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REVUE CRITIQUE

DU

GENRE OLIVA

DE BRUGUIÈRES.

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REVUE CRITIQUE

DU

GENRE OLIVA

DE BRUGUIÈRES,

A.-M.-P, DUCROS DE ST-GERMAIN.

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CLERMONT ,

IMPRIMERIE DE FERDINAND THIBAUD, LIBRAIRE,

Rue Saint-Genës, 10.

1857.

À M. Henri LECOO,

Chevalier de fx Légiou-d Souneuv, Frofesseuv D Sistoixo

naturelle & Lx Freutté des Ooieuces de Clemoun….

Témoignage d’une haute estime, d’une sincère

reconnaissance et d’un profond attachement.

DUCROS DE S'T-GERMAIN.

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REVUE CRITIQUE

GENRE OLIVA

DE BRUGUIÈRES.

INTRODUCTION.

rt

1.

Le genre Uhva de Bruguières est l’un des plus beaux, des plus variés et des plus difficiles de la grande classe des Mollusques ,'et 1l est aussi l’un des moins CONNUS.

A une époque presque toutes les parties de l’his- toire naturelle ont été l’objet d’études spéciales nom- breuses, on est étonné du peu de livres qui traitent de ce genre si intéressant, et l’on ne peut attribuer ce délaissement qu’à la difficulté même du sujet, à l’insuffisance des collections et à la complication re- butante de la synonymie. |

En effet , quoiqu'il y ait peu de traités sur le genre Oliva , et quoique presque tous soient accom-

JL 4

pagnés de planches, les formes y sont si variables, si fugitives, les auteurs diffèrent tellement d’opi- nion entre eux, que les mêmes espèces, généra- lement mal connues, y ont reçu une multitude de noms différents, et que les dénominations les plus usitées, les plus anciennes, ne sont pas toujours attribuées par tous les conchyhologistes aux mêmes espèces.

Ayant à notre disposition l’une des plus belles et des plus complètes collections qui aient été rassem- blées, nous l’avons étudiée minutieusement, nous en avons classé méthodiquement les nombreux indi- vidus, et nous en avons dressé, d’abord pour nous seul et pour les besoins de la collection confiée à nos soins , un catalogue méthodique , synonymique et cri- tique. Quelques naturalistes ont pensé que la publi- cation d’un travail fait à l’aide d’une collection aussi remarquable, et qui renferme tous les types de Du- clos, pourrait être utile à la science. Nous nous som- mes empressé de satisfaire leur désir, et, en livrant cet opuscule à l'appréciation des conchyliologistes , nous avons cru devoir le faire précéder d’un résumé bibliographique et de l'exposition rapide du système que nous avons adopté.

IL,

L'histoire bibliographique du genre Oliva n'est pas très-compliquée. Quelques lignes suffiront pour

nt initier le lecteur dans ce qu’elle offre de plus im- portant.

Groupées pour la première fois et d’une manière presque irréprochable par lillustre Piton de Tourne- fort dans l'ouvrage de Gualtieri /ndex testarum con- chyhorum, en 1742, les Olives furent quelques temps après réunies aux Volutes par Linnœus, et ce qui est pire d’après les idées du temps , mais perce déjà, chez ce grand naturaliste , l’idée féconde de la variabilité de l’espèce , 1l les considéra presque toutes comme simples variétés d’une même espèce qu'il dé- crivit et caractérisa sous le nom de Voluta Oliva.

Vers la même époque (17357), Adanson, qui le premier se servit de l’anatomie des mollusques pour l'établissement des coupes génériques, Adanson les sépara des Volutes ; mais, par une erreur presque égale à celle de Linnœus, ayant négligé l'étude de l'animal des vraies Olives, et entraîné par une vague ressemblance des coquilles , il les réunit à ses porce- laines, dénomination rejetée par les naturalistes et synonyme des Marginella de Lamarck.

Gmelin ajouta à la xx édition du systema nature, toujours sous le nom générique de Foluta, quelques nouvelles espèces à celles déjà connues , maisil intro- duisit une multitude d'erreurs dans la nomenclature.

Plus tard Bruguières , dans Encyclopédie métho- dique ,. sépara enfin ce genre de toutes les espèces étrangères qui l’embarrassaient , et le caractérisa net-

us 40 tement sous le nom d’Oliva, adopté par presque tous les naturalistes modernes (1).

C’est au commencement de ce siècle (1810) que Lamarck, dans les Annales du Museum d’abord , et plus tard dans sa monumentale Histoire naturelle des animaux sans vertèbres , fit connaître un assez grand nombre d’Oliva, et mit les naturalistes sur la voie de découvertes nouvelles par ses descriptions exactes et par des idées philosophiques d’une immense portée. Il faut ici s’appesantir un peu sur l'influence qu'a exercée Lamarck.

A l’époque écrivait ce grand penseur , les collec- tions étaient d’une désespérante pauvreté, et l’opi- nion que les espèces sont éternelles, invariables, tellement enracinée , que les naturalistes ne s’occu- paient des variétés et des variations qu’à titre de cu- riosités puériles, et qu’ils ne cherchaient à posséder que les plus belles ou les plus singulières. C’est sans doute à cette pauvreté des collections, à l’absence des variétés intermédiaires et au silence presque ab- solu de la géographie à cette époque, qu'il faut at- tribuer une grande partie des erreurs de Lamarck. On a perfectionné sa méthode et la nomenclature, on à ajouté des espèces nouvelles à celles qu'il avait

(4) MM. Swainsonet Schumacher ont vainement tenté, dans ces derniers temps , de scinder les Olives. Leurs genres n’ont point été adoptés.

= ÊŸ = fait connaître, mais personne n’a possédé à un aussi haut degré que lui le génie de l’ensemble et la saga- cité des détails.

Lamarck avait deviné le principe de la variabilité de la forme animée, à peine soupçonné avant lui; sa philosophie zoologique et l’immortelle préface de l'histoire naturelle des animaux sans vertébres avait ouvert un nouveau champ à la pensée humaine; Etienne Geoffroy Saint-Hilaire, avec une force pro- digieuse de raisonnement, avait formulé la loi de l’unité de plan et du balancement des organes, et du centre de la vieille Allemagne la poésie de Gæthe avait jeté un cri prophétique recueilli dans le monde entier.

La pensée des maitres avait été comprise. Des dis- ciples fervents, des admirateurs passionnés de ces hommes illustres ont continué religieusement leurs travaux. Les collections en s’accroissant, en prenant un développement plus philosophique, plus naturel, ont permis de juger avec plus de süreté certains points litigieux de la science. La géographie des êtres, mal- gré la lenteur de ses progrès , a déjà rendu d’impor- tants services.

Partisan du système de Lamarck , mais naturaliste plus zélé que sagace, Duclos, après avoir rassemblé pendant la majeure partie de sa vie d'immenses ma- tériaux pour la publication d'une Histoire naturelle générale et particulière de tous les mollusques vi-

ET Ve

vants et fossiles, Duclos donna, en 1836, les figu- res coloriées et une liste méthodique des espèces du genre Oliva.

Cet ouvrage, quoique publié sans texte descriptif, sans svnonymie et sans aucun renseignement , eut le mérite d'appeler l’attention des naturalistes sur un groupe admiré pour sa beauté, mais dont on ignorait la richesse à cause des difficultés qu’il présente pour la détermination des espèces. Duclos y rectifia quelques erreurs de Lamarck, erreurs dont nous avons déjà fait comprendre l’origine, mais en introduisit dans la no- menclature de moins pardonnables sous tous les rapports.

À peine cette publication était-elle terminée que déjà Duclos, sans cesse occupé d’augmenter le nom- bre de ses espèces , se préparait à donner une se- conde édition de sa monographie, édition corrigée et augmentée. Elle fut bientôt publiée par M. le docteur Chenu, sans nom d’auteur, sous le titre général d’Illustrations conchyliologiques, cette fois avec un texte descriptif, une synonymie fort détaillée dont nous ignorons la valeur, mais avec des additions malheureuses et une grande négligence.

M. le docteur Chenu, scientifiquement étranger à cette publication, aurait au moms, chargé qu'il était de la direction générale, se préoccuper de la partie matérielle du livre, et ne pas laisser figurer, sur les planches d’un ouvrage aussi luxueux, plusieurs

.

DS ORNE.

noms de la première édition rejetés par Duclos de la seconde, comme le texte le constate.

Ce texte, d’ailleurs, est d’une grande médiocrité ; mais , bon ou mauvais, 1l appartient complétement à Duclos , moins sans doute les négligences , et le nom de M. Chenu ne doit être cité qu’à côté et parallèle- ment à celui de l’éditeur.

Après les illustrations conchyhologiques parurent , presque en même temps, en 1850 , la Monographie des Olives de M. Reeve, dans Conchologia iconica , et la liste synonymique des espèces de la collection de M. Jay, dans son Catalogue of shells. Ce dernier travail, bien qu’il renferme quelques corrections, n’est, pour le genre qui nous occupe, qu’une imitation de Duclos. Iln’en est pas de même de celui de M. Reeve.

Ce sagace naturaliste a fait un livre neuf, original ; et quoique nous ne soyons pas toujours de son avis, bien qu'il contienne quelques erreurs que nous avons cherché à rectifier de notre mieux, nous ne le con- sidérons pas moins comme ce qui a été donné de plus parfait sur ce beau genre. Les descriptions exactes, explicites sans être verbeuses , sont accompagnées de planches généralement d’une exactitude, d’une vé- rité au-dessus de tout éloge. C’est évidemment l’une des monographies les mieux traitées de tout l’ouvrage.

Les seuls reproches que nous croyions devoir adres- ser, dès à présent, au savant conchyliologiste , sont ceux-ci : Il n’a pas figuré assez de variétés, notam-

D

ment quand ces variétés lui ont servi à réunir des espèces anciennement admises ; il n’a pas donné une : synonymie suffisante : cette synonymie ne peut être établie qu’à l’aide d’une bibliothèque très-riche, et ce n’est guère que dans les capitales , les grands cen- tres scientifiques que l’on peut espérer de les rencon- trer ; enfin les indications d'habitat, la géographie des espèces et de leurs variétés y est presque nulle, et c’est le côté faible de l’œuvre. Cette lacune est d’au- tant plus malheureuse que personne n’était aussi bien placé que M. Reeve pour la combler.

A côté des publications que nous venons d’énu- mérer , et depuis 1821 si notre mémoire ne nous fait défaut, MM. Gray, Brodérip et Sowerby en Angle- terre, et M. Say en Amérique, ont fait connaître, dans des journaux et autres publications scientifiques, un petit nombre d'espèces nouvelles. MM. d'Orbigny, et Quoy et Gaymard ont publié, le premier, des dé- tails anatomiques sur deux espèces inédites de l’Amé- rique méridionale, les deux autres l’anatomie détaillée d'espèces déjà connues, et tous les trois ont fourni des renseignements très-importants de géogra- phie (1). Sous ce dernier rapport surtout, M. Cu-

(4) L’anatomie des Olives n’est connue que depuis la publication de leurs travaux, car, comme nous l’avons déjà dit, c’est aux mar- ginelles qu’il faut attribuer les détails fournis par Adanson. Cette erreur a été reproduite par Lamarek.

ao FRA ming, l'infatigable explorateur des côtes du Chili, du Pérou, du Guatemala et des Philippines, le sa- vantet modeste conchyliologiste, a rendu aux sciences naturelles d’incomparables services.

Dans cette notice bibliographique , suffisante pour faire connaître les progrès de la science dans le genre qui nous occupe, nous ayons omis à dessein quelques traités généraux les Olives ont eu naturellement leur place. Les ouvrages de Chemnitz, de Born, de Schræter et de Dilwyn, etc., qui ont peu ajouté aux connaissances que l’on possédait sur les Olives, seront analysés par nous au sujet d’autres genres.

ET.

L'étude de l’histoire naturelle et le classement mé- thodique et artistique des êtres dans les collections ont occupé une grande partie de notre vie. De ces travaux divers, parallèles, simultanés, nous avons retiré, nous le croyons du moins , une certaine faculté d'habitude pour la détermination des espèces, et en même temps il s’est formé dans notre esprit une opi- nion, une synthèse, une foi scientifique. Cette for, fortifiée de plus en plus par le spectacle qu’il nous est donné de contempler, c'est celle de Lamarck et de Geoffroy Saint-Hilaire , les deux plus illustres repré- sentants de la philosophie de l’histoire naturelle au xIx® siècle, et que nous sommes heureux de parta- ger avec M. Lecoq, le savant créateur du beau musée

pas de Clermont-Ferrand , à la direction duquel il a bien voulu nous associer.

Partisan de l’évolution éternelle de la forme, de la mutabilité de l'espèce, nous avons cru en trouver la preuve dans l’étude si attrayante et si féconde des mollusques, et c’est avec une conviction profonde que nous faisons ici notre profession de foi scientifique, profession de foi selon nous obligatoire pour être dé- sormais intelligible dans les coupes que nous aurons à proposer.

Personne, jusqu'ici, n’a donné une acception nette au mot espèce, personne ne l’a complétement et phi- losophiquement définie. C’est que l'espèce immuable n'existe pas.

La loi proposée par Buffon, toute large qu'elle paraisse au premier abord , n’en est pas moins fausse, et d’ailleurs impraticable. La définition de de Can- dolle n’est qu’une subtilité de mots, et se trouve dé- mentie à chaque instant. De deux choses l’une : ou l'espèce est une vérité absolue, éternelle, invariable ; ou elle est relative, passagère, momentanée, art- ficielle. Une seule déviation à la première de ces théories l’anéantit complétement et consacre la vé- rité de la seconde.

On a obtenu des mulets, des hybrides fertiles pen- dant une ou plusieurs générations , et l’on a fermé les yeux pour ne pas voir la vérité.

On a prouvé, on a démontré jusqu'à la dernière

évidence , la puissance évolutive des milieux , notam- ment sur les espèces domestiques, et les finalistes ont rejeté le témoignage des formes soumises à l'influence humaine. C'était refuser la lutte, déserter le champ de bataille et non vaincre ; c’était laisser subsister la nuit et non créer la lumière.

Tout ce qui se fait dans la nature est naturel , et l’homme étant lui-même une des forces de la nature, comme toutes les autres, qu'il agisse ou non avec intelligence, avec la conscience pleine, entière de ce qu'il produit ou veut produire, ou par le seul fait du hasard , ou de la loi générale qui régit les corps iner- tes, l’homme n’a pas de puissance hors de la nature, et nous ne comprenons pas que l’on ait pu penser au- trement. Ce qu'il fait en un jour, pour ainsi dire, par le transport, par la culture, par l’acclimatation, par la domestication, par l’hybridation, par le croi- sement des races ou des espèces, par la greffe même, la force brute de la nature {s’il y a une force brute!) le fait sans son auxiliaire en des siècles, plus lente- ment mais plus sûrement, plus solidement ; car il est à remarquer que dans les œuvres de la nature brute comme dans celles des hommes, la durée est en rap- port avec le temps de la gestation, de l’évolution, de la production. Or, ce qui est vrai pour l'individu est vrai pour l’espèce, et d’une chose à l’autre s'applique à toutes. L’animal le plus long à croître est celui qui vit le plus longtemps. Par analogie , l'espèce la plus lente

2

A à se former doit être la moins variable. Si l’on pou- vait questionner la nature et en obtenir une réponse, et qu’on lui demandât pourquoi elle travaille si lente- ment, elle répondrait sans doute comme le grand pein- tre d'Athènes : C’est que je travaille pour l'éternité ! Nous avons déjà dit un mot de la loi proposée par Buffon pour la délimitation de l'espèce, et nous l’a- vois caractérisée en passant. Nous ajouterons que les moindres variétés se reproduisent identiquement quand le père et la mère en possèdent à un égal de- gré les caractères , et quand ies circonstances ne s'y opposent pas, et c'est ce qu'on a alors appelé race, pour les animaux particulièrement. La race est un ca- pharnaüm commode, l’on peut loger bien des êtres mal connus, mais dont onne sait mi l'importance, ni l'étendue, ni la définition. Or une école nombreuse de botanistes, par une singulière réminiscence, fait servir le caractère de la reproduction par graines, aussi bien pour les végétaux dioiques que pour les espèces monoiques , et pendant deux ou trois généra- tions , à l'érection définitive de l'espèce. Nous le ré- pétons , les variétés et les races se reproduisent iden- tiquement , qu’elles soient naturelles ou artificielles {nous nous servons à regret de ces mots consacrés), et la mise en pratique d’une pareille méthode en sup- posant qu’elle füt possible, ce qui n’est pas, auraïi pour résultat immédiat, en zoologie, le plus inex- tricable désordre qui se puisse imaginer.

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Le principe vital, la forme sous laquelle il se ma- nifeste , est sollicitée par deux tendances, en appa- rence contraires, mais qui concourent au même but, à la continuation de la vie à la surface du globe.

L'une de ces forces est celle d'évolution : elle est inhérente à la matière, et n’a de limite que com- mehce l'impossibilité de la vie même. I] faut, en effet, que les modifications soient lentes , que l’organisation reste apte à ses propres fonctions , qu’elle s’adapte complétement aux circonstances qui l’environnent, aux milieux qui l'entourent, l'inondent , l’imbibent, sans quoi la vie est impossible. Les monstruosités ne sont que des évolutions trop rapides, désordonnées de la matière; et depuis la première création des êtres jusqu'à nos jours , tout animal trop modifié n’est pas viable. La loi d’atavisme, autrement dite force d'habitude, qui ramène au type des déviations peu profondes, momentanées, et surtout quand s’éva- nouissent les circonstances qui les ont produites, l’a- tavisme se manifeste d'autant plus fortement que les espèces sont plus nouvelles et ont des fonctions plus localisées.

Ceci doit tomber sous les sens : les milieux extré- mement divers qui entourent notre globe, et queles êtres sont forcés d’habiter successivement ; les modi- fications continuelles, incessantes de l'atmosphère pendant la suite des temps, devait faire naître l’opi- pion de la modification de Fée, et, par suite, de

l’espèce. L'idée burlesque que les modifications de l'atmosphère détruisent la vie, et qu’à chaque chan- gement un peu notable de sa composition les êtres qui l'habitent , après un inconcevable dépérissement (que rien ne constate), laissent la terre déserte, et que Dieu recommence à chaque fois son œuvre manquée, cette idée burlesque , renouvelée de nous ne savons qüel paganisme étroit, n’est pas scientifique , elle répugne à toute intelligence droite, à toute âme simple, et estincompatible d’ailleurs avec un sentiment religieux éclairé.

Dans l’état actuel de la science , 1l n’y a , ce nous semble, que deux moyens de limiter l'espèce : ils sont tous les deux naturels et philosophiques. Le pre- mier, c’est de suivre la forme, une forme quelcon- que, d’une solulion de continuité à l'autre , c'est-à- dire de n’admettre pour espèce que des êtres qui ne se lient pas à d’autres êtres par des nuances insaisis- sables ; le second , c’est d'établir des coupes arbitrai- res, variables de classe à classe, d’ordre à ordre, de famille à famille , de genre à genre, d’espèce à espèce, et de s’entendre pour l’admission de ces espèces ar- tificielles comme on s'entend pour l'établissement des autres coupes.

Le premier système est celui que nous avons em- ployé dans ce travail toutes les fois que nous ne l’avons pas trouvé préjudiciable à la science , toutes les fois que nous avons eu assez de matériaux pour l'appliquer.

ns FY:

Bien que la géographie zoologique ait fait quel- ques progrès dans ces derniers temps, elle est loin de se trouver à la hauteur des autres branches des sciences naturelles.

On sait bien que tel groupe se trouve dans telle ou telle partie du globe, à l'exclusion de telle ou telle autre ; ainsi par exemple, pour le genre qui nous ot- eupe, on sait que Oliva auricularia, Brasiliensis, Peruviana, biplicata, etc., sont spéciales à PAméri- que , tandis que O!. inflata est de la mer des Indes et que O[. hiatula est du Sénégal, mais personne encore n’a suivi les espèces et leurs variétés sur tous les points du globe qu’elles habitent, et l’on néglige et l’on méconnaïît ainsi la science que l’on devrait cultiver avec le plus de persévérance , disons avec le plus de ténacité.

Néanmoins on peut tirer cette conclusion des ren- seignements que l’on possède :

Les espèces varient plus ou moins, sans doute se- lon leur degré d'ancienneté , selon la force de l’habi- tude acquise. Elles varient surtout en changeant de milieu, d'habitat, quand les circonstances ne sont plus les mêmes, et rarement les variétés importantes se trouvent avec le type. Olivareticularis, Lamarck, la plus variable de toutes les espèces du genre , en est un curieux exemple. Les variétés diverses ne se mé-

lent guère, sans quoi elles disparaîtraient en s’hybri- dant, mais on les retrouve avec des caractères sem- blables, un facies identique à de très-grandes dis- tances , et si les indications que nous possédons sont exactes, ce que nous avons tout lieu de croire, une certaine variété, commune aux Antilles , se retrou- verait aux Seychelles, en Chine et à la terre des Pa- pous, et cela sans que nous lui connaissions de relais intermédiaires. Nous aurions multiplié ces faits à l’in- fini, s'ils n'étaient destinés à prendre place dans un travail spécial de géographie que nous comptons pu- blier par la suite. Qu'il nous suffise de constater ici que la plupart des variétés importantes sont des va- riétés locales, et que, fixées sur des points plus ou moins limités, elles tendent à s’isoler des types, à se caractériser par l'habitude , et à former des espèces distinctes.

+

Arrivé au terme de cette trop longue introduction, il nous reste à dire quelques mots sur les richesses dont nous avons disposé pour nos études , et sur les renseignements qui nous ont été fournis par des amis de la science.

M. Henri Lecoq , qui a consacré aux sciences naturelles sa belle intelligence, une fortune bien suffisante à ses goûts, et la vie la plus laborieuse que l’on puisse citer, a voulu ajouter aux collections

locales d’une si grande importance qu'il réunit depuis plus de 30 ans dans son beau musée de Clermont- Ferrand , une collection générale de mollusques ma- rins, fluviatiles, terrestres et fossiles. Chargé par lui, dès 1848, de la conservation de ce musée, nous avions commencé, sous sa direction, de réunir des espèces, mais notre travail allait trop lentement se- lon ses désirs. Il y a joint, en peu d'années, la belle collection de Duclos, acquise après la mort de ce na- turaliste ; celle du capitaine Michel, de Toulon, ache- tée à sa veuve , les espèces que nous possédions nous- même, pour la plupart indigènes et recueillies par nous sur divers points de la France, une multitude de lots achetés et reçus en échange , et enfin une cer- taine quantité de livres modernes, entre autres le bel ouvrage de M. Reeve, Conchologiaiconice. EH a, en outre, chargé des marins et des voyageurs de lui acheter des mollusques sur tous les points du globe.

Nous avons reçu de M. Lemercier , sous-bibliothé- caire au Museum, non-seulement le plus cordial ac- cueil lors de notre dernier voyage à Paris, mais une foule. de renseignements précieux , et il a poussé la complaisance jusqu’à copier lui-même des descriptions entières d'espèces dans des ouvrages qui nous man- quaient, et de nous les adresser à Clermont-Fd, Nous prions cet homme de bien, cet ami si savant et si pa- ternel de tous les travailleurs consciencieux, de rece- voir l'hommage de notre respect et de notre gratitude.

se M

MM. Verreaux frères, qui ont élevé aux sciences naturelles un véritable monument dans leur musée de la place Royale, ont eu pour nous toutes sortes de complaisances. M. Edouard Verreaux, propriétaire actuel de cet établissement , a mis à notre disposition tous les renseignements dont il disposait, ainsi que sa bibliothèque conchyliologique, nous avons pu prendre et emporter chez nous la Monographie des Olives des illustrations conchyliologiques , ouvrage qui nous était indispensable et que nous n’avions ja- mais pu nous procurer ailleurs (1).

M. Deshayes, avecune bonté digne d'accompagner sa remarquable érudition, nous a donné quelques renseignements que nous estimons essentiellement parce qu'ils viennent de lui.

Enfin M. Hupé, aide naturaliste au Museum, a

(4) Voici un fait que nous livrons au jugement de nos confrères. Ne pouvant nous procurer cet ouvrage (qui n’est pas en vente), . nous prièmes dernièrement un de nos amis, alors à Paris, de s’in- former auprès de quelques personnes et de lâcher de nous le pro- curer, ne fût-ce que pour quelques jours. Cet ami, en désespoir de cause, crul pouvoir s'adresser à M. Chenu lui-même. Celui-ci ré- pondit que rien n’avail élé publié sur les Olives dans les Ilustra- lions conchyliologiques, ni par lui-même ni par Duclos. Notre ami, ayant dit le besoin indispensable que nous avions de celte monographie, insista , assurant M. Chenu que la publication avait eu jeu, etqu’il venait de la voir à la bibliothèque du Museum, ce qui était exact; et M. Chenu, néanmoins, soutint que c’élail une erreur , et que le livre n'existait pas.

9 = mis une complaisance extrême à nous faire visiter les collections de cet établissement, peu en rapport, mal- heureusement , avec la réputation dont il jouit et avec l'influence qu’on lui attribue.

Clermont-Ferrand, le 25 juin 1857.

CATALOGUE.

4. OLEIVA FTEXTILENA. Lamarck.

Oliva textilina , Lam., Annales du Museum, tome XVI, page 509 (1810). —— Duclos, Monographie des Olives, planche 14, figu- res 5-9; planche 52, fig. 5-6 (1836-59). (dans Chenu). Hlustrations couchyliolo- giques, planche 15, figures 5-9; plan- che 34, figures 5-6 (18...?). Reeve, Conchologia iconiea , planche 6, figures 9, a. b. c (1850). pica, Lam. ab granilella, Lam. | Variétés.

HamiraT. : Nouvelle-Guinée , Port-Dorey (Du- clos). Nouvelle-Hollande (Jay). Iles Ticao et Mindanao, Philippines ( Cuming ).

Espèce assez distincte par sa forme plutôt que par la disposition de ses couleurs, disposition commune à plusieurs de ses congénères. Elle est facile à recon-

= 6 naître à l’aide des figures qu’en ont données Duclos et M. Reeve. Ce dernier naturaliste n’a pas représenté toutes les variétés , et n’a donné à OI. textilina au- cune synonymie, O[. pica et granitella, Lam., sem- blent lui être inconnues.

Il est probable que plusieurs variétés de cette es- pèce ne se trouvent pas avec le type, et sont spécia- les à certains parages. Ainsi la variété blanche et noire ( OI. pica , Lam.) n’a été citée, à notre connaissance, qu’à la Nouvelle-Hollande. Cette observation s’ap- plique, en général, à toutes les espèces du genre , et de tous les genres, et confirme, jusqu’à un certain point , l’idée émise que les espèces tendent à varier quand changent les circonstances ambiantes et autres, et à perpétuer ces variations quand rien n’y met obs- tacle. C’est là, pour nous, l’origine de la plupart des variélés, et, par suite, de la plupart des espèces.

Observation. La médiocrité du travail de Duclos. les confusions qu'il y a entassées, nous ont engagé à ne pas citer son texte. Nous ne le ferons que dans des cas

exceptionnels et indispensables , et lorsqu'il ne donnera pas lieu à de doubles emplois.

2. OL. PONDEROSA, Ducles.

Oliva ponderosa, Duelos, Mon. Ol., pl. 15, fig. 8-9. (d. Ch.), I. conch., pl. 44, fig. 8-9; pl. 55, fig. 9-10. —— _— Reeve, Conch. icon., pl. 2, fig. 4, a. b. erythrostoma (part.), Duclos, Mon. OI., pl.45, fig. 6. (d. Ch.). I, conch., pl. 14, fig. 6.

si

Oliva azemula. Duclos, Mon. O1., pl. 14, fig. 1-2, (d. Ch.), HI. conch., pl. 15, fig. 1-2.

Has. : Sainte-Hélène (Duclos). Ile Maurice (Reeve).

Il y a peu de bonnes espèces dans le genre Oliva, et si l'on continue à raver des catalogues toutes celles qui se fondent avec les espèces voisines par de nom- breux intermédiaires , celle-ci disparaîtra probable- ment de la nomenclature quand on aura réuni de plus complètes collections.

Nous ne répéterons pas ici ce que nous avons déjà dit dans notre préface, nous nous contenterons de faire observer que OI. ponderosa type, si caractéris- tique quand on la compare à Ol. erythrostoma type, ou à OÙ. tremulina type, s’unit avec ces deux espè- ces par des nuances bien difficiles à saisir. Nous pen- sons néanmoins que cette coupe et d’autres encore peuvent être conservées dans l’état actuel de la science, car on sait trop peu de choses, les collections sont trop pauvrement établies pour que l'on puisse avec leur aide décider ces questions difficiles. Nous laisse- rons donc figurer sur ce catalogue plusieurs espèces douteuses , car on étudie infiniment mieux en multi- plant les coupes, et un plus grand nombre d’espèces appelle dans les collections un plus grand nombre d'individus. Quand on aura étudié la rature comme: elle doit l’être, quand, ne rejetant rien, ne faisant pas d'exception, acceptant tous les faits, on aura

réuni en un point quelconque des individus de toute sorte et de tous les points du globe, quand on aimera la nature dans toute sa grandeur, on découvrira proba- blement ses secrets.

Comme on le voit par les citations que nous fai- sons, par la synonymie que nous donnons , nous n’a- doptons pas l’opinion de Duclos. Nous prévenons dès le commencement de ce travail, que , dans nos efforts pour corriger les erreurs de nos devanciers, nous te- nons à ne subir l'influence d’aucun , nous Jugeons à notre manière , bien ou mal, leurs hivres etles échan- üllons de Duclos à la main.

M. Reeve rapporte Ol. azemula, Duclos, à OL. angulata, Lam., à titre de synonyme. Nous pouvons affirmer qu’il n'y a entre elles aucun rapport.

3. OL. ERVYTHROSTOMA, Lamarck.

Oliva erythrostoma , Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 509.

Duclos, Mon. OI., pl. 15, fig. 1, 2, 5, 4, 5, 7, (Non. 6), etpl. 51, fig. 7-8.

(d.Ch.), IL conch., pl. 14, fig. 4, 2, 5, 4, 5, 7, (Non. 6), etpl. 53, fig. 7-8.

Reeve , Conch. icon., pl. 5, fig. 7, a. b. c.

d. g. (non e. f.) 2...

tremulina (part.), Duclos, Mon. OÏ., pl. 41, fig. 4.

—- (d.Ch.), 1H. conch., pl. 12, fig. 1.

mazaris, Duclos, Mon Ol., pl. 20, fig. 7-8.

TT (d. Ch.), Il. conch., pl. 22, fig. 7-8.

azemula (part), Duclos (d. Ch.), IL. conch., pl. 15, fig.

10-11. sylvia, Duclos (d. Ch.), Il. conch., pl. 44, fig. 40-15.

+ re

Has. : L'île de France, Madagascar, Timor, Ton- gatabou (Duclos). Ile Gouan, Port-Dorey , Nou- velle-Guinée (Jay). Ceylan, Mindanao {Cuming).

Nous avons dit, au sujet des espèces précédentes, qu’elles paraissent s’unir ensemble par de nombreux intermédiaires, mais que les types sont très-faciles à distinguer. Celui d’Ol. erythrostoma estéminemment caractérisé par une coquille un peu pâle, épaisse (moins cependant que dans ponderosa), grande, en- flée , fortement striée et bossuée par les saillies d’ac- croissement. Ce dernier caractère, qu’elle partage avec ponderosa, la distingue en général de toutes ses autres congénères. Le violet se montre aussi plus intense que sur les autres espèces; l'intérieur de sa bouche est du plus beau rouge, comme dans l’espèce suivante.

C’est à tort que M. Recve attribue à son OJ. no- bilis la fig. 5 de la pl. 11 (Mon. OI.) de Duclos, fig. 5 de la pl. 12 (EI. conch.), ainsi que la fig. 7 de la pl. 31 (Mon. OI.), et fig. 7 de la pl. 33 (HI. conch.) ; la fig. 5 représente OL. tremulina, la fig. 7 OL. erythrostoma. Les deux individus qui ont servi de modèles sont caractéristiques.

Ol. Mazaris, Duclos, est une coquille décolorée mais qui se rapporte identiquement au type erythros- toma , Lam.

OI. sylvia, Duclos , a été faite avec des individus jeunes, mais qui n'ont absolument rien de particulier.

mn SR

Les figures de M. Reeve, remarquables comme exactitude, ne sont pas très-caractéristiques. Les unes représentent de jeunes individus, les autres des individus d’une espèce que nous avons cru devoir dis- tinguer , et à laquelle nous avons donné le nom d’O]. magnifica , en sorte qu'il manque erythrostoma type et adulte. Pour ce qui concerne cette espèce, et avec la synonymie que nous lui donnons, le livre de Du- clos peut être consulté avec plus d'avantage que celui de M. Reeve. Les figures sont bonnes, exactes ; elles ont été faites sur de magnifiques échantillons, et l’on peut facilement y distinguer les stries de croissance et les saillies qui les bossuent.

La géographie de cette espèce est entièrement à faire.

4. OL. MAGNIFICA.

Oliva erythrostoma (part.), Reeve, Conch. Icon... pl. 5, fig. 7, e. f. magnifica, nobis , Atlas, pl. 4, fig. #, a. b. c. d.

Has. : Mindanao (Cuming).

« Coquille allongée-cylindracée , médiocrement » épaisse, à spire courte, à tours concaves ; bord » droit sinueux , épaissi ; plis columellaires très- » variables, nombreux, profonds et distincts, ou » rares et oblitérés ; d’un blanc fauve ou jaunâtre ; » trifasciée ; fascies le plus souvent interrompues, » fauves, brunes, noirâtres, ou violacées, réunies » ensemble par une multitude de dessins onduleux

ER en » ou trigones un peu moins foncés ; quelquefois d'un » beau brun uniforme presque noir, d’autres fois pie, » tachetée de larges macules trigones d’un brun plus » ou moins intense; ouverture d’un beau rouge. » Ayant séparé spécifiquement cette forme d’OI. ery- throstoma dans l’arrangement méthodique de la col- lection de M. Lecoq, nous n'avons pas cru devoir l’omettre dans ce catalogue, quoique nous la trouvions douteuse, comme la plupart de celles du groupe. Nous l’avons cependant établie à l'aide de 139 ma- gnifiques individus , extraits sans trop de difficulté d’un bien plus grand nombre d’O. erythrostoma.

Rapports et différences :

Généralement plus foncée que l’espèce à laquelle nous la comparons, et qui est toujours plus ou moins pâle, O!. magnifica est souvent fasciée de brun, quel- quefois même d’un brun noir intense et uniforme. Sa taille est à peu près la même, seulement celle- ci est plus allongée, moins enflée, moins bossuée, moins épaisse de test. L'intérieur de la coquille, violet d’abord dans le jeune âge, ce qui n’a pas lieu dans erythrostoma, est d’un aussi beau rouge dans l’état adulte. Sa forme générale la rapproche de OI. tremulina avec laquelle Duclos la confondait à titre de variété à bouche rouge. Nous avons fait figurer cette coquille pour qu'il n’y ait pas d’équivo- que à son sujet.

ER We

G. p— OL. NOBILIS, Reeve.

Oliva nobilis, Reeve, Conch. icon., pl. 2, fig. 3, a. b.c. tremulina (part.), Duclos, Mon. O1., pl. 44, fig. 2, 4, 7, 9. (d.Ch.), HI. conch., pl. 42, fig. 5 Pa S

Hae. : Ile Maurice (Reeve). D’après les étiquettes de la collection Duclos, pour nous douteuses, cette espèce, ainsi que tremulina et erythrostoma, se trouveraient sur un très-grand nombre de points, et à peu près partout, depuis Sainte-Hélène jusqu'aux extrémités de l'Océanie.

Oliva nobilis nous paraît la plus mauvaise espèce du groupe, et point central viennent se réunir, par d’insensibles dégradations , les formes voisines, ponderosa, erythrostoma , magnfica, nobilis, tremulina et olympiadina.

Lamarck avait cru trouver aussi, dans le voisinage de son Oliva tremulina, des formes assez distinctes pour constituer des espèces particulières, et il est à déplorer que la collection de cet illustre naturaliste ait passé entre tant de mains inhabiles, et n'ait pu servir de preuve, dans les cas de litige, pour les es- pèces créées par lui.

Nous ne trouvons, en effet, rien d’assez précis dans ses diagnoses, mais nous pouvons croire, tou- tefois, que tremulina de Lamarck représente le no- bilis de M. Reeve, tandis que le tremulina de cet

UT pe auteur contient hepalica , optusaria et Zeilamca de Lamarck.

Nous avons adopté le nom de M. Reeve, parce qu'il est appuyé sur une bonne description , et sur des figures d'une remarquable exactitude qui ne peuvent laisser de doute sur les formes indiquées par lui; mais nous ne l’admettons que pour les raisons don- nées déjà, et d’une manière toute provisoire.

Comme nous l'avons déjà dit à propos de O. ery- throstoma , la fig. 5 de la pl. 11 (Mon. Oliv.) de Du- clos, » de la pl. 12 (HI. Conch.), ainsi que la fig. 7 de la pl. 31 (Mon. Ohv.), et 7 de la pl. 33 (I. Conch.), n’appartiennent pas à l'O/. nobils.

6. OL. TREMULINA, Lamarck.

Oliva tremulina , Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 510.

= Duclos , Mon. OI. pl. 11, fig. 5, 5, 6, (non. 14. LR 1:05 D E —_ (d. Ch.), Il. conch., pl. 19, fig. 5, 5,

6, (non. 1, 2, 4, 7, 8, 9).

—_ Reeve, Conch. Icon., pl. 4, fig. 6, a. b. c. d. e., et pl. 5, fig. 5, c.?

obtusaria, Lam.

hepalica, Variétés ?

zcilanica,

Has. : Duclos l'indique partout, à peu près, de- puis les Antilles jusqu'en Californie en faisant le tour du globe, et jusqu’au sud de l'Océanie. Ceylan (Jay). Maurice et Philippines (Reeve).

Espèce excessivement commune dans les collec-

É

ss

tions , et qui varie beaucoup pour la taille, la forme et la couleur. Elle est voisine de nobilis avec laquelle il est difficile de ne pas la réunir, et est très-difficile à distinguer de OÙ. Olympiadina, Duclos. On con- fond souvent , dans les collections , ses jeunes indi- vidus avec de jeunes risans , Lam. Quoique distincte de cette dernière, elle s’en rapproche beaucoup par certaines variétés.

Oliva Olympiadina , Duclos, Mon. CI., pl. 19, fig. 10-12.

_ (d. Ch.), IE conch., pl. 45, fig. 10-12. _— Reeve, Conch. Icon., pl. 5, fig. 5, a. b. d.

c. (non. c.) (Recve).

tremulina, (part.) Duelos, Mon. OI., pl. 11, fig. 8. —— (d.Ch.), 1. conch.,pl.12, fig.8.

Has. : Les individus de Ja collection Duclos , éti- quetés de sa main, sont indiqués comme provenant de la Chine , et il leur assigne la Californie dans les Illustrations conchyliologiques. Est-ce une erreur de Duclos ou de M. Cheau? Ile Maurice (Reeve).

Grande et magnifique coquille, extrêmement vor- sine de OI. tremulina, dont elle n’est probablement qu’une variété locale. Elle se reconnaît à la blancheur extrème du fond et de l'ouverture , et à sa columelle qui, à part sa blancheur, est plus profondément plissée et plus calleuse. Les deux individus figurés par Duclos sont d’une parfaite conservation , et la varièté blanche une des plus belles coquilles qu'il soit possible de voir.

ES L—

Nous avons cité avec doute , à l'article précédent, à propos d’Ol. tremulina , la fig. 5, c. de la planche IV de M. Reeve. Cette planche nous paraît repré senter une variété de O!. Olympradina à columelle et à intérieur légèrement colorés, et établissant un pas- sage entre les deux espèces. Cette variété est repré- sentée dans la collection de M. Lecoq par de très- beaux échantillons.

S. OL. ATALINA, Duclos.

Oliva Atalina, Duclos, Mon. OI., pl. 40, fig. 9-10. 2 = (d. Ch.), I, conch., pl. 41, fig. 9-10. Quersoliana, Duclos, Mon. O]., pl. 10, fig. 7-8. eu (d. Ch.), HI. conch., pl. 11, fig. 7-8.

Has. : Mers de la Chine (Atalina), et du Japon (Quersoliana) (Duclos).

Belle et curieuse espèce, paraissant intermédiaire entre O[. textilina et episcopalis, mais suffisamment distinctes de l’une et de l’autre. Ses taches, violacées ou fauves, sont ombrées régulièrement du même côté, et simulent des saillies qui projetteraient des ombres réelles, ou des dessins estompés par un seul frottement. Le caractère de la coloration, qui la rap“ proche de certaines variétés de OL. textilina, est mal rendu dans les figures données par Duclos.

OÙ. Quersoliana a été établie avec des individus Jeunes et décolorés, mais qui présentent bien tous les caractères du type.

63

9. OL. IRISANS, Lamarck.

‘Oliva irisans, Lam., Ann. Mus. 1. XVI ,p. 312.

_— Duclos, Mon. OI., pl. 28, fig. 5-19. _ _— (d. Ch.), I. conch., pl. 30, fig. 5-12 et 15-16.

_— Recve, Conch. Icon., pl. 6, fig. 8, a. b. c. d. Philantha, Duclos, Mon. OI., pl. 20, fig. 5-6. ss à (d. Ch.), LI. conch., pl. 22, fig. 5-6.

Has. : Ile de Ceylan; île Basilan pour la variété mince et à spire courte. (Duclos). Ile Maurice (Reeve). |

Coquille très-variable pour la forme et pour la cou- leur , et que l’on confond fréquemment , surtout dans le jeune âge, avec les espèces voisines, notamment avec OI. tremulina.

Toutes les variétés que nous connaissons se trou- vent dans les [llustrations conchyliologiques ; l’une d'elles n’était pas dans la première monographie de Duclos.

M. Reeve n'a pas figuré la variété entièrement brune, ni O!. Philantha qu'il paraît ne connaître que d’après les dessins médiocres qu’en a donnés Du- clos, et qu’il confond avec Ol. tricolor, Lam.

OI. Philantha, Duclos, est une variété à coquille épaisse, pesante, à spire courte, à tours convexes, et non recouverts par la callosité spirale. Elle a été établie sur nn individu un peu décoloré, mais nous en ayons de frais et de très-caractéristiques.

40. OL. TRICOLOR, Lamarck.

Oliva tricolor, Lam., Ann. Mus.,t. XVI, p. 516. Duclos, Mon. OI., pl. 20, fig. 9-15. = (d. Ch.}), I. conch., pl. 22, fig. 9-15. _ Reeve , Conch. Icon., pl. 42, fig. 22, a. b. tringua, Duclos, Mon. OI., pl. 8, fig. 5-6. (d. Ch.), Il. conch., pl. 9, fig. 5-6. laccrtina? Freycinnel?

11

Has. : Océan des Grandes-Indes, Java, Ti- mor, ete. (Duclos). Philippines, Ceylan (Jay). Maurice (Keeve).

OI. tringua, Duclos, représentée dans la collec- tion de ce naturaliste par un seul individu , n’est pas même une variété de OÙ. tricolor. La forme excep- tionnelle de sa columelle, seul caractère distinctif, est due à un accident tout individuel et pathologique. La figure est au reste médiocre.

M. Reeve donne comme synonyme de O. tricolor,. OI. Plhilantha, Duclos. C’est une erreur. Cette co- quille appartient au type trisans.

44. OL. SANGUINOGLENTA , Lamarck.

Oliva sanguinolenta, Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 516. _ Duclos , Mon. OI., pl. 20, fig. 14-16, et p}. 53, fig. 3-4. _ (d. Ch.), I. conch., pl. 22, fig. 14. 16, et pl. 55, fig. 3-4. _ Reeve, Conch. Ieon., pl. 13, fig. 25, a. b. Evania, Duclos, Mon. Ol., pl. 20, fig. 5-4. _ _ (d. Ch.), El. conch. pl. 29, fig. 3-4.

TT

Oliva pintamella, Duclos, Mon. OI. pl. 53, fig. 7-8. (d. Ch.), Ill. conch., pl. 35, fig. 7-10.

H18. : Océan Indien, Timor, Nouvelle-Guinée (Duclos). Ile Negros, Philippines (Cuming).

OI. Evania, Ducios, n’a aucun caractère particu- lier , et rien n’autorisait ce naturaliste à l'ériger en espèce. Elle se rapporte parfaitement aux variétés à fond pâle et fortement fasciées de l’Ol. sanguinolenta.

OI. pintamella, Duclos , a été faite avec deux in- dividus jeunes et décolorés.

42. OI. MAURA, Lamarck.

Oliva maura , Lam., Ann. Mus. t. XVI, p. 511. Duclos, Mon. Of., pl. 25 toutentière. = (d. Ch.), IH. conch., pl. 25 tout entière, et pl. 54, fig. 5-4. Reeve, Conch. icon., pl. 7, fig. 40, b. c. d. e.f. {non. a. g.). fulminans, Lam. |

4 Variétés. sepulluralis, Lam. \

Has. : Indes, Nouvelle-Hollande, Amboine, Nouvelle-Guinée (Duclos). Maurice, Ceylan, Philippines (Reeve).

M. Reeve réunit ici, sous le nom de OÙ. maura, des espèces qui nous paraissent distinctes. Nous n’af- firmerions pas qu'il ne se trouve pas d’intermédiaires entre OÙ. maura et Macleaya, mais nous ne les avons jamais vus, et M. Reeve ne les figure pas.

Cette coquille est extrêmement variable quant à la

= our

couleur , passant du jaune tendre au noir profond, et présentant sur un fond habituellement uniforme , une multitude de fascies excessivement variées. Ces di- vers modes de colorations ont trompé les anciens na- turalistes, notamment Lamarck, qui a pris ces va- riations pour des espèces distinctes. La plus curieuse est celle qui présente, sur un fond plus ou moins clair, une mulütude de lignes tournant dans le sens de la spire comme des cercles, et fondues en teintes d'une délicatesse extrême. Elle présente souvent le phénomène singulier de saillies longitudinales , de bourrelets très-forts dus à des temps d'arrêt de déve- loppement. Ce caractère, très-commun dans certains genres , est très-rare dans celui qui nous occupe, et dans toutes les coquilles lisses recouvertes par le. manteau.

OI. fulminans, Lam., est une variété fauve ou brunâtre sillonnée par des lignes foncées, en zig-zag, et représentant plus ou moins les phénomènes de la foudre.

OÙ. sepulluralis, Lam., est une variété sombre avec des zones plus sombres et un peu confuses.

43. OL. MACLEAVYA, Buclos.

Oliva Macleaya, Duclos, Mon. Ol., pl. 21, fig. 15-16. (d.Ch.), HE. conch., pl. 25, fig. 13-16. Maura (part.), Reeve, Conch. icon. pl. 7, fig. 40, g.

Has. : Ceylan. (Duclos).

se das

M. Reeve n’admet pas cette espèce , et la réunit à O[. maura à titre de variété. La figure qu’il en donne ne se rapporte qu'imparfaitement au type de Duclos, et nous paraît représenter un individu jeune et ex- traordinairement coloré.

Oliva Macleaya, contrairement à ce qui a lieu pour O[. maura, varie peu. Elle est grisâtre, obs- curément fasciée , et recouverte d’une couche trans- parente et comme lactescente qui lui donne un facies tout particulier.

414. OL. NEOSTINA, Duclos.

Oliva neostina , Duclos, Mon. OÏ., pl. 19, fig. 11-16. (d. Ch.), HI. conch., pl. 21, fig. 11-16, pl. 29, fig. 17-18. Octavin, pl. 28, fig. 21-22.

Has. : Nouvelle-Guinée, Nouvelle - Hollande (Duclos).

Coquille très-voisine de OZ. maura, mais infini- ment moins grande , plus cylindracée , moins varia- ble. Elle a une variété extrêmement remarquable, d’un noir profond , distincte de la même variété dans l’'OI. maura. Toute la coquille , en général, est ornée de petits traits anguleux, en zig-zag, grisâtres, qui emplissent l’espace compris entre les fascies , et recou- verte d’une couche lactescente ct ressemblant à l'iris de l'œil. Ce dernier caractère facilite singulièrement la détermination,

ss EE

45, OL. FUNEBRALIS, Lamarck.

Oliva funebralis, Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 317. leucostoma, Duclos, Mon. OI., pl. 27, fig. 14-16. = (4. Ch.), IL conch., pl. 29, fig. 14-20. maura, (part), Reeve, Conch. icon., pl. 7, fig. 40, a.

H18. : Amboine (Duclos).

Il nous semble que la description de Lamarck ne laisse aucun doute, et que c’est bien à son O[. fune- bralis que Duclos a donné le nom de leucostoma. Au reste, d’après Lamarck, ce nom de leucostoma dé- signait, sur les anciennes étiquettes du Museum, la même coquille, et c’est probablement que Duclos l'aura pris, à moins que ce ne soit dans la description elle-même « ore albido. » Elle porte encore le nom de funebralis au Museum, et, ce qui est plus sérieux, dans la collection de M. Deshayes. M. Reeve, lui- même , est de cet avis. Ceci établi, nous avons peine à comprendre que ce dernier naturaliste n’ait pas re- marqué le facies si particulier de la coquille qui nous occupe et l'ait donnée comme synonyme de O[. maura. Selon nous elle en est parfaitement distincte.

Comme Duclos le fait judicieusement observer, Ol. funebralis est une des rares espèces sur lesquelles on aperçoive du vert. Sur un fond Jaunâtre ou ver- dâtre , rarement grisâtre , elle est traversée par deux larges fascies, quelquefois continues, le plus souvent interrompues. Ces fascies sont brunes , grises ou ver-

= se

tes, mais toujours avec un reflet verdâtre. La spire est courte ; le sillon du dernier tour est généralement seul visible ; quelquefois, par exception, il se continue jusqu'à l’avant-dernier , mais le reste est empâté sous un callus plus moins épais ; l'intérieur est livide ; la columelle blanche, avec une légère teinte roussâtre à la base, comme dans presque toutes les Olives de ce groupe, mais moins apparente cependant.

46. OL. DACTYLIOLA, Ducles.

Oliva dactyliola, Duclos, Mon. CI., pl. 27, fig. 5-8. (non. 9). _ (d. Ch.), HI. conch., pl. 29, fig. 5-8. (non. 9).

Valentina, Duclos, (4. Ch.), HI. conch., pl. 98, fig. 25-24.

Has. : Nouvelle-Guinée, Amboine (Duclos).

Espèce pour nous douteuse , mais qui ne peut être réunie qu'avec Oliva funcbralis, dont elle semble être un diminutif, et non pas, comme le pense M. Reerve , avec Ol. bulbiformis ou O[. Caroliniana.

Elle est un tiers plus petite que funebralis, dont elle a à peu près la forme ; elle a aussi à peu près la même couleur, seulement les fascies sont peu appa- rentes et très-minces ; dans bon nombre d'individus, les fascies n'existent pas. Les dessins dont elle est ornée sont plus fins, plus confluents, et elle semble avoir gagné en partie en épaisseur ce qu'elle a perdu en grandeur, quand on la compare à funebrals. Son bord droit est épais. Sa spire est plus empà-

PT

tée que dans l’espèce à laquelle nous la comparons. Nousavonsànotredispositionunassezgrand nombre d'individus, mais pas un qui passe à une espèce voisine. OI. Valentina n'offre aucun caractère particulier, si ce n’est qu’elle est roulée et décolorée.

4. OL. RUFULA, Duclos.

Oliva rufula , Duclos, Mon. OI., pl. 49, fig. 9-10. (d. Ch.), HI. conch., pl. 21, fig. 9-10. Reeve , Conch. Icon., pl. 20, fig. 50.

HA8. : Amboine {Duclos). Cagayan, Mindanao, Philippines (Cuming).

Coquille caractéristique et extrêmement facile à reconnaître, par sa taille, sa forme et la disposition de ses couleurs. Elle est rare dans les collections.

48. OL. FABREEI. Oliva Fubrei, Nob., Atlas, pl. 2, fig. 18, a. b.

Has. Inconnu.

» Coq. allongée, cylindrique, médiocrement » épaisse, blanchâtre ou grisâtre, bifasciée ; couverte » d’une multitude de pelits dessins gris, en zig-z2g, » nébuleux et confluents ; fascies brunes, peu visi- » bles, interrompues; spire médiocre, conique, éta- » gée, réliculée; sillon médiocre; suture distincte ; » bord droit épaissi, réfléchi à ses deux extrémités ; » columelle blanche , sinueuse, subgibbeuse , irré- » gulièrement plissée ; intérieur blanc livide, »

x: ls Rapports et différences.

Cette coquille singulière est voisine, pour la forme générale, de OÙ. maura, mais elle se distingue de toutes les espèces du genre par un facies particulier et par sa spire anormale. Cette spire est composée de 5 tours réguliers, qui tout-à-coup s’infléchissent et vont s’insérer sur le tour précédent presque à angle droit, formant ainsi, outre le sillon, un canal spiral anguleux et profond qui lui donne l’appa- rence d’une Æburna , ou d’une coquille scalaire, bien que sa spire soit médiocrement élevée.

Le dessin que nous en donnons suffit au reste pour la faire distinguer au premier coup d’œil.

Nous dédions cette espèce à notre savant ami M. Fabre, professeur d'histoire naturelle au lycée d'Avignon, et connu du monde savant par des tra- vaux nombreux, originaux et profonds. |

49. GI. ELEGARS, Lamarck.

Oliva elegans, Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 512. _ Duclos, Mon. Ol., pl. 21, fig. 1-6, pl. 59, fig. 1-2. —— (d. Ch.), HI. conch., pl. 23, fig. 4-6, pl. 54, fig. 1-2, pl.55, fig. 11. Reeve , Conch. Icon., pl. 49, fig. 20, a. b. c.

Has. : Ceylan, Port-Dorey à la Nouvelle-Guinée (Duclos). Iles Feejee (Reeve). Ile Ceylan, Nouvelle-Hollande (Jay). E

RSR: Cctte espèce est une des meilleures du genre, et présente néanmoins assez de variétés, dont quelques- unes en rendent la détermination très-difficile. El faut avoir pour cela beaucoup d'individus et être très- familier avec l'étude des Olives. C’est, après l’Ol. sanguinolenta, Lam., l'espèce du groupe chez laquelle la coloration roussâtre de la basse de la columelle est le plus caractéristique.

20. CE. LECOQUIAYA. Oliva Lecoquiana , Nob., Atlas, pl. 9, fig. 20, a. b. c.

Has. : Chine (amiral Cécile).

«a Coq. ovale, ventrue, enflée, régulière, un » peu épaisse, à fond jaunâtre ou verdâtre, rare- » ment trifasciée ; couverte d’une mu:tilude de pe- » tites taches olhivâtres plus ou moins confluentes; » fascies noirâtres, larges, souvent obscures, in- » terrompues ; spire courte, conoïde ; tours à peine » convexes; bord droit arqué, peu épaissi; colu- » melle régulièrement arrondie, presque parallèle au » bord droit, blanchâtre postérieurement, roussâtre » à la base, largement et régulièrement plissée ; in- » térieur blanc livide. »

Rapports et difrérences.

OI. Lecoquiana ne peut être confondue qu'avec OI. elegans, Lam., dont elle est très-voisine, mais

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dont elle est aussi constamment distincte. Elle en diffère par un facies particulier, par sa forme géné- rale qui n’est jamais anguleuse, par sa couleur tou- jours olivâtre, par ses macules beaucoup plus fines, beaucoup moins crues, plus fondues, par son bord droit arqué et peu épaissi, par l'extrémité posté- rieure de ce bord qui n’est ni dilatée ni réfléchie, par sa columelle régulière, non sinueuse, moins cal- leuse postérieurement, plus fortement et plus régu- lièrement plissée.

Nous la dédions avec un vif plaisir à M. Henri Lecoq.

24. OL. BULBIFORMIS , Duclos.

Oliva bulbiformis, Duclos, Mon. OI., pl. 27, fig. 10-15.

Ed _ (d. Ch.), U. conch., pl. 27, fig. 21-24, pl. 29, fig. 10-15.

cs _— Reeve, Conch. Icon., pl. 15, fig. 26, a. b. c. dactyliola (part.), Duclos, Mon. OI., pl. 27, fig. 9. AL ae ue (d.Ch.), Hl.conch., pl.29,fig.9. Hemillona, Duclos, Mon. OI., pl. 49, fig. 5-4. se _— (d. Ch.), HI. conch., pl. 21, fig. 3-4.

Has. : Iles Salomon (Duclos).— Moluques (Reeve).

Duclos attribue la fig. 9 de la pl. 27 (Mon. OI.), et la fig. 9 de la pl. 29 (LL. conch.), à Oliva dactylhola par une erreur singulière, erreur répétée dans sa collection. Nous avons la coquille et pouvons affirmer que c’est bien une Ohva bulbiformus.

Espèce variable pour la couleur, et passant du

Le, US jaune clair au noir intense, avec ou presque sans fascies, mais reconnaissable à sa forme régulièrement enflée, à sa columelle arquée , et à la finesse de ses dessins. Sa spire, extrèmement courte, est empâtée sous un callus peu épais.

OI. Hemiltona, Duclos, est une coquille jeune, roulée et décolorce.

22. OL. TIGRINA, Lamarck.

Oliva tigrina, Lam., Ann. Mus., t. 46, p. 522. —< Duclos, Mon. Ol., pl. 21, fig. 7-19. (d Ch.), HE conch., pl. 95, fis 17-19, pl. 56, fig. 15-14. Ofthonia, pl. 5, fig. 22-93. —_ Recve, Conch. icon., pl. 19, fig. 21, a. b.

Has. Madagascar. (Duclos).— Philippines. (Jay).

Coquille extrêmement variable par la couleur et très-commune dans les collections. Elle passe da gris blanc au noir le plus intense, et présente tous les genres possibles de dessins. Avec un peu d’attention on la distingue assez facilement des autres espèces , et elle n’est réellement bien voisine que d’OL. elvgans.

OI. Othonia, Duclos, a été établie avec des indi- vidus jeunes et roulés.

23. OL. INFLATA, Lamarck.

Oliva tnflata , Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 519. —— Duclos, Mon. Ol., pl. 22 tout entière. (d. Ch.), I. conch., pl. 24 tout entière.

ER.

Oliva tnflata , Reeve , Conch. icon., pl. 45 tout entière, bicingulala, Lam. bicincla, Lam. fubagina, Lam. undula, Lam.

Var.

HA3.: Ceylan, Nouvelle-Fol'ande, Mer-Rouge, etc. (Duclos). Zanzibar, Thorn (Reerve).

Coquille d'une variabilité extrême , et qui présente des formes locales assez tranchées pour que la plu- part des naturalistes les aient considérées comme au- tant d’espèces distinctes.

Les jeunes présentent, surtout dans certaines va- riétés, des caractères et un facies tout à fait différents de ceux des adultes, et il est indispensable d’avoir un grand nombre d'individus de diverses provenan- ces pour suivre l'espèce dans ses nombreuses évolu- tions. 385 échantillons, choisis sur au moins 3,000 qui déjà étaient le produit d’un premier triage , ser- vent à indiquer dans la collection de M. Lecoq ces évolutions multipliées. | . M. Reeve n'a figuré que des adultes; plusieurs jeunes individus sont représentés par Duclos (d. Ch.) dans les JU. conch.

24. OL. PERUVIANA, Lamarck,

Oliva Peruviana, Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 517.

Die Mon. O!., pl. 415, fig, 9-16.

_ (d. Ch.), HI. Si Pl. 16; fig. 9-16. —— _ Rceve, Conch. icon., pl. 9 he 14, a. b.c. d.e. Senegalensis, Lam.

eng ue

Has. : Coquimbo, Copiapo et baie de Callao, Pé- rou (Cuming). Je ne cite pas Duclos pour la géogra- phie de cette espèce, car il reproduit ici des erreurs depuis longtemps reconnues. On sait que O!. Senega- lensis, Lam., n'est qu’une variété de O[. Peruviana, et qu'elle a été établie par suite d’une fausse indica- tion, la coquille dont il s’agit ne se trouvant pas au Sénégal.

Aucune description ne peut faire connaître com- plétement cette espèce , et c’est surtout pour elle que l'on sent le besoin des figures bien faites. Les cita- tions que nous faisons , soit que l’on étudie Duclos ou M. Reeve, suffisent pour faire déterminer toutes les variétés, excepté, peut-être , une d'elles, couleur li- las, à formes arrondies, régulières, et qui simule un fuseau très-raccourci. Les variétés anguleuses sont très- remarquables, surtout dans les très-vieux individus. Une pareille modification annonce une grande ten- dauce à changer de caractères, et si cette variété se lo- calisait sur un point quelconque et isolé, elle ne tarde- rait pas à constituer une espèce entièrement distincte.

25. OL. ANGULATA, Lamarck.

Oliva angulata, Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 510. Duclos, Mon. OI., pl. 17, fig. 9-10. (d. Ch.), HI. conch., pl. 18, fig. 9-40, pl. 34, fig. 7-8. Reeve, Conch. icon., pl. 4, fig. 4, a. b. Voluta incrassata , Dilwyn.

neo PR

Has. : Golfe de Nicoya, Amérique centrale (Cu- ming). Réal-Llejos (Jay).

La forme remarquable de cette espèce, sa grande taille et l'épaisseur extrème qu'elle acquiert la ren- dent facile à distinguer de toutes ses congénères. Elle a beaucoup d’analogie avec OÙ. Juletta, Duclos, et avec Ol. Maria, Nob., mais elle se distingue de l’une et de l’autre, dans l’état adulte, par sa taille plus forte et par ses contours plus anguleux. Les jeu- nes Angulata ressemblent beaucoup aux Juhetla, mais en diffèrent par leur bord droit tranchant.

M. Reeve donne comme synonyme à cette espèce OI. azemula , Duclos ; ni le dessin, ni la coquille elle-même ne se prêtent à un tel rapprochement. Oliva azemula, Duclos, a été faite avec des indivi- dus d’espèces diverses, et ceux que cet auteur a figurés se rapportent parfaitement à O[. ponderosa, Duclos, et à OL. erythrostoma, Lam.

26. OL. MARIA. Oliva maria, Nob., pl. 2, fig. 26, a. b.

Has. Californie (Duclos).

» Coq. ovale-oblongue, un peu épaisse, d’un » blanc jaunâtre ou bleuâtre, bifasciée; fascies lar- » ges, interrompues , couleur de rouille; des lignes » nombreuses plus pâles, en zig-zag, sur toute la » surface ; spire élevée, conique , mamelonnée,

En

» réticulée ; bord droit très-épais, dilaté , légèrement » réfléchi; columelle arquée, assez fortement plissée, » surtout à la partie antérieure, non calleuse , » blanche antérieurement, violacée à la base; inté- » rieur d’un blanc violet très-pâle. »

Rapports et différences.

Cette coquille a des rapports d'ensemble avec cer- taines variétés d’OZ. reticularis, Lam., mais lors- qu’on l’étudie attentivement, c’est avec O[. Julietta, Duclos, et O!. angulata, Lam., qu'elle paraît avoir le plus d’analogie. Elle se distingue des unes et des autres par son ensemble, par la petitesse relative de sa taille, par la dilatation de son bord droit et par sa columelle qui est régulièrement arquée.

2'4. OL. JULIETTA, DBuclos.

Oliva Julietta, Duclos, Mon. OI., pl. 16, fig. 3-4. (d. Ch.), NH. conch., pl. 17, fig. 3-4. _— Reeve, Corch. icon., pl. 9, fig. 15, a. b.

Has. : Réal-Llejos, Amérique centrale (Cuming).

Cette espèce , quoique voisine de certaines variétés d’OI. reticularis, Lam , d’Ol. angutata, Lam. et Maria, Nob., s’en distingue avec assez de facilité, surtout avec l’aide des figures données par Duclos et M. Reeve.

—. 59

28. OL. RETICULARIS, Lamarck.

Oliva reticularis, Læn., Ann. Mus., t. XVI, p. 514.

Duclos, Mon. OI., pl. 9, fig. 5-12.

(d.Ch.), NH. conch., pl. 10, fig. 5-12. Recve,Conch.icon., pl. 10; pl.141 , fig.16,h.i. oriola, Duclos (non Lam.), Mon. OI., pl. 40, fig. 1-2.

= _ (d: Ch); conch:, pl. 1,

fig. 4-2 et 18-19. Pindarina, Duclos , Mon. OI., pl. 16, fig. 7-8. (d. Ch.), Il. conch., pl. 12, fig. 10- 11 etpl. 417, fig. 7-8. fusiformis, Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 518.

_— Duclos, Mon. OI, pl. 16, fig. 12-16.

AE ti (d.Ch.}, HE. conch.,pl. 47, fig. 12-16, pl. 56, fig. 15-16.

a _— Reeve , Conch. icon., pl. 8, fig. 414, a. b.e.

venulata, Lam., Ann. Mus.,t. XVI, p. 513. £. _— Duclos, Mon. Ol., p'. 16, fig. 5-G.

LE _— (d.Ch.), I. conch., pl. 17, fig. 5-6. Timoria, Duclos, Mon. OI., pl. 17, fig. 11-15. Us _ (d. Ch.), IL conch., pl. 18, fig. 11-15.

obesina, Duclos, Mon. Ol., pl. 16, fig. 9-14.

2 + "{(d.:Cb:), A-conch.,pl: 17, be.9-1E _tisiphona, Duclos (4. Ch.), NN. conch., pl. 17, fig. 17-18. memnonia, Duclos (d. Ch.), NH. conch.. nl. fig. 19-20. aldinia, Duclos (d.Ch.), HI. conch., pi. 26. fig. 6-7.

oniska, Duclos (d. Ch.), Il. conch., pl. 52, fig. 7-9.

caldania, Mon. O., p!. 6. fig. 5-4.

= _— (d. Ch.), Hl. conch.,pl.7. fig. 5-4.

harpularia, Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 519.

Se _ Reeve, Conch. icon., pl. 14, fig. 28, a. b. Cumingü, _— pl. 11, fig. 49, a.b.

arancosa, Lam. _— candida, Lam. Variétés. usluluta, Lam.

Has. : Iles Séchelles, Madagascar, Cuba, la Cali-

ES A

fornie , Panama , Sainte-Hélène , le Chili, la Nou- velle-Guinée , la Nouvelle-Hollande , la Nouvelle- Zélande, le Japon (Duclos). Indes orientales, Philippines, Océan pacifique (Jay.)

Oliva reticularis est sans contredit l’espèce la plus variable du genre, et nous prévenons les conchyliolo- gistes qu'il faut avoir à sa disposition une collection très-riche, très-nombreuse, pour pouvoir comprendre les réunions que nous proposons.

Suivant le beau travail de M. Reeve que nous avons cherché à compléter , et à l'inverse de ce que nous avons fait pour le premier groupe de ce Catalo- gue, nous avons laissé figurer, faute de matériaux suffisants, des espèces douteuses, nous avons réuni ici toutes celles qui nous ont paru mal établies, et qui compliquent l'étude d’une manière si déplorable.

L fallait, pour un semblable travail , nous le répé- tons, une collection considérable et une extrême ténacité.

Le type d’Ol. reticularis, Lam., est une coquille commune dans les collections et qui se reconnait à première vue à sa forme particulière , et surtout aux réticulations spirales dont elle est ornée.

Nous pensons, comme M. Reeve, que O[. oriola, Duclos, n’est pas la même que celle de Lamarck, celle- ci se rapportant à O{. ispidula. Celle de Duclos est une coquille remarquable , qui pourrait peut-être constituer une espèce distincte, mais qui, néanmoins,

FR

se rattache par de nombreux rapports à OL. reticula- ris. Nous l’aurions laissé figurer momentanément si son nom eût pu être conservé, mais nous avons re- culé devant l’émission d’un nom nouveau et proba- blement inutile dans la nomenclature.

OI. Pindarina, Duclos, est une variété curieuse, très-épaisse , violette , un peu roulée et décolorée ; elle est anguleuse et voisine de fusiformis.

OT. fusiformis, Lam., est une coquille qui paraît caractéristique quand on n’a que des {ypes, mais on trouve tous les intermédiaires possibles, et nous ne comprenons pas pourquoi M. Reeve n’a pas proposé sa réunion avec relicularis comme il l’a fait pour d’autres.

OI. venulata, Duclos, ne nous paraît pas être la même que celle de Lamarck ; ce sont, en tous cas, deux variétés différentes d’une même espèce. Celle de Duclos a une forme remarquable , courte et obliquement ventrue , et une coloration particulière d’un gris sale qui la fait reconnaître au premier coup- d'œil; mais, ici encore, tous les intermédiaires existent.

OI. Timoria, Duclos, est voisine, non du reticu- laris type , comme le pense M. Reeve , mais bien du fusiformis , dont elle est distincte par un seul carac- tère, le raccourcissement de la spire qu’on disait avoir été enfoncée. Elle est très-voisine aussi de Pin- darina.

as ed:

OI. obesina , Duclos, est une des plus singulières variétés : elle est enflée et courte, mais présente bien les caractères de l'espèce.

OÙ. Tisiphona , Duclos, est une coquille jeune, dépouillée, et voisine de O!. harpularia, Lam.

OÙ. Memnonia, Duclos, est une variété courte, épaisse , à columelle fortement plissée, mais roulée et décolorée.

OI. Aldinia, Duclos, est grande, épaisse, à spire aiguë, à formes bien entières, mais décolorée.

OI. Oniska , Duclos, celle-ci, voisine de la précé- dente, mais ayant quelques différences notables de coloration, se trouve dans le même état de conser- vation.

OI. Caldania, Duaclos, a été établie avec trois m- dividus jeunes et un peu roulés , chez lesquels les ré- ticulations spirales sont réumies de manière à former de petits points rougeâtres. Le dessin de Duclos est très-inexact.

OI. harpularia, Lam., a été rétablie à tort, selon nous, par M. Reeve. C’est avec des coquilles dépouil- lées qu’on a établi cette espèce purement nominale.

Ol. Cumingii, Reeve, ne ditière d’Ol. araneosa, Lam., que par la coloration. A l’aide d’un pinceau de l'une nous avons fait l’autre. Nous possédons, au reste, tous les intermédiaires. C’est certainement la variété la plus singulière, mais elle présente les ca- ractères du type. Of. araneosa, candida et ustulata

ts

de Lam. sont aujourd’hui réunies par la plupart des conchyliologistes à reticularis. Il est inutile d’insister.

29. OL. POLPASTA, Duclos.

Oliva polpasta, Dueclos, Mon. OI., pl. 16, fig. 1-2. = (d. Ch.), IN. conch., pl. 47, fig. 1-2. Reeve , Conch. icon., pl. 14, fig. 29, a.b.c.

Has. : Panama (Duclos). Baie de Montijà, Ve- ragua , Amérique centrale (Cuming).

Quoique voisine d’Ol. reticularis celle-ci est dis- tincte, et présente un facies qui la fait déterminer avec assez de facilité.

30. OL. LITTIERATA, Lamarck.

Oliva litierata, Lam., Ann. Mus.,t. XVI, p. 515.

Duelos, Mon. OI., pl. 40, fig. 15-16.

(d.Ch.), NH. conch., pl. 411, fig. 15-16. Reeve , Conch. Icon., pl. 41, fig. 18.

H18. : Océan des Grandes-fndes (Duclos). In- des occidentales (Reeve). Florides, Indes occi- dentales (Jay).

Cette espèce est encore très-voisine d’O]. reticu- laris, et c’est à peine si l’on peutla conserver dans les catalogues. Il est probable que l’on trouvera par la suite, entre ces deux formes, de nombreux intermé- diaires; déjà nous en possédons quelques-uns qui tendent à les faire réunir.

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31. OL. SCRIPTA, Lamarck.

Oliva scripta, Lam., Ann. Mus.,t. XVI ,p. 515. Duclos, Mon. Ol., pl. 10, fig. 15-14, et pl. 30, fig. 5-6. ES (d. Ch.), 1. conch,, pl. 11, fig. 43-14, et pl. 59, fig. 5-6. = Reeve, Conch. icon., pl. 14, fig. 27.

Has. : Martinique, rade de Fort-Royal (Rang). Nouvelle-Eollande (Jay).

Cette coquille est une des plus faciles à déterminer à cause de la largeur de son sillon spiral qui la fait ressembler à une éburne. Elle est peu variable dans sa forme et dans ses couleurs, et ne peut être confon- due avec aucune autre espèce à nous connue.

32. OL. MUSKELLINA, Lamarck.

Oliva mustellina, Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 516. = —_ Duclos, Mon. OI., pl. 20, fig. 1-2. _ (d. Ch.), Ill. conch., pl. 22, fig. 4-2. Reeve , Conch. Icon., pl. 15, fig. 25.

Has. : L’Océan Américain (Duclos). Singa- poure (Cuming). |

Espèce peu répandue dans les collections. Elle est caractérisée par sa petite taille qui est peu variable, par les lignes brunes et en zig-zag dont elle est cou- verte , et par la couleur violette de son intérieur.

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33. OL. PORPHYRIA, Lamarck.

Voluta porphyria, Linnœus, Systema Naturæ (édit. XIT), p. 1187. Oliva porphyria, Lam., Ann. Mus., {, XVI, p. 509. Duclos, Mon. Ol., pl. 24 tout entière. _ (d. Ch.), IH. coneh., pl. 26, fig. 4-5. Reeve, Conceh. icon. 4, fig. 2, a. b. Cylinder porphyreticus, d'Argenville.

Has. : Amérique méridionale, côtes du Brésil, etc. (Duclos). Panama (Cuming).

La plus grande, la plus belle, la plus facile à recon- naître de toutes les Olives, mais aussi Ja moins variée.

94. OL. SPLENDIDULA, Sowerby.

Olivu splendidula, Sow., Tanquerville Catalogne, App., p. 52. Duclos, Mon. OI., pl. 9, fig. 4-2. (d. Ch.), I. conch., pl. 10, fig. 1-2. Reeve, Conch. icon., pl. 41, fig. 17, a. b.

Has. : Ile de Tabago, baie de Panama (Cuming).

Cette remarquable espèce a quelques rapports avec OI. relicularis par la disposition des couleurs , et avec OÙ. porphyria par la forme générale. Elle res- semble aussi beaucoup à une variété de l’O. episco- palis, Lam., appelée Of. emeliodina par Duclos, mais elle est constamment distincte des unes et des autres.

Oliva jaspidea, Duclos (non Volula jaspidea, Gmelin), Mon. O1., pl. 8, fig. 9-10.

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Oliva jaspidea, Duclos (non Volula jaspidea, Gmelin), (4. Ch.),

HI. conch., pl. 9, fig. 9-10. Esiodina, (d.Ch.}, HI. coneh., pl. 16, fig. 19-20. Natalia, pl. 24, fig. 17-18. Duclosi, Reeve, Conch. icon., pl. 49, fig. 44. (Octobre 1859). lentiginosa, Reeve, Conch. icon., pl. 19, fig. 45, a. b. Slainfortlii, pl. 19, fig. 40, a. b. Duclosiana, Jay, Catalogue of the shells, p. 567, no 9589. (Décembre 1850).

H15.: Nouvelle Hollande, Tahiti, Nouvelle-Guinée, Chine (Duclos). Banguey, île Luçon, Philippines (Cuming).

Pour cette espèce si jolie et si caractéristique , la sagacité de M. Reeve a été en défaut. Il suffit, en effet, d’avoir 6 ou 8 individus bien choisis pour opé- rer les réunions que nous proposons. Quant à Duclos, il a agi selon son habitude.

OI. jaspidea, Duclos, ne peut être adoptée; Gmelin avait déjà donné ce nom { Voluta jaspidea) à une autre espèce. Celle-ci est un peu conique, à fond jaunâtre et jaspé de brun. Elle est quelquelois très- foncée.

OI. Esiodina, Duclos, est une variété à spire éle- vée et très-conique, pàle, épaisse, à bord droit très- épaissi. Ce nom a la priorité, mais il a été imposé spécialement à une variété peu répandue, et nous avons cru devoir préférer le nom de M. Reecve.

OÙ. nalalia, Duclos, est une O7. Duclosi type, qui a été roulée et décolorée. La figure qu'il en donne a été grandie , rougie et embeilie à plaisir.

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OI. lentiginosa, Reeve, est une coquille pâle; il suffit de regarder attentivement la columelle pour se convaincre que ce n’est qu'une variété de OZ. Duclosi. On trouve fréquemment des individus qui sont mi- partie Duclosi, mi-partie lentiginosa. I en est de même pour O[. Stainforthii, qui est en même temps pâle et ventrue , et dont la spire est moins élevée.

36. OL. GZODONA, Duclos.

Oliva ozodona , Duclos, Mon. Ol., pl. 5, fig. 19-20.

La == (d. Ch.), HI. conch., pl. 6, fig. 19-20. nilidula, Duclos, (non Desh.,) Mon. OI., pl. 40, fig. 3-4. Le ie (d. Ch.), HI. conch., pl. 41, fig. 3-4.

paxillus, Recve, Conch. icon., pl. 21, fig. 56, a. b.

Has. : Mers du Japon (ozodona), Nouvelle-Hol- lande fnitidula) (Duclos).

On a quelquelois de la peine à s'expliquer, quand on étudie les individus qui ont servi à l’œuvre de Duclos et de son dessinateur, on a peine, disons-nous, à s’ex- pliquer les erreurs de l’un et la négligence de l’autre.

OI. ozodona est une variété fortement colorée, niidula une variété presque blanche, figurée par M. Reeve sous le nom d’O[. paxillus. Les dessins de Duclos sont inexacts : dans azodona , le facies gé- néral est détruit ; dans ntidula les plis columellaires sont grossis et le nombre en est augmenté. Le nom de nitidula ne pouvait être adopté pour cette espèce, ayant déjà été imposé à une autre.

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OI. ozodona, Duclos, a beaucoup de rapports avec de jeunes variétés d’Ol. relicularis , et avec certaines variétés d’Ol. Duclosi. Elle s’en distingue par un fa- cies un peu différent, par sa forme générale plus an- guleuse. Elle est très-luisante , un peu enflée posté- rieurement ; sa spire est saillante, conique ; son bord droit est épaissi , anguleux ou sinueux ; l’intérieur est coloré, jaune ou bleuâtre ; la base de sa columelle a deux plis et non trois. Ce dernier caractère a été dé- truit dans les dessins de Duclos /O!. nitidula), bien qu'il soit très-saillant sur la coquille qui a servi de modèle au dessinateur. Il existe une variété à fond blanchâtre , couverte de petites réticulations couleur de rouille, et qui la font ressembler, comme le dit M. Reeve, à Conus reliculatus, Sowerby.

S'. OL. FLAMMULATA, Lamarck.

Oliva flammulata, Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 514. —— Dueclos, Mon. Ol., pl. 8, fig. 17-20, pl. 50, fig. 5-4. _— (d. Ch.), HI. conch., pl. 9, fig. 17- 20, 25-24, pl. 59, fig. 5-4. -— Reeve, Conch. icon., pl. 49, fig. 41. aniomina, Duclos, Mon. Ol., pl. 8, fig. 1-2. (d. Ch.), II. conch., pl. 9, fig. 1-2. Siamensis, Duclos (d. Ch.), II. conch., pl. 6, fig. 21-22. eridona, Duclos (d. Ch.), HI. conch., pl. 9, fig. 21-22.

Has. ; Sénégal (flammulata) , mers du Japon /anio- mina), Cochinchine /Siamensis), Australie {eridona) (Duclos). Indes occidentales (Reeve).

Le type de cette espèce est bien connu, mais cer-

° 62 taines variétés , rares dans les collections, sont d’une détermination difficile.

OI. aniomina, Duclos, est une variété à larges fascies, et complétement dépouillée ; Ol. Siamensis , Ducios , est basée sur un seul individu couleur lilas, mais jeune et dépouillée ; Ol. eridona, Duclos, est une variété complétement brune. L’individu figuré par Duclos est roulé, mais nous en possédons qui sont dans un parfait état de conservation.

38. OL. KHALEONTINA, Duclos.

Oliva kaleontina, Duclos , Mon. OI., pl. 8, fig. 7-8. (d.Ch.), I. coneh., pl. 9, fig. 7-8. Reeve, Conch. icon., pl. 20, fig, 49.

Has. : Nouvelle-Hollande (Duclos). Baie de Guayaquil , îles Gailapagos (Cuming).

Cette espèce ne peut être confondue avec aucune de celles que nous connaissons. Elle a un facies qui ja fait reconnaître à première vue.

39. OL. BRODERIPAII. Oliva Broderipü, Nob., Atl., pl. 2, fig. 59, a. b.

Has. Inconnu. |

» Coq. ovale, oblongue, un peu renflée au mi- » lieu, légèrement atténuée aux deux bouts, sub- biconique , épaisse ; spire conique , réticulée ; sil- » lon médiocre; suture distincte; grisâtre ou Jaunâ- tre, couverte de lignes brunes ou fauves longitudi-

LA

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= gi

» nales, grenues, plus ou moins confluentes, lais- » sant entre elles de très-petites lacunes jaunâtres » ou grisâtres trigones ; ces lignes, qui marquent » les dévelonpements successifs de la coquille, sont » très-fonsées le long du sillon, ct alternent avec » des petites lacunes blanches ; columelle régulière- » ment arquée, fortement plissée , formant avec le » bord gauche un angle assez régulier, non calleuse ; » bord droit arqué; intérieur blanc violacé. »

Rapports et différences.

Cette coquille se rapproche de certaines variétés de OI. reticularis, dont elle est néanmoins bien dis- tincte, ct présente un mode de coloration analogue à celui d’Ol. kaleontina. Nous la dédions au savant conchyliologiste M. Brodérip.

40. OL. AUSTRALIS, Duclos.

Oliva australis, Duclos, Mon. Ol., pl. 8, fig. 5-4. _— = (d.Ch.), H. conch., pl. 9, fig. 3-4, pl. 10, fig. 15-16. _ = Reeve , Conch. icon., pl. 49, fig. 49, a. b.

Has. Ile Saint-Pierre (Ducios).

Jolie coquille et bonne espèce. Elle est voisine d’OI. flammulata, Lam.; panniculata, Duclos; stelleta, Duclos, mais s’en distingue assez aisément. Elle est rare dans les collections ; elle passe fréquem- ment à l’albinisme.

=. CR

41. OL. PANNICULATA, Duclos.

Oliva panniculata , Duclos , Mon. OI., pl. 5, fig. 45-18.

= (d. Ch.), Ill. conch., pl. 6, fig. 15-18. Reeve , Conch. icon., pl. 46, fig. 77.

Ha8. Madagascar (Duclos).

Très-jolie et très-variable espèce, voisine d’O. ozodona, Duclos ; Duclosi, Recve ; australis, Du- clos, etc. Les figures et les descriptions données par Duclos et par M. Reeve, prouvent que ces deux na- turalistes ne l’ont connue que très-imparfaitement. Ces figures et ces descriptions se rapportent à une variélé pâle, mince et allongée, très-différente du type, avec lequel on ne peut la réunir qu’à l’aide d'une nombreuse série d'individus.

OI. panniculata est une coquille variable pour la forme et pour la couleur, généralement épaisse, so- ide, brillante , quelquefois très-colorée , comme OL. Duclosi, quelquefois blanchâtre ou même blanche, comme dans certaines variétés d’ozodona et d’austra- lis; sa columelle, voisine de celle d'Ol. Duclosi, varie assez fortement, mais le caractère le plus ordinairement saisissable est une fascie en guirlande, ou par petits rectangles , qui tourne avec la spire et borde le sillon.

42. OL. STELLETA, Duclos.

Oliva stelleta, Duclos , Mon. OI., pl. 8, fig. 11-12. (d.Ch.), Il. conch., pl. 9, fig. 11-12.

65 Oliva tigridella , Duclos, Mon. OI., pl. 8, fig. 13-16. (d. Ch.)}, I. conch., pl. 9, fig. 45-16. olorinella, Duclos, Mon. OI., pl. 6, fig. 15-16. (d. Ch.), HI. conch., pl. 7, fig. 45-16. ispidula (part.), Duclos , Mon. OI., pl. 7, fig. 6, 7, 9, 10. (d.Ch.), NL. conch., pl. 8, fig. 6, 139540; _(part.), Reeve, Conch. icon., pl. 47, fig. 34, 0 ? egira, Duclos (d. Ch.), 11]. conch., pl. 5, fig. 24-925.

Has. : Mers des Indes, Chine, Japon, Java, Phi- hppines , Tahiti, ete. (Duclos).

Nous avons fait pour cette espèce et pour la sui- vante, comme pour Ol. reticularis, Lam., et ses va- riétés , des recherches longues, minutieuses , et nous pensons, contrairement à M. Reeve, qu'il est possi- ble d'admettre celle qui nous occupe aux dépens de l'ispidula des auteurs.

Quand on étudie attentivement une grande quan- d’'OJ. ispidula , on ne tarde pas à remarquer, malgré la variété extrême des formes et des couleurs , que deux de ses formes principales se montrent cons- tamment distinctes, avec un facies différent, et « l’on poursuit la distinction on ne tarde pas à avoir deux espèces qui, quoique très-voisines, diffèrent sur presque tous les caractères essentiels. Les des- sins de Duclos et de M. Reeve le prouvent, au reste, surabondamment. Y a-t-1l maintenant, entre ces deux formes, des passages bien gradués? Sur au moins 6,000 échantillons que nous avons scrupuleu-

9

Re jo” sement étudiés, nous n'en avons pas trouvé de traces.

Les dessins de Duclos, pour OI. stelleta et tégri- della , ont été faits à l’aide d'individus exceptionnels, et les citations que nous faisons de son livre, prou- vent qu’à notre point de vue ce naturaliste ne com- prenait même pas les espèces qu'il établissait. IL y avait pourtant dans sa belle collection tous les maté- riaux désirables.

OI. stelleta, Duclos (non stellata), est une co- quille adulte, relativement épaisse, très-variée de couleur , le plus souvent à fond jaunâtre, zonée de brun ou de noir; presque toujours ces zones, brunes ou noires, continues ou interrompues, plus ou moins larges, sont dans le sens de la longueur , et marquent les développements successifs de la coquille ; quelque- fois entièrement brune ou noire.

OL. tigridella, Duclos. Variété marquée d’une multitude de petites macules, mais ayant tous les caractères spécifiques du type.

OI. olorinella, Duclos. Maguifique variété d’un blanc de porcelaine.

OI. egira, Duclos. Semblable au type, mais moins adulte, un peu roulée et un peu décolorée.

Oliva stelleta, Duclos, comme nous la comprenons, a le test plus fin, les dessins plus délicats, plus élé- gants, plus finis, moins variés que OJ. rspilula. Elle est presque toujours fasciée en long, isprdula presque

Le EU

toujours dans le sens de la spire , laquelle est généra- lement plus élevée et plus réticulée.

Tout conchyliologiste un peu exercé reconnaitra , à l’aide de nos citations, l'espèce qui nous occupe, mais il est surtout un caractère de forme qui doit ôter presque toute difficulté. |

OL. stelleta est moins cylindrique, plus atténuée à la base. Sa columelle est plus rectiligne, moins gib- beuse, et cette columelle présente , avec le bord gau- che , un angle aigu d’une remarquable régularité , ce qui n’a pas lieu dans ispidula.

Les dessins de M. Reeve sont d’une grande exac- titude. Il est malheureux que toutes ces coquilles ne soient pas figurées dans les deux sens, et ne montrent pas leur columelle , qui prouverait elle-même l’exac- titude de nos citations.

A3. OK. ISPIDULA., Lamarci. Voluta ispidula , Linnæus, Syst. Nat., (édit XIT), p. 4188. Oliva ispidula , Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 521. Duclos, Mon. Ol., pl. 7, fig. 4, 2, 5, 4, 5, 8, 11, 12, 45, 14, 15, (non 6, 7, 9, 10). —— (d. Ch.), IL. conch., pl. 8, fig. 1, 2,5, 4, 5, 8, 11, 12, 15, 14, 15, 16, 17, 48, ( non 6, 7, 9, 10). Reeve, Conch. icon., pl. 47, fig. 54, b. c. d. e. f. 8. i. (non a. h. k.). _ flaveola, Duclos, Mon. OI., pl. 6, fig. 17-20. (d. Ch.), Il. conch., pl. 7, fig. 17-20. oriola, Lam., (non Duclos). Var.

Le Ge ss

Has. : Mers des Indes, Philippines, Océanie, etc. (Auct.).

Nous avons dit, au sujet de l'espèce précédente, quels sont les caractères qui les distinguent l’une de l’autre.

OI. flaveola, Duclos, est absolument semblable au type quant à la forme. Elle est jaune ou orangée, et sans taches.

OI. oriola, Lam., est une variété brune qu'il ne faut pas confondre avec l’oriola de Duclos. Celle-ci appartient au type reliculanis.

44. TA OL. JAYANA.

Oliva Jayana , Nob., Atl., pl. 2, fig. 44, a. b.

Has. Océanie (Duclos).

« Coq. ovale-oblongue, subeylindrique, mince ; » spire courte, tours aplatis ; bifasciée; Jaune ou » jaunâtre , couverte d’une multitude de dessins fau- » ves, laissant entre eux des lacunes trigones ou en » losange; fascies violettes, à pemne visibles , inter- » rompues ; columelle sinueuse , 1rrégulièrement » plissée, mince; bord droit peu épais; intérieur » zoné de violet et de blanchâtre. »

Coquille bien voisine d’OJ. ispidula , et, 1l faut le dire , pour nous douteuse. M. Reeve a figuré, pl. 17, fig. 3%, c., une curieuse varièté d’OJ. ispidula qui res- Semble beaucoup à notre coquille et qui est abondante

LL

dans notre collection, mais qui présente les mêmes caractères de forme que le type. Celle qui nous oc- cupe s’en distingue, dans le petit nombre d’individus que nous possédons , par le peu de développement de la columelle et par la légèreté et la demi-transparence du test.

Nous la dédions à M. Jay, l’auteur du savant Ca- talogue of shells.

45. OL. CALOSOMA, Duclos.

Oliva calosoma, Dueclos , Mon. O]., pl. 26, fig. 1-2. —- (d. Ch.), IL. conch., pl. 28, fig. 1-2.

HAs. Les mers de la Chine (Duclos).

Espèce extrêmement remarquable et singulière- ment caractéristique par sa forme enflée, par les plis nombreux, réguliers et profonds de sa columelle, et par son mode de coloration.

La figure donnée par Duclos est bien suffisante pour la faire reconnaître. Nous avons une variété entière- ment blanche , et qui simule ivoire à s’y méprendre.

AG. OL. SIDELIA, Pucios.

Oliva sidelia, Duclos , Mon. OI., pl. 49, fig. 1-2. (d. Ch.), I. conch., pl. 24, fig. 4-2.

Has. Nouvelle-Guinée (Duclos).

Cette espèce est bien voisine d’OJ. lepida, Volva- rioides , elc., mais son mode de coloration, exacte-

sc

ment indiqué par les dessins de Duclos ; nous ont dé- cidé à la conserver sur ce Catalogue.

4". OL. VELVARIOIDES., Ducles.

Oliva Volvarioides, Duclos, Mon. Ol., pl. 25, fig. 11-14. _ _(d.Ch.), Il.conch., pl. 27, fig. 11-14. Reeve, Conch. icon., pl. 22, fig. 59.

H1s8. Madagascar (Duclos).

M. Reeve ne figure qu’un individu brun, mais il en existe, rarement à la vérité, de diverses couleurs, no- tamment à fond ;jaunâtre et à fascies brunes ou fauves.

48. OL. LEPIDA, Duclos.

Ohiva lepida, Duclos , Mon. O!., pl. 95, fig. 15-20.

à (d. Ch.), NH. conch., pl. 27, fig. 45-20.

Athenia, (part.), Duclos, Mon. OI., pl. 26, fig. 19-20.

(d. Ch.), IL. conch., pl. 28, fig. 19-20.

_ todosiim, Duclos, Mon. OI., pl. 25, fig. 9-10.

_(d. Ch.), Il. conch., pl. 27, fig. 9-10.

carncola, (part.), Reeve, Conch. icon., pl. 22, fig. 60, à.

b. ft

Has. : Mariannes (Duclos). Californie /Todo- sina) (Duclos).

Très-jolie espèce voisine de carneola et de Volva- rioides, peu variable quant à la forme, mais passant, comme les deux espèces auxquelles nous la compa- rons, du blanc pur au brun rouge. M. Reeve la considère comme une variété Jeune de carneola, mais

mt NS

elle en est constamment distincte par sa columelle à plis plus fins, plus réguliers, plus nombreux, plus distincts ; par sa forme générale plus cylindrique , et par la disposition de ses couleurs. En effet, dans O!. lepida (excepté les variétés brunes), il y a toujours une zone blanche ou blanchâtre sur le dernier tour et bordant le sillon spiral, caractère bien marqué dans les dessins mêmes de M. Reeve, et qui n'existe pas dans O!. carneola.

Elle est plus voisine de Volvarioides, mais elle s’en distingue , dans les nombreux individus que nous comparons , par sa taille plus grande, par sa forme moins effilée, par sa columelle moins sinueuse; par sa couleur généralement blanchâtre ou rosée , ornée de 3 fascies plus ou moins intenses, brunes, rougeà- tres ou légèrement violacées. Ces fascies composées de lignes ou de macules, et plus ou moins interrom- pues, sont réunies entre elles par une multitude d’au- tres lignoles de même couleur mais beaucoup moins intenses. O[. Volvarioides est presque toujours d’un brun chocolat uniforme. Il est néanmoins possible que l'étude d’un plus grand nombre d'individus de loca- lités diverses autorise la réunion de lepida et de Vol- varioides , qui resteront probablement distinctes , l’une et l’autre , de carneola.

Duclos donne à tort deux individus de cette espèce comme appartenant à son O!. athenia. OÙ. to- dosina n’en est aussi qu’une variété fortement colo-

= T4 de rée, et n'appartient pas à carneola comme le pense

M. Reeve. , 49. GL. ATHENIA. Duclos.

Uliva Athenia, Duclos, Mon. OI., pl. 26, fig. 17-18, (non 19-20). (d. Ch.), HU. conch., pl. 98, fig. 17-18,

(non 19-20).

—_—

Has. Chine (Duclos). M. Reeve considère à tort cette coquille comme

une variété d’O. carneola. Elle en est parfaitement

distincte. Les fig. 19-20 que nous supprimons appartiennent

à OI. lepida. D. SE. FESSELLATA, Eamarck.

Oliva tessellata. Lam., Ann. Mus.,t. XVI, p. 520. Duclos, Mon. OI., pl. 27, fig. 4-4. (d. Ch.), HE. conch., pl. 29, fig. 4-4.

. s 200 Reeve, Conch. icon., pl. 20, fig. 58. Cylindrus tigrinus, Meuschen. Voluta tigrina, Schroæter.

Has. : Nouvelle-Hollande (Duclos). le Ticao, Philippines (Cuming).

La forme générale de cette coquille , sa spire em- pâtée, sa couleur jaunâtre , les macules dont elle est parseméce et sa bouche violette la fontreconvaïtre sans difficulté. Elle à une certaine analogie avec O[. qut-

tata, Lam.

me, rs

Oliva curneola, Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 521. = Duclos , Mon. OI., pl. 26, fig. 5-16. (d.Ch.), I. conch., pl. 28, fig. 5-16. Reeve, Conch. icon., pl. 29, fig. 60, c. d. e. (non db).

Has : Java, la Nouvelle-Hollande (Duclos). Philippines (Cuming).

Espèce bien distincte et assez commune dans Îles collections. Elle présente une multitude de variétés, mais ces variétés, et depuis leur jeune âge jusqu'à l’état adulte, ont des caractères qui les font recon- naitre aisément.

M. Reeve joint à cette espèce deux coquilles qui en sont parfaitement distinctes, l’une, O[. todosina, que nous regardous comme une variété de OI. lepida ; l’autre, Ol. Athena, que nous croyons distincte de toutes ses congénères.

Au reste, comme nous l'avons déjà fait observer, M. Reeve figure, pl. 22, sous le nom de O!. carneola, deux coquilies qui appartiennent à Of. lepida , ct qui expliquent la synonymie donnée par cet auteur.

52. OZ. CAROLINIANS, Eucios.

Oliva Caroliniana , Duclos, Mon. OI., pl. 19, fig. 5-8. (@Ch-), Il. conch., pl. 27, 46. 9-8.

Har. : Iles Carolines (Freyeinet,, d’après Duclos.

0 Ra

Bonne et caractéristique espèce, et présentant un facies propre à la faire reconnaître aisément de toutes ses congénères. Elle a des rapports nombreux avec O[. inflata, mais, sous d’autres rapports, elle se rapproche d’O[. episcopalis. M. Reeve la considère à tort comme une variété de l’O. bulbiformis. Les dessins de Duclos sont assez exacts, et nous enga- geons M. Reeve à regarder attentivement la colu- melle et l’intérieur de la bouche.

Elle est épaisse, un peu enflée; sa columelle est épaisse, calleuse, et subgibbeuse, et l’intérieur est violet. Toute la surface de la coquille est maculée, entre les fascies, de points arrondisetcomme nébuleux.

53. OL. GUTTATA., Lamarck.

Oliva guttata , Lam., Ann. Mus., t. XVI, p.515 (1810). Voluta cruenta , Dilwyn , Catalogue of shells, v. [, p. 514 (1816). Oliva maculata, Duelos, Mon. O1., pl. 15, fig. 1-6. guitala, (d.Ch.), HE. coneh., pl. 16, fig. 1-6 et 17-18. mantichora, Duclos, Mon. OI., pl. 15, fig. 7-8. (d. Ch.), I. conch., pl. 46, fig. 7-8. cruenta, Reeve, Conch. icon., pl. 44, fig. 50, a. b. c. d. leucophæa , Lam. Var.

Ha8. : Madagascar, Nouvelle-Hollande, Chine, Grandes-Indes, Californie (Duclos). Zanzibar , Afrique orientale, Thorn (Jukes). Ile Siquijora, Philippines , îles de la Société (Cuming).

Espèce bien connue, facile à déterminer et très-

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abondante dans les collections elle est recherchée pour sa beauté et sa variabilité.

O!. mantichora, Duclos, est une variété assez fré- quente, dont le dernier tour est fortement cariné et comme bossu.

Tout le monde sait aujourd’hui que 0!. leucophæa de Lam., est une variété albinos de cette espèce.

M. Reeve a le tort, ici, de préférer le nom de Dilwyn , qui est moins ancien que celui de Lamarck.

54. OL. EPISCGPALIS, Lamarck.

Oliva episcopalis, Lam., Ann. Mus., 1. XVI, p. 515. Puclos, Mon. OI., pl. 10, fig. 11-12. = (d.Ch.), El. coneh., pl. 14, fig. 11-12. == == Reeve, Conch., icon., pl. 45, fig. 24, a. b. c. d. lugubris, Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 517. —_— Duclos, Mon. O!., pl. 10, fig. 5-6. (d. Ch., NH. conch., pl. 11, fig. 5-6. emeliodina , Duclos (4. Ch.), El. eonch., pl 21, fig. 19-20.

Has. : Mers de l'Inde , Cochinchine (Duclos). Australie (Jukes). Nouvelle-Hollande (Jay).

Cette coquille est une des plus belles et des mieux connues du genre; elle se fait remarquer par la belle couleur violette de son ouverture. OL. lugubris en est une variété à teintes sombres. O/. emeliodina, Du- clos, a une forme tellement particulière qu’on a d’a- bord de la peine à la rapporter à O!. episcopalis, quoiqu'elle appartienne bien à cette espèce. Elle à quelque ressemblance avec Ol. splendidula.

.… MR

Nota. Nous avons cherché, dans ce Catalogue, à grou- per les espèces selon certaines analogies de formes et de couleurs. Que le lecteur veuille bien supposer un cercle fermé après cette espèce, de manière à ce qu'elle avoi- sine O[. textilina, ou mieux O[. Atalina, avec laquelle lle a de nombreux rapports, et il aura une idée de no- tre tentative de groupement. C’est tout ce que nous avons pu imaginer pour corriger un peu le vice des clas- sifications linéaires. A partir de cette espèce, notre tra- vail, sous le rapport du groupement , est devenu d’une difficulté plus grande encore, insurmontable pour nous.

Nous devons dire aussi que nous avons été gêné par l’espace, ne voulant pas faire, tant que possible, tenir la même espèce dans plusieurs tiroirs. L'ordre indiqué ici est absolument le même que nous avons suivi dans l’arrangement des individus de la collection.

55. OL. BRASILIENSIES , Chemnitz.

Oliva Brasiliensis, Chemn., Conch. cab., vol. X, pl. 447, fig. 4567, 1568. Brasiliuna, Lim., Ann. du Mus., {. XVI, p. 522. Duclos, Mon. Ol., pl. 29, fig. 1-5: pl. 55, fig. 5-6. _ Duclos , (d. Ch.}, HI. coneh., pl. 51, fig. 1-5 et 40, et pl. 55, fig. 5-6. Brasiliensis, Reeve , Conch. icon., pl. 8, fig. 45, a. b. Voluta pinguis, Diiwyn.

Hag. : Rio-Janeiro, Maldonado , baie de San- Blas (Duclos). Brésil (Cuming).

Coquille caractéristique, mais ayant, malgré sa forme particulière, beaucoup d’analogie avec la sui-

vante. | Nous ferons aussi remarquer son analogie avec

CS. d’autres espèces que leur petitesse nous a fait placer

dans un groupe à part ; telles sont O!. nana, Lam., millepunctata, Duclos.

56. OL. GIBBOSA, Deshayes.

Voluia utriculus (part. }? Gml., Syst. nat. _ gibbosa, Born , Mus. Vind., p. 215. Oliva cingulata , Chemnitz. utriculus, Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 325. Duclos, Mon. Ol., pl. 17, fig.1, 2, 5,7, 8 (non 3-4). _ (d. Ch.), Il. conch., pl. 18, fig. 4, 9, 5,7,8(non5,4,14,15). _ gébbosa , Deshayes (d. Lam.) , Hist. an. s. v., 1.10 , p. 624 (note). Reeve, Conch. icon. pl. 8, fig. 12, a. b.

Has. : Océan Indien, Ceylan particulièrement, et beaucoup d’autres localités (Duclos). Afrique (Reeve).

Nous croyons douteuses les indications géographi- ques de Duclos. Cette coquille est commune, elle pré- sente quelques variétés de couleur et de forme , mais change surtout d'aspect quand elle.est dépouillée de sa couche supérieure.— Duclos lui réunissait l’espèce suivante.

5. OL. NEBULOSA, Lamarck.

Oliva nebulosa, Lam., Hist. d. an. sans vertèbres (édit. Des- hayes) , t. 10, p. 628.

= 4 8e

Oliva utriculus (junior) , Duelos, Mon. Ol., pl. 47, fig. 5-4. = = =. (d.Ch.),II conch., pl. 18, fig. 5-4 et 44-15. acuminala (part.), Duclos, Mon. OI., pl. 42, fig. 3. = (d.Ch.), IL. conch., pl. 45, fig. 5. subulala, Mon. Ol., pl. 12, fig. 7. “(4 Ch), IN: conch, pl15;, fig. 7. ncbulosa, Reeve , Conch. icon., pl. 46 , fig. 32, a. b.

Has. Sénégal (Ed. Verreaux).

Duclos considérait cette coquille comme le jeune âge de la précédente. Quoique voisines, ces deux formes nous ont paru distinctes et nous les avons sé- parées à l'exemple de Lamarck et de M. Reeve, nous appuyant d’ailleurs sur les propres individus de la collection de Duclos. Ce naturaliste , malgré tous ses efforts, n’avait pu trouver de passages entre les deux espèces. On voit en outre, par notre synonymie, dans quel déplorable désordre ce naturaliste a plongé

la nomenclature.

58. OL. BARTHELEMYI.

Oliva acuminata (part.), Duclos (non Lam.), Mon. OI. pl. 42, | fig. 1-2. SUCRES (d.Ch.), Il. conch., pl. 15 , fig. 1-2. Barthelemyi, nob., pl.5 , fig. 58, a. b.

Has. Java (Duclos). » Coq. ovale-allongée , acuminée , peu épaisse ,

RU

» à spire élevée, régulièrement conique, aiguë, à » tours aplatis , marquetés, le long du sillon, de » blanc et de noir ; bord droit légèrement sinueux, » tranchant, un peu épaissi à sa partie supérieure ; » plis columellaires peu nombreux, peu profonds, » existant seulement à la base, un peu contournés et » comme tordus sur eux-mêmes; grise , bleuâ- » tre ou blanchâtre, marquetée d’une multitude » de petits triangles ou de petits losanges blancs, » bordés de brun ou de fauve ; columelle blanche ; » bouche blanc-livide. »

Pour peu qu’on ait l’habitude d'étudier les co- quilles , on ne tarde pas à s’apercevoir, en exami- nant attentivement les figures de la planche 12 de Duclos , que les deux premières appartiennent à une espèce différente de toutes les autres, et l’on est étonné que leur forme particulière n’ait pas frappé tous les yeux. Pour nous, nous la croyons distincte de toutes ses congénères.

Rapports et différences.

Voisine d’Ol. nebulosa, acuminata , subulata et hiatula de Lam., cette coquille a des caractères com- muns avec ces espèces, mais se distingue suffisam- ment des unes et des autres.

Sa spire est plus allongée, plus régulièrement co- nique , et le point d'insertion des tours est à peine visible et ne dessine pas de suture ou de bourrelet ;

“= res cette spire, ainsi que la partie postérieure du callus columellaire , est teinte de rouge violâtre ou carné, comme dans O!. nebulosa et gibbosa. Les plis colu- mellaires sont moins fins , mais disposés à peu près de la même manière que dans O. hiatula et testacea, seulement ils sont blancs. Enfin ces plis sont moins nombreux et moins saillants/dans OÙ. subulata et acuminata , et elle est plus allongée et moins cylin- dracée que ces deux espèces.

Nous la dédions à notre savant collègue M. Bar- thélemy Lapommeraye , directeur du musée d'histoire naturelle de Marseille.

59. OL. ACUMEINATA, Lamarek.

Oliva acuminata , Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 525. —— _ Duclos, Mon. OI., pl. 12, fig. 4 et9:nonf, ASC): (d.Ch.), UL. conch., pl. #5, fig. 4, 9,144,145,16 (non1,2,5,5,6,7,15). He Conch. icon., pl. 46 fl 59, à. b. 6.6. subulata ( part. ), Duclos, Mon. OI., pl. 12, fig. 8; pl. 90, fig. 4-2. “3 = =, w(dath:) , DE conchselads, fig. 8, pl. 52, fig. 1-2.

te

lutcola, Lam., Var. junior.

Hag. : Java (Lamarck, Duclos, Jay ); Sénégal, côtes nord-ouest de l'Afrique ( Reeve ).

Cette espèce et la suivante sont quelquefois peu faciles à différencier , et les auteurs ne sont pas d’ac-

"848 cord sur leur géographie. Ol. acuminata est plus pointue , plus pesante que subulata. | Comme on Île voit par nos citations, Duclos , qui se vantait d’avoir débrouillé ces espèces et leur sy- nonymie, avait introduit dans leur étude un incroya- ble désordre. Les fig. 1-2 de sa planche 12, Mon. OI. (et 13, Il. conch.), ne conviennent ni à OT. acuminata ni à subulata. La coquille qu’elles re- présentent constitue une espèce distincte que nous

donnons dans ce catalogue, au 58 , sous le nom d'OI. Barthelemyr.

60. OL: SUBULATA, Lamarck.

Oliva subulata , Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 524.

Duclos , Mon. OI., pl. 12, fig. 5-6 (non 7, 8,9).

…_ (d. Ch.), Hl. eonch., pl. 45, fig. 5-6 (non 7, 8, 9).

Reeve, Conch. icon., pl. 16, fig. 55, d.

acuminala (part.), Duclos (d. Ch.), Il. conch., pl, 15, fig. 15 ( Var. junior ).

Has. : Gambie ( Duclos), Bencoolen, côtes ouest de Sumatra { Cuming ). Philippines, Java

(Jay). Voy. la note de l’espèce précédente.

G1. OL. TESTACEA, Lasmarck.

Oliva testacea , Lam., Ann. Mus., t, XVI, p. 524. 6

mue CD ue Oliva hiatula (part.), Duclos, Mon. O1. pl. 5, fig. 43-14 ( non 15-16). _— _ (d. Ch.), II. conch., pl. 5, fig. 15-14 (non 15-16). teslacea (d.Ch.), HI. eonch., pl. 5, fig. 17-18 (non 19-20 ). Reeve, Conch. icon., pl. 48 , fig. 55, a. b.

Has. : Mexique, Nouvelle -Hollande (Duclos ). Real-Llejos, Mexico ( Cuming ). Panama (Jay). |

Dans sa première monographie, Duclos confond et figure , sous le nom d’O/. hiatula , trois espèces bien distinctes, hatula, testacea, et une autre nouvelle et innommée ; plus tard, dans les [lust. conch.., il donne à la véritable hiatula le nom d’agaronia {l’ A- garon d'Adanson), à testacea celui d’hiatula, ré- servant ce nom de {estacea à l'espèce inédite. En rectifiant cette pitoyable synonymie, M. Reeve s’est trouvé obligé de donner un nom à cette dernière co- quille, et il l’a nettement caractérisée sous celui d’OI. Steeriæ.

OL. testacea est plus épaisse, plus solide, plus ortement striée , plus grande que l'espèce suivante.

62. OL. HIATULA, Lamarck.

Voiuta hiatula, Gmelin , Syst. nat., p. 3442. Oliva hiatula (Var.b.), Lam., Ann. Mus., t. XVI, p.525. Duclos, Mon. O!., pl.5, fig. 15-16 (non 15-14), pl. 4, fig 47-18 (non 19-20), pl. 4 bis , fig. 47-19.

D

Oliva hiatula, Duclos (d. Ch.), HI. coneh., pl. 5, fig. 45-16 (non 15-14), pl. 4, fig. 47-18 ( non 49-20), pl. 5, fig. 47-19. Reeve, Conch. icon., pl. 48, fig. B5, a. b. tmalelina, Duclos, Mon. Ol., pl. 5, fig. 4-2. (4. Ch.), I. conch., pl. 5, fig. 1-2, L’Agaron , Adanson. Oliva agaronia, Duelos (d. Ch.) , III, conch., p. 9. Ancilla maculata , Schumacher. Hiatuia Lamarckii, Swainson.

Has. : Le Sénégal, l'embouchure de la Gambie, une grande partie des côtes occidentales de l'Afrique.

Nous avons expliqué, au sujet de l'espèce précé- dente , les erreurs de Duclos relativement à O[. hia- tula. Son OI. nitelhina est une coquille jeune, roulée, et qui, ayant séjourné longtemps dans la vase, a subi un commencement d’altération.

Comme on le voit par la synonymie que nous don- nons , les corrections du texte de Duclos n’ont point été opérées sur les planches des Z/1. conch.

63, OL. STEERIÆ, Reeve.

Oliva Stecriæ , Reeve , Conch. icon... pl. 18, fig. 57, hiatula (part.), Duclos, Monn. OI., pl. 4, fig. 19-90. 3 .— (d.Ch.), ET. conch., pl. 4, fig. 19-20. testacea, Duclos (d. Ch.), HI. conch., pl. 5, fig. 19-20,

Has. : Californie ( Duclos). Basse Californie, Mazatlan (Ed. Verreaux). Embouchure de la Gambie, Afrique occidentale { Reeve ).

ss D.

Pour la géographie de cette espèce, nous croyons erronées les indications de M. Reeve.

OI. Steeriæ est facile à reconnaître : elle est plus courte proportionnellement que hialula et testacea ; son dernier tour est plus enflé et plus développé ; elle est habituellement blanchâtre avec l’intérieur d’un beau violet ; le type est admirablement figuré par M. Reeve, et Duclos en fait connaître quelques cu- rieuses variétés. Les jeunes présentent le plus

souvent une couleur brune plus ou moins intense.

64. OL. INBUSICA, Reeve. Otiva Indusica, Reeve , Conch. icon., pl. 49, fig. 45, a. b:

Has. : L’embouchure de l’Indus ( Reeve ).

Nous avons trouvé dans la collection Duclos, con- fondus avec OL hiatula, trois individus de cette nou- velle espèce de M. Reeve. Trois individus , c’est peu, dans le genre Oliva, et nous ne nous prononcerons pas définitivement. Nous pensons néanmoins que OI. Indusica n’est qu’une variété d’Ol. testacea, - avec laquelle elle doit s’unir par de nombreux inter- médiaires. C’est de notre part une simple supposi- tion, mais cette supposition est assise sur l’analogie des formes.

== 00

Okva auricularia , Duclos , Mon. Ol., pl. 29, fig. 4-7; pl. 55, fig. 1-2. (d. Ch.), 1. conch., pl. 51 , fig. 4-7, 11-19; pl. 55, fig. 1-2. Reeve , Conch. icon. pl. 18, fig. 53, a. b. aqualilis, _ fig. 59. palula, Sowerby.

Has. : Rio-Janeiro (Bonneau). Fort-Julien, en Patagonie, jusqu’au 50° ({Duclos). Brésil (Reeve, Jay, etc. ).

Cette espèce ne peut être confondue avec aucune autre, quand on l’étudie avec les dessins de Duclos ou de M. Reeve. OI. aquatilis de ce dernier na- turaliste n’est pour nous ni une variélé ni une varia- lion d’OI. auricularia ; c’est l’état jeune de ce mol- lusque. La coquille a d’abord des plis petits et nom- breux à fa columelle, puis, peu à peu, ces plis s’oblitèrent et disparaissent sous les dépôts calleux. Nous avons une suite d'individus qui nous paraissent établir cela avec une parfaite évidence. Nous pen- sons que M. Reeve commet une autre erreur en don- nant l’Ol. claneophila, Duclos, comme synonyme de cette espèce.

66. OL. CLANEOGPHILA. Duclos.

Oliva clauncopluila , Duclos, Mon. O1, pl. 29, fig. 8-9. CE T3 : (d. Ch.), Il. conch., pl. 51, fig. 8-9

Has. : Fossile du Chili (Gay, d’après Duclos). S1 nous avons fait figurer cette espèce sur notre ca-

ïn, DE is

talogue, c'est que nous conservons quelques doutes au sujet de sa provenance. Cette coquille est-elle bien réellement fossile? Pour nous, nous la croyons vivante. - - M. Reeve la donne comme synonyme d'OI. auricularia, mais nous pensons que c’est à tort. Il suffit, en effet, de regarder l’ensemble de la coquille, et surtout la disposition de la spire, pour être convaincu qu’elle enest bien distincte.

67. OL. DESHAYESIANA.

Oliva Deshayesiana , Nob., Atl., pl. 5, fig. 67, a. b.

Has. : La Californie ( Duclos).

« Coquille ovale-conique , enflée , épaisse ; spire » courte, oblique, empâtée sous un épais callus ; » sillon du dernier tour seul libre : bord droit si- » nueux, épaissi et réfléchi à son insertion; colu- » melle blanche, torse, concave, très-fortement » calleuse, médiocrement plissée ; pli antérieur pro- » fond ; callus très-développé vis-à-vis l'insertion du » bord droit; fauve, marquée de lignes brunes, » flexueuses, indiquant les stries d’accroissement, et » de petites macules brunes peu visibles; intérieur » blanc-jaunâtre ou livide. »

Rapports et différences.

Cette coquille est intermédiaire entre O!. Brasi- liensis et auricularia. Elle à de la première la cou-

D leur , les rayures d’accroissement, la forme générale un peu conique, mais elle en diffère par ses tours de spire moins larges, plus obliques, par son enflure presque médiane, par sa columelle qui est presque celle d’OL. auricularia. Elle diffère de cette dernière par sa forme générale, et surtout par la partie anté- rieure qui est atténuée et non élargie et dilatée, enfin par le callus de la columelle qui la rapproche d’Ol. Brasiliensis. :

Nous dédions cette nouvelle espèce, qui est facile à reconnaître, au savant conchyliologiste M. Deshayes.

68. OL. VOLUTELLA, Lamarck.

Oliva volutella , Lam., Hist. An. s. v. (édit. Desh.), t. X, p. 625. Duclos , Mon. OI., pl. 6, fig. 7-14. (d. Ch.), I. conch., pl. 7, fig. 7-14 et 21-24. _ Reeve, Conch. icon., pl. 21, fig. 5%, a. b. c. rasamola, Duclos, Mon. OI., pl. 6, fig. 5-6. (d.Ch.), Il. conch., pl. 7, fig. 5-6. cœrulea, Wood.

Has. : Mexique, Californie, Panama (Duclos, Jay, Reeve, Verreaux, etc).

Tout le monde connaît cette charmante petite co- quille. OÙ. rasamola, Duclos, en est une variété roulée et décolorée.

69. OL. PULCHELLA, Duclos.

Oliva pulchella , Duclos, Mon. Ol., pl. 5, fig. 11-12 (1856).

ne

Oliva pulchella , Duclos , (d. Ch.), I. conch., pl. 6, fig. 11-12. leucozonias , Gray, Zool., Beechey’s voyage, p. 150, pl. 36, fig. 24 (1859). Reeve, Conch. icon., pl. 24, fig. 67, a. b.

Has. : Rade de Gorée (Duclos).— Sénégal (Reeve).

Cette coquille est extrêmement facile à reconnaî- tre , elle a le port d’un petit buccin, et les figures de Duclos , quoique médiocres, auraient empêcher toute confusion. M. Reeve s’est pourtant mépris et a attribué à O[. pulchella une espèce bien distincte et beaucoup plus petite.

0. OL: JASPIDEA , Deshayes.

Voluta jaspidea, Gmelin , Syst. Nat., p. 5442. Oliva conoidalis , Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 595.

Ductos, Mon. OI., pl. 2, fig. 17-18.

os (d. Ch.), HI. conch., pl. 2, fig. 17-18. mygdonia, _ pl. 6, fig. 25-24. jaspidea, Desh, (d. Lam.), Hist. an. s. v. 1. X, p. 651.

| (note). Reeve, Conch. icon. pl. 22, fig. 58, a.-b. ec.

Has. : Sénégal ( Duclos). Indes occidentales (Jay, Verreaux). Indes occidentales , mer Rouge ( Reeve }.

Nous croyons erroné l'habitat indiqué par Du- clos.

OI. mygdonia, Duclos, est une coquille roulée, décolorée, fruste, et médiocrement figurée. Elle n'offre d’ailleurs rien de particulier,

UT ve

4. OL. UNDATELLA, Lamarck,

Oliva undatella , Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 526. Duclos, Mon. OI., pl. 5, fig. 5-10. (d. Ch.), HN. conch., pl. 6, fig. 5-10. Reeve, Conch. icon., pl. 25, fig. 73, a. b. ct. 'd..€. nedulina, Duclos , Mon. OI., pl. 5, fig. 15-14. _— (d. Ch.), Il. conch., pl. 6, fig. 13-14.

Has. : Côtes d’Acapulco , Mexique ( Duclos). Baie de Panama (Cuming ). Duclos indique pour son O!. nedulina l'Océan pacifique.

Jolie espèce, très-variée et passant du blanc au noir par tous les intermédiaires possibles.

OL. nedulina, Duclos, est une variété petite, épaisse, mais qui présente tous les caractères spécifi- ques au type.

M. Reeve donne comme synonyme de cette espèce OI. ozodona, Duclos. Ni le dessin, ni la coquille n’autorisent un tel rapprochement. Ces deux formes n’ont aucun rapport entre elles.

2: —— OX. LEXEOLATA, Gray.

Oliva lineolata , Gray, Wood's , Index Testaceologicus, suppl., pl. 5, fig. 57 (1828). Reeve, Corch. icon., pl. 25, fig. 65, a. b. purpurala, Swainson , Zool. illusi., 2me sér., pl. 2, fig. 1 (1852-55 , d’après Jay). dama, Duclos , Mon. OI., pl. 5, fig. 5-6. (4. Ch.), HN. conch., pl. 5, fig. 5-6.

Has. : Indes orientales (Duclos). Californie (Reeve). Mazatlan (Ed. Verreaux).

Nous croyons erronée l'indication d’habitat donnée par Duclos.

23. OL. NIVEA, Deshayes.

Voluta nivea, Gmelin, Syst. Nat., p. 5442.

Oliva eburnea, Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 326. = Duclos, Mon. OI., pl. 1, fig. 13-16. nivea, Deshayes (d. Lam.), loc. cit., t. X, p.630 (note). Duclos (d. Ch.), HI. conch., pl. 4, fig. 13-16. Reeve, Conch. icon., pl. 25, fig. 64, a. b. _ oryza, Lam. (Var. junior).

HA8. : Antilles et Grandes Indes (Duclos). Spain , Bahia , Indes occidentales ( Jay ).

Nous pensons que Duclos a eu raison, dans les Ill. conch., de rapporter à l’espèce qui nous occupe OI. oryza de Lamarck, à titre de jeune âge. La co- quille appelée oryza par Duclos dans sa première édi- tion, ainsi que par M. Reeve dans Conch. icon., ne se rapporte pas à la description de Lamarck. Elle a été décrite sous le nom de floralia par Duclos dans les Zil, conch.

94. OL. GRACILIS , Broderip et Sowerby.

Oliva gracilis, Brod. An. Sow., Zool. journal, vol. IV, p. 579. Duclos, Mon. OI., pl. 1, fig. 17-18. (d. Ch.), I conch., pl. 4, fig. 17-18. KReeve, Conch. icon., pl. 20, fig. 46.

TT

Has. : Xipixapi, Colombie occidentale (Cuming).

Cette espèce est facile à distinguer de toutes ses congénères ; elle a la forme générale de certaines mé- lanies.

25. OL. SELASIA, Duclos.

Oliva selasia, Duclos, Men. OI., pl. 2, fig. 19-20. (d. Ch.), HI. conch., pl. 2, fig. 19-20.

Has. : Acapulco, Mexique ( Duclos ).

Remarquable coquille dont nous ne connaissons que l'échantillon de Duclos. Il est bien figuré, quoique un peu grandi, et suffit à faire reconnaître l'espèce.

6. OL. MANDARINA. Ducios.

Oliva Mandarina , Duclos, Mon. OI., pl. À, fig. 19-20. (d. Ch.), HI. conch., pl. 4, fig. 19-20. Tunquina, Mon. Ol., pl. 6, fig. 1-2. (d.Ch.), HI. conch., pl.7, fig. 1-2.

Has. : La Chine (Duclos ).

Cette coquille, voisine de la suivante, en diffère cependant par quelques caractères assez bien figurés dans les dessins de Duclos. Nous ne la connaissons que dans la collection de M. Lecoq. O[. Tunquina en est une variété jeune, mais qui n’en diffère par aucun caractère essentiel.

97. OL. TERGINA, Duclos.

Oliva tergina, Duclos , Mon. O!., pl. 2, fig. 15-16.

En

Oliva tergina, Duclos , (d. Ch.), Il. coneh., pl. 2, fig. 45-16. Rceve, Conch. icon., pl. 26, fig. 80, a. b. c.

Hg. : Panama (Duclos). Conchagua, Amé- rique centrale (Cuming). Panama et Mazatlan (Ed. Verreaux).

Cette coquille a une forme et un facies bien dis- tincts de la plupart de ces congénères, et ne peut guère être confondue qu’avec O!. Mandarina (Ducl.). Elle à des variétés nombreuses de couleur et de taille, et ne se trouve habituellement dans les col- lections que roulée et décolorée.

Nous devons une belle suite d'individus à la libé- ralité de M. Edouard Verreaux.

28. OL. ZENOPIRA, Duclos.

Oliva zenopira, Daclos, Mon. Ol., pl. 5, fig. 11-192. —.. (d. Ch.), IL. coneb., pl. 3, fig. 11-12. = Reeve, Conch. icon., pl. 24, fig. 69, a. b. c. d.

Has. : Afrique (Duclos ).— Madagascar (Reeve).

Cette espèce présente dans le jeune âge un facies bien différent de celui qu’elle a dans l’état adulte, et peut alors être facilement confondue avec d’autres es- pèces, telles que O7. millepunctata , Duclos ; Nana, Lam., etc. Elle est rare dans les collections et surtout dans un état complet de développement. C’est dans cet état que l’a figurée Duclos ; M. Reeve l’a repré- sentée Jeune et adulte.

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29. OL. NANA, Lamarek.

Oliva nana, Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 526. _— Duclos, Mon. Ol., pl. 25, fig. 5-8. (d. Ch.), HE conch., pl. 27, fig. 5-8. Reeve, Conch. iconn., pl. 25, fig. 66. millepunctata (part.), Duelos, Mon. OI., pl. 25, fig. 4. (d. Ch.), Ill. conch., pl. 27, fig. 4.

HAg. : Océan américain ( Lam.) Indes occiden- tales ( Reeve ).

Cette coquille est remarquable par sa forme bico- nique, et n’est réellement bien voisine que d’O/. mil- lepunctata , Duclos. Ce naturaliste, en effet, a at- tribué à O!. millepunctata une coquille qui appartient bien à O[. nana.

80. OL. MILLEPUNCTATA, Duelos.

Oliva millepunctata, Duclos, Mon. O1, pl. 25, fig. 4, 2,5 (non 4).

(d. Ch.), IL. conch.,pl. 27, fig. 1, 2,5 (non 4).

Reeve , Conch. icon., pl. 28, fig. 87, a: ect

Has. : Chine ( Duclos). Indes occidentales (Reeve). L'’habitat indiqué par Duclos nous paraît être erroné.

Cette coquille est rare dans les collections.

TO

81. OL. ESTHER. Duclos.

Oliva Esther, Duclos, Mon. OI., pl. 5 , fig. 7-8. (d.Ch.), I. conch., pl. 5, fig. 7-8. Reeve, Conch. icon., pl. 25, fig. 65, a. b, columba , Duclos, Mon. OI., pl. 5, fig. 5-4. (d.Ch.), I, conch., pl. 5, fig. 5-4.

Has. : Océan pacifique (Esther ), Mariannes, (Columba), ( Duclos ). |

Oliva Esther est bien figurée dans Duclos; les fi- gures de M. Reeve représentent un individu qui n’a pas atteint son maximum de croissance.

OI. columba est une variété grande et albine, semblable à de la porcelaine, mais présentant les mêmes caractères qu’Esther.

82. OL. NITIDULA, Deshayes.

Voluta nitidula , Dilwyn, Cat. t. 4, p. 521, no 45. Oliva nitidula, Desh. (d. Lam.), (non Duclos), Hist. des an. s. v., p.651 (note). zig-zag, Duclos, Mon. OI., pl. 2, fig. 1-4.

_ (d.Ch.), II, conch., pl. 2, fig. 1-4. et 21-24.

petiolita, (d.Ch.), Il. conch., pl. 4, fig. 21-22.

mutica, Reeve( non Say), Conch. icon., pl. 28, fig. 86, a. b. c.

Has. : Océan Américain, Mexique (Duclos). Indes occidentales, midi de la Caroline, mer Rouge (Reeve).

Re en

M. Deshayes, après avoir rétabli le nom de cette espèce, p. 631, a eu le tort de l'imposer, p. 637, à une coquille fossile des environs de Paris. Ce nom devra en conséquence être changé pour cette der- nière.

OI. petiohta, Duclos, est une coquille petite, globuleuse , mais qui nous paraît avoir tousles carac- tères du type.

M. Reeve a attribué à tort le nom de mutica à l’espèce qui nous occupe. Oliva mutica est bien dif- férente et très-facile à déterminer à l’aide de la des- cription de M. Say.

83. OL. BIPLICATA, Sowerby.

Oliva biplicata, Sow., Tanquerville Cat., App., p. 55. Duclos, Mon. OI. pl. 5, fig. 9-10. (d. Ch.), Il. conch., pl. 5, fig. 9-10. Reeve, Conch. ieon., pl. 20, fig. 48. nux, Wood. Olivancillaria auricularia, d'Orb.

Has. : Nord de l’Amérique ( Duclos).— Monte- rey, Californie (Hinds). Montevideo , Patagonie (Jay).

Cette espèce se distingue aisément de toutes ses congénères par sa forme, sa taille, et surtout par la couleur violette de son ouverture. Tous ses caractères néanmoins { sauf la taille,) la rapprochent d’OF. mu- hica, Say.

msi, QG

84. OL: CONTORTUPLICATA, Reeve. Oliva contortuplicata , Reeve, Conch. icon., pl. 20, fig. 51.

Has. : Sénégal, Afrique occidentale.

Coquille rare dans les collections , ayant de nom- breux rapports de forme avec O[. biphcata , et inter- médiaire entre celle-ci et Ol. hiatula, c’est-à-dire avec une coquille qui habite les mêmes parages , et une autre qui provient des côtes de l’Amérique. OI. contortuplicata se distingue aisément par sa colora- tion intérieure rouge-brun, et par sa columelle phis- sée et contournée qui lui a valu le nom qu’elle porte.

85. OL. MUTICA, Say.

Oliva mutica , Say , Journ. of the Acad. nat. scienc., of Philadel- phy, vol. 2, p. 298 (1821). Duclos, Mon. Ol., pl. 2, fig. 5-8. (d. Ch.), ET. conch., pl. 9, fig. 5-8. rufifasciata, Reeve, Conch. icon., pl. 28, fig. 88,a. b. _ fimbriata ; Reeve, Conch. icon., pl. 29, fig. 92, a. b. c. d.

Has. : Rives méridionales des Etats-Unis (Say). Mers d'Amérique ( Duclos). Sud de la Caro- line (Jay ). Indes occidentales ( Reeve ).

Les erreurs de M. Reeve sont ici considérables. La description de M. Say ne peut laisser aucun doute

sur la coquille à laquelle elle s'applique, et nos échantillons, d’ailleurs, ainsi que ceux que nous

="

avons examinés chez M. Deshayes, proviennent de l’auteur lui-même. Au reste, O[. fimbriata ne diffère pas spécifiquement d’Ol. rufifasciata. Nous possé- dons toutes les variétés intermédiaires.

Cette espèce qui a des rapports de forme et de cou- leur avec Ol. biplicata, Sow., mais qui est infini- ment plus petite, se distingue de ses congénères par sa forme ovale enflée et par sa columelle qui n’est pas plissée. Elle varie beaucoup : blanche , lilas , rou- geâtre, entièrement brune, ou fasciée de diverses manières.

86. OL. VERREAUXHEI.

Oliva mutica, (part.), Reeve (non Say), Conch. icon., pl. 28, fig. 86, b. c.; pl. 29, fig. 95, a. b. Verreauxti, Nob., Atl., pl. 5, fig. 86, a. b.

Has. : Marie-Galante, Antilles ( Verreaux).

« Coquille petite, ovale-allongée , sub-biconique ; » spire élevée ; tours convexes , calleux ; sillon très- » développé ; couleur blanc-jaunâtre , avec des » lignes brunes flexueuses ; columelle blanchâtre, » très-calleuse supérieurement, concave à son mi- » lieu , très-lésèrement plissée ; intérieur semblable » à l'extérieur, dont on voit les lignes par transpa- » rence. »

Rapports et différences.

Cette coquille a les plus grands rapports avec OL. 7

= he

mhdula, Desh.(mutica, Reeve, non Say), mais elle s’en distingue constamment par sa forme géné- rale plus allongée, par sa spire conséquemment plus élevée, par ses tours plus convexes, par le callus columellaire qui est beaucoup plus développe posté- rieurement. Nous avons une suite assez nom- breuse d'individus , et ils présentent bien tous les mêmes caractères, ne passant jamais à l'O. nitidula, Desh. Les dessins de M. Reeve ne sont pas pour cette espèce d’une très-grande exactitude.

Nous la dédions avec plaisir à M. Edouard Ver- reaux qui a bien voulu nous la donner.

87. OL. ZONALIS, Lamarck.

Oliva zonalis, Lam., Ann. Mus., t. XVI, p. 527. Duclos, Mon. Ol., pl. À, fig. 5-4. (d. Ch.), III. conch., pl. 4, fig. 3-4. = Reeve, Conch. icon., pl. 29, fig. 94, a.b.

Has. : Mers du Mexique , Acapulco (Humboldt et Bompland; ) (id. Lamarck, Duclos, Reeve,

Jay, etc.). Tous les naturalistes sont d'accord au sujet de cette caractéristique petite espèce.

88. OL. ALECTONA, Duclos.

Oliva Alectona , Duclos , Mon. OI., pl. 4 bis, fig. 15-16. 3 re (d. Ch.), IL. conch., pl. 5, fig. 15-16.

a: M 5 Has. : Inconnu. Coquille distincte de toutes celles que nous con- naissons, et qui peut être facilement reconnue à l’aide des figures données par Duclos.

© 89. OL. COLUMELLARIS , Sowerby.

Oliva columellaris, Sow., Tanquerville Catalogue, app., p. 55. _ Duclos , Mon. OI., pl. 2, fig. 41-12. cs —= (d. Ch.), I. conch., pl. 2, fig. 11-12. Reeve , Conch. Icon., pl. 25, fig. 62.

Has. : La Colombie, le Pérou ( Duclos). Payta, Pérou ( Cuming).

Espèce singulière, qui n’a de rapports qu'avec OI. semistriata, Gray, et attenuata , Reeve , formes dont on la sépare d’ailleurs avec assez de facilité.

90. OL. SEMISTRIATA, Gray.

Oliva semistrcata, Gray, Zool. Beechey’s voyage, p. 150, pl. 56, fig. 10. —- Reeve, Conch. icon., pl. 25, fig. 61, a. b.

Has. : Salango, Colombie occidentale ( Cu- ming ). |

Cette espèce, dont le nom indique l’un des plus importants caractères, était confondue par Duclos avec l'espèce précédente, O!. columellaris, sans doute à titre de jeune âge. File en diffère par sa couleur plus brune , par sa columelle moins calleuse ,

100

par des stries assez fortes et assez régulières qui occu- pent la partie postérieure du dernier tour.

941. OL. ATEENUATA, Reeve.

Oliva attenuata, Reeve, Conch. icon. pl. 29, fig. 90, a. b.

HAg. : Inconnu.

Cette espèce, voisine de la précédente, O!. se- mistriaic , surtout de ses jeunes individus, en dif- fère par sa petite taille, par sa forme générale plus régulièrement elhptique , par la moindre dilatation de son bord droit et par ses deux fascies beaucoup plus espacées.

92. OL. ANAZORA, Duclos. Oliva anazora , Duclos, Mon. OI., pl. 5, fig. 3-4.

(d. Ch.), Il. coneh., pl. 6, fig. 3-4. Reeve, Conch. icon., pl. 25, fig. 74, a. b.

Has. : Le Pérou (Duclos), Xipixapi, Colom- bie occidentale ( Cuming ). |

Coquille bien distincte de ses congénères et bien figurée dans Duclos et dans M. Reeve.

93: OL. GUILDINGEE, Reeve. Oliva Guildingü , Reeve, Conch. icon., pl. 28, fig. 89, à. D.

Has. : Ile Saint-Vincent, Antilles ( Reeve). Nous ne connaissons cette espèce que par un seul

101 individu un peu roulé de la collection Ducios. Elle à des rapports avec OÙ. fulgida, Reeve, mais s'en distingue par sa taille moindre , sa coloration plus in- tense , et la callosité columellaire.

94. OL. PUELCHANA, d'Orbigny.

Oliva Puelchana , d'Orb., Voy. en Amér., Moll., p. 418, pl. 49, fig. 15-19. ; Tehuelcha, Duclos (non d’Orbigny}, Mon. OI., pl. 4 bis, fig. 7-14. Puelchana, (d.Ch.), I. conch., pl. 5, fig. 7-14. cyancea , Reeve, Conch. icon., pl. 24, fig. 70, a. b. c.

Has. : Baie de San-Blas , Patagonie (d’Orbigny). M. Reeve la cite avec doute de Carthagène , Améri- que centrale. |

M. d'Orbigny, qui le premier a fait connaître cette coquille , l'a assez répandue dans les collections pour qu’elle soit aujourd’hui généralement connue. Duclos .a emprunté à ce naturaliste les figures de cette espèce ainsi que celles d’Ol. Tehuelchana. L’OI. cyanea de M. Reeve nous paraît absolu- ment identique à O7. Puelchana.

95. OL. ZANGETA., Duclos. Oliva zanoeta, Duelos, Mon. Ol., pl. 2, fig. 9-10.

—. (d. Ch.), Ill. conch., pi. 2, fig. 9-10. Reeve , Conch. icon:, pl. 46, fig. 76, a. b.

Has. : Le Japon ( Buclos).

102

OI. zanoeta , qui par sa forme se rapproche de plusieurs espèces telles que O!. fulgida, Reeve, Guildingi, Reeve, etc., s’en distingue facilement par sa coloration. Les deux larges bandes brunes dont elle est ornée, et que séparent des lignes blan- ches, lui donnent un facies tout particulier.

96. OL. FULGIDA, Reeve.

Oliva fulgida, Reeve, Conch. icon., pl. 26, fig. 78, a. b.

Has. : Indes occidentales ( Reeve ).

Bonne espèce très-bien figurée dans l’ouvrage de M. Reeve. C’est une des plus allongées du genre. Elle est ornée de deux fascies brunes , subinterrom- pues, une à la base, l’autre à peine séparée du sil- lon spiral, et tonte la coquille est parsemée de peti- tes taches grisâtres, pommelées ou linéaires.

97. OL. TRITICEA, Duclos.

Oliva triticea, Duclos, Mon. OI., pl. 1, fig. 5-6. (d. Ch.), I. conch., pl. 1, fig. 5-6. Reeve, Conch. icon., pl. 27, fig. 82, a. b.

Has. : Nouvelle-Guinée { Duclos).

Cette espèce a deux caractères distinctifs bien fa- ciles à saisir. A part sa forme générale, qui est très- allongée , elle a une suture profonde qui la fait res- sembler à certains pelits bulimus, et elle est ornée

103

de trois fascies interrompues, rougeâtres, dont les deux supérieures sont composées de taches linéaires flexueuses.

98. OL. FLORALIA, Duclos.

Oliva oryza , Duclos (non Lam.), Mon. OI., pl. 1, fig. 9-10. = = = (d. Ch.), I. conch., pl. 4, fig. 9-10. Reeve, Conch.icon., pl. 27, fig. 81, a.b. floralia, Duclos (d. Ch.), IT. conch., pag. 6.

Hag. : Antilles (Duclos ).

Nous avons vainement cherché, dans la descrip- tion de l’OZ. oryza de Lamarck, quelques caractères qui puissent se rapporter à la coquille figurée sous ce nom par Duclos et M. Reeve, et, comme Duclos le dit dans son texte { Ilust. conch., p. 6), nous pensons que l’oryza de Lam. n’est autre chose que le jeune âge de l’OJ. eburnea, Desh.

Le changement exécuté par Duclos dans le texte ne l’a pas été dans les planches, et il peut résulter de cette négligence de nouvelles erreurs.

Cette espèce est allongée, ornée de lignes flexueuses rougeâtres ou grisâtres, et le sommet de sa spire ( quelquefois la spire entière ) est fortement teinté de rouge ou de brun ; sa columelle est calleuse. Nous le répétons , ces caractères si distinctifs ne sont pas indiqués par Lamarck.

104

99. OL. MICS, Duclos.

Oliva mica , Duclos , Mon. O1., pl. 4, fig. 11-12. (d. Ch.), I. conch., pl. 4, fig. 11-12.

Hag. : Antilles ( Duclos ).

Pour cette espèce caractéristique et que nous pos- sédons en très-grand nombre , nous ne pouvons que renvoyer aux figures de Duclos, qui suffisent pour la faire reconnaître. Nous avons été étonné de ne pas la trouver dans la monographie de M. Reeve.

100. OL. REEVEÏN.

Oliva pulchella , Reeve (non Duclos), Conch. icon., pl. 50, fig. 98, a. b. Reeveñ, Nob., All, pl. 5, fig. 100, a. b.

Has. : Indes occidentales ( Reeve).

La petite taille de cette coquille aurait la faire distinguer par M. Reeve d’Of. pulchella, Duclos. Elle est allongée; sa columelle fortement arquée, plissée, sinueuse.

Sa rectification opérée , la coquille qui nous oc- cupe se trouvait sans nom, et nous lui avons imposé celui du savant conchyhologiste anglais.

1061. O1. ROSOLINA. Duclos. Oliva rosolina, Duclos, Mon. OI., pl.4, fig. 1-9.

(d. Ch.), El. conch., pl. 1, fig. 1-2. Reeve, Conch. icon., pl. 59, fig. 99.

105

Has. : Antilles (Duclos).

La forme de cette coquille, la finesse des lignes dont elle est ornée sur un fond blanc, et surtout la couleur rose de sa columelle la font facilement dis- tinguer de ses congénères. On la trouve souvent toute blanche en dessus, mais il est rare que la cou- leur rose de la columelle ne persiste pas.

402. OL. MILIGLA, Duclos.

Oliva miliola , Duclos , (d. Ch.), HI. conch., pl. 4, fig. 23-24.

Has. : Jamaïque, Cuba, Maftinique (Duclos ).

Coquille extrèmement petite, à spire excessive- ment courte, à columelle calleuse. Elle ne peut être confondue avec aucune de celles qu’on a publiées jus- qu'à ce Jour.

103. OL. SOVYERBYE. Oliva Sowerbyi, nob., Atlas, pl. 5, fig. 105, a.b.

Has. : Marie-Galante ( Verreaux ).

« Coquille petite, ovale, à spire médiocre, à » tours convexes, à sillon étroit; jaunâtre, trifasciée » de brun; fascies supérieure et inférieure plus in- » tenses, sub-interrompues, la médiane peu marquée, » composée de lignéoles onduleuses qui s'unissent » souvent avec la fascie inférieure ; columelle blan- » che, calleuse supérieurement, finement plissée,

106

» légèrement contournée à la base ; intérieur lais- » sant voir l’extérieur par transparence. »

Rapports et différences.

Cette espèce a les plus grands rapports de forme avec Ol. rosolina, Duclos, mais elle en est cons- tamment distincte par sa coloration générale, par son bord droit moins dilaté, par ses tours de spire plus convexes ; par sa columelle plissée et jamais rose comme chez l'espèce à laquelle nous la comparons. Nous la devons à la générosité de M. Edouard Verreaux, et la deÿions à M. Sowerby.

404. OL. LEPTA, Duclos.

Oliva lepta , Duclos, Mon. OI., pl. 1, fig. 7-8. (d. Ch.). I. conch., pl. 4, fig. 7-8. pellucida , Reeve, Conch. icon., pl. 27, fig. 85, a. b.

Has. : Mariannes (Duclos). D’après les éti- quettes de sa collection elle proviendrait de la Chine.

Nous sommes étonné que M. Reeve n'ait pas re- connu dans son O!. pellucida, OI. lepta, de Duclos, malgré la médiocrité des figures données par ce natu- raliste. Elle est distincte de ses congénères par sa forme générale qui la fait ressembler à un petit buc- cin, par les lignes flexueuses dont elle est ornée et par la demi-transparence de son test.

107

105. OL. MONILIFERA, Recve. Oliva monilifera, Reeve, Conch. icon., pl. 27, fig. 84, a. b.

Has. : Indes orientales d’après une étiquette de la collection Duclos.

ILest assez difficile de se figurer exactement l’as- pect de cette coquille quand on regarde les dessins de M. Reeve, et pourtant la forme en est d’une re- marquable exactitude. On la rencontre, en général, comme la plupart des petites espèces, décolorée et blanchâtre, et nous ne l’avons jamais vue de la cou- leur des figures données par M. Reeve, quoique nous ayons à notre disposition un grand nombre d’indi- vidus.

4166. OL. TEHUELCHANA, d'Orbigny.

Oliva tehuelchana , 'Orb., Voy. en Amér., Moll., p.418, pl. 49, fig. 7-18. puelcha, Duclos ( non d'Orb.), Mon. OI, pl. 4 bis, fig. 1-G. tehuelchana, Duclos (d.Ch.), Il. coneh., pl. 5, fig. 1-6. pura, Reeve, Conch. icon., pl. 50, fig. 97, a. b.

Has. : Baie de San-Blas, Patagonie (d'Orbi-

gny )- Celle-ci est voisine d’OT. bullula et myriadina, mais elle en diffère par sa columelle flexueuse et cal-

leuse , et par sa forme générale plus allongée.

108

2G%. OL. BULLULA, Reeve.

Oliva bullula , Reeve, Conch. icon., pl. 50, fig. 96, a. b.

Has. : Antilles ( Duclos).

Cette coquille avait été confondue par Duclos avec son OÙ. myriadina. Elle s’en distingue par sa taille plus forte, par sa forme plus ventrue, par ses tours de spire moins étagés et par sa columelle sub-calleuse et saillante.

108. OL. MYREIADINA, Duclos.

Oliva myriadina , Duclos, Mon. OI., pl. 5, fig. 4-2. a (4. Ch.,) El. conch.,pl.6, fig. 1-2. Reeve, Conch. icon., pl. 50, fig. 94.

Has. : Antülles (Duclos). Jamaïque (Jay ).

Cette coquille, extrêmement petite et blanchâtre, se reconnait à sa spire conique et étagée , à ses tours cylindracés , comprimés à leur centre, et qui présen- tent un renflement irès-sensible et très-opaque le long du sillon spiral. Le reste de la coquille est semi- transparent.

OBSERVATIONS. Les onze espèces suivantes ne figu- rent ni dans la collection de M. Lecoq, ni dans aucune de celles que noas avons visitées; elles nous sont abso- lument inconnues. Nous les adoptons sur la foi de M. Reeve et les plaçons alphabétiquement à la fin de notre catalogue.

109

469. OL. ANCILLARIOIDES , Reeve.

Otiva ancillarioides, Reeve, Conch. icon., pl. 21, fig. 55, a. b.

Has. : Kurrachee, embouchure de l'Indus(Reeve).

110. OL. CINCTA,. Reeve.

Oliva cincta, Reeve , Conch. icon., pl. 20, fig. 47, a. b.

-

Has. : Inconnu. 114. OL. DEALBATA. Reeve. Oliva dealbata , Reeve , Conch. icon., pl. 25, fig. 71.

Hag. : Inconnu.

412. OL. HIEROGELYFICA, Reeve.

Oliva hicroglyphica , Reeve , Conch. icon. pl. 24, fis. 68. Has. : Inconnu. 41413. OL. LANCEOLATA, Reeve. Oliva lanceolata, Reeve , Conch. icon., pl. 50, fig. 95, a. b. Has. : Iles Philippines ( Cuming). 444. OL. LIGNEOLA , Reeve. Oliva ligneola , Reeve , Conch. icon., pl. 21, fig. 57, a. b. c.

Ha8. : Inconnu.

110 115. OL. MODESTA, Reeve. Oliva modesla, Reeve , Conch. icon., pl. 27, fig. 85,:a..b. Has. : Inconnu. 116. OL. MULTIPLICATA, Reeve. Oliva multiplicata , Reeve , Conch. icon., pl. 20, fig. 52, a. b. Has. : Inconnu. 41". OL. FICTA, Reeve. Oliva picta, Reeve, Conch. icon., pl. 26, fig. 79. Has. : Iles Philippines ( Cuming ). 118. OL, PYGMÆA, Reeve: Oliva pygmæa , Reeve , Conch. icon., pl. 26, fig. 75. Has. : Inconnu. 4119. OL. STRIGATA, Reeve. Oliva strigata , Reeve, Conch. icon., pl. 25, fig. 72, a. b.

Has. : Indes occidentales ( Reeve ).

OBSERVATIONS. Nous n'avons jamais pu nous faire une idée nette de ce que peut être l'Ol. avellana de Lamarck, mais nous pouvons nous prononcer sur celle

{11 de Duclos. D'abord, les figures qu’il en donne sont faites à l’aide d’espèces différentes, roulées , décolorées, défi- gurées, et quant aux individus nombreux de sa collec- tion, c'était un assemblage bizarre de cinq à six espèces méconnaissables pour la plupart, tant les échantillons étaient en mauvais état.

Nous ne savons pas, non plus, à quelle espèce à nous connue on pourrait attribuer la description de l'OL.

glandiformis de Lamarck.

Il nous reste à dire quelques mots de deux velins de Duclos , actuellement au Museum, et dont les figures n'ont pas été publiées. M. Desnoyers a bien voulu les numéroler et les étiqueter sous notre dictée, etnous te- nons à publier ces renseignements, comme tout ce qu peut être utile à la science.

PLANCHE À.— No 1. Deux figures, Oliva timesia, Du- clos, inédite. Elle rentre pour nous dans O!. neostina , Duclos.

No 2. Deux fig., OZ. Lecoquiana, Nob., figures mau- vaises, méconnaissables.

No 3. Deux fig., OÙ. mazaris, Duclos, même obser- vation.

No 4. Deux fig., OL. erythrostoma, Lam.

No 5. Deux fig., Ol. venulata, Duclos, var. jaune. Elle rentre dans O!. reticularis, Lam.

6. Deux fig., O. Caroliniana , Duclos, var. pâle.

112

PLancne B. Nos 1, 2, 3. OI. Timoria, Duclos, synonyme de O!. reticularis, Lam.

Nos 4-5. OI. Atalina, Duclos. Nos 6-7. OÙ. tigridella, Duclos, variété. Nos 8-9. O!. inflata , Lam. (junior ).

Nos 10-11. OL. tigrina, Lam., var. noire.

ERRATUM. Page 10 , note (à), au lieu de : MM. Swanson et Schumacher, lisez : MM. d'Orbigny, Swainson et Schumacher. Espèce 9, ajoutez à la synonymie de l’Oz. ELEGANS , Lam. :

Oliva galeala, Duclos , Mon. OI., pl. 28, fig. 4-6. - (d. Ch.), I. conch., pl. 50, fig. 4-6.

TABLE ALPHABÉTIQUE

ET SYNONYMIQUE.

Nota. La âre colonne de cette table contient, en caractères droits, tous Les noms adoptés, et en caractères italiques tous leurs synonymes. Dans la 2me co- ionne , en face de ces synonymes, sont répétés , en caractères droits , les noms adoptés ; et en face, dans la 3me colonne, se trouvent les nos d'ordre des espèces.

OLIVA

acuminala , Lam... 5e 00e cesse rssseeeteeness 09 acuminata (part.), Duclos..... nebulosa, Lam... ...... 57 acuminata (part.), Duclos. .... subulata, Lam.......... 60 acuminata (part.), Duclos..... Barthelemyi, D. St-Germ. 58 agaron (Y), Adanson......... hiatula, Lam... 02,068 agaronia , Duclos............ hiatul, Lam ss. NOR Aldinia, Duclos............. reticularis, Lam........ 28 Alectona, Duclos.. . . .. o, sonee esse covers 88 anazora, Duclos. . se ve vesseresseesess.ee 92 ancillarioides, Reeve.......... ............e...... +409 angulata, Lam... ........... ss... 25 aniomina, Duclos............ flammulata, Lam........ 57 aquatilis, Reeve............. auricularia, Loan Es: 700068 araneosa, Lam.............. reticularis, Lam........ 28 Atalina, Duclos............. ses... 8 Athenia, Duclos............. ..... RE EE PR DE ME

Athenia (part.), Duclos....... lepida, Duclos.......... 48 attenuata, Reëve. ....... RARE LR EURE ER 164, 0804 auricularia, Lam... .......... acné RE EMNGE auricularia (olivancillaria), d'Orb.. biplicata, sowerby....... 65 australis, Duclos.......... :. ...... PR La PTEO avellana , Lam.?............ ...2........ 2... page 110 azemula (part.), Duclos.. ..... ponderosa, Duclos...,., 2

azemula (part), Duclos....... erythrostoma, Lam...... 3 8

114

Barthelemyi, D. St-Germ...... …. RE RP EP 58 bicincta, Lai. ER CR ni à 00 23 bicingulita Lam}... inflata, Len... à 23 biplieatés some benne Res RL Ness. ARR 85 Brashinna, Lam... le 2... Brasiliensis, Chemn... is ES PAASDENAS CHERE, 2... Ji ot de D PR 55 Brodenipi, D. Sen, nsc ometuwbrulsdé die .…. 89 Bulbiformis Ducs vi in baston RARE SE! : Rule PUR à di aie ete an ner ds EURE . 107 cœrulen ; O0. . 5.6... volutella, Lam........ «. 05 caldania, Duclos...... CR reticularis, Lam. ....... 28 Cons DURS Li nr eus nan re se ssattessse ce 25 Pda, LAM... nm ebees reticularis, Lam. ....... 928 cincola. Lan, sean edoden ets gen ste carneola (part.), Reeve....... lepida., Duclos ....: ss 48 Caolinians, (Duflossauntothes. sas, ral 2 cincla Meebe 4. set nus rate, < 0 110 cingulata, Chemn «…...,.:.... gibbosa , Desk. ......:..1.56 Gnéonhiih., Duclos. Londashes us se ccra ue ls 66 columba, Duclos ». spaces Esther, Duclos 5.58 81 Gmumellanis, Sam, eut eue css ME 89 conordalss (LA... 26 Ge 6 jaspidea , Tia AA és 5 CR Goniortuplicala. Peeues.. 0 loués docs nec oil 84 cruenta (volula), Dilwin...... guttala, Lam st cos druenia, Reevesnk stunt guttata.. Lars. sect, 55 Cumingii, Reeye... sin reticularis, Lames. 23 CHanEn MRRONE: ce ppmice oo one Puelchana , d'Orb...... . 94 vivo Dunlos...., ss sois tra EU 16 dactyliola (part.), Duclos...... bulbiformis , Duclos..... 21 dame; Dadlos se. Ééte Se . purpurata, Swainson. ... 72 dealbata , Reeve. Te PE fe 111 Deshayesiana , D. Ste de. Me die der TOME 67 puclosl, Regues ste RS, à ASS 95 Duclosiana , sp ACER 2e .. Duclosi, Reevé: a02. 55 éburnen, Lame nivea, Deshayes ....... 75

Egira, Düuclos.X : ouate stelleta; Duclos. ......, 42

CO ANR RTE. ,:21 Emeliodina , Duclos.......... episcopalis, Lam. ........... Eridona , Duclos............ erythrostoma, Lum........... erythrostoma (part.), Duclos... erythrostoma (part.), Reeve..... Esiodina, Duclos........... . Esther ,;-Duclos.. rs, HE Evania, Duclos. ...... fabagina, Lam.............. Fabreii, D. St-Germ........…. fimbriata , Reeve..... sh sttee flammulata, Lam............. flaveola, Duelos............. floralia, Duclos....... - fulgida , Reeve.. ............. fulminans , Lam funebralis, Lam... ........... fusiformis, Lam............. galeola , Duclos............. g:bbosa (voluta) , Born........ gibbosa, Desh............... glandiformis, Lam........... gracilis, Brod. et Sow........ granitella , Lam.......... ec. Guildingii , Reeve. .....

gultata, Lam................

harpularia, Lam............ Hemiltona , Duclos........... hepatica, Lam....... . hiatula (voluta), Gmel........ hiatula, Lam................ hiatula (part.), Duclos.. ...... hiatula (part.), Duclos.. ...... hieroglyphica, Reeve..........

Aéisrlits se ASS ES 19 episcopalis, Lam..... 54 Ke sai re CDN 54 flammulata, Lam... ..... 57 Lise SOPARARLE fnÉS ponderosa, Duclos...... 2 magnifica, D. St-Germ... 4 Duclosi, Reeve......... 95 ARS MONA 81 sanguinolenta , Lam..... 11 inflata, Lam........... 23. Ru CN LCL ES muticæ, Say. PR 85 hat CESR 100 ispidula, Lam. ........ . 45 CORRE A PRE LR pt 98 his NES PReR 96 maura, Lam.......... ARE he ne OR Soie relicularis, Lam. . ....., 28 ivisans , Lam... . res 9 gibbosa, Desh.......... 56 PAU e SRE care 0 ST ER 2... page AÂL RES rs ta 74 textilina, Lam....... 1 ° PET 45 és Se ei de 18 reticularis, Lam. ....... 28 bulbiformis , Duclos..... 21 tremulina, Lam... ... stasrof hiatulit Lames tait testacea, Lam 5 NI. sleeriæ , Reeve......... 63: STE NES

116

incrassata (voluta), Dilw...... angulata, Lam........ .. 25 Hidusica, Reeves reoien 220 20 René: sai 6# Hifata, Em... de ne -pessre rer s RES RUE 23 fisans, Len. oiemnnt ss statuer SG ispidula (voluta), Lin........ ispidula, Lam.......... 45 Éprdula, Lames. mrsstnns cent. d.1008) moules 43 ispidula (part.), Duclos........ stelleta, Duclos:s: ss 42 ispidula (part.), Reeve..... st Stelleta, Duslostie tas 42 jaspidea (voluta), Gmel....... jaspidea , Desh..s 0. 70 jaspiden Des. COUTURE, see ons ee OMR 70 jaspidea., Duclos...sss ste set Duelosi, Reevc,. sn. 58 sh van, DiStPhems, sn ercere INR AE LR 44 sulietta./Ducloess #0 Jhuer ner cbe ON R 27 Ratcoutina,, Duelos. ss sacobers te dbtfl TA TR lacertina? Freycinet?......... tricolor? Lam.saest. 08 10 Lamarckii (hiatula), Sw...... hiatula, Lam......,.... 62 nceolate Méepe. ans ee ocrredir ot 115 Pécoquana, D. SG. Lecce ses ee à APS 4400 20 lentiginosa, Reeve........... Duelosi, Reeves tn 95 69144) Ducios int RMS uns sassees ete os 48 Iépia, Duclos.s HU Li RON does ce see trip 104 Feucophæa, Lam... ss gultata, Lan : {sralass à 53 leucostoma, Duelos........... funebralis, Lam........ 15 leucozonias, Gray............ pulchella, Duclos....... 69 Hencola, Neebe, so ns siseuss ccccr-te achete 114 fineolata, Gray. es 6500 purpurata , Swanson..... 72 MITErA SE cute sed cubsé bee I Ie 50 * ru bres LA see ais . episcopalis, Lam........ 54 Paleola, Lam... uses acuminala, Lam........ 09 Maäcieaya, Duélofs nil ee menti a 15 maculala, Duclosrss ss. ,gultala, Lam::scetks ss 55 maculata (ancilla), schum..... hiatula, Lam.. ......... 62 asniioas D, SÉGEmile es. his secisine TE 4 Mntdarins, Dyrlomr.ssinis. ... ui. sat om : 06 mantichora, Duelos........... suttala ,. Lémes ses 4 55

Maria, D. Si-Germ....... dut vi à ts MO El 26

117 mazaris, Duclos............ crysthrostoma , Lam..... maura, Zam..... RESTE M'RNReMrEs SRE PUR RTE maura (part.), Reeve......... funebralis.,. Lam. . :..:.. maura (part.), Reeve........ Macleaya, Duclos....... Memnonia, Duclos...... m2 reticularis, Lam: 453. Mica, Duclos. 1... 6. MEL ee er ce HALL a muliolas Duclos:.5, isa eerter souviens 77. millepunctata, Duclos.......... .. +... PP EU PES Ll millepunctata (part.), Duclos... nana, Lam...... Seed DE miriadina, Duelos........... myriadina, Duclos...... modesta, Reeves. soso dus AOSIS 086 monilifera, Reeves... me cube mens otèslon epfotete multiplicata, Reeves... ..4 eu. ce ones co se COLLE : mustelina, Lam............ breditonse titi mutica, Say........ TUTES notes ere er UOLE mutica (part.), Reeve.…....... niidula, Desk... mutica (part.), Reeve......... Verreauxii, D. St-Germ.. Mygdonia, Duclos........... jaspidea, Desh...:.... myriadina, Duclos AUS de sors e.ecees fa: : DD QAR à ne rsrerersrorers RE AP AR AN DAT EU 1 PU À. Morsens Dutlos...s.s se Duclosi, Reeve....…. .... nebulosa, Lam. ..... Are Rs aa Shi Nedulina, Duclos....... ..... undatella, Lam... ar Redsuna, Mucloss es ee ste a rain sie Matos Es - nstelina, Dutloss..saiseuiat, htula Lane a milidula (voluta), Dilwyn...... nitidula,, Desh£stes ue : mad DES. ess be aineten ne déchet sdula, Duelos:s sh. 2028. ozodona, Duclos..…...... nivea (voluta), Gmel......... nivea, Desh..:L..2ver8R à Med DES Rnerretei Ie ae Est AoDIlIS, Rester. Are Die APPEL AE murs Mooû 28e de .... biplicata, Sowerby...... obesina, Duclos.ssnt. se sur. reticularis,.Lamisin lt oblusaria, Lam... cu tremulina, Lam... ...... Octauias Duclos... se... se neostina, Duclos........

Olorinella, Duclos........... stelleta, Duelos.......

118

Olympiadina;vDuclossineiines se +. ska, Ducloss ini annees reticularis, Lam ....... 28 ortola., Lam... tirent dspidula, Lam ter. 43 ortolà.; Duclosithsnte halrae reticularis , Lan. tu 28 oryzd Lam CRE Re Ne nivea, Desk dat, 2e ôthonia, Duclos se ca tigrina., Lam 46e 108 Crpdond., Delon Le ss ae se VO PR et 2 511 paaniculatasiDuelosi ess. sie nos RES 41 patula , Sowerby.....:..:.. :, auricilarias. Lens 65 parillus , Reëver, .NTER ozodona , Duclos ....... 36 peliucidn RENE de se 8 à sise . -Hepta ,; Bétloss abrite 10% Peruviana , Lam. ..... LL eteÉis er TR On . 24

pteüolita, Dueles ............ nitidula, Des cite Philantha.; Duclos.… ......,-irisans.. Lan... 504600

Picasa ee dom Niro textilina , Lam ..,..e00.20000 pete, Mogve 4 ae bhs. 'eses mel. JIMRES 117 Pindarina, Duclos.. Laser. relicularis, Lam........ 28 pinguis (voluta), Dilwyn...... brasiliensis, Chemn..... 55 piniamella , Duelos. ......... sanguinolenta, Lam..... 11 [iii] ÉÉLS ÊTRE 21774 (MANN SRE © 29 ponderosas Duels en. RM ic Sicccsrs OR 2 porphyreticus (cylinder), d'Arg. porphyria, Lam........ 99 porphyria (voluta), Lam. ..... porphyria , Lam. ....... 99 porphynia Eds act is nSRLESS e LLC . 95 puelcha, Duclos.... .....:... Tehuelchana, d'Orb. . 106 puélchana:, d'Or SE. CRUE: Lot ce RCE RENE 94 chocs. rene crever 69 pulchella , Reeve............ Reeveïi, D. St-Germ... 100 PT NREENE.: SE de 0 .... Tehuelchana , d'Orb. .... 106. purpuvata ;-Sinéinson.,. 2e vonceutonusetctoel 348 pyemda Robder se... SR ANNE ere ee 118 Quersoliuna, Dueclos... ....... atalina, Duclos.. ....... 8 rasamola; Duclos: ke tus0 volutella, Lam. ttorteu6s

Revel, D, SEGerm. Rome... 20 0 RUVON relicularis. ami mens oi tel PT rosohna , Ducloss tait ais. out

119

rufifasciata, Reeye........... mutica, Say........... 85 FHUA, Duclos., RU t Re ls RE Far HAE AUTRE à sanguinolenta, Lam... ........ ... RL PURE | Scripta, Lam... RE Mens sue en RE ae 51 selasia , Duclos......... tt bre nie Net 2 is 75 semistriata, Gray...... Sens ut eretets se COIN 90 Sencgalensis, Lam........... Peruviana, Lam........ 24 sepulturahis; Lami.:.,:.1... Maur, Laon. NN REA LP Siamensis, Duclos...... us fammulata:, Eure ere 37 Sidelid;: Duclos.:./ 2, 8 PA es ou RE ORAN E .+ 46 Sowerbyi, D. St-Germ... ..... …..... c'e te RIRE CVS 103 splendidula , Sow...... rires SOS Re AA 54 stainforthii, Reeve......... ». -Duclosi, Reeves". 320 095 stelleta, Duclos........ ME res dune tte ; - 42 Stebriæs MeV. in ene cnsmrpite vlernters ets eole VERS Mie 27 1763 strigata , Reeve.. .…... Rene nement as) pubulalas Lans in ocre cons acte) ete NI NONT 60 subulata (part.), Duclos...... .… nebulosa, Lans, 2108 97 subulata (part.), Duclos....... acuminata, Lam...... 159 sylvia, Duclos.. ..... évrersets 6TYINTOStOmMa Lames ee 6) Tehuelcha, Duclos.......... . Puelchana, d'Orb....... 94 Tehuelchana, d’Orb.......... . RES CREEARES LE LP BP 106 A TIENNE A 0 0 CEE PRES PNe SRPR NE RE RSR US SAVAT tessellata, Lam... RO one 50 testacea, Zam:......:.. SR AR US AR NN 61 testacea (part.), Duclos....... : Steeriæ, Hoover... 65 QD IE LNE PA 677 APN TNEUR PISE NE SE RARE IAE | ligridelle, Duelos... 7... Stelleta, Duclos.. ....... 42 (HA LS 20777 PROC PE ie ve 129 tigrina (voluta), Schræter..... tesselleta, Lam... 50 tigrinus (cylindrus), Meuschen.. tesselleta, Lam. ........ 50 Pinoma, Duels eus: relicularis; Lam)... 28 Tisiphona, Duclos............ reticularis, Lam. ...::.. 28 Todosina, Duclos.. .......... lepida, Duelos...... 48 tremulina Lars... ARR EVER OR ne PES ES 6 tremulina (part.), Duclos...... nobilis, Reeve.......... hi

_ GyLE Pate)

120

tremulina (Part.), Duelos...... olympiadina, Duclos..... "7 tremulina (part.), Duclos...... erythrostoma, Lam...... 35 téicolor. Lam... ii He, nee BEEN LRO asie Sr trihge, Durlos ss ne teolor, Lan. Re 10 bc Due Le danse ss ee ce A PU Tunquina, Duclos..….......... mandarina, Duclos. ..... 76 ditiata, Lam... MATRNTES infata, Lam. 248 st 2200 wlatelles LA. nt. Gage) ere ee eee OS SUIS ustulata, Lam... reticularis, Lam. ae 28 wtriculus (voluta), Gm.....…., gihbosa, Desh,. <.aut -.0080 utriculus, Chemnilz...,....,.. gibbosa, Desh.......... 56 utriculus (junior), Duclos .... nebulosa, Lam......... 57 Valentina, Daclos..®. slsset dactyliola, Duclos....... 16 venulata, Lam....... picssoue MEUCHIANS, Les ie 28 Vérreauxir. D. S1-Germ.: 25 nes Ne Le Ste Rs CARE Nalhhtellal, Dog ee one Dese M OER 68 volvarioides, Duclps:, 2... 2 Saber sales à ME PE Zapoëla , Daclos.sl un sustoge NP TT CPU af au 95 PBéylanica, Lam... suuraus tremulina;,. Lam: 48e 6 Zenopira, Duclos......, RE cas cs bare des DER PR zig-zag, Dueclos. ........ une nitidula, Deski: PR AH is AR AE Dee st tve cos Se 0liie OR sr a

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