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Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, by: sise des, + äyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides, Luchemidés. Elatenides, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides, Tropiphor us, Xylophages et Cé umbycides gallo-rhénans). Bourgeois, à à Sainte- Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lycides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin. à Marseille (Malachiides d'Europe et cirea). Du Brossay, au Puy (Coccinellides de France). . Martin, ax Blanc (Nevroptéres d’ Europe, surtout Odonates). k 1h Belon, à Lyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). FR. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d° Europe et circa; Anthicides et Ptinides du globe). Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides au globe). Dr O.-M. Keuter, à Ilelsingfors (Ilémiptères-Héléroptères paléare- tiques; Podurides),. Ed. Fleutiaux, à Paris (Cicindélides et Elatérides du globe]. G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé- miptères aquatiques; Locustides). Nota. — MM. les Sociétaires qui voudraient faire partie du Comité sont priés d’en informer le rédacteur de la Revue. a : TE ee EE Vs ec : p. 4 AS : 2 Dr 2 ” ee Pr à “ L CEE A &r mil. D re # PER Lars j: -,: DE Te EEE RES . | . Fa Dr ce QE 2 : ; 4 REVUE # _ D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE A ‘ . Pa L ' ‘» 4 4 LD REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL HONTE ENVIE = "1898; CAEN TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 402 & 116 1898 MŒURS ET MÉTAMORPHOSES DES INSECTES Par le Capitaine XAMBEU. 9° MÉMOIRE. PREMIÈRE PARTIE. Le présent mémoire fait suite au septième, dont la première partie vient de paraitre dans les Annales de la Société Linnéenne de Lyon, 1897, p. 9 à 57: il contient le résultat de nos observations biologiques faites au jour le jour. ainsi que la connaissance de cer- tains faits inédits, toujours précédés des descriptions relatives aux diverses transformations par lesquelles passent les insectes qu'il nous a été donné de pouvoir suivre dans le développement de leurs états successifs. Puissent nos travaux ouvrir la voie vers ces horizons inconnus dont le Créateur semble à lui seul s’être réservé le secret. Ria, 22 janvier 1898. Pristonychus oblongus Dejean. (Fairmaire, Faune fr., 1854, n° 9° p. 69.) Larve. Longueur, 17 millim.; largeur, 3 millim. Corps allongé, parallèle, charnu, jaunâtre pâle, couvert de cils rougeàlres épars, peu convexe en dessus, encore nioins en dessous, à région antérieure rougeâtre arrondie, la postérieure peu atténuée et bifide. Tête moyenne, arrondie, rougeàtre, cornée, rectangulaire, à angles arrondis, à disque déprimé, très finement pointiliée, à côtés couverts de longs poils, ligne médiane pâle, bifurquée au vertex en deux traits onduleux dominant une légère carène aboutissant à la base antennaire, tache noire au confluent des deux branches, entre les deux traits bifurqués est une autre légère carène s’avan- çant vers la lisière frontale qui est arrondie et subverruqueuse et dans laquelle se confondent le labre et l’épistome; mandibules fortes, déprimées, faleiformes, rougeâtres, à extrémité noire el unidentée, avec courte dent noirâtre, arquée en dedans, vers le Revue d'Entomologie. — Janvier 1898. 1 _ milieu de Ja tranche interne; mâchoires à tige droite, subcylin- drique, à côtés garnis de longs cils, lobe rudimentaire prolongé par une longue soie, palpes intérieurs petits, obliques en dedans, bi- articulés, l’article basilaire obconique, le terminal grêle; palpes extérieurs allongés, à premier article court, granuleux, deuxième prolongé, cylindrique, troisième court, obconique. quatrième plus court, grêle: menton court, transverse, triangulairement prolongé en pointe; lèvre inférieure obcordée el ciliée, palpes à premier article cylindrique allongé vers l’extérieur, le deuxième pelit dirigé en dedans; languette rudimentaire prolongée par une longue soie; antennes longues, latérales, rougeâtres, annelées de testacé, à pre- mier article cylindrique très long. deuxième et troisième même forme, moindres, le troisième à bout échancré, du fond de l’échan- crure émerge un court article supplémentaire dentiforme, quatrième grèle, obconique. dirigé en dehors, à bout tricilié; ocelles petits, noirs au nombre de six, disposés sur une légère protubérance sur deux rangées parallèles de trois chacune. Segments thoraciques peu convexes, parallèles, lisses et lui- sants, liès finement ridés pointillés, à côtés garnis de cils rou- geûtres, avec ligne médiane pâle commune aux huit premiers seg- ments abdominaux, le premier un peu plus large que la tête, cou- vert d’une grande plaque rectangulaire rougeâtre, à bord antérieur plus clair, ridé en long et prolongé en courte pointe arrondie sur la tête, le bord postérieur el les côtés relevés en légère carène, quelques poils épars sur la surface émergeant de petits points; deuxième et troisième égaux, transverses, le deuxième à bord anté- rieur rougedtre, iucisé en arc en son milieu, tous deux couverts d’une plaque jaunâtre, à bord postérieur ridé, à flancs incisés. Segments abdominaux un peu plus jaunâtres, un peu plus convexes, s’atténuant mais peu vers l'extrémité, les huit premiers courts, transverses, couverts d’une plaque à surface garnie de cils droits rougeâtres, plus longs vers l’extrémité, plaque à côtés arron- dis et incisés, neuvième court, arrondi, prolongé par deux longs styles noueux connivents, prolongés par de long cils à chaque nœud et par trois plus longs au bout. Dessous de la tête bilobé, à milieu incisé, du premier segment thoracique triangulairement excisé, des huit premiers segments abdo- minaux couverts de trois plaques jaunàtre clair, luisantes, une première grande, semi-ovalaire, deux latérales conjointes au mi- lieu de l’arceau, neuvièn'e prolongé par un long pseudopode cylin- drique, cilié, à fente en long: un double bourrelet latéral formant chainon longe les flancs délimitant la zone d’action des deux régions dorsale et ventrale. Pattes allongées, rougeâtres, ciliées et spinxleuses ; hanches fortes à milieu canaliculé, à base incisée d’un trait noir arqué ; trochan- ters allongés, coudés, cuisses larges, subcomprimées, jambes courtes à bout renflé, tarses à tige très allongée, prolongée par un court onglet rougeâtre bifide, à pointes aciculées. Stiymates très petits, orbiculaires, flaves, à péritrème doré, la première paire un peu plus grande sur la ligne d’intersection des deux premiers segments thoraciques, sous le rebord latéral, les suivantes au-dessus de ce rebord et au tiers antérieur environ des huit premiers segments abdominaux. _ De cette larve, on peut relever comme traits génériques: les trois carènes craniennes, le prolongement du prolhorax sur la tête et la tige tarsale; comme traits spécifiques: la lisière frontale inerme et arrondie, le lobe maxillaire et la languette rudimentaires, les rides du bord antérieur prothoracique, etc. Elle a les plus grands rapports avec celle du P. ferricola, décrite par Chapuis, p. 376, 1853 ; elle vit dans les grottes peu profondes des environs de Ria, dans lesquelles se terrent les puants ; c’est des vers de Diptères qui puisent leur nourriture dans les déjections de ces bêtes qu’elle s’alimente; elle respecte les larves de Tenebrio- nide qui habitent dans ce même milieu; c’est en décembre que, dans ces lieux tempéres, a lieu la nymphose; l'adulte, après être sorti de son berceau souterrain, reste longtemps à découvert sur le sol ou sur les pierres des cavernes pour permettre à ses téguments de se raffermir. L’accouplement des deux sexes a lieu par superposition, le mâle sur la femelle, aussi bien au printemps qu’en automne; il peut se produire aussi en hiver comme en été; dans ce sombre milieu où l’insecte existe, l'espèce peut se propager en tout temps, la tempé- rature s’y maintient toujours clémente ; en toute saison on trouve des larves ; quant à la phase nymphale, à quelle époque se produit- elle ? Mystère ; j’ai eu beau bouleverser la demeure souterraine des larves ; jamais je n’ai trouvé d'indices de phase nymphale. et mes élevages en laboratoire n’ont pas obtenu de meilleurs résultats ; j'ai lieu de croire que la nymphose a lieu à l’écart, loin du milieu nour- ricier, et ce qui serait de nature à le démontrer, c'est la présence aux abords de l’entrée des cavernes d'un certain nombre d’adultes immatures. Les œufs, déposés peu profondément dans le sol qui recouvre les vers de Diptères vivant des déjections des bêtes puantes cavernicoles, sont au nombre d'une vingtaine environ par ponte. Œuf. Longueur, 1 millim.; diamètre, OMmm4, Ovoïde, blanc terne, très imperceptiblement pointillé, arrondi aux RAT MERE deux pôles, un peu moins à l’un qu’à l’autre, à coquille assez résis- tante; l’éclosion a lieu une quinzaine de jours après le dépôt de la ponte. Cryptocephalus rugicollis Olivier. (De Marseul, Mon. Crypt., 1874, n° 6, p. 31). L'’accouplement de cette espèce a lieu vers la fin de mai sur les fleurs ou sur les feuilles de diverses Chicoracées, en particulier sur les Picridium culqare, Barkansia taraæifolia; la copulation dure toute la journée, elle se continue même de nuit; le lendemain de la séparation des deux sexes, la femelle cherche à assurer le sort de sa progépilure ; à cet effet, campée sur les bords de la fleur, elle se met en devoir de procéder à la ponte. Les œufs, au nombre d’une trentaine environ, sont longs de Omm7 du diamètre de OMm5, de forme ovoïde, sans traces de rides ni de réticulations apparentes, arrondis aux deux pôles. L’enveloppe primaire a en longueur 1 millimètre et en largeur Omms, cylindrique, jaunâtre luisant, imprégnée de cannelnres pro- fondes en quart de spire et en forme de pas de vis, arrondie au pôle antérieur, le postérieur tronqué. Au fur et à mesure que l’œuf sort de oviducte, la femelle dé- pose sur ses parois une matière jaunâtre, résidu de ses propres dé- jections, qu’elle façonne avec les tarses de ses pattes postérieures en lui donnant une forme cannelée et arrondie ; dès lors, œuf est abandonné par la mère, qui le dépose sur les fleurs ou sur les feuilles: mais, par son enveloppe, il se trouve protégé et à l'abri de tout danger: quelques-uns, mais rares, sont pondus et non recou- verts; ceux-là sont destinés à périr. Cette enveloppe primaire se transforme successivement au fur et à mesure de l'accroissement de la larve, et lorsqu'elle est achevée, elle présente la forme suivante : Fourreau. Longueur, 4 mi'lim. ; diamètre, 2 millim. Consistance assez ferme, allongé. subcylindrique, noirâtre, verru- queux, À côtés subpéprimés, sans côtes ni saillies, un peu renflé à son tiers postérieur, arrondi au bout inférieur qui est bitubercu- leux, ces deux tubercules n'étant que les vestiges de l'enveloppe primaire, obliquement tronqué à l’ouverture, qui se prolonge en dessus en lame triangulaire, le bout inférieur recouvert de longues soies rougeâtres éparses, la paroi intérieure lisse. La larve, qui vit à l’abri de ce fourreau qu’elle traine partout avec elle, passe lPhiver légèrem:nt enterrée, au pied ou non loin des plantes nourricières: en mars. elle prend encore un peu de nourri- ture ; c’est alors qu'arrivée à son complet développement elle a acquis les traits suivants : Larve. Longueur, 5 millim. ; largeur, 4 millim. 4. Corps arqué, mou, charnu, blanc terne, couvert de courtes soies rousses éparses, plus denses sur la tôle et sur le premier segment thoracique, convexe en dessus, arrondi aux deux extrémités. Tête grande, noire, déprimée, cornée, orbiculaire, finement ponc- tuée, couverte d’assez longs cils roux, denses; ligne médiane obso- lète, bifurquée au vertex; épistome et labre confondus avec Ja lisière frontale, qui est échancrée; mandibules courtes, rougeâtres, arquées, à extremité noire et bidentée. les deux pointes se joignant sans se croiser ; mâchoires longues, à tige continue; lobe très court, denté, cilié ; palpes obliques en dedans à articles coniques: menton très long, corné, encastré entre les deux montants des mâchoires ; lèvre inférieure courte, transverse, surmontée de deux courts palpes labiaux droits, biarticulés ; languette constituée par un court empà- tement cilié; antennes saillantes, mais courtes, rougeâtres, anne- lées de lestacé, l’article basilaire annulaire, le deuxième obconique, grand, troisième petit, court, à bout arrondi prolongé par un court cil, sans traces d’article supplémentaire ; ocelles, quatre points cornés, noirs, rougeâtres, disposés en demi-cercle en arrière de la base antennaire. Segments lhoraciques grands, le premier transverse, à flancs dilatés, rembrunis et ciliés, couvert d’une plaque noire, lisse, fine- ment ridée, en forme de demi-lune, à bord postérieur relevé, marqué d’un gros point de chaque côté de la ligne médiane, qui est obso- lète; deuxième et troisième membraneux, brunâtres, transverses, clairement ciliés, semi-circulairement incisés. Segments abdominaux forme et couleur des deux précédents, bitransversalement incisés, éparsement ciliés, à flancs dilatés et garnis de courts cils, le bord des incisions relevé en léger bourrelet, les quatre derniers arqués et garnis de longs cils épars; segment anal déprimé, nnitransversalement incsié, à bout arrondi, à fente transverse. Dessous déprimé, plus pâle qu’en dessus, très courtement cilié, les segments abdominaux semi-circulairement incisés, anus bilobé; une double rangée de bourrelets longe les flancs et délimite la zone d’actian des deux régions dorsale el ventrale. Pattes allongées, cornées, noirâtres, courtement ciliées de roux, hanches très longues à base rembrunie; trochanters courts, coudés; cuisses et jambes comprimées; éparsement ciliées; tarses en forme de court onglet rougeàtre, ge Stigmates très petits, orbiculaires, flaves, à péritrème blan- châtre, la première paire au bord antérieur du deuxième sement thoracique sous le bourrelet latéral, les suivantes peu apparentes au-dessus de ce bourrelet et au tiers environ des huit premiers segments abdominaux. Cette larve, qui porte comme traits spécifiques deux gros points sur la plaque prothoracique, vit en nombre dans les plaines des environs de Ria, comme aussi sur les coteaux de moyenne éléva- tion, des feuilles de divers laiterons. Crioceris 12-punctata Linné. (Lacordaire, Mon. Phytopk., 1, p. 581) Larve. Longueur, 10 millim.; largeur, 4 millim. Corps en ovale allongé, mou, charnu, brunâtre, lisse el luisant, finement ponctué, couvert de très courts cils roux et de plaques noires, fortement convexe en dessus. déprimé en dessous, à region antérieure réduite arrondie, la postérieure subatténuée et bimame- lonnée. Tête petite, hémisphérique, cornée, jaune d'ocre, lisse et luisante, finement ponctuée avec courts poils roux épars et taches brunes sous-cutanées. ligne médiane flave, bifurquée au vertex en deux branches droites aboutissant au-dessous de la base antennaire, deux fovéoles en arrière de la lisière frontale qui est fortement échan- crée; épistome très large, court, noirâtre. à milieu flavescent ; labre large, noirâtre, à milieu échancré et biincisé, à bords arron- dis; mandibules courtes, fortes, rougeûtres, à extrémité noirâtre et quadridentée, les deux dents extrêmes les plus courtes; mà- choires continues à base large et membraneuse ; lobe très réduit, petit, noirâtre, conique avec cils au bout; palpes maxillaires de quatre courts articles branâtres annelés detestacé: menton charnu, brunâtre, pâteux; lèvre inférieure courte, transverse, avec courts palpes droits biarticulés, brunâtres, annelés de testacé ; languette fondue en une masse charnue intérieure; antennes courtes, testa- cées de trois articles coniques annelés de brunäâtre, le terminal avec cil au bout et court article supplémentaire à la base; ocelles brunâtres, au nombre de huit dont quatre grands disposés en carré en arrière de la base antennaire et deux au-dessous de cette base; deux autres petits intermédiaires. Segments thoraciques larges, brunâtres,convexes, très finement ponctués, s’élargissant d'avant en arrière, le premier un peu plus larye que la tête, couvert d’une doubleet large plaque noirâtre, lui- sante, une incision arquée à son bord antérieur provoque la forma- tion d’un demi-bourrelet médian: deuxième et troisième même forme, un peu plus larges. à flancs dilatés et ponclués de noir, garnis d'une rangée transverse de taches noires rehaussées d’un court cil noir, avec demi-bourrelet médian quadriponctué de noir comme au premier. Sesments abdominaux fortement convexes, brunâtres, lisses et luisants, très finement ponctués, à flancs dilates, coupés par une incision relevant les sept premiers arceaux en deux bourrelets entiers, le premier garni d’une rangée transverse de taches noires exhaussées d’un cil de même couleur; le deuxième par quatre de ces taches espacées : huitième entier, atténué.avec rangée trans- verse de taches, suivie de deux autres, le neuvième petit, avec deux petites taches géminées et deux mamelons pseudopodes. Dessous déprimé, les segments thoraciques finement ponctués et garnis de quatre plaques noirâtres dans l'intervalle de chaque paire de pattes ; les segments abdominaux fortement et diversement inci- sés, les incisions provoquant aux huit premiers arceaux la forma- tion d’un double mamelon susceptible de se tuméfier et sur lequel progresse la larve durant sa marche, le premier porte en outre quatre taches brunes transverses, le dernier est bimamelonné avec fente en long, un bourrelet latéral bien prononcé garni de une, deux, trois, quatre ou cinq taches brunes ciliées, suivant les arceaux, longe les flancs délimitant la zone d'action des deux régions dorsale et ventrale. Pattes assez longues, noirâtres. lisses êt luisantes, à base bi- ponctuée de noir. chargées de très courts cils épars; hanches fortes, coniques, trochanters courts, testacés, cuisses et jambes subcom- primées, tarses courts, noirâtres, aciculés, à base revêtue d’un lobe membraneux sur lequel repose le crochet tarsal. Sa grande taille. sa couleur, sa ponctuation très fine, ses taches noires garpies de cils noirs sont des traits suffisants pour particu- lariser notre larve, dont l’existence est bien différente de celle de ses congénères, dont le corps est enveloppé d’une légère couche gluante qui lui assure une adhérence complète sur les corps contre lesquels elle se pose. Lorsque la larve du C. paracenthesis a achevé son œuvre, que la plupart des boutons floraux de l'asperge sauvage sont consom- més, ce qu'il en reste est destiné à la larve qui nous occupe; en effet, dès que les baies de l’asperge ont atteint le quart ou la moitié de leur développement. la femelle dépose sur le fruit un œuf dont le point d'impact est facile à recounaître par sa teinte blanchâtre tranchant Hien avec le vert lendre du fruit; il éclôt en peu de ES. GR temps et la larve en ronge la pulpe aussitôt née : elle se développe dans ce milieu nourricier sans en sortir autrement que pour passer d'un fruit à un autre, ce qu’elle fait facilement à l’aide de ses pattes, de ses mamelons abdominaux et de son pseudopode anal; elle se servira aussi de ces appendices lorsque plus tard, arrivée au terme de son développement larvaire, elle aura à quitter la baie pour suivre en descendant la tige jusqu'à terre et gagner un abri qui lui assure une retraite pour la transformation de son corps. Bouché, Naturg. 1833, p. 32, a donné de cette larve quelques détails insignifiants au point de vue descriptif. Les fruits vidés par la larvese reconnaissent à leur pellicule blan- châtre ;avant d'effectuer sa transforma\ion, une fois sa position choisie, elle rassemble des grains de terreet de pierre, des débris de feuillesou de brindilles qu’elle agzlomère non loin de la surface du sol en leur donnant la forme d’une coque qu’elle appuie souvent contre les racines charnues de l’asperge ; la matière agglutinative est blanchâtre et paraît spumeuse, quoique consistante, les parois intérieures de la loge sont lisses et affectent la forme oblongue. Nymplhe. Longueur, 6 millim. ; largeur, 3 millim. Corps un peu arqué, charnu, glabre, d’un beau jaune orange, convexe en dessus, déprimé en dessous, arrondi en avant, atténué et courtement biépineux en arrière. Téte lisse. déclive, diversement incisée; vertex relevé en deux légères carènes obliques à intervalles finement ridés ; le premier segment thoracique fortement convexe, lisse et luisant, finement ponctué, à bord antérieur relevé en léger bourrelet; deuxième court, bifovéolé, avancé en pointe sur le troisième, qui est canaliculé ; segments abdominaux courts, transverses, s’élargissant jusqu’au quatrième pour s'atténuer ensuite vers l’extrémité, qui est un peu arquée, finement ponctués, diversement incisés, le bord postérieur des six premiers relevé en légère lame transverse; septième plus grand, à bord arrondi et relevé; huilième et neuvième très réduits, ce dernier prolongé par deux courtes pointes conniventes à sommet rembruni et aciculé ; flancs relevés en léger bourrelet suivi en des- sous d’une courte lame: dessous déprimé, antennes noduleuses arquées reposant près du milieu des cuisses des deux premières paires de pattes; ailes et patles blanchâtres, genoux en saillie légère. La nympbe repose dans sa loge sur la région dorsale; elle peut imprimer à ses derniers segments abdominaux de légers mouve- ments défensifs latéraux ; la durée de la phase nymphale est de dix à douze jours, des premiers jours au milieu de septembre, =UO0 Adulte. Parait toute l’année, est plus abondant en automne et au printemps, hiverne sous les pierres et sous toute espèce d’abri; vers la mi-août a lieu, sur l’asperge sauvage, le rapprochement des deux sexes; l’accouplement a lieu par superposition, le mâle sur la femelle, il dure la journée; une fois fécondée, la mère songe à assurer le sort de sa progéniture ; à cet effet, elle gagne le grain d’asperge le plus voisin et pond dessus un œuf, passe à une autre baie, pond un autre œuf, sa ponte se continuant ainsi fruit par fruit jusqu'à l’épuisement de j’ovaire. Œuf. Longueur, 1 millim.; largeur, Ommo, Allongé, fusiforme, jaunâtre, lisse et luisant, finement pointillé, ridé, arrondi aux deux pôles, plus atténué à un bout qu’à l’autre, à coquille résistante. Quatre à cinq jours après le dépôt de la ponte a lieu l’éclosion; la jeune larve gagne aussitôt l’intérieur de la pulpe et s’y installe. Cryptophagus saginatus Sturm. (Erichson, Insect. Deutsch., 1846, p. 354). Larve. Longueur, 3 millim. 4 ; diamètre, 4 millim. Corps charnu, allongé, linéaire, jaune orange, à bords et inter- sections segmentaires lestacés. lisse et luisant, très finement poin- tillé, couvert d'assez longues soies dorées, convexe en dessus, subdéprimé en dessous, à région antérieure arrondie, la postérieure peu atténuée et bifide. Tête petite, arrondie, fortement convexe, lisse et luisante, très finement pointillée, parsemée de courts cils sur le disque, plus longs sur les côtés, ligne médiane obsolète, très légèrement relevée ; une forte impression en forme de fer à cheval entre les deux branches bifurquées; épistome court, transverse, bicaréné, labre arrondi courtement frangé de cils roux; mandibules courtes, arquées, à base jaunâtre, à extrémité noirâtre et acérée; mâchoires charnues, à tige droite, ciliée, à lobe court frangé de courtes soies, à palpes coniques flavescents triarticulés; menton obtriangulaire, lèvre inférieure charnue, bilobée, à palpes courts droits, biarticulés, à languette courte, charnue, arrondie, ciliée ; antennes allongées, laterales de quatre articles ciliés et testacés, le basilaire court, annulaire ; deuxième tuberculiforme court aussi, troisième long obconique prolongé par un court article supplémentaire, intérieur à base ciliée; quatrième court, ténu, prolongé par trois cils, le médian très allongé ; ocelles, un point jaunâtre corné, ocelliforme en arrière du milieu de la base antennaire, HD — Segments thoraciques convexes, finement pointillés, jaune orange, à bords et à intersections jaunâtres, couverts d’assezlongues soies dorées droites, avec ligne médiane obsolèle commune aux huit premiers segments abdominaux ; le premier grand, quadri- latéral, à angles arrondis, s’élargissant d’avant en arrière, un peu plus large que la tête; deuxième et troisième un peu plus courts, transverses, tous trois à flancs excisés et relevés en léger bourrelet et à bord postérieur sillonné. Segments abdominaux courts, larges, transverses, convexes, finement pointillés, couleur et cils des précédents avec excision et bourrelets semblables pour leshuit premiers qui s’atténuent vers l'extrémité, neuvième testacé, couvert de plus longs cils, de couleur plas sombre, prolongé par deux épines longues, arquées, à pointe rougeâtre, uniciliée, dirigée vers l’intérieur. Dessous subdéprimé, couleurs des arceaux et des intersections semblables au-dessus, un peu plus courtement cilié avec incisions obliques aux segments abdominaux, segment anal semi-circulaire- ment incisé, les bords de l’incision relevé en léger bourrelet, cloaque excavé, fente transverse ; une double rangée de bourrelets relève les flancs en forme de double chainon, chaque rangée mar- quant le trait d’union des deux régions dorsale et ventrale. Pattes très allongées, latérales, jaunâtres, ciliées de roux ; hanches courtes massives, légèrement canaliculées, trochanters courts, cou- dés, cuisses longues, larges, comprimées ainsi que les jambes, qui sont moins fortes et terminées par un court onglet rougeâtre aci- culé, à base ciliée. Stigmales petits, orbiculaires, testacés, à péritrème flave, la première paire sous le cordon de bourrelets, au bord antérieur du premier segment thoracique,les suivantes très petites, au-dessus du cordon et au tiers antérieur des huit premiers segments abdomi- naux, en partie cachées par le bord postérieur du segment précé- dent. Cette larve se fait remarquer par la couleur de ses arceaux, par l'incision en forme de fer à cheval qui couvre sa têle en partie, ainsi que par son article supplémentaire antennaire ; elle est très agile ; issue en automne d’une génération pondue en été, elle vit, progresse sous les écorces de peuplier en décomposition, se nour- rissant des diverses substances animales et végétales abondantes dans ce milieu nourricier; vn la trouve toujours en nombre; vers la mi-avril, parvenue à la fin de son existence larvaire, elle se façonne dans les matières mêmes où elle a puisé sa subsistance une loge oblongue, à parois lisses el, quelques jours après, elle opère sa transmutation. JA TER Nymphe. Longueur, 2 millim. 2 ; largeur, { millim. Corps charnu, allongé, jaune orangé. léyèrement arqué, éparse- ment cilié, convexe en dessus, déprimé en dessous. arrondi en avant, atténué et courtement biépineux en arrière. Tête déclive, convexe, à disque bombé, À surface courtement ciliée ; premier segment thoracique grand, fortement convexe, à bords relevés, à angles antérieurs arrondis, les postérieurs aigus et saillants. à surface couverte de longs cils divergents, noirâtres, à base subbulbeuse, deuxième court, transverse, à milieu incisé; troisième plus grand, avancé en pointe vers les segments abdomi- naux, qui sont larges, transverses, s’atténuant vers l’extrémité, couverts d’une rangée transverse de longs cils roux, leurs flancs excisés et relevés en bourrelet garni de longs cils; segment anal court, arrondi, prolongé par deux grêles filets cylindriques droits, testacés, peu écartés; dessous déprimé; antennes dentées, obliques, leur bout reposant près des genoux des deux premières paires de paltes ; genoux saillants uniciliés. La nymphe dans sa loge repose sur la région dorsale, elle peut imprimer à ses segments abdominaux de lévers mouvements défen- sifs; la phase nymphale est de courte durée, huit à dix jours, puis Vadulte apparait au dehors après avoir traversé la couche de détri- tus qui avait protégé ses premiers âges. Adulte. On le trouve toujours dès le mois de mai sous tes écorces sous lesquelles se sont passés ses premiers états: il ne les quitte que rarement, il s’accouple même sous leur couvert et tant qu’elles offrent de la nourriture et une garanlie appropriées aux besoins de sa larve; les générations s'y renouvellent, on prend aussi l'adulte durant tout le printemps sous divers abris, dans les lieux frais et légèrement humides où abondent les végétations cryptogamiques. Rey, dans ses Larves de Coléoptéères, 1887, p. 52, a dit quel- ques mots de la larve que nous venons de décrire. Ptinus fur Linné. (Mulsant, Gibbicolles, 1868, p. 134). Nymphe. Longueur, & millim.; largeur, 2 millim. Corps allongé, oblong, mou, charnu, blanc jaunâtre, lisse et lui- sant, glabre ou à peu près, convexe en dessus, déprimé en des- sous, atténué et arrondi à la région antérieure, la postérieure plus ‘alténuée et trifide. Téle affaissée, prolongée très en arrière, vertex binoduleux, sur- RD. face oculaire très saillante; premier segment (horacique gibbeux, à milieu échancré, les bords de l’échancrure relevés en légère carène, les côtés relevés en légère éminence, le bord postérieur étranglé en forme de col; deuxième segment étroit, transverse, prolongé par un léger tubercule qui s’avance sur le milieu du troisième, lequel est plus grand et à milieu incisé; segments abdominaux courts, trans- verses, s'élargissant peu sensiblement jusqu’au quatrième pour s’atténuer vers l’extrémité, garnis de quelques rares courts cils, transversalement striés, à flancs légèrement relevés ; neuvième membraneux, blanchâtre, garni d'une pointe droite, à bout jau- nâtre ; dessous déprimé, les segments abdominaux convexes, le segment anal chargé de deux gros tubercules binoduleux en saillie au-dessous de la pointe dorsale: antennes arquées, reposant par leur milieu près des genoux des deux premières paires de pattes, puis longeant le bord des élytres, celles des femelles ne dépassant pas ce bord, celles des mâles se continuant en arc pour se rejoin- dre par leur bout ; genoux saiilants, en particulier ceux de la troi- sième paire de pattes. Le corps des femelles est plus ovalaire, plus massif que celui des mâles. Dans sa loge, la nymphe repose sur Ja région dorsale ; elle peut imprimer à ses segments abdominaux de légers mouvements laté- raux ; la phase nymphale, commencée fin juillet, se termine vers la mi-août. La description de cette nymphe a été déjà faite, mais d’une ma- nière si succincte que nous avons cru devoir la développer. La larve se trouve en grand nombre dans les déjections sèches des souris et des rats, en particulier dans les maisons et masures inhabitées. Sur les coteaux des environs de Ria, comme en montagne, jus- qu’à l’altitude de 1,400 mètres, cette espèce est bien plus grande, plus développée, à mouchetures plus abondantes et si fournies qu'on serail tenté d’en faire une espèce particulière quand ce n’est qu'une simple variété. Omias Companyoi Boheman. L’accouplement a lieu de jour, en janvier et février, sous les pierres, sur la face exposée au midi, il dure une journée et plus ; après la disjonction des deux sexes, la femelle gagne le collet des racines de la plante nourricière (Festuca varia) et confie au sol le résultat de sa ponte, qui comprend de huit à dix œufs qu’elle pose peu profondément les uns à côté des autres. Œuf. Longueur, 1 millim.; &iamètre, Ommz. Allongé, fusiforme, blanc de lait, très finement pointillé, arrondi aux deux pôles, dont l’un est alténué. Au bout de quiuze à vingt jours, selon le degré de la température, il éclôt et la jeune larve plonge aussitôt en terre à la recherche de son élément nourricier, les radicelles de F'estuca. OEuf gros eu égard à la petite taille de la mère. 11 résulte des données qui précèdent, que nous avons affaire ici à une espèce hivernale dont l’époque d'apparition, l’accouplement et la ponte ont lieu au cœur de la saison froide. Dans notre 5° mémoire, page 125, nous avons déjà fait connaitre la larve, la nynphe ainsi que le genre de vie de l’adulte ; par Ja description de l'œuf se trouve ainsi complété le cycle évolutif entier de cette espèce. Oxythyrea stictica Linné. (Mulsant, Lamellicornes, 90 éd., 1871, p. 694). L’accouplement des deux sexes a lieu de jour, au printemps, sur les fleurs ; les préambules sont assez longs, le rapprochement dure toute la journée, il se prolonge dans la nuit; dès le lendemain, la femelle fécondée vole à la recherche de la pitance chère à sa larve : fumiers pailleux, de préférence ceux nouvellement enterrés dans les champs, dans les vignes, monceaux d'herbes, de détritus accumulés dans les fosses, au bord des fourmilières ; 1à, dans ce milieu nourricier, elle s'enfonce et pond, à côté les uns des autres, de 8 à 10 œufs qu’elle recouvre d'une légère couche de terre. Œuf. Longueur, 4"M2; diamètre, Omms, Ovoïde, blanchâtre, à enveloppe consistante, très finement poin- tillé, à pôles arrondis. L'éclosion a lieu huit à dix jours après le dépôt de la ponte et la jeune larve plonge aussitôt dans les substances destinées à lui servir d’aliment. L'adulte est nuisible aux fleurs de la vigne et de tous les arbres fruitiers dont il dévore aussi les bourgeons; il est très résistant, mutilé des deux tlytres, il vole comme si rien n’était ; les femelles sont souvent plus petites que les mâles. Nous avons fait connaître les premiers états de l’Ox. stictica dans notre premier mémoire, p. 404; par la description de la phase ovaire se trouve complétée l’évolution de l’espèce, Revue d'Entomologie. — Janvier 1898. 2 OR, Ta Galeruca canigoensis Fauvel. (Fauvel, Revue d'Entomologie, 1892, p. 313). Nous n'avons pu conslater l’accouplement des deux sexes de cette espèce, dont l'habitat n'est pas à moins de 2,000 mètres d’al- titude sur le revers oriental du Cauigou et que l’on trouve à l'état adulte. à de rares intervalles, au printemps et en automne ; nous avons été simplement témoin de ja ponte d’une femelle qui déposait, un 2% novembre, ses œufs au collet de la tige dun fouillis de plantes formant gazon : nous donnons la description de l'œuf, que nous avons recueilli en pelil nombre. Œuf. Longueur, 1%%4 ; diamètre, 4 millim. Sphérique. jaune verdàtre, finement granuleux, à coquille résis- tante, arrondi aux deux pôles. Cette date du 24 novembre semblerait faire croire qne, dans ces lieux élevés, Fœuf passe l’hiver : ji: n’en est rien, la jeune larve éclôt en quelques jours et, après avoir pris un peu de nourriture, elle s’enfonce dans le sol au pied des végétaux nourriciers et y prend ses quartiers d'hiver. Ocypus similis Fabricius. Nymphe.Longueur, 11 millim. ; largeur, 4 millim. Corps allongé, subcoriace, jaunâtre. avec lignes suturales, pointes et bords ferrugineux, convexe en dessus à la région thoracique, déprimé à la région abdominale, large et arrondi en avant, alténué et bifide en arrière. Téte très grande, convexe, en ovale allongé, fortement déclive, lisse et luisante, imperceptib'ement sillonnée, glabre ; segments thoraciques convexes, le premier très grand, scutiforme, finement pointillé, à milieu relevé en légère carène, à bord antérieur garni de longs cils à pointe divergente, à bord postérieur légèrement relevé, deuxième étroit cordiforme, glabre, ainsi que le troisième gui est transverse ; segments abdominaux déprimés, couris, trans- verses, très finement striés ponclués, les six premiers égaux, les côtés relevés en lame ferrugineuse, leur tiers postérieur faible- ment caréné, le premier avec carène médiane, septième et huitième atiénués vers l’extrèémité, leurs côtés également déprimés el garnis d’une longue soie fugace arquée, neuvième très réduit, entièrement ferrugineux, à milieu déprimé, à côtés prolongé: en une expansion triangulaire chargée d’une courte épine droite; dessous subconvexe ; antennes arquées, leur bout reposant près des genoux STE des deux premières paires de pattes, genoux peu saillants; stig- mates, la première paire abdominale pédonculée et latérale, les deuxième et troisième un peu moins et dorsales, les suivantes ses- siles et de plus en plus réduites. Cette nymphe, dont le corps est inerte, repose dans sa loge sur Ja région dorsale; elle se fait remarquer par la forme et par l’em- placement de ses trois premières paires de stigmates abdominaux, ainsi que par iles soies latérales des septième et huitième segments, C’est en avril, dans une loge façonnée en terre friable humide, aux bords des filets d’eau, qu’a lieu la phase nymphale, laquelle dure de 15 à 18 jours. Onthophagus vacca Linné. (Mulsant, Lamellicornes, 1870, p. 101). Larve. Longueur, 16 millim.; largeur, 4 millim. Corps bossu, de forme particulière, formant un triangle dont le sommet renflé se trouve aux prerniers segments abdominaux. puis s’atténue d'un côté vers la tête, de l'autre vers l'extrémité posté- rieure, très mou, charnu, flave, lisse et juisant, couvert de très courts poils roux. convexe en dessus, subdéprimé en dessous, arrondi en avant, tronqué en arrière. Tête petite, orbiculaire, cornée, convexe. jaunâtre pâle, finement pointillée, lisse et luisante. avec poils roux épars, ligne médiane pâle bifurquée en deux traits aboutissant à la base antennaire, inci- sion en forme de V en arrière de la lisière frontale, qui est margi- née de rougeûtre ; épistome grand, trapézoïdal:; labre large, trilobé, chaque lobe courtement cilié de roux ; mandibules grandes, à base rougeàtre, à extrémilé noire et bidentée à la droite, tridentée à la gauche : la dent supérieure très accentuée, avec molaire tranchante au milieu de la tranche interne, fossette au milieu de la tranche externe et rainurelle de séparation entre les dents; mâchoires fortes, membraneuses coudées, ‘lobe continu, arqué, à borés ciliés, à bout épineux, palpes de quatre articles coniques; menton court, transverse, lèvre inférieure bilobée et ciliée, chaque lobe renflé, paipes courts droits, coniques, biarliculés, deux cils à lPemplace- ment de la languette, qui esl peu appareute: antennes latérales testacées, un peu arquées, 1° article court, annulaire, 2 allongé, .ge et 4° égaux, un peu plus courts, ce dernier prolongé en courte pointe, 5° petit, acuminé. Segments thoraciques courts, transverses et convexes, éparse- ment ciliés, incisés à leur tiers postérieur, un peu moins larges que —10t— a tête et sur le même plan qu'elle, le 42r charnu blanchâtre, fine- ment pointillé, un peu plus développé que les deux suivants, qui sont égaux. Segments abdominaux flaves, très mous, transversalement et éparsement ciliés et striés, fortement boursouflés, les trois pre- miers s'élargissant en formant angle, les suivants s’atténuant vers l'extrémité en constituant une branche opposée, les sept premiers bitransversalement incisés, 8° avec une seule incision, 9° sans incision bien marquée, sac grand, fortement pointillé, tronqué, à fente transverse. Dessous subdéprimé, les segments abdominaux ciagonalement incisés, poche grande avec deux rangées de courtes épines rou- geâtres convergeant l’une vers l’autre; un bourrelet latéral, prolon- sement de la région dorsale couvre le dessous en longeant les flancs. Pattes flaves, très allongées, éparsement couvertes de longs cils, hanches fortes, cylindriques, trochanters courts, coudés, cuisses à bout renflé, jambes atténuées, terminées par une expansion conique à bout coupé et courtement unicilié. Sligmates petits, en forme de croissant, flaves, à péritrème roux doré, la 1'e paire au bord postérieur du 1° segment thoracique au-dessous du bourrelet latéral, les suivantes au-dessus de ce bour- relet et au bord antérieur des huit premiers segments abdominaux. Cette larve porte comme traits particuliers l’incision en forme de V en arrière de la lisière frontale, la molaire tranchante de ses mandibules, la double rangée arquée d’épines de son sac anal et le tarse coupé et prolongé par un court cil; une multitude de ramif- cations sous-cutanées, flaves, partent des stigmates et aboutissent à la région dorsale, où eiles paraissent avoir leur origine. Provenant d’une génération éclose au printemps, la larve s’ali- mente tant que durent les provisions amassées par la mère; fin mai, parvenue à son entier développement, elle enduit les parois intérieures de son réduit d’une couche agglutinative et se prépare aussitôt à subir sur place sa transformation. Adulte. Quoique abondant dans les environs de Ria, l’adulte y est localisé, son apparition bat son plein au printemps et se conti- nue, mais avec beaucoup moins d’intensilé, en automne. Dans la figure, très exacte au reste, qu'a donnée Mulsant de cette larve, qu'il n’a pas décrite, les lobes maxillaires seraient échancrés, par suite bidentés. Dans les larves que nous avons examinées el dont la détermination n'était pas douteuse, ces lobes sont larges, continus, sans échancrure, leurs bords sont ciliés et le bout seul en est biépineux. A Agrilus nigrivestis Ab. (Abeille, Revue d’Entomologie, 1897, p. 25). Larve. Longueur, 12-14 millim.; largeur, 1Mm3, Corps très allongé, charnu, jaunâtre, transversalement strié, glabre, lisse et luisant, déprimé en dessus comme en dessous, à région antérieure large, arrondie, la postérieure large aussi et bi- épineuse. Tête large, transverse, enchâssée dans le premier segment tho- racique, à bord antérieur noiràtre, échancré et corné ; épistome court, transverse, membraneux ainsi que le labre qui est petit, en demi-ogive, à bord très courtement duveteux; mandibules courtes, noires, lisses et luisantes, avec strie transverse médiane, à base rougeâtre et excavée, à extrémité noire, dentée, puis échancrée, à tranche interne creuse; mâchoires courtes, droites, membraneuses; lobe très petit, à bout arrondi. frangé de courts cils; palpes à pre- mier article gros, tuberculiforme, deuxième moindre, conique, à _ bout bicilié; menton constitué par une masse charnue divisant la lèvre, qui est suivie d’une courte languette, par un trait sutural, traces bien apparentes de palpes; antennes courtes, rétractiles, de trois courts articles, le basilaire grand, le terminal cilié ; ocelles, pas de traces. Segments thoraciques, le premier grand, large, transversale- ment ovalaire, très finement ridé, imperceptiblement cilié, plaque mate, rugueuse, avec trait médian corné, noirâtre, lisse et luisant, deuxième et troisième moins larges, convexes, transverses, à flancs dilatés. Segments abdominaux grands, membraneux, blanchâtres, lisses et luisants, les sept premiers rectangulaires, finement striés, trans- versalement ridés, à flancs excisés, leur bord relevé en un fort bourrelet, huitième et neuvième courts, un peu plus larges, trans- verses, mamelon anal jaunâtre, arrondi, courtement cilié de roux: prolongé par deux pinces cornées, noirâtres, obtusément triden- tées, intérieurement excavées et recouvrant l'anus, dont la fente est longitudinale et les commissures ciliées de roux. Dessous déprimé, même consistance qu'en dessus, le premier segment thoracique avec trait médian rougeâlre, les deuxième et troisième dilatés: les bourrelets des sept premiers segments abdo- minaux couverts d’une forte ponctuation au-dessous du rebord, mamelon anal jaunâtre, ponctué et de roux cilié : le bourrelet laté- ral marque la ligne de séparation des deux régions dorsale et ven- trale, re es Pattes sans traces, bourrelets et mamelons en tiennent lieu. Stigmates très petits, orbiculaires, jaunâtres, à péritrème rous- sâtre, la première paire un peu plus accentuée, plus inférieure près du bord antérieur du deuxième segment thoracique, les suivantes au-dessus du bourrelet latéral et au quart antérieur des huit pre- miers segments abdominaux. Cette larve vit dans les tiges du chêne chermès, Quercus cocei- fera Linné, dont elle ronge tantôt le liber et l’aubier, tantôt le cœur du bois; l'œuf déposé à l’extrémité de la branche, Ja larve éclôt à la fin de l'été, elle ronge en descendant, se maintenant quelque temps entre bois et écorce; en mars, à l'instar de la larve du Coræbus bifasciatus, elle opère un changement de direction qui la fait remonter vers la tige en la contournant de manière à en pro- voquer la mort en empêchant ainsi la sève d’affluer au delà; en avril seulement, elle plonge dans le bois, où elle se façonne une loge naviculaire dont l’ouverture est dirigée vers l'écorce, qu’elle touche presque; c'est à ce point que fin mai elle subira sa transfor- mation nymphale. Nymphe. Longueur, 6 millim ; largeur, 2 millim. Corps allongé. oblong, un peu arqué, blanc jaunâtre, glabre, lisse et luisant, déprimé en dessus, un peu moins en dessous, à région antérieure arrondie, la postérieure atténuée: toutes les autres particularités du corps, y compris le bourrelet latéral commun aux sepl premiers segments abdominaux, comme chez les nymphes cennues du genre. Dans sa loge, la nymphe repose soit sur les flancs, sait sur la face ventrale; la durée de la phase nymphale est de quinze à virgt jours environ ; l'adulte sort par un trou plus ou moins ovalaire suivant le sexe. Adulte. Paraît en juin ou juillet, quelquefois en août; il se tient sur les tiges de l’arbuste nourricier, se laisse tomber à terre au moindre sujet de crainte ou prend son vol : est loin d’être rare aux environs de Ria, mais le meilleur moyen de se le procurer en nombre consiste à recueillir les branches contaminées par sa larve, à les apporter chez soi et à en attendre l’éclosion. La larve a pour parasite un petil hyméuoptère du groupe des Braconides, du genre Opius, dont l'espèce est à décrire. Chez la plupart des exemplaires de celte espèce, le corselet est cuivreux doré, rarement verdàtre, toujours luisant, les élytres d'un noir bleuâtre. — 10. — Bembidium callosum Kuster. (Duval, Ann. Soc. Ent. Fr., 1851, p. 540). Larve. Longueur, 4 à 5 millim.: larsceur, 14 millim. Corps mou, charnu, allongé. filiforme, blanc jaunâtre, couvert de soies roussâtres, convexe en dessus, subdéprimé en dessous, à région antérieure arrondie, la postérieure peu atténuée et bifide. Téte assez grande, déprimée, cornée, rougeâtre, finement réti- culée, couverte de soies latérales inégales, disque caréné, ligne mé- diane obsolète, bifurquée au vertex en deux traits imperceptibles aboutissant à la base antennaire ; lisière frontale rougeûtre foncé, bidentée, se confondant avec le labre et l’épistome ; mandibules fortes, grandes, déprimées. rougeâtres, arquées. à bord marginé de ferrugineux, à pointe obtuse, avec courte dent au tiers antérieur de la tranche interne ; mâchoires à tige allongée, lobe court. arrondi, palpes peu allongés, ciliés et arqués en dedans ; menton tres étroit ; lèvre courte, rectangulaire, surmontée de deux courts paipes la- biaux droits, biarticulés et ciliés: languette constituée par un court faisceau de poils blonds ; antennes allongées, latérales, rougeûtres, à articles annelés de testacé, article supplémentaire testacé, très développé, cunéiforme, l’article terminal ténu et prolongé par un long cil; ocelles, un point noir corné sur les joues bien en arrière de la base antennaire. Segments thoraciques étroits, convexes, finement pointillés, s’élargissant d'avant en arrière, couverts de poils roux, longs sur les côtés, le premier pas plus large que la tête, allongé, couvert d'une grande plaque jaunâtre, lisse et luisante, deuxième et troi- sième courts, blanchâtres, chargés de deux rangées transverses de courts poils roux. Segments abdominaux courts, transverses, blanc jaunâtre, transversalement ridés, s’atténuant très peu vers l'extrémité, char- gés comme les précédents de deux rangées transverses de courts poils roux, segment anal allongé, à poils irréguliers et plus longs, à disque déprimé, à côtés relevés en légère carène, prolongé par deux longs styles membreneux inarticulés, arqués, de chacun des- quels émergent deux longues soies latérales, une plus longue termi- nale et une en dessous plus courte. Dessous subdéprimé, la tête et le premier segment lhoracique triangulairement incisés, deuxième et troisième segments à milieu légèrement relevé; sesments abdominaux garnis de courtes soies rigides rougeâtres, segment anal prolongé par un assez long pseu- dopode à cloaque saillant, à fente longitudinale, couvert de courtes mer Dec soies blondes ; un faible bourrelet latéral cilié longe les flancs, marquant la séparation des deux régions dorsale et ventrale. Pattes très allongées, membraneuses, ciliées; hanches longues à base large, canaliculées, trochanters courts, coudés; cuisses sub- comprimées plus longues que les jambes, lesquelles se terminent par un court onglet rongeâtre simple. Stigmates très petits, orbiculaires, flaves, à péritrème roux doré, se confondant avec la couleur du fond, la première paire au bord antérieur du deuxième segment thoracique, les suivantes près du bord antérieur des huit premiers segments abdominaux. Cette larve, dont l’existence est nocturne, se cache le jour sous les petites pierres, dans le fouillis des plantes formant pelouse; elle se fait remarquer par ses articles antennaires rougeñtres avec nuance très accentuée de testacé, par son article supplémentaire antennaire saillant et cunéiforme, par ses segments abdominaux chargés de courtes soies rigides, par la carène latérale de son seg- ment anal et par son tarse terminé en court onglet simple. Aux environs de Ria, on la trouve le long des berges des torrents de nos montagnes de moyenne élévation, aux abords des pelites mares et flaques d'eau, ces lieux frais et humides où abonde la pitance qui lui est chère, jeunes vers, tendres mollusques, vermisseaux de tout genre, qui sont pour elle une proie facile d’un agréable régal; en août, alors parvenue à son complet développement, elle songera, non sans crainte, à quitter sa forme larvaire pour arriver, quelques jours après, à un travestissement complet, dont souvent dépend son existence. Adulte. On le trouve en toutes saisons, plus particulièrement au printemps, au moment du rapprochement des deux sexes; il est très agile, il fuit et évite ainsi la main qui veut le saisir; il ne craint pas de se mettre de jour à découvert, même aux heures les plus chaudes; il s’abrite sous les petites pierres et sous toute espèce de débris végétal. Coprimorphus subterraneus Linné. (Mulsant, Lamellicornes, 1870, p. 157). Au mas Valmy, près d’Argelès, un 14 mars, je constate, sous des bouses de ruminants, plusieurs pontes récentes; après quelques recherches, j’acquiers la certitude qu’elles viennent d’un bousier coprophage, celui qui nous occupe; chaque ponte se compose de plusieurs œufs, 30 à 40, à coquille très résistante, d’abord blan- Oo fe châtres, puis jaunâtres à la veille de l’éclosion, déposés chacun sous une faible épaisseur de la bouse déjà à moitié desséchée et soigneu- sement mis dans une pelite cellule à parois lisses, au fond de laquelle ils adhèrent. Œuf. Longueur, 4 millim.; diamètre, 0Mm8, Subsphérique, blanc terne, lisse et luisant, faiblement réticulé, arrondi aux deux pôles. En moins de huit jours, l’œuf éclôt, donnant naissance à une larve entièrement blanchâtre, à tête très développée; elle s’ali- mente du milieu nourricier qui se trouve à sa portée et quand, parvenne à son complet accroissement, elle éprouve le besoin de se transformer, elle quitte la bouse, plonge un peu dans le sol et subit sa nymphose. Les divers états par lesquels passe cette espèce sont de courte durée, ils ont lieu dès le premier printemps. Onthophagus vacca Linné. (Mulsant, Lamellicornes, 1871, p. 101). Œuf. Longueur, 1 millim. 5 ; diamètre, 1 millim. Ovoïde, jaunâtre terne, très finement granuleux, arrondi à l’un des pôles, subdéprimé au pôle opposé, à coquille résistante. Lorsque après l'accouplement, qui a lieu au printemps sous les matières nourricières, déjections et détritus divers, la mère veut faire sa ponte, elle façonne sous ces matières des irous profonds de 7 à 8 centimètres, dépose au fond un peu de fiente au milieu de laquelle elle pratique une légère cavité où au fond elle déposera un œuf, un seul ; cette cavité, à parois lisses, est recouverte d’une autre couche de fiente qui forme corps avec la précédente et cons- titüe ainsi un globule qui devra servir de nourriture à la future larve ; cet approvisionnement est fait de telle sorte qu'il n’y ait pas de restes, la quantité de nourriture qui devra servir à la larve est exactement calculé; ce travail terminé, la mère achève de remplir le trou avec de la terre et se mel aussitôt en demeure de façonner un autre trou, l’approvisionne et pond comme elle l’a déjà fait une première fois et continue ainsi jusqu’à la fin de la ponte ; incroyable est l’activité que déploie la mère en ces circonstances; de quinze à vingt jours après, l’œuf éclôt et la jeune larve, incapable de cher- cher sa nourriture, la trouve toute prête à côté de sa bouche, AA QD} 2 229 Agrilus artemisiæ Brisout. (De Marseul, Mon. Buprest.. 1863, p. 47k). Larve. Longueur, 10 à 11 millim.; largeur, 4 millim. Corps allongé, linéaire, déprimé, blanchâtre, charau, glabre ou à peu près, très finement verruqueux, à région antérieure large, déprituée, la postérieure biépineuse. Tête petite, à bords renflés très courlement soyeux et finement ridés, ligne médiane entière noirâtre, bifnrquée au vertex en deux traits aboutissant à la base autennaire, lisière frontale faiblement échancrée: épistome court, transverse, noirâtre, à milieu incisé» labre membraneux flave en carré transverse, faiblement cilié : man- dibules courtes, noires, à pointe émoussée; mâchoires courtes aussi, lobe très réduit, courtement cilié ; palpes maxillaires roux, à premier article obconique saillant, le terminal conique et cilié; menton transverse noirâtre, lèvre inférieure courte à côtés incisés avec vestizes de palpes labiaux ; antennes courtes, mais saillantes, de trois articles flaves apparents, le premier à bout renflé et cilié, le deuxième très court à base ciliée, le troisième grêle, cilié aussi, accolé à un très court article supplémentaire. Segments thoraciques charnus, blanchâtres, le premier très large, obcordé, très finement pointillé, à disque écailleux, déprimé, garni de deux traits parallèles noirâtres ; deuxième el troisième courts, transverses et convexes, finement pointillés. Segments abdominaux consistance des précédents, à flancs relevés, s’élargissant insensiblement jusqu'au huitième ; neuvième court et large prolongé par le segment anal, qui est triangulaire, dont les côtés sont ciliés et qui se termine par une pince à double branche, cornée, rougeätre, connivente, les branches unidentées à leur tiers antérieur. Dessous du premier segment thoracique très imperceptiblement pointillé, à disque déprimé, longé par un trait médian noirâtre. les deuxièmeet troisième segments thoraciques el les segments abdomi- naux forme et consistance du dessus, les flancs relevés en léger bour- relet, la commissure de la pince anale appuyée à de nombreuses rides dont est couvert le mamelon anal, qui est en outre faiblement cilié. Pattes nulles. Stigmates très petits, orbiculaires, flaves, à péritrème roux, la première paire de coaleur plus roassâtre en arrière du bord anté- rieur du deuxième segment thoracique et près du milieu de ce segment, les suivantes au tiers antérieur des huit premiers seg- ments abdominaux, or Cette larve se fait surtout remarquer par ses deux traits paral- lèles du premier segment thoracique en dessus, par le trait simple du dessous, ainsi que par les nombreuses rides de son mamelon anal; elle vit dans l’intérieur des tiges de l’armoise, dont elle dé- vore la partie mœælleuse: on la trouve plus particulièrement au nord de Ria; son existence se prolonge de septembre à mai; quand en juin, parvenue à son entier accroissement, elle songe au sort qui l'attend, elle élargit le fond de sa galerie en forme &@e loge, où elle subit sa transformation. Nymyhe. Longueur, 7 mill.; largeur, 2 mill. Corps mou, blanchâtre. inerte, glabre. Nymphe sembiable en tous points à celles du genre, la ligne mé- diane est plus particulièrement sombre, les flancs sont relevés en bourrelet très accentué. La phase nympbhale dure de douze à quinze jours; quatre à cinq jours encore sont nécessaires pour le complet achèvement de l’œuvre de la transmutation, puis l’adulle ronge la faible couche ligneuse qui le retenait captif et parait au dehors. Adulte. Parait en juin et juillet, n’est ni commun ni facile à prendre; se tient presque toujours le long des tiges de l’armoise, desquelles il se laisse tomber sur le sol dès que son existence parait menacée. Aptinus displosor L. Dufour. (Dejean, Species, I, p. 292). Œuf. Longueur, 1 millim.; diamètre, O0m6, Allongé, cylindrique, blanchâtre, très finement ridé, à pôles arrondis, à coquille peu résistante. OEuf petit, mais pondu en très grand nombre, 50 à 60 par chaque femelle. L’accouplement des deux sexes a lieu au premier printemps, le mâle sur la femelle, il dure un jour et une nuit: aussitôt consommé, la mère éparpille ses produits ainsi fécondés sous les pierres, sous la terre des buissons et les dissimule en les mettant à l’abri de tout accident ; quinze à vingt jours après a lieu l’éclosion, les jeunes lar- ves se hâtent de courir à la recherche des vers et mollusques. qui sont le fond de leur nourriture, et trainent une existence vagabonde jus- qu'en automne, époque à laquelle a lieu leur complet développe- ment; si Padulte est très commun, sa larve reste toujours introu- vable; c'est à Port-Vendres que l’espèce apparait dès les premiers jours de mars. EE jo A diverses reprises, nous avons transporté sur les garrigues des environs de Ria plusieurs couples de cette espèce, pris en état de copulation, dans l’espoir de les voir se reproduire; il n'en a rien été, le résullat a toujours été nul: cependant, les ter- rains qui leur avaient élé affectés à Ria ont beaucoup de rapports avec ceux habités par ce Carabique à Port-Vendres: ce qui serait de nature à faire penser que l’aire du lerritoire affecté par le Créa- teur à certaines espèces n’est pas susceptible d’extension par im- migration. Obtiepdrait-on un meilleur résultat en déplaçant les larves? C’est ce que nous ne savons pas. Percus navaricus L. Dufour. (Dejean, Species, III, p. 408). Œuf. Longueur, 2 millim. 5; diamètre, 4 millim. Allongé, cylindrique, blanc mat, très finement pointillé ridé, ar- rondi aux deux pôles, à coquille résistante. Ouf gros, mais pondu en petit nombre, 5 à 6 par femelle. L'apparition de cette espèce a lieu dès la mi-mars sur les gar- rignes des environs de Port-Vendres, où elle n’est pas rare; le rapprochement des deux sexes se fait peu de temps après, selon les conditions habituelles, il dure une journée environ, puis la femelle dépose sa ponte sous les pierres, sous les buissons; elle recouvre chaque œuf d’un peu de terre; l’éclosion suit une vingtaine de jours après; la larve, comme celles de la plupart des Carabiques.se nour- rit de vers et de mollusques, de jeunes scorpions aussi: il n’est pas rare, en effet, de trouver l’adulte, ainsi que sa larve, sous la même pierre qui abrite le grand scorpion blanc, Buthus Europæus, et souvent cette même pierre donnera abri encore à l’Aptinus dis- plosor, et rien ne nous dit que la larve de ce dernier n’attaque pas aussi les jeunes scorpions, si nombreux dans le domaine habité par le Percus et par l’Aptinus. Nous voici donc en présence de deux espèces appartenant à la mème famille, habitant les mêmes lieux, aux mêmes époques, vivant d’une même existence, dont l’une, le Percus, pond un nombre relativement restreint d'œufs, quand la ponte de lPAplinus est beaucoup plus considérable, sans que pour cela, toutes choses égales, le nombre d’adultes soit plus élevé dans l’une que dans l’autre espèce. Cela tient sans nul doute à ce que la génération de l'Aptinus est exposée à plus d'accidents que celle du Percus, et c’est ainsi que, même dans les plus petits détails, nous trouvons à EX EE chaque pas des traces de celte admirable prévoyance dont la nature s’est plu à entourer chaque espèce Philonthus laminatus Creutz. (Fauvel, Faune gall.-rhén., 1874, p. 455). Œuf. Longueur, 2 millim.: diamètre, 4 millim. Forme de barillet. blanc jaunâtre, à coquille résistante, longitudi- nalement cannelé, les deux cannelures en dehors de l’axe, relevées de chaque côté en légères crénelures, à pôles arrondis. C’est au-dessous de la croûte des bouses des ruminants et des déjections des grands solipèdes. et à une faible profondeur, que, vers le 15 mars, ] œuf est déposé, œuf proportionné à la taille de l’insecte et pondu au nombre de six à huit par chaque femelle; cinq à six jours après a lieu l’éclosion. La jeune larve, vive el très remuante, mène une existence rapide, à la fin de laquelle elle a acquis la forme suivante : Large. Longueur, 12 à 15 millim.; largeur, 2 millim. Ressemble beaucoup à celles du genre qui nous sont connues. Corps très allongé, linéaire; tête très déprimée, rougeûtre;, lisse, très luis:nte, finement chagrinée; lisière frontale. quadri- dentée, les dents égales, avec long cil roux à la base de chacune. petite plaque noire lisse en arrière de la lisière; mandibules très aliongées, les organes buccaux allongés et testacés, ainsi que les antennes ; les autres parties du corps n'offrent rien de bien parti- culier, seuls les filets caudaux sont très allongés, sont couverts de longs cils et sont prolongés par une plus longue soie. Sous le couvert de la eroûte qui la protège, notre larve se livre à une vraie destruction de vies: tout ver, toute larve qui se trouve sur son passage est immédiatement attaqué, mis à mort et sucé; ce sonten parlie les inoffensives larves d’Aphodiens qui constituent le fond de son existence, mais elle ne craint pas de se mesurer avec des larves plus fortes d'Hister. de petits Carabiques qui lui oppo- sent une certaine résistance; les larves de sa propre espèce sont encore moins épargnées que les autres. Son existence larvaire parcourue, elle cherche dans le sol encore frais uu abri où elle puisse se trausformer, ca qui a lieu vers la mi- avril, alors qu’il ne reste plus d’aliments dans la bouse devenue dès lors trop desséchée pour en contenir. Adulte, Nous l'avons pris au printemps et en automne aux envi- LEE rons d’Argelès, toujours sous des détritus ou sous des déjections, mais jamais en grand nombre. Derocala rugatipennis Kraatz. (Kraatz, Slett. Ent. Zeil., 1855, p. 332). Larve. Longueur, 4 millim. 5 ; largeur, Omms, Corps allongé, linéaire, charnu, blanchâtre, lisse et luisant, cou- vert d'assez longues soies rousses, convexe en dessus. déprimé en dessous, la région antérieure large, arrondie, la postérieure atté- nuée et bifurquée. Tête grande, quadrangulaire, déprimée, cornée, rougeûtre, lisse et luisante, avec incision latérale et cils latéraux épars, ligne mé- diane obsolète, flave, bifurquée très haut au vertex en deux légers traits aboutissant à la base antennaire, deux légères fovéoles en arrière de la lisière frontale, qui se confond avec le labre et l'épis- tome et qui est quadridentée, les deux dents médianes bien accen- tuées, les deux latérales moins, un long cil à la base de chacune de ces dernières; uandibules longues falciformes, rougeûtres, à extrémité acérée; mächoires à tige développée, à lobe continu, denté, à palpes grêles et ciliés, de trois articles pellucides; menton très étroit, très allongé, renfle ; lèvre inférieure courte, surmontée de deux courts palpes biarticulés et d’une plus courte languette : antennes ailongées, pellucides, ciliées, les trois premiers articles égaux, le quatrième grêle, tricilié, accolé à sa base à un court arti- cle supplémentaire prolongé par un cil : ocelles, un gros point noir à civisions confuses en arrière de la base antennaire et au-dessous de l’incision latérale. Segments thoraciques cornés, blanchâtres, convexes, lisses, avec longs cils latéraux, pas plus longs que la tête, à bord posté rieur remb'uui, le premier s’élargissant d'avant en arrière, presque aussi long que les deux suivants, qui sont courts et transverses. Segments abdominaux, forme et consistance des deux précé- dents avec cils latéraux plus allongés et ligne méuiane obsolète, leur bord postérieur avec marge brune postérieure moins accentuée, s'atténuant mais insensiblement vers l’extrémité; segment anal un peu plus allongé, arrondi, prolongé par deux courts styles cylin- driques ciliés, biarticulés, Particle terminal suivi d'un très long cil. Dessous de la tête déprimé, quadrisillonné, le premier segment thoracique triangulairement incisé; segments abdominaux déprimés sans marge postérieure brune, segment anal prolongé par un court RE TE pseudopode cilié, à fente en long; un léger bourrelet latéral longe le flanc des huit premiers sezments abdominaux. Pattes pellucides, très allongées.densément ciliées ; hanches à mi- lieu canaliculé; trochanters courts, coudés: cuisses et jambes com- primées, ces dernières terminées par un court ongletrougeàtre simple, Stigmates ovalaires, roussâtres, à péritrème plus clair, la pre- mière paire au bord antérieur du deuxième segment thoracique, sous le bourrelet latéral, les suivantes au-dessus de ce bourrelet et au tiers antérieur des huit premiers segments abdominaux. L'incision latérale de la tête, la bordure rembrunie des segments thoraciques el des huit premiers segments abdominaux sont des traits particuliers à cette larve très vive, très alerte, qui vit dans les nids de la Formica cœspilum, aux alentours des amas de vivres que les myrmiques amoncèlent et parmi lesquels se trouvent des restes animalisés, débris de chairs, d’insectes : c’est dans ce milieu que fin mars, arrivée au terme de son accroissement, elle se transforme. Adulte. Aux environs de Ria, sur les coteaux de moyenne éléva- tion, on le prend en mars ainsi qu’en avril sous les pierres qui abritent les nids de Formica cœæspitum; il parait être un commen- sal de ce myrmique sous ses divers états à l’instar des Centrotoma lucifuga et Chennium bitubereulatum, en compagnie desquels on le trouve quelquefois: ces trois espèces paraissent aux mêmes époques et dans les mêmes conditions; ce sont trois myrméco- philes. Othius myrmecophilus Kiesenw. (Fauvel, Faun. gall.-rhén, 187%, p. 369). Larve. Longueur, 6 mill. ; largeur, 0"m6, Corps allongé, filiforme, charuu, blanchâtre avec plaques brunû- tres, couvert d’assez longs cils noirâtres, convexe en dessus, subdé- primé en dessous, à région antérieure large, arrondie, la posté- rieure subatténuée et bifide. Tét- subdéprimée, longue, rougrâtre. quadrangulaire, lisse et luisante avec courts cils roux latéraux: ligne mediane flave bifur- quée très haut sur le disque en deux traits aboutissant à la base antennaire, lisière frontale tridentée, la dent médiane très reduite, deux longues soies rousses à la base de chaque dent extérieure ; mandibules très longues falciformes, rougeâlres, simples; mâ- choires courtes, cylindriques avec lobe sétiforme et palpes très grêles s’atténuant vers le troisième article, qui est filiforme; men- cena à ton en triangle allongé; lèvre inférieure courte, bilobée, prolongée par deux courts palpes grêles et droits biarticulés et d’une plus courte languette; antennes latérales testacées. à premier article cupuliforme, deuxième et troisième obconiques, biciliés, quatrième petit, pyriforme, accolé à un très petit article supplémentaire; ocelles, un gros point noir corné, à traits confus, en arrière et au- dessous de la base antennaire. Segments thoraciques convexes, lisses et luisants, couverts de long cils noirs, le premier très long, un peu moins large que la tête, couvert d’une plaque rougeâtre marginée de brun aux deux bords antérieur et postérieur, deuxième et troisième plus réduits, avec plaque plus foncée et marge postérieure brune. Segments abdominaux convexes, courts et transverses, avec longs cils noirs plus denses qu’aux précédents, s’atténuant vers l'extrémité, couverts, les huit premiers d’une plaque brunâtre, à milieu incisé, neuvième plus allongé, prolongé par deux styles biarticulés longuement et diversement ciliés. Dessous de la tête déprimé et incisé avec trait bifurqué, du pre- mier segment thoracique triangulairement incisé, des segments abdominaux déprimés et couverts de courts poils noirs; pseudopode court, à côtés incisés, à fente en long; léger bourrelet latéral mar- quant la division des deux régions dorsale et ventrale. Patles allongées. couvertes de cils épars, à hanches longues, canaliculées, à trochanters courts, coudés, à cuisses et jambes comprimées, à onglet simple et court. Sligmales ovalaires, flaves à péritrème plus sombre, la première paire au bord antérieur du deuxième segment thoracique sous le bourrelet latéral, les suivantes au-dessus de ce bourrelet et au tiers antérieur des huit premiers segments abdominaux. On trouve fréquemmentcette larve en septembre sous les détritus amopcelés au bas du tronc des gros sapins du Canigou, à Las Sourdes; elle est vive et remuante, elle vit d'une foule de vers et de détritus animalisés qui abordent dans ce milieu forestier ; elle se fait remarquer par ses plaques brunâtres, par les cils noirâtres dont son corps est couvert, par la gracilité de ses organes tactiles et par les marges brunes de ses segments thoraciques. Carabus melancholicus Fabricius. (Dejean, Species, II, p. 122). Le rapprochement des deux sexes est difficile à constater. Il a lieu de nuit, il dure peu de temps ; au jour, le couple est toujours = 10 disjoint; la femelle fécondée éparpille sous pierre et légèrement enfoncés dans le sol les quelques œufs dont son ovaire est farci; c’est encore de nuit que se fait le dépôt de la ponte, toujours dans des lieux frais où l'humidité est entretenue par des sources ou par des filets d’eau vive; c’est au printemps, de mai à juin, qu’a lieu l’accouplement d’abord, la ponte ensuite. Œuf. Longueur, 5 mill.; diamètre, 2 millim. Allongé, cylindrique, subfusiforme, jaunâtre pâle, lisse et luisant, imperceptiblement pointillé, à pôles arrondis. OEufs gros et peu en proportion avec la taille de la mère, aussi sont-ils pondus en petit nombre, 8 à 10 par femelle. La jeune larve éclôt de 15 à 20 jours après: elle se met de suite en quête de sa nourriture, laquelle consiste en vers, mollusques et larves diverses. Aux environs de Ria, en plaine, l'espèce existe, mais y est rare; elle se trouve en nombre en certains endroits ravinés de nos coteaux de moyenne élévation lavés par des filets d’eau vive, ainsi à la Foun de l'Aram, al Mouillerat d’el bern. Clytus arvicola Olivier. (Mulsant, Longicornes, 1863, p. 150). Nymphe. Longueur, 19-20 millim.; largeur, 5 à 6 millim. C'orps allongé, oblong, charnu mais consistant, d’un beau jaune orange, lisse et luisant, finement strié, couvert de très courts poils roux et de courtes épines noirâtres, convexe en dessus, un peu moins en dessous, arrondi en avant, atténué et épineux en arrière. T'éle petite, orbiculaire, déclive, un trait rougeâtre arqué cou- pant la face oculaire; premier segment thoracique fortement con- vexe, couvert sur son bord antérieur et sur ses côtés de très courts cils roux à base subbulbeuse, à bord postérieur relevé en légère carène, deuxième serment court, transverse: troisième un peu plus grand, à milieu canaliculé; segments abdominaux courts, transverses, s’élargissant jusqu'au quatrième pour s'atténuer ensuite vers l’extrémité, Les sept premiers chargés de groupes de deux, trois et quatre épines noirâtres transversalement disposées, deux ép'nes au bord postérieur du septième plus fortes, arquées en avant; le huitième en porte six réunies en un seul groupe ; au neuvième, qui en a six, elles sont transversalement disposées; antennes subar- quées, annelées de rougeûtre, leur bout venant prendre appui près Revue d’'Entomologie. — Février 1898, 3 0 des genoux de la prenuère paire de pattes, genoux peu saillants, avec très petite tache punctiforme rembrunie et géminée. Cette nymphe porte, comme traits particuliers. un trait rougeâtre sur les yeux, un anneau rougeâtre à chaque article des antennes, une double petite tache noirâtre à ses genoux. Dans sa loge, la nymphe repose droite, l'extrémité postérieure appuyée contre la peau larvaire formant coussinet; elle peut impri- mer à son corps de légers mouvements défensifs. La phase nymphale dure de quinze jours à trois semaines, après lesquels l’adulte formé suit la galerie parabolique aménagée par la larve et sort par un trou circulaire: c'est en mai que s’accom- plit cet acte de l’évolution. Carabus purpurascens Fabricius. (Dejean, Species, II, p. 126). Larve. Longueur, 26 à 30 millim. ; largeur, 7 à 8 millim. Corps allongé, subparallèle, subcoriace, noir !uisant, glabre ou à peu près, peu convexe en dessus comme en dessous, arrondi aux deux extrémités, la postérieure bifide. Tête petite, arrondie, d’un rouge brique, très finement pointillée, avec rares poils épars sur les côtés, à disque renflé, à ligne mé- diane obsolète, flave, bifurquée au vertex en deux traits sinueux aboutissant à une légère nodosité qu'ils entourent au-dessus de la base antennaire, lisière frontale droite très obtusément tridentée; mandibules fortes, rougeûtres, arquées, déprimées, avec carène garnie de deux cils et forte dent interne ; mâchoires larges, droites, continues, frangées de deux longs cils externes et de courts cils roux internes; lobe interne court, conique, rougeûtre, prolongé par un court cil; lobe externe assez allongé, arqué en dedans; palpes très allongés:; menton membraneux, peu développé; lèvre rudimen- taire, biciliée, prolongée par deux palpes dont l’article basilaire est tricilié et par une très courte languette chargée d’une courte spinule accolée à deux courts cils; antennes brunâtres, à base membra- neuse; ocelles rougeâtres, rangés au nombre de six autour d'une protubérance noirâtre. Segments thoraciques noirs, cornés, très finement chagrinés, s’élargissant d'avant en arrière avec incision médiane commune aussi aux buit premiers segments abdominaux, leurs côtés légère- ment fovéolés, leurs flancs relevés en légère carène. Segments abdominaux s’élargissant des deux extrémités vers le centre, à côtés bifovéolés, à flancs relevés en forme de carène Era tranchante dont les angles postérieurs saillants mais arrondis aux huit premiers sont dentés au neuvième, qui se prolonge en une longue épine bifurquée, la branche inférieure longue, arquée, à base courtement dentée. Dessous de la tête rougeâtre, bilobé ; des segments thoraciques membraneux avec tache noire cornée aux deuxième et troisième segments ; des segments abdominaux membraneux verdâtre. cour- tement ciliés, les sept premiers avec six plaques brun terne, une première grande ovalaire médiane, une moindre en dessous accolée à deux petites ovales, de chaque côté de celles-ci une longue ova- laire, au premier segment les 4" et 4° se dédoublent, au huitième les 2° et 3° disparaissent, au neuvième il ne reste plus qu’une grande 1'° et deux moindres 4%, ce dernier est prolongé par un assez long pseudopode membraneux, cilié, à cloaque tronqué, strié, à fente en long ; une rangée de plaques latérales oblongues longe les flancs. Pattes courtement ciliées, très courtement spinosulées, à han- ches profondément canaliculées. Stligmates petits, flaves, à péritrème ovalaire, corné et noir. Pour les détails volontairement omis dans cette description, se reporter aux caractères des larves du genre décrites. Notre larve se fait remarquer par la couleur rouge brique de sa tête, par le disque tuberculeux de sa tête, par la nodosité à laquelle vient aboutir le trait bifurqué de sa ligne médiane cranienne, par sa lisière frontale obtusément tridentée, par sa très courte languette épineuse, par la branche courtement dentée de son extrémité anale; elle est nocturne, vit comme toutes les espèces du genre de vers el de mollusques; son existence, commencée aux premiers jours de l'été, se continue durant tout l’automne, subit un temps d’arrêt durant la période des frimas pour reprendre au printemps suivant, époque à laquelle a lieu la transformation en nymphe. Dans les environs de Ria, comme sur le versant oriental du Ca- nigou, de l’altitude de 300 à celle de 1,400 mètres, l’adulte s’y trouve au printemps et à l’automne, clairsemé il est vrai, à taille et à variétés nombreuses ; les moins brillantes sont particulières à l2 plaine; c’est en montagne qu’on trouve celles à reflet plus prononcé. aux nuances diverses et à taille plus grande. Ceutorhynchus terminatus Herbit. (Herbst, Xaefer, t. VI, p. 401.) Larve. Longueur, 3 millim. 3; largeur, 1 millim. Corps allongé, subarqué, charnu, jaunâtre pâle, couvert de très courts cils roux épars, convexe en dessus, un peu moins en dessous, à région antérieure arrondie, la postérieure peu atténuée et bilobée. Tête petite, arrondie, cornée, jaunâtre, lisse et luisante, avec courts cils épars, ligne médiane flave, bifurquée en deux traits aboutissant à la base antennaire, quelques traits sous-cutanés pâles, parallèles à la ligne médiane lisière frontale droite, étroite- ment ferrugineuse; épistome court, transverse. lobe réduil trangé de très courtes soies ; mandibules courtes, robustes, arquées. à base jaunâtre, à extrémité noirâtre et bidentée: mâchoires charnues, obliques, à lobe continu, garni de courts cils; palpes très réduits, coniques, biarticulés; menton court, encastré; lèvre inférieure petite, bilobée, flanquée de deux très courts palpes droits biarticu- lés et prolongée par une très courte languette ciliée ; antennes de deux très courts articles rétractiles, le premier globuleux, le deuxième petit; ocelles, en arrière de la base antennaire est un point noir géminé, suivi en arrière par un imperceptible point rou- geâtre. Segments thoraciques blanchâtres, convexes, éparsement ciliés, plus larges que la tête, s’élargissant d'avant en arrière. le premier grand, luisant, subcorné, faiblement jaunâtre, à bord postérieur incisé, à flancs dilatés, deuxième et troisième courts, transverses, avec incision arquée à leur tiers postérieur, ce qui les rend trilo- bés, leurs flancs dilatés. Segments abdominaux jaunâtres, convexes, éparsement ciliés, finement ridés, s’atténuant vers l'extrémité, les sept premiers bi- transversalement incisés, par suile relevés en trois bourrelets, à flancs tuméfiés et ciliés; huitième avec une faible incision, neu- vième petit, entier, échancré et bilobé. Dessous subdéprimé, un peu moins jaunâtre qu’en dessus, diver- sement incisé et comme guilloché, très courlement cilié, les deux lobes du segment anal bien accentués, un double bourrelet latéral disposé en forme de chainon longe les flancs, servant de trait d'union aux deux régions. Pattes nulles, représentées par une double tuméfaction particu- lière à chacun des trois anneaux sous-thoraciques. Sligmates très petits, orbiculaires, flaves, à péritrème roussâtre, la première paire sur le bourrelet de séparation des deux premiers segments thoraciques, les suivantes au tiers antérieur des huit pre- miers segments abdominaux et au-dessus du bourrelet latéral. Notre larve porte comme traits particuliers sa courte pubescence éparse, le double lobe du segment anal et le point ferrugineux en arrière des ocelles. Notre collègue M. L. Dongé, de qui nous la tenons gracieusement, nous fait connaitre que, suivant les observations de M. Estiot, de Vitry, elle vivrait au collet de la racine du persil cultivé (Petroseli= num sativum), causant ainsi à la plante des dommages apprécia- bles; parvenue mi-juin au terme de son accroissement, elle se transforme en une nymphe qui donnera l’adulte des derniers jours de juin aux premiers jours de juillet. Calathus punctipennis Germar. (Dejean, Species, III, p. 64). Nymphe. Longueur, 45 millim.: largeur, 4 à 5 millim. Corps légèrement arqué, mou, charnu, blanchâtre, lisse et lui- sant, couvert de longs cils noirs, convexe en dessus. déprimé en dessous, à région antérieure large, arrondie, la postérieure atténuée et faiblement bifide. Tête large, déclive, peu convexe, deux rangées transverses de cils, une au-dessus de l’épistome, l’autre en arrière des yeux; pre- mier segment thoracique grand, clypéiforme, à surface et à pour- tour couverts de nombreux cils noirâtres,les bords légèrement rele- vés, deuxième et troisième courts, transverses, couverts aussi de cils, s’élargissant d'avant en arrière, le troisième à milieu incisé : seg- mentsabdominaux courts, transverses, s’atténuant vers l’extrémité, les sept premiers chargés de deux groupes de longs cils noirâtres, un de chaque côté de la ligne médiane qui est rembrunie, les flancs de ces arceaux relevés en léger bourrelet bicilié à chaque segment; au huitième les groupes sont très réduits, bien plus encore au neu- vième, qui est arrondi et qui se prolonge de chaque côté par un court style noduleux ; dessous déprimé, pattes et ailes rassemblées, les tarses de la troisième paire de pattes dépassant un peu l’extré- mité postérieure, genoux très saillants. Nymphe inerte, comme celles de la plupart des Carabiques, repose dans sa loge sur la région dorsale; la phase nymphale dure une vingtaine de jours; ladulte est long à se former, il ne quitte sa loge que huit à dix jours après. C’est dans un gland de chêne commun, qui avait nourri une larve de Balaninus et dont la larve de notre Calathus s'était repue, qu’eut lieu la nymphose; il a donc fallu que l’œuf de notre Cara- bique ait été déposé sur le gland au moment de la tombée ou que la jeune larve se soit introduite dans ce gland lorsqu'il gisait sur le sol. C’est la première nymphe du genre Calathus qui ait été décrite. = ou ve Quedius variabilis Heer. (Rey, Brévipennes, 1871, p. 505). Larve. Longueur, 8 à 10 millim.; largeur, 4 millim. 5. Corps allongé, linéaire, charnu, hlanchâtre, avec plaques brunà- tres et poils roux épars, convexe en dessus, un peu moins en des- sous, à région antérieure arrondie, la postérieure bifide. Tête allongée, étroite, déprimée, jaunâtre, lisse et luisante, très finement ridée, avec poils épars sur la surface, disque convexe, ligne médiane obsolète bifurquée très haut en deux traits aboutis- sant à la base antennaire; lisière frontale neuf-dentée, une dent médiane très réduite, deux fortes isolées, trois latérales rappro- chées constituant un groupe de trois denticules chacun; mandibules rougeûtres, simples, falciformes; pièces buccales testacées et comme dans les larves du genre, la languette est lancéolée, les palpes la- biaux très allongés, l’article supplémentaire antennaire très pro- noncé ; ocelles, un groupe confus de quatre, de la couleur du fond; une tache confuse noire au-dessous des joues, très en arrière de la tête. Segments thoraciques,le premier en carré long, corné, d’un beau jaune, imperceptiblement pointillé, avec poils épars, un peu plus large que la tête, dont il est séparé par un léger bourrelet à suture rembrunie, deuxième et troisième beaucoup plus courts, plus con- vexes, avec plaque moins brillante, longée par deux rangées trans- verses de cils, avec suture rembrunie. Segments abdominaux avec plaque brun terne coupée par une large ligne médiane et chargée de une et de deux rangées trans- verses de courts cils rougeâtres droits; styles du dernier segment courts, à premier article fusiforme, allongé, le deuxième très réduit, cylindrique, prolongé par une courte soie; les plaques ventrales sont très réduites, éloignées, de couleur moins accentuée et char- gées de deux rangées de courts cils droits et roux; pseudopode très allongé, cylindrique, à base longitudinalement incisée; bourrelet latéral constitué par une double rangée de plaques brunes. Pattes très allongées, rougeâtres, spinuleuses, onglet tarsal presque droit. Stigmates très petits, orbiculaires, flaves, à péritrème plus clair. Toutes les parties non décrites et dont les détails ont été volon- tairement omis, comme dans les larves du genre, en particulier du Quedius ochripennis, dont elle se sépare par sa lisière frontale, par ses taches sous-ocellaires, par les sutures de ses segments tho- raciques, par la forme de ses styles, de ses plaques. Provenant d'une génération pondue en automne, notre larve s'alimente d’une foule de vers et d’autres larves qui pullulent dans les lieux qu’elle habite, résidus de toute sorte, fumiers, matières végétales ou animales ; l'hiver arrivé suspendra son existence; au premier printemps, parvenue à son entier développement, elle se façonne au milieu de son habitat une loge oblongue dont elle lisse les parois à l’aide des pressions exercées par son corps, puis sa tête, sa région thoracique s’infléchissent, le corps cesse ainsi de se tenir droit et prend la forme suivante: Nymple. Longueur, 6 millim.; largeur, 3 millim. Corps carré, rougeâtre, glabre ou à peu près, très finement ridé strié, à région thoracique très proéminente et affaissée, la posté- rieure déprimée et biépineuse. Tête déclive, ridée, à front proéminent: premier segment thora- cique clypéiforme, à bords relevés, lantérieur garni de deux courts cils, deuxième court, triangulairement avancé en pointe sur le troisième, qui est transverse, tous trois finement ridés; segments abdominaux courts, transverses, atténués vers l'extrémité, les flancs des huit premiers relevés en lame tranchante uniciliée, le dernier prolongé par deux courtes épines parallèles à bout effilé ; stismates du premier segment ahdominal en forte saillie latérale, ceux des trois anneaux suivants un peu moins et à direction dor- sale; antennes arquées reposant près desgenoux des deux premières paires de pattes, genoux des trois paires peu saillants. Cette nymphe, revêlue d’une peau cornée à l'instar de celle des chrysalides, n’est douée d’aucun mouvement; elle repose dans sa loge sur la région dorsale, protégée par les rares cils dont son corps est couvert; sa phase nymphale est de courte durée, de quinze jours à trois semaines, puis elle se débarrasse de sa peau, qui reste presque entière au fond de son réduit; quatre à cinq jours encore et l’adulte apparaîtra au dehors sous sa forme parfaite. Adulle. N'est pas rare en automne et plus particulièrement au printemps autour des lieux où se sont déroulées les différentes phases de son existence ; il est très alerte et fin voilier. Anthaxia sepulcralis Fab. (De Marseul, Mon. Bupr., 1865, p. 253). En juin et juillet, aux heures les plus chaudes de la journée mâle et femelle voltigent de fleur en fleur, en particulier sur celles de Sonchus, et se recherchent ; le mâle monte vivement sur la —— 90 — femelle ; le couple, durant Pacte de la fécondation, continue à sta- tionner sur la fleur, mais au moindre sujet de crainte, il se disjoint très facilement; tant que dure la chaleur du jour dure l’accouple- ment; celui-ci consommé, la femelle vole dès le lendemain sur l'écorce des pins morts ou malades. dans les interstices de laquelle elle dépose sa ponte au nombre d’une vinglaine d'œufs environ. Œuf. Longueur, 4Mm2; diamètre, OMME, Allongé, blanc de lait, lisse et luisant, très finement pointillé, à pôles arrondis. à coquille peu résistante. OEuf proportionné à la taille de la mère; son éclosion a lieu une vingtaine de jours après le dépôt et la jeune larve plonge aussitôt, en la rongeant, dans l’écorce de l’arbre nourricier. Cerambyx miles Bonelli. (Mulsant, Longicornes, 1863, p. 63) En plein jour. de fin juin à fin juillet, les deux sexes volent à la recherche l'un de l’autre et s’accouplent aussi bien sur le feuillage des arbres que contre leur tronc, surtout à la partie qui a été sec- tionnée par la hache. Quelle est la durée de l’accouplement? La journée probablement. Peu de temps après, la femelle se met en quête des gros troncs d’arbres, soit entiers, soit coupés depuis peu, du chêne en particulier, pond dans les interstices des écorces, en les éparpillant, une vingtaine d'œufs au moyen de son oviducte rou- geâtre, subcorné, biarticulé, rétractile, à premier article subcylin- drique, le deuxième déprimé terminé par une papille tomentueuse prolongée par deux courts styles ciliés; cet appareil de ponte est doué de mouvements tactiles rapides, qui ont pour propriété de rechercher le point sur lequel l'œuf sera déposé. Œuf. Longueur, 3 millim.; diamètre, 1M"m7. En ovale plus ou moins allongé, d’un beau jaunâtre, à bouts blanchâtres, très finement et symétriquement pointillé, atténué vers les deux pôles, dont l’un est arrondi, l’autre tronqué et ceint autour du micropyle d’un rayon de festons, à coquille assez résistante. Quinze à vingt jours après le dépôt de la ponte a lieu l’éclosion. Callimus abdominalis Olivier. (Mulsant, Longicornes, 1863, p. 313). Larve. Longueur, 10 à 14 millim. ; largeur, 4 à 4 millim. Corps allongé, prismatique, charnu, jaunâtre, couvert de courts TANT cils dorés épars, atténué des deux extrémités vers le centre, con- vexe en dessus comme en dessous, la région antérieure large, arron- die, la postérieure un peu atténuée. Tête large, transverse, à côtés garnis de longs cils, à surface très finement pointillée, lisière frontale échancrée; épistome très réduit, transverse, labre très petit, semi-elliptique, frangé de courts cils roux; mandibules courtes, fortes, à base rougeâtre, à extrémité largement arrondie avec impression 1ransverse médiane ; mâchoires courtes, larges, lobe allongé, spatuliforme, frangé de courts cils, palpes courts, coniques, à article basilaire, moniliforme ; menton court, carré, longitndinalement sillonné ; lèvre inférieure très ré- duite, bilobée, palpes très courts, droits, languette peu apparente; antennes fortes à premier article large, cylindrique, à bout évasé, deuxième et troisième courts, coniques, quatrième très grêle, pro- longé par un court poil, court article supplémentaire à sa base, ocelles sans traces apparentes. Segments thoraciques diversement ridés, très finement pointil- lés, s'élargissant d'avant en arrière, les côtés garnis de courts cils roux, le premier très grand, à disque déprimé, à côtés arrondis ; plaque grande, finement granuleuse, striée en arrière, limitée par une incision latérale onduleuse, deuxième et troisième courts» transverses, diversement incisés. Segments abdominaux mous, blanchâtres, à côtés ciliés, dimi- nuant de largeur jusqu’au cinquième pour s’élargir ensuite, le pre- mier transverse, fortement convexe, courtement cilié, le deuxième avec mamelon peu apparent de chaque côté de la ligne médiane, troisième à sixième fortement excisés à leur tiers antérieur, for- mant ainsi un bourrelet suivi de deux fortes ampoules à surface courtement ciliée et rembrunie, une deuxième incision accompagne ces ampoules, provoquant la formation d'un troisième bourrelet restreint; au septième, l’incision postérieure est peu accusée; hui- tième et neuvième transversalement ridés, sans traces d’ampoules, mamelon anal trilobé, arrondi. Dessous, premier segment thoracique fortement pointillé, à sur- face courlement ciliée; segments abdominaux coupés par une inci- sion transverse divisant chaque anneau en deux bourrelets, l’anté- rieur grand, faiblement bimamelonné aux premier et deuxième, le postérieur réduit; aux cinq suivants, le premier bourrelet est cons- titaé par deux fortes ampoules profondément séparées par la ligne médiane, le deuxième bourrelet est grand, diagonalement ridé, hui- tième et neuvième entiers, avec faible bourrelet latéral; flancs diver- sement incisés. Pattes sans traces ni vestiges ; à leur place est une légère inci- sion à pourtour cilié. NGC Stigmates elliptiques, flaves, à péritrème roux, la première paire grande, au bord antérieur latéral du deuxième segment tho- racique, les suivantes très petites au tiers antérieur du pan latéral des huit premiers segments abdominaux. Par sa forme, cette larve rentre dans le groupe des Molorchiens : elle a beaucoup de points de ressemblance avec celle du Stenopte- rus rufus, porte comme traits particuliers la brièveté de ses orga- nes buccaux, l'article terminal antennaire et la forme bimamelonnée des troisième à septième sesments abdominaux tant en dessus qu’en dessous; elle a été prise en mai à La Massane (Pyrénées- Orientales), dans une branche d'érable, par M. Valery Mayet, qui a bien voulu nous la communiquer. Anobium striatum Oliv. (Mulsant, Térédiles, 1864, p. 76). En juillet, au moment du rapprochement des deux sexes, de nuit, le mâle, inquiet, vole à la recherche de la femelle, puis s’accouple ; durant l’acte de la copulation, le mâle est campé tantôt sur la femelle, tantôt collé bout à bout avec elle; celle-ci, une fois fécon- dée, se met à la recherche des bois ouvrés, planchers, meubles, charpentes, dans les fentes, inlerstices ou trous dépose un œuf, passe à un autre point, colle un autre œuf, ce travail se continuant jusqu’à la fin de la ponte, qui se compose d'une quarantaine de petits globules, lesquels éclosent queiques jours après. Œuf. Longueur, 0MM6 ; diamètre, Omm4, Ovalaire, arrondi, blanc de lait. très imperceptiblement ridé, arrondi à l’un des pôles, un peu atténué au pôle opposé, à enve- loppe très délicate. Cette espèce n’est que trop connue par les dégâts qu’elle com- met dans nos habitalions. Rhagonycha melanura Linné. {Mulsant, Mollipennes, 1862, p. 305). C’est de jour, en juillet, que se fait le rapprochement des deux sexes; c’est sur les fleurs,en particulier de menthes, qu’a lieu l'ac- couplement, le mâle sur la femelle; la copulation dure tant que le mâle n’a pas entièrement éjaculé sa semence germinative, une journée environ; la disjonction opérée, la femelle dépose sa ponte, ps Re au nombre de 120 à 140 œufs, lesquels éclosent une quinzaine de jours après. Œuf. Longueur, 03 ; diamètre, OMmm15. Ovoïde, rougeâtre, très impercepliblement pointillé, arrondi aux deux pôles, à coquille peu résistante. OEufs petits, étant donnée la taille de la mère, mais pondus en nombre. Silpha tristis Illiger. (Fairmaire, Faune Fr., 185%, p. 296). C’est en juillet, sur le sol, qu’a lieu le rapprochement des deux sexes, le mâle dessus ; la copulalion dure toute une journée; la mère ainsi fécondée dépose sa ponte en l’éparpillant sous les pierres ou sous les touffes ou amas de détritus ou d'herbes; chaque œuf est recouvert d’une légère couche de terre qui le dissimule et le met à l'abri du danger; il éclôt quelques jours après, donnant le jour à une jeune larve très agile et très remuante. Œuf. Longueur, 2 millim; diamètre, 4". Court, ovoïde, jaunâtre pâle, lisse et luisant, très finement poin- tillé, à pôles arrondis, à coquille résistante. OEuf gros, mais pondu en petite quantité, huit à dix par chaque femelle. Chrysanthia viridissima Linné. (Mulsant, Angustipennes, 1858, p. 156). Larve. Longueur, 10 millim.; largeur, 2 millim. Corps arqué, charnu, blanchâtre, couvert de courts cils disposés par touffes, transversalement ridé, convexe aux deux régions dor- sale et ventrale, à région antérieure large, arrondie, la postérieure atténuée et arrondie aussi. Tête grande, cornée, jaunâtre, lisse et luisante, fortement con- vexe, transversalement ovalaire, finement pointillée, avec cils roux épars, vertex biexcavé, ligne médiane flave, bifurquée en deux courts traits, autre ligne obsolète prenant naissance près de la base de la ligne médiane et se dirigeant latéralement vers la base anten- naire: lisière frontale excavée; épistome grand, prolongé en une pointe s’élargissant d'avant en arrière; labre allongé semicylin- drique, frangé de courts cils roux ; mandibules grandes, peu arquées, st 00 == à base testacée, à extrémité noire et tridentée ; mâchoires grandes, coudées., ciliées, à suture très accentuée, lobe large, spatuliforme, frangé de courts cils; palpes allongés, arqués, de trois articles à bout cilié; menton court. encastré entre le montant des mâchoires ; lèvre inférieure plus courte. bilobée, palpes de deux courts articles droits, le terminal plus long que le basilaire ; antennes allongées dans la direction des mandibules, les deux premiers articles très courts, le troisième long, cylindrique, prolongé par un court article supplémentaire, quatrième petit, grêle; ocelles un petit point arqué, noir, au-dessous de la base antennaire etun autre petit point gémineé un peu en arrière. Segments thoraciques convexes, ridés, finement pointillés, courts, égaux, transverses, avec courts cils épars tomenteux, leur bord postérieur relevé en un bourrelet à milieu incisé surmonté d’une toutfe de courts cils roux. Segments abdominaux allongés, convexes, lisses et luisants, transversalement ridés, s’altténuant mais peu vers l’extrémité, leur bord postérieur relevé, plus particulièrement aux deux pre- miers, coupé par la ligne médiane, ce qui les rend bimamelon- nés comme les trois précédents, segment anal court, arrondi, à pourtour densément cilié. Dessous de la tête et des segments thoraciques subdéprimé, des segments abdominaux convexe, lisse et luisant, éparsement cilié. les six premiers bimamelonnés, chaque ampoule légèrement biexca- vée, au septième l’ampoule peu accentuée est légèrement fovéolée, huitième entier, éparsement cilié, neuvième court, avec fente trans- verse dont le bord est légèrement relevé. Pattes assez allongées, membraneuses, ciliées, hanches triangu- laires, canaliculées, trochanters courts, coudés, cuisses subcylin- driques, longues, à bout renflé, jambes moins allongées, terminées par un court onglet rougeûtre. Un double bourrelet latéral peu accentué marque en son milieu le point de division des deux régions dorsale et ventrale. Stigmatles très petits, orbiculaires, flaves, à péritrème blan- châtre, la première paire sur la ligne d'intersection des deux pre- miers segments thoraciques, au-dessous du rebord latéral, les sui- vantes au-dessus de ce bourrelet et au tiers antérieur des huit pre- miers segments abdominaux. Dans les environs de Ria, c’est à 1,200 mètres d'altitude, dans les bois de pins immergés, aux alentours des sources des eaux vives de la montagne que vit cette larve, c’est du tissu ligneux qu’elle s’ali- mente ; son existence, commencée en août, se continue sans inter- ruption jusqu'aux premières gelées; alors au fond de sa galerie elle SE + ue prend ses quarliers d'hiver, elle arque son corpset ne se relève de son état de torpeur qu'aux premiers jours de mars, lorsque l’inten- sité du froid s’est atténuée; dès ce moment, elle ronge de jour et de nuit, jusque vers la fin de mai, époque à laquelle aura lieu un changement qui, quelques jours après, doit là conduire à la forme suivante, et c’est au fond de son réduit qu’elle se façonne la loge qui devra l’abriter. Cette larve porte comme traits particuliers : la ligne médiane de la tête est bifurquée, mais les deux branches, au lieu d’aller se pro- longer jusqu'à la base antennaire, s’arrêtent à peu de distance de leur confluent; d’un autre côté, deux traits partent de la base de la ligne médiane et vont, en longeant les joues, aboutir à l’inser- tion antennaire ; en outre, le labre est plus allongé que d’habi- tude; les segments thoraciques et les deux premiers segments abdo- minaux en dessus, ainsi que les six premiers abdominaux en des- sous sont bimamelonnés,. La description qui précède, comparée à celle donnée par West. wood (Intr. mod. Class., t. 1, 1839, p. 305, fig. 35-8-12), en dif- fère par quelques détails; seul le tubercule apparent sur la face inférieure du segment terminal ne figure pas dans notre description; l’auteur anglais aurait-il pas voulu par la mentionner le bord qui se jessine, se relève en forme de léger bourrelet en arrière de la fente anale ? Nymphe. Longueur, 7 millim.; largeur, 2 millim. Corps charnu, allongé, blanc terne, couvert de très courts poils blonds et noirâtres, peu convexe en dessus comme en dessous, à région antérieure arrondie, la postérieure tronquée et bifide. Tête déclive, lisse, finement pointillée, à milieu incisé, à pourtour couvert de courts cils roux; premier segment thoracique grand, obcordiforme, à bord antérieur coupé, à angles arrondis et couverts ainsi que les côtés de courts poils bulbeux, le bord postérieur et le disque avec poils simples, deuxième segment court, transverse, avec fovéole de chaque côlé de la liyne médiane et courts cils, troisième grand avec ligne médiane profonde et incision arquée en dehors de chaque côté de la ligne ; segments abdominaux blan- châtres, courts, transverses, s'élargissant jusqu’au quatrième pour s’atténuer vers l’extrémité, couverts à leur bord postèrieur d’une rangée transverse de courts cils blonds, leurs flancs avec légère apophyse garnie de deux courts cils, à base bulbeuse, septième seg- ment allongé en triangle arrondi, neuvième tronqué prolongé par deux styles membraneux écariés, à pointe jaunâtre, cornée, peu arquée; dessous lisse, brillant, blanchâire, transversalement ridé, segment anal bimamelonné ; antennes arquées, reposant par leur RHONE milieu près des genoux des deux premières paires de pattes, leur bout venant se rejoindre sous la région thoracique au-dessus des tarses de la première paire de pattes, genoux saillants couverts d’une aréole de courts cils tomenteux ; stigmates blanchâtres sail- lants. Cette nymphe, à mouvements défensifs peu prononcés, repose dans une loge à parois lisses, sur la région dorsale : sa durée nymphale est de 12 à 15 jours : ies poils bulbeux, les fovéoles et incisions thoraciques, les apophyses abdominales sont des particularités qui lui sont propres. Adulle. On le trouve en juillet, en plein soleil, sur diverses fleurs, achillées, scabieuses, ombellifères ; l’accouplement des deux sexes a lieu sur les fleurs ; apparition de l'adulte est de courte durée. Vadonia unipunctata Fab. (Mulsant, ZLongicornes, 1863, p. 561). Au fort dela chaleur du mois de juillet, alors que les rayons so- laires sont dans tout leur éclat, les deux sexes se recherchent, s’ac- couplent ; à voir l’ardeur déployée par le mâle dans l'acte de Ia copulation, on serait tenté de croire que le temps lui manquera pour l’accomplir ; le rapprochement est fait, mais il ne dure pas longtemps, c’est sur les fleurs qu’il a toujours lieu ; dès que l’astre solaire décline dans sa course s’opère la disjonction du mâle et de la femelle, du lendemain commence la ponte ; la mère, préoccupée du soin de mettre sa progéniture à l’abri de tout besoin comme de tout accident, vole à la recherche de l’arbuste nourricier, le prunel- lier (Prunus spinosa), dépose sur le tiers antérieur de la tige et dans les gerçures ou interstices des écorces de un à quatre ou cinq œufs, passe à une autre tige, y fait un nouveau dépôt, ce travail se continuant ainsi tant que dure la ponte: la même tige peut donc contenir un certain nombre de larves: la quantité d'œufs pondus par chaque femelle est de vingt à vingt-cinq, lesquels éclosent dix à douze jours après. Œuf. Longueur, 2 millimètres ; diamètre, 0m, Allongé, blanchâtre, fusiforme ou naviculaire, suivant le sexe, finement réticulé, lisse et luisant, arrondi aux deux pôles, dont l'un est toujours plus aminei, à coquille assez résistante. en DORE Feronia platyptera Fairmaire. (Fairmaire, Faune Fr., 1, 1854, p. 98). L'’accouplement des deux sexes a lieu au printemps, il dure la nuit et une partie de [a journée suivante ; deux ou trois jours après la disjonction des deux sexes, la femelle, dont l'abdomen est très distendu, se dispose à effectuer sa ponte : elle recherche les lieux frais, herbeux autant que possible, ceux qui abondent en mollus- ques et vers de toute sorte, pond ses œufs en les éparpillant et en les enfonçant peu profondément dans le sol, au bord des pierres ou aux alentours des touffes de gazon, au nombre d’une trentaine environ. Œuf. Longueur, 2 millim. ; diamètre, { millim. Ovoïde, en ovale allongé, blanchâtre terne, imperceptiblement pointillé, à pôles arrondis, à coquille peu résistante. OEuf un peu gros eu égard à la taille de la mère, dont l’éclosion a lieu une vingtaine de jours après, donnant le jour à une larve très active, très remuante, sans cesse en quête de proie vivante, vermisseaux, œufs et jeunes mollusques ; l’été, avec sa sécheresse, privant le sol des jeunes proies qui lui sont chères, l’oblige à ralen- tir son ardeur carnassière, qu’elle reprend aux premières fraicheurs de la saison automnale, laquelle a pour particularité de faire sortir du sol quantité de nombreuses existences que la chaleur avait obli- gées à chercher un reîuge souterrain. Larinus ursus Fab. (Capiomont, Ann. Soc. Ent. Fr., 1874, p. 70). L'accouplement des deux sexes a lieu quelque temps après l’ap- parition de l’adulte, au commencement de l'automne, c’est sur le Carlina vulgaris qu'il s’accomplit; le mâle meurt; sa femelle, obligée d'attendre jusqu’au printemps suivant pour effectuer sa ponte, erre à l’aventure, puis prend ses quartiers d'hiver, et dès que le soleil printanier a fait exhumer du sol la plante nourricière, elle dépose au bas du calice de chaque capitule un œuf dans un petit trou qu'elle pratique avec son rostre; sa ponte se composant d'un petit nombre de germes, il est rare que le même pied ne luj donne pas les moyens de la déposer en entier. Œuf. Longueur, 2 millim.; diamètre, 4 millim. Ovalaire, blanchâtre, peu brillant, imperceptiblement ridé, à pôles arrondis, à coquille résistante, SU OEufs gros proportionnellement à la taille de la mère, aussi sont-ils pondus au nombre restreint de 6 à 8 par chaque femelle. Leistus nitidus Daft. (Dejean, Species, II, p. 217). Larve. Longueur, 14 à 12 milim., largeur, 2 millim. Corps allongé, parallèle, brunâtre. avec plaques noirâtres, charnu. couvert de longs poils blonds ou noirs très serrés, diversement implantés, peu convexe en dessus, encore moins en dessous, arrondi en avant, peu atténué et bifide en arrière. Tête moyenne, déprimée, noirâtre, finement ponctuée, à disque surélevé et bifovéolé, couverte sur sa surface de longs cils roux assez denses, ligne médiane obsolète flave, bifurquée dès l’origine en deux traits flexueux aboutissant à la base antennaire, lisière frontale avancée, rougeâtre, 8 denticulée ; mandibules très déve- loppées brun rougeâtre, à pointe acérée et brunâtre ainsi que la dent interne qui est très développée ; mâchoires très allongées, à tige continue. cylindrique, ciliée et testacée, à bout évasé, suppor- tant un lobe interne subdenté prolongé par un long cil, un lobe externe biarticulé et un palpe quadriarticulé dont l’article basi- laire est globuliforme, le terminal réduit et grèle ; menton brunâtre, triangulairement allongé, avec suture médiane testacée ; lèvre inférieure courte, subbilobée, prolongée par un palpe biarticulé, l’ar- ticle basilaire allongé, annelé de testacé, le terminal grêle, dirigé en dedans et par une courte languette dentée ; antennes longues, brunâtres, à bout annelé de testacé, les deux premiers articles cylindriques, un peu arqués, le troisième tricilié avec échancrure médiane donnant attache à un court article additionnel extérieur, le quatrième grêle, prolongé par trois longues soies ; ocelles brunâtres au nombre de six, rangés autour d’une protubérance noirâtre, les trois antérieurs les plus développés. Segments thoraciques brunâtres. couverts d’une plaque brune rougeâtre chargée de longs cils roussàtres denses, le premier grand, transverse, Couvexe, un peu plus large que la tête, incisé au tiers antérieur et fovéolé sur les côtés. deuxième eltroisième plus courts, à côtés fovéolés. Segments abdominaux flaves, couverts comme les précédents d’une plaque bruu rougeâtre, garnie de cils, les uns blonds, les autres plus ou moins noiràtres, les huit premiers couris, trans- verses, à côtés fovéolés, le neuvième réduit, prolongé par deux longs styles brunâtres annelés de testacé garnis de longs cils convergents vers leur pointe. ARE Dessous de la tête rougeñâtre, courtement cilié, le premier seg- ment thoracique avec plaque brunâtre triangulaire, les sept premiers segments abdominaux teslacés, garnis de plaquesrougeâtres, une première grande transversalement ovalaire, en dessous deux petites et par côté une plus grande, le neuvième est prolongé par un long pseudopode cilié qui se bifurque lors de sa plus grande expansion: une rangée de plaques géminées longe les flancs et marque la limite des deux régions dorsale et ventrale, toutes ces plaques abdominales sont plus ou moins ciliées. Pattes très allongées, testacées, spinuleuses et ciliées ; hanches bien développées, à milieu canaliculé, trochanters courts, coudés, cuisses comprimées à bout renflé ainsi que les jambes, lesquelles plus courtes sont prolongées par un très long tarse au bout daquel est implanté un onglet biarticulé. Stigmates trè:petits, flaves, à péritrème orbiculaire et noirâtre, la première paire au bord antérieur du deuxième sezment thoracique sous le rebord latéral, les suivantes au-dessus du bourrelet latéral et près du bord antérieur des huit premiers segments abdo minaux. Notre larve se fait remarquer par sa forte pubescence diversement implantée, par le disque de 5a tête surélevé et bifovéolé, par sa lisière frontale denticulée, par le développement de la dent interne des mandibules, par ia forte échancrure de son troisième article antennaire ; elle est carnassière, vit de proie vivante, vers et mol- lusques qui abondent le long des filets des eaux vives qui sont son domaine particulier ; de jour, ellesedissimule sous les pierres, même immergées; elle est d’une activité rare qui commence dès que le crépuscule s’abat sur l’horizon, et cette existence dure une partie de l'automne, pour se continuer, avec interruption hivernale, des beaux jours du printemps à fin juillet; alors seulement ses appétits sont satisfaits; heureuse d'avoir à continuer sa descendance, elle sort du bord des eaux, gagne le sol sans trop s’écarter de l'humidité, entre en terre peu profondément, s’y ménage une loge ovalaire, où quelques jours après elle se transforme. Adulte. N'est pas rare dans les environs de Ria, des derniers jours de l’été à la fin de l’automne, toujours le long des filets des eaux vives et sous les pierres ou entre les herbes ou les détritus; les exemplaires qui n’ont pu s'accoupler reparaissent au printemps suivant : de la plaine, à faible altitude, où elle abonde, elle prolonge son aire de dispersion jusqu’à la haute montagne où nous l'avons prise à 2,100 mètres, toujours le long des eaux, là glacées, et beau- coup plus alerle quoique un peu plus petite qu’en plaine. Revue d'Entomologie. — Février 1898. k = A6 — Omophlus amerinæ Curtis. (Mulsant, Pectinipèdes, 1836, p. 84). Nous avons déjà fait connaitre la larve ainsi que la nymphe de cette espèce, que l’on trouve à l’état adulte par centaines autour des pins des montaynes de moyenne élévation de nos environs. C’esten juin qu'a lieu son apparition, c’est en plein midi, au fort de ses ébats, sur les chatons ou sur le feuillage des conifères qu’a lieu l’accouplement, lequel dure jusqu’au moment où le soleil décline dans sa course; du lendemain, la femelle ainsi fécondée dépose sur le sol, dans lequel elle les introduit peu profondément, un paquet d’œufs au nombre d’une cinquantaine environ. Œuf. Longueur, 2 millim.; diamètre, UMM6, Allongé, fusiforme, blanchâtre, lisse et luisant, très finement réticulé, à pôles arrondis, à coquille peu résistante. Douze à quinze jours après le dépôt de la ponte a lieu l'éclosion; jeunes, les larves vivent quelque temps en famille, elles se dis- persent dès que les appélits augmentent, ce qui a lieu au commen- cement de l’automne. Catops quadraticollis Aubé. (Aubé, Ann. Soc. Ent. Fr., 1850, p. 326.) C’est en automne, autour de la pitance nourricière, cadavres de petits mammifères en putréfaclion, qu'aux environs de Ria a lieu l’accouplement des deux sexes; la copulation se fait par super- position, elle peut subir des interruptions forcées provenant de difficultés semées dans le parcours souterrain où elle a lieu, mais elle reprend dès que les circonstances qui les ont fait naître ont cessé, alors le mâle se hâte de prendre position sur le dos de sa femelle, laquelle ne se fait aucun scrupule de recevoir une deuxième, une troisième fois l’intromission du pénis de son copulateur ; la femelle, une fois fécondée, éparpille sa ponte autour des matières destinées à servir d'aliments à la jeune larve ; les œufs, au nombre de dix à douze, éclosent peu de jours après. Œuf. Longueur, OMmÿ ; diamètre, OMm3, Ovalaire, blanc de lait, lisse et luisant, très imperceptiblement pointillé, à pôles arrondis, à coquille peu résistante. OEuf proportionné à la taille de la mère. RS y Oxytelus piceus Linné. (Fauvel, Faun. qgall.-rhén., 1874, p. 168). Nymphe. Longueur, 3 millim.: largeur, 4 millim. Corps oblong, allongé, blanchâtre, lisse et luisant, comme irrisé, garni de quelques soies éparses, convexe en dessus Comme en des- sous, à région antérieure large, arrondie, la postérieure atténuée et courtement épineuse. Tête déclive, arrondie, assez grande, à vertex excavé, quatre soies en arc derrière les yeux; premier segment thoracique grand, déprimé, clypéiforme, à pourtour relevé en léger rebord, deux lon- gues soies noirâtres au bord antérieur, d'autres plus petites sur les côtés et en arrière, deuxième segment court, transverse, troisième un peu plus grand; segments abdominaux allongés, les six pre- miers égaux, courts, transverses, avec court cil sur les flancs, qui sont un peu relevés; les trois suivants un peu plus allongés, atté- nués vers l’extrémilé, qui se termine par une petite et courte pointe poirâtre et deux petites lamelles recourbées; dessous lisse et luisant, les antennes courtes, noduleuses, arquées, reposent près des genoux des deux premières paires de pattes, genoux peu saillants, segment anal échancré; c’est cette échancrure qui donne naissance à la pointe noirâtre. Dans sa loge, cette nymphe repose sur la région dorsale; elle peut imprimer à ses segments abdominaux de légers mouvements défensifs latéraux; ses deux longs cils prothoraciques et sa petile pointe anale lui sont des traits particuliers. La phase nymphale, commencée fin juin, dure 10 à 12 jours, c’est entre deux briques séparées par une légère couche de terre, dans un endroit frais et humide touchant un petit ruisseau, que nous avons pris cette nymphe, dont ja larve a déjà été décrite par le sympathique Rey. Bolitobius melanocephalus Grav. (Fauvel, Faun. gall.-rhén., 1874, p. 551). Nymphe, Longueur, 4 millim.; largeur, 4 millim. Corps en ovale allongé, charnu, jaunâtre, couvert de longs cils bruns arqués, à base bulbeuse, convexe en dessus comme en des- sous, à région antérieure arrondie, la postérieure atténuée. Tête petite, ovalaire, déclive, imperceptiblement pointillée; pre- mier segment thoracique scutiforme, à pourtour légèrement relevé ETS et garni de longs cils roux arqués, à base subbulbeuse, deux au bord antérieur, six au bord postérieur, un sur chaque flanc. deuxième étroit, transverse, troisième un peu plus grand, à milieu canaliculé; segments abdominaux courts, transverses, s’atténuant vers l’extré- mité, à bord postérieur légèrement relevé, à côtés garnis d’un long cil roux'arqué en dedans, à base bulbeuse, neuvième prolongé par deux longs cils divergents, noirâtres, spinosules; antennes arquées, reposant près des genoux des deux premières paires de pattes, genoux peu saillants, légèrement rembrunis. Cette nymphe, que nous avons trouvée dans un morceau de bois de pin légèrement imbibé par l'eau d’une source, repose dans sa loge sur la région dorsale; elle est très rémuante; au moindre des contacts, au plus léger des déplacements. elle pirouette plusieurs fois sur elle-même: elle à un faux aspect, une certaine ressem- blance avec les nymphes d’Elatérides de sa taille ; ses longs poils arqués subbulbeux et le léger bourrelel des segments abdominaux lui sont des traits particuliers; la phase nymphale dure de 8 à 10 jours, elle s’accomplit fin juin. Deilus fugax Fabricius. (Mulsant, Longicornes, 1863, p. 191). C’est en mai et juin qu'a lieu l’accouplement des deux sexes, comme toujours le mâle sur la femelle ; la copulation dure de une à deux journées, le couple se separe ensuile, le mâle pour mourir, la femelle pour voler à la recherche d’un genêt mert de l’année précédente sur lequel elle déposera le produit de sa ponte en l’épar- pillant à chaque branche. Ces œufs, au nombre d'une trentaine environ, ont 4 millimètre de longueur, 0 millim. 3 de diamètre; ils sont assez résistants, blanchâtres, fusiformes, très délicatement pointillés, atténués à l’un des pôles, arrondi à l’autre; ils éclosent dix à douze jours après et la jeune larve plonge aussitôt entre le liber et l’aubier de la plante qui sera sa nourrice: l’oviducte de la femelle très allonge, membra- neux, bivalve, à bout biarticulé, lui permet de fouiller jusqu'au fond des interstices de l'écorce du genèêt et de placer ainsi chaque germe à l’abri. Necrophorus fossor Erichson. (Erichson, Kæf. Brand., I, p. 224). Nous n’avons pu observer l’accouplement de ce nécrophore, D) — lequel doit avoir lieu autour des matières en putréfaction dont vivent les larves: nous avons simplement constaté en septembre et en octobre le dépôt de la ponte, qui a lien dans le sol à une très faible profondeur et touchant les matières nourricières, Œuf. Longueur, 2 millim.; diamètre, Omm8, Allongé, cylindrique, blanchâtre, très flnement ridé, à pôles arrondis, à coquille très peu résistante. OEuf grand, mais pondu en petit nombre, 142 à 15 au plus par chaque femelle et dont l’éclosion ne tarde pas à se faire, dix à douze jours au plus tard. Cardiomera Genei Bassi. (Bassi, Ann. Soc. Ent. Fr., 1834, p. 230). Nymphe. Longueur, 10 millim.; largeur, 4 millim. Corps en ovale allongé, charnu, blanchâtre, couvert de cils roux épars, convexe en dessus, déprimé en dessous, large et arrondi à la région antérieure, la postérieure atlénuée et bifide. Téte déclive, finement pointillée et subverruqueuse, occiput relevé en léger bourrelet, quatre cils dans l'intervalle des deux yeux; premier segment thoracique grand, clypéiforme, finement ridé, avec groupes de deux à trois cils épars sur la surface, deuxième étroit, transverse, à milieu incisé et groupe de cils laté- raux, lisse et luisant ainsi que le troisième, dont le milieu est cana- liculé et les côtés ciliés; segments abdominaux courts, étroits, transverses, finement pointillés, luisants, garmis de longs cils roux très déliés, les cinq premiers à peu près égaux, les suivants s'allé- nuant vers l’extrémilé, que terminent deux courtes pointes mem- braneuses, ciliées et convergentes: les flancs des deuxième à qua- irième arceaux chargés d’une forte apophyse biciliée ; aux anneaux suivants, l’apophyse est remplacée par un léser tubercule avec deux cils aussi, mais plus longs; dessous déprimé, les antennes nodu- leuses s’arquant en contournant le milieu des cuisses des deux premières paires de paltes; mamelon anal quadrilobé, genoux iner- mes, saillants, verruqueux. Nymphe inerte, repose dans sa loge sur la région dorsale, pro- légée par ses longs cils et par ses apophyses; le réduit nymphal est façonné soit dans le sol. soit entre deux pierres; c’est en juillet qu'a lieu la nymphose dont la durée est rapide, de huit à dix jours au plus : elle ressemble assez à celle de l’Ancliomenus pallipes;: mais, outre sa grande taille, les apophyses latérales des deuxième à PS (20 ee quatrième arceaux et les tubercules qui les suivent suffiraient à la faire reconnaitre. Pellet, dans les Annales de la Société agricole des Pyrénées- Orientales, année 1874, a décrit la larve; nous faisons aujourd'hui connaître la nymphe. Adulte. 11 n’est pas rare en juillet et août dans les ruisseaux des environs de Ria alimentés par les eaux vives: c’est sous les pierres immergées qu'il faut le chercher ; on le perd souvent, parce que une fois mis à découvert il se laisse entrainer par le fil des eaux ; on en trouve encore quelques sujets en automne, rarement au printemps. Carabus catenulatus Faph. (Dejean, Species, IT, p. 68). Les deux sexes de cette espèce se recherchent au printemps et plus particulièrement en automne; l’accouplement a lieu par super- position, le mâle sur la femelle, il dure une nuit et la partie de la journée suivante ; la femelle ne paraissant nullement gênée par la charge qu’elle porte, pourvoit à ses besoins sans nul autre souci ; la disjonction faite, la mère dès lors fécondée dépose sa ponte dans des lieux frais, en isolant les œufs soit sous les pierres ou dans la mousse, ou bien encore sous les détritus ou les troncs d’arbre, partout où les jeunes larves trouveront matière à leur alimentation qui se compose de jeunes vers ou de tendres mollusques: le nombre d'œufs est très restreint, huit à dix au plus, pour des jeunes larves voraces dès leur naissance et peu exposées aux dangers de l’exis- tence, cette quantité était suffisante; chez celle-ci, ce n’est pas comme pour beaucoup d’autres espèces, chaque œuf pondu éclôt, chaque larve arrive à bon port ; très jeunes elles se laissent prendre quelquefois. nonsans tout dévaster, dans des toiles basses d'araignées dans lesquelles elles s'empêtrent et dont elles ne peuvent se dégager. Œuf. Longueur, 5 millim ; diamètre, 2 millim. Allongé, subcylindrique, jaunâtre pâle, lisse et luisant, très finement pointillé, à pôles arrondis, à coquille résistante. OEuf très gros, bien proportionné à la taille de l’adulte et dont Péclosion a lieu 15 à 20 jours après la ponte. Larve. Elle est connue et a été décrite par M. Fauvel (Revue d'Entomologie, p. 324, 1889). Adulte. Est très commun en automne dans les environs de Ria, ol aussi bien en plaine que sur les plus grandes hauteurs, de lalti- tude de 200 mètres à celle de 2,400 ; on le trouve aussi au printemps mais en moins grand nombre, rarement en été. Gercyon hæmorroïdalis Fabricius. (Mulsant, Palpicornes, 1'e éd., 1844, p. 159). Larte. Longueur, 8 millim.; largeur, 1 millim. Corps allongé, charnu, blanchâtre, granuleux, finement verru- queux, couvert de cils roux inégaux, subconvexe aux deux faces dorsale et ventrale, à région antérieure étroite. la postérieure arrondie et bifide. Téte petite, déprimée, en ovale allongé, cornée, jaune d’ocre, lisse et luisante, finement painlillée, avec cils latéraux assez allon- gés, ligne médiane obsolète, blanchâtre, bifurquée en deux traits brisés aboutissant à la base antennaire ; épistome et labre confondus avec la lisière frontale, qui est bidentée et ferrugineuse, quatre in- cisions longitudinales en arrière de Ja lisière relevant le disque en trois légers bourrelets ; mandibules bien développées, déprimées, rougeàlres, à extrémité arquée avec dent au tiers inférieur de la tranche interne formant un retour épineux et noirâtre, un trait rougeâtre en forme de virgule à la base de chaque mandibule ; mâchoires très accentuées, à tige continue, subcylindrique, frangée de courts cils, lobe figuré par un filet de courtes soies; palpes maxillaires très allongés, triarticulés, l’article basilaire court. renflé, le mwédian plus allongé, subcylindrique, le terminal très long, cylin- drique, acuminé; menton étroit, triangulaire, lèvre inférieure courte, bilobée, surmontée de deux palpes très allongés, à premier article court, le deuxième très long ; languette pas apparente ; an- tennes allongées, ciliées, parallèles, recouvrant les mandibules, rougeâtres, à suture testacée, le premier article assez long, le deuxième court, à bout renflé, avec pelit article additionnel exté- rieur à base faiblement dentée, le terminal petit, conique; ocelles, un petit point noir bien en arrière du milieu de la base des mandi- bules. Segmenis thoraciques convexes, blanchâtres, avec longs cils roux, à flancs dilatés, S'élargissant d'avant en arrière, le premier grand, pas plus large que la tête, recouvert presque en entier d’une grande plaque scutiforme jaunâtre, lisse et luisante, deuxième et troisième courtss transverses, avec courte plaque médiane trans- versale, suivie de chaque côté de deux autres petites plaques jaunà- tres: une ligne médiane obsolète flave parcourt la région thoracique. Segmentis abdominaux très convexes, blanchâtres, avec cils latéraux inégaux, les huit premiers courts, transverses, à milieu relevé en forme de mamelon granuleux diversement incisé, chargés de fines rides à l'intersection segmentaire, le neuvième grand, arrondi. prolongé par deux styles biarticulés, divergents, terminés par deux longs cils. Dessous de la tête déprimé, des segments thoraciques recouverts de plaques écailleuses dans l'intervalle des pattes, les segments abdominaux relevés en un mamelon diversement incisé; mamelon anal saillant, circulairement excisé, à fente trifurquée; une rangée de petites plaques latérales géminées longe les flancs. l'intervalle marquant le point de séparation des deux régions dorsale et ven- trale. Pattes très courtes, latérales, très courtement ciliées; hanches cylindriques, trochanters réduits, cuisses allongées ainsi que les jambes, qui le sont davantage et que termine un court crochet tar- sal rougeâtre, aciculé. Stigmates très petits, orbiculaires, flaves, à péritrème couleur du fond, la première paire près du bord antérieur du deuxième seg- ment thoracique, sur le bourrelet latéral, les suivantes au-dessus de ce bourrelet et près du bord antérieur des huit premiers sege ments abdominaux. Notre larve se fait remarquer par sa forme générale, par son corps granuleux. par les traits brisés de la ligne médiane céphalique, par sa lisière frontale bidentée, par son trait rougeâtre à la base des mandibules, par la forme de ses antennes, de ses styles caudaux et de son mamelon anal : c’est en mars, dans l’intérieur d’un amas de détritus accumulés, autour d’une porcherie, au Mas Jordy, près d’Argelès-sur-Mer, que nous l’avons observée; elle est carnassière, sa démarche est lente, elle avance par reptation; quelques jours après, dans le milieu même où elle avait vécu, elle se transformait- Nymphe. Longueur, 3 millim.; largeur, 1"m2. Corps en ovale allongé, oblong, charnu, blanchâtre, couvert de cils roux à base bulbeuse, convexe en dessus, un peu moins en dessous, à région antérieure large, arrondie, la postérieure atlé- nuée et terminée en pointe. Tête orbiculaire, déclive, un cil à la hauteur des yeux, disque relevé en légère carène; premier segment thoracique clypéiforme, à pourtour chargé de longs cils roux à base subbulbeuse ; deuxième étroit, transverse; troisième un peu plus grand, à milieu cana- liculé ; segments abdominaux transverses, atténués vers l’extrémité: les sept premiers garnis d’une rangée transverse de six longs cils roux à base subbulbeuse, trois de chaque côté de la ligne médiane, age. Éd disposés sur la région dorsale en six rangées longitudinales; hui- tième un peu plus allongé; neuvième prolongé en une courte pointe rougeâtre géminée; dessous glabre, genoux peu saillants rembru- nis ; antennes noduleuses obliques, la massue reposant près des genoux des deux premières paires de pattes. Cette nymphe, très remuante, repose dans sa loge sur la région dorsale; la phase nymphale a une durée de quinze jours. Melanotus tenebrosus Erichson. (Candèze, Mon. Elatér., II, 1860, p. 397) Larve. Longueur, 20 millim.; largeur, 3 millim. Corps allongé, parallèle, à téguments durs, jaunâtre, uni, lisse et luisant, couvert de longs cils inégaux, convexe en dessus, dé- primé en dessous, les deux extrémités antérieure et postérieure arrondies et rougeâtres, cette dernière denticulée. Tèle grande, déprimée. transversalement ovalaire. cornée, rou- seûtre, lisse et luisante, très finement ponctuée, garnie de quelques cils roux latéraux épars, ligne médiane obsolète flave, dichotome, deux incisions sur le disque quiest mat et déprimé ; épistome et labre confondus avec la lisière frontale qui est droite, noire et tri- dentée, un poil à la base de chaque dent et une lame frangée de courts cils roux à base incisée; mandibules robustes, déprimées, noires, avec dent à la tranche interne ; mâchoires à tige ciliée, rongeâtre, à bout strié et annelé de testacé; lobe court, biarticulé, débordé en dessus par une lame membraneuse courtement ciliée ; palpes allongés, ciliés, aunelés de testacé, premier article court, cylindrique ainsi que le deuxième qui est très allongé, troisième noduleux, quatrième réduit, conique; menton triangulaire, bicilié, encastré entre les deux montants des mâchoires, à extrémité tes- tacée ; lèvre inférieure courte, renflée, deux longs poils dans l’in- tervalle des palpes labiaux dont l’article basilaire grand est tricilié ; languette représentée par une légère saillie à milieu incisé ; antennes droites, courtes, à base testacée, à premier article développé obco- nique, cilié, ainsi que le médian qui est réduit et dont les cils sont allongés, le terminal aciculaire prolongé par une longue soie avec court article additionnel à sa base intérieure ; ocelles, un point noir, obscur, inscrit sur une base membraneuse en arrière de la base antennaire. Segments thoraciques rougeâtres, cornés, très imperceptible- ment pointillés, lisses et luisants, à flancs éparsement ciliés de noir, le premier grand, quadrangulaire, convexe, avec ligne mé- ME MN diaue flave commune aux segments suivants, à côtés 5 ponctués, marginés de blanchâtre à son bord antérieuret de rougeûtre à son bord postérieur, ces deux marges peu striées; deuxième et troi- sièeme courts, convexes, à flancs 4 ponctués, avec marge postérieure jaunûâtre, lisse. Segments abdominaux convexes, courts, transverses, lisses et luisants, à flancs garnis de cils noirs inégaux, les sept premiers parallèles, à flancs lavés de blanchâtre, à bord postérieur seul mar- giné de jaunâtre, la marge très imperceptiblement ridée et ligne médiane pâle commune au huitième segment, lequel est moins large, plus long, à surface imprimée de rixes onduleuses, à bord postérieur lavé de rougeâtire et ridé; neuvième grand, rougeûtre, déprimé, fortement verruqueux, en forme de palette arrondie, à disque biincisé, à pourtour garni de chaque côté de neuf dents noires, à base ciliée, les deux médianes géminées et convergentes, séparées par une entaille formant échancrure. Dessous de la tête lisse, déprimé, du premier segmentthoracique triangulairement incisé, les huit premiers segments abdormi- naüux avec quatre incisions, les deux latérales relevant les inter- valles en un léger bourrelet ; segment anal granuleux et cilié, prolongé par un pseudopode robuste, à base cornée et jaunâtre, à dessous garni de lougs cils roux, les latéraux appuyés à un granule rougeâtre, en dessus frangé de courts cils roux, cloaique exsertile, membraneux, blanchâtre, ridé à fente en long, circulairement incisé au repos ; un fort bourrelet latéral provoqué par deux inci- sions longe le flanc des seoments abdominaux. Pattes courtes, robustes, latérales, ciliées et spinuleuses ; hanches très développées intérieurement rentrées; trochanters coudés, nodu- leux, cuisses et jambes subcomprimées ; tarses allongés, falci- formes, épineux, fugaces, la première paire en estsouvent dépourvue. Stigmates bien apparents, rougeâtre doré, en ellipse tronquée, la première paire touchant le bord antérieur du deuxième sesment thoracique, sous le rebord latéral, les suivantes au-dessus du bourrelel, sur un espace membraneux, blanchâtre, au tiers anté- rieur des huit premiers segments abdominaux. Les cils de diverses longueurs et de différentes couleurs, la lisière frontale noire et tridentée avec lame adjacente, la forme de sa languette, de ses antennes, la ponctuation latérale des segments thoraciques, la denticulation du segment anal sont des traits parti- culiers à cette larve qui nous est très utile en faisant la chasse. pendant dix longs mois. aux larves de l'Ofiorynchus sulcatus, si nuisibles à nos plantes potagères et d'ornement ; fin juin elle se transforme et l’apparition de l’adulte à lieu en juillet et août ; elle diffère beaucoup de celle supposée de Melanotus tenebrosus décrite par Rey à la page 76, 1887, de son Essai sur les Larves de Coléoptères. Anchomenus pallipes Fab. (Dejean, Species, III, p. 119). Nymphe. Longueur, 6 millim. ; largeur, 2 millim. Corps court, arqué, mou, charnu, blanc terne, lisse et luisant. imperceptiblement pointillé ridé, couvert de longs cils roux, peu couvexe sur les deux faces dorsale et ventrale, à région antérieure arrondie, la postérieure atténuée et bifide. Tête grande, déclive, arrondie, front saillant, vertex chargé de quatre soies disposées en rangée transverse en arrière des yeux; premier segment thoracique grand, clypéiforme, subdéprimé, à pourtour et à disque garni de longues soies rousses, deuxième court, convexe, avec fovéole ciliée de chaque côté de la ligne médiane, troisième à milieu incisé, avec fovéole latérale ciliée ; segments ab- dominaux larges, convexes, à fond jaunâtre, courts, transverses, s’atténuant vers l'extrémité, à surface couverte de longs cils roux dirigés en artière, à flancs relevés par une courte apophyse biciliée, segment anal arrondi prolongé par deux courtes pointes membra- neuses, ciliées, parallèles, écartées. Dessous glabre, antennes cou- dées, reposant par leur tiers près des genoux des deux premières paires de pattes, dont elles suivent en les longeant les jambes etles tarses; genoux des trois paires saillants rembrunis. Cette nymphe git dans sa loge sur la région dorsale ; elle n’est douée d'aucun mouvement défensif, aussi est-elle souvent exposée à être détruite dans les lieux frais et humides où elle repose par des larves carnassières qui y résident, par des fourmis aussi qui recherchent les proies vivantes, dont elles sont si friandes: nous l'avons trouvée en nombre entre des briques séparées par une légère couche de terre; la transformation nymphale a lieu fin juin, huit à dix jours après apparaît l’adulte ; les instincts carnassiers de celui-ci se font sentir de bonne heure : à peine formé et encore im- mature, il se jette sur toute proie qui passe à sa portée. Larve. Longueur, 12 millim. ; larseur, 1"m8, Corps allongé, linéaire, blanchâtre, couvert de plaques noirâtres, garni de cils noirs de longueur inégale, convexe en dessus, subdé- primé en dessous, à région antérieure rougeâtre arrondie, la posté- rieure peu atténuée et bifide, Tête assez grande, arrondie, rougeâtre, déprimée, à flancs gar- nis de quelques cils épars, disque incisé en forme de V, ligne médiane obsolète, flave, bifurquée presque à l’origine en deux traits endulés aboutissant à la base antennaire; épistome et labre confondus avec la lisière frontale, qui est lécèrement avancée, tron- quée et biéchancrée; mandibules grandes, falciformes, entièrement rougeñtres, à pointe acérée, avec dent brunâtre au tiers intérieur, recourbée en dedans; mâchoires jaunâtres, très allongées, à tige continue, cylindrique et ciliée: lobe intérieur court, sétiforme, l'extérieur grêle, biarticulé ; palpes droits, allongés, quadriarticu- lés ; les premier et troisième très courts, granuliformes, le deuxième aussi long que les trois réunis, le terminal grêle; menton triangu- aire brunâtre, à suture médiane flave, lèvre inférieure courte, bilobée, flanquée de deux longs palpes obliques biarticulés. l’article basilaire obconique, deux fois plus long que le terminal, qui est conique, et prolongée par une courte languette uniciliée; antennes allongées, rougeâtres, annelées de testacé, de quatre articles, dont le troisième à bout évasé est prolongé par un court article addition- nel extérieur, le quatrième tricilié ; ocelles, en arrière de la base antennaire, sur une protubérance à fond noir. est un groupe de six ocelles rougeûtres, disposés en deux rangées de trois. Segments thoraciques recouverts d'nne plaque noirâtre lisse, à milieu incisé, leurs flancs garnis de cils noirs de longueur inégale, relevés en léger bourrelet au premier, qui s'élargit d'avant en arrière, est aussi grand que les deux suivants réunis, lesquels sont transverses, à flancs membraneux et dilatés. Segments abdominaux charpus, convexes et transverses, cou- verts d’une plaque lisse, noirâtre, ciliée. transvecsalement ovalaire, traversée par une ligne médiane obsolèle, flave. à flancs membra- peux, rembrunis et chargés d’une plaque garnie d’un groupe de longs cils noirs de longueur inégale; segment anal prolongé par deux longs styles noueux, convergents, garnis de longs cils, les deux extrêmes les plus longs. Dessous de la tête déprimé, rougeâtre, avec incision triangulaire flave, les segments membraneux, le premier avec plaque rougeûtre triangulaire, les sept premiers segments abdominaux garnis d’une plaque quadrangulaire grande et de quatre petites carrées en des- sous, aux deux derniers la plaque grande est développée en carré et flanquée d’une petite; pseudopode prolongé en un long tube cylindrique, cilié, à fente en long ; une double rangée de plaques disposées en forme de chainon longe les flancs. Pattes très allongées, spinuleuses et ciliées, hanches canaliculées, trochanters courts coudés, cuisses et jambes comprimées, tarses bionguiculés. DU — 51 — Stigmates très petits, flaves, à péritrème orbiculaire et noirâtre, la première paire sous le rebord latéral antérieur du deuxième segment thoracique, les suivantes près du bord antérieur des huit premiers segments abdominaux au-dessus du bourrelet latéral ; en outre, le neuvième segment porte deux points stigmatiformes près de son bord antérieur et en arrière de la base des styles anaux. Cette larve, qui porte tous les trails particuliers du grand genre Carabe, se fait remarquer par l'incision en forme de V du disque de sa tête, par sa lisière frontale avancée et biéchancrée, par Île deuxième arlicle très allongé de ses palpes maxillaires et surtout par les deux points stigmatiformes de son segment anal. Issue d’une généralion pondue en automne, elle vit, progresse, dans les lieux frais, humides, où grouillent quantité de podures, podurelles, vers. mollusques, dont elle est très friande et sur lesquels elle fond avec rapidité; sa démarche est vive, elle se dissimule rapidement lorsqu'on soulève la pierre ou l’objet qui l’abrite ; en hiver et jusqu'aux premiers beaux jours üu printemps, elle suspend toute alimentation, elle reprend ensuite son activité qu'elle ne cessera que pour se préparer à :a transformation ; à ce moment, qui correspond vers la fin de juin, elle s'enfonce peu profondément dans le sol, s’y façonne une loge dont par pression elle lisse les parois et se prépare à subir sa transmulation. Asida sericea Olivier. (Mulsant, Latigènes, 1854, p. 101). Nymphe. Longueur, 145 millim. ; largeur, 4-5 millim. Corps oblong, très allongé, arqué, de consistance ferme, jaune paille, couvert d’un court duvet soyeux roux, convexe en dessus, subdéprimé en dessous, à région antérieure large, arrondie, la pos- térieure atténuée et bifide. Tête affaissée, petite, arrondie, finement ridée, à surface couverte de courts cils roux, à milieu transversalement incisé ; segments thoraciques, le premier grand, clypéiforme, densément cilié de roux, finement ridé. à bords légèrement marginés de jaunâtre, avec ligne médiane blanchâtre, deuxième et troisième courts, transver- ses, éparsement ciliés; segments abdominaux larges, transverses, avec court duvet soyeux, s’atténuant vers l'extrémité, les six pre- miers à flancs relevés par une large lame qui se prolonge en une pointe effilée rouzeâtre vers le bord antérieur, septième grand à bords arrondis et striès, huitième et neuvième réduits, ce dernier prolongé par deux courtes et fortes pointes rougeûtres, coniques, 2 SR ES ciliées, à bout épineux et rougeâtre; dessous ridé, transversalement incisé, à cils brunâtres; antennes courtes, obliques, leur bout repo- sant près des genoux de la première paire de pattes, genoux rem- brunis, en légère Saillie, marqués d’un point sombre. Nymphe très vive et remuante. pirouette plusieurs fois dans son réduit si elle est dérangée, repose sur la région dorsale dans une loge façonnée dans le sol, à peu de profondeur et dont les parois intérieures sont lisses: la phase nymphale, commencée aux pre- miers jours de septembre, se termine trois à qualre semaines après. Rey, dans ses Larves de Coléoptères, 1887, p. 94, a décrit la larve qu’il supposait être de cette espèce. Chrysomela pyrenaïca Dufour. (De Marseul, L’Abeille, 1883, p. 257). Nymphe. Longueur, 8 millim. ; largeur, 5 millim. Corps court, ovalaire,charnu, rose jaunâtre, couvert de très courts cils roux, convexe en dessus, subdéprimé en dessous, à région an- térieure large arrondie, la postérieure atténuée et uniépineuse. Tête déclive, arrondie, à disque biexcavé, à bord occipital garni de courts cils roux ; premier segment thoracique grand, clypéiforme, à milieu incisé, à surface couverte de courts cils roux, deuxième court, transverse, lisse et luisant, triangulairement avancé en pointe sur le troisième, dont le milieu est canaliculé; segments abdomi- naux très courts, transverses, finement chagrinés, s’élargissant très peu jusqu’au quatrième pour s'atténuer vers l'extrémité, avec ligne médiane large, jaunâtre, et cils disposés en rangée trans- verse; segment anal prolongé par une assez longue pointe épineuse rougeâlre presque droite ; dessous subdéprimé; antennes noduleuses arquées reposant près des genoux des deux premières paires de pat- tes, genoux saillants couverts de très courts poils spinuliformes ; sligmates orbiculaires à péritrème noir tranchant bien avec la cou- leur du fond. Cette nymphe repose en terre, À une faible profondeur, dans une loge, appuyée sur la région dorsale, elle peut imprimer à ses seg- ments abdominaux de légers mouvements défensifs: elle se fait remarquer par sa couleur ainsi que par la pointe qui prolonge son segment anal. La phase nymphale, commencée aux premiers jours de mai, se termipe trois semaines après. La larve a pour parasite le ver d'un diptère dont la transformation en pupe à lieu en même temps que la larve change de forme; ce OO parasite interne subit sa transmutalion dans une coque arrondie À enveloppe grise, parcheminée, réticulée de petits filets noirâtres, mesurant 5 millimètres de longueur, du diamètre de 2 millimètres, pointue à l’un des pôles, tronquée au pôle opposé. Ancylochira punctata Fabricius. (De Marseul, Bupreslides, 1865, p. 172). Larve. Longueur, 33 miilim.; largeur, 3-5 millim. Corps très allongé, blanchâtre, subdéprimé en dessus comme en dessous, très courtement cilié, finemeut pointillé, large et arrondi à la région antérieure, atlénné et bilobé à l’extrémité postérieure, qui est ciliée de roux. Tête petite, subcornée, rougeâtre, transversalement arrondie, lisse et luisante, deux échancrures de chaque côté de la ligne mé- diane, qui est uoirâtre, et près de la lisière frontale, qui est peu arquée ; épistome court, transverse, flavescent ; labre en forme de large lame garnie de très courts cils roux doré formant frange ; mandibules robustes, courtes, larges, à base rougeâtre et transver- salement incisée, à pointe noire et tridentée, puis légèrement échan- crée avec courte dent interne; mâchoires rougeâtres, épaisses, obconiques, courtes, ciliées ; lobe court, oblique, frangé de courtes soies roussâtres, palpes courts à premier article épais, cylindrique ; deuxième conique, plus court, réduit; menton très large, membra. neux; lèvre inférieure charnue, bilobée, ridée et ciliée, à milieu échancré; au milieu de la lèvre sont deux courts palpes labiaux rougeâtres, biarticulés, l’article basilaire tronconique, le terminal très court, languette représentée par une très large lame frangée de très courts cils dorés; antennes saillantes à premier article obco- nique, gros, membraneux; deuxième rougeâtre, mème forme, Sur- monté d’un cout article granuliforme supplémentaire, troisième gros, cylindrique, prolongé par un long cil extérieur, quatrième encasiré dans le troisième, dans lequel il s’invagine ; ocelles nuls. Segments thoraciques grands, membraneux, courtement ciliés, le premier transversalement arrondi, ridé et chagriné, s’elargissant d'avant en arrière, à flancs garnis de courts cils roux, à disque déprimé, parcouru par deux lraits parallèles jaunâtres, granuleux, s’élargissant en un empâtement arrondi en avant, les deux branches ouvertes en arrière ; deuxième court, transverse, à milieu incisé, à flancs dilatés ; troisième un peu plus long, à flancs dilatés aussi; tous deux moins longs que le premier, garnis en dessous d’une apophyse conique ciliée, rétractile. — OÙ — Segments abdominaux très allongés, membraneux, blanchâtres, très courtement ciliés, finement ridés, avec ligne médiane pâle, le premier court, à milieu relevé, les huit suivants équilatéraux, grands, parallèles, subdéprimés, à flancs incisés: neuvième plus court. réduit, à incisiop latérale moins accentuée, à surface fine- ment pointillée, mamelon anal court, arrondi, bilobé. Dessous un peu moins déprimé qu’en dessus, le premier segment thoracique à disque aplati et garni de deux traits jau- nâtres granuleux formant empâtement arrondi en avant et relevé en léger rebord en arrière, deuxième segment incisé comme en dessus, troisième avec apophyse très accentuée ; premier segment abdominal crucialement incisé, les suivants subdéprimés à flancs incisés et relevés en fort bourrelet qui sert de délimitation aux deux régions dorsale et ventrale ; segment anal cilié, à fente longi- tudinale rembrunie. Paites nulles, mamelons et apophyses en tiennent lieu. Sligmates blanchâtres, à péritrème roux doré, la première paire grande, en forme de croissant, au bord antérieur du deuxième seg- ment thoracique, au-dessous du bourrelet latéral, les suivantes plus petites, au-dessus de ce bourrelet et au tiers antérieur des huit premiers segments abdominaux. Cette larve se fait remarquer par sa forme très allongée, par la structure de ses antennes, la saillie des apophyses du troisième seg- mert thoracique ; je l'avais prise, il y a trois ans déjà, dans la grande combe des étangs du revers oriental du Canigou, dans un tronc de sapin depuis longtemps mort, gisant sur le sol; elle vit non des couches ligneuses, mais de cette partie résineuse si dure, si résistante qui entoure l’embasement des grosses branches au tronc, dans ce milieu où le fer et l'acier s’émoussent, sont impuis- sants à se frayer un passage, où la scie a de la peine à s’ouvrirun chemin ; elle se tient dans sa galerie droite et déprimée, le corps allongé et non recourbe ; dans ce milieu si dur, son cheminement y estlimité; est-ce une raison pour croire à une longévité pareille à celle qui se présente? nous ne le pensons pas ; on pourrait bien objecter que les couches dont elle se nourrit sont si résistantes que notre larve, même avec ses mandibules tridentées, a fort à faire pour pourvoir à son alimentation avec Ja même rapidité que celles qui lui sont similaires ; nous croyons plutôt que le séjour en labo- ratoire a suffi à retarder sa phase larvaire ; ce séjour dans un lieu tempéré, plutôt sec que frais et humide, ne correspondait pas à la température de cette combe d'où elle avait été extraite, dont lalli- tude est de 2,400 mètres, qui est couverte d’une couche de neige de décembre à mi-avril et où les brouillards et les vapeurs humides y Lan = règnent en permanence, et ce qui le prouve, c’est qu'une larve de Longicorne vivant dans le même tronc d’arbre, mais des couches ligneuses tendres, a prolongé sa phase larvaire pendant trois an- nées; à la quatrième, elle s’est enfoncée dans le bois de la caisse d'élevage, Donacia semicuprea Panz. (Weise, Insect. Deutschl., VI, p.38). Larve. Longueur, 10 millim.; largeur, 3 millim. Corps allongé, cylindrique, charnu, blanchâtre, couvert de quel- ques légers poils et de très courtes spinules roussâtres, atténué vers les deux extrémités, qui sont arquées en dedans. Tête petite, arrondie, cornée, jaunâtre, très finement pointillée ridée, ligne médiane flave, avec trait noirâtre, bifurquée au vertex en deux parcours flaves, larges, flexueux, aboutissant à la base autennaire, deux points noirâtres en arrière de la lisière frontale, qui est ferrugineuse et échancrée ; épistome large, transverse, labre translucide, à milieu échancré, frangé de très courtes soies; man- dibules courtes, triangulaires, à base rougeûtre, transversalemenut incisées, à pointe noire, bidentée ; mâchoires à tige forte, renflée, jaunâtres, avec trait sutural noirâtre, garnies de deux courts cils noirs, lobe petit, arrondi, spatulé, frangé de courtes soies ; palpes de deux courts articles jaunâtres à suture rougeâtre, le premier très développé, le terminal grêle; menton gros, charnu, renflé, qua- dricilié ; lèvre inférieure peu accusée, faiblement bilobee, avec trait trait sutural semi-araué, rougeâtre ; palpes labiaux très courts, bi- articulés ; languette très réduite, faiblement frangée; antennes courtes, de quatre articles, le premier gros, tuberculiforme, deuxième mouiliforme, troisième petit à bout cilié el très court article supplé- mentaire à la base du quatrième, qui est très réduit ; ocelles sans tracesni vestiges, Segments lhoraciques grands, bien développés, fortement con- vexes, blanchâtres, très finement pointillés, s’élargissant d'avant en arrière, le premier rectangulaire, un peu plus large que la tête, couvert d’une plaque jaunâtre biexcavée, courtement spinuleux el transversalement ridé; deuxieme et troisième de plus en plus grands, à angles arrondis, à milieu bitransversalement incisé, par suile paraissant formés de quaire bourrelets, un premier médian, deux latéraux, un postérieur entier, tous garnis de très courtes spinules roussâtres transversalement disposées et dirigées en arrière. Ravue d’'Entomologie. — Mars 1898. à 769. Segments abdominaux fortement convexes, couleur, forme et pointillé des deux précédents, les sept premiers tritransversalement incisés, formés de bourrelets de plus en plus larges et moins accen- tués et de plus en plus spinosulés vers l’extrèmité, qui est arquée en dedans, huitième court, arrondi quadrilobé, chaque lobe rern- bruni et garni de courles spinules mêlées à quelques poils, deux griffes cornées, parallèles, en forme de crampon émergent de la base de ce segment. Dessous moins convexe qu’en dessus, les segments thoraciques dilatés et garuis de courtes spinules noirâtres, les segments abdomi- naux semi-elliptiquement incisés, chargés aussi de très courtes spi- nules, segment anal prolongé par un court pseudopode exsertile lon- gitudinalement incisé, une légère dilatation parcourt les flancs. Paltes courtes, coniques, dirigées en arrière, hanches fortement développées, à base ciliée, avec trait sulural jaunâtre et membrane intérieure; trochanters très réduits, jaunâtres, ainsi que les cuisses et les jambes, ces dernières spinuleuses et armées d’un court cro- chet noirâtre. Stigmales très petits, orbiculaires, flaves, à péritrème roussâtre, la première paire sur la dilatation latérale du deuxième segmen thoracique, les suivantes au-dessus de cette dilatation, au tiers an- térieur des sept premiers segments abdominaux et À la base carénée des pinces du huitième et dernier segment. Cette larve vit sur le roseau des marais, son genre d'existence est identiquement celui des espèces du genre, ses mœurs sont les mêmes; en août, prête à se transformer, elle prend appui sur le caevelu des racines de la plante nourricière et y éonfectionne sa coque; elle nous a été obligeamment envoyée par notre collègue, M. Ad. Warnier, de Reims, elle se fait remarquer par le trait noi- râtre du disque occipital, par sa lisière frontale, ferrugineuse et bi- ponctuée de noir, par son labre échancré, par la double excision de sa plaque prothoracique et par le manque d’ocelles. Dès 1859, Siebold donnait quelques renseignements biologiques sur cette larve que nous décrivons aujourd’hui avec sa nymphe. Nymphe. Longueur, 7 à 8 millim.; largeur, 2 à 3 millim. Corps allongé, oblong, charnu, blanchâtre, glabre, lisse et lui- sant, finement pointillé ridé, convexe en dessus, un peu moins en dessous, à région autérieure petite, arrondie, la postérieure atlé- nuée. Tête petite, arrondie, à milieu frontal excavé et binoduleux, finement ridée, surface oculaire proéminente; premier segment tho- racique grand, rectangulaire, finement ponctué, ligne médiane obso- lète, angles saillants; deuxième court, transverse, triangulairement 009 — avancé en pointe sur le troisième, qui est plus grand et dont le milieu est biincisé, l'intervalle de séparation des deux incisions strié. Segments abdominaux courts, finement pointillés, fortement convexes, s’élargissant des deux extrémités vers le centre, segment aual en pointe ciliée caché par l'enveloppe larvaire; dessous un peu plus clair, genoux saillants rembrunis, antennes arquées con- tournant les genoux des deux premières paires de pattes. Cette nymphe repose droite dans sa coque, sa durée nymphale ne va pas au delà, pour la plus grande majorité, de 145 à 20 jours; l'adulte, formé dès le commencement d'octobre, passe la saison des froids abrité dans son réduit; dès les premiers rayons vivifiants du printemps, il rompt la calotte supérieure de sa coque pour appa- raître en nombre au dehors. QUELQUES ESPÈCES NOUVELLES DE JASSIDES (HOMOPTÈRES) Par le Dr L. MELICHAR. 1. Anosterostemma Noualhieri n. sp. 3. Corps noir, un peu luisant; vertex en milieu aussi long que le bord postérieur entre les yeux; avec une ligne fine et très courte sur la nuque, sommet du vertex arrondi, le vertex jaune, orné d’une tache triangulaire noire en milieu et deux points noirs sur la nuque. Ces points confluenttrès souvent avec le dessin discoïdal du vertex, de sorte qu'il ne reste que le bord postérieur et deux petits points, un de chaque côté, près du bord interne de l’œil, jaunes. Front paré au bord apical de deux arcs noirs, sous lesquels se trouvent, de chaque côté, des tirels noirs transversaux, souvent confluents, qui rendent le front noir. Les joues jaunes, les scrobes noires, les antennes noires, les 40" et 22 articles jaunes à l’extrè- mité; tempes noires ou en partie noires, clypeus roir, les côlés plus ou moins largement jaunes. Rostrum court, brun, les yeux bruns. Pronotum 3 1/2 fois aussi large que long, le bord antérieur très légèrement arqué, le disque transversalement et finement strié; l’écusson noir. Les élytres très courts, couvrant seulement le seg- ment basal de l'abdomen, postérieurement tronqués, les angles ex- terne et interne arrondis, le corium finement ruguleux, avec des = GA = nervures faibles, peu visibles ; les élytres sont noirs, seulement la nervure marginale jaune. Sternum et abdomen noirs, les bords pos- térieurs des segments dorsaux très étroitement jaunâtres, la bor- dare dans le connexivum plus large et par là plus visible, les bords des segments ventraux plus largement jaunes que Îles bords des segments dorsaux. Pattes jaunes, les cuisses noires à la base, les tibias postérieurs avec des points noirs à la base des épines poires, l'extrémité des 1° et 2° articles tarsaux, les Larses postérieurs et tous les ongles noirs. La valve génitale triangulaire, les lames génitales 4 1/2 fois aussi longues que la valve, formant, prises ensemble, un triangle étroit, à côtés longs. obtus à lextrémité, un peu plus long que le pygo- phore ; les côtés et le sommetciliés de blanchâtre. Pygophore angu- leusement échancré; les pièces latérales sous le tube anal prolon- gées en angle aigu dépassant un peu le lube anal et parées de poils grisâtres ; Le tube anal est deux fois aussi long que large. ©. Forme du corps comme chez le ©; tout le corps est brun jau- nâtre, le front strié de brun, l’extrémilé du rôstre brune, les seg- ments dorsaux de l’abdomen avec des stries et points noirs, qui forment des raies longitudinales; près du bord postérieur du dernier segment, une ligne noire arquée; le milieu du ventre avec une tache longiludivale noire,les pattes jaunâtres, les côtés internes des tibias postérieurs avec des stries noires et, comme chez le &, ponctués de noir à la base des épines noires, les tarses jaunes, les ongles bruns. Le dernier segment ventral 1/3 plus long que le précédent, le bord au milieu angulairement échancré, les lobes latéraux arrondis, la tarière noire, à extrémité jaune, dépassant presque le colcostron, qui est jaune et séticulé. — Long , ©, 3 1/2 mill.; ®, 4 mill. Découvert par M. Noualhier en juillet, sur le gazon d’une clai- rière, dans la gorge de Balour, près des Eaux-Bonnes (Basses-Fyré- nées). Je me fais un plaisir de donner à cette espèce très remarquable le nom de cet entomologiste très zélé dans la recherche de la faune des Homoptères de France. 2. Thamnotettix suturalis 0. sp. Vertex, pronotum, écusson et la partie interne du clavus d’un blanchâtre sale, le disque du vertex paré de quelques taches irré- vulières d’un jaune citron et la moitié du pronotum, deux taches arrondies de même couleur, l’écusson avec deux taches basales rougeâtres; la partie externe du clavus est brune et forme un angle prolongé presque jusqu’au bord du clavus. Les élytres fermés pré- sentent deux taches blanchâtres, l’une antérieure autour de l'écus- son, l’autre plus petite avant la pointe du clavus. Corium des élytres blanc jaunâtre, avec des points bruns, fins et disséminés, qui sont plus serrés dans la partie postérieure et dans la membrane. L'abdomen manque dans cet exemplaire unique, communiqué par M. le D' Puton et, par conséquent, il est impossible d'examiner les segments génitaux. Les pattes blanchâtres. — Long., 6 1/2 mill. Turkestan (Taschkent'. Collection du D' Puton. 4. Agallia carpathica n. sp. Très voisin des A. limba!a Kbm. (dimorpha Lœw) et obsoleta Fieb.; le corps est brunâtre-jaune, le vertex presque quatre fois aussi large que long, présentant une bordure bombée entre les yeux, qui porle deux points noirs, qui se prolongent sur le front, les points un peu plus distants l’un de l’autre que chacun du bord interne de l’œil, le front un peu aplati, ruguleusement ponctué, avec une ligne transversale formant un angle en haut; dans les scrobes une grande tache noire. Pronotum deux fois aussi long que le vertex, aussi long à ses côtés qu’en son milieu, ruguleusement ponctué. Les élytres très courts, ne couvrant pas l’abdomen, avec des nervures longitudinales très faibles. Les segments dorsaux de l'abdomen avec deux taches noirâtres à la base et avec un dessin incertain et un point sur le côté; les pièces latérales du sternum noires, les pattes concolores avec le corps, les larses seuls noirs. — Q. Long., 3 mill. Karpathes : Cruce (Moldavie). Collection du D' Puton. 5. Phlepsius pulcher n, sp. Jaune clair blanchâtre avec le dessin brun. Vertex plus court que le bord postérieur entre les yeux, le bord antérieur aigu, orné de deux traits transversaux sur le disque avant la pointe du verlex, front plus long que large, avec des linéoles transversales sur les côtés. Clypeus spatuliforme, joues un peu mouchetées de brun. Ocelles très près des yeux, sur le bord même. Pronotum avec de nombreuses linéoles brunes, finement strié. Les élytres dépassant l'abdomen avec les nervures brunes, formées de plus petits atomes, nervures 3-4 ponctuées dans le champ marginal, formant 3-4 cel- lules marginales, ayant chacune une macule brune près du bord, le bord du clavus avec deux taches brunes, la membrane brune. Ailes blanches, leurs nervures brunâtres. L’abdomen tacheté de brun, les cuisses avec des linéoles ponctuées sur les côtés extérieur et inté- rieur, les tibias ponctués de noir à la base des épines blanches, l’ex= trémité des tibias et des articles des tarses et tous les ongles bruns. ©. Dernier segment au milieu presque trois fois plus long que le précédent, faiblement sinueux de chaque côté,la partie intermédiaire très prolongée en lobe arrondi; colcostron moucheté de brun et cilié de blanchâtre, tarière brune. — ©. Long , 7 1/4 mill. Turkestan (Taschkent\. Collect. du D' Puton. 6. Idiocerus vicinus n. sp. Corps jaune blanchâtre, vertex étroit, quatre fois aussi large que long, le milieu et les côtés d’égale longueur, bord antérieur arqué, le passage du vertex au front orné de deux points noirs, chacun très rapproché de l’œil, entre ce point et l’œil une strie courte-lon- gitudinale ; dans la moilié du passage, une tache noirâtre nébu- leuse: front un peu bombé, chez la © sans dessin, chez le 5 avec deux lignes longitudinales, convergentes en dessous et réunies, formant un angle aigu et touchant la suture clypco-frontale. An- tennes jaunes, chez le C' portant un petit disque noir, clypeus rec- tangulaire, deux fois aussi long que large, un peu dilaté au som- met, rostre court, jaune. Le bord antérieur du pronotum arqué, le bord postérieur très légèrement échancré, presque droit, le disque transversalement et finement strié, moucheté de brun et orné de deux points noirs, rapprochés au bord antérieur et à la même dis- tance l'un de l’autre que les points frontaux: l’écusson triangu- laire, jaune blanchâtre, avec trois triangles basilaires noirs et deux stries longitudinales courtes, qui s'unissent en devant et souvent aussi avec le triangle basal intermédiaire ; de chaque côté un point noir. Les élytres transparentes, brunes, le bord marginal sans tu- bercules, étroitement renversé, les nervures assez fortes, brun- noires, le secteur interne blanc sur deux points, le secteur inter- médiaire blanc au milieu du corium, les nervures accessoires dans le corium un peu épaissies et enfumées, trois nervures apicales et une courte nervure transversale au bord marginal, formant quatre cellules apicales longitudinales, les deux nervures du clavus brunes, l'extrémité de la nervure externe blanche et parée d’une tache ronde, blanche, avant le sommet brun du clavus; membrane large et enfumée, les segments dorsaux noirs, leurs bords étroitement blancs, le ventre blanchâtre, seulement une tache transversale noire à la base; les pièces sternales latérales avec un point noirt, rense les pattes blanchâtres, les arêtes externes des tibias avec une strie longitudinale noire, les ongles noirs. d. Dernier segment ventral blanchâtre, échancré deux fois au bord postérieur, formant trois lobes courts, le lobe intremédiaire anguleux, les lobes latéraux arrondis, les James génitales vues de côté étroites, linéaires, de largeur égale, tros fois aussi longues que le dernier segment ventral, incourbées vers le haut à l’extré- mité, dépassant un peu le pygophore, noires et parées de longs poils blarchâtres à l'extrémité; tube anal court, un peu proéminent, noir. Q. Dernier segment ventral plus de deux fois aussi long que le précédent, son bord postérieur légèrement arqué, sans taches: le colcostron allongé, blanchâtre ; la larière noire, dépassant un peu le colcostron. — © Q. Long., 6 mill. Espagne, environs de Madrid ; récolté par M. Ie D' Bolivar. Cette espèce est très voisine de Z. luturatus Fall., mais la forme est plus étroite et elle diffère par le dessin du front chez le , qui est coustant et toujours distinct. La coloration est très analogue. QUATRE ESPÈCES ET QUATRE VARIÉTÉS NOUVELLES D'HÉTÉROPTÈRES PALEARCTIQUES Par le Dr G. HorvarTH. 1. Tholagmus confinis n. sp. Flavo-testaceus, supra convexus, dense punctalus, punctis ple- rumque nigris ; pronoto (parte antica excepta), scutello et corio rufescenti-aurantiacis ; capite latitudini sua cum oculis æquilongo, jugis tylo sat multo longioribus, apice contiguis ; antennis gracili- bus, pallidis, articul secundo articulo tertio plus quan duplo lon- giore, articulo tertio brevi, articulo quarto articulo præcedente duplo longiore, articulo quinto pigricante; pronoto apice leviter emarginato, carina longitudinali mediana sat distincta, carinis qua- tuor lateralibus obsoletis; scutello latiusculo, lateribus rectis, fere parallelis, tantum in triente apicali modice rotundato-angustato, carina mediana percurrente distinctissima, utrinque fusco-termi- nals, marginibus lateralibus pone medium calloso-elevatis, callis basalibus lateralibus pallidis; spiraculis punctisque singulis latera- libus segmentorum pectoris et ventris nigris ; laminis duabus anti- 68) = cis genitalibus feminæ antice convexis, postice plano-concavis. ©. — Long., 7 4/2; lat. ad ang. humer., 4 1/3 mill. Steppe des Khirgis (collection Puton). Très voisin de Th. flavolinealus Fabr., mais cependant bien dis- tinct par la taille plus forte et plus large, le dessus plus convexe et rougeâtre, le troisième article des antennes plus court, l'échancrare antérieure du pronotum plus faible et surtout par la forme de l'écusson. Celui-ci est plus large à côtés droits et presque paral- lèles dans les deux tiers basilaires, et plus largement arrondi vers l'extrémilé. Les deux plaques génitales antéro-médianes dela fe- melle ne sont pas uniformément convexes (comme chez flavolinea- tus Fabr.), mais convexes seulement dans leur moitié antérieure et aplaties dans leur moitié postérieure (comme chez breviceps Jak.). 2 GCeraieptus obtusus Brull. var. lugens n. var. Corpore superne toto nigro-fusco, tantum vitta mediana verticis, angulis imis lateralibus pronoti margineque costali corii basin ver- sus pallidis; disco pronoti ante medium obsolete pallido-consperso ; connexivo nigro, maculis pallidis paullo diminutis ; corpore subtus femoribusque posticis parce nigro-marmoratis. ©.— Long., 13 mill. Grèce: Velestine (Reiser). 3. Ceraleptus obtusus Brull. var. armeniacus n. var. Arliculo antennarum primo toto, apice imo articulo secundi arti- culoque quarlo, basi ipsa excepta, nigris; vittis latis superioribus et angustis laterahibus capitis nigris; femoribus posticis subtus ven- treque parce nigro-marmoratis. ©. — Long., 44 1/2 mill. Arménie russe: Monts Alagoes (AReiller). 4. Holcocranum diminutum n. sp. Albido-testaceum, glabrum, nitidum, punctatum; punelis capitis, pronoti et hemelytrorum fere totis decoloribus, tantum in pronoto pallide fuscescentibus; sulcis Jongitudinalibus capitis paullo infusca- tis; pronoto lalitudine sua basali circiter 1/4 breviore, versus api- cem minus angustalo, disco antice inter carinas quatuor obsoletas reitrorsum evanescentes flavo-testaceo; scutello nigro-punctato, callis laterahbus intramarginalibus distinctis; hemelytris subpellu- cidis, puncto minulo discoidali apiceque imo corii nigricantibus, membrana hyalina, apicem abdominis paullo superante; macula — 09 — laterali jugorum ante insertionem antennarum apiceque rostri nigris; peclore nigro-punctato, disco meso- et metastethii, illius margine antico et hujus margine laterali nigris; dorso abdominis fusco-nigro ; connexivo pallido, maculis parvis basalibus segmento- rum nigris; ventre fusco-nigro (©) vel pallido, utrinque obsolete fusco-vittato (©); antennis pedibusque testaceis, illaram articulo primo basin versus nonnihil infuscato. © P.—Long., 2 3/4-3 mill. Turkestan: Tachkend (Reitter). Cette espèce est extrêmement voisine de 17. Saturejæ Kol., dont elle ne diffère que par la taille plus petite, le pronotum et les élytres à ponctuation presque concolore et plus faible, la tête un peu plus longue, le pronotum moins transverse et moins rétréci en avant, les taches du connexivum plus petites, les antennes {moins le pre- mier article) et les pattes entièrement pâles. 5. Acalypta cervina Germ. var. angustula n. var. Membrana costæ hemelytrorum medio tantum uniseriatim areolata. France (Lyon), Allemagne, Hongrie, Roumanie (Brosteni, Mon- tandon). 6. Oncocephalus gularis Reul. var. marginicollis n. var. Capite, rostro et thorace nigris,abdomine sordide infuscato; lineis duabus lateralibus superioribus percurrentibus capitis, macula gulari pone oculos, marginibus lateralibus pronoti, apice imo scutelli, ma- culis pectoris ad coxas carinaque mediana ventris flavo-testaceis; metasterno disco flavo-variegato; hemelytris valde abbreviatis,basin segmenti primi abdominis paullo superantibus, flavo-testaceis, intus et apicem versus infuscatis, apice rotundatis; connexivo anguste pal- lido, maculis apicalibus segmentorum nigris notato; pedibus flavo- testaceis ; coxis posticis, apice excepto, nigris:; femoribus apice ti- biisque basi nigro-pictis; ceteris ut in Lypo. .—Long., 12 1/2 mill. Espagne: Ciudad Real. Un exemplaire trouvé par M. José Maria de la Fuentle à Pozuelo de Calatrava. 7. Oncocephalus pugnax n. sp. Elongalus, pallide testaceus; capite pronoto circiter 1/6 breviore, superne fusco-nigro, parte anteoculari quam parte postoculari et oculo simul sumtis paullo lougiore, lateribus ante et pone oculos utrinque nigro-biviltatis et pone oculos granulis nonnullis setige- LE FO E ris instructis; jugis iuter antennas in dentes duos elevalis:; spatio gulari interoculari latitudini mediæ articuli secundi rostri æquilato ; antennis sat longe erecte pilosis. fuscis, articulo primo basi et apice pallido. capiti collo excepto longitndine æquali, recto, apicem ver- sus sensim leviter incrassato, articulo secundo primo circiter 3/4 longiore; rostro sat robusto, arliculis duobus basalibus longitudine subæqualibus, acticulo primo marginem anticum oculorum vix attin- gente, articulo secundo apice nigro, articulo tertio toto fusco; pro- noto basi longitudine sua paullo latiore, angulis apicalibus extror- sum dentato-prominentibus, lobo antico villis discoidalibus tribus nigris signato, margine laterali crenulato, tuberculo marginali sat fortiter elevato, retrorsum vergente, lobo postico vittis sex retror- sum sensim dilatatis nigris notato, angulis posticis acutis, paullo reflexis et ultra marginem costalcm hemelytrorum distinctissime prominentibus; scutello nigro, linea media in apicem sat recurvum excurrente testacea: hemelytris apicem abdominis æquantibus, lu- ridis. vena cubitali corii pallida, macula magna areæ discoidalis membranæ nec non macuja parva basali triangulari viltaque externa areæ externæ pigris; segmentis connexivi macula parva apicali nigra signatis; lateribus pectoris striolis nonnulis obsoletis fusco- nigris notalis, spinis prosternalibus mediocribus, porrectis : femo- ribus omnibus apice nigris; femoribus anlicis præterea snperne pigro-conspersis, altitudine maxima circiter quadruplo longioribus, inferne serie spinularum majorum 11 armalis : femoribus posterio- ribus antice lineis duabus obsoletis fusco-nigris ab apice nigro ver- sus basin excurrentibus signatis ; tibiis basi nigro-fuscis et præte- rea anlice et postice lineolis binis abbreviatis obsoletis nigro-fuscis nolatis, lineolis his in tibiis anticis medio, in tibiis posterioribus autem supra medium positis; apice tibiarum et tarsorum leviter infuscato. G. — Long., 13 1/2-14 mill. Haute Svrie: Akbès (collections Puton et Horvath). Cette espèce est assez voisine de O. Jakowleffi Bergr., mais s’en distingue par sa taille plus faible, par les angles postérieurs du pro- notum plus saillants, les élytres ne dépassant pas l’extrémité de l'abdomen, les fémurs antérieurs marbrés en dessus de noir, les fémurs intermédiaires el postérieurs parés de deux fines lignes lon- gitudinales noirâtres et l'anneau intermédiaire des libias indiqué seulement par deux lignes raccourcies et à peine visibles. La cel- lule intermédiaire des cories, qui est ornée chez O Jakowleffi d’une tache noire triangulaire, est tout à fait immaculée ou montre seulement une faible trace de cette lache chez notre espèce. Par les angles postérieurs du pronotum saillants et dépassant distinctement les bords latéraux des cories, notre espèce se rap- A = proche aussi de O. acutanqulus Reut., qui est cependant beaucoup plus grand et en diffère par la couleur des antennes et du rostre, la tache cunéiforme noire du clavus et l’anneau intermédiaire des ti- bias toujours bien distinct. 8. Oncocephalus ocularis n. sp. Oblongus, flavo-testaceus ; capite pronoto circiter 1/4 breviore, vertice inter oculos, parte ocellifera fortiter elevata lateribusque ante et pone oculum nigris, parte anteoculari quam parte post- oculari et oculo conjunctis paullo breviore, fronte versus apicem leviter declivi, fusco-testaceo, jugis inter antennas in dentes duos elevatis, tuberculis lateralibus postocularibus distinctis, subacutis : oculis maximis, valde convexis, a latere visis totam altitudinem capitis occupantibus, spatio gulari interoculari angustissimo, basi articuli tertii rostri adhuc angustiore; ocellis magnis:; antennis fuscis, longe erecte pilosis, articulo primo capiti æquilongo, recto, apicem versus sensim levissime incrassato, arliculo secundo articulo præcedente duplo longiore; rostro crassiusculo, obscure fusco, arti- culo primo secundo distincte breviore; pronoto latitudine sua ba- sali distincte breviore, margine apicali vix sinuato, angulis anticis extus parum prominulis, marginibus Jlateralibus ante impressionem transversalem tuberculo destitutis, angulis posticis vix prominulis. obtusis, vitta mediana percurrente lobi antici et lobo postico fere toto nigro-fuscis, hujus linea mediana interdum obsoleta, Jimbis Jlateralibus carinulisque quatuor discoidalibus pone impressionem transversalem pallidis ; scutello fusco-nigro. apice producto pallido- testaceo; hemelytris infuscatis, ipsa basi clavi, quarta parte basali corii, limbo costali et venis ante medium corii nec non vittula ad apicem venæ cubitalis pallidis ; membrana apicem abdominis paullo superante; spinis prosternalibus mediocribus, obtusis; segmentis connexivi superne ante medium maculis intramaroinalibus obsoletis fusco-nigris signatis ; ventre utrinque vitta fusco-conspurcata præ- dito; femoribus omnibus apice infuscatis ; femoribus auticis pro- noto capilique usque ad sulcum interocularem simul sunitis longi- tudine æqualibus et allitudine maxima circiter triplo longioribus, inferne serie spinarum 8 instructis; femoribus posterioribus pone medium obsoletissime fusco-annulatis; tibiis basi et apice annu- loque, anticarum medio, posleriorum supra medium, levissime in- fuscatis. C. — Long., 10 mill. Haute-Syrie: Akbès (collections Puton et Horvath). Ressemble beaucoup à O. ohsoletus Klug, mais en est bien dis- tinct par la couleur plus obscure de la tête, les yeux plus grands et plus saillants, le rostre plus épais et tout brur, les antennes hé- rissées de longs poils érigés, le pronoium plus court avec le lobe postérieur brun, les élytres sans bande transverse distincte et par les dessins obscurs du connexivuin et des pattes moins développés. L’anneau intermédiaire des cuisses postérieures et des tibias est parfois à peine visible. Deux espèces nouvelles du gsnre ZN/THARES Spin. et Notes hémiptérologiques diverses Par G.-W. KIRKALDY. ESPÈCES NOUVELLES. 1. Enithares Horvathi. Vertex du notocephalon presque deux fois et demie aussi large que le synthlipsis, largeur de l’œil un peu moindre que celle du ver- tex. Largeur du pronotum plus de trois fois aussi grande que sa lon- gueur, bord postérieur assez droit. Lobe extérieur de la membrane un peu plus long que le lobe intérieur. Tibias antérieurs deux fois et demie aussi longs que les tarses ; premier article tarsal plus de deux fois aussi long que le deuxième, qui est un peu plus court que les ongles subégaux ; tibias intermédiaires environ d’une moitié plus longs que le deuxième article, qui est environ d'un cinquième plus court que les ongles, ongle extérieur un peu plus long que l’ongle inté- rieur ; fémurs postérieurs sans éperon. Couleur assez variable ; hé- miélytres semitransparentes, la partie basale de la membrane, l’exocorie et un espace, assez variable, sur la base de !a corie bruns foncés avec rayon bleu foncé. Ailes lurides, nervures noires. — Long., 12-13,5 mill. ; larg., 5 mill. Sud-Célèbes (Bua-Kraeng, 5,000 pieds, février 1896, Fruhs- torfer, © Q\, Muséum National Hongrois et ma collection. Par son aspect général, cette grande espèce est très semblable à l'E. Templetonii (W.-F. Kirby) de Ceylan, cependant, celle-ci est plus robuste au niveau des épaules. et elle est plus finement trian- gulaire postérieurement, elle diffère aussi dans la forme de la le. E. V-flavum Reut, n'est pas aussi allongée, SEL pire 2, Enithares hippokleides. Vertex du notocephalon deux fois aussi large que le synthlipsis, largeur du vertex subégale à celle de l'œil. Largeur du pronotum presque trois fois aussi grande que sa longucur, bord postérieur assez droit. Tibias antérieurs un tiers plus longs que les tarses, premier article tarsal deux fois aussi long que le deuxième, ongle extérieur plus court que l’ongle intérieur; tibias intermédiaires un tiers plus longs que les tarses, premier article tarsal deux fois aussi long que le deuxième, ongles subégaux; fémurs postérieurs sans éperon. Lobe extérieur de la membrane un peu plus long que le lobe intérieur. Couleur générale assez variable, hémiélytres cen- drées, semitransparentes, bord du clavus et corie, une grosse tache triangulaire au bord clavomembranal de la corie, et la base du lobe intérieur de la membrane, bruns lurides, avec rayon bleu foncé. — Long., 10,5 mill.; larg., 4,3 mill. Java. Muséum National Hongrois. C'est par l’obligeance de mon ani et savant collègue, M. le D' Horvath, que je puis décrire aujourd’hui ces deux espèces. NOTES. {. Localités nouvelles : Gerris robustus (Uhl.). — Mexico (coll. C.-F. Baker). Enicocephalus culicis Uhl. — Mexico (coll. C.-F. Baker). Notonecta triguttata Motsch. — Chine sept.: Shan-tung (coll. Distant). Notonecla chinensis Fallou. — Chine: Nanking (Mus. Paris). 2. MM. Lethierry et Severin (Catal. Hémipt., NI, p. 60) placent Hydrometra caraiba Guér.-Mén., dans le genre Gerris. Je ne connais pas celle espèce en nature et je ne sais ce qu’on en a fait depuis ; mais la description de Guérin-Méneville est sans nul doute celle d'une Hydrometra, et, de plus, l’auteur l’a comparée à la H. stagnorum Linn. Le même catalogue à omis de mentionner Gerris ægypliacus Put., 1890, Rev. d'Ent , IX, p. 298. 3. 11 y a lieu de faire les corrections suivantes à ma ÆAevision of the Nolonectidæ, part. I, publiée dans les Transact. Ent. Soc. Lond., 1897 : Page 394, ligne 20-1, au lieu de: pronoti, lisez: proslernt. » ligne 24, au lieu de: pronotum, lisez: prosternum. Page 408, ligne 13, lisez: vertex not quite one-half wider than synthlipsis. DESCRIPTION DE QUELQUES ESPÈCES ET VARIÉTÉS NOUVELLES DE COLÉOPTÈRES ALGÉRIENS Par le Dr A. CHOBAUT (d'Avignon). Thorictus subcastaneus n. sp. Brièvement ovale, très rétréci en arrière, roux, luisant, garni sur tout le corps d'une pilosité jaune, couche, courte, et, sur la moitié postérieure du corselet et sur les élytres, de poils dorés, dressés, assez longs, peu abondants. Tête courte, large, verticale, revêtue de poils dorés très courts. Pronolum transverse, tiès convexe, à peine plus large que les élytres à la base, partout recouvert d’une pubes- cence comme celle de la têle, avec des poils dressés plus longs sur sa moitié postérieure, les angles postérieurs droits, munis d’une vil- losité jaune d’or qui remplit un sillon parallèle à la base en y for- mant une sorte de bourrelet soyeux, marqué au bord basal de 3 impressions en forme de fovéoles allongées, celle du milieu à peine moins marquée que les deux latérales plus larges. Elytres rétrécis dès la base, faiblement jusque vers leur milieu, plus fortement de là jusqu'au sommet qui est en ogive, fortement convexes, leur base plus fortement déclive que leur extrémité, avec les épaules indistinc- tement relevées en bosse, recouverts d’une pilosité courte, moins dense qu’au pronotum, avec des rangées de poils dressès. Pattes courtes, épaisses, concolores. — Long., 2 ; larg., {,1 mill. J'ai pris cette espèce en nombre à Ghardaïa (Mzab) en mai 1897, dans les nids d’une grande fourmi rougeâtre, à ventre noir, Myr- mecocystlus viaticus Fabr. Dès le mois de mars, mon ami, M. Bayonne, m'en avait envoyé de cette localité quelques exemplaires recueillis sur les bords d’un nid appartenant à la même fourmi, qui, les charriant à l’extérieur,sem- blait ainsi vouloir les expulser. . Types: collect. du Muséum d’Hist. Nal. de Paris, de Vauloger, Théry, Pic, la mienne, etc. Par son prothorax marqué au bord basal de trois impressions, ses élytres rétrécis dès la base, Th. subcastaneus est voisin du cas{a- neus Geim. et du trisulcatus Rttr. Il est facile à distinguer du premier par les poils dressés du corselet et des élytres, une taille plus petite, une forme moins triangulaire, etc.; du second par la pubescence dressée beaucoup plus courte et moins épaisse, la taille — 17) — bien plus petite, la forme moins brusquement rétrécie en arrière, etc. 11 ressemble davantage au Lethierryi Frm., mais celui-ci n’a que deux impressions prothoraciques et pas de double pubescence élytrale. Quelques sujets clairs m'ont paru avoir des bandes longitudinales plus foncées sur les élytres. Pedilophorus algiricus n. sp. Brièvement ovalaire, convexe. brillant, d’un vert métallique in- tense en dessus, revêtu d’une pubescence jaune d’or, longue, dres- sée. Tête marquée de points fins, profonds, séparés par des espaces plus grands que leur diamètre. Mandibules noires, apparentes au repos. Antennes d’un brun de poix, avec la tige rougeâtre. Prono- tum sans rebord et en ligne droite à la base, avec les côtés recti- lignes, finement rebordés, fortement convergents en avant, marqué de points moins gros el plus écartés que ceux de la tête. Ecusson petit, glabre, en triangle subéquilatéral. Elyires élargis jusqu’au quart de leur longueur, rétrécis ensuite en ligne courbe, terminés en ogive à l'extrémité, aussi pubescents que la tête et le pronotum, ponctués plus finement et plus espacément encore que le prothorax. ayant leur point culminant vers le milieu du corps, repliés sur les côtés en dessous, ce repli concolore, finement rebordé sur le bord externe. Poitrine d'un noir de poix, avec de gros points profonds, écartés, garnie de poils grisâtres, fins, couchés, clairsemés. Ventre d’un noir plus clair que le sternum, roussâtre sur les côtés, beau- coup plus finement et plus densément ponctué que la poitrine, pu- bescent comme celle-ci. Pattes d’un ferrugineux obscur. Tibias non munis d'épices ou de poils spiniformes sur leur tranche externe. Tarses libres dans l’état de contraction des pieds, leur 32 article garni d’une sole en dessous.—Long., 2,6; larg., 1,9 mi!l. CEE) Jai reçu un seul exemplaire de cette espèce l’année dernière, en février, de Tlemcen, où il avait été capturé par M. Clampain. M. Be- del, qui a examiné cet insecte. à reconnu qu’il était bien nouveau. Suivant cet obligeant collègue, la découverte de ce Pedilophorus revient au do’teur Warion, qui en avail pris un sujet en mars 1882, à Tlemcen également, sur les bords à pic d’un ruisseau qui alimente les moulins d’El-Khala. Malgré ses recherches, M. Bedel, qui l’accompagnait, n'avait réussi qu’à en prendre un exemplaire mutilé. Types: co'lect. Warion, Bedel, la mienne. P, algiricus se place auprès des P, variolosus Perris et Pio- = 48 = chardi Heyd. 1! diffère du premier par sa taille plus petite, sa cou- leur d’un vert plus pur, ses élytres fortement pubescents, beaucoup plus finement ponctués, etc.; du second par sa taille plus grande, sa pubescence élytrale plus longue et mieux fournie, ses élytres moins fortement ponctués, etc. | Anthrenus (Anthrenodes, n. s.-c.\ umbellatarum n. sp. En ovoïde court, avec les côtés des élytres subparallèles, plus fortement atténué en avant qu’en arrière, densément revêtu d’é- caillettes une fois et demie plus longues que larges. Tête arrondie, plane, rabattue en avant et en bas, couverte de squamules blanches. Antennes de 10 articles, d’un lestacé plus ou moins rembruui: 1°" et 2° globuleux ; 3° à 7° beaucoup plus petits, transversaux; 8° à 10° relativement très gros, le 9° un peu plus développé que le pré- cédent, le 10° encore un peu plus que le 9, arrondi au sommet, ces trois articles terminaux formant une massue très tranchée. Prono- tum transverse, très rétréci en avant, à bord antérieur concave, à bord postérieur ayant un lobe préscutellaire très saillant en arrière, un peu plus ouvert que l'angle droit, émoussé à la pointe ; densément recouvert de squamules blanches et jaunes, à l'exception de deux petites taches de chaque côté du lobe basal, où elles sont noirâtres. Elytres guère plus longs que larges pris ensemble, avec les épaules déjetées en arrière, déprimées et même canaliculées sur le dernier tiers de la suture, l’angle apical saillant de chaque côté de l’extrémité de celle-ci; densément garnis de squamules blanches et jaunes, à l’exception de trois bandes noirâtres trans- versales plus ou moins distinctes, régulières et complètes, la 4'e à la base, la 2° avant le milieu, la 3° à l'union du dernier tiers avec les deux premiers. Dessous blanchâtre. Pattes d'un testacé plus ou moins enfumé; cuisses recouvertes d'écaillettes blanches; jambes claires ; tarses plus foncés. — Long., 1,6-2 mill. Sur certains sujets, les taches et bandes noires du corselet et des élytres disparaissent sous les écaillettes blanches et jaunes, en sorte que l’insecte est unicolore. Je donnerai à cette variété le nom d’al- bidipennis. J'ai trouvé deux sujets d'A. umbellatarum à Ghardaïa, en mai 1897, sur des fleurs d’ombellifères. M. Bayonne en a repris douze exemplaires à Berriane (Mzab), le 8 seplembre 1897, sur des fleurs de Foeniculum officinale All. Quatre exemplaires de la variété aibidipennis ont été pris par cet ami à Berriane avec le type. Ses antennes de dix articles empêcheront de confondre cette espèce avec toutes les autres du genre Anthrenus. En raison de TRE cette particularité anatomique, je propose d’en faire le type d’an nouveau sous-cenre que j'appellerai Anthrenodes et qu'il faudra placer entre le sous-senre Anthrenus Muls. {antennes de 11 arti- cles) et le sous-genre Anthrenops Ritr. (antennes de 9 articles). Type et variété : ma collection. Attalus Bayonnei n. sp. Q. Allongé, brillant, recouvert d’une pubescence blanchâtre, clairsemée, couchée, avec de longs poils noirs, abondants, dressés sur tout le corps: entièrement d’un noir bronzé métallique, à l’ex- ception du labre, des articles 2-4 des antennes, de l’extrémité api- cale des élytres, des flancs, des tibias et des tarses, d'un rouge plus ou moins ferrugineux. Tête allongée, triangulaire, finement chagrinée. Palpes noirs, les maxillaires avec le dernier article aci- coulé. Antennes dépassant légèrement la base des élytres, faiblement dentées, de 41 articles, inserées en avant des yeux. Pronotum court, transverse, arrondi sur les côtés, largement rebordé sur toute sa périphérie, très brillant, presque lisse. Elytres plus larges que le corselet, faiblement dilatés jusque vers lPextrémité, arrondis sépa- rèément à Papex, fortement chagrinés, déprimés sur le disque, avec la suture saillante. Trois derniers arceaux du dos de l’abdomen visi- bles au dela de l'extrémité des élytres, le second avant-dernier recouvert d’une fine pilosité blanchâtre sur sa partie médiane el son bord postérieur. Dessous noir avec les arceaux ventraux de l’ab- domen bordés de rouge. Palles rouges avec les cuisses noires. Ongles munis d’une membrane bien apparente. —Long., 4,5 mill. Une seule @ de cette espèce a été capturée sur des fleurs en fé- vrier 4898, à Ghardaïa (Mzab), par mon bon arui, M. Bayonne, Type: ma collection. Elle se place dans le groupe des Atlalus qui ont les antennes dentées, les élytres entièrement métalliques sauf à l’apex, brillants et hérissés de soies, que M. E. Abeille de Perrin à appelés caudati. Dans ce groupe, elle appartient à la subdivision qui a les élytres non tachés sur les bords latéraux et elle y forme une coupe absolument à part, en raison de son corselel d’un noir métallique, sans bordure rouge. Elle est deS plus remarquables par sa forte taille, sa longue pilosité noire, ses élytres rugueux, sa coloration, etc. Attalus diversicollis n. sp. « Z, Allongé, brillant, d'un noir bronzé, plus verdâtre sur les élytres, avec le corselet ou entièrement rouge, ou rouge avec le Revue d'Entomologie. — Mars 1898. ( EVER Es milieu taché de noir, ou noir bronzé avec les côtés rougeâtres, où entièrement noir bronzé, couvert d’une pubescence blanchâtre cou- chée et de poils noirs dressés peu apparents, clairsemés. Tête assez fortement rétrécie en arrière, aussi large que le corselet au niveau des yeux, à vertex longitudinalement impressionné, bisillonnée en avant. Epistome et labre concolores. Palpes noirs. Antennes faible- ment dentées. atteignant presque le milieu des élytres, noires, avec parfois les premiers articles tachés de lestacé chez les sujets à cor- selet clair. Pronotum un peu plus large que long, fortement rétréci en arrière presque dès les angles antérieurs, rebordé sur les côtés et sur le bord postérieur, convexe, avec deux faibles déoressions au-devant de la base. Elytres dilatés de la base jusque vers le som- met, où ils s’arrondissent séparément, très finement ruguleux, con- colores au bout. Abdomen noir ou avec ies segments bordés de flave chez les individus à corselet entièrement rouge. Pattes noires avec l'extrémité des tibias antérieurs et les deux premiers articles adja- cents parfois jaunàtres. Q. Forme plus massive, taille plus grande, corselet le plus souvent rouge, quelquefois à peine taché de noir sur son milieu, antennes ne dépassant pas de beaucoup la base des élytres et plus faiblement dentées. — Long., 2,2-3,5 mill. Cette espèce a été découverte à Ghardaïa par M. Bayonne, en mars 1898, sur des fleurs, dans les ravins du plateau de la Chebka. J'en ai reçu de lui 33 exemplaires : 15 © et 18 ©. Sur ces 15 ©, 6 ont le corselet complètement noir bronzé; 2, noir avec les côlés rou- geâtres ; 4, rouge avec des taches noires au milieu ; 3, complète- ment rouge. Quant aux ®, 2 seulement ont de faibles taches noires sur le pronotum, qui est entièrement rouge chez toutes les autres. A. diversicollis appartient à la subdivision des Allalus à extré- mité des élytres concolores, aux Concolores de M. E. Abeille de Perrin. Dans cette coupe, il occupe une place bien à part par l'étrange variabilité de la coloration du corselet surlout chez le ©. Haplocnemus Mohammed n. sp. Allongé, à côtés subparallèles, déprimé en dessus, bronzé, recou- vert d'une pubescence d’un blanc jaunâtre, line, allongée, mi-dres- see, Tête large, subtriaugulaire, aplatie, finement el peu densèment ponctuée, avec une forte dépression rectangulaire, transverse, entre les insertions antennaires. Antennes dépassant un peu la base du corselet, testacées, avec l'extrémité de chaque article noirâtre, de 14 articles: 4°", épais, un peu plus long que large, étranglé à la base ; 2°, beaucoup plus petit, sphérique; 3°, à peu près aussi long que le premier, presque cylindrique, un peu plus gros à l’extrè- mité ; 4° à 10°, triangulaires, an peu plus longs que larges; der- EP hier en forme de fuseau, pointu aux deux bouts. Palpes d’un brun testacé. Pronotum une fois et demie aussi large que long, à bords antérieurs et postérieurs arrondis. ayant sa plus grande largeur près de la base, rétréci en avant, rebordé en arrière et latéralement, convexe, à côtés déclives, à ponctuation plus profonde et plus forte que celle de la tête, un peu plus écartée. Ecusson subsemicircu- laire. Elytres plus larges à ]la base que le corselet, à épaules en angle droit et arrondi au sommet, légèrement rétrécis vers l’union du premier tiers avec le second, faiblement dilatés vers la jonction du second tiers avec le troisième, brusquement arrondis ensemble à l’ex- trémité et séparément à l’apex, déhiscents sur le dernier cinquième de la suture, relevés en gouttière sur les côtés, non denticulés sur le bord externe, aplatis sur le disque, déprimés le long de la suture, assez densément, grossièrementet peu profondément ponclués,avec l'extrémité et le bord externe, jusque vers les hanches postérieures, étroitement rougeâtres. Pattes testacées avec le Cos des cuisses un peu obscur. — Long., 5,2; larg., 1,7 mill. Capturé par M. Bayonne à Ghardaïa, en mars 1898, sur des fleurs. Type unique: ma collection. H. Mohammed est assez voisin de 1. rufomarginatus Perr. Il s'en distingue par sa forme plus allongée, plus parallèle, brusque- ment arrondie au bout, sa ponctuation plus fine, plus serrée, moins profonde, son corselet à côtés concolores, ses élytres à bord ex- terne étroitement rougeâtre sur sa moitié postérieure seulemeat. etc. Dasytes diabolicus n. sp. C. Entièrement d’un noir bronzé, un peu verdâtre, allongé, dé- primé en dessus, recouvert d’une double pilosité, la première blan- châtre, fine, couchée, formant de nombreuses mouchetures, la seconde noire, longue, régulière, dressée, légèrement dirigée en avant, Tête subtriangulaire, aplatie, assez finement ponctuée, avec une dépression au milieu du vertex et uue autre dépression longi= tudinale en dedans de chacun des yeux, Antennes dépassant à peine la base du corselet, à articles un peu plus longs que larges, le der nier en forme de poire très allongée, Pronolum deux fois plus large que long, à angles antérieurs et postérieurs fortement arrondis, rebordé à la base el sur les côtés, convexe, avec une dépression transversale en arrière du bord antérieur, déclive latéralement, plus fortement et moins densément ponctué que la tête, avec des points plus petits sur les intervalles. Ecusson presque carré. Elytres plus larges à la base que le corselet, arrondis aux épaules, un peu ré- trécis en dessous, plus dilatés vers l’union des deux derniers tiers, = $0 — arrondis ensemble en arrière et séparément à l’apex, un peu déhis- cents sur le dernier quart de la suture, fortement déprimés sur le disque, plus profondément et plus densément ponctués que le pro- notum avec les intervalles formant de fortes ruzgosités transver- sales. Pattes et dessous noirs. Q. Forme un peu élargie, antennes plus courtes, avec le dernier article moins long, plus nettement pyriforme. — Long., 6 ; larg., 2 mill. Cette espèce a élé prise au nombre de 18 exemplaires, en mars 1897, à Ghardaïa, sur des fleurs, par M. Bayonne. Elle est voisine des Dasytes algiricus Luc. et subdepressus Schils. Elle se distingue facilement du premier par sa forme plus allongée, sa taille plus grande et surtout sa double pubescence beaucoup plus apparente, la pilosité blanche formant des mouche- tures, la pilosité noire moins longue, plus perpendiculaire, etc.; du second, par sa forme beaucoup moins large et beaucoup plus allongée, ses antennes plus grêles, à articles plus longs que larges, sa pubescence blanche plus épaisse, mouchetée, sa pubescence noire plus longue, etc. Microjulistus gibbipennis u. sp. Deux fois et demie plus long que large, déprimé, d’un roux tes- tacé avec la tête et le prothorax rembrunis, garni d’une pubescence courte, grossière, couchée, peu serrée, d'un flave pâle, dirigée en avant sur la tête, en arrière sur le pronotum et les élytres. Tèle triangulaire, verticale ; yeux saillants, volumineux, noirs, granuleux ; antennes testacées, avec la massue noire, celle-ci composée de cinq articles, aussi longue que le reste de l’antenne. Pronotum beaucoup plus large que long, fortement convexe, arrondi sur les côtés, avec les angles antérieurs fortement infléchis vers le bas comme pour embrasser la tête, c2 qui le fait paraître très rétréci en avant. Elytres plus largas à la base que le corselel, arrondis aux épaules, dilatés de là jusque vers leur dernier tiers, puis arrondis ensemble en arrière et séparément à l’apex, déprimés sur le disque. avec deux petites bosses saillant:s de chaque côté et en arrière de l’écusson, fortement et espacément ponclués. l’oi&ine et ventre noirs. Pattes allongées, d’un roux clair. — Long., 2.5 mill. J'ai pris six exemplaires de cet insecte à Ghardaïa (Mzab), en mai 1897, en fauchant des fleurs dans l’oasis. La coloration de cette espèce me semble très variable. Cerlains sujets ont la tête et le pronotum franchement noirs, d'autres sim- plement rembrunis, un aulre presque de la couleur des élytres. Quelquefois, à la base des élytres, on voit un triangle plus foncé. QUE M. gibbipennis est voisin de M. laticollis Pic et de M. Cho- baulti Pic. Il diffère du premier pr la coloration, le corselet moins large que les élytres à la base, les bosselettes élytrales,etc.; du se- cond par la coloration plus foncée de la tête et du corselet, le pro- notum plus transverse, régulièrement convexe et non déclive, pres- que dès la base, la forme plus déprimée, les bosselettes élytrales, etc. Xylopertha Lesnei n. sp. Espèce très voisine de X. {rispinosa Ol., si bien qu'on peut se contenter d’en indiquer les différences, au lieu d’en donner une longue description. Entièrement d’un roux brun, de forme plus allongée, sans pubescence sur le corps, notamment sur la tête et la déclivité des élytres, fait qui n’est point dû à une épilation, mais à une conformation normale. Ponctuation de la partie cylindrique des élvires beaucoup plus forte et beaucoup plus dense, cette partie plus développée. Les deux dents suturales de la déclivité élytrale moins longues, moins divergentes, plus coniques:; les deux dents des bords externes de cette déclivité plus courtes, plus coniques, non infléchies sur elies-mêmes à angle obtus, mais légèrement courbées en arc de cercle. Cette espèce a été prise en été, à la lumière, par M. Bayonne, à Ghardaïa. Elle a été examinée avec soin par M. P. Lesne, qui l’a reconnue nouvelle el à qui je suis heureux de la dédier, en remerciement des indications qu’il m’a toujours si obligeamment fournies. Un seul exemplaire Type: ma collection. Leptonychus sabulicola n. sp. Ovoïdal, globuleux, avec la tête et le corselet noirs, les élytres marron clair, glabre, brillant. Tèle encastrée dans le prothorax, fortement et densément ponctuée, avec les interva'les grossièrement rugueux, lisse sur lextrême vertex, une crête arquée en arrière entre les insertions antenpaires. Yeux petits, transversaux, cachés sous le bord antérieur du corselet. Antennes n’atteigaant pas la base du prothorax, de dix articles, le troisième plus long que ceux entre lesquels il est situé, le dernier beaucoup plus voiumineux que les précédents, elliptique, garni de poils dorés au sommet el sur ses bords externe et interne. Pronotum transverse, très convexe, fortement échancré sur le bord antérieur, convexe en arrière sur le bord postérieur, à côtés faiblement arqués en dehors, rehordés, à angles antérieurs aigus et postérieurs à peine obtus, plus forte- ment et moins densément ponqtué que la têle, celte ponctuation Æ' SN plus fine vers le bord postérieur. Ecusson nul. Elytres ayant leur plus grande largeur vers leur milieu, fortement convexes, repliés en dessous à l’extrémité et sur les côtés, munis d’une crête latérale partant de l'épaule et finissant non loin du bord au niveau des hanches postérieures, couverts de granulations plus fines et plus serrées en arrière qu'en avant. Dessous d’un noir ferrugineux. Episternes prothoraciques longitudinalement plissés, sauf sur les côtés qui sont lisses. Pro- et mesosternum fortement rugueux. Metasternum et abdomen lisses. Episternes niéso- et métathora- ciques finement el espacément ponctués. Pattes d’un marron plus ou moins foncé. Tibias antérieurs avec deux grandes dents, l’une vers le milieu du bord externe et l’autre à son extrémité. — Long., 7-8; largeur, 5-5,8 mill. Deux exemplaires, dont un sans pattes ni antennes, ont élé pris à Ghardaïa, en février, par M. Silvent, directeur des écoles du Mzab. Types : ma collection. L. sabulicola est voisin de L. rufipennis Guér. et lævisternus Fairm. Il diffère du premier par sa taille plus petite, ses élvtres plus clairs, sa forme plus allongée, sa carène frontale, etc. ; du second, par sa taille plus grande, ses épisternes prothoraciques plissés sur leur majeure partie, son corselet sans ligne médiane lisse, à côtés peu arqués, à angles antérieurs aigus, etc. Oxycara trapezicollis n. sp. Ovale-oblong, subparallèle sur Les côtés, convexe, noir, assez brillant, avec le dessus très finement alutacé quand on l’examine au microscope. Tête finement et densément ponctuée, avec une petite arête saillante en dedans des yeux et les dépassant notable- ment en avant. Antennes arrivant au delà du milieu du prothorax, d'un noir farrugineux, à dernier arlicle plus petit et plus clair que le précédent. Palpes d’un-noir rougeâtre. Pronotum transverse, ré- tréci en avant, trapézoïdal, à bord antérieur concave, à côtés fai- blement arrondis, presque rectilignes, à bord postérieur bisinué, avec les angles antérieurs et postérieurs aigus, rebordé sur tout son pourtour, très finement alutacé, avee de gros points allongés, serrés, plus rapprochés sur les côtés que sur le disque. Ecusson invisible. Elytres un peu plus larges à la base que la base du corse- let, d’abord très faiblement dilatés, puis rétrécis de plus en plus pour se terminer en pointe arrondie, repliés en dessous sur les côtés, munis d’une crête saillante qui part de l’épaule et va rejoin- dre le bord externe non loin de l'extrémité, divisant ainsi l'épi- pleure en deux parties, paraissant lisses à la loupe, mais en réalité un peu moins finement alutacés que le pronotum, avec de très CRÈTE petits points clairsemés visibles seulement au microscope, de faibles et rares strigosités transversales et des traces de plis longitudinaux. Pattes d’un ferrugineux obscur avec les tibias antérieurs droits. J'ai pris quatre exemplaires de cette espèce à Berriane {Mzab), en mai 1897, sous des pierres. M. Bayonne en a pris un à Ghardaïa en février 1898. La couleur de cet Oxycara me parait assez variable, car sur les quatre sujets de Berriane, il en est un d’un ferrugineux assez clair, Par son corselel trapézoïdal beaucoup plus étroit en avant qu’en arrière, à côtés convergents dès la base, à angles aigus, par ses élytres lisses quand on ne les examine qu’à la loupe, O. frapezi- collis se distinguera sans peine d'O. pygmæa Reiche, dont elle se rapproche le plus. Mecynotarsus coronatus n. sp. Allongé, subparallèle, d’un jaune pâle, luisant, garni d’une fine pubescence jaunâtre, peu fournie. Tête allongée, elliptique, ayant sa plus grande largeur au niveau des yeux, convexe dans Jeur intervalle, à front plan, subcanaliculé longitudinalement en avant. Yeux noirs, saillants, granuleux. Antennes allongées, des 3/4 de la Jongueur du corps, filiformes, un peu épaissies cependant vers l’extrémité, à dernier article fusiforme, à peine plus long que le précédent. Prothorax globuleux, muni à la base d’une sorte de cou que limite en avant un profond sillon transverse; corne longue et large, de forme ogivale, légèrement tronquée à l'extrémité, avec six dentelures dechaque côté; crête formée par deux lignes brunes, saillantes, qui se réunissent en avant en formant une ogive dont le sommet se prolonge jusqu à l'extrémité de la corne, avec une ligne brune, saillante, entre les deux branches de l’ogive, et, entre la crête et le parapet de la corne, une série linéaire de petits denti- cules assez réguliers: pourtour du pronotum garni d’une vingtaine de cils fins, allongés, formant une sorte de couronne. Elytres subparallèles sur leurs deux premiers tiers, rétrécis sur le dernier, arrondis au bout, à ponctuation assez forte, espacée. Pattes fines, très allongées, les deux premiers articles des tarses posiérieurs plus longs que la jambe. — Long., 2,3 mill. Un seul exemplaire de cette espèce a été capturé à Ghardaïa, l’été dernier, à la lumière, par mon ami, M. Bayonne. Type: ma collection. M. coronalus diffère du bison OI. par sa taille un peu plus forte, sa forme amincie, l'anatomie de sa corne prothoracique, s& ponc- lualion plus forte, ses tarses plus allongés, etc. ; de l'Osiris Pic = 8 — par sa taille plus petite, sa coloration plus claire, ses élytres paral- lèles. plus fortement ponctuées, etc. : du lalior Pic par sa taille plus faible, sa forme grêle, élancée, etc. : de tous trois par sa cou- ronne prothoracique de longs cils déliés Anthicus Theryi Pic var. Mayeti nov. var. Cette variété diffère du type par une extension beaucoup plus grande des couleurs claires. Tête noire ou noirâtre: prothorax d’un beau rouge carminé; taches jaunes des élytres très étendues; pattes entièrement jaunes. M. Valéry Mayet a, le premier, pris cetle variété à Biskra, en juillet, à la lumière. Je l'ai reprise dans cette localité et dans les mêmes conditions à la fin d'avril 1895. Je suis heureux de la dédier à mon bon ami M. Valéry Mayet. professeur à l’Ecole d’agriculture de Montpellier, qui l’a découverte. M. M. Pic a dit quelques mots de cette forme dans l'Echange, 1892 (n° 94), p. 115, mais ne l’a point nommée. Elle ressemble ce- pendant si peu au type qu’elle m‘avait tout d’abord paru constituer une espèce nouvelle. M. M. Pic a bien voulu l’examiner et recon- naître qu’elle ne différait pas spécifiquement du type qu’il a décrit (Miscell. entom., 1"° année, n° 8, p. 53). Sept exemplaires. Types: collections V. Mayet, Pic, la mienne. Le tableau suivant permettra de distinguer facilement du type de l'espèce les deux variétés que l’on en connait aujourd’hui: 4. Prothorax noir ou d'un noir faiblement rougeàtre; taches des élylres pelites ou même nulles; pattes avec au moins les cuisses brunâtres. . . , , . , 2 4’. Prothorax rouge carminé; {aches des élytres allant presque jusqu'à se toucher; paltes entièrement teslacées . . RON NEO EM a yElLE Cho: 2. Quatre laches jaunes punctiformes sur Fe ee + CU. NTierYPiCype: 2'. raches postérieures nulles et taches antérieures à peine mar- quées, finissant même quelquelois par disparaître, . . . . v. batnensis Pic. Anthicus opaculus Woll. var. mozabita nov. var. Cette variété ne diffère du type que par ses élytres en entier d’un roux testacé, sauf une vague bande brunâtre un peu avant le milieu et l'extrémité un peu plus foncée. C’est une variété par rufinisme. Je l’ai prise avec le type et la var. semibrunneus Pic à Ghardaïa (Mxab), en mai 1897, sous des excréments frais. Elle a été reprise en juïn et juillet de la même année par MM. Bayonne et Aubert, à la lumière. Cinq exemplaires. Typds : ma collection. Le tableau suivant indique les caractères du type et de ses va- riélés: 4. Elytres noirs avec une on deux bandes rougeätres, , : Dés Em 4’. Flytres entièrement rougeäâtres, avec une bande br Fe après le Da hén et l'ex- trémité un peu pius foncée , Lun OT Ovmnrbite Chobe 2. Base des éltyres rougeàtre, le re 2e Ni ne TC SemiDrUNNEUs PIC, 2’. Base des élytres et une bande antéapicale rougeàtres, ,. opaculus Wol!, type. Anthicus (Aulacoderus) sulcifer Pic var. miniaticollis. Dans cette variété, qui appartient aussi bien au sexe © qu’au sexe . le corselet est en entier d’une belle couleur rouge cerise. Cette jolie forme est beaucoup plus rare que le type, qui n’est pas commun lui-même. Je les ai pris ensemble au mois de mai 4897, à Ghardaïa (Mzab), soit en fauchant des plantes fleuries, soit en battant des jujubiers sauvages en fleurs (Zis:yphus Lotus) ou des grenadiers cultivés dans les jardins de l’oasis. J'ai retrouvé cette espèce, au relour, dans la daya de Tilghemt, également sur des fleurs de jujubier. Cinq exemplaires. Types : collection Pic, la mienne. Ansspis (Larisia) deserticola n. sp. Allongé, subparallèle, arrondi aux deux extrémités, d’un testacé rougeâtre, densément revêtu d’une fine pubescence soyeuse à reflets chatoyants. Tête rabattue en bas et en arrière, presque plane, sub- triangulaire. Yeux noirs, peu saillants. Antennes concolores.courtes, atteignant à peine la base du corselet, de 411 articles: 1° globuleux, épais, 2° un peu plus épais, trois fois plus long; 3° à 7° bien plus étroits, transversaux; 4 derniers beaucoup plus longs et nota- blement plus épais que les précédents, formant une massue nette. Palpes maxillaires avec le dernier article en triangle allongé. Pronotum transverse, arrondi en devant et sur les côtés, à angles antérieurs insensibles et postérieurs presque droits, émoussés. Elyires un peu plus de deux fois aussi longs que larges ensembie à la base. Epipleures finissant au niveau des hanches postérieures. Pattes concolores. Premier arlicle des tarses postérieurs un peu plus court que le tibia. Melasternum creusé, sur ses trois quarts postérieurs, d’un sillon médian. Ventre de cinq segments un peu obscurcis. — Long , 1.8-2 mill. Tous les sujels que j'ai examinés ont le ventre sans lanière, ni impression, ni fente à l’extrémité. Les © de Larisia ont cependant tous le 5° segment ventral longitudinalement impressionné ou pro- fondément fendu. Je n’ai peut-être eu que des ® sous les yeux. = Sp J'ai pris une trentaine de sujets de cette espèce dans les jardins de Ghardaïa et surtout de Melika (Mzab),en mai 1897, sur des fleurs dombellifères et plus particulièrement de Daucus. En mai 1895, M. Pic en avail pris quelques exemplaires dans son voyage au Mzab. Types : coll. Pic, la mienne. 4. deserlicola ne peut être confondu avec aucune autre espèce dece genre, notammentavecaucune Larisia. Plus voisine dela L. steppen- sis Mots. que d’aucune autre par sa poitrine jaune et son ventre noir, elle en diffère par sa taille plus grande, sa forme plus large, son duvet soyeux, ses antennes courtes à massue tranchée, le dernier article des palpes maxillaires bien plus allongé et bien moins épais. Elle se rapproche davantage d'A. lutea Mars., mais elle en diffère totalement par ses épipleures raccourcis, sa taille plus petite, sa forme trapue, sa massue antennaire de 4 et non de 3 articles, etc. Enfin, les © ont peut-être le ventre simple comme les ®, ce qui tendrait à les rapprocher des Pentaria. Meloë saharensis n. sp. Entièrement noir, assez bril'ant, avec la tête, le corselet et les élytres recouverts de poils courts, couchés, clairsemés, noirs, les deux derniers arceaux dorsaux et les segments ventraux de l’abdo- men pubescentis de même. Tête à peu près carrée, garnie de points espacés donnant chacun naissance à un poil, avec une impression en forme de V très ouvert en avant, situé entre les insertions an- tennaires, de la pointe duquel part un sillon longitudinal médian traversant tout le front et remontant jusqu’au vertex qui paraît bilobé. Antennes simples, non coudées vers le milieu, atteignant presque la moitié des élytres, à articles plus longs que larges, sauf le deuxième à peu près carré, finement pubescentes. Pronotum très peu plus large que long, très faiblement dilaté vers la base du pre- mier tiers, échancré sur ses bords antérieur et postérieur, muni d’un sillon médian sur le disque qui parait ainsi bigibbeux, irrégulier, ponctué comme la tête. Ecusson peu visible. Elytres deux fois et demie plus longs que le prothorax, le gauche recouvrant d’abord le droit, puis déhiscents, arrondis à l’extrémité, repliés en dessous sur les côtés. finement chegrinés, sans ponctuation apparente. Paltes recouvertes d’une pilosité noire. — Long., 13 mill. Un seul exemplaire © de celle espèce a été pris à Ghardaïa, en février 1898, par M. Bayonne, sur des fleurs. Type: ma collection. M. saharensis est voisin des affinis Luc. et sculellatus Ritr. Il diffère du premier par sa tête sillonnée en devant, à vertex paraissant bilobé, son pronotum bien pluslong, à sitlon médian, ses élytres finement chagrinés, sa pubescence plus rude et plus nette, etc.;, du second, par sa taille plus grande, sa couleur franchement noire, son écusson peu visible et certainement pas jaune. etc. Decatoma argentifera Pic var. Auberti nov. var. Dans cette variété, les taches des élytres sont réunies en fascies plus ou moins régulières. Les taches 1 et 2 sont parfois réunies l’une à l’autre de facon à former une bande longitudinale en des- sous de lépaule:; d’autres fois, ce sont les taches 4, 5 et 6 ou bien les taches 7,8 et 9 de chaque élytre qui sont réunies de manière à former une bande noire transversale. Je n’ai jamais vu l'union des taches 2 et 3. ni l’union longitudinale de celles des deux dernières rangées. Je propose de donner à celte variété par extension de la couleur noire, le nom de mon ami Aubert, commis des postes à Ghardaïa, en raison de la peine qu'il à prise pour faciliter mes recherches sur la faune du Mzab. Cinq ou six exemplaires. Types: ma collection. La variété Auberti est rare, mais le type est assez commun dans le Mzab (Ghardaïa, El-Ateuf, Berriane) et jusque dans le Sud-Ora- nais (Aïn-Sefra: L. Bleuse, juin-juillet 4896). Tous deux se pren- nent ensemble sur des fleurs d’ombellifères, surtout de Daucus. À Ghardaïa, ils se trouvent d'avril à septembre, mais les derniers sujets éclos sont petits, rabougris, presque méconnaissables. Spermophagus variolosopunctatus Gyll. var. albipilis nov. var. Cette variété diffère du type par sa forme un peu plus large et surtout par sa pubescence beaucoup plus épaisse et beaucoup plus blanche, aussi bien en dessus qu'en dessous. Les éperons des tibias postérieurs sont rougeâtres comme dans le type. A première vue, on pourrait penser à une espèce nouvelle, mais un examen attentif ne montre pas de caractère suffisant pour justifier cette opinion. Celte variété doit être la forme saharienne de notre vulgaire S. variolosopunctalus. J'en ai pris plusieurs exemplaires à Ghardaïa, en mai 1897, sur différentes fleurs. Types: ma collection. Adonia variegata Gœze var. albicollis nov. var. Parmi les très nombreuses variélés de cette espèce que j'ai cap- turées en nombre, à Ghardaïa, sur des fleurs, en mai 1897, la sui- SSSR vante me paraît assez intéressante pour mériter l’attention. Chez elle, le pronotum est entièrement blanc, sans aucune ligne ni tache noires; seul le disque est très légèrement plus foncé. La tête est blanche aussi avec le vertex et une tache avant l’épistome à peine teintés de brun. Elytres avec neuf points: 1, 4, 5, 6 et 1/2; les points 4 et 1/2 brunâtres, à peine marqués, les autres normaux. Un seul exemplaire. Type: ma collection. HABITAT DE QUELQUES COLÉOPTÈRES MYRMÉCOPHILES Par le Dr A. CHOBAUT. 1° En mai 1896, jai pris Oxypoda magnicollis Fauv. en com- pagnie de Messor barbarus L. type, à Méchéria {département d'Oran), sous de petites pierres. 20 Le 7 mai 1897, j'ai capturé Dilacra pruinosa Kr. en compa- gnie de T'etramorium caespitum L. var. au Rocher-de-Sel (dépar- tement d'Alger), sous une petite pierre, non loin de l’auberge où l’on fait ha!lte. 39 Le 14 mars 1897, j'ai rencontré un exemplaire d'EÉuconnus chrysocomus Saulcy dans un nid de Tetramorium caespitum L. type, sous une pierre, à Pujaut (Gard), non loin d'Avignon. Cet ha- bitat était déjà connu (Wasmann, Kritisches Verzeichniss der myrmec. undtermil. Arthropoden, 1894, p. 124). 4° En mai 1896, j'ai trouvé plusieurs exemplaires de Catopomor- jhus Bedeli Frm. courant avec agilité dans les galeries des deux fourmis suivantes: Tapinoma erraticum Latr. var. nigerrima Nyland. et Messor barbarus L. subsp. s{riaticeps André, établies sous de grosses pierres, dans la montagne du Ras-Chergui, au sud d’Aïn-Sefra (département d'Oran). MM. Bleuse et Pic ont fait la même observation. 59 En mai 1885, M. L. Bleuse a pris T'horicius castaneus Germ. en compagnie de Myrmecocystus vialicus F. subsp. niger André, à Biskra (département de Constantine). 6° En mai 1896, MM. Bleuse, Pic et moi avons capluré une dou- zaine de Thorictus pilosus Peyr. dans des nids de Messor bar- barus L. var. près de strialiceps André, dans la montagne du Ras- Chergui, près d’Aïn-Selra, sous de petites pierres. 7° Dans le courant de mai 1896, MM. Bleuse, Pic et moi avons mn ge en) capturé une cinquantaine de Thorictus Fairmairei Raffr. en ta- misant un nid volumineux de Monomorium Salomonts L. Nous avons, en outre, repris plusieurs fois cette espèce sous de petites pierres et toujours avec la même fourmi. Ces observalions confir- ment ce que j'avais précédemment dit à ce sujet (Bull. de la Soc. ent. de France, 1895, CCXCID). 8° À Ramleh (Syrie), M. E. Abeille de Perrin a capturé Thoric- tus dimidiatus Peyr. dans des nids de l'elramorium caespilium L. var. près de seinilevis André. 9° D’après la collection des Thoriclides de M. E. Reitter, que j'ai acquise, ZThoriclus Wasmanni Ritr. a été découvert en compa- gnie de Formica pratensis Deg. à Margelan. 10° D'après la même collection, Thoriclus myrmecophilus Rttr. vit avec Messor structor Latr. var. mulica Nyland. sur les bords de la mer Caspienne. Wasmann, dans l’ouvrage cité plus haut, p. 139, donne ce Coléoplère comme commensal d’ure petite espèce de Myrmecocystus. Il y a probablement là une erreur, car la fourmi n’avait jamais dû être déterminée. 41° Dans le sud du département d’Alger, à Sidi-Maklouf, le 8 mai 1897, et à Settafa, le 23 mai de la mème année, j'ai rencontré Thorictus Foreli var. Bonnairei Wasm. en compagnie de Myrme- cocystus vialicus F. subsp. deserlorum Forel. 190 En mai 4896, M. Pic a pris T'horiclus laticollis Motsch. dans un nid de Messor barbarus L. subsp. sfriaticeps André, à une forte allitude dans la montagne du Ras-Chergui, près Aïn-Sefra. 130 Le 3 mai 1897, à Sidi-Madani-les-Gorges, dans le défilé cé lèbre de la Chiffa, j'ai trouvé Thorictus grandicollis Germ. en compagnie de Monomorium Salomonis L. sous des pierres. 149 En mai 1896, MM. Bleuse, Pic et moi avons capturé Tho- riclus striclicoilis Kr. dans des nids de Telramorium caespi- tum L, var. près de semileois André, à Saïda (département d'Oran). M. H. Vaucher a pris à Tanger (Maroc) le même Coléoptère en com- paguie de deux espèces suivantes: Pheidole patlidula Nyland. et Messor barbarus L, type. 159 Dans le Djebel-Aïssa, montagne au nord d'Aïn-Sefra, M. Pic et moi avons pris, dans le courant de mai 4896, J'ituboea atte- nuata Frm. en larve, nymphe et insecte parfait, dans les nids de Messor barbarus L. subsp. strialiceps André. Les Coléoptères cités dans cette note ont été examinés par MM. Fau- vel, Guillebeau, Abeille de Perrin, Reitter, Pic et moi, Quant aux fourmis, elles mont élé obligeamment nommées par notre savant collègue, M. C. Emery. Sauf pour le Scydménide et Thoricitus Fairmairei, tous ces OR habitats sont nouveaux. Ils semblent indiquer. pour les Thorictus tout au moins, que chaque espèce de Coléoptère n’est point inféo- dée à une seule espèce de fonrmi, mais vit aux dépens d'espèces souvent fort éloignées les unes des autres. NOTES SYNON YMIQUES Par Albert FAUVEL. . Dyschirius liguriensis Putz. — halophilus Fauv. (rufipes Fauv. olim.) = luticola Chaud. . Bembhidion cursor Fabr., Ent. Syst., 1799, I, 1, 164, décrit d’Italie (Allioni), c’est-à-dire de Piémont, est donné comme synonyme du modesium Fabr.;: mais, quoi qu’en ait dit Schaum {Nat., 713), la description de Fabricius ne con- vient pas à ce dernier et parait s'appliquer exactement au lunatum Duft.: « minor C. prasino [Anchomenus prasi- nus], thorax viridi-æneus, elytra macula magna apicis ab- solute ferruginea, pedibus ferrugineis ». . Thalassobius Solier. — Aëpus Samouelle. Anisodactylus intermedius Cuvier, Rev. Ent. Silb., 1833, I, 196. — var. spurcalicornis Dej. Gyrinus striatus Oliv., Encycl., 1791, VI, 101, prime le striatus Fabr. (1792). On sait que le capensis Thunb. est une espèce différente, de l’Afrique australe. Helochares melanophthalmus Muls., décrit d’Espagne, est faussement cité par Kuwert de Grèce et d'Algérie; c’est une espèce d'Egypte et d'Asie tropicale, étrangère à l'Europe. Enochroides deccrus Kuw., faussement décrit du Portugal (Musée de Bruxelles), est un insecte du Brésil méridional, provenant sans doute du voyage de Van Volxem. Acanthoberosus Kuwert. = Ænoplurus Hope (Anchialus Thoms.). Trichelophorus Kuwert. — Empleurus Hope. Cyrtochthebius Kuwert. := Enicocerus Steph. Calochthebius Kuwert — Prionockthebius Kuw.— Cobalius Rey. — Calobius Woll. (Halobius Wesiw., Ins, Mad. pile Camptochthebius Kuwert, = Bothochius Rey: ENQU— 13. Trimochthebius Kuwert. — Asiobales Thoms., 1859: 1:. Homalochthebius Kuwert. — Ochthebius Leach sens. str. 15. Hydræna Sharpi Kuwert. — Sharpi Rey, Palp., 1885, 296. 16. Lareynia caliginosa Lap. — obscura Müll. 17. Ocalea indica Kr., Wiegm. Archiv, 1859, I, 12 (India false). —Hadia Er) (4). 18. Ischnoglossa caspia Epp., Radde Casp , 185.=corlicina Er. 19. Oxypoda atricapilla Mots., Bull. Mosc., 1858, III, 244. —atri- ceps Harold, Cat. Co/., 1868, 5926 (India falsé). = alter- nans Grav. . Oxypoda confusa Ganglb., Kæf. Mitt., 1895, II, 66. — tcro- lensis Gredl. 21. Aleochara brunnescens Mots., [, c., 241. — puberula Klug. 29 » consors Epp., Wien. Ent. Zeit., 1890, 217. —= adusla Epp. (minor). 23. Aleochara luteipennis Epp. = cingulala Epp.; le type de ce dernier est un immatlure de l’espèce. 24. Aleochara Reillert Epp. — discipennis Rey. 25. » cognala Mækl., Bull. Mosc., 1859, 310. = vil- losa Mann. 26. Alheta lugens Mots., Bull. Mosc., 1858, II, 257. — rhyssop- tera Kr., Wiegm. Arch., 1859, 37 (India fal(sè).=fungi Gr. Atheta analis Thoms., Sk. Col., Il, 293 (non Gr.).=cavifrons Sharp. . Atheta armeniaca Epp. = Judith Saulcy. D subglabra Sharp. — procera Kr. » foveicoilis Kr. = palleola Er. » tenuicornis Mots., !. c., 250 {India falsé). = mar- cida Er. Athela {ropica Mots., {. c., 256 (India false). = longicor- nis Gr. Atheta lælipes Rey, Brév., 1873, &30.—= nigricornis Thoms. » Schneideri Epp, = lucluosa Rey. . Dilacra Fleischeri Epp. = pruinosa Kr. Geostiba cursor Mots, 1, e,, 251 (India falsé), = circellaris Gr. Q. . Sipalia Ludyt Epp. == ruficollis Er, var. ©. » koronensis Ganglb. — abdominalis Mots. O. (1) d'ai sous les yeux (collection Ilelfer au Musée de Prag) les espèces de Staphyli- nides faussement décrits de l'Inde, d'après celte collection, par Motschulsky et Kraatz: Comment ces espèces d'Europe ont-elles elé mêlées aux chasses indiennes d'Helfer? de l'ignore ; mais la confusion est certaine. Les autres espèces européennes faussement cilées d' « India or. » par le Dr Kraalz, d'après la même collection, sont: Xantholinus punctulalus Payk,, Quedius cruentus OI. et Tachyporus nitidulus F, (brunneus V.), ns. es 39. Homalola arcana Rey, Brév., 1871, 143 (non Er.). = plana Gyil. &0. Oligola indica Mots., /. e., 236. — indica Kr., L. c.,&% (India falsé). = pusillima Grav. 41. Tachinus Lederi Epp. — huimeralis Grav. ©. 42. Conurus cincius Mots., !. c., 293 (India falsé)=var. immacu- lalus Steph. 43. Bryocharis vitlata Epp. = rugipennis Pand. var. &4. Myceloporus teslaceus Kr., L. C., 64 ({ndia falsé), = splen- didus Gr. 45. Mycetoporus Mulsanti Ganglb., Kæf. Muill., 1895,376 = var. tenuis ReY. 46. Myceloporus Reittert Epp. — clavicornis Steph. var. 47. Tanygnathus varicornis Woll. = lerminalis Er. &8. Quedius silensis Fiori, Nat. Sic., 1894, 86. = mesomelinus Marsh. 49. Quedius alpinus Fiori, L. c., 87. = lævigatus Gyll. 50. » carnicus Fiori, L. e., 50. = cinclicollis Kr. 51 » Sturanyi Ganglb., Kæf. Mutt.,404.—= robustus Scrib. 52. Ocypus garganicus Fiori, L. c., 89. — olens Müll. var. 53. Quedius mucrocephalus Rey, Bréc., 1877, 150 (non Gr.). = var. alpestris Er. 54. Philonthus spermophili Gangib., Verhk. Zool.-Bot. Ges. Wien, 1897, 4. = sordidus Grav. var. 55. Philonthus 4-punctatus Fiori, {. c., 91. = ebeninus Gr. 56. » longulus Mots., {. c., II, 662.—xanthomerus Kr., l. c., 83 (India falsé). = fimetarius Grav. 57. Leptacinus sardous Fiori, {. c., 94.—=parumpunetalus Gyll. 58. Medon fuscipennis Mots., /. c., 643. — affinis Kr., d. c., 142 (India falsé). — melanocephalus Fabr, 59. Astenus fiavus Kr., l. c., 119 (India falsé), — pulchellus Heer (immaturus}. La fin de la description a été omise par imprimeur. 60. Stenus calabrus Fiori, {. c., 95. — Juno Payk. 61. » cariniger Mots., l. c., 1857. IV, 513.—vilis Kr., L. ©, 162 (India falsè). = fuscipes Grav. 62. Bryaxis sanguinea auct. (non Linn.). longicornts [each, Zool. Miscell., 1817, III, 85. Les auteurs récents, même Ganglbauer (Kæ/f., 39 et 806), font du S{. sanguineus L. à la fois une Aleochara et une Bryaæis !! Or, le type de la collection Linné est une Aleo- chara (test. Champion in litt. et Mots., Elud. Ent., 1857, VI, 55). Do MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE , Ayant payé la, cotisation pour 1898. PLUME À M. £ 2 _* M\; de Carvalho Monteiro, à Lishonne. — Hugo Pauli, à Wien. — Fokker, à Zierikzee. — Boucomont, à Asnières, — Belon, à Lyon. — _ R. du Buysson, à Clermont.—H. du Puysson, au Vernet.— Blanchard, à Lowell. — Mühl, à Francfort-sur-Oder. — De Peyerimhoff, à Naney. * Î | æ) 1, + LP CE ” Conformément à l’artiéle 7 des statuts, MM.les Membres qui n'ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1898, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS. rue Guilbert, 15. à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l’envoi de la Revue. AE dé | LE: | < Les Tomes I à XVI de la Revue (1882-97) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 50 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de 7 fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1898. Nos 3 (Echange). ANNALES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1898. Nes 2 et 3 (Echange). [ COLÉOPTÈRES Provenant principalement de la faune européenne et des pays hmitro- phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez À 34 ? 1 Edmond REITTER A Paskau (Moravie) On envoie des listes d'échange et de vente promplement et franco aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- We tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestimmungs-Tabellen dr europæischen Coleopteren. -— Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » - Da “A CÉDER ©: 12 1* Collection de Lépidaptères de France (micros exclus), *contenant environ 6,000 exemplaires. 2.-Belle collection de Catocalides du Blobe, contenant 172 exemplaires. 3 Lépidoptères exotiques, environ 400 Her 9 …. Le tout en bon état. — Conditions très modérées. .… S'adresser à M. le D' Osmont, rue Jean-Romain, à Caen. E. WASMANN. KRITISCHE VERZEICHNISS DER MYRMÉKOPHILEN AND TERMITOPHILEN ARTHROPODEN, ETC. (Catalogue crilique des Arthropodes myrmécophiles et termitophiles, avec indications des mœurs et descriptions d'espèces nouvelles). Berlin. Felix Dames, 1894. 1 vol. gr. in-8&. Prix: 15 francs. D' A. PUTON. CATALOGUE DES HÉMIPTÈRES (HÉTÉROPTÈRES, CIGADINES ET PSYLLIDES) DE LA FAUNE PALÉARCTIQUE. Edition ordinaire, franco............. SSL TA 8tIrS 0 Id: sur une colonne, franco. lues Eee Joindre un mandat-poste à la demande. EN VENTE AU BUREAU DE LA ÆRentle : CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ, CAUCASI & ARMENIÆ ROSSICÆ Aucrorigus D' L. v. Heypen, E. RerrrEr ET J. Weise Cette 4e édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglbauer, Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l'ouvrage original et de la monographie où chaque espèce est décrite, ainsi que ses diverses patries. Elle contient 420 pages. Édition ordinare sur ® colonnes, franco................ ë 42fr. 75 Edition sur une colonne (catalogue-étiquettes ou memento) franco... ss vesssesesreneereesre BARS ET 19 25 Joindre un mandat-poste à la demande RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME X VII. — 1898. — N° 4. (12 numéros par an) ue | CAEN TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A." LE BOYTEUX A RUE SAINT-PIERRE, 402 & 116 1898 Sommaire du n° 4 (1898). Catalogue des Staphylinides de Barbarie et des iles Açores, Madères, Salvages et Canaries. Supplément. Description des espèces nouvelles; DAT EAS FAUNE RARE MARRON LAN ERREURS Mission scientifique de M. Ch. Alluaud aux îles Séchelles. Coléoptères Staphylinides, par le même.........,..,..,... 114 Description de trois Anthicidae du Turkestan, par M. Pic... 122 MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIËTÉ (Chaque insecte commiuniqué doit porter sa localité précisel MM. Puton, à Remiremont (Hémiptères-Hétéroptères paléarctiques). A, Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides, Eucnemides, Élaterides, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides, Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo-rhénans). Bourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lycides). Finot, à l'ontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (lormicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). Du Brossay, au Puy (Coccinellides de France). R. Martin, au Blanc (Nevroplères d'Europe, surtout Odonates), R. P. Belon, à Lyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et circa; Anthicides et Ptinides du globe). Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides ét Gyrinides au globe), Dr O.-M. Keuter, à Helsingfors (Hémiptères-Hétéroptères paléare- tiques ; Podurides). Ed, Fleutiaux, à Paris (Cicindélides et Elatérides du globe). G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé- miptères aquatiques; Locustides). Nota. — MM. les Sociétaires qui voudraient faire partie du Comité sont priés d'en informer le rédacteur de la Revue. ee —— ‘2 4% CATALOGUE DES STAPHYLINIDES DE BARBARIE Et des îles Açores, Madères, Salvages et Canaries Par ALBERT FAUVEL. SUPPLÉMENT DESCRIPTION DES ESPÈCES NOUVELLES. Phlæœocharis acutangula *. Voisine de conurella Fvl. par sa grande taille et ses longues élytres, mais plus parallèle, plus déprimée; d’un testacé rougeàtre moins brillant; antennes et pattes testacées; extrême base des élytres, un triangle mal défini vers l’écusson et abdomen noirâtres ; marges des segments 3-6 et moitié apicale environ du 7° rou- geätres; le 8° roussâtre, petil, conique, terminé par deux styles assez courts, à peine divergents ; ponctualion effacée sur la tête, écartée, subrâpeuse au corselet dont le fond est alutacé, assez forte, peu serrée et plus râpeuse aux élytres, plus fine, subimbriquée à lPahdomen ; pubescence flave comme chez conurella; antennes plus courtes, à articles 3-10 transverses; corselet transverse, bien moins arrondi sur les côtés qui sont rétrécis-sinués avant les angles pos- térieurs ; ceux-ci assez aigus,un peu saillants en arrière; disque un peu impressionné ; base impressionnée et sinuée de chaque côté; élytres très parallèles, d’un tiers plus longues que le corselet, im- pressionnés autour de l’écusson; 7° segment abdominal d'un tiers plus long que le 6°; segments 3-6 subparallèles. — Long., 2 mill. Tunisie, Teboursouk. — Un exemplaire. Ma collection. Revue d'Entomologie. — Avril 1898. 7 PR a Anthobium metasternale #. Très voisin du {orquatum Marsh., mais distinct par sa tête moins large, plus inégale, enfumée de chaque côté, ses yeux moins gros, moins saillants ; son corselet encore plus court, plus fortement chagriné, moins convexe, à sillon médian plus large, plus marqué ; la ponctuation de la tête et du corselet plus forte, moins dense et les caractères du ©, qui a les élvtres moins tronquées à l’extrémité et dont le metasternum est pourvu d’une impression assez large limitée en dehors de chaque côté par un petit tubercule plus ou moins mousse. — Long., 2-2 2/3 mill. Provinces d'Oran, d’Alger et de Constantine. — Madère. Il remplace dans ces régions le {orquatum d'Europe. Planeustomus Bonnairei *. Le plus petit du genre. Couleurs de l'elegantulus Kr., mais très dis- tinct de toutes les espèces par ses antennes courtes et rhopaliformes, à 1" article court, gros et renflé, les 49, 5e et 6° bien plus étroits que les suivants, très transverses, ie 5£ un peu plus gros que les deux contigus, les 7-11 formant la massue, le 8° très tranverse et bien plus court que le 7°; tête plus brillante que chez elegantulus; corselet plus court, à ponctuation plus forte, plus rare; élytres à peine plus courtes que chez elegantulus, à points des séries un peu moins nombreux ; abdomen à ponctuation encore un peu plus écartée. — Long., 4 3/4 mill. Province de Constantine : Laverdure. — Un exemplaire. Collection Bonnaire. Thinobius algiricus *. Voisin d’heterogaster Fauv. par son abdemen feutré-velouté, mais très distinct par sa taille moitié plus petite, son avanli-corps moins brillant, ses yeux à facettes bien plus petites, ses antennes courtes, à articles 4-7 submoniliformes, un peu transverses, le 8° à peine plus long que les pré:édents, les 9° et 10° à peine plus longs que larges; corselèt plus petit, plus fortement chagriné, très arrondi-rétréci aux angles postérieurs, qui sont complètement nuls ; une impression au milieu du disque; une autre moins profonde sur Jes côtés au milieu ; élytres un peu plus courtes que chez hele- rte rogasler, à sculplure nn peu plus visible; abdomen à ponctuation très obsolète, plus dense. — Long., 4/5 mil. Province d'Alger : Ouarsenis. Collection de Vauloger et la mienne. Trogophlœus armicollis *. Du groupe des arcualus Steph. et dilataticollis Epp., mais unique dans le genre par ses antennes très robustes, à peine renflées vers l'extrémité, sa tête robuste, transverse, ses gros yeux et sur- tout la forme de son corselet, dont les côtés sont armés au tiers antérieur d’un gros tubercule dentiforme saillant en dehors; cou- leurs d’arcuatus, mais antenpes noirâtres, sauf le 1° article d’un testacé sale et les cuisses d’un testacé rougeâtre ; tête à ponctuation plus forte; tempes arrondies à partir des yeux; corselet bien plus large en avant à cause des expansions tuberculiformes, très rétréci et bisinué en arrière de celles-ci jusqu’à la base; une tres large et profonde impression en dedans de ces expansions formant une sorte de fer à cheval avec l’impression antébasilaire transverse qui est très large et rugueuse ; une autre impression moins profonde et bien moins grande, ponctuée, sur le disque au-devant de celle-ci, et une petite fossette peu profonde au-de\ant de celle dernière; élytres grandes, un peu transverses, à ponctuation et pubescence moitié moins denses que chez arcuatus, bien plus brillantes: abdomen poli, à pilosité très écartée et ponctuation très fine et très rare ; palles plus robustes. — Long., 3 1/2 mill. Kabylie; Edough; El Fedja. Cetle espèce remarquable a été découverte à l’'Edough par mon excellent et regretté ami Ch. Brisout de Barneville; on en a re- trouvé quelques exemplaires en Kabylie et en Tunisie. Trogophlœus alutaceus *. Très remarquable par la tête, le corselet et l'abdomen très den- sément el finement alutacés, ce dernier couvert d’une pubescence argentée un peu feutrée, moins dense aux élytres; voisin d’halo- philus Kiesw., mais très différent, outre ces caractères, par ses antennes plus longues, à 5° article notablement plus long et plus large que les 4° et 6°; le corselet bien plus long, subcordiforme ; — 96— les élytres plus longues, presque mates ainsi que l'abdomen. — Long., 4 3/4 nill. Aude: La Nouvelle, juillet! — Espagne: Puerto de Santa-Maria près Cadix! — Sardaigne: Cagliari, mars! — Tunis, septembre. Cette espèce paraît exclusivement maritime. Bledius ensifer *. Voisin d’unicornis, mais plus grand, plus cour et plus large que les plus grands exemplaires de cette espèce; distinct à première vue par son corselet assez brillant (©) ou brillant, à peine alutacé (Q), la corne prothoracique du © qui est fine et à peine plus large à son extrème base qu’au milieu; antennes plus robustes; tuber- cules antennaires plus saillants; corselet bien plus grand, plus large et plus court, à grosse ponctuation égale et sillon entier, très net ; élytres un peu transverses, fortement, mais moins densément poncluées, assez éparsement chez le ©; abdomen plus brillant; pattes rougeâtlres. — Long., 4 1/2-4 8/4 mil]. Oran : La Sénia ; Constantine: Les Lacs. — Un Cet une ©. Ma collection. Oncophorus miricollis *. Nitidus, breviter parcissime flavo-pilosus., abdomine opaculo; man- dibularum parte dimidia basali (dimidia apicali nigra), capite præ- ter genas post oculos infuscatas, thoraceque rufis, antennis pedibus- que rufo-testaceis, elytris albidis; ab O. Pirazzolit Epp. colore, abdomine magis opaco, antennarutn clava triarculata, latiore, capite minus convexo, præter discum Ilævem subtiliter coriaceo, impunctato, puncto unico ad tuberculi antennarii basin, puneto alio posterius, utrinque notalis, foveola parvula disco medio obsolela; clypeo multo breviore, maxime transverso; thorace singu)ari, margine antico truncato, inde ultra tertiam partem anticam parallelo, pos- terius arcuatim sat dilatato, angulis posticis obtusis, supra oculo fortissime armato punctis aliquot vix perspicuis, punctisque binis grossis prope sulculum longitudinalem utrinque notato, puncto antico magis quam postico a sulculo remoto, puncto alio extus prope marginem lateralem ad terliam partem posticam impresso : elytris obsoletius parciusque, abdomine etiam parcius punctulalis. — Long., 3 3/4-4 1/4 mill. EE gp Variat flavus, mandibularum dimidio basali capiteque rufis, tho- race rufo-testaceo, abdominis segmento penullimo parum picescente. Province de Constantine: Tunisie. — Assez commun à Obock. Dolicaon canariensis *. D. punctigéro Fauv. (maroccano) affinis, sed capite, thorace ely- trisque sub'ilius punctatis, capite præsertim diverso, obovali, angu- lis posticis fere rotundatis, punctis mullo subtilioribus utrinque et postice notato; thorace lateribus masgis parallelo; elyiris haud transversis, quarta parte longioribus quam latioribus; abdomine paullo fortius punctato sat distinclus. — Long., 6 mil]. Grande-Canarie. Collection Ch. Alluaud et la mienne. Lathrobium mimeticum *. Distinct du sculellare Nordm. par sataille plus grande, sa forme plus large, plus robuste, sa tête plus grosse, plus courte et plus large, plus densément ponctuée, ses élytres bien plus finement poncluées et la coloration de son abdomen ; différent de l’angusta- tum Lac. aussi par la taille et la forme, par la têle aussi bien plus grosse, plus large et plus courte, à ponctuation plus forte et moins serrée, par le corselet bien plus large, les élytres plus courtes, À ponctuation moins dense et bien moins profonde, l'abdomen dont les segments 7 et 8 sont rouves en entier, et les caractères du ©, qui a les segments 3-7 impressionnés longitudinalement au milieu, ces impressions graduellement plus larges du 3° au 5°, celle du 6° beaucoup plus large et ciliée de chaque côté de pubescence noi- râtre, celle du 7° large, obsolète et ciliée de même, ce segment tronqué au sommet sans échancrure visible. — Long., 6 4/2-7 mill. Tunisie: Teboursouk. — Deux exemplaires ©. Ma collection. | J'ai rapporté à lort au mimeticum {Cat., 1897, 285) un exem- plaire de Médéah. qui constitue une curieuse variété d'angustalum Lac. à moitié apicale du 7° segment et 8° en entier rouges ; j'ai reçu aussi cette variété de Tanger, où elle se trouve avec l’angus- tatum type à abdomen noir. ET Scimbalium biskrense *. Plus petit et surtout plus étroit que les autres espèces d'Europe et du nord de l’Afrique; d’un testacé rougeâtre avec les antennes et les pattes plus claires, et l’abdomen à peine enfumé; voisin du testaceum Er., mais distinct des exemplaires les plus clairs de cette espèce par sa forme étroite, surtout à la tête, celle-ci parallèle à partir des yeux avec les angles postérieurs bien moins arrondis, à ponctuation plus serrée, visiblement plus forte; les antennes à 2e article à peine plus court que le 32: le corselet moins élargi en avant, à ponctuation plus égale, plus serrée, à espace longitudinal médian bien limité par une série de petits points de chaque côté ; les élytres plus convexes, d’un quart plus longues que larges, plus fortement et moins densément ponctuées ainsi que l’abdomen ; cd inconnu. — Long., 5 mill. Biskra. Achenium macellum *. Curieuse espèce à forme étroite et parallèle d’un Lathrobium déprimé:; d’un testacé rougeâtre, brillant à l’avant-corps, un peu moins à l’abdomen; élytres d’un jaune paille; plus petit que les plus petits exemplaires du {enellum Er.: antennes assez robustes, courtes, n’atteignant pas la base du corselet; tête étroite, assez allongée, parallèle des yeux aux angles postérieurs qui sont obtus, mais marqués, couverte d’une ponctuation forte, égale, assez dense; yeux petits; front biimpressionné avec l'intervalle des impressions relevé et lisse: corselet très étroit, sinué sur les côtés au tiers antérieur et très peu rétréci de là à la base; tous les angles très arrondis; disque assez inégal, à ponctuation un peu plus fine et moins dense que celle de l& tête, l’espace médian longitudinal bien limité par une série de points de chaque côté; élytres d’un tiers plus longues que larges, à petites soies flaves courtes et rares, avec de pelits points en séries jusqu'aux 2/3, et de très rares points au delà ; abdomen étroit, parallèle, à pubescence flave assez longue et assez dense, très finement alutacé avec une ponctuation très fine, assez serrée. — Long., 4 mill. Biskra. Xantholinus æqualis * Distinct à première vue des rufipes Lue. à pattes rembrunies par sa taille moindre, son corselet finement alutacé, à double série dorsale médiane très régulière et la ponctuation bien plus fine et MOT plus dense des élytres et de l’abdomen; plus voisin du linearis OI., mais de taille movenne plus grande : noir bronzé moins brillant, avec les antennes ct les pattes brunes, les tarses d’un testacé rou- geâtre ; tête et corselet alutacés; celle-ci plus courte, plus larve, ovale, avec les angles postérieurs plus arrondis, à ponctuation plus fine, bien plus serrée. celle du corselet également plus fine et plus dense. confuse en dehors des deux séries disroïdales médianes ; élytres plus fortement et plus densément ponctuées.—Long., 8-8 1/2 mil, Algérie. Staphylinus (Ocypus) Walkeri *. Taille et forme des plus petits edentulus Block, mais très distinct à première vue notamment par ses antennes un peu plus fines, la tête et le corselet très brillants, d’un noir bronzé, à grosse ponc- tuation quatre fois moins serrée, avec les espaces lisses du milieu de ceux-ci bien plus larges, surtout celui de la tête, qui est moins courte avec les angles postérieurs moins arrondis et les côtés presque élargis en arrière des yeux; le corselet visiblement plus étroit ; les élytres un peu plus ragueuses et l'abdomen moins mat, à ponctuation moitié plus forte et moitié moins dense. — Long., 12 1/2 mil]. Maroc: Esmir. — Un exemplaire ®. Philonthus Noualhieri *. Espèce remarquable, quoique voisine pour la forme générale des fuscus et discoideus Grav.: très différente du second, notamment par sa couleur et son corselet à séries de 3 points (au lieu de 4); étroit, convexe ; d’un noir profond, assez brillant; pattes et an- tennes d’un rougeâtre enfumé ; les 4 premiers articles de celles-ci plus clairs, le 1°" tacheté de brun: élytres en entier d’un rouge sang; pattes antérieures, genoux et tarses plus clairs ; antennes robustes, renflées vers le sommet, à articles 5-10 très transverses ; tête rectangulaire, à peine transverse; côtes parallèles, angles pos- térieurs droits; yeux presque moitié plus petits que ceux de discoïdeus; deux points plus rapprochés sur le disque entre ceux-ci, quatre en arc près de la base sur le vertex: quatre ou cinq autres en arrière des yeux; corselet analogue à celui de fuscus, mais noir, plus convexe, à points sériaux plus petits et à peine re- bordé; écusson noirâtre; élytres carrées, à ponctuation fine, — 100 — dense, ruguleuse el pubescence rousse, plus courte que chez fuscus ; abdomen à segments plus convexes, à ponctuation plus fine et plus écartée, et à pubescence également plus fine et bien plus courte; pattes bien moins robustes; Z extrémité du 7° segment incisé en triangle large, peu profond. — Long., 5 1/2-6 mill. Biskra. — Quatre exemplaires. Ma collection. Je suis heureux de dédier cette espèce à mon excellent ami Mau- rice Noualhier, qui l’a découverte et m’a très généreusement donné tous ses Staphylinides d'Afrique et d'Europe. Philonthus canariensis *. Phil. simulans * Woll., Cat. Can. Col., 1864, 574. Wollaston a confondu à tort sous le même nom de simulans les exemplaires madériens et canariens de deux petits Philonthus voi- sins du nigrilulus Gr.; mais certainement l’espèce des Canaries est distincie du simulans Woil., de Madère, par ses antennes plus courtes, à articles 5-10 très transverses, la tête, surtout chez le ©, bien plus courte et bien plus large (et non subrectangulaire-allon- gée), à angles postérieurs très arrondis, bien moins marqués; les yeux notablement plus grands ; l’impression frontale bien plus nette; les côtés à points plus gros et plus nombreux ; le corselet plus pa- rallèle et plus court: la ponctuation des élytres quatre fois plus fine et très dense : leur pubescence et celle de l’abdomen bien plus fines et plus serrées ; la ponctuation de celui-ci au moins moitié plus dense. — Long., 5-5 1/2 mill. Canaries. La couleur des élytres, d’un cuivreux vif chez simulans, est d’un cuivreux terne, passant fréquemument au bronzé-verdâtre, chez canariensis. Quedius Gautardi *. Voisin du longicornis Kr. par sa petite tête étroite et régulière- ment oblongue, mais très différent par ses autres caractères ; d’un brun de poix peu brillant: tête noirâtre ; élytres vers les bords externe et apical, suture, marges des segments abdominaux, bouche, antennes et pattes rougeâtres ; pubescence flave moitié plus serrée; antennes plus courtes, à articles 7-10 transverses ; tête et corselet — 101 — très finement alutacés ; celle-ci dépourvue sur le disque des deux points interoculaires; yeux d’un tiers plus grands; corselet bien plus long et bien plus étroit, aviforme, bien moins arqué aux angles postérieurs et à la base, sans trace d'impressions latérales; élytres plus finement, presque moitié plus densément ponctuées; abdomen irisé, à ponctuation très fine, très serrée vers la base des segments, bien plus écartée vers leur extrémilé; segments 3-4 surtout assez for- tement impressionnés en traversavant la base. - Long., 8 1/2-9 mill. Corselet brun clair ; élytres rougeâtres à disque un peu enfumé (immature). Canaries : Ténérife. Ma collection. Hypocyptus megalomerus *. Du groupe du giganteus Fauv.. dont il a la taille, la forme et la coloration ; mais moins brillant avec les élytres d’un brun obscur ; remarquable par ses antennes bien plus courtes, à 1°" article très renflé en triangle renversé, 2€ moitié plus étroit, oblong, à peine plus long que large; 3° très étroit, un peu plus long que large, les suivants notablement élargis, 4-6 et 7-10 subégaux entre eux, 11° égal en longueur aux 99 et 10° réunis; corselet moins large, plus éparsement ponelué ; élytres plus longues, peu transverses, aluta- cées, à ponctuation moins serrée, plus visible; abdomen également alutacé, à ponctuation un peu plas rare; pattes plus courtes, très noires ; tarses d’un tiers plus courts. — Long., 4 1/2 mill. Province de Constantine ; Tunisie. — Deux exemplaires. Ma collection. Oligota tugurtana *. Du groupe de pusillima Gr. par ses antennes à massue de trois articles, mais voisine de pumilio Kiesw. par ses autres caractères ; colorée et brillante comme celle-ci; presque moitié plns grande ; antennes plus longues, à articles 3-6 bien moins courts; massue enfumée; élytres encore plus visiblement poncluées; abdomen à ponctuation striolée-imbriquée, très nette et écartée sur les seg- ments 2-4, plus serrée et plus fine sur les deux suivants. — Long., 1 1/3 mil]. Province de Constantine : Touggourt.— Deux exemplaires. Ma collection. — 102 — Atheta Mayeti *. Testacée, très brillante; vertex un peu enfumé; élytres d’un jaune paille; une tache scutellaire, segments 4-5 sauf une bordure apicale et 6° sur le tiers basilaire, brunâtres; antennes obscures, sauf la base: voisine de Ja var. hæmatica Epp. de la pulchra, mais toute autre par sa ponctuation bien plus fine et encore plus écartée au corselet, trois fois plus rare, très éparse, subrâpeuse aux élytres; celles-ci à fond poli, plus longues, à pubescence flave très rare, avec une grande excavation suturale en arrière de l’écusson ; abdomen poli, n'ayant que quelques points épars et une pubescence jaunâtre, longue, également éparse ; antennes à 49 article faible- ment, 5€ à 10° assez fortement transverses. — Long., 2 mill. Tunisie. Collection Mayet et la mienne. Atheta aureola *. Voisine d’amicula; bien plus petite et presque moitié plus étroite, parallèle, un peu plus mate À l’avant-corps, assez brillante à l’abdomen ; couverte d’une pubescence assez serrée et assez longue un peu dorée sous un certain jour, plus longue et plus rare à l’ab- domen; noire; antennes brunâtres ; leur base et les pattes d’un testacé enfumé; antennes plus fines, à articles 4-10 très trans- verses ; tête, corselet et élyires à ponctuation très serrée, très fine et presque égale, celle de l’abdomen très nette, plus serrée et plus visible aux segments 2-4 qu'aux suivants: tête avec un sillon lon- gitudinal abrégé et une petite fossette au milieu du disque ; corse- let de la largeur de la tête, bien plus étroit et bien moins trans- verse que chez amicula, à côtés subparallèles, obsolètement, mais assez larcement impressionné dans toute sa longueur ; élytres un peu plus larges et d’un quart plus longues que le corselet ; abdo- men subparallèle. — Long., 4 1/2 mill. Tunisie: Bizerte. Collection de Vauloger et la mienne. Atheta africana *. Voisine de rugata Fauv., même forme et même coloration; mais différente notamment par ses antennes tout autres, bien moins courtes, à articles 4, 5 et 6 un peu plus longs que larges, le 7° — 103 — carré, les 8°, 9° et 10° à peine transverses, le 11° bien plus Jong, égal aux deux précédents réunis; tête un peu plus mate; à ponc- tuation plus fine ; corselet moins court, finement, mais visiblement sillonné sur toute sa longueur, à ponctuation un peu plus nette : élytres plus longues, à ponctuation un peu plus serrée et moins visible, celle de l'abdomen un peu plus dense: € front à peine fovéolé; 7° segment abdominal tronqué presque carrément en dessus au sommeil, bien plus large en dessous que chez rugata, saillant et tronqué carrément. — Long., 1 1/2-1 2/3 mill. Maroc ; provinces d'Oran et d’Alger. Collection de Vauloger et la mienne. Chez rugata les articles 4-10 des antennes sont nettement transverses. Atheta filaria *. Taille, forme et couleurs de subtilissima, mais toute autre par ses antennes très renflées, à articles 5-10 très transverses; très distincte d'indocilis Heer, près de laquelle elle se place, par sa couleur, sa forme bien plus étroite, très parallèle, son corselet plus long, à côtés subparallèles, ses élytres bien plus longues : d’un roux obscur peu brillant avec l’abdomen brun, le sommet de celui- ci très largement, la bouche, les antennes et les pattes flaves : pu- bescence bien plus serrée et plus fine; antennes moins épaisses, surtout à la base, à articles encore plus courts; tête plus petite, à sillon plus marqué; corselet non transverse, seulement un peu plus long que large; élytres à peine plus longues que lui; abdomen non étranglé à la base. — Long., 4 1/5 mill. Proviuce d'Oran: Tiaret. — Espagne: Pozuelo de Calatrava ! — Corse : Porto-Vecchio, Bastia! — Var: Hyères ! Je n’en possède qu’un exemplaire de France, pris à Hyères par Lethierry; mais je l’ai reçue plusieurs fois de Corse. Atheta algirica *. Taille, forme et couleurs de æanthopus Th., mais très diffé- rente par son avant-corps plus mat, ses antennes plus longues, plus minces, à 4° article d’un testacé rougeûâtre, les 4° à 7° plus longs que larges, les 82 à 190 carrés, le 11° plus long, moins acu- miné ; tête et surtout corselet à ponctuation plus dense, subrâpeuse sur ce dernier, dont les côtés sont moins arrondis ; élytres à ponc- — 104 — tuation et pubescence moitié plus fines et moitié plus serrées ; ponctuation et pubescence de l'abdomen presque trois fois plus denses, bien moins fortes, subégales, sauf au 6° segment, où elles sont moitié plus écartées au’aux précédents; © 72 sesment en des- sus tronqué au sommet, dont le milieu est à peine incisé, offrant quatre petites crénelures de chaque côté de l’incision et en dehors une petite dent épineuse ; en dessous saillant et assez longuement -arrondi en arc. — Long., 2 1/2-9 9/3 mill. Province de Constantine. — Cinq exemplaires, Ma collection. Atheta trapezicollis *. Voisine de fenuissima Epp., plus mate sous une pubescence grise extrêmement fine-et serrée; d’un noir de poix ; corselet, moi- tié apicale du 6€ segment de l’abdomen et 3° roussâtres ; élytres brunâtres ; antennes d’un testacé rougeâtre; paltes flaves; ponc- tuation encore plus fine et plus dense que chez {enuissima, sur- tout à J’avant-corps, où elle est à peine visible: articles 4-6 des antennes n'oins courts; veux moitié plus petits, bien moins sail- lants ; front largement excavé entre les antennes, l’excavation pro- longée en arrière en sillon peu marqué: corselet en avant de la largeur de la tête, subtrapézoïdal, très arrondi, un peu prolongé en arrière à la base ; angles postérieurs très oblus ; disque largement déprimé en forme de sillon longitudinal peu profond: élytres pres- que d’un tiers plas larges et plus longues que le corselet: abdomen un peu atténué à l’extrémité, à rebord marginal moins épais que chez tenuissima. — Long., 4 1/3 mill. Province d'Oran: Ouarsenis. Collection de Vauloger et la mienne. Atheta Noualhieri *. Voisine de currax Kr., mais très distincte par tous ses caractères; noire, un peu mate à l’avant corps, qui est assez déprimé, plus brillante à l'abdomen; antennes brunes, plus claires à la base; ely- tres et pattes testacées; pourtour de l'écusson souvent enfume; pu- bescence flave, rare à la tête et au corselet, serrée aux élytres, très rare ei courte à l'abdomen, dont les segments offrent sur les marges de longs poils de même couleur; ponctuation fine, peu serrée sur la tête, trois fois plus fine et plus dense au corselet et aux — 105 — élytres, rare, mais nette à l’abdomen ; antennes plus fines et nota- blement moins longues que chez currazx, à dernier article relati- vement plus long; yeux plus gros, plus saillants; impression fron- tale obsolète ; corselet plus petit, plus court, subquadrangulaire, bien moins rétrèci vers la base, plus déprimé, à sillon moins mar- qué ; élytres plus longues, carrées ; ©, 6° segment avec une très grosse dent tuberculée, obconique, au milieu; 7° inégal, étroit, tronqué-trisinué en dessus, prolongé-saillant en arc en dessous. — Long., 3 1/2 mill. Biskra. — Sept exemplaires. Ma collection. Anomognathus suturalis *. Unique par les caractères du ©. Presque moitié plus grand que cusptdatus Er., coloré de même, mais avec les antennes. brunes, à trois premiers articles d’un testacé rougeâtre et le 7° segment abdo- minal noir en dessus, testacé en dessous; antennes plus robustes; der et 3° articles plus longs, le 12" moins renflé; tête plus forte- ment ponctuée, à fossette plus marquée ; yeux plus petits; corselet moins court, subtrapézoïdal, plus granuleux, bien plus sinué sur les côtés, avec les angles postérieurs subdentés; impression du disque bien plus large et bien plus profonde ; élytres plus longues, d’un quart plus longues que le corselet, assez largement relevées en bosse peu saillante vers la base de chaque côté en arrière de l’écus- son, pourvues d’un sillon lisse très net, carinulé en dehors, subar- qué, qui se détache du tiers postérieur de la suture et la rejoint à son angle apical; abdomen parallèle, nettement, peu densément poncluëé-subràäpeux ; 7° sement en dessus pourvu d’une grosse Ca- rène longitudinale qui se termine en dent obtuse, profondément échancré-sinué au sommet de chaque côté de cette dent, avec un assez fort hameÇon un peu recourbé en dedans et limitant l’échan- crure en dehors ; en dessous peu saillant, régulièrement arrondi en arc; segments 2-4 en dessus relevés au milieu en large bosse obso- lète. — Long., 2 1/3 mill. Province de Constantine : Edough. — Un seul C. Ma collection. Se place auprès de {ricuspis Epp., mais très distinct par ses ca- ractères sexuels, — 106 — Tachyusa ventralis *#. Forme de l’abjecta Rey, mais un peu plus petite, plus étroite et plus parallèle ; d’un noir peu brillant sous une pubescence d’un gris fla- vescent courte et serrée; les deux premiers segments de l’abdomen d’un testacé rougeâtre obscur, le 3° en tout ou partie rougeâtre ou prunâtre ; antennes bien plus courtes, plus fines que chez objecta, tous leurs articles bien plus courts, le 10° assez transverse ; ponc- tuation moins dense, plus forte à la tête, au corselet et aux élytres, moitié plus forte et plus écartée à l’abdomen; tête plus étroite, sub- parallèle en arrière des yeux qui sontbien plus petits ; corselet aussi long, mais bien plus étroit et plus convexe ; élytres également plus étroites, plus longues, un peu plus longues que larges, à liseré api- cal flave, tantôt très net, tantôt effacé chez les exemplaires très foncés ; abdomen plus claviforme; segments 2-4 fortement impres- sionnés en travers à la base ; antennes et pattes variables de cou- leur. — Long , 2-2 1/2 mill. Algérie, Tunisie. — Sicile (Syracuse !). — Corse. Les exemplaires très foncés ont les antennes nojirâtres avec leur 4er article et les pattes brunâtres. les genoux à peine et les tarses rougeâtres; ordinairement les antennes sont brunes ou roussâtres avec le 12° article plus clair, et les pattes sont d’un roussâtre plus ou moins clair avec les tarses testacés. Falagria desertorum *. Plus courte que nævula Er., et de coloration assez analogue, mais d’ailleurs très différente; moins brillante ; d’un noir de poix; base des antennes, corselet et segments 2-4 de l’abdomen d'un roux clair enfumé; élytres et pattes d’un testacé enfumé, celles-là avec une bande brune transverse moins foncée que chez nævula; an- tennes plus fines, plus courtes, à articles 8-10 transverses ; tête bien plus courte, transverse, tronquée à la base, bien moins convexe, à ponctuation plus fine, plus dense; yeux moins saillants; corselet tout autre, bien plus court, à peine plus long que large, bien moins atténué en avant, pentagonal, avec une très large et très profonde impression longitudinale sur le disque: élytres bien plus densément et finement ponctuées et pubescentes ; ponctuation et pubescence de l’abdomen également plus fines et plus denses. — Long., 2 1/4- 2 1/3 mill. Algérie, Tunisie; régions désertiques. — 107 — Genre Apteranillus Dobrn. Ce genre, qui semble particulier à la faune barbaresque (1), compte déjà sept espèces. La plus anciennement décrite (Dohrni Fairm.) est propre au Maroc et à Gibraltar ; le Z'oreli Wasm. est spécial à la Tunisie ; les cinq autres sont algériens (l'affrayi, convexifrons et Lethierryt de la province d’Alger; hipponensis et Theryi de celle de Constantine. Je connais de visu ces sept espèces; mais deux (convexifrons et ÆRaffrayiFairm.) manquent à ma collection. Voici le tableau de leurs caractères principaux : A. Elytres bien plus larges à l'extrémité qu'elles ne sont longues à la suture, a. Taille grande (au moins 4 miil.). b. Corselet dérimé, largement creusé au milieu, impressionné de CHAUUCNCOLE RTE ee ee EN il ER ADONNTT. b'. Corselet convexe, simplement sillonné au milieu. c. Abdomen et surtout corselet très finement el densément ponc- tués, peu brillants ; ce dernier assez court et large, très fine- MELMSTNIONNE ER rare ln Lo otch rC0ILTETI(rONns" c'. Abdomen fortement, corselet nettement, tous deux bien moins densément ponctués, brillants ; corselet à sillon bien plus profondiet-plus!larges 121 41 .MILiN MS CE. NLethierryi. a’. Taille très petite(2 1/2 mill.); élytres à la suture plus courtes que la moitié de la largeur du corselet; celui-ci alulacé, peu densé- ment ponctué, très largement et profondément impressionné longi- tudinalement, faiblement de chaque côté en arrière ; les deux der- niers segments de l'abdomen à ponclualion très rare. . . . Raffrayi. A’, Elytres pas plus larges ou plus étroites à leur extrémité qu'elles ne sont longues à la suture. a. Elytres non visiblement plus longues que larges, b. Tête profondément sillonnée, à ponciualion râpeuse assez éparse ; abdomen à segments 5-6 bien moins densément ponclués que les précédents; corselet élroit. allongé, . . . . . . . . hipponensis. b'. Tête à sillon très obsolète et à ponciuation râpeuse serrée ; abdo- men à segments 5-6 presque aussi densément ponctués que les précédents ; corselet plus large, plus court. . . . . . . Theryi. a. Elytres notablement plus longues que larges ; tête à ponctualion râpeuse serrée ; corselet étroit, allongé , abdomen à segments 5-6 bien moins densément ponclués que les précédents. . +, , . Foreli. Ainsi la forme des élytres groupe de prime abord ces sept espèces: chez Dohrni, convexifrons, Lethierryi et Raffrayi, elles sont fortement transverses ; chez hipponensis et Theryi à (1) M. Walker a trouvé un seul exemplaire de l'Apt. Dohrni à Gibraltar. près de la Sierra Lorca; mais la faune de ce point extrême de la péninsule ibérique peut êlre .rallachée d'une manière générale à la faune barbaresque (Cf. Champion, Trans, Ent. Soc. Lond., 1898, p. 65 etsuiv,\, Les Staphylinus medioximus, Othius paralleliceps, Œdichirus unicolor, elc,, offrent la même exception qu'Apteranillus Dohrni. — 108 — peu près aussi longues que larges; chez Foreli visiblement plus longues que larges. Le type unique du Raffrayi parait être un © à cause de son dernier segment abdominal tronqué au sommet en dessus. Apteranillus Lethierryi *. Taille du Dohrni; très distinct du convexæifrons notamment par son corselet et son abdomen brillants, bien moins densément ponc- tués, sa ponctuation forte à l’abdomen et nette au corselet, dont le sillon est bien plus profond et plus large; aussi très différent de l’hipponensis par sa taille presque double, sa forme large et robuste, sa tête (Q) plus grosse, brillante, assez convexe, non im- pressionnée ni sillonnée, à ponctuation très nette, serrée, excepté en avant entre les antennes; son corselet (O) bien plus grand et plus large, à peine rétréci du premier tiers à la base, assez large- ment, mais légèrement impressionné sur le disque avec un fin sil- lon longitudinal partant du premier tiers antérieur et se terminant à la base par une petite fossette peu profonde ; ponctuation serrée, un peu moins profonde, moins granuleuse ; écusson bien moins granuleux ; élytres bien plus grandes, assez fortement transverses, moins impressionnées sur les côtés en avant, très fortement arquées de la base au premier tiers, un peu plus échancrées à l’extrémité; abdomen à ponctuation bien plus forte, à peine moins nette et. moins dense aux segments 5-6 qu'aux précédents ; pattes bien plus robustes, à tarses postérieurs plus courts. ©. Tête assez déprimée, un peu impressionnée sur le disque en arrière des antennes; cor- selet très largement et profondément excavé-sillonné ; dernier seg- ment. de l'abdomen en dessus bien plus large que chez la ®, échan- cré en arc sur toute sa largeur, en dessous bien plus saillant et aussi bien plus large que chez la ©, de même forme ; 9, dernier segment tronqué et légèrement sinué en dessus à l'extrémité, un peu plus saillant et arrondi en arc en dessous. — Long., 4 1/2 mill. Province d'Alger: Hammam-Rhira: plateau entre Médéah et Mouzaia. Apteranillus hipponensis *. Rougeâtre, assez brillant, à fine pubescence flave ; bouche, arti- cles 1-2 et 6-11 des antennes, tête, abdomen vers l'extrémité et pattes plus clairs; très étroit à l’avant-corps, élargi à l’abdomen, qui est régulièrement ovale et dont la plus grande largeur est double = AE de celle des élytres ; 2° article des antennes petit, moitié plus court que le 3° ; tête oviforme (vue en dessus), à angles postérieurs com- plètement arrondis, déprimée sur le front, qui a une fovéole mé- diane dans un sillon longitudinal profond prolongé jusqu'à la base du vertex; corselet oblong, assez convexe, plus tronuqué à la base qu'au sommet, à côtés assez rétrécis à partir du tiers antérieur; une très large et profonde impression triangulaire s'étendant de la base en s’amincissant jusqu'’avant le sommet, où elle est interrompue : élytres formant ensemble un triangle presque régulier, à côtés très peu arrondis et peu impressionnés en dedans le long de la marge externe, plus fortement, mais moins densément râpeuses que le corselet; abdomen à segments 2-3 densément râpeux, 4° densément ponctué, à peine râpeux, 5-7 à ponctuation graduellement plus éparse et plus fine, le 7° en dessus tronqué au sommet dont le mi- lieu est à peine sinué, en dessous assez saillant et arrondi en arc. — Long., 31/2 mille Bône. — Un seul exemplaire. Ma collection. Apteranillus Theryi *. Taille d’hipponensis ; plus large, plus déprimé, moins brillant ; antennes un peu plus robustes, à 22 articlé bien moins court; d’un rougeâtre obscur avec la bouche, les antennes, l'extrémité de Pab- domen et les pattes d’un testacé rougeâtre; moilié antérieure du 5° segment abdominal noirâtre; tête mate, très alutacée, très den- sément râpeuse, une simple impression très obsolète sur le disque ; corselet aussi très densément, mais plus fortement râpeux que la tête; angles autérieurs plus marqués ; impression du disque moins pro- fonde; élytres bien plus larges, surtout vers la base; abdomen plus finement, presque moitié plus densément râpeux, les segments 5-6 presque aussi râpeux que le 4°; le 7° en dessus assez arrondi, plus profondément sinué au milieu, en dessous arrondi en arc moins Saillant que chez hipponensis. — Long., 3 1/2 mill. Province de Constantine : col des Oliviers. Collection Théry et la mienne. M. Théry a bien voulu n’offrir cette espèce, que je me fais un plaisir de lui dédier. Revue d'Entomologie. — Avril 1893. 8 — 110 — Zyras maurus *. Très voisin d'exceptus Rey, mais plus brillant, noir avec la boucue, les antennes et les tarses seuls roussâtres, les tibias d’un roux foncé ; ponctuation de l’avant-corps plus visible. moins ser- rée ; pubescence plus rare, grise; corselet plus grand, moius court; ponctuation de l’abdomen plus rare, obsolète, devenant à peu près nulle sur le disque des segments, le 7° éparsement râpeux, en triangle largement arrondi au sommet. — Long., 5 1/3 mill. Provinces d'Alger (Milianah} et de Constantine (Edough}. — Deux exemplaires. Collection Bedel et la mienne. Zyras Lesnei *. Voisin de physogaster Fairm., de même taille, mais très diffé- rent; d’un noir brillant; bouche, antennes, genoux et tarses rou- geâtres : derniers segments à liseré apical roux ; antennes bien plus longues, plus robustes surtout vers la base, moins claviformes, à articles 4-6 carrés, 7-10 un peu transverses, 41° acuminé; ponctua- tiou plus fine à la têle, qui est plus excavée, bien plus fine, moitié plus dense au corselet, qui est élargi au liers antérieur, et de là rétréci-sinué vers la base; angles postérieurs marqués. assez obtus; élytres plus densément et finement ponctuées, à pubescence flave peu serrée ; abdomen tout autre, à 5° segment relevé au milieu en un tubercule étroit, longitudinal, dont les côtés sont ciliés de longs poils dorés dirigés obliquement en arrière; le 4° relevé en une palette très lisse, creusée, dont la base S'appuie à la pointe du tubercule précédent; 59 et 6° très éparsement granuleux; 7° en dessus tron- qué-subarrondi au sommet, en dessous un peu plus saillant, assez acuminé en arc. — Long., 4 1/3 null. Province d’Algec: Laghouat. — Un seul exemplaire. Je suis heureux de dédier cette espèce à M. Lesne, qui la décou- verte. Gastrophæna *. Genre voisin de Bolilochara par ses tarses de 4-4-5 articles el ses tempes rebordées en dessous ; faciès analogue, mais corselet non fovéolé au-devant de l’écusson ; segments 2-4 de l'abdomen sans impression large, profonde et crénelée en travers de la base ; Te lame mésosternale brièvement triangulaire, obtuse à son extre- mité, rebordée, non carénée; larses postérieurs à 1°’ article égal aux 2 et 3° réunis, ces derniers égaux entre eux, 5° égal aux trois précédents réunis. L’unique espèce de ce genre est myrmécophile et vit avec un Aphænogaster. Gastrophæna aphænogastri *. Faciès assez analogue à celui de Bolitochara bella Mærk., presque moitié plus petit et d’ailleurs très différent par tous ses caractères ; assez convexe; d’un testacé rougeâtre assez brillant sous une pu- bescence dorée, courte, pas très serrée aux élytres et à l'abdomen, plus longae au corselet, nulle à la tête; élytres avec une macule brun-noirâtre mal définie de la suture au bord externe avant l’extré- mité qui est liserée de flave ; tête parfois brunâtre; segments 4-5 de l’abdomen, sauf un liseré apical, et moitié basilaire du 6€ noirs; antennes courtes, assez robustes, claviformes, un peu obscurcies vers l’extrémité, à pubescence blanche, articles 1-3 subégaux, ro- bustes, mais graduellement un peu plus étroits, 4° peu lransverse, s° et 6° bien plus courts, 7-10 extrèmeinent transverses, environ trois fois plus larges que longs, 41° gros, large, obconique, égal aux 8-10 réunis ; une petite soie brune, courte, à l’angle apical externe de chaque article ; tète orbiculaire, convexe, très finement alutacée, à ponctuation très fine, assez rare, avec un très étroit espace lon- gitudinal imponctué sur le disque; yeux petits; corselet un peu plus large que la tête, visiblement transverse, convexe, à côlés assez arrondis et rétrécis avant le milieu, de là peu rétréci et un peu sinué vers la base qui est arquée ; angles postérieurs marqués, mais assez Obtus ; ponctuation fine, assez dense ; un sillon longiludinal très obsolète et plus densément pointil!é sur le disque; élyires con- vexes, transverses, à peine plus longues, mais notablement plus larges que le corselet, à ponctuation un peu plus forte, moins dense, celle de l'abdomen fine, un peu râpeuse, pas très serrée aux seg- ments 2-4, plus rare aux 5-6, les segments 2-4 étroitement et fine- ment sillonnés en travers à leur base, ces sillons sans trace de cré- nelures ; 7° segment tronqué en dessus, plus saillant et très large- ment arrondi en dessous. — Long., 2 1/3-2 1/2 mill. Province d’Algef : Teniet-el Had, dans le nid d’un Aphænogaster noir à poils argentés. Collection de Vaulozer et la mienne. 2 MEN = Sipalia sparsa *. Voisine d’aæmorrhoïidalis Heer, mais plus petite, bien plus bril- lante, à pubescence moitié moins dense et ponctuation toute autre; tête et abdomen noirâtres ; corselet et élytres d'un brun de poix; antennes d’un brun clair, à 2 premiers articles d’un testace sale; bouche, pattes et moitié apicale du 6° segment de l’abdomen testa- cés; antennes plus courtes, plus fines, à articles 3-10 plus trans- verses ; tête très finement et éparsement poncluée; veux bien plus gros, plus saillants; corselet bien plus court et plus transverse, plus rétréci vers la base; angles postérieurs bien moins marqués, presque nuls ; pas de fossette basilaire visible; ponctuation rare, trois fois moins dense; élytres à ponctuation moitié moins serrée, celle de l'abdomen trois fois plus rare.— Long., 2 mill. Province d'Alger : Teniet-el-Had. — Une seule Q. Ma collection. Aleochara Bonnairei *. Voisine de clavicornis Redl.; même taille et mème forme; colo- ration très semblable, mais articles 5-11 des antennes moins foncés, corselet d’un brun de poix avec toutes ses marges obscurément roussâtres, élytres, extrémité de l’abdomen et pattes d’un jaune paille ; pubescence plus serrée: tête et corselet finement, mais nettement alutacés entre la ponctuation; 112 article des antennes bien moins acuminé, obtus à l'extrémité ; corselet un peu moins large et moins transverse ; élytres à peine plus longues, à ponctua- tion un peu plus fine, celle de l’abdomen aussi un peu plus fine, plus dense; ©’, suture des élytres sans trace de carènes; 6° seg- ment à tubercule dentiforme petit, moins rapproché du bord apical, 7e tronqué presque carrément avec 6 dents plus petites, égales et l’'épine externe plus petite, plus courte. — Long., 2 1/3-3 mil. Algérie; Tunisie; régions désertiques. Très distincte à première vue par les caraetères du ©. Oxypoda pennata *. Voisine de rugifera Fauv.; mais plus petite, plus étroite, bien plus brillante et moins fortement ponctuée, avec les élytres plus convexes, presque d’un tiers plus longues que le corselet, un peu ds = enfumées à la base; pubescence fine, serrée, roussâtre : noire; cor- selet brun, plus clair sur les côtés ; élytres roussâtres: antennes et pattes d’un rougeâtre sale et obscur; extrémité du 6° segment abdominal et 7° surtout plus clairs ; antennes assez courtes, fines, peu renflées, à 4° article moniliforme-transverse, 5-10 bien plus courts, plus larges, égaux en longueur, sauf le 109 qui est un peu moins court; 41° subégal aux trois précédents réunis; ponctuation fine et serrée sur la tête et le corselet, un peu ràpeuse sur celui ci, plus forte et plus râpeuse aux élytres, très fine, serrée et à peine râäpeuse à l'abdomen, où elle est un peu moins dense sur le 6° seg- ment: corselet notablement plus large que la tête, assez trans- verse, plus étroit en avant qu’en arrière; côtés peu arrondis ; angles postérieurs oblus ; élytres à peine plus larges que le corse- let; abdomen à peine atténué vers l’extrémité; 7° segment tronqué, à peine visiblement sinué à son bord apical. — Long., 1 2/3 mil}. Province de Constantine : Biskra. — Un exemplaire. Ma collection. — 114 — MISSION SCIENTIFIQUE DE M. CH ALLUAUD AUX ILES SÉCHELLES (MARS-MAI 1892) COLÉOPTÈRES STAPHYLINIDES Par Albert FAUVEL TriBU PIESTINI Kr. Ancæus Fauve!. 1. lævigatus Kr. La Digue, 4. Lispinus Erichson. 2. politulus *. L. castane9 Fauv. vicinus, similiter coloratus, sed paulo major, multo latior, minus alutaceus. antennis longioribus. totis rufis, arli- culis 6 ultimis minus clavatis minusque transversis; capite majore, fere lævi, fronte utrinque parum impressa, oculis minoribus, minus convexis : thorace adhuc breviore, latiore, vix perspicue punctulato, angulis posticis acute rectis, dorso obsoletius vix a medio ad basin biimpresso, extus utrinque vix perspicue depresso ibique punetis 2 setiseris notato; elytris brevioribus, thorace quarta parte longiori- bus, magis convexis, impunctatis, disco medio puncto parvo seti- gero duobusque aliis prope suturam notatis, abdomine convexiore facillime distinguendus. — Long., 2 2/3 mill. D‘) La Digue, 4, dans les troncs pourris. 3. castaneus Fauv. La Digue, 4, dans les troncs pourris. — 115 — Thoracophorus Motschulsky. 4. Alluaudi *. Th. corticino Mots. duplo minor et totus alius ; angustus, aluta- ceus, ferrugineo-rufus, antennarum articulo ultimo, tarsis anoque rufo-testaceis ; opaculus, abdomine nitidulo; antennis parvis, tenui- bus, parum clavatis, articulis 2 primis crassis, 2° parum transverso, 3° 20 duplo angustiore, paulo longiore quam latiore, 4-6 angustiori- bus et brevioribus, inter se æqualibus, 7-11 clavam formantibus, 7° longiore. 8-10 fortiter transversis, 11° breviter ovato; oculis sat parvis; capite lateribus parallelo, angulis posticis denticulatis, fronte apice truncata, supra antennarum basin utrinque sat late et profunde impressa, disco postice obsolete bicarinalo, carinarum in- tervallo sulcatulo ; thorace capite parum latiore, parum transverso, lateribus ab angulis anticis subrectis usque ad tertiam partem pos- ticam vix angustatis, inde ad angulos posticos rectos sal sinuatis, disco utrinque sinuatim caripulato, inter carinas sat profunde licet confuse quadrifoveolato, extus carinas impresso ; elytris thorace parum latioribus, quadratis vel vix transversis, utroque 5-Ccarinato, carina suturali duabusque externis minus, secunda tertiaque magis elevatis; abdomine impunctato, pube quadam flava, brevissima, oculo fortissime armato vix perspicua parce irrorato. — Long., 4 2/3 mill. La Digue, 4. TriBu OXYTELINT Kr. Oxytelus Gravenhorst. 5. nitidifrons Woll. Mahé (La Misère), 4, dans les fruits pourris. 6. ferrugineus Kr. La Digue. Holotrochus Erichson. 7. curticollis *. In genere minimus. Brevis, latus, nitidissimus, imprimis thorace brevissimo, duplo latiore quam longiore primo visu distinctus. Ni- — 116 — gro-piceus, sezmentorum marginibus femoribusque obscure rufs, antennis tibiisque dilutioribus, ore, tarsis anoque rufo-testaceis ; antennis parum clavatis, articulo 20 paulo longiore quam latiore, 3-5 paulo brevioribus, inter se æqualibus, 6-11 opacis, clavam for- mantibus, 6° moniliformi, 8-10 transversis, 11° breviter obconico; oculis parvis, paruim convexis; capite convexo, æquali, vix pers- picue dispersim punctulato, frontis margine antico arcuatim rotun- dato; thorace æquali, antice vix, postice magis angustato, angulis posticis rotundatis, subtilissime dispersim punctato, sulco medio longitudinali antice abbreviato; scutello lævi; elytris thorace vix latioribus, parum transversis, punctura nulla, stria suturali antice latiore et profundiore ; abdomine thorace parum angustiore, seg- mentis utrinque puncetis aliquot notatis, lateribus subtilissime par- cissime nigro-pilosis, dorso pilis aliquot flavo-griseis; pedibus bre- vibus. — Long., 2 mill. La Digue, 4. — Madagascar: Diego Suarez (Alluaud); Tamatave (Raffray). TriBu PÆDERINI Kr. Medon Stephens. 8. microthorax *. M. debilicorne Woll. paulo major, sed totus alius. Ferrugineo- rufus, elytris circa latera aliquando parum infuscatis, palpis, anten- nis pedibusque rufo-testaceis: nitidulus, pube sublilissima fusca dense obtectus; antennis brevibus, articulo 2° parum crasso, 3° an- gustiore, vix longiore, 4-6 inter se æqualibus, paulo longioribus quam latioribus, 7° moniliformi, 8-10 sat transversis, 11° oblongo, apice acuto: oculis parvis; capite parum convexo, frontis margine antico recte truncato, parte media obsolete impressa, angulis pos- ticis rotundatis. creberrime subtilissime punctulato; vertice ante collum sulcato-impresso; thorace parvo, capite quarta parte an- gustiore, a tertia parte antica usque ad collum fortiter angustalo, inde ad tertiam partem posticam parum angustato, dein oblique truncato, angulis posticis nullis, supra æque ac caput punctulato, sulculo longitudinali tenuissimo, antice abbreviato, circiter a medio disco utrinque versus basin profundius impresso, puncto utrinque ante basin notato; scutello elytrisque creberrime subtiliter punc- tato-asperulis ; his capitis latitudine, tertia fere parte longioribus quam latioribus, stria suaturali antice tantum indicata, obsoleta; HE abdomine sat angusto, minus dense subtiliter punctulato, loncius pubescente ; pedibns brevibus, robhustis. — Long., 3 mill. La Digue, 4.— Madagascar: Diego Suarez, 7 (Alluaud). Scopæus Erichson. 9. limbatus kr. La Digue. TriBu STAPHYLININI kr. Diochus Erichson. 10. punctipennis Mots. Mahé, 3. Cafius Stephens. 11. nauticus Fairm. Mahé ; La Digue, 4. 12. corallicola Fairm. Mahé, 3, La Digue : Marianne ; Ile Ronde, #. Philonthus Curtis. 13. dilutipes *. Ph. ventrali Grav. magnitudine, forma et colore similis, sed ca- pite præsertim in C’ longiore, quadrato, oculis minoribus; thorace nigro, antice minus angustato, angulis posticis magis rotundatis; elytris brevioribus, transversis, duplo parcius et multo profundius, abdomine etiam triplo fere parcius, sat profundius punctatis et pu- bescentibus, segmento 7° subtus apice post emarginationem trian- gulariter longe impresso et lævigato optime distinctus. — Long., 6 mil]. La Digue. — Jles Maurice et La Réunion. Madagascar: Diego Suarez (Alluaud); baie d’Antongil (Mocquerys); Tananarive (Si- kora). — Java oriental: Monts Tengger (Fruhstorfer). — 118 — 14. peliomerus kr. La Digue, 4, sous les algues. 15. fimbriolatus Er. Mahé, 4, sous des fruits pourris. 16. peregrinus Fauv. Mahé, 4, avez le précédent. Tanygnathus Erichson. 17. piceus Mots. Mahé, La Misère, 3; La Digue, 4. TriBu TACHYPORINI Kr. Cilea Duval. 18. heterocera *. Sat parva, angustata, subparallela, fortiter convexa, nitida, nigro- picea, glabra, abdomine parce subtilissime flavo squamulatim pilo- sulo: capite nigro: thorace piceo, lævi, lateribus latius rufo-piceis, Margine basali, Segmentorum marginibus late, ano pedibusque rufis ; antennis tenuibus, brevibus, squalide testaceis, articulis 4 primis flavis, 2 primis inflatis, 3° 20 parum breviore, 4° minimo, trans- verso, 5-11 clavam formantibus, 6-9 5° brevioribus, maxime trans- versis, parum Jatitudine crescentibus, 11° majore, oblongo, duobus præcedentibus æquali; thorace vix tertia parte latiore quam lon- giore, a basi ad apicem regulariter arcuatim parum angustato, angu- lis posticis fere rectis, summo apice tantum parum obtusis, basi fere recte truucata: scutello lævi; elytris thorace vix latioribus, quarla parte longioribus, sat dense subtilissime punctatis, depressione late- rali latissima et præter partem anticam maxime profunda ; abdo- mine minus nitido, subtilissime parum dense quasi reticulatim punctulato: E segmento 7° apice supra quadrilaciniato, laciniis 2 mediis Jaterales parum superantibus. — Long., 2 1/2 mill. La Digue, &, dans les troncs d’arbres pourris. — Sumatra: Ajer- Manicior, 8 (Beccari). Obs. La description qui précède a été faite sur un exemplaire O de Sumatra, — 119 — 19. minima Mots. Mahé, 3; Praslin, 4, dans Jes fruits pourris. 20. exul Fauv. La Digue, 4: troncs d'arbres pourris. Conurus Stephens. 21. Alluaudi *. Magnitudine minima, colore, capitis, thoracis elyÿtrorumque pu- bescentia fusca longa, parum hirsuta, et præsertim setis prælongis, validis, nigricantibus, quinque ad elytrorum marginem lateralem, duabus apice prope angulum externum, aliis magis numerosis in abdomine supra et subtus insertis distinctus; nigricans, Convexus, sat nitidus. thorace et abdomine picescentibus, segmentorum mar- ginibus, præsertim 6° præter partem basalem, anoque squalide testaceis : antennis, ore, fasciaelytrorum transversa tertiam partem anticam occupante pedibusque Îiæte testaceis; antennarum arlicu- lis 6-9 solum piceis; his capitis thoracisque longitudine, tenuibus, vix incrassalis, articulis sat elongatis; capite thoraceque vage vix perspicue punctulatis; hoc convexo, sat transverso, angulis posticis fere rectis, postice sat porrectis; elylris thorace parum longioribus, parum dense magis perspicue, abdomine subtilissime punctulatis; hoc breviter densius supra flavo puberulo. — Long., 4 1/2 mill. La Digue, dans le bois pourri. La bande basilaire des élytres se rétrécit légèrement à la suture en arrière et un peu plus en dehors près du bord externe. 22. rufiventris *. Præcedente adhuc minor, fortiter convexus, nitidus, piceus, ore, antennis pedibusque flavis, elytris præter maculam magnam apica- lem nigram plus minusve ad laltus oblique extensam sæpius rufis, abdomine toto squalide rufo-testaceo : thoracis plaga plus minusve extensa post angulos anticos margineque basali rufis; pubescentia flavida, subtili, thoracis sparsa, elytrorum paulo densiore, abdomi- nis longiore, selulosa, parciore; capite nigro, lævigato; antennis robustis, brevissimis, articulo 3° 20 dimidio fere breviore et angus- tiore, 4-10 intus sat productis, quasi parum pectinatis, 5° 4° latiore, 6-10 brevissimis, 11° brevi, apice truncato ; thorace parcissime om- nium subtilissime punctulato, vix latiore quam longiore, regulariter a basi ad apicem arcuatim parum angustato, angulis posticis obtu- LH sis, postice parum productis; elvtris thorâcis longitudine, parum dense subtilissime subasperatim, abdomine subtilissime parcius, punctulatis: illis paulo minus nitidis. setis nigris, validis latera- libus tribus nigris ; abdominis selis similibus sat numerosis.—Long., 4 1/3 mill. La Digue, 4, sous les algues. La couleur varie beaucoup. surtout aux élytres qui sont noirâtres avec la région suturale à peine brunâtre chez les exemplaires les plus foncés, tandis que chez les autres elles sont rougeâtres avec le tiers apical et les côtés largement noirâtres ; le corselet est alors brun ou roussâtre. TriBu ALEOCHARINI kr. Gyrophæna Mannerheim. 23. plicata *. Forma corporis et præsertim antennarum G. affini Sahlb. sat vicina, sedomnino diversa; nitidissima, haud pubescens sed thorace elytrisque parcissime Jlongius nigro-setulosis, picea, capite nigro; antennarum articulis 5-11 nigris vel nigro-piceis, 1-4 cum pedibus testaceis ; ore, segmentorum marginibus plus minusve anoque squalide testaceis; antennarum articulo 3° 2° parum breviore, 4° minuto, dimidio breviore, 5-10 latis, vix transversis, 11° ob- ovato ; capite punctis aliquot notato, oculis sat magnis, laterum 2/3 circiter occupantibus : thorace brevissimo, duplo latiore quam lon- giore, supra seriebus duabus 4-punctatis transversim notato, punctis 4 posticis majoribus, inter se magis distantibus, basi supra scutel- lum sinuata, angulis omnibus rotundatis; elytris punctis aliquot setulosis, inæqualibus, a medio extus usque ad marginem apicalem versus suturam oblique sat profunde impressis, impressionem extus intra angulos apicales sat longe (in © mullo fortius carinatim) ele- vatis, abdominis segmentis circa apicem in © parum plicatuls ; J'elytris a medio versus angulum suturalem subasperatim carinu- latis; segmentorum 2-4 marginibus dilatatis, 2° 40que extus in den- tem validum (2i angustiorem) poslice productis ; segmento 6° supra disco basi utrinque oblique elevato, sal longe ante apicem bicarinu- lato; 70 longitudinaliter carina lata, ante apicem quasi impressa, sat convexa, apice obtuse producta, extus utrinque prope carinam dente parvo acuto munito ; 8° utrinque sat longe lacinia robusta spinosaque armato. — Long., 2-2 1/4 mill. Mahé, 3; Praslin, ravin des Cocotiers, 4, dans un agaric blanc, sur de vieux arbres. — Madagascar: Diego Suarez, 7 (Alluaudl). = 18h = Les exemplaires que j’ai vus de Madagascar sont moins foncés que ceux des Séchelles, le corselet, les élytres surtout vers la base et l’abdomen étant d’un roussâtre plus ou moins clair. Atheta Thomson. S.-G. Dochmonola Thomson. 2. læticollis *. Forma nigrilulæ Gr.; nigra, nitida, ore, antennarum articulis 1-2 lotis, 3° basi, thorace, abdominis segmentis 3 basalibus pedi- busque læte rufo-testaceis, elytrorum vitta obliqua ab humeris ad suturæ angulum apicalem extensa squalide flava ; corpore antico pube fusca dense subtili, abdomine pube longiore, parca, obtectis ; anten- nis sat validis, articulo 3° 29 sat longiore, 4° transverso, 5-9 latio- ribus, transversis, 10° minus brevi, 11° magno, acuminato, apice rufo; capite æquali, vix perspicue sparsim punctulato ; thorace brevi, fere duplo latiore quam longiore, angulis omnibus rotunda- tis, Supra æque ac caput puuctulato, basi ante scutellum obsolete fossulato, sulco longitudinali maxime obsoleto ; elytris thorace vix latioribus, paulo longioribus, sat dense fortius, abdomine parce obsolete æqualiter, punctulatis ; © segmento 7° supra apice medio duobus dentibus sat magnis, apice obtusis, extus utrinque spina valida longiore armato, subtus apice fere truncato. — Long., 2 1/2 mil]. Mahé, 4; Praslin, 4. 25. dilutipennis Mots. Mahé, La Misère, dans des fruits pourris, 4; Praslin, 4. Falagria Manuerheim. 26. coarcticollis *. F. sulcatulæ Grav. magnitudine et facie vicina; nigra, ore, an- tennarum basi, elytris anoque picescentibus, pedibus dilute fuscu- lis, tarsis testaceis ; nitidior, brevius densiusque brunneo-pubescens, anteunis longioribus et paulo crassioribus, articulis omnibus, præ- sertim 2-4 magis elongatis; capite breviore et latiore, lævigato, fronte inter antennas elevata, post elevationem transversiin im- pressa, impressione quasi bifoveolata; oculis majoribus; thorace ante medium multo fortius et subabrupte coarctato, dorso lævigato, angulis posticis magis indicatis; elytris paulo densius, abdomine en étebrius subtiliusque, punctulatis facillime distinguenda. — Long, 2-9 1/3 mill. Mahé, La Misère, dans les fruits pourris, 4. — Maurice: Curepipe (Alluaud); La Réunion; Madagascar: baie d’Antongil (Mocquerys). — Zanguebar: Mandhera: Zanzibar (Raffray); Gabon: Loango (Mocquerys). €Cæœnonica Kraatz. 27. puncticollis Kr. Mahé, 4; Praslin, 3, dans la bourre pourrie du Lodoicea Sechel- larum. Aleochara Gravenhorst. 28. puberula Klug. La Digue. Pour les espèces antérieurement décrites, j’ai omis la synonymie ei l'extension géographique ; on trouvera l’une et l’autre dans le Catalogue des Staphylinides de l’Inde et de la Malaisie, dont le ma- nuscrit est prêt et ne tardera pas, j’espère, à être imprimé. 11 suffira de noter ici que, sur les 28 Staphylinides énumérés plus haut, cinq seulement paraissent propres aux Séchelles: Lispi- nus politulus, Thoracophorus Alluaudi, Conurus Alluaudi, rufiventris et Alhela laelicollis; mais cette spécialité d'habitat est sans donte plus apparente que réelle, et il est à croire que ces espèces se retrouveront tôt ou tard dans d’autres régions. DESCRIPTION DE TROIS A N7HICIDÆ DU TURKESTAN Par Maurice Pic. Les espèces faisant l’objet de cet article m'ont été communiquées par M. J. Sahlberg, d’Helsingfors, qui les possède et a bien voulu aussi m'en enrichir. Notoxus Sahlbergi n. sp. Assez allongé, brillant, rougeâtre avec !e dessous du corps el Îles élytres en majeure partie foncés, ceux-ci ornés d’une pubescence ne blanche argentée assez fouraie ; corps hérissé de longs poils blancs, Tête parfois rembrunie, peu forte, déprimée sur le front; yeux noirs. Anteunes testacées, grêles et longues, composées d'articles allongès, le terminal étant plus long que le précédent. Prothorax subslobuleux en avaut, assez rétréci et peu étranglè en arrière, à pubescence générale espacée, mais condensée sur les côtés de la base; corne peu large, diminuée en avant, à contours légèrement sinués avec la crête assez saillante, peu crénelée. Ecusson petit. Elytres allongé:, subparallèles, légèrement atténués et subarrondis à l'extrémité, ornés d’une pubescence blanche argentée assez four- nie (parfois non étendue sur le tiers postérieur) voilant plus ou moins la couleur foncière, qui est en majeure partie noire; une tache humérale, courtement prolongée en arrière, et une courte fascie près de l’extrémité d’un testacé rougeâtre, le reste foncé. Pattes grêles, rougeâtres. Dessous du corps foncé, pubescent d’ar- genté. — Long.,3 à 3,8 mill. F1. Tschu et Aulie (J. Sahlberg). A placer près de bifascialus Fabr., dont il se distinguera au moins par la coloration très particulière et la pubescence plus fournie. La coloration élytrale de cette espèce en majeure partie foncée et revêtue d’une pubestence argentée lui donne un aspect à part, parmi les espèces de l'Ancien Monde, et la rapproche un peu de certaines espèces américaines comme opacus Chp., Schwartzi Horn, etc. Anthicus transcaspicus n. sp. Assez large, peu brillant, déprimé, en majeure partie teslacé ou rougedtre avec les élytres foncés, ornés de dessins pâles qui sont revètus d'une pubescence un peu argentée; pubescence générale grisâtre fine et couchée. Tête d’un rouge brun foncé, parfois obs- curcie, avec les yeux noirs, relativement courte, large, arrondie en arc én arrière, à ponctuation peu forte. Palpes et antennes testa- cés, ces dernières peu longues, assez grèles, composées d’articles allongés, à peine épaissies à l’oxtrémité, Particle terminal étant un peu plus long que le précédent. Prothorax rougeâtre, modeérément long, bien dilaté-arrondi en avant, nettement sinué sur les côtés (avec une sorte de fossette tatérale), élargi sur la base, à ponctua- tion peu marquée. Ecusson petit, roux. Elytres finement ponctués, assez courts et larges, déprimés, subparallèles, arrondis à l’extré- nité avec les épaules bien marquées ; ils sont noirs, ornés d’une large fascie posthumérale droite en arrière, mais oblique en avant, et d’une macule transversale près de l’extrémité, toutes deux flaves, mais revêlues d'une fine pubescence un peu argentée. Pattés grèles, testacées, avec les cuisses un peu rembrunies. Abdomen foncé. — Long., 3 mill. Région transcaspienne. Très voisin de Zobias Mars., mais un peu moins allongé avec la coloration élytrale plus noire, les épaules foncées, la lête large, obscurcie ou rembrunic. Anthicus Sahlbergi n. sp. Oblong, élargi, brillant, ayant une coloration assez analogue au précédent avec une pubescence plus espacée, en partie soulevée et mi-dressée. Tête d’un rougeâtre obscurci avec les yeux noirs, grosse, arrondie en arc en arrière, à ponctuation peu forte, espacée; an- tennes longues, testacées, un peu rembrunies et épaissies à l’extré- mité. Prothorax testacé, mais un peu rembruni sur les côtés du disque, relativement long, bien dilaté-arrondi en avant du milieu, fortement sinué sur les côtés {marqué d’une sorte de fossette laté- rale sur cette partie', droit sur la base. à ponctuation assez forte et peu écartée Ecusson petit. Elytres assez particuliers, bien plus larges que le prothorax vers les épaules qui sont marquées, large- ment dilatés sur leur milieu, un peu diminués ensuite et subtron- qués à leur extrémité, ayant une dépression posthumérale et sutu- rale nette, avec une ponctualion écartée et la pubescence espacée en partie dressée; ils sont d'un jaune pâle avec les épaules peu rembrunies sur le 4° tiers, noir de poix sur les deux tiers posté- rieurs, à l'exception, sur chaque élytre et près de l’extrémité, d’une tache (parfois réunie sur la suture) d’un jaune pâle. Pattes assez grêles, teslacées avec les cuisses un peu rembruuies. Abdo- men foncé. — Long., 3 mill. Verni (J. Sahiberg.}. Voisin de l’espèce précédente par sa coloration et la forme de son prothorax, À. Sahlbergi en diffère nettement cependant par la forme de ses élytres : cette forme élytrale (se rapprochant un peu de celle de A. fasuiatus Th. Q) lui donne, avec la présence de la dépression posthumérale, un aspect très particulier dans le genre. MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D’ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisation pour 4898, MM. A. Grouvelle, à Paris. — Dongé, à Paris. —Carpentier, à Amiens. — Favarcq, à Saint-Etienne. — André, à Gray. — Bellevoye, à Metz. — Melichar, à Wien, — Martinez y Saez, à Madrid, Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n’ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1898, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS. rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l'envoi de la Revue. Les Tomes I à XVI de la Revue (1882-97) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 50 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de 7 fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1898. Nos 3 (Echange). ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1898, No 4 (Echange). COLÉOPTÈRES Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro- E pas ; AR Ps RAY phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez ? l ? Edmond REITTER A Paskau (Moravie) On envoie des listes d'échange et de vente promptement et france aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestimmungs-Tabellen dr europæischen Coleopteren. 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EN VENTE AU BUREAU DE LA /evue : CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ, CAUCASI & ARMENLE ROSSICÆ AucroriBus D' L. v. Heypen, E. Rerrrer er J. Weise Cette 4e édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglbauer, Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l’ouvrage original et de la monographie où chaque espèce est décrite, ainsi que ses diverses patries. Elle contient 420 pages. Édition ordinare sur 2 colonnes, franco................. A2fr.75 Edition sur une colonne (catalogue- étiquettes ou memento) fPANGO 0 CE SN RETENIR RENNES ECS ETS AE ES 197295 Joindre un mandat-poste à la demande MRRATNES | LA REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR [A Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XVII. — 1898. — N° 5 et 6. (12 numéros par an) CAEN TYPOGRAPHIE-LIFHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 402 & 116 1898 Sommaire des n‘ 5 et 6 (1898). Contribution aux Chrysidides du globe (3° série), par R. du RUVSSONL LS ASE etre SCOR Re Re “-t00128 Hétéropières recueillis par M.le D' A. Forel en Ahéres par 18 DE GO VAE ES NRA T ER Tee Ale 2 dre ns te UES Phloeocharis nouveau de France, par A. Fauvel..... Sin) ENT Additions au Catalogue des Lathridiidae, par le R. P. Belon. 137 Hémiptères nouveaux, par ie D' A. Puton........ RS A RO D Staphylinides nouveaux de Madagascar, par A. Fauvel,....... 177 Genre nouveau paléarctique d’/Zoloptilinae (Reduviidae), par } DM BE HU) MONA PERS DEEE EE CPE PE REP ERA CAE A EN ACER LEO Sur la place De suduo du genre Tone eus pue par le (UNS VE NO PE OS CEE A PET DORA EL PR PU TE TE : 188 Note sur la Mezira granulala Am.-S.. par le même ,...... 188 PlancheT MM. MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÉTÉ (Chaque insecte communiqué doit porter sa localité précise! Puton, à Remiremont (Hémiptères-Héléroplères paléarctiques). A. Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides, Eucnemides, Llaterides, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides, Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo-rhénans). ourgeois, à Saiute-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lycides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europé et circa). Ern. André, à Gray (l'ormicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). Du Brossay, au Puy (Coccinelhides de France). R. Martin, au Blanc (Nevroplères d'Europe, surtout Odonates). R. P. Belon, à Lyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides:. M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et circa; Anthicides et Ptinides du globe). Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides du globe). Dr O.-M. feuter, à Ilelsingfors (Ilémiptéres-Héléroptères paléare- tiques ; Podurides). Ed. Fleutiaux, à Paris (Cicindélides et Elatérides du globey. G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé- miptères aquatiques; Locustides). M. les Sociélaires qui voudraient faire partie du Comité sont priés d’en informer le rédacteur de la Revue. — 125 — JONTRIBUTION AUX CHRYSIDIDES DU GLOBE (3° SÉRIE) Par R. pu BUYSSON. Cleptes semiaurata L. Espagne: Barcelone (Cabrera). » » var. nigriventris var. nov. Diffère du type par l’abdomen noir, excepté la base du 1°" segment et les an- gles antérieurs latéraux du 2° segment. Q- Espagne : Barcelone (Cabrera). Notozus PuloniBuyss. Hautes-Alpes: Serre; Basses-Alpes: Larche (Lombard). Ellampus chlorosoma Luc. Tanger (Chobaut). » biaccinclus Buyss. Barcelone (Cabrera). » auratus 1. Algérie : Medjez-Amar. D’après M. J. de Gaulle, il serait parasite du Rhopalum tibiale, ainsi que la var. triangulifer Ab. Ellampus cœruleus Degeer. D’après M. de Gaulle, il serait paras:te du Ceratocolus elypeatus et du Pemphredon lugubris. Ellampus sareptanus Mocs. Algérie: Aïn-Sefra (Chobaut). Philocietes micans KI. Barcelone. » Chobauti Buyss. Algérie: Biskra, Sidi-Okba, Ghardaïa (Chobaut). — Long., 2-3 mill. Philoctetes omaloides Buyss. Algérie: Mecheria, Biskra (Chobaut). » Abeillei Buyss. Gibraltar (Rev. Morice). Helopyga gloriosa F. var. pygmæa var. nov. (PI. I, fig. 4). Diffère de la var. viridis Guér. par sa taille minuscule, sa poncluation fine et serrée et ses ongles ordinairement avec une seule dent vers le tiers inférieur. © ®. — Long , 3-3 1/2 mill. Algérie: Mecheria, Le Kreider (Chobaut, Pic). Holopyga gloriosa var. deserlicola var. nov. Semblable au type de Fabricius, mais avec le vertex et le pronotum à ponctuation éparse, non ruguleuse et beaucoup plus fine, le reste à points un peu moins serrés; tout le dessous du corps et les patles ainsi que la face bleu-vif, le dessus des tibias vert-doré, les mésopleures, le mélathorax et tout le dessus du corps feu- doré-cuivré, l’avant-corps avec quelques légers reflets verts; le dessous el l'extrémité des Libias ainsi que les tarses testacés. ©. — Long., 4 mill. Algérie : Ghardaïa (Chobaut). Revue d'Entomologie. — Mai 1898. 9 eos Holopyga mauritanica Luc. Algérie. Hedychridium cœrulenum Norton. Corps normal, bleu-vert, bril- Jant, antennes noirâtres, les deux premiers articles verts; face striée transversalement; pubescence fine, blanchâtre; ponctua- tion de l'avant-corps médiocre, serrée, subruguleuse. subréti- culée ; pronotum long, à côtés convergents en avant; écaillettes scarieuses, roussâtres ; ailes assez enfumées ; pattes vert-bleu, les tarses et l’extrémité des tibias roussâtres, les tibias posté- rieurs munis de leur fossette en dessous; ongles du genre ; angles postico-latéraux du métathorax droits, divariqués, aigus ; le scutellum du métalhorax caréné distinctement dans toute sa longueur, les côtés creusés, striés-sculptés transversalement- Abdomen plus bleu, un peu indigo sur le disque, à points fins, peu serrés, mais devenant un peu plus gros et ruguleux sur les côtés ; 3° segment avec la bordure apicale très vaguement ren- flée, l’apex entier-arrondi avec un vague sinus de chaque côté, comme un Hedychrum. Ventre noir, avec de gros points assez serrés. D. — Long., 7 mill. Etats-Unis : Iowa {1. Gribodo). Hedychridium coriaceum Dhlb. Mâcon (A. Flamary). v sculpturatum Ab. Variété avec quelques reflets feu-doré sur le thorax. Tanger (Chobaut). Hedychridium incrassalum Dhlb. Algérie: Aïn-Sefra (Chobaut). » heliophilum Ab. Egypte (Rev. Morice). » aheneum Dhlb. Prend quelquefois une teinte géné- rale verte. Ponctuation beaucoup plus grosse et espacée que chez l’incrassalum. Sur neuf exemplaires, je n’ai pas retrouvé les petites fossettes faciales du type de la collection Radosz- kowsky. Egypte (Rev. Morice); Algérie: Biskra (Chobaut). Hedychridium flavipes Evers. Egypte (Morice). » minutum Lep. var. reticulatum Ab. Algérie: Orléansville (de Gaulle). Hedychridium minutum var. ægyptiacum, var. nov. Sémblable au type, mais le corps déprimé, brillant, tout le dessus du corps cuivré-feu-doré, la ponctuation du thorax grosse, très ruguleuse, profonde, espacée, non réticuiée, les points à fond creux ; la ponctuation de l’abdomen fine et très espacée. © Q. Egypte (Morice). Hedychridium roseum Rossi. Algérie: Orléansville (de Gaulle). » sex-dentatum nov. sp. (PI. I, fig. 2). Forme et taille de l’, heliophilum Ab. Buyss; pubescence blanchâtre; tout l’avant-corps vert-gai avec quelques légers reflets cuivrés ; tête peu épaisse, large, les côtés derrière les yeux un peu dila- tés; cavité faciale large, plane, finement pointillée, avec de fins poils blancs, le haut avec une carène transversale : antennes brun fonce, avec la base du fouet un peu testacé-roussâtre, le scape testacé-roussâtre en dessous, vert en dessus; pronotum à côtés non parallèles, déprimé en avant ; angles postico-laté- raux du métathorax à pointe longue, obtuse, décombante et dirigée en arrière; ponctuation de Ja tête et du thorax assez grosse, subrégulière, réliculée; écailles roux-testacé, avec quelques reflets verts; ailes hyalines avec une large marge enfumée ; pattes roux-testacé, avec une partie des hanches et des cuisses vert-gai, et quelques reflets verts sur les tibias ; ongles des tarses avec la dent non perpendiculaire. Abdomen large, légèrement caréné, testacé-roussâtre à reflets feu-cuivré, une teinte vert-gai sur le 12" segment, la partie postérieure du 2e et le disque du 3°; ponctuation assez grosse, profonde, non réticulée, médiocrement serrée; 1% segment très court au milieu, la troncature antérieure roux-testacé, très épaisse, à points plus petits et serrés; 22 segment fortement renflé dans sa partie postérieure, les côtés très courts ; 3° segment à disque subaplani, puis légèrement renflé tout autour, près du bord apical, en un bourrelet très étroit, la marge apicale avec six dents aiguës, égales, équidistantes, droites, réunies à l’apex et séparées par des emarginaturas égales à sinus arrondis; les côtés arrondis, amincis, le côté extérieur des dents externes sinué de manière à former une demi-émarginatura. Ventre roux-testacé, à ponctuation fine, obsolète, mêlée à des poils blancs fins et couchés. ©. — Long., 6 mill. Egypte : Zeitoun (Morice). Cet insecte appartient au genre Hedychridium, puisqu'il en porte tous les caractères génériques. Le 3° segment abdominal avec six denis est fort remarquable, mais n’est point suffisant, à mon avis, pour motiver la création d’un nouveau genre. Hedychrum lucidulum F. 3 ©. Tanger (Chobaut). Hedychrum cirlanum Grib. var. Bleusei var. nov. Diffère du type par sa taille plus petite, sa ponctuation espacée qui rend le corps brillant. Le ventre, les antennes et les pattes tout en- tières peuvent être roux-testacé clair. La femelle a le 3° seg- ment ventral avec un petil épaississement au sommet de l’apex, sans crochet distinct. © ®. — Long., 4-6 mill. Algérie : Sidi-Okba (Bieuse). Hedychrum cirtanum var. obscuripes var. nov. Diflère du type par sa taille petite, son coloris obscur sur lavant-corps qui est vert-cuivré ; par les pattes bleu-vert en dessus et noirâtres en dessous, les tarses et l’extrémité des tibias roux-testacé, les antennes noirâtres, le ventre noir-roussâtre. ©.—Long., 5 mill. Algérie : Sidi-Okba (Bleuse). Hedychrum cirtanuim var. minusculum var. nov. (PI. I, fig. 3). Diffère de la var. Bleusei par sa taille encore plus petite, la ponctuation plus espacée, les antennes brunes, les trochanters et les cuisses vert-cuivré, le ventre brun-roussâtre avec une tache discoïdale vert-cuivré, le 3° sezment abdominal avec les angles latéraux presque pas visibles et les ongles simples. Si les autres caractères du genre /Zedychrum ne se trouvaient pas sur cet individu minuscule, on croirait voir le représentant d’un genre nouveau ; mais l’identité est parfaite pour les autres caractères tant génériques que spécifiques; il est donc permis de croire que les ongles sont simples, parce que il n’y a pas eu de développement suffisant. ©. — Long., 3 1/2 mill. Algérie : Sidi-Okba (Bleuse). Chrysogona assimilis Dhlb. Egypte (Morice). Spinolia magnifica Dhlb. Peut avoir le postécusson conique, le ventre bleu-vert. ; Algérie : Orléansville {de Gaulle). Spinolia insignis Luc. Algérie : Orléansville (de Gaulle). » Durnovi Rad. Algérie : Orléansville (de Gaulle). » Dallatorreana Mocs. Semblable à la S. magnifica Dhlb., dont elle diffère seulement par la taille plus petite, la ponctua- tion du 1°" segment abdominal beaucoup plus grosse et espacée, celle des deux autres segments un peu moins fine et moins coriacée, et enfin par le 3° $Segment plus transversal. Les écailles sont feu-doré, le ventre vert-bleu très vif. ©.— Long., 9 mill. Hongrie centrale (A. Mocsary). Euchrœus egrezius Buyss. LE. quadratus de Lucas est un mâle de l'E. egregius. Algérie: Biskra (Bleuse). Euchrœus purpuratus F. Le mâle peut avoir le 2° segment abdo- minal vert-gai subdoré avec une large tache doré-feu de chaque côté. Mâcon (Flamary). Euchrœus chrysidiformis Buyss. Corps petit, de la forme de celui d’une Chrysis; tout l’avant-corps bleu-vert, l'abdomen bleu-vif avec quelques reflets bleu-vert sur le 29 segment; pu- bescence blanche. Tête un peu épaisse. de la largeur du pro- notum ; antennes grêles, brun peu foncé, le scape bleu-vert en — 129 — dessus, les deux premiers articles du fouet subtestacés, le 2° un peu plus long que le 3°; yeux avec une petite marge formant un rebord caréné sur tout leur contour ; joues longues comme les deux premiers articles du fouet réunis, subparallèles ; cly- peus long, feu-cuivré; mandibules testacées au milieu, biden- tées ; languette et mâchoires longues; cavité faciale allongée, soyeuse de poils blancs, finement et densément coriacée, feu- cuivré, le hautcarénéirrégulièrement, avec quelquestraces d’une autre carène entourant le 1°" ocelle; vertex ainsi que tout le dessus du thorax à points très gros, profonds, assez serrés, réticulés, très ruguleux et irréguliers. Pronotum court, avec les côtés convergents en avant, un sillon médian, les propleures avec une forte dent droite, à pointe obtuse, dirigée en dessous; mésopleures, comme chez les autres ÆEuchroeus, avec deux dents aiguës recourbées:; la dent des parapsides plus forte que d’habitude et recourbée en arrière ; écusson et postécus- son convexes: angles postico-latéraux du métathorax grêles, à pointe recourbée, aiguë; pattes vert-bleu, genoux, tibias et tarses blanc-testacé : écailles testacées; ailes subhyalires un peu enfumées, nervures épaisses, cellule radiale ouverte comme chez les autres Euchoeus ; abdomen large, 1° segment très court, à points très gros et très épars ; 2° segment renflé for- tement dans sa partie postérieure, assez fortement caréné, les points gros, réticulés, assez serrés, les côtés très courts, les angles postico-latéraux arrondis; 32 segment un peu déprimé, non renflé en bourrelet, à points un peu moins gros, assez ser- rés, réliculés, les côtés presque nuls; une série antéapicale non creusée, faite de points réticulés, de la grosseur de ceux du disque, séparés, ronds, à fond plan et translucide ; marge apicale hbyaline, blanche, courte, déchiquetée en dents irrégu- lières, droites, aiguës, les côtés de la marge dilatés, entiers et formant une dent dirigée en arrière à endroit où commence la denticulation du reste. Ventre très concave, subtestacé, lar- gement taché de vert-bleu au milieu. Oviscopte normal, brun. Q. — Long., 5 1/2 mill. Somalis italien: Lugls. Rapporté de l’expédition du prince E. Ruspoli, 1892-93. A été décrit dans le travail de M. le Dr P. Macretli. Euchrœus aculatissimus n. sp. (PI. I, fig. 4-5). Cuivré-doré, terne, rappelant assez l'E. Doursi Grib. Tête plus large que le tho- rax; yeux très volumineux, de telle facon que l’espace inter- oculaire de la face est plus étroit que la largeur d’un œil; face étroite, creusée, lisse au milieu, densément ponctuée sur les — 130 — côtés avec des poils blancs, le haut caréné ondulé: joues longues, au moins aussi longues que le 39 article antennaire: clypeus long et tronqué; mandibules testacées, bordées de brun ; antennes marron, très grêles, les deux premiers articles cuivré-bronzé, le 3° moins long que les deux suivants réunis ; ponctuation de l’avant-corps assez grosse, serrée, réticulée, ruguleuse ; pronotum court, postécusson convexe, angles pos- tico-latéraux du métathorax grands, à la longue pointe aiguë ; mésopleures comme chez les autres Euchroeus, avec les deux dents dans l’aire inférieure; écailles scarieuses, testacé-clair ; ailes légèrement enfumées; pattes concolores avec les tibias et les tarses testacés, brunis en dessus. Abdomen large, court, très convexe, muni d’une carènñe longitudinale lisse, imponc- tuée ; ponctuation grosse et espacée sur le 1°" segment, moins grosse et serrée sur le 2°, médiocre sur le 3°: les angles pos- tico-latéraux du 2* segment largement arrondis; 3° segment régulièrement convexe, puis légèrement renflé en bourrelet tout aulour avant la série antéapicale, celle-ci un peu creusée, garnie de petites fovéoles arrondies, irrégulières, ouvertes et nombreuses ; marge apicale presque nulle, longue seulement à l’apex, où elle est en outre anguleuse et carénée, toute la bor- dure hyaline et garnie de longues dents irrégulières, hyalines également, l’apex caréné avec deux dents beaucoup plus lon- gues, très aiguës ; les côtés sont arqués-arrondis, hyalins. Ventre violet-crenat, avec quelques reflets vert-bleu. Oviscapte brun; le 4° segment dorsal porte à son extrémité un léger rebord, épaissi et crénelé irrégulièrement. ©. — Long., 7 mill. Il se distingue de l'E. Doursi Grib. par les yeux, le 3° article antenuaire plus long que le 4° (VE. Doursi l’a égal au 4°), le clypeus beaucoup plus long. la face étroite, les joues plus lon- gues, les antennes très grêles, l’abdomen plus convexe avec le bourrelet du 3° segment peu accusé, la marge apicale acu- minée à l’apex, la bordure du 4° segment, etc. Il diffère de l’E. Moricei Buyss. principalement par ses yeux, sa face, le clypeus tronqué, non échancré, la ponctuation de l’abdomen, le 3° segment de celui-ci, etc. Algérie : Biskra (B{euse). Chrysis getula n. sp. Corps trapu, large, robuste, entièrement vert-bleu terne, les côtés de l’abdomen avec quelques légers reflets dorés; tête de la largeur du pronotum, les côtés derrière les yeux un peu dilatés-anguleux: front garni de fins poils blanchâtres dressés, sans carène ; face plane, non creusée, bleu- indigo, large, ponctuée-coriacée ; joues longues, parallèles, de ‘ — 131 — la longueur du 3 article antennaire ; mandibules bidentées: antennes noirâtres, les trois premiers articles bleu-indigo, le 3° plus long que le 4°. Ponctuation de l’avant-corps fine, serrée, coriacée; pronotum long, à côtés parallèles, une large fossette médiane, les angles antérieurs saillants; postécusson plan avec une fossette bleu-indigo au milieu de la suture antérieure; angles poslico-latéraux du métathorax très courts, larges, à pointe obtuse; mésopleures très convexes, normales du reste; écailles concolores ; ailes légèrement enfumées ; pattes bleu- indigo, tarses brun-roussâtre. Abdomen larose, vaguement ca- réné, à ponctuation fine, médiocrement serrée; 3% segment régulièrement entier arrondi-subtronqué, comme chez la C. aus- triaca F.: série antéapicale presque nulle, quelques petites fovéoles ponctiformes. Ventre bleu-indigo. © — Long., 7 mill. Cette jolie espèce a été obtenue d’éclosion par M. le Capitaine Ferton, de cocons d’'Osmia Fertoni Pérez, provenant de Me- cheria, en Algérie. Chrysis barbara Luc. Chez le mâle, les articles 4-6 des antennes sont arquées en dessous. Chrysis Osmiae Thoms. Puy-de-Dôme: Fontfrède (Flamary). » illudens Buyss. Peut avoir le postécusson doré. C'. Tanger (Chobaut). Chrysis pustulosa Ab. Tanger (Ckobaut). » dichroa Dhlb. Tanger (Chobaut). » affinis Luc. Le mâle, resté inconnu, diffère de la femelle par sa ponctuation un peu plus serrée, le 3° segment abdo- minal plus court et plus arrondi. Tunisie : La Goulette. Chrysis versicolor Spin. Mâcon (Flamary). Chrysis atechka n. sp. (PI. I, fig. 6). Corps trapn, assez convexe, entièrement vert-gai à reflets cuivrés, l'abdomen cuivré-feu à reflets vert-gai; pubescence blanche. Tête un peu plus large que le pronotum ; cavité faciale peu profonde, large, couverte de poils blancs couchés, lisse au milieu, finement ponctuée- coriacée sur les côtés, terminée en haut par une carène trans- versale bianguleuse, avec deux petits rameaux dirigés vers le Ler ocelle; mandibules simples, falciformes; joues courtes, sub- parallèles ; antennes noirâtres, les feux premiers articles verts, le 3° presque aussi long que les deux suivants réunis. Pronotum subeylindrique, les côtés subparallèles, un sillon médian anté- rieurement:; ponctuation thoracique médiocre, subréticulée, peu serrée, avec de pelits points entremêlés ; postécusson con- vexe; mésopleures normales, le sillon transversal seul visible; angles postico-latéraux du métathorax à pointe recourbée, Er ARE aiguë; écaillettes bleues: ailes subhyalines, cellule radiale allon- gée; pattes vertes, tarses brun-roussâtre. Abdomen légèrement caréné, la ponctuation un peu grosse, peu serrée, avec quel- ques petits points entremêlés ; les angles postico-latéraux du 9e segment arrondis; 3° segment un peu déprimé, ruguleux, un peu renflé sur les côlés avant la série antéapicale, les côtés du segment très courts, réfléchis en dessous; série antéapicale très large, assez profonde; 14 fovéoles allongées, parallèles, vertes, irrégulières; marge apicale longue, légèrement dépri- mée, verte, entière, très légèrement sinuée à l’apex et munie de chaque côté à sa naissance d’un petit angle arrondi. Ventre vert-bleu, taché de noir; oviscapte brun-roussâtre. Q. — Long., 7-8 mill. Le mâle diffère de la femelle par les tarses roussâtres et la marge apicale du 3° segment abdominal plus courte, plus trans- versale à l’apex. Egypte : Zeitoun, Abbasich (Morice). Chrysis serva n. sp. (PI. I. fig. 7). Corps de petite taille, assez al- longé, entièrementcuivré-feu ; pubescence blanche. Tête épaisse, de la longueur du pronotum, couverte de points serrés, médio- cres, réticulés-subcoriacés ; cavité faciale plus verte, garnie de poils blancs et de points fins, serrés, coriacés ; joues médiocres, non parallèles, convergentes en avant; mandibules testacées au milieu. bidentées; antennes marron, les deux premiers articles et la base du 3° verts, le reste du 3° et un léger anneau sur les deux suivants subteslacés, le 3° court, un peu plus long que le &e; pronotum à côtés parallèles, un sillon médian; ponctuation. thoracique médiocre, serrée, ruguleuse; écusson convexe, angles postico-latéraux du métathorax dirigés en arrière, à pointe obtuse; mésopleures normales; écailles concolores, ailes hya- lines, nervures subtestacées: pattes concolores, tarses subtes- tacés, le 1%" article de couleur claire. Abdomen légèrement caréné, la ponctuation peu serrée, médiocre ; angles postico-la- téraux du 2° segment arrondis ; 3° segment régulièrement con- vexe, série antéapicale non creusée, 12 fovéoles subparallèles, allongées, irrégulières, vertes, séparées; marge apicale très courte, feu-cuivré, avec une bordure scarieuse, subhyaline, légèrement sinuée à l'apex et une petite dent obtuse de chaque côté de ja troncature, précédée d’un petit sinus la séparant de la naissance de la marge, qui est un peu débordante. Ventre cuivré-feu. ©. — Long., 5 mill. Egypte: Koubbeh près Le Caire (Morice). Chrysîis rutilata n. sp. (PI. I, fig. 8). Corps étroit, allongé, entiè- ‘ — 133 — rement vert-gai doré avec l’aire médiane du mesonotum, deux taches latérales à la base du 29 segment abdominal et la base du 3° bleu-vif, des reflets feu sur le pronotum, l’écusson, le 1°" seg- ment abdominal, et enfin le 2° segment et le disque du 3 feu- doré.Tête un peu plus large que le pronotum, épaisse ; le front avec une carène transversale descendant de chaque côté vers les orbites internes ; joues presque nulles, parallèles ; antennes brunes, les trois premiers ariicles vert-doré, le 3° plus long que le 4°. Ponctuation de l’avant-corps médiocre, assez serrée, réticulée, profonde ; pronotum étroit, long, cylindrique, les angles antérieurs saillants ; postécusson convexe; angles pos- tico-latéraux du métathorax recourbés en arrière, à pointe obtuse; mésopleures normales; pates et écailles concolores, tarses roussâtres ; ailes légèrement enfumées. Abdomen légère- ment caréné, allongé, la ponctuation médiocre, profonde, peu serrée, réticulée ; angies postico-latéraux du 2° sement arron- dis ; 3° segment très légèrement renflé tout aulour avant la série antéapicale, celle-ci large, creusée, 16 fovéoles longues, parallèles, ouvertes; la marge apicale arrondie, fortement échancrée à l’apex, puis légèrement sinuée jusqu'aux angles de la troncature. Ventre vert-doré, taché de noir. D. — Long., 6 1/4 mill. Sénégal. Chrysis hova Sauss. Dieso-Suarez (Ch. Alluaud, 1893). » frontalis KI. Il faut ajouter à la description de Klug: Corps assez robuste : semblable à la C. bihamata Spin., dont elle diffère par les caractères suivants: antennes marron. le 3° ar- ticle plus long que le 4°, sensiblement moins long que les deux suivants réunis; joues médiocres, presque de la longueur du 3° article antennaire; mandibules bidentées; ponctuation de l'avant-corps médiocre, serrée, subréticulée, ruguleuse; pro- notum avec une dépression médiane en avant; tarses testacé- clair ou même blanchâtres; abdomen plus convexe, à ponc- tuation médiocre, assez serrée: 3° segment avec la série antéa- picale formée de quelques petites fovéoles ponctiformes irré- gulières,la marge apicale arrondie entre les deux dents et même pouvant être distinctement sinuée, la marge légèrement débor- dante sur les côtés à sa naissance. Ventre bleu-vif ou bleu- vert. ©. — Long., 5 1/3-7 mill, La femelle diffère du mâle par ses antennes noirâtres, le 3° article plus long, égal aux deux suivants réunis, et par les tarses roux. : Algérie: Biskra, Sidi-Okba (Bleuse). — 134 — Chrysis fraterna Mocs. Q. Somalis italien: L'Abaja(P. Magretti, expédition Ruspoli). Chrysis tridens Lep. Cliflon ; Texas (Grtbodo). » mucronata Brullé. Chiriqui (Gribodo). » Nisseri Dahlb. La femelle, restée inconnue, diffère du mâle par la ponctuation un peu plus forte, le 3° segment abdo- minal un peu plus allongé et plus déprimé transversalement à la base. Le premier article des tarses postérieurs est vert en dessus chez les deux sexes. Caracas (Gribodo). Chrysis montana Aaron. Corps parallèle; ponctuation médiocre, serrée, réticulée sur l’avant-corps, plus fine et moins serrée sur l'abdomen ; pubescence blanchâtre; antennes noirâtres, les quatre premiers articles verts, le 3° plus long que le 4°. Tête de la largeur du pronotum, face plane, à peine creusée, ponc- taée-réticulée, ridée transversalement à la base, le haut avec une légère carène transversale descendant le long des orbites internes; mandihules simples ; joues parallèles ; angles posti- co-latéraux du métathorax aigus, un peu recourbés en arrière; mésopleures normales ; pattes verdâtres, tarses brun-rous- sâtre ; abdomen plus bleu, cylindrique ; 2° segment avec les angles postico-latéraux droits ; 3° segment déprimé un peu à la base, les côtés du segment légèrement arrondis, série antéapi- cale assez profonde, 12 fovéoles grandes, ouvertes, séparées, un peu allongées, parallèles, longitudinales; marge apicale plus bleue, assez longue, quadridentée : dents subaiguës, celles des côtés courtes, droites, celles du milieu plus longues et un peu arquées, les émarginaturas à sinus largement arrondi, celle du centre un peu plus profonde, les côtés de la marge dis- tin ctement sinués à la naissance de celle-ci, le reste des côtés droit. Ventre bleu. Q. — Long., 6 mill. N. Mexico (Gribodo). Chrysis lauta Cresson. Californie (Gribodo). » cessata Buyss.N. Mexico (Gribodo),; Virginie (Musée Roy. de Belgique); Equateur. Le mâle, resté inconnu, diffère de la femelle par l’abdomen plus parallèle, le 3° segment plus court, la marge apicale transversale, le 3° article antennaire plus court, bleu seulement à la base. Chrysis propinqua Mocs. Clifton (Gribodo). D nitidula F. S ®. Québec (Musée de Belgique). » Cotesi Buyss. North Konkan, Matheron(R.C.Wroughlon). NS fuscipennis Brullé. var. mossulensis Ab. Buyss. North Konkan (Wreughton). Ni — 135 — Chrysis dolosa n. sp. Corps de taille médiocre, allongé, entière- ment bleu-vert, teinté de bleu-indigo sur le vertex, les sutures du thorax, la base des segments abdominaux, une bande anté- apicale sur le 2° sesment et la marge apicale du 3°. Ponctua- tion de l’avant-corps grosse, profonde, réticulée, peu serrée, les intervalles légèrement ruguleux; cavité faciale profonde, lisse, couverte de poils blancs sur les côtés. abrupte en haut avec des traces de carène subcrénelée; anteñnes noirâtres, les trois premiers articles verts, le 3° moins long que les deux suivants réunis; mandibules simples ; clypeus très court; joues courtes, parallèles; pronotum court, les angles antérieurs aigus; postécusson convexe, avec les intervalles de la ponc- tuation formant une crêle caréniforme longitudinale ; angles postico-latéraux du métathorax largement tronqués transver- salement ; mésopleures avec le bord postérieur caréné sur l’aire inférieure; pattes vert-bleu, tarses brunâtres, le premier article des postérieurs vert en dessus; ailes subhyalines. Abdomen subconique, atténué postérieurement: 1°" segment avec les angles antérieurs saillants, obtus, ponctuation grosse, très espacée, entremêlée de points fins, la bordure apicale garnie d’une série de gros points contigus ; 2° segment à points moins gros, plus serrés, la partie postérieure légèrement renflée, la bordure apicale lisse, amincie, très engainante, une carène longitunale lisse ou avec quelques petits points très fins, les angles postico-laléraux droils ; 3° segment devenant de plus en plus étroit, iong, légèrement déprimé à la base, un peu renflé avant la série antéapicale, les côtés du segment très courts, droits; série antéapicale large, profonde, séparée au milieu par une carène, {48 fovéoles, les deux du centre très grandes; marge apicale longue, lisse, 4-dentée : dents triangulaires, aiguës, celles du milieu acuminées, l’émarginatura centrale triangulaire, les deux antres à sinus largement arrondi et moins profondes, les côtés de la marge sinués largement avaut les dents externes. Ventre vert-bleu. Q. — Long., 8 mill. Mexique : Cordova. Chrysis episcopalis Spin. Algérie : Mecheria (Chobaut); Egypte (Morice). Q. Varie beaucoup de couleur. Devient entièrement bleu-in- digo un peu violet, avec le front, la face et le mesonotum feu- violacé. Je possède un exemplaire entièrement bleu-indigo, avec seulement le front feu. Chrysis nomima Buyss. Je suis persuadé que la C. nomima est une variété bleue de la C, episcopalis. Les différences plasti- — 136 — ques sont peu sensibles et légèrement variables. C’est par erreur typographique que le signe se trouve à la suite de ma description (Spec. des IHym., VI, p. 488), qui est celle de la femelle. Le mâle diffère de celle-ci par ses joues plus courtes, un peu plus convergentes en avant, Ja face plus pubescente et la série antéapicale du 3° segment abdominal moins distincte. Algérie : Mecheria (Chobaut); ©, Egypte (Morice). Chrysis Raguüsae de Stef. Florence. » electa Walk. Egypte : Koubbeh, avenue de Choubra, Suez (Morice). Chrysis seraxensis. Egypte (Morice). » abbreviaticornis Buyss. Le fouet des antennes peut être entièrement roussâtre. Egypte (Morice); Algérie : Laghouat (Chobaut). Chrysis Octavii Buyÿss. Egypte (Morice). » lætabilis Buyss. Le mâle, jusque-là inconnu, a été décou- vert en mai 1897, par M. le Dr Chobaut, en Algérie, à Ghar- daïa. Il butinait, ainsi que la femelle, sur des ombelles de Daucus. 11 diffère de la femelle simplement par le 3° article antennaire bleu seulement à la base, en dessus; par les joues un peu plus courtes, les tarses un peu plus clairs et le 3° seg- ment abdominal plus court, transversal. Les antennes sont brun-noirâtres et le 3° article est plus long que le 4c. Chrysis Flamaryi n. sp. (PI. I, fig. 9). Corps de taille moyenne, large, robuste, entièrement d’un beau bleu, parfois avec quel- ques reflets verts; pubescence assez épaisse sur le front grise; tête à peu près de la largeur du pronotum, front caréné trans- versalement ; joues longues, fortement convergentes en avant ; antennes noirâtres, les deux premiers articles et la base du 3e bleus, ce dernier plus long que le&°; ponctuation de lPavant- corps médiocre, serrée, réticulée ; pronotum long, à côtés con- vergents en avant, un sillon médian ; dorsulum très convexe; écusson grossièrement ponctué-réticulé; postécusson convexe, très profondément ponctué-réticulé, la suture antérieure béante ; angles postico-latéraux du métathorax petits, divariqués, obtus; mésopleures avec Paire inférieure nettement carènée tout au- tour; écailles concolores, ailes hyalines, légèrement enfu- mées; pattes conco!ores, brun-roussâtre. Abdomen large, va- guement caréné, à points médiocres, non serrés, subrétliculés, avec quelques petits points entremèêlés ; angles postico-latéraux du 2° segment arrondis ; 3° segment large, légèrement renflé tout autour avant la série antéapicale, celle-ci peu profonde, 14 fovéoles petites, séparées, ouvertes, arrondies; marge api- — 137 — cale conrte, largement arquée-arrondie sur les côtés, 4-dentée : dents réunies à l’apex, petites, subaiguës, équidistantes, celles du milieu un peu plus longues, les émarginaturas égales, peu profondes, largement arrondies; un léger sinus se distingue de chaque côté près de la naissance de la marge. Ventre conco- lore. — Long., 8 mill. Algérie: Ghardaïa. Je dédie cette jolie Chrysis à mon ami, M. A. Flamary. Chrysis admissa n. sp. Corps de taille médiocre, subparallèle, assez large : entièrement d’un beau vert-doré vif, avec l'aire médiane du mesonotum, une tache discoïdale sur le 2° segment abdomipal, et la base du 3° sezment bleu-vif. Tête de la largeur du pronoium, épaisse ; front avec des traces d’une carène irré- gulière, flexueuse ; joues courtes, non parallèles, mandibules bidentées ; antennes brunes, les deux premiers articles verts, le 3° plus long que le 4. Ponctuation de l’avant-corps médiocre, très serrée, réliculée; pronotum long, à côtés convergents en avant ; postécusson convexe; angles postico-latéraux du méta- thorax recourbés en arrière; mésopleures normales ; écailles bleu-vif, ailes légèrement enfumées ; pattes concolores, tarses testacés. Abdomen vaguement caréné, à ponctuation médiocre, modérément serrée : 4° segment avec deux deux petites taches bleues près de la troncature antérieure; 2° segment légèrement doré sur les côtés, les points confluents sur le disque, les an- gles postico-latéraux arrondis; 3° segment court, série anlé- apicale peu marquée, avec quelques petites fovéoles espacées, ouvertes, arrondies; marge apicale courte, quadrianguleuse, ces angles obtus, avec des émarginaluras égales, peu profondes, à sinus arrondi, on distingue un petit angle arrondi de chaque côté de la marge avant les angles externes, ce qui rend les côtés de la marge bisinués. Ventre vert-doré. C. — Long., 7 1/2 mill. Madagascar: Tananarive. Chrysis extersa n. sp. Corps, étroit, allongé, parallèle, entière- ment vert un peu bleuté; assez voisine de la C. chlorosoma Dhib. Tète arrondie, de la largeur du pronotum, front avec une carène trianguleuse ; joues courtes, non parallèles ; antennes noirâtres, les deux premiers articles verts, le 3° plus long que le 4°, Ponctuation de l’avant-corps assez grosse, modérément serrée, réticulée; pronotum long, les angles antérieurs sub- aigus; postécusson convexe; angles postico-latéraux du mé- tathorax larges, droits, à pointe subaiguë,; écailles concolores, ailes hyalines ; pattes concolores, tarses noirâtres, le 1*'arti — 138 — des postérieurs vert en dessus; mésopleures avec l’aire infé- rieure fortement carénée postérieurement. Abdomen long, caréné, à points fins, irréguliers, médiocrement serrés; 19" seg- ment à points plus gros, espacés, les intervalles finement poin- tillés, la troncature antérieure fortement trisillonnée ; 2° seg- ment avec les angles postico-latéraux droits, arrondis; 3° seg- ment déprimé, puis légèrement renflé tout autour avant la série anléapicale, celle-ci large, creusée, 18 fovéoles grandes, arrondies, ouvertes; marge apicale longue, 4-dentée; dents longues, égales, subaïguës, subéquidistantes, l’émarginatura centrale plus profonde, à sinus obtus, les autres largement arrondies ; les côtés de la marge subrectilignes, mais large- ment sinués avant les dents externes. Ventre concolore. Q. _— Long., 6 1/2 mill. Chine: Nyan-Kin {de Gaulle). Chrysis fulgida L. var. immacuiata var. nov. M. A. Flamary a pris, à Mâcon, un mâle absolument coloré comme la femelle, c’est-à-dire que le ?° segment abdominal ne porte aucune tache bleue. Chrysis semicincta Lep. Algérie: Aïn-Sefra (Chobaut). , indigotea Duf. Varie ainsi: vert-gai, subdoré sur les côtés de l’abdomen, avec une tache sur le vertex, le cou et l'aire médiane du mésonotum bleu-vif. Nimes (Galien Mingaud). Chrysis Uljanint Rad. Mocs.C. Deuxième segment abdominal avec une lache médiane et les bords latéraux bleu-vert, la marge apicale du 3° segment et les bords latéraux bleu-vert égale- ment. Agérie : Orléansville (de Gaulle). Chrysis palliditarsis Spin. Algérie: Orléansville (de Gaulle). — Long., 4 mill. Chrysis elegantula Spin. Dahlb. Médiocre, vert-gai un peu bleuà- tre, avec la moitié postérieure des segments abdominaux 1 et 2 feu-doré ; l’aire médiane du mesonotum, la base du 2° seg- ment abdominal et tout le 3e bleu-vif. Tête arrondie, de la largeur du pronotum; cavité faciale profonde, large, courte; front avec une carène ondulée, émettant en dessus deux vagues petits rameaux entourant le 1°" ocelle ; antennes noi- râtres, les deux premiers articles vert-bleu, le 3° un peu plus long que le 42: ponctuation thoracique serrée, ruguleuse, assez grosse, entremêlée de points plus petits ; pronotum court, à côtés subparalièles, la partie antérieure déclive ; écusson con- vexe ; angles postico-latéraux du métathorax petits, aigus, diri- gés en arrière; mésopleures normales; écailles bleues, ailes — 139 — hyalines; pattes vert-bleu ; tarses brun-roussâtre, le 1° article des postérieurs subtestacé. Abdomen à points gros, espacés, subréguliers; 2° segment fortement caréné, la partie bleue lim- bée de vert-doré; 3° segment un peu renflé avant la série anté- apicale, celle-ci creusée, profonde, 10 fovéoles allongées, sub- parallèles, ouvertes, rapprochées; marge apicale médiocre, concolore,4-dentée : dents courtes, subobtuses, les internes plus rapprochées ensemble que des externes; ventre vert-bleu un peu doré. D. — Long., 6 1/2 mill. Egypte: avenue de Choubra, Caire (Morice). Chrysis albomarginata Mas. Venezuéla (de Gaulle). » interjecta Buyss. Hautes-Alpes : Serres (Lombard). » ignila L. var. curvidens Dhlb. La ponctuation abdomi- nale est grosse. Hautes-Alpes : Serres (Lombard) ; Nyons (Ravoux\. Chrysis ignita var. sinensis var. nov. Semblable à la var. bre- videns Tourn., mais le premier seginent abdominal vert, avec une tache apicale feu-doré ; les côtés du 2° segment verts également. ©. — Long., 8 mill. Chine: Shanghaï (de Joannis). Chrysis mutabilis Buyss. Syrie ( W. Innes); Algérie: Orléansville (de Gaulle). Chrysis vestita n. sp. (PI. I, fig. 10). Aspect d'une C. ignita L. Thorax vert-bronzé, avec le mesonotum teinté de cuivré-feu, abdomen feu-cuivré légèrement teinté de vert; pubescence blanche, courte en dessus, longue et abondante en dessous. Tête à points petits, irréguliers, peu serrés sur le vertex, deve- nant ruguleux et serrés sur le front, celui-ci caréné transver- salement; joues assez longues, convergentes en avant; mandi- bules bidentées ; antenues noir-brun, les deux premiers arti- cles vert-bronzé, le 3° à peine plus long que le 4; pronotum court, fortement convexe-déclive en avant; ponctuation thora- cique médiocre, peu serrée, les intervalles lisses et brillants; angles postico-latéraux du métathorax droits, à pointe aiguë; mésopleures normales; écailles bleu-indigo; ailes hyalines, avec une tache enfumée dans la cellule radiale; pattes vert- cuivré-doré, tarses roux. Abdomen subcylindrique, très vague- ment caréné, la poncluation médiocre, espacée, les intervalles lisses et brillants ; 2° segment avec les angles postico-latéraux obtus, droits; 3° segment regulièrement convexe, série anté- apicale non creusée, 12 fovéoles indistinctes, ponctiformes, espacées; marge apicale courte, nulle au milieu, 4-dentée: dents aiguës, spinoïdes, disposées deux de chaque côté, l’émar- — 140 — ginatura centrale atteignant la série antéapicale, plus large que les-autres, les sinus arrondis ; un petit angle obtus se distingue de chaque côté à la naissance de la marge. Ventre feu-grenat. 5. — Long., 8 mill. Egypte : Koubbeh {Morice). Chrysis æstiva Dhlb. var. sardarica Rad. Algérie: Aïn-Sefra (Chobaul). Chrysis sacrata n. sp. Corps de taille médiocre, allongé, subpa- rallèle ; entièrement doré-cuivré-verdâtre, plus feu sur l’ab.o-- men ; pubescence blanche. Tête épaisse, les côtés derrière les yeux légèrement dilatés ; front avec une carène lisse, aplatie, brillante, bianguleuse; joues très courtes, parallèles; antennes rousses,le premier article doré-cuivré, le 29 et le 32 avec des re- flets verts en dessus, le 3° court, subégal aux deux suivants réu- nis. Ponctuation médiocre, peu serrée, les intervalles brillants, celle du thorax peu régulière et subruguleuse, celle de labdo- menu régulière. Pronotum long, lés côtés un peu convergents en avant, une assez forte dépression en avant; l’écusson à points très épars ; angles postico-latéraux du métathorax petits, aigus, recourbés; mésopleures normales; écailles bleues, ailes hyali- nes, pattes concolores, le dessous des tibias et les tarses roux- testacé. Abdomen subcylindrique, un peu atténué à l’extrémité, très légèrement caréné ; 3° segment avec les côtés très vague- ment sinuèës, presque droits, série antéapicale peu creusée, 1% fovéoles médiocres, ouvertes, peu régulières ; marge apicale un peu plus verte, 4-dentée : dents disposées sur une ligne arquée, subégales, subéquidistantes, aiguës, l’émarginatura du milieu moins profonde avec un petit angle au fond du sinus ; les côtés légèrement sinués à la naissance de la marge. Ventre feu-doré, taché de noir sur le 2° segment. Q. — Long., 6 mill. Algérie: Biskra (Bleuse). Chrysis Bleusei n. sp. (PI. I, fig. 41). Corps médiocre, subparallèle, avant-corps cuivré-verdâtre, avec les pro-, mesonotum et écus- son plus cuivré-feu, l'abdomen feu-doré-cuivré ; pubescence fine, blanche. Têle à points médiocres, assez serrés, front avec uue légère carène transversale irrégulière, peu distincte ; joues courtes, mandibules bidentées ; antennes noirâtres, le 3° article médiocre, égal au 4°. Pronotum long, cylindrique, un large sillon en avant, ponctuation un peu plus grosse, irrégulière, subréticulée, serrée, ruguleuse; ponctuation du reste du dor- sulum grosse, réticulée ; écusson avec le milieu antérieur lisse, imponctué ; angles postico-latéraux du mélathorax assez grands, à pointe droite, subaiguë; mésopleures normales ; écaillettes — 141 — bleues, ailes hvalines. très légèrement enfumées; pattes bleu- vert, tarses brun-clair. Abdomen à points médiocres, assez serrés, une légère carène médiane; 3° segment régulièrement convexe, série antéapicale un peu verte, 9-10 fovéoles, ou- vertes, irrégulières, larges, espacées au milieu; marge apicale avec la bordure un peu verte, £-dentée; dents disposées sur une ligne peu arquée, équidistantes, égales, courtes, obtuses ; les emarginaturas égales, peu profondes, à sinus arrondi; les côtés légèrement sinués, la naissance de la margeun peu angçgu- leuse. Ventre bleu-vert. C’. — Long., 7 1/3 mill. Algérie: Timgad, près de Lambèse (Bleuse). Chrysis Ehrenbergi Dhlb. Egypte (Morice). » æanthocera Klug. L'abdomen peut être entièrement vert- doré-cuivré (PI. 1, fig. 12). Egypte: Zeitoun (Morice). Chrysis pallidicornis Spin. Egypte (Morice). (PI. T, fig. 13). » » var. chlorts Mocs. Egypte (Morice); Grèce (A. Mocsary). Chrysis angulata Dhlb. C'. Crète. » Eatoni n. sp. (PI. 1, fig. 14). Corps de taille presque grande, robuste, allongé, entièrement feu doré-cuivré resplen- dissant, avec le disque de l’abdomen grenal-feu; pubescence blanche. Tête petite, épaisse, arrondie, face triangulaire, cavité faciale lisse au milieu, pas de carène frontale: joues longues, conversgentes en avant; antennes épaisses, brunes, les deux premiers articles feu, le 3€ un peu plus long que le 4°; pouc- tuation de l’avant-corps médiocre, profonde, assez serrée, réti- culée; pronotum long, subeylindrique, un loug sillon médian ; postécusson convexe assez fortement; augles postico-laléraux du métathorax larges, recourbés en arrière, obtus; méso- pleures normales; écailles feu-cuivré, ailes subhyalines, pattes concolores,tarses roussâtres. Abdomen long, vaguement caréné, à points plus gros, peu serrés, subréticulés ; 2° segment avec les angles postico-latéraux arrondis; 3° segment régulièrement convexe, série antéapicale à peine creusce, 8 fovéoles environ, ponctiformes, fermées, très espacées; marge apicale. courte, &-dentée ; dents disposées sur une ligne arquée, subéquidis- tantes, aiguës, fines, réunies à l’apex, séparées par des emarginaturas peu profondes, à sinus subrectiligne, très lar- gement arrondi, les dents externes sont séparées des côtés du segment par un large et profond sinus, précédé lui-même à la naissance de la marge par un angle arrondi. Ventre feu-doré- grenat. P. — Long., 9-9 1/2 mill. Egypte: Zeitoun (Moruice). Revue d'Entomologie. — Mai 1898. 10 Chrysis Eatont var. viridis var. nov. Diffère du type par son coloris vert-gai avec une légère teinte dorée sur l’aire médiane du mésonotum et l’écusson; le ventre et les pattes vert-doré. Le © de cette espèce diffère de la ®) par le 3° article anten- naire subégal au 4e, par les tarses subtestacés et par le 3° seg- ment abdominal transversal. les dents disposées sur une ligne plus droite, le fond des émarginaturas plus rectiligne. Le front sans carène, le clypeus et les joues beaucoup moins longs et la disposition des dents du 3° segment abdominal dif- férencient principalement la C. Eatoni des C. pallidicornis Spin. et xanthocera Klug, avec lesquelles elle a beaucoup d’affinite. Chrysis facialis Ab.-Buyss. Varie par lavant-corps plus vert, la ponctuation plus serrée, subréticulée sur la tête et l'abdomen, par les dents du 3° segment abdominal subégales ainsi que les émarginaturas, lé ventre vert un peu cuivré. 9. Grèce ; Algérie: Aïn-Sefra (Chobaut). Chrysis Lusca F. Hindoustan: North Konkan (Wroughton). , imperiosa Sm. Hindoustan: Kanara, Poona(Wroughton). . Chrysis africana Buyss. Le C se distingue de la femelle par les premiers articles du fouet des antennes beaucoup plus courts et les dents du 3° segment abdominal plus larges, moins aiguës. Congo français (Musée de Bruxelles). Chrysis Gaullei n. sp. Corps de grande taille, large, robuste, en- tièrement verl-bleu, une tache occipitale noir-bleu et l'aire médiane du mesonotum ainsi que le 3° segment abdominal bleu- vif; pubescence noirâtre, dressée. Tête à peine aussi large que le pronotum, front avec quelques traces de deux petits ra- meaux entourant le 12" ocelle et d’une carene transversaleirré- gulière; bouche un peu retroussée en avant; joues médiocres, non parallèles ; mandibules bidentées; antennes très épaisses, aplaties, les trois premiers articles verts, le 3° article plus long que le 4e, les articles 5-S plus larges que longs; pronotum long, les côtés fortement convergents en avant, bisinués vus en dessus, les angles antérieurs très saillants; ponctuation de l’avant-corps grosse, réliculée, avec quelques petits points en- tremêlés; postécusson avec le milieu du disque saillant, très profondément ponctué-réticulé, les intervalles formant des aspérités ; angles postico-latéraux du métathorax grands, larges, à pointe subaiguë ; mésopleures avec l’aire médiane creusée et fortement carénée tout autour, la carène formant trois dents obtuses, deux près du sillon transversal et l’autre à l’extrémité inférieure ; écailles et pattes concolores, tarses brun-noir, le — 143 — 1er article des postérieurs verten dessus; ailes assez enfumées, bleuissantes. Abdomen large, très convexe, vaguement caréné, à points médiocres, peu serrés, avec quelques petits points épars; 2° segment avec les angles poslico-latéraux arrondis : 3° segment un peu renflé toutautour avant la série antéapicale, celle-ci peu creusée, 12 fovéoles petites, espacées, ouvertes ; marge apicale cinq fois dentée, dents courtes, obtuses, celle du milieu plus pelite que les autres, les émarginaturas du mi- lieu plus petites, toutes à sinus arrondi, les dents éloignées des côtés, ceux-ci bisinués. Ventre concolore. ©.— Long., 10 mill. Afrique centrale. Je suis heureux de dédier cette espèce à mon ami J, de Gaulle. Chrysis semiaurala Brullé. Le mâle, resté inédit, diffère de la fe- melle par le 3° segment abdominal plus court, plus transversal, les côtés de la marge apicale légèrement sinués et par les joues plus courtes. L’exemplaire que je possède est beaucoup plus vert que le type de Brullé ; c’est à peine si le 3° segment abdo- minal et les côtés des deux autres secments sont teintés de doré. Les antennes manquent. Sainte-Marie de Madagascar (de Gaulle). Chrysis bispilota Guér.Serait parasite del’Eumenes regina Sauss. » lyncex F. Somalis italien: Bela (Magretli, Expéd. Rus- poli). Chrysis lyncea var. violacea Sm. Nouvelle-Guinée (Biro, 1896; coll. Mocsary). Chrysis stilboides Spin. Somalis italien: Dana (Magrelli, Expéd. | Ruspoli). Chrysis munaita n. sp. (PI. I, fig. 15-16). Corps de taille médiocre, assez robuste, entièremert vert-bleu, avec toutes les sutures et articulations bleu-foncé; tête plus large que le pronotum, _yeux volumineux, front avec une carène flexueuse diversement ramifiée, deux rameaux entourant le 12" ocelle, cavité faciale courte, striée transversalement au milieu, joues médiocres, convergentes en avant, mandibules bidentées, antennes marron- roussâtre, les trois premiers articles verts, le 3° plus long que le 4°; ponctuation de l’avant-corps grosse, réliculée; prono- tum court, les côtés convergents en avant, un large sillon mé- dian; postécusson avec un mucron cupuliforme, incisé pos- térieurement, angles postico-latéraux du métathorax forts, aigus, recourbés en arrière ; mésopleures avec l'aire inférieure fortement carénée sur les bords ; pattes et écailles concolores, tarses roussâtres, ailes hyalino légèrement enfumées, Abdo- — 144 — men large, très convexe, ponctuation petile avec des points fins dans les intervalles; 2° segment renflé dans son tiers posté- rieur, caréné, les angles postico-latéraux obtus; 3° segment avec une dépression médiane sur le disque dans le sens de la longueur, un léger renflement tout autour avant la série an- téapicale, celle-ci creusée de très nombreuses fovéoles, pe- tites, ouvertes, séparées; Marge apicale avec quatre réunies à l’apex, courtes, subaiguës, égales, subéquidistantes, séparées par des émarginaturas à sinus arrondi, les côtés sont peu pro- fondément mais larzement échaucrés depuis la naissance de la marge jusqu'aux dents externes; à la naissance de la marge l’échancrure commence brusquement et forme un angle obtus. Ventre concolore, taché de noir, avec le tiers apical des seg- ments bleu. ©. — Long., 7 mill. Afrique australe : Zululand. Chrysis rumata D. Sp. Semblable à la C. simillima Grib., dontelle diffère par les joues convergentes en avant, le front avec des traces de carène triangulaire, le pronotum avec un sillon mé- dian très accusé, le postécusson avec la lame creusée comme chez la C. stilboides Spin.; les mésopleures normales, con- vexes, l'aire inférieure carénée simplement sur les bords; la ponctuation abdominale fine et serrée ; les dents externes du 3e segment bien distinctes et obluses; un petit angle obus se distingue à la base du segment de chaque côté. ©. — Long. 41 1/2 mill. Congo (E. André). Chrysis simillima Grib. Karloum. » siva Mocs. Le mâle, resté inconnu, diffère de la Q par son. corps plus parallèle, le 3° segment abdominal transversal, les dents disposées sur une ligne peu courbe, et enfin par les ta- ches feu du 2€ segment très Anne Hindoustan : Margherita (E. Cotes), Poona (Wroughton). Chrysis parallela Brullé. La ui restée inédite, diffère du mâle par le 3° segment abdominal plus allongé et plus déprimé sur le disque. Australie : Calmerston (Dr Tosquinet). Chrysis præstans n. sp. Corps de taille presque grande, robuste, allongé, entièrement vert-bleu avec une tache occipitale, trois sur le pronotum, une sur l’écusson, l’aire médiane du mesono- tum bleu foncé, l’abdomen plus bleu. Tête de la largeur du thorax, front fortement caréné; joues longues, non parallèles; face et dessus des pattes vert-doré, antennes noirâtres, les quatre premiers articles verts en dessus, le 3° long comme les deux suivants réunis; ponctuation de l’avant-corps grosse, serrée, réticulée, les intervalles avec de petits points peu pro- fonds ; pronotum médiocrement long, les côtés non parallèles; postécusson convexe; angles postico-jatéraux du métathorax grands, larges, aigus; mésopleures avec le sillon longitudinal très large, à fovéoles parallèles, l'aire inférieure carénée sur les bords ; tarses noirâtres, le 1° article des postérieurs vert en dessus; écailles concolores, ailes subhyalines, enfumées dans la cellule radiale. Abdomen caréné, la ponctuation mé- diocre, assez serrée, assez profonde, devenant un peu con- fluente sur le disque du 2° segment ; 42" segment à points gros, épars, avec de larges intervalles pointillés, une large fossette médiane antérieurement; 2° segment avec les angles postico- latéraux très brièvement spinoïdes; 3° segment long, légère- ment deprimé transversalement sur le disque, série antéapicale assez large, fovéoles assez grandes au milieu, espacées, ou- vertes, arrondies ; marge apicale 6 fois dentée ; dents disposées sur une ligne très courbe, semielliptique, les quatre du milieu égales, longues, aiguës, équidistantes, les externes plus courtes et obtuses, les émarginaturas à sinus arrondi, les externes plus grandes que les autres, les côtés longs et droits. Ventre vert-gai. ©. — Long., 41 mill. Nouvelle-Grenade. Chrysis hirlipes n. sp. Très voisine des C. prodila Buyss. el frontalis KI., dont elle diffère par les antennes épaisses, noi- râtres, le scape très épais et noir violacé: les mandibules sim- ples ; la ponctuation plus serrée, réticulée: la pubescence lon- gue, blanche, hérissée ; les tarses noirs, très poilus ; l'abdomen légèrement caréné. La marge apicale du 3° segment abdominal est presque semblable, mais les deux petites dents sont encore plus faibles, comme chez la C. serva Buyss. Des teintes bleu- vif existent sur les hanches ; le pronotum et l’écusson sont plus feu que le reste du thorax; le dessus des tibias est feu-doré. Q®. — Long., 7 mill. Algérie : Ghardaïa (D' Chobaul). Chrysis inevitabilis n. sp. (PI. I, fig. 17, 18). Corps de taille pres- que grande, allongé, subparallèle, robuste, entièrement vert-gai vif, avec le 3° segment abdominal bleu, Tête épaisse, de la lar- geur du pronotum, front avec une carène tri-ondulée, avec deux petits rameaux entourant le 1°" ocelle, cavité faciale creu- sée très abruptement en haut, côtés de la tête fortement caré- nés; joues longues, convergentes en avant; antennes épaisses, noirâtres, les trois premiers articles verts en dessus, le 3° plus — 146 — long que le 4°; ponctuation de l’avant-corps médiocre, irrégu- lière, confluente-ruguleuse transversalement:; pronotum sourt, les côtés convergents en avant et carénés; écusson grossière ment ponctué-réticulé ; postécusson gibbeux, le disque profon- dément sculpté-réticulé, les intervalles en forme de fortes aspérités, la suture antérieure béante; angles postico-latéraux du métathorax très larges, grands, à pointe aignë : mésopleures grossièrement ponctuées-réticulées, l’aire inférieure fortement carénée sur les bords ; pattes et écailles concolores, tarses noi- râtres: ailes assez fortement enfumées, Jlégèrement bleuis- santes. Abdomen long, vaguement caréné. les points fins, très espacés, les intervalles très finement pointillés: 1% segment avec de gros points antérieurement: angles postico-latéraux du 2e segment spinoïdes; 3° segment fortement déprimé transver- salement sur le disque, un peu renflé en bourrelet tout autour avant la série antéapicale ; celle-ci creusée, les fovéoles nom- breuses, médiocres, arrondies, espacées ; la marge apicale bleu- indigo, avec cinq dents égales, subéquidistantes, réunies au sommet, subaiguës, les émarginaturas à sinus arrondi, de chaque côté à la naissance de la marge une petite dent aiguë dirigée en arrière; de celle-ci aux dents externes de la tron- cature l’intervalle est rectiligne. Ventre vert-doré. ©. — Long., 11 mill. Congo (Æ. André). Jusqu'à présent, il n’y avait que la C. festina Sm. de connue ayant sept dents au 3€ segment abdominal. Parnopes viridis Brullé. C’est à tort que j'ai signalé la Parnopes smaragdina Sm. d'Egypte; celle que j'ai décrite sous ce nom dans le Species des IHyménoptères d'Europe, VI, p. 685, est la P.viridis Brullé, qui habite non seulement l’Asie méridio- nale, mais aussi l'Egypte, l’Abyssinie et le pays des Somalis. Parnopes smaragdina Sm. ©. Afrique australe: Zululand. Le mâle est semblable à la femelle. Parnopes madecassa Sauss. ©. Tamatave. La femelle, restée incon- nue, est semblable au mâle. Les antennes peuvent être marron. Cette espèce est remarquable par son pronotum profondément sinué sur les côtés, les angles antérieurs spinoïdes et par les angles antérieurs du 1°" segment abdominal, qui sont épaissis fortement et retroussés (PI. 1, fig. 19). Levusé d'£ntomoloyre ( IW9S) 77 7 à W tan am 1 JE Ze rit Diryssont el. s ( hryidide) EE & & 6 — 147 — EXPLICATION DE LA PLANCHE I. 1. Holopyga- ortosa F. var. pygmæa var. nov. Ongle des tarses, foi.ement grossi. 2. Hedychridium sex-dentatum nov. sp. Troisième segment abdominal vu en dessus. 3. Hedychrum cirtanum Grib. var. ninusculum var. nov. Ongle des tarses. 4. Euchrœus oculatissimus nov. sp. Tète vue de face. 5 » » Troisième segment abdominal vu en dessus, 6. Chrysis atechka n. sp. Troisième segment abdominal vu de profil. 7. Chrysis serva n. sp. Troisième segment abdominal vu en dessus. 8. Chrysis rutilata n. sp. Troisième segment abdominal vu en dessus. 9. Chrysis Flamaryin. sp. Le même segment vu de profil. 10. Chrysis vestita n. sp. Troisième segment abdominal vuen dessus. Chrysis Bleusei n. sp. Troisième segment abdominal vu en dessus. 12. Chrysis xanthocera KI. Clypeus. » pallidicornis Mocs. Glypeus. ; » Eatont n. sp. Clypeus. 15. D munila n. sp. Troisième segment abdominal vu de profil. 16. Chrysis muntla n. sp. Le même segment vu en dessus. 47, Chrysis inevitabilis n. sp. Troisième segment abdominal vu en dessus. 18. Chrysis inevilabilis n. sp. Le même segment vu de profil. 19. Parnopes madecassa Sauss. Pronotum vu en dessus. èe = . — 148 — Hétéroptères recueillis par M. le D° A. Forel en Algérie Par le Dr G. HORVATH. Le savant myrmécoloyiste M.le D' Aug. Forel a fait, au printemps de 1893, un voyage entomologique en Algérie. Il a parcouru, fin mars el en avril, plusieurs localités de la province d'Oran (1) et y a récolté anssi un certain nombre d’Hémiptères-Hétéroptères qui m'ont été gracieusement offerts par M. Eug. Autran. Comme cette récolte hémiptérologique renferme plusieurs types nouveaux ou intéressants, je crois faire œuvre utile en en publiant la liste. J'y ai joint aussi quelques espèces rapportées par M. Forel, en 1892, de la province de Conslantine. Trigonosoma falcatum Cyrill. — Bou-Tlelis. Graphosoma lineatum L.— Forêt de chênes-lièges de Msila. Sehirus morio L. (affinis H.-Sch.) — Tlemcen. » dubius Scop. var. melanopterus H.-Sch. — Aïn-el- Hadjar. Crocistethus Walklii Fieb. —Les Trembles, Hammam-bou-Hadjar. » basalis Fieb. — Cette espèce, propre à la Sicile, à Algérie et Tunisie, dont M. Forel a pris un mâle en 1892 à Baja, est considérée généralement comme une variété plus obscure de l'espèce précédente. Cependant elle en est bien distincte, non seule- ment par la couleur foncée des élytres et des pattes, mais aussi par des caractères plastiques. Sa forme est moins allongée et plus trapue, la ponctuation du dessus plus forte. Le pronotum est très peu rétréci vers l'avant avec les côtés brusquement arrondis près des angles antérieurs et avec le lobe antérieur plus convexe: L’écus- son est plus large à la base. Les angles latéraux du pronotum sont concolores. Setocoris Sideritidis Woll. (Leprieuri M.-R.).— Bône, en 1892. Dyroderes umbraculatus Fabr. (marginatus Fabr.).—Tlemcen. Aelta cognata Fieb. — Aïn-el-Hadjar. Neottiglossa bifida Costa. — Forêt de Msila, Hammam-bou- Hadjar. Eusarcoris inconspicuus H. Sch. — Bou-Tlelis. Carpocoris fuscispinus Boh. — Les Trembles, Aïn-el-Hadjar. Dolycoris baccarum L. — Tlemcen. (1) Voir l'itinéraire de M. Forel dans le Bulletin de la Société Vaudoise des Sciences naturelles, 1894, p. 1 et 2. — 149 — Piesodorus lituralus Fabr. var. alliaceus Germ. — Forêt de Msila. Eurydema consobrinum Put. var. petulans nov. var.— Tlem- cen, forêt de Msila. Jalla dumosa L. — Méchéria. Phyllomorpha algirica Luc. — Forêt de Msila. Centrocoris variegatus Kol. — Perrégaux. » subinermis Rey. — Forêt de Msila. — Se trouve aussi en Espagne (Pozuelo de Calatrava ; M. de la Fuente). cet insecte algérien a été séparé par feu Rey {L’Echange, 1887, n° 36) comme une race du C. vartegatus Kol. (spiniger M.-R.). Mais il se rapproche, par sa laille moindre et ses antennes plus lon- gues encore, plus étroitement du vrai C. spiniger Fabr. Il me paraît que ce n’est pas une simple race, mais une bonne espèce qui se distingue de l'espèce de Fabricinus par les épines du vertex plus fortes, le premier article des antennes plus long et surlout par la structure du pronotum. Le bord latéral antérieur du pronotum est à peine sinué au milieu, mais également dilaté jusqu’à l’angle hu- méral, qui est beaucoup plus saillant et plus aigu. Les dents du bord latéral antérieur du pronotum sont moins nombreuses et plus faibles. — Long., 9-10 mill. Verlusia rhombea L. — Tlemcen. » sulcicornis Fabr. — Aïn-el-Hadjar. Coreus hirlicornis Fabr. — Forêt de Msila. Strobilotoma lyphæcornis Fabr. — Bou-Tlelis. Therapha Hyoscyami L. var. nigridorsum Put. — Aïn-el- Hadjar. Corizus abutilon Rossi var. pictus Fieb.— Forêt de Msila, Aïn- el-Hadjar. Corizus subrufus Gmel. (capilatus Fabr.). — Tlemcen. » tigrinus Schill. — Aïn-el-Hadjar. Neides aduncus Fieb. — Forèt de Msila. Lygæus pandurus Scop. var. militaris Fabr. — Tlemcen. Le Lygæus militaris Fabr. n’est pas un simple synonyme du pandurus Scop., mais une variété distincte par la membrane blan- che. L’espèce décrite par Scopoli a la membrane noire avec trois taches — deux basales et une discoïdale — blanches (punctis tribus albis ad basin apicis membranacei. Scop., Ent. Carn., p. 125). C’est donc la forme typique. Fabricius indique pour son militaris la membrane blanche, noire seulement à la base (alis exalbidis : striga baseos atra. Fabr., Syst. Ent., p. 717). Cette variété est assez commune en Algérie, mais se retrouve aussi dans l’Europe méridionale et en Syrie, — 150 — Lygæus superbus Poll. (punctatoquitatus Fabr.).— Perrégaux, Aïn-el-Hadjar, Oran. Lygæus superbus var. monostigma nov. var. — Tlemcen. Apterola pedestris Stäâl. — Forêt de Msila. Orsillus Reyi Put — Bône,en 1892. Nysius cymoides Spin. — Aïn-el-Hadjar, Hammam-bou-Hadjar. — Sta'ianus Horv. — Bou-Tlelis. Cymus melanocephalus Fieb. — Bou-Tlelis. Microplax interrupta Fieb. — Tlemcen. Oxycarenus cellaris M.-R. — Les Trembles. Macroplazx fasciata H.-Sch. — Aïn-el-Hadjar, Les Trembles, Tlemcen, forêt de Msila. Rhyparochromus prælextatus H.-Sch. — Forèt de Msila. Plinthisus Autrani n. sp. — Forêt de Msila. Acompus rufipes Wolff. — Forêt de Msila. Hyalochilus ovatulus Costa. — Tlemcen. Aphanus saturnius Rossi. — Tlemcen. Lethæus Foreli Horv. — Shan, sur le bord de la mer, en 1892 (Revue d'Ent., 1895, p. 159). Notochilus nervosus Fieb. — Tlemcen. » taurus Costa. — Laverdure, en 1892. Scantius ægyplius |. — Perrégaux, Saïda, Méchéria, Tlem- cen. Velia rivulorum Fabr. — Tlemcen, cascade d’El-Ourit. » Noualhieri Put. form. macropt. — Tlemcen. Gerris najas De Geer. — Tlemcen. Peirates hybridus Scop. var. stridulus Fabr. — Tlemcen. » strepitans Ramb. — Bou-Tlelis. Paramphibolus pusillus Reut. — Forêt de Msila. Nabis lativentris Boh. — Tlemcen. Cardiastethus fasciiventris Garb. — Forêt de Msila. Lopus lineolatus Brull. — Bône et Duvivier, en 1892. » villiventris Put. — Bône, en 1892. Phytocoris miridioides Leth. — Aïn-el-Hadjar, Hammam-bou- Hadjar, forêt de Msila, Bou-Tlelis. La forme brachyptière, inconnue jusqu’à présent, dont M. Forel a pris deux femelles, est d’un ovale allongé, à peine deux fois et demie aussi longue que large, avec les dessins du dessus un peu moins distincts. La tête est plus longue que le pronotum ; vertex deux fois aussi large qu’un œil; premier article des antennes deux fois aussi long que le pronotum et un peu plus court que lalargeur basale de celui-ci. Pronotum plus court, horizontal en dessus, moins rétréci vers l’avant. Elytres raccourcis, laissant les 2/5 apicaux de l'abdomen à découvert, élargis vers le milieu, leur bord externe distinctement arrondi surtout vers l’extrémité, elavus distinct, cu- neus très court avec le bord interne paré vers lextrémité d’un petit trait brun-rougeâtre, membrane blanche formant une étroite bor- dure interne du cuneus. — Long., 6 1/2 mill. Calocoris rubrinervis H.-Sch. (énstabilis Fieb.). — Les Trem- bles, Rio Salado; Tebourba, en 1892. Calocoris bipunctatus Fabr. — Aïn-el-Hadjar. » sexæpunctatus Fabr. var. {horacicus Put.— Bou-Tlelis. Lygus pratensis L. — Les Trembles. » conspurcatus Reut. — Aïn-el-Hadjar. Dimorphocoris signatus Fieb. — Bou-Tlelis. Orthocephalus tenuicornis M.-R. — Forêt de Msila. Misilla flavipes nov. gen. et sp. — Forêt de Msila. Pachytomella Passerinit Costa. — Terni. Pieszocranum frontosum n.sp. — Forêt de Msila. Dicyphus Stachydis Reut. — Hammam-bou-Hadjar. Heterocordylus tibialis Hahn. — Tlemcen. Conostethus venustus Fieb. — Aïn-el-Hadjar, Tlemcen, Ham- mam-bou-Hadjar, forêt de Msila, Bou-Tlelis. Pachyxyphus lineellus M.-R. — Forêt de Msila. Thermocoris Munieri Put. — Forêt de Msila. Tinicephalus rubiginosus Kieb. — Aïn-el-Hadjar, Hammam- bou-Hadjar. Megalocoleus pilosus Schr. (Tanaceli Fall.). — Aïn-el-Hadjar, Hammam-bou-Hadjar, Bou-Tlelis. Macrotylus nigricornis Fieb. — Aïn-el-Hadjar, Les Trembles, Tlemcen, Hammam-bou-Hadjar, Rio Salado, forêt de Msila, Bou-Tle- lis; — Baja et Tebourba, en 1892. Psallus Crotchi Scott. — Les Trembles; — Tebessa, en 1892. Naucoris conspersus Slal. — Aïn-el-Hadjar, Hammam-bou-Had- jar, Rio Salado. Notonecta glauca L. var. maculata Fabr.—Aïn-el-Hadjar, Rio Salado. Plea minutissima Fabr. — Perrégaux, Aïa-el-Hadjar, Tlemcen, Hammam-bou-Hadjar, Rio Salado. Corixa lugubris Fieb. — Bou-Tlelis. » scripta Ramb. — Bou-Tlelis. Micronecta Scholtzi Fieb. — Aïn-el-Hadjar, Tlemcen. M. G.-W. Kirkaldy a démontré (The Entomologist, 1897, p. 260) que le genre Sigara de Fabricius est absolument identique au genre Corixa de Geoffroy. Fabricius, en créant son genre Sigara (1775), n’en a décrit qu’une seule espèce: striala L., qui est un vrai Corixa. Le genre nommé depuis Leach (1818) par tous les auteurs à tort Sigara a dû recevoir par conséquent un nom nouveau; M. Kirkaldy a proposé le nom Micronecta. Eurydema consobrinum Put. var. petulans nov. var. Diffère du type par l'absence de la ligne médiane longitudinale blanchâtre du pronotum. Le rebord étroit de la tête, le rebord la- téral du pronotum et des cories et les taches du connexivum sont d’un blanc jaune comme dans le type. Les pattes sont entièrement noires. © Q. Tlemcen : forêt de Msila. Lygæus superbus Poll. var. monostigma nov. var. Cette variété est caractérisée par l’absence de la tache blanche discoïdale de la membrane. Je n’en ai vu que des individus bra- chyptères. La membrane est ordinairement très raccourcie et ne dépasse pas l'extrémité du troisième segment dorsal de l’abdomen. Cependant, je possède une femelle d'Oran à élytres moins écourtés dont la membrane atteint presque le milieu du cinquième segment dorsal. Tibias et genoux rouges: la couleur noire du ventre s’étend aussi sur le 3° segment ventral et souvent même sur la base 4°. Algérie: Tlemcen, Oran.— Rambur (Faune de l'Andalouste, I. p. 156} cite cette variété du midi de l'Espagne, Reuter (Rec. d’'Ent., 1885, p. 202) l'indique de Corfou. Les individus brachyptères de la forme typique ont la membrane moins écourtée, ne laissant à découvert que le 6° segment ou au plus aussi la moitié apicale du 5° segment dorsal de l'abdomen. Plinthisus Autrani n. sp. Dimorphus ; oblongus, nigro-piceus, nitidus, glaber:; capite et pro- noti lobo antico subtilissime, lobo postico depresso pronoti, scutello hemelytrisque sat distincte punctulatis; antennis gracilibus ; margine anlico pronoti distincte emarginato, angulis anticis rotundalis; bemelytris ubique æqualiter punctulatis, punetis clavi seriatis, corii confusis ; femoribus anticis fortiter incrassatis, subtus bidenticula- tis; tibiis anticis curvatis. — Long., 3 mill. Forma macroptera : Pronoto 1/3 breviore quam basi lato, late- ribus fere parallelis, pone medium nonnisi letissime subsinualis, — 155 — apicem versus paullo rotundatis; hemelytris fusco-testaceis, mar- gine scutellari clavi angüste nigro, corio vittula media a margine apicali antrorsum excurrente nigro-fusca signalo, membrana fla- vescenti-hyalina, apicem abdominis subattingente ; antennis, rostro el femoribus nigro-fuscis ; geniculis, tibiis et tarsis fusco-testa- ceis. Q. Forma brachyplera: Pronoto latitudine sua basali paullo bre- viore, apicem versus sensim leviter dilatalo, lateribus ante medium levissime, apice autem fortius rotundatis; hemelvytris fusco-piceis, segmenta duo ultima dorsalia et medium segmenti præcedentis ab- dominis detecta relinquentibus, apice oblique truncatis, membrana rudimentaria, limbum angustum flavescentem formante; margine ipso costali corii, antennis, rostro pedibusque fuscis, femoribus non- nihil obseurioribus. Q®. Forêt de Msila. Bien voisin du P. brevipennis Latr., mais distinct par la forme plus étroite, la couleur générale d’un noir de poix, la ponctuation des élytres plus forte et partout égale et par la structure du prono- tum. Le pronotum est graduellement rétréci en arrière dans la forme brachyptère; dans la forme macroptère (Q) il n’est pas élargi en arrière, mais aussi large qu'avant le milieu, avec les côtés presque parallèles. M. Forel n’a pris qu’un individu de la forme macroptère. Je suis heureux de dédier cette espèce à mon ami, M. Eug. Au- tran, de Genève. Velia brunnea n. sp. Fusco-ferruginea, Opaca, parce brevissimeque griseo-tomentosa ; antennis gracilibus, pone apicem posticum pronoti paullo extensis, articulo primo basin versus articuloque ultimo toto nigricantibus ; pronoto obsolete sparsim punctato, vix longiore quam lato ; hemely- tris completis, apicem abdominis attingentibus, nigris, maculis dua- bus striiformibus basalibus, macula oblonga pone medium macula- que rotundata ante apicem lacteis; pectore nigro, lateribus proste- thii ferrugineis; ventre pedibusque sordide flavescentibus, vitta utrinque laterali ventris et macula apicali obsoleta segmentorum connexivi nigricantibus; segmento ullimo connexivi superne dis- tircte rotundalo, apice in angulum obtusum producto; femoribus posticis modice incrassatis, subtus inermibus. @. — Long., 5 1/2 mill. Tlemcen, un exemplaire, La forme macroptère de cette espèce diffère de celle de V. cur- rens Fabr., dont elle est très voisine, par la taille uu peu plus petite, la tête et le pronotum roux, les antennes et les pattes d’un brun jaunâtre, les taches noires du connexivum moins tranchées et surtout par la Structure du ‘sixième segment du connexivum de la femelle. Ce segment est distinctement arrondi à son bord supérieur, et en arrière il est moins prolongé et moins acumine. Chez V.cur= rens © et ®, ainsi que chez V, Noualhieri 7, la sixième segment du connexivum est tout droit à son bord supérieur et se prolonge en arrière en triangle très aigu. Misilla nov. gen. Corpus elongatum, parallelum (©), subnitidum, glabrum. Caput subverticale, ab antico visum distincte transversum, a latere visum altitudine sat multo brevius, cum oculis basi pronoti distincte an- gustius ; vertice antrorsum parum declivi, postice immarginato, marginibus orbitalibus interioribus concoloribus; fronte modice convexa, clypeo ab hac sat discreto, leviter arcuato, ipsa basi in linea ficta inter bases antennarum ducenda posita; gula distincta, erecta. Oculi sat magni, sessiles, retrorsum haud producti, a latere visi breviter ovales, paullo plus quam dimidium laterum capitis occupantes, a supero visi margine orbitali interiore longiore quam diametro transverso oculi. Rostrum apicem coxarum intermediarum attingens. Antennæ longæ, corpore multo longiores, mox infra api- cem oculorum interno insertæ; articulis duobus basalibus simul sumtiis corpore æquilongis, articulo primo incrassato, cylindrico, haud rigido-seloso, apicem clypei plus quam dimidio superapte, pronoto æquilongo, articulo secundo lineari, primo fere 2 1/2 lon- giore. Pronotum transversum, antrorsum angustatum, planiuscu- lum; callis parum discretis; lateribus margineque basali rectis. Hemelytra completa, longa, parallela; cuneo elongato-triangulari; membrana biareolata. . Ce genre nouveau, de la division des Laboparia (fam. Capsides), est très distinct des genres voisins par les antennes très longues, beaucoup plus longues que le corps. Il se rapproche un peu de Pa- chylomella Reut., mais en diffère par la tête moins large que la base du pronotum, la base du vertex immarginée, sans impression transversale même chez le mâle, les yeux moins saillants et le pro- notum plus long. — 155 — Misilla flavipes n. sp. Capite, articulo primo antennarum, lobo antico pronoti, scutello, pectore et abdomine nigris; linea percurrente frontis et verticis, apice clypei, articulo secundo antennarum, linea mediana antica obsoleta loboque postico pronoti, villtula mediana basi abbreviata scutelli, hemelytris, rostro et pedibus flavo-testaceis ; coxis albidis ; membrana nigro-fusea ; tibiis subuiliter nigro-spinulosis, tarsis apice nigricantibus ; capite a supero viso latitudine sua cum oculis æqui- longo, vertice oculo 3/4 latiore ; articulo primo antennarum latitu- dine interoculari capitis sallem dimidio longiore et pronoto Jongi- tudine æquali; pronoto æquilongo ac antice lato, margine basali capite cum oculis 1/4 et longitudine pronoti 2/5 latiore. ©. —Long., 3 mill. Forêt de Msila. — Un seul exemplaire. Les deux derniers articles des antennes et les pattes intermé- diaires et postérieures manquent chez cet exemplaire. Celte espèce a un peu l'aspect de certains Dirmorphocoris, mais elle s’en distingue facilement par la structure de la tête et des an- tennes, par le pronotum plus long, etc. Piezocranum frontosum n. sp. Late et breviter ovatum, nigrum, nitens, pilis fragilibus albidis parce vestitum; caypite latitudine sua cum oculis duplo et dimidio breviore et basi pronoti paullo angustiore, vertice basi vix declivi, ante marginem posticum acutiusculum utrinque transversim im- presso, fronte valde convexa, antrorsum fere ultra clypeum pro- minula, a latere visa fortiter arcuata et a clypeo impressione pro- funda discreta, clypeo tumido, fortiter arcuato, versus apicem retrorsum Curvato; articulo secundo antennarum latitudine verti- cis interoculari 1/5 breviore ; pronoto transverso, latitudine sua ba- sali fere triplo breviore, lobo postico subtiliter transversim rugu- loso ; scutello subtilissime transversim aciculeto; hemelytris abbre- viatis, tantum sesmenta tria abdominalia tegentibus, totis coriaceis, dense subtiliterque ruguloso-punctatis, apice oblique truncatis, an- gulo apicali externo late rotundato; orificiis angulisque posticis metastethii nec non maculis basalibus segmentorum connexivi flavo- ferrugineis;, articulo primo rostri pedibusque flavo-testaceis, tarsis nigris. O. — Long., 2 4/2 mill. Forêt de Msila. Diffère de la femelle de P. simulans Horv. (punctalipenne — 156 — Reut.) par le dessus couvert de poils fragiles blanchâtres, par la structure de la tête, le vertex moins incliné vers l’avant, le front très bombé et très nettement séparé du clypeus, les élytres à ponc- tuation plus faible et plus serrée, le premier article du rostre, les hanches, cuisses et tibias ainsi que les orifices, l’angle postéro-ex- terne des métapleures et les taches du connexivum pâles. PHLŒOCHARIS NOUVEAU DE FRANCE Par ALBERT FAUVEL. Phlœocharis microptera *. Un peu plus pelite et d’un tiers plus étroite en avant que la sub- tilissima Mann. ; d’un testacé rougeâtre obscur avec la base des segments abdominaux brune, la bouche, les antennes, le reste de l'abdomen et les pattes teslacés; couverte d’une pubescence dorée pileuse, un peu moins dense, plus courte; tête plus petite, surtout plus étroite, bien moins alutacée; yeux plus petits, moins convexes; corselet très transversal. bien plus étroit et presque d’un tiers plus court que chez sublilissima, un peu plus rétréci à la base qu'en avant, très brièvement sinué au-devant des angles postérieurs qu sont droits; élytres bien plus petites, presque d’un tiers plus courtes que chez sublilissima, moins convexes, non parallèles, mais visi- blement élargies de la base à l’extrémité, plissées-relevées sur leur bord externe du milieu à l'angle apical, prises ensemble bien plus profondément échancrées en triangle à leur extrémité, à points râäpeux un peu moins denses; les trois premiers segments visibles de l'abdomen parallèles. — Long., 4 1/2 mill. Pyrénées-Orientales : Canigou, au tunnel de Belage, vers 1,400" d'altitude, sous les mousses, fin avril. Cette espèce a élé récemment découverte par M. le capitaine Xambeu, qui a bien voulu m’en offrir un exemplaire. Sa coloration, en même temps que l’étroitesse de son avant-corps, la brièveté et la forme obconique de ses élytres, leur pli latéral, etc., la distinguent à première vue des autres Phlæocharis, no- lamment de la sublilissima Mann., après laquelle elle vient se placer. = fon = ADDITIONS AU CATALOGUE DES ZA T'HRIDIIDÆ Par le R. P. BELON. Au moment où je terminais la rédaction du Catalogue systéma- tique des Lathridiidæ, publié naguère ici-même (1897, p. 154-209), un pelit nombre d’espèces australiennes /cinq) et néozélandaises (quatre) ont échappé à mes recherches; je n'avais pas alors à ma disposition les suppléments V, VI et VII du Manual of New-Zea- land Coleoptera, par le capitaine Broun, ni le volume XIV des Transactions de la Sociélé royale de i'Australie du Sud. Plu- sieurs de nos savants collègues, avec une obligeance dont je suis fort reconnaissant, ont bien voulu me signaler ces lacunes et m’aider à oblenir connaissance des importantes publications que je viens de citer. Mon devoir est de compléter mon œuvre, en dressant la liste des espèces omises et en leur assignant dans le catalogue systéma- tique la place qui parait leur convenir d’après les données fournies par les descriptions. Je profite de l’occasion pour ajouter quelques renseignements supplémentaires ou rectifier certaines inexactitudes. Il ne sera pas hors de propos de mentionner aussi les découvertes nouvelles qui out été publiées depuis l’impression de mon Essai. C’est même par là que je commencerai, afin de les insérer ensuite dans leur ordre respectif et sans autre observation parmi les Auddenda. x* x Dans la seconde livraison de la Deutsche entomologische Zeitschrift (1897, p. 217), je rencontre d’abord la description d’une forme extrêmement intéressante, qui a été recueillie dans l’Asie russe. M. Reitter lui donne le nom spécifique de bicarinala et la range dans le genre Merophysta, auprès des carinulata et bipli- cala, avec lesquelles son faciès et la sculpture de son corselel lui donnent une incontestable aftinité. Il fait néanmoins remarquer que l’insecte est anophthalme et qu’il possède un écusson de forme triangulaire, deux caractères qui ne se rencontrent chez aucune espèce connue jusqu'alors des Merophysia et qui paraitraient devoir le faire attribuer plutôt aux Reitteria, si celles-ci ne diffé- raient pas essentiellement par leur pronotum également rétréci à la base el au sommet. Il y aurait peut-être lieu, à raison de cette combinaison intermédiaire des détails plastiques, de créer entre les Revue d’'Entomologie. — Juin 1898. 14 — 158 — Reitteria et les Mercphysia une coupe générique nouvelle dont Merophysia bicarinata serait le type: elle appartiendrait à la première seclion B du Conspectus generum {Essai de classifi- cation, p. 110), qui serait à son tour subälivisée en trois groupes, selon que le thorax est rétréci de la base au sommet, ou bien également rétréci à la base et au sommet, ou enfin manifestement plus étroit à la base qu’au sommet. Maïs l’adoption de cette mesure entrainerait comme conséquence logique la formation d’une autre coupe, au profit de la Z’olovocera ecilonis Wasm., que l’absence d’écusson ne permet pas de comprendre sous la formule primaire du tableau. Je présume qu'une pareille multiplication de genres semblerait à plus d'un entomolcgiste excessive dans l'état actuel de nos connaissances. Il vaut mieux s’en tenir, provisoirement du moins, à la détermination prise par un maitre et laisser l’insecte ainsi classé. Toutefois, il devient alors nécessaire de faire subir à mon tableau une modification qui l’adapte à cette manièce de voir, tout en conservant l’énumération exacte des caractères trans- posés suivant l’ordre de leur valeur. Voici la nouvelle formule dichotomique destinée à remplacer celle de la page 110: B. Pronotum a basi ad apicem angustatum, aut basi et apice æqualiler angustatum. Scutellum triangulare, distinctum (nul- MRC OT MECrF0N1S) ee ee lee De ee I. DisploteraReitt. II. Colovocera Mots. III. Reitteria Led. B'. Pronotum basi quam apice evidenter angustius. Scutellum minimum, transversum, vix distinctum (iu Mer. bicarinata triangulare). Oculi in M. bicarinata nulli, in cæteris vero late- rales/#granulali et{nigro-picli. 1, IN Maropaysia Luc. ra Plus récemment, — janvier 1898. — paraissait dans la Wiener entomologische Zeilung un article du même auteur, qui a pour objet principal d’étudier les espèces affine; du groupe de la Cort. fulva. Des matériaux provenant du bassin de l’Aras et du Turkes- tan renferment trois formes nouvelles, que l’éminent connaisseur des Lathridiidae décrit avec son habileté ordinaire, en les compa- rant aux espèces déjà connues, dans le voisinage desquelles on doit les classer. Après avoir constitué une première section, qui com- prendra les Cort. normanna Gh. Bris. (— ciliata Mots.\, illaesa Mann. et mon ticola H. Bris., chez lesquelles il a reconnu la pré- sence d’un tubercule temporal très petit en arrière des yeux, mon ami Reitter établit une seconde section caractérisée par l’absence — 159 — complète de ce tubercule, et il y fait entrer les Cort. pilosula Rosenh., æqualis n. sp., subpilosula n. sp., élluesiformis n. sp., et enfin fulva Com., dont il sépare (d’après des divergences à mon avis fort médiocres et de valeur infime) la fransversicollis Mots. et sa variété Pharaonis, d'Egypte, considérées jusqu'alors comme synonymes de la fuloa. Les deux premières, pilosula et aequalis, se distinguent par le corselet à peine plus étroit que les élytres, arrondi sur les côtés, el offrant au milieu ou tout près du milieu son maximum de largeur, tandis que les quatre suivantes sont reconnaissables à leur corselet manifestement plus étroit que les élytres et offrant son maximum de largeur bien au-devant du mmni- lieu. N'ayant sous les yeux aucun exemplaire de l’aequalis, je ne puis constater si les formules a, b”’ de mon tableau (Essai de clas- sification, p. 142) lui conviennent de tout point, et quelles modi- fications il serait nécessaire d’apporter aux formules © et ©? pour conduire à la détermination exacte de cette nouvelle forme. Mais j'estime qu’il sera aisé de la reconnaitre aux indications du des- cripteur. De taille généralement plus avantageuse (2 à 3 mill.), elle se distingue de pilosula par la fovéole antébasilaire du pronotum beaucoup moins forte, presque superficielle, et par la pubescence élytrale plus fine et couchée, à peine plus longue sur les interstries que sur les séries primaires. Quant aux Cort. pilosula, itlaesifor- mis, fuloa et transversicollis, voici la formule a’ modifiée de telle sorte qu'elle puisse les comprendre et servir de point de départ à leur détermination, ainsi qu’il suit: a'.Thorax plus minusve cordatus, coleopteris evidenter (etsi quandoque p«rum) angustior, ante medium lateraliter rotundato-dilatatus (1). e. Pronotum sparsim ac parum profunde punctatum. Elytra, saltem in interstiliis, seriatim Jlongioribus pilis hirta. , subpilosula Reilt. illaesiformis Reitt. e'. Pronotum dense ac distinctius punctatum. Elytra pilis mediocriter longis fere decumbentibus, alternis parum lon- gioribus, serialim ornata, f, Thorax longitudine sua parum latior, evidentius cordalus, ante basin fortiler foveolatus. LA LT EU f'. Thorax valde transversus, subcordalus, ante basin minus fortiter ac parum profunde (var. Pharaonis Mots.), aut subobsolete foveolatus. fulva Com. transversieollis Mots. (2). (1) d'ignore si l'on peut appliquer aux quatre espèces du groupe le caractère de la ponctuation du metasternum que j'ai relevé sur la Ü. fulva. C'est pourquoi je le sup- prime jusqu'à vérification. 2) J'ai pris ensemble à Caeu et à Funchal (Madère), dans les celliers, la fulva et sa var. {ransversicollis, ainsi que les passages intermédiaires pour la forme du corselet (A. Fauvel). — 160 — A la suite de celte contribution coléoptérologique, notre collègue de Paskau donne la description de trois Corlicaria nouvelles, qui doivent être rangées dans mon sous-genre Adasia (Essai de clas- sificalion, p. 147). Deux d’entre elles sont asiatiques : atricollis et aphictoides. Elles ont quelque affinité avec l'émpressa OI., mais elles n’ont sur les élytres d’autre strie que la suturale. La troisième, obseuripes, appartient à la faune d'Europe et semble extrêmement voisine de {inearis Payk., dont elle diffère surtout par la distribu- tion de ses couleurs. xx Faut-il attribuer la Cort. lateritia Mann. à ce même groupe de la linearis et à mon sous-genre Adasia (loc. cit., p. 192), ou bien doit-on la maintenir dans mon sous-genre Dapeda (p. 197) ? Je l'ai citée comme synonyme douteux de la bella Redt., sur l’autorité de M. Reitter, qui la soupconnait d’être identique, et je crois que le savant conservateur du Hofmuseum de Vienne, M. Ganglbauer, partage cette opinion. N'ayant eu alors sous les yeux que deux échantillons provenant de Teisko (Finlande), dans un état médiocre de conservation, il ne n'était guère possible de me prononcer caté- goriquement. Depuis lors, grâce à M. le D' John Sahlberg, j'ai exa- miné quatre nouveaux échantillons de lespèce de Mannerheim recueillis à Helsingfors. Aucun de ceux-ci ne présente la remar- quable sculpture du cinquième arceau abdominal (2), quiest carac- téristique du groupe VIII, sous-genre Dapeda. Tous ont, au con- traire, le dernier segment du ventre à peu près plan ou marqué seulement d’une très légère dépression antéapicale à peine fovéi- forme. D'autre part, j'ai confronté soigneusement l’espèce finlan- daise avec mes types de bella Redt. Voici quelques différences qui m'ont paru dignes d'être mentionnées: la teinte est uniformément d’un roux-testacé clair tant en dessus qu’en dessous du corps, tan- dis que la bella est d’un ferrugineux plus ou moins sombre par places, avec la massue antennaire et les cuisses rembrunies. Les antennes de lateritia semblent un peu moins allongées; les articles du funicule, surtout 3 et 4, sont relativement plus courts: la mas- sue, légèrement plus épaisse, a le pénultième article neltemeut transversal. La ponctuation du metasternum est fine, à peine en- foncée, et espazée sur le milieu, mais notablement plus forte et mieux marquée vers les côtés. Le corselet est manifestement plus large que long et parait un peu plus massif que chez la bella, où il est au moins aussi long que large ; la fossette antébasilaire, quoi- que généralement assez bien marquée, est cependant parfois pres- que superficielle et ne manifeste aucune tendance à se prolonger antérieurement sur le disque, comme cela se remarque chez la plu- part des exemplaires de la bella. Ma conclusion est donc que C. laleritia Mann. n’est pas syno- nyme de bella Redt., et qu’elle ne rentre même pas dans le sous- genre Dapeda. 11 suit de là qu’il faut la considérer comme une forme boréale appartenant au sous-genre Adasia, où elle se rangerait vraisemblablement dans le voisinage de linearis Payk. et d'Eppels- hetimi Reitt. x *X * En tête du sous-genre Melanophthalma in sp., j'ai placé six espèces qui se distinguent de leurs voisines par la massue anten- naire composée de deux articles. Or, il existe au cap de Bonne- Espérance une autre espèce possédant le même caractère et faisant incontestablement partie de ce groupe, ainsi que je puis le consta- ter d’après trois exemplaires envoyés par mon cousin Ach. Raffrav, consul général de France à Cape-Town. Peut-être conviendrait-il de la rapporter à la M. picina, décrite par Motschulsky sur des individus de la mème localité. Les détails de sculpture mentionnés dans la diagnose de l’auteur russe ne cadrent pas très bien, il est vrai, avec les échantillons que j'ai sous les yeux; mais, étant donnée la varia- bilité habituelle de certains caractères et surtout de la ponctuation chez les Corticartint, on pourrait à la rigueur admettre qu’il s’agisse d’une seule et même forme. Je crois néanmoins préférable de laisser la question indécise en maintenant la M. picina Mots. parmi les espèces à massue antennaire tri-articulée comme ja sericea Mann., avec laquelle le descripteur la compare, et de dési- gner provisoirement l’insecte de ma collection sous le nom nouveau de capicola, afin de l’introduire ainsi à sa place normale dans la classification par l’énumération des caractères essentiels qui le dif- férencient de ses congénères. La #. capicola est entièrement noire, hormis les articles 2-9 des antennes qui sont, comme d’ordinaire, de couleur pâle; les pattes sont aussi de teinte sombre (noir de poix}, même la partie basilaire des tibias, qui parait quelquefois un peu moins foncée. La massue antennaire est bi-articulée. Les yeux assez saillants ne sont pas contigus au bord antérieur du pronotum, mais séparés de celui- ci par des tempes courtes en forme de bourrelet. Le corselet, moins long que large, en angle obtus vers le milieu de ses côtés, est sil- lonné transversalement sur le disque un peu au-devant de la base, saps fossette antéscutellaire, Le premier segment du ventre est orné — 162 — de deux lignes post-coxales peu obliques et atteignant presque le deuxième arceau. D'après ces détails, il y a lieu de modifier mon tableau de déter- mination (Essai de classification, p. 148) de la manière suivante : a, Antennarum clava bi-articulata. b. Antennarum primus articulus et elava nigro-picea. Pronotum ni- grum, lateribus in medio subangulatis, minus dense sat fortiter punctatum, transversim ante basin sulciformiter impressum. Co- OEM or où b 00 6 VO MEME 0 0 SU b'. Antennarum clava infuscala. Pronotum rufum, sparsim et subtili- ter punctatum, quandoque fere læve, transversim ante basin haud vel vix impressum. Coleoptera nigro-fusca (fuscipennis Mann.) aut rufo-ferruginea sed fusco-fasciata et maculata (picta Le C. et signata Bel.). b'. Antennarum clava concolor, haud infuscata. Pronotum rufo-ferru- gineum, rugose confluenter punctatum, in medio baseos subfoveo= latum. Coleoptera tota rufo-ferruginea . capicola n. sp. Ne le ee CU ME BEL xx Les additions au Catalogus systématique, y compris les rectifica- tions ou publications faites depuis la fin de l’année 1896, alteignent donc au total une vingtaine de Lathridiidæ, que j'énumère main- tenant, suivant leurs numéros d’ordre. II. Colovocera Mots. 4. formicaria Mots. Var. major Reitt. Ajouter aux observations de la p. 155: Dans son article sur les myrmécophiles recueillis dans l’'Asie-Mineure centrale par le Docteur Escherich (Deutsche ent. Zeits. 1896, p. 238), le R. P. Wasmann signale la capture de cette variété à Angora dans les nids de PAphænogaster structor Latr. var. barbaro-structor For. IV. Merophysia Luc. 3 vis, bicarinata Reilt., Deutsche ent. Zeits., 1897, p. 217, n. 7. — Bel. antea, p. 157. Région transcaspienne: Buchara. — Capturée vraisembla- blement dans quelque fourmilière d’espèce non mentionnée. — 163 — VI. Holoparamecus Curt. 13bis, téstaceus Rroun, Man. N.-Z. Col., part. VII (1893), p. 1448, n. 2311. Nouvelle-Zélande : ile Mokohinou. X. Moncœdus Horn. (1) P..165, note 2. Au lieu de povos, œil ; lire, povos, seul, XII. Agelandia Reitt. (2). 2. Merkliana Reitt., Wien. ent. Zeit., IX (1890), p. 210, n. 286. Environs de Constantinople. XIV. Lithostygnus Broun. 2. minor Broun, Man. N.-Z. Col., part. VI, p. 1344, n. 9358. Nouvelle-Zélande : Moeraki. XX. Eniemus Th. 25 tis, caviceps Broun, Man. N.-Z. Col., part. VII (1893), p. 1447, n. 2510. Nouvelle-Zélande: Makatu, Hunua Range, parmi les feuilles tombées à terre. XXII. Corticaria Marsh. 18 bis, æqualis Reitt., Wien. ent. Zeit., 1898, p. 29. Bassin de l’Aras : Ordubad. Région transcaspienne : Askhabad. 4) «Il est presque certain, m'écrit M. le docteur D. Sharp, que le genre Monæ- dus appartient à la famille des Adimeridae » ; la structure des tarses aurait été inexac- tement décrite par Horn. Je fais acte de déférence à l'autorité scientifique de notre collègue de Cambridge en consignant ici cette déclaration, afin d'appeler l'attention des entomologistes sur une question que je ne saurais élucider, faute de matériaux. La famille des Adimeridae m'est d'ailleurs totalement inconnue. (2) IL est fort douteux que ce genre tétramère puisse être définitivement maintenu parmi les Lathridiidae. Plusieurs auteurs sont d'avis qu'il appartient aux Colydiidae, et je ne serais pas éloigné de partager leur manière de voir. Mais la question n'étant pas résolue, je devais mentionner dans mon catalogue la deuxième espèce, décrite de- puis plusieurs années. — 164 — 18 ‘er, subpilosula Reitt., Wien. ent. Zeit., 1898, p. 29. Bassin de l’Aras: Ordubad. 18 quater, illæsiformis Reitt.. Wien. ent. Zeit., 1898, p. 30. Turkestan: Taschkend. 19 tis, transversicollis Mots., Bull. Mosc., 1867, I, p. 76. Var. Pharaonis Mots., loc. cit., p. 74. Egypte. 31 vis, atricollis Reitt., Wien. ent. Zeit., 1898, p. 31. Région des sources de l'Irkut, en tamisant des feuilles. 31 ter, aphictoides Reitt., Wien. ent. Zeit., 1898, p. 31. Mongolie septentrionale: Ourga. 49 bis, obscuripes Reitt., Wien. ent. Zeit., 1898, p. 32. Bohême: Brandeis sur l’Elbe. 53 bis, lateritia Mann., Germ. Zeits., V., p. 44, n. 34. Finlande (1) : Kavantholm; Teisko ; Helsingfors. 54 bis, alutacea Blackb., Trans. Roy. Soc. Scuth Austral., XIV (1891), p. 121. Plusieurs {ocalités du sud de l’Australie. 645, Adelaidæ Blackb., Trans. Roy. Soc. South Austral., XIV (1891), p. 120. Australie méridionale. XXIV. Melanophthalma Mots. 1. capicola Bel., antea, p. 161. Cap de Bonne-Espérance. 35 bis, amplipennis (2) Broun, Mun. N.-Z. Col., part. V, p. 1104, n. 1960. Nouvelle-Zélande : Moeraki. 38 bis, australis Blackb., Trans. Roy. Soc.South Austral., XIV (1891), p. 120. Australie du Sud et Victoria. 38 ter, Andersoni Blackb., Trans. Roy.Soc. South Austral., XIV (1891), p. 121. Australie du Sud: district de Port Lincoln. 69 is, lindensis Blackb., Trans. Roy. Soc. South Austral., XIV (4891), p. 120. Australie du Sud: district de Port-Lincoln. (1) À effacer des localités de la bella Redt., n. 62. (2) Ce nom fait double emploi dans le genre Melanophthalma, comme dans le genre Corticaria; il devra donc être remplacé, mais je laisse à l'auteur le soin de faire ce changement, — 165 — LISTE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES Adelaidæ Blackb. Cortlicaria æqualis Reitt. Corticaria.. alutacea Blackb. Corticaria amplipennis Broun. Mela- HOPRUNRAIMAR EE... Andersoni Blackb. Mela- MOpDhiNAÎMaAr EEE ce. aphictoides Reitt. Cortica- australis Blackb. Melanoph- CHAIMARENREN ENS AREE bicarinata Reitt. Merophy- STARS rene letets HoRoO DE capicola Bel. Melanoph- ÉDAIM ARE ER ee tieeniele 164 163 16% caviceps Broun. Enicmus, illæsiformis Reitt. Cortica- ria.. lateritia Mann. Corticaria. lindensis Blackb. Melanopb- thalma Merkliana Reitt. Agelandia. minor Broun. Lithostygnus obscuripes Reitt. Corticaria Pharaonis Mots. Corticaria. subpilosula Reitt. Cortica- M AV sement testaceus Broun. Holopa- TamecUs . ..... Dos 8 0 ado transversicollis Mots. Cor- HICATIA eee — 166 — HÉMIPTÈRES NOUVEAUX Par le Dr A. PUTON. Tholagmus Chobauti Put. De la taille du T. flavolineatus, mais plus élargi en arrière, le connexivum étant beaucoup plus dilaté. D’un flavescent verdâtre très pâle avec quelques taches noirâtres ou rousses, mais les lignes longitudinales blanchâtres manquent, excepté sur la ligne médiane du pronotum et de l’écusson et sur les bords de ce dernier. Tête plus courte que chez le 7°. flavolineatus, joues plus longues quele tylus, qui cependant n’est pas enclos ; yeux moins grands, moins saillants, plus allongés obliquement. Pronotum et écusson à points ocellés plus gros et plus espacés. Carène médiane du pronotum plus faible et entre celle-ci et le bord externe aucune trace des ca- rènes intermédiaires du 2. /avolineatus. Une tache nébuleuse noi- râtre ou rousse en dedans de langle latéral postérieur. Ecusson avec une élévation triangulaire très forte à la base et noirâtre au milieu; sur le milieu de la longueur de l’écusson une tache noirâtre nébuleuse de chaque côté, ne touchant ni le bord externe, ni la ca- rène médiane qui sont blanchâtres; une tache analogue à lextré- mité. Corie avec une ligne noirâtre. Connexivum marqué sur trois intersections d’une grosse tache arrondie, noire. Ventre blanchâtre, sans tache ni point noirs; stigmates concolores. Ghardaia et Biskra. Récolté par le D' Chobaut et M. Bleuse, qui en ont enrichi ma collection. — Egypte (collect. Fokker). Deux autres exemplaires de Berriane, aussi récoltés par le D' Chobaut, sontun peu plus petits et moins colorés: l’un a le connexi- vum sans lachesetle reste du corps presque entièrement blanchâtre; l’autre n’a que deux petits points noirs sur le conuexivum, et les taches de l’écusson sont roussâtres. Je ne puis les séparer du iype pour les autres caractères; il est donc probable que cette espèce varie beaucoup pour la couleur. Nysius perplexus Put. D’un flavescent pâle, sans taches, mat, finement tomenteux, mais sans poils ; allongé, subparallèle. Tête assez fortement inclinée et obtuse en avant; lames rostrales de la longueur du dessous de la — 167 — tête, mais très peu élevées. Antennes courtes et robustes, un peu rembrunies, les deuxième et troisième articles subégaux, le qua- trième un peu plus pâle et un peu plus court que le troisième; yeux gros et saillants. Pronotum plus large que long, peu rétréci en avant, couvert de très gros points profonds, espacés, à fond un peu rembruni comme les cicatrices. Ecusson à sommet arrondi, excavé entre la ligne médiane et les côtés qui sont relevés. Elgtres à côtés droits, parallèles, d’un flavescent grisâtre avec les nervures plus pâles. Membrane grise à nervures blanches, les deux internes réu- nies avant la base ; elle laisse voir l’extrémité du dernier segment abdominal. Dessous d’un flavescent grisâtre pâle ; bord postérieur des métapleures blanchâtre, coupé obliquement, l'angle interne plus prolongé en arrière et aigu, l’externe arrondi. Fémurs avec des points bruns en lignes. — Long., 4 1/4 mill. Biskra. Deux exemplaires récoltés par M. Chobaut (Coll. Chobaut et Puton). Cette espèce est très distincte de ses congénères ; par sa forme, elle pourrait se placer près du punclipennis:; par son écusson arrondi, elle se rapproche du jacobeæ, mais ses nervures réunies, sa forme, etc., l’en éloignent. Rhyparochromus translucidus Put. Allongé, subparallèle ; entièrement d’un testacé blanchâtre extrê- mement pâle, ambré, translucide, brillant et tout à fait glabre en dessus. Tête allongée avec deux soies de chaque côté, imponctuée ; yeux globuleux, saillants ; antennes longues et grêles avec quelques longues soies espacées. dernier article allongé, à peine plus épais que le précédent. Pronotum allongé, le lobe antérieur convexe, imponctué, sauf une ligne de points parallèle au bord antérieur ; le lobe posté- rieur très court (le cinquième de l’antérieur), couvert de points très légèrement rembrunis. Ecusson avec quelques points semblables vers l'extrémité. Cories parsemées aussi de ces mêmes points; mem- braue laissant à découvert le dernier segment abdominal; ce der- nier avec quelques longues soies en dessous. lémur antérieur assez renflé, finement denté en dessous dans toute sa longueur, l’extrême sommet de ces dents noir, les deux apicales plus fortes, tibia anté- rieur brusquement arqué tout à fait à la base; les tibias ont quel- ques longues soies très fines, à peine visibles. — Long., 7 mill. Un exemplaire unique de la collection du D' Chobaut, qui l’a récolté à Ghardaia. — 168 — Ce curieux insecte, malgré sa couleur extrêmement pâle, pellu- cide, n’est pas un immature, mais un lucifuge; la faune désertique présente souvent des espèces aussi décolorées et plus même que la faune cavernicole et souterraine. Velia Noualhieri Put., 1889. Forma macroptera. Un exemplaire mâle macroptère trouvé à Blida par M. Bleuse a les élytres un peu plus brunâtres que ses congénères, mais avec les mêmes taches blanches, seulement la tache discoïdale est allongée comme dans currens et non arrondie comme dans rivulorum. Je dois ajouter à ma description primitive que, chez la femelle brachyptère au moins. le dernier segment du connexivum, vu de côté, est arrondi en haut et courtement et obtusément arrondi au sommet, tandis que dans currens il est droit en haut et prolongé en angle aigu postérieuremeut. Laurinia Chobauti Put. D’un brun roux, glabre, très brillant et comme vernissé sur la tête et le pronotum. Antennes assez robustes, brunes, plus pâles sur les deux premiers articles; deuxième article de un quart plus long que le troisième. Têle triangulaire, à poactuation assez forte mais superficielle, son bord postérieur droit, en carène obtuse. Pro- notum à ponctualion très faible, en trapèze très atténué en avant, convexe en arrière, mais beaucoup moins que dans le L. fugaæ. Ecusson saillant en cône obtus. Cories d’un beau roux velouté; quelques soies noires semi-couchées sur les côtés; une tache blan- che de chaque côté vers le milieu de la longueur et une autre en ovale transverse, commune aux deux clavus et sur leur milieu; ces trois taches blanches contiguës, mais non réunies, forment un arc à concavité antérieure et sont entourées d'une bordure d’un beau noir velouté. Extrémité de la corie et cuneus sans suture apparente et d’un beau noir vernissé, très brillant. Membrane dépassant l’ex- trémité de l’abdomen, noire, très brillante, subcoriace. Pattes d’un brun roux, moilié apicale des tibias et tarses blanchâtres. Taille un peu plus petite que L. fugax. El-Ateuf (Mzab). Deux exemplaires (collections Chobaul et Puton). Cet insecte, qui a l'aspect du Syslellonotus.trigqu!lalus, mais — 169 — sans tache subapicale blanche, est une remarquable découverte du D' Chobaut. Brachycoleus thoracicus Put. Var. nigricans Put. J'ai décrit dans cette Revue, comme variété thoracicus du B. Sleini Rt., une forme que M.Reuter juge avec raison une espèce distincle par son pronotum plus lisse et ses poils pâles, même sar les portions noires. Cette espèce doit être aussi variable que ses congénères, car, depuis, il m’en est arrivé un exemplaire de la même localité Akbès qui diffère par les caractères suivants : Le pronotum est noir, même sur le bourrelet apical, et sa partie moyenne seule présente trois rudiments de bandes flavescentes, écourltées mais confluentes entre elles. La couleur noire envahit aussi les cories, qui ne présentent plus de flavescent qu'une très étroite bordure sur les deux tiers basilaires du bord externe et un trait au bord apical à l’angle interne. Le cuneus est rouge, excepté son sommet. Dimorphocoris Bleusei Put. Espèce très voisine des D. signala et surtout Schmidti Fieb., mais plus grande et remarquable par le granû développement de la membrane et de ses cellules. Noir, mat, très allongé, parallèle, glabre en dessus. Tête testacée avec une grande tache noire sur le vertex, qui laisse les bords des yeux testacés et une tache puncli- forme de même couleur sur le milieu de son bord postérieur. Yeux très saillants, dirigés transversalement en dehors et débordant de toute leur largeur les angles antérieurs du pronotum. Antennes très longues, le premier article avec quelques soies raides en dehors, mais moins fortes que chez les espèces voisines. Devant et dessous de Ia tête testacés ainsi que le rostre. Pronotum avec une ligne médiane longitudinale complète testacée; ses côtés régulièrement rétrécis en avant; ses angles postérieurs saillants en un angle aigu, dentiforme et légèrement dirigé en avant. Ecusson entièrement noir. Elytres noirâtres avec une bordure externe pâle, l'extrémité du clavus un peu lavée de testacé; membrane extrêmement longue, d’un noirâtre pâle uniforme, les nervures noires. Dessous du corps noir, propleures testacées. Pattes pâles, les fémurs postérieurs à peine linéés de nroirâtre, tarses noirs. — Long., 7 mill, Mekalis (Sud-Oranais). Des chasses de M. Bleuse. — 170 — Cette espèce diffère des sigrata et Schmidti par sa taille plus grande et surtout sa membrane plus développée, sa tête et les fémurs plus pâles, les angles postérieurs du pronotum plus aigus, spiniformes, etc. Obs. Dans la même chasse de M. Bleuse et de la même localité, je trouve un insecte femelle qui est tellement différent, non seulement du mâle décrit ci-dessus, mais aussi des femelles du même genre, que je n’ose proposer s4 réunion ; Cependant, comme elle n’est pas impossible, en voici une courte description : Entièrement noir. peu brillant, avec seulement les orbites internes des yeux roux. Corps très élargi en arrière; dessus glabre avec seulement quelques soies en avant de la tête et sur les côtés du pronotum; premier article des antennes court, de la longueur du diamètre de l’œil, pour ainsi dire non setuleux; deuxième article subeylindrique, finement poilu. Pronotum trapézoïde. Elytres très élargies d’avant en arrière, écourlées, laissant à découvert les cinq derniers segments abdominaux: coupées droit en arrière avec l’angle externe obtus. Abdomen très èlargi en avant et ensuite su- bitement rétréci en arrière. Pattes el aäessous du corps noirs; fémurs postérieurs peu renflés. Insecte ayant en petit la forme et l'aspect de l’Orthocephalus coracinus.— Long., 3 mill. Issidius Put. nov. gen. L'Issus rotundiceps Leth., Rev. d’'Ent., 1887, 309, ne peut rester dans le genre Îssus, dont il a l'aspect; car la présence d’ocelles très apparents et la découverte de la forme macroptère le reportent dans une autre section près des Helicoptera et Omma- tissus. Vertex un peu excavé, plus de deux fois plus large que long, non anguleux en avant, où il est très légèrement arrondi avec les an- gles externes droits ; échancré en arrière. Front deux fois plus long que large au niveau des yeux, où il est un peu plus étroit que vers le clypeus, sa ligne médiane et ses bords en carènes tranchantes; clypeus non caréné ; joues assez larges avec un ocelle très apparent entre l'œil et l'antenne. Passage du front au vertex tranchant sans espace intermédiaire. Pronotum sans carènes, avec quelques gros points énfoncés, son bord postérieur moins arqué que l’antérieur Mesonotum tricaréné. Elytres à nervures longitudinales ou secteurs bien saillantes et reliées dans toute leur longueur par de petites nervures transverses formant des cellules carrées. A la base de l’élytre, une cellule basale d'où partent les secteurs, trois de l’an- — 171 — gle externe, d’un même point et un quatrième à l’angle interne, ce quatrième bifurqué vers le tiers apical de l’élytre, le secteur moyen vers le tiers basal et les deux secteurs externes non bifurqués, si ce n’est tout près de l’extrémité, où les nervures forment un réseau plus compliqué chez le macroptère. Issidius rotundiceps Leth. Forme macroplère. — Long., 9 mill. Elytres beaucoup plus longues que l’abdomen, un peu arrondies latéralement sur les deux tiers basilaires et droites au tiers apical, qui est fortement et irré- gulièrement réticulé et marbré de taches noires irrégulières; les cellules des deux tiers basilaires sont plus transparentes que dans la forme brachyptère, carrées, et beaucoup de ces cellules sont ornées d'une tache noire punctiforme. Les taches de la marge très apparentes. Ain-Sefra. Un seul exemplaire (collect. Chobaut); trouvé aussi par M. Bleuse, qui en a enrichi ma collection. Forme brachyptère. — Long., 5 à 6 mill. Elytres plus coriaces, moins transparentes dans les cellules, dépassant à peine l’extrémilé de l'abdomen; leur bord externe presque en demi-cercle de la base à l’extrémité ; celle-ci sans réseau compliqué de cellules apicales. En cet état, l’aspect est celui des Zssus avec le bord externe des élytres plus régulièrement arrondi. Biskra. Batna. Aïn-Sefra. Conosimus Noualhieri Put. Taille et couleur de ses congénères, mais très différent par la forme allongée de la tête. Vertex de un tiers plus long que le pro- notuin au milieu, en ogive allongée, à pointe obtuse ; ses côtés droits et parallèles seulement à la base un peu en avant des yeux ; sa sur- face excavée et parcourue par une carène longitudinale blanchâtre, Front très allongé en ellipse, tricaréné, les carènes juxta-médianes réunies à la médiane au sommet. Pronotum carené au milieu, son bord antérieur fortement arqué, le postérieur droit. Elytres avec deux pe- titles taches noires sur leur milieu et une série de taches de même cou- leur sur tout le pourtour interne et externe ; secteurs très saillants, les deux externes non bifurqués, l’interne bifurqué avant le milieu, Aïn-Sefra. Des chasses de M. Bleuse. — 172 — Je dédie cette espèce à la mémoire de mon ami Maurice Noualbier, dont la science hémiptérique déplore la perte récente. Cephalelus Bleusei Put. Extrêmement allongé et étroit, jaunâtre pâle uniforme, glabre. Tête longue de 4 1/2 mill., extrêmement prolongée et effilée en triangle très étroit, horizontale jusque près du sommet, qui est un peu réfléchi et cylindrique avec la pointe obtuse et ornée de trois points noirs en dessous: sa surface ponctuée, non carénée longitu- dinalement, ses côtés oblus ; front plus faiblement ponctué que le vertex ; rostre avec le sammet noir entreles hanches intermédiaires; yeux grands, allongés, mais peu saillants; ocelles très pelits, con- colores, à peine visibles, placés sur les côtés de la têle, mais visi- bles d’en haut, éloignés du bord antérieur de l'œil, d’une longueur égale à celle de l’œil même. Pronotum très finement ponctué en avant, très finement siriolé en travers en arrière, une fosselte de chaque côté en dedans de l’angle antérieur. Elytres sans nervures transverses, très écourtées, atteignant seulement le milieu du deuxième segment ahdominal, tronquées droit au sommet, avec les angles externe et interne arrondis. Abdomen lisse en dessus, ex- trêmement effilé à l’extrémité, les segments génitaux dans la (o) (seule connue) presque aussi longs que le reste de l’abdomen. Le dernier segment dorsal très long, fendu dès son tiers apical, forme au niveau du tube anal deux prolongements accolés et très minces et noirs au sommet, qui est dépassé encore de beaucoup par la tarière ; celle-ci très longue dépasse de beaucoup les segments et porte des soies raides et courtes. Le dernier segment ventral non génital est iriangulairement échancré au milieu jusqu’à moitié de sa longueur. Pattes courtes, les tibias avec une rangée d’épines en dehors et de soies raides en dedans: genoux postérieurs avec deux courtes épi- nes, sommet des tarses noir. Q. — Long., 149 mill. Un seul exemplaire trouvé par M. Bleuse, à Aïn-Sefra, sur une graminée dont la graine ressemble à cet insecte. Cet exemple de mimique a déjà été noté par Rey pour le Dorydium qui vit à Fré- jus sur le Psamma arenaria. Je rapporte cet insecte au genre Cephalelus Percheron, parce que, de tous les genres décrits dans la monographie des Acocépha- lides de Signoret, c’est de Jui qu’il se rapproche le plus; mais je n’en ai jamais vu aucun exemplaire et le caractère des tibias iner- mes ne lui convient pas, — 173 — Cephalius ? Chobauti Put. Très étroit et allongé, d’un flavescent grisâtre pâle (couleur du Gry- potes pinetellus).Vertex prolongéen angle aigu (à peu près de même forme que chez Platymetopius rostralus), plan, très finement sil- lonnèé sur la ligne médiane, une légère fossette allongée sur son sommet, disque imperceptiblement striolé en long, côtés droits, obtus ; l’ocelle un peu en avant de l'œil, sur le bord même du ver- tex mais en dessus, aussi il est entièrement visible en haut. Front noir avec une bordure pâle. Yeux allongés, grands, débordant l'angle antérieur du pronotum. Celui-ci arqué en avant, son bord posté- rieur circulairement échancré, sa surface très finement striolée en travers. Ecusson avec un petit sillon arqué avant son sommet. Elytres très longues et très étroites, atténuées régulièrement jusqu’à l'extrémité qui est étroite, arrondie et un peu enfumée: secteurs très peu visibles, concolores; marge sans nervures transverses. Dessous du corps en partie noir; tibias postérieurs avec une ligne noire en dedans et une rangée d’épines blanchâtres en dehors. Tibias antérieurs avec une rangée de longs poils raides en dedans.—Long., 9 mill. Mekalis (Sud-Oranais'. Récollé par M. le Dr Chobaut, qui a enri- chi ma collection d’un exemplaire. Trouvé aussi par M. Bleuse. J'avoue que cet insecte ne rentre qu’imparfaitement dans le genre Cephaltus, dont il diffère par le bord de la tête plus obtus,les ner- vures des élytres moins saillantes, la sculpture du pronolum. Par la forme du vertex, il ressemble davantage aux Platymetopius, mais l’ocelle, quoique sur le bord de la tête, regarde en haut et est plutôt sur le vertex que sur le front; les nervures longitudinales ne sont qu'une ou deux fois reliées par des nervares transverses. Il est donc préférable de le rapprocher des Dorydium, mais il for- era sans doute un genre nouveau de ce groupe. Deltocephalus megalurus Put. Espèce variable pour la couleur et très remarquable par l'abdo- men de la femelle effilé en pointe comme dans les Aconura: Allongé, subparalièle, d’un gris blanchâtre, tête en triangle assez long, de un quart plus longue que le pronotum; deux points noirs enfoncés devant sa base, quelques marbrures brunes au somimel; front avec des chevrons bruns. Pronotum avec une série de gros points noirs enfoncés un peu après le bord antérieur. Elytres avec les nervures blanches largement bordées de noirâtre en dedans et Revue d'Entomologie. — Juin 1898. 12 — 174 — en dehors; une large bordure blanchâtre au bord externe (cellule marginale). Chaque élytre étroitement arrondie séparément au som- met, qui atteint l’extrémilé de l'abdomen chez le mâle et laisse à découvert trois segments et la tarière chez la femelle. Dos de l’ab- domen avec une ligne médiane noire. Dessous du corps en partie noirâtre, tibias linéés de noir. Chez la femelle, les deux derniers segments abdominaux sont très allongés en cône et la tarière les dépasse encore d’une longueur égale à ces deux segments. Le der- pier segment ventral est presque droit au bord postérieur. — Long., G, 31/2: ©, 53 mill. Variations : il y a des exemplaires entièrement blanchâtres sans chevrons au front et sans bordures: aux nervures des élytres, qui pourraient paraitre différents comine espèce, si je n'avais remarqué un passage aux colorations extrêmes. Aïn-Sefra. Quatre femelles etun mâle récoltés par M. Bleuse. Cette espèce, anormale dans ce: genre, a tout à fait l’abdomen des Aconura ; mais la forme parallèle, le dessin du front et les nervures des élytres la rapprochent bien plus des Deltocephaius de la première section (ocellati). Euphyllura lugubrina Put. Taille et forme de l’Æ, oleæ Fourc., mais irès différente comme couleur et nervulation. Tête et thorax d’un brun roussâtre avec les scutellum et postscutellum blancs. Ailes antérieures noires avec la base blanche jusqu’au riveau du postscutellum. Sur la partie noire, les nervures sont bien nettes et concolores et entre les ner- vures On voit de fines rides transverses plus ou moins irrégulières, plus régulières cependant sur le clavus ; ces rides vues obliquement sont noires comime le fond, mais vues de face et un peu par trans- parence elles paraissent blanches et forment un pelit dessin hié- roglyphique très joli. Ces ailes manquent complètement de stigma; le radius atteint le sommet de l'aile, il est droit, parallèle à la costa et au cubitus et à égale distance de l’un et de l’autre : les deux cel- lules apicales formées par les fourches du cubitus sont en triangle très aigu et subégales. Ailes inférieures blancaes. Biskra ; du D' Chobaut. L’absence de stigma rapproche cet insecte des Aphalara, mais la forme du front et des ailes coriacées est bien celle des Euphyl- lura. — 175 — Aphalara lichenoïdes Put. Tête et thorax d’un roux foncé, mélangé de noir, mats, glabres; antennes courtes, testacées avec la base et l'extrémité noires. Aile antérieure assez étroite, opaque, fortement ponctuée entre les ner- vures, surtout le long de celles-ci, finement et entièrement mar- brée de noir el de blanc; les parties blanches vues obliquement paraissent argentées par des écailles ou des granulations extrème- ment fines. Une tache noire plus grosse au bord interne au uiveau de la fourche interne du cubitus, une autre au bord externe avant l'extrémité et enfin deux autres moins grandes intermédiaires: ces quatre taches forment une bande interrompue, antéapicale, oblique. Nervures très saillantes, jaunâtres; pas de stigma: radius long, aboutissant près du sommet de l'aile ; première cellule apicale ou interne courte. sa deuxième nervure plus longue, en arc assez élevé ; deuxième cellule apicale ou externe en triangle très allongé, ses deux nervures subégales. Dessous du corps et cuisses noirâtres, libias testacés. — Long., 2 1/2 mill. Oran. Trouvée en mai par le decteur Chobaut {collect. Chobaut et Puton). < Ceite jolie espèce ne peut être confondue avec aucune de ses congénères. Diaphorina Ghobauti Put. Très voisine comme taille et aspect de la D. Puloni Lw., elle en diffère par les caractères suivants: thorax couvert d’une pubes- cence courte et dressée bien plus dense et plus apparente. Ailes antérieures d’un blane de lait à nervures concolores; deux taches petites, mais très apparentes, d'un beau noir, l'un à la base du radius, l’autre à la bifurcation primaire du eubitus; deux autres points noirs moins apparents aux bifurcations secondaires du cubi- tus. Chaque cellule apicale terminée par une tache noire, qui en- toure une tache blanche apicale arrondie; en outre, trois où quaîre petits points noirâtres disséminés dans les deux cellules apicales externes. La D. Putoni a les ailes antérieures plus grises, à nervures jaunâtres et avec un lacheté nébuleux noir qui s’étend bien plus haut jusqu’à la base du radius et du cubitus. Biskra. Plusieurs exemplaires bien semblables trouvés par le D' Chobaut, — 176 — SYNONYMIES. 1. Lurydema maracandicum Och. est une variété tricolore et petite de pielum H,-S. et non l'E. sexpunctatum Gebl., ainsi qu'on l’a publié. Voir un type d’Ochanine au Muséum de Paris. 2, Phytocoris riparum Ferrari. = flammula Reul. {d’après des types de Ferrari). M. Reuter le rapporte à l’exolelus Costa. 3. Phantia viridula Put. ne me parait plus qu’une variété peut- être sexuelle de viridipennis Leth.; M. Chobaut a trouvé à Biskra un exemplaire qui ne diffère pas de celui de Perse. 4. Carpocoris fuscispinus Boh. Z nigricornis F. Ces deux espèces ne paraissent devoir être réunies, comme du reste le fai- sait Fieber, pour les raisons suivantes: les deux formes présentent les mêmes variétés de couleur tout à fait parallèles. On trouve, sur- tout en Orient, des passages que l’on ne sait à laquelle des espèces rapporter. Enfin on trouve les mêmes variations des angles humé- raux du pronotum chez d’autres espèces: ÆEusarcoris aeneus, Acanthosoma haemorhoidale, Gonocerus venalor, etc. , CAPTURES D’HÉMIPTÈRES. 1. Bagrada hilaris Burm.—Ghardaia (D' Chobaut) ; espèce d’Ara- bie, nouvelle pour l’Algérie. . Prionotylus brevicornis Mis. (macroptère). — Biskra, id. 3. Coreus scabricornis Pz. — Cap-Breton; cet exemplaire est celui cité de Dax par erreur dans mon Synopsis; c’est le vrai scabricornis, ceux des Alpes sont des a/pinus Horv. 4. Tropistethus nitidicollis Put.—Embouchure du Loup, Alpes- Maritimes (Sainte-Claire-Deville). Nouveau pour PEurope. 5. Lethæus fulvovarius Put. — Ghardaia (Chobaut). Nouveau pour l’Algérie. 6. Monosteira minuluia Mont. — Tiout (Bleuse). 7. Acanthothorax siculus Costa. — Aïn-Sefra (Bleuse). 8. Reduvius Mayeli Put. — Biskra (Chobaut). 9. Miris sericans Fieb.—Le Tournairet: Alpes-Maritimes (Sainte- Claire-Deville). 10. Dicyphus tamaricis Put. — Biskra (Chobaut). 11. Isomelopus intrusus H.-S. — Biskra (Chobaut). 12. Cephalius frontalis Fieb. — Biskra (Chobaut). = 19 Ve STAPHYLINIDES NOUVEAUX DE MADAGASCAR Par Albert FAUVEL. Je dois à mon vieil ami M. Léon Fairmaire la communication de plusieurs envois de Staphylinides qu’il a reçus de M. H. Perrier, établi à Saberbieville, près de la côte ouest de Madagascar. Plu- sieurs espèces nouvelles figuraient dans ces envois ; je les décris ei- après, espérant encourager ainsi les recherches d’un jeune et habile chasseur, dont le père, entomologisle émérite, fut un de mes pre- miers compagnons de voyage en Savoie. Jai ajouté deux descriptions de Pæderus, découverts par MM. Ch. Alluaud et Sikora. Les types de toutes ces espèces se trouvent dans ma collection. Lispinus cavipennis *. L. angustati Er. minimis exemplariis paulo minor, colore squa- lide rufo, capite, macula magna elytrorum diffusa, vix perspicua, sezmentisque abdominis præter cingulum apicalem, picescentibus, antennarum articulo ultimo croceo, corpore multo nilidiore, vertice thoraceque parcius fortiusque punctatis, elytris paulo brevioribus, multo minus deplanatis, in fundo multo minus alutaceis, nitidis, cæterum minus crebre punctatis, sutura multo profundius præser- tim antice impressa, post scutellum quasi foveam magnam trans- versalem simulante : abdomine etiam minus alutaceo satis distin”- tus. — Long., 3 1/2 mill. Suberbieville ( Perrier). Trogophlœus Perrieri *. Trog. Mannerheimi Kol. vicinus, sed minus convexus, paulo major et præsertim latior, simiiiler coloratus, licet antennarum ar- ticulo primo pedibusque magis infuscatis, vix minus nitidus, den- sius, brevius subtiliusque griseo-pubescens ; capite parum latiore, oculis majoribus, antennis paulo brevioribus, articulis minus elon- galis, 7-40 fortiter transversis; thorace laliore, lateribus ante me- dium fortius roltundalis, angulis anticis nullis, posticis adhue magis rotundatis, impressione lunata magis regulari magisque profunda, disco ante impressionem magis inæquali; elytris multo ampliori- bus, quadratis, vix subtilius punctulatis; abdomine minus nitido, latiore, magis perspicue punctato.— Long., 3 mill. Suberbieville (Perrier). Oxytelus strigicollis *. Parum nitidus, nigro-piceus, seu piceus, obscure rufus vel polius dilute ferrugineus, antennis rufis, basi, palpis, ano pedibusque dilu- tioribus, thorace elytrisque parum opacellis ; forma Ox.sculplurali Grav., sed totus alius, capitis præsertim lateribus. thorace elytris- que longitudinaliter dense strigosulis, his etiam asperulis, omnino distinctus: antennis sat robustis, subclavatis, thoracis dimidiam par- tem attingentibus, articulis 5-11 gradatim latioribus, in © parum, in © magis transversis; capite brevi, lato, in (o) thorace parum an- gustiore, tuberculis antennariis spatioque frontis antici depressi subquadrato nitidis, lævibus, striola verticis parum elongata; capite in > magno, thorace parum latiore, vertice medio etiam sat nitido, minus strigoso, quasi tristriolato, temporibus magis dilatatis, ro- tundatim ampliatis: clypeo recte truncato; oculis (S ©) parvis, dimidia capitis latera non occupantibus; collo fortiter constriclo ; thorace trapezoidali, minus transverso, antice minus angustato, la- teribus sat ante medium subangulatis, inde ad basin oblique angus- tioribus, angulis omnibus indicatis, posticis denticulatis, disco tri- sulcalo, sulcis 2 externis sat obsoletis, inde usque ad marginem laleralem transversim ante medium impresso, impressione parum prolunda; elytris thorace parum latioribus, sat fortiter transversis, infra humeros et disco parum impressis, sultura elevata; abdominis segmentis 2-4 presertim utrinque sat dense subasperatim, 5° minus fortiter, 6° sat subtiliter punctulatis; © segmento 7° subtus medio apice triangulariter inciso, incisura apice rotundala, utrinque prope triangulum profunde emarginato. — Long., 3-3 2/3 mill. Suberbieville (Perrier); baie d'Antongil (Mocquerys); Nossi-Bé (Coquerel). Un exemplaire de Madagascar (Goudot\ a le corps en majeure partie d’un noir brunâtre; ceux de la baie d’Antongil ont la tête, les élytres et l’abdomen plus ou moins bruns ; mais je crois que la cou- leur normale est d’un ferrugineux clair et que la coloration plus foncée des exemplaires en question vient d’une décomposition chi- mique. — 179 — Oxytelus fusciceps *. Ox. sculplo Grav. vicinus, sed paulo minor et angustior, antice nitidior, duplo fertius minus dense punctatus; rufus, capite nigro vel nigro-piceo, ore, antennarum articulis 4-4 ullimique apice rufo- testaceis, ano pedibusque testaceis; antennis articulo 4° parvo, mo- niliformi, 5-14 clavam formantibus, nigricantibus, 6-7 parum, 8-10 paulo magis transversis; capite minore, parum dense sat fortiter punclato. verticis stria parum obsoleta, fronte antice truncata, inter tuberculos antennarios subarcuatim impressa, nilida, vix rugella, sparsim punctulata, oculis maximis, latera omnino occupantibus, facetis majoribus ; thorace quam in sculpto minore, postice minus angustato, angulis anticis magis indicatis, sulcis tribus dorsalibus minus latis minusque profundis, 2 externis antice abbreviatis, im- pressione laterali utrinque minus profunda, marginibus basali Jate- ralibusque angusle piceis ; elvtris parum transversis, Sutura præser- tim circa scutellum margineque laterali plus minusve infuscatis : ab- domine fortius alutaceo, vix punclulato. — Long., 3-3 1/4 mill. Suberbieville (Perrier): forêt de Moramanga: Tananarive | Siko- ra); Sainte-Marie de Madagascar (Coquerel) : baie d’Antongil (Moc- querys): Dieso-Suarez (Alluaud).— La Réunion (Coquerel); Mau- rice: Curepipe (Alluaud). — Gabon: Lambaréné; chutes de Samlia Riv. (Mocquerys); Congo: Boma (Mus. de Bruæxelles). Stenus madecassa *. e S!. cicindeloidem Schall. facie simulans, sed triplo fere minor, thorace angusto, corpore æneo cæterisque totus alius; palpis, pedi- bus antennarumque articulis 4 primis rufo-testaceis, cæteris arli- culis genubusque plus .minusve infuscatis ; clava 5-articulata, brun- nea ; capite brevi,lato, profunde excavato, parce sat subtiliter punc- talo, Carina media longitudinali acuta, integra, carinulis post anten- narum basin parvis, brevibus ; antennis brevibus, thoracis medium parum superantibus, articulis 3 ultimis magnis, præcedentibus mullo latioribus : thorace apice capite dimidio angustiore, oblongo, cylin- drico, medio vix perspicue angulato, .sat crebre fortiter punctato, spatio par\o medio lævi; elytris thoracis longitudine, hoc duplo fere latioribus, parum transversis, fortius paulo parcius punctatis; abdomine immarginato, segmentis 2 sat fortiter, 3-5 subtiliter sat crebre, 6-7 subtilissime parce punctatis; larsorum articulo 4° bi- 10b0; © subtus segmentis 4 parum, 5 latius, 6 angustius impressis, argenteo pubescentibus, 5i impressionne utrinque apice denticulata. — 180 — 6i asperula, segmento 6° apice late subtriangüulariter emarginato, 79 incisura magna triangulari profunda. — Long., 4 1/2 mill. Suberbieviile (Perrier). Pæderus Perrieri *. P. ruficolli Fabr. proximus, pube præsertim elytrorum abdomi- nisque parciore et longiore, grisea (haud argentata), capite majore et latiore, oculis majoribus, convexioribus, antennis nigris, articulis 1-2 subtus tantum rufis, thorace longiore,antice minus globoso, lon- gius attenuato, fortius punctato, punctis nigro-setosis, fundo lævis- simo, elytris longioribus, paulo fortius punctatis, abdomine niger- rimoO, segmentorum impressione transversa perspicue punctata sat distinctus. —Long., 8-9 mill. De Majunga à Suberbieville (Perrier); Tsarasaotra (Scalabre); forêt de Moramanga (Sikora). Pæderus impressipennis *. Pulcherrimus. Apterus, nitidus, elytris parce, abdomine crebrius subaureo-pubescentibus, capite atdomineque viridi-cupreis, thorace æneo-viridi, elytris cupreo-violaceis, palpis antennisque rufo-testa- ceis, ano pedibusque plus minusve piceis; viridi tinctis, stylis ana- iibus rufo-piceis; antennis elytrorum basin attingentibus, basi tes- taceis, articulo 3° 20 socundo duplo longiore, 4-7 inter se æqualibus, 8-10 paulo brevioribus; capite elongato, post oculos obconico, parce parum fortiter punctato, fronte læviore, utrinque parum im- pressa ; thorace elongato, convexo, ovato, capite sat angustiore,° similiter punctato; scutello pigro, alutaceo-strigello, opaco ; elytris obconicis, à basi ad apicem dilatatis, thorace sat angustioribus et brevioribus, impressione communi circumflexa transversim ante medium sat profunda, cæterum forliter asperiatim parum dense punctatis, apice triangulariter emarginatis; abdominis segmentis basi impressa fortiter, dorso convexo sat obsolete, 7° densius, punc- tatis. — Long., 8-9 mil]. Diégo-Suarez, 7 (Alluaud . Pæderus apterus *. A cæleris omnino distinctus. Angustus, convexus, parum nitidus, nigerrimus, elytris obscure cyaneis, palpis, antennis, trochanteri- bus, tibiis tarsisque rufo-testaceis ; antennis circa apicem vix infus- — 181 — catis, libiis posterioribus ante medium plus minusve piceis ; anten- nis longe nigro-pilosis, brevioribus, thoracis basin haud attingen- tibus, articulo 3° 2° vix tertia parte longiore, 5-10 longitudine inter se subæqualibus, sed 4 ultimis sensim latioribus; capite brevi, con- vexo, sat latiore quam longiore, alutaceo, opaculo, post oculos ro- tundatim angustato, fronte inter antennas sat profunde biimpressa, punetis 4 parvis intraocularibus, vertice punctis aliquot subtilibus notalo: thorace magno, maxime convexo, oblongo, globoso, æque ac caput alulaceo-opaculo, dorso utrinque punctorum serie subtili quadripunctata, exlus ad latera punetis 4 vel 5 aliis similibus: ely- tris singularibus, minimis, fere parallelis, sat inæqualibus, thorace dimidio fere angustiorious et triplo brevioribus, parum nitidis, pro- funde apice emarginatis, utroque punclis 7 vel 8 asperatis longe nisro-setosis; abdomine elytrorum latitudire, secmentis utrirque punctis 5 vel 6 asperatis nigro-setosis, basi minus depressa, trans- versim stria simplici notata. ©, sermento 7° apice incisura maxime profunda, marginata, quasi canaliculata, fere parallela, ad terliam partem basilarem producta ibique parum obtusa. — Long., 8 mil]. Forêt de Moramanga (Sikora). Var. rufipes *. Minor (6 mill.), pedibus seu totis rufis, seu femoribus ante api- cem vix infuscaltis. Tananarive ; forêt de Moramanga (Sikora). - Je n'ai pas observé de passages entre le type, dont je possède trois exemplaires, et la variété, que j'ai reçue en nombre; celle-ci a été distribuée dans les collections sous le nom inédit de Sikoræ. Bien que les différences de taille et de couleur soient très cons- tantes, je crois que la forme à pattes rouges n’est qu'une variété intéressante. } Astenus notula *. Ast. filiformi Latr. vix minor, parce nigro-setosus, elytris ab- domineque nitidulis, ültra setas nigras parum dense satlonge griseo- pubescentibus, capite thoraceque rufis, opaculis, ore, antennis, ely- iris, segmentorum marginibus anoque testaceis, pedibus albidis, puncto elytrorum medio prope marginem externum segmeutoque 6° præter tertiam partem apicalem, nigris ; antennis gracilibus, tho- — 182 — racis basin fere attingentibus; capite magno, maxime elongato, post oculos magnos arcuatim rotundato, supra dense subliliter umbili- cato-punclalo ; thorace capite angustiore, ovato, parum convexo, vix fortius punctato ;*elytris depressis, subparallelis, thorace paruimn brevioribus et latioribus; abdomine parum clavato, crebre subtiliter squamulatim punctato, apice læviore. — Long., 5 mill. Suberbieville (Perrier); Nossi-Bé: Loucou-Bé (Alluaud). Stilicopsis punctiventris *. St. trinolalæ Kr. vicina, sed paulo major et latior, capitis tho- racisque punctis umbilicatis majoribus et parcioribus, elytris am- plioribus, crebrius subtiliusque, vix rugosule, abdomine laliore cre- bre parum subtiliter, punctatis, elytris depressis tolis pedibusque flavis, abdomine unicolore, rufo, immaculato ; antennis longiori- bus et robustioribus; capile majore ; thorace circa basin paulo mi- nus angustato primo visu distinguenda. — Long., 3 1/2 mill. Suberbieville (Perrier). Thinocharis acuta *. Lata, breviuscula, fere opaca, dense subtilissime griseo-pubescens, capite nigro, thorace nigro-piceo.elvtris abdomineque velut'no dilu- tius piceis, ore, antennis, sesmentorum 6-7 marginibus apicalibus pedibusque squalide rufis; antennis brevibus, thoracem medium attingentibus, articulis 7-10 brevioribus quam 2-6, licet paulo lon- gioribus quam latioribus ; capite brevi, lato, fortiter transverso, oculis maximis, convexis, temporibus brevibus, postite acutis, basi media profunde sinuata, fronte depressa, obsolete quadriimpressa, subtilissime alutacea, vertice transversim omnium subtilissime stri- gosulo; thorace amplo, parum convexo, sat transverso, capite paulo angustiore, lateribus basin versus parum angustalis, angulis ompnibus rotundatis, creberrime subtilissine rugosulo ; elytris capi- tis latitudine, paulo longioribus quam latioribus, subdepressis, pa- rallelis, summa basi et apice rufescentibus, creberrime fortius rugo- sulis ; abdomine omnium creberrime vix perspicue punclulato. — Long., 5 1/3 mill. Suberbieville { Perrier). — 183 — Thinocharis Raffrayi *. Præcedenti proxima, sed tertia parte minor, nigra, ore, antennis pedibusque squalide rufis. segmentorum 6-7 marginibus apicalibus piceis ; antennis paulo brevioribus, capite longiore et angustiore, oculis minoribus, temporibus multolongioribus, postice minus acutis; thorace etiam angustiore, angulis posticis indicatis, licet obtusis, supra haud rugosulo, sed creberrime subtilissime alutaceo-punctu- lato, elytris amplioribus, magis convexis, capite paulo latioribns, tertia parte longioribus quam latioribus, longius griseo-pubescenti- bus ; abdomine adhuc magis velutino facillime distinguenda. — Long , 4 1/3-4 1/2 mill. Suberbieville (Perrier); forêt de Moramanga (Sikora): Tamatave (Raffray). Cryptobium Fairmairei *: Forma Cr. Chaudoiri Hochh., sed dimidio minus, nitidulum, elytris et præsertim abdomine sat dense fusco-pubescentibus, ni- grum, palpis, autennis, pedibus segmentorumque 6-7 apice summo squalide rufis, tibiis posterioribus infuscatis: antennis thoracis me- dium parum superantibus, arliculis 2-3 æqualibus, 4° vix breviore, 5-10 inter se æqualibus, haud transversis; capite obovato, post ocu- los mediocres arcuatim sat ampliato, fronte declivi, biimpressa, punctura frontis parca, disci ab oculis et verlicis densa et duplici, sat longe ad latus opacum, obsolele punctalum, post oculum utrin- que fossa elongata impresso, angulis posticis omnino rotundatis; thorace capite sat angustiore, tertia fere parte longiore quan latiore, lateribus vix sinualis, versus basin vix attenuatis, fortiter parum dense subseriatim puncetato, spatio medio longitudinali lævi sat lato, disco utrinque spatio alio lævi parum conspicuo, angulis omnibus supra visis rotundatis,; elytris convexis, thorace tertia fere parte latioribus, quarta longioribus quan latioribus, dense minus fortiter punctato-rugulosis, parallelis; abdomine minus nitido, subtiliter sat dense æqualiter punctulato, segmenti 6! apice 7°que tolo parcius puuctulatis; © abdominis segmentis ventralibus 3-4 medio stria transversa, nigro-ciliata impressis, 7° incisura triangulari basi ob- tusa et postice impressione subtriangulari, opaca, prolongata. — Long., 9-10 mill. Suberbieville (Perrier). — 184 — Cryptobium Caroli *. Nigrum, convexiusculum, nitidulum, mandibulis rufis, fronte an- tica picea vel rufula, antennis rufo-testaceis, circa apicem flavis, articulis 3-5 parum infuscalis, ano elytrorumque apice summo,an- gulo externo latius, croceis, pedibus albidis, geniculis tarsisque vix squalidis ; capite crebre subtiliter, thorace fortius parciusque, ely- tris sicut thoracem, licet crebrius intricatim, abdomine creberrime subtilissime punetatis; elytris breviter parum dense, abdomine dense longius griseo-pubescen.ibus; antennis capite thoraceque pa- rum brevioribus. articulo 3° 2° parum longiore, 4-7 parum brevio- ribus, 8-10 paulo brevioribus, quadratis, 11° parvo, ovato, præce- dente parum longiore; capite elongato, parallelo, inter tuberculos antennarios biimpresso, medio inter antennas obsolete impresso, angulis posticis omnino rotundatis, oculis mediocribus: thorace ca- pite parum angustiore, oblongo, linea media lævi angusta. vix ele- vata; angulis anticis omnino, rotundatis; elytris thorace duplo fere latioribus, quinta parte longioribus, parallelis; abdomine medio elytris haud angustiore; C abdominis segmentis 3-4 medio subtus transversim strialis. stria nigro-pectinata; 6° medio post basin fovea magna nigro-pubescente, postice attenuata, notato ; 7° apice arcua- tim inciso. — Long., 6 mil]. Suberbieville (Perrier); Diégo-Suarez, 4, 6, 12 (Alluaud). Dédié à mon ami Ch. Alluaud,dontje n’ai pas à rappeler les belles et nombreuses découvertes en pays malgaches. Philonthus ruîus *. Facie Quedium scilum Grav. vel potius Belonuchum formo- suin Grav. satis simulans, sed omnino diversus. Corpore nitidissi- Mo, capite thoraceque parce nigro-setulosis, elytris akdomineque par- cissime sat longe fulvo-pubescentibus, thoracis seriebus 5 (sensu Erichson. 6) punctatis, elytris parce fortiter punctalis coloreque distinguendus. Læte rufus, capite maculaque subbasali segmenti sexti nigris, mandibulis rubris, palpis, antennarum articulis 4-3 et 11, elytris, ano pedibusque rufo-testaceis, anténnis medio plus mi- nusve infuscato-rufis ; his articulis 3° 20 vix longiorc, 4° paulo lon- giore quam latiore, 5-6 quadratis, 7-10 sensim brevioribus, trans- versis, 119 obconico, aculo; capite transversim quadrato, fronte inter oculos punctis 4 transversim notata, puncelis aliquot inter ocu- los et collum dispersis, angulis posticis vix indicatis, oblusis; tho- race capite sat latiore, paulo longiore quam latiore, a basi cum an- gulis posticis arcuata ad apicem vix angustato, angulis anticis obtu- — 185 — sis, punctis 5 vel 6 extus series dorsales impressis ; scutello sat for- titer, abdominis segmentis primis basi parce subtilius, his circa api- cem penullimoque toto adhuc subtilius punctatis; © segmento 7° iedio apice subtus sat late parum profunde triangulariter inciso.— Long., 7-8 1/2 mill. Variat seu capite piceo, abdominis segmenti 6i cingulo nigro, di- midiam partem basalem occupante et postice arcuatim limitato, seu caäpite rufo, cingulo usque ad tertiem partem apicalem segmenti 6° exlenso. Suberbieville (Perrier); baie d’Antongil (WMocquerys); Diégo- Suarez, 7 (Alluaud). Conurus picticollis *. Ad sectionem C. bipustulali Grav. referendus, magnitudine et forma pubescentis Payk., sed circiter dimidio parcius punctatus, parcius etiam et longius fusco-pubescens, antennis gracilioribus, arti- culis 1-4 et 11 flavis, 5-6 obscuris, 7-10 fuscis, thoracis lateribus et basi late et abrupte rufis, elytris basi rufo-bimaculatis, macula in- terna magna inter humerum et scutellum, externa minula ad angu- lum humeralem: pubescentia subaurea partes rufas thoracis et ely- trorum tegente; elytris convexioribus, paulo longioribus quam la- tioribus; abdomine utrinque longe sal dense nigro-setoso, seg- mentis 2-6 supra pubescentia aurea sat densa et fere pilosa oblec- Lis. — Long., 4 mill. Suberbieville (Perrier) Conurus luniger *. Inter minimos, colore primo visu distinctus; læte rufo-testaceus, capite thoraceque rufis, antennis pedibusque testaceis ; elytris præ- ter duas magnas maculas aurantiacas, fere orbiculares, sutura di- visas, nigris, lateribus mediis picescentibus vel rufulis; abdominis segmento 6° cingulo basali rufo-piceo; maxime convexus, antivce globosus, postice acuminatus, nitidus, parum dense griseo-pubes- cens; antennis parvis, brevibus, articulis penultimis sat transversis; thorace vage subtilissime, elytris dense asperatim, abdomine den- sius subtiliter punctulatis ; thorace parum transverso, antlice forti- ter attenuato, angulis posticis retrorsum productis, licet obtusis; elytris parum latioribus quam longioribus, a basi ad apicem sat an- gustatis. — Long., 2 4/3-2 4/2 mill. Suberbieville (Perrier); Diego-Suarez (Alluaud). — 186 — GENRE NOUVEAU PALÉARCTIQUE D'HOLOPTILINÆ (REDUVIIDÆ) Par E. BERGROTH. On connait céjà du nord de l’Afrique deux espèces de cette sous- famille : Holoptilus oraniensis Put. et Putonielia (1) Vaulogeri Mont. Pendant ses chasses en Egypte, le professeur J. Sahlberg à trouvé un troisième représentant de ce groupe intéressant. dont je donne ici la deseription: Dasvenemus nov. gen. Corpus subtus transversim valde convexum. Caput latitudine paullo longius, supra convexum, in linea fongitudinali media pilis nonnullis præditum, cetervquin superne glabrum, anlice obtuse angulatum, inter angulos poslicos oculorum impressione leviter procurva et ante hanc canalicula longitudinali media prædilum, parte posloculari anteoculari latiore et duplo longiore, tuberculo distinclo destituta, retrorsum rotundato-angustata, lateribus fim- briata, oculis parvis, prominulis, a supero visis globulosis, a latere visis obovatis, ocellis mox pone impressicnem interocularem sitis, inter se atque ab oculis æque longe distantibus, antennis basi valde approximatis, articulo primo crassiusculo, subquadrato, latitudine parum longiore, parce piloso, secundo primo mullo angustiore, longo, leviter curvato, setis accumbentibus dense obsito, apice dis- tincte dilatato et truncato, articulis duobus ultimis brevibus, in apice segmeuti præcedentis insertis, anguste clavatis, parce selosis, basi tenuissimis, rostro robuste, arliculo primo elongato, oculos longe superante, duobus ultimis unitis longiore. Pronotum modice transversum, marginibus lateralibus totis breviter fimbriatis, mar- ginibus antico-lateralibus levissime rotundatis et postico-lateralibus rectis angulum lateralem subrectum haud eminulum formantibus, margine basali ante sculellum truncatulo, disco glabro, impressione antemediana in duos lobos diviso, lobo antico etiam transversim impresso, lobo postico antico duplo et dimidio longiore, antice im- pressione media instructo, margine antico-laterali et postico-laterali anguste depresso-marginatis. Scutellum quam brevissimum, apice (1) Ce nom, préoccupé par Kiefer pour un genre de Diptères, doit être modifié en Putoniola. — 187 — obtusissime angulatum, margine libero fimbriato. Hemelytra pronolo paullo latiora, parte minus quam terlia apicem abdominis supe- rantia. Ccorio triangulari, brevissimo, apicem scutelli paullulum superante, margine externo fimbriato, membrana corio circiter novies longiore, venis duabus simplicibus parum perspicuis prope apicem meinbranæ ut videtur arcuato-conjunctis, cellulam unicam elongatam vena, ni fallor, nulla divisam formantibus instructa. Ab- domen hemelyiris paullo angustius. Femora omnia et tibiæ ante- riores parce Setosa: Libiæ posticæ femoribus longiores, leviter cur- vatæ, extus longe et densissime plumoso-pilosæ. intus minus dense pilosæ; tarsi graciles, anteriores subglabri, postici parce sed sat longe pilosi. Par ja membrane courte et opaque, cet insecte rappelle le genre Aradellus Westw., d'Australie, par ses autres caractères, il est très distinct de tous les genres de celte sous-famillle. Dasycnemus Sahlbergi n. sp. Oblongo-ovalis, nitidiusculus, ferrugineo-castaneus, corio flavo- testaceo, membrana opaca, cretaceo-alba, macula parva basali niti- dula subhyalina, macula magna media subquadrata nigra maculis- que quinque vel sex transversis nigris ad marginem externum no= tata, maculis marginalibus prope maculam mediam sitis cum hac macula confluentibus, macula ultima marginali ad apicem membra- næ sita, tibiis anticis, basiexcepta. et larsis anticis nigris,setisetpilis capitiset antennarum nisrinis, fimbriislateralibus partis postocularis capitis nigris, certo situ albescentibus, fimbriis pronoti, scutelli co- riique nigris. Caput læve, parte anteoculari laterihus et sublus parce breviter piloso, antennis scutellum subsuperantibus, articulis duobus ultimis unitis dimidio secundi paullo longioribus. quarto tertio paullulum breviore. Pronotum capite haud multo plus quam duplo latius, læve, lobo postico convexiusculo. Pedes subconcolo- riter setosi, sed pilositate tibiarum posticarum cinereo-nigra. — Long., >, 2,5 mill., cum membr. 3,1 mill. Aegyptus (Heliopolis). C’est le plus petit Reduviide connu. M. Sahlberg l’a obtenu en râclant le tronc d'un Acacia. D’après une note de Mayr (Reise d. Novara, Hem., p. 142), reproduite par d’autres auteurs, une espèce de celle sous-famille, Piilocerus uffinis Wesiw., a été trouvée sur un vautour. Cet habi- {at n’a jamais été vérifié et je le crois tout à fait accidentel. — 188 — SUR LA PLACE SYSTÉMATIQUE DU GENRE JOPPEICUS Put. Par E. BERGROTHL. Dans les cartons du Museum de Paris, j’ai vu deux exemplaires du Joppeicus paradozus Put., pris à Mariout, près Alexandrie (Egypte), par Letourneux. Cet insecte a été placé dans la famille des Aradidæ par Puton. Cependant les caractères et le faciès de ce genre sont tellement différents de ceux des Aradides, qu'il est impossible de l'y incorporer. M. Puton énumérant l’ahsence d'ocelles parmi les caractères de cet insecte, je suppose que lexemplaire étudié par lui est un peu impur. Les ocelles, quoique petits, sont bien apparents, tout proches des yeux. Quelques autres points dans la description de M. Puton doivent être modifiés ou complétés. Les veux sont giobuleux,vus de dessus ; vus de côté, ils sont ovalaires- Le rostre n’est pas toujours étendu en avant. Les bords latéraux de l’écusson ne sont pas « relevés en carène comme dans les Aradus »; c'est le bord latéral intérieur du clavus qui est un peu relevé en carène. Le clavus est dilaté vers la cominissure, qui est un peu plus longue que l’écusson, caractère, comme la présence d'ocelles, tout à fait étranger aux Aradides. Le genre Joppeicus me semble avoir tous les caractères essen- tiels de la sous-famille Oxycareninæ des Lygaeidæ, où il cons- titue pourtant un genre assez anormal. NOTE SUR LA HMEZZIRA GRANULA TA Am.-$. Par E. BERGROTH. De cette espèce, décrite de France mais non retrouvée depuis le temps d’Amyot et Serville, jai vu un exemplaire typique dans l’an- cienne collection Signoret, au Musée de Vienne. C’est Brachyrrhyn- chus abdominalis Siäl, qui habite les Antilles et le Mexique, sans doute introduit en France, et à rayer du catalogue des Hémipières européens. Voici la synonymie de celte espèce : Brach. abdominalis Stäl. granulatus Am.-S. (nom præoc,) usurpalus Bergr. MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Ne Ayant payé la cotisation pour 1898. MM. Pandellé, à Tarbes, — Lajoye, à Reims. A ibmpénient à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n'ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1898, sont + priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- _ BOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l’envoi de la lievue. _ Les Tomes I à XVI de la Revue (1882-97) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, _ les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 50 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au _ prix de 7 fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1898. N° 4 (Echange). ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1898. No 5 (Echange). ÿ COLÉOPTÈRES __ Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro- phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, Pour vus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie) Un envoie des listes d'échange et de vente promplement et france aussitôt qu’elles sont demandées. On veud aussi en centuries des Coléop- tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. 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EN VENTE AU BUREAU DE LA /vevue : CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ, CAUCASI & ARMENIÆ ROSSICÆ AucroriBus D' L. v. Hevpen, E. Rerrrer Er J. WeisE Cette 4° édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglbauer, Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l'ouvrage original et de . la monographie où chaque espèce est décrite, ainsi que ses diverses pätries. Elle contient 420 pages. Édition ordinaire sur © colonnes, franco................. 12£r. 75 Edition sur une colonne (catalogue-étiquettes où memento) ÉPANCOS ER EE te NE AE NOR NA 6 D CEE ne à ae 19799 Joindre un mandat-poste à la demande 434 ARR — 189 — ESSAI SUR LA CLASSIFICATION DES HYMÉNOPTÈRES (” Par Fr. W. KONOW. L'ordre des Hyménoptères renferme les insectes les plus parfaits et caractérisés principalement par la conformation du thorax, ainsi que par la présence de quatre ailes membraneuses, toujours dé- pourvues d’écailles, et généralement traversées par cinq ou au plus par six nervures longitudinales, partant de la base de l'aile. C’est &ette conformation des organes du vol‘qni a molivé le nom donné à l'ensemble de l’ordre. Toutefois, bien que les Hÿménoptères puis- sent, au moyen de ccs caractères, êlre sûrement et suffisamment distingués de tous les autres insectes, cel ordre réunit des genres tellement disparates sous le rapport de la structure du corps, du genre de vie et des mœurs, qu'une subdivision en sous-ordres et en familles semble s'imposer. Déjà Linné sentait celte nécessité lors- qu'il a partagé les Hyménoptères en deux sous-ordres: les (yeneru) Terehrantia et les (genera) Aculeala. Mais cette division soulève plus d’une difticulté ; car. d’un côté, elle ne tient comple que d’or- ganes appartenant exclusivement au sexe femelle, et, d’autre part, ces organes mêmes, qui donnent leurs noms aux sous-ordres, ne se retrouvent pas chez tous les genres qui les composent. Les Ly- dides, les Siricides et les Tenthredinides n’ont pas une véritable La- rière ({erebra), mais bien une scie (serra), et les Chrysidides n'ont pas un aiguillon (aculeus), mais un oviscapte tubuleux qui leur a valu la dénomination de Tubulifera. La division des Hyménoptères en Ditrocha et en Monotrocha est basée sur un meilleur caractère, c’est-à-dire sur la présence d’un ou de deux articles aux trochanters, mais n’est pas d'ailleurs plus salisfaisante que le partage en deux groupes propose par Linné. Je ne sais si, comme le prétend Taschenberg (1), il existe vérilable- ment des genres qui, tout en ayant les trochanters d’un seul article, doivent pourtant être compris parmi les Jitrocha,cet auteur n’in- diquant pas ceux auxquels il fait allusion. Le genre /Jelorus passe ordinairement pour l’un d’eux ; mais, en réalité, les ZZelorus ont les trochanters de toutes les pattes biarticulés. D'un autre côté, (1) Après avoir publié ce travail en allemand dans les Entomol. Nachrichten, Berlin, 1897, p. 148-156, J'en donne aujourd'hui une traduction française, pour le soumettre plus largement à la discussion des savants et arriver ainsi, s'il est possible, à une en- tente mutuelle au sujet des questions qui y sont trailées. (2) Die Hymenopteren Deutschlands, etc. — Leipzig, 1866, p, 5. Revue d'Entomologie. — Juillet 1898. 13 — 190 — quelques Hyménoptères Monotrocha semblent, en apparence, faire exception à la règle établie, parce qu’il existe souvent, à la base du fémur, une partie étranglée qu’on pourrait prendre pour un second article da trochanter, mais cette partien'est pas mobile et ne doit, en aucune façon, être considérée comme appartenant au trochanter. Quoiqu'il en soit, d'ailleurs, la division des Hyménoptères en deux sous-ordres ne peut être acceptée ; car les Lydides, les Siricides et les Tenthrédinides, qui serattachent aux Ditrocha uniquement par leurs trochanters de deux articles, diffèrent à la fois des Ditrocha et des Monotrocha par la structure de leur corps, par la nervula- tion de leurs ailes, par leur genre de vie et par leurs mœurs. J'ai déjà démontré, dans la Deutsche Entemol. Zeitschrift, 1880, p. 225 et suiv., que ces trois familles constituent, dans l’ordre des Hyménoptères, un cercle indépendant et complètement clos,et qu'il n’est pas possible de les ranger sur une même ligne avec le reste des Hyménopteres. Mais, si je pensais alors devoir comprendre ce grand cercle des Tenthrédinides au nombre des Hyménoptères di- troches, et le placer à côté des familles de ce groupe, c’est-à-dire des Ichneumonides. Braconides, etc., en le considérant comme de même valeur, puisqu’alors il n'existait pas d’autre système de clas- sement, j'ai aujourd'hui tout à fait abandonné cette manière de voir. Les Tenthrédinides, y compris les Lydides el les Siricides, diffèrent extrêmement de tous les autres Hyÿménoptères par la structure du corps et sont, sous ce rapport, plus rapprochés des autres Insectes, Scarabées, Papillons, etc., que des représentants de l’ordre même auquel ils appartiennent. C’est pour celte raison qu’on a essayé de diviser les Hyménop- tères en deux groupes d’après la structure de leur corps, c’est-à- dire en Sessiliventres et en Pétioliventres. Mais, si le premier de ces groupes donne une juste définition des Tenthrédinides, il n’en est pas de même du second, qui englobe des insectes tellement dis- parates sous le rapport de la structure anatomique, du genre de vie et des mo:urs, qu'il n'a pu, avec juste raison, être adopté par les naturalist2s.. Un autre essai encore moins heureux a consisté à grouper les Hy- ménoptères d’après leur régime alimentaire, et c’est ainsi que M. P. Cameron à récemment réuni en un groupe particulier les Byménop ères paytophages, c’est-à-dire les Tenthrédinides et les Cyripides, sans :ndiquer comment il entend répartir les autres Hy- ménoplères. Nous ne faisons que mentionner cet essai qui doit être rejeté, pu squ’il néglige les insectes parfaits pour ne s'appuyer que sur l’état de larve, qui estun état imparfait. D’ailleurs, M. Cameron est obligé d’avouer lui-même que plusieurs de ses Hyménoptères — 191 — phytophages ne sont pas phylophages du tout. En général, il n’est pas possible de juger sainement les produits de la nature d’après un caractère unique, arbitrairement choisi, si nous voulons obtenir un résultat qui réponde véritablement à l’ordre naturel, tel qu’il existe aujourd’hui. Il faut, avant tout, considérer l’organisme entier de l’insecte à son maximum de développement, el on pourra ensuite tenir également compte, mais d’une façon secondaire, de la biolo- gie, des mœurs et des premiers étals. Or, si en nous appuyant sur ces principes nous considérons l’ensemble de l’ordre des Hyménop- ières, nous serons, ce me semble, forcément amenés À y recon- naitre non pas seulement deux, mais trois groupes ayant une égale valeur. Quels noms donner à ces trois groupes ? C’est Ià la ques- tion. Puisque nous avons l’habitude de désigner comme Æ#amilles les Ichneumonides, les Braconides, les Cynipides, etc., il nous parait préférable de ne rien changer à cette désignation. Il faudra donc appeler Sous-Ordres les trois groupes primaires. Pour |a déno- mination de ces sous-ordres. divers termes ont déjà élé proposés: ainsi, les Tenthrédinides el autres familles du même groupe ont été appelés Phylospheces, Phytophaga, Sessiliventres, Serrifera ; les Ichneumonides et familles voisines ont reçu les noms de Ænto- mospheces et Terebrantia; enfin, les insectes du troisième groupe ont été réunis sous les noms de Monotrocha et d'Aculeala; mais aucun de ces noms n’est irréprochable. Ceux de Sessiliventres et de Serrifera sont à rejeter comme n'étant pas tirés de la langue grec- que, mais de la langue latine. Lesnoms de Phylospheces et de Phy- tophaga ne sont pas justifiés, puisqu’une grande partie des Cynipides a aussi une nourriture végétale dans la période larvaire, et qu'on pourrait également comprendre les Apides parmi les phytophages. Le nom d’Entomospheces conviendrait beaucoup mieux aux Hyimé- nopières monotroches, parmi lesquels figure le genre Sphex, qu'aux ditroches. Quant à la dénomination de Terebrantia, ce n’est qu’en cas de nécessité qu’on devrait se résoudre à l’employer, puisqu’elle comprenait originairement même les Tenthrédinides; d’ailleurs ce nom, comme celui d'Aculeata,est emprunté exclusive- ment aux attributs du sexe femelle. On ne saurait rien objecter contre le nom de Menotrocha s'il n'existe pas en réalité, parmi les Hyménoptères Ichneumonides, des genres avec un seul article aux irochanters; mais il serait dificile de trouver des termes corres- pondants pour les deux autres sous-ordres, et il semble désirable de pouvoir désigner des choses équivalentes par des noms équiva- lents. II faut remarquer, en ce qui concerne la nomenclature, que la règle généralement adoptée est de sons-entendre, avec les noms des divisions supérieures, le substantif genera, et que, par suite, — 192 — ces noms doivent être employés sous la forme du neutre pluriel. Je propose donc, pour arriver à une nomenclature uniforme, les trois appellations suivantes: Tenthredonidea, Ichneumonidea et Ves- poidea. On voit du premier coup d’œil que les Tenthredinides et les Ichneumonides représentent parfaitement leur sous-ordre respectif par tout l’ensemble de leur habitus; mais, en ce qui concerne le troisième sous-ordre, j'en verrais plutôt le type dans le genre Phi- lanthus que dans le genre Vespa, et si j’ai adopté pour lui le nom de Vespoidea, c'est parce que nous avons l’habitude d’appeler guépes tous les Hyménoplères armés d’un aiguillon. Si cependant on préférait désigner les trois groupes d’après leurs particularités caractéristiques, on pourrait employer les noms de Chalastogastra (de Xakaoros, lâche, mou, et de yæctnp, ventre), Trislega (avec trois cellules) et Monotrocha. Les Zenthredonidea ou Chalogastra diffèrent de tous les au- tres Hymé 1optères en ayant l'abdomen largement soudé au thorax, par suite ce la transformation de la partie postérieure du metano- tum en un faux segment qu'on appelle le premier segment abdomi- nal. Les Vespoidea ou Monotrocha sont suffisamment caracté- risés par l2s trochanters d’un seul article. Quant aux Zchneumont- dea ou Tristega, ils diffèrent des autres Hyménoptères par l’exis- tence, à l’état normal, de trois cellules cubitales seulement aux ailes antérieures, tands que les Tenthredonidea et les Vespoidex pré- sentent ncrmalement quatre cellules cubitales. A la vérité, il n’est pas toujours facie à un profane de reconnaitre cette disposition, attendu que dans certaines familles ou sous-familles, et même dans certains genres ou espèces, il arrive que l’une ou l’autre des ner- vures transverso-Cubitales ou même que des nervures longitudi- nales ou que d'autres nervures transverses fassent constamment dé- faut. C’est ainsi que les Chalcididæ, parmi les Zchneumonidea, et les Chrysididæ, parmi les Véspoidea, offrent les nervures des ailes réduites à de simples vestiges. Mais, malgré tout, l’entomolo- giste expérimenté arrivera facilement à y retrouver la disposition primordiale, soit en comparant des formes voisines, à nervulalion complète, avec celles à nervulation réduite, soit en tirant ses preu- ves de l'existence de quelques individus de ces dernières, chez les- quels la nature a exceptionnellement complété la disposition nor- male. J'ai vu plus d’une fois des Dolérines avec quatre cellules cu- bitales tout à fait régulières. Parmi les Chrysides, quelques espèces exotiques offrent les nervures alaires plus où moins complètes; chez les Stilbum, on peut aussi parfois reconnaitre distinctement les amorces de trois nervures transverso-cubitales. Parmi les Chal- — 193 — cidides, nous voyons également les Leucospis et les Smicra mon- trer des traces de nervures où l’on peut facilement reconnaître le dessin d’une aile d’Ichneumonide. Pourtant, les genres Aulacus et Trigonalys semblent faire exception à la règle susénoncée. On ne rencontre généralement que trois cellules cubitales chez Aulacus, mais la deuxième nervure transverso-cubitale ne se trouve pas à sa place ordinaire; réguliè- rement, elle devrait être beaucoup plus rapprochée de la première, pour former avec elle l’aréole caractéristique de l’aile des Ichneu- monides, et, de fait, au moins chez trois espèces d’'Aulacus, les seules que je connaisse, il existe à la place convenable sur le cubi- tus la trace d’un commencement de nervure. Le cubiltus, qui, chez les Ichneumonides, est ordinairement raccourci en avant, paraît ici parfaitement développé et, par conséquent, la seconde nervure mé- diane (nervure récurrente) s’est avancée vers le sommet de lPaile pour lui servir de soutien ; mais, comme une nervure transverse ne saurait être régulièrement reçue dans une cellule ouverte, la seconde nervure transverso-cubitale a dû elle-même se déplacer. Nous ren- controns la même conformation chez Trigonalys : seulement, dans ce genre, la seconde nervure transverso-cubitale est en réalité double. A la même place où, chez Aulacus, on ne trouve qu’un rudiment de nervure, il existe, chez Trigonalys, une nervure com- plète. La seconde nervure transverso-cubitale proprement dite s’étant avancée vers la pointe de laile, il s’est formé à la place pri- mitive une amorce de nervure qui, chez Trigonalys, s’est complè- tement développée. La troisième cellule cubitale est donc anormale chez ce dernier genre el n’existe que par suite de la duplication d’une nervure, duplication qui, se montrant souvent chez les Hy- ménoptères comme anomalie individuelle, est devenue ici la règle constante. Les deux genres Auiacus et Trigonalys appartiennent aux Ichneumonides proprement dits, parmi lesquels ils constituent un groupe spécial faisant passage aux Braconides, A ces derniers appartiennent les genres Evania, Brachygaster et Fœnus, que Taschenberg et d’autres auteurs ont réunis à tort avez Aulacus pour en faire une famille spéciale. Mais comme, chez ces trois genres, les ailes présentent une nervure récurren e, il ne peut sub- sister aucun doute sur leur place dans le système, Si nous voulons disposer systématiquement les trois sous-ordres ci-dessus établis, nous obtiendrons le schéma suivant: = 40% — Trochanters d'un 1. Vespoinea (Mo- seul article. NOTROCHA). sons Métathorax fermé, IT. IcHNEUMONIDEA (| abdomen pédonculé, Trochanters de (TRISTEGA). deux artic'es. IT. TENTHREDONIDFA | Métathorax ouvert, (CHATASTOCAETRA) NE ets abdomen sessile. TT TT, Quatre cellules cu- Seulement trois bitales, au moins cellules cubitales dans la disposition dans la disposition normale, normale, CC On voit par là que, parmi tous les Hyÿménoptères, les Vespoidea ou Monotrocha occupent la première place, tandis que les Ten- thredonidea où Chalastogastra doivent avoir la dernière et que les Zchneumonidea ou Tristeqga se placent entre les deux autres, sans cependant se trouver sur la mênie ligne qu'eux. Il est tout à fait impossible d'établir une échelle de progression par où lon pourrait arriver aux T'enthredonidea en partant des Vespoidea et en passant par les Zchneumonidea ou vice-versa. Ces trois sous- ordres forment des cercles clos et isolés, et si des groupes, des genres ou des espèces d'un cercle montrent une certaine affinité avec les parties correspondantes d’un autre cercle, on ne doit en aucune façon y reconnaitre des transitions réelles d’un cercle à Pautre. Il faut bien qu'il y ait des points de contact entre chacun de ces cercles, puisqu'ils sont alliés et forment ensemble le grand cercle des Hyménoptères. C’est ce qu’il est important de reconnaître si nous voulons nous rendre compte de l'ordre existant dans Ja natnre, et nous devons renoncer à Ja tentative de disposer les êtres vivants en série linéaire et ininterrompue, ce qui est tout à fait impratica- ble, bien que la confection de nos catalogues en forme de listes exise une semblable disposition. Ce n’est pas la ligne droite, mais la ligne courbe, non pas le cercle, mais lellipse, qui nous donne la direction que suit toute évolution vilale. La ligne droite est la ligne de la mort. Quand meurt l’organisme vivant, il s'étend et s'efforce, autant que possible, de suivre une direction rectiligne. De même, le cercle inflexible n’est pas propre au développement vital. L’el- lipse, au contraire, n'est pas seulement la ligne sur laquelle se règle le mouvement de tous les corps célestes inanimés, mais encore celle qui doit servir de direction à nos recherches sur l’ensemble des êtres vivants. Le système du monde de Copernic, qui concerne les corps célestes, est aussi, mutatis mutandis, le système des êtres vivants, mais avec une complication infiniment plus grande (1). (1) Consulter : Deutsche Entom. Zeitschrift, 1890, p. 296 et suiv. — 195 — En ce qui concerne la subdivision des sous-ordres en familles, la Deutsche Zool. Gesellschaft à établi dans ses Regeln, etc, le principe que les noms de familles doivent prendre la terminaison idæ, sans toutefois définir ce qu’on doit entendre par Familles. Il serait donc possible de diviser les sous-ordres d’abord en Cercles, puis les cercles en Familles et même de reculer encore plus loin lPacception de famille. C'est ainsi que l’auteursle plus récent qui se soit occupé des Braconides, le Rev. T. A. Marshell, dans Ancré: Species des Huyménoplères, partage les Braconides d’abord en Divisions, puis celles-ci en Tribus, et comme ces dernières seu- lement reçoivent des dénominations en idæ, elles devraient, dans notre sens, être appelées Familles. Si nous acceptions ce système, il en résulterait à peu près la succession suivante: sous-orire, cercle, tribu, famille, et on pourrait ainsi éviter les nomc£ peu beu- reux en inæ qui doivent suivre ceux en idæ. D’ailleurs,ce: derners noms en idæ ne sont pas du genre masculin non plus que des stbs- tantifs, mais bien des adjectifs s’accordant avec le mot species resté sous entendu. Je ne suis pas, pour ma pari, partisan de ce mode de division. Le Rév. Marshall s’abstient de donner des noms aux groupes supérieurs, mais nous ne saurions nous soustraire à celte obligation quand il s’agit d’un système scient fique, 2t comme il n’est pas possible d’intercaler un autre terme entre ceux de genera et de species, nous serions obligés d'employer des noms sous la forme du neutre pluriel pour toutes les divisions supérieures aux familles. Ce serait d’une uniformité fastidieuse, sans compter que nous pourrions être probablement très embarrassés pour trou- ver des noms convenables. C’est pour cetle raison que je propose de faire succéder directement la catégorie des Familles à celle des Sous-Ordres. Les noms en idæ sont déjà souvent employés dans ce sens et il semble que les hyménoptérologistes sont aujourd’hui habitués à parler d'Ichneumonidæ, de Braconidæ, d'Apidae, de Vespidae, etc. Les coléoptérologistes ont aussi coutume d'employer dans le même sens les noms en idæ, mais il n'existe pas encore chez eux de système bien défini. Dansle Catalogus Coléopt. Europæ, publié par Reitter en 1891, l’auteur n’a pas fait l’essai d’une division en sous-ordres, mais il à partout admis les noms en idæ pour les familles. La subdivision des familles a été établie de diverses ma- nières par les différents auteurs. Dans la plupart des cas, les noms en int succèdent régulièrement à ceux en idae, mais quel- quelquefois aussi des noms en à sont suivis de noms en ini, tandis que dans d’autres familles on voit se succéder des noms en idae, ini, ides, pour revenir enfin à des noms en a ou en ina. 1l est, à — 196 — la vérité, parfaitement logique que le classificateur descende de l’idée de genera à l’idée de species, puis de là à celle d’indici- duum (masculini generis), mais c’est un procédé tout à fait arbi- traire que de retourner ensuite à l’idée de genera, au risque de produire la plus grande confusion. Le D'G. von Seidlitz, dans sa Fauna ballica, a essayé de divi- ser l’ordre des Coléoptères en sous-ordres (Abtheilungen), mais sa tentative n’a pas réussi. Il établit ainsi dix sous-ordres, mais les noms qu’il adopte fournissent immédiatement la preuve que ses divisions n'ont pas du tout la même valeur systématique et ne peuvent, en aucune façon, répondre à l'ordre existant dans la nature. Ces noms, tels que Carnivora, Hygrophili, Lamellicor- nia, Sternoxia, etc., nous démontrent que la plus grande diver- sité existe aussi bien dans leur choix que dans les limites des sous- ordres qu'ils désignent, et que l’auteur ne s’est pas aperçu que des noms masculins n’ont pas de sens pour des divisions d'un orûre aussi élevé. Leur nombre porté à dix est aussi beaucoup trop grand, el je suis convaincu qu'un systématiste habile arriverait sans peine à démontrer que les Coléoptères peuvent aussi se partager en trois divisions ou sous-ordres. En ce qui concerne les Lépidoptères, je vois que Leunis se sert aussi dans notre sens des noms en idae pour les familles. Il me semble qu'aujourd'hui les lépidoptérologistes emploient plutôt cette désinence dans le même sens que le Rév. Marshall, c’est-à- dire pour nos tribus ou sous-tribus, mais je ne saurais laffirmer, n'ayant pas à ma disposition le Catalogue de Staudinger. M. M. Rostock, dans les Éntomot. Nachrichten, 1881, p. 217, donne une liste des Névroptères dans laquelle il emploie correcte- ment des désinences en a pour les sous-ordres et en idae pour les familles. J'ignore si les Orthoptères ont déjà été étudiés au point de vue systématique. Le D' G. Schoch, dans Die schweizerischen Or- thoplera, désigne indistinctement sous le nom de Familles lessous- ordres et les familles, et leur donne des noms en a. Quant aux Hémiptères, je vois dans le Catalogue de M. le D' A. Puton, publié en 1886. que l’ordre est divisé en deux sous-ordres, les Hétéroptères et les Homoptères. Je préfère toutefois la méthode de Fieber, qui partage les Hémiptères en Gymnocerala, Cryptoce- rata et Cicadaria, ce qui permet ainsi d'éviter les sections. Dans le Catalogue Puton, les sous-ordres sont divisés en familles avec la terminaison ides, puis celles-ci en sous-familles avec idae et ces dernières en tribus avec la désinence ini; tandis que, dans l'ou- vrage de Fieber, les familles prennent toujours la finale ae et quel- quefois seulement la terminaison idae. À — 197 — La plupart des entomologistes paraissent déjà employer le nom de Families dans le sens préconisé ci-dessus et adopter également la désinence idae pour leur désignation. 1l est bien désirable qu’un accord général s’établisse sur ce point. Pour les divisions in‘érieures, les Regeln de la Deutsche zool. Gesellschaft imposent la terminaison inae pour les sous-familles. Ces noms seraient donc basés sur l’idée sous-entendue de species. Il reste enfin pour les sous-tribus les noms en 2ni et en ides ou en ades. J'insiste ensore une fois sur ce point que les noms de toutes catégories doivent régulièrement être des adjectifs et non des substan- tifs. Des substantifs masculins seraient tout au plus acceptables pour les subdivisions les plus inférieures. SIPALIA MONACHA nov. sp. Par Albert FAUVEL. Taille et couleurs de baldensis Ganglb. (Kaef. Muill., II, 280), mais à pattes plus claires; distincte par son corps plus mat, ses antennes plus robustes, plus longues, à 7° article moins court, la tête plus grosse, plus parallèle derrière les yeux, à poncluation effacée, moilié moins dense; le corselet plus large, plus court, moins cordiforme, moins convexe. à ponctuation effacée, à sillon longitudinal bien marqué, les élytres plus larges et plus longues, moins impressionnées, à ponctuation râpeuse plus serrée, égale, trois fois moins forte ; labdomen moins densément ponclue, surtout au 7° sement, qui est bien plus court et tronqué carrément; le 8° est très largement échancré en arc comme chez baldensis, S in- connu — Long., 2 1/3 mill. Valais, Rothhorn! Mont Rosa, Macugnaga ! Je possède trois exemplaires @ de cette intéressante espèce. — 198 — NOTES SUR LES PSÉLAPHIDES Par A. RAFFRAY. REVISION GÉNÉRIQUE - DE LA TRIBU DES ZUPLECTINI. DESCRIPTIONS D'ESPÈCES NOUVELLES. La famille des Psélaphides est une de celles qui, depuis trente ans, s’est augmentée dans les plus grandes proportions. En 1868, le Catalogue de Munich en énumérait 450, en y com- prenant les espèces de Motschulskyÿ qui, pour la plupart, ne sont que des noms in litleris, ce qui n'empêche pas, d’ailleurs, ces espèces d'exister réellement. Vingt ans plus tard,en 1888, le Catalogue spécial de M. C. Schau- fuss en enrevistrait, sur les mêmes bases, 1766. Depuis cette époque, 920 espèces au moins ont été décrites, faisant un total, en chiffres ronds, de 2,700 espèces et. si on y ajoute celles non dé- criles, qui existent dans les collections, on doit arriver au chiffre de 3,000. C'est surtout, comme il fallait s'y allendre, sur les exotiques qu'a porté celle augmentation; car, en 1881, la faune paléarctique s'étendant aux régions méditerranéennes, en Afrique et en Asie, comptait, d'après M. Reitter, 333 espèces; en dix-sept aus, elle ne s’est augmentée que d’une soixantaine d'espèces, le total élant actuellement d'environ 401. Si on arrive à 500 espèces pour la faune paléarctique, on sera, je crois, bien près du maximum. Mais, dans les autres parties du globe, il y a encore beaucoup de découvertes à faire ; de pays immenses, tels que l’Asie continen- tale, l'Afrique centrale et Madagascar, on ne connait que quelques espèces; l'Australie, les Amériques centrale et méridionale et les autres parties de l’Afrique en fourniront encore beaucoup. Dernièrement, M. Casey, traitant des Psélaphides de lAmérique au nord du Mexique, arrivait, par des progressions arithmétiques ingénieuses, à supposer que cette partie du monde en nourtissait — 49 -— ‘À elle seule 2.000 espèces! Quatre fois autant que la faune pa- léarctique. C’est beaucoup, mais Ce n’est pas impossible; il y en a déjà 350 espèces décrites de cette région, qui est loin d’être com- plètement explorée. Quoiqu'il en soit, l’augmentation a été considérable, depuis qu'en 1890 j'ai publié dans la Revue d'Entomologie un essai de révision générique de celle famille, et déjà ce travail demande à être refait . complètement dans plusieurs de ses parties. C’est une lâche que je n’entreprendrai pas d’une seule haleine ; mais, suivant les circons- - tances, j étudierai à nouveau les tribus qui ont subi les plus impor- _ tantes modifications. Il y aurait peu de choses à changer à la tribu des Faronini, à moins de suivre le conseil de M. Casey et de la scinder en deux tri- bus, des Faronini et des Jubini, correspondant aux deux groupes A2 et À 1 que j’ai établis dans mon essai monographique (Revue d'Entomologie, 1893). Ces deux groupes diffèrent, en effet, assez profondément, par la conformation des tarses et de la bouche pour qu'on les isole en deux tribus distincies. J'aborderai aujourd’hui l'étude des Euplectini, dont le nombre a augmenté d’une façon toute particulière et qui présentent, pour la répartition systématique des genres, des difficultés spéciales, en raison de la multiplicité des formes affines et cependant diverses. Le Capitaine Casey, dans ses Coleopterological Notices, a _consciencieusement étudié ceux de l'Amérique du Nord. Le Capitaine Thomas Broun, dans son Manual of the New-Zea- land Coleoptera, en a publié beaucoup de cette région australe. dont la faune est si spéciale. Malheureusement, je ne connais qu’un petit nombre de ces derniers, que l’auteur fait tous rentrer dans les genres Euplectus et Sagola, et qui, pour la plupart, appar- tiennent cependant à des genres spéciaux. M. Casey a créé beaucoup de coupes génériques nouvelles qui ne . me semblent pas avoir toutes la même valeur et que je discuterai successivement. Mais il a rendu un grand service en invoquant des caractères qui ne l'avaient pas été jusqu'alors, et qui, pour les plus importants, sont tirés de la structure de l'abdomen. Chez presque tous les Euplectini, les © ont six segments ven- traux à l'abdomen et les C sept. Ce septième segment ventral addi- tionnel n'est en réalité qu’une dépendance externe de l’armure gé- nitala > qu’il est destiné à protéger, au repos, contre les contacts de l'extérieur. M. Casey croit que cette modification abdominale entraine né- cessairement une modification plus ou moins profonde de l’armure LE AO) “Er mâle. Cela peut être vrai en partie; mais il me semble qne la forme du corps joue un rôle prépondérant dans la présence, la forme et l'adaptation de ce septième segment ventral. L’armure génitale mâle, quoique composée de pièces paires, plus ou moins intimement soudées, constitue, en réalité et dans son tout, un organe impair, qui repose dans l’intérieur du corps, soit verticalement, soit ‘de côté. Chez les Psélaphides à corps convexe et obèse, rien ne s’oppose à ce que l’armure repose verticalement ou à peu près, puisqu'elle a l’espace suffisant pour rester dans l’axe du corps et, dès lors, elle n’a jas à changer sensiblement de posi- tion pour sortir; les segments dorsaux et ventraux n'ont qu'à s’écar- ter les nns des autres pour livrer passage, par cet entre-bâillement, à larmure. Au contraire, lorsque le corps est très plat, comme dans les Eupleclini, l'armure S, qui est plus ou moins fortement arquée, ne peut reposer dans le corps verticalement; elle doit reposer sur le côté et ne peut se redresser qu'après sa sortie du corps, sortie qui s'opère, d’ailleurs, plus facilement par le côté que par le milieu. De là viennent ces formes asymétriques si curieuses, que l’on observe fréquemment chez ces insectes. Ce septième segment affecte, du reste. trois formes principales qui peuvent subir elles-mêmes des modifications secondaires nom- breuses : 1° Le septième segment ventral est normal ; alors il s'écarte, par simple entre-bâillement, du dernier dorsal et cet entre-bâillement laisse passer l’armure. C’est la forme comimune chez les Pséla- phides en général, mais l'exception chez lés Æupleclini. 20 Le septième segment ventral est plus ou moins grand etfendu, dans sa longueur, plus ou moins asymétriquement; les deux par- ties de ce segment s'ouvrent à charnières, comme les volets d’une porte à deux baltants. Cetle fente est généralement indiquée par une petite carène qui fait fonction de rainure. 3° Le septième segment, de formes et de dimensions d’ailleurs variables, est muni d’un opercule également variable et qui ne fonctionne pas toujours non plus de la même façon: générale- ment cet opercule est à charnière latérale ou basale et s’ouvre comme une trappe, pour laisser passer d’armure ; mais, dans d’au- tres cas plus rares, il doit se mouvoir à la manière d’un bouchon et est chassé en dehors par l’armure, dont il fait partie el à laquelle il reste attaché, sur le côté. quand elle est complètement sortie. 11 ma semblé, dans certains cas, le voir dans cette dernière position; mais les expériences sont fort difficiles. Il s’agit d'insectes extrêmement petits, que l’on n’a pas souvent à l'état frais et qui — 201 — ne sont pas assez abondants pour que l'on puisse en sacrifler un certain nombre à des dissections toujours très délicates et rare- ment couronnées de succès. Il reste donc là des observations inté- ressantes à faire. Ce septième segment ventral, avec ses modifications, qui est la règle générale chez les Euplectini,se retrouve aussi, très fréquem- ment, chez les Trichonyni et tendrait à démontrer de grandes affinités entre ces deux tribus, si on ne le retrouvait pas aussi chez d’autres Psélaphides; car je l’ai observé sur piusieurs espèces du genre Arthinius, de la tribu des Batrisini. Ceci n’amène à discuter les limites de la tribu des Euplectini. M. Casey voudrait y réunir mes Trichonyni, alléguant le peu d'importance du caracltère unique qui existe pour séparer ces deux tribus, à savoir l’absence, chez les Æuplectini, et la présence, chez les Trichonyri, d’un second ongle tarsal bien plus petit que l'autre. Je reconnais volontiers que ce caractère n’a pas une très grande valeur. Le système des ongles larsaux, qui était, autrefois, la base primordiale de la classification des Psélaphides, doit être rejeté, au même titre que le système tarsal de Latreille, pour l’ordre des Co- léoptères ; mais, comme ce dernier, il peut être utilisé subsidiaire- ment pour séparer des tribus qui, sans autres caractères distinctifs constants, ont un faciès bien différent, telles, par exemple que les Batrisini et Bryaxini. L'erreur que j'ai commise, et qui n’a d’excuse que l’exiguité des objets à observer, c’est d’avoir confondu une soie avec un ongle, ce dernier ayant une certaine épaisseur et surtout une légère courbure, caractères que ne présente pas une soie. Chez les Eupiectini, il peut y avoir un appendice onguiculaire sétiforme, tandis que chez les Trichonyni il y a réellement un second ongle beaucoup plus petit que l’autre. Ce point, très important ilest vrai, étant rectifié, M. Casey et moi ne sommes pas bien loin d’être d'accord. L’entomologiste américain établit dans ses Æuplectini deux grands groupes Comme suit : 1° Appendice onguiculaire long et bien évident, approchant, en longueur, de la moitié de l'ongle principal. 2° Appendice onguiculaire plus ou moins petit, mais généralement visible, dans certains cas obsolète. Son premier groupe correspond à mes Trichonyni, son second à mes ÆEuplectira. En se plaçant au point de vue d’une faune restreinte, M. Casey est parfaitement justifié de n’admettre qu’une seule tribu divisée en deux groupes. Mais quand il s’agit de considérer les insectes du — 202 — globe entier, on se trouve en présence de tant de formes diverses qu’on éprouve le besoin de procéder par grandes coupes, qui font des éliminalions en masse et facilitent l'étude. C’est ma justification à maintenir comme distinctes les deux tribus des Æuplectini et des Trichonyni.… C’est donc des Æupleclini, tels que je les comprends, que je m’occuperai d’abord, remettant à une autre occasion l'étude des Trichonyni. Les Euplectini peuvent se caractériser comme suit: tous les tro- chanters courts, a vec l'insertion de la cuisse latérale et subcontiguë à la hanche. C’est ce que j’ai appelé, dans mon premier travail, les Pselaphidæ brachyscelidæ, par opposition aux Pselaphidae macroscelidae, dont les trochanters, loul au moins les intermé- diaires, sont longs, avec l'insertion des cuisses tern.inale et distante de la hanche. Cette grande division reste toujours et je n’ai pas trouvé encore qu elle souffre d’exceptions. Les hanches postérieures sont plus Ou moins, mais toujours coniques et saillantes, landis que les intermédiaires sont globuleuses; larses munis d’un seul ongle, avec ou sans appendice sétiforme, d’ailleurs toujours extrêmement petit, quand il existe. Corps plus ou moins allongé, déprimé ou cylindrique. Les palpes sont en général petits, avec le 4 article beaucoup plus grand que le précédent, brièvement fusiforme ou légèrement sécuriforme ; celte règle n’est pas cependant invariable. De plus, il est un groupe, celui des Pyxidicerus, qui, pour cette raison, pourrait être utilement isolé dans une tribu distincte, chez lequel les palpes présentent une conformation tout à fait anormale: le dernier article est inséré latéralement sur le 3°, ce qui permet aux articles de se replier les uns sur les autres et de se loger dans une fossette palpaire qui est située, de chaque côté, à la face supé- rieure de la lête. En dehors de ce groupe, très tranché et très isolé, il en est plu- sieurs autres qu’on serait, à première vue, tenté d'isoler également, s’il n'existait pas des formes de transition quiles relient les uns aux au.res d'une façon presqu'insensible : tels suntles Mechanicus et les Rhinoscepsis, qui, le premier avec sa forme courte, épaisse, massive, rappelant un peu les Micropeplus, et le second avec son long tubercule antennaire, semblent très disparates, mais se relient au reste de la tribu par les Pygoxæyon, Panaphantus, Apothinus, etc.-Puis, parmi les vrais Æuplectini, il y a deux formes princi- pales, Trimium et Euplectus, autour desquelles gravitent et d’où dériveut un nombre chaque jour plus considérable de formes plus ou moins modifiées, longtemps confondues avec les types généri. ques primitifs, puis traitées comme sous-genres, et qu'il devient TA Ur indispensable de considérer comme des genres, sous peine de tom- ber dans le chaos. Bien que les modifications du 7° sement ventral soient un carac- tère générique très important je n’ai pas cru pouvoir l'utiliser dans les tableaux parce qu’il ne s’applique qu'aux © et que les © devien- draient ainsi impossibles à déterminer. J'ai préféré me servir de modifications plastiques beaucoup moins importantes et même très superficielles, mais qui, lPexpérience le prouve, coïncident toujours avec des modifications plus essentielles. On pourrait dire que la présence ou l’absence de stries aux élytres, de sillons et de fosseltes au prothorax, qui semblent des caractères purement spécifiques, sont lindice certain de modifications morphologiques assez importantes pour que, coïncidant d’ailleurs avec un faciès différent, elles nécessitent une coupe générique distincte. Les di- mensions respectives des segments dorsaux et ventraux de l’abdo- men ont aussi, dans celte tribu, une importance considérable. Les mœurs de ces insectes sont très variables, mais la plupart préfèrent les localités marécageuses; beaucoup cependant vivent dans les mousses, les feuilles mortes, les détritus de végétaux, tant dans la plaine que dans la montagne. Fort peu sont myrméco- philes. Ils semblent préférer les pays tempérés aux régions intertropi- cales. C’est ainsi que les pays d’où l'on en connaît le plus grand nombre sont l’Europe, l'Amérique du Nord, la Nouvelle-Zélande et PAusiralie, tandis qu’ils sont relativement très pauvrement repré- sentés dans l'Amérique centrale et méridionale et dans la région indo-malaise. pays à température chaude et humide qu’affectionnent tout particulièrement les Psélaphides, qui y sont plus nombreux que dans toute autre partie du globe. — 204 — TABLEAU DES GENRES. I. PREMIER GROUPE. Tête transversale, creusée en dessus, de chaque côté, d’une grande fosselte pour loger les palpes maxillaires. qui sont irrégu- liers et dont les articles se replient les uns sur les autres; tuber- cule antennaire étroit et saillant entre les deux fossettes palpaires. A. 3. Onze articles aux antennes, massue formée de deux articles, dont le dernier est tur- biné ; joues fermant latéralement la fossette DalDAILE M ESA, LUE, AR SEL PER 7 DIS A. 4. Dix articles aux antennes. massue formée d’un seul article, gros, brièveinent ovoïde; fossette latérale ouverte extérieuremenk, n'étant pas fermée par la joue. . . . A. 1. Neuf articles aux antennes, massue el joues comme dans le genre précédent . . II. DEUXIÈME GROUPE. Pyxidicerus. Zethopsus. Bythinoplectus. Tête très variable, avec ou sans tubercule antennaire, mais ne présentani jamais de fossette palpaire supérieure: palpes normale- ment conformes, assez petits, le 3° article (sauf de très rares exceptions) beaucoup plus petit que le suivant qui est ovoïde, plus ou moins sécuriforme ou fusiforme. A. B. 2. Hanches intermédiaires plus ou moins écar- tées, laissant voir entre elles les processus des meso et métasternum. 9. Hanches postérieures plus ou moins écar- tées, jamais contiguës. 2. Pas d’yeux ; antennes insérées sous ün re- bord du front; tête creusée, en dessous, de grandes fosseltes palpaires. . . . . 1. Des yeux; insertion des antennes normale. 2. Forme épaisse, courte, élargie; tête beau- coup plus étroite que le prothorax, qui est plus ou moins transversal et atlénué en avant; élytres longs. . Marge de l’abdomen large, mais peu mar- quée; abdomen convexe, court, très obtus, ou même presque tronqué à l’extrémité. Mirus. — 205 — F. 2. Tempes nulles ou presque nulles, métas- ternum bicaréné. G, 2. Antennes de 10 articles. . . . . . . Neodeulerus. G. 1. Antennes de 11 articles. H. 2. Massue aatennaire de deux articles; pre- nier segment abdominal (dorsal) très grand. Phtharlomicrus. H. 1. Massue antennaire de trois articles; pre- mier sesment abdominal egal ou subégal au sulvant. I. 2. Massue des antennes de dimensions ordi- naires; prothorax denté sur les côtés . . Mechanicus. I. 4. Massue des antennes très grande, aussi longue que la moitié de l’antenne; protho- rax mutique sur les côtés . . . . . . Intempus. F. 1. Tempes bien marquées, les yeux étant si- tués seulement en arrière du milieu; an- tennes sans massue distincte, épaisses, à articles larges, l'ansversaux; métasternum SANS CAFCNES NME ENT ONE AMPrOteTUuUsEe E. 1. Marge de l’abdomen moins jarge, mais plus élevée, très marquée; abdomen drprimé, très alténué ei acuminé à l’extrémité ; yeux situés vers le milieu de latête. . . . . Pygoxyon. D. 4. Forme allongée, aplaue (tout à fait euplec- toïde), têle aussi large que le prothorax, qui estcordiforme ; élytres courts ; abdo- men long: mélaslernum sans carènes; hanches postérieures très écartées .« . . Pseudoterus. B. 1. Hanches postérieures contiguës. C. 2, Tête atténuée en avant, mais sans tuber- cule antenna:re, pas plus large que le pro- thorax, qui est plus ou moins cordiforme ; élyires courts ; antennes à massue de deux articles, le 10° Étant aussi large que le 11°. Apothinus. C. 4. Tête avec un véritable tubercule anten- naire plus ou moins large; élytres plus longs. D. 2. Antennes à massue très grande de 4 ar- ticles ; prosternum non caréné . . . , Acolreba. D. 1. Antennes à massue peu marquée de 3 ar- ticles ; prosternum caréné., , . ,. . . Panaphantus. A. 1. Hanches intermédiaires contiguës, ne lais- sant pas voir le processus des méso et Revue d'Entomologie, — Août 1898, 14 ; E. 9 1. HO metlasternum qui se trouvent réduits à des lames très minces et sont cachés par les hanches; hanches postérieures contigués. 9, Tête avec un tubercule antennaire. a Fremier article des antennes relativement très long. Tête transversale avec le tubercule anten- naire très long, très étroit; antennes con- tiguës à Jeur insertion ; massue de 3 ar- LiCIeS APRES PRO Re LES CRE RSS RAGE ONE Tête triangulaire, tiubercule antennaire bien moins long, plus large: antennes légè- rement distantes à leur insertion. 2, Corps très déprimé; prothorax denté au Due milieu et étranglé vers sa base; 2° segment ventral plus grand que tous les autres en- SEMI EME ONE DELL APE AIT LT CE . Corps assez convexe: prothorax mutique sur les côtés, régulièrement cordiforme ; 2° seement ventral à peine plus grand que leSSUITAN TETE UNE DLL AUITAE Premier article des antennes égal on pas beaucoup plus grand que le suivant. 2. Premier segment dorsal beancoup plus ME 2: dË es C, 2, 1. grand; lubercule antennaire presque tri- 10 D 5250 6 tea hiee ED Be (MERDE MERE Premier segment dorsal égal au suivant; tubercule antennaire court, transversal, séparé du front par un sillon transversal entier. Pas de sillons au prothorax , . . : Trois sillons longiludinaux et un transver: SAMAAU PIOLNO ANNEE PAR NAN RS Tête très variable, triangulaire et atténuée en avant, Ou large et plus ou moins tra- pézoïdale, mais ne présentant jamais de tubercule antennaire ; premier article des antennes de dimensions ordinaires. . Dernier article des palpes pas plus grand que le précédente ANT Dernier article des palpes toujours beau- coup plus grand que le précédent, . 9, Dernier article des antennes très gros, for- mant à lui seul la massue, Rhynoscepsis. Autopleclus. Ranavala, Mirellus. Apolerus. Aulaæus. Basolum. — 207 — E. 2. Hanches postérieures distantes. F. 2. Premier segment dorsal beaucoup plus grand que les suivants; tête petite, triangulaire. Philus. F. 1. Premier segment dorsal égal ou subégal aux suivants ; tête beaucoup plus grande, carrée, plus ou moins aplatie. Forme aplatie ; prothorax presque orbicu- laire avec trois fossettes libres; yeux situés G. 2 én avant du MiIeTENe MINE. . Apoplectus. G. 1. Forme convexe, plus cvlindrique; protho- rax cordiforme, resserré un peu avant la base par un sillon transversal sinué ; yeux situés en arrière du miieu. . . . . . Dalmoplectus. E. 1. Hanches postérieures contiguës. F2: Antennes.de 10 articles "meet; MAProphilus, F. 1. Antennes de 11 articles. G. 2. Premier segment dorsal plus grand que les suivants. H. 2. Prothorax avec une carène longitudinale médiane; arrière-corps large; forme con- vVexe ODÈSO 2 Et USE PATES AIEU Me . Neodalmus. H. 1. Prothorax ne présentant jamais de carène longitudinale; forme plus cylindrique, moins convexe, moins élargie. I. 2. Epaules dentées (1). 2, Antennes assez grèles et longues, dernier article formant seul la massue, mais un peu moins gros, 10° simplement moniliforme, transversal; une strie dorsale aux élytres ; une fossette discoïlale au prothorax. . . ÆEuplectodina. Antennes plus courtes, dernier article très gros et transversalement triangulaire ; pas de strie dorsale, qui est remplacée par une fossette un peu oblongue. K. 2. Côtés du prothorax à rebords bien marqués avec une large fossette pubescente de cha- que côlé, assez Gistante du rebord. . . Cupila. el - — (4) 1 y a toujours en dessus et le long de la marge externe des élytres un sillon plus ou moins marqué qui aboutit en dessous de l'épaule et n'est visible que lorsqu'on regarde l'insecte de profil; mais ce sillon peut modifier l'épaule de deux façons diffé- rentes : il la laisse entière et est recouvert par elle, en sorte que, vue en dessus, l'épaule apparait enlière et plus ou moins arrondie ; ou bien ce sillon forme, sous l'épaule, une fossette qui remonte en dessus, en entaillant l'épaule, qui, vue en des- sus, paraît obtusément dentée, Dans le premier cas, je dis que l'épaule est entière, dans le sec ond qu'elle est dentce, = 08 = K. 1. Côtés du prothorax sans rebord marqué ; sillon transversal ne se prolongeant pas en dessous sur les flancs. . I. 1. Epaules entières, non dentées. J. 2. Abdomen fortement rétréei à la base du 1°” segment dorsal, qui est très grand; pro- thorax et élytres sans fossetles, sillons ni sStries; tête petite, triangulaire. J. 4. Abdomen non ou insensiblement rétréci à la base. K. 2. Prothorax ovale, sans sillon ni fossette; télebpetite AtniAnau]aiTe HAT MN K. 1. Prothborax ayant au moins un sillon trans- versal, avec ou sans fossette latérale. L. 2. Dixième article des antennes en triangle transversal, asymétrique. M. 2. Tète petite, triangulaire, pointue en avant, les antennes étant peu distantes à leur in- sertion ; prothorax presque orbiculaire. +. M.1. Tête grosse, plus ou moins 4ronquée en avant; antennes bien distantes à leur in- sertion ; prothorax plus long que large, cordiformer . ..". é L. 1. Dixième article des Aa non lenticulaire, symétrique. M. 2. Tête convexe transversalement en arrière, assez brusquement atténuée en avant des yeux, avec deux sillons PR pa- MAÉlES Ve : b M. 1, Tête plate avec te rebords, assez at régulièrement afténuée en avant, sans sil- lons, plus ou moins fovévlée . . . . . G. 1. Premier segment dorsal égal ou subégal au suivant. H. 2. Abdomen en dessous de 5 segments appa- rents E el de 6 segments apparents ©: le cinquième segment normal, qui existe en réalité, est caché sous le quatrième et c’est à peine si on en aperçoit la trace sur les COLOS DRAM ARMES ENTRE À SE ANA A EN EE IT. 14. Abdomen toujours composé au moins de six segments ventraux apparents dans les deux sexes; presque toujours il $ a sept segments ventraux chez le Z, Simplona. Aphilia. Chætorhopalus. Pseudotrimium. Trimium. Trimiodina, Trimiomelba. Limoniales. — 209 — Ï, 2, Prothorax ayant toujours un sillon trans- versal qui relie entre elles les fossettes, quand il y en a. 2. Epaules dentées. K. 2. Antennes épaisses, articles pénultièmes lenticulaires:; forme assez allongée ; épau- les dentées, mais non gibheuses; base des CIYLTES IS IMPIe M0 1e K. {. Antennes assez grèles, nee pénultièmes moniliformes ; forme courte, épaisse, Con- vexe; épaules dentées et gibbeuses; base des élytres avec une carène transversale. . TJ. 1. Epaules non dentées. K. 2. Tète toujours plus ou moins grande et plus ou moins tronquée en avant, avec des sil- lons et fossettes ; élytres avec des épaules arrondies, non dentées, mais bien mar- quées. L. 2. Côtés du prothorax ayant un rebord bien marqué presque caréné et, en dedans de ce rebord, une fossette latérale dans la- quelle aboutit le sillon transversal. M. 2. Tête bien plus large que le prothorax ; 19° article des antennes très fortement triangu- laire et asymétrique; forme assez aplatie. M. 1. Tête au moins aussi longue, mais pas plus large que le prothorax; dixième article des antennes simple, symétrique; forme cylin- drique. … : : L. 1. Côtés du prothorax none, sans FD ro sillon transversal se prolongeant de chaque côté sur les flancs, où il se termine par une fossette plus où moins accentuée, siluée SURAES TAN CSM ELEMENT OPEN Te K. 1. Tête petite, triangulaire, acuminée en avant, sans silions ni fossettes ; élytres graduellement rétrécies vers Ja base, épaules absolument nuiles; dixième article des antennes fortement en triangle trans- versal, asymétrique. "11 : . J. 1. Prothorax sans sillon transversal fossettes libres; tête grande, plus large que le pro- thorax. Aclium. Actlionoma. Trimiopsis. Trimiome!ba. Delba. Zibus. — 210 — J. 2. Forme allongée, cylindrique ; fossettes pro- thoraciques obsolètes, sulciformes; élytres allongées, avec deux fossettes basales ; épaules nulles > .:.2., 2.) NEO TriMiOMmarpAls.! J, 4, Forme courte, parallèle, aplatie ; fossettes prothoraciques latérales très fortes; élytres carrées,avec trois fossettes basales; épaules TTÉSNMANUCES EE D UC OC AM UUMOCENUS. D. 1. Dernier article des antennes moins gros, massue très distinctement formée de plu- sieurs articles ou antennes grossissant in- sensiblement. E. 2. Premier segment dorsal plus grand que les suivants. F. 2. Prothorax sans sillon longitudinal. G. 2. Tête petite, plus étroite. mais surtout beau- coup plus courte que le prothorax. H. 2. Têle notablement plus étroite que le pro- thorax, régulièrement atténuée en avant ; antennes assez longues et lâches ; proiho- rax cordiforme, allongé (faciès des Tri- MUMN. LENS Cie MER ENNE AUIÉ H. 1. Tête brusquement atténuée devant les yeux : antennes courtes, Compactes ; pro- thorax presque orbiculaire (faciès des Bi- bloplectus) A en res at eine Phil iopsts: G. 4. Tête grande, aussilarge et parfois aussi lon- gue que le prothorax. H. 2. Prothorax très cordiforme, arrondi sur les côtés; tête grosse, iarge, mais un peu plus courte que le prothorax ; élytres courtes ; épaules très dentées; forme épaisse, con- VEXE. SU | RONA SAN ENTER Pda ln: H. 1. Prothorax plus long que large, atténué en avant et en arrière, un peu anguleux sur les côtés; tête aussi large et presque aussi longue que le prothorax: élytres assez longues ; épaules marquées, mais nullement dentées ; forme aplatie, allongée. . . . Stenoplectus. F. 1. Prothorax avec un sillon longitudinal en- tier, coupant le sillon transversal à angle droit: forme très aplatie, très parallèle; tête aussi large que le prothorax, très Trimioplectus. 2H transversale ; prothorax assez long, atténué en avant et en arrière ; élytres à peine plus longues que le prothorax. . . . . . . Adrogasler, E. 2, Premier segment dorsal égal ou subégal au suivant. F. 2. Deuxième sesment ventral plus grand que les autres. G. 2. Forme assez épaisse, cylindrique; pas de sillons longitudinaux au prothorax. H. 2, Tête transversale; prothorax ovoide; ély- tres heaucoup plus longues que le protho-. rax; antennes compactes, courtes, dernier article gros. 21. 1Ra0; a Lt Periplecius. H. 1. Tête grande, plus longue que large; pro- thorax cordiforme; élytres à peine plus longues que le prothorax ; antennes assez longues, grèles, lâches, le dernier article de cr'osseunnornmale #14. . Trimiodytes. G. 1. Forme aplatic: trois sillons longitudinaux raccourcis au prothorax, qui est fortement cordiforme ; tête petite, transversale, moins large que. le prothorax . . . . . . . ÆEuplectina. F. 1. Deuxième segment ventral égal au suivant. G. 3. Troisième et quatrième segments dorsaux plus grands que les autres (1). H. 2. Premier segment ventral très grand, aplati; trois fossettes basales et deux stries dor- sales ; prosternum non caréné. . . . . Oropodes. H. 1. Premier segment ventral petit, plus ou moins caréné entre les hanches posté- rieures. 2, Prothorax oblonz ou cordiforme, avec une fossette discoïdale oblongue ou un sillon longitudinal plus où moins entier ; quatre fossetles basales aux élytres et une strie dorsale raccourcie ; prosternum caréné. . Euplectopsis. 1, 1. Prothorax carré à angles arrondis ou orbi- culaire, avec ou sans fossette discoïdale ; trois fosselles basales aux élytres, mais pas de strie dorsale; prosternum non ca- LÉDÉ RAM RUES [ec Aisymoplecils: DE (1) Celle conformation, surlout en ce qui concerne le 3° segment, est plus prononcée chez les D'que chez les D. L A — ps Quatrième segment ventral seul plus grand que les autres. . Un sillon transversal an prothorax. . Prosternum non caréné. Pas de sillons longitudinaux au prothorax, mais souvent une fosselte discoïdale ODIONPUE ER NS SE NEN ee CS DAT Tête grande, généralement plus large, mais au moins aussi large que le protho- rax, carrée Où un peu transversale, trapé- zoïdale, peu .ou pas rétrécie en avant, aplatie; tempes très grandes, arrondies ; massue des antennes peu marquée; une fossette discoïdale plus ou moins forte au prothorax qui est plus ou moins cordi- forme, mais jamais étranglé à la hauteur du Sillen transversal qui, d’ailleurs, ne fait jamais complètement défaul; élytres avec une strie dorsale plus ou moins marquée, mais ne manquant jamais; forme aplalie, plus ou moins large, à côtés parallèles. PAS AVE en Le à Mo Ga 0e Me: ER DES NEC UTC CARTE Tête grande, pas plus large que le protho- rax, allongée, rétrécie en avant, assez convexe; tempes grandes, arrondies; mas- sue antennaire peu marquée; prothorax allongé, cordiforme, sans étranglement et sans fossette discoïdale; quatre fossettes basales anx élytres, strie discoïdale très obsolète et très courte; forme assez allon- gée, plus ou moins aplatie, moins paral- lee are LE . Tête bien plus petite, plus étroite et plus courte que le prothorax, toujours assez fortement atténuée en avant.avec les côtés obliques, jamais aplatie ; vertex plus ou moins convexe transversalement, tempes beaucoup plus petites, formant un angle aigu à sommet arrondi ; strie dorsale assez variable, mais ne faisant jamais défaut complètement. L. 2. Prothorax cordiforme, sans étranglement, Scotoplectus. Euplectus. Vidamus. nm H. DA 1° — 213 — ayant toujours une fossette discoïdale ; massue des antennes triarticulée, très tranchée et plus forte. . . . REA Prothorax très cordiforme, assez fortémient étranglé à la hauteur du sillon transversal, la fossette latérale étant située en partie sur le rebord même.et sur les flancs, nulle trace de fossette discoïdale; massue moins (RANCE CP TEE Ne eur ne ER Des sillons longitudinaux au prothorax. . Deux sillons latéraux fins, mais bien mar- qués, avec une petite fossette discoïdale sur le prothorax qui est transversal et en trapèze renversÿ: tête petite, transversale ; une assez longue strie dorsale aux élytres, fine et bien Marque en: . Trois sillons larges et profonds, 16 cd un peu raccourci ; prothorax cordiforme ; tète assez orande; pas de strie dorsale, mais la fossette basale "externe très grande . Prosternurm caréné,. . Tête grande. plus longue que large, mais plus étroite que le prothorax, à peine ré- trécie en avant, aplatie, tempes peu arron- dies; protaorax cordiforme, un sillon lon- gitudinal médian, entier, de chaque côté deux fossettes, dont l'une terminant le sil- lon transversal et l’autre basale, entre les deux une dent cbtuse : quatre fossettes ba- sales aux élytres, pas de strie dorsale. . . Tête plus grande que le prothorax, alté- nuée en avant, tempes grandes, arrondies ; prothorax plus ou moins cordiforme, sans fossette discoïdale, mais avec un vestige de sillon sur le disque et un court sillon longitudinal médian entre la base et le sillon transversal ; quatre fossettes basales anx élytres, pas de strie dorsale. . . . Pas de sillon transversal au prothorax. Prosternum non caréné. Un seul sillon médian au prothorax; tête crande, avec une large fovéole centrale émettant en arrière un sillon et, sur le Thesiastes. Meliceria. Sampsa. Gluslus. Singhala. Macroplectus. vertex, deux fossettes libres; forme plus ou moins linéaire. « +. . re LOCtOoMTrEnUse J. 1. Pas de sillon médian, mais ee t trois fossettes basales libres au prothorax . . Avcolonia, I. 1. Prosternum caréné. Trois sillons longitu- dinaux plus ou moins entiers au protho- Tax tèle petite ut SAR MEMUNE. M'BuDiODOMLs G. 1. Les quatre premiers seguents dorsaux subégaux. = ee, t° Pas de strie dorsale aux élytres; fréquem- ment la fossette externe est accentiforme, d'autres fois deux fossettes externes sont réunies dans une dépression commune un peu allongée, mais qui ne peut être conci- dérée comme une strie (1). 2. Segments ventraux 2, 3, 4 subégaux. . Prothorax carré à angles arrondis, sans aucune trace de fossette ni de sillon sur ls disque; forine aplatie, assez allongée. . Biblopeclus. J. 2. Prothorax cordiforme avec une trace de sillon sur le disque; forme aplatie, plus Jaree 2 UT dent LME étuis ut dnonieuEs J. 1. Prothorax très cordiforme, indistinctement denté sur les côtés au milieu et de là à la base un peu échancré, une fossette discoi- dale sulciforme; forme plus épaisse. . . Pleroplectus. I. 4. Segments veutraux 2 et 3 subégaux, 4 plus petit. J. 3. Prothorax à peu près carré, à angles ar- rondis, sans aucune trace de fosselte ni de sillon sur le disque ; forme aplatie et pa- DABIe NL AT ENPMCNTE RAT Pseudo Ieerus: J. 2. Prothorax très cordiforme, sans trace de sillon ni de fossette sur le disque ; forme très aplalie et parallèle. . . . . . . Lioplectus. J. 1. Prothorax en ovale un peu cordiforme, avec un sillon longitudinal raccourci sur le disque ; forme assez pr et Ne ADIAUIE RENE" 1 RTC ETEE . Protoplectus. H. 1. Elytres ayant toujours au moins une strie nu dt [2 (1) Entre cette fossette allongée et une strie, il est parfois bien difficile d'assigner une limite précise ; c'est plutôt une question d'appréciation; mais on pourra toujours se guider, par comparaison sur des Lypes européens très conuus, M. # “ Le dorsale (parfois plusieurs) raccourcie, large et diffuse ou longue, fine et très nette. Une strie dorsale raccourcie avant le milieu généralement large, diffuse et peu pro- fonde, parfois cependant assez nette, mais courte. . Tête transversale, plus étroite et beaucoup plus courte ane le prothorax. Antennes grèles : pas de sillon latéral, mais une grande fossette de chaque côté el un sillon médian raceourci au prothorax . Antennes épaisses. Trois sillons longiludinaux au prolhorax, latéraux très marqués, médian très fin; strie dorsale très courte, diffuse. . . . . Un seul sillon longitudinal médian au pro- . Trois fosselles basales aux élytres, strie thorax ; strie dorsale, large, profonde, mais très nelte, atteignant le milieu . . . . Tête beaucoup plus grande, au moins aussi longue que large, plus ou moins atténuée, tantôt plus, tantôt moins large que le prothorax Tête avec les tubercules antennaires nor- maux. Tète atténuée en avant. Deux fossettes basales aux élytres ; tête bien plus longue que large, presque aussi longue que le prothorax qui est cordiforme et sans sillon longitudinal ; strie dorsale assez fine. peu profonde. . . . dorsale profonde, bien nette, ayant pour base une seule fossette, assez longue; prothorax cordiforme, allongé ou presque ovale; épaules effacées, mutiques, pas de sillon susépipleural. Front tronqué carrément en dessus de l’épistome, vertex transversal, tête brus- quement rétrécie en avant des yeux, deux sillons céphaliques convergents en avant. . Front non tronqué, mais très déclive; pas de sillons céphaliques, mais une excava- on entre-le’frontetlevertex. 2.1" "A1 Pleclusodes. Dulma. Eutyplhlus. Xenogyna. Microplectus. Epiplectus. — ie — M. 1. Quatre fossettes à la base des élytres, strie dorsale très courte, diffuse, presque gémi- née, ayant pour base deux fossettes; épau- les carrées, dentées, avec un sillon susépi- pleural : prothorax brièvement cordiforme. L. 1. Tête à peine ou même nullement atté- M. 2 nuée en avant. . Un très fort sillon longiludinal médian au prothorax ; têle plus étroite que le protho- PAXSIRE . e . . e . . M. 1. Pas de sillon lorgitudinal médian au pro- thorax; tête an moins aussi large que le DEOUNOrAXC EE OR K. 1. Tête avec les tubercules antennaires éle- IE vés, gibbeux, laissant entre eux le front très déprimé, plus étroite que le protherax et plus longue que large: prothorax très cordiforme, avec un sillon longitudinal médian obsolète; strie dorsale large, dil- fuse, raccourcie avant le milieu . . 3. Une strie dorsale fine, très nette et longue, dépassant le milieu et alleisnant parfois l'extrémité des élytres. J. 3. Ni sillon longitudinal, ni fossette sur le J. 2 Je disque du prothorax, ce dernier très cor- diforme ; tête transversale; antennes cour- tes, dernier article au moins aussi long que les quatre précédents réunis; deux fossettes basales aux élytres, strie dorsale aiteignant au moins les 3/4 de la longueur. . Pas de sillon longitudinal, mais une fosselte discoïdale sulciforme au prothorax qui est un peu cordiforme, mais plus atténué en avant qu'en arrière; tête transversale : antennes compactes, dernier article plus long que les deux précédents réunis ; trois fossettes basales aux élytres, strie dorsale atteignant nettement le milieu. . . . . 1. Trois sillons longitudinaux bien marqués au prothorax. K. 2. Bords latéraux du prothorax très légère- ment ou même nullement sinués à la hau- teur du sillon transversal; tête transversale Pleracimes. Piectomorphus, Sagolonus. Brounia. Tomoplectus. Aminosimus. EE ou pas plus longue que iarge ; quatre fos- settes à la base des élytres, strie dorsale le plus souvent presque entière, dépassant toujours le milieu des élvtres. - Prosternumcarèné. . : ... -uUpleclops: 9 MPeProsternpn non cCaréné, LME, 1. "Poraplectius. K. 1. Bords latéraux du prolthorax largement et profondément entaillés à Ja hauteur du sil- lon transversal : tête notablement plus lon- gue que large; deux fossettes à la base des élytres, strie dorsale dépassant le milieu, Deroplectus. I. 2. Deux siries dorsales très nettes, fines, rap- prochées l'une de l’autre et semblant gé- minées ; tête médiocre, atténuée en avant ; prethorax presquelovales mem Emt à . Trychiopleclus. I. 2. Deux stries dorsales larges, confuses, élai- gnées l’une de l’autre, avec la trace d'une troisième strie externe, les intervalles assez convexes ; prothorax cordiforme, assez large: tête grande, à peine atlénuée en EN EE OA RE DE LE RATE PU RE A PC RATE Gen. Pyxidicerus Motschulsky, Buli. Mosc., 1863, Il, p. 422.—Schaufuss, Tijdschr. Ent., XXX, 1887, p. 99. — Raffray, Rev. d'Ent., 1890, p. 92 et 97, Ce genre ne comprend, à ma connaissance, que trois espèces : tetratomus Schfs., rajah Schfs., de Sumatra; sultan Raffray, de Singapore, auxquelles il faut ajouter caslaneus Mots., de Ceylan, qui m'est inconnu. Gen. Zethopsus Reitter, Ent. Mon. Berl., 1880, p! 83.—Raffray, ler. d'Ent., 1890, p. 92 et 97. — Zethus Schaufuss.—? Euplectomorphus Mots. Ce genre est assez largement représenté dans la région indo-ma- laise: Ceylan, Siam, Sumatra, Singapore; il se retrouve en Afrique, à Zanzibar, dans le Mashonaland et à Natal. Le pygmæus Mots., de Ceylan, type du genre Euplectomor- phus Mots,, est inconnu et la description ne permet pas de décide — 218 — d’une façon certaine si ce genre est identique ou non à Zelthopsus. J'ai déjà traité celte question assez longuement (Rev. d'Ent., 1890, p. 97). Gen. Bythinoplectus Reitter, Verh. Nat. Ver. Brünn, XX, p. 195. — Raffray, Rev. d'Ent., 1890, p. 92 et 98. Quatre espèces des Antilles, du Mexique et du Brésil. Gen. Mirus Sauley, Pet. Nour. Ent., 1877, p. 169. — Raffray, Rev. d'Ent., 1890, p. 91 et 97. Une seule espèce, permirus Saulcy, de Corse. Le 7° segment ventral © est très petit, transversal ; le prosternum est caréné. Gen. Neodeuterus Schaufuss, Tijds. Ent., XXX, p. 151.—Raffray, Rev. d'Ent., 1890, p-202161299; Deux espèces de Sumatra: admcrandus et alter Schfs. 7° seg- ment ventral © carré; prosternum caréné. Gen. Phthartomicrus Schaufuss, Tijds. Ent., XXX, p. 456. — Raffray, lier. d'Ent., 1890), p. 92 et 99. Une seule espèce de Sumatra: externus Schfs. 7° segment ven- tral rhomboïdal ; prosternum caréné. Gen. Mechanicus Schaufuss, Tijds. Ent., 1887, XXX,p. 158.—Raffray, Rev. d’'Ent., 1890, p, 92 et 98. chlamiydophorus Schaufuss, de Sumatra; certbratus Raffray, de Singapore; pubescens Raffray, Singapore et Sumatra. 7° segment ventral petit, triangulaire ; prosternum caréné. — 219 — Gen. Intempus Reilter, Verh. Nat. Ver. Brünn, XX, p. 195. — Raffray, ec. dEnt., 1890, p. 92 et 99. Une seule espèce: punctatissimus Reiller, de Manille. 7° seg- ment ventral petit, triangulaire ; prosternum caréné. Gen. Proterus Raffray, Ann. Soc. Ent. Fr., 1896, p. 931, pl. 10, fig. 9. Une senle espèce: punctatus Raffr., Sumatra. 72 segment ven- tral rbomboïdal ; prosternum caréné. Gen. Pygoxyon teilter, Ver. Zool. Bot. Ges. Wien, 1880, p. 508.— Raffray, Rev. d'Ent., 1890, p. 92 et 98. Trois espèces de Dalmatie, Italie et Caucase. 7€ segment ventral grand, en triangle lransversal ; prosternum carené,. Gen. Pseudoterus Raffray, Ann. Soc. Ent. Fr., 1893, p. 469, pl. 40, fig. 2. Une seule espèce : crassicornis Raffray, Sumatra. Le 7° segment ventral est petit et triangulaire ; prosternum non caréné. Gen. & pothinus Sharp, Biol. Centr. Amer. Zool. Col., I, 1, p. 35. — Thesium Casey, Contr. descr. Syst. Col. N.-Amer., I, 188%, p. 94. Je ne connais pas les types du D' Sharp, mais je possède plu- sieurs espèces, d’ailleurs inédites, du brésil et de l'Amérique cen- trale, qui, d'après les descriptions et la figure données par ce sa- vant, appartiennent certainement au genre Apothinus; d'autre part, j'ai reçu dernièrement de M. Schmitt des exemplaires du The- siuiïn cavifrons, et l’identité générique ne peut pas faire le moin- dre doute. Le D' Brendel et M. Casey avaient déjà considéré cette synony- eue mie comme très probable. Du reste, la dernière objection de M. Ca- sey s’'évanouit; car, dans les insectes que je consiuère comme Apo- thinus., le prosternum est caréné comme dans T'hestum. La tête est un peu allongée et rétrécie en avant, où elle est tronquée carrément, elle présente deux profonds sillons qui se réunissent, en avant, dans une grande dépression frontale; les an- tennes sont fortes, épaisses, le dernier article est un peu allongé, gros, subcylindrique et turbiné à l’extrémité ; le prothorax a tou- jours les côlés un peu crénelés. sur le disque une impression va- riable ; de chaque côté, une grande fossette et, au milieu, au-dessus de la base, une grande impression géminée et plus ou moins pro- longée en arrière; enfin, tout à fait à la base. quatre fosseltes ; les élytres ont, à la base, deux grandes fossettes un peu transver- sales, correspondant à une dépression longitudinale limitée, de chaque côté, par une strie fine, en sorte que les élytres semblent avoir quatre siries, y compris la suturale; les épaules sont obtu- sément dentées, le sillon susépipleural est très marque ; le pro- sternuim et le mesosternum sont carénés; les hanches intermédiaires sont un peu écartées et les postérieures contiguës; le premier seg- ment abdominal est fortement im pressionné, à la base, transversa- lement, mais sans carinules ; les segments ventraux 2-4 diminuent légèrement, 5 est bien plus petit, 6 aussi grand que 4 et, chez les ©, entaillé pour recevoir le 7, qui est petit, plus ou moins irréguliè- rement orbiculaire ou triangulaire. En dehors de cavtfrons Le Conte, laticollis Casey, des Etats- Unis, etrmpressifrons Sharp, obscurus Sharp, du Guatemala, ce genre comprendra les espèces nouvelles suivantes. J'ai trouvé la première dans la collection Reitter sous le nom inédit de Euplectus insignis Reitt., que je lui conserve. insignis n. sp. Sat elongatus et gracilis, rufo-caslaneus, antennis pedibusque fulvis. Caput latitudine sua {absque oculis) longius. fronte inter antennas medio haud depressa, lateribus et fronte rugosulo-puncta- tum. Antennæ crassæ, articulis 2 subquadrato, 3-6 moniliformibus, 7 leviter transverso, 8 magis transverso, 9 paulo latiori, nec lon- yiori, magis transverso, 10 præcedenti fere dimidio longiori, vix latiori, transverso, 41 decimo haud latiori, subelongato-quadrato et apice turbinato, Prothorax capite (cum oculis) haud lalior, lati- tudine sua longior, antice posticeque subequaliter altenuatus, fo- vea discoidali oblonga et prope apicem sita, fovea antebasali subge- minata, postice oblonge produclta, cum foveis lateralibus magnis MEMBRES DE LA SOUCIËÈTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisation pour 1898. MM. Ph. Grourvelle, à Paris. — Lelong. à Reims. — Kraatz, à Berlin: _ — Dubois, à Versailles. — Boyenval, à Dijon. — Normand, à Tebour- _ souk. -- De la Touche, à Rennes. — De Viermes, à Paris. — Lavagne, à Montpellier. — Bugnion, à Lausanne. * Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres _ qui n'ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1898, sont _ priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver _de retard dans l’envoi de la levue. Les Tomes I à XVI de la Revue (1882-97) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 50 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de 7 fr. chacun, Ouvrages recus pour la Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCIE ZEITUNG. 1898. Nos 4 et 5 (Echange). ANNALES DE LA SNOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1898. Nos 4 et 5 (Echange). x ; “ | CGOLROPTERES LY ti Provenant principalement de là faune européenne et des pays limilro- phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie) Un envoie des listes d'éthange et de vente promplement et france aussitôt qu’elles sont demandées, On vend aussi en centuries des Coléop- téres exotiques et des insecles de tous les autres ordres. ‘Edition des « Bestinmnungs-Tabellen dr ewrapæischen Coleopteren. — Abonnement à la « Wiener Entonologische Zeitung. » A CÉDER 1° Collection de Lépidoptères de France (micros exclus), contenant environ 6.000 exemplaires. | 2° Belle collection de Catocalides du globe, contenant 172 exemplaires. 9° Lépidoptères exotiques, environ 400 exemplaires, — Le tout en bon état. — Conditions très modérées. S’adresser à M. le D' Osmont, rue Jean-Romain,à Caen. E. WASMANN. KRITISCHE VERZEICHNISS DER MYRMEKOPHILEN AND TERMITOPHILEN ARTHROPODEN, ETC. (Calalogque critique des Arthropodes myrmécophiles et termitophiles, avec indications des mœurs et descriptions d'espèces nouvelles). Berlin. Felix Dames, 1894. 1 vol. gr. in-8°. Prix: 15 francs: D' A. PUTON. CATALOGUE DES HÉMIPTÈRES (HÉTÉROPTÈRES, CICADINES ET PSYLLIDES) DE LA FAUNE PALÉARCTIQUE. Edition ordinaire HraneOi ii oO IN Re SAC UILeL ED IX. sur une colonne, franco 57 er Nr OS fl 80 Joindre un mandat-poste à la demande. EN VENTE AU BUREAU DE LA Revue : CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ, CAUCASI & ARMENIE ROSSICÆ AucroriBus D' L. v. Heyoen, E. Rerrrer Er J. Weise Cette 4 édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglbauer, Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l'ouvrage original et de la monographie où chaque espèce est décrite, ainsi que ses diverses patries. Elle contient 420 pages. Édition ordinare sur 2 colonnes, franco......... RTS 42£r. 73 Edition sur une colonne (catalogue-étiquettes où memento) franco ..... AREA MA LOT LA AE et NAN Mean 19, 95 Joindre un mandat-poste à la demande SLA re D'ENTOMOLOGIE Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XVII. — 1898. — Nes 9et 10. (12 numéros par an) CAEN TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 1898 Sommaire des n° 9 et 10 (1898). Notes sur les Psélaphides. Révision générique de la tribu des Euplectini, par A. Ratffay. 25.2 .202200 Éssiit MA Etudes sur les Muscides de France (3° partie), par L. Pan- HALO EUR Mare ...... ..... 0... 33à 64 (Ce dernier travail sera publié avec une pagination spéciale). MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÉTÉ (Chaque insecte communiqué doit porter sa localité précise) MM. Puton, à Remiremont (Hémiptères-Hétéroptères paléarctiques). A. Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides, Eucnemides, llaterides, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides, Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo-rhénans). Pourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lycides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). Du Brossay, au Puy (Coccinellides de France). R. Martin, au Blanc (Nevroplères d'Europe, surtout Odonates). R. P. Belon, à Lyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et circa; Anthicides et Ptinides du globe). Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides au globe). Dr O.-M. Keuter, à Ilelsingfors (IHémiptères-Hétéroptères paléare- tiques ; Podurides). Ed. Fleutiaux, à Paris (Cicindélides et Elatérides du globe). G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé- miptères aquatiques; Locustides). Nota. — MM. les Sociélairés qui voudraient faire partie du Comité sont priés d’en informer le rédacteur de la Revue. “à di li Eat PR T At DES — 221 — sulco transverso obsoleto fere juncta. Elytra basi leviter attenuata,. Segmeuto ventrali 6° subtriangulatim emarginato ; 7° breviter ovali. :7.— Long., 14.10 mill. Cette espèce se distingue par son prothorax relativement étroit, presque ovale, le 10€ article des antennes très transversal et le 11° plus court. Blumenau {Brésil). brevicollis n. sp. Latior et brevior, crassus, rufus, antennis pedibusque testaceis. Caput minus, fronte inter antennas medio haud depressa, vertice lateribus et fronte rugosulo-punctatis, antennarum arliculis 2 ob- ovato, 3-8 moniliformibus, 9 leviter transverso, 10 præcedenti triplo longiori, vix latiori, subquadrato-transverso, 11 subquadralo et turbinato. Prothorax capite (cum oculis) multo latior, breviter cor- dalus, fovea discoidali minori, vix oblonga et prope apicem sita, antebasali valde transversa, postice medio trianzulalim minute producta et cum foveis laleralibus magnis fere juncta. Elytra leviter convexa et breviora, basi vix attenuala. D. — Long., 1,10 mill. Cette espèce est proporlionnellement courle et large et a la massue peu accentuée, ce qui doit être un caracière sexuel. Elle semble voisine du laticollis Cas.; mais elle est bien plus grande et de cou- leur plus claire. Elle était dans la collection Schaufuss avec une étiquelte portant: Yucatan, Teapa, Nouvelle-Orléans? Sa provenance est donc in- certaine. fharpi nr. sp. Sat elongatus, validus, rufus vel rufo-castaneus, antennis pedi- busque testaceis vel rufis. Caput magnum, antice haud altenuatum, lateribus, vertice et fronte plus minusve rugosulo-punctatum. An- tennarum clava majori, articulis 2 quadrato,3-7 moniliformibus, 8 vix transverso, præcedentibus nec latiori, 9 valde transverso, 10 præ- cedentibus vix latiori, sed duplo longiori, subquadrato-transverso, 11 elongato-quadrato, apice turbinato. Prothorax capite (cum ocu- lis) haud latior, sed longior, cordaitus, fovea discoidali oblonga, mediocri, antebasali foveis duabus obliquis et geminatis constanti, postice vix producta, cum lateralibus vix juncta, Elytra brevia, Revue d'Entomologie, — Septembre 1898, 15 — 222 — basi vix attenuata. Segmento 6 ventrali medio impresso, 7 minulo, rotundato. ©. — Long., 1,10-1,20 mill. Cette espèce se distingue des précédentes par la forme du pro- thorax et la massue antennaire plus accentuée, dont le dernier article est plus long. Trouvé dans les tabacs du Mexique par M. A. Grouvelle. clavatus n. sp. Sat elongatus, gracilis, castaneus, antennis obscure rufis, pedi- bus fulvis. Caput sat elongatum, antice attenuatum, fronte me- dia inter antennas leviter depressa, lateribus, fronte et vertice rugoso-punctatum. Antennarum clava magna, articulis 2 subsphæ- rico,3-7 moniliformibus, sed latitudine nonnibhilcrescentibus, 8 valide transverso, 9 præcedente paulo latiori et multo longiori, trans- verso, 10 trapezoidali, leviter transverso, magno, 41 subeylindrico, præcecente duplo longiori, breviter turbinato. Prothorax capile (cum oculis) vix latior, valde cordatus, fovea discoidali magna et sulciformi, antebasali transversa et postice valde producta, latera- libus leviter oblongis. Elytra magis elongata et striolis discoidalibus longioribus. Abdominis seymento ultimo dorsali apice obluse acu- minato, 6 ventrali simplici, 7 minuto, breviter oblongo. G.—Long., 1,30 mill. Dans cette espèce, la massue antennaire est très grande, le pro- thorax très cordiforme, avec les côtés presque échancrés après le milieu, qui est presque angulé, la fossette discoïdale est presque un sillon raccourci et la fossette antébasale se prolonge en arrière presque jusqu’à la marge apicale. Trouvé dans les tabacs du Mexique par M. A. Grouvelle. Gen. Acotreba Reitter, Verh, Nat, Verh. Brünn, XX, p. 195. Une seule espèce, Simoni Reilter, du Chili. Gen. Panaphantus Kiesw., Berl, Ent. Zeils., 1858, p. 48: Ne renferme qu’un seul type, qui se trouverait de la France mé ridionale au Lenkoran; mais je crois qu’il devra être divisé en deux DDR —— DIN —— espèces : celle de France méridionale et de Grèce, et celle du Len- koran:; toutefois, il faudrait, pour en décider sûrement, des maté- riaux plus nombreux que ceux que je possède. Gen. Rhynoscepsis Le Conte, Proc. Am. Phil. Soc., 1872.—Rhynosceptis C. Schau- fuss. Cata!. Tijds: v. Ent, XXXL, p. 83. Ce genre est très curicux par la conformation de la tête très allongée et très atténuée en avant, avec un loug tubercule anten- naire à l’extrémité duquel sont insérées les antennes, qui sont presque contiguës à leur insertion; ces dernières sont assez fortes, le 1° article long, le 2° ovaie et bien plus gros que les sui- vants qui sont moniliformes, la massue peu marquée, triarliculée et le dernier article fort. Le prothorax cordiforine ou transversal, avec un sillon longitudinal et un autre transversal, plus ou moins marqués, deux grandes fossettes latérales et quatre petites fossettes basales ; les élytres relativement courtes, avec une strie dorsale en- tière, un fort sillon susépipleural et l'épaule un peu dentée, l'ab- domen grapd, les premiers segments dorsaux subégaux, les ven- traux 2-4 diminuant, 5 très petit, 6 grand, 7 (chez les ©) assez grand, transversalement iriangulaire, avec une carène longitudi- nale médiane ou oblique ; hanches intermédiaires et postérieures contiguës ; prosternum non caréné. Les ? ontles élytres plus courtes et les épaules plus arrondies. J'en connais quatre espèces qui se distinguent comme suit: A.2. Prothorax cordiforme, presque aussi long que large; forme générale plus allongée, moins élargie. B. 2. Sillon longitudinal du prothorax profond dans toute sa lon- gueur, fossettes latérales entaillant profondément le bord, côtés arrondis, mais peu élargis en avant du milieu; élytres pas beaucoup plus longues que le prothorax. — Long., 1,30 mill. — Floride. bistriala Le Conte, B, 1. Sillon longitudinal du prothorax très profond en avant et en arrière, très obsolète sur le disque; fossettes latérales entail- lant très peu le bord, dont les côtés sont très arroudis et un peu dilatés en avant du milieu. Elytres © plus longues que le prothorax. — Long., 1,60 mill. — Amazones. graeilis Schfs. A. 1. Frothorax très transversal et beaucoup plus large que la tête; forme plus large et plus courte. B, 2. Sillon longitudinal du prothorax très obsolète sur le disque, \ — 224 — formant, en avant, une profonde fosselte, et en arrière, une autre profonde fossette sulciforme. Côtés du prothorax presque anguleusement dilatés avant le milieu et profondé- went sinués par la fosseite latérale et la fossette basale. An- tennes plus courtes, plus épaisses, massue pius forte, 5° arti- cle un plus gros que les adjacents; pubescence rare, très courte. — Lons., 1,10 mill. — Amazones. mililaris Schfs. Sillon longitudinal du prothorax entier et profond dans toute sa longueur, côtés très élargis avant le milieu, mais arrondis el, de là à la base, très obliques, mais à peine échancrés par les fossettes. Antennes plus longues ct plus grèles. massue plus lâche et moins forte, 5° article pas beaucoup plus gros que les adjacents, pubescence très courte, mais épaisse, grise; 6° segment ventral impressionné, 7 assez grand, triangulaire, avec une carène oblique. — Long., 1,20-1,30 mill. — Ama- zones. pubescens n. sp. Cette dernière espèce avait été confondue par le D' Schaufuss avec mililaris, dont elle est bien différente. Les caractères sexuels sont d’ailleurs identiques. œ Gen. Autoplectus Raffray, leu. d’'Ent., 1883, p. 918. Ce genre ne doit renfermer qu’une espèce, lorticornis Raffr., de Madagascar. Les deux sexes n’ont que six seyments ventraux. Le © a les yeux petits, mais normalement développés, tandis que la Q a des yeux tout à fait rudimentaires et composés au plus de 3 à 4 facettes. Le prosternum n’est pas caréné. Gen. Ranavala 0. gen. La création de ce genre est indispensable pour l’Auloplectus in- tegricollis Raffray, de Madagascar. Cet insecte, sur la description duquel je n’ai pas à revenir, diffère génériquement d'Auloplectus par sa forme bien plus convexe, le prothorax régulièrement cordi- forme, sans échancrure ni dent latérales, sans sillon longitudinal médian et un faciès très différent. Le prosternum n’est pas caréné etil n’y a que six segments ventraux dans les deux sexes. — 225 — Gen. Mirellus Raffray, Rec. d'Ent., 1892, p. 204, pl. II, fig. 4. Ce genre ne comprend qu'une très petite espèce de Singapore, sulcicollis Raffr., dont la © seule est connue ; le prosternum n’est pas caréné. Gen. Apoterus Raffray, Rev. d'Ent., 1894, p. 21, pl. I, fig. 20. Eacore une seule et très petite espèce de Singapore, lævis Raffr à dont la E seule est connue; le prosternum est caréné. Gen. Aulaxus nov. gen. Jai établi ce genre pour deux insectes d'Australie, qui, du reste, ne sont pas décrits, à ma connaissance. La tête est allongée, forte- ment rétrécie en avant et il y a encore apparence de tubercule an- téennaire, un peu comme chez les Apolhinus. Le premier article des antennes est normalement développé, la massue triarticulée, le prothorax est subcordiforme, mais plus atténué en avant qu'en arrière et un peu allongé, avec trois sillons longitndinaux très mar- qués et un sillon transversal ; les él\tres ont 4 fossettes basales et une strie dorsale presque entière. Le prosternum n'est pas caréné. Les segments dorsaux sont suhégaux ainsi que les ventraux, le 7® est petit, transversal, avec un petit opercule. rugicollis n sp. Subelongatus, parum depressus, rufo-castaneus, elytris, antennis pedibusque rufis, pallide sed breviter pubescens. Caput rugoso- punctatum. prothorace angustius et brevius, antice valde attenua- tum, lateribus obliquis, tuberculo frontali a capite sulco transverso diviso et, medio, obsolete et late sulcato, inter oculos foveis duabus et sulcis duobus obliquis antice connexis, vertice transversim con- vexo, longitudinaliter sulcato. Antennæ validæ, articulis 19 brevi, 29 subquadrato, majoribus, 3 subconico, 4-8 moniliformibus et lon- gitudine decrescentibus, 9-10 latioribus, transversis, 11 subovalo, basi truncato, apice obtuse acuminato. Prothorax lateribus rugoso- punctatus, disco irregularis, latitudine sua longior, antice valde attenuatus, sulcis tribus longiludinalibus et uno transverso, validis tintegris, Elytra prothorace multo majora, subconvexa, obsoletis- LENS sime rugosula, lateribus leviter rotundala, humeris quadratis et elevalis, basi foveis quatuor, harum externis duabus connexis, stria dorsali delicatula ad mediuin evanescente. Abdomen elytris paulo angustius et brevius. segmentis dorsalibus 1° basi valde im- presso et bicarinulato, carinulis tertiam partem disci includentibus, 20 obsolete impresso et bicarinato. Metasternum piceum, magnum, obsolete impressum. Segmentis ventralibus 2-4 æqualibus, 5 angus- tiori, 6 quarto æquali, 7° minori, trans verso, operculo minuto præ- dito. Pedes mediocres. ©. — Long., 1,60 mill. Australie : Swan-River. trisulcatus n. sp. Elongatus, totus rufus, pube pallida brevi. Caput rugosulo-punc- tatum, prothorace angustius, sed longitudine subæquale, antice valde attenuatum, lateribus obliquis, tuberculo antennario sulco transverso acapitediviso, medio impresso.inter oculos foveis duabus et sulcis obliquis antice vix connexis, vertice transversim convexo, minute carinulato. Antennæ validæ, arliculis 4° majori, 2 subcylin- drico, latitudine sua lonciori, 3 brevi, 4 8 transversis et longitudine deccescentibus, 9-10 majoribus, transversis, 11 ovalo, basi trun- cato, apice acuminalo. Prothorax latitudine sua vix longior, antice valde attenuatus, lateribus medio rotundatus, sulcis tribus longitu- dinalibus et uno transverso validis et integris. Elytra prothorace Jatiora et mullo longiora, humeris quadratis et subelevatis, lateri- bus leviter rotundata, basi fove's quatuor, stria dorsali delicatula, fere integra. Abdomen elytris latitudine subæquale et paulo brevius, segmentis dorsalibus 1° basi transversim impresso et bicarinulato, carinulis brevibus, terliam partem disei includentibus, 22 similiter, sed obsolete impresso et brevius carinulato. Melasternum obsolete impressum. Segmentis ventralibus 2-6 subæqualibus, 6° apice medio obtuse lobato. D. — Long, 1,70 mill. Australie: King George's-Sound. Cette espèce diffère de rugicollis par la tête beaucoup plus lon- gue, le prothorax au contraire bien plus court et sans ponctualiop, la strie dorsale des élytres presque entière. Gen. Aphiliops Reitter, Ent. Zeit., I, p. 208.—Philus Saulcy, Spec. I, p. 40 bis. Une seule espèce de Corse, Aubei Saulcy. Le 7° segment ventral est assez grand, en triangle transversal, sans opercule. Le prosternum n’est pas caréné. Gen. Apoplectus Raffray, Rev. d’Ent., 1890, p. 96 et 102. Ne renferme qu’une espèce de Nouvelle-Guinée, crassipes Raffr., originairement décrite comme Æupleclus. La tête est grosse, avec les yeux situés en avant du milieu; les antennes compactes, termi- nées par un très gros article, le prothorax presque orbiculaire avec trois fossettes libres, les élytres avec deux fossettes basales et pas de strie dorsale, le sillon susépipleural assez profond et le rebord latéral de l’élytre assez fortement carèéné ; les segments dorsaux égaux, ainsi que les ventraux dont le 4®* est assez grand et aplati entre les hanches postérieures, qui sont assez écarlées ; le proster- num n’est pas caréné et les palpes sont relativement très pelits. La @ seule est connue. Gen. Dalmoplectus Raffray, Rev. d'Ent., 1890, p. 96 et 102. Une seule espèce, rybaxoides Reitt., du Mexique. Comme faciès, cet insecte ressemble absolument aux Melha Cas. (Trimiopsis auctorum), mais les hanches postérieures sont légèrement écartées, Le prosternum n’est pas caréné. La © seule est connue. Gen. Prophilus Raffray, Rev. d’'Ent., 1890, p. 94 et 100. Deux espèces de Singapore, minulus et capilalus Raffr. La tête est grosse, plus ou moins transversale, les antennes courtes, compactes, de 19 articles seulement, le 9° transversale- ment triangulaire ettrès asymétrique, le dernier très gros ; protho- rax plus étroit que la tête, étroit, un peu étranglé postérieurement, avec un sillon transversal et trois fossettes. Elytres grandes, à côtés arrondis, épaules nulles, deux fossettes basales et une strie dor:ale large et raccourcie. Abdomen à premier segment dorsal très grand, rétréci à la base, 2 ventral très grand, 3-5 très petits, 6 aussi grand que les trois précédents ensemble, le 7° est très petit, enchâssé dans le 6°, avec un petit opercule en forme de bouton, qui peut être pris pour une fossette quand il est affaissé. Le prosternum n'est pas caréné, — 228 — Gen. Neodalmus Raffray, Ann. Soc. Ent. Fr., 1891, p. 304. pl. 6, fig. 4. Une seule espèce, carinalus Raffr., du Venezuela. La dimension du 1°" segment ventral, qui dépasse beaucoup les harches, rangerait cet insecte parmi les Bythinini, si les hanches postérieures n'étaient très nettement coniques. Le seul exemplaire connu est certainement une ®. Gen. Euplectodina nov. gen. Ce nouveau genre est créé pour Euplectus hipposideros Schau- fus, de Siam. Le corps est médiocrement allongé, parallèle et épais; la tête grosse, atténuée en avant: les antennes assez grêles termi- nées par un article subitement plus gros, mais ovale; le prothorax cordiforme, avec trois fossettes reliées par un sillon transversal et une forte fosselte discoïdale ; les élytres à épaules carrées, très den tées, avec deux fossettes basales et une strie dorsale bien marquée ; 1er segment dorsal et 2° ventral plus grands que les autres, sept seg- ments ventraux dans les deux sexes ; ©, 72 ventral grand,convexe, ayant à sa base un opercule triangulaire ; , 7e ventral petit, trans- versal ; prosternum non caréné. Gen. Cupila Casey, Coleopt. Notices, VII, Ann. N.-York Acad. of Science, IX, 1897, p. 5€1. Je ne connais pas ce genre, qui a été établi par M. T. Casey pour le Trimium clavicorne Mækl.et je ne puis que l'indiquer, quoi- que, d’après les observations de M. Casey, il me semble bien vala- ble. Le corps est moins linéaire et moins convexe que dans Actium, il n’y a pas de strie dorsale. Les épaules ont une fosselte épipleu- rale, mais l’auteur ne nous dit pas si elles sont dentées, ce qui serait important à savoir ; le prothorax a des côtés bien marqués au-dessus et en dedans desquels est siluée la fossette latérale ; le 4°" segment dorsal est plus grand que les suivants et le 10° ar- ticle des antennes en triangle transversal. M. Casey ne parle pas du dernier segment ventral chez les . — 229 — Gen. Simplona Casey, Coleopt. Nolices, VII, Ann. N.-York Acad. of Science, IX, 1897, p. 561. Je ne connais pas ce genre, que M. Casey a créé pour une espèce nouvelle qu’il décrit sous le nom de artsonica, de l’Arizona. Le prothorax a les côtés arrondis avec une petite fossette et le sillon transversal ne s’étend pas sur les flancs du prosternum ; le 10° ar- ticle des antennes est transversalement triangulaire; la tête est aussi large que le prothorax et plus large que longue ; le prothorax est arrondi, à peine plus Jarge que long ; les élytres n’ont pas de strie dorsale, les épaules sont très marquées avec une forte fossette épipleurale ; mais il n’est pas dit si le: épaules sont dentées, ce qui semble cependant probable ; le premier segment dorsal est plus grand que les suivants. Le seul exemplaire connu est une ®. Gen. Aphilia Reitter, Verh. Nat. Ver. Brünn, XX, p. 196. Trois espèces : femorala Reitter, de Bornéo; Reilleri Raff., de Singapore ; sumalrensis Raff., de Sumatra. Facile à reconnaitre par la tête petite, triangulaire ; le prothorax ovale, sans sillons ni fossettes ; les antennes médiocres, terminées par un fort article ovale; les élytres grandes et épaules nulles, sans fosseltes et sans strie dorsale ; le 1°" segment dorsal et le 2° ventral très grands, 7° ventral © petit, triangulaire, en forme d’opercule ; presternum non caréné. Gen. Chætorhopalus Reffray, Rec. d'Ent., 1887, p. 49, et 1890, p. 102 et 104. Renferme deux espèces : alomus Schaufuss, de Java et Sumatra ; unicolor Raffray, de Zanzibar. L’appendice onguiculaire est réellement sétiforme et ce genre doit rentrer dans les Euplectini. Ill a été déjà longuement décrit. C', 7° segment ventral avec un grand opercule oblong. Prosternum non caréné, — 930 — Gen. Pseudotrimium nov. gen. Une seule espèce décrite ci-dessous. La tête est pelite, triangulaire, pointue en avant, et les antennes presque contiguës à leur insertion, celles-ci courtes, compactes, le 2° article plus gros que le 1°", le 10° en triangle t:ansversal, asy- métrique, et le dernier très gros; prothorax beaucoup plus grand que la tête, en ovale très court, avec un sillen transversal ; élytres grandes, épaules légèrement marquées, mais non dentées; une strie dorsale courte; 14° segment dorsal et 2° ventral plus grands que les autres, ventraux 3-5 subégaux, 6° grand, en triangle arrondi au sommet. © seule connue. Prosternum non caréné. Il a beaucoup du faciès de Chætorhopalus. microcephalum n. sp. Ovale, antice posticeque attenuatum, castaneum, nitidum, læve, antennis pedibusque testaceis. Capul minutum, triangulare, subde- planatum, foveis duabus minutis inter oculos magnos sitis. Anten- næ breves, articulis 1° subcylindrico, 20 præcedenti latiori, sub- transverso-quadrato,3-9 moniliformibus, leviter transversis et com- paclis, 10 transverso, intus leviter crassiori, transversim triangulari etasymetrico, 1! maximo, breviter ovalo, pallide pubescenti. Pro tho- rax capite multo major, brevissime ovatus, subconvexus, sulco transverso antebasali recto et foveis lateralibus magnis, a basi pa- rum distantibus. Elytra basi plus, postice minus atlenuata, lateri- bus rotundatis et, medio, prothorace mullo latiora. humeris fere nullis, foveis duabus et stria dorsali ad terliam partem anticam abbreviata. Abdomen angustius et anguste marginatum, apice alte- nuatum, segmento 4° dorsali paulo longiore; metasternum con- vexum. Pedes mediocres, tibiis apice leviter incrassatis. ©.—Long., 0,80 mill. Je ne possède qu’un seul exemplaire E de ce très petit insecte, qui provient de la collection Schaufuss ; il était étiqueté Yucatan, Teapa, Nouvelle-Orléans ? Sa patrie est donc incertaine. Gen. Trimium Aubé, Mag. Zool., 1833, p. 149. Ce genre comprend plus de 20 espèces, mais est exclusivement confiné à la faune paléarclique. Le corps est allongé, cylindrique, épais; la Lête grosse, atténuée en — 231 — avant: les antennes courtes, compactes, articles 2 gros, suivants moniliformes, 10° en triangle transversal, asymétrique, dernier très gros, Ovoide; prothorax allongé, légèrement cordiforme, toujours avec 3 fossettes et un sillon transversal plus ou moins marqués; élytres longues et épaules atténuées, mais plus ou moins dentées, avec deux fossetles basales et une stiie dorsale. Abdomen avec le 4 segment dorsal et le second ventral plus grands; ©, 7° seg- ment ventral très pelit, transversal et un peu triangulaire; le pros- ternum n’est pas caréné. Gen. Trimiodina nov. gen. Ce genre est créé pour le Trimium concolor Sharp, de Guate- temala. Cet insecte diffère des Trimium par le corps encore plus épais, moins atlénué en avant et en arrière ; la têle est grosse, convexe en arrière et, au milieu, avec deux sillons droits qui ne se réunis- sent pas en avant et font paraitre les rebords comme formés d'un bourrelet ; enfin et surtout le 40€ article des antennes est simple et symétrique, ce qui est un caracière important dans ce groupe; mal- heureusement la E seule m'est connue. Gen. Krimiomelba Casey, Coleoplt. Nolices, NII, Annals N.-York Acad.of Science, IX, 1897, p. 533. M.T. Casey a créé ce genre pour les Trimium dubium Le Conte, convexulum Le C. et lævis Cas., des Etats-Unis. Il se distingue des Trimium par sa tête large, aplatie, à rebords presque tranchants, sans sillens et plus ou moins armée, chez les 7, dont le 72 segment ventral est plus ou moins rhomboïdal. La forme de la tête me semtle être assez particulière pour légi- timer la création de ce genre. Gen. Limoniates nov. gen. Ce genre ressemble beaucoup, comme faciès, à Biploplectus et à Philiopsis, mais il diffère des deux en ce que la massue des an- tennes est réellement composée du dernier article seulement, qui est subitement plus gros, bien que le 10° soit transversal. Le corps est assez allongé et aplati, la tête plus petite que le pro- thorax, transversale sur le vertex, brusquement rétrécie en avant — 2382 — des yeux, avec le front tronqué; les antennes courtes, épaisses ; le prothorax ovale, avec un sillon transversal; les élytres assez grandes, à épaules non dentées, avec trois fossettes basales et une strie dorsale raccourcie. Les trois premiers segments dorsaux sont subégaux ; les ventraux: 14° est grand, dépassant les henches et aplati entre elles, 29 et 3° égaux entre eux, 4° plus petit. 5° caché sous le 4°, d’où il résulte que la (@, n’a que 5 segments ventraux apparents et le S six. Ce dernier est petit, transversal et sans opercule. Une seule espèce. australis n. sp. Brunneus, vix perspicue pubescens, antlennis pedihusque testa- ceis. Caput prothorace minus, vertice transversim convexum et ante oculos abrupte angustatum, sulcis duobus cum impressione frontali transversa juncetis, vertice medio poslice suicato. Antennæ validæ, articulis duobus primis majoribus, 3-9 moniliformibus, 9 nonnihil transverso, 10 vix majori, transverso, 11 magno, ovato. Prothorax ovatus, foveis tribus subæqualibus, sulco transverso, valde angulato junctis. Elytra sat elongata, latcribus rotundata, basi foveis tribus, stria dorsali ante medium abbreviata. Segmento 1° dorsali basi fortiter impresso iuter carinulas duas breves et fere tertiam partem disci includentes. ©. Metasterpum leviter impressum ; femo- ribus avticis et præsertim intermediis incrassatis ; segmepto ven- trali ultimo (6° apparenti) minuto transverso. ©. Segmento ven- trali ultimo (5° apparenti) magno, subtriangulari. — Long., 0,80- 0,90 mill. Australie: Nouvelle-Galles du Sud, Windsor et Clarence River (Mr Lea). Gen. Acetium Casey, Calif. Ac. Scienc., 1887, p. 201 ; Coleopt. Notic., V, An- nals N.-York Acad. of Science, 1893, p. 462. — Proplectus “Raffray, Rev. d'Ent., 1890, p. 94% et 100. — Actiastes Casey. Coleopt. Not., VII, Annals N.-York Acad. of Scienc. 1897, p. 561. Ce genre renferme un certain nombre d’espèces des Etats-Unis et se retrouve au Chili. Je crois que M. Casey a eu parfaitement raison de rapporter mon Proplectus decipiens à son Actium californicum. — 233 — Quant au genre Actiasles Casey, qui comprend le Trimium foveicolle Le Conte, j'en ai reçu un type de M. Schmitt et je ne puis trouver aucunedifférenceavec À ctium. Le premier segment dor- sal n’est certainement pas plus grand que les autres, le 102 article des antennes n’est pas triangulaire et asymétrique ; quant à la dis- position des fossettes, elle est si peu importante, et. d’ailleurs, un peu variable suivant les espèces, qu'il est impossible de la ronsi- derer comme un caractère générique. La têle est de dimensions médiocres, à peine aussi large et généralement plus courte que le prothorax, atténuée en avant, fovéolée ou sillonnée, avec un bour- relet frontal du reste très variable; les antennes sont assez courles, les articles pénultièmes lenticulaires et symétriques, le dernier gros, un peu conique; le prothorax est allongé, cordiforme, avec un sil- lon transversal reliant ensemble trois fosseltes, dont les latérales sont situées en dessus et en dedans du bord latéral qui est assez marqué; les élytras, variables suivant les espèces et même les sexes, ont deux ou trois fossettes basales et une strie dorsale raccourcie, les épaules sont toujours plus ou moins dentées; le 1°" segment dorsal est égal ou subégal aux suivants, le 2° ventral légèrement plus grand ; ©, 7° ventral avec un grand opercule plus ou moins rhomboïdal. 11 y a parfois aux tarses un appendice unguiculaire sétiforme, ce qui m'avait induit, par erreur, à ranger le Propleclus decipiens dans les Trichonyni. Les espèces du Chili sont Pseudopleclus trimiiformis Reitter et l’espèce suivante qui n’a pas, que je sache, élé décrite. gracile n. sp. (Schaufuss i. 1.) Elongatum, totum rufum, minutissime pubescens. Caput protho- race vix angustins, sed paulo brevius, antice attenuatum, lateribus obliquis, vertice transversim convexo, ante oculos utrinque fovea magna, oblonga, libera, fronte transversim convexa et postice transversim sulcata, medio leviter depressa, ita ut tuberculi anten- narii mayis prominuli videntur. Antennæ breves, crassæ, compaclæ, articulis 2° ovato, primo majori, 3-8 moniliformibus, 9-10 valde transversis etleviter crescentibus, 411 magno, subconico. Prothorax capite et latitudine sua longior, subcordatus, antice et postice atte- nuatus, Sulco transverso valilo, medio angulato, fovea media mi- nutissima lateralibas validis, basi ipsa transversim depressa et punc- tata. Elytra prothorace paulo latiora et multo longiora,lateribus vix arcualis, humeris obliquis dentatis, basi foveis tribus quarum ex- terna maxima ; stria dorsali delicatula, paulo ante medium atte- — 934 — nuata. Abdomen elytris paulo brevius, haud latius, segmento 1 dôrsali basi transversim jinmpresso, hac impressione tertia parte disci paulo angustiore, carinulis brevissimis. Metasternum con- vexum. Segmento ventrali ultimo (6°) sat magno et subtriangu- lari. ®. — Long., 4,20 mill. Cette espèce se distiogue du californicum Cas. par sa forme plus allongée et plus étroite et le dernier article des antennes plus conique ; de angustum Cas. par les fossettes céphaliques libres et le vertex sans impression, les élytres bien moins atténuées à la base et beaucoup plus longues. Malheureusement le est inconnu. J'en‘ai trouvé deux exemplaires dans la collection Schaafuss étiquetés Trimium gracile Schauf. type, Chili; mais je mai vu nulle part la description de cet insecte. Elle diffère de trimiiforme Reilt., également du Chili, par la tête moins grosse, les antennes plus épaisses et plus courtes, les élytres moins larges et moins arrondies sur les côtés, les carinules du 1" segment dorsal beaucoup plus courtes. CavicepsS nov. sp. Oblongum, subparallelum, sat crassum, rufo-testaceum, vix perspi- cue pubescens. Caput trapezoidale, antice attenuatum, prothorace angustius et paulo brevius,fronte plana, rugosula, postice transver- sim impressa, in vertice fovea maxima trausversali. Antennæ bre- ves, articulis 2 quadrato,3-8 monoliformibus et leviter crescentibus, 9 lenticulari, 10 valde transverso, majori, {4 Ovato, basi truncato, apice obtuse acuminato. Prothorax rotundato-cordatus, latitudine sua vix longior, foveis lateralibus magnis, sulco transverso, medio valde angulato, basi ipsa transversim depressa, Iævi. Elytra pro- thorace multo longiora et paulo latiora, lateribus leviter rotundatis, humeris notatis et obsolele dentatis, basi foveis duabus validis, externa majori, stria dorsali delicatula, medio attenuata. Abdomen elytris subæquale, sed convexum, Metasternum valde impressum ; segmento 7° ventrali magno, operculo magno rhomboidale. Pedum anlicorum et intermediorum tibiis extus medio leviter incrassalis. ©. — Long., 1,10 mill. Cette espèce est bien facile à distinguer de toutes les autres, par la sculpture de sa tête, dont le front plat ne présente pas de tuber- cules antennaires et le vertex porle une très grande et profonde fossette transversalement ovale ; le 4Ce article des antennes est plus épais que dans les autres espèces qui me sont connues et le pro- thorax est plus court et plus arrondi, Un seul exemplaire trouvé par M. Grouvelle dans les tabacs du Mexique. Gen. Actionoma nov. gen. Ce nouveau genre est très voisin des Actium ; cependant il en diffère par la forme du corps beaucoup plus courte et plus épaisse, les antennes grêles à 92° article proportionnellement très gros, les 8 et 9 moniliformes, transversaux, le 11 est en réalilé moins gros que dans les vrais Actium, mais il parait plus gros, parce que Pantenne est plus grêle. Enfin la base des élytres est transversale. ment élevée, les épaules noueuses et dentées. Chez les ©, le 6° seg- ment ventral est grand avec une échancrure ronde, très asyiné- trique, le 72 est grand, en bourrelet transversal. ll ne renferme qu’une espèce. obesum n. sp. Breve, latum et convexum, castaneo-ferrugineum, antennis rufis, pedibus rufo-testaceis, nitidum, vix perspicue pubescens. Caput pro- thorace angustius et brevius, antice attenuatum, lateribns leviter sinuatis, inter oculos antrorsum foveis duabus et sulco semicireulari, fronte leviter elevata, vertice leviter convexo, posterius nonnihil impresso. Antennæ graciles, arliculis 1° subeylindrico, 2 subgloboso, majori, 3-8 minutis,moniliformibus, leviter crescentibus, 9-10 paulo majoribus, transversis, 11 magno, breviter ovalo, basi truncato,apice obtuso. Prothorax capite major, antice plus et postice minus atte- nuatus, lateribus medio leviter roiundatis, latitudine sua vix lon- gior. foveis lateralibus validis, media nulla, sulco transversali pro- fundo, leviter medio angulato. Elytra prothorace longiora et multo latiora, subconvexa, lateribus rotundatis, basi transversim elevata et sulcata, bifoveata, fovea externa magna, accentiformi, stria dor- sali nulla, humeris nodosis et dentatis. Abdomen elytris paulo an- gustius, convexulum, segmento 1° dorsali basi vix impresso. Melas- ternum late nec profunde impressum. Segmentis ventralibus 6° magno, emarginatione semicirculari valde asymetrica prædito, 7° transverso, convexo, dilutiori; tibiis anticis et intermediis extus medio leviter incrassatis. — Long., 1,10 mill, Trouvé par M, Grouvelle dans les tabacs du Mexique, L'ORAL Gen. Trimiopsis Reitter, Deut. Ent. Zeils., 1889, p. 149. Cé genre ne renferme, en réalité, qu'une seule espèce, le clavi- cevs Reilt., loc. cil., p. 150, pl. V, fig. 9, de Colombie. La fosselte latérale du prothorax est située en dessus et en de- däns du bord latéral du prothorax, qui est assez marqué et n’est pas entamé par elle ; la tête est très grande, irrégulièrement sculp- tée et le 10° ariicle des antennes est fortement triangulaire trans- versalement et asymétrique; le 7° segment ventral © est grand, rhomboïdal, enchâssé dans le 6° et sans opercule; le prosternum n'est pas caréné. M. Reitter n’a décrit que la ©, bien que le mâle existât dans sa collection ; mais il est probable qu’il laura reçu ultérieurement. Le tubercule que l’on remarque sur la tête de la ©, entre les deux grandes fossettes, est remplacé, chez le ©, par une très forte carène longitudinale; aux pattes intermédiaires, les trochanters sont tout à fait triangulaires, le sommet du trochanter et de la cüisse forment ensemble une pointe tournée vers l’avant-corps; la cuisse est, par suite, concave à la face postérieure de sa base, d'autant plus qu’elle est renflée fortement après le milieu; le tibia est fortement et triangulairement dilaté au milieu, au côté interne. Les Seoments ventraux 2, 3, 4 sont subégaux, 5 excessivement étroit au milieu, 6 le plus grand de tous, 7 également grand, rhom- Loïdal et enchâssé dans le 6°. La © n’a que 6 segments ventraux, mais le dernier est très grand. La © vient de Luzera et Je © de Tambillo (Colombie). Trimiosella nov. gen. Ce nouveau genre est créé pour le Trimiopsis anguina Reilt., de £aint-Thomas (Antilles). Nous verrons plus loin que les espèces des Antilles rapportées par M. Reitter à son genre Trimiopsis ne doivent pas réellement en faire partie. L'espèce unique qui rentre dans ce nouveau genre a, comme les vrais Trimiopsis, les fosseltes latérales du prothorax situées en dedans et en dessus du bord latéral, qui est assez marqué, mais la tête est beaucoup plus petite que dans Trimiopsis et le 102 article des antennes est simple et symétrique; le 7° segment ventral est très petit et en forme de bouton, D — Gen. Melba Casey, Coleopt. Notic., VIT, Annals of N.-York Acad. Scienc., IX, 1897, p. 558 et 565. — Zolium Casey. loc. cit., p. 558 et 560. — Dalmosella Casey, loc. cit., p. 558 et 570. —" Tri- miopsis Reitt., Deuls. Ent. Zeils., 1883. M. Casey a eu parfaitement raison d'isoler du Trémiopsis clavi- ceps Reitter les autres espèces décriles par M. Reilter comme ap- partenant à ce genre ; il y à longtemps que j'avais moi-même re- connu cette séparation comme indispensable. Sans nul doute, M. Reilter avait perdu de vue les caractères dis- tinctifs du genre Trimiopsis, qu’il avait créé, Le caractère distinctif réside dans le prothorax; le rebord plus ou moins marqué qui sépare le dessus du prothorax des flancs du prosternum n'existe plus ici et est complètement arrondi; la fos- sette latérale n’existe plus ou bien elle est très petite et placée sur les flancs du prosternum et le sillon transversal descend, de chaque côté, sur les flancs du proslernum, enentaillant le bord qui, comme je viens de le dire, du reste, est arrondi; il en résulte que, lorsque ce sillon est large et profond, le prothorax apparait subilement étranglé et en quelque sorte composé de deux lobes, mais ce sillon varie beaucoup. Le 102 article des antennes est également un peu variable : généralement il est simple et symétrique ; mais cependant, dans quelques espèces, il apparait, surtout vu en dessous, très légè- rement triangulaire et asymétrique, quoique cela ne puisse se comn- parer à l’asymétrie du 10° article chez les Aclium et Trimiopsis vrais Les épaules ne sont jamais dentées, mais le sillon épipleural est très variable. Se basant sur ces variations et ne connaissent que quelques-uns des types de M. Reitter, M. Casey a cru pouvoir créer plusieurs genres: Melba, Zolium et Dalinosella, qui, à mon avis, n’en font qu'un seul. Meiba renfermerait Trimiopsis specularis Reitter, des Antilles, Trimium thoracicum, punclicolle et aussi, proba- blement, d’après M. Casey, parvulum, gracile, lalicolle, majus, discolor, des Etats-Unis, qu’il ne connait pas, ni moi non pius, et enfin {exana, sulcalula, fossigera et uni/ormis Casey, des Etats- Unis, Zolium ne renfermerait, à la connaissance de M. Casey, que Trimiopsis Egyersi Reitt., des Antilles. Dalmosella à pour type fenuis Casey, des Etats-Unis, et M. Casey y rapporte également les Trimium americanum et simplex Le Conte. Revue d'Entomologie, — Octobre 1898, 16 — 9358 — Mais il reste encore les Trimiopsis ventricosa, clypeala, par- mala, gibbula Reitter et Fieutiauxi Raff., des Antilles, qu’il fau- drait faire entrer dans les trois genres créés par M. Casey. La seule différence signalée par M. Casey est la présence chez Zolium et l'absence chez Aelba d’une fossette subhumérale. En examinant cet insecte avec le plus grand soin, je trouve que chez Eggersi il y a un sillon épipleural assez marqué qui devient un peu plus profond au-dessous de l’épaule ; mais celle-ci n’est pas entaillée ni dentée comme dans Aclium, par exemple. Dans spe- cularis, ce sillon existe encore, mais moins profond et moins marqué, surtout sous l'épaule; dans fhoracica et sulcatula, le sillon épipleural est comme dans specularis. Dans cl/ypeala, gibbula, Fleutiauxi, ventricosa, parmata, il y a toujours un sillon épipleural, variable dans chaque espèce. C’est même dans parmala qu’il est le plus accentué, et, en allant du sillon le plus profond au sillon le moins accentué, les espèces se raugeraient dans l’ordre suivant: parmala, Eggersi, ventricosa, gisbula, clypeala, specularis, Fleutiauxi, sulcatula et thoracica ; dans ces cinq dernières espèces, il est à peu près identique ; mais dans gibbula et ventricosa, il est intermédiaire. En tout cas, jamais l'épaule n’est dentée, ni entaillée, et toujours le sillon existe plus ou moins accentué. Quant à Dalmosella, les différences signalées résident dans la forme du prothorax et du 102 article des antennes. Dans lenuis, le prothorax est certainement presque étranglé, de chaque côté, à la hauteur du sillon transversal et par lui; mais ce caractère est bien moins accentué dans americana, que M. Casey rapporte à ce genre. Cet étranglement varie chez les différentes espèces et est en raison de la largeur et de la profondeur du sillon transversal (parmala a le prothorax presque aussi etranglé que tenuis); c'est là un Carac- tère essentiellement variable. Le 10° article des antennes est incontestablement un peu trian- gulaire dans tenuis ; mais il l’est déjà moins dans americana, et on retrouve une tendance à cette conformalion chez clypeala et cenlricosa, sans qu'il soit possible d’assigner une limite. Quant au dernier article des antennes, il varie de forme dans chaque espèce. Dans ventricosa, l'antenne est encore plus com- pacte que dans fenuis, tandis que dans parmala elle est plus longue et plus lâche. En résumé, les caractères qui différencient ces trois genres sont essentiellement variables et inconstants, présentant entre les formes extrêmes toutes les transitions possibles. Pour ces motifs, Je ne crois pas pouvoir admettre, comme dis- —— 239 — tincts entre eux, Zolium, Melba et Dalmosella. Ces trois genres étant décrits en même temps, il ne peut être question de priorité et Je retiens le nom de Melba, qui n’oblige pas à modifier la terminai- son féminine des uoms d'espèces. Le nom générique de Melba devra donc s'appliquer 4 toutes les espèces de Trimiopsis des Antilles, décrites par M. Reitter, plus le Fleutiauæxi Raffr., sauf Trimiopsis anguina Reitter qui, comme on l’a vu, forme, à elle seule, le genre Trimiosella. Parmi les espèces des Etats-Unis, celles que je connais et qui rentrent cer- tainement dans ce genre sont: sulcatula, thoracica, americana Mots., dont je possède un type venant de Motschulsky, et Dalmo- sella tenuis. Quant aux autres espèces de la même région, texana, sulcatula, fossigera, uniformis sont décrites par M. Casey comme des Melta, genre auquel il rapporte encore parvula, laticoilis, discolor, gracilis, maja, espèces que je n’ai pas vues el que M. Casey ne semble pas lui-même connaitre toutes, de même pour simplex, que M. Casey rapporte au genre Dalmosella. Il y a encore Trimiopsis minula, clavicornis, femoralis, minula, décrites par le D' Sharp, du Guatemala, qui me sont inconnues, mais qui devront probablement rentrer dans le genre Melba. Gen. Zibus Saulcy, Spec., I, p. 40 bis. Ce genre est bien facilement reconnaissable à sa petite tête trian- gulaire et sans fossettes, à ses élytres sans épaules ; le 7° segment ventral T est très petit, triangulaire, en forme d’opercule ; le pros- ternum n’est pas caréné. Quelques espèces de l’Europe méridionale et de Syrie: adustus Reitt., læviceps Reitt., leiocephalus Aubé (décrit originellement comme Euplectus), planicers Reitt., Re. deli Fairm. Ger. Trimiomorphus Raffray, Rer. d’Ent., 1890, p. 93 ; 1894, p. 219, pl. IL, fig. 12. Ce genre a été suffisamment décrit et figuré. Le 7* segment ven- tral S est pelit, triangulaire ; le prosternum n’est pas caréné, Il ne comprend qu’une espèce, elongalus Raff., de Singapore, — 240 = Gen. Amudrocerus Raffr., Rev. d'Ent., 1894, p. 218, pl. I, fig. 4. Ce genre, déjà très suffisamment décrit. a le faciès des Æuplec- tus, mais la massue antennaire est formée par le dernier article subitement très gros; le 7° segment ventral © a la forme d’un petit apercule carré, enchàâssé dans le 6°. Une seule espèce, grandiceps Raffray, de Singapore. Gen. Trimioplectus Brendel, Pselaph. of North America, Bullet. Laborator. Natur. Hist. Slate Univers. of Iowa, vol. II, 1890, p. 50. Le type est l’obsoletus Brendel, que cet auteur, dans une note manuscrite, m'a écrit être spécifiquement identique à Æupleclus integer Le Conte, ce que je ne suis pas en état de décider. Le D' Brendel rapportait encore à ce genre arcualus, capi- tulum et ruficeps. Pour ce dernier, le D' Brendel a reconnu lui-même que c'était un Æuplectus et M. T. Casey (Coieopt. Not., V) dit que arcualus en doit aussi être retranché ; il ne se prononce pas sur capitulum, mais dans le catalogue (loc. cit., p. 505) et plus tard (Coleopt. Not., VII, p. 572), il n'admet que l’obsolelus dans le genre Trimiopleclus ; il ne semble pas considérer obso- lelus comme spécifiquement identique à énteger, puisqu'il range cette dernière espèce dans le genre Bibloplectus. Quant à capitu- lum Cas., l’auteur de l’espèce la range dans son genre Ramecia, qui rentre dans la tribu du Trychonyni. J'ai reçu dernièrement de M. Schmitt deux exemplaires de Tri- mioplectus obsoletus Bräl. C’est un genre très distinct, qui, par son faciès, semblerait devoir appartenir au groupe précédent des Trimium, Actium, etc., mais rentre en réalité dans le groupe des vrais Zupleclus, à cause de sa massue antennaire très lâche et composée netiement de trois articles. C'est donc un genre essen- tiellement de trans:tion. Le corps est très atténué en avant; la tête petite, à côtés obli- ques, atlénuée en avant, les antennes assez longues, lâches, à massue triarticulée et dernier article normal ; le prothorax allongé, cordiforme, avec le bord latéral assez marqué, les fossettes laté- rales situées en dessus et en dedans du bord, le sillon transversal profond et très anguleux au milieu ; les élytres grandes, fortement atlénuées aux épaules qui sont cependant bien marquées, mais sans être entaillées; deux fossettes basales et une strie dorsale allant jusque vers le milieu ; l’abdomen, plus étroit que les élytres, est atténué à l’extrémité ; le premier segment dorsal est plus grand que les suivants, avec une légère mais large impression basale: le second ventral est beaucoup plus grand, le 72 ventral © est trans- versal, avec un petit opercule carré. Le prosternum n’est pas caréné et les cuisses antérieures sont renflées dans les deux sexes. Ce genre, comme je viens de le dire, ne renferme qu’une seule espèce. Gen. Philiopsis Raffray, Ann. Soc. Ent. Fr., 1893, p. 471. J'avais créé ce genre pour une espèce de Sumatra, exigua ; j'y ai ensuite, à tort, rapporté cavifrons, qui doit constituer un genre à part que nous verrons plus loin, à cause de la forme particulière de la tête et des segments ventraux ©. Ce genre rappelle un peu, comme faciès, les Bibloplectus, dont il s'éloigne cependant à cause du premier segment dorsal plus grand. La tête, plus courte que le prothorax, est aussi large que lui en arrière et brusquement rétrécie en avant des yeux; ells est diver- sement fovéolée et sillonnée; les antennes sont courtes, compactes, avec une massue distinctement biarticulée ; le prothorax est plus ou moins brièvement ovale, avec un sillon transversal; les élytres grandes, à épaules arrondies non dentées, ayant à la base trois fosseltes avec une strie dorsale bien marquée; le 12" segment dorsal est assez grand, avec une impression basale limitée par deux cari- nules assez longues; le 22 ventral est grand, 3, 4, 5 diminuant, ce dernier très petit, 6 assez grand, 7 © très petit, en forme de bouton transversal ou triangulaire. Ce genre comprend d'abord extqua Raff., de Sumatra, et, en outre, les deux espèces nouvelles suivantes. obscura n. sp. Oblonga, sat crassa, brunnea, vix perspicue sublente pubescens, antennis pedibusque flavis. Caput sat magnum, postice transver- sum, ante oculos alttenuatum et antice recte truncatum, utlrinque supra antennas luberculatum et, ante oculos, transversim et angu- latim impressum, vertice transverso et convexo, medio antrorsum angulatim producto et minutissime impresso, Oculi magni, Antennæ 1949 — sat breves, articulis duobus primis majoribus, 2 subquadrato, 3-9 moniliformibus, 8 et 9 paulo transversis, 10 duplo majori, trans- verso, 11 fere globoso, apice acuminato. Prothorax capite paulo longior, non lJatior, breviter ovatus, lateribus rotundatis, foveis duabus lateralibus sulco transverso medio valde angulato junc'is. Elytra prothorace sesqui longiora et paulo latiora, lateribus leviter rotundata, basi foveis tribus, stria dorsali ante medium abbreviata. Segmento 1° dorsali paulo majori, carinulis duabus valde divergeni tibus mediam partem disci attingentibus et quarlam partem bas- includentibus. Metasternum magnum. Tibiis omnibus pone medium leviter incrassalis, anticis et intermediis leviter incrassatis. © Sesmento 7 ventrali leviter transverso, pedum intermediorum fe- moribus incrassatis et tibiis apice calcaratis ; metasternum leviter impressum. © Metasternum convexum. — Long., 0,70 mill. Cette espèce diffère d’exigua par sa coloration plus foncée, sa forme plus courte, la tête plus forte, le 102 article des antennes plus gros. Singapore. unicolor n. sp. Subelongata, minus crassa et subdeplanata, obscure testacea, pe- dibus antennisque testaceis, sublente griseo-pubescens. Caput pro- thorace paulo angustius et brevius, antice leviter attenuatum, sculp- tura in utroque sexu variabili. Oculi magni. Antennæ sat crassæ, articulis 29 quadrato, majori, 3-8 moniliformibus, 9 paulo majori et transverso, 10 multo majori,transverso, 11 breviter ovato.Prothorax breviter ovatus, lateribus rotundatus, foveis lateribus a latere levi- ter remotis, media minuta, sulco transverso valido et valde angu- lato. Elytra prothorace latiora et multo longiora, basi vix attenua- ta, humeris subnotatis, foveis tribus basalibus, stria dorsali ante medium abbreviata. Segmento 1° dorsali sequenti plus duplo lon- giori, carinulis duabus leviter divergentibus medium partem disci attingentibus et plus quam tertiam partem includentibus; 2° ven- trali cæteris simul sumptis longiori; tibiis medio leviter incrassa- tis. © Caput paulo majus, impressione magna, parum profunda, tra- pezoidali inter frontem, verticem et latera sita, vertice juxta collum vix impresso. Segmentis ventralibus 6 semicircuiter impresso, 7 subtriangulatim tranverso et convexo; antennarum articulis 8 et 9 paulo majoribus. ® Caput paulo augustius, inter oculos faveis dua- bus profundis et sulcis duobus in impressione frontali transversa desinentibus, vertice juxta collum impresso. — Long., 4 mill. Dans le , l’espace élevé au centre de la tête, entre les fossettes et sillons, a disparu, et il n’y a plus qu’une grande dépression, peu profonde d’ailleurs, limitée par quatre bourrelets, un antérieur sur le front, un postérieur sur le vertex et deux latéraux. Cette espèce diffère d’exigua et d’obscura par sa taille plus grande. sa tête moins atténuée en avant, le 4°" segment dorsal plus grand et enfin la tendance üe la massue antennaire à être triarti- culée, surtout chez le S. Madagascar : forêt de Namaloum. Gen. Prodalma Raffray, Trans. Soulh Afric. Philos. Society, X, 1897, p. 51 Ce genre, qui ne comprend qu’une espèce des environs de Cape- Town, a été minutieusement décrit et figuré, et il est inutile d'y revenir. Gen. nov. Stenoplectus. Corps allongé, parallèle et aplati, analogue, sous ce rapport, aux Euplectus. Tête longue, atténuée en avant, tempes arrondies. An- teunes fortes, à massue triarticulée, mais peu marquée ; prothorax subcordiforme, allongé, trois grandes fossettes et un sillon trans- versal. Elytres assez longuss, épaules marquées, mais non dentées ; deux fossettes basales, dont l'externe est grande.accentiforme,mais pas de strie dorsale; 1°" serment dorsal très grand ; ventraux : 1 court, caréné entre les hanches, 2 très grand, 3-5 allant en dimi- nuant, 6 plus grand, 7 © petit, transversal, avec un petit opercule carré. Prosternum très légèrement caréné. Une seule espèce. sternalis n. sp. Elongatus, subdepressus, læte ferrugineus. pedibus rufis, ochra- ceo-pubescens. Caput prothorace leviter angustius, sed non brevius, ante oculos attenuatum, temporibus rotundatis, inter oculos medio- cres et medio sitos foveis duabus et sulcis duobus leviter obliquis in fronte medio depresso prolongatis, supra antennas utrinque sub- elevatum et inter sulcos longitudinaliter convexum, vertice juxta collum breviter carinato. Antennæ validæ, articulis {° subeylindrico, 2 ovato, à breviter obconico, sequentibus moniliformibus, 9 et 10 — 244 — paulo majoribus, transversis, 11 subcorico. Prothorax lalitudine sua longior,antice plus postice minus attenuatus, latitudine maxima ante medium et. lateribus rotundatim angulatis, foveis lateralibus validis, impressione media magna parum profunda,transversa,sulco transverso obsoleto, basi ipsa utrinque transversim imyressa et medio foveata. Elytra prothorace parum latiora et multo longicra, subdepressa, lateribus vix rotundata, humercis notatis, obliquis, muticis, foveis duabus basalibus, harum externa maxima et sulci- formi. Abdomen elytris paulo brevius, apice attenuatum, segmento 1° dorsali magno, basi toto transversim impresso. Caput infra medio carinatum. Metasternum profunde transversim excavatul, hujus cavæ margine anteriori medio carinata, bisinuata et aureo-ci- liata, posteriori juxta coxas posteriores valde bituberculata. Pedes mediocres tibiis præsertim anticis et intermediis, pone medium, incrassatis. Segmento 7° ventrali minuto, transverso et operculo subquadrato prædito. ©. — Long., 2 mill. Australie: Victoria. Un seul exemplaire. Gen. Adrogaster Raffray, Rev. d'Ent., 1890, p. 9%, 100 et 193, pl. II, fig. 5. Ce genre, qui ne comprend qu’une seule espèce, longipennis Raffray, de Rio-Grande (Brésil), a été déjà décrit et figuré. Le prosternum n’est pas caréné et la © seule est connue. Gen. Periplectus Raffray, Rev. d'Ent., 1887, p. 85. Depuis la description originale de l’unique espèce qui rentre dans ce geure, nigripennis Raffr., de Zanzibar, je l’ai de nouvean exa- miné très attentivement sur un grand nombre d'exemplaires. Le premier sesment dorsal n’est réellement pas plus grand que les suivants (contrairement à ce qui a été dit dans la description originale), le 2e ventral est un peu plus grand. La massue des an- tennes n’est réellement composée que de deux articles, ce dernier beaucoup plus gros et rappelant la disposition qui caractérise les Trimium, Actium, etc.; le 7% segment ventral est petit, en triangle transversal, et presque entièrement envahi par un opercule presque orbiculaire. 11 n’a échappé, dans la description primitive, un caractère très bi important : c’estla différence qui existe dans la sculpture de la tête entre les 3 et les © ; la figure qui en a été donnée (loc. cil., pl. IL. fig. 16) se rapporte à la © ainsi que la description. c'. Tête plus large, surtout au vertex ; en arrière des yeux il ya un fort sillon transversal un peu arqué, qui s’élargit un peu sur Îles bords de la tête, où il se perd, et, par suite, le vertex semble ovbtu- sément caréné transversalement; de chaque côté, sur le bord, en avant des yeux, il y a une petite impression oblique, accentiforme, et, entre cette impression et ce sillon postérieur, le hord apparait faiblement tuberculé ; au centre, en avant du sillon transversal, il y a un sillon circulaire très fin en arrière, profond sur les côtés et en avant, qui circonscrit un espace central circulaire et un peu convexe. Le 10€ article des antennes est plus fort que chez la ®. Gen. Trimiodytes Raffr., Trans. South African Philos. Soc., X, 1897, p. 52. Ce genre a été créé pour un insecte des environs de Cape-Town et renfermera plusieurs autres espèces qui seront décrites ultérieu- rement. La tête est plus large que le prothorax, grande, légèrement atté- nuée en avant ; les antennes sont relativement longues et grêles, avec une massue très peu marquée, triarticulée ; le prothorax estcor- diforme avec des bords assez marqués et la fossette latérale située en dedans et en dessus de ce bord: les épaules des élytres sont par- fois assez marquées, mais non dentées; quant au sillon épipleural, il est variable suivant les espèces; le 1° segment dorsal est égal aux suivants, lé 2° ventral peu grand; il n'y a que six segments ventraux chez les © comme chez les ® et les deux sexes diffèrent très peu l’un de l’autre. Gen. nov. Capnites. Elongatus, cylindricus. Caput hexasonum, absque sulcis. Palpi mediocres, articulo ultimo breviter fusiformi. Antennæ breves,com- pactæ, clava inconspicua. Prothorax hexasonus, ahsque foveis,sulco transverso recio. Elytra absque foveis et striis. Abdomen elonga- tum, basi angustatum, apguste marginatum, segmentis dorsalibus æqualibus, ventralibus 1° sat magno, haud carinato, 2? sequentibus paulo majori, 3-4 inter se æqualibus, 5 paulo minori, 6 magno, sub- triangulari, Coxis posticis et intermediis approximalis. Metaster- — 246 — num breve, transversum. Prosterium haud carinatum. Pedes breves, sat crassi, Ce nouveau genre, qui n’a pu être inscrit au tableau, devra se placer auprès de Trimiodytes Raffr., dont il est d’ailleurs très dif- férent comine aspect. angustus nov. sp. Valde elongatns, cylindricus, antice attenuatus, totus rufo-testa- ceus, nitidus, glaber. Caput hexagonum, latitudine sua paulo lon- gius, convexurmn, foveis quatuor liberis, obsoletissimis et minutis. Oculi mediocres et facetis magnis constantes. Antennæ breviter alLopilosæ, crassæ, compactæ, ad apicem sensim incrassatæ, arti- culis duobus primis majoribus, subquadratis, sequentibus trans- versis et crescentibus, 11 ovali, apice obtuse acuniinato, præ- cedenti paulo latiori sed præcedentibus tribus simul sumptis lon- giori. Prothorax hexagonus, latitudine sua mullo longior, sulco trans- verso delicatulo subrecto, integro, obscuriori. Elytra latitudine sua multo longiora, convexa, lateribus rotundata, humeris nullis sed breviter carinatis, absque striis et foveis. Abdomen elytris multo lon- gius, basi coarctatum, lateribus rotundatum, convexum, segmentis 49 dorsali transversim basi toto depresso, 2° ventrali basi trans- versim utrinque depresso, 6 (ultimo) magno, subtriangulari, apice obtuso, subdeplanato. Metasternum simplex. Pedes breves, crassi, tibiis omnibus leviter incrassatis. ©. — Long , 1,83 mill. Madagascar (? province d'Emerina) avec Pheidole Oswaldi For. (Sihora). Je dois ce curieux insecte au R.P. Wasmanp, qui a bien voulu m’abandonner son unique exemplaire. Gen. Oropodes Casey, Coleopl. Not., V, Annals N.-York Acad. Science, NII, 1893, p. 433. Ce genre a élé créé par M. Casey pour un insecte de Californio et me semble tres valable. La tête est nlus pelite, les antennes à massue peu distincte, les élytres ont, à la base, deux stries dorsales courtes, mais bien visi- bles; le prothorax, qui est cordiforme. présente un sillon longilu- dinal complet et un sillon transversal aboutissant, de chaque côté, dans une grande fossette latérale; les segments dorsaux 3 et sur- TES tout £ (principalement chez le ©) sont plus grands que les précé- dents; le 1°" sement ventral dépasse beaucoup les hanches, entre lesquelles il est aplali et il est presque aussi grand que le 2 ; les segments ventraux 2, 3, 4 vont en diminuant très légèrement chez le Set sont égaux chez la O, le 7° S'est un peu transversal avec un opercule ovale, à surface déprimée; le corps est plat. M. Casey n’a pas signalé le © de la seule espèce connue, orbi- ceps Cas., loc. cit. . Segmentis ventralibus 2 medio impresso, 3 impresso et apice medio transversim carinato, 6 basi transversim leviter impresso, operculo ovali, depresso et rugosulo. Femoribus omnibus incras- Satis, tibiis posticis et præsertim intermediis valde calcaratis. En outre de plusieurs exemplaires de Californie, j'en possède une © provenant de la collection Schaufuss et étiquetée : Chili. Elle ne diffère en rien des individus de Californie et je suis porté à croire que la provenance est erronée. Gen. Euplectopsis Raffray, Rev. d’'Ent., 1890, p. 95 et 101. Ce genre est jusqu’à présent confiné dans la Nouvelle-Zélande. Il renferme microcephalus Reitter, que je crois identique à Dalma tuberculata Brown, longicollis, rotundicoliis, trichonyformis, brevicollis Reitter et plusieurs autres espèces non encore déter- minées, et qui ont dû probablement être décrites par M. Brown. La tête est pelite, plus courte et plus étroite que le prothorax, qui est généralement oblong ou légèrement cordiforme, avec un sillon longitudinal plus ou moins marqué ou une fossette sulciforme discoïdale, un fort sillon transversal très anguleux au milieu, et aboutissant, de chaque côté, dans une fossette latérale ; les élytres ont trois ou quatre fossettes à la base, avec une strie dorsale plus ou moins diffuse et raccourcie ; les segments dorsaux 3 et surtout 4 sont plus grands, les ventraux 1 court, ne dépassant pas les hanches, entre lesquelles il est caréné, 2, 3, 4 égaux, 7 muni d’un opercule oblong; prosternum caréné ; corps assez convexe et cylindrique. Gen. Asymoplectus Raffray, Trans. South Afric. Philos. Soc., X, 1897, p. 55. Ce genre a un peu l'aspect de Bibloplectus ; les antennes ont une massue triarticulée ; le prothorax est carré, à angles arrondis — 248 — ou plus où moins orbiculaire, avec ou sans fossette discoïdale ; les élytres ont trois fossettes basales, mais pas de strie dorsale: les segments dorsaux 3 et 4 sont très développés chez les © et encore plus grands que les autres chez les © ; le 1€ ventral, très petit, est caréné entre les hanches, 6 généralement invisible au milieu, mais bien développé sur les côtés où il est, le plus souvent, asymétrique, 7 grand, caréné longitudinalement el s’ouvrant à deux battants pour laisser passer l’armure. Confiné en Afrique et surtout dans la parlie méridionale de ce continent, il comprend un certain nombre d'espèces: Euplectus antennalus Raffr., d'Abyssinie, caviventris, aterrimus, atralus, discicollis, irregularis, luctuosus Raffray, d'Afrique australe. Gen. Scotoplectus Reitter, Verh, Zool. Bot. Ges. Wien, 1879, p. 44. Ce genre ne diffère réellement du suivant que par l’absence totale des yeux et la brièveté des élytres. Il ne contient qu’une seule espèce, Capellæ Reilter, provenant des grottes de Carniole. Gen. Euplectus Leach, Zooi. Miscell., III, 1817, p. 80. — Pycnopleclus Casey, Coleopt. Not., VIT. Ce genre a été longtemps composé d’un magasin d'espèces hélé- rogènes. Réduit à ses véritables limites, il a les caractères exposés dans mon tableau. Je ne puis admettre comme valable le genre Pycnoplectus Casey, qui n’est basé, en somme, que sur la forme des sillons céphaliques et la forme un peu plus épaisse du corps ; ces caractères sont trop sujets à varier ici pour avoir une valeur générique. Plus diftérent me parait être Æuplectus perlenuis Casey, dont la massue antennaire pourrait bien facilement n'être considérée comme formée que par le dernier article, les pénunltièmes étant presque lenticulaires, ce qui obligerait, si on admettait cette inter- prétation, à ranger cet insecte dans le groupe des T'rirnium, Actium, elc. Je divise les Æuplectus en plusieurs groupes: 1° Massue des antennes très nettement triarticulée, le dernier ar- ticle, bien que plus gros, de proportions normales ; 9-10 simplement transversaux ; tête avec deux fossettes sur le vertex, sillons Varia- bles, généralement obsolètes, souvent une grande fossette fron- tale plus ou moins libre; prothorax sans dent obtuse derrière la fosselte latérale et à côlés sans aucune sinuosilé. Ce groupe comprend toutes les espèces de la faune paléarctique et, parmi les américaines, celles comprises dans le groupe Il de M. Casey (Coleopt. Not., V, p. 455), c'est-à-dire, d’après M. Casey, longicollis, confluens, californicus, iowensis, elongatus, dont deux seulement me sont connus (con/luens, elongalus) et sont en effet parfaitement conformes aux types paléarctiques. Il renferme- rait aussi une espèce de Colombie, irhonestus Reilt., qui diffère cependant un peu par un sillon transversal sur le front. 20 Antennes comme dans le groupe précédent, bien que le der- nier article soit plus gros, cylindrique et un peu turbiné: tête un peu moins large, avec deux forts sillons réunis en avant dans une fossette frontale transversale, de façon à former une très forte im- pression en fer à cheval. C’est le genre Pycnoplectus Casey. Le prothorax est conme dans le groupe précédent. 3° Antennes comme dans le 1% groupe et tèle présentant plus d’analogie avec le 2° groupe ; prothorax avec une dent très arron- die, juste au-dessous de la fossette latérale et ensuite un peu échancré en arrière de cette dent. Ce groupe renferme, à ma con- naissance, les espèces suivantes: quadriceps Raffr., discoidalis Raffr., de l'Afrique australe, africanus Raffr., d’Abyssinie et de la côte orientale d'Afrique, annamila Raffr., d’Annam, agymsiba- nus Raffr., de Zanzibar, et enfin cephalotes Reilter, de Nouvelle- Zélande. L’inhonestus de Colombie, décrit ci-après, a les côtés du protho- rax un peu sinués derrière la fossette latérale et fait la transition avec ce groupe. 4° Antennes plus moniliformes, articles 9-10 très transversaux, presque lenticulaires, surlout 10 qui est aussi large que la base de 11, ce dernier brièvement ovoïde; tête très grosse, avec deux sillons réunis en avant dans une fossette frontale ; prothorax plus étroit que la tête, fossettes et sillon transversal très superficiels, côtés un peu dentés au-dessous de la fossette latérale; élytres très étroites el longues ; corps linéaire. Une seule espèce, pertenuis Casey, des Etats-Unis. inhonestus n. sp, Elongatus, depressus, rufo-castaneus, nitidus, pedibus testaceis, aptennis rulis, sublente pubescens, capite et prolhorace punctis aliquot minulis et dispersis. Caput prothorace paulo lalius, subqua- dratum, leviler transversum, deplanatum, sulcis profundis duobus longitudinalibus et parallelis, frontis sulco transverso valido, in- tegro. Antennæ validæ, articulis duobus primis majoribus, sequenti- bus moniliformibus, 9-10 paulo majoribus, transversis, 11 ovato, basi truncato, duobus precedentibus simul sumptis vix longiori. Protho- rax cordatus, latitudine sua paulo longior, laleribus pone medium leviter bisinuatus, foveis lateralibus oblongis, media magna, trans- versa, discoidali sulciformi, sulco transverso parum profundo. Ely- tra vix perspicue punctala, prothorace paulo latiora et mullo lon- giora,lateribus parum rotundatis, basi trifoveata, stria dorsali brevis sima. Abdonien elytris paulo longius et angustius, segmentis duobus primis medio basi impressis, quarto magno C. Metasternum totum delicatule sulcatum. Pedes crassi, tibiis medio extus incrassatis. © Segmentis ventralibus 4 fere toto transversim deplanato et utrinque subnodoso, 6 leviter impresso, 7 magno, rhomboïdali, carina obli- qua asymetrica.— Long., 1,40-1,50 mil!. Colombie: Tambillo. J'ai trouvé cet insecte dans la collection Reitter, sous le nom que je lui conserve. Je ne sache pas qu'il ait été décrit. africanus n sp. Elongalus, sat convexus, rufo-casltaneus, antennis pedibusque rufo-tesltaceis, sat dense sed breviter hirsutus. Caput prothorace baud latius, latitudine sua vix longius et antrorsum leviter attenua- tu, vertice profunde impresso, foveis duabus magnis cum depres- sione antica sulcis duobus connexis. Antennæ sat breves, articul s 3-8 moniliformibus, 9 vix majori, transverso, 10 paulo majori, transverso, 41 magno, breviter ovalo, apice obtusa. Prothorax lati- tudine sua vix lopgior, lateribus rotundatus, pone medium juxta foveam lateralem incisus,dein obtuse dentatus et postice constriclus, foveis lateralibus cum media minori sulco transverso, angulalo, connexis, disco fovea plus minusve sulciformi. Elytra protho- race latiora et latitudine sua longiora, hnmeris parum nota- lis, lateribus vix rotundata, basi leviter elevata, trifoveata, stria dorsali tertia parte disci evanescente. Abdomen elvtris longius, segmentis 4° et 2° medio impressis et bicarinulatis, 4 præcedenti plus duplo longiori. Metasternum plus minusve totum sulcatum. g' Segmentis ventralibus 6° vix transversim impresso, 7° magno, rhomboidali, carinula subarcuata asymetrica. © Segmento ventrali ultimo (6°) magno, subtriangulari, convexo.—Long., 1,20-1,30 mill, — 251 — Abyssinie, province d'Enderla et vallée du Maremb, Ilé de Zanzi= bar. Côte orientale d'Afrique : Ragamoyo. annamita n. sp. Oblongus, leviter convexus, rufus, nitidus, sublente pubescens. Autennis pedibusque testaceis. Capite prothoraceque disperse punc- tatis. Caput latitudine sua Jlongius, antrorsum leviter attenuatum, inter oculos foveis duabus magnis, sulcis obsoletis cum depressionn antica transversa, magna, connexis, vertice breviter et minute sul- cato. Antennæ mediocres, articulis duobus primis paulo majoribus, 3-8 moniliformibus, subtransversis, 9 latiori, fere lenticulari, 10 majori, transverso, 11 breviter ovato, basi truncato, apice rolun- Gato. Prothorax latitudine sua vix longior, breviter subovalus, an- trorsum attenuatus, lateribus rotundatis et pone medium Jeviter sinuatis et minute dentatis, foveis lateralibus magnis, media maxi- ma transversa, sulco transverso utrinque interrupto, fovea discoi- dali, minori, oblonga. Elytra prothorace et latitudine sua longiora, humeris quadrata et subdentata, lateribus vix rotundata, basi levi- ter elevata et valde bifoveala, stria dorsali lata, profunda, ante medium evanescente. Abdomen elytris paulo angustius, segmentis duobus primis basi medio impressis, 4 præcedenti dimidio longiori. Metasternum delicatule totum sulcatum. Pedes breves, crassi, tibiis medio extus incrassatis. © Segmentis ventralibus 6 apice fere toto semicircuiter impresso, 7 magno, transversim subtriangulari, Carina incon:picua. — [ong., { mill. Cette espèce, qui, par la dent du côté du prothorax, rentre dans le même groupe que l'africanu*, en diffère cependant par la lête un peu plus étroite, à sillons très profonds, rappelant un peu ceux des Pycnoplectus Casey et aussi par la forme plus aplatie du corps. Un seul exemplaire de Hué (Annam), qui m'a été donné par M. A. Fauvel. agymsibanus n. sp. Præcedenti maxime similis, differt attamen foveis in Capile mino- ribus et sulcis validioribus; antennarum articulo 9° valde trans- verso, sed non lenticulari ; prothorace lateribus magis rotundato ; elytris paulo brevioribus et laleribus magis rotundatis, stria dor- sali breviori. © Segmentis ventralibus €° longiori, medio suban- gulalim emarginalo, 7° rhomboidali, convexo et utrinque basi fovealo. — Long , 4 mill. Zanzibar, Un seul exemplaire. Cette espèce est extrêmement voisine de la précédente, les ca- ractères sexuels seuls présentant de réelles différences ; les im- pressions céphaliques sont cependant un peu différentes : dans an- namila, il y a deux grandes fossettes et deux sillons peu profonds se reliant à une grande impression frontale et l’espace entre ces sillons et fosseltes est ovale ; dans agymsibanus, les fosseltes sont moins fortes, les sillons au contraire plus profonds et l'intervalle entre eux a les côtés presque parallèles et est en carré long. Gen. nov. Vidamus. Ce genre est créé pour quelques espèces de Nouvelle-Zélande: pubescens Sharp, incertus Reitter el quelques autres non déter- minées. Le corps est bien plus convexe et moins parallèle que dans les Euplectus; la tête est bien plus allongée, à côtés un peu sinués en avant, et les tubercules antennaires sont assez prononcés; le pro- thorax est plus allongé, cordiforme, et n’a plus aucune trace de fossette discoïdale ; les élytres ont quatre fosseltes basales et une strie dorsale très obsolète et très courte. Mais ces caractères différentiels légers empruntent toute leur importance à la conformation du 7° segment ventral ©, qui est bien différent, étant petit, transversal et muni d’un opercule oblong très marqué et plus ou moins convexe. Gen. Fhesiastes Casey, Coleopt. Nol., V, Ann. N.-York. Acad. Scienc., V,1893, p. A&4 et 457. M. Casey a créé ce genre pour plusieurs espèces des Etats-Unis : fossulatus, pumilus, debilis, atralus, dont la première seule m'est connue. Comme pour le genre précédent, les modifications de formes in- diquées dans le tebleau sont peu importantes, mais les caractères sexuels augmentent beaucoup leur valeur. En effet, le 7° segment ventral présente un grand opercule ovale, plus où moins aplali. Partant de ce principe, j'admets ce genre comme tres valable et j'y fais rentrer plusieurs espèces dont le faciès pourrait paraitre un peu différent, mais qui présentent en somme les mêmes carac- ières. Eupleclus argus Reitter, du Chili, qui, comme faciès, est abso- lument congénérique avec fossulatus, La e) seule est connue. NL2 MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisation pour 1898. MM. Flamary, à Clermont-Ferrand. — Raffray, à Cape-Town. Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n’ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1898, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- -BOURGAIS. rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l’envoi de la Revue. Les Tomes I à XVI de la Revue (1882-97) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 50 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de 7 fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1898. Nos 4 à 8 (Echange). ANNALES DE LA SOCIËTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1898. Nos 4 à 10 (Echange). COLÉOPTÈRES Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro- phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez ? ? Edmond REITTER A Paskau (Moravie) Un envoie des listes d'échange et de vente promptement et france aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestimmungs-Tabellen der europæischen Coleopteren. = Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » « A CÉDER Re 1» Collection de Lépidoptères de France (micros exclus), contenant environ 6.000 exemplaires. ; 2° Belle collection de Catocalides du globe, contenant 172 exemplaires. 3° Lépidoptères exotiques, environ 400 exemplaires, —. Le tout en bon état. — Conditions très modérées. S’adresser à M. le D' Osmont, rue Jean-Romain,à Caen. + E. WASMANN. KRITISCHE VERZEICHNISS DER MYRMEKOPHILEN AND TERMITOPHILEN ARTHROPODEN, ETC. (Catalogue critique des Arthropodes myrmécophiles el termilophiles, avec indications des mœurs et descriptions d'espèces nouvelles). Berlin. Felix Dames, 1894. 1 vol. gr. in-8°. Prix: 15 francs. D' A. PUTON. CATALOGUE DES HÉMIPTÈRES (HÉTÉROPTÈRES, CICADINES ET PSYLLIDES) DE LA FAUNE PALÉARCTIQUE. Edition 0rdinaire Tan COr EL SO et ESS PO Id: sur-un£ Chiogne;tranco its Ne Cor, 728 Joindre un mandat-poste à la demande. EN VENTE AU BUREAU DE LA /tevue : CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ, CAUCASL & ARMENLÆ ROSSICÆ AucroriBus D' L. v. Ileyoex, E. Rerrrer Er J. Weise Cette 4e édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglhauer, Eppelsheim, Bedel et F auvel, donne la citation de l'ouvrage original et de la monographie où chaque "espèce est décrite, ainsi que Ses diverses patries. Elle contient 420 pages. s Édition ordinaire sur 2 colonnes, franco. ....... RARES è 126.75 Edition sur une colonne (cataloque-étiquettes ou memento) FRONCO D. ESS nm ete à ee me ee SNS NN SNS Eee à datent 19 3 Joindre un mandat-poste à la demande REVUE D'ENTOMOLOGIE Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XVII. — 1898. — Nos 11 et 12. (12 numéros par an) ù CAEN TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 1898 Sommaire des n° 11 et 12 (1898). Notes sur les Psélaphides. Révision générique de la tribu des Euplectini (suite et fin), par A. Raffray. ........,....,. 983 Quatre Hémiptères nouveaux, par le D' A. Puton Remarques synonymiques sur les Hémiptères paléarctiques, DA AG DE BHO AIRE ee ESS LÉ ARS 275 Espèces et variétés nouvelles de Lygæaria paléarctiques, par LEE 1 (5) 1 TRE ÉRS ECES RSS A A ES A >: 281 Liste des Membres de la Société... 45,400 ren Het MANS Tables alba DÉ tiques. in EUE UE re re SR RS SS 294 Etudes sur les Muscides de France (3° partie) (suite), par LPandelierssz sels 2e denses Melanie eu enr D TA St) (Ce dernier travail sera publié avec une pagination spéciale). MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÉTÉ (Chaque insecte communiqué doit porter sa localité précisel MM. Puton, à Remiremont (Ilémiplères-Hétéroptères paléarctiques). A. Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides» Eucnemides, Elaterides, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides, Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo-rhénans). Pourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lycides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). Du Brossay, au Puy (Coccinellides de France). R. Martin, au Blanc (Nevropières d'Europe, surtout Odonates). R. P. Belon, à Lyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et circa; Anthicides et Ptinides du globe). Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides au globe). Dr O.-M. Keuter, à Ilelsingfors CHRRARR ES AERQRIORS paléare- tiques ; Podurides). Ed. Fleultiaux, à Paris (Cicindélides et Elatérides du globe}. G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé- miptères aquatiques ; Locustides). Nota. — MM. les Sociélaires qui voudraient faire partie du Comité ; sont priés d'en informer le rédacteur de la Revue. —— — 253 — elegantulus Raffr., de Nouvelle-Guinée, dont malheureusement Ja © seule est connue. Si les caractères sexuels du C étaient diffé- rents, cet insecte devrait former un genre à part, car il diffère un peu: la tête est plus longue, la massue des antennes beaucoup plus forte, le corps plus plat, le 5° segment dorsal est très fortement prolongé en pointe, mais c’est là une modification qui n’a pas, à mon avis, une valeur générique. femoratus Raftr., de Nouvelle-Guinée. Cette espèce répond bien à la formule générique de T'hesiastes, quoique le corps soit beaucoup plus convexe et surtout cylindrique ; le © seul est connu ; le 6° segment ventral est plus grand que les précédents, avec une impression grande, un peu oblique et asymé- trique, le 7° presque entièrement envahi par un grand opercule en ovale un peu asymétrique et légèrement concave. clavicornis Raffr., de Singapore. La tête est un peu plus grande que dans le type de Thesiastes et le prothorax moins cordiforme, la massue des antennes est très marquée, le faciès est un peu différent ; C', 6° segment ventral plus grand que les précédents, 7 presque rond, constituant un opercule aplati. crassipes Raffr., de Manille. Intermédiaire comme faciès entre femoratus et clavicornis, un peu convexe et avec une petite tête, comme le premier, la massue des antennes très tranchée comme dans le second; mêmes carac- tères sexuels que le clavicornis. cordicollis Raffr., de Zanzibar. Semblable comme faciès au précédent, mais avec la massue an- tennaire moins forte; ©’, metasternum fortement sillonné, 6° seg- meut ventral plus grand que le précédent avec une impression trans- versale sulciforme à la base, 7° avec un grand opercule ovale, peu aplati. grandiceps Raffr., de Singapore. Sa tête est plus grande, c'est-à-dire plus large en arrière que dans les espèces précédentes, mais fortement atténuée en avant; les antennes sont plus compactes, à articles intermédiaires plus petits et plus moniliformes; C', 6° segment grand, circulairement échancré pour renfermer le 7°, qui est presque entièrement envahi par un grand opercule oblong, à peine déprimé. Cette dernière espèce pourrait peut-être constituer un genre séparé, mais les caractères sexuels n'étant réellement pas diffé- rents, je préfère ne pas l’isoler. Le genre Thesiastes comprendra ainsi quelqu?s éléments qui ne semblent pas absolument homo- gènes, Revue d'Entomologie, — Novembre 1898, 17 Gen. nov. Meliceria. La création de ce genre est indispensable pour une espèce euro- péenne : acanthifer Reitter, de Corfou. Les caractères distinciifs sont entierement exposés dans le ta- bleau, il est inutile d'y revenir; le plus important est celui des mo- difications sexuelles : le 7° segment est en effet muni d’un grand opercule ovale, aplati, ce qui isole tout de suite cet insecte des Euplectus, dont le faciès, du reste, l'éloigne. Gen. nov. Sampsa. Les caractères distinctifs de ce genre sont exposés dans le tableau; malheureusement la © seule est connue, mais il est si différent que la validilé de celte coupe générique ne peut faire de doute. Une seule espèce. longipennis n. sp. Elongatus, depressus et parallelus, obscure ferrugineus, subopa- cus, antennis pedibusque rufis, sat dense griseo-pubescens, totus punctatus, capite prothoraceque crebrius et subrugosis. Caput par- vum, trausversum, antice leviter attenualum, sulcis duobus validis et subparailelis. Antennæ validæ, arliculis duobus primis majoribus, subquadratis, 3-8 moniliformibus, subtransversis, 9 latiori, trans- verso, 40 majori, transverso, 11 ovalo, obtuse acuminato, fere tur- binalo. Prothorax transversus, capite lalior, lateribus obliquis, pos- tice attenuatus, lateribus breviter sulcatus, sulco transverso leviter sinuato et medio fovea punctiformi, in disco fovea oblopga. Elytra latitudine sua multo longiora, lateribus parallela, humeris quadra!a, basi bifoveata, stria dorsali recla, medio evanescenti, margine api- cali densius pallide pubescenti. Abdomen elytris paulo longius, in disco minus punctatum, segmentis dorsalibus 4° basi utrinque im- presso, medio transversim valde impresso, bicarinulato et ciliato, 2° medio impresso, brevius bicarinulato et cilialo, ultimo apice medio dentato; veutralibus 3-5 decrescentibus, 6 magno, apice gib- boso. D. — Long., 1,60 mill. Un seul exemplaire trouvé dans les tabacs de Sumatra par M. A. Grouvelle. Gen, nov, Glastus. Ce genre est très facile à distinguer par les trois sillons longitu- dinaux du prothorax, qui sont un peu raccourcis. — 255 — Il ne renferme qu’une espèce: ÆEuplectus cicatricosus Raîr., de Singapore, dont la Q seule est connue. Gen. nov. Shingala. Ce genre ne comprend qu’une seule espèce, Oclomicrus punc- lipennis Raffr., de Ceylan, qui présente en effet certaines analo- gies avec Oclomicrus, mais en est bien différente par la disposition de la sculpture de la tête toute autre, le prothorax pourvu d’un sil- lon transversal, enfin le corps beaucoup moins linéaire. Malheu- reusement le S est inconnu. Gen. nov. Macroplectus. Ce genre renferme jusqu’à présent deux espèces australiennes, qui sont décrites ci-dessous. Il a incontestablement beaucoup d’ana- logies avec ÆEuplectus, mais la tête est très grande et atténuée en avant, il n’y a pas de fossette discoïdale, mais les vestiges d'un sillon médian au prothorax, tandis que les fossettes latérales sont un peu sulciformes et se prolongenten avant par une légère dépres- sion ; il y à quatre fossettes basales aux élytres, sans strie dorsale distincte; enfin le prosternum est caréné et le 7° segment ventral est muni d’un opercule oblong. calcaratus n. sp. Elongatus, depressus, rufus, breviler fulvo-pubescens. Caput pro- thorace latius, vix lougius, temporibus rotundatum, antice attenua- tum et poslice recte trancatum, inter oculos foveis duabus magnis, fundo setosis, sulcis duobus obsoletis, frontis foveis duabus mino- ribus,approximatis et in impressione sitis. Antennæ mediocres, arti- culis 1° valido, 2° elongato-quadrato, 3 subconico, 4, 6, 8 fere qua- dratis, 5-7 paulo longioribus, 9-10 leviter transversis et crescenti- bus, 11 breviter ovalo, acuminato. Prothorax vix perspicue et dis- perse punctatus, valde cordatus, lalteribus pone medium sinualis, foveis lateralibus magnis, lateribus leviter depressis, sulco trans- verso valido, parum augulato, sulco longitudinali medio postice valido, sed in disco ante medium evanescenti, basi ipsa quinque- foveolata. Elytra prothorace latiora, latitudine sua multo longiora, lateribus leviter rotundatis, humeris rotundatis, notatis, basi foveo- lis qualuor, harum duabus externis in depressione sitis. Abdomen elytris paulo brevius, segmento 1° dorsali basi biimpresso el media — 256 — subgibboso. Caput infra medio carinatum. © Pedum intermediorum trochavteribus obtuse medio angulatis, femoribus incrassatis, tibiis ad apicem incrassatis et valde calcarazis. Metasternum longitudina- liter obsolete sulcatum. Segmento 7° ventrali lateribus compresso, operculo ovali. — Long., 2 mill. Australie: Victcria. cephalotes n. sp. Elongatus, depressus, rufo-castaneus, minutissime pubescens. Caput prothorace multo latius et paulo longius, antice leviter atte- nuatum, temporibus rotundatis; inter oculos, posterius, foveis duabus maximis, fuudo setosis, sulcis duobus validis, arcuatis, in depressione frontali connexis, vertice juxta collum sulcato. An- tennæ ut in præcedenti. Prothorax valde cordatus, foveis laterali- bus postice sulciformibus et lateribus leviter depressis, inter sul- cum transversum et basin sulco longitudinali. Elytra vix perspicue punctala, prothorace latiora et latitudine sua multo longiora, late- ribus vix rotundata, humeris subquadratis, paulo notatis, basi qua- drifoveata. Abdomen elytris brevius, segmento 1° basi leviter trans- versim impresso. Capnt infra carinatum. Metasternum medio obso- lete impressum. Segmento 6° ventrali magno, ogivali. Q. — Long., 2 mill. Australie : Swan River. Cette espèce diffère de la précédente par la tète encore plus grande, à fosseltes et sillons plus profonds; les côtés du prothorax sont plus déprimés, le sillon médian est limité entre la base et le sillon transversal, tandis que dans calcaratus, ce sillon longitudi- nal se prolonge sur le disque, disparaissant graduellement avant le milieu; enfin la base n'est pas fovéolée. Cependant ces deux espèces sont génériquement très homogènes. Gen, Octomicrus Schaufuss, Pselaph. Siam, 1877, p. 14. Genre très caractérisé, qui renferme deux espèces asiatiques : longulus Schauf., de Sumatra, Siam et Bornéo; Fauveli Raffr., de Célèbes, et deux africaines : crassipes Raffr., de Zanzibar ; strix Reitter, de la Côte-d'Or. Il n’y à pas de sillon transversal au prothorax ; le 7° segment ventral est très grand, triangulaire et caréné au milieu. — 257 — Gen. Acolonia Casey, Coleopt. Not., V, Ann. N.-York Acad. Scienc., NI, 1893, p. 443 et 454. Je ne connais pas ce genre, qui, d’après M. Casey, ne compren- drait que l'Euplectus cavicollis Le Conte. Le prothorax auraîit trois fossettes basales libres et les yeux au- raient, en dessus et en dessous, un sillon; les caractères du 7° seg- ment ventral seraient identiques à ceux des Eupleclus. Gen. Bibloporus Thomson, Skand. Col., IT, 1861, p. 295. — Faliscus Casey, Contr. Coleopt. N.-Am., ll, p. 94. Je ne connais pas le Faliseus bicanalis, mais M. Casey a lui- même reconnu la justesse de la synonymie ci-dessus, proposée par le D' Brendel. Les espèces de ce genre sont très peu nombreuses: bicolor Denny, d'Europe ; Chamboveti Guill., de France, variicolor Reitt., du Lenkoran, et bicanalis Cas., des Etats-Unis. Le 7° segment ventral est assez grand, avec un opercule rhom- boïdal à sa base : le prosternum est fortement caréné ; le prothorax a des sillons longitudinaux, mais pas de sillon transversal. Gen. Bibloplectus Reitter, Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1881, p. 529. Ce genre est caractérisé par les quatre premiers segments dor- saux égaux ; les ventraux 2, 3, 4 subégaux, 5 très court, 6 presque égal à 4, 7 très grand, plus ou moins triangulaire et acuminé à l'extrémité, avec un opercule étroit et très allongé; le prothorax est en carré, à angles arrondis, avec trois fossettes reliées par un sillon, mais pas de fossette discoïdale; les élytres sont en carré long, avec trois fossettes basales, mais pas de strie dorsale; la massue antennaire est réellement triarticulée, mais souvent assez indistincte. Ce genre est assez nombreux et répandu dans plusieurs parties du monde. Europe: ambiguus Reichenb., obtusus, Reilteri, affinis, Delhermi Guilleb., éenebrosus Reitt. — 258 — Asie : Solskyi Schfs., Siam ; pumilio Reitt., Batavia; puberu- lus Raffr., Singapore. Amérique : ruficeps Lec., integer Lec., læviceps Casey. Afrique: biformis Reitter, Côte-d'Or, et les deux espèces nou- velles suivantes: variabilis n. sp. Sat latus, brevis, colore variabilis, testaceus, seu brunneus aut rufo-piceus, vel elytris et abdomine piceus, capite thoraceque plus minusve rufis, antennis obscure testaceis, pedibus testaceis, abdo- mine, infra, apice testaceo, sublente griseo-pubescens. Caput anlice leviter attenuatum, inter oculos foveis duabus et sulcis rectis, cum sulco frontali transverso junctis. Antennarum clava parum pers- picna, articulis 2 ovato, 3-10 Jatitudine crescentibus, 9 et 10 majo- ribus et transversis, 11 mediocri, ovato, acuminato. Prothorax capite paulo latior et latiludine sua vix longior, postice nonnihil attenuatus, foveis tribus, harum lateralibus majoribus, sulco trans- verso subrecto. Elytra prothorace longiora et paulo latiora, foveis tribus basalibus. harum externa multo majori. © Segmento 7° ven- trali breviter triangulari, operculo oblongo, apice rotundate, basi acuminato. — Long., 0,75-0,85 mill. Cette espèce est un peu plus courte et plus large que ne le sont généralement ses congénères; la massue antennaire est peu dis- tincte, mais cependant elle existe; le prothorax est réellement un peu rétréci vers la base; le 7° segment ventral est court, avec l’opercule en forme d’accent et relativement court. La couleur est très variable. Assez abondant à Zanzibar et à Bagamoyo, en fauchant dans les endroits humides. unicolor n. sp. Præcedenti simillimus, differt attamen corpore magis elongato et angustiori, colore dilutiori rufo-castanea, antennis testaceis, graci= lioribus et clava magis conspicua, prothorace longiori, ad basin haud angustato, elytris longioribus et angustioribus, © Segmento 7° ventrali majori, triangulari, operculo elongato, lateribus paral- lelo. - Long., 0,75-0,80 mill. Avec le précédent, mais beaucoup plus rare ; il en est très diffé- rent par sa forme plus étroite et plus allongée, l’opercule étant au moins un tiers plus long, à côtés parallèles, — 259 — Gen. Anoplectus Raffray, Trans. South Afric. Philos. Soc., 1897, p. 59. Ce genre est très voisin du précédent; mais le pronorax est nette- ment cordiforme, avec une trace de sillon discoïdal; la tête plus grande ; le corps plus large et plus court Ces caractères superficiels acquièrent toute leur importance de la conformation du 7° segment ventral, qui est grand, rhomboïldal, avec une carène oblique, sans opercule, ressemblant en cela à celui des vrais Euplectus, mais très déprimé. Une seule espèce, niger Raffr., qui n'est pas très rare dans les environs de Cape-Town. Gen. nov. Pteroplectus. Ce genre est créé pour un insecte du Chili, l'Evplectus grandi- corn?s Schaufuss. La tête est petite, transversale et un peu atténuée en avant ; an- tennes à massue nettement triarticulée; prothorax plus grand que la tête, presque hexagone, avec les côtés, an milieu, obtusément dentés et un peu échancrés, de là, à la base ; les fossettes latérales sont très orandes, ovaies, la médiane assez forte et le sillon trans- versal profond. peu anguleux, la discoïdale est presque sulciforme ; les élytres sont en carré long, avec les épaules marquées, mais in- distinctement dentées, quatre fossettes à la base, dont les deux externes très rapprochées l’une de l’autre donnent naissance à une dépression sulciforme aussi large que longue; le prosternum est fortement caréné. Les segments ventraux 2-5 sont subégaux. L’unique exemplaire connu est malheureusement une ©. Gen. Psendoplectus Reitter, Verh. Zool. Bol. (res. Wien, 1881, p. 531. ue genre ressemble beaucoup à Biblopleclus, dont il est très voisin; mais il en diffère par les dimensions respectives des seg- ments ventraux, dont le 4° est brusquement beaucoup plus petit que le 3°, et enfin par le 72 segment ventral petit, transversal, avec un petit opercule en forme de bouton. Le corps est aussi plus épais. Prosternum non caréné. Ce genre ne renferme à ma connaissance que deux espèces: per- plexæus J. Duval, d'Europe, et clavalus Raffr., d'Abyssinie; les autres espèces qu’on y a rapportées en doivent être dislrailes. — 260 — Gen. nov. Lioplectus. Ce nouveau genre est voisin de Bibloplectus et Pseudorlectus ; mais il a un faciès bien différent, avec son prothorax très cordi- forme, sans sillon transversal distinct, la têle grosse. les élytres relativement courtes et l’abdomen beaucoup plus long qu’elles ; le troisième segment dorsal est un peu plus petit que les précédents qui sont égaux au 4°; les ventraux 2-3 sont égaux, X notablement plus petit, 5 extrêmement petit au milieu, 6 plus grand que 4, 7 transversal, avec un opercule subtriangulaire ; le prosternum n’est pas caréné. Une seule espèce. nitidus n. sp. Elongatus, depressus, parallelus, rufo-castaneus, nitidus, pube fere nulla, antennis pedibusque rufis, abdomine obscuriore, Caput magnum, prothorace atlamen paulo angustius, antice leviter atte- nuatum, foveis tribus, harum frontali multo majori, hberis, vertice, medio, juxta collum, sulcato. Antennæ sat crassæ, articulis 1 leviter obconico, 2 ovato, majoribus, 3-8 moniliformibus et longi- tudine leviter decrescentibus, 9 latiori, transverso, 10 paulo majori, transverso, 41 brevissime ovato et abrupte acuminato, subturbi- nato. Prothorax valide cordatus, foveis lateralibus magnis, media multo minori, triangulari, sulco transverso vix perspicuo. Elytra prothorace paulo latiora et latitudine sua leviter longiora, basi haud attenuata, lateribus rectis, humeris quadratis et dentatis, basi foveis tribus inter se æqualibus, stria dorsali nulla. Metasternum breve, simplex. Pedes breves, femoribus sat crassis, tibiis, præsertim in- termediis, medio incrassatis. © segmentis ventralibus 2-3 æquali- bus, 4 minori, 5 medio angustissimo, 6 quarto æquali, 7 minuto, transverso, operculo triangulari. — Long , 1,60 mill. Un seul exemplaire des Pampas (Amérique du Sud). Gen. nov. Protoplectus. Tête plus petite que le prothorax, atténuée en avant. Antennes assez courtes, avec une massue bien marquée, triarticulée. Pro- thorax plutôt ovale qne cordiforme, deux fossetles latérales, un sillon transversal et, sur le disque, un sillon raccourci. Elytres avec quatre fossettes basales, mais pas de stries dorsales. Segments dorsaux égaux, ventraux 2-3 égaux, # plus petit, à très étroit, — 261 — 6 aussi grand que 3, 7 assez petit, transversal, avec un opercule en carré long ; prosternum caréné. Ce genre qui, en raison des proportions des segments abdomi- naux, est voisin de Pseudoplectus, en est très distinct par sa forme aplatie, plus étroite, le prosternum caréné et la disposition de lopercule. Une seule espèce : pubescens n. sp. Elongatus, depressus, parallelus, rufus, antennis pedibusque tes- taceis, pube brevi minuta dense veslitus. Caput prothorace angus- tius et multo brevius, antice attenuatum, inter oculos foveis duabus et sulcis duobus obliquis obsoletis, fronte media depressa, verlice trausversim convexo, medio breviter sulcato. Antennæ validæ, arti- culis {° obconico, 2 ovato, paulo minori, 3-3 moniliformibus, leviter crescentibus, 9-10 inter se subæqualibus et octavo fere duplo majori- bus, transversis, 11 ovato, valde acuminato. Prothorace latitudine sua longior, ovato-subcordatus, foveis lateralibus magnis, media deficienti, sulco transverso fere recto, in disco sulco longitudi- nali valide abbreviato. Elytra prothorace paulo latiora et latitudine sua multo longiora,subquadrato-elongata, basi foveis quatuor minu- tis, inpressione basali lata, accentiformi, margine apicali densius aureo-pubescenti. Abdomen elytris subæquale, segmento 4° dorsali basi carinulis duabus valde divergentibus et inter eas depresso. Metasternum simplex: sesmentis ventralibus 2-3 æqualibus, 4 mi- nori, 5 minutissimo, 6 tertio subæquali, 7 minori, transverso ; Oper- culo subquadrato prædito. Pedes crassi, breves, tibiis extus, medio, leviter incrassatis, trochanteribus intermediis minutissime dentatis. ©. — Long., 1,30 mill. Australie: Nouvelle-Galles du Sud; Clarence River (M. A. Lea). Gen. nov. Plectusodes. Tête petite, carrée, un peu transversale : antennes grêles, massue très marquée; prothorax cordiforme, à côtés sinués et subdentés après le milieu, pas de sillons latéraux, un sillon médian fin et raccourci, sillon transversal bien marqué; élytres avec trois fos- setles basales et une strie dorsale raccourcie ; segments ventraux 2, 3, 4 subégaux, 5 moitié plus petit, 6 un peu plus petit que #4, 7 en triangle transversal, opercule oblong; prosternum caréné. Ce genre présente beaucoup d’analogie avec Dalma à cause de — LOI sa petite tête; mais il en diffère par la gracilité des antennes et l’absence de sillons latéraux au prothorax, Une seule espèce: breviceps n. sp. Elongatus, subparallelus, parum depressus, castaneus, pedibus antennisque testaceis, breviter pubescens. Caput minutum, subqua- dratum, fronte tuberculisque antennariis altis, inter oculos foveis duabus profundis cum depressione frontale transversa connexis, vertice transversim elevato, postice juxta collum breviter sulcato. Antenuæ graciles, articulis 4° magno, subcylindrico, 2 ovato, 3 obco- nico, #4 obconico, breviori, 5 subovato, paulo majori, 6 moniliformi, globoso, 7 quinto fere simili, 8 sexto simili, 9-10 majoribus, globo- sis, 40 paulo breviori, 11 ovato, valde acuminato. Prothorax capile paulo latior et fere duplo longior, subcordatus, pone medium late- ribus leviter sinuatus et obtuse densatus, foveis lateralibus magnis, media minori sed profunda, sulco transverso valido, parum angu- lato, sulco longitadinali discoidali minuto et abbrevialo, basi ipsa transversim depressa. Elytra prothorace latiora, subquadrato-elon- gata, huineris notatis et obtuse dentatis, basi foveis tribus et stria dorsali lata, ad terliam parte anticam abbreviala. Abdomen ely- tris subæquale, seemento 1° dorsali basi, medio, impresso ; ventra- libus 2, 3, 4 subæqualibus, subopacis, 2, 3 medio convexis, isto apice longius aureo-ciliato, 4 basi impresso, à et 6 lævibus, dilu- tioribus, 5 quarto dimidio brevivri, 6 quarlo paulo minori, 7 trans- versim triapgulari, operculo oblongo. Metasternum simplex, con- vexum. Prosternum carinatum. Femoribus, præserlim anticis, cras- sioribus, tibiis gracilibus. ©. — Long., 1,60 mill. Australie occidentale: Forest reef. Gen. Dalma Sharp., Trans. Ent. Soc. Lond., 1874, IV, p. 504. La tête est très petite, transversale, les antennes épaisses et courtes, le prothorax avec trois sillons longitudinaux, les latéraux bien marqués, le médian fin, le sillon transversal profond. les élytres avez une strie dorsale raccourcie et large, le prosternum caréné, les segments ventraux 2, 3,4 subégaux, 5 plus petit, 6 sub- égal à 4, 7 médiocre, avec un opercule oblong. Une seule espèce, de Nouvelle-Zélande : pubescens Sharp. — Trichonyx sordidus Schaufuss. — 208 — Gen. Eutyphlus Le Conte, Trans. Amer. Soc., 1IT, 1880, p. 185.— Nicolhæus Ca- sey, Contr. Descrip. Syst. Col. N.-Amer., I, 1884, p. 94. L'identité de ces deux genres ne fait plus de doute et est admise par M. Casey. Chez la © les antennes vont en s'épaississant graduellement et la massue est à peine distincte, tandis que chez le © la massue est nettement triarticulée. Je possédais Nicothæus tibialis Cas., dont j'avais trouvé un © dans la collection Schaufuss et j'en ai reçu depuis plusieurs exem- plaires (@) du D' Brendel; mais le Rév. Schmitt vient de m'envoyer, sous le nom de similis Le Conte, un © et plusieurs © qui consti- tuent une espèce très distincte; les armatures compliquées des derniers segments ventraux, chez ce dernier, le rendent facile à distinguer ; en outre, M. Casey a publié une 3° espèce sous le nom de prominens. M. Casey fait erreur en disant que le 79 ses ment ventral est comme dans son genre Thesiastes: chez celui-ci le dernier seg- ment est grand, aplati et sars opercule; dans les deux © d'Euti}- phius que je possède et qui appartiennent à deux espèces diffe- rentes, le 7° sement est plutôt petit, en ogive transversal, avec un petit opercule allongé. C’est un genre très curieux, dans lequel les Q ont les yeux extrêmement rudimentaires, composés au plus de trois facettes, tandis que les © ont des yeux normalement développés, composés, il est vrai, de très grosses facettes. Les O sont, paraît-il, assez communes et les © fort rares; le Rév. Schmitt m'écrit n’avoir pris que trois © parmi plusieurs cen- taines de ©. Ce genre est, jusqu’à présent, spécial aux Etats-Unis. Gen, Xenogyna Raffray, Trans, South. Afr. Phil. Soc., 1887, p. 60. Ce genre a été déjà longuement décrit et figuré. Le prosternum est caréné. Ce genre a des aualogies avec le précédent. Il ne comprend qu’une seule espèce, helerocera Raffr., des environs de Cape-Town. — 264 — Gen. nov. Microplectus. Ce genre a aussi des analogies avec Pseudopleclus ; mais la massue est beaucoup moins nettement triarticulée, les articles 9 et 10 étant très transversaux el le 112 beaucoup plus gros, rappelant un peu la conformation des Trimium et genres voisins. Le protho- rax est plus ou moins cordiforme, jamais carré à angles arrondis ; les élytres ont une strie dorsale raccourcie vers le milieu, mais très marquée. Segments ventraux : 1 assez grand, aplati entre les hanches, 2 et 3 grands, 4 un peu et 5 beaucoup plus petits, 6 très petit, convexe. Les © aussi bien que les (®) n’ont que six segments ventraux sans différences marquées. Ce genre comprend l’espèce nouvelle suivante : exiqUUS D. Sp. Elongatus, subparallelus et subdepressus, rufus, sublente pubes- cens. Caput ante oculos sat abrupte attenuatum. antice trurcatum, inter oculos magnos foveis duabus validis, sulcis profundis, cum depressione frontali connexis, vertice transversim Cconvexo. juxta collum impresso. Antennæ mediocres, articulis duobus primis ma-— joribus, 4° subquadrato, 2° ovato-quadrato, 3-8 moniliformibus, 9-10 paulo crescentibus, valde transversis, 11 magno, oblongo- ovalo, subacuminato. Prothorax capite longior. vix latior, cordatus, foveis tribus, harum lateralibus magnis, suboblongis et media mi- nuta, sulco transverso, angulato junctis. Elytra prothorace majora, Jateribus rotundata, humeris fere nullis, basi trifoveata, stria dor- sali ad medium abbreviata. Abdomen basi leviter angustius, lateri- bus nonnihil rotundatum et apice acuminatum. Femoribus, præser- tim anticis et intermediis, tibiisque medio incrassatis. Segmentis ventralibus 4° magno, inter coxas deplanalo, 2, 3 majoribus, 4 paulo, 5 multo minoribus, 6 minuto, convexo. Metasternum © de- planatum, © convexum. — Long., 0,70 mill. Singapore. Gen. nov. Epiplectus. Jai dû créer ce genre pour le Phïiliopsis cavifrons Raffr., de Singapore. L'abdomen présente le plus haut degré d’asymétrie que je con- paisse: il ny a que six segments ventraux chez le ©, 2-3 sont égaux, 4 plus petit, 5 très grand, très profondément échancré sur = 68 — le côté pour loger le 6°, qui est assez grand, irrégulièrement ovale et en forme d’opercule. La tête très atténuée en avant avec le front déclive et une grande fossette, sur le milieu, est aussi très particu- lière; la forme du corps, du prothorax, des élytres et de l’abdo- men rappelle beaucoup le genre précédent, Gen. Pteracmes Raffray, Rev. d’'Ent., 1890, p. 95 et 196. Une seule espèce, Schaufussi Raffr., du Chili. Le prosternum est caréné ; les segments ventraux 2-3 égaux, 4 et 5 beaucoup plus petits et diminuant, 6 un peu moins grand que 3, émarginé au sommet, 7 petit, subiriangulaire, sans opercule ni fente. Gen. nov. Plectomorphus. Tête plus longue que large, grande, mais plus étroite que le pro- thorax, les tubercules antennaires peu marqués; antennes assez fortes, à massue peu distincte, quoique triarticulée ; prothorax très cordiforme, avec trois forts sillons longitudinaux, un sillon trans- versal droit, fossettes latérales pas plus grandes que la médiane, les côtés légèrement tuberculés au-dessous de la fossette latérale ; élytres en carré long, les épaules obliques, dentées, deux grandes fossettes à la base et une strie dorsale un peu diffuse, raccourcie avant le milieu; prosternum caréné ; metasternum court; tous les segments ventraux subécaux, mais plus ou moins échancrés ou impressionnés ; chez le ©", le 7° est pelit, transversal, sans opercule. Ce nouveau genre comprend une seule espèce, spinifer Broun, de Nouvelle-Zélande, décrite par cet auteur comme appartenant au genre Sagola, avec lequel cependant elle n’a rien de commun; il u’y a, en effet, qu'un ougle aux tarses, tandis que Sagola en a deux, sans parler d’autres différences essentielles. Gen. nov. Sagolonus. Corps oblong, assez convexe, atténué en avant ; tête aussi large et un peu plus longue que le prothorax; antennes assez fortes, avec une massue triarticulée, peu marquée ; prothorax cordiforine, sans sillons longitudinaux ; élytres avec trois fossetles basales et une strie dorsale courte ; prosternum non caréné; segments ven traux 2-5 diminuant, 6 presque aussi long que le second, 7 petit transversal, avec un petit opercule oblong, peu marqué. PTE Ce genre ressemble extrèémement à Vidamus (Euplecitus con- vexzus Sharp) et je n’aurais pas hésité à l'y réunir s’il n’avait pré- senté une différence importante et qui malheureusement oblige même à éloigner l’un et l’autre des insectes qui offrent un faciès général très analogue. Dans Vidamus le 4 segment dorsal est plus grand que les précédents et dans Sagolonus il est presque plus petit; l’opercule est aussi beaucoup plus pelit. Une seule espèce de Nouvelle-Zélande, ÆEuplectus patronus Brouu. Gen. nov. Brounia. Ce genre a un faciès tout particulier dû à sa tête en carré long, avec les tubercules antennaires gibbeux, le front très déprimé au milieu, deux très grandes fossettes siluées en arrière des yeux ; les antennes fortes, à articles moniliformes, avec la massue bien mar- quée; le prothorax très cordiforme, aussi large que long et bien plus large que la tête, avec deux très grandes fossetles latérales, mais n émettant pas de sillon, la fossette médiane transversale et le sillon qui la relie aux latérales assez faible, sur le disque un sillon longitudinal plus ou moins marqué et raccourci; les élytres sont un peu atlénuées à la base avec les épaules nulles et cepen- dant un peu dentées, deux grandes fossettes un peu transversales à la base et une strie dorsale large, atténuée avant le milieu; le pros- ternum est caréné, le metasternum court, les segments ventraux varient de dimension suivant les sexes : dans la ®, 2 à 5 vont en diminuant légèrement, 6 est grand, subtriangulaire ; dans le ©, 2 est égal à 4, 3 est égal à 5 et plus petit que les adjacents, 6 est égal à 4 et 7 assez grand, triangulaire, avec un grand opercule oblong; les paltes sont longues ; le faciès n’est pas du tout celui des Euplectus, le corps étant oblong, assez convexe et atténué en avant. Ce genre très caractérisé ne renferme qu’une espèce, Æuplectus lævifrons Broun, de Nouvelle-Zélande. Je me fais un plaisir de le dédier au capilaine Broun, qui nous fait connaitre la faune néo-zélandaise. Gen. nov. T'omoplectus. En outre des caractères signalés dans le tableau, on peut ajou- ter: corps Court, large, assez épais, segments ventraux 9, 3, 4 égaux, 5 très petit, 6 grand, entaillé au sommet, 7 petit, transver- sal, sans opercule ni fente. Il ne comprend que l’espèce suivante ; cordicollis n. sp. Parum elongatus, sat latus et subconvexus, rufus, nitidus, vix pubescens. Caput trapezoidale, antice leviter atlenuatum, sat con- vexum, inter oculos foveis duabus validis, suboblongis, liberis, sulcis et impressione frontali deficientibus. Antennæ breves, arti- culis duobus primis magnis, 1° quadrato, 2 ovalo, 3 leviter obco- nico, 4-6 minutis, moniliformibus, 7-8 leviter transversis et intus paululum productis, 9 maJori, sublenticulari, 10 majori, transverso, 4! magno, conico, præcedentes quinque longitudine æquanti. Pro- thorax valde cordatus, capite latior, longitudine et latitudine sub- æqualis, foveis lateralibus magnis, transversis, media nulla, sulco transverso medio angulato. Elytra magna, prothorace latiora et lalitudine sua longiora, humeris obliquis, minute dentatis, lateribus vix rotundatis, basi foveis duabus magnis, stria dorsali conspicua, Jleviter sinuata, paulo ante apicem abbreviata. Metasternum sulca- tum. Pedibus (intermediis deficientibus, anticis et posticis medio- cribus. Prosternum haud carinatum). Segmentis ventralibus 2-4 æqualibus, 5 angustissimo et medio nonnihil angulato, 6 magno, medio leviter depresso, apice profuude angulatim emarginato, 7 multo minori, transversim rhomboidali. ©. — Long., 1,40 mill. Trouvé dans les tabacs du Mexique par M. A. Grouvelle. Gen. nov. Aminosimus. Ce genre est assez voisin du précédent, mais le type est plus plat, plus allongé, les antennes sont différentes ; il y a une fossette dis- coïdale au prothorax, la strie dorsale est bien moins nette et plus courte, les proportions des segments ventraux sont bien différen- tes: 2-4 égaux, 5 un peu plus petit, 6 égal à 5, 7 encore plus petit et très transversal, sans opercule ni fente, enfin le prosternum est nettement caréné. Une seule espèce : madagascariensis r. sp. Subelongatus, sat crassus, parallelus, rufo-castaneus, vel rufus, elytris diutioribus, antennis pedibusque testaceis, sat dense bre- vissime pubescens. Caput punctatum, transversum, postice leviter attenuatum, inter oculos, anterius, foveis duabus latis, parum pro- fundis, fronte media deplanata et tota transversim sulcata, vertice transversim convexo, juxta collum sulcato. Oculi magni, Antennæ validæ, articulis duobus primis majoribus, 49 subeylindrico, 2 ovato, — 268 — 3-8 moniliformibus, leviter latiltudine crescentibus, 8 lransverso, 9-10 majoribus, transversis, 11 duobus præcedentibus haud longiori, ovato, basi truncato et apice abrupte acuminato. Prothorax capite latior, latitudine et longitudine snbæqualis, antice plus et postice minus attenuatus, lateribus rotundalis et minutissime crenulatis, foveis lateralibus magnis, media minuta, discoidal sulciformi, sulco transverso valido, parum angulato. Elytra quadralo-elongata, prothoräce latiora et multo longiora, humeris quadratis, minute dentatis, basi foveis tribus magnis, stria dorsali medio attenuata. Segmento dorsali 4°, basi, transversim impresso. Metasternum con- vexum. Segmentis ventralibus 4° magno, inter coxas deplanato, 2, 3, & inter se æqualibus, 5, 6 minoribus, inter se subæqualibus, 7 valde transverso, simplici. Prosternum carinatum. Pedes medio- cres . (o) Segmentis ventralibus 2-4 æqualibus, 5-6 minoribus. An- tennarum clava breviori, articulis 8-10 magis transversis, 11 magis rotundato. — Long., 1,10 mill. Madagascar: forêt ce Namaloum. Gen. Euplectops Reilter, Verh. Nat. Ver. Brünn, XX, p. 197. C’est un très bon genre. La tête est plus étroite et surtout plus courte que le prothorax et lésèrement atténuée en avant; les an- tennes sont assez fortes, avec une massue triarticulée peu mar- quée; le prothorax ovale a trois sillons longitudinaux très mar- qués ; les élyitres ont quatre fossettes basales et une strie dorsale fine et presque entière ; les segments ventraux 2, 3, 4 sopt égaux; 5 très petit, 6 égal à 4, 7 assez grand, en ovale transversal, avec un opercule rond presque aussi grand que lui. Ce genre renferme l’£Euplectus Odewahni King, d’Anstralie, et il est probable que l’Euplectus linearis King devra aussi en faire partie ; enfin il faut lui rapporter un insecte que je considère, avec beaucoup d’hésitation, comme étant l’£Euplectus sceulptus King, mais dont pour plus de sûreté je donne ci-dessous la description: sculptus King, Trans, Soc, N, S. Wales, I, 1863, p. 49. Elongatus, parum depressus, rufo-castaneus, elytris dilutioribus, antennis pedibusque rufis, sat dense pubescens. Caput longitudine et latitudine subæquale, antice leviler attenuatum, lateribus leviter 2060428 sinuatis et temporibus valde rotundatis; inter oculos foveis duabus et sulcis duobus rectis et subparallelis, in depressicne frontis desi- nentibus, utrinque, supra antennas, subnodosum, vertice transver- sim paulo elévatum. Antennæ validæ, sat elongatæ, articulis duobus primis majoribus, latitudine sua paulo longioribus, 3 obconico, & globoso, 5-7 ovatis, 5 et 7 paulo majoribus, 8 minori, globoso, subtransverso, 9 majori, globoso, 40 latiori, transverso, 11 magno, ovato, basi truncato. Prothorax capite major, ovalis, sulcis longitu- dinalibus, lateralibus validis et leviter sinuatis, medio minori, trans- verso, valido, medio ampliato. Elytra subquadrato-elongata, lateri- bus parum rotundala, humeris obliquis et obtuse dentatis, basi quadrifoveata, stria dorsali fere recta et integra. Abdomen elytris longius, postice nonnibhil ampliatum et convexum: segmentis duo- bus primis dorsalibus basi transversim impressis. Metasternum vix impressum. Segmentis ventralibus 2, 3, 4 leviter decrescentibus, 5 paulo minori. 6 (ultimo E) transverso, apice sinualo. Femoribus anticis incrassatis. D. — Long., 1,60 mill. Cette espèce diffère d'Odewahni par sa forme bien plus allongée, le prothorax bien plus allongé et ovale, avec le sillon médian moins marqué; les autennes bien moins compactes, plus longues avec les articles, surtout les derniers, moins transversaux; la taille est notablement plus grande. Australie: Donybrook. Gen. nov. Paraplectus. Ce genre est très voisin du précédent, mais il en diffère par les caractères suivants: prosternum non caréné ; les segments ven- traux 2, 3, 4, 5 vonten diminuant un peu, mais à n’est pas beau- coup plus petit que les précédents et 6 est à peine plus grand que lui, 7 est grand, en triangle un peu transversal, avec un opercule en ovale allongé, très convexe et qui s'ouvre à charnière sur la base du segment. Il ne renferme, à ma connaissance, que deux espèces de la région australienne, qui ne me semblent pas encore décrites. punctulatus n. sp. Elongatus, subparallelus et depressus, rufo-ferrugineus, antennis pedibusque rufis, breviter et parce pubescens. Caput prothorace angustius et dimidio brevius, transversum, antice paulo attenuatum, Revue d'Entomologie, — Décembre 1898, 18 2 O0 inter oculos foveis duabus et sulcis in fronte convergentibus, supra entennas obtuse tuberculatum, vertice transversim elevato et bre- vissime, juxta collum, impresso. Antennæ validæ, articulis dnobus primis majoribus, 2 subquadrato, 3 breviter obconico, 4-8 monili- formibus. leviter transversis, 7 paulo longiori, 8 magis transverso, 9-10 majoribus, transversis, 41 tribus præcedentibus, simul sump- tis, longiori, ovato, basi truncato, apice acuminato. Prothorax dis- perse et irregulariter panctatus., subhexagonus, antice plus, postice minus attenuaius, lateribus medio rotundatis, postice nonnihil sinuatis, sulcis longitudinalibus lateralibus parum profundis, medio profundo, fere usque ad basin prolongato, sulcum transversum cruciatim secanti, in disco profandiori, foveis lateralibus magnis, media nulla. Elytra irregulariter et disperse rugosulo-punctata, subquadrato-elongata, lateribus subparallela, humeris quadratis et dentatis, basi quadrifoveata, stria dorsali recta, multo ante me- dium abbreviala. Abdomer elytris subæquale, segmentis duobus primis dorsalibus basi transversim impressis. Metasternum Con- vexum, transversum, simplex. Pedes validi, tibiis leviter incrassa- tis. C' segmento ventrali 7° magno, subtriangulari, opereulo longi- tudinaliter ovali, convexo; metasternum leviter foveatum. Q seg- mento ventrali 6° (ullimo) magno, triangulari, basi leviter impresso. — Long., 1,60-1.80 mill. Au prothorax il n°y a pas de fossette médiane, mais seulement un croisement des sillons longitudinal et transversal. Australie : Victoria. setulosus n. sp. Præcedenti simillimus, differt attamen colore castaneo-piceo et elytris dilute ferrugineis, pube brevi, conferta et subsericea ; capite minus transverso et antice magis attenuato, antennis minoribus, articulis 9-10 magis transversis, 41 mullo breviori; stria dorsali Jongiori; metasterno obsolete sulcato ; segmento ultimo dorsali ® apice leviter carinato et ultimo ventrali haud impresso. C in- cognilus. — Long., 1,70 mill. Tasmanie. Bien que la © seule soit connue, je n'hésile pas à considérer cette espèce comme distincte de la précédente. Gen. nov. Deroplectus. Ce genre est bien distinct. La têle est plus longue que large, fortement atiénuée en avant; le prothorax a trois sillons longitu- dinaux, le sillon transversal, qui est large et bien marqué, entaille profondément les côtés ; les élytres sont relativement courtes avec deux fossettes basales et une strie dorsale bien nette, dépassant un peu le milieu ; le prosternum n’est pas caréné; les segments ven- traux 2, 3, 4 vont en diminuant très légèrement, 5 est plus petit que le précédent et 6 égal à 4, 7 est transversalement en ogive, avec un opercule allongé, assez étroit. Ce nouveau genre comprend uue espèce que je rapporte, mais avec doute, à l'Euplectus excisus King, dont je donne d’ailleurs la description; il est probable que l'Euplectus depressus King y rentre également. excisus King ? Trans. Soc. N. S. Wales, I, 1866, p. 313. Elongalus, subparallelus, parum depressus, castaneus, pedibus antennisque dilutioribus, sat longe et hirsute fulvo-pubescens. Caput latitudine sua lonzius, antice attenuatum, inter oculos foveis duabus et sulcis in fronte convergentibus, supra antennas leviter tuberculatum, vertice transversim elevato et medio postice sulcato. Oculi paulo pone medium sit. Antennæ sat elongatæ et graciles, articulis 1° subcylindrico, 29 ovato, 3 obconico, 4 ovato, 5-7 moni- liformibus, 8 transverso, 9 paulo majori, transverso, 10 majori et transverso, 41 magno, breviter ovato et acuminato, Prothorax ca- pite latior, haud longior, subcordatus, sulcis longitudinalibus vali- dis, transverso lato et valido, lateribus hoc sulco profunde incisis;, basi longitudinaliter carinata. Elytra subquadrata, lateribus leviter rotundata, humeris obliquis, dentatis, basi foveis duabus magnis, stria dorsali delicatula, medium superanti. Abdomen elytris lon- gius ; segmentis dorsalibus 4 et 2 basi medio transversim impres- sis; 7° ventrali rugosulo, transversim rhomboidali, operculo elon- galo, angusto. Metasternum totum concavum. Pedes validi, tibiis parum incrassalis et subrectis. ©’. — Long., 2,20 mill. ON 29% Dans sa description (loc. cit.), King dit, il est vrai, que son in- secte est piceus ; mais la couleur chez ces insectes n’a pas une très grande importance, il suffit qu'ils soient plus ou moins immatures ou plus où moins gras pour que la coloration varie beaucoup. Australie : Donybrook, Bridge-Town, — 272 — Gen. nov. Trychioplectus. La têle est petite, alténuée en avant, les antennes à massue peu marquée; le prothorax ovale, avec trois sillons longiludinaux; les élytres avec quatre fossettes basales et deux stries fines presque complètes, rapprochées l’une de l’autre et semblant géminées; les segments ventraux 2, 3, £ assez grands et égaux, 5 seulement un peu plus petit et 6 plus petit que 5, 7 assez grand, rond, avec un opercule ovale ; prosternum caréné. geminatus n. Sp. Oblongus, parum depressus, rufo-castaneus, antennis pedibusque rulis, sat dense, sed breviter, obscure pubescens. Caput latitudine sua haud longius, ante oculos angustatum, lateribus subrectis, inter oculos foveis duabus magnis, sulcis obliquis in fronte convergenti- bus, supra antennas subnodosum, vertice transversim elevato et medio breviter sulcato. Antennæ mediocres, articulis 4° subqua- drato, 2 ovato, majoribus, 3 breviter obconico, 4-7 subquadratis, moniliformibus, 8 leviter transverso, 9 paulo laliori, transverso, 10 majori et magis transverso, 11 magno, brevissime ovato, apice breviter acuminato. Prothorax capite latior et multo longior, ova- tus, longitudinaliter trisulcatus, sulco medio in disco profundo, antica posticeque obsoleto, transverso, valido, medio angulato. Elytra disperse et irregulariter subrugosula, prothorace latiora, latitudine sua paulo longiora, lateribus leviter rotundata, humeris obliquis, minute dentatis, basi quadrifoveata, siriis duabus dor- salibus approximalis, delicatulis, fere integris. Abdomen elytris paulo longius, segmentis ventralibus 2, 3, 4 magnis et æqualibus, 5 paulo minori, 6 præcedenti minori, rotundatim emarginato, 7 rotundato, operculo ovali. Metasternum obsolete impressum. Pros- ternum carinatuim. Pedes robusti, tibiis intermediis breviter calca- ralis. ©. — Long., 1,50 mill. Australie : Victoria. Gen: nov. Zelandius. Ce genre ne renferme, à ma connaissance, qu'une espèce, l'Eu- plectus obscurus Broun, de Nouvelle-Zélande ; mais il est probable que plusieurs autres de la même région devront également y rentrer. Le corps est assez court et convexe ; la tête est grande et peu atténuée en avant; les antennes longues, avec le 1° article assez long, 2 gros, ovale, les suivants moniliformes, 9-40 un peu plus * + b | gros et peu transversaux, le dernier ovale, très acuminé ; le protho- rax cordiforme est plus large que la tête et pas plus long que large, avec les côtés arrondis, les trois sillons longitudinaux et le sillon transversal sont peu apparents, étant noyés dans une grosse ponc- tuation confluente ; les élytres sont en carré un peu long avec des stries larges, confuses, séparées par des intervalles assez convexes; le prosternum est caréné. La © seule m’est malheureusement con- nue; les cinq premiers segments ventraux vont en diminuant très légèrement et le 6° est en triangle assez court. QUATRE HÉMIPTÈRES NOUVEAUX Par le Dr A. PUTON. Rhaphigaster mongolica Put. Allongé, d’un testacé brunâtre, livide, un peu plus foncé sur la tête et le devant du pronotum. Dessus du corps à ponctuation brune, beaucoup plus fine, plus serrée et moins noire que dans le R. nebulosa Poda. Ecusson sans taches noires subapicales. Mem- brane avec quelques petites taches brunes. Epine du premier seg- ment ventral n’atteisnant que les hanches intermédiaires Ventre moins brillant, à points noirs plus petits et plus rares que chez le R. nebulosa. Connexivum sans taches noires. Deuxième article des antennes noir, le troisième testacé à la base. —Long., 16 ; larg., 7 mill. Karaschar (Mongolie). Reçu de M. Staudinger. Très distinct du À. nebulosa par sa forme bien plus étroite, sa couleur, son connexivum immaculé,. Isometopus heterocephalus Put. À peine plus petite que l'Z. intrusus, cette espèce en diffère par les caractères suivants : dessus du corps d'un testacé bien plus pâle surtout en avant, bien plus finement, moins densément et non rugueusement ponctué, surlout sur le pronotum, l’écusson et la tête ; pubescence bien plus courte, plus fine, à peine visible. Som- mel de l'écusson concolore. Pronotum bien moins dilaté et moins arrondi sur les côtés qui se rétrécissent régulièrement de l’angle — 214 — postérieur à l'angle antérieur. Tête, vue de face, coupée moins carrément à son bord antérieur, qui forme même un angle en avant; elle est aussi moins aplatieet présente une convexité gibbeuse au milieu en avant; le vertex, au contraire, est concave longitudi- nalement entre les ocelles. Antennes très pâles, bien plus longues et plus grêles, le deuxième article deux fois plus long que le troi- sième. Dessous du corps et pattes très pâles. Algérie ; un seul exemplaire © d’Aïn-Sefra, des chasses de M. Bleuse. Isometopus tæniaticeps Put. A peu près de même taille que l’Z. intrusus, celte espèce en diffère par les caractères suivants: d’une couleur beaucoup plus sombre, d’un noirâtre terne avec le dessous du corps, les pattes et antennes concolores, l’extrème sommet de l’écusson seul blanchâtre. Ponctuation moins forte, mais encore plus serrée, ce qui donne à l’insecte un aspect plus mat; pubescence un peu plus longue, cou- chée et blanchâtre, très apparente surtout sur les côtés du prono- tum. Face très large en avant, son bord antérieur coupé droit sur la moitié médiane et un peu avancé eu oreillette arrondie de chaque côté ; trois lignes transversales blanches élevées, séparées par trois sillons noirs parallèles au bord antérieur. Pronotum très dilaté et arrondi sur les côtés en avant. Syrie ; un seul exemplaire (o) de Chaïfa. Dorydium sefrense Put. Très voisin du D. lanceolatum, en est bien distinct par les caractères suivants : vertex moins fortement aminci, se maintenant presque parallèle de la base jusqu’au milieu de sa longueur, moins aminci ensuite, si ce n'est à l’extrémité, qui n’est pas élargie en spatule ni excavée; vu de côté, il est droit et non réfléchi vers le sommet; sa surface, plus fortement en toit, est carénée dans toute sa longueur et cette carène est prolongée jusqu’à l’extrême sommet dont les bords ne sont pas relevés. Carènes et fosseltes du prono- tum plus faibles, presque invisibles. Elytres bien plus courtes, lais- sant à découvert les deux derniers segments de l'abdomen, étroites à l'extrémité qui est arrondie. ©. Ain-Sefra, des chasses de M. Bleuse; se trouve comme le D. lan- ceolatum sur une grande graminée dont la graine lui ressemble beaucoup. APT TMC Ha REMARQUES SYNONYMIQUES SUR LES HÉMIPTÈRES PALÉARCTIQUES Par le D' G. HORVATH. Le quatrième Congrès international de Zoologie qui s’est réuni en août 1898, à Cambridge, m’a donné l’occasion de visiter l’Angle- terre et d'y. voir plusieurs collections d'Hémiptères, soil dans des musées publics, soit chez nos collègues anglais. Les plus impor- tantes collections que j'y ai vues sont celles de Linné et du Musée Britannique, à Londres, et la collection Hope, à Oxford. En examinant les types conservés dans ces collections, il m’a été possible de reconnaitre un certain nombre d’erreurs de synonymie. Je vais les sisnaler aujourd’hui, et je profiterai de l’occasion pour joindre à mes observations faites en Angleterre quelques autres notes synonymiques. J. LA COLLECTION DE LINNÉ. On sait que les collections entomologiques et malacologiques de Linné, ainsi que son herbier, sa bibliothèque et ses manuscrits sont conservés soigneusement par la Société Linnéenne de Londres. Les collections entomologiques y sont en général dans un assez bon état de conservation. Les insectes piqués portent des étiquettes originales de Linné et sont, à juste titre, les plus précieux docu- ments historiques de l’entomologie. Grâce à l'obligeance de M. J.-E. Harting, secrétaire de la Société Linnéenne, j’ai pu examiner plus particulièrement la collection des Hémiptères. Les types méconnus ou douteux de Linné y sont: 1. Cicada coleoptrata. — La collection contient sous ce nom : un Graphocrærus ventralis Fall., deux Ptyelus spumarius auct. et un A{hysanus. Cependant, d’après la diagnose de Linné, cette espèce est sans aucun doute Lepyronia coteortrala des auteurs. 2. Cicada spumaria.—Deux exemplaires : le premier est Aphre- pvhora Alni Fall , le second Ptyelus spumarius auct. La diagnose de Linné s’applique, en effet, mieux au premier, ainsi que son in- dication: « Habitat in Salice ». Il parait que Germar, Rurmeister, Rambur, Amyot et Serville avaient raison en employant le nom de spumaria Linn. pour l’espèce nommée aujourd'hui généralement Aphrophora Alni. Linné a décrit le Ptyelus spumarius des au- ee teurs sous les noms de: Cicada fleucophihalma, leucocephala, lateralis et Populi. 3. Cimezx griseus. — Elasmucha grisea Fieb. (interstincta Reut., nec Linn.). — Cette espèce de Linné a été considérée jusqu’à présent généralement comme identique avec la suivante. Notre ami O.-M. Reuter a bien séparé les deux espèces (Revue mensuelle d’Entomologie, 1884, p. 131). Mais en s'appuyant uniquement sur les courtes diagnoses de Linné, il a eu le tort d’attribuer le nom de griseus à une autre espèce du genre Elasmucha, dont Linné, même s'il Javait vue, aurait certainement à peine saisi les diffe- rences, et qui ne fut distinguée que bien plus tard par Westwood (Acanthosoma picicolor) et Jakowleff (Elasmostethus Fieberi). 4. Cimex interstinctus.= Elasmostethus dentatus De Geer. — Tous les auteurs, depuis Ph.-L. Müller (1774) et Fabricius (1775) jusqu’à nos jours, ont méconnu celle espèce de Linné. 5. Cimex baccarum. —= Dolycoris verbasei De Geer. 6. Cimex morio. = Sehirus morio (affinis H.-Sch ). — C’est bien l’espèce fixée par moi sous ce nom (Rev. d’'Ent.. 1895, p.199). 7. Cimex pratensis. — La collection de Linné renferme sous ce nom trois Calocoris: un exemplaire portant l’étiquette manuscrite de Linné est C. variegatus Müll. (s{rialellus Fabr.), les deux autres sont C. affinis H.-Sch. 8. Cimezx campestris. — Calocoris roseomaculatus De Geer. 9. Cimex umbratilis.= Lygus Kalmii Linn. var. flavovarius Fabr. 10. Cimezx nemorum. — L’unique exemplaire de la collection est un Antfhocoris confusus Reut. Mais il faut avouer que cet exemplaire, avec ses élytres uniformément bruns aussi à la base, ne répond pas à la diagnose de Linné. On lit dans cette diagnose : a Elytra…. basi alba, postice fusca disco fuscedinis pallido » (Faun. Suec., p. 254). C’est bien un caractère qu’on trouve chez l’An/ho- coris nemorum de Fallen, Flor, Fieber, etc. (= sylvestris Fabr., Panz., Hahn, Reut.). 11. Cimex saltatorius.— L’insecte étiqueté de la main de Linné est un Calocoris fuivomaculatus De Geer. Il y a cependant ici évidemment une erreur, car Linné dit de son Cimex saltatorius: a Habitat ad ripas et littora maris, lacuum et fluviorum », et puis : « A plerisque differt, quod saliat fere ut Cicada, licet non tam alte ». C’est donc incontestablement un Salda, comme du reste personne n’en a douté jusqu’à présent. 12. Cimex arenarius. == Trapesonotus agrestis Fall. 143. Cymex sylvestris.— Ligyrocoris sylvestris Fall. (contrac- tus Say, Luchsii Baer). j4. Cimezx bimaculatus.= Cyllocoris histrionicus Linn. var. bicelor Fieb. 15. Cimex Abielis. = Eremocoris erraticus Fabr. À ce propos, je veux remarquer que le Cimex ruber Linn., 1758, est sans aucun doute, à mon avis, = Capsus laniarius Linn., 1767 (capiliaris Fabr., 1775. Je n’en ai pas vu un type, mais la diagnose de Linné ne peut s’appliquer à aucune autre espèce de Suède. Le Cimex segusinus Müll., 1766, est .= Capsus ruber Linn. var. tricolor Fabr., 1787. II. Le MUSÉE BRITANNIQUE ET LA COLLECTION HOPE. Dans la riche collection d'Hémiptères du Musée Britannique, ce sont surtout les types de F. Walker qui m'ont le plus intéressé. La collection Hope conservée au Musée de l’Université d'Oxford ren- ferme les types de Westwood. Un examen critique des types paléarctiques de ces deux collec- tions m’a fait relever les synonymies suivantes: 1. Trigonosoma confusum Kirby, 1891 (Egypte. — T. Fis- cheri H.-Sch., 1853. — J'ai indiqué déjà (Revue d’Ent., 1896, p. 231) cette synonymie d’après la description de M. W.-F. Kirby. Je puis la confirmer maintenant aussi d'après l’inspection du type conservé au Musée Britannique. 9, Eurygaster incomptus Walk., 1857 (Chine septentrionale). — Bolbocoris reticulatus Dall., 1851 3. Trigonosoma affine Westw., 1837 (Egypte). Ancyrosoma albolineatum Fabr., 1781. — J'ai eu tort de rapporter autrefois (Revue d’Ent., 1888, p. 185) l'espèce de Westwood au Sternodon- tus obtusus M.-R. Le type de Westwood est en réalité un individu un peu plus petit et plus foncé de l’'Ancyrosoma albolineatum Fabr. 4. Graphosoma inlerruptum White, 1839 (Ténériffe).— G. se- mipunctatum Fabr. var. — L’insecte de Ténériffe, dont j'ai vu deux exemplaires au Musée Britannique, n’est pas une espèce dis- tinete, mais seulement une variété de G. semipunctatum, chez laquelle les huit taches noires sur le disque du pronotum sont con- fluentes et forment quatre bandes longitudinales. Ces bandes, ainsi que celles de l’écusson, sont plus larges que les bandes longitudi- nales rouges. Ferrari a décrit,en 1892, sous le nom de var. dectpiens, une va- riété très semblable de Gênes. Cette variété, que je possède du Cau- case (Tiflis), ne diffère de l’autre que par la coloration noire moins développée. Les bandes longitudinales noires du pronotum et de — 2178 — l'écusson sont ici plus étroites, moins larges que les bandes rouges. 5. Pentatoma Wilkinsonii Westw,, 1837 (Egypte). Carpoco- ris purpureipennis De Geer, 1773 (nigricornis Fabr., 1775). 6. Pentatoma oblusa Walk., 1868 (Japon). = Homalogonia maculata Jak., 1876. 7. Acanthosoma picicolor Westw., 1837 (patrie inconnue).— Elasmucha Fieberi Jak., 1864 (grisea Reut., nec Linn.). S. Arenocoris? ægyplius Westw., 1849 (Egypte). —Ceraleptus obtusus Brull., 1838 (squalidus Costa, 1847), 9. Heterogaster punctuosus Walk., 1872 (Madère). =Corizus tigrinus Schill., 1829. 10. Cymus immunis Walk., 1872 (Madère). =Nysius Stâlianus Horv., 1890. | 11. Nysius contiguus Walk., 1872 (Madère), — Voisin du pré- cédent, mais distinct par la taille plus grande et par les lames ros- trales ne formant pas un lobe libre prolongé en arrière. Espèce distincte qui se rapproche par la structure des lames rostrales du N. Senecionis Schill. 42. Nysius proximus Walk , 1872 (Madère). = N. contiguus Walk., 1872. 13. Ilelerogaster atriclava Walk., 1872 (Madère). — Nysius contiguus Walk., 1872. 14. Cymus truncatulus Walk., 1872 (Madère). -—/schnerhyn- chus geminatus Fieb. var. grisescens Put., 1889. 15. Heterogaster notatipes Walk., 18729 (Madère).= }. urticæ Fabr., 1775. 16. Thaumastopus ? alacer Walk., 1872(Canaries).=Noualhie- ria quadripunctata Brull., 1838. 17. Rhyparochromus mundulus Walk, 1872 (Madère). = Ischnecoris ! — Parait voisin de l’I. latiusculus Noualh., des Ca- naries, et de l’I. laticeps, du Maroc, qui me sont inconnus en na- ture. 18. Rhyparochromus concinnulus Walk., 1872 (Madère) — La description de cette espèce se rapporte évidemment à l’'Apha- nus alboacuminatus Goœze, 1778 (pedestris Panz., 1805), mais l'insecte que j’ai vu sous ce nom au Musée Britannique est un Tro- pistelhus seminilens Put. 19. Rhyparochromus luscinus Walk., 1872 (Madère).— Beosus marilimus Scop., 1763 (Luscus Fabr., 1794). 20. Rhyparochromus glaberrimus Walk, 1872 (Madère). — Camptocera Horvathi Jak., 1877. 21. Pyrrhocoris maculicollis Walk., 1872 (Chine septentrio- pale). — P, sibiricus Kusch., 1866. u DATE LT | AA TR te Le En D en de bé “Hé ESS SE ee RUE A — 279 — II[,. SYNONYMIES DIVERSES, 1. Melanospilus elegans Dist., 1883, n’est pas une simple syno- nymie de Tropidothorax cruciger Mots., 1859 (marginatus Jak., 1876), mais bien une variété à coloration noire moins développée. Je la possÿde de la Sibérie orientale (Nikolsk). 2. Micropus curtulus Dobrn, 1860.— Blissus hirtulus Burm., 1835.— C’est la même espèce que Stal a signalée d’Espagne (Enum. Hém., IV, p. 133) et qui cadre, d’après lui, assez bien avec la des- cription de Biissus albipennis Dall. Cependant le Blissus décrit par Dallas est sans doute une autre espèce, le fameux « chinch bus », B. leucopterus Say, de l'Amérique du Nord. 3. Monanthia verna H.-Sch., 1839. — Campylosteira verna Fall., 1826 (Tingis). — Herrich-Schæffer a décrit et figuré sous le nom de Monanthia verna Fall. un insecte macroptère, bien que Fallen ait indiqué son espèce comme brachyptère. Fieber a décrit par conséquent l’insecte brachyptère de Fallen sous le nom de Campylosteira brachycera. Les auteurs récents ont bien reconnu l'identité de verna Fall. et brachycera Fieb., mais le macroptère verna H.-Sch., qui a été décrit aussi par Fieber, Douglas-Scoit et Snellen van Vollenhoven, leur est resté inconnu. C’est à M. le professeur G. Breddin que nous devons la nouvelle découverte de cet insecte douteux. Il en a trouvé sur un coteau sec calcaire près Halberstadt (Allemagne), sous une pierre, trois indivi- dus en compagnie d’une douzaine de brachyptères. Herrich-Schæffer avait donc raison de rapporter son insecte macroptère à l'espèce de Fallen. Les deux formes sont assez différentes, surtout dans la structure des élytres. La marge élytrale est chez la forme macroptère distinc- tement unisériée à cellules bien visibles, tandis que chez la forme brachyptère elle est costiforme, sans cellules, excepté tout à fait à la base. 4. Monanthia tenuicornis Jak., 1880.= Phyllontocheila an- tennalis Put., 1879 (Monanthia Kiesenwetleri var.). 5 Monanthia Kiesenwelteri var. pauperata Put., 1879. = M. angustipennis Jak., 18799 — Phyllontocheila pilosa Humm, 1825 (Tingis). 6. Velia brunnea Horv., 1898. — V. Noualhieri Put., 1889. — J'avais déjà remarqué celte synonymie avant la publication de mon espèce, mais trop tard pour pouvoir la supprimer. Sa descriplion à donc été imprimée; mais dans la liste des espèces (Revue d'Ent., 1898, p. 150), je la cite déjà sous le nom donné par M. Puton, qui a la priorité, — 280 — 7. Typhlocyba punctulum M.-R., 1855, est seulement une va- riété de Zygina nivea M.-R, 1855 (Typhlocyba) avec un point rouge sur la pointe du vertex et avec deux petites taches rouges à la base de l’écusson. Ces dessins rouges sont plus développés et en- vabissent aussi le pronotum chez Zygina punclulurn var. cruoris Rey, 1891, qui est bien une variété de Z. nivea. Chez Z. Tithide Ferr., 1882, qui est ésalement uue variété de cette espèce, les des- sins rouges s'étendent même sur les élytres et y forment des bandes Jongiltudinales. 8. Zygina simplex Ferr., 1882, décrit de la Ligurie comme va- riété de Z. blandula Rossi, est une espèce distincte. La bande lon- gitudinale rouge, dont le vertex et le pronotum de la femelle sont parés, est partout d’une égale largeur, non dilatée en arrière. Le mâle a le vertex, le pronotum et l’écusson immaculés, sans dessins rouges. J'ai pris cette espèce dans le Midi de la France (Collioure, Faraman) eten Hongrie. 9. Tassus (Thamnotetlix) saltuellus Kb., 1868.—= Gnathodus; 10. lassus (Thamnotettix) quadripunctulatus Kb., 1868. = Cicadula ! 11. Jassus (Deltocephalus) metrius Flor, 1861. — Cicadula ! 12. Deltocephalus paucinervis Sahlb., 1871. = Cicadula ! 13. Deltocephalus scriptifrons Sahlb., 4871.— Thamnotettix! 14. Deltocephalus Stäli Sahlb., 1871. = D. marmoratus Flor, 1861 (D. formosus var.). 15. Thamnotettix Horvathi Then, 1896.— Deltocephalus ! 16. Cicada hemipiera Piller et Mitterpacher (Jter per Posega- nam Sclaconiæ provinciam, 1783, p. 39, tab. 9, fig. 7). —(Eua- canthus interruptus Linn., 1758 (Cicada). 17. Tetligometra fuscipes Fieb., 1876.— Get insecte a été décrit par Fieber comme une variété de T'. virescens Panz. Mais je l’en crois distinct par sa taille un peu moindre, par son vertex plus court, moins prolongé en augle et par son front, ses fémurs et son ventre bruns ou d’un noir brunâtre. Aussi les antennes et les tibias sont toujours plus ou moins rembrunis. 18. Issus Dufouri Spin., smyrnensis Spin. et conspurcalus Spin., tous décrits en 1839, doivent rentrer dans le genre yste- ropterum. 19. Ditropis moesta Sahlb., 1871, nec Boh. = Sliroma albo- marginata Curt. 14833 (Delphax). 20. Ditropis borealis Sahlb., 1874. = Stiroma moesta Boh., 1837 (Delphazx). 21. Livia limbata Waga, 1842 (Dirapkia).— C'est À tort qu'on réunit cette espèce à L. crefeldensis Mink. La tête et les PR es se TOUS dE dE Ce Ut ce er ES ARE RO ON TE TE D PE OR RER PT CHAR TT antennes ont la même structure, mais celle des élytres est bien différente chez les deux espèces. L. limbata, dont Waga a publié un dessin assez mauvais, mais pourtant bien reconnaissable, a les élytres plus courts, beaucoup plus larges et très obtusément arron- dis en arrière. Ils sont seulement 3/4 plus longs que larges, trans- parents, d’un pâle testacé avec une bande marginale noire bien nette qui occupe leur bord apicalet s'étend le long du bord intérieur en avaut jusqu'à l’extrémité du clavus. Chez L. crefeldensis, les élytres sont plus étroits, 4 1/3 plus longs que larges, à peine transparente et d’un jaune brunâtre uni- forme sans bande marginale plus obscure. 22. Psylla decorata Horv., 1394. — P. pulchella Lœw, 1877. Espèces et variétés nouvelles des ZYGÆARIA paléarctiques Par le Dr G. HORVATH. Lygæus saxatilis Scop. var. montivagus n. var. Membrana fusco-nigra, angulo basali interno, striola parviuscula basali prope angulum apicalem corii punctoque discoidali ante medium albidis ; tuberculis antenniferis extus macula parva cocci- nea notatis, macula hac cum macula coccinea furcata verticis inter- dum eonfluente. ©. — Long, 11-11 4/2 mill. Cachemire (Mus. Hung.), Cette variété nouvelle diffère du type par la tache centrale blanche de la membrane et par les tubercules antennifères rouges à leur côté externe. La présence ou l’absence de la tache blanche discoïdale de Ia membrane noire est un caractère constant et specifique chez la plupart des Lygæus. Il y à cependant quelques exceptions. On connait certaines espèces chez lesquelles cette tache est tanlôt pré- seule, tantôt absente. Ainsi les formes typiques de Lygæus pan- durus Scop., reclivatus Say et Kalmüii Stàal ont la membrane parée d’une tache blanche discoïdale qni manque chez leurs va- 280 riétés (1). La forme typique de Lygæuscostalis H.-Sch.,du Mexique, a la membrane immaculée sur le disque, mais il en existe une va- riété dont la membrane présente une tache centrale blanche. Le L. saxatilis rentre par la variété ci-dessus décrite dans cette caté- gorie. Lygæus rubriceps n. sp. Oblongus, coccineus, lateribus corporis versus medium paralle- lis; capite superne sat fortiler convexo, maculis duabus parvis basa- libus verlicis, ocellos cingentibus, tylo, bucculis, antennis et rostro nigris; pronoto transverso, viltis duabus obliquis undatis, apice coutiguis vel subcontiguis, ante medium approximatis, dein subito divergentibus et usque ad marginem posticum continuatis nigris, margine postico ruga transversa elevata destituto; scutello toto, puncto posteriore et apice ipso clavi picturisque cotii nigris, limbo angusto bujus ad suturam clavi, basi extrorsum triangulariter dila- tato, macula irregulari transversa media margini costali appropin- quata, margine apicali et interdum eliam triente medio marginis costalis nigris; membrana nigro-fusca, angulo basali interiore, Jineola transversa basali paullo ante apicem corii orta punctoque discoidali ante medium cum lineola transversa fere confluente albi- dis; pectore nigro macula utrinque laterali magna segmentorum nec non limbo laterali el margine angusto antico prostethii cocci- neis; fasciis angustis basalibus mediis, medio interruptis, segmen- torum ventris, macula media segmenti ventralis sexti, spiraculis, maculis basalibus segmentorum connexivi pedibusque nigris. Q. — Long. 10 1/2-11 mill. Russie méridionale: Sarepta (coll. Puton;; Turcomanie : Askha- bad: Turkestan (Mus. Hung.); Perse: Harirud (Mus. Brüt.). Diffère du L. pandurus Scop., dont il est voisin, par la taille (1) Le Lygaeus asiaticus Kol. est une variété du L. pandurus Scop. à membrane foire et immaculée sur le disque. Kolenati a décrit cer insecte de la Transcaucasie, mais depuis personne ne l'y a plus retrouvé. Il n'y a pour moi aucun doute que cette fois encore Kolenati a décrit erronément un insecte exotique comme habitant le Cau- case. Ce ne serait pas la première erreur de ce genre commise par lui. On sail qu'il a décrit du Caucase trois espèces de l'Amérique méridionale (Centrocoris West- woodi, Hebecerus persicus, Pygoiompis spinosissima). Aussi son Lygaeus asiaticus ne vit pas au Caucase, mais dans une toute autre région bien lointaine, J'ai eu l'occasion d'en examiner deux types originaux de Kolenali conservés au Musée de Vienne; ils ca- drent exactement avec les individus provenaut de Madagascar et des Mascareignes (Ile de France et Réunion). Il me paraît donc que le L, pandurus yar, asiaticus est à rayer de la faune paléarçtique, & " hate ST re À SPP UE ETS à Li d'f, death À ; EC EE 4 E 1 +288 plus faible, la tête un peu plus courte, plus convexe et rouge sur les côtés et en dessous, la tache noire autour des ocelles très pelite, ne dépassant pas vers l'avant les yeux, le pronotum sans une carène submarginale distincte avant la base de l’écusson, les deux bandes noires du pronotum moins sinuées iutérieurement sur le lobe posté- rieur, les bords latéraux du pronotum entièrement rouges, les cories parées d'une tache noire irrégulière au lieu d'une bande transverse, leur bord apical noir, les fascies noires transverses du ventre plus étroites, interrompues au milieu et n’atteignant pas les taches du connexivum. Lygæus equestris L. var. lactans n. var. Membrana lactea, tantum macula parva media marginis basaiïis nigra. Q. Algérie : Philippeville (Mus. Hung.). Lygæus Tristrami D.S. var. divulsus n. var. Capite, parte apicali pronoti, clavo toto, pectore et ventre rubris; capite et parte antica pronoti nonnibil nigricantibus,; vittis duabus longitudinalibus posticis pronoti angustioribus; corio puncto nigro discoidali destituto. ©. Asie-Mineure : Mardin (Coll. Puton). Lygæus superbus Poll, var. melanogaster n. var. Ventre nigro, tantum margine postico segmentorum 3-5 angus- tissime rubro ; sezmentis 3-5 connexivi maculis apicalibus triangu- laribus rubris notalis; puncto anteapicali clavi nisro in striolam partem totam apicalem clavi occupantem extenso, macula nigra inedia corii maculaque alba discoidali membranæ complelæ ma- oribus quam in typo. ®. Espagne: Carthagena {(Mus. Hung.) Apterola iberica n. sp. Nigra, opaca, sat dense breviterque flavo-cinereo-puberula, late- ribus corporis sparsim longius ciliatis ; capite cum oculis margine PRET UUE antico pronoti distincte latiere, maqula basali verticis, sæpissime etiam tylo obscure rufo- vel flavo-testaceis, bucculis flavescen- tibus ; antennis sordide flavo-testaceis, articulo primo basin ver- sus nigro ; pronoto leviter transverso, antrorsum parum angus- tato, trapezoideo, remote impresso-punelalo, carinula mediana obsoleta antice et postice abbreviata instruclo, macula parva media antica, macula media postica angulisque posticis, interdum etiam limbo angustissimo antico flavo-vel ferrugineo-testaceis; scutelle transverso, latitudine sua basali duplo breviore, apicem versus pallido ; hemelytris abbreviatis, squamiformibus, scutello æquilon- gis, totis flavo-vel fusco-testaceis ; limbo antico prosterni, limbis posticis segmentorum pectoris, acetabulis, orificiis odoriferis, apice ipso femorum, tibiis et tarsis plus minusve sordide flavo-testaceis ; segmentis connexivi macula apicali rufa vel rufescente ornatis. SJ Q.— Long. 4-4 1/2 mill. Espagne : Ciudad-Real. Quelques exemplaires récoltés par M.J.-M. de la Fuente à Pozuelo de Calatrava. Cette espèce nouvelle est assez voisine de l’A. Lownii Saund., mais s’en distingue facilement par la taille plus petite, la coloration noire du corps et par les antennes, tibias et tarses pâles. Elle en diffère aussi par ses antennes plus courtes, ses yeux plus saillants et par la pubescence du dessus plus courte. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANCAISE D'ENTOMOLOGIE 1898. ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), avocat, rue de la Bibliothèque, 24, à Marseille. — Coléoplères et Hyménoptères d'Europe. ALLARD (Ernest), chef de bureau au chemin de fer d'Orléans, bou- levard Magenta, 124, à Paris. — Coléoptères d'Europe. ALLUAUD (Charles) {ÿ, boulevard Saint-Michel, 8%, à Paris. — Coléop- tères d'Afrique. ANCEY (Th.) {ÿ, avocat, administrateurcivil, à Port-Gueydon (Alger). — Coléoptères. ANDRÉ (Ernest), notaire honoraire, rue des Promenades, 17, à Gray (Haute-Saône. — Æntomologie générale; Hémiptères et . Hyménoptères du globe, surtout Formicides et Mutiilides. ANTESSANTY (l’abbé Gabriel D’), aumônier du lycée, à Troyes. — Coléoptères et Hyménoptères de France. ARGOD (André-Albert), à Crest (Drôme). — Coléoptères. AsTic (Auguste), notaire à Feurs (Loire).--Coléoptères de France. AUTRAN (Eugène), chalet des Charmilles, près Genève (Suisse). — Homoptères paléarctiques. AUVERT (Georges), à Saint-Denis-en-Val, par Orléans. — Coléoptères de France. BEAUCHÈNE (Ferdinand DE), capitaine au 70€ de ligne, boulevard de Laval, 25, à Vitré (Ille-et-Vilaine). — Coléoptères de France. BaupI DE SELVE (chevalier Flaminio) +4, via Baretti, 18, à Turin. — Coléoptères d'Europe et circa. BEDEL (Louis) {ÿ 4, rue de l’Odéou, 20, à Paris. — £oléoptères d'Europe et circa. BELLEVOYE (Lucien), graveur, rue de Talleyrand, 27, à Reims. — Coléoptères et Ilémiptères. BELON (Paul-Marie-Joseph), professeur de théologie, quai de Tilsitt, 8, à Lyon. — Coléoptrèes d'Europe et circa; Lathridiens et Cerambycides exotiques. BERG (D' Carlos), directeur du Musée d'Histoire naturelle, à Buenos- Aires (République Argentine}.— Entomologie générale, surtout Lépidoptères. Revue d'Entomologie. — Décembre 1898. 19 2 sé BerGRora (E.\, à Tammerfors (Finlande-Russie). — Coléoptères, Hémiptères. BLANC (Edouard) Ÿÿ 4, rue de Varenne, 52, à Paris. — Entomo- logie générale, surtout Coléoptères d'Europe et d'Afrique. BLANCHARD (Frédérick), P. O. box 1225, à Lowell, Mass. (Etats- Unis). — Coléoptères de l'Amérique du Nord. BLeuse (Léon', rue Marceau, 11, à Rennes. — Coléoplères d'Eu- rope. BLONDEL (E.), notaire, rue de l’Ecole-de-Droit, 2, à Dijon —Coléop- tères de France. :BoBEur (Henry), banquier, rue Lafayette, 54, à Paris. — Coléop- tères d'Europe. Borivar (Ignacio), professeur d’Entomologie à l'Université, Museo de Historia natural, et Moreto, 7, à Madrid. — Coléoptères et Ortheptères d'Europe. Boucomonr (Antoine), avocat, rue Steffen, 13, à Asnières (Seine). — Coléoptères, Hémiptères qallo-rhénans, Lamellicornes d’'Eu- rope ; Lucanides du globe. BourGEois (Jules) £ÿ, à Sainte-Marie-aux-Mines (Alsace). — Coléop- tères d'Europe ; Malacodermes exotiques. ._ BoyENVAL PH, rue Verrerie, 37, à Dijon. —Coléoptères d'Europe. - BRABANT (Edouard), à Escaudœuvres par Cambrai (Nord'. — Lépi- doptères d'Europe. BREDDIN (Gustav), Franckeplatz, 1, à Halle-sur-Saale (Saxe). — Co- léoptères. BROsSAY (CHIRON DU). directeur de l'Enregistrement, en retraile, rue des Platanes, à Château-Gontier (Mayenne). — Coléoplères d'Europe. BuGnion (D' Edouard), professeur d'anatomie, à Souvenir, Lausanne (Suisse). —Coléoplères d'Europe; Anatomie et Mœurs des In- secles. - Buysson (comte Robert pu), rue Monge, 103, à Paris.— Hyménop- tères, surtout Chrysides. -Buysson (marquis Henry pu), au château du Vernet, par Broul- Vernet (Allier); l’hiver, rue de Grenelle, 151, à Paris. — Coléop- tères d'Europe, surtout Elatérides. CarLLOL (Henri), avocat, rue Traverse-du-Chapitre, 18, à Marseille, + — Coléopières de France. . CARPENTIER (L.), rue Laurendeau, 172, à Amiens. — Coléoptères de la Somme. ? . CARRET (l'abbé A.)\, aumônier de l'institution des Chartreux, à Lyon, — Coléoptères d'Europe. CARTIER (Félix), à Buxy (Saône-et-Loire). —Coléoptères d'Europe. = JR) Carvazuo MontEIRo (Antonio-Augusto pE), docteur en droit et ès sciences naturelles, rua do Alecrim, 70, à Lisbonne. — Lépidop- tères du globe. Casey (Thomas L.), capitaine du génie, K. street, 1419, à Washing- ton (Etats-Unis). — Coléoptères de l'Amérique du Nord. Cayoz (Marius, #4, sous-chef de bureau au Ministère de l’Agricul- ture, rue de Boursault, 37, à Paris. — Coléoptères d'Europe. CHAMPENOIS (Amédée), conservateur des forêts, en retraite, rue Mi- chel-Ange, 9 bis. à Auteuil-Paris. — Coléoptères d'Europe et circa ; IHémiptères de France. CHanRiOx (l'abbé), aux Chartreux, à Lyon. — Coléopléres de France. CHarDox (Gabriel), commis principal des postes et télégraphes, rue Milton, 1, à Paris. — Co/éoptères de France et d'Algérie. CHoOBAUT (D'), rue Dorée, 4, à Avignon. — Co!léoptères d'Europe. DaxieL (D° Charles), Ziebland-strasse, 37, à Munich.— Coléoptéères d'Europe. DEcors (Alfred), receveur de l’Enregistrement, à Pont-Audemer (Eure). — Coléoptères de France. DESBROCHERS DES LOGEs (Jules), rue de Boisdénier, 23, à Tours. — Coléoptères d'Europe et circa. DESMÉ (E.), à Saint-Loup-sur-Thouet (Deux-Sèvres). — Coléoptères et Hémiptères paléarctiques et exotiques. DonErO FU GiustINO (Agostino), via Torre dell Amore, 9, à Sturla- Gênes (Italie). — Coléoptères d'Europe. DozLé (Maurice), ancien officier d'infanterie, photographe, rue des Chenizelles, 2, à Laon. — Coléoptères. DozLrus (Adrien), rue Pierre-Charron, 35, à Paris.— Entomologie _. générale. DoxGé (E.), attaché à la Banque de France, avenue de Châtillon, 36, à Paris. — Coléoptères gallo-rhénans. .DrraAncOURT (Victor), distillateur, rue de Paris, 119, à Saint-Denis (Seine). — Coléoptéres. . Dugois (Albert), rue Richaud, 14, à Versailles. — Coléoptères d'Eu- rope, DuBourGais (A.), directeur de l’Ecole primaire supérieure, rue Guilbert, 15, à Caen. — Coléoptères d'Europe. Events (Dr Eduard), professeur à l’Ecole moyenne, Stationsweg, 79. à La Haye. — Coléoptères d'Europe. Fagny (Joseph pe), place Saint-François-Xavier, 3, à Paris. — Co/éop- tères de France. FAIRMAIRE (Léon) £ÿ, rue du Dragon, 21, à Faris.—Coléoptères, Hémiptères, Hyménoptères. Nous FauconNxer (Marie-Louis), rue Carion, à Autun (Saône-et-Loire). — Coléoptères d'Europe. FAUvEL (Charles- Albert) 4 Ÿÿ, avocat, rue Choron, 3, à Caen. — Coléoptères gallo-rhénans ; Lépidoptères de Normandie; Staphylinides exotiques; Coléoptères des Madères et de la Nouvrelle-Calédonte. FAvaRCQ (L.) &ÿ, rue du Vernay, 48, à Saint-Etienne. — Coléop- tères de France. FERDINAND, prince de Bulgarie (Son Altesse Royale), à Sofia. — Entomologie générale, surtout Lépidoptéres. Fixor (Adrien) %, capitaine d’état-major en retraite, rue Saint- Honore, 27, à Fontainebleau (Seine-et-Marne). — Entomologie générale, surtout Orthoptères. FLACH (Carl), à Aschaffenburg (Bavière). — Coléoptères d'Europe, Trichoptérygides, Phalacrides. FLamary, rue de l'Observatoire, à Clermont-Ferrand. — Diptères. - FLEUTIAUX (Edmond), avenue Suzanne, 6, à Nogent-sur-Marne (Seine).— Coléoptères de France. FOxKkER (D' A.-J.-K), avocat, à Zierikzee (Pays-Bas).— Hémiptères. FRADIN (Paul), avoué au Tribunal civil, rue de la Poste, à Parthe- nay (Deux-Sèvres). — Coléoptères de France. FRANCOIS (Ph.), docteur ès sciences naturelles, rue Monsieur-le- Prince, 20, à Paris.— ÆEntomologie générale. FRÉMINVILLE (P. DE), Champ-de-Mars, 7, à Bourg (Ain).— Coléop- tères d'Europe. GADEAU DE KERVILLE (Henri) KX Ÿ, rue du Pont, 7, à Rouen.— En- tomologie générale de la Normandie. Ganxar (Claude), %, capitaine au 15° bataillon d’artillerie de forte- resse, à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine). — Coléoptères de France. GAULLE (Jules DE), rue de Vaugirard, 41, à Paris. — Iyménop- tères. Gavoy (Louis), rue de la Préfecture, 5 bis, à Carcassonne. — Coléoptères d'Europe. GAZAGNAIRE (Joseph), rue Félix-Faure, 29, à Cannes (Alpes-Mari- times). — Analomie et histologie; Myriapodes. Gogerr (D' Emile\ # O {ÿ, rue Victor-Hugo, 51, à Mont-de-Marsan. — Diptères.. Gozis (Maurice des) ÿH, avocat, place de l’Hôtel-de-Ville, à Montlu- con (Allier). — ÆEntomologie générale française, surlout Coléoptères, Hémiptères et Hyménopières. GROUVELLE (Antoine) %, directeur des tabacs à la Manufacture du Gros-Caillou, quai d'Orsay, 63, à Paris.—Coléoptères de France; Clavicornes exotiques, surlout Cucujides. — 289 — GRoUvELLE (Jules), ingénieur civil, avenue de l'Observatoire, 18, à Paris. — Coléoptères d'Europe. GROUVELLE (Ph.), rue de Gergovie, 68, à Paris. — Coléopléres d'Europe. Guépez (D' V.), cours Berriat, 68, à Grenoble. — Coléoptères de France. GuerPez (Henry DE), au château de Plainville, par Mézidon. — Coléoptères de France. Guyon (Henri), rue Bertin-Poirée, 13, à Paris. — Entomologte générale. Hervé (Ernest), ancien notaire, place Thiers, 14, à Morlaix (Finis- tère).— Coléoptéres et Hémiptéres d'Eurcpe. HEYDEN (D' Lucas von) }H. major en retraite, Schlossstrasse, 54, À Bockenheiin, près Francfort-sur-Mein (Allemagne), — ÆEntomolo- gte générale, surtout Coléoptères. HonvarTa (D° G. DE). directeur du Musée zoologique naliona!, Déli- bab-uteza, 15, à Budapest (Hongrie). — Hémiptères. JAKOWLEFF (W.), président du contrôle de VEtat, à Irkoutsk (Sibé- rie-Russie). — Coléoptères et Hémiptères. Juzuior (Maurice), rue de la Manette, 97 bis, au Mans. — Coléop- tères de France. KiRkALDY (G.-W.), Saint-Abbs, à Wimbledon (Surrey-Angleterre). — Hémiptères aquatiques, Locustides. KRaarTz (D' Gustav), Linkstrasse, 28, à Berlin.— Coléoptères. KunckeL-D'HERGuLAIS (Jules) O Ÿ, assistant d’entomologie au Mu- séum, rue d’Obligado, 1, à Paris (en mission à Buenos-Aires). — Entomologie générale ; Anatomie. LABORATOIRE D'ENTOMOLOGIE du Muséum, rue Cuvier, 57, à Paris. La FUENTE (José Maria DE), à Pozuelo de Calatrava (Ciudal Real- Espagne). — Coléoptères d'Europe. LAJOYE (Abel\, courtier, rue Ruinart-de-Brimont, 13, à Reims (Marne). — Coléopteres d'Europe. LaMEy (Adolphe) #4, conservateur des forêts en retraite, cité des Fleurs, 22, aux Batignolles-Paris. — Coléoptères d'Europe et circa. LARCLAUSE (R. Savin DE), au château de Montlouis, par 8aint-Julien- l’Ars (Vienne). — Coléoptères de France, La Toucue (Roumain LE), officier en retraite, faubourg de Paris, 43, à Rennes.— Coléoplères et Lépidoptères. LAVAGNE (Henri), avocat, rue de lAiguillerie, 4, à Montpellier. — Coléoplères. LEESBERG (A. F. A.), avocat notaire, Jan Hendrik straat, 9, à La Haye. — Coléopières d'Europe. — 290 — LELON&G (l'abbé), aumônier militaire, rue Chanzy, 88, à Reims (Marne), — Coléoptères d'Europe. LE PILEUR (D' Louis), rue de l’Arcade, 15, à Paris.—- Coléoptères. LÉVEILLÉ (Albert) $ÿ, rue du Dragon, 10, à Paris. — Coléoptères d'Europe et du Nord de l'Afrique; Trogositides; Hémip- _ lères. LomBarn (Félicien), rue de l’Auche, à Serres (Hautes-Alpes). — Coléoptères et Diptéres de France, Mac-LACHLAN (Robert), Westview, Clarendon Road, Lewisham, à Londres.— Névroplères. MarCH1 (Léopold DE), major en retraite, via Bogino, 51, à Turin. — Coléoptères d'Europe. MARMOTTAN (D')}, rue Desbordes-Valmore, 31, à Paris-Passy. — Coléoptères et Hémiptères d'Europe et eirca. MARTIN (René), avocat au Blanc (Indre).— Névroptères d'Europe; Odonates du globe ; Coléoptères de France. MARTINEZ Y SArz (Francisco), professeur au Musée d'histoire natu- relle, calle San Quintin, 6, à Madrid. — Coléoptères. Mason (Philppe B.\, membre de la Société Linnéenne de Londres, à Burion-on-Trent (Angleterre). — Coléoptères. Mauppin (Alfred), boulevard Saint-Germain, 155, à Paris. — Coléop- tères d'Europe. Mayer (Valéry), professeur à l'Ecole d'Agriculture, rue de l’Univer- silé, 33, à Montpellier. —Coléoptères d'Europe et circa; Mœurs des Insectes; Entomologie appliquée. Mayr (Rev. Matthaeus), professeur au gymnase, à Hall (Tyrol). — Hémiptères; Cicadines. MÈèGE (J.), curé de Villeneuve, par Blaye (Gironde). — Coléoptères et Lépidoptères de France. MELICHAR (D' Léopold), Maximilianplatz, 44, IX, à Wien (Autriche). — Coléoptères et Hémiplères, surtout Cicadines. MiNsMER (J..J.) $, capitaine en retraite, rue Denfert-Rochereau, 3, à Saint-Etienne.— Coléoptères de France. MONTANDON (Arnold L.), Filarete, à Bucarest (Roumanie\.— Ento- mologie générale, surtout Hémiptères-hétéroptères. Mu (Adolph), inspecteur des forêts, à Francfort-sur-Oder (Prusse). — Coléoplères d'Europe. NADAR (Paul), rue d'Anjou, 51. à Paris. — Coléoptères. NEERVOORT VAN DE POOL (J. R. H.), Heerengracht, 476, à Amster- dam (Hollande).— Entomologie générale, surtout Coléoptères. NicoLas (André\, ancien magistrat, rue Saint-Malo, 23, à Valognes (Manche). — Carabides et Longicornes d'Europe; Carabus et Dorcadion du globe. — 291 — NonManp (D'), médecin aide-major aux hôpilaux mililaires de Ja division d'occupation de Tunisie. — Coléoplères du Nord de l'Afrique. Onter (Georges), rue de l’Université, 39, à Paris. — Coléoptères d'Europe. PacTon (l'abbé P.), curé de Trois-Vesvres, par Saint-Benin-d’Azy (Nièvre). — Coléoptères de France. PANDELLÉ (Louis), rue du Pradeau, 2, à Tarbes. — Coléoptères, Hémiptères et Hyménoplères. : PauL1 (Hugo), Stefansplatz, 8, à Wien (Autriche). — Coléopières et Hémiptères dEurope. Pavesi (Pietro), professeur à l’Université royale, à Pavie (Italie). — Entomologie généraie. PÉRINGUEY (Louis) £#, sous-directeur du Muséum, à Cape-Town (Colonie du Cap).— Coléoptères d'Afrique. PEYERIMHOFF (P. DE), garde-général des forêts, à Digne. — Coléop- tères d'Europe. Pic (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loire). — Coléoptères d'Europe et circa, surtout Longicornes, Anthicides, Ptinides et Bru- chides du globe: PiGnoz (D'), ancien chef de clinique de la Faculté, rue Pigalle, 34, à Paris. — Coléoptères. PLANET (Victor), notaire à Entre-Deux-Guiers (Isère).—Coléoptères de France. POLLE DE VIERMES (Léon), rue Saint-Jean, 55 bis, à Pontoise (Seine- et-Oise).— Coléoptires de France. Porter (Ch.-Emile), casilla n° 1108, à Valparaiso (Chili). —Coléop- tères. PurTox (D' Auguste), à Remiremont (Vosges).—Coléoptères, Hémip- tères, Hyménoptères. Rarrray (Achille) %, consul général de France à Cape-Town (Colo- nie du Cap).— Coléoptères d'Afrique; Psélaphides exotiques. RaGusa (Enrico), via Stabile, 89, à Palerme (Sicile). — Coléoptères d'Europe. RÉGIMBART (D' Maurice), rue du Meilet, 41, à Evreux.— Coléoptères d'Europe ; Dysticides, Gyrinides et Hydrophilides du globe. REITTER (Edmund), à Paskau (Moravie). — Coléoptères. RENAUD (J.-B.), avenue Victor-Hugo, 171, à Paris. — Coléoptères d'Europe. REUTER (D' O. M.), Grasviksgatan, 6, à Helsingfors (Finlande-Russie). — Hémiptères. Hétéroptères paléaretiques ; Podurides. RœLOrs (Paul-J.), rue Vansiraelen, 90, à Anvers (Belgique). — Coléoptères d'Europe. 2 — 999 — ROMANOFF (Son Altesse Impériale le grand-duc Nicolas Michaïlo- witch}, à Saint-Pétersbourg, — Entomoiogie générale, surlout Lépidoptères. SAHLBERG (John), professeur d’Entomologie à l'Université. Alberts- gatan, 392, à Helsingfors (Finlande-Russie). — Coléoptéres et Hémiptères. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE (J.), lieutenant d’artillerie, rue Penchienatti, 19, à Nice.— Coléoptères et Hémiplères gallo-rhénans. SEDILLOT (Maurice) £ÿ, avocat, rue de l'Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères. SEIDLITZ (D' Georg), assistant à l’Institut agronomique de l’Univer- sité, Hintertragheim, 4, à Kœnigsberg (Prusse).— Coléoptéres. Saarp (David), conservateur au Muséum de l’Université, Hawthorn- dene, Hills Road, à Cambridge (Angleterre). — Coléoptères. SicARD (D' A.), médecin-major au 11° hussards, à Belfort. —Coléop- tères de France. STECK (Théodore), assistant au Muséum zoologique, à Berne (Suisse). — Entomologie générale. TESTOUT (Ch.), greffier à la Cour d'appel, cours Berriat, 112, à Grenoble. — Coléoptères et Lépidoptères de France. Taéry (André), à Saint-Charles (Constantine-Algérie). —Coléon- tères d'Europe et cirea; Longicornes et Buprestides exoti- ques. VACHAL (Joseph), à Argentat (Corrèze), et à Paris, boulevard Montmartre, 163. — Hyménoplères et Diptères (Syrphides) gallo-rhénans. VALENTIN, fondé de pouvoirs à la Recette wénérale, rue d’Amilly, 54, à Chartres. — Coiéoplères de France. VAULOGER DE BEAUPRÉ (Marcel), capitaine au service géographique de l’armée, rue de Grenelle, 119, à Paris. — Coléoptères d'Europe et circa. Virrac (Dr). à Sainte-Anne (La Guadeloupe), — ÆEntomologie gé- nérale, surtout Coléoptères. WaARNIER (Adolphe), rue des Templiers, 8, à Reims (Marne). — Co- léoptères de France. WAsMaAnN (Erich), S. J., à Exaeten, par Roermond (Limbourg-Hol- lande). — Coléoptères, surtout myrmécophiles, XAMBEU (Vincent) %, capitaine-adjudant-major, en retraite, à Ria, par Prades (Pyrénées-Orientales).— Znsectes de France ; Mœurs et Métamorphoses. YVER (P.), à Briare (Loiret). — Coléoptères de France. ZurcHER (Charles), chimiste, maison Boeringer, Zurcher et Cie, rue Thiers, 9, à Epinal. — Coléoptères de France. 159 DR RP Te COMPOSITION DU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ POUR 1898-99. Président : M. le D' Auguste PUTON, à Remiremont. Secrétaire et Bibliothécaire: M. Albert FAUvEL, rue Choron, 3, à Caen. Trésorier : M. A. DUBOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen. DÉLÉGUÉS RÉGIONAUX : MM. Louis BEDEL, à Paris. Jules BourRGEO1S, à Sainte-Marie aux-Mines. Louis PANDELLÉ, à Tarbes. Elzéar AREILLE DE PERRIN, à Marseille. = 994 — TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES NOUVELLES. COLÉOPTÈRES Achenium macellum Fvl.. Actionoma obesum Raff .. Actium gracile Raff ..... » caviceps Raff.. Adonia variegata G@Zze var. albicollis Chob......... Aleochara Bonnairei Fvl.. Aminosimus Mmadagasca- riensis Raff..... entente Anaspis (Larisia) deserti- COlATCNOD ACER RANCE Anomognathussuturalis Fvl. Atheta Mayeti Fvl...... aureola Fvl. ..... africana Fvl..,... MIATAENIIER Eee algirica Fvl...... . trapezicollis Fvl... Noualhieri Fvl.. » læticollis Fvl..... Anthicus Theryi Pic var. Mayeti Chob.. 300 Anthicus ne Woll, var. Mozabita Chob. Authicus sulcifer Pic var. miniaticollis Chob... Anthicus transcaspius Pic. D Sahlbergi Pic... Anthobium metasternale HUIT ER eee 36 Anthrenus umbellatarum CHOSE AMIE CEEEE ER ste Apothinus insignis Raff.. » brevicollis Raf. D Sharpi Raff.... » clavatus Raff.. ES à & & & E : k t sr & 9 © tS 1 = € a Apteranillus LethierrviFvl. » hipponensis Fvl. » Theryi Fvl.., Astenus notula Fvl. ...,. Attalus Rayonnei Chob... » diversicollis Chob. Aulaxus rugicollis Raff... D) trisulcatus Raff.. Bibloplectus variabilis Raff. » unicolor Raff. Bledius ensifer Fvl....... Capanites angustus Raff.... Cilea heterocera Fvl..... 5 Conurus Allnaudi Fvl.... » rufiventris Fvl.. » picticollis Fvl.... » luniger Fvl...... Cryptobium Caroli Fvl. .. » Fairmairei Fvl. Dasytes diabolicus Chob.. Decaloma argentifera Pic var. Auberti Chob...... Dolicaon canariensis Fvl.. Euplectus inhonestus Raff. » africanus Raff.. » annamita Raff . » asymsibanusRaff. Falagria coarcticollis Fvl. » desertorum Fvl.. Gastrophæna (n. g.) aphæ- NOTASTTAENIEEMEESE RER Gyrophæna plicata Fvl... MN QUE Mohammed GhoOD AN UNREAL LINE Ho loto che oops Ou SUEDE Le Hypocyptus megalomerus FEV MN NS ER PPS PATATE 108 108 109 181 77 77 295 226 258 258 96 246 118 119 119 185 185 184 183 79 87 97 249 250 251 251 121 106 111 120 18 115 101 Lathrobium mimeticum Fvl. Leptonychus sabulicola Chob. Lena australis Raft. , Lioplectus nitidus Raff.... Lispinus politulus Fvl..... » cavipennis Fvl.. Macrop'ectus calcaratus Raff.. Macroplectus cephalotes Rate Mecynotarsus coronatus Ghob:.. Medon microthorax Fvl , Meloë saharensis Chob .. Microjulistus gibbipennis CODE RE S'o RPORE Microplectus exiguus Raft. Notoxus Sahlbergi Pic.... Oligota lugurtana Fvl. Oucopborus miricollis Fvl. Oxycara trapezicollis Chob. Oxypoda pennata Fvl.. Oxytelus fusciceps Fvl ., ee » Strigicollis Fvl... Pæ’erus PerrieriNRvl:.... » impressipennis Fvl. DMÉADLENUS NEVER EX » » var.rufpes ENS er ae tee tea ee Paraplectus punctulatus RARE ere ob ABC Paraplectus setulosus Raff. Pedilophorus algirieus Chob. Philiopsis obscura Raff... D unicolor Raff.. Philonthus Noualhieri Fvl. » canariensis F\|, » dilutipes Fvl... » LULUS EVE TEE Phlœæocharis acutangula Fvl. » microptera Fvl. Planeustomus Bonnairei Fvl. — 295 — 97 Plectusodes breviceps Raff. Protoplectus pubescensRaff. Pseudotrimitmn microce - PhAIUMERAM EEE EE Quedius Gantardi Fvl ..., Sampsa longipennis Raff... Scimbalium biskrense Fv]. Sipalia monacha Fvl... » sparsa Fvl.. Spermophagus variol2so- punctatus Gyil. var. albi- DIN AGRODEERENMEEREE Staphylinus (Ocypus) Wal- RORIMAVIE MER AAC RENE - Steuoplectus sternalis Raff. Stenus madecassa Fvl.. ...….. Slilicopsis punctiventris Fvl. Tachyusa ventralis Fvl.... Thinobius algiricus Fvl... Thinocharis acuta Fvl... » Raffrayi Fvl_. Thoracophorus Alluaudi Fvl. Thorictus subcastaneus Chob. Tomoplectus cordicollis Raff. Trogophlœus armicollis Fvl. » alutaceus Fvl. » Perrieri Fvl... Xantholinus æqualis Fvl.. Xylopertha Lesnei Chob.., ZNTASANESNE MANIERE HÉMIPTÈRES ACalypta cervina Germ. var. angustula Horv......., Agallia carpathica Mél. Anosterostemma Noualhieri MEL Aphalara lichenoides Put , Apterola iberica Horv.. Brachycoleusthoracicus PU MS RE 'Seieitte : Cephaleus”? Chobauti Put, se... 99 243 179 182 106 9% 182 183 115 74 267 95 95 177 98 81 110 — 296 — Cephalelus Bleusei Put... 172 | Rhaphigaster mongolica Put, 273 Ceraleptus obtusus Brull. Rhyparochromus transluci- var. lUrens HOrv..-. 01,68 ON SAP S ER «0 se ete EURO Ceraleptus obtusus Brull. Thamnoteltix suturalis Mél. 6% var. armeniacus Horv... 68 | Tholagmus confinis Horv.. 67 Dasycnemus Sahlbergi Berz. 186 » Chobauti Put... 166 Deltocephalus megalurus Put. 173 | Velia brunnea Horv ..... 153 Diaphorina Chobauti Put.. 175 » Noualhieri Put. .... 168 Dimorphocoris BleuseiPut. 169 û Dorydium sefrense Pat. .. 9274 HYMÉNOPTÈRES Enithares Horvathi Kirb.. 72 » hippokleides Kirb. 73 | Chrysis getula Buys....,. 130 Euphyllura lugubrina Put 174 »'. atechka Buys ..: 434 Eurydema consobrinum Put. DEUSeNVA BUS. MO var. petulans Horv..... 152 p rutilata Buys...... "130 Holcocranum diminutum D #d0l0S2 Bnvs..- + en HORS re RO » Flamaryi Buys.... 136 Idiocerus vicinus Mél..... 66 (DIBAATMISSANBENS MOT Isometopus heterocephalus D'AHEXTETSAIBUVS ere dat Put RE RS tapas Te) p fulcida L. var. im- Isometopustæniaticeps Put. 274 maculata Buys.. 138 Issidius rotundiceps Put.. 171 » ignila var. sinensis Laurinia Chobauti Put.... 168 BUVS SR tree le) Lygæus rubriceps Horv... 282 p' . vestita Buys......1139 » superbus Pall. var. > sacrata Buys...... 140 melanogasler Horv..... 9283 DNBleuSel BUTS... M0 Lygæus superbus Pall. var. », Ealoni Buys...... "A4 monostigma Horv...... 152 » Eatoni var. viridis Lygæus saxatilis Scop. var. BUVS PEER Se. montivagus Horv....... 9281 Gaullei Buys.....,. 142 > Lygæus equestris L. var. » munila Buys...... 143 lACTANS HOME EEE. T0 R 0285 Dhrimala BUVS- ce... AE Lygæus Tristami D. S. var. > præstans Buys.... 144 AIVUISASSHONV:E, - 10. se 283 » hirtipes Buys...... 1445 Misilla flavipes Horv....,.. 155 » inevitabilis Buys.. 145 Nysius perplexus Put..... 166 |: Euchrœus oculatissimus Oncocephalus gularis Reut. BUVSE secs -eeeeee REE var. marginicollis Horv.. 69 | Hedychrum cirtanum Grib. Oncocephalus pugnax Horv. 69 var. obscuripes Buys... 127 » ocularis Horv. 71 | Hedychrum cirtanum Grib. Phlepsius pulcher Mél. ... 65 var. minusculum Buys.. 128 Piezocranum frontosum Horv. 155 | Hedychrum cirtanum Grib. Plinthisus Autrani Horv.., 152 var. Bleusei Buys:..... "127 à on LCR CNE TNA de PT TO RS OP. GE PL EP — 297 — Hedychridium 6-dentatum ægyptiacum Buys...... 126 BUVS = ferai elalerse state .. 126 | Holopyga gloriosa var. de- Hedychridium minulum var. SeRDICOIA BUS. ere 129 DIPTÈRES (Pagination spéciale) Aricia menechma Pand..., 56 | Aricia corollata Pand,...,. 61 > prospinosa Pand.... 56 »''Doubleti Pand,.....-"169 »pendula Pand......."57 DCandIiCans Pande et. 0075 » villositarsis Pand,... 58 | Gymnodia impedita Pand,, 45 — 298 — TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS. BELON (R. P.}. Additions au Catalogue des Lathridiidae... BERGROTH (E.). Genre nouveau paléarctique d’Holoptilinae (Reduvudae)..... ARR Au VAE RE PE — Sur la place systématique du genre en cUus\Put.....6.0010.1 AS on . Det — Note sur la Mezira granulata Am. ns Buyss0n (R. pu). Contribution aux Chrysidides du globe (ASE) ESNACMEERRe LC RS CD OEM LOU CHoBAUT (D' A.). Description de quelques espèces et variétés nouvelles de Coléoptères algériens....... — Habitat de quelques Coléoptères myrméco- NE PONT ER Sohdoovhenoce UC . FAUVEL HAberLI: Notes synonymiques...... S'iSar ee miae Sat Catalogue des Staphylinides de Barbarie et des iles Acores, Madères, Salvages et Canaries. Supplément : Descriplion des espèces nou- VONES MERE ER EEE LR ER epeererEt — Mission ie de M. Ch. Alluaud aux Iles Séchelles. Coléoptères Staphylinides. — Phlæocharis nouveau de France....... — Staphylinides nouveaux de Madagascar...... — Sipalia monacha nov. sp....... ÉCOLE HoRvaTH (Dr G.). Quatre espèces et quatre variétés nouvelles d’Hétéropières paléarctiques............. — Héléroptères recueillis par M. le pr Forel en Algérie...... elle ie iseint D Abo ce — Remarques de à sur les Hémiptères paléarcliques .. Meter AR RE ere — Espèces et variétés nouvelles de Lygaeariu paléarctiques ....... Mind 610. KitKkALDY (G. W.) Deux espèces nouvelles AE genre Pitbanes Spin. et notes hémiptérologiques diverses. .…... Konow (Fr. W.). Essai sur la classification des Hyménoptères. PANDELLÉ. Etudes sur les Muscides de France (3° partie), pagination spéciale 4 à 80..,..........0e Pic. Description de trois Anthicides du Turkestan PuTON (Dr A,\, Hémiplères NOUVEAUX... ...e.v..orosseuere — Quatre Hémiptères ROUVEAUX, ,ssvrsnnrerore 157 186 188 188 125 ; Te Es Le EN D ET D EE Te ET HA Pur RarFRAY (A.). Notes sur les Psélaphides. Révision générique de la tribu des Eupleclini............. 198 XAMBEU. Mœurs et Métarmorphoses des insectes (9e IMÉMOE)EN See een er A asia vale 1 Liste des Membres de la Société (1898)......,.,. ...,, 4,1... 985 HAaDIeS AID ADELIQUES EEE EEE eee ee eie sis elel ec ete sie . 090% Planche I. Caen — Typ.-Lith. A. Le Boyteux MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D’ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisation pour 1898, MM. Xambeu, à Ria. — Mège, à Villeneuve. — Horvath, à Budapest. — Warnier, à Reims. — Steck, à Berne. — Leesberg, à La Haye. — Blanc, à Paris. — Fauconnet, à Autun. — De Marchi, à Turin. Changement d’adresse. M. Albert Fauvez, actuellement rue Choron, 3, à Caen. Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n’ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1898, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l’envoi de la Zievue: Les Tomes I à XVII de la Revue (1882-98) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 50 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de 7 fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1898. Nos 4, 5 (Echange). ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1898. Nes 4, 5 (Echange). COLÉOPTÈRES Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro-- phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie) Un envoie des listes d'échange et de vente promplement et franco aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestinmmungs-Tabellen dr europæischen Coleopteren. -— Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » a bo. 1° Collection de Lépidoptères de FT (micros exc us), .. contenant environ 6.000 exemplaires. | # 20 Belle collection de Catocalides du globe, contenant 1 exemplaires. 3° Lépidoptères exotiques, environ 400 exemplaires. Le tout en bon état. — Conditions très modérées. S’adresser à M. le D' Osmont, rue Jean-Romain, à Gas E. WASMANN. KRITISCHE VERZEICHNISS DER MYRMEKOPHILEN AND TERMITOPHILEN | 4 ARTHROPODEN, ETC. (Catalogue critique des Arthropodes myrmécophiles et termitophiles, avec indications des mœurs et descriptions d'espèces nouvelles). Berlin. Felix Dames, 1894. 1 vol. gr. in-&. Prix: 15 francs. | D: A. PUTON. CATALOGUE DES HÉMIPTÈRES (HÉTÉROPTÈRES, CICADINES ET PSYLLIDES) DE LA FAUNE PALÉARCTIQUE. ‘Edition ordinaire, franco.................... 8 fr. 40 Id:# sûr une colonne, franco. tee ee OT TE SOS Joindre un mandat-poste à la demande. EN VENTE AU BUREAU DE LA /vevue : CATALOGUS COLEOPTERORUM. EUROPÆ, CAUCASI & ARMENLE ROSSICÆ AUCTORIBUS ne L. v. Heÿpen, E. RerTER ET J. Ness Cette 4e édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglbauer, Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne Ja citation de l'ouvrage original et de la monographie où chaque espèce est GÉERE ainsi que ses diverses patries. Elle contient 420 pages. : Édition ordinaire sur 2 colonnes, FRANCO ASS one de Le Edition sur une colonne (catalogue-étiquettes ou memento) PPANLO NS Een a SU men TE .. ere. Joindre un mandat-poste à la demande »” REVUE do > D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XVIII. — 1899. — No 1. (12 numéros par an) | CAEN TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX : RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 1899 Sommaire du no 1 (1899. 2 Genres et espèces de Staphylinides nouveaux d’Afrique, par Ach: Raffrayet- Alb:.-Fauvels eme M ES ee OR MM. Nota. — MM. les Sociélaires qui voudraient faire partie du Comité MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÈTÉ {Glaque insecle communiqué doil porter sa localilé précise) Puton, à Remiremont (Iémiplères-Héléroplères paléarctiques). A. Fauvel, à Caen (Slaphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides: Gyrinides, Ilydrophilides, Monoloma, Buprestides, Throscidess Eucnemides, Elaterides, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides, Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo-rhénans). Pourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lycides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et cirea). Du Brossay, au Puy (Coccinellides de France). R. Martin, au Blanc (Nevroplères d'Europe, surtout Odonates}. R. P. Belon, à Lyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et cirea;. Anthicides et Ptinides du globe). Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dysliscides et Gyrinides au globe). Dr O.-M. Keuter, à Ilelsingfors (Ilémiptères-Hétéroptères paléare- tiques ; Podurides). Ed. Fleutiaux, à Paris (Cicindélides et Elatérides du globe). G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé-- miptères aquatiques; Locustides). sont priés d'en informer le rédacteur de la Revue. REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE r f Ne Fragen) q2t) ni Bi} FL CEE IA à RUE , [ à ha 1 REVUE D'ENTOMOLOGIE Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL LOME XVI 1694: CAEN TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 1809 où Error à 1 L'OS EL 7+ FAT RUE ARE si dr dt s + fa : aniomalnat vaut il | : 1 S ns D LS 2 la DUR CUP ONCE NEA AO LE ARE se "% ‘ ' , Un LP ! @ MAN l 5140 CRE # 1 NUL et VRAI er \ h, NOM LEE. : N° CRE | ne 1 SA 1 + À : … CPP” ” + ( A L 1 a i $ LIN RES =: NEA Ur TR “ | 27 : Ê ps rt. ir, Ê VE DEMTRPE RENE Le = à ; "1. A HE HO: Le : | APT AN Û « : LL 2” LUE, '@ UN ie ROME SE le QU d Q + u { d -_ I ( s - Ed 4 - TE … 7 4 } { ] ‘ | 7 PI ï tm UE L % 4 Et ; " mai L - 1] \ à TN ' FL L # x LA À = de a:9 RARE ON xt Envou 1 4 ‘4 : LA hhaitarsoger 1 | Qt : SO lai RNB AUS LME À (PY * LPR : L Fe LA nl f F ; RAT : He ñ 1 k A" Ê . pr ' où | é sh PRET | [EN 178 } Lu s & ! La \" 1 f L à s i | ‘N è ï rh \u Pr: à PAPERS Û [à M ARR Th : RAR EU Let STATE dy LÉ AL EN SS À b , | de br W' d WA D œ tu Se 4 : ‘ ( i LE # U Na 14 E % | ur NIET ES 2e Ê mA d'inertie s U | te mn A À L'an 'l DORE PMR EN GENRES ET ESPÈCES DE STAPHYLINIDES NOUVEAUX D'AFRIQUE Par Ac. RAFFRAY et ALB. FAUVEL, (PLANCHE Î). L'Afrique parait être le pays par excellence des Staphylinides myrmécophiles. Je suis heureux de l’occasion qui se présente d’en faire connaitre, en collaboration avec mon excellent ami Achille Raffray, une série de types nouveaux, dont quelques-uns, comme Trilobitideus et Mimocete, sontles Coléoptères les plus singuliers que l’on connaisse. Mon savant collaborateur a pris la peine d’enrichir ce travail d’une planche magnifique ; je m’en félicite d’autant plus qu’il est seul capable aujourd’hui de voir et de dessiner dans leurs détails scieutifiques des insectes aussi difficiles. A.F. I. Sur le genre TRILOBITIDEUS, par À. Raffray. Trilobitideus Raîr. Bull. Soc, Ent. Fr., 1898, 351. PIN fe 10 2 34480607. Corpus ovatum. postice acuminalum,maxime deplanaltum et com- pressum, lateribus expansum. Caput semicirculare, ore inferiori, parte præbasilari occulto; maxillæ bilobatæ, lobo interno falcato, intus longe spiculato, externo angusto, apice attenuato et longe setoso ; palpi maxillares breves, articulis 1° minuto, 2 brevi, sub- triangulari, 3 magno, cylindrico, apice oblique truncato, 4 minuto, subulato ; mentum subtrapezoidale, lateribus sinuatum, medio minute dentatum. Ligula trapezoidalis. apice angustior et medio Revue d'Entomologie, — Janvier 1899, 1 = oie dentata; paraglossæ liberæ, magnæ, transversæ, subsecuriformes, angulo apicali externo acuto, margine superiori 1obo elongato intus ciliato præditæ ; palpi labiales articulis 49 magno, subeylindrico, intus basi leviter inflato, 2° minori, subquadrato, 3° angusto. cylin- drico, elongato; mandibulæ magnæ, falcatæ intus minute dentatæ, membrana falcata et spiculala præditæ. Oculi nulli. Antennæ (Fig. 2, A-B) in pagina inferiori capitis inserlæ, occultæ, articulis 4° globoso, 2° ovato, magno, 3° minutissimo, 40-5° medioeribus, obconicis, 6° simili, sed paulo breviori, 7° fere lenticulari, cum sequentibus clavam maximam quinque-articulatam formante, 80-110 maximis, puberulis, 8° valde transverso, 9° longiori, 10° trans- verso, præcedente breviori, 11° breviter et obtuse acuminato, intus emarginato. Prothorax valde transversus, angulis anticis rotundatis, posticis acutis. Elytra valde transversa, sutura obsoleta, angulis anticis rotundatis, posticis acutis. Abdomen supra octo et infra septem segmentis instructum, late marginatum, segmentis ventrali- bus supra lateraliter anguste conspicuis. Prosternum breve, latissi- mum, postice inter coxas contiguas breviter acutum. Metasternum minutum, transversum, subtriangulare. Pedes breves, compressi, coxis anticis subglobosis, leviter prominentibus, intermediis globo- sis, posticis transversis: tarsis quadriarticulatis, articulis tribus primis brevibus, 4 magno, subobconico, unguibus binis validis. Ce genre curieux ne ressemble à aucun autre. Le corps est abso- lument plat, sans épaisseur et dilaté sur les côtés comme chez les Cossyphus et les Cossyphodes. La tête est en forme de bouclier semicirculaire et la bouche est placée inférieurement et cachée par une expansion de la pièce prébasilaire, qu’il ne faut pas confondre avec le menton qu’elle recouvre. Les antennes, courtes et avec uve grande massue, sont insérées sous la lête au-dessus de la bouche et cachées, au repos, dans un sillon, recouvert lui-même par la pièce prébasilaire. La languetie est indépendante des paraglosses, qui sont très grandes et formées de deux parties, la partie inférieure grande, en trapèze irrégulier un peu sécuriforme avec l'angle supé- rieur externe aigu, et la seconde consistant en un lobe allongé, arrondi au sommet et garni en dedans de spicules. Le prosternum est très large, plat; le mesosternum déclive et légèrement caréné, avec les hanches intermédiaires très rapprochées, mais non conti- guës ; le metasternum est très petit, un peu transversal, légèrement obtus entre les hanches intermédiaires et très aigu latéralement eutre les hanches intermédiaires et postérieures, qui sont très rap- prochées les unes des autres: par contre, les épisternes sont très grands et très développés. Les pieds sont courts et les cuisses sont sillonnées pour loger la base des tibias, au repos. = fles Trilobitideus mirabilis Raffr. Bull. Soc. Ent. Fr., 1898, 351. Castaneus, nitidus. Caput lineis tubercu'orum quatuor, {a linea tuberculis quatuor rotundatis, 22 linea tuberculis sex quorum exter- na oblonga, 3* tuberculis octo quorum externa oblonga, 4? tuber- culis coalescentibus et carinam obtusam transversam formantibus. Antennæ testaceæ, articulis8-1! dense et breviter setosis. Prothorax lineis tuberculorum tribus, 4* et 2* tuberculis sex quorurm externa elongala, 3* tuberculis quatuor quorum interna transversim ovata et externa oblonga. Elytra tuberculorum lineis tribus, 1* tubercu- lis sex quorum externa transversim ovata, 2a tuberculis decem quorum externa oblonga, 32 tuberculis octo quorum externa elon- gala. Abdominis segmentis dorsalibus, 1° apice arcuato, tuberculis subrotundatis septem, 2° apice subrecte truncato, tuberculis sep- tem, quorum medium subovatum et lateralia suboblonga ; 3° sub- recte truncato, tuberculis quinque quorum medium ovatum, acuto, et lateralia oblonga, 4° simili, tuberculis quinque cariniformibus, 5° carinulis quinque, 6° carinis tribus: inter carinas et tubercula tegumentis in abdomine longitudinaliter strigosis, segmentis 6° tra- pezoidali, latitudine sua longiori, 7° subeylindrico, elongato, apice truncato, ambobus leviter setosis;, margine laterali segmentorum 2-3-4 apice medio unituberculata. — Long., 2,60-2,90; lat., 1,40- 1,50 mill. Newlands, aux environs de Cape-Town, en juillet. Il a été pris aussi dans PEtat libre d'Orange par le D' H. Brauns et avec la même fourmi, Cet insecte, dont la démarche est assez lente, vit avec Dorylus helvoius L. IL, Sur une Sous-Fainille nouvelle de Staphylinides, leS TRILOBITIDEIDÆ, par A. Fauvel. Les caractères exposés ci-dessus indiquent assez combien cet insecte aveugle est aberrant dans la famille des Staphylinides et, parmi les autres familles de Coléoptères, il serait difficile d’en trouver un plus singulier sous tous rapports. C’est de la première tribu des Staphylinides proprement dits, les Piestini, qu’il s'éloigne le moins par la forme de ses hanches . RE mais il en diffère totalement par son abdomen non caréné à la base entre les hanches postérieures, la forme des organes buccaux, des antennes, des pattes, des pièces sternales, l'insertion des antennes, la forme générale, la sculpture, etc. Il est donc indispensable de créer pour fui une sous-famille spé- ciale, qui prendra place entre les Micropeplidæ et les Staphyli- nidæ proprement dits. Cette sous-famille, que j’appellerai Trilobitideidæ, a pour caractères essentiels : Os fere totum occultum. Antennæ sub capite omnino inserlæ, fere totæ occultæ, 11-articulatæ, articulis 7-11 clavam magnam for- mantibus. Coxæ anteriores globosæ, posticæ transversæ. Stigmala prothoracica occulla. Prothorax subtus totus corneus. Abdomen basi inter coxas posticas haud carinatum. Pedes brevissimi, com- pressi, tibiis apice spinosulis, tarsis omnibus 4-articulatis, articulis 3 primis brevibus, simul sumptis articulis 4° brevioribus. Les affinités externes du Trilobitideus sembleraient être avec les Cossyphus Oliv. et surtout les Cossyphodes Westw.; mais le premier de ces genres est hétéromère et appartient aux Tenebrioni- des, et le second est du groupe des Colydiens dans la grande division des Clavicornes. Il n'ya pas de doute, après examen des segments dorsaux, tous cornés, de l’abdomen, que l’insecte est un Staphyliride, et non un Silphide, bien que la forme des antennes rappeile beaucoup celle de différents types de cette dernière famille, entre autres différents groupes d’Anistomiens. Sur le seul exemplaire que je dois à mon excellent ami Ach. Raffray, je n’ai pu voir clairement les antennes, et je les consi- dère, avec l’auteur du genre, comme formées de 11 articles ; mais il faut avouer que la forme globuleuse de leur premier article est bien étrange, étant données nos connaissances générales de ces organes chez le reste des Staphylinides. On le prendrait plutôt pour un tubercule d'insertion que pour un premier article normal, si l'auteur n’avait observé son point d'insertion dans une petite cavité de la tête, | Or IT. Sur une Tribu nouvelle de Stlaphylinides (P YGO- STENINT) et descriptions de genres el espèces, par A. Fauvel. TRiBu Pygostenini Fauvel. Antennis 41-arliculatis, maxime robustis, in cupula profunda, rotunda, insertis, plus minusve conicis, articulis omnibus conpatis, scapo cupuliformi plus minusve emarginato, ibique sæpius subgeni- culatis. Cette tribu nouvelle se place à la suite des Tachyporini. Les Staphylinides qui la composent sont extrêmement remarquables par la structure de leurs antennes, insérées dans une cupule pro- fonde, arrondie, dont tous les articles, sauf parfois le scape en des= sus, quand il est fortement échancré, sont soudés, parfois si inti- mement qu’il est très difficile d’en apercevoir les sutures, sinon par transparence. Ce scape est lui-même plus ou moins cupuliforme et souvent échancré de telle façon que le 2° article de l’antenne étant inséré vers le centre par un petit pédoncule, celle-ci peut se redres- ser en coude plus ou moins prononcé vers les joues et les côtés antérieurs du corselet. Le plus souvent, ces antennes sont très courtes, très robustes et coniques, ressemblant à des cornes de divers Ruminants. Presque tous les insectes de cette tribu appartiennent aux faunes africaine et indo-malaise; une seule espèce du genre africain Py- gostenus S’avance jusqu'en Syrie, nous offrant un nouvel exem- plaire des affinités de cette dernière région avec l'Afrique. Ce sont des myrmécophiles, vivant, ainsi qu’on le sait déjà, avecles Dory- lus et les Typhlopone, et Wasmann (Wien. Ent. Zeit., 1898, 102) pense que son Doryloxenus cornutus est parasite des jeunes larves de Dorylus ; ils paraissent rares partout, même quand on les cherche spécialement. On en connaît dix-huit espèces, réparties dans sept genres. Quatre de ces genres et onze espèces sont nouveaux et décrits ci-après : A. Tarses alrophiés, munis d'un seul article ou seulement d'une languette membra- neuse, Tête prolongée antérieurement en casque, cachant la bouche et égalant, ou presque, à sa base la largeur des angles antérieurs du corselet, dont elle continue la courbe. Epipleures ni carénés ni sillonnés. a. Tarses d'un article muni de deux ongles. Segments visibles de l'abdomen forte- ment marginés, la moitié apicale du sixième et le septième seulement immar- RUN ÉBS TS TE Re mil en Ds de ssl MEMOCeLE a’, Tarses remplacés par une languette membraneuse, dépourvue ne d'ongles, Abdomen très finement marginé et seulement à la EC TOM MR nr or dl 0 ob tic B. Tarses normaux, Tête non prolongée en casque, ne continuant pas la courbe du corselet et, en arrière, plus étroite que lui. b. Tarses très courts. Antennes à scape peu échancré, leur deuxième - article visible du dessus. Segments visibles de l'abdomen forte- ment marginés, les deux derniers seuls immarginés. c. . b'. Tarses longs, au moins les postérieurs de 5 articles. Tibias Front saillant et arrondi en avant, cahant entièrement la bouche. Tarses normalement ciliés, au moins les intermédiaires de 4 articles, le quatrième très grêle. Antennes assez longues, robustes, peu coniques. Pattes médiocres. Epipleures obsolète- ment carénés. Dernier article des palpes mazillaires très court, très élroit, subulé. Corps étroit, allongé, . + . . . « Front normal, obconique, ne cachant pas entièrement la bouche. Epipleures non carénés, à rainures obliques. Des- sous du corps couvert de rainures également obliques. d. Tarses extrêmement courts et larges, longuement et den- sément ciliés en dessous, de 3 articles, le troisième grêle, ungulé. Antennes lrès courtes, très robustes, coniques. Pattes extrémement courtes et robustes; tibias brièvement ciliés. Ecusson invisible. Dernier article des palpes maxil- laires subulé, médiocre. environ moilié plus court que Île précédent, Hanches intermédiaires assez écartées, divisées par une lame obconique, obtuse. Corps très court et très large. d'. Tarses courts, assez grêles, normalement ciliés en dessous, les antérieurs et intermédiaires de 4 articles, les poslé- rieurs de 5, dernier irès grêle, ungulé. Antennes plus longues que la tête et le corselet, non brièvement coni- ques. Pattes très longues; tibias longuemennt ciliés. Ecusson visible, très grand. Dernier article des palpes maxillaires subulé, médiocre, plus de moitié plus court que le précedent, Hanches intermédiaires très écartées, divisées par une large lame trapézoïdale échancrée en arc antérieurement. Corps large, naviculaire. . + brièvement ciliés. Antennes à seape très échancré, leur deuxième article invisible en dessus. Epipleures carénés. Dernier article des palpes maxillaires subulé, de 4 à G fois plas court que le précédent . e. Front saillant et arrondi en avant, cachant la bouche. Les segments 4-2 de l'abdomen seuls marginés. Antennes courtes, robustes, coniques. Pattes très robustes. Tibias courts, les postérieurs pas plus longs que les tarses; tarses postérieurs a premier article égal aux deux suivants réunis. Corps convexe, large et court, entièrement glabre. * . ,. . + Front normal, ne cachant pas la bouche. Segments visibles de l'abdomen fortement marginés, les deux derniers seuls immarginés. Pattes longues. Tibias postérieurs plus longs que les tarses ; tarses postérieurs à premier article plus court que les deux suivants réunis.Corps plus ou moins pubescent, , Doryloxenus. Delius. Xenidus. Delibius. Manderu, Pygostenus. 1.71 1 Mimocete Fauv. (PI. I. fig. 8, 9, 10). Corporis forma Doryloxeno Wasm., ut videtur, simile, sed scn- tello modo perspicuo, triangulari, modo occulto, abdomine segmen- torum marginibus crasse marginatis, sexto brevius et angustius et circiter dimidia parte basali tantum, septimo solo immarginato, tibiis brevioribus et latioribus, apice subtus profunde triangulariter emarginatis, tarsis uniarticulatis, articulo unguiculis binis recurvis terminato facile distinctum. J'établis ce genre sur cinq espèces, dont quatre africaines et une asiatique, D’après la description de Wasmapn, ces insectes doivent ètre très voisins, pour la forme générale surtout, de son Doryloxe- nus; mais les caractères énoncés ci-dessus sont en opposition for- melle avec ceux que le savant hollandais a donnés de ce dernier genre, et jusqu'à preuve contraire, je ne puis croire qu’il se soil trompé sur autant de signes essentiels. Les épipleures et les côtés des élytres n'offrent ici ni sillons, ni carènes, et je suppose qu'il en est de même chez le Doryloxenus cornulus. La taille des espèces que je connais est très variable : tandis que deux atteignent près de 7 millimètres, les autres n’ont que 1 1/3 ou 2 millimètres de longueur. Dans les Pygoxenus, on observe, du reste, des différences semblables. Les mœurs des Mimocete sont inconnues. A. Taille très grande (7 mill. environ) ; écusson plus ou moins visible. a. Forme étroite; yeux non visibles en dessus ; avant-corps brillant ; tête et corse- let polis; élytres à peine alutacées; carinule suturale effacée avant le milieu ; corselet environ moilié plus long que la largeur de sa base, peu rétréci en avant; pubescence de l'abdomen, vu perpendiculairement, voilant la ponctua- HORS SR PE D. OS ie Ce ee, ro ÉOTDiULIG. a. Vorme naviculaire ; veux visibles en dessus; avant-corps presque mat, chagriné et à peine striolé à un fort grossissement ; corselet conique, un peu plus court que la largeur de sa base, très allé. nué en avant; pubescence de l'abdomen ne voilant pas la ponclua- On TU MU de Lie 1e JUGIGENT. B. Taille très petite 4 1/3-2 1/3 mill.); écusson invisible, b. Partie visible des antennes notablement plus courte que la lèle. Yeux visibles en dessus; corselel aussi long, ou presque, que la largeur de sa base; couleur en majeure partie d’un testacé sale; ENTER CNE PS NE NH b'. Partie visible des antennes plus longue que la téte; taille presque double (2-2 1/3 mill.). c. Yeux visibles en dessus; corselet seulement un peu plus court que la largeur de sa base ; devant de la têle arrondi. Partie visible des antennes seulement un peu plus longue que solea, ne la tête; avant-corps éparsement pointillé; couleur en majeure partiendunpbrünatre clair CE CC D D Di0cHenT. c'. Yeux invisibles en dessus; corselet presque d'un tiers plus large que long ; devant de la têta obtusément conique; par- tie visible des antennes notablement plus longue que la tête; avant-çorps et abdomen lisses; couleur d'un testacé- LOUBEAUTE Ne els Ce CIRE RC IN NT SR DIIOCAS 1. Mimocete torpilla Fauv. Augustum, maxime convexum, antice posliceque æqualiter atte- nuatum, corpore antico piceo, nilido, capite elytrisque politis, im- punctatis, elytris oculo fortissime armato omnium subtilissime alu- taceis ; antennis minus grossis, brevissime conicis.circa apicem dilu- tioribus, articulo ultimo rufo-testaceo ; capite latiore, antice latius rotundato ibique anguste rufulo; oculis supra haud perspicuis ; tho- race prælongo, obconico, duplo circiter longiore quam latiore, late- ribus exacte obliquis, angulis anticis parum, posticis maxime obtu- sis, basi arcuata, utrinque vix sinuata; scutello angustiore, acuto ; elytris a basi ad apicem vix ampliatis, ad suturam thorace tertia parte brevioribus, carinula suturali minus elevata, antice ante medium abbreviata ; margine apicali præsertim circa angulos exter- nos rufula, circa suturam concolore ; abdomine valido, opaculo, pube densa aurea subæquali vestito, segmento 2° medio late glabro, supra viso pubescentia puncturam dense rugosulam, segmenti 6i circa apicem rufuli vix parciorem, occultante.— Long., ferè 7 mill. Cameroun. Je ne possède qu’un exemplaire de celte curieuse espèce, dont la forme représente absolument un petit « torpilleur ». 2, Mimocete balæna Fauv. (PLAT Ge. -8 0940): A præcedente forma naviculari, antice posticeque fortiter angus- tata, medio multo latiori, colorerufo-piceo.corpore antico fereopaco, oculo fortissime armato alutaceo, subtilissime strigello, punetis ali- quot vix perspicuis interjectis : antennis validioribus ; capite angus- tiore, antice magis producto, longius rotundato ; oculis supra par- lim conspicuis, thorace multo magis conico, etiam multo breviore, paulo breviore quam basi latiore, angulis posticis vix obtusis, basi utrinque magis sinuata; scutello latiore ; elytris lateribus sat rotun- datis, ad suturam thorace vix quarta parte brevioribus, carinula "Ag — suturali magis elevata, lonyiore, brevius post scutellum abbreviata : abdomine subnitido, pube inæquali multo parciore, subtiliore, seg- mentorum 4-5 marginibus apicalibus 6°que præter basin rufis omnino distinctum. — Long., 6 3/4 mill. Gabon : Loango. Je ne possède aussi qu'un exemplaire de cet insecte. 3. Mirmocete solea Fauv. In genere minimum. Minus convexum, nitidum, antice postice- que æqualiter et fortiter attenuatum, squalide testaceum, segmentis 6-7 abdominis albescentibus, antennis basi piceolis, circa apicemet aliquando capite antico flavidis: supra læve vel punctis aliquotoculG fortissime armato corporis antici et abdominis segrentorum nota- tum; capite sat longe arcuatim producto; oculis supra partim cons- picuis ; antennis brevissimis et validissimis, parte conspicua capite multo breviore; thorace conico, basi vix latiore quam lateribus longiore, angulis posticis sat rotundatis, basi postice fortiter arcua- tim producto, utrinque haud perspicue sinuato; scutello inconspi- cuo ; elytris brevioribus, ad suturam thorace circiter tertia parte krevioribus, sutura haud vere Carinulata ; punctura abdominis seg- mentis præsertim apiealibus et marginibus elevatis longe flavo- setosa. -— Long. 4 1/3 mill. Abyssinie: Hamacen, à 2,500 d'altitude (A. Raffray). Je dois à mon excellent collaborateur deux exemplaires de ce singulier insecte, qu’un œil même assez exercé prendrait, non pour un Staphylinide, mais pour un petit Crustacé quelconque, ou n’im- porte quoi, à première vue. :. Mimocete phocæna Fauv. A præcedente magnitudine duplo majore, forma laliore, antice quam postice latiore, piceolum, antennis circa apicem, ore, capitis parte antica, thoracis marginibus omnibus, elytrorum parte majore, abdominis segmentis 6° præter basin, 7° tolo pedibusque rufo-testa- ceis ; supra Corpore antico punctis aliquot bene perspicuis, abdo- mine flavo-piloso punclis dispersis subuülibus notatis; capite duplo fere laliore, multo breviore, fortiter transverso,antice mullo brevius et latius arcuatim producto; antennarum parte conspicua capite paulo longiore, oculis partim conspicuis ; thorace sat latiore et bre- viore, a basi ad apicem minus attenuato, angulis posticis rotunda- El op == tis, basi arcuatim paulo minus produeto, paulo latiore juam Jate- ribus longiore; elytris ad suturam haud carinatam paulo longioribus optime distinguendum, — Long., 2 mill. Zanguebar : Mandhera. — Un exemplaire. Ma collection. 5. Mimocete phoca Fauv. M.phocæna paulo majus, corpore præsertim anlico mullo latiore, nitidissimum, totum læve, glabrum, abdomine utrinque seriebus tantum duabus setarum quatuor picearum prælongarum, segmento 6° versus apicem supra vix perspicue aureo-pubescenti, rufo-tes- taceum, antennis præter apicem segmentorumque marginibus circa basin infuscatis, antennarum articulo ultimo abdominisque apice dilutioribus; antennis crassioribus, parte conspicua capite sat lon- giore; capite cælerum majore, longiore, obconico, apice summo truncato, utrinque subsinuato, disco subimpresso; oculis supra haud conspicuis ; thorace fere tertia parte latiore quam longiore, breviter conico, angulis omnibus rotundatis, basi minus producta, utrinque vix sinuata; scutello inconspicuo; elytris thorace tantum paulo brevioribus, subparallelis, apice conjunctim minus emarginatis am- plissime distinctum. — Long., 2 1/3 mill. Ceylan: Colombo. — Un seul exemplaire. Ma collection. Doryloxenus Wasmann, Wien. Ent. Zeit., 1898, 101, fig. 1-4. J’ai indiqué, à propos des Mimocete, les caractères dislinctifs du genre Doryloxenus, qui consistent principalement dans la structure des tarses, dont le dernier article est représenté ici par une double languette membraneuse dépourvue d’ongles, et dans la marge de l'abdomen, qui est très réduite et n’existe qu’à la base de celui-ci. Ne connaissant pas en nature le type de Wasmann, je n’en puis dire davantage et je me borne à reproduire sa diagnose spécifique, Doryloxenus cornutus Wasm. l. c., 103, fig. 1-4. Minimus, piceus, abdomine versus apicem, pedibus et antennis testaceis; capite,thorace et elytris politis, abdomine subtiliter punc- tato et pubescente, apice longe nigro-setoso, — Long., 1,8; larg, 0,4 mil]. ET Aie Cap: Port Elisabeth (Brauns). Sous les pierres, avec Dorylus helvcolus L. D'après la diagnose et la figure, cet insecte, indépendamment des différences génériques signalées plus haut, doit se distinguer des deux petits Mimocete africains. notamment par la partie visible de ses antennes bien plus longue au-devant de la tête; en outre, il ne serait pas ponctué à l’avant-corps comme M. phocæna et serait aotablement plus grand, de couleur bien plus foncée, avec la tête et le corselet moins étroitement coniques que M. solea. Delius Fauvel. Corpus oblongo-elongatum, angustulum. Caput antice sat produc- tum, exacte ante oculos rotundatim truncalum, os occultans, pos- tice rotundatum ibique thorace angustius. Oculi minime prominuli, ompino depressi, mediocres. Antennæ robustæ, parum conicæ, elongatæ, capitis thoracisque circiter longiludine, scapo supra parum emarginato, articulo 2° supra etiam omnino Conspicuo. Palpi maxil- lares articulo ullimo brevissimo, angustissimo, Subulato. Thorax brevis, semilunaris. Elyira thorace longiora, epipleuris obsolete carinatis. Abdomen crasse marginatum, segmentis 6-7 tantum immarginatis. Coxæ anticæ contiguæ, intermediæ subcontiguæ, pos- ticæ parum distantes. Pedes mediocres, libiis parum arcuatis, tarsis tenuibus, mediocriter ciliatis, tibia circiter quarta parte brevioribus, intermediis #-articulatis, brevibus, 4° tenuissimo, biungulato (cæte- ris deficientibus). La forme du front, cachant entièrement la bouche, les antennes longues, peu coniques, à scape peu échancré laissant voir tout le 2e article, la tête ne continuant pas la courbe du corselet et non prolongée en casque, le corselet semilunaire, les tarses, intermé- diaires au moins, de 4 articles, etc., distinguent, à première vue, ce genre des deux précédents ; en outre, ces mêmes caractères, les épipleures carénés, l'insertion des hanches, etc., le différencient de Xenidus, Je n'en connais qu’une espèce, trouvée dans les tabacs de Suma- tra par mon ami Ant. Grouvelle. Delius duplex Fauv. Parum éonvéküs, nitidissimus, rufo-testaceus, äntentiarum arti- culis 2-10, capite, elytris ultra medium abdomineque ante apicem Lo e parum infuseatis; antennarum articulis 3 et 40 parum, cæteris, præsertim 2°, sat transversis, 41° multo longiore; corpore toto supra punctura duplici, in fundo subtilissime creberrimeque quasi gra- nulosa, punctis majoribus parcis interpositis, in capite thoraceque sat subtilibus, in elytris sat grossis, in abdominis segmentis 41° transversim biseriatim, 2° uniseriatim impressis, segmentis 3-7 parce asperulis, longius subtilissime, præsertim 6°, aureo-pilosis; capite parum transverso, antice orbiculari, basi truncato, sulco lato, sat profundo, longitudinaliter impresso; thorace brevissimo, duplo latiore quam longiore, sublunato, angulis posticis cum basi omnino rotundatis, nullis, disco medio sicut capul sulcato: scutello apice vix conspicuo ; elytris parallelis, ad suturam haud carinatam tho- race quarta parte longioribus, apice simul sumptis sat profunde emarginatis, punetis grossis aureo-setosellis; abdomine basi paral- lelo, inde circa apicem mediocriter altenualo.— Long., 1 2/3 mill. Sumatra: région du Deli. — Deux exemplaires. Ma collection. Cette petite espèce se distingue de prime abord par sa forme étroite, allongée, sa curieuse sculpture de Pavant-corps et des deux premiers segments de l'abdomen, où l’on observe d'assez gros points espacés sur un fond quasi granuleux, le large sillon de la tête et du corselet, etc. Xenidus Rey, Rev. d'Ent., 1886, 254, fig. 3. J'ai donné, dans le tableau des genres, les caractères qui séparent réellement le Xenidus retractus des autres groupes de Pygosle- nint. Rey ne parle pas du nombre des articles des tarses, qui sont triar- ticulés, et, en ce qui concerne les antennes, il est tombé ici dans ja même erreur que pour T'yphloponemys; elles ont réellement 11 articles, et non pas 10 comme il l’affirme, faute d’avoir vu lar- ticle 2. : Chez Xenidus, le scape est relativement peu échancré et le 2° article est très visible en dessus, comme chez Delius, mais moins que chez Delibius; en outre, la carène limitrophe des épipleures chez Delius et surtout Mandera et Pygostenus, est remplacée chez Xenidus et Delibius par des rainures obliques prolongées de la base vers l’épaule jusqu'à l’angle apical externe. L'auteur du genre n'a pas fait mention non plus de ce caractère important, Enñn, plusieurs autres doivent être notés qu'il a passés sous si- lence. Ainsi les pattes sont très courtes et extrêmement robustes. Les cuisses, très larges, sont sculptées en dessous de strioles obli- ques, sinueuses, subparallèles. Les tibias, un peu arqués, relative- ment très larges, sont pluricannelés longitudinalement et terminés en dessus par un petit éperon. Les tarses sont très remarquables: extrêmement courts, très lon- guement ciliés, ils semblent tous de trois articles seulement, le 4er et le 2° article assez aplatis, triangulaires, le 2° plus étroit et un peu plus court que le 1°", le 3° égal aux deux précédents réunis, très grêle, glabre et terminé par deux ongles arqués, assez robustes. Les tarses antériers sont bien plus larges que les autres, formant avec les cils une sorte de cupule ovale-orbiculaire, rappelant celle de certains Dytiscides. Tout le dessous du corps est, du reste, orné de très curieuses stries obliques, subéquidistantes et plus ou moins sinueuses, dont les bords ont des sortes de crénelures extrêmement fines et sétu- leuses. Le 1°" arceau ventral est très grand, les suivants étant forte- ment rétractiles. La seule espèce connue du genre a été trouvée dans les tabacs importés de Sumatra. Xenidus retractus Rey, lèev. d'Ent., 1886, 255. Sumatra : région de Deli. Un exemplaire. Je dois à mon vieil ami Elz Abeille de Perrin le type de cette espèce, que sa forme très courte et très large, presque orbiculaire, distingue de tous les autres Pygostenini connus. Delibius Fauvel. Corpus ut in Xenido medio dilatatum, sed potius naviculare, ely- iris et præsertim thorace planiusculis, antennis elongatis, haud breviter conicis, pedibus prælongis, tarsis anterioribus 4, posticis 5-articulatis primo visu distinctum. Caput fronte obconica, os om- nino non Occullante. Palpi maxillares articulo ultimo subulato, mediocri, præcedente plus quam dimidio breviore. Thorace brevis- simus. Scuteilum triangulare, maximum, conspicuum. Elytra ad Revue d'Entomologie, — Janvier 1899, 2 ne PR suturam thorace longiora, epipleuris haud carinatis, sed ab hume- ris ad angulos apicis externos striolis tenuibus oblique impressis. Pedes longissimi, tibiis seriatim longe ciliatis, tarsis brevibus, sat gracilibus, simpliciter cilialis, articulo ultimo gracillimo, angulis binis terminato. Subtus striolis utrinque obliquis, tantum ad apicem abdominis transversis, omnino sculpturatum. Coxæ intermediæ maxime distantes, lamina lata. trapezoidali, antice arcualim emar- ginala divisæ. Bien différent de Xenidus par son faciès, remarquable surtout par la longueur des antennes et des pattes, ce genre ne renferme aussi qu’une espèce, de mœurs inconnues. Delibius longicornis Faüv. Glaber, sal nitidus, corpore antico subdepressus, abdomine pa- rum convexo, squalide rufo-testaceus, antennarum articulis 2-10, 11° præter apicem, capite post frontem, elytris disco fere toto, ab- domine præter basin et apicem plus minusve infuscatis; antennis capite thoraceque longioribus, articulo 2° fortiler transverso, 3° 20 duplo longiore, 4° paulo longiore quam latiore, 5 7 parum lrans- versis, 8° quadrato, 9° transverso, 10° longiori, 11° duobus præce- dentibus æquali ; capite lato, transverso, omnium creberrime subti- lissime punctulato, punetis aliquot majoribus vix perspicuis inter- jectis, fronte triangulari, oculis maximis, proeminentibus ; thorace plus quam duplo latiore quam longiore, planato, antice profunde arcualim emarginato, basi subtruncalo, utrinque levissime sinuato, Jateribus parum arcuatis. postice vix minus quam antice angustalis, angulis posticis fere acutis, margine laterali sicut epipleuras strio- latis, disco toto capite adhuc subulilius, vix perspicue punclulato, punctis aliquot majoribus, punctisque 6 cæteris longe seligeris (medio 4, extus atrinque 1) notato; elytris thorace quarla parle longioribus, sicut caput punctulatis, utroque punctis 7 majoribus longe setigeris (2 post basin intus humerum, 4 ante medium circa suturam, 4 pone medium, 3 prope marginem apicalem) notato; abdomine breviter couico, segmentis 2-4 subtilissime sublineatim, 5-6 transverse seriatim punctulatis, marginibus apicalibus brevis- sime aureo-ciliatis, 7° subtilissime fere asperulo, 6° lateribus, 7° su- pra subtiliter aureo-puberulis. — Long., 3 mill. Singapore (Raffray) ; Sumatra : région de Deli. Deux exemplaires. — Ma collection. L’exemplaire de Sumatra a été trouvé dans les tabacs par M. À, Grouvyelle, EE GA Niandera Fauvel. À generibus omnibus præcedentibus tarsis longis primo visu dis- tinctum. Corpus naviculare, antice latum, postice fortiter acumina- tum, nitidum, glabrum, fere impunctalum, convexum. Caput par- vum, os occultans, fronte antice arcuatim late rotundata, oculis parvis, depressis, supra Conspicuis. Palpi maxillares articulo ultimo minutissimo, subulato, fere sexties præcedente breviori. Antennæ breves, conicæ, scapo maxime emarginato, articulo 2° supra haud conspicuo. Thorax maximus, parum cConicus. Scutellum haud cons- picuum. Elytra brevissima, epipleuris carinatis, latissimis. Pedes robusti, breves, tibiis brevibus, breviter seriatim ciliatis, posticis tarsorum longitudine, tarsis 5-arliculatis, ciliatis, posticis articulo 1° duobus sequentibus simul sumptlis æquali. Abdomen segmentis 1-2 subtiliter marginatis, 3-7 immarginatis. Pectus lineolatum. Coxæ anticæ approximalæ, licet haud contliguæ, intermediæ sal dis- tantes, processu obtuse conico, brevi, divisæ, posticæ minus distan- tes, trochanteribus maximis, apice acutissimis. Tandis que les genres précédents se distinguent par leurs tarses très courts, suit atrophiés (Mimocete, Doryloxenus), soit normaux (Delius, Xenidus, Delibius), les genres Mandera et Pygostenus ont des tarses normaux, fais allongés. La forme du front, cachant complètement la bouche, la brièveté des tibias et les deux premiers segments de l'abdomen seuls marginés, sont les principaux carac- tères qui séparent immédiatement Mandera de Pygostenus. Les mœurs de l’unique espèce sont inconnues. Mandera sanguinea Fauv. Tota sanguinea, oculo fortissime armato vix perspicue creberrime alutacea, punctis aliquot fere haud conspicuis interjectis, segmento 7° solo vix perspicue punctulalo, apice longius nigro-ciliato ; anten- pis articulis 3-9 piceis, 10° dilutiore, 11° rufo-lestaceo, tibiis tar- sisque vix infuscalis ; antennis capite duplo fere longioribus, arti- culis 3-8 parum transversis, 9-10 subquadratis, 11° duobus præce- dentibus æquali; capite thoracis basi triplo circiter angustiore ; thorace amplissimo, a basi ad apicem sat angustato, magine api- cali maxime arcualim emarginala, angulis posticis omnino cum basi sat arcuata, haud sinuata, rotundatis, margine laterali lineis integris ornala; elytris ad suturam haud carinatam thorace fere quadruplo brevioribus, apice simul sumptis omnium maxime arcua- tim emarginatis ; abdomine sublus omnium subtilissime puncetulato, — 16 — sezmentorum marginibus apice et lateraliter nec selosis, nec pubes- centibus ; trochanteribus posticis lineis subsinuatis, vix setosulis, ornatis ; segmento 1° ventrali præter apicem utrinque oblique lineolato. — Long., 3 mill. Zanguebar : Mandhera, — Un seul exemplaire. Ma collection. La grandeur insolite dn corselet, l'extrême brièveté des élytres, le corps entièrement glabre et imponctué, sans parler des caractères génériques, font immédiatement reconnaître cet insecte. Il offre, comme d'ordinaire, en dessous de la carène des épipleures, de petites rainures longitudinales analogues à celles de la marge externe du corselet. Pygostenus Kraa!z, Berl. Ent. Zeits., 1858, 362, pl. 3, fig. 5. Typhloponemys Rey, Rev. d'Ent. 1886, 253, fig. 1-2. PI. I, fig. 11, 19, 13, 21. Ce genre est bien distinct du précédent, outre les caractères déjà indiqués, par son front normal, ne cachant pas la bouche l’abdomen fortement marginé et la forme des tibias et des tarses. Mon collaborateur Acb. Raffray, ayant capturé un certain nombre de Pygoslenus Raffrayi Wasm., a pu étudier en détail les organes buccaux et m’en a envoyé une description que je reproduis ici; il a bien voulu, en outre, les figurer dans la planche jointe à ce travail. D’après ses observations, les deux Pygostenus du Cap, commen- saux du Dorylus helvolus L., sont des insectes très agiles. Bouche occultée par la pièce prébasilaire ; mâchoire composée de deux lobes assez larges et relativement courts, l’externe abon- damiment garni de spicules et de soies sur ses deux tranches interne et externe, l'interne garni, seulement sur sa tranche interne, de fortes spicules; palpe maxillaire grand, à 41% article petit, 2° beaucoup plus grand el légèrement obconique, 3° long, cylindrique, tronqué au sommet, 4° très mince, subulé; menton largement échancré au milieu, oblique sur les côtés avec l’angle apical externe aigu; languette soudée aux paraglosses qui forment avec elle une plaque transversale arrondie au sominet, légèrement entaillée et sinuée au milieu avec deux sutures obliques marquant les limites de la languette; paraglosses arrondies aux angles externes avec :e bord supérieur très finement et très brièvement spiculé, repliées en dedans et le bord de ce repli plus fortement spiculé ; — D = palpes labiaux courts, 42 article gros, un peu transversal, 2 beau- coup plus petit et transversal, 32 court, securiforme, angle supérieur aigu, inférieur arrondi, troncature externe denticulée et spiculée ; Mandibule assez allongée, falciforme, sans dents, dilatée anguleu- sement à sa base, membrane assez courte et spiculée. I. Corselet plus ou moins trapézoïdal ou rectangulaire. (Espèces d'Afrique, commen sales (? toutes) des Dorylus). A. Taille très grande (8 mill. environ). Elytres à la suture presque moilié plus courtes que le corselel. Yeux pelits, déprimés. Anten- nes à articles 6-8 seuls peu transverses. Ecusson caché. Forme navicu- laire. Insecte brun, imponctué, à pubescence soyeuse très fine. . nicrocerus. B. Taille inférieure (5 mill. au plus). à. Elytres à ponctuation double ; taille grande (5 mill.). Insecte roussâtre, à tête et élytres brunâtres, celles-ci de la longueur du corselet la suture Re nel certe sh en ee ed ATANEi. a’. Elytres à ponctuation simple. b. Yeux gros, un peu saillants, touchant presque en arrière le bord antérieur du corselet. c. Elytres avec de nombreuses hachures obliques au-dessus de la Carène épipleurale. Insecte d'un testacé rougeâlre avec la tête et les antennes (sauf le scape et le ouzième article) un peu enfumées. Dernier segment de l'abdomen très densément ponctué et pubescent. Forme élargie . . . . 4 +, . carinellus. . Elvtres sans hachures au-dessus de la carène épipleurale. In- secle testacé avec les antennes (sauf le scape elle onzième article) un peu enfumées. Abdomen à ponctuation et pubescence ‘moins denses, surtout assez éparses au dernier segment. Cor- selet plus long, bien plus étroit, subparallèle. Forme étroite. gabonensis. b’. Yeux petits, très déprimés, n’occupant pas la moitié latérale de la tête. d. Forme naviculaire. Ponctuation de l'avant-corps très fine et très rare. Tête bien plus étroite que le corselet. e. l'aille moyenne. Antennes assez longues, à articles 4-8 peu lransverses. Sculpture de l'abdomen formant des ha- chures transverses crénelées-sinueuses très nettes. , . Raffrayi. e’. Taille très petite (à peine 2 mill.). Antennes très courtes, à arlicles 4-8 notamment très transverses. Sculpture de l'abdomen à hachures à peines visibles. , ,. + + . rufus. d'. Forme presque parallèle. Ponctuation de l'avant-corps très rare, presque fovéolée. Tête presque aussi large que le cor- selet. Taille très petite (2 mill.). Antennes très courtes, à articles 4-8 notamment très transverses. Abdomen à ponc- luation râpeuse, sans trace de hachures. Couleur noirâtre, sauf le onzième article des antennes et les segments 6-7 de l'abdomentoranees NO EMAIL 11. MN SD panciatus. Il. Corselet semilunaire, très transverse, bien plus large que la tête. Yeux médiocres, écartés du bord antérieur du corselet. Elytres sub- égales à ce dernier à la suture, à guillochis très fin, semé de points plus gros et très espacés. Abdomen à ponluation formant des hachures transverses crénelées-sinueuses. Antennes à articles 4-8 très transver- ses. Epipleures striées de lignes obliques, parallèles. Ecusson visible, plus large que long. (Espèce de Syrie, commensale des Typhlopone). hypogaeus. o Up {. Pygostenus microcerus Kraatz, Berl. Ent. Zeils., 1858, 362, pl. 3, fig. 5 a-d. Côte-d'Or. Je ne connais pas cette espèce, qui doit être très distincte, d’après la description, par sa très grande taille, la brièveté de ses élytres, son corps à pubescence soyeuse très fine, imponctué, sa coloration, etc. | Eppelsheim (Deut. Ent. Zeits., 1885, 112) lui a rapporté à tort une espèce du même pays (Adda), que je décris ci-après sous le nom de carinellus (Cf. Kraatz, Deut. Ent. Zeits., 1895, 141). 2. Pygostenus Kraatzi Fauv. Magnus, latus,navicularis, nilidus, abdomine minus, rufus, capite elytrisque castaneis, his sutura et margine apicali rufescentibus, thoracis disco subinfuscato, antennarum articulo 11° fere toto tes- taceo: capite brevissimo, fronte sat angulatim producta; punctura in fundo vix perspicua, punctis aliquot majoribus dispersis, frontis margine antica et vertice subtilissime transversim striatellis; oculis magnis, sat convexis, postice thoraci fere contiguis ; antennis capite thoraceque vix longioribus. articulis 3-11 haud transversis; thorace trapezoïdali, duplo circiter latiori quam longiori, disco æque ac caput punctulato, lateribus et antice marginato, juxta marginem lateralem sat crebre punctulato, angulis anticis rotundalis, posticis obtusis ; scutello haud perspicuo; elytris ad suturam parum carinatam thora- cis longitudine, a basi ad apicem sat rotundatim ampliatis, apice pro- funde conjunetim emarginatis, pube subtilissima sat densa subseri- cante vestitis, punctura disco subtilissima punctis aliquot majori- bus, vix perspicuis, dispersis, lateribus densissime oblique subsinua- tim striatellis, épipleuris supra unicarinatis. infra longitudinaliter subtiliterque multistriolalis ; abdomine conico, pube omnium subti- lissima, pruinosa, subaurea, sculptura lineis subtilissimis trans- versim sinuatis, quasi crenulatis, formata, segmentorum marginibus parce subaureo-pilosis, ultimo apice medio supra vix producto, subtus breviore, vix emarginato; tibiis pluricanaliculatis, vix arcua- tis. — Long., à mill. Cameroun septentrional. Je dois à mon vieil ami, le D' Gustav Kraatz, un exemplaire de cette belle espèce, que je suis heureux de lui dédier, ENT es 3. Pygostenus carinellus (kr.) Fauv. A præcedente magniludine minore, corpore antico magis nilido, abdominis subaurea pubescentia multo longiore, præsertim seg- mentis duobus ultimis, opaculo. colore læte rufo-testaceo, antennis præter scapum et articulum apicalem, capite abdomineque, præter duo segmenta apicalia, parum infuscatis, forma angustiore, punc- tura corporis antici simplici, puncelis aliquot dispersis composita, thorace parum breviore, prope marginem lateralem haud crebrius punctalo, angulis anticis minus rotundatis, elvtris supra carinam epipleuralem oblique sat dense striolatis, ad suturam postice lan- tum carinatam etiam paulo brevioribus, abdominis segmento ultimo apice supra minus producto, subtus haud breviore, truncato bene distinctus. — Long., 3-5 mill. Adda (Côte-d'Or). M. Kopp a trouvé une douzaine d'exemplaires de cette espèce. Le seul que je tiens de mon regretté ami le D' Eppelsheim mesure à peine 4 mill. ; mais il paraît, d'après la remarque de Kraatz (Deut. Ent. Zeits., 1895, 141), que la taille varie entre 3 et 5 mill. 4, Pygostenus Eppelsheimi Kraatz, Deut. Ent. Zeits., 1895, 1492. Cet insecte semble à peine distinct de carinellus. L'auteur n’in- dique, pour l’en séparer, que les caractères suivants: Forme un peu plus étroite et plus convexe; couleur brune ; côtés du corselet et dernier article des antennes d’un brun testacé ; avant- dernier segment abdominal un peu plus clair que les précédents, dernier d’un brun plus foncé. — Long., 4 mill. On observe des variations de taille et de couleur analogues chez le Raffrayi; c’est tout ce que je puis dire, n’ayant pas vu le type d'Eppelsheimi. 5. Pygostenus gabonensis Fauv. P. carinello affinis, sed forma angusta, subparallela, abdomine nitidiore, brevius parciusque puberulo et parcius, præserlim seg- mento ultimo, lineis transversim sinuatis sculpturato, antenuarum articulis 5-8 hene transversis, corpore antico parcius punctulato, fronte haud angulatim producta, obtuse subrotundata ; thorace ter- = (0e tia tantum parte latiori quam longiori, lateribus a basi ad apicem minus angustatis, angulis anticis multo minus rotundatis; elytris minus transversis, Supra Carinam epipleuralem minime striolatis facile distinctus. — Long., 3 mill. Lambarene (Gabon). Je ne connais que l’exemplaire de ma collection. 6. Pygostenus Raffrayi Wasm., Deut. Ent, Zeils., 1897, 278, pl. 2, f. 6. PI. I, fig. 11-13. La taille varie de 2 1/3 à 3 1/2 mill. La couleur foncière passe du brunâtre au rougeâtre sale, surtout au corselet et aux élytres, selon le degré de maturité de l’insecte. Cap: Newlands près Capetuwn (ÆRaffray); Port-Elisabeth (Brauns); Abyssinie (Raffray). L'espèce vit au Cap dans les fourmilières de Dorylus helvolus L. Je ne vois pas de caractères pour en séparer l’exemplaire que je possède d’Abyssinie et que j'ai reçu de mon ami Raffray au temps de son premier voyage dans ce pays. La taille de cet exemplaire est celle des petits Ra/ffrayi du Cap. 7. Pygostenus rufus Raffray, Bull. Soc. Ent. Fr., 1898, 351. PI. l,fig:121: L'auteur en a donné tout récemment une très bonne description (4. e.), qu'il est inutile de reproduire ici. On trouvera dans le ta- bleau ci-dessus quelques caractères additionnels distinguant l’espèce de ses voisines et en outre une figure de l’antenne dans notre plan- che I (fig. 21). Les petits points des élytres notamment offrent, à un fort grossissement, de très courtes soies rigides. Cap: Newlands près Capetown; Abyssinie: Mansinam (Ra/f- fray). Cetinsecte vit au Cap, en compagnie de Ra/ffrayi, dans lesmêmes fourmilières. L’exemplaire que je possède depuis longtemps d’Abys- Po fe sinie me parait absolument identique, à part sa couleur foncée comme celle du Raffrayi. La communauté de patries de cette espèce et de la précédente (Cap et Abyssinie) n’a rien d’ailleurs d’insolite et il n’en manque pas d’autres exemples, notamment dans les Staphylinides. 8. Pygostenus punctatus Fauv. Inter minimos. Magnitudine P. rufi Raffr., sed nitidior, forma angusla, fere parallela, minime naviculari, capite, thorace elytris- que punclis sat grossis haud setosis, disperse notatis ; capite magno, quam in præcedentibus speciebus mullo majore, thoracis fere lati- tudine, fronte fere trancata, vix arcuata ; colore nigrino, femoribus præter apicem fuscis, libiis tarsisque rufo-piceolis, antennarum arti- culis 1 et 11, segmentoque abdominis 6° præter summam basin 7°que toto aurantiacis ; antennis maxime validis et brevibus ut in rufo, articulis 4-8 præsertim fortiter transversis; thorace tertia parte la- tiore quam longiore, lateribus subparallelis, angulis anticis rotun- datis, posticis magis obtusis : elytris amplioribus, thoracis longilu- dine, fere parallelis; abdomine punciura asperata segmentorum anticorum dispersa. duorum apicalium densiore, licet quam in rufn dimidio parciore omnino distinctus. — Long., 2 mill. Gabon: Loango (WMocquerys). Je ne possède qu’un exemplaire de cette espèce. Sa taille, petite comme celle du rufus, le distingue à première vue de toutes les autres. 9. Pygostenus hypogæus Rey, Rev. d’'Ent., 1886, 253, fig. 1-2. Syrie : Ramleh, en mars, au fond d’un nid de T'yphlopone ora- niensis Lucas (Abeille de Perrin). Mon ami Abeille de Perrin a bien voulu me communiquer jadis son type unique, pour lequel Rey a créé le genre Typhloponemys, qu'il est impossible de séparer des Pygostenus ; et, dans le tablean ci-dessus, j'ai noté les principaux caractères qui séparent cette curieuse espèce syrienne de celles d'Afrique ; la forme semilunaire du corselet notamment est remarquable. J'ajoute que la description de Rey contient diverses inexactitudes qu’il importe de relever, Ainsi, le principal caractère de son genre : 240) antennes de 10 articles, est faux ; il n’a pas vu le 28 article, qui est très court, très échancré et perceptible en dessous seulement à la base du 3°. Il dit les segments 5-6 de l'abdomen non rebordés, tandis que le 5° l’est nettement comme les précédents. L’écusson n’est pas indistinet, comme il le décrit. Les élytres à la suture sont subégales à la longueur du corselet; leurs épipleures sont striées de lignes obliques; leur ponctuation, presque insensible, est semée de points plus gros, elc. IV. Sur deux genres nouveaux de QUE DIT, par À. Faurvel. Tachinopsis Fauvel. Genus ad sectionem Quediorum antennis supra frontem in parte capitis anteriore insertis et thoracis margine laterali simplici pertinens, antennis rectis, simplicibus, prope Quedium collocan- dum, sed palpis maxillaribus brevioribus, articulo ullimo obconico, capite basi maxime constricto, collo thorace triple fere angustiore, labro bilobo, processu membranaceo antice prolongato. coxis pos- ticis brevissimis. maxime transversis, exlus acutis optime distinc- tum. Corpus lævissimum, lateribus longissime selis hirsutum. An- tennæ parum connatæ, maxime compressæ. Oculi maximi. Genæ post oculos fere nullæ, angulalæ. Pedes breves, femoribus validis, compressis, libiis parce spinosulis, tarsis anticis parum dilatatis, tibia paulo angustioribus, articulo ultimo gracili, cæteris simul sumptis subæquali. Abdomen siylis 2 analibus, segmento ventrali ultimo postice lamellatim producto, lamella apice profunde trian- gulariter incisa præcipue diversum. On voit par les caractères indiqués ci-dessus que ce nouveau genre, quoique voisin des Quedius, s’en distingue par de nom- breux et importants caractères. La forme étranglée du cou et les longues soies marginales du corps, surtout de la tête, du corselet et des élytres, lui donnent un aspect tout particulier. La structure très comprimée de ses antennes à articles subconnés permet de supposer que l’unique espèce connue est myrmécophile ; mais c’est une simple indication qui a grand besoin d'être confir- mée par l’observation sur place des mœurs de l’insecte. Tachinopsis setigera l'auv. Pi. I, fig. 44, 15. Lata, brevis, subdepressa, nitidissima, setis brunneis ad latera cor- poris antici longioribus, abdominis paulo brevioribus, hirsula, tota læte aurantiaca, ore antennarumque arliculo ultimo testaceis, capite præter frontem piceolo, fortiter transverso, thoracis anterioris parte paulo angustiore, post genas aculas oblique fortiter strangulato, fronte antica triangulari, apice obtusa, punctorum 4 serie subar- cuata antice inter ocules, serie alia utrinque punctorum 3 inter oculos obliqua, punctis aliquot aliis post oculos et vertice summo insertis; antennis tenuioribus, circa apicem haud incrassatis, arti- culis 2-3 subæqualibus, 4-5 vix brevioribus, 6-10 parum decres- centibus, penultimis vix transversis, 11 duobus præcedentibus sub- æquali, apice truncato, extus subtilissime denticulato ; thorace con- vexiore, amplo, breviter obcouico, transverso, tertia parte laliore quam longiore, angulis anticis omnino, posticis obtuse rotundatis, marginibus laterali et basali tenuissime marginatis, lævissimo, licet punetis disco aliquot parum conspicuis et punctis 3 minimis, vix se- tosis. ante latus oblique seriatim positis, notato; scutello magno, triangulari, lævi ; elytris transversis, thorace vix longioribus, parce asperatim, ad latera densius fortiusque quasi squamoso-punctalis, parce sat breviter aureo-pilosis ; abdomine parum conico, adhuc parcius subtilius asperatim punctulato, parcissime aureo-pubes- centi, subtius densius et fortius pubescenti et punetato. — Long., 5 1/2-6 mill. Abyssinie: Bogos, Sciotel (0. Beccari); Haut-Sénégal: Kayes (D' Nodier). Collection du Musée civique de Gênes et la mienne. La forme large et trapue de ce curieux Staphylinide rappelle assez celle des Quedius curtus Er. et crassus Fairm., d'Europe, ou encore de certains Tachinus. Euristus Faurel. Insectum singulare, maxime convexum, breve et latum, longe pilosissimum, quasi Scauhidium maximum simulans, ad sectionem Quediorum certe pertinens et ante Euryporum collocandum, sed forma corporis late crassissima, antennis minus fractis, basi magis approximalis, articulis 4-11 moniliformibus ; £apite inflexo, multo minus exserto, collo haud conspicuo, labro majore, os occultante, mandibulis brevibus, palpis maxillaribus crassis, brevibus, articulo ultimo oblongo.apice truncalo, præcedente angustiore et paulo bre- viore, palpis labialibus omnino aliis, articulo penultimo longiore et angustiore, ultimo prælongo, a basi ad apicem parum dilatato, apice oblique truncato ; thorace basi immarginato ; abdomine bre- vissime conico, elytris breviore, immarginato; coxis anticis fere contiguis, intermediis late distantibus, tarsis crassioribus, in © an- ticis latissimis, brevibus. tibiarum parti apicali æqualibus, posticis articulo 1° tribus sequentibus simul sumplis fere breviore, ungulis multo longioribus amplissime distinctum. Le type de ce genre est extrêmement singulier par sa grande aille, son faciès globuleux avec l’abdomen rétractile, conique et immarginé, qui rappelle un énorme Scaphidium, tout son corps longuement sétuleux, la forme des palpes, des antennes, ses han- ches intermédiaires écartées, les tarses antérieurs très courts, lar- gement dilatés, etc. Sa place certaine est auprès des Euryporus Er. Je ne sais rien de ses mœurs. Euristus globus Fauv. Nitidus, capite thoraceque nitidissimis, his punctura forli, du- plici, ocellata, parum densa, punctis majoribus thoracis longissime, minoribus subtiliter pilosis, nigerrimus, palpis apice. antennarum articulis 1-2 apice. 4-10 totis tarsorumque articulo ullimo apice rufescentibus, segmentorum 4-5 marginibus apicalibus vix, 6 latius, Z°que toto rufis ; ano pilositate fure lota aurantiaca hirsuto ; ocu- lis quam in Æ. picipede dimidio minoribus: capite orbiculato, inter antennas excavato ; antennis capite thoraceque sat brevioribus, scapo articulo 3° tertia parte longiore, 2° 3° etiam tertia parte bre- viore, 4-11 vix pilosis, pruinosis, opacis, oblongis vel ovatis, haud transversis, 11° subaurantiaco, præcedente haud longiore, ovato, apice subacuto; thorace umbona!o, sat transverso, semilunari, an- gulis anticis oblusis, posticis omnino cum basi rotundatis, ad la- tera summa vix perspicue deplanato, spatio medio longitudinali in- tegro lævi; scutello medio et basi subtiliter punctulato; elytris param transversis, a basi ad apicem vix angustatis, thorace vix angustioribus, fortiter crebre asperatim punctatis, punctis minus numerosis, majoribus. interjectis, longissime setosis, punctis mino- ribus subtiliter setulosis, setis et pilis omnibus sub luce quadam griseis; abdomine elytris nitidiore et fortius, licet parcius, asperato, segmento 6° parce asperulo ; corpore antico subtus opaculo, alu- taceo, forliter squamulatim, abdomine nitido sicut supra asperato, segmentis 6-7 apice crebre multo sublilius asperulis ibique rufis ; segmento 7° ventrali medio apice late subarcuatim profunde emarginalo, post incisuram medio parum impresso ; Q latet. — Long., 10; lat. thoracis fere 5 mill. Gabon : Loango (Mocquerys). Un seul ©, — Ma collection. V. Sur un genre nouveau d ALEOCHARINI, par À. Raffray. Dorylobius Rafra, P1. 1, fig. 17, 18, 19, 20. Elongalus et angustus. Capul longum, obconicum, basi trunca- tum, collo angusto. Oculi antice siti. Antennæ sub fronte antica inserlæ, maxime approximatæ, articulis duobus primis validis, 3 obconico, 4 quadrato, 5-10 transversis, gradatim latitudine cres- centibus, 41 subovato, ba Prix: broché: 26 fr 25; en demi-reliure, 30 fr. E. WASMANN. r ES 00 £ KRITISCHE VERZEICHNISS DER MYRMEKOPHILEN AND TERMITOPHIL _ ARTHROPODEN, ETC. (C&{alogue critique des Arthropode myrmécophiles et termitophiles, avec indication des mœurs et descriptions d'espèces nouvelles). he Berlin. Felix Dames, 1894. 1 vol. gr. in-8°. Prix: 15 francs. É D: A. PUTON. CATALOGUE DES HÉMIPTÈRES (HÉTÉROPTÈRES, CICADINES ET PSYLLIDES) DE LA FAUNE PALÉARCTIQUE. Edition ordinaire, franco....... Re fr. 40. Id -sur'une COl0nne, ÎANEO KE 7: RO OP Joindre un mandat-poste à la demande. , un RE En VENTE AU BUREAU DE Le Revue \ 5 : = CATALOGUS COLEOPTERORUM | EUROPÆ, CAUCASI & ARMENLE ROSSICE Cette 4 édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglh Eppelsheim, Bedel et fauvel, donne la citation de l'ouvrage original et En - da monographie où chaque espèce est décrite, ainsi que ses diverses "SR patries. Elle contient 420 pages. 5 TES Édition ordinatre sur 2 Colonnes, franco... Tete Edition sur une colonne (catalogue-étiquettes ou memento) DONC NS ces aies le lee ut D cel u DRRREREEEE EIRE LR ie Joindre un mandat-posie à la demande = REVUE - D EN T OMOLOGIE Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL A EONEE eee —1899.— No 2; (12 numéros par an) D: CAEN ne ; TYPOGRAPHIE- LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX SE STRUE HE 102 & 116 1899 Sommaire du n° 2 (1899). Genres et espèces de Staphylinides nouveaux d’Afrique, par Ach. Raffray et Alb. Fauvel {suile et fin).....:.,...... RL Troisième note sur les Megacephalidae d’Australie, par Ed. Fleutiaux....... Run nr D NEA eV RS st ot ne | Blepharhymenus mirandus, Aléo: par Alb. Fauvel........... NT EC NE ÉLIMINE RP A L'année biologique pour 1896. Partie entomologique, par P. de Peyerimhoff: 55.27... TE NE NE RU Ses ar Planche T. MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÉTÉ: (Chaque insecte communiqué doit porter sa localité précise) MM. Puton, à Remiremont (Hémiptères-Hétéroptères paléarctiques). A. Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, 47 49 Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides, Eucnemides, llaterides, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides, Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo-rhénans). Bourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lycides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). Du Brossay, au Puy (Coccinellides de France). R. Martin, au Blanc (Nevroptéres d'Europe, surtout Odonates). R. P. Belon, à Lyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R, du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). 6 M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et circa; Anthicides e Ptinides du globe). ; Chobant, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). D: Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides du globe). D: O.-M. Reuter, à Helsingfors (Hémiptères-Hétéroptères paléare= tiques ; Podurides). Le Ed, Fleutiaux, à Paris (Cicindélides et Elatérides du globe). G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre ( miptères aquatiques; Locustides). Nota, — MM. les Sociétaires qui voudraient faire partie du Comité sont priés d’en informer le rédacteur de Ja Reurte. Eu Hé- À ; == La ne x cales des élytres et dus segnents abdominaux 2 à 5 simplemeut et peu densément ciliées. . » . . . + * + + + « + * vobustus. d'. Ponctuation de l'abdomen serrée. forte, longuement aciculée ; marges apicales des élytres et des segments abdominaux 2? à 5 den- sément frangées de poils dorés. , 4. 4, « + + + + + + + spinulosus, B. Corselet porctué, avec une ligne médiane longitudinale lisse. Elytres pas plus longues que lui. à ponctuation un peu plus forte ét plus dense que chez mimus, celle de l'abdonen fine etrare 4, 4, + + + * - puncticollis. 1. Homæocerus mimus Fauv. Homorocerus rufipennis Kr., Berl. Ent. Zeits., 1858, 363. — Solsky, Beri. Ent. Zeiis , 186%, pl. #, fig. 9 (non Boh.). Facie satis Quedium ochripennem Mén. simulans, sed multo ma: jor, paralielus, convexus, nitidissimus, parce nigro-selosus, niger- rimus, elytris rufis, palporum maxillarium articulo ullimo rufo, tarsis plus minusve rufescentibus, articulo ultimo dilutiore; anten- narum articulis 4-10 sensim latioribus, 10° apice profunde arcua- tin emarginato, 11° apice rufo:; capite breviter orbiculalo, punclis aliquot intra et post oculos utrinque notatis, ad genas uniseriatim oblique positis, fronte ante basin antennarum vix impressa ibique punctis 3 vel 4 notata ; thorace antice capite vix latiore, paruim la- tiore quam longiore, ab apice ad angulos posticos omnino rotunda- Los parum ampliato, toto subtiliter marginato, dorso utrinque ante medium puncto unico, serie punctorum ad marginem anticum utrin- que tantum, serie alia ad marginem lateralem, punctisque aliquot post angulos anticos notatis ; sculello parce subliliter vix asperatim punctato ; elytris parallelis, thoracis latitudine, disco seriebus qua- tuor obliquis punctorum aliquot notatis, secundum suturam et mar- ginem anticum densius seriatim punctulatis, margiñe inflexo den- sius et subtilius punctulato, pilis parcis subaureis longius ornatis, ad marginem apicalem densioribus ; abdomine subparallelo, punctis parum aciculatis, asperu'is, dorso parce, lateribus crebrius nolato, parce aureo-piloso, pilis in yargine apicali segmentorum 2-5 densioribus, segmento 7° apice supra utrinque profunde sinuato, medio subtriangulari, sublus rotundalo, margine apicali supra et subtus dense crenulatim denticulato, denticulo utroque sela brevi aureola séparato ; C* eodem segmento subtus apice sat profunde subtriangulariter inciso. — Long., 13 1/2-1% 1/2 mill. Natal (D' Martin). Deux exemplaires. — Ma collection. Peut-être les exemplaires de Kraatz et Solsky provenaient du Ktevue d'Entomologie. — Février 1899, 3 a) Dr C.-A. Dobrn, qui avait reçu l’espèce de Cafrerie et me l’a-donnée sous le nom d'AJomorocerus rufipennis Boh. 2. Homœæocerus simplex Fauv. A præcedente magnitudine minore, antennisminus dilatalis, arti- culis 4-11 picescentibus, 41° apice rufo; capite minore, brevius orbiculato, fronte antica utripque punctis duobus, vertice rrope collum utrinque punclo unico, punctisque aliquot aliis biseriatis post oculos notalis ; oculis minoribus ; thorace sat breviore, angu- lis anticis minus obtusis; elytris punctis dorso grossis, confusis, pa- rum densis, ad latera subtilioribus, prope scutellum sat numerosis et sublilioribus, notatlis; abdomine circa apicem magis attenuato, segmentis 2-5 densius, 6-7 triplo crebrius asperatim punclatis, 7° supra et subtus apice haud crenulato, supra utrinque vix sinu&to optime distinguendum; ©’ latet. — Long., 41 mill. Angola. Une seule D. — Ma collection. 3, Homœæocerus ciliatus Roth, Wiegm. Archiv, 1851, 1, 118. Tigré (Roth); Abyssinie (Raffray). “Trois exemplaires. — Ma collection. J'ai vu le type de Roth, obligeamment communiqué par le Mu- seum de Munich. L'auteur l’a décrit comme Acylophorus. La tête, sauf.le milieu du disque, et le corselet, sauf environ toute sa moitié postérieure et le milieu du disque en avant, ont de gros points assez nombreux. La ponctuation élytrale est un peu moins dense que chez simplex, dont cette espèce a la taille. L'incision du 7° segment ventral de l'abdomen chez le est bien plus large et un peu moins profonde que chez le mimus. 4. Homœæocerus robustus Gestro, Ann. Mus. Civ. Genova, 1881, XVI, 658: 1895, XV, 293.—Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg., 1893, 12. Abyssinie (Raffray); Choa : Let Marefa, décembre: Giuba (Mu- see de Génes), Une Q. — Ma collection. L'on Eu outre, j'ai vu le type, qui appartient au Musée de Gênes. L'espèce a la taille et le faciès du mimus; mais les antennes sont moins larges ; la tête est ponctuée, sauf au milieu du disque ; les côtés du corselet le sont également ; les élytres sont bien plus longues avec une très grosse ponctuation confuse et assez dense ; l'abdomen est seulement un peu plus densément ponciué, mais le 7° segment en dessus à la saillie médiane plus obtuse et, en dessus comine en dessous, il n’y a pas de soies entre chaque crénelure de sa marge apicale. 5. Homœæocerus spinulosus Solsky, Berl. Ent. Zeils., 186%, 375, pl. 4, fig. 8. Gorée (Solsky); Natal: Maritzburg! Abyssinie: Bogos, à 1,500m d’alt., juin à août (Raffray); Keren (Beccari). Cinq exemplaires. — Ma collection. Je n'ai pas vu le type de Solsky; mais les exemplaires que j'y rapporte conviennent bien à sa description, à ce point près qu’ils n’ont pas de petites aciculations transverses entre les points des élytres; mais je présume que ce caractère, s’il existe réellement, est accidentel, ou plutôt je crois qu'il n'existe pas et que Solsky a été trompé par les fines soies des élytres, qui, lorsqu'on revarde linsecte un peu obliquement, semblent former en effet de très écères stirioles entre la ponctuation. 1 Le © a le 7° segment incisé en dessous presque comme cilialus, mais l’incision est un peu moins large et plus aiguë ; outre les ca- raclères mentionnés au tableau, les élytres, bien plus longues, ont une grosse ponctuation moitié plus dense et le 7° segment dorsal est plus prolongé en arrière au milieu de sa marge apicale. Les exemplaires d'Abyssinie sont de même taille (10-11 mill.) que celui décrit de Gorée par Solsky, mais plus petits que les deux indi- vidus que je possède du Natal, lesquels atteignent 13 à 1% mill. ; en outre leurs antennes, sauf la base, et leurs tarses, parfois mème es cuisses antérieures, passent au roux obscur; mais je ne vois pas de caractère spécifique pour les séparer du type. Chez le spinulosus, la tèle et quelquefois aussi le corselet, offrent, en dehors des gros points normaux, une ponctuation fon- cière extrêmement fine; mais ce n’est qu’une variation accidentelle, qui se reproduit plus ou moins chez d’autres espèces du genre, oh 6. Homœocerus puncticollis Kr. Berl. Ent. Zeils., 1858, 363. Sénégambie portugaise. Je n’ai pas vu cette espèce, dont j'ai donné au tableau les carac- tères extraits de la diagnose de l’auteur. Elle parait très dislinctie de toutes les autres par la ponctuation insolite de son corselet, qui ne laisse qu’une ligne longitudinale lisse au milieu du disque. Giyphesthus Kraatz. Glyphæstus Kr. 1. Glyphesthus picipennis Roih, W'iegm. Archiv, 1851,1, 118. rufipennis Kr., Berl. Ent. Zeils., 1868, 365, pl. II, fig. f.-q. Sénégambie portugaise (Xraalz); Abyssinie (Raffray); Tigré (Roth). Quatre exemplaires. — Ma collection. Roth, dout j'ai vu le type {Museum de Munich), a décrit cet in- secte comme Acylophorus. Le D' Kraaltz a comparé mes exem- plaires à son rufipennis, qui n’en diffère pas. 2. Glyphestus niger Kr., Berl. Ent. Zeils., 1858, 365, pl. II, fig. e. Sénégambie portugaise (Kraalz). Cet insecte m'est inconnu; mais il parait différer du picipennis, notamment par la couleur noire de ses élytres. Homorocerus Boheman. 1. Homorocerus rufipennis Boh., Ins. Caffr:, 1, 273, pl. MW, fige, 1-7. Cafrerie orientale (Boheman); Port-Natal; Zululand. Ce Xantholinien a, comme le dit Boheman, le faciès d’un très grand Xantholinus glabratus Grav. Il est probablement répandu Que dans l'Afrique tropicale; j'en connais déjà six ou sept exem- plaires. VIT. Espèces nouvelles de DINARDA et DINUSAÀ, par À. Fauvel. Dinarda clavigera lauv. Magnitudine D. Mærkeli Kiesw., sed tota alia, antennis elonga- lis, maxime incrassatis, corpore antico angustiore, subopaco, sat convexo, æqualiter quadruplo fortius dense asperato, haud punc- tato, capite multo latiore, oculis triplo majoribus cæterisque om- pino distincta; nigro-picea, ore, segmenlo 6° abdominis apice late, 7° toto tarsisque rufo-lestaceis, antennarum scapo, thoracis lateri- bus obscure, segmentorum marginibus 2-5 late pedibusque rufo- ferrugineis ; antennis capitis thoracisque longitudine, subcylindri- cis, sericeo-opacis, haud pilosis, apice ferrugineis, articulis 5-10 præsertim connatis, sat transversis, {1° apice maxime obtuso ; tho- race angustulo, lateribus parum deplanato, margine antica fere recte truncata, angulis anticis omnino rotuudatis, posticis latiori- bus, minus acutis, basi utrinque multo profandius sinuala, medio late fortiter producta; scutello parcissime asperulo ; elytris tertia parte quam in Mærkeli longioribus, dorso convexis, lateribus an- guste deplanatis, basi fere truncatis, setis brevioribus et crassiori- bus ; abdomine nitidulo, elytris paulo parcius licet multo subtilius asperato, setis adhuc crassioribus, segmento 7° supra late subtrian- gulariter emarginato, sublus rotundato. — Long., # mill. Abyssinie: Bogos (Raffray). Un exemplaire. — Ma collection, Ses grosses antennes rhopaliformes et son avant-corps fortement râpeux l'éloignent de toutes les Dinarda d'Europe. Par son corse- let tronqué en avant et ses élytres convexes, assez longues, étroite- ment déprimées latéralement, elle se rapproche plutôt de Fauvelia permira Wasm., de Bolivie (1); mais sa sculpture est beaucoup plus râpeuse. (Ù Depuis la publication de ce nouveau genre par le R. P. Wasmann (Verh. zool.-bot. Ges. Wien, 18%5, 40, fig. 3), J'ai reçu de M. Germain une nouvelle espèce des mêmes régions : Fauvelia Wasmanni Fauv. F. permiræ magnitudine æqualis, similiter colorata, longius, parcius e Mt. Dinusa myrmidon Fau. Ab omnibus statura minutissima primo visu distincta, magnitu- dine et facie Myllænam minulam Grav. simulans, licet corpore anlico latiore, nitidulo ; similiter colorata, sed elytris abdomineque dilutioribus, iilis cirea scutellum piceis; tota oculo fortissime armato vix perspicue alutelia, punctura nulla, pube omnium subtilissime grisea viX pruinosula parum sericella ; antennis juxta marginem oculorum jinteriorem insertis, sat robustis, capitis thoracisque cir- citer longitudine, fere haud pilosis, articulis 1° vbconico, 2° 4° fere dimidio breviore, 3° 20 sat longiore, 4-5 inter se æqualibus, 3° sub- æqualibus sed paulo angustioribus, 6° 5° breviore, 7-10 latioribus, etiam brevioribus, 11° oblongo ; oculis magnis ; thorace tertia parte latiore quam longiore, a basi ad apicem sat angustato, angulis om- nibus fere æqualiler rotundatis, basi utrinque vix perspicue sinuala ; scutello haud conspicuo ; elytris brevissimis, thorace plus quam terlia parte brevioribus, humeris rotundatim angustatis, inde ad angulum apicis acute productum parallelis, apice utrinque profunde sinuatis ;: abdomine conico, paulo magis alutaceo, segmentorum mar- ginibus crassis, fartiter elevatis, segmento 7° 6° sat angustiore, supra apice truncato. — Long., 1 1/2-1 2/3 mill. minus grosse puberula, sed dimidio fere angustior, corpore antico niti- dulo, non opaco, antennis crassioribus et multo longioribus, articulisom- nibus, præsertim 3-5, longioribus, corpore antico parcius et paulo subti- lius asperulo ; thorace angustiore, antice minus angustato, antice subpa- rallelo, utrinque mullo profundius sinuatim impresso, angulis anticis mi- nus rotundatis, posticis vix productis, apice summo tantum acutis, basi utrinque magis obliqua ; elytris convexioribus, lateribus haud depressis ct elevatis, sed circa medium a margine laterali oblique parum impressis, apice simul sumptis profundius areuatim emarginatis ; abdomine angus- tiore et longiore, antice mulio subtilius et densius pubescenti, segmento 2% magis conico, marginibus haud inflatis, postice spatulato-dilatatis, disco umbonato, 2° longiore, basi medio profundius impresso facillime distinguenda. —— Long., 3 2/3 mill. Bolivie : territoire des Indiens Yuracaris. Deux exemplaires. — Ma collection. Je suis heureux de dédier cette curieuse espèce au R. P. Wasmann, dont les belles études sur les Staphylinides myrmécophiles et termito- philes sont classiques dans la science. Il est probable que la Fauvelia Wasmanni habite, comme permira, les nids d’une grande Ponéride, la Pachycondyla Fauveli Emery ; toute- fois, je n'ai pas de renseignements certains à cet égard. RS Abyssinie: Akrour, dans les dids du T'erines arborum Smeathm., (Raffray). Deux exemplaires. — Ma collection. D’après les observations de mon savant collaborateur, cet insecte court avec une rapidité surprenante dans les galeries du termite qu'il habite exclusivement. Casey a décrit (Ann. N.-York Ac. Sc., V, 184) un genre de Staphylinides termitophiles sous le nom de Perinthus, dont l'uni- que espèce, découverte à Panama, m'est inconnue; cette espèce offre, comme Dinusa myrmidon, le faciès d’une très petite Myl- læna ; mais ses antennes extrêmement comprimées, presque comme un ruban ({ape-like), et les séries de longues soies tactiles dont le corps est pourvu, indiquent, entre autres caractères, un insecte tout différent de D. myrmidon. Il est probable que celui-ci devra constituer une coupe spéciale, distincte des Dinusa; mais les deux exemplaires que je possède sont trop défectueux pour que je puisse en étudier convenablement les caractères génériques. VIIL. Sur les espèces africaines du genre PORUS Westic., par À. Faurvel. J'ai déjà publié sur ce genre une note (Rev. d'Ent., 1889, 285), où j'indique que le ferrugineus Kr., d'Afrique, n'est qu'une va- riété du type indien ochraceus Westw. Depuis dix ans, jai reçu trois nouvelles espèces de Porus, l’une du Sénégal, les deux autres du Sud de l’Afrique. Voici le tableau de toutes ces espèces, extrêmement voisines en- tre elles : À, Corselet pas plus rétréci en arrière qu'en avant, nettemenl transverse ; têleà ponc- lualion très fine; C} sixième segment dorsal de l'abdomen simple, septième à marge apicale around NE rEeIe. alle Ir LIT elles sus Uferruginens: B. Corselet plus rélréci en avant qu'en arrière, nettement transverse; tête à ponctualion assez forte; J sixième segment avoc une plaque tuberculéeleupuliforme.#. UC AR M NGupulifer. C. Corselet plus rétréci en arrière qu'en avant. a. Corselet neltement transverse; © sixième segment avec une étossendentedrinifonmer. ME ME TE, MoN, 1 MN € natdlentie a'. Corselet à peine transverse; C sirième segment simple ; sep- tième à marge apicale tridentée , « + + + + + + + longicollie, = e6E |. Porus ochraceus Wesiw. var. ferrugineus Kr. Linn. Ent , 1857, 92. — Fauv., Rev. d’'Ent., 1889, 285. Le type ochraceus habite le Nepaul, l’Assam et le Bengale (Mo- radabad); la var. ferrugineus s’en distingue à peine et unique- ment par la ponctuation des élytres un peu moins serrée que celle du type; elle se trouve au Soudan oriental (notamment dans le Kor- dofan), en Abyssinie (Keren, à 1,500" d’alt., juin à août) et au Sé- négal (Rufisque). Dans les deux sexes, le vertex présente un sillon transversal, fin, entier, très sinué et dirigé en arrière de chaque côté, un autre en arrière de celui-ci, interrompu dans son milieu et en grande partie caché latéralement sous le bord antérieur du corselet; enfin, plus en arrière encore, au milieu de la base du vertex, quaud la tête fait saillie, on voit un troisième sillon en forme de M. Le © de l’ochraceus se distingue par le 2° sesment de l'abdomen armé en dessus, de chaque côté, près de la marge, d’une épine assez forte, un peu oblique, plus ou moins recourbée en arc de haut en bas, tantôt alteignant par sa pointe l'extrémité du 3° segment, lan- tôt notablement plus courte. Le 7° sement dorsal est simple. Toutes les espèces de Porus ont, du reste, le 2° segment biépi- neux chez le ©. 2. Porus cupulifer Fauv. 3. Præcedente paulo major, latior, capite fortiter punctato, ver- tice lævigato, fronte anguste alutella, medio impressa; thorace bre- viore et latiore, ulrinque paulo fortius punctato, lateribus antice magis quam postice arcuatim angustatis, angustis posticis adhuc magis rotundatis, basi post hos angulos leviter sinuata; elvtris, præsertim epipleuris, parcius punctatis ; abdomine parcius punc- tato, fortius asperalo, segmento 2° dorsali spina mrgis obliqua, seg- mentum 31m medium attingente, 3° medio longitudinaliter obsolete carinulato, 6° plaga cupuliformi sat magna sublævi, postice parum elevala, antice altenuato-depressa, 7° supra apice truncato., subtus magis producto, rotundato, licet medio apice vix sinuato; ® latet. — Long., 7 1/2 mill. Sénégal. Un seul ©. — Ma collection. Les antennes manquent dans cet unique exemplaire. Près de l'ex- trémité du 6° segment, les aspérilés râpeuses forment deux lignes ransversales un peu sinueuses. t AR Que 3. Porus natalensis Fauv. P. ochraceo duplo major et latior, thorace sat breviore, an- tice et præsertim postice angustato, antennis validioribus, paulo longioribus oculis majoribus, magis proeminentibus ; © capite opaco, in fundo toto alutaceo, fronte tota lals sat profunde subtriangula- riter impressa, abdominis segmento 2° apice utrinque sat sinuato, spinis validioribus, parallelis, segmentum 3%® medium attingentibus, 3-5 circa basin medio late impressis, 6° medio carina longitudinali fortiter elevala, 7° apice subtruncato, vix bisinuato primo visu dis- linctus. — Long., 9 1/2-10 mill. Natal ; Damara. Un S et une ©. — Ma collection. 4. Porus longicollis Fauv. A cæteris thorace longiore, parum transverso distinctus, cæternm P. ochraceo simillimus, sed paulo major, oculis majoribus, magis convexis, thorace postice quam antice magis anguslato, angulis pos- ticis multo minus rotundatis, parum indicatis, elytris disco versus suturam vage punctatis; © capile nitidiore, fronte fortius alutacea, tota profunde subarcuatim impressa, segmento 2° margine apicali medio parum producta, spinis lateralibus magis obliquis, 7° apice haud rotundato ut in ochraceo, sed truncato et dentibus tribus parum validis, una media, duabus lateralibns armato distinguendus. -- Long., 8 1/3-8 3/4 mill. Delagoa Bay. Un 5 et une ©. — Ma collection. IX. Sur un genre nouveau d'Aleochariens termitophiles. par A. Fauvel. Termitopulex Fauvel. Genus Termitobiæ Wasin. et Xenogastri vicinum, sed a primo capite parallelo, minime exserlo nec sirangulato, palporum maxil- Jarium articulo ultimo subulalo, corpore parum coriaceo, abdomine prælongo, oblongo, nec maxime inflato ul in Termilobia, larsorum unguiculis basi haud subdentatis; a secundo etiam capite parallelo. antennis maxime elongatis, abdominis haud maxime inflati structura, tarsis anticis #-articulatis, posticis longioribus præcipue distincturn, LTD Corpus maxime elongatum, nitidissimum, parum translucidum, longe setosum, abdomine corpore antico sat longiore, oblongo, crasso, convexo, segmentis 9-5 late marginatis, Antennæ subce- niculatæ, prælongæ, segmenti 5i apicem attingentes, piloso-verticil- latæ. Palpi maxillares articulo ultimo minimo, subulato, 4° sat breviore. Oculi sat magni, convexi, læves. Thorax angustus, sub- quadratus, lateraliter marginatus. Scutellum minimum, transversum. Elytra thorace subbreviora. Pedes graciles, elongati, pilosi, coxis ompnibus fere contiguis, tibiisgracillimis, tarsis longis, posticis arti- culo 4° tribus sequentibus simul sumptis sat breviore, unguiculis simplicibus. Par ses téguments un peu translucides, son corps très brillant, sétigère, et sa coloration, ce petit Aléocharien rappelle assez quel- ques types de Pulex. Sa place doit être entre le genre termilophile Termitobia, de la Côte-d'Or, et le genre Xenogaster, du Brésil; mais il en diffère beaucoup par les caractères que je viens d’indiquer. Termitopulex grandicornis Fauv. Squalide piceo-teslaceus, fusco-setosus, ore, antennis, elytrorum maxima parte, abdominis basi pedibusque, præsertim tibiis larsisque posticis dilutioribus, antennis articulo 1° longo, oblongo, 2° 1° terlia fere parte breviore, multo angusliore, 3° 20 terlia parte lon- giore, 4 8 longitudine fere æqualibus, 9-10 paulo brevioribus et la- tioribus, 11° testaceo, duobus præcedentibus subæquali, oblongo, extus parum oblique truncato; capite paulo lcngiore quan latiore, punclis aliquot vix perspicuis notato, fronte antice truncala, obso- letissime biimpressa; thorace satconvexo, parum lransverso, capite haud longiore sed paulo latiore, antice parum attenuato, angulis anticis indicatis, posticis rotundatis, dor:0 vix perspicue punctn- lato, punctis aliquot seligeris majoribus ; elytris thorace lertia parte latioribus, ad suturam haud lonoioribus, apice conjunctim sat pro- funde emarginatis, dorso fere sicut thoracem punctulatis, ab hume- ris indicatis ad apicem parum ambpliatis; abdomine oblongo, n'edio elytris paulo ampliore, cæterum convexiore, longe setoso, forlius punctulato, segmentis 2-5 prope marginem posticam parce asperu- lis, ibique punctis duobus quasi elongato-fossulatis utrinque notato. — Long., 2 1/2 mill. Abyssinie, dans un nid de termite (Ra/fray). Un seul exemplaire. — Ma collection. Je n'ai pas reçu le termite avec lequel vit ce curieux insecte. — 39 — X. Sur trois ASTILBUS nouveaux, par À. Fauvel. Astilbus Stephens. Drusilla Mann. Voici les caractères résumés des trois Aslilbus que je connais de l'Afrique tropicale ; tous, le dernier surtout, diffèrent beaucoup des types paléarctiques. A. Avant-corps et base de l'abdomen d'un rougeâtre sale ; avant corps rugueux ou net- tement ponctué ; tempes plus ou moins larges et anguleuses derrière les yeux. a. Avant-corps à ponctualion fortement rugueuse au corselet et aux élytres, qui sont presque unicolores ; tempes assez longues derrière les yenr RE non ee et clear (ae panictinticus. a’. Avant-corps à ponctuation légèrement rugueuse au corselet et sur- tout aux élytres, qui ont une tache brune au milieu du bord externe et une aulre flave en arrière de celle-ci. 4, , . . , . ,. . angularis. B. Tête et abdomen noirs ; élytres el surtout corselet bronzés ; avant- corps à ponctuation très fine, surtout aux élytres ; tempes nullement saillantes derriere les VOUr ONU 0. 7CTIEICOLIS, 1. Astilbus hæmasticus Fauv. A. memnonio Mærk. paulo major, præserlim brevior et latior, cæterum omnino alius. Sat nilidus, parce griseo-pubescens, abdo- mine fere glabro ; obscure rufo-sanguineus, abdominis segmentis 4-7 nigritulis, ore, antennis circa apicem, segmentis 2-3 circa ba- sin, pedibusque plus minusve infuscatis, tarsis rufescentibus ; ca- pite latissimo el brevissimo, basi sinuatim truncalo, temporibus post oculos magnos sat proeminentibus, parum dilatatis, supra pa- rum dense sat fortiter punctalo, spatio medio longitudinaliter an- guste lævigato, fronte inter antennas polila ; antennis crassis, dimi- diam partem elstrorum atlingentibus, articulo 3° 9° duplo fere lon- giore, 4-10 sensim longitudine decrescentibus, 9° et præsertim 10° forliter transversis, 11° duobus præcedentibus sat longiore, parum acuminalo ; thorace lato et brevi, sat transverso, trapezcidali, an- terius capitis lalitudine, ab angulis anticis roltundatis ad basin for- titer oblique angustato, disco in C a basi fere ad apicem late et profunde excavalo, in © basi tantum anguslius et inde ad apicem sulcato, angulis posticis parum obtusis, punctura forli, sat densa, asperula; scutello vix perspicue asperulo ; elytris latis, brevibus, transversis, thorace tertia parte latioribus, convexis, parallelis, apice ad suturam haud emarginatis, et prope angulum externum LOU RE. macula minima aurantiaca obscura, fortius asperatis ; abdomine medio latiore ibique elytris sat latiore, segmentis 2-3 vage subtilis- sime punctulatis, 4-6 Iæviusculis, 7° subtiliter sat crebre punctu- lato et puberulo: € segmento 7° apice supra truncato, sublus mullo longiore, rotundato ; © eodem segmento haud truncato, sed medio apice incisura fere semilunari bene emarginato.— Long., 5 1/2 mill. Abyssinie : Bogos, à 1,500" d’alt.; de juin à août; assez rare (Paffray). 2. Astilbus angularis Fauv. Præcedente dimidio minore, rufus, abdomine piceo, segmentorum marginibus apice plus minusve late rufo-testaceis, antennis mullo minus incrassalis, punclura corporis aniici mullo subliliore, cre- briore, thoracis parum, elytrorum vix asperula, abdominis, præser- lim segmentorum 5-7, sat densa et subtlissima ; capite minus lato, oculis majoribus, temporibus brevioribus, haud inflatis, thorace in abruptius excavato, in © antice haud sulcato, elstris paulo lon- gioribus, medio extus oblique impressis, ibique macula obscura picea, maculaque alia post hanc flava ad angulum apicalem exter- num notalis ; © $egmento 7° supra etiam truncato, sed apice medio sinuato, © incisura minore emarginato maxime distinctus.— Long., 3 mill. | Haut-Sénégal. Deux exemplaires. — Ma collection. 3 Astilbus æneicollis Fauv. A præcedentibus colore et punctura præserlim primo visu dis- tioguendus. Nigerrimus, parum nitidus, thorace nilidissimo, æneo, elytris subsericeis, parum æneolis, antennis pedibusque plus mi- nusve piceis, illis basi tarsisque rufulis ; antennis leruioribus, arti- cu!is omnibns magis elongalis, 9-10 parum transversis ; capite alu- laceo, nitidulo, subtilissime crebre punctulato, past oculos maxi- mos oblique ad collum angustato; thorace paulo longiore, antice parum dilatato, inde ad angulos posticos parum oblusos subparal- lelo, basi post foveam angustam, profundam carinatim elevalo, versus latera et apicem magis, dorso vix perspicue granuloso ; ely- tris longioribus, alutaceis, cæterum dense omnium subtilissinie punctulatis, dense subtiliter fusco-puberulis; abdomine apice latiore, ne ia fundo subtilissime coriaceo, segmento 6° versus latera vix gra- nuloso, margine apicali membrana albida latiore; 7° in © supra medio apice late subtiliter emarginato; © latet. — Long., 3 4/2 mill. Gabon: Lambarene (Mocquerys). Un seul =. — Ma collection. XI. Sur les genres nouveaux DÉREMA et OCYPLANLS, par À. Faurvel. Derema Fauvel. Pire 10; Genus Falagriae Mann. et Ecitophilae Wasm. vicinum, capite basi constricto, tarsis anticis 4, intermediis et posticis 5-arlicula- tis coxisque intermediis sal distantibus l'alagriae proximum, sed thoracis medio canaliculati el utrinque oblique sulcali structura Ecitophilae propius, licet Llarsornm forma abdominisque segmentis 3 primis basi transversim haud sulcatis primo visu diversum. A fFalagria collo latiore, palpis maxillaribus articulo penultimo in- flato-turbinato, præcedente duplo latiore, ultimo tenuissimo, an- tennis brevibus, fortiter clavatis, basi sat approximatis, coxis in- termediis carinula separalis, scutello maximo, abdominis segmeuntis omanibus basi nec sulcatis, nec crenulatis, pedibus brevioribus, gra- cilibus, tibiis simplicibus, tarsis brevibus, intermediis articulis 4 primis brevibus, subæqualibus, posticis articulo 4° 920 vix terlia parte longiore, articulis 2-4 inter se æqualibus vel 20 3° paulo lon- giore, 5° duobus præcedentibus simul sumptis vix æquali. Chez lÆeitophila omnivora Wasm., les trois premiers seg- ments de l’abdomen sont impressionnés-sillonnés en travers à la base, quoique non crénelés comme ceux des Falagria. La strnc- ture seule des tarses suffit à distinguer d’ailleurs le genre Derema de tous ceux qui, comme lui, ont la tête étranglée à la base, les hanches intermédiaires distantes et les tarses de 4, 5, 5 arlicles. Les deux espèces que je connais sont africaines ; l’une d'elles (foveicollis) vit, au Cap, avec Dorylus helvolus L. A, Tête orbiculaire-transverse ; angles postérieurs du corselet effacés, presqie arron- dis ; dernier article des antennes égal aux 8-10 réunis ; segments 2-4 de l'abdomen à ponctuation extrêmement fine et dense. , , ,. , ,. . . , +: foveicollis, B, Tête pentagonale ; angles postérieurs du corselet très marqués ; der- nier article des antennes aussi long que les 5-10 réunis ; segments 2-4 de l'abdomen à ponctuation trois fois moins dense, , , , , senegalensiss ST, 1. Derema foveicollis Fauv. Athelaïn analem Grav. minimam facie et colore subsimulans, angusta, dilule et squalide picea, capite nigritulo, abdominis cin- gulo penultimo vix perspicue piceo, antennarum basi oreque fla- vescentibus ; pedibus albidis: capite thoraceque glabris, elytris omnium subtilissime brevissimeque, abdominis segmentis 2-4 den- sissime, 5 paulo parcius, 6-7 parce multo longius pubescentibus ; capite thoraceque sat nitidis, illo dense subtilissime, hoc paulo parcius, punctalis ; antennis clavatis, robustis, capite thoraceque paulo brevioribus, articulis 4-2 crassis, 3° parum, 4° magis, 5-10 fortissime transversis, 11° tribus præcedentibus simul sumptis æquali, obconico; capite transversim orbiculato, convexo, oculis laterum dimidiam partem non occupantibus; thorace parvo, bre- vissimo, transverso, in medio capite parum laliore, lateribus for- titer, antice paulo brevius quam postice rotundatis, angulis anticis omnino, posticis fere rotundalis, basi supra sculellum sat late pro- ducta, sulco medio longitudinali bene impresso, prope basin ab- breviato, basi utrinque profunde et oblique usque ad medium la- tus late profundeque impresso-eulcalo; elytris quadratis, thorace sat latioribus, dense, vix asperatim punctulatis, minus nitidis, margine apicali obscure flavidis; abdomine ante medium parum inflato ibique elytris angustiore, segmentis basalibus densissime subtilissime, 5° parcius, 6-7 parum crebre pupctulatis, segmentis 2-5 crasse marginalis, 7° supra lale longitudinaliter parum pro- funde impresso, apice subrotundalim produclo.—Long., 4 3/4 mill. Sexus differentia latet. Newlands près Capelown, avec Dorylus helvolus (Raffray) ; Usambara : Derema, octobre-novembre, à 850" d'altitude (Con- radt). Deux exemplaires de l’Usambara m’ont été donnés par le Musée de Berlin. M. Raffraÿ n’en a trouvé qu’un au Cap. 2. Derema senegalensis Fauv. Præcedente paulo major, præsertim latior et robustior, abdomine piceo, acuminato, basi vix rufulo, antennis rufulis, crassioribus, paulo Jongioribus, articulis 4-10 maxime transversis, 41° maxi- mo, arliculos 6-10 longitudine æquante; capite nigritulo, majore, a 5 transversim quadrato, opaculo, post oculos majores et mullo con- vexiores parum dilatato; thorace piceo, multo ampliore, angulis posticis bene indicatis, unde latera parum rotundata; elvtris etiam latioribus, parum transversis, squalide flavidis, abdominis segmen- tis basalibus multo parcius et fortius, apicalibus etiam parcius punctatis, omnibus longius puberulis, 6° præter basin 7°que toto squalide flavis; pedibus rufo-flavis, tarsis longioribus oplime dis- tinguenda. — Long., 2 mill. Haut-Sénégal : Badumbé. Un exemplaire. Ma collection. Ocyplanus Fauvel. Genus Myrmecoporae Saulcy, capite basi constricto, tarsis anti- cis 4, intermediiset posticis 5-articulatis, coxisque intermediis dis- tantibus proximum, sed mesosterno simplici, poslice inter coxas magis dislantes transversim recle truncato, oculis maximis, exser- tis,collo utrinque dentato, antennis subgeniculatis, palpis pedibusqne gracillimis, prælongis, maxillarium articulo ultimo sat robusto, ob- conico, tarsis anticis quarta parte, posterioribus vix tibia breviori- bus, articulis longitudine sensim decrescentibus, licet 5° duobus præcedentibus paulo breviore, unguibus omnibus etiam gracillimis et prælongis maxime distinctum. Chez Myrmecopora, le mesosternum est finement marginé et se prolonge en triangle aigu entre les hanches. 1. Ocyplanus formicarius Fauv. Slenagriam facie simulans, elongatus, sat convexus, piceus, parce vix flavo-pubescens, capile abdomineque nitidulis, thorace elytrisque alutaceis, fere opacis, ore, antennis, ano pedibusque squä- lide rufo-testaceis; antennis articulo 1° robusto, prælongo, 39 29 vix lougiore, 4-9 duplo Jongioribus quam latioribus, 41° 10° sat longiore; capite post oculos fere oblique (=), latius rotundatim (9) angustalo, toto profunde longitudinaliter, in =’ latius, sulcato; tho- race capite mullo angustioe, maxime cordato, post medium stran - gulalo ibique sulco maxime profundo transversim impresso, medio antice longius (in © latius), postice breviter sulcato; elytris quadra- lis, thorace duplo fere latioribus, punctis aliquot sparsis, vix pers- picuis ; abdomine oblongo, mag's perspicue punclulalo, segmentis = fra. 2-4 basi parum impressis, 6-7 utrinque longiludinaliter plicato-im- pressis. — Long., & 1/2 mill. Variat capite, thorace abdominisque basi squalide rufulis. Haut-Sénégal: Badumbé, rare (Nodier): Abyssinie (Raffray). Collection du D' Nodier et la mienne. 2. Ocyplanus angusticollis Epp., Deut, Ent. Zeils., 1885, 105. Côte-d'Or: Adda. Collection Eppelsheim (Musée de Wien) et la mienne. EXPLICATION DE LA PLANCHE I. 4. Trilobitideus mirabilis Raftr. 2 = — Vu en dessous. (A-B, insertion et extrémité de l’antenne:. Dr — — Tarse et extrémité du tibia, 4. — — Mandibule. HE — —— Mâchoire et palpe maxillaire. 6. = — Antenne. 7 — — Menton, languette et palpe labial. 8 Mimocetle balaena Fauv. 9. — Vu en dessous. 10. — — Tarse et extrémité du libia. 41. Pygostenus Raffrayi Wasm. Mâchoire et palpe maxillaire. 12 — — Menton, languette et palpe labial. 33, — — Mandibule. 14. Tachinopsis setigera Fauv. 15. — — Antenne vue latéralement. 16, Dereina foveicollis. 17. Dorylobius sulcicollis. 18. — — Mâchoire et palpe maxillaire. 19. — — Mandibule. 20, — — Menton, languette et palpe labial. 21, Pygostenus rufus Raîffr, Antenne. Revue d'Entomologie.1899 Planche 1 Heliog Ducourtioux et Huillard Raffray. del SIDA PEMPINTIDIE SA D'AMRRIQUE TROISIÈME NOTE SUR LES M£GACEPHALIDÆ D'AUSTRALIE Par En. FLEUTIAUX. C’est à tort que j'ai autrefois rapporté la Pseudotetracha (Me- gacephala; Frenchi Sloane à la vieille espèce de Cästelnau, la M. Howiiti. Ce sont deux espèces appartenant à deux genres diffé- rents. J'ai reçu depuis la véritable /1owitti, que je ne connaissais pas. Elle est distincte par sa taille plus petite et ses élytres courts, ovales, notablement plus larges que le prothorax. Ses paites plus longues et la forme subcordiforme de son pronotum la placent dans le genre Tetracha. Il faut reconnaitre que la description de Castelnau n’est pas tout à fait exacte sur certains points et qu'il était permis de l’appliquer parfaitement à la Frenchi avant que celle-ci füt décrite. «a Thorax presque carré » (1) est plutôt subcordiforme, comparé à celui de la M. cylindrica. D’un autre côté, les mots « les élytres sont courts, d’une forme ovale » (2) auraient dù retenir davantage mon attention. Elytres « couverts de points profonds sur leur partie ante- rieure et s'étendant un peu plus que le tiers de leur longueur »(3). L'expression points profonds est ici impropre par rapport à cylindrica, attendu qu’ils sont beaucoup moins gros. C’est ce qui m'a trompé, C'est donc presque sans hésitation que j'ai cru, à l’époque de ma deuxième note (Aev. d’'Ent., 1896, p. 285), devoir rapporter Frenchi, récemment décrite, à Howitti, et cela malgré l'opinion formelle de M. Blackburn, qui possédait les deux espèces. Le premier tort est à Castelnau d’avoir décrit lowtlti comme Megacephala. En somme, l’avis de M. Blackburn prévaut et le mien est infirmé. IL faudra donc rétablir ainsi le tableau des Pseudotetracha et des espèces de T'etracha à élytres unicolores : (1) Thorax almost square. (2) The elytra are short, of oval form: (3) Covered with deep punctures on their anterior part, and exten- ding to a little more than the third of their length. Revue d’Entomologie. — Février 1809, 4 «ae Pronotum peu rétréci en arrière. Elytres à peine plus larges que le pronotum. Cuisses pos- térieures ne dépassant pas l’extrémité de l’abdo- Men AMEN ACIER ELEC LORS EE. ‘NP SEUDOTETRACHA® Pronotum subcordiforme. Elytres notablement plus larges que le pronotum. Cuisses postérieures dépassant sensiblement l'extrémité de l’abdomen. TETRACHA. Pseudotetracha. Vert avec reflet bleu plus ou moins intense. Elyires ovales, graduellement arrondis à l’extré- milé us 221210 202, INR AU AE ETAT A NICA INT Vert métallique, quelquefois un peu cuivreux. Elytres cylindriques, largement arrondis à l’ex- trémMIte 20 2 2 S FrenchuSI (HobiPFINO lent) Nora. M. Sloane vient de décrire dans les Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXII, 1897, p. 33, la Megacephala Spenceri de l'ouest de l’Aus- tralie. Cette espèce est rapprochée par l’auteur de cylindriea, Tetracha. ESPÈCES À ÉLYTRES UNICOLORES. Dessus du corps entièrement d’un vert mélal- lique. Rebord latéral du pronotum très court, mar- qué seulement en avant. Elylres subparallè- les, ponclués sur presque toute leur surface. pulchra Brown. Rebord latéral du pronotum prolongé en ar- rière, interrompu près de la base. Elytres large- ment arrondis en arrière, ponctués dans leur pre- mière moitié seulement. . . . . . . . . Murchisona KF. Dessus du corps d’un vert métallique avec un reflet bleu sur las élytres. Forme étroite et con- vexe ; élytres ovales, ponctués sur leur tiers basal 5 5 00 SAR STEP TU Cast SE (Rem) Dessus du corps entièrement d’un bleu métal- lique. Forme large et peu convexe, élytres ponctués sur toute leur surface. . . . . Blachkburni Fleut. Nora. Il faut ajouter aux espèces à élytres bicolores : Tetracha excisi- latera Sloane, Pro, Linn. Soc. N.S. Wales, XXII, 1897, p. 34, du nord de la province de South Australia, q 1e l’auteur place près de basalis, — 4j —— BLEPHARHYMENUS MIRANDUS ALÉOCHARIEN NOUVEAU DE FRANCE Par ALBERT FAUVEL. Très remarquable par sa forme grêle, sa couleur, sa ponctuation râpeuse et ses antennes extrêmement longues. D’un rougeâtre fer- rugineux peu brillant à l'avant-corps sous une pubescence d'un roussâtre clair, fine, assez dense ; brillant à l’abdomen, où cette pubescence est plus rare ; bouche, antennes, calus huméral, anus et pattes d'un rougeâtre sale ; tarses plus clairs. Palpes plus grêles, plus allongés que chez corsica Rey. Antennes très longues, dépas- sant notablement les élytres, assez grêles, à articles 1-4 égalant les 5-10 réunis, 2° un peu plus long, moins épais que le 4°", 3e encore plus grêle, un peu plus court que le 2°, 4e plus court que le 3°, moitié plus long que large, 5° et 6° égaux, d’un tiers plus longs que larges, 7° à 10° égaux, d’un quart plus longs que larges, 11e fusiforme, plus long que les 9-10 réunis. Tête étroile, ovale, plus longue que large, déprimée entre lesantennes; yeux plus petits, plus saillants que chez corsica ; sculpture râpeuse, fine, serrée, plus forte sur le vertex. Corselet de la largeur de la tête, plus long que chez corsica, moins anguleux avant le milieu, plus rétréci-sinué en arrière; angles postérieurs droits; un large sillon longitudinal peu profond, un peu mieux marqué et plus large avant la base où la sculpture râpeuse, analogue à celle de la tête, est plus forte qu’en avant. Elytres convexes, d’un quart plus longues que larges, à sculpture râpeuse bien plus forte, formant comme des rides sinueu- ses, transverses vers la suture, obliques vers les oies Abdomen bien plus rhopaliforme que Che corsica, à segments 2-4 nettement et densément râpeux avec un petit espace lisse au milieu du disque, les 52 et 6° à râpes bien plus fines et bien moins nombreuses, sur- tout aux 2/3 postérieurs, 7° arrondi à l'extrémilé en dessus el en dessous, mais le ventral notablement plus saillant que le dorsal. Pattes très allongées, d’an tiers plus ARBRES que chez corsiCa. — Long., 4 2/3 mill. Alpes-Maritimes, canal de la Vésubie près Nice; un exemplaire (Buchet). La palte antérieure gauche manque et les tarses antérieurs de la droite font également défaut ; je nai donc pu vérifier le nombre de leurs articles; mais je les suppose pentamères, tous les autres caractères de l’insecte étant ceux des Blepharhymenus. COTES C’est la première espèce du genre trouvée en France. Les aulres types paléarctiques sont: glabratus Kiesw. (corsicus Rey, Pauli- noi Skal.), d’Andalousie (1\, nord du Portugal (2), Corse et Sardai- gne ; constriclus Woll., des Canaries; ventricosus Quedf., d’Es- pagne, Portugal, Maroc et Algérie. Le genre Blepharhymenus Solier (in Gay, Hist. de Chili, Zool., IV, 340, pl. VII, fig. 1, 1849) a été fondé sur une espèce du Chili (sulcicollis Sol.). J'ai donné un synopsis des Lrois espèces chiliennes alors connues dans mes Nolices Entomolcqiques, &° part., p. 12, 1866, el depuis, j’en ai reçu une quatrième inédite d’Araucanie. En 1864, Wollaston (Cat. Can. Col., 530) a établi sur une espèce des Canaries son genre Æchidnoglossa, qui n'en diffère pas. Le genre pentamère Colusa Casey est encore identique à /ÿle- pharhymenus, M. Casey, sur Ja foi de Rey (qui dit faussement les tarses antérieurs tétramères), ayant considéré son nouveau genre comme distinct de celui de Wollaston. L'auteur américain (Am. New-York Ac. Sc., 1893, VII, 312) donne le tableau de neuf esj èces des Etats-Unis, répandues de Ja côte du Pacifique aux Grands Lacs et signale l’absence du genre dans les regions de l'Atlantique ; mais cette présomption est inexacte: une espèce indéterminée de ma collection viznt de Lowell (Massachusetts). Enfin, mon ami Ach. Raffray m’en a envoyé du Cap quatre espè- ces inédites, qui toutes semblent y être assez communes. Le genre Blepharhymenus se place à la suite des Calodera, près du sous-genre Ischnopoda Steph. (Chilopora Kr.), dont il diffère par la languette allongée et la tête fortement étranglée à la base ; ses espèces sont répandues dans les faunes paléarctique, afri- caine et américaine, dont elles habitent exclusivement les zones tempérées et montagneuses. (1) Je possède le lype du glabratus, de la Sierra de Jaen (donné par l'auteur) ; il est identique aux exemplaires corses et sardes à articles 4-10 des antennes un peu rac- courcis; mais celle différence n'est certainement pas spécifique ; car j'observe Ces mêmes articles plus ou moins longs chez des individus pris ensemble d'une part à Bastia (Corse) et de l'autre à Laconi (Sardaigne). La tête est aussi variable de forme, étant plus ou moins transverse el tronquée, ou obconique et atténuée vers la base. D'ailleurs cette double variation ne parait pas dépendre du sexe de l'insecte. (2) Le Pautinoi Skal. (Wien. Ent. Zeit., 1884, 97), de Gerez, réuni au glabratus par Reitter (/6id., 207), et dont l'auteur a bien voulu me donner un type, n'est qu'une variélé à corselet un peu plus court, plus arrondi sur les côtés avant le milieu: le quatrième article des antennes est ecrlainement plus long que large, et quant à la forme du corsélet, elle varie pareiilement chez des exemplaires pris à Bastia avec le glabratus. Un exempiaire de la Sierra-Nevada, près Lanjaron, que m'a offert M. Bleuse, esl identique au type de f'aulinoi, m&is ses Clylres sonl plus éparsement poncluées que chez ce type el chez lous les glabratus que j'ai vus: Je le considère foutefois comme une variété de ce dernier, ne lrouvant aucun caracière pour l'en séparer, nn ————————— pepe a L'ANNÉE BIOLOGIQUE POUR 1896 ‘? Partie Entomologique Par P. ne PEYERIMPOFF. Par le nombre, l'importance et l'intérêt des travaux analyses, le second volume de l'Année biologique ne le cède en rien au pre- mier. On y trouvera de nombreux mémoires ou arlicles relatifs à l’entomologie. Des questions considérables, comme l’alternance des générations et l'heterœcie chez les Cynipides et les Aphidides, l'ori- gine des neutres dans les colonies, la théorie du mimétisme, etc., y sont abondamment traitées et méritent un examen approfondi. Sans tenir compte de l’ordre qui a été observé daus la suite des chapi- tres, jai poursuivi cet examen et groupé les mémoires d’après leurs relalions naturelles. J'ai laissé de côté certains articles, dont la matière est fournie par les Arthropodes, et qui sont, à la vérité, d'un intérêt souvent notable pour !a biologie générale, mais moindre au point de vue spécial qui nous occupe. I. - Flusieurs questions de physiologie, normale ou tératologique, se trouvent traitées tout d'abord. Mayer étudie le développement des ailes, des écailles et de leur pigment chez les Lépidoptères. L'écaille est constituée par la paroi cuticulaire d'une cellule primi- tivement vivante, dont le protoplasma s’est retiré. Les écailles blan- ches sont vides, ou pleines de gaz. Les autres, quelle que soit leur couleur future, commencent par se remplir de sang; au contact de l'air, ce sang jaunit; des modifications chimiques mal connues in- terviennent ensuite et donnent aux diverses régions de cellules des colorations déterminées. On conçoit qu’il y ait encore, dans cet ordre de faits, de nombreuses recherches à exécuter. La résistance des insectes au froid est connue. Des chenilles gelées au point d’être rigides et cassantes reprennent leurs mouve- ments et leurs fonctions à la chaleur (2). Les jeunes Porthesia (1) L'ANNÉE BIOLOGIQUE. — Comples-rendus annuels des travaux de Biologie générale, publiés sous la direction de Yves Delage (Paris, 1898). Voir Rev. d'Entomol., 1897, 231. (2) Ceci n’est vrai que pour la période de repos. Pendant la période d'activité, au contraire, les chenilles sont très délicates, et les froids subits en détruisent un grand nombre. C’est aussi l'avis de Perris, qui en cite un bon exemple dans ses Promenades entomologiques, à propos de Cnethocanpa pityocampa. chrysorrhea hivernent dans leurs bourses soyeuses et résistent à de grands froids. Les œufs de beaucoup d’espèces restent exposés pendant plusieurs mois à des températures rigoureuses, etc. Une expérience de Riley, citée par Sajo, montre que cette capacité de résistance peut durer des années. Des œufs de Caloplenus spre- tus (Orth.), enterrés en 1876, subirent quatre hivers ; on les dé- terra au printemps de 1881 et leur éclosion s'effectua normalement. Sajo ajoute que certaines espèces échappent ainsi à leurs ennemis. Des Aphis, capables de continuer leur évolution à des tempéra- tures inférieures à 0°, évitent les ravages des Coccinelles. Les phénomènes de vie ralentie accompagnée de dessèchement (anhydrobiose) sont au contraire extrèmement rares chez les in- sectes (1). L’un des plus remarquables exemples en a été fourni par Giard. Des Lysellus epilachnæ, inclus dans des nymphes des- séchées d'Epitachna Argus et oubliés dans une chambre chauflée, retardèrent leur éclosion d’une année et apparurent à l'état d’imago, après une réhydratation accidentelle. Parmi divers cas tératologiques cités et discutés par les auteurs, il en est un particulièrement intéressant. Un Carcinus mænñnas, d’après A. Bethe, portait sur le côté gauche du 6° segment abdo- minal, normalement dépourvu d’appendices, une patte locomotrice conformée comme Ja seconde ou la troisième palle thoracique droite. Davenport l'interprète comme une régénération anormale de la patte rudimentaire. Ce cas serait comparable à celui des Pa- iaemon, étudiés expérimentalement par Herbst, chez lesquels lex- tirpation du pédoncule oculaire amène la régénération, non pas d'un œil, mais d’un organe antenniforme. Selon la nomenclature de Ba- teson, ces monstruosités sont des Aomeosis, c’est-à-dire « l’intro- duction dans la série méristique d’un membre à ure place qu’il n’occupe pas d’ordinaire ». Wheeler y rattache le cas d'un Dilo- phus (Dipt.), dont la première patte droite portait un appendice antenniforme. Mais il est difficile d’invoquer ici l’effet de la régéné- ration, qui ne se produit jamais chez les insectes adultes. Par contre, la cicatrisation est un phénomène normal, et Ver- hoeff montre que des fragments de chitine, extirpés des téguments d’un Carabe, se reforment dans l'espace d’une semaine. II. — Deux éludes considérables se rapportent au problème de l’a ternance des générations. Dans l’une, Beijerinck démontre l’hete- rœcie chez un Cynipide; dans l'autre, Cholodkovsky déroule la (1) Certaines Coccides, Margarodes vitium en particulier, présentent des phénomènes d’anhydrobiose d'autant plus remarquables qu'ils sont normaux dans la biologie de ces Iémipteres. Et biologie compliquée des Adelges. Des conclusions de première importance sont attachées à ces observations, qui demandent un exposé détaillé. On connaissait depuis Adler l’hétérogonie chez les Cynipides, c’est- à-dire l'alternance d’une génération parthénogénétique et d’une gé- nération sexuée, distincles morphologiquement, et composant en- semble le cycle de certaines espèces. Mais, jusqu’à présent, dans tous les cas, l’une et l'autre formes évoluaient sur la mème espèce végétale. Beijerinck découvre que chez le Cynips calicis l'alter- nance est accompagnée d’une migration vers un hôte différent, ainsi qu’il arrive chez les Urédinées et chez beauconp de vers para- sites. La génération printanière sort d'une galle située sur les cha- tons de Quercus cerris et la génération hivernale d’une galle située sur la cupule de Q. pedunculata. L'auteur s'efforce d'établir que si l’origine de l’helerœcie est dans une variation brusque de Pinstinct, cette complication dans le développement est utile pour l'espèce et a élé conséquemment fixée par Ja sélection. Il ne parait pas, toutefois, que cette interprétation s'impose ; l'utilité de la migration n’est pas évidente; il semble que la coexistence dans une nième région de deux chênes, dont les aires géographiques et les stations sont très distinctes, soit assez rare pour n’être pas favo- rable au Cynips. Quoiqu'il en soit, la découverte de Beijerinck a un intérêt considérable. Les observations de Cholodkovsky n’en ont pas moins. On con- naissait déjà, chez les Aphidides, divers cas d’hétérogonie migra- trice, en particulier celui des Tetraneura ulmicoles, dont la bio- logie a été discutée dans cette Revue par Lichtenstein et Horvath (1). Les faits qui suivent travaillent à compléter cette histoire, à la- quelle manquent encore bien des documents. Il existe sur l’Epicea diverses sortes de pucerons appartenant au geure Cermes (Adelges). L'évolution de Ch. strobilobius Kalt. pourra servir de type. Cette espèce est représentée en hiver par des femeiles parthénogénétiques, dont on verra plus loin l’origine, Fixées dès le printemps sur un bourgeon, elles grandissent et ne tardent pas à pondre des œufs nombreux, disposés par tas. La galle débute à ce moment ; la succion des jeunes larves issues de la (1) DE HoORvATH. Sur les migrations des Pucerons, 11, 64. — Note sur le genre Tetraneura, II, 310. — LICHTENSTEIN. Evolution biologique des Pucerons de l'ormeau, Il, 9%. — Les migrations des Pucerons ; évolu- tion complète du Tetraneura ulmi, Il, 163. — Conclusions pratiques des observations de Kessler, Horvath et Lichtenstein sur les migrations du Puecron de l'ormeau, III, 7 [1882, 1883]. femelle fondatrice active et complète son développement. Après quatre mues, ces larves se transforment en individus ailés. Ces ailés (migrantes alalæ) se rendent aussitôt sur une Conifère d'essence différente (Pinus, Larix, Abies), le Mélèze de préfé- rence, et y effectuent leur ponte. Les larves (emigrantes) issues de ces œufs hivernent alors sous l'écorce et au printemps donnent naissance à une génération aplère qui pond à son tour. Une part de ces derniers œufs va donner naissance à des indivi- dus aptères qui continueront à se développer parthénogénétique- ment sur le mélèze (eæsules\. Les autres produiront des ailés (seæupares) plus petits que les migrantes alatæ, qui retourneront sur l'Epicea et y engendreront des sexués de pelite taille aptères. C’est de l’œuf unique. résultant de ce couple, que provient la fon- datrice hivernante. Ainsi se termine, après deux ans révolus. le cycle de l’espèce. Une forme d’abord identique à Ch. strobilobius coexiste avec lui sur l’Epicea ; mais au lieu d'émigrer, elle demeure sur cette essence et se divise alors en deux lignées : l’une très semblable à Ch. stro- bilobius et l’autre très différente. Le cycle de cette forme séden- laire se ferme au bout d’un an, sans émigration et sans génera- lion sexuée. Cholodkovsky la considère comme un type spécifique distinct, autonome, qu'il nomme Ch. lapponicus. Les deux espèces, Uh. lapponicus Chol. et Ch. strobilobius Kalt., indistinctes mor- phologiquement pendant plusieurs générations, puis divergentes à la fin de leurs cycles, forment un groupe en tous points compa- rable à ces groupes d'espèces sœurs que l’on a signalés récemment chez les Urédinées (1). Il n’est pas douteux que des liens de parenté aient existé autrefois entre ces deux types maintenant indépendants, et l’on verra plus loin que cette interprétation n’est pas seulement qu'une vue de l'esprit. Il y a enfiu sur l’Epicea deux autres espèces, qui sont eutre elles dans le même rapport que Ch. strobilobius et Ch. lapponicus. Ce sont donc aussi des espèces sœurs : Ch. viridis, forme à cycle bis- annuel, émigre de l’Epicea sur le Mélèze et intercale une génération sexuée entre ses générations parthénogénétiques ; Ch. abielis, forme à cycle annuel, est sédentaire sur l’Epicea et indéfiniment parthénogénétique. Quoique très voisines morphologiquement, ces deux espèces sont toujours distinctes, notamment par leur colora- tion. (1) Cette découverte est exposée dans différents mémoires et les noms qui y sont_attachis sont ceux de S:hræter, Klebihn, Magnus, Ericksson et Heunixg, etc. Mais ce second groupe d'espèces sœurs présente une complica- lion nouvelle, On a vu que chez Ch. strobilobius la génération issue des larves émigrantes donnait naissance à deux lignées : les exsules se perpétuant sur le Mélèze et les sexupares relour- nant à l’Epicea. Il en est, ou plutôt ilen a été de même chez Ch. viréidis, car les exsules de cette espèce sont autonomes, fixées sur le Melèze, et morphologiquement différentes du type : elles consti- tuent le Ch. viridanus. Il y a donc dans ce groupe, non pas deux, mais {rois espèces sœurs à cycle indépendant. L'homolocie du groupe Ch. viridis, viridanus, abielis, avec le groupe Ch. strobilobius, strobilobius exsul, lapponicus, est si frappante qu’elle donne au lien qui rattache CA. viridanus à Ch. viridis presque la valeur d’un fait d'observation; elle entraîne à considérer ces espèces sœurs comme des types dérivés il y a peu de temps les uns des autres (1), et c’est peut être là un des meil- leurs exemples de formation actuelle d'espèces que l’on puisse citer. Ces faits suggèrent une autre question d'importance, celle du sexe. Il existerait, d'après Cholodkovsky, des types spécifiques capables de se reproduire indéfiniment par parlthénogénèse; dans chacun des groupes qu'il a étudiés, la forme sédentaire (Ch. iappo- nicus, Ch. abtetis) et la forme exilée (Ch. strobilobius exsul, Ch. viridanus) se propageraient de la sorte. L'existence de galles de Ch. abietis dans des forêts où le Mélèze ne croit pas confirme à la vérité cette vue de l’auteur (2). Cependant Dreyfus aurait trouvé sur des aiguilles de Mélèze tombées en automne de jeunes sexués “appartenant à la forme eæsul; en effet, il y à queïque invraisem- blance, comme le remarque Marchal, à penser que, dans le cycle de telles espèces, la fécondation n'intervient jamais. Il convient d’at- tendre, avant de formuler à ce sujet une thèse précise et générale, que de nouveaux faits d'observation aient été portés aux débats. IT. —L'Année biologique pour 1896 analyse plusieurs mémoires (t) Les carac'ères physiologiques ou biologiques, même en l'absence de caractères morphologiques, peuvent être un crilérium de spécificité. Celte vue a été combattue d’abord par divers savants (Nalepa pour les Phgtoptides, Winnertz à propos des esj èces voisines du Diplosis tre- mulae, etc.). On l’accueille maintenant avec faveur, et les meilleures raisons qui l’appuient sont lirées de l’entomologie. (2 Cholodkovsky apporte encore à sa théorie l'appui de l'expérience suivante : transportant des Ch. abietis sur le Pin, le Mélèze et le Sapin, il a pu voir la ponte et le développement des galles; mais les pucerons sont morts avant l'hiver, sans qu'il y soit apparu de forme sexuée ; la forme abietis paraît denc fixée sur l'Epicea, et fixée dans le mode par- thénogénétique. SUR — spécialement relatifs à l’origine des espèces et aux problèmes connexes. Ces travaux montrent la tendance de la biologie présente à substituer les facteurs directs du milieu au mécanisme de Ja sélection, e!le se manifeste principalement chez les auteurs qui dissertent du mimétisme. « La théorie actuelle du mimétisme est un roman ne reposant que sur des erreurs d’observalion ou des erreurs d'interprétation », dit Piepers, et il en donne trois démonstrations. La meilleure est relative à la légende des Rhopalocères mal odo- rants. Piepers à examiné des centaines de Danais et d’'Euploea, et ne leur a jamais irouvé d’odeur désagréable; les espèces qui les miment n’y trouvent donc aucun avantage. Pendant vingt-huit ans qu’il a habité les fndes orientales, il n’a d’ailleurs vu que quatre fois des oiseaux donner la chasse à des Lépidoptères diurnes. Preyer, Skertchley, Home, qui menaient leurs observations dans différents pays, ne l'ont jamais vu, et Trimen affirme que les mas- sacres de Lépidoptères dont Bates trouvait les traces au Brésil sont dus, non aux oiseaux, mais à des Mantides de grande taille. Piepers réfute encore ia théorie du mimétisme pour le cas des chenilles de Sphingides, qui, au moment de leur nymphose dans le sol, pren- nent une couleur de terre, et pour celui des Papilio pœcilogynes de la Malaisie, où il montre que le prétendu mimétisme n’est qu’une conséquence déterminée par les conditions de milieu. Ceux mêmes, comme Dixey, qui sont partisans de la théorie de Bates, la servent mal dans les faits qu’ils citent et dans les conclu- sions qu’ils en tirent. La grande objection au mimétisme est que la ressemblance pour donner prise à la sélection doit être notable dès l’origine ; c’est la pensée de Darwin et de Fritz Müller. Dixey remar- que, tout au contraire, que le type mimétique peut sortir d'une forme très dissemblable de celle vers laquelle il tend. Dans ces conditions. il n’est pas concevable que la vertu de la sélection suf- fise à opérer de pareils rapprochements, et c’est une des objections les plus fortes qu'on puisse opposer à la théorie de Bates. Swinhoe montre que les condilions de développement du mime- tisme sont diverses selon les espèces, et qu’elles amènent tantôt à une variation désordonnée, dont les modes copient des types nom- breux, tantôt à une variation très limitée. Mais en cela il ne prouve pas pour la théorie darwiniste, dont il est un partageant, et les faits qu'il discute seraient parfaitement susceptibles de linterpréta- tion opposée. Il n’est pas contestable, toutefois, que les cas d’homochromie, surtout ceux si remarquables des Callima, des Phyllies et même de l’'Urapteryæ, ne peuvent pas s'expliquer autrement, du moins par provision, que par la théorie de Bates. Et Weismann 86 plait à — 55 — montrer que non seulement le cas du Callima n’a d'interprétation qu’à l’aide de la sélection, mais qu’il contredit aux lois d’Eimer sur les directions définies. Le Callima, comme lAgeronia, comme le Protogenius. comme les Phyllies, déconcerte la théorie de lor- thogénèse. D'autre part, il est également certain que les disposi- tions des couleurs dans les livrées des papillons sont communé- ment adaptées, comme le fait voir Schræder, à leur station et même à leur attitude. L'étude des couleurs chez les chenilles démontre clairement, par contre, l’action immédiate des facteurs externes ; ces facteurs sont le transport des substances végétales colorantes dans le pigment de la larve, leur élaboration, l’action des rayons colorés, etc. Ce der- nier surtout est important : il explique comment la couleur de beau- coup de chenilles est en harmonie avec celle du milieu; le mimé- tisme n’y joue aucun rôle. Cette démonstration est due à Schrœæder. Les nouvelies expériences de Fischer amènent à des conclusions analogues, bien que l'auteur revienne aux vues de Weismann (1). En soumettant des chrysalides à l’action intermittente de Llempéra- tures inférieures à 0°, il obtient des formes aberrantes qu’il regarde comme ancestrales et contemporaines du miocène. A 00, les formes obtenues représenteraient les ascendants de la période glaciaire. Quant aux variélés produites à X 3959, Fischer neles considère plus comme nouvelles, futures, devançant l'évolution: il pense que ce sont des formes méridionales. Des actions mécaniques, exercées sur les chrysalides, telle qu’une force centrifuge opposée en direc- tion à la pesanteur dans l’attitude normale, ont provoqué aussi lap- parition de formes curieuses. Les observations de Harcourt-Bath prouvent pour la même thèse. Ce naturaliste a observé que diverses espèces : Pieris brassicæ, napi, rapæ, Vanessa C-album, offrent des variations saisonnières, et qu’en Grande-Bretagne, loin de se présenter régulièrement, ces variations n’apparaissent que quand les températures convenables se sont produites: V. C album type est exclusif quand la sai- son à été particulièrement froide; V. v. lutescens quand l'été a êté chaud. Enfin, dans le même ordre d’idées, Standfuss résume ce que l’ex- périmentation sur les Lépidoptères permet de formuler actuelle- ment : l’élévation de la température raccourcit le stade larvaire; dans l'évolution ontogénetique, la chrysaliäe constitue le stade sensible à l’action de ce facteur. La couleur n'est pas déterminée : (1) Cf. l'Année biologique pour 1895, p. 510, — Rev. d’Ent., 1897, p. 295, ER. Ve elle dépend de la température qui s'est exercée sur la pupe; elle est en corrélation avec des actions physiologiques importantes, dont elle est le réactif visible. Plus une forme est ancienne phylo- génétiquement, plus elle est stable, et mieux elle résiste aux in- fluences extérieures. — La même loi vaut pour l’hybridation: l’es- pèce ancienne conserve mieux ses caractères que la récente, avec cet amendement toutefois, que, dans les hybridations réciproques, le mâle plutôt que la femelle tend à conférer à la progéniture le caractère de son espèce. Standfuss admet que l’hybridation puisse être un facteur dans l’origine des formes spécifiques. Il convient de signaler, à la suite de ces analyses, l’étude de Karl Jordan sur la sélection mécanique (1). Il existe sur l’armure géni- tale des Papilio © une série de figures saillantes, qui correspon- dent à des sillons situés sur la vulve de la femelle. Une anomalie très faible dans ces organes entraine par conséquent l’impossibilité de l’accouplement, à moins que l'individu anormal ne trouve lano- malie complémentaire réalisée chez un individu du sexe opposé. Une race est alors créée. L’isolement géographique amène presque toujours une telle variation, et elle débute a.ors chez la femelle (2). Ces variations sont iidépendantes de celles de la coloration; l’au- teur est enclin à leur attribuer la signification prépondérante et à considérer le criterium physiologique comme péremptoire dans la spécificité. IV. — La biologie des espèces sociales tient une place considérable dans divers chapitres de l'Année biologique. L'origine des neu- tres, surtout, qui en est le problème capital, a reçu des inter- prétations pleines d’intérêt. J’ai négligé à dessein, l’an dernier, ce qui en avait été dit, pour reprendre aujourd'hui l’ensemble de la question. Deux opinions sont en présence : celle de Darwin, ulilitaire, reprise par Weismann, auquel s’est joint Aug. Forel, et celle de Herbert Spencer, épigéniste, soutenue par O. Hertwig, Emery, et récemment par Marchal. La colonie, est-il expliqué dans l'Origine des Espèces, vis-à-vis des autres colonies, lutte pour l'existence. Toute particularité avantageuse, capablé de lui donner la prééminence, se fixe par l'effet de la sélection ; il en est ainsi des neutres, dont l'utilité pour (1) La sélection mécanique de Karl Jordan n’est autre que la sélec- tion physiologique de Romanes, au cas particulier du genre Papilio. (2) Jordan tient que chez les insectes c'est le sexe le plus variable; cette affirmation demanderait une démonstration détaillée ; elle est d’ail- leurs discutable. la cité est incontestable. Telle femelle fondatrice, par une disposition particulière de ses ovaires, a engendré des neutres; sa cité a eu la prépondérance, et sa progéniture, qui à hérité de ses qualités, s’est substituée aux formes qui en étaient dépourvues. Darwin applique simplement à la colonie, considérée comme individu, le principe de sa théorie. Spencer lui oppose la scène déterministe suivante: la femelle fon- datrice, isolée, pond un certain nombre d'œufs. Si les larves quien naissent sont suffisamment alimentées, elles deviennent toules sexuées et fécondes ; mais si les œufs sont trop nombreux, et c’est le cas des colonies actuelles, certaines larves sont mal nourries. Le premier effet de cette diselle est l’atrophie de leurs organes génitaux. Corrélativement, des caractères ataviques se développent (tête énorme, brosses. mandibules monstrueuses. etc.). L'instinct sexuel disparaît, mais l'instinct maternel demeure. De tels individus sont des neutres. En somme, l'œuf est indifférent, rien, dans sa consti- tution, ne le prédestine à telle ou telle caste: le plasma germinatif est homogène; il s’oriente sous l’action directe des facteurs externes. Weismann, chef de l’école néodarwiniste, objecte à Spencer qu’une nourriture qualitativement ou quantitativement différente ne peut réduire ou supprimer les tubes ovariens (1), parties (ypi- ques du corps, qui sont en nombre fixe, comme les pattes et les ailes. Si l’on nourrit insuffisamment des larves de Moaches, elles donnent naissance à des adultes petits, mais normaux; et il doit en être de même chez les Hyménoptères, car bien que le développe- ment de leurs ovaires soit postérieur à celui des autres organes, la différenciation de ces parties est cependant très précoce (2). — Les caractères ataviques, dit encore Spencer, reparaissent chez les in- dividus mal nourris. Est-il donc concevable, demande Weismann après Platt-Ball, que les reines puissent transmettre des caractères qu'elles-mêmes ont perdus depuis si longtemps ? (4) La mory hologie et la physiologie de ces organes ont été l’objet des recherches d’Elisabeth Bickfard, qui a étudié Formica pralensis, rufa, Lasius fuliginosus et divers Myrmica. Toutes les neutres de ces espèces possèdent des ovaires. Mais le nombre des tubes et le développement des œufs sont variables. F. rufa, qui a plusieurs tubes, n’a jamais d'œufs. Lasius fuliginosus n’a qu’un tube, contenant des œufs développés, Des œufs formés au printemps peuvent entrer en régression et dispa- raître, comme cela se produit chez F. pratensis. Ces recherches seront poursuivies. (2) Il convient de faire toutes réserves sur cette analogie. Les phéno- mènes de différenciation sexuelle, encore que primitifs, sont très varia- bles, non seulement dans l'embranchement des Arthropodes, mais en- core avec les divers ordres d’Insectes, HEC — Ces objections, à la vérité fortes et heureuses, ne détruisent dans la théorie de l’épigéniste anglais que des parties secondaires: elles la rectifient. Weismann, toutefois, reprend la théorie de Darwin et l’'accommode à son système: si la nourriture et, en général, les facteurs externes modifient le développement de l'individu, ce n’est point parce qu'il est indifférent et plastique, mais parce qu’il existe dans son germe les particules représentatives des divers types sous lesquels apparait son espèce. Ces particules, ces ides sont prêtes à évoluer sous l’aclion des stimulants convenables, et quant à leur origine, elles se sont formées dans le germe, au cours de la phylo- génèse, par l'effet de la sélection naturelle. Ainsi, dans tout œufde fourmi il y à, figurées par des éléments réels, les possibilités d’une reine, d’une ouvrière, ou de telle autre forme particulière à l’es- pèce consiäérée, il y a quatre, cinq types d’ides, ou même davan- tage, coexislant dans le plasma germinatif, et se transmetlant par hérédité. Les conditions externes ne font que provoauer le dévelop- pement d’un de ces types, au détriment des autres ; leur rôle se borne à celui de stimulants. Sans discuter plus profondément la théorie de Weismann, il sufiit de rappeler que, pour des raisons d'ordre général, étrangères à ce débat, elle a été renversée et n’est plus admise aujourd’hui. Laissant de côté l’opinion d’Aug. Forel, qui est conforme à celle de Weismann, et celle de O. Hertwig, qui est entièrement celle de Spencer, il est intéressant de s’arrêter encore aux idées d'Emery. Pour ce savant, le plasma germinatif est devenu, par la vertu de la sélection naturelle, extrêmement sensible aux variations du milieu. Les individus possèdent, d'autre part, des capacilés inégales d’assi- milation et de croissance. En combinant ces deux facteurs, le facteur individuel (blastogène, dont l’action s’est exercée sur le germe), et le facteur externe (somalogène, tenant aux conditions extérieures, dont l’action s’exerce sur le soma), et en donnant la prépondérance, tantôt à l’un, tantôt à l’autre, on arrive à expliquer tous les Lypes de castes (ouvrières minor, media et major, soldat, ergatogyne, femelle ergatoïde, femelle dichthadioïde, femelles ailées minor, media et major..….). Il est d’ailleurs malaisé d’indiquer ce qui, dans chaque cas, revient à l’un ou l’autre des deux facteurs. Mar- chal objecte, à la partie de cette théorie qui concerre le facteur blastogène, qu’elle ne s’appuie sur aucun fait particulier aux Four- mis, et qu'au contraire, chez d’autres Hyménoptères sociaux, les Guêpes, par exemple, les œufs n’ont point de telles différences dans leur capacité d’assimilation. Ils donnent, selon la nourriture, indif- féremment des ouvrières de petite taille ov des femelles de grande taille, Et d’ailleurs, chez les Fourmis comme chez les Guêpes, les DUT QE premières ouvrières du nid, mal alimentées, sont toujours de petite taille. Frappé par l'insuffisance ou les erreurs de ces théories, Marchal en propose une nouvelle, fondée, il est vrai, sur l'étude des Guêpes sociales, mais dont la généralisation semble parfailement légitime. A l’origine de l’état social (comme actuellement à l’origine de cha- que nid), les jeunes larves des premières lignées reçoivent peu de nourriture, parce qu’elles n’ont qu’une seule nourrice, la femelle fondatrice ; d’autre part, sitôt écloses, elles servent elles-mêmes de nourrices, et il est démontré que cette fonction empêche la ma- luralion des œufs : double raison pour que les premières lignées soient stériles (castration alimentaire et castration nutriciale). En automne, les conditions sont inverses ; il y a beaucoup d’ouvrières et peu d’œufs pondus, puisque la reine a épuisé ses ovaires : double raison pour que les jeunes larves soient copieusement nourries. Elles donnent alors naissance à des individus féconds, et seuls, par conséquent, ces individus nés en aulomne figurent dans l’asceu- dance des générations actuelles. Ce régime antomnal a modifié à la longue le plasma germinatif de l’espèce ; la constitution de l’œuf sy est adaptée. Or, les œufs pondus au printemps sont comme les autres, appelés à évoluer avec Ce plasma, mais dans les conditions printanières. Ce déséqui- libre, s’ajoutant aux autres causes perturbatrices (faible alimenta- tion, fonction de nourrice), aboutit, dans les générations présentes, à des individus tératologiques. Tel est le point de départ de la diffé- renciation el de l’évolution des castes. Des adaptations instinctives qui ne sont pas niables peuvent intervenir ensuite, et régler le choix des larves, le choix de la nourriture, l’architecture des cellules, la distribution des œufs dans ces cellules, elc. En somme, dans la théorie de Marchal, qui est jusqu’à présent le meilleur lien de faits que l’on possede dans celle question des neu- tres. le plasma germinatif est homogène, c’est-à-dire que rien, dans sa constitution, n'est prédestiné à telle ou telle caste: les condi- tions extérieures suffisent à déterminer les lypes par leur exercice. 11 y a bien un élément blastogene, mais l’habilelé du théoricien a été précisément d'en donner l’origine, de le rattacher à une cause externe : la nutrition automnale. S'il fallait affilier cette conception originale à une école, on conçoit que ce serait celle de Spencer bien plus que celle de Darwin et de Weismann. V.— A l'étude des espèces sociales se réfèrent cerlaines questions dont l'analyse a élé répartie dans les divers chapitres du volume, et qui vont être traitées maintenant. Wasmann résume, dans une remarquabie étude, les rapports des NE Myrmécophiles et des Termitophiles avec leurs hôtes. Ces relations se groupent comme il suit : I. Relations diverses entre les insectes sociaux et leurs hôtes: 10 Symphilie: l’animal est hébergé, nourri et soigné. Ex. : Cla- viger. 20 Synœæcie : l’animal est hébergé, mais il est indifférent aux ha- bitants de la colonie. Ex.: nombreux Staphylinides, Trichop- terygides, etc. | 3° Synechthrie: l'animal s'impose par la violence dans la colonie et se nourrit de ses habitants: Ex.: Quedius, Myrmedonia. 49 Parasitisme (endo- et ectoparasitisme). Ex.: Chalcidiens, Acariens, Infusoires, Helminthes. I. Modifications adaptatives d’où résulte le faciès myrmécophile ou termitophile: 1° Productions pileuses sécrétantes. Ex.:Claviger,Lomechusa, Paussus, etc., elc. Destinées à être léchées par les Fourmis. elles sont absolument caractéristiques de l’étiologie chez l'in- secte qui les porte. 20 Modifications des pièces buccales (atrophie ou hypertrophie). Ex.: Corotoca, Spirachtha, Termitomorpha. Ces modifi- cations résultent d’une adaptation fonctionnelle due au mode d'alimentation. 3° Physogatrie, ou développement extraordinaire de l’abdomen. Ce phénomène s’observe principalement chez les Termitophi- les (Termitobix, Spirachtha, Corotoca). Il résulte d'une adaptation convergente due à la symbiose et réalise un pseu- domimétisme. Modifications de l'antenne. Elles proviennent, soit d’une adap- tation fonctionnelle (langage primiuf entre l’animal hébergé et son hôte; facilité du transport [Paussus]), soit d’une adapiation mimétique. 50 Mimélisme. Il réalise tous les degrés, depuis ce pseudomimé- tisme insignifiant, qui est assez fréquent chez les Insectes, et le mimétisme défensif des Myrmecomæa, Myrmecoplana, Muyrmecoplasta, Pseudomyrmecion, etc., gardant ces for- mes contre les insectivores qui redoutent les Fourmis, jus- qu’au mimétlisme qui affecte les Myrmécophiles et les Termi- tophiles vrais. Wasmann le distingue en mimétisme passif, ceiui des Atemeles et des Lomechusa (couleur), des Staphy- linides commensaux des Æcilun (forme et sculpture), et en mimélisme aclif, consistant dans l’allure générale et les mou- vements (AMyrmedonia, Lomechusa au moment de sa mi- gration, etc.). = © 72 MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D’ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisation pour 1899. MM. Lavagne, à Montpellier. — Dodero, à Gênes. à Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n’ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1899, sont _ priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- | BOURGAIS. rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l'envoi de la Revue. LE, 24 s _ Les Tomes I à XVII de la Revue (1882-98) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 40 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de G fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WVIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1899. No 3 (Echange). ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BeLGIQUE. 1898. Nes 4 et 5 (Echange). 20 Fe COLEOPTERES Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro- phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement - déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie ) Gas ; Un envoie des listes d'échange et de vente promplement et franco . aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- ères exotiques et des insectes de tous les autres ordres, Edition des « Bestimimungs-Tabellen der europæischen Coleopteren. Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » - 1 Vol... F 48 très belles colon Lee espèces. Es ; Stuttgart, nee Hinffmants. D ir Prix: broché : 26 fr 25; en or e ee Re ETC. sr des tn _myrmécophiles et Fo e. avec indi Berlin. Felix Dames, 1894. 1 vol. gr Prix: 15 francs. | e À } Fax . do . For ” 2 Edition Grditaire, ae ne …. = Id. surune colonne, franco. Joindre % un mandat: poste à 7 dema qe 1 Fe . PÉTAU + + | CATALOGUS COLEOPT À EUROPÆ, CAUCASE & ARMENLE ROSSICE. = AUCTORIBUS D':L::v.-Hevpen, E. REUTTER ET ee \ Cette 4e édition, publiée avec la collaboration de MM. . Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l'ouvrage orig la monographie où chaque espèce est décrites ainsi ‘que ses diverse patries. Elle contient 420 pages. Édition ordinaire sur 2 colonnes, fr anCO. . Ft be Edition sur une colonne (catalogue- étiquettes 0 où mt TAN x: 5 : sesensseseetere crosses — 1899. «2 numéros par an) © ME XVI FT: — Nr 9er 4 CAEN. | LP, POGR Le -LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX re F Éd ne f >; y Fr "A br p a ” ri PH : Vo Fi #7: 22 . A "4 « 4 x æ + ñ I sé 2 Li D Catalogue des Hémiptères de la faune paléaretique (4e édi- fon parle DEA "PuiOns. LR RS. Fsiee {Chaque insecte convmuniqué doit porter sa localité précise) … MM. Puton, à Remiremont (Hémiptères-Hétéroptères paléarctiques). Sommaire des n° 3 et 4 (1899). = (Ce de est publié avec une pagination shéétate)e MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÉTÉ A. Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides, Eucnemides, Élaterides, Lycides, Clerides, Anobiides, en LE Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo-rhénans). x Pour geois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lycides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Û Ern. André, à BIS (Formicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa).. - ‘si Du Brossay, au ee (Coccinellides de France). 5,1 R. Martin, au Blanc (Nevroptères d'Europe, surtout Odonates). * R. P. Belon, à Lyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). PTE R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). SES M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et circai Anthicides et Ptinides du globe). "ie Chobaut, à Avignon (Mordeéllides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides au globe). Dr O. M. Feuter, à Helsingfors (Hémiptères- Hétéroptères re = tiques ; Podurides). À ‘ Ed. Fleutiaux, à Paris (Cicindélides et Elatérides du Sub _G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Sarrey-angleerre é- miptères aquatiques ; Locustides). Nota. — MM. les Sociélaires qui voudraient faire partie du Comité. sont priés d’en informer le rédacteur de la Aer MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisation pour 1899. ' MM. le D: Bugnion, à Lausanne. — KR. du Buysson, à Paris. — Bou- _ comont, à Asnières. — Melichar, à Wien. — André, à Gray. — Lajoye, à Reims. — Belon, à Lyon. — Carpentier, à Amiëhs. — Hugo Pauli, à Wien. — Favarcq. à Saint-Etienne. — Dongé, à Paris. — Kirkaldy, à : Wimbledon. — De Peyerimhoff, à Digne. — Mason, à Burton. — Fau- connet, à Autun. — Pandellé, à Tarbes. — Boyenval, à Dijon. — Mayr, à Hall. — Lelong, à Reims. 3 ” Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n'ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1899, sont _ priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver _de retard dans l’envoi de la Revue. Les Tomes I à XVII de la lèevue (1882-98) sont en vente _ chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, _ les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 40 fr. - aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au … prix de G fr. chacun. * Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. W1ENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1899. Ne 2 (Echange). ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1899. No 2 _ (Echange). e ? # COLÉOPTÈRES L dE 4 Proyenant principalement de la faune européenne et des pays limitro- _ phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement . déterminés ourvus d'indications de localités les plus précises, chez ? u Me: ù | Edmond REITTER A Paskau (Morawvie) On. envoie des listes d'échange et de vente promplement et franco. aussitôt qu ‘elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- _ tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des € Bestimmungs-Tabellen der -europæischen. ‘Coleopteren. -— Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » = 1 Vol. in-4 de 1x et 715 pages, 2 ne 10 es _patries. Élle contient 420 pages. = ; ax LorD Pope s E.. < t re er ds, _ Là | GALWERS KAPERRUGE (M 48 pl. très belles coloriées, ME environ. espèces. :: S Stuttgart, Julius on ES Prix: broché: 26 fr 25; en o 30 fr E. WASMANN. He . A oue des Arthropod myrmécophiles et termitophiles, avec indicatio des mœurs et descriplions d espèces nouvelles). ; Berlin. Felix Dames, 1894. 1 vol. gr. in-8°. È Prix: 415 francs. D' A. PUTON. on) DE LA FAUNE PALÉARGTIQUE. Edition ordinaire, franco............. “nee ee Id. sur une colonne, IPANDCOS LEE ET SN eos 2e Joindre un mandat nn à 4 demande. FER un VENTE AU BUREAU DE LA Revue : EUROPE, CAUCASE & ARMENLE ROSSICE AUCTORIBUS D: L. v. Heypen, E. REITTER ET e Wkise Cette 4e édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglb Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l'ouvrage original et de : la monographie où chaque espèce est décrite, ainsi que ses sus es Édition ordinaire sur 2-colonnes, frANCO.. rss euecuss Edition sur une colonne (catalogue-étiquettes ou Mn rence Re re SOS E sonne vosssecres sr roro ones de Y A un mandat-poste à la nos ee REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME X VIII. — 1899. — N° 5 et 6. (12 numéros par an) CAEN TYPOGRAPHIE-LIFHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 402 & 116 1899 L'année biologique pour 1896. Partie e entomotogique, par P. de Peyerimhoff (fin)........... LPS BTE e su Lee Te Se D Bibliographie: E. Wasmann. Die piychischèn Fæhigheiten 2 der Ameïsen, par-ETn SANTÉ ESS CR 7 2e ae ea VOS Note sur la Spinolia unicolor Dahlb., par A. Flamary...... . 69 Thinobius et Scopæus nouveaux de Ja Médi terranée, par See Alb. Fauvel. ..... De DA PROS Brass asie Cr Descriptions d’Anthicidæ, par M. ER ARS EP erl Tableau des Phaleria eo. du groupe de la cadaverina, “TS PAT AND FAUNE EE Et dun De de 2 Ne TO Hemiptera Heleroptera nova, _auct. G. Breddin......... TS Note sur le Sehirus maculipes et espèces affines, par leD° ds G. Hurvath.. D Re A PT RE PAR AE AAA Ce Sur quelques émiptères aquatiques nouveaux ou peu Connus, par G.-W. Kirkaldy.......... CAS DE RSR Al ES, “AN 85102 Catalogue des de de la faune paléarctique (4° édition) : (site); part lo: DU A Putod., 7.5 TLC RES 529 > (Ce Catalogue est publié avec une pagination spéciale). MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÈTÉ Rise insecle communiqué doit porter sa localité précise). MM. Puton, à Remiremont (Hémiptères- Hétéroptères paléarctiques). Se. A. Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides, Eucnemides, Elatenides, Lycides, Clérides, Anobiides, Anthicides, e Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides g gallo-rhénans). Bourgeois, à Sainte- Marie-aux-Mines (Malacoder mes Re ee BTS Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa).- æ Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). Du Brossay, au Puy (Coccinelhides de France). R. Martin, au Blanc (Nevroptères d'Europe, surtout Ddonats. RP: Belon, à Lyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). PE ee du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). - | M. Pic à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et cirea îe 'Anticides et Ptinides du globe). 3 Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et cirea). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides du globe). Dr O.-M. Reuter, à Helsingfors (Hémiptères-Hétéroptéres palédfe- 5 tiques ; Podur ides). Ed. Fleutiaux, à Paris (Cicindélides et Elatér ides du globe]. 4 G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surr ey-Angleterre de 08 miptères aquatiques; Locustides). SR Nota. — MM. les Sociélaires qui voudraient faire partie du Comité , sont priés d'en informer le rédacteur de la Revue. F4 — 61 — 6° Adaptation défensive, celle, par exemple, du Xenocephalus (hôte des Eciton), grâce à laquelle cet animal est mécani- quement protégé contre les attaques des Fourmis. . Cette étude si complète et si suggestive méritait une mention éten- due, et bien que l'auteur accueille parfois trop facilement des cas mal démontrés ou peu significatifs, cette biologie synoptique des Myrmécophiles et des Termitophiles est un supplément précieux au Kritisches Verzeichniss. Ch. Janet présente une classification analogue des relations entre les Fourmis et leurs hôtes: Il distingue la myrmécophagie (divers Coléoptères), le parasitisme interne | Pelodera des glandes pha- ryngiennes), le parasitisme externe {Uropodes), le Synæcelisme (Platyarthrus), la myrmecoclepsie (Lepisma polypoda, par exemple, soustrait adroitement la goutte nutritive que les Fourmis dégorgent pour se nourrir réciproquement), enfin la myrmécoxenie ou symbiose des Afemeles, des C'laviger, etc. Les diverses études poursuivies sur la mentalité des insectes sociaux tendent à restreindre de plus en plus l'activité psychique de ces êtres et à montrer que leurs actes industrieux sont mécani- ques e! passifs, ou bien sont le résultat d’un instinct très fixe, non plastique, ni susceptibie d'éducation. Marchal observe la première cellule du nid des Polistes: elle est cylindrique. Le (yÿpe hexagonal n’existe donc pas dans le cerveau de la Guêpe ; « il n’est que le résultat de l'association de plusieurs cellules dans un espace restreint et de la régularité du travail des constructeurs. » Des larves d’Abeilles proches de leur transformation placées par Kcgevnikof dans une ruche déserte pourvue de nourriture, se com- portent normalement dès leur éclosion ; « l’art etles mœurs des Abeilles sont donc des facultés innées ». Forel considère, dans la psychologie des Fourmis, la perfection et la complexité de leurs instincts sociaux, vis-à-vis de la médiocrité de leur intelligence individuelle. L'activité automatique efface pres- que et dissimule l’activité plastique. La cité est perfectionnée et admirable, mais les citoyens sont bornés. L'auteur ne cherche point les causes de cette disproportion qu'il constale dans les facultés des Fourmis. On pourrait montrer cepen- dant que le développement industrieux des cités a eu pour point de départ le phénomène physiologique de la différenciation des castes : dès ce fait produit, l'essor mental était donné, et il a abouti, aidé par les adaplations instinctives qu’il a facilitées, à l'épanouissement que nous constatons maintenant, On pourrait établir aussi que les Revue d'Entomologie, — Mai 1899, 5) ide individus, en dehors de leur activité automatique et sociale, n’ont une activité plastique et personnelle presque nulle que parce qu’ils sont entièrement semblables à leurs frères de la même caste. Ils n’ont d’autres exemples que ceux qu'ils donnent eux-mêmes; il ny a point d'éducation dans la colonie ; c'est qu’il n’y a rien à apprendre, et aussi qu'il n’y a point de langage. Enfin, la circonstance la plus défavorable, peut-être, au développement de l'intelligence individuelle et même à celui de la perfection sociale, est la mort périodique des cités (1). Les acquisitions instinclives, à supposer qu'il s’en fasse et qu’elles puissent se léguer, sont ainsi détruites et l'espèce se maintient forcément dans une sorte de cons- tante mentale. VI. — Les mœurs du Limosina sacra (Dipt.) ont suggéré à Lesne la théorie des origines du parasilisme chez les Diplères. Le Liinosina se fixe sur le pygidium des Afeuchus et se fait véhiculer à la manière des Gamasus, des Chernetes, des Trionaulins, des Antherophagus, des Leptinus, etc. Cette habitude, que l’auteur appelle phorésie, et dont on pourrait citer encore de nombreux exemples, devient parasitisme quand l'être transporté trouve son alimentation sur le corps de son porteur. Il prend alors des carac- tères conformes à son éthologie. C'est ainsi qu'un Diptère, Carnus hæmapterus, appartenant à la tribu des Borborinæ, dont fait partie le genre Limosina, vit sur lJ’Etourneau et le Faucon, et a des ailes presque atrophiées par suite du parasitisme. Le groupe entier des Pupipares a subi la même orientation. Parmi les travaux rangés sous le chef Distribulion géograpli- que, il convient de mevtionner la Æaune des cavernes, de Ha- mann. Elle présente l’énumération et la description des quelque 320 espèces cavernicoles vivant en Europe. La partie théorique de ce manuel se résume en l'assertion que les caraclères spéciaux de ces êtres n'ont pas êlé acquis à la suite du séjour constant dans les profondeurs (Packard), mais qu’ils préexistaient à leur migration. Epigés, ils portaient déjà ces caractères, qui se sont peut-être dé- veloppés dans leur nouveau milieu. La dépigmentation et la cécité, d’ailleurs variables chez les cavernicoles, s’observent aussi chez des formes nettement épigées. Enfin, les questions de phylogénie, passionnantes malgré leur (1) C'est au moins ce qui se passe chez les espèces de nos régions. H, von Jhering a étudié, à la vérité, les sociétés vivaces d'une Guëêpe brésilienne, Polybia scutellaris. Mais il ne donne aucun renseignement psychologique, et d’ailleurs cette espèce paraît être encore dans un stade biologique assez primitif, analogue à celui des Polistes, et inférieur à celui de nos F'espa. EAN: en caractère hypothétique, ont fourni deux travaux intéressant l’en+ tomologie : la monographie des Bombyciens, de Packard, et la phy- logénie des Hyménoptères, d’Ashmead. Packard s’efforce de formu- ler les affinités des groupes d’après l’étude des trois stades. La chrysalide, surtout, offre une grande valeur phylogénétique, et l'au- teur la montre s’immobilisant de plus en plus, depuis la pupa li- bera äau Micropteryx, jusqu’à la pupa obtecta des Papilionidæ. L'imago peut fournir également de bons caractères. C’est ainsi que le genre Eriocephala, qui représente encore de nos jours le Lépi- doptère primitif, possède, comme les Orthoptères, les Coléoptères et les Panorpides, ua lobe interne à la mâchoire. Aussi bien Packard en fait-il un sous-ordre intitulé Protolepidoptera ou Lepidoptera laciniata, par opposition aux Lep. haustellata, qui comprennent les autres Lépidopières. Ashmead considère les Hyménoptères, les Lépidoptères et les Diptères comme directement issus des Névroptières, {es deux pre- miers par les Trichoptères alliés aux Tenthredinidæ et à lErio- cephala, les autres par les Panorpidæ, qui se lient aux Tipulides. 11 étudie ensuite la phylogénie propre des Hÿménoptères et donne le diagramme généalogique de cet ordre. Tel est, pour 1896, le bilan de l'Entomologie générale dans ses rapports avec la Biologie. S’il est superflu de célébrer l’intérêt de ces travaux, Putilité du volume où ils sont analysés, l’opportunité qu'il y a à édifier spéculativement les matériaux fournis par l’ento- mologie, il ne l’est pas de signaler la faveur qui suit à nouveau les études biologiques chez les spécialistes. Elle tient à deux causes: pour une part, sans doute, à la difficulté considérable et crois- sante de la systématique, mais pour une aulre aussi au sentiment que cette orientation de nos recherches est réellement féconde et conforme aux vrais intérêts de la science. BIBLIOGRAPHIE DES TRAVAUX ANALYSÉS. ASHMEAD (W.-H.). — The Phylogeny of the Hymenoptera. An- nudal address of the president. (P. Ent. Soc. Washinglon, III, 1895, 323-336). [P. 586]. BENERINCK (M.-W.). — Ueber Gallbildung und Generations- wechsel bei Cyÿnips calicis #nd ueber die Circulansgalle, (Verh. K. Akad. Wetenschappen te Amsterdam, tweede seclia, Deel V, n° 2, 1-43, 3 pl.). [P. 252]. | pit BETHE (A.). — Ein Carcinus mænas (T'aschenkrebs) mit einem rechten Schreitbein an der linken Seile des Abdomens. Ein Beitrag zur Vererbungstheorie. (Arch. Entw. Mech., III, 301-316). [P. 201]. BICKFORD (E.). — Zur Morphologie und Physiologie der Ova- rien der Ameisen-Arbeiterinnen. (Zool. Jahrb. syst. Abth., IX., 1895, 538-361). 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Waemann, qui vient de publier sur leurs facultés psychiques un livre remarquable, enrichi d’un grand nombre d’observations originales, et qui jette un nouveau jour sur les mœurs et la psychologie de ces curieux insectes. L'auteur s’attache surtout à réfuter les théories de M. Albrecht Bethe qui, dans un travail tout récent (1, refuse aux Fourmis toute espèce de libre arbitre, les réduisant à l’état de simples machines dont le jeu est modifié par de pures actions reflexes. M. Wasmann p’a pas de peine à démontrer l'insuffisance d’une semblable théo- rie et sa contradiction flagrante avec les faits. Sans doute, les Fourmis, comme les animaux supérieurs eux-mêmes, ne sont pas capables de concepts d’une grande élévation, et il serait aussi ab- surde de comparer leur intelligence à celle d’un Pascal ou d’un Newton qu’il peut l’être de leur refuser la notion des choses les plus élémentaires. M. Wasmann ne va pas toutefois jusqu'à quali- fier d'intelligence les facultés psychiques des Fourmis et il établit une distinction non seulement de degré, mais d’essence entre Îles conceplions de l’homme et celles des animaux. C’est là, je crois, une simple question de mots, car il est difficile d'établir une limite précise entre les manifestations, souvent fort élevées, d’un instinct perfectible et celles, parfois bien inférieures, d’une intelligence rudimentaire. Le mot importe peu d'ailleurs, si l’on est d'accord (4) Dürfen wir den Ameisen und Bienen psychische Qualitæten zu- schreiben? (Archiv. f, d. Ges. Physiologie, Bonn, 1898). td sur la chose et, à cet égard, je n’ai rien à contredire aux assertions de M. Wasmann, qui fait, en tous c2s, preuve d’une grande ampleur d'idées et d’nne rare indépendance d’esprit. Contrairement à ce que nous voyons chez quelques naluralistes, très consciencieax cependant, mais dont les appréciations et souvent même les obser- vations se trouvent faussées d'avance par des idées préconcues, M. Wasmann s'inquiète peu des conséquences que peuvent avoir ses études pour ou contre telle ou telle doctrine, mais il observe les faits, les note scrupuleusement et en tire les conclusions rigou- reuses qu'ils peuvent comporter. Son livre est divisé en un certain nomore de chapitres, où il élu- die successivement : La théorie &es reflexes de Bethe, dont il démontre la fragilité par des exemples bien choisis. La faculté qu'ont les Fourmis de se reconnaitre réciproquement et dont le principal agent est l’odeur du liquide secrété par les glandes salivaires. Les moyens que les Fourmis emploient pour se diriger et retrou- ver leur chemin, et l'influence directrice des traces odorantes lais- sées par elles ou leurs compagnes sur la piste à parcourir. La portée de la vue des Fourmis, variable selon les espèces, et le développement des yeux et des ocelles. Le curieux mimétisme de forme ou de coloration qu’affectent cer- tains insectes myrmécophiles et les conséquences qui en découlent pour la constatation des facultés visuelles ou tactiles chez les Fourmis. L’aptitude des Fourmis à se communiquer leurs impressions, aptitude qui, malgré les contestations de Bethe, est démontrée par de nombreuses expériences. L'un des chapitres les plus intéressants est celui où l’auteur, après avoir établi l’existence, chez les Fourmis, de certaines facul- tés psychiques, s'occupe des différentes formes que revêtent, chez l'homme et les animaux, leurs moyens d'instruction par l’éducalion ou lapprentissage (Lernen). Il distingue, à ce sujet, six modes d'éducation, qu’on peut défiuir ainsi: 1° L'éducation résullant du simple jeu des mouvements réflexes provoqués instinctivement par des actions musculaires. La marche relève à peu près exclusivement de cette forme primitive de l’édu- cation. 29 L'éducalion par la seule expérience des sens, c’est-à-dire quand de nouvelles actions sont provoquées directement par d’au- tres qui les ont précédées. 3° L'éducation par l’expérience des sens, mais accompagnée de = déductions intelligentes tirees de faits anciens et appliquées aux si- tuations nouvelles. 40 L'éducation par Pimitation. 5° L'éducation par le dressage de l’homme. 6° Enfin, l’éducation par l'étude et un enseignement intelligent. Les trois premiers modes constituent l’éducation personnelle, les trois derniers exigent uñe influence étrangère. Le terme le plus élevé de chacune de ces deux catégories, c’est- à-dire les troisième et sixième modes, sont exclusivement propres à l'homme ; les autres lui sont communs avec les animaux, selon le développement de leurs facultés psychiques, les Fourmis étant, sous ce rapport, assimilées aux animaux supérieurs. Il semblerait, au premier abord, que la cinquième forme de l’édu- cation, celle qui s’effectue par le dressage de l’homme, ne pût être applicable aux Fourmis, car il existe entre le maitre elles élèves de si énormes différences de taille et d'organisation, qu’on a peine à comprendre comment il est possible que des relations puissent s’établir entre un homme et une fourmi. Ces relations, à la vérité, ne peuvent être que très élémentaires et ne sont pas à comparer à celles que nous pouvons entretenir avec les animaux supérieurs, dont la taille, la structure anatomique et les fonctions physiologi- ques se rapprochent beaucoup plus des nôtres; mais on arrive ce- pendant, avec de la patience et de l’ingéniosité, à inculquer aux Fourmis certaines habitudes et à diriger plus ou moins leur instinct dans un sens déterminé. Voici, à cet égard, l'un des exemples don- nés par M. Wasmann. On sait que les Fourmis ont au suprême degré l'amour de la pro- preté et qu'elles rejettent hors du nid tout immondice, aiusi que les cadavres de leurs compagnes, dont la présence leur est fort désagréable. Aussi, lorsqu’on élève des Fourmis en captivité et que, pour les nourrir, on fait communiquer l’appareil contenant la four- milière avec un récipient rempli de sirop, de miel ou de confitures, on a le déplaisir de voir bientôt ces aliments souillés par tous les déchets que les Fourmis y entassent pour en débarrasser l’habita- tion. Ennuyé de ces méfaits toujours renouvelés, M. Wasmann s’avisa d’un artifice pour conserver la propreté de ses mangeoires. Dans une fourmilière artificielle qui contenait une colonie mixte de Formica sanguinea avec son auxiliaire, la F. rufibarbis, iladapta au bouchon de liège qui fermait la partie supérieure du nid deux tubes de verre, aboutissant l’un à l’auge à nourriture et l’autre à un petit récipient qu’il destinait à servir de dépotoir. Or, il arriva, après quelques tâtonnements, à faire prendre à ses captives l'habi- tude de se débarrasser de leurs ordures uniquement dans le vase —(00 — destiné à cet effet et à ne plus en souiller leurs aliments. Les Fourmis s’accoutumèrent très bien à cette organisation et ce n’était plus qu’accidentellement, lorsque de nouvelles recrues d’auxiliaires n'étaient pas encore iniliées à cet usage, que ces servantes novices transportaient parfois des débris dans la mangeoire : mais ces er- reurs duraient peu et étaient de suile réparées. Il était toutefois nécessaire, pour obtenir ce résultat, que le récipient d'alimerta” tion fût toujours garni de nourriture, car s’il arrivait qu’il se trou- vât vide pendant un certain temps, les Fourmis y transportaient parfois des déchets, ce qu’elles ne faisaient jamais tant qu’elles y constataient la présence du miel destiné à leurs repas. Après ce curieux chapitre, l’auteur étudie quelques-unes des preuves que fournit la biologie des Fourmis en faveur de l'exis- tence de leurs facultés psychiques, et conclut en disant que les Fourmis ne sont « ni des miniatures humaines intelligentes, ni de simples machines à reflexes ». Le livre se termine par un appendice donnant la description de plusieurs nouveaux Hyménoptères myrmécophiles quiappartiennent à la famille des Proctotrupides. En résumé, le nouvel ouvrage de M. Wasmann est l’un des plus intéressants qui soient sortis de sa plume, et même lun des plus instructifs pour l'étude biologique et psychologique des Fourmis. J'engage donc vivement ceux de mes compatriotes que ne rebutent pas trop les aspérités de la langue allemande, à lire ce volume, qui n’a rien d’aride, et je puis les assurer, par ma propre expérience, qu'ils trouveront à cette lecture autant de plaisir que de profit. NOTE SUR LA SPINOLIA UNICOLOR DAHLB. Par ANT. FLAMARY. Je suis heureux d'annoncer aux entomologistes que cette belle Chrysidide fait partie de la faune française. Jusqu’à présent, elle n’a été signalée que dans la Hongrie méri- dionale (Mocsary). dans le Mecklembourg, dunes de Ja mer Balti- que et en Russie. (R. du Buysson, Species des Hyménoptères, VI, p. 244). On ne sait rien de ses mœurs. On lit dans l’ouvrage que je viens de citer: « Les Spinolia sont dispersées dans toute l’Europe, mais sont toutes rares. Elles ont souvent été capturées en été sur les ombellifères, » CU En effet, la Sp. magnifica Dahlb. a été capturée à Grenoble, par le D' Guédel, sur les ombelles de Laserpitium gallicum Ban.: on la trouve aussi en Espagne el dans le Piémont. La Sp. Morawitzi Mocs. a été trouvée par Mocsary à Kranowodsk (territoire transcas- pien); Sp. insignis Luc. en Algérie: Sp. Dournovi Radoszk. en Algérie, en Syrie, en Arménie et au Caucase; So. Rogenhoferi Mocs. a élé signalée par Kohl en Attique; Spin. chalciles Mocs. dans la Russie méridionale. J'ai capturé seize exemplaires de Spin. unicolor, l'été 1898, à Durtol, près de Clermont-Ferrand. J’aurais pu en prendre un plus grand nombre: j’ai tenu à ne pas épuiser cette précieuse slation. J'ai observé 1a Spinolia du 10 juillet au 1€" août. Elle fréquente un talus exposé au sud-est; le sol est léger. peu profond; le sous- sol, une‘granulite peu consistante, affleure par places. L’altitude est de 600 mètres environ. Point de cultures en cet endroit; les pins sylvesires qui couvrent cette région laissent par places des clai- rières où poussent en abondance Jasione montana L., Epilobium spicatum Lam., Achiilea millefolium L. et des Hieracium. Les Spinolia n’occupent guère qu'une centaine de mètres du talus: je n’en ai point aperçu ni en deçà ni au delà. La faune est caractérisée par l’abondance d’Ammophila campestris Latr., quelques rares exemplaires de Sphex occilanica Lep., des Pterocheilus phalera- lus Panz. assez abondants, et quelques T'achysphex Panzeri (?). 11 faut signaler la capture en cet endroit d’un exemplaire d'Osmia spinulosa K. La Spinolia unicalor, comme toutes les Chrysidides, aime Île soleil. Son vol est lourd et de courte durée; il a quelque analogie avec le vol de l’'Euchrœus purpuratus.L’insecte est peu farouche et se laisse aisément prendre au vol ou au repos. Il se promène et se repose de préférence sur les pierres exposées au soleil. II butine uniquement sur les capitules bleus du Jasione montana, où il est difficile de l’apercevoir lorsqu'il se tient immobile. J'ai essayé, mais en vain, de découvrir son nid ou plutôt le nid de l'insecte, dont il est probablement le parasite. Le 14 août, à 9 heures du matin, le ciel était nuageux, le soleil ne se montrait que par intervalles. Les Spinolia sortaient pendant les éclaircies, buti- paient quelques instants sur le Jasione, puis disparaissaient. Elles se réfugiaient dans des trous, que je pris d’abord pour des nids d'Halictus; on n’apercevait alors que leurs gros fronts bombés qui piquelaient de bleu sombre la terre gris-jaunâtre du talus. Lorsque j'approchais une épingle, elles retiraient vivement leur têle. Dans l’un de ces trous, je vis avec étonnement une Spinolia demeurer indifférente à mes attaques: c'était une femelle morte depuis peu ER: ee de temps; trois Spinolia vivantes se trouvaient dans la galerie, au dessus d'elle, et se servaient de son cadavre comme d’un bou- clier protecteur. Je démolis cette galerie et plusieurs autres : c’elaient des trous peu profonds, de deux, trois et quatre centimè- tres au plus, de quatre à cinq millimètres de diamètre, ne renfer- mant aucune provision, aucune larve, aucun cocon, nulle trace da séjour d’un être vivant; ils ont pourtant été creusés par un insecte. Favais trouvé, non les nids, mais de simples refuges. Le 13 août, après des chaleurs torrides, je repris mes observa- tions : les herbes étaient desséchées, les Spinolia avaient disparu. Nombre de trous étaient occupés par de petites araignées. Il faut attendre l'été prochain pour surprendre lesecret des jolies bestioles bleues. THINOBIUS ET SCOPÆUS NOUVEAUX DE LA MEDITERRANEE Par ALB. FAUVEL Thinobius gilvus *. Voisin d’alomus Fauv.; un peu plus grand et moins étroit ; an- tennes d’un brun clair, avec les derniers articles bruns ; paltes brunes, genoux, extrémité des Libias et tarses flaves; élytres noi- râtres, à ponctuation et pubescence moins uniformes, moins fines et plus visibles, la pubescence offrant de petites soies argentées, très fines et courtes, espacées, celle de labdomen plus longue ; an- tennes plus longues, à articles 1-2 bien plus longs et plus épais, 2° subégal au 1%, les suivants bien moins courts que chez alomus, 5° à peine transverse, 7-8 aussi bien moins transverses, paraissant former une pelite massue avec les trois derniers, 41° plus gros, moins acuminé ; tèle moins rétrécie derrière les yeux, qui sont re- lativement moins gros ; front relevé-bossué longitudinalement entre les antennes, d’où une impression très netle de chaque côté de celte élévation, et une autre plus étroite, courte, subfovéolée en travers à la base de la même élévation ; corselet plus court, plus large ; abdomen plus large, à ponclualion plus visible, moins dense. — Long., 4 mill. Corfu, assez rare (J. Sah{berg), — Maroc : Casablanca (Queden- 0 + felt) ; Tunisie : Teboursouk (Sicard); Fedja, Gafsa,Gabès (Ailuaud). — Egypte : Le Caire {J. Sahlberg). Obs. Les Th. longipennis cités par Quedenfeldt de Mogador et Ourika (Maroc) se rapportent sans doute à cette espèce, dont M. Reiïtter m'a cédé un exemplaire de Casablanca, provenant du même explorateur. L’exemplaire de Teboursouk, que j’avais rapporté à l’alomus (Rev. d'Ent., 1897, 250), est un giluus. Scopæus signifer *. Unique par les caractères du 7. Voisin de gracilis Sperk, mais très distinct. Plus convexe; d'un testacé rougeâlre avec les an- tennes un peu enfumées au milieu, les élytres obscures ou brunes autour de l’écusson et l’abdomen d’un noirâtre ou brunâtre plus ou moins foncé, sauf les marges latérales, presque tout le 6° segment et le 7° en entier rougeâtres ; bouche, articles 1-2 et 10-11 des an- tennes et paltes teslacés ; têle plus petite, exactement parallèle derrière les yeux, un peu moins arrondie aux angles postérieurs ; antennes tout autres, courtes, plus grêles, 2° article trois fois plus court que le 1°r, 2° et 3°, 4° et 5° égaux entre eux, 6° à peine plus court que le 5°, 7-9 carrés, 10 à peine transverse; corselet plus atténué en avant, moins rétréci en arrière, les deux impressions de la base obsolètes; élytres moins larges; C' milieu de la marge apicale du 6° segment ventral assez largement et profondément échancré en forme d'accolade renversée horizontalement la pointe en bas, les côtés de celte accolade déprimés en goutlière très nette; 7° segment très largement, profondément et obconiquement échancré à son bord apical. — Long., 3 1/3-3 1/2 mill. Tunisie: Gabès (Ch. Alluaud). Collection Alluaud et la mienne. ei = DESCRIPTIONS D’ANTHICIDÆ Par M. PIC. Je dois la connaissance et la possession des espèces décrites ici au D' Kraalz, à qui je suis heureux de dédier deux de celles-ci, ün Formicomus et un Tomoderus africains. Les trois premiers pro- viennent de Cameroun (Guinée) et les deux Anthicus sont des Khasia Hills (Assam). Formicomus tuberculithorax. Fuscus, albo-pilosus ; capite postice subtriangulari ; thorace sub- elongato, basi fortiter tuberculato ; elytris nitidis, subelongatis, nigro-piceis, pone humeros pilifascialis et transverse depressis ; antennis pedibusque plus minusve ferrugineis. Modérément allongé, fauve obscur avec les élytres noir de poix, à pubescence blanchâtre longue (en partie couchée), plus rappro- chée sur la dépression élytrale posthumérale de façon à dessiner une sorte de bande peu marquée, élargie sur les côtés et parsemée de quelques longs poiis clairs dressés. Tête longue, triangulaire- ment alténuée en arrière, fortement ponctuée, parties de la boucle flaves. Antennes grêles, longues, flaves, obscurcies seulement sur les 3 derniers articles. Prothorax forlement ponctué sur le disque, modérément long, assez largement dilaté-arrondi en avant, orhé sur sa base d’une forte saillie bituberculeuse, très nette (vue de profil). Ecusson triangulaire. Elytres modérément allongés, élargis vers leur milieu avec les épaules subarrondies, les bossettes sail- Jantes ; ils sont fortement et éparsement ponctués et présentent une dépression posthumérale transversale, profonde, revêtue de poils blanchâtres dessinant une bande peu marquée. Pattes bru- nâlres avec les cuisses fortes, les antérieures armées d’une dent assez courte. — Long., 5 mill. environ. Cameroun. Cette espèce et la suivante sont facilement séparables de la plu- part des espèces du genre par la présence des saillies tuberculeuses sur la base du prothorax, caractère qui les rapproche de F, censor Laf., des Indes. Voisines par ce même caractère de F. bitubercu- latus Pic et espèces affines, elles en diffèrent nettement par les élytres ayant une dépression posthumérale bien marquée, FES Formicomus Kraatzi. Niger, griseo-pilosus ; capite postlice subtriangulari: thorace subelongalo, basi subtiliter tuberculato, elvtris subnitidis, brevius- culis, pone medium dilatatis, pone humeros pilifasciatis et trans- verse depressis ; antennis ferrugineis, pedibus obscurioribus. Assez étroit et allongé sur l’avant-corps avec les élytres assez courts et larges, noir peu brillant à pubescence grisàtre ou blan- châtre longue, en partie couchée (celle-ci plus rapprochée sur la dépression elytrale posthumérale de façon à dessiner une sorte de bande peu marquée), parsemée de quelques longs poils clairs dres- sés. Tèle assez longue, triangulairement attéuuée en arrière, for- tement ponctuée ; parties de la bouche brunâtres. Antennes grêles, longues, flaves, rembrunies à l'extrémité. Prothorax irrégulière- ment ponclué, assez long, peu élargi en avant, orné sur sa base d'une petite saillie biluberculcuse, peu marquée (vue de prolil). Ecusson triangulaire. Elyires assez courts, élargis sur leur milieu avec les épaules bien marquées, les bosseltes saillantes ; il sont fortement et irrégulièrement ponctués et présentent une dépression posthumérale transversale assez profonde revêtue de poils blan- châtres dessinant une bande peu marquée. Pattes foncées avec les cuisses modérèment épaissies. — Long., 3,5 mill. Camerour. Eu plus de la coloration plus foncée de l’avant-corps, se dis- tingue de l'espèce précédente par les tubercules (vus de profil) moins saillants sur Ja base du prothorax, les élytres plus courts, etc. Tomoderus Kraatzi. Brunneus, nitidus, griseo-pilosus:; capile breve: thorace latitu- dine Jongiore, anterius transversim dilatato,ante basin valde coarc- tato; elytris concoloribus, fortiler punctalis; pedibus brunneis; palpis, tarsis, antennarunique articulis ullimis pallidis. Oblong-ovale, convexe, brun foncé. brillant, à pubescence gri- sâtre ou gris-jaunâtre, courte, un peu soulevée et entremêlée de quelques poils dressés plus longs, Tète courte et large, subtronquée en arrière, finement ponctuée avec les parlies de la bouche et les palpes pâles. Antennes peu longues, assez fortes, brunâtres avec les derniers articles plus ou moins flaves, ceux-ci plus élargis et courts vers l’extrémité. Prothorax bien plus long que large, forte- ment étranglé devant la base, paraissant légèrement sillonné sur — son milieu et finement ponclué; lobe antérieur nettement dilaté et assez largement subarrondi sur les côtés ; lobe postérieur assez court, élargi en arrière. Ecusson presque nul. Elytres plus ou moins bruvâtres sans taches, assez ovales, convexes, avec les épaules légèrement saillantes, extrémité subarrondie; ponctuation forte, peu régulière. Pattes robustes, plus où moins brunes avec les tarses flaves. — Long , 3-3 2 mill. Cameroun. Voisin de T. ovipennis Frm., mais prothorax tout autre, assez long et largement dilaté-arrondi sur les côtés, tête courte, etc. Anthicus viridipennis. Oblongus, nitidus, subtilissime griseo pubescens ; capile testaceo, postice plus minusve obscuriore; thorace testaceo, satis breve, ante basin non coarctato; elytris viridibus, uitidis; anlenuis pedibusque pallidis. Sublus niger, submetallicus. Oblong, brillant, finement pubescent de grisâtre, à coloration particulière, en partie testacée, en partie métallique. Tête forte, lungue, bien atténuée en avant, largement arrondie en arc en arrière, fortement et éparsement ponctuée; elle est testacée, mais plus ou moins obsèurcie ou rembruuie en dessus et postérieurement derrière les antennes. Yeux noirs, assez saillants, palpes pâles. An- tennes teslacées atteignant la base du prothorax, fortes, un peu épaissies à l'extrémité. Prothorax finement ponclué, un peu plus long que large, à peine dilaté en avant avec la base large et ornée d’une très faible dépression latérale. Ecussun foncé, subtriangu- laire. Elytres oblongs, subparallèles, d’un vert métallique très bril- lant, déprimés sur le disque, à ponctuation forte et écartée, irré- gulière avec les épaules arrondies, l’extrémité subtronquée, munie d’une petite dent chez le ©’. lattes moyennes, testacées. Dessous du corps foncé à reflets metalliques. — Long., 2,7-2,8 mill. Khasia Hills. Cette jolie espèce, qui copie un peu de forme, mais en plus court, A. ochrealus Laf., est très particulière entre toutes par sa colora- tion. | Je crois devoir séparer, seulement comme variété de cette espèce, sous le nom de metallescens, un exemplaire obligeamment cédé par le D' Kraalz, et qui, avec une forme un peu plus allongée, présente une coloralion générale métallique verdâtre sur le des- > a A) 2 sus du corps, les antennes (celles-ci fortes) et les pattes étant plus ou moins d'un roussâtre foncé. Dessous du corps foncé à reflets métalliques. Anthicus prolatithorax. Rubro-testaceus, nitidus, griseo-pubescens ; capite plus minusve rubro-testaceo vel obscuro ; thorace rubro, satis elongato, ante basin valde coarctalo; elytris nigro-piceis, pone humeros depres- sis; antennis pedibusque testaceis. Subtus plus minusve obscurus. Oblong, assez brillant, pubescent de grisâlre, testacé rougeâtre avec les élytres d’un noir de poix, le dessous du corps rembruni ou obscurci. Tête assez longue, bien atténuée et subarquée en arrière, assez finement poncluée, testacé-rougeâtre, mais parfois plus ou moins rembrunie sur son milieu; yeux gris; palpes testa- cès. Antennes testacées, parfois rembrunies à l'extrémité, longues, grêles, dépassant la base du prothorax, à articles allongés, les der- niers à peine plus gros. Prothorax d’un testacé rougeâtre, forte- ment ponctué, assez allongé, nettement étranglé devant la base, modérément dilaté et subglobuleux en avant, courtement élargi sur la base. Ecusson petit, triangulaire. Elytres oblongs, d’un noir de poix ou brun foncé variable, à ponctuation forte et peu écartée, déprimés en dessus avec une dépression posthumérale transversale peu marquée, les épaules arrondies mais marquées, l’extrémité subarrondie ® ou subtronquée et marquée d’une petite dent . Pattes grêles, plus ou moins testacées ou rembrunies. Dessous du corps plus ou moins rembruni ou obscurci. — Long., 2,6-3,5 mill. Khasia-Hills. Par sa coloration rappelle A. rubriceps Pic et espèces voisines, mais le prothorax est tout autre, relativement long, nettement étranglé devant la base; le prothorax rappelle celui de rufithorax Laf. et espèces voisines, dans le groupe desquelles cette nouveauté pourra prendre place. NT TABLEAU DES PHALERIA FRANÇAISES Du GROUPE DE LA CADAVERINA É Par ALBERT FAUVEL. A. Elytres convexes, assez brillantes ; prosternum brillant en ma- jeure partie, plus ou moins rebordé et inégal, ponctué ca et là. a. Epipleures nettement ciliés. b. Cils des épipleures longs; élytres à ponctuation assez forte, râpeuse, toujours maculées de noir sur le disque ; interstries nettement alutacés ; bord antérieur du corselet à striole marginale entière, profonde même au milieu; 3° article des antennes presque deux fois aussi long que le 2°; ©, articles . 2-3 des larses antérieurs largement dilatés. aflantica Fvl. b’. Cils des épipleures médiocres ; élytres à ponctuation plus fine, non râpeuse, maculées ou non; interstries finement ou à peine alutacés:; bord antérieur du corselet à striole margi- nale interrompue ou très obsolète au milieu; 3° article des antennes d’un quart plus long que le 2; C', articles 2-3 des larses antérieurs médiocrement dilatés. . . cadaverina F. a’. Epipleures à cils très courts et à peine visibles ou nuls; élytres à ponclualion très fine, maculées ou non; interstries très alutacés; bord antérieur du corselet à striole marginale entière, mais plus fine au milieu ; 3° article des antennes d’un tiers plus long que le 2; ©, articles 2-3 des tarses antérieurs médiocrement dilatés. . . . . . bimaculata L. Herbst. B. Elytres déprimées, presque mates; prosternum très alutacé, mat, non rebordé, plan, à forte ponctuation égale ; épipleures non ciliés ; élytres très alutacées, à ponctuation très fine et très dense, maculées ou non; bord antérieur du corselet à striole marginale largement interrompue au milieu ; 8° article des an- tennes d’un tiers à peine plus long que le 2; ©, articles 2-3 des tarses antérieurs médiocrement dilalés. acuminata Küst. 4, Phaleria atlantica Fauv. nom. nov. Ph. bimaculata Woll., Col. Atl., 1865, k17 (non L.). Rare et local. France : Saint-Jean-de -Luz ! environs de Bayonne! Portugal ! (coll, de Marseul) ; Salvages ! (coll. Wollaston). Revue d'Entomologie. — Juin 1899. 6 TRE 2. Phaleria cadaverina Fabr. Ent.. Sysl., 1792, I, 113; Syst, El., 4801, I, 119. cava Herbst,, 1799, Kæf., 15, pl. 118, fig. 6 a. — Seidl., Nat, 1894, V, 488. Côtes de l’Océan, de Suède jusqu’à Hendaye. Portugal (Herbst); Tanger ({este Seidlitz), Mogador {{esle Wol- laston, Col. Atl., 417); Açores: Fayal! (Crotch, coll. de Marseul). La diagnose de Fabricius porte: abdomine sublus nigricante, ce qui est exact pour beaucoup d'exemplaires de l'Océan, notam- ment des côtes de Normandie - le I)" Seidlitz a traduit cela par ab- domen nigrum,— et le savant danois ajoute : Aabitat in Germa- niæ cadaveribus. Or, Germania, en 1792, ne pouvait s’appliquer aux plages de l’Adriatique, comme le veut Seidlitz (L. c.) pour affir- mer que la cadaverina de Fabricius est rotre bimaculala L. et diffère de la cava Herbst. L'Allemagne était alors divisée en cercles. 11 y avait bien le cercle de l’Autriche (qui ne touchait à la mer qu'à Trieste et à Fiume) ; mais on peut s’en convaincre dans les ouvrages de Fabricius, toujours la palrie des espèces du Sud est indiquée par ces mots: Germania australiori (même pour le Tyrol), ou Croatia, ou Carniolia, ou enfin Austria pour les espèces d’Au- triche. Germania, c'est l'Allemagne du Nord, où la bimaculala méditerranéenne ne se trouve jamais. Et le D' Seidlitz reconnait d’ailleurs que la collection de Fabricius à Copenhague contient la cava sous le nom de cadaverina (Cf. Nut., V, 838), ce que M. le D' Meinert m’a confirmé après examen du type. Par ces motifs, je maintiens, comme précédemment (fev. d’Ené., 1885, p. 318), le nom de cadaverina F. à l'espèce commune sur les rivages de la Manche et la mer du Nord jusqu’en Suède. La Ph. bimaculata Latr., Nouv. Dict. d'Hist. Nat., 1817,XXV, 492, variélé de cadaverina à deux petites taches élytrales gutti- formes, est toujours bien plus rare que le type, mais se trouve dans les mêmes localités. C’est à tort que le Dr Seidlitz (£. c., 485) Passimile à la bimaculata de Herbst. 3. Phaleria bimaculata Linn. Syst. Nat.,éd, 12, 1767, I, 667.—Herbst, Kæf., 1799, 16, pl. 418, fig. 7.—dorsigera Fabr., Mant. Ins. 1787, 1], 201.—Fauv., Rer. d'Ent. 1885, 319.— dorsalis Fabr., Ent. Syst., 1799, 1, 2, 512, Marseille, Hyères, Cannes ! ont de ht nn D Adriatique; bords de la Méditerranée en Italie et en Espagne ; Tanger (teste Seidlitz).— Falsè « Cap » (Herbst). Les auteurs ont omis l'Zps dorsalis de Fabricius, excepté Motschulsky, qui dit (ÆElud. Ent., 1858, VII, 134) que le type se rapporte à la Phaleria cadaverina. Toutefois, comme la diagnose - porte : Paulo major 1. quadripustulata. Elÿtra striata, pallida, macula magna lunata nigra. Habitat in Europa australi, Vahl ; et comme d’ailleurs, au temps de Motschulsky, la bimacu- lata L. était confondue avec la vraie cadaverina F., je pense que dorsalis doit être rapporte à la première de ces deux espèces, et non à la seconde, dont les élytres n’ont jamais de grande tache commune lunulée. J'aurais désiré obteuir un renseignement certain à cet égard, et dans ce but je me suis adressé à M. le D' Meinert; mais ce savant a bien voulu m’informer que le type de Fabricius n’est pas et n’a jamais été au Musée de Copenhague. Peut-être le trouverait-on dans la collection de Kiel. Quant à l’assimilation des Dytiscus bimaculalus L. et Tenebrio bimaculatus Herbst, elle résulte encore de l’affirmation de Mots- chulsky (Etud. Ent., V, 65) que le type de Linné est une Ph. ca- daverina. Cette affirmation, interprétée dans le sens que j’ai in- diqué ci-dessus, concorde d'ailleurs avec la diagnose de Linné. Enfin j'ai vérifié dans les collections Crotch (Musée de S. Ken- sington) et de Marseul (Muséum de Paris) les exemplaires pris par Crotch aux Açores et cilés sous le nom de bimaculata par ce dernier (Proc. Zoul. Soc. Lond., 1867, 359) et par Wollaston (Col. Hesper., 200); ce ne sont rien que des cadaverina F., à taches élytrales ordinairement très nettes, quoique toujours guttiformes, 4. Phaleria acuminata Küster, Kæf., 25, 68. — insulana Rey, Rev. d'Ent., 1890, 329. Aigues-Mortes (Rey) ; France mérid. (coll. de Marseul!). Rimini, Sicile; Corse ; Sardaigne ;, Algérie. = 4 = HEMIPTERA HETEROPTERA NOVA Auctore GUstTAvO BREDDIN. 1. Neodius Bergroth (Odius Stal) [PENTATOMIDAE. | Neodius Langei n. sp. Corpore sat late ovali, supra transversaliter vix Convexo. Capite latitudine sua intraoculari cum altero oculo æquilongo pronotique longitudine mediana sensim breviore; marginibus subreflexis, ante oculosomninoinermibus et ab oculis ipsis usqueantrorsumsubsinua- lo-angustatis, apice subsemicirculariter corrotundalis, margine api- cali medio inciso; jugis tylo dictinctissime longioribus et ante eum breviter contiguis, apice rotundatis. Pronoto supra sat plano, late- ribus Jlaminato-subdilatatis sensim reflexis; margine anlico capite cum oculis latiore, pone oculos oblique sinualo-truncato, angulis collaribus fere usque ad medium oculorum productis, apice rotun- dato-obtusatis, denticulo extrorsum vergente omnino destitutis; marginibus antero-lateralibus subrectis, versus argulos collares leviter rotundatis ; humeris rotundatis, haud prominentibus. Scu- telli parte postfrenali retrorsum sensim anguslata, apice sat graci- liter corrotundata. Corii margine apicali recto, angulo exteriore retrorsum haud produclo; membrana apicem abdoninis (in mare) superante, venas seplem vel octo simplices exhibente. Abdomine hemelytra clausa utrinque paulo superante; angulis imis apicalibus segmentorum obtusiusculis. Rosiro paulo pone coxas intermedias extens9o. Antennis sat gracilibus; articulo secundo tertio paulo b:e- xiore (quod verisimiliter variat). Dilute fulvescenti-luteus, ubique sat dense nigro-punclalus ; punc= tis nusquam confluentibus, vix hic vel illic paulo magis acervatis, in corii disco maculis monnullis impunclatis intermixtis ; linea me- diana impunclata in capite pronotoque nulla, in scutello obsoleta et nonnunquam interrupta; marginibus rimulæ plicaloriæ sectori- busque corii glabris et dilulis. Metastethii area laterali ventrisque limbo extraspiraculari ferruginescenti-flavidis, hoc sparsim fusces- centi-punctulalto. Disco ventris lutescente, dense fusco-brunneo- punctato, punclis confluentibus præsertim latera versus el ad spi- racula quasi viltam fuscam (extus bene discrelam sinuatulam, intus Tu diffusam) exhibente; spiraculis ipsis nigris. Sulco ostiolario, pedi- bus, antennis, rostro dilute lutescentibus; hujus apice imo nigro. Femoribus tibiisque (harum sulco superiore excepto) minutissime fusco-conspersis, antennarum articulo quinto apice dilute-fusco. Membrana hyalina, levissime lutescente; angulo basali interiore et limbo concoloribus, venis griseo-fuscis. Dorso abdominis fusco; connexivo ferruginescenii-luteo, fusco-punctulato. C', Margine apicali segmenti genitalis medio late trapezoidaliter exciso, apice angulorum lateralium suboblique truncato. Long., corp. 12 3/4; lat. hum. 6 3/4, lat. max. abd., 7 2/5 mill. D') In Syria circa Hierosolymam captus, sec Dom. Lange, Anna- berg, qui unicum specimen typicum collectioni meæ benevole con- cessit. Prima species palæarctica hujus generis ex resgione malesia et aus- tralica adhuc cogniti [quod tamen in continentali quoque India occurrit (Birma, Mus. Hamburg)]; ceterum Neodius omnino typi- cus, a Speciebus mihi cognilis (6-7) coloribus dilutioribus punctu- raque corporis superioris nusquam confluente, membrana fere vitrea, linea mediana corporis superioris fere omnino deficiente lobisque lateralibus segmenti genitalis masculini apice truncatulis haud difficulter distinguendus. 2, Amulius rubrifemur n. spec. [Repuv x. | Capite postpronoto nonnihil breviore; parte postoculari partibus intraoculari et anteoculari simul sumptis paulo minus quam duplo longiore. Antepronolo medio postpronoto fere tertia ejus parte bre- viore (2: 3): spinis collaribus divaricatis, longis et gracilibus, acu- tissimis (oculorum diametro longitudinali sensim longioribus). Mar- gine poslico postpronoti medio profunde et sat anguste sinuato-ex- ciso; lobis lateralibus rotundatis. Scutello carinato, pronoti margi- pem posticum longe superaute. Margine abdominis baud lobato; angulis apicalibus segnentorum 2-4 vix prominulis, apice rotun- dato-obturatis Femoribus mediocriter incrassatis. Brunneo-niger. Peclore, antepronoto, colli ima basi superiore, coxis, trochanteribus,femoribus (saltem anticis et posticis)tibiarum- que anticarum parte basali plus quam dimidia dilute miniaceis. Capite superiore, rostro, macula minula supra ante apicem femo- rum posticorum posita, tibiarum anticarum fere dimidio apicali, QD tibiis posticis totis tarsisque omnibus nigris. Capite inferiore, mar- gine incisuræ imæ posticæ pronoti maculisque minusculis margina- libus atque subbasalibus segmentorum connexivalium supra sub- tusque (supra in segmentis posterioribus introrsum in fasciolas obsoletas continuatis) dilute luteis. Imo apice scutelli. macula majus- cula rotundata corii marginem apicalem tangente lineaque in eo ipso margine, areolam interiorem corii retrorsum claudente, creta- ceis. Membrana nigra, cyaneo-micante. Antennæ et pedes inter- medii desunt. Long. corp., 20 2/3; lat. hum., 6 1/2 ; lat. max. abd., 9 mill. Femoribus (sallem anticis et posticis) unicoloribus, tibiarumque anticarum dimidio basali miniaceo a congenericis facillime distin- guitur. Assam (coll, Breddin). NOTE SUR LE SZZIRUS MACULIPES ET ESPÈCES AFFINES Par le Dr G, HORVATH. Mulsant et Rey ont décrit, en 1852, du Midi de la France, sous le nom de Cydnus maculipes, un Pentatomide que les Hémiptéristes appellent aujourd’hui Sehirus maculipes. C’est une espèce méri- dionale qui a été signalée déjà de l’Italie et de l'Espagne, et qui habite aussi l'Algérie. J’en ai vu encore an exemplaire de Hongrie (Fiume) dans la collection de M. Montandon, qui la reçu de feu Lethierry. On l’avait indiqué mème du Caucase, mais évidemment à tort. Il existe, en effet, au Caucase et dans l’Arménie russe, un insecte bien voisin ; cependant, c’est une espèce distincte, le Sehi- rus congener Jak. (1). Edm. André a trouvé dans les environs de Beaune, sur le Cen- tranthus anguslifolius, en quantité, un autre Sehirus du même (1) Le Sehirus congener Jak. paraît une espèce exclusivement orientale, qui ne se trouve pas dans l’Europe occidentale. C’est une étiquette mal placée qui me l’a fait indiquer une fois errorément du Midi de la France. (Revue d'Entomologie, 1897, p. 96). re groupe, qu'il a répandu sous le nom de S, maculipes et qui figure depuis une vingtaine d’années dans toutes les collections sous ce nom. Un nouvel examen vient de me prouver que cet insecte de Beaune diffère bien du S. maculipes et constitue une espèce dis- tincte, encore inédite. Une quatrième espèce du même groupe des Sehirus, méconnue jusqu’à présent et également nouvelle, habite la Sicile. En décrivant ces deux espèces nouvelles, je crois utile d'indiquer d’abord dans un tableau synoptique les caractères qui séparent les quatre espèces bien voisines et bien semblables du petit groupe du Sehirus maculipes. À. Cories brunes, leur rebord latéral et partie de l'exocorie voisine de ce rebord d'un blanc d'ivoire ; échancrure anté- rieure du pronotum moins profonde , 4, + + «+ + + + S.fuscipennis n. , Epines du 69 segment n’atteignant pas jusqu'au sommet de l’abdomen, un peu divergentes; dessous du même segment ronde- ment marginé. — Long., 12,5 mill ; lat., 2,3 mill. Forma aptera Q. Epines du 6° segment atteignant le sommet de l’abdomen. Les sept premiers segments faiblement carénés en dessous, le 6° biémarginé (émarginé sur chaque côté de la carène centrale). — Long., 14,5 mill. Tenasserim supérieur; un © macropt., une ® apt. Coll. Distant. Noirâtre ou verdâtre-noir; tête et pronotum fournis de pubescence olivâtre, une pelite tache ferrugineuse à la base de la tête; bord postérieur du pronotum bien étroitement ferrugineux, une bande sous-marginale de pubescence jaunâtre sur le prosternum, le me- sosternum et les acetabulae. Prosternum et les deux tiers antérieurs du mesosternum noirâtre-gris, couleur d’un faon entre les deux canaliculations, sur le tiers postérieur du mesosternum et sur le metasternum. Pleures et coxes verdâlres foncées métalliques. Fé- murs noirs, moitié apicale rougeâtre-brune. Elytres rougeâtres- brunes, nervures brunâtres-noires. Dessus de l’abdomen noir ; des- sous de l’abdomen couleur d’un faon ; segments 2-6 largement ver- dâtres (ou noirâtres), gris de côté. Se distingue facilement par son étroitesse. Hydroessa Mac-Gregori n. sp. Forme aptère. Longue et assez étroite, environ de 2 1/2 fois aussi longue que large. Antennes : quatrième article environ deux fois aussi long que le troisième, celui-ci environ de 1/4 plus long que le deuxième, celui-ci et le premier subégaux. Rostre atteignant la base du pronotum. Pronotum bien ruguleux, non caréné. Fé- murs non tuberculés, non dentés ; fémur antérieur 1/4 plus long que le tibia, celui-ci 1/3 plus long que le tarse ;: fémur intermédiaire un peu plus long que le tibia, celui-ci moitié plus long que le tarse, articles tarsaux subégaux (1); tibia postérieur 1/4 plus long que le fémur et 2 1/5 fois aussi long que le tarse, articles tarsaux sub- égaux. — Long., 2 1/4 mill. ; lat., presque 1 mill. Nouvelle-Zélande, Mus. de Perth (Ecosse) et ma collection. Noirâtre, une bande étroite de pubescence argentée sur le bord latéral intérieur des yeux; antennes lurides ou flaves-testacées (le quatrième article toujours luride); une bazde large sur le bord antérieur et une bande étroite sur le bord postérieur du pronotum, transversales, roux-flaves; coxes et fémurs flaves testacés, tibias et tarses plus ou moins lurides. Dessous grisàtre-noir. Je dédie cette intéressante espèce à mon ami M. T. M. Mac-Gre- gor, l’hémiptériste écossais bien connu; c'est une heureuse addi- tion à la faune hémiptérique si pauvre de la Nouvelle-Zélande. Je ne connais pas la forme macroptère. Acanthia Rogeri n. sp. Appartenant au sous-cenre Chiloxanthus Reut (1895). Tête fournie de quatre poils longs et droits ; pronotum etélytres dépourvus de longs poils, mais fournis de pubescence longue et couchée. Deuxième article des antennes 2 1/2 fois aussi long que le pre- mier, 2 1/3 fois aussi long que Je troisième et 3/5 plus long que le quatrième. Bec long, dépassant la base des coxes intérieures. Pronotum plus large à la base que la tête, bord latéral un peu émarginé antérieurement, arrondi en arrière. Sculellum imprimé trausversalement au milieu, plus de deux fois aussi long que la longueur médiane du pronotum, Elytres dépassant beaucoup le sommet de l’abdomen, quatrième aréole presque aussi longue que la troisième, beaucoup plus longue que la cinquième. — Longueur jusqu'au sommet de l’abdomen, 4 mill.; jusqu’au sommet des élytres, 4,8 mill.; largeur, 2,3 mill. Chili: Mendoza (Reed, 1870), Musée de Perth et ma collection. Noire, fournie de pubescence jaune doré. Premier article des antennes flave, avec une raie noirâtre, dorsale longitudinale. Jambes flaves, tachetées irrégulièrement de b:un-noirâtre ; fémurs (1) Dans ce genre, j'ai considéré le tarse antérieur comme uniar- ticulé, les tarses antérieur et postérieur comme biarticulés; les autres articles ne sont que des « nœuds ». him. de is à ” + * pp . = MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE x, _ Ayant payé la cotisation pour 1899. = MM. Lavagne, à Montpellier. — Dodero, à Gênes. — De Beauchéne, à Vitré. — Sainte-Claire-Deville, à Nice. — Blanc, à Paris. — Polle de Viermes, à Pontoïse. — Station entom. de Budapest. — De Frémin- ville, à Bourg. — Guyon, à Paris. — Wasmann, à Luxembourg. — Du- bois, à Versailles. Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n'ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1899, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l’envoi de la Revue. _ Les Tomes I à XVII de la Revue (1882-98) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 40 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de G fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. - WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1899. NoS 3 et 4 (Echange). ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1899. Nss 3 à 8 (Echange). COLÉOPTÈRES Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro- hes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie) > LA On envoie des listes d'échange et de vente promptement et franca aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestimmungs-Tabellen der europæischen Coleopteren. -— Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » 5e Edition, revue par! le D'G. Srisrui 1 Vol. in-4 de rx et 745 pages, 2? planc 48 pl. très belles coloriées, DAME environ espèces. : Stuttgart, Julius Hoffmann. È Pris broché : 26 fr 25; en demi-reliure, ‘ E WASMANN. he. et. lames avec . tions des mœurs et descriptions d' espèces nouvelles) Fi Berlin. Felix Dames, 1894. 1 vol. gr. in-8°. Prix: 15 francs. D: A. PUTON. De Edition ordinaire, franco... ee re D . Id. sur une colonne, franco... RP est. de Joindre un mandat-poste d 7. demande. EN VENTE AU BUREAU DE LA Revue : EUROPÆ, CAUCASE & ARMENIÆ ROSSICE RAI DT. HEYDEN, E. RertTER ET _J: . W E Eppelsheim, Bedel et Fauvel, te La Son de ot éEe D origin > la monographie où chaque espèce est décrite, ainsi LT ses DE es patries. Elle contient 420 pages. à 22 2 Édition ordinaire sur 2 colonnes, franco... uses 4 fr, 75 Edition sur une colonne (catalogue-étiquettes ou Hein ST PS franco... RTS SN Le De CÉREEEEE EEE EEE +249 CREER 5 Joindre un mandat-poste à la demande D ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA Société Française d'Entomologie } / ie RéDacTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XVIII — 1899. — No 7 et 8. (12 numéros par ar) CAEN TYPOGRAPHIE- LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 1899 _ Etudes sur les Muscides de Fine D DAS) (ui à D PE ER ee Re MM. Puton, à Remiremont en paléare ques). + A. Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Car Gyrinides, He pR ess Monotoma, Bupre des, At es 2e os Re anne et Cérambycides gallo-r ds PA Bourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, Eee ee à roue (Or thoptèr es Fo et cirea) es ES Du ut au (Coccinelhdes de ne : TR R. Martin, au Blanc (Nevroptéres d'Europe, ae R. P. Belon, àäLyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). PQ Pis M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides AT el ro Anthicides et Ptinides du globe). PS He Chobaut, à sien {Moraëtites d'Europe et crea). 4 : Dr O. 5. Ro à Helsingfors Gémiptéres-Hétéroptèr RES “Aquee ones ee 6. w. Kirkaldy, Saint- ee à Wi ÉcioR “Sur -les er lvre (E _ miptères aquatiques; Locustides). : ni Nota. — MM. les Sociélaires qui voudraient faire partie du sont priés d’en informer le rédacteur de la Revue. à : \ MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisation pour 1899, a MM. Muhil, à Francfort-sur-Oder. — Flamary, à Clermont-Ferrand. — #2 Desbrochers, à Tours. — Mège, à Villeneuve, : Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n’ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1899, sont _ priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. À, Du- _ BOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l'envoi de la Revue. — Les Tomes I à XVII de la Revue (1882-98) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à a pris ensemble, seront cédés pour 40 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de 6 fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. = WienER ÉNTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1899. No 5 (Echange). _ ANNALES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1899. No 9 (Echange). LL COLÉOPTÉÈÉRES Provenant belenen de Ja faune européenne et des pays limitro- ? is richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement éterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie) On envoie des listes d'échange et de vente promplement et franco aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestimmrungs-Tabellen d2r europæischen Coleopteren. : _— Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » CALWERS KÆFERBUCH Canne les d'Europe) ee: _ D° Edition, r revue par le D' Ge Sen é 1 Vol. in-4 de x et 715 pages, 2 planches ni 48 pl. très belles he figurant environ espèces. * Eee Stuttgart, Julius Hoffmann. Prix : broohe : 26 fr %,; en demi-reliure, 30. dr. pe. WASMANN. re ETC. on te rire des Arthro myrmécophiles el termitophiles, avec indicat des mœurs et descriptions d’ espèces nouvelle Berlin, Felix CPE 1894. 1 vol. gr. ing. = Prix: 15 francs. FT D''A; PUTON. CATALOGUE DES HÉMIPTÈRES Œérénoprènes, Cicapiss PSYLLIDES) DE LA FAUNE PALÉARCTIQUE. A Edition OFCITAMES ITANCO ENTRE Re ee | Id: “sur une colonne, ITANCO dis de CO Joindre un mandat-poste à la demande. EN VENTE AU BUREAU DE LA Revue : EUROPÆ, CAUCASE & ARMENLE ROSSICE :Aucrormus D' L. v. Heyoex, E. Reirrer Er J. Fa Cette 4° édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglbauer. Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l'ouvrage original et di la monographie où chaque "espèce est décrite, ainsi que ses. s patries. Elle contient 420 pages. 3 Va Édition ordinaire sur © colonnes, franco... à Edition sur une colonne (catalogue- étiquettes ou TR MÉANCO is dun panne see ape ea os à 05 à Ronb one Men ee re Joindre un mandat-poste à la demande REVUE D'ENTOMOLOGIE Société Française d'Entomologie : : Ft RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XVIII. — 1899. — N°9. (12 numéros par an) ï CAEN RS ERAPHE LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX ; RUE PANIER 102 & 116 1899 MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA sOCtÉTi : (Ghaque insecte ire. porter sa localité té pr - MM. Puaton, à Remiremont (Hémiptères-Hétéroptè rien 1e A. Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabid EN Gyrinides: Hydrophilides, Monotoma, Buprestid SE Eucnemides, Élaterides, pue Clerides, nn > Bourgeois, à Sainte-M arie-aux-Mines (Malacodermes, s & inot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays) Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe t Du Brossay, au Puy (Coccinelhdes de France). FE ; ÉœE R. Martin, au Blanc (Nevroptères d'Europe, surtout Oùo ee RES R,. P. Belon, à Lyon (Lathr idiens d'Europe et exotiques) R. du Buysson, à CARO F sn er ë ‘Anthicides et Ptinides 4 Sobe): RAA Su Chobaut, à Avignon Douetees d'Europe et circa = r O.-M. Reuter, à Helsingfors éme étéroptn RTE “tiques .Podurides). ra “miptères use Pr n ETS: = Nota. — MM. les Sociétaires qui voudraient faire par FÉNER sont priés d’en informer le rédacteur de la Revue. = De. AE MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D’ENTOMOLOGIE _ Ayant payé la cotisation pour 1899. L MM. de Lumeau, à Orléans. — Portevin, à Evreux. Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres _ qui n’ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1899, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- __ BourGais, rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l'envoi de la Revue. Les Tomes I à XVII de la Revue (1882-98) sont en vente _ chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 40 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de 6 fr, chacun. 4 LS Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1899. No 6 (Echange). ANNALES DE LA SOCIËÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1899, Ne 4 _ (Echange). COLÉOPTÈRES ME Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro- 2 hes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement , éterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez \ Edmond REITTER A Paskau (Moravie) On envoie des listes d'échange et de vente promptement et franco aussitôt qu’elles sont demandées, On vend aussi en centuries des Coléop- = tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. ; _ Edition des « Bestimmiungs-Tabellen der europæischen Çoleopteren. _ — Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » - CALWERS KÆFERBUCH amie des Cotéoptères | _ d'Europe) = 5° Edition, revue par le D'G. STIERLIN 4 Vol. in-4 de xx et 715 pages, 2 planches noires et 48 pl. très belles coloriées, figurant environ 1,500 espèces. Stuttgart, Julius Hoffmann. Prix : broché : 26 fr. 25; en demi-reliure, 30 fr. BERGE'S SCHMETTERLINGSBUCH Canet des Papilions d'Europe) 8° Edition, revue par von HEINEMANN, STEUDEL et HoFFMANN. 4 Vol. gr. in-4° 4e 248 pages et 50 magnifiques planches coloriées, figurant environ 1900 papillons. Envoi sur demande de la 1° livraison spécimen. Stuttgart, Julius Hoffmann. Prix : broché, 26 fr. 25. — en demi-reliure, 30 fr. D' A. PUTON. CATALOGUE DES HÉMIPTÈRES (HÉTÉROPTÈRES, CICADINES ET PSYLLIDES) DE LA FAUNE PALÉARCTIQUE. 4° Edition. Édition-ordinaité, franco: eg 2 fr. 40 Id: Sur'une/colonne; TAN LAIT HE oO MEL-R0 Joindre un mandat-poste à la demande. EN VENTE AU BUREAU DE LA Revue : CATALOGUS COLEOPTERORUM. EUROPÆ, CAUCASI & ARMENIÆ ROSSICÆ Aucrorisus D' L. v. Hevpen, E. Rerrrer Er J. W£ise Cette 4e édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglbauer, Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l'ouvrage original et de la monographie où chaque espèce est décrite, ainsi que ses diverses patries. Elle contient 420 pages. Édition ordinaire sur 2 colonnes, franco.........,s...... 12fr. 76 Edition sur une colonne (catalogue-étiquettes ou memento) RAS TO AO RME NERO EL Te SR RAI AE ren PS Ce 19 25 Joindre un mandat-poste à la demande Le] > ; Fe REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA | Société Française d'Entomologie iÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME X VIIL. — 1899. —N« 10 et 11. (12 numéros par an) nn CAEN | TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX à RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 1899 Sommaire des n° 10 et 11 (1899). Sur quelques Hémiptères aquatiques nouveaux ou peu connus, par GW. iraldY 02 Lee an ER PAS El Er FR EN 93. Staphylinides nouveaux de Barbarie, par A. Fauvel......... 97 Note sur le genre Nordenskjældiella Hagl., par G. Horvath. 100 Rectifications, par A. Fauvel PR IAE CE eq BP EE LES TOI. Etudes sur les Muscides de France (3° partie) (suite), par L. Pandellé .:.:...:.... à Sate lEite Sears ABS 1208 (Ce travail est publié avec une > pagination spéciale). MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÉTÉ (Chaque ‘insecte communiqué doit porter sa localité précise) | MM. A. Tauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides, Eucnemides, Elaterides, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides, Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo-rhénans). ñ Bourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lyeides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). : Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). ; à Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et cirea)..…. Du Brossay, au Puy (Coccinellides de France). R. Martin, au Blanc (Nevroptères d'Europe, surtout Odonates). R. P. Belon, àLyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). : M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et circa; Anthicides et Ptinides du globe). | Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). 3 Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides au globe). Dr O. NL. Reuter, à-Helsingfors (Hémiptères-Hétéroptères paléare- tiques ; ours) ; Ed. Fleutiaux, à Paris (Gicindélides et Elatérides du globé). G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey- HU (Hé- miptères aquatiques ; Locustides). Nota. — MM. les Sociétaires qui voudraient faire FATRES du Comit sont priés d'en informer le rédacteur de la Revue. | — — 93 — rayés en dessous de noirâtre sur leur longueur entière, tibias rayés de noirâtra en dessus et en dessous environ sur les deux tiers de la longueur de leur base, sommet épais, noirâtre (1). Bord latéral des élytres étroitement flave, deux ou trois taches obscures et pâles testacées (ou pâles flaves) sur la corie sur l’exo- corie, près du bord latéral, deux grosses taches pâles testacées, l'une environ au quart de la longueur de la base (de l’exocorie), l’autre près du sommet. Membrane obscure cendrée testacée, ver- vures brunes-cendrées, un lambeau obscur brun à la base près de l’anele intérieur et un autre près du milieu de chacune des quatre premières aréoles. Bords apicaux des segments ventraux de l’abdo- men étroitement flaves. Je l'ai dédié à M. Alex. M. Roger, le savant curateur du Musée de Perth (Ecosse). Acanthia araucanica n. sp. Appartenant aux Acanthia typiques (Reut., 1895). Tête dépourvue de Jongs poils, fournie rarement {ainsi que le pronotum et les élytres) de pubescence jaune-pâle. Bec long, attei- gnant presque la base des coxes intermédiaires. Deuxième article des antennes 3/5 plus long que le premier. Pronotum plus large à la base que la tête, bord latéral arrondi et assez largement réfléchi, bord postéro-latéral assez largement tronqué. Elytres dépassant le sommet de l’abdomen. — Long., 4 mill. ; lat., 4,8 mill. Chili, Mendoza (Reed, 1870), Mus. de Perth et ma collection. Noire; antennes, pro-ambulacra et bords latéraux du proster- num largement roux-flaves; élytres rougeâtres-brunes pâles; co- rium, exocorium (en partie) et nervures de la membrane plus fon- cès ; les 3/4 basaux du clavus roirs (la plus grande partie du corium est bien foncée), une tache noirâtre sur l'exocorie, 2/3 de la longueur de la base et une autre près du sommet; une tache brune assez obscure dans chaque aréole. Jambes et dernier seg- ment de l’abdomen jaunâtres-pâles. (1) J'ai énuméré ces détails de couleur, assez insignifiants pour moi, parce que le savant Dr Reuter me parait baser en grande partie sa révi- sion des espèces paléarctiques sur de tels « caractères ». Revue d'Entomologie. — Novembre 1899, 7 — 10% Acanthia cygni n. sp. Appartenant au sous-genre typique (Reut , 1895). Tête dépourvue de longs poils, fournie (ainsi que le pronotum et les élytres) de pubescence. Deuxième article des antennes 3/5 plus long que le premier, moitié plus long que le troisième. Yeux bien profondément émarginés au côté intérieur. Bec bien long, atteignant presque aux coxes postérieures. Pronotum beaucoup plus large à la base que la tête. biimprimé transversalement, bords latéraux arrondis. Scutellum ponctué, deux fois aussi long que la longueur médiane du pronotum, — Long., 4 mill.; lat., 1,8 mill. Australie, Swan-River (Brewer). Mus. de Perth et ma collection. Noire; pubescence élytrale noiràlre entremêlée bien rarement de jaunâtre-pâle. Antennes brunâtres-jaumes. Elylres avec une tache blanchâtre sur le clavus, près du sommet; une autre pres de Ja base, une ou deux taches obscures sur le corium; deux grosses flétrissures blanchâtres, l’une au sommet, l’autre à la base de l’exo- corie. Nervures de la membrane brunes-cendrées, deux taches obs- cures dans la première aréole, sur la deuxième et sur la troi- sième, une tache seulement dans la quatrième. Jambes flaves, foncées au sommet seulement; épines brunâtres-noires. DESCRIPTION DE QUELQUES OEUFS. Fig. 7 (a). Notonecta americana Fabr. Dans l’'Entomelogists Monthly Mag., 1898, p. 174, j'ai décrit très brièvement les œufs de cet insecte et de l’espèce suivante ; aujourd’hui, je puis en présenter des descriptions un peu plus éten- dues. Longueur 2/7 plus grande que la largeur; Iong-oval, légèrement plus épais à une extrémité qu’à l’autre. Vu de dessus, assez régu- lièrement oblong-oval ; vu de profil, légèrement arqué. La surface est bien finement granulée et sculplée, les réticulations formant des pentagones et hexagones réguliers et irréguliers ; toute la surface bien densément ponctuée (les ponctuations assez relevées). La micropyle est placée en dessus, 5/7 de la longueur entière de l'œuf, de l’extrémité petite ; elle est assez grande, environ de 1/12, en dia- mètre, de la longueur totale de l'œuf, a — Ces œufs paraissent être déposés simplement au fond de l’eau. Je ne pense pas que les œnfs de N, glauca Linn. aient été figurés. Fig. 6 (b). Corixa mercenaria Say. Largement, mais assez irrégulièrement ovale, arqué sur un côté, lérèrement convexe sur l’autre. Longueur 3/5 plus grande qua la largeur. Outre une légère rugosité, Je ne puis pas découvrir une trace, la plus légère, d’aucune sculpture sur la surface; néanmoins, Mecznikov a décrit et figuré incorrectement, si ses œufs étaient (comme je suppose) ceux de C. Geoffroyi, des réticulations régu- lièrement hexagonales chez une espèce européenne (1866, Zettschr. Wiss. Zool., XVI, p. 429 [sép. p. 34], pl. XXVI, fig. 18). La forme et la structure de la micropyle ne me paraissent pas différer de celles décrites et figurées par Mecznikov. La tige connective parait extensile; chez quelques exemplaires, elle est épaisse et courte presque au degré de disparition, pendant que, chez quelques autres, elle s’est étendue à un tel degré qu'elle n’est qu’un étroit fil. La couleur de la coque est blanche, opaline (châtaine par la lumière réfléchie), celle de l'embryon est verte brillante. La tige est trans- lucide et sans couleur. L'œuf est assez semblable comme forme à celui de C. Geoffrayi Leach (que j'ai examiné et qui est figuré par Dufour [1833, Mém. Sav. Etrang., IV, pl. XVI, f. 186] sous le nom de C. striata); mais il n’est pas si brièvement arrondi. Il est déposé irrégu- lièrement en grand nombre sur les feuilles des plantes aquatiques. NOTES SYNONYMIQUES. Rhagovelia incerta W.-F. Kirby, 1890, Journ. Lin. Soc. Lond., XX, p. 548 (type au British Museum), estune Hydroessa. Gerris lacustris Walker, Cat. /Tém., VII, est G. gibbifer Schumm. LOCALITÉS NOUVELLES. Ptilomera laticaudata (Hardw.) : Kederi (Java), Ténasserim supé- rieur, Nilghiris, sud-est de Bornéo, Timor. — Coli. Distant. Corixa carinata Sahlb.: Islande, Hagvelta, à quatre milles de Stærwaldir (septembre), récolté par M. Douglas Robinson- Douglas. — Mus. de Perth et ma collection. Acanthia littoralis (Line.): Stærwaldir. Rapporté par M. Robin- son-Douglas. — Mus. de Perth. EXPLICATION DES FIGURES. 1-5. Thaumastometra Montandoni Kirk. j. Abdomen (en dessus) C': d. coxe postérieure; f. métapleure ; c. melanotum. 2, Le même (en dessous) : e. mesonotum. 3. 9° segment abdominal © (ventral). 4. Abdomen (ventral) Q: a. coxe intermédiaire ; b. mésopleure ; d. coxe postérieure. 5. Eperon sur le sommet (à côté) du tibia antérieur © et Q. 6. OEuf de Corixa mercenaria Say: a. mycropyle. 7. OEuf de Notonecta americana Fabr.: a. mycropyle. Toutes ces figures sont grossies. UD, AM» — 97 — STAPHYLINIDES NOUVEAUX DE BARBARIE Par ALBÉRT FAUVEL. 1. Achesnium medeanense *. Coloration d’un testacé-rougeâtre vif comme celle du subcœæeum Woll., des Canaries, mais d’un tiers plus grand: antennes plus longues ; yeux moitié plus gros, plus saillants, à facettes bien plus grosses : ponctuation générale de la tête, du corselet et des élvtires moitié plus serrée et bien plus marquée, nettement entremêlée à la tête et au corselet de petits points nombreux {on en voit à peine quelques-uns sur la tête et le corselet du subcæcum) ; corselet moins régulièrement obconique, plus arrondi aux angles posté- rieurs; ponctuation de l’abdomen trois fois plus forte et ràpeuse. — Long., 7 mill. Medeah (Gray). — Ma collection. Le seul exemplaire que je connais de cette espèce était dans la collection que j'ai acquise de W. Rothschild, de Tring. Le subcæceum, dont jai vu le type unique au Musée de South Kensington, à le faciès et la ponctuation d’un fenellumi Er. imma- ture ; mais ses yeux très petits el ses élytres très courtes l’en dis- tinguent de prime abord; sa longueur est de 6 mill. Sa taille moin- dre, ses yeux microscopiques, sa ponctuation écartée à l’avant- corps et la brièvelé de ses élytres le différencient aussi facilement du myops Fvl., d'Algérie. J'ajoute que le medeanense a ja tête plus courte, relativement plus large, plus fortement ponctuée, enfin les élytres bien plus courtes, plus densément et plus fortement poncluées que le myops, dont les yeux sont un peu plus petils. 2. Xantholinus laniger *. Ad sectionem X. rufipedis Luc., linearis Grav. et græci Kr. referendus ; magniludine græci, niger, nitidissimus, elytris ænes- centibus, ore, antennis pedibusque rufis, palpis, antennarum arti- culo 11° fere toto tarsisque rufo-testaceis, femoribus aliquando præter apicem piceolis; cæterum corporis, præsertim antici, pilosi- tate prælonga, parum lanuginosa, partim uigritula, partim fulva, necnon capite thoraceque in fundo politis, minime alutaceis, in- OU signis; a græco præsertim colore, pilositate, capite haud alutaceo- punctis utrinque parciorihus notato, basi magis truncalo, oculis sat minoribus, thorace angusto, capite angustiore, ab angulis anticis ad apicem magis attenuato, punctis inter series dorsales et latera confusis, elytris brevibus, thorace paulo brevioribus, fortius minus cense punctatis, abdomine etiam parcius punctulato, bene dislin- guendus. — Long., 6 1/2-7 mill. Algérie: Bône (G. Olivier); Philippeville (Lefhier ry); Djebel Taya, dans une grotte, mars (de Larclause). — Tunisie: Tebour- souk, janvier; camp de la Santé, mars; Aïn-Draham, novembre ; El Fedja. décembre (D' Normand). 3. Atheta marcida Er. f. sexualis *. Ne diffère des marcida Er. d'Europe que par ses yeux à peine plus petits, ses élytres foncées comme le corselet et les caractères du ©, dont le 7° segment dorsal est un peu plus large, lésèrement impressionné en travers près de la troncature apicale et brièvement plissé de chaque côté de celle-ci, rappelant assez la forme de ce sezment chez les C du groupe d'occulla Er. Tanisie : Ain-Draham, novembre (D' Normand). Faute de pouvoir trouver aucun autre caractère distinctif entre les deux formes, je considère celle-ci comme un cas intéressant de dimorphisme sexuel. 4. Ocyusa bimaculata *. Un peu plus petite que la maura Er., mais surtout bien plus étroite et parallèle, avec les segments 2-4 de l'abdomen bien moins impressionnés en travers à la base et une coloration générale toute différente. Brillante, convexe {moins aux élytres), à fine pubescence d’un gris fauve à l’avant-corps, assez longue, rare, à l’abdomen ; d’un testacé rougeâtre avec la têle et le corselet plus foncés,un peu obscurs; articles 4 à 11 (parfois aussi l'extrémité du 3°) des antennes noirâtres, ainsi qu'une grande lache sur chaque élytre depuis le 1/4 supérieur, n’alteignant pas le bord apical et encore moins éten- due du côté de la suture; environs de l’écusson largement et suture étroitement noirâtres (de sorte que cette coloration élytrale rap- pelle tout à fait celle de Bolitochara obliqua Kr.); milieu de la base des segments 2-3 de l’abdomen, segments 4-5 (sauf la partie antérieure de la marge du 4e), enfin les 2/3 basilaires du 6° égale- — 99 — ment noirâtres; base des antennes et des palpes et pattes d’un tes- tacé plus clair ; antennes robustes, renflées, à 2 premiers articles longs et robustes, 3° presque moitié plus court que le 2%, 4e net- tement transverse, 5-9 encore plus courts, graduellement élargis, 10° moins court que le 9%, 11° obconique, plus long que 9-10 réu- nis; tête finement, peu densément ponctuée ; yeux peu saillants ; corselet cylindrique, étroit, allonge. plus large que la tête, non trans- verse, ovale, tous les angles très arrondis, sans sillon ni fossette, à peine plus ponctué que la tête; élytres un peu plus longues que larges, notablement plus larges que le corselet, à ponctuation bien plus visible, assez râpeuse, celle de l’abdomen moins forte, mais très nette, peu serrée, subégale à tous les segments ; ; 70 seg- ment dorsal subtronqué, ventral obconique ; E 7° ventral arrondi. — Long., 2 mill. Tunisie: El Fedja; Souk el Arba. décembre (D' Normand). 5. Oxypoda punica *. Du groupe de l’attenuata Muls. Rey; très différente de celle-ci par sa taille moitié moindre, sa forme bien plus étroite, surtout à l'abdomen qui est presque parallèle, sa coloration, etc. Noire, assez brillante à l’avant-corps, brillante à l’abdomen ; antennes brunes ; bouche, trois premiers articles des antennes, tiers apical du 6° seg- ment abdominal, 7° en entier et paltes lestacés ; élytres d’un tes- tacé rougeâtre avec l’extrème base, la suture et une large tache triangulaire brunes, celle-ci allant obliquement de l’épaule jus- qu’au milieu au moins du bord apical ; pubescence d’un gris fauve, très fine, serrée à l’avant-Ccorps, assez rare et longue à l’abdomen; anteunes assez robustes, à 4° article nettement transverse, les sui- vants graduellement élargis et trausversaux, le 11° plus court que 9-19 réunis, obconique; ponctuation très fine à la tête et au cor- selet, un peu plus serrée sur celui-ci, plus forte, moins serrée, un peu râpeuse aux élytres, plus rare, nette, égale, anx segments 2-5 de l'abdomen, moins forte, écartée au 6° ; corselet peu transverse, oblong, convexe, à angles postérieurs très arrondis; une fossette peu marquée au-devant de l’écusson; élytres visiblement plus lon- gues que larges, plus larges que le corselet à leur base ; 7e seg- ment obtusément tronque en dessus et en dessous; Q 7° ventral obconique-arrondi. — Long., 2 1/2 mill. Tunisie : El Fedja, décembre (D' Normand. MO NOTE SUR LE GENRE NORDENSKJŒLDIELLA HAGL. Par le D: G. HORVATI. M. le D' C.-J.-E. Haglund vient de publier, sous le nom de Nor- denskjældiella, un nouveau genre d'Hémiptères cryptocérates, rap- portés de Punta Arenas, en Patagonie, par une mission suédoise qui a visité, sous la direction de O. Nordenskjæld, les pays de Magellan (Svenska Expeditionen till Magellansiænderna, vol. If, p. 176). Cependant, ce genre n’est pas nouveau: il a été décrit deux ans auparavant de la même région {Ile Navarin) par M. le prof. G. Breddin sous le nom de Peloridium (Hamburger Ma- galhaensische Sammelreise : Hemipteren, p. 10). Les deux auteurs ont assigné la place systématique de ce curieux genre dans le voisinage du genre Pelogonus Latr. D'après M. Breddin, il constitue une famille à part (Peloridiidae), tandis que M. Haglund le réunit aux Pelogonides. Il me paraît que celui ci a raison. Les deux espèces sur lesqueiles les deux auteurs ont fondé leurs genres sont également identiques. M. Breddin a décrit le mâle, M. Haglund la femelle de la même espèce. La synonymie de cet insecte remarquable est done comme suit: Peloridiwm Hammoniorum B:edd. 1897 =Nordenskjældiella insignis Hagl. 1899. RECTIFICATIONS J'ai publié, dans le présent volume de la /2evue, deux nouveaux genres de Staphylinides : /Zomæocerus (p. 27) et Derema (p. 41). D’après une oblisgeante information de notre savant collègue, M. le D' Berg, de Buenos-Aires, ces deux noms de genres ont déjà été employés, le premier par Burmeister, le second par Walker. Je propose donc de changer l’un en Aæocerus et l’autre en Demera. L’abondance des noms génériques devient telle depuis dix ans seulement qu'il sera bientôt impossible d'en aller chercher de nou- veaux dans le jardin des racines grecques, et que le plus prudent sera de se servir de noms sans signification. A, FAUVEL. REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XVIII. — 1899. — Ne12. (12 numéros par an) CAEN TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 1899 Sommaire du n° 12 (1899). al/7TT ANG E er FAI Synopsis des Micronecta paléarctiques, par le D'G. Horvath. 4 | Descriptions d'Anthicidæ exotiques, par M. Pic.......,.... Bibliographie: L. Gauglbauer. Die Kæfer Milteleuropa. — Calwers Kaeferbuch, Berges Schmetterlingsbuch, par PA DA AS EI ON PRNORER NES NOT RP VE RO Liste des Membres.de la Société Let en RER EEE Table alphabétique des espèces nouvelles. ............ Ge Table-alphabétique par noms d’auteurs..:!...1::.:,..0 00 Etudes sur les Muscides de France (3° partie) (suite), par LPandelle SE UNE RS Re PE ID NE (Ge travail est publié avec une pagination spéciale). d L] MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÉTÉ {Chaque insecte communiqué doit porter sa localité précise) ÿ MM. A. lauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, q Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides, Eucnemides, Elaterides, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides, Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo-rhénans). à We Bourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lyeides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). Du Brossay, au Puy (Coccinellides de France). R. Martin, au Blanc (Nevropières d'Europe, surtout Donne) RP: Belon, à Lyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides. FAURE et circa; Anthicides et Ptinides du globe). i Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides du globe). Dr O.-M. Reuter, à Helsingfors (Hémiptères-Hétéroptères paléare- tiques ; Podurides). D Ed. Fleutiaux, à Paris (Cicindélides et Elatérides du globe). G.-W, Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleienre (Hé- } miptères aquatiques ; Locustides). 2. 1 RS SN ET TU msi ss DS LA AIR Cas! Ep en? Fr Es. es éme cr at 2 © Mal Nota. — MM. les Soviétaires qui voudraient faire partie du Comité sont priés d'en informer le rédacteur de la Revue. — 101 — EVNNPSIS DES MICRONECTA PALÉARCTIQUES Par le Dr G. HORVATH. M'occupant d’un travail monographique sur le genre Micronecta Kirkaldy (Sigara Leach, nec Fabr.), je crois utile de publier ici un tableau préliminaire des espèces propres à la région paléarctique. Ces petits Hémiptères aquatiques sont, en général, mal connus, à cause de leurs caractères peu saillants et difficiles à saisir. J’ai essayé de les distinguer d’après la structure de la tête, du pronotum et des élytres, sans tenir compte des antennes, des tarses anté- rieurs, des pièces sternales, etc., qui pourraient fournir sans doute quelques bons caracières, mais dont l'examen exigerait la dissec- tion ou la mutilation des insectes. Les élytres présentent chez les Micronecta un caractère qu'on n’a pas encore utilisé jusqu'à présent, qui me parait cependant assez bon et appréciable. C’est la longueur de la fossetle subcos- tale. Jappelle ainsi la partie interne de la marge costale, située à la base de l’élytre entre l’embolium et la nervure cubitale. Cette fossette est séparée de l’embolium par une carène fine, mais assez distincte, surtout vers l'extrémité. Sa longueur varie selon les diverses espèces et peut servir à leur classification et détermination. Le genre Micronecta est très bien représenté dans la région paléarctique. A l’époque de Kieber (1861), il ne comprenail en Europe que 4 espèces, tandis que aujourd’hui j'en connais déjà 22 espèces paléarctiques (1). Je vais essayer de formuler leurs carac- tères dans le tableau suivant : 1 (2). Cories marquées de 4 lignes longitudinales noires, bien distinctes et partout d’égale largeur. Vertex proéminent, plus long que le pronotum ; celui-ci et le disque du clavus lisses, imponctués; fosselte subcostale prolongée en arrière jusqu’à moitié de la corie. — Long., 2 3/4-3 mill. — Sibé- rie orientale. 1. M. Sahlbergii Jak. 2 (1). Cories immaculées ou parées de taches obscures plus ou moins apparentes, mais jamais de lignes régulières: 3 (8). Taille de 3 1/2 à 4 1/2 mill. Pronotum à côtés bien mar- qués; fossetle subcostale atteignant la moitié de la corie. (1) Une seule espèce européenne m'est restée inconnue. C’est le Sigara foveifrons Thoms., qui a été décrit de Suède, mais dont l'auteur a refusé de me communiquer le type unique. Revue d’'Entomologie. — Décembre 1899, 8 — 102 — & (7). Vertex immaculé, plus long en son milieu que vers ses côtés près des yeux; pronotum faiblement arqué en avant et en arrière, presque trois fois aussi large que long en son milieu ; élytres à ponctuation fine, mais assez distincte. Taille plus faible: tête plus longue que le pronotum et sensiblement prolongée en avant. — Long., 3 1/2-4 mill. — Egypte. 2. M. decipiens n. sp. Taille plus grande ; têle aussi longue que le pronotum et peu prolongée en avant. — Long., 4-4 1/2 mill. — Egypte. 3. M. Pharaonum n. sp. . Vertex paré d’une ligne médiane brunâtre, aussi long en son milieu que vers les côtés près des yeux ; pronotnm seulement 2 i/2 fois aussi large que long, ses bords anté- rieur et postérieur fortement arqués; élytres très finement pointillés. Tête aussi longue que le pronotum. — Long., 3 1/2-3 3/4 mill. — Egypte. 4. M. plicata Costa. Taille plus pelite, au-dessous de 3 mill. . Pronotum à côtés bien marqués et plus longs que Ja moitié du bord postérieur d’un œil. Fossette subcostale longue, prolongée en arrière au delà de l’angle apical des métapleures. Pronotum lisse, imponc- tué. Tête sensiblement plus longue, 1 2/3 fois aussi longue que le pronotum; fosseitte subcostale alteignant à peu près la moitié de la corie. Pronotum presque trois fois aussi large que long au milieu, faiblement arqué en avant et en arrière ; clavus lisse, imponctué, corie ponctuée. — Long., 2 4/2-2 2/3 mill. — Hongrie. 5. M.pusilla Horv. - Tête à peine d’un quart plus longue ou un peu plus courte que le pronotum; fossette subcostale moins longue. Pronotum trois fois aussi large que long en son milieu, ses bords antérieur et postérieur faiblement arqués; tête . un peu plus longue que le p'onotum. . Elytres entièrement lisses et imponclués. — Long., 2 3/4 mill, — Tunisie. 6. M. lævissima Put. Clavus lisse, imponctué, corie ponctuée. — Long., 2 1/%4- 2 3/4 mill. — France méridionale, Italie, Hongrie, Porlu- gal, Algérie, 7. M. semilævis n. sp. Pronotum à peine 2 1/2 fois aussi large que long en son milieu, plus fortement arqué en avant el en arrière: têle un peu plus courte que le pronotum. Clavus lisse, im- ponctué, corie ponctuée, — Long., 2 1/4-2 1/2 mill. — Egypte. 8: LM, Isis n.8p:. 17 18 19 20 19 19 LS — 19 … (40 > — 103 — Fossette subcostale raccourcie, ne dépassant pas en arrière l’angle apical des métapleures. . Tête une fois plus courte que le pronotum ; celui-ci lisse, imponctué. . Vertex plus long en son milieu que vers ses côtés près des yeux; bord postérieur du pronoltum très peu arqué. — Long., 2 1/4 mill. — France. 9. M. dislans Rey. Vertex aussi court en son milieu que vers les côtés près des yeux; pronotum fortement arqué en ariière. — Long., 2 1/5 mill. — Hongrie, Arménie. 10. M. perplexa n. sp. Tête et pronotum subégaux en longueur ; pronotum ponctué. Pronotum et élytres rougeâtres ; dessous du corps noir. — Long., 2 mill. — Corse, Sardaigne. 11. M. leucocephala Spin. Pronotum et élytres brunâtres, jaunâtres ou grisâtres; dessous du corps flave. . Pronotum 2 1/2 fois aussi large que long, un peu plus long que la tête, son bord antérieur formant au milieu un angle obus, mais assez distinct et portant un petit tubercule. Taille plus forte ; pronotum et élytres brunâtres ou jau- pâtres ; vertex plus long en son milieu que vers les côtes près des yeux. — Long., 2-2 1/4 mill. a. Vertex à peine où peu rembruni au milieu; élytres à peine tachés. — Europe. 12. M. minutissima L. (= lemana Fieb.). b. Vertex avec un fort trait médian brunâtre ; élytres avec de grandes taches brunes. — Angleterre, Finlande. var. Poweri Dgl. Sc. . Taille moindre; pronotum et élytres d’un gris-cendré ; vertex aussi court en son milieu que vers ses côlés près des yeux. — Long., 1 3/4 mill. — Roumanie. 13. M. griseola n. sp. . Pronotum trois fois aussi large que long en son milieu, un peu plus court que la tête, son bord antérieur doucement arqué sans tubercule médian. — Long., 2 mill. — Bosnie. 14. M. vitticeps Horv. ). Pronolum à côtés presque annihilés et plus courts que la moitié du bord postérieur d’un œil. Fosselte subcostale courte, ne dépassant en arrière qu’à peine l’angle apical des métapleures. }. Tête seulement 1 1/2 fois aussi iongue que le pronotum. Ce dernier 3 1/2 fois aussi large que long en son milieu. — Long., 2 3/4 mill. — Tunisie. 15. M. solitaria n. sp. . Tête deux fois aussi longue que le pronotum. 33 34 36 37 38 39 40 41 (33). (29). — 104 — Clavus pourvu près de son bord scutellaire d'une fossette assez distincte qui est terminée de deux côtés par deux petites carènes parallèles et marquée au foud d’un point noir. Pronotuim presque quatre fois aussi large que long en son milieu. — Long., 2 1/2 mill. — Algérie. 16. M. biimpressa n. sp. 2). Clavus sans fosseite distincte près de son bord scutellaire. . Pronotum très court, 4 1/2 fois aussi large que long en son milieu, ses bords antérieur et postérieur presque paral- lèles ; bord postérieur de la tête très peu sinué. . Taille robuste ; vertex, pronotum et le bord scutellaire du clavus jaunes, élytres d’un gris foncé; vertex paré de trois traits lopgitudinaux bruns. — Long., 2 1/2 mill. — Sar- daigne. 17. M. latiuscula n. sp. Taille moins large; dessus du corps entièrement jaune : vertex immaculé ou marqué seulement d’un trait médian roussâtre. — Long., 2 1/2 mill. — Algérie. 18. M. bishrensis n sp. . Pronotum à peine quatre fois aussi large que long au mi- lieu, ses bords antérieur et postérieur sensiblement arqués; bord postérieur de la tête distinctement sinué. Dessus du corps d’un blanc grisâtre; pronotum el élytres | marqués de taches brunes assez distinctes. —Long., 2 mill. — Algérie. 19. M. maculosa n. sp. . Dessus du corps jaunâtre ou brunâtre. . Taille plus faible; dessus du corps entièrement jaunâtre. Long., 2 mill. — France méridionale, Espagne, Algérie. (e)té) , D D 20, M. brachynota n. sp. . Taille plus forte; pronotum et élvtres brunâtres, toujours plus obscurs que la têle qui est jaunâtre. — Long., 2 1/3- 9 1/2 mill. — Europe, Algérie, Maroc. 21. M. meridionalis Costa. (= Scholtzi Fieb.). Fossette subcostale dépassant notablement l’angle apical des métapleures. Verlex proéminent, paré en avant de trois traits roussâtres; pronotum presque quatre fois aussi large que long en son milieu. — Long., 2 1/3 mill, — Hongrie, Roumanie. , 22, M. capilala n. sp. — 105 — DESCRIPTIONS D’ANTHICIDÆ EXOTIQUES Par M. PIC. Formicomus (Anthelephilus) subtruncatus. Niger vel nigro-piceus, nitidus, fere glaber ; capite breve ; tho- race anterius modice dilatalo: elytris nitidis, bis pili-fasciatis, breviusculis, prope medium dilatatis, apice oblique truncatis. An- tennis pedibusque nigris vel pro parte nigro-piceis. Noir ou noir de poix, très brillant, presque glabre, orné seule- ment de quelques poils dressés épars. Tête courte el large, subar- quée en arrière, à poncluation assez forte et espacée. Antennes noires, assez longues. Prothorax pas très long, modérément dilaté antérieurement, quelquefois muni sur le disque et sur sa partie antérieure d’une faible dépression. Ecusson allongé, subtriangu- laire. Elytres subconvexes, assez courts, à épaules nulles, élargis sur leur milieu, légèrement tronqués en oblique à l’extrémité, ornés de deux bandes transversales peu marquées de poils blancs, la première un peu avant, la deuxième un peu après le milieu. Pygidium débordant les élytres, foncé ainsi que le dessous du corps. Paites noires où en partie d’un noir de poix, avec la base des cuisses ordinairement plus claire, robustes, cuisses larges, tibias postérieurs un peu arqués. — Long., 3-4 mill. Afrique australe (procuré par M. H. Donckier). Cette espèce est très particulière par sa structure élytrale jointe à sa coloration générale foncée ; de forme, elle rappelle un peu A. tuberculifer Pic, mais ce dernier a les épaules marquées et de plus le prothorax rouge et tuberculé sur sa base. Diffère de À. ru- ficollis Saund. par le prothorax plus court, les fascies pileuses, etc. Formicomus mutillarius Saund. v. tonkineus. Robustus, niger, nitidus, griseo-pilosus; capite nigro, fortiter sat dense cribrato ; antennis nigro-piceis ; thorace nigro, fortiter spar- seque punctato ; elytris obscure viridibus, bis pili-fasciatis, sparse punctalis; pedibus pro parte rufis. Forme analogue à celle de mutillarius Saund. avec la tête pré- sentant aussi une ponctuation particulière faite de gros points — 106 — arrondis très rapprochés, mais ceux-ci cependant moins marqués, et les élytres ayant deux lignes pileuses blanchâtres peu distinctes, la première avant lo milieu, la deuxième vers l'extrémité, mais bien reconnaissable à sa coloration entièrement foncée du dessus du corps; ponctuation de la tête un peu différents, moins marquée. — Long., 4 mill. environ. Tonkin (don du D’ Sicard). Bien que cet insecte, À premièrs vue, paraisse très différent du multillarius Saund , si particulier par sa coloration, je ne crois pas devoir le séparer de celui-ci autrement que comme variété et cela parce que Laferté a déjà signalé chez cette espèce (1) une variété à coloration élytrale entièrement foncée, à l’exception d’une bande basale roussâtre — v. inapicalis Pic, et parce que le Dr Sicard m'a gracieusement procuré la forme type provenant de la même localité, c’est-à-dire Tuyen-Quan. F. mutillarius Saund. n’était pas encoro signalé du Tonkin. Anthicus Fauveli. Rubro-testaceus, subnitidus; capite postice subarcuato ; thorace anterius fortiter dilatato; elytris oblongo-ovatis, ad humeros dis- tincte rotundatis; antennis pedibusque testaceis, his brevibus. Ovale allongé, testacé-roussâtre peu brillant, à ponctnation géné- rale dense, pubescence fine et couchée. Tête grosse, subarquée en arrière, dépourvue de ligne médiane lisse sur le front ; yeux noirs. Antennes testacées, grêles, atteignant presque la base du prothorax. Prothorax pas très court, fortement et subanguleusement dilaté en avant du milieu, un peu déprimé sur le disque. Ecusson peu mar- qué. Elytres subconvexes, en ovale allongé, bien arrondis aux épaules, qui sont presque effacées. Dessous du corps de la couleur du dessus. Pattes testacées, courtes, peu robustes. — Long., 2,3 mill. Afrique australe (procuré par M. H. Donckier). Cette espèce est très différente des espèces africaines qui s’en rapprochent le plus, comme rugithorax Pic et Alluawdi Pic, par la tête arquée en arrière et la forme élytrale, et, de plus, par ces caractères combinés joints à la forme du prothorax ; bien distincte de toutes les espèces du genre que je connais. (1) Monographie, p. 73, var. . — 107 — BIBLIOGRAPHIE. L. GANGLBAUER. Die Kæfer von Mitteleuropa. Vol. III, part, 1 et 2. Wien, Carl Gerold. 1899. 2 vol. gr. in-8° avec 46 fig. sur bois dans le texte. Prix de la {re partie, broché : 17 fr. 50; de la 2° partie, 30 fr. Nous avons reçu cette année ce troisième volume de Ja faune des Coléoptères de l’Europe moyenne, par M. L. Ganglbauer. La {re partie comprend les familles suivantes: Scydmenides, Silphides, Clambides, Leptinides, Platypsyllides, Corylophides, Spheriides, Trichopterygides, Hydroscaphides, Scaphidiides et Histerides. Les deux parlies forment un gros volume de 1046 pages, rédigé sur le même plan que les deux premiers et où la synonymie, la biblio- graphie, les tableaux synoptiques et les descriptions des espèces sont traités avec le même soin et les mêmes développements ; c’est assez dire qu’il est appelé à rendre les mêmes services et à figurer au même titre dans la bibliothèque de tous les entomologistes. J'ajoute qu’il nous est à tous plus indispensable peut-être que les précé- dents, parce qu’il traite de familles moins étudiées, sur lesquelles on n’avait pas depuis longtemps publié de bons travaux d'ensemble. Et cela est vrai surtout pour les Scydmenides et les Trichoptery- gides, dont Croissandeau et Matthews ont donné de soi-disant mo- nographies, plus nuisibles qu’utiles à la science, et que M. Gangl- bauer qualifie comme elles le méritent. « J'ai dû, dit-il, laisser presque entièrement de côté le travail de Croissandeau, dont les descriptions et les synonvmies sont généralement dépourvues de critique. » Je l’avais moi-même assez répété déjà, et Dieu sait com- bien quelques esprits prévenus ou incompétents me l’ont repro- ché ! —; quant à Matthews, ses nombreuses espèces nouvelles sont la plupart du temps rejetées en synonymie ou restent indéchiffra- bles, malgré les recherches de Flach et de Ganglbauer. Il est triste que la manie d'écrire entraine des gens dont le plus grand mérite scientifique eût été d'observer « de Conrart le silence prudent. » La 2° partie traite des Clavicornes (Spheritides, Ostomides, Bytu- rides, Nitidulides, Cucujides, Erotylides, Phalacrides, Thorictides, Lathridiides, Mycetophagides, Colydiides, Endomychides et Cocci- nellides). L’adjonction des Coccinellides aux Clavicornes, déjà pre- posée par quelques auteurs, est ici amplement justifiée. M. Ganglbauer s'occupe actuellement de préparer le tome IV de son ouvrage, qui doit passer en revue les Palpicornes, Lamelli- cornes et Serricornes. Nous ne pouvons que souhaiter vivement d'en voir bientôt la publication. — 108 — GALWER'S KÆFERBUCH (Manuel des Coléoptères d'Europe), 5° édi- tion, revue par le Dr G. Stierlin. 4 vol. in-8& de LIX et 715 pages, 2 planches noires et 48 pl. très belles coloriées, figurant environ 1,500 espèces. Prix broché : 25 fr. 25; en demi-reliure, 30 fr. BERGE’S SCHMETTERLINGSBUCH (Manuel des Lépidoptères d’Eu- rope), 8° édition. À vol. gr, in-4° carré orné de 50 pl. chromolithogra- phiées, contenant environ 1,900 figures de papillons, chenilles, chrysa- lides et plantes nourricières. Prix broché, 25 fr. 25 ; demi-reliure, 30 fr. Stuttgart, Julius Hoffmann. Ces éditions nouvelles de ces deux beaux ouvrages, publiées à Stutt- gart par le D' J. Hoffmann, s'adressent particulièrement aux néo- phytes de l’entomologie et sont appelés à leur rendre les plus grands services par la masse de figures qu’on y trouve à l'appui des des- criptions. Ces figures, surtout celles des Papillons, sont d’une grande finesse d'exécution et d’une exactitude irréprochable. Il n’a jamais paru, pour un prix aussi modique, de lraités sur nos Coléoptères et Lépidoptères, illustrés avec autant de soin et de pro- fusion, et sans nul doute ces nouvelles éditions seront aussi favo- rablement accueillies que les précédentes par le publie spécial au- quel ell:s s'adressent. La librairie Hoffmann envoie sur demande une livraison à titre de spécimen. A. FAUVEL. — 109 — LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE 1899 ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), avocat, rue de la Bibliothèque, 24, à Marseille. — Coléoptères et Hyménoptères d'Europe. ALLARD (Ernest), chef de bureau au chemin de fer d'Orléans, bou- levard Magenta, 124, à Paris. — Coléoptères d'Europe. ALLUAUD (Charles) {#, rue du Dragon, 3, à Paris. — Coléoptères d'Afrique. ANGEY(Th.) {ÿ, avocat, administrateur civil, à Port-Gueydon (Alger). — Coléopteres. ANDRÉ (Ernest), notaire honoraire, rue des Promenades. 17, à Gray (Haute-Saône). — Æntomologie générale; Hémiptères et Hyménoptères du globe, surtout Formicides et Mutillides, ANTESSANTY (l’abbé Gabriel p’), aumônier du lycée, à Troyes. — Coléoptères et Hyménoptères de France. ARGOD (André-Albert), à Crest (Drôme). — Coléoptéres. Asric (Auguste), notaire à Feurs (Loire).— Coléoptères de France. AUTRAN (Eugène), chalet des Charmilles, près Genève (Suisse). — Homoptères paléarctiques. AUVERT (Georges), à Saint-Denis-en-Val, par Orléans. —Coléoptéères de France. BEAUCHÈNE (Ferdinand DE), capitaine au 70e de ligne, boulevard de Laval, 25, à Vitré (Ille-et-Vilaine). — Coléoptères de France. BauDt DE SELVE (chevalier Flaminio) #4, via Baretti, 18, à Turin.— Coléoptères d'Europe et circa. BeneL (Louis) 4 xH, rue de l’Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères d'Europe et circa. BELLEVOYE (Lucien), graveur, rue de Talleyrand, 27, à Reims. — Coléoptères et Hémiptéres. BELON (Paul-Marie-Joseph), professeur de théologie, quai de Tilsitt, 8, à Lyon. — Coléoptères d'Europe et circa; Lathridiens et Cerambycides exotiques. BERG (D' Carlos), directeur du Musée d'Histoire naturelle, à Buenos- Aires (République Argentine).—Æntomologie générale, surtout Lépidoptères. — 110 — BERGROTH (E.), à Tammerfors (Finlande-Russie), — Coléoptéres, Hémiptères. Branc (Edouard) #à »H, rue de Varennes, 52, à Paris. — Æntomo- logie générale, surtout Coléoptères d'Europe et d'Afrique. BLaNcuaRD (Frédérick), à Tynysboro, Mass. (Etats-Unis). —Coléop- tères de l'Amérique du Nord. BLEUSE (Léon), rue Marceau, 11, à Rennes. — Coléoptères d'Eu- rope. BLONDEL (E ), notaire, rue de l’Ecole-de-Droit, 2, à Dijon.— Coléop- tères de France. Bogeur (Henry), banquier, rue Lafayette, 5%, à Paris. — Coléop- tères d'Europe. Borivar (Ignacio), professeur d’'Entomologie à l’Université. Museo de Historia natural, et Morelo, 7, à Madrid. — Coléoptéres et Orthoptères d'Europe. BoucomonrT (Antoine), avocat, rue Steffen, 13,à Asnières (Seine). — Coléoptères, Hémiptères gallo rhénans, Lamellicornes d'Europe; Lucanides du globe. BOURGEO!S (Jules) &, à Sainte-Marie-aux-Mines (Alsace). — C'oléop- tères d'Europe ; Malacodermes exotiques. BoyENvaL F4, place Saint-Jean, 1, à Dijon. — Coléoptères d'Eu- rope. BraBanrT (Edouard), à Escaudœuvres par Cambrai (Nord).— Lépi- doptères d'Europe. BReDpiN (Gustav), Franckeplatz, 1, à Halle-sur-Saale (Saxe). — Co- léoptères. BROssaAyY (CHIRON Du), directeur de lEnregistrement en retraite, rue des Platanes, à Château-Gontier (Mayenne). — Coléoptères d'Europe. BuGnion (D' Edouard), professeur d'anatomie à l'Université, villa Souvenir, à Lausanne (Suisse), — Coléoptères d'Europe; Ana- tomie et Mœurs des Insectes. Buysson (comte Robert pu), boulevard Saint-Marcel, 70, à Paris. — Hyménopteres, surtout Chrysides. Buysson (marquis Henry pu), au château du Vernet, par Rrout- Vernet (Allier) ; l’hiver, rue de Grenelle, 151, à Paris. — Coléop- tères d'Europe, surtout Elatérides. : CaILLOL (Henri), avocat, rue Traverse-du-Chapitre, 18, à Marseille. — Coléopteres de France. CARPENTIER (L.), rue Laurendeau, 172, à Amiens. — Coléoptères de la Somme. Canrrer (l'abbé A.), aumônier de l'institulion des Charlreux, à Lyon. — Coléoptères d'Europe. — 111 — CARVALHO MOxTEtRO (Antonio-Angusto DE), docteur en droit et ès sciences raturelles, rua do Alecrim, 70, à Lisbonne. — Leépi- dopteres du globe. CASEY (Thomas L.\, capitaine du génie, K. street, 1419, à Washing- ton {Etats-Unis). — Coléoptères de l'Amérique du Nord. CHaAMPENOIS (Amédée), conservateur des forêts, en retraite, rue Mi- chel-Ange, 9 bis, à Aulteuil-Paris. — CoZéoptères d'Europe et circa; Hémiptères de France. CHANRION (l’abbé), aux Chartreux, à Lyon. — Coléoptères de France. CHARDON {Gabriel}, commis principal des postes et télégraphes, rue Milton, 1, à Paris. — Coléoptéres de France et d'Algérie. CHoBAuT (D'), rue Dorée, 4, à Avignon. — Coléoptères d'Europe. Daxrez (D' Charles), Ziebland-strasse, 37, à Munich. — CoZéoptéres d'Europe. DEGons (Alfred), receveur de l’Enregistrement, à Pont-Audemer (Eure\. — Coléoptères de France DESBROCHERS DES LOGEs (Jules), rue de Boisdénier, 23, à Tours. — Coléopteres d'Europe et circa. DESMÉ (E.), à Saint-Lonp-sur-Thouet (Deux-Sèvres. — Coléoptères et Hémiptères paléarctiques et exotiques. DODERO FU GiusriNO (Agostino), via Torre dell’ Amore, 9, à Sturla- Gênes (ftalie}.— Coléoptères d'Europe. Dourrus (Adrien), rue Pierre-Charron, 35, À Paris, — Æntomologie générale. DoxaË (E.), attaché à la Bançne de France, avenue de Châtillon, 36, à Paris. — Coléoptères gallo-rhénans. DrraAncouRT (Victor), dislillateur, rue de Paris, 119, À Saint-Denis (Seine). — Coléopteres. Dugotis (Albert), rue Richaud, 14, à Versailles.—Coléoptères d'Eu- rope. DuBourGaIs (A.), directeur de l’Ecole primaire supérieure, rue Guilbert, 15. à Caen. — Coléoptères d'Europe. EverTs (D' Eduard), professeur à l’Ecole moyenne, Stationsweg, 79, à La Haye. — Coléoptéres d'Europe. Fagry (Joseph pr), place Saint-François-Xavier, 3, à Paris. — Co- léoptères de France. FAIRMAIRE (Léon) Ÿÿ, rue du Dragon, 21, à Paris. — Coléoptéres, Hémiptères, Hyménoptéres. FAUCONNET (Marie-Louis), rue Carion, à Autun (Saône-et-Loire). — Coléoptères d'Europe. FAUVEL (Charles-Albert) 4 £ÿ, avocat, rue Choron, 3, à Caen. — Coleopteres gallo-rhénans ; Lépidoptères de Normandie: — 112 — Staphylinides exotiques ; Coléoptères des Madéres et de la Nouvelle-Calédonie. FAvARCQ (L.) £#, rue du Vernay, 48, à Saint-Etienne. — Coleop- tères de France. FERDINAND, prince de Bulgarie (Son Altesse Royale), à Sofia.— Æn- tomologie générale, surtout Lépidoptéres. FINOT (Adrien) %, capitaine d'état-major en retraite, rue Saint- Honoré, 27, à Fontainebleau (Seine-et-Marne). — Æntomologie générale, surtout Orthoptères. FLACH (Carl), à Aschaffenburg (Bavière). — Coléoptères d'Europe, Trichoptérygides, Phalacrides. FLAMARY, rue de l'Observatoire, à Clermont-Ferrand. — Diptéres. FoKker (D' A.-J.-F.), avocat, à Zierikzee (Pays-Bas\'.— Hémiptères. FRADIN (Paul), avoué au Tribunal civil, rue de la Poste, à Parthe- nay (Deux-Sèvres) — Coléoptéres de France. François (Ph.), docteur ès sciences naturelles, Rue Monsieur-le- Prince, 20, à Paris. —Æntomologie générale. FRÉMINVILLE (P. DE), Champ de-Mars, 7, à Bourg (Ain). — Coleop- tères d'Europe. GADEAU pr KERVILLE (Henri) 4 £ÿ, rue du Pont, 7, à Roucn.—E7- tomologie générale de la Normandie. GAULLE (Jules DE), rue de Vaugirard, 41, à Paris. — Hyménop- tères. GAvoy (Louis), rue de la Préfecture, 5 bis, à Carcassonne. — Co- léoptères d'Europe. GAZAGNAIRE (Joseph), rue Félix-Faure , 29, à Cannes (Alpes-Mariti- mes).— Anatomie et histologie; Myriapodes. GogerT (D' Emile) # O {?, rue Victor-Hugo, 51, à Mont-de-Marsan. — Diptères. Gozis (Maurice DES) PH, avocat, place de l’Hôtel-de-Ville, à Montlu- çon (Allier), — Æntomologie générale française, surtout Coléoptères, Hémiptères et Hyménoptères. GROUVELLE (Antoine) %, directeur des tabacs à la Manufacture du Gros-Caillou, quai d'Orsay, 63, à Paris.— Coléoptères de France; Clavicornes exotiques, surtout Cucujides. GROUVELLE (Jules) $&, ingénieur civil, avenue de l'Observatoire, {8, à Paris. — Coléoptéres d'Europe. GROUVELLE (Ph.), rue de Gergovie, 69, à Paris. — Coléoptéres d'Europe. Guépez (D' V.), cours Berriat, 68, à Grenoble. — Coléoptéres de France. Guyon (Henri), rue Bertin-Poirée, 13, à Paris, — Entomologie générale. — 113 — HERvÉ (Ernest), ancien notaire, place Thiers, 14, à Morlaix (Finis - tère).— Coléoptéres et Hémiptères d'Europe. HEYDEN (D' Lucas von) xH, major en retraite, Schlossstrasse, 54, À Bockenheim, près Francfort-sur-Mein (Allemagne). — Æntomolo- gie générale, surtout Coléoptéres. Honvarx (D' G. DE), directeur du Musée zoologique nationai, Déli- bab-utcza, 15, à Budapest (Hongrie). — Hémiptéres. JAKOWLEFF (W.), à Eupatoria (Crimée-Russie). — Coléoptéres et Hémipteres. Juczzior (Maurice), rue de la Mauette, 97 bis, au Mans. — Coléop- tèeres de France. KirkaLDY (G-W.), Saint-Abbs, à Wimbledon (Surrey-Angleterre). — Hémiptères aquatiques, Locustides. KRAATZ (D' Gustav), Linkstrasse, 28, à Berlin. — Coléoptéres. KUNCKEL-D’IIERCULAIS (Jules) O <ÿ, assistant d’entomologie au Muséum, rue d'Obligado, 1, à Paris (en mission à Buenos-Aires). — Entomologie générale; Anatomie. LABORATOIRE L'ENTOMOLOGIE du Muséum, rue Cuvier, 57, à Paris. La FUENTE (José Maria DE), à Pozuelo de Calatrava (Ciudad Real- Espagne). — Coléoptères d'Europe. LAJOYE (Abel), courtier, rue Ruinart-de-Rrimont, 13, à Reims (Marne).— Coléoptères d'Europe. Lamey (Adolphe) »X, conservateur des forêts en retraite, cité des Fleurs, 22, aux Batignolles-Paris. — Coléoptères d'E wrope et cir Ca. LARCLAUSE (R. Savin DE), au château de Montlouis, par Saint-Julien- V'Ars (Vienne).— Coléoptères de France. LAVAGNE (Henri), avocat, rue de l’Aiguillerie, 1, à Montpellier. — Coléoptères. LEESBERG (A. F. A.), avocat notaire, Jan Hendrik straat, 9, à La Haye. — Coléoptères d'Europe. LELONG (l’abbé), aumônier militaire, rue Chanzy, 88, à Reims (Marne). — Coléoptères d'Europe. LE PILEUR (D' Louis), rue de l’Arcade, 15, à Paris. — Coléoptères. LÉVEILLÉ ‘Albert) $}, avenue d'Orléans, 19, à Paris. — Coléoptères d'Europe et du Nord de l'Afrique; Trogositides ; Hémip- tères. Locxay (D' Em.), médecin de quartier, 1061, Il, à Prag (Bohème). — Coléoptères d'Europe. LomBarD (Félicien), rue de l’Auche, à Serres (Hautes-Alpes). — Coléoptères et Diptères de France. LUMEAU (DE), capitaine adjudant-major au 131° de Niene: à Orléans, — Coleoptères, Hémiptères. — 114 — Mac-LacHLaN (Robert}, Weslview, Clarendon Road, Lewisbam, à ‘ Londres. — Névroptères. Maucn: (Léopold be), major en retraite, via Bogino, 51, à Turin. — Cotéoptères d'Europe. Marmorran (D'}, rue Desbordes-Valmore, 31, à Paris-Passy. — Coléoptères et Hémiptères d'Europe et circa. Marrix (René),avocataun Blanc (Indre). — Névroptères d'Europe; Odonates du globe; Coléoptères de France. MaRriNez y SAEZ (Francisco), professeur au Musée d'histoire natu- relle, calle San Quintin, 6, à Madrid. — Coléoptères. Mason (Philippe B.), membre de la Sociélé Linnéenne de Londres, à Burton-on-Treut (Angleterre). — Coléopteres. Mayer (Valéry), professeur à l’Ecole d'Agriculture, rue de l'Univer- sité, 33, à Montpellier. —Coléoptères d'Europe et circa; Mœurs des Insectes; Entomologie appliquee. Mayer (Rev. Matthaeus), professeur au gymnase, à Hall (Tyrol). — Hémiptères;: Cicadines. MÈGE (J.), curé de Villeneuve, par Blaye (Gironde). — Coléoptères et Lépidopteres de France. MezicuaR (D' Léopold), Maximilianplatz, 14, 1X, à Wien (Autriche). — Coléoptéres et Hémiptères, surtout Cicadines. MinsMER (J. J.) Ÿ, Capilaine en retraite, rue Denfert-Rochereau, 5, à Saint-Etienne. — Coléoptères de France. MonTanpon (Arnold L.), Filarete, à Bucarest (Roumanie). — Ento- mologie générale, surtout Hémiptères-hétéroptères. Mugz (Adolph), inspecteur des forêts, à Francfort-sur-Oder (Prusse). — Coléoptères d'Europe. Napar (Paul), rue d’Anjou, 51, à Paris. — Coléoptères. NEERVOORT VAN DE POOL (J. R. H.), à Rijsenburg, province d’Utrecht ({Hollande).— Entomologie générale, surtout Coléoptères. N:coLaAs (André), ancien magistrat, rue Saint Malo, 23, à Valoynes (Manche). — Carabides el Longicornes d'Europe ; Carabus et Dorcadion du globe. Norman» (D'), médecin aide-major aux hôpitaux militaires de la division d'occupation, à Souk-el-Arba (Tunisie). — Coléoptères du Nord de l'Afrique. On1Er (Georges), rue de l'Université, 39, à Paris. — Coléoptères d'Europe. Pacron (l'abbé P.), curé de Trois-Vesvres, par Saint-Benin-d’AZY (Nièvre). -- Coléoptères de France. PANDELLÉ (Louis), rue du Pradeau, 2, à Tarbes. — Coléoptères, Hémiptères et Hyménoptères. PauLI (Hugo), Stefansplatz, 8, à Wien (Autriche). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. — 115 — Pavesi (Pietro), professeur à l'Université royale, à Pavie (Italie). — Entomologie générale. PÉRINGUEY (Louis) £}, sous-directeur du Muséum, à Cape-Town (Colonie du Cap). — Coléoptères d'Afrique. PRYERIMHOFF (P. DE), garde général des forêts, boulevard Gassendi, 48, à Digne. — Coléoptères d'Europe. Pic (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loire). — Coléoptères d'Europe et circa, Surtout Longicornes, Anthicides, Ptinides et Bru- chides du globe. P16xoz (D'}, ancien chef de clinique de la Faculté, rue Pigalle, 34, à Paris. — Coléoptères. PLANET (Victor), notaire à Entre-Deux-Guiers (Isère).— Coléoptères de France. POLLE DE VIERMES (Léon), rue Saint-Jean, 55 bis, à Pontoise (Seine- et-Oise). — Coléoptères de France. PorTER (Ch.-Emile), casilla n° 1108, à Valparaiso (Chili). — Coléop- tères. PorTEVIN (Gaston), rue Dubais, 19, à Evreux.— Coléoptères d'Eu- -rope. surtout Clavicornes. Furox (D' Auguste), à Remiremont (Vosges).—Coléoptères, Hémip- tères, Hymenoptères. Rarrray (Achille) $, consul cénéral de France à Cape-Town (Colo- nie du Cap. — Coléoptères d'Afrique; Psélaphides exotiques. RaGusa (Enrico), via Stabile, 89, à Palerme (Sicile). — Coléoptères d'Europe. RéGiMBaRT (D' Maurice), rue du Meilet, 11, à Evreux.— Coléoptéres d'Europe; Dysticides, Gyrinides et Hydrophilides du globe. ReirTer (Edmund}, à Paskau (Moravie). — Coléoptères. RENAUD (J.-B.), avenue Victor-Hugo, 171, à Paris. — Coléoptères d'Europe. REUTER (D' O. M.), Grasviksgatan, 6, à Helsingfors (Finlande-Rus- sie). —Hémiptères-Hétéroptères paléarctiques ; Podurides. ROELOFs (Paui-J.), rue Vanstraelen, 90, à Anvers (Belgique). — Coléoptères d'Europe. Romanorr (Son Altesse Impériale le grand-duc Nicol:s Michaïlo- witch), à Saint-Pétersbourg. — Ænlomologie générale, sur- tout Lépidoptères. SAHLBERG (John), professeur d'Entomologie à l’Universilé, Alberts- gatan, 32, à Helsingfors (Finlande-Russie). -- Coléoptères et Hé- miptères. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE (J }, liculenant d'artillerie. rue Penchienatti, 12, à Nice. — Coléoptères et Hémiptéres gallo-rhénans SEDILLOT (Maurice) £}, avocat, rue de l'Odéon, 20, à Paris. —Coléop- ltères, — 116 — Seipuirz (Dr Georg). professeur à l’Université, Schwindstrasse, 27, à Munich. — Coléoptères. SuaRp (David). conservateur au Muséum de l’Université, Hawthorn- dene. Hills Road, à Cambridge (Angleterre). — Coléoptères. SicaRD (Dr A.), médecin-major au 11° hussards, à Belfort. — Co- léoptères de France. Sreck (Théodore). assistant au Muséum zoologique, à Berne (Suisse*. — Entomologie générale. TEsTouT (Ch.), greflier à la Cour d’appel, cours Berriat, 112, à Grenoble. — Coléoptères et Lépidoptères de France. Taéey (André), à Saint-Charles (Constantine-Algérie). —Coléoptères d'Europe et circa;: Longicornes et Buprestides exotiques. VAcHAL (Joseph), à Argentat (Corrèze). — Hyménoptères et Dip- tères (Syrphides) gallo-rhénans. VALENTIN, fondé de pouvoirs à la Recette générale, rue d’Amilly, 54. à Chartres. — Coléoptères de France. VAULOGER DE BEAUPRÉ (Marcel), capitaine au service géographique de l’armée, rue de Grenelle, 119, à Paris. — Coléoptères d'Eu- rope et circa. Virrac (D'), à Sainte-Anne (La Guadeloupe). — Æntomologie géné- rale, surtout Coléoptères. Warnier (Adolphe), rue des Templiers, 8, à Reims (Marne).— Co- léoptères de France. Wasmann (Erich), S. J., Bellevue, à Luxembourg. — Coléoptéres, surtout myrmécophiles. XAMBEU (Vincent) %, capitaine adjudant-major, en retraite, à Ria, par Prades (Pyrénées-Orientales).—/7nsectes de France; mœurs et métamorphoses. Yver (P.), à Briare (Loiret). — Coléoptères de France. ZurcueR (Charles), chimiste, maison Boeringer, Zurcher et Ci°, rue Thiers, 9, à Epinal. — Coléoptères de France. 154 = Ait — COMPOSITION DU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ POUR 1899-1900. Président: M. le D' Auguste Puron, à Remiremont. Secretaire et Bibliothécaire: M. Albert FaAUvEL, rue Choron, 3, à Caen. Trésorier: M. A. DUBOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen. DÉLÉGUÉS RÉGIONAUX : MM. Louis BEDEL, à Paris. Jules BourGxots, à Sainte-Marie-aux-Mines. Louis PANDELLÉ, à Tarbes. Elzéar ABEILLE DE PERRIN, à Marseille. Revue d'Entomologie. — Décembre 1899. 9 — 118 — TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES NOUVELLES {9 COLÉOPTÈRES Achenium medeanense Fvl. 97 Anthicus viridipennis Pic.. 75 » prolatithorax Pic. 76 Homœæocerus simplex Fvl... Mandera sanguinea Fvl.,., Mimocete lorpilla Fvl...... » balæna Fvl...... » SOLCASEUIA EEE » phocæna Fv]..... » DROCAP ENVIES Ocyplanus formicarius Fvl. Ocyusa bimaculata Fvl..... Oxypoda punica Fvi....... Porus cupulifer Fvl....... DRNAlAlENSIS SEINE » longicollis Fvl....... Pygostenus Kraatzi Fvl.... » carinellus Fvl.. » gabonensis Fvl. » punctalus Fvl.. Scopæus signifer Fvl....... Tachinopsis setigera Fvl... Termitopulex grandicornis Thinobius gilvus Fvl...... Tomoderus Kraatzi Pic.... Trilobitideus mirabilis Raffr. Xantholinus laniger Fvl.... 290 HÉMIPTÈRES » FauvelinPic ere 106 Astilbus hæmaticus Fvl.... 39 » angularis Fvl..... 40 » æneicoilis Fvl..... 48 Atheta sexualis Fvl........ 98 Blepharhymenus mirandus [En 0 To RTS RS L7 Delibius longicornis Fvl... 1% Delius-duplex Eve "#0 A1 Derema foveicollis Fvl..... 49 » senegalensis Fvl... 492 Dinarda clavigera Fvl...... 33 Dinusa myrmidon Fvl...... J4 Dorylobius suicicollis Raffr. 25 Euristus globus Fvl...... OL Fauxelia Wasmanni Fvl.... 33 Formicomustubereulithorax PIC:SES Sc nc te Fes rie) Formicomus Kraatzi Pic... 74 » subtruncatus Pic 105 » mutillarius Saund. var.tonkineus Pic. 105 Homæocerus mimus Fvl... 929 Acanthia Rogeri Kirk...... 92 » araucanica Kirk... 93 » CNE ERIK RCE 94 Amulius rubrifemur Bredd. 81 Gerristristan Kinkee 5... 88 D'MIkKATOIKRINK. RE. -0) » sCrutalOr Kirk: 0.0 90 Hydræssa Mac-Gregori Kirk. Neodius Langei Bredd...... Sehirus fuscipennis Horv... » MIicans HONV.. 0. Anthomyia conica v. dia- HET ENNlÉS sie Toro à : Anthomyia flexiloba Pand.. » )) plumosior Pand,. septimalis Pand. spiniclunisPand. Cœænosia alienans Pand.... reducta Pand..... gratiosa Pand..... frontorPande 1" externa Pand..... prætexta Pand.... dubitanda Pand... cylindrus Pand... tenuimana Pand.. Limnophora aurulans Pand. ) » aprina Pand... exsurda Pand.. — 119 — DIPTÈRES Limnophora serta Pand.... 216 ) lingualis Pand, 215 » macrops Pand. 216 | Lispa uroleuca Pand...... 220 | Hydrothea penicillata Pand. 220 | Homalomya pardalina Pand, 14% ») Villeneuvi Pand, 148 | Spilogaster aurulans Pand.. 145 ») profugax Pand.. 150 » interfusa Pand.. 159 » medisecta Pand. 152 ) megalops Pand.. 153 » altercata Pand.. 159 ) atricans Pand... 160 » atrior Pand..... 193 ) versipellis Pand,. 193 ) chalinata Pand.. 126 ) miracula Pand.. 128 130 131 133 173 182 201 98 99 100 102 103 103 105 106 108 110 11% ANDRÉ (E.). = f99 = TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NONS D'AUTEURS Bibliovtanhie TAC EPS E TE PMENEE ALT BREDDIN (G.). Hemiplera heteroptera nova......... FAUVEL (Alb.). Blepharhymenus mirandus (Aléocha- — — rien nouveau de France)...,.......... Thinobius et Scopæus nouveaux de la Méditerranée feel uen Tableau des PAaleria françaises du groupe dedacadavemna HAS eMeE Se Staphylinides nouveaux de Barbarie..... RectiNCAUONs MORE EEE EU EEE Bibliographie Mer MERE MAER ENS FLAMARY (Ant.). Note sur la Spinolia unicolor Dahlb... FLEUTIAUX (Ed.). d'AUMNANEREE TEE RASE ANIME ET HORVATH (D' G.). Note sur le Sehirus maculipes et ESPÈCES AIDES ET - ce DEL Note sur le genre Nordenskjældiella AG ER 2 rs LEE RCE Synopsis des Micronecta paléarctiques KirkaLpy (G. W.). Sur quelques hémiptères aquatiques nou- PANDELLÉ (L.). Prc. Puron (D: A.). NEAUX OU DEUCONNUSS ER... ne Troisième note sur les Megacephalidæ Études sur les Muscides de France (3° par- 85 tie, suite), pagination spéciale.... 81 à 220 PEYERIMHOFF (F. de). L’Année biologique pour 1896.......... Descriptions d’Anthicidæ.......... Descriptions d'Anthicidæ exotiques..... paléarctique (4° édition), pagivation spéciale. Liste des Membres de la Société (1899)................. Tables alpRAbÉLIQUES 2. 7.1. A MERE RES Caen, imp. A. Le Boyteux. L# Catalogue des Hémiptères de la faune 49 REVUE NTOMOLOGIE D Le vo Re PUBLIÉE PAR LA % à Socité Française d'Entomologie RÉACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XVI: — 1898. — NS 7 et 8. À ; L (12 niméros par an) CAEN YPOGRAPHIE-LITHOGRAPIHIE A. Ç RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 * 1898 Sommaire des n° 7 et 8 (1898). W, 1489 Essai sur Ja classification des Hyménoptères, par Fr. } de ne ROOMS TS Los SUIS UIe D'ee ares DU TOOL SES 6010 ie tels reins © 198 à 220: Sipalia monacha nov. sp., par A. Fauvel..,.......... Notes sur les Psélaphides Révision générique de Ja trib: Pan- Eupleclint, par A rRAfrays ee de RS et dote) DORE AR Etudes sur les Muscides de France (3e partie), par L° SPEARS DEMO ONE a let SR OS DONS MERE (Ce dernier travail sera publié avec une paginatic LA SOCIÉTÉ k EVE sa localilé précise] ; MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE : CI c , CALE ; -oplères paléarctiques). {Chaque insecte communiqué doit por €liques, Carabides, Dytiscides, aa, Buprestides, Throscides» MM. Puton, à Remiremont (Hémiplères-Hélé!Jerides, Anobiides, Anthicides’ A. lauvel, à Caen (Slaphylinides exofnbycides gallo-rhénans). . Gyrinides, Hydrophilides, Monotojes (Malacodermes, surtout Lycid es} Eucnemides, Élaterides, Lycides, fes d'Europe et cirea). Tropiphorus, Xylophages et Céru et Mutillides de tous pays). fourgeais, à Sainte-Marie-aux-Mir Malachiides d'Europe et circa). Finot, à Fo txinebleau (Orthoptè/lides de France). Ern. André. à Gray (Formicidesp{éres d'Europe, surtout Odonates;. J Abeille de Perrin, à Marseille {idiens d'Europe et exotiques). Du Brossa! au Puy (Coccinéht-Ferrand (Chrysidides). R. Martin, aa Blanc (Nevrocornes et Dermestides d'Europe ét circa; R. P. Belon, à Lyon (Lath;s qu globe). R. du Buysson, à Clermeordellides d'Europe et cirea). M. Pic, à Digoin (Long'eux (Dystiscides et Gyrinides au globe). Anthicides et Ptinide, Jfelsingfors (lémiptères-Hétéroptères paléare- Chobaut, à Avignon (! D' Régimbart, à Evi avis (Cicindélides et Elatérides du globe). D" O.-M. iteuter, ? Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé tiques ; Poduride iques ; Locustides). Ed. Fleutiaux, à P A G.-W. Kirkaldy, ‘s Sociélaires qui voudraient faire partie du Comité miptères aqua”-0rimer le rédacteur de la Zievue. “Nota. — MM. le sont priés d'en iuf CALWERS KÆFERBUCH (Manuel des Coléoptères d'Europe) 5° Edition, revue par le D' G. STIERLIN 1 Vol. in-4° de x et 715 pages, 2 planches noires et 48 pl. très belles coloriées, figurant environ 1,500 espèces. Stuttgart, Julius Hoffmann. Prix : broché: 26 fr 25; en demi-reliure, 30 fr. BERGE’S SCHMETTERLINGSBUCH (Manuel des Papillons d'Europe) 8 Edition, revue par von HEINEMANN, STEUDEL et HoFFMANN. 4 Vol. gr. in-4° de 248 pages et 50 magnifiques planches coloriées, figurant environ 1900 papillons. Envoi sur demande de la 1" livraison spécimen. Stuttgart, Julius Hoffmann. Prix : broché, 26 fr. 25. — en demi-reliure, 30 fr. D' A. PUTON. CATALOGUE DES HÉMIPTÈRES (HÉTÉROPTÈRES, CICADINES ET + PSYLLIDES) DE LA FAUNE PALÉARCTIQUE. 4 Edition. À | PNeO'ORLEMAIre. TANGO 21 20 AE LR ARLES OÙ 4 400 (à HdSurüne colonne; franco. 1e." RS A Joindre un mandat-poste à la demande. EN VENTE AU BUREAU DE LA Revue : CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ, CAUCASI & ARMENIÆ ROSSICÆ AucrorBus D' L. v. Heyoen, E. Rerrrer er J. Weise f | Cette 4e édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglbauer, Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l'ouvrage original et de … Ja monographie où chaque espèce est décrite, ainsi que ses diverses . patries. Elle contient 420 pages. " Édition ordinaire sur 2 colonnes, franco................. 42fr, 76 Edition sur une colonne (catalogue-étiquettes ou memento) L ME DR RER LT Lana. te dela le aide 0 dla aas ooie RÉ ATIeNe à 1921829 Joindre un mandat-poste à la demande MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisation pour 1899. MM. Bedel, à Paris. — Bellevoye, à Reims. —Leesberg, à La Haye. — Xambeu, à Ria. — Lockay, à Prag. — F. Blanchard, à Tyngsboro. —: Normand, à Souk-el-Arba. Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n'ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1899, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l’envoi de la /evue. Les Tomes I à XVII de la Revue (1882-98) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à À pris ensemble, seront cédés pour 40 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de 6 fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1899. Nos 7 et 8 (Echange). ANNALES DE LA SOCIËTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1899. Nes 5) et 6 (Echange). COR Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro-. phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER * À Paskau (Morayie ) Un envoie Wire listes d'échange et de vente promptement et franco . aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries- des Coléoge tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestimmungs-Tabellen der europæischen Çoleopteren. -— Abonnement à la « Wiener Entomologische FÉRUNE » D ($ 8 ds Ta _@ a ee 24 pbs S 09 LENTEZ 22 LACET" AUTRE LT TOP) sént 24 19 4 00 R ete à CAEN EE es hs SMITHSONIAN INSTITUTION LIBRARIES - AR EEE à 4 ste vi POI CENEN TEEN Hu Mob dd ndst r : £ } CONTES K w LE PRE Mt bon tres de ‘ AR da RON ON NEA REA AS ANR TU TON IT SEA | re (LA Er (+ M LION ATEN Ps Rens ti ? - : She 88 01272 1643 BGCEN TENTE ENNEE BCE veu ren DONS CHOUETTE LAGUIOLE ON 0 où à à pe DO DORE UE AE TAN ON EOONONOTTENENT A AENTEPENRES RAM EM ALIEN CEE ris RULENLESSOUTRNRPTOUTER LOIRE CIE À 49e LCI OU CAC CRAAEIDT Er EEre DOUCE RIDER 0 Mb bi pes ; 4 4 pri -p Ré IDC EEORAPT SENTE 24 sera dt apr mae ce br Sète MR ICRA CHENE TEEN HAS Ar COMORES + Dernehemerapapese ts toi ee he CONTES deb br 6098 mt rte LCL DEP COTON TE CORTE F6 RU D LEE PON OT et pre r+ ben CORAN EMA TAPER : LAURE pose. RAT VA ep COTE #0. , + nant etir Dr mn eur rére: RAULUTLICICNETS De de ss re MIE Y te PA" PP AUS CETTE PE EEE on ° RTE AAC 4 ro fre frs é HAE 0 +. + + RAC OTNT CEA OO + DCI CT EE Rete) RHONE ph bet DEN pomper bn be à 3e dre à AA NE ANNE quatre PE ls DTA OR A M EI ENNTEN es Loi di La ELEC OT PRET CAEN UOTE DCI GET MORTIPONEEN) DOME RECETTES CORNE TENER A phpten bete 386 Drefepes CT etat 2896 etoten hide das a er br “+ ne td Ep ibnmprepreersh Apart ne 2h pere eddtsas se HR ALEUTO TETE "46 RM PE RM date pet ep rh bepihet er hr ssh ut pp FA ME NE ER COTES PRICES ENTEN Er pb FER 38 0e en die HAN AC LET T7 TT 20 ET Cprh Pape bebe drole D pri « pété AM AT ET OT hernebibsrir) LCI ETES LE Let pap pes Shibreehe à mé CU RERO TS Re OUEN CERN CCR sébbroh mets pe CR En pd dep qe + LA TO ET eee x ANCIEN MEN NT EENNEEENENN ten COCOON AN ATEN (ra SPP 4 ré [ Détmihetot + 2h86 bb pet shot inpson es ete à à CT arreter Mit ER ü r COPIER EC EEREEETEEERETT a fhestoph rh sr rt DEEE Te SI it *t RS eUL € pt eh see be net CIN et RS IMPOTS TPE PORN EE on CAT Re L ete Der ME Des a a ed BA 18 2 jh Lu ns DhALDIE 80 center arémndee vins FA 1H terres Mr ie tr Hernte BUG E Re D DRE eee 3 808 p8 28 bar 08 p Hd later die DIE TETE ENT M ONE apré eitig hp à Mn 64 UT Le , HART DETTES top REDON NENCP ENTORSES (AL Eve ht ner UNIES RAP OMENTS JORMOTEUTET ETAT HAUTE LL ENENR DROIT OT OPA APTE TER Pres (UCI AURA A TA TE + OI ETC te r à CCE CRE x}, au ‘+ LT CET reel ” da RTE np A4 TOO YEN ETC ON ENONCE SONRERTET PONES dote h re bobo b eh nid 0 TN do dd pe OR #4 vitres - ar LE POITRINE) 4e DPNCOPANIE OEM M dPbdS deg à AA EUR Pope L PR TEEN En TE PE LE SAV AL rar ] et CE re DCI ET ITR set hier, re LELE ES ET ON DES UT real at 14 4 ME UNS AID EENETETEES PU et photo) ns Omer AL ET OCT ETS TORRES DM MMM MNT IETS UPS NE ENT ENRaSen MA RMI NT PENSE Tenir ee, ML AIEN ROSE NOEENENEE priesn bebe t nee 4 bar drré of où en nfrbel ne fe COTE LE Bb rpies Hprerr sf EPS VOUS de p4 pete LS 144 ide CN ECO TEE ee Re re 22 CERRECSPNTPERTENNS NAIL TECRIAN TI CRT ECOEUSS CTOTS pe 8 pt hr) Ars LICE DARTOTS fée CTITENEES Le ie Maps DAT ARE RE EAP ae Rn Te OR o ARTULZS De par presse sd Ul CU ph to! fret 24 4 de ne FA AT AA RE LATINE ver MU LULE h MP dote be timbres CACTANTET d * LC CONSO EM A ANA en Te ne TES À ht TIM TENUE DE TS ETES RITES PAPE RE HRMA AR IATEETETINN NE LITE LASER ELITE Re TA M DL LIT TES EAN RATE MINISTRE LOTS 66.44 RÉPARTIE EER ETE Ce) NOTA SM SERIE TOUS EAN RATES OLIS RL EU MSA EI PIRE) tatrprits DAS dettes RTS I MIT PS ET PAPE Pot PV OR es abaliniert pat 1h dat RES 0 SARL HPUGIC EME ATEN CNE SÉRIE 4 de EU AT IT ETEA MA FREE LEA MS ENS PESTE Nr EAN PAPE ANT LEA OC n SPL babe list epa nb} t bé ré DE Lan ieee vf FRÈRES Mn es ALT OIT PTIT A L'ART IE ET etes NME big ipeifil ATP ALTER ET TETE OMS es NEC E es PONT En A NT TETE TER Per ol pépie pass vertes téphopi ee à SERRE Eh É Pb En eérohe eh à 6 De À Mentihihrr btéapessse PES CARE FA PARA SANTE EEE Pal és a TITI CENT DETENTE À HErrétan s shit 24% » MUR UT TE TITRE Tonrerhrets CAR EE HUE H ENT N ta LOS TUTA MEET En APT ENT A TSI UT TOME NET ACTA TN TETEN ME Mo boppes pari pe cnrs ie METTENT LA û te ve, CDIOT EN rs pet père PARC Re ARCS TITI TRE CORP EE S NAT ne 2 ot ce rene be eve, CAT AL EDP dr eu pre Bot réstetier * Let RME p0$ € à Fe ue pipe be, Fri opte RAT PORC TEEN ROTH NUE PRRTHNSISTE PASS ER LONUES CE SE EAN ARE: PU PATES entre ere PHOTO TA ET TEEN Sr trng nf ge 2 2 ru # rs) RAA ENS Pret HHSAUTI ES MALE er ni LOTISSEMENT eee ant repair og RUE ATEN TT RE ER NE EpE 2e 2e 7 ph vi NAGER HALEINE tomes tr + RAR LU ECT) nr de pet ne HE ROLL TAT CCM LIEERTTTe dr DR y rire toc CADET CURE ATDTOEITS OL Le CRAN MR DÉTT P7 HE brpoges oo PDP E EU opnigiheé ef spider te OP NID MERE LRU TEET Nepal RE den ve de NTIC COSTA Feb Sub ee AMONT Een CAC EEE ge +" vibre re MM RETIRE TP TNT avr bb e LE terre mre pe der PME ME TE 07 Te rh Ee D SU QI 8 LORIE PURE 20 Vel NRA EME NE P rte el 64 MNT Es hob et re. dicbp à RAR AURAI STATE dti 6 dre NO soprte CAE USERS PR re TPE ee reù PAM TO LONEE TN ere rep le np db er F MOOD AA MAR bee »5 pate ner pe ° rt, + F PR AEETOT ANT ETS QE + ‘ (ASUS EE LAON ARE MSC ERER GRR CENTER EE van DOME LICE CE DICO CCE TEE TER Asp; à CICR PN AAA trbrireer tin th dr tmp) DEFES rene Vosps bises k RO OUEN NT ME dE TAN ANECRA CES Me #8 eh pole ML EE br op feet 7 DD SO ER A TT UM ER ET PTT RAT ES ne DUO A TROT EN 2 Nr tober ere let te MOMENT ETETS dti UE OO SERA RAL ad of 2 pp et De vb de CRC LH ID TPE TES En AL HUIT ET ME oC bebe bte: à PARUS DATE e4p it TI OT nero és! CL TEE dr EE 0 MP PM PE pren) LD bepapaiss REED à Lee LA A EC) I Ra CRE IP ESC PTE SENS LEO OLA AT IX DT OP TES CETTE AA A MA RM TACTILE ER te EC NIET IONPEREPeE ere de CT PE EE PR Pr eh duree ER NET Ph nee nn nee) DOTE COOL OUEN Ta épée datée TETE PE LEA pr at: RUE et MC AU LR TITRE NAEUEE RSA EN OPA es AMD NTM EM OPEN ARR EURILITIME NT dy etre AN PROUOON sr et bobine DA re dev coplot CARE ONCE TEA HOTTE ALES ER RULES Dee e ME PE Porte 22 be of mb 18 Pen prapripuoge ré hide Def AA Lee UN ER CON MER ESPASS MAT MANS COCO EM NU ere AE RE Ut bppef ee her pere te N AQU ERT LARMES ELEC EPSON TS LAC ALERTER TRS CIL AT TE PAP PAT Ses MU MAMA ON rune PALETTE lan M AS UT EL TELE RURALE IT OR TES TEEN Tartes ABS MAUR Re RAA RE TIC RE ES ENT re LAANMIUT UT ae ali de HOUR EL A RE RE TS date tes CUS Laos FU CE PRO D ROUEN E CAC TT RDC AL A SLA CE EP OEM PRESS EE 2 ridrent sobpibas vi ct AAA RADAR RTL ELCE PRIE ++ OO enr te ri pee PERS cirer nee nt St : Hi TS TINTNTAON STI AS AAA EN NUS PTS CET M Et Stan BRU LINEAR EE ed Da 4 Pr ee MATE ADN RAD ELLE MN gen d Care MN AM AU A En DT Et AP EEE à denersis CURE" Male AT TE Or * BORN *. 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