d’un Genre, d’une espèce valide ou d’un synonyme. L'ouvrage se poursuit par des tableaux de distribution générale des espèces américaines dans les divers étages géologiques, et de distribution spéciale par localités ; à signaler un bon tableau stratigraphique des divers horizons du Primaire des États-Unis que nous croyons utile de reproduire ci-après en entier, comme étant d'intérêt général; nous avons mis en regard les noms d’étages employés par MM. de Lapparent et Munier-Chalmas. Il n’y a pas d'espèces Jurassiques de Bryozoaires connues aux États-Unis ; celles appartenant au Crétacé ont été quelque peu né- gligées et sont peu importantes. De même, les Bryozoaires ter- tiaires, qui sont tout à fait différents de ceux du Primaire et qui n'ont donné lieu qu’à des travaux restreints, sont destinés à être repris ultérieurement. Enfin, on trouve des tables bibliographiques très soigneusement faites et très étendues, avec une liste par années, depuis 1832, de tous les travaux américains sur les Bryozoaires, une table générale, par noms d'auteurs, de tous les travaux sur les Bryozoaires vivants et fossiles de tous les pays; enfin une liste bibliographique disposée par sujets spéciaux. [Il semble que, plus la littérature de l’histoire naturelle devient volumineuse et difficile, plus dévoués et plus patients se rencontrent les travailleurs prêts à nous renseigner complètement sur le petit coin qu’ils ont choisi pour leurs études; les listes bibliographiques sur les Bryozoaires comprennent 200 pa- ces d’un texte serré. Les auteurs sont admirablement préparés pour quelque travail descriptif d'ensemble, qui sera aussi utile au point de vue zoologique qu'au point de vue paléontologique. 1 CLASSIFICATION DES TERRAINS PRIMAIRES DES ÉTATS-UNIS PESMION TO Re Autunien. à | Couches houillères supérieures.. Stéphanien.. = Carbonifère Dr RE LE Couches houïllères inférieures. «| Westphalien \= Conglomeérat es rater: \ /3 LÉDRESTEMRARAE SE AMENER Le. Ouralien? & D St PONS à Rem EP Moscovien |Z Mississipien = | Osage RE ER Er A LE ir AREA MDénantion \= RACE RROD RE EEE NPA TERRES ) "8 CHÉMUNE AE ER LISE ere Frasnien, Famennien. Dont Hamilton: 227... en see" \pifétien, Fr Helderberg supérieur: 2.710" \ DHSRANNE SPEARS SE . Gédinien, Coblentzien. Helderberg inférieur............ ODONRdAS AE AS NE Er A ARE Silurien Lockport, Rochester... (rothlandien. Niagara : Clinton, Anticosi...... Medina. ne: mener Richmond 7750 Cincinnati MEorraine "0 7 Dbcantrsesrs dat res Len MAN id DNA lrenton Blackriver. 057€ SLONOSUFIVERS een (CITE VA RDS CR PCR RAA AE OAICHÉTOUS PE NPENENRR RENE 2 CAMIONS ee ne le dune Cambrien. — 116 — New Bryozoans from the Coal-Measures of Kansas and Mis- souri, by M. Austin F. Rogers (1). — Les Bryozoaires des couches carbonifères sont encore mal connus, et M. Rogers a pu y décou- vrir facilement quelques espèces nouvelles; il a suivi la classifica- tion de M. Ulrich, qui fait autorité sur cette question. Famille Batostomellidæ: Stenopora spinulosa n.sp. S., spissa. — Cystodictyonidæ: Cystodictya inæquimarginata, C. divisa. — Rihabdomesodontidæ: Streblotrypa Ulrichi, S. striatopora. — lenestellidæ : Fenestella hexagonalis, F. dentata, F. Kan- sasensis, F. ovatipora, F. Missouriensis, Polypora as- pera, P. flexuosa, P. elliptica, P. triangularis, Thamaus- CUS LENUITAMUS. — Acanthocladiidæ : Pinnatopora pyriformipora, P. psilopori- dea, P. multipora, Stenopora interporata, Acanthocladia pinnata . Le G. Rhomboeladia est nouveau (type À. delicata Rog. n sp.) Tigelle grêle, dichotome, à section ovalaire, pourvue de pores sur une face, lisse sur l'autre; zooécies tubulaires, très longues; ouver- tures elliptiques, disposées en lignes transversales et en rangées alternes; murailles minces. La position systématique de la Famille Acanthocladiidæ n’est que provisoire; les échantillons bien conservés sont jusqu'ici peu nombreux. Tous les spécimens décrits par M. Rogers appartiennent au Cal- caire carbonifère marin du Kansas, et en particulier, à celui des environs des villes de Kansas et de Lawrence. Toutes les espèces sont figurées, ce sont toutes pour nous des Fenestrellines, à cellules plus ou moins arrondies et saillantes, à branches avec ou sans crête médiane, avec réseau plus ou moins quadrangulaire ou ellip- tique ne présentant, au fond, rien de bien particulier. Miscellanea Silurica Bohemiæ, par J. Perner (2). — Je relève seulement dans cette nouvelle publication, une forme singulière décrite sous le nom Monotrypa Novaki Barr. mss. provenant de l’étage D et d’une localité peu distante au S.-0. de Prague, dont la place zoologique ne me parait pas encore complètement élucidée. C’est un organisme discoïde, à accroissement circulaire périphé- (1) Lawrence, 1900. — Kansas University Quarterly, Vol.TI, part. I, 12 p.,# PI. (2; Prague, 1900, — Académie des Sciences tchèque: Paleontographica Bohe- mica V, part. 1, 146 p., 1 PI. phototyp. in-4°. Texte en allemand et en tchèque. — AT — rique, peu épais, montrant sous la loupe des cellules rectan- gulaires, rayonnantes, contiguës, il porte sur une des faces trois ou quatre lamelles dressées, rayonnantes, très élevées, quis’arrêtent avant d'atteindre le bord. Je ne saurais rapprocher de cette constitution que certains exem- plaires, considérés comme anormaux, de Orbitolites complanata (Brady, Challenger Foraminifera, PI. XVII, fig. 3-4). M. Perner classe cet organisme dans les Bryozoaires. Mais ce pourrait être aussi bien un Foraminifère ; dans le cas où le G. Monotrypa Nich. devrait être abandonné, on pourrait revenir au Genre original Polyteichus Barrande mss. Briozoi neozoici di aleune localita d'Italia. Parte sesta, per Antonio Neviani (1). — M. Neviani poursuit ses études sur les Bryozoaires sous diverses formes, tantôt par l'étude d'une localité, tantôt par la révision d’un Genre. Voici quelques chapitres nou- veaux : XVII. Bryozoaires pliocéniques de Savignano (Modénais) ; liste des espèces trouvées, jusqu'à ce jour, par le D' A. Crespellani et par quelques autres collectionneurs, comprenant 19 espèces, tou- tes bien connues. — XVII. De quelques Bryozoaires, fossiles de la Sicile ; bien que les fossiles beaux etabondants du Néogène de cette île aient été souvent étudiés déjà, un travail d'ensemble manque encore ; en attendant de pouvoir l’entreprendre, l’auteur dresse une liste d’une série qui lui a été confiée par les Paléontologistes bien connus, MM. di Stefano et Parona. Un exemplaire complet de Cyprina islandica de Fricarazzi, a fourni, à lui seul, de nombreuses colonies appartenant à 15 espèces différentes. Briozoi terziari e posterziari della Toseana. per A. Ne- viani (2) — Ce Travail résulte de l'examen des nombreux maté- riaux accumulés à l’Université de Pise, sous l’habile direction du Prof Canavari, en tenant compte de la littérature déjà importante publiée à ce sujet depuis 1868 ; cent douze espèces ont élé cata- loguées, dont 16 provenant de l'Eocène, les autres du Neogène. Smittia Canavarii n. sp. est une colonie des plus élégantes, repercée à jours, voisine de Eschara diplostoma Phil. et de Sm. Tatei Waters. Un certain nombre de variétés sont établies; quelques spé- cimens incomplets ou mal conservés n'ont pu recevoir de nom spécifique. (1) Rome, 1900. — Extr. Bull. della Soc. zoolog. Ital., série II, t. I, 12 p. (2) Rome, 1900.— Extr. Bull. della Soc. Geol. Ital., Vol. XIX, p. 319-3%5, 6 fig. dans le texte. — 118 — Revisione generale dei Briozoi fossili italiani. Parte I-Idmo- nea. per À. Neviani (1). — Le G./dmonea, créé par Lamoureux en : 1821, pour un fragment de Bryozoaire du Calcaire de Caen (type Idmonea triquetra, du Bathonien), a subi des fortunes diverses. Smitt a voulu le faire passer comme Sous-Genre de Tubulipora et Harmer a proposé de le supprimer complètement; c'est cependant un groupe utile, facilement reconnaissable, et dans lequel on a déjà inscrit 150 espèces vivantes ou fossiles, dont la révision générale s'impose d'ailleurs; en attendant qu'il puisse s’en occuper. M. Ne- viani a fait un examen des seules formes italiennes des Terrains tertiaire et postertiaire : il trouve 33 Idmonea et 2 Tubulipora qui se réduisent à 24, par suite de son examen critique. À noter deux changements de noms: Jdmonea Sequenzai Nev. (Id. crassa Seg. 1879, non d'Orb, 1847), I. brutia Nev. (Id. seriatopora Seg. 1879, non Reuss 1877). Le maximum avec 17 espèces dans le Pliocène. ARevision of the genus Steganoporella, by Sidney Harmer (2). — Les délicates études, que poursuit depuis longtemps M. Harmer, l'ont conduit à étudier le groupe curieux des Steganoporella de Smitt, parmi les Bryozoaires Cheilostomata. Deux espèces vivantes étaient connues ; en groupant des matériaux nombreux, l’auteur a pu en délimiter une douzaine. Ce qui est surtout digne d’attirer notre attention, c'est que, sur la même colonie, on trouve des cel- lules qui présentent entre elles des différences assez sensibles, dans la forme de l'ouverture, dans celle de l’'opercule et des pièces inter- nes. Il a été impossible jusqu'ici, de découvrir aucune raison ana- tomique pour expliquer cette différenciation, les matériaux bien conservés élant jusqu'ici peu nombreux, et on en est réduit à dési- gner la forme la plus abondante par la lettre A, et celle plus rare par la lettre B. Souvent ces cellules sont contiguës, mais les diffé- rences sont toutes constantes, et la disposition de la plaque opercu- laire dans les deux formes, est si caractéristique, que l’auteur a pu en déduire des traits d’ordre spécifique; ces opercules ne masquent pas entièrement l'ouverture, mais en rétrécissent beaucoup l'entrée : dans la forme A, l’opercule est relativement petit; il est très grand dans la forme B et le système musculaire est très différent. Dans la zooécie À, l'opercule est sans dents ou ne présente que des dentelons peu importants, tandis que dans la zooécie B, les dents marginales (1) Rome, 1900. — Bull. della Soc. Geol. Italiana, Vol. XIX, p. 10-25. (2) London, 1900. — Extr. Quart. Journ. Microscop. Sociely, 9° série, t. 43, p. 225-298, 2 PI. lith. — 119 — sont très nombreuses et souvent très fortes. Ce dimorphisme est-il en connexion avec quelque différence sexuelle ? Est-il en relation avec quelque division du travail dans la colonie ? Jullien, qui avait le premier bien étudié les Steganoporelles, avait attribué une valeur considérable à des ouvertures qu'il avait nommées opésiules, et qui servent de passage à des tendons en relation avec des muscles dépresseurs qui font circuler l'eau dans la cavité générale ; mais ces opésiules varient, en nombre et en taille, d'une celluie à l’autre sur une même colonie, et ne peuvent servir de fondement à l'établisse- ment ni d'espèces ni de Genres ; les treize Genres de Jullien, basés sur de telles particularités sont donc à abandonner. Le G. Stegano- porella Smitt, est synonyme, et le G. Siphonoporella n’a que la valeur d’un Sous-Genre. L'habitat actuel du G. Steganoporella est Vimité aux mers chaudes de l'Océan Indien, en une bande qui va du Japon à l’Australie, les dernières à Madagascar, le maximum au détroit de Torrès. Bryozoa from Franz-Josef Land, collected by the Jackson- Harmswoorth expedition 1896-1897. by Arth. W. Waters (1). — Bien que ce Travail soit d'ordre purement zoologique, puisqu'il s’a- git seulement des Bryozoaires vivants des mers polaires, et notam- ment deceux qui vivent sur les rivages de la Terre François-Joseph, au nord-est du Spitzberg, on y trouve tant de renseignements impor- tants sur ces animaux, indispensables à leur bonne classification systématique, que nous sommes obligés d’en dire quelques mots. Beaucoup de choses ont été écrites déjà sur ce sujet ; mais nos méthodes d'examen se sont beaucoup perfectionnées. Dès 1878, M. Waters a introduit la considération des mandibules et des oper- cules ; Smitt nous a appris la valeur des ovicelles, puis celle des pores de connexion dans les Cellulinés, celle des diaphragmes dans les Tubulinés. Ces détails ont acquis tant d'importance qu’il faudra bientôt, par des coupes soigneuses, tenter l'examen des caractères internes. Un point très important de cesétudes de détail est relatif à la dis- tribution géographique des Bryozoaires ; pendant longtemps, on a pensé à une diffusion générale, et les listes anciennes confondent toutes les faunes, dans le temps et dans l’espace. Aujourd’hui, on arrive à découvrir qu'il en est, pour les Bryozoaires, comme pour les autres animaux plus élevés dans la série animale ; que leur habi- (1) Londres, 1900. — Extr. Journal Linnean Society, Vol. XXVIII, p. 43-105, PI AVITr a XTT: — 120 — tat est nettement circonscrit, et qu'on peut en dresser des listes par provinces, dans l'étendue et dans la durée. Aucune des espèces du Pôle boréal ne paraît identique aux espèces du Pôle austral; le nombre des espèces qui s’avance vers le Sud, en descendant du pôle Nord, va progressivement en décroissant; des 59 espèces de Cheilostomata des régions polaires, 20 seulement descendent Jus- qu'aux côtes Britanniques, et 5 atteignent la Méditerranée. L'au- teur a pu déjà dresser, par régions, des listes d'espèces appartenant aux grands Genres: flustra, Membranipora, Cribrilina. M. Waters examine la valeur du G. Myriozoum de Donati, type M. truncatum Pallas. Si on s’en tenait à la considération seule de la forme extérieure de la colonie, et à celle de l'ouverture de la cellule on pourrait réunir les espèces qui y ont été placées au Genre . Schizoporella ; mais bien d'autres caractères permettent sa conser- vation et son isolement; c’est la présence de tubes nombreux entre les Zooëcies, qui finissent par former un tissu spongieux longitudinal, branchu, nécessaire à la colonie, et complètement distinct et divergent des cellules utriculaires obliques à l’axe. Une membrane chitineuse assez épaisse couvre toute la surface du zoarium, sous laquelle s’ouvraient ies nombreux pores inter- zoéciaux en relation avec les tubes axillaires coloniaux. Des cou- rants liquiües traversaient tout ce système, et de fines tubulures mettaient en relation toutes les parties entre elles. Le G. Porella, déja nombreux en espèces, pourra être démembré; dans le groupe typique, la mandibule de lavicularium est renfor- cée par une traverse oblique. Le G. Raphanostomella Lorenz est à placer dans la famille Smittiidæ. Les Cellepora de Mac Gillivray, à ofiverture ronde, confinés dans les mers Australes, peuvent pren- dre le nom générique Holostomata, ete. Il y a toujours beaucoup à apprendre dans les Notes si bien remplies de M. Waters. ECHINODERMES par J. LAMBERT. A Record of. — and Index to. — the litterature of Echinoderma published during the year 1899. by K. A. Bather (1). — Ce nou- veau fascicule du précieux Recueil publié par M. Bather, ne men- tionne pas moins de 261 ouvrages, analysés par des procédés dont (1) Londres, 1900. — In-8°, 102 p. la concision permet cependant de se rendre compte de l'intérêt de chacun, On aurait tort toutefois de s’effrayer de ce nombre crois- sant de publications, singulièrement en disproportion avec celui des ouvrages analysés dans notre lievue critique de Paléozoologie, car plusieurs de ces travaux sont antérieurs à 1899, d'autres sont spéciaux à l’étude des espèces vivantes, quelques-uns traitent de questions de physiologie ou d’embryologie, et beaucoup ne contien- nent que de simples citations d'espèces, listes qui échappent natu- rellement à la critique et dont l'intérêt est trop restreint pour trou- ter place dans notre fievue. Tel qu'il est, le nouveau fascicule, publié par M. Bather, n’en constitue pas moins un travail indis- pensable à quiconque s'intéresse aux études dont les Echinodermes sont l’objet, et veut se tenir au courant des progrès de cette branche des sciences naturelles. Exhibition labels for Blastoidea. by F. 4. Bather (1). — Après quelques considérations générales sur les principes de la nomen- clature zoologique et l'emploi des étiquettes dans les musées, l’au- teur montre l’application de son système aux Blastoïdes. La classi- fication adoptée est d’ailleurs celle du Traité « A Treatise on z00- logy » de Lankester, dont J'ai rendu compte ici l’année dernière (fievue critique de Paléozoologie, année 1900, pages 25 et 130), et dans ces conditions, je n’ai pas à en reprendre ici l'analyse détaillée. Palæozoie Starfishes, by J. W. Gregory (2). — Pour cet inté- ressant travail encore la classification générale est celle du traité « À Treatise on zoology » de Lankester ; mais, malgré les dates rapprochées de publication de ces deux ouvrages, celui que nous analysons, évidemment rédigé le dernier, contient des modifications importantes à la classification du traité, par l’adjonction de Genres nouveaux et la description d'espèces nouvelles. Dans la Famille Palæasteridæ, l'auteur nous donne une descrip- tion, malheureusement sans figure, d’une espèce manuscrite de Salter : Palæaster caractaci, du Grès de Caradoc. Il établit ensuite une troisième Sous-Famille Lindromasterinæ, à larges aires interradiales, avec deux Genres nouveaux : Hindromaster el Uranaster. Le type du premier est Asterias antiqua Hisinger, du (1) Londres, 1900. — In-8°, 20 p. Extr. Report of the Museum Association for 1900, p. 9% à 114. (2) Londres, 1899. — In-8°, 14% ) p., 4 PI. et 2 fig. dans le texte. Extr. Geol. Magaz., déc. IV, Vol. VI, n° 422, p IL e . 341 à 354, août 1899. = Hppt = Silurien, dont l'original est figuré fortement grossi, de manière à en faire saisir les détails ; le type du second est Palæasterina kina- hani Bailly, du Caradoc; il diffère du premier par la longueur de ses rayons et la disposition transverse de ses plaques intermédiai- res. Dans la Famille Palæasterinidæ, l'auteur décrit une espèce nou- velle, Palæasterina Bonneyi, des couches de « Ludlow Shales ». Un Genre nouveau Sehuehertia est proposé pour Palæasterina stel- lata Billings, du « Calcaire de Trenton », et qui, voisin de Lindro- master, en diffère par la petitesse de ses plaques marginales. La Famille Pepidasteridæ, originairement créée pour un seul Genre, s'enrichit d’un second: Etheridgaster, pour Palæaster Clarkei de Kon., du Carbonifère. Fossil Echinoidea of Lake Urmi. by J. W. Gregory (1). —L'au- teur signale trois espèces de Clypéastres, rapportés par M. Gun- ther, du Miocène du Lac Urmi (N.-0. de la Perse); ce sont : Clypeas- ter imperialis Michelin, €. Martini Desmoulins et une espèce nou- velle (C. Guentheri), confondue par Abich avec C. turritus Philippi {non Agassiz), dont il serait pour ainsi dire une forme déprimée, et que Michelin et Fischer avaient déjà proposé de réunir à C. gib- bosus. Cette espèce semble, en tous cas, devoir être placée dans le voisinage immédiat de €. gibbosus. Quant à l'attribution de l'indi- vidu figure À à C. imperialis, elle semble bien sujette à discussion, car cet individu sub-hémisphérique, est bien plus renflé que le type de l'île de Crète et n’a pas, comme lui, ses bords étalés; il rap- pelle plutôt la forme de C. olisiponensis et C. Duchassingi. Les sept dernières pages de ce Travail sont consacreés à la descrip- tion de huit espèces de Polypiers du Lac Urmi; une seule est nouvelle: Orbicella Guentheri, confondue en 1859 par Abich avec “Heliastrea Defrancei et figurée sous ce nom. The tertiary Seas-Urchins of Middle California, by J. C. Mer- riam. — Sauf une espèce éocénique et une pleistocénique, les espèces décrites appartiennent au Néogène Californien, dans lequel on distingue les trois séries : de Monterey, San Pablo, et Merced, au sommet. L'espèce éocénique : Schizaster Le Contei est seule nouvelle ; c’est un petit Schizaster à sillon antérieur canaliforme, échancrant l’ambitus, médiocrement excavé et qui rappelle un peu (1) Londres, 1899. — In-8°, 13 p., 1 PI. Extr. Linnean Soc. Journ. zool. Vol. XXVII, p. 419, PI. 28. (2) San-Francisco, 1899. — In-8°, 16 p., 2 PI. Extr. Proceed. of the Calif. Acad. ON SC. ThirarSer- (Geol- Nol A, n%5; — 123 — S. Deshayesi de notre Eocène moyen, mais dont l'état de conser- vation est trop insuffisant pour se prêter utilement à une com- paraison avec les espèces européennes. Les espèces Néogéniques sont rapportées aux Genres Clypeaster, Artrodaspis, Seutella et Echinarachnius ; il faut remercier l’auteur de nous avoir donné pour chacune une bonne diagnose, et des figures qui permettent de mieux apprécier les espèces si peu connues de Rémond.M. Mer- riam constate lui-même qu'Echinarachnius Brewerianus Rémond, est un Clypeaster bien douteux. Artrodaspis tumidus à ses pétales plus courts, plus larges et plus ouverts que ceux d’A. Whitneyi ; ce dernier se rapproche beaucoup d'A. Æ{ncinelli Conrad, et il est regrettable que les différences n’aient pas été indiquées. Scutella Gabbi est une petite espèce ronde, à périprocte supramarginal, et cet organe devient complètement supérieur chez S. interlineata Stimpson, qui, malgré son sommet excentrique en arrière, serait ainsi à rapprocher de Scutulum Tournouer. Echinarachnius Gibbsi se distingue d'A. excentricus Eschscholtz, du Quaternaire, par son ambulacre impair plus long, plus large, plus droit, avec zones porifères plus étroites. Celte dernière espèce, du Pliocène et du Quaternaire, est probablement celle que Conrad à figurée, en 1857, sous le nom Scutella striatula (non Marcel de Serres). Ce Travail est suivi d’un autre (6 pages 1 pl.) intitulé : The fauna of the Sooke Beds of Vancouver Island, avec descriptions de diverses espèces nouvelles de Mollusques : Cytherea ? Newcombei C. vancouverensis, Patella geometrica, Nassa Newcombei et Bullia buc- cinoides. RECTIFICATIONS DE NOMENCLATURE par M. GOSSMANN. 1° ESPÈces Je m'aperçois que le nom Volutilithes cretaceus, proposé par M. Vinassa de Regny, pour remplacer Voluta ventricosa Kaunh. (Crétacé), fait double emploi avec une espèce de Conrad, bien antérieure, et qui a passé depuis dans le G. Liopeplum Dall. Je propose donc : V. Vinassai, pour l'espèce du Sénonien de Maëstricht. Lorsque Bellardi a décrit Mitra cincta, du Tertiaire du Piémont, il exis- tait déjà A. cincta Reuault; mais l'espèce italienne a été classée, par Bellardi, dans son Genre Uromitlra, tandis que celle de Biarritz est un Turricula; il n'y a donc pas, à la rigueur, de double emploi, les deux for- mes n'ayant pas été publiées exactement sous le même nom générique, et n'appartenant pas absolument à la même division de la Famille Mitridæ. 2 GENRES Au sujet des rectifications précédemment faites, dans cette Revue, sur les Genres Zheringia, Iheringina, Iheringiella (v. Revue, HI, p. 45, 90, 120, 121, 133, et IV, p. 28), le savant Directeur du Musée national de Buenos-Ayres, M. Carlos Berg, nous envoie la note ci-dessous, qui jettera un jour définitif sur cette question un peu confuse. «Ce n'est qu'aujourd'hui, que je trouve le temps pour vous écrire, à l'égard du nom que doit porter un Genre d'Echinoderme, décrit par M. Labhille, en 1898. » L'auteur lui donna primitivement le nom de Zheringia (1), mais, plus tard, en 1899, il changea ce nom en /heringina (2). » Comme dans votre importante Revue critique de Paléozoologie, vous ac- ceptez Iherimgina de Lahille, je crois bon, pour éviter toute confusion au futur, à propos du nom qui correspond réellement à ce Genre, de faire une brève exposition relative à cette question. » Tout de suite après la description publiée par M. Lahille, je m'étais aperçu du double emploi de Zheringia, que je changeais, en conséquence, en Jheringiella (3). » Quelques temps après, le D' H. von Ihering me fit savoir que Zherin- giella avait été également employé déjà pour un Genre de mollusques (ce que je ne pouvais savoir, parce que ce nom ne figurait aucunement, ni dans le «Zoological Record» ni dans le (Zoologischer Auzeiger »), et je me hâtais alors de substituer à ce nom celui de Zheringiana (4), lequel, par raison de priorité, a la préférence sur Zheringina de Lahille, puisque le numéro 2 de « Comunicaciones del Museo Nacional de Buenos-Aires » est apparu quelques mois avant le tirage à part du travail € Notes sur Tere- bratella Patagonica (Sow.) », par le D°F. Lahille. » Il résulte de là que : Echinarachnius juliensis doit désormais être nommé /heringiana julien- sis, tandis que le Mollusque Amathusia angulata Phil., doit s'appeler La- hillia angulata. Nous croyons utile de clore, par cette conclusion, ce long et stérile débat. (4) Lahille. — Notes sur le nouveau Genre de Scutellidés Zheringia : Rev. Mus., La Plata, VIII, p. 441 (1898). (2: Lahille. — Notes sur Terebratella palagonica (Sow.): Rev. Mus.. La Plata, IX, p. 395 (1899). (3) Berg. — Substitucion de nombres genéricos : Communic. Mus. Nac. Buen. ANTES EM bp 46141809) (4) Berg. — Substituciones de nombres genéricos II: Comunic. Mus. Nac. Buen.-Atres, I, 2, p. 41 (1898). Le Gérant : P. LANGLOIS. Châteauroux. — Jmp. P. Langlois et Ci* sn del + bn Dé ts, de MAISON ÉMILE DEYROLLE LES FILS D'ÉMILE DEYROLLE NATURALISTES 46, rue du Bac, 46, PARIS (Usine à vapeur, rue Chanez, PARIS) . a —— INSTRUMENTS Pour la Recherche et le Classement de tous les Objets d'Histoire Naturelle ZOOLOGIE, BOTANIQUE, GÉOLOGIE Boussoles, — Chalumeaux Burns" Crseausa froid Calerte 1 Corbemste de chaux Angleterre Cuvettes en carton pour le rangement des collections Pioches. — Gibecières #3 Loupes. — Marteaux. — Tubes —_—_— GR —— Spécialité de Meubles pour collections de Hoches, Fossiles. Mineraux Coquilles et Médailles ER rs . DR RE TE NE © HA ER 25——— CATALOGUE GRATIS ET FRANCO SUR DEMANDE Fabrique de Matériel pour tout ce qui concerne les Sciences Naturelles (LES FILS D'ÉMILE DEYROLLE naturalistes 46G, rue du ac, PARIS SOCIETE FRANÇAISE DE Constructions Portatives :=<- -ÿ et Transformables BREVETÉES S. G. D. G. En FRANCE, dans ses COLONIES et dans les PAXS de PROTECTORAT FRANÇAIS So, Rue Tartbout (Square d'Orléans) PARIS E. CHEVALIER, Coxsrrucreur 61, Quai de Grenelle, PARIS RP IPPP PIE Voulez-vous une Eau pure? FILTRE CHAMBERLAND SYSTEUE PASTEUR DEUX GRANDS PRIX A lExposition Universelle de 1900 ADOPTEZ LE | SEUL adopté pour le service de l’armée française, & L La « SEUL autorisé par M. Pasreur à porter son nom. PARIS, 58 Rue Notre-Dame-de-Lorette 58, PARIS PHOTOTYEPIE BERTHNAUD FRÈRES PARIS, 31. MRue Bellefond, 54. PARIS Reproduction et impression. photomécanique pour illustration d'ouvrages de sciences et d'art : Numismatique, Epigraphie, Archéologie, Z200109ie, etc. CHarLes LEMIÈRE SOUFFLEUR DE VERRE PARIS, 35, Rue des Blancs-Manteaux Instruments de précision en verre. — Flacons en cristal, bouchés à l’émeri. — Pulvérisateurs. — Tubes de toutes dimensions, bouchés ou non, pour les Laboratoires de Chimie et pour les Collections scientifiques. — Articles pour la pharmacie. — Exécution, sur modèle ou dessin,de tous objets en verre soufilé. B. TRAYVOU USINES DE LA MULATIÈRE, près Lyon Fonderie, Forges et Fabrique d'Appareils de Pesage Ancienne Maison BÉRANGEE < Ci°, fondée en 182% Dépôts LYON et Ateliers de Réparations Rue de l’Hôtel-de-Ville, 83 PARIS MARSEILLE Rue St-Anastase, 10 Rue Paradis, 31 Exposition Universelle 1889 1e" Prix, Médaille d'Or Balances de comploirs riches et ordinaires Basculies ordinaires bois et métalliques en tous genres avec simples et doubles romaines Ponts à bascule pour voitures et wagons s’établissant sur maconnerie ou dans cadre en fonte Envoi de l’album sur demande f di LH ÉTABILISSEMENT Spécialement affecté aux reproductions scientifiques par Ia Phototypie Louis SOHIER"° DESSINATEUR-PALÉONTOGRAPHE 5 CHAMPIGNY-s/MARNE, Villa de l'Es dur tits N À ai vite): ogran hatis San d dati 2 Ah Le à pi À LCA FU, | Anatomie générale, Microphotographie, Sciences naturelles, Archéologie Exposition internationale des Sciences et des Arts industriels, Paris 1886 Médaille de Vermeil « L'outillage et les procédés spéciaux dont dispose M. Sohier, lui permettent de reproduire tous les échantillons, quels qu'ils soient, pour toutes les sciences, non seulement avec toute la finesse et la netteté désirables, mais aussi et surtout avec la scrupuleuse fidélité qui est le propre de la photographie, de telle sorte que les épreuves tirées par son procédé deviennent une preuve irréfutable à l'appui du texte élaboré par l’auteur. Fe PULERPIN SCIENCES MATHÉMATIQUES & PHYSIQUES ÉLÉMENTAIRES FONDÉ PAR B. NIEVVENGEONWSHME : . Docteur ès-sciences , Ancien Élève de l'École normale supérieure. Inspecteur de l’Académie de Paris. Rédacteur en chef: L. GERARD, pocreur ës SCIENGES, PROFESSEUR AU LYCÉE CHARLEMAGNE JOURNAL BI-MENSUEL ABONNEMENTS : Un an (20 numéros, du 1°* octobre au 15 juillet, : ; Prante.s es Se SES (ANHranger 6 — ’ Lenüuméro O0" S0 ARCHIVES DE PARASITOLOGIE PUBLIÉES PAR RAPHAEL BLANCHARD PROFESSEUR À LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE PARIS MEMBRE DE L'ACADÉMIE DE MÉDECINE Quatrième Année — 1901 Cel important périodique, édité avec un luxe véritable, eu égard au nombre considérable de gravures dont il est orné, est consacré à l’élude des agents animés qui sont susceplibles de provoquer des maladies chez l'Homme et chez les Animaux. Il publie des mémoires ori- ginaux écrits dans l’une ou l’autre des cinq langues suivantes : français, allemand, anglais, espagnol et italien. Les Archives de Parasitologie sont publiées }par fascicules in-8° raisin d'environ 160 pages. Quatre fascicules, paraissant à des époques indéterminées. correspondent à un un volume. Les auteurs reçoivent gratis cinquante tirés à part de leurs articles. A partir du troisième volume, dont l'impression s'achève, les Archives de Parasitologie seront éditées par nous, Prix de l'abonnement par volume : PARIS ET DÉPARTEMENTS ........... 30 francs. LNIONCPOSTATE tee else serres 32 francs. Chacun des trois premiers volumes est en vente au prix ci-dessus. Par mesure exception- tiônnelle et transitoire, et afin de faciliter l'acquisition de cette très importante publication aux Bibliothèques et Laboratoires qui ne l’auraient pas encore, les trois volumes pris en- semble seront cédés au prix de 75 francs, jusqu’à ce qu’une note insérée dans nos catalo- gues ait fait connaître la suspension de cette faveur. Reuue Suisse de Photographie De la Société dauphinoise d’Amateurs photographes, De la Société photographique de Savoie, De la Société génevoise de Photographie, etc. ete. PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE E. DEMOLLE, DOCTEUR ÈS-SCIENCES Abonnement. Par an: 8 fr. 50 Société d’Éditions scientifiques PARIS, #4, RUE ANTOINE-DUBoIS, 4, (vi®) EN VENTE A LA Société d’Éditions Scientifiques AYMÉ (Victor). — L'Afrique française et le Transsaharien. Un vol. in-16 de 142 pages... A RU Re ne ee 2 fr. 50 BUGUET. — La photographie de l'amateur débutant. Un vol in-12 de 7£pages. avec, gures Rire ere ir 4:ir. 25 BIAIS (D'). — Traité d'analyse chimique qualitative. Un vol. in-18 de T4 PAR RS a lot Ci TE 3 fr. BLOT. — Napoléon III. Histoire de son règne. Un vol. in-18 de AIG DAPES Ne ee ae eu Ne MN DO on CE CT 3 Îr. 50 BOULANGIER (Edgar). — Notes de voyage en Sibérie. Un vol. grand” in-8 de 400 pages, avec illustrations et cartes........... 7 fr200 BOULANGIER (commandant). — Essais sur les origines de la Médi- terranée. Un vol. in-8 de 220 pages......................... 10 fr. CROCQ (D). — L'Hypnotisme scientifique. Un vol. grand in-8 de XVI- 610 pages, avec 221 figures et une introduction de M. le professeur “Piires (2 TION Pr ae {SEE COURRENT (D'). — Notice sur quelques fossiles intéressants dé- couverts dans le canton de Tuchan. Nouvelle notice archéologique sur le canton de Tuchan, petit in-8 de 36 pages avec nombreuses gra- yures dans. le:texte et 3 planches hors texte... 4 fr. 25 FINARD D'ALLONVILLE. — Causeries sur les phénomènes de la nature. Un vol. in-8 illustré avec figures en couleurs......... 4 fr. GALLOIS (Eugène). — A travers les Indes. Un vol. grand in-8 de 516 pages, avec plans, croquis et dessins......................... 10 fr. MONIN (D'). — Les névropathes (Médecine et hygiène du système nerveux). Un vol. in-12 de DE PAGES. NRA SE 5'fr: a - + | Dry rite à REVUE He l£ 47 ALÉOZOOLOGIE ORGANE TRIMESTERIEL publié sous la direction de Maurice COSSMANN CINQUIÈME ANNÉE NUMÉRO 3 — JUILLET 1901! PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL : 8 FR. Prix des années antérieures, chacune : © fr. Prix de la première année 1897 : #3 fr. * PARIS CHEZ M. COSSMANN | A LA SOCIÉTÉ D'ÉDITIONS SCIENTIFIQUES, 95, Rue de Maubeuge, 95 /X°) | 4, Rue Antoine-Dubois, 4 (vr°) 1901 PUBLICATIONS DE M. COSSMANN Descriptions d'espèces inédites du bassin parisien. — Journal de Conchyliologie, t. XXI à XXVI, 1881 à 18S6, 165 p., 13 pl. Épuise. Étude paléont. et stratigr. sur le terrain Oligocène marin aux environs d'Etampes. (En collaboration avec M. Lambert). — Mém. Soc. Géal. de, France, 3° série, t. III, 1884, 187 pages. 6 pl. En vente à la Société Géoiogique de France. Contribution à l'étude de la faune de l'étage Bathonien en France (Gastropodes). — Mém. Soc. Géol. de France, 3° série, t. III, 1885, 374 pages, 18 pl. En vente à la Soc. Géol. de France. Un Crucibulum Campanien (En collaboration avec M. Arnaud). Bull. Soc. Géol de France, 1‘ février 1886, 5 pages avec fig. Hpuisé. Observations sur quelques grandes Ovules de l’'Eocène. — Bull. Soc. Géol. de France, 5 avril 1886, 5 pages avec fig. . . . Épuisé. Catalogue illustré des Coquilles fossilles de l’Eocène des environs de Pdris. Ann. Soc. Royale malac. de Belgique, 5 volumes et 2 appen- dices. 1886 à 1896. 1300 pages, 46 pl. avec fig. . . . En librairie. Révision sommaire de la faune du terrain Oligocène marin aux environs d’'Etampes, I, II, et III. — Journal de Concerne: t. XXXI à XXXIII, 1891- 1893, 163 pages plis. re . 50 Notes complémentaires sur les coquilles fossilles de dé à — Ann. de Géol. et Paléont. de Palerme, 1893, 52 pages, 2pl. . &8fr. Essais de Paléoconchologie comparée CARRU Avril 4899, 200 p., 8 pl. et figures. . . ; 17 fr. 50 Les trois premières livraisons ensemble . . . . . . 55fr. Sur quelques formes nouvelles ou peu connues des faluns du Bordelais. — Assoc. Franc. (Éoneres de Caenet de Horn 3 pl. Ensemble. É <61 Mollusques éocéniques de la Loire- inférieure. - — Bull. Soc. SC. nat. de l'Ouest. T. I‘, 1895, 200 pages et 19 ne RES rc 0 RE — T. IL, (fasc. 1), 3 pl. à reset MO Contribution à la Paléontologie française ‘des terrains juras- siques. — l° Gastropodes Opisthobranches. — 2° Nérinées. — Mém. PRIORI de la Soc. Géol. de France, 1895-99, 357 pages, 19 RE et Hesse te Observations sur quelques coquilles crétaciques recueillies en France. — Assoc. Franç. (Congrès de Carthage, de Nantes, de Bou- logne et de Paris 1896-1900), 7 planches PET US 7 TERRES Revue critique de Paléozoologie. — Publiée sous la direction de l’au- teur (Publication trimestrielle), 1897-1900, Ensemble. . . . 45 îr. Prix d'abonnement à la cinquième année . . . . . . . &fr. Description d'Opisthobranches éocéniques de l’Australie du Sud. — Trans. Roy. Soc. Adélaïde. 1897, 21 pages, 2 pl. . . .. . . S fr. Estudio de algunos Moluscos eocenos del Pireneo Catalan. — Bull. Com. del Mapa Geol. de Espana, 1898, 32 pages, 5 pl. . . Sfr. Description de quelques coquilles de la formation Santacru- zienne en Patagonie. — Journ. de Conchyl. (1899), 20 p.,2pl. 3 fr. Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — {‘ article. — Journ. de Conchyl. (1900) 30 p.,3 pl. . . . . Rene |. Etudes sur le Bathonien de l'Indre. — fasc. one Bull. Soc. Géol. de Fr.,(1899-1900) 70 p.,8 pl. dont 4 inédites dans le Bull. 12 fr.50 Faune éocénique du Cotentin /Mollusques). — En collaboration avec M. G. Pissarro. — 2 fascicules 1900-1901, 150 p., 15 pl. . . . 25 fr. S'adresser à l’auteur, 95, rue de MA beUE AUTOGRAPHIE & IMPRIMERIE DES CHEMINS DE FER ET DES TRAVAUX PUBLICS MAISON FONDÉE EN 1859 34, 41 et 43, Rue de Dunkerque PARIS L. COURTIER + INGÉNIEUR Chevalier de la Légion d'Honneur, Officier de l'Instruction publique, etc. rè- AUTOGRAPHIE ET DESSINS INDUSTRIELS SPÉCIALITÉ de Plans topographiques, plans de villes, plans parcellaires, cartes _de chemins de fer, cartes et profils géologiques, architecture, travaux d'art, cahiers des charges, séries de prix, notices avec croquis, impressions en couleurs, elc. FOURNISSEUR des Ministères, des Compagnies de Chemins de fer, de la, Ville de Paris, des Services des Ponts-et-Chaussées, de FAssistance publique, des Ecoles Polytechnique, des Ponts-et-Chaussées, des Mines, Centrale, ete., de Sociétés et de Journaux scientifiques, Journaux d'Architecture, Chambres de Commerce, ele., etc. ZINCOGRAPHIE OÙ REPRODUCTION, PAR LA LUMIÈRE, DE DESSINS SUR CALQUES Réductions et agrandissements photographiques. Phototypie. Clichés sur zinc. RE —— ———"—". "| "||" ||] |" "|. Ancienne Maison FONTAINEx PELLETIER & ROBIQUET Membres de l'Institut BEL EAU ET CGHENAL DOUILHET e C° SUCCESSEURS PARIS — 22, rue de la Sorbonne, PARIS Exposition Universelle de 1889. — Grand prix Produits Chimiques spéciaux pour Photographes Amateurs GRAND CHOIX D’'APPAREILS de tous systèmes et de toutes marques Plaques, Papiers, Accessoires avec les plus forts escomptes CONSEILS AUX DÉBUTANTS RÉVÉLATEURS à l'Hydroquinone et à l’Iconogène marque °° ÆPétlautt ’’ (Spécialité de la Maison) PAPIER SPÉCIAL marque « La Sorbonne » La Maison tient en outre tous les produits employés dans les ménäges : Acide Borique, Cristaux de Soude supérieurs, Savons blanc et noir, Eau de Colo- gne, Eau dentifrice, Camphre, Naphtaline, Essences, Parfums, Désinfectants, Bo rax, Insecticide, etc., etc. x — 5% — | OUTILS MONTÉS ll POINTES, FIL-FER ET VIS (l TOLERIE GALVYANISÉE Il = (| ARTICLES DE MÉNAGE FERBLANTERIE Il BBOSSERIE, PLUMEAUX (l SRURRECE 7) | =. 3 OUTILLAGE EN TOUS SPÉCIALITÉ DE GRILLAGES (l RONCES ET FEUILLARDS = He eee; PEN =) CEE NL —— —— = — CasiErs | PouR | Galeries | Musées || ES G. Wall LART reeeeee= : ARE ee 1 U quncuciene ÿ À LA GARE DU NORD | Francaise et Étrangére À Ancienne Maison C. LAURENCE ( LIMES ET MÉTAUX { TAILLANDERIE, ÉTAUX ENCLUMES ET FORERIES, Il BOULONS, CHAINES Successeur 125 el 123,rue Lafayette à proximité des Gares da Nord el de l'Est — PARIS :— GENRES pour Ateliers de Construction, (l pour clôtures - (l Re re à | 1 TRAVAUX PUBLICS, F ‘4 ]IR ‘#e TAMIS MÉTALLIQUES) U<:, Les Sables fossilifèr es i) Excursions Géologique, be UT QNREAGY PouR ll ÉangueS A MINETRATENS RE 04 , É À] Ê . .. S 4 1d4Jojoud L 0] SoNbIHJU919S S98BJI L = SSI anod SO[BI99dS S9ss94 = ——— £L ‘xnouSeg op onyx ‘ez ‘IDNONL NO © t24ay Va L8 ‘SdweuD-s0p-q-N onu ‘Le oi SIIVA P XNvauns LES eye DATA 6 TIR MARS L, SU9DIULIYI-SAN9J0NIJSU0N … DIZAVIT D 49 S 999A91IT 9]J9)20M PA et 3 FES ' : FL AN ENC ! \ {hu PANNE TAR ON TIT PPAT PRTTNEA FRA a da Nue dt à 2 de die DHÉLL dnaot AA D AN Ge ER ES SR Sabrique de Registres 7 (à Fee LÉVY: ss. Rue Laffitte ARIS —"—— Fournitures pour Bureaux, Administrations, Banques, Reliures pour Bibliothèques, ete. ATÆLLIERS ÆT MAGASINS DE GROS 16, Rue Milton, ct 7, Impasse Rodier PL PR RP PP LPS RS PP PES ST SL LPS TL TL PPS PPT PRE LP L LEP TIR Mons. le Révérend Jon Havwvell M. A. EF. G.S. désire faire des échanges de fossiles de la Grande- Bretagne, contre des fossiles des autres pays. Écrire à l'adresse ci-dessous _ Ingleby Greenhow Vicarage, près Middlesbrough {(Vorkshire, Angleterre) PR _ RE RE RS PRET DR mp Te NT = nu ire FO TS MOBILIERS SPÉCIAUX Pour MUSÉES et COLLECTIONNEURS Meubles et Tiroirs pour MÉDAILLES, COQUILLES, MINÉRAUX, etc. CASIERS a TRAPPES, CLASSEURS, ETC. MULLER &@ Fils CONSTRUCTEURS BREVETÉS S. G. D. G. Fournisseurs des Chemins de fer PARIS - 50. rue de Châteaudun - PARIS Usine à Saint-Ouen (Seine) ÉTUDES D'INTALLATIONS COMPLÈTES TÉLÉPHONE N° 124-84 COMPTOIR CENTRAL D'HISTOIRE NATURELLE E. BOUBÉE Fils, Naturaliste Fournisseur des Musées, Collèges, Séminaires, etc. EN FRANCE ET A L'ÉTRANGER Seule Maison fondée par M. NÉRÉE BOUBÉE, Professeur de kéologie Auteur d'un grand nombre d'ouvrages et tableaux géologiques Sous la raison sociale (ELOFFE et Cie) 3, Boulevard et Place Saint- André-des-Arts, 3 Anciennement, 10, rue de l'École-de-Médecine, PARIS COMMISSION EXPORTATION — CABINETS COMPLETS D'HISTOIRE NATURELLE — Mammifères, Oiseaux, Reptiles, Poissons, Insectes, Goquilles, Plantes, Minéraux, Roches, Fossiles, au Choix et par Collections PRÉPARATION D'’'OISEAUX ET DE MAMMIFÈRES Fournitures pour Naturalistes, Instruments de Chasse ACHAT DE COLLECTION MINÉRALOGIQUES, GÉOLOGIQUES, CONCHYLIOLOGIQUES, ZOOLOGIQUES DIRECTION DE VENTES PUBLIQUES EXPERTISES Médailles d'Or, d'Argent et de Bronze, aux Grandes Expositions : Paris, Londres, Versailles, Bordeaux, Toulouse PARIS, Exposition Universelle 1878-1889, MÉDAILLE D'OR — 18%. H. C. Envoi franco des Catalogues - Tux Otrangers de passage à Paris ———— JORDAAN, COHEN & WENNINK 23, Boulevard des Italiens Change de monnaies et de billets, lettres de crédit. paiement de chèques, etc. M. Michalet, Campagne Ramey, quartier de la Barre, à Toulon (Var), offre, à des prix modérés, un grand nom- _bre d’espèces fossiles des divers étages, et principa- lement du Crétacé de Provence et d'Algérie; grand choix d'Echinides de ces deux régions, bien déterminés, et d’autres Mollusques provenant de la faune échinitique. Machine à écrire ‘ YOST ” La meilleure, la plus durable, la plus simple, la plus rapide. Enusageaux chemins de fer du Nord, du P. L. M., du Midi, de l'Ouest, au Crédit Lyon- EL = nais, dans tous les Mi- * nistères, etc... Gi LAN Compagnie de la Machine à écrire “ YOST ” PARIS, 36, Boulevard des Italiens, 36, PARIS Plume-Reservoir ‘ YOST ” le plus perfectionné des systèmes à réservoir Prix, depuis Frs : 12,50. RE VU CRATIQUE DE PA LDOZOOD LOGLE N°3 (Avril 1901) POISSONS ET CHEÉLONIENS par M. H.-E. SAUVAGE. On the pectoral fin of Cœlacanthus. by Edgar D. Well- burn(l). — Parmi les Poissons fossiles des couches de Talbragar (Jurassique ?), décrits en 1895 par le D' Smith Woodward, dans les «Mémoires du Geological Survey dela Nouvelle-Galles du Sud», se trouve une portion de Poisson Cœælacanthe montrant une nageoire pectorale. M. Wellburn compare cette nageoire à celle de Cælacan- thus tinglegensis Davis, du Canrel-Coal du Yorkshire. De l'étude de ces deux espèces il en conclut, ainsi que l’avait fait le D' Smith Woodward, que la nageoire pectorale de Cælacanthe est en mani- feste contraste avec celle du Crossoptérygien actuel, le Polyptère, la disposition des os basilaires se rapprochant davantage de ce que l'on voit chez les Actinoptérygiens. XL vertebrati fossili della provineia di Messina: Pesei, per Luigi Seguenza (2). — Ce Mémoire est une intéressante contribu- tion à la connaissance des Poissons fossiles recueillis dans la pro- vince de Messine ; la synonymie des espèces est donnée avec grand soin. Ces espèces sont les suivantes, par ordre de Terrain : CARBONIFÈRE ? : Amblypterus (Rhabdolepis) macropterus Bronn sp. Lras : Hybodus Lavallei, n. sp. ; Sphenodus robustidens, n. sp. BATHONIEN : Sphenodus longidens Ag.; Sphenodus alpinus Greg.; Lamna vesuliensis Seguenza sp. OxFORDIEN : Sphenodus longidens Ag.? (4) London, 1901. — Extr. de Geological Magazine, déc. IV, t. VIII, n° 440. (2) Rome, 1900. — Extr. de Bolletino della Societa Geologica ltaliana, t. XIX, fasc. III. s 9 — 126 — KiIMMÉRIDGIEN : Sphenodus longidens Ag.; S. rectidens, n. sp.; Aste- racanthus ornatissimus Ag. . TiTHONIQUE : Gyrodus sp.; Sphenodus longidens Ag.; S. tithonicus Gem.; S. Virgai Gem. CÉNOMANIEN : Corax falcatus Ag.; Odontaspis gracilis Ag. CRÉTACIQUE SUPÉRIEUR : Ptychodus latissimus Ag.; P.decurrens Ag; Lamna obliqua Ag. sp. Eocène supÉRIEUR : MNotidanus primigenius Ag. (N. insignis L. Seg.); Oxyrhina Desori Ag.; Odontaspis elegans Ag.; O. Hopei Ag.; Carcharodon auriculatus Blainv. HELVÉTIEN : Oxyrhina hastalis Ag.; Odontaspis molassica Probst ; Od. cuspidata Ag.; Carcharodon megalodon Ag.; Diodon italicus Aless.; Labrodon Haueri Munst.; L. multidens Munst.; Chrysophys . cincta Ag.; Sarqus incisivus Gervais. ToRToNIEN : Oxyrhina hastalis Ag.; Ox. Spallanzani Bon.; Odon- taspis cuspidata Ag.; Carcharodon Rondeleti Mull. Puiocène : Hexanchus griseus Raf.; Oxyrhina hastalis Ag.; Ox. Spallanzani Bon.; Odontaspis contortidens Ag.; Od. ferox Ag.; Prio- nodon glaucum Mull.; Scymnus lichia Cuv.; Squatina angelus, Dum. Le fait le plus intéressant à signaler est la présence, dans l’Helvé- tien, d’un Diodon. Ce Genre, qui vit aujourd’hui dans les mers chaudes, à apparu à l’époque de l’Eocène inférieur, Monte Bolca. Faune ichthyologique des sables à Unios et à Térédines des environs d'Epernay (Marne) par M. Leriche (1). — Les sables à Unios et à Térédines qui, aux environs d’Epernay, surmontent l’ar- gile à lignites, ont fourni un grand nombre de Mammifères qui ont été étudiés par Lemoine; la description des Poissons fait l'objet de la Notice que nous analysons. La Famille des Labridées est représentée par deux espèces nou- velles de Nummopalatus (N. Sauvagei, N. trapezoidalis) et par un Egertonia (E. Gosseleti, n. sp.) Les Siluridés, connus par de nombreuses espèces à l’époque ac- tuelle, ont été rarement signalés à l’est, dans la série des for- mations; le plus ancien représentant connu est Bucklandium diluvii, de l’argile de Londres. M. Leriche décrit deux espèces des sables d’'Epernay; l’une est (1) Lille, 1900. — Extr. des Ann. de la Soc. Géol. du Nord, t. XXIX. un Arius (A. Dutemplei, n. sp.); l’autre est rapportée avec doute au Genre Silurus (S. Gaudryi, n. sp.). Le Sous-Ordre des Amiadés, dont l’unique Genre actuel Amia, habite les eaux douces de l'Amérique septentrionale et centrale, est représenté, dans les sables à Unios et Térédines, par les deux Gen- res Amia (A. Lemoinei, n. sp.) et Pappichthys (P. Barroisi, n. sp.) ; avant la découverte de cette dernière espèce, le Genre Pappichthys Cope, n’était connu que du Bridger, formation du Wyoming et du Colorado. Le Genre Lépidostée, du Sous-Ordre des Lépidostéidés, aujour- d’hui confiné dans les eaux douces de l'Amérique septentrionale et centrale. se rencontre à divers niveaux de l’Eocène du Bassin pari- sien. Agassiz avait décrit, sous le nom ZLepidotus Maximiliani, quelques écailles trouvées dans les marnes du Caleaire grossier des environs de Paris; la découverte de vertèbres opisthocèles dans l’Argile sparnasienne de Neaufles, a montré que ces écailles devaient être rapportées à un Lépidostée, et le nom Lepidosteus Maximiliani Ag. sp., a été appliqué à tous les débris qui ont été re- cueillis depuis le Thanétien jusqu’au Lutétien ; Gervais a toutefois fait connaître une espèce distincte sous le nom L. suessionensis ; c’est à cette espèce que M. Leriche rapporte les nombreux restes de Lépidostée, recueillis dans les sables à Unios d'Epernay. Ces sables ont fourni des dents de Sélaciens appartenant aux es- pèces suivantes : Odontaspis elegans Ag., O. contortidens Ag., O. cus- pidata Ag., O. verticalis Ag., Lamna obliqua Ag.. L. striata Win- kler, Myliobatis sp. On a, en outre, recueilli à Epernay un débris de Poisson qui offre des analogies avec les rostres de Xiphioï- des, décrits par Van Beneden sous le nom Brachyrhynchus. De la coexistence de Poissons marins et d’eau douce, M. Leriche infère que les sables à Unios et Térédines, ont dû se déposer à proximité d’un rivage, au fond d’un estuaire, où un important cours d’eau se déversait, après avoir arrosé les régions crayeuses de la Champagne. « La partie d'eau douce de la faune ichthyologique des sables à Unios et Térédines, si l’on en excepte les Siluridés et les Lépidos- téidés, que l’on rencontre dans l’Eocène anglais, n’a rien de com- mun avec les faunes ichthyologiques de l'Eocène d'Europe; elle offre, au contraire, un cachet américain des plus prononcés... Ilest intéressant de voir s'étendre aux Poissons éocèniques des deux côtés de l’Atlantique, les similitudes qui existent entre les Mam- mifères tertiaires des mêmes régions. » — 128 — Schildkrôtenreste im Maïnzer Tertiärbecken und in benach- barten ungefähr gleichalterigen Ablagerungen. von A. V. Rei- nach (1). — Le beau Mémoire que nous analysons est consacré à l’étude des Tortues terrestres et d’eau douce ; les espèces sont rap- portées à leur véritable Genre, ce qui permet l’étude très complète de la faune tertiaire et son assimilation avec la faune actuelle. Le Genre Tortue proprement dit est répandu dans la zone chaude et tempérée de toute la surface du globe. Deux espèces nouvelles sont décrites du Tertiaire d'Allemagne, Testudo promarginata et T. ptychogastroides ; la première de ces espèces a 0,200 de long; la seconde, moins bien connue, a une taille supérieure. Les Ptychogaster sont des Tortues de marais, que Pomel et Lydek- ker ont fait connaître du Miocène inférieur de Saint-Gérand-le- - Puy (Allier); Portis place ce Genre près de Cinynys Bell, qui vit actuellement en Afrique. Le Genre Ptychogaster est représenté par de nombreuses espèces dans le Tertiaire d'Allemagne. P. Laharpei Portis, d'Alsace, de 0,220 de long, se différencie de P. emydoides Pomel, type du Genre, par l'allongement du bouclier ; P. Lauræ Becker et Fôrster, et P. Lepsii, n.sp., de la même localité, diffèrent de cette dernière espèce par l’entoplastron ; dans la pre- mière de ces espèces, la carapace est plus arrondie que chez la seconde. P. Heeri Portis, se distingue de P. emydoides par la forme du bouclier. Ce qui sépare P. Erbstadtanus, n. sp., c’est l’élargisse- ment de la partie antérieure de la dossière. P. Rœmeri n. sp., voisin de P. emydoides, en diffère par la forme plus allongée. P. Bættgeri, n. sp., a 0,500 de long et se caractérise par la partie antérieure de la dossière fort élargie. P. Hinkelmi, n. sp., qui a à peu près les mêmes dimensions que la dernière espèce que nous venons de nommer, s’en distingue par le rétrécissement du bouclier dans la partie moyenne de sa longueur. Au Genre Malacoclemys Agassiz, sont rapportés, sous le nom M. Boulengeri, n. sp.. quelques débris trouvés dans le Miocène infé- rieur de Hessler, débris qui indiquent une espèce d'environ 0,220 de long, au bouclier rétréci dans sa partie antérieure. Gray a séparé, sous le nom Ocadia, des Testudinidés de Chine, chez lequel le sillon huméro-pectoral entame l’entoplastron. Ce Genre est connu à l’état fossile par 0. crassa Owen n. sp. et O0. Oweni Lydekker, de l’Eocène supérieur d'Angleterre et du sud-est de la France; M. Reinach fait connaître, sous le nom O0. Hessleriana (4) Frankfurt a. M., 1900. — Vol. de 125 p. avec 44 PI. Extr. de Abhandl. d. Senckenb. naturf. Gesellsch. 9 = n. sp., une espèce du Miocène inférieur à forme allongée; au con- traire, O. protogea H. v. Meyer, a le bouclier élargi. Les Trionyx, des grands fleuves des zones chaudes et tempérées, sont connus à l'époque tertiaire en Europe, dans l'Inde, dans l’Amé- rique du Nord. M. von Reinach en décrit plusieurs espèces. T. Boulengeri, n. Sp., est une espèce de 0,400 de long, de l'Oligo- cène moyen, voisine de T. Gergensi H. v. Meyer, du Miocène ; cette dernière espèce appartient au Sous-Genre Aspidonectes. T. messe- lianus, n. sp., se distingue par l’ornementation et la forme des plaques neurales. Quelques débris sont rapportés au Genre Chelydra. Le beau Mémoire, publié par M. von Reinach, se termine par d’in- téressantes remarques sur les variations individuelles des Tortues, entre autres sur Testudo antiqua Bronn. JNSECTES par M. GOSSMANN. Sur un Insecte fossile trouvé dans le Trias en Lorraine, par M. P. Fliche (1). — Aucun Insecte n'avait encore été signalé dans le Trias en France. L’échantillon du « Muschelkalk » supérieur dont il s’agit, consiste en une empreinte d'élytre, très nette, qui par sa forme, sa consistance et son mode d’attache, ressemble complètement à une élytre de Buprestide, notamment à ce qu'on voit chez Glaphyroptera, Genre provisoire, créé par Heer, pour des espèces à élytres peu bombées, lisses et brillantes; les deux pre- miers caractères sont si nets sur l'empreinte de Chauflontaine, que l'attribution paraît incontestable à M. Fliche. On en a, d’ailleurs, déjà signalé dans le Keuper de Suisse (G. pterophylli), et dans le Lias. Sur les Mymaridæ de l’Ambre et du Copal, par Fern. Meu- nier (2). — Ces atomes ailés, dont l'étude est très difficile, parce que la fossilisation a altéré la fine morphologie des antennes, des (1) Paris, 1901. — Acad. des Sciences, séance du 11 mars, 1 feuillet in-4°. (2) Paris, 1900. — 4 p. in-18, avec fig. Extr. Bull. Soc. entomol. de Fr., n° 18, p. 364. — 130 — ailes et des articles tarsaux, appartiennent : ceux du Succin, au G. Litus Haliday; ceux du Copal, aux G. Limacis Fürster, et Pres- twichia Lubbock. L'auteur s’abstient prudemment de leur donner des noms spécifiques, en attendant de meilleurs matériaux que ces échantillons des rivages de la Baltique. Ueber die Syrphiden des Bernsteins, von Prof. F. Meu- nier (1). — L'auteur décrit dans cette Note deux Genres nouveaux de la Famille Syrphidæ, provenant de l'Ambre de la Baltique (Mu- sée de Kæœnigsberg) : Palæosphegima (type spécifique non indi- qué), ayant une tête semblable à Palæoascia Meun., mais présentant des différences avec Ascia et Sphegina (S. infuscata Will.); Sphe- _ginaseia (type non indiqué), avec une tête semblable à celle d’As- eia podagrica Meig., et des ailes se rapportant plutôt à Sphegina Keeniana Will. L'auteur conclut de ces découvertes un essai de ta- bleau phylogénétique, duquel il résulterait que ces Genres de l'Ambre formeraient un maillon intermédiaire, avec des embran- chements latéraux, dans la chaîne qui relie les Genres vivants Rhingia et Psilota d'une part, à Sphegina et Bacha d’autre part. Nouvelles recherches Sur quelques Cecidomyidæ et Myceto- philidæ de l’Ambre, et description d’un nouveau Genre et d’une nouvelle espèce de Cecidomyidæ du Copal de l'Afrique par Fern. Meunier (2). — L'auteur expose que toute la littéra- ture des Cecidomyidæ fossiles se réduit à quelques observations de Læw, et à deux très courtes diagnoses de S.-H. Scudder ; quant aux Mycetophilidæ de l'Ambre, ils ont été examinés plus à fond par Winnertz. L'examen de matériaux nouveaux et très nombreux permet actuellement à M. F. Meunier de composer un véritable Catalogue des Diptères tertiaires, en comparant les divers ca- ractères de la tête, des antennes, des ailes ou des pattes, et après avoir vérifié si la nervation alaire est normale, ou si elle est due soit à une anomalie, soit à une altération tératologique. D'après la classification de Kiefer, la Fam. Cecidomyidæ est di- visée en trois groupes : Cecidomyinæ, Lestreminæ, Heteropezinæ, comprenant les Genres Cecidomyia Rond., Oligotrophus Latr., Diplo- sis Lôw, Colpodia Winn., Colomypia Kieff., Ruebsaamenia Kieff., Winnertzia Rond., Campylomyza Meig., Lestremia Macq., Miastor (1) Neudamm, 1901, 1 feuillet in-4°. — Extr. de A//g. Zeits. f. Entomologie, n° 5, Bd. 6. (2) Bruxelles, 1901. — Broch. in-8& de 20 p., avec 2 PI. — Extr. Ann. Soc. Sc. Brux., t. XXV, 2° part. — 131 — Mein., Brachyneura Rond.; près de ce dernier, doit se classer le nouvean G. Palæospaniocera. La Famille Mycetophilidæ est divisée en quatre Groupes : Cero- platinæ, Sciophilinæ, Mycetophilinæ, Sciarinæ, comprenant les G. Platyura, Macrocera, Ceroplatus, Asiudulum Bosc., Sciophila, Vena, Lœwiella, Palæoempalia Meun., Syntemna Winn., Decosia, Allo- dia, Anaclinia, Acnemia, Glaphyroptera Winn., Boletina Steeger, Sciara Meig., Bradysia, Corynoptera et Trichosia Winn. La plupart de ces citations sont nouvelles pour le Succin et pour l'Ambre, et l’auteur en fait une mention sommaire, surtout pour prendre date. Le Mémoire se termine par la description du nouveau G. Ste- noptera (Type : S. Kiefferi), trouvé dans une petite collection d'insectes du Copal de l'Afrique :; ce fossile semble devoir, par la disposition de ses ailes et de ses articles tarsaux, être classé parmi les Heteropezinæ, mais il s’écarte d’H. pygmæa par son unique nervure longitudinale. Ueber einige Coleopteren-Flügeldecken aus den präglacialen Braunkohle und dem interglacialen Torflager von Lauenburg (Elbe), von Fern. Meunier (1). — L'auteur avait déjà précédem- ment signalé des élytres de Carabidés et Chrysomélidés dans la tourbe préglaciaire de Lauenbourg ; les Lignites de la même lo- calité lui ont fourni plusieurs Donacia, Erycus acridulus Lin., Har- palus? æneus, des échantillons voisins de Badistes fragilis Heer, toute une colonie de Diptères, tels que Chrysotoxum arcuatum Lin., Syrphus balteatus Deger, etc..…., Cyclonotum Muelleri n. sp. Un tableau synoptique des Coléoptères quaternaires d'Europe et d'Amérique, complète cette Note d’une manière très intéres- sante. Studien im Gebiete der bôhmischen Kreideformation. — Per- mer Schichten, von D: Ant. Frie und E. Bayer (2). — A signaler quelques ailes et œufs d'insectes sur des végétaux recueillis dans ces couches cénomaniennes, avec des traces d'Unio : Atta præcur- sor, Tinea araliæ, Chironomites unionis, Silphites priscus, Pineliodes parvus, Bradimites truncatus, Gomphus serialis, etc. (1) Berlin, 1900. — Broch. in-8° carré de 8 p. Extr. de Jahrb. d. Kænpreuss. Geol. Landesanstalt, p. 56. (2) eus 1901. — Vol. in-8 de 184 p. avec nomb. fig. Arch. naturwiss. Lan- desdurch. v. Bœhmen, Bd. XI, n° 2. — 132 — PALÉOCONCHOLOGIE par M. COSSMANN. The Cambrian fauna of the eastern Salt-Range, by K. Red- lich (1). — La faune, dite de (Salt-Range », dans l'Inde, à déjà été étudiée, de 1879 à 1891, par le Prof. Waagen, qui en a publié les résultats dans treizième série de (Palæontologia indica ».M.Redlich entreprend l'étude complémentaire de ces fossiles, et dans ce pre- mier Mémoire, il passe en revue le Cambrien. Deux espèces nou- velles de Trilobites lui fournissent l’occasion de décrire un Genre nouveau Hæferia (type : A. Nœtlingi Redlich}, qu'on peut rappro- cher de Protolenus, de Paradoxides et de Metatoxides, mais qui en diffère par l’absence de bord oculaire. L'autre Trilobite est Ptycho- paria Richteri n.sp., représenté par une petite glabelle isolée sur un fragment de roche pétrie de Brachiopodes, qui appartiennent au nouveau G. Pseudotheea (type : P. Waageni Redlich); les deux valves, en corne d’abondance, sont séparées par une très large aréa. Un autre Brachiopode, très abondant dans ces gisements, appar- tient aussi à un nouveau G. Mobergia (type: M. granulata, n.sp.); valves discoïdes, ponctuées et sillonnées, d'une forme elliptique; appareil en fer à cheval, avec une impression centrale en forme de torche. L'auteur rapproche ce singulier Brachiopode des Genres Obolella et Acrothele, de l'Amérique septentrionale et de la Suède. A ces nouveautés il y a lieu d'ajouter encore : Neobolus Warthi Waagen, Linqulella Waniecki et L. Fuchsi, n. Sp.; puis un Spongiaire que M. Redlich désigne sous le nom Cylindrites sp., mais qui doit évidemment recevoir, s’il y a lieu, une autre dénomination géné- rique, attendu que celle-ci a, depuis longtemps. été appliquée par Morris et Lycett, à des Opisthobranches jurassiques. Le Mémoire de M. Redlich se termine par quelques considéra- tions stratigraphiques sur les zones qui représentent les divisions du Cambrien du Salt-Range, et sur le parallétisme à établir, à ce point de vue, entre l'Himalaya et les montagnes Rocheuses de l'Amérique du Nord. (4) Caleutta, 1899. — Broch. grand in-4, de 13 p.. avec 1 PI. lith. Extr. de Mém. geol. Surv. of India. — Pal. indica, nouv. sér. Vol.T. — 133 — The caleiferous of the Mohawk valley, by H. F. Cleland (1).— La description de cette petite faune paléozoïque, provenant d’un gisement voisin du canal Erié, dans l'Etat de N.-Y., comprend quelques espèces nouvelles de Gastropodes, un nouveau G. de Tri- lobites : Harrisia (type: H. parabola, n.sp.), dont l’auteur ne figure que quelques fragments, sans indiquer les rapports et diffé- rences avec les formes déjà connues; quelques Brachiopodes, trois Céphalopodes; enfin, comme représentants des Pélécypodes, une nouvelle espèce et sa variété (Ribeiria nuculitiformis), d'un Genre décrit, en 1853, par Sharpe comme appartenant à la Fam. Calyp- træidæ, et classé par Billings comme bivalve, à cause d’une cavité byssale. The palæozoie Faunas of Para. Brazil. — 1. The silurian Fauna of the Rio Trombetas. — 2, The devonian Mollusea of the State of Para: by John M. Clarke (2). — Les fossiles siluriens, décrits dans ce Mémoire, ont été découverts, en 1876, par les Doct. Orville A. Derby et Francisco José de Freitas, dans le bassin de la rivière Trombetas, affluent nord du Fleuve des Amazones. Les Brachiopodes peu nombreux sont presque exclusivement des espèces nouvelles : Lingulops Derbyi, Orbiculoidea Hartti, Pholidops trombe- tana, Dalmanella Freitasiana et D. Smithi, Anabaia Paraia; les cinq Pélécypodes sont nouveaux et appartiennent aux G. Anodontopsis, Tellinomya et Clidophorus. Cette faune peu abondante comprend encore : une variété de Bucaniella trilobata Conr., deux Ptéropodes (Tentaculites trombetensis et Conularia amazonica); des fragments indéterminés d’Orthoceras et de Cyrtoceras; et deux petits Crus- tacés. La faune dévonienne est beaucoup mieux représentée ; M. Clarke décrit un certain nombre de Platyceras nouveaux, trois Diaphoros- toma, deux Bellerophon, Bucania Freitasi voisin de B, Leda Hall; il décrit ensuite un nouveau G. Pleetonotus (type: P. Derbyi) qui difière essentiellement de Bucaniella, parce que le dos est concave, au lieu d’être convexe. Après avoir décrit un Tropidocyclus, sem- blable à une espèce déjà connue de l'Amérique du Nord, l’auteur sépare de Bellerophon un nouveau G. Péomatis (type : P. Forbesi, n. Sp.), d'après un moule interne, à peine enroulé, portant en ({) Ihaca, 1900. — Bull. of Amer. Pal., n° 13, 26 p., 5 PI. (2) Rio de Janeiro, 1900. — Vol. in-4° carré, de 127 p. avec 8 PI. lith. Extr. de FR Fe Museu Nacional do Rio de Janeiro, Vol. X, 1899 (Authors english ition). — 134 — arrière la trace de deux côtes internes, comme il en existe chez B. patulus. Les Ptéropodes sont seulement au nombre de deux Tentaculites nouveaux et une espèce déjà connue dans l'État de New-York. Toutefois les Pélécypodes sont beaucoup plus abondants; nous signalerons particulièrement : plusieurs Actinopteria nouveaux ; deux £iopteria; trois Modiomorpha, dont l’un est rapporté à une espèce de New-York; Goniophora Woodwardi, sp. nov. Dans la Fam. Trigoniidæ, M. Clarke propose un nouveau S.-G. F'œæehomya, Com- prenant des espèces confondues à tort avec Schizodus King, et dont le type paraît être Schiz. transversus Beush., à charnière portant une sorte de cuilleron absolument différent de la dent bifide et - saillante de S. appressus Hall ; il décrit d’ailleurs deux espèces bré- siliennes de ce Sous-Genre. Nous remarquons ensuite : deux Sphe- notus nouveaux; Cimitaria Karsteni Sp. nov., scaphoïde et ridé ; un Guerangeria très incertain ; deux Cypricardella nouveaux; six Gram- mysia nouveaux, dont les moules se ressemblent beaucoup ; Phola- della parallela Hall, et Edmondia syloana Hartt et Rathbun; deux Nucula, quatre Nuculites, cinq Palæoneilo, et enfin Leda diversa Hall. La prédominance des Pélécypodes, dans cette faune à peu près dépourvue de Brachiopodes, est un fait réellement remarquable. Die fauna der Trogkofelschichten in den Karnischen Alpen und den Karawanken, von E. Schellwien (1). — 11 résulte de l'in- troduction qui précède ce Mémoire, et des considérations qui font suite à la description des espèces, que les couches en question peu- vent être rangées dans le Permo-carboniférien, et sont, par consé- quent, contemporaines des « Calcaires à Fusulines » de la Sicile. Ce sont exclusivement des Brachiopodes, au nombre de 81 es- pèces, toutes figurées avec le plus grand soin, et donnant lieu à des remarques critiques d’un haut intérêt. Nous nous bornons à signa- ler, dans cette courte analyse, les traits les plus saillants de l'Étude magistrale de M. Schellwien, déjà préparé par des travaux anté- rieurs sur la même faune. D'abord, dans la Fam. Orthidæ, plu- sieurs Enteletes appartenant à six groupes différents et en partie nouveaux ; quelques-uns ont absolument le faciès apparent des Spi- riferidæ (E. Suessi Schellw.), mais ils en diffèrent essentiellement par les rainures rayonnantes que portent les valves près des cro- (1) Vienne, 1900. — Vol. grand in-4° de 122 p. avec 15 PI. lith. et 45 fig. dans le texte. Extr. Abhandl. d. k. k. geol. Reichsanstalt, Bd. XVI, Heft. I. — ,135 — chets. Du G. Meekella White et Saint-John, divisé en trois groupes, il existe, dans les Alpes carniques, plusieurs espèces nouvelles, carctérisées par l’extrème inégalité des deux valves, comme chez certains Rudistes; dans le voisinage de ce Genre, l’auteur propose un nouveau G. @eyerella, presque semblable extérieurement, mais se rapprochant d'autre part de Derbya par les impressions de sa valve ventrale ; comme l'indique le nom de l'unique espèce-type (G. distorta Sch.), le crochet de la valve pyramidale est obliquement tordu. Une très intéressante comparaison des G. Richthofenia et Scacchi- nella Gemm., donne à l’auteur une occasion de fournir les coupes du septum médian, qui est complément différent dans ces deux Genres, et de fournir le schéma reconstitué de l’intérieur d’une valve dorsale de $. gigantea n. sp. Le G. Productus est divisé en dix groupes, auxquels M. Schellwien n'a pas cru utile de donner des dénominations sous-génériques, faute de critériums bien sûrs pour les différencier. Une planche entière (VI) est consacrée à l’icono- graphie du type du nouveau G.'Æ'egulifera (7. deformis Schellw., 1898)), dont la grande valve, très irrégulièrement contournée, prend avec l’âge des formes échappant à toute diagnose. La Sous-Fam. Lyttoniinæ Waag. est représentée par une seule espèce, rapportée, avec un point de doute, au G. Oldhamina Waag. (O0. cf. Thecidium filicis Keys.), remarquable par le contour foliacé de son appareil septal. Les Spiriferidæ ne donnent lieu à aucune observation particulière : la grande série des Spirifer est divisée en quatre groupes, dont le troisième (S. trigonalis) est lui-même subdi- visé en cinq Sous-groupes, avec peu d’espèces nouvelles. Du S.-G. Ambocælia Hall, nous notons deux nouvelles formes. Enfin, pour terminer, les G. Retzia, Rhynchonella, Camerophoria, Notothyris Waag. (= Rostranteris Gemm.), Terebratula (Diclasma et Hemipty- china), Cryptacanthis White et Saint-John; ce dernier représenté par la même espèce (C. compacta) que celle de l'Etat de Iowa. A. Monograph ofthe British carboniferous Lamellibranchiata. Part V.—Cælonotidæ, Solenomyidæ.Conocardiidæ, Cardiidæ, by Wheel. Hind (1). — Le Genre Sanguinolites, de la Famille Cœlono- tidæ, occupe, à lui seul. cinquante pages et plus de sept planches, dans cette importante livraison. Créé, en 1884 par M’Coy, pour Sanguinolaria augustata Phill., ce Genre, dont les limites étaient trop étendues, a été successivement restreint par plusieurs auteurs, (1) Londres, 1900. — Palæontograph. Society, pp. 361-476. PI. XL-LIV. — 136. — à tel point même que M. Hind propose de rejeter quelques-unes de ces subdivisions qui, telles que Sphenotus Hall, par exemple, ne lui paraissaient pas justifiées. La plupart des espèces décrites sont déja connues ; quelques-unes cependant sont nouvelles : S. Hibernicus, S. quinquescriptus, S. interruptus, S. striatogranulatus, S. oblongus, S, striatus, S. roxburgensis, S. ovalis. Ensuite, nous remarquons deux représentants du G. Solenopsis M’Coy, qui comprend des formes extrêmement étroites, sillonnées, à crochet presque terminal (Solenopsis minor M’'Coy, S. parallela n. sp.). Du Genre Allorisma King, nous n’avons à enregistrer que peu d'espèces, dont une seule est nouvelle : À. monensis ; la pré- sence d’un sinus palléal, déniée par M’Coy, dans la coquille type de King, est très nettement indiquée dans les figures des espèces que M. Hind désigne sous ce nom générique ; quant à A. variabile pour lequel il conserve le même nom spécifique qu’à Sanguinolites variabilis, bien que ce soit une forme démembrée, ce n’est pas tout à fait correct au point de vue de la nomenclature : M. Hind aurait dû donner un nom nouveau à cette coquille, avant dela faire passer dans le &. Allorisma. Deux espèces de de Koninck représentent le C. Tellinomorpha ; quant aux Solenomyidæ, il y trois Solenomya déjà connus, mais si l’on conserve le nom spécifique S. costellata pour l’ancien Sangui- nolites costellatus M'Coy, il y a lieu de changer alors le nom de la coquille qui est conservée comme Sanguinolites ; là encore, la mé- thode employée par M. Hind peut engendrer des confusions regret- tables. Le C. Clinopistha Meek et Worthen, est représenté par deux espèces connues, mais j'avoue que, d’aprèsles figures, on ne se rend pas bien compte des différences génériques qui les caractérisent. Les Conocardiidæ qui sont essentiellement carbonifériens, sont assez nombreux dans les couches d'Angleterre et d'Irlande ; nous retrouvons là des formes bien connues: G. rostratum Mart. (= Pleu- rorhynchus elongatus Phill.), C. irregulare de Kon., {. inflatum M'Coy, C. aliforme Sow. (= Pleurorhynchus minax Phill.), C. fusi- forme M'Coy, C. Hibernicum Sow., C. alatum de Kon. Enfin, le G. Chænocardiola Holz. (C. Footi) termine cette intéressante partie de l'immense Etude entreprise par M. Hind. Das Untercarbon von Magdeburg-Neustadt und seine Fauna, von W, Wolterstorff (1). — Cette thèse de Doctorat a été impri- (4) Berlin, 1899. — Broch. in-8° de 64 p. avec 2 PI. et 3 fig. Extr. Jahrb preuss. Geol. Landesanst. — 137 — mée dans le Bulletin de l'Office Géologique de Prusse; les frag- ments, souvent peu déterminables, qui ont été recuillis dans l’ap- profondissement du radier du canal Hafen, à Magdebourg, ont permis à l’auteur de reconnaitre la présence du Carboniférien infé- rieur, recouvert par des couches de l'Oligocène moyen et par des sables d’alluvions. Parmi les échantillons les moins méconnaissables, M. Wolters- torff a reconnu et figuré : un Glyphioceras qu'il rapporte à G. crenis- tria Phill.; Dimorphoceras Tornquisti, nouvelle espèce voisine de D. Brancoi; Orthoceras striolatum Sandb,; Hyolithes Rœmeri v. Kæn., assez bien conservé ; un bivalve oblong, à côtes rayonnantes, qu'il intitule Janeia Puzosiana de Kon.; Ctenodonta Fritschi, nouvelle espèce qui rappelle C. sinuosa de Ryck.; un certain nombre d'échantillons de Pleuronectites prætenuis v. Kœn.; Cho- netes Laguessiana de Kon. et un Productus indéterminé. Un tableau comparatif montre les affinités de cette petite faune avec celle d'Angleterre, de Belgique, d'Alsace et des Asturies. Gastropoden aus der Trias des Bakonyerwaldes, von E. Kittl (1). — Dans ce Mémoire, qui fait partie d’une étude d'ensemble sur le lac Balaton, M. Kittl divise le Trias de cette région en sept niveaux : 4° Couches de Werfen. 2° Muschelkalk. 3° Calcaires rou- ges, 4 Argiles de Veszprem, 5° Dolomie de Sinterdomb, 6° Argiles de Sandorhegy, 7° Dolomie supérieure. Deux de ces niveaux, le troisième et principalement le quatrième sont fossilifères; les autres ne contiennent qu'une ou deux espèces seulement. Signalons entr’autres, dans les « Calcaires rouges »: Euryalox Bœæckhi, espèce nouvelle, du groupe de Sagana juvavica Koken ; deux Worthenia nouveaux : un nouveau G. Eueñellina. dont le type est Luciella infrasinuata Kok., et qui diffère de Luciella par la région ombilicale ; M. Kitil en décrit deux nouvelles espèces (L. contracta et striatissima). La série des Argiles de Veszprem est beaucoup plus importante, et elle contient un grand nombre de formes déjà connues à Saint- Cassian, dans le Tyrol, constituant une faune plus variée et plus complète. Nous citerons, parmi les nouveantés : Kokenella Laczkoi; le nouveau G. Serpuiepsis (type:$S. aberrans Kittl), sorte d'Euom- phalus très aplati, à tours presque disjoints, et ressemblant à certains Vermetus complètement et régulièrement enroulés ; Astra- (1) Budapest, 1900.— Broch.in-4° de 57 p. avec 3 PL.lith. et 4 fig. dans le texte. Extr. Result. d. wissens. Erforsch. des Balatonsees, Bd. I, Th. I. — 138 — lium turritum, que je rapprocherais du G. Hypercanthus Kok., plutôt que d'admettre la présence du Genre vivant Astralium dans le Trias, quand il n’en existe aucune trace dans les terrains secondaires, ni même dans l'Eocène; plusieurs Eucycloscala, voisins d’E. binodosa, et qui seraient à classer plutôt dans les Lüttorinidæ; Acilia insecta, échantillon peu déterminable, rapporté au G. Acilia Koken (1896), qui ne pourra évidemment être maintenu, puisqu'il existe déjà Acilius Leach (Col.}, Acila Adams (Moll. 1858); trois nouveaux Loxonema, dont deux paraissent douteux; Aatosira veszprümiensis, espèce à propos de laquelle l’auteur fait remarquer que le G. Kato- sira Kok., ainsi que Hypsipleura, ne se distingue guère d’Helero- cosmia Kok., quand la coquille n’est pas adulte ; Euthystylus bala- tonicus : plusieurs Trypanostylus déjà connus ou indéterminés ; Omphaloptychia Ludwigi, avec plusieurs autres espèces du même Genre, antérieurement décrites; Cœlostylina biconica, associé à quelques formes de Saint-Cassian, d’Esino ou de Marmolata ; Pro- mathildia hungarica, ressemblant au début à P. pygmæa, et par ses derniers tours, à P. decussata, Promathildia Hornigi et P. confluens ; enfin, trois formes déjà connues, et rapportées aux G. Spérocyclinu, Fusus et Palxæotriton, les deux derniers n’étant certainement pas des Fusidæ, tandis que le premier se rattache plutôt aux Ce- rithidæ. Dans la Dolomie supérieure, il n'y a presque rien à signaler : Worthenia Gepidorum; Amauropsis Hantkeni, que je classerais plutôt près d'Euspira de la faune secondaire, que dans un Genre vivant: Stephanocosmia dolomitica, et Purpuroïdea baconica, qui paraît un in. téressant représentant de ce Genre secondaire, dans le Trias. C'est grâce à sa grande compétence dans l’étude des Gastropodes triasiques, que M. Kittl a pu déterminer et classer avec justesse cette faune, dont la plupart des échantillons ne montrent même pas l'ouverture. Beiträge zur Morphologie und Phylogenie der Lamellibran- chier, von E. Philippi (1). — Dans cette troisième Note, l’aûteur étudie le G. Lima et ses Sous-Genres, principalement dans les Terrains triasiques et secondaires ; il explique que, tandis que les Pecten ont été, à cause de leur sculpture et de leurs couleurs variables, subdivisés en heaucoup de Sous-Genres, les Limes dont l’ornementation est plus simple, et dont la couleur est uniformé- ment grise ou brune, ont été plus négligées. Cependant, cette (1) Berlin, 4990. — Zeitsch. d. Deutsch. geol. Gesells., pp. 619-639, PI. XXIV. — 139 — Famille doit être considérée comme établissant un lien graduel et très intéressant entre les Aviculidæ et les Pectinidæ. La forme qui s’écarte Le plus des véritables Lima, est certainement Mysidioptera Salomon, Genre ou Sous-Genre triasique qui peut être considéré comme l'ancêtre des Limidæ, et dont le crochet s'incline cependant du côté de l’ouverture byssale, comme chez les Aviculidæ. Auprès d’elle vient se placer un nouveau G. Avieulo- lima (Type: 4. Jækeli, n. sp.), provenant du « Muschelkalk », voisin de Limopteræ Hall, et qui a tout à fait le faciès d’un Avicu- lidæ, tandis que l’aire ligamentaire se rattache à la disposition de celle des Limidæ. Quant au G. Lima proprement dit, M. Philippi y admet sept Sous-Genres : Plagiostoma, Radula, Mantellum, Limatulella, Acesta, Ctenoides et Limatula. Tout d’abord, je remarque qu'il ne réserve aucune division sous-générique pour Lima s. s., ce qui n’est pas correct au point de vue de la nomenclature; ou bien alors, s’il admet que Radula est synonyme de Lima, il ne faut pas conserver, pour le Genre lui-même, la dénomination Lima qui doit être rem- placée par Radula. Plagiostoma ne se distingue de Radula que par son ornementation plus fine, et par son ancienneté plus grande ; Mantellum en est très voisin par sa Îossette médiane, mais le bâillement des valves est plus ouvert, l'oreillette est plus aiguë; l’auteur penche à y réunir les Limea secondaires, du groupe de L. duplicata, dont la charnière ne paraît pas comporter de dents comparables à celles ‘de Limea strigillata, du Néogène. L'auteur rapproche aussi de Mantellum le Sous-Genre Limatulella, récemment créé, par M. Sacco, pour Z. Loscombi Sow. Quant au Sous-Genre Acesta H. et A. Ad., la déli- mitation en paraît très incertaine : M. Philippi le compare à Mysi- dioptera, auquel il ressemble beaucoup, quoique le crochet soit moins incurvé. Il rapproche de Ctenoides Klein, les formes liasiques du groupe de L. Hermanni, que Quenstedt a désignées sous le nom Plagiostoma. M. Philippi propose ensuite un nouveau G. Anomalolima pour L. maxrima d’Arch., à cause de son léger sinus palléal; cette espèce sénonienne provient de Royan. Enfin M. Philippi sépare complètement Ctenostreon, de même que Limea, comme Genres tout à fait distincts, le premier à cause de sa forme, le second à cause de sa charnière ; ils occupent une position tout à fait à part dans la Famille Limidæ, de même que Mysidioptera. — 140 — Description des fossiles du Bajocien supérieur des envi- rons de Bâle, par Ed. Greppin (1). — La troisième et dernière partie du Mémoire de M. Greppin contient la fin de la description des Monomyaires, ainsi que les Brachiopodes des calcaires roux de Liestal, de Muttenz, et autres localités suburbaines de Bâle. Outre plusieurs Plagiostoma appartenant à des espèces bien connues, l’auteur décrit: P. Choffati n. sp.; P. Annonii Mérian, qui n'avait jamais été figuré depuis Knorr (476$) ; P. Schimperi Branco, que Quenstedt considérait comme une variété de P. semi- circulare ; P. propinquum et concinnum Mérian, figurés pour la première fois : P. Mulleri Greppin et P. Matheyi, également nou- veaux. | La synonymie de Ctenostreon pectiniforme Schloth. (Ostracites) : - n'occupe pas moins de deux pages; c’est l’espèce bajocienne qui a souvent été confondue avec Lima proboscidea Sow., du Jurassique su- périeur, parce que les caractères différentiels entre les deux formes sont très fugitifs ; toutefois, il y a lieu de remarquer que la phylo- génie de ce Ctenostreon comprend, en outre, un maillon intermé- diaire : C. luciense d'Orb., du Bathonien, dont j'ai précisément si- gnalé les caractères distinctifs, dans mes « Etudes sur les Mollusques de St-Gaultier » (IL, p. 55). M. Greppin ne décrit pas moins de cinq Alectryonia dont le prin- cipal est A. flabelloides Lamk., identifié avec A. Marshi Sow. du Bathonien ; A. asellus Mérian, n'avait pas encore été figuré : c'est une petite espèce très voisine d’A. rastellaris Munst. Les Brachiopodes ne sont représentés que par des espèces anté- rieurement décrites, caractéristiques pour la plupart (Terebrat. pe- rovalis Sow., Zeilleria cadomensis Desl., Z. subbuculenta Chap. et Dew., Aulacothyris carinata Lamk., Rhynchonella quadriplicata Lieten, R. obsoleta Sow., Acanthothyris spinosa Schl.). Le Mémoire de M. Greppin se termine par la description de quelques Annélides, qu'il eût été intéressant de faire figurer, de même que les Pseudodiadema, Hemipedina, Pedina et Collyrites, dont il cite de beaux exemplaires. Cette importante Monographie étant actuellement complète, l'au- teur la résume en quelques pages, dans lesquelles il donne un ta- bleau de répartition des 182 espèces fournies par les couches ba]jo- ciennes, entre les cinq niveaux stratigraphiques qu’elles habitaient. La table alphabétique est classée par Genres ; on préfère générale- (1) Genève, 1900. — Vol. in-4 de 84 p. avec 7 PI. lith. Extr. Mém. Soc. pal suisse, Vol. XXVII. — 141 — ment aujourd’hui la classification par espèces, qui est beaucoup plus commode pour les recherches. Etude sur les Mollusques et Brachiopodes de l’Oxfordien inférieur. ou zone à Ammonites Renggeri qu Jura lédonien, par M. P. de Loriol (1). — Cette Etude est le complément du Mémoire que l’auteur a précédemment publié, dans le même Re- cueil, sur les fossiles du même niveau du Jura bernois ; les nom- breux matériaux recueillis, aux environs de Lons-le-Saulnier, par M. Abel Girardot, ainsi que ceux de quelques autres collections particulières, ont fourni à M. de Loriol 99 espèces, dont 69 déjà mentionnées par lui dans le Jura bernois ; sur l'excédent, on compte dix-sept espèces nouvelles. L’analogie est donc étroite entre ces deux faunes, et la majeure partie se compose de Céphalopodes, en général de petite taille, dont l’analyse incombera à notre savant collaborateur, M. Haug. Je me bornerai à passer en revue les Gastropodes, les Pélécypodes et les Brachiopodes. Les premiers (Gast et Péléc.) sont souvent en mauvais état, assez rares et ne représentent guère que 1 à 2 p.0/0 du nombre total des Mollusques, même dans les localités les plus riches. M. de Loriol décrit entre autres : Alaria Berlieri, moule voisin d’A. seminuda Heb et Desh.; À. Mairei, très douteux au point de vue de la détermination générique ; Cerithium Girardoti, voisin par ses ornements de C.russiense d'Orb.; Eligmoloxus Choffati, qui res- semble un peu à l’unique espèce bathonienne connue de ce Genre; Purpurina Mairei, dont le classement est encore provisoire; Natica billodensis, qui est probablement un Ampullospira. Dans les Pélécypodes, nous signalons : Lucina Berlieri, Astarte Girardoti, Arca Berlieri, et quelques autres espèces déjà décrites dans la Monographie du Jura bernois. Enfin il n’y a que trois espèces de Brachiopodes: Terebratula Stutzi Haas, Aulacothyris impressa Bronn, Rhynchonella Thurmanni Voltz; toutes les trois paraissant abondantes dans les couches lédo- niennes. The stratigraphy and invertebrate Faunas of the jurassie formation in the Freeze-out hills of Wyoming, by W. N. (4) Genève, 1900. — Vol. in-4 de 196 p. avec 6 PI. de fossiles, et une notice stratigraphique, par M. Abel Girardot. Extr. Mém. Soc. pal. suisse, Vol. XXVII. 10 Jin Logan (1). — Les fossiles décrits dans cet article ont été recueillis par les membres de l’Université de Kansas, pendant l'été 1898, près de la station Medicine Bow, sur le chemin de fer du Pacifique, dans le Sud du Wyoming. L'auteur attribue aux étages supérieurs du Système jurassique les couches dont ils proviennent et qui sont intercalées entre le Carboniférien et la Craie de Dakota. Ce sont des formes exclusivement américaines, que M. Logau rapproche de formes eurasiatiques, distinctes, quoique semblables : Pleuro- mya subcompressa Meek., Astarte Packardi White, Tancredia bul- bosa Whitf., Pinna Kingi Meek, Camptonectes bellistriatus Meek, Cardioceras cordiforme Meek, Belemnites densus Meek, Belemnites eurtus, n. sp. Cette dernière espèce ne peut évidemment conserver la dénomination curtus, déjà appliquée à une Bélemnite toarcienne (Prod. IX, n° 18); je propose en conséquence : B. Logani. Au-dessus de ces couches jurassiques, et sous la Craie de Dakota, l'auteur signale une faune non marine, assimilable au « Weald », avec des Sauriens, et comme Mollusques : Lioplacodes veternus Meek, Unio Willistoni, n. sp., Valvata Leai, n. sp., Unio Knighti et U. Baileyi, dont les figures sont très médiocres. Beiträge zur Kenntniss der Brachiopoden des Stramberger Tithon. von D: M. Remes (2). — Depuis quarante années qu'ont été publiées les Monographies de Suëss et de Zeuschner, sur les Bra- chiopodes de Stramberg, de nouveaux matériaux ont été recueillis et permettent, — si ce n’est d'augmenter beaucoup le nombre des espèces déjà décrites, — du moins de mieux en fixer les caractères. C'est cette étude qu'a entreprise M. Remes, avec le concours de MM. Zittel et Pompeck]. L'auteur donne de nouvelles figures de la grande espèce Tere- bratula immanis Zeuschner, qui dépasse 10 centimètres, et de T. cyclogonia Zeuschner ; il décrit Dictyothyris altirostris, D. kopriv- nicensis, Megerlea tithonia, M. proloricata; il rapporte au G. créta- cique Lyra Cumb., une intéressante et nouvelle forme tithonique (L. angustirostris); plusieurs Rhynchonella sont nouveaux (R. Glockeri, R. Frici, R. Pompeckji, R. strambergensis. Les figures des deux Planches accompagnant cette Note sont re- produites photographiquement, d’après des dessins au trait et au lavis, avec beaucoup de fidélité. (4) Lawrence, 1900. — Bull. of the Univ. of Kansas, Vol. IX, n° 2, pp. 109- 134, PI. XXV à XXXI. (2) Vienne, 1899. — Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanstalt, Bd. 49, Heît 2, pp. 213- 234, PI. VII et VIII et 6 fig. dans le texte. — 143 — Die Bivalven und Gastropoden des deutschen und holländis- chen Neocoms., von D' A. Wollemann (1). — L'auteur expose que la plupart des matériaux de cette Étude ont été recueillis par lui, principalement dans les environs de Brunswick, mais que les Gas- tropodes sont rares, généralement à l’état de moules, de sorte que la détermination doit en être peu certaine. Nous trouvons d’abord, parmi les Pélécypodes : les Exogyres ca- ractéristiques, E. Couloni Defr., E. Tombeckiana d'Orb., E. tubercu- lifera Koch et Dunk.; puis Ostrea macroptera Sow., 0. Osmana, nouvelle espèce voisine d’O. Maresi Coq., de FPUrg-Aptien ; Spondy- lus Rœmeri Desh., Plicatula placunea Lamk., P. Gottfriedi, petite es- pèce nouvelle du groupe de P. Arachne Coq., de l'Aptien. Les Limidæ sont assez nombreux, mais l’auteur n'a figuré que Limea granulatissima Woll., dont la charnière porte les dents caractéris- tiques de ce Genre; aucun Pecten n’a été figuré, mais M. Wolle- mann a reproduit huit vues différentes d’Aucella Keyserlingr (= Avi- cula teutoburgensis Weerth), forme russe, qu'il est intéressant de retrouver ainsi au centre de l’Europe. Modiola pulcherrima Rœmer, est probablement un Modiolaria; quant à Pinna iburgensis Weerth, les deux vues de ce grand échantillon remplissent, à elles seules, une planche double. Les Dimyaires sont presque tous à l'état de moule ; l'auteur a ce- pendant réussi à prendre des contre-empreintes de la charnière et de la surface, qui l’ont guidé dans ses déterminations; il dé- crit trois nouveaux Leda (L. Maasi, Voigti et uliginosa) ; il change le nom Crassatella teutoburgensis Weerth, en Astarte Bodei, sous le prétexte que l'espèce en question a une extension géographique plus grande; cette correction n’est pas admise en nomenclature. Signalons encore, comme espèces nouvelles : Astarte rocklumensis, Lucina Hauchecornei, L. teutoburgensis, Fimbria subæquilateralis qui me paraît très douteux, Panopæa Schræderi, Panopæa Wein- haueri, Pholadomya Eberti, Anatin« gracilior, qui me semble bien peu rostré pour un Anatina, Pholas Kæneni à la place de Pholas constricta Rœmer (non Phill.), et P. Lüphkei. Dans les Gastropodes, il n’y a pas moins de six Pleurotomaria, mais aucun n'est figuré; une correction est faite à propos de Turbo sulcatus Koch (non Nilsson), qui est remplacé par Ÿ. Kochi Woll. Parmi les dix Trochus, nous en remarquons deux nouveaux : (7. callistoides, T. Kloosi) ; il en est de même des deux Solarium, et de (1) Berlin, 1900. — Vol. in-8° de 180 p., avec Atlas in-4° de 8 PI. lith. Extr. de Abhandl. d. Kœn. Preuss. geol. Landesanstalt, Neue Folge, Heft, 31. — 144 — Scalaria infulata ; Cerithium Gottfriedi Woll., est intéressant ; Fusus brunswicensis, n. sp., est à classer dans les Purpurina. Enfin, en ce qui concerne Actæon marullensis et A. albensis d'Orb., si ce sont bien les espèces françaises, M. Peron a récemment constaté que ce sont des Tornatellæa, à deux plis columellaires. A Monograph of the eretaceous Lamellibranchia of En- gland, by H. Woods (1). — Cette seconde partie de la Monographie des Pélécypodes crétaciques d'Angleterre, comprend les Fam. Tri- goniidæ, Mytilidæ et Dreissensiidæ. Le travail, précédemment publié par Lycett sur le Genre Trigonia, dispense M. Woods de s'étendre longuement sur les espèces crétaciques, qu’il se borne à énumérer avec leur synonymie complète, en les divisant en six Sections. Dans la Fam. Mytilidæ, nous trouvons : le G. Mytilus, avec deux es- pèces déjà connues ; de nombreuses Modioles, dont quelques-unes appartiennent au S.-G. Brachydontes ; l'une de ces dernières est une espèce nouvelle (M. vectiensis) ; le G. Crenella représenté par une espèce (H. bella Sow.), quiest probablement du S.-G. Rhomboidella Monterosato. Enfin, la Fam. Dreissensiidæ comprend Septifer linea- tus Sow. (Modiola), et Dreissensia lanceolata Sow. (Modiola), dont les échantillons ne montrent malheureusement aucune trace de la lame myophore, caractéristique de ce Genre. La description de cette espèce reste d’ailleurs en suspens, à la page 112. Mesozoie fossils. — Vol. I. Part. IV. — On some additional or imperfectiy understood4 fossils from the Cretaceous rocks of the Queen Charlotte Islands, with a revised list of species from these rocks. by J.-F. Whiteaves (2). — Outre une espèce de Crus- tacé (Homolopsis Richardsoni Woodw.) et un certain nombre de Céphalopodes, parmi lesquels nous remarquons : Acanthoceras spi- niferum With., très voisin d'A. mamillare, deux nouveaux Hoplites et quelques Desmoceras (Puzosia), il n'y a guère à enregistrer que quatre Gastropodes non figurés. Toutelois, cette faune est un peu plus riche en Pélécypodes; en premier lieu, nous signalerons Ana- tina (Cercomya) semiradiata, nouvelle espèce très voisine d’une forme jurassique du Yellowstone National Park (A. punctata Stan- ton); Protocardia subsimilis est séparé de P. Hillana, à cause de sa taille plus petite et de son contour marginal différent. Perti- (1) Londres, 1900. — Palæontograph. Soc. 73-112, PI. XV-XIX. (2) Ottawa, 1900. — Geol. Surv. of Canada, pp. 265-307, PI. 33-39. In-8° n° 706. — 145 — pioma cuspidatum Whit., est réuni à Meekia sella Gabb ; Cucullæa ponderosa est une grosse espèce ventrue, qui ressemble à C. trun- cata Gabb; Modiola persistens Whit., est définitivement séparé de M. subimbricata Gabb; Gervillia Newcombei, quoique incomplet, est une grande coquille bien déterminable ; ensuite, l’auteur re- produit une rectification de nomenclature, antérieurement faite par M. Stanton : Avicula (Oxytoma) Whiteavesi, à la place d’A. mu- cronata Whit., non Gabb. L’'Etude se termine par la description de quelques Rhynchonella nouveaux. Description of a new species of Unio from the eretaceous recks of the Nanaimo Coalfield, by J.-F., Whiteaves (1). — L’au- teur rappelle que Gabb a décrit, en 1867, Unio Hubbardi, du Crétacé de Californie; l'espèce eanadienne est un peu distincte, moins convexe que l’autre, moins atténuée du côté postérieur, en conséquence, l’auteur lui a donné le nom V. nanaimoensis. Ueber ein Vorkommen von henoner Kreide in Ostpreussen, von den Herren C. GageÏ und F. Kaungowen (2). — De petits gi- sements de Craie sénonienne ont été récemment découverts dans la Prusse orientale; c’est une marne blanche qui a fourni quel- ques fossiles assez mal conservés, dont quelques-uns ont pu être déterminés, si ce n’est avec certitude, du moins avec une grande probabilité. Aucun d'eux n'a d’ailleurs été figuré dans cette courte Note, et nous relevons, entre autres, dans l’énumération qui en est faite : Pecten cretosus Defr., var. Zeiszneri Alth., P. virgatus Nils- son, P. membranaceus Nilss., tous deux de très petites dimensions; Lima decussata Munst.; Eriphyla lenticularis Goldf., Belemnitella mucronata Ichl., et Scalpellum auqustatum Geinitz. Nuovi fossili del henoniano lombardo, Nota del Dott. G. de Alessandri (3). — L'auteur de cette communication rappelle que le Crétacé de Lombardie comprend deux niveaux : le Santonien et le Campanien. Outre Pachydiscus cf. subrobustus Seunes, et un Desmo- à (1) Ottawa, 1901. — The Oltawa Natur. Vol. XIV, n° 10, pp. 177-179, avec une ure. (2) Berlin, 1900. — Plaq. in-8° de 10 p. Extr. de Jahrb. Kœn, preuss. geol. Lan- desanstall, 1899. (3) Milan, 1901. — Br. in-8° de 22 p. avec quelques clichés dans le texte. Extr. de Rendiconti del Ist. Lomb. di sc. e letl. sér. II, Vol. XXXIV. — 146 — ceras indéterminé, l’auteur y mentionne : Pecten lævis Wilson, P. planatus Seg., Ostrea arduennensis d’Orb.; Plicatula alseriensis, nouvelle espèce bien distincte de P. paucicosta Seg., par sa petite dimension et par son ornementation ; Terebratula subdepressa Stol., du groupe de Liothyris vitrea. En définitive, d’après les deux ta- bleaux qui terminent cette Note, l’étage Campanien de Lombardie contient 40 espèces actuellement reconnues, et l’étage Santonien, 26 espèces. Sur les Mollusques terrestres de la nappe basaltique de Lis- bonne, par M. J.-C. Berkeley Cotter (1). — Le Turonien est re- couvert, au Nord et à l'Ouest de Lisbonne, par des nappes de basalte stratifié, au milieu desquelles on trouve intercalées des lentilles de marne très fossilifères, déjà signalées, il y a 24 ans, par Carlos Ribeiro; ces fossiles fluvio-lacustres, examinées par Tournouer, furent reconnus par lui absolument distincts de la faune miocénique d'Europe, et ce dernier les attribua au Garum- nien. La plus intéressante de ces formes est, sans contredit: Bolimus (Plecochilus) Ribeiroi Tourn., qui a une ouverture très ample, pro- jetée au-dessus de la base du dernier tour; ce dernier est coudé ou géniculé sur l’ombilic. M. Berkeley Cotter fait remarquer, à ce sujet, que la coquille lusitanienne n’a pas, comme les Plecochilus du Bré- sil, un véritable pli columellaire; mais que c’est plutôt une lamelle saillante, placée à la hauteur de l’ombilic, paraissant une dilatation du bord columellaire, et orientée parallèlement à l’axe. Il me semble que cette différence est capitale, et comme, d’ailleurs, il n’y à aucune trace, dans les couches tertiaires, de coquilles qui rat- tachent celle-ci aux Bulimus vivants, la création d'un Genre nouveau était tout indiquée. En ce qui concerne Bulimus olisipponensis Tourn., je me demande si ce ne serait pas un prédécesseur de Rillya paiéocénique ; pour s’en assurer, il suffirait de vérifier, en sacrifiant quelques échantil- lons, s’il existe, comme dans Rillya rillyensis, une lamelle pariétale oblique, enfoncée très avant à l’intérieur de l’ouverture. Quant à Pupa lusitanica Tourn., il ne peut, en tout état de cause, même si ce n'est pas définitivement un Pupa, conserver cette déno- mination qui fait double emploi avec une espèce vivante ; M. Cotter a donc proposé P. Tournoueri. (1) Lisbonne, 1900. — Communic. da Direcçao dos serv. geol. t. IV, fase. I, Op "API Aphot re Enfin il décrit une nouvelle forme, non mentionnée par Tour- nouer : Buliminus carnaxidensis, coquille petite, subeylindrique, pu- poïdale, avec une perforation ombilicale ; il faut attendre de meil- leurs échantillons, pour vérifier cette détermination générique. Description d’une espèce nouvelle de Goossensia (G. seminuda) de l’Eocène belge, par E. Vincent (1). — Quoique l’auteur n'ait pu dégager la charnière du nouveau Pélécypode laekenien qu’il décrit dans cette communication, il croit pouvoir le rapporter à notre G. Goossensia, du Bassin de Paris ; il y a simplement lieu de remarquer que les deux espèces parisiennes ont une forme bien plus irrégulière que le fossile belge, et que leur contour palléal présente une sinuosité qu’on n’observe pas chez le dernier. I est possible que cette différence soit due à ce que la loge de Lithodomus qu'il occupait était un peu vaste pour lui, et qu’il ait pu s'y déve- lopper à l'aise, sans se contourner comme nos spécimens. Die Priabonaschiehten und ihre Fauna, im Zusammenhange mit gleichalterigen und analogen Ablagerungen. von D' P. Oppenheïm (2). — Cet important et volumineux Mémoire repré- sente une Monographie complète d’un niveau situé au-dessous de l’Oligocène inférieur et cependant plus élevé que le Bartonien ; la faune des « Couches de Priabona » forme entre ces deux étages du Tertiaire moyen, le lien de transition qui manque précisément dans les environs de Paris. L'auteur, déjà préparé par de nom- breuses publications antérieures sur la Vénétie, jette, dans ce Mé- moire, un peu de lumière sur le chaos confus de la stratigraphie du Bassin de Vicence et de Vérone. Il a recherché, en outre, dans dans les différentes contrées, les équivalents des « Couches de Priabona » ; il en retrouve des traces dans les Alpes françaises, dans la presqu'île des Balkans, peut-être dans l’Inde, en Crimée et dans la Russie méridionale, en Tunisie, dans l’Ariège et principa- lement à Biarritz ; mais l'identification est beaucoup moins proba- ble dans l’Amérique du Nord, et elle semble s’effacer complète- ment dans l'hémisphère austral, soiten ce qui concerne l’Australie, soit du côté de la Patagonie, dont les faunes tertiaires commencent à nous être mieux connues. (4) Bruxelles, 1900. — Bull. Soc. roy. malac. de Belg. pp. XXXVII-XXXIX, fig. 37-38. (2) Stuttgard, 1901. — Vol. in-4° de 348 p. avec 21 PI. lith. Extr. de Palæonto- graphica, XLVII Baud. — 148 — Avant d'entrer dans le détail de l’examen de la partie paléonto- logique du Mémoire de M. Oppenheim, nous appellerons l'attention de nos lecteurs sur l'intérêt considérable que présente cette vaste revue de l’Eocène supérieur et de l’Oligocène dans l’univers entier, et sur la somme de connaissances et de recherches qu'un sembla- ble travail a dû exiger de la part de l’auteur. En ce qui concerne les fossiles proprement dits, nous ne nous occuperons que des Mollusques, le soin d'analyser les animaux in- férieurs et les Echinodermes étant dévolu à deux de nos collabora- teurs. Parmi les Ostreidæ, je remarque la présence, très problématique à mon avis, d'O. eversa Mellev., espèce paléocénique du Bassin de - Paris, à ce niveau qui est beaucoup plus élevé; O0. bryozophila est une nouvelle espèce de grande taille, très voisine d’O. rarilamella, quoique distincte cependant; à propos d’O. flabellulæformis Schaur., M. Oppenheim corrige un double emploi qui a échappé à Mayer- Eymar : O. flabelluliformis, à remplacer par 0. sintensis Opph. Les espèces nouvelles sont assez nombreuses : Dimya Crearoi, Anomia Balestrai, Pecten tela, P. Rossii, P. castellorum, P. Gardinalei, Lima Maraschinii, déjà antérieurement décrit de Monte Postale; puis, parmi les Hétéromyaires, Modiola Frauscheri, qui ressemble à un Crenella contourné ; Modiola granconensis , à séparer de M. posta- lensis ; Lithodomus Zignoiï, qui paraît distinct de L. Deshayesi ; une grande Vulselle que l’on confondait à tort avec V. deperdita Lamk., et que M. Oppenheim rapporte à V. elongata Schaur. ; Vulsella gra- nellensis, dont la détermination générique me paraît très dou- teuse. Passant aux Homomyaria, je remarque que l’auteur a bien voulu me dédier un Arca, qui doit être changé de nom, attendu qu’il existe déjà À. Cossmanni de Laub. (Catal. II, p. 143) ; je propose donc 4. Oppenheimi. Plusieurs Crassatella sont nouveaux : C. Seccoi, du groupe de C. plumbea; C. Schaurothi, du groupe de C. gibbosula ; C. Tournoueri, espèce petite et lisse. Chama subsquamosa est séparé de C. vicentina. Quant à Lucina sarorum, je ne puis me résoudre à voir l'espèce parisienne dans la coquille de grande taille de Pria- bona. Deux Lithocardium nouveaux sont à séparer de L. carinatum Bronn : l’un de Grancona, L. erroris, et l’autre de Roveredo, L. tren- tinum. Tellina granconensis a complètement la forme d’un Arcopa- qia, mais il faudrait en connaître le sinus. Thracia Blanckenhorni est extrêmement douteux, et n’a pas le crochet saillant, l’excava- tion supéro-anale des Thracia. Les espèces de Gastropodes sont nombreuses: tout d’abord, des moules de gros Pleurotomaria ; Turbo Ombonii qui ressemble plutôt à une Dauphinule ; Solarium hortense, du groupe de S. canalicula- tum, et S. subplicatulum, du groupe de S. plicatum, sont en outre accompagnés de S. lucidum, séparé de S. umbrosum Brongn., et d’une espèce assez aplatie, que l’auteur rapporte à S. planoconcavum Rouault, et qui ressemble aussi à S. ammonites du Bassin de Paris. M. Oppenheim a séparé sous le nom Capulus planus, une espèce qui se distingue de C. squamæformis par sa surface régulièrement sil- lonnée ; et, sous le nom Hipponyx carbasus, une coquille voisine de H. tuba par son ornementation, mais à crochet non tordu. Les Naticidæ sont bien représentés; en signalant seulement les nouveautés, nous trouvons : Ampullina latispira et Ampullina patu- liformis, qui m'ont l'air de se ressembler beaucoup ; A. similis, qui aune forme élevée comme 4.Edwardsi; Euspira possagnensis, grande espèce du groupe d’E. scalariformis ; Natica Canovæ, qui avait été confondu avec N. Deshayesi; N. Rossi et N. scapulata. Bayania po- leana n’est peut être qu’une variété ou une mutation de B. stygis, qui cependant se trouve aussi au même niveau. Quant à Diastoma Grateloupi, il y a lieu de le faire repasser dans les Siphonostomata, puisque la Famille Diastomidæ doit être classée dans les Céri- thiacés. Ces derniers ne sont pas très nombreux ; nous y relevons notam- ment : Semivertaqus Semen, plus orné que S. melanoïdes; trois Love- nella, dont un seul (L. Mariæ) appartient réellement au G. Nerwto- niella, tandis que les deux autres, et surtout Cer. rectum Vin., sont évidemment des Plesiocerithium, à columelle munie de ces deux plis columellaires qui avaient autrefois fait classer le type de ce Genre (Canc. Magloirei) avec les Cancellaria. Strombus naticiformis est définitivement séparé, par l’auteur, de S. auriculatus Grat., du niveau oligocénique de Gomberto (=$. irre- gularis Fuchs), tandis qu'à Ronca, on trouve S. Tournoueri Bayan (=S. Bayani Opp., =S. pulcinella de Greg.), et qu'à Monte Postale, c’est S. scurrus Opp. À propos de Ficula priabonensis, espèce nou- velle, très arrondie, je ferai remarquer que le véritable nom géné- rique doit être Pirula. Il y a lieu de signaler deux nouveaux Trito- nidea : T. (Cantharus) subcostulata (1), et T. pseudosterumphalus, ce (1) Malheureusement, cette espèce ne peut conserver ce nom déja employé (v. syst. list. Edw. coll. p. 165) aussi, je propose de le remplacer par T.(Cantha- rus) plesiomorpha. — 150 — dernier à placer dans la Section Endopachychilus. Quant à Murex rigi- dus et M. Fornisetæ, ce sont des Pterymurex, correction récemment faite par M. Rovereto, à la place de Pteronotus. Murex leoninus, n. sp., appartient à la même Section que M. Plini et M. plicatilis, qui ne sont probablement pas de vrais Muricopsis, comme le fait remar- quer M. Oppenheim, et que je serai probablement obligé d’en séparer, quand j'étudierai les Muricidæ dans la suite de mes « Es- sais ». Marginella prægnans, n. sp., est un Stazzania bien caractérisé par ses plis dichotomes, tandis que M. Perkëo est un Cryptospira. Voluta vesiculifera est malheureusement trop incomplet pour qu’on puisse se prononcer sur le classement générique, simplement d’après l'embryon; quant à Volutilithes placentiger, c’est une espèce extrêmement variable, qui déconcerte toute détermination. Malgré l’absence de plis à la columelle (fait peut-être accidentel), je serais bien surpris que l'échantillon (fig. 24 et 25 dans le texte) ne fût pas identifié à Lyria harpula, dont il a tout à fait le galbe et l’orne- mentation. Des deux échantillons d’un Conomitra probablement nouveau, et provisoirement désigné comme M. Vincentiana, l’un s’est brisé entre les mains du dessinateur; l’autre, trop incomplet, puisqu'il ne comporte que les trois premiers tours, ma été envoyé par l’au- teur. Quant à Mitra hortensis, c'est une nouvelle espèce qui, d’après la figure, me semble plutôt voisine de M. cancellina que des Cono- mitra. Passant sur les Ancillidæ et les Cypræidæ, qui ne donnent lieu à aucune observation particulière, nous arrivons aux Pleurotomidæ, sur le classement desquels l’auteur avait bien voulu me demander préalablement quelques indications ; nous y remarquons : Trache- lochetus præpustulatus Vin. et T. Curagnæ, n. sp., deux nouveaux Epalxis, et Bathytoma granconensis, Surcula pyramidalis, Borsonia castellorum, Cordieria bucciniformis, Conorbis somniator, etc. Indépendamment de quelques Nautilus, il y a lieu de signaler un très singulier Céphalopode bélemnitiforme : Orcagnia trivigiana Oppenh., qui ne peut se confondre ni avec Vasseuria, ni avec Baya- noteuthis, à cause de sa profonde rainure sur une face, tandis que l’autre face porte des accroissements curvilignes, et que les côtés latéraux présentent une moulure rectangulaire. Ce Genre Grea- gnia a été proposé, en 1899, par M. Oppenheim, dans une Note préventive (Zeitsch. d. geol. Ges.). Quelques Brachiopodes, principalement du G. Terebratulina, ter- minent la partie que nous avons à analyser, et qui présente un très — 151 — sérieux intérêt, surtout à cause du travail d'ensemble qu’elle cons- titue. Appunti di geologia e di paleontologia sui dintorni di Acqui, Mem. del Dott. G. de Alessandri (1). — Cette contribution géolo- logique a pour objet de distinguer un niveau franchement aquita- nien, à Acqui, dans la Ligurie, au-dessus du Stampien, et sous le Langhien à Aturia et à Ptéropodes. Dans ce calcaire, outre de nom- breuses dents de Poissons, M. de Alessandri signale, le plus souvent d'après des fragments ou des moules : Fulquroficus burdigalensis Sow., Eburna cf. Caronis Brongn., Galeodea tauropomum Sacco, Ampullina cf. parisiensis d'Orb., qui n’est évidemment pas l'espèce du Calcaire grossier parisien; Haustator strangulatus, Cirsotrema crassicostatum ; Ormastralium carinatum Bon., à l’état de moule peu déterminable; Thracia Edwardsi Desh., détermination d'autant moins probable qu'il s’agit de moules et que le type de l'espèce est landénien; Discors discrepans Bast., Nucula sulcata Bronn., Arinæa Bormidiana Mayer, et de nombreux Pectinideæ. Synopsis of the Collections of Invertebrate fossils made by the Princeton Expedition to Southern Patagonia, by D: 4. E. Ortmann (2). — En attendant la publication complète des résultats de cette expédition, dans un Volume qui comprendra toute la Paléontologie tertiaire de la Patagonie méridionale, l'auteur a cru devoir résumer dans une Note préventive, malheureusement sans figures, ce qui concerne le Miocène inférieur (Formation Patago- nienne). Voici la liste des Pélécypodes et Gastropodes nouveaux sur la comparaison desquels il est difficile de se former une opinion, en l'absence de figures : Modiola andina, Nucula reticularis, Crassa- tella quarta, Glycimeris reqularis, Corbula Hatcheri, Martesia pu, mila, Liotia Scotti, Calliostoma observationis, Calliostoma Cossmanni- Calliostoma Garretti, Calliostoma Theringi, Crucibulum dubium, Siga- patella americana, Dolium ovulum, Tritonium Morgani (probablement Lampusia?), Buccinum Annæ, Fusus Archimedis, Fusus torosus, Fusus cancellatus (3), Fusus Püsbryi, Murex Hatcheri, Urosalpinx (4) Milan, 1901. — Voi. in-8° de 176 p., avec 1 PI. double phot. Extr. de Attr Soc. ital. di Scienze, Vol. XXXIX, Tav. VI. (2) Princeton University, Amer. Journ. of Science, pp. 368-381. (3) Cette espèce ne peut conserver ce nom déjà employé par Sowerby, pour une coquille du Crag, qui est d’ailleurs un Mangilia ; je propose donc, pour l'espèce patagonienne : F. Ortmanni, nobis. elegans, Marginella oliviformis, Voluta Petersoni, Drüllia santacru- zensis, Borsonia Patagonica, Actæon semilævis. A la suite de ces descriptions, l’auteur fait quelques observations sur des espèces antérieurement décrites et nous y relevons quelques rectifications de nomenclature : Natica obtecta Phil. 1887, à rem- placer par N. secunda Roch. et Mab. 1885; Natica solida Sow. (non Blainv.) est changé en N. Darwini Iher.; Odontostomia synarthrota Cossm. paraît identique à O. suturalis v. Iher; Turbonilla Theringi Cossm. paraît synonyme de T. cuevensis v. Iher.; toutefois, pour ces deux dernières espèces, l'identification proposée par M. Ort- mann exigerait quelques explications plus probantes qu’une simple affirmation; Urosalpinx Cossmanni est proposé à la place d'O. leu- ._ costomoides Cossm. non Sow.; Voluta gracilior v. Ther., qui rem- place V. gracilis Phil. (non Lea), paraît bien voisin de V. quema- densis, d’après M. Ortmann. Contribution à l'étude paléontologique des Faluns de la Tou- raine. par MM. J. Ivolas et A. Peyrot (1). — Ces auteurs exposent que, sans empiéter sur la vaste Monographie, en préparation, à laquelle travaillent MM. Dollfus et Dautzenberg, sur les Faluns de la Touraine, ils ont cru utile de faire connaître le résultat de leurs longues et patientes investigations dans les riches gisements fossi- lifères de cette contrée, et de donner accueil, dans leur publica- tion, aux espèces encore inédites, que le Prof. Mayer-Eymar avait réunies, depuis longtemps, au Musée du Polytechnicum de Zurich. En outre, toute la partie concernant les Scalaires a été revue par le spécialiste si compétent, M. de Boury, qui s’est chargé de sur- veiller la phototypie des trois planches accompagnant cette inté- ressante Étude. Elle est divisée en quatre parties : A. — Énuméra- tion systématique de 160 espèces non encore signalées en Touraine ; B. — Observations critiques sur des espèces déjà connues; C. — Tableau de 52 espèces déjà signalées en Touraine, mais ne figurant pas sur la liste préliminaire de MM. Dollfus et Dautzenberg; D. — Considérations sur les Faluns de la Touraine et sur les prin- cipales formations helvétiennes. Nous signalons ci-après les prin- cipaux traits de la partie conchyliologique. Mangilia minutula et M. Mangilii sont deux nouvelles espèces de Mayer, dont l'ouverture complète n'est pas figurée, et dont la dia- gnose n'indique même pas le sinus, de sorte que rien ne prouve, au (4) Bordeaux, 1900. — Vol. in-8 de 156 p. avec 3 PI. phototypées. Extr. des Actes Soc. linn. de Bordeaux, Vol. LV. — 153 — premier abord, que ce soient bien des Pleurotomidæ. Fusus Sorelæ est peut-être un Euthriofusus, et Semifusus Cossmanni est certaine- ment un Pugilina. MM. [volas et Peyrot figurent Euthria saucat- sensis Benoist mss. qui n’avait jamais été décrit et dont il existerait un unique échantillon en Touraine. Les Columbellidæ sontassez nom- breux, et appartiennent soit à des espèces déjà connues, soit à des formes nouvelles, séparées par Mayer-Eymar, peut-être avec trop de prodigalité, et dont le classement générique sera précisément révisé dans les citations d'espèces de notre quatrième livraison des « Essais de Pat. comp. ». La var. intermedia de Murex Basteroti (qui est un Pterymurex, et non Phyllonotus), ne peut conserver ce nom déjà employé pour une espèce néogénique du Piémont; il y a lieu d'y substituer : P. Ivolasi, nob. Coralliophila Fischeri Mayer paraît décrit d’après un fragment bien peu déterminable; on aurait pu attendre des échantillons plus certains. Parmi les Diastomidæ, nous enregistrons Sandbergeria varians Mayer, qui a le galbe de S. communis du Bassin de Paris. Solarium Ivolasi Mayer est du groupe de S. ammonites, du Calcaire grossier ; quant à Narica minima Mayer, il paraît que c’est une espèce bien distincte de Vanikoro Cossmanni D. D., déjà signalé dans les Faluns. Sigaretus Tvolasi Mayer, paraît appartenir au Sous-Genre Eunaticina, déjà représenté dans l'Eocène inférieur par MNatica Gouldi Récluz. En ce qui concerne Adeorbis cristatus Mayer, je suis persuadé que c'est tout simplement la spire embryonnaire d’une Dauphinule. Les Scalidæ, étudiés à part par M. de Boury, sont assez nom- breux : S. robustula Mayer n’est probablement qu’un échantillon mal conservé de S. mirabilis D. D., dont S. Lyelli Mayer, n’est que la taille adulte ; Clathrus falunicus de Boury, est beaucoup plus étroit et appartient à un tout autre groupe; Hyaloscala Dollfusi de Boury, se reconnaît à ses lamelles serrées; S. crebricostellata Mayer, est une sorte d’Acrilla sans disque basal; Cirsotrema Tvolasi de Boury, n’est malheureusement représenté que par une figure insuffisamment grossie, de sorte qu'on ne peut pas bien se rendre compte des diffé- rences avec €. Peyroti de Boury. Signalons encore, dans cette inté- ressante Famille, Acrilloscala Degrangei. Nodiscala Pontileviensis, Acirsella perminima de Boury; puis les Gastropodes nouveaux se terminent par : Gibbula Detaillei et G. Peyroti Mayer, Calliomphalus mionectus Mayer. | Les Pélécypodes ne contiennent qu’un petit nombre de formes non encoredécrites : Carditamutabilis, Cardium æquale(—=Michelottianum), C. Barrandei, Artemis minutula, Pharus Benoist, Lucina rostriformis. — 194 — Dans les observations critiques sur les espèces déjà connues, MM. Ivolas et Peyrot font une rectification de nomenclature : Cal- liostoma Mayeri, à la place de Trochus acutus Mayer (non Lk.). En totalisant les formes signalées par eux comme nouvelles pour les Faluns, avec celles de la liste de MM. Dollfus et Dautzenberg, on arrive au chiffre respectable de 849 espèces. Die Tertiàrablagerungen des nôrdlichen Peru und ihre Mol- luskenfauna., von EL. Grzybowski (1). — Les fossiles néogéniques recueillis par l’auteur en 1898, à Payta, à Grau, à Zorrilos, se com- posent, pour la plupart, d'espèces nouvelles; cependant, quelques- uns ont été assimilés à des formes déjà connues du Chili et des Antilles ; leur état de conservation laisse malheureusement à dési- rer. Indépendamment de quelques Pectinidæ à larges côtes plates, nous remarquons : Ostrea oculata, très voisin de O0. cucullata, du Pliocène d'Europe; Ncetia reversa Gray, grosse espèce gibbeuse, dont l’auteur a repris la description et qui a un faux aspect de Cucullæa ; Venericardia clavidens, que l’auteur compare à V. pla- nicosta, du Bassin de Paris, tandis que je lui trouve, au contraire, une ressemblance intime avec V. Jouanneti, du Tortonien ; Venus Nelsoni et Lutraria Hortensia, dont les charnières n’ont pu être étu- diées. Puis, dans les Gastropodes : Puncturella phrygia, Turritella rotundata, du groupe de T. terebralis, T. cf. tricarinata Br., non figuré malheureusement, Haustator filicinctus, H. robustus, H. Gab- bianus, Strombus furcatus, Struthiolaria guttifera, Melongena roseta (non Pyrula!), Fusus inflatus appartenant probablement aux Chry- sodomidæ, Mitra labiata dont la détermination générique me laisse un peu incrédule, et dont le nom spécifique ne pourrait en tous cas être conservé, puisqu'il fait double emploi avec une espèce pa- risienne; je propose donc de le remplacer par M.? Grzyboucs- kii, nobis. Die Molluskenfauna und das Alter der Paranà-Stufe, von D: Aloys Borchert ,2). — Cette faune, qui surmonte la formation patagonienne et qui contient un certain nombre de formes encore (1) Stuttgard, 1899. — Beitr. z. geol. von Südamerika VIII. Extr. de N. Jahrb. f. Miner. XII, pp. 610-664, PI. XV-XX, phot. d’après les dessins de l’auteur. (2) Stuttgard, 1901. — Broch. in-15 de 78 p., evec 5 PI. phot. d’après des dessins. Beitr. Z. geol. uw. Pal,von Suüudamerika, IX. Thèse présentée à l'Université de Fribourg. — 155 — vivantes, est tout à fait néogénique. On y rencontre : Üstrea pata- gonica, associé à d’autres Ostrea déjà décrits par d’Orbigny ; Placu- nanomia papyracea Phil., Mytilus trigonus Bravard, belle espèce voisine de M. achatinus Lamk.; Modiola contorta, n. sp., à surface dorsale très excavée; Pectunculus symmetricus Phil., (Lucina 1893), qui en passant dans le G. Pectunculus, ne peut conserver ce nom, déjà employé pour une espèce parisienne, je propose donc d’y substituer P. paranensis nobis; Arca platensis Phil., joli Barbatia, très oblique; Venericardia crassicosta, nouvelle espèce qui rap- pelle de loin V. Jouanneti; Cardium magnum Born., qui n’est pas fi- guré par M. Borchert; deux Tivelu (T. argentina Sow.. et T. trigona, n. sp.) ; plusieurs Venus, Dione purpurata Lamk., qui est très rare ; Corbula pulchella Phil., et C. striatula,n. sp. ; une magnifique Pano- pée, à laquelle l’auteur donne le nom P. truncata. Parmi les Gastropodes, je remarque : Turbinella subcraticulata d'Orb., dont la détermination me paraît des plus douteuses, et qui, en tout cas, n’est pas du G. Turbinella; Trophon paranensis, n. sp., qui a le faciès d’un Siphonalia; Dispotæa argentina Phil., qui res- semble à une espèce vivante du Mexique (Crucibulum imbricatum Brod.); Gibbula lævigata et Calliostoma puelchanum, deux espè- ces nouvelles et bien conservées, tandis que Calliostoma punc- tulatum et C. Bravardi ont le sommet endommagé; un Echi- noderme (Monophora Darwini Desor), termine cette énumération, dont le total est de 61 espèces. Cette contribution à l’étude des ter- rains Tertiaires de l'Amérique du Sud est réellement très intéres- sante. Contributions to the tertiary Fauna of Florida. — Part. V : Teleodesmacea (Solen to Diplodonta)., by W.-H. Dall (1). — Dans la préface de ce nouveau fascicule de sa grande Monographie du Tertiaire du Sud-Est des Etats-Unis, l'auteur annonce que cette livraison sera probablement l'avant-dernière ; il reporte à la der- nière la fin des Teleodesmacea, particulièrement les Veneridæ, dont la discussion aurait imposé de trop longs délais à l’impression de son Travail. Je suis confus des remerciements qu'il veut bien m'adresser, en mentionnant mon nom dans cette préface, et qui sont, à mon avis, hors de proportion avec les trop rares renseigne- ments que j'ai été heureux de lui fournir sur quelques Genres pari- siens. (1) Philadelphie, 1900. — Vol. grand in-8° de 370 p., avec 12 PI. gravées. Extr. de Trans. Wagner lree Institute of Sc. Vol. II, part. V. Comme dans les précédentes livraisons, nous trouvons, en tête de chaque Famille, l’arrangement et la synonymie génériques, puis l’'énumération spécifique, avec la description et la figuration des espèces nouvelles. Fam. Solenidæ.— Un nouveau Solen de l’Oligocène de Chipola (S. amphistemma), et quelques Plectosolen, G. de Conrad (1867), au- quel M. Dall rapporte, plutôt qu'a Solena, comme je l'avais fait, notre espèce parisienne S.plagiaulax (= $S. obliquus Sow.). Fam. Donacidæ. — Deux Sections nouvelles, proposées pour des espèces actuelles, non représentées à l’état fossile : Platydonax (D. Finchi Sow.), et Grammatodonmax [D. madagascariensis Lamk). Les espèces pliocéniques ou pleistocéniques de la Floride sont toutes encore représentées dans les mers actuelles. Fam. Psammobiidæ. — M. Dall propose de remplacer : par Ga- æmumm le nom Gari (non Schum.), improprement appliqué à quel- ques espèces parisiennes, dont le type est P. Dutemplei Desh.; par Grammatomya (1898), le nom Gari appliqué par Fischer à P. squamosa Lamk.:; par Psammotæma le nom Psammobia, que j'ai conservé pour les formes éocéniques, voisines de P. effusa Lamk. Dans le G. Sanguinolaria, il admet la Section Nuttal- lia (1898), pour S. Nuttalli Conrad ; et dans le G. Tagelus, la Sec- tion Clumaæwuluam, pour Solecurtus mollis Gould. Fam. Semelidæ. — Outre de nombreuses formes fossiles apparte- nant au Groupe typique de Semele, l'auteur en décrit deux qu’il classe dans une nouvelle Section Sesmmelima (type : Amphidesma nuculoides Conr.). En outre, il persiste à substituer Abra Leach (Gray, 1847) à Syndesmya Récluz (1845), sous le prétexte que ce nom a été repris par Lamarck, dès 1818. Fam. Tellinidæ — M. Dall la divise en deux groupes : avec dents latérales (Tellina, Tellidora, Strigilla, Metis ; sans dents laté- rales (Gastrana, Macoma). Indépendamment de remarques très in- téressantes au sujet du classement de quelques-unes de nos récen- tes Sections éocéniques (Macaliopsis, Herouvalia, Elliptotellina, Ar- copagiopsis, Cyclotellina), M. Dall en propose quelques-unes nou- velles : Merisea, type non indiqué, mais pliocénique; Plhyllo- dina (type : T. squamifera Desh. Viv.); Serobieulina (type : S. viridotincta Carp. Viv.); Seissula (type : Tellina decora Say, Viv.), existant également à l’état fossile; Peromidia pour remplacer Peronæa Môürch (1853), non Curtis. Dans le G. Strigilla, il admet deux nouvelles Sections, exclusivement vivantes : Rombhergia {type : S. Rombergi Mürch}) et Aeretiea (type : S. senegalensis Hamley). Il substitue Metis H. et A. Ad. à Capsa Lamk. (non Hum- — 157 — phrey). Dans le G. Wacoma, il admet la Section Rexithærus Conr. (Tellina secta Conr.), et propose deux nouvelles divisions : S.-G. Psammacoma (type : 7. candida Lam.), avec la Section Psam- motreta (type : M. aurora Hanl.), tous deux représentés à l'état fossile dans les couches néogéniques. [Il rappelle, en outre, le S.-G. Cymatoiea Dall (1889), dont le type est 7. undulata Hanl. Fam Petricolidæ. — M. Dall admet quatre Sections dans le G. Petricola : Petricola s. s., Rupellaria Fleuriau, Claudiconcha Fisch., et Petricolaria Stol.; de cette dernière Section, il décrit une nou- velle espèce miocénique (P. calvertensis), distincte de P. carolinen- sis Conr. Fam. Cooperellidæ. — Du Genre Cooperella Carp., il n’y a qu’une seule espèce miocénique: €. Carpenteri, n. sp., dela Virginie et dela Caroline. Fam. Zsocardiidæ. — A propos de la description d’une espèce nouvelle (T. Carolina), M. Dall exprime l'opinion que la forme du Bassin de Vienne, que M. Hærnes a décrite sous le nom d’J. cor, est franchement distincte de l’espèce vivante, et il propose, en conséquence, de la nommer : 1. Hærnesi. Fam. Cardiidæ. — Signalons une nouvelle Section de Trachycar- dium : Aerosterigma (type : C. Dalli Heilp., Pliocène), caracté- risée par une côte rayonnante à l’intérieur; Binoeardium, nou- velle Section vivante de Cerastoderma (type : C. magnum Born); Trigonocardia, Section de Fragum, largement représentée dans le Tertiaire supérieur (type : €. graniferum Sow.). M. Dall n’admet pas nos Sections Lorocardium et Playiocardium, dont je lui ai ulté- rieurement envoyé des représentants éocéniques ; il trouve que ces coquilles ressemblent à certains Trachycardium asiatiques; cela prouverait tout simplement que ces formes vivantes ont eu leurs précurseurs dans l’Eocène ; mais je maintiens la nécessité de cette séparation, en ce qui concerne nos fossiles, Superfamille LEproNACEA, comprenant : Chlamydoconchidæ, Ga- leommatidæ, Sportellidæ, Leptonidæ, Kelliellidæ, et un certain nom- bre de Genres « incertæ sedis ». — Ici, les nouveautés sont très nombreuses. Sections non fossiles de Galeomma: Amphilepida (G. polita Desh.), Paralepida (G. formosa Desh.). Solecardia Conrad, aurait comme Sous-Genres: Scintilla Desh. em., Spanio- rinus Dall (type: Scintilla Cossmanni Dall, Miocène), et Seintil- lorbis (type: S. scrispata Fisch. Viv.). M. Dall décrit ensuite plusieurs espèces nouvelles du G. Sportella. et trois Anisodonta, dontun Fulcrella et un Basterotia : il est intéressant de voir ces ul — 158 — formes européennes représentées dans le Tertiaire d'Amérique, de même que Hindsiella, pour l'assimilation duquel j'ai pu fournir à M. Dall des valves parisiennes. L'auteur classe dans le G. Lepton notre Section Planikellia, et il y ajoute Epilepton (type: L. Clarkiæ Jefireys), exclusivement vivant. Il réunit à Erycina le G. Neæromya Gabb, dont je soupçon- pais déjà l’aflinité, et il en rapproche, comme Sous-Genre, Ano- malokellia Cossm. : il décrit plusieurs Erycina, de nombreux Bornia. Dans le G. Kellia, il admet notre Section Divarikellia, puis il ajoute Kelliolïa (1899) pour À. symmetris Jeffreys, mais ce nom est bien voisin de Kelliella; ensuite il propose Mianeïkellia (1899) à la place de Zoe Monteros. (non Phil.). Dans le G. Thecodonta, il sépare le S-G. Bieranedesma {type : -D. calvertense Glenn. Miocène du Maryland), et il remplace Pristi- phora Carpenter (1886, non Blanchard 1835) par Serridens, Du G. Rochefortia, il sépare le S.-G. Pythinella pour une espèce vivante (Montacuta cuneata Verr. et Bush). La charnière de Lasæa est très minutieusement étudiée, mais l’auteur ne signale que L. rubra dans le Pleistocène de la Floride. Dans la Fam. Kelliellidæ, nous trouvons: Alveinus Conr., que M. Dall conserve comme bien distinct de Lutetia Desh., à cause des différences de la charnière ; ensuite Kelliella, Pauliella, Turto- nia ; puis Montacuta, représenté par six espèces nouvelles, et com- prenant une nouvelle Section @rebitella (type: M. floridana Dal, du Pliocène et des côtes actuelles de la Floride): enfin Aligena H. Lea, auquel l'auteur réunit mon G. Laubriereia, ce que je ne puis admettre, à cause de la forme de nos espèces parisiennes, qui ne ressemble pas du tout à celle des valves figurées par M. Dall. De la Superfamille LucINACEA, nous ne trouvons, à la fin de cette livraison, que le G. Diplodonta, dont M. Dall ne sépare pas Hysia, et où il distingue deux nouvelles Sections: Felaniella (1899), dont le type est Felania usta Gonld, exclusivement vivant; Phiye- tiderma (1899), représenté à l'état fossile, mais ayant pour type vivant Dipl. semiaspera Phil. Ainsi qu'on peut s’en rendre compte par ce qui précède, le Mémoire de M. Dall prend, à mesure qu'il avance, les proportions d’un véritable Manuel de Conchyliologie, surtout depuis qu'il a abordé l'étude des Pélécypodes tertiaires de la Floride. Particu- lièrement préparé à ce synopsis par les travaux qu'il a précédem- ment publiés sur la charnière de ces coquilles, et sur leur classe- ment systématique (Manuel de Zittel, réédité par Eastman), l'auteur — 199 — nous rend à tous un très grand service en discutant, avec plus de développements qu'on n’avait pu le faire jusqu'ici, la synonymie encore confuse d’un grand nombre de formes appartenant à des Familles mal connues; les rapprochements qu’il peut faire, grâce aux précieux matérieux de la collection du Musée de Washington, entre certains fossiles du Tertiaire d'Europe et les coquilles abys- sales de la région des Antilles, sont du plus haut intérêt. L’achè- vement, maintenant prochain, de cette Monographie de la Floride, nous conduit à souhaiter qu’il se charge ensuite, pour la continua- tion du Manuel de Tryon, de la description et de l’arrangement des Pélécypodes, non encore entrepris. Pleistocene Shells from the Raised Beach Deposits of the Red Sea. by R. Bullen Newton (1). — Il s’agit d’une importante collection de coquilles quaternaires, recueillies sur divers points du rivage occidental de la Mer Rouge, dans un très bel état de conservation : M Newton les a identifiées toutes, presque sans exception, avec des formes vivant encore actuellement dans cette mer, ou dans l'Océan indien, quelques-unes seulement avec des espèces du Bassin Méditerranéen, ou des Açores et des Antilles. Trois planches, sur lesquelles sont représentés les plus beaux spécimens, accompagnent cette petite Note. On the occurence of marine fossiliferous Rocks at Kergue- len Island, by Prof. Ralph Tate (2). — Ces fossiles sont très abondants, mais peu nombreux en espèces, dans un grès gris et friable ; M. Tate y a reconnu des formes très voisines de la faune vivante ; il publie, dans cette Note, cinq espèces nouvelles et trois non nommées ; Natica Tremarici. Turritella Halli, Chione permagna, Chione Halli, Chione Kerqueleni (On sait que l’île a été découverte, en 1719, par Julien de Kerguelen Tremaric.) (1) Londres, 1900. — Broch. in-12 de 80 p. avec 3 PI. lith. Extr. Geol. Mag., Dec. IV, Vol. VII. (2) Adélaïde, 1900. — Trans. of the royal Soc. of South Austr. Vol. XXIV, part. I, pp. 104-106, PL. II-IN. — 160 — CÉPHALOPODES par M. E. HAUG. Lethæa geognostiea. — I. Lethæa palæozoica. Vol. IL. Livr. 3: Die Dyas., von Fritz Frech (1). — Il à déjà été rendu compte ici des parties relatives aux Céphalopodes comprises dans les deux premières livraisons de cet ouvrage capital sur les ter- rains paléozoïques. Le 3° fascicule renferme d'importantes consi- dérations sur les Ammonoïdés de la période permienne, dont l’au- teur cherche à reconstituer la filiation. Les conclusions auxquelles il arrive concordent, bien mieux qu'il ne pourrait sembler au pre- mier abord, avec celles que j'ai exposées, en 1898, dans mes « Étu- des sur les Goniatites ». Dès à présent, je constate un accord parfait entre M. Frech et moi, sur plusieurs points essentiels. Contrairement à l'opinion admise, j'avais fait dériver les Arces- tidés des Glyphiocératidés. M. Frech accepte cette manière de voir et conclut comme moi à la filiation suivante : Chiloceras (— Paro- doceras) — Glyphiocevas — Gastrioceras — Paralegoceras — Agathi- ceras — Stacheoceras. En ce qui concerne les Medlieottiidæ 7. nom. (— Prolécaniti- dés p. p. aut. — Ibergicératidés Haug), M. Frech adopte comme moi les vues de M.Karpinsky, mais il rattache en outre Sageceras et Longobardites, du Trias, au même phylum. M. Frech confirme ma manière de voir au sujet de l'attribution aux Géphyrocératidés du Genre Nomismoceras, auquel il rattache, comme je l’ai fait également, les espèces du Permien de Sicile que M. Gemmellaro avait rangées dans Glyphioceras.Comme moi, il admet l’enchaîinement : Dimorphoceras — Thalassoceras — Ussuria. Toute- fois il fait dériver ce rameau des Géphyrocératidités, conclusion à laquelle je ne puis me rallier, en raison du caractère ( magno- sellaire » de la deuxième selle latérale de Dimorphoceras, qui relie ce Genre à Tornoceras et à ses descendants carbonifères. De plus, nous sommes en désaccord complet en ce qui concerne les Ceratitoidea, nouveau Sous Ordre, dans lequel M. Frech (1) Stuttgard, 1901. — Gr. in-8°, pp. 472-482, nombr. fig., PI. 27°, 594, 59?. — 161 — réunit les Ceratitidæ, les Ptychitidæ et les Tropitidæ. Toutes les formes appartenant à ce Sous-Ordre posséderaient d’après l’auteur, avec des cloisons de Cératites, une dernière loge courte, des stries d’accroissement infléchies en avant. Dans tous les cas, les Tropiti- dés ne répondent pas à cette diagnose, et je rappellerai que leur loge d'habitation est très longue et que leurs lobes sont fondamen- talement triænidiens et non prionidiens. Leur dérivation des Gly- phiocératidés, indiquée par l’évolution individuelle, ne peut guère faire de doute. Les Ceratitidæ de M. Frech sont manifestement hé- térogènes. Ils comprennent les Genres permiens Xenodiscus, Xenas- pis, Otoceras, Hungarites, réunis sous le nom nouveau de XKenodi- seinæ. Cependant Xenodiscus possède une loge d'habitation très longue et semble dériver d’une souche toute différente, comme l’admettait Waagen, et c'est de ce Genre que Frech fait dériver Tirolites (souche, avec Dinarites, des Ceratitidæ Mojs), malgré la dernière loge très courte et le type de cloison beaucoup plus primi- tif que présente ce Genre triasique. Hungarites, d'autre part, au- rait donné naissance à Aspidites (?), Ptychites, Prionolobus, Ophiceras et Flemingites. Je critiquerai encore M. Frech pour deux points de nomencla- ture. Le nom Hyattites est substitué sans aucune raison à celui d'Hyattoceras Gemm. L'auteur estime que les deux Genres Propina- coceras et Sicanites de Gemmellaro doivent être réunis en un Genre unique, mais il n’a pas le droit d'introduire pour ce Genre un nom nouveau, Prosageceras. Les deux belles planches consacrées aux Ammonoïdés sont en ma- jeure partie des copies, mais on y trouve aussi quelques figures originales, faites d’après des échantillons du Permien de Sicile qui se trouvent dans diverses collections. Les figures de cloisons in- tercalées dans le texte permettent de suivre facilement les idées de l’auteur. Nachträge zum Palæozoieum des Polnisehen Mittelgebirges, von G@. Gürich (1). — Une partie de ce supplément au Mémoire de l’auteur sur les collines de Pologne est consacrée aux Céphalo- podes du Dévonien supérieur de la région. Il ressort des considé- rations générales sur les classifications des Goniatites proposées par Holzapiel, Frech, Haug, Clarke que M. Gürich n'attribue, contrai- rement à une opinion qui tend de plus en plus à s’accréditer, (1) Stuttgart, 1900. — Extr. de N. Jahrb. f. Miner., Geol. u. Pal. Beil. Bd. XII, p. 331-388, PL XIV, XV, — 162 — qu’une valeur tout à fait secondaire à la loge d'habitation. C’est ainsi qu’il réunit les Genres Anarcestes Mojs. et Agoniatites Meek (appelé Aphyllites Mojs., en dépit des règles de la priorité) en une Famille unique. La présence des Genres Timanites, Manticoceras, Tornoceras dès le Dévonien inférieur le conduit à rejeter l’hypo- thèse qui fait dériver ces Genres des types à selle latérale unique, que l’on rencontre dans les mêmes couches. C’est là un argument qui n'est pas nouveau, mais qui a depuis longtemps perdu sa portée. Il est évident que personne ne songera à considérer les espèces mêmes d’Agoniatites du Dévonien inférieur comme les formes ancestrales de tous les Tornoceras, même si l’ordre d’ap- parition des deux Genres était inverse de celui que peut faire prévoir l'évolution individuelle de Tornoceras, les conclusions déduites des études ontogéniques ne se trouveraient pas pour cela infirmées. La même observation peut être faite au sujet de la filiation Manticoceras-Timanites, qui est contestée par l’auteur. Tandis queles Genres Parodoceras Hyatt, et Chiloceras Frech, sont généralement considérés comme synonymes, M. Gürich les sépare et attribue le premier nom aux formes globuleuses à lobes aigus, le second aux formes plus aplaties à lobes plus arrondis. Brancoceras Hyatt (non Steinmann !) est rattaché au même phylum que Torno- ceras, Chiloceras et Parodoceras. Par contre, les relations généti- ques de Mæneceras et de Sporadoceras sont contestées. L'auteur pense que dans les Genres Brancoceras, Gastrioceras, Sporadoceras, le lobe sutural constitue, dans l’évolution, le point fixe, tandis que les éléments nouveaux de la cloison naîtraient sur la ligne siphonale. Par contre, chez Manticoceras, Timanites, Prole- canites, etc., les lignes siphonale et antisiphonale constitueraient les pôles fixes et les éléments nouveaux s’intercaleraient à la suture des tours. Il croit qu’en partant de cette donnée, on pour- rait distinguer deux phylums d’Ammonoïdés. La pl. XIV contient d'excellents dessins des espèces suivantes: « Brancoceras » lentiforme Kays., Chiloceras lagowiense Gür., Ch. amblylobus Sandb., Sporadoceras subbilobatum Münst. Beiträge zur Kenntniss der Lias — und Dogger — Ammoniten aus der Zone der Freiburger Alpen., von D: Otto Hug. — I. Die Oberlias Ammoniten Fauna von Les Pueys et Teysachaux am Moléson (1). — II. Die Unter — und Mittellias — Ammoniten (4) Zürich, 1898. — Extr. de Abhandl. d schweizer, paläont. Ges., Vol. XXV (1898), 28 PI., PL I-VI lithogr. — 163 — Fauna von Blumensteinallmend und Langeneckgrat am Stoc- khorn (1). — Ces deux Mémoires constituent les premiers d’une série que l’auteur compte consacrer aux faunes liasiques et méso- jurassiques des Préalpes Suisses, c’est-à-dire de cette curieuse région dont quelques auteurs ont admis le caractère exotique et la provenance sudalpine. La publication a donc surtout un intérêt stratigraphique et sa valeur purement paléontologique se trouve, d'ailleurs, diminuée par le mauvais état de conservation des maté- riaux, qui ne permet guère de recherches sur les cloisons et sur l’évolution individuelle. La faune décrite dans le premier Mémoire appartient à la base du Toarcien, elle comprend des représentants des Genres Phylloce- ras (Ph. Pompeckji n. sp.), Harpoceras, Hildoceras, Lillia, Cœloceras (S.-G. Peronoceras et Dactylioceras). Les Harpocératidés sont par- ticulièrement abondants et l’auteur en décrit deux espèces nou- velles (H. Fellenbergi et Kisslingi) que, vu leur état de conservation, il sera probablement difficile de retrouver ailleurs, en admettant même qu’elles soient fondées. Je ne puis souscrire à la détermina- tion comme Aarpoceras serpentinum Rein., d’un échantillon qui se rapporte incontestablement à Harpoceras falciferum Sow. et je renvoie à ce propos M. Hug à une Note de Buckman ((reol. Magaz. 1887, Dec. IIL, Vol. IV, 9, p. 396,) qui lui a échappé. La faune décrite dans le deuxième Mémoire comprend un mé- lange d'espèces de l'Hettangien (Psiloceras cf longipontinum Opp.), du Sinémurien inférieur et supérieur et de la base du Lias moyen ; elle provient incontestablement de couches distinctes dont les espèces ont été mélangées par les collectionneurs. Les Genres sui- vants sont représentés : Ürynoticeras, Phylloceras, Lytoceras, Arie- tites, Polymorphites, Ægoceras, Cycloceras (ou plutôt Tropidoceras !). Sans être partisan des coupures génériques par trop multipliées, on peut se demander pourquoi l'auteur n'accepte pas un Genre aussi bien fondé que Deroceras, dont plusieurs espèces très carac- téristiques figurent comme Ægoceras. Les formes d’Arietites s. str. et du S.-Genre Echioceras Bayle, sont particulièrement bien repré- sentées. Il résulte des deux Mémoires de M. Hug qu'au début du Lias, les Préalpes Suisses avaient quelques affinités avec les régions méditerranéennes, tandis qu'au Lias supérieur ces affinités sont nulles et qu'il n’existe plus de relations qu'avec la Souabe, le Nord de l’Allemagne et l’Angleterre. (4) Zürich, 1899. — Zbid.. Vol. XXVI (1899), PI. VII-XIT, lithogr. — 164 — Fossili domeriani della provineia di Brescia, per Andrea Bettoni (1). — Les carriers des Alpes brescianes désignent sous le nom de « Medolo » des calcaires marneux à Ammonites ferrugi- gineuses, appartenant à la partie supérieure du Lias moyen. Le « Medolo » du Mte Domaro, dans la Val Trompia, est devenu le type de l'étage Domérien de M. Bonarelli. La faune du Medolo avait déjà fait l’objet, de la part de feu Meneghini, d’un beau Mé- moire, publié comme appendice à sa célèbre « Monographie des fossiles du calcaire rouge ammonitique ». C’est une des meilleures publications que nous possédions sur les Ammonites du Lias, voire même sur les Ammonites en général. Le Mémoire nouveau de M. Bettoni, consacré à la même faune, quoique basé sur des matériaux beaucoup plus riches, quoique accompagné d'excellentes phototypies, qui remplacent avantageusement les lithographies de l’ancien Mémoire, ne peut être comparé au travail de Meneghini. On y cherche en vain la moindre figure de cloison, on n’y trouve pas d’études sur l'évolution individuelle des espèces, toute discus- sion sur les attributions génériques y fait défaut, et pourtant quels matériaux pouvaient jeter plus de lumière sur l’origine des faunes du Lias supérieur ! On aurait, par contre, fait volontiers grâce à l’au- teur de ses diagnoses latines et de ses longues listes de synonymie. Peu d'espèces sont nouvelles, mais que faire d’un Lytoceras cornu- rolandi, basé sur des échantillons d’une conservation plus que dé- fectueuse, d’un Phylloceras Emeryi, dont on ne donne pas la eloi- son ! Quel intérêt peut-il y avoir à figurer des fragments informes, comme Lytoceras cf. fimbriatum Sow., comme Lytoreras cf. salebro- sum Pomp., comme Phylloceras tenuistriatum Mgh., comme Canava- ria Haugi Gemm.! En ce qui concerne cette dernière espèce je ferai remarquer que le Genre Canavaria Gemm. (non Oppenh.) n'a pas du tout été établi pour le groupe médioliasique de l’Amm. binotatus Opp., mais pour une forme du Lias supérieur. J’ajouterai qu’Arie- ticeras Seg. non Quenst. (— Sequenziceras Levi), ne peut en aucun cas être envisagé comme un S.-G. d’'Hildoceras, et que ce groupe assez particulier du Domérien semble devoir être considéré comme la souche du groupe de Grammoceras striatulum Sow. En raison des lacunes signalées plus haut, le Mémoire de M. Andrea Bettoni ne peut être considéré que comme une fort belle « Iconographie », tandis que la Monographie de Meneghini était un travail réellement scientifique. (4) Genève, 1900. — Mém. Soc. Pal. Suisse, t, XXVII (1900), 88 p., 9 PI. photo- typées d’après nat. br — Les Ammonites du calcaire rouge ammonitique (Toarcien) de l’Ombrie, par le D: Raffaello Bellini (1). — Se basant sur les monographies des faunes toarciennes antérieurement publiées pour d’autres régions, et en particulier sur celle de Meneghini, l’auteur nous donne une revision des Ammonites toarciennes de l’'Ombrie. Les espèces passées en revue appartiennent aux Genres : Lytoceras, Phylloceras, Harpoceras, Leioceras, Pœcilomorphus, Hilao- ceras, Lillia, Grammoceras, Arieticeras (— Sequenziceras), Hamma- toceras, Cœloceras. La faune est donc très riche et présente un caractère essentiellement « méditerranéen ». On ne peut que félici- ter l’auteur de s'être abstenu de toute création d’espèce nouvelle. Plusieurs espèces sont figurées dans le texte, d’une manière un peu schématique et sans aucun dessin de cloison. A Mononograph on the Inferior Oolite Ammonites of the British Islands, part XL by S. S. Buckman (2). — Dans l'analyse que j'ai donnée ici de la X° partie de cette Monographie, j'ai déjà caractérisé les nouvelles méthodes de l’auteur, je ne reproduirai donc pas les critiques que je leur ai adressées, et je ne ferai que constater une fois de plus les grandes qualités analytiques dont fait preuve M. Buckman. Dans cette nouvelle livraison, l'auteur com- mence la revision du Genre lioceras et des autres Ammonites « opalinoïdes ». Lioceras Hyatt (type: L. opalinum Rein.) comprend, pour M. Buckman, 17 espèces, dont la plupart sont nouvelles, mais que beaucoup de paléontologistes n’hésiteront pas à envisager comme des variations individuelles. Les unes sont couvertes de côtes à tous les âges, d’autres n’en possèdent que dans le jeune âge et n'ont plus que des stries d’accroissement dans l'adulte, d’autres ont des stries d'accroissement à tous les âges, une espèce (L. comp- tum Rein.) possède des stries fasciculées et groupées en côtes (« renovate stage »). L'auteur propose ensuite une série de nouvel- les coupures génériques, comprenant des espèces dont beaucoup sont nouvelles, tandis que d’autres avaient été placées précédem- ment dans les genres Lioceras, Ludwigia, Grammoceras. Voici la liste de ces Genres, avec les espèces prises comme types et le nom- bre des espèces citées dans chacun : (1) Paris, 1900. — Journ. de Conchyl., Vol. XLVIII, pp. 122-164, 19 fig. dans le texte. (2) London, 1899. — Palæontographical Society, Vol. for 1899., p. XXXIII- LXIV, PI. V-XIV. = a Cypholioceras, type : C. plicatum n. sp., 6 esp. Ancolioceras, type : À. substriatum n. sp., 3 esp. Asthenoceras, type : À. nannodes Buckm., 1 esp. Cylicoceras, type : C. undatum n. sp., 1 esp. Geyeria, type : G. fasciata n. sp., 3 esp. Welsehia Buckm. 1898, type : W. obtusiformis n. sp., 3 esp. Cosmogyria Buckm. 1898, type : C. obtusa Qu. sp., 5 esp. Hyattia, type : H. pustulifera n. sp., 4 esp. Hyattina, type : A. Brasili n. sp., 1 esp. Manselia, type : JM. subfalcata n. sp., 3 esp. Apedogyria, type: À. patellaria n. sp.,3 esp. Ludwigina, type : L. patula n.sp., 2 esp. Strophogyria, type : S. cosmia n. Sp., 3 esp. Kiliania, type : À. laciniosa n. sp. Ici s'arrête la livraison XI. Il est bon d’ajouter que l’auteur n’étu- die que les formes anglaises et que le nombre des «espèces » et des « Genres » se serait trouvé considérablement accru si les for- mes du Continent avaient trouvé place dans sa Monographie. Sur un Aptychus de Sonninia du Bajocien des environs de Nancy. par René Nicklès (1). — On ne connaissait pas, Jusqu'à pré- sent, l’aptychus du Genre Sonninia Bayle: M. Nicklès vient d’en recueillir un, en place dans la dernière loge d'une Sonninia de grande taille, indéterminable, mais paraissant se rapporter au groupe de S. nuda Buckm., et provenant d'une zone inférieure aux couches à Sphæroceras Sauzei. La seule valve conservée est vue par sa face interne, qui présente de fines stries concentriques. On sait que, suivant l'hypothèse de Buckman, dont M. Nicklès m'attribue à tort la paternité, le Genre Sonninia descendrait direc- tement d’Amaltheus. Comme ce Genre possède un «anaptychus », M. Nicklès est conduit à rejeter cette filiation. Et cependant, on s'accorde assez généralement à faire dériver les Harpocératidés, qui ont un aptychus analogue à celui de Sonninia, des Ariétidés et, par suite, de Psiloceras, qui possède lui aussi un « anaptychus ». Deutsch Ostafrika, Band VII 2te Abhandlung : Versteinerun- gen des Jura und der Kreiïde, von Gottfried Müller (2). — Les échantillons étudiés proviennent de 9 localités jJurassiques et de (4) Nancy, 1900. — Extr. de Bull. Soc. Sciences de Nancy, 2 p., 1 PI. photot. d'après nat., grand. nat. (2) Berlin, 1900. — 1 fasc. gr. in-8°, p. 1-58, PI. XIV-XXV. — 107 — 14 localités crétacées, situées dans la colonie allemande de l'Est africain. Les Céphalopodes y sont représentés par un certain nom- bre d’espèces, dont plusieurs sont nouvelles. Je citerai les suivan- tes: Oppelia Futtereri, Aspidoceras Richthofeni, A. horridum, Peri- sphinctes Elisabethæ, du Callovien ; Placenticeras discoidale, du Néo- comien. Profils géologiques transversaux de la Cordillère argentino- chilienne. Stratigraphie et tectonique. par le D: Carl Burck- hardt (1). — Les remarques paléontologiques, intercalées dans ce magnifique ouvrage stratigraphique, sont consacrées à des faunes Jjurassiques et crétacées, qui comprennent, à côté de quelques autres Mollusques, un assez grand nombre d’Ammonites, presque toutes figurées. Les espèces liasiques sont en petit nombre, les espèces aaléniennes et bajociennes sont d’un grand intérêt, car elles facilitent le parallélisme des couches argentines avec les zones d'Europe ; le Callovien renferme également quelques espèces bien connues en Europe, mais les faunes de beaucoup les plus im- portantes sont celles du Jurassique supérieur, elles appartiennent au Kimeridgien, au Tithonique, au Berriasien. Aucune espèce n’est nouvelle, mais quelques-unes avaient été décrites, pour la première fois, de la République Argentine, dans des publications antérieures de Steuer et de Tornquist. Les déterminations sont faites avec beaucoup de sens critique, et les figures, qui ne laissent rien à désirer au point de vue de l'exactitude et de l'exécution artistique, font le plus grand honneur aux phototypeurs du Musée de la Plata. Jura-Fossilien aus Alaska, von G.-F. Pompeckj (2). — Des faunes jurassiques avaient été signalées dans l'Alaska il y a un demi-siècle, mais les espèces avaient reçu des déterminations erronées. M. Pompeck]j a eu entre les mains les anciens matériaux et a pu fixer d’une manière définitive l'âge callovien des Ammo- nites recueillies. Les seuls Genres représentés sont Phylloceras, qui ne comprend qu’une espèce (Ph. subobtusiforme n. sp ), et Cadoceras, qui en comprend 8, plus ou moins déterminables, dont 5 nouvelles (C. stenoloboide, Grewingki, catostoma, Schmidti, Petelini), (4) La Plata, 1900. Annales del Museo de La Plata. Seccion geologica y mine- ralogica. 11. Remarques paléontologiques, p. 21-51, PI. XIX-XXIX. (2) Saint-Pétersbourg. — Extr. de Verh. d. kais. Russisch. mineral. Gesellsch. 2° sér., t. XXXVIII, n° 4, p. 239-278, PI. V-VII. — 168$ — voisines de Cadoceras Tchefkini d'Orb. La présence simultanée, dans les mêmes couches, du Genre Phylloceras, essentiellement méditerranéen, et des Cadoceras, essentiellement boréaux, est tout à fait insolite. Une Bélemnite, décrite autrefois par Grewingk, sous le nom Belemnites paxillosus, est en réalité un Belemnitella et doit provenir de couches sénoniennes. | Les figures sont dessinées avec le plus grand soin. ECHINODERMES par J. LAMBERT. Two new Crinoids from the Kansas Carboniferous. by J. W. Beede (1). — L'auteur fait connaitre dans cette Note deux espèces nouvelles: Scaphiocrinus Washburni et Zeacrinus robustus, toutes deux de | (Upper Coal Measures », mais aussi toutes deux rappor: tées avec doute et en quelque sorte provisoirement aux Genres indiqués. Les figures ne permettent d'ailleurs pas de se faire une idée très exacte des caractères qui rapprochent le premier de Homocrinus et de Poteriocrinus, et on ne peut que féliciter l’auteur d’avoir eu la sagesse, en présence d'individus uniques, de ne pas encombrer la nomenclature de deux termes génériques nouveaux. Sur des radioles du Cidaris florigemma. recueillis dans le Séquanien de Bourges, par M. Séguin (2). — Les radioles de ce Cidaris ont été jusqu'ici décrits comme ornés de granules arrondis, disposés en séries linéaires ; l'auteur montre que ces granules sont allongés, formant, au-dessus du filet qui les relie, une saillie plus ou moins accentuée, en sorte qu'ils auraient, en réalité, une ten- dance à devenir spiniformes. Cette disposition est d’ailleurs carac- téristique de l’espèce, et aurait été retrouvée sur d’autres individus de provenances diverses. (1) Lawrence, 1900.— In-8, 4 p., 4 PI. Extr. de Bull. of the University of Kansas Vol. I, n° 2, January, 1900, p. 21. (2) Paris, 1901. — Extr. de Feuille des jeunes naturalistes, n° 365. 1° mars. — 169 — Notes de Géologie normande: N° VIE, par M. R. Fortin (1). — Dans ce nouveau fascicule, portant en sous-titre : « Sur une car- rière de Gaillon (Eure) ouverte dans la Craie Sénonienne », l’au- teur donne une liste d'Echinides comprenant Echinoconus magni- ficus d'Orbigny, connu seulement de la Craie de Meudon. Il est regrettable que la Variété de l'Echinocorys vulgaris ne soit pas indi- quée, car les autres fossiles cités ne sont pas caractéristiques du niveau à Magas pumilus. Quelques pages plus loin (p. 8), M. Fortin attribue à Bucaille Wicraster rostratus de la Craie à Marsupites. Il est vrai que Bucaille s’est attribué la paternité de cette espèce, mais elle appartient en réalité à Mantell (Spatangus). « Geol of SUSSeX D 0192 pie XVITI1 Jet, 182225) Sur la découverte d'un Oursin crétacé dans le Sahara orien- tal, par A. de Lapparent (2). — L'espèce signalée par M. Gaultier, appartient au Genre Noetlinqia que j'ai proposé pour remplacer le nom Protechinus Nœting, déjà employé; elle diffère de N. pau- cituberceulata par ses interambulacres moins dénudés, et a reçu le nom de N. Monteili. The zones of the White Chalk of the English Coast, by A. W, Rowe (3). — Ce Mémoire, accompagé de belles vues-coupes photo- graphiques renferme de précieux renseignements sur les niveaux stratigraphiques exacts dans lesquels ont été rencontrés les our- sins des falaises des côtes anglaises. Je ne saurais reproduire ici l’énumération de toutes les espèces d’Echinodermes mentionnées par l’auteur. Ce sont surtout des Echinides et toutes les espèces décrites, soit par Wright, soit par M. Rowe lui-même, dans sa si intéressante Analyse du genre Micraster. Les gisements des prin- cipales espèces sont si bien indiqués sur les coupes photographi- ques que l’on peut se faire une idée de leur position comme si l’on avait soi-même parcouru les belles falaises des côtes anglaises. Un pareil travail fait le plus grand honneur à son auteur, et rend un réel service à la Paléontologie. Notes pour servir à l’étude des Echinodermes, fascicule IX. par P. de Loriol (4). — Ce nouveau fascicule des Notes de M. de (1) Rouen, 1900. — In-8°, 3 p. Extr. de Bull. Soc. Amis des Sc. nat. de Rouen, 2° sér. 1899. (2) Paris, 1901.— In-4°, 5 p. Ext. de Comp. rend. Acad. des Sc. t. CXXXII, p. 388. Séance 18 fév. 1901. (31 Londres, 1901. — In-8°, 76 p., 10 PI. de coupes. Extr. de Geologists Associa- tion London. (4) Bale, Genève, Berlin, Mai 1901. — In-4°, 43 p., 3 PI. + UD Loriol a presque l'importance de deux précieuses Monographies sur la faune échinitique du Tithonique de Nesselsdorf en Moravie et du Crétacé du Liban. Treize espèces du premier Niveau, dont huit nouvelles, sont décrites dans ce Travail; le crétacé du Liban a fourni 48 espèces, dont 13 nouvelles. Enfin l’auteur nous fait con- naître deux Echinides fossiles du Tertiaire de la Patagonie. Le travail se termine par l'étude de deux espéces vivantes, dont je n'ai pas à m'occuper ici. Dans le Tithonique, Cidaris Remesi est une espèce à deux rangs de granules ambulacraires, rapprochés et tubercules très peu crénelés, voisine par conséquent de C. propinqua, mais en différant par sa forme et sa granulation. La granulation du C. glandifera, nouvellement observée par l’auteur, permettra de -distinguer plus facilement les débris de cette rare espèce. C. nesselsdorfensis, C. Zetes, Pseudocidaris Zitteli de Loriol, ne sont connus que par leurs radioles. C. strambergensis Cotteau, est réuni à C. tithonica Gemmellaro. Peltastes Remesi de Loriol, est une espèce presque double de P. Valleti. Codiopsis Hoheneggeri ne sau- rait être confondu avec €. Pilleti et n’a d’analogies qu'avec certaines formes du Néocomien. Pour Magnosia Suessi et M. pauperata de Loriol, je ne puis que renvoyer aux descriptions de l’auteur, en observant quelesfigures grossies des ambulacres sont défectueuses et ne correspondent pas aux descriptions ; le dédoublement des pores vers le péristome à notamment été omis. Parmi les espèces du Cénomanien du Liban, Cidaris Zumoffeni, C. eliacensis, C. libanoticus, Rhabdocidaris abdænsis, R. orientalis, Pseudocidaris douarensis, ne sont connus que par leurs radioles et Acrocidaris abdænsis, non figuré, ne l’est que par un fragment de test. Codiopsis libanicus de Loriol, est une espèce bien spéciale ; Goniopygus syriacus, a plus d’analogie avec d’autres, et je regrette que la formule de ses majeures n’ait pu être donnée. Deux espèces, qui offrent de très curieuses analogies avec des formes jurassiques, ont servi à l'établissement de deux Genres nouveaux, Fseudopi- leus et Neoelypeus. Le premier se distinguerait de Pileus surtout par l’arrangement de ses pores, disposés par simples paires ; mais, comme il s'agit d’un moule, on peut se demander quelle est la valeur de ce caractère, alors que Cotteau a figuré le moule de Pileus pileus comme montrant des pores régulièrement superposés et que les pores pourraient traverser obliquement le test. Quoi qu’il en soit, Pseudopileus Zumoffeni diffère du type du Rauracien par sa forme subratulaire, son péristome plus large et son périprocte transver- — 171 — salementelliptique. Neoclypeus est, de son côté, extrêmement voisin de Pseudodesorella ; il en diffère toutefois par la présence de légers bourrelets péristomaux resserrant les phyllodes, mais sans que les pores paraissent se multiplier plus chez N. syriacus que chez Pseu- dodesorella Orbignyi. M. de Loriol invoque, en outre, pour légitimer le nouveau Genre, la forme plus nettement pétaloïde des ambulacres et la saillie plus forte des tubercules. Echinobrissus ghazirensis de Loriol appartient à la section Clitopyqus Pomel. Catopyqus Fraasi de Loriol, tronqué en arrière et à florcelle peu accentué, établit un nouveau lien entre Phyllobrissus et Catopyqus. M. de Loriol main- tient le Genre Pygopistes pour son P. douarensis. Les deux espèces du Tertiaire de Patagonie sont: Psammechinus Iheringi de Loriol, et Schizaster Ameghinoi von Ihering, qui n'avait pas encore été figuré. En terminant, M. de Loriol propose de rem- placer son Genre Pomelia, 1900 (non Zittel, 1878), par celui de Po- melopsis, mais la rectification a déjà été faite par M. Cossmann depuis quatre mois, et ces dénominations doivent passer en syno- nymie de Lefortia Cossmann, 1900. Die Priabonaschiehten und ihre Fauna, von D' Paul Oppen- heïm (1). — La partie de cet important Ouvrage consacrée aux Echinodermata est surtout relative aux Echinides, les débris signa- lés de Crinoïdes et d’Astéries n'offrant rien de particulier. Parmi les Echinides, l’auteur décrit et figure son Cidaris Rossi, carac- térisé par ses larges ambulacres à quatre rangs de granules et sa zone médiane irrégulièrement granuleuse ; il nous fait aussi con- naître un beau fragment de Leiocidaris itala, provenant de la col- lection de Zigno, à plaques interambulacraires hautes, avec pro- fonds scrobicules, non tangents, zone miliaire non striée. Il est done probable que les Cidaris désignés sous le même nom par Koch et par M. de Loriol sont différents. Laganum Balestrai est une espèce nouvelle. Il est assez difficile de se faire une idée exacte de Clypeaster pris- cus dont le type, empâté dans la roche, est d’une conservation insuf- fisante pour l'établissement d’une espèce, il n'appartient même probablement pas au Genre en question. Echinanthus bericus de Zigno (in sched.) est une forme très spéciale, échancrée par son sillon postérieur. Le nom rosacea Leske (Echinodiscus) est res- (1) Stuttgart, 1901.— In-4°,348 p., 21 taf. Extr. de Palæontographica, Bd. XLVII. Les Echinodermes comprennent 41 p. (77 à 118) et sont figurés sur 7 PI. (taf. V, VITRE EX XV XVIT Ne EX XT): rio titué au Sismondia décrit comme Echinocyamus Annonii par de Gregorio. M. Oppenheim donne de bonnes figures d’Echinolampas Beau- monti Agassiz, seulement connu jusqu'ici par de courtes diagnoses. E. Justinæ est une grande espèce ovoïde, qui, en raison de la dis- position de ses pores, rentrerait dans le Genre, ou Sous Genre Pro- gonolampas. Si l’on n’est pas en présence d'individus d’une parfaite conservation, je crains qu'il ne reste bien difficile de distinguer E. Zignoi et E. subaffinis Oppenheim, de E. Blainvillei, tel qu'on doit le comprendre à la suite de Tournouer. E. hydrocephalus Oppen- heim, est lui-même encore une forme très voisine. Linthia pseudo- verticalis Oppenheim, est une petite espèce globuleuse, à ambula- cres courts, homogènes, certainement différente de tous les Linthia - connus et qui ne saurait rester confondue dans ce Genre. Le Genre nouveau Lambertia Oppenheim, changé au supplément (p. 338) en Oppenheimia Cossmann (Revue critique de Paléozoologie, an- née 1900, p. 186), a les branches antérieures de ses pétales pairs en avant complètement atrophiées. Quant au fasciole interne, les figures n’en montrent aucune trace et comme les pores des bran- ches non atrophiées des ambulacres remontent sans se modifier jusqu'à l’apex, sa présence reste bien douteuse. C’est cependant ce fasciole qui permettrait seul de distinguer le nouveau Genre d'Atelospatangus. L'auteur décrit et figure ensuite plusieurs espè- ces d'Euspatangus déjà créées par Cotteau, Laube et Mazetti. ZOOPHYTES par M. G. F. DOLLFUS. Les Caryophyllies de Port-Vendres. par le D' H. de Lacaze- Duthiers (1). — Il y a souvent à gagner pour les paléontologistes à la lecture des travaux sur le développement des animaux vi- vants ; les Caryophyllies de Port-Vendres, étudiées par M. Lacaze- Duthiers, sont d’ailleurs des espèces connues à l'état fossile et leur abondance a permis d’en suivre le développement en détail. C’est à tort que Caryophyllia clavus a été considéré comme fissi- (1) Paris, 1900. — Archiv. zool. expérimentale et générale, 3° série, t. VIIT, 1899, t. VII, p. 529-565, 1 PI. lith. — 173 — pare, ou comme bourgeonnant, il parait n'avoir que le mode de reproduction par embryons libres. En effet, on peut démontrer que les échantillons qui présentent des calices resserrés, semblables à ceux caractérisant ordinaire- ment la division des individus en deux par fissiparité, sont pro- duits, au contraire, par la soudure de deux calices bien distincts qui se sont intimement rapprochés pendant leur croissance ; cette juxtaposition à donné lieu à une fusion de la muraille com- mune qui est l'opposition même de la séparation de deux indi- vidus. De même, le bourgeonnement n’est qu’apparent: jamais il ne se manifeste dans la région supérieure des calices, là où se rencontre et déborde la matière vivante, le sarcosome, là où est le siège de la vie active : les bourgeons apparaissent fixés au hasard sur les divers points inférieurs de la tige où du pied, au-dessous de la ligne de « rand plate », suivant l'expression que M. Lacaze emprunte aux anatomistes anglais, qui est la limite inférieure du véritable bourgeonnement, dans les espèces pourvues de ce mode de reproduction. Il y a done lieu d'examiner les espèces fossiles en ayant égard à ces données, pour éviter la fausse apparence d’un caractère trompeur de reproduction. Dans la forme «clavus » des Caryophyllia, le pédoncule rétréci n’est pas constant, quand les jeunes larves se développent dans un bac à fond plat, uni, elles s'étalent en une large base et présentent, en grandissant, une tige cylindrique à peine rétrécie ; il est bien possible qu’on ait fondé souvent des espèces sur des particularités de cette nature qui n'ont point de réelle valeur systématique. A quelle espèce s’appli- quent donc ces renseignements importants, et quel nom doit-elle porter ? Aussitôt que nous pénétrons sur ce terrain spécifique, les informations deviennent bien précaires. M. Lacaze-Duthiers parle de trois Caryophyllies dans la Méditerranée et de celle de Port-Vendres, dans les lignes suivantes : « La Caryophyllia cyathus » qui, à la Calle, n'est pas rare, et qui est si caractérisée par ses » formes et par la rareté dans le Golfe du Lion, si même elle y » existe, qu'il est peu nécessaire de rechercher si notre espèce de » l'entrée du Port se rapporte à elle », (p. 533). On sait d’ailleurs qu'il dédaigne absolument les recherches de nomenclature biblio- graphique, il se demande: « Quel mérite ont ces chercheurs de » priorité, ces restaurateurs de vieux noms, qui n'ayant aucun tra- » vail sérieux à leur acquit, après une étude plus ou moins » sérieuse, concluent à la connaissance, par les anciens, d’une » espèce qu'on croit nouvelle. » 12 — 174 — Nous pensons qu'une étude bibliographique complète, une nomenclature sérieuse, épurée, vérifiée, peut parfaitement mar- cher de pair avec une étude anatomique, si transcendante qu'elle soit : les Paléontologistes ont besoin de savoir très exactement le nom des espèces dont ils parlent, pour les reconnaître dans les divers terrains et les diverses localités. L'auteur dit encore : (Une habitude passée dans les mœurs est » d'accompagner par de gros chiffres à côté de la critique et ren. » voyant à l'ouvrage cité, cela rend la lecture pénible, et presque » toujours le lecteur s'abstient d'aller fouiller Ouvrage et Mémoire. » Le lecteur, croyant le chiffre impeccable, n'ira pas fouiller un » Mémoire de plus que celui qu'il lit, et la priorité de l'opinion » sera rapportée à d’autres qu'à celui à qui elle est due. La chose » m'est arrivée. » Il n'est pas question d’être érudit sans l'être, tant pis pour ceux percés à jour ; mais, décrire avec minutie un animal dont on ne peut indiquer le nom avec précision, nous paraît presqu’une inutilité. Par exemple, aucune démonstration du nom de Caryo- phyllia clavus ne nous est donnée : nous avons dû recourir à Milne- Edwards pour découvrir le nom du créateur de l’espèce, qui est Scacchi, description fâite dans un opuscule que Milne-Edwards déclare n'avoir pas consulté et qu'il a reprise de seconde main dans Philippi. Nous connaissons ce Mémoire de Scacchi; il est intitulé: Notizie intorno alle Conchiglie ed a Zoofiti fossili que si trovano nella vicinianze di Gravina in Puglia. (Annali civili delle Regno due Sicilie. Napoli, vol. VIE, 1835, p. 17, PI. IL, fig. 15). Or, il se trouve que l’espèce figurée n’a aucune analogie avec les figures données par M. Lacaze-Duthiers: Caryophyllia clavus Scacchi est pourvu de costules externes, granuleuses, fortes, subégales, nom- breuses, partant depuis la base; caractères qui manquent à l'espèce de Port-Vendres. Les figures de Philippi ne paraissent pas s’y rap- porter davantage, celles de Michelin sont à revoir de très près, el il s’en faut que la question soit résolue. Dans ce même Recueil, je vois plus loin un Genre Fascicularia créé par M. Viguier, en 1888, qui trouble profondément M. Lacaze ; il peut se rassurer, ce nom est inacceptable, il a été employé déjà dès 1812, par Lamarck pour un Polypier tout différent, et en 1836, par Milne-Edwards pour un Bryozoaire ; il pourra garder le G. Paralcyonium. L'art consiste à nommer toujours exactement ce dont nous voulons parler, pour que tous puissent nous bien en- tendre. — 175 — The fossil corals of Christmas Island. A Monograpb of Christ- mas Island (Indian Ocean), by D' Gregory (1). — Nous avons parlé déjà de la partie de ce volume intéressant consacrée par le Musée Britannique à la faune des Iles Christmas, à propos de l'étude faite par MM. Rupert Jones et Chapman sur les”Calcaires à Foramini- fères qui y ont été découverts ; mais l'examen des Polypiers par M. Gregory est au moins aussi important, car ils sont fort nom- breux ; le plus grand nombre d’entre eux est cependant phospha- üsé et d'une étude fort délicate. Dix-neuf espèces ont été recon- nues ; elles ont été recueillies dans quatre points différents, huit sont nouvelles. Toutes ont nettement l'aspect Imdo-Pacifique et ont dû grandir sous une profondeur marine n'excédant pas vingt mètres. Cinq espèces ont pu être attribuées à la faune encore vivante et proviennent d’un récif surélevé récemment, probablement d'âge pleistocène. D'autre part, la série du centre de l’île a des affinités très grandes avec la faune du Miocène de Java, et parait bien devoir être attribué à cet horizon. Puis, dans une catégorie intermédiaire, viennent se grouper la majorité des spécimens qui tendent à la fois vers la faune actuelle et vers la faune du Miocène, et qu'on doit attribuer vraisembla- blement au Pliocène; leur amas construit, formant falaise, a fourni les espèces suivantes : Cœloria Andrerwsi n. sp., Meandrina æquisepta n. Sp, Orbicella Murrayi n. sp., O. præheliopora n. sp., Anisocænia Murrayin. sp., A. favoides n. sp., Coscinaræa Andrewsi n. Sp., Porites Belli n. sp. D'autres formes n’ont paru à l’auteur que des variétés d'espèces déjà connues. A Collection of Egyptians fossils Madreporaria. by J. W. Gregory (2). — Les travaux du service géologique anglais, institué en Egypte, commencent à nous apporter des matériaux intéres- sants. Le Cap. Lyons à fourni à M. Gregory des Polypiers apparte- nant à plusieurs horizons bien distincts. Dans le Pleistocène, les récifs surélevés du Gebel-Zait ont fourni trois espèces qui sont encore vivantes dans la Mer Rouge. L'Helvétien, entre le Caire et Suez a fourni : Stylophora assyme- trica n. Sp., Polypier massif, à calices grands, peu saillants, pro- (1) London, 1900. — British. Mus. Nat. History, p. 206-235. 8 fig. dans le texte, (RPIuithe (2) London, 1898. — Geol. Mag., D. IV, Vol. V, p. 241-251, 2 PI. lith. — 176 — fonds; à cloisons minces, peu nombreuses, se soudant en une colu- melle centrale médiocre ; un autre Stylophora cf. S. macrotheca d'Achiardi, puis Orbicella Schweinfurthi Félix sp. (Heliastrea), Plesiastrea microcalyr Félix sp. (Heliastrea), enfin Solenastrea turo: nensis Mich. sp., forme de la Touraine à laquelle M. Gregory est dis- posé à réunir Sol. Peroni, créé par Locard, pour une espèce peu différente du Miocène de Corse. L'Eocène, reconnu à Fayoum, au lac de Birket-el-Qurum et en Lybie, présente : Cœlosmilia Milneri n. sp., Polypier libre, ellip- tique, à cloisons assez nombreuses, cinq eyeles, pas de columelle, épithèque irrégulière ; Stylophora similis Mayer-Eymar sp. (Astro- helia), Litharea epithecata Duncan, cf. L. rudis Reuss. Dans le Turonien, une seule espèce : Phyllocænia Toucasi From. var. Ægyptiaca Greg. Millestroma: A cretaceous Milleporoid coral from Egypt, by J. W. Gregory (1). — Le Polypier hydraire, dont M. Gregory nous donne la description, provient du Turonien des environs de Gizeh. C’est une masse ovoide très dure, encroûtante, à surface inégale, formée d’une multitude de canaux soudés les uns aux autres, les uns très fins et les plus nombreux, les autres deux fois plus larges et épars. Ces tubes sont coupés par des planchers placés à peu près à la même hauteur, et plus minces que la paroi des tubes. Les affinités de cette espèce sont avec les Stromatoporoïdes qui sont des Polypiers spéciaux aux terrains primaires, et qui ont été décrits avec détails par M. Nicholson, et aussi avec les Millipores vivants, hydrocoralliaires décrits par Moseley et qui remontent, à notre connaissance, jusque dans le Tertiaire. Dans tous les cas, ce sont là de curieuses colonies, et M. Gregory a bien fait de créer, pour elles, le Genre et l'espèce Millestroma Nicholsoni. Leptophyllia baltica, n. sp. aus der Mammillaten-Kreide des N. 0. Schonens. von Anders Hennig (2). — Le nouveau Polypier décrit provient de la Craie supérieure de la Suède méridionale C'est une petite forme libre, cylindrique ou planulaire, pourvue d'une faible épithèque inférieure, et dont le calice est divisé par un nombre très considérable de cloisons, de longueur très inégale, (1) London, 1898. — Geolog. Mag., D. IV, Vol. V, p. 337-342, 1 PI. lith. (2) Stockholm, 1900. — Bihang till Svenska Vet. Akad., Band 26, IV, p. 18, 1NP]IAi the PT pair d mais presque d’égale épaisseur ; pas de columelle, mais on re- marque une disposition des cloisons à converger vers plusieurs centres, dans les échantillons très grands et vieux. On observe aussi quelques trabécules courbes, obliques, irrégulièrement disposées entre les cloisons dans les parties basses et périphériques. L'examen microscopique montre un groupement dendroïde des cristaux de calcite dans le sens de Faccroissement du Polypier, de même les facettes de la calcite sont optiquement orientées comme les trabé- cules, et homologues morphologiquement aux cloisons. Lepto- phyllia baltica est fort voisin du L. Bambergeri décrit, en 1899 par M. Koby, du Crétacé de la Suisse. Die Priabonaschichten und ihre Fauna. von D: Paul Op- penheim (1). — L'examen des animaux inférieurs décrits par M. P. Oppenheim dans son grand Travail sur les couches de Pria- bona dans le Vicentin doit trouver place ici, M. Cossmann a déjà indiqué, dans une partie précédente de cette Revue (V. p. 147), toutes les considérations d'ordre général qui en découlent. Parmi les Foraminifères, il faut signaler la découverte d’une faune très importante parmi laquelle il faut citer Haplophragmium Humboldti, Clavulina Szaboi, ete., décrite originairement en Hongrie par M. de Hantken ; cette faune n’est pas mêlée aux couches crétacées dans les monts Euganéens, comme on le disait; elle occupe, dans le com- plexe de Priabona, un horizon assez élevé, parfaitement disséqué aujourd'hui par M. Oppenheim, et qui concorde avec celui des marnes d’Ofner, près Buda-Pesth, dont l'étude a été reprise en 1888 par M. Franzenau. On y trouve communément: Warginulina subbula Hant., Cristellaria ornata Hant., Uvigerina farinosa Hant. (U. gracilis Reuss), U. pygmæa d'Orb. Ces couches à Clavulina Szaboirenferment ici, en outre: Operculina ammonea Leym., 0. granulosa Leym. Nummulites Fichteli, N. Boucheri, N. Vascus, N. Bouillei, N. Tour- noueri, N. budensis ; et aussi: Orthophragmina Pratti Mich. sp. (Orbi- tolites), O. ephippium Schlot. sp., O. dispansa Sow. sp. Orth. (Acti- nocyclina) radians d'Arch. sp., 0. stellata d'Arch. On voit l’impor- tance du groupement de ces espèces pour la classification des couches du Sud-Ouest et du Sud-Est de la France. Dans le domaine des Cælentérés, les récoltes de M. Oppenheim dans l'horizon délimité qu'il a choisi, ne sont pas moins impor- tantes ; quelques espèces sont nouvelles, un certain nombre chan- (4) Stuttgart, 1901. — Palæontographica. Band 47, 348 p., 21 PI. * ACT de gent de Genre, d'importants synonymes sont introduits; la faune des Polypiers du Vicentin avait été décrite fort anciennement et imparfaitement par Catullo, et n’avait été revisée que partiellement par d’Achiardi. Il faut citer : Heliopora Bellardii Haiïme sp. (Polytre- macis), Astreopora hortensis n. sp. Actinacis possagnensis n. sp., Cyclolites Heberti Tourn., qui est distinet du C. patera d'Achiardi, Cycloseris Vinassai n. sp., Pattalophyllia costata d'Ach. (nombreu- ses figures), P. cyclolitoides Bell. sp. (Turbinolia) P. subinflata Cat., Cicophyllia brentana n. sp., C. bovina n. sp., C. vas n. sp., As- trangia Suessi Reuss sp. (Stylina), Trochosmilia irregularis Desh. (nombreuses figures de nombreuses localités), Parasmilia flabelli- formis n. sp.. Biarritz et Possagno, Placosmilia polygonata n. sp., P. bilobata d'Ach. (Sphænotrochus Rossii d’Ach.), Eupsammia flabel- loides n. sp. C'est la faune du Nummulitique des Alpes, et aussi celle de la série supérieure de Biarritz. Il faut noter que Flabellum appendiculatum Brongniart sp. (Turbinolia), est fondé sur un type de San-Gonini, et n'a rien à faire avec le Polypier de ce nom, qu’on a indiqué dans le Miocène et le Pliocène du Nord. Tous ces Poly- piers paraissent de bons fossiles occupant un horizon très étendu de faible épaisseur. En ce qui concerne Ics Bryozoaires, les belles couches du Val di Lonte et de Mentecchio-Maggiore sont devenues classiques depuis les travaux de M. Waters, qui a remis au point la nomenclature ancienne de Reuss (1869). Il n'y à pas d’espèces nouvelles décrites, seulement je citerai: Batopora multiradiata Reuss, Membranipora angulosa R., Porina papillosa R., Lepralia lontensis W., Diastopora brendolensis W., Cribrilina Chelys Koch, Eschara subchartacea d’Arch., Steganoporella elegans. M. Edw. sp. (= Vincularia Haidingeri Reuss), Lunulites punctatus Leym. confondu souvent avec L. Androsaces, Entalopora attenuata Stoliczka. Il ne faut pas oublier que Spirula (Rotularia) spirulea Lamk. sp. !Serpula) domine dans tout l'hori- zon de Priabona. Mais tout cela est-il réellement contempo- rain de l'Eocène supérieur du Nord ? N'est-ce pas déjà de l’Oligo- cène? Nous sommes disposés à le croire. Nous pensons que les vues hardies de nos affirmations peuvent rencontrer au début quelque opposition, mais qu'elles s’affirmeront par de nouvelles études, et que dans quelques années tout le monde sera d'accord pour faire commencer l’Oligocène avec la couche à Spirules de Priabona. =, 1179 =— Problem of the Monticuliporoïidea., by M. F.-W. Sardeson (!). — Quelle place doivent occuper dans la classification zoologique les Monticuliporoïdes ? Ces animaux forment des colonies abon- dantes dans les couches paléozoiques et sont d’un grand intérêt stratigraphique. Ce n'est pas une question secondaire, car nous voyons, dans le récent traité de Paléontologie de M. Zittel, édité par M. Eastmann, avec le concours d’un grand nombre de spécia- listes, ces animaux apparaître deux fois, d’abord considérés comme Polypiers tabulés et alcyonnaires, d’après les recherches de M. Ni- cholson, et ensuite décrits avec détails par M. Ulrich comme Bryozoaires. Y a-t-il, oui ou non, deux ouvertures au tube digestif ? Il est certain que la question est difficile, car les colonies testacées sont d'organisation assez simple, mais se relient très étroitement et insensiblement à des formes plus compliquées, dont la ciassifi- cation systématique à été établie dans deux directions bien diffé- rentes. En ce qui concerne l'admission des Monticuliporoïdes parmi les Bryozoaires, la démonstration en à paru assez précise à M. Ulrich, pour qu'il se soit décidé à les diviser en deux grandes divisions encadrées entre les deux divisions principales des Bryo- zoaires dans l’ordre suivant: Cyclostomata (Bryoz.), Trepostomata (Monticul.), Cryptostomata (Monticul.), Chilostomata (Bryoz.). M. Sardeson reprend l’étude de ces deux divisions de Monticuli- poroïdes, du Paléozoïque des Etats-Unis, et examine leurs types principaux: pour les Trepostomata, ce sont, parexemple, Monotrypa magna Ulr., Diplotrypa limitaris Ulr.; pour les Cryptostomata, Pachydictya foliata Ulr.. Rhinidictya mutabilis Ulr.. avec leur consti- tution anatomique détaillée; il les compare aux Bryozoaire notoi- rement connus du Jurassique d'Europe. La question se concentre dans l’analogie étroite de certains Bryozoaires cyclostomés juras- siques, tels que Heteropora et Neuropora, formés de tubes fins groupés en faisceaux divisés par des planchers successifs, avec les Cellopora anciens par exemple. L'auteur de cette analyse a soulevé cette question dès 1875 (2). Si on s’en tenait à ces seuls Genres ta question pourrait paraître insoluble ; mais, lorsqu'on étudie les Monticuliporoïdes dans leurs diverses manifestations, on constate l'apparition d'épines symétriques, de tissu vésiculaire intermé- diaire, une perforation fixe des murailles, l'ouverture infundibuli- forme de certaines cellules, le groupement de certains faisceaux de tubes par régions spécialisées, enfin toutes les variations et les (1) Chicago, 1901. — Jowrn. of Geol. V. IX, pp. 1-27, 149-173, 2 PI. (2) Paris. — Comptes rendus Acad. des Sciences, 45 mars. —"180, — rapports intimes qui se rencontrent dans le squelette des Heliopora vivants, dont l’organisation est celle des Alcyonnaires. D'autre part, les tendances vers les Bryozoaires manquent abso- lument, il n'y a pas d’ovicelles, pas de rétrécissement apiculaire. Dans son ensemble tout le groupe des Monticuliporoïdes se rap- proche mieux des Cœlentérés, des Polypiers aleyaonnaires que des Brvozoaires mulloscoïdes. M. Sardeson rejette la classification de M. Ulrich, avec toute la courtoisie et la sincérité d'un véritable savant. Peut être certains Bryozoaires secondaires devront-ils être détachés de leur place actuelle pour passer dans les Hélioporiens, mais l’ensemble des formes paléozoïques, telles que les Treposto- mata et Cryptostomata ne sauraient, en aucune manière, être consi- dérées comme la souche des délicats Cyclostomata qui débutent dans le Jurassique d'Europe, et qui se sont propagés dans les mers actuelles sans modifications notables Certainement, au point de vue de l’évolution, il peut sembler étrange qu'une si belle faune disparaisse au seuil des dépôts cœnozoiques, et que, d’autre part, on constate l'apparition, à l'aurore du Secondaire, d’une faune très voisine comme structure, d'origine inconnue, et qu'il faut classer tout autrement: n'est-ce pas là une double difficulté ? Je considère cependant cet argument comme d'ordre très infé- rieur, si On arrive, par une démonstration anatomique sérieuse, à nous donner le moyen de distinguer les colonies de Polypiers tabu- lés, des colonies de Bryozoaires cyclostomés. Nous aurons certainement l'occasion de revenir sur cette ques- tion qui semble Ie début d'un long débat. FORAMINIFÈRES Par M. G.-F. DOLLFUS. Sur les couches à Orbitoïdes des environs de Dax et d'Egypte, par M. H. Douvillé (1). — M. Douvillé continue ses études sur les grands Foraminitères des Terrains crétacés supérieurs et tertiaires, dont nous avons déjà donné l'analyse dans cette revue (Rev. Crit., IV, p.100). Il distingue le G. Lepidocyclina Gumbel, comme carac- térisé par un nucléus biloculaire à parois épaisses et le G. Miogyp- (4) Paris, 4900. — Société Géol. de France, 17 décembre, p. 155, 1901. Idem, 4 fév., p. 22. — 181 — sina Sacco, comme possédant un nucléus à loges nombreuses spi- rales. Puis, il délimite trois espèces caractérisant trois horizons spéciaux aux environs de Dax: 1° à la base, couches à grandes Lepi- docyclina Mantelli rencontrées à Saint-Geours, Peyrère, d'âge aqui- tanien ; 2° à la partie moyenne les couches à petites Lepidocyclina marginata sont associés à Miogypsina burdigalensis à Abesse, à M. complanata à Saint-Etienne-d'Orthe, à M. irreqularis à Mim- baste ; faune à caractère mixte; 3° à la partie supérieure, des couches à Miogypsina, seulement visibles à Goeyre, Saint-Paul- de-Dax, dont l’âge est burdigalien (Miocène inférieur). Il est impossible de considérer cette question comme entière- ment résolue, et une enquête stratigraphique minutieuse, faite sur place, peut seule confirmer réellement cette succession paléontolo- gique, ainsi que les assimilations avec les localités étrangères. Il faut dire que cette enquête locale se trouvera grandement facilitée par la meilleure délimitation, actuellement possible, des Genres et des espèces de Foraminifères. M. Douvillé signale ensuite la découverte par M. Fourtau, notre collègue d'Egypte, d’une forme voisine des Orbitolina, provenant de Gebel Genefle et qui est peu éloignée d'une forme de Vinport (Landes); ce fossile à été reconnu depuis comme appartenant à Patellina ægyptiensis Chapmann, mais il ne peut rester dans le G. Patellina, et il peut prendre place dans le G. Dictyoconus Blanckenhorn. (Dictyoconos emend. Douv.). On sait que le rappro- chement, tenté autrefois par Carpenter, des Orbitolina et Patellina, ne peut être conservé, les Patellina actuels étant dépourvues du fin réseau sous-épidermique qui caractérise les Orbitolina du Ter- rain crétacé. Geologische studien im Gebiete des OIt und Oltetzthales in Rumänien, von D' K.-A. Redlich (1). — Je relève dans ce Travail, analysé à un autre point de vue, dans une autre partie de cette « Revue critique », un petit nombre de Foraminifères intéressants, ils proviennent: 1° de la craie de Brezoin, à Baculites anceps, et l'au- teur y cite : Orbitoides Faujasi Bronn, O. secans Leym., O0. Gensu- cica Leym.; 2° de la vallée de Baiesti, dans des conglomérats qu'on peut rapporter à l'Eocène, renfermant : Nummulites contorta, N. perforata, N. Ramondi. On sait qu'aujourd'hui, il est nécessaire de subdiviser l'ancien G. Orbitoides d’Orbigny (1847) et, si nous considérons 0. secans (1) Wien, 1899. — Jahrb. der k. k. geol. Reich., Bd. 49, 28 p., 2 PI. lith. — 182 — comme pouvant rester au voisinage du Type générique, O0. Faujasi doit passer dans le G. Hymenocyclus Bronn 1854, et 0. Gensacica, dans le G. Orthophragmina Munier-Chalmas. Ces diverses espèces nous révèlent l'existence de plusieurs niveaux stratigraphiques bien différents, qui paraissent devoir remonter jusque dans l'Eocène inférieur et qui seront à prendre en considération par l’auteur dans ses futurs travaux. Études micrographiques sur le Jura septentrional, par Jac- ques Deprat (1). — L'auteur à étudié, par des plaques minces et des lavages, les diverses roches du Jurassique moyen et supérieur, et celles du Crétacique inférieur et moyen de la région centrale du Jura, comprise entre Besançon et Neuchâtel. __ Il a découvert quelques Foraminifères nouveaux dans le Ba]jo- cien de Besançon : Nodosaria cylindrica, Cristellaria pseudo-hybrida. Dans le Bathonien de la même localité, les Foraminifères sont nombreux: deux formes sont données comme nouvelles : Textula- ria ovalis, T. rectanqularis. Dans l'Oxfordien des environs d'Ornans. M. Deprat a découvert des Radiolaires : Cœnosphæra rotundata, n. sp.. C. Spinosa, n. sp., Cyrtocalpis ovalis, n. sp., C. orfordiana, n. sp. et beaucoup de Fora- minifères semblables à ceux indiqués aux environs de Montbé- liard, par MM. Kilian et Deecke. Dans le Kimeridgien, les Forami- nifères sont extrèmement abondants dans le faciès marneux, mais habituellement mal conservés; il faut signaler : Cristellaria lageni- formis, n. sp. Le Portlandien n’est pas dépourvu de micro-organismes, mais il reste à découvrir des localités où ils soient en bon état. Les marnes d'Hauterive, des environs de Neuchâtel, sont riches en menus débris; les Foraminifères sont des espèces, déjà pour la plupart décrites par Berthelin, dans son intéressant Mémoire sur le Gault de Monteley; il y a lieu d'ajouter : Gaudrinia conoidea, n. sp. En ce qui concerne cette faune de l’Albien de Monteley (Doubs), son intérêt n’est pas épuisé, et M. Deprat ajoute : Cristellaria spirulea, des environs de Pontarlier. La faune des dépôts Cénomaniens de la vallée de lOgnon, est tout à fait différente de celle de la Haute-Chaîne: les pre- miers sont des dépôts littoraux, les seconds sont des dépôts de mer profonde. A signaler, au contraire, le grand rapprochement des (1) Besançon, 1900. — Extr. Soc. Hist. Nat. .du Doubs, fase. 1, pp. 21-53, 2 PI. lith., 2 Cartes. — 183 — belles marnes aptiennes de Pontarlier avec les argiles Albiennes de Monteley. C'est un travail de début, renfermant un grand nombre d'obser- vations intéressantes, mais qui n'ont pas été poussées à fond; il est digne, néanmoins, d'attention et d'encouragement. Foraminifera from the Tertiary of California, by M. Fred. Chapman (1). — L'auteur explique que si nous ne pouvons encore déterminer l'âge d'un dépôt isolé par la découverte de quelques es- pèces restreintes de Foraminifères, il est possible d'y arriver, ce- pendant, quand on à à sa disposition une faune un peu complète. Ainsi, d’après l'examen de la faune des Marnes de Santa-Clara, en Californie, recueillies par M. Merriam, il a établi l'âge Miocène su- périeur de ce dépôt. Les déterminations indiquent, en effet, des espèces caractéristiques qui suivent: Bulimina elongata, B. Bu- chii, Bolivina dilatata, Nodosaria pauperata, N. Adolphina, Cristelia- ria arcuata. Toutes formes décrites d'abord du Miocène du Bassin de Vienne, qu'on n'est pas peu surpris de retrouver identiques et oroupées de la même façon, presque à l'opposé du globe, condition qui ne se rencontre pour aucune faune vivante. Deux espèces sont nouvelles : Cristellaria miocænica, Pullenia multilobata. Probable- ment, l’auteur aurait créé un plus grand nombre d'espèces, si les échantillons qu'il avait eu entre les mains eussent été meilleurs ; car, si l'on s’en rapporte aux figures des planches, beaucoup de noms admis ne peuvent être considérés que comme des approxi- mations en attendant mieux. The pleistocene Foraminifera of Schleswiek and Holstein. by M. Victor Madsen (2). — Les recherches de M. Madsen forment une suite à celles du Dr C. Gottsche, du musée de Hambourg, sur la faune rhyzopodique des marnes marines glaciaires du Schleswig- Hol:tein. Cette faune n'est pas très nombreuse, mais elle se pré- sente avec des particularités remarquables dans des dépôts miné- ralogiquement assez divers, à une altitude très variable. Un premier groupe bien caractérisée, à Itzeh®æ, renferme des espèces arctiques déjà signalées dans les couches à Yoldia du Danemark du Nord. Un second groupe, de caractère boréal seulement, a son type à Nin- (1) San Francisco, 1900. — Proc. California Acad. Sc., Vol. I, n°8, pp. 241-256, pet. in-4°, 2 PI. lith. (2) Copenhague, 1900. — Saertryk af Meddel., Dansk Geol. Forten, n° 6 pp. 45-56. , — 184 — dori ; un troisième groupe, dénotant un climat encore plus tempéré, est net à Sænderskoven: c’est l'équivalent des couches danoiïses à Cyprina islandica, ou des lits à Ostrea edulis du Holstein. Toutes ces faunes se retrouvent ainsi bien plus au Sud qu’on ne pensait au- iTelois ns Supplemento alla fauna a Radiolari delle rocce mesozoïche del Bolognese, per Antonio Neviani (1). — Ce travail est un com- plément à celui de M. Vinassa de Regny sur les Radiolaires conte- nus dans divers jaspes et phtanites du Bolognais, que nous avons analysé il y a peu de mois. Le premier auteur était fort loin d’avoir épuisé son sujet, et il est à croire que M. Neviani lui-même, ne pense pas avoir encore épuisé la matière. Les conclusions sont un peu différentes : tandis que M. Vinassa reconnaissait la prédominance des Discoidi, M. Ne- viani croit, au contraire, que ce sont les Cirtoidi qui dominent; mais ceci peut dépendre de la zone où les échantillons, qui ont fourni les plaques minces, ont été recueillis. Ce qui est plus impor- tant à noter, c’est que M. Neviani croit pouvoir préciser l’âge de ces couches comme appartenant au Jurassique supérieur, tandis que M. Vinassa n'avait pas cru pouvoir préciser mieux que le Jurassi- que en général. Il serait peu utile de donner la liste des 64 espèces nouvelles, je ne m'arrêterai qu'aux Genres nouveaux: G. Frigonodiseus Nev. (type: T. grizzanensis) n. sp., disque régulier, pourvu de trois bras robustes, perforés de nombreux trous et disposés sur un seul plan. G. Staurodiseus Nev. (type: S.Rustin. sp.), disque aplati, pourvu de quatre bras réguliers peu développés, couverts de perforations polygonales. G. K. Astrum Nev. (type: G. X. Astrum Bombicci n. sp.), disque médiocre, pourvu de quatre bras bilatéralement atta- chés, assez longs et perforés. Ce Genre diffère de Stauralastrum par la disposition dissymétrique des bras. Toute la faune comprend aujourd’hui 107 espèces réparties dans 49 Genres; les figures sont dessinées par l’auteur d’après des cro- quis à la chambre claire, sous un diamètre d'amplification de 200 fois. (4) Rome, 1900. — Extr. Boll. Soc. Geol. Ital., Vol. XIX, pp. 645-672, 2 PI. doubles litho. Le Gérant : P. LANGLOIS. Châteauroux. — Imp. P. Langlois et Ci‘ MAISON ÉMILE DEYROLLE LES FILS D'ÉMILE DEYROLLE NATURALISTES 46, rue du Bac, 46, PARIS (Usine à vapeur, rue Chanez, PARIS) D ———_— INSTRUMENTS Pour l& Recherche et le Classement de tous les Objets d'Histoire Naturelle ZOOLOGIE, BOTANIQUE, GÉOLOGIE Calcrte 1 Corbsnate de Boussoles. —- Chalumeaux Burins. — Ciseaux à froid Cuvettes en carton pour le rangement des collections Pioches. — Gibecières Loupes. — Marteaux. — Tubes — “PT — Spécialité de Meubles pour collections de Roches. Fossiles, Minéraux Coquilles et Médailles nn. à CATALOGUE GRATIS ET FRANCO SUR DEMANDE Fabrique de Matériel pour tout ce qui concerne les Sciences Naturelles LES FILS D'ÉWILE DEYROLLE naturalistes 46, rue du Bac, PARLES SOCIETE FRANÇAISE DE Constructions Portatives :£- -ÿ et Transformables BREVETÉES S. G. D. G. En FRANCE, dans ses COLONIES et dans les PAYS de PROTECTORAT FRANÇAIS So, Rue Taïtbout (Square d'Orléans) PARIS E. CHEVALIER, Consrrucreur - 61, Quai de Grenelle, PARIS — RPPPP PI PS DLL PS PPS PPT SPL PPS DS LP DLL SPL LS D LPS PPS LL SLT LR Voulez-vous une Eau pure? ADOPTEZ LE FILTRE CHAMBERLAND SYSTEME PR le SEUL ayant obtenu DEUX GRANDS PRIX À PExposition Universelle de 1900 SEUL adopté pour le service de l’armée francaise, SEUL autorisé par M. PAsTEUR à porter son nom. PARIS, 58 Rue Notre-Dame-de-Lorette 58, PARIS PHOTOTYPIE BERTHAUD FRÈRES PARIS, 31. Rue Bellefond., 31. PARIS Reproduction et impression photomécanique pour illustration d'ouvrages de sciences et d'art : Numismatique, Epigraphie, Archéologie, 20O0010gie, etc. CHARLES LEMIERE SOUFFLEUR DE VERRE PARIS, 35, Rue des Blancs-Manteaux Instruments de précision en verre. — Flacons en cristal, bouchés à l’émeri. — Pulvérisateurs. — Tubes de toutes dimensions, bouchés ou non, pour les Laboratoires de Chimie et pour les Collections scientifiques. — Articles pour la pharmacie. — Exécution, sur modèle ou dessin, de tous objets en verre soufflé. B. TRAYVOU USINES DE LA MULATIÈRE, près Lyon Fonderie, Forges et Fabrique d'Appareils de Pesage Ancienne Maison BERANGER & C:. fondée en 1827 Dépôts FER REE LYON et Ateliers de Réparations eu” FRE ere PARIS Rue St-Anastase, 10 MARSEILLE Rue Paradis, 31 Exposilion Universelle 1889 ÿ 1e" Prix, Médaille d'Or Balances de comptoirs riches et ordinaires Bascules ordinaires bois et métalliques en tous genres avec simples et doubles romaines Ponts à bascule pour voitures et wagons s’établissant sur maçonnerie ou dans cadre en fonte Envoi de l’album sur demande ÉTABLISSEMENT Spécialement affecté aux reproductions scientifiques par la Phototypie Louis SOHIER"® DESSINATEUR-PALÉONTOGRAPHE CHAMPIGNY-s/MARNE, Villa de l'Est LA ann ge à 22 Cond D de MS à Léa dé do Anatomie générale, Microphotographie, Sciences naturelles, Archéologie Médaille de Vermeil, Paris 1886 Exposition internationale des Sciences et des Arts industriels L'outillage et les procédés spéciaux dont dispose M. Sohier, lui permettent de reproduire tous les échantillons, quels qu'ils soient, pour toutes les sciences, non seulement avec toute la finesse et la netteté désirables, mais aussi et surtout avec la scrupuleuse fidélité qui est le propre de la photographie, de telle sorte que les épreuves tirées par son procédé deviennent une preuve irréfutable à l'appui du texte élaboré par l’auteur. | SOCIÉTÉ D'ÉDITIONS SCIENTIFIQUES Z, Rue Antoine-Dubois, PARIS-VI: Publications Périodiques ARCHIVES DE PARASITOLOGIE PUBLIÉES PAR RAPHAEL BLANCHARD PROFESSEUR À LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE PARIS MEMBRE DE L ACADÉMIE DE MÉDECINE Quatrième Année — 1901 Cet important périodique, édité avec un luxe véritable, eu égard au nombre considérable de gravures dont il est orné, est consacré à l’étude des agents animés qui sont susceptibles de provoquer des maladies chez FHomme et chez les Animaux. Il publie des mémoires ori- ginaux écrits dans l’une ou l’autre des cinq langues suivantes : français, allemand, anglais espagnol ct itilien É : Les Archives de Parasitologie sont publiées par fascicules in-8° raisin d'environ 160 pages. Quatre fascicules, paraissant à des époques indéterminées. correspondent à un un volume. Les auteurs reçoivent gratis cinquante tirés à part de leurs articles. Prix de l’abonnement par volume : PARIS ET DÉPARTEMENTS ........... 30 francs. UNION:-PBOSTALE M5 a ee 32 francs. , Chacun des trois premiers volumes est en vente au prix ci-dessus. tionnelle et transitoire, et afin de faciliter l'acquisition de cette très” aux Bibliothèques et Laboratoires qui ne l’auraient pas encore, semble seront cédés au prix de 7 francs, jusqu’à ce qu’une note gues ait fait connaître la suspension de cette faveur. Par mesure exception- importante publication les trois volumes pris en- insérée dans nos catalo- = _— CAUSERIES SCIENTIFIQUES DE LA SOCIÈTE ZOULOGIQUE DE FRANCE Première année, 1900 Sous le nom de CauseRIES SCIENTIFIQUES, la Société Zoologique de France a inauguré une série de conférences portant sur des sujets d'actualité. Ces conférences, faites exclu- sivement par et pour les membres de la Société, ont eu le plus grand succès. Elles méritent d'être connues du public scientifique et, dans ce but, la Société Zoologique nous en a confié le dépôt. Chaque aie rense est publiée à part et peut être achetée séparément. Une double . pagination permet en outre de réunir en un volume toutes les conférences publiées dans une même année. in Pr Re tu dur = Les sept conférences de l’année 1900 sont les suivantes : 1. M. Neveu-LEMAIRE, Préparateur à la Faculté de médecine de Paris, Secrétaire de la Société Zoologique de France. — L’hématozoaire du paludisme, pathologie, pres prophylaxie. in-8 de 24 pages avec 2 planches hors texte et 11 fig. dans letexte. 1ir. 2. H. CourièrE, Professeur agrégé a l'Ecole supérieure de Pharmacie de Paris. — Les Poissons nuisibles, in-8 de 12 pages. 0 fr. 60 3. P. VicNon, Préparateur de Zoologie à-la Faculté des Sciences de Paris. — Les cils vibratiles, in 8 de 40 pages avec 8 fig. dans le texte. &. J. Guiarr, Chef des travaux pratiques de Parasitologie à la Faculté de Médecine de Paris. — Les Mollusques tectibranches, in-8 de 56 pages avec 4 planches et 35 figures dans letexte. : 3 fr. 50 5. R. BLANCHAR», Professeur à la Faculté de Médecine de Paris, Membre de l'Académie de médecine. — Les Coccidies et leur rôle pathogène, in 8 de 40 pages avec 12 figures dans le texte. 4 fr. 75 6. Racovrrza, naturaliste de l'Expédition antarctique belge.— Vers le pôle sud, Confé- rence faite à la Sorbonne sur l’Expédition antarctique belge, son but, ses aventures et ses résultats. In-8 de 70 pages, avec 32 fg. dans le texte. Sfr. 7. P. VIGNoN, préparateur de zoologie à la Sorbonne. — La notion de force, le principe de l'énergie et la biologie générale. à propos d’un livre récent, in-8 de 36 pages.# 1 fr.25 Tout particulier, acheteur de l’ensemble des fascicules publiés dans une même année, aura droit à une remise de 20 0/0 sur le prix total de ces fascicules. EN VENTE A LA Société d’'Éditions Scientifiques BroussEau (Georges). — Les richesses de la Guyane française et de la Guyane brésilienne {ancien contesté franco-brésilien). 4 vol. grand in-8 de VII-244 pages, orné de très nombreuses STAVUTES Ed UNE CAFÉ: nb Reese 10 fr Bruyanr (C.). — Les Fourmis de la France centrale. 1 vol. in-8 de 60 pages, avec 4 planches hors texte, broché......... 3 fr. Congrès international de zoologie. 1 vol. in-8 de XXII-514 pages, avec 5 planches et 38 figures dans le texte, broché. ..... 20 fr. EnJoy {Paul d'}. — La colonisation de la Cochin-Chine. 1 vol. in=18 de 400 pages;-broché 5552 ms ne none Tfr. 50. Finor (A.). — Faune de la France. Jnsectes orthoptères, thysanoures et orthoptères proprement dits, ouvrage illustré de 12 magnifiques planches en taille douce. 1 vol in-8 de 320 pages, broché 15fr. H£cxEeL (Edouard). — Annales de l’Institut botanico-géologique colonial. 1 vol. in-8 de 432 pages, avec figures, planches et tracés: Drtehe ns ae A one ire 40 fr. JouBin (Louis)., professeur de zoologie à l’Université de Rennes. — Faune française : Les Némertiens. 1 vol. grand in-8 de 234 pages, avec 4 PAARÇRES en 12 couleurs et 22 figures dans le texte, broché SR TR PR Rd Vesent 15 fr. MarcaanD (Dr Léon), professeur de cryptogamie à l'Ecole supérieure de pharmacie de Paris. — Enumération méthodique et raisonnée des familles et des ue de la classe des Myco- phytes (Champignons et Lichens). 1 vol. in-8 de XV1-336 pages, avec 166 figures intercalées dans le texte, broché ....... 10 fr. Martin (René) et RozciNaT (Raymond). — Vertébrés sauvages du département de l'Indre. 1 vol. in-8 de XIV-456 pages, broché. PIX eee ua ren do ce ed de rte ASS CU Ie 40 îr Miquer (Dr Albert). — Manuel du microscope. 1 vol. in-18 de 68 pages, orné de gravures, broché...................... 4 fr. 50. PEYTOUREAU (A.), docteur ès-sciences et en médecine. — De la morphologie de l'armure génitale des Insectes, avec 22 plan- _ches en chromolithographie et 43 figures dans le texte. 1 vol. in-8 de 248 paves broché 26822 RAR TEEN 20 fr. SABATIER (Camille), ancien député de l’Algérie. — Touat, Sahara, et Soudan. 1 vol. in-8 de 342 pages, broché............ Gr. STRACHEY (Sir John), — L'Inde, préface et traduction de Jules HarManD, ministre plénipotentiaire. 1 vol. in-8 de LXXI-412 DAD ES EPrOLHB AR ue eme: le SO t 40 fr. TassiLzy (Eugène), docteur ès-sciences. — L'atmosphère ter- restre. 1 vol. grand in-8 de 112 pages, broché. ........ 3 fr. Au REVUE CRITIQUE ALÉOZ00LOGI ORGANE T'ÉRIMESTERIEIT: publié sous la direction de Maurice COSSMANN CINQUIÈME ANNÉE NUMÉRO 4 — OCTOBRE 1901 PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL : 8 FR, Prix des années antérieures, chacune : 4H fr. (Sauf la première année 1897 qui né se vend pas séparément) Prix des cinq années ensemble : 5% fr. “PARIS CHEZ M. COSSMANN | A LA SOCIÉTÉ D'ÉDITIONS SCIENTIFIQUES, 95, Rue de Maubeuge, 95 (X°) | 4, Rue Antoine-Dubois, 4 (vr°) 1901 PUBLICATIONS DE M. COSSMANN Descriptions d'espèces inédites du bassin parisien. — Journal de Conchylioldyie, 4. XXI à XXVI, 1881 à 1886, 165 p., 13 pl. Épuisé. Étude paléont. et stratigr. sur le terrain Oligocène marin aux environs d'Etampes. (En collaboration avec M. Lambert). — Mém. Soc. Géol. de France, 3° série, t. III, 1884, 187 pages. 6 pie En vente à la Société Géologique de France. Contribution à l'étude de la faune de l'étage Bathonien en France (Gastropodes). — Mém. Soc. Géol. de France, 3° série, t. III, 1885, 3174 pages, 18 pl. En vente à la Soc. Géol. de France. Un Crucibulum Campanien (En collaboration avec M. Arnaud). — Bull. Soc. Géol. de France, 1‘ février 1886, 5 pages avec fig. rpuisé. Observations sur quelques grandes Ovules de l’Eocène. — Bull. Soc. Géol. de France, 5 avril 1886, 5 pages avec fig. :. . . Epuisé. Catalogue illustré des Coquilles fossilles de l’Eocène des environs de Pdris. Ann. Soc. Royale malac. de Belgique, 5 volumes et 2 appen- dices. 1886 à 1896. 1300 pages, 46 pl. avec fig. . . . En librairie. Révision sommaire de la faune du terrain Oligocène marin aux -environs d’'Etampes, I, II, et III. — Journal de Conchyliologie, ÉXXXI à XX XIII, 4891=1893,:163 pages, 3 pli: 2) A2 T0 0 Notes complémentaires sur les coquilles fossiles de Claiborne. — Ann. de Géol. et Paléont. de Palerme, 1893, 52 pages, 2pl. . &fr. Essais de Paléoconchologie comparée (4° rARonE Octobre 1901, 300 p., 10 pl. et 55 figures. . . sa Me PROD Les quatre premières livraisons ensemble. . . . . . . . 80 ire Sur quelques formes nouvelles ou peu connues des faluns du, Bordelais.— Assoc. Franc. (Congrès de Caen et de Bordeaux) 1894-95‘ 3 pl. Ensembles . . see AGE Mollusques nine de la Dore crue — Bull. Soc. SC. nat. del'Ouest:T<1,-1899-09, 200/pares et 19/pl7 CS ON ETS Dre — T.If, (fasc. I), 5 pl. Le EUR NS Olnne Contribution à la P leon olboie Haas ie terrains juras- siques. — 1° Gastropodes Opisthobranches. — 2° Nérinées. — Mém. paléont. de la Soc. Géol. de France, 1895-99, 357 p., 19 pl. et fig. Prix des deux Mémoires. . . . TOfr. Observations sur quelques coquilles Drm recueillies en France. — Assoc. Franc. (1896-1900). 4 art. 7 pl. . . . . 10Ofr. Revue critique de Paléozoologie. — Publiée-sous la direction de l’au- teur (Publication trimestrielle), 1897-1901, Ensemble. . . . 55 fr. Prix d'abonnement à la sixième année, 1902. . . : . : 8 fr. Description d'Opisthobranches Énne à de l'Australie du Sud. — Trans. Roy. Soc. Adélaïde: 1897, 21 pages, 2 pl. VAS; Estudio de algunos Moluscos eocenos del Pireneo Catalan. — Bull. Com. del Mapa Geol. de Espana, 1898, 32 pages, 5 pl . . 5 fr. Description de quelques coquilles de la formation Santacru- zienne en Patagonie. — Journ. de Conchyl. (1899), 20p.,2pl. 8 fr. Faune PRSCRIAUE de Karikal (Inde française). — 1“ article. — Journ:de Conchyl:"(41900) 30%p;; 3pl: "20000 RTE ORNE AE TES Etudes sur le Bathonien de l'Indre. — 2 fasc. ee Bull. Soc. Géol. de Fr.,(1899-1900) 70 p.,8 pl. dont# inédites dans le Bull. 12 fr. 50 Faune éocénique du Cotentin / Mollusques/. — En collaboration avec M. G. Pissarro. — 1* fascicule 1900, 6 pl.; 2° fasc., 4901,9 pl. . 25 fr. Additions à la faune data VU d’ HER — Institut re (1901) 27 pp me s 4 Îr. S'adresser à l'auteur, 95, rue de Maubeuge. Envoi franco contre mandat-postal. w ‘ | S os a “ à ". ; \ 4 4 r: : É. AUTOGRAPHIE & IMPRIMERIE DES CHEMINS DE FER ET DES TRAVAUX PUBLICS MAISON FONDÉE EN 1859 84, 41 et 43, Rue de Dunkerque. PARIS + L. COURTIER INGÉNIEUR Chevalier de la Légion d'Honneur, Officier de l'Instruction publique, etc. = $ AUTOGRAPHIE ET DESSINS INDUSTRIELS SPÉCIALITÉ de Plans topographiques, plans de villes, plans parcellaires, cartes de chemins de fer, cartes et profils géologiques, architecture, travaux d’art, cahiers des charges, séries de prix, notices avec croquis, impressions en couleurs, etc. FOURNISSEUR des Ministêres, des Compagnies de Chemins de fer, de la Ville de Paris, des Services des Ponts-et-Chaussées, de l’Assistance publique, des Écoles Polytechnique, des Ponts-et-Chaussées, des Mines, Centrale, etc., de Sociétés et de Journaux scientifiques, Journaux d’Architecture, Chambres de Commerce, etc., etc. ZINCOGRAPHIE OU REPRODUCTION, PAR LA LUMIÈRE, DE DESSINS SUR CALQUES Réductions et agrandissements photographiques. Phototypie. Clichés sur zinc. Ancienne Maison FONTAINE# PELLETIER & ROBIQUET Membres de l’Institut PILE RTE T CHENAL DOUILHET & C° SUCCESSEURS PARIS — 22, rue de la Sorbonne, PARIS Exposition Universelle de 1889. — Grand prix Produits Chimiques spéciaux pour Photographes Amateurs GRAND CHOIX D'APPAREILS de tous systèmes et de toutes marques Plaques, Papiers, Accessoires avec les plus forts escomptes : CONSEILS AUX DÉBUTANTS RÉVÉLATEURS à l’'Hydroquinone et à l’Iconogène marque °° Féllault *’ (Spécialité de la Maison) PAPIER SPÉCIAL marque « La Sorbonne » La Maison tient en outre tous les produits employés dans les ménages : Acide Borique, Cristaux de Soude supérieurs, Savons blanc et noir, Eau de Colo- gne, Eau dentifrice, Camphre, Naphtaline, Essences, Parfums, Désinfectants, Bo- rax, Insecticide, etc., etc. * QUNCGAILLERE Q. à LA GARE DU NORD | Française et Étrangère © Ancienne Maison G. LAURENCE 24 — e— LIMES ET MÉTAUX TAILLANDERIE, ÉTAUX ENCLUMES ET FORERIES He CHAINES POP Ne OR EIT LP + ANCCE AR (04 PA UP 7) —#$— TOLERIE GALVANISÉE —$— ARTICLES DE MÉNAGE à proximité des Gares du Nord el de l'Est PARIS: ee POINTES, FIL-FER ET VIS FERBLANTERIE BBOSSERIE, PLUMEAUX . CHAUFFAGE SPÉCIALITÉ DE GRILLAGES RE) < OUTILLAGE EN TOUS GENRESÙ pour Ateliers de Construction, Ver ÉarEe SF PSPDRT PT 08 PE De A TE CROP PEN A VEN EEE RONCES ET FEUILLARDS Î pour re JA 18.4 TRAVAUX PUBLICS, Ü Q TAMIS MÉTALLIQUES Te pour les sables Faire | Excursions Géologique, etc. OUTILS MONTÉS ES 125 et 127,rue Lafayette FN TAN RENTE bre |] PAIE No HAE had el ni Ge “dit, és AitRiNeg T7 CRSIERS | Gabenies| | Musées Téléphones 257-04 BU RE RE JC0SE 257-04 ESN\) Z RnXK ® }. E = ES Fe % j . . e . 48 x D'Œ'D S ?P10/01H EI9DON o1dAJojo1jd LA] nee sonbynuosps so3en = So anod ee ._ SoJP9ads sossoiq — —_ RNA ENT MN à) = * EL ‘xnouSeg op oux ‘2 | NAN à ne INRA AT HONOULNOM ? Hay 1 je ä L8 ‘sdwrey)-sep-"q-'N onu (LS | | qu ——— LE ST D AAHBNE à SURIULIQ-SIN9JONSU0) ë ie Sabrique de Begiotzeo tn, 7/2 FERDINAND LÉVY »s., Rue Laftitte PARIS a Fournitures pour Bureaux, Administrations, Banques, Reliures pour Bibliothèques, etc. AVELIERS ET MAGASINS DE GROS 16, Rue Milton, et 7, Impasse Rodier Mons. le Révérend Joln Havwveïl M. A. F. G.S. désire faire des échanges de fossiles de la Grande- Bretagne, contre des fossiles des autres pays. Écrire à l'adresse ci-dessous : Ingleby Greenhow Vicarage, prés Me GOPTES ne PR PTT TS ST TT TT PTS ST TS CD TL LT DS DT TS EE TRE REP PRODUCTIONS ARTIS TIQUE Impressions en (ous genres PARIS — 77, rue Montmartre — PARIS Re RP PSS PPS SPP DS PPS ST LT LL PPS TT TT PP PT PT SLT SLT LT TN : à F St x 3 2:à : RAD LS Le, L'on D PR LE nie MOBILIERS SPÉCIAUX Pour MUSÉES et COLLECTIONNEURS ———— Meubles et Tiroirs pour MÉDAILLES, COQUILLES, MINÉRAU) K, ete. CASIERS A TRAPPES, CLASSEURS, ETC. M ULLER &æ Fils CONSTRUCTEURS BREVETÉS S. G. D. G. Fournisseurs des Chemins de fer PARIS - 50, rue de ChâAteaudun - PARIS Usine à Saint-Ouen (Seine) ÉTUDES D'INTALLATIONS COMPLÈTES TÉLÉPHONE N° 124-8284 COMPTOIR CENTRAL D'HISTOIRE NATURELLE E. BOUBÉE Fils, Naturaliste Fournisseur des Musées, Collèges, Séminaires, etc. EN FRANCE ET A L'ÉTRANGER Seule Maison fondée par M. NÉRÉE BOUBÉE, Professeur de Géologie Auteur d'un grand nombre-d'ouvrages et tableaux géologiques Sous la raison sociale (ELOFFE et Ci°) - 8, Boulevard et Place Saint-André-des-Arts, 3 Anciennement, 10, rue de l'École-de-Médecine, PARIS COMMISSION EXPORTATION CABINETS COMPLETS D'HISTOIRE NATURELLE Mammifères, Oiseaux, Reptiles, Poissons, Insectes, Coquilles, Plantes, Minéraux, Roches, Fossiles, au Choix et par Collections PRÉPARATION D'OISEAUX ET DE MAMMIFÈRES Fournitures pour Naturalistes, Instruments de Chasse ACHAT DE COLLECTION MINÉRALOGIQUES, GÉOLOGIQUES, CONCHYLIOLOGIQUES, ZOOLOGIQUES DIRECTION DE VENTES PUBLIQUES EXPERTISES Médailles d'Or, d'Argent et de Bronze, aux Grandes Expositions : Paris, Londres, Versailles, Bordeaux, Toulouse PARIS, Exposition Universelle 1878-1889, MÉDAILLE D'OR — 189%, H. C. Envoi franco des Catalogues Tux Ctrangers de passage à Parie 2 ————— JORDAAN. COHEN & WENNINK 23, Boulevard des Italiens Change de monnaies et de billets, lettres de crédit. paiement de chèques, etc. M. Michalet, Campagne Ramey, quartier de la Barre, à Toulon (Var), ofïre, à des prix modérés, un grand nom- bre d'espèces fossiles des divers étages, et principa- lement du Crétacé de Provence et d'Algérie; grand choix d'Echinides de ces deux régions, bien déterminés, et d’autres Mollusques provenant de la faune échinitique. Machine à écrire ‘“ YOST ” La meilleure, la plus durable, la plus simple, la plus rapide. Enusageaux chemins de fer du Nord, du P. L. M., du Midi, de l'Ouest, au Crédit Lyon- Gone = — nais, dans tous les Mi- ET y nistères, etc.. "7 or pacie k la Machine à écrire “ YOST ” PARIS, 36, Boulevard des Italiens, 36, PARIS Plume-Réservoir ‘° YOST ” le plus perfectionné des systèmes à réservoir Prix, depuis Frs : 12,50. Al sddistl il: à dl Et ds, AGE, ( : " 4 : 1901 RENUEMCRELTIQUE DE PA LD #0 OÙ L'OLTT N° 4 (Octobre 1901) MAMMIFÈRES ET OISEAUX par M. COSSMANN. Ueber die Geschichte des Suiden-Gebisses, von H. G. Stehlin (1). — Cette colossale Monographie est exclusivement consacrée à l’histoire détaillée de la Famille Suidæ, sous-Ordre Artiodactyla, qui n'avait jamais été complètement étudiée au point de vue phylogé- nétique. Avant d'entrer dans l'examen détaillé des caractères différentiels des molaires, prémolaires, canines, incisives, et des dents de lait correspondantes, pour chacun des Genres de cette Famille, l’auteur donne une énumération synonymique des représentants fossiles qu'il a étudiés. Nous y remarquons un nouveau Genre Propalæo- ehoerus, dont le type (Choemorus simplex Filhol, non Gerv.) est indiqué, dans le Catalogue de M. Trouëssart, comme un synonyme de Palæochoerus typus Pomel ; or il n'est pas surprenant que ce Ca- talogue ne soit pas mentionné dans la liste bibliographique qui termine le Travail de M. Stehlin, attendu que ces deux publica- tions sont à peu près simultanées, et que, par conséquent, l’auteur n’a pu en tenir compte. Les conclusions relatives à la distribution des Suidæ dans la suc- cession des assises géologiques et dans les continents, forment un long et intéressant chapitre, qu’il nous serait impossible de résu- mer en quelques lignes. Il eûtété commode de schématiser ces con- clusions dans un tableau synoptique qui en formerait le résumé. Un court supplément contient une notice sur Babirussa, dont l'auteur indique l'origine malaise et la robe, mais qui n’a pas de représentant à l'état fossile, tandis que Phacochoerus a été cité dans le Pleistocène de l'Amérique méridionale, par Lydekker. - (1) Zürich, 1899-1900. — Vol. in-4, de 527 p. avec X PI. Extr. de Abhandl. der Schweizer. Paleont. Gesellsch., vol. XXVI et XXVII. 13 — 186 — Evolution of the Amblypoda. Part. I : Taligrada and Panto- donta, by H. Fairfield Osborn (1). — L'auteur expose que les Amblypoda constituent un Ordre bien distinct de Creodonta, qui a vécu pendant le période crétacique et qui s'estétendu jusque dans l'Eocène, avec trois grandes étapes dans son évolution : Taligrada, Pantodonta, Dinocerata, ce dernier Sous-Ordre exclusivement con- finé dans l'Amérique du Nord. L'examen des différentes parties du squelette des deux premiers de ces Sous-Ordres fait ressortir quelques résultats très impor- tants qui rendent nécessaire la révision de tout ce groupe, en met- tant en évidence la succession des principaux types de Pantolamb- didæ, Coryphodontidæ et Uintatheridæ. - M. Osborn pose trois principes qui l’ont guidé dans l'étude de l’évolution des Amblypoda : les caractères primitifs persistants sont des caractères ordinaux ; les caractères primitifs progressiis ou rétrogressifs sont des caractères sous-ordinaux : les autres carac- tères sont parallèles chez Amblypoda et chez certains Perissodactyla, Artiodactyla et Proboscidia. En remontant aux formes ancestrales du Système crétacique, M. Osborn est amené a proposer quelques Genres nouveaux, ca- ractérisés par leurs molaires trituberculées : Symeonodon (type : S. sexicuspis Osb.); Eetoconodon (type: E. Petersoni Osb.) ; Protolambda (type: P. Hatcheri Osb.); tous proviennent des « Couches de Laramie ». Après avoir passé en revueles Pantadonta et principalement les nombreuses espèces de Coryphodon, l'auteur en tire des concelu- sions qui ne pourront être disculées en détail qu'après l’achève- ment de la seconde partie de sa publication, celle relative aux Dinocerata : d'abord la démonstration du nombre de lignes phylo- génétiques de Coryphodon, représentant des variétés adaptées aux circonstances locales; secondement, la ressemblance de certains Coryphodon avec les Dinocerata, sans qu’on puisse cependant les considérer comme des ancêtres de Uintatherium. A complete Skeleton of Coryphodon radians. Notes upon the Locomotion of this Animal, by H. Fairfield Osborn (2). — Les matériaux qui ont servi à cette restauration, ont été recuillis dans (4) New-York, juin 1898. — Extr. Ball. of. the Amer. Mus. of nat. Hist. Vol. X, art. XI, pp. 169-218, avec 29 fig. dans le texte. (2) New-York, avril 1898. — Extr. Bull. of. the Amer. Mus. of nat Hist. Vol. X, art. VI, pp. 81-91, PI. X. — 187 — une expédition qu’a fait faire le Musée américain, en 1896, dans le Bassin de la rivière Big Hoin. Coryphodon radians mesure 238 de longueur sur 1"03 de hauteur ; M. Osborn le caractérise en con- cluant que son pied était intermédiaire entre Pantolambda pres- que plantigrade et Uintatherium subdigitigrade. Rappelons que cet Amblypode est de l'Eocène inférieur. Remounted Skeleton of Phenacodus primævus. Conparison with Euprotogonia., by H. Fairfield Osborn (1). — L'auteur donne la figure du squelette de P. primævus, tel qu'il était monté quand on l’a transféré au Muséum américain avec le reste de la collection de Cope ; ce montage défectueux donnait une idée très inexacte des proportions et du mode de locomotion de ce remarquable ancé- tre éocénique des Ongulés. L'animal, correctement remonté par M. Hermann, préparateur du Muséum, mesure 1"340 de lon- gueur sur 0,550 à 0,555 de hauteur, tandis qu’£uprotogonia est plus élevé. Oxyæna and Patriofelis restudied as terrestrial Creodonts, by H. Fairfield Osborn (2). — Contrairement aux conclusions an- térieures de M. Wortmann, qui attribuait un habitat aquatique à deux fossiles de l'Eocène : Oryæna et Patriofelis, M. Osborn prouve dans cette courte Note, que ces deux animaux étaient les Créo- dontes terrestres ; le premier est du Sparnacien, et le second ap- partient au Bartonien. La plupart des caractères des premiers Créodontes insectivores se retrouvent dans la Famille Oxyænidæ, dont le pied rappelle celui de Procyon ou de Didelphys, indiquant un mode de locomotion terrestre, ou à la rigueur, arboréal. Etudes sur l'histoire paléontologique des Ongulés. — VII. Ar- tiodactyles anciens, par Mad. Marie Pavlow (3). — Cette Etude fait suite aux six premières parties, dans lesquelles l’auteur a traité de la grande subdivision Périssodactyles. Le groupement des Artiodactyles fossiles présente de beaucoup plus grandes difficultés à cause de la variété des formes ; les Artiodactyles vivants présen- tent déjà deux dentitions bien distinctes, qui permettent de les (4) New-York, mai 1898. — Extr. Bull. of, the Amer. Mus. of nat. Hist. Vol. X, art. IX, pp. 159-164, PL. XII, avec 4 fig. dans lo texte. (2) New-York, déc. 1900. — Extr. du Bull. of the. Amer. Mus. of nat. Hist., Vol. XIII, art. XX, pp. 269-279, PI. XVIII et XIX, avec 8 fig. dans le texte. (3) Moscou, 1900. — Broch. in-8 de 72 p.. avec 2 PI. phot. Extr. Bull. des Natur. de Moscou. ; — 188 — séparer en deux groupes : Bunodontes et Sélénodontes ; chez les fossiles, il y a en plus un groupe mixte (Bunolophodontes Zittel), possédant des dents pourvues, en même temps, de tubercules et de croissants ; et cependant ce ne sont pas des formes vraiment inter- médiaires, à cause des caractères inadaptifs de leurs membres, et de leur position stratigraphique. Par conséquent, pour adopter l'étude du développement génétique des Artiodactyles, l’auteur a dû chercher d’abord la forme de la dent primitive, qui a donné naissance aux dents de Sélénodontes. Comme le type trituberculé (Cope) représente actuellement le type primitif chez les Mammifères, et qu'il ne s’est pas conservé chez les Ongulés, il s'agit de savoir comment s'est faite la modifica- tion de ce type, pour aboutir à la dent d’Artiodactyle, qui comporte quatre croissants. Or, de l'examen d’un certain nombre d’indivi- dus à dents multituberculées, Me Paviow croit pouvoir conclure avec certitude que «les dents à cinq tubercules ou croissants se sont développées d’une ou de plusieurs formes à quatre tubercules par l’addition du cinquième, et non pas par la réduction du si- xième )». D'autre part, les formes à développement et à réduction inadap- tifs (membres et dents) sont très hâtives : on les trouve dans l’Eo- cène moyen avec des caractères à peine marqués, tandis que, dans le Miocène moyen, elles ont déjà atteint leur apogée et disparais- sent. Les formes bunodontes conservent encore leurs caractères primitifs dans l’Eocène, se développent très lentement et arrivent à l’époque actuelle avec des dents compliquées, mais très peu mo- difiées, et avec des membres très primitifs à quatre doigts. Enfin, les Ruminants Sélénodontes ont acquis leurs caractères principaux au début du Tertiaire, et ne se modifient guère durant toute la période tertiaire et quaternaire, tandis que leurs caractères secondaires acquièrent une telle diversité qu'on en compte actuel- lement un très grand nombre d’espèces vivantes. L'intéressante Etude de M": Pavlow paraît concluante à tous ces points de vue. Frontal Horn on Aceratherium incisivum. Relationon this type to Elasmotherium, by H. Fairfield Osborn (1). — Le crâne qui a donné lieu à l'observation de cette corne frontale, est déposé dans (1) New-York, 1899. — Extr. de Science, N. S., vol. IX, n° 214, pp. 161-162, PI. I, 3 fév. — 189 — la collection classique du Musée de Darmstadt. Cette découverte signalée par le docteur Lepsius, a un réel intérêt, puisqu'elle écarte Aceratherium du groupe qui lui a valu son nom, et qu’elle le rapproche des Rhinocéros; en outre, le précoce développement de cette corne suggère l’idée qu'il représente peut-être un ancêtre d'Elasmotherium, qui se distingue, comme on sait, par l'énorme développement de sa corne frontale, et qui est un type pleistocéni- que très avancé. Aceratherium aurait donc accompli son évolution pendant la durée de la période pliocénique. On Pliohyrax Kruppii Osborn, a fossil Hyracoid from Samos, lower Pliocene, in the Stuttgard collection, by prof. H. F. Osborn (1). — M. Krupp, l'industriel bien connu, a offert, en 1895, au Musée de Stuttgard une collection d’échantillons du Pliocène ancien de Samos, dans laquelle se trouve un crâne qui avait été déterminé Hyrax Kruppii par le Professeur Fraas. M. Osborn a jugé que cet échantillon appartient, non pas seule- ment à une nouvelle espèce, mais à un Genre nouveau Piichyrax, et peut-être à une nouvelle Famille d'Hyracoideu (Pliohyracidæ). Il indique à l’appui de cette opinion, les différences très impor- tantes qu'il a observées entre la mâchoire de cet individu et celle de Hyrax. Eine unterpliocæne Säugerthierfauna in den Sanden des Südlichen Bessarabien, von P. Wenjukow (2) — De rares dé- bris de Mammifères ont été trouvés, dans le cercle d'Akkermann, disséminés dans des sables rouges et jaunes, subordonnés à un calcaire poreux, dépendant du Sarmatien d’après les Mollusques caractéristiques qu’on y rencontre. Cette faune bien typique con- tient : Dinotherium giganteum Kaup, Mastodon longirostre Kaup, À ce- ratherium incisioum Cuv., Æipparion gracile Kaup, Capreolus cf. Matheroni Gerv. Ueber ausgestorbene Riesenvôgel, von D', W. Wolterstorff (3). — L'auteur rappelle que les récits mythologiques de tous les peu- (4) Cambridge, 1898. — Extr. Proc. of intern. Congress of Zoology, pp. 173-174, PI. I-II. (2) Saint-Pétersbourg, 1901. — Broch. in-8 de 33 p. avec 1 PI. phot. (3) Stuttgart, 1901. — Broch. in-18 de 20 p., avec 2 fig. Naturwiss. Ver. zu Magdeburg. — 190 — ples contiennent la trace d’une période où les hommes, comme les animaux, atteignaient la taille de géants. Les Oiseaux gigantes- ques se sont perpétués beaucoup plus tard dans l'hémisphère aus- tral que dans notre hémisphère : Dinornis robustus Owen, et Pa- chyornis elephantopus Owen, dont l’auteur donne les squelettes res- taurés au Muséum de Magdebourg, en sont des témoins de forte taille, puisque le premier atteint près de 3"80de hauteur. M. Wol- terstorfi cite encore les Æpyornis de Madagascar, et les Phororha- cidæ de Patagonie, comme des exemples d’Oiseaux géants de la région antarctique. INSECTES par M. COSSMANN. Contribution à la faune des Mymaridæ ou « atomes ailés » de l’Ambre., par Fern. Meunier (1). — La rareté apparente de ces Hy- ménoptères est principalement due à leur extrême petitesse, qui exige des grossissements de 100 à 500 diamètres. L'auteur rap- pelle, à cette occasion, que l'ambre de l’Oligocène inférieur de la Baltique d'où proviennent ces menus débris, ne se trouve dans ce gisement que par transport, que sa véritable formation remonte à l'Eocène, et que par conséquent, ces Mymaridæ, déjà très voisins de ceux de la faune actuelle, habitaient vraisemblablement les her- bes des prairies et des bois, pendant la durée de la période éocé- nique. Parmi les types examinés, M. Meunier a observé un Oryura qui se distingue des Genres connus par de bons caractères, pour le- quel il propose le G. Malfattia (type : M. Molitoræ, n. sp.). Il sé- pare aussi du Genre Mymar : Palæomymarx (type : P. Succini, TSH) (1) Bruxelles, 4901. — Broch. in-8 de 41 p., avec 1 PI. gravée. Extr. Ann. Soc. Sc. de Bruxelles, t. XXV, 2° part. — 191 — La Note de M. Meunier se termine par un tableau des Proctotry- pidæ fossiles, qui n’ont encore été signalés jusqu'ici que dans les couches tertiaires et quaternaires. Adephagous and elavicorn Coleoptera from the tertiary de- posits at Florissant, Colorado, with descriptions of a few other forms and a systematie list of the non-rhynehophorous tertiary Coleoptera of North-Ameriea, by Sam. Hubb. Seudder (1). — La Monographie des Coléoptères rhynchopores de l'Amérique du Nord a précédemment été publiée par M. Scudder, en 1893; cette nou- velle Etude en forme la suite, avec des descriptions complètes, accompagnées de figures, en ce qui concerne le Bassin tertiaire de Florissant (Colorado) ; les autres provenances ne sont qu'indiquées à titre de liste énumérative et systématique. Dans la Fam. Carabidæ, nous relevons : le G. Neothanes Scud- der (1890), dont le type est N. testeus, de Green River, Wyoming ; deux espèces nouvelles du G. Myas Dejean, qui n’était connu que par une espèce européenne, et deux espèces nord-américaines ; de nombreuses espèces de Pterostichus, dont deux nouvelles ; la pre- mière espèce fossile d'Evarthrus Lecomte (E. tenebricus Sc.)\; plu- sieurs Amara nouveaux ; Galerita Marshi, la première espèce fossile signalée jusqu'ici ; de même en ce qui concerne Plochionus Lesquereuxi Se., et Nothopus Kingi Se., Stenolophus religatus Sc. Quelques espèces seulement sont mentionnées dans la Fam. Dysticidæ, mais la Fam. Hydrophilidæ est un peu plus riche, tandis que les Silphidæ ne sont représentés que par un Silpha et un Agyrtes nouveaux. Dans les Staphylinidæ, signalons le nouveau G. Laasbiwmn, re- présenté par deux espèces (L. Agassizi et sectile), la première devant probablement être prise comme type, quoique l'auteur ne l'ait pas désignée. Nous remarquons plusieurs nouveaux Philon- thus et Leptacinus, quelques Boletobius, un Mycetophorus, de nom- breux Bledius, Staphylinites obsoletus, Genre établi en 1890 pour cette seule espèce. Passons rapidement les Fam. Coccinellidæ et Trotylidæ, pour signaler, dans la Fam. Cucupidæ, le G. Eithocoryne (L. gravis Sc.). La Fam. Nitidulidæ compte également un nouveau G. Epa- nuræa (£. ingenita Sc.) et la Fam. Elateridæ, le G. Adoeetus (4) Washington, 1900. — Vol. in-4 de 117 p. avec 11 PI, phot. Monogr. of the U. S. geol. Surv., vol. XL. HT Re (4. buprestoides Se.). Enfin les Fam. Chrysoncelidæ, Bruchidæ, Tene- brionidæ, Cistelidæ, Meloidæ, Rhipiphoridæ, ces trois dernières représentées par peu d'espèces, terminent cette importante Mono- graphie. CRUSTACÉS OSTRACODES par M. G.-F. DOLLFUS. Two new species of Ostracoda of tithonian age from Nes- selsdorf (Austria), by Fred. Chapman (1). — C’est en triant de nombreux microorganismes que M. Remes a découvert dans le Cal- caire rouge tithonique de Nesselsdorf, en Autriche, les quelques Ostracodes qu'il a soumis à M. Chapman pour en faire l'examen. Deux espèces nouvelles: Bythocypris jurassica, Bairdia nesselsdor- fensis, sont décrites et figurées. Die Tertiär-Ostrakoden des Mittleren Norddeutsehlands, von H, G. Lienenklaus (2). — Ce travail, de M. Lienenklaus, d’'Osna- brück, est une révision et un complément à nos connaissances sur les Entomostracés-Ostracodes du centre de l'Allemagne du Nord.Il n’est question que des formes de l’Oligocène, dont les gisements se répartissent comme suit: Oligocène inférieur : Latdorf, Helmstedt, Wolmirsleben, Eggers-! dorf, Unseburg, Kalbe, Sudenburg, Bôürnecke. 78 espèces. Oligocène moyen : Sôllingen, Magdeburg, Pietzpuhl, Joachims- thal, Hermsdorf, Freienwalde. 28 espèces. Oligocène supérieur : Wiepke, Malliss, Sternberg, Kuchen. 41 es- pèces. Les espèces plus récentes ne sont indiquées qu’à titre de compa- raison, l’auteur arrive néanmoins à cent espèces difiérentes, bien nettes; il a pu profiter des matériaux abondants recueillis par le (1) Londres, 1900. — Geol. Mag. Déc. IV, vol. VII, p. 325. 2 pages, 2 figures dans le texte. (2) Berlin, 1900. — Zeichs. d. Deutsch. Geol. Ges., pp. 497 à 550, 4 PI. lith., fig. dans le texte. — 193 — service de la carte géologique d'Allemagne, et des échantillons de divers forages. Enfin, dans cette nouvelle Etude, il a pu profiter également des récents travaux zoologiques faits à Naples par le Profr G.-V. Muller, de Greifswald, qui nous ont montré l'intérêt de la disposition des canaux porifères situés dans diverses régions et permettant à l'animal une sorte d'irrigation interne sans que les valves aient à s’entrouvrir. Le rôle de ces perforations était resté mystérieux. Les figures et les descriptions sont bonnes, c’est un travail soigné qui laisse bien loin en arrière les travaux de Reuss en 1851 et 1855, Bornemann en 1855 et Geinitz en 1891. Les espèces nouvelles se répartissent dans les Familles suivantes : Fam. Cypribæ: G. Macrocypris insignis, n. sp., Pontocypris obtusa, n. sp., P. cypriformis, n. sp., Argillæcia obtusa, n. sp. Fam. Barrpunæ: Bairdia elongata, n. sp., B. brevis, n. sp. Fam. Cyruertoæ: Cythereis latdorfiana. n. sp., C. scabrella, n. sp., C. subcornuta, n. sp., C. spinosa, n. sp., C. angustatissima, n. sp., C. dubia, n. sp., C. posteroacuta, n. sp., C. saxonica, n. sp., C. laticari- nata, n. sp.; Cytheridea curvata, n. sp., C. solida, n. sp., Loxocon- cha ventricosa, n. sp.; Xestoleberis Mulleriana, n. sp., X. brevis, n. sp., X. subglobosa, n. sp., X. obtusa, n. sp.; Paracytheridea tuberosa, n. sp.; Paradoxostoma rectum, n. sp., P. acutum, n. sp.; Cuneocy- there gibbosa, n. sp.; Cytherura aspera, n. sp.; Cytheropteron orbicu- lare, n. sp., C. sinuatum, n. sp.; C. triangulare, n. sp., C. tricostatum n. sp.; Eucytherura echinata, n. sp.; Cytherella variopunctata, n. sp., C. rugosa, n.sp., C.biplicatula, n. sp., C.undata, n. sp., C. rotun- data, n. sp., C. confusa, n. sp. ; ces deux dernières espèces sont peut-être à réunir. C’est avec l’Oligocène inférieur de Latdorf que la faune de Jeures dans le Bassin de Paris, offre la plus grande analogie. Une seule espèce est commune avec Barton. Il y a lieu de noter que ?ara- cytheridea tuberosa, n. sp. a été aussi trouvé à Grignon. Ostracodi fossili della Farnesina e Monte-Mario presso Roma, per M. J. Namias (1). — Les documents sur les Entomostracés fossiles d'{talie sont peu nombreux et il faut féliciter M. Namias (4) Pise, 1901. — Palæontol. Italica, t. VI, pp. 79-114, 2 PL, in-4. Mu — d’avoir entrepris cette étude, car on ne pouvait guère citer que les notes éparses du regretté G. Seguenza qui avait étudié quelques espèces vivantes et fossiles de la Sicile et de la Calabre. Après une introduction historique et bibliographique, l’auteur adopte la elas- sification de M. G.-V. Muller en 189%, qui les divise en 3 groupes : Cypridæ. LA OEOnE Cytheridæ. «_ Cypridinidæ. ( DecAupeone | Conchæciadæ. : (_ Policopidæ. none ( Cytherellidæ. Il a rencontré 43 espèces, déjà connues, dans les marnes du - Pliocène de Monte-Mario, dont 25 sont encore signalées à l'état vivant, deux descendent dans le Miocène dont la faune est mal connue, le maximum d’affinités est avec le Pleistocène. Les espèces nouvelles sont peu nombreuses: Cythere longecarenata, C. laci- niata, C. pustulata, C. testudo, Cytheropteron caudatum (?). Les planches sont bonnes, les références et les descriptions soignées. Il y a lieu toutefois de faire quelques réserves sur les localités d'extension exotiques citées d’après Brady. PALÉOCONCHOLOGIE par M. COSSMANN. Choix de fossiles caractéristiques des dépôts sédimentaires, à l’usage des étudiants en géologie et des ingénieurs des mines, par J. Fraipont (1). — Ce petit Manuel contient d'abord un tableau synoptique des dépôts sédimentaires, puis un tableau synoptique de chacun des Règnes animal et végétal, enfin la liste des fossiles figurés, groupés dans l’ordre stratigraphique, avec renvois aux Planches et aux figures. Cette intention est excellente ; malheureu- sement, la partie iconographique, qui est la plus importante, pour (1) Paris-Liège, 1900. — Vol. in-16 relié, de 35 p. avec 44 PI. 2° édition. — 195 — la détermination pratique des fossiles, est aussi la moins soignée : les figures sont reproduites d'après des dessins très inexacts, ou plutôt des images presque enfantines, tandis qu’il eüt été beau- coup plus instructif de donner des phototypies directes de ces fossi- tes caractéristiques. La publication qu'avait, à ce point de vue, commencée M. Fritel, sous la direction de M. de Lapparent, était beaucoup mieux réussie ; dans l'état actuel d'avancement de la Paléontologie, on ne se contente plus de ces à peu près qui satis- faisaient autrefois, surtout quand les procédés de reproduction par la phototypie ont fait d'immenses progrès. Cambrian Brachiopoda : Obolella, subgenus Glyptias : Bicia ; Obolus. subgenus Westonia:; with descriptions of new species, by Ch. D. Waleott (1). — Cette Etude préventive, non accompagnée de figures, fait suite à celles que l’auteur a déjà publiées comme des prodromes d’une Monographie complète. Il est regrettable qu'il n’ait pas jugé à propros de faire figurer les espèces nouvelles d'Obolella et de Lingulella dont il donne la description ; ce serait se conformer strictement aux règles posées par le Congrès de Bologne. Le nouveau S.-G. @lyptias (type : Linqula javosa Linnarson) est caractérisé par son ornementation toute spéciale et par son aréa très courte. Quant au nouveau G. Bâeia (type : Obolella gemma Billings) dont les valves sont ornées de stries concentriques et rayonnantes, il offre une combinaison des caractères d’Obolella et d’Obolus. M. Walcott reprend ensuite ce dernier Genre, donne la liste systématique de ses Sous-Genres, et il y ajoute 8Westonia (type : Obolus aurora Walc.) caractérisé par l'aspect subimbriqué de ses lignes transverses ; l’auteur y rapporte huit espèces diffé- rentes, y compris le type. Guide to the geology and palæontology of Niagara fails and vicinity, by Amadeus Grabau (2). — Cette belle publication, ac- compagnée d’une carte géologique des bords de la rivière Niagara, est surtout intéressante au point de vue stratigraphique, par l'étude des couches siluriennes et dévoniennes que traverse ce célèbre cours d’eau; les vues de la chute, quoique bien connues, sont néan- (4) Washington, 1901. — Br. in-8 de 27 p. Extr. de Proc. of the U.S. nat. Mus. (Smithson. instil.). Vol. XIIT, n° 1229, pp. 669-695. (2) Albany, 1901. — Vol. in-8 de 284 p. avec 18 PI. photogravées et 190 fig. dans le texte. Bull. of the N. Y. State Mus. n° 45, vol. 9. — 196 — moins intéressantes pour d’autres lecteurs que les géologues. Quant à la partie paléontologique, elle consiste dans une utile énuméra- tion, avec figures à l’appui, de tous les corps organisés, que Hall a déjà signalés et décrits, etqu'on rencontre dans toute cette région. Ce volume se termine par la description d’une petite collection de fossiles pleistocéniques recueillis dans les lits de gravier des bords du Niagara ; M. Zetson qui s’est spécialement chargé de ce chapitre y a reconnu et déterminé 17 Gastropodes et 14 Pélécypo- des déjà connus. Devonian fossils from Southwestern Colorado; the fauna ofthe ouray formation, by &. H. Girty (1). — Le principal but de cette Etude est de faire ressortir l'âge dévonien d’une argile qui avait été, jusqu'à présent, attribuée en partie au Carboniférien et au Silurien. L'auteur y a reconnu : Orthothetes chemungensis Conrad ; Produc- tella semiglobosa Nettelroth, successivemont confondu avec P. su- baculeata Murch. et P. spinulicosta Hall ; Athyris coloradoensis, nou- velle espèce assez défectueuse, qu’il eût été plus prudent de ne pas nommer; Spirifer coniculus Girty, du groupe de $S. asper; Spirifer disjunctus, var. animasensis, qui donne lieu à une longue discussion comparative, de la part de M. Girty; Camarotæchia Endlichi (Meek), et C. contracta (Hall), ce premier remplissant, à lui seul, la Planche VI ; quelques bivalves indéterminés. Les Gas- tropodes sont réprésentés par : Naticopsis gigantea Hall et Whitf. ; Isonema humile Meek ; Straparollus clymenioides Hall. ; Pleuronotos Lecewi Billings, non figuré ; un Bellerophon. Il y a aussi des traces d'Orthocères. Ueber Pseudomonotis and Pleuronectites, von W. Salomon (2). — En étudiant une valve droite d’une espèce triasique du G. Pseudomonotis, l'auteur a été frappé de sa ressemblance avec Pleu- ronectites lævigatus Schl., de sorte qu'il a été conduit à reprendre l'examen comparatif de ces deux Genres. Pleuronectites partage avec Pseudomonotis le remarquable caractère d’avoir les deux val- ves très inégales, et une profonde échancrure byssale ; le tableau synoptique, dressé par M. Salomon, met en regard les caractères . (4) Washington, 1900. — Twentieth ann. report of the U. S. geol. Surv. 1898- 1899. — Part. IL : gen. geol. and Pal. pp. 25-82, PI. VI-VII. (2) Berlin, 1900. — Zeitsch. d. Deutsch. geol. Gesellsch., Bd. LIL, Heft 2, pp. 348-359, PI. XIV. . — 197 — homologues de ces deux Genres et permet de vérifier que les diffé- rences ne portent guère que sur des caractères secondaires, qui s'opposent à ce que l’on classe tout au moins ces deux formes dans des Familles différentes, comme on le faisait jusqu'ici. Toutefois il manque encore, pour se prononcer, la forme du ligament et des impressions musculaires, quisont inconnues, jusqu'à présent, pour Pleuronectites, tandis que chez Pseudomonotis, ces éléments sont franchement aviculoïdes. Contributions à l’étude du Bajocien dans le nord de la Fran- clie-Comté. — Troisième partie : Supplément à la faune du Ba- jocien inférieur, par Paul Petitelere (1). — Dans un précédent Travail sur la faune du Bajocien inférieur, M. Paul Petitclerc était arrivé à un total de 204 espèces, auxquelles il ajoute, cette fois, 147 autres espèces, de sorte que le chiffre total s'élève actuellement à 991. Notre savant confrère est un zélé chercheur, que ne rebutent pas les difficultés, et il n'est pas douteux que l'espoir qu’il émet d'augmenter encore cette liste, se réalise à la suite de nouvelles re- cherches. Laissant de côtéles Céphalopodes et les Echinides, dont l’ana- lyse incombe à nos collaborateurs, nous signalerons les Mollusques les plus intéressants de ce gisement de Comberjon, D'abord, parmi les Gastropodes, Actæonina pulla K. et D., appelle notre atten- tion ; d’après les indications de mon Mémoire sur les Opisthobran- ches (1895, p. 162), ce serait un Sulcoactæon voisin d'A. Sedgwicki, tandis qu’A. pulchella, auquel le compare M. Petitclere, serait un Tornatellæa, à columelle biplissée. Quant à Act. humeralis Phill., ce serait un Cylindrobullina, d'après le Mémoire précité, et non pas un Striactæonina ; il en résulte que, si l'espèce francomtoise a bien le sillon supra-sutural, c’est que c'est un Striactæonina différent de l’espèce anglaise. Si Turritella opalina Quenst. a bien réellement la protoconque de Mathildia,— ou à défaut, l’ornementation caractéris- tique, facile à distinguer de celle de Turritella, parce que les plis axiaux n'ont pas de sinuosités, — ce fossile est à classer dans une Famille bien différente des Turritellidæ. Pseudomelania Altararis est une espèce nouvelle, dont M. Petitclere a bien voulu nous confier la description, et qui paraît bien distincte de tous ses congénères. Ampullina Lorierei doit, d’après la rectification récemment faite (1) Vesoul, 1901. — 1 vol. in-8 de 285 p. avec 1 Vue phot., 2 Profils géol. et 5 PI. de foss. phot., par M. Sohier. — 198 — par M. Geo. Harris, reprendre le nom Ampullospira qui remplace Euspira, applicable à un autre type tertiaire. On trouve à Comberjon trois espèces d'Ataphrus, comme dans la plupart des gisements ba- jociens ; elles ne sont pas toujours faciles à séparer les unes des autres. A la suite des nombreux Pleurotomaria déjà connus, nous avons à signaler une intéressante espèce nouvelle : P. Gevreyi Cossm. et Petitclerc, dédiée à M. Alfred Gevrey, collectionneur passionné qui est, en même temps, un confrère et un ami pour nous. Les Scaphopodes sont représentés par une espèce très fragile dans la roche dure: Dentalium entaloides Eudes Desl. Parmi les Pélécypodes, nous remarquons la soigneuse synony- mie de Lima proboscidea, qui remplit 7 pages de ce volume; les autres Monomyaires sont nombreux, mais déjà connus. Beushause- mia hirsonensis d’Arch., du Bathonien, se trouverait également représenté dans le gisement bajocien de Comberjon, ainsi que sa variété rugosa Lyc. L'auteur a fait figurer deux espèces de Trigo- nia, l'une nouvelle (T. Lamberti} rappelle la forme de T. Goldfussi, l’autre probablement nouvelle, est provisoirement rapportée à T. gemmata Lyc. ; il y a lieu d’y ajouter encore six autres formes du même Genre, huit Astarte ou Præconia, deux Opis, Anisocardia Clerei Cossm. et Petitclerc, des Corbis ou Corbicella, une longue liste de Myaires, etc. Une note complémentaire sur Pholad. Mur- chisoni et sur le Callovien de Mathay précède la description des Brachiopodes. Les Planches qui accompagnent cette belle Monographie, sont d'une netteté admirable et ne laissent aucupe hésitation sur la détermination des fossiles qu’elles représentent. Espèces nouvelles ou peu connues du Mésozoïque portugais, par Paul Choffat (1). — Cet article est exclusivement consacré à la description d’une forme déjà signalée par l’auteur, en 1880, et qu'il nomme Terebratula Ribeiroi, dénomination à ne pas confondre avec Waldheimia Ribeiri Suess, qui est d’ailleurs identique à T. Davidsoni Haime. Remarquons que, dès l'instant que l'espèce de Suess est un Terebratula, le nom Rübeiroi se trouvait par le fait préoccupé dans ce Genre ; il eût donc été plus correct, de la part de M. Chof- fat, de choisir un autre nom. C’est d’ailleurs une espèce extrème- ment variable, dont l’auteur a étudié un grand nombre d'échantil- lons (150), et la planche consacrée à l'iconographie de ce fossile, (4) Paris, 1901. — Journal Conchyl., vol. XLIX, n° 2, pp. 149-154, PI. V. Se S — 199 — en montre au moins six variétés, depuis l’aspect lisse, jusqu'à la surface plissée ou même octogonale. Tous ces individus proviennent du Sinémurien supérieur de Pentelheira, à l’ouest de Pataias. Contribution à l’étude de la falaise jurassique de Villers-sur- Mer, par J. Raspail (1). — Les planches qui accompagnent cette liste de fossiles calloviens, représentent certaines espèces qui n'avaient jamais été figurées: Arca galathea et gnoma, Nucula Cæcilia et Calliope, espèces brièvement caractérisées en deux lignes dans le Prodrome de d’Orbigny. Toutefois, l'intérêt principal de cette Note réside principalement dans l'étude stratigraphique du gisement, et échappe, par conséquent, à notre analyse. Observations sur quelques coquilles erétaciques recueillies en France (4e article), par M. Cossmann (2). — Les petits Gas- tropodes décrits dans cette Note proviennent d’un calcaire blanc, très dur, découvert à Orgon par M. Provençal, et que M. Pellat attribue à l’étage Barrèmien. L'auteur y a reconnu plusieurs des espèces décrites par Pictet et Campiche, et provenant du même niveau, à Michaille, dans le Jura. Quelques Opisthobranches de ce gisement d’Orgon avaient déjà été signalés par M. Cossmann, dans le 1er volume de ses « Essais de Paléoc. comp. » (1895). Parmi les formes nouvelles les plus intéressantes, on remarque: Turritella Provençali, Pseudomelania leptomorpha et urgonensis, Amberleya Cureti, Straparollus Pellati, Neritopsis Pellati, Ataphrus reductus, Solariella Pellati, Trochus Provençali, ete. Les échantillons figurés sont grossis jusqu’à six fois. Ueber die Kreideformation der Monte d'Ocre-Kette in Aquila- ner Abruzzen, von Dr. C. Schnarrenberger (3). — Les gisements crétaciques d’Aquila des Abruzzes sont connus depuis 1897-99 ; l’auteur à profité d'un voyage d'études en Italie pour étudier les environs du Mont d'Ocre, et il en a rapporté une riche collection de matériaux, qui font l'objet de ce Travail. Il commence par fixer l’âge de ces couches, qui se décomposent en trois niveaux dont l'inférieur correspond à l'Urgonien, tandis que les deux autres représenteraient le Cénomanien inférieur. (1) Paris, 1901. — Feuille des jeunes naturalistes, n°° 366-368, avec 3 PI. phot. (2; Paris, 1900. — Broch. in-8 de 15 p. avec 2 PI. phot. Assoc. franc. p. avanc. Sc. Congres de Paris (précédé d’une note stratigr., par M. Pellat). (3) Fribourg, 1901. — Broch. in-18 de 39 p. avec 4 PI. phot. et 3 fig. dans le texte. Extr. de Ber. d. naturforsch. Gesells., Bd. XI, Heît 3, pp. 177 215. 1 2 — 200 — A l'appui dé cette opinion, M. Schnarrenberger décrit et figure Terebratula agorianitica Bittn., qu'on a trouvé au Parnasse en com- pagnie d'Haploceras latidorsatum, espèce albienne bien typique. Parmi les Rudistes, il décrit Toucasia Steinmami, Himerazlites acuta et Radiolites cordiformis. Les Gastropodes sont assez nombreux et quelquefois bien con- servés: Scurria alta et multangqularis, Delphinula pseudoscalaris qui n’est certaine ent pas une Dauphinule, et: D. apenninica qui y ressemble davantage; Lissochilus Monti Fraas, en bon état avec l'ouverture presque intacte ; Pileolus Chelussii, que je n'aurais pas osé séparer des espèces urgoniennes de Pictet et Campiche, qui se retrouvent aussi à Orgon; Glauconia Bôohmi; Pseudomelania aquilen- sis qui appartient certainement à un autre Genre, atlendu qu'il n’a pas du tout le galbe de Pseudomelania ; Nerinea forojuliensis Pir., qui à l'aspect extérieur de ma Section Diozoptyris (1), maïs dont la coupe présente un pli pariétal en plus ; plusieurs Itieria qui sont, en réalité, des Phaneroptyxis; enfin Voluta scalata qui est tout simplement un Actæonella, attendu que le Genre Voluta, ou plutôt la Fam. Volutidæ, est caractérisé par des plis placés beaucoup moins en avant. Malgré ces petites critiques, l’étude de M. Sehnarrenberger pré- sente un réel intérêt par le lien qu'elle établit entre la faune al- pine et la faune sicilienne. Contribution à la Paléontologie de l’Eceène belge. — Cépha- lopodes dibranchiaux, par É. Vincent (2). — L'auteur continue la série de ses intéressantes Monographies sur les fossiles de l’'Eo- cène de Belgique. Il prend cette fois un petit groupe de formes rares et mal étudiées. À propos de Beloptera belemnitoidea, il fait remarquer que la forme typique ne se rencontre que dans le Wem- melien, et que celle du Bruxellien appartient à la variété excentrica existant également à Chaumont. Il sépare ensuite de B. Levesquei la forme du Landénien, à laquelle il donne le nom de B. Deshayesi et dont les crêtes latérales sont situées plus haut que chez ce der- nier. Dans le G. Belosepia, M. É. Vincent rappelle que l'espèce de l'argile de Londres, confondue par Edwards et par Newton avec B. Blain- villei, à cause de son mauvais état de conservation, doit plutôt être rapportée à B. sepioidea. Ensuite il attribue un nouveau nom spéci- (1) V. « Essais de Paléoc. comp. », vol. IT; le type est de l'étage Cénomanien. (2, Bruxelles, 1901. — Broch. in-8 de 23 p. avec 2 PI. lith. Extr. Ann. (Mém.) de la Soc. roy. malac. de Belg., t. XXXV (1890). Re ln dE © — 201 — fique à une forme wemmelienne, jusqu’à présent confondue avec B. Cuvieri: B. prorima É. Vince. ; puis il‘admet la réunion de B. Oweni et brevispina, que j'avais repoussée à cause de la différence d’inclinaison du rostre. Enfin M. É. Vincent propose un nouveau Sous-Genre Stenose- pia, caractérisé par l’absence d'apophyses à la lame ventrale qui est soudée au rostre sur presque toute sa longueur ; le type est Belosepia compressa Blainville, espèce très rare en France, à faces latérales couvertes de côtes rayonnantes courbes qui dénotent un mode d’accroissement un peu différent de celui de Belosepia. Cette coquille se trouve, en Belgique, dans le Bruxellien, et roulée à la base du Laekenien. Il serait bien utile de faire réimprimer et de condenser tous les éléments de Monographies que notre savant confrère publie suc- cessivement dans les Annales de la Soc. royale malacologique ; cela faciliterait beaucoup les recherches des Paléontologistes qui consultent, avec fruit, ces intéressants travaux. Nachträge zur kenntniss des Palæogens in Ægypten, von D: Blanckenhorn (1). — Le but paléontologique de cette petite Note est de rectifier les dénominations génériques et spécifiques de quelques espèces éocéniques d'eau douce, décrites par Mayer- Eymar et provenant de gisements d'Egypte : Lanistes Bolteni Chemn. appartient en réalité à deux espèces nouvelles (L. antiquus et bartonianus); Lanistes transiens Mayer, doit reprendre le nom L. irregqularis Blanck. (Planorbis) ; Ceratodes Sandbergeri May. est un Lanistes; enfin Ceratodes Pasquali et Burdeti sont à réunir avec Planorbis mammuth Blanck, dont l’auteur donne une nouvelle figure. Additions à la faune nummulitique d'Egypte, par M. Coss- mann (2). — Cette Note a pour but de compléter les descriptions antérieurement faites par MM. Mayer-Eymar et Newton, sur la faune éocénique de l'Egypte, d’après des communications faites par M. Fourtau et par M. Bourdot. Les espèces communes avec le Bassin anglo-parisien paraissent peu nombreuses ou même dou- teuses : Cryptoconus priscus Sol., Turritella carinifera Desh., Mesalia (1) Centralblatt fur Mineralagie, 1901, n° 9, pp. 265-374, avec 4 fig. dans le texte. (2) Le Caire, 1901. — Broch. in-8 de 27 p, avec 3 PI. phot. Bull. inst. Egypt. Nov. 1900. 14 — 202 — fasciata Lamk., Solarium plicatum Lamk., Vulsella deperdita Lamk., Corbula Lamarcki Desh. Toutes les autres sont nouvelles, sauf quelques-unes antérieurement décrites par MM. Mayer et Newton, et Carolia placunoides Cantr. dont l’auteur a cru utile de donner une nouvelle figure. Faune éocénique du Cotentin (Mollusques) par MM. M. Coss- mann et G. Pissarro (1). — Ce second fascicule de la Monographie des riches gisements de Fresville et d'Hauteville, dans le départe- ment de la Manche, contient la suite des Gastropodes, depuis les Cônes jusqu'aux coquilles ailées : environ deux cents espèces dont, un peu plus du quart sont nouvelles. Les autres sont communes soit avec le Bassin de Paris, soit avec celui de la Loire-Inférieure. Parmi les formes nouvelles les plus intéressantes, il y a lieu de citer : Cryptoconus pleurotomoides, plusieurs Hemiconus, quatre Uxia, Sveltella Oppenheimi, Ancilla (Sparella) constantinensis, Persi- cula detecta du groupe de P. ampulla Desh. (Marg.), Mitra Lennieri, Strigatella (Mitreola) brachyspira, quatre Conomitra, trois Turricula, Clavella hexacolpa et acanthodes, Streptochetus Brasili et diplocopho- rus ; de nombreux Siphonalia et autres Chrysodomidæ, parmi les- quels on remarque Gonioptyris nassæformis, appartenant à un Genre nouveau dont la description sera donnée dans la 4e livraison des « Essais de Pal. comp. » de M. Cossmann, actuellement sous presse ; Euthria elatior, Murex (Ocinebra) constantinensis, plusieurs Lampu- sia, et enfin des fragments de Strombus princeps Vasseur, rarissime espèce de la Loire-Inférieure. L'intention des auteurs de cette Monographie est de comprendre, dans le prochain fascicule qui terminera le Tome Ier, toute la fin des Gastropodes ; or, l'on sait que les Cerithidæ et les Trocho- turbinidæ forment un élément très important dans cette faune ; ce troisième fascicule sera probablement plus volumineux encore. Ueber einige alttertiâre Faunen des Œsterreichisch-Ungaris- chen Monarchie, von D' Paul Oppenheim (2). — Dans ce même volume, M. Oppenheim a réuni la description des faunes de plu- sieurs régions éocéniques très distinctes, en Autriche-Hongrie. Le premier chapitre traite du gisement de Guttaring en Carin- (1) Le Hâvre, 1901. — Br. in-8 de 140 p. avec 9 PI. phot. Extr. Bull, Soc. géol. de Normandie, t. XX, année 1900. (2) Vienne, 1901. — Vol. in-4 de 133 p. avec 9 PI. lith. et 7 fig. dans le texte. Extr. de Beitr. zur Pal. und geol. Œsterr. Ungarns und des Orients, Bd. XIII, Heft III et IV, pp. 144-177, PI. XI-XIX. De SSI a mn S — 203 — thie, que Penecke assimilait au Bartonien typique; nous y rele- vons quelques formes nouvelles : Psammobia Hæferi; Ampullina incompieta Zittel, qui est probablement un Megatylotus à cause de son épaisse callosité basale, Ampullina Schafhäutli qui rappelle la forme des Amauropsella, mais dont on ne distingue pas le stylet ombilical ; Melanatria undosa Brongn., qui paraît, en effet, sembla- ble aux échantillons de Ronca. Le second et le troisième chapitres, relatifs à plusieurs localités fossilifères de Hongrie et notamment à celle d’Ajka (Bakony), ne concernent guère notre analyse des Mollusques, si ce n'est pour un beau Spondylus Redlichi Opp., de 90 mill. sur 74. L'Eocène du Frioul, qui forme l’objet du chapitre suivant ne contient, comme coquilles, que Cerithium Baylei Tourn., échantillon peu complet assimilé à une espèce des Landes, que M. Oppenheim considère comme priabonienne. Le plus gros contingent des mollusques est fourni, dans le cha- pitre D., par les gisements d'Istrie, de Dalmatie, de Bosnie et d'Herzégovine dans lesquels l’auteur, par comparaison avec ceux de la Vénétie, établil cinq niveaux correspondant au Lutétien in- férieur, au Lutétien supérieur, au Bartonien, au Bartonien supé- rieur, et au Priabonien ou Ligurien. Nous signalerons seulement les points les plus intéressants, dans le description des Mollusques. Parvamussium Bronni Mayer, qui se distingue de P. squamula Lamk. par ses 12 côtes internes, au lieu de 8 ; Chlamys tripartita et Spondylus multistriatus, deux espèces parisiennes qui se retrouvent dans l’Herzégovine avec Lithodomus cordatus et Modiolaria sulcata ; Loparia, nouveau Genre de Lamellibranches, créé d'après un moule unique, dont l'auteur n’a pu étudier ni la charnière, ni l’im- pression musculaire, et qui est simplement caractérisé par ses gradins d’accroissement, rappelant certains Opis ou Astarte, dontil a peu la forme (type : L. Katzeri, n. sp.). Lucina illyrica, n. sp., grande coquille du groupe de L. corbarica Leym. et qui n'est peut-être qu’une déformation de L. prominensis autre espèce nouvelle ; quant aux grands échantillons dénommés L. saxorum, il faudrait en connaître la charnière et les impressions internes, pour affirmer que ce ne sont pas des valves d’une espèce bien distincte. Les Cardium dépourvus, en grande partie, de leur test, sont d'une détermination moins certaine. Cythera rhomboidea est rapporté à ce Genre, à cause de son sinus visible sous un éclat du test, mais rien ne prouve que la charnière est bien celle de Me- retrix ; Cyth. orientalis et dabricensis me paraissent encore plus in- — 204 — certains, tandis que Cyth. Hilarionis, également trouvé en Vénétie, paraît bien être un Veneridæ. Deux Thracia nouveaux (T. Hœrnesi et prominensis) terminent ce qui concerne les Pélécypodes. Parmi les Gastropodes, on remarque : Turritella prominensis qui paraît se distinguer par ses sutures plus profondes que celles de * T. carinifera; Ampullina Vitellius, n. sp., du groupe d’A. spirata ; Deshayesia fulminea Bayan. Les Cerithidæ sont nombreux : C. velli- catum Bell. très voisin de C. palæochroma ; Pyrazus præbidentatus exemplaire unique de Dalmatie ; Cerithum coracinum que l’on peut rapprocher de C. corvinum Brongn. ; Cerith. subfunatum, extrème- ment voisin de C. funatum Mantell ; C. pontificale, à qui je trouve une grande ressemblance avec C. Bouei Desh., quoique ce soit bien une espèce distincte ; Cerithium subtiara, qui ne peut conser- ver cette dénomination, déjà appliquée par d'Orbigny (Prod. IT, p. 83) à C. tiara Dubois, de Podolie, aussi je propose de la rempla- cer par C. diachoristum nobis ; Batillaria Katzei, qui ressemble à B. Baylei Vasseur ; Bellardia delphinus, qui n’est peut-être qu'un jeune C. palæochroma; Gourmya maceus, dont l'ouverture est mal- heureusement très incomplète ; Campanile Lachesis Bayan, grand fragment de plus de 20 centimètres de longueur ; Campanile vicentinum Bayan, cité d'après un bon fragment, mais non figuré. Les coquilles aïlées et les Cypræidæ sont des espèces déja con- nues et que M. Oppenheim n'a pas fait figurer de nouveau ; mais nous signalons un beau Fusus Erbreichi, apparteuant bien à la forme typique de ce Genre ; l’auteur cite encore deux exemplaires de Mnestocylichnella magnifica Opp., espèce du Vicentin, dont il rapproche aussi Bulla semicostata Bell., des environs de Nice. En résumé, comme on vient de le voir, cet important Mémoire fait connaître avec de bons rapprochements, une faune qui n’avait encore été esquissée que d’une manière très imparfaite, par des auteurs moins familiarisés avec l'Eocène que M. Oppenheim. Ueber das Vorkommen von « Steinschrauben + (Dæmonhe- lix) in der oligocänen Molasse Oberbayerns, von L. von Am- mon (1). — Une très singulière pétrification, appelée « tire-bou- chon du diable » était déjà connue du Miocène ou du Pliocène de l'Amérique du Nord (v. l’étude faite par Barbour, en 1897); une nouvelle provenance de ce Genre fossile a été découverte dans l'Oligocène de Bavière, et M. le Dr von Ammon lui donne le nom (4) Munich, 1900. — Geogn. Jahres Heft, 13° année, pp. 55-69, avec 5 figures, 4 PI. et 1 profil. — 205 — Dæmonhelix Krameri. D'après l'étude microscopique de la coupe de ce corps, c’est bien un moule qui a été rempli par des organismes en suspension dans l'eau, et on ne peut lui attribuer une origine végétale. Mais l’auteur ne peut encore fixer, d’une manière cer- taine, la nature et la position systématique de Dæmonhelir. A l’occasion de l'examen des couches oligocéniques de Peissen- berg, qui contiennent ce fossile, M. von Ammon décrit sommaire- ment un nouveau Genre de Poissons : Ephippites (type : E. peis- senbergensis) appartenant à l'Ordre des Acanthoptères, et qu’il se réserve de caractériser ultérieurement avec plus de détails. Sur les Mollusques fossiles, terrestres, fiuviatiles et saumâ- tres de l'Algérie, par Paul Pallary (1). — L'introduction de ce grand Travail relate les travaux antérieurs, relatifs à la faune étu- diée par l’auteur, aucune étude d'ensemble n’avait encore été en- treprise, et c’est cette lacune que vient de combler M. Pallary, en ne figurant malheureusement qu’une petite partie des espèces déjà connues et toutes les espèces nouvelles. Il est vrai que, comme il le fait remarquer, la plupart des formes créées par Bourguignat sont absolument méconuaissables, et M. Pallary s’élève avec raison con- tre la méthode connue sous le nom de « Bourguignatisme ». La première partie de ce Mémoire est consacrée à la classifica- tion et à la description succincte de tous les gisements actuelle- ment connus; la seconde renferme l’énumération et la diagnose des espèces et variétés signalées dans ces gisements; enfin, la der- nière est consacrée à l'exposition des conclusions auxquelles ces constatations ont donné lieu. Nous signalerons seulement les principales nouveautés de la partie paléontologique : Hyalinia (Mesomphix) subincerta ; H. (Val- lonia) subpulchella ; H. (Fruticicola) À fasiana ; H. (Xerophila) neglectoi- des et Mauricei; H. (Iberus) Boulei; H. (Lucerna) Thomasi; une sé- rie de 14 figures montrant la dérivation de H. subsenilis à H. Du- mortieri; une coupe à travers l’ouverture d’H. Jobæ, montrant la structure lamelleuse du péristome; H.(Macularia) Velaini Mun. Ch. Lin coll.: Ferussacia Thomasi; imnæa (Gulnaria) Ksouriana; Lim- næa Sequini qui rappelle certains Micronyassia de l'Afrique aus- trale; Planorbis (Gyrorbis) saddaritanus ; Cyclostoma (Ericia) maure- tanicum; Bithinia Gaudryi et Thomasi; Paludestrina Rocæ, plusieurs Pseudamnicola; Potamides Bleicheri, bien différent de P. bidentatus ; (4) Paris, 4901. — Vol. in-4 de 213 p. avec 4 PI. lith. Mém. Soc. géol. Fr. Paléont., n° 22. Dr Melania Bleicheri: Melanopsis (Smendovia) Doumerguei, caractérisé par sa forme élancée; Neritina smendovensis, dont l’ornementation rappelle celle de N. pupa, des Antilles; Corbicula Pequignoti, plus étroit que les Corbicules quaternaires de Cergy; enfin Unio Tour- noueri, remarquable par sa taille courte et sa forme ramassée. Dans la troisième partie, M. Pallary a indiqué la répartition de toutes ces espèces entre le Tongrien (20 esp.), l’Aquitanien (13), le Cartennien (20), l'Helvétien (5), le Tortonien et le Sahélien (14), le Pliocène inférieur (31), l’Astien (48), le Pliocène supérieur (37). le Pleistocène (183, ; un tableau donne, dans chaque terrain, le pourcentage des espèces terrestres, d’eau douce et d’eau saumâtre, au total, ainsi que pour chacun des trois groupes : espèces éteintes, espèces émigrées, espèces vivantes. Enfin une table synoptique re- présente la dispersion des espèces dans les divers étages et dans la nature actuelle. Trois conclusions générales se dégagent d'après M. Pallary, de cette statistique intéressante : La faune terrestre fossile de l'Algé- rie diffère moins de la faune actuelle que la faune aquatique; pres- que toutes les espèces fossiles ont encore leurs équivalents dans la faune paléarctique actuelle, sans aucun type de la faune africaine ; la faune aquatique provient de migrations de la faune européenne d'époques immédiatement inférieures aux formations dans lesquel- les on les trouve en Algérie. Neues zur Geologie und Palæontologie Ægyptens, von Max Blanckenhorn (1). — Ce troisième article est relatif au Miocène, dont les trois niveaux sont représentés, soit dans le désert de Ly- bie, soit à Moghara, soit à Gebel Fajid, soit au Sinaï. M. Blancken- horn trace une carte schématique de la mer miocénique dont le ri- vage s’étendait jusqu'au Caire et communiquait avec la Mer Rouge, à Suez. Dans la partie paléontologique, l’auteur décrit une variété seten- sis d'Ostrea gingensis, Æquipecten submalvinæ et Fourtaui, Janira Schweinfurthi, Janira concava ; en outre, M. Blanckenhorn restitue le nom cristatorostatus Sacco, à un Janira qu’on avait à tort con- fondu avec J. acuticostata Lamk. Ueber die Gattung Valenciennesia und eïnige unterpontisehe Limnæen, von Dr Karl Gorjanovic-Kramberger (2). — Le clas- (1) Berlin, 1901. — Zeitsch. Deutsch. geol. Gesellsch. pp. 51-132, PI. IT et HIT. (2) Vienne, 1901. — Beitr. zur geol und Pal. Oest. Ung. und des. Orients, 2 PI. in-4°. J cel ce ét ME RS S — 207 — sement du Genre Valenciennesia Rousseau, a beaucoup embarrassé la plupart des naturalistes ; on a comparé les espèces congériennes -de ce Genre à des Siphonaria à cause de leur forme semblable et de leur sinus, quoique ce dernier soit postérieur. Or, il résulte de l’étude d’une centaine d'échantillons par M. Gorjanovic, que cette bizarre coquille doit être rattachée aux Limnæidæ, en compagnie desquels on la trouve associée dans les gisements du Pontien infé- rieur. En effet, en étudiant le sommet embryonnaire de la coquille, qui est rarement conservé, l’auteur y a découvert un enroulement complet de plusieurs tours lisses, de sorte que les gradins d’accrois- sement ne commencent à se montrer que quand l’enroulement cesse, c’est-à-dire au dernier tour. Quant à la dépression et au si- nus siphonal, qui motivait le rapprochement de Valenciennesia, M. Gorjanovic a remarqué qu’il n'existe que chez quelques formes plus anciennes, et tend à s’atténuer ou à disparaître chez les plus récentes, géologiquement. D'autre part, l'auteur a réuni certaines espèces de Limnées du même niveau, qui sont presque totalement déroulées (L. velutina Desh., L. Halavatsi et rugosa G. K.), dont les accroissements se transforment en véritables plis, et chez lesquel- les l'enroulement latéral du crochet laisse précisément, sur la sur- face libre du dernier tour, une dépression qui correspond exacte- ment à la prétendue rainure siphonale de Valenciennesia. Les conclusions de cet examen comparatif se dégagent d’elles- mêmes : Valenciennesia annulata Rouss., est un Limnæidæ complè- tement déroulé et le passage de cette forme siphonaroïde aux Lim- nées amples et paucispirées, s'établit par une série de formes in- termédiaires qui ne laissent aucun doute sur la position systémati- que de ce fossile. On an apparentiy new species of Argonauta from the tertiary of Izumo. by S. Yoshiwara (1). — Cette nouvelle forme n’est pas encore nommée et l’auteur la rapproche d’A. tuberculosa Linn. ; mais ses nodosités sont disposées en rangées longitudinales, au lieu de rangées transverses. Son niveau stratigraphique exact n’est pas indiqué. ; A gigantie fossil Lueïina, by W.-H. Dall (2). — Il s’agit d’un exemplaire de Lucina qui mesure 235 millimètres de diamètre, (4) Annotationes zool. japonenses, vol. III, part. IV, p. 173-176. PI. V, Avril 1900. : (2) 1he Nautilus, vol. XV. N° 4, p. 41-42. — 208 — trois fois plus que L. gigantea, et qui a été trouvé dans l’Oligocène inférieur de la Jamaïque; M. Dall donne à cette espèce le nom L. megameris. C’est une coquille très inéquilatérale, dont les cro- chets sont au tiers antérieur, et dont la charnière paraît dénuée de dents, sauf une faible dent postérieure et latérale, sur chaque valve. En général, sauf les Hippopus et Tridacna, les Téléodontes n'atteignent jamais de très grandes dimensions, tandis que les Prionodontes, comme les JInoceramus fossiles, par exemple, sont souvent très grands. Notice sur quelques fossiles intéressants, découverts dans le canton de Tuchan et dans le village même, par le D: P. Courrent (1). — En creusant un puits dans le village de Tuchan, au Sud-Est du massif des Corbières orientales, on a découvert une magnifique défense d’éléphant fossile, légèrement incurvée; cette trouvaille précise l’âge des couches sur lesquelles est bâti le village (Pleistocène). Un peu plus loin, dans la plaine, est situé un mame- lon (le Poujat), où l’on trouve, en mauvais état, beaucoup d'Hippu- rites et de Sphérulites qui paraissent de l’âge Turonien, et qui appartiennent probablement à des espèces non encore décri- tes. ECHINODERMES par J. LAMBERT. What is an Echinoderm ? by F. A. Bather (2). — Après avoir exposé l'importance de cette question et les difficultés du pro- blème qu’elle soulève, l'auteur explique que la phylogénie peut seule en fournir la solution. Il est ainsi amené à l’examen de trois systèmes relatifs à l'origine et à l’évolution des Echinodermes : 4° la théorie « calycinale », de Loven, Carpenter et Sladen ; 2 la théorie « pentactée », de Semon ; et 3° la théorie ( pelmatozoique », qui a ses préférences. Le primitif Pelmatozoon, dirivé probable d'un Dipleurula se se- rait presque réalisé chez l'antique et fixe Aristocystis ; mais l'au- teur n'en conclut pas, et avec raison, que tous les Echinodermes (1) Carcassonne, 1898. — 8 p. in-8 avec 2 PI. (2) Londres, 1901. — In-8, 14 p., 5 fig. Extr. Journ. of the City of London College Science Sociely, vol. VII, p. 24. — 209 — descendent de ce Genre ; car, si des faits s’harmonisent avec une théorie, ils n’en démontrent pas par eux seuls la vérité absolue. Contribution à l’étude du Bajocien dans le Nord de la Fran- che-Comté. IT, par P. Petitelere (1).— L'auteur, dans ce nouveau supplément, cite plusieurs Echinides décrits dans une Note finale, puis un Pygaster trop incomplet pour être spécifiquement déter- miné ; il figure à nouveau le Hyboclypeus subcircularis Cotteau ; il donne aussi de nouveaux renseignements sur deux Crinoiïdes, les Balanocrinus Moeschi et Pentacrinus Kiliani de Loriol. Dans la Note sur quelques oursins hajociens de Com- berjon, qui termine le travail de M. Petitclerc, j’établis, pour le Diadema depressum Agassiz, un Genre Froechotiara dont le type est D. priscum Agassiz; il est destiné à comprendre les anciens Pseudodiadema de forme rotulaire, à large apex caduc, probable- ment membraneux ; il se compose d’une cinquantaine d’espèces actuellement connues et impossibles à confondre avec les vrais Pseudodiadema subconiques, à apex étroit, normalement solide et dicyclique. Ce Genre nouveau correspond en partie à l'ancien genre Tiarella Pomel (non Swainson, nec Schulze) ; il diffère de Tiaromma par la structure homogène de ses ambulacres, partout composés de majeures oligopores. Signalant à Comberjon Stome- chinus sulcatus Cotteau, je rétablis, pour lui et une série d’es- pèces voisines, le Genre Psephechinus Pomel, en précisant davan- tage la diagnose. Ma Note se termine par la description d’un nou- veau petit Pygaster (P. granulosus) remarquable par l'ampleur de son périprocte et la finesse de ses tubercules, confondus, en dessus, avec les granules miliaires. ZOOPHYTES par M. G.-F. DOLLFUS. The Eocene and Lower Oligocene Coral faunas of the United- States, by Wayland Vaughan (2). — Depuis longtemps, M. Vau- ghan prépare la publication des Polypiers du Tertiaire de l'Améri- (1) Vesoul, 1901. — In-8, 284 p., 7 PI. (Echinides, p. 214 à 218, 231 à 241, PI. VI, fig. 1 à 4 et VII, fig. 1, 4). Voir l'analyse ci-dessus, p. 197. (2) Washington 1900. — Monogr. U. S. Geol. Snrv. T. XXXIX, 263 p. 24 PI. in-4. = D que du Nord, et il nous en donne la première partie en une Mono- graphie des espèces de l'Eocène et de l'Oligocène inférieur ; il a divisé la série de l’Eocène en quatre grands étages qui sont, en partant de la base, le « Midwayen », le « Chickasavien » le « Clai- bornien », le « Jacksonien ». Quant à l’Oligocène inférieur il ne comprend que le « Vicksburgien ». Pour chacun, les subdivisions locales sont nombreuses. Il a envisagé trois grands Bassins très différents : 1° la bande littorale Atlantique; 2 le golfe tertiaire du Mississipi et ses annexes ; 3 la bande Pacifique californienne, qui n’a aucune espèce commune avec les deux autres bassins. M. Vaughan comprend largement l’éspèce, admettant la variété partout: où il découvre des spécimens de passage certains. Les Coraux lui ont d'ailleurs paru de bons fossiles, bien limités dans le temps et dans l’espace et fournissant des données bathymétriques beaucoup plus certaines que la plupart des autres animaux, les habitats génériques comparés des espèces vivantes avec les espèces fossiles lui ont donné ce renseignement que tous les sédiments qu'il a eu à étudier ont dû se former sous une profondeur d’eau médiocre, ce qui concorde avec ce que nous savons de la stratigra- phie du Tertiaire inférieur des Etats-Unis. La faune étudiée ne présente aucune espèce commune avec les dépôts tertiaires d'Europe, ni avec la faune actuellement vivante en Amérique; toutes les faunes coralligènes fossiles signalées dans les Antilles sont également différentes et plus récentes. Au point de vue morphologique et systématique, l'étude nou- velle a été très soignée, et l’auteur arrive à conclure que la classifi- cation actuelle des Polypiers laisse fort à désirer et sera probable- ment quelque jour remaniée de fond en comble; elle n’est pas en accord avec le principe de la descendance, et se base sur des parti- cularités dont l'étude anatomique des animaux vivants ne donne pas encore la valeur. En attendant cette réforme, qui est certainement encore fort éloignée, l’auteur s’est borné à grouper les Genres en Familles naturelles ; il a trouvé à créer beaucoup d’espèces nouvel- les, et il n’y a pas lieu d’en être surpris, car la littérature du sujet était ancienne et médiocre; mais nous ferons d'expresses réserves sur ses Genres noüuveaux qui ne nôus ont pas paru créés, au moins pour la plupart, sur des caractères importants et valides. Il y a aussi des réserves à faire à propos de certaines espèces californiennes qui pourraient bien appartenir au Crétacé et qui sont généralement dans un mauvais état de conservation. . -Famizze TurgiNouinz. — Genre Flabellum, huit espèces dont six late début ed = oft — sont nouvelles, il convient de remarquer F. cunei/orme Lonsdale, espèce polymorphe qui se développe par modifications suivies dans la série ascendante des diverses couches dans laquelle on la ren- contre. . : Aldriehia, nouv. Genre ; type: À. elegans Vaug. n. sp. Petite forme libre voisine des Sphænotrochus de l'Eocène d'Europe, dont elle se distingue par sa columelle papilleuse, au lieu d'être lamel- leuse et transversale ; elle est fort voisine aussi du G. Platytrochus Edw. et Haime (1848) fondé sur des échantillons américains et dont elle ne paraît pas différer par des caractères qui soient d'ordre générique. G. Platytrochus 3 esp., G. Discotrochus { esp., D. Orbignyanus Ed. et H.,G. Sphænotrochus 2 esp., G. Turbinolia 5 esp. dont # nou- velles formes très voisines de celle de l’Eocène parisien. G. Tro- chocyathus A1 esp. dont 6 nouvelles, G. Paracyathus 5 esp. toutes nouvelles, G. Caryophyllia 2 esp. nouv. Steriphonotroehus n. 4. type : S. pulcher Vaug. n. sp. diffère de Ceratotrochus par la nature du bord de ses cloisons qui sont den- ticulées, la valeur de ce seul caractère peut être diversement appréciée. G. Parasmilia, 1 esp. : P. Ludoviciana n. sp. FamiLce OcuuiNidÆ. — G. Astrohelia, 2 esp. nouv.; G. Oculina, 7 esp. dont 5 nouv. ; O. Vicksburgensis Conrad est une bien belle forme caractéristique de l’Oligocène inférieur. G. Amphihelia, 1 esp nouv.; À. Natchitochensis Vaug.; Cœiehelia n. q., type: C. Wagneriana n. sp. (un seul fragment) ; voisin de Bathelia Dun- can, mais à columelle non développée, peut être brisée dans ce spécimen unique. FaMiLLe SryLopHoRinÆ. — G. Madracis, 3 esp. nouv. ; G. Stylo- phora 2 esp. nouv. Genre important de l'Eocène parisien. FAMILLE ASTRANGIDÆ, G. Astrangia 4 esp. nouv. G. Cladocora À esp. C. recrescens Lonsd. Genres non placés en Familles comme encore trop mal connus: Dichocænia, 1 esp., D. alabamensis n. sp., G. Favia, À esp. nouv. F. Merriami. Haimesiastrea (Haimeastrea?) n.g. type: H. conferta n. sp. type d’Astrea en colonie massive encroûlante, à calices hexagonaux, contigus, peu profonds, pourvus de 6 cloisons principales attei- gnant le centre du calice et se soudant dans la profondeur pour former une collumelle ; grandes cloisons qui sont séparées les unes des autres par trois cloisons plus courtes n’atteignant que la moitié du rayon du calice; trabecules lamellaires obliques incomplets — 212 — ornant les faces des cloisons. Autre espèce à placer dans le même Genre H. petrosa Gabb sp. (Astrocænia). NOUVELLE FAMILLE ASTROCOŒNIDÆ. — G. Astrocænia, 1 esp. A .Pum- pellyi n. sp. ; Platyeænia, type : P. Jacksoniensis n. sp. ce sont des Astrocænia qui ne sont pas réunis directement par leurs mu- railles ; G. Stephanocænia, À esp. S. Fairbanksi n. sp. FAMILLE FUNGiDÆ. — G. Siderastrea, 1 esp. S. hexagonalis n. sp. Stephanomorpha, type : S. monticuliformis n. sp.; cloisons saufles primaires soudées par trois à mi-distance de la columelle, voisin du G. Pseudastrea Reuss. ; G. Mesomorpha (1) Pratz 1 esp. M. Duncani Vaug. 1894 sp. (Thamnastrea). FaMIiLze Eupsamminæ.— G. Balanophyllia, 9 esp. dont 5 nouvelles, à remarquer B. irrorata Conrad, espèce polymorphe dont Gabb et Horn avaient fait plusieurs formes dans divers niveaux, mais qui ne dépasse pas la limite de la variété après l’examen de matériaux un peu nombreux. G. Eupsammia, 2 esp.;, G. Rectopsammia 7. g., type : R. claibornensis n. sp. muraille mince, très granuleuse, à costules peu distinctes, cloisons bien granuleuses, columelle faible. Nous n'avons aucune preuve que les échantillons très jeunes figurés comme appartenant à ce Genre et à cette Espèce lui appar- tiennent réellement, ils ne diffèrent guère des vrais Eupsammia ; G. Endopachys, 4 esp. Genre américain bien intéressant, répandu dansles collections et reproduit dans les manuels; G. Dendrophyllia, 2 esp. D. lisbonensis Vaug., D. striata Vaug. FAMILLE MADREPORIDÆ. — G. Dendracis, 1 csp. D. tubulata Lons. ; G. Turbinaria (?). 1 esp. T. alabamensis n. sp. FAMILLE PoriTinx. — G. Porites, À esp. P. ramosa Lons. Toutes ces espèces sont figurées avec soin et décrites avec détails ; mais, bien que l’auteur ait rassemblé des collections considérables et qu’il ait pu avoir en communication tous les matériaux des grands Musées américains, il est certaines espèces anciennes de Conrad, Lonsdale, Gabb, Morton, Gregorio, mal décrites ou insufi- samment figurées, qu'il n’a pu identifier ; elles sont au nombre d’une quinzaine, attendant à leur sujet quelque supplément d’in- formation. (1) Il y aussi un G. Mesomorpha Hodgs., en Ornithologie ; il resterait à tran- cher la question de priorité. LL — 213 — FORAMINIFÈRES par M. G.-F. DOLLFUS,. Intorno a la nomenelatura di aleuni Nodosaridi neogeniei italiani, per D:' Carlo Fornasini (1). — L'auteur, comprend l’éten- due de la Famille des Nodosariidæ très largement, comme l’a fait M. Rhumbler en 1895. C’est un groupe naturel qui contient plu- sieurs Sous-Familles, partant des simples Lagena, il se complique dans les Nodosaria, pour arriver aux Cristellaria. Les Polymorphina et Ramulina en sont des rameaux latéraux. D’après les nouvelles recherches, les Ellipsoidina doivent en faire également partie. Toutes les espèces sur lesquelles M. Fornasini présente des observations ou crée des variétés nouvelles, appar- tiennent au Néogène de l'Italie ; voici du reste les noms des espèces dont il à traité. Lagena emaciata Reuss, var. felsina Forn. — lævigata — — calostoma Forn. — acuta — — sacculus Fornasini, voisine de Fissu- rina apiculata Reuss, non Terq. Lagena annectens Burr. et Holl. du Crag d'Angleterre. — bicarinata Terquem, var. placentina M. Forn. Nodosaria hispida d'Orbigny, exemplaire avec microsphère. Dentalina elegantissima d’Orb., D. catenulata Brady n’en est qu’une variété. Glandulina lœvigata d'Orb., var. marginulinoides Forn. — — — var. subornata Forn. Lingulina costata d'Orb., var. Mutinensis Dod. Frondicularia complanata Defr., var’ denticulata Costa. — striata d'Orb., (F. spathulata Costa). Vaginulina lævigata Roemer, var, lequilensis Forn. de Leguila, localité où se trouve la Terre d’Otrante. Marginulina costata Batsch, var. spinulosa Costa. Cristellaria italica Def., var. felsinea Forn. trifaciale. — Segquenziana n. sp. (C. paucisepta Seg. 1880 non Ræœmer 1852). — Clericii Forn. 1895, conf. C. vortex F. et M. Polymorphina vitrea Born. sp., var. glandulinoides Forn. — rotundata Born. sp., var. pyrula Forn. — _ gibba d'Orb., var. glomulus Forn. (1) Bologne, 1901. — Mém. Acad. sc. Bol. p. 3-34 in-4, 27 fig. — 214 — Polymorphina sororia Reuss, var. consobrina Forn. différent de P. nitida d’Orb. de l’Eocène parisien, d'après un dessin inédit ancien. Polymorphina communis d'Orb., var. etrusca Forn. — amygdalcides Reuss, var. lepida Forn. (Globulina minuta Costa, non Roemer). — amygdaloides R., var. Terquemiana Forn. (P. amyg- daloides Terquem, non Reuss). — burdigalensis d'Orb., var. lequilensis Forn. Ramulina globulifera Brady, un fragment, forme très rare dont la place systématique n’est pas bien fixée. Il semble que plusieurs des variétés nouvelles instituées par M.For- nasini seront,quelque jour,considérées comme de véritables espèces. - Indice ragionato delle Rotaliinæ fossili d'Italia, monographia del D: C. Fornasini (1). — La revue des espèces de Foraminifères d'Italie appartenant à la Famille Rotaliinæ a été faite dans le sens le plus étendu et comprend les Genres; Truncatulina, Planorbulina, Anomalina, Pulvinulina, Rotalia et Discorbina. M. Fornasini a relevé 254 noms d’Espèces et de variétés qui se sont trouvées réduites, après enquête, et confrontation, à 87 espèces valides, répandues dans le Miocène et le Pliocène d'Italie. La faune oligocènique n’a donné que 25 espèces, et les terrains Tertiaires plus anciens ne sont pas mentionnés. Cette épuration critique est un très grand service rendu aux travailleurs et leur épargnera un temps précieux. L'auteur donne la figure inédite d’un certain nombre d'espèces mentionnées très anciennement par Alcide d’Orbigny, mais non figurées, et qui étaient restées d'une détermination douteuse. Il est indispensable de relever le nom de ces espèces et d’en indiquer la synonymie. Rotalia Brongniarti d’Orb. passe dans le G. Pulvinulina. — carinata — passe dans le G. Truncatulina. — communs — espèce maintenue. — italica — = Rotalia Beccari L. var. Gyroidina lævigata — — Rotalia orbicularis d'Orb. — lævis — — probablement la même espèce. Rosalinamediterranensis-- Type du G. Planorbulina. Rotalia punctulata — (non Brady) — Pulvin. calabra Costa. Rotalia siennensis — — Discorbina senensis d'Orb. Rosalina Soldani - = Pulvinulina Schreiberi d'Or. (1) Bologne, 1900. — Mém. Acad. sc. t. V p. 31-82, in-4, avec fig. . Les synonymes les plus nombreux se rapportent aux espèces les plus communes comme ; Truncatulina lobatula, Anomalia ammonoides, Rotalia Beccari, Discorbina subrotunda. Beaucoup de travaux analogues sont à souhaiter. Fauna protistologiea neogeniea dell’alta valle tiberina, per D: Alf. Silvestri. (1). — Le gisement des Foraminifères étudiés par M. A. Silvestri est important à connaître. C'est une marne calcaire, fine, jaunâtre, rencontrée à Sansepolcro, dans la partie toscane de la haute vallée du Tibre, en un ilot éloigné de tous les autres dépôts néogèniques. Il l’attribue à l’étage Zancléen de Séguenza, et le considère comme formé au fond d’un fjord pro- fond, analogue aux dépôts typiques de la Calabre et de Termini- Imerese, en Sicile, c'est une vase de faciès profond. Maintenant il reste à savoir si ce Zancléen, si discuté, appartient au Miocène supérieur ou au Pliocène inférieur, c’est une question encore ouverte; néanmoins M. A. Silvestri est conduit par l’étude de la faune protistologique à classer de préférence le Zancléen comme faciès profond du Miocène supérieur, et ses arguments sont très sérieux. La faune générique, comparée à l'habitat actuel connu des mêmes Genres, donne à croire que le dépôt de Sansepolcro s'est formé sous une eau assez profonde, allant de 180 mètres au moins à 750 mètres et plus, car les espèces purement littorales manquent. On doit dire cependant que quelque fleuve devait se jeter à peu de distance dans ce golfe, par suite de la découverte de quelques espèces d'estuaires, comme Nonionina depressula. I faut noter la présence de : Nubecularia lucifuga, Defr., Ellipsoidina ellip- soides Ség., Ellipsoglandulina lævigata Silv., Chilostomella ovoidea Reuss, Clavulina communis. Globigerina bulloides et Orbulina uni- versa sont extrêmement abondantes. Les Lagena sont très nom- breuses; les Nodosaria comptent 29 espèces, Nodos. monilis Silv., présente des variations remarquables qui permettent la réunion de 6 espèces anciennes par la découverte de nombreux passages. Toute cette faune est nettement miocènique. Deux espèces sont nouvelles: Frondicularia longissima, F. biturgensis. A signaler en- core Truncatulina Wolterstorfi, Schw., espèce décrite dans l’expé- dition de la Novara (1866) et rarement signalée jusqu'ici comme fossile en Europe. (1) Rome, 1900. — Mem. della Pontif. Acad. nuovi Lincei, XVII, pp. 233 à 306, 1 PI., in-4. — 216 — En tout, 110 espèces réparties en 38 Genres. Une planche avec 107 figures donne les silhouettes des formes les plus intéressantes de cette jolie faunule dont l’analogie avec le Zancléen n'est plus réellement discutable. Fossili, stratigrafia ed eta dei terreni del Casentino (Toseane) per M. @. Trabuceo. (1). — Nous n'aurions pas parlé du Travail de M. Trabucco sur les terrains et les fossiles du Casentin s’il ne pré- sentait pas un réel intérêt paléontologique, car la conservation de ces derniers est détestable. Ils ont été découverts dans cette masse énorme de sable, grès, argiles sableuses, schistes et poudingues, qui constituent l’Apennin septentrional aux environs de Florence et qui sont si difficiles à classer, faisant l’objet de discussions sans cesse renaissantes entre les géologues italiens. M. Trabucco a découvert, à la base, des couches à Inoceramus Crispi qui doivent rentrer dans le Sénonien; au-dessus, en discordance, règne un épais Suessonien à Nummulites fiesolana, puis un Parisien considé- rable à N. curvispira ; plus haut, un Langhien (calcaire de la Verna) qui a fourni trois espèces nouvelles: Operculina Destefani, O. lan- ghiana, Orbitolites langhiana, espèces que nous considérons d’après les figures comme indéterminables spécifiquement, en réalité. Le Tortonien règne au-dessus, avec Ancillaria obsoleta, Conus Puschi et autres fossiles qui en rendent la détermination certaine.Un Quater- naire puissant occupe les vallées. L’inspection de la coupe donne à croire que le dernier mot n’est pas dit sur la stratigraphie des divers étages de l'Eocène, tant s'en faut, et qu'il sera possible de disséquer encore beaucoup mieux ces vastes formations détritiques dûes à l’arrosement de hautes montagnes encore indéterminées. Report on the recent Foraminifera of the Malay Archipelago, collected by M. Durrand, by M. F.-W. Millett (2). — Nous som- mes bien en retard avec M. Millett pour signaler la suite de son intéressante publication sur les Foraminifères de l’archipel Malais; il s’agit, il est vrai, d'espèces vivantes, mais elles offrent une telle (1) Rome, 1900. — Boul. soc. Geol. Ital., XIX, pp. 699-721, 2 PI. doubles lith. (2) London, 1899 Journal microsc. Soc. Part. IV, pp. 219-255 (PI. IV). = — — V 359-365 (PI. V). —= — — VI 557-664 (PI. VII). 3900 — — VII 6-13 (PI. I). = = — VIII 273-281 (PI. II). — — — IX 539-549 (PI. 1V). 1901 — — X ALPINE — 217 — analogie avec les espèces fossiles qu’il est indispensable de s'en occuper, dans l'intérêt d’une bonne classification générale. L'examen des planches qui figurent les Reophax et Haplophragmium (PL IVet V), donne singulièrement à réfléchir sur la valeur de la grande subdivision des Foraminifères arénacés. Dans cette subdivi- sion, et sous ces deux noms génériques, nous voyons figurer des formes appartenant à tous les groupes et à toutes les Familles, de- puis les Lagena, par Dentalina, jusqu'aux Globigerina, Frondicula- ria, Nonionina, Rotalina. Le caractère arénacé du test doit-il com- mander tous les autres caractères ? Comment, parce que le test d’une forme se trouve granuleux, plus ou moins agglutinant, ou plus ou moins rude, tous les autres caractères tirés de l’enroule- ment, de l'ouverture, de la structure anatomique interne disparais- sent-ils comme étant sans valeur ? Ainsi Haplophragmium globigeriforme est un (Globigerina avant d'être un Haplophragmium, c'est un Globigerina par ses caractères anatomiques et morphologiques essentiels, c’est accidentellement son test est granuleux ; mais accidentellement un Haplophragmium. Si parce que certains grains de sable furent adjoints simplement à la sécrétion naturelle protoplasmique,— parce que, par une consi- dération locale qui se retrouve à chaque instant dans le monde animal, la nature minérale du squelette ou de l’enveloppe s'est mo- difiée, — il faut créer un Genre spécial pour cela, et y grouper les formes les plus disparates! Que deviennent les principes de la nomenclature? [1 y a là un remaniement indispensable à faire dans la classification, une réforme urgente dont M. Millett a senti déjà toute la nécessité quand il dit : (Il est douteux que le pouvoir de » renforcer leur coquille que possèdent certaines espèces par l’ag- » glomération de particules étrangères soit de quelque valeur » zoologique ». Etsurtout qu’il soit utile de créer des Divisions, des Familles, des Genres pour de telles particularités, Il ne faut laisser dans la section des arénacés que les Foraminifères qui n'ont leur analogie dans aucune autre section naturelle, sections déduites logiquement de l'enroulement, de l’ouverture et de tous les carac- tères importants anatomiques et morphologiques. Le mérite de la classification naturelle, partout adopté aujourd’hui, est justement de s'affranchir du caractère exclusivement systématique. Je relève les espèces les plus intéressantes : Textularia concava var. heterostoma Fornasini, espèce décrite du Pliocène d'Italie et retrouvée vivante ; Bigenerina (Siphogenerina) Schlumbergeri n. sp, Gaudryina hirta n. sp., deux espèces couver- 15 — 218 — tes d’épines très fines; Gaudryina wrightiana n. sp., = G. rugosa Beissel 1891, non d’Orbigny 1840. Pleurostomella contorta n. sp., for- me très importante, probablement sénestre! Bifarina Mackinnoni, B. elongata n. sp., silhouettes tout à fait étranges et nouvelles. Mimmosina ». q., type M. afjinis n. sp., avec deux autres es- pèces également nouvelles M. spinulosa, M. hystrix. Coquille spi- rale, conique ou trochoïde ; chambres disposées par 2 ou 3 séries autour d’un axe longitudinal; ouverture composée, présentant deux orifices transversaux superposés ; test à structure celluleuse ou spongieuse ; Cf. Bulimina, Verneuilina, maïs à orifices doubles et test perforé, formes très abondantes en Malaisie. Lagena Chasteri n. sp; c'est un flacon pourvu de son bouchon. Il est regrettable que toutes les espèces n'aient pu être figurées, car les planches de M. Millett sont excellentes. SPONGIAIRES Par M. GOSSMANN. Trias Spongien aus dem Bakony, von P. Vinassa de Regny. (1). — Cette publication fait partie d’un travail d'ensemble sur l’exploration géologique des environs du lac Balaton ; la forêt de Bakony contient les beaux gisements de l'époque Triasique, et déjà nous avons analysé les travaux relatifs aux Gastropodes ainsi qu'aux Céphalopodes. Les Spongiaires de ce niveau n’ont guère été étudiées; les espèces les plus connues ont été décrites par Munster, par Klipstein et par Laube. La révision en a été faite par le Professeur von Zittel. Mais le Travail de M. Vinassa de Regny, est la première Monographie d'ensemble sur ce sujet; malheureusement ces maté- riaux sont en assez mauvais état, encore plus mal conservés que ceux de St-Cassian, qui laissent déjà fort à désirer. Cependant l’auteur a pu obtenir des coupes indiquant le système des canaux, par exemple, pour Corynella Rauffi n. sp. substitue la dénomination Myrmeeidinmus à Myrmecinus Goldi., (non Latreille); puis, aux trois Leiospongia (plus correctement Liospongia) (1) Budapest, 1901. — Broch. in-4° de 22 p. avec 3 PI. lith. et 7 fig. dans le texte. Extr. de Result. wissensch. Erforsch. des Balatonsees, 1 Bd. I Theil. ou — déjà connus, il ajoute L. Hornigi. Dans la Fam. Syconidæ, il décrit Steinmannia Semseyi et il figure un schéma de la structure des loges de cette espèce. Le 11° Genre est nouveau : Loezia (type: L. cryptocælioides n. sp.) qui diffère de Cryptocælia par ses segments en plus petit nombre; le 12 Genre n’est pas nommé, parce l’auteur n’avait pas de maté- riaux sufflsants pour le caractériser. Quant au nouveau Genre Oligocælia (type: O0. Zitteli n. sp.), il est très voisin de Barroïisia, mais il s’en distingue par l’irrégularité et la grandeur des loges. Signalons aussi une espèce nouvelle du G. Amblysiphonella Steinm., 1882 : À. Lorentheyi, dont il donne une restauration. Un tableau final résume les gisements des 20 espèces qui com- posent cette faune appartenant exclusivement aux deux Familles Pharetronidæ et Syconidæ, et indique celles qui sont communes avec St-Cassian ou avec Seeland Alpe. On ne peut que féliciter M. Vinassa de Regny d’avoir entrepris et mené à bonne fin un travail aussi aride, auquel le préparait d'ail- leurs sa compétence toute spéciale. UNE QUESTION DE NOMENCLATURE par P. VINASSA DE REGNY. Dans sa récension du travail de M. Parona (Voir Revue, V, 2, page 101) M. Douvillé croit devoir corriger deux noms donnés par M. Parona, c'est-à-dire Sphærulites De Alessandri et Distefanella, qu'il dit devoir être écrits : Sph. Alessandrii et Stefanella. Cette règle d'exclure la parti- cule De de la composition des mots latins de Genre et d'espèce ne peut pas être admise pour l'Italien. M. Douvillé a pourtant raison en partie en admettant cette règle, car il écrit Q la particule de » ; mais il n’a pas pensé que la particule de française et le De des italiens ne sont pas la même chose. Le de français est la particule nobiliaire ; c'est le von des allemands, le of des anglais, le di des italiens, etc. Pour cette, raison M. Douvillé aura bien raison d'écrire Orbignyi et non D'Orbignyi, Zitteli et non VON Zilteli, Cavouri et non DI Cavouri. Mais le De ou Di (avec majuscule) n'est pas, en italien (et aussi en fran- çais), une particule nobiliaire, il fait partie intégrante du nom : Orbigny ou d'Orbigny est la même personne, mais Stefani et De Stafani ne sont pas du tout le même. Il y a plus DI-Stefano et DE-Stefano ne sont pas le même paléontologue ; il s'en faut ! On peut très bien écrire Distefano tout court, comme Del Prato ou Delprato, Del Vivo ou Delvivo. — 220 — Il y a aussi des noms français qui se prêtent à être nobilisés, il existe pas mal de personnes qui ont fait subir à leur nom bourgeois une très légère variante. Dupré peut devenir du Pré, Deslongchamp peut être corrigé en des Longchamps, etc. On dit Deshayesia du nom Deshayes; pour dire Hayesia il faudrait écrire des Hayes et pas même Des Hayes. C'est pour cela qu'il faut éliminer la particule nobiliaire des noms latins de Genre et d'Espèce, mais il faut laisser le Di ou De, qui ne sont pas une particule, mais font partie du nom. L'on dira donc, comme M. Parona, Dealessandrii, Distefanella, etc.,et non Alessandrii et Stefanella comme propose M. Douvillé. «< RECTIFICATIONS DE NOMENCLATURES par M. GOSSMANN. Dans le 3° N° de la présente Revue (p. 148), j'ai changé, pour cause de double emploi, la dénomination Arca Cossmanni Oppenheim, en 4. Op- penheimi ; or M. Vinassa de Regny m'écrit que ce nom a déjà été employé par lui en 189,5. Je suis donc obligé d'adopter, pour l'espèce priabonienne, un autre nom, et je propose : A. permutata, nobis. M. Wollemann m'écrit, à propos de l'analyse de son Etude sur les fossiles crétaciques de Brunswick, qu'il a changé le nom de Turbo Kochi en T. Lehmanni. Je relève un autre double emploi : Nerinella gracilis Zekeli (1852) et Lycett (1853) ; pour le second je propose : N. Lycetti nobis. ERRATA P. 130 au lieu de : Mycetophilidæ de l'ambre, lire : Mycetophilidæ vivants. id. — Colomypia, — Colomyia. P'A131 _ Vera, — Leia. id. -- Decosia, — Docosia. id. — Badistes, — Badister. Le Gérant : P. LANGLOIS. Châteauroux. — Imp. P. Langlois et Ci: TABLE DES MATIÈRES par M. G. RAMOND 4° Table alphabétique des noms d'auteurs Pages DE ALESsANDRI (G.}.......... 145, 151 AMMONU IL MVA ES -ccees . 204 ANTHULA (Je) enter seu de eee 41 ARATHABER (Ge) ocre. ce 36 RASSANMIRLS)E 22e sc umecs 3, 4 BASSLER RAY) REP cc 113 RATHER (FA)... 120, 121, 208 BAVER (Rares suceuse 131 Berne t(Je= Wet pc 168 BECPINIUIR: ) 2e coiaacesrens 185 HDERGERONE (Je). eme ccncce 82 BERNAVSSE are ee eee sales e 89 BERRONE AS): 2. eee eee clos 164 BIPRNERS (A). de 15, 16 BLANCKENHORN (Max)..... 29, 201, 206 ROM UE) NET ee ncle caches 23 BORGHERT AÏOYS} Er... 1. 154 BUCERMANH IS: JR} een siece 185 BURGKHARDIN IC) 2.2... esse 167 CAN ANA RTS nee nenie de damnis ee Aaiale 96 CANCER ANR a cn 106 CaaPpMaAN (F.)......... 46, 47, 173, 192 CHORPAMMIIPNN de ete 198 CARRE M). A MR nn 133 CORNE) EE EEE ele esmectes Lao CossMANN (M.).. 17, 18, 23, 26, 27, 31, 199, 201, 202 Gonnent(iBerkelevii ee "2-2... 146 CODRRENTAIPS) PRE 20K CRC CN A rare 38 D'AGDM WE HE) eee core 155, 202 DEANSIBaSR On) 2 -C re 6 DEPERETI CN) Se eee 79 DEPRATE (TE) ER TR PT one 182 DERVIEUX SL Ne ee ie - donne 53 IDIENER (Ci) Re Tea re 915202 DONAEDL (Miss TJ) Een cc 32 DOouviceE (He) 97, 104, 180 BASTMANIC-R.) 22220 20e 69, 80 Pages EIGHEUR IE.) esse anse 40 HORIR NH) Sen sc does. 14 RICHE PER eee eco nes 129 FORNASINI (C.)........ 50, 51, 213, 214 ORTINUIRE NES Rene een et ee ce 169 ÉRATRONTA TS) EE eee cache FREGHAIE LE eee chere 35, 160 BRTCUUAME lee UE is 131 RUCINE (A5}s esse ttes ments 95 GAGELAICE M SSSR PRE Me 145 GANE (HS Sewant)e ce. re. 45 (Bus U(É res De soc omocno et o cs 196 GORJANOVIC-KRAMBERGER (K.)..... 206 GRABAU (AM) Ceres GREGoRY (J.-N.). 410, 121, 122, 175,176 GREPPINI (Ed) EEE ee 140 GRZVBOWSKI(EE) EEE Ce 154 GÉRICH AG) EEee CreTEe 161 HARMER SIdnev) ee. re- 118 HARRIS GIDE Den) See ere 25 ÉCENNIGH AN) EEE rec Cnce 176 HINDI(NVBelIE NRC ete 135 HINDEN (Ge Jennines) "+. 59 HUENE (VON) --e. 167 HUGAIOELO) EE ec Rec e 162 ÉHERING (He. VOn)S cc. 32 IVOLAS (TE le cenoesrreeu-erer 152 JAeRELTIOLO) eee cree cree ce 69 KRARPINSKI AM) element 5, 70 RAUNHOWENS 222 mer ed he ent 145 KAYSER, (E:)s:ecececmcecceecs 14 REDTI (Bi: lose ones oecnetasdir 137 LAMBERT (Je). 2e -me-cmce 39, 209 Lacaze-DurHiers (H. de). DAT ot 172 BAPPARENDU (AS A6)... 169 PERICHELA 2 0e ebieles ele se letsts eee 126 ÉTENENRLAUS estelete le silos den ea 0e Pages TENDSTROÔM (GO) ES EME Re eee 44 LOGANTIWS-Ni) RER T CtRne 142 LORLOMIBAAE) Ferrer e eee 141, 169 UCASIIRS AT) PRE TELE Eee 2, 81 MADSEN (Ve lee ne. rm ee: 183 MERRIAMAIJE- CO) RE 122 MEUNIER (Fern.}........ 129, 130, 131 MICHAEE RO) PRE Le Rice 25 None NO) cos oacccdsedeet 216 Mit (Ends te occccobobo doses 166 NAMrAS UT) ER OR een 31, 193 INEVTANTA MIE OCR CRE REC ee 117, 184 NEWTroN (A. Bullen)..... .... 17, 159 NEMIONAIRe RTE). 75 NIGK GES Non) Eee. Fer. 113, 166 NIGRLESAIR:) ect orme 166 NOPCSA NIET Baron rite cet 78 OPPENHEIM (P.).. 27,147, 171, 177, 202 ORDMANNIASS EE ER RE eee 451 OSBORNHPEES EEE EC 186 à 189 PACKARDIIAË-S:|) "0 Le 84, 88, 90 PADLARV IP )ER See TN 205 PAQUIER MA) eee ere 41, 96, 98 PARONA NICE) eee cerner 101 PAMEOWAIME dRMS) PRE RA RE RARE 187 PERNER (JA) NME ee eee 116 PERON (AMIE SRI R einen din 19 MIPEDLICLERCUIPE) ER Re Cer ee 197, 209 PEVRODAUA SI) ES Re ee chenal e 152 PHILIPPII IR ASIE re eL cc. 21, 138 IE (lo)bbesocsoodocssonasodenc 97 MIS aRRo Ge Le 27, 202 POMPEGKI GR) eee cre 167 RASPAILIIE lee eee ce cree 199 RIEDLICH: 0e eco 103, 132, 181 REED IE MR 1C00per) "eee eee 85 REINAGHMIVON) EEE eee cree 128 REMES AIME) Re creeccrcee rec 142 REPELINE Recent 99 R1AZ HO) es se terssceccc-meccere ai ROGERSIIA = )e-Recr creer 0-ee 116 NAME OP Et onnedcobodeadens 169 SACCO (Ji) Teste ce echec ehecanie 29 SATOMONAIW Elec ce rer 196 Pages SARDESON (EE ME) ec 179 SADVAGENIHE SES )EE Re Eee CE 73, 74 SGHELIMIENT (ES) EEE" 134 SCHLUMBERGER (Ch.)........... 52, 53 SCHEUTER (C4). LMP 42 SCHNARRENBERGER (C.) .......... 199 SCUDDER (SH). "77.0 ER 191 SEELEY IH: (G).6e- eur 72, 74, 19 SEGUENZAN(L. ee. 2-- rec ce 425 SLGUIN:. - soemient ee ec eee rie 168 SIEBENROGKAE) Rec e cer ChEe 81 SIDVESDRIN A) EEE ECC CEE 48, 49, 215 SIMIONESCURE ER ECC CCC LE 38, 97 SINZOWAT rec e ee nCLUCCE 2 Shot) oo ooecocoodcanc 33 SPANDEL BRICH).eeRe- ee -Cre ce 43 STAINIER:(Xe)s2e ete de CCC 89 STEHLIN HE CG) RCE cree 185 SREWARTA AS) EE ER CS EEE UES 50 12 STIRLINGU(EE- Ce) REC CCE 1 SOL alle Adeodencsoedondeec 31 TATEUR ADR). ECC CNET 159 MHOMAS HE HE) EEE CE CEE 83 TOMMASUANI ELLE UC ACCER 92 TORNQUISTU AN) ERP CCE CRE 93, 94 FRABUCCO NCA) ETES 216 Traquair (H. Ramsay})......... 62, 63 TZWETAEV (Mile M)... 0. 34 VAUGHAN (Wayland).......... 46, 209 VON : ML DR) Boo o on dec ao 00 9 a 25 VINASSA DE REGNY (P.)..... 5, 56, 218 VINCENTIE Eee ere ct 147, 200 WarconniiGn rer cer -pe 195 MATERSIVA== We): ete -ce-ecec 0119 WELLBURN (E.-D.)..... ...... 68, 125 WENIUKOWAP )S SECRET Core 189 \Wbumiaon (Itodlsesocooouc 39, 44, 78 WILLISTON (S.-W.)........ 6, 9, 76, 77 tabl ibocdoucorososocoo 144 NVIOLDEMANNUIAS) EE SEP EP EC EEE 143 WOLTERSTORFF {(W.)......... 136, 189 ONE Boboederenasbocogcovoc 144 NVORTMANNOI:-Le)---#-- 0e --r-ccrr 61 VOSHIWARA (IS) -ce-- cer ere 20, 207 ZETSON- eee CCE 196 Zierz (A-H.-C.)..... 7... 1 EPOQUE ACTUELLE .........e MON EX RS IE PMR GLEN CA APR ART DAMATQUE CSS RER UE UE D AT CE ED » et TERTIAIRE » » » ») » » QUADPERNAIRE ACL 0: D STAR ANRS ACTUS DR cite se shalersie + ose DV 0 2 Let PAR DR lie re ee le)elele lee DRE etat cle ieeldiolete » et TERTIAIRE.... ) ) ) ) ) ) » » ») » MERDIAIRE RE CU RAR UE US OA ARE AC ERP D NN = riete o ce ue aie je CROSS PAU DA UNS DO L UE PRRPPEORESS SRRE (D LATE ARE NN RENE » (NÉDEÈNE) ) D SONT ot ») M Slot rs tue » DAS ARR CES » DR SC » (Pliocène)......... » » ) DRE ce » DT ie ee » A Te » A ML EURE EMA ) DORE tetes. prete ) RE SONO 1) 0 » (Miocène)......... ) ) OT, AC RONCS OO » )) A ME eine » NN a ET » DEA LATE » DO fe eleie/ee » DM IR Sun ONSCTUDE EE ete Mollusques "se Zoophytes 242%: BJOLOUMESCERERE EEE Foraminifères......... Mammifères ...... Here Chélontens here none Foraminifères......... DRE RS = Ja te Mommnienes et ..0r OÉSCAUENT EE Lee INSCCIES MS Re ee MOULES QUES RME D ee FONGMAÈNIJÈTES MOMMAENES NES MOUTUS QUES EEE PTE BCRANITES ERA BAJOZOUMNES ET CEE HOMMES sons 000 ane Foraminifères......... PROSSONS Rec. Di Mon 0 c'en oc Dioo:d MOUUSQUESE EN DA tee ts LR » SHAMST OCTO Foraminiféres... ..... ROSSONS- re ER eee Mollusques....... Foraminifères........: BIJOZOUNES TE RENE EEE LOOPILYTESE PERLE MOMNLICNES MERE DISÉQUTE A ENEEPERSEe CHUSTAOSINAC ERP EC CEE MOUTISQUESEEREP EEE DR ls octo Foraminifères......... MOnTnTenes ee POISSONS EEE 2 Table stratigraphique, zoologique et géographique des ouvrages analysés. Océanie.: 1000) 189 Amérique --......- 32 HrANCeR ACT RRRE 172 Terres arctiques... 119 Malaisie. 2. 216 EUROPE: ee 185 Europe et Asie..... 127 Erance rm. ee 50 TANT Re ne 51 Hrancer- "2... 208 AUSITAle ere ce 189 Allemagne. "°"."" 131 Terres antarct..... 159 Mer rouge" 159 Danemark......... 183 RUSSIE ER Un 2 Alréries tour 205 Amérique-Nord.... 122 Italie sense 117 Iles Christmas..... 175 flale nee. ee 50 Autriche-Hongrie.. 81 ANTIQUE ere: 130 Amérique-Nord. 190,191 TEA ee ea ee 29 JAPON Arr 30 et 207 Htats-Unis:... 155 HERO sooabeenc 219, 215 DNS EUR ae 5 Amérique-Sud. 154et 155 HÉAO ES 213, 245 DA ER ne se 147 Etats-Unis......... 45 TAN RRERARERe 61 ArChipelMereC 20 188 RUSSIGS AAA PER 188 AUSrAe re eee 1 ftalie REP 193 DR RENE eur 31 Inde française ..... 31 Ttalerer ce 48 et 49 Etats-Unis.... 2 et 187 Amérique Nord.... 81 » O0 France 2241.24 152 HOyDIE Mr c.ces 206 Patagonie... 151 Perse screens 122 TERTIAIRE (Miocène)......... Foraminifères......... » D'Ascvese .. LHOTŒMINAÈTES.. » » 0.0. Q] els scies se 0 » DRE Cie etais DS ENV ICRES obto 0 » » rss oices DODONJILINES ee » (Mioc. (et \Olig-). "MO UIUSqQUues ee » (Oligocène)........ BOISSONS AE CE EE » » nolen eisie D à den eee tn end nee » » en rue CRUSTACÉS PERRET » DEN niares CHUSTAOS ACER PE » D tire HOUUS QUES EAN » DID Petites DONC EEE OT oMDoN » D | M tsetbies etsie DR lalers tele clore » DE eine ee SDONOLAIRES RE EEE EEE » (Olis te tE0C AE 700 DITES RER E RE » (Eocène)....... .. Mammailéres eee » Di AA tree OISCUUT SET EEE » DA M eases POISSONS er certe » ) slots ieielese DS Se taeteielir Aoieiste » De trs cooer ENSECLES MN AE ee » NP RNRL RE MOUUSqUES » D à tétamebo ons D ER D OC Ci » DM lee D'RR cee niet » DU FE co Edio oo e PMR se sis iso e ei ) DR CCE -- DM AN TETE 00 DOIOIIC ) DE - OT 00 © D SET oi oio D » D Re MOINE RBT AC RPEREESE » DT ette tone ECRINITES SERRE EEE » DR ect Foraminifères.. » DRE DR ET == ice » DE CC SPONTJITIRES EE SCENE » (Paléocène)..":."." POISSONS EEE cc TERT. et SECONDAIRE. ....... Mammifères ........... DRE ce POUVDIETS EEE ee OO D MR ne Foraminifères.. ...... DR CC Cie DANS MAS iconoabo 0 CRÉTACIODE ee ect ce OISCAUTIES AR TEE DAT SRE nee ete POISSONS PET CEE Re CC one REDIES seen eee A OP Den Crust. et Mollusques.... SE PE ee MOULUSQUES PE RE DR CUS CE CL D'UN Fvotrooscodoc DM D O0 DID ec Do 0 D'OR Te elele tes sie ele DR NT Te tale eisielaie ciel DOS EL LU 00000 Di RAM à le ie en Liste ÉCRITES. RPEECEREES : DR eee doc rteres BrYOZOUITES ee » (Etages supér.).- MREDIIULES EEE TRE C NET ) ) FI DIN MST TOO IPC DO TO « » de Rat aaponto one » » . MOUMUSQUES eee Do Pages Italien re 214 Australasie........ 52 Europe et Amér... 53 Amérique-Nord.... 183 Italie: SSSR 56 Autriche-Hongrie.. 29 Sardaigne... 5 Bavière CEE CCreCCE 204 Belgique, etc...... 89 Allemagne... 192 Italien. rc 151 France et Italie.... 29 Antilles .:-.:-2"% 207 Allemagne......... 43 Amérique-Nord ... 209 » 61 et 187 Amérique Nord.... 2 IREVTÉPHE RE ch onods 4 Amérique Nord.... 80 Allemag. 129, 130 et 190 France....…26 274et 202 Belgique.... 147 et 201 Allemagne... 31 et 32 Autriche-Hongrie.. 202 IA MOoN CE Mon one 201 Etats-Unis etre 25 Italie... 0m -20e 147 A ON 6 2 174 D'OR. NC 177 Heyplée. "ec ece 47 Australie Pere 55 lHENSDE bo ococaconc 126 Amérique-Nord.... 186 ÉSYDI = rec 175 France et Egypte... 180 Roumanie... 181 Etats Unis "20e 112 Amér. Nord. 5et 76, 77 » let 10; 7S » Re er 144 Angleterre". 144 Roumanie... 94 AISÉO: aire meet el 25 Amérique-Nord.... 145 ARIQUE SFr CCE 169 Divers ...... 106 et 110 France 0 terre 79 Etats-Unis .... 10 et 12 Amérique Nord.... 78 AUÉRICHE cree. CRÉTACIQUE (Etages supér.).. » » » » » » » (Sénonien)....... » DR OS OC » Does: » D); MES etes se » DTA etre » (Turonien)....... » (Cénomanien).... » » » » » » » (Albien) se"... » PADHEN)E EEE » (Apt. et Néoc.).. » (Urgaptien)...... » (Barrêmien)..... » (Néocomien)..... » RER LAPS )) DD RE Std CRÉT. et JURASSIQUE........ DENT MA ee à DIN TR ER. MR TRUE asie ste ie « DIS, APN URL PER EE JURASSIQUE Re 2 LL ee ete ie ee vo DR sc slen us » (Etages supér.)... » » …. » (Kimeridgien).... » (Séquanien)...... » NI INT Sao » De" MAC ISO » 1, AR on » (Séq. et Raurac.). » (Oxfordien)...... » (Callovien)....... » DAMMORS 0 » (Etages infér.)... » » » » . » (Bathonien)...... » (Bajocien)-...... » M AT ONE » D AE crever » (Oxford. et Lias).. » » » (as) eee eee — 225 — Mollusques........... 56 ) Sms... re .. Echinidess"et-reree BOLYPIERS EEE de Mollusques D TS. es ee cieise Echinides ee DS css ess. Crinoides "20 Mollusques......... eee Reptiles ANS eCLES RER CCE MOUUSQUES Re 0e ÉCRITES RENE Mots QUES PERRET EGOINUTES PRES .sssss...ss CR CP POLUDLENS EEE RCE ECC Mollusques D RER nee ALT eeesbocnecte Foraminifères ......... RAIOIQTES EEE EE REDIUESEEREEESEREE EEE ROTSSONS ER cer cer Reptiles Mollusques DR ee ls serie CRUSPAOSINAC EEE ee Brachiopodes. "#0. EÉCRINIAES EE EEE HOTMAInAIIereES ER ER BCRAINITES EME EEE MOUMeLIBRa CRIE HOUUS QUES ER CEE ECC D ROME Lis. vie 15 inleiele Poissons et Reptiles... Mollusques............. Mol eteBTO CRE ee EChinIdes Ce MOUUSUUEST EEE CPrErCe Pages ltalie: ALT 401 SYEIC.. eee 23 DIVELS 23: esse 42 Subders.. ce 476 Prusse. set eee 145 Italtes: CT sci 145 France rer 169 Angleterre......... 169 RUSSIE se ste see 41 Portugal". 146 Angleterre......... 75 Bohémess-rc--e-te 131 FEAIIO Eco es 199 Krance...."...-. 41 Amérique Nord.... 10% ADÉTIE-R-ec- cece 40 DIVETS:e 225 0..-2- cr 97 Hrance Eee 98 D NT 23 et 199 Allemagne......... 143 France.... 19. 38 et 96 Terrestarel..----.- 45 AfrIQUE creer 1167 Amérique Sud..... 167 Divers...... 169 et 170 Érance 0-02 TEaHer eee 184 Krancereerre ee 73 NUSITATIe =... 425 Rrancer "cree 74 Etats-Unis......... 141 Ilahe 22e 96 AUÉLICHe rer ee 192 Dre ete sites 142 France:-.:..: 0e 168 Allemagne" 47 France me re ee 39 RrAnCceR CA 141 Hrancerrece ere. 199 ATASR AN EEE 0 167 DIVerS Es res 73 Grande Bretagne .. 165 Terres arc. 37 France... 17 et 18 Disiuec 166 et 197 SUISSE ES tee eee 140 EPANCOR ere 209 SUISSES ra co 163 Chill saunas. 21 Italie... 94, 164, et 165 JURASSIQUE (Lias)........... Brachiopodes.......... (NPOREUSAl- 6e. Peios ERTAS Se Rte à POISSONS Re ECC CCE Ttalie.2.s ne. 3 D tee eee ner INSOCLES SE Ne ee ce Hrancen "Rte ce 129 Dr nee A TO ne MOUUSQUES CREER Allemag. 138, 196, 37 et 38 DS CODE DES IE TPE IS Ps DAT ET Eee te Hongrie certe 139 DM eee eee à Meter Dee M tete re Tyrol et Italie. 92, 93, 75 RO DS ON SE Moll el Brachi en Inde: re ceeree 15 D ARE On ER ee NT DEC E SIDÉTIE, eee CET 16 D as ne cite Br ACRTOPOTESEE SRE. HOngrIe= 2e 16 Dés ese esetde D eos SPongiaires ........... Dr! net tre 218 DMGLUPERMIENS- ee REDUULES PE REAEEEE TC SUISSE FLE 72 PATÉOZOIQUE er cercee MOLUS QUES PER EPE EEE Amérique-Nord.... 34 D RP ST RE Moll. et Brach.......… Etats-Unis: ."""#4720 133 PL Se one nee NL ON TER Brésil... tre 133 DAME A NES ÉCRIN EE LEURS Angleterre ........ 121 - » NS dec CTINONlES EEE SR Etats-Unis 7-22" 39 PERMIENSS auras eee sens MOTS QUES ERP ASIE re ceece 36 D RÉ EE CUS AR De COe RES PERS One Divers --e2t.-ccre 160 PERMO-CARBONIFÉRIEN....... Brachiopodes.......... AUITIChE EEE EE 134 CARBONIFÉRIEN ............. REDILIES ENERETRCREE Amérique-Nord.... 9 DR re cote BOISSONS EEE EC TEE Grande-Bretagne... 68 DANS cr ect D MR ORNE LT TOR DOTE Europe et Amér. 69 et 70 D te me ne CTUSILCES MERE EC EEE Amérique-Nord.... 89 DA Nan Lan ARN MOLIUSQUES EE TEE RER Divers recto 39 DR OMERRERS Re DA INES 6e Rte Grande-Bretagne... 135 D AMP Ar ant Moll. et Brach. Allemagne......... 137 ni ET PRE A CRENDId ES RE RRME RES Etats-Unis." 68 DEVONIEN à CAMBRIEN....... TLLODUES PAR REEREEE Amérique-Nord.... 84 DEVONIEN CNE NE IROISSONS APPEL RENE Europe et Amér... 62 D RÉ TA aen DU UT ER eee Ecosse PER ACESE 63 Den Mrs nes » DR ne Allemagne......... 67 DE TN PRO NE ER PRE EEE NAN s sets ae Amérique Nord.... 7 DOME ET CE ARR Eee MOUUS QUES EME EEE EECE Bologne rer 161 D Re en, A. MOUINELIBTACR EE RER Amérique-Nord.... 196 D ere n te BracAiODOdeS EEE France et Belg..... 1% DE te is ere ctae DA MN Cttes ones Argentine..." SIDURIENS ma enter POISSONS EE PEER CE ECosse.s. cr CRC 63 D een een Mere DROLE EEE Anpleterre.- ce. 83 DT ee DE te see cree Irlande A MMEEIENTE 85 De ts ar esters a ete BRUOLOULNESE EE EE EEE CCE ONE 00000000 116 DMC cree ea ec Polypiers.............. Merrestaret tree Le CAMBRIENI. se eee eieele LNDLODUIES PERRET Chine "rec 82 DIV SAME RER AIRe Rrolob. BrachSDong Inde rcer-cere-rirre 132 » honte Ro its BrTOCRTODOUESE EEE EE Amérique-Nord.... 195 AU CRE RE AD SE Dore Foraminifères......... Grande-Bretagne... 46 2, 997 = 3 Table alphabétique des nouveaux noms d'Ordres, Sous-Ordres, Famillss, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres et Sections (1) Acerahedrina ......... (Radiolaires) ...... Vinassa de Regny ....... 1900. 97 AGerOCAanIumM...-.. -.. DEA rot D A re 1900. 57 Acrosterigma ......... (Pélécypode) ...... Dal TEE ee see ose 1900. 157 AOCelUS 1-2... (Ensectes) = SOUUTELE- eee certe 1900. 191 AOROLICAS eee esse (Pélécypodes) ..... DANS ee pars nee nee 1900. 156 ANGALICHIAR ER EE TEE . (POIYpIiers) 1... VAUBNAN Eee secs 1900. 211 Amphilepida.......... (Béléeypodes) AE MDANERRRE ERP EEE EEE 1900. 157 Anaspida ........... (Poissons) FT -C0. IEC Soc ococacc nos 1899. (23 Ancolioceras.......... (Géphalopodes) "= MBuckman ete eee 1899. 166 Anomalolina®--"....- (Pélécypodes)...... IN DnilaNeo cocoodnooue 1900. 139 Anopisthodon......... DA ce RPAPSPDITIPpDIE EEE e- 1899. 22 Anthracoceras........ (Céphalopodes) Fe" MErechE re eee rce 1899. 30 Apedogyria........... » 0 BUCKMAN. se see 1899. 166 Arthaberites:-....... » 4. M DICNEL ere treeseseesse 1900. 92 Arthricocephalus ..... (HBrnlobites) Eee Bergerontenee ce c- 1900. 83 Asthenoceras......... (Céphalopodes)F ENBucRman EE CE PE Er 1899. 166 ATELEASPIDÆ ......... (Boissons)Ete "cr rAQUAITE A re ee 1899. GZ TOC SPISE EEE. DOME ON D RER etes sect 1899. 6% AICUIDLIM AE... (Pélécypodes)...... HRPRILDDIF EE RE TE CET. 1900. 139 Benoistid. "2. -::.:.. (Gastropodes)...... Cossmann.-- ee 1899. 18 GES A RICA PRRE (Brachiopodes) 2" "WRICONE PERS CET EE Ce 1901. 195 BITRENIAE As. (POISSONS) APE ÆTAQUAIL Sec cree 1899. 65 BIRKENIDÆ LE... DM Rene NP dose Do eee 1899. Gz Campylosepia,........ (Géphalopodes) = "Picard EC EEE Ce 1899. 37 Catenotomas (Gastropodes) ..... CoOSSMANDE ET EME EC EE 1900. 27 Centrogoniar....-.. DA te De ro terre 1900. 23 Ceratitoidea ........ (Géphalopodes) FF PEMMENECHETE ETES EEE 1901. 160 Chordata ............ Poissons )Fee ter. Dean. casa 1899. 8 Glunaculum (Pélécypodes) ..... Dalle 1940. 156 Gælohelia®.%:.::.:. (Polypiers) ........ Vaughan. cest 1900. 211 GOIPOSPITAM 00. (Gastropodes)...... Donald. 574 -rescasneue 1900. 92 Cosmogvria "4" {Géphalopodes) -2-"Buckman-.--"-....-. 1898. 166 Crassimargivatella.... (Bryozoaires)...... Can ER A EM ee 1900. 109 Gylicocerds. 07. (Céphalopodes).--"MPBuckKmanee-t re 4899. 166 Cymatoicat ee (Pélécypodes)...... Pal ER een 1899. 157 Cypholioceras ........ (Céphalopodes) .... Buckman ............... 1899. 166 Cytherocardia ........ (Pélécypodes) ..... SACCO). eme secte cepter 1900. 29 Dallistotapes:...".": D'OR NE DURE BLEUE OU 1900. 30 Dicranodesma ........ DR e 7 DAT 54. Sous ame chere 1900. 158 Dicranozygoma ....... (Reptiles)."#"rt5.r. Selley er dre cee 1900. 74 Dinocardium ......... (Pélécypodes) ..... Dalle rt ce. 1900. 157 Diphodetus:.:........ (Echinides) ....... SCDIUTEDEP Eee ce- 1900. 42 (1) Les noms d’Ordres et de Sous ordres sont imprimés en caractères gras ; ceux des Familles et sous Familles, en petites capitales ; ceux des synonymes, en italiques. Distefanella ..... Dorydruppa ..... Doryprunum .... Drepanura ...... Ectoconodon..... Ellipsoglandulina Epanuræa ..... . Ephippites....... Epilepton ....... Etheridgaster.... Eumodiolus ..... Eumytilus Felaniella ....... Flabelliporus .... Foratella ANR ce Gaudrynia ...... Gengornis....... Geyerella ....... Geveriar ee. GIYPIIAS- 20e Grammatodonax Grammatomya .. Hagenowinella... Haimesiastræa... Hamlinid. 22 Hanmia ee. Helicoprion ..... Hexacladius ..... HŒleriaee ere Hiyattia "cree Hyattina® 1%... Hyattites. . Inflataster....... Kellyola©"-2"°. Kilianias FaasDitmEe ee Manarkias Verre FaASanIUSs rer. IP RS obooce Leptocodon...... Leptostyrax ..... (Rudistes) . ...... (Radiolaires) ...... eau DURE ARERRE (Trilobites)........ .….... ee (Mammifères) ..... (Eoraminifères) ..…. (Insectes)FE re Poissons) cree (Pélécypodes) ..... (Echinodermes) ... (Pélécypodes) ..... …... es... ….... ….... …... …... (Foraminifères) ..…. (Bryozoaires)...... …... (Oiseaux) "F2 (Pélécypodes) ..... (Foraminifères ...…. (Diseaux) PEER (Brachiopodes) .... (Céphalopodes) ... (Brachiopodes) .... (Pélécypodes) ..... ete olee » ….... …... …... .….... ….... ……... ss... (Bryozoaires) ..... (Polypiers): "7" (Gastropodes) ..... (Bryozoaires)...... (Céphalopodes) .... (HHrilobites)E SERRE (Poissons)......... (Radiolaires) ...... {Mrilobites) "cr (Pélécypodes) ..... (Céphalopodes)... déane » Ë dde PRE » _.... …... ….... .... ss... .... ..... (Echinides)...... 3 (Pélécypodes) ..... (Céphalopodes) . …... (Insectes) PPETEECEE (Poissons) UE » (Echinodermes) ... (Poissons) ......... ss... PAEOnA net e e - 1900. Vinassa de Regny ....... 1900. ) ARMATURES EE 1900. Bergerons..::2-20n 020 1900. OSDOLN EEE ES LT 1898. SIIVESETI- ee 1900. SCUTUELE TEE Er Re 1900. VS CA MINOR AN Ne 1900. DATE RE PRE TRE 1900. GrESOLY RS ere 1899. VeATherinpe rer tre 1900. DA EN PR ce 1900. DANSE ESC ERNEST AE Re 1899. DETVIEUXS ee 1893. CAN SE ESS PEREEN Te 1900. UCAS SERRES RON 4900. DAS RE SEL PRE 1900. DeEprat ee nee ete 1900. Stirling et Zietz......... 1900. SChEIIWIEN TS ES EEE 1900. BUCKRMANR PERRET TETE 1899. WWAlCOLERER TER Re 1901. Dal SSSR. AT 1900. DA RR PR. RE 1898, CAN SM LE en nr 1900. Vau Shane ERA Er 1900. JB O NM PRES PRE EERES 1900. GTÉBOTI Rec ee 1899. PAQUIETE Retenir 1900. Gleland. ss sie eee 1900. KArpINSR ya ee Rte 1900. Vinassa de Regny ....... 1900. REdICR PRE EURE. LM 1899. COSMANNE EE EEE. 1901. BUCRMAN EEE EE 1899. A PARTS LE 1899. HreCh ter set tiee den 1901. ANÉQUIASEE RSS RCE 1899. Dalle este een ce 1899. td amtinooodecodocecetec 1899. SCUAAET LR he cccee 1900. Kraquair 2e MA ere 1899. DANS RO RAR Te 1999 COSSMANNE EE REC CT 1901 Williston 2.70 1899. DA EEE SAT TER 4900. Kevipaliferr:e......; Limnosaurus ......... Bindromaster: .-...2.. LINDROMASTERINÆ ..... Iitbocoryne:......... MROCZI A NE Sur sec vec MODATIA RER rene cne HUCIelIina 0. MesSOSpirdeee "00 Millestromat. "°°" Mimosas... MObertianse; ::.... Myagrostoma......... Myrmecidinus........ [MYPSODSISEE ER... 0e NEOClypeus,-.-....... Néothanal 2.45. INUÉLAIA SES Lee: Ochetochilus. ........ Odostoncopsi<......... Olisocælias. .:.....2. WnCOIEDIS EE. - ec. ORCAgNIA ES. ....-2-2.: Ornatella re... 2. Pachyperna........... Pachytraga:...:...... Palæomymar ........ Pal:ospaniocera ...... Palæosphegina ....... Paracodoceras ... .... Paradadyceras........ Baralepida.-# 27.0. Par VIVENUS A... Pergensellaree...... ÉProDIdia -..-.:... 10 Phalangella..…........ Phlyctiderma......... — 229 — (Polypiers) (Reptiles). ....... (Echinodermes)... » (Insectes)... (Spongiaires)..... (Pélécypodes) .... (Gastropodes)..... (Céphalopodes) .... (Insectes) (Pélécypodes) . .… (Céphalopodes) ..…. » (Pélécypodes) ...…. (Crustacés)....... (Gastropodes) .... (Polypiers) "2" (Foraminifères) . (Brachiopodes) ..…. (Gastropodes) .... (Spongiaires)..... (Pélécypodes)..... (Echinodermes) ... {Insectes}... (Pélécypodes) .... (Gastropodes) .... » ne (Spongiaires)..... (Poissons) ........ (Céphalopodes) .... (Bryozoaires)..... {Reptiles} e "25° (Pélécypodes) .... (Crustacés) "2" (Mammifères) .... (Pélécypodes)..... (Rudistes)........ (Insectes) Fr trer (Céphalopodes).... » (Pélécypodes)..... NS NERO (Bryozoaires)..... (Pélécypodes) .... (Bryozoaires).... (Pélécypodes).... NOPCSA RE Re eee 1899. GTETOLYE LS Re dde seeecre 1899 Die ne Mental e eo 1829. SCUTTEr Le ee eree 1900. Vinassa de Regny........ 1901. Oppenheimiee-##.-. 1901. IDÉTLERRS ERRERE een -e 1900 BUCHIMANFÉ EE 1899 HÉMEUNIEL EE. eee 1901 DATA RE Sie 1899 BUCKMAN E-rea ee 1899 Prec Re sem ee 1901 DANSE 2e EE ee 1900 PaCKARAr RASE. 1900 COSSMANNE EEE 1892 GLÉLOEV CARS ET TE 1898. Millett sers ses rate 1899. ReAChE ec ere 1899. JEUBONNL ER Ro 1900 Vinassa de Regny........ 1901 SACCOBR Te ER ER br 1900. DesLoriolt re re 1901 SCUTTE LR EEE Re 1890 DEVTEÉcRRPRRR ERrEe 1898 Cossmann. er... 1899. Wihitneldi "#37 -t22020 1891. Vinassa de Regny........ 4901. BASSANT 7 2er oeuee 1897. ObpenheimE ere 1899 CAUSE ne 1900 MIS tOn ES Rene 1897 DATE EP ER Re ne 1900 PACKATA A Re ce 1900 WWOLEMAnn EM Pere ee 1899 Oppenheime 2222 1900. PAMIERE EEE ee 1900. HA MeUNIer ere Eee 1901. D ÉUAR ENS AL NERERES re 1901 DS MD ER ee LEE ee 4901 Cossmanne #2 1901. D een ste 1901. DAT SE SERPENT à 1900 SACCO semer nee 1900 Gregori st rmatitececes 1899 Dal RE meer. ee 1900 Gregor RE nee 1899 DAME RS ME ane ccccse 1899 Bhyllodinas eee tr tt Pileochamas- "7. TTC SRE SE de Do0c PlafycŒniar ere Ter Platydonax "er" Plectonotus eee 5. Plectroninia .......... PLIOHYRACIDÆ......... lAoEbeponberobbone POMelOpSISE er LE ee Procolophonia....... PROCOLOPHONIDÆ. .... Propalæochoerus..... Prosaseceras Pere Protolambda® "17"... Psammocoma......... Psammotæna......... Psammotreta......... Pseudonomismoceras . Pseudopileus ......... PSeudothecar-"rerceee Piomalis eee Pythinella............ Rectopsammia........ Reticrisina ........... Rhombocladia ........ Rhynchotella......... Rombergia ........ ee SChuchertiaseer 20e SCINTillOrbIS eee SeMBlinase ec." Serpulopsis .......... SELTITENSE ER Spaniorinus .......... Spheginascia ......... Staurodiscus.......... SUCER e SEC 00 0 De SIENOPLETA +. SIENOSEDIA ere Stephanomorpha . .... Steriphonotrochus.... SÉTOphogyria. Le -- 06e Synconodon.......... Taurotapes .-....".... Hepulilerar ere cree Thecospirella......... Thurmanniceras...... (Rudisies)-"""0°°° (Pélécypodes) ..... (Polypiers)..... .. (Pélécypodes) ...., (Gastropodes) ..... (Spongiaires)...... (Mammifères) ..... DRE TT (Echinodermes) ..…. (Reptiles) . ........ D ARE (Mammifères) ..... (Céphalopodes).... (Mammifères) ..... (Pélécypodes) ..... (Céphalopodes) .... (Echinodermes).... (Brachiopodes) .... (Gastropodes) ..... (Pélécypodes) ..... IPolypiers) et" 0tr (Bryozoaires)...... D NAME RIAUS (Pélécypodes)...... (Echinodermes) . (Pélécypodes) ..... (Gastropodes) ..... (Pélécypodes) ..... DC - (Insectes) Peer PE rrr (Radiolaires) ...... (Rudistes)#2*°607e (Insectes) ee rer (Céphalopodes) .... (BOlYPIerS) FFE EEe D oO Sécocodo (Céphalopodes) ...…. (Mammifères)..... (Pélécypodes) ..... (Brachiopodes) ..…. » (Céphalopodes) ...… Dalle MTS RER Aer Ue 1900. Paronar. ORAN ER 1900. R'APhITIPDIE PSE eee 1899. Vaughan ter FE rECe 1900. Dal RS TARA EEE 1900. Carker Or INAEER RER 1900. Hinde me cree 1900. OSDOENIA RAIN EEE 1898. DRE UPPER OR e 1898. DetLorio lee eee 1901. SOUS ppocoocooceoccoos 1900. DAS tee ee lee GR Et 1900. S LOIR RER 1900. BTeCHES En Et 1901. OSDOrn RER Er Cerle 1898. Dalles RE ter 1900. STE 0 nt nee de 1900. DE me Dreite ec ete 1900. FRECRA RS ARR ES MEME UTE 1901 Derloriol see Are ere 1901. Reda ee RENE, 1899. CATHERINE 1900. DE RE no ao neo 1900. VauBhan terre -cee ere 1900 Grégorin. ei cseeheete 1899. RODELSÉPE RER EEE 1900. Canue: ARR TRE 1900. D'ARTS ES Ce 1900. CLELOrIS Peer Eee 1899. Dal: EE NPA RES 1900. DR nee Ne ST Te 1900. Dates chere EE ee PRLE 1900. D ME nt LR ee RO 1900. RCE RE ER ARE ae 1900. DA RP ER ner 1900. RE MAS USE LD 1900. HÉAMEUNIET eee 1901. Nevianiir 21e raereer 1900. Douvillé es A Re 1901 FAMeuniere eee Lerrere 1991 HAVINCent- teen 1901. Vaughan... 1900. DNA t 1900. BuckmMan eee re 1899. OShOTN ee cctremere 1898. SaCCO:. M Rte Lee 4900. SChellWien rec tee 1900. Bitiner x MONA ERRRE 1900. CoSSsMANn Cet 1901 — 231 — HoœchomyA.:...-..... (Pélécypodes) ..... DAMON. 0... (rilobites) 220 RnBtocalia®n.:...:..... (Spongiaires)...... HRIChOMYA:. .:-...... (Pélécypodes) ..... HRISONIAS 0. 1... (Mammifères) ..... Trigonocardia........ (Pélécypodes) ..... Trigonodiscus ........ (Radoliaires) ...... MRISpNhŒCra ne... DOMINER HBrochotara nt. (Echinides)..-.":. Uranastepn". 7... (Echinodermes) ... Valdemunitella ....... (Bryozoaires)...... NVGISCHIAR RMI CLS A. (Céphalopodes).... NVeStOnA EE 0. (Brachiopodes) .... EXPAIS IDR 1 stereo 0e (Radiolaires)...... Xenodiscinæ ......... (Céphalopodes) . 5° Table alphabétique des rectifications de nomenclature spécifique faites CLARK OPERA SERA 2 1900 Reed eme 1900 inde Lin eee 1900 Ve Iherina ee re 1900 LUCAS PER Es EU ne 1900. DAS er ie 1900 NeVIAn IR 7e rene 1900 Vinassa de Regny........ 1900. LAMPE r En es doreeu 1901. GLESOLYA RE ENS 1899 CAUSE NE AT 1900 BUCKMANES ERAAPE ARRET 1898. NVIAICOE RE RS NE 1901. NeVIARI LE Se ere ere LOU LTD LENS Er MEN ES ROLE 4901 dans le 5° volume. abeihensis (Odostomopsis) Whitf. abbreviata (Turritella) Vasseur. acutus (Trochus) Mayer. antiqua (Anomia) Phil. Bolteni (Lanistes) Mayer. Burdeti (Ceradotes) Mayer. cancellatus (Fusus) Ortmann. carinifera (Turritella) Vasseur. congesta (Diastopora) Reuss. conoîideum (Cerithium) J. Bôhm. constricta (Pholas) Rœmer. Coquandi (Trigonia) Philippi. cor (Isocardia) Hœrnes. Cossmanni (Arca) Oppenh. Cotteaui (Cerithium) Peron. cretaceus (Volutilithes) Vin. de Reg. curtus (Belemnites) Logan. cuspidatum (Periploma) Whit. dilatatus (Pecten) Phil. discors (Pecten) Phil. Dupiniana (Pterocera) d'Orb. Flabelluliformis (Ostrea) Mayer. gracilis (Nerinella) Lyc. gracilis (Voluta) Phil. Iheringi (Turbinella) Cossm. Whitfieldi J. Bôhm. Cailliaudi (Mesalia) Cossm. — Mayeri (Calliostoma) Iv. et Peyr. Chilensis Cossm. cn { antiquus Blanck. bartonianus Blanck. Mammuth [Planorbis) Blanck. Ortmanni Cossm. Vasseuri Cossm. Rowei {Reptomultisparsa) Greg. Bühmi Cossm. Kœneni Wollemann. Chilensis Cossm. Hærnesi Dall. Oppenheimi Cossm. icaunense Cossm. Vinassai Cossm. Logani Cossm. sella (Meekia) Whit. Ortegai Cossm. Sotoi Cossm. doctoris (Aporrhaïis) Peron. Siutensis Opph. Lycetti Cossm. gracilior v. Iher. cuevensis v. Iher. > Le = & [AO] D © 1 ) Là D & © D D + ID — 232 — inermis (Turbo) Oppenh. — Oppenheimi Cossm. 28 intermedius (Murex) Ivolas et Peyrot. — Ivolasi (Pterymurex) Cossm. 153 Kochi (Turbo) Wollemann. — Lehmanni Woll. 220 labiata (Mitra?) Grzybowski. — Grzybowskii Cossm. 154 lævigata (Arca) Philippi. — ferenuda Cossm. 22 leucostomoides (Urosalpinx) Cossm. — Cossmanni Ortm. 152 lusitanica (Pupa) Tourn. — Tournoueri Berk. Cotter. 146 marginata (Semiflustrina) d'Orb. — Welschi (Membraniposa) Cossm. 109 mucronata (Avicula) Whit. — Whiteavesi Slanton. 145 obtecta (Natica) Phil. = secunda Boch. et Mab. 152 Oppenheimi (Arca) Cossm. — permutata Cossm. 220 ornata (Cellulipora) d'Orb. — devonica Greg. (devoniensis G. Dollf.). 112 ovatus (Pecten) Phil. — chilovatus Cossm. 22 Pasquali (Ceratides) Mayer. — Mammuth (Planorbis) Blanck. 201 rustica (Lima) Hupé. = crasserustica Cossm. 22 solida (Natica) Sow. — Darwini von Iher. 152 striata (Ostrea) Philippi. — Philippii Cossm. 2. striatula (Lucina) Lycett. — Lycetti Cossm. 19 subcanaliculata (Amauropsis) Hamlin. — orientalis (Euspira) Fraas. 24 subcostulatus (Cantharus) Oppenh. = plesiomorpha (Tritonidea) Cossm. 149 sublævis (Arca) Philippi. — Rudolfi Cossm. 22 subnodosus (Ceratites) Tornq. — Munsteri Diener. 9% subtiara (Cerithium) Opp. — diachoristum Cossm. 20% sulcatus (Turbo) Koch. — Kochi Wollemann. 143 symmetricus (Pectunculus) Phil. — paranensis Cossm. 155 synarthrota (Odontostomia) Cossm. — suturalis v. Iher. 152 tenuistriatus (Pecten) Phil. — tenuiradiolatus Cossm. 22 teutoburgensis (Crassatella) Weerth. — Bodei (4starte) Wollem. 143 transiens (Lanistes) Mayer. — irregularis Blanck. 201 undulata (Trigonia) Phil. Philippii Cossm. 22 virqula (Berenicea) Reuss. — Canui Greg. 112 MAISON ÉMILE DEYROLLE LES FILS D'ÉMILE DEYROLLE NATURALISTES 46, rue du Bac, 46, PARIS (Usine à vapeur, rue Chanez, PARIS) . © > —————— INSTRUMENTS Pour la Recherche et le Classement de tous les Objets d'Histoire Naturelle ZOOLOGIE, BOTANIQUE, GÉOLOGIE Boussoles. — Chalumeaux Buürins. — Ciseaux à froid Cuvettes en carton pour le rangement des collections Pioches -=Gibecières ES Loupes. — Marteaux. — Tubes — 6 "2 Spécialité de Meubles pour collections de HRoches, Fossiles, Minéraux Coquilles et Médailles CATALOGUE GRATIS ET FRANCO SUR DEMANDE Fabrique de Matériel pour tout ce qui concerne les Sciences Naturelles LES FILS D'ÉMILE DEYROLLE naturalistes 46, rue du Bac, PARIS Voulez-vous une Eau pure? ADOPTEZ LE FILTRE CHAMBERLAND SYSTEME PASTEUR | le SEUL ayant obtenu DEUX GRANDS PRIX A l'Exposition Universelle de 1900 SEUL adopté pour le service de l’armée française, SEUL autorisé par M. PasrTEuR à porter son nom. 2 PARIS, 58 Rue Notre-Dame-de-Lorette 58, PARIS PHOTOTYPIE BERTHAUD FRÈRES PARIS, 31, Rue Bellefond, 31, PARIS Reproduction et impression photomécanique pour illustration d’ouvrages de sciences et d’art : Numismatique, Epigraphie, Archéologie, ZO0Olo0gie, etc. CHARLES LEMIÈRE SOUFFLEUR DE VERRE PARIS, 35, Rue des Blancs-Manteaux Instruments de précision en verre. — Flacons en cristal, bouchés à l’émeri. — Pulvérisateurs. — Tubes de toutes dimensions, bouchés ou non, pour les Laboratoires de Chimie et pour les Collections scientifiques. Articles pour la pharmacie. — Exécution, sur modèle ou dessin, de tous objets en verre soufflé. B. TRAYVOU USINES DE LA MULATIÈRE près Lyon Fonderie, Forges et Fabrique d'Appareils de Pesage Ancienne Maison BERANGER < Ci:, fondée en 182% Dépôts LYON et Ateliers de Réprtions Rue de l’Hôtel-de-Ville, 83 PARIS MARSEILLE Rue St-Anastase, 10 Rue Parads, 31 Exposilion Universelle 1889 {e" Prix, Médaille d'Or Balances de comptoirs riches et ordinaires Bascules ordinaires bois et métalliques en tous genres avec simples et doubles romaines Ponts à bascule pour voitures et wagons s’établissant sur maçonnerie ou dans cadre en fonte Envoi de l’album sur demande Se | = Un GEL L= 2: ÉTABIISSEMENT: Spécialement affecté aux reproductions scientifiques pau Ia Phototypie PARIS. — Exposition universelle 1900. — MÉDAILLE D'ARGENT Louis SOHIER"° % DESSINATEUR-PALÉONTOGRAPHE ce OS MORE Villa de l'Est CT) ARS Anatomie générale, Iicrophotographie, Sciences naturelles, Archéologie Médaille de Vermeil, Paris 1886 Exposition internationale des Sciences et des Arts industriels L'’outillage et les procédés spéciaux dont dispose M. Sohier, lui permettent de reproduire tous les échantillons, quels qu'ils soient, pour toutes les sciences, non seulement avec toute la finesse et la netteté désirables, mais aussi et surtout avec la scrupuleuse fidélité qui est le propre de la photographie, de telle sorte que les. épreuves tirées par son procédé deviennent une preuve irréfutable à l'appui du texte élaboré par l’auteur. SOCIÉTÉ D'ÉDITIONS SCIENTIFIQUES 4, Rue Antoine-Dubois, PARIS-VI Publications Périodiques ARCHIVES DE PARASITOLOGIE PUBLIÉES PAR RAPHAEL BLANCHARD PROFESSEUR A LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE PARIS MEMBRE DE L'ACADÉMIE DE MÉDECINE Quatrième Année — 1901 Cet important périodique, édité avec un luxe véritable, eu égard au nombre considérable de gravures dont il est orné, est consacré à l’élude des agents animés qui sont susceptibles de provoquer des maladies chez l'Homme et chez les Animaux. Il publie des mémoires ori- ginaux écrits dans l’une ou l’autre des cinq langues suivantes : français, allemand anglais espagnoi ct italien ; 2 Les Archives de Parasitologie sont publiées par fascicules in-8° raisin d'environ 160 pages. Quatre fascicules, paraissant à des époques indéterminées. correspondent à un un volume. Les auteurs reçoivent gratis cinquante tirés à part de leurs articles. Prix de l’abonnement par volume : PARIS ET DÉPARTEMENTS ........... 30 francs. UNTONFEOSTADE ren EEE LR 32 francs. . Chacun des trois premiers volumes est en vente au prix ci-dessus. Par mesure exception- tionnelle et transitoire, et afin de faciliter l'acquisition de cette très importante publication aux Bibliothèques et Laboratoires qui ne l’auraient pas encore, les trois volumes pris en- semble seront cédés au prix de 75 francs, jusqu'à ce qu’une note insérée dans nos catalo- gues ait fait connaître la suspension de cette faveur. ; CAUSERIES SCIENTIFIQUES DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE DE FRANCE Sous le nom de CAUSERIES SCIENTIFIQUES, la Société Zoologique de France a inauguré une série de conférences portant sur des sujets d'actualité. Ces conférences, faites exclu- sivement par et pour les membres de la Société, ont eu le plus grand succès. Elles méritent d'être connues du public scientifique et, dans ce but, la Société Zoologique nous en à confié le dépôt. Chaque conférence est publiée à part et peut être achetée séparément. Une double pagination permet en outre de réunir en un volume toutes les conférences publiées dans une même année. ea! RTE: Leur : Conférences faites en 1900 : Lu 4. M. Neveu-LEMAIRE, Préparateur à la Faculté de médecine de Paris, Secrétaire de la Société Zoologique de France. — L’hématozoaire du paludisme, pathologie, étiologie prophylaxie. in-8 de 24 pages avec 2 planches hors texte et 11 fig. dans letexte. 1 ir. 73 2. H. Courière, Professeur agrégé a l'Ecole supérieure de Pharmacie de Paris. — Les Poissons nuisibles, in-8 de 12 pages. 0 fr. 60 3. P. VIcNoN, Préparateur de Zoologie à la Faculté des Sciences de Paris. — Les cils vibratiles, in 8 de 40 pages avec 8 fig. dans le texte. 4. J. Gurarr, Chef des travaux pratiques de Parasitologie à la Faculté de Médecine de Paris. — Les Mollusques tectibramehes, in-8 de 56 pages avec 4 planches et 35 figures dans letexte. : 3 fr. 50 5. R. BLaAncHARb, Professeur à la Faculté de Médecine de Paris, Membre de 1 Académie de médecine. — Les Coccidies et leur rôle pathogène, in-8 de 40 pages avec !2 figires dans le texte. 4 dr. 75 6. RacovirzA, naturaliste de l'Expédition antarctique belge. — Vers le pôle sud, Confé- rence faite à la Sorbonne sur l’Expédition antarctique belge, son but, ses aventures et ses résultats. In-8 de 70 pages, avec 52 fg. dans le texte. Sfr. 7. P. ViGNoN, préparateur de zoologie à la Sorbonne.— £a notion de force, le principe de l’energie et la biologie générale. à propos d’un livre récent, in-8 de 36 pages: 4 fr.25 Tout particulier, acheteur de l’ensemble des fascicules publiés dans une même année, aura droit à une remise de 20 0/0 sur le prix total de ces fascicules. EN VENTE Société d’'Éditions scientifiques BroussEaAu (Georges). — Les richesses de la Guyane française et de la Guyane brésilienne {ancien contesté franco-brésilien). 4 vol. grand in-8 de VII-244 pages, orné de très nombreuses erAVUEES et, dUNE CARE). RIM PTS VS EEE 10 fr. BruyanT (C.). — Les Fourmis de la France centrale. 1 vol. in-8 de 60 pages, avec 4 planches hors texte, broché......... 3 Îr. Congrès international de zoologie. 1 vol. in-8 de XXII-514 pages, avec 5 planches et38 figures dans le texte, broché...... 20 fr. Ensoy (Paul d'}. — La colonisation de la Cochin-Ghine. 1 vol. in-18 de 300 pages broches: A pie NME re ARC 7 fr. 50. Finor (A.). — Faune de la France. Jnsectes orthoptères, thysanoures . et orthoptères proprement dits, ouvrage illustré de 12 magnifiques planches en taille douce. 1 vol. in-8 de 320 pages, broché 15 fr. HeckeL (Edouard). — Annales de l’Institut botanico-géologique colonial. 1 vol. in-8 de 432 pages, avec figures, planches et tracés, broché) MON RSnEn ER PAG EE Re RE 10 îr. Jousin (Louis)., professeur de zoologie à l’Université de Rennes. — Faune française : Les Némertiens. ! vol. grand in-8 de 234 pages, avec 4 planches en 12 couleurs et 22 figures dans le texte, DEOCNE OPUS PA A RE RER EP AN SR 15 tr. Marin (René) et RoLLINAT (Raymond): — Vertébrés sauvages du département de l'Indre. 1 vol. in-8 de XIV-456 pages, broché. Prigent ad LE RIaR EAN Sn SES Que AURAS RAS 10 ir... Miquer (D: Albert). — Manuel du microscope. 1 vol. in-18 de 68 : pagés-‘orné de gravures, broché. hernie ren 2.0 DT OO PEyTouREAU (A.), docteur ès-sciences et en médecine. — De la morphologie de l'armure génitale des Insectes, avec 22 plan- ches en chromolithographie et 43 figures dans Le texte. 1 vol. in-8 de 248/pages broché: 44e Sr tnt en 20 fr. SABATIER (Camille), ancien député de l’Algérie. — Touat, Sahara, et Soudan. 1 vol. in-8 de 342 pages, broché............ Gfr. Sciences biologiques à la fin du XIX° siècle. — Médecine, hygiène, anthropologie, sciences naturelles, etc., publiées sous la direction de MM. R. BLancnArp, CHarcoT, Léon CoLuiN. V. Corniz, DucLaUx, DUJARDIN-BEAUMETZ, GARIEL, MAREY, MATHIAS- DuvaL et PLANCHON, DrS H. LABoNNE et EGasse, secrétaires de la Rédaction. 1 vol. grand in-8 de 800 pages. Broché. .... 32 Îr. Broché ‘sur papier-de Hollande" rene CRetRyisne 40 fr. Srracney (Sir John), — L'Inde, préface et traduction de Jules HaRMaND, ministre plénipotentiaire. 4 vol. in-8 de LXXI-412 panes "Droit TN CAP nent sn nr tr 10 fr. Tassizzy (Eugène), docteur ès-sciences. — L'atmosphère ter- restre. 1 vol. grand in-8 de 112 pages, broché......... 3 Îr. LUE W AN Pat An ME 7 HAL rte w NT AN 2044 106 276 082 Date Due 3 Dec '48