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Elatérides {suilei, par H. du Buys- 295 à 256 {Ce travail est publié avec une pagination spéciale). MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÉTÉ {Chaque insecte conimuniqué doit porter sa localité précise) MM. A. Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides, - Eucnemides, Elaterides, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides, Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo-rhénans). Bourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lycides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin. à Marseille (Malachiides d'Europe et eirca). R. Martin, au Blanc (Nevropières d'Europe, surtout Odonates). < P. Belon, äLyon {Lathridiens d'Europe et exotiques). . du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides:. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et circa; Anthicides ei Ptinides du globe). Chobant, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides au globe). Dr O.-M. Reuter, à Helsingfors (Hémiptères-Hétéroptères paléare- tiques ; Podurides). G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé- mptères aquatiques; Locustides). Nota. — MM. les Sociélaires qui voudraient faire partie du Comit sont priés d’en informer le rédacteur de la Revue. REVUE D’ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA Nocièté Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL ONCE NPA CAEN TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 1900 MŒURS ET MÉTAMORPHOSES DES INSECTES Par le Capitaine XAMBEU. 9e MÉMOIRE. DEUXIÈME PARTIE. (Voir, pour la première partie, Revue d’Entomologie, 1898, p. 1-63). Orchestes cinereus Fabr. (Brisout, Ann. Soc. Ent. Fr., 1868, p. 285). Larve. Longueur, 4 millim.; largeur, 0"m8. Corps allongé, vermiforme, charnu, jaunâtre, glabre ou à peu près, lisse et luisant, peu convexe en dessus, déprimé en dessous, subatténué vers les deux extrémités qui sont arrondies, la posté- rieure terminée en pointe. Tête rétractile, petite, déprimée, transversalement ovalaire, noire, cornée, lisse et luisante, ligne médiane entière, flave. bifur- quée au vertex en deux traits aboutissant à la base antennaire, deux fosseltes au confluent des deux branches, lisière frontale droite ; épistome court, transverse, avec incision transverse, labre pâle à bord antérieur échancré; mandibules courtes, arquées, à base verdâtre, à bout noirâtre et bidenté; mâchoires à tige oblique, à lobe petil, continu, accolé à un court palpe biarticulé ; menton large, rectangulaire ; lèvre inférieure bilobée avec courte languette membraneuse et très petits palpes biarticulés; antennes rétractiles, très peu apparentes, à arlicle basilaire annulaire, le terminal séti- forme ; ocelles, un point noir sur les joues, en arrière de la base antennaire. Segments thoraciques jaunâtres, avec taches sous-cutanées _flaves, peu convexes, couverts de quelques poils très épars, lisses et luisants, finement pointillés, courts, transverses, un peu plus larges que la tête, le premier couvert d’une plaque semi-circulaire, noirâtre, grossièrement ponctuée, les deux suivants un peu plus Revue d'Entomologie. — Janvier 1900, 1 RON larges, avec ligne médiane sombre commune aux huit segments suivants. Segments abdominaux, forme, couleur et poils des précédents, atténués vers l'extrémité, qui se termine en une courte pointe, leurs flancs semi-circulairement incisés. Dessous déprimé, le premier segment thoracique couvert d'une plaque noirâtre lisse et luisante, l’emplacement des pattes aux trois segments thoracique tuméfié et marqué d'une plaque brune pointillée ; segments abdominaux courts, larges, transverses, leurs flancs fovéolés et incisés, segment anal réduit, à cloaque exsertile, à fente en travers; un bourrelet latéral formé par une double rangée de tuméfactions longe les flaucs, limitant la zone d’action des deux régions dorsale et ventrale. Pattes nulles remplacées par les plaques sous-thoraciques. Stigmates très petits, très peu apparents, flaves, à péritrème roussâtre, la première paire au bord postérieur du premier segment thoracique sous le bourrelet latéral, les suivantes au-dessus de ce bourrelet et pres du bord antérieur des huit premiers segments abdominaux. Cette larve vit du parenchyme des feuilles de la Centaurea scabiosa: elle ronge par larges places le résidu parenchymateux des feuilles; ce point contaminé est accusé par des taches brunâtres au début, puis s’élargissant en devenant noirâtres; en effet, aux premiers jours de juin, les points brunâtres décèlent la présence des jeunes larves, ils sont encore à peine sensibles, landis que vers la fin de juin l’empreinte s’est élargie, elle étale un large espace très apparent et d'autant plus développé qu’il y a plus de larves à côté les unes des autres, chaque galerie pouvant en contenir deux et trois vivant côte à côle de la même existence; fin juin, parvenues au terme de leur accroissement, les larves d’une même feuille se façonnent côle à côte une loge dont l’enveloppe est confectionnée au moyen d’une matière dure et secrétée par elles, dont les parois sont plus ou moins lisses et dont le pôle supérieur se détache faci- lement lors de la sortie de ladulte. Notre larve porte comme traits particuliers l'échancrure de son labre, ses deux fovéoles craniennes, la plaque noire de son premier segment thoracique et les incisions de ses flancs. . Nymphe. Longueur, 3 millim. ; largeur, 4 millim. Corps un peu arqué, oblong, mou, charnu, jaunâtre, couvert de longs cils roussâtres, convexe en dessus, déprimé en dessous, légèrement atlénué du centre vers les deux extrémités, l’antérieure arrondie, la postérieure bifide. Tête affaissée, petite, arrondie, fortement convexe, rostre pro- NE A A longé le long de la région sous-thoracique, surface oculaire très saillante, quatre longs cils arqués sur la région occipitale; premier segment thoracique grand, transversalement ovalaire, transversa- lement strié, fortement convexe, à angles postérieurs peu pronon- cés, deux longs cils roux au milieu du bord antérieur, d’autres courts sur les bords. forte échancrure marginée de rougeâtre au milieu du bord postérieur, deuxième court, transverse, à milieu relevé en pointe arrondie sur le troisième qui est un peu plus grand et en carré transverse: segments abdeminaux larges, courts, transverses, avec ligne médiane plus claire, atténués vers l’extré- mité. leur bord postérieur relevé en léger bourrelet très accentué sur Jes flancs et proiongé par un cil; huitième sans bourrelet, avec rangée transverse de cils ; neuvième armé de deux courtes épines parallèles, à pointé acérée et rougeâtre; dessous subdéprimé, an- tennes noduleuses, obliques, leur bout reposant à la base des ge- noux des deux premières paires de pattes ; genoux saillants avec long cil à leur base. Cette nymphe, qui se fait remarquer par ses longs cils de la tête, du thorax et des genoux, par sa profonde échancrure prothora- cique ainsi que par le bourrelel des segments abdominaux, repose dans sa loge sur la région latérale; elle peut imprimer à son corps de brusques mouvements défeusifs de peu de durée, mais renou- velés à chaque sujet de crainte. Adulte. Pour se frayer un passage, l'adulte rompt la calotte supérieure de sa loge: il est très agile et fin voilier; c’est aux pre- miers jours de juillet que l’apparition bat son plein; il est com- mun sur les coteaux des environs de Ria. Lampyris noctiluca Linné. (Mulsant, Mollipennes, 1862, p. 74). Vers la mi-juin, dans les environs de Ria, à lieu de nuit le rap- prochement des deux sexes par superposition, la femelle dessous; mais le mâle, une fois la jonction des parties génitales accomplie, est sujet à se jeter par côté ou quelquefois à se laisser traîner; Ja copulation dure toute la nuit entière, puis les deux conjoints se séparent, gagnent chacun de leur côté le dessous d’uns pierre ou d'une touffe d’herbes ou de plantes basses; la femelle, dès lors fécondée, choisit la nuit suivante un lieu du terrain propice pour le dépôt de sa ponte et où abondera la pilance nécessaire aux besoins des larves qui naitront d’elle, mollusques testacés, gratte un peu le terrain soit sous une pierre, soit sous une touffe, dépose Me eue un certain nombre d'œufs qu’elle recouvre ensuite. passe à un autre point du terrain, dépose dans les mêmes conditions un autre paquet d'œufs et cela jusqu’à ce que la ponte, qui se compose d’une cinquantaine de germes environ, soit terminée; ce travail achevé, épuisée, elle meurt, confiant à la nature le soin de faire éclore le fruit de sa future progéniture. Œuf. Longueur, 0mm7 ; diamètre, Ommé. Orbiculaire, jaune verdâtre, lisse et luisant, finement pointillé, à pôles arrondis, à coquille assez résistante. OEufs petits mais pondus en nombre, dont l'éclosion a lieu, sui- vant la température, de vingt à trente jours après, donnant nais- sance à une jeune petite larve alerte et disposée de suite à se mettre à la recherche de son aliment nourricier ; durant son exis- tence larvaire, elle ne s'écarte jamais beaucoup du lieu où elle est née, à moins que la nourriture ne vienne à lui faire défaut; sous une même pierre, sous une même touffe, on en trouve souvent plusieurs réunies au repos pendant le jour; la nuit, chacune se disperse pour se mettre en quête de son existence. On trouve l’adulte dans nos montagnes jusqu’à l'altitude de 1,500 mètres. Philonthus cephalotes Grav. (Fauvel, Faun. gall.-rh., 1872, p. 446). Dans notre 7° Mémoire, p. 141, nous avons fait connaître de cette espèce la larve qui vit dans les cavernes de nos environs des vers de diptères qui grouillent dans les déjections des bêtes puantes; après de nombreuses recherches, nous sommes enfin arrivé à obtenir la nymphe, dont nous donnons ci-dessous la description. Nymphe. Longueur, 5 millim. ; largeur, 2 millim. Corps allongé, oblong, à téguments fermes, jaunâtre, lisse et luisant, subdéprimé en dessus comme en dessous, à région anté- rieure arrondie, la postérieure atténuée et biépinéuse. Tête affaissée, finement chagrinée, disque bosselé, occiput pro- longé en forme de tubercule arrondi; premier segment thoracique très développé, clypéiforme, frangé à son bord antérieur d’une rangée de poils roussâtres subbulbeux, le bord postérieur légère- ment relevé, deuxième étroit, avancé en pointe triangulaire sur le troisième; segments abdominaux courts, larges, transverses, atté- nués vers l’extrémilé, laquelle se prolonge par deux courtes pointes rougeâtres, cornées, conniventes, les flancs des huit premiers dé- primés en forme de lame, un cil au milieu de chaque arceau; an- DL En tennes granuleuses, arquées, rejetées sur les genoux des deux premières paires de pattes; genoux peu saillants, rembrunis, binoduleux: stigmates du premier segment abdominal pédonculés, les suivants de moins en moins. Les traits particuliers à cette nymphe sont: le prolongement de l’occiput et lès nodules de ses genoux. Dans sa loge, elle repose sur la région dorsale ; son corps n'est doué d’aucune espèce de mouvement défensif ; la phase nymphale, commencée fin octobre, a une durée de douze à quinze jours, au bout desquels adulte fait son apparition dans le domaine obscur qu’il habite et qui lui permet même pendant la saison hivernale, alors que tous ses congénères demeurent à l’état de claustration, de poursuivre sans solution de continuilé son existence ainsi com- mencée à l’entrée des temps froids. Carabus purpurascens Fabr. (Fairmaire, Faun. fr.,; 1854, n° 4, p. 20). L’accouplement de cette espèce a lieu à l’abri, au printemps plus particulièrement, quelquefois en automne: il se fait par superposi- tion du mâle sur la femelle; il dure une journée entière, au bout de laquelle le régénérateur épuisé quilte le dessus de sa compagne pour aller terminer ses jours non loin de là ; cette dernière procède aussitôt après la disjonciion au dépôt de sa ponte. Œuf. Longueur, 5 millim. 5; diamètre, 2 millim. Oblong, très allongé, jaunâtre pâle, imperceptiblement granu- leux, arrondi aux deux pôles dont l’un est plus accusé, à coquille assez résistante. OŒufs gros, mais pondus au nombre de six à huit seulement, sous les pierres, sous les troncs d'arbres, sous les débris végétaux ; ils éclosent quelques jours après et la jeune larve qui en est issue se met de suile en quête de sa nourriture, laquelle se compose de vers, de mollusques et de larves d'espèces différentes. Cette espèce, avons-nous déjà dit lorsque nous avons décrit sa larve, se trouve aussi bien en montagre qu’en plaine; les exem- plaires montagnards sont, à l’état adulte, de couleur plus belle, à reflets plus changeants. Aphodius obliteratus Panzer. (Mulsant, Lamellicornes, 1871, p. 339). Lorsque, dans nos contrées roussillonnaises, les fortes chaleurs SO de l'été ont fait place à das journées plus tempérées, a lieu alors Papparition en masse de celle espèce; septembre est le mois durant lequel les deux sexes réfugiés daus l'intérieur d’une même bousese recherchent, s’accouplent; octobre marque la fin du rapprochement: la copulation dure moins d’une journée et aussitôt la mère confie dans l’amas de la bouse encore fraiche le produit de sor ovaire, qui se compose d’une vinglaine d'œufs, lesquels éclosent peu de jours après ; dès son éclosion, la jeune larve vit, tant que les froids ne sont pas très vifs. du produit des déjections nourricières, puis s’enterre pour passer la saison hivernale. Œuf. Longueur, { millim. ; diamètre, Omm6, Ovoïde, blanchàtre, lisse et luisant, faiblement irisé, transversa- lement et très imperceptiblement strié, à pôles arrondis, à coquille délicate. Sur nos montagnes pyrénéennes, à l'altitude de 1,500 à 1,600 mètres, sur les lisières et les découverts des forêts où viennent paitre les ruminants, celle espèce est très commune de la fin d’août à la mi-octobre ; elle recherche de préférence les bouses fraiches, ne dédaigne pas les déjections humaines. Rhizophagus cœruleus Waltl. (Erichson, Insect. Deutsch., 1845, p. 236). Larve, Longueur, 3 millim. 5 ; largeur, Ommÿ, Corps allongé, linéaire, parallèle, gris terne, finement pointillé, subdéprimé, couvert d’assez longs poils roux, large et arrondi en avant, peu atténué et bifide en arrière. Tête large, transversalement ovalaire, cornée, jannâtre, lisse et Juisante, finement pointillée. ligne médiane flave, bifurquée dès l’origine en d‘ux traits aboutissant à la base antennaire, deux incisions obliques sur le vertex, épistome court, transverse, à suture indistincte; labre tronqué, à rebord cilié, à suture peu marquée: mandibules courtes, arquées, à extrémité rougeâtre et acérée ; mâchoires coudées à lobe continu comprimé et cilié avec palpes de trois articles, les deux premiers moniliformes, le ter- minal acuminé: menton étroit, lèvre inférieure bilobée, surmontée de deux palpes labiaux biarticulés et d’une courte 1anguette ciliée: antennes latérales peu développées, cilièes, de quatre courts articles coniques avec très court article supplémentaire à la base du qua- trième ; ocelles au nombre de cinq petits points noirs sur les joues en arrière de la base antennaire, quatre en première rangée angu- laire, un postérieur central. Tue Segments thoraciques larges, subdéprimés, transversalement striés, finement pointillés, avec cils latéraux et ligne médiane flave, le premier grand, reclangulaire, avec incision en rebord, denxième et troisième larges, transverses avec légère incision et fovéole latérale. Segments abdominaux, forme, couleur, cils et pointillé des deux précédents, s’atténuant peu sensiblement vers l'extrémité avec ligne médiane peu accusée, les huit premiers avec quelques courts poils noirs disposés en rangée transverse, neuvième réduit armé de deux courtes épines rougeâtres sur son disque et prolongé par deux couris crochets rougeâtres, arqués, terminés en pointe trifide, la pointe supérieure dirigée vers le haut, les inférieures vers le bas. Dessous déprimé, flave, finement pointillé, glabre, les segments thoraciques transversalement incisés. les buit premiers segments abdominaux avec incision diagonale, le neuvième avancé en court pseudopode, à cloaque rentré, à fente en long : une double incision latérale relevant l'intervalle en un léger bourrelet longe les flancs, servant ainsi de trait d'union aux deux régions dorsale et ventrale. Pattes courtes, latérales, éparsement ciliées, hanches massives, trochanters réduits, cuisses el jambes larges comprimées, tarses en forme de courte épine très acérée. Stigmates très petits, mais bien apparents, flaves, à péritrème roux doré, la première paire au bord postérieur du premier seg- ment thoracique, sous le rebord latéral, les suivantes au-dessus de ce rebord et au tiers antérieur des huit premiers segments abdo- minaux. Les traits particuliers à cette larve sont : le nombre et la disposi- tion des points ocellaires, la forme et la disposition des épines terminales; en dehors de ces détails, elle participe comme traits généraux des larves du genre : elle a été trouvée en septembre sous l’écorce d’nn aulne arraché par une crue des eaux de Ja Sioule {Allier) et dont les racines plongeaient encore dans la rivière: sous l'influence du soleil, il se forme un rouissage à odeur très caracté- ristique sous l’écorce de ces arbres et c'est là que vit celte larve ainsi que la suivante, que je dois à l’obligeance de notre estimable collègue M. H. du Buysson. Rhizophagus politus Gyll. (Erichson, Ins. Deuts., 1845, 10, p. 935). Larve. Longueur, 4 à 5 millim. ; largeur, Omm5,. Ressemble à la précédente, à laquelle il y aura lieu dese reporter en tenant compte des indications suivantes : SP UE Corps gris clair, tête jaunâtre, lisière frontale rongeâtre, disque céphalique strié, points oceilaires plus anguleux ; les huit premiers segments abdominaux garnis d’une double rangée transverse de granules ; la région ventrale de conleur plus claire. Mycetophagus 4-pustulatus Linné. (Reitter, Best.-tab., 1885, p. 25). Larve. Longueur, 7 millim.; larzeur, 4 millim. 8. Corps allongé, parallèle, brunâtre, à téguments consistants, pointillé, transversalement strié, couvert de soies rousses, convexe en dessus, un peu moins en dessous, à région antérieure étroile arrondie, la postérieure peu atténuée et biépineuse. Tête grande, rectangulaire, cornée, brun rougeâtre, puis noi- râtre, finement pointillée, avec soies éparses sur les côtés, ligne médiane flave, bifurquée dès l’origine en deux traits formant un U à branches très ouvertes, deux traits parallèles à la ligne médiane. deux taches noires en dedans de la base antennaire, deux fovéoles entre les deux branches ;: épistome à suture indistincte, à bord strié, labre large, trapézoïdal, frangé de courtes soies ; mandibules courtes, rougeâtres, arquées, à pointe acérée:; mâchoires génicu- lées, lobe continu, cilié, palpes allongés à premier et deuxième articles moniliformes, le terminal acuminé, menton étroit, allongé, pointillé, encastré entre les deux montants des mâchoires, lèvre inférieure prolongée par deux courts palpes biarticulés et par une courte languette ciliée; antennes bien développées, éparsement ciliées de quatre articles, dont le basilaire annulaire, membraneux, le deuxième court, cylindrique, le troisième très allongé, annelé de taslacé, avec court article supplémentaire à la base du quatrième, lequel est petit et terminé par un long cil; ocelles formés de cinq points cornés noirs appuyés sur une base blanchâtre, quatre en demi-cercle en première ligne, un central en arrière. Segments thoraciques larges, convexes, brunâtres, finement pointillés, avec longs poils épars sur les côtés, le premier grand, plus large que la tête, à angles antérieurs accusés, les postérieurs arrondis, avec ligne médiane pâle commune aux deux segments suivants, lesquels sont courts, transverses, couverts ainsi que le premier d'une plaque brunâtre. Segments abdominaux courts, transverses, finement pointillés, transversalement striés, avee courts pois en dessus, allongés sur les côtés, s’atténuant mais peu vers l’extrémité, les huit premiers couverts sur leur moitié antérieure d’une large plaque brunâtre ques redressée en légère carène à son rebord antérieur, neuvième réduit à bords garnis de très longs cils, relevé par deux courtes épines parallèles à bout brunâtre et arqué en avant. Dessous de la tète bilobé, rougeâtre, des segments thoraciques membraneux, blanchâtre, des segments abdominaux garni d’une plaque brune et luisante couverte de courts cils, leurs flancs relevés par une double rangée de plaques brunâtres biciliées et plus déve- loppées à la première rangée où elles forment chainon, cloaque À fente transverse. Pattes bien développées, membraneuses et ciliées, hanches allongées à base ponctuée de noir, à milieu fortement caniculé, trochanters courts, coudés, cuisses allongées, subcomprimées, ainsi que les jambes qui sont plus courtes et qui se terminent par un court onglet noirâtre. Sligmales petits, orbiculaires, flaves, à péritrème rougeâtre, la première paire sur le bourrelet latéral de séparation des deux pre- miers segments thoraciques, les suivantes au-dessus de ce bour- relet et près du bord antérieur des huit premiers segments abdomi- naux. Cette larve porte comme traits distinctifs son épistome à suture peu accentuée, les deux taches et les deux fovéoles du disque céphalique et les stries de ses segments abdominaux : elle est très agile, marche par soubresauts, et lorsqu'elle est inquiétée elle s'agite en tous sens. Lorsque les grands champignons qui poussent dans nos régions pyrénéennes à la base des micocouliers récépés se sont bien déve- loppés à la suite des premières pluies du mois d'août, mâles et femeiles de celle espèce accourert et se rencontrent sur ces végé- tations cryplogamiques; ils s’y accouplent: du résultat de leur union naissent des larves qui ent pour-mission de vivre des feuillets ainsi que de la partie charnue qu’elles rongent en s’y ménageant des couloirs de passage; en septembre, lorsque les champignons devenus par trop spongieux commencent à se décomposer, notre larve est arrivée au terme de son accroissement, elle se ménage alors soit peu profondément dans le sol, soit dans la partie char- nue mais non décomposée du champignon, soit sous le champignon même, une loge oblongue dans laquelle quelques jours après elle se transforme. Nymphe. Longueur, 6 millim. ; larg., 2 millim. Corps oblong, allongé, légèrement arqué, charnu, blanchâtre finement pointillé, couvert de longs cils à base bulbeuse, convexe en dessus, un peu moins en dessous, à région antérieure large, arrondie, la postérieure atténuée et bifide. TE VER Tête petite, arrondie, transversalement striée, parsemée de longs : cils sur sa surface, premier segment thoracique large, très déve- loppé, clypéiforme, à pourtour garni de très longs cils bulbeux avec rangée transverse de cils noirs sur le disque, deuxième court, transversalement strié, bicilié, troisième plus développé, pointillé, bicilié et incision médiane ; segments abdominaux courts, larges, transverses, pointillés, transversalement incisés, atténués vers l’extrémité, les six premiers avec quatre cils bulbeux en rangée transverse et deux sur chaque flanc, septième plus développé en longueur, huitième réduit, neuvième petit armé de deux courtes épines parallèles, à bout rougeâtre et arqué en avant, ces trois derniers striés et garnis de cils non bulbeux ; antennes arquées, leur bout noduleux reposant près des genoux des deux pretiières paires de pattes, genoux triciliés peu saillants. Cette uymphe, qui repose dans sa loge sur la région dorsale, peut imprimer à son corps à la moindre des craintes des mouve- ments très vifs, elle peut relever son extrémité postérieure qu’elle agite en tous sens. C’est fin septembre, après uue durée de douze à quinze jours de phase nymphale, qu’apparait lPadulte, lequel est assez Coumun dans nos environs de Ria dans les végétations cryptogamiques. Heliopates abbreviatus Linné. (Mulsant, Latigènes, 1854, p. 151). L'apparition de cetle espèce a lieu dès le printemps, mais l’ac- couplement se fait plus tard, lorsque vers la fin de juillet les abords du nid d’une grande fourmi uoire, le Ayrmecocystus cursor, auront leur entrée bourrée des balles de diverses graminées; les deux sexes alors se rapprocheront, la copulation dure l'intervalle d’une journée ; aussitôt fécondée, la femelle gagne les environs de la fourmilière, s’installe sous les débris végétaux amoncelés, puis procède au dépôt de sa ponte, qu’elle enterre peu profondément dans le sol. Œuf. Longueur, 1 millim. 3; diamètre, Omm8, Ovalaire, oblong, d’un blanc de Jail, finement pointillé ride, à pôles arrondis, à coquille peu consistante. Pondus au nombre d’une vingtaine non loin les uns des autres, ils éclosent quelques jours après et la jeune larve aussilôt née s’enfonce sous les matières nourricières. L’adulte est très commun toute l'année, en toute saison, sur les garrigues de nos environs ; il aime le matin, avant la tombée dela FN PEUR rosée, prendre position sur le bout d’une tige de lavande ou d'autre plante pour s'abreuver de la froide humidité du matin; dans le courant de la journée, il se tient sous une pierre ou bien erre en parcourant le sol à pas comptés, mème par le plus fort de la chaleur. Apate frontalis Fahræus. Larve. Longueur, 20 millim.; largeur, 6 à 8 millim. Corps court, ramassé, charnu, blanchâtre, finement ride, con- vexe eu dessus, déprimé en dessous, large et arrondi à la région antérieure, la postérieure arquée et bilobée. Tête petite, arrondie, en partie invaginée dans le premier seg- ment thoracique, très éparsement ciliée de roux, à surface cha- grinée, sans traces apparentes de ligue médiane, lisière frontale droite, liserée de rougeâtre, deux grandes taches noirâtres striées au-dessous de la base des mandibules; épistome grand, trapézoï- dal, membraneux, lisse et Iuisant, biincisé, labre court, transverse, garni d'une forte brosse de poils roux formant frange; mandibules courtes, fortes, peu arquées, à base rougeâtre, à extrémité noire et largement arrondie, à milieu fovéolé, à tranche interne excavée; mâchoires courtes, larges, continues, ciliées de roux, à côtés tachés de rougeâtre, lobe réduit masqué par une masse très serrée de courts cils roux; palpes courts, rougeâtres, annelés de tes- tacé, à premier article très développé, le deuxième beaucoup plus petit, obconique, le troisieme petit, conique; menton constitué par une forte masse charnue, quadrangulaire, à angles lavés de rou- weñtre; lèvre courte, bilobée, prolongée par deux courts palpes biarticulés, rougeâtres, annelés de testacé et par une languette chargée d’une brosse de très courts poils roux très serrés; antennes rétracliles, très courtes, émergeant dans l'intervalle des deux taches rougeâtres de la lisière, premier article annulaire, membraneux, deuxième très reduit, troisième petit, granuliforme, quatrième grêle prolongé par un ou deux cils; ocelles sans traces. Segments thoraciques larges, finement ridés, à flancs éparse- ment ciliés, le premier très développé, bombé, très large, trans- verse, échancré à son bord antérieur, à surface parcourue par un double V dont les branches extérieures sont rabatlues, à flancs tuméfiés et affaissés, deuxième et troisième courts, trausverses, à milieu transversalement incisé, par suite formés de deux bourre- lets, un demi-premier médian, un deuxième entier, leurs flancs tuméfiés et alfaissés. Segments abdominaux, les cinq premiers droits, courts, larges, transverses, un peu atténués, trausversalement biincisés, par suite formés de trois bourrelets, leurs flancs tuméfiés et ciliés, les quatre suivants non incisés, arqués en dedans, moins larges, plus Jongs, plus convexes, à flancs peu développés, moins ciliés, mamelon anal à flancs élargis en forme de bourrelet, à cloaque bivalve, à fente en long, cloaque et fente émergeant au-dessous de l’anneau. Dessous déprimé, la région thoracique pointillée et ciliée, les arceaux abdominaux transversalement striés, diagonalement inci- sés: les flancs tuméfiés et rabattus en forme de pseudopode aux cinq premiers segments abdominaux sont moins prononcés aux segments suivants ainsi qu’à la région thoracique. Pattes très développées, membraneuses, garnies de longs cils, hanches courtes, trochanters peu apparents, biponctuës de rou- geâtre; cuisses longues, subcylindriques, ainsi que les jambes, qui sont densément ciliées ; tarses en forme de courte épine acérée et rougeâtre. Stigmates petits, elliptiques, flaves, à péritrème roussâtre, le premier grand, sur le bourrelet de séparation latéral des deux pre- miers segments thoraciques, les suivants au tiers antérieur des huit premiers arceaux abdominaux et plus ou moins au-dessus du bourrelet latéral. La forme arquée, la taille, les touffes de cils roux, les taches, les incisions thoraciques, la tuméfaction des flancs abdominaux en forme de pseudopode, la ponctuation des trochanters sont autant de traits particuliers à cette larve, qui nous a été envoyée par notre aimable collèoue le Docteur Chobaut, qui l’avait prise à Touggourt arec M. Léon Vareilles, d'Avignon, son compagnon de chasse; je transcris les renseignements que me donne notre collègue sur les mœurs de l'espèce: & Ces larves vivent des côtes de feuilles de palmier, côtes qui n’en sont que la nervure médiane; on se sert de ces côtes, (Djerid) en arabe, dans l'Oued-Rhir, pour faire des clôtures, on en garnit le sommet des murs en terre gàchée. A Biskra, à Laghouat, au Mzab, à Aïn-Sefra, où emploie dans ce but les tiges du jujubier sauvage (Zizyphum lotus); mais dans lOued-Rhir, cette plante n’existe plus, de là l’emploi de ces Djerids, qui servent d’ailleurs à plus d’un autre usage; ces tiges, une fois sèches, sont attaquées et ron- gées par trois espèces de Sinoxylides: Apale frontalis, Ziecheli et Xylopertha 3-spinosa. » Nymphe. Longueur, 18 millim.; largeur, 5 millim. Corps allongé, oblong, mou, charnu, blanc de lait, lisse et lui- sant, transversalement strié, couvert de courts cils et de courtes spinules, convexe en dessus, déprimé er dessous, arrondi à la région antérieure, la postérieure atténuée et bilobée. REG TRE Tête avancée, petite, arrondie, diversement striée, région fron- tale relevée en léger bourrelet, très courtement ciliée, en partie enchàässée sous le premier segment thoracique, qui est très grand, fortement bombé, à surface garnie de très courtes soies éparses, deuxième segment carré, réduil, en pointe mousse garnie de deux à trois courtes spinules avancée sur le troisième, qui est grand, scutiforme, strié en travers etglabre ; segments abdominaux courts, transverses, les cinq premiers s’élargissant insensiblement, Îles suivants atténués vers l’extrémité, les six premiers chargés à leur bord postérieur d’une rangée transverse de courtes spinules rou- geâtres, leurs flancs relevés en léger bourrelet courtement cilié, le septième relevé en son milieu par une apophyse charnue en forme de lame couronnée d’une rangée de courtes spinules rougeâtres redressées en avant, huitième réduit, sans poils ni spinules, neu- vième petit, bilobé; dessous déprimé, glabre; antennes obliques, très courtes, leur bout affleurant les genoux de la première paire de pattes ; genoux peu saillants. La pointe mousse que prolonge le deuxième segment thoracique et l’apophyse du septième segment abdominal constituent des caractères particuliers à cette nymphe. Apate Zieckeli de Marseul. (De Marseul, L’Abeille, IV, p. 34). Larve. Longueur, 11 millim.; largeur, 4 millim. A beaucoup de points de rapports communs avec Ja larve de VA. frontalis, à laquelle il y aura lieu de se reporter en tenant compte des indications suivantes : Corps ramassé, arqué, mou, charnu, blanchâtre, finement ridé, éparsement cilié, convexe en dessus, déprimé en dessous, large et arrondi à la région antérieure, la postérieure peu atténuée et arrondie aussi. Tète, lisière frontale non tachée de rougeâtre, épistome non incisé, lobe maxillaire large, pectiné, palpes labiaux noirâtres. Segments (horaciques, le premier à côtés biincisés, avec ligne médiane accentuée. Segments abdominaux, les cinq premiers biincisés, par suite formés de trois bourrelets, un premier demi-médian, un deuxième très étroit au milieu, plus accentué sur les côtés, un troisième entier, Patles, trochanters non ponctués de rougeâtre. Vit comme la larve précédente des côtes de palmier qu’elleronge. Revue d’Entomologie. — Février 1900, 2 MENT pie Nymphe. Semblable en tous points à celle de l’Ap. fronlalis, seule la pointe mousse du deuxième segment thoracique porte quatre courtes spinules ei les deux derniers segments abdominaux sont arqués en dedans ; ia lame du septième un peu moins relevée; les deux lobes du segment anal sont plus prononcés et rembrunis. Nous tenons les larves ainsi que les nymphes des Apate fron- talis et Zieckeli de l’obligeance de notre estimable collègue M. le Docteur Chobaut, qui nous a également communiqué les renseigne- ments intéressants qui précèdent sur leur habitat. Leptura sanguinolenta Liuné. (Mulsant, Longicornes, 2e éd., 1862, p. 554). Sur les fleurs de scabieuse, de potentille, de mille-feuilles, en août, se fait de jour le rapprochement des deux sexes par superpo- sition, la femelle dessous ; l'ardeur que déploie le mâle pour se rendre maitre de sa compagne est égale au désir que montre celle-ci à recevoir le pénis du copulateur: uñe fois uni, le couple se main- tient tranquillement sur les fleurs, mais le moindre sujet de crainte le fait se disjoindre ; la phase du coït dure la journée et dès le lendemain la femelle confie sous les interstices des pins morts le produit de sa ponte, laquelle se compose d'une trentaine d’œufs qu’elle dissémine autour de l'arbre nourricier. Œuf. Longueur, 1 millim. 2; diamètre, Omm2, Allongé, fusiforme, blanc mat, finement pointillé ridé, à pôles atténués et arrondis, à coquille assez résistante. OŒEufs proportionnés à la taille de la mère, pondus en assez grand nombre, donnant la vie, une quinzaine de jours après, à une jeune larve qui se maintient quelque temps entre bois et écorce, dont elle se nourrit. Anthobium sordidulum Kraatz. (Fauvel, Faun. gall.-rhén., 1874, p. 48). L’accouplement de cette espèce a lieu sur les fleurs, plus parti- culièrement sur ceiles de l'aubépine, le mâle dessus: mais, comme il ne peut en raison de sa petite taille couvrir, embrasser la femelle, son corps se tient relevé et c’est dans celte attitude qu’il accomplit l'acte de la génération: la copulation dure la journée, puis la mère ainsi fécondée dépose sur le calice des fleurs, au moyen de son oviducte corné, bivalve, prolongé par deux pointes parallèles, rar ges un certain nombre d’œufs, douze à quinze, qui écloront quelques jours après. Œuf. Longueur, 0%],5; diamètre, 0mm8, Cylindrique, blanc terne, lisse et luisant, sans traces visibles de stries ni de points, à pôles arrondis, à coquille très délicate. Sur nos montagnes de moyenne élévation, 1,000 à 1,200 mètres, l'adulte est très commun en mai et juin sur ies fleurs d’aubépine. Mylabris Îlexuosa Oliv. (Mulsant, Vésicants, 1857, n° 7, p. 145). L’accouplement de ce vésicant a lieu en juillet ainsi qu’en août sur les fleurs de scabieuse, de mille-feuilles, de potentille, les deux sexes l’un sur l'autre, le mile dessus ; dans cette position, la copu- lalion dure une et deux journées, les conjoints passant la nuit sur la corolle des plantes : une fois la disjonction accomplie, la femelle erre quelque temps: lorsqu'elle a enfin trouvé un terrain de son choix, elle s’arrète et procède au dépôt de sa ponte dans les condi- tions suivantes : Un 12 août, entre le Col de las Bigues et le Col del Tourn, à 1,300 mètres d'altitude, à l'ouest de Ria, par un lemps d’orage, une femelle de M. fleæuosa, au milieu du sentier, creuse un trou à l’aide de ses mandibules qui détachent les grains de pierre et de ses pattes antérieures qui enlèvent la terre; sur ce terrain battu et dur, elle rencontre beaucoup de difficultés à approfondir son exca- vation ; deux fois elle scrute le sol, qu’elle enlame superticielle- ment, deux fois elle renonce à ce premier travail: à la troisième reprise, elle trouve la couche terreuse suffisamment meuble, elle s’enfonce plus facilement; au fur et à mesure que la terre est en- levée, elle est disposée en bourrelet en arrière du trou dont ia direction est obiique; à ce moment, le travail de l’insecte est rapide, son agitation est extrême; lorsque le puits est assez pro- fond pour que la femelle puisse s’y dissimuler complètement sans qu'aucune partie de son corps dépasse le sol, soit en évidence, elle lisse par pression de son corps iles parois du réduit, puis, ce travail achevé, elle sort du trou, y rentre à reculons l’extrémité posté- rieure la première, s’arrêle lorsque sa lête affleure le sol, appuie la première paire de pattes contre le bourrelet des terres extraites et la ponte commence sans que l'insecte, obligé de fournir une cer- laine somme d’efforts, se laisse influencer par le temps qui devient de plus en plus menaçant ; un grain va éclater, le tonnerre gronde, la bête y semble insensible: tout ce temps a duré une heure et j — 16 — demie (de 2 heures de relevée à 3 neures 1/2), le dépôt de la ponte demandera une heure encore, puis, une fois terminée, la mère comblera la cavité au moyen du bourrelet de terre et laissera à la température le soin de faire éclore les germes de sa future poslé- rité. Œuf. Longueur, 3 millim.; diamètre, 2 millim. Ovalaire, jaunâtre, granuleux, à pôles arrondis, à coquille résis- tante. Groupés en un paquet qui n’en contient pas moins d'une cin- quantaine, leur éclosion est rapide. L’adulte est très comniun sur nos montagnes de moyenne éléva- tion, en juillet et en août; il se tient de préférence sur les fleurs des plantes sur lesquelles se consomme l’accouplement. Strangalia bifasciata Muller. (Mulsant, Longicornes, 2° éd., 1863, p. 166). En juillet, sur nos coteaux de moyenne élévation, Padulle fait son apparition ; fleurs de scabieuse, d’eryngium, d’achillée, lui sont toutes à sa convenance ; il y hutine de jour avec une ardeur qu’atténue seulement la fraicheur de la soirée; c’est là sur ce tapis embaumé qu’il trouve l’occasion de s’accoupler; dès que mâle et femelle s’y rencontrent, le copulateur monte sur sa compagne, l’enserre, l’étreint et force en rien de temps les parties génitales à se mettre en contact; en moins de temps encore se fait la disjonc- tion de ces organes, un rien suffit pour que les deux sexes se séparent; la copulation dure une demi-journée : se reproduit-elle ? nous ne le pensons pas ; aussitôt fécondée, la femelle gagne le pied d’un genêt à balai, pond dans les interstices du bois, non loin du collet de la racine, trois ou quatre œufs, gagne une autre place ou un autre pied et continue ainsi sa ponte. Œuf. Longueur, 1 millim.; diamètre, 0Mm2, Très allongé, fusiforme, blanc de lait, très finement pointillé strié, à pôles arrondis, à coquille assez résistante. OEufs très étroits, mais longs, proportionnés à la taille de la mère; pondus au nombre d’une quinzaine, ils éclosent en peu de temps, douze à quatorze jours après, donnant la vie à une jeune larve qui se maintient au début de son existence entre le liberet l’aubier, suffisants pour lui assurer sa nourrilure; plus tard, elle plongera dans le bois pour s’enfoncer ensuite dans le pivot de la acine. IR — Rhyncolus elongatus Gyll. (Gyllenhal, Ins. Suec., t. IV, p. 1065). Larve. Longueur, 4 millim.; largeur, 1 millim. Corps légèrement arqué, mou, charnu, d’un blanc de lait, couvert de très courtes soies roussâtres, convexe en dessus, déprimé en dessous, subatténué vers les deux extrémités qui sont arrondies. Tête cornée, petite, arrondie, jaunâtre, à disque plus pâle, lisse et luisante, très courtement ciliée, ligne médiane profonde, bifur- quée, lisière frontale droite, rougeätre; épistome et labre courts, transverses, incisés en travers ; mandibules fortes, courtes, trans- versalement striées, à base rougeâtre, à pointe noire et bidentée, mâchoires à tige large, rougeâtre, à lobe petit continu; palpes courts, rougeâtres, biarticulés : menton membraneux, blanchâtre, triangulaire, courtement cilié, lèvre cordiforme, brun rougeûtre, flanquée de deux courts palpes droits, biarticulés et d’une languette bien apparente ; antennes courtes, rétractiles, de deux très courts articles peu prononcés, sis en arrière des mandibules ; ocelles, pas de traces. Segments thorzciques courts, transversalement striés, éparse- ment ciliés, à peu près égaux, le premier plus large que la tête, transversalement incisé, formé de deux bourrelets, un premier entier couvert d'une plaque lisse et luisante, un deuxième médian, deuxième et troisième courts, transverses, incisés comme le pré- cédent, mais sans plaque. Segments abdominaux courts, larges, transverses, pointillés, ridés, atténués peu sensiblement vers l'extrémité, les sept premiers bitransversalement incisés, formés d’un premier bourrelet médian, d’un deuxième entier, d’un troisième à milieu étranglé, à flancs dilatés et relevés par une rangée trausverse de cils noirâtres, hui- tième avec une seule et faible incision, neuvième réduit, arrondi, ces deux derniers couverts de longues soies. Dessous déprimé, finement pointillé, le premier segment thora- cique lisse, les deuxième et troisième triangulairement incisés, tous trois fortement tuméfiés et garnis d’une aréole de cils roux à lem- placement des pattes ; segments abdominaux semi-circulairement incisés, excepté aux huitième et neuvième cont le pointillé est moins apparent ; un bourrelet latéral très accentué aux segments abdominaux, dont les huit premiers sont tachés de noir, longe les flancs, délimitant la zone d’action des deux régions dorsale et ventrale. Pattes nulles, remplacées par les tuméfactions sous-thoraciques. Beer", Pau Stigmales très petits, orbiculaires, flaves, à péritrème sombre, la première paire au bord postérieur du premier segment thoracique sous le bourrelet latéral, les suivantes au-dessus de ce bourrelet et des taches noires des huit premiers segments abdominaux, qu’elles longent parallèlement. Cette larve, qui a beaucoup de points de rapports communs avec ses congénères, se fait remarquer par ja dilatation latérale de ses sept premiers segments abdominaux, par la rangée transverse de cils noirs implantés sur ces anneaux, ainsi que parles taches noires des huit premiers de ces segments; elle vil en nombre dans les bas feuillets ligneux des vieux pins étendus depuis longtemps sur le sol des forêts, s’alimente de ces vieux resles sans emploi; les galeries qu’elle creuse sont comblées par ses propres déjections ; lorsque mai arrive, parvenue alors au terme de son accroissement, elle façonne la place où elle se trouve, c’est-à-dire l'extrémité de sa galerie, en forme de loge oblongue, puis se dispose aussitôt à se transformer. Nymphe. Longueur, 4 millim.; largeur, 1 millim. Corps allongé. oblong, un peu arqué, charnu, blanchâtre, cou- vert de courts cils roux épars, convexe en dessus, un peu moinsen dessous, à région antérieure droite, arrondie, la postérieure atlé- nuée et biépineuse. Tête déclive, arrondie, prolongée par son rostre très développé, couverte de courts cils, dont deux plus longs sur la région occipi- tale ; premier segment thoracique très développé, à angles arrondis, à surface garnie de courts cils roux à base subbulbeuse; deuxième court, transverse, à milieu renflé et prolongé sur le troisième, qui est plus développé, à milieu relevé en légère carène; segments abdominaux courts, transverses, à fo: d jaunâtre, chargés de chaque côté de la ligne médiane d’une apophyse épineuse plus accentuée au septième segment, les flancs légèrement relevés e* uniciliés- dessous subdéprimé, transversalement strié, les élytres striés. avancés et connivents ; antennes obliques reposant par leur bout noduleux près des genoux de la première paire de pattes, genoux en tres légère saillie. La forme du corps, les apophyses épineuses abdominales, les cils subbulbeux de la région thoracique sont des traits particuliers à cette nymphe, qui repose dans sa loge sur la région dorsale et qui est douée de légers mouvements défensifs ; la phase nymphale dure de quinze à vingt jours. Adulle. Commun dans les forêts des environs de Ria, on Île trouve longtemps dans les mêmes troncs où comme larve il avait vécu, se reproduisant ainsi sur place au moyen de générations annuelles sans cesse renouvelées. 2110) 7 Feronia versicolor Sturm. (Chaudoir, L'Abeille, Mon., 1875, p. 23). De celte espèce montagnarde, dont l’apparition a lieu au prin- temps, le rapprochement des deux sexes se fait de jour, comme d'habitude la femelle dessous ; la copulation dure peu, une demi- journée, un rien peut-il encore l’interrompre; dès que la femelle est fécondée, elle cherche un lieu propice pour le dépôt de sa ponte, le dessous d’une motle de terre, d’une pierre, d’un tronc d'arbre, d'un tas de détritus, tous milieux dans lesquels abondent des proies tendres el inoffensives pour la jeune larve à venir ; c'est là, dans ces endroits, qu'elle confie le germe de sa future postérité ; à cet effet. elle enfonce légèrement son oviducte dans le sol, dépose un premier œuf qu’elle recouvre de terre, afin de le dissimuler, pond non loin un deuxième œuf et continue ainsi jusqu’à épuise- ment de l’ovaire. Œuf. Longueur, 1M%9; diamètre, OMm6. Oblong, subcylindrique, d’un beau jaunâtre, finement pointillé, à pôles arrondis, à coquille résistante. OEufs proportionnés à la taille de la mère, pondus au nombre d'une vingtaine environ, dont l'éclosion a lieu quelques jours après, donnant la vie à une jeune larve dont l’activité se traduit dès le premier jour par une recherche incessante de sa nourriture qui lui permette de franchir rapidement avant l’arrivée de la saison sèche la phase larvaire, si fertile pour elle en incidents. L’adulte. commun sur nos moyennes montagnes, de 1,000 à 1,200 mètres d'altitude, en avril, mai et juin, erre de jour sur les routes, sur les sentiers, plus particulièrement à la lisière des bois. Anisoplia villica Mulsant et Rey. (Mulsant, Lamellicornes, 1871, p. 642). Aux premiers jours de juin, sur les coteaux bien insolés des en- virons de Ria, l’adulte fait son apparilion; de jour, il grimpe sur les tiges des graminées, il prend position sur leurs épis en s’y accrochant à l'aide de ses tarses acérés; dès que l’astre solaire décline dans sa course, il descend le long de la graminée, gagne le pied de la plante, où il se dissimule pour y passer la nuit. Pendant sa station diurne sur de légers épis que par son poids il fait courber vers le sol, que le moindre vent balance, les deux sexes se recherchent, le mâle vole vers la femelle; laccouplement 2 a lieu sur l’épi mème, par superposition, le mâle dessus, et c’est au moment le plus chaud de la journée qu’il se produit; la copulation ne va pas au delà de l’après-midi, chacun regagne ensuite son abri. La femelle ainsi fécondée procède dès le lendemain au dépôt de sa ponte ; à cet effet, elle s’installe sous une touffe de graminées, y dépose en les enfonçant peu profondément deux ou trois œufs, gagne une autre touffe, dépose une nouvelle ponte et continue ainsi jusqu’à épuisement de l'ovaire. Œuf. Longueur, 1 millim. 6; diamètre, { millim. Ovalaire, blanc de lait, mat, très imperceptiblement pointillé, à pôles arrondis, à coquille assez résistante. OEufs proportionnés à Ja taille de la mère, pondus en assez petit nombre, éclosant quinze à vingt jours après, donnant le jour à une larve longue, arquée. Brachinus psophia Dejcan. (Dejean, Species, 1859, t. I, p. 321). Au printemps, les deux sexes se recherchent puis s’accouplent selon le mode ordinaire; la copulation n’est pas longue, trois ou qualre hewres environ; aussitôt la disjonction du couple accom- plie, la femeile dépose sous les pierres reposant sur un sol frais, sous les mottes de terre, sous les débris végétaux. non loin les uns des autres, de 25 à 30 œufs qu'elle enfonce peu profondément, seu- lement de façon à les masquer et à les protéger ainsi de tout danger. Œuf. Longueur, 08 : diamètre. 0®m2, Allongé, cylindrique, blanc pâle terne, imperceptiblement poin- tillé. à bouts arrondis, à enveloppe délicate et fragile. OEufs petits, pondus en assez grand nombre, dont l’éclosion a lieu quelques jours après. Malgré toutes nos recherches, nous n’avons jamais pu arriver à nous procurer la larve de cette espèce, dont l‘existence est nocturne et qui se cache si bien de jour qu’elle reste introuvable; l’élever ab ovo serait opération si délicate qu’elle paraît impossible étant donnée la délicatesse qu'apporle le jeune tendron au choix de sa nourriture venue à point. Feronia Koyi Germar. (Fairmaire, Faun. Fr., 1854, n° 6, p. 83). Vers la mi-mai, à l’approche des chaleurs printanières, les deux sexes se recherchent avec une ardeur extraordinaire; dès que FOR = le mâle perçoit les approches d’une femelle, il se précipite sur elle, l’enlace avec une telle vigueur que souvent le couple roule plusieurs fois sur lui-même avant que la verge n'ait pu réussir à pénétrer dans le vagin, alors seulement les deux conjoints restent dans un état de tranquillité relative : au plus léger des bruits, au moindre danger, le couple gagne rapidement un abri, la femelle portant le mâle aussi légèrement que si elle n’avait aucune charge sur elle ; la journée, la nuit, les deux sexes restent unis; dès leur disjonction, la mère dépose sous un abri quelconque, pierres, troncs, gazons, de huit à dix œufs qu'elle enfonce peu profondé- ment dans le sol et qu'elle recouvre de terre pour les soustraire à tout danger. Œuf. Longueur, 2 millim.; diamètre, Omms,. Allongé, subcylindrique, jaunâtre terne, imperceptiblement poin- tillé, à pôles arrondis, mais un peu plus accentué à l'un qu'à l'autre, à coquille assez résistante. OEufs gros eu égard à la taille de la mère, mais pondus en petit nombre, etil n’était point nécessaire, pour assurer la garantie de l'espèce, que la quantité en füt plus grande, parce que, étant en- foncé dans le sol, il n’est point sujet à accident : en outre, larve et adulte non seulement savent défendre leur existence menacée, mais encore attaquentles diverses proies qui passent à leur portée ; souvent nous avons été témoin des agressions de l’adulte: dans un de nos vieux cahiers de notes, nous trouvons inserit : € 15 Juillet, en descendant la Devèze d'en Rius, près Ria, à côté du sentier, une F. Kowyi dépèce à belles dents une larve de Lamel- licorne du genre Rhizotragus. Comment était-elle parvenue à exhumer une pareille larve souterraine ? Le fait nous surprit moins que l’acharnement de la Féronie à dévorer sa victime. » Lixus junci Boheman,. (Capiomont, Monoz., 1874-1875, p. 273). En mai, en même temps que la Bète (Beta vulgaris Lin.) émet ses tiges florales, a lieu l’apparition de l'adulte, que les premières chaleurs printanières ont réveillé de son sommeil hivernal: l’ac- couplement a lieu par superposition, le mâle dessus : il dure la journée; la femelle est dès iors fécondée, elle peut pourvoir au dépôt de sa ponte; à cet eftet, elle gagne la hampe la plus voisine, c’est du tiers inférieur au tiers supérieur qu’a lieu ce dépôt ; mais, au préalable, la mère ronge, «n forme de large tache qui se rem- brunit en peu de temps, une partie de la couche dermique, puis DS 2: façconne une petite loge oblongue qu’elle bouche ensuite et dans laquelle elle encastre un œuf qu’elle y enchâsse parfaitement, remonte la tige, ronge, puis dépose un deuxième œuf, dans les mêmes conditions, ce travail se continuant sans arrêt : la loge qui reçoit l'œuf est disposée tantôt au-dessus de la tache, tantôt au- dessous, quelquefois il n’y en a qu'une de ménagée, le plus souvent ce sont deux œufs déposés l’un à droile, l’autre à gauche de la partie rongée ; l’œuf adhère contre les parois du réduit. Œuf. Longueur, 0"M6; diamètre, Ommz. Ovalaire, jaunâtre, lisse et Juisant, sans traces de stries ni de rides, à pôles arrondis, à enveloppe peu résistante. OEufs petits, mais pondus au nombre d'une trentaine, tous sur la même lise et sans que plus tard le travail des larves se confonde; leur éclosion a lieu une quinzaine de jours après donnant pais- sance à un petit ver brunàâtre pâle, spécialement recherché par un parasite, un petit hyménoptère. Aleochara rufitarsis Heer. (Heer, Faun. Col. Helv., I, 317). Larce. Long., 4 millim.; largeur, Ommg, Corps allongé, linéaire, charnu, blanc jaunâtre, très finement pointillé, couvert de courts cils blonds, à région dorsale convexe, à flancs déprimés, la ventrale subdéprimée, arrondi en avant, alté- nué en arrière. Tête petite, jaunâtre, transversalement arrondie, lisse et luisante, garnie de courts cils roux épars, disque profondément excavé, ligne médiane indistincite, épistome et labre confondus avec la lisière frontale qui est rougeâtre et arrondie; mandibules courtes, subfal- ciformes, rougeâtres, simples, acérées; mâchoires à tige membra- neuse, forte, droite ; lobe petit. denté, palpes coniques de quatre courts articles à bout cilié ; menton court, transverse ; lèvre infé- rieure lobée, prolongée par deux courts palpes droits biarliculés et par une courte languette rembrunie ; antennes courtes, translu- cides, latérales, à premier article réduit, annulaire, le deuxième court, cylindrique, le troisième plus allongé, à bout élargi et évasé pour recevoir un court article supplémentaire, quatrième petit, un peu dévié en dehors el tricilié: ocelles, un petit point noir en arrière de la base antennaire. Segments lhoraciques convexes, jaunâtres, cornés, lisses et luisants, avec ligne médiane pâle, s’élargissant d'avant en arrière, le premier grand en carré transverse, à disque creusé de quatre PER et petites fossettes, à flancs éparsement ciliés, deuxième et troisième courts, transverses, à flancs fovéolés, avec courts cils épars. Segments abdominaux courts, transverses, convexes, jaunâtre pâle, avec ligne médiane bien accusée et flancs ciliés, les six pre- miters à peu près égaux, parallèles, le septième un peu plus long, moins large, le huitième un peu plus réduit, peuvièn.e très court, rougeâtre, tronqué, prolongé sur chacun de ses côtés en une très courte pointe; ces deux derniers avec courts cils à leur bord postérieur, les précédents avec rangée médiane très éparse de courts cils noirs. Dessous subdéprimé, les segments thoraciques avec deux courts cils noirs médians, les segments abdominaux à milieu incisé, à disque et à flancs fovéolés, pseudopode court, conique, à pourtour cilié : un bourrelet latéral longe les flancs délimitant la zone d’ac- tion des deux régions dorsale et ventrale. Pattes bien développées, pellucides, très courtement ciliées ; hanches larges, canaliculées, trochanters coudés, cuisses allongées, subcomprimées , jambes moins longues, subcomprimées aussi; tarses en forme de court onglet rougeâtre, simple, acéré. Stigmates petits, orbiculaires, flaves, à péritrème sombre, les quatre derniers bien plus sombres que les précédents, le premier sous le rebord latéral près du bord antérieur du deuxième segment thoracique, les suivants au-dessus du bourrelet latéral et près du bord antérieur des huit premiers segments abdominaux. Cette larve se fait remarquer par la brièveté de ses organes buc- caux, par son disque céphalique profondément excavé, par sa lan- guette, son article supplémentaire antennaire, ses deux courtes pointes caudales et la teinte sombre de ses quatre derniers stig- mates. Nous l’avons trouvée, en petit nombre, en avril, dans un amoncellement de fientes de poule, dans un milieu ni sec, ni hu- mide; aux premiers jours de mai, parvenue au terme de son accroissement, elle s’est façonnée dans le milieu nourricier une loge oblongue, à parois lisses; après avoir pris position, son corps s’est courbé en arc, puis a commencé la phase transitoire, laquelle au bout d’un travail intérieur de six à sept jours l’a conduite à se transfigurer. Nymphe. Longueur, 2 millim. 5; largeur, 1 millim. Corps allongé, subparallèle, charnu, jaunâtre, lisse et luisant, couvert de courts cils roux, convexe à la région thoracique, à seg- ments abdominaux déprimés, subconvexe en dessous, légèrement atténué vers les deux extrémités qui sont arrondies. Tête petite, affaissée, arrondie, à pourtour garni de courts cils roux ; premier segment thoracique bien développé, à surface ciliée So de roux, deuxième court. transverse, à côtés incisés, à milieu bici- lié, troisième un peu plus développé, à milieu triangulairement incisé ; segments abdominaux courts, transverses, à fond pâle, les huit premiers à flancs et à bord posterieur relevés en léger bour- relet avec rangée transverse postérieure de courts cils; neuvième réduit, arrondi, faiblement bilobé; dessous convexe, lisse, luisant, avec rangée transverse de courts cils roux aux derniers segments abdominaux ; antennes noduleuses, mi-arquees, reposant près des genoux des deux premières paires de pattes, genoux en légère saillie. Celte nymphe, dont le corps est inerte, repose dans sa loge sur la région dorsale ; elle se fait remarquer par la dépression de sa région abdominale ainsi que par lincision triangulaire de son troisième segment ; la phase nymphale a une durée de vingt jours environ. Adulte. N'est pas bien répandu dans les environs de Ria; on le trouve en plaine comme dans la haute montagne, en juin ainsi qu’en juillet, sous les pierres, sous les cadavres des petits mammi- fères et sous différentes déjections. Telephorus tristis Fab. (Mulsant, Mollivennes, 1862, p. 253). C’est vers la mi-mai qu'a lieu lapparition de l'adulte, lequel n’est pas rare sur nos montagnes à l’ouest de Ria: c'est sur les fleurs, sur les tiges, sur les feuilles que se fait le rapprochement des deux sexes ; la copulation n'est pas longue, à peine dure-t-elle la journée ; du lendemain de la disjonction, la femelle cherche un endroit convenahle pour y déposer sa ponte, le dessous d’une pierre, d’un amas de feuilles, d’un tronc, toujours dans le voisinage d'un arbre, d’un buisson: le lieu choisi, elle creuse le sol, s’$ fait une loge en dégageant le terrain au moyen de ses mandibules, ainsi que de ses pattes, et quand elle juge la cavité suffisamment pro- fonde elle sort de son réduit, y rentre aussilôt après à reculons, lisse la place, y dépose en un paquet une quantité considérable d'œufs, plus de deux cents: ce travail achevé, elle comble, au moyen de la terre extraite du trou, la place qui renferme le dépôt des œufs, lesquels éclosent quinze à vingt jours après. Œuf. Longueur, 0®®5; diamètre, Omm,. Ovalaire, rougeâtre, lisse et luisant, très imperceptiblement pointillé, à bouts arrondis, à coquille très délicate. OEufs très petits, mais pondus en très grand nombre, se tenant OP les uns les autres comme des grains de chapelet autour d'une base commune et probablement sujets à beaucoup d'accidents. Hister carbonarius lIlliser. (Fairmaire, Faun. Fr., 1854, n° 13, p. 266). Nymphe. Longueur, 6 millim.; largeur, 4 millim. Corps court, large, ovalaire, arqué à son extrémité postérieure, charnu, blanc jaunâtre, couvert de courts cils roux, convexe en dessus, un peu moins en dessous. large et arrondi à la région anté- rieure, atténué et bifide à l'extrémité opposée. Tête petite, arrondie, déclive, transversalement striée, garnie de six longs cils roussâtres, droits, sur son pourtour, et deux au centre; premier segment thoracique grand, transverse, à angles accusés, à surface pustuleuse, couverte de courts cils roussâtres droits, deuxième petit, court, transverse, à milieu incisé, garni de deux groupes de trois cils chacun, inégaux, troisième plus grand, triangulaire, à milieu incisé, à surface pustuleuse; segments abdo- minaux courts, larges, transverses, s'atténuant vers l’extrémité, les six premiers relevés en légère carène transverse ciliée, septième très développé avec bord postérieur et flancs garnis de longs cils roux en bordure, huitième réduit, inerme, neuvième prolongé par deux courtes épines conniventes à extrémité rougeâtre ; dessous subdéprimé à la region thoracique qui est grande, luisante et cou- xerte de pustules ; région abdominale un peu arquée en dedans et bimamelonnée à son extrémité ; antennes obliques arquées, leur massue reposant près des cuisses de la première paire de pattes, genoux peu saillants. Cette nymphe, qui se fait remarquer par les pustules dont sont couvertes cerlaines parties de son corps ainsi que par le dévelop- pement de son septième segment, repose droite dans une loge oblongue à parois lisses, l'extrémité postèerieure appuyée sur la dépouille larvaire : elle peut imprimer à ses segments abdominaux de légers mouvements défensifs; la phase nymphale à une durée de quinze à vingt jours. Lathrobium angustatum Lac. (Fauvel, Faun. gall.-rhén., 1872, p. 351). Larve, Longueur, 10m: largeur, Omm9,. Corps allongé, filiforme, charnu, blanc terne, lisse et luisant, SO ER transversalement strié, couvert de courts cils roux, convexe en dessus, un peu moins en dessous, à rêgion antérieure large, arron- die, la postérieure atténuée et bifide. Tête grande, déprimée, rougeâtlre, cornée, en carré long, faible- ment impressionnèe, éparsement cilièe; ligne médiane obsolète, flave, bifurquée dès l’origine en deux traits en forme de grand V à branches arrondies aboutissant en arrière de la base antennaire ; lisière frontale noirâtre, arrondie, ornée de trois dents aout la mèdiane peu accentuée, les deux latérales fortes, chacune d'elles flanquée d’un rebord 4 denticulé; mandibules déprimées, grandes, simples, falquées; mâchoires cylindriques, testacées, ciliées, lobe court denté, palpes de trois articles rougeâtres annelés de testacé, le terminal acuminé; menton carré, rougeâtre, transversalement strié ainsi que la lèvre inférieure qui est courte et transverse, palpes courts, biarticulés, droits, languette courte, pointue; antennes réduites, latérales, rapprochées, roungeûtres, annelées de testacé, article basilaire court, deuxième long, cylindrique, troisième aussi long, à bout évasé et tricilié, avec article supplémentaire flave, intérieur bien délaché, quatrième grêle, obconique à bout tricilié, ccelles, un groupe confus de points nüirâtres, jointifs, en arrière et au-dessous de la base anlennaire. Segments thoraciques grands, convexes, lisses et luisants, éparsement ciliés, un peu moins larges que la tête, avec ligne mé- diane peu accentuée, le premier très développé, rougeûtre, corné, deuxième et troisième courts, transverses de moins en Moins rou- geûtres et moins cornés, le bord postérieur des trois légèrement incisé, le bord antèrieur du premier avec marge striée. Segments abdominaux flaves, convexes, transversalement siriès, éparsement garnis de cils roux inégaux en rangées transver- salement disposées, leurs flancs incisés, avec ligne médiane pâle, les quatre premiers courts, transverses, les suivants un peu plus développés et s’atténuant vers l’extrémité, qui se termine par deux courts styles cylinäriques biarticulés et prolonges par une longue soie, les côtés du premier article triciliés. Dessous de la tête rougeâtre, déprimé, transversalement strié, avec trait triangulaire flave; segments thoraciques déprimés, reu- geâtres, le premier triangulairement incisé; segments abdominaux longitudinalement incisés, bifovéolès, chargès de longs cils roux, le dernier prolongé en dessous par un court pseudopode cylinärique, à cloaque rentré durant la marche ; un long bourrelet latéral pro- voqué par la double incision dorsale et ventrale longe les flancs, dèlimitant la zone d'action des deux régions supérieure et inférieure. Pattes grêles, très développées, rougeâtres et spinuleuses, ban- 7 ; ‘ » « $ € Ra LE ches allongées, canaliculées, trochanters courts, coudés, cuisses et jambes longues, comprimées, ces dernières lerminées par un tarse simple aciculé. Stigmates petits, orbiculaires, flaves, à péritrème rembruni, les premiers sous le rebord latéral, sur le point d’intersection des deux premiers segments thoraciques, Îes suivants au-dessus du bour- relet latéral et près du bord antérieur des huit premiers segments abdominaux. Sous les pierres husuides du bord des eaux vives, au printemps, on trouve celle larve avec l'adulte; elle vit des vers et des divers petits mollusques qui grouillent dans ce milieu toujours frais; elle se fait remarquer par sa lisière frontale dentée et denticulée ainsi que par l’incision et la marge striée de ses segments thoraciques, son article supplémentaire antennaire détaché, les courts styles caudaux el le court pseudopode, Daus nos environs, l’adulte n’est pas rare en avril et eu mai, sous les pierres des bords humides des eaux vives de la montagne, à 1,090 mètres d’altitude. Catops sericeus Pauzer. (Murray, Mon., 1856, p. 56). Nymphe. Longueur, 2 millim. ; largeur, 1 millim. Corps allongé, légèrement arqué, mou, charnn, blanchâtre, fine- ment pointillé, couvert de longs cils roux, subdéprimé aux deux faces dorsale et veutrale, arrondi à la région antérieure, la posté- rieure atténuée et biépineuse. T'éle petite, arrondie, déclive, transversalement striée, quelques cils sur le disque et en arrière; preiuier segment thoracique très développé; ciypéiforme, à angles antérieurs arrondis, les posté- rieurs en saillie deulée, à surface et à pourtour garuis de longs _ ‘cils roux à base subbulbeuse, deuxième court, en carré transverse, à ‘ disque chargé de quelques courts cils roux, troisième grand, à 1i- heu incisé, triaugulairement prolongé en pointe ; segments abdomi- * aux courts, lransverses, altenués vers l’extrémilé qui se termine “r _ par deux courts styles jaunâtres connivents, les huit premiers 1. 4 transversalement ridés et chargés d’une rangée de courts cils roux, leurs flancs incisés, puis relevés en léger bourrelet uuicilié à chaque “arceau; dessous glabre, déprimé, les elytres fortement avancées sur les segments abdomiuaux, huilième segment mamelonné; genoux peu saillants ; antennes noduleuses, obliques, reposant par _ leur extrémité près des genoux des deux premières paires de palles, = MIT Cetie nymphe, qui porte déjà le cachet de l’adulte, repose dans uae loge peu profondément enfoncée dans le sol, sur la région dorsale : elle peut imprimer à ses segments abdominaux des mou- vements défensifs assez vifs ; la phase nymphale, commencée aux premiers jours de février, se termine une vinglaine de jours après; en automne a lieu ici, à Ria, une deuxième génération. Nymphe remarquable par sa pelite taille ainsi que par ses longs cils roux thoraciques. Silpha ruguosa Linné. (Fairmaire, Faun. Franc., 1854, p. 294). Au premier printemps.,aux premiers effluves qui s’irradient dans lespace dégagés des cadavres de mammifères, d'oiseaux ou de reptiles qui ont trouvé la mort en hiver par la faim, le froid ou les accidents, la Silpha ruguosa se réveille de sa torpeur pour voler vers Ces corps en commencement de décomposition : mâles el femelles de l’espèce, comme s'ils s'y étaient donné rendez-vous, se trouvent sur ces chairs déjà en voie de désagrégalion et aussitôt en contast se rapprochent en vue de leur reproduction, puis s’ac- couplent par superposition, le mâle dessus; la copulation, lente d’abord. se continue plus activement pour durer une journée en- viron et toujours sur les masses en putréfaction déjà eutamées par les versde Diptères: le charnier a vu les préludes de l'accouplement, il verra encore la fin : après la disjonction des deux sexes, la femelle enfonce légèrement dans le sol son oviducte bivalve, noir, corné, à rebord supérieur denticulé, et y dépose, les uns à côté des autres, huit à neuf germes destinés à perpétuer l’immuable espèce. Œuf. Longueur, 128; diamètre, 09. Oblong, ovalaire, blanc jaunâtre, lisse et luisant, très impercep- tiblement pointillé, à pôles arrondis, à coquiile peu résistante. , Œuf gros eu égard à la taille de la mère, mais proportionné au petit nombre pondu. Quinze à vingt jours suffisent à ces œufs pour éclore et donner ainsi naissance à une jeune larve noirâtre. très active et aussitôt disposée à prendre sa part du travail, lequel consiste à faire le plus tôt diparaïitre par absorption, suivant les vues du créateur, le reste de ces maiières ipfectes qui pourraient vicier l'air atmosphé- rique. MEMBRES DE LA SOCIÈTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisation pour 1900. MM. Dodero, à Gênes. — Casev, à Washington. — De Carvalho Mon- teiro, à Lisbonne. — Bergroth, à Tammerfors. — Normand, à Souk-el- Arba.—Everts, à La Haye. — Puton, à Remiremont. — Baudi de Selve, à Turin. — Bugnion, à Lausanne. — Station entomologique de Buda- pest. — Fokker, à Zierikzee. — Berg, à Buenos-Aires. — Von Heyden, à Bockenheim. — M2son, à Burton. — Dongé, à Paris. Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n’ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1900, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l’envoi de la Revue. Les Tomes I à XVIII de la Revue (1882-99) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 40 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de G fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1900. Nos 1, 2 et 3 (Echange). ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1900. NoS 1 et 2 (Echange). COLÉOPTÈRES Provenant principalement de la faune européenne et des pays lmitro- phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie) On envoie des listes d'échange et de vente promptement et franco aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestimmungs-Tabellen d2r europæischen Çoleopteren. -— Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » = A VENDRE D'OCCASION Revue d'Entomologie, Tomes I à XVIII. — Prix: 108 fr. S S'adresser au bureau de la Revue. CALWERS KÆFERBUCH (Manuel des Coléoptères) d'Euiope) 5° Edition, revue par le D' G. STiERLIN 1 Vol. in-4° de zx et 715 pages, 2? planches noires et 48 pl. très belles coloriées, figurant environ 41,500 espèces. 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Ganglbauer, Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l'ouvrage original et de la monographie où chaque espèce est décrite, ainsi que ses diverses patries. Elle contient 420 pages. Édition ordinaire sur 2 colonnes, franco................. 42fr. 75 Edition sur une colonne (catalogue-étiquettes ou memento) SPRL LE AT Se AMC RE SE CNRS RE EEE RE res See 19-25 Joindre un mandat-poste à la demande REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA Société Française d'Entomologie RépacTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XIX. — 1900. — N° 8 et 4. (12 numéros par an) CAEN TYPOGRAPHIE-LIFHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 1900 Sommaire des n° 3 et 4 (1900). Mœurs et métamorphoses des Insectes (9° Mémoire, 2° partie) (suite el fin), par le Capitaine Xambeu........ ane ee Staphylinides nouveaux de Barbarie, par A. Fauvel........... Faune gallo-rhénane. Elatérides (suile), par H. du Buys- 257 à 264 (Ce travail est publié avec une pagination spéciale). tudes sur les Muscides de France (39 partie) (suite), par Landes ie RAR See D Re she sn tresse por 02 LA DRE (Ge travail est publié avec une pagination spéciale). MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÉTÉ {Chaque insecte communiqué doit porter sa localité précise) MM. A. Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides Eucnemides, Llaterides, Lycides, Clerides, Anobides, Anthicides, Tropiphorus, Xylophages et Cérambyeides gallo-rhénans). Bourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lvcides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). R. Martin, au Blanc (Nevroptères d'Europe, surtout Odonates). R. P. Belon, àLyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et circa- Anthicides et Ptinides du globe). Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et cirea). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides au globe). D: O.-M. Reuter, à Helsingfors (Hémiptères-Hétéroptères paléare- tiques ; Podurides). G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé- miptères aquatiques; Locustides). Nota. — MM. les Sociétaires qui voudraient faire partie du Comilé sont priés d’en informer le rédacteur de la Revue. OÙ) Philonthus montivagus Heer. (Fauvel, Faune gall.-rhén., 1874, p. 457). Un 12 août, dans le cours de mes recherches dans le bois de pins de la rive droite de la Castillane, à l’ouest de Ria, à l'altitude de 1,400 metres, je trouve sous une assez grosse pierre la nymphe que je décris : Nymphe. Longueur, 5 millim.; largeur, 2 millim. Corps allongé, parallèle, subcoriace, jaunâtre, finement pointillé, avec cils roux, disposés par places et très allongés, convexe à la région dorso-thoracique, déprimé à la région abdominale, convexe en dessous, arrondi en avant, atténué et biépineux en arrière. Téle affaissée, à pouriour relevé de ferrugineux, front très proéminent; premier segment thoracique quadrilatéral, convexe, bord postérieur relevé, ligne médiane accentuée en forme de légè’e carène, bord antérieur chargé d’une bordure de longs cils arqués à base subbulbeuse, dix de chaque côté de la ligne médiane, deuxième court, triangulairement avancé en pointe sur le troi- sièrme, qui est un peu plus grand, dont le bord postérieur tronqué est prolongé sur les côtés ; segments abdominaux courts, trans- verses, les six premiers à peu près égaux, les suivants s'atténuant vers lextrémilé, leurs flancs prolongés en forme de lame rougeûtre chargée d’un long cil arqué, neuvième réduit, terminé par deux courts styles parallèles, à base très accentuée ; antennes arquées reposant sur les genoux des deux premières paires de pattes, genoux peu saillants; les quatre premières paires de stigmates abdominaux relevés en saillie tronconique,; tous les traits suturaux du corps sont lavés de ferrugineux. En dehors des longs cils arqués et des courts styles caudaux, cette nymphe n’offre aucune autre particularité ; elle repose dans sa loge sur la région dorsale, la peau ratatinée de la larve acculée au fond du réduit; la phase nymphale a une durée de quinze jours environ. Le corps de la larve est rougeâtre et cornée à la tête et aux segments thoraciques, brunâtre terne à la région abdominale, de courts poils roux épars garnissent le corps. Philonthus umbratilis Grav. (Fauvel, Faune gall.-rhén., 1874, p. 447). Un 14% février, j’examine la place occupée par deux gros rats morts depuis quelque temps, lesquels avaient été dépusés sous une Revue d’'Entomologie, — Mars 1900, 3 A) — pierre dans l’une de mes propriétés bien insolée; de nombreux Catops hantent le minuscule charnier ; quelques rares Staphylins se partagent les derniers restes; je fouille dans le sol, peu profon- dément, j'arrive à exbumer un pelit nombre d'œufs, uñe dizaine, n'ayant d'autre protection que la légère couche terreuse qui les abritait: à leur parfaite blancheur, ils avaient dû être pondus depuis peu de temps, un ou deux jours, par une femelle qui était encore sur le sol qui recouvrait ces germes de la reproduction, lesquels, déposés épars et un à un, présentent les particularités suivantes : Longueur, 1 millim.;, largeur, Omm"8. Court, ovalaire, blanchâtre, finement pointillé, longitudinalement strié, ce qui lui donne la forme d’un petit barillet, à pôles arrondis dont l’un ua peu obtus, à coquille peu résistante; en éclosant une douzaine de jours après le dépôt de la ponte, l’œuf s’entr'ouvre par deux fentes dans le sens longitudinal, donnant naissance à une larve effilée, blanchâtre, à têle très développée, à téguments pellu- cides lavés de jaunâtre à la région antérieure, très vive, très remuaunte et portée aussitôt à se mettre à la recherche de son ali- ment nourricier, le reste des chairs des cadavres que les vers de Diptères n'ont pas encore absorbé ou que la décomposition n’a pas encore réduit à l'état de sanie. Par sa forme striée et l’un de ses bouts plus accusé se fait remar- quer cet œuf au point de vue spécifique. Larve à son jeune âge : Longueur, 3 millim. ; largeur, Ommx, Corps allongé, linéaire, blanchâtre, couvert de courts cils roux épars, convexe eu dessus, subdéprimé en dessous, à région antlé- rieure étroite arrondie, la postérieure atténuée et bifide. Tête arrondie, orbiculaire, cornée, jauuâtre, lisse et luisante, finement poiutillée, ligne médiane obsolète pâle, bifurquée au vertex, lisière frontale garnie de cils roux formant frange ; mandi- bules grêles, falciformes, simples, à pointe rougeâtre ; pièces buc- cales comme dans les larves du genre, la tige maxillaire est forte- ment renflée, les palpes très grêles, les antennes à tige couverte de longs cils se font remarquer par leur article supplémentaire obco- nique ; les ocelles n’apparaissent qu'après la première mue, ils sont alors figurés par une forte tache rembrunie marquée en son milieu par un point plus sombre. | Segments thoraciques convexes, blanchâtres, avec ligne mé- diane pâle, garnis de cils roux, couverts d’une plaque jaunâtre, lisse et luisante, le premier un peu plus grand que les deux sui- vants qui sont courts et trarsverses, tous trois à flancs incisés. ”) — 9 — Segments abdeminaux couleur et forms des deux précédents, s'élargissant mais peu jusqu’au sixième pour s’atténuer ensuite vers l’extrémité, dont la teinte est plus rouzeâtre, les huit pre- miers couverts d’une plaque plus ou moins accentuée, neuvième petit, tronqué, prolongé par deux longs filets rougeâtres, ciliés el biarticules. Dessous plus pâle et moins cilié qu’en dessus, segment anal prolonge par un long pseudopode membraneux ; un léger bourrelet latéral longe les flancs. Pattes grèles, très allongées, membraneuses, courtement ciliées, terminées par un tarse simple en forme de court onglet rougeûtre aciculé. Stigmates, se confondent encore par leur teinte avec la couleur du fond, quoique leur place soit suffisamment bien marquée pour les distinguer. Exochomus 4-pustulatus Linné. (Mulsant, Sécuripalpes, 1846, I, p. 172). C’est de jour que se fait le rapprochement des deux sexes, c’est de jour aussi qu’a lieu l’accouplement par superposition, le mâle dessus; les préludes en sont longs et lents, et cela tient autant à la lenteur déployée par le mâle qu’à la conformation du corps des conjoints, qui ne se prête pas facilement à l’acte de la copulation, laquelle, une fois commencée, dure une journée et quelquefois au delà, et c'est au moment où le soleil frappe de ses premiers rayons les branches chargées de pitance que mâle et femelle se livrent à l'acte de la reproduction ; dans les environs de Ria, c’est sur les oliviers, sur les figuiers aussi, infestés de Cocciens et envahis par la fumagine, qu’en mars les accouplements out lieu en nom- bre; uue fois fécondée, la femelle cherche le dessous d'une ca- rapace de Lecanium, y introduit un œuf. passe à un autre Coccus, dépose un autre germe, ce travail se continuant tant que là ponte, qui ne coutient que huit à dix globules, n’est pas achevée. Œuf. Longueur, OMG; diamètre, OMm3, Allongé, oblong, d’un beau jaunâtre luisant, visiblement et forte- ment pointillé, à pôles arrondis, à coquille résistante. Dix à douze jours suffisent à cet œuf pour éclore et donner naissance à une jeune larve très active occupée de suite à débar- rasser de ses ennemis la branche d'olivier ou de figuier sur laquelle elle est née. Er Buddeberg (Jahr. der Nass., 37, 1880, n° 18, p. 163) a fait connaitre la larve ainsi que la nymphe de cette Coccinellide, qui nous est très utile à l’état larvaire par la destruction qu'elle fait des nombreux Cocciens qui infestent nos arbres producteurs ; elle n’atténue, il est vrai, que très légèrement les dégâts: elle est impuissante à elle seule à enrayer le mal dont souffrenc nos oliviers ainsi que nos figuiers, tellement sont nombreux leurs ennemis. Catops nigricans Spence. (Murray, Monog., 1856, p. 88). Larve. Longueur, 4 millim. 5; largeur, 1 millim. Corps allongé, linéaire, charnu, blanc terne, recouvert de plaques noirâtres, garui de courts cils roux, convexe en dessus, subdé- primé en dessous, arrondi à la région antérieure, la postérieure atténuée et bilide. Tête petite, affaissée, transversalementovalaire, cornée, noir rou- geâtre, garnie de courts cils roux déliés, ligne médianecourte, flave, bifurquée au vertex en deux traits en forme de V à branches arrondies et très ouvertes se perdant au-dessus de la base anten- paire, lisière frontale droite ; épislome très court, transverse, labre réduit, frangé de très courts cils; mandibules courtes, rougeÂtlres, triangulaires, transversalement striées, à base biincisée; mâchoires larges à leur base, à tige renflée et géniculée, lobe court, rougeâtre, spiniforme, palpes grèles effilés de trois articles rougeâtres aunelès de testacé, ie terminal aciculé ; menton quadrangulaire s’élargis- sant d'avant eu arrière; lèvre inférieure constituée par un fort empälement, prolongée par deux Cuurts et grêles palpes labiaux biarticulés et par une courte languette charnue; antennes latérales allongées de quatre articles, le premier court, annulaire, testacé ainsi que le deuxième qui est plus long et cylindrique, troisième très allongé, à base testacée puis brunâtre et couvert de cils, paraissant formé de trois articles difius, quatrième court, grêle, à bout tricilié, accolè à un article supplémentaire intérieur, réduit; ocelles, un gros point noirâtre géminé, en arrière de la base anten- naire. Segments thoraciques courts, larges, transverses, s’élargissant d'avaul en arrière, teslacés, recouveits d’une plaque noirâtre, fine- ment poncluée, couverte de cils droits à bout tronqué, le premier grand, transversalement ovalaire, plus large que la tête, deuxième et troisième plus courts, leurs flancs incisès, tous trois parcourus RD — par une ligne médiane flave commune aux cinq segments suivants, coupant en deux la plaque dorsale. Segments abdominaux courts, larges, transverses, convexes, s’atténuant vers l’extrémité, les huit premiers couverts comme les précédents d'une large plaque finement pointillée chargée de cils à bout tronqué, à flancs légèrement incisés, neuvième réduit, à bord postérieur coupé et prolongé par deux longs styles sélacés, bhiarti- culés. Dessous subdéprimé, testacé, brunâtre, couvert de courts cils roux, à bout effilé, les huit premiers sesments 1horaciques garnis d’une plaque noirâtre dont le bord postérieur denliculé est couvert par une rangée de cils à bout effilé, neuvième prolongé en forme de pseudopode à cloaque bivalve, à fente en long: un bourrelet latéral parcourt les flancs, délimitant la zone d’action des deux régions dorsale et ventrale. Pattes allongées, grêles, courtemeni ciliées; hanches bien déve- loppées, testacées ; trochanters réduits, géniculés; cuisses et jambes rougeâtres, comprimées, allongées; tarses en court onglet arqué, aciculé, rougeâtre vif. Sligmates petils, orbiculaires, à péritrème flave, les premiers au bord antérieur du deuxième segment thoracique, sous le rebord latéral de la plaque dorsale, les suivants au-dessus du bourrelet latéral près du bord antérieur des huit premiers segments abdomi- naux. Notre larve, que l’on trouve dès la mois de février sous les cadavres des petits mammifères, se fait remarquer par sa ligne bifurquée de la tête, qui vient se fondre en avant et au-dessus de la base antennaire, par ses mandibules striées, par ses cils dorsaux tronqués ainsi que par la dentelure de ses segments abdominaux. Adulte. Dans les environs de Ria, il n’est pas rare au printemps et en automne sous les cadavres des petits animaux en voie de désagrégation. Nymphe. Longueur, 4 millim. : largeur, 4 millim. Corps allongé, subarqué, jaunâtre pâle, garni de courts cils roussâtres, lisse et luisant, imperceptiblement pointillé, convexe en dessus, un peu moins en dessous, large et arrondi à la région antérieure, la postérieure très atténuée et prolongée par deux longues pointes en dessus et deux courtes en dessous. Tête grande, arrondie, affaissée, transversalement striée, quatre courts cils roux sur le disque, rebord occipilal garni d’une rangée de pareils cils; premier segment thoracique court, clypéiforme, à angles antérieurs arrondis, les postérieurs en légère saillie, à sur- face et à pourtour garnis de courts cils roux à bout tronqué, à nr base subbulheuse, deuxième court, transverse, à milieu excisé et avancé en légère pointe garnie de deux cils latéraux, troisième très développé, finement pointillé, lisse et Iluisant, avec quatre courts cils à son bord postérieur ; segments abdominaux très courts, transverses, très alténués vers l’extrémité, les sept premiers avec rangée transverse de courts cils roux, leurs flancs excisés et relevés en légère apophyse uniciliée huitième en carré transverse, neuvième proiongé par deux longs styles jaunâtres à pointe conni- vente et noirâtre, en dessous sont deux plus courts styles à fond jaunâtre : dessous subdéprimé, glabre, genoux assez saillants, rem- brunis; antennes noueuses, obliques, appuyées par leur bout près des genoux des deux premières paires de patles. La couleur du corps. les courts cils, les apophyses latérales et les styles caudaux caractérisent celle nymphe, qui repose dans le sol à une faible profondeur dans une loge oblongue à parois lisses et qui a pour propriété de faire exécuter à sa région abdominale de vifs mouvements défensifs lui permettant au besoin de se retourner dans sa loge : la phase nymphale a une durée de quinze à vingt jours. Psilothrix nobilis Illiger. (Mulsant, Floricoles, 1868, p. 177). En plein jour, les deux sexes se recherchent, s'unissent par superposition; c'est principalement sur les fleurs de Sonchus et de la ravenelle que, sur les coteaux cultivés de nos environs, dès Îles premiers beaux jours d'avril, on trouve les deux conjoints; le rapprochement dure la journée ; dès le lendemain, la femelle pro- cède au dépôt de sa ponte, qui se compose d'une vingtaine d'œufs, qu'elle disperse autour des matières nourricières : chezcelte espèce, l’acte de l’accouplement se produit avec une certaine lenteur. Œuf. Longueur, { millim.: diamètre, Om®2, Très allongé, cylindrique, rougeâtre vineux clair, lisse et luisant, très imperceptiblement pointillé, à pôles arrondis, à coquille peu consistante. OŒufs longs, mais d’un diamètre réduit, d’une coul:ur particulière, en nombre relativement restreint, donnant, quelques jours après la ponte, la vie à de jeunes larves qui se meltent de suite à la recherche d’une proie fraîche. RTS — Trox perlatus Gœze. (Mulsant, Lamellicornes, 1871, p. 469). Les chaleurs printanières d'avril et de mai ont pour effet, dans notre région, de réveiller de leur sommeil hivernal les adultes de cette espèce, qui étaient restés à l’abri durant la saison des frimas ; dès leur réveil, leur première préoccupation consiste à se mettre en quête d'aliments : toute déjection de bête fauve ou puante, tout débris desséché de cadavre leur est bon, et c'est sur les sentiers peu fréquentés des collines, des montagnes que sont déposés ces restes de la digestion; c’est autour d’eux qu’ils viennent se réfugier en nombre, cherchant d’abord à compenser par un bon repasles pertes éprouvées durant la longue période de l’hiver; aussitôt repus, mâles et femelles se recherchent, s’accouplent ; le rapprochement a lieu par superposition, mais la station du mâle sur sa femelle, sur ce corps d’une convexilé très accusée, n’a pas d’adhérence bien accen- tuée, les parties génilales sont bien en contact, mais peu engagées, aussi unrien et la disjonction des deux sexes s’accomplit; dès qu’elle est fécondée, la mère dépose sous les déjections en les en- terrant dans ce sol un peu frais, protégé des ardeurs du soleil, à une faible profondeur, quelques œufs, en nombre relativement res- treint, dont elle abandonne l’éclosion au hasard des circonstances atmosphériques. Œuf. Longueur, 1 millim. 8: diamèlre, 1 millim. Court, ovalaire, blanc de lait, lisse et luisant, très imperceptible- ment strié, à pôles arrondis, à coquille peu résistante, un rien la fait éclater. OŒuf gros, mais pondu en petit nombre, dont l’éclosion a lieu dix à douze jours après le dépôt, donnant le jour à une jeune larve disposée de suite à s’approprier les matières sous lesquelles elle est venue, tout en séjournant dans le sol. Silpha lævigata Fab. (Fairmaire, Faun. Fr., 1854, n° 15, p. 297). En mai, aux premiers effluves chauds, cette espèce se réveille de son sommeil hivernal ; son premier soin est de compenser par une bounse alimentalion les pertes vitales éprouvées durant la saison froide; les lieux frais et humides ou abondent limaces et Hélix sont ses séjours de prédilection: là elle y trouve les moyens de se restaurer, de se mettre aussi ex rapport avec l’un da ses semblables EC UE avec lequel elle puisse s’accoupler; le rapprochement a lieu aussi- tôt par superposition, le mâle dessus: une fois accompli, les parties génitales des deux sexes étroitement unies font saillie et sont si bien adhérentes qu’on peut prendre le couple sans provoquer pour cela la disjonctlion des deux conjoints, à moins qu'ils ne soient au terme de leur copulation ; la femelle une fois fécondée pond, au moyen ds son oviducte corné et bivalve surmonté de deux pointes biarticulées, sur les lieux même et non loin les uns des autres une dizaine d'œufs qu’elle enterre peu profondément au pied des plantes, dars ce milieu où grouillent vers et mollusques, et confie à la tem- pérature le soin de les faire éclore. Œuf. Longueur, 2 millim. ; diamètre, 4 millim. 5. Orbiculaire, jaunâtre pâle, très lisse et très luisant, sans traces de stries ni de points, arrondi aux deux bouts, à coquille si peu résistante qu'un rien les fait éclater. OEufs gros en comparaison de la taille de la mère, mais pondus au nombre de huit à dix seulement, dont l'éclosion a lieu en peu de temps, huit à dix jours après: dès sa naissance, la larve vive et remuante se met aussitôt en quête de nourriture. Dans les fossés du fort La Motte, à Lyon, où cette larve en 1884 était très abondante, il ne se trouvait pas une seule coquille d'Helix qui ne fut attaquée ou habitée par elle. Cantharis vesicatoria Linné. {Mulsant, Vésicants, 1857, p. 155). À Coubezet, à l'ouest de Ria, un 7 juin, à deux heures de rele- vée, par un temps d'orage, au milieu d'un sentier battu, mais ameu- bli par les pluies de la veille, une femelle de Cantharis vesica- toria gratte le sol, en même temps que les maudibules entament le terrain; un trou commence à se creuser, et malgré la foudre, malgré les violents roulements du tonnerre, le travail redouble, l'insecte n’entend rien, il n’est pas influencé par le fluide magné- tique, il creuse, il s'enfonce dans la terre et, dès ce moment, ce ne sont plus les mandibules seules qui fonctionuent avec la pre- mière paire de pattes, la mère est pressée de mettre à l’abri les germes de sa future progéniture, les intermédiaires et les posté- rieures reprennent les parcelles enlevées pour les rejeter en arrière, de manière à constituer, pour servir plus tard, un bourrelet de réserve autour du trou ; entre temps, l’insecte sort à moitié de son souterrain pour rejeter en arrière les terres de ce même bourrelet, qui risqueraient sans cela de tomber dans la cavité; ce travail se con- ES = tinue ainsi jusqu’à ce que le fossoyeur disparaisse dans celte pro- fondeur, qui est façonnée dans une direction oblique; alors seule- ment, la femelle lisse par pression de la tête et du corps les parois intérieures du réduit, puis prend un moment de repos, ensuite elle sort du trou, y rentre immédiatement à reculons, mais sans se hâter, l'extrémité postérieure la première et non sars quelque difficulté : une fois sa tarière arrivée au fond, elle appuie contre le sol, à la base du bourrelet, sa première paire de pattes et procède an dépôt de sa ponte; pour l’exéculion de tout ce travail, il Jui a fallu une heure entière, peut-être; sur un terrain meuble, la durée aurait été moindre, l'opposé aurait pu avoir lieu sur un sol plus dur: à ce moment de la ponte sa tête affleure le sol au-dessous du bourrelet; la ponte est achevée, les œufs sont déposés en paquet au fond du trou, que la mère comble ensuite au moyen du bourrelel des terres restées sans emploi : deux heures ont suffi à ce travail de la ponte durant lesquelles les mouvements de la tête et des antennes con- firment le passage des œufs dans l'oviducte ; puis la bête, épuisée par ce rude labeur, va mourir non loin du théâtre du lieu où elle a confié à la nature le soin de faire éclore le produit de la généra- tion nouvelle. Sitones puncticollis Steph. (Allard, Ann. Soc. Ent. Fr., 18648, p. 364). Larce. Longueur, 6 millim.; largeur, 4 millim. 5. Corps arqué, mou, charnu, blanc jaunâtre, transversalement incisé, couvert de courts cils, convexe en dessus, déprimé en des- sous, à région antérieure étroite arrondie, la postérieure peu atté- nuée et terminée en pointe. Tête petite, arrondie, jaunâtre, cornée, lisse et luisante, finement pointillée, avec courts cils épars, ligne médiane flave, bifurquée sur le disque en deux traits aboutissant à la base antenpaire, deux fossettes en arrière de la lisière frontale qui est rougeâtre etdroite; épistome court, transverse, labre avancé en courte pointe triangu- laire ciliée; mandibules courtes, fortes, à base rougeâtre, à pointe noire et birainurellée, largement échancrée ; mâchoires coudées, à tige forte, lobe large, déprimé, nalpes de deux articles réduits ; menton développé, charnu, lèvre réduite, à pourtour ombré d’une suture lancéolée, palpes très courts, noirâtres, biarticulés ; lan- guette constituée par une masse charuue ; antennes de deux articles granuliformes, réduits, prolongés par un court cil; ocelles, un trait oblique noirâtre un peu en arrière des antennes. Segments thoraciques charnus,blanchâtres, fortement convexes, éparsement ciliés, finement poiutillés, s'élargissant d’avant en arrière, à flancs dilatés, le premier un peu plus large que la tête, couvert d'une plaque jaunâtre, lisse et luisante, les deuxième et troisième sans plaque, un peu moins longs, tous trois transversale- ment incisés, par suite formés de deux bourrelets, un premier en- tier, un deuxième médian relevé par deux courts cils noiràâtres divergents. Segments abdominaux, forme, couieur et pointillé des deux p'écédents, alténués mais peu vers l’exirémilé, traversés par une ligne médiane sombre, les six premiers courts, transverses, à flancs tuméfiés, coupés par deux incisions qui relèvent larceau en trois bourrelets, dont le dernier chargé de quatre courts cils noirâtres; septieme et huitième plus allongés, coupés par une seule incision; neuvième réduit, cilié, prolongé par un court pseudopoie à fente cruciale. Dessous déprimé, moins cilié. plus fortement pointillé, les flancs fortement tuméfiés et chargés de deux courts cils noirâtres en par- ticulier aux segments thoraciques à l’emplacement des pattes; seg- ments abdominaux à côtés diagonalement incisés: un double et fort bourrelet latéral à fond ombré de jaunâtre à la rangée supé- rieure et surmonté d’un cil à chaque arceau longe les flanes délimi- tant ainsi le partage des deux régions dorsale et ventrale. Pattes nulles remplacées par les dilatations signalées. Stigmales très petits, flaves, à péritrème roussâtre, la premiêre paire sur le bourrelet de séparation des deux premiers segments thoraciques, les suivantes au tiers antérieur et au-dessus du bour- relet latéral des huil premiers segments abdominaux. Cette larve qui, par sa structure, rappelle celles de la famille, se fait remarquer par les deux fosseltes de sa lisière frontale, par son lobe maxillaire déprimé, par la forme de ses ocelles, ainsi que par ses courts poils noirâtres ; dans nos environs. elle vit par groupes, des racines du trèfle des montagnes, avance dans le sol par repta- tion, et quand arrive fin juillet dans nos montagnes, à l’altitude de 1,000 à 1,200 mètres, elle se façonne en terre, à l’endroit même où elle se trouve, une loge à parois lisses, où elle prend position pour se transformer deux ou trois jours après en nymphe. Nymphe. Longueur, 4 millim.; largeur, 4 millim. 6. Corps en ovale allongé, un peu arqué, mou, charnu, blanchâtire, finement pointillé, transversalement striè, couvert de courts cils roux droits à base subbulbeuse, convexe en dessus, un peu moins en dessous, à région antérieure étroite arrondie, la postérieure atté- nuée et biépineuss. SON = Téte petite, arrondie, affaissée, rostre à base excavée, deux rangées de trois cils sur le disque, les deux derniers fortement bul- beux ; premier segment {horacique grand, quadrangulaire, bombé, ligne médiane bien accentuée, trois rangées transverses de cils sur le disque, deuxième court, transverse, avec une seule rangée de cils, troisième plus grand, à milieu inrisé; segments abdominaux courts, transverses, couvexes, alléuués vers l'extrémité, chargés d’une rangée transverse de cils de plus en plus bulbeux ; segment anal prolongé par deux longues épines rougeâtres, parallèles, très écartées; dessous subconvexe sans poils ni épines, antennes no- duleuses, obliques, anpuyées sur le milieu des cuisses de la pre- mière p ire de pattes; rostre prolongé, échancré, genoux peu sail- lants armés de courts cils. Comme traits particuliers, cette nymphe se fait remarquér par les cils qui la recouvrent, par leur forme et leur disposition, aussi par ses épines lerminales écartées; elle peut imprimer à son corps de vifs mouvements défensifs ; la durée de la phase nymphale est de quinze jours environ. Adulte. N'est pas rare dans les lieux où se sont accomplies les différentes phases de son existence ; on le trouve souvent errant sur le sol ou bien à l'abri sous les pierres ou sous le feuillage des plantes basses. Xantholinus tricolor Fab. (Fauvel, Faune gall.-rhén., 1873, p. 390). D'une larve allongée. blanchâtre, le corps couvert ainsi que la tête de plaques jaunâtres, avec filets caudaux peu prononcés, prise le 7 juin à Ja Castillane, à 1,400 mètres d’altitude, sous pierre, dans une loge où elle se tenait le corps arqué, j'ai obtenu la nymphe dont suit la description: Longueur, 6 millim.; largeur, 4 millim. 5. Corps massif, coriace, jaunâtre, avec sutures rougeâtres, glabre, déprimé en dessus comme en dessous, à région antérieure épaisse arrondie, là postérieure atténuée et bifide. Tête affaissée, fortement convexe, finement chagrinée, avec trait diagonal parlant de l’occiput, lequel se prolonge en pointe arrondie pour aboutir à la surface des yeux ; premier segment thoracique très développé, clypéiforme, deuxième court, transverse, à pointe avancée sur le troisième qüi est un peu plus grand et carré; seg- ments abdominaux courts, itransverses, avec ligne médiane sombre, atténués vers l’extrémité qui se lermine en pointe rigide, rougeàtre, bifide; antennes arquées reposant par leur bout près des genoux 0 -E des deux premières paires de pattes; stigmates lronconiques sail- lants aux quatre premiers segments abdominaux, un peu moins aux deux suivants, genoux peu saillants. La conformation de sa têle avec ses traits et son prolongement occipital sont des traits particuliers à cette nymphe, qui peut imprimer à ses segments abdominaux des légers mouvements défensifs et qui repose dans sa {oge sur la région dorsale, la peau chiffonnée de la larve enveloppant les derniers segments abdomi- naux ; la phase nymphale commencée le 14 juin s’est terminée le 5 juillet suivant. Adulle. N'est pas rare dans nos bois de pins, à l’altitude de 1,200 mètres, en juin ainsi qu’en juillet, sous les pierres reposant sur un sol frais, légèrement humide. Feronia nigrita Fab. (Fairmaire, Faun. Fr., 1854, n° 23, p. 87). En avril et en mai a lieu l’apparition de ladulte; en plaine, en coteaux, comme en montagne, c’est dans les lieux frais et humides qu’il se plaît, errant de nuit à la recherche de sa subsistance, au repos pendant le jour sous les pierres, sous le gazon: dès que mâleet femelle se rencontrent, ils s’accouplent par superposition, suivant le mode particulier aux Carabiques; la copulation parait durer la jour- néeentière, pendant laquelle les deux sexes restent étroitement unis; la disjonction accomplie, la femelle se met en devoir de procéder à sa ponte, elle choisit à cet effet le dessous d’une pierre, d’une motte, et 1à à l’abri de loute indiscrétion, elle dépose une partie de ses œufs, se déplace pour effectuer un autre dépôt, ce travail se continuant ainsi tant que l’ovaire n’est pas épuisé. Œuf. Longueur, 1 millim, 5 ; diamètre. Omm4. Allongé, subcylindrique, blanc mat, très finement pointillé strié, à pôles largement arrondis, à coquille assez résistante. OEufs proportionnés à la taille de la mère; pondus au nombre d’une vingtaine environ, ils éclosent une quinzaine de jours après, donnant le jour à une jeune larve à allures très vives, de suite occupée à pourvoir à ses besoins nourriciers. Sympiezocera Laurasi Lucas. (Lucas, Ann. Soc. Ent , 1851, Bull., p. 107.) Dans ma monographie des larves de Longicornes (Revue Lin- néenne, p. 82), je donne comme date d’apparition de l’adulte SG = avril, mai et jusqu’en septembre; rien n’est plus inexact, c’est une erreur d'observations mal appliquées aux environs de Ria ; ici, l’époque de la sortie de l’adulte commence en janvier pour se ter- miner en mars; tant qu’il fait froid, l’insecte formé ne quitte pas sa loge, fin janvier et tout février sont des mois pendant lesquels il fait très bon dans le Roussillon, aussi la sortie de l’adulte bat son plein à ce moment. Ainsi que je l’ai dit, à l’état larvaire, cet insecte n’attaque pas les pieds de genévrier morts ou mourants, c'est à ceux qui sont bien sains, bien vivants, que la femelle confie sa ponte; quand plus tard l’évolution est terminée, la tige alors morte ne reçoit plus d’œufs en partage el cela se conçoit aisément par ce seul fait que l'écorce de l’arbre contaminé se soulève et ne pourrait plus par suite abri- ter la larve du Sympiesocera qui dans son jeune âge vit entre bois el écorce. Dans les bois de genévriers de nos environs, le feuillage de ces arbres est vertou sec, ces deux teintes indiquent que l’arbre n’a pas été contaminé ou qu’il Pa été complètement, mais dès le mois d'avril les feuilles aciculaires de ceux qui ont reçu en dépôt un ou plusieurs œufs commencent à jaunir, cette teinte s’accentuant de p'us en plus jusqu’en aulomne, époque à laquelle le feuillage prend l'aspect de feuille morte: c’est en automne, alors qu’il ne reste plus au végétal une goutte de sève,qu’il convient de recueillir les arbres ou les branches conlaminées pour les emporter et les placer dans des caisses où, en les aspergeant légèrement par intervalles de huit jours en huit jours, se fera, à l'époque de l’apparition précitée, l’éclosion de l’adulte; et c’est ainsi qu'il convient de faire à l’egard de ce Longicorne qui, quoique commun ici, reste introuvable, étant données les difficultés qui se présentent pour le capturer au dehors Calathus gallicus Fairm. (Fairmaire, Faun. Fr., 1854, n° 3, p. 71\. Nymphe. Longueur, 10-11 millim.; largeur, 4 millim. Corps oblong, un peu arqué, allongé, charnu, blanchâtre, chargé de courtes épines noires, convexe en dessus, déprimé en dessous, à région antérieure large, arrondie, la postérieure atténuée et bifide. Tête petite, déclive, arrondie, finement pointillée, vertex excavé; preinier segment thoracique grand, carré, couvert à son pourtour de courtes épines noires, deux incisions latérales, deuxième court, transverse, triangulairement incisé avec deux courtes épines laté- rales, troisième même forme à milieu ei à flancs incisés, quatre courts poils au-dessus de l’incision latérale ; segments abdominaux courts, larges, transverses, finement pointillés, s’élargissant peu jusqu’au quatrième pour s'atiénuer ensuite vers l'extrémité, les six premiers avec groupe de qualre à cinq ou de cinq à six courtes épines de chaque côté de la ligne médiane qui est rembruuie, leurs flancs tuméliès et chargés de deux de ces courtes épines, sepliètié bien développé avec trois à quatre épines médianes et une latérale, huitième reduit avec une seule épiue médiane, neuvième peu déve- loppé, prolongé par deux courtes excroissances charnues ; dessous déprimè; pattes et ailes rassembiées conniventes, les tarses de la troisième paire débordant le corps; antennes arquées contournant les genoux des deux premières paires de paltes et prolongées vers la région sous-abdominale ; genoux des trois paires de pattes saillants. Cette nymphe, que je donne sous toutes réserves, se fait surtout remarquer par celle particularité que le troisième segment thora- cique au lieu d’être couvert d’épines comme les autres segments du corps est garni de poils ; ses flancs sont tuméfés, ses excrois- sances anales sont courtes: je l’ai prise vers la mi-mai, dans le sol, au pied d’un pin, à la lisière d'une forêt de conifères, dans un milieu où l’adulte n’est pas rare. Hister unicolor Linné. (Fairmaire, Faun. Fr., 1834, n° 5, p.263. Le départ des troupeaux pour la montagne, qui a lieu aux pre- miers jours de juin, correspond dans notre région pyrénéenne avec l’époque de lapparition de cette espèee; c’est alors que l’adulte sort de sa retraite hivernale pour voler à la recherche d’un de ses semblables avec leqaesl il puisse s'accoupler ; c’est dans l’intérieur des déjections de Solipèdes et plus pa liculièrement des ruminants, sous la croûte desséchée des bouses que se fait le rapprochement, lequel a lieu par superposition, le mâle sur la femelle, mais la posi- tion du mäle sur sa compagne, sur ce corps lisse el arrondi élant très difficile, sans cesser de tenir les parties génitales en contact, il se laisse tomber de côté, et c’est ainsi que se continue la copulation, laquelle dure l’équivalent d’une journée : aussitôl'la séparation des deux sexes accomplie, la femelle, saus quitter la bouse cù vient de s'effectuer le fruit de la régénération et dans laquelle a déjà été confiée la ponte d’une foule d’Aphodiens dont les larves à ce mo- ment sont nées, dépose sous la croûte en les espaçant et dans une petite loge le produit de sa future génération; chaque œuf est isolè et mis ainsi à l’abri, Pres Œuf. Longueur, 2 millim. 5 ; diamètre, 4 millim. Subnaviculaire, blanchâtre, lisse, finement pointillé, à pôles arrondis, à coquille délicate. OŒufs relativement gros, pondus en petit nombre : ils éclosent dix à douze jours après donnant le jour à une larve agile et portée de suite à attaquer pour s’en repaitre les jeunes larves de Lamelli- cornes Aphodiens qui grouillent dans les bouses et dont elle fait un vrai carnage; elle tue plus que ce qui lui est nécessaire pour son alimentation, et à défaut de larves d'Aphodiens elle attaque celles de sa propre espèce et c'est ainsi qu'elle arrive à nous être nuisible en faisant uue vraie hécatombe des larves coprophages chargées par leur nature d’enfouir dans le sol, qu’elles fertilisent ainsi, les matières évacuées par les grands ruminants; aussi arrive-t-il quel- quefois que des déjections de ce g°nre se dessèchent au point de devenir sans emploi. Barynotus squamosus Germar. (Boheman, SchA., VI, p. 251). Aux derniers jours du printemps, lorsque la tiède chaleur com- mence à pénétrer dans le sol de nos montagnes, à l'altitude de 1,000 mètres et au-dessus, les deux sexes de celte espèce font leur appari- tion ; ils se recherchent en particulier autour des pierres dont le pourtour est gazonné; le rapprochement effectué a aussitôt lieu la copulation par superposition, la femelle dessous; l’accouplement est long, il dure plus d’une journée; dès que la disjonction est faite, la femelle ainsi fécondée, sans quitter la place qui a voilé le secret de son union, procède au dépôt de sa ponte, qui se compose d’une vinglaine d'œufs qu’elle éparpille peu profondément sur le sol des racines par groupes de trois à quatre, puis après avoir confié à la nature le soin de les faire éclore, elle expire, sans même conserver l’espoir de voir vivre sa progéniture. Œuf. Longueur, 4 millim. 2: diamètre, Ommg, Très allongé, cylindrique, blanchâtre, très lisse et très luisant, à pôles arrondis, à coquille délicate, longitudinalement marqué de très fins traits; caractère bien particulier. OEufs proportionnés à la taille de la mère, dont l’éclosion est variable dans ces lieux élevés, où aux premiers jours de juillet encore les brusques changements élèvent ou abaissent sensiblement l'atmosphère, vingt jours en moyenne suffisent. — "Ah — Cymindis humeralis Fab. (Fairmaire, Faun. Fr., 1854, n° 4, p. 31). L'accouplement de cette espèce monlagnarde se fait dans nog Pyrénées dès les premiers jours de juillet : il a lieu par superposi- tion, la femelle dessous; le mâle déploie une grande ardeur à couvrir sa compagne, i: saute sur elle, il l’enserre si fort qu’elle ne pourrait parvenir à s'en débarrasser quelle que fût sa force de résistance: une fois conjoint, le couple continue à progresser, ce n’est que vers la fin de la copulation qu'il prend position sous uns pierre, sous des débris végélaux et y statioune; alors seulement a lieu la disjonction, le mâle va mourir à l’aveuture, pendant que sa femelle montre une grande preoccupation à mettre en lieu sûr les germes de sa future progéniture : elle erre de pierre en pierre, de motte en motte; ce n’esl que lorsque la place est choisie qu’elle se met en devoir de procéder au dépôt de ses œufs, qu’elle enfonce peu profondément entre les herbes ou dans le sol. Œuf. Longueur, 1 millim.; diamètre, Ommxy. Court, ovalaire, quelquefois subfusiforme, blanc mat, très peu luisant, très imperceptiblement pointillé, à pôles arrondis, à coquille peu résistante. OEufs proportionnés à la taille de la mère ; pondus au nombre de douze à quinze, ils éclosent une quinzaine de jours après dun- nant le jour à une larve aussi active que remuante. Teuchestes fossor Linné. {Mulsant, Lamellicornes, 2° éd., 1871, p. 162). De cette espèce montagnarde, dont l’apparition en juin coïncide avec l’époque de l’envoi des troupeaux à la montagne, l’accouple- ment se fait par superposition dans l'iulérieur même de la beuse des ruminants, et c’est tantôt sous des deéjections déposées depuis quelques jours seulement, tantôt sous d’autres plus desséchées; sa durée n’est pas longue, à peine la jouruée; la disjonction des deux sexes accomplie, la femelle enfouit très légèrement sous la masse nourricière sa ponte, qui se compose de buait à dix œufs au plus, qu’elle recouvre d’une faible couche de terre. Œuf. Longueur, 2 millim.; diamètre, 1 millim. Ovale, très oblong, blanc de lait, mat, lisse, peu luisant, très impercepliblement ridé, à pôles arrondis, à coquille assez résis- tante. To — OEufs assez gros, pondus en petit nombre, dont l'éclosion a lieu sous le couvert de la substance nutrilive que la jeune larve entame aussitôt née. Hornaloplia ruricola Fab. (Mulsant, Lamellicornes, 1871, p. 603). Vers la mi juillet, sur les pelouses de nos plateaux de moyenne élévation, commence l’apparition de cette espèce: les deux sexes se recherchent avec une ardeur peu commune chez des Lamelli- cornes ; dès que le mâle perçoit les approches d’une femelle, d’un vol rapide il se précipite sur elle, la couvre, l’enserre eu la pressant fortement contre son corps, puis l’accouplement a lieu par super- position, le mâle dessus ; dès la disjonction du couple, la femelle gagne le dessous d’une pierre, d’une touffe d'herbes, ou se faufile dans le fouillis des plantes formant gazon et y dépose sa ponte, par petits paquets de huit à dix œufs, en l’éparpillant par groupes et en l’enfonçant peu profondément dans le sol. Œuf. 0um8 à 9, diamètre, Om. Ovoïde, blanc mat, finement pointillé, à pôles arrondis, à coquille assez résistante. Pondus au nombre d'une trentaine, ces œufs éclosent quinze à vingt jours après, donnant naissance à une jeune larve qui plonge de suite dans le sci à la recherche des tendres racines. C'est entre huit et neuf heures du matin que l'adulte vole, les chauds rayons solaires de juillet ont pour particularité de provo- quer son agilité, d’exciter l’ardeur des deux sexes à se rechercher; jusqu'alors dissimulé sous le gazon, il prend son essor; son vol, quoique rapide, est bas, il rase le sol, et est aussi incertain que mal assuré ; il vole, avons-nous dit, à la recherche de l’un de ses semblables avec lequel il puisse s’accoupler ; la copulation se renouvelle, mais elle est de peu de durée, de cinq à dix minutes; la femelle reste pendant ce temps tapie, immobile contre le sol, c’est par poussées latérales répétées que le mâle introduit son pénis dans le vagin de la femelle qui le sollicite ; un instant après, celle-ci cherche un refuge sous le gazon el provoque ainsi sa dis- jonction d’avec le mâle. L’accouplement a aussi bien lieu entre sujets de type à type qu'entre sujets de type à variété ou de variété à variété : la variété noire irisée est commune en certaines localités des environs de Ria. Revue d'Entonwlogie, — Avril 1900, 4 10 = Un diptère du genre Asile épie Je vol de l'adulte dont il cherche à s'emparer, rarement avec succès: ce ravisseur saisit bien l’'Ho- maloplia, mais il Penlève très difficilement, celui-ci se dégage des étreintes qui cherchent à l'enserrer, puis tombe sur ie sol; il reste longtemps sans faire le moindre mouvem?nt à la suite de cet enlè- vement auquel il a été très sensible ; ce n’est qu'après et bien timi- dement encore qu’il fail quelques pas par à coups consécutifs, qu’il se décide à reprendre son vol ; il a été appréhendé par un ennemi, un sentiment instinclif le ramène à une prudence extrême: sa COn- duite est toute autre lorsque la main de l’homme le saisit, il con- tracte aussitôt pattes et antennes en contrefaisant le mort. Nebria Laîfresnayei Dei. (Fairmaire, Faune Fr., 185%, n° 11, p. 15). C'est sur les régions les plus élevées du Canigou, à 2,200 mètres et au dessus, dans le voisinage des eaux provenant de la fonte de la neige et de la glace, dont la température varie entre 3 et 4 degrés au dessus de Zéro, que vers la mi-juillet apparait cetle espèce ; c’est durant les heures sombres que se fait l'accouplement selon le mode habituel aux insectes de la famille et sans que l’un et l’autre sexe déploieut une grande ardeur à cet acte de la généralion. Combien de temps dure la copulation? c’est ce que nous ne saurions préciser étant donnée la difficulté de l'observation: une fois fécon- dée, la femelle éparpille ses œufs peu nombreux sous les pierres les plus profondément engagées dans les anfractuosités desquelles sourdent les eaux glacées de la montagne et confie à l’élément inclément le soin de les faire éclore ; nous pensons que l'éclosion ne se fait pas avant un mois après la ponte. Œuf. Longueur, 2 millim.; diamètre, 1 millim. Allongé, cylindrique, blanchäâtre, lisse et luisant, finement poin- tillé, à pôles arrondis, à coquille peu résistante. OEufs proportionnés à la taille de l’adulte et pondus au nombre de huit à dix seulement. Dasytes montanus Mulsant. (Mulsant, Floricoles, 1868, n° 3, p. 86). De cette espèce montagnarde dont l’accouplement a lieu de jour en août et septembre sur les fleurs de Sonchus, par superposition, la femelle dessous, la copulation dure toute une journée, à la suite — de laquelle le générateur se détache, laissant à sa compagne le soin de placer en li-u sûr le fruit de leur rapprochement ; dès le lendemain, celle-ci dépose par petits groupes, de deux à trois œufs, le produit de son ovaire, sous les pierres qui recouvrent des dé- pouilles d'insectes morts de l’année précédente, d’orthoptères en particulier, si abondants dans ces régions élevées dont l’altitude varie de 2,200 à 2,409 mètres. Œuf. Longueur, 0MM8;: diamètre, Omm2, Très allongé, subfusiforme, jaunâtre, lisse et luisant, très imper- ceptiblement strié, arrondi à l’un des pôles, alténué au bout opposé, à coquille très délicate. OEufs remarquabies par leurs formes, pondus au nombre de dix à douze seulement, dont l’éclosion se fait une vingtaine de jours après donnant le jour à une larve de couleur rougeûtre dont la trausformation a lieu vers la mi-juillet. Nymple. Long., 4 à 5 millim.; larg., 4 millim. 5. Coros en ovale oblong, très allongé, mou, charnu, rouge carmin, finement strié, couvert de courts cils droits roux, convexe en des- sus, un peu moins en dessous, arrondi à la région autérieure, la postérieure peu attènuée et bifide. Tête petite, arrondie, affaissée, disque biéchancré avec carène entre les deux incisionus ; premier segment thoracique grand, clÿ- péiforme, transversalement strié, diversement fovéolé, à surface couverte de longs cils roux, deuxième court, transverse ainsi que le troisième qui est un peu plus grand et dont le milieu est cana- liculé, tous deux garnis de poils épars; segments abdominaux courts, transverses, s’atténuant mais peu vers l’extrémilé, finement poin- tillés et garnis de longs cils roux, les flancs des sept premiers inci- sés, par suile relevés en léger bourrelet, huitième grand, neuvième réduit prolongé par deux courts styles parallèles à bout aciculé; dessous d’un rouge moins vif, moins couvexe, glabre ; antennes arquées reposant près des genoux des deux premières paires de pattes, genoux saillants chargés d’un cil à base epineuse. La carène frontale, les cils épinenx des genoux sont des traits particuliers à cette nymphe qui repose dans son réduit sur la région dorsale: il est à remarquer que la larve n'entoure pas cette phase de la transformation de tous les soins, de toutes les attentions qu'ont la plupart des autres larves pour assurer à leurs nymphes une retraite exempte de tout danger, celle-ci façonne simplement sous le rebord de la pierre qui la recouvrait une légère matière soyeuse qu'un rien peut mettre à découvert; c’est au nombre de deux à trois qu’on les trouve sous le même abri; elles peuvent imprimer à leur corps de légers mouvements défensifs suftisants pour les protéger. = .JQ L’adulte est commun en août ainsi qu’en septembre sur les fleurs de Sonchus, sur lesquel'es il se plait à stationner. Betarmon scapulatus Cand. (Candèze, Mon. Elat., 1863, 1. IV, p. 400). Larve. Longueur, 6 miilim. ; largeur, 0®m8. Corps allongé, bacillaire, corné, »lanc jaunätre, lisse et luisant, glissant entre les doigts, couvert de longs cils roux, convexe en dessus, un peu moins en dessous, large et tronqué en avant, arrondi et pointu en arrière. Tête petite,carrée,déprimée, rougeâlre, ponctuée, disque excavé, quelques cils sur les côtés, ligne médiane confuse ; épistome et labre confondus avec la lisière frontale qui est tridenticulée ; man- dibules grandes, déprimées, falquées, rougeâtre foncé, avec dent au tiers inférieur de la tranche interne, à pointe noire, acé'ée ; mâchoires à tige allongée, droite, lobe petit, denté, biarticulé, palpes de quatre courts articles coniques dirigés vers l’intérieur; menton étroit, encastré entre les deux montants des mâchoires; lèvre réduite, lobée, surmontée de deux courts palpes labiaux biarticulés el d’une languette peu apparente; antennes latérales peu dévelop- pées émergeant en arrière du milieu des mandibules, à premier article gros, conique, deuxième pelit, granuliforme, troisième plus développé avec article additionnel intérieur, quatrième très réduit ; ocelles, un peuen arrière et au-dessous de la base antlennaire ést un petit point noir ocellaire, géminé. Segments thoraciques convexes, jaunâtres, coriaces, finement pointillés, lisses et luisants, avec ligne médiane obsolète, de Ja largeur de la tête, le premier grand, rectangulaire, avec marge striée jaune orange aux deux bords antérieur et postérieur et légère incision latérale, deuxième et troisième courts, transvrrses, avec marge postérieure seule striée. Segments abdominaux convexes, finement pointillés, jaunâtres, avec marge plus claire et lirne médiane obsolète avec lonys cils latéraux, les huit premiers subrectangulaires, s'attéauant mais peu vers l'extrémité, neuvième allongé, arrondi avec cils plus longs et plus nombreux. terminé en pointe rougeâtre, creusé au bord anté- rieur et vers les flancs de deux petites cavités bordées d’un cercle rougeûtre. Dessous subdéprimé, de couleur plus claire qu'en dessus, la ponctuation plus fine, la marge des arceaux moins accentuée, un petit point rougeâtre au milieu des troisième et quatrième arceaux T0 abdominaux ; segment anal semicireulairement incisé avec pourtour relevé en forme de léger bourrelet rougeâtre; cloaque rentré, circulairement relevé par un léger bourrelet avec deux légers traits intérieurs: une profonde incision longe les flancs servant de trait d'union aux deux régions dorsale el ventrale. Pattes courtes, robustes, ciliées, latérales; hanches larges, tro- chanters réduits, cuisses et jambes bien accentuées, subcompri- mées, larses en forme de long onglet aciculé. Stigmales très petits, orbiculaires, flaves, à péritrème rougeûtre, la première paire au bord antérieur du deuxième segment thora- cique sous l’incision latérale, les suivantes un peu au-dessus de cette incision et près du bord antérieur des huit premiers segments abdominaux. Chez cette larve, les pièces bnccales sont dissimulées par une frange de cils qu’ils recouvrent: elle porte comme principaux traits caractéristiques les deux cavités de son segment anal et le point rougeâtre de ses t'oisième et quatrième segments abdominaux ; elle vit à l’altitude de 12 à 1400 mètres sous de grosses pierres reposant sur un fond frais, légèrement humide, des rares larves de Lamellicornes ou de Rhyncophores rhizopages qui viennent dans ce milieu si profond y chercher leur existence; elle passe lhiver confinée dans son réduit et se transforme à la fin du printemps. Adulte. Au Canigou comme à la Rouquette, pendant les mois de mai et de juin, l'adulte n’est pas rare sur les fleurs du Sambucus racemosa, sureau à Daies rouges. Quedius abietum Kies. (Fauvel, Faune gall.-rhén., 1874, 14, p. 508). Larve. Long., 12 millim.; largeur, 2 millim. Corps allongé, linéaire, charnu, blanc jaunâtre, lisse et luisant, finement pointillé, couvert de courts cils roux, convexe en dessus, un peu moins en dessous, à région antérieure étroite, arrondie, la postérieure atténuée et prolongée par deux longs styles. T'éte petite arrondie, rougeâtre, finement impressionnée, cou- verte de courts cils épars, ligne médiane obsolète, flave, bifurquée au vertex en deux traits onduleux aboutissant au-dessous de la base antenunaire; épistome et labre confondus avec la lisière frontale qui est 5-dentée, les dents égales, uu court cil entre chaque dent; mandibules grandes, falciformes, inermes, rougeâtres, à pointe acérée et noirâtre; mâchoires géniculées, à tige cylindrique, pro- longée par un court lobe énineux et par des palpes pellucides nt annelés de lestacé, l’article terminal acuminé ; menton court, évasé vers la lèvre qui est transversalement incisée et qui se termine par une courte languette et par deux palpes allongés, biarticulés et à pointe aciculée; antennes assez longues, rougeâtres, éparsement ciliées et annelées de testacé, premier arlicle annulaire, réduit, deuxième cylindrique à bout évasé, allongé, troisième développé, à bout échancré pour recevoir un court article supplémentaire translucide déjeté en dehors, quatrième court, conique, tricilié ; ocelles, au nombre de quatre points noirs confus disposés sur les joues au- dessous de la base anlennaire. Segments thoraciques étroits, parallèles, convexes, couverts d’une plaque jaunâtre luisante, frangée aux deux bords antérieur et postérieur d’une rangée transverse de courts cils roux droits, le premier grand, quadrangulaire, un peu plus étroit que Ja tête, à côtés éparsement ciliés, son bord postérieur incisé ainsi que celui des deuxième et troisième qui sont courts et transverses à côtés bi- ciliés et fovéolés. Segmenis abdominaux sans plaque, convexes, testacés, fine- ment pointillés, chargés sur leur surface de courts cils rougeûtres droits, les sept premiers courts, transverses, égaux, parallèles, à flancs incisés, huitième moins large. neuvième très réduit, prolongé par deux très longs styles jaunâtres ciliés et biarticulés, Particle basilaire très développé, entre lesquels, à leur base, est une apo- physe conique. 24 Dessous de la tête rougeâtre, transversalement strié, du premier sement thoracique triangulairement incisé avec plaque jaunâtre, les deuxième et troisième flaves et transversalement rides, les seg- ments abdominaux de couleur terreuse finement pointiilés et ciliés comme en dessus ; segment anal prolongé par un long pseudopode cylindrique rougeâtre, cilié, à cloaque avec fente en long ; une incision arquée à chaque anveau longe les flancs servant de trait d'union aux deux régions dorsale et ventrale. Pattes grêles, très allongées, rougeâtres, ciliées et comprimées, hanches bien développées, trochanters réduits, cuisses plus déve- loppées que les jambes qui se terminent par un court larse en forme d’onglet simple, rougeâtre, aciculé. Stigmates très petits, orbiculaires, flaves, à péritrème doré, les premiers dans l’intersection segmentaire des premiers et deuxièmes anneaux, les suivants au tiers antérieur des huit premiers segments abdominaux. La dentelure de sa lisière frontale, le court article supplémen- taire antennaire, les fovéoles des deuxième et troisième segments thoraciques et l’apophyse anale sont des traits particuliers à celte HEC) ae ‘arve que l'on trouve aux environs de Ria, au printemps, à sa complète expansion, dans les vieux bois occupés et rongés par le Termesles lucifugus, redoutable par les dégâts qu’il commet en réduisant en peu de temps à l’état de rien les sonches de nos vignes, les troncs de nos arbres fruitiers, les pieux employés comme tuteurs dans nos vignobles ainsi que dans nos jeunes plantations d’arbres à fruits. Cette larve nous est très utile par la destruction qu’elle fait des jeunes T'ermestes dont elle s’alimente ; c’est au nombre de huit à dix individus qu’on la trouve dans chaque colonie de ce névrop- ère; issue d’une génération pondue à la fin du printemps, elle progresse sans beaucoup de difficultés, sa nourriture première ne lui faisant jamais défaut ; elle a cependant à craindre la dent des Termestes gardiens, soldats à grosse tête pourvue d'énormes man- dibules qui ne pardonnent pas aux importuns: aussi se lient-elle toujours autour de la termitière et jamais dans l'intérieur de la colonie ; en mars suivant, parvenue à son complet développement, elle cesse toute alimentation, elle se retire un peu plus loin, se façonne dans le sol à peu de distance du dehors une loge oblongue où elle subit sa transformation. Nymphe. Longueur, 9 millim.; largeur, 3 millim. Corps allongé, parallèle, glabre, coriace, rouge de brique, lisse et luisant, mais subrugueux, à région antérieure arrondie renflée, la postérieure dléprimée et subatténuée. Tête affaissée, région frontale fortement développée, proéminente ; premier segment thoracique grand, clypéiforme, à pourtour bordé de noirâtre, deuxième réduit, triangulairement avancé sur le troi- sième qui est obcordé:; segments abdominaux déprimés, courts, transverses, subrugueux, les flancs des huit premiers dilatés en forme de lame tranchante rembrunie du milieu de laquelle émerge un poil spiniforme qui manque au premier, neuvième réduit pro- longé par deux courtes et fortes pointes à bout effilé ; dessous convexe, subrugueux, segment anal garni de deux courtes épines placées au-dessous des deux précédentes supérieures ; antennes arquées contournant les genoux des deux premières paires de pattes; genoux en légère saillie; stigmates saillants au premier segment abdominal et de moins en moins aux sesments suivants. Nymphe inerte, reposant dans sa loge sur la région dorsale, por- tant comme traits particuliers la lame tranchante de ses segments abdominaux garnie d’un poil spiniforme ainsi que les quatre épines de son segment anal; la phase nymphale est longue, elle dure trois semaines au moins, auxquelles il faut ajouter une autre semaine pour permettre aux téguments de se fortifier. rot Adulle. Notre insecte aussitôt éclos retourne dans sa démeure souterraine primitive, dans les couloirs pratiqués par le Termestes lucifugus et y stationne; nous ne l’avons jamais pris en dehors de ces conditions, c'est ce qui le rend introuvable: on peut facile- ment l'obtenir en élevant sa larve. Hister carbonarius liliger. (Fairmaire, Faune Fr., 185%, n° 13, p. 266). En avril et en mai, aux premières chaleurs printanières, lorsque les amas de matières végétales sont en voie de décomposition, alors que leur intérieur recèle déjà quantité de vers de diptères et de larves de petits coléoptères ; lorsque les cadavres des pelits mam- mifères commencent à se désagréger, alors qu’un monde fourmille dans le milieu de ces corps fétides ; quand les fientes entassées des oiseaux de basse-cour et autres, les crottins des sulipèdes et des ruminants accumulés dans les fosses servent de pâture à un genre particulier de vers et de larves, alors vient s’abattre sur ces restes azotés l’Hister carbonarius; de loin, de bien loin, il a senti les efflluves qui se sont irradiées de ces matières, de ces dépôts en commencement de dissociation, d’un vol léger, quoique d'aspect lourd, il est venu prendre sa part de ces ultimes provisions, il est venu se refaire du long hivernage qui avait momentanément sus- pendu ses fonctiors vitales; un monde nouveau s’est ouvert à lui, il a pressenti en même temps que le relour à l’existence le but qui lui restait à remplir, propager son espèce et faire ainsi œuvre utile de reconnaissance envers le Créateur ; aussi sa première préoccu- pation a-t-elle été de se rechercher un de ses semblables avec lequel il puisse s’accoupler. Les préludes du rapprochement chez cette espèce sont longs, le mâle met un certain temps à prendre position sur le dos de sa femelle; ce corps rond et lisse sur lequel il a de la peine à se tenir, quoiqu'il ne s’y cramponne que par l’extrémité, lui rend la tâche peu facile, et même une fois conjoints, une fois les deux parties génitales bien réunies, parfaitement en contact, un rien suffit à les disjoindre : la copulation dure une journée, et, aussitôl fécondée, la mère pond au milieu des matières nourricières, en les espaçant, un certain nombre d'œufs, de huit à dix, dans une pelite loge qui assure leur sécurité. Œuf. Longueur, 2 millim.; diamètre, 1 millim. Allongé, subcylindrique, un peu naviculaire, blanchâtre, lisse et luisant, finement pointillé, à pôles arrondis, à coquille peu résis- tante. : mor OEuf gros eu égard à la taille de la mère, mais pondus en petit nombre, donnant le jour une dizaine de jours après à une larve très active, aussi remarquable par sa grosse tête rougeâtre que par son grand développement, dont l’existence à l’état larvaire est très limitée, aussi vient-elle au jour avec des proportions déjà exagé- rées, et ce sont les vers et les larves qui absorbent pour leur ali- mentation les substances animales et végétales en désagrégation qui lui serviront de pâture. Abax pyrenæa Dejean. (Fairmaire, Faune Fr., 1854, n° 49, p. 94). Vers le milieu du printemps, alors que les neiges ont quitté les régions moyennes de la montagne, a lieu l’apparition de sette espèce nocturne et peu répandue; Gès que les deux sexes se trouvent en contact, ils s’accouplent selon le mode le plus habituel, le mâle dessus ; la copulation est assez longue et la disjonction relativement beaucoup moins facile que chez beaucoup d’autres espèces de Cara- biques ; on peut prendre le couple étroitement uni sans provoquer pour cela la séparation des deux conjoints; une fois fécondée, la mère confie le dépôt de sa ponte au sol, en enfonçcant peu profon- dément et en les espaÇçant, les œufs, de manière à ne pas exposer les larves à se nuire réciproquement; c’est le dessous des mousses, des pierres, des troncs, tous lieux frais et humides qui sont recherchés de préférence. Œuf. Longueur, 3"m4 ; diamètre, 4mm5,. Oblong, ovalaire, blanchâtre, finement pointillé, à pôles arrondis, à coquille assez résistante. OEufs gros, eu égard à la taille de la mère, aussi sont-ils pondus en petile quantité, au nombre restreint de six à huit; ils éclosent selon la température, quinze, vingt ou vingt-cinq jours après et la jeune larve se met dès sa naissance à la recherche de sa nourri. ture favorite, laquelle consiste en jeunes vers et tendres mollus- ques. Est-ce le petit nombre d’œufs pondus qui fait que cette espèce est peu commune? lout porterait à le croire; dans nos environs, au Canigou comme au Caillaou, on trouve l’adulte à de bien rares intervalles en mai el juin, en juillet aussi, et sa larve se dissimule de manière À se rendre introuvable. Er GCionus Olivieri Rosenh. (Des Gozis, Feuille Jeun. Nat., 1834, p. 5). Sur les feuilles comme sur les tiges du Verbascum nigrum à lieu en août le rapprochement des deux sexes par superposition, le mâle se tient cramponné près de lextrémité du corps de sa femelle ; la copulation commencée le matin dure ioute la journée ; une foie fécondée, la femelle appuyée sur les deux crochets qui prolongent son armure génilale, dépose sur la plante nourricière le produit de sa ponte, laquelle se compose d’une douzaine d’œufs affectant la forme suivante, lesquels éclosent dix à douze jours après. Œuf. Longueur, 0mm3; diamètre, Omm). Ovalaire, jaunâtre terne, lisse et luisant, très imperceptiblement et longitudinalement sillonné, à pôles arrondis, à coquille assez résistante. Dès son éclosion, la jeune larve s’installe sur le revers d’une feuille dont elle ronge le parenchyme, ronge sans trève ni merci; aussi parvient-elle en peu de temps au terme de son accroissement, elle se présente alors sous les traits suivants: Larve. Longueur, 6 millim.; largeur, 2 millim. Corps vermiforme, mou, charnu, visqueux, verdâtre avec taches sous-cutanées sombres, couvert de quelques courts cils noirâtres, convexe en dessus, subdéprimé en dessous, à région antérieure étroite, arrondie, la postérieure prolongée en court pseudopode bilohé. Têle petite, subquadrangulaire, cornée, noir profond, ponctuée, lisse et luisante, avec poils épars, ligne médiane obsolète, pâle, bifurquée au vertex en deux traits aboutissant à la base anten- naire; épistome large, transverse, noir, ponctué, labre réduit, échancré; mandibules courtes, noirâtres, arquées, déprimées, à extrémité bidentée; mâchoires proéminentes, charnues, noirâtres, à tige continue, lobe court unicilié, palpes de deux articles coniques : menton massif, verdâtre, lèvre inférieure cordiforme, avec sulure noirâtre prolongée par deux courts palpes biarticulés et par une languette rudimentaire; antennes membraneuses de deux courts articles, le basilaire globuleux, le terminal prolongé par un court cil; ocelles, un point ocellaire verdâtre en arrière de la base anten- naire. Segments lhoraciques verdâtres, avec taches sous-cutanées sombres, convexes, lisses et luisants, avec poils épars sur les flancs, s'élargissant d'avant en arrière ; le premier court, à flancs hi dilatés, couvert d’une plaque transverse, noire, coupée par la ligne médiane qui est pâle, deuxième et troisième plus développés, coupés en deux par une incision transverse intéressant la première moitié de l’arceau, leurs flancs dilatés. Segments abdominaux convexes, couleur des précédents, courts, transverses, à flancs dilatés et éparsement ciliés, les six premiers bitransversalement excisés, chaque arceau formé d’un premier demi-bourreiet bien développé, d’un deuxième étranglé et d’un troisième entier relevé en carène très accentuée, septième et huitième avec une seule incision transversale formant deux bour- relets, neuvième latéralement dilaté prolongé en forme de pseudo- pode bilobé. Dessous tuméfié, chaque arceau ventral fortement dilaté en forme de double pseudopode aidant à l’adhérence de la larve contre le revers des feuilles ou le long des tiges, dilatation plus accentuée aux trois segments thoraciques ainsi qu'aux cinq derniers segments abdominaux ; cloaque quadrilobé, à fente transverse: un double bourrelet latéral constitué par une chaine de mamelons, longe les flancs, délimitant la zone d'action des deux régions dorsale et ven- trale. Pattes nulles, remplacées par les tanméfactions signalées. Sligmates petits, orbiculaires, sombres, à péritrème brunâtre formé de deux traits transverses, la première paire sur le bourrelet de séparation des deux premiers segments thoraciques, les sui- vantes sur le deuxième bourrelet latéral, vers le tiers antérieur des buit premiers segments abdominaux. Cette larve se distingu® en apparence de ses congénères par sa couleur verdâtre nuancée de taches sous-cutanées sombres ; on la trouve vers la fin d'août sur les coteaux des environs de Ria, elle vit des feuilles et des tiges du Verbascum nigrum, qu’elle ronge; fixée par la matière visqueuse que son corps secrète, elle avance par reptation au moyen des pseudopodes dont la région ventrale est garnie; vers les derniers jours d'août, parvenue à son complet développement, elle prend position à la base d'une feuille ou le long de la Lise de la plante: dès lors son corps se contracte, s'ar- rondit, il fait transsuder un excès de matière qui se solidifie à l'air en forme de coque hémisphérique brune, granuleuse, sous le couvert de laquelle notre larve se transfigure. Nymphe, Longueur, 4 millim. ; largeur, 3 millim. Corps court, ramasse, ovoïde, charnu, verdâtre pâle, couvert de courts cils roux, fortement convexe en dessus, déprimé en dessous, atténué vers les deux extrémités, lesquelles sont arrondies. Téte petite, arrondie, affaissée, lisse et luisante, quatre longs FES cils droits sur le vertex, rostre noduleux prolongé sur la région sous-thoracique ; premier segment thoracique grand, transversale- ment ovalaire, à surface garnie de longs cils, deuxième court, qua- drangulaire à milieu incisé, troisième plus grand, à milieu canali- culé : segments abdominaux larges, diversement ridés, transverses, alténués vers l'extrémité avec lisne médiane sombre, segment anal en forme de mamelon arrondi, flancs biincisés, relevés en léger bourrelet unicilié à chaque arceau ; antennes noduleuses, obliques, reposant par leur bout près des genoux de la première paire de pattes, genoux peu saillants. Cette nymphe, qui repose dans sa loge sur la peau ratatinée de la larve acculée en forme de chiffon à l’extrémilé du réduit, peut imprimer à ses segments abdominaux de légers mouvements dé- fensifs en relevant en avant son extrémité postérieure: la phase nymphale est courte, elle est menée rondement, six à huit jours au plus, et l’adulte anparait au dehors après an repos de un à deux jours nécessaires au raffermissement de ses téguments. Mises dans un espace trop restreint, les larves de cetle espèce se nuisent entre elles, elles se mordent, se détruisent. Adulte. Sur les coteaux bien insolés des environs de Ria, l’in- secte à l'état parfait est très commun en septembre sur le Verbas- cum nigrum, ainsi que sur lEryngium campestre. La larve de cette espèce est attaquée par le ver d’un petit hymé- noptère, un chalcidien, mais elle s’enveloppe dans sa coque sans manifester le moindre trouble, le parasite sort ensuite; la phase pupiforme a lieu aux premiers jours de septembre pour se terminer vers le 145. ; Un extrait des premiers élats du Cionus Olivieri a paru au N4- turaliste, n° 305, du 15 novembre 1899, p. 258. RE STAPHYLINIDES NOUVEAUX DE BARBARIE Par ALBERT FAUVEL. Geure Ctenomastax Kraalz. Le genre Clenomaslaæ Kr. ne comptait jusqu ici qu’une espèce (Kiesenwelteri Kr.), découverte en Andalousie et retrouvée plus lard en Alvérie. Grâce aux recherches récentes de MM. de Vauloger et Normand, nous savons que ce genre très curieux habite aussi la Tunisie. M. de Vauloger vient même de recueillir dans cette der- nière province une seconde espèce, dont je possédais depuis long- temps un exemplaire d’Andalousie. Faute de pouvoir comparer cet exemplaire à l’unique Miesenwelleri existant en France dans la collection Sedillot (ex-coll. La Brulerie) (Cf. Faun. gall. rhén., I, 299), je l'avais considéré provisoirement comme une variété de celui-ci; mais je l’en crois actuellement distinct et je vais donner une description comparative des deux types. Ctenomastax varicolor *. Assez large ; avant-corps assez mat ; abdomen peu brillant ; tête roussâtre; corselet noirâtre; élytres rougeâtlres avec la base noi- râtre vers l’ecusson; abdomen brunâtre ; antennes et tarses testa- cés; 9° article de celles-ci, extrémité du 69 segment abduminal et cuisses d’un brun rougeâtre, tibias plus clairs que les cuisses; antennes à 2° article un peu plus long que large, les 3 à 7 sub- égaux, non connés, moniliformes, à peine transverses, le 8° plus court, plus large, le 9 encore bien plus large et très court, le 10° seulement moitié plus court que le 11° qui est oblusément acuminé ; labre en arc, à dents longues, inégales ; tèle notablement plus large que le corselet, rétrécie en arc derrière les veux; angles posté- rieurs arrondis ; ponctuation dense, en strioles t:ès nettes, rugu- leuses, longitudinales; corselet subcordiforme, notablement sinué sur les côtés, très arrondi en avant, nettement et densément ponc- lué, un peu ruguleux, disque un peu inégal ; élytres grandes, pres- que moitié plus larges et d’un tiers au moins plus longues que le corselet, aussi fortement, mais nioins densément ponctuées, à très courte pubescence dorée assez rare; abdomen densément et ru- gueusement ponctué, à pubescence plus longue, 6° segment d'un quart plus long que ie 5°, à ponctuation effacée sauf à la base et sur les côtés ; C'inconnu. — Long., 4 mill. me Andalousie: Archena près Murcie, en septembre (Æhlers). — Tunisie : environs de Mactar, en février (de Vauloger). Ctenomastax Kiesenwetteri Kraatz. Etroit, assez mat à l’avant-corps, peu brillant à l'abdomen, rous- sâtre, avec les antennes et les pattes plus claires ; dernier article des antennes, palpes, anus et larses testacés ; souvent les deux tiers basilaires du 6° segment abdominal noirâtres; distinct du. varicolor par sa taille moitié plus petile, sa forme plus étroite, plus parallèle, sa coloration, le labre tronqué carrément, à dents plus courtes, égales, les antennes bien plus courtes, à articles 2 nettement transverse, 3 à 7 connés, extrêmement courts et trans- verses, 10° bien plus court que chez varicolor; 11° plus court aussi, subslobuleux ; tête plus étroile; joues parallèles derrière les yeux, qui sont moilié plus petits ; base tronquée, à angles externes bien moins arrondis ; corselet moins convexe, un peu inégal sur le disque ; élytres bien plus petites et plus étroites, seulement d’un tiers plus larges et d'un quart plus longues que le corselet, à fond neitement alulacé avec la ponctuation plus fine et la pubescence plus longue ; abdomen à 6° segment bien plus allongé, moitié plus long que le 5°; pattes plus robustes, plus courtes; 7° segment dor- sal de l'abdomen tronqué en dessus ; ©, 7° segment ventral très lar- gement échancré au sommet en triangle très obtus; ©, bien plus saillant, arrondi. — 2 1/3-2 1/2 mill. Algérie : Alger (Poupillier) ; Ammi-Moussa {de Vauloger). —. Tunisie: Sfax (oasis El Aguerb); pied du Djebel-Mrhila (de Vaulo- ger) ; Souk-el-Arba, en mai (Normand). — Aussi en Andalousie. Xantholinus inuus *. De la section des Xantholinus à côtés du corselet confusément ponctués. Voisin du ru/ipes Lucas, mais très différent, notamment par sa couleur et sa ponctuation trois fois plus forte. D'un brun de poix brillant, plus foncé à l'abdomen, qui est parfois noirâlre; palpes, trois premiers articles des antennes, élytres, partie infé- rieure de la marge abdominale, tiers apical du 6° segment, moilié apicale du 7° el pattes rougeâtres : hanches antérieures plus claires ; le reste des antennes d’un brun roussâtre ; celles ci à 3° arlicle à peine plus long que le 2°, les suivants bien moins courts que chez rufipes ; tête bien plus large, oviferme, à ponctuation bien moins dre dense, forte; côtés et base alutacés entre la ponctualion ; espace longitudinal lisse très net, plus large, de même que celui du cor- selet, qui est limité par une série assez régulière de gros points ; angles postérieurs de ce dernier plus marqués ; élytres d’un quart plus longues que le corselet, à ponctuation forte, assez dense et pubescence dorée, longue, assez éparse; abdomen ponclué comme chez rufipes : pattes plus allongées. — Long., 9 1/2-10 mill. Corselet et abdomen parfois roussâtres (immature). Algérie : gorges de la Chiffa, février (P. de Peyerimhoff) ; Te- piet-el-Had (Hauser). Collection de Peyerimhoff et la mienne. Tachyporus Vaulogeri *. Très remarquable par la coloration de ses élytres (brunes sur leur moivié basilaire, d’un orangé vif sur l’autre moitié, la tache orangée subarquée sur le disque vers la suture) et par leur sculp- ture formée de lignes squameuses écartées très nelles, obliqnes sur les côtés, moins -obliques et en sens inverse vers la suture ; voisin par ce caractère du nctidulus F., mais tout autre par son corps convexe, d’un poli brillant, le corselet orangé, les trois pre- niiers arlicles des antennes et les pattes testaces, le 11° d’un tes- tacé sale ; le reste des antennes, la tête et labdomen brunâtres, la base du 2° segment abdominal et le 6° par transparence flavescents; articles 4-7 des antennes bien plus épais, plus courts que chez n1- tidulus ; tête également lisse ; corselet bien plus transverse, obconi- que, les deux pores antérieurs plus écartés de la marge et p.us dis- tants l’un de l’autre; côtés bien moins arrondis ; élytres convexes, chacune avec quatre grosses soies noires, longues, sur la marge latérale ; abdomen à suies latérales et anales noires, très longues et très robustes, surtout les deux anales. — Long., 2 1/3 mill. Algérie: Edough (G. Olivier), J'ai trouvé un seul exemplaire de ce singulier Tachyporus dass la collection que j’ai acquise de Walter Rothschild. Je dédie celte espèce à mon cher ami le capilaine de Vauloger, explorateur aussi zélé qu’habile du nord de l'Afrique. Atheta Normandi *. Du groupe de l’insignicollis Fauv. par ses caractères sexuels? Mais d'ailleurs toute différente et rappelant par sa forme locculta 26) Er. D'un noir profond, assez mate à l’avant-corps, assez brillante à l'abdomen; cuisses brunâtres ; tibias et dernier segment ventral plus clairs; tarses testacés ; antennes robustes, courtes, à 3° article à peine plus court que le 2, 4e carré, 5-10 plus larges, assez trans- verses, presque égaux entre eux, 11° pyriforme ; têle alutacée, à ponctuation très fine, pas très serrée, milieu du front imponctué, un sillon très obsolète sur le vertex; corselet visiblement plus large que la tête, peu transverse, peu élargi vers la base, angles anté- rieurs plus arrondis que les postérieurs, alutacé avec une fine ponc- tuation serrée, ruguleuse ; une petite fossette transverse, peu mar- quée à la base; élvtres d'un quart plus larges et plus longues que le corselet, subcarrées, alutacées avec une poncluation très fine et très dense et une courte pubescence grise très serrée ; abdomen à fine ponctuation, rare sur les premiers segments, encore plus rare sur les 5? et 6°; puhescence grise, assez longue, éparse; ©, tête fovéolée sur le disque, à sillon du vertex plus marqué ; 70 sement dorsal entièrement échancré en arc, l’échancrure finement denti- culée avec une petite dent de chaque côté; 7° ventral très large, très saillant, tronqué presque carrément à son extrémité ; ®, ce 7e segment Ventral non saillant, assez profondément échancré-sinué, cilié de petits poils noirâtres. — Long., 2 1/2 mill. Tunisie: Souk-el-Arba, février, novembre: Ghardimaou, février (Normand). Je suis heureux de dédier cette espèce à M. ie D' Normand, dont les actives recherches en Tunisie enrichissent continuellement la science de découvertes nouvelles. Atheta bihamata *. Taille, couleurs et faciès de ravilla Er., mais très différente, notamment par ses antennes et ses carac.ères sexuels. Antennes bien plus courtes, assez renflées, à article 4 transversè, les 5-10 graduellement plus courts et plus larges, 11° obconique, de la lon- gueur des 9-10 réunis ; lête à ponctuation obsolète, rare, vertex obsolètement sillonné; corselet plus large et bien plus court que chez ravilla, à ponctuation serrée, fiae, subrâpeuse ; sillon lonvi- tudinal obsolète, fossette basilaire large, peu marquée : côlés sub- parallèles, angles postérieurs obtus ; élytres d'un quart au moins plus larges et d’un tiers plus longues que le corselet, à ponctuation très fine et très dense et pubescence encore plus serrée que chez ravilla; abdomen à ponctuation nette, rare, un peu ràpeuse sur les premiers segments, très rare et plus fine sur les 59 et 6°,C, 7° MEMBRES DE LA SUCIÉTÉ FRANÇAISE D’ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisation pour 1900. MM. de Peyerimhoff, à Digne. — Blanchard, à Tyngsboro.—André, Ê 4 Gray. — Blanc, à Paris. — Hugo Pauli, à Wien. — H. du Buysson, au Vernet. — Horvath, à Budapest. — Boucomont, à Asnières. — Lajoye, à Reims. — Mayet, à Montpellier.—Boyenval, à Dijon.—Belon, à Lyon. — Breddin, à Halle. — Wasmann, à Luxembourg.— Lelong, à Reims. — Dubois, à Versailles, — De Luineau, à Limoges. — R. du Buysson, à Paris. — Daniel, à Munich. — Mayr, à Hall.— Lavagne. à Montpellier, — Pandellé, à Tarbes.—De la Fuente, à Pozuelo. Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n’ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1900, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS. rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l'envoi de la Revue. Les Tomes I à XVIII de la Revue (1882-99) sont en Vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble. seront cédés pour 40 fr. aux seuls Membres de Ia Société, et, pris isolément, au prix de 6 fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1900. Nos 4 à 7 (Echange). ANNALES DE LA SOCIËÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1900. Nos 3 et 5 (Echange). GOLEOPTERES Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro- phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie) On envoie des listes d'échange et de vente promptement et franco aussitôt qu'elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestimmungs-Tabellen der ewropæischen Coleopteren. -— Abonnement à la & Wiener Entomologische Zeitung. » - A VENDRE D'OCCASION Revue d’'Entomologie, Tomes I à XVIIL. — Prix: 100 fr. 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Staphylinides nouveaux de Kinchassa (Congo), par le même... 66 A propos des travaux récents sur les Lathridiidæ, par le À SÉNN SE 512 40 PS VE A ER CI RE SCT AS RSA Aa . 1 tudes sur les Muscides de France (3° partie) (suite), par. L. PandellBrsens seit se RU RIRES NERO OS AN OR (Ce travail est publié avec une pagination spéciale). MM. MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÉTÉ (Chaque insecte communiqué doit porter sa localité précise) A. Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides, Eucnemides, Elatendes, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo-rhénans). Bourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lycides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin. à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). R. Martin, au Blanc (Nevroplères d'Europe, surtout Odonates). R. P. Belon, àLyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides dHrepe et circa- Anthicides et Ptinides du globe). Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides au globe). Dr O.-M. Reuter, à Helsingfors (Hémiptères-Hétéroptères paléare- tiques ; Podurides). G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé- miptères aquatiques; Locustides). Nota. — MM. les Sociélaires qui voudraient faire partie du Comité sont priés d'en informer le rédacteur de la Revue. — — Ole segment dorsal tronqué, avec une petite incision au milieu de Îa troncalure qui est un peu arquée de chaque côté de l’incision et légèrement plissée en dessus près du bord; une petite dent en de- hors de chaque côté de la troncature; 7° ventral à peine saillant, obconique. — Long., 2 1/3 mill. Tunisie: Tunis; Souk-el-Arba {Noualhier). — Corse: L’Ospe- dale, Vizzavona (PRevcéliôre). Phlæopora nitidiventris *. replans Rey, Brévip., 1874, 438 (non Grav.\. Rey (L. c.) a décrit cette espèce sous le nom de replans Grav.; mais elle en diffère certainement par sa taille bien plus grande, son avant-corps plus large, plus mat, l’abdomen brillant, à ponc- tuation nette, bien moins serrée surtout en arrière, le 6° segment dorsal non alulacé entre la ponctuation, l’anus brun sauf à l’ex- trème marge des segments 6 et 7, le corselet bien plus large, à côtés plus parallèles et angles postérieurs plus droits, les élytres plus longues, les cuisses notablement plus larges. —Long., 2 3/% mill. Algérie : Tebessa, en avril (/. Sahlberg). — Pologne, Hollande, France, Corse. AMBLYOPINUS, MYOTYPHLUS et EDRABIUS Par ALBERT FAUYEL. Dans la Revue d'Entomologie, 1883, p. 37-40, je me suis occupé déjà des Amblyopinus Solsky. Jai indiqué que ce genre ne devait comprendre que les deux espèces péruviennes (Aniszechi et Jelskii) décrites et figurées par Solsky (or. Soc. Ent. Ross., 4875, XI, pl. 1, fig. 3 et 4), et qu'il convenait d'en distraire, sous le nom générique de Myotyphlus, ’Amblyopinus Jansoni Matth., de Tasmanie (Cist. Enr., 1878, LI, 275, pl. 6). Dans un article postérieur des Cistula (188%, IIT, p. 85, pl. 5), le Rév. Matthews est revenu sur les caractères génériques des Am- blyopinus vrais et des Myotyphlus ; il a même cru de son devoir de rebaptiser ce dernier genre, qu’il appelle Cryptommatus; enfin il a donné des descriptions nouvelles des Jelshkui et Jansoni. Revue d'Entomologie, — Mai 1900, D LS = cou J'avais proposé (L. e., 1883, p. 39) de placer les Amblyopinus dans la tribu des Tachyporini, à côté des Aa brocerus, faisant le trait d'union entre cette tribu et le groupe des Quedii; tandis que le Myotyphlus viendrait s'inscrire, tout pres de là, dans le groupe des Quedii, à cause de ses antennes insérées sur le bord antérieur de la tête et de la marge latérale de son corselet simple. Le Rév. Matthews ne parait pas hostile à la première proposition; mais il n'accepte pas la seconde et prétend que le Myotyphlus doit se placer Q entre les Philonthus et les Xantholinus ». A mon tour j’objecterai à l’auteur : 1° Que son opinion est singulièrement énigmatique, attendu que, pour tout le monde, les Philonthus sont des Staphyliniens et les Xantholinus des Xantholiniens. L'auteur devait préciser dans jaquelle de ces deux tribus il entendait placer le Myotyphlus et, s’il ne l’a pas fait, c’est, j’imagine,, qu’il ne le savait pas lui-même ; 29 Qu'il a eu tort d’exclure ce genre de la tribu des Quediens, où je l’ai inscrit, et d’en donner pour raison que le Jansoni n'avait pas la marge latérale du corselet simple, attendu que cette asser- tion est fausse, Malthews n’a pas reconnu le caractère que jadis j'ai indiqué le premier chez les Quediens (Faune gall.-rh., WI, p. 12, 366, 489, etc.) d’avoir cette marge simple, tandis qu’elle est double chez les Staphyliniens, c’est-à-dire formant en dessous deux plans inclinés comme une sorte de Loit; et la preuve de son erreur est dans la figure 10, I, de sa planche 5, où il prend pour cette arête la ligne très courte qui s'étend en travers depuis la marge jus- qu’à la cavité cotyloïde de la hanche antérieure et n’est visible que par transparence, sous un certain jour, aussi bien chez le Myoty- phlus que chez les Quedius vrais (je viens encore de m'en assurer sur les deux types de M.Jansoni que je possède). Et celte con- fusion inexplicable de l’auteur est démontrée encore par les mots de sa diagnose: Pronotum linea laterali ad margines su- perne et subius impressum: sa ligne inférieure est celle que je viens d'indiquer, et sa supérieure est celle qui limite en des- sus le rebord du corselet ! Jusqu'à présent, je lai dit plus haut, le genre Amblyopinus ne contenail que les deux espèces péruviennes de Solsky, tiès curieuses par leurs mœurs, la plus petite (Jelskii) vivant dans le poil d’une souris ; la plus grande (Mnissechi)) semblant parasite des cochons d’Inde (Cavias). Dans ces dernières années, j'ai reçu deux autres espèces que je vais décrire, très différentes des précédentes, et une troisième forme voisine, mais assez distincte pour former un genre nouveau. Voici le tableau des caractères qui séparent ce dernier genre des Amblyopinus : ÏJ, Yeux movens. rejetés en arrière tout près de la partie anguleuse de la tête, un peu convexes, à grosses faceltes, Metasternum incisé à son extrémité, Pas de soies anales spéciales. Tarses antérieurs à trois premiers arlicles spongieux en dessous ; intermédiaires et postérieurs pas pluslongs que les libias. . . +. + . Amblyopinus Il. Yeux très petits, placés en avant, non Moi de e né des antennes, très déprimés, à pelites facettes. Metasternum fortement impressionné et triangulaire en arrière. Deux très longues soies anales. Tarses au- térieurs à quatre premiers articles spongieux en dessous; intermé- diaires et postérieurs plus longs que les tibias. . :. . . . . Edrabius. Amblyopinus Solsky. 1. Amblyopinus Mniszechi Solsky, Hor. Soc. Ent. Ross., 1875, XI, 13, pl. 1, fig. 4. Cordillières du Pérou: Chanchamago, Junin (Jelski). Je possède une ® (long., 17 mill.) donnée par M. Jelski. Le est inconnu. ; 2. Amblyopinus Germaini *. Très distinct du Mniszechi par sa taille un peu plus petite, son corps assez convexe, surtout au corselet et sur le disque des éiy- tres, sa coloration rougeâtre, avec l’abdomen enfumé sur le disque des segments 2 à G, l'avant-corps bien plus étroit, non irisé, l’ab- domen l'élant à peine ; antennes plus fines, à articles 2 et 3 égaux entre eux, plus longs que chez Mniszechi, les 7 à 10 au contraire plus courts ; yeux un peu plus petits ; corselet bien plus étroit, ré- gulièrement convexe, non explané de chaque côté, moins rétréci en avant, avec les angles postérieurs bien moins arrondis, obtus: ély- tres un peu plus longues, plus étroites, moins échancrées à l’extré- mité, plus arrondies sur les côtés, sulure très étroitement noire, ponctuation un peu plus forte, moins serrée, pubescence plus rare; abdomer à ponctuation et pubescence moins denses sur la moitié apicale des seyments; tarses plus grêles, plus longs ; © inconnu. — Long., 145 mili. | Pérou. Dédié à M. P. Germain, de Santiago (Chili), dont les voyages dans l’Amérique du Sud ont été si profitables à la science. La seule © que je possède était dans la collection que j'ai acquise de W. Rothschild. 3. Amblyopinus Jelskii Solsky, &. c., 11, pl. 4, fig. 3. — Matth., Cist. Ent., 1884, IL, 96, pl. 5, fig. 1-9. A. Brandesi Kraatz, Deut. Ent. Zeils., 1900, 212. Cordillières du Pérou : Chanchamago, Puna, Junin (Jelski) ; Cal- langa. J'en possède un type de M.Jelski et j'en ai reçu une série d’exem- plaires pris à Callanga par un chasseur du D' Staudinger; leur taille varie de 6 1/2 à 7 1/2 mill. Comme le D' Kraatz décrit justement ([. c.) son Brandesi des mêmes localité et provenance, je ne fais pas doute qu’il s’agit de la même espèce. 4. Amblyopinus Waterhousei *. De la taille du Jelshkii, mais extrèmement distinct. Très déprimé, rougeâtre, moins brillant aux élytres et à l’abdomen qu’à la tête et au corselet ; ces derniers à fond poli, très brillant ; 29 article des antennes plus court que le 3°; tête pentagonale, à angles posté- rieurs plus saillants et yeux plus petits que chez Jelshii; front bien plus large, échancré en arc; disque très largement déprime ; ponctuation, comme celle du corselet, forte et moitié moins dense que chez celui-ci; corselet bien plus court, moitié plus large que long, plus rétréci en avant ; angles postérieurs tout autres, compiè- tement arrondis ; marge de la base à peine visible; d’un rouge san- guin avec le disque à peine enfumé; élytres d’un tiers plus étroites que le corselet à leur base, plus échancrées à lextrémilé que chez Jelshkii, s’élargissant de la base jusqu’au delà du milieu, puis com- plètement arrondies, ponctuation rugueuse moitié plus forte et plus rare que chez Jelskii, enfumées avec presque leur moitié apicale rousse; pubescence peu serrée ; abdomen bien plus étroit que les élytres à la base, noirâtre, avec l'extrémité du 2° segment, la moitié des segments 3 à 6 et le 7°, sauf la base, rougeâtres; à ponctuation très forte, presque rugueusement imbriquée ; pubescence assez rare, très longue ; cuisses antérieures non excavées en dehors (elles le sont presque en entier chez Jelskii), tarses bien plus courts; 3, 7° segment ventral à échancrure large, profonde, triangulaire. — Long., 7 1/2 mill. Equateur. Collection du British Museum et la mienne. — 65 — Je n’en possède qu'un ©, reçu de M. Charles Waterhouse, conser- vateur de la section entomologique du British Museum; je suis heureux de Ini dédier cette remarquable espèce en reconnaissance de lPextrême amabilité qu’il ne cesse de me témoigner pendant mes recherches dans les collections de South Kensington. Edrabius *. Outre les caractères énoncés dans le tableau ci-dessus, l’unique espèce de ce genre se distingue des Amblyopinus par son corps très large et trapu, sa têle triangulaire, l'abdomen dilaté, ovale, à marge très épaisse, avec le 2 sement d’un tiers plus long que le 1er, L’avant-corps est très finement alutacé entre la ponctuation. 1. Edrabius Philippianus *. Entièrement rougeâtre, peu brillant; antennes plus claires vers Pextrémité, assez courtes et fines, à 26 et 3° articles égaux, les 4 à 7 aussi évcaux entre eux, un peu plus longs que larges, les 8-10 plus courts, le 11° égal au 108, très échancré à l’extrémite ; tête peu convexe, à ponctuation extrêmement fine, assez dense; front échencré : angles postérieurs obtus ; sur le milieu du disque deux gros points noirâtres en travers, situés cacun dans une impression obsolète: corselet finement rehordé. ponctué comme la tête, d’un tiers plus large que celle-ci et d’un tiers plus large que long, trans- versalement reclangulaire, régulièrement assez convexe, plus ré- tréci en avant qu’en arrière, arqué à la base avec les angles posté- rieurs marqués, peu obtus; écusson éparsement ponclué-squamu- leux: élytres subparallèles, un peu convexes et lésèrement inégales, d’un tiers plus courtes que le corselet, mais aussi larges, fortement échancrées à lextrémité qui est anguleuse au-dessus de la marge ventrale et de là est coupée obliquement jusqu’au bord externe, où Poa voit une forte soie dorée : à ponctuation nette, pas très serrée, subsquameuse, et pubescence très fine, rare et courte ; abdomen plus large au milieu que les élytres, à ponctuation très fine, assez dense, subsériée en travers, pubescence très peu visible sur le dis- que des segments, assez nette, dorée sur les côtés avec les marges apicales nettement ciliées de petites soies dorées ; 2e et 3° seg- ments avec une large impression obsolète de chaque côté du dis- que, 7° à peine sinué en dessus, arrondi en dessous à l’extrémité. inconnu. — Long., 6 mill. Chili : désert d’Atacama (Antofagasta), janvier (Æ. Philippi). ue M. P. Germain, de qui je Liens l'exemplaire que je possède, m'in- forme que celle espèce a été prise par M. Fritz Philippi dans des conditions singulières, Vivant exclusivement (larve et insecte par- fait) autour de l’anus d’un petit Rongeur (Clenomys), dont lespèce n’est pas indiquée. Ces mœurs rappellent celles de lAmblyopinus Jelskit, trouvé sur le dos d'une souris, là où la peau dénudée était tuméfiée et séreuse (1).°Je n'ai pas reçu la larve, mais M Ger- main, qui la possède, a bien voulu m'en promettre un dessin. STAPHYLINIDES NOUVEAUX DE KINCHASSA (CONGO) Par ALBERT FAUVEL. 1. Planeustomus congoensis *. Forma PI. palpalis, duplo major; capite latiore, vix infuscato, oculis adhue majoribus, paulo minus proeminentibus ; thorace rufo-testaceo, sat longiore, vix ad avgulos anticos anguslalo, haud inæquaii, utrinque duplo densius et duplo subtilius punelalo ; ely- tris paulo densius, præsertim circa apicem (aliquando vix infusca- calum) pünctatis, abdomine magis punctulato, seymenti sexti parte basali vix infuscata bene distinctus. — Long., 2 2/3 mill. Congo : Kinchass?, 11 (Waelbroeck). Les types de cette espèce et de toutes les suivantes se trouvent dans la collection du Musée de Bruxelles et dans la mienne. 2, Trogophlœus genalis *. Forma et magnitudine Tr. impressi, latus, brevis, nitidulus, o’e, antennarum basi, elytris, ano pedibusque testaceis, antennis cæte- (1) A propos des Staphylinides parasites des Rongeurs, Je signalerai une espère d'Europe. le Quedius longicornis Kr., trouvé une fois dans le Calvados. dans un piège à l'entrée d'un terrier de lapin, notamment avec Ateochara cuniculorum, Catops depressus, Leptinus testaceus et Cryptophagus umbrinus. Il est p:ssible que ce Que- dius, partout très rare, — peut-être parce qu'on ignore ses mœurs réelles — vive dans des conditions identiques à celles des espèces des terriers. Ses pelits yeux. sa tête allongée, celle-ci et ie corselet très alutacés le séparent d'ailleurs des autres Quedius et sont probablement en concordance avec un habitat spécial. — Of — rum, thorace elytrisque circa scutellum piceolis, thorace utrinque sæpius dilutiore; antennis sat bravibus, crassis, articulo 5° conti- guis paulo majore ; capite lato, brevissimo, utrinque late impresso, vix perspicue punctulato, tuberculis antennariis validis, rufo-tes- taceis, foveola verticis impressa, oculis dimidiam partem lJaterum occupantibus, geñis post hos sat dilatatis ; thorace capite haud lon- giore, vix latiore, fortiter transverso, cirea basin fortiter angustato, disco obsolete 4-foveolato, fovea alia antice medio sæpius vix pers- picua, obsolete parum crebre punetulato ; elytris thorace quarta parte longioribus et. lalioribus, dense perspicue punctatis et flavo- pubescentibus; abdomen parce griseo puberulo, punctis paucis asperulis. — Long., 2 1/4 mill. Congo : Kinchassa, 11 ( Waelbroeck). Natal. L'exemplaire que je possède du Natal a la suture des élytres en- fumée. 3. Trogophlœus congoensis *. Forma Tr. corticini; a Tr. genali corpore multo angustiore, elongato, colore et oculis duplo majoribus præsertim distinctus. Ni- tidulus, nigro-piceus, ore, antennarum basi et apice, ano pedibus- que testaceis : thoracis lateribus et basi, rarius elytris, rufescenti- bus; autennis medio minus dilutis, brevibus, articulis 4-19 sat transversis. 7° contiguis latiore; capite brevi, minus lalo, minus biimpresso, genis post oculos parvis, parum proeminentibus ; tho- race antice truncato, basin versus or lateribus antice vix rotundatis, dorso obsolete 4-fossulato, parum crebre obsolele punclu'ato ; elytris thorace lertia parte Jongioribus et lalioribus, dense perspicue punctatis et griseo-pubescentibus ; abdomine vix pubescente, punctis aliquot asperulis.— Long., 2 1/# mill. Congo: Kinchassa, 11 ( Waelbroeck). 4. Trogophlœus apicicornis *. Forma ilerum Tr. impressi, sed dimidio minor, capite thorace- que nitidulis, fortius parciusque punctatis et colore, præsertim an- tennarum, primo visu distinctus. Nitidulus, nigricans, parce griseo- pubescens, thorace elytrisque piceis ; ore, antennarum articulis 1, 10 et 11 pedibusque croceis; antennis sat tenuibus, articulis 4-7 subquadratis, 8 parum transverso, 10 et 11 8° duplo majoribus ; capite utrinque sat profunde impresso ; thorace brevi, postice for- _ENGa re titer angustalo, dorso late et profunde biimpresso, lateribus subti- lissime crenulalis, antice fortiter arcuatis ; elviris thorace tertia parte latioribus et longior:bus, duplo fere fortius et minus crebre punctatis ; abdomine mipus nilido, alulaceo, utrinqu® vix perspi. cue punctulis notato. — Long., 2 mill. Variat thorace rufo. Zanguebar : Mandhera (Raffray). Congo: Kinchassa, 11 ( Wael- broeck). L’exemplaire que je possède de Kinchassa a le corselet rouge. 5. Bledius gabonensis *. Ad sectionem B/. Verres pertinens Parum nitidus. Capite nigro, thorace piceo, elytris, præter maculam magbam triangularem a basi ad suturæ apicem extensam, flavis: ore, antennis pedibusque dilute rufo-testaceis. A B/. Husseint Quedf. magnitudine tertia parte minore, antennis minus incrassalis, fronte inter tubercula antenparia magis valida mullo angustiore, sicut spatium elevatum disci nitida, lævigata, capite cæterum fortius crebriusque punctato; thorace circa basin paulum angustato, angulis posticis magis rotun- datis, minus opaco, fundo vix alutaceo, punclura parciore ; elytris brevioribus. punctura fortiori, multo minus densa, segmento 8° piceo (hbaud testaceo) facillime distinguendus. — Long., 2 1/2-2 2/3 mill. Congo : Kinchassa, 11 (Waelbroeck),; Boma (Tschoffen). Ga- bon: Loango (Mocquerys). 6. Bledius curticornis *. Minimus. Ad sectionem Bl. alricapilli referendus, sed triplo minor et totus alius. Angustus, niger, antice parum nilidus, abdo- mine nilido ; ore, antennis pedibusque testaceis, elytris albidis, parce albido puberulis, plaga triangulari communi a basi ad sutu- ram mediam extensa confuse parum infuscala, segmento 8° pi- ceolo; antennis brevibus, parum incrassatis, articulo 3° 4° vix lon- giore ; Capite alutaceo, vix asperulo ; thorace vix transverso-qua- drato, alutaceo, sat dense subtiliter punectulato, lateribus parallelis, angulis posticis omnino rotundatis, sulco longitudinali angusto ; elytris thorace parum latioribus, tertia parle vix longioribus, paulo fortius punctulalis ; abdomine utrinque punctis aliquot asperulis. — Long., 2 1/3 mill. Congo : Kinchassa, 11 ( Waelbroeck). — 69 — 7. Bledius aculeatus *. Forma BL. fraclicornis, sed triplo minor, notis sexualibus facile distinctus. Sat nitidus, rufus, capite nigro, opaco, antennarum di- midia parte basali, palpis, abdomine pedibusque testaceis ; elytris apice sæpius infuscatis ; antennis tenuibus, articulis 5 ultimis in- crassatis, clavam formantibus; capile rudello, vage punctato, fos- sula verticis minima, oculis magnis, proeminentibus ; thorace ca- pite cum oculis vix angustiore, oblango, sed antice omnino trun- cato, postice fortliter attenuato, angulis posticis nullis, fortiter parce punctato, sulco longitudinali bene impresso; elytris thorace parum latioribus et longioribus, sat densius paulo sublilius puncetatis, parce flavo puberulis ; abdomine utrinque puncetis aliquotnotatis. © fron- tis margine antico utrinque spinula oblique elevata, E® denticulato. — Long., 3 mil]. Congo: Kinchassa, 10, 11 ( Waelbroeck). Gabon: Loango. Sierra- Leone : Rhobomp (Mocquerys). L'exemplaire de Rhobomp est une © plus grande (3 1/3), à denti- cules du front plus marques. 8. Medon fulvus *. Forma et magnitudine omnino M. obsoleti ; sed fulvus, ore, an- tennarum dimidio apicali, ano pedibusque testaceis ; antennis arti- culo 2° breviore, 3° hoc. fere tertia parte longiore ; capite alio, ovato, oculis multo majoribus, genas longitudine æquantibus, an- gulis posticis omnino rotundatis; thorace capile sat latiore.* angu- lis omnibus magis rotundatis elytris ; paulo brevioribus satis dis tinctus. — Long., 3 mill. Congo : Kinchassa, 11 ( Waelbroeck\. Gabon: Lambaréné (Moc- querys). 9. Scopæus parvicornis *. Gracilis, fere opacus, fulvus, capite vix infuscato, ore, antenna- rum et abdominis apice pedibusque testaceis ; densissime subtilis- simeque fulvo-pruinosus: Sc. pruinosulo Epp. vicinus. sed mi- nor, dimidio fere augustior. antennis brevioribus, capile angus- tiore, paulo sublilius punclulato, basi profundius emarginato, punctis duobus disci minoribus, parum perspicuis: thorace an- gusto, longiore, lateribus anlte medium et ante basin magis rotun- datis ; elytris angustioribus et longioribus distinctus: © sesmento 7° ventrali paulo angustius inciso, incisura circa basin vix margi- nata. — Long, 3-3 1/3 mill. Congo : Kinchassa, 10, 11 (Waelbroeck). ON 10. Scopæus brachycerus *. Minimus. Forma capitis maxime angusta et elongata Se. mi- crophthalmo Epp. proximus, sed vix minor, antennarum struc- tura brevissima ab omnibus discedens ; his capite paulo lougiori- bus, articulo 20 brevissimo, 39 subæquali, 3-7 moniliformibus, 8-10 transversis, 11° obconico ; rufus vel rufo-piceolus, ore, antennis, elytris abdomineque cirea apicem pedibusque testaceis: ompnium sublilissime punctulatus, capite thoraceque tantum alutaceis, den- sissime fulvo-pubescens; couvexulus, maxime angustus ; capite longo, oblongo, basi parum trancato, argulis posticis obtusis, ocu- lis mediocribus ; thorace oblongo, capite vix angustiore, angulis omnibus rotundatis, carinula medio ante basin obsoleta; elytris thorace parum latioribus, vix tertia parte longioribus ; C abdomi- uis segmento 7° ventrali apice sat profunde triangulariter inciso.— Loncs., 1 3/4 mill. Haut-Sénégal : Badumbé (Nodier). Congo: Kinchassa, 10, 11 (Waclbroeck). A chenopsis *. Corpus breve, latiusculum, depressum. Caput exsertum, collo gracili. Labrum transversum, subtilissime denticulatum. setulis 6 coronatum. Antennæ rectæ, elongatæ, tenues. Palpi maxillares crassi, validi, articulo penultimo oblongo, apice truncato, ultimo parum angustiore, brevissimo, truncato. Pedes robusti, breves, tarsis 5-articulatis, crassis, brevibus, anticis transversis, dilatatis, posticis articulis 1-4 longitudine decrescentibus, 4° haud bilobo, 5° crasso, tribus præcedentibus fere æquali, unguiculis simplicibus. La forme large et déprimée de ces petits insectes rappelle celle des Acheniuin et de certains Aedon exotiques, tandis que leurs palpes maxillaires à dernier article large et tronqué les placent au- près de Dolicaon. A cause de son faciès, je propose d’inscrire ce genre avant les Achenium. Je ne connais que deux espèces d’'Achenopsis (1). (1) La seconde espèce est le: Achenopsis inæqualis *. Ach. æquali proxima, lJalior, capite thoraceque depressis, illo breviore, parum latiore, oculis paulo minoribus, basi magis truncala, angulis posl:cis magis indicalis ; thorace mullo latiore, late triimpresso, impressione mediena oblonga, majore, duabus aliis post callos intrahumerales silis, angulis omaibus magis rotundalis ; elytris paulo longioribns, punelis aliquot majoribus in fundo granuloso dispersis unice distincla — Long., 2 2/3 mill. Sumatra: région de Deli. Bornéo ; Tamoang Cujang, 12. {1. Achenopsis æqualis *. Facie quadam Medon ochraceum simulans. Vix nitidula, squa- lide piceola, capite sæpius nigro-piceo, palpis antennarumque arti- culis 2-7 infuscatis, 8-11 testaceis, ano pedibusque squalide Les- taceo-piceolis: antennis capite thoraceque panlo longioribus, arti- culo 209 30 sat breviore, 4 6 elongatis, inter se æqualibus, 7° paulo breviore, 8-10 adhuc brevioribus, minime transversis, 44° ovali, apice acuto; capite transversim quadrato, post oculos parallelo, basi truncatim emarginato, angulis poslicis sat rotundatis, supra crebre subtilissime pnnetulato, late obsoleteque inter oculos biim- presso; thorace lato, parum convexo, capite paulo latiore, haud longiore, antice quam postice latiore. lateribus sat obliquis, angulis anticis oblusis, poslicis omnino rotundalis, ad angulos anticos late et sat obsolete calloso, post callum obsolete impresso, sicut caput punctulato ; elytris thorace quarte parte latioribus et longioribus, punctura magis perspicua, oculo forlissime armato densissime gra- nulosa, pubescentia grisea, pruinosa; abdomine etiam pruiuoso, vix perspicue creberrime punclulato, ? ©, segmento 70 ventrali producto, apice parum sinuato. — Long., 2 2/3 mill. Congo : Kinchassa, 10, 1 (Waelbroeck). Gabon: Lambaréné (Mocquerys). 12. Calliderma obsoletum *. C. eleganti sat vicinum, dimidio fere minus, angustius, Nizrum, capite abdomineque niiidulis, thorace elyirisque opacis, thoracis dimidia parte autica, elytrorum sumima basi, abdomiuis basi et apice rufescentibus; antennarum articulis 4 vel à primis palpisque præter apicem piceolis ; antennis reliquis, labro, mandibulis pedi- busque plus minusve testaceis ; a C. eleganti præsertim colore, antennis tenuioribus, Capite alutaceo, puncetulis aliquot vix notalo, ante oculos angustiore, vertice solo. asperulo-punctato ; thorace carinulis elevatis vix perspicuis; elytris obsoletius alutaceo-granu- losis ; abdomine subtilius punctulato; ©”, segmento 6° late triangu- lariter inciso, medio ante incisuram impresso et lævigalo, basi ante impressionem tubereu o minimo nigro ; 7° profunde in V formam in- ciso optime distinctum. — Long., 3 2/3 mill. Congo: Kinchassa ( Waelbroeck), Boma, 10 (Tschoffen). Gabon: Lambaréné (Mocquerys). Je Rose 13. Gryptobium Severini *. Magnum. Cr. senegalensi Lap. vicinum, nigrum, sat nitidum, sat longe fusco-pubescens et nigro-pilosum, capite thoraceque vix, elytris perspicue viridi tinctis, abdomine irideo ; mandibulis piceis, autennis, pelibusque rufulis:; antennarum articulis 5 apicalibus, palpis, ano late pedibusque dilutioribus; a senegalensi colore, fronte sat alntacea, thorace utrinque crebre punctato, inter punc- turam punctlulis minutissimis cribrato, elytris multo densius con- fuse æqualiter punctatis.abdomineetiam crebrius punctato: ©, seg- mento 4° ventrali basi media tuberculo minuto nigro; 6° apice emarginalo ; 7° profunde in V formam inciso. — Long , 13 mill. Congo : Kinchassa, 11 ({ Waelbroeck). Dédié à M. Severin, l’excellent conservateur du Musée de Bruxel- les, en souvenir de nos cordiales relations. L'espèce a été comparée au type du Lathrobium (= Cryplo- bium) senegalense Lap , qui est dans ma collection 14. Platyprosopus ochraceus *. Forma et colore P/. longicolli Epp. simillimus, vix major. punc- tura Capitis triplo subtiliore et densiore, hoc in fundo fere alutaceo, fronte spatio lævi destituto, thorace omnium subtilissine densis- sime substriolatim punctulato, mullo minus nitido, seriebus dorsa- libus punctis sex subtilioribus, lateribus creberrime puncelulatis ; elytris longioribus opaculis, dimidio densius et subtilius punctatis, multo densius aureo-pubescentibus ; abdomine e jam densius punc- tulalo et pubescenti toto cœlo distinctus; © latet.— Long., 10 mill. Congo: Kinchassa, 11 ( Waelbroeck). 35. Diochus senegalensis *. Magnitudine et forma 1). punclipennis Mots., capite magis trian- gulari, angulis posticis minus rotundalis, thorace antice paulo la- tiore, pupelis intermediis in seriebus dorsi tripunctalis minus dis- lantibus, elytris dimidio basali piceo, apicali aurantiaco. in fundo lævissimis, præter seriem dorsalem et seriem suturalem haud pers- picue punctatis, abdomine segmentis omnibus apice, 6° latius, 7° Loto, rufis satis distinclus. — Long., 3 mill. Congo : Kinchassa, 10 ( Waelbroeck), Boma (Tschoffen). Haut-Sé- négal : Badumbé (Nodier). 16. Conurus tropicus *. Colore, facie et magnitudine C. lieidum omnino simulans, sed minus nitidus, pube multo densiore et subtiliore vestitus, antennis multo brevioribus, articulis 10-11 flavis, abdomine longe nigro-se- toso ; punctura tota alia, omuiutn subülissima et densissima, tho- racis vix perspicua (i. e. quadruplo subtiliore et densiore quam in livido) ; capite lævi; thorace maxime transverso, tertia parte la- tiore quam longiore(i. e. terlia parte breviore quam in livido) ; ely- tris thorace parum longioribus, haud latioribus primo visu distine- tus. — Long., 2 mill. Congo : Kinchassa, 11 (Waelbroeck). 17. Atheta æquinoctialis *. Facie, magnitudine et colore Afh. analerñ simulans, sed capite parvo, rotundato primo visu distincta. Nitidula, subtiliter sat dense flavo-pubescens, rufo-testacea, capite, segmentis 4-5 præter apicem G°que basi piceis, segmentis 2-3 elytrisque infuscatis ; antennis sat elongatis, robustis, articulis 4-10 vix transversis, duobus primis el ultimo dilutioribus ; capite convexo, dense vix perspicue oculo for- tissime armalo punctulato ; oculis mediocribus ; thorace tertia parte latiore quam longiore, dense subtilissime punctulato, angulis om- nibus rotundatis, basi haud fossulato ; elytris thorace parum latio- ribus et longioribus, parcius minus subtiliter punctulatis, dorso planiuseulis ; abdomine segmentis 2-4 sat dense sublilissime, 5-6 pareius punclulatis, 6° præter basin 7°que toto rufo-testaceis, hoc sublus obconico-rotundato, parum produclo. — Long., 4 2/3 mill. Sexus differentia latet. Congo: Kinchassa, 11 ( Waelbroeck). Je me suis essuré que les tarses antérieurs étaient de 4 articles seulement. A dda *. Genus Notothectæ præsertim tarsis 4-5-5 articulatis affine, sed facie Dinusam simulans, corpore lato, brevi, nitidissimo, antennis brevibus, robustis, haud connalis, fere clavatis, arliculo ultimo prælougo, palporum maxillarium articulo ultimo sat incrassato, licet subulato ; capite brevissimo, pentagonali, oculis maximis, ex- sertis ; thorace elytris latiore ; abdom'nis segmento 20 basi fere tota LATE transversim profunde sulcato-impresso,sequentibus subtiliter trans- versim sulcatis ; pedibus brevissimis, robustlis, tarsis eliam brevibus, posticis articulo 4° duobus sequentibus simul sumptis vix breviore, 2-, longiludine decrescentibus, 5° duobus præ:edentibus parum longiore optime distinctus. Je ne connais qu’une espèce de ce genre intéressant. Ses mœurs ne sont pas inaiquées. 18. Adda æthiopica *. Squalide rufo-testacea, capite nigro, antennarum articulis 4 pri- mis et ultimo dilutioribus, abdominis segmentis 4-5 plus minusve parum infuscalis ; anteunis arliculo 2° 3° subæquali, 4° 5° paulo minus transverso, 6-10 maxime transversis, 11° quatuor præceden- tibus simul sumptis æquali, parall: lo, licet spice rotundato ; capite maxime convexo, lævi, duplo latiore quam longiore, fronte tecti- formi-elevala, oculis maximis, latera tola occupantibus ; thorace brevissimo, couvexo, duplo latiore quam longiore, antice truncato, postice utrinque sinualo, lateribus antice angustatis, angulis posti- cis nulto magis, anticis minus rotundatis, basi et antice subtilissime, lateribus vix, marginalo, punctis asperatis setosulis disperse punc- lato ; elytris thorace paulo tongioribus, basi tertia fere parle an- gustioribus, inde ad apicem ampliatis, apice extus vix sinuatis, dorso convexis, æque ac thorax, licet paulo fortius, asperato-punctatis ; abdomine lato, oblongo, lævi, elytris paulo angustiore, lertia parte antica latiore, marginibus crassis, asperalo-squamosis, sement 2° utrinque ad marginem plicis 2 parv's superadditis, sequentibus ibidem vix uniplicatis ; 7° dorsali late, ventrali magis, rotundalo, hoc magis producto. — Lonw., 3 1/2-3 2/3 mil. Abyssinie (Raffray). Côte-d'Or: Adda (coll. Eppelsheim).Congo: Kinchassa, 11 (Waelhroeck). La description qui précède a été faite sur le seul exemplaire que je possède d'Abyssinie. Celui de Kinchassa a 12 ponctüation des élytres moins éparse. À PROPOS DES TRAVAUX RÉCENTS SUR LES ZA T'HRIDIIDE Notes supplémentaires à l’Essai de Classification Par le R. P. fr. Mie-Jos. BELON, O. P. Outre quelques descriptions isolées d’espèces qu’il y a lieu d’ajou- ter à mon Catalogue des Lathridiidae, el dont il sera fait mention ci-après, deux études de toule première valeur ont été pubilés sur cette famille au cours de l’année dernière: l'une a pour auteur notre distingué collègue, M. Ganglbauer, le savant conservateur du Hofmu- seum de Vienne, et fait partie du troisième volume de ses Coléoptères de l’Europe moyenne (Kaefer von Milteleuropa,llt, 2,p.766-821); l’autre est due à un éminent et sympathique entomologiste, M. Fall, de Californie, qui en a enrichi les Transactions de la Société ento- mologique américaine (XXVI, 4899, p. 101-190, avec 3 pianches). Qu'il me soit permis de saluer avec une satisfaction très vive l'apparition de travaux si bien faits pour contribuer à la fois au progrès de l’entomologie et à l'avancement de nos connaissances dans un domaine quelque peu délaissé par ceux qui n’apprécient pas comme il conviendrait les créalures d’humble aspect et de taille exizuë, ou qui se laissent rebuter par les difficultés d'ordre pratiqua résultant soit de la recherche minutieuse des caractères, soil de insuffisance des anciennes diagnoses. Grâce à M. Fall, l’un de mes vœux les plus chers, — la révision des Lathridiidae de l'Amérique boréale, — a été réalisé. Fersonne, nieux que lui, ne pouvait entreprendre une pareille tâche et la mener à bien. Entre les mains d’un naturaliste aussi expérimenté, zélé autant qu’habile et perspicace, les matériaux accumulés dans ses cartons comme dans les collections importantes des Etats-Unis, soigneusement confrontés avec bon nombre de types des auteurs américains Ou étrangers, ont fourni à l’œuvre scientifique une ex- cellente base et le plus indispensable contingent. Certes, 1l reste encore, pour les monographes futurs des Lathridiidae, quelques lacunes à combler, certains doutes de synonymie ou d’interpréta- tion à résoudre, des questions à élucider concernant l’habitat, la biologie, les limites de variabilité dans une même espèce, surtout la valeur systématique de plusieurs détails secondaires de l’organisa- tion, et plus d’une découverte à faire sur un territoire si vaste et insuffisamment exploré en diverses régions. Mais, dès maintenant, beaucoup d'obstacles ont disparu, la voie est frayée et des jalons Lin bien placés indiquent la vraie direction à suivre à travers le dédale des formes indigènes ou importées qui s’entrecroisent, sans plus courir le risque de s’égarer dans les broussailles de descriptions superficielles, vagues et imprécises. Pour ma part, je m'empresse de mettre à profit les résultats d’une étude qui répond dans une très large mesure à mes désirs de spécialiste. Sans négliger les observa- tions relatives au groupement méthodique, je me propose principa- lement d'enregistrer ici, à titre de supplément à mon Catalogue (Rev. d’'Ent., 1897, p. 154-209), les additions et rectifications, dont nous devons la connaissance au mémoire de M. Fall. Beaucoup moins nombreux sont les documents de ce genre four- nis par M. Ganglbauer: la faune particulière qu’il a entrepris de traiter est explorée depuis longtemps et travaillée de telle sorte qu’il ne faut pas s'attendre à y rencontrer abondamment l'inconnu et l’inédit. Quelque forme récemment découverte, ou confondue jusqu'alors parmi des espèces affines ét d'aspect similaire, quelque synonymie élucidée par la consultation d’un type ignoré ou par l'étude plus approfondie de matériaux de provenance authentique, voilà — semble-t-il — tout le butin qu’on peut se promeltre comme contribution supplémentaire. Mais, en revanche, on est assuré de trouver dans l’ouvrage d'un maître si compétent l'énumération complète des sources bibliographiques, un système personnel de classification, une répartition rationnelle des genres et des espèces, des descriptions très soignées, substantielles, claires et précises, enfin les renseignements géographiques et autres qui concourent à compléter l’état civil de ces minuscules insectes. Si je ne parlage pas de tout point les vues et la méthode adoptées par l’auteur vien- nois, je ne fais pas de difficulté d’avouer qu'elles ont aussi leur raison d’être et leur vraisemblance, voire même qu'elles méritent d'être prises en sérieuse considération, surtout lorsqu'il s’agit de discuter le rapprochement ou la fusion en un seul groupe naturel de plusieurs familles tenues aujourd’hui pour distinctes et séparées entre elles à titre égal. x Ÿ + Telle qu’eile est constituée d’après sa formule essentielle, la famille des Lathridiidæ comprend-elle néanmoins des éléments étrangers, qu’il serait nécessaire d’exclure, sous peine de rompre son homogénéilé? A celle question, qui se posait au début même de mon Æssai de classification, j'ai donné une réponse catégorique et très affirmative, en ce qui concerne plusieurs genres énumérés au catalogue de Gemuminger el Harold parmi les membres de la MEMBRES DE LA SOCIÉIÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisahon pour 1900. M. Portevin, à Evreux. Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n'ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1900, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS. rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l'envoi de la /ievue. Les Tomes I à XVIII de la Revue (1882-99) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 40 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de 6 fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1900. Nos 4 à 7 (Echange). ANNALES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1900. NoS 6 et 7 (Echange). COLÉOPTÈRES Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro- phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie) Un envoie des listes d'échange et de vente promptement et franco aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestimmungs-Tabellen der ewropæischen Coleopteren. — Abonnemeït à la « Wiener Entomologische Zeitung. » A VENDRE D'OCCASION Revue a'Entomologie, Tomes I à XVII. — Prix: 100 fr. S’adresser au bureau de la Revue. CALWERS KÆFERBUCH (Manuel]des Coléoptères) dEvurope) 5e Edition, revue par le D'G. STIERLIN 4 Vol. in-4 de zx et 715 pages, ? planches noires et 48 pl. très belles coloriées, figurant environ 1,500 espèces. Stuttgart, Julius Hoffmann. Prix : broché: 26 fr 25; en demi-reliure, 30 fr. 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Édition ordinaire sur 2 colonnes, franco................. LMOfC75 Edition sur une colonne (catalogue-étiquettes ou memiento) PROD ADS a AAA NES ARR ER RS ttrO 1927225 Joindre un mandat-poste à la demande REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XIX.— 1900. — N° 6. (12 numéros par an) CAEN TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 1900 Sommaire du n° 6 (1900). À propos des travaux récents sur les Lathridiidæ (suite), Dar 46, RP BOIRE RENAN demie dela 77 à 92 Etudes sur les Muscides de France (3° partie) (suite), par L. Panel TS. RE Sn OS DALET PES 9261 à 276. (Ce travail est publié avec une pagination spéciale). \ MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÉTÉ {Chaque insecte communiqué doit porler sa localité précise) MM. A. Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides, . Eucnemides, llaterides, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides, Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo-rhénans). Bourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lycides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). R. Martin, au Blanc (Nevroptéres d'Europe, surtout Odonates). R. P. Belon, àLyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et circa- Anthicides et Ptinides du globe). Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides du globe). Dr O:-M. Reuter, à Helsingfors (Hémiptères-Hétéroptères paléare- tiques; Podurides). } G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé- miptères aquatiques; Locustides). Nota. — MM. les Sociélaires qui voudraient faire partie du Comité sont priés d’en informer le rédacteur de la Revue. OrrI ER famille actuelle. J'ai pareillement éliminé sans hésitation, soit mon ancien genre Neoplolera, que l'enquête si bien conduite par mon ami M. Fauvel et confirmée par mes propres recherches a démon- tré synonyme d'£Zuxestus Woll., soit le genre Beloniila Wasw., dont la structure larsale atteste l’affinité évidente avec les Hétéro- mères. Quant à plusieurs autres genres, européens ou exotiques, dans lesquels j'avais constaté l'aberrance de certains caractères assuré- ment fort importants, il me semblait sage, puisque je ne pouvais leur assigner une meilleure place, de suspendre jusqu’à plus ample informé mon jugement sur leur exclusion définitive, ei de les ad- mettre, au moins provisoirement et à titre exceptionnel, à faire partie d’un ensemble auquel ils se rattachent — à mon sens — par plus d’un détail suffisamment caractéristique. De divers côtés j'ai reçu, à ce sujet, des critiques d’une haute bienveillance et des sol- licitations qui me pressent de me prononcer avec moius de réserve. C’est trop d'honneur me faire, et, quoique très touché et reconnais- sant de l’estime témoignée à mes modestes travaux de spécialiste, je ne saurais oublier qu’il convient, notamment dans les questions d'ordre comparalif, de s’en rapporter de préférence au jugement des mailres d’un savoir éprouvé el beaucoup plus étendu que le mien. Sous le bénelice de cette observation, je me bornerai à réca- pituler ici les poin : en litige, et à examiner succinctement dans quelle mesure et à quelles conditions il y aurait lieu de se déclarer satisfait d’une décision éventuelle. D'abord, la question me parait tranchée en ce qui concerne le genre Monœdus Horn. Ainsi que je lai déjà fait remarquer, sur lPautorité de M. le docteur Sharp, dans mes premières additions au Catalogue des Lathridiidae(Rev. d’Ent., 1898, p. 163, note 1), il faut attribuer ce genre à la famille des Adimeridæ, dont je ne connaissais nila composition ni même l'existence, lorsque j'étudiai la description générique publiée en 1882 dans les Transactions de la Société entomologique américaine (X, p. 1167, avec une figure de l’espèce A1. guttatus (pl. IV, fig. 10). Je n’avais depuis lors eu sous les yeux qu’un seul représentant du groupe, le M. Lecontei de la Guadeloupe, décrit et figuré par M. Fleutiaux dans les Annales de la Société entomologique de France (1889, p.391, pl. VII, fig. 10). Plusieurs autres formes m'ont été naguère communiquées par notre obligeant collègue M. Antoine Grouvelle, et jai pu me rendre compte de visu que j'avais fait fausse route en admettant une opi- nion insuffisamment fondée. Le genre Æyplathrinus Reitt. devra-t-il également être biffé du Catalogue des Lathridiidae ? Je dirais volontiersavec M. Ganglbauer (Kaef. Mitteleur., lil, 2, p. 813) que ce genre sud-américain Revue d'Entomologie. — Juin 1900, 6 Le EN — pourrait bien ne pas appartenir à Ja famille actuelle. L'extension du pygidium laissé à découvert au delà des élytres et la soudure complète du front et de l'épistome qui se continuent sur un même plan sans offrir aucun vestige de suture, voilà deux détails d'organisation assez singuliers pour justifier le soupçon exprimé tout à l'heure. Mais suflisent-ils à motiver l’ostracisme? J'hésite d'autant plus à l'afñirmer que, malgré les recherches entreprises dans ce sens, je n'ai pu parvenir à découvrir les affinités qui permet- traient de rattacher avec quelque vraisemblance le genre Hyplathri- nus à une autre famille de Coléoptères. La même réserve s'impose à l’égard du genre Rethusus Broun, de Nouvelle-Zélande, en dépit de l’insertion exceplionnelle (1) des tarses à crochets appendiculés, et de l’aspect insolite que donnent à ces insectes les pustules tuberculeuses dont les élytres sontornées. Salvo meliori judicio, il ne semble pas naturel de répudier un classement manifestement indiqué par les caractères les plusessen- ti-ls de la morphologie et de la biologie. La discussion relative au genre européen Langelandia Aubé, que M. Ganglbauer ({oc. cut., p. 771, 846 et SSQ) écarte de la fa- mille des Lathridiidae pour l’introduire comme de droit parmi les Colydiidae dans la tribu des Tarphiini, est infiniment plus délicate, tant au point de vue des autorités en conflit et de l’appréciation de leur manière de voir, qu'à raison des conséquences logiques dont l’adoption suscitera — je le c ains — plus d’un inconvénient. Quelques lignes d'histoire jetteront sans doute un peu de lumière sur l’état de la question, et exposeront les causes des vicissitudes par lesquelles elle a passé. Lorsque fut découverte l'espèce qui a servi de type au genre Langelandia, il n’existait point encore de familles séparées sous les deux noms d'usage courant aujourd'hui. En publiant sa des- cription (Ann. Fr., 1842, p. 227), Aubé ne manqua pas de signaler, au nombre des caractères essentiels, la composition triarticulée des tarses, différ. nciant ainsi le nouveau type de plusieurs autres déjà connus, et en particulier des Bitoma, dont il affirme expressément que son ipsecte est voisin. Cependant, ni Redteñbacher, fondateur de la famille des Lathridiidae (Gätiung. Deutsch. Kaeferfn., 1845, p. 123), ni Erichson, fondateur de la famille des Colydiidae (Naturg. Ins. Deutschl., II, 1848, p. 251), ne firent mention du genre Langelandia. Lacordaire fut le premier (Gen. Col., I, (1) Les observations de M. Fall, au sujet des gradations assez prononcées que pré- sente l'insertion du deuxième aruicle des larses sur le premier article dans le groupe des Melanophthalma in sp., permeltent de conclure que la modification extrême des Rethusus n'est pas un indice certaun de leur appartenance à une autre famille. Et ee. 1854, p. 433) à lui assigner dans le système de classification la place qui appartenait manifestement à un insecte trimère: il le considéra comme un membre du groupe qu’il séparait précisément des Colydiens tétramères par ce caractère tranché et indiscutable. Après lui et sur les mèimes bases essentielles, Jacquelin Du Val (Gen. Col. d'Eur., I, 1857-1859, p. 240) adopta ce classement, qu'il corrobora en revendiquant pour le genre Anommalus une place — non pas dans les Colydiiaäæ, où Erichson, trompé par une certaine analogie de faciès et croyant à tort les tarses quadriarti- culés, n'avait pas fait difficulté de le ranger à côté du genre Agle- nus réellement tétramère, — mais bien parmi les Lathrididæ, dont il partage sans aucun doute la structure tarsale. Plus tard (Bull. Mosc., 1866, Il, p. 226), Motschulsky émit l’idée que le genre Langelandia ne pouvait rester avec les formes auxquelles on l’avait associé, et qu’il « devait former à lui seul une famille particulière ». Toutefois, la proposition de l'entomologiste russe ne trouva pas d’écho. Le genre Langelandia demeura en possession de son état civil scientifique. En publiant une excellente division des Lathridiidæ (Stett. ent. Zeil., 1875, p. 297 et suivantes), M. Reit- ter ne jugea pas indispensable de bouleverser l’œuvre de ses prédé- cesseurs : il maintint la formule essentielle de la famille et sa dis- tinction tres nettement indiquée par le nombre des articles tarsaux. Les Langelandia et les Anommalus Y figurent donc à juste titre. La même année, M. le D° G. von Seidlilz inaugurait dans sa Ffauna baltica (éd. 1, 1875, p. 38) une méthode bien différente. Réunissant en une seule famille, pour laquelle il retenait le nom de Coliydiides, les éléments des deux groupes trimères et létramères, il répartis- sait les Lathridiides primitifs entre plusieurs tribus de moindre extension, et colloquait notamment le genre Langelandia dans ses Coxelini et le genre Anomimalus dans ses Cerylonini. Cette dis- tribution a d’ailleurs été reproduite dans la deuxième édition (1888, p. 59 et 61) et dans la Fauna transsylvanica (1889, p. 59 el 61). Sur ces entrefaites, Leder découvrii au Caucase une espèce (L, grandis Reitl., Deuts. ent. Zeils., 1877, p. 9296) qui, par son faciès et l’ensemble de sa sculplure, ressemblait beaucoup à lanophihalma. Ayant constaté que les larses de cet insecte élaient distinctement quadriarticulés, le descripteur fut induit à penser qu’il en élait de même chez les autres Langelandia (Cf. Verhandi. zool. bot. Ges. Wien, 1879, p. 508), et, pour celte raison, il déclara dans le troisième cahier de ses Bestimmungs- Tabelien (ibid., 1880, p. 41) que le genre devait être exclu des Lathridiidae et reporté parmi les Colydiidae auprès du Lyreus d'Aubé, Un exameu ultérieur, provoque par l'étude de la Lange- landia callosipennis Reitt, (Cf, Deuts. ent. Zeits., 1881, 217), eno0 2 démontra l’inexactitude d’une opinion que je contredisais de mon côté en m'appuyant sur l'inspection microscopique des tarses chez les L. anophthalma et exigua (Cf. Monographie des Lathri- diens de France : Ann. Soc. Linn. Lyon, 1881, p. 199). En con- séquence, M. Reitter revint à son aucienne manière de voir, réta- blit le genre Langelandia parmi les Lathridiidae, et y comprit même la forme tétramère, L. grandis, qu’il regardait alors simple- ment comme un sous-genre: Agelandia (Cf. Deuls. ent. Zeits., 1882, p. 163), mais qu'il éleva plus tard à la dignité générique dans Ja deuxième édition du troisième cahier des Bestimmungs-Ta- bellen (Mœdling, 1887, p. 16). J'ai cru devoir suivre son exemple dans mon Essai de classification (p. 113). Entre temps, il est vrai, M. le D' Sharp avait de nouveau soulevé la question des affinités du genre Langelandia avec les Colydiides, et en considération de la très étroite parenté qu’il recon- naissait entre les Langelandia d'Europe et son genre Chorasus, de Nouvelle-Zélande, il concluait sans hésiter à l'incorporation de ces deux genres dans une même famille naturelle (Trans. ent. Soc. London, 1882, p. 79). De là vint probablement la détermination prise par M. le capitaine Broun (Man. N.-Zeal. Col., part. Hl-IV, 1886, p. 950) d'y admettre aussi, malgré les iarses de trois articles, son genre Lithostygnus, établi sur une espèce, costatus Broun (1): que j'avais décrite avant lui sous le nom de sinuosus et placée parmi les Metophthalmus Woll. (Cf. Ann. Soc. ent. Belg., 1884, C. R., p. CGXXIV, et Rev. d'Ent., 1884, p. 249). Un autre pas a été fait dans cette voie de l’adjonction de formes trimères aux Colydiidae tétramères: le très savant et magnifique travail publié par M. le D' Sharp dans la Biologia Centrali- Americana (vol. Il, part. 4, 189%, p. 144) répartit en treize sous- familles l’ensemble des Colydiidae ; la treizième, celle des Disco- lominae, autrefois séparée par le D' Horn (Proc. Am. Phil, Soc., XVII, 1878, p. 557) et comprenant les trois genres Discoloma, Hoiophygus et Notiophyqus, est entièrement composée d'insectes trinères, suivant la formule caractéristique du tableau. Ne con- naissant pas ces insectes en nature, je n’ai pas la compétence nécessaire pour infirmer cetle manière de voir. Il me semble bien, théoriquement, que le fait présente quelque chose d’anormal, et je serais tenté de donner, les yeux fermés, mon assentiment à la remarque aussi discrète qu'impartiale de M. Ganglbauer: € Par les hanches postérieures globuleuses, d’une petitesse extraordinaire et (1) Une seconde espèce, découverte depuis el publiée sous le nom de Lithos{ygnus minor Broun (Man, N.-Zeal, Cot., NI, 1893, p, 13##4), m'est inconnue en nalure, largement distantes des épisternes du metasternum, ainsi que par leur faciès, les trimères Discolominae diffèrent tellement de tous les C'o'ydiidae qu’on ne peut — à mon avis — réunir avec les Colydiidae la famille établie par Horn sous le nom de Discolo- midae: celle-ci me parait avoir des rapports plus étroits avec les Lathridiidae, les Coccinellidae et les Endomychidae. » (Kaef. Mitleteur., II, p. 846). Quoiqu'il en soit, il faut tenir compte du fait, qui est un précédent grave à l'appui de la décision finale à intervenir sur la question actuellement débattue, savoir: le nom- bre des articles tarsaux doit-il être considéré, non plus comme une distinction essentielle entre les deux familles, mais eomme un caractère subordonné et de valeur seulement secondaire qui per- mettra de constituer dans une même famille naturelle un groupe exclusivement composé de trimères à côté d’autres groupes où les trimères et les tétramères se trouveront réunis dans la mesure de leurs affinités générales ? D'ailleurs, une fois admis que le genre trimère Langelandia, y compris le sous-genre tétramère Agelandia, doit — à raison de ses relations incontestables avec le genre Lyreus, de France, et le venre Lastrema, du Caucase, comme aussi avec le genre Chora- sus, de Nouvelle-Zélande — être classé dans l’une des tribus de la famille des Colydiidae, il est rationnel de poursuivre des rappro- chements analogues et d’en tirer les conclusions auxquelles s’est rallié M. Ganglbauer. — Le genre Anommatlus Wesm., trimère et anophthalme de même que les Langelandia proprement dites, a été pareillement classé parmi les Lathridiidae à côté des Holopa- ramecus. Cependant, — je cite les termes du jugement formulé dans les Xaefer von Milteleuropa (II, p. 771) — «& il en diffère très notablement par toute la forme du corps, l'insertion des an- tennes à découvert, la structure des trochanters, des fémurs et des libias, etc., et, d’après ses rapports d’étroite affinité avec les Teredus etles Oxylaemus, il appartient indubitablement aux Colydiidae: chez Orylaemus et Anommalus, en effel, la forme du corps et la sculpture sont concordantes à un haut degré ; la conformation des parties buccales concorde presque complètement chez Anommatus et Teredus. » — D'autre part, le genre Abro- mus Reilt. est fort voisin des Anommatus, dont il est séparé seu- lement par la massue antennaire biarticulée et la saillie proster- nale plus large (1). Voilà donc encore {c’est la conclusion de (1) Est-il bien exact de restreindre à ces deux caractères les différences qui ont molivé la création du genre 4bromus ? J'en ai indiqué trois autres. alors pourtant que je considérais les Abromus comme un simple sous-genre des Anommatus (Cf. Monogr. des Lathr. de France, 1881, p. 75), eo M. Ganglbauer) deux éléments étrangers aux Lathridiidae; ils doivent être exclus de la famille actuelle et reportés parmi les Coiydiidae. Enfin, de même que le genre Lithostygnus Broun, dont j'ai déjà parlé, il existe un genre trimère exotique, Lobogestoria Reitt., compris dans ma série des Lathridiint à corps allongé subparal- lèle (Essai de Class., p. 113), présentant par conséquent un faciès analogue à celui des Colydiidae. Je ne le connais que par la des- cription (Deuts. ent. Zeits., 1878, p. 31). Mais l’auteur, tout en fixant la place systématique de l’insecte cubain dans le voisinage des Anommatus et des Langelandia, fait remarquer qu’il est fort voisin du groupe des Pycenomerus parmi les Colydiidae. La diagnose mentionne aussi un caraclère d’une certaine importance, que j’ai également constaté chez les Lithostygnus: les segments du ventre sont construits sur un autre plan que ceux des Lathri- diidae ; au lieu d’avoir le premier arceau nettemevt plus allongé que chacun des suivants, tous les sclérites présentent ici une lon- gueur à peu près égale et paraissent immobiles, comme c’est le cas chez un grand nombre de Colydiidae. On pourrait donc justifier le déclassement de ces deux genres et adopler vis-à-vis d’eux la mesure qui a été proposée pour les précédents. Et maintenant il faut conclure. Quel serait le résultat logique imposé par le nouvel ordre de choses? Bon gré, mal gré, la formule essentielle de la famille des Colydiidae devra être modifiée ainsi: & Tarses composés de quatre ou de trois articles à toutes les pattes. » Autrement la définition ne comprendrait pas intégrale- ment l’objet qu’elle a pour but de définir. Mais alors la phrase dis- tinctive — unique en réalité — à laquelle on est obligé de recourir en dernière analyse pour séparer la famille des Lathridiidae, « Tarses composés seulement de trois articles à toutes les pattes » quelle valeur garde-t-elle ? A moins de signaler un caractère pri- mant tous les autres et appartenant exclusivement, soit aux rimères Lathridiidae, soit aux Colydiidae tant tétramères que trimères, il n’y a plus ici la ligne précise de démarcation, qui n’est pas à la merci d’upe appréciation subjective. Un savant expérimenté comme M. Ganglbauer jugera les cas douteux avec une grande sûreté de coup d'œil d’après le faciès des insectes et quelques menus détails d'organisation ; mais ceux qui n’ont ni son savoir nison expérience seront fort embarrassés et courront grand risque de faire fausse route. Afin de parer aux inconvénients, je ne vois que deux partis à prendre: fondre en une seule famille les Colydiidae et les Lathri- diidae, qui ont réellement de nombreuses affinités malgré la diver- gence tarsale, ou bien conserver la séparation absolue et peut-être moins naturelle des deux familles sur la base très étroite de la strucinre létramère ou trimère des tarses. — Et si l’on veut sa- voir toute ma pensée, je ne serais pas éloigné de préférer le pre- mier parti au second. Mais, en pratique, et dans l’état actuel de nos connaissances, le second offre des avantages, auxquels je ne crois pas sage de renoncer. x * % Après léliminalion des genres européens Anommalus, Abro= mus, Langelandia et Agelandia, la famille des Lathridiidae, telle que M. Ganglbauer la comprend, se diviserait en trois sous- familles : en tête les Dasycerinae, avec le seul genre Dasycerus; après ceux-ci, les Lathridiinae, qui se répartissent en deux tri- bus, Lathridiini et Corlicariini; enfin, les Joloparamecinae, qui ont pour type le genre Jloloparamecus, avec les Colovocera, Reilteria et Merophysia. De son côté, M. Fail s’en tient au système de M. Reitler et con- sidère seulement comme des tribus les quatre divisions primaires de la faille : 1. Merophysiini, 2. Dasyceriri, qui possèdent en commun le caractère très important des cavités coxales antérieures ouvertes en arrière ; 3. Lalhridiini, et 4. Corlicariini, chez les- quels au contraire les mèmes cavités sont fermées postérieurement. Des observations très justes et d’une valeur scientifique incontes- table présentées ‘par ces maitres éminents dans leurs mémoires respectifs, il résulte que je me suis trompé, en adoptant le venre Dasycerus à litre de membre aberrant parmi les Lathridiini, et qu'il ya lieu de modifier une appréciation dont les motifs d'ordre secondaire ne sauraient prévaloir contre un ensemble de faits beaucoup plus importants au point de vue de la classification. S'il demeure vrai, comme je l’ai dit (Essai, 1857, p. 112), que des analogies assez nombreuses — lelles que la sculpture de la tête, du corselet et des élytres, les fossetles post-coxales de la page infé- rieure du corps, le système de soies et la membrane de la marge externe — peuvent être indiquées entre le genre Dasrycerus et la plupart des Lathridius, il faut tenir compte avant tout des dissemblances essentielles que les meilleurs auteurs s'accordent à prendre pour bases d’un groupement distinct. Dans le cas présent, la capillarité des antennes et la structure de leur massue ornée de poils verticilles, l'ouverture en arrière des cavités cotyloïdes anté- rieures, la présence de six segments abdominaux bien distincts dans les deux sexes, l’organisation particulière des mâchoires et des palpes (celles-là à lobe interne fortement développé et plus gros que l'externe, ceux-ci à dernier article grêle et subulé) sont des caractères assez tranchés pour établir le droit à une place à part. Je me range donc à l'avis de mes bienveillants contradicteurs sur la question principale, à propos de laquelle nous élions divisés. Oui, le genre Dasycerus mérite de constituer un groupe séparé. — Mais, n'est-il pas quelque peu exagéré de le considérer, avec M. Ganglbauer, comme le type d’une sous-famille, ou même d’une famille spéciale ? Malgré les divergences d'organisation, dont la plupart se retrouvent d’ailleurs plus ou moins graduées parmi les autres groupes de Lathrididae, il existe encore tant de points de contact dans la biologie, le faciès et les détails du plan général, qu’il semble suffisant de s’arrêler à la détermination prise par MM. Reitter et Fall, et de juxtaposer, à titre égal de tribus, les quatre divisions primaires de la famille. Faut-il, d'autre part, débaptiser la tribu des Merophysiini (Reit- ter, 1875) pour lui imposer le nom p lus récent d’'Joloparamecini (Ganglbauer, 1899) ? Le droit de priorité n’est pas douteux, et les motifs allégués pour justifier ici un changement de nomenclature n’ont pas une valeur décisive dans la question. Il ne s'agit pas, en effet, de savoir si le genre Æoloparamecus est plus anciennement connu, s’il a une diffusion géographique plus étendue, et si ses caractères morphologiques représentent un type plus ancien. Ces considérations peuvent, il est vrai, guider le premier choix d'un nom de groupe, mais leur influence n’est pas nécessairement pré- dominante, et, en tout cas, elle ne doit pas s'exercer au delà et détruire le droit acquis. Il faut donc garder l'appellation primitive des Merophystiinti. x * % Dans la tribu des Lalhridiint, M. Ganglbaueradmet la séparation générique des C'artodere, des Metophthalmus et des l?e velieria, mais il réunit aux Lathridius les Coninomus, les Conilhassa et les Eniemus à titre de simples sous-genres. — Telle n’est pas la manière de voir adoptée par M. Fall : il reconnait, avec M. Reitter et avec moi, la dignité générique des ÆEnicmus (y compris les Conithassa de Thomson) ; de plus, il revendique une séparation d’égale valeur entre les Lathridius et les Coninomus; enfin, il estime que les Carlodere doivent être réparties en trois genres distincts, d’après des caractères d’une haute importance qui n’a- vaient pas encore élé signalés par les auteurs. De ces conclusions divergentes, celle de M. Fall me semble être RS — la mieux fondée en raison. L'autre, tout en s’appuyant sur quelques faits dûment constatés, exagère peut-être leur portée et force un peu la note de l’appréciation. Voici, en effet, les considérants du jugement de M. Ganglbauer: (€ Enicmus se distingue de Lathri- dius seulement par le manque de lignes longitudinales élevées sur le corselet. Je ne puis tenir pour générique cette distinction, qui n'est en elle-même qu’une différence de sculpture, d’autant mieux que les deux lignes longitudinales s’affaiblissent beaucoup chez plusieurs échantillons de Lathridius Bergrothi (1), tandis que, d’autre part, elles apparaissent indiquées chez plusieurs exemplaires d'Eniemus transversus. » (Ka»f. Mitteleur., II, p. 778). — En ce qui concerne le fait relatif aux Ænicmus transversus, fait qui peut être constaté pareillement chez d’autres espèces, je pense qu’il s’agil uniquement des veslises costiformes qui se montrent parfois au-devant de la base thoracique vers le milieu longitudinal de la dépression transverse; car, je n’ai pas souvenance d’avo r jamais rencontré trace de côtes sur le disque même du pronotum parmi deux ou trois mille échantillons qui ont passé sous mes yeux. De ce chef, il ne saurait y avoir confusion entre les genres marqués plus ou moins de côtes strictement discales et les genres qui en sont dépourvus. Je ne contesterai pas davantage qu’il faille accorder peu d'importance à une légère différence de sculpture, si on l’ap- précie en elle-même indépendamment de toute autre considération. Cependant, au point de vue empirique, et comme moyen aussi sûr que commode de fixer une ligne de démarcation entre certains groupes d'insectes, il n’est pas douteux qu'un caractère de cette sorte puisse avoir beaucoup de valeur, puisque M. Ganglbauer n’a pas hésité à s’en servir pour séparer les sous-genres Conithassa et Eniemus des sous-genres Lathridius et Coninomus. Pour élever d'un degré notre appréciation et l’introduire pratiquement dans le domaine de la séparation générique, il était nécessaire de recourir à d’autres considérations. En comparant les divers genres qui constituent la tribu actuelle, on remarque de prime abord que la présence ou l’absence de côtes discales sur le pronotum est accom- pagnée d'un ensemble de détails qui concourent à donner aux insectes un faciès tranché et bien particulier. Avant tout examen des caractères essentiels, on est frappé de la configuration exté- rieure, et une sorte d’instinct naturel pousse à conjecturer le groupement générique d’après les analogies d'aspect. Dans le cas (1) A l'appui de cette observation de M. Ganglbauer, on pourrait citer d'autres exemples de l'oblitération plus ou moins complète des carènes discales, non seulement chez les exotiques, comme le L. bifasciatus Reitt., d'Australie, ou mes deux espèces de Metatypus du Chili, mais parmi les européens, tels que L, constrictus Gyll, ere actuel, le prothorax transverse, plutôt élargi que rétréci vers le milieu et n’offrant pas sur ses bords latéraux les sinnosités spé- ciales des Lathridius, fournit avec l’absence des côtes discales l'indication d’un type différent. Plusieurs détails accessoires, bien que sujets à s’affaiblir ou même à disparaître dans telle ou telle espèce d’'Enicmus, viennent à l’appui du diagnostic et, comme le fait justement remarquer M. Fall, sont caractéristiques en un sens général, par exemple, l’allongement du prosternum au-devant des hanches, la brièveté relative des antennes, la sculplure fortement accentuée de la page inférieure du corps, etc. Il n’est donc pas tout à fait exact de dire que les ÆEnicmus se distinguent « seulement » des Lalhridius par l'absence de côtes discales sur le pronotum. Il faut d’ailleurs tenir compile aussi de deux autres caractères de haute importance, sur lesquels M. Fall appelle à bon droit l’attention: la conformation du prosternum et la proportion relative des deux pre- miers articles tarsaux. — Chez les Lathridius proprements dits, la lame prosternale n'atteint pas la marge postérieure du corselet, et les épimères prothoraciques viennent se souder directement sur la ligne médiane. D’après cette particularité de structure, que le D' Horn avait remarquée d’abord sur le L. liratus, le D' Le Conte établit son genre Slephostelhus (tombé depuis en synonymie, l'existence de cette même structure ayant été constatée parmi les Lathridius). Au contraire, les Enicmus se distinguent très nette- ment sous ce rapport: le prosternum s’avance entre les hanches jusqu'à la marge postérieure du thorax, séparant complètement les épimères et empêchant leur cualescence sur la ligne médiane. — Une autre différence très valable entre les deux genres est mani- festée par la longueur respective des deux premiers articles des tarses : tandis que le deuxième article des Lathridius est sensible- ment plus long que le premier, chez les Enicmus le premier et le deuxième article sont de longueur égale ou à peu près. Je ne reviendrai pas ici sur les raisons qui m’avaient engagé à considérer les Uoninomus comme une simple subdivision des Lathridius : je les ai exposées dans mon Essar de Classificalion (1897, p. 126). M. Fall apporte un nouvel exemple du peu de fon- dement que présente le prolongement de la tête en arrière des yeux. Son Lathridius armatulus a les tempes sensiblement plus allon- gées que le Coninomus australicus Bel. — Toutefois, il n'hésite pas à voir dans les Coninomus, comme l'ont fait M. Reiïtier et le Dr Le Conte, un type générique distinct L'incision très profonde qui étrangle le corselet à son tiers postérieur est en effel un carac- tère indicatif qu’on ne saurait dédaigner, pas plus que la membrane marginale blanchâtre et semitransparente qui persiste généralement, more à quelques exceptions près. Mais ce qui donne plus de poids à ces détails révélateurs, c’est la construction essentiellement différente de la fermeture des cavités cotyloïdes antérieures. Ici, les épimères prothoraciques ne sont pas coal-scentes sur la ligne médiane du prosternum à la façon des Lathridius proprement dits; elles sont, au contraire, complètement séparées par la lame prosternale qui atteint la marge postérieure du corselet. Si le fait, bien constaté sur les Coninomus d'Amérique boréale, se vérifie également chez leurs nombreux congénères de l'Amérique méridionale et de l’Aus- tralie que je n’ai pas encore eu le loisir de contrôler, il y a lieu de revendiquer pour eux le titre de genre. L'étude très soigneuse que M. Fall a faite des Carlodere l’a con- duit à découvrir dans leur structure quelques détails qui empêchent Phomogénéité d’être parfaite. La contiguité des hanches médianes aussi bien que des hanches antérieures, la légère saillie subconique des hanches postérieures dont les cavités n’atteignent pas la marge latérale du corps, la soudure du premier arceau du ventre avec le metasternum, le labre embrassant l’épistome sur les côtés, la ponc- tuation grossière de la page inférieure et les caractères sexuels du c justifient assurément la eréalion du genre Adistemia, qui a pour type la C. Watsont Woll. — Quant au genre Belonta, que M Fa!l m'a si gracieusement dédié, il diffère des autres Cartodere par un caractère de premier ordre, dont je n'avais pas remarqué l'existence lorsque je décrivis la C. unicostata, mais qui n’a pas échappé à la perspicacité de notre collègue de Californie. Le déve- loppement des trochanters, qui sont grêles, cylindriques, arqués, et de longueur à peu près égale à celle du quatrième segment du ventre, est une particularité de structure inusitée parmi les Lathri- diides L’insecte, type du nouveau genre, présente un aspect assez singulier à cause de l’exiguité de son corselet et de l’enduit crétacé qui le recouvre d’ordinaire. Comment le genre Metophthalmus Woll. doit-il être composé ? Faut-il y comprendre mon genre Metatypus ? La question se pose à propos des découvertes récentes, et principalement de celles qui ont été faites par M. Fall. — De même que le genre /loloparame- cus réunit plusieurs groupes, Tomyrium, Tocalium et Calyplo- bium, de structure générale assez uniforme malgré la diversité de leur constitution antennaire, le genre Metophthalmus semble de- voir conserver son unité, en dépit des divergences présentées par les antennes. Tant qu'on ne connaissait que des formes à antennes 9-10 articulées, possédant toutes une massue d’un seul et même type, c'est-à-dire composée de deux articles dont le pénultième est Court et transverse, tandis que le dernier est ovale et de moitié au Œ'ecpe moins plus allongé, il était permis de croire que des formes à an- tennes construites sur un plan différent, c’est-à-dire composées de {1 articles, dont les 9€ et 10° courts et transverses forment, svec le onzième d’une longaeur égale aux deux précédents pris ensemble, une massue se rapprochant davantage de celle des Cartodere que de celle des Lathridius, avaient droit à une séparation générique. Sous l'influence de cette pensée, j'ai établi le genre Metatypus pour deux espèces chiliennes que j'avais décrites d’abord comme appartenant aux Melophthalmus, et je leur ai adjoint le M. par- viceps Le C., qui ne m'était pas connu en nature, mais dont je suppôsais les antennes coustituées d'une facon absolument iden- tique. Aujourd’hui, j'apprends par le mémoire de M. Fall que le parviceps a bien la massue antennaire triarticulée, mais que ses antennes comptent seulement dix articles; et, d'autre part, qu’il existe aux Etats-Unis plusieurs espèces possédant toute l’organisa- tion essentielle des Metophthalmis avec des antennes de Meta- typus. Pour être logique, il faudrait donc créer un genre nouveau à l'intention du parviceps et annexer les espèces nouvelles au genre Metalypus. Un pareil procédé — M. Fall le fait justement remarquer — n’est pas admissible, attendu l’uniformité frappante qui règne dans tous les détails de l’organisation.— Cette conclusion est corroborée par le fait que j’ai signalé en décrivant deux nou- veaux Melophthalmus du Cap de Bonne-Espérance : chez ces der- niers, les antennes sont composées de dix articles, cont le dernier seul forme l4 massue. Il résulte de là que la diagnose du genre Metophthalmus doit être modifiée dans sa formule relative aux antennes, puisqu'il s’y rencontre une composition de 9, de 40 ou de 11 articles, avec diverses combinaisons d’un, deux ou trois arti- cles à la massue. Dans ces conditions, il serait peut-être difficile de maintenir les Metatypus, à titre simplement sous-générique. Je laisse aux futurs monographes le soin de résoudre ce problème par une étude plus approfondie du genre Metophihalmus. x *Y + Dans la tribu des Corlicariinti, M. Ganglbauer admet seulement les deux genres Corticaria et Migneauxia ; au premier, il rat- tache les Melanophthalma, comme lPavait fait H. Brisout de Bar- neville. Le raractère tiré du nombre des seoments abdominaux, qui nous a servi, à M. Reitter et à moi, de règle décisive pour séparer génériquement les Corticaria des Melanophthalma, a le double tort d’être une simple différence sexuelle et de n’être pas toujours perceptible, — Je demeure d'accord que l’objection n’est pas dé- (80. pourvue de valeur ; cependant, si bien fondée qu’elle se montre de prime abord, quelques explications en alténuent la portée et per- mettent de conserver un degré suffisant d'importance à la ligne de démarcation tracée entre les deux genres, qu’on peut d’ailleurs discerner avec certitude à peu près dans tous les cas par un en- semble de détails caractéristiques parfaitement exposés par M. Ganglbauer, lorsqu'il rédige le tableau distinctif de ses trois sous- genres: Corticaria in sp., Melanophthalma et Cortiearina. Il faut, en outre, remarquer que le sixième segment abdominal attri- bué aux © du genre Corticaria, dont les ® ne doivent posséder normalement que cinq arceaux (1), n’est probablement pas autre chose qu’une partie de l’armure génilale plus ou moins saiilante, parfois même entièrement cachée sous la pubescence terminale. Il n’en est pas ainsi dans le genre Melanophthalma, suivant les observations très intéressantes de M. Fall: le sixième segment ventral est ici un véritable sclérite externe, dont la visibilité est indépendante de l’expulsion des organes génitaux au dehors; il existe à peu près invariablement dans les deux sexes, sauf chez les espèces à massue antennaire biarticulée, pour lesquelles M. Fall admet le sous-genre Cortilena, où, dit-il, le sixième arceau @e la @ est visible, tandis que celui du © est uniformément caché. Bien que je n’aie pas encore eu les moyens de contrôler par moi- même le fait dûment constaté par notre habile collègue sur les espèces nord-américaines et sur quelques européennes, je n’hésite pas à le tenir pour généralement exact, et j’adopte en conséquence la modification suivante de la formule dichotomique de mon Coxs- PECTUS GENERUM (Essai, 1897, p. 115): C. Abdomen fœminæ segmentis quinque composilum; sextum quandoque segmentum in - apparet. Clava antennarum semper {riarliculala. Coleoptera elonga- tiora, subparallela aut longius ovalia, , ,. . . XXIII. Corticaria Marsh, Abdomen tam fœminæ quam maris segmentis sex composilum (in subgenere lamen Cortulena, in quo antennarum clava duobus {antum articulis constat, segmenta ventralia Çj quinque. ®) sex numeranlur). Coleoplera breviora, ovala, . , . . . ,. . XXIV. Melanophthat ma Mots: a Par suite de la découverte du nouveau genre Fuchsina Fall, dont les antennes sont composées de dix arlicies comme celles du genre Migneauxia, il faudra dédoubler la section A’ de mon ta- bleau (oc. cit.) : (Li M. Fall note l'apparition d'un sixième arceau chez la ®) de sa Corticaria bre vi- cornis, mais il estime qu'il s'agit d'un pseudo-segment (serait-ce une saillie accid:n- tella de l'oviducte?, et non point d'u véritable sclérite externe, A’. Antennæ {0-articulatæ. D. Oculi distiacti, Scutellum perspicuum, transversum, Elytrum unumquodque regularilec 8-s2rialim puncta- tum. Processus intercoxalis primi segmenti ventralis ANLICENTOCEUSE EURE I I ER EX EM Oo renuxiniDive D', Oculi uulli, Scutellum nullum. Elytrum unumquodque subconfuse 12 aut 13-seriatim punctatum. Processus intercoxalis primi segmenti ventralis subtriangularis, APICEMTOLUNTALON NE EN. RE CT EXT PIS RC Hs un Ralls x * x Il. Colovocera Mots. (Catalogue, 1897, p. 154). Une espèce nouvelle a été décrite par leR. P. Wasmann,S.J., qui me l’a fort aimablement dédiée. Comme la Maderae Woll., elle a le premier segment ventral marqué d’une ligne postcoxale arquée, les yeux composés de quelques faceltes pigmentées, et la ligne coxale du metasternum arquée, mais s'écartant peu de Ja cavité cotyloïde (a. b. de mon tableau, /oc. cit., p. 118). On la discernera de sa congénère cosmopolite par sa taille moindre (1,2 mill.), sa forme plus étroite, sa ponctuation distincte, fine et serrée, et par la pubescence pruineuse de l’avant-corps. L’écusson, qui manque chez Ja Col. ecitonis Wasm , est ici distinct et triangulaire, cependant notablement plus petit que celui de Maderae, et rappelant plutôt les dimensions normales de cette même pièce dans le genre Dis- plotera Reitt. 4 bis. Beloni Wasm., Deutsche ent. Zeils., 1899, I, p. 160. Inde: Wallon et Sangamner, district d Ahmeänagar. — Trouvé par le R. P. Heim dans les nids de Pheidole sulca- ticeps Rog. subs. poonensis For. et d’Holcomyrmex sca- briceps Mayr. # x IV. Merophysia Luc. (Add. au Catal., 1898, p. 157-158). L'espèce décrite par M. Reitter sous le nom de bicarinata et attribuée par lui aux Merophysia présente plusieurs caractères de valeur générique, dont j'ai fait mention (/oc. cit.) mais sans adop- ol 2 ter pour cela la création d’un genre nouveau. M. André de Seme- now estime qu’il y à lieu de prendre cette détermination, et, dans une Etude sur l’origine de la faune et de la flore de la Péninsule taurique (Crimée), publiée dans les Mémoires de l’Académie impé- riale des sciences de Saint-Pétersbourg (VINS série, t. VIII, n° 6, 1899), il propose de donner le nom de MEROPHYsIOPs à l’insecte en question. Je dois en conséquence introduire cette coupe dans le catalogue actuel. IT bis. Merophysiops Semenow. (Mém. Acad. Sc. St-Pétersb., 1899, p. 15, not. 2). 1. bicarinata Reitt., Deutsche ent. Zeits., 1897, p. 217. — Bel., Rev Ent AS98 D 457 Région transcaspienne: Buchara. ue VI. Holoparamecus Curt. (Catalogue, 1897, p. 159). Depuis la publication de mon premier supplément au Catalosue des Lathridiidae (Rev. d'Ent., 1898, p. 163), j'ai décrit une espèce du Cap de Bonne-Espérance faisant partie du sous-senre Calyptobium. Mon !. Rafjrayi ressemble beaucoup au #iger Aubé, auprès duquel il doit se placer. On le discernera aisément à la sculpture de la base thoracique, où il n’existe pas de carinule médiane, mais une simple ligne longitudinale de séparation. Au même sous-genre appartient une autre espèce, floridanus Fall, décrite plus récemment. Avec le pacificus Le C , elle se dis- tingue de notre caularum d'Europe par l’absence de carèue aux angles postérieurs du corselet. Un petit tableau, dont j’emprunte les caractères à M. Fall, permettra de reconnaitre aisément les trois espèces. Thoracis anguli posteriores haud carinali. Tempora ejusdem fere loagiuudinis atque oculi, Pronotam ante basin in medio duabus foveolis approximatis ornatum, pacificus Le C, Teimpora valde brevia. Pronotum ante basin lransversim im- p'essum, absque mediis foveolis, ,. . , . , ,. +. . floridanus Fall, Thoracis anguli posteriores cariuati, Pronotum anle basin in medio duabus foveolis confluentubus ornalum, , . , . caulurum Aubé: 2e 00. Les catalogues ont noté le sirgularis Beck comme trouvé en Californie et à New-York; c'est d’après eux que j'ai indiqué moi-même les deux localités nord-américaines avec les autres pro- venances de cette espèce cosmopolite. Mais il parait que la déter- mination de l’insecte est inexacte. M. Fall a examiné dans la collec- tion Le Conte l’exemplaire de New-York, qui a servi de base à l’in- dication des auteurs : en réalité, ce n’est pas le sirgularis, mais bien le Xunzei Aubé, lequel se trouve aussi en Californie. Il est à croire toutefois que le cosmopolite sirngularis sera rencontré tôt ou tard dans la faune d'Amérique boréale. Subgenus [: HKoloparamecus in sp. 1, Ragusae Reitt. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 107, pl. IL, fig. 4 et 12. Amérique boréale : Pennsylvanie ; Missouri. 2. Kunzei Aubé. Ajouter: Fall, Trans, Am. ent. Soc., XXNWI, 1899, p. 108, pl, I, fig. 8 et 32. Amérique septentrionale : New-York ; Californie. 8. singularis Beck. Ajouter : Fail, Trans. Am. ent. Soc , XXVI, 1899, p. 108, pl. IL, fig. 2 et 2a. Effacer les localités d'Amérique septentrionale. Subgenus IV: Calyptobium Aubé. 11. pacificus Le C. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 109, pl. HI, fig. 4 et 4%. A la localité citée, ajouter: Los Angeles, Pomona, sous l'écorce de troncs cariés, en avril; Palm Springs, autour des racines de graminées et parmi les détrilus au bord du Colorado; Arizona, Tucson, en janvier ; MtS Santa Rita, en mai. 14 bis. floridanus Fall, Trans. Am. ent. Soc., 1899, p. 109. Amérique du Nord : Floride, Key-West. 15 caularum Aubé. Ajouter : Fall, Trans. Am. ent. Soc..XXVI; 1899, p. 110. Amérique septentrionale : Californie, Los Angeles et Pa- sadena, sous les écorces et au vol, en février et en seplem- bre. 29 bis. Raffrayi Bel., Ann. Soc. ent. Belg., 1898, p. 44. Cap de Bonne-Espérance : environs de Cap-Town, sous les pierres, en avril et mai. MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisation pour 1900. MM. Desbrochers des Loges, à Tours. — Polle de Viermes, à Pon- toise. — Fauconnet, à Autun. — Mège, à Villeneuve. Conformément à l’article 7 des statuts, MM.les Membres qui n'ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1900, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l’envoi de la Revue. Les Tomes I à XVIII de la Revue (1882-99) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 40 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de 6 fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1900. N° 8 (Echange). ANNALES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE, 1900. Nos 6 et 7 (Echange). COLÉOPTÈÉRES Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro- phes, richement assortis, fruis, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie) On envoie des listes d'échange et de vente promplement et franco aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestimmungs-Tabellen der europæischen Coleopteren. — Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » A VENDRE D'OCCASION Revue d'Entomologie, Tomes ! I à XVIII. — Prix: 100 fr. 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EN VENTE AU BUREAU LE LA /tevue : CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ, CAUCASI & ARMENLE ROSSICÆ AucroriBus D' L. v. Heyoen, E. Rerrrer Er J. Weise Cette 4e édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglbauer, Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l'ouvrage original et de la monographie où chaque "espèce est décrite, ainsi que ses diverses patries. Ëlle contient 420 pages. Édition ordinaire sur 2 colonnes, franco.........,......1 42fr. 76 Edition sur une colonne (c atalogue- étiquettes ou memento) PÉDBDEE SR AS men Ed à 1e ele AAA ide ee er se etui a ue SSSASAATRE 19 25 Joindre un mandat-poste à la demande REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XIX.— 1900. — Nos 7 et 8. (12 numéros par an) CAEN TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 1402 & 116 1900 Sommaire du n° 7 et 8 (1900). \ À propos des travaux récents sur les Lathridiidæ (fin), parle RS PÉIBOT ON IC EE TRUE LR leader à et aa 93. Sur une tribu nouvelle de Staphylinides, par Albert Fauvel. 123 £ontribution aux Chrysidides du globe, par R.du Buysson. 125 à 140 Etudes sur les Muscides de France (3° partie) (suite), par D Pande less Rss ice SR LAS ae 277 à 292 (Ge travail est publié avec une pagination spéciale). MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÉTÉ {Chaque insecte communiqué doit porter sa localité précise) MM. A. Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides, Eucnemides, Elaterides, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides, Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo-rhénans). Bourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lycides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (lormicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin; à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). R. Martin, au Blanc (Nevroptéres d'Europe, surtout Odonates). R. P. Belon, àLyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et circa- Anthicides et Ptinides du globe). Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiseides et Gyrinides au globe). Dr O.-M. Reuter, à Helsingfors (Hémiptères-Hétéroptères paléarc- tiques ; Podurides). G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé- miptères aquatiques ; Locustides). Nota. — MM. les Sociétaires qui voudraient faire partie du Comité sont priés d'en informer le rédacteur de la Revue. Er VIII. Anommatus Wesm. (Catalogue, 1897, p. 164) Le genre Anommalus, que M. Gangibauer considère comme le type d’une tribu spéciale dans la famille des Colydiidae (Kæf. Mitleleur., IT, p. 894), mais que tous les auteurs depuis Jacquelin Duval (1) ont rangé parmi les Lathridiidae à raison de ses tarses trimères, appartient — suivant le système de M. Reitler — au groupe des Merophysiini. C'est le huitième genre de ma première tribu (voir le tableau, Rev. d’Ent., 1897, p. 110). L'étude en est particulièrement difficile, plusieurs des carsctères signalés sur les técuments ne pouvant être reconnus et appréciés qu’au microscope; la sculpture est d’ailleurs tellement variable, ainsi qu’il arrive à la p'upart des insectes hypogés, que la délimilation des espèces de- meure fréquemment indécise en présence des passages plus ou moins accentués qui se rencontrent entre les formes extrêmes. M. Ganglbauer me parait avoir résolu avec beaucoup de justesse un problème très embrouillé, au sujet de l'An. duodecim-striatus Müll. L'espèce, commune en France et en Allemagne (2), répond parfaitement à la description primitive de Müller (Germ. Maq., IV, p. 190) et (sauf lindication relative au nombre des articles tarsaux) à celle qu'Erichson a rédigée (Naturg. Ins. Deutschl., TI, p. 286). Ni l’une ni l’autre ne mentionnent parmi les caractères essentiels Pexistence d'un sillon marginal de la base prothoracique. Il n’était pas davantage question de ce sillon, soit dans la première publica- tion de M. Reillter sur les Lathridiidae {Stelt. ent. Zeit., 1875, p. 311), soit dans ma Monographie des Lathridiens de France (1881, p. 76). Mais un examen tres minutieux au microscope amena la découverte de ce caraelère différentiel sur des exemplaires de l'Eu- rope moyenne orientale, M. Reitter s’en servit (Verhandl. zool. bol. ües Wien, 1880, p. 47) pour séparer le duodecim-strialus Müll. du pusillus Schauf. et plus tard du basalis Reitt. { Wien. ent. Zeit, 1883, p. 197). Devant l’insuecès de mes recherches person- nelles, je n'avais rien de tuieux à faire que d'adopter purement et simplement les vues d’un collègue plus perspicace : de 1à vint le (4) A l'exception de M. le Dr von Seidlitz, qui le place avec les Holoparamecus dans la tribu des Holoparamecini, famille des Colydiidae (Faun. Ballica, éd. 2, et Faun. Transsylv., p.61). (2) C'est sur l'autorité de Wollaston que j'ai cité dans mon catalogue les prove- nauces de Madère et de Sainte-Hélène. M Fauvel m'écrit qu'il a repris l'espèce à Ma- dère (Santa Anna) et que ses exemplaires sont conformes à cenx de Normandie, — Je dois ajouter que l'espèce a été également rencontrée au Chili, (Voir ma Récapitulation des Lathridiidue de l'Amér, mérid., Ann. Soc. Linn. Lyon, 1899, p. 151), Revue d'Entomologie. — Juillet 1900, 7 — tableau de mon Supplément (Ann. Soc. Linn. Lyon, 1888, p. 78). Aujourd’hui, grâce aux matériaux considérables et de provenances diverses qu'il a eus sous les yeux, M. Ganglbauer estime que le véri- table An. duodecim-striatus Müll. est l'insecte dépourvu de sillon transverse à la base du corselet, et que par conséquent l'An. pu- sillus Schauf. et le basalis Reitt. doivent tomber en synonymie. Quant au duodecim-striatus Reitt., des Bestimmungs-Tabellen, il le considère comme une variété de taille un peu plus avanta- geuse, chez laquelle le sillon transversal existe assez fortement accentué ; il lui donne le nom de l’eitleri et signale en même temps une autre variété, Apfelbecki Gangl., qui se distinguerait par un corselet presque plus large que long, et par la ponctuation plus éparse en dessus et en séries moins régulières sur les élytres. Dans les Notes coléoptérologiques récemment publiées ( Wien. ent. Zeil., 1900, p. 12), M. Reitter a modifié son tableau des espèces voisines de l'An. duodecim-strialus, d’après les observa- tions de M. Ganglbauer ; cependant, il y maintient la séparation spécifique de lA. ÆReitteri, avec une variété innonimée, dont il cistingue aussi la var. Apfelbechi, en indiquant expressément les Jocalités d’où proviennent le type (Autriche, Carpathes, Hongrie, lllyrie et Croatie) et les deux variétés (Carniole, Hongrie méridio- nale, Bosnie et Herzégovine pour la première, Herzégovine Seule- ment pour la seconde). Plus récemment encore (Ann. Mus. cie. Genova, XL, paru le 20 mars 1900), M. Aug. Dodero a fait connaître une nouvelle forme d’Anommatus, trouvée auprès de San-Remo, qui se distingue, dit- il, aisément de ses congénères par sa petite taille (1 1/4 mill.), par la réticulation de son corselet, par sou système de pozctuation, et surtout par ses antennes réduites à dix articles, dont les deux der- niers (9° et 10°) siünt soudés ensemble pour constituer une grande massue ovale. On pourrait même, d'après celte dernière parti- cularité, établir dans le genre une coupe secondaire. — A celte espèce, qu’il nomme distinctus, M. Dodero rattache une variété Devillei, découverte à Sospel (Aïpes-Marilimes), qui est «plus convexe, plus finement ponctuée, à élytres plus courtes, avec le dessous du corps plus brillant et lisse entre les points ». Je lui don- nerai ci-dessous le numéro 1 du Catalogue à la place de l'An. duo- decim-strialus, qui obtient le numéro 2 par suile de la synonymie à modifier selon les observations du paragraphe précédent. L'An. plicaltus Reilt., découvert en Dalmatie, a été retrouvé à San-Remo et à Nice avec une variation de sculpture que M. Dodero signale sous le nom de var. dictyoderus. En effet, au lieu d’avoir les téguments absolument lisses comme le type de Dalmalie, les d — 95 — exemplaires de Ligurie et des Alpes-Maritimes ont le fond du thorax réticulé. 1. distinclus Dodero, Ann. Mus. civ. Genova, XL, p. 418. Var. Devillei Dodero, loc. cit., p. 413. Ligurie: Bussana, près de San-Remo, dans un bois de Quercus ilex. — La var. Devillei provient de Sospel (Alpes-Maritimes). 2, duodeciin-Strialus Nüll. Ajouter : Gangl., Xaef. Milteleur., lil; p.895. — Reitt., Wien. ent. Zeït., 1900; p« 19. obsotetus Steph. terricola Wesm. pusillus Schauf. pusillus Reitt. basalis Reitt. Var. Reitteri Gangl., Kaef. Milteleur., II, p. 895. — Reitt., Wien.ent.Zeit.4900;,vp. 19. duodecim-strialus Reitt., Verhandl. k. k. zoo. bot. Ges. Wien, 1880, p. 47. Var. Apfelbechki Gangl., Kaef. Mitteleur., I, p. 896. — Reitt, Wie. ent. Zeit., 1900, p. 12. Toute l'Europe moyenne et méridionale: Angleterre; Bel- gique ; Pays-Bas; Allemagne ; Autriche; Carniole; Carpa- thes; Hongrie; Illyrie; Croatiè ; Herzégovine ; Transylva- nie; Bosnie ; ltalie; France ; Corse. Afrique: Madère ; Sainte-Hélène. Amérique méridionale: Chili. Espèce très commune... etc. (comme au Catalogue, n° 4, p. 164). 6. plicatus Reïtt. Var. dictyoderus Dodero, Ann. Mus. civ. Genova, XL, p. 419. Aux localités citées, ajouter: La var. a été découverte en Ligurie (San-Remo, Bussana), et dans les Alpes-Maritimes (Nice, Sospel). FX XI. Langelandia Aubé. (Catalogue, 1897, p. 166). Selon la manière de voir de M. Ganglbauer, le genre Langelan- dia fait partie de la fanulle des Colydiidæ, et comprend à la fois AMOR, une espèce tétramère, l'Agelandia grandis Reitt., qu’il considère comme un simple sous-genre, et les espèces trimères, anophthalma Aubé, Reilleri Bel., exigua Perr. etcallosipennis Reitl. Cette der- nière devient le type d’un nouveau sous-cenre: Paganetltia, carac- térisé par la structure singulière du bord postéro-latéral des élytres. Je n’avais pas tenu compte, dans mon Catalogue, de la variété media signalée par Rey dans ses Remarques en passant sur la famille des Lathridiidæ. Mon oubli est réparé par M. Ganglbauer, qui signale cette forme comme une variété de Reilteri. Dans un catalogue des Coléoptères de Languedoc, publié par M. Marquet (Soc. d'Hist. nat. Toulouse, XXXI, 1897), figure sous le nom de parallela une forme « qui diffère de l’anophthalma par sa taille d’un tiers moins forte et surtout par son pronolum non élargi antérieurement. » Ces indications beaucoup trop succinctes ne permettent pas de décider si les deux exemplaires toulousains ayant servi de types constituent une espèce distincte. Il me parait éxtrèmement probable qu’ils appartiennent à la L. Reitteri, dont — ainsi que l’a dit M. Ganglbauer (Xæf. Mitteleur., II, p. 883) — la taille est généralement plus petite et le corselet a les côtés plus parallèles, faiblement ou même à peine dilatés avant le milieu. Subgenus 1: Langelandia in sp. 2. Reilteri Bel. exiqua Reitt. Var. nedia Rey, L'Echange, 1889, p. 55. — Ganglb., Maef. Mitteleur., II, p. 883. parallela Marquet, Soc. Hist. nat. Toulouse, XXXI, 1897, p. 107. Subgenus Il: Paganettia Ganglb. (Kaef. Mitteleur., HL, p. 883). 4. callosipennis Reitt. Ajouter: Ganglb., /oc. cit., p. 883. A la localité citée, ajouter : Dalmalie, Castelnuovo. x * x XV. Metophthalmus Woll. (Catalogue, 1897, p. 167). En trailant ci-dessus la question relative à la composition du genre Metophthalmus, j'ai indiqué les justes remarques faites par 25109 à M.Fall, et les modifications qu’il y aura lieu d'introduire dans la répartition en sous-genres. Il me reste à signaler ici Les additions et corrections qui doivent être insérées dès maintenant au Cata- logue. Deux espèces sud-africaines, décrites par moi sous les noms de Perinqueyi et capensis, sont très remarquables par la massue antennaire formée d'un seul article, comme c’est le cas du M. exi- quus Woll. Elles sont, d’ailleurs, faciles à distinguer de ce dernier par lPallongement du 4° article de leurs antennes. L'une, Perin- gueyi, est aisément reconnaissable par le parallélisme des étuis jusqu’au tiers apical, et par la teinte bicolore de la page supérieure du corps (tête et corselet ferrugineux, élytres d’un noir de poix); l’autre, capensis, est d’un roux ferrugineux uniforme sur tout le corps, avec les étuis assez révulièrement ovales, Une forme qui semble particulière à l'Amérique centrale, M. Grou- vellei Bel.. se distingue de toutes ses congénères connues du Nou- veau et de l’Ancien-Monde par la disposition des côtes élytrales, qui sont au nombre de cinq seulement : une suturale commune et deux de chaque côté, la dorsale et l’humérale. Le M. parviceps Le C. a les antennes composées de dix articles seulement. avec la massue triarticulée. Ne le connaissant pas en nature, je l’avais placé avec mes Metatypus du Chili. Mais l’excel- lente description de M. Fall me renseigne sur les importants détails de la structure antennaire. et-je restitue à l’insecte américain sa véritable place, à côté de l’americanus Mots., dont il se distingue par la tête plus large, par les côtés du prothorax non distinctement anoulés au milieu, et par les épaules subdentiformes. M. Fall décrit en outre trois Metophthalmus nouveaux, qui ont les antennes composées de onze articles avec la massue triarticulée. — L'un, rudis, présente sur les élytres 8 séries de points, tandis qu'il ven a six seulement chez les deux autres espèces: {rux et albosignalus. — L'auteur américain les différencie très bien par la largeur relative des élytres et du thorax. Le M. trux a, en effet, comme le parviceps, la base des étuis plus large que la base du corselet ; lalbosignatus, au contraire, est de largeur égale à la vase des élytres el du corselet. Ce dernier insecte, au lieu d’avoir la coloration ferrugineuse uniforme du {rux el du parviceps, est fort remarquable par le dessin élytral dû à l’enduit crétacé qui recouvre plus ou moins la marge latérale ei s’étend après le milieu en fascie bien distincte, mais interrompue à la suture. On croirait presque avoir sous les yeux le M. albofasciatus Reill., du Japon, dont le dessin crétacé présente pourtant quelques taches et linéoles supplémentaires, et qui d’ailleurs est bien distinct par le caractère = — des antennes composées de dix articles seulement avec la massue biarticulée. En attendant une révision complète de ce genre, qui permettrait la répartition plus régulière des espèces nouvelles dans leurs groupes respectifs, je me borne à les ajouter à la fin de mon Cata- logue. sans en modifier l’ordre actuel, sauf pour le parviceps, qui n'est pas un Metatypus, mais un Metophthalmus proprement dit. 3 bis. parviceps Le C. (sub Metatypus, Catal., p. 169). Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc, XXVI, 1899, p. 114, pl. 3, fig. 6 et 62. Californie : San-José, Alameda, San-Mateo. 21. Grouvellei Bel, Ann. Soc. ent. Fr., 1899, bull., p. 37. Mexique. . Peringueyi Belg., Ann. Soc. ent. Belq., 1898, p. 441. Cap de Bonne-Espérance, en tamisant des feuilles mortes de chênes, dans la montagne. 23. capensis Bel., Ann. Soc. ent. Belg., 1898, p. 442. Cap de Bonne-Espérance; pris en nombre dans le sable des dunes maritimes, au pied des liliacées. 24. rudis Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 115, pl HI, fig. 7. Californie: Oja Valley, en mars, dans l’intérieur d’un grand bolet ligneux attaché à des troncs d’arbres. 25. trux Fall., Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 415, pl. HI, fig. 8. Amérique du “ord: Texas, Columbus, dans les débris des- séchés d’un vieux cotennier; Californie, Monts San-Bernar- dino, à la face inférieure d'une souche légèrement humide. 26. albosignatus Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXNI, 1899, p. 115, pl. IL, fig. 9. Amérique du Nord : Floride, Biscayne, sous l’écorce hu- mide de l’arbre à mastic (Sideroxylon mastichodendron\, et Saint-Pélersburg, sous des copeaux au bord de la baie de Tampa. 19 t£ *x* * 3 XVII. Dasycerus Brongn. (Catalogue, 1897, p. 17). Le D. Grouvellei Bel. figure dans mon Catalogue comme espèce distincte de l’angulicollis Horn. — Au jugement de M, Fall, les =D — caractères indiqués pour séparer les deux formes californiennes, sont insuffisants, et basés en majeure partie sur un malentendu de la deseriplion. Mon insecte de Mariposa tombe done en synonymie. 1. angulicollis Horn, Trans. Ain. ent. Soc., X, 1889, p. 117 pl. IV, fig. 42. — Fall, Loc. cit., XXVI, 1899, p. 112. Grouvellei Bel., Ann. Soc. ent. Belg., 1888, C. R., pe XGVIIF et 1889, CG. R°, p- XVIIT. Californie : Monterey: Mariposa. 2, carolinensis Horn, Trans. Am. ent. Soc.,X, 1882, p.117, pl. IV, fig. 11.—Fall, loc. cil., XXVI, 1899, p. 121, pl. II, fi. 5 et 52. Amérique septentrionale: Caroline du Nord, Morgantown, Retreat et Round Knob. x * + XIX. Lathridius Herbst. (Catalogue, 1897, p. 171). Le L. inicrops, décrit en 1896 par Thomson et par J.-B. Erich- son comme une espèce affine du rugicollis, est réellement syno- nyme de L. Bergrothi Reitt., que les descripteurs suédois sem- blent n'avoir pas connu. Dans une note coléoptéroiogique (Wien. ent. Zeit., 1898, p. 252), M. Penecke a justement fait remarquer que la diagnose du #1crops, telle qu’elle a été reproduite dans la Deutsche entomologische Zeitschrift, s'adapte mot pour mot à Pinsecte publié depuis quinze ans et très bien caractérisé par M. Reitler. La séparation spécifique doit-elle être maintenue entre le L. an- qusticollis Gyll. et le produclus Rosenh.? M. Ganglbauer n’admet point qu’il s'agisse de deux espèces propres ; à cause des passages nombreux et très accerctués que l'on consiate entre les deux for- mes, il estime qu'il faut tenir le productus pour une race méri- dionale de l’angusticollis. Etant donné l’ensemble de caractères assez importants énumérés par les auteurs (1) et par M. Gangl- bauer lui-même, d'après lesquels le productus se différencie de langusticollis, on éprouve quelque difficulté à se ranger tout ({; Voir, entre autres. l'excellent Lableau de détermination publié par mon ami Reilter (Wien. ent. Zeit., 1889, p. 65-66). — M. A. de Semenow a donné aussi une Svnopse latine du groupe des Lathridius à élytres sérialement hérissées de soies (Bull. Mosc., 1899, I, p. 116-117): elle mérite d'être consultée. — 100 — d’abord à cette manière de voir. Cependant, l'idée d’une réelle identité spécifique s’est plus d'une fois présentée à mon esprit, lorsque j'ai eu sous les yeux des séries d'échantillons capturés ensemble, où la variabilité se manifeste dans des proportions sur- prenantes et rend souvent impossible d'arriver à uue détermination certaine. Après des expériences fréquemment répétées sur des centaines d'exemplaires, je reconnais que les formes extrêmes sont seules distinctes et qu'il est rationnel de les rattacher à un même type extrèmement variable. Sous le nom de L.Kokujewi,M. A deSemencwa décrit une forme du groupe de lPangusticollis, dont elle se distingue principalement par la modification particulière du corselet, pas plus long que large, à peine rélréci en arrière, à angles antérieurs peu saillants, à côtés biétranglés et débordant sensiblement la marge latérale du pronotum. Il me parait fort douteux qu’une séparation spécifique soit légitimée par les caractères empruntés à la configuration du thorax, organe excessivement variable chez les Lathridius et par- ticulièrement chez l’anguslicollis. Mais je ne veux pas préjuger la question avant de l’avoir étudiée sur des documents authentiques. J’insère donc provisoirement au Catalogue l’insecte que M. de Se- menow tient pour une espèce valable. Jadmets au contraire sans hésitation la valeur du L. Jakow- lewi, que l’éminent auteur rnsse décrit d’après des échantillons assez voisins du lardarius De G., qui m'ont été communiqués jadis par M de Jakowlew, ainsi que je l’ai mentionné dans les Annales de la Société estomologique de Belgique (1895, p. 89). Ayant alors des doutes que je ne pouvais résoudre par comparaison avec les L. Sahlbergi Reitt. et subbrevis Mots., j'évitai de me prononcer et j’abandonnai aux entomologistes russes le soin d'élu- cider le problème. M. de Semenow, qui a eu sous les yeux des matériaux plus abondauts, donne de l’espèce une excellente description. et fait ressortir les caractères qui la différencient soit du lardarius, soit d’une forme sibérienne, distribuée par M. Reitter sous le nom d’at{enualus Mann.— Quant au L. quadra- ticollis Sem., capturé une fois en compagnie du lardarius, il n’est probablement qu’une variété du Jakowlewi, dont il diffère par le pronotum régulièrement carré, pas plus large que long, à côtés droits et parallèles sans sinuosités, à angles antérieurs non lobés. Les Lathridius in sp. de la région nord-américaine fournissent un contingent de trois espèces nouvelles. — L’une d’elles, L. bre- vielavus Fill, est remarquable par la massue antennaire neltement biarticulée comme chez l’a/ternans Mann., d'Europe; mais son — 101 — corselet presque aussi large que long n’est pas forlement évidé et rétréci dans son milieu; elle ne semble pas avoir de modifica- tions sexuelles. — Les deux autres formes nouvelles, armatulus Fall et montanus Fall, possèdent une massue antennaire triarti- culée avec le prothorax plus ou moins rétréci au milieu. Ici les caractères sexuels sont manifestes, et les mâles diffèrent par l’ar- mature de leurs pattes: l’armatulus © a les tibias antérieurs et médians légèrement arqués au sommet, avec une petite dent sub- apicale au côté interne, les fémurs antérieurs sont munis d’une courte épine auprès des trochanters ; le montanus C' a les tibias antérieurs seuls dentés, avec les fémurs tous mutiques. lIs sont par conséquent distincis des L. costicollis Le C. et liratus Le C.. chez lesquels les pattes ne présentent pas de modifications sexelles, et dont les tempes sont en outre proportionnellement un peu moins prolongées après les yeux (environ la moitié, au lieu des 2/3 ou 3/4 de la longueur de l'œil). Par contre, l'espèce diagnosée par Motschulsky sous le nom de trilobatus est incontestablement identique au L. liratus Le C. et tombe par suite en synonymie, comme l'indique M. Fall, dans son Catalogue (Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 485). Une autre question synonymique a été posée, mais elle n’est pas résolue : il est possible, en effet, que les L. fuluipennis et cinna- mopterus, décrits par Mannerheiïm (Bull. Mosc , 1853, II, p. 213), soient une seule et mème 6éspèce, à laquelle le costicollis Le C. doive être rapporté ; cependant, si vraisemblable que puisse être celte supposition, elle n’est pas établie sur des documents certains, et M. Fall a pris le parti plus sage de suspendre toute décision et de laisser les choses en l’état. — Quant au L. curtulus Mann. il est certain, d’après les termes mêmes de Ja diagnose originale (Bull. Mosc., 1853, Il, p. 215), qu’il appartient au genre Lathri- dius tel que je le comprends ; mais Je ne saurais dire avec la même certitude s'il fait partie de mon premier seus-genre, ou bien s'il doit être rangé parmi les Coninomus, la diagnose ne mentionnant ni la longueur des tempes, ni l'incision latérale du prothorax, ni surtout le mode saivant lequel la lame prosternale se comporte vis-à-vis des épimères. En tout cas, aucune des espèces nord-amé- ricaines révisées par M. Fall ne s’adapte à la description de l’in- secte découvert dans l’ile Sitka et caractérisé par la forme générale plutôt courte et par l’existence de trois interstries costiformes sur les élytres. Lorsque j'ai signalé dans les Annales de la Société entomologique belge (1895, p. 87) les détails de structure qui me paraissaient im- portants à noter pour compléter la description trop succincte du — 102 — L. liratus Le C., j'ai mentionné, entre autres, certaines parti- cularités assez singulières que je soupçonnais être l’apanage de l’un des sexes. Mon espoir d’être définitivement renseigné à cet égard s’est évanoui à la lecture de la page que M. Fall con- sacre à faire connaitre le /iralus et son congénère le plus voisin, L. costicollis. Pas un mot sur la bordure de cils, implantés au bord interne du repli épipleural des élytres el hérissés en de- dans horizontalement vers l’abdomen; rieu non plus du sillon trans- versal sinueux et bien marqué sur les arceaux 2-4 du ventre; mais seulement l'affirmation très précise qu’il n’existe pas de caractères sexuels externes. — Un doute plus grave encore s’empare de mou esprit, quand je mw’aperçois avoir écrit la phrase suivante: Q le 7€ interstrie est fortement relevé en carène tranchante sur lépaule, après laquelle il forme une côte peu saillante ». Or, M. Fall déclare expressément que chez le liratus « le 7° intervalle des élytres n’est pas caréné, bien que d'ordinaire il soit plus ou moins relevé en arrière des épaules » et que par là seulement on le discernera du costicollis, cheflequel « le 78 intervalle (huméral}) des élytres est d'ordinaire très distinctement caréné jusqu’au delà du milieu ». je me demande donc si les échantillons que j'ai examinés n’appartien- draient pas à une espèce diflcrente. Ils proviennent, il est vrai, de l'Ontario, où le liratus doit être commun et bien connu des ento- mologistes; ils m'ont été envoyés sous ce dernier nom. Mais, à en juger d’après le caractère très spécial et de toute évidence, dont il vient d’être question, la détermination serait fautive. De fait, mes exemplaires ressemblent exactement par l’élévation humérale pet- tement caréniforme de leur 79 interstrie à deux individus authen- tiques du costicollis Le G., recueillis dans la Colombie britannique et donnés à ma collection par M. Fall. — En attendant la solution de ce problème que je confie à la sagacité de mon aimable collègue, plus habile et mieux documenté que moi, il me semble loyal de considérer et de signaler comme douteuse la référence bibliogra- phique de mon Catalogue relative à mon liralus, qui n’est peut- être pas celui de Le Conte. Aucune nouveauté ne \ient s’ajouter à la liste déjà longue de mon sous-genre Coninomus.ll y a lieu seulement de modifier l’énuméra- tion de mon Catalogue par la réduction en synonymie du seulplilis Le C. L'insecte, assez commun et largement dispersé sur le terri- toire des Etats-Unis, ne diffère pas du constriclus Gvll. On pourrait, sans hésiter beaucoup, en dire autant du s{rangu- latus Mann., dont la diagnose est trop brève pour indiquer autre chose que sa place générique. Toutefois, en l’absence de matériaux provenant de Kenaï, il est plus judicieux de ne point précipiter cette réunion synonymique. — 103 — À signaler aussi une espèce d'Australie, australicus Bel., dans laquelle j'avais cru d'abord reconnaitre le sculptilis de Le Conte, mais qui en diffère certainement par sa massue antennaire triarti- culée. Elle n’est pas bien rare, paraît-il, en Californie. La constata- tion de deux habitats si éloignés permet de conjecturer qu’on la rencontrera sur divers autres points du globe. Le L.nodifer Westw. n’est pas étranger à l'Amérique du Nord: il a été rencontré dans les Etats de Washinglon, d’Oregon, de Cali- fornie et de Virginie. On peut s'attendre à une diffusion rapide et très étendue de cet insecte, qui s’acclimate partout. Les tibias postérieurs du © présentent une singulière conformation qui a été remarquée et bien décrite par les entomologues d'Europe. Nous devons à la perspicacité de M. Fall la découverte fort intéressante d’un autre caractère sexuel secondaire: il existe, à la marge posté- rieure du metasternum, deux tubercules saillants, coniques, sub- aigus et dirigés obliquement vers l’arrière. Supprimer au Catalogue (1897, p. 171), le genre XVII. Stephos- tethus Le C. Subgenus 1: Lathridius in sp. (1). Synonymie : Stephostethus Le C., Proceed. Amer. Phil. Soc., XVII, 1878, p. 601. 1. lardarius de G. Ajouter: Fall., Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 117, pl. IL, fig. 10. 5. angusticollis Gyll. Supprimer le n° 4 et ajouter: Var. produclus Rosenh. — Ganglb., Kæf. Milleleur., II, p. 780. 3 bis. Kokujewi Semen. Jlorv. Soc. ent. Ross., XXXII, 1898, p. 283; Bull. Mosc., 1899, I, p. 115-117. Russie: district de Jaroslaw, au printemps et en automne, parmi les feuilles mortes couvertes de moisissures; district de Juriew, gouvernement de Wladimir ; district de Dankow, gouvernement de Riazan. — France : dans les forêts froides de l’Oise et de l'Yonne. 4. Jakowlewi Semen.. Hor. Soc. ent. Ross., XXXII, 1898, p. 280 ; Bull. Mosc., 1899, 1, p. 117. (1) Le classement des espèces du premier sous-genre n'est plus conforme à l'ordre naturel des affinités. Ainsi, par exemple, le costicollis ne saurail être éloigné du liratus. En outre, par l'introduction des nouvelles espèces, il y aura lieu de réviser mon lableau (Essai, 1897, p. 128) et par suite de remplacer la disposilion sysléma- tique actuelle, que je conserre uniquement à titre provisoire. & b 17 20 20) 97. — 104 — Russie: Jaroslaw, au printemps et en automne, sur les murailles des maisons, et parmi les feuilles mortes sous les arbres ; district de Juriew, gouvernement de Wladimir. is. quadralicollis Semen., I1or. Soc. ent. Ross., XXXII, 1898, p. 282.; Bull. Mosc., 1899, 1, p. 117. Russie: Jaroslaw, sous un tas de feuilles mortes; un seul exemplaire. liratus Le C., New Spec. of N. À. Col., 1863, p. 72, n 270; Proceed. Amer. Phil. Soc., XVII, 1878, p. 601 (Stephoste- thus). —"Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 149, pl. IL, fig. 13. trilobatus Mots., Bull. Mosc., 1866, III, p. 240. Amérique boréale : espèce commune dans les Etats-Unis, du nord-ouest et au Canada. . costicollis Le GC. Ajouter : Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI 1899, p. 119. Amérique du Nord: Californie; Oregon ; Montana ; Colo- rado : Utah ; Washington ; Colombie brilannique. bis. armatulus Fall., Trans. Am. eni. Soc., XXVI, 1899, p. 418, pl. I, f. 12, 122, 12b et 12c. Californie: San Francisco, Pomona, Santa Barbara ; I. Catalina; sur les plantes et les arbres d’essences diverses. ter. montanus Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 118. Colorado. — Un seul exemplaire . bis. breviclavus Fall, Trans. Am.ent. Soc., XXVI, 1899, p. 117, pl: I, fig. 41 et 148 Amérique du Nord : Michigan ; Long Island. Subgenus Il: Coninomus Th. 26. constriclus Gyll. Ajouter : Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 120, pl. I, fig. 45.— sculptilis Le C. Proceed. Acad. Phal., 1855, p. 303 ; Proc. Amer. Phil. Soe., 1878, p. 600. Amérique septentrionale : Massachusetts ; Virginie; Ca- roline du Sud ; Michigan; Illinois ; Arizona ; Oregon; Cali- fornie. seulptilis Le C., à supprimer. nodifer Westw. Ajouter : Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 121, Amérique septentrionale : Washinglon; Virginie; Ure- gon ; Californie. — 105 — 49. australicus Bel. Ajouter : Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 121, pl. IIL, fig. 44 et 142. Amérique septentrionale : Californie. x * x XX. Enicmus Th. (Catalogue, 1897, p. 177). Le sous-genre Contthassa est représenté dans la faune boréale d'Amérique par une dizaine d’espèces, dont trois seulement, hir- lus, consimilis et minulus, se rencontrent aussi en Europe; les sept autres paraissent être propres au Nouveau-Monde. En tête, se place l'Æ. hirlus Gyll, si remarquable par les séries de poils hérissés qui ornent les interstries des élytres. M. Fall rapporie à cette espèce plusieurs échantillons qu'il a vus dans les collections américaines. Je possède moi-même un exemplaire en assez mauvais état, recueilli à Saint-Louis (Missouri), qu’un corres- pondant peu expérimenté m'avait envoyé sous le faux nom de minulus; sauf quelques différences insignifiantes, ce n'est proba- blemeut pas autre chose que l'£. hirtus. Un petit groupe, caractérisé par les tibias antérieurs du © forte- ment arquêés, comprend — outre le prolensicoliis Mann., qui est notablement plus allongé et n’a pas les intervalles des eélytres rele- vés en côtes — deux autres espèces, suspectus Fall et desertus Fall, de forme moins allongée, avec les intervalles allernes des élytres plus ou moins nettement costiformes. Tandis que le suspec- tus a le corselet lobé aux angles antérieurs (comme le protensi- collis) et les élytres légèrement saillantes au sommet, le desertus a le sommet des étuis obtusément arrondi, le corselet transversal el dépourvu de lobes aux angles antérieurs. Le mémoire de M. Fall nous apprend aussi que le D' Le Conte possédait dans sa collection des exemplaires typiques de protensicollis, quadricollis et so- brinus, et qu’il les considérait comme une même espèce. A la lec- ture des descriptions rédigées par Mannerbeim, l'identification me semble fort correcte, les différences alléguées étant assurément de mince valeur, il importe peu de les réunir sous le nom de proten- sicollis, ainsi que l’a fait le D' Le Conte, ou sous le nom de qua- dricollis décrit — il est vrai — au numéro précédent, mais par le même auteur et à la même page; c’est par conséquent une priorité toute matérielle de publication, qui ne porle aucun préjudice au droit de propriété du descripteur, — 106 — Les autres espèces nouvelles de ce sous-genre, nigrilus, lævi- veniris et sérenuus, appartiennent comme les consimilis, minu- tus et crenalus au groupe caractérisé par les tibias droits dans les deux sexes. Le strenuus Se distingue de tous ses congénères de cette section par son corselet fortement arrondi sur les côtés et présentant au milieu son maximum de largeur ; en outre, les inter- valles alternes des élytres sont pettement caréniformes. — Chez le nigrilus et le læviusculus, au contraire, le maximum de largeur du prothorax se trouve auprès des angles antérieurs, et les inter- valles alternes des élyires ne sont pas carénés. Mais le métaster- num et le premier segment ventral du nigritus sont marqués d’une ponctuation distincte, qui n’existe pas sur les mêmes organes du lævivenctris. Le sous-senre Entcmus in sp. fournit un contingent de sept espèces nouvelles. Les crass:punctatus et ficius se rangent dans le groupe où la massue antennaire est brusquement formée {le 98 article y est transverse et environ deux fois aussi large que le 8°); tous les deux ont pareillement le metasternum et le premier arceau du ventre à peu près imponctuës avec de nombreuses rides longitu- dinales. On les discernera par la ponctuation des stries élytrales, grossière chez le crasstpunctatus, médiocre et plus fine chez le pictus. — Les mimus, vanus, mendaæ, ventralis et sulcatulus forment un deuxième groupe, où la massue antennaire est peu à peu dilatée (le 5° article y est allongé-obconique et à peine plus large à la base que le 8°). La longueur des tempes égalant presque celle des yeux et légèrement divergentes distingue le mimus des autres qui ont les tempes plus courtes et subparallèles ou convergentes postérieurement. — Parmi ces derniers, le sulcatu- Lus a les côtés du imetasternum plus ou moins rugueux longitudi- nalement, tandis que les vanus, mendax et ventralis ont sur le metasternum une ponctuation fine mais distincte et sans traces de rides longitudinales auprès des hanches. Le ventralis se sépare de ses deux voisins par ie premier segiuent ventral à ponctuation fort peu distincte et pourvu (chez le © au moins) de deux petites épi- nes en forme de soies très rudes près du milieu de sa marge posté- rieure; il possède en outre au metasternum des fossettes post- coxales profondes; ses élytres enfin n’ont pas d'impression après la la base. — Chez les vanus et mendax au contraire, le premier arceau du ventre est finement ponctué; les fovéoles postcoxales du metaslernum sont faiblement développées, et les étuis sont marqués après la base d’une impression distincte. Ils diffèrent tou- tefois entre eux par la forme des élytres (allongée-ovale dans le vanus, plus largement ovale dans le mendax), par les antennes — 107 — atteignant les angles postérieurs du corselet (vanus), distinctement plus courtes (mendax), et enfin par la couleur plus foncée du pre- nier. Mon type d Æ£. ferrugineus a été soigneusement contrôlé par M. Fall. Après comparaison, il est évident qu’il n’est pas autre chose qu'une forme pâle de l'espèce décrite en 1866 par Motschulsky sous le nom d’aterrimus, et en 1873 par Le Conte sous le nom d’opaculus. 11 tomb2 done en synonymie. — Une variété, nitens Fall, est signalée à cause de son aspect brillant Lant en dessus qu’en dessous; sa forme est aussi légèrement plus pelite et plus grêle, mais ces détails d'importance minime ne sauraient donner lieu à une séparation spécifique. Un caractère assez curieux, commun à l’aterrimus Mots. et à notre brevicorinis d'Europe, semble avoir échappé jusqu'alors à l'observation des entomologistes. M. Fall a constaté que, dans ces deux espèces, le premier #rticle de tous les tarses présente en dessous au sommet une courte saillie spiniforme, dont le dévelop- pement est queique peu variable, peut-être suivant le sexe des in- dividus examinés, Subgenus I: Conithassa Th. 1. hirtus Gyll. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXNI, 1899, p' 495. Amérique septentrionale: New-Hampshire; New-York; Montana. . protensicollis Mann. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc. XXVI, 1899, p. 195, pl. IL. fig. 16. quadricollis Mann. (comme au n° 6, p. 178, qui est sup- primé). sobrinus Mann. (comme au n° 4, ibid., qui est supprimé). Amérique boréale: Alaska ; Fort Wrangel:; Nushagak; Sitka ; iles Aléoutiennes. suspectus Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 125 plelIr; fo 17: Amérique septentrionale : Oregon; Californie. 6. desertus Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 125 pl. III, fig. 18. Amérique du Nord: Arizona ; Californie. 7. consimilis Mann. Ajouter : Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899,"p. 126 pr, fic. 419; Amérique septentrionale: Michigan. 7 bis. nigritus Fall., Trans. Am. ent. Soc., XXNI, 1899, p. 126. Amérique du Nord: Washington ; Californie. Lie] S — 108 — 3, minutus Linn. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 127, pl. HE, fig. 20. Aux localités de l'Amérique boréale déjà citées, ajouter : New-Hampshire ; Massachussetls ; Pennsylvanie; Maryland; district de Columbia; Michigan; Wisconsin; Texas; Wyo- mins; Colorado ; Washington ; Oregon ; Californie. 9. crenatus Le C. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXNI, 4899, p. 127, pl. LIT, fig. 21. Aux localités citées, ajouter : Texas. 9 bis. laeviventris Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXNI, 1899, DM? Amérique septentrionale: Oregon. — Un seul exemplaire, probablement ©, à raison de l’armature des libias médians et postérieurs. 10 bis. strenuus Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 129, pl. II, fig. 22. Amérique du Nord: Colorado. — Un seul exemplaire. Subgenus Il: Enicmus in sp. i4. alerrimus Mots. (comme au n° 19, p. 180, qui est supprimé). Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 120, pl ll fig. 231932 opaculus Le C. ferrugineus Bel. (comme au n° 17, qui est supprimé). Amérique du Nord. Ajouter aux localités citées: New- York; district de Columbia ; Virginie occidentale ; Canada ; Californie méridionale. 15. maculatus Le C. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc. XXVI, 1899, p. 130. Amérique septentrionale: Virginie; Ohio; Michigan. 16 bis. crassipunctatus Fall, Trans. Am.ent. Soc., XXVI, 1899, p. 130. Amérique du Nord : Arizona. 17 bis. fictus Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXNI, 1899, p. 131, pl. IV, fig. 24. Amérique septentrionale : Montana ; Colorado ; Nevada ; Californie. 24 bis. mimus Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXNVI, 1899, p. 131. Amérique septentrionale : Colorado ; Idaho. 25 bis. vanus Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 15:. Amérique septentrionale : Colorado. — 109 — 25 ter. mendax Fall, Trans. Am. ent. Soc. XXVI, 1899, p. 139, DNS Ae 05 Amérique septentrionale : Arizona. 28 bis. ventralis Fall, Trans. An. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 133, FL IV, fig. 26 Amérique septentrionale : Californie. 29. tenuicornis Le GC. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc.. XXVI, 1899, p. 134. pl. IV, fig. 28, 28. laticollis Le GC. (comme au n° 30, p.182, qui est supprimé). Amérique septentrionale : côte du Pacifique depuis Van- couver jusqu’au sud de la Californie; Nevada, Arizona, Colorado; Montana; Michigan; New-York. 30. sulcatulus Fall, Trans. Am. ent. Soc. XXVI, 1899, p. 134. Amérique septentrionale : Californie. — Un seul © daus la coll. Horn. 33. cordatus Bel. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 1433, pl. IV, fig. 27. Colombie britannique. LE” XXI. Revelieria Perris. (Catalogue, 1897, p. 183). La découverte en Californie d’une espèce appartenant au genre Revelieria est un fait du plus grand intérêt. Malgré la dissem- blance très notable de son faciès, la californica Fall possède ma- nifestement 1-s caractères essentiels de la Gerei Aubé. Les impor- tants délails de la structure sont relevés avec beaucoup de soin dans la description. Il suffit de faire remarquer ici quelques diffé- rences principales qui feront reconnaitre au premier coup d'œil la forme américaine: la surface du corps est absolument glabre; l’écusson, quoique petit, est distinct, les élytres en ovale moins large ne sont pas gibbeuses: leur ponclualion moins grossière que celle de (renei parait se composer d’environ douze séries, plus ou moins confuses vers la base, assez régulières ensuite et un peu plus lines vers le sommet. 2. californica Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 144, pl. IV, fig. 38. Californie: Los Gatos : Oja Valley, au mois de mars, en ., Compagnie de Metophthalmus rudis, dans un champignon ” ligneux desséché. Revue d'Entomologie, — Août 1900, 8 — 110 — XXII. Cartodere Th. (Catalogue, 1897, p. 183.) XXII is, Adistemia Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 141. EC =. | XXII er. Belonia Fall, /oc. cit., p. 142. Une dizaine d'espèces représentent, dans l'Amérique du Nord, le genre Cartodere Th. (ÿ compris les deux nouvelles coupes géné- riques créées par M. Fall). Une seule était inédite, guadrifoveolata Fall ; elle appartient au groupe dont le corselet est manifestement plus étroit que les élylres. Elle se distingue par la présence de 4 fovéoles sur le prothorax, par les élytres offrant 6 séries de points, avec les intervalles 3° et 5° costiformes, et par l’exiguite de sa taille (1 mill.). La C. intermedia Bel. parait bien n’êlre qu’une variation ex- trême de la C. filum, où la fossette antérieure du disque thora- cique serait complètement effacee. Malheureusement il ne m’a pas été possible de la communiquer à M. Fall, qui aurait jugé par com- paraison avec les exemplaires américains si cette supposition est admissible. Plusieurs caractères très intéressants, qui avaient échappé à l’ob- servaiion des auteurs,ou n'étaient pas mentionnés et relevés comme ils méritent de l’être, ont été découverts par M. Fall, Les uns, par leur importance de premier ordro, ont servi de base à l’établisse- ment de deux genres démembrés des Cartodere : il en a été ques- tion ci-dessus dans le paragraphe relatif à la classification. Les autres sont spécifiques ou simplement sexuels, par exemple: la diminution du nombre des articles aux tarses antérieurs et parfois aussi aux tarses intermédiaires du ©, la présence d’une épine au côté interne des hanches postérieures du ©, l'extrémité de la face ventrale remontant vers les étuis chez la D, mais non chez le ©. — Je me borne à signaler ces faits, en renvoyant au mémoire si attrayant de l’auteur. 7. elegans Aubé. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc, XXVI, 1899, p. 140, pl. IV, fig. 35. | Amérique du Nord: Washington. 10. Watsoni Woll. Ajouter : Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 1%1, pl. IV, fig. 36 (ADISTEMIA). Amérique du Nord: Washington, dans des drogues ou dans la poussière de substances alimentaires. — il — 11 bis. quadrifoveolata Fall, Trans. Am. ent. Soc., XKXVI, 1899, p. 136, pl. IV, fig. 29. Amérique septentrionale : Californie. 12. unicostata Bel. Ajouter : Fall., Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 142, pl. IV, fig. 37, 374, 37b (BELONIA). Aux localités citées, ajouter : Floride. 17. ruficollis Marsh. Ajouter : Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXNI, 1899, p. 137, pl. IV, fig. 30. Amérique septentrionale : Massachusells ; New-York ; Pennsylvanie: Virginie ; Oregon. 21. filiformis Gyill. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXWI, 1899, p. 138, pl. IV, fig. 32. 2, costulata Reilt. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p.137, pl IV, fig. 31% Amérique du Nord: Massachuselts, dans une cave et dans diverses racines tombant en poussière; Pennsylvanie ; Michigan. 23. Argus Reitt. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXNI, 1899, p. 139, pl. IV, fig. 33. Amérique septentrionale : Michigan; Montana ; Oregon, Californie. 26. filum Aubé. Ajouter : Fall, Trans. A. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 439," pl. 1V; fix. 3% Amérique septentrionale: New-York; Canada ; Colorado. Le 19 æ * % XII. Corticaria Marsh. (Catalogue, 1897, p. 187). La révision des Corticaria nord-américaines présentait de gran- des difficultés, soit par suite de l’insuffisance des descriptions origi- nales, soit à cause de la variabilité des caractères mentionnés dans les diagnoses des premiers auteurs qui ont eu pour types des échan- lillons uniques, ou des exemplaires peu nombreux, parfois déflorés, médiocrement préparés, el ue représentant que l’un des sexes. Grâce à une étude consciercieuse et parfaitement conduite des matériaux mis à sa disposition, M. Fall a rempli sa tâche avec quelque succès, et s’il n'est pas toujours parvenu à faire la pleine lumière et à donner complète satisfaction aux désirs des entomolo- gistes qui recherchent avant tout la détermination prompte et aisée de leurs insectes, il peut néanmoins se flaiter d’avoir fourni à la — 112 — science un notable contingent de données importantes, qui rendront de réels services Lant pour fixer l’interprétation des espèces ancien- nement publiées, que pour identifier les formes jusqu'alors inédites. En l’absence de la plupart des types nouveaux qu’il a fait connaître, je ne pouvais songer à contrôler une exactitude suffisamment éta- blie par ailleurs ; mais la lecture des descriptions et observations n’a laissé bien peu de doutes sur leur validité spécifique. Sans une étude comparative plus approfondie, il ne m'est pas possible de leur assigner dans les groupes européens une place définitive et incontes- table : je n'e borne donc actuellement à une éaumération approxi- malive. Auprès de Corticaria pubescens, dont elle partage les princi- paux caractères de pubescence, de ponctuation élytrale et de struc- ture antennaire, la C. radis Fall se distingue surtout par le metas- ternum un peu plus courtet par les tibias du © autrement conformés. A côté de la f'ulva Com., viennent se ranger varicolor Fall et parallela Fall, celle-ci de forme étroite, allongée, avec le corselet presque aussi large que les élytres, et le metasternum distinctement plus long que le premier segment du ventre; celle-là plus voisine de fulva par le metasternum, dont la longueur est subégale seule- ment à celle du premier arceau ventral, mais distincte (érter alia) par l’allongement du premier article de la massue ant-nnaire. Suit un assez grand nombre d'espèces, chez lesquelles la pubes- cence est plus courte, couchée et à peu près uniforme sur toute la surface. — Deux d’entre elles, valida Fall et inopia Fall, ont le inetasternum subégal au premier segment du ventre ou plus court que lui; mais la première est ailée, de taille plus avantageuse, avec la fovéole prothoracique obsolète et les articles de la massue antennaire tous plus longs que larges; la seconde, notablement plus petite, paraît aptère, possède une fovéole distincte sur le pronoltum, et une massue antennaire dont les deux premiers articles sont transverses. — Toutes les espèces qui suivent ont le metasternum distinctement plus long que le premier arceau du ventre. La C. pla- nula Fall se distingue tout d’abord par la pubescence brunâtre et moins inclinée, par les hanches médianes plus largement séparées, et par sa forme grêle fortement déprimée. —La salpingoides Mots. présente une particularité remarquable: le prosternum au-devant des hanches est presque deux fois aussi long que le diamètre lopgi- tudiual de la hanche elle-même. — La cribricollis Fall (nec Fair- maire) parait être la seule espèce pourvue aux tarses postérieurs d'ongles inégaux, l’interne plus long que l’externe el sinué au som- met, — Les columbia Fall, poculifera Fall et carolina Fall prennent place parmi les formes à dernier segment ventral plus < — 113 — ou moins distinctement fovéolé dans les deux sexes. La première, de couleur brun de poix, les deux autres d’un roux teslacé, sont séparées par les différences que manifestent les caractères sexuels du 5° arceau de l’abdomen. La réunion synonymique de C. prionodera Le GC. avec la serrata Payk. n’est pas confirmée par M. Fall. Après examen du type et de trois autres exemplaires capturés également en Californie, il n’hésite pas à déclarer que l'espèce de Le Conte est bien distincte de celle de Paykull, surtout par l'allongement relatif des tempes. La C. amplicollis Fall, quoique établie d’après un seul © de la collection Horn, mérite assurément d’être séparée de toutes les sui- vantes, à raison de son corselet fortement arrondi sur les côtés, offrant au milieu son maximum de largeur, et à peine plus étroit que les élytres à la base. Six autres espèces nouvelles sont caractérisées par M. Fall: (rois de grande taille (dépassant 2 mill.): ér2certa dont les élytres sont uniformément de couleur brune, apicalis où la moitié apicale des étuis est noire, et occidua qui se distingue des deux précédentes par la ponctuation comparativement fine et éparse. Trois autres, tenuipes, temporalis el brevicornis sont de taille sensiblement inférieure À 2 millimètres, et tandis que chez tenuipes les cuisses sont gréles, la tête à peine plus étroite que le thorax et les côtés du pronotum fortement denticulés, les temporalis et brevicornis ont les cuisses de forme habituelle, la tête beaucoup plus étroite que le thorax et les côtés du pronotum plus finement erénelés; mais temporalis est aisément reconnaissable à la petitesse des yeux très écartés sur le front et suivis de tempes fort allongées: quant à la brevicornis, ses yeux de grandeur normale et moitié moins dis- tants sur le front, la brièveté relative des tempes et des antennes permettent de la discerner au premier coup d'œil. De son côté, M. Ganglbauer contribue au progrès de nos connais- sances, en décrivantune espèce nouvelle, C. Pietschi, voisine de la vulgaire e/ongata Gyil., dont elle se distingue manifestement par la ponctuation céphalique et thoracique, par l’étroitesse relative du corselet marqué de dentelures latérales plus fortes et d'une fovéole basilaire, comme aussi par les élytres moins allongées et légère- ment élargies après le milieu. L’auteur n’indique pas la conforma- lion du 5° segment ventral: je conjecture que la Pietschi ne dif- fère pas sur ce point de l’elongata et qu’elle appartient à mon sous-conre Abothria. Un nom nouveau, robusta Ganglb., est proposé pour l’espèce que M. Reitter croyait à tort être la denticulata de Gyllenhal et de Thomson, et que Henri Brisout appelait également par erreur — 114 — interstitialis. Il ressort en effet du texte de Gyllenhal que son Lathr. denticulalus est synonyme d'impressa OI. — En consé- quence, diverses modifications sont à introduire au Catalogue. 9. pubescens Gyll. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc.. XXNVI, 1899, p. 130, pl. IV, fig. 39. Aux localités de l'Amérique du Nord, ajouter : New-York; Pennsylvanie : Illinois; Iowa. 9 bis. rudis all, Trans. Am. ent. Soc., XXVNI, 1899, p. 150. Amérique septentrionale: New-Mexico. 19. fulva Com. Ajouter: Fall, Trans. Am.ent. Soc., XXNI, 1599, p. 151, pl. IV, fig. 40. 20. (Supprimer angularis Le C., qui est synonyme de cavicollis Mann. et appartient au genre Melanophthalma). Mettre ici à sa place : varicolor Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXNI, 1899, p. 151. Amérique du Nord : Michigan; Dakota ; Colorado ; Mon- tana. 20 bis. parallela Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 152, pl. 1V, fig. 41. Amérique du Nord: Colorado ; Alberta. 20 ter. valida Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVNI, 1899, p. 153, pl. IV, fig. 42. Amérique du Nord: Illinois; Montana ; Colorado; Colom- bie britannique. 20 quater. inopia Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 153. pl. IV, fig. 43. Amerique du Nord: Californie; Nevada. 28. robusta Ganglb., Xcf. Mitteleur., II, p. 801. denticulata Reitt. (nec Gyll.), Verhandl. zool. bot. Ges. Wien. 1880, p. 63 ; Bestimin.. Tabell. Lathridiideæ, éd. 2, 1887, p. 32 (supprimer la citation de Gyllenhal et de Thomson). interstilialis H. Bris. (nec Mann.). 31. impressa OI. Ajouter : Ganglb., Xcwf. Milteleur., WI, p. 800. denticulata Gyll., Ins. Suec., IV, p. 126, n° 3. — Thoms., Skand. Col., N, p.226, n° 3. sculplipennis Fald., etc. 37 bis. columbia Fall, Trans. Am. ent. Soc.,XXNI, 1899, p. 155, pl. V, fig. 45. Amérique boréale : Colombie britannique. Un seul ©. 38 bis. poculifera Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXNI, 1899, DAS pl fera: Amérique du Nord : Nevada. — 115 — 38 ter. carolina Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p.158, pl. V, fig. 48. Caroline du Sud. 39. serricollis Le C. Ajouter: Fall, Trans. Ain. ent. Soc.. XXNI, 1899, p. 156, pl. V, fig. 46. Amérique du Nord, ajouter: Canada; New-Hampshire. 39 bis. prionodera Le C., Proc. Ac. Phil., 1855, p. 300, n° 4.— Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXNI, 1899, p. 157. Amérique du Nord: Californie. 40. dentigera Le GC. Ajouter : Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 162. pl. V. fig. 53. Amérique du Nord, ajouter : Massachusetts ; Colorade ; Washington. 40 bis. incerta Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVNI, 1899, p. 161. Amérique septentrionale : New-Hampshire ; Lac Supé- rieur. 40 ter. apicalis Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 161. Amérique septentrionale: Louisiane. — Une seule ©. 40 quater occidua Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, DMIC2 Sp AVE ie 059 Amérique du Nord: Californie ; Nevada; Arizona ; Colo- rado. 41. serrata Payk. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 160, pl. V, fig. 51 (supprimer prionodera Le C. de la synonymie. Voir n° 39 bis.) Aux localités d'Amérique septentrionale, ajouter : Massa- chusetts, Pennsylvanie; Illinois ; Michigan ; New Mexico. 37. abietum Mots. (abietorum), Bull. Mosc., 1867, 1, p. 71. — Ganglb., Xaef. Mitleleur., III, p. 802. ù longicollis Mann., Germ., Zeits., NV, p.43, n° 33. foveola Th., Skand. Col., V, p. 232. depressa Th., Opusc. ent.. IV, 1871, 385. Mannerheimi Reit., Stett. ent. Zeit., 1875, p. 427.— Bel., Ann. Soc. Linn. Lyon, 1888, p. 90. interstitialis Reiïtt., Verhandl. zool. bot. Ges. Wien, 1880, p. 63 : Bestimm.-Tabell., Lathridideæw, éd., 2, 1887, P09: 47 bis. interstilialis Mann, Germ. Zeits.,V,p.921,n° 5.—Ganglb., Kaef. Mitteleur, I, p. 801. not. Laponie. 49. /inearis Payk. et synonymie. Ajouter: Var. obscuripes Reitt., Wien. ent. Zeit., 1898, p. 32 — Gangl., Xaef. Milteleur., IT, p. 803. — 116 — 52. salpingoides Mots. Ajouter: Fall, /rans. Am. ent. Soc. XXVI, 1899, p. 135. Amérique du Nord : Californie; Colombie britannique. 57. crenicollis Mann. Ajouter à la synonyimie : Mmelanophthalma Th., Opusc. ent., IV, 1871, 384. Transporter le synonyme i#2conspicua Woll. et la citation: Madère, à longicollis. 58. fagi Woll. est à transporter en synonymie decrenicollis Mann. 62 bis. cribricollis Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p+ 159, pli VW, fis.#49,. Amérique du Nord: Texas. 62 ter. amplicollis Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXNI, 1899, pA59 pl; fr b 0 Amérique septentrionale : Caroline du Nord. — Un © 63 bis. planula Fall., Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 154, pl. V, fig. 44. Amérique septentrionale: Californie ; Colorado: Montana: 64. elongata Gyll. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 165, pl. V, fig. 57 et 57e. Amérique du Nord. Ajouter: New-York ; Iowa; Californie. 6& bis. Pietschi Ganglb., Xcæf. Mitteleur., III, p. 806. France : Le Plantay. — Silésie. — Banat: Herkulesbad. 70. rugulosa Le C. (= ferruginea Marsh.). Supprimer rwugulosa et mettre à sa place : 70. brevicornis Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVNI, 1899, p. 164, pl: V, fig. 56 et 56 à. Amérique du Nord: Massachusetts ; Michigan ; Floride. 70 bis. tenuipes Fall., Trans. Am.ent. Soc.,XXVI, 1899, p.163, pl. V, fig. 54, 5£a et 54b. Amérique septentrionale : Californie. 70 ter. temporalis Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVNI, 1899, p. 164, pl. V, fig. 55 et 55a. Amérique du Nord; Texas. 71. ferruginea Marsh. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 165, pl. V, fig. 58 et 582. Ajouter à la synonymie: obtusa Le C., Proc. Acad. Phil., 1855, p. 300, n° 7 (Cata- logue, 1897, p. 209, n° 20. sub Melanophthalma). rugulosa Le C., loc. cit., p. 300, n° 9. Aux localités de l'Amérique du Nord, ajouter: Pennsyl- vauie; district de Columbia; Virginie; Caro ine du Sud; Iowa; Montana ; Californie méridionale; Oregon ; Washing- ton ; Colombie britannique. x * x « — 117 — XXIV. Melanophtalma Mots. (Catalogue. 1897, p. 198). Le genre Melanophthalma n’est pas aussi difficile que le précé- dent à répartir en sous-genres bien caractérisés. En étudiant de plus près la structure des formes américaines ou cosmopolites quai avaient un droit particulier à son attention. M. Fall a constaté bon nombre de faits intéressants, sur lesquels il s’est justement appuyé pour apprécier et coroborer la valeur des groupes établis première- ment par M. Reitter pour l’arrangement systématique des espèces européennes. Les entomologistes trouveront, dans la Révision des Lathridiidæ de l'Amérique boréale, l'exposé sobre et très judi- cieux des remarques à faire sur lenombre des segments ventraux, sur les proportions relatives du premier et du second article des tarses, sur l'insertion de celui-ci d'abord directement à l’extrémité de celui-là, puis un peu obliquement, de sorte que le premier article s'étend quelque peu en dessous du second, enfin très nettement dans un sillon de la face supérieure jusqu’à être caché en grande par- tie lorsqu'on regarde le tarse par dessous. Indices précieux des affinités qui existent entre les diverses espèces et qui les rattachent à tel sous-cenre plutôt qu’à tel autre. L'auteur américain s’en sert avec un sage discernement et une grande habileté. Pour les espèces dont la massue antennaire est réduite à deux articles, je m'étais contenté de les regarder comme une simple sec- tion des Melanophthaima in sp. En considération d’un ensemble de détails secondaires mais connexes, M. Fall a jugé à propos de les comprendre dans un sous-genre séparé, auquel il assigne le nom de Cortilena Mots., abandonné par moi comme un simple synonyme. Je n'y contredirai pas, et je me plais à reconnaitre que de bonnes raisons sont apportées à l’appui de cette conclusion. Deux types nouveaux, chamaeropis et casta, Viennent s’adjoin- dre à la liste des formes plus anciennement décrites. La Cortilena chamaeropis Fall est un fort joli petit insecte, de forme parrallèle et plus étroite que ses congénères, d'un testacé pâle avec l’écussen et les élytres offrant des taches noires ou brunâtres. — La Cortil. casta Fall est fort voisine de la picta Le C. et de simplex Le C., dont elle partage la forme plus robuste et le système de ponctuation élytrale, mais elle se distingue de ses deux voisines par l’uniformité de sa coloration, qui est entièrement d’un jaunâtre pâle. — La sim- plex Le C.a pour synonymes: nigripennis Mots. et subimpressa Zimm.; cette dernière n’a pas été mentionnée dans mon Catalogue de 1897 ; je répare aujourd’hui mon omission, — 118 — Le sous-genre Melanophthalma in sp. s'accroît de trois espèces nouvelles : deux d’entre elles, irsuwlaris Fall et jloridana Fall, par- tagent avec la distinguenda Gom. el la villosa Zimm. le caractère propre au © d’avoir une dent sous l’article onguéal des tarses anté- rieurs; chez la troisième, aculifera Fall, cette dent est absente comme chez la {ransversalis Gyll. et la pumila Le C. (celle-ci doit par conséquent être séparée de distinguenda avec laquelle je l'avais réunie d’après des exemplaires inexactement déterminés). — L’insularis est distincte de la floridana par l’écartement plus con- sidérable des yeux sur le front et par l’allongement des tempes. -— L’aculifera présente, chez le ©, au miiieu de la marge postérieure du prosternum, une épine aiguë redressée, qui fait défaut à ses congénères. Il faut ajouter encore à la synonymie de distinguenda Com. ja M. rufula Le C. et la M. subangulata Mots.— Quant aux M. hel- volaæ, inculta et inermis de Motschulsky, il est fort probable qu’elles sont pareillement synonymes de distinguenda; mais avant d’avoir vu les types de l’auteur russe, il est sage de ne pas se pro- noncer. Un certain nombre de formes américaines anciennement décrites appartiennent au sous-genre Corticarina. M. Fall en fait connaitre trois nouvelles : ércompta Fall, très voisine de gtbbosa Herbst par l’étroitesse du corselet relativement aux élytres et par la ponctua- tion des métépisternes, mais distincte par la pubescence un peu plus longue et redressée et par Ja crénulalion latérale du thorax assez prononcée; — terricula Fall (à élytres régulièrement subovales à peine tronquées au sommet) et a/berta Fall (à élytres arquées an- térieurement sur les côtés, puis convergenles et presque droites jusqu'au sommet, qui est plus manifestement tronqué) rentrent plutôt dans le groupe de similata Gyll.(= herbivagans Le C. que j'avais eu tort de ranger parmi les Melanophthalma in sp.). La levis Le C. est également synonyme de simnilata Gyll. L'americana Mann. a élé décrite plusieurs fois par Le Conte sous les noms de compta, expansa, grata et scissa ; les observa- tions de M. Fall établissent parfaitement cette liste synonymique.— Eufin l’angularis Le C.,que j'ai attribuée par erreur au genre Cor- ticaria, est réuni par M. Fall à la Corticarina cavicollis Mann. La M. truncatella Mann. à été réunie à la M. fulvipes Com., dont elle ne me semble guère différer que par sa couleur d’un tes- tacé-rougeâtre en dessus et en dessous. Telle n’est pas l’opinion de M. Ganglbauer, qui réclame pour elle une distinction spécifique en raison de sa forme ramassée, de ses antennes grêles, de son corse- let un peu plus large par rapport aux élytres, et de l’absence d'un — 119 — calus huméral. 1} y à là sans doute un ensemble de légères différen- ces, qui permettra souvent de reconnaitre les individus bien carac- térisés ; mais quelques-unes sont difficiles à apprécier; et je crains qu’elles ne soient pas constantes. Les séries d'individus qui ont passé sous mes yeux me font plutôt l'impression de deux races d’une même espèce : l’une à peu près exclusivement méridionale, plus colorée, rembrunie d'ordinaire à la page inférieure et parfois sur les élytres, est la f'lvipes Com.; l’autre, qui se rencontre surtout dans les régions moyennes et septentrionales de l’Europe, est la truncatella Mann. J'ai décrit en 1898, sous le nom de M. trichonota, une espèce du Cap de Bonne-Espérance, qui appartient au sous-genre Cortica- rina.groupe de gibbosa. N'ayant pas pris garde alors aux différences que M. Fall a relevées avec tant de sagacilé entre les divers grou- pes,‘les proportions relatives des deux premiers articles des tarses n'ont pasété mentionnés dans ma diagnose. Je viens de m’assurer, par un nouvel examen de mon type, que le 20 article est notable- ment plus court que le premier, el l'extrémité de celui-ci, aux tarses postérieurs, me parait s'étendre obliquement d’une façon appré- ciable au-dessous du suivant, sans toutefois correspondre exacte- went à la figure schématique du tarse postérieur de l’americana (pl. V, fig 792). ; Subgenus 1: Cortilena Mots. (Bull. Mosc., 1867, I, p. 95. — Fall., Trans, Am. ent. Soc. XXVI, 1899, p. 167). 1 bis. chamiwropis Fall., Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 171, pl. V, fig. 61 et 612. Amérique du Nord: Floride. 2, picta Le C. Ajouter : Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, pile Aux localites de l'Amérique septentrionale, ajouter: Mas- sachuselts: Pennsylvanie ; Maryland ; Ohio; Illinois ; Iowa; Missouri ; Colorado ; Texas : Floride. bis. casla Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 472, pl. V, fig. 59. Amérique du Nord: Californie. 3. nigripennis Mots. — simplezx Le C. 5. simplex Le C. Ajouter: Fall,, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 173, G 19 — 120 — nigripennis Mots., Bull. Mosc., 18€7, I, p. 96. subimpressa Zimm., Trans. Am. ent. Soc., 1869, p. 256. Amérique septentricnale, de l’Atlantique au Pacifique, dans les parties méridionales des Etats-Unis: Maryland ; Géorgie; Floride ; Alabama; Texas ; Arizona ; Californie. Subgenus Il: Melanophthalma io sp. 7. confertla Reitt. 11 bis. pumila Le C., Proc. Acad. Phil., 1855, p. 382, n° 21. — Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXNI1, 14899, p. 475: Amérique du Nord: New-Hampshire ; Massachusetts; Mi- chigan; Ontario; Colombie britannique. 11 ler. aculifera Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p.175. Amérique du Nord : Floride. 20. obtusa Le C. (à supprimer). —Corticaria ferruginea Marsh. (Catalogue, 1897, p. 198, n° 71). 21. regularis Le C. appartient au sous-cenre Corticarina. — Voir n° 53 bis. 22. herbivagans Le C. (à supprimer). = similata Gyll. — Voir n° 53. : 23. tenella Le C., appartient au sous-cenre Corticarina. — Noir n° 70 bis. 21. distinguenda Com. Ajouter : Fall, Trans. Am. ent. Soc. XXVI, 1899, p. 174, pl. V, fig. 62, 63 et 64. pusilla Melsh. parvicollis Mann. angulosa Mots. morsa Le C. pumila Le C. (à supprimer de la synonymie). Espèce propre, voir n° {1 Dis. rufula Le C., Proc. Acad. Phil., 1855, p. 303, n° 22. angulata Woll. subangulata Mots., Bull. Mosc , 1866, IIT, p. 281. — (Ca- talogue, 1897, p. 291, n° 31). 24 bis. villosa Zimm., Trans. Am. ent. Soc., 1869, p. 256. — Fall., loc. cit., XXVI, 1899, p. 173, pl V, fig. 65 et 65a. Amérique du Nord: New-Hampshire; Massachusetts: Ca- roline du Nord ; Iowa ; Michigan ; Utah; Nevada: Californie. 94 ter. insularis Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p.174. Amérique du Nord: Ile S. Clemente ; côte de Californie méridionale, — 121 — Q4 quater. floridana Fall, Trans. Aïn. ent. Soc., XXVI, 1899? p. 175. Amérique du Nord : Floride. 25, longipennis Le C., apparlient au sous-genre Corticarina. — Voir n° 37 bis. Subgenus HI: Corticarina Reitt. 36. gibbosa Herbst. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 176, pl. V, fig. 66. Aux localités de l'Amérique du Nord, ajouter : New- Hampshire ; Massacausetts; Virginie; Colombie britannique; Washington ; Oregon; Californie méridionale. 36 bis. incompta Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, DA DIANEERCE" 67. Californie. 37 bis. longipennis Le C. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc. XX VI, 1899, p. 179, pl. V. fig. 69. Amérique du Nord : Massachusetts ; Iowa ; Floride. 38. americana Mann. Ajouter : Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 180, pl. V, fig. 70 et 72. scissa Le C., Proc. Acad. Phil., 1855, p. 301, n° 9. — Fall, Trans. Am. ent. Soc., 1899, p. 180. exzpansa Le C., Proc. Acad. Phil., 1855, p. 301, n° 41. — Fall, Trans. Am. ent. Soc., 1899, p. 180. compta Le C., Proc. Acad. Phil., 1855, p. 301, n° 13. — Fall, Trans. Am.ent. Soc., 1899, p. 1841. grata Le G., Proc. Acad. Phil., 1855, p. 301, n° 14. — Fall, Trans. Am. ent. Soc., 1899, p. 181. Amérique du Nord : Pennsylvanie; district de Columbia ; Caroline du Nord; Illinois; Michigan; Canada (Toronto) ; lawa ; Dakota; Texas; Utah; New-Mexico; Arizona; Nevada ; Californie ; Oregon ; ile Vancouver. 42 bis. trichonota Bel., Ann. Soc. ent. Belg., 1898, p. 448. Cap de Bonne-Espérance. 53 bis. regularis Le C., Proc. Acad. Phil., 1855, p. 301, n° 45. — Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 178. Amérique du Nord: New-Jersey. 53 ter. terricula Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 178. Amérique du Nord: Wyoming. 53 qualer. alberta Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXNI, 1899, p. 179, Amérique du Nord : Alberta, — 122 — 70. cavicollis Manu. Ajouter: Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXNI, 1899,0p. 181, pl V, fig-71. angularis Le C., Proc. Acad. Phil., 1855, p. 301, n° 15. (Catalogue, 1897, sub Corticaria, p. 191, n° 20). — Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 182. Amérique du Nord: New-Hampshire ; Vermont ; Massa- chusetts : Maryland ; Michigan ; Illinois ; Colorado ; Utah : Montana. 70 bis. tenella Le C., Proc. Acad. Phil, XXVI, 1855, p. 301, n° 42. — Fall, Trans. Am. ent. Soc., 1899, p. 182. Californie. *x * x XXVI ti, Fuchsina Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI,. 1899, p. 183. Le nouveaugèénre a pour type une espèce, occulta Fall, à laquelle on ne connaît point encore de congènère. Ses antennes de dix ar- ticles, dont les 3 derniers forment la massue, la distinguent des Corticaria et des Melanophthalina. Elle est dépourvue d’veux et d’écusson, ce qui ne permet pas de la confondre avec les Mi- gneauxia. Ses élytres sont marquées chacune de 12 à 13 séries presque confuses de points très fins, d’où émane une très courte pubescence couchée. 4, occulta Fall, Trans. Am. ent. Soc. XXVI, 1889, p. 183, pl. Vfig. 73:et 732. Californie : Los Angeles : Los Gatos ; Mill Valley. Sur une tribu nouvelle de Staphylinides Par ALBERT FAUVEL. TriBu DIGRAMMINI. Antennæ lateraliter parum ante oculos sub margine frontis cari- nato insertæ, tuberculis antennaiïiis nullis. Abdomen segmento octavo retracto. Tarsi anteriores 4-, postici 5-arliculati. Je suis obligé d’établir cette tribu pour un genre nouveau de la Nouvelle-Zélande qu’il est impossible de rattacher à aucune autre. Ce genre se rapproche des Oxytéliens par l'insertion de ses an- tennes, dont le nodule basilaire est situé sous une carène latérale du front: mais le 8° segment de l’abdomen (7° d’Erichson) rétrac- tile et ses tarses hétéromères l’en distinguent immédiatement, Il diffère des Aléochariens par ia carène qui limite le front au-dessus des antennes et se continue en arc sur presque tout le bord anté- rieur de celui-ci. Avec les autres tribus, il n’a que des rapports beaucoup plus éloignés encore. Sa place me parait être à la suite des A/eocharini. Digrammus *. Corpus elongatum, parallelum, crassum, alatum. Caput snborbi- culatum, basi thorace occulta. Labrum transversum ; clypeus etiam fortiter transversus. Mandibulæ breves, robustæ. Tempora tola marginata. Palpi maxillares 4-articulati, articulo 1° minimo, 2° ro- busto, clavato, brevi, 3° valido, 20 tertia parte fere longiore, elon- gato, 4° subulalo, elongato, 3° dimidio vix breviore. Mentuin obco- uicum, apice recte truncatum. Antennæ brevissimæ, crassæ, rhopaliformes. Caput et thorax carinata. Scutellum occultum. Elytra epipleuris vix perspicue marzginatis, hbaud carinatis. Abdomen alte et crasse marginatum, Prosternum carinatum. Coxæ anteriores conti- guæ, poslicæ vix distantes. Pedes breves. Femora præsertim pos- tica valida, inflata, trochanteribus magnis, crassis. Tibiæ anteriores validæ, exlus breviler dense spinulosæ, intermediæ arcualæ, pos- ticæ graciliores, inermes. Tarsi antici articulis 3 primis simul sumptis 4° brevioribus, 1° 2° vix longiore ; intermedii longiores, articulo 1° duobus sequentibus simul sumptis vix longiore: postici articulo 4° tribus sequentibus simul sumplis æquali. Unguiculi omnes simplices. — 124 — 1. Digrammus miricollis *. Rufo-ferrugineus, parum nitidus, ore, antennarum articulis 3 pri- mis pedibusque rufo-testaceis: elytris vix medio prope marginem apicalem segmentisque abdominis prope basin et vix in medio in- fuscatis ; pectore abdominisque segmentis subtus basi lale piceis ; antennis articulis 2 primis crassis, brevibus, 3° 20 dimidio angus- tigre et paulo breviore, arliculis 4-{1 late ciavatis, omnium brevis- simis, 4° 5° sat angustiore, 5-10 inter se fere æqualibus, triplo vel quadruplo latioribus quam longioribus, 11° brevi, apice obluso ; capite crebre subtilissime, præsertim in vertice, punctulato, Cari- nula elevata disci litlteram O simulante ; thorace lato, obovali, præ- longo, quarta parte longiore quai latiore, apice capitis lalitudine, minus subtiliter crebre punctato, angulis posticis rotundatis,carinis tribus longitudinalibus, litteram M simulantibus (præsertim a latere visis), unde discus sulcis duobus, latis profundisque impressus, cariaula media fere tota nigriltula ; elytris thoracis latitudine, hoc quarta parte brevioribus, quadratis, subtilissime crebre punctula- tis, pube fulva omnium densissima et subtilissima: abdomine parallelo, elytris parum angustiore, parce subtilius pubescenti, segmentis 2-5 apice selulosis, basi transversim depressis, dense subtiliter punctulatis, 6° præler basin impressam asperulo ; 7° apice dentibus 6 grossis, maxime obtusis armato, duobus exter- nis paulo remotioribus et minus productis; subtus segmento 6° medio apice vix auguloso, utrinque late subsinualo; 70 apice vix angulatim truncalo ; ® latet. — Long., 3 1/2 mill. Nouvelle-Zélande: Auckland ; Otago (Broun). Trois exemplaires. Les carènes de la tête et du corselet donnent à ce petit insecte un aspect des plus singuliers. Celle de la tête figure un U ; celles du corselet, vues de côté, ressemblent à un M. Ce mème corselel est très allongé, CONTRIBUTION AUX CHRYSIDIDES DU GLOBE (4° SÉRIE) Par ROBERT pu BUYSSON. Cleptes semiaurata L. Jai vu de Vitry (Seine) un mäle de celte espèce ayant quelques reflets bleus sur le 5° segment abdominal (J. de Gaulle. Cleples afra Luc. Tunisie: Hammam-el-lif, (J. de Gaulle). » Anceyi Buyss.® ®. Tunisie: Sfax (J.de Gaulle) ; Algérie: Frendah (M. Pac). Cleptes pallipes Lep. J'ai vu un mâle ayant les pattes vertes, les tarses bruns. Kabylie : Azazga, départemt d'Alger (M. Pic). Cleptes Radoszkowskyi Mocs. Le mâle, resté inconna,estsemblable à la femelle, dont il diffère cependant par les tarses et le fouet des antennes noirâtre, la face d’un beau bleu vif, limbée de vert, le sillon médian longitudinal du pronotum à peine marqué, . le stigma des ailes de couleur foncée, les écailles des ailes bleu vif, tout le dessous du corps, y compris les mésopleures, bleu vif, le 2° segment abdominal noir, taché de roux aux an- gles antérieurs. Sud du département d'Oran (Abeille de Perrin). Cleptes MorawitziRad.OQ.Turkestan oriental (J.Chaffanjon, 1895). Notozus viridiventris Ab. Jéricho (M. Pic). » productus Dalhb. Egypte: Alexandrette (M. Pic). » id. var. vulgatus Buyss. Portugal: Aranjuez(D" H. Martin). Ellampus truncatus Dahlb. Lorraine: Bitche (Abbé Kieffer). » chlorosoma Luc. Algérie : Aïn-Sefra (Léon Bleuse). » punctulaltus Dahlb. Tunisie : Sfax (J. de Gaulle). » æneus Panzer. Algérie: Yacouren (M. Pic); Arménie russe : Lenkoran (D' I. Martin). Eliampus biaccinctus Buyss. Asie-Mineure : Brousse (M. Pic). » » » var.Gasperinii Mocs. Algérie: Bis- kra (F. Ancey). ; Ellampus politus Buyss. Syrie: Beyrouth (F, D. Morice). » auratus L.Tunis (J. de Gaulle); Jéricho (Rev. F. D. Morice) ; Rhodes (M. Pic). Ellampus politus var. abdominalis Buyss. Rhodes (L. Bleuse\ ; Jéricho, Jérusalem (M. Pic). Ellampus politus var. triangulifer Ab. Malack ( M. Pic). Revue d'Entomologie. — Août 1900. 9 Ellampus Horvathi Mocs. var. splendens var. nov. Difière du type par son corps entièrement d’un feu doré, resplendissant. Jérusalem (M. Pic). Eliampus Picei n.sp. Allongé, entièrement vert-bleu, ressemblant beaucoup, par la forme, aux Æ. sculpticollis Ab. et Medanai Buyss. Tête épaisse, un peu plus large que le pronotum, les côtés derrière les yeux fortement élargis-dilatés ; antennes noires, les deux premiers articles verts; ponctuation de l'a- vant-corps assez grosse, serrée, irrégulière, profonde, rugu- leuse, celle du mésothorax et de l’écusson très grosse, très espacée, les points à fond plat; écusson plan, déprimé; méta- thorax prolongé en arrière, arrondi, les angles posticolatéraux décombants, très larges, à pointe subaiguë: mésopleures avec de gros points très épars, les intervalles striolés longitudinale ment, la tranche antérieure bordée d’une carène. Ecailles et pattes concolores, tarses bruns, le 4% arlicle des postérieurs vert, ongles avec quatre dents allant en diminuant de lon- gueur du sommet à la base de l’ongle; ailes fortement enfu- mées dans la moitié apicale, la base hyaline. Abdomen allongé, modérément convexe sur le disque qui est noir-bleu, la ponc- tuation fine, profonde, peu serrée, le 3° see ment à points plus gros, plus serrés, ruguleux transversalement, régulièrement arrondi avec une incision apicale modérément profonde, arron- die, les angles de l’incision subaigus, formant deux dents, les côtés tres légèrement sinués vers le milieu de leur longueur. Ventre assez densément ponctué. ©. — Long., 4,25 mill. Asie-Mineure : Smyrne. - Ellampus syriacus n. sp. Corps de très petite taille, entièrement feu-doré, avec la tête noir-bleu, et le disque des segments { et 2 de l’abdomen noir foncé. Tête normale, à points espacés, gros, à fond plat, cavité faciale entièrement lisse et brillante. Antennes noirâtres, les deux premiers articles bronzés, le 38 article un peu plus long que le suivant. Pro- et mesonotum à gros points, à fond plat, très espacés. Postécusson gibbeux- subconique ; angles postico-latéraux du métathorax courts, aigus ; écailleltes noir de poix ; ailes hyalines; pattes dorées en dessus, bleu-noir un peu verdâtre en dessous. Abdomen ovale, peu convexe, éclatant, à points très peu serres, excessivement fins. 3° segment ovale-arrondi, à points plus grecs, un peu ru- guleux, l’apex avec une pelile incision subtriangulaire, à sinus arrondi, une légère bordure amincie presque tout autour du segment, les côlés légèrement bisinués. Ventre noir, taché de bleu, — Long., 3,25 mill. Syrie : Beyrouth (F, D. Morice). — 127 — Holophris congoensis n. sp. Corps de taille petite, assez robuste ayant tous les caractères génériques de l’Holophris marginel lus Mocs., de Sumatra. Vert-bleu avec des reflets bronzés, le disque du mesonotum bleu-indigo, l'abdomen bleu-vert, avec tous les bords latéraux des segments blanc-hyalin; pusescence très rare, très fine, blanchâtre. Tête épaisse et de la largeur du pronotum, les côtés derrière les yeux dilatés en une large marge striée, le bord postérieur occipital bleu-indigo, aminci avec quelques petits points irréguliers, front convexe avec de gros points réliculés; cavité faciale large, profonde, lisse ; cly- peus excessivement petit; les antennes insérées très près du clypeus, grêles, brunes, les deux premiers arlicles verts, le 3° plus loug que le 4°; mandibules bruu-marron, tridentées également, Pronotum étroitement appliqué sur ses bords laté- raux à la tranche antérieare des mésopleures, ce qui est nn caractère générique très particulier seretrouvant chez l'A. mar- ginellus Mocs., le disque à teinte bleu-indigo, lisse,avec quelques points vaguement épars, les côtés avec de gros points réticulés; mesonotum lisse, inponctué, une rangée degros pointsau-dessus des ailes; écusson, postécusson, mésopleures et métathorax grossièrement réticules; disque de l'écusson avec un espace - imponctué ; postécusson très développé, convexe-gibbeux ; augles postico-latéraux du mélathorax très courts, obtus, in- fléchis en bas; mésopleures avec la tranche antérieure formant deux abcisses subégal:s, la première appliquée au côté du pro uotuim, la deuxième oblique en dessous ; ailes assez fortement enfumées, normales; pattes vert-doré-bronzé, larses roux, ongles avec quatre dents, dont trois grandes et une petite la plus près de la base, Abdomen assez fortement convexe posté rieurement, à ponctuation fine, espacée, les côlés avec quel- ques poiuts plus gros ; 2° segment avec la bordure apicale amincie, scarieux-roussatre clair, les bords latéraux dilatés, très amincis, les angles forts, obtus ; 3° segment avec la moitié postérieure garnie de gros points espacés, un fort ang'e, sub- aigu, dentiforme, dirigé en arrière, situé à moitié des côtés du segment, l’apex avec une profonde incision à sinus arrondi, les lobes aigus, subdentiformes. Ventre vert-doré-bronzé. © ?. Long., 4 mill. Congo français: Bala, 25 octobre 1897, récolté par M. Bouys- sou, ingenieur agronome. Cette nouvelle espèce permet d’établir avec plus de précision le genre Holophris, créé par M. le Dr A. Mocsary pour PH. marginellus, de Sumatra. Le principal caractère est que la — 128 — ranche antérieure des mésopleures se tient appliquée contre les côtés du pronotum. Philoctetes deflexus Ab. Algérie: Aïn-Sefra (L. Bleuse\ ; Laghouat (D' H. Mañtin); Tunisie: Kairouan, Sousse (J. de Gaulle) ; Jéricho (F. D. Morice). Philocteles omaloides Buyss. Tunisie : Manouba (J. de Gaulle). » Chobauli Buyss. Algérie: Ghardaïa (Dr Chobaut) ; Jéricho (F. D. Morice). Philoctetes caudatus Ab. Marseille (#. D. Morice); Jéricho (M1. Pic). Philoctetes micans Klug. Portugal: Aranjuez, Faro (D' HA, Martin). IHolopyga gloriosa Fabr. Alcérie: Mekalis. Exemplaire remarqua- ble par son postécusson bleu-vif (L. Bleuse\. Ilolopyga Var. ignicollis Dahlb. Rhodes (L. Bleuse): Jéricho (. D'rMorice M. Pic}: Ilolopyga var. aureomaculata Ab. Rhodes (M. Pic); Pékin (Abbé A. David). Holopyga var. viridis Guérin. Jéricho (M. Pic). » fervida Fabr. Syrie : Beyrout (F. D. Morice) » punctalissima Dahlb. Varie beaucoup de couleur: 1° corps entiërement vert-doré, à teintes feu principalement sur le mesonotum, l’écusson et ’abdomen ; 20 Lête, écusson et posté- cusson bleus, pronotuim el mesonoltum veris, lachés légèrement de feu-doré, abdomen feu; 3° coloris de l’/1. gloriosa K. var. amænula Dahlb.; 4° corps entièrement vert-bleu. S ®. Jéricho; Alexandreite (F. D. Morice et M. Pic) ; Beyrout, Rhodes (M. Pic): ne Miokosiewilsi Rad. Jaffa (M. Pic). Hedychridium anale Dahlb. Algérie ; Sidi-Okba (L. Bleuse); Bis- kra, Constantine (}°. D. Morice, F. Ancey). Hedychridium lheliophilum Ab.-Buyss. Algérie: Biskra (F. D. Morice). Iedychridium incrassatum Spin. Algérie: Philippeville (Æ. D, Morice). Hedychridium integrum Dablb. Bérisal (F. D. Morice). » Mminulum Lep. Calcutta (F. D. Morice). Le Rév. F. D. Morice me cerlifiant l’exactitude de cette localité asia- tique, il est fort intéressant de signaler la capture de celte espèce européenne dans une région aussi différente. Hedychridium minulum var. reticulatum Ab. Syrie: Brousse, Broumana (F. D. Morice). Hedychridium flavipes Ev. Barcelone (P. Antiga). » femoratum Dahlb. Jéricho (M. Pic). "129 = Hedyehridium modestum n. sp. Corps de petite taille, rappelant PI, minutum Lep.; tout l’avant-corps vert-gai à teinte cui- vrée, l’abdomen cuivré-doré; pubescence abondante, blanchà- tre, ponctuation de Pavant-corps grosse, réticulée sur le front, espacée, ruguleuse sur les pro- et mesonotum; face garnie de poils blancs : antennes noir-brun (C), la base du fouet un peu roussâtre (=); pronotum court, les «ôtés convergents en avant ; angles postico-latéraux di métathorax larges, subobtus ; écaillettes vertes, ailes hyalines, pattes vertes, parfois cuivrées en dessus, tarses testacé roussâlre. Abdomen peu convexe, vaguement caréué longitudinalement ; parfois un peu bronzé- bleuâtre sur le disque, la ponctuation grosse, profonde, espa- cée, la pubescence assez abondante, courte ; le 2° segment ab- dominal un peu renflé en bourrelet sur le quart postérieur, le 3° régulièrement arrondi, la bordure étroitement canaliculée Ventre noir taché de vert. S ©. — Long., 4 mill. Egypte : Elephantine (F. D. Morice). IHedychridium planifrons n.sp. Corps de taille médiocre, robuste, tout l’avant-corps vert-vai, un peu cuivré sur l’écusson, le me- sonotum et le dessus des pattes, l’abdomen feu-cuivré très bril- lant. Ressemble beaucoup à première vue à l’Jedychrum ruti- lans Dahlb. Pubescence courte, dressée, blanchâtre, tête petite ; antennes brunes, la base du fouet roussâtre, les deux premiers arlicles bronzé-cuivré ; la face longue, plane, non creusée, légèrement évasée près des antennes, entièrement couverte de points assez serrés, profonds, subréticulés; le pronolum long, à côtés convergents en avant, la ponctuation indistinctement réticulée, subrégulière, profonde; mésopleures avec les bords non carénés et le dessous de l’aire inférieure à carène arrondie, non aiguë: la fovéole des tibias postérieurs très allongée; pattes avec les tarses, les extrémités et le dessous des tibias roux; ailes très légèrement enfumées. Abdomen déprimé, large, à poneluation médiocre, profonde, espacée, devenant fine et encore plus espacée sur le disque, le 3° segment un peu accu- miné à l’apex, la bordure scarieuse, hyaline. Ventre noir avec une large lache verte sur le disque, le 3° segment avec une pro- fonde mais étroite incision médiane. ®. — Long., 7 mill. Syrie: Hébron (F. D. Morice); Egypte : Héluan-les-Bains (M. Pic). ILedychrum Bouyssoui n. sp. Corps de petite taille, entièrement vert-bleu-vif, avec des teintes vagues bleu-vif vers les ocelles, sur le pronotum, l’aire médiane du mesonotum et le disque de l'abdomen ; pubescence dressée, médiocre, blanchâtre; tête un — 130 — peu moins large que le pronotum, épaisse: cavité faciale assez profonde ; fouet des antennes noirâtre ; ponctuation de l’avant- corps assez forte, profonde, peu serrée; pronotuin long, les côtés convergents en avant ; angles postico-latéraux du méta- thorax finement aigus ; ailes assez enfumées; pattes concolores, tarses bruns. Abdomen à ponctuation grosse, profonde, peu serrée, égale; bordure apicale du 3° segment étroitement et brusquement réfléchie en dessous, les angles latéraux très dis- tincts et hyalins, ainsi que la bordure du segment. Ventre noir avec le disque vert. ©. — Long., 4 mill. Congo français : Libreville (20 août 1897), récolté par M. J. Bouyssou, ingénieur agronoime. Hedychrum longicotle Ab. Biskra (D' Chobaut, F. Ancey). » » var, biskrense, var. nov. Diffère du type par tout l’avant-corps et le dessus des libias vert-doré-cuivré et par l’abdomen à teinte un peu moins feu. Q. Biskra (F. D. Morice). Hedychrum cœlestinum Spin. Afrique du Sud (F. D. Morice). » rutilans Dahlb. Sierre (}. D. Morice). » lucidulum F. Innspruck (F. D. Morice). » chalybœum Dahlb. Royan (Ch. Delval). » morosum n. sp. Corps de taille médiocre, entièrement vert-bleu obscur ; pubescence grise, serrée, clairsemée; tête un peu moins large que le pronotum, à points médiocres, réticu- lés ; cavité faciale courte, large, striée fortement transversale- ment; antennes brunes, le 4° article bronzé; pronotum long, les côtés fortement convergents en avant, la ponctualion tho- racique grosse, profonde, réticulée; les angles postico-latéraux du métathorax aigus, dirigés obliquement; mésopleures nor- males; écaillettes noir-bronzé, ailes hyalines à la base, forte- ment noircies à l'extrémité; pattes bronzé-verdâtre, tibias et tarses roux clair, avec une teinte cuivrée sur le dessus des tibias. Abdomen un peu déprimé et cuivré sur le disque, plus vert, la ponctuation grosse, espacée, profonde, le 3° segment transversal, les angles latéraux et la bordure extrême hyaline. Ventre noir de poix. ©.— Long., ë mill. Egypte: Héluan-les-Bains (M. Pic). Cette espèce est très voisine de VA. chalybœum Dhaïb., dont elle diffère par la ponctuation thoracique plus grosse et plus distinctement réticulée, celle de l’abdomen beaucoup plus grosse et plus espacée ; par les côlés du pronotum plus con- vergents en avant, la pubescence grise, les ailes plus enfumées à leur extrémité, l'abdomen plus déprimé sur le disque; par la — 131 — couleur des pattes et enfin par la fovéole des tibias postérieurs, qui est allongée, cunéiforme, tandis qu’elle est arrondie chez V'H. chalybœum. Hedychrum Davidi n. sp. Corps de taille robuste, déprimé, entiè- rement bleu-foncé avec le dessus du thorax et le disque de l'abdomen bleu-indigo ; pubescence peu abondante, courte, dressée, noirâtre. Tête de la largeur du pronotum, cavité faciale profonde, striée transversalement; antennes noirâtres, le 1°" article bleu, le 3° presque aussi long que les deux sui- vants réunis; ponctuation de la tête et du pronotum fine, irré- gulière, assez serrée, ruguleuse, le postécusson très grossière- ment ponctué-réticulé. Mésopleures grossièrement ponctuées- réliculées avec les bords irrégulièrement carénés; pronotum long, à côtés subparallèles ; angles postico-latéraux du méta- thorax forts, droits, aigus ; tarses noir-brun, la fovéole des tibias postérieurs évasée, peu apparente; écaillettes noirâtres, ailes assez fortement enfumées. Abdomen large, couvert de points fins, réguliers, modérèment serrés, très peu profonds ; 3° segment légèrement renflé en bourrelet tout autour avant la bordure extrême, qui est noire, garnie de quelques longs poils noirs, l’apex est distinctement sinué, les angles latéraux sont peu saillants. Ventre noir, le 3° segment sans mucron, simple- ment épaissi à l’apex. ©. — Long., 9 mill. Je suis heureux de dédier cette belle espèce à M. l’abhé A. David, en souvenir de ses voyages dans les régions les moins connues de la Chine, Chine: Pékin (Abbé A. David). Chrysogona assimilis Dahlb. Alexaudrette (F. D. Morice). » bicallosa n. sp. Corps de petite taille, entièrement bleu foncé, étroit, subparallèle; tête épaisse, plus large que le pronotum, cavité faciale large, le haut caréné transversale- ment, joues presque nulles, clypeus très large, de sorte que la face est plus large que haute; antennes noirâtres, le 32 article subégal au 4°; ponctuation de l’avant-corps très serrée, sub- réliculée ; pronotum à côlés parallèles, les angles antérieurs arrondis ; mesonotum avec une forte carène obtuse, élevée, longitudinale au-dessus de chaque écaillette ; écusson et post- écusson très convexes ; mésopleures normales ; écaillettes sca- rieuses, brunes; ailes hyaiines, pattes concolores, tarses roux. Abdomen fortement caréné, à points médiocres, profonds, peu serrès ; 3° segment avec une forte dépression sur le disque de chaque côté de la carène médiane, un léger bourrelet avant la série antéapicale, celle-ci à fovéoles ouvertes, arrondies, irré- 1 gulières; marge apicale courte, régulièrement arrondie, en- tière, avec une petile dent obtuse de chaque côté, les côtés du sesment arrondis ; ventre bleu. ©’. — Long., 4,50 mill. Madagascar : baie d’Antongil (4. Mocquerys, 1898). Spinolia Dallatorreana Mocs. ©. Roumanie : Gara Vamesul (M. Maindron). Spinclia magnifica Dahlb. Tyrol : Bozen (11. Friese). » Rogenhoferi Mocs. La femeile, restée inconnue, diffère du mâle par le coloris du dessus du corps plus rosé, le dessous vert obscur, le 3° segment abdominal plus allongé. Alger (F. D. Morice). Spinolia unicolor Dahib. M. A. Flamary a capturé plusieurs exem- plaires © © de cette espèce dans les environs de Clermont- Ferrand, où il en existe une colonie. Ces gracieux insectes butinent sur les Jasione montana L., où leur couleur se con- fond avec celle des fleurs. Ils se chauffent, comme le font les Chrysis, sur les rochers les mieux exposés au soleil, et, réu- nis par petits groupes, ils paisent la nuit et les heures sans soleil dans les troncs abandonnés des tertres qu’ils fréquen- tent. Spinolia Durnovi Rad. Syrie: Damas, Béthanie, Jérusalem (Æ. D. Morices QM-#Prc). Spinolia rugosa n. sp. Corps de taille médiocre, entièrement cuivré-doré ; pubescence fine, assez épaisse, dressée, blan- châtre ; lête un peu plus large que le pronotum, à points petits, serrés; face verte, plane, densément pointillée, le front dé- primé, à points confluents longitudinalement; clypeus avec la moilié antérieure lisse, feu-doré, resplendissante; antennes marron, un peu roussâtres en dessous du fouet, les deux pre- miers articles cuivrés. Pronotum court, subcylindrique, les angles antérieurs subaigus ; la ponctuation thoracique grosse, serrée, réliculée ; l'écusson plan, le postécusson déprimé antée- rieurement,réticulé, les intervalles élevés en forme d’aspérités ; angles postico-latéraux de métathorax à pointe longue, recour- bée en arriere, étroite, aiguë. Ecaillettes cuivrées ; ailes hya- lines avec une large bordure apicale enfumée; tarses roux. Abdomen ovale, peu convexe, à gros points réticulés, rugu- leux ; le 3° segmert court, arrondi, la série antéapicale large, peu profonde, à fovéoles très petiles, ouvertes, la marge api- cale très entière, légèrement sinuée à l’apex, les angles précé- dant la marge très pelits, peu distincts. Ventre bronzé-doré, avec deux taches bleues à Ja base. O. — Long., 6 mill. Le C’ diffè:e de la femelle par la face bleu-vif, le front plus for- tement déprimé, le fouet des antennes recouvert d’une fine — 133 — pubescence soyeuse, blanche: par la ponctuation générale beaucoup plus grosse et le 3° segment abdomina! transversal, à fovéoles plus grosses. Egypte: Siala (F. D. Morice). Pleurocera viridis Guérin. Le genre Pleurocera a été créé par Guérin-Méneville, en 1842 (PRevue de Zoologie, p. 150), pour le P, viridis, qui, en effet, a les articles antennaires démesu- rément dilatés sur les côtés. Mais Pauteur ne fait pas mention du sexe de l’insecte qu'il décrit. Brullé, en 1846 !Hym., IV, p. 48), dit qu’il n’a point vu de mâles, mais bien des femelles, etil ajoute, à la fin de la description, que l’insecte habite Je Chili (d’après Guérin) et se trouve dans la collection du Museum. Spinosa, dans l’/listoire physique et politique du Chili, par Gay, VI, p.409), compose sa description d’après cellede Brullé et semble n'avoir pas eu la Chrysidide entre les mains. Enfin, M. le D' A. Mocsary, en 1889 (Monog. Chrysid., p. 188 et 189), en a examiné un individu provenant de Santiago du Chili, et appartenant au Musée de Berlin. Malheureusement l’insecte est mutilé par les Anthrènes, et il n’est pes possible de savoir à quel sexeil appartient. J’ai vainement cherché dans les cartons du Museum; le Pleurnocera viridis décrit par Guérin n’y existe pas. Mais, parmi des Chrysidides offertes, cette année, au Mu- seum par MM. Devyrolle, par l'intermédiaire de M. Busigny, il se lrouve un exemplaire complet de la Pleurocera viridis, Je puis donc compléter et rectifier la biographie de ce bel Hymé- noptère. L'insecte est parfaitement conforme aux descriplions des auteurs, iais appartient au sexe mâle, sans aucun doute. En le voyant, je n'ai pas été peu étonné de reconnaitre que la Chrysis Henrici décrite par moi en 1891 (Revue d'Ertom., X, n°9, p. 4%) est la femelle du Pleurocera viridis. Cette femelle m'a été vendue par MM. Devyrolle, en 1889, comme pro- venant du Mexique. La femelle est semblable au mâle, sauf les antennes qui sont normales et le 3° segment ventral qui n’est point incisé-bilobé à lapex. En dehors des antennes extraordinaires du mâle et de Ja conformation remarquable des angles postico-latéraux du métalhorax et antérieurs du {°° segment abdominal, chez les deux sexes, rien ne peut faire distinguer cette espèce des vraies Chrysis. Les caractères basés sur les pattes sont absolument illusoires. Le peigne des pattes antérieures est normal, comme on peut le voir par la figure de la planche ci-jointe ; seul, le 2° article des tarses antérieurs est un peu plus court que chez la — 134 — plupart des Chrysis, Les tarses postérieurs sont absolument normaux. Je dois ajouter qu’il ne serait pas impossible que le mâle que MM. Deyrolle nous ont donné fut un des types de Guérin-Mé- neville. Euchrœus purpuratus F. Limoges (L. Bleuse). » Moricei Buyss. La marge apicale du 3° segment abdomi- nal est parfois presque entière, avec l’incision apicale plus profonde et les angles latéraux bien distincts; parfois cepen- dant ces derniers sont largement arrondis. Biskra (F. D. Morice, D'H. Martin, M. Pic). Euchrœus Doursi Gribodo. ©. Cette espèce est parfois teintée de vert sur le thorax, principalement sur le postécuson; l’extré- mité du scape, le 29 article antennaire, les genoux, les tibias et les tarses sont parfois blanchâtres, le disque des mandibules peut également être testacé-blanchâtre. RBiskra (D' Chobaut); Sakkara ‘M. Pic); Jéricho (F. D: Morice). Euchrœus egregius Buyss. ©. Le Caire (F. D. Morice). » candens Dahlb. Diibouli, sur les fleurs (/1. Coutière); Afrique du Sud (F. D. Murice). Chrysis (integerrimæ). » getula Buyss. Ÿ. J'ai trouvé un exemplaire de celte espèce dans un nid d'Osmia Ferloni Pérez établi dans une coquille de Leucochroa candidissima Draparnaud, provenant de Me- cheria (Algérie), envoyé au Museum par M.le Capitaine Ferton. insecte était dans son cocon. Celui-ci n’était point entouré par celui de l’Osmie, comme cela se voit pour la C. dichroa Dablb. Il était seul dans la cellule, ovale-oblong, arrondi des deux bouts, à parois minces, brunes, faites de soie fine, un peu brillante. Sa longueur esi de 10 mill., sa largeur de à mill. Chrysis Magrettii Buyss. Le mâle resté inconnu se distingue de la femelle par les parties feu qui ont une teinte verte et par le 3° segment abdominal plus court et plus t'anversal. Jérusalem. (M. Pie). Chrysis ærata Dablb. Lorraine: Bitche (J. Kieffer). » Osmiae Thomson. Barcelone (P. Arfiga). n) pustulosa Ab.Innspruck(Æ. D. Morice) ; Jéricho : pyra- mides du Caire (M. Pic). Chrysis simplex var. pyrogaster Brullé. Algérie (M. Pic). » varicornis Spin. Digne (M. Pic): Bethléem, Jérusalem (EF. D. Morice) ; Jéricho. Malack (M, Pic), — 135 — Chrgsis pelopæicida Ab.-Buyss. Jérusalem /F. D. Morice). » austriaca F. Algérie : Bône (Hénon). » puslulosa Ab. Jéricho (F. D. Morice). » desertorum Ab.-Buyss. Syrie: Brumana (F. 1). Mo- rice), Jérusalem, Damas (M. Pic). Chrysis Erigone Mocs. Jérusalem. » aurifrons Dahlb. Le front, surtout chez la femelle, devient complèlement vert, le thorax prend des teintes vert- gai un peu cuivré, l'abdomen également devient vert-cuivré, un peu feu sur les côtés et parvient ainsi au coloris de la C. Lu- casi Ab., avec laquelle il serait facile de la confondre. On la distinguera par le 4° article antennaire vert, les joues à profil légèrement convexe au lieu d'être à profil plutôt légèrement rentrant, concave; par la ponctuation du pronotum surtout qui est formée de points gros, plus distincts, espacés, les in- tervalles plus visibles et finement coriacés, celle de l’abdomen moins régulière, subcoriacée sur les côtés. > Syrie : Bethléem, Brousse, Béthanie, Jérusalem, Beyrout, Brumana (F. D. Morice). Chrysis Laodamia n. sp. Semblable à la C. mediocris Dahlb., ‘ont elle n’est peut-être qu’une race, elle s’en distingue par sa taille bien plus petite, plus grêle, la ponctuation thoracique plus faible, le thorax bleu-vif, l'abdomen d’un feu très brillant, les angles antérieurs du 1 segment non tachés de vert, la marge du 3° segment concolore, très entière, régulièrement arrondie, le ventre bleu-vert vif, les tarses noirâtres avec le {er article des postérieurs bleu en dessus. Q. — Long., 5,50-6 mil]. Le mâle a les quatre premiers articles antennaires verts et les autres annelés de roussâtre, le 3° segment abdominal plus court, très entier également, et la marge apicale concolore, les tarses noirâtres. Syrie : Brumana (F. D. Morice); Jérusalem (M. Pic). Chrysis Osiris Buyss. Passe du vert-cuivré au feu doré un peu grenat. Jaffa (F. D. Morice). Chrysis Kruperi Mocs. Le mâle, resté inconnu, se distingue de la femelle par ‘es joues un peu moins longues, l'abdomen plus feu, le 3° segment abdominal plus court, les angles de la troncature plus distincts, rappelant assez ceux de la C. dia- cantha Mocs. Damas (M. Pic). Chrysis Theresæ n. sp. Corps robuste, large, de taille moyenne, entièrement feu-grenat, cuivré sur la tête et le dessus du — 136 — thorax ; tète de la largeur du pronotum, les yeux plus gros que de coutume, face larye, évasée, densément pointillée, le hautnon caréné ; joues presque nulles, mandibules simples et falciformes dans le haut, avec une dent courte vers le milieu ; antennes noi- râtres, les deux premiers articles bronzés,le 3°à peine plus long que le 4°: ponctuation de l’avant-corps fine, dense, coriacée ; dorsulum assez fortement convexe, le pronctum à côtés paral- lèles, déclive antérieurement, un cillon médian distinct en avant ; écusson large, un peu élevé; postécusson convexe, les angles postico latéraux à pointe médiocre, subaiguë; méso- pleures sans sillon longitudinal, l’inférieure creusée, lisse, imponctuée, avec les bords un peu relevés ; écailles conco- lores, ailes assez enfumées avec tache transversale hyaline dans la moitié apicale, la cellule radiale légèrement ouverte, fortement brunic sur la moitié de sa longueur; pattes conco- lores, avec les tibias et les tarses roux-testacé. Abdomen gre- nat. terni par une ponctuation fine, très serrée, coriacée, une carène longitudinale ; les angles postico-latéraux du 2° seg- ment arrondis, le 3° segment ovale, légèrement déprimé sur le disque, la série antéapicale indiquée par un sillon sans fovéoles apparentes, marge apicale très courte, concolore, vaguement ondulée, les côtés du segment longs, arqués-arrondis, Conver- gents en arrière. Ventre feu-grenat; oviscapte très mince, roux-teslacé. Q. — Long., 7, 80 mill. Patrie: Jéricho. Je dédie cette espèce, qui est une des plus jolies Chrysis conaues, à Madame Pic. La C. Theresæ rappelle beaucoup, par sa forme, les Spi- nolia et les Euchroeus, mais n’a cependant aucun des carac- tères particuliers à ces deux genres. A première vue, on la prendrait pour la Spinolia Rogenhoferc Mocs Chrysis uniformis Dahlb. Jéricho, Jérusalem (M. Pic); Perse: Téhéran (coll. Sichel au Museum). Chrysis porphirea Mocs. Tunisie: Sousse (J. de Gaulle). » angustifrons Ab. Tunisie : Sfax (J. de Gaulle}: Jéricho (F. D. Morice). Chrysis angustifrons var. castillana Buyss. Syrie: Brumana (F. D. Morice). Chrysis barbara Luc. Alger (F. D. Morice). Parasite des Osmia ferruginea et Saundersi Vachal dans les coquilles de di- verses Hélix. Chrysis igneola Buyss. Biskra (F. D. Morice).—Long., 4-6 mill. » fulminatrix Buyss. ©, Biskra (F,D, Morice). — Long., 6 mill. Lo Chrysis rhodochalcea n. sp. Corps de taille médiocre, éntièrement vert-gai un peu cuivré; une teinte plus feu-cuivré sur le vertex, les pro-, mesonotum, l’écusson et l’abdomen. Ponctuation de l'avant-corps médiocre, irrégulière, serrée, ruguleuse, subréli- culée ; antennes noir brun, les deux premiers articles verts, le 3° beaucoup plus long aue le 4°; face peu profonde, avec quel- ques traces de carèue, en haut; joues un peu longues, non paral- lèles ; pronotum long, à côtés subparallèles ; postécusson vert- gai, convexe ; angles postico-latéraux du métathorax à pointe subobtuse ; mésopleures normales, l'aire inférieure légèrement carénée tout autour ; patles vertes, larses testacé-obscur, le 12° article testacé-clair : ecaiiles vertes, ailes subhyalines, cellule radiale enfumée, allongée, subfermée. Abdomen légèrement caréné, ovale, assez convexe, à points assez serrés, petits, en- tremêlés d’autres plus fins ; 3° segment régulièrement convexe, arrondi, la série antéapicale non creusée, 12 fovéoles environ, très petites, punctiformes, ouvertes, très espacées; marge api- cale à teinte plus verte, très vaguement triondulée, la bordure extrème hyaline-scarieuse, les côtés légèrement bisinués. Ven- tre vert. ©. — Long., 6,50 mill, Algérie: Biskra (}. D. Morice). Chrysis Lucasi Ab. Département d'Oran: Franchetti (M. Pic). » coriacea n. sp. Semblable à Ja C. cuprala Dahlb., dont elle diffère par la poncluation de l’avant-corps fine, très serrée, irrégulière, coriacée; par la tête plus large que le pro- notum, la cavité faciale d’un beau bleu, le haut avec des traces d’une carène au milieu ; par les écailles bleu-vert, les tarses brun-roussâtre, tout le dessous du thorax bleu-vif foncé; par la ponctuation abdominale plus fine, le 2° segment de l’abdo- men sans carène, le 3° segment fortement déprimé transversa- lement sur le disque, un peu comprimé, puis légèrement, mais distinctement renflé avant la série antéapicale, la marge api- cale bleue, très entière, régulièrement arrondie; par le ventre d’un beau bleu-vif. O. — Long., 5 mill. Algériet:Teniet {Af: Pic). Chrysis illudens Buyss. ©. M. M. Pic a pris à Teniel un exem- plaire de cette espèce de taille petite, 4,50 mill., et d’un colo- ris terne. J’ai le soupçon que la C. illudens Buyss. pourrait être le mâle de la C. thoracica Buyss. Chrysis suleica Buyss-©. Algérie: Teniet(Abeille de Perrin), » oraniensis Luc. Alexanirette (F. D. Morice). » Kohli Mocs. ©. Jéricho (F. D. Morice). D cirlana Luc. S'9. Bethléem, Brumana(F.D.Morice). — 158 — Chrysis Lydtae Mocs. Jérusalem (7. D. Morice). » joppensis Ab.-Buyss. Jéricho (F. D. Morice). Quatre © semblables au type de la collection de M. Abeille de Perrin. Chrysis dichroa Dahlb. Bethlé-m (F. D. Morice). » » var. minor Mocs. Syrie: Jérusalem, Brumana (F. D. Morice); Lorraine: Bitche (J. Kieffer). Chrysis dichroa var. laevigala Ab. Syrie: Brumana (F. D, Mo- rice). Chrysis rubricollis n. sp Corps de pelite taille, grêle, allongé, cylindrique, bleu avec le pronotum et l'abdomen feu-doré. Pubescence courte, dressée, blanchâtre. Tête de la largeur du pronotuin, épaisse, à points médiocres, peu serrés, devenant réticulés sur le front; cavité faciale courte, peu profonde, non carénée en haut, lisse et brillante au milieu ; joues très cour- tes ; antennes noir-brun, les deux premiers articles vert-doré, le 3° un peu plus long que le 4°. Pronotum long, cylindrique, un sillon médian distinct à fond bleu-vert; ponctuation thora- cique médiocre, serrée; l'écusson à points épars, à teinte un peu verte, avec un petit point feu-doré sur le milieu du bord postérieur ; angles postico-latéraux du métathorax larges, très courts, avec une pelite pointe aiguë. Aire médiane du méso- notum, une lache sur l’occiput et les écailles noires. Ailes hya- lines, pattes vert-bleu, les tibias antérieurs vert-doré, tarses testacés, brunis en dessus. Addomen cylindrique, très vague- ment caréné, à ponctuation médiocre, serrée, subréticulée : 4°" segment avec une teinte verte aux angles antérieurs; 3° seg- ment régulièrement convexe, la série antéapicale non creusée, 10 fovéoles larges, arrondies, séparées, ouvertes ; marge apicale feu-grenat, entière, l’apex légèrement sinué,la marge débor- dant un peu de chaque côlé à sa naissance, la bordure extrême noire, les côtés du segment subrectilignes. Ventre feu-doré. ©. — Long., 5 mill. Syrie: Brumana (F. D. Morice). Chrysis barbata n. sp. Corps de taille médiocre, robuste, lPa- vant-corps vert-cuivré, l’abdoimen feu-doré; pubescence lon- gue, blanchâtre, abondante. Tête un peu plus large que le pro- notum, hérissee de poils blancs, longs derrière les yeux, la ponctuation médiocre, serrée, subréticulée; cavité faciale courte, peu profonde, couverte de poils blancs, le haut sans carène ; joues médiocres, fortement convergentes en avant; les mandibules avec d’épais et longs poils blancs à leur base; anten- nes longues, noirâtres, les quatre premiers articles verts en dessus, le 3° plus long que les deux suivants réunis, les arti- — 139 — cles 4 6 renflés en dessous,avec une tache roussâtre. Pronotum court, un sillon médian antérieur distinct; ponctuation médio- cre, avec les points les plus gros épars, les intervalles finement ét densément pointillés; postécusson conique obtus ; angles postico-latéraux du métathorax à pointe obluse; mésopleures normales ; écailles bleues, ailes légèrement enfumées, pattes vertes, tarses bruns, le 1€" article des postérieurs vert en des- sus. Abdomen large, convexe, légèrement caréné, ponctuation médiocre, ruguleuse, profonde, espacée sur le 1°" segment avec de petits points fins dans les intervalles, serrée et subréticulée sur les autres segments; le 3° segment régulièrement arrondi, très légèrement déprimé sar le disque, la série antéapicale peu profonde, les fovéoles petites, ouvertes, irrégulières, la marge apicale un peu déprimée, de chaque côté un vague sinus au point où commence la marge. Ventre vert-bleu. :7. — Long., 7 mill. Syrie : Jéricho (F. D. Morice); Bethléem (M. Pic). Chrysis appendiculata n. sp. Corps étroit, allonge, subcylin- drique, verdâtre avec des teiutes cuivrées en dessus, l’abdomen feu-doré avec le 1° segment vert-cuivré. Tête de la largeur du pronotum, épaisse, la face lisse au milieu, le haut avec une lée- gère carène en forme de trapèze; joues médiocres, convergen- tes en avant; antennes brunes, les deux premiers articles et la base du 3° verts en dessus, le 32 article un peu plus long que le 4°. Pronotum long, à côtés parallèles, un fort sillon médian antérieurement, la ponctuation de l’avant-corps médiocre, irré- gulière, assez serrée, ruguleuse: écusson convexe, a\ec une fovéole au milieu du bord antérieur; mésopleures normales; angles postico-latéraux du métathorax obtus, avec un prolon- gement en dessous, écailles bleues; ailes hyalines. Abdomen cylindrique, avec une ligne médiane caréniforme finement poin- tillée, la ponctuation assez grosse, entremêlée de petits points fins; 3° segment régulièrement convexe sur le disque, la série antéapicale creusée en forme de sillon, les fovéoles nombreu- ses, petites, confluentes, la marge apicale très étroite, très en- tière, la bordure scarieuse hyaline, insensiblement mais pro- fonudément et largement sinuée de chaque côté après la nais- sance de la marge, les côtés du segment presque nuls. Ventre vert-bleu, légèrement taché de noir, ®. — Loung., 6 mill. Jéricho (F. D. Morice). Cette espèce est voisine de la C. curta Buyss., dont elle se distingue de suite par les angles postico-laléraux du métatho- rax, la carène frontale et le 3° segment abdorainal. — 140 — Chrysis (inaequales). » Vachali n. sp. Corps de taille médiocre, entièrement cuivré-verdâtre, l'abdomen un peu plus fortement-teinté de feu- cuivré, le dessous du corps plus vert; pubescence blanche ; tête de la largeur du pronotum, épaisse ; face verte, presque plane, le haut non caréné ; joues assez longues, subparallèles: mandi- bules bidentées: antennes noir brun, les deux premiers ar- ticles verts, le 3° article presque aussi long que les deux sui- vants réunis ; ponctuation de l’avant-corps médiocre, serrée, rusuleuse, irrégulière ; pronotum à côtés parallèles, un fort sillon au milieu du bord antérieur; mésopleures normales; écusson et posltécusson réticulès; angles postico-latéraux du métathorax petils, obtus; palles vertes, tarses roussätre-obs- cur, le 1°" article subtestacé, ailes subhyalines. la cellule radiale enfutuée ; écailleites concolores. Abdomen à points médiocres assez serrés, subréticulés, un peu plus gros sur le 1® segment ebdominal; 2° segment légèrement carené, les angles postico-latéraux oblus ; 3° segment tronqué, la série antéapicale peu profonde, 12 fovéoles environ, petites, espa- cées ; marge apicale verte, médiocrement longue, transversale, entière, les côtés longs, convergents en arrière, formant une ligne légèrement rentrante et un léger petit angle juste à la paissance de la marge. Ventre vert, largement taché de noir. ©. — Long., 7 mill. Tunisie: Sfax (J. Vachal). Cette espèce ressemble beaucoup à la C. alechka Buyss., dont elle se distingue par le front caréné, les mandibules bi- dentfes, les joues plus longues, la série antéapicale du 3° seg- ment abdominal moins large, à fovéoles peu visibles, la marge apicale moins déprimée et plus densément ponctuée. Chrysis alechka Buyss. Algérie: Biskra (F. D. Morice, Abeille, Ancey). Chrysis Moriceana n. sp. Corps de petite taille, assez étroil, subparallèle, d'un beau bleu-vif foncé, pubescence blanche, dressée; tête un peu plus large que le pronotum, une carène frontale distincte, bi-anguleuse; cavité faciale creusée; joues très courtes, convergentes en avant, clypeus court, mais très large ; antennes courtes, le fouet roux-testacé, un peu bruni à la base en dessus, les deux premiers arlicles des antennes bleus, le 3° et le 4 très courts, noirs, le 3° un peu plus long que le 4°. Pronotum subcylindrique, à troncature abrupte bleue; ponctuation thoracique assez grosse, réticulée, serrée; post- écusson convexe; mésopleures vert-doré sur le disque, l’aire MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D’ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisation pour 1900, M. de Beauchêne, à Vitré. Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n’ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1900, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l’envoi de la Revue. Les Tomes I à XVIII de la Revue (1882-99) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 40 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de 6 fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1900. N° 8 (Echange). ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1900. Nos 6 à 9 (Echange). COLÉOPTÈRES Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro- phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie) Un envoie des listes d'échange et de vente promptement et franco aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. 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Contribution aux Chrysidides du globe (suite el fin), par R.da Buysson...... ee ne em Ra re) DNS SHARE ue it ,. AL Bledius morio et Ationuns elegans, par A. Fauvel,... 160 Nouveau genre de Tachyporien du Caucase, par le même.... 461 Malachides recueillis par M. E. Simon au Cap de Bonne-Espé- rance,-por E; Abeille: de Perrin... eee dessein 163 Voyage de M. E. Simon à l'ile de Ceylan. Malachides, par le MONITOR see GR a Sete M eee a NUS PB OP GREa Ulie Sur les Oxytéliens de la Nouvelle-Zélande, par A: Fauvel.…. DRE Fe > À Description et figure du php Pandellei, par le DÉMOS ir eme A Fe PATRON ue Se RP berne Dolls Sur la famille Dicota par D. Sharp: 77 PTE RE CEST 193 Materiae ad cognilionem subfamiliae Pachycephalini, anctore G::Breddins eee rar ee RE RE 19% à 204 Planches I et II. MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÉTÉ {Chaque insecte communiqué doit porter sa localilé précise) MM. A.Fauvel, à Caen (Slaphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides Euenemides, Elaterides, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo-rhénans). Bourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtoutLycides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). . R. Martin, au Blanc (Nevroplères d'Europe, surtout Odonates). R. P. Belon, àLyon (Lathridiens l'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). M. Pic, à Digom (Longicornes et Dermestides d'Europe et circa- Anthicides et Ptinides du globe). Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et-Gyrinides au globe). Dr O.-M. Reuter, à Helsingfors (Hémiptères-Hétéroptères paléare- tiques ; Podurides). G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé- m'ptères aquatiques ; Locustides). Nota. — MM. les Sociétaires qui voudraient faire partie du Comité sont priés d'en informer le rédacteur de la Revue. — 141 — inférieure carénée fortement postérieurement, angles poslico- latéraux petits, aigus, à pointe recourbée; écaillettes bleues; ailes légèrement enfumées, cellule radiale allongée, subfermée ; pattes bleu-vert, tarses roussâtres, Lrunis. Abdomen assez con- vexe, légèrement caréné, à points médiocres, irréguliers, espa- cés, la troncature du 1°" segment un peu teintée de vert; 3° segment court, transversal, régulièrement convexe, les côtés lougs, droits ; série antéapicale peu profonde, 12 fovéoles assez grandes, ouvertes, arrondies, séparées; ma ge apicale courte, vaguement trisinuée, les angles de la troncature distincts, obtus, formant une petite dent de chaque côte rappelant la C. bidentata L., les côtés de la marge droits et continus avec ceux du segment. Ventre bleu-vif. ©. — Long., 5.50 mill. Algérie: Constantine (F. D. Morice); Franchetti (M. Pic). , Je dédie cette jolie espèce au Rév. F. D. Morice, qui l’a dé- couverte le premier. Elle est voisine de la C. judaïca Buyss. Chrysis thoracica Buyss. Algérie: Aïn-Tokria (Abeille de Perrin). » pueila n. 5p. Corps de petite taille, robuste, vert-gai plus ou moins doré, une teinte feu ordinairement sur tout l’abdo- men ; pubescence blanchâtre, longue, dressée. Tête plus large que le pronotum, avec de longs poils blancs, face bleu-vif, un peu creusée, couverte d’épais poils blancs, le baut vaguement caréné, le front avec trois dépressions où la ponctuation est obsolète et remplacée par des rugosités; joues courtes, forte- ment convergentes en avant ; antennes brunes, les deux pre- miers articles verts, le 3° un peu plus long que le suivant; ponctuation de l’avant-corps médiocre, irrégulière, peu serrée, les intervalles lisses et bosselés:; pronotum court, les côtés sub- parallèles; postécusson convexe, les angles postico-latéraux du métathorax pelits à pointe longue, grêle, aiguë; écaillettes à teinte bleu vif; ailes hyalines, mésopleures normales, pattes concolores, larses lestacé:oussâtre. Abdomen large, à points assez gros, espacés, les intervalles très brillants, lisses, avec quelques petits points cependant sur le disque; 3° segment ré- gulièrement et assez fortement convexe, court, la série anté- apicale peu profonde, à fovéoles pelites, ouvertes, peu appa- rentes sur les côlés, marge apicale très courte, trisinuée à l’apex, le sinus central plus petit, subtriangulaire, les deux autres larges et vagues, précédés chacun par un petit angle obtus, les côtés de la marge continus avec ceux du segment, bisinuolès. Ventre vert. C'.— Long., 4,25 mil!. Egypte : Siala (F. D, Morice). Cette espèce est voisine de la C. serva Buyss., dont elle se Revue d'Entomologie. — Septembre 1900, 10 — 142 — distingue par la couleur et la conformation de la face, la ponc- tuation beaucoup plus forte et le 3° segment abiominal un peu différent. Chrysis elegans Lep. Jéricho {F. D. Morice, M. Pic). © Q. Taille un peu plus petite que chez le type de Lepelelier ; les femelles ont la marge apicale feu-doré seulement bordée de noir-bronzé; les mâles ont le taorax d’un bleu-vert vif, le 1° segment abdo- minal teinté de vert surtout dans le tiers antérieur et la marge apicale du 3° segment entièrement feu-doré. Dans la collection Lucas, au Museum, il se trouve un © de cette espèce, prove- nant des environs d’Alger, dont la marge apicale du 3° segment est subconcclore au disque. (unidentalæ). Chrysis succincta L. Tunisie: Aïn-Draham (G. Seural). » » var. Germari Wesm. Sierre (F. D. Morice) ; Egypte : Assouan; Syrie: Jéricho, Beyrout, Brumana (F. D. Morice). Chrysis succincela var. bicolor Lep. Innspruck (F. D. Morice). » Leachii Shuck. Tunisie : Ain-Draham (G. Seurat). (bidentalæ). Chrysis cylindrosoma Buyss. var. unicolor var. nov. Diflère du type par son coloris entièrement feu-doré resplendissant, un peu rosé. D. — Long., 7 mill. Algérie (J. Vachal). Chrysis frontalis KL. Algérie: Biskra (F. D. Morice, D' Chobaut, F. Ancey); Perrégaux (L. Bleuse); Bou-Saada (D' II. Martin). Chrysis Martinella n. sp. Corps de taille moyenne, allongé, robuste; tout l’avant-corps vert-vai avec des reflets dorés un peu par- tout et princip.lement sur les aires latérales du mesonolum et sur l'écusson; têle épaisse, cavité faciale peu profonde, densément poiulillée-coriacée, le haut avec des traces de ca- rène transversale ; joues longues, parallèles et le clypeus large, ce qui rend la face carrée; antennes fortes, noirâtres, les trois premiers articles vert-doré en dessus; ponctuation de Pavant-corps médiocre, profonte, irrégulière, serrée sur la tête, subréticulée sur le pronotum, espacée sur le reste avec de pelits points entremêlés ; pronotum long, à côtés non paral- lèles, convergents en avant, un sillon médian très distinct; postécusson convexe; angles poslico-latéraux du métathorax droits, subobtus; mésopleures normales, l'aire inférieure avec une large fovéole ; pattes concolores, tarses bruns ; écailleltes vertes, ailes légèrement enfumées. Abdomen large, cylindrique, d’un beau feu-doré, caréné, la ponctuation grosse, profonde» lo assez régulière, n.odérément serrée; 2° segment un peu renflé postérieurement, les angles postico-latéraux arrondis ; 3° seg- ment légèrement renflé avant la série antéapicale, celle-ci creu- sée, à fovéoles irrégulières, arrondies, ouvertes ; marge apicale arrondie, avec deux dents à l’apex, triangulaires, subaiguës, sé- parées par une emarginatura assez profonde, à sinus arrondi ; les côtés de la marge ont chacuu un léger sinus. Ventre feu- doré, 3° segment noir. D. — Long., 10 mill. Patrie : Perse : Téhéran (Museum de Paris, coll. Sichel). Je dédie cette remarquable espèce à mon amiM. Joanny Martin. (tridentalæ). Chrysis fraterna Mocs. Congo: Monny (Bouyssou,J. Vachal) ; Brazzaville (J. Régnier, 1898, Mus. de Paris): Afrique du Sud (F.D. Morice). Chrysis cyanea L. Innspruck (F. D. Morice). » uinsueta n. sp. Corps de taille médiocre, allongé, entière- ment vert-gai, avec le vertex, la base du mesonotum et du 28 segment abdominal ainsi que la marge apicale du 3° teintés de bleu clair. Tête un peu plus large que lie pronotuim, les côtés derrière les yeux marginés, carénés ; front orné de deux carènes transversales distinctes, réunies ensemble près des yeux de manière à former une aire subrectangulaire; orbites inter- nes des yeux élevés, carénés près de la carène frontale ; cavité faciale très profonde, finement striée transversalement; joues courtes, non parallèles ; clypeus très court. profondément sinué; mandibules garnies de gros poils sur le disque; antennes noir- brun, les trois premiers articles verts, le 3° plus long que le 4°; ponctuation de l’avant-corps médiocre, régulière, subréticulée, ocellée, les intervalies finement chagrinés-coriacés ; pronotum court, les côtés faiblement convergents en avant, un léger sillon médian au bord antérieur, écailleltes concolores : postécusson un peu gibbeux postérieurement avec des aspérilés dans les intervalles formant un pelit macron, lamelliforme, horizon- tal; angles poslico-latéraux du métathorax longs, aigus, à pointe légèrement divariquée ; meésopleures sans sillon dis- tinct, Paire inférieure bordée d’une carène surtout postérieu- rement ; pattes concolores, larses brun-noir, le 4°" article des postérieurs vert en dessus ; ailes légèrement enfumées avec les nervures très épaisses et noir-bleu. Abdomen caréné sensible- ment sur les segments 2 et 3 ; le 1€" avec de gros points épars, les intervalles et la bordure apicale du segment finement poin- tillés-coriacés ; 2° segment ainsi que le 3° avec des points fins, irréguliers, subconfluents par endroits, subcoriacés ; les angles tue postico-latéraux du 2° ouverts, obtus ; 3° segment légèrement renflé tout autour avant la série antéapicale, celle-ci creusée, séparée au milieu par la carène médiane ; 24 fovéoles ouvertes, petites, séparées; marge apicale longue, largement arrondie, se terminant en pointe obtuse à l’apex, avec une dent aiguë, très distincte, dirigée en arrière, située juste à la naissance de la série antéapicale. Ventre vert-gai, le 3° segment marginé de noir: oviscapte roux. Le 4° segment dorsal terminé en pointe épaissie, avec de forts aspérités transversales, comme chez le Stitbum splendidum F. ®. — Long., 6 mil. Zululand (D' H. Martin). Cette curieuse espèce rappelle beaucoup la C. éruculenta Buyss., d'Australie, par son 3° segment abdominal. Chrysis mucronala Brullé. Colombie (1868, Mus. de Paris). » tridens Lep. et Serv. Etats-Unis : Iowa (Mus. de Paris). » pellucida Buyss. Pékin (Abbé A. David, Mus. de Paris). (quadridentatæ). Chrysis Aaroni Mocs. Un exemplaire trouvé pris dars un nid d’araignée, du genre Diguelia, rapporté de Rasse-Californie par M. Léon Diguet (Mus. de Paris, 1895). Chrysis conserta Buyss. Etats-Unis: Iowa (F. Ancey). » Cameronti n. Sp. Semblable à la C. Montezuma Cam., dont elle se distingue par le 30 arlicle antennaire proportion- nellement beaucoup plus court; par les côtés de la face cou- verts de points fins, non seriés; par les palpes roux, les nervures des ailes très épaisses, noir-brun, tout le bord anté- rieur des ailes supérieures bruni; par le 3° segment abdomii- nal légèrement mais distinctement renflé avant Ja série anté- apicale, celle-ci creusée, distincte, noire, avec quelques traces de fovéoles ponctiformes. Q. — Long., 11,25 mill. Caméron, dans la Biol. Centr.-Americana, p. 463, n°7, cite un exemplaire de la C. Montezuma ayant précisément ces différences, qui me semblent suffisantes pour établir une espèce, aussi distincte que le sont entre elles les C. p'uncla- tissima Spin. et Montezsuma Cam. Brésil : Bahia. Chrysis propria Aaron. République Argentine : Mendoza. » indigotea Duf. et Per. Pyrénées-Orientales (L. Bleuse); Trieste (A. Friese). Chrysis abbreviaticornis Buyss. Biskra (D' Chobaut, F. D. Mo- rice, F, Ancey); Egypte: Héluan-les-Bains (M. Pic). Chrysis maracandensis Rad. La marge apicale du 3° segment abdominal est parfois concolore au disque, qui est bleu-vert, Algérie; Mzab, Ghardaïa {D' Chobaut). — 145 — Chrysis Friesei n. sp. Corps de taille moyenne, rappelant par sa forme la C. pyrophana Dahlb., assez robuste, un peu dé- primé, entièrement vert-bleu avec la base du 2€ segment abdo- minal et tout le 3° bleu-clair vif, une teinte dorée sur le tiers postérieur du 2, principalement sur les côtés. Pubescence blanche, longue, assez abondante, dressée; tête épaisse, arron- die ; face profonde, creusée, lisse au milieu, le haut abrupt avec quelques traces de carène, les côtés derrière les yeux carénés ; joues courtes, convergentes en avant; antennes noi- râtres, les deux premiers articles et le dessus de la base du 3° verts, le 3° article presque aussi long que les deux suivants réunis; ponctuation de l’avant-corps médiocre, subruguleuse, irrégulière, peu serrée sur le dorsulum ; pronotum fortement déclive en avant, unsillon médian antérieurement, les côtés convergents en avant; mésopleures normales, l’aire inférieure fortement carénée postérieurement; postécusson convexe, an- gles postico-latéraux médiocres, à pointe aiguë; ailes hyalines ; pattes et écailles concolores; tarses bruns. Abdomen conformé comme celui de la C. pyrophana Dahlb., légèrement caréné, à ponclualion médiocre, assez régulière, les intervalles à petits points fins ; 4% segment fortement tri-impressionné en avant; 22 segment avec les angles postico-latéraux droits; 3° segment subtriangulaire distinctement renflé avant la série antéapicale, les côtés fortement convergents en arrière, série antéapicale modérément profonde, fovéoles nombreuses, irrégulières, par-. fois confluentes ; marge apicale 4-dentée, plus longue à l’apex; dents disposées sur une ligne anguleuse, les deux internes plus fortes, rapprochées ensemble, obtuses, séparées par une emarginatura triangulaire, les dents externes petites, aiguës, séparées des internes par des emarginaturas larges, obliques, à fond subrectiligne ; les côtés de la marge longs, fortement convergents en arrière, subrectilignes. Ventre vert-bleu. Q. — Long., 7,50 mil]. Algérie: Biskra (F. D. Morice). Je dédie cette espèce à M. le D' H. Friese, d’'Innspruck, bien connu par ses travaux hyménoptérologiques. Chrysis lælabilis Buyss. Algérie : Ghardaïa (Abeille de Perrin); Biskra (F. Ancey); Egypte: Luqsor (M. Pic). Chrysis palliditarsis Spin. Jéricho; Egypte: Assouan (F#. D. Mo- race MuwPic). Chrysis diaboiica n-sp. Corps étroit, parallèle, de taille mé- diocre, entièrement vert-bleu; tête épaisse, arrondie, de la lon- sueur du pronotum, les côtés derrière les yeux marginés-caré- — 146 — nés ; front convexe, non caréné, cavité faciale petite, n’occu- ‘ pant pas toute la face : joues assez longues, non parallèles ; antennes épaisses, noir-brur, les trois premiers articles verts. le 3° article un peu plus long que le 4: ponctuation de l’avant- corps médiocre, profonde, serrée, réticulée, assez régulière. Pronotum court, mais rectangulaire, les côtés subparallèles, les angles antérieurs un peu avancés; les sutures de l'aire médiane du mesonotum bleu-clair vif ainsi que les écaillettes ; écusson long, postécusson prolongé-arrondi en arrière; angles postico-latéraux du métathorax à pointe aiguë ; mésopleures convexes, le sillon transversal formé de grosses fovéoles, l'aire inférieure avec quelques grosses fovéoles; ailes hyalines, à nervures épaisses, noires ; paltes concolores, tarses noir-brun, le 1° article des postérieurs vert en dessus. Abdomen allongé, avec la base des ‘segments teintée de bleu-clair; ponctuation assez grosse, assez serrée, réliculée ; 2e segment long, les angles postico-latéraux droits ; 3° segment un peu comprimé, légèrement renflé tout autour avant la série antéapicale, celle- ci assez profonde, bleue, formant un angle rentrant à l’apex, 10 fovéoles assez grandes, ouvertes, arrondies, séparées ; marge apicale légèrement comprimée, courte, 4-dentée; dents assez fortes, triangulaires, aiguës, subégales, subéquidistantes, se dirigeant deux de chaque côté, par suite de la compression du segment : les emarginaluras égales, profondes, à sinus arrondi, les côtés droits, subcontinus avec ceux du segment. Ventre concolore, 2° segment avec deux taches noires. ©. — Long., 6,50 mill. Natal (D' H. Marlin). Chrysis callisla Buyss. La femelle, restée inconnue, diffère du mâle (du cap de Bonne-Espérance) par le 3° article antennaire beaucoup plus long que le 4°, par la ponctuation du vertex el du pronotum irrégulière, très espacée, avec de grands inter- valles obsolètement pointillés et brillants ; par la ponctuation abdominale assez grosse, très espacée, les intervalles lisses, brillants et par le 3° segment abdominal plus long. Soudan du Haut-Nil: Kassala, région des Beni-Amer (2) P, Magretli). Chrysis inanis n. sp. Corps étroit, allongé, suhparallèle, entière- ment bleu-vert, avec une tache sur le vertex et l’aire médiane du mesonotum bleu-foncé. Pubescence assez abondante, grise. Tête épaisse, à peine plus large que le pronotum, les côtés derrière les yeux carénés: cavité faciale peu profonde, le haut avec une carène distincte ondulée par trois petits angles ; joues — 147 — médiocres, non parallèles ; antennes noiràtres, les quatre pre- miers articles verts en dessus,le 3° un peu plus long que le 4°, pronotum court, postécusson convexe; méêsopleures normales, l'aire inférieure creusée à son extrémité, le bord postérieur ca- réné; angles postico-latéraux du métathorax à pointe droite, subaiguë; ponctuation de l’avant-corps assez grosse, réticulée, espacée, les intervalles pointillés; ailes hyalines, la radiale en- fumée; pattes vert-bleu, tarses bruns, le premier article des postérieurs vert en dessus. Abdomen allongé, une légère ca- rène sur le 2° seyment, la ponctuation médiocre, peu serrée ; 92e segment avec les anges postico-latéraux aigus; 3° sement long, déprimé transversalement, puis légèrement renflé en bourrvlet avant la série antéapicale, celle-ci peu profonde, avec 1% fovéoles irrégulières, espacées, quelques-unes confluentes, ouvertes ; marge apicale médiocre, 4-dentée ; dents égales, sub- équidistantes, triangulaires, aiguës, les emarginaturas large- ment arrondies, les côlés de la marge longs, presque droits. Ventre concolore. ©. — Long., 6 mill. Colonie du Cap: East London (Dr H. Martin). Cette espèce se distingue par son ensemble de caractères : forme allongée, parallèle; joues non particulièrement longues ; le 3° article antennaire très modérément long ; la carène fron- tale simple, ondulée, et enfin par la forme du 3° segment abdo- minal. Chrysis areata Mocs. Deux © du Congo français: Brazzaville (J. Regnier, 1898). Chrysis senegalensis Mocs. Sud de l'Afrique (F. D. Morice). » Pabaudi Buyss. ©. Sud de l’Afrique (F. 1). Morice). » mulabilis Buyss. Algérie: Orléansville (J. de Gaulle). » pœcilochroa Mocs. ©. Algérie (J. Vachal). » sacrata Buyss. Biskra (F. D. Morice). Deux femelles ; long., 7 mill. Chrysis aurimacula Mocs. €’. Biskra (F. D. Morice, F. Ancey). Corps d’une teinte bleu-vif plus éclatante, les taches du 2° seg- ment abdominal d’un feu beaucoup plus vif. Chrysis bidentata L. » » var. erylhromelas Dahlb. Algérie: Constan- tine (F. D. Morice). Chrysis bidentata Var. consanguinea Mocs. Jérusalem, Jéricho, Damas (F. D. Morice, M. Pic) ; Bethléem (M. Pic). Chrysis bidentata, var. oyrrhina Dahlb. Tunisie: Aïn-Draham (G. Seurat). Chrysis semicincta Lep. Tunisie : Aïn-Draham (G. Seurat). — 118 — Chrysis chrysostigma Mocs. Bethléem (A. Pic). » splendidula Dahlb. » splendidula var. aurolecla Ab. Alger (F. D. Morice). » opulenta Mocs. Algérie: Biskra, Constantine (F. D. Mo- rice). Chrysis Fertoni Buyss. Biskra (F. D. Morice). Plusieurs exem- plaires portent une légère teinte vert-bleu à la base des seg- ments 2 et 3 de l’abdomen, principalement sur les côtés. Chrysis amasina Mocs. Constantine (F. D. Morice);, Orléans- ville (Abeille de Perrin). Chrysis Maurilii Buyss. Biskra (F. D, Morice). Chrysis incisa Ab.-Buyss. Constantine (Æ. D. Morice): Algérie: Reghaïa (A1. Pic). L’avant-corps peut être distinctement teinté de vert. Jérusalem (F. D. Morice). Chrysis tenera Mocs. Carène frontale distincte, 3° article anten- naire plus long que le 4°; teinte feu sur le vertex, le prono- tum, les aires latérales du mesonotum et l’écusson. Ponctua- tion abdominale et 3° segment abdominal comme chez la C. analis Spin, Tarses roux, joues presque nulles. La C. tenera est probablement une variété de la C. Thalammeri Mocs. ou une race analogue à celle-ci pour la C. analis Spin. ©. Cons- tantine (F#. D. Morice). Chrysis annulata Ab.-Buyss. . Fouet des antennes presque en- lièrement testacé-jaune vif; la carène du front peut devenir bianguleuse: dents apicales du 3° segment abdominal très ai- guës, les internes un peu plus courtes. @. La femelle, restée inconnue, diffère du mâle par Pabdo- men entièrement feu-doré, le 3° segment un peu renflé avant la série antéapicale; par le cou et l’aire médiane du mesonotum bleu-vif, une teinte dorée s’étendant sur le pronotum, les aires latérales du mesonotum el sur l’écusson. Les antennes sont noir-brun, sauf les deux premiers articles qui sont verts, les articles 3, 4 el 5 médiocres, tous égaux entre eux. Mandibules simples. Ventre bleu. Biskra (4 €, 18 ©. F. D. Morice). Chrysis interjecta Buyss. Biskra (F. D. Morice); Tunisie: Aïn- Draham (G. Seural). Chrysis æsliva Dahlb. Alger (F. D. Morice). » analis Spin. Innspruck (F. D. Morice). » Chevrieri Ab. Innspruck (F#. D. Morice). » ignita L. Innspruck (F. D. Morice); Mongolie ? (J. Va- chal); Caucase: Barjom (D' H. Martin); Pékin (Abbé A. Da- vid). — 149 — Chrysis ignila var. longula Ab. Sierre (F. D. Morice). » » var. brevidens Tourn. Innspruck (F. D. Morice). » mutabilis Ab.-Buyss. Jéricho {F. D. Morice, M. Pie). » episcopalis Spin. Egypte (M. Pic). Bleu indigo, avec le front et le mesonotum feu-violet obscur. Le Fayoum (F. D. Mo- rice). Chrysis episcopalis var. nomima Buyss. Egypte : Le Fayoum (F. D. Morice); Héluan-les-Bains (M. Pic). Chrysis æanthocera Klug. » » var. viridis var, nov. Diffère du type par son coloris entièrement vert-sai, avec une tache feu-doré sur les côtés du 2° et du 3° segment de l'abdomen. Le petit angle qui se trouve de chaque côté du 3° segment abdominal, à la naissance de la marge apicale, est, chez cel individu, presque nul. Perse : Téhéran (Mus, de Paris, coll. Sichel). Chrysis apiala n. sp. Corps de taille médiocre, subparallèle; tout l’avant-corps vert-gai avec des reflets dorés, lPabdomen d’un beau feu-doré, le 3° sesment abdominal vert-doré avec tont le disque bieu-vif. Pubescence blanche. Tête de la largeur du pronotum, épaisse; cavité faciale sans carène ;: antennes marron-roussâlre, les deux premiers articles verts, le 3° un peu plus long que le 4°: joues assez longues, non parallèles ; les côtés derrière les yeux dilatés, arrondis, avec une bor- dure étroitement carénée. Pronotum long, subeylindrique, aver une longue dépression médiane antérieurement; ponctuation de l'avant-corps assez grosse, profonde, peu régulière, subré- ticulée, ombiliquée ; postécusson convexe ; angles postico-laté- raux du mélathorax larges, aigus ; mésopleures normales, l'aire inférieure un peu creusée ; pattes concolores, tarses roux-1es- tacé ;écaillettes vert-bleu ; ailes subhyalines. Abdomen légère- ment caréné, comprimé sur les côtés, à points gros. peu serrés, réticulés ; côtés des segments 2 et 3 distinctement comprimés en dessous, les angles postico-laléraux du 2° segment arrondis; 3° segment semi-elliptique, régulièrement convexe sur le dis- que ; série antéapicale presque nulle à lapex, visible seule- ment sur les côtés, fovéoles petites, arrondies, ouvertes, très espacées ; celles des côtés plus rapprochées; marge apicale courte, 4-dentée; dents subégales, triangulaires, aiguës, sub- équidistantes, les emarginaiuras assez profondes, à sinus arrondi, les dents externes brusquement saillantes, les côtés de la marge larsement arrondis. Ventre vert-gai, un peu bleuté, taché de noir. ©. — Long., 7 mill. Perse: Téhéran (Mus. de Paris, coll. Sichel). — 150 — Chrysis iraniensis n. sp. Corps très allongé, para!lèle, subey- lindrique, vert-bleu avec la moitié postérieure du 2° segment abdominal d’un beau feu-doré, le disque du 3° segment vert- doré, la base des segments abdominaux 2 et 3 bleu foncé. Tête de la largeur du pronotum, épaisse; cavité faciale assez large, terminée en haut par une carène trapéziforme, avec un vague rameau partant de chaque angle pour former une aire autour du {*" ocelle ; joues médiocres, très parallèles, plutôt diver- gentes, de sorte que la face est carrée, les côtés derrière les yeux étroitement carénés. Antennes orêles, longues, noirà- tres, les trois premiers articles verts en dessus, le 3° très long, plus long que le 4°; pronotum long, cylindrique, un sil- lon médian au bord antérieur, troncature antérieure abrupte; ponctuation de l’avant-corps irrégulière, peu serrée, grosse, avec de petits points entremêlés ; postécusson convexe, méso- pleures normales, l’aire inférieure fortement carénée sur les bords ; pattes concolores, tarses roussâtres : écaillettes bleues, ailes subhyalines. Abdomen plus long que l’avant-corps, cylin- drique ; ponctuation grosse, espacée ; 1er segment vert-gai sub- doré; les intervalles de la ponctuation finement pointilllés ; 29 segment avec une carène médiane lisse, finement pointillée, les angles postico-latéraux spinoïdes ; 3° segment très long, un peu renflé avant la série antéapicale, celle-ci assez large, bleue, les fovéoles grandes, ouvertes, arrondies, à fond scarieux rous- sâtre ; marge apicale bleu-vert, &-dentée; dents disposées sur une ligne peu courbe, triangulaires, aigues, subégales, subéqui- distantes, les emarginaturas subégales, larges, à sinus arrondi; les côtés de la marge très longs, droits et continus avec ceux du segment. Ventre vert bleu. ©. — Long., 9 mill. Perse: Téhéran (Mus. de Paris, coll. Sichel). Chrysis sefrensis n. sp. Corps de taille médiocre, très voisine de la C.varidens Ab., l’avant-corps vert un peu bronzé-cuivré, plus cuivré sur l'écusson. la face, les mésopleures et les tibias, l'abdomen feu-cuivré. Tête un peu plus large que le pronotum, face plane, le haut non caréné, les joues très longues, paral- lèles, au moins aussi longues que le 1° article antennaire; clypeus noir, scarieux ; antennes noirâtres, le 1€" article bronzé. cuivré, le 29 et le 3° verts en dessus, le 3° plus long que Île Ze; tarses roussâtres: poncluation de Pavant-corps grosse, ser- rée, ruguleuse, irrégulière, subréticulée; angles postico-laté- raux du métathorax à pointe subaiguë, moyenne: ailes légère- ment enfumées. Abdomen à ponctuation médiocre, peu serrée, subrégulière; 3° segment déprimé sur le disque, puis un peu — 151 — renflé avant la série antéapicale, celle-ci non creusée, à fovéoles irrégulières, ouvertes, Çà et là confluentes; marge ap:cale con- colore, 4-dentée, un peu comprimée, les dents triangulaires, obtuses, les internes un peu plus fortes que les externes, la bordure extrême scarieuse, hyaline, les emarginaturas latérales largement arrrondies, celle du milieu subtriangnlaire, à sinus arrondi. Ventre noir à reflets cuivrés. © — Long., 6 mill. Algérie : Ain-Sefra (Abeille de Perrin). Diffère de la C. varidens Ab. principalement par les joues beaucoup plus longues, le manque de couleur bleue sur le des- sous du corps et sur les pattes, par la série anléapicale du 3° sesment abdominal non crenséeetpar la margeapicale concolore. La C. varidens Ab., Vaulogeri Buyss. et sefrensis Buyss. ont de grandes affinités. Chrysis Naïla n. sp. Corps de taille médiocre, entièrement d’un beau feu-doré, avec une teinte grenat éclatant sur l’abdomen, l'aire médiane du mesonotum bleue, avec une tache feu-doré limbée de vert à chaque angle antérieur, le dessous des pattes vert. Pubescence blanche, dressée. Tête de la largeur du pro- notum, à points serrés, subréticulés, profonds, ruguleux ; face peu profonde, large, lisse et brillante au milieu, le haut ter- miné par une forte carène bi-anguleuse, lisse, brillante: joues assez longues, convergentes en avant, de la longueur du 3° ar- ticle antennaire. Antennes noirâtres, les deux premiers articles et la base du 3° bronzés-cuivrés, le 39 article environ deux fois long comme le 4°. Pronotum à côtés fortement convergents,une légère dépression au milieu antérieur; ponctuation thoracique grosse, modérément serrée, subréticulée, ruguleuse, les inter- valles très brillants; postécusson convexe, angles postico-lalé- raux du mélathorax recourbés, à pointe fine, aiguë, méso- pleures normales; tarses bruns, écailles cuivrées, avec un petit point bleu-vif au-dessous de la base des ailes; ailes hyalines, avec une tache dans la cellule radiale. Abdomen ovale-allongé, les côtes réfléchis en dessous, le disque vaguement caréné, ponctuation médiocre, peu régulière ; 49" segment avec de petits points fins entremêlés; les angles postico-latéraux du 20 sec- ment spinoïdes; 3° segment comprimé, légèrement déprimé transversalement sur le disque, la série antéapicale peu pro- fonde, les fovéoles médiocres, ouvertes, irrégulières, serrées ; marge apicale 4-denlée; dents courtes, aiguës, équidistantes, les emarginaturas subégales, arrondies ; les côtés de la marge longs, droits, continus avec ceux du segment. Ventre noir, taché de grenat-doré-violacé. Q. — Larg., 8 mill. Biskra (F, Ancey). — 159 — Chrysis facialis Ab.-Buyss. Le pronotum peut être seul feu-doré ; l'abdomen prend parfois des teintes vertes ou vert-bleu; la taille peut descendre jusqu’à 4 mill. seulement. Le C, inconnu jusqu'ici, diffère de la femelle par les joues un peu moins longues, le 3° segment abdominal un peu plus court et les dents apicales pins courtes. Egypte: Alexandrette : Syrie: Jérusalem, Beyrout, Brumana (F,. D. Morice); Bethléem (M. Pic). Chrysis mysta n. sp. Corps de taille médiocre, entièrement cuivré- doré-feu, avec la face teintée de vert. Semblable à la C. Friesei Buyss. dont elle diffère en outre de son coloris, par le corps plus étroit, Pabdomen non déprimé, cylindrique; parles orbites internes parallèles, les côtés derrière les yeux plus fortement carénés, un peu dilatés anguleusement ; ponctuation thora- cique à peu près semblable, celle de l’abdomen un peu plus grosse; par les dents du 3° segment abdominal un peu plus courtes. D. — Long , 6 mill. Patrie : Syrie: Jéricho (M. Pic). Chrysis misella n. sp. Corps étroit, cylindrique, l’avant-corps d’un vert-vif, l’abdomen feu-doré ; pubescence courte, brun-clair, dressée. Tôte épaisse, arrondie, les côtés derrière les yeux ca- rénés, le haut de la cavité faciale non caréné, joues longues, non parallèles ; antennes épaisses, brun-noir, les deux pre- miers articles verdâtres, le 3° court, égal au 4; ponctuation de l’avant-corps médiocre, espacée, les intervalles garnis de points fins ; pronotum à côtés parallèles; mésopleures nor- males ; écaillettes concolores; ailes légèrement enfumées ; pattes concolores, tarses bruns; angles postico-latéraux du méta- thorax aigus, à pointe légèrement recourbée en arriere. Abdo- men cylindrique, caréné, à gros points irrégaliers, peu serrés; les angles postico-latéraux du 2° segment abdominal droits; 3° segment court, très convexe, un peu renflé, la série anté- apicale à fovéoles nombreuses petites, confluentes, ouvertes, la carène médiane séparant la série; marge apicale concolore, &-dentée; dents équidistantes, courtes, aiguës, les externes beaucoup plus courtes ; les côtés de la marge arrondis, avec un sinus précédant les dents externes, un autre sinus sépare les côtés de la marge de ceux du segment. Ventre vert un peu dore. ©. — Long., 5,50 mill. Diffère de la C mutabilis Ab.-Buyss. principalement par le3° article antennaire proportionnellement beaucoup moins court, le front non caréné, le pronotum à côtes non parallèles, Îles larses de couleur foncée et la forme du 3° segment abdominal. Syrie: Jéricho (M. Pic), Chrysis fulrvicornis Mocs. » » var. lateralis var. nov. Diffère du type par une tache feu-doré de chaque côté du 2° segment abdominal et une teinte dorée sur les côtés du 3°, la marge apicale de celui-ci bleu-vif. ©. — Long., 7 mill. Syrie: Jéricho (M. Pic\. Chrysis Robillardi Sauss. Madagascar : Fort-Dauphin (Abbé Da- vid, coil. du Museum). Cette espèce est figurée dans l’AÆis- toire physique, naturelle et politique de Madagascar, par M. A. Grandidier (pl. XII, fig. 27), mais sa description n’a ja- mais été publiée, je crois. (quinquedentatæ). Chrysis Coulierei Buyss. Djibouti, sur les fleurs (71. Coulière, Mus. de Paris). Chrysis lusca Fabr. Indes anglaises: Balasore (PR. Oberthür, Mus. de Paris). (sexdentæ). Chrysis fuscipennis Brullé. Pékin (Abbé A. David, Mus. de Paris) ; Kurachee (M. Maindron, Mus. de Paris), parasite d’un Pelopoeus sp. ; Hindoustan ? (J. Vachal). Corps entière- ment bleu-foncé. Chrysis principalis Sm. Pékin (Abbé A. David, Mus, de Paris). » lyncea F. Congo : Lambarene (Bouyssou), Bata (Bouys- sou); Konakry (D' Maclaud, 1897, Mus. de Paris) ; Fouta- djalon : Timbo (D° Miquel, 1897, Mus. de Paris) ; Niger, de Tombouctou à Say (Mission Hourst, Mus. de Paris); Na- tal, Cape-Town, Zululand (D' FH. Martin); Somali: Lugh (Bottego, D' Magrelti); Côte d'Ivoire: Assikasso (Chalrel du Rieu, Mus. de Paris). Chrysis lyncea var. Midas Buyss. Côte d'Ivoire : Assikasso (Chal- ret du Rieu, Mus. de Paris). Chrysis lyncea var. nigra var. nov. Corps entièrement noir- bronzé ; fouel des antennes brun-roux; les taches du 2° seg- ment abdominal bleu-vert; ventre avec la moitié apicale légè- rement feu-terne. Mélanisme. D.—Long., 41 mill. Congo : Baia (Bouyssou). Chrysis lyncea var. violacea Sm. Queensland (J. de Gaulle). » » var. papuana Mocs. Cette variété récente diffère de la prédédente uniquement par son coloris plus vert-doré avec les taches plus foncées. Elle habite la Nouvelle-Guinée (A. Mocsary). Chrysis violacea Panz. Haut-Valais: Fich (M. Pic). » semiaurata Brullé, Madagascar : environs de Tuliear — 154 — (Baslard, 1897, G. Grandidier, 1899, Mus. de Paris); Ta- matave (D' II. Martin). Cette espèce a les mandibules sim- ples. Chrysis bispilola Guérin. Madagascar : Makaraingo ( Dr Escoffre, 1898, Mus. de Paris). Chrysis Dewitsi Mocs. Natal (D' 11. Martin); Afrique du Sud (F. D. Morice). Chrysis heros Buyss. Natal (D' 11. Martin). » auxifera sp. nov. Corps robuste, de grande taille, subpa- rallèle, entièrement vert-gai avec le vertex, deux taches sur le pronotum, deux sur le mesonotim, nne sur l’écusson bleu- indigo foncé, le 3° segment bleu-vert. Pubescence brune sur la tête, celle-ci de la largeur du pronotum, plus épaisse que le pronotum n’est long, les côtés derrière les yeux marginés- carénés ; cavité faciale terminée en haut par une carène dis- tincte, n’occupant que le milieu ; joues longues, subparailèles; antennes noirâtres, les deux premiers articles verts, le 3° bleu plus long que le 4°; ponctuation de l'avant-corps profonde, très serrée, subréticulée, irrégulière; pronotum avec les côlés convergents en avant ; écusson un peu élevé, postécusson très profondément ponctué-réticulé, les intervalles formant des aspérités; angles postico-latéraux larges, droits, dilatés en dessous, la pointe subobluse; mésopleures avec laire infé- rieure creusée au milieu, les bords fortement carénés-subcré- nelés ; écaillettes vertes; ailes fortement enfumées à reflets bleus: palles concolores, larses noirâtres. Abdomen large, vaguement caréné, à points médiocres, espacés, les intervalles finement poiutillés sur le 1°" seyment; les angles poslico-laté- raux du 2° fortement spinoïdes ; 3° segment tronqué-arrondi, transversal, très légèrement renflé avant la série antéapicale, celle-ci un peu creusée, 18 fovéoles ouvertes, irrégulières, séparées; marge apicale très courte, six fois dentée; dents dis- posées sur une ligne transversale presque droite, subégales, subaiguës, les emarginaturas subégales, celle du milieu trian- gulaire, les autres à sinus arrondi; les côtés de la marge dé- bordant sensiblement, ce qui reud les côtés un peu arqués. Ventre vert-doré. ©. — Long., 42 mill. Zoulouland (D' HI. Martin). Cette espèce est voisine de la C. Schoenherri Dahlb. Chrysis Shioedtei Dahlb. Varie du vert-bleu au vert-gai; peut être également bleu indigo. Le thorax est parfois terne et de couleur foncée. J'ai vu plusieurs exemplaires atteints de rufinisme dans les ailes, les pattes et les antennes, — Long., 7-14 mill, — 155 — Quinze © venant des Indes anglaises: Balasore (P. Ober- thür, Mus. de Paris). Chrysis stitboides Spin. Somali: Da Dime al bass Narol (Cn° Bot- tego, D' Magretti) ; Zanzibar (À. P. Leroy, R. Oberlhür, Mus. de Paris). Chrysis Jousseaumet Buyss. La femelle, jusqu'ici inconnue, dif- fère du mâle par son coloris moins violet, avec quelques reflets vert-bleu sur le thorax et sur l’abdomen. Le 3° article anten- naire est vert, beaucoup plus court que le £°; Paire inférieure des mésopleures garnie de nombreuses pointes sur le bord pos- tèrieur qui est fortement caréné, le bord antérieur est irré- gulièrement caréné-denticulé, la dent la plus forte manque. Le 3° segment abdominal est moins court et moins transver- sal. - Somali : Lugh (Ce Bottego, D' Magretli, D' IH. Martin; Egypte: Assouan (M. Pic). Chrysis orientalis Guérin. » » var. africarum var. n. Forme représentative africaine de la C. orientalis Guérin qui appartient à la faune asiatique. Elle diffère du type par la teinte générale doré-vert avec quelques reflets feu sur les côtés du corps et le bord postérieur du 2° segment abdominal et par la ponctuation qui est plus grosse, plus espacée sur le thorax et sur l’abiomen. ®. — Long., 10 mill. Il est très probable que c’est le même insecte que M. Gri bodo a décrit sous le nom de C. andromeda, mais sa deserip- tion ne fait pas mention des antennes qui, Cependant, sont très caractéristiques par le 3° article de moitié plus court que le 4°. Comme M. Gribodo ne communique pas ses insectes, je ne puis établir l'identité de ma variété. Celle-ci provient d’un nid d'Eumenes tinctor Christ envoyé au Museum de Paris, en 1892, par M. E. Foa, de la vallée du Chiré,affiuent du Zambèze, de la région des grands lacs. Le nid de l’'Eumène est en terre gàchée el composé d’une seule assise de cellules : six sont pa- rallèles, la septième placée transversalement. Dans les cellules j'ai trouvé l'adulte, des nymphes, des provisions de chenilles arpenteuses,une nymphe d’un coléoptère parasite de la famille des Rhipiphorides, probablement un Mucrosiagon et enfin Ja Chrysis dont je viens de parler. Son cocon est obové, allongé, transparent, en soie brune très claire. Chrysis malachitica Dahlb. Joues très longues, convergentes en avant, pronotum très court, les côtés fortement convergentsen avant; angles poslico-latéraux du 2° segment abdominal forte- — 156 — ment spinoïdes: le 1€ article des tarses postérieurs vert en dessus. — Long., 8 mill. Afrique du Sud (F. D. Morice). Chrysis opulenta Mocs. Algérie : Constantine (F. D. Morice). Deux femelles semblables au type de la collection de M. H. de Saussure. Chrysis Giraudi Buyss. Algérie. Biskra (F. D. Morice). » plusia Mocs. Varie du bleu un peu vert au vert-gai, puis au vert-cuivré et au doré-feu-cuivré à teinte verte sur le thorax. La marge apicale du 3° segment abdominal peut être concolore au disque ou bleu-verdâtre sur les sujets ayant l’abdomen pius ou moins feu-cuivré. Le mâle, resté inconnu, diffère de la femelle par le fouet des antennes parfois un peu marron, les articles 2 et 3 deve- nant même roux-testacé, le 2° article subégal au 32: par les tarses plus clairs, le 1€ article souvent testacé-blanchâtre et par les angles postérieurs de la tète derrière les yeux, qui sont dilatés, anguleux.— Long., 7-7,50 mill. Egypte; Algérie: Biskra (}. D. Morice). Chrysis plusia var. cœrulescens var. nov. Diffère du type par son coloris entièrement bleu ou bleu-vert ou encore vert-gai à reflets bieus. ©. Egypte (F. D. Morice). Stilbum splendidum F.Congo: Libreville ( Bouyssou,J. Vachal); Algérie: Biskra, Constantine {(F. D. Morice); Indes anglaises: Balasore (A. Oberthür, Mus. de Paris): Chine : Hong-Kong (R. Oberthür, Mus. de Paris); Afrique du Sud {F. D. Mo- rice) ; Abyssinie (Abbé A. Darid, Mus. de Paris); Congo: Mayumba (Vergnes, 1859, Mus. de Paris). Slilbum splendidum var. amethystinum F. Célèbes: Toli- Toli (J. de Gaulle). Stilbum splendidum var. variolalum Costa. Queensland (J. de Gaulle). es m splendidum var. siculum Tourn. Congo (Abbé Kieffer). » var, calens EF. Isère: Viriville (J. Marlin, un. de Paris); Pékin (Abbé À. David, Mus. de Paris). Parnopes Vareillesi sp. nov. Sembiable à la P. carnea Rossi, dont elle diffère par les caractères suivants : Taille petite, lavant corps vert-gai à reflets cuivrés; tête épaisse, beaucoup plus large; yeux très volumineux, la face entre les yeux plus étroite que la largeur d'un des yeux; cavité faciale argentée par une pubescence très épaisse; joues presque nulles; clypeus et antennes roux testacé ; palpes maxillaires courts, de quatre articles; palpes labiaux de deux articles, sub- égaux: mandibules blanc-jaunâtre sur le disque,la dent de l’ex- trémité beaucoup plus courte; ponctuation de l'avant-corps moins profonde, moins grosse et moins ruguleuse, avec des espaces lisses sur le mesonotum; pronotum avec toute la partie antérieure convexe, légèrement déprimé-déclive, les angles an- térieurs réduits à un petit mucron spiniforme ; postécusson complètement séparé de l'écusson, le mucron très petit, blanc, testacé, hyalin, divisé en deux par un sillon médian; angles postico-latéraux du métathorax et des episternum blanc-testacé hyalin ; tibias et tarses roux-teslacé, les genoux et l’extrémité des cuisses blanc-testacé, les cuisses antérieures avec un fort angle obtus en dessous près du tiers apical; écailles bardées de blanc, l'extrémité postérieure interne dilatée; abdomen entièrement roux-lestacé, avec quelques légers reflets cuivrés sur la partie la plus épaissie de chaque segment; la ponctua- tion des bordures des segments plus fine et densément mêlée de poils blancs ; 3° segment beaucoup plus court, la partie apicale légèrement renflée en bourrelel, tous les bords blancs, la marge apicale à denticulation beaucoup plus longue et plus irrégulière, comme chez les Euchrœus. O. — Long., 5,50-8 mill. Le mâle diffère de la femelle par le thorax à teinte plus verte, l'abdomen avec quatre segments visibles, tous à teinte cuivré- feu, le 4° court, transversal, le disque dirigé perpendiculaire- ment. Deux femelles m'ont été envoyées d’abord par le D' Cho- baut, qui les aurait capturées avec M. Vareilles: ensuite le Rév. F. D. Murice m’en soumit 12 individus, dont des mâles. Algérie: Biskra (D' Chobaut, Vareilles, F. D. Morice). Parnopes Schmiedelknechti Mocs. Pendant la rédaction de cette notice, M. le D" A. Mocsary décrivait cette très curieuse Parnope que, de mon côté, je voulais dédier au Rév. F. D. Morice, un des naturalistes qui ont découvert le plus d’espèces nouvelles de Chrysis. M. F. D. Morice m'en a communiqué cinq femelles et deux mâles, qu’il a zapturés en Egypte et en Syrie. Cette espèce bouleverse un peu le genre Parnopes,et comme les particularités les plus remarquables ne sont pas indiquées dans la description de mon aimable correspondant de Buda- pesth, je crois utile d’en donner à nouveau la descriplion ap- puyée de quelques dessins. Corps de taille médiocre, subparallèle, allongé, entièrement cuivré-doré, parfois avec des reflets vert-gai, presque glabre. Tête épaisse, à points serrés, profonds, devenant confluents en Revue d'Entomologie. — Septembre 1900, 1 — 158 — lignes longitudinales sur le front; cavité faciale verte ou bleu- vert, peu profonde, avec une pubescence excessivement fine, blanche: antennes grêles, allongées, noirâtres ou roussâtres surtout en dessous du fouet, les quatre premiers articles verts en dessus, le 3° article long comme les deux suivants réunis; languette et mâchoires très courtes, comme chez une Chrysis; palpes maäxillaires très développés, de cinq articles ; palpes labiaux de trois articles longs. Pronotum étroit, avec de fortes dépressions, un large sillon médian, les angles antérieurs re- levés; ponctuation thoracique grosse, irrégulière, serrée, pro- fonde, subréticulée ; écusson à disque plan; postécusson cuivré- doré ou avec des reflets verts, petit, mucroniforme, triangu- laire; mésopleures normales; écaillettes normales, cuivré- doré; ailes assez enfumées; angles postico-laléraux du méta- thorax à pointe obtuse; pattes vertes, avec les genoux, l’extré- rnité des tibias et des articles des tarses roux-testacé, le reste des tarses brun plus ou moins roussâtre; les tarses antérieurs ne sont pas garnis d’épines, ce qui ferait supposer que cetle espèce n’est point fouisseuse. Abdomen entièrement cuivré- doré, sans partie scarieuse, les dépressions apicales des deux premiers segments visibles seulement sur les côtés, la ponctua- tion grosse, espacée, profonde, le tiers apical en dessus des deux premiers segments à points fins, profonds, serrés; les angles postico-laléraux des deux premiers segments assez fortement spiaoïdes, scarieux, subtestacés; 3 segment très convexe antérieurement, les deux dépressions sans pubescence, le fond strié longitudinalement, la bordure extrême un peu en forme de bourrelet, avec des aspérités dentiformes en dessous. Ventre noir de poix. ®. — Long., 7-8 mill. Le mâle diffère de la femelle par quaire segments abdominaux visibles, les antennes et les Larses plus roux, la ponctuation du dernier segment visible plus grosse, le 4° segment plus court, plus transversal que Chez le 3° de la femelle, avec les dépres- sions plus évasées. Egypte: Fayoum, Siala; Syrie: Bethany, Jérusalem (Æ. D, Morice). M. M. Pic a capture un mâle au Fayoum. Cette Parnope est des plus remarquables par son appareil buc- cal, qui est tout different de celui des autres espèces. 5. 4. 5. — 159 — PLANCHE TI. . Appareil buccal de la Parnopes Schmiedeknechti Mocs., vu en dessous : {. languette, m. mâchoires, p. L. palpes labiaux, p. m. palpes maxillaires. . Moitié gauche, vue en dessus, de l’appareil génital mâle de la même espèce : e. crochet, {. tenette de la volsella, b. f. branche du forceps. . La même, vue en dessous : c. crochet, avec ses replis foliacés, vu. Volsella, l. tenette, b. f. branche du forceps. . Palpe maxillaire de la Parnopes Vareillesi Buyss. Palpe labial de la même espèce. Profil de l’avant-corps de l'Holophris congoensis Buyss. P. 1. pronotum, m. p. mésopleure. Troisième segment abdominal de la même espèce, vu en dessus. PLANCHE IT. . Tarse antériear du Pleurocera viridis Guérin, mâle. L. extrémité du tibia, e. peigne ou étrille, p. |. protolarse. . Quatrième segment venutral du mâle de la même espèce. . Chez les deux sexes de la même espèce : a. in. angle poslico-latéral du métathorax, vu en dessus. 1 Sy. angle postérieur gauche du premier segment abdo- Mminal faisant face à l'angle du métathorax. Ongle des tarses de l'Ilolophris congoensis Buyss. Mandibule gauche de la mème espèce. 6. Troisième segment abdominal de l'Ellampus Pici Buyss., vu en dessus, — 160 — 7. Troisième segment de la Chrysis coriacea Buyss., vu de profil. /8. » » C. appendiculala Buyss. 0Ë D) » C. insvela Buyss. vu en dessus. 10. > » de la même, vu de profil. A1. » » C. Martinella Buyss., vu en dessus. 19 » » C. Friesei Buyss. 13. » » C. misella Buyss., vu de profil. NOUVEAU GENRE DE TACHYPORIEN DU CAUCASE Par ALBERT FAUVEL. Dictyon *. Corpus minimum convexum, obconicum, postice acuminatum, totum pubescens, punctura omnium subtilissima, præsertim elytro- rum abdominisque areolata, Conurum minutissimum simulans, sed abdomine crasse marginato primo visu distinctum. Caput haud oc- cultatum, Oculi parvi, proeminentes. Antennæ breves, articulis 4 ultimis sat clavatis. Palpi maxillares articulo ultimo longo, tenuissi- mo, subulato. Scutellum partim conspicuum. Elytra epipleuris per- pendicularibus, superne vel a lateribus haud perspicuis, stria sulurali nulla. Abdomen apice haud lobatum. Pedes graciliores, tarsis omni- bus 5-articulatis, anticis tibia brevioribus, articulis 1-4 longitudine sensim decrescentibus, posterioribus tibia longioribus, posticis arti- culo 1° prælongo, tribus sequentibus simul sumptis longiore ; ungui- culis minimis. Ce nouveau genre de Tachyporini diffère de la section //ypo- cypti (Hypocyptus, Typhlocyptus, Anacyptus, Trichopse- nius) par ses antennes de 1{ articles. Il est très différent de la section Bolitobii (Bolitobius, Mega- cronus, Mycetoporus),notamment par sa tête non prolongée en bec. Dans la section T'achypori, il se distingne des Conuwrus par son abdomen fortement marginé: des Olophrinus, Tachinomorphus (Physetoporus), Tachinoderus, Erchomus (Coproporus), Cilea, par son corps entièrement pubescent ; des T'achyporus par ce même caractère, Ses très petits yeux saillants et les épipleures des élytres non obliques, mais perpendiculaires et invisibles latéralement ; des 1 D AT 5 DE rss Revue d'Ænlomokqte | 1000 Planche Pas “ - = = RE —- Lc | 1 5 - il { | : | À de Luy. vor el. ( 727 dite) es 11€ d Lori 74 le LE “ÿ00) llerncbe À. D LA /72 À de Puyroene dlel Cr Y lice) HS — 161 — Amblyopinus et Edrabius, aussi par tout son corps pubescent, sa tête à cou indistinct, enfoncé dans le corselet, son abdomen co- pique, etc.; des Xenistusa par son corselet non bilobé, dépourvu d'expansion membraneuse. Il se distingue de la section Cephaloplecti (Cephaloplectus, Va- tesus, Xenocephalus) par sa tête non verlicale, ne disparaissant pas presque entièrement sous le bord antérieur du corselet et par tout son corps pubescent. Sa place est auprès des Leucocraspedum Kr.{Euwryglossa Mots.) ; mais il n’a pas, comme ceux-ci, la tête verticale et cachée sous le bord antérieur du corselet (caractère qui rapproche les Leucocras- pedum des Cephaloplecti): ses larses intermédiaires et surtout postérieurs sont plus longs que les tibias, le premier article étant lui-même plus long que les trois suivants réunis ; les palpes maxil- laires ont leur dernier article très étroit, long et subulé; l’écusson est en partie visible, etc. Le type est le Coproporus (?) pumilio * Epp. Radde Fn. Casp., 1886, 188, du Lenkoran. BLEDIUS MORIO et XANTHOLINUS ELEGANS Par ALBERT FAUVEL. Bledius morio Heer. Heer a décrit sous ce nom (Fr. Hel»., I, 211) un Bledius de Zurich et de Genève, dont la description s'applique exactement à Phispidulus, à part ces mots: caput antice lineis tribus trans- versalibus impressum. C’est aussi l’opinion de Fairmaire (Fn. Fr., 1, 602) et de Rey (Brév., 1879, 207). Or, les ouvrages récents, sans doute sur la foi de Baudi (Séd. Ent., 1848, 144%), inscrivent le morio comme © du fibialis. Cependant, Baudi lui-même a reconnu plus tard cette synonymie erronée (Berl. Ent. Zeits., 1857, 111). En fail, il n’existe aucun Bledius en Europe dont la tête pré- sente la sculpture notée par Heer et son indication ne peut être que le résultat d’une méprise, provenant, soit d’un état immature du type, soit de toute autre cause, par exemple un plissement des — 162 — rugosités du labre, comme j'en ai observé des indices sur un exem- plaire d’hispidulus. Sion ajoute que ce dernier se trouve en Suisse, même dans la région de Genève (Jorat, Lausanne), et que le reste de la descrip- tion n’est applicable à aucun autre Bledius européen, il me semble que l'identité de morio et hispidulus est irrécusable. Xantholinus elegans Oliv. La synonymie du X. fricolor F., répandu eu Europe, au Cau- case, en Sibérie occidentale et en Asie-Mineure, a été n'éconnue par Erichson (Gen., 323), qui rapporte le #eridionalis de Nordmann, décrit d’Andalousie. aux elegans d'Olivier et de Latreille et au meridionalis de Lacor:aire. J'ai vu quatre exemplaires du #meridionalis Nordm. (Symb.. 117). C’est une espèce qui semble propre au sud de l'Andalousie (Algésiras, Gibraltar) et qui doit se retrouver au Maroc. Elle est très distincte du éricolor par la forme et la ponctuation bien plus fine et très rare de la tête. dont l’espace lisse médian est mal déter- miné; par son corselet bien plus rétréci d'avant en arrière, à angles antérieurs presque droits, à séries dorsales et latérales tout autres: par ses élytres plus longues. moins densément ponciuées, surtout en dehors et aux épipleures; par son abdomen brun en dessus, rougeâtre clair en dessous, avec la base des segments brune, la ponctuation de celui-ci moins dense, un peu plus forte que chez éricolor F., elc. C’est l’elegans d’Erichson (Gen. 323) et de Fairmaire (Fn. Fr., I, 323), qui le citent faussement de France méridionale, la des- cription de Fairmaire n’étant du reste qu’une traduction abrégée de celle d’Erichson. C’est aussi l'elegans de ma Faune gallo-rhénane, lil, 389, et de Rey (Brév., 1877, 55), ce dernier copiant seulement le texte d’Erichson. L'espèce n’est certainement pas française el tous nos prétendus e/egans ou meridionalis sont des tricolor. Voici du reste la synonymie complète de ce dernier: tricolor Fabr., Mant. Ins., 1, 221. — Krichs., Kraalz, Jacq. Duv., etc. elegans Oliv., Ent., 1795, II, 42, 19, pl. V, fig. 50 a, b. Paris. — Latr., Hist. Nat. Crust. Ins., 1802, IX. 331. Paris. =Tap., Hist-PNat. AI 179 Paris: meridionalis (Dej., Cat.) Lac., Fn. Paris, 1, 413. Paris. — Dufour, Bull. Soc. Arts Pau, 1843, 35. Pyrénées. — 163 — Malachides recueillis par M. Eugène Simon au Cap de Bonne- Espérance Par ELz. ABEILLE DE PERRIN Les espèces suivantes ont été l’objet d’une étude attentive de ma part. Je crois cependant devoir rappeler ce que je disais dans la préface de ma monographie des Malachides, c'est que la distinction des espèces était relativement facile, mais qu’il n'en était point de même des genres, dont la plupart sont établis sur des caractères masculins et souvent arbitraires; il en résulle que, lorsqu’on n’a en main que des femelles, on manque de certitude pour les rap- porter à un genre plulôt qu’à un autre. Il se peut donc que j'aie commis des erreurs Sous ce rapport, soit en me trompant de genres, soit en considérant comme nouvelles des espèces que leurs descrip- teurs avaient à tort placées dans des genres qui ne sont point les leurs. Pour éviter ce double écueil, il eût fallu avoir sous les yeux les deux sexes de chacune des espèces que je décris et les types de toutes celles qui existaient déjà, deux conditions que l’on ne peut facilement rencontrer. Voici la liste des espèces rapportées par M. Eugène Simon : 1. Anexodes N. G. albicauda n. sp. Makapan (N.-E. du Traps- vaal, province de Zoutspansberg). Hamman’s Kraal (petite localité près de Prétoria); 3 exemplaires. . Anexodes longiventris n. sp. Hamman'’s Kraal; plusieurs plaires. LA 3. Colotes sellatus n. sp. Vryburg (principale localité du Bechua- naland anglais); 2 exemplaires. 4. Pseudocolotes N. G. cribripennis n. sp. Cape-Town;: en cer- tain nombre. >. Pseudocolotes plagiatus n. sp. Hébron {très petite localité près de Kimberley sur la rivière Vaal, frontière de l'Etat d'Orange et de la province du Griqualand-West)\: 4 seul exemplaire. 6. Pseudocolotes buccator n. sp. Vryburg: en certain nombre. 1: » agnatus n. sp. Hébron; 1 seul exemplaire. 8. Chalicorus ferox n. sp. Vryburg; 1 seul exemplaire. qe » 3-guttatus n. sp. Cape-Town. En certain nombre. 10. ZZ/ops corniculatus Er. Matjesfontein (colonie du Cap, à en- viron 30 lieues au N.-E. du Cap, plateau pierreux aride). L'espèce y est commune sur un Afriplex dans le lit des- séché d’une rivière. — 164 — 11. Colpometopus N. G. Pithecus n. sp. Cape-Town. Pas très rare. 12. Hedybius Simoni 2. sp. Makapan ; 1 seul exemplaire. 3. » longicoxis n.sp. Pretoria; 1 seul exemplaire. 14. » sycophantla n. sp. Matjesfontein ; 1 seul exemplaire. 15. D prœænotatus n. sp. Vryburg ; 1 seul exemplaire. 16. » fasciculatus n. sp. Makapan ; en certain nombre. 417. » maculifer n. sp. Hamman’s Kraal ; 1 seul exempl. 18. Atllalus rugipennis n. sp. Cape-Town ; 1 seul exemplaire. 19. » serratus n. sp. Cape-Town ; 2 exemplaires. 20. » marginipennis n. sp. Makapan: 2 exemplaires. EX TE » (S.-G. Mixis) Simoni n. sp. Hébron; 2 exemplaires. 29. » » exæquisitus n. sp. Hébron; en certain nombre. Au total, 22 espèces, dont 21 probablement nouvelles, nécessi- tam la formation de trois coupes nouvelles aussi, tel est le recen- sement des captures de notre cher et savant collègue dans celte petite famille. Genre Anexodes Ab. ayeËodos — sans issue. Il m'est impossible de classer dans aucun des genres publiés deux espèces que malheureusement je ne connais que par leurs femelles. Leur faciès est tout à fait celui des Charopus, avec cette double différence, que leur abdomen dépasse les élytres à la façon de celui des Atelestus, et que tout leur corps est couverl de poils hérissés, ce qui les distingue de tous les genres voisins. Cette par- ticularité, qui tout d'abord semble secondaire, est une très remar- quable exception parmi toutes les divisions de ce groupe. Nul doute que les mâles ne présentent des signes sur lesquels le genre Anexodes sera plus tard solidement basé. G. Charopi vicinus ; facies similis ; antennœ 11-articulatcæ; palpi maxillares ultimo articulo subcylindrico, apice trun- cato; thorax plus minusve transversus; elytra ad apicem ampliata ; pedes mediocres, tarsis elongatis, omnibus in femina 5-articulatis; venter elongatus, dilatatus in saltem eodem seæu mullo elytra superans ; totum corpus, prœæserlim supra, pilis semierectis undique tectum. 1. Anexodes albicauda Ab. Q. 9 3 mill. Ater, nilidus, pilis pallidis tectus; antenna- rum primis partim articulis, oreque rufescentibus; elytro- rum margine ulltima alba, — 165 — Q. Noir brillant, à poils blancs demi-hérissés. Tète avec une im- pression semicirculaire sur le front, finement ponctuée; aussi longue que large ; yeux assez saillants; antennes minces, atteignant le 1er tiers des élytres; 1‘ article un peu renflé, obconique, 2 netit, les autres allongés, subparallèles, les 4 ou 5 premiers rougeâtres ; mandibules aussi. Corselet aussi long que large, sinueusement ré- tréci du premier tiers à la base, convexe, réfléchi fortement à la base qui est comme bituberculée et sinuée ; surface lisse, à peine coriacée. Elytres sculptés de même, renflés de la base au sommet, où ils sont fortement arrondis séparément et ornés à cet endroit d’un mince liseré blanc-jaune. Ventre très long et gros. Ailes ab- sentes. Pattes grêles, tarses allongés, membrane longue. 2, Anexodes longiventris Ab. ©. Fere 2? mill. Æneo-violaceus, nitidus, pilis pallidis lec- tus; primis antennarum articulis partim, ore, tarsis, tibia- rum apice ventrisque énterstiltiis carneis ; in elytrorum utro- que magna marginali macula apiceque citrineis. Q. Bronzé-violet, brillant, à poils blancs demi-hérissés. Tête avec une impression semicireulaire entre les yeux, lesquels sont peu sail- lants ; transversale ; épistome flave, antennes atteignant le pre- mier quart des élytres, à articles peu minces, obtriangulaires, le pre- mier non enflé, le 2e petit, les autres à peine une fois et demie plus longs que larges, les 3 ou #4 premiers plus ou moins rouges. Corselet tout à fait transversal, peu convexe, rectilinéairement écointé à la base, tous les angles arrondis ; surface comme celle de la tête, brillante, à peine coriacée. Elytres peu convexes, dilatés de la base au sommet, où ils sont arrondis séparément et ornés en cet endroit d’un liseré citron, qui se dilate un peu à l'angle sutu- ral ; portant en outre, vers leur milieu, une grande tache semicir- culaire, marginale, de même couleur. Ailes nulles. Ventre à liseré blanchâtre, très long. Pattes assez allongées, à sommets des tibias el à tarses plus clairs. 3. Colotes sellatus Ab. ©. 1 1/2 mill, Niger, nitidus, breve albido pilosus, capite thoraceque impunctatis, elytris grossis densisque punctis cribratis, margine laterali inflala ; tibiis, antennarum basi magnaque transdersa communique macula flavo-rufis. ®. Noir brillant, couvert d’une courte pubescence blanche espa- — 166 — cée. Têle et thorax imponctués, celle-là à yeux non saillants, transverse; antennes très velues, à articles subtriangulsires, attei- gnant le premier liers des élytres, rougeâtres jusque vers leur milieu, foncées de là au sommet; palpes sombres, à dernier article en olive, un peu tronqué obliquement au sommet. Corselet très transverse, convexe, à angles très arrondis, élytres en ovale court, convexes, couverts de gros points serrés, à marge extérieure renflée en bourrelet au milieu ; coupés transversalement par une large bande jaune-rouge, qui occupe un tiers des élytres, plus rappro- chée de la base que du sommet, un peu élargie vers le bord externe ; suture étroitement noire. Pieds noirs à tibias el tarses rouges. Genre Pseudocoaolotes Ab. Hoc genus, G. Gololei vicinus, ab eo tarsis anterioribus maris 5-articulalis unice difrert. L'aspect et les caractères de ce genre sont exactement ies mêmes que ceux des Colotes; il possède comme eux des palpes plus ou moins difformes; mais les tarses antérieurs des mâles présentent cinq articles bien nets. C’est à lui que se rattachent deux espèces d’Abyssinie que j'ai jadis publiées sous le nom d’'Anceyi et de simius (Rev. d'Ent., 1890, p. 54). Jusqu'à présent, ce petit groupe de Colotaires paraît donc propre à l’Afrique ; les espèces qui le composent sont extrêmement voisines les unes des autres. Autant que j'en puis juger par le peu d'exemplaires que j'ai sous les yeux, ellss se distinguent entre elles par la forme des palpes, qui sont variés dans leurs proportions monsirueuses; mais comme il ne m’a été donné de voir que fort peu de mâles, je les différencierai par les légers caractères extérieurs qui suivent : APACorseletitouterouse M CE NT NS RENNES 27121 AnE A’. Corselet taché de noir, B. Bords latéraux du corselel noirsdans leur moilié antérieure, cribripennis Ab. B'. Ces bords tout rouges. C. Premier article antennaire en partie noir. . . . . . plagiatus Ab. C'. Cet article tout rouge. D'AETONEAIQULENOIT SE NE I CT NC DU CC LOT @. D'. Front en partie flave. E. Cuisses antérieures flaves. f. Front convexe; noir du verlex s'ayançant en pointe CD NAN AT UN ANNE TNT UE EN Ne CE PEU CC LOIMeAIDe @L f. Front concave; noir du verlex entamé par le jaune du devant ie Anceyi Ab. E'. Cuisses antérieures noires à la base, , , . . . agnatus Al. — 167 — 4. Pseudocolotes cribripennis Ab. d'Q.2 mill, Niger, elytris cœruleis, (horacis parte postica, 3 antennarum articulis basalibus, macula elytrorum margi- nali externa, tibiis partim et in mare capitis dimidia antica parte, flavis. . Noir, brillant, pubescence dorée courte et rare. Tête jaune à partir du milieu des yeux, celte couleur coupée droit en arrière; un sillon longitudinal au milieu, un autre sillon net, convergeant de chaque côté, allant du milieu des yeux vers le devant de la tête; palpes jaunes, à sommet du dernier article noir, cet article énorme, difforme, subtriaugulaire, creusé en cuillère au milieu; anten- pes à 1°’ article long, un peu épais. obconique, jaune, 2e et 3 triangulaires, aussi longs que larges, de même couleur, 4e dilaté- arrondi en dessous, noir ainsi que les suivants, lesquels sont plus étroits, obconiques, allongés. Corselet transversal, à angles arron- dis; base flave; guilloché très finement. Elytres à ponctuation très forte et très dense, bleus; un bourrelet marginal blanc sous l’épaule, occupant moins de la moitié de la longueur du bord. Pieds noirs, genoux et tibias flaves, ceux du milieu un peu enfumés, les poslé- rieurs bruns. @. Diffère du mâle par la tête toute noire,les antennes sans article renflé, le dernier article des palpes noir, en olive allongée, tronqué au sommet. 5. Pseudocolotes plagiatus Ab. S. Vix. 2 mill. Niger, elytris cœruleis, thorace toto (macula nigra antica magna transversa tricuspidata, excepta), ca- pitis majore parte, antennarum basi,cruribus partim, tibiis, maculaque laterali in singuli elytri margine, albo-flavis, T. Noir, brillant, pubescence dorée courte et rare. Tête rouge à parlir du 1‘tiers des yeux, cette couleur coupée sinueuserment en arrière; une impression longitudinale à peine indiquée sur le vertex ; deux fossettes superficielles en avaut, le reste de la surface à peine convexe ; palpes rouges, à peine renflés, les deux derniers articles (autant que j'en puis juger) cupuliformes, subcylindriques, courts. très difficiles à apercevoir à une forte loupe; antennes à premier article conique, renflé, rouge, taché longitudinalement de noir par- dessus: 2° très petit, tout rouge, 3° et 4e dilatés-arrondis par-des- sous, tachés de noir par-dessus, les suivants normaux, obconiques- oblus, rouges plus ou moins foncés. Gorselet transversal, à angles — 168 — arrondis, roux, portant en avant une grande tache transverse, n’at- teisnant ni les côtés, ni la base et terminée par trois pointes, une en arrière et deux latérales; finement gnilleché. Elytres bleus, à ponctuation assez fine et ruguleuse, à tache latérale blanchâtre, étroite et occupant un tiers de l'élytre sous l'épaule. Pattes rouges, sauf la base des 4 cuisses antérieures et presque la totalité des pos- térieures noires, ainsi que les Libias de la dernière paire. Q. Inconnue. 6. Pseudocolotes buccator Ab. 3 Q®. 2 mill. Niger, elytris viridi-cæruleis, thorace (ma- cula longitudinali media apicem, haud basim attingente, nigra, excepta) in mare capile antice, palpis, antennarum basi, tibiis et tarsis maculaque laterali in singuli elytri margine albo-flavis. d,. Noir brillant, pubescence blanchâtre courte et rare. Téte rouge à partir du milieu des yeux, la couleur noire s'avançant en pointe au milieu en avant; convexe ; une fussette tr'angulaire assez profonde au bord interne de chaque œil; ‘palpes jaunes, à dernier article monstrueux et tout à fait difforme, ayant une ressemblance éloignée avec un marteau dont une des branches émet une sorte de long hameçon; antennes à premier article conique, un peu renflé, 2e très petit, les suivants assez minces, très allongés ; les 4 pre- miers Jaunes, les autres noirs. Corselet transversal, à angles très arrondis, roux, ornés d’une lache noire longitudinale, partant du sommet et allant jusqu'aux trois quarts du segment où elle est tron- quée, se rétrécissant un peu du sommet à la base. Elytres bieu- verdâtres, à ponctuation assez forte et très dense, à tache latérale partant de la base et alteignant les trois quarts de l'élytre. Pieds rouges, sauf une portion des cuisses postérieures. @. Tête noire, sauf l’épistome, palpes aussi, à dernier article sécuriforme; cuisses presque toutes noires. 7. Pseudocolotes agnatus A». Q®. 1 3/4 mill. Niger, elytris viridi-cæruleis, thorace tolo (macula longitudinali media nigra, cuneiformi, excepta), dimidia capitis parte, antennarum basi, maculaque lale- rali longa in singuli elytri margine, albo-flavis. Q. Noir brillant, pubescence blanchâtre courte et rare. Tèle rouge à partir du milieu des yeux, la couleur noire coupée droit en ar- — 169 — rière, subconvexe; palpes noirs, à dernier article en olive, un peu tronqué au bout, antennes noires sur leurs 6 derniers articles, rouges sur les deux premiers, les à autres rouges tachés de noir, Corselet transversal, à angles très arrondis, orné d’une tache lon- gitudinale, cunéiforme, partant du sommet et s’avançant sinueuse- ment en pointe jusqu’au rebord basal. Elytres bleu-verdâtres, à ponetuation assez fine, mais nette ; à tache latérale étroite, partant de la base même derrière l’épaule et atteignant les 4 cinquièmes postérieurs. Paltes flaves avec la base des 4 cuisses antérieures et toutes les postérieures noires. ï 8. Chalicorus ferox Ab. ‘ | ©, 2 3/4 mill. Niger subæneus, pube brevi albida; capitis Maxima parle antica, antennarum basi, pedibus partim, rufis; elytrorum margine externa, in medio late dilatata, apiceque flavis. | 7, Noir un peu bronzé’ brillant, à pubescence très faible, blanche. Tête à vertex noir jusqu’au premier tiers des yeux, roux à partir de là ; profondément creusée sur le front, celte caverne semicir- culaire en arrière; épistome en godet, limité en arrière par une crête triangulaire, s’élevant en tubercule au milieu, colorée en noir par derrière; antennes longues, assez épaisses, ayant leurs 4 premiers articles jaunes elles autres bruns, le 1°" taché de noir; palpes noirs. Corselet à côtés rétrécis en arrière, mais non sinneux, disque très convexe, base réfléchie fortement; légèrement trans- versal. Elytres plans, assez allongés, à peine élargis en arrière, su- perficiellement coriacés-ruguleux, à bord externe étroitement flave, cette couleur dilatée au milieu en grande tache et recouvrant l’apex assez largement. Pieds rouges, sauf la base des 4 cuisses antérieures et la totalité des postérieures noires; tibias postérieurs sombres. 9. Chalicorus 3-guttatus Ab. TO. 13/% mill. Niger, micans; in mare capitis maxima parte antica, antennis fere totis, tibiisque rufis; in elytris Mmacula laterali externa alteraque communi, albis. c, Noir, brillant, à poils blancs très espacés et courts, Tête À vertex noir; caverne frontale étroite, limitée en arrière par trois tubercules dont le médian est velu; épistome à profonde fossette, relevé en arrière en crête triangulaire tuberculée, ce tubercule T0 — tronqué ; antennes assez épaisses, jaunes, leur seconde moitié en- fumée. Corselet transversal, à disque relevé en bosse, la portion postérieure fortement réflexe; côtés subanguleusement dilatés au milieu, retrécis un peu sinueusement de là à la base. Elytres très brillants, coriacés, convexes, surtout postérieurement; une grande tache commune bianche arrondie au premier tiers de la suture, et sur chacun une autre tache semicirculaire. Pieds antérieurs flaves, moins la première moitié des cuisses qui est sombre; paire posté- rieure de cette dernière couleur. O. ‘Tête toute noire, convexe, avec une impression semicirculaire au milieu du front. N.B. Je rrofite de cette occasion pour déclarer que le genre Chalicorus ne diffère guère du genre Troglops que par ses tarses antérieurs de 5 articles chez le mâle. Ses palpes sont sécuriformes. Ces deux caractères sont aussi ceux des genres Cephaloncus Westw. et Trogliscus Peyr., qui devront passer au rang de simples synonymes. 10. Iilops corniculatus Er. TJ Q. 3 1/2 mill. Niger, nilidus, pilis longis erectis albis. Elytrarufa,profundissime punctata,fasciis duabus violaceis, prima basali, altera ante apicem, satura ipsa violacea. ©. Caput profunde erosum, tuberculis acutis vel corniculis 5 munilum, vertice duobus lobis deflexis, luteo pilosis,ar malo. Antennarum articulis 5 et 6 valde inflatis. Cette courte diagnose fera, je l’espère, reconnaitre cette superbe espèce dont la description première est due à Erichson. M. Fairmaire l’a redécrile sous le nom de Malachius trabeatus (Ann. Soc. Ent. Belg.,T. XXXVIIL, p. 654). Genre Colpometopus A1. Zohroc, sinuosité ; uetwnoc, front Corpus Cyrtoso cyaneipenni simile. Tarsi 5-articulati, in mare pedum anteriorum 4-articulati. Palpi cvoideo-elongati, apice truncati. Antennœ 11-articulatw, in mare primo arti- culo magno, singulari. Frons in eodem sexu in medio trans- versim divisa, parte antica plana, postica convexa. La forme si curieuse du front du mâle, le 1°" articie des antennes anormal daus le même sexe, l'aspect soyeux du corps, les palpes en — 171 — olive tronquée, les tarses antérieurs de 4 arlicles chez le mâle ne permettent de rapporter cetle coupe à aucune de celles connues. 11. Golpometopus Pithecus Ab. © P- 3 mill. Cœruleo-niger, thoracis lateribus latis, anten- narumque primis articulis, rufis. «7. Bleu sombre, mat, à aspect soyeux, à pubescence pâle, couchée, rare et courte.Têtedilatée vers les yeux, régulièrement convexe jus- qu’au-dessous des yeux, munie de chaque côté, à cel endroit, d’une sorte de tubercule mousse qui touche le bord jiaterne inférieur de chaque œil, parcourue là par un sillon peu profond, mais très net, transver:e, arqué, qui la coupe en deux et la sépare de la partie antérieure, laquelle est plane, noire et sur an plan différent; 4°" article antennaire énorme, en forme de raquette très oblongue, dont l’extrémilé apicale se recourbe en avant; 22 très petit, les 2 suivants subtriangulaires allongés, les suivants obconiques, un peu plus longs que larges; rouges sur leurs 3 premiers articles el sur la base des deux suivants. Corselet transversal, arrondi sur les côtés, à angles postérieurs largement arrondis; surface régulièrement convexe et pointillée très finement et depsément, comme la tête : bords latéraux largement rouges, cette couleur coupée à peu près droit en dedans, Elytres assez allonges, très couvexes, regulière- ment et assez finement ponclués, à région scutellaire un peu plus élevée que le reste, à peine renflés au sommet, où ils s’arrondis- sent ensemble. Pieds médiocres, tibias postérieurs arqués. ©. Front plan, lête plus allongée; antennes simples, à 5 premiers articles d’un rougeàtre brun de plus en plus foncé. 12. Hedyhius Simoni Ab. , 3 mill. Rufus, elytrorum basr el apice pectoreque cyaneis. . Roux, assez brillant, à double pubescence blanche, courte, gou- chée et noire, rare, hérissée. Tête pas très large,un profond sillon en chevron partant du milieu du verlex else dirigeant en s’élargissant de chaque côté vers les yeux ; un tubercule, ecrasé et inême ocelle au sommet, au bord interue supérieur des yeux ; intérieur du che- vron releve fortement en bosse, dont le sommet est écrasé et,comme un cachet, porte une empreinte à carène longitudinale médiane et à bords relevés ; palpes et sommet des mandibules noirs ; antennes à articles triangulaires et de plus en plus fortement et aiguëment den- — 172 — tés, les 3 ou 4 derniers à angles enfumés; atteignant le premier quart des élytres. Corselel transversal, à angles postérieurs très arrondis ; inpooctué ; à surface régulièrement convexe ; un enfon- cement assez profond correspondant au sommet du chevron occipi- pital, cet enfoncement légèrement fuberculé au milieu en avant; tout le segment couvert de longs poils blancs hérissés. Elytres courts, arrondis et convexes au Sommet, à duvet blanc et bérissé de poils noirs ; à points faibles assez serrés et irréguliers ; ayant à la base et à l’apex une grande fascie commune bleuâtre, la 1'° assez large, irrégulièrement découpée en dessous; la 29 plns large, occu- pant un tiers de l’étui. Pattes rousses. Meso-et metanotum bleuâtres. J'ai dédié cette curieuse espèce au zélé voyageur qui l’a décou- verte, à l’ami obligeant qui m’a permis de la décrire. 13. Hedybius longicoxis Ab. @. 5 mill. Citrinellus, pilis erectis in thorace albis, in elytris nigris; occipile, vilta bifida in thorace, ultimoque segmento abdominis nigris; elytris viridibus. ©. Jaune citron, à pubescence blanche couchée et à longs poils hérissés, blancs sur lPavant-corps et noirs sur les élytres.Tête large, assez plane,avec une faible impression semicirculaire en avant; vertex noir jusqu'aux yeux, cette couleur entamée au milieu par la nuance foncière; antennes et palpes jaunes, les premières lon- gues, assez minces, à articles d’abord obconiques, puis subparallè- les, le dernier noir au sommet. Corselet transverse, à angles posté- rieurs très atrondis; jaune avec une bande médiane noire, fourchue dans le bas et séparée en deux dans le haut par un filet jaune. Ely- tres verts, brillants, à points assez fins et extrêmement serrés, tan- dis que l’avant-corps est mat et imponctué ; arrondis ensemble au - sommet. Hanches très saillantes ; meso- et metanotum noirs ainsi que le dernier segment ventral, mésépimères et anus jaunes. 14. Heäyhius sycophanta Ab. ©. 5 mill. Rufus, elytris viridibus, capilis summo vertice, punctis duobus antice grossis in thorace, abdomineque par- tim nigris. @. Roux, avec un duvet blanc sur les élytres el de longs poils dressés, blancs sur l’avant-corps, noirs sur les élytres. Tête avec une impression semicirculaire entre les yeux et le sommet de la — 173 — tête noir ; antennes à articles coniques allongés. Corselet transver- sal, gélatineux, comme la tête, avec deux grosses taches noires un peu en avant. Elytres verts, à points serrés et un peu irréguliers et ruguleux. Pieds, ainsi que les hanches, roux. Peut être variété du plagiocephalus ; mais souvent les mâles des espèces de ce groupe étant uniquement distincts par leurs caractères céphaliques, il importe de tenir compte des moindres signes fournis par les femelles, quand on n’a que ce sexe sous les yeux. Or, le plagiocephalus doit avoir la tache thoracique tricuspide et les hanches noires.— Le bimaculatus doit avoir la moilié postérieure de la tête noire, et Erichson ne parle pas de la position antérieure des taches du corselel. 15. Hedybius prænotatus Ab. & 1/2 mill. ©. Forsan bimaculali Er. varietas. Ul in e0, cya- nescens, antennis, pedibus, abdomine, capitis dimidia an- lica parte thoraceque, lestaceis, hoc punctis duobus nigris, sSumino {horacis apice positis. ©. Bleu, à duvet pâle couché et à poils hérissés, blancs sur l’a- vant-corps, noirs sur les élytres. Tête à peine convexe, impression- née transversalement au milieu du front, celui ci rouge à partir du milieu des veux, cette couleur coupée droit en arrière; antennes à arlicles allongés, brunissant à partir du 4° on 5°. Corselet trans- versal, à angles postérieurs très arrondis, à surface gélatineuse, ronge avec deux taches noires, rondes, petites, éloignées, placées tout à fait en avant. Elytres arrondis-dilatés au sommet, à ponctua- lion nette el serrée. Pieds entièrement roux, hanches comprises. Pourrait bien être une var. du bimaculatus Er., lequel n’a pas les hanches antérieures toutes rouges et présente deux points noirs non vers le sommel, mais sur le disque du corselet. Après hésita- tions, je me décide à le publier pour les mêmes raisons que j'ai in- voquées à la fin de la description précédente. 16. Hedybius fasciculatus Ab. TO. 4 à 4 3/4 mill, Rufus, elytris virescentibus, dimidia ca- pilis parte postica, antennis parlim, pectore tarsisque nigris: ©’. Roux, à duvet blanc et à longs poils noirs sur les élytres et blancs sur l’avant-corps. Tête avec le verlex noir, renflée au-des- sus des antennes, où elle présente un double cratère ayant l'aspect Revue d'Entomologie. — Octobre 1900, 12 de d'une paire de lunettes, creusée en arrière où elle est couverte de longs poils dorés, el au milieu d’une mince et très longue lanière très aigue, noire ei droite; palpes noirs au sommet du dernier arli- cle. Antennes épaisses, à articles coniques de plus en plus longs, les deux premiers articles tachés de noir par-dessus, les 3 suivants rouges, les 6 et 7° à peine rouges à leur base, les autres noirs. Cor- selet entièrement rouge, gélatineux, transverse, à angles très arron- dis. Elytres presque parallèles, convexes au sommet, à ponctuation dense et nelte. Pieds rouges, cuisses postérieures parfois noires à la base. Poitrine et milieu du ventre noirs. @. Tête à moitié rouge, glabre, fortementimpressionnéeenaccolade. 17. Hedyhbius maculifer Ab. @. 3 1/4 mill. Nigro-violaceus, antennis, libiisque partim, elylrorum in medio singulatim magna macula externa rufo- flava. @. Noir violacé, à pubescence simple, longue et blanche, semi- penchée. Tête un peu concave, impressionnée vaguement; antennes à articles submoniliforimes, un peu allongés, peu épais; rousses, sauf les derniers articles qui deviennent sombres. Corselet trans- verse, convexe, fortement écointé aux angles postérieurs, à peine coriacé; ruguleux sur les côtés. Elytres courts, dilatés-arrondis au soinmet, à ponctuation forte et peu serrée, relevés en bossettes de chaque côté de l’écusson ; ornés chacun vers son milieu d’une grande tache orangée un peu dilatée au bord externe qu’elle touche et arrondie à son côté interne où elle ne touche pas la région su- turale. Pattes sombres avec tous les tibias plus clairs. Je ne suis pas certain que cette espèce apparlienne bien au genre auquel je la rapporte sur de simples probabilités el par impuissance de la rapporter à d'autres. 18. Attalus rugipennis Ab. Q. 3 1/2 mill. Viridis, metallicus, nitens, thorace rufo, antennaruim basi quoque,tarsis dilutioribus; elytris fortiler undulalim rugulosis. Q. Vert métallique, très brillant, à fin duvet blanc et à longs poils noirs. Tête transverse, noire, plane et même un peu concave, sans impression déterminée; antennes assez allongées, à articles conico-triangulaires à partir du 3°, les 3 ou 4 premiers seuls rou- geûtres à la base et en dessous, Corselet roux, transverse, à angles — 175 — fortement arrondis, surface gélatineuse; une légère lache trans- verse, ombrée devant la base. Elytres courts, renflés et convexes vers le sominet, déprimés sur la suture sous lécusson el relevés en bossettes de chaque côté de cette dépression; à énormes rugosi- tés irrégulières, longitudinales surtout, non poncluées. Pieds noirs, genoux et tarses plus clairs. 19. Attalus serratus Ab. s O Q. 2 mill. Niger, nilidus, vix punclatus, thorace rufo, antennis in maire serralis. . Noir, gélatineux, très brillant, hérissé de très longs poils noirs sur les élytres,de poils roux assez courts sur le corselet. Tête trans- verse, convexe, imponctuée, antennes atteignant presque la moitié des élytres, article premier obconique, deuxième très petit, 39 et 4° triangulaires, les suivants plus larges et à angles aigus, de façon à représenter une scie; brunes, les premiers articles à peine moins foncés. Corselet roux. transverse, gélatineux, à angles très arron- dis. Elytres courts, un peu gonflés et arrondis dans leur dernière moitié, très déprimés sur le premier tiers de la suture, convexes à la base. Pattes complètement noires. ©. Antennes moins fortement dentées. 20. Attalus marginipennis Ab. Ce. 2 1/2 à 2 3/4 mill. Brunneo-niger, opacus, lhorace Trufo, punclo minulo nigro discoidali, elyltris sal late flavo-mar- ginatis, amplius ad apicem: peduin majore parte antenna- r'umque basi flavis. Q. Brun noir, peu brillant, à pubescence blanche couchée, rare, ei à longs poils noirs dressés. Tète convexe, biimpressionnée faible- ment en dedans des yeux, densément ponctuée: épistome pâle; palpes noirs, antennes aussi, sauf les articles 2-3 qui sont roux, celles-ci courtes, minces, à articles obtusément triangulaires. Cor- selet roux avec un tout petit point noir au milieu, convexe, trans- verse, à angles postérieurs bien arrondis, côtés légèrement réflexes à la base ; superficiellement ponctué. Elytres allonges, se dilatant du premier tiers au sommet, déprimés sous l’écusson, couverts de points forts et serrés, un peu ruguleux ; bordés tout autour de flave; celte bordure assez étroite latéralement, plus large au sommet. Pattes rousses, cuisses antérieures linéées de noir par dessus, Îles postérieures presque en entier de cette couleur. Ventre noir, prie 21. Attalus (S.-G. Mixis) Simoni Ab. e) Q. & à 4 1/2 mill. Rufus, dimidia parte capilis postica nigra, elytris pallidis, in utroque macula laterali basali, aliaque in disco postica nigris, illa quadrata, ea furcata; scutello nigro, pectore quoque. ,. Roux brillant à fine pubescence blanche et à longs poils noirs hérissés. Tête noire sur le vertex jusqu’au milieu des yeux, celte couleur coupée droit en avant ; deux impressions longitudinales sur le front ; antennes longues, très velues, à articles allongés, obco- niques. Corselet transverse et convexe, à angles très arrondis, les postérieurs très réflexes, la base elle-même un peu moins, toute la partie réfléchie jaunâtre ; surface brillante, lisse au milieu, rugu- leuse sur les côtés. Ecusson arrondi, noir. Elytres dilatés de la base au sommet, régulièrement convexes, à suture saillante, termi- nés chacun en pointe aiguë et un peu recourbée au sommet, cette pointe précédée d’un enfoucement d’où surgit un double appendice court et conique, dont le supérieur est très pointu, glabre et ter- miné par une soie noire, et l’inférieur triangulaire hérissé de longs cils ; à ponctuation nette et serrée; les élytres sont d’un jaune paille, avec l’exitrème apex un peu rosé ; marqués chacun de deux taches noires : la prem ère basale, quadrangulaire, un peu allongée et subarrondie dans le bas, touchant au côté interne l’écusson à sa base et au côté externe ne touchant pas le bord; la deuxième située après le milieu de lélytre, rectiligne par-dessus, et en des- sous formant une fourche dont les deux branches convergent forte- ment l’une vers l’autre. Pieds roux ; poitrine et ailes noires; tibias intermédiaires épais, déviés assez fortement au milieu où ils sont garnis d’une longue frange de poils blonds,en forme de houppe. Q. Antennes minces, submoniliformes, Elyires et tibias simples. je ne puis mieux faire que de donner à celle espèce si remarqua- ble le nom de son inventeur. 29, Attalus (5.-G. Mixis) exquisitus Ab. ss Q. 3 1/2 mill. Rufus, opacus, elytris macula minuta in utroque juxtascutellari nigra, aliaque communi in disco X irregulariter formante, sulura 1psa interrupla; regione juaæta suturam pallidiore. SJ. Roux mat, avec un duvet pâle et quelques rares poils noirs dressés. Tête avec deux fosselles en forme de godet en avant du front, une impression au milieu du front entre les yeux ; surface médiocrement convexe, finement ponctuée, brillante ; antennes cour- tes, assez minces, à articles subtriangulaires oblus. Corselet fine- — 177 — ment ponctué, brillant, transverse, à angles arrondis, à bord posté- rieur et à angles de même réflexes et jaunes. Ecusson noir. Elytres modérément renflés de la base au sommet ou l’angle sutural a un double appendice, l’apical foliacé, lPantéapical cultriforme et velu ; convexes, mats, ponctuëés de points médiocres et serrés; d'un jaune pâle, excepté l’espace huméral et l’apex qui sont roux ; une tache noire triangulaire de chaque côté de l’écusson et une autre com- mune au milieu, simulant la lettre X, très irrégulière, interrompue par là suture et ne touchant pas le bord externe. Pailes rousses, tibias normaux. Q. Antennes à articles plus arrondis; élytres simples. J'ajoute la description d’un autre Aftalus, du Sénégal: Attalus (Mixis) bizonatus Ab. 7.4 mill. Flavus, thorace (margine postica excepta alba) ftavo-rufo, vertice, elytrorum basi et fascia postica ante api- cem, in sulura prolongata, nigro-violaceis ; illoruim apice plicato et appendiculato. ©. Jaune paille, à doubles poils noirs dressés. Tête à vertex noir jusqu’au haut des yeux ; cette couleur se changeant en teinte de rouille jusqu’au milieu de ces organes, puis en jaune à partir de là ; une dépression largement transverse entre les veux; antennes flaves à articles triangulairement dentés. Corselet transverse, con- vexe, à angles très arrondis, les postérieurs très réflexes, ainsi que la base; couleur de rouille sauf la partie réfléchie qui est paille. Ecusson arrondi, noir. Elytres dilatés de la base au sommet, régu- lièrement convexes, à suture non saillante, terminés chacun en pointe arrondie, doublement plissée en travers; l’apex lui-même se relève en un appendice jaune perpendiculaire, recourbé anguleuse- ment en arrière el très acuminé au sommet; deux larges fascies entières noir-violacé, l’une basale, à peine échancrée en dessous vers son Milieu ; la deuxiènie avant l’apex, droite à ses bords supé- rieur et inférieur, prolongée le long de la suture jusqu’à la plicature apicale. Dessous du corps et pattes flaves, sauf les tibias postérieurs qui ont une tache noire à leur premier tiers iuférieur et une autre à leur extrême sommet; ils sont en outre bisinués intérieurement et assez recourbés à leur extrême sommet, Un seul ©, rapporté-de Dakar par M. Alluaud, qui l’a capturé le $ mai au jardin public de Chevreux. Voyage de M. E. Simon à l’île de Ceylan 7° MÉMOIRE (1). MA LACHIDES Par E. ABEILLE DE PERRIN. M. E. Simon m’a communiqué trois espèces intéressantes, prove- pant de ses chasses à Ceylan en 1892, et dont les noms suivent : j. Colotes contaminatus n. sp. Kandy (plusieurs individus). 2, Zelotypus N. G. violaceipennis Mois. Colombo (plusieurs individus). 3. Myrmecophasma Nietneri Mols. Nuwara-Eliya, Maturata et Kandy (pas très rare). 1. Golotes contaminatus Ab. © ©. Ferè 2 mill. Flavus, 7 ullimis antennarum artliculis, plaga Magna communi centrali a basi elytrorum usque ad dimidiaim partem, pectore ventreque nigris. d'. Roux, à peu près lisse sur lPavant-corps, à ponctuation forte et serrée sur les élytres, pubescence dorée, fine et courte. Tête régulièrement convexe : palpes avec leurs derniers articles renflés, irréguliers; antennes à premier article très gros, renflé. ovoïde, les snivants moniliformes les 7 derniers noirs. Corselet fortement transverse, à angles postérieurs largement écointés, convexe. Ecus- son noir. Elytres renflés-arrondis de la base au sommet, convexes, à points forts et serrés; portant une grande tache noire commune partant de la base et dépassant légèrement le milieu des étuis, dont elle ne couvre que la moitié de la largeur. Pattes rousses. Dessous du corps, moins le prosternum, noir. @. Palpe et premier article antennaire noir. Genre Myvrmecophasma Bourgeois. Myrmecospectra Mots. Myrmecodes Gemm. Har. Formicarum facies; antennœ 10-articulatæ; palpi elon- (1) Voir la liste des mémoires précédents, Ann. Ent. Fr., 1893, p. 443 gati, ovoidei, apice truncati; caput convexzum : thorax valde elongatus, cylindrico-inflatus antice. postice strangulatus: dein refleæus, fortiter hic bituberculatus ; elytra basi de- pressa et strangulata, humeris gibbosis et unciformibus, postice bullata; pedes elongati, tarsi 5-articulati; membra- nea sat brevis. Rien de plus étrange que ce genre avec son faciès de fourmi, ses épaules épineuses et ses couleurs variées. Il rentre parmi mes Zn- tomocères, c’est-à-dire parmi les Malachides dont le 9% article antennaire est caché dans le sommet du premier. Motschulsky avait cru devoir l’attribuer, je ne sais pourquoi, à la fa mille des Plinides: M. Bourgeois, en reclitiant la composilion du nom déjà préoccupé en entomologie, a replacé cette coupe dans sa famille légitime. 2, Myrmecophasma Nietneri Mots. 2 4/2 mill. Æneus, sublævis, pilis longis flavis erectis ; thoracis lateribus obscure rufis, antennarum quoque basi et pedibus partim ; humeris quoque subtus:; tuberculis duobus pallidis sub humeros. Thorax longissimus, apice bullatus, dein strangulatus, basi productus et biltuberculatus. Elytra basi strangulata, depressa, huimeris ipsis spinosis, dein quam fortiter bullata. Bronzé, brillant, imponctué, à longs poils blancs dressés. Tête très convexe, rugueuse, subsillonnée au milieu, à yeux assez sail- lants; épistome flave, palpes noirs, antennes flaves à la base, s’obscurcissant peu à peu à partir des 3 premiers articles, très allongées, dépassant peu les épaules, à articles subcylindriques. Cor- selet 4 fois plus long que large à sa base, très lisse, en forme de bouteille renversée, roux sombre avec le milieu bronzé, à base for- tement réflexe, portant deux tubercules allongés, séparés par une rigole. Elytres très étroits et déprimés à leur racine, puis subite- ment gonflés en ampoule; à épaules ua peu rougeâtres, surtout en dessous, par dessus portant un tubercule conique tourné ep arrière ; sous ce tubercule s’en trouvent deux autres, larges, mousses, à côté l’un de l’autre et de couleur éburnéenme. Pattes postérieures bronzées, avec les genoux et les tarses plus clairs, ainsi que la base des cuisses, les 4 autres rousses avec le milieu des tibias et la base des cuisses par-dessus bronzés. — 180 — Genre Zelotypus Ab. Crioruros — jaloux. Corpus breve, elytris hemisphæricis. Antennœ 10-articu- latcæ, 2 articulo in mare difjormi: palpi securiformes ; thorax cordiformis; elytra villosa; pedes breves, tarsis bre- vissiinis, 5-articulatis, in mare omnibus simplicibus, mem- branea fere completa. Ce nouveau genre rentre encore dans mes Æntomocères. Ses tarses de 5 articles simples chez le mâle, ses palpes sécuriformes ne permettent de le comparer qu’au genre Paratinus Ab. Les proportions de son corps, ses antennes monstrueuses chez le mâle, ses tarses dont les articles extrêmement courts paraissent s’em- boîter les uns dans les autres, enfin sa pelole tarsale presque en- tière l’en distinguent abondamment. 3. Zelotypus violaceipennis Mots. (Co/lops). ©, 2 1/2 mill. Rufus, elytris pectoreque cyaneo-violaceis; an- tennarui articulo secondo monstroso, ingente; capiîte thora- ceque viæ coriaceis; elytris inflatis dense grosseque punctatis. , Roux, avec les élytres et la poitrine d’un bleu-violet cha- toyant, pubescence blanche, couchée et assez fournie sur les ély- tres. Tête transverse, convexe, tournant au blanchâtre par devant; une fine ligne longitudinale au sommet du verlex; palpes noirs; antennes atteignant les épaules, à derniers articles plus foncés, 1e" conique, allongé, un peu enflé, arqué, 2° très grand, mons- trueux, creusé par dessous, à sommet recourbé en arrière, armé en dessous à sa base d’une longue épine mince comme un cheveu, recourbée en avant, les autres articles d’abord obconiques allongés, puis subparallèles. Corselet transverse, cordiforme, anguleux au milieu des côtés, rétréci sinueusement de là à la base qui est réflexe, le disque convexe fortement au milieu ; coriacé, à points fins. Elytres renflés de la base au sommet, gonflés el sans ailes par dessous ; à ponctuation très grosse et tiès serrée surlout vers le milieu ; arrondis ensemble au sommet. Dessous du corps noir mé tallique, ventre roussâtre. Pattes courtes, rousses ainsi que les hanches; tarses très courts, à articles difficiles à compter et à ongles munis d'une membrane presque complète. — 181 — SUR LES OXYTELIENS DE NOUVELLE-ZÉLANDE Par ALBERT FAUVEL. M. le D' David Sharp s'étant occupé ces jours-ci de quelques Trogophlœus de Nouvelle-Zélande (Ent. Montl. Mag., oct. 1900, p. 231-234), il me parait intéressant de dresser, comme complément à son travail, le bilan des Oxytelini déjà décrits ou que je possède de ce pays. Ce groupe est du reste un des plus pauvres de la faune néo- zélandaise. OXYTELINI. SECTION 1. — OXYTELI. Coprostygnus Sbarp (1). Ce genre, très voisin des Coprophilus d'Europe, est spécial à la Nouvelle-Zélande, 1. Goprostygnus sculptipennis * Sharp, Trans. R. Dublin Soc., 1886, III, 380, pl. XIE, fig. 14. Greymouth (/Zelms). Ne parait pas rare. 2. Coprostygnus optandus Broun, Man. N.-Zeal.Col., 1893, VII, 1409. Capleston, Westland (Broun). Un Cet une ©. Je n’ai pas vu cette espèce, qui doit ètre distincte de la préce- dente par les élytres pourvues d’un tlubercule médian et les an- tennes simples chez le >. Trogophlœus Mannerheim. Les espèces néo-zélandaises de ce genre sont au nombre de trois seulement, appartenant à deux groupes différents. — 182 — I. Capite basi strangulato, collo omnino distincto; thorace fere æquali. A, Hlvtris apice late flavo-maculatis. AA. Elvtris nigris. NS à te Il. Capite basi paru ne to Colle RAiatinèlos «< . coloratus, nue ee CULTLCOLON: CT CR TR cPELUROICUsE S.-G. Teropalpus Solier. Trogolinus Sharp. Ce groupe compte deux espèces en Nouvelle-Zélande et trois au Chili (suturalis Sol. (melanocephalus Sol.), luniger et senex Fvl.). Ce sont des insectes maritimes dont la ponctuation et la pubescence pruineuse ranpellent les Cajius, Polystoma, Acto- charis, Phytosus, Corallis, Liparocephalus, etc. 1. Trogophlœus coloratus * Sharp, Ent. Montl. Mag., 1900, 231. Auckland (Lawson): Ile Mokobinau (Broun). Les exemplaires à coloralion normale ont l’avant-corps d’un noir de poix avec ure grande tache lunulée sur chaque élytre au delà du milieu ; d’autres, moins matures, ont le calus huméral d’un flave rougeâtre. Le capitaine Broun m'a envoyé celte espèce sous le nom inédit de marilimus. >. Trogophlœus unicolor * Sharp, anglicanus * Sharp, 1bid. Auckland (Lawson): Omahu, en mars (Enrico d’Albertis\. — Angleterre: Plymouth, en avril, juin et août (Keys); importé. Les exemplaires trouvés en 1900, à Plymouth, au nombre d'une douzaine, semblent indiquer que l’espèce s'est acclimatée sur ce point du littoral anglais. Le D' D. Sharp a même décrit ces exem- plaires comme une espèce propre (anglicanus) ; mais je tiens de l'amabilité de M. G. C. Champion un des spécimens trouvés par M. Keys, et précisément ce spécimen ne diffère en rien de celui que je possède d’Auckland (2). Sharp aura été trompé par quelque exem- plaire un peu aberrant. Si extraordinaire que semble donc de prime abord la présence de — 183 — cette espèce en Angleterre (3), il n'en faut pas moins se rendre à l'évidence et accepter son acclimatation {sielle doit se perpétuer el même s'étendre — ce qui n’a rien d’impossible) comme la contre- partie de l’acclimatation si rapide en Nouvelle-Zélande de Staphyli- nides, dont quelques-uns, parait-il, y sont aujourd'hui plus com- muns qu’en Europe, leur patrie d’origine (4). L'extension de plus en plus grande des rapports commerciaux entre tous les pays du monde a introduit déjà dans les faunes indi- gènes bon nombre d'éléments étrangers, et dans une petite ile comme Madère, j’ai trouvé une série d'espèces qui certainement n°y existaient pas il y à trente ans, à l’époque des recherches de Wol- laston (5). Que sera-ce dans deux ou trois siècles ? Il y aura peut- être alors en Nouvelle-Zélande un entomologiste pour démontrer que le Trogophlœus unicolor y a été importé d'Angleterre, s’il n'accepte pas la thécrie de mon savant collègue Sharp: « that we have here to do with two species almost identical in structure and general characters, produced independently in the two Antipodes of the world, but under very similar conditions ». Et de fait, — fût-il prouvé que les différences à peine sensibles, signalées par Sharp entre le Trogophlæus d'Angleterre et celui de Nouvelle-Zélande, sont constantes, — cette théorie, qui conclut à l'apparition indépendante de deux ESPÉCES presque iden- tiques aux deux antipodes du globe, dans des conditions vitales analogues, me semble bien inacceptable et tout au plus admissible pour la formation de variétés locales sous l'influence du milieu ambiant. Où sont donc, aux deux antipodes, les espèces de Vertébrés ou d’Articulés qui se représentent mutuellement avec de si intimes caractères ? J'ai bien vu de timides Apteryx au Zoolo- gical Garden et à Tring Park: mais les naturalistes ne les jugent pas distincts de ceux de Nouvelle-Zélande et ils n’ont pas l'air d'in- firmer ma conclusion que, comme le Trogophlæus à Plymouth, c'est par le transport volontaire, ou involontaire, de l’homme qu'ils y sont venus. S.-G. Troginus Rey. 3. Trogophiœus zeelandicus * Sharp, Ent. Montl. Mag., 1900, 233. Greymouth {ÆHelms) ; île Mokohinau (Broun). — 184 — Blediotrogus Sharp, Ent. Montl. Mag., 1900, 934. Ce genre, distinct des Trogophlœus surtout par ses quatre libias antérieurs épineux, est spécial à la Nouvelle-Zélande. On en con- pait deux espèces. pruineuses comme les Teropalpus et sans doute également maritimes. A. Elytris migris. . . cribricollis. AA. Elytris apice ol magna ee “AE OT ME OS ONE 1. Blediotrogus cribricollis *. Sequenti proximus, sed paulo major et robustior, dense longius argenteo-pruinosus, niger, ore, antennis, ano pedibusque plus mi- nusve rufis vel piceolis; thorace minus nitido, densius subtilius punelalo ; elytris immaculatis abdomineque eliam densius punc- tulalis salis distinctus. — Long., 3 1/2 mill. Auckland (Broun). Trois exemplaires. 2. Blediotrogus guttiger * Sharp, l. c., 234. Auckland (Lawson, Broun). Un de mes exemplaires (immalure) a le fond des élytres et de l'abdomen bruns. Oxytelus Gray. Je ne connais que quatre Oxylelus en Nouvelle-Zélande ; encore trois y ont élé transportés d'Europe. A. Major. Thoracis lateribus crenulatis . . . . . . . . + +: rugosus. AA. Thoracis lateribus haud crenulatis, a. Major. Antennarum articulis 6-10 haud transversis. . . . . sculplus. aa. Minor. Antennarum articulis 6-10 maxime transversis, b. Fere lotus niger, corpore antico fere opaco. Antennis lotis nigris. complanalus. bb. Squalide rufo-testaceus, nitidulus, Antennis partim nigrican- DDUE CRC - TR EE NE Ra COUR — 185 — 1. Oxytelus rugosus Fabr., Syst. Ent., I, 267. crenulalus *-Broun,:{. c., 1, 119: Whangarei Harbour (Broun). 2. Oxytelus sculptus Grav., Mon., 191. pullus Broun, l. c., 120. Invercargill. € d } J'ai trouvé l’exemplaire que je possède dans la collection W. Rothschild. Bieu que je n'aie pas vu de types du pullus Broun, de Parua, comme la description s'applique exactement au sculplus, je ne doute pas de la synonymie. L'éspèce semble répandue en Australie et Tasmanie. 3. Oxytelus complanatus Er. Kæf. Mark, 1, 595. Otago (Broun). 4. Oxytelus tibialis Broun, lc A20: Tairua ; Hunua (Broun). Je possède une seule ©, de la première localité, reçue du capitaine Broun, et j'en ai vu un autreexemplaire de Hunua. Bien que le type me soit inconnu, là description leur convient parfaitement. Cette espèce, la seule indigène, se place auprès du rubeculus Fvl., d'Australie occidentale, comme je m'en suis assuré récemment par comparaison avec le type de ce dernier dans la collection Sharp. Bledius Mannerh. 4. Bledius ambplicollis *. Prope Bl. debilem Er. collocandus, licet multo latior, brevior el robustior, niger, nitidulus, pube argentea capilis parca, thoracis 6 — longiore et crebriore, elytrorum brevissima et densissima, abdomi- nis sparsa et longa, ad segmentorum marginem apicalem setosa distinctus ; ore pedibusque squalide rufis ; antennis præter apicem infuscatum rufo-leslaceis, magis clavalis:; capite opaco, planiore, forliter alutaceo, sparsim subtiliter punctato, vertice puncto fossu- lato nolato ; thorace amplissimo, convexo, elytrorum fere latitu- dine, quarta parte latiore quam longiore, quasi semilunari, antice parum angustato, postice subsinnatim fortiter angustato, angulis posticis obtusis, densius subtiliter punctato, sulco langitudinali sub- tili; elytris amplis, paulo longioribus quam latioribus, parum rugo- sulis, densissime subtilius, aldomine utrinque fortius sparsim, punctatis cæterum facillime distinguendus.—Long.,3 1/3-3 1/2 mill. Tairua (Broun). Deux exemplaires, dont un,immature, a les élytres ferrugineuses. D’après le faciès, cet insecte doit être maritime. SECTION 2. — OSORII. Holotrochus Erichson. La couleur plus ou moins rougeûtre, la réduction des yeux qui, chez brevipennis et anophthalmus, sont même remplacés par de très pelits ocelles, enfin l’extrême brièveté des élytres, indiquent certainement chez les Jlololrochus néo-zélandais des mœurs bypogées et lucifuges. Seul le ferrugineus (et le Brount Fvi. in litt., si tant est que celui-ci en diffère), font exception et offrent le type normal du genre. IPARIvINs qua dralis- er CAMES NE If. Elytris brevissimis, maxime transversis. A. Abdomine fortiter parce punClalo. Le DIESEL. AA. Abdomine subtilissime punctulato. a. Abdomine tantum punctis aliquot nolalo. , . , aa. Abdomine plus minusve crebre punctulato, ne de Ce ICT UTINCUSe . vagepunctus. b. Oculis minimis. Thoracis fundo alutaceo, , . . ,. microphthalmus. bb. Capile ocellis 2 minulissimis tantum prædilo. c. Parvus. Thoracis fundo DOILIO SR TE EC UD ET ILÈSS cc, Minimus. Thoracis fundo alutaceo . . . anophthalmus. 1. Holotrochus ferrugineus Broun, Man. N.-Zeal. Col., 1893, V, 1634. Woodhill (Broun), Je n’ai pas vu le type unique de cette espèce. D’après le capitaine Broun, elle diffèrerait du Brouni Fvl. in litt, par sa taille, sa cou- Aer leur et £a sculpture; mais, à en juger par sa description, Je ne vois rien qui le distingue des quatre exemplaires que je possède du Brount, et ces exemplaires sont conformes à ceux que j’ai ren- voyés à l’auteur. La taille notamment est exactément la même et la coloration, d’ailleurs variable dans le genre, ne doit guère différer, Pavent-corps du Brouni étant d'un brun de poix (au lieu de rouge enfumé). Ilest à désirer que l’auteur nous donne une description complète et comparative de son Brouni avec son ferrugineus, sil les juge toujours distincts. 2. Holotrochus Helmsi :. Nilidissimus, parce brevissime flavo-pilosus, piceo-rufus vel rufu- lus, abdomine dilutiore,ore, antennis, thoracis basi angulisque pos- ticis, segmentorum marginibus pedibusque rufis; antennis capile thoraceque tertia parte brevioribus, parum incrassalis, articulo 3° 20 parum longiore, 4-5 moniliformibus, 6-11 sensim iatioribus, haud transversis, 400 præcedente parum longiore, 11° magis elongalo, acuminalo : Capite thorace dimidio angustiore, antice subtilius, pos- tice fortiter parce punctato, fronte vix perspicue alutacea, vertice polito ; oculis parvis ; thorace vix transverso, antice sat altenualo, a medio ad basin parallelo, polito, punctis grossis parce notalo, utrinque basi obsolete impresso, impressione ab angulis posticis reclis sat remola ; elytris thorace dimidio brevioribus, hoc basi parum latioribus, lateribus parallelis, antice latius elevato-margi- natis, intra humeros profunde impressis, disco vage punclalo,prope suturam striatulo, siria sulurali obsolela; asdomine thorace paulo subtilius parce punctato, minus nitido, fundo alutaceo. — Long., 3 3/4-4 mill. Greymouth (/1elms). Très distinct de toutes les espèces néo-zélandaises par sa ponc- tuation générale forte el éparse. 3. Holotrochus vagepunctus *. Î1. Ielmsi tertia parte minor, similiter coloratus, capite thorace- que multo subtilius punctatis, in fundo vix alutaceis, hoc utrinque versus latera fere lævigato; autennis brevioribus, articulis 7-10 bene transversis; oculis minoribus ; thorace vix longiore, post medium vix angustalo, augulis posticis minus acutis; elvtris pupctis aliquot vix perpicuis, stria suturali lata, profunda ; abdomine paulo subti- lius alutaceo, punctis subtissimis aliquot tantum dispersis, seginen- — 188 — torum margine apicali late rufescente, segmento ultimo rufulo facil- lime distinguendus. — Long., 3 1/3 mill. Nouvelle-Zélande. Trois exemplaires, probablement de la région d’Auckland, venant du capitaine Broun. 4. Holotrochus microphthalmus *. Præcedente paulo minor et multo angustior, piceus, capite thora- ceque parum dense subtiliter, abdomine sat crebresubtilissime punc- lalis ; capite parvo, angusto thoraceque alutaceis, oculis minimis, antennis longioribus, articulo 4° gracili, tertium latitudine æquante, 7-10 potius subquadralis ; thorace antice magis attenuato, angulis anticis rotundatis, lateribus a medio ad angulos posticos parallelo, inlus prope hos angulos vix perspicue oblique impresso ; scutello minore; elytris a basi ad apicem parum angustatis, paulo longiori- bus, punctulis et quasi striolis obsoleiissimis munitis, ad latera et intra humeros minus impressis, sulco laterali mullo angusliore; abdomine sat dense flavo-pubescenti, segmento penultimo longiore, præter summam basin infuscatam rufulo, ultimo vix diiutiore. — Long., 3 1/4 till. Nouvelle-Zélande. Un seul exemplaire, provenant de la même source que la précé- dente espèce. 5. Holotrochus brevipennis * Broun, lc 403%. Ile Mokobinau (Broun) ; Greymouth (/Jelms). Notablement plus petit que les précédents (2 2/3 mill.). 5. Holotrochus anophthalmus *. Minima species. 1. brevipenni dimidio minor, etiam paulo angus- tior, dilutior, rufus, ore, antennis pedibusque testaceis, segmento- rum marginibus apicalibus anoque rufo-teslaceis ; antennis brevio- ribus, articulo 4° 3 graciliore ettertia parte breviore, 7° duobus contiguis majore, 9-19 parum transversis; ocellis duobus minutissi- mis; lotus præter elytra sublilissime alutaceus ; capile punclis aliquot subiilissimis, thorace similiter sparsim licet forlius, abdo- mine densius subtilissime punciulatis ; abdomine breviter flavo-pube- 1189 — rulo ; thorace vix transverso, fere parallelo, prope angulos anticos obtusos vix angustato ; elytris parallelis, thorace tertia parte brevio- ribus, nilidioribns, vagesubtilissime punctulatis et irregulariter strio- latis, circa humeros late depressis, stria suturali latiore et profun- diore. — Long., 2 1/3 mill. Greymouth (/lelms). Deux exemplaires. NOTES (li J'ai décrit, sous le nom de Sharpia (Ann. Mus. Genova, 1878, XIII, 488), un genre australien également voisin des Coprophilus ; mais ce nom, étant préoccupé, devra êlre changé en Toxoderus, (2) J'ai déposé en communication, au laboratoire d'Entomologie du British Museum, mon exemplaire d'Auckland avec celui de Plymouth, MM. Charles Waterhouseel G.-C, Champion m'écrivent qu'ils les considèrent comme la même espèce, J'ai prié mon ami Sharp de les examirer. (3, J'ai déjà signalé un autre Trogophloeus, le spinicollis Rye, trouvé une fois sur les bords de la Mersey, près Liverpool, comme pareillement importé et identique au luteipes Solier, du Chili, (#) Voici la lisle de ces Staphylinides plus ou moins acclimatés que j'ai reçus direc- tement de Nouvelle-Zélande : Homalium concinnum Marsh. Quedius fulgidus F. Oxytelus rugosus K. » mesomelinus Marsh. » sculptus Gr. Atketa sordida Marsh. » complanatus Kr. » fungi Ur. Nantholinus punctulatus Payk. » amicula Steph. Dhilonthus fuscipennis Manu. » coriarid Kr. aeneus auct, » lrinotata Kr. » sordidus G°. » analis Gr. » ventralis Gr, » luridipennis Marn. » nigritulus Gr. » pavens Er, » longicornis Steph. Elant admis que les recherches des entomologisies dans ces îles sont encore très incomplètes, il est hors de doute que ce contingent de 20 espèces ne représente qu'une partie de celles que le commerce y a introduites, mais qui nous restent inconnues, Et cependant les relations suivies avec ces îles ne datent pas d'un siècle! () Nous savons déjà que plusieurs espèces du genre GCafius, qui vit exclusivement sur les plages maritimes, comme les Teropalpus, ont une extension géographique extrémement grande. Ainsi, le æantholoma d'Europe se retrouve au Chiii et sa var. variolosus au Cap; notre sericeus reparaît à Djibouti, à Madagascar, en Australie et dans l'Amérique du Nord ; le nauticus habite Obock, Berbera, Sokotra, Madagascar, Maurice, les Séchelles, Ceylan, la Chine, Java, les îles Arou, l'Australie, la Nouvelle- Calédonie, Taït et les Hawaï; le corallicola a une répartition analogue : Djibouti, Ma- dagascar, Maurice, les Séchelles, l'Australie, Taïli et la Nouvelle-Calédonie. Ces espèces, et d'autres sans doute, semblent être at home partout où il y a des algues marines, ‘ Revue d'Entomologie. — Octobre 1900, 13 — 190 — DESCRIPTION ET FIGURE Du TYPHLOCYPTUS PANDELLEI SAULCY Par ALBERT FAUVEL, Le genre T'yphlocyplus, voisin des Iypocyplus, à élé établi en quatre lignes par F. de Saulcy (Bull. Soc. Hist. Nat. Met:, 1878, XV, 124) pour un insecte de Corse (Pandellei Saulcy). Rey (Bré- vip., 1833, 36) Y ajouta quelques caractères en décrivant l’espèce sous un nouveau nom (alomus); mais C’est à Ganglbauer (Xæf. Mit{., 1895, 334) qu’on en doit une description suffisante. Depuis longtemps j'avais préparé la description et la figure de cette microscopique bestiole. Je les publie aujourd’hui pour com- pléter, et mème rectifier en quelques points, les travaux précédents. Typhlocyptus Pandellei Saulcy, /. e., atomus Rey, L. e. Vaciès d’/lypocyptus.Ovale-globuleux, très convexe et très bril- lant, testacé, sans ponctuation ni pubescence. Tête grosse, en mu- seau comme chez les Bolilobius, très arrondie à la base. Yeux nuls. Tempes rebordées. Labre très grand, atténué et subtronqué en avant où il est muni de deux longues soies dressées, couvrant la lèvre et les palpes labiaux. Palpes maxillaires très longs, insérés de chaque côlé du museau à la base des mandibules. Celles-ci très grêles, peu arquées, muliques, ne dépassant le labre que de leur largeur. Palpes labiaux cachés. Antennes de 10 articles, grêles, in- sérées au-dessus de la têle dans une large impression sinueuse qui occupe presque le tiers du disque de chaque côté; articles 1 et 2 assez larges ; 2° bien plus long que le 1°, moitié plus large et moitié plus long que le 3°; 3 à 7 égaux, très minces, oblongs; 8° un peu plus large à l'extrémité, à peine plus court que le 7°; 9°et 10° en massue pubescente, 9° plus de moitié plus large que le 8°, sub- triangulaire ; 40° d’un tiers plus long et un peu plus large que le 9e, oviforme obtus, divisé au delà du milieu par une suture trans- verse très nette, simulant un 11° article. Corselet très transverse, à côtés et angles arrondis. Ecusson indistinct. Elytres d’un quart au moins plus longues et presque aussi larges que le corselet, tron- quées à l'extrémité; épipleures horizontales, entières, assez étroiles, — 191 — faiblement rétrécies de la base à l’extrémilé. Plaques mélasternales très grandes, triangulaires. Abdomen très conique, contractile, à marge relevée assez large; segments apicaux en dessus et en des- sous hérissés à leur extrémité de 4 à 6 soies noires; segments basi- laires avec une vou deux soies seulement de chaque côlé. Pattes allongées. Cuisses robustes. Tibias grêles, les antérieurs avec 6 ou 7 très petiles épines, un peu dilatés vers le sommet; les intermé- diaires et postérieurs finement sétuleux en dedans. Tarses de 4 articles; les antérieurs assez allongés, à trois premiers articles ossez courts, subégaux, le 4° subégal aux trois autres réunis. Han- ches des pattes postérieures oblongues ; tarses de ces pattes très grêles, un peu plus courts que les tibias, à 12’ article plus long que les deux suivants réunis, le 32 plus court que le 2, le 4° subégal aux deux précédents réunis. Taille à peine de 4/10 de millimètre. Ce Staphylinide, au moins moitié moindre qu'un Sphaærius acaroides, est certainement le plus petit insecte de la famille. Il se rapproche du genre américain Anacyplus Horn, mais en diffère par sa tête anormale, ses antennes à massue de deux articles {et non de trois), ses palpes maxillaires extrèmement longs, ete. Le premier exemplaire connu fut découvert, en avril 1871, par M. Baudi de Selve, sur la colline de Turin; il était sous une pierre, à la lisière d’un bois. Cet exemplaire a été brisé par accident, et il n’en reste que les deux paltes postérieures dans la collection Baudi. Plus tard, l’espèce fut retrouvée en Corse (Rey dit: au cap Corse; mais l’exemplaire que j’ai vu — un des deux de Saulcy — ne porte pas de localité précise), et ce dernier auteur le décrivit sous le nom de Pandellei. M. Pandellé a bien voulu me communiquer son type et j'ai constaté que les différences signalées par Rey (Brév., 1883, 38) dans la structure des trois derniers articles antennaires tenaient à l’état crassenx de l’uuique antenne de cet exemplaire. L’atomus Rey est certainement identique au Pandellei. C’est à Nice que, plus récemment, Peragallo a pris l'espèce en notibre, d’abord dans un jardin, enfoncée en terre entre les racines d’un Pied mort d’Ajalia, ensuite sur les coteaux de Saint- Roch, enterrée au pied des oliviers, eu février, L'insecte est assez agile, — 192 — EXPLICATION DES FIGURES. Typhlocyplus Pandellei Sauley (atomus Rey), très grosai. a. Dimensions de l’insecte. b. Palpe maxillaire. c. Tarse postérieur. . L Pandeller Sauter Tphlocypüus À tonus Rey — 193 — SUR LA FAMILLE DISCOLOMIDÆ Par Davip SHARP. J'ai lu avec une véritable surprise les remarques de M. Ganglbauer et du R.P.Belon sur la validité de cette famille. D’après ces auteurs, elle diffèrerait des Colydiidae par les hanches postérieures globu- leuses, très petites et largement séparées des épimères. Je m'étonne d'autant plus de cette affirmation, reproduite d’après l’autorité du D' Horn, que j’ai publié ce qui suit, en janvier 1895, dans la Biolo- gta centr.-americana, Coleoptera, Il, part. 1, p. 496: a The structure of he melasternum and base of the abdomen is very peculiar in this genus (Discoloma). Horn called attention to the fact that the hind coxæ are widely separated from the epi- mera, and he supposed that the two parts did not arliculate. On dissecting off the abdomen it is, however, seen that the superti- « cial appearance is completely deceptive ; the posterior coxae are a really large, and the posterior part.of the middle of the metaster- R RAA num, is turned upwards at right angles, and is in this manner concealed; the apical angle of the epimeron is curved upwards and inwards, and thus the normal articulation with the outer portion of the coxa occurs, though quite concealed from observa- tion made without the aid of dissection ». En réalité, il est démontré, depuis plus de six ans, que les carac- tères rappelés par Ganglbauer et Belon, pour caractériser la famille Discolomidae, n'existent pas. — 194 — MATERIAE AD COGNITIONEM SUBFAMILLÆ PACHYCEPHALINI (LYBANTINI olim.) Ex Hemipteris-Heteropteris, Fam. Coreidae. Auctore GUSTAVE BREDDIN. SYNOPSIS GENERUM MIHI COGNITORUNM. a. Angulis humeralibus dente distincto haud armalis. Capite basi plus minusve distincte constricto. Corpore raro villoso. b. Segmento septimo vero (1) ventrali in femina usque ad basin fisso, plica destituto; capitis lateribus supra ante oculos spni- nula sursum vergente armatis. Pachycolpura Breddin. bh. Segmento septimo ventrai in femina vel integro vel apice tan- tum fisso (in hoc casu plica distincta instructo). Capitis margi- nibus supra inermibus. e. Segmento septimo ventrali in femina integro. d. Capitis parte ante scrobes antennales protuberante parva; genis spina acutissima extrorsum vergente, tyli apice spina longiore subreflexa armatis. Bucculis dente aculangulari armatis. Capi- tis parte pone scrobes antennales sila plus minus Jata, plerum- que distincte transversa. Tibiis plus minusve sulcatis. e. Capitis parte pone scrobes antennales et inter oculos sita distinc- tissime transversa. Oculis postice fere omnino liberis; tuber- culis postocularibus parvis, vix ullis. Tibiis omnibus distincte sulcatis. Corpore elongato, subæquilato. f. Femoribus subtus inermibus. Segmento genitali maris disco spina acutissima erecta armato. Acantholila Stal, ff. Femoribus subtus apicem versus spinis armatis. Segmento geni- tali maris disco inermi. Agathyrna Stal, ee. Capitis parte pone ecrobes antennales et inter oculos sita vix (4) Segmenta abdorainalia abhinc aliter numero atque Stälius plurimique auctores. Segmentorum « secundum » verum dico, quod 1lli nominant « primum «. Cf, Handlirsch, Verh. 2001,-bot. Ges. Wien, 1899, XLIX, p 9502. — 195 — transversa, fere quadrata (1). Oculis postice tuberculo postocu- lari distincte suffultis. Tibiis obsolete sulcatis. Corpore sub- ovali, crasso. Brachylybas Stäl (2). dd. Capitis parte ante scrobes antennales protuberante mediocri ; genis tylique apice inermibus. Capile quam latitudine frontis eum oculis pleruamque longiore. Bucculis apertangularibus, dente acuto haud armatis. g. Valvulis vulvariis feminæ parvis, in eodem plano subverticali jacentibus. Corpore læte fulvo. Tibiis sulco destitutis. Xanthocolpura n. gen. gg. Valvulis vulvariis mediocribus, tecliformiter positis. Corpore saltem supra plus minusve obscure colorato. h. Tuberculis antennalibus sexlus spinula acutissima armatis.Tibiis haud sulcalis. Acantholybas Bred. hh. Tuberculis antennalibus extus inermibus. Tibiis (saltem in spe- ciebus mihi cognitis) distincte sulcatis. Sciophyrus Stäl. ec. Sigmento septimo ventrali in femina apice fisso, plica instructo. i. Corpore opaco, pilis coloralis squamiformibus vestito. Femoribus inermibus vel raro spinulis nonuullis minutis armatis. Bucculis plus minusve alte elevatis. k. Bucculis distinctissime angulatis. l. Membrana venis plus minusve regularibus instructa. im. Hemelytris raro nonnihil decurtatis, sutura clavali tamen sem- per distincta. Ocellis unnquam deficientibus. Colpura Bergr. mm, Hemelytris valde decurtatis ; corio clavoque omnino conna- tis : sutura clavali nulla. Ocellis deficientibus. Typhlocolpura n. gen. (3) Il. Membrana reticulata. Pachycephalus Uhler. lle. Buceulis rotundatis. Hemelytris abbrevialis. Lygaeopharus Stal. ii. Corpore nitidulo, pilis coloratis squamiformibus destiluto. Fe- moribus subtus apicem versus spinis distinclis coacervatis, nonnunquam præterea spinulis parvis per totam longitudinem dispositis armatis. Bucculis parum elevatis, elongatis, rotun- datis. Rostro longissimo. Antennarum articulo capite multo breviore. Homalocolpura Bred. (1) Rotulam collarem capitis in enumerandis capilis dimensionibus semper excipio. (@ Diagnosis sec. B. marmoratum Bred. fecla, species typica B, variegatus Le Guillou mihi ineognita. (3) Unica species: : T. decoratula n. spec. Corpore toto supra horizontaliter plano, ferrugineo-fusco; antennis rostro pedibusque dilutioribus. Pronolo sat angusle trapezoideo. abdomine mullo angustiore. Rostro basin ventris parum superante, Membrana rudimentaria, laete eburnea. — Long. corp., 10 1/2-12 1/2 mill.—Célèbes. — 196 — aa. Angulis humeralibus dente distincto armatis. Capite basi haud vel obsoletissime constricio : tuberculis postocularibus nullis vel omnino obsoletis. Corpore longe flavo-villoso. (Femina mihi incognita). Tachycolpura n. gen. Xanthocolpura n. gen. Capite minuseulo et breviusculo, latitudine frontis cum oculis breviore, basi pone tuberculos postoculares distinctos constricto: parte pone scrobes antennales et intra oculos sita subqua- drata : genis apiceque tyli irermibus ; antennarum articulo primo crassiusculo, capiti æquilongo. Humeris rotundatis. Hemelytris completis ; membranæ venis numerosis. Angulis apicalibus sesmen- torum connexivalium haud prominulis. Bucculis distincte aperlan- gularibus. Rostro eoxas posticas haud superante ; arliculo primo basin capilis allingente. Pedibus brevibus; femoribus inermibus ; tibiis teretibus. Segmento ventrali septimo vero in femina haud fisso plicaque destiluto, medio quam latera versus haud longiore. Val- vulis vulvariis parvis in eodem plano transverso et subverticali jacentibus (nec tectiformiter positis). Insectum totum sabulicolor, fusco-punclatum, opacum. Genus Sciophyro Stal proximum, structura segmenti ventralis septimi partiumque genitalium femininarum, tibiis haud sulcalis, capite distincte breviore aliisque notis facile distinguitur. X. venosa n. spec. Corpore elongato-oblongo, pone humeros (in femina) subæqui- lato, cum antennis pedibusque dense breviterque griseo-piloso. Capite frontis latiludini cum singulo oculo æquilongo pronoto- que fere duplo breviore. Pronoto latitudine sua bumerali valde breviore (2 : 3), antrorsum modice declivo, vix convexiaseulo, ante medium transversaliler obsoletissime depressinsculo ; humeris late rotundatis et haud prominulis; marginibus antero-lateralibus fere rectis (circa medium leviter lateque sinuatis, pone sinum rectis, ante sinum levissime rotundatulis) ; ruga marginali distinctissima, antice paulo magis quam postice elevata ibique in angulum apertum obsolete prominula, sursum haud vel levissime reflexa et a supero vix distinguenda; margine postico truncato vel subsinuato-truncato. Scutelli basi utrinque impressione punctiformi mnigra instructa,. Hemelytris apicem abdominis attingentibus ; clavo corioque æqua- liter (hujus etiam parte interiore distinc tissime) punctato, venis — 197 — omnibus glabris. subelevatis ; membranæ venis nonnunquam fur- catis et hic illicve areolas complectentibus. Abdomine latitudine humerali haud multo latiore. Rostri articulis apicalibus duobus æquilongis; tertio secundo paulo breviore; hoc et primo sub- æquilongis. Antennis præter articulum basalem in specimine des- cripto mutilatis. Sordide fulva, dense piceo vel nigro-punctata. Ruga marginali pronoti in parte cicatricali, seutelli lituris irregularibus marmoreis discalibus apiceque, clavi coriique venis omnibus cum marginibus rimulæ et linea apicali corii suturam membranalem sequente, ma- culis apicalibus sesmentorum connexivalium earumdemque etiam limbo exteriore {supra angustissimo, subtus sat lato) dilutioribus. Segmentorum connexivalium parte majore basali supra, slernis, ventris maculis lateralibus glanduliferis squamisque vulvariis fe- minæ niqris. Rostri articulis secundo tertioque picescentibus. Membrana dilute subochraceo-fusca; basi transversaliter (usque ad venam transversam subbasalem) læte ochraceo-flava. @. Squamis vulvariis subplanis, margine interiore vaginali dis- tincte elevato. Long. corp., 11 1/2 mill. ; lat. hum., 4; lat. max. abd., 4 1/3 mill. Balabac insula prope Borneo (Mus. Nation. Hungar.) (1). Acantholybas (2) longulus Breddin. Genis inermibus. Femorum posticorum anuulo umbrisque annu- lorum in femoribus anticis in aliis speciminibus, quæ examinavi, deficientibus. Dorso abdominis sæpe cermesino-nigro. ©. Abdomine humeris distincte latiore ; hemelytris decurta- tis segmentumque dorsale sextum verum haud omnino attingen- tibus. Segmento ventrali seplimo vero (ut jam suspicatus eram Hem. ins. Lombok, p. 16) integro, medio retrorsam leviter rotun- dato-producto ibique quam latera versus distincte longiore. Corpore in specimine unico feminino, quod vidi, quam in maribus mihi co- gnitis nonnibil dilutiore (supra sordide ochraceo-brunneo). Femori- bus (basibus lutescemtibus exceptis) tibiisque sordide ferrugineis, haud annulalis: his apicem versus cum tarsis infuscatis. (1) Hanc speciem nonnullasque alias hic descriptas benigne mihi commisit D. Horvalh (2) Acanthocolpura m, (Entom. Nachr., 1900, XXVI, p. 40) — Acantholybas mn. (Hem. ins. Lombok, p. 15). — 198 — Sciophyrus sulcicrus n. spec. Corpore elongato, circa humeros rotundatos atque haud prominen- tes latissimo, dein retrorsum (præsertim in femina) subangustato. Ca- pite quam in Speciebus mihi cognitis paulo longiore atque graciliore, latitudine frontis cum oculis distincte longiore ; Lylo apice tuberculo conico leviter reflexo armato. Pronoto longitudine sua nonnihil bre- viore (3: 4), antrorsum graciliter angustato anticeque quaminter humeros mullo angustiore (2: 5); marginibus lateralibus ante me- dium leviter lateque sinuatis, pone sinum subrectis, ante sinum levissime rotundatis; ruga margiaali distinctissime elevala, haud tamen vel quam obsoletissime sursum reflexa neque a supero dis- tinguenda, antice in angulum apertum brevissime prominula. Pro- noti disco modice convexo, longe ante medium transversaliter dis- tincte depresso; parte cicairicali convexiuscula medio scrobe punc: tiformi notati. Scutello latitudine sua basali distinetissime lon- giore (::3) pone medium depresso carinaque mediana instructo. Hemelytris apicem abdominis attinsentibus, corio præsertim intus sparsissime, minutissime et obsoletissime punctato apicem versus omnino impuuctato. Angulis apicalibus segmentorum connexiva- lium sexti veri et septimi libcre prominulis, rectangularibus. Rostro segmenti ventralis quarti veri basin attingente vel subsuperante ; articulis inter se subæquilongis, primo secundo paulo breviore. Femoribus subtus granulis minutis acutis setiferis sat remotis bise- riatim positis armalis ; tibiis supra dinctinctissime sulcatis. Anten- narum arliculo primo capiti æquilongo; articulo secundo gracili, primo multo longiore (3: 2) ‘reliqui articuli mutilati). Nigro-fuscus, ventris disco toto pleurorumque plagis incertis obsolete ferrugineo-flavo-marmoratis, niyro-punelulatis. Lineolis pronoti discalibus tribus vel quinque decurtatis, retrorsum diver- gentibus et raro obsoletis, fasciolis angustis apicalibus segmentorum connexivalium supra subtusque, annulis duobus tibiarum (altera latiore fere mediana, altera angustiore subbasali), articulis tarsali- bus basin versus rostrique articulis duobus apicalibus ferrugineo- feavis. Callo postoculari capitis supra, ima extremitate humerali rusgæ marginalis pronoti scutellique apice luleo-albis. Antennarum articulo secundo plus minusve dilute piceo. Membrana fumigato- fusca, inter venas dilutinre. Femoribus raro vestigia annuli post- mediani in maculas irregulares dissoluti exhibentibus. S. Segmento genital transversaliter convexo, parum oblique sursum prominente; parte apicali valde sinuato-angustala, medio in dentes duos acuininatos juxtaposilos exeunte; his dentibus exci- sura miuuscula rectangulari, quam diametro tibiarum posticarum minus profupda separal::. 10 Q. Segmento ventrali septimo vero medio retrorsum sublobi- formiter producto; valvulis vulvariis a latere visis in angulum acu- tum distinctissimum valde prominentibus anumque nonnihil supe- rantibus. Long. corp., 42 3/4-15 mill.; lat. hum., 4 1/2-5 mill. Nova Guinea (coll. mea). Sc. Horvathi n. sp. (Fig. 3). Corpore elongato-ovato, abdomine in utroque sexu humeris nonnihil latiore. Capite frontis latitudini cum oculis æquilongo, pronoto valde breviore (2: 3). Pronoto trapezoideo, antrorsum graciliter angustato; humeris haud prominentibus lateque rotun- datis ; marginibus antero-lateralibuns leviter lateque subinciso-sinua- tis, pone sinum rectis, ante sinum levissime rotundatulis;, ruga marginali distinctissime elevala, antice tamen haud magis quam postice ibique in angulum nisi obtnsissimum hand prominula, sur- sum leviter angusteque reflexa et a supero distinguenda. Disco pro- noti modice convexo:; parte cicatricali levissine convexiuscula postice impressione trisinuata terminata, circa medium punctis duobus (in mare) vel lineolis duabus longitudinalibus subparallelis (in femina) impressis notata. Scutello pone medium depresso cari- naque mediana instructo. Hemelytris apicem abdominis attingenti- bus ; corio {area costali excepta) sparsim, minute atque obsolete punctalo, parte tota apicali omnino impunctata; membranæ venis modice numerosis, simplicibus vel raro furcatis, in areolas haud coeuntibus. Angulo apicali segmenti connexivalis sexti veri haud vel levissime prominulo. Antennis sat gracilibus; articulo primo cum capite æquilorgo; tertio iterum cum primo æquilongo, arti- culo quarto vix longiore. Rostro apicem segmenti ventralis quarti veri attingente; articulis subæquilongis. Femoribus subtus præter granula pauca setifera biseriata inermibus ; tibiis supra distinc- tissime sulcatis. Obscure piceus, pilulis brevissimis adpressis griseis consitus. Corpore inferiore plus minusve læte ferrugineo-fulvo ; punctis piceis in ventre in nebulas vel maculas minutas numerosas, in pleuris circa acelabulorum basin in maculas utrinque ternas et in capite inferiore in vistes indistinctas duas vel quatuor coacervatis. Scutello (hasi et disco mediis exceptis) pronotique tota parte ante- humerali (regione cicatricali excepta) plus minusve læte albido- — 200 — lutescentibus, nigro-punctatis; hac regione cicatricali fuscescenti, lineis quibusdam impressis nigris notata. Tylo, frontis vittula utrin- que laterali oculos tangente tuberculisque postocularibus, pronoti marginibus antero-lateralibus angustis (ante humerum nonnun- quam subinterruptis), seutelli apice, basibus venæ principalis corii costæque, fasciolis apica!libus segmentorum connexivalium supra (subtus obsoletins) callulisque apicalibus apparatus evaporativi albido-luteis. Connexivo supra nigro, infra fulvo, impunctato. Impressionibus glanduliferis lateralibus ventris intus nigris. An- tennarum arliculo primo piceo, basi dilutiore ; articulis secundo terlioque sordide ferruginescentibus (illo dilutius, hoc obscurius) basique albidis:; articulo quarto toto nigro, parte basali sexta vel quinta glabra, parte reliqua albido-tomentosa et pilosa. Rostro femoribusque piceo-nigris, tibiis tarsisque nonnihil dilutius pices- centibus ; rostri articulo primo luteo-flavo, articuloque quarto dilute picescenti vel sordide flavescenti. Coxarum margine apicali, trochanteribus, femorum annulis binis (altero subbasali, altero postinediano), tibiarum annulis item binis articulorumque tarsa- lium basibus læte luteis. Membrana fumigato-grisea, inter venos nonnihil diluliore. Dorso abdominis sordide sanguineo. Meso- et melaslerno vel (in specimine masculino) nigricaptibus, vel (in fe- Mina) pulchre croceis. . Segmento genitali (fig. 3) transversaliter convexo, in dentes duos valde distantes, acutangulares (angulum circa 50° exhibenti- bus), apice obtusatos ibique sursum et antrorsum leviter inflexos exeunte; his dentibus excisura apertangulari in imo fundo rotun- dato-sinuata, plus quam duplo latiore quam profundiore, diametro tibiarum tamen nonnibil profundiore separatis; marginibus exte- rioribus processuum dentiformium distinctissime sinuatis. @. Segmento ventrali septimo vero distincte lateraliler com- pr'esso, transversaliterque valde convexo, medio subtectiformi, processu ivitur poslico subangulari. Valvulis vaginalibus a latere visis postice oblique sursum et antrorsum retruncatis, prope mar- ginemn inferiorem angulum obsoletissimum subrectum, late dero- tundatum efficientibus. : Long. corp., 411 4/2-12 1/2 mill. ; lat. huim., 4-4 1/2: lat. max. abd., 4 1/4-4 3/4 mill. Nova Guinea (Friedrich Wilhemshafen, leg. tro, Wus. Nation. Hungar.). A Se. inermi Stal, specie mihi incognita, differt antennarum articulo quarto nigro, pedibns obscure coloratis, lateribus frontis lutei-vitlalis aliisque notis. — 201 — Sc. diminutus Horvath. (Fig. 4). Species Se. I1orvathi forma, colorum dispositione habituque toto manifeste affinis; differt magnitudine distinctissime minore, anten- nis proportionaliter brevioribus et obscurioribus, articulo primo capite subbreviore, articulo quarto apicem versus distinetius incras- sato luteo-albo, parte plus quam terlia vel fere dimidia basali nigra, imo apice levissime infuscalo; membranæ venis plerumque magis numerosis et areolas plerumque nonnulas exhibentibus, rostri articulo basali picescenti vel piceo tibiisque supra obsoletius sulcatis. 3. Segmento genitali (Fig. 4) in processus duos dentiformes jux- tapositos acutangulares (angulum circa 60 graduum efficientes), apice haud obtusatos, excisura distincte acutangulari (circa 45-50 graduum) separatos exeunte. Hac excisura profundidate sua haud latiore vel paulo angustiore, et tibiarum diametro distincte paulo profundiore, marginibus exterioribus processuum dentiformium levissime rotundatis. @. Segmento ventrali seplimo vero lateraliter distincte haud compresso, nec subtectiformi ; dilatatione igitur postica latissime rotundata atque subobsoleta. Valvulis vulvariis a latere visis postice subsemicirculariter rotundatis medioque latissimis. Long. corp., 9 4/2-10 1/2; lat., 3 1/2-8 3/4 mill. Thursday Island (leg. Semon; specimina typica examinare be- nigne permisit D, Horvath (1). Colpura Bergr. SYNOPSIS SPECIERUM MJHI COGNITARUM. a. Genis dentibus acutangularibus, extrorsum prominentlibus et capite a supero viso distinctissimis armatis (fig. 1). Pronoto simpliciter trapezoideo, marginibus lateralibus rectis vel fere rectis ; humeris latissime rotundatis; disco pronoti impressione distinctiore transversali destituto, plerumque sat convexo. Insecta majuscula atque robusta, obscure atque modeste colo- rata. (Colpura s. str.). (1) Specimina nonnulla, quæ examinavi, ex insulis Kevreporlala &b hac specie haud videutur nisi lituris luteseentibus pronoti plus minusve obsolelis, fronte (nec tylo) vilta mediana flavescenti destituto, membranæ venis nonnihil paucioribus magisque regularibus slaluraque feminæ paulo latiore. Antennis eadem brevitale &c in specimi- nibus typicis articulisque præsertim quarto eodem modo coloratis, Key insulae (ex copiis D, Staudinger et Bang-Haas, coll. m2a), — 202 — b. Tylo apice dente distincto, segmento genitali maris spina acutis- sima armalis. C. fascipes Walk. bb. Tylo segmentoque genitali maris inerrmibus. ce. Corpore subovali ; statura nonnihil minore. C. afflicla Walk. ce. Corpore elongato ; statura majore. C. luteifusula m., C. nigrifusula m., C. obscura Dall. aa. Genis dentibus acuminatis aculangularibus extrorsum promi- nentibus destitutis. d. Genis dentibus rectangularibus vel apertangularibus (interdum apice obtusatis et subobsolelis), magis antrorsum quam extror- sum vergentibus muniiis (fig. 2). Angulis apicalibus segmenti abdominalis sexti veri in femina dislinctissime libere promi- nentibus (in mare leviter tantum prominulis\. Pronoto plus minusve distincte campanuliformi; humeris angulariter sub- prominentibus apice anguli roetundato. Roslro brevi; antennis gracilibus. Eucoipura n. subgen. e. Membrana ochracea vel fusco-ochracea; angulo interiore basi- que tota usque advenam transversalem nigro-piceis vel nigris. Femoribus lutescentibus, nigro-punctulatis. C. speculalrix m., C. scrulatrix n. spec. ee. Membrana grisea; angulo interiore basique concoloribus. Mar- ginibus pronoti postero-lateralibus pone angulum ipsum hume- yalem distincte incisulis. Dente genarum apice oblusato atque obsoletiusculo. Femoribus basi excepla nigris. C. moesta Walk. Bred. dd. Genis omnino inermibus. Angulis apicalibus segmenti abdomi- nalis septimi tantum (nec sexti) in femipa libere prominentibus. f. Corpore pilulis adpressis squamiformibus coloratis vestito, haud distincte villoso. g. Plica segimenti ventralis septimi in femina lata, valde apertan- gulari, medium segmentiraro nonnibhil superante. Capite modice vel haud elongato. h. Capite lato, supra omuino plano atque depresso fronlisque disco oculis haud altiore; ante oculos usque ad scrobes antennales distincte angustato. Coris apice macula nigerrima denudata ornalo. Caracolpura n. subgen. C planiceps m. hh. Capite inter oculos mediocriter lato, distincte convexo ; ante oculos nunquam distincte angustato. Corio macula nigra des- tituto. îi. Femoribus luteis, guttis nigris seriatim ordinatis notatis, apicem versus sublus spinis paucis distinetis armatis. Pronoto ante medium distinctissime transversaliter impresso; marginibus — 203 — lateralibus distincte subinciso-sinualis, pone sinum rectis, ante sinum rotundatis. Sphinctocolpura n. subgen. C. qutlatipes m. C. roratires m. ii. Femoribus (basibus exceptis) nigris, inermibus vel raro spinulis armatlis. Pronoto impressione transversali nulla vel obsoleta instructo ; margipibus lateralibus rectis vel obsoletissime sinua- lis. Microcolpura n. subgen. k. Tibiis haud annulatis. Capite breviore, Membrana vel tota nigro-fusca vel disco medio macula ochraceo-lutea nolata. C. imbeliis n. spec., C. inermicoliis n. spec., C. tuber- eulicollis n. spec., C. angulicollis n. spec. kk. Tibiis luteo-annulatis. Capite sat elongato. Membrana ochracea vel fusco-ochracea, angulo basali interiore basique tota usque ad venam transversam nigro-piceis vel nigris. C. armillala n. spec. gg. Plica segmenti ventralis septima in femina longa, distincte acutangulari, apicem segmenti subattingente (fig. 10). Capite elongato, Stenocolpura n. subgen. C. stenocephalus n. spec., C. stenocephaloides n. spec. ff. Gorpore villoso. Rostro longissimo. Pronoli parte postica vitlta mediana lutescenti ornata. Membrana tota læte lutea, angulum apicalem corii extus distinctissime amplectente. Trichocoïpura n. subgen. C. Schultheissi n. spec. C. afflicta Walk. Breddin. Lybas afflictus Walker, Cat. Het., IV, p. 151. Ad hancspeciem Walkerianam, licet non sine aliquo dubio, refero speciem majuseulam in insula Java, ut videtur, haud raram. Habitu capitisque et pronoti structura cum Colpuris ex affinitate C. obscuræ Dall. congruens, differt statura multo breviore et proportionaliter latiore. Capite latitudine sua cum oculis æqui- longo, pronoto fere duplo breviore. Pronoto mediocriter cenvexo, ante medium haud vel vix transversaliter depressiusculo, lati- tudine sua humerali distincte breviore (2:3), trapezoideo; hu- meris rotundatis haud prominentibus; marginibus antero-laterali- bus fere omnino rectis; ruga marginali obtusa, sursum naud reflexa nec a supero distinguenda, antice in angulum subrec- tum, rotundatum obsolete prominula. Hemelytra apicem abdos: minis subattingentia; abdemine circa medium pronoto distinctis- sime latiore, Antennis corpore distincte brevioribus,; articulo secundo ommnium Jlongissimo, articulo primo capite paulo lon- giore et cum articulo tertio fere æquilongo, articulo quarto graci- liter fusiformi et tertio paululo breviore. Rostro coxas poslicas non multo superante vel fere apicem segmenti ventralis tertii veri attin- gente ; articulis tribus basalibus subæquilongis, quarto ceteris non- nibhil breviore. Femoribus subtus granulis paucis seriatis setiferis armatis. Nigro-fusca, opaca, punclis flavido-griseis dense notala pilisque adpressis squamiformibus albo-luteis supra sublusque vestita. Vit- tula utrinque capitis superioris oculum tangente, apice scutelli, macula minuscula corii ante medium suturæ membranalis posita, fasciolis sat angustis apicalibus segmentorum connexivalium supra subtusque, callulo anteriore ostiolorum, limbo apicali acetabulo- rum, basi trochanterum, lineis femorum binis (altera inferiore, altera superiore), saltem basin versus distinctis, in femoribus pos- ticis prælerea linea angusta exteriore (lineæ superiori valde vicina) et nonnunquam etiam costa (hac tamnen obsolete) /lavo-luteis. Membrana dilute atque sordide ochracea, venis fuscis. Articulo an- tennarum quarto (basi excepla) tomento pilisque lutescentibus veslito. | ©. Parte apicali segmenti genilalis haud vel vix sursum producta, parum angustata, tum late subsinuato-truncata ibique etiam sat anguste retrorsuim reflexa. Ÿ. Segmento ventrali seplimo vero circa medium quam latera versus vix breviore ; angulis fissuralibus (i. e. fissuram includen- tibus); plica medium segmenti altingente, apertangulari. Long. corp., 43 4/2-14 1/2 mill. ; lat. hum., 4 1/2-4 2/3 mill.; lat. max. abd., 5-5 2/3 mill. Java merid. et occident. (Sukabumi, 2,000 pedes, leg. Fruhstor- fer, coll. mea); Java (leg. Xantus, Mus. Nat. Hungar.). (Speci- mina nonnulla coll. meæ ex insulis Xey reportala feminina ad hanc eamdem speciem pertinere videntur). €. luteifusula n. spec. (Fig. 4.) Corpore elongato,in femina quam in mare nonnihil latiore. Capite sat longo (latitudine frontis cum oculis nonnihil latiore), pro- noto tamen multo breviore (2 :3 vel 3:53); tylo denticulo nisi obsoletissimo haud armatis, Pronoto modice convexo, ante medium haud vel vix transversaliler depressiusculo, quam latitudine hume- é MEMBRES DE LA SOCIËÈTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE : Ayant payé la cotisahion pour 1900. = MM. Martinez y Saez, à Madrid. — Carpentier, à Amiens .— Carret, à Lyon. Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n’ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1900, sont >: priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BourGAIs, rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver à de retard dans l’envoi de la lievue. Les Tomes I à XVIII de la Revue (1882-99) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, - les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 40 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de 6 fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. = : WiENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1900. N° 9 (Echange). ANNALES. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1900. No 10 (Echange). COLÉOPTÈRES e Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro- 4 . l . . » ” . . 3 - phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie) - On envoie des listes d'échange et de vente promplement et franco aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- = tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestimmungs-Tabellen d2r europæischen Coleopteren — Abonnement à la « Wäienñer Entomologische Zeitung. » r A CÉDER COLLECTION TYPIQUE DE STAPHYLINIDES D'EUROPE ET CIRCA, entièrement revue par M. Al- bert FAUvEL et provenant des collections Linder, Javet, Lethierry, Boucart, Walter Rothschild, Fuss, Moc- querys, etc. Cette collection comprend 722 espèces et 1,709 exem- plaires (6 exemplaires au maximum par espèce). Prix franco : 210 francs. S’adresser au bureau de là Revue. D' A. PUTON. CATALOGUE DES HÉMIPTÈRES (HÉTÉROPTERES, CICADINES ET PSYLLIDES) DE LA FAUNE PALÉARCTIQUE. 4° Edition. Edition ordinaire, franco:..... us 3 fr. 40 Id: sur unecolonne; FAnCO ER Tr 5 fr. 20 Joindre un mandat-posle à la demande. _ EN VENTE AU BUREAU DE LA Revue: CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPE, CAUCASI & ARMENIE ROSSICÆ AucroriBus D' L. v. Heypen, E. Rerrrer ET J. Weise Cette 4e édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglbauer, Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l'ouyrage original et de la monographie où chaque espèce est décrite, ainsi que ses diverses patries. Elle contient 420 pages. Édition ordinaire sur ? colonnes, franco. ...... ÉD 19%r:75 Edition sur une colonne (catalogue-étiquettes ou memento) franco ..... Do tRe ne ren eee) Aa siens safe sise do ce 19-95 525 Joindre un mandat-poste à la demande REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XIX.—1900.— N° 11 et 12. (12 numéros par an) | CAEN TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 1900 ) Sommaire des n°* 11 et 12 (1900). Materi» ad cognitionem subfamiliæ Pachycephalini, auc- tore’G: Breddin: (fn) NS. Serre Bi pe be dt Lee de 51908 Staphylinides paléarctiques nouveaux, par Albert Fauvel,.... 218. Liste des Membres de Ja Société... 12913020: ‘it (204 Table alphabétique des espèces nouvelles......... Ne eee OU Table alphabétique par noms d’auteurs................... .. 266 Etudes sur les Muscides de France (3° partie) (suite), par Pannelér TETE, FREE SE abat 208 A US: Ce travail est publié avec une pagination spéciale). MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÈTÉ {Chaque insecte communique doit porter sa localilé précise) MM. A.Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides, Eucnemides, Elatendes, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides, Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo-rhénans). Bourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lycides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et eirca). Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). R. Martin, au Blanc (Nevropteres d'Europe, surtout Odonates). R. P. Belon, àLyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides CÉMAPE et circa- Aisides. et Ptinides du globe). A. Carret, aux Chartreux, Lyvn (Coléoptères, surtout Carabides d'Europe). G. Breddin, à Halle-sur-Saale (Hémiptères exotiques). Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides du globe). Dr O.-M. Reuter, à Helsingfors (Hémiptères-Hétéroptères paléare- tiques ; Podurides). G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé- miptères aquatiques; Locustides). Nota. — MM. les Sociétaires qui voudraient faire partie du Comité sont priés d’en informer le rédacteur de la Revue, rali v'x breviore (5 : 6), sat graciliter antrorsum angustato atque trapezoideo ; margine postico supra seutelli basin truncato ; humeris rotundatis haud prominentibns; marginibus antero-lateralibus fere reclis, vel potius paul) ante medium obsolete lateque sinuatis, antice rotundatulis ; ruga marginali obtusa, sursum baud reflexa nec à supero distinguenda, antice inermi. Hemelytris clausis apicem abdominis subattingentibus iisque ion mullo angustioribus. Ab: domine latitudinem humeralein utricque parum superanle. An- tennis corpore nonnihil brevioribus ; articulo primo tertio vix breviore, hoc securdo distincte minore (3: 4) et arliculo quarlo tertio distinctissime (2: 3 vel 3: 5) breviore. Rostro sesmenti ventralis quinti veri basin attingente ; articulis 4-3 subæquilongis, quarto ceteris paulo breviore. Femoribus subtus granulis aculis setiferis biseriatis armatis, granulo extremo subapicali subspinuli- formi. Nigro-fusca, opaca, punctis flavido-griseis dense notata pilisque adpressis squamiformibus albo-luteis vestita; hemelytris plus mi- nusve picescentibus. Seutelli apice, corii macula punctiformi prope medium suturæ membranalis posita, fasciolis haud latis apic,libus sesmentorum connexivalium supra subtusque, callulo anteriore apparatus evaporativi, trochanteribus basin versus, femorum linea superiore saltem basi distincta, articulorum antennalium 1-3 imis basibus articuloque quarto (parte vix sexta basali glabriuscula excepla) luteis vel luleo-atbis; hoc artliculo tomento pilisque albidis vestitc, apicem versus leviler grisescenti ; basi articuli quarti arlticuloque primo nigro-fuscis ; articulis secundo tertioque plus miuusve sordide ferrugiueis. Rostri articulo quarto ferrugineo- flavo. Tibiis apicem versus cum larsis picco-brunneis. Membrana fusco-ochracea; venis griseo-fuscis, basalibus concoloribus, Dorso abdominis vel omnino nisro vel piceo-rubro, latera versus obscu- riore. ©. Segmento genilaii convexo, distincte oblique sursum pro- ducto, parte apicali omnino intesgra, valde angustala et apice sai graciliter rotundata; hoc apice leviler relrorsum refiexo. ©. Segmento ventrali seplimo vero circa medium quan latera versus vix breviore; fissura brevi, angulis fissuralibus (1) apice rotundato-oblusatulis. Plica medium segmenti distincte superante, apice sat late rotundato obtusato; marginibus lateralibus sinualis; limbo plicæ anguste flavo. Long. corp., 16 (S)-19 4/2 (9); lai hum., & 3/4 (3)-5 41/2 (9); lat. max. abd., 5 (S)-53/4 mill, (O). (4) € Angulos fissurales » dico angulos fissuram utrinque includentes. Revue d'Entomologie. — Novembre 1900. 14 — 206 — Sumatra septentr. atque orient. (Tebbing-tinggi mens. februario et septembri, leg. Schultheiss ; coll. olim Schultheissiana nune mea). C. nigrifusula n. sp. C. luteifusulæ valde affinis et simillima, differt tantum articulo antennarum quarto toto nigro-fusco segmentoque genitali maris aliter formato. Hemelytris in utroque sexu completis apicemque abdominis sub- attingentibus ; abdomine humeris haud ita multo latiore. ©. Segmento geaitali convexo, brevissime oblique sursum pro- ducto, marginibus apicalibus subrectis valdeque convergentibus, apice medio subilo sinualo-truncalo; mox ante apicem medio Lrans- versaliter impresso margineque apicali leviter retrorsun: reflexius- culo. @. Segmento septimo vero ventrali ut in C. luleifusula formato, plica tamen distincte angulari nec nisi imoO apice derotundata. Long. corp., 17 1/2-20 :/2 mill.; Jal. hum., 4 3/4-5 3/4; lat. max. abd., 5 1/2-6 2/3 mill. Banguey insula, prope borneo (coll. Mus. Nai. IHungar. el mea), Borneo (Barain fluvius, ® leg. Kütenthal. Mus. Francofurt.). G. obscura Dall. Breddin. Ad hanc speciem ex insula Java descriptam refero, quamquam non sine aliquo dubio, specimina javana antennarum arliculo quarto higro-fusco prædita. secundum diagnosin aucloris species et Con- lexivo et apice scutelli concoloribus instrucla; maculis apicalibus segmentorunm connexivalium in speciminibus meis re Vera qua in speciebus duabus præcedentibus multo obsoletioribus vel fere deli- cientibus, apice scutelli tamen semper lulescenti (in specimine Lypico Dallasi forte acu 1æ50 ?). Species duabus præcedentibus valde aftinis et sinullima, præser- tin C. nigrifusuiae, cum qua colore articuli quarti aulennarum congruil; differt ab hac abdomine (in femina) proportionaliter latiore angulosque humerales distinètissime superante, pronoti parte tota antehumerali distincte plana, autrorsum decliva, ruga tnargi- uall distincliore, levissime reflexiuscula et a supero subdistin- guenda ; hemelytris abbrevialis, OX pone basin vel ante apicem segmenti abdoiminalis septiiai veri decurlalis ; membrana lamen complela, Feminas tanlum examinare potui ; maris hemelytris verisimiliter complielis. Ones ©. Ventre apicem versus incrassato. Angulis fissuralibus seg- menti ventralis seplimi veri rotundatulis; plica distincte apertan- gulari, apice anguli nonnihil obtusato. Long. corp., 19-20 mill.; lat. hum., 5 2/5 ; lat. max. abd., 7 3/4 mil]. Java orient. (montes Tengger, leg. Fruhstorfer coll. mea). GC. speculatrix Breddin. Genis fente aperlangulari vel subrectangulari à supero dislin- guendo armatis. Specimen masculinum sumatranum à me olim ad hanc speciem borneensem relatum (Kükenthal, Reiseergebnisse, vol. I, Hemiptera), quamquam speciminibus typicis valde similis, tamen ad aliam speciem novam pertinere potest. GC. scrutatrix n. sp. Ex affinitate C. soeculatricis Bredd., corporis forma, capitis et anlennarum proportionibus, rostri brevilate, membranæ signa- tura pedibusque sordide lutescentibus fusco-punctulatis cum illa specie congruens. Differt, præter formam segmenti genitalis mas- culini omnino divergentem, corpore angustiore et debiliore, gena- rum dente breviore et oblusiore, pronoto subcampanuliformi, circa medium leviter sinuato, ante sinum rolundatulo, pone sinum sub- recto vel humerum versus levissime dilatato ; ruga marginali dis- tincta, antice quam postice paulo magis elevata. antice in apicu- lan minutlissinum apertangularem acuminalum prominulo; pro- noto toto subplano, nonnihil ante medium transverseliter distincte et percurrenter depresso, partibus antleriore et posteriore in longi- tudinem leviter convexiusculis, linea mediana subelevala; humeris subapertangularibus, at valde derotundatis, haud (vel levissime) pro- minulis; Coloribus corporis superioris nec non pedum paulo dilu- tioribus, antennis quoque (articulo quarlo naxima parte luteo exceplo) sordide ferrugineis; membrana pulchre ochraceo-lutea, api':em versus cum venis fere totis leviler infuscata, angulo lato interiore basique usque ad venam subbasalem transversalem nigro- piceis ; maculis luteis connexivi multo longioribus quam lalioribus, majorem partem apicalem segmentorum occupantibus; rostro me- dium segmenti ventralis tertii veri haud attingente, FOUR 3. Segmento genitali sat convexo, oblique sursum in duos lobos haad latos apiceque obtusalos, sat distantes producto: his lobis excisura medivcri diametroque tibiarum posticarum haud profun- diore, leviter apertangulari vel fere rectangulari divisis. marginibus apicalibus lateralibus processus distincte sinualis. Versus apicem segmenti impressio mediana lala fere oblrapezoidea marginem ipsum apicalem attingens invenitur. Long. corp., 143 1/2 mill.; lat. hum., 4; lat. max. abd., 3 2/3 mill. Banguey insula (prope Borneo, coll. mea). €. moesta Walk. Breddin. Lybas moestus Walker, Cal. Ilet., IV, p. 1592. Corporé elongato, eliam in femina per maximam partem æqui- lalo. Capite latitudini frontis cum oculis æquilongo et pronoto multo breviore (3: 5). Pronoto sexangulari, parte antehumerali decliva fere plana, impressione partem cicatricalem retrorsum termipante parum profunda ; humeris distincte nonnihil prominu- lis, subangularibus at apice rolundalis; marginibus postero-latera- liqus pone hanc angulum humeralem jincisulis ; marginibus antero- Jateralibus circa medium late sinualis, ante medium iterum leviter rolundalis ; ruga uwarginali sal elevala, leviter sursum reflexa et a supero subdistinguenda, anlice haud vel quam levissime el obtu- sissime prominula ; margine poslico supra scutelli basin trancato. Hemelytris apicem abdominis subatlingentibus. Abdomine fere æquilato, hemelytra clausa utrinque parum superante ; angulo api- cali segmenti sexti veri libero, rectangulariter prominente. Anten- nis valde gracilibus, corpore nonnihil brevioribus; articulo primo capite mullo longiore (3: 2); articulo tertio secundo nonnihil bre- viore (3: 4) primoque paulo longiore ; quarto tertio mullo bre- viore (3:53). Rostro basin segmenti ventralis tertii veri vix atlin- sente; articulis tribus apicalibus deinceps longiludine‘paulo decres- centibus. Femoribus sublus granulis aculis paucis, apice utrinque spinula paulo majore armalis. Nigro-fusca, griseo-induta, punctis cinereo-griseis pilulisque adpressis squamitformibus grisescentibus vVestila. Veuis colii et clavi, signis quibusdam cCicatricalibus pronoti, vel etiam ejusdem Jinea mediina posteriore denudatis, bigris, Articuli anlennaruuw quarti partibus quintis quatuor apicalibus, apice sculelli, puncto miauto ac vix perceplibili corii prope medium suturae membrana- lis posito, vittulis apicalibus segmentoruu connexivalium (segmen- — 209 — tis apicali et basalibus exceptis) supra subtusque, callulo anteriore apparatus evaporativi trochanteribusque saltem basi luleis. Tibiis apicem versus cum larsis, rostri arliculo apicali antennarumque articulo tertio cum basi quarti picescentibus, Membrana sordide ochracea, venis (basalibus exceptis) fuscescentibus. ©. latet. QE Segmento vertrali septimo vere medio quam latera versus haud breviore; angulis fissuralibus apice levissime oblusatis; plica medium segmenti attingente apertangulari, apice distincto. Long. corp., 1% 1/2 mill.; lat. hum., & 3/5; lat. max. abd, 4 2/3 mill. Java occident. (Sukabumi, 2,000 pedes, leg. Fruhstorfer, coll. mea). = G. imbellis n. sp. Pronoto mediocriter convexo et antrorsum sat declivo, pone cicatrices depressionem transversalem obsoletissimam exhibente ; marginibus antero-lateralibus subrectis, ante medium quam levis- sime sinnatis, ante sinum leviter rotundatis atque angustatis ; ruga marginali obtusa, a supero nusquam distinguenda, antice evanes- centeetomnino inermi;humeris rotundatis, hand prominentibus. An- tennis mediocribus: articulo secundo omnium multum longissimo: tertio primo nonnihil longiore; quarto primo distincte breviore. Femoribus subtus in utroque sexu spinuiis armatis. Rostro ses- merti ventralis quarti veri medium haud vel vix attingente. Ventre obsoletissime sulcato. Nigro-fusea, opaca, setulis aurescentibus sat dense vestila. Seutelli apice, trochanteribus cum basi ima femorum, rostri arti- culo primo et raro etiam maculula corii subapicali flavescentibus ; rostri articulis tribus apicalibus et tarsis plus minus dilute piceis. Connexivo unicolore. Antennarum articulo quarto pilosulo (basi glabra nigra excepta) læte Iuteo. Membrana nisra, disco in speci- minibus, quæ examinavi, læte ochraceo-luteo. Callulis apicalibus apparatus evaporalivi nigris vel piceis. Long. corp., 10 mill.; lat. hum., 3 4/2-3 3/% mill. 7. Sezmento genitali (fig. 5) apice nonnihil sursum produeto, medio sat profunde bisinuatulo, sinulis subobliquis contiguis, api- culo subrectangulari separatis ; margine apicali utrinque extra sinulos illos leviter sinuato. Malacca (Perak, coll. mea ex copiis D. Staudinger et Bang-Haas : coll, Mus, Nation. Hungar.). — 210 — C. inermicollis n. sp. (Fig. 6). C. imbeili et C. tubereulicoili magnitudine, forma corporis et præserlim capitis coloribusque affinis, quamquam paulo obscurior ; differt ab ambabus femoribus subtus in utroque sexu inermibus, selis lanlum nonnullis longioribus suberectis instructis. Facile dislinguitur a C. tuberculicolli congruitque cum C. imbelli struc- lura pronoti antice omnino irermi, differt tamen ab hac sesmento genilali maris omnino aliter exciso corioque macula dislinctissima albido-lutea notato. Antennarum articulo tertio primo æquilongo. Rostro medium segmenti quarti veri ventralis subsuperante. Cor- Pore superiore et inferiore fere nigro, maculis igitur glanduliferis ventris obsoletis. Fasciolis apicalibus segmentorum connexivalium nunc obsoletissimis et fere nullis, nunc distinctissimis. Callulis api- calibus apparatus evaporativi nigris. Antennarum articulo quarto (basi excepla), rostro, trochanteribus femorumque basi ferrugines- centi-flavis ; tibiis apicem versus tarsisque vel dilute picescentibus, vel flavis. Membrana sordidissime ochracea vel ochraceo-fusca. ©. Segmento genitali (fig. 6) sursum nonnihil rotundato-producto, ante apicem subdepresso ; margine apicali medio excisuram unicam parvam (ransversaliter ovalem, fere ut in C. {uberculcolli for- matam at mullo minorem, exhibente. Long. corp., 9 1/4-10 mill. ; lat. hum., 3 1/5-3 3/5 mill. Ins. Ranguey (prope Borneo ; coll. mea ex copiis D. Staudinger et Bang-Haas; coll. Mus. Nation. Hungar.). GC. tuberculicollis n. sp. (Fig. 7). C. imbelli magnitudine, forma corporis coloribusque valde affi- nis; differlt marginibus antero-lateralibus etiam antice reclis, lu- berculo distinctissimo conico antrorsum et nonnihil extrorsum vergente armatis, his iisdem marginibus superne visis leviter ele- vatulis, Callulis apicalibus apparatus evaporativi fasciolisque apica- libus segmentorum connexivalium flavis, macula lutea punctiformi subapicali corii distinctissima segmentoque genitali masculino om nino aliter formato. Membrana fusca vel disco vix fusco-ochra- cea. ce TZ. Margine apicali segmenti genilalis (fig. 7.; sursum nonnihil — 211 — rotundato-producto, medio excisura unica minuscula at profunda atque dictinctissima, transversaliter ovali, haud vel quam obsole- tissime bipartita, apice nonnihil angustata ibique parlem vix quin- tam marginis apicalis segmenti occupante. Long. corp., 9 1/2-10 mill.; lat. hum., 3 4/2 mill. Malacca /Perak, coll. mea ex copiis D. Staudinger et Bang-Haas); Sumatra (coll. mea leg. Schultheiss) et Java. C. angulicollis n. sp. C. imbelli et C. tubereulicolli valde similis, paulo obscurior ; differt ab illa corpore paulo angustiore, Capite anteoculari nonnihil graciliore atque angustiore, marginibus pronoti antero-lateralibus ante medium quam levissime latissimeque sinuatis, ante sinum rec- tissimis leviterque reflexiusculis, antice pone oculos distincte in angulum acutum vel subrectum exeuntibus, pronoto pone depres- sionem cbsoletam transversalem minus convexo depressioneque longitudinali mediana sat distincta prædito, margine basali ante scutelli basin late sinuato, membrana nonnihil densius venosa, venis sæpius furcatis et interdum iterum conjunctis, rostro ses- menti ventralis sexti veri basin atlingente vel subatlingente seg- mentoque genilali masculino omnino aliter formato. Membrana ia omnibus, quæ examinavi, speciminibus nigra. Corii macula punc- tiformi subapicali distincta, callulis apicalibus apparatus evapora- tivi fasciolisque apicalibus segmentorum connexivalium (quamquam his obsoletiusculis angustisque) flavidis. T. Segmento genitali (fig. 8) apice distinctissime bisinuato ; sinu- bus apertissimis et sat latis, maximam partem marginis apicalis seg- menti occupantibus, medio contisuis processuque breviusculo aper- tangulari separalis. Long. corp , 10 1/2 mill.; lat. hum.. 3 1/2 mill. Malacca (Perak, coll. mea et coll. Mus. Nation. Hungar.). G. armillata n. sp. (Fig. 9). Pronoto sat declivo, parum convexo ; marginibus antero-latera- libus ante medium obsolete latissimeque sinttatis, a supero visis reflexiusculis, ante sinum subdilatatis, calloso-elevatis et fere rectis, — 212 — antrorsum in angulum fere rectum distincte prominentibus. Anten- narum articulis terlio primoque æquilongis. Rostro segmenti ven- tralis quarti veri apicem haud attinscente; sulco ventrali mediocri usque ad segmenti quinti medium extenso. Nigro-fusca, punctis grisescentibus sat dense conspersa. Scu- telli apice, corii maculula typica subapicali, capitis tuberculo post- oculari supra, rotulæ collaris macula utrinque sublaterali, rugæ marginalis pronoti parte anlica callosa, articuli antennalis tertii (et nonnunquam etiam secundi) ima basi, articulo antennarum quarto (parte brevi basali excepta),fasciolis apicalibus segmentorum con- nexivalium supra subtusque, callulis apicalibus apoaratus evapora- tivi, rostro, trochanteribus, femorum omnium parte basali, femo- ruln posticorum præterea nonnunquam annulo mediano (plus mi- nusve cum colore baseos confluente) tibiarumque annulis binis sat latis dilute luteis vel subferruqgineo-flavis. Tarsis flavescenti- bus, articulis apice infuscatis. Membrana subsordide ochraceo- lutea ; basi et margine angusto interiore nigro-fuscescentibus. ©. Segmenti genitalis (fig. 9) margine apicali anguste et profunde quadri-exciso; incisionibus intermediis subobliquis processulo tra- pezoideo sejuncetis ; incisionibus exterioribus ab interioribus pro- cessulis angustis apice introrsum uncinatis separatis. ®. Segmento ventrali sexlo versus medium quam versus latera distincte breviore, medio usque ad plicæ apicem fisso, angulis late- ralibus fissuræ apice nonnibil oblusatulis; plica distinctissime aperlangulari. Long. corp. 41 1/4-12 1/2 mill. ; lat. hum., 3 1/2-% mill. (1). Perak, Malacca (coll. mea). GC. stenocephala n. sp. (Fig. 10). Capite valde elongalo ; sine rotula collari quam latitudine capitis cum oculis fere duplo latiore ; parte præsertim anteoculari quam in speciebus mihi cognitis multo gracilius produela, spatio inter oculos et scrobes antennales sito oculorum diametro longitudinali distinetissime longiore (3 : 2), illo eodem spatio et parte ante scro- À C. annulipede Dall. S\äl mihi incognila, cum qua tibiis biannulatis congruil. cer- tissime differt ruga marginali pronoti antice &« in angulum » nec « in dentem aculius- culum, nonnihil extrorsum vergentem » producta eademque ruga antice dislinctissime lutea. [ac eadem nota (et forte membranæ colore) differre videtur etiam a C, vari- pede Westw., specie ænigmalica secundumque descriplionem nimis concisam atque subinanem vix eruenda, — 213 — bes antennales prominente subæquilongis : oculis a basi capitis sat longe remotis. Pronoto distinctissime declivo, antrorsum graciliter anguslato, inter haumeros rotupdatos quam antice duplo latiore; marginibus lateralibus fere rectis; ruga marginali subobsoleta, à supero nusquam distinguenda, antice angulum apertum et valde derotundatum, obsoletissimum vel vix ullum efficiente; pronoto supra ante medium leniter in transversum depresso, pone impres- sionem distincte convexo. Antennis sat gracilibus; articulo terlio primo nonnihil breviore: illo quarto nonnihil longiore. Femoribus apicem versus subtus spinula unica vel duabus armatulis. Ventre distinclissime et usque ad basin segment seplimi veri suleato, Rostro longissimo, segmentum sextum ventralem attingente. Corpore nigro-fusco, punctis flavido-griseis dense consperso. Scutelli apice subtuberculato, macula typica punctiformi subapicali corii, maculis subtriangularibus vel subquadrangularibus connexivi apices segmentorum supra subtusque occupagtibus (fere æque longis ac Jatis). callulis apicalibus apparatus evaporalivi, cOXarum mar- gine apicali summo, trochanteribus, femorum plerumque basi, anoulo postmediano tibiarum (in nullo specimine, quod examinavi, deficiente, et nonnunquam earundem etiam annulo antemediano obsoletiore, rostro, articuli antennalis tertii (et sæpe etiam secundi) ima basi articuloque antennarum quarto sericeo pilosulo (parte brevi basali excepta) luteo-albis vel subferruginescenti-flavis: hujus apice leviter infuscatulo. Tarsis picescentibus. Membrana {in omoibus quæ examinavi speciminibus) læle ochraceo-lutea:; limbo exteriore et apicali plus minus late infuseztis; limbo toto basali ante venam transversalem silo el interiore nigris. . Segmento genitali apice rotundato, intesro. ©. Segmento septimo ventrali (fig. 10) versus medium quam late- ribus haud breviore ; medio usque ad apicem plicæ acutangulariter exciso (nec fisso), angulis lateralibus excisuræ omnino rotundalo- deletis. Plica distinctissime acutangulari (angulum cirea 60 gra- duum exhibente). Long. corp., 143 1/2-14 mill. ; lat. hum., 4 mill. Malacca (Perak, coll. mea ex copiis D. Staudivoger et Bang-Haas). Corporis capilisque forma generali hæc species et C. stenoce- pla'oides m. Stenocephalorum nostrorum sat admonent. C. stenocephaloides n. sp. G. stenocephalo statura, coloribus principalibus, rostri longilu- dine et præsertim forma capitis persimilis cumqne ea facile confun- denda; differt lamen pronoti marginibus antero-lateralibus a supero — 214 — visis distinctissime reflexis, antice in angulum rectum apice vix obtusatulum distinctissime productis, parte pronoti pone depres- sionem transversalem sita multo minus convexa vel fere plana, cal- lulis apicalibus apparatus evaporativi nigris, segmentis connexiva- libus supra subtusque fasciolis apicalibus angustis subtus omnino lineiformibus notatis. Tibiis in speciminibus, quæ vidi, unicolori- bus ; membrana lota nigra. cd. latet. Q. Segmento ventrali sexto usque ad apicem plicæ distincte fisso (nec acutangulariter emarginato); angulis fissularibus rectis, apice haud nisi obsolete obtasatis ; plica fere rectangulari. Long. corp., 13 1/2 mill.; lat. hum., 3 3/4 mill. Malacca : Perak (coll. mea). G. Schultheissi n. sp. o'.Corpore toto supra (ere horizontaliterplano, densegriseo-villoso. Capite subporrecto, quam latitudine frontis cum oculis distinctis- sime longiore et pronoto non multo breviore (4: 5); oculis vix mediocribus, à basi capitis non multum remotis; genis inermibus. Pronoto sat late trapezoideo, longitudine sua distincte latiore (4:3), antrorsum vix declivo, nonnihil ante medium depressionem transversam percurrentem leviusculam exhibente, toto subplano (pone depressionem plano), ante eandem longitrorsum leviter con- vexo ; humeris haud prominulis, sat late rotundatis ; marginibus antero-lateralibus subreclis (paulo ante medium levissime sinuatis, pone sinum rectis, ante sinum obsolete rotundatulis); ruga maroi- nali distincte elevata (antice paululo magis quam postice, sed iner- mi), leviter sursum reïflexa et a supero distinguenda ; margine pos- tico late truncato. Hemelytris completis, apicem abdominis subat- tingentibus: angulo apicali corii extus membrana distinctissime in- cluso. Abdomine elongato-ovali, circa apicem segmenti quinti veri latissimo ibique hemelytra clausa utrinque parum superante ; ses- mentorum angulis apicalibus haud prominentibus. Antennis cor- pore multo brevioribus ; articulo primo quam capite sublongiore et articulo Lertio nonnihil breviore: articulo quarto omnium dis- tinctissime brevis$imo et articulo tertio multo breviore (fere — 2:3). Bucculis subsemiorbicularibus, at dente acutissimo arima- lis. Rostro gracillimo, basin segmenti ventralis ultimi superante ; articulo quarto omnium articulorum longissimo, primo brevissimo. Pedibus inermibus, cum antennis villosis. Nigra, Opaca; grisescenti-induta punctisque cinereis in pronota — 215 — et pectore consita. Pronoti ruga marginali, limbo postico sat lato (hoc fasco-punctalo et circa medium marginis ipsius postici fusces- centi), vittaque mediana partis postcicatricalis, apice sculelli, corii costa basin versus lineaque diffusa obliqua, rimulam intus sequente eamque haud superante nec Ron macula punctiformi prope medium suturæ membranalis posita ochraceo-luteis. Capitis tuberculo postoculari supra, maculis angulos apicales segmentorum connexi- valium occupantibus, supra subquadratis, subtus triangularibus, callulis summis apparatus evaporativi, angulo postico metastethii, rostro toto, femoribus, tibiarum annulis duobus (altero subbasali, altero postmediano), articulorum antennalinm secundi tertiique basibus sat late articulique quarti partibus tribus quatuor apicalibus luteis vel albo-luteis. Femorum apice annuloque postmediano nigris (hoc plus minusve in guttas rotundatas dissoluto, in anticis tamern femoribus cum litura apicalil omnino confluente}). Tarsis picescentibus. Membraua sat longa læte flavo-lutea ; plaga diffusa obliqua usque ad apicem rotundatum perducta dilute infuscata. Dorso abdominis piceo-nigro, latera versus piceo-rubro. . Segmento genitali vix oblique sursum producto, integro, late rotundato, apice medio in angnlum apertum subobsoletum promi- nulo. : Long. corp., 12 1/4 mill.; lat. hum., 3 4/2; lat. max. abd., & 1/4 mill. Sumatra sept. atque orient., Tandjong Kasso )leg. Schullheiss; coll. olim Schultheissi, nunc mea). Species villositate et coloribus inter species mihi cognilas valde insisnis. Tachycelpura n. gen. Corpore valde elongato, flavo-villoso Capite longissimo, cylin- drico, pone oculos quam ante hand, nisi paululo, latiore et basi baud vel vix constricto ; tuberculis igitar postocularibus omnino delicientibus Gculisque postice liberis. Antennis nonnibil longius ab oculis quan ab apice capitis insertis. Genis inermibns. Bucculis scrobes antennales retrorsum haud superantibns, distincle angula- ribus. Lateribus pronoti mox ante humeros ipsos in dentem dislinc- tissimum prominentibus. Membrana venis non multis simplicibus instructa. Antennis pedibusque gracillimis, his inermibus ; anten- narum articulo primo capite mullo longiore, Rostro longissimo, — 216 — T. penicillata Walk. Lybas penicillatus Walker, Cal. Het., IV, p. 150. Capile pronoto non multo breviore (3:4). Pronoto latitudine sua humerali vix breviore, sexangulari ;: parte pone dentes hu- merales sita horizontali, postice supra scutelli basin obsolete si- nuata; parte antehumerali antrorsum decliva, planiuscula ; mar- ginibus antero-lateralibus per maximam partem subrectis, postice versus dentes humerales sensim paulo subsinuato-dilatatis; his dentibus extrorsum et leviter sursum vergentibus, apice oblusa- tis. Ruga marginali pronoti obsoletiuscula, antice inermi. Hem- elytris completis, apicem abdominis subaitingentibus. Antenna- rum articulo secundo omnium distincte longissimo; tertio pri- moque æquilongis ; hoc capite fere duplo (5 : 3) longiore, arliculo quarto (in specimine descripto mulilato, sec. diagnosin Walkeri \: a dimidio articuli tertii longiore. » Rostro segmenti sexti veri me- dium subattingente; articulis subæquilongis. Nigro-fusca,opaca, punetis griseo-flavis conspersa pilisque erec- lis sordide ferrugineo-flavis villosa. Antennarum articulo quarto (sec. Walker) articulorumque terti et secundi ima basi, trochante- ribus basin versus, callulo anteriore apparatus evaporativi, maculis triangularibus apicalibus segmentorum connexivalium supra sub- tusque, sceulelli imo apice, fascia apicali corii (extus dilatata angu- lumque totum apicalem occupante) membranaque ochraceo-luteis : hujus macula magna angulum interiorem fere totum occupante ve- nisque nigro-fuscis; angulo imo interiore lineaque angusta sutu- ram sequente sordide albidis. Rostro picescenti. 3. S:gmento genitali oblique sursum valde producto, processu rectilineariter valde angustato, apice bidentato, inter dentes angu- lariter inciso; incisura diametro tibiarum posticarum haud vel vix profundiore, angulum fere sexaginta graduum efficiente. — Long. corp., 17 1/2 mill., lat. hum., 4 1/2 mill. Borneo (leg. Xantus, Mus. Nat. Hungar.) ; sec. Walker : Sara- wak et Singapore. EXPLICATION DES FIGURES. . Colpura luteifusula. Tète. » speculatrix. ,Id. 3. Sciophirus Horvalhi. Segment génital . , » diminulus. Id. . Colpura imbellis. Id. » inerimicollis. Id. » tuberculicollis. Id. 8. ) angulicollis. Id. armillata. Id. 10, » slenocephala. 7° segment ventral ®. à | os nd — à / 2 >) 5 (2 4 — 218 — STAPAYLINIDES PALÉARCTIQUES NOUVEAUX Par ALBERT FAUVEL. 1. Anthobium densipenne *. Du groupe de l’atrum Heer, ‘mais très différent. Un peu plus petit, d'un noir bien moins brillant, assez mal excepté aux élytres ; bouche, moitié basilaire des antennes, élytres el pattes testacées, les élytres souvent un peu enfumées ; côtés du corselel vers la base parfois d’un brun de poix. Antennes plus fines, moins renflées, à articles 5-10 plus allongés. Tête plus densément ponctuée, à fos- settes moins profondes et à strioles juxtaoculaires plus nombreuses et plus fines; yeux plus.petits, moins saillants. Corselet bien moins rétréci en avant, pius longuement sinué avant la base, à angles postérieurs plus marqués, à ponctuation moitié plus fine. Elyitres un peu plus courtes, à ponctuation moitié plus dense et beaucoup plus fine, moins tronquées à l’extrémité. Abdomen à ponctuation aussi plus serrée, — Long., 2 1/3-2 2/3 mill. Asie-Mineure : Tokat, Amasia, Erzeroum. Ne paraît pas rare. 2, Anthobium cribrellum *. Aussi du groupe de l’atrum Heer et du Vierili Ganglb., mais extrêmement distinct par la pubescence flave du corselet et des élytres relalivement longue et serrée, sa taille plus petite, sa forme étroile, son corselet très étroit, à peine plus large que la têle et à peine transverse, la bouche, presque toute la marge antérieure du front, les antennes en entier, les élytres et les pailes d’un testacé rougeâtre, le reste de la tête, le corselet et l’abdomen noirs. An- tennes plus fines, moins renflées, tous les articles bien plus allon- gès. Têle à strioles juxtaoculaires bien plus nombreuses et plus fines ; front impressionné en travers; vertex assez densément ponc- tué. Corselet moitié moins rétréci en avant, longuement sinué sur les côtés et moins rétréci jusqu’à la base, dont les angles sont plus marqués, couvert d’une ponctuation aussi forte que chez aérum, mais moilié plus serrée et un peu rugueuse ; une fossette peu pro- — 219 — onde, mais assez large, au-devant de l'écusson. Elytres plus lon- gues, à ponctuation plus fine et plus serrée. — Long., 2 1/2 mill. Sila de Calabre (Baudi). Deux exemplaires. Je dois l’un de ces exemplaires à l'amitié de mon vieil ami M. Fi. Baudi de Selve. 3. Anthobium albipilis *. | Voisin des minulum F. et sinuatum Fvl., mais très distincl par la pubescence d’un gris argenté, très netle quoique peu serrée, du corselet et des élytres; d’un noir de poix, mat à la tête, au corse- let et à l'abdomen, assez brillant aux elytres qui sont d'un brun de poix ; pattes el antennes testacées, les 4 ou 5 derniers articles de celles-ci un peu enfumés ainsi que les palpes:; antennes plus longues que chez les deux espèces précitées, surtout les pénultièmes articles, le 40® étant presque carré; lète sans ponctuation imar- quée ; corselet très court, presque moitié plus large que long, moins rétréci en avant et en arrière que chez minulum, un peu sinué avant les augles postérieurs qui sont obtus, à ponctualion moins serrée; élytres à ponctuation moins dense, surtout vers la suture, moins acuminées et moins divariquées à l'extrémité de celle-ci (Q). — Long., 2 1/3 mill. © inconnu. Tyrol. Je ne possède qu’une E de cette espèce, venant de la collection Javet. 4. Homalium azoricum *. Voisin du ctavicorne Woll., mais très distinct. D'un tiers plus grand. D’un orangé-rougeàlre, mat à lavant-corps, qui est très alu- Lacé, un peu brillant à Fabdomen, qui est également alulacé, mais moitié plus finement que les élytres; les 5 derniers articles des an- teunes el le front de son bord antérieur jusqu'aux lubercules an- tennaires, noirs; une lache enfumée, mal définie en arrière de lécusson et une autre lunulée plus foncée sur presque toute la moitié apicale des élytres, n’atteignant pas en dedans la suture; abdomen enfumé, sauf toute la marge latérale et très étroitement le bord apical des segments ; 6° et 7° largement marginés de rou- 1090 — geätre à l’extrémité; base des antennes, palpes et pattes orangés ; antennes plus longues, moins claviformes que chez clavicorne, à pénultièmes articles moins transverses ; tête et corselet bien plus fortement et densément ponctués, plus grands el plus larges ; yeux d'un tiers plus petits, bien moins proéminents ; corselet à fossettes bien plus profondes, comme bilobé en avant par un sillon médian qui atteint le bord antérieur ; explanalion latérale plus nette ; élytres plus larges, parallèles, bien moins arrondies à l'angle apica externe; abdomen inponctué, sauf 4 points de chaque côté du disque des segments. — Long., 3 1/2 mill. Açores : Florès, dans les tiges d’euphorbes (Cro!ch). Je n’en possè.e qu'un exemplaire, de l’anc:enne collection W. Rothschild ; mais j'en ai vu plusieurs autres dans la collection des Acores formée par Crotch et conservée au British Museum. Ce der- nier auteur a rapporté à lort cette espèce au clavicorne Woll., de Madère, dans ses deux listes de Coléopteres açoréens { Proc. Zool. Soc. Lond., 1867, et Godman Hist. Nat. Azores, 1870). 5. Homalium cordicoille *. Voisin de l’exiguum Gyil., mais d’un tiers plus grand et bien plus large, surtout à la tête et au corselet, et distinct à première vue de celui-ci et d:s espèces du même groupe par ses lempes longues, de la longueur de l'œil, non arrondies à la base, mais angu- leuses et subdentées, et aussi par la forme de son corselet trapézoï- dal, très large en avant tout près du bord antérieur, ensuite presque parailèle jusqu’avant le milieu et de là rétréci-sinué jusqu à la base dont les angles sont droits, les côtés, au-devant de ces angles, étant exactement parallèles; distinct en outre d’exiguum par ses antennes plus robustes, à 5 premiers articles d’un rougeâtre obscur, la têle plus ponctuée, la marge antérieure du front seule restant lisse, les yeux bien plus proéminents; le corselet plus long, à fossettes plus courtes, moins profondes, à côtés bien plus largement explanés, surtout en avant, Où l’explanation est lisse et brillante; à ponctna- tion de tout le disque un peu plus dense et plus forte ; élytres plus grandes, plus inégales sur le disque,à ponctuation notablement plus forte, très rugueuse, striolée. — Long., 2 1/3 mill. | Russie : Jaroslaw, en mai. — Deux exemplaires. La structure de la tête et du corselet distingue celle espèce de toutes les autres décrites du même groupe soit d'Europe, soit d'Asie centrale. Parmi celles qui me sont inconnues en nature, il = GA = semble que c’est du s{rigicolle Wankow. qu’elle est le plus voi- sine; mais Wankowicz distingue ce dernier de Pexziguum notam- ment par la ponctuation de l’avant-corps un Feu moins forte et moins dense et par la fine et dense strigosité de la tête et du corse- let, caractères qui ne conviennent pas au cordicolle. 6. Homalium cribriceps *. Colore O. Allardi simillimum, vix minus, simililter nitidulum, sed anteunis prælongis, rufis, articulis 6-11 abrupte nigritulis, capile minuto, multo angustiore et longiore, triplo crebrius subti- liter, eliam in fronte tota, punclulato, genis post oculos longiori- bus, foveis 2 basalibus miuutis, subtilioribus, quasi striam for- mantibus; antennis thoracis basin altingentibus, articulis 3-5 præ- longis, parum decrescentibus, 3° plus, 5° vix duplo longiore quam latiore, 10° solo parum transverso ; thorace angulis anticis haud rotundatis ut in Allardi, sed fere acutis, lateribus, etiam antice, sat late explanatis (explanatione in Allardi antice nulla), fossis disci paulo profundioribus, punctura lota subtiliore, duplo crebriore; elytris vix densius punctato-rugosulis, abdomine contra subtilius, dimidio parcius punclulalo toto cœlo distinctum. — Long., 2 1/3- 2 1/2 mill. Syrie ; Perse septentrionale. Deux exemplaires. 7. Homalium asturicum *. Taille et couleurs de la var. bicolor Rey du cæsum Gr., offrant exactement la même forme de corselet, mais d’ailleurs très diffé- rent. Plus étroit, surtout en avant. Antennes rousses en entier, plus longues, surtout les art. 6-10 plus allongés, le 99 carré, le 10° à peine transverse. Tête plus pelite et surtout bien plus étroite, plus mate à cause de la ponctuation plus dense, serrée jusqu’à la marge antérieure du front; yeux presque moitié plus petits, moins saillants ; temipes bien moins obliquement coupées, Corselet un peu plus étroit, moins brillant, aussi plus densément et rugueusement ponctué ; explanation latérale presque nulle du milieu aux angles antérieurs. Elytres plus étroites, un peu élargies de la base au sommet, plus courtes, moins inégales, plus déprimées et plus den- sément ponctuées-ruguleuses. Abdomen un peu plus densément pointillé. — Long., 2 3/4 mill. Asturies (Getschman). Revue d'Entomologie. — Novembre 1900. 15 — 929 — Quatre exemplaires. M. Reitter a distribué celte espèce sous le nom de Xambeui; mais elle en diffère beaucoup, notamment par sa têle inégale, moins ponctuée, le 1C° article des antennes plus court, les yeux plus gros, plus saillants et surtout le corselet très conrl, moins ponctué, à angles antérieurs effacés el à fossettes bien plus mar- quées. 8. Deliphrum (Mannerheimia) micros *. Voisin de D. areticum Er., mais très différent. Moitié plus petit, plus étroit, noir, très brillant, sans pubescence; les 4 premiers articles des antennes, le bord marginal du corselet, surtout du milieu à la base, les éiytres ot les pattes d'un testacé un peu rou- geâtre, les élytres paraissant un peu enfumées ; articles 5-11 des antennes et le réste du corselet brunâtres. Antennes plus fines el plus courtes que chez arclicum, surlout les arlicles 9-10. Tête plus éparsement ponctuée; front à triangle net, peu élevé, très lisse, avec ses 2 fossettes plus petites; points du vertex en petite série oblique de chaque côté; yeux proportionnellement plus gros. Corselet un peu plus court, moins rétréci en avant, plus rétréci et nullement sinué vers la base, dont les angles sont presque arron- dis; à ponctuation un peu plus fine et moitié moins dense jaissant au milieu un pelit espace lisse longitudinal. Elytres allongées, moitié plus longues que le corselet, à ponctuation moins serrée que chez arcticeum, non subruguleuse ; un peu saillantes de l’angle externe à la suture (elles sont en angle rentrant chez arcticum). Abdomen bien moins dilaté, à marge plus étroite, à ponctuation très fine, mais plus serrée que celle des élytres. — Long., 2 1/2 mill. Turkestan : Monts Alaï. . Deux exemplaires. 9. Lesteva bucharica *. Voisine de frontinalis Kiesw.,mais notablement plus grande, bien plus étroite et très allongée, très remarquable dans le genre par ses antennes extrêmement longues et fines qui atteignent an moins les 2/3 des élytres et dont les articles 3 à 11, presque d’égale longueur entre eux, sont environ moitié plus longs que ceux de /rontinalis. Noirâtre ; à pubescence plus longue, un peu moins serrée ; élytres lavées de roussâtre de la base au milieu; bouche et tarses testa- — 223 — cés ; élévation antérieure du front, 1°" article des antennes et pattes d’un testacé roussâtre sale. Tèle étroite, bien plus longue, à fos- settes et impressions moins profondes; yeux plus pelits, tempes tout autres, obliquement coupées jusqu’au cou; poneluation bien plus forle, moins dense. Corse:el encore plas long que chez fron- tinalis, bien plus étroit en avant et moins cordiforme, moins sinué en arrière, plus fortement et moins densément ponctué. Elytres un: peu plus longues, mais bien nlus étroites, surtout en avant, à ponc- tualion plus forte, très serrée, un peu ruguleuse, celle de l’abdo- men plus visible, moins dense. — Long., 4 1/2 mill. Buchara. Deux exemplaires reçus du D' Staudinger sous le nom inédit de bucharica Reitt. que j'ai conservé. 10. Lesteva præses *. La plus grande espèce d'Europe. Encore plus grande que (reo- dromicus globulicollis et très convexe. Voisine de monticoca dont elle a la coloration, mais très differente surtout par sa taille et sa tête très grosse et tres large. Antennes plus longues, à 2€ article à peine plus court que le 3°, celui ci et les suivants en- fumés, le 11° plus ou moins orangé. Palpes plus longs, plus épais. Tête très courte, fortement transverse, à tempes presque parallèles derrière les yeux ; une plaque lisse au miiieu du vertex. Corselet ayant sa partie la plus large plus rapprochée de la marge anté- rieure, fortement cordiforme, à côtés parallèles presque dès le premier tiers postérieur ; angles postérieurs plus redressés, très droits ; ponctuation plus fine. Elytres moins obconiques, à ponc- tuation notablement plus forte, moins dense, moins ruguleuse transversalement avec la pubescence plus courte, moins fine et moins serrée. Pattes plus robustes, surtout les larses qui sont presque trois fois plus larges, — Long., 5 mill. Corse. Deux exemplaires. 11. Coprophilus dimidiatipennis *. Se place dans le tableau que j'ai donné de cegenre (Rev. d'Ent., 1897, 227) à côté de l’Eppelsheimi Fvl. D'un tiers au moins plus grand. Antennes plus longues, plus robustes, noires, parfois les articles 1 et 2 eu partie roussâtres ; arlicles 2-5 d’un tiers au moins — 224 — plus longs que chez ÆEppelsheimi, 8-10 moins transverses. Tête noire, plus grosse et plus large. très transverse, à ponctuation plus forte; yeux moirié plus gros et beaucoup plus proéminents. Corselet noir, plus long, plus densément ponctué, à angles antérieurs moins marqués. Elytres noires ou brunâtres, d'un quart plus longues que larges, à stries bien moins profondes, obsolètes ; une grande tache apicale orangée sur chacune, presque arrondie en avant jusqu’au milieu du disque, atteignant le bord postérieur à l'extrémité de la suture et à l'angle apical externe. Palpes et paites d’un testacé plus ou moins rougeâtre; cuisses postérieures brunes, les antérieures enfumées à la base; tibias postérieurs parfois également enfumés. — Long., # mill. Transcaspienne : Aschabad. Deux exemplaires. 12. Astenus siculus *. A. curlulo vicinus, sed antennis brevibus, mullo crassioribus, articulis 4-7 vix longioribus quam lalioribus, 7-10 præcedentibus adhuc brevioribus; capite piceo, laliore, paulo breviore, grossius punctalo, post oculos convexiores parallelo, basi truncato, angulis posticis multo minus rotundatis; thorace rufo, subaureo-puberulo, nitidulo, paulo longiore quam latiore, convexo, subtilius parciusque punctato, disco vix asperulo, utrinque ante medium vix perspicue impresso, foveola basali latiore, basi arcuato, haud bisinuato; ely- tris obscure rufis, multo longioribus, thorace quarta parte breviori- bus, parallelis, subaureo-puberulis, sat convexis, apice minus emar- ginatis, disco medio punclo piceo vix perspicuo nolatis ; abdomine plus minusve piceo, segmentorum marginibus rufis, longius rufo- pubescenti toto cœlo distinctus.— Long., 3 3/4-4 mill. Sicile. Trois exemplaires. 13. Astenus Walkeri *. Minimis exemplariis A. filiformis Latr. adhuc minor, sed colore præserlim primo visu dislinctus; capite dimidiaque parte basali ely- trorum nigris, thorace læte rufo, ore, antennis, dimidia elytrorum parte apicali, segmentorum marginibus pedibusque rufo-testaceis ; abdomine cæterum piceo; antennis quam in féliformi tenuiori- bus; capite minore, tmulto breviore, disco convexiore et nitidulo, — 225 — subtilius punctulato; thorace multo minore, breviore, exacte ovato, postice magis angustaio, subtilius breviusque (æque ac elytra) pu- bescenti, utrinque circa medium vix impresso, subtilius etiam punc- tulato ; elytris thoracis longitudine ; abdomine subtilius densiusque pubescenti. — Long., 4 mill. Malte (J.J. Walker), Trois exemplaires. Je dois cette espèce à l’amabilité de M. G. C. Champion. 11. Astenus notatus *. Voisin du lithocharoides Solsky, mais très différent. D’un tiers plus petit. Palpes, antennes, élytres et pattes testacées; mandi- bules, corselet et marges des segments abdominaux rougeûtres; tête et une large tache élytrale plus ou moins oblique, écartée de la suture, mais atteignant le bord externe, d’un brun ou d’un noir de poix ; le reste de l'abdomen noirâtre. Antennes fines, à articles plus longs que larges, les 6-10 égaux entre eux. Tête courte et large, un peu plus fortement et un peu moins densément ponctuée que chez lithocharoides; yeux un peu plus gros. Corselet toutautre, en ovale très court, presque régulier, bien moins rétréci vers la base, ponctué comme la tôle, les côtés étant presque parallèles, rétrécis également en avant et en arrière. Elytres d’un quart plus étroites que le corselet, à ponctuation un peu moins fine et moins dense (de même que celle de l'abdomen) que chez lithocharoides. 6° seg- ment de l’abdomen très largement marginé de testacé-rougeàtre.— Long., 4 1/2 4 3/4 mill. Perse septentrionale et méridionale (G. Doria). Rapporté en nombre. 15. Astenus pictipennis *. Très voisin de bimaculalus Er., mais certainement distinct. Un peu plus petit et surtout plus étroit; ponctuation générale, surtout au corselet et aux élytres, notablement plus fine et plus serrée ; coloré comme les exemplaires foncés de himaculatus, mais tache des élytres plus courte, plus large, formant même chez le type une large bande noirâtre commune, rétrécie à la suture. Antennes plus fines et plus courtes, surtout les articles 7-10. Yeux un pea plus pelits, moins proéminents. Corselet et élytres moins convexes. — 226 — Celles ci et l’abdomen à pubescence bien plus serrée. — Long., 3 1/2-4 mill. Perse septentrionale (G. Doria). Plusieurs exemplaires. 16. Stilicus Korbi *. Du groupe d’Erichsoni Fvl., mais très différent. D'un tiers plus grand, brun ou roussâtre à l’avant-corps, qui est plus brillant et a un reflet bronzé, surtout aux élytres; abdomen noir-bronzé ; anus d’un testacé obscur; bouche, antennes et pattes d’un testacé-rou- geûtre vif; élytres maculées d’orangé en travers à l’extrémité. An- tennes bien plus longues que chez Erichsoni, surtout les art. 3-7 ; tous les articles plus longs que larges, le 9° seul carré. Tête plus longue derrière les yeux où elle est arrondie, et non tronquée,-jus- qu’au cou; ceux-ci un peu plus gros, plus proéminents; ponctuation un peu plus forte : les deux dents du labre plus fortes, plus écar- tées. Corselet bien plus long et plus atténué en avant, à ponctua- tion plus forte, plus striolée-rugueuse. Elytres plus longues, visi- blement plus longues que larges. Abdomen à ponctuation moins Serrée. — Long., 4 3/4-5 1/2 mill. Lenkoran (Xorb). Une série d'exemplaires. 17. Stilicus longicollis *. Très voisin de l’Erichsoni Fvl. En diffère par la tête moins courte, non tronquée-échancrée à la base, mais arrondie jusqu’au cou à partir des yeux, qui sont notablement plus petits; corselet plus long, moins anguleux sur les côtés et plus atténué antérieurement, à ponctuation plus rugueuse et plus forte, espace lisse médian plus large; élyires plus longues, moins densément ponctuées, à tache apicale plus grande, plus claire ; bouche et antennes plus foucées : pattes foncées, d’un roux de poix. — Long., 4-4 1/3 mill. Perse septentrionale (G. Doria); Caucase (Leder). Une série d'exemplaires. Le longicollis paraît remplacer dans ces régions le St. Erich- sont cilé à tort par Eppelsheim dans le Voyage de Leder au Caucase (p. 114) et que je n’ai jamais vu de ce pays. 18. Medon lutrellus *. Taille, forme et couleurs du nigritulus Er., mais mat (excepté aux élytres qui sont un peu brillantes) sous une pubescence encore plus serrée, la ponctuation de la tête étant trois fois plus dense et extrêmement fine et celle du corselet remplacée par de très petites granulations très serrées, la ligne médiane de celui-ci réduite à une arête très fine et très étroite. Tête un peu plus large. Corselet plus large, à angles antérieurs surtout bien plus marqués, dépourvu des trois points fossulés au milieu de la marge basilaire qu’on voit chez nigrilulus. Elytres à ponctuation moitié plus dense et plus fine, granuleuse ; celle de l’abdomen aussi bien plus serrée et plus fine. — Long., 3 mill. Syrie : Jaffa (Abeille de Perrin). Plusieurs exemplaires. 19. Medon hypogæus *. Un peu plus petit que Paveyronensis Mathan, et très distinct. Etranglé au milieu, en entier d’un testacé-rougeâtre très brillant; palpes et pattes testacés. Tête plus étroite, plus rétrécie en avant, obconique, un peu déprimée sur le front; yeux bien moins sail- lants. Corselet tout autre, très étroit, bien plus petit, oviforme, très rétréci vers la base, avec les angles antérieurs effacés et les posté- rieurs obtus, à ponctuation un peu moins serrée et plus fine que chez aveyronensis. Elytres bien plus petites, notablement plus courtes, à base très étroite et de là assez fortement élargies jus- qu’à l’extrémité, à ponctuation moitié moins dense ; celle de l’ab- domen aussi bien plus fine. — Long., 2 mill. Anti-Liban : Bloudan (Abeille de Perrin). Je dois à l’amitié de M. Abeille de Perrin le seul exemplaire que je possède. . 20. Lathrobium Sahlbergi *. Du groupe du mullipuncium Grav., mais bien plus petit et tout différent. Avant-corps d'un rouge sanguin assez brillant, à pubescence flave peu serrée; abdomen noir, à pubescence plus longue, d’un gris jaunâtre: marge apicale du 6e segment, bouche, antennes et pattes d’un testacé rougeñtre. Antennes conrtes, à articles 7-10 à peine plus longs que larges. Tête à ponctuation plus fine et plus serrée que chez multipuncelum, à espace lisse encore — 228 — moindre; yeux moitié plus petits. Corselet plus court, oviforme, bien plus rétréci vers la base; tous les angles bien plus arrondis, un peu plus fortement, mais moins densément ponctué que la tête ; espace lisse longitudinal médiocre. Elytres courtes, de la longueur du corselet, un peu plus larges que lui, à ponctuation un peu plus forte, serrée, confuse, sans trace de points sériés. Abdomen à ponc- tuation peu serrée, obsolète. — Long , 5 1/4-5 1/2 mill. Turkestan: Verni, en juillet (J. Sahlberg). Deux exemplaires. Dédié au savant et zélé voyageur, John Sahlberg, de qui je tiens celte espèce. 21. Othius turcmenus *. Très voisin du punctulatus Gœze (fulvipennis F.), même taille et coloration, mais distinct par la tête bien plus densément et fine- ment ponctuée, les impressions antérieures profondes, prolongées en sillon jusqu’à la marge frontale ; le corselet à côtés fortement sinués aux 2/3 postérieurs et à angles postérieurs un peu marqués, et non très arrondis ; l’écusson ponctué: les élytres assez males, à fond alutacé el à ponctuation moitié plus fine et plus dense, surtout vers les côtés, moins convexes, plus courtes; l’abdomen aussi à ponc- tuation beaucoup plus fine et trois fois plus serrée.—Long., 11 mill. Turkestan : Verni, en juillet (J. Sahlberg). Deux exemplaires ©. Un de ces deux exemplaires (coll. Sahlberg) manque de points dorsaux au corselet. M. Reitter a décrit un chrysurus de Taschkent, voisin aussi du punclulatus; mais les caractères qu’il lui attribue, notamment la disposition des points du corselet et la couleur de l’abdomen, ne conviennent pas au {rucmenus. Je profite de cette occasion pour donner la synonymie du fulvi- pennis d'Europe: punclulalus Gæœze, Ent. Beilr., 1777, I, 730. fulvopterus Fourc., Ent. Paris, 1785, I, 167. fulvipennis Fabr. deceptivus Cuvier, Rev. Silb., 1833, I, 196. 29, Xantholinus scutellaris *. Voisin du relucens Grav., mais très distinct. Tête et corselet d’un noir bronzé très brillant; mandibules noirâtres, avec leur base — 29 = et les articles 4-11 des antennes d'un brun-roux, base du corselet el écusson d’un brun de poix: palpes, 3 premiers articles des an- tennes et pattes rouges; moitié apicale du dernier article des palpes maxillaires et élytres testacés; celles-ci avec une lache commune en triangle d'un noir bronzé atteignant le milieu, mais à sa base ne s'étendant guère au delà des 2/3 à partir de la suture; abdomen d’un testacé rougeâtre sale avec le disque des segments 1-5 enfumé. Antennes plus épaisses, plus longues, les articles 4-10 bruns, bien moins courts, 11° presque égal aux 9-10. Tèle densé- ment et assez fortement ponctuée surtout vers les côtés, et en outre de chaque côté les mêmes gros points que chez re/ucens, mais moitié plus nombreux ; saillie médiane du front plus étroite, plus longue, avec les deux sillons médians plus longs, presque paral- lèles, terminés en arrière par un gros point. Corselet plus long, subtrapézoïdal, bien plus rétréci en arrière, à côtés bien plus sinués et angles postérieurs moins marqués, à fond entièrement ponctué comme la Lête, mais pas plus fortement sur les côtés que sur le disque ; séries dorsales de 8 points, latérales de 7. Elytres plus étroites, plus longuesque chez relucens, très déprimées, à ponctua tion assez dense, uniforme, confuse, assez forte, celle des côtés plus serrée, plus fine. Abdomen à ponctuation moitié plus serrée, uniforme. —Long.,11 mill. Turquie. Un exemplaire. Le flavocinclius Hochb., d'Iméritie (variété du relucens\, offre une coloration analogue ; mais, d’après la description de Hochhuth, la ponctuation de l’avant-corps est lout autre. 23. Xantholinus tenuipunctus *. Très voisin du glaber Nordm., coloré de même, mais avec le corselet d’un rouge terne, çà et là un peu obscur, et les élytres enfumées autour et en arrière de l’écusson ainsi qu’au milien des côtés ; antennes plus fines, moins renflées vers l'extrémité, à arti- cles moirs transverses. Tête petite, plus étroite, parallèle derrière les yeux, qui sont d'un tiers plus petits. Corselet parallèle, avec tous les angles très arrondis, à séries de 8 points très fins. Ely- tres à séries de points bien plus fins, plus nombreux. Abdomen à peine plus densément ponctué. — Long., 7 mill. Monts Talysch (Xorb). Un exemplaire, — 230 — Les caractères de la tête et du corselel, la fine ponctuation et la couleur de celui ci me semblent distinguer suffisamment cet insecte du glaber. Le X. laevissimus Reitt., de même provenance, m’est inconnu et parait s’en rapprocher par la coloration ; mais la forme de la tête et du corselet indiquée par l'auteur ne convient aucunement au tfenuipunctus, et d’ailleurs Reilter compare son insecte au fasciatus Hochh., qui en est tout différent. 21. Ocypus ottomanus *. Plus petit, encore plus étroit et de coloration plus claire que le syriacus Baudi, d’ailleurs très différent. Ferrugineux à l’avant- corps, brun de poix à l’abdomen avec les marges apicales des seg- ments rougeâtres comme les palpes et les pattes, le liseré rougeâtre plus large aux segments 6 et 7. Pubescence plus longue, plus rare, fauve. Antennes à articles plus courts, surtout les 5 derniers et notamment le 41°, le 1° article”plus cJair que les suivants, les 2-6 parfois largement rougeâtres à la base. Tête carrée, à poncluation plus forte, presque moitié moins dense; yeux plus pelits. Corselet plus étroit, ponctué comme la tèle. Elytres très courtes. trans- verses, d’un quart au moins plus courtes que le corselet. à ponc- tuation plus forte, plus rugueuse que chez syriacus, celle de l’ab- domen au moins moitié plus forte et moitié moins dense. © in- connu. — Long., 11-12 1/2 mill. Constantinople, Gallipoli. Trois exemplaires ©. Se place entre similis F.et syriacus Baudi. 25. Philonthus limbatus *. Du groupe et de la forme du Ph. ventralis Gr., mais de la taille du thermarum Aubé. Noir, à pubescence brune assez rare à Pavant-corps qui est brillant, très dense à l’abdomen qui est pres- que mat à cause de sa ponctuation trois fois plus serrée que chez thermarum; distinct en outre de ce dernier par sa forme moitié plus large, courte, les antennes brunes, à 1° article d’un testacé enfumé, les palpes bruns. Tête courte et large, rectangulaire, front largement et très profondément sillonné-excavé, le sillon prolongé en arrière jusqu’au milieu de la tête; 5 gros points en série trans- verse entre les yeux, les deux rapproches de l’œil peu distants l’un de l’autre; 5 ou 6 autres places de chaque côté et vers la base ; — 231 — yeux notablement plus grands et surtout plus convexes que chez thermarum. Corselet large, court, moins arrondi aux angles an- térieurs, avec les mêmes séries de points, mais ceux-ci plus gros, le basilaire de la série dorsale écarté en dehors Elytres plus convexes, larges, carrées, à ponctuation égale, forte, d'un brun foncé à la base, devenant graduellement plus claires jusqu’à l’extrémité où elles passent au testacé sale ; repli latéral brun clair à la base, tes- tacé au delà du milieu. Abdomen large, noirâtre ; 7° segment seul brun vers l'extrémité en dessus, testacé en dessous. Pattes rousses ; tibias bruns : genoux et tarses plus clairs. © inconnu. — Long., 3 1/2 mill. Baïcal, rivière Sludianka, en juillet. Une seule ©. 26. Philonthus alaiensis *. Taille, forme et couleurs du pullus, mais antennes ncirâtres en entier, moitié plus fines, filiformes, à articles 3 à 5 égaux entre eux, notablement plus longs que larges, plus étroits el un peu plus longs que le 2°, les 6-10 nullement transverses, le 11° d’un tiers plus long que le i0°. Tète bien moins rétrécie des yeux à la base, en ovale allongé, régulier ; front très égal, convexe, les deux points entre les yeux fins, rapprochés; 7 ou 8 points seulement en arrière des yeux qui sont plus petits, moins saillants. Corselet à peine plus court, à séries discoïdales de 3 points très fins; 5 autres points placés en triangle en avant des côtés. Ecusson noir, avec quelques points fins. Elytres tout autres, étroites, un peu plus longues que larges, moins convexes, d’un vert bronzé brillant, à fond poli, à ponctuation écartée, assez forte et à pubescence brune très éparse. Abdomen à segments très peu convexes en arrière de la ligne basi- laire, à ponctuation et pubescence fines, peu serrées, manquant vers l’extrémilé de chacun. Pattes bien moins robustes, courtes, surtout les tarses qui sont très fins et passent au testacé vers l’ex- trémité. ©. 7° segment ventral à échancrure apicale tres large, peu profonde, subtriangulaire. — Long., 5 mill. Turkestan: Monts Alaï (ma collection); Djizak (collection Ep- pelsheim). Je n’en ai vu que deux exemplaires, dont un ©, des Monts Alaï. Cette espèce parait voisine de l’hyperboreus Sahlb., de Sibérie (Dudinka), que je ne connais pas, et même Eppelsheim l'y rapporte avec doute (Deut. Ent. Zeits., 1893,33%\; mais, d’après la des- — 232 — cription de Sablberg, l'hyperboreus est plus grand, ses antennes sont très différentes, le front est fovéolé, etc. L’alaiensis se place auprès du nitidulus, mais les pattes et les antennes sont autrement colorées, celles-ci ont une forme tout autre, les élvtres sont longues, vertes, à ponctuation et pubescence bien plus écartées, l’abdomen est aussi moins ponctué. 27. Philonthus turcmenus *. Très voisin de l’exiguus Nordm., d’un tiers plus petit, autrement coloré, noir avec les pattes brunes et les tarses d'un testacé sale. Antennes un peu plus longues, à pénultièmes articles moins courts. Tête un peu plus courte. Corselet moins rétréci en avant. Elytres tous autres, noirâtres, à ponctuation et pubescence moitié plus fines et moitié plus serrées. Abdomen à ponctuation et pubes- cence aussi plus fines et plus denses. ©”. 7° segment à incision subtriangulaire extrêmement large et très profonde. — Long., 4 1/2 mill. Buchara. Le D' Stauldinger m'en a cédé deux exemplaires sous le nom d’astutoides Reitt. in lill.; mais j’ai cru devoir changer ce nom, l’espèce étant très différente de l’astutus Er. 28. Quedius quadriceps *. Voisin du ventralis Arag., mais plus petit, plus étroit et d'ail- leurs tres différent. Tête et corselet d’un noir plus brillant; an- tennes ferrugineuses ; leur base, les palpes, l'abdomen et les pattes rouges, les élytres d’un testacé rougeâtre; les segments 2 à 5 de l'abdomen graduellement de moins en moins enfumés à la base et sur le disque, le 5° l’étant étroitement. Antennes plus courtes, plus épaisses au milieu que vers l’extrémité, à articles 4-10 bien plus courts, transverses. Tête tout autre, longue, presque carrée, parallèle derrière les yeux, obliquement tronquée avant la base. assez densément mais obsolètement pointillée, le © n’ayant sur le front qu’une petite fossette obsolète. Corselet bien plus étroit, moins transverse que chez sentralis, bien moins rétréci en avant ; angles postérieurs moins arrondis; base plus prolongée sur l’écus- son. Celui-ci d'un brun de poix, très lisse. Elytres carrées, à porc- tuation moins squameuse et à pubescence d’un rouge doré plus courte. Abdomen plus étroit, à ponctuation bien plus fine, trois fois plus dense et à pubescence bien plus serrée, rougeâtre. 7, 7° — 235 — segment ventral tout différent, n’offrant qu’un léger sinus étroit et peu profond. — Long., 8 1/2-10 mill. Syrie: Akbès. Un 3 et deux ©. 29. Quedius umbrinus Er. et anceps Fairm. Le marilimus Sahlb., de Finlande, est identique à umbrinus Er. type, de Suède et d'Allemagne du Nord. Mais, dans les régions méridionales, les exemplaires sont souvent plus grands, el parmi ces derniers les uns ont la ponctuation des élytres peu serrée comme le type (Turquie, Chypre, Lenkoran), les autres l’ont nota- blement plus dense (Provence, Grèce, Syrie). Cette dernière variété a été décrite par Rey sous le nom de cyanescens, el Kraalz l’avait déjà indiquée dans son travail sur les Coléoptères de Grèce (Bert. Ent. Zeits., 1858, 59). Mais, de même que pour la longueur des élytres, on observe tous les passages possibles avec le type pour la densité de la ponctuation élytrale et abdominale, et il m’a été im- possible de trouver un seul caractère constant pour les distinguer. Par contre, l’anceps Fairin. parait une espèce particulière aux Pyrénées et bien distincte de l’umbrinus, notamment par sa pubes- cence jaunâtre à l’arrière-corps, ses tempes non pointillées, le cor- selet bien plus long, à côtés moins arrondis, les 3 points des séries dorsales plus écartés, placés moins obliquement, les élytres à ponc- tuation ordinairement moins forte et plus serrée, la suture et le bord externe des élylres plus ou moins rougeâtres, l’abdomen plus densément ponctué, à marges lestacées. On trouve aussi chez l’anceps des exemplaires ailés ou aptères, les premiers à élytres plus longues, assez convexes, les seconds à élytres plus courtes, déprimées, moins densément ponctuées. C’est à tort que Rey (Brévc., 1877, 583) lui donne pour patrie Ja Savoie et les Alpes, où on ne trouve que l’umbrinus, et qu’il in- dique ce dernier des Pyrénées, où on ne l’a jamais trouvé. 30, Heterothops baïcalensis *. Très voisin des très petits exemplaires du dissimilis Grav., mais encore plus petit et surtout plus étroit ; noir, corselet d’un brun- rougeûtre ; antennes rousses, à 3 premiers articles, marges des seginents, anus et paltes testacés; élytres testacées avec une plaque commune suturale enfumée allant du milieu au moins de la base jusque près de l’extrémité. Distinct, en outre, du dissimilis par sa — 234 — petite tête plus courte, plus étroite; ses antennes bien plus courtes, à articles 6-10 nettement transverses; son corselet notablement plus court; ses élytres aussi plus courtes et bien plus élargies de la base à l’extrémité. — Long., 3 mill. Rivière Sludianka (Baïcal) : Daourie. Quatre exemplaires. Le nilens Nordm., de Crimée, qui est resté inconnu à tous les auteurs, paraît n'être, d'après la description, d’ailleurs très incom- plète, qu’un pelit dissimiiis. Je ne crois pas qu’on puisse. Jui rapporter le baïcalensis, notamment à cause de la forme spéciale des antennes que Nordmann eût sans doute signalée. 31. Tachinus Sahlbergi *. Forme, taille et coloration d’un grand T°. collaris Grav. imma- ture, mais très différent. Noir ou brun de poix ; tête ferrugineuse ; bouche, antennes, corselet, marges latérales el apicale des élytres, marges des segments de l’abdomen et pattes d’un testacé rougeûtre. .- Antennes un peu plus allongées que chez collaris. à articles 5-10 égaux entre eux, 1i° plus long, plus acuminé. Tête et corselet peu brillants, celle-là lisse, celui-ci alutacé en travers, n’offrant au plus fort grossissement que de très petits points épars à peine visibles ; côtés un peu plus rétrécis en arrière que chez collaris, les angles antérieurs plus marqués. Elytres parfois roussâtres, un peu plus longues, moins brillantes et plus alutacées que le corselet, n’offrant que de vagues séries longitudinales de petits points peu visibles et 3 plus gros, également distants entre eux, en série longitudinale sur le disque de chaque côté vis-à-vis le point juxta-basilaire du cor- selet. Abdomen à segments plus convexes que chez collauris, à ponctuation analogue, mais offrant une pubescence d’un flave doré assez longue, mais peu serrée. 6° segment pourvu au milieu des côtés d’une très longue soie noire, 7° avec 6 autres soies analogues de chaque côté. ©. 7° segment dorsal de l’abdomen triincisé, les deux lobes médians beaucoup plus saillants que les latéraux, oblus à l’extrémilé et séparés par une incision triangulaire assez pro- fonde ; en dessous, 6° segment largement échancré au milieu eu arc assez profond, l’échancrure limitée en dehors par une pelile brosse pectinée de 6 soies; 7° segment à lanières profondément divisées, sillonnées intérieurement et lerminées en pointe aiguë; @ inconnue. — Loug., 3 1/2 mill. Turkestan : Dschilarik (J. Sahlberg). Deux exemplaires ©. Je suis heureux de dédier celle espèce à mon cher collègue, M. le Profess ur John Sahlberg, en souvenir de nos vieilles et si amicales relations. 32. Hypocyptus claviger *. Très distinct du longicornis Payk. notamment par le 7° arlicle des antennes pas plus long, un peu moins épais que le 6° ; du ru- bripennis Pand. par la coloration et la ponctuation fine, trois fois plus dense des élytres ; de l’apicalis Bris, par ses antennes très courtes, brunes avec les 3 premiers articles testacés-rougeâtres et la ponctuation moitié plus dense des élytres; du seminulum par ces mêmes caractères et la coloration; de lPovulum Heer par la co. loralion et la ponctuation moilié plus dense des élytres ; ‘u discoi- deus Er. par son corselet à angles postérieurs seulement obtus et ses élytres bien plus courtes; du Z/aeviusculxs Mann. par ces mêmes caractères et sa coloration. Unique parmi les espèces européennes du genre par la forme de ses antennes lrès courtes, claviformes, à articles 3-4 courts, d’égale longueur, 5-6 plus larges et un peu plus longs, 7 plus étroit, pas plus long que le 6°, 8-10 formant une courte massue très nette, le 8° conique, un peu plus long que large, le 92 neltement transverse, le 10€ plus court que les 3 précédents réunis. Oviforme, noir, à pu- bescence brune assez dense, l’2bdomen à léger reflet cuivreux ; marges du corselet à bordure large d’un testacé rougeâtre transln- cide; élytres d’un rougeâtre obscur ; abdomen brur, à segments 6-7 flaves. Corselet plus étroit que les élytres. Celles-ci de même lon- gueur que tui à la sutare. Abdomen finement ponctué, les points formant deux séries transversales au-devant de la marge apicale de chaque segment. Bouche et paltes d’un testacé-rougeâtre. — Long., 41/3 mill. Toscane. J'ai trouvé le seul exemplaire que je possède dans la collection que j'ai acquise de feu Linder. Se place par la forme remarquable de ses antennes auprès de l’Z1. reductus Woll , de Madère, dont j'ai étudié le type unique au Bri- tish Museum ; mais ce dernier est noir avec les pattes brunâtres ; ses antennes sont brunes également avec les deux premiers articles testacés, mais elles ne sont pas claviformes et leurs articles 8-10 sout courts, surtout le 10° qui est d’un tiers plus long seulement que le 8°, tandis qu’il 2st plus de moitié plus long que celui-ci chez claviger. — 236 — 33. Myllæna tenuicornis *. Intermédiaire pour la taille entre græca Kr. et minuta Grav. Etroite et presque parallèle à l’avant-corps. D’un noir de poix ou brunâtre, à pubescence grise extrêmement fine et serrée. Remar- quable, en outre, par ses antennes longues, très fines, nulle ment renflées vers l'extrémité, d’un ferrugineux clair à articles tous bien plus longs que chez graeca, le 4° à peine plus court que le 3°, le 5° égal au 49, les 6-9 un peu moins longs, égaux entre eux, le 108 à peine plus long que le 9°, le 11° d’un tiers plus lonz que le 10° ; 1° article d’un testacé pâle ainsi que la bouche, l'anus et les pattes. Tête plus petite que chez graeca. Corselet lout autre, non obconique, peu transverse, peu rétréci en avant, subparallèle du milieu à la base, qui est à peine sinuée de chaque côté; angles postérieurs nullement saillants en arrière, obtus. Elytres à peine plus étroites que le corselet, à peine d’un quart plus courtes que lui. Abdomen plus mat que chez graeca. — Long., 1 2/3-2 mill. Toulon, Hyères, Saint-Raphaël, Cannes! Lenkoran (Leder;. Les exemplaires du Lenkoran sont plus grands que ceux de Provence. 31. Oligota pilicornis *. De la taille de granaria Er., mais extrêmement distincte dans le genre par sa forme très atténuée en avant par suite de l’étroi- tesse exceptionnelle de la tête et da corselet, ce qui lui donne un faciès de certaines Ocyusa, et ses antennes pileuses, graduelle- ment renflées sans massue aorupte. Noire, assez brillante ; élytres d’un noir un peu brunâtre; palpes et antennes ferrugineux, celles-ci d’un testacé rougeâtre plus ou moins obscur de la base au milieu; pattes d’un teslacé rougeâtre, marge du 6° segment abdominal et 7° roux. Pubescence grisâtre, fine, longue, peu serrée. Antennes relativement longues, fines, peu renflées, 2° article aussi long et à peine plus étroit que le 1°", 3° plus de moitié plus court que le 2° et trois fois plus étroit, un peu plus long que large, 49 pas plus long que large, moniliforme, 5° plus large, à peine trans- verse, 6-10 graduellement plus larges, nettement transverses, 11° de la grandeur des 9-10 réunis, obtus à l'extrémité. Tête de la largeur du bord antérieur du corselet, rétrécie derrière les yeux qui sont irès peu saillants, saus ponctuation visible. Corselet à la base moitié plus large que long, brièvement obconique, très rétréci du milieu au moins aux angles antérieurs qui sont fortement = ot — arrondis. et de là subparallèle jusqu’à la base; angles postérieurs obtus ; poncluation rare, à peine perceptible à un très fort grossis- sement. Elytres grandes, arquées sur les côtés, presque moitié plus longues que le corselet et notablement plus larges que sa base, à ponctuation nette, assez serrée, un peu râpeuse. Abdomen beaucoup plus étroit que les èlytres, un peu dilaté avant l'extrémité, à ponc- tuation très fine, peu serrée, à peine réliculée; segments 3 et 4 faiblement impressionnés en travers sur le milieu du disque en arrière de leur base; 5° notablement plus long que le 4° : 6° double du 42. — Long., 1 4/2 mill. Bordeaux ; Le Teil (Ardèche). Deux exemplaires. 31. Placusa depressa Mxklin. Parmi les Placusa européennes, deux espèces: complanala Er, et depressa Mæklin, sont remarquables par ieur corselet large, déprimé et mat; mais les auteurs les ontgénéralement confondues. La différence entre ces deux formes consiste principalement dans les antennes, qui ont les articles 4 à 6 carrés ou à peine transverses chez complanata, landis que, chez depressa, ils sont nettement transverses comme chez la pummilio Grav. La depressa est en outre toujours plus petite et plus étroite et la ponctualion de son abdomen est plus forte et plus rare. < Erichson (Gen., 196) dit de complanala et humilis: articulis 4-10 crassitie paulo brevioribus; ces termes, inapplicables à de- pressa, indiquent que son Aumilis est synonyme de complanala. Kraatz (Nat., 332) dit que les mêmes articles chez son humilis sont semblables à ceux de la pumailio. Il paraît donc avoir eu sous les yeux la depressa. Thomson (Skand, Col., III, 103) dit d'aumilis: articulo 4° trans- verso, minimo. C'est donc aussi depressa. Seidlitz (Fn. Balt., éd. 9, 440) ne dit rien des antennes, mais assimile depressa à huméilis. J. Sahlberg (Enum. Staph. Fenn., 125) assimile depressa à humilis, et sous ce dernier nom j'ai reçu en effet de lui la de- pressa. Rey (Brév., 1871, 11%) dit d’humilis: 4° article des antennes subtransverse, 5-10 fortement transverses, ce qui ne convient qu’à la depressa. d Gangibauer (Kaef. Mitt., 11, 296) ne parle pas de différences dans Revue d'Entomologie. — Décembre 1900, 16 — 238 — les antennes de ses complanala et humilis, el parait n’avoir pas connu la depressa. D’après ces indications, je pense que la synonymie de ces espèces doit être établie comme suil: 4. complanata Er. humilis Er. pumilio Rey. 9. depressa Mækl. humitis Kr. Thoms. Fvl. (Faune), Rey. La depressa parail très rare et se trouve, d’après J. Sahlberg, sous les écorces de Pinus sylvestris. Le seul exemplaire que j’en possède de France vient de Bigorre (Hautes-Pyrénées). Rey la cite aussi du Lyonnais et de la Grande- Chartreuse; mais je n’en ai pas vu de ces régions. Les autres exemplaires de ma collection viennent de Finlande, Pologne, Silésie, Ecosse, Corse et Espagne (Madrid). 35. Placusa nitida *. Unique parmi nos Placusa d'Europe, notamment par son corps très brillant, l'abdomen seul Pétant un peu moins, l’étroitesse de la tête et du corselet et sa ponctuation rare. Etroile, al:ongée, peu convexe, à pubescence brune, assez longue, écartée. Noire ; élyires, base de l’abdomen et moitié apicale du 6° segment de l’abdomen brunes ; articles 1 à 4 des antennes, tibias et tarses testacés ; le reste des ‘antennes, la bouche et le 7° segment abdominal d’un ferrugineux plus ou moins clair. Antennes plus fines que chez adseita Er., à 3° article bien plus étroit mais aussi long que le 2°, les 4° et 5° Lrès petits, égaux entre eux, les 6-10 environ moiliè plus larges que ces derniers, très transverses, les 7-10 à peine plus larges que le 6°, le 11° moilié plus long que les deux précédents, obconique. Tête plus longue, plus étroite que chez adscita ; tempes longues, parallèles derrière les yeux, qui sont notablement plus petits et à peine saillants; ponctuation fine, égale, rare, formée de granules. Corselet très étroit, à peine 1/6 plus large que la tête et d’un tiers seuiement plus large que long, très peu rétréci en avant et à peine en arrière ; angles postérieurs oblus, base à peine bisi- nuée ; ponctuation granuleuse comme celle de la lête, à peine plus forte, égale. Elyires d'un quart plus larges et d’un tiers plus longues que le corselet, à granules moilié plus gros, notablement plus nom- breux. Abdomen à ponctuation peu serrée, fine, subégale. ©, 7* segment abdominal en dessus avec une grande plaque médiane triangulaire, terminée par une callosilé rousse, brillante et flanquée 239 de chaque côté d’une forte épine oblique qui n’atteint pas tout à fait le niveau de la callosité médiane, — Long., 1 2/3-2 mill. Corse: L'Ospedale (/Revélière). _ Outre l’exemplaire © de Corse, décrit ci-dessus, j’en possède deux autres plus petils éliquetés: Hyères; mais après examen attentif de leur préparation, identique à celle du premier exem- plaire, je pense qu'ils portent uue fausse indication de provenance. 36. Atheta alpigrada *. Voisine de valida Kr. Un peu mate à l'Avant-corps, brillante à labdomen. Noire, à pubescence rousse très fine, assez dense: 1er article des antennes, élytres, bouche, anus et pattes d’un testacé un peu rougeâtre ; articles 2 4 des antennes d'un testacé enfumé, les suivants devenant d’un brun noirâtre ; tous les articles robustes, les 4° et 5° subégaux, plus longs que larges, les suivants à peine plus courts, non transverses, le 11° plus court que les trois précé- dents réunis. Tête déprimée en avant, alutacée, très finement et éparsement ponctuée. Corselet alutacé, d’un quart plus large que la tête, peu transverse, obliquement coupé du sommet au 1° tiers et de là en sens inverse jusqu’à la base; angles postérieurs obtus; disque à peine déprimé vers la base. Elytres d’un quart plus larges que le corselet, carrées, enfumées autour de l’écusson et à peine à l’angle apical externe, à ponctuation extrêmement dense et fine. Abdomen à segments 2-4 et base du 5° à ponctuation très fine, assez dense, le reste n’offrant que des points très espacés. ©. 7e segment dorsal tronqué avec environ 7 crénelures au bord apical et une petite dent obluse peu saillante de chaque côté, les 5 créne- lures médianes un peu plus saillantes que les autres ; 7° segment ventral saillant, obconique. — Long., 3 1/2 mill. Valais : Chandolin! Alpes-Maritimes : Mont Mounier, juillet (Sainte-Claire- Deville). 37. Atheta {Aloconota) diodon *. Très voisine de l’appulsa Scriba (immatura Rey). Dislincte par Sa Laille un peu plus grande, sa forme plus large, moins parallèle, sa couleur d’un brun clair, avec les segments 2-4 de l’abdomen moins foncés que lès 5° et 6°, ces deux derniers d’un brun de poix, le 6° largement d’un testacé sale à l'extrémité, 7° testacé ainsi que les tarses postérieurs, les tibias et les tarses antérieurs et intermé- — 240 — diaires, la bouche et les articles 5 à 11 des antennes. Celles-ci plus longues que chez appulsa, surtout les articles 2 à 5. Tête oviforme, élargie derrière les yeux, à ponctuation encore plus fine, un peu moins dense. Corselet plus large, un peu plus court, plus rétréci en avant, plus brillant, un peu moins densément ponctué. Elytres plus larges, à ponctuation plus visible. Abdomen plus large, bien moins parallèle que chez appulsa, avec les segments 2-4 un peu moins densément, le 5° moitié moins densément ponctués, le 69 n'offrant que quelques points. Cuisses enfumées. ©. Sillon de la tête un peu moins profond, très large surtout en avant où la dépres- sion s'’élargit jusqu’à la base des antennes ; une très large fossette à la base du corselet, atteignant le milieu; 6° segment dorsal de l’ab- domen avec une très petite dent médiane éloignée de l’extrémité ; 7e n’offrant que deux dents au milieu de son bord apical,assez large- ment divisées par une échancrure arquée.—Long.,2 1/3-2 1/2 mill. Toulouse, dans les détritus des inondations, novembre ! Drôme ! Ligurie: Busalla, en automne (G. Doria). 38. Atheta grandicornis *. Faciès d’une très petite Ocalea. Taille, forme et couleurs de l'A. sulcifrons Steph. (pavens Er), mais remarquable par sa tête et son corselet brillants, surtout le dernier dont le fond est poliet dont la ponctuation est forte, râpeuse, peu serrée, aiusi que par ses antennes un peu plus minces, bien plus longues avec tous les articles très allongés, le 3° subégal au 2€, le 102 encore un peu plus long que Jarge. Antennes d'un brun clair, les deux premiers articles plus foncés. Tête moins courte, à ponc- tuation rare, effacée ; au milieu, une large fossette oblongue, sil- lonnée. Yeux d’un tiers plus petits. Corselet convexe, plus étroit et subparallèle, à peine plus large que la tête, bien moins élargi en avant et à peine rétréci vers la base, sans sillon visible, mais avec une large fosselte basilaire peu profonde. Elytres moins mates que chez suicifrons, à ponctuation moitié plus forte et moilié moins dense. Abdomen assez brillant, à ponctuation très fine, rare, aux segments 2-4, presque nulle aux 5-6, le 7° tronqué en dessus à l'extrémité, © inconnu. — Long., 3 mill. Tyrol: Roveredo. Une seule Q. 39. Geostiba longicollis *. Extrêmement voisine de l’'armata Epp., mais moitié plus" petite, avec les antennes plus courtes, à articles 6 à 10 plus transverses, le 41° bien nlus long ; la tête plus petite, plus étroite, plus longue, ovale. régulièrement convexe chez le © (et non impressionnée conme ehez armala); le corselet plus étroit, tronqué et bien moins atténué en avant, sa base moins prolongée obconiquement sur les élytres, à fossette plus petite, non précédée d’une impression s’a- vançant sur le disque; les élytres à ponctuation moins serrée, plus fortement râpeuse, à carène du raccourcie, ne dépassant guère le milieu de la suture; enfin l’abdomen dont le 6° segment dorsal offre à son bord apical, au lieu de la longue épine redressée du d’armela, un petit tubercule dentiforme très peu saillant.— Long., 1 1/2 mill. Basses-Alpes : Les Dourbes, pic de Couar (de Peyerimhoff). 40. Geostiba conifera *. 7, Voisine de myops Kiesw. D'un testacé rougeàtre brillant avec le 5e segment d’un noir de poix, sauf à la marge apicale. Pubes- cence flave, rare, assez longue. Antennes assez renflées vers l’ex- trémité, à 3° article à peine plus court que le 28, 46 ei 5° forte- ment transverses, les 6-10 encore plus courts. Tête brièvement ovale, à ponctuation très fine, espacée, de chaque côté, sans fos- sette ni impression, Corselel peu transverse, très peu rétréci vers la base, dont les angles sont très arrondis ; une fossette très obso- lète au-devant de l’'écusson. Elytres d’un quart à peine plus courtes que le corselet, très déprimées en arrière de la base, à granula- tions assez fortes, peu serrées: un peu avant le milieu de la suture deux gros lubercules obconiques. Abdomen à segments 2-4 n’offrant que quelques points épars, les 5° et 6° à peu près imponctués, 6€ avec une petite dent cariniforme écartée de la marge apicale, 7e avec deux très petites dents à peine saillantes sur le bord posté. rieur. — Long., 2 mill. Var: La Sainte-Baume, sous les pierres des hauts sommets. Un S et une ©. 41. Geostiba thermarum *. +. Voisine de myops Kiesw.; moitié plus petite, plus brillante, à pubescence plus courte et bien moins serrée; les antennes plus op courtes, à articles 6-10 encore plus transverses ; la tête plus étroite, plus allongée; les yeux plus petits; le corselel plus convexe, à ponctuation très rare, effacée : la fossette basilaire réduite à deux petits points ; les élytres plus étroites, plus longues, à suture non carénée à la base, la carène apicale plus fine et plus courte ; l’abdo- men à ponctuation bien moins serrée, le 6° segment dorsal n’offrant qu’une très petite carène étroite, placée à sa base, et suivie d’un très léger pli à peine perceptible ; 7° segment simple en dessus, lar- gement arrondi à son extrémité.— Long., 4 1/2 mill. Pyrénées-Orientales: La Preste. Un seul S. 42. Geostiba rhunensis *. . Egalement voisine de myops et de thermarum. Taille de cette dernière. D’un testacé rougeâtre lrès brillant avec la base des antennes et les pattes plus claires. Pubescence de l’avant-corps très éparse, flave ; abdomen glabre. Antennes robustes, courles, à ar- ticles 1 et 2 remarquablement larges, 3° moitié plus étroit que le 4er, d’un tiers plus long que large, 4° nettement transverse, les 5-10 bien plus courts, d’égale longueur mais graduellement élargis, 11° gros, brièvement obconique. Tête ovale, à poncluation effacée, sans fossette ni impression. Corselet un peu plus large que la têle, suborbiculaire, peu transverse, Lrès peu rétréci en avant, un peu plus vers la base, à peine déprimé sur le disque vers la base, sans trace de fossette. Elytres d’un tiers plus courtes que le corselet, transverses, déprimées en travers au milieu, à ponctuation formée de petits granules très espacés ; suture carénée de l’écusson à l’ex- trémité, la carène divergente vers la base et à l'extrémité. Abdo- men à segments 2-4 n’offrant que 4 ou 5 granules en travers, à peine visibles, les 5° et 6° imponctués, le 6° offrant près de son extrémité deux petites carènes un peu obliques nettement séparées, le 7° obtusément saillant. — Long., 1 3/4 mill. Basses-Pyrénées : Mont La Rhune, dans la mousse humide au bord des ruisseaux ; juin (de Vauloger). La ® m'est inconnue. 13. Geostiba furcifera *. 7, D'un testacé assez brillant ; repli marginal de l'abdomen enfu- mé et5° segment d’un brun de poix. Pubescence flave, courte, rare. — 243 — Antennes assez longues, atteignant la base du corselet, peu renflées, à 32 article un peu plus court que le 2°, 4e à peine transverse, les 5-6 plus courts, peu transverses, les 7-9 encore plus courts, le 108 un peu plus long que le 9°. Tête nettement, assez densément ponc- tuée en dehors de la ligne médiane. Corselet un peu plus long que large, assez rélréci du quart antérieur au sommet, peu rétréci de là vers la base; disque largement, mais obsolètement déprimé; ponctua- tion très fine, peu serrée sur un fond visiblement alutacé. Elytres d’un tiers plus courtes que le corselet, largement déprimées en arrière de la base, à granules très fins, espacés ; une carène suturale peu élevée, s’affaiblissant de la base à l’extrémité. Abdomen visiblement alutacé, à ponctuation très fine et très écartée aux segments 2-4, réduite à quelques points aux 5-6, le 6° avec deux fortes et longues carènes obliques, à peines divisées à leur extrémité qui touche le bord apical, et quelques plis obsolètes en dehors de ces carènes ; 7° tronqué avec une très petite dent épineuse à peine saillante au milieu de sa marge apicale. — Long., 2 mill. Provence : Saint-Raphaël, Corse. Un Set une O. 41. Geostiba brevicollis *. Z. Très voisine de bidens Baudi (padana Weise), mais distincte par ses antennes plus courtes, à &4® article bien plus court, nette- ment transverse, les 5-10 aussi bien plus transverses, la tête plus nettement pointillée. le corselet bien plus court et plus large, forte- ment transverse, assez mat, plus densément pointillé, les élytres à carène suturale granuleuse, saillante dès la base, l’abdomen à ponc- tuation plus rare, bien moins marquée, les deux carènes du 6° seg- ment très petites, obliques, à peine divisées à leur extrémité près de la marge apicale. — Long., 2 1/4 mill. Mont Viso, Crissolo. Un Cet une ©. 45. Alianta bipartita *. Très jolie petile espèce rappelant l'Æygronoma dimidiata Grav. par sa Couleur, mais de laille moitié plus petite. Déprimée, assez étroite ; avani-corps presque mat, abdomen peu brillant. Pubes- cence d’un gris doré peu serrée, mais longue, surtout à l’abdomen. D'un noir de plomb; bouche, antennes, élytres, sauf environ leur — 244 — tiers basilaire, marge apicale du 6° segment de l'abdomen, 7° en entier et pattes d’un testacé orangé ; cuisses postérieures à peine obscures à la base. Antennes assez courtes, articles 4-10 neliement transverses, 11° égal aux trois précédents réunis. Tête courte, trans- verse, chagrinée, à ponctuation peu serrée, obsolète; partie anté- rieure du front imponcluée; yeux gros, saillants. Corselet d’un tiers plus large que long, suhégalement mais plus brièvement rétréci en avant qu’en arrière ; angles postérieurs marqués, obtus ; une large dépression peu profonde avant la base; ponctuation nelle, serrée, en rides ruguleuses sinueuses et transverses. Elytres carrées, d’un quart plus larges que le corselet, à ponctuation sem- blable, mais un peu plus forte et moins serrée. Abdomen un peu élargi au milieu, à ponctuation égale, fine, peu serrée. C'. 79 seg- ment tronqué à l’extrémité en dessus, un peu plus saillant et bien plus étroitement tronqué en dessous. — Long., 2 1/3 mill. Fréjus (Raymond); Corse: Corte (Revélière). Un C'et une ©. 16. Astilbus meridianus *. Très voisin de PÆrichsoni Peyr. Dislinct par ses antennes plus longues, surtout les articles 4 à 10, qui sont tous visiblement plus longs que larges (chez Erichsoni les arlictes 7-10 sont nettement transverses) et le 1!° bien plus grêle et plus long, acuminé ; sa tête à ponctuation plus écartée ; son corselet tronqué et plus large en avant (non alténué-arrondi), à excavalion longitudinale très large chez 12 ©, celle de la © ‘bien moins n arquée, effacée en avant; ses élytres notablement plus longues, plus étroites relativement au corselet, ce qui les rend bien moins transverses, à ponctuation notablement plus forte et moins serrée, celle de l’abdomen plus forte et en outre bien plus rare, surtout aux sesments 5 et 6. Chez le ©, le 7° segment est tronqué droit à son bord apical avec une dent aiguë, assez longue, de chaque côté.—Long., 4-4 4/2 mill. Montpellier (Daube). Attique ; Morée: Cumani. Un Cet une Q. Jai déjà noté (Rev. d'Ent., 1895, 95) que PÆrichsoni Peyron est une espèce propre à la Caramanie et à la Syrie, et que c’est à tort que Peyron lui assimilait l’exemplaire trouvé à Montpellier et décrit ci dessus. Cet exemplaire est une . Le seul © que je possède vient de Cumani. — 245 — 47. Diestota testacea kr. A cet insecte, décrit par Kraatz des Indes-Orientales (Wiegm. Arch., 1859, 7;. se rapporte la Mayeti Rey (Op. Ent., 1870, XIV, 196; Brév., 1871, 99, Q), signalée des Pyrénécs-Orientales (Le Perthus) et retrouvée à Cette et à Marseille, dont on ne connail que trois exemplaires français dans les collections V. Mayet, Rey et Ch. Brisout. C’est une espèce accidentellement importée chez nous de l’Asie orientale (Birmanie, Sumatra, Île Nias, Lombock\, où elle semble assez répandue. L’exemplaire © type de Rey ne diffère du type de Kraalz que par le dernier article des antennes rembruni. 48. Sipalia anatolica *. Noire, brillante, corselet à peine moins foncé et moins »srillant ; deux premiers articles des antennes, bouche, anus et pattes d’un Les- tacé rougeâtre ; le reste des antennes enfumé ; pubescence brune assez longue, peu serrée. Rappelant le groupe de ruficallis Er. par ses yeux occupant la moitié des tempes, mais voisine de granulipen- is Epp. par sa taille, sa forme, sa couleur et ses élytres raccour- cies. Antennes plus robustes, plus renflées, bien plus longues, à 4° arlicle un peu plus long que large, 5€ carré, 6° à peine trans- verse, les 7-10 graduellement raccourcis. Tête plus grosse, netle- ment ponctuée. Corselet plus large, plus court, à ponctuation moins serrée que chez granulipennis. Elytres plus grandes, un peu plus longues, plus densément et plus fortement râpeuses. Ab- domen plus rétréci à l'extrémité, à ponctuation plus forte, plus räpeuse. — Long., 2 1/5 mill. Asie-Mineure : Brousse. Un seul exemplaire. 49. Aleochara (Ceranrota) hydrocephala *. c, Voisine de leryéhroptera Grav. Même coloration, à part les antennes qui sont brunes avec le 1°" et le dernier articles testacés, la base de celui-ci obscure, le 2° article d’un testacé enfumé. Nota- blement plus large et plus robuste. Antennes plus courtes, plus épaisses, les articles 8-10 fortement transverses. Tète moitié plus grosse, plus fortement ponctuée; veux bien moins saillants, apla- tis; marge antérieure du front tronquée; tempes dilatées. Corselet — 246 — très fortement trausverse, encore plus court et plus large, bien plus arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur avant les 2/3 postérieurs, à pubesc®nce bien plus longue, laineuse, plus forte- ment ponctué avec un fin sillon médian peu marqué. Elytres à pu- bescence plus longue, à suture simple. Abdomen à ponctuation forte, serrée, égale aux segments 2-5, un p u moins dense, confuse au 6°, qui offre des s-rtes de plis obsolètes, longitudinaux ; 2€ seg- ment avec un très petil tubercule, 6° simple, 7° largement arrondi à son extrémité. ©, tête plus petite.— Long , 5-5 1/2 mill. Gannat, avril; Le Puy, mai! Gap! Dijon (Rouget); Hautes-Pyré- nées: Aragnouet, Eaux-Bonnes, Caulerets, Gavarïnie, dans les mousses (Pandellé). 50. Aleochara (Ceranota) diversicollis *. 7. Egalement voisine d’erythroplera, mais distincte à première vue par la forme tout autre du corselet et les caractères ©. Plus convexe, plus étroite, atté‘nuée en avant. Corselet d’un roux plus clair, à peine enfumé, d'un tiers plus long et plus étroit, atténué de la base en avant, à côtés à peine arrondis, presque moitié plus large à la base qu’à l’extrémité. Elytres à suture simple. Abdomen presque lisse; 2e segment avec un gros tubercule ; 6° relevé au milieu de la marge apicale en une très forle dent conique très sail- lante ; 7° tronqué. ®, ponctuation de l'abdomen rare, mais bien visible ; 6° segment inerme. — Long., 4 1/2-5 mill. Pyrénées-Orientales: Le Vernet (de Germiny); Saint-Marlin- Lantosque, août (Linder\. Un j'et une ©. 51. Aleochara (Ceranota) opacina *. G. Extrêmement remarquable parson avant-corps mat, très alutacé et son abdomen peu brillant aux segments 2-4 qui sont finement et très densément ponctués, assez brillant aux 5-6 dont la ponctuation est moitié moins dense, bien plus forte et râpeuse. Large, robuste, noire; corselet d'un brun de poix; marges des segments 2-5 rou- geâtres ; marge du 6° plus largement, bouche, antennes, élytres et pattes testacées-orangées: parfois les articles 5-11 des antennes bru- nâires. Celles-ci plus robustes, bien plus claviformes que celles d’erythroptera, articles 2 et 3 égaux entre eux, 4 et 5 p u trans- verses, 6 10 beaucoup plus courts, 11° très large, grand, oblus. Tête plus grosse, orbiculaire, à ponctualion rare, obsolète ; front déprimé en avant. Corselet moins large et moins court, très rétréci — 247 — du milieu en avant, très dilaté-arrondi après le milieu, puis très rétréci obliquement et un peu sinué, à ponctuation serrée, fine; des traces d'un sillon longitndinal obsolète. Elytres peu trausverses, ponctuées comme le corselet, notablement plus larges que lui. Ab- domen à 2° serment offrant une forte carène ob'onique: 6° avec une forte dent saillante au milieu de son bord apical ; 72 tronqué presque carrément.— Long., à 1/2 mill. Hautes-Pyrénées : Aragnouet, prairies élevées, en juillet (Pan- delté) ; Basses-Alpes : pic de Couar (de Peyerimhoff) ; Alpes-Ma- rilimes: Saint-Marlin-Vésubie, août (Ph. Grouvelle). Suisse. 52. Aleochara navicularis *. Voisine de læviqala Gyil. (bisignala KEr.). Taille moyenne de celte espèce, ponctuation squamuleuse analogue des élytres, mais moitié plus serrée et plus fine et forme différente, atténuée en avant et en arrière, avec une ponctuation de l'abdomen égale et beaucoup plus serrée, plus fine et plus aciculée. D'un noir de poix peu bril- lant, surlout aux élytres: pubescence brune, fine, assez longue et assez dense ; antennes brunes, à 2 premiers articles et tarses rou- geâtres ; cuisses et tibias roussâtres. Antennes moins épaisses, à 4° article un peu plus long que large. Tête et corselet à ponclua- tion plus serrée, plus nelte. Elytres un peu plus longues. Abdomen obconique ; 72 segment dorsal tronqué, à peine sinué à son bord apical. — Long , 3 1/2 mill. Irkoutsk. Un exemplaire. 53. Aleochara ignipennis *. Forme et taille movenne de /ævigala GyIl. Remarquable par sa couleur, ses antennes très fines et la ponctuation forte, éparse du corselet et des élytres. D’un noir très brillant, à pubescence fauve, rare; antennes enfumées, plus claires à la base ; élytres d’un rouge sanguin vif, enfuméces à l’extrème base; palpes et pattes d’un rou- geâtre un peu obscur. Antennes peu renflées, à articles 2 et 3 égaux entre eux, 4° à peine plus long que large, 5° et 6° plus courts, 7 10 nettement transverses, 11° presque aussi long que les trois précédents réunis. Tête n'offrant de chaque côté que des points épars, fins; yeux très grands, aplalis. Corselet très trans- — 248 — verse, d'un tiers plus large que long, très convexe, forlement ré- tréci mais très peu arrondi de la base à l'extrémité, celle-là forte- ment rebordée ; angles postérieurs arrondis. Elytres de la longueur du corselet, un peu plus larges, à ponctuation squameuse. Abdo- men peu rétréci vers l’extrémité, à ponctuation forte, aciculée, assez dense à la base des segments 3-5, plus fine, plus dense sur presque tout le 6° segment, le 7° finement échancré-sinué, à créne- lures obsolètes, peu serrées. — Long., 4 mill. Perse septentrionale. Un exemplaire. 51. Aleochara parvicornis *. Voisine de cephaliea Fvl., mais moitié plus petite et bien moins brillante. Etroite, parallèle, convexe. D'un noir de Foix, à pubes- cence flave assez longue et dense à l’avant-corps, plus rare à l’ab- domen. Antennes rousses, leur base, la bonche, les élytres, l’anus et les pattes d'un testacé orangé. Antennes fines, courtes, peu ren- flées, à articles 4-10 nettement transverses, 11° égal aux trois pré- cédents réunis, acuminé. Tête noire, grosse, à ponctualion assez dense, nette, avec un pelit espace longitudinal imponctué:; yeux gros, saillants. Corselet transverse, à peine d’un tiers plus large que long, peu rétréci des 2/3 postérieurs à l'extrémité, moins rétréci vers la base, à angles postérieurs très obtus; ponctuation nelte, serrée, un peu räpeuse. Elytres très transverses, un peu plus courtes que le corselet, pas plus larges que lui à le base, celle-ci étroitement enfumée; poncluation très fine el très dense. Abdomen avec les segments 2-5 à ponctuation nelle, serrée, un peu ràpeuse, celle du 6° segment moins serrée, celle du 72 très dense, égale, ce dernier tronqué à l’extrémité. Pattes àssez grêles; tarses postérieurs un peu plus courts que les tibias, notablement plus courts que ceux de la cephalica. — Long., 3 1/3 mill. Sarepta (Becker). Un exemplaire. 55. Aleochara arachnipes *. Voisine de spadicea Er. (procera Er.). D'un noir obscur, bril- lante; élytres et anus d’un noir de poix; antennes, cuisses et ti- b'as ferrugineux, genoux et tarses d’un testacé orangé. Distincte . = Dig = de spadicea par sa couleur, sa forme étroite, allongée, sa pubes- cence grise bien plus fine, plus courte et plus dense; ses antennes bien plus robustes et plus lougues, tous les articles étant presque parallèles, au moins d’un liers plus longs, le 11° presque double de celui de spadicea ; la lêle et surtout le corselet plus étroits, à ponctuation moitié plus fine, celui-ci à côtés fortement sinués dès avant le milieu jusqu’à la base, dont les angles sont bien plus marqués; les élytres à ponctuation moitié plus fine et moitié plus serrée, celle de l’abdomen quatre fois plus fine, bien plus serrée ; les pattes encore plus longues et plus grêles, surtout les tarses postérieurs, dont les articles 2-4 sont moitié plus longs que chez spadicea. — Long., 3 1/2 mill. Turkestan : Ala-Tau. Un exemplaire. 56. Aleochara capitata *. Très remarquable par sa petite tête à ponctuation très forte el serrée et son corselet très large et très court, rappelant celui de la morion Grav. Allongée, subparallèle, d'un noir assez brillant à lavant-corps, très brillaut à l’abdomen; 1‘ article des antennes, dernier arli le des palpes el Libias d’un testacé rougeâtre; cuisses d’un rougeâtre enfumé, parfois rouges ; mr- ges apicales des segments abdominaux d’un rougeàtre obscur; tarses flaves; bord apical des élytres à peiue roussâtre. Pubes- cence brune, assez serrée à l’avant-corps, très rare, pileuse à l'abdomen. Antennes tres fines, longues, à peine renflées, à articles 5 9 peu transverses, 402 moins coutt, 412 brièvement conique. Corselet convexe, moitié plus large que la tête et moitié plus large que long, très fortement arrondi latéralement, arqué à Ja base, à ponctuation tiès fine, assez serrée, devenant moins marquée sur le disque où l’on voit parfois une trace de sil- lon; angles postérieurs obtus. Elyires uu peu plus larges et un peu plus longues que le corselet, déprimées, à pouctuation nette, serrée, subrâpeuse, marge apicale très sinuée près de l’azgle ex- terne qui forme une sorte de deut. Abdomen à segments 2-4 large- ment et très profondément canaliculés en travers à leur base, con- vexes en arrière où ils sont finement et éparsement ponclués comme le 5° qui n’a qu’un sillon basilaire ; 6° à ponctuation plus fine; 7° légèrement échancré à l'extrémité, — Long., 2 1/2-3 mill. Buchara. — 250 — 57. Thiasophila nitescens *. Faciès rappelant l'Euryusa castanoplera Kr. Assez brillante, subparallèle, ferrugineuse, convexe ; côtés du corselet et élytres vers la suture ou en entier rougeâtres; mejeure partie du 5° segment ei base du 6° plus ou moins brunes; bouche, antennes, anus et pattes d’un testacé rougeûtre. Voisine de canaliculala Rey, mais d’un tiers plus grande et tout autre. Antennes plus robustes, plus longues, unicolores. Tête moins forlement ponctuée. Corselet assez brillant, bien plus large et plus court, moitié plus large que long, bien plus rétréci en avant, à ponctuation bien plus visible, surtout sur le disque; marge basiluire bien plus large; impression anté- scutellaire de la base netle, transverse, longue; pas de sillon lon- gitudinal. Elytres assez brillantes, plus étroites et plus longues que le corselet, moins sinuées près de l’angle apical externe. Abdomen à ponctuation notablement plus forte, plus serrée, égale.— Long., 3-3 1/3 mill. Drôme : Gorges d'Omblèze: Alpes-Maritimes : Saint-Martin-Lan- tosque, août! Hautes-Pyrénées : Vielle-Aure, écorces de sapin (Pandellé). 58. Ocyusa grandis *. Plus de moitié plus grande que picina Aubé et toute différente. D'un noir profond, assez mate à l’avant-corps, plus brillante à lab- domen; genoux et tarses roussâtres. Pubescence grise très fine, très dense. Antennes fines, lougues, très peu renflées, 3° article un peu plus court que le 2€, 4-6 plus courts, égaux entre eux, 7-10 un peu plus courts, égaux entre eux également, tous non transverses; le 11° oblong, un peu plus long que les deux précédents réunis. Tête grosse, très finement alutacée, à ponctuation fine, serrée. Corselet très convexe, dun quart plus long que large, oblong, faiblement rétréci et un peu sinué du milieu à la base qui est très finement marginée ; angles postérieurs obtus; une très large fossetle, peu profonde, au devant de l’écusson, prolongée en avant en sillon large et obsolète; ponciualion très fine et très dense. Elytres car- rées, notablement plus larges que la base du corselel, assez con- vexes, à ponctuation tiès serree, un peu plus nette que celle du corselet. Abdomen large, convexe, assez atlénué vers Pextrémilé, à ponctuation très dense, égale, encore plus fine que celle du cor- selet ; segments 2-4 avec un sillon profond, transverse, lisse, à leur base. — Long., 2 3/4 mill. Mont Rose, juillet ; Mont Viso : crissolo! Deux exemplaires. 59. Ocyusa cartusiana *. Taille, couleurs et faciès d’Atheta analis Grav., mais distincte à première vue par son corselet large, orbiculaire, et ses élytres très courtes, d’un quart au moins plus ciurtes que ce dernier, ce qui lui donne un aspect de Geostiba. Tête et abdomen noirâtres; cor- selet et élytres ferrugineux ; antennes d’un testacé rougeâtre ; leur 1er article, la bouche, le 6° segment abdominal, sauf le 1° tiers basilaire, le 7° segment et les paltes lestacés. Avant-corps un peu mat; abdomen assez brillant. Pubescence d’un roux flave, très fine, serrée. Antennes atteignant environ l’extrémité des é!ytres, très peu renflées, à 4° article carré, 5° plus court, les 6-9 transverses, le 10° un peu plus long que le 9°, le 11° de la longueur des 3 pré- cédents réunis, acuminé. Têle à ponctuation obsolète, assez dense. Corselel convexe, peu transverse, peu rélréci en avant; angles postérieurs arrondis avec la base; une impression à peine sensible en travers au-devant de l'écusson; ponctuation très fine, très serrée, à peine ruguleuse ; uue trace de sillon longitudinal très obsolète au milieu du disque. Elytres très transverses, notable- ment plus étroites à la base que le corselet, nettement élar- gies de leur base à l'extrémité, très finement et densément ridées- ponctuées obliquement en travers. Abdomen de la largeur des ély- tres à la base, s’élargissant au milieu, rétréci ensuite jusqu’à lex- trémité, à poncluation serrée, obsolète, s’efflaçant davantage sur le 6° segment, — Long., 4 2/3 mill. Grande-Chartreuse, forêts au-dessus du couvent, sous les écor- ces; août ! Un exemplaire. 60. Hygropora densa *. Très atlénuée en avant et en arrière, assez convexe ; très remar- quable par la forme da 119 article des antennes. D'un noir profond, peu brillant ; 7 segment de l'abdomen, genoux et tarses roussâlres. Pubescence grise, pruineuse, extrêmement fine et dense. Antennes longues, robustes, peu renflées vers l'extrémilé, 3° article un peu plus court et un peu plus large que le 2e, le 4° un peu plus long que large, les 5-10 graduellement plus courts, les pénultièmes peu transverses, le 11° de forme anormale, plus long que les deux pré- cédents réunis, et brusquement étrangle-rétréci après le milieu, de sorte qu’il semble formé de deux articles distincts, dont Je dernier est bien plus étroit, plus court et conique. Tête très convexe, très densément et linement ponctuée, Corselet nettement transverse, d’un tiers plus large que la tête, fortement rétréci en avant, plus brièvement et un peu moins fortement en arrière; base nettement marginée ; angles postérieurs oblus ; une très large fosseile, assez profonde au devant de l’écusson, prolongée en large sillon qui s'at- ténue jusqu'à l’extrémité; ponctuation plus serrée, plus forte que celle de la tête, subrâäpeuse. Elytires très longues, de la largeur du corselct à la base, d’un tiers environ plus longues que lui, enfon- cées derrière l’écusson, à poncluation analogue à celle du corselet, mais encore plus dense et plus fine. Abdomen fortement atténue vers l’extrémité, à ponctuation extrêmement serrée et extrêmement dense, à peine moins serrée au 6° segment qui est moitié plus long que le 5°, les 2° et 3° impressionnés en travers au milieu de leur base. — Long., 2 1/2-2 2/3 mill. Hautes-Alpes : Queyras, Saint-Véran: Lautaret, juillet, dans les mousses (de Peyerimhoff); Mont Viso: Crissolo ! Alpes-Mariti- mes : Mont Mounier, août (Sainte-Claire-Deville). 61. Oxypoda rudis *. Du groupe de la filiformis Redt. (terrestris Kr.), mais très remarquable par la ponctuation relativement très forte de l’avant- corps, râpeuse sur le corselet et les élytres. Etroite, subparallèle, d’un testacé rougeûtre assez brillant ; tête et antennes, sauf le 4°" article, à peine enfumés; segments largement brunâtres à la base, 5° en entier et 6°, sauf le tiers apical, d’un brun noirâtre, 7° brun sauf la marge apicale. Pubescence assez longue, flavescente, un peu laineuse à l’avant-corps. Astennes courtes, robustes, renflées notablement vers l’extrémité, 4° article nettement transverse, Îles 5-10 très fortement transverses, graduellement éiargis, 41° moitié plus long que les deux précédents réunis, obconique. Tête à ponc- lualion grosse, assez éparse. Corselel convexe, très transverse, for- tement et presque obliquement atténué des angles postérieurs à l’ex- trémile; ceux-ci obtus ; base arquée, peu sinuée près des angles : pas d'impression ni de fossette ; ponctuation serrée. Elyires un peu plus longues que le corselet, subcarrées, à poncluation plus serrée, plus râpeuse. Abdomen à p°ine plus large au milieu, peu atténué à extrémité, à ponctuation moitié plus fine que celle des élytres, serrée aux segments 2-4, moins dense el encore plus fine aux 5-6. — Long., 2 1/3 mill. Valais : Loèche, août ! Un exemplaire. — 253 — 62. Oxypoda nimbicola *. Voisine de formicelicola Mærk. Assez large, subparallèle, con- vexe. D'un noir ou d’un brun de poix, presque mate à l’avant-corps, un peu moins à l’abdomen; élytres un peu brunes; côtés du corselet roussâtres; bouche, antennes el pattes rougeâtres; moitié apicale du 6° segment de lPabdomen et 76 d'un testacé rougeûtre. Pubescence d’un gris roussâtre, très fine et serrée. Antennes robustes, assez courles et épaisses, peu renflées, à 3° article un pen plus court, mais bien plus étroit que le 2€, 4e carré, 5-10 nota- blement plus larges, graduellement plus courts, les 7-10 assez transverses, le 11° un peu plus court que les trois précédents réu- nis, oblong, robuste. Tête très densément, obsolètement ponctuée. Corselet fortement transverse, très rétréci en avant, presque pa- rallèle du milieu à la base, dont les angles sont très peu obtus; celle-ci nettement rebordée, fortement sinuée de chaque côté; une large fossette tres obsolète au-devant de l'écusson; ponctuation fine, très dense, un peu ruguleuse en travers. Elytres notablement plus longues que larges, à peine plus larges que le corselet, ponc- tuées de même. Abdomen peu rétréci vers lextrémité, à ponctua- tion très fine, très dense aux segments 2-5, moins serrée au 68. — Long., 2 4/5 mill. Mont Rosa: Macugnaga ; Savoie : La Vanoise, août! Hautes-Pyré- nées : Arrens, au bord des plaques de neige { Pandellé). Revue d’Entomologie, — Décembre 1900, 47 — 54 — LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE 1900 ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), avocat, rue Emeric-David, 10, à Aix- en Provence. — Coléoptères et Hyménoptères d'Europe. ALLUAUD (Charles) {ÿ, rue du Dragon, 3, à Paris. — Coléoptéres d'Afrique. ANDRÉ (Ernest), notaire honoraire, rue des Promenades, 17, à Gray (Haute-S:ône). — Æntomologie générale; Hémiptères el Hyménoptères du globe, surtout Formicides et Mutillides. ANTESSANTY (labbé Gabriel pb’), aumônier du lycée, à Troyes. — Coléoptères ei Hyménoptères de France. ARGOD (André-Albert), à Grest (Drôme). — Coléoptéres. Asric (Auguste), notaire à Feurs (Loire). — Coléoptères de France. AUTRAN (Eugène), chalet des Charmilles, près Genève (Suisse). — Homoptères palearctiques. BEAUCHÈËNE (Ferdinand LE), capitaine au 70° de ligue, boulevard de Laval, 25, à Vitré (Ille-et-Vilaine). — Coléoptères de France. BAUDI LE SELVE (chevalier Flaminio) 4, via Bareltu, 18, à Turin. — Coléoptères d'Europe et circa. BEDEL (Louis) $ÿ +4, rue de l’Odéon, 20, à Paris. — Coléoptéres d'Europe et circa. BELLEVOYE (Lucien), graveur, rue de Talleyrand, 27, à Reims. — Coléoptères et Hémiptères. BELON (Faul-Marie-Joseph}, professeur de théologie, quai de Tilsitt, 8, à Lyon. — Coléoptères d'Europe et circa: Lathridiens et Cerambycides exotiques. BERG (D' Carlos), directeur du Musée d'Histoire naturelle, à Buenos- Aires (République Argentine). — £Zrtomologie générale, surtout Lépidoptères. BEKGROTH (E.), à Tammerfors (Finlande-Russie). — Coléoptéres, Hémiptères. BLANC (Edouard) &ÿ +, rue de Varennes, 52, à Paris. — ÆErtomolo- gie generale, surtout Coléoptéères d'Europe et d'Afrique. BLANCHARD (Frédérick), à Tyngsboro, Mass. (Etats-Unis). —Cu/éop- tères de l'Amérique du Nord. — 255 — BLEUSE (Léon), rue Marceau, 11, à Rennes. — Coléoptères d'Eu- rope. BLONDEL (E.), notaire, rue de l’Ecole-de-Droit, 2, à Dijon.—Coléop- tères de France. Bogeur (Henry), banquier, rue Lafayette, 54, à Paris. —Coléoptéères d'Europe. Borivar (Ignacio), professeur d’Entomologie à l’Université, Musée de Historia natural, et Moreto, 7, à Madrid. — Coléoptéres et Orthoptères d'Europe. Boucouont (Antoine), avocat, rue Steffen, 13, à Asnières (Seine). — Coléoptères, Hémiptéères gallo rhénans, Lamellicornes d'Eu- rope; Lucanides du globe. Bour@Eots (Jules) &*, à Sainte-Marie-aux-Mines (Alsace). -— Coléop- tères d'Europe ; Malacodermes exotiques. BOYENVAL +4, place Saint-Jean, 1, à Dijon. — Coléoptéres d'Eu- rope. BRABANT (Edouard), à Escaudœuvres par Camb'ai (Nord). — ZLépi- doptères d'Europe. Brgpoin (Gustav), Kranckeplatz, 1, à Halle sur Saale (Saxe). — Hémiptéres. BuGnion (D' Edouard), professeur d'anatomie à l’Université, Mont Olivet, à Lausanne (Suisse). — Coléoplères d'Europe; Anato- mie et Mœurs des Insectes. Buysson (comte Robert pu), boulevard Saint-Marcel, 70, à Paris. — Hyménoptères, surtout Chysides. Buysson (marquis Henry pu), au château du Vernet, par Brout- Vernet (Allier) ; l'hiver, rue de Grenelle, 151, à Paris. — Coléop- téres d'Europe, surtout Elatérides. CaILLOL (Henri, avocat, rue Traverse-du-Chapitre, 18, à Marseille. — Coléoptères de France. CARPENTIER (L.), rue Laurendeau, 172, à Amiens. — Coléoptéres de la Soinme. CARRET (l'abbé A.), aumônier de l'institution des Chartreux, à Lyon. — Coléoptéres d'Europe. | CARVALHO MONTEIRO (Antonio-Angusto DE), docteur en droit et ès sciences naturelles, rua do Alecrim, 70, à Lisbonne. — £Zépi- doptères du globe. CASEY (Thomas L.), capitaine du génie, K. street, 1419, à Washing- ton (Etats-Unis). — Coléoptéres de l'Amérique du Nord. CHAMPENOIS (Amédée), conservateur des forêts, en retraite, rue Mi- chel-Ange, 9 bis, à Auteuil-Paris. — Coléoptères d'Europe et circa ; Hémiptères de France. CHANRION (l’abbé), aux Chartreux,à Lyon. —Coléoptères de France. — 256 — CuoBauT (D'), rue Dorée, 1, à Avignon. — Coléoptères d'Europe, DANIEL (D' Charles), Schwind-strasse, 27, à Munich. — Coléoptères d'Europe. DEGors (Alfred), receveur de l’Euregistrement, à Pont-Audemer (Eure). — Coléoptères de France. DESBROCHERS DE3 LOGES (Jules), rue de Boisdénier, 23, à Tours. — Coléoptères d'Europe el circ«. DESMÉ (E.), à Saint-Loup-sur-Thouet (Deux-Sèvres). — Coléoptères et Hémiptères paléaretiques et exotiques. DODERO FU GIUSTINO (Agostino), via Torre dell’ Amore, 9, à Slurla- Gênes (Italie). — Coléoptères d'Europe. Dozzrus (Adrien), rue Pierre-Charron, 35, à Paris.— Æntomologie générale. DonGé (E.), attaché à la Banque de France, avenue de Châlillon. 36, à Paris. — Coléoptéres gallo-rhénans. Driancourr (Victor), distillateur, rue de Paris, 119, à Saint-Denis (Seine).— Coléoptéres. Dugois (Albert), boulevard de la Reine, 65, à Versailles. — Co/éop- tères d'Europe. DuBourGaIs (A.), directeur de l'Ecole primaire supérieure, rue Guilbert, 15, à Caen. — Coléoptères d'Europe. EverTs (D' Eduard), professeur à l’Ecole moyenne, Stationswes, 79, à La Haye. — Coléoptères d'Europe. Fagry (Joseph DE), place Saint-François-Xavier, 3, à Paris. — Co- léoptères de France. FAIRMAIRE (Léon) $ÿ, rue du Dragon, 21, à Paris. — Coléoptéres, Hémiptères, Hyménoptères. FauconneT (Marie-Louis). rue Carion, à Autun (Saône-et-Loire).— Coléoptères d'Europe. FAUvEL (Charles-Albert) xX $#, avocat, rue Choron, 3, à Caen. — Cotéoptères gallo-rhénans; Lépidoptères de Normandie: Staphylinides exotiques; Coléoptères des Atlantides et de la Nouvelle-Calédonie. FERDINAND, prince de Bulgarie (Son Altesse Royale), à Sofia.— Æ7- tomologie générale, surtout Lépidoptéres. Finor (Adrien) #, Capitaine d'état-major en retraite, rue Saint- Honoré, 27, à Fontainebleau (Seine-et-Marne). — ÆEntomologie générale, surtout Orthoptéres. FLacx (Carl), à Aschalfenburg (Bavière). — Coléoptères d'Europe, Tricopterygides, Phalacrides. FLaAMary, rue de l’Observatoire, à Clermont-Ferrand. — Diptères. FOKKER (D' A,-J.-F.), avocat, à Zierikzee (Pays-Bas). — Hémip- téres. er FRADIN (Paul). avoué au Tribunal civil, rue de la Poste, à Parthe- nay (Deux-Sevres). — Coléoptères de France. FRANÇOIS (Ph.), docteur ès sciences naturelles, rue Monsieur-le- Prince, 20, à Paris. — Æntomologie générale. FRÉMINVILLE (P. DE), Champ-de-Mars, 7, à Bourg (Ain). — Coléop- tères d'Europe. GADEAU DE KERVILLE (Henri) #4 £ÿ, rue du Pont, 7, à Rouen. — Entomologie générale de la Normandie. GAULLE (Jules DE), rue de Vaugirard, 41, à Paris. — ymenop téres. GAvoy (Louis), rue de la Préfecture, 5 bis, à Carcassonne. — Co- léoptères d'Europe. GAZAGNAIRE (Joseph), rue Félix-Faure, 29, à Cannes (Alpes-Mari- times) — Anatomie et histologie; Myriapodes. GoBErt (D'Emile) $ O Lÿ, rue Victor-Hugo, 51, à Mont-de-Marsan. — Diplôres. Gozis (Maurice DES) #4, avocat, place de l’Hôtel-de-Ville, à Montlu- con (Allier). — Æntomologie generale française, surtout Coléoptères, Hémiptères et Hyinénoptères. GROUVELLE (Antoine) %, directeur des tabacs à la Manufacture du Gros-Caillou,quai d'Orsay, 63, à Paris. — Coleéoptères de France; Clavicornes exotiques, surtout Cucujides. GROUVELLE (Jules) $, ingénieur civil, avenue de Observatoire, 18, à Paris. — Coléoptères d'Europe. GROUVELLE (Ph.), rne de Gergovie, 69, à Paris. — Coléoptères de France. GUÉDEL (D' V.), cours Berriat, 68, à Grenoble. — Coléoptères de France. Guyon (Henri), rue Bertin-Poirée, 13, à Paris. — Æntomologie générale. HERVÉ (Ernest), ancien notaire, place Thiers, 14, à Morlaix (Finis- tère).— Coléoptéres et Hémiptères d'Europe. HEYDEN {D' Lucas, von) FH, major en retraite, Schlossstrasse, 54, Bockenheim. près Francfort-sur-Mein (Allemagne). — Æntomo- logie générale, surtout Coléoptéres. HoRvATH (D'° G. pe), directeur du Musée zoologique national, Déli- bab-utcza, 15, à Budapest (Hongrie). — Æemiptéres. JAKOWLEFF (W.), à Eupatoria (Crimée-Russie). — Coléopteres et Hémiptères. KieKkaLDY (G.-W.,, Saint-Abbs, à Wimbledon {Surrey- Angleterre). — Hémiptères aquatiques, Locustides. KRAATZ (D' Gustav), Linkstrasse, 28, à Berlin. — Coléoptères. KUNGKEL-D'HERGULAIS (Jules) O XX, assistant d’entomologie au ose Muséum, rue d’Obligado, 1, à Paris. — Æntomologie generale ; Anatomie. LABORATOIRE D'ENTOMOLOGIE du Mnséum, rue Cuvier, 57, à Paris. LA FuENTE (José Maria DE), à Pczuelo de Calatrava (Ciudad Real- Espagne). — Coléoplères d'Europe. LaJoye (Abel\, courtier, rue Ruinart-de-Brimont, 13, à Reims (Marne). — Coléoptères d'Europe. LaAMEy (Adolphe) ÿH, conservateur des forêts en retraite, cite des Fleurs, 22, aux Batignolles-Paris. — Coléoptères d'Europe et circa. LARGLAUSE (R. Savin pe), au château de Montlouis, par Saint-Julien- l’Ars (Vienne). — Coléoptères de France. LAVAGE (Henri), avocat, rue de l’Aiguillerie, 1, à Montpellier. — Coléoptères. LEESBERG (A. F. A.), avocat notaire, Jan Hendrik straat, 9, à La Haye. — Coléoptères d'Europe. LELONG (lPabbé), aumônier militaire, rue Chanzy, 88, à Reims (Marne). — Coléoptères d'Europe. LE PILEUR (D' Louis), rue de l’Arcade, 15, à Paris. — Coleoptéres. LévelzLé (Albert) {ÿ, avenue d'Orléans, 19, à Paris. — Coléoptéres d'Europe et du Nord de l'Afrique: Trogositides ; Hémip- téres. LocxAy (D' Em.) médecin de quartier, 1061, IT, à Prag (Bohème). — Coléoptères d'Europe. LomBARD (Félicien)., rue Roquebrune, à Marseille. — Coleoptères et Diptères de France. LumEAU (pe) %, chef de bataillon au 78 de ligne, à Limoges, — Coléoptères, Hémiptères. Mac-LAcHLAN (Robert), Westview, Clarendon Road, Lewisham, à Londres. — Névropteres. MARMOTTAN (D'), rue Desbordes-Valmore, 31, à Paris-Passy. — Coléoptères et Hémiptères d'Europe et circa. MARTIN (René), avocat au Blanc (Indre). — Névroptères d'Europe : Odonates du globe: Coléoptères de France. MARTINEZ Y SAEZ (Francisco), professeur au Musée d'histoire natu- relle, calle San Quintin, 6, à Madrid. —Coléoptéres. $ MASON (Philippe B.), membre de la Société Linnéenne de Londres, à Burton-on-Trent (Angleterre). — Coléopteres. Mayer { Valéry). professeur à l'Ecole d'Agriculture, rue de l’Univer- sité, 33, à Montpellier. — Coleoptères d'Europe et circa : Mœæurs des Insectes; Entomologie appliquee. Mayr (Rev. Matthaeus), professeur au gymnase, à Hall (Tyrol). — Hémiptères ; Cicadines. — 259 — MËGE (J.), curé de Villeneuve, par Blaye (Gironde). — Coléopteres et Lép'doptères de France. MELicuaR (D' Léopold), Maximitianplatz, 14, IX, à Wien (Autriche). — Coléoptères et Heémiptères, surtout Cicadines. MINSMER (J. J.) $, capitaine en retraite, rue Denfert-Rochereau, 3, à Saint-Etienne. — Co/éoptères de France. MOntanDox (Arnold L}), Filarete, à Bucarest (Roumanie). — Ænto- mologie générale, surtout Hémiptères-hétéroptères. NaDar (Paul), rue d'Anjou, 51, à Paris. — Coléoptères. NICOLAS (André), ancien magistrat, rue Saint-Malo, 23, à Valognes (Manche). — Carabides et Longicornes d'Europe ; Carabus et Dorcadion du globe. NORMAND (D' Henry), médecin major au 4e tirailleurs, à Fondouk- Djedid (Tunisie). — Coléoptères du Nord de l'Afrique. ObtEr (Georges). rue de l'Université, 39, à Paris. — Coleoptéres d'Europe. PANDELLÉ (Louis), rue du Pradeau, 2, à Tarbes. — Coléopteres, Hémiptères et Hyménoptères. PAULI (Hugo), Stefansplalz, 8, à Wien (Autriche).— Coléoptéres et Hémiptères d'Europe. PAVEsI (Pietro), professeur à l’Université royale, à Pavie (Italie). — Entomologie générale. PÉRINGUEY (Louis) }, sous-directeur du Muséum, à Cape-Town {Golonie du Cap). — Coléoptéres d'Afrique. PEYERIMHOrF (P. DE’, garde général des forêts, boulevard Gassendi, 48, à Digne. — Coléoptères d'Europe. Pic (Maurice). à Digoin (Saône-et-Loire). — Coléoptères d'Europe el circa, surtout Longicornes, Anthicides, Ptinides et Bru- chides du globe. PIGNOL (D'), ancien chef de clinique de la Faculté, rue Pigalle, 34, à Paris. — Coléopteres. PLANET (Victor), no aire à Entre-Deux-Guiers (Isère). —Coléoptères de France. POLLE DE VIERMES (Léon), rue Saint-Jean, 55 bis, à Pontoise (Seine- et-Oise). — Coléoptères de France. PARTER (Ch.-Ernile), casilla n° 1108, Valparaiso (Chili). — Coléop- tères. PORTEVIN (Gaston), rue Dubais, 12, à Evreux.— Coléoptères d'Eu- rope, surtoul Clavicornes. Puron (D' Auguste), à Remiremont (Vosges). — Coléoptéres, Hémiptères, Hyménoptères. RarrRAY (Achille) &, consul général de France à Cape-Town (Colo- nie du Cap).—Coléoptères d'Afrique; Psélaphides exotiques. = (960 = RaGus4 (Enrico), via Stabile, 89, à Palerme (Sicile). — Coléopteres d'Europe. RÉGIMBART (D' Maurice), rue du Meilet, 11, à Evreux.— Coléoptéres d'Europe; Dysticides, Gyrinides et Hydrophilides du globe. ReiTTER (Edmund), à Paskau (Moravie!. — Coléopteres. RENAUD /J.-B.), avenue Victor-Hugo, 171, à Paris. — Coleoptêres d'Europe. REUTER (D' O. M.) Grasviksgatan, 6, à Helsingfors (Finlande-Rus- sie), — Hémiptères-Hétéroptères paléarctiques; Podurides. RoELOrs (Paul-J.), rue du Palais, 16, à Anvers (Belgique). — Co- léoptères d'Europe. Romanorr (Son Altesse Impériale le grand-duc Nicolas Michaïlo- vitch), à Saint-Pétersbourg. — Ænlomologie générale, surtout Lépidoptères. Royer (Maurice), rue de Villiers, 55 bis, pare de Neuilly (Seine). — Coléoptères et Hémiptères SAHLBERG (John), professeur d'Entomologie à l’Université, Alberts- gatan, 32, à Helsingfors (Finlande-Russie). — Coléoptères et Hémiptéres. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE (J.), lieutenant d'artillerie, rue Penchienatti, 12, à Nice. — Coléoptères et Hémiptères gallo-rhénans. SEDILLOT (Maurice) £ÿ, avocat, rue de l'Odéon, 20, à Paris. — Co- léoptères et Hémiptères. SHAPOSCHNIKOW, 60, Pouchkinskaia, à Kharkow (Russie). — Coléop- tères. SHARP (David), conservateur au Muséum de l’Université, Hawthorn- dene, Hills Road, à Cambridge (Angleterre). — Coléoptères. SICARD {D' A.), médecin-major à la légion étrangère, à Diégo-Suarez (Madagascar). — Coléoptères de France. STECK (Théodore), assistant au Muséum zoologique, à Berne (Suisse). — Entomologie générale. TESTOUT (Ch.), greffier à la Cour d’appel, cours Berriat, 112 à Grenoble. — Coléoptères et Lépidoptères de France. THéry (André), à Seint-Charles (Constantine-Alsérie).— Coléoptères d'Europe et circa; Longicornes et Buprestides exotiques. VACHAL (Joseph), à Argentat (Corrèze). — {1yménoptères et Dip- tères (Syrphides) gallo-rhénans VALENTIN, fondé de pouvoirs à la Recette générale, rue d’Amilly, 54, à Chartres. — Coléoptères de France. VAULOGER DE BEAUPRÉ (Marcel), capitaine au service géographique de Parmée, rue de Grenelle, 119, à Paris. — Co/éoptères d'Eu- rope el circa. WaARNIER (Adolphe), rue des Templiers, 8, à Reims (Marne). — Coléoptères de France. — 261 — Wasmanxx (Erich), S. J., Bellevue, à Luxembourg.— Co/éoptères, surtout myrmécophiles. XAMBEU (Vincent) $#, capitaine adjudant-major,en retraile, à Ria, par Prades (Pyrénées-Orientales). — Znsectes de France: mœurs et métamorphoses. ZurcHER (Charles), chimiste, maison Boeringer, Zurcher et C'e, rue Thiers, 9, à Epinal. — Coléoptères de France. 142 COMPOSITION DU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ POUR 1900-1901 Président : M. le D' Auguste PuTroN, à Remiremont. Secrétaire et Bibliothécaire: MN. Albert FAUVEL, rue Choron, 3, à Caen. Trésorier : M. A. DUBOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen. DÉLÉGUÉS RÉGIONAUX : MM. Louis BEDEL, à Paris, Jules BOURGEOIS, à Sainte-Marie aux-Mines. Louis PANDELLÉ, à Tarbes. Elzéar ABEILLE DE PERRIN, à Aix. — 262 TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES NOUVELLES. 1 COLÉOPTÈRES Achenopsis inæqualis Fvl.. D Adda æthiopica Fvl. æqualis Fvl.... Aleochara arachnipes Fvl.. Aljanta bipartita Fvl capilata "Rvl..." hydrocephala Fvl. diversicollis Fvi.. ionipennis Fvl.., navicularis Kvl.. parVicornis Fvl.. opacina Fvl MO ON CES Auiblyopinus Germaini Fvl. » » JelSkT'eRvI EE WaterhouseiFvl Anexodes albicauda Ab.... )) longiveutris Ab.. Anthobinm denusipenne Fvl. Astenus siculus Fvl D) » » » >) cribrellum Fvl.. albipilis Fvl.... Walker MEME EEE HObATUSAEVIE ETES picltipenunis Fvl.... Aslilbus meridianus Fvl... Atheta æquinoxialis FvI ... » API rat a EMI Tee bihamala Fvl..... dOTONAAVIPREEAR CE Normandi Fvl...... grandicornis EFvl.... Attalus rugipennis Ab..... DAS ERTAUUS PANIER » marginipenuis Ab.. DSC DIA D ERPEENS : D EX QUISLUS AD... D'AMDIZONALUS ADP. 10 71 7% 248 249 245 19 re [er] 19 rs 19 t© ré D 1 -— LS 19 O9: RO RO RO: tt D D OI ES 1 19 t © © © À Or Qc 9 b9 240 17% 175 175 176 176 177 Bledius gabonensis Fv1..... 6% » curticornis Fvl 68 » aculeatus vin... 69 » » Colotes seliatus Ab .. » contaminatus Ab... Colpometopus Pithecus Ab. Conurus tropicus Fvl AMPICONSAANI ESS" Calliderma obsoletum Fvl.. Chalicorus ferox Ab triguttatus Ab.. Coprophilus dimidiatipennis Evil Cryptobium Severini Fvi... Ctenomastax varicolor Fvl. Deliphrum micros Fvl Toig-#te HA DAS Se Digrammus (n. g.) miricollis Fvl... Diochus senegalensis F\I. . 7 Edrabius (n. #.) Philippianus ENIRRE SR Ee 65 Geostiba brevicollis Fvl.... 243 » conifera Fvl...... 241 D furet er AMAR 0 2 » longicol'is Fvl.. 271 » RUN EN SIS MAMIE » thermarum Fvl... 241 Hedybius Simoni Ab....... 171 D longicoxis Ab.... 172 » sycophanta Ah... 179 » prænotalus Ab... 172 » fasciculatus Ab.. 173 » maculifer Ab: ..""A74 Heterothops baïcalensis Fvl. 233 Holotrochus Helmsi F\I.... 187 » vagepunclatus Fvl. 187 » microphthalrmus Fvl. 188 — 263 — Holotrochus anophthalmus Bilsese sonate 20e 188 Homalium azoricum Fvl, 249 » cordicolle Fvl 220 » cribriceps Fvl. . 221 » asturicum Fvl... 92921 Hygropora densa Fvl...... DO Hypocyptus claviger Fv1... 235 Lathrobium Sahlbergi Fvl.. 227 Lesteva bucharica Fvl.. 229 » DOSSESARVIESN ART 293 Medon fulvus Fvl......... C9 DUR ITLSMEIIENNPSEUE 227 » hyposæus Fvl...... 92 Myllæna tenuicornis Evil... 256 Ocypus ottomanus Evl..... 230 Ocyusa cartusiana Fvl...., 251 DOTAaNndIS Evene 250 Oligota pilicornis Fvl...... - 236 Othius turemenus Fvl.....,. 298 Oxypoda nimbicola vi. 253 » MOIS EMILE EE 252 Philonthus alaiensis Fvl... 231 » limbatus Fvl.., 230 » turcmenus Fvl, 232 Phlæopora nitidiventris Evi. Placusa nitida Evil... ....* Fv] sise etes so © eue ele ? feroleite.e Platyprosopus ochraceus Fvl. Pseudocolotes cribripennis Pseudocolotes plagiatus Ab. » buccator Ab, » agnaius Ab.. | Quedius quadriceps Fvl.... | Scopæus parvicornis Fvl.. » brachycerus Fvl... Sipalia anatolica Fvl..,.... Stilicus Korbi Fvl.... » longicollis Fvl.:.., Tachinus Srhlbergi Fvl.. Tachyporus Vaulogeri Fvl Thiasophila nitescens Fvl.. Trogophiœus genalis KFvl... » congoensis Fvl. » apicicornis Fvl. Xantholinus inuus Fvl., » scutellaris Fvl. » tenuipunetus Fvl. 90 HÉMIPTÈRES Colpura luteifusula Bredd.. » nigrifusula Bredd.. » scrutatrix Bredd.. » imbellis Bredd.. » inermicoliis Bredd. » tuberculicoilis Bredd. » angulicollis Bredd, » armillata Bredd., » stenocephala Bredd, 20% 206 207 209 210 210 211 241 212 Colpura stenocephaloides Bredd ë Colpura Schultheissi Bredd. Sciophyrus sulcicrus Bredd. » Horvathi Bredd. Typhlocolpura decoratula Bredd ee... ss... ….... Xanthocolpuravenosa Bredd. 3° HYMÉNOPTÈRES Chrysis Laodamia Buys.. DRRTNONES PNEUS ee 151 135 Chrysis rhodochalcea Buys.. » rubricollis Buys.... 61 238 66 22 228 213 214% 198 199 . 495 196 135 137 = pu — Chrysis barbata Buys...... 138 | Chrysis auxifera Buys..... 154 » appendiculala Buys. 138 » orientalis var. afri- D'AVachall Buys-. er 140 Canus Buys..... 155 > Moriceana Buys. 1Z1 » plusia var. cœrules- » Martinella Buys.... 142 CEDSABUNSE. 70 156 DAMINSUELA BUS: 143 | Chrysogona bicallosa Buys. 131 Du CANICTONI BUTS... .. 144 ME lampis PIC BUS... 07 126 » Friesei Buÿs..... EUR » syriacus Buys. .. 126 » diabolica Buys 115 | Hedychridium modestum » inuus Buys.., 146 BU VS ESRI RENNES 129 » apiata Buys....... 149 | Hedychridium planifrons » iraniensis Buys.... 150 UNS 00 Blenie à, 20,00 oo 0129 » sefrensis Buys..... 150 | Hedychridium Buyssoni D TAIAMBUYS RE 00. doi BUVS He RANCE ALERTE 129 D DNS TARBUVER ET CET 159 | Hedychridium Davidi Buys. 131 » lycea v. pigra Buys 153 | Holaphris congoensis Buys. 127 » fulvicornis var. late- Parnopes Vareillesi Buys... 156 ralis Buys..... 153 | Spinolia rugosa Buys..... 192 1° DIPTÈRES Chortophila tarsifimbria Chortophila nigronilens Pand.. 249-279 Pan TER 266 » concomilans » congenerataPand. 266 » Pand .. 251-9287 » dentiens Pand. 268-299 » pygialis Pand. 252 » dejecta Pand . 273 » excavans Pand 253 » gentiane Pand. 274 v quintilis Pand. 253-279 » litigata Pand. 974 » rhinotmeta Pand. 253-279 » impubicollis Pand. 276 » curtinasuta Pand.254 » separabilis Pand. 276 » rubiginans Pand. 254 » exclavans Pand. 278 » inaequa Pand. 255-279 » excubans Pand. 2S2 » biumbrosa Pand. 256-274 « palmodes Pand. 281 » cyclicansPand. 256 » nasulula Pand. 285 » discussa » diducta Pand. 285 Pand.257-277-289 » margarilans Pand. 288 » iusperala Pard. 260 » orbitalis Pand. 289 » quinquevirgalaPand.261 » retrostimulea Pand. 290 » longipilis Pand. 261 | Kgle sextana Pand........ 239 » dilaminataPand. 262 » Rondonia Pand.…...,. 240 » nuccicornis » trigonigaster Pand.... 242 Pand .. 264-288 | Hydrophoriaspeculiventris » impubicoilis Pand. 265 nl ao ce Do Hydrophoria patellans Pand. 222 Ilyÿdrophoriabiciliaris Pand, 232 » detergens Pand 229 » bicalcarea Pand. 233 » quaerenda Pand. 229 ) flabellifera Pand. 23% » subcalva Pand. 230 » uniciliata Pand. 235 > acerba Pand... 239 » vacans Pand.. 235 » stimulea Pand, 232 » lopheta Pand.. 236 — 966 — TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NONS D'AUTEURS ABEILLE DE PERRIN (E.) Malachides recueillis par M. E. Simon BELON (R. P.). Buysson (H. pu). Buyssox (R. LU). BREDDIiN (E.). FAUVEL (A.). PANDELLÉ (L.). SHARP (D'). XAMBEU. Planches I et I. au Cap de Bonne-Espérance........ 163 Voyage de M. E. Simon à l'ile de Cey- lan. Malachides. OP CUTOPOOS E 178 A propos de trs récents sur 1e L'OURIMOIAL CRT EN Faunegallo-rhénane. Elatérides (suite), paginalion spéciale. ...,....... 925 à 264 Contributionaux Chr no duglobe 125 à 140 Materiae ad cognitionem subfami- PAC PACRUCEDNAITITEERERCREE 19% Staphyliniôes nouveaux de Barbarie... 57 Aimblyopinus, Myotyphlus et Edra- 1 ©t DLUSENEEE SC DO DSi MENCIE: 61 Slaphylinides nouveaux de Kinchassa (CONTO) AE CNRS CRETE EE LOC Sur une tribu nouvelle de Sta nine. 123 Bledius morio et Xantholinus ele- DANS Te ee cn Re ne 0 160 Nouveau genre de Tachyporien du Cau- CASE ere ar To ec c 161 Sur les Oxytéliens de la Nouvelle-Zé- landes re Se 2e rie Re 181 Description et figure du T'yphlocyptus PAR AENEL.. TA TER0RE Aloe 190 Staphylinides paléaretiques nouveaux... 218 Etudes surles Muscides de France (3° par- tie) (suite) (pagination spéciale). 224 à 292 Sur la famille Discolomidae..... Pre Co Mœurs et Métamorphoses d’insecles (2° Mémoire, 2 partie) (swite) .. 1 à 29 Liste des Membres de la Société (1500)..... ASE: 5e 254 Tables alphabétiques... OUCICMIONLAOEONORT ET CCC Caen, imp, A, Le Bovtoux, MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisation powr: 1900. MM. Pavesi, à Pavie.— Leesberg, à La Haye.— Warnier, à Reims. — Royer, à Neuilly. — Melichar, à Wien. Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres ‘qui n’ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1900, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS. rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l’envoi de la Revue. Les Tomes I à XIX de la Revue (1882-1900) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes Ï à X, pris ensemble, seront cédés pour 40 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de 6 fr. chacun. Ouvrages reçus pour ia Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1900. Nes 8 et 9 (Echange). ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1900. Nes 6 à 10 (Echange). COLÉOPTÈRES Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro- phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie) On envoie, des listes d'échange et de vente promptement et franco aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- - tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestimniungs-Tabellen der europæischen Coleopteren — Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » La A CÉDER COLLECTION TYPIQUE DE STAPHYLINIDE FA D'EUROPE ET CIRCA, entièrement revue par M. AIS bert FAUVEL et provenant des collections Linder, Jave Lethierry, Boucart, Walter Rothschild, Fuss, Moc- querys, etc. ER Cette collection comprend 722 espèces et 1 709 exem 6 plaires (6 exemplaires au maximum par espèce). D Prix franco : 210 francs. S'adre-ser au bureau de la Revue. D' A. PUTON. ere DE LA FAUNE dE 4° Edition. Edition ordinaire, franco............. Verts ù Id. sur une colonne, EAN CO A Le re PE Joindre un mandat- poste à l& demande. EN VENTE AU BUREAU DE LA Revue:: CATALOGUS COLEOPTERORU EUROPÆ, CAUCASI & ARMENLE ROSSICÆ Aucrorimus D' L. v. Heypen, E. Rerrrer er J. Cette 4° édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglh: Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l'ouvrage original et de la monographie où chaque espèce est décrite, ainsi que ses diverses en patries. Elle contient 420 pages. RP Édition ordinaire sur 9 colonnes, franco.....:... des el Edition sur une colonne (catalogue-étiquettes ou memento) PDC ee nn Late Me Ne die prrsessesss NE Le Joindre un mandat-poste à la demande REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XX. — 1901. — No 1. (12 numéros par an) CAEN TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 1901 Sommaire du n° 1 (1901). Anthobium nouveau de France, par J. Sainte-Claire-Deville. # Staphylinides nouveaux du Japon, par A. Fauvel...... S ir Amblyopinus nouveau, par le même......,......... He 5 Mœurs et métamorphoses des Insectes (9° Mémoire, 3° partie), par le Capitaine Xambeu......... Se Det NOR RP Re UN l Etudes sur les Muscides de France (3° partie) (suite), par FF SPARABIIES RTL ES SPRL Dee nee RSS . 293 à 308 (Ce travail est publié avec une pagination spéciale). MM. MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÉTÉ {Chaque insecie communiqué doit porter sa localité précise) A.Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides, Eucnemides, Elaterides, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides, Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo-rhénans). Bourgeais, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lycides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (Formicides et Mutilliäes de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). R. Martin, au Blanc (Nevroplères d'Europe, surtout Odonates). R. P. Belon, àLyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et circa- Anthicides et Ptinides du globe). A. Carret, aux Chartreux, Lyon (Coléoptères, surtout Carabides d'Europe). G. Breddin, à Halle-sur-Saale (Hémiptères exotiques). Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides du globe). Dr O.-M. Reuter, à Helsingfors (Hémiptères-Hétéroptères paléare- tiques ; Podurides). G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé- miptères aquatiques; Locustides). Nota. — MM. les Sociétaires qui voudraient faire partie du Comité sont priés d’en informer le rédacteur de la Revue. REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE REVUE D'ENTOMOLOGIE Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL MR EE NOR CAEN TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 1901 A #4 sara : stagtomoin pesant 4 ob: : ETATS vu Le È . : + 1e nue ano ns 2 /] a n < - s. = 1 cs ï AR à & r] à 1 . J { 4 0" E 5 L CR Y P, n : : ? ER LA LT L É? Pr t4 k MAN ATÉI ON MER MAO ETR 3 DA DE . Rt suge A rue: “ig < : w _ ; 2 L x L N 3 : e) ST or ANTHOBIUM NOUVEAU DE FRANCE Par J, SAINTE-CLAIRE-DEVILLE. Anthobium miricolle (Fauv. in litt.). Nigrum, elytris piceis, margine posteriore rufescente, antennis rufis, versus apicem vix infuscatis, pedibus rufo-testaceis. Caput et pronotum dense reticulata, haud nitida. Caput fere impunctatum, prope oculos non striolatum. Pronotum remote punclatum, valde transversum, versus apicem a media parte leviter attenuatum, an- gulis posticis latissime rotundatis. Coleoptera nitida, punelis crebris mediocribusque insculpta. Abdomen sat nitidum, subliliter denseque punctulatum. — Long., 2,2-2,5 mill. d. Caput excavalum, utrinque ante antennæ acetabulum tuber- culo plus minusve robusto instruclum ; antennæ validissimæ ; pro- notum latissimum, elytrorum latitudinem superans, in medio sub- sulcatum, versus apicem obsolete bituberculatum ; elytra in latitu- dine caput cum pronoto fere æquantia, subparallela, vix oblique truncata. ® Caput planum, muticum ; antennæ mediocres; pronotum ely- iris angustius, planum; elytra capite cum pronoto multo longiora, postice dilatata, oblique truncata. Cette espèce se place à la suite de l’Anthobium robustum Heer ; -sur une colonne FACE: FOR ve 9 fr. 20 Joindre un mandat-poste à la demande. EN VENTE AU BUREAU DE LA Revue : CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ, CAUCASE & ARMENIE ROSSICEÆ AucroriBus D' L. v. Hevyoen, E. Rerrrer er J. WEise Cette 4e édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglhauer, £ppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l'ouvrage original et de la monographie où chaque espèce est décrite, ainsi que ses diverses patries. Elle contient 420 pages. Édition ordinaire sur % colonnes, franco................. 42 fr. 75 Edition sur une colonne (catalogue-étiquettes ou memento) PPRNCO ES LR nm le een à e) AR AU ae eee ele on reve de PStere 19:25 Joindre un mandat-poste à la demande REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XX. — 1901. — Nos 8 et 4. (12 numéros par an) CAEN TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 1901 Sommaire des n° 3 et 4 (1901). Mœurs el métamorphoses des Insectes (9° Mémoire, 3° partie), par le Capitaine Xambeu......... er AR US MAN Vin e PA 45. Voyage de M. le D' Bugnion au Venezuela, en Colombie et aux Antilles. — Staphylinides, par A. Fauvel.......,.......... 69- Anomalie du prothorax chez deux Staphylinides, par le même. 92. Etudes sur les Muscides de France (3° partie) (suite), par Le PANAGUÉ RAS NES Re PL ra sers . 309 à 324. (Ce travail est publié avec une pagination spéciale). Obs. Les deux vlanches du mémoire sur les Staphylinides du Vene- zuela seront distribuées ultérieurement. MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÉTÉ {Chaque insecte communiqué doit porter sa localité précise) MM. A. Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides, Eucnemides, Élaterides, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides, Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo-rhénans). Bourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lvcides).. Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). R. Martin, au Blanc (Nevroptères d'Europe, surtout Odonates). R. P. Belon, àLyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et circa- Anthicides et Ptinides du globe). A. Carret, aux Chartreux, Lyon (Coléoptères, surtout Carabides d'Europe). * G. Breddin, à Halle-sur-Saale (Hémiptères exotiques). Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides au globe). Dr O.-M. Reuter, à Helsingfors (Hémiptères-Hétéroplères paléare- tiques ; Podurides). G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé- miptères aquatiques; Locustides). Nota. — MM. les Sociétaires qui voudraient faire partie du Comitg sont priés d'en informer le rédacteur de la Revue. AE — par deux styles cylindriques assez allongés terminés par une très longue soie. Dessous déprimé, le premier segment thoracique triangulairement incisé, les segments abdominaux de couleur moins prononcée, à cils moins accentués, flaucs incisés, segment anal prolongé en un court pseudopode cylindrique cilié, à bout tronqué, à cloaque rentré, à fente en long : un bourrelet latéral assez accentué longe les flancs. Pattes très développées, jaunâtres, ciliées et spinosulées, hanches massives, trochanters coudés, cuisses et jambes comprimées, tarses en forme de court onglet rougeâtre aciculé. Stigmates petits, elliptiques. blanchâtres, à péritrème rougeâtre, la première paire sur le bourrelet de séparation des deux premiers segments thoraciques, les suivantes au-dessus de ce bourrelet et au tiers antérieur des huit premiers segments abdominaux. Notre larve porte comme traits distinctifs sa lisière frontale quadridentée, son disque céphalique ridé, ses longs styles caudaux et son court pseudopode cylindrique. Dans les forêts de pins des environs de Ria, en juillet, sous les écorces des conifères, vit cette larve qui est très agile, elle pénètre dans les galeries des larves xylophages qu’elle recherche pour s’en nourrir ; elle attaque aussi les nombreuses petites larves et vers qui pullulent dans les lieux frais qu’elle habite. Adulte. N'est pas rare en juillet et en août dans le milieu dans lequel s’est développée sa larve. Elaphrus uliginosus Fab. var. pyrenæus. (Fairmaire, Faun. Franç., 1851, 1, p. 7). Larve. Longueur, 7 millim. ; largeur, 1 millim. Corps allongé, obconique, charnu, blanchâtre, finement granu- leux, couvert de courtes soies rousses, convexe en dessus, déprimé en dessous, à région antérieure large, arrondie, la postérieure atté- nuée et bifurquée. Tête grande, transversalement ovalaire, finement granuleuse, avec courts cils épars, ligne médiane obsolète, bifurquée au vertex en deux traits aboutissant à la base antennaire, disque lisse, mar- qué de quatre incisions, les deux médianes courtes, deux gros points enfoncés en arrière de la lisière frontale qui est droite et bidentée ; mandibules courtes, robustes, falquées, rougeûtres, à tranche externe excavée, à pointe noire et dentée, avec faible dent Revue d'Entomologie. — Mars 1901, 4 FAURE noirâtre au milieu de la tranche interne; mâchoires à tige droite forte, cylindrique, avec lobe réduit, denté, et palpes intérieurs de deux articles, le terminal subulé, les palpes extérieurs à article basilaire court, le deuxième grand, renflé, le troisième moins accentué, cylindrique, le terminal subulé, menton à base carénée, très réduit ainsi que la lèvre iuférieure, palpes à premier article renflé, le deuxième acuminé; languette saillante, spinuleuse ; antennes longues, arquées en dedans, jaunâtres, à bout annelé de testacé, premier article long, deuxième plus court, troisième allongé à extrémité évasée avec court article supplémentaire latéral, qua- trième réduit, prolongé par deux cils ; ocelles, un groupe de six points rougeâtres disposés autour d'une protubérance noire. Segments thoraciques larges, transverses, convexes, à côlés éparsement ciliés, avec ligne médiane pâle commune aux segments suivants, le premier plus large que la lête, en entier couvert d’une plaque jaunâtre, transversalement incisée, deuxième et troisième moins développés, recouverts d’une plaque brunâtre, à côtés incisés. Segments abdominaux larges, transverses, atlénués vers l’ex- trémité, à flancs garnis de longs cils, couverts d’une plaque bru- nâtre, granuleuse, à bords antérieur et laléraux liserés de noi- râtre, chargée de quatre longs cils, deux de chaque côté de la ligne médiane, segment anal prolongé par deux longs styles noueux, iparticulés, avec soie à chaque nœud et une plus longue au bout. Dessous finement granuleux, plus pâle et moins cilié qu'en dessus, avec rangée de plaques cornées, jaunâtres, aux segments abdominaux ; nseucpode long, cylindrique, courtement et éparse- ment cilié : un bourrelet latéral formé d’une protubérance biciliée à chaque arceau longe les flancs limitant la zone d’action des deux régions dorsale et ventrale. Pattes très allougées, blanchâtres, spinuleuses et ciliées; han- ches longues, à base lachée de noirâtre, à bout teinté de rougeàtre, trochanters coudés, réduits, cuisses prolongées, subcomprimées ainsi que les jambes qui se terminent par un long tarse srmé de deux fortes épines rougeâtres. Sligmatles irès pelits, orbiculaires, blanchâtres, à péritrème brunâire, la première paire sous le rebord latéral et sur le bour- relet de séparation des deux premiers seyments thoraciques, les suivantes au-dessus de ce bourrelet et au tiers antérieur des huil premiers segments abdominaux. Celle larve se fait remarquer par sa conformation générale, par les incisions de son disque céphalique, la forme de ses palpes maxillaires et labiaux : elle vit sur les bords humides des filets des y 2 eaux vives de la montagne; dès qu’arrivent les premiers froids, elle s’enterre sous une pierie, sous un tronc, pour se transformer aux premières belles journées du printemps. Adulte. N’est pas rare en mai et juillet dans les siles où comme larve il s’est développé. Lucagus cervus Linné. (Mulsant, Peclinicornes, 2° éd., 1870, p. 8). Larve. Longueur, 80 millim. ; largeur, 15 millim. Corps arqué, un peu bosselé, charnu, blanchâtre, lisse et lui- sant, couvert de quelques poils roux épars, convexe en dessus, déprimé en dessous, arrondi aux deux extrémités, la postérieure bilobe. Tête développée, arrondie, cornée, d’un beau jaune d'orange, lisse et luisante, impercepliblement ridée, avec rares poils épars sur la surface, exceplé sous la buse antennaire où ils sont réunis en une pelite touffe, ligne médiane jaunâtre, bifurquée au vertex en deux traits onduleux aboutissant à la base antennaire, une petite fossette au confluent des deux traits, deux autres plus en avant; lisière frontale droite, noirâtre, quelques gros points, en arrière du milieu, de chacun desquels émerge un cil; épistome large, trapé- zoïdal, fortement ponctué ridé, rougeâtre, à bord blanchâtre ; labre semi-elliptique, ponctué, cilié, frangé de longs cils roux; mandi- bules fortes, triangulaires, à tranche externe rugueuse, rougeâtres et ciliées à leur base, noirâtres à leur extrémité dont la pointe est obtusément bidentée et unirainurellée à la droite, tridentée et birainurellée à la gaucue, avec molaire au tiers inférieur de la tranche interne ; mâchoires larges, obliques, géniculées, couvertes de touffes de poils roux, lobe détaché, large, pectiné, armé de deux fories épines noires, écartées; palpes maxillaires coniques, obli- ques, tiès développés, jaunâtres, annelés de teslacé, de quatre articles garnis de cils le long de la tige ; menton très développé, transverse, à base ciliée, lèvre inférieure pâteuse, bilobée, char- sée de longs cils, surmontée de deux palpes labiaux rougeûtres, éroits, biarticulés, et d’un rudiment de languette implantée de longs cils rougeâtres ; antennes développées, latérales, arquées, en- châssées dans un long pédoncule fixe, de quatre arlicles rougeà- tres, à tige ciliée, les deux premiers annelés de testacé, le premier court à bout renflé ainsi que le deuxième qui est plus allongé, troisième moindre, à bout prolongé en pointe au-dessous du qua- trième qui est réduit et dont le milieu est renflé et unicilié ; ocelles sans traces ni vestiges, AS — Segments thoraciques charnus, blanchâtres, avec taches sous- cutanées obscures, lisses et luisants, éparsement cilies, courts, très larges, transverses, à flancs tuméfiés et garuis de bouquets de cils, parcourus par une ligne médiane sombre commune aux huit segments suivants, s'élargissant mais peu d'avant en arrière, le premier un peu plus large que la têle, subcoriace, à fond plus blanc, marqué sur les côtés d’une tache lancéolée, jaune citron, à milieu incisé, l’extrémité de l'incision bifurquée, par suite formé de deux étroits bourrelets, deuxième et lroisième coupés par deux incisions qui en relèvent les intervalles en trois bourrelets, un pre- mier entier, un deuxième médian, le troisième accentué sur les flancs. Segmenis abdominaux blanchâtres, très développés, fortement convexes, éparsement ciliés, à flancs dilatés, les trois premiers fortement renflés, accusant par leur volume une forte gibbosité, couverts d’une masse de courtes spinules suivies d’une rangée transverse de courts cils à leur bord postérieur qui est membraneux el incisé en dessous, les trois suivants plus développés encore, spi- nulés et ciliés, les trois derniers lisses et luisants, de plus en plus développés, sans spinules mais avec cils t'ès épars, sac grand, arrondi, à milieu circulairement incisé, au milieu de la surface ipcisée sont renfermées deux valves oblongues, cornées, calleuses et jaunâtres, séparées par le cloaque dont la fente est longitudinale; lincision circulaire est cordiforme. Dessous, la région thoracique est renflée et fortement ciliée, les segments abdominaux déprimés, lisses et luisants, très éparsement ciliés, de couleur moins accentuée qu’en dessus, les bords des anneaux blanchâtres, poche échancrée garnie de très courtes spi- nules rousses mêlées à des poils épars: un bourrelet très accentné et cilié longe les flancs délimitant la zone d'action des deux régions dorsale et ventrale. Pattes trés développées dirigées en avant, jaunâtres, garnies de courtes spinules et de longs poils, hanches courtes, robustes, appuyées sur une lache transverse, cornée et jaunâtre, lavées d'une tache triangulaire blanchâtre sur laquelle s’appuie le trochanter qui est long et avancé en forme de pointe intérieure à la troisième paire, cuisses courtes, renflées, jambes fortes, subcomprimées, pro- longées par un court onglet rougeâtre et acéré à la première paire, obtus et tronqué aux deuxième et troisième : à la base des hanches de la deuxième paire de pattes est une arête noire à base pointillée, à bord strié. Stigmates petits, rougeâtres, à péritrème foncé, en forme de croissant ou de C, la première paire un peu plus grande sur le 0 0 bourrelet de séparation des deux premiers segments thoraciques, les suivantes au-dessus de ce bourrelet et au milieu environ des huit premiers segments abdominaux. Les traits particuliers à cette larve sont: les fossettes de sa région cranienne, les épines du lobe maxillaire, le prolongement du troisième article antennaire, les taches du premier segment thora- cique, les lobes terminaux, la forme des trochanters et du tarse. C’est dans les vieux bois à moitié enterrés, dans les vieilles sou- ches qu’elle perfore pour s’en nourrir que l’on trouve cette larve, tout bois lui est bon pourvu qu’il soit mort, son passage est accusé par de larges excavations ligneuses dans l’intérieur desquelles elle se tient le corps arqué, rongeant de jour et de nuit jusqu’au mo- ment de sa transformation, ne s’arrètant dans cette œuvre que dans l’entretemps des mues. Quoique connue depuis fort longtemps, cette larve a été jusqu'ici imparfaitement décrite par tous les auteurs qui er ont parlé, c’est ce qui nous a engagé à reprendre sa description. Philonthus laminatus Creutz. Dans notre 9 Mémoire sur les Mœurs et Métamorphoses (Revue d'Entom., 1898, p. 25), nous avons fait connaître la larve de cette espèce; aujourd’hui nous décrivons la nymphe que nous avons trouvée en juin sous la couche terreuse d’un nid de lapins. Longueur, 8 millim. ; largeur, 3 millim. Corps allongé, oblong, coriace, rougeâtre, finement pointillé, avec courts cils roux épars, peu convexe en dessus comme en des- sous, à région antérieure large, arrondie, la postérieure atténuée et biépineuse. Téle petite, ovalaire, déclive, imperceptibiement chagrinée, ré- gion occipitale avancée et bosselée, premier segment thoracique grand, clypéiforme, finement ridé, à bord antérieur chargé de chaque côté d'une rangée de dix longs cils roux arqués, deuxième réduit, ridé, à pointe triangulairement avancée sur le troisième qui est transverse et échancré ; segments abdominaux courts, transverses, finement pointillés, atténués vers l’extrémilé qui se prolonge par deux courtes pointes parallèles suivies d’une soie, les flancs des troisième à huitième garnis d’un cil raide arqué aux derniers; le milieu du premier thoracique à suture écus- sonnée ; dessous glabre, genoux rembrunis, saillants, jambes spi- nuleuses. Dans sa loge, cette nymphe, qui se fait remarquer par sa rangée de cils thoraciques et par ses courtes pointes caudales, repose sur = 0) — la région dorsale, la peau larvaire acculée au fond du réduit, son corps est inerte et sa phase nymphale dure de quinze à vingt jours. Calathus punctipennis Germar. (Fairmaire, Faun. Fr., 1854, 1, p. 70). Aux premiers jours d'automne, sur nos coteaux de moyenne élé- valion, de nuit, les deux sexes se recherchent et s’accouplent par superposition, le mâle dessus, la copulation n'est pas longue, uu rien suffit pour provoquer la séparation des deux conjoints ; aussi- tôt fécondée, la femelle gagne le dessous d'une pierre, d’une motte de terre, et 1à, à l’abri, dépose en les éparpillant les germes de sa future progéniture, qu’elle enfonce peu profondément dans le sol et seulement de manière à les garantir de tout-accident. Œuf. Longueur, 4M®M2: diamètre, 06. Cvoïde, blanchâtre mat, finement pointillé, à pôles arrondis, à coquille très résistante. OEufs un peu petits eu ézard à la taille de la mère, mais pondus en assez grande quantité, de quinze à vingt, dont l’éc'osion a lieu deux à trois semaines après le dépôt, donnant le jour à une jeune larve très active. 3 Chrysomela cerealis Linné. (Suffrian, Chrysomel. Europ., 1851, p. 107). Aux premiers jours d'automne sur nos montagnes de moyenne élévation, à l'altitude de 800 à 1,200 mètres, sur les pelouses des cols ou des découverts de la forêt, de jour, les deux sexes se recherchent, les préludes de l’accouplement sont longs, le mâle monte avec une certaine lenteur sur la femelle ; une fois les parties génitales en contact, celle-ci, sans se soucier de son copu- lateur qu'elle traine avec elle, broute l’herbe, passe d’un point à un autre, s’arrête, et cela avec une indifférence dont rien n’approche; la copulation commencée le matin se termine dars la soirée; dès le lendemain, la mère fécondée dépose sa ponte par œufs groupés ou épars, sous les feuilles des plantes, sous les pierres, contre les tiges, au nombre de quinze à vingt: ces germes éclosent au bout d’uve quinzaine de jours donnant la vie à une jeune larve brune dont le développement se traduit en peu de temps, si la nourriture végétale, essence de sa vie, ne lui fait pas défaut. Œuf. Longueur, 4"®5 ; diamètre, Omms, eue Allongé, fusiforme, brunâtre, avec taches irrégulières rougeâtres, finement granuleux, à pôles arrondis, à coquille assez résistante. OEufs assez gros, proportionnés à la taille de la mère. Dans le cours &e leurs pérégrinations, les mâles qui ne se sont pas encore accouplés dévorent les pontes de leur propre espèce qui se trouvent sur leur passage. Aphodius inquinatus Herbst. (Mulsant, Lamellicornes, 2e éd., 1871, p. 306). Cette espèce, dont l'apparition est automnale, vole en nombre de jour à la recherche de sa trop odorante provende: son vol capri- cieux, saccadé, la fait avancer vers la matière dont son sens olfac- tif a humé les premiers effluves; c’est en foule que les insectes de cette espèce arrivent auprès de la bouse et plus particulièrement auprès des traces humaines dont ils s’alimentent; après quelques hésitations, ils s’abattent soit sur la pitance même, soit à côté; qu’ils tombent sur le dos, sur les flancs ou sur leurs pattes, ils restent immobiles près d’une minute après leur chute, puis ils reploient leurs ailes, se remettent s’il y a lieu sur leur séant et courent s’enfoncer dans le milieu onctueux qui leur servira de nourriture et pour eux et pour leur progéniture. C'est avec l’Aph. melanostictus, qui paraît en même temps, que notre aphodien partage ses goûts particuliers pour les déjections de homme, aussi, mais un peu moins, pour les déjections des solipèdes et des ruminants. Pterostichus Xatarti Dejean. (Fairmaire, Faun. Fr., 185%, 67, p. 99). Larve. Longueur, 17 millim.; largeur, 2 millim. Corps très allongé, parallèle, charnu, blanchâtre, couvert de plaques rougeâtres, lisse et luisant, finement pointillé, couvert de courtes soies rousses éparses, convexe en dessus, un peu moins en dessous, à région antérieure étroite, arrondie, la postérieure atté- nuée et bifurquée. Tête petite, quadrangulaire, cornée, rouge vif, subdéprimée, fine- ment granuleuse, avec soies latérales éparses, disque quadriincisé, les deux incisions médianes courtes, ligne médiane flave, obsolète, bifurquée au vertex en deux traits onduleux aboutissant à la base antennaire, lisière frontale droite, tronquée, légèrement relevée, MR deux gros points en arrière du bord ; mandibules bien développées, entièrement rougeâtres, falquées, déprimées, à pointe acérée, avec courte dent au milieu de Ja tranche interne; mâchoires très atlon- gées, cylindriques, ciliées, lobe grêle, denté, palpes intérieurs biar- ticulés, annelés de testacé ainsi que les extérieurs qui sont qua- driarticulés ; menton membraneux, court, transverse, lèvre qua- drangulaire, avec longs palpes biarticulés et très long cil à l’em- placement de la languette, de plus quatre faisceaux soyeux dans l'intérieur de appareil buccal; antennes bien développées, légère- ment arquées en dedans, le troisième article à bout renflé avec court article supplémentaire ; ocelles, un groupe confus de points rougeâtres sur une légère protubérance noirâtre en arrière de la base antennaire. Segments thoraciques parallèles, convexes, finement pointillés avec ligne médiane obsolète, pâle, commune aux segments suivants, à flancs incisés et éparsement ciliés, le premier pas plus large que la tête à bords antérieur et postérieur marginés striés, en entier couverts sauf les marges d’une plaque rougeâtre, deuxième et troi- sième moins développés avec plaque de couleur moins accentuée. et marge postérieure seule. Segments abdominaux courts, transverses, à flans dilatés, in- cisés et éparsement ciliés, légèrement atténués vers extrémité, les huit premiers couverts d’une plaque brun rougeâtre dont le bord antérieur et les côtés sont iégèrement relevés, quelques cils dont deux latéraux très longs sur la plaque, neuvième réduit avec plaque plus brune, prolongé par deux longs styles noueux, arqués, avec soie à chaque nodule et deux très longues terminales. Dessous de la tête rougeâtre, triangulairement incisé et double incision latérale lancéolée, le premier segment thoracique avec plaque triangulaire rougeâtre, les huit premiers segments abdomi- naux avec six plaques cornées jaunâtres, lisses, luisantes et ciliées, dont uue grande médiane, deux plus réduites et deux latérales, seg- ment anal avec plaque transverse et long pseudopode membraneux cilié avec fente en long et cloaque épanoui: un double bourrelet latéral formé par une double rangée de plaques formant chainon longe les flancs et sert de ligne de délimitation aux deux régions dorsale et ventrale. Pattes bien développées, spinuleuses et ciliées, à base bitachée de noirâtre, hanches largement échancrées, trochanters coudés, cuisses et jambes subcomprimées, ces dernières prolongées par un long tarse biocnguiculé. Sligmates très réduits, orbiculaires, flaves, à péritrème rous- sâtre sur le bourrelet de séparation des deux premiers segments thoraciques et au-dessus du bourrelet latéral. ME Les incisions du disque céphalique, les deux points frontaux, le cil buccal et la double tache noire des pattes sont des traits parti- culiers à cette larve que l’on trouve au printemps, à la lisière des forêts de pins, à l’altitnde de 1,200 à 1,890 mètres, sous les pierres, sous les touffes de gazon; très agile, elle vit de vers et de mollusques qui abondent dans ces lieux frais et humides. Procrustes coriaceus Linné. (Fairmaire, Faun. Fr., 185%, 1, p. 19). Dans nos contrées méridionales, lorsque les premières pluies ont rafraîchi le sol, fin septembre, l’adulte quitte sa retraite esti- vale pour se répandre le long de nos cours d’eau, sur la lisière des bois, sur les bords humides des prairies, mâle etfemelle se-recher- chent, puis s’accouplent par superposition selon le mode habituel aux insectes de la famille, le mâle dessus; Ja copulation a lieu de nuit et dure une journée entière; aussitôt les deux sexes disjoints, la femelle de ce fait fécondée gagne un lieu, une retraite sûre où elle dépose sa ponte en l’éparpillant et en l’espaçant largement ; ses œufs, au nombre restreint de huit à dix, sont légèrement en- foncés dans le sol, sous une pierre, sous un tronc d’arbre., sous ure motte de terre, puis recouverts d’une mince couche de terre. Œuf. Longueur, 7 millim. ; diamètre, 2mm5, Allongé, cylindrique, d’un beau jaunâtre, lisse et luisant, sans traces de stries ni de rides, à pôles arrondis, à coquille résistante. OEufs gros, pondus en pelit nombre, dont l’éclosion se produit quinze à vingt jours après le dépôt, donnant naissance à une jeune larve forte, robuste, agressive, occupée de suite à rechercher sa nourriture, laquelle consiste en larves, chenilles, vers, mollusques, toutes proies abondantes dans le milieu qu'elle habite et qu’elle suce avidement. La larve (le cette espèce est connue, elle a été plusieurs fois dé- crite, nous n’en parlerons pas, nous nous bornerons à relater les particularités afférentes à la mue et qu’un heureux hasard nous a fait constater un 10 juillet aux environs de Ria, où l'adulte n’est pas rare. Lorsque la larve quitte sa vieille peau, elle apparaît un instant sous une couleur flave, puis brune, teinte qui devient en peu de temps d'autant plus noire et cela d'autant plus promptement que la température est plus chaude ; si la larve n’est point dérangée, elle demeure confinée et tranquille dans son réduit jusqu’à ce que ses téguments extérieurs, de consistance très molle après le change- = ie ment, aient acquis une dureté suffisante pour la mettre à l’abri de tout danger ; si, au contraire, elle est déplacée, elle se défend avec vivacité et inquiétude, ses téguments ainsi que sa coloration su- bissent un temps d’arrêt sans pour ce fait s’interrompre entière- ment. Tomicus amitinus Eichh. (Eichhoff, Borkenkafer Europ., 1881, p. 138). Larve. Longueur, 4 à 5 millim.; largeur, 2 millim. Corps large, peu allongé, peu arqué, charnu, jaunâtre, finement pointillé, convert de courts cils roux, peu convexe en dessus, encore moins en dessous, à région antérieure étroite arrondie, la postérieure large et tronquée. Tête petite, hémisphérique, cornée, d’un beau jaunâtre, lisse et luisante, avec longs poils roux sur les côtés, ligne médiane obso- lète, flave, bifurquée en deux traits aboutissant à la base anten- uaire, deux points en arrière de la bifurcation, quelques rides en arrière de la lisière frontale qui est droite, rougeâtre, avec proémi- nence médiane noirâtre; épistome large, transverse, labre réduit, semi-elliptique, frangé de très courts cils; mandibules courtes, robustes, iriangulaires, rougeâtres, à extrémité noirâtre et dentée, puis tronquée avec dent obtuse en dessous, deux fortes impres- sions au milieu de la tranche externe ; mâchoires massives, char- nues, à lobe réduit et cilié, avec palpes coniques paraissant triar- ticulés, annelés de brunâtre, à article basilaire globuleux ; menton triangulaire, avec lèvre échancrée, profondément bilobée et ciliée et palpes droits biarticulés sans traces apparentes de languette: antennes testacées, rétractiles, sises dans une échancrure en arrière de la base des mandibules de deux articles, dont le pre- mier est globuleux, le deuxième réduit ; deux points cornés noi:s au-dessous de la base antennaire occupant la place des ocelles. Segments thoraciques charnus, jaunâtres, finement pointillés, avec rares poils latéraux épars, le premier bien développé, très large, transverse, beaucoup plus large que la tête, bitransversale- ment incisé, à flancs dilatés, ainsi que les deuxième et troisième qui sont moins longs et transversalement incisés, c'est à-dire for- més de deux bourrelets, um demi-médian, un deuxième entier à milieu étranglé. Segments abdominaux, couleur, ponctuation et cils des précé- dents, les sept premiers courts, larges, transverses, bitransversale- ment incisés, ces deux incisions provoquant la formation de deux NE demi-bourrelets médians et d’un troisième entier, à flancs impres- sionnés et tuméfiés, huitième moins large avec une seule incision, neuvième réduit, tronquè, avec cils épars Sur son pourtour. Dessous subdéprimé, de couleur plus pâle qu'en dessus, les seg- ments thoraciques boursoufflés à l'emplacement des pattes, avec faible faisceau de poils ; segments abdominaux diversement impres- sionnés et ponctués, les incisions latérales provoquant la formalion d’un double bourrelet latéral servant de ligne de partage aux deux régions dorsale et ventrale ; segment anal à cloaque rentré, à fente crucialement incisée. Pattes nulles remplacées par les tuméfactions sous-thoraciques. Stigmates très apparents, orbiculaires, roux, à péritrème doré, la première paire sur l’incision qui sépare les deux premiers seg- ments thoraciques, au-dessous du bourrelet latéral, les suivantes au-dessus de ce bourrelet et au tiers antérieur des huit premiers segments abdominaux. Les traits particuliers à cette larve sont: les deux points au des- sous de la bifurcation de la ligne cranienne, la proéminence de Ja lisière frontale et les deux impressions des mandibules:; nous la tenons de l’obligeance de notre collègue M. Morel, qui l’avait prise en Suisse dans l’Æpicea avec sa nymphe. Nymphe. Longueur, 4 millim.; largeur, 2 millim. Corps court, ovalaire, charnu, blanchâire, spinuleux, lisse et luisant, convexe en dessus, déprimé en dessous, à région antérieure étroite, arrondie, la postérieure tronquée et biépineuse. Tête affaissée, finement pointillée, disque excavé, quatre spinules à base bulbeuse sur le vertex: premier segment thoracique grand, scutiforme, à surface et à pourtour chargé de spinules roussâtres, deuxième réduit encastré par le rebord alaire qui le déborde, relevé par deux apophyses latérales biépineuses et par un tubercule mé- dian avancé sur le troisième qui est plus développé et dont le milieu est canaliculé avec deux apophyses latérales; segments abdominaux larges, transverses, atténués vers l’extrémité, les sept premiers cou- verts d'une rangée transverse de courtes spinnles, huitième grand, bifovéolé, à surface spinuleuse, neuvième réduit, tronqué, armé sur les côtés de la troncalure de deux fortes spinules divergentes à bout noirâtre ; dessous glabre, antennes noduleuses, leur massue reposant sur les cuisses de la première paire de pattes, genoux des deux premières paires saillants, épineux, ceux de la troisième paire recouverts par les élytres, dont le développement s’étend jus- qu’au milieu inférieur du corps et recouvre en partie les segments ventraux. Cette nymphe se fait remarquer par la forme de son deuxième ne segment thoracique, ses deux apophyses spinuleuses des deuxième et troisième de ces segments et par les fovéoles du huitième seg- ment abdominal. Coprimorphus scrutator Herbst. (Mulsant, Lamellicornes, 28 éd., 1871, p. 155). Cette espèce, dont l’apparition a lieu, sur nos coteaux de moyenne élévation, de la fin de l’été au milieu de l’automne, s’accouple par superposition, le mâle dessus, dans l’intérieur même des bouses de vache et des crottins de cheval ; la copulation dure toute la jour- née; une fois fécondée, la femelle rassemble une fraction de la bouse ou du crottin, la façonne en forme de boule informe, puis l’enterre peu profondément après avoir au préalable déposé dans l'intérieur du globule un œuf, espoir de sa future génération, remonte sous l’amas nourricier, rassemble une nouvelle provende qu’elle imorègne d’un nouveau germe, ce travail se continuant ainsi tant que dure la ponte. Œuf. Longueur, 4Mm5 ; diamètre, 4 millim. Court, globuleux, blanc jaunâtre, finement granuleux, à pôles arrondis, dont l’inférieur noirâtre et binoduleux, à coquille peu consistante. La-chambre à éclosion de l'œuf est grande, l'intérieur en est lisse; le globule paraît grand, mais il est proportionné aux appé- tits du nourrisson qui doit entièrement le consommer pour son alimentation, il ne faut pas de restes qui compromettraient par leur fermentation la vie de la nympbhe; les œufs sont pondus en nombre restreint, c'est ce qui explique la rareté relative de l’adulte. Chez cette espèce, les larves ne vivent pas en commun dans lPin- térieur des matières nourricières, elles ne se confondent pas entre elles, elles ont chacune leur loge, leur travail particulier, et trou- vent dans la coque façonnée par la mère le réduit qui garantit à la fois leur existence larvaire et nymphale. Pocadius ferrugineus Fab. (Erichson, Naturgesch. Ins., 1845, p. 211). Larve. Longueur, 8 millim.; largeur, 2 millim. Corps allongé, blanchâtre, charnu, finement granuleux, couvert de courts cils roux et de courtes épines jaunâtres, convexe en FN dessus, subdéprimé ea dessous, à région antérieure étroite, arron- die, la postérieure atténuése et bimamelonnée. Têle obcordée, cornée, jaunâtre, finement pointillée, disque bi- incisé, vertex lésèrement excavé, ligne médiane obsolète, pâle, bifurquée en deux traits aboutissant à la base antenuaire, épistome très développé, à milieu profondément échancré, labre échancré, frangé de courts cils roux; mandibules courtes, peu arquées, à base testacée, à pointe acérée, rougeûtre, faiblement bidentée ; mâchoires droites, à tige continue, à lobe large, arrondi, frangé de très courts cils, palpes réduits, de trois articles, le basilaire granu- leux ; menton triangulaire, allongé; lèvre bilobée avec palpes réduits, droits, biarticulés, languette rudimentaire; antennes laté- rales, triarticulées, l’article basilaire granuleux, réduit, deuxième allongé, cylindrique, troisième petit, acuminé, avec très court article supplémentaire à sa base ; ocelles, deux points noirâtres en arrière et au-dessous de Ja base antennaire. Segments thoraciques charnus, jaunâtres, convexes, courte- ment ciliés, un peu moins larges que la têle, courts, transverses, le premier un peu plus développé, couvert d’une plaque grisâtre, verruqueuse, lisse et luisante, à milieu incisé avec courtes épines peu proéminentes, deuxième relevé par une rangée transverse de quatre épines à pointe brunâtre, troisième avec épines noirâtres semblables. Segments abdominaux courts et transverses, armés d’une rangée transverse de six épines dont deux latérales moins accen- tuées, les deux médianes fortes et noirâtres, alténués mais peu vers l'extrémité, éparsement et courtement ciliés; segment anal arrondi, chargé de quatre épines noires, les deux inférieures très développées. Dessous subdéprimé, finement granuleux, ies segments thoraci- ques avec laches noirâtres à la base des pattes, les segments ab- dominaux avec rangée transverse de courtes épines noi:es, segment anal prolongé en dessous, à cloaque saillant, avec fente longitu- dinale divisant en deux un mamelon terminé par une courte apo- physe conique. Pattes courtes, charnues, jaunâtres, bien dévelopnées, hanches massives triangulairement incisées, trochanters réduits, coudés, cuisses robustes, jambes allongées, tarses en forme de court cro- chet onguiculé. Stigmales peu apparents, roussâtres, de la couleur du fond, à péritrème plus obscur, la première paire sur le bourrelet de sépa- ration des deux premiers segments thoraciques, les suivantes au- dessus de ce bourrelet et au tiers antérieur environ des huit pre- miers segments abdominaux. D pou Cette larve se fait remarquer par l’échancrure de son épistome, par ses quatre épines terminales et par son double mamelon anal; elle vit de la substance charnue du Lycoperdon qu’elle réduit en fins granules; elle nous a été envoyée par notre collègue le Frère Apollinaire Marie, qui l'avait trouvée aux environs de Longuyon, dans une Vesse-de-Loup. Bouché (Naturgesch. Insect., 1834, p. 189) a succinctement décrit cette larve et en a donné le dessin pl. VII, fig. 38-48. Trechus obtusus Erichson. (Fairmaire, Faun. Fr., 1854, n° 6, p. 148). Larve. Longueur, 6 millim. ; largeur, 1 millim. Corps allongé, linéaire, charnu, blanc jaunâtre, lisse et luisant, finement strié, couvert de plaques brunâtres, éparsement cilié, convexe en dessus, subdéprimé en dessous, arrondi en avant, atté- nué et bifide en arrière. Tête quadrangulaire, déprimée, cornée, rougeâtre, finement poin- tillée, avec cils épars, disque renflé, ligne médiane obsolète, flave, bifurquée dès l'origine en deux traits aboutissant à la base anten- paire, deux taches lancéolées brunes au confluent des deux traits ; épistome el labre confondus avec la lisière frontale qui est droite et faiblement denticulée; mandibules très grandes, falquées, rougeâ- tres, avec courte dent à la tranche interne ; mâchoires très déve- loppées, cylindriques, sans traces apparentes de lobe, palpes inté- rieurs droits, grêles, biarticulés, les extérieurs à deuxième article cylindrique aussi long que les trois autres réunis ; menton triangu- laire avec lèvre réduite, palpes labiaux à article terminal très grêle, cylindrique, languette très réduite, prolongée par un très long cil ; antennes allongées,. latérales, quadriarticulées, avec article supplémentaire rudimentaire, le terminal prolongé par trois longs cils, ocelles, un groupe confus de quatre à cinq points noirs sur une proéminence noire en arrière de la base antennaire. Segments thoraciques corués, jaunâtres, finement ridés, avec poils épars et ligne médiane obsolète commune aux segments sui- vants, le premier rectangulaire, un peu plus large que la tête, à bords antérieur et postérieur marginés de blanchâtre, en entier couvert d’une plaque jaunâtre lisse et luisante, deuxième et troi- sième même forme mais plus réduits, couverts d’une plaque de couleur moins claire, les flanes de ces trois segments légèrement incisés, Segments abdominaux courls, transverses, atténués mais peu er — vers l'extrémité, striés, couverts d’une plaque brune garnie d’une rangée transverse de longs cils, flancs légèrement incisés, segment anal prolongé par deux longs slyles noueux avec long cil à chaque nodosité et deux au boul. Dessous de l2 tête incisé, des segments thoraciques avec plaque triangulaire, des segments ebdominaux avec plaques confuses séparées par des incisions diversement dirigées, segment anal pro- longé en un court pseudopode, à cloaque rentré, avec fente en long : un bourrelet latéral formé par une rangée de plaques arrondies brunes, garnies d’un long cil, longe les flancs des segments abdo- niDaux. Pattes allongées, jaunâtres, garnies de longs cils et de courtes spinules ; hanches bien développées, à base tachée de noirâtre, à milieu échancré, trochanters coudés, cuisses et jambes compri- mées, larses allongés terminés par un court crochet onguiculé rou- geâtre et bifide. Stigmates pelils, orbiculaires, flaves, à péritrème brunâtre, se confondant avec la couleur du corps, à leur place habituelle. Par la forme déprimée de sa tête, par le renflement de son disque céphalique, ses deux taches craniennes, la forme de l'article ter- minal du palpe lasial et l’absence de lobe labial se fait remarquer celte larve, que l’on trouve au printemps et en automne autour des lieux frais, bords des petites mares, coin des bergeries des hauts plateaux, partout où dans ces conditions abondent des petits vers, des jeunes mollusques dont elle est friande et qu’elle suce avec avidité, ne dédaignant pas lies jeunes larves d’apholiens: lors- que en mai, arrivée au terme de son évolution laivaire, elle pres- sent sa transformation, elle quitte les bords humides, se retire un peu en arrière, s'enfonce légèrement dans le sol et à, après s’être aménagée par pression de son corps une loge oblongue, elle se couche sur les flancs, arque légèrement son corps el procède à sa transmutalion. Chrysochus pretiosus Fab. (Lefèvre, Mon. Eumolp. Ab., 1876, 1%, p. 30). A la séance de la Société eatomologique de France du 2 août 1837, M. Aubé faisait connaitre que le Ch. pretiosus laisse suin- ter par tous les points que présente la surface de ses élytres ainsi que de son corselet une liqueur incolore dont l'odeur est fétide : celte sécrétion se produit au dehors lorsqu'on irrilte l’insecte, en un instant il se trouve couvert d’une mullitude de petiles gouttelettes 0 — da liquide ; la Société constatait par elle-même l’exactitude de cette observation sur quelques-uns des exemplaires vivants que mon- trait M. Aubé. Vingt fois javais examiné, à l'œil nu, sur plus de vingt sujets différents, les effets de la sécrétion signalée, je n’avais rien vu se produire ; après un examen attentif, mais alors à la loupe, je pou- vais en effet constater une petite goutltelette incolore suintant de chaque point des élytres ou du corselet, s’évaporant ou rentrant dans les tissus dermiques ou chitineux en peu de temps; ce qui prouve qu’en toutes choses il esi bon de toujours indiquer les moyens à employer pour arriver au but recherché. Ceruchus tarandus Panzer. (Mulsant, Pectinicornes, 2° éd., 1871, p. 31). Mulsant a décrit et figuré la larve du C. {arandus (Peclin. P. 34-36, pl. IL, fig. 6, a. b. c.); nous faisons aujourd’hui connaître sa nymphe. Longueur, 16-17 millim. ; largeur, 5-6 millim. Corps allongé, charnu, blanchâtre, finement pointillé ridé, cou- vert de courts cils à bout arqué, convexe en dessus, un peu moins en dessous, à région antérieure large, arrondie, la postérieure atté- nuée et biépineuse. Tête volumineuse, affaissée, convexe, arrondie, à surface ciliée, les cils disposés par groupes sur le disque, mandibules saillantes, arquées, avec rangée de cils sur la tranche interne; premier seg- ment thoracique grand, rectangulaire, à bords relevés en léger bourrelet cilié, deuxième réduit, avancé en pointe triangulaire ciliée sur le troisième qui est plus développé et dont le disque dé- primé ridé est éparsement cilié; segments abdominaux courts, transverses, alténués vers l’extrémité, les sept premiers fortement ridés, recouveris d’une rangée trausverse de longs cils roux, bui- tième étroit, développé, à milieu inférieur ipcisé et bimamelonné, neuvième réduit, prolongé par deux fortes épines latérales, diver- gentes, à bout acéré et rougeâtre ; dessous subdéprimé, glabre ; segment anal bimamelonné ; genoux peu saillants ; antennes repo- sant par leur massue près des genoux de la première paire de paltes- Par sa grosse 1ète, ses maudibules saillantes, ses cils arqués et ses fortes épines caudales se fait remarquer celte nymphe. La nymphose à lieu vers la fin août, elle dure une quinzaine de jours ; l'adulte, formé dès le mois d'octobre, passe l'hiver et une partie du printemps dans sa loge, qu’il ne quitte qu’aux premiers Jours de juin, CRE Trogoderma megatomoïdes Reilter. (Reitter, Bestimm. Tab., III, 1887, p. 61). Larve. Longueur, 5 millim. ; largeur, 1mm5. Corps allongé, à téguments assez durs, jaunâtre, finement poin- tillé strié, fortement villeux, convexe en dessus, déprimé en des- sons, arrondi à la région antérieure, la postérieure atténuée et prolongée par deux longs filets de poils roux. Tête petite, cornée, transversalement ovalaire, en entier garnie d’ane couche de cils inégaux, diversement dirigés, ligne médiane confuse, bifurquée, épistome court, transverse, labre semi-ellipti- que, à milieu échancré; mandibules courtes, arquées, à base jau- nâtre, à bout noirâtre et bidenté, avec rainurelle de séparation entre les deux dents ; mâchoires à tige large, droite, à lobe réduit, continu; palpes brunâtres, triarticulés; menton allongé, lèvre réduite bilobée, avec courts palpes droits biariiculés et languette rudimentaire;, antennes courtes, latérales, les trois premiers arti- cles cylindriques, le quatrième très réduit, avec très court arlicle supplémentaire à sa base; ocelles, six points cornés en arrière de la base anteunaire, quatre en première ligne, deux en deuxième. Segments thoraciques convexes, jaunâtres, s’élargissant d'avant en arrière, le premier grand, un peu plus large que la tête dont il enchässe le bord postérieur, les deux suivants courts, transverses, couverts d’une plaque brunâtre, fortement villeux, la villosité 4is- posée en rangée transverse de longs poils droits et de plus courts dirigés en arrière. Segments abdominaux courts, transverses, atténués vers l’ex- trémité, couverts d'une plaque brunâtre, à bord strié, garnis d’une rangée transverse de longs cils droits et de houppes de poils taillés en brosse dirigés en arrière et de plus en plus touffues vers l’ex- trémité, segment anal prolongé par deux longs filets de soie. Dessous déprimé, jaunâtre, tapissé d’une couche de poils roux dirigés en arrière : un léger bourrelet latéral couvert d'une touffe de poils tomenteux longe les flancs divisant la zone d’actiou des deux régions dorsale et ventrale. Pattes bien développées latérales, jaunâtres, garnies de courts cils, hanches massives canaliculées, trochanters réduits, coudés, cuisses et jambes comprimées, tarses en forme de court onglet rougeâtlre aciculé. Sligmates petits, orbiculaires, flaves, à péritrème brunâtre, leur place masquée par le système villeux dont la larve est couverte. Revue d’'Entomologie., — Mars 1901. 6) — "6 Par sa couleur, par ses mandibules et par ses longs filets cau- daux se fait remarquer cette larve. Timarcha. Larve. Longueur, 15 millim. : largeur, 8 millim. Corps massif, renflé, charnu, vert brillant sur la tête et sur le premier segment thoracique, cuivreux sur le reste du corps qui est glabre, pointillé, diversement incisé, convexe en dessus, déprimé ‘en dessous, arrondi vers les deux extrémités, la postérieure ren- trée. Tête petite, arrondie, veräâtre, lisse et luisante, diversement “sillonnée, ligne médiane obsolète, bifurquée au vertex en deux traits aboutissant à la base antennaire, deux fossettes au confluent des deux traits ; épistome très court, transverse, granuleux ; man- dibules courtes, noirâtres, dentées; mâchoires larges, à tige forte, à lobe accentué et pectiné, à palpes coniques, testacés, annelés de brunâtre; menton charnu, testacé, avec lèvre bilobée et palpes réduits biarticulés, brunâtres, annelés de noirâtre ; languette char- nue, proéminente, striée, antennes courtes, latérales, rougeâtres, à premier article rétractile, deuxième réduit, annulaire, troisième subcylindrique, développé avec article supplémentaire intérieur, petit, quatrième très réduit; ocelles au nombre de six points rou- geätres, sis en arrière des antennes en deux rangées parallèles, la première de deux, la deuxième de quatre. Segments (horaciques convexes, cuivreux, le premier grand, lisse, de la largeur de la tête, à flancs incisés, deuxième et troi- ” sième courts, transverses, diversement incisés, un peu plus larges, à flancs relevés. Segmenis abdeminauzx forme et couleur des précédents, très courts, transverses, incisés en travers, s’atténuant vers l’extrémité qui s’arrondit en se développant en dessous ; segment anal testacé avec nombreuses incisions provoquant la formalion de diverses rides, flancs légèrement relevés. Dessous déprimé, fortement excisé, par suite fortement ridé ; un léger bourrelet latéral longe les flancs. Pattes brunâtres, robustes, bien développées, courtement céfiées, banches brundtres, canaliculées, trochanters prolongés coudés, cuisses allongées, jambes un peu moins, renflées au-dessous du tarse qui est rougeâtre, épineux, très accentué, à pointe aiguë. : Stigmates elliptiques, noir cuivreux, à péritrème saillant et noi- râtre, la première paire au bord antérieur du deuxième segment thoracique, les suivantes près du bord antérieur des sept premiers segments abdominaux. ne — Cette larve, qui a beaucoup de points de rapports communs avec ses congénères, nous la tenons de l’obligeance de M. le Docteur Sicard comme venant d'Oran (Algérie): elle porte comme traits par- ticuliers la disposilion de ses ocelles et la forme de ses stigmates ; elle vit sur une plante très basse des bords de la mer, sa transfor- mation a lieu aux premiers jours de mai. Tribolium confusum Duval. (Duval, Genera Cat., 1868, p. 181). Comparée à la larve du Tribolium castaneum Herbst, dont Lucas (Ann. Soc. Ent. Fr., 1855, p. 249) a donné la description, celle-ci se distingue par sa couleur d’un jaunâtre pâle, par son corps éparsement cilié et par ses épines terminales courtes, rou- geâtres, relevées en dessus et arquées vers le centre. Notre larve a été trouvée par notre obligeant collèsue M. le Doc- teur Sicard, de qui nous la tenons, dans un envoi d’insectes venant de Sokolo (Soudan). Nymphe. Longueur, 4 millim.; largeur, 1mms,. Corps aïlongé, oblong, charnu, jaunâtre, fortement pointillé, couvert de courts cils roux épars, convexe en dessus, déprimé en dessous, à région antérieure large et arrondie, la postérieure atté- nuée et biépineuse. Tête affaissée, arrondie, transversalement ridée, disque lisse, premier segment thoracique grand, clypéiforme, à surface fortement pointillée, à pourtour garni de longs cils roux à base subbulbeuse, deuxième court, transverse, troisième un peu plus grand, trans- verse aussi, tous deux finement pointillés ; segments abdominaux courts, transverses, à côlés ciliés, s’élargissant des deux extrémités vers le centre, les flancs des six premiers relevés en larme cartila- gineuse denticulée avec double trait brunâtre à chaque arceau, septième très développé avec l‘gère expansion latérale, huitième réduit, neuvième court, prolongé par deux longues épines rouge- tres à bout rembruni, droites et divergentes à la pointe; dessous glabre, déprimé, septième s’gment relevé en léger bourrelet ainsi que le huitième, le neuvième bilobé; antennes arquées reposant par leur bout près des genoux de la première paire de pattes, ge- noux saillants surmontés d'un court cil. n Co Nanophyes telephii Bedel. (Bedel, Bull. Soc. Ent. Fr., 1900, p. 304). Larve. Longueur, 1"M5 : largeur, OMm6, Corps arqué, charnu, jaunâtre, finement pointillé, couvert de courts cils roussâtres, convexe en dessus, déprimé en dessous, arrondi à la région antérieure, la postérieure alténuée et lobée. Tête orbiculaire, cornée, d’un beau jaunâtre, fortement poin- tillée, très courtement ciliée, ligne mé‘iane obsolète, pâle, bifur- quée au vertex en deux traits aboutissant à la base antennaire, lisière frontale droite rougeâtre; épistome court, transverse, liseré de brunâtre, labre réduit, frangé de courts cils ; mandibules courtes, arquées, à base rougedtrée, à pointe noire et tridentée, la den supérieure aiguë; mâchoires à tige forte, oblique, à lobe réduit continu, avec palpes brunâtres coniques biarticulés; menton mem- braneux, renflé, lèvre inférieure réduite, faiblement bilobée, avec languette rudimentaire et courts palpes coniques, brunâtres, biarti- culés; antennes très courtes sises en arrière de la base des mandi- bules, dans une pelite cavité, à premier article globuleux, le termi- pal sétiforme, prolongé par un court poil ; ocelles, un point ocelli- forme brunâtre sur les joues en arrière des antennes. Segments thoraciques charnus, jaunâtres, convexes, finement pointillés ridés, s’élargissant d’avant en arrière, irès courtement ciliés, à flancs tuméfiés, le premier bien développé, un peu plus large que la têle, incisé à son bord postérieur, par suite relevé en deux bourrelets, linférieur réduit, deuxième et troisième un peu plus larges avec incision semi-circulaire relevant jJ’arceau en trois bourrelets, un médian, deux latéraux reliés au milieu du segment. Segments abdominaux courts, transverses, convexes, couleur et pointillé des précédents, allénués vers l’extrémité, les sept pre- iniers semi-circulairement incisés, par suite formés d’un premier fort bourrelet et de deux latéraux, huitième avec incision trans- verse, neuvième réduit, arrondi, lobé. .. Dessous déprimé, les segments thoraciques luméfiés, couverts de courts cils à l'emplacement des pattes ; segments abdominaux dia- gonalement incisés; mamelon terminal à cloaque rentré, à fente cruciale: un double bourrelet latéral longe les flancs, la ligue de séparation délimitant la zone d’action des deux régions dorsale ct venirale. Pattes nulles, remplacées par les tuméfactions sous-thoraciques. Sligmates très réduits, vrbiculaires, flaves à péritrème plus clair, la première paire sur le bourrelet de séparation des deux premiers segments thoraciques, les suivantes au-dessus du bourre- let dorso-latéral et autiers antérieur des huit premiers segrnents abdominaux. La couleur foncièrement jaunâtre, la forme de la tête et des in- cisions des segments sont des traits particuliers à notre larve et à celles du genre: elle nous a été envoyée du Vernet (Allier) par notre estimable collègue M. H. du Buysson : elle vit dans les tiges florales du Sedum telephium Linné, dont elle ronge la moelle ainsi que la partie charnue de l'écorce; celle-ci se renfle au point contaminé sans cesser de croître, et l’excroissance produite par sa présence prend d’autant plus de développement que le nombre des larves vivant côte à côle est plus grand, ordinairement chaque tige est occupée par trois ou quatre larves, quelquefois plus, d’autres fois moins; parvenue à son complet développement, ce qui a lieu en juillet, notre larve ronge plus profondément la partie char- nue de la tige, s'y façconne une coque dont l'enveloppe est formée par une matière agglutinative, dont les parois intérieures sont lisses et s'y transfigure aussitôt après en la forme suivante : Nymphe. Longueur, 1"M2 ; largeur, 4 millim. Corps ovalaire, faiblement arqué, jaunâtre, lisse ot luisant, im- perceptiblement pointillé, à surface couverte de courts cils roux, convexe en dessus, dépritné en dessous, la région antérieure arron- die, la postérieure atténuée et lobée. Tête arrondie, affaissée, rostre prolongé sur la région sous-tho- racique, surface oculaire brunâtre; premier segment thoracique grand, transverse, à bord postérieur relevé en léger bourrelet, précédé de quatre longs cils à base bulbeuse, l'antérieur garni de six pareils cils; deuxième réduit, quadrangulaire, troisième plus développé, à milieu incisé, segments abdominaux courts, larges, transverses, fortement convexes, atténués très sensiblement vers l'extrémité, laquelle se termine en un court lobe ; dessous dé- primé, antennes reposant par leur massue près des genoux de la première paire de pattes, genoux des trois paires saillants, garnis d’un cil à base subbulbeuse. Cette nymphe se fait remarquer par la forme de son segment terminal inerme et par les cils bulbeux de son premier segment thoracique et de ses genoux : la durée de la phase nymphale est courte ; une fois formé, ladulte ronge la partie de la tige qui se trouve devant lui et s’échappe au dehors par un trou arrondi. Adulte. C'est en août qu'il fait son apparition, sur les tiges florales du Sedum il aime à stationner, c’est là qu'il s’accouple aux environs du Vernet (Allier) où il a été observé ; selon toutes apparences, il est assez répandu. » je TABLE DES MATIÈRES GARABIDES Elaphrus uliginosus. larve. 158 Nebria Lafresnayei... œuf. 46 Leistus nitidus....... larve. 4% Procrustes coriaceus. œuf. 166 Carabus catenulatus.. œuf. 50 » melancholicus œuf. 28 » purpurascens. larve. 30 » SL SD œuf. 68 Cymindis humeralis.. œuf. 107 Aplinus displosor.... œuf. 923 Brachinus psophia ... œuf. 83 Chlænius fulzidicollis. œuf. 126 Feronia versicolor ... œuf. 82 D ROVER 20 œuf. 83 » nigrila...... œuf. 103 » platyptera... œuf. 43 » Xatarti...... larve. 164 » navaricus.... œuf. 24 » pyrenæa....!. œuf. 116 Calathus punctipennis œuf. 163 » » nymphe 33 » gallicus,. nymphe 104 Cardiomera Genei. nymphe 49 Anchomenus pallipes. larve. 55 » D nymphe 55 Pristonychus oblongus.œuf. 3 » » larve. 1 Trechus obtusus .... larva. 171 Bembidium callosum. larve. 19 HYDROPHILIDES Cercyon hæmorrhoïdale.larve 51 » » nymphe 52 O:htebiusquadricollis.mœurs 134 STAPHYLINIDES Anthobium sordidulum. œuf. 77 Oxytelus piceus.... nymphe 47 Lathrobium angustatum.larve 88 Othius myrmecophilus.larve. 27 Xantholinus tricolor.nymphe192 Ocypus similis.... nymphe 144% Philonthus cephalotes.nymphe 67 » umbratilis. œuf. 92 : » » larve. 93 » laminatus. œuf. 25 » » Jarve. 25 » » nymphe 162 » montivagus. nymphe 92 Quedius variabilis.... larve. 34 » » nymphe 35 » abietum.... larve. 112 D » nymphe 114 » lævigatus... larve. 157 Bolitobius melanocepha- Ins.s timer nymphe 47 Caloderarugatipennis. larve. 26 Aleochara ruftarsis.. larve. 85 » » nymphe 86 CLAVICORNES Trogoderma megatomoïi- desire Een larve. 174 Dermestes undulatus, œuf. 126 Mycelophagus 4-pustu- Jatus Le ere larve. 71 » » nymphe 72 Cryplophagus saginatus. larve. 9 » » nymphe. 41 UE Gryptophagusscanicus.larve. 140 » » nymphe. 142 » subdepressus. nymphe 129 Rhizophagus polilus.. larve. 70 » cœruleus. larve. 69 Pocadius ferrugineus. larve. 169 Carpophilushemipterus.larve152 Catops nigricans..... larve. 95 D » nymphe. 96 » quadraticollis.. œuf. 46 » sericeus... nymphe. 90 Silpha Iævigata....... œuf. 98 RAT TONER EMEMERCE œuf. 39 DA PANNEOSA- Nr. en œutemoil Necrophorus fossor.... œuf. 48 Hister unicolor..,.... œuf. 105 » carbonarius... œuf. 115 » » nymphe, 88 LAMELLICORNES Sisyphus Schæfferi ... œuf. 130 » » larve. 131 Onthophagus vacca.... œuf. 21 » » larve. 15 Coprimorphus serutator.œuf.169 Aphodius subterraneus. œuf. 20 » OSSON. MN œuf. 107 » fimetarius.. œuf. 122 » » nymphe. 123 D Vernus..... œuf 149 » merdarius.. œuf. 136 » » larve. 137 » » pymphe. 138 > inquinatus.mœæurs. 194 D obliteratus.. œuf. 68 Bolboceras gallicus.. larve. 146 » » pymphe. 149 TTOXIDenlALUS EEE REERr œuf. 98 Amphimallusrufescens. œuf. 143 Homaloplia ruricola.. œuf. 108 Auisoplia villica....,. œuf, 82 Osmoderma eremita.nymphe 156 Oxythyrea stictica..... œuf. 13 PECTINICORNES Lucanus cervus .,,. larve. 160 Doreus parallelipipedus. œuf. 122 Ceruchus tarandus. nymphe. 173 BUPRESTIDES Ancylochira punctata. larve. 59 Anthaxia sepulchralis, œuf. 35 Agrilus artemisiæ.... larve. 29 D» » nymphe. 23 DÉMSOIETI ET larve. 139 » » pymphe. 140 » nigrivestis... larve. 17 » » nymphe. 18 ELATÉRIDES Melanotus tenebrosus. larve. 53 Limonius minulus... larve. 144% Betarmon scapulatus.larve. 111 MOLLIPENNES Malacogaster Passerinii.larve.150 Lampyris noctiluca... œuf. 66 Telephorus tristis..... œuf. 87 Rhagonycha melanura, œuf. 38 Dasytes montanus.... œuf. 110 » D nymphe. 110 Pailothrix nobilis..... *, œuf. 97 Danacæa Reyi....., , œuf. 120 D) D larve. 120 n) » nymphe. 121 TÉRÉDILES PIDUSAUR EEE nymphoe 11 Anobium striatum..... œuf. 38 Cœnocara bovistæ .. larve. 124 » » nymphe.. 125 Lo Apate frontalis. ..... larve. 74 > D nymphe. 75 » ‘ Zieckeli..:.... larve.176 TENESBRIONIDES Asida sericea..... nymphe. 57 Heliopathes abbreviatus. œuf. 73 » D larve. 134 Tribolium confusum. larve. 176 » » nymphe. 176 Omophlus amerinæ.... œuf. 46 Mylabris flexuosa... ponte. 78 Chrysanthia viridissima. larve.39 » » nymphe. 4! Cantharis vesicatoria. ponte. 99 RHYNCHOPHORES Barynotus squamosus, œuf. 106 Brachyderes lusitanicus. œuf.145 Sitones puncticollis.. larve. 109 » » nymphe. 101 Omias Companyoi...,.. œuf. 12 Trachyphlœus scaber. œuf. 122 LaATINUS NUS Eee œuf. 43 PixuSTuncI PER EE . œuf. 84 Magdalinus cerasi... larve. 127 » » nymphe. 198 Nanophyes telephii.. larve. 177 » » nymphe. 178 Smicronyx cyaneus.. larve. 132 Cionus Olivieri.,..... œuf. 117 » » larve. 117 » » nymphe. 118 Centhorhynchus termi- ENTORSES NO D du à larve. 31 Orchestes cinereus... larve. 64% » » nymphe. 65 Rbhyocolus elongatus. larve. 80 D D) nymphe. 81 SCOLYTIDES Tomicus amitinus.... larve. 167 » » nymphe. 168 LONGICORNES Cerambyx miles ....., œuf. 36 Sympiezocera Laurasi. mœurs 103 GIylus arvicola ... nymphe. 29 Déiltsfugax creer œuf. 48 Callimus abdominaiis, larve. 3€ Lepiura sanguinolenta. œuf. 77 Vadonia bipunclata.... œuf. 49 Strangalia bifasciata... œuf. 79 PHYTOPHAGES Donacia semicuprea.. larve. 61 » » nymphe. 62 Crioceris 12-punctata. larve. 6 » » nvmphe. 8 Labidostomis longimana. fourreau. 41 » » larve. 41 Cryptocephalus rugicollis. œuf. 4 D» » fourreau. 4 » » larve. 5 Chrysochus pretiosus. mœurs 173 TIMATCRE PREMERE larve. 175 Chrysomela cerealis.. œuf. 163 >» pyrenaica. nymphe. 58 Galeruca canigoensis.. œuf. 14 Exochomus 4-pustulatus. œuf. 94% 169 = Voyage de M. le D' Ed. Bugnion au Venezuela, en Colombie et aux Antilles STAPHYLINIDES. (Planches I et Il) Par ALBERT FAUVEL. Jo me suis déjà occupé dans cette AÆRevue (1891, p. 87-127) des Staphylinides du Venezuela, d’après les collections rapportées par M. Eugène Simon. Les insectes qui font l’objet du présent mémoire ontété recueillis par M. le D' Edouard Bugnion, de Lausanne, eu 1895-1896, au cours de la croisière scientifique du yacht Chazalie, entreprise par M. le comte äe Dalmas sur les côtes du Venezuela, de la Co- lombie et des Antilles. Ils forment un supplément intéressant à ce que nous savons déjà de ces régions de l'Amérique du Sud, dont la faune est si riche, si variée et encore incomplètement connue, malgré les recherches de plus en plus fructueuses des voyageurs. Les contrées qui ont été explorées par notre collègue sont: 1° Au Venezuela: la région côtière aux environs de Carupano et de Cariaco ; les collines de l’intérieur de Carupano à Santa-Maria et de Santa-Maria à Cariaco ; la presqu'ile sablonneuse de Paraguana ; 20 En Colombie: la région côtière de Santa-Marta à Bonda, Don Diego et Dibulla ; les collines boisées de Dibulla à San Antonio; la Sierra Nevada de San Antonio et San Francisco (jusqu’à 2,500"); 3° Aux Antilles : Ja Martinique, les Restigos, Curaçao et la Ja- maique (Kingston). STAPHYLINIDÆ. PIESTINI. Calocerus punctatoplicatus Solsky, Bull. Mosc., 1868, IV, 267. Colombie : Don Diego, sous les écorces, mars, — Cayenne, Para, Bolivie. ni Ancæus lævigatus Kr., Wiegm. Arch., 1859, 188. — rufes- cens Lec., New Sp. Col., 4863, I, 39: Smiths. Misc. Coll. VI, 59; Trans. Am. Ent. Soc., 1877, VI, 249. — Sharp, Biol. Centr.-Am. Staph., 718. — exiguus Fvl., Notic. Ent., 1864, 11, 55; Bull.wSoc. Linn:"Norm., 1865, IX, 55 (non Er.). — Fauveli Sharp, Trans. Ent. Lond., 1876, 392. — aruensis Fvl, Ann. Mus. Gen., 1878, XII, 200 ; 4879, XV, 75: Rev. d’Ent., 1889, 78.—pallestens Blackb., Trans. R. Dublin Soc., 1885, III, 126. Colombie: Bonda, mars. — Alabama, Floride, Mexique, Guate- mala, Guadeloupe, Grenada, Amazone, Brésil, I. Hawaï.— Abyssinie, Zanzibar, Gabon. — Ceylan, Birmanie, Pegu, Sumatra, Séchelles, I. Maurice.— Moluques, Nouvelle-Guinée, Nouvelles-Hébrides, Nou- velle-Calédonie. C’est l’exitguus du Catalogue de la Guadeloupe (Ann. Ent. Fr., 1890, 383}. Lispinus laticollis Er., Gen., 328. — Fvl., Ann. Ent. Fr. 1863, 449 ; Nolic. Ent., 1864, II, 45; Bull. Soc. Linn. Norm., 1865, IX, 49. — Sharp, Biol. Centr.-Am. Slaph., 1887, 718. Colombie : Don Diego, mars. — Panama, Cuba. L. insularis Fvl., Ann. Ent. Fr., 1863, 442: Notic. Ert., 1864, IT, 49 ; Bull. Soc. Linn. Norm., 1865, IX, 53. — S qra- naclensis Fvl., Not. Ent., 48; Bull. Norm., 52. — Sharp., Biol. Centr.-Am., 1887, 719. Colombie: Bonda, écorces, mars. — Mexique, Nicaragua, Guate- mala, Cuba, Saint-Domingue, Guadeloupe, Saint-Vincent, Grenada, Paraguay. L. simplex Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1876, 417. Colombie : Bonda, avec linsularis., — Guyane, Amazone. Piestus bicornis OI, Enc. Méth., VII, 2, 615. — Fvl., Noi. Ent., 186%, II, 19, pl. 14, fig. 5 et syn. — Sharp, Biol. Centr.- Am., 4887, 712.— validus Sharp, Trans. Am. Ent. Soc., 1876, 404. Colombie: chemin de Dibulla à San Antonio, écorces de bananier, mars.—Nicaragua, Costa-Rica, Panama, Venezuela, Guyane, Para, Amazone, Brésil, Bolivie, Equateur, Pérou. — AU Le validus Sharp n’est qu’une variété dn bicornis. Je possède. des exemplaires de Costa-Rica et de Colombie qui forment le pas- sage avec le type. P. minutus Er., Gen., 834. — Fvl., Not. Ent., 1864, 27; Bull. Norm., 31. — Sharp, Biol. Cent.-Am., 713. — sulcalus Lap., Et. Ent., 1, 129 (non Grav.). Venezuela : Carupano, écorces de bananier, février. — Mexique, Honduras brit., Guatemala, Nicaragua, Panama, Colombie, Guyane, Para, Amazone, Bolivie, Pérou. Obs. Le Leplochirus mexicanus que j'ai cité du Venezuela (Rev. d'Ent., 1891, 88) se rapporte au scoriaceus Germ. var.angustulus Sharp (Biol. Centr.-Am., 736). OXYTELINI. Trogophlœus fulvipes Er., Gen., 804. — Lec., Trans. Am. Ent. Soc., 1877, VI, 247. — Sharp, Biol. Centr.-Am., 697. — senilis Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1880, 51.— fexanus Casey, Ann. N.-York Ac. Sc., 1889, IV, 333. Martinique. — Californie, Louisiane, Floride, Texas, Mexique, Guatemala, Nicaragua, Panama, Jamaïque, Cuba, Saint-Domingue, Porto-Rico, Sainte-Croix, Guadeloupe, St-Vincent, Grenada, Bahia, Amazone, Equateur, Pampas, I. Hawaï. Oxytelus ferrugineus Kr., Wiegm. Arch., 1859, 173. — lævior Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1874, 92.— bledioides Blackb., Trans. R. Dublin Soc., 1885, IL, 125. — laxipennis Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg , 1893, 597. Colombie : San Antonio, bananier pourri, mars. — Panama, Gua- deloupe, iles St-Vincent, Grenada, Moustique.— 1. Hawaï.— Ceylan, Inde, Birmanie, Tenasserim, Singapore, Siam, Cochinchine, Japon, Bornéo, Sumatra, Java, Sumbawa, Célèbes. — Séchelles, Maurice, Madagascar, Comores, Zanrzibar. Cet insecte, originaire de la région indienne, a été transporté certainement dans l’Amérique tropicale et aux iles Hawaï, peut- être aussi à Madagascar, aux Comores et à Zanzibar. Outre l’exem- plaire trouvé par le D' Bugnion, j'en possède d’autres recueillis par Rosenberg à Cachabé et Cali (Colombie) et à Panama. Smith Pa trouvé commun dans les Antilles anglaises. Je ne vois dans la Bio- logia Centr.-Amerieana aucune espèce qui puisse s’y rapporter. = D Bledius microcephalus * (PI. I, fig. 1). Ab omnibus maxime distincius. Minimus, anguslus, elongatus, capite thoraceque maxime opacis, pube grisea omnium subtilissima pruinosa parum perspicua, elytris vix minus opacis, similiter pubes- centibus, abdomine nitidulo, subtilissime sat dense griseo-pube- rulo, segmentorum marginibus apicalibus griseo-flavo subtiliter setosulis ; nigro-plumbeus, mandibulis rufulis, antennis rufo testa- ceis, articulis 3 ultimis piceis, pedibus rufo-lestaceis, femoribus præter apicem coxisque nigro-piceis; antennis brevissimis, sat cla- vatis, arliculis 1° brevi, 5-9 brevissimis, maxime transversis, 109 crassiore, 11° brevi, obconico. Capite parvo, thorace quarta parte angustiore, vix perspicue rugello, inter oculos mediocres sat convexo, clypeo subarcuatim truncalo.Thorace paulo longiore quam laliore, à quartle parle postica ad apicem subareuatim parum augus- tato, postice fortiter oblique truncalo, densissime subtilissime rugello, linea media longitudinali subcarinata vix nitidula. Elytris thorace parum latioribus, quarta parte longioribus, minus subtiliter rugello-granulosis. Abdomine crebre subtiliter punetulato, segmento 6° apice lævi, nitido. Alis albo-irideis. — Long , 2 mill. Colombie, mars. Cette espèce, qui doit être maritime d’après son faciès, se place dans le voisinage du fossiventiris Fvl., de Nouvelle-Calédonie, mais en est très différente. M. le D' Bugnion a bien voulu me donner le seul exemplaire qu’il en a trouvé, comme du reste tous les uniques décrits dans !e présent mémoire; je lui en adresse tous mes remerciements. Csorius parcus Sharp, Biol. Centr.-Amer. Staph., 680. Colombie. — Mexique, Guatemala, Honduras, Costa-Rica, Pa: nama, Venezuela, St-Vincent, Grenada, Equateur, Paraguay. J'en possède d’autres exemplaires de Colombi: trouvés à Ibague el à San Carlos par Steinheil. Osorius asymetricus *. O. canaliculato Solsky proximus, sed totus nitidissimus, capite thoraceque in fundo vix perspicue alulaceis, illo antice præ- sertim latiore, forlius parciusque punctato, prope oculos intus et postice longius multistriato, labre asymetrico, oblique truncato, parte sinistra latiore; thorace postice latiore, minus sinuatim an- gustato, angulis poslicis suboblusis, nec reclis, margine laterali ante hos angulos brevissime (nec longe ut in cana/iculalo) sinuato et multo latius explanato ; elyiris utrinque lævioribus el fortius puuctatis ; segmento venirali penullimo postice longe profundeque præsertim utrinque striolato: pedibus nigritulis satis distinctus. — Long., 12-15 mill. Venezuela: Caracas, Puerto Cabello, San Esteban, Colonie Tovar, Sarare. — Colombie (Goudot), Panama, Trinidad. C’est cette espèce que j'ai citée d’après l’avis du D' Sharp (Rec. d’'Ent., 1891, 91) sous le nom de canaliculatus, et bien que M. le D' Bugnion ne l’ait pas rapportée, j'ai cru devoir la décrire ici pour roctifier cette citation. Le canaliculatus Solsky est un autre insecte, voisin du punc- ticeps Sharp (Biol. Centr.-Am,, 678), mais distinct notamment par sa tête alutacée entre la poncluation, ses élytres chagrinées- striguleuses, à ponctuation très rare et obsolète et le pénultième segment ventral ponctué-râpeux seulement près de sa marge apicale. Holotrochus pubiventris * (PI. I, fig. 2). Cylindricus, crassus, brevis, rufo-ferrugineus, nitidissimus, gla- ber, abdomine parum nitido, longe sat dense flavo-pubescenti, palpis antennarumque articulo ultimo rufis, tarsis leslaceis ; segmen- torum marginibus apicalibus lælius rufis; antennis brevibus, arti- culo 3° 20 sat longiore, 4° sat longiore quam latiore, 5° quadrato, 6° parum transverso, moniliformi, 7-10 Jatioribus, sat transversis, 419 ovato, acuminato. Capite parce subtilissime punctato, antice in fundo transversim subtiliter strigello, vertice utlrinqus punctis 2 sat grossis parum distantibus notalo. Thorace parum transverso, subtrapeziformi, basi capite tertia parte latiore, antice quam pos- lice parum angustiore, dorso capite fortius panctato, ante angulos posticos subrectos lævigato sat late parum profunde impresso. Elv- tris thorace paulo latioribus, haud longioribus, parum transversis, obsolele dispersim punctulatis, margine laterali parce breviter selu- 1050. Abdomine elytrorum latitudine, alutaceo, dense sat forliter aspero-punctalo, segmentis 2-4 disco medio impunctalis. — L°ng., & 1/2 mill, Venezuela, février. — Pernambuco. La descriplion qui précède a été faite sur l’exemplaire que je possède de Pernambuco. M, le D' Bugnion en a trouvé un second au Venezuela. Re MEGALOPINI. Megalops punctatus Er., Gen., 752. Curaçao. — Mexique, Colombie, Brésil. L’exemplaire de Curaçao a le milieu des cuisses et des Libias bru- nâtre. Sous le nom de punclatus, Lacordaire a figuré (Gen., pl. 45, fig. &) un Megalops de grande taille (à mill.), à antennes et pattes testacées, avec une coloration des élytres tout autre que celle du punctalus Er. Parmi les nombreuses espèces de ma col- lection, je n’en vois aucune qui puisse se rapporter à celte figure, peut-être inexacle d’ailleurs. STENINI. Stenus Latreille. 1. Tarsi arliculo quarto simplice. a. Abdomen marginatum. Elytra immaculata. Stenus augur Er., Gen., 709. Colombie: Bonda, Rio Volador, sousles pierres au bord de l’eau, mars. Très commun. — Venezuela. b. Abdomen immarginatum. St. vacillator Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1876, 362. Colombie : Bonda, Rio Volador, avec le précédent. —Venezuela, Amazone, Brésil. St. alacer Casey, Rev. Sten. Amer., 1884, 135. —Fauvelianus Sharp, Biol. Centr.-Am., 626, pl. 17, fig. 6. Colombie : Bonda, au bord de la rivière, mars. — Californie, Co- lorado, sud de l'Illinois, Arizona, Floride, Texas, Mexique, Guale- mala, Nicaragua, Panama. | Je possède l’espèce de plusieurs autres localités de Colombie : :Nare, San Pedro, Cali. IT, Tarsi articulo quarto bilobo. Abdomen immarginalum. St. cupreus Lap., Elud. Ent., 1, 124.—jugalis Er., Gen., 736. Venezuela, février. — Guyane, Colombie, Nouvelle-Grenade' Brésil, Bolivie. ; OR — St. decoloripes * (PI. I. fig. 3). St. elongalo Er. vicinus, sed paulo minor, æneo-niger, minus nitidus, labro toto rufo-testaceo, palpis, antennis pedibusque albo- testaceis, anteunis longioribus et tenuioribus, Clava parum obseura; capite thoraceque adhuc densius, elytris duplo erebrius et multo subtilius, abdomine etiam paulo subtilius et densius, præsertim segmento 6°, punctalis; capite paulo minus excavato, fronte tola ante oculos albo-lanuginosa; elytris latioribus et notis sexualibus facile distinctus. © segmento 6° ventrali apice late parum profunde triangulariter emarginato, anterius fere usque ad basin sat late impresso, impressione densius flavo pubescente ; 7° fere usque ad basin anguste inciso. — Long., 4 mill. Venezuela, février ; Colombie, Rio Volador, mars. St. denticollis * (PI. I, fig. 4). Ad seclionem Sf. cicindeloides Gr. pertinens, sed totus alius Nitidissimus, convexus, obscure cyaneo-viridescens, antice glaber, abdomine pilis aliquot brevibus pallidis; palpis antennisque testa- ceis; illis articulo ultimo a medio ad apicem fuscescente ; his articu- lis 3-4 apice vix,5-6 fere tolis, infuscatis, 7° præter basin et sequen- tibus totis nigris, 4 ultimis late clavatis. Capite elytris angustiore, callis 3 elevatis, medio mullo latiore, intervallis subtiliter dense punctulatis. Thorace hexagonali, antice posticeque æqualiter forti- terque angustato, disco fortiter parce, lateribus crebrius subtilius punclalo, his medio denticulo armatis, medio spatio parvulo et duobus aliis anterioribus lævissimis. Elytris thorace parum longio- ribus, tertia parte latioribus, disco parce grosseque, utrinque den- . sius et subtilius punclatis, inæqualibus, præsertim utrinque post medium impressis, basi summa a scutello ad medium carina- _tis. Abdomine elytris dimidio angustiore, segmentis 2-5 basi pro- funde, 6° parum, strangulalis, 3° densius, 4-5 parce subtiliter, 6-7 vage vix perspicue punctatis. Pedibus validis. ©. Segmenio 6° ven- trali postice obsolete impresso, impressione argenteo-pubescenti, apice vix emarginato, 7° late profundeque triangulariter inciso, — Long., 5-5 1/2 mill. Colombie : Rio Volador, mars. Très remarquable par sa coloration et la dent latérale du cor- selet, 14 E J01—= St. capucinus Boh., Eugen. Resa, 1858, 34. — varipes Casey, Rev. Sten. Amer., 188%, 187. — eremila Sharp, Biol. Centr.- Amer., 1886, 655. Venezuela, février. — Mexique, Michigan, Massachusetts, Iowa, Brésil. J'ai vu le type de Boheman, décrit faussement de Taïli. PINOPHILINI. Palaminus niger Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1876, 348. — Fvl., Rev. d'Ent., 1891, 95. Colombie, mars. — Brésil, Bolivie. P. vittatus Sharp, Biol. Centr.-Amer., 1886, 639, pl. 16, fig. 25.— Fvl., Rev. d'Ent., 1891, 97.— humeralis Sharp, L. c. Colombie, mars. — Mexique, Nicaragua, Bahia. P. variabilis Er., Gen., 683, pl. 1, fig. 8. — brevicollis Sahlb., Act. Soc. Fenn., 1847, IN, 2,800. Venezuela : Cariaco, sur des buissons secs. —- Mexique, Yucatan, Colombie, Jamaïque, Porto:Rico, St-Thomas, Guadeloupe, St-Vin- cent, Grenada, Nouvelle-Grenade, Surinam, Cayenne, Amazone, Brésil, Bolivie. P. trapezicollis * (PI. I, fig. 5). Inter minimos. P. variabili Er. vicinus et minimis exempla- riis ejusdem æqualis, sed segmento quinto toto sextoque præter tertiam partem apicalem picescentibus, antennis longioribus et crassioribus, articulo ultimo minore, graciliore, penuitimo quarta parte tanlum longiore ; froente convexiore, parcius punclala ; tho- race 10t0 alio, multo minore, capite cum oculis paulo apgustiore, trapeziformi, a quinta parte antica ad apicem breviter parum angustato, inde ad angulos posticos obtusos oblique fortiter angus- tato, disco parcius punctato, medio sat longe carinatim elevato, carina impressione in U formam limitata; elytris minus fortiter paulo parcius punctatis ; abdomine densius et minus fortiter imbri- calo-sculpturato optime distinctus. — Long., 3 1/3 mill. Colombie, mars. — Un exemplaire. Pinophilus fragilicornis Sharp, Biol.Centr.- Amer., 1886,624. Colombie : marais près de la plage de Palomino; mars.—Panama, Venezuela, 5-7 PÆDERINI. Pæderus conspicuus Er., Gen., 660. Colombie : marais près de la plage de Palomino, mars.—Mexique, Guatemala, Paraguay. Ua exemplaire de ma collection vient du Rio Magdalena. P. brasiliensis Er., Gen., 658. — Blanch., Voy. d'Orbigny, 1843, 85.— Lucas, in Lap , Anim. Am. Sud, Ent., 1857, 51. — Burm., Reise, 1865, Il, 165. — Fvl., Bull. Soc. Ent. Belg., 1877, XXVI, 12. — Lynch, Estlaf. Buen.-Aires, 1885, 290. Colombie, mars. — Cayenne, Brésil, Bolivie, Pérou, Paraguay, Uruguay, R°publique Argentine. Je transcris les intéressantes observations que j'ai reçues de notre collègue, M. Emile Gounelle, au sujet de cette espèce : A la Serra de Balurité (Etat de Ceara, Brésil) et, d’après ce qui n’a été assuré par les habitants, d’une façon générale dans toutes les régions sèches du nord du Brésil, le Pæderus brasiliensis puliule pendant certaines saisons. Je l’ai rencontré dans la localité indiquée ci-dessus pendant le mois de décembre 4894. Abondant pariout, sur le sol aussi bien que sur les végétaux, ce Staphylinide se trouvait tout particulièrement à la base des feuilles d’une Four- croya gigantesque, où il formail de véritables grappes. Le nombre des individus ainsi groupés était réellement prodigieux. Il est bien connu des Brésiliens, qui le redoutent comme urticant et occasionnant des ulcères assez longs à guérir. Aussi, comme à beaucoup d’autres insectes d’ailleurs (chenilles, larves de Phen- godes répandant des lueurs rouges), ils lui donnent le nom de bicho ou de lagarla de fogo. Aucun fait absolument précis ne me permet d'affirmer que les propriétés urticantes attribuées au Pæderus brasiliensis sont réelles. Je dois dire toutefois que, pen- dant mon séjour à la Serra de Balurité, et là seulement, j'ai éprouvé aux mains, à certaires parties du visageet nolamment au cou, des démangeaisons brûlantes suivies de petites ulcérations que des lotions à l’eau blanche ont d’ailleurs fait promptement dis- paraitre. P. columbinus Lap., Etud. Ent., 1, 193.— æquinoctialis Er,, Gen., 657; — Sharp, Biol. Cent.-Amer., 617, pl. 16, fig. 7, — Revue d’Entomologie. — Avril 4901. | 6 L fai protensus Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1876, 1, 287. —-Fvi., Rev. d’'Ent., 1891, 100. Venezuela. — Panama, Colombie, Nouvelle-Grenade, Guyanes, Para, Amazone, Bahia. Stilicopsis stigma Er., Gen., 616. Venezuela : de chemin de Santa Maria à Cariaco, région monta- gaeuse ; février. J'en possédais plusieurs exemplaires de Caracas et de Puerto Cabello. C’est une espèce variable de coloration. L’ablomer est parfois testacé avec le 5° segment noirâtre, ou même testacé en entier ; les trois taches élytrales sont plus ou moins développées ; la tête et le corselet sont plus ou moins foncés. M. le D" Sharp, à qui j’en ai communiqué un exemplaire, me l’a renvoyé avec la mention: « Très voisin du éristigma Sharp. » Ce dernier est décrit du Gua- temala (Biol. Centr.-Am., 1886, 605), et pourrait bien n'être qu’une variélé de coloration du stigma Er. Monista troglodytes Er., Gen., 618, Venezuela : de Santa-Maria à Cariaco, région montagneuse ; fé- vrier. — Mexique, Brésil, Bolivie. Stilicus jugalis Er., Gen., 635. Colombie, mars. — Mexique, Venezuela. Rapporté aussi de Chimbo (Colombie) par Rosenberg. Sciocharis quadrata Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1876, I, 263. Venezuela : de Santa-Maria à Cariaco, février. — Amazone. Je n’ai pas vu le type unique de Sharp; mais sa description convient très bien aux exemplaires du Venezuela. Par coutre, je ne pense pas qu’ils se réfèrent à l’hwmilis Er. (Gen., 625), qui doit étre extrêmement semblable, mais dont Ja tête aurait les angles postérieurs à peine arrondis, tandis qu’ils sont denticulés et droits chez quadrata. L’hummilis Sharp (Trans. Ent. Soc. Lond., 1876, 264) est eucore une espèce . voisine, mais plus distincte de l'humilis Er. par ces mêmes angles postérieurs {és arrondis ; elle devra prendre le nom de Sharpi Fvl., celui de Sharp étant préoccupé par Erichson. ie À O8 Medon (Aderocharis) latro Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1876, 253; Biol. Centr.-Am., 1886, 532, pl. XIV, fig. 10. Colombie, mars. — Mexique, Guatemala, Costa Riça, Panama, Guyane, Amazone, Brésil, Bolivie. M. limbatus Er., Ger., 621. — Sharp, Biol. Centr.-Am., 1886, 550. Colombie, mars. — Mexique, Guatemala, Panama, St-Domingue, Guadeloupe, Saint-Vincent, Grenada. Cité sous le nom erroné de dorsalis (Ann. Ent. Fr., 1889, 380). M. hilaris Sharp, Biol.Centr.-Am., 1886, 551. Colombie, mars. — Mexique, Guatemala, Panama, ile Grenada. M.infuscatus Er., Gen., 622. —Sharp, Biol. Centr.-Am., 552. Colombie : Bonda, mars. — Mexique, Guatemala, Nicaragua, Pa- nama, Cuba, Saint-Thomas, Guadeloupe, Saint-Vincent, Grenada, Trinidad, Venezuela, Colombie, Amazone, Pérou, Bolivie, Bahia. M. (Scioporus) nitellus * (PI. I, fig. 6). Latior, subconvexus, nizro-setosus, capite thoraceque nitidissi- mis, ytris abdomineque paulo iminus nitidis, capite piceo, thorace rufo-obscuro, elÿtris ultra basin vix infuscatis, abdomine brunneo, segmentorum marginibus totis, ano, pedibus, palpis, anteunarum articulis 5 ultimis elytroruimque quarta parte basali squalide testa- ceis ;, antenuis cæterum rufo-testaceis. Capite lato, parum trans- verso, sal fortiter dense punctato, fronte læviore, spatio mediocri disco medio lævigato, post oculos parallelo, angulis posticis sat ro- tundatis, oculis mediocribus, laterum dimidiam partem haud occu- pantibus. Antennis capite thoraceque parum brevioribus, articulo 1° valido, tribus sequentibus parum breviore, 3° 2° parum longiore, angustore, 4-6 longioribus quam latioribus, 7-10 haud transversis, licet brevioribus, 11° mediocri, oblongo-acuminato, Thorace antice capite paruin angustiore, sat transverso, circa basin parum angus- talo, angulis anticis sat, posticis fortius rotundatis, sat fortiter dense punctato, spatio longitudinali lævi lato, basi teuuiter sulca- tulo. Elytris thorace quarta parte longioribus, vix subtilius dense punctulatis. Abdomine crebre subtilissime, segmento 6° parcius, puuctulato. © latet. — Long., 4 mill. Colombie, mars. — Venezueia: San Esteban, Parait voisin de se/latus Sharp, autant qu’il est possible d’en le juger par la trop courte description de l'auteur ; toutefois, la ponc- tuation du corselet n’est pas obsolète et les élytres n’ont pas de tache foncée. Ophites Bugnioni * (PI. 1, fig. 7). O. versatili Er. (secundum descriptionem et figuram auctoris) certe proximus, sed elytris æneis margine apicali pallide flavo, antennarum articulo 4° tertia parte apicali fuscescente, capite post oculos sat longiore, magis attenuato, fronte parce punctulata, foveis tribus transversim nolata (duabus post tubercula antennaria, tertia medio, sitis), pedunculo nigro-piceo, longiore ; thorace medio ut in raphidioide Er. incrassato, apice summo pedunculo triplo fere latiore et paulo post apicem sinuatim strangulato, unde antrorsum multo latiore nec fortiter attenuato : elytris ul in >aphidioide thorace paulo longioribus, interius vix usque ad medium fortiter seriatim, a medio ad apicem et exterius subtilius sat dense puncia- tis; abdomine dense parum subtiliter punctato; tibiis anticis summa basi rufis, femoribus posterioribus præter ditäidiam partem basalem piceis, iisdem tibiis usque ad medium infuscatis. © latet. — Long., 10 mill. _Golombie : Palomino, marais près de la plage, mars. M. le D' Bugnion n’a trouvé qu’un exemplaire de cette belle espèce, que je suis heureux de lui dédier, en souvenir de nos vieilles et amicales relations. Cryptobium Muneti * (PI. I, fig. 8). Nigrum, præsertim thorace nitidum, capite fere opaco, in fundo toto alutaceo, antennis subferrugineis, cirea apicem dilutioribus, articulo ultimo apice palpisque apice flavis, antennarum articulis 2 primis, palpis cæterum, segmentorum marginibus, duobus ullimis latius, rufis, mandibulis, coxis pedibusque rnfo-piceis, femoribus flavis; antennis elongatis, articulo 3° 2° duplo fere longiore, 4-8 brevioribus, inter se æqualibus, 9° paulo, 40° multo brevioribus, 11° parum longiore quam latiore. Capite sat depresso, crebre sat subtiliter punctato, fronte profundius depressa, magis opaca, punc- tis aliquot notata, lateribus post oculos parum prominulos, antice sitos, parallelis, dein versus basin omnino rotundatis. Thorace ca- pite tertia parte angustiore, terlia etiam parte longiore quam latiore, subserialim fortiter sat dense punctato, spatio longitudinali latiore lævi, spatio alio obliquo prope hoc spatium lævi. Scutello alutaceo, fere opaco, impunctato. Elytris thorace quarta parle longioribus, tertia latioribus, creberrime sat fortiter punclatis, fusco-pubescen- tes tibus. Abdomine sat dense subtiliter punelulato. S'. Segmento ven- trali 4° processu magno, oblongo, apice roltundato usque ad apicem segmenti 5 producto, 7° apice truncato, truncalura medio vix emar- ginalta. — Long., 9-10 mill. Colombie : Bonda, au bord des rivières, mars; commun. Cette espèce parait se placer auprès de l’assimile Er., que je ne connais pas. Elle est dédiée à M. E. Munet, de Lyon, qui faisait partie de l’expédition entreprise par M. de Dalmas, Cr. Steinheiïli * (PI. II, fig. 9). Gracilentum, nigrum, capite præter plagam parvam disco nitidu- lam opaco, thorace nitido, elytris abdomineque pube longiore fusca vestitis, nilidulis; mandibulis rufis; antennarum arliculis 2 primis palpisque rufo-testaceis, illis articulis 3-8 piceis, basi rufis, 9-10 rufulis, 11° testaceo; pedibus leslaceo infuscatis, femoribus flavis, coxis piceis, Segmentis 6-7 apice rufo-lestaceis, 7° basi rufulo; an- tennis articulo 2° 3° haud duplo longiore, 4-8 vix decrescentibus, 9-10 brevioribus, licet mullo longioribus quam latioribus, 44° oblongo. Capite in C lato, rectangulari, tertia parte longiore quam latiore, creberrime subtiliter punctulato, disco medio sat convexo, fronte depressa, majore parte impunctata, lateribus post oculos proeminentes antice sitos subparallelis, dein versus basin fortiter rotundatis. Thorace angusto, elytris dimidio fere angustiore, tertia parte circiter longiore quam letiore, antice arcualim rolundato, post medium sinuato-angustato, inde usque ad angulos posticos breviter rotundatos parallelo, basi recte truncata, bene marginata, toto creberrime, capite fortius, punctato, linea media angusta lævi elevala, integra. Scutello opaco, apice puuctis aliquot notato. Ely- tris longis, thorace quarla parte longioribus, hoc subtilius cre- berrime puncCtalis, rugulosis. Abdomine dense sublilissime punctu- lalo. S. Segmento 4° ventrali processu latissimo, subarcuato, crebre punclulato, apice longissime piloso, ultra 5i medium producto, 7° vix rotundatim truncato. — Long., 8-9 1/2 mill. Colombie : Rio Volador, au bord des eaux, mars ; commun. J'en possède d’autres exemplaires trouvés à Muzo (Colombie) par Steinheil. Cr. Bugnioni * (PI. I, fig. 10), Præcedenli affine, minus, similiter coloratum, sed tibiis pallidis, anteanis brevioribus, articulo 39 2° vix terlia parte longiore, ullimis RO TEE brevioribus; capite mullo minore, angustiore, post oculos arcuatim usque ad basin sat attenuato, minus convexo, mullo parcius punc- tulato, fronte latius depressa; thorace angusliore, vix sinuato, for- tius dimidio parcius punctato, spatio medio longitudinali lato, extus spatio alio Jævigato perspicuo; elytris et præserlim abdomine paulo fortius minus dense punctatis. ©. Segmento 4° ventrali pro- cessu minore, apice minus rotundato, parce multo fortius punc- tato, 7° apice magis rotundato certe distinctum. — Long., 7-8 mill. Venezuela: chemin de Santa Maria à Cariaco, à 1,000" d'altitude au bord d’une rivière; février. — Amazone: Pebas. Trouvé aussi à Muzo par Steinheil et à Cachabé (Colombie) par Rosenberg. Les exemplaires de ces deux dernières localités ont la ponctuation de la tête plus serrée; ceux de Pebas ont les genoux un peu obscurs; mais chez tous les caractères sexuels sont identiques. Cr. albipes Er., Gen., 566. Colombie, sous les pierres, au bord des rivières, mars. — Mexi- que, Guatemala, Cuba, Porto-Rico, St-Vincent, Grenada, Venezuela: Cr. sulphuripes Er., Gen., 571. — perforatum Sharp, Biol. Ceritr.-Am., 1885, 527. Colombie : Bonda, mars. — Nicaragua, Costa-Rica, Panama, Ve- nezuela, Brésil. Trouvé aussi à Ambalema (Colombie) par Steinheil. Cr. fulvipes Er., Gen., 566. Colombie, au bord des rivières, mars. — Porto-Rico, Guadeloupe, Grenada, Venezuela, Equateur. C’est l’espèce que j’ai citée (Rev. d'Ent., 1891, 104) sous le nom de centrale Sharp. XANTHOLININI. Xantholinus castigatus Er., Gen., 315.— nigriceps Guérin, Rev. Zool., 1844, 12. — Sharp, Biol. Centr.-Am., 1885, 476. Colombie : chemin de San Antonio, écorces da bananier, mars. — Mexique, Guatemala, Panama, Venezuela, Nouvelle-Grenade. X. pectoralis Er., Gen., 322. Colombie, mars. — Venezuela. me Jen possède d’autres exeniplaires trouvés à Ambalema, Muzo, Canoas et Ocana (Colombie) par Steinheil. L’espèce est citée à tort de Nouvelle-Grenado et du Brésil (Rev. d'Ent., 1891, 105). X. rufescens Er., Gen., 328. — aeneiceps Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1876, 202. Venezuela: de Santa Maria à Cariaco, février. —Colombie: Bonda, mars. — Saint-Thomas, Cayenne, Amazone, Nouvélle-Grenade. X. hydrocephalus * (PI. II, fig. 11). Nitidissimus, piceus, eapite nigro, elytris squalide testaceis, ab- domine circa basin fusco-testaceco ; antennis obscure rufis, articulis 3 primis mandibulisque rufis, palpis pedibusque testaceis; antennis brevibus, articulo 3° 20 hreviore, sequentibus fortiler transversis, 119 ovato, apice testaceo ; palporum articulo ullimo conico, basi parum lato. Capite insigni, in © brevissimo et latissimo, suborbicu- lato, licet antice attenuato, post oculog dilatato-rotundato, basi media emarginato, utrinque fortiter parce punctato, post oculog spatio angusto elongato, quasi carinato, spatioque alio in disco late, lævibus ; subtus nitido. Thorace capite fere tertia parle angustiore, tertia parte longiore quam latiore, antice sat longe attenuato, pos- tice sat angustato, angulis rotuntatis, seriebus dorsalibus 7-, late- ralibus 5-punctatis. Elytris thoracis longitudine, parce sat profunde subseriatim punctatis. Abdomine ulrinque parce subtilissime punc- tato, parcius longe fusco-pubescente ; E capite minus lato, minore, — Long., 4 1/4-4 1/2 mill. Colombie : Bonda, mars. — Trinidad. Trouvé aussi à Ibague, Monpax el Regidor et Medellin (Colombie) par Steinheil et à Paramba par Rosenberg. Cet insecte doit se rapprocher du ZLeptacinus oscillans Sharp (Biol. Centr.-Am., 1885, 490); mais la forme et la sculpture de la tête, ainsi que la ponctuation des élytres, semblent bien différentes. Plochionocerus formicarius Lap., Etud. Ent, 1, 119, pl. 3, fig. 3.—Er., Gen., 304.— Sharp, Biol. Centr.-Am.,471.—jlagel- licornis Nordm., Symb., 165. — pubescens Nordm., Symb., 167. — funebris Sharp, Trans$. Ent. Soc. Lond., 1876, I, 188. Venezuela: de Santa-Maria à Cariaco, février. — Costa-Rica, De- merara, Cayenne, Brésil, Pérou. Je possède le type du formicarius de Cayenne et je l’ai com- EE ie paré au f'unebris, qui n’en diffère pas. Quoi qu’en ait dit Sharp dans son observation à propos du funebris (1. c.), il n’y a aucune raison de croire que l'assimilation des /agellicornis et pubescens au formicarius, faite par Erichson, soit inexacte. Les deux des- criptions de Nordmann indiquent bien cette grande espèce noire, commune au Brésil, et on n’en connait aucune autre dans cette région offrant la même coloration et la même taille. P1. Dalmasi * (PI. II, fig. 12). Nigro-æneus, nitidus, capite opaco, squalide longius griseo-pube- rulus; palpis, labro, mandibulis ante apicem, tuberculis antenna- riis, antennarum articulo 2° basi tarsisque rufs; illis articulis 4-10 sensim crassioribus, maxime transversis, nigro-piceis, 419 breviter conico, haud sinuato, rufo-ferrugineo, 3° 2° quarta parte longiore ; capite parallelo, depresso, disco medio tantum anguste parum ele- vato, angulis posticis fortiter rotundatis, toto crebre, antice fortius, postice densius et subtilius rugoso-punctato, fronte summa tantum lævi, nitidissima ; oculis majoribus, vix proeminentibus, Capite subtus plano, medio carina longitudinali fortiter elevata lævissima, antice oblique bistriata, prope carinam fortiter parce, extus, præ- sertim basi, dense subtiliter punctato : thorace capite vix longiore, medio haud latiore, inde ad apicem attenuato et ad basin subsinua- tim sat angustalo, utrinque crebre subtiliter, prope lineam Jongi- tudinalem fortius et parcius, punctato, post medium lale et pro- funde utrinque impresso, angulis posticis omnino rotundatis ; elytris thoracis longitudine, hoc duplo circiter latioribus, erebre subtiliter, sicut thoracis latera, punctatis; abdomine crebrius vix fortius punc- tato, seemento 7° apice subtus spalulato, utrinque brevius lobato ; tibiis intus omnino cinereo-puberulis. — Long., 11 mill. Colombie, mars. Un seul exemplaire. Je dédie cette intéressante espèce à M. le comte de Dalmas. Elle se place auprès du P1. minor Shp., de l’Amazone. STAPHYLININI. Leistotrophus versicolor Grav., Mon., 119. — Er., Gen., 359 et syn. — Sharp., Biot. Centr.-Am., 188%, 371. — Faux., Rev. d'Ent., 1891, 106. Colombie: collines de Donama (Santa Marta); dans les bouses, RU wars. — Amérique centrale et méridionale (du Mexique au Pérou et à Rio Janeiro). Staphylinus antiquus Nordm., Symb , 35.— Er., Gen., 373, — Sharp, Biol. Centr.-Am., 385 et syn.— Fauv., Rev. d'Ent., 1891, 406. Colombie: collines de Donama, mars. — Amérique centrale et méridionale (du Mexique au Pérou et à Rio Janeiro). Lampropygus pexus Mots., Bull. Mosc., 1858, II, 667. Venezuela: de Carupano à Cariaco, écorces de bananier, février. — St-Vincent (Antilles), Demerara, Guyane, Colombie, Brésil. L. cognatus Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1876, 1, 131; Biol. Centr.-Am., 347, pl. VIIL, fig. 17. — Fauv., Rev. d'Ent,., 1891, 107. Colombie : chemin de San Antonio à La Cueva, écorces de bana- nier, — Amérique centrale, Venezuela, Guyane, Colombie, Equa- teur, Bolivie, Pérou, Brésil. ZXanthopyqus sapphirinus Er., Gen., 364. — Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1876, 1, 126; Biol. Centr.-Am., 1884, 344. — Fauv., Rev. d’Ent., 1891, 107. Venezuela : de Carupano à Cariaco, écorces de bananier, février. — Amérique centrale, Guyane, Colombie, Bolivie, Férou, Brésil, Tu- cuman. Philothalpus anceps var. segmentarius Er., Gen., 397. — Sharp, Biol. Centr.. Am., 355. — Fauv., Rev. d'Ent., 1891, 108 el SUN. Colombie, mars. — Mexique, Guatemala, Panama, Venezuela, Guyane, Brésil, Bolivie, Pérou. Philonthus hepaticus Er., Gen., 451. — Fauv., Rev. d’Ent., 1891, 112 et syn. Colombie, mars. — Du nord des Etats-Unis à la République Ar- gentine. — Australie du Sud (Adelaïde), sans doute importé. Ph. vilis Er., Gen., 451.—Fauv., Rev. d'Ent., 1891, 113 et syn. Colombie: Sierra Nevada de San Antonio, vers 1,500", dans les bouses, mars.— Amérique centrale, Antilles, Venezuela, Brésil, Ph. figulus Er., Gen.,164.—Fauv., Rev. d'Ent., 1891, 115 etsyn. Avec le vilis. —Amérique centrale, Cuba, St-Vincent, Venezuela, Guyane, Colombie, Bolivie, Brésil, Paraguay. Ph. flavolimbatus Er., Gen., 471, 929.— Fauv., Rev. d'Ent,, 1891, 116 et syn. Avec vilis et figulus. — Etats-Unis du Sud, Amérique centrale, Martinique, Venezuela, Pérou, Brésil, République Argentine. Belonuchus Bugnioni * ("1. II, fig. 13). Pulcherrima species. Sat depressus, nigerrimus, nitidus, elytris Iæte metallico-cæruleis, abdominis segmento 5° apice, 6° 7°que totis rufo-aurantiacis, palporum antennarumque articulo ultimo rufo-testaceo, bis brevibus, articulis 2 et 3 basi rufis, 3° 2° haud longiore, 4-5 parum, 9-19 magis transversis; capite quadralo, utrinque grosse parceque, post oculos magnos minus forliter punc- tato, fronte media profunde sulcata, punctis 4 inter oculos trans- versim notatis ; thorace capite sat angustiore, tertia vix parte lon- giore quam laliore, postice sinuatim sat angustato, seriebus dorsa- libus punctis 4 grossis, puncto alio minore antice prope marginem addito, punctis 3 aliis extus versus latera: scutello subtiliter rugose punctulato; elytris quarta parte longioribus quam latioribus, cre- bre s.1 subtiliter, abdomine parcius, præsertim segmento 6°, punc- tatis. C latet. — Long., 6 mill. La Martinique, janvier. Une seule ©. Bel. satyrus Er., Gén., 421. Colombie : chemin de San Antonio à la Cueva, écorces de bana- nier, mars.—Venezuela. Bel. ephippiatus Say, Trans. Amer. Phil. Soc., IN, 448. — Er., Gen., 927. — Lec., Say’s Ins. N. Amer., 11, 563. — ery- thropterus Solsky, Hor. Soc. Ent. Ross., 1868. V, 137.—Sharp, Biol. Centr.-Am., 432, pl. XI, fig. 13. —simplex Sharp, L. c. Colombie: Santa Marta, février, dans un Cereus pourri. — Californie méridionale, Arizona, New Mexico, Mexique, Yucatan, Venezuela. = QU Cet insecte est très variable de taille et de ponctuation. Les deux exemplaires trouvés par le D' Bugnion sont de la plus grande taille. Bel. agilis Er., Gen., 423. — Chevrolati Fauv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1863, 432. Jamaïque : Kingston. — Haïti, Cuba, Colombie. Scriba m'en a donné un exemplaire étiqueté : Mexico ; mais cette patrie est peut-être fausse. Parmi les Belonuchus du Venezuela, j'ai cité (Rev. d'Ent., 1891, 116) le cognatus Sharp.Ce dernier n’est certainement qu’une variété de lhaemorrhoidalis Fabr., chez laquelle le 6° segment de l’abdomen est rouge sur les 2/3 ou en entier, tandis que le type a ce segment noir avec la moilié apicale seule rougeâtre. On trouve même des exemplaires offrant la merge apicale des segments 4 et 5 également rougeâtre. Bel. formosus Grav., Mon., 12. — Fauv., Rev. d'Ent., 1891, 118 ef syn. Venezuela : de Santa Maria à Cariaco, écorces de bananier. — De New-York à Rio Janeiro. Espèce commune, mais ne paraissant pas dépassor les Andes à l'Ouest. Pæderomimus cribricollis Er., Gen., 487. — Sharp, Biol. Centr.-Am., 448. — Fauv., Rev. d'Ent., 1891, 118. Colombie : sous les écorces pourries. — Venezuela, Antilles (Gre- nada). Trouvé aussi à Cali (Colombie) par Rosenberg. TACHYPORINI. Erchomus tereticornis * (PI. II, fig. 14). E. hepatico Er. proximus, sed antennis longioribus et tenuiori- bus, articulis {-3 et 11 testaceis, 3° adhuc graciliore* 4 10 elon- galis, inter se subæqualibus, etiam 9-10 multo longioribus quam latioribus ; thorace angustiore et adhuc breviore, obconico, late- ribus fere obliquis, antice minus angustalis, basi utrinque fere recte truncata, supra etiam alutaceo, licet vix perspicue punctulalo; — 88 — elytris subtilius parciusque punctulätis, versus marginem lateralem minime impressis ; abdominis punctura vix reticulata distinctus. — Long., 3 mill. Colombie: chemin de San Antonio à la Cueva, écorces de bana- nier: mars. Erch. tenuipunctatus * (Pi. 1, fig. 13). ÆE. rutilo Er. vicinus, sed paulo major el lalior, piceus, thorace rufo-niceo, basi et laleribus latius squalide rufo teslaceo ; anten- nis aliis, nigris, articulis 1-2 totis et 11° præler basin teslaceis, 4-10 longioribus ;" thorace adhuc breviore, obconico, antice multo minus angustato, angulis posticis multo minus rotundatis ; elytris paulo brevioribus, punctis parcis subtilissimis notatis, extus prope Marginem haud impressis; abdomine parum dense subtiliter punc- tulato toto cœlo distinctus. — Long., 2 1/3 mill. Avec le tereticornis. Erch. nitidulus Er, Gen., 247. — flavicollis Scriba, Stett. Ent. Zeil., 1855, 297. — Kraatz, 1bid., 1856, 178. Venezuela: Cariaco, sur les fleurs du mais, février. — Mexique, Saint-Domingue, Porto-Rico. ALEOCHARINI. Gyrophæna hboops Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1876, 1,78. Colombie : Don Diego, sous un agaric, mars. — Amazone. Atheta columbica *. A. nigritula Grav. dimidio fere minor, angustior; magnitudine et forma palustris Kiesw. Nigra, nilidula, subtilissime fusco-pu- bescens, elytris anoque dilute fuscis, his circa scutellum et angulos apicis externos nigritulis, palpis, antennarum articulis 2 primis pedibusque testaceis; illarum articulo 11° præter basin rufescente, 3° 90 parum breviore, 4° parum, 8-10 sat fortiter transversis; Ca pite utrinque parce subtilissime punctulato, disco in C' obsolete foveolato ; thorace nigro-piceo, fortiter transverso, crebre subtiliter punctulato, basi foveolato, a fovea usque ultra medium sulcato, angulis omnibus rotundatis;, elytris thorace parum longioribus et latioribus, dense fortius, vix asperatim punclalis ; abdomine seg- meutis 2-5 parum dense subtilius, 6° parce sublilissime punctatis. c'. Segmento 7° supra fere recte truncato, sublus sat loge arcua- tim producto. — Long., 2 mill. Colombie : Bonda, Rio Volador, mars. Dinaræa diffusa * (PI. II, fig. 16). D. speratcæ Sharp vicina, corpore antico subopaco, abdomine nitidulo, pigra, subtilissime fusco pubescens, palpis antennarum basi, segmentis, 2-4, 6 et 7 dilute fuscis, elytris brunneis, pedibus testaceis: antennis longioribus, articulis 4° 5° angustiore, 4-7 non transversis, 8-10 brevioribus, parum transversis,; capite creberrime subtilissime punctato , thorace fortiter transverso, antice arcuatim rotundato, postice sat fortiter sinuatim angustato, capite densius et subtilius punctulato, basi late foveolato, ante foveam geminatim subsulcato, antice medio vix sulcatulo, angulis posticis parum obtusis ; elytris sat transversis, thorace parum longioribus, sat latioribus, paulo forlius et parcius, vix asperatim, punctalis ; abdo- mine segmentis 2-4 crebre subintricatim, 5 parcius, 6 parce trans- verse serialtim, punclatis. ©. Segmento 7° supra apice spinis 6 sat brevibus, subtilibus,intermediis inter se paulo remotioribus,armato. — Long., 1 3/4 mill. Colombie, mars. — Mexique, Bahia, Bolivie, Pérou. Se place auprès de la Diestota sperata Shp., que je rapporte au genre Dinaraea. Falagria scutellaris *. F, sulcatæ Payk. vicina, paulo major, picea vel nigro-picea, ely- tris dilutioribus, palpis, antennarum articulo primo pedibusque squalide testaceis; antennis longioribus, multo crassioribus, robus+ lis, articulis 4-9 multo longioribus, vix transversis, capile minus transverso, convexiore; thorace longiore et paulo angustiore, ma- gis elongato-cordato ; scutello haud sulcato, striola subtilissima, vix perspicua, tantum notato ; elytris planioribus, crebre paulo fortius, abdomine parcius, præsertim segmento 6°, punctatis, segmentis 2-4 basi fortius asperatim crenulatis ; S' 7° supra parum arcuato, sublus lätiore, truncato. — Long., 2 3/4 mill. .Colombie : Rio Volador, mars. 2 00 — Venezuela : Caracas ; Bahia, Cordeuba ; Rio de Janeiro: Coiouia Alpina. Trouvée aussi à Medellin :Colombie) par Steinheil. Fal. infima Sharn, Biol. Centr.-Amer. Col., 233. Colombie, mars. — Guateinala, St-Thomas, St-Vincent, Grenada, Amazone. Neolara alboguttata Er., Gen., 56. Venezuela, février. — Mexique, Cuba, Grenada (Antilles\, Colom- bie, Bolivie, Brésil. Leptonia varia Er., Gen., 106. Venezuela, février. — Colombie, Brésil. Aleochara curtula Gœze, Ent. Beitr., 1777, 1, 730. — fus- cipes Fabr., Syst. Ent., 266. — Er., Gen., 159 — discoidea Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1874, 7; Ann. Mag. Nat. Hist., 1888, Il, 281. Colombie : Sierra Nevada au-dessus de San Antonio, 14600" d’alt, dans les bouses, mars.— Amerique du Nord, Guyane, Bolivie, Pérou, Brésil. —Japou.—Europe, Asie Mineure, Caucase, Turkestan, Sibérie. Trouvée aussi à Medellin (Colombie) par Steinheil. Var. Bugnioni *. Elytris nigris puncto humerali rufo-piceo, vix perspicuo, ali- quando suturam versus vix picescentibus. Colombie : Sierra Nevada, avec le type. —- Antilles : St-Vincent, Grenada. Al. tæniata Er., Gen., 165. — Fauv., Rev. d'Ent., 1891, 124 et syn. — Var. © simulatrix Sharp, Biol. Centr.-Am., 151. Colombie: Sierra Nevada, avec curtula; commune.—Guatemala, Panama, îles Saint-Jean, St-Vincent, Grenada (Antilles), Guade- loupe, Venezue'a, Guyane, Bolivie, Brési!. Al. notula Er., Gen., 167. — Jacq. Duv., Hist. Nat. Cuba, 22. — Fauv., Ann, Soc. Ent. Fr., 1863, 429. — Lynch, Bol. Ac. Sc. Cordoba, 1885, VII, 76. — Sharp, Biol. Centr.-Am., 118. MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisation pour 1901. MM. Portevin, à Evreux, — De Peyerimhoff, à Digne. Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n’ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1901, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l’envoi de la Revue. Les Tomes I à XIX de la Revue (1882-1900) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 40 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de 6 fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1901. N° 5 (Echange). ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1901. Nos G et 7 (Echange). COLÉOPTÈRES Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro- phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie) On envoie des listes d'échange et de vente promptement et franco aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestimmungs-Tabellen der europæischen Coleopteren, — Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » A VENDRE D'OCCASION Un exemplaire complet du Tome premier DE LA FAUNE GALILO-RHÉNANE Par M. A. FAUVEL. PER SEE TRE ER 12 fr. Ce volume étant épuisé depuis longtemps, l’auteur prie les personnes qui en disposeraient de bien vouloir l'en informer. Il en est toujours acquéreur. D' A. PUTON. CATALOGUE DES HÉMIPTÈRES (HÉTÉROPTÈRES, CICADINES ET PSYLLIDES) DE LA FAUNE PALÉARCTIQUE. 4° Edition. Edition ordinaire franco. 45. . EME 3:fr-140 Id, sur. une Colonne "franphe seen Are 9 fr. 20 Joindre un mandat-poste à la demande. EN VENTE AU BUREAU DE LA Revue : À CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ, CAUCASI & ARMENIÆ ROSSICÆ “ AucroriBus D' L. v. Hevypen, E. Reirrer ET J. Wæise Cette 4° édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglhauer Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l'ouvrage original et de Cu la monographie où chaque espèce est décrite, ainsi que ses diverses | patries. Elle contient 490 pages. &e Édition ordinare sur 4 colonnes, fr'anco.........s...... 42fr. 75 : Edition sur une colonne (catalogue-étiquettes ou memento) F LL oO NES DES ARS A ILE AU SR pe EN suis ne 97125 se À : 3) 2e ALLO Joindre un mandat-poste à la demande =. REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XX. — 19Of. — Nos 7 et 8. (12 numéros par an) CAEN TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 4901 Sommaire des n° 7 et 8 (1901). Matériaux pour la faune coléoptérique de la région malgache (119 note) (suite), par L. Fairmaire............... 125 à 188 MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÉTÉ {Chaque insecte communiqué doit porter sa localité préeise) MM. A. Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides, Eucnemides, Elaterides, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides, Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo-rhénans). Bourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lycides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). R. Martin, au Blanc (Nevroptères d'Europe, surtout Odonates). R. P. Belon, äLyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et circa- Anthicides et Ptinides du globe). À. Carret, aux Chartreux, Lyon (Coléoptères, surtout Garabides d'Europe). G. Breddin, à Halle-sur-Saale (Hémiptères exotiques), Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides du globe). Dr O.-M. Reuter, à Helsingfors (Hémiptères-Hétéroptères paléare- tiques ; Podurides). G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé- miptères aquatiques; Locustides). Nota. — MM. les Sociétaires qui voudraient faire partie du Comité sont priés d'en informer le rédacteur de la Revue. 274 Planche (7907) Âeoue d'Entomologie LE Lartm se Loujade pinz Staphylnidles Sud-américans Ve Dan v/1 Planche l'Entomologte | 1907) eve ae men Fes EPTIU E.Larteu Foujade prrz. e Jud-americuns 7 ee Naply lande ENT — signaticollis Fairm., 4nn. Soc. Ent. fr., 1861, 413. — Fauv., Bull. Soc. Linn. Norm., 1866, X, 288. — duplicata Lynch, Z c., 78 (non Er.). Venezuela: Paraguana, février. — Missouri, Alaban'a, Georgie, Texas, Amérique centrale, Antilles, Colombie, Bolivie, Chili, Brésil, République Argentine. EXPLICATION DES PLANCHES I ET II. PLANCHE I. . Bledius microcephalus. . Holotrochus pubiventris. Stenus decoloripes. » denticollis. . Palaminus trapezicollis. . Medon (Scioporus) nitellus. . Ophites Bugnioni. . Cryptobium Muneti. D =1 O O1 # W W PLANCHE Il. Fig. 9. Cryptobium Steinheili. — 10. » Bugnioni. — A1. Xantholinus hydrocephalus. — 12. Plochionocerus Dalmasi. — 13. Belonuchus Bugnioni. — 14. Erchomus tereticornis. — 419. » tenuipunclatus. — 16. Dinaræa diffusa. — 99 — ANOMALIE DU PROTHORAX CHEZ DEUX STAPAYLINIDES Par ALBERT FAUVEL. Sur quelques centaines de mille Staphylinides que j'ai examinés depuis que je m’occupe de cette famille, je ne connais que les deux exemples suivants d’une difformité, régulière et identique de chaque côté, affectant le prothorax de ces insectes. L'une de ces espèces difformes est un Philonthus quisquiliarius Gyll. (fig. 1}, trouvé à S. Antâo (Cap Vert\ par le D' H. Dorn, et appartenant au British Museum. Wollaston, trompé par cette forme anormale du corselet, l’a décrit comme une espèce particulière (sinuatus Woll., Col. Hesp., 1867, p. 239). La seconde espèce est un Pælerus sanguinicoliis Steph., pro- venant de Malaga (fig. 2) et que je possède dans ma collection. Cette double anomalie paraît bien résulter d’un déplacement bilatéral des pattes intermédiaires et postérieures de l’insecte pen- dant la nymphose, déplacement qui a produit par compression les étranglements singuliers que présente le prothorax. On peut rapprocher de ces deux exemples ; 1° Les diffurmités symétriques du corselet de deux Geotr upes sylvalicus et celles des élytres d’un Carabus purpurascens, dé- crites et figurées par L. von Heyden (Deut. Ent. Zeils., 1881, 105, pl. 2, fig. 8, 9 et 10); 20 Les modifications anormales, mais également symétriques, de a tête chez deux Phyllognathus Silenus © signalés par Laboul- bène (Ann. Ent. Fr., 1859, 645), dont un avait été pris par Dejean (Cat., ed. 3, 167) pour une espèco propre (Oryctes cephalotes), et aussi chez un Pentodon monodon décrit et figuré par L. von Heyden (4. c., pl. 2, fig. 2). - MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisahion pour 1901. MM. Bernhauer, à Stockerau.— Von Heyden, à Bockenheim.—Lelong, à Rethel. — Wasmann, à Luxembourg. — Boyenval, à Dijon. — R. du Buysson, à Paris. — H. du Buysson, au Vernet. — Mayr, à Hall. — Lavagne, à Montpellier. — Rangoni, à Modène. — Martinez y Saez, à Madrid. — Blanchard, à Tyngsboro. — De Beauchêne, à Vitré. Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n’ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1901, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver: de retard dans l’envoi de la lievue. Les Tomes I à XIX de la Revue (1882-1900) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 40 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de 6 fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WIiENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1901. No 3 (Echange). ANNALES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1901. Nes 3 à 5 (Echange). COLÉOPTÈRES Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro- phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie) Un envoie des listes d'échange et de vente promptement et franco aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestimmungs-Tabellen der europæischen Coleoptezen — Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » A VENDRE D'OCCASION Un exemplaire complet du Tome premier DE LA FAUNE GALILO-RHÉNANE Par M. A. FAUVEL. PAR ASE LUS re Ce volume étant épuisé depuis longtemps, l’auteur prie les personnes qui en disposeraient de bien vouloir l’en informer. Il en est toujours acquéreur. D' A. PUTON. CATALOGUE DES HÉMIPTÈRES (HÉTÉROPTÈRES, CICADINES ET PSYLLIDES) DE LA FAUNE PALÉARCTIQUE. 4° Edition. Édition ordinaire; ArANCO ER ER UN RRSE RE 3 fr. 10 Id. : sur une colonne, franco..:..:..... ND ÉLHR0: Joindre un mandat-poste à la demande. EN VENTE AU BUREAU DE LA Revue : CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ, CAUCASL & ARMENLE ROSSICÆ AucroriBus D' L. v. Heypen, E. Rerrrer ET J. WEIsE Cette 4° édition, pubhée avec la collaboration de MM. Ganglbauer Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l’ouvrage original et de la monographie où chaque espèce est décrite, ainsi que ses diverses patries. Elle contient 420 pages. Édition ordinaire sur 9 colonnes, fanco...........s.... 42fr. 75 Edition sur une colonne (catalogue-étiquettes ou memento) FRANCO dE RDS ai ra Ale ee LIANT LAS A MEN 0er RRCRE PE 19 25 Joindre un mandat-poste à la demande REVUE _ D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XX. — 1901. — Nos 5 et 6. (12 numéros par an) CAEN | = TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 4901 Sommaire des n° 5 et 6 (1901). Gerris (Limnometra) Kirkaldyi n. sp., aucl. G. Breddin. 93 1 S ...... ent L1 . ..... 94 Description de deux variétés nouvelles de Goléoptères, par QU BUNSSON 2. tee evene. ete EU) Hylophilidæ et Anthicidæ dé Ja Rhodesia, De MePIgise SOS : Matériaux pour la faune coléoptérique de la région malgache (119 note), par L. Fairmaire....... Fr Anne ..… 101 à 194 Etudes sur les Muscides de France (3° partie) (suite), par L. Pandellé..... Ds at ie ce AL CRE ete rar ane M . 325 à 356 (Ce travail est publié avec une pagination spéciale). MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÉTÉ {Chaque insecte communiqué doit porler sa localité précise) MM. A. Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, Carabides, Dytiscides, Gyrinides, Hydrophilides, Monotoma, Buprestides, Throscides, Eucnemides, Elaterides, Lycides, Clerides, Anobiides, Anthicides, Tropiphorus, Xylophages et Cérambycides gallo- -rhénans). Bourgenis, à Sainte-Manie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lycides). Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). ‘Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d’ Europe et circa). R. Martin, au Blanc (Nevropières d'Europe, surtout Odonates). RP: Belon, af[son (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et circa- 1 Anthicides et Ptinides du globe). A. Carret, aux Chartreux, Lyon (Coléoptères, surtout Carabides d'Europe). G. Breddin, à Halle-sur-Saale (Hémiptères exotiques). | Chobaut, à Avignon (Mordellides d' Europe et circa). : 5 Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides du globe). Dr O.-M. Reuter, à Helsingfors (Hémiptères-Hétéroptères paléare- tiques : Podurides). è G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé- miptères aquatiques; Locustides). Nota. — MM. les Sociétaires qui voudraient faire partie du Comité sont priés d’en informer le rédacteur de la Revue. GS -0 GERRIS (LIMNOMETRA) KYRKA LD YI n. sp. Auctore G. BREDDIN. x ©. Auntennis corporis dimidio distincte longioribus; articulo secundo primo mullo breviore (2:3), quarto omnium distinctis- sime longissimo. Coxis omnibus inermibus. Femoribus poste- rioribus inter se fere æquilongis, corporis longitudine nonnihil brevioribus ; intermediis subtus apicem versus spinulis minutis- simis biserialis et præterer in facie exteriore spina distinctissima semicubante recta armatis. Ventre medio distincte carinato. Seg- mento septimo connexivi utrinque spina acuta, elytrorum apicem haud omnino attingente, nonnihil extrorsum et paululo sursum direcia, armato. Dilule ferruginea; hoc colore in lateribus corporis in sordide ferrugineo-flavidum, et in parte inferna in flavido-luteum transeunte. Capitis superioris apice, vittula utrinque laterali mi- nuta inter oculum et antennarum basin posita, froniis litura litte- ram Ÿ imitante, pronoti linea angusta mediana retrorsum sensim attenuata, ejusdem linea utrinque margines lateralem et postero- Jlateralem intus sequente, tenui et in regione humerali circaque apicem scutelli omnino interrupta, propleurorum vitta unica mar- ginali, mesopleurorum lineis utrinque geminis tenuibus, viltam fla- vido-albidam includentibus, annulis singulis in acetabulorum inter- mediorum et posticorum facie superna positis speculaque flaves- centi-albida includentibus (speculo acetabulorum posticorum parvo, orbiculato, speculo intermediorum nonnihil majore elongato, obli- quo), puncto utrinqne mesosterni in acetabulorum ipsa basi posito, rostri apice spinisque apicalibus connexivalibus nigris. Tegminibus femoribusque posterioribus subferrugineo-fuscis ; horum femo- rum parte apicali circiter sexta (apice ipso fuscescenti excepto) eburnea. Tibiis tarsisque posterioribus basin versus nigricanti- bus, apicem versus plus minus læte eburnescentibus. Antennis femoribusque anticis dilute ferrugineo-flavidis ; his intus et extus fusco-strigatis, antennarum articulo primo, tibiis tarsisque anticis fuscescentibus ; ‘iarsorum apice necnon apicibus imis articulorum antennalium primi, secundi, tertii nigricantibus. — Long. corp., 16 1/2 mill.; long. fem. interm. cum trocb., 15 3/4 mill.; lat. corp. circa coxas iuterm., 3 4/5 mill. Jus. Banguey (prope Borneo), — Coll, mea, Revue d'Entomologie. — Juin 1901, 7 Eos Species structura femorum inlermediorum G. femorali Mayr proxima, differt statura minore, pedibus posterioribus multo bre- vioribus, spinis apicalibus minus longis, corporis multo dilutioribus maculisque specularibus supernis acetabulorum aliter formatis. L.,S- A propos des dernières élections de membres honoraires par la Société Entomologique de France, un mot d’éclaircissement me paraît ulile. En 1895, c’est peu de jours avant le vote que j'ai appris par le Bulletin que j'étais candidat, cette publication nous arrivant toujours en retard de plusieurs semaines. A cette surprise je répondis au banquet par quelques vers de huit pieds — « Larmes de crocodile » — où je croyais exprimer assez nettement (certains ont dit: trop nettement) ma -pénsée. Dès que j'ai su qu’un nouveau scrutin aurait lieu, jai prié l’ex- cellent secrétaire de la Société, M. le D' François, de déclarer à la commission que, si touché que je fusse de son témoignage de sympathie, je refusais formellement d’être candidat. La commission n'a voulu entendre ni les vers de huit pieds, ni le déclinatoire. Fallait-il protester dans le Bulletin? À défaut de précédents, et l'affaire n'ayant pas une telle importance, j'ai pensé que je devais plus d'égards à mes amis et collègues de la commission, et qu'il suffirail de rappeler mon refus dans le eercle de mes relations. L'événement m’a donné raison. Maintenant — tous mes regrets exprimés d’être contraint à cette explication — j'espère qu’on me laissera... ce que je veux être : un provincial indépendant, très indifférent aux pelites choses élec- torales et qui, sans y chercher honneurs ni profils, fait de la science simplement parce que ça l’intéresse Et qu’un heureux destin lui donna ces loisirs. 205 = DESCRIPTION DE DEUX VARIÉTÉS NOUVELLES DE COLÉOPTÈRES Par H. pu BUYSSON. Loin d’être partisan du Q Jordanisme » en botanique, je ne le suis pas davantage du & Picisme » en entomologie; cependant, je ne suis pas opposé à ce qu on décrive les formes ou les variétés qui offrent un intérêt suffisant. Je crois donc bon de signaler les deux variétés suivaztes, dont la coloration rappelle certaines espèces qui sont cependant très différentes par d’autres caractères plus cons- tants. 1. Demetrias atricapillus L. var. erythrocephalus. Très distinel du type par la coloration rousse de la tête, du mème ton que celui du pronotum. Cette variété rappelle exactement la var. rufipes Schaum. de l’Aelophorus imperialis Germ. et à pre- mière vue, lorsque je l’ai récolltée, je croyais avoir pris cette der- nière espèce, tant il y a de ressemblance de coloration entre les variétés de ces deux espèces. En voulant l’intercaler dans mes car- tons, je reconnus aussitôt l'erreur du premier moment et je fus alors d'autant plus intéressé par cette capture. Bords de la Sioule, à Brout-Vernet, sous de la paille apportée par des laveuses (12 août 1899). 2. Thanasimus formicarius L. var. hilaris. Fort intéressante aussi cette variété, qui m’est née dans une caisse où j'avais enfermé des tiges de lierre récoltées sur des pins dans le parc du Vernet. Ses pattes sont en entier d’un testacé pâle, ainsi que les palpes et les antennes, excepté les articles 9, 10 et 11 de celles-ci, qui sont en partie rembrunis. La coloration du prono- tum, de la base des élytres et de tout le dessous du corps est nota- blement plus pâle et la couleur testacée de la base des élytres beaucoup plus étendue en arrière, réduisant beaucoup la première fascie noire transverse. Identique au type pour tout le reste. Le Vernet-sur-Sioule (11 juin 1899). J'ai obtenu souvent le type provenant de bois récoltés en hiver, mais je m'avais jamais rencontré cetle élégante variété. GE HYLOPHILIDÆ Et ANTHICIDÆ DE LA RHODESIA Par M. PIC. Je dois à M. G. A. Marshall les matériaux d’étude du présent arti- cle, matériaux très intéressants, représentant les premiers éléments d’étude de la faune de la Rhodesia dans le Mashonaland. Grâce à la générosité de mon aimable correspondant, je possède aussi toutes les nouveautés décrites ici, recueillies pour la plupart par M. Marshall à Salisbury, c’est-à-dire dans l’Afrique australe. Hylophilus Marshalli. Satis elongalus, subopacus, niger, elytris antice rubro-testaceis, pedibus pro parte rufo-testaceis. Assez allongé, presque mat, orné d’une fine pubescencee grisâtre ; noir avec les élytres antérieurement d'un rouge testacé, les pattes en partie d’un testacé roussâtre. Tête, yeux compris, noire, plus grosse chez le ©, densément ponctuée; yeux gros, éloignés sur le front et n’atteignant pas le bord postérieur de la tête; antennes foncées, insérées en dehors des yeux sur le front, longues et grêles, 2 article plus court que 3° et 4° qui paraissent égaux, dernier un peu épaissi, subtriangulaire. Prothorax noir, densément ponclué, presque droit sur les côtés, à peine diminué antérieurement, sinué sur la base, un peu élevé en dessus devant la base. Elytres assez densément ponctués, longs et bien plus larges que le prothorax, sinués sur les côtés avec les épaules et l’extrémité arrondies ; ils sont noirs, ornés d’une grande macule rouge-roussâtre oblique et étroite jointe sur la suture et prolongée obliquement en arrière sur le côté externe, après avoir couvert les épaules. Dessous du corps foncé. Pattes grêles, roussâtres avec les cuisses et les tibias largement obscurcis. — Long., 2,5 mill. Salisbury, en décembre 1897 et février 1898. Espèce facile à reconnaitre par sa coloration : elle rappelle de fa- ciès un peu /1. picinus Frm., d'Asie, avec les antennes moins ro- bustes, les élytres non nettement déprimés en dessous des épaules, etc. Je suis heureux de dédier cette intéressante espèce (ainsi que quelques autres décrites plus loin) à l’habile chasseur qui l’a dé- couverte, 07 — Formicomus subinflatus. Modice elongatus, opacus, brevissime pubescens, niger, elytris cœrulescentibus ; capite postice arcuato ; thorace subelongato, an- terius modice dilatato ; elytris concoloribus, indislincte fasciatis, modice elongatis, apice subrotundatis: antennis ferrugineis aut obscuris, apice nigris; pedibns nigro-piceis. Modérément allongé, mat et densément ponctué, à pubescence grisâtre non condensée en bandes distinctes, noir avec les élytres bleuâtres. Tête courte, arquée en arrière; antennes grêles, assez longues, foncées, plus ou moins roussâtres à la base. Prothorax assez allongé, modérément élargi en avant. Ecusson triangulaire. Elytres d’un noir bleuâtre, à peine convexes, assez longs, très peu élargis au milieu, atténués et subarrondis à l’extrémité, sans fas- cies pileuses distinctes. Paltes assez robustes, obscures ou vague- ment roussâtres, cuisses larges, les antérieures maries chez le © d'une dent fine et longue. — Long., 3,5-4 mill. Salisbury, en décembre 1898. Par son aspect mat se rapproche de Æ. Schmutti Pic (4), mais ne peut se confondre avec cette espèce par sa forme plus allongée, les élytres à peine convexes sur le dos. Formicomus Marshalli. Modice elongatus, nilidus, modice pubescens, niger, elytris viri- descentibus ; capile postice subareuato ; thorace subelongato, ante- rius modiee dilatato ; elytris concoloribus, infasciatis, satis elonga- tis, apice subrotundatis ; antennis pedibusque plus minusve nigris aut fuscis femorumque basi testacea. Modérément allongé, brillant, à pubescence grisâtre et ponctua- tion espacée, noir avec les élytres verdâtres. Tête longue, diminuée et subarquée en arrière; antennes assez longues, foncées, mais va- riablement roussâtres à la base. Prothorax assez long, peu dilaté antérieurement. Ecusson presque triangulaire. Elytres d’un verdâtre métallique, assez longs, élargis sur leur milieu avec les épaules subarrondies, séparément arrondis à l'extrémité, sans fascies pi- leuses distinctes. Pattes foncées avec la base des cuisses plus ou moins testacée ou roussâtre ; cuisses modérément épaissies, les an- térieures chez le © munies d’une dent robuste et tronquée au som- met. — Long , 3,5-4 mil]. Salisbury, en novembre 1897, janvier et décembre 1898. (1) L'Echange, n° 185, 1900, p. 35. =) de Peut se placer près de indigaceus Laf., dont il parait différer par la forme moins allongée, les élytres à coloration verdâtre, et surtout par la structure de la dent des cuisses chez le ©. Formicomus Pagnioni Pic. var. breviceps. Coloration analogue à Pagnioni Pic (Rev. Bourb., 1898, p. 164), mais forme moins robuste, tête plus arquée en arrière ou moins large. S avec les cuisses antérieures munies d’une dent assez lon- gue et pointue. — Long., 4,5-4,8 mill. Salisbury, en janvier et décembre 1898. Tomoderus Marshalli. Subparallelus, nitidus, griseo-pilosus, brunneus aut nigro-piceus; capite breve ; thorace latitudine longiore, anterins transversim dila- tato, ante basin valde coarctato, in disco modice sulcato ; elytris concoloribus, suhparallelis, dense punctatis; anteunis, palpis pe- dibusque testaceis. Subparallèle, brillant, brun foncé, plus clair sur le prothorax, à pubescence grisâlre, en partie soulevée. Tête courte et large, sub- tronquée en arrière, indistinctement ponctuée ; palpes et antennes testacés, ces dernières peu épaissies à l’extrémité. Prothorax- plus long que large, fortement étranglé devant la base, légèrement sil- lonné en son milieu et finement ponctué ; lobe antérieur nettement dilaté et arrondi sur les côtés ; lobe postérieur assez court et élargi en arrière. Ecusson très petit. Elytres subparallèles, assez longs, un peu convexes, subarrondis aux épaules et à l’extrémilé, à ponctua. tion forte et rapprochée. Pattes robustes, testacées.— Long., 3,3 mill. Salisbury, en juillet et septembre 1900. Voisin de Kraatzi Pic (1), du Cameroun, plus parallèle avec les membres testacés, la ponctuation élytrale plus forte et plus dense. Anthicus brevisignatus Pic var. subsignatus. Diffère de brevisignatus Pic (L’Echange.n° 197) parla coloration testacée des pattes et des antennes, le prothorax subanguleusement dilaté antérieurement et foncé sur celte partie, roussâtre à la base; élytres à ponctuation relativement forle et peu espacée. — Long., 2,5 mill. Salisbury, en novembre 1899. (1) Revue d'Entomologie, 1899, p. 74. 190! = Anthicus rhodesianus. Oblongus, testaceus, subnitidus, elytris fasciatis; capile postice arcualo, dense punctato, oculis nigris ; thorace anterius fortiter di- latato, dense punelato ; elytris ovatis, testaceis, post medium trans- verse nisro-fasciatis ; antennis pedibusque testaceis. Oblong, peu brillant, finement pubescent de grisâtre, testacé avec une fascie élytrale médiane foncée ; avant-corps densément ponc- tué. Tête large, arquée en arrière, yeux noirs; antennes peu lon- gues, testacées, parfois rembrunies à l’extrémité. Prothorax assez court, plat sur le disque, fortement dilaté antérieurement, presque droit sur la base. Ecusson peu distinct. Elytres eblongs, légèrement déprimés derrière les épaules, un peu élargis après le milieu, sub- arrondis aux épaules et à l’extrémité, à ponctuation assez forte, rap- prochée ; ces organes sont testacés et ornés d’une fascie postmé- diane noire ou d’un brun foncé, droite en avant et étroitement pro- \ ongéeen arrièresur la suture. Epaules parfois peu distinctementrem- brunies. Pattes grêles, entièrement testacées. — Long., 2,2-2,5 mill. Salisbury, octobre 1897 et décembre 1898. De forme et coloration rappelle notre espèce européenne subfas- cialus Laf., mais cette nouveauté en est cependant bien distinete par la pubescence moins fine, le dessus du corps un peu déprimé, la fascie des élytres plus marquée, droite en avant. Anthicus (Aulacoderus) Marshalli. Ovatus et convexus, nitidus, pro parte obscurus pro parte rufo- teslaceus ; capite nigro-piceo, poslice subarcuato ; thorace rufo-tes- taceo breve, anterius angulato-dilatato ; elytris ovatis, ad humeros rotundatis, testaceis, nigro-fasciatis ; antennis pedibusque testaceis. Ovale, convexe, brillant, pubescent de grisâtre, roux testacé avec a tête obseurcie et les élytres fasciés de foncé. Tête largeet courte, arquée en arrière, fortement et densément ponctuée, d’un roux obscur ; antennes petites, testacées, à derniers articles élargis. Pro- thorax roussâtre, assez densément ponctué, court, fortement et an- guleusement dilaté en avant, presque droit sur la base ; sillon trans- versal peu marqué, densément pubescent sur les côtés. Ecusson assez large. Elytres lrès convexes, arrondis aux épaules qui sont presque effacées, subtronqués à l’extrémité, éparsement ponclués ; ces organes sont d’un testacé-roussâtire, fasciés transversalement de noir sur leur milieu et marqués de foncé plus ou moins distincte- mentenavantet à l’extrémité. Pattes grêles, testacées.—Long.,2 mill. Salisbury, en janvier 1898, — 100 — Espèce très facile à distinguer par sa coloration jointe à la forme de son prothorax, celui-ci très anguleusement dilaté antérieurement. A placer dans le voisinage de amplus Pic et flavitarsis Fabr. Anthicus (Aulacoderus) tumefactus. Ovatus et convexus, subnitidus, niger, basi thovacis et femcrum testaceis, antennis testaceis, clava nigra; elytris pallido maculatis; capite postice subarcuato ; thorace paulum breve,anterius dilatato- rotundato et nigro, ad basin fere recto et testaceo; elytris ovatis, ad humeros et apice subrotundatis, ante et post medium pallido macu- latis. Ovale, convexe, peu brillant, finement el densément pubescent de grisâtre, noir avec la base du prothorax testacée, les élytres maculés de clair. Tête à peine brillante, subarquée en arrière ; an- tennes longues, testacées avec les trois derniers articles larges et noirs. Prothorax peu court, à peine brillant, fortement dilaté-ar- rondi en avant et foncé sur cette partie, presque droit et testacé sur la base: sillon transversal peu marque, bien pubescent. Ecusson petit. Elytres convexes, arrondis aux épaules (qui sont presque nulles et marquées) et à l'extrémité, finement ponctués, noirs, ornés chacun de deux macules pâles, n’atteignant ni la suture, ni le bord externe, la 1'8 subtrancverse avant le milieu, la 2e subar- rondie avant l’extrémité. Pattes grêles, foncées. base des fémurs d’un roux-testacé. — Long., 2,5 mil]. Dumbrody. Espèce très dislinete dans le groupe par sa coloration jointe à sa forme; elle doit prendre place parmi les espèces dont les antennes sont distinctement épaissies à l’extrémité. M. Marshall a capturé encore dans l’Afrique australe, en plus de ces nouveautés, les espèces suivantes (1): Formicomus rubri- collis Laf., Anthicus floralis L. var. slygius Laf., biplagiatus Laf. var., Aulacoderus ornatipennis Pic, /{avilarsis Fahr. var., Ochthenomus obsceurus Pic var. (1) Parmi celles-ci je re mentionne pas quelques espèces du genre Notoxus ; les espèces de ce genre publiées par Laferté, et provenant de l'Afrique australe, ne sont pas assez clairement décrites; j'ai besoin d'étudier quelques types, et j'attends cette étude pour éviter toute fausse interprétation. — 101 — MATÉRIAUX POUR LA FAUNE COLÉOPTÉRIQUE DE LA RÉGION MALGACHE (11° NOTE) Par L FAIRMAIRE. Fam. CARABIDÆ. Storthodontus tenuepunctatus. Long., 39 mill, — Ressemble au Nimrod Chaud., mais plus petit, dan noir plus brillant sur tout le corps, même sur les élytres, qui sont presque mates chez le Nimrod; la tête et les mandibules sont plus courtes, les antennes sont un peu plus épaisses, plus courtes, surtout les premiers arlicles du funicule, le 3° étant à peine plus court que le 2; le corselet n'a pas un étranglement distinct à la base, les côtés y tombant obliquement sans sinuosité, de sorte que les angles postérieurs sont à peu près nuls: le disque n’est pas siriolé en travers le long du sillon dorsal, qui est un peu moins profond et se termine en fossette avant la base: les élytres sont beaucoup plus convexes, à lignes assez finement ponctuées ne for- mant-pas de stries, les intervalles unis, sauf le 3° qui est un peu relevé à la base, la 3° strie marquée de six gros points à partir du milieu ; chez le Nimrod, ce sont les intervalles sutural, 4° et 7°, qui sont un peu convexes, surtout les deux premiers et jusqu’au milieu ; les lignes sont presque effacées en dehors. Madagascar; ma collection. Crepidopterus Vickii. Long.,3 mill.—Ressemble extrèmementaucribripennisCh., mais un peu plus convexe ; les antennes sont notablement plus épaisses, la tête ne présente pas de différences sensibles, le corselet est moins fortementarrondi sur les côléset parait plusrétréci à la base, le sillon médian est moins profond, les angles antérieurs sont un peu moins saillants, les élytres sont moins courtes, moins arrondies sur les — 102 — côtés qui sont plus fortement margiués, la base est aussi plus mar- ginée avec deux granules lisses de chaque côté: elles présentent des lignes ponctuées bien visibles, Jes 2° et 3° intervalles légèrement convexes, le 4° marqué de 4 ou 5 points après le milieu, tandis que chez le cribripennis ils sont plus gros et commencent dès Ja base ; la saillie prosternale est neltement sillonnée entre les han- ches. Madagascar. Trouvé par M. le Capitaine Vick et donné par notre collègue et ami, M. Bourgeois. Scarites striolifrons. Long., 27 mill.— Forme d’un très grand S. madagascariensis, remarquable par le front et le chaperon couvert de stries serrées ce dernier est trisinué au bord antérieur avec une fine crête trans- versale ; les impressions du front sont à peine marquées, les côtés de la tête sont coupés obliquement en avant ; les yeux peu sail- lants, les antennes courtes et grèles;, le corselet est un peu plus large que les élytres avec les côtés assez arrondis, surtout vers la base, et nullement angulés, le sillon médian est bien marqué, le bord antérieur très finement striolé, les angles antérieurs sont peu saillants et émoussés; les élyvtres sont oblongues, légèrement atté- nuces vers la base, fortement striées, les stries lisses, les inter— valies peu convexes, un peu plus à la base, 3 poiuts sur le bord du 3°,le bord externe à peine marginé, la dent des épaules peu marquée ; les côtés de l’abdomen sont mats, les libias antérieurs fortement tridentés. Plateau de Hukurie (. Perrier). Scarites anguliceps. Long., 26 mill — Forme du nadagascariensis, mais nolable- ment plus grand et un peu plus large, très distinct par la tête plus large, avec les joues fortement angulées au-devant des yeux, les sillons antérieurs bien plus larges, finement striolés, le chape- ron très rugueux, les mandibules largement mais peu profondé- ment sillonnées, les antennes plus épaisses, surtout le 4®" article qui atteint presque le bord posté’ieur des yeux, le 2° article plus long, le 4 plus court que les autres, qui sont finement et den- — 103 — sément velus, grossissant un peu vers l’extrémité; le corselet est plus court, avec le bord antérieur plus droit, les angles plus arron- dis et le bord postérieur plus fortement sinué ; les élytres sont striées de la même manière; en dessous, les hanches postérieures sont un peu plus larges, un peu échancrées à l’angle interne apical, les pattes plus robustes, le menton est légèrement caréné au milieu. Environs de Suberbieville (1. Perrier). Scarites externus. Long.,29 mill. — Forme du praelongus Fairm., mais beaucoup plus petit et un peu plus étroit; les sillons antérieurs de la tête sont plus profonds et plus étroits, l’épistome est bien distinct, uni, avec 3 gros points en fossettes, coupé droit en avant, les yeux sont un peu plus petits, plus étroits, les mandibules sont largement sillon- nées en dessus, mais le sillon n’est pas striolé,les antennes ne gros- sissent pas sensiblement vers l’extrémilé, leur 1°" article ne dépasse pas le bord postérieur des yeux, le 2€ arlicle allongé, les 32 et 4° plus courts, presque égaux, ces 4 premiers lisses,les autres un peu plus longs, subégaux, couverts d’une pubescence cendrée; le corselet est plus étroit avec les sillons peu marqués; les élytres sont plus étroites, plus convexes, un peu élargies en arrière, les épaules forment, en dehors, une pelite saillie obtuse, les stries sont plus fines, très finement pointillées, mais deviennent plus larges sur les côtés, et les intervalles, qui sont moins convexes, deviennent étroits, plus relevés sur les côtés, le 3° intervalle porte 2 points avant l’extrémité; les côtés de l’abdomen ne présentent pas, sur les 3° et 4° segments, les impressioas roussâtres qu'on remarque chez praelongus. Madagascar ; ma collection. Scarites curtipennis. Long., 26 mill. — Oblong, d’un noir brillant, avec les élyires un peu plus courtes que l’avanli-corps et alténuées en arrière presque dès le milieu : tête à peine plus étroite que le corselet, assez forle- ment mais brièvement sillonnée en avant, les côtés très légère- ment siriolés, chaperon largement et assez légèrement sinué au milieu du bord antérieur, l'épistome inégal et marqué de 3 gros points stigmaliformes, mandibules assez fortement sillonnées à la base, striolées dans le reste, yeux ronds, assez grands, les joues — 104 — presque droiles, anguleusement arrondies en avant, antennes ne dépassant guère le milieu du corselet non grossissant vers l’ex- trémité, le 4°" artiele atteignant le bord postérie ar des yeux, 2e allongé, grêle à la base, les 39 et 4° presque égaux; le corselet avec les angles antérieurs assez saillants, les côtés largement arrondis en arrière, le sillon médian peu marqué, l'antérieur encore moins ; élytres courtes, tronquées au milieu de la base, coupées oblique- ment de caaque côté, avec un angle externe très faible, les stries assez profondes, surtout à la base, finement ponctuées sur les côtés, plus larges en dehors, les intervalles un peu convexes, plus étroits et plus relevés sur les côtés, le marginal caréné:; dessous lisse, côtés de l’abdomen finement coriacés, vaguement impres- sionnés, pattes antérieures un peu plus grandes et plus fortes. Farafangana (Blucheau); Fort-Dauphin (Cot{a). Voisin du S. abbreviatus, de Madère. Scarites Perrieri. Long., 9 à 12 mill. — Celte petite espèce appartient au groupe de l’arenarius et ressemble au cylindronolus Fald., mais beau- coup plus petit et plus étroit; la tête est presque moitié plus lon- gue que large, fortement et largement bisillonnée, l'intervalle des sillons très convexe, la partie antérieure des sillons large.avec une impression finement striolée, les joues à peine arrondies devantles yeux, le bord antérieur du chaperon ayant quatre saillies très peti- tes, lesexternes plus marquées, les mandibules fortement sillonnées en dessus, densément striées en dedans, les antennes d’un roux plus obseur, surtout à la base, un peu épaissies vers l’extrémité qui atteint la base du corselet, le 4° article assez court, n’atteignant pas le bord postérieur des yeux, le 29 articla du fuuicule à peine plus long que le 47, le 3° un peu plus court que le 5°; le corselet fortement rétréci à la base avec les angles arrondis, le sillon médian et l’an- térieur très fins : les élytres parallèles, tronduées à la base, mais un peu obliquement aux épaules, à stries médiocrement profondes, lisses, les intervalles un peu convexes, le 3° ayant un point sub- apical, le 4° quatre points enfoncés sur le côté de la strie. Tout le corps est d’un noir brillant, sauf les côtés de l’abdomen un peu mats, les antennes sont rousses, pubescentes, les pattes d’un brun de poix. Chez la ®, les stries sont moins profondes, les intervalles moins convexes, le 4° ayant aussi 4 points placés dans la strie. Environs de Suberbieville (7. Perrier). — 105 — Scarites mediocris. Long., 8 à 40 mill. — Encore plus petit que le Perrieri, avec la tête également biimpressionnée, mais à peine striolése en avant, le bord antérieur du chaperon largement et faiblement sinué avec deux petites saitlies à peine distinctes au milieu et une plus mar- quée de chaque côté, les mandibules sont également sillonnées en dessus, les antennes sont rousses, ainsi que les palpes et n’attei- gnent pas tout à fait la base du corselet; les premières sont un peu moins épaisses, leurs articles sont moins carrés, le 2° du funi- cule n’est pas plus long que le 1°", mais plus long que le 3° et la base de l’antenne est brune ; le corselet est plus court, plus arrondi sur les côtés : les élytres sont presque identiques, mais la 3° strie présente 4 points enfoncés au lieu de 5. Environs de Suberbieville (Perrier). Clivina simplicifrons. Long , 7 mill. — Ressemble extrêmement à la madagascarien- sis, n’en diffère que par la tête qui, au lieu d’être plissée, striolée et rugueuse, est simplement un peu convexe, à peine ponctuée en avant, ayant seulement un point plus gros au milieu du frontetun petit sillon près des yeux, et une forte impression au-devant des yeux ; les antennes grossissent plus légèrement vers l'extrémité qui dépasse un peu le milieu du corselet ; celui-ci est un peu plus court, les élytres sont de même forme, semblablement striées et poncluées, seulement un peu plus courtes et moins parallèles ; les tibias et larses sont plus pâles. Environs de Suberbieville (1. Perrier). Clivina globithorax. Long., 3 mill, —Ressemble assez à la précédente, mais bien plus petite, sa couleur noire très faiblement teintée de bleuâtre; la sculpture de la tête est assez différente, elle est formée d’une sorte de carène longitudinale, élargie à la base, ponctuée, se terminant sur le chaperon ; de chaque côté, près des jeux, une impression très ponctuée, ruguleuse, le chaperon sculpté de même, rougeâtre en avant avec le labre ; les yeux sont bien moins saillants ; les an- tennes, assez grêles, grossissent un peu vers l’extrémité et dépas- sent le milieu du corselet; celui-ci est un peu plus globuleux, les — 106 — angles antérieurs sont plus effacés; les élytres sont moins paral- lèles, les stries plns crénelées, les crénelures plus larges empiètent sur la largeur des intervalles et on a peine à distinguer 3 ou 4 points enfoncés sur le 3° intervalle ; les paltes sont colorées de même. Eavirons de Suberbieville (4. Perrier). Clivina pallitibia. Long., 5 mill. — Forme, coloration et sculpture élytrale comme chez la madagascariensis, mais plus petite, la lête plus convexe et presque lisse au milieu du sommet, assez fortement ponctuée, surtout en avant; les yeux plus saillants, le chaperon et le labre plus densément ponctués, les antennes grêles, rousses, dépassant le milieu du corselel: celui-ci plus convexe, plus arrondi sur les côtés en arrière ; les élytres sont striées-ponctuées de même, le 3° intervalle porte 4 gros points enfoncés, plus un 5° avant l’extrémité, moins marqué: le dessous du corps est presque lisse, les pattes sont d'un brun rougeâlre avec les tibias et les tarses plus roussi- tres ; les tibias antérieurs sont munis de 3 dents aiguës. Eavirons de Suberbieville (H. Perrier). Apotomus madagascariensis Motsch. Bull. Mosc., 1864, 14. Cette description me semble bien se rapporter à deux individus récoltés aux environs de Suberbieville par mon ami H. Perrier de la Bâthie. Il me paraît identique à l’A. flavescens Apetz, qui est répandu dans le nord de l’Afrique, mais n’a pas été encere signalé dans la partie orientale-australe. Microz:æna 1. g. Ce nouveau genre appartient à la tribu des Ozénides, dont il pré- sente les caractères principaux, les hanches intermédiaires eonti- guës et les élytres élargies au bord marginal postérieur; il se rap- proche du G. Goniotropis, dont quelques espèces se retrouvent en Afrique, par les yeux gros, saillants, mais il en diffère par beau- coup de caractères. Les antennes, presque cylindriques, ne gros- sissent pas sensiblement vers l’extrémité et le 3° article est à peine — 107 — ; plus long que le 2%, le 4° plus court que les 3° et 5°: le dernier article des palpes maxillaires est oblong, assez épais, atténué vers la base, tronqué un peu obliquement à l’extrémité, celui des palpes labiaux a la même forme, mais plus courte et plus tronquée; le chaperon est tronqué, le labre faiblement sinué. Le corselet est transversal, irès peu cordiforme, Les élytres sont oblongues, paral- lèles, leur bord externe est légèrement élargi avant l’extrémité et un peu plus épais. La saillie intercoxale est en angle oblus, les pattes sont médiocrement fortes, les fémurs un peu épais, les tibias antérieurs élargis vers l’extrémité, qui est assez fortement échancrée en dehors, les fémurs sont inermes et les tibias droits Cette découverte à Madagascar est très intéressante, aucune espèce de la tribu n’ayant été encore signalée dans l'Afrique orien- tale. Microzæna madecassa. Long., 4 1/2 à 5 miil. — Oblonga, subparallela, parum convexa, caslanea, nitida, interdum paulo rufescens, præsertim ad suturam, ore, antennis pedibusque dilutioribus ; capite sat brevi, oculis sat magnis, globosis, exsertis, fronte late et sat fortiter biimpressa, punctata, spatio medio convexo, clypeo truncato, labro vix sipuato, mandibulis validis, productis, antennis parum gracilibus, haud mo- niliatis, medium corporis vix atlingentibus, apicem versus vix sensim crassioribus ; prothorace transversim subquadrato, elytris angustiore, lateribus fortiter marginatis, antice leviter arcuatis, postice levissime sinuatis, dorso fere lævi, basi transversim forliter, medio sulco brevi longitudinaliter impresso, antice et basi vage punctalo, angulis posticis acute reclis ;elytris oblongis, parallelis, apice obtuse rotundatis, ante apicem levissime ampliatis et fortius marginalis, dorso sat subtiliter striatis, striis indistincte punctula- tis, post basin transversim impressis et antice magis convexis, interstriis suturam versus convexiusculis. Baie d’Antongil; ma colleetion. Chlænius tetrastigma. Long., 15 à 17 mill.—Oblongus, modice convexus, glaber, capite prothoraceque cupreis, sat nitidis,elytris fuscis, subopacis, utrinque macula dentata externo-mediana et macula apicalitransversa fulvis, subtus fusco-metallescens, valde nitidus, pedibus fulvis, antennis — 108 — fuscis, articulis 4% primis fulvis, labro fulvo, palpis piceis, basi falvis ; capite dense subtiliter punctato-rugosulo, antice breviter biimpresso et utrinque virescente, antennis crassiusculis, corporis medium attingentibus, articulo 3° quarto vix longiore ; prothorace transversim subcordato, lateribus antice valde rotundatis, basi bre- viter sinuatis, dorso dense punctüulalo-rugoso, medio stria longitu- dinali signato, basi utrinque fortiter impresso, basi fere recta, an- gulis obtusis, paulo elevatis, margine laterali plus minusve viridi tincta; elytris oblongo-ovatis, postice leviter ampliatis, sat forti- ter striatis, striis lævibus, intervallis paulo convexis, densissime subtiliter coriaceo-punctatis; subtus medio lævis, lateribus dense punctatis, pedibus mediocribus, genubus vage piceis. Environs de Suberbieville (4. Perrier). Ce Chiænius a un faciès spécial et se place dans le groupe de l’'euryscopus Bates, du Gabon. Parait voisin du bipustulatus Boh., de Cafrerie. Chlænius Perrieri. Long., 28 à 23 mill. — Oblongo-elongatus, parum convexus, ca- pite prothoraceque viridi-æneis, metallicis, interdum cupreolo-mi- .cantibus, elytris fusculis, vix nitidulis, suabtiliter fulvo-pubeseen- tibus, subtus fusco-ænescens, valde nitidus, pedibus ferrugineis, tarsis paulo obscurioribus, antennis obseure ferrugineis, articulis 3 primis dilutioribus, nitidis, palpis pieeis; capite dense subtiliter punctato, antice fere rugosulo, clypeo antice utrinque punceto grosso signato, labro piceo, prothorace subquadrato, antice et postice æqualiter angustalo, lateribus leviter arcuatis et sat anguste mar- ginatis, dorso laxe punctato, lateribus læviore et magis virescente, medio fortiter sulcato, basi recta, utrinque fortiter impresso-sulcata, angulis fere rotundatis, anticis obtusis ; scutello triangulari, lævi, nitido ; elytris oblongis, postice vix ampliatis, parum fortiter stria- tis, striis lævibus, intervallis planiusculis, interdum, allernatim, paulo conyexis, basi præsertim, punctis minulis sat dense asperu- lis, margine laterali angustissime sæpe cœruleolimbato ; subtus pec- tore rugosulo, medio lævi, prosterno apice angulato, mesosterno medio concavo, metasterno sulcatulo, abdomine lateribus sat subti- liter dense aspero-punctato, pedibus sat validis. Environs de Suserbieville (A. Perrier). Ce grand Chlænius rappelle assez un très grand individu de —,409 — l'Epomis circumscriplus, mais avec des élytres sans borduré jaune et des intersiries presque plans en arrière. Les S diffèrent des ©, d’abord par les tarses antérieurs très dila- tés et par les élytres plus amples, avec les intervalles des stries un peu relevés surtout à la base, puis alternativement en s’effaçant ; mais ce dernier caractère est variable, car sur 2 ®, l’une a les in- tersiries relevés et le corps étroit comme les ©, l’autre est grande et large avec les interstries plans. Le 3° article des antennes est tantôt notablement plus long que le 4°, au moins chez la ®, et à peine plas long chez les C. Chlænius Alluaudi. Long., 20 mill.—Oblengus, modice convexus, capite, viridi-æneo, cupreolo tincto, nitido, prothorace fusculo-ænescente, parum niti- dulo, lateribus anguste viridibus, elytris fuscis, age cœrulescenti- bas, modice nitidulis, vitta fulvo-testacea circumcinctis, sublus fusco- æaescens, nitidus,abdomine lestaceo-marginato,epipleuris fulvo-tes. taceis, auteuuis, palpis pedibusque testaceo-fulvis, femoribus fus- calo vittalis ; capite me.io convexo et fere lævi, basi et lateribus sat fortiter punctatis, his inter oculos longitudinaliler paulo impres- sis, labro fere læviet mandibulis piceis; antennis gracilibus. corpo. ris medium attingentibus, articulo 3° quarto vix longiore ; protho- race parum transverso, a medio paulo angustato, lateribus leviter rotundatis, dorso sat fortiter ac dense punelato-rugoso, basi utrin. que sat late impresso, stria media tenui, angulis posticis obtusis, anticis valde reflexis obtuse rotundatis; scutello rufo, lævi, acute triaugulari; elytris ovalis, postice vix sensim ampliatis, late ac for- titer striatis, striis lævibus,intervallis teetiformi-convexis, sat dense subtiliter ruguloso-punctatis, ad Jlatera densius ; subtus nitidior, panctatus, abdomine testaceo-marginato, tibiis anticis intus setosis. Diego-Suarez ; un seul individu trouvé par M. Alluaud. Retrouvé depuis à Majunga par le D' Decorse. Remarquable par la forte sculpture du corseiet et les forts sil- lons des élytres. Voisin du Perrieri, mais le corselet est rugueu- sement ponctué, même sur les côtés, et les élytres sont un peu plus carénées et bordées de roux. Chlænius fimbriatus Klug (Epomis). Long., 20 mill. — La description de Klug s’appliquerait assez bien à celte espèce, mais la sculpture du corselet est très différente, Revue d'Entomologie. — Juin 1901, ) — 110 — ainsi que la coloration des élytres : elytra nigro-ænéa, violaëeo- micantia; l'extrémité des tibias et leurs épines seraient ferrugi- neuses, les tarses obscurs, ce qui n’existe par chez l’Alluaudi; les élytres, chez ce dernier, sont non seulement ponctuées, mais rugu- leuses et les stries ne sont pas poncluées, en outre, les mandibules ne sont pas striées à l’extrémité. Chlænius epipleuralis. Long., 19 mill. — Forme et coloration des précédents, mais plus petit, un peu plus convexe avec le corselel plus étroit; la tête est bleue, brillante, ponctuée senlement sur les côtés; le corselet est d’un brun bleuâtre, plus bleu sur les côtés, moins brillant que la tête, la ponctualion est très éparse, le sillon médian et les fossettes basilaires bien marquées ; il est un peu rétréci en arrière; les ély- tres sont oblongues-ovales, plus de deux fois aussilarges, au milieu, que le corselet, entièrement d’un brun vaguement bleuâtre, moins brillantes que le corselet; il n’y a pas de bordure rousse, mais les épipleures sont rousses; les stries sont bien marquées, lisses, les intervalles assez convexes, pouctués le long des stries; le dessous est d’un brun brillant, à peine ponctué; les antennes, palpes et pattes sont entièrement d’un jaune roux. Antsianaka (Perrot); coll. Oberthur et la mienne. La description da C. elongatus Kiug (Epomis) lui conviendrait assez bien, mais la taille est plus faible, la coloration est différente, sans parler des épipleures, le corselet est allongé, les siries des élytres sont obsolètement ponctuées et celles-ci sont pubescentes sur les côtés. Chlænius inæqualis. Long., 18 mill.—Oblongus, modice convexus, supra obscure æneo- cupreolus, parum nitidus, vage et paree æneolo tinctus, elytris mar- gine externo anguste infuscatis, sublus cum epipleuris fusco-cœru- lescens, nitidus ; pedibus piceis, femoribus paulo dilutioribus, an- tennis rufo-fuliginosis, articulo 32 piceo; capite convexiusculo, sub- tiliter alutaceo, fronte obsolete biimpressa, sutura clypeali recta, utrinque puncto grosso terminata, clypeo apice anguste virescente, antennarum articulo 3° quarto parum longiore; prothorace trans- verso, laleribus leviter rotundatis, dorso punclis modice grossis sparsuto;, basi præsertim paulo cicatricoso, basi utrinque sat forli- — 111 — ter ac late impresso, angulis posticis sat obtusis, stria dorsali for- titer impressa ; elytris ovatis, postice levissime amplialis, sat forti- ter striatis, striis angustis, lævibus, intervallis modice convexis, utrinque ad strias punctatis, intervallis 3, 5, 7 ceteris paulo latie- ribus et paulo magis convexis; pectore lateribus laxe punctato, prosterno apice declivi et rotundato. Var. B. Pedibus antennisque rufo testaceis. Antsianaka (Perrot); coll. Oberthur et Alluaud. Assez voisin du cupreolus, mais plus grand, d’un bronzé obscur légèrement cuivreux, avec le corselet à ponctuation écartée, assez grosse, les élytres à intervalles inégaux. La variété vient des environs de Suberbieville (. Perrier). Chlæanius lineicinctus. Long., 10 à 11 mill. — Ressemble extrêmement à l’ëmmerens pour la taille, la coloration et la forme, mais le corselet est un peu plus brillant, plus large, plus fortement arrondi sur les côtés qui sont étroitement marginés de roux testacé, le dos couvert d’une tine poncluation ruguleuse assez serrée, la strie médiane bien marquée et les angles postérieurs très droits, un peu relevés ; les élytres sont presque semblables, les stries plus fines, les intervalles plus finement râpeux, la bordure marginale plus étroite, s’effaçant à l'extrémité ; la pubescence est plus visible et le bord externe est légèrement sinué avant l’extrémité ; le dessous du corps est sem- blable ; la lêle est plus ponctuée avec les deux impressions bien marquées et les antennes sont plus sombres, sauf à la base. Madagascar (Sikora). Musée de Vienne. Chlænius cupreolus. Long., 11 à 12 mill. — Oblongus, modice convexus, capite pro- thoraceque viridi-æneis, elytris cupreolis, margine laterali angus- tissime et epipleuris testaceis, nitidus, metallicus, subtus fusco- ænescens, pédibus rufo-testaceis, antennis obscuro-umbrinis, basi testaceis, palpis similibus ; capite convexiusculo, indistincte puuc- tulato, antice obsolete biimpresso, labro testaceo, punctato, an- tennis erassiusculis, corporis medium haud attiugentibus, arti- culo 3° 4° parum sed distincte longiore ; prothorace parum trans- Verso, elytris parum angustiore, lateribus antice leviter arcua- tis, postice paulo rectis, dorso parum dense punctato, basi utrin- Ii que fovea profunda rugulosa viridi signato, stria dorsali modice im- pressa, margine postico recto, ad angulos leviter obliquato, his sat obtusis ; scutello cum elytrorum basi anguste virescente, his ovalis, medio levissime ampliatis, sat fortiter striatis, striis lævibus, plus minusve virescentibus, intervallis convexiusculis, lateribus ad strias punctulatis; subtus fere lævis, melasterno lateribus fortiter punc- tato, prosterne apice paulo declivi et rotuudato. Environs de Suberbieville (H. Perrier). Ressemble assez aux individus cuivreux du Pæcilus cupreus Chlænius densaticollis. Long., 42 mill. — Oblongus, parum convexus, fusculo-æneseens, capite prothoraceque vix nitidulis, elytris subopacis, subtiliter ful- vido-pubescentibus, vitta marginali cum epipleuris et utrinque ma- cula minuta anteapicali lestaceis, sublus nitidus, abdominis mar- ginibus lateralibus, pedibus et antennarum basi testaceis, his obs- curioribus ; capite basi fere lævi, fronte et clypeo sat dense puncliu- latis, hoc antice parum impresso, antennis gracilibus, corporis mediur attingentibus, arliculo 3° quarto vix longiore; prothorace parum iransverso, elytris angustiore, lateribus modice rotundatis, basi levissime rectis, angulis omnibus obtusis, dorso dense ruguloso- punctato, basi utrinque striato-impresso, linea media basi tantum distinguenda, margine postico recto, ad angulos obliquato; elytris ovatis, medio levissime amplietis, parum fortiter striatis, stris fere Iævibus, externis obsoletis, intervallis fere planis, subtilissime alu- taceis ; subtus undique punctatus, segmento anali teslaceo maroi- nato, proslerno fortiter punctato, apice declivi et obluso. Environs de Suberbieville (H. Perrier). Ressemble assez au C. lunatus, mais plus étroit surtout pour le corselet, qui est densément et assez rugueusement ponctué, avec les bords latéraux finement marginés, légèrement sinués avant les angles postérieurs qui sont droits, les fossettes plus étroites; les élytres ont des intervalles peut-être plus plans et une bordure jaune marginale avec les épipleures ; elles ont aussi une très petite tache jaune avant l’extrémité. Sa place est près de l’immerens. Chlænius demissus. Long., 12 à 43 mill. — Ressemble à l'immerens pour la forme et la coloration, mais plus grand avec les élytres plus longues ; la — 113 — tête et le corselet sont plus verdâtres, ce dernier notamment sur les côlés qui ne sont pas marginés de roux, son disque à gros points écartés, les intervalles densément et très finement ponctués, marqué au milieu d’une étroite dépression longitudinale assez faible, bordée de chaque côté par une ligne d’assez gros points peu régulière, les côtés sont un peu moins arrondis, la base porte deux impressions profondes, moins prolongées en avant avec les angles droits, les antérieurs très obtus ; lee élytres sont plus brunes, moins pubes- centes, à bordure testacée semblable, mais non élargies à l’extré- mité ; elles sont striées de même, mais les stries sont lisses, les in- tervalles moins densément couverts d’aspérités plus fortes; le des- sous et les pattes sont semblables, l’abdomen a une bordure tes- tacée à peine visible; la pointe du prosternum n’est pas déclive et est plus obtuse. Andrangoloaka; communiqué par M. Alluaud. Chlænius rhysonotus. Long., 13 mill. — Ressemble beaucoup au C. pubifer Ch., mais d’une coloralion plus sombre, presque mate sur les élytres, un peu bronzée mais peu brillante sur le corselat avec les côtés d'un vert métallique et la lête plus brillante, d’un vert bronzé ; les élytres sont glabres et ont une bordure marginale d’un roux testacé, un peu élargie à l’extrémité; la têle est aussi presque lisse, ponctuée seulement au sommet, à peine impressionnée en avant; les pattes et les palpes sont d’un roux testacé, les antennes d’un roux brunâtre avec la base testacée, le 3° article esi à peine plus long que le 4° (il est plus court chez le pubifer); le corselet a la même forme, mais il est plus court, finement et densément ruguleux, peu ponc- tué, avec une étroite ligne rousse sur les bords latéraux, les angles postérieurs un peu moins arrondis et la ligne médiane à peine dis- tincte aux extrémités, effacée au milieu; les élytres sont plus for- tement striées avec les intervalles légèrement convexes, densément et moins finement ruguleux ; le dessous est presque lisse; le metas- ternum ponclué sur les côtés, quelques points sur le milieu du prosternum. Environs de Suberbieville (4. Perrier); un seul individu. Chlænius nitidifrons. Ressemble beaucoup au C. denticollis Fairm., mais un peu plus — 114 — grand el un peu plus robuste, d’une coloration plus noirâtre avec une étroite bordure autour des élytres, d’un roux testacé, pres que effacée en avant; la coloration générale est mate avec la tête d’un vert métallique foncé, brillant, à ponctuation extrêmement fine, l’épistome et la bouche d'un roux testacé, les antennes d'un roux brunâtre, plus grêles, n’atteignant pas le milieu du corps, le corselet est plus transversal, plus large, arrondi de même sur les côtés, qui sont finement marginés de roux, les angles antérieurs Seulement obtus, non arrondis, la sculpture plus fine, bien plus serrée, le sillon médian remplacé par une impression longitudinale, avec une fine strie au fond, les impressions basilaires plus longues et plus profondes, les élytres plus amples, plus arrondies à l’ex- irémité, couvertes également d'une fine pubescence rousse, plus visible à l’extrémité, les stries encore plus fines, les intervalles tout à fait plans,les épipleures plus ou moins roussâtres, les côtés du me- tasternum densément ponctués ; les bords de l’abdomen sont con- colores. Madagascar (Sikora). Musée de Vienne. Chlænius strigipennis. Long., 5 1/2 mill. — Ressemble au pulchriceps, mais bien plus petit avec les élytres plus courtes, ron bordées de roux ; la colora- lon du corselet et des élytres est d’un bleu foncé, moins noirâtre, moins mat, ces dernières ayant chacune une très petite tache rousse sur le 7 intervalle avant l'extrémité; elles sont élargies moins en arrière, plus profondément striées, avec les intervalles plus con- vexes, surtout le sutural ; le corselet est plus régulièrement et plus fortement arrondi sur les côtés, la plus grande largeur étant au Milieu, et non en avant; il est un peu plus ésroit, plus convexe, sa sculpture est plus fine, les impressions basilaires sont plns courtes, un peu obliques ; la Lête est moins brillante, le chaperon, la bou- che, les pattes et la base des antennes sont d'un roux jaunâtre, ces dernières sont plus courtes, n’alteignant pas le milieu du corps, brunâtres et un peu épaissies à l’extrémité. Madagascar (Sikora). Musée de Vienne. Chlænius pulchriceps. Long., 8 mill. — Oblongus, fere depressiusculus, fuscus, opacus, glaber, capite cœruleo-metallico, nitido, elytris anguste pallido-flave -— 115 — marginatis, pedibus pallido-flavis, subtus nitidus, cœrulescens; capite dense subtiliter punctulalo, antice obsolete biimpresso, an- tennis sat gracilibus, corporis medium attingentibus, obscuris, basi flavidis, articulo 3° quarto æquali, prothorace elytris vix angus- tiore, longitudine vix latiore, lateribus leviter rotundatis, dorso dense punctato-rugoso, basi utrinque forliter impresso, stria me- diana sat fortiler impressa, margine postico medio levissime sinualo, angulis fere rectis, anticis oblusis ; scutello obscure cœruleo ; ely- tris ovatis, apice sat abrupte rotundatis, modice striatis, striis lævi- bus, intervallis planiusculis, dense subtiliter asperulis; pectore for- titer ac dense, abdomine minus punctato, hoc medio interdum ru- foscente. Eavirons de Suberbieville (/. Perrier). Ressemble un peu au fenuelimbalus Ball., mais le corselet est bien différent de forme, de sculpture et de coloration. Chlænius retropictus. Long.,9 mill.— Oblongus, parumconvexus,cœæruleus, vix nitidulus, dense tenuiter fulvo-pubescens, elytris vitta marginali sat angusia, apice subito dilatata, rufo-testacea,ornatis, antennis, ore pedibusque rufo-lestaceis, abdomine lateribus similiter colorato ; capite læviore et nitidiore, subtiliter dense punctato, antice utrinque obsolete im- presso, antennis sat gracilibus, corporis medium superantibus, articulo 3° quarto paulo longiore ; prothorace transverso, elytris valde angustiore, lateribus antice rotundalis, basi sinuatis, dorso subtiliter dense ruguloso-punctato, basi sat fortiter biimpresso,stria mediana lata sed parum impressa, basi recta, angulis acute rectis, anticis declivibus, valde obtusis; elytris ovato-parallelis, apice con- junctim rotundatis, tenuiter punctulato-striatis, intervallis planius- culis, subtilissime dense asperulis ; pectore grosse punctato, abdo- mine densius ac subtilius. Environs de Suberbieville (H. Perrier). Ressemble un peu au pulchriceps, mais le corselet est plus cor- diforme, la rugosité plus forte et la coloration bien différente. Chlænius tenuis. Long., 9 mill. -- Forme et coloration de l’unicolor, mais plus petit et plus étroit, dernier article des palpes maxillaires plus — 116 — épaissi à l’extrémité, 3° article des antennes pas plus long, mais un peu plus court que le 4°; tête moins ponctuée; corselet plus étroit, plus atténué en arrière, à ponctuation plus fine et plus serrée, les impressions de la base profondes et allongées, la strie médiane moins marquée, les angles postérieurs moins errondis; élytres plus étroites, plus fortement striées, les intervalles assez convexes, couverts d’aspérités plus serrées ; dessous du corps moins bleuâtre, poitrine assez fortement ponctuée, abdomen un peu ponctué sur les côtés, à la base. Euvirons de Suberbieville (4. Perrier); un seul individu. Chlænius opaculus. Long., 10 à 414 mill. — Oblongo-ovatus, parum convexus, fusco- cœrulescens, elytris fuscis, opacis, margine exlerno anguste testa- ceo, prothorace minus opaco, magis cœrulescente, capite nitido, viridi-cœrulescenie, metallico, subtus nitidus, pedibus testaceis, antennis cum ore obcure testaceis; capite subtiliter punctulato, inter antennas biimpresso, antennis sat gracilibus, apicem versus gracilioribus, corporis medium fere superantibus, articulo 3° quarto pärum longiore ; prothorace transverso, elytris angustiore, lateri- bus leviter rotundatis, basi levissime sinuatis, subtiliter dense ru- gosulo-punctato, medio striato, basi utrinque oblonge impresso, angulis posticis obluse rectis, anticis obltusissimis ; scutello triangu- lari, cœrulescente: elytris oblongo-ovatis, postice vix ambpliatis, apice obtusis, parum fortiter sed acute striatis, striis Jævibus, in- tervallis planis, alutaceis, apice testaceo-pilosulis ; sublus fere lævis, segmento ventrali ultimo apice testaceo marginato. Madagascar; ma collection. Ressemble extrêmement à l’hulosericeus de nos pays; en diffère par la tête et le corselet plus étroits, les côtés de ce dernier faible- ment sinués vers ia base dont les angles sont bien plus marqués, la rugosité est bien plus fine, le sillon médian et les impressions sont plus profondes, la bouche et les antennes sont roussâtres, les élytres sont plus mates, plus courtes, moins convexes, à peine striées et bordées de roux. Callistomimus hovanus. Long., 5 mill.— Oblongo-ovatus, modice convexus, fuseus, vage cœrulescens, parum nitidus, capite, prothorace, antennis, pedibus et — 117 — epipleuris testaceo-rufis, prothorace fusco bipunctato, elytrisutrinque ante medium punctis 5, post medium macula submarginali, intus punctiformi, macula minuta apicali et margine externo angustis- simo testaceo-rufis, pubescentibus ; capite prothoraceque fere opa- cis, dense subliliter punctatis, hoc rugosulo, antennis crassiusculis, apicem versus obscurioribus, prothorace cordato, plariusculo, me- dio obsolete longitudinaliter striato, lateribus antice sat fortiter rotundatis, postice sinuatis, angulis posticis rectis; elytris ovatis, basi truncalis, sat convexis, subtiliter densissime punclulalis, sat fortiler strialis, inlervallis convexiusculis, apice sat abrupte rotun- dato ; pedibus dilutioribus, magis flavidis. Environs de Suberbieville (1. Perrier). La coloration des élytres est un peu variable, les petites taches disparaissent parfois et il ne reste que la grande tache submargi- nale. Le G. Callistomimus a été établi par Chaudoir (Bull. Mosc., 1872, 1, 382) pour des insectes ressemblant assez aux Callistus, appartenant à la faune asiatique orientale et au Cap de Bonne-Espé- rance. Le Callistus acuticollis Fairm,. doit y être rangé, ainsi que Pa constaté M. R. Oberthur. Rembus ægyptiacus Klug. Cet insecte n’a été encore sisnalé que dans le nord de l'Afrique, en Algérie, au Maroc et en Egyple. Le genre n’est même pas indi- qué dans Île reste de l’Afrique, sauf au Sénégal. Un bel individu de cette espèce a été trouvé par mon ami, M. Perrier de la Bathie, sur le plateau calcaire de Hukaru. Terraleus brevior. Long., 15 à 17 mill. — Forme et coloration générale du 7°. Per- rieri Fairm., mais plus petit, avec la Lête et le corselet plus mats, ce dernier plus noirâtre, les antennes d’un brun roussâtre et les paties d’un roux teslacé, avec les tarses plus foncés, les palpes bruns ; la tête est assez brillante, mais nullement bleuâtre ; le cor- selet est plus court, ce qui le fait paraitre plus large et plus arrondi sur les côtés, les élytres sont plus courtes, mais striées de même, le dessous du corns a aussi des reflets irisés, les côtés du metaster- num sont un peu ponctués. Deux individus provenant d’Andrangoloaka, communiqués par M. Alluaud, — 118 — Cratognathus luridus. Long., 5 1/2 à 6 mill. — Oblongus, subparallelus, supra piceolo- ænescens, nilidus, elytris plus minusve fumatis, basi et extus flavi- dis, sublus cum pedibus, ore et antennarum basi rufulo flavidis, fe- moribus dense subtiliter pallido pubescentibus; capite prothorace paulo angustiore, inter antennas sat dense punctato, fere rugosulo et fortiter biimpresso, labro vix sinuato, mandibulis acutis, anten- nis fusculis, basi excepta ; prothorace subquadrato, antice haud, basi parum elytris angustiore, lateribus antice paulo arcuatis, an- gulis omnibus valde obtusis, subrotundatis, dorso subtiliter sat dense punctalo, margine anlico subtiliter striolato, stria media fere obsoleta, impressionibus basalibus modice profundis, fortius punc- talis, paulo obliquis; elytris parallelis, apice rotundatis, modice striatis, striis lævibus, intervallis planis, lævibus; subtus lævis, pe- dibus brevibus, tibiis anticis apice dilatatis et fortiter bicalcaratis. Environs de Suberbieville (1. Perrier). Ressemble à la description du C. xanthorhaphus Wied.,du Cap; mais ce dernier est d’un jaunâtre obscur avec la têle, 2 taches sur le corselet et les élytres d’un brun foncé, sauf la suture; le corse- let présente une impression transversale entre les deux basilaires, la strie médiane est bien marquée et le bord antérieur est lisse. L'espèce déjà connue de Madagascar, le C. fulvitabris Fairm., est plus grand, bien plus robuste, plus épais, brun, brillant, avec le carselet bien arrondi aux angles postérieurs, à peine ponctué, les élytres plus larges, unicolores, n'ayant que la sulure un peu rou- geâtre. Bradybænus opulentus Boh. Ins. Caffr., 194 (1848). — B. pseudoscalaris Bertol., 1849. Long , 41 à 129 mill.—Flavo-testaceus, nitidus, oculis, mandibula- rum apice pecloreque nigris ; prothorace brevi, lalo, postice modice angustalo, subsinuato, antice posticeque macula lala transversa, viridi-ænea, antice paulo triangulata ; elytris mediocriler punclato- striatis, interstitiis planis, lævibus ; elytris utrinque vilta discoidali viridi-ænea, extus biemarginata, apicem haud attingente, ornatis. Cet insecte, signalé dans le sud de la Cafrerie et à Mozambique, a été trouvé par M. H. Perrier à Bélumbé. — 119 — Siopelus (Hypolithus) pulchellus Dej. Cette espèee sénégalienne a été retrouvée aux environs de Suber- bieville (1, Perrier) et de Farafangana (Blucheau). Euleptus gracilis. Long , 7 mill. — Plus pelit et plus court que le geniculatus, un peu plus convexe, d'un brun légèrement bleuâtre-métalloscent, assez brillant, plus mat sur la têle et le corselet; pattes, bouche et épipleures d’un fauve roussâlre ; la tête est presque semblable, mais les impressions latérales antérieures sont plus longues et remontent vers les yeux, les antennes sont évalement longues et grêles ; le corselet est un peu plus convexe, un peu moins relevé aux angles postérieurs qui sont plus obtus; les élytres sont bien plus courtes, bien moins fortement striées, surlout en dehors, les intervalles à peine convexes, les 1, 3 et 5 ayant quelques points enfoncés très distants, peu réguliers, le bord marginal est étroite- ment roussâtre, le dernier intervalle marqué de quelques gros points. Madagascar (Stkora). Musée de Vienne. Plateau de Hukaru (E. Perrier). Colpodes cuprectinctus. Long., 8 à 9 mill. — Ressemble assez au C. sylealicus All. pour la forme générale et la coloration, mais plus grand avec les élytres plus amples, également bleues, mais avec une teinte cuivreuse sur les côtés et vers l’extrémité ; le corselet est plus carré, les côtés faiblement arqués, les angles postérieurs plus oblus, les élytres sont plus faiblement siriées, les points habituels font défaut, deux seulement en arrière sur la 2 sirie, les intervalles faiblement con- vexes, le 7° formant un pli un peu saillant, arqué, dans lequel finit le 6°, bord externe un peu sinué avant l’extrémité qui est ob- tusément arrondie ; de’sous et pattes d'uu brun très brillant, tarses plus clairs. Madagascar (Sikora). Musée de Vienne. La description de C. Imerinæ All. conviendrait assez bien à celte espèce, mais la coloration est d’un bleu obscur sur les élytres, sans teinte cuivreuse, et leur bord externe forme, avant l’extré- mité, un angle rentrant lrès prononcé. La coloration est analogue — 120 — à celle du C. Fairmairei, mais plus bleue et moins brillante sur les élytres, et le corselet est moins large, bien moins arrondi sur les côtés, les antennes sont moins longues et moins grêles. Colpodes callizonatus. Long., 12 mill. — Oblongus, parum convexus. piceolo-rufescens, nitidus, prothoracis marginibus lateralibus dilutioribus, elytris basi el lateribus virescenti-cœrulescentibus, margine laterali anguste, apice latius cupreo-nitente; capite inter antennas sat longe utrinque impresso, fronte media foveola minuta signata, anlennis tenuibus, corporis medium paulo superantibus, articulo 4° tertio hau!. bre- viore; prothorace sat parvo, antice et postice fere æqualiter augus- tato, lateribus leviter arcuatis, sat fortiter reflexis, dorso antice convexiusculo, postice transversim impresso, ad latera Jlongitudina- liter plicatulo, stria media tenui, antice latiore, basi utrinque im- pressa, angulis, sat obtusis; elytris sat amplis, oblongis, apice for- titer sinuatis, bispinosis, spinis basi latis, parum elongatis, acutissi- mis, Striis sat profundis, lævibus, intervallo penultimo ante apicem dilatato. Madagascar (Sikora). Musée de Vienne. Remarquable par sa taille et sa coloration, la teinte vert bleuâtre des côtés des élytres se fondant avec la teinte rousse du disque et relevée par une bordure cuivreuse plus éclatante à l’extrémité. Paraît voisin du dieganus All., mais ce dernier a les élytres d’un vert bronzé, plus cuivreux vers l’extrémilé, le corselet a les angles postérieurs presque droits et le fond de la coloration est brun avec l'abdomen rougeûtre. Colpodes cribrosus. Long., 9 mill. —Oblongus, sat convexus, fuscus, nilidus, elytris cyaneis, nilidis; capite inter oculos breviter biimpresso, inter an- tennas longius biimpresso, spatio inlermedio convexo, clypeo vage punctulalo. antennis medium corporis haud atlingentibus, piceis, articulis 3 primis nitidis, 4° infnscato; prothorace brevissime ovato, antice et postice æqualiter angustato, lalteribus leviter arcuat's, tenuiter marginatis, angulis posticis obtusissimis, disco fortiter sulcato, sulco ante basin foveolato, basi utrinque sat fortiter im- pressa: elytris fere ovatis, sat brevibus, sat convexis, dorso sultu- ram versus punctis grossis seu foveolis minutis serialis, intervallis — 121 — plus minusve convexis, ad latera punctis minoribus, parte apicali profundius impressa, fere cariosa, stria Ssulurali integra, cæteris valde interruptis, exlernis nullis, apice acute bidentalo, dentibus fere paralielis. Madagascar (Sikora). Musée de Vienne. La sculpture des élytres rapproche cette espèce des C. perfora- tus et variolosus All., mais la coloration des élytres et la forme du corselet sont très différentes. Masoreus quadricollis. Long., 3 mill. — Forme et coloration du castanescens Fairm., avec le corselet plus marron et la taille beaucoup plus faible, la têle moins large, plus rétrécie en avant avec le bord de l’épistome un peu épaissi et les mandibules moins saillantes : les antennes sont épaisses, courtes, ne dépassant pas le milieu du corselet; ce dernier est moins arrondi sur les côtés qui tombent presque à an- gle droit sur la base qui est un peu rebordée, mais non lobée, vis- à-vis de l’écusson avec une pelile impression de chaque côté ; l’écusson est petit, triangulaire, brillant; les élytres sont plus droites sur les côtés avec les épaules angulées, non visiblement striées, la suture et les bords marginaux sont très étroitement rougeâtres ainsi que les épipleures ; le dessous du corps est de couleur marron avec les pattes d’un roux lestacé. Plateau de Hukaru (77. Perrier) ; un individu. Macrochilus cribrarius. Long., 14 mill. — Elongatus, planiusculus, fusco-piceus, nitidus, subtiliter fusco-pilosulus, ore, antennis pedibusque piceolo-rufescen- tibus; capite parce punclato, antice fortius, inter antennas biim- presso ; prothorace subcordato, medio canaliculato, paulo inæquali, fortiter punctato, ad latera densius, canaliculo fundo punctato, la- teribus lævioribus; elytris fere parallelis, apice truncatis, punctu- lato-striatis, punctis basi majoribus, apice obsoletis intervallis con- vexiusculis, dense subtiliter punctulatis ; subtus rufescens, nitidior, lævis. Madagascar (Sikora). Musée de Vienne ; un individu. Ressemble au M. ferruginipes Fairm., mais plus petit, avec les élytres plus brillantes, plus tronquées à l'extrémité, à stries plus — 122 — ponctuées, à intervalles un peu convexes, finement ponctüés; Île corselet est moins large en avant, moins rétréci en arrière, les angles antérieurs sont presque arrondis et les impressions de la tête sont plus profondes. IPrymira Fairm. Ann. Ent. Fr., 1899, Bull. 76. Ce nom a été préoccupé, comme M. le Professeur Berg a eu l’obligeance de m’en prévenir ; sur sa proposition, je le modifie en Euprymira. Nycteis tetrastigma. Long., 9 mill. — Breviler ovala, parum convexiuscula, nigro- fusca, nitida, elytris utrinque ante medium macula auranliaca irre- galariter subquadrala et ante apicem fascia transversali similiter colorata valde dentata ornatis, antennis, palpis tlarsisque piceis; capite minus nitido, fronte late sat fortiter biimpressa, impressio: nibus sat fortiter dense sulcatis, parte media sal convexa, lævi, clypeo basi biimpressiusculo, antice truncato, labro magno, con- vexo,truncato, antennis sat gracilibus, articulis 5 ultimis leviter crassioribus ; prothorace transverso, brevi, autice vix angustiore, lateribus rotundatis, reflexis, antice cum angulis rotundatis et an- guste rufescentibus,sulco medio sat impresso, angulis posticis rec- tis, sat elevatis ; elytris sat amplis, subquadratis, lateribus late arcuatis, apice oblique truncatulo-sinuatis, angulo externo late obtuso, suturali minus obtuso, dorso fortiler strialis, striis lævi- bus, intervallis modice convexis, Iævibus, tarsis apice rufescenti- bus, cum tibiarum apice rufo-pilosulis. Baie d’Antongil ; ma collection. Bien plus petite et plus courte que la madagascariensis, tête impressionnée de même, yeux plus globuleux, corselet bien plus court, non rétréci en arrière, assez fortement sillonné, élytres plus courtes, plus fortement sillonnées, troncature non épineuse, colo- ration très différente, 4° article des tarses également simple. Nycteis latiuscula. Long., 8 mill. — Ressemble à la NV. tetrasligma, mais sans la- ches, la têle et le corselet plus larges, les yeux moins saillanis, le corselet plus rétréci en arrière, les élytres plus courtes, inermes, — 193 — striées de même avec les intervalles moins convexes et les paties rousses ; l’épistome et le labre sont roussâtres, ce dernier un peu plus court. Plateau de Hukaru (1. Perrier). Nycteis posticalis. Long., 7 mill. — Ressemble extrêmement à la fetrastigma pour la taille, la forme et la coloration générale; mais les élytres sont moins fortement et moins largement striées, l’angle sutural est armé d’une épine aiguë, les épaules sont plus effacées, sans taches, mais de chaque côlé, avant l’extréraité, on voit une tache d’un roux testacé, un peu transversale, à peine séparée de l’autre par la suture et n’atteignant pas le bord externe ; les intervalles des stries sont faiblement convexes, nullement costiformes. Baie d’Antongil ; ma collection. Ressemble à brevicollis, mais bien plus petite, avec les élytres moins fortement striées et les intervalles peu convexes. La Lebia umbrina Fairm. doit rentrer das le G. Nycteis ; elle est encore plus petite que les deux précédentes et ses élytres sont ironquées obliquement avec l'angle sutural un peu acuminé, mais non épineux. Nycteis unicolor. Long., 7 mill. — Ressemble tout à fait à la scapulala, sauf que la tache rousse des épaules est absente, mais en outre le labre est plus atténué et sillonné en avant, le chaperon aussi est plus étroit, plus resserré à la base, l’extrémité des élytres est plus fortement sinuée. Madagascar (Sikora). Musée de Vienne. Nycteis scapulata. Long.; 7 mill.—Ovala, vix convexiuscula, fusco-picea, parum ni- tida, elytris fuscis, nitidis, macula humerali rufa, prothorace lateri- bus fulvidis, ore, antennis pedibusque rufis; capite inter antennas late biimpresso et stria transversim signalo, margine antico late ar- cuato,labro sat magno, producto,truncatulo; prothorace elytris an- gustiore, longiludine plus duplo latiore, lateribus depressis, anlice — 124 — rotundatis, disco convexo, anlice et basi sat fortiter transversim impresso, medio stria tenui signalo, lateribus leviter rugoso-punc- tulatis, basi fere recta, angulis fere rectis; scutello minuto, triangu- lari, lævi; elytris amplis, ovatis, basi fere recte truncatis, ad hume- ros obtusis,lateribus atcuatis, apice paulo oblique truncato-sinualis, angulo suturali mulico, dorso post medium late obsolete depressius- culis, fortiter striatis, striis lævibus, intervallis leviter convexis, lævibus; subtus lævis, pedibus gracilibus. Vallée de la Betsiboka (J7. Perrier); un seul individu. Ressemble aussi à NN. brevicollis, mais bien plus petite, avec l'angle sutural mutique et l’externe arrondi; les mêmes différences la séparent de N. inermis All., qui a 41 mill. de longueur. Chez les trois espèces précédentes, Le labre est rétréci et sillonné en avant; ici il est tronqué et non sillonné. Nycteomorpha 0. g. Ce genre présente un faciès analogue à celui des Nycleis, dont il diffère notablement par les crochets lisses des tarses et par le labre assez court et tronqué ; il ressemble aussi à quelques Eurydera par ces deux caractères et il n’en diffère que par le manque de dent médiane au mentor, le corselet à peine rebordé et les élytres à peine marginées, simplement tronquées à l’extrémité avec l’angle externe plus ou moins arrondi. La tête est assez fortement, mais graduellement rétrécie derriere les yeux, le chaperon peu distinct du front, le labre assez court, tronqué, nue dépassant guère le mi- lieu des mandibules, le corselet plus étroit, peu marginé sur les côtés, l’écusson extrêmement petit, peu distinct ;les tibias antérieurs sont à peine échancrés, les articles de tous les iarses sont prolon- gés à l’angle interne par des soies raides assez longues et le des- sous est garni de poils roux. Nycteomorpha miltomera. Long., 10 mill. — Breviter ovala, parum convexiuscula, nigro- fusca, nitida, tibiis tarsisque dilute rufo-testaceis, palpis obscurio- ribus ; capite subtiliter sal dense, antice densius punctulato, fronte ad oculos utrinque puncto grosso signata, clypeo utrinque vix im- pressiusculo, labro picescente, paulo breviore; prothorace trans- verso, anlice et postice æqualiler angustalo, laleribus rolundatn, dorso subtiliter coriaceo, lateribus anguste, basi latius depresso, margine laterali angustissime rufescente,stria dorsali sat profunda, — 125 — angulis anticis fere rotundatis, posticis rectis, paulo reflexis ; ely- tris subquadratis, apice paulo sinuato-truncatis, angulo externo fere obtuso, dorso fortiter siriatis, intervallis convexis, lævibus, striis subliliter punctulatis, epipleuris basi rufis. Bélumbé (/1. Perrier). Je crois bien reconnaître cet insecte dans celui qui est figuré sous le nom de Coplodera miléomera (Atlas Grandidier, pl. 28, fig. 14), mais non dans celui qui porte le même nom (pl. 25, fig. 12). Var. B. N. fuscipes. Pedibus fuscis. Madagascar (Sikora). Musée de Vienne. Xatis D. g. Ce nouveau genre paraît voisin de Haplopeza, dont il a le 4e article des tarses entier et les crochets siniples, la tête courte avec les yeux saillants derrière lesquels elle est resserrée; mais les antennes r’atteignent pas tout à fait le milieu du corps et le 4er article est à peine plus gros que les suivants; le corselet est un peu transversal, rétréci en arrière, notablement plus étroit que les élytres, tronqué à la base dont les côtés sont un peu obliques avec les angles relevés et droits; les élytres sont quadrangulaires-oblon- gues, tronquées obliquement et très arrondies en dehors; les pattes sont grêles, assez courtes, le 4° article des tarses est à peine plus large que le précédent et les crochets sont grêles, Xatis nigripes. Long., 6 à 7 mill. — Oblongo-ovata, parum convexa, nitida, tes- taceo-fulva, capite pedibusque (femoribus ante genua exceptis) ni- gris; capile antice breviter rostrato, subtiliter punctato, clypeo arcuatim impresso, fronte ad oculos striolata, palpis maxillaribus articulo ultimo fusiformi, attenualo, oculis magnis, exsertis; pro- thorace transverso, postice angustato, basi haud producto, angulis posticis elevatis, acute rectis, utrinque sat fortiler impresso, medio sulcatulo ; elytris subquadrato-ovatis, ad humeros rotundatis, medio levissime amplialis, apice oblique truncatulis et extus rotundalis, dorso parum fortiter, ad latera fortius striatis, intervallis planius- culis, disco ante medium plagula polita signato, striis in plagula nullis et utrinque sinuato distantibus ; pedibus gracilibus. Bélumbé (4, Perrier). Revue d'Entomologie. — Juillet 1901. 9 — 126 — Les C sont plus grands, les élytres sont plus amples et leur bor- dure marginale, qui est étroite, s’élargit sensiblement avant l’ex- trémité arrondie. La petite plaque lisse sur le disque des élytres est très remarquable ; non seulement les stries y sont effacées, mais les voisines sont écartées. Lebia semicyanea. Long., 4 1/2 mill.—Oblongo-ovata, parum convexa, picea, leviter cœærulescens, nitida, prothorace lateribus el basi anguste rufescente, elytris cæœruleo-metallicis, valde nilidis, margine exlerno anguslis- sime rufescente, subtus cum pedibus antennisque rufescens ; capite subtiliter punctulato, inter antennas vage impressiusculo, clypeo labroque rufulis, palpis piceolis, prothorace sat parvo, transverso, lateribus rotundatis, valde reflexis, basi late emarginatis, dorso subtilissime dense punctulato, basi et antice transversim impres- siusculo ; elytris subquadralo-ovatis, medio levissime ampliatis, apice oblique truncatis,leviler sinuaiis, dorso fortiler striatis, striis lævibus, intervallis leviter convexis, subtilissime asperulis. Madagascar (Sikora). Musée de Vienne. Lebia stigmula. Long., 5 mill. — Oblonga, planiuscula, fusco-picea, nitida, vage ænescenti-micans, elytris dilute fulvis, medio plaga magna trans- versa fusca antice et postice angulata, parte basali paulo fumata aut fusco-lineolata, prothorace interdum fulvo anguste marginato, ore, antennis pedibusque dilute fulvis ; capite lævi, fronte utrinque antice leviter impressa, ad oculos subtiliter striolata, sutura cly- peali recta, antennis parum gracilibus, prothoracis basin vix superantibus, articulo 3° quarto paulo longiore ; prothorace traus- verso, capite vix latiore, elytris valde angustiore, antice paulo dila- tato, lateribus vix arcuatis, ante basin forliter emarginatis, angu- lis acutiusculis, dorso vix perspicue transversim striolato, medio sat fortiter sulcato, basi utrinque levissime impresso, angulis anli- cis obtuse rotundalis ; elytris ovatis, ad humeros sat rotundatis, postice vix ampliatis, apice truncatulis et exlus valde rotundais, sat tenuiter striatis, striis impunctalis, 4* cum 2*, 3* cum 4° apice transversim conjunctis, intervallis planis, lævibus, basi vix sensim convexiusculis; subtus piceola, abdomine elytra superanti, apice extremo fulvo. Diégo-Suarez (Bontemps) ; plateau de Hukaru (Perrier). -— 127 — Cet insecte est remarquable par les élytres à peine convexes, ornées d’une grande tache noire transversale qui parait plus tran- chée par la coloration apicale d'un fauve pâle, les stries sont nette- ment marquées, les intervalles un peu convexes, la base du corse- let est prolongée. Cymindoidea Faminii Dej. Cet insecte méditerranéen a été retrouvé par M. Perrier de la Batbie sur le plateau calcaire de Hukaru. I] n’est pas signalé dans l’Afrique orientale, mais a été trouvé en Egypte. Drypta curtipennis. Long , 8 mill. — Parum oblonga, parum convexa, modice nilida, rufo-teslacea, elytris squalide rufescentibus, ad suturam et præser- tim ad latera plus minusve late piceolo-cæœrulescentibus ; capite sat dense pumactulalo, fronte convexa, clypeo paulo dilatiore, auntennis leviter fumalis, articulo 4° fulvo, apice infuscato, 2° toto et 3° basi fulvis ; prothorace oblongo, postice auguslato, sed non constricto lateribus antice arcuatis, postice fere rectis, dorso canvexo, sat dense punctulalo, stria media modice impressa, antice et basi ab- breviata : scutello rufo ; elytris subovato-quadratulis, sat brevibus, apice fere recte truncatis, punclulalo-strialis, punctulis vix impres- sis, intervallis planis, subtiliter punctatis ; subtus (capite proster- noque exceplis) cæœrulea, sat dense punctata, pectore fortius, pedi- bus cum coxis rufo-testaceis. Madagascar (Sikora). Musée de Vienne. Ressemble à D. fumata Fairm., mais plus petite, avec les élytres plus courtes, pius planes, plus carrées, nettement tronquées au sommet qui est indistinctement sinué, à interstries plus plans, plus ponctués ; la coloration de là tête et du corselet plus claire, celle des élytres plus bleuâtre, la suture concolore, , Zuphium maculiceps Fairm. Ann. Soc. Ent. Belg., 1899, 514. Deux individus, que je ne puis séparer de celle espèce, en difiè- reut notablement par la coloration de la tête, qui est entièrement rousse, et celle des élytres, qui présentent une grande tache rousse — 128 — oblongue occupant la partie humérale sans toucher à la suture comme chez le Z. olens. Du reste, un 3° individu, pris en même temps que l’espèce typique, a déjà la tête rousse et une très légère teinte rousse à la base des élytres. Cette variété peut être nommée Z. rufotinctum. Enfin, un autre individu présente toute la base des élytres rousse. Zuphium impressicolle. Long., 5 mill.— Ressemble extrêmement au Z. ÆRoberti Fairm.; Ja coloration est presque identique, d’un fauve un peu plus rous- sâtre avec le disque des élytres un peu enfumé, et la tailleest un peu plus forte; mais les antennes sont plus grèles, plus longues, dépas- sant le milieu du corps, avec le scape beaucoup plus long, attei- goant le bord antérieur du corselet; ce dernier est moins convexe, plus coupé droit en avant avec les angles moins arrondis, ayant au milieu une impression oblongue se prolongeant en arrière par un sillon, les impressions basilaires plus profondes; les élytres sont plus longues, moins lronquées, recouvrant un peu plus l’abdomen ; elles sont très légèrement striées avec les intervalles alternes un peu relevés ainsi que la suture. Environs de Suberbieville (11. Perrier), Sphinctodera n. g. Genre voisin des Slenidia et des Casnonia, mais bien distinct par son corselet globuleux, plus étroit que les élytres et fortement Jétréci à la base; les élytres sont très brièvement ovalaires, très convexes, sans stries, tronquées à extrémité; mais arrondies en dehors; la tête est rhomboïdale, élargie aux yeux qui sont assez grands, et portée sur un col mince, cylindrique, assez long; le pé- nultième article des palpes maxillaires est assez épais, le dernier aciculé ; les antennes dépassent uu peu la base du corselet, minces à la base, plus épaisses à partir du à article ; les pattes sont assez grandes, très grêles, sauf les fémurs. Sphinctodera Perrieri. Long., 5 mill. — Sat elongata, convexa, nigra, nitidissima, quasi vernicala, antennis fere albidis, arliculo 1° basiel articulis 4-7 nigris, ultimo obscuriore, pedibus dilute flavidis, genubus infasca- — 129 — lis ; fronte antice biimpressa ; prothorace ampullato, basi transver- sim depresso et striolato ; elytris breviter ovatis, postice levissime ampliatis, lævissimis, basi utrinque paulo obliquis et medio cons- tricto-productis, ad humeros obtuse angulalis, basi ad suturam paulo impressiusculis. Majunga (Perrier); un seul individu. Cet insecte élégant ressemble un peu à Slenidia nossibiana Fairm., mais la forme du col, du corselet et des élytres lisses est bien différente. Pheropsophus fasciatocollis. Long., 44 mill. — Ressemble beaucoup à la variété kumeralis de P. madagascariensis Dej., mais la tête est plus étroite, sans tache frontale, le corselet est plus petit, plus étroit, très fortement rétréci en arrière avec les bords latéraux fortement sinués avant les angles postérieurs qui sont un peu saillants en dehors, et ces bords plus fortement arrondis en avant; le dessin noir est le même, la teinte jaune est moins claire ainsi que sur la tête et presque fondue avec le noir : les élytres sont moins fortement carénées, moins brusque- ment tronquées à l'extrémité dont les angles externes sont plus arrondis, la bordure marginale rousse est entière et se termine aussi en formant une petite tache; il n’y a pas de tache humérale, mais il y a une petite tache rousse, discoïdale, aux 92/3 de la lon- gueur ; les deux côtes externes sont plus faibles que les autres, qui du reste n’atteignent pas tout à fait l’extrémité, la 4° et la 6° se réunissent avant ; le dessous du corps est roux, l’abdomen est brun sur les côtés et les segments sont étroitement bruns à la base, les tarses sont plus obscurs, mais non les genoux. Bélumbé (1. Perrier) ; un seul individu. Pheropsophus bipartitus Fairm. Ann. Soc. Ent. Fr., 1868, 759. Chez cet insecte, l'abdomen est plus ou moins coloré de roux. Le P. fulviventris figure dans l’Atlas Grandidier, pl. 98, fig. 23, et décrit par Brancsik, lahr. Trencsen, 1893, 219, ne me paraît pas pouvoir en être séparé, même comme variété; mais la figure donnée par ce dernier, pl. 10, fig. 7, n’a aucun rapport avec le bipartitus, Au contraire, langusticollis décrit en même temps — 130 — par Brancsik, p. 212, et figuré pl. 16, fig. 6, ressemble extrèmement à mon insecte, mais nullement la fig. 7 qui porte le nom de bipar- titus. L’insecte de Brancsik paraît différent d’après la description; le sommet de la tète est bien ruguleux avec une ligne médiane en- foncée, le corselet est allongé, rétréci à la base, d’un brun de poix, les élytres sont noires, avec les côtes d’un brun rougeâtre, très obliques, l'extrémité est très obliquement tronquée (la fig. 6 l’indi- que comme tronquée-arrondie), les côtes sont au nombre de 7, la dernière seule n’atteint pas l'extrémité. — Long., 22 mill. Nossi-Bé; un seul individu. Pheropsophus rufimembris. Long., 13 mill. — Forme et coloration de l’Aptinus mutilatus, d’un brun noir, assez brillant sur la tête ei le corselet, un peu mat sur les élytres, les antennes, la bouche et les pattes d'un roux tes- tacé obscur, ces dernières un peu brunâtres, le dessous du corps est brillant ; la tête est plus large, plus fortement impressionnée près des yeux, les antennes sont moins longues, un peu plus épaisses ; le corselet plus court, moins fortement rétréci en arrière, avec le dos presque lisse, les impressions basilaires à peine marquées; les élytres sont plus courtes, nettement et obliquement tronquées, laissant les derniers segments abdominaux à découvert, leur sur- face est assez finement et fortement carénée; le dessous du corps est presque lisse. Madagascar (Sikora). Musée de Vienne ; un seul individu. Brachinus truncatulus. Long., 5 1/2 à 6 1/2 mill.—Ressemble extrêmement au B. nigri- cornis Gebl. pour la forme, la taille et la coloration, mais un peu plus petit, avec les élytres ornées d'une bordure marginale rousse, un peu dilatée à l’extrémité, où elle forme une tache plus ou moins distincte, parfois effacée, les stries sont également peu profondes avec les intervalles légèrement convexes, les externes autant que les internes; le corselet a la même formé, paraissant un peu plus convexe en avant, le sillon médian élant moins profond, les im- pressions de la base sont moins larges, les angles postérieurs un peu saillants; les antennes sont plus foncées, sauf à la base; les côtés de l’abdomen sont étroitement bruns. Environs de Suberbieville (Z7. Perrier). Madagascar (Sikora); Musée de Vienne. — 131 — Brachinus tenuicollis. Long , 7 mill. — Oblongus, rufus, elytris fusco-ardesiacis, an- guste rufo-limbatis, limbo apice intus paulo dilalato, sat nitilus; capite brevi, cum oculis nigris prothoracem superante, lævi, inter antennas puuctalo et utrinque fortiter oblonge inapresso, fere rugo- suio, antennis sat gracilibus, corporis medium attingentibus, fus- culis, basi rufis, articulo 3° quarto valde longiore; prothorace angusto, postice valde angustato, lateribus antice fortiter rotundatis, ante basin sinuatis, angulis posticis rectis, paulo exsertis, dorso sat convexo, punctulato, medio sulcato, basi utrinque impressione oblonga, obscura, antice striatim prolongata signato: elytris ovalis, ad humeros sat rotundatis, postice leviter ampliatis, apice trunca- tulis, sed extus valde rotundatis, dorso sat late striatis, intervallis paulo costulaiis, subtiliter punctulatis, tenuiter fulvo-puberulis; abdomine lateribus nigro-marginato. Environs de Suhberbieville (4. Perrier). Ressemble beaucoup au B. bellicosus Duf., d’Andalousie, mais la tête est plus fortement biimpressionnée en avant, les yeux sont plus saillants, le corselel est plus étroit, les élytres sont moins arrondies aux épaules, moins fortement tronquées, plus nettement carénées, avec une bordure rousse et tout le dessous est roux sauf le côté de l’abdomen. Brachinus Perrieri. Long., 5 mill. — Ressemble beaucoup au B. fuscifrons Fairm. pour la taille, la forme et le genre de coloration générale; mais la tête est entièrement rousse, avec nne longue impression de chaque côté, l’espace intermédiaire assez convexe ; les antennes sont un peu plus courtes, plus obscures, sauf à la base; le corselel est éga- lement un peu cordiforme, peu convexe, fortement sillonné au milieu avec une bande noire, avec les côlés plus fortement sinués à la base et une petite fozsette sur les angles postérieurs qui sont un peu plus saillants; les élytres sont pius ovalaires, moins cour- tes et moins tronquées à l'extrémité, leur couleur est d’un brun moins foncé, pubescent, avec l’écusson et 4 taches rousses sur chacune, 2 à la btse, l’une à l’épaule, l’autre près de l’écusson, plus courte, et 2 vers l’extrémité, l’une presque carrée, externe, anté- apicale, l’autre peu distincte, presque contiguë en dedans à la pré- cédente, qui parfois se confond avec une étroite bordure marginale, ainsi que la tache humérale, mais cette bordure disparait par- — 132 — fois: le dessous est roux ainsi que les pattes, l’abdomen brun. Environs de Suberbieville (4. Perrier). Le B. impressifrons Fairm. doit être réuni au B. fuscifrons. Aptinus madecassus. Long., 6 mill. — Ovato-oblongus, antice attenuatus, apterus, obscure rufescens, vix nitidulus, ore, antennis et præsertim pedi- bus dilutioribus, elytris piceolis, sulura, epipleuris et lineolis dorsa- libus tenuibus obscure rufescentibus ; capite vix punctulato, inter antennas biimpresso, antennis crassiusculis, prothoracis basin vix superantibus, palpis omnibus articulo ultimo breviter ovato,crasso, labialibus inflato ; prothorace oblengo, postice sat forliter angus- tato, lateribus antice paulo rotundatis, postice leviter sinuatis, dorso medio subtiliter sulcatulo, margine laterali sat acute carinata, basi truncata ; elytris ovatis, basi prothorace haud latioribus, hu- meris nullis, apice oblique truncatis, angulum obtusum efficienti- bus et abdominis apicem haud obtegentibus, dorso alutaceis, obso- lete striatulis, intervallis alternatim vage convexiusculis, margine laterali sat carinata ; pedibus mediocribus. Madagascar (Sikora). Musée de Vienne. Ressemble beaucoup à l’Aptinus pygmæus Dej., d’Espagne et de Tanger, mais très distinct par les palpes, les antennes et la tron- cature fortement oblique des élytres. Fam. SCARABÆIDE. Epilissus refulgens. Long., 6 mill.— Suborbicularis, convexus, cupreus, nitidus, subtus cum pedibus obscurior, fere ænescens ; capite subtilissime punctulato, clypeo antice obtusissime biangulato; prothorace brevi, lateribus antice leviter, in C fortius ampliatis, subtilissime dense punctulato, basi paulo evidentius, margine postico fortius punctato, fere crenu- lato ; elytris brevibus, postice leviter attenuatis, subtilissime punc- tulato-lineatis, lineis basi breviter profundis, linea suturali postice magis impressa, apice profunda et foveola terminata ; pedibus parum elongatis, gracilibus, tibiis anticis apice paulo dilatatis et breviter tridenticulaiis. Plateau de Hukaru (77. Perrier). — 133 — Très voisin du purpuricollis Fairm., en diffère, en outre de la coloration, par les élytres à stries indistinctes, le corselet plus for- tement ponctué le long du bord postérieur qui est presque crénelé et par les deux saillies très courtes et obtuses du chaperon. Liatongus giganteus Har. var. corinthius. Cette belle variété ne diffère des individus typiques que par une couleur d’un vert métallique à reflets d’un cuivreux doré sur tout le corps ou seulement sur le corselet ; !es élytres sont un peu plus fortement striolées et il y a quelques gros points épars sur la partie antéro-latérale du corselet. Madagascar (Sikora). Musée de Vienne. Liatongus aurocupreus. Lons., 12 mill. — Ovatus, supra auroso-cupreus, nitidus, capite antice fusco, opaco, lateribus viridi, prolthorace lateribus anguste, antice latius viridi-cœærulescente, basi augustissime similiter margi- nato, subtus cum pedibus cœruleus, nilidus ; clypeo antice rotun- dato, subtiliter marginato, dense rugosulo-punetato. carina clypeali leviter arcuata, sat elevata, fronte media cupreo-micante, lateribus rugosa, medio lamina transversim compressa sat brevi, apice obtusa signata; prothorace transverso, sat brevi, medio elytris latiore, antice retuso, utrinque fortiter et late impresso, parte media breviter producta, apice emarginata, subtilissime punctulato, ad latera evidentius et punetis aliquot majoribus sparsulo, foveis late- ralibus profundis, lateribus antice valde rotundatis, postice sinua- tis; angulis anticis brevibus, valde oblusis, subincrassalis; scutello miaulo, cœruleo: elytris sat brevibus, postice angustatis, ad scutel- lum depressis subtiliter striatulis, striis basi et apice breviter pro- fundioribus, intervallis planiusculis, subtilissime aciculato-punctu- latis, pygidio lævi; pectore lateribus cum ore et femoribus rufo- villoso, pedibus validis, tibiis anticis latis, valde tridentatis, tibiis posticis apice dilatatis et longe calcaratis. Plateau de Hukaru (Perrier); un seul individu, S'? petit. Ce bel insecte rappelle assez le giganteus pour la forme, mais la taille et la coloration sont bien différentes. — 134 — Liatongus viridans. Long., 10 mill. — Forme et coloration de L. rudicollis Fairm., mais plus petit, d’un vert métallique assez brillant, les élytres ayant aussi une bande transversale d'un jaune roux, plècée un peu en avant du milieu, et quelques petites taches de même couleur à la base et à l’extrémité, écusson de même couleur ; le corselet plus finement el moins densément ponctué, nullement ruguleux, à peine en avant et sur les côtés ; les stries des élytres sont presque effa- cées, sauf à la base et à l’extrémité, la strie suturale est très ponc- tuée ; le pygidium est assez convexe, à peine caréné au milieu de la base; tibias antérieurs quadridentés. ©, tête avec deux cesrènes arquées, la frontale obtusément dentée à chaque extrémité, corne assez courte, un peu atténuée et obtuse; ©, chaperon ruguleuse- ment ponctué, ure seule carène fortement arquée. Madagascar (Sikora). Musée de Vienne. Liatongus infimus. Long., 4 mill. — Brevissime ovatus, fere globulatus, supra mo- dice convexus, fusco-cœruleus, nitidulus, elytris testaceo-fulvis, minus nitidis, maculis minutis fuscis sparsutis; capite antice fere rotundato, subtiliter asperulo, punctato, © fronte media cornu minuto, basi crasso, subacuminato, Q capite dense punctato, fronte el veitice transversim carinatis, prothorace transversim fere globu- lato, margine postico medio angulatim producto, dorso dense punc- talo, fulvo-villoso : scutello minutissimo, ægre distinguendo; ely- tris minus COnvexis, ad suturam paulo impressis, subliliter punc- tulato-substriatis, intervallis planis, extus et apice dense punclula- tis; pygidio testaceo-fulvo, rugoso punctato, pilosulo: subtus ma- gis fuscus, subtiliter punclatus et fulvo-pilosulus. pedibus validis, rufo-piceolis, femoribus crassis, dilute fulvo-testaceis, tibiis valde asperalis, villosis, apice dilatatis, tarsis elongatis, gracilibus et dilutioribus. Bélumbé (1. Perrier). Ce petit insecte est intéressant par sa petite laille et son écusson à peine distinct; sa forme et sa coloration sont celles des Ontho- phaaus. Les insectes madécasses décrits comme Oniticellus doivent ren- trer dans le genre Liatonqus Reitt. (Radama Reiche in lilt.), qui se distingue par son faciès d'Onthophagus, ses antennes de nêuf articles et ses élytres sans bordure apicale de soies pecliniformes. — 41% — Chiron hovanus. Long., 7 1/2 mill. — Cylindricus, niger, nitidus, capite punetato, antice rugosulo, sutura clypeali sat profunda, clypeo bituberoso, magis rugoso, cum labro rufescente, hoe apice fortiter trifoveolato, antennis gracilibus, rafis, clava laxe foliata, oblonga : prothorace subquadrato, pustice haud sensim angustalo, angulis anticis rectis, posticis rotundatis, lateribus haud sinualis, basi vix marginato, dorso medio lævi, lateribus parum dense punctulato ;: scutello an- gusto, lævi ; elytris prothorace haud latioribus, parallelis, modice sStrialis, striis sat subtiliter crenulatis, -intervallis lævibus, modice convexis, apice rufescentibus, subtus cum prothoracis pleuris et pedibus rufescens, tibiis anticis latis, valde tridentatis. Environs de Suberbieville (H. Perrier). C’est Je premier Chiron signalé à Madagas£ar : il ressemble beau- coup à la description du puncticollis Har., de la Cafrerie ; mais les élytres ne sont pas plus larges que le corselet, sont plus courtes, médiocrement striées, les stries finement ponctuées, le corselet n’est pas sinué sur les côtés, qui sont assez finemext el peu densément ponctués, la tête n’est pas bicornue et le dessous du corps avec les paltes et les antennes sont d’un roux clair, ces dernières plus lon- gues, à massue lâche ; les élytres paraissent plus courtes. Trox gonoderus. Long., 14 mill. — Ovatus, convexus, postice leviter amplialus, nigro-fuscus, subopacus, costis et granulis nitidis; capite brevi, tuberculis 2 modice elevatis nitidis signato ; prothorace transverso, basi medio late impresso, margine medio late rolundato, utrinque paulo signato, ante angalos posticos parum obliquato, his extus sat acute productis, dorso basi utrinque late triimpresso, parte antica convexa. medio subcanaliculata, scutello oblongo, apice angulato, basi sat fortiler impresso; elytris sutura elevata, utrinque costis # plus minusve interruptis, 2 primis basi magis integris et magis ele- vais, intervallis seriatim granulatis, granulis posticis rubiginoso- pubescentibus ; subtus cum pedibus opacus, pube cinerascenti tenui dense vestilis, metasterni carinis sat acute elevatis. Environs de Suberbieville (4. Perrier); un seul individu. Ressemble assez au riloticus, mais moins massif, les impres- sions du corselet sont analogues, mais mieux marquées, la partie antérieure est sillonnée, le bord postérieur est faiblement oblique — 136 — avant les angles qui sont pointus ; la sculpture des élytres est à peu près la même, la suture moins épaisse. Hexodon griseo-sericans. Long., 22 mill.— Ovatum, sat convexum, fuscum, capite protao- raceque vix nitidulis, subtilissime ac densissime granulatis, scutello polito, nitido, elytris indumento tenni cinereo-subsericante densis- sime vestitis, ad latera dilutioribus, basi utrinque maecula minuta et ante apicem plagulis 2 sat miuutis, oblique dispositis denudalis, fusco-nigris, nitidis, sutura denudala fusco nigra, subtns cu'n epi- pleuris et pedibus nigrum, nitidissimum ; capite antice angustaltum, lateribus paulo reflexum, margine antico simplici; prothorace brevi, trapeziformi, basi late sinuato, dorso æquali, utrinque medio pla- gula minuta polita ornatis, margine laterali anguste nigro ; elytris amplis, convexis, lateribus rotundalis, apice truncatulis, margine angustie nigro, reflexo, basi fortius, dorso subtiliter et fere gemi- natim striolatis, intervallis planis, subtiliter transversim laxe cica- tricosis : pygidio lato, similiter vestito ; subtus fere læve, pedibus validis, tibiis 4 posticis sat longe: nigro-setosis, anticis tridentatis, dentibus 2 apicalibus magnis, basali minore, unguibus externis © majoribus. Fort-Dauphin ; ma collection. Cet insecte contraste avec ses congénères à raison de sa vestiture, de ses élytres unies, à sculpture indislincte. Il ressemble extrême- ment à l’Æopei Koll, mais les élyitres n’ont pas de lignes élevées, les petiles plaques lisses de l’extrémilé ne sont pas pareilles, l'ex- trémité est tronquée, non arrondie à l’angle sutural, le bord posté- rieur du corselet n’est pas sinué de chaque côté et les angles pos- térieurs ne sont pas aussi prolongés sur les élytres, les antérieurs sont plus saillants et la tête n’a pas une petite plaque lisse au som- met. Oryctes cristatus Vollenh. Dimyæus Crampeli Fairm. — O. ingens Kolbe. Cet insecte doit prendre le nom de gigas Cast., publié bien anté- rieurement à celui de cristatus et dont la description (Hist. Ins., Il, 114) ne peut laisser de doute : carène postérieure du corselel présentant à son milieu une petite élévation longitudinale. Il est répandu depuis la Guinée, le Congo, l’Oubanghi, jusqu’à la côte — 137 — orientale et a été retrouvé à Madagascar près de Suberbieville, d’où il u’a été envoyé par mon ami M. Perrier de la Bathie. La ©, qui n’a pas été décrite, ne diffère du Z que par le corselet moius ample, moins dilaté en avant, le dos traversé avant le milieu par une sorte de carène transversale, médiocrement saillante, un peu inégale au milieu, parfois un peu angulée à chaque extrémité; la partie antérieure déclive est couverte de fines aspérités serrées ; la corne céphalique est beaucoup plus courte, moins arquée, le pygi- dium est moins convexe, couvert partout de fines aspérilés ; les pattes sont également robustes. Hoplia atronitens. Long., 8 mill. — Ovata, tota nigra, nitida, nuda; capite sat lato, antice haud attenuato, rugoso-punclato, clypeo transversim fortiter impresso, antice fere truncato ; prothorace parum transverso, sat convexo, antice angustato, elyiris vix angustiore, sat dense subli- liter punctalalo, medio obsoletissime lineato ; scutello sat late ogi- vali, dense punctulato, subliliter pubescente ; elÿtris subquadrato- ovalis, medio leviter ampliatis, ad humeros sat rotundalis, subliliter dense punctatis, obsolete striolatis, sutura et intervallo 3° costalis, 50 vix convexiusculo ; pygidio lato, paulo convexo, dense punctu- lato, medio longitudinaliler lævigato ; subtus subliliter dense punc- tata, fulvo-pilosula, pedibus modice validis, parce punctatis, tibiis antice bidentatis, unguibus posticis unicis, integris, intermediis valde inæqualibus, tarsis sublus vaide setosis. Betsileo ; ma collection, deux individus. II. morio Burm. est de même taille et de même coloration, mais allongée, cylindrique, avec l’écusson blanc, le chaperon légèrement échancré, les angles postérieurs du corselet aigus (au lieu de très obtus) et les élyires à côtes faibles. Æ. nigrescens BI. n’a que 6 mill., avec les palpes et les antennes testacés, le corselet rugu- leux, l’écusson blanc, les élytres pileuses, le dessous, le pygidium et les pattes à villosité blanche. Hoplia rugicollis. Long., 7 mill,— Forme et coloration de l’afronitens, mais plus pe- tite et d’une sculpture assez différente ; la tête est aussi rugueuse- ment ponctuée, le corselel, au lieu d'une ponctuation fine, est ru- gueusement ponciué ; l’écusson est oblong, non triangulaire, un peu — 138 — rougeâtre, ponctué ; les élytres sont plus convexes, assez rugueuse- ment ponctuées, les stries sont peu marquées, peu régulières, plus ou moins ponctuées, les intervalles sont alternativement relevés, ainsi que la suture, surtout les 39 et 5°, le 7° un peu à la base; le pygidium est rougeâtre comme le dessous du corps, finement et den- sément striolé-ponctué, garni de petits poils ; les pattes sont robus- tes, d’un brun rougeâtre plus clair sur les fémurs, les tibias anté- rieurs sont trideutés, la dent apicale très forte, les crochets des tarses sont tous uniques et simples, sauf les intermédiaires qui sont doubles, la partie externe plus courte et beaucoup plus grêie. Bélumbé (Perrier); un seul exemplaire. Hoplia rudesquamosa. Long., 9 mill. — Ovata, elylris planatis, prothorace convexo, picea, parum nitidula, setis squamulosis rufulis, albidis intermixtis, in depressionibus densioribus maculosa; capite rugoso, lateribus hirto, clypeo læviore, transversim depresso, utrinque angulato, antice tridendato, dente intermedio minore ; prothorace transverso, elytris paulo angusliore, antice angustato et denticulalto, postice breviter angustato, subtiliter parum dense asperalo, linea media læviore vage indicala; basi recta, ad angulos impressa; sculello squamoso ; elytris ovalo-subquadratis, ad humeros sat rotundatis, mediv \ix ampliatis, apice separatim rotundatis, dorso subtiliter dense coriaceis, basi utrinque paulo elevalis, dorso ante medium transversim leviter impressiusculo et postice longitudinaliter biim- presso, sutura elevata, callis posticis parum elevatis, fere apicali- bus ; pygidio brevi, subtiliter coriaceo; sublus cum pedibus coria- cea, rufulo-squamosa, tibiis anticis obsolete dentatis, posticis parum crassis, basi macula grisea signalis, unguibus simplicibus. Environs de Suberbieville (Æ. Perrier). Remarquable par son chaperon tridenté et les taches formées de soies squamuleuses. Hoplia squameo-varia. Long., 7 1/2 mill, — Oblongo-ovata, piceo-fusca, squamulis rufis, rufulis et albis dense variegata, maculis aliquot denudatis parvis sparsuta, prothorace puncto ad angulos posticos, scutello et elytris plaga magna transversa, vage limitala, albis ; clypeo antice denudato, — 139 — rugosulo et sat fortier tridentato, prothorace transverso, antice angustalo, lateribus vix arcuatis, dorso sat fortiter convexo, inæ- quali, postice medio oblonge impresso; sculello haud triangulari, oblongo ; elylris oblongis, fere parallelis, indistincte striolalis, apice valde callosis; pygidio lato, apice abrupte rolundalo, asperulo, rufo-squamoso, linea media sat lævi ; subtus dense punctulata, rufuio pallido sat dense setosulo-squamosula, pedibus similiter ves- titis, sat validis, tibiis anticis sat acute tridentatis, unguibus posti- cis unicis, simplicibus. Plateau de Hukaru (Perrier). Ressemble à rudesquamosa, mais plus petite, plus étroite, avec le corselet moins renflé en arrière, les élytres unies à la base, sans renflement ni impression transversale, bien moins larges ; la ves- titure est tout à fait semblable à en juger sur un seul exemplaire un peu frotté ; serait-ce le 3 ? Hoplia vittulata. Long., 5 1/2 à 7 mill.—Ovata, fusco-picea, vix nitidula, sat dense breviter fulvo-setusula, capite plus minusve fulvo-tincto, protho- racis lateribus late et vitla dorsali angustiore, scutello, elytris utrinque vitta discoidali lata cum sutura squalide testaceo-rufes- centibus, sublus testaceo-rufescens, abdomine obscuro, pedibus concoloribus, paulo dilutioribus et nitidioribus ; capite quadralo, antice fere lruncato, angulis rectis, dense sat subtiliter punctato- rugosulo, sutura clypeali recta, tenuiter elevata ; prothorace trans- verso, elytris haud angustiore, antice a medio angustato, lateribus postice rotundatis, dorso sat subtiliter dense punctatis, medio et lateribus longitudinaliter obsolete impresso, margine postico fere recto, anguiis obtusis ; scutello oblongo, apice attenuato; elytris ad humeros sat angulatis, medio paulo ampliatis, sutura et utrinque costuiis 2 sat elevalis, 2* basi obsolescente, interstitiis planis, sat dense punctalis, ad marginem fere rugosulis; pygidio obscuro, punctato, setosulo ; subtus punctulata et paulo setosula, pedibus sat validis, tibiis anticis bidentatis, celeris sat crassis asperatis, setosis. Environs de Suberbieville (1. Perrier). Ressemble assez à refusa pour la forme générale, mais bien différente par la tête carrée, les élytres à côtes épaisses, non échancrées à l’extrémité, 2 AKDI — Hoplia bidentula. Taille et faciès de la vittulata Fairm , même coloration générale, mais sans les bandes rousses de cette dernière ; la tête est très dif- férente : au lieu d’être carrée et fortement angulée de chaque côté, elle est atténuée en avant et le bord antérieur est muni de deux dents coniques assez courtes; le corselet présente des traces peu distinctes des bandes latérales et médiane ; l’écusson est plus étroit, plus acuminé, à pubescence d’un gris un peu cendré; les élytres sont plus finement ponctuées, la 1'° côte est plus marquée, tandis que chez la vittulala elle est moins forte que la 2°; elles sont plus visiblement impressionnées derrière l’écusson ; les dents des tibias antérieurs sont plus angulées en dehors. Diego-Suarez (Commandant Bourgeois). Hoplia anticipes. Long., 6 à 7 miil. — Ressemble assez à la vittulala, mais un peu plus grande et plus massive, d’une coloration plus rougeàtre et presque glabre; la tête n’est pas carrée, mais un peu atlénuée en avant avec les angles moins marqués et la surface moins plane; le corselet est plus étroit que les élytres plus rétréci en avant avec Jes angles postérieurs obtus, non arrondis, la ponctualion est plus ruguleuse, l'impression médiane est à peine indiquée, parfois effa- cée, les taches discoïdaies sont moins nettes, parfuis réunies, par- fois un peu effacées : l’écusson est plus large, plus ovalaire, obtu- sément acuminé : les élytres sont plus larges, plus carrées à la base, les côtes sont moins saillantes, effacées en arrière, les deux petits reliefs près de l’écusson sont plus convexes, avec l’impres- sion postérieure plus marquée, la ponctuation est un peu plus forte, les calus postérieurs plus gros, plus saillants; le pygidium est finement ponctué, rougeâtre comme les élytres, avec une tache obscure de chaque côté et glabre; le dessous est d’un brun de poix, garni de petites soies grisâtres, les pattes sont de la couleur des élytres, garnies de soies grisâtres, avec l’extrémité des Libias d’un brun bronzé ainsi que les tibias antérieurs, qui sont munis de deux dents aiguës avec une 3° peu distincle, les tibias postérieurs sont très épais chez les ©’, les tarses sont fortement ciliés, les crochets antérieurs sont fissiles, la petite partie très courte, les postérieurs sont simples. Euvirons de Suberbieville (1. Perrier). Cette espèce et la précédente sont voisines des validipes et impressipennis Fairm., de la même région, — 141 — Hoplia stigmatopyga. Long., 7 1/2 mill.—Oblongo-ovata, modice convexa, fusco-picea, rufo-pilcsula, setulis fulvis aggregatis variegata, prothorace vitta media angusta, vilta marginali lata, dense fulvo-setosulis, scutello pallido-setosulo ; elytris transversim setulis similibus vage fasciatis ; capite sat lato, plano, subtiliter asperato, anlice fere truncato, setis longioribus hirto ; prothorace elytris parum angustiore, transverso, lateribus postice fere parallelis, antice a medio convergentibus, margine postico levissime bisinuato, angulis posticis fere rectis, anticis obtusis, dorso sublilissime dense coriaceo-punctato; scutello ogivali, apice truncatulo; elytris ad humeros sat angulatis, apice rotundatis, sutura et utrinque Costulis 3 paulo elevatis, intervallis sub fasciis leviter depressis:. sublus cum pedibus setulis fulvis adpressis vesiita; pygidio similiter vestito, medio impressione minuta foveiformi denudata siguato, p-dibus mediocribus, femoribus pos- ticis crassioribüs, tibiis anticis sat fortiter bidentatis, unguiculis anticis inæqualibus, posterioribus upicis, integris. Fort-Dauphin (£otta) ; ma collection. Cette ZZoplia est remarquable par la petite fosselte du pygidium et par les squamules roussâtre; qui forment les bandes mal limitées sur les élytres, avec l'écusson et une tache de chaque côlé, à la base, du corselet couverts d’écailles serrées. Hoplia latecostata. Long., 8 mill. — Ovata, rufulo-castanea, squamulis minutis fulvis dense vestita, elytrorum costis densius veslitis, paulo grisescenti- bus; capite sat lato, apice fere truncato, antennis ferrugineis ; pro- thorace sat transverso, elytris angustiore, a medio antice angus- tato, lateribus et antice pilis sat longis rarius hirlulo, medio obso- letissime lineato ; scutello'ogivali, plano, punctulato; elytris sat brevibus, medio paulo ampliatis, sultura et ulrinque costis 2 latis convexis, 3% submarginali obsolela, interstitiis planis, dense subti- liter punctalo-granulosis ; pygidio apice valde obtuso, dense subti- liter punclato-asperulo, fulyo-squamuloso, Jinea media Iævi, apice sat longe setuloso ; sublus densissime albido-margaritaceo squa- mulosa, pedibus piceis, femoribus simililer vestitis, tibiis anticis bidentatis, dente supero minuto, unguibus posticis simplicibus, an- terioribus parum inæqualibus, majore apice fisso. Betsilebo ; ma collection ; un seul individu. Revue d'Entomologie. — Juillet 4901. 10 à — 142 — Bien remarquable par sa coloration claire et ses élytres à côtes plus claires, élargies à l’extrémité. Ressemble à la griseo-selosa, mais bien plus grande, avec le corselet bien plus rétréci en avant, un peu plus en arrière, presque angulé latéralement, l’écusson plus court, les élytres plus larges, à côtes bien plus larges et plus con- vexes. Hoplia terminalis. Long., 4 mill. — Subovalis, paulo convexa, piceolo-rufescens, setulis griseo-cinereis adpressis dense vestita, elytris maculis leviter piceolis, sat irregulariter sparsutis, ad prothoracis latera et ver- sus humeros magis indicatis, elytris apice macula impressa plus sæpius minusve piceola fere communi, vix a sutura separala, pygi- dio similiter veslito, medio obsolete denudalo; subtus cum pedibus selis paulo majoribus, magis griseis, dense vestila; capite anlice vix angustato, margine antico fere recto, haud reflexo, ad angulos rotundato ; prothorace transverso, elytris haud angustiore, antice a medio arcualim anguslato, maigine postico rotundalo, lateribus haud sinuato, angulis posticis fere rectis, dorso æquali; scutello oblongo-triangulari ; elytris dense punctatis, sed dense vestilis, à basi levissime amplialis, postice abrupte declivibus, utringue apgu- lato-productis, apice separatim rolundalis, interdum basi inter humeros et scutellum oblonge impressiusculis et paulo piceolis ; subtus dense punclata, pedibus magis rufescentibus, sat brevibus, validis, tibiis anticis acute bidentalis, tibiis 4 posticis crassis, pos- terioribus ante apicem vix plicatulis, tarsis validis, subtus fortiter selosis, unguibus simplicibus, tarsis anterioribus gracilioribus. Bélumbé (4. Perrier). Varie un peu pour la coloration suivant la fraicheur de l’insecte, qui, étant un peu frotté, montre de petites taches dénudées ; par- fois l’ensemble est faiblement roussâtre. Hoplia cervinotincta. Long., & à 5 mill. — Ressemble extrêmement à la {erminalis, mais généralement plus grande et d’une coloration grise aussi, mais mélangée de nombreuses taches d’un roux brunâtre sur les élytres, le corselet presque entièrement de cette couleur avec une bande médiane, les bords latéraux et antérieurs restant gris, la tache apicale brune des élytres est plus grande, moins foncée, les — 143 — calus postérieurs sont plus acuminés; le pygidium n’a pas de tache dénudée au milieu du disque ; les pattes des © sont plus robüstes, les tibias antérieurs sont aussi armés de deux dents, mais plus fortes ; les © sont moins faciles à distinguer, mais la coloration, la forme plus parallèle des élytres, le pygidium sans tache dénudée, suffisent pour les caractériser. Suberbieville (4. Perrier). Roplia rufolutosa. Long., 4 à 5 mill. — Ovata, modice convexa, rufescens, indu- mento squamosulo lutoso sulphureo densissime veslita, squamulis magis rufescentibus plagiatim intermixtis; capite planiusculo, antice vix attenuato et paulo concavo, margine antico fere truncato, an- gulis rotundatis ; prothorace transverso, basi elytris haud angus- tiore, medio ampliato-rotundalo, antice angustato, dorso convexo, æquali, densissime sat subliliter punctato, paulo rugosulo, angulis posticis late rotundatis; scutello triangulari-0vatulo ; elytris paulo ante medium amplialis, dein angustatis, apice subtruncato-rotunda- iis, utrinque costula humerali mox abbreviata, linea submarginali et lineola discoidali parum elevatis ; pygidio similiter dense vestito; subtus cum pedibus minus dense setosula, pedibus brevibus, vali- dis, tibiis posticis crassis, anticis acute bidentatis, tarsis sat validis, setosis. Environs de Suberbieville (1. Perrier). Ressemble à la semisulphurea Fairm., mais d’une coloration moins franche, le corps est plus convexe, le corselet plus forte- ment arrondi sur les côtés et les élytres sont moins unies. Triodonta(?) costipennis. Long., 3 mill.—Ovata, paulo oblonga, modice convexa, tota rufa, vix aitidula; capite antice attenuato, lateribus et antice marginato, margine autico fere truncato, dense punctato, fere rugosulo; pro- thorace transverso, elytris haud angustiore, antice angustato, dorso fere lævi,lateribus sat rotundatis, margine postico medio late lobato- truncato, angulis posticis rotundatis ; sculello oblonge triangulari; elytris ovalis, medio parum ampliatis, lateribus ciliatis, sutura et utrinque costulis 4 sat crassis, 3* celeris breviore, interstitiis sub- tiliter punctatis; pygidio arcuato, sat louge griseo-ciliato; abdomine brevi, fere contracto, basi infuscato, coxis poslicis magnis, pedibus — 144 — sat gracilibus, tibiis anticis bidentatis, posticis apice sat dense spi- nosulis, compressis, unguibus minutis, gracilibus. Suberbieville (Æ. Perrier). Get insecte, qui parait très rare, nese rapporte guère qu’au genre Triodonta à raison des hanches intermédiaires contiguës; il ne s’en éloigne guère que par les tibias antérieurs bidentés. Dissotoxus costipennis. Long., 6 mill. — Oblongo-ovatus, modice convexus, virescenti- æneus, nitidus, elytris castaneis, nilidis, æneo tinctis; capite forti- ter punctalo, inter antennas fortiter arcualim jimpresso, margine anlico reflexo, rufescente, antennis fusco caslaneis, clava sat elon- gata, arcuata, sed funiculo duplo tanltum longiore, hoc rufo ; protho- race transverso, basi elytris haud angusticre, antice modice angus- taio, lateribus parum arcuatis, dorso sat dense punctalo, margine postico utrinque leviter sinuato-impresso ; scutello ovalo-trian- gulari, planalo, basi punclato ; elytris costatis, cosla 5* basi obso- lescente, interstitiis fortiter punctatis, sutura elevala; pectore æneo, niltido-punctato, abdomine castaneo, forliter punctato, femoribus æneis, tibiis castaueis, anticis bidentlatis, tarsis posticis elongatis. Madagascar (Sikora). Musée de Vienne. Plus grand que l’insignicornis Fairmn., d'une coloration assez différente, avec les élytres à côtes et la massue des antennes nola- blement plus courte. Serica rufoguttata. Long., 5 mill. — Forme de la carbonaria, brièvement ovale, très convexe, d’un noir veloulé, avec de nombreuses taches d’un . ocre roux sur les élytres, plus petites et plus serrées sur la suture, pattes d’un brun noir ou roussâtre; tête plane ou légèrement con- cave, couverte de fines aspérilés, avec les bords un peu relevés, plus brillants : corselet faiblement mais largement lobé et tronqué au milieu de la base, rétréci en avant avec les côtés légèrement arqués, parfois impressionné de chaque côté du lobe qui est par- fois teinté de roux, la surface est très veloulée ; écusson triangu- laire, mat, un peu déprimé; élytres courtes, brusquement arron- dies à l'extrémité en dehors, puis tronquées, très finement et densé- ment anguleuses avec des stries peu distinctes, les intervalles à — 145 — peine relevés, le sutural plus distinct; pygidium triangulaire, obtus à l’extrémité, plan, couvert d’une fine pubescence d’un gris cendré, poitrine d’un brun noir brillant, pattes d’un brun marron plus ou moins clair, tibias antérieurs assez courts et larges, large- ment bidentés. les autres plus longs, assez spinuleux, larses longs et grêles, crochets petits, grêles, simples. Plateau de Hukaru (Æ Perrier). Serica nigroguttata. Long., 5 à 6 mill. — Breviter ovata, valde convexa, supra rubro- rufa, subopaca, cipite nigro, nitido, elytris utrinque medio gutta nigra paulo externa et macula transversa apicali nigra ornaiis, subtus cum femoribus nigra, abdomine apice cum pygidio rubro- rufo ; capite summo lævi, inter oculos transversim impresso et punctato, clypeo punctato, marginibus reflexo, antice fere truncalo, ad angulos rotundato, antennis brevibus, gracilibus, rufis, clava obscura ; prothorace transverso, brevissimo, basi elytris haud an- gustiore, antice valde angustato, dorso lævi, margine postico fere recto, angulis acutis; scutello triangulari; elytris breviter ovatis, medio vix sensim ampliatis, apice conjunctim valde rotundatis, dorso vix punctulatis vage striatulis, stria sulurali sat fortiter im- pressa; subtus punctulata, abdomine nitidulo, pectore opaco, tibiis et tarsis plus minusve rufa-piceis. Environs de Suberbieville (/1. Perrier). Par sa forme courte et très convexe, ce joli insecte se rapproche des Trochalus, mais le front n’est pas séparé du chaperon par une carène transversale. Il ressemble assez à S. capilala Fairm., mais il est plus grand et d’une vestiture et d’une coloration très différentes. Serica (?) curtipennis. Long., 3 1/2 mill. — Breviter ovata, sat convexa, fusca, valde nitida, elytris castaneis, sutura anguste et lateribus, medio latius, infuscatis ; capite sat lato, antice angustato, apice fere truncato et leviter, lateribus fortius, marginato, dense sat subliliter pupnctato, summo Jæviore, inter oculos obsolete transversim impresso, palpis et antennis teslaceo-fulvis, clava infuscata ; prothorace transverso, elytrorum basi vix angustiore, a basi antice rotundatim angustato, dorso sat subliliter parum dense punctulato, margine postico fere recto, angulis rectis, anticis deflexis, sat ohtusis ; scutello oblongo, — 146 — angusto, basi sat longe impresso ; elytris brevibus, subquadratis, lateribus arcuatis, apice fere truncatis, dorso fortiter punctulato- striatis, stiriis exterpis obsoletis, magis punctatis, intervallis sat convexis, lævibus, externis planiusculis ; pygidio sat dense punc- tato; sublus punctulata, pedibus rufo-testaceis, posticis obscurio- ribus. Vallée de la Betsiboka (77. Perrier). Remarquable par sa petite taille, ses élytres courtes, fortement striées, par leur coloration et par la largeur du mesosternum qui est presque horizontal: formera sans doute un genre à part. Pseudenaria n. £. Ce nouveau genre rappelle, par le faciès, quelques Empecla de la même région, et notamment l’Æ. ornatipennis Bl.; seulement le corps est plus étroit et ressemble à celui do l’Enaria sculpti- pennis; mais les antennes sont fort différentes, la massue étant formée de six lamelles serrées, les trois premières plus courtes que les autres, surtout la 1", le 3° art. du stipe plus long que les autres réunis, grossissant notablement vers l’extrémité, le 4° très court, ovalaire, le 5° un peu plus long, la massue droite ; la tête est légè- rement sinuée au bord antérieur, la carène clypéale est peu sail- lante, les segments ventraux ont leur suture effacée sur la ligne médiane, les métapleures sont assez larges, les tarses sont longs, les crochets tarsiens fendus fortement à l’extrémité, les tibias an- térieurs bidentés, la 1"e dent très obtuse, l’apicale allongée, un peu arquée. Pseudenaria hexaphylla. Long., 14 mill. — Oblong?, valde convexa, picea, in elytrorum disco paulo rufescens, opaca, setulis squamosis griseo cinereis late fasciolata, in elytrorum impressionibus præsertim densalis, ad latera maculatim, prothoracis marginibus et disco medio basique sat aggregatis ; capite lato, brevi, rugosulo-punctato, margine anticO crasse reflexo et sat late sinuato, carina clypeali sat elevata, fere recte transversa, oculis sat magnis, globosis, lævibus, integris, antennis palpisque piceolo-rufis, his articulo ultimo fusiformi, acuto, illis articulo 1° elongato, clavato; prothorace transverso, basi elytris fere latiore, antice sat angastato, lateribus basi breviter arcuatis, antice rectis, margine anlico fere recto, angulis vix pro- — 147 — ductis, dorso parum fortiter rugosulo-punctato, medio longitudina- liter obsolete impressiusculo, margine postico utrinque late sinuato, langulis late leviter retroversis ; scutello late ogivali, lævi, utrinque ate impresso et punctalo; elytris ovalo-oblongis, ad humeros obtusis, post medium ampliatis, apice conjunctim rotundatis, dorso sat dense puncelato-rugosulis et disco impressiusculis, sutura regu- lariter elevata, rugosula, utrinque coslulis 2 piceis, 4* paulo, 92 valde interruptis, parte externa valde inæquali, callo humerali fusco ; pygidio dense punctulato, similiter vestito , subtus piceo- rufescens, nitidula, dense punctata et griseo-vestita, pedibus rugo- sis. Baie d’Antongil ; ma collection. Enthora rubiginosa. Long., 20 mill. — Ressemble à l’ÆZ. chlorodera BI., mais plus grande et entièrement d'un brun bleuâtre ou faiblement bron- zé, brillant, couvert d’écailles couleur de rouille, rondes, ser- rées, plus grandes et plus serrées que celles de la chlorodera, dont le corselet et l’écusson sont d’un bleu verdâtre et glabres: la ponctuation du corselet est plus fine, plus serrée, l’écusson est plus nettement ponctué ; les élytres sont élargies plus en arrière, leur ponctuation est un peu moins grosse, plus serrée, et leur extrémité est moins arrondie, ce qui rend l’angle sutural presque droit et un peu pointu; la tête est plus rugueuse en avant; le dessous du corps est plus finement et plus densément ponctué, enfin les tarses sont de la couleur du corps et non rougeâtres. Baie d’Antongil ; ma collection. Toxophyllus Ganglbaueri. Long , 16 à 17 mill. — Oblongo-ovatus, valde convexus, casta- neus, nitidus, subtus cum pedibus castaneo-rufescens, pectore dense rufo-villoso ; capite paulo obscuriore, plano, antice angus- tato, inermi, antennis funiculo dilutiore, clava leviter arcuala, fuoiculo fere longiore; prothorace transverso, lateribus et basi fortiter marginato, dorso lævi, antice impressione sat profunda et tuberculo obtuso signato ; elytris ovatis, grosse substriato-puncta- tis, intervallis convexiusculis, 2° basi lato et impunctato ; pygidio punctulato. Madagascar (Sikora). Musée de Vienne; 2 individus. — 148 — Ressemble au T. Bouvieri Fairm., mais plus petit, de couleur marron, la tête est un peu plus ruguleuse, la massue des antennes à peine plus longue que le funicule et moins arquée, les élytres sont plus étroites, leur sculpture est presque identique, mais le 2° intervalle est imponctué ; les tibias antérieurs sont plus étroits, ne paraissant que bidextés, la 3° dent à peine distincte; le pygidium est visiblement ponctué. Chez le petit individu, l'impression pro- thoracique est peu marquée ; la massue est très finement villeuse, et tellement serrée qu’on distingue à grande peine les trois feuillets. Je dédie cet insecte intéressant à M. Ganglbauer, l’entomologiste viennois bien connu par ses travaux et son obligeance. Enaria lividula. Long., 8 à 9 1/2 mill. — Forme d’un petit Rhizotrogus assi- milis Herbst; mais moins velu et plus pâle, d’un fauve pâle un peu sale, parsemé de petites soies très courtes d’un gris fauve et médiocrement brillant ; la têle est rugueuse, grossièrement ponc- tuée, légèrement ou à peine sinuée au bord antérieur, la carène transversale bien marquée ; les antennes C sont grandes, la massue presque aussi longue que le funicule, bien plus courte chez la ©; le corselet est très densément ponctué, finement ruguleux, un peu plus clair sur les côtes; l’écusson est très brillant, plus ou moins ponctué, parfois lisse; les élytres sont légèrement élargies en arrière, très densément ponctuées, avec une petite tache humérale brunâtre lisse, souvent sur le disque deux lignes faiblement sail- lantes, la suture élevée, les calus postérieurs assez convexes trans- versalement, impressionnés en dessous et souvent brunâtres ; py- gidium finement ponctué, presque ruguleux ; poitrine densément ponctuée surtout sur les côtés, avec quelques poils d’un fauve pâle, abdomen à peine ponctué et presque laminé au milieu, très ponc- tué sur les côtés ; pattes assez courles et assez robustes, libias antérieurs bidentés, larses et crochets grêles, ces derniers fortement bifides à l’extrémité. Plateau de Hukaru (1. Perrier). Cette espèce est remarquable par le développement des antennes chez le C. Les élytres ont parfois une teinte brunâtre sur les côtés. — 149 — Empecta densesquamosa. Long., 11 à 12 mill. — Oblonga, medio vix sensim ampliata, sat fortiter convexa, piceolo-metallescens, squamulis ovalis griseis dense vestita ; capite rugoso, antice paulo denudalo et magis setu- loso, margine antico recto, utrinque rotundalo; prothorace trans- verso, basi elytris fere angustliore, antice a basi leviter attenuato, lateribus vix arcuatis, dorso dense fortiter punctato, intervallis fere strigosis, margine postico fere recto, angulis rectis, anticis promi- nulis; scutello fere semirotundo, rugosulo-punctato: elytris oblon- gis, æqualibus, dense punetatis, subtiliter rugosulis, utrinque linea submaroinali vix elevata; pygidio dense punctato, albido-squamu- Icso ; subtus densissime albido-squamosula, pedibus fuscis, albido- setosulis, tibiis anticis bidentatis, tarsis cum tibiarum apice rufo- piceis, unguibus validis, intus derte valido armatis. Baie d’Antongil ; ma collection. Ressemble un peu à l’obsoleta Bl.,mais plus petite, non ovalaire, couverte d'écailles unies, sans macules, d’une coloration moins mate, avec le corselet sans ligne médiane lisse. Empecta densaticollis. Long., 14 mill. — Ovato-oblonga, convexa, postice levissime ampliata, castanea, vage metallescens, sat nilida, setis squamosulis albido-sriseis sat dense veslita; capile punctato-rugoso, margine antico fere recto, ad angulos sat rotundato, leviter reflexo; pro thorace transverso, elylris vix angustiore, antice a medio angus- tato, densissime punctato, intervallis strigosulis, angulis posticis rectis, anticis sat obtusis; scutello breviter scutiformi, rugoso-punc- tato; elytris oblongis, dense punctatis, intervallis asperulis, sulura medio paulo denudata et rugosula; pygidio rugoso-punctato,griseo- seluloso; sublus densissime albido-setosula, pedibus piceis, simi- liter sed parce vestitis, tibiis anticis bidentatis, dente apicali majore leviter arcuato. Madagascar ; ma collection. Ressemble pour la forme à l’obsoleta et pour la vestiture à densesquamosa, mais le corselet est plus large, plus arqué sur les côtés et les élytres sont un peu élargies en arrière. Le pygi- dium a une ligne médiane étroite dénudée, — 150 — Empecta cariosicollis. Long., 14 mill. — Ressemble assez à densaticollis, mais plus grande, d’une coloration plus sombre avec de petites squamules blanchâtres moins serrées ; le corselet est aussi large à la base que les élytres, assez court, rétréci en avant à partir du milieu, couvert de points enfoncés serrés renfermant une petite squamule, les intervalles étroits, rugueux, surtout vers les côtés, un peu épaissis par places, angles antérieurs bien marqués sans être saillants, les postérieurs droits; l’écusson scutiforme, rugueusement ponctué avec une ligne médiane assez lisse ; élytres assez oblongues, faible- ment élargies après le milieu, puis rétrécies et assez arrondies séparémert à l'extrémité, couvertes de points plus gros et plus fortement rugueuses, surtout vers la suture; pygidium densément ponclué ; dessous densément et finement ponctué, couvert de poils couchés d’un gris sale, serrés sur la poitrine, moins sur labdo- men, tibias antérieurs fortement bidentés, crochets assez robustes, munis intérieurement d’une forie dent. Betsiléo; ma collection. Empecta vagecostata. Long., 19 À {4 mill. — Forme de la précédente, mais notable- ment plus petite, coloration des élytres plus rougeâtre avec de petites soies blanchâtres et non des squamules ; corselet de même forme, plus étroit, plus convexe, couvert de points serrés renfer- mant une très petite squamule, les intervalles étroits, un peu rugu- leux sur les côtés, angles antérieurs bien marqués, mais non sail- lants, les postérieurs un peu obtus ; écusson assez court, peu ponc- tué ; élytres faiblement élargies en arrière, finement et densément ponctuées, finement ruguleuses, suture et, de chaque côté, trois lignes à peine saillantes; pygidium rugueux et densément ponctué avec une petite soie dans chaque point; tout le dessous couvert de squamules blanches très serrées, le bord apical des segments ventraux étroitement dénudé, très brillant ; paites presque nues, tibias antérieurs bidentés, tarses rougeâtres, crochets robustes et armés intérieurement d’une forte dent. Environs de Suberbieville (4. Perrier). Empecta scutata. Long., 13 mill.— Ressemble extrêmement à la précédente, même faciès, même coloration ; ne diffère que par le corselet plus petit, — 151 — plus étroit en avant avec les côtés plus doucemént arqués dès la base, avec le bord antérieur sinué de chaque côté avant les angles qui sont un peu saillants, les postérieurs droits, l'écusson ponctué avec une bande médiane lisse un peu convexe, les élytres plus finement poncluées, sans traces de côtes, sauf une ligne submar- ginale à peine distincte ; enfin les crochets des tarses sont moins arqués et la dent interne est située plus près de l’extrémité. Environs de Suberbieville (4. Perrier). Pachycolus Dohrnii Fairm. La O de cet insecte n'a pas encore été décrile ; elle diffère nota- blement du © par son corps plus trapu, d’un roux plus ou moins marron, ses élytres un peu plus couries, presque soudées, recou- vrant des moignons d'ailes qui atteignent les 2/3 des élytres, ses pattes plus robustes,ses fémurs postérieurs plus gros, ses tarses plus courts et sa tête dénudée. La taille est assez variable, de 18 à 19 mill. Le faciès est presque celui d’un petit Rhizotrogus, du groupe des Geotrogus. Madagascar (Sikor«). Musée de Vienne et ma collection. Anomolyna picticollis Fairm. Ann. Belq., 1897, 107. Cet insecte a été décrit sur un unique exemplaire ; depuis, j'en ai reçu quelques-uns trouvés sur le plateau de Hukaru par M. H. Perrier. Leur taille varie de 13 à 16 mill., la coloration de la tête et du corselet est moins foncée, d'un marron plus ou moins clair, plus fondue sur les côtés avec la teinte générale; l’écusson aussi est concolore ; la tache du calus huméral ne se retrouve que sur un seul exemplaire, ainsi que la bande marginale brunâtre ; cette coloration pourrait provenir d’un état un peu immature ; mais elle donne à ces individus un faciès bien différent du type. Ghez un individu, les segments ventraux paraissent soudés au milieu. Heterophana dorsopunctata. Long., 15 mill. — Ressemble à l’Æ. canaliculata ; un peu plus petite, d’un noir brillant avec une petite tache pubescente grise un — 152 — peu après le milieu du bord externe des élytres et une autre plus petite sur l’extremilé des métapleures; la tête est semblable, mais sinuée au bord antérieur ; le corselet est plus lisse, à ponctuation fine et éparse, sans trace de sillons ni de bandes blanches, Îles angles antérieurs sont presque arrondis ; l'écusson est très lisse; les élytres ont la suture et, de chaque côté, trois côtes peu relevées, lisses, les deux premières droites, ne se réunissant que sur le cal antéapical, la 3° très rapprochée de la 2°, les intervalles, au lieu d’être longuement et finement striolés, ont deux rangées de gros points séparés par une ligne longitudinale un peu relexée; entre les 2 et 3 côtes il n’y a qu’une seule rangée de points; le prsgidium est très finement striolé-ponctué; le dessous est très brillant, lisse et glabre, sauf au prosternum, la saillie du mesosternum est assez acuminée ; les pattes sont plus grêles, les tibias antérieurs tridentés. Bélumbé (H. Perrier); un seul individu ©. Epixanthis Perrieri. Long., 12 mill. — Forme et coloration de l'E. stella G. P., mais la tache noire discoïdale du corselet est remplacée par deux taches presque carrées, prolongées antérieurement en un col très étroit, ce qui les fait ressembler à de petites fioles ; la tête est plus carrée en avant et plus entière avec les angles moins fortement arrondis ; le corselet est largement arrondi aux angles postérieurs, la base n’est pas arquée; l’écusson a deux taches noires à la bâse, il est plus grand et très acuminé ; les élytres sont un peu plus longues et plus atténuées en arrière, À peine sinuées au bord externe après les épaules, bien visiblement striées, les taches antérieures sont un peu élargies en déhors et un peu prolongées en devant, les postérieures sont presque quadranguüulaires, non reliées aux anté- rieures par un filet noir parallèle à la suture; l’abdomen et le pygidium sont aussi de couleur marron, les pattes sont plus grandes, surtout les tarses, les tibias antérieurs sont faiblement bidentés. Plateau de Hukaru (11. Perrier). Epixanthis rostrifera. Loug., 12 mill. — Ovata, ochraceo-rufescens, opaca, capite, pro- thorace punctis 2 discoidalibus, elytris utrinque punetis 3; subtus cum pedibus picea, nilida, abdomine castaneo, pygidio piceo, ma- culis 3 flavo ochraceo-squamulosis, lateralibus oblongis, mediana — 153 — apice bifida; capite triangulari, apicem versus valde angustalo, apice fere truncalo, vix sinuato, fortiter dense punctato, inter ocu- los forliter biimpresso, clYpeo medio convexo, prothorace elytris vix angustiore, antice a medio angustato, basi vix arcuala, indis- tincle bisinuata; medio prope marginem stria transversa, parum: profunda, breviter impressa; scutello acuminato; elytris subtili- ter siriatulis, apice albido-ciliatis ; pygidio dense rugosulo, apice paulo villosulo; pectore lateribus punctulato, pedibus fortiter punc- tatis, tib:is antlicis latis, tridentatis. Plateau de HukKaru ({. Perrier) ; un individu. Ressemble à l'E. tripunclata pour la coloration et les taches, mais bien plus courte, avec la tête triangulaire, tres acuminée, l’é- cusson concolore et les 2 points noirs postérieurs des élytres pla- cés sur la même ligne. Pygora viridicincta. . Long., 7 mill. — Forme de P. hirsuta Wat. et coloration ana- logue, mais glabre; tête à corselet d’nn brun un peu bleuûtre assez brillant, densément ponctués, la tête rugueuse, le chaperon presque entier avec les angles roussâtres, le corselet un peu plus étroit que les élytres, bleu à la base et aux angles postérieurs, cuivreux sur les côtés ; écusson bleu; élytres avec les épaules convexes et sail- lantes, assez déprimées sur le dos, largement et profondément sil- lonnées, les sillons lisses, les intervalles très convexes, très fine- ment ruguleux, d'un rougeâtre marron brillant avec l'intervalle externe d'un beau vert, la partie déclive très ponctuée, cuivreuse à la base et à l’extrémité, avec une bande verte en arrière et une autre d’un roux cuivreux le long du bord marginal ; pygidium mar- ron, finement ponctué, poitrine d’un beau vert, abdomen et pattes d’un brun marron avec des teintes vertes; tibias antérieurs biden- tés. Plateau de Hukaru ({. Perrier); un seul individu. lus grande que hirsula, corselet plus finement ponciué, écus- son plus aigu, élytres plus planes, plus fortement sillonnées, inter valles également convexes. Pygora cribricollis. Long., 7 1/2 mill. — Ressemble beaucoup à la précédente, mais un peu plus grande, avec le corselet aussi large que les élytres, — 154 — densément et visiblement ponctué, d’un brun bleuâtre, un peu cuivreux sur le milieu des côtés; la tête également sombre, forte- ment et densément ponctuée, un peu sillonnée au milieu, le bord antérieur du chaperon sinué au milieu; l’écusson vert, très aigu ; les élytres sont moins profondément sillonnées, les intervalles très densément ponctués, également convexes, d’un brun un peu bleuâ- tre, médiocrement brillant, avec l’intervalle externe cuivreux, les épaules convexes, saillantes et rousses,; le pygidium est bleu et roux, très convexe transversalement ; le dessous du corps est bleu, brillant, ponctué sur les côtés, l'abdomen plus sombre; les pattes sont très ponctuées, d’un marron à reflets bleuâtres. Même localité; une seule ©. Pygora elegantula. Long., 8 mill. — Forme des précédentes, d’un brun noir brillant, élytres ayant, au milieu de la base, une grande tache ovalaire d'un rouge sanguin suivie par un très petit point d’un blanc de neige squamuleux et un autre moins petit sur le bord externe, près du calus postérieur ; le dessous du corps et les pattes sont aussi d'un brun noir brillant, couverts d’une ponctuation striolée assez fine avec des soies blanchâtres fines et peu serrées; la tête est densément ponctuée, ruguleuse, le bord antérieur du chaperon est sinué et un peu rougeâtre ; le corselel est convexe, assez fortement et assez densément ponctué; il est à peine plus étroit que les élytres, le bord postérieur est finement marginé au milieu avec un gros point de chaque côté ; l’écusson est lisse; les élytres striées comme chez cribricollis, mais avec les intervalles assez ponctués, alternative- ment un peu plus convexes, les points blancs sont dans une fos- selte; le pygidium est finement siriolé-ponclué avec quelques petites soies et deux points blancs peu distincts. Avec les précédentes; un seul individu. Pygora ruficollis. Long., 7? mill.=Ün peu plus étroite et plus parallèle que l’elegan- tula, d’un noir brillant avec le corselet d’un rouge un pen roussâ- tre ; les élytres ayant une petite fossette d’un blanc de neige squa- muleux au milieu du disque et deux autres très petites sur le bord externe avant l’extrémité; la tête densément ponctuée, ruguleuse, avec le chaperon rougeâtre et moins ponctué au bord antérieur -— 155 — qui est légèrement sinué; le corselet est assez densèément ponctué ; les élytres sont striées de même, les intervalles sont un peu moins ponctués, le bord marginal très ponctué ; le pygidium est couvert de petits points ombiliqués qui le rendent strizuleux ; le dessous et les pattes sont d’un brun marron. Même localité; un seul individu. Hiberasta 0. £. Ce nouveau genre ressemble un peu aux Liostraca, tout en ayant une certaine analogie avec les Chromaptilia et genres voi- sins à raison de la villosité du corps, mais les tarses sont nus; il s'éloigne des Liostraca par les antennes grandes, la massue aussi longue que le funicule, la tête moins large, le chaperon non sinué au bord antérieur, le corselet également petit, mais plus arrondi, rugueusement ponciué, les élytres très poncluées, à côtes peu saillantes, et la saillie intercoxale large, obtusément arrondie; la saillie du mesosternum est semblable. La villosité qui couvre cet insecte le rend assez intéressant; la forme de la tête, de Pécusson, semble le rapprocher des Oxythyrea; mais le corselet est plus arrondi aux angles postérieurs, la saillie mésosternale est nulle, le mesosternum quadrangulaire, assez grand, oblique, les élytres sont assez fortement sinuées derrière le lobe huméral, les pattes sont grêles, les tibias antérieurs sont à peine angulés au milieu, la dent apicale assez longue, les tarses et les tibias très grêles. Hiberasta longipilis. Long., 9 mill. — Oblongo-ovatula, parum convexa, sublus con- vexior, fusco-picea, subænescens, griseo-villosa, parum nitida, ely- tris antice fulvo arcuatim maculosis; capite oblongo, antice haud angustato, lateribus marginato, inter oculos sat subtiliter sed ru- gose punctato, clypeo panlo rufescente, minutius punctalo, apice abrupte rotundato, leviter marginato, ore griseo-villoso; protho- race vix transverso, elytris angustiore, antice angustalo, lateribus arcualis, dorso fortiter punctato, rugosulo, linea media polila, basi dilatala, margine basali recta,angulis rotundatis ; scutello basi lato, apice angustato ; elyiris ad humeros productis, convexis, dein forti- ter sinuatis, apice separalim rotundatis, sutura et utrinque costulis 2 paulo elevatis, 1% integra, 2* basi dilatata, parum convexa, lateri- bus et apice fortiter punctlatis; pygidio punctato, dense grise0-vil- — 156 — loso; subtus nitidior, pectore et pedibus longe villosis, abdomine castaneo, lateribus paulo villoso, parte supera-marginali dense gri- seo-pubescente, mesopleuris nudis, politis ; tibiis anticis biden- « tatis, dente supero sat minuto ; © abdomine fortiter impresso. Plateau de Hukaru (7/1. Perrier); un seul individu. Hemiaspis D. g. L'insecte sur lequel est fondé ce genre a une grande analogie avec les Pachnoda, -biea que sa coloration en soit très différente ; mais il s'en distingue surtout par la forte échancrure des élytres, qui n’est que faiblement inliquée chez les Pachnoda, de sorte que le lobe huméra? descend plus bas et recouvre en partie les métapleures ; la saillie du metasternum est moins large, un peu fléchie à l’extrémité; la tête n’a pas de tendance à se rétrécir en avant où le bord antérieur du chaperon est entier, sans angles sail- lantis ; les tarses ne sont pas spinuleux en dessous et l’écusson est très acuminé. Hemiaspis sanguinosa. Long., 43-15 mill.— Oblongo-ovata, supra planiuscula, sanguinea, nigro-maculata, capite fusco-ænescente, nilido, prothorace opaculo, maculis plurimis nigris ornato, scutello nigro-ænescente, nitido, elytris vix nitidulis, circa scutellum nigricantibus, post medium ma- cula trausversa communi et macula marginali nigris signatis ; capite verticali, forliter punctalo, vertice lævi, antice quadrato, margi- nato, integro, antice utrinque oblonge impresso, inter oculos utrin- que puncto grosso impresso ; prothorace parum transverso, elytris vix angustiore, antice a medio rotundatim angustato, margine antico feré angulatim rotundato, dorso subtiliter laxe punclulato, margine postico ad scutellum sinuato, utrinque paulo obliquato,angulis pos- ticis sat obtusis; scutello triangulari, acuto, nigrovelutino, rarius glabro, basi rugato, apice interdum deflexo, rugato; elytris ab hu- meris leviter attenualis, apice fere truncatulis, angulo suturali obtusissimo, dorso lineato-punctatis, circa scutellum depressis, ante apicem forliter parum grosse callosis, stria suturali sat impressa; pygidio dense transversim strigoso; subtus cum pedibus valde nitida, piceo-fusca, vage ænescens, ore et femoribus intus fulvo-pilosis ; pectore dense punctulato, tenuiter strigosulo, medio Iævi, abdo- mine parum dense punctulato. Plateau de Hukaru (77, Perrier). Quand l’insecte est vivant, il est d’une coloration superbe: — 157 — Celidota subfasciata. Long., 13 à 14 mill. — Ressemble à la C. Stephensi pour la forme, mais un peu moins convexe et plus atténuée en arrière, avec le corselet plus arrondi en avant, la coloration du fond est à peu près la même; le corselet présente également une bande jaune marginale, mais qui s’efface à la base, et les élytres, au lieu de nombreuses taches jaunes, n’ont qu’une lache placée un peu après le milieu du disque, fortement éehancrée en arrière ou formée de deux taches plus ou moins contiguës ; la têleest plus convexe, plus finement rugueuse-ponctuée, moins fortement relevée au bord an- térieur; les élytres ont des lignes ponctuées extrêmement fines, qui s'arrêtent brusquement à un pli transversal formé par la tache jaune, d’où sort en arrière un pli longitudinal assez épais allant jusqu’au calus postérieur, les intervalles sont finement ponctués, mais cette ponctuation devient plus forte et plus serrée le long du bord externe jusqu’à l’extrémité, où l’on voit une petite tache jaune marginale lisse et un peu convexe; le pygidium est ruguleusement ponctué, roux avec une bande médiane d’un brun bronzé: le des- sous ést d’un brun métallique brillant, rugueusement ponctué sur les côtés; l’abdomen est à peine ponctué sur les côtés, parfois avec une teinte rougeâtre obscure, les pattes sont robustes, grossement ponctuées, les tibias antérieurs bidentés. Environs de Majunga ({1. Perrier). Fam. BUPRESTIDÆ, Polyhothris tetraleuca. Long., 20 mill. — Forme et coloration de P. letraspilota, mais un peu plus petit, d’un noir plus brillant, faiblement métallique, les élyires ayant aussi chacune deux impressions marginales rem- plies de pulvérulence blanche, placées aux mêmes endroits, mais moins rondes, avec quelques points blancs épars sur le disque, dont 3 plus grands sur le 3° intervalle, leur extrémité étant presque arrondie, couverte d’un enduil roussâtre, non tronquée, ni ciliée,; la tête est fortement rugueuse, paraissant carénée ou bisillonnée au milieu, avec les impressions remplies de poils d’un roux doré ; le chaperon est sinué, le labre parait fortement échancré, mais peut-être à cause des soies qui le bordent plus longuement de chaque côté; les antennes sont aussi courtes, grêles, mais plus den- tées; le corselet a la même forme, mais un peu moins large, plus Revue d’Entomologie. — Août 4901. 11 156) inégal, plus fortement ponctué, même en avant, le sillon médian peu marqué en avant, très élargi à la base avec une faible impression de chaque côté ; les élytres sont plus courtes moins atténuées en arrière, les stries sont plus grossement ponciuées, 3 ou 4 régu- lières, les autres interrompues, granuleuses et pleines de fossettes confluentes ; le dessous est semblable, le prosternum est glabre, lisse avec quelques points, sillonné et rebordé de chaque côté, le bord antérieur est largement sinué-angulé de chaque côté, le me- sosternum est concave, lisse, fortement relevé sur les côtés. Madagascar; ma collection. Poiyhbothris hypocyana. Long., 21 mill. — Ressemble assez, pour la forme et la coloration obscure, à P. mœæsta GC. G.; il est oblong-ovale, d’un brun foncé un peu métallique, médiocrement brillant avec les impressions cuivreuses, les élytres ont chacune deux taches blanches marginales déprimées, la 1" avant le milieu, la 2* avant l'extrémité ; le dessous et les pattes sont d’un bleu d’azur, très brillant, avec les impres- sions et les points d’un bronzé doré, les tarses d’un brun bronzé ; la tête est très inégale, le corselet aussi, très court, à peine plus étroit que la base des élytres, les côtés sont presque droits, arron- dis assez brusquement avant les angles antérieurs très obtus, le dos présente une impression longitudinale, plus large en arrière et plusieurs impressions ou fosseltes de chaque côté ; les élytres sont presque parallèles, sè rétrécissant seulement après le milieu, net- tement tronquées à l’extrémité, ayant des côtes assez marquées vers la suture, plus faibles et irrégulières sur les côtés, et surtout à la base, les interstices marqués de gros points, les bords latéraux à peine marginés, les épipleures d’un bleu obscur, le prosternum sillonné sur les côtés avec des fossettes au milieu, la saillie inter- coxale fortement carénée sur les côtés, le dernier segment de l’ab- domen lisse et bleu. Madagascar ; trouvé par le Commandant Vick et donné par mon ami J. Bourgeois. Polyhothris Perrieri. Long., 32 mill. — Forme et taille du P. Lelieuri, mais d’une coloration et d’une vestiture très différentes, ressemble assez à un Capnodis. D'un brun foncé légèrement bleuâtre, un peu brillant, — 159 — avec les sillons et les dépressions remplis de soies squamuleuses, d’un fauve sale, couchées. Tête courte, assez large, sillonnée au milieu avec quelques points écartés, en avant, et un autre sillon le long des yeux, plus densément squamuleux; antennes courtes, n’atteignant pas le milieu du corselet, d’un brun métallique de laiton, les premiers articles d'un brun bleuâtre, les 2° et 3° égaux, aussi longs ensemble que le 5°, fortement, mais obtusément den- tées à partir du 5° ; corselet large, à peine plus étroit à la base que les élytres, fortement arrondi sur les côtés, angles antérieurs oblus, les postérieurs arrondis, surface très inégale, surtout sur les côtés, un canal médian assez large, mais peu profond, les bords assez lar- gement convexes et unis ; élytres presque parallèles jusqu’au delà du milieu, puis rétrécies jusqu’à l’extrémilé qui est assez acuminée, couvertes de stries peu profondes, plus marquées à la base avec les intervalles convexes, très interrompus par des stries transversales qui les rendent presque granuleuses, et par de nombreuses impres- sions de grandeur médiocre, plus rares à la base, plus grandes à Pextrémité en dehors; dessous d’un bleu foncé brillant, assez lisse au milieu de la poitrine, corrodé sur les côtés et sur tout l'abdo- men avec les impressions garnies de soies squamuleuses d’un roux un peu moins mat, le dernier segment ayant la partie médiane très lisse, brillante, légèrement convexe ; pattes courtes, rugueuses, fémurs d’un bleu foncé, tibias couverts de squamules et de petites soies d’un roux presque doré, larses d’un roux bronzé ; le proster- num est sillonné de chaque côté, le metasternum au milieu, la saillie intercoxale très acuminée, étroitement rebordée de chaque côté. Environs de Suberbieville (A. Perrier) ; un seul individu. Diffère du Lelieuri par la taille bien plus faible, la coloration assez différente, les élytres à peine obtuses et non échancrées à extrémité ; le dessous du corps est d’un bleu foncé sans reflets, les fémurs sont de cette même couleur. Ressemble extrêmement à P. capnodiformis Kerr., mais plus grand, avec les élytres plus pro- longées, à stries plus nombreuses, les intervalles plus interrompus, avec de nombreuses impressions assez petites, sans larges dépres- sions et sans large bande transversale dénudée, ayant avant l’extré- mité une grande impression marginale fortement rétrécie en arrière; le corseletest moins largement impressionnésur les côtés; le chape- ron est plus tronqué, le labre plus large, le dessous du corps et les pattes n'offrent guère de différences, mais les côtés de l’abdomen sont rugueux comme le milieu, la plaque du dernier segment est una peu convexe et les tarses sont un peu verdâtres, — 160 — Acmæodera postfasciata. e Long., 7 à 8 mill. — Elongata, postice leviter attenuala, fusca, nitida, capite prothoraceque fusco-cupreelis, elytris ante apicem utrinque maculis 7 oblongis, vittam transversalem efficientibus, et apice maculis aliquot separatis aut confusis flavo-rufis ; capite lato, dense punctulaio; prothorace valde transverso, antice a medio rotundatim angustato, dense sat subuiliter rugosulo-punctato, basi transversim late leviter impresso et utrinque foveola minuta im- presso, medio obsolete sulcatulo ; elytris oblopgis, basi paulo am- pliatis, post medium levissime ampliatis, ante apicem angustatis, apice ipso fere trancatis et subtiliter denticulatis, dorso basi sub- tiliter, a medio sat fortiter striatis, intervallis asperatis, basi fere planis, postice alternatim convexioribus, sulura paulo elevata ; sub- tus cum pedibus magis cupraria. Plateau de Hukaru ( Perrier). Forme assez semblable à celle de l’afomaria Fairm., mais colo- ration très différente. Anthaxia nitidiventris. Long., 6 mill. — Oblongo-elongata, postice paulo attenuata, vix convexiuscula, medio leviter angustata, fuscula, leviter violascens, subopaca, margiue prothoracis postico angustissime nitidissimo ; supra dense subtiliter coriacea ; capite vix convexiusculo, clypeo medio paulo producto, leviter emarginato, antennis brevibus, fusco- ænescentibus ; prothorace transverso, antice et poslice æquilato, lateribus levissime arcuatis, dorso fere medio transversim obsolele, ad latera fortiter impresso, margine postico recto, angulis rectis; scutello fere triangulari, apice acuto ; elytris lateribus medio leviter sinualis, postice attenuatis, apice rotundatis, integris, basi trans- versim fortiter utrinque impressis, supra humeros angustius et for- tius, dorso æqualibus, sutura postice paulo impressa ; sublus cum pedibus nitida, subtiliter coriacea, pectore fortius rugosulo, pedibus lævioribus. Environs de Suberbieville (H. Perrier). Celte Anthaxia ressemble beaucoup à la millefolii d'Europe, mais elle est moins bronzée, moins atténuée en arrière, le corselet est plus fortement et plus transversalement impressionné sur les côtés, les élytres sont sinuées laléralement, la tête est plus con- vexe, la coloration plus mate. — 161 — Ce genre n’a pas été encore signalé à Madagascar; dans l’Afrique orientale, on en cite trois espèces, dont une sénégalienne et les deux autres appartenant à la région des Somalis. Entomogaster neocuris. Long., 6 mill. — Oblongus, supra parum convexus, fuscus, vage violaceus, opacus, capile auroso, sat nitido, prothoracis lateribus et elytrorum villa suturali antice paulo angustata, sed basi utrinque late dilatata aurosis, capite densissime subliliter rugosulo et tenuiter pubescente ; prothorace transverso, medio le- vissime ampliato, antice vix angustato, dense subliliter rugosulo, basi utrinque oblonge impresso, margine poslico recto; scutello auroso, triangulari, nitido ; elytris minus subtiliter dense rugosulis ; subtus cupreolus, subtiliter dense punctulatus, lateribus aurosis et griseo-pubescentibus. Plateau de Hukaru (H. Perrier); un individu. Le dessin et la coloration de cet insecte rappellent assez bien les Curis et Neocuris d'Australie. Il ressemble au Perrieri Fairm., mais bien plus grand, avec le corselet plus rétréci en avant et les bandes cuivreuses un peu différentes. Entomogaster bipustulatus. Long., 5 1/2 mill. — Oblongus, sat convexus, longitudine paulo arcuatus, postice altenuatus, cäpile prothoraceque fusculo-cœærules- contibus, sat nitidis, hoc maculis 2 magnis posticis, impressis, dense rufo-pubescentibus signato, elytris fuscis, fere opacis ; subtus fusculus, subtiliter cinereo-pubescens; capite subtiliter dense punc- tulato, medio striato, antice transversim impresso, breviter griseo- sericante ; prothorace transverso, anlice a medio arcuatim fortiter angustato, dense subtiliter punctato, basi late biimpresso, spatio intermedio augusto, convexo, margine postico breviter bisinuato; Scutello triangulari, fere lævi; elytris oblongis, lateribus medio levissime late sinuatis, apice separatim rotundatis, dorso densis- sime subliliter granulosis; subtus subtilissime dense punctulatus. Plateau de Hukaru (A. Perrier); un seul individu. Cet insecte est remarquable par son corselet fortement rétréei en avant avec deux grandes impressions garnies de petits poils roux serrés. — 162 — Entomogaster cupriventris. Long., 4 mill. — Oblongus, subparallelus, supra modice con- vexus, cœrulescenti-virescens, modice nitidus, capite cupreo-ruli- lante, prothorace Jlateribus late cupreolo, elytris apice sat late, margine laterali anguste nitidiore, cupreo marginatis ; subtus con- vexus, modice nitidus, æneo-cupreolus, abdomine lateribus nitide cupreis, capite subtilissime dense punctulato; prothorace transver- sim subquadrato, medio levissime ampliato, dense subtiliter punc- tulato, lateribus late depresso et postice fortiter impresso; elytris oblongis, ad humeros fere recte angulatis, ante apicem angustatis, apice ipso obtuso, dorso subtiliter dense rugosulo-punctatis, postice obsoletius. Plateau de Hukaru (1. Perrier); ur seul individu. Ressemble à une Anfhaæia, remarquable par léclat cuivreux de la tête, de l’extrémité des élytres et des côtés de l’abdomen, ainsi que par une tache de pubescence blanche sur les métapleures. Discoderes corinthius. Long., 9 mill. — Sat elongatus, medio leviter angustatus, apice angustatus, piceolo-cupreus, sat nitidus, cœruleo, præsertim in depressionibus mixlus, sutura medio magis metallico-cupreo, niti- do, dimidia parte postica obscuriore et late griseo-plagiata, plagis pubescentibus et obscuro guttulatis ; capite medio depresso et levi- er rugoso, utrinque ad oculos bituberoso, antice subtiliter rugo- sulo, antennis fuscis, cupreo tinctis, basi magis cupreis ; protho- race transverso, antice angustato, antice medio elevato et disco fortiter impresso, lateribus impressis et plicatulis, undique subtili- ter dense strigosulo, strigis posticis arcuatis, margine postico medio late lobato-truncato, utrinque sinuato; scutello triangulari, sat acuto, depresso, rugoso, marginibus anguste elevato-nitidis; elytris poslice attenuatis, apice rolundatis, dorso dense subtiliter rugosu- lis, basi paulo strigosulis et impressiusculis, plagulis posticis levis- sime depressis, dorso ante medium breviter obluse costulatis ; sub- tus cœruleo et cupreo-nitido mixlus, abdomine elytris latiore. Bélumbé (H. Perrier). Voisin du nigrovirens Fairm., remarquable par les élytres élar- gies après le milieu et marbrées de pubescence grise à leur extré- mité. — 163 — Discoderes simplicifrons. Long , 4 mill. — Forme, coloration et dessins de saxosicollis Fairm., mais plus petite, avec les élytres plus courtes, également sinuées sur les côtés, élargies moins en arrière, les bandes grises moins nettes, moins dentelées, le disque sans côte; la partie pos- térieure non impressionnée ; le corselet, au milieu, est un peu plus large que les élytres, arrondi sur les côtés, moins tourmenté sur le disque, convexe en avant avec une fosselle ovalaire médiane, de gros reliefs sur les côtés, séparés par des impressions profondes, surface densément ruguleuse, bord postérieur faiblement lobé et à peine sinué au milieu; écusson presque triangulaire, obtus à l’ex- trémité, déprimé au milieu ; têle creusée au milieu avec 2 tuber- cules obliques, la face d'un cuivreux doré. Environs de Suberbieville (A. Perrier). Discoderes deformis. Long., 6 mill. — Ovatus, supra parum, subtus magis convexus, niger, paulo cœrulescens, valde nitidus, elytris signaturis aliquot minutlis albido-pubescentibus postice et lateribus ornatis; capile dense subtiliter rugosulo, inter oculos supra impresso, antice cari- nulato, antennis brevibus, prothoracem vix attingentibus, dentatis; prothorace brevi, trapezoidali, basi elytris haud angustiore, antice angustato, dense subtiliter sirigoso, lateribus transversim profunade impresso, angulis posticis rectis; sculello læviore, triangulari; ely- tris ad humeros cristato-elevatis, post medium valde ampliatis, dein angustalis et apice rotundalis, dense subtiliter coriaceis, dorso pro- funde pluriimpressis, præsertim ad latera et apicem, parte sulurali læviore, intervallis plicatis ; subtus subtiliter dense coriaceus, me- tapleuris macula albido-pubescente ornatis, pectore magis rugoso;, pedibus brevibus. Plateau de Hukaru (Perrier); un seul individu. Remarquable par sa forme bizarre, courte, élargie en arrière et par les profondes impressions ou fossettes des élytres, dont les in- tervalles sont plissés. Aphanisticus simplex. Long., 4 mill. — Sat elongatus, apice attenuatus, æneus, nitidus ; Capite sat parvo, medio fortiter et antice latius excavato, angulis vix produclis, excavationis lateribus carinatis; prothorace punctu- _— 164 — Jlato, transverso, lateribus sat rotundato,antice angustato, fere medio transversim impresso, lateribus profunde, basi utrinque plicato, lobulo medio truncato, scutellum haud obtegente; elytris ante medium leviter angustatis, ad humeros elevatis, post medium an- gustatis, apice obtusiusculis, dorso fere æqualibus, punctulatis, basi fortius, et fere rugosulis, supra humeros lale impressis, ante me- dium transversim vix impressis, parte dimidia postica planala, fere sericante,sulura, postice præsertim elevata; subtus magis obscurus. Suberbievills (H. Perrier). Remarquable par ses élytres relevées aux épaules, assez régu- lièrement ponctuées et à peine impressionnées. Aphanisticus impressipennis. Long., 2 mill.— Forme du précéddent, mais bien plus petit; tête semblable, corselet plus arrondi snr les côtés, plus fortement im- pressionné en travers, plus fortement ponctué, bord postérieur coupé droit au milieu, sans lobe saillant,un peu tuberculé de chaque côté près de l’écusson qui est transversal; élytres à peine rétrécies avant le milieu, ponctuées assez fortement et un peu rugueuses à la base, ayant une courte carène qui s’arrête avec la forte ponctua- tion à une forte impression transversale plus lisse, bordée en dehors par une nervure Jongitudinale, mince, une autre nervure submar- ginale également mirce se réunissant à la précédente avant l’extré- mité, qui est tronquée obliquement avec l’angle externe briève- ment épineux, le dessous et les pattes concolores. Environs de Suberbieville (H. Perrier). Trachys Perrieri. Long., 2 1/2 mill. — Ovata, crassiuscula, elytris brevioribus, pos- tice atlenuatis, fasculo-ænescens aut metallescens, nitida, protho- race denudato, elytris albido-fasciolatis et breviter penicillatis ; capite brevi, luniformi, trifoveato, utrinque paulo angulato: pro- thorace antice angustato, lateribus parum arcuatis, dorso glabro, nitido, antice et basi transversim impresso, margine postico medio angulatim lobato, impressionibus medio interruptis, lateribus im- pressis; scutello triangulari, minulissimo; elytris sat brevibus, basi parum, postice magis angustatis, ad humeros cupreolis et parum angulatis, vage punctulatis, utrinque sat foriiter impressis, ad scu- tellum paulo elevatis et cristula fusco-pilasa ornatis, paulo post — 165 — medium fascia sat longe rufo-pilosula extus penicillata transversa, antice fasciolis minus determiratis brevius penicillatis, sparsulis, et postice fasciola minore signatis. Berkély (4. Perrier); 2 individus. Cette jolie espèce se rapproche de T. Alluaudi Kerr., mais elle est moins épaisse, moins large, plus métallique, les élytres ont des fascies rousses avec des pinceaux de même couleur. Trachys sellata. Long., 2 1/9 à 3 mill. — Ovata, elytris a basi attenuatis, fusco- cœrulescens, nitida, prothorace lateribus et elytris basi, medio et ante apicem pilis albidis fasciolatis: capite brevi, late et fortiter impresso, fere luniformi, angulis productis, clypeo cuprescente; prothorace antice angustalo, lateribus arcuatis, dorso dense punc- tulato, medio magis convexo, antice et poslice leviter transversim, ad latera fortius et latius impresso, margine postico sat fortiter bisinuaio, medio obluse arcuato ; scutello minuto, triangulari:; ely- iris postice a basi attenualis, dense punctulatis, basi rugosulis, ad humeros fortiter impressis, circa scutellum anguste Jævioribus et virescentibus. basi vage fasciolatis, medio plaga magna transversim denudala, apice fasciis 2, anteriore valde angulata, laleribus cari- nula tenui signatis. Betsiboka (Æ. Perrier). Se rapproche de T,acephala par sa tête eonrte, largement sinuée en croissant, avec les angles latéraux saillants; la forme générale s’en rapproche aussi, mais les élytres ne sont pas aussi rétrécies en arrière et le dessus est bien différent; la taille aussi est plus faible. Les fascies postérieures des élytres ressemblent à celles de T°, reflexa Gené. Trachys brevior. Long., 3 mill.—Ressemble beaucoup à T. obsolela Ch., mais un peu plus petit et plus court; même coloration et dessins de pubes- cence blanche presque semblables, formant des taches sur la partie antérieure et deux bandes fortement angulées, mais mieux marquées sur la partie postérieure ; la tête est plus fortement eoncave avec 3 fossettes, les angles saillants et la partie antérieure couverte de pu- bescence blanche ; le corselet est plus penctué et le lobe médian de — 166 — la base moins prolongé, ne cachant pas l’écusson ; les élytres sont bien plus courtes, moins prolongées et atténuées en arrière. Plateau de Hukaru (/J. Perrier); un seul individu. Trachys cribrosa. Long., 4 1/4 mill. — Oblongo-ovata, postice altenuata, tlota fus- culo-ænescens, nitida, glabra; capite vix punctulato, anlice late fortiter impresso, prothorace brevi, lævi, lateribus punctulato; ely- iris ad humeros vix dilatatis, e medio postice angustatis, dorso sal dense fortiter punctatis, basi rugosulis, dorso ante medium trans- versim impressis, humeris incrassatis. Bélumbé (H. Perrier); un seul individu. C’est, je crois, la plus petite espèce du genre. Trachys micros. Long., 1 1/2 mill. — Forme et coloration du précédent, mais un peu plus grand et plus atténué en arrière, sans impression trans- versale sur les élytres ; la tête est aussi fortement impressionnée en avant, mais moins transversalement, cette impression formant au milieu un sillon sur le vertex; le corselei est plus ponctué, les élytres sont légèrement atténuées presque dès la base, tres fine- ment ruguleuses et finement ponctuées, les épaules forment un pli en saillie assez fortement angulée. Bélumbé (1. Perrier). Stenianthe crassula. Long., 5 1/2 mill. — Ressemble extrêmement à S. melallina Fairm., même coloration d’un bieu métallique cläir, un peu ver- dâtre, brillant, même forme oblongue, à peine atiénuée en arrière, mais taille bien plus forte, ponctuation plus fine sur la têle et le corselet, ce dernier moins convexe et plus rétréci en avant, ayant à la base une p tite fossette de chaque côté; les élytres de même forme, ayant aussi de fines strioles ponctuées avec les intervalles fine- ment et presque ruguleusement ponctués, les points donnant nais- sance à une soie extrêmement petite, les épaules forment un pli assez épais, cuivreux ; le pygidium est également cuivreux. Plateau de Hukaru (/. Perrier); un seul individu. — 167 — Serait-ce le C de metallina? Mais la différence de taille est trop forte. Pseudianthe n. g. Ce genre, voisin des Slenianthe, en diffère au premier abord par son corps parallèle, également arrondi aux deux extrémités, ses yeux assez grands, plus dégagés du corselet, son front forte- ment sillanné, son corselet s’arrondissant assez fortement et en avant seulement,ayant le bord postérieur droit, ne touchant pas tout à fait la base des élyires, laissant à découvert une étroite bande du mésothorax très lisse et brillante comme l’écusson, les angles postérieurs étant droits, ses élytres parallèles, arrondies à l’extré- mité avec les épaules en angle droit, presque tuberculées en des- sus ; le prosternum est largement et faiblement sinué en avant, peu large entre les hanches et bistrié, 1e mesosternum indistinct, le metasternum saillant en angle obtus, les deux premiers segments de l’abdomen sont soudés et la saillie intercoxale est triangulaire, obtuse. La coloration de cet insecte est sombre et contraste avec celle des Slteniantihe. Pseudianthe tenebrosa. Long., 3 mill. — Oblonga, convexa, parallela, obscure cœærulea, parum nitida, subtilissime pubescens; capite punctulato, medio forliter sulcato, oculis magnis; prothorace transverso, elytris haud angustiore, lateribus antice tantum rotundato, subtiliter densissime punctulato, basi recta, ab elytris anguste distante, mesothorace anguste aperto, laminato, et cum scutello valde nitido; elytris parum oblongis, apice separatim rotundatis, basi transversim an- gustissime plicatis, densissime subtiliter punctulatis; subtns den- sissime subtiliter plicata. Plateau de Hukaru (77. Perrier) ; 2 individus. Fam. EUCNEMIDÆ. Fornax rufopubens. Long., 4 4/2 mill. — Sat elongatus, antice paulo, postice magis gradatim attenuatus, piceus, nilidulus, pube griseo-rufa tenui — 168 — dense vestitus; capite convexo, subtiliter densissime punctulato, antennis rufescentibus, prothoracis basin vix superantibus; pro- thorace parum transverso, antice a medio angustato, subliliter den- sissime punctulato, margine postico ad sculelk@m sinuato et bro- viter bidentato, utrinque arcuatim emarginato, angulis posticis retroversis, elyirorum basin amplectantibus ; scutello truncatulo ; elytris poslice dilutioribus et attenuatis, apice obluse acuminalis, dorso subtiliter striatis, intervallis planis, sat dense subliliter stri- gosulo-punctatis ; subtus similiter vestitus, pedibus rufescentibus, tarsis gracillimis, posticis articulo 1° ceteris conjunctis valde lon- giore. Eavirons de Suberbieville (A. Perrier). Fornax patruelis. Long., 9 mill, — Ressemble à un petit individu du F, filicornis Bonv. pour la forme générale, la coloration et la vestiture; mais le corselet n’est pas atténué en avant dès la base, les côtés sont parallèles et se courbent un peu après le milieu, sa sculpture est moins fine, plus serrée, avec quelques faibles impressions vers la base, le lobe médian est plus échancré avec une fosselte plus pro- fonde de chaque côté, les angles postérieurs sont moins acuminés et moins prolongés en arrière; l’écusson est plus convexe; les élytres sont parallèles et se rétrécissent seulement après je milieu, elles sont striées de la même manière, mais les intervalles sont couverts d’une ponctuation rugueuse, serrée, et, de chaque côté de Pécusson, il y a une fosselte assez profonde, courte; le dessous du corps est un peu rougeâtre. Madagascar; ma collection. Fam. ELATERIDÆ. Dilobitarsus Perrieri. Long., 6 1/2 mill.—Elongalus, gracilis, sat convexus, fuscus, se- tulis squamosis albidis variegatus, coroubus 2 frontalibus aurantia- cis, elytris lineolis albido-squamosis variegatis, postice linea ar- cuata signalis, apice dense rufulo-squamosulis; capite cornubus 2 crassis conicis ornato, antennis rubiginosis, apice dilutioribus, obtuse serralis, basin prothoracis haud attingentibus; prothorace oblongo-elongato, postice leviter atlenualo, laleribus ante basin — 169 — leviter sinuatis, margine anlico late arcuato, dense subtiliter coria- ceo, basi utrinque fortiter emarginata, medio sinuata et longitudi- paliter breviter sulcatula, angulis posticis truncatis, paulo con- vexis; elytris elongatis, ad humeros paulo obliquatis, apice con- junctim obtusis, dense coriaceis, apice lævius, basi circa scutellum depressis, dorso suturam versus leviter biimpressis, basi breviter striatis; subtus cinereo pubescens, ano rufo, pedibus ferrugineis. Bélumbé (11. Perrier). Ressemble assez au signifer Cand., qui a aussi l'extrémité des élytres rousse; mais ce dernier est plus grand, le front n’est que tuberculé et les pattes sont noires. Cryptohypnus Perrieri. Long., 3 à 3 1/2 mill. — Oblongus, niger, elytris utrinque fasciis 3 flavis, suturam haud attingentibus, 1% basali majore, maculam humeralem ei strigam transversam laceratam includente, apicali miuore, interdum cum %* per marginem confluente, pedibus flavo- testaceis; capite planiusculo, subtiliter dense griseo-pubescente, antennis sat gracilibus, medium prothoracis paulo superantibus, articulis 3 primis flavo-testaceis; prothorace subquadrato, lateribus antice arcuatis, dorso densissime subtiliter punctato, interdum sub- lilissime griseo-pubescente, basi utrinque leviter late impresso, margine postico ante angulos sinuato, his acute retroversis ; scutello ovato, conÿexiusculo, paulo acuminato ; elytris modice striatis, striis basi magis impressis, intervallis leviter convexis, basi fortius, postice obsoletius. Environs de Suberbieville (1. Perrier). Ressemble extrêmement au C. pulchellus L. d'Europe, plus petit, plus court, le corselet plus fortement rugueux, faiblement impressionné près des angles postérieurs, ce qui les fait paraitre moins élevés ; les élytres sont un peu plus courtes, glabres, moins rétrécies en arrière avec les interstries moins relevés ; leur colo- ration est semblable, la 2° bande plus postérieure et les épaules avec une tache. Cryptohypnus signatipennis. Long., 2 1/2 mill. — Forme du Perrieri, mais plus petit, avec le oorselet un peu plus court, bien plus finement ruguleux, plus — 170 — arrondi sur les côtés et au bord antérieur, les élytres sont un peu plus courtes, plus finement striées, leur couleur est d’un brun-noir comme tout le corps, sauf les pattes et la base des antennes; elles portent, de chaque côté, trois taches rousses, la 1r° à la base, à peine distincte, la 2° après le milieu, discoïdo-externe, assez grande, la 3° apicale petite ; tout le corps est revêtu d'une pubescence très fine, d’un gris cendré, plus dense sur la tête et les dépressions basilaires du corselet. Bélumbé (H. Perrier). Cryptonypnus inconstans.. Long., 2 1/4 mill. — Ressemble extrêmement au précédent, mais un peu plus étroit, avec le corselet plus finement ruguleux, moins court, faiblement rétréci en arrière avec les impressions basilaires plus marquées et les élytres ayant chacune deux taches rousses, l’une placée derrière l’épaule sur le bord externe, l’autre antéapicale; la pubescence est très serrée sur la têle, assez serrée sur les ély- tres, dont les interstries paraissent moins convexes; les antennes sont également brunes avec la base rousse; les pattes sont rousses avec les fémurs brunâtres sauf les genoux. Bélumbé (1. Perrier). Je rapporte à cette espèce un individu dont les élytres sont im- maculées. Cryptohypnus griseopictus. Long., 2 1/2 mill.— Oblongus, parum convexus, fusculus, capite, prothoracis utrinque villa laterali, antice attenuata, punctulis 2 discoidalibus, scutello elytrisque utrinque punctulis 2 anteapicali- bus et strigula apicali dense albido-pilosulis, prothoracis elytro- rumque dorso subtiliter rufo-setosulis ; capite brevi, densissime punctulato et albido-setosulo, antice denudato, antennis sat graci- libus, fusculis, prothoracis basin paulo superantibus, articulo 4° crasso ; prothorace antice a medio angustato, densissime subtiliter punctulato, lateribus paulo deplanato, margine postico medio fere recto, angulis parum retreversis ; scutello ovalo, vix punctulato ; elytris circa scatellum depressis, sat subtiliter striatis, intervallis planiusculis, punctulis griseis posticis antice fusculo marginalis ; subtus subopacus, fuliginosus, pedibus rufis. Bélumbé (1, Perrier). — A7 — La fine villosité, d’un gris cendré, qui couvre le corps, est plus ou moins uniforme, mais l’on distingue toujours les angles posté- rieurs du corselet, l’écusson et deux points sur la partie postérieure des élyires plus clairs. Lycoreus corpulentus Cand. Long., 33 mill.—Sat elongatus, fusco-niger, capite prothoraceque dense squalido-griseo-squamosulis, hoc plaga discoidali denudata, velutina, medio anguste sulcata et grisea, antice et basi fere æqua- liter angustata, elytris similiter squamosulis, costis basi denudatis, costula juxta-sulurali apice prolongata, parte postica planiore, post medium signatura lævi oblique signata ; sublus lutoso-squamosus, pectore medio denudato ; antennis breviter pectinatis. Betioky, au sud de Tuléar; un seul individu C communiqué par M. R. Oberthur. La © de cet insecte est figurée dans l'Atlas Grandidier, pl. 35, fig. 2. L’insecte décrit ci-dessus parait bien en être le Z'; il diffère par sa taille moindre, son corps moins massif, les antennes pectinées, le corselet plus atténué en avant, n'ayant pas la teinte brunâtre au bord antérieur indiquée par la figure et la tache du corselet plus entière, le sillon médian étant à peine marqué. Cet insecte diffère notablement des espèces anciennement dé- crites et les deux plus récemment publiées sont également très dis- tinctes, savoir : Lycoreus Aliuaudi Cand., Ann. Soc. Ent. Belg., 1900, 79. Long., 45 mill, — Niger, flavo-nigroque tomento variegatus ; pro- thorace longitrorsum fortiter carinato, marmoratim macula to ; ely- tris macula magna postica triangulari nigra velutina. Madagascar sud : Mahafally. Lycoreus imperialis Schwarz, Deut. Entom. Zeit., 1900, 302. Long., 48 mill. — Se distingue facilement de toutes les espèces connues par ses taches tomenteuses d’un noir profond et ses hou- pettes d’un blanc de neige. Le dos du corselet est fortement caréné, ayant une tache noire veloutée, divisée et entourée de taches d’un blanc de neige ; les élytres ont à la base de nombreuses taches noires serrées, le reste très noir, velouté, ayant vers l’extrémité quelques lignes squamuleuses d’un blanc de neige. Andrahomana, — 172 — Melanoxanthus Fleutiauxii. Long., 6 mill. — Elongalus, poslice leviler attenualus, modice convexus, niger, nitidulus, elytris utrinque basi plaga magna rufa, suturam haud, margine mattingente, paulo ante medium abbreviata, signatis; capite convexiusculo, subtiliter punctulato, autennis pro- thoraeis basir haud attingentibus, vix serrulatis, articulo 4° præce- deali et sequenli paulo longiore et crassiore; prothorace latitudine longiore, lateribus fere parallelis, ante angulos anticos tanturm arcuatis, dorso fere lævi, lateribus subtiliter rugosulo, basi utrinque siaualta, medio breviter bidenticulata, angulis posticis retroversis, carinatis ; scutello sat lato, apice truncatulo; elytris sat elongatis, ad humeros rotundatis, à basi postice leviter attenuatis, apice obtuse rotundatis, dorso striolalo-punetatis, striis vix impressis, intervallis planis, dense subtiliter asperulis, stria suturali sat im- pressa; subtus subtiliter pumctulatus, pedibus obscure fulvo-pu- bescentibus, tarsis paulo rufescentibus. : Eavirons de Suberbieville (H. Perrier). Bien distinct par sa coloration. Morostoma Cottæ. Long., 18 mill. — Elongatum, sat convexum, fuscum, nitidum, palpis antennisque piceis; capite fortiter sat dense punctato, late impresso, mandibulis sat exsertis, validis, forcipatis, palpis maxil- laribus articulo ultimo 2 præcedentibus conjunctis lorigiore, recto, antennis brevibus, prothoracis medium vix superantibus, articulo 1° majore et crassiore, ceteris subæqualibus, ultimo vix longicre, pyriformi; prothorace elytris haud angustiore, antice tantum angus- tato, dorso convexo.,lævi, margine postico ad scutellum emarginato el breviter bidentato, angulis posticis validis, acutis, retroversis; scutello sat lato, medio transversim depresso, apice obtuse rotune dato; elytris amplis, ad humeros rotundatis, post medium paulo ampliatis, apice conjunctim obtuse rotundatis, dorso modice strialis, striis fortiter punetatis, apicem versus crenulatis, intervallis leviter convexis, subtilissime punctulatis ; sublus fere lævis, segmenlo ventrali ultimo dense punclulato, pedibus piceis, tibiis asperulis. Fort-Dauphin ; trouvé par M. Cotla, Lazariste, et donné par notre collègue, M. Carret. Bien plus grand, plus robuste que le palpale Cand., avec le cor — 173 — selet bien plus large, lisse, les élytres plus larges et plus convexes; le dernier article des palpes maxillaires est beaucoup plus court, ce qui, joint à l’ampleur du corselet et des élytres, me fait croire que c’est une femelle. C’est une découverte fort intéressante. Fam. MALACODERMATA. Callirhipis hovana. Long., 24 mill. — Bien qu’il existe déjà un C. Philiberti Fairm., découvert aux Seychelles, c'est un fait intéressant de constater que ce genre existe aussi sur la grande terre malgache. Mon ami, M. Maurice Aubert, vient, en effet, de me donner gracieusement un individu unique, par malheur ®, qui se distingue par un corps subcylindrique avec les élytres faiblement atténuées après les épaules, plus fortement avant l’extrémité, assez fortement et den- sément striées-ponctuées, les points grossissant vers l’extrémité, les intervalles faitlement convexes, très finement ruguleux-ponc- tués ; l'écusson ovalaire, d’un brun noir, fortement sillonné, très ponctué ; le corselet plus étroit que les élytres, dont la base très arrondie est embrassée par les angles postérieurs, dos assez forte- ment convexe, uni, très finement el densément ponctué, avec une petite impression arrondie située eu arrière avant la base, couvert comme la tête de poils roux fins, un peu cotonneux, plus serrés sur la tète, plus rares, mais sans doute par accident, sur le disque du corselet, dont les côtés sont à peine marginés, arqués seulement en avant, avec les angles postérieurs prolongés en arrière, assez acu- minés, sa forme est trapézoïlale, presque en cône tronqué; la tête est plane, densément et assez ficement ruguleuse-ponciuée avec deux impressions très faibles, bord antérieur tronqué; le labre est cou- vert de poils roux, les maudibules noires, arquées; les antennes grêles, dépassant un peu la base des élytres; le dernier article des palpes maxillaires est allongé, épais, presque tronqué à l’extré- mité; les fémurs sont assez robustes ; la saillie inlercoxale est courte, toute la poitrine est couverte de poils roux serrés. Tout le corps est d’un marron brillant. Madagascar, probablement Sud-Ouest. Cette espèce ne ressemble guère à ses congénères (o) à cause de son corselet sans impressions et de ses antennes grêles et assez longu-:s,pas même en scie, el de ses élytres à stries nombreuses. La © du Philiberti a bien le corselet lisse et les antennes simples, Revue d'Entomologie. — Août 1901. 12 — 174 — mais ces dernières sont assez courtes et les élytres ont des côtes: je possède une grande ® de l'Inde qui s’en rapproche par la couleur et les stries des élvtres, mais elle n’a pas de villosité, les antennes sont plus conrtes et l’écusson est différent. Stenactyla Fairm. Ann. Soc. Belg., 1896, 346. En attribuant des antennes simples à ce nouveau genre, je mavais sous les yeux qu’un seulindividu ©. Ayant reçu quelques S. pallipes capturés par M. Perrier de la Bathie, j’y ai trouvé un G dont les antennes portent à chaque article un petit rameau très grêle et fragile (il en manque quelques-uns). Ces antennes sont brunes avec la base testacée. Stenactyla basicornis. Forme, taille et coloration de S. pallipes Fairm., mais plus parallèle, distincte surtout par les antennes entièrement brunes avec le 3° article bien plus grand que le 4°, dilaté en lame oblongue, rétrécie à la base, les autres glabres; le corselet est moins finement ponctué, plus convexe en avant, indistinctement marginé sur les côtés; l'écusson est plus court, sans impression à la base, très plan, finement ponctué ; les élytres sont obluses à l’extréruité. Baie d’Antongil; ma collection. Hovactyla 0. g. Ce nouveau genre est très voisin des Slenactyla Fairm. (Ann. Soc. Belg., 1896, 346), dont il diffère par les antennes dont le 3 article, au lieu d’être plus long que les suivants, est à peine plus long que le 2 et n’atteint pas le milieu du 3°; en outre, les articles sont simples, moins grêles, sans appendice, les premiers articles sont larges, presque triangulaires, et se rétrécissent peu à peu vers l'extrémité, les yeux sont assez grands, peu convexes ; le corselet est presque semblable, un peu moins renflé en avant el moins largement marginé, le bord postérieur est plus fortement bisinué, l’écusson large, obtusément scutiforme, les élytres sont amples, fortement striées, les stries lisses, avec les intervalles convexes, ruguleux, Hovactyla dermestoides. Long., 6 1/2 mill. — Oblonga, convexa, subparallela, postice et antice similiter angustala, fusca, subopaca; capite sat lato, planius- culo, oculis sat magnis, globosis, antennis sat lalis, compressis, apicem versus miuus latis, articulis 2-3 brevissimis, hoc longiore, ceteris fere triangularibus, angulo apicali externo sat aculo; pro- thorace brevi, lonugitudine duplo latiore, antice convexo producto, margine postico utrinque late sinuato et elytrorum basin amplec- tante, medio ad scutellum sinuato, dorso subtiliter alutaceo, postice levissime transversim depresso el medio leviter sulcatulo ; scutello fere pentagono, apice acuto ; elytris fere parallelis, ad humeros angulosu-rotundatis, apice obtusis, sat fortiler striatis, striis lævibus, intervailis paulo convexiusculis; sublus cum pedibus fuliginoso- pubescens. Sainte-Marie de Madagascar (Perrot); collection Oberthur et la mienne. Cautires Bourgeoisii. Long., & à 5 1/2 mill. — KElongatus, parallelus, aler, opacus, prothorace lateribus et interdum antice rufo; capite inter oculos profunde transversim sulcato et fortiter transversim plicalo; pro- thorace subquadrato, nitido, antice foveis 2, lateribus et medio cos- tatis, utrinque impresso, postice latius impresso, fovea discoidali breviter lanceolata ; elytris elongatis, utrinque 6-costulatis, costulis subtiliter asperulis, interstitiis transversini clathratis ; sublus cum pedibus ater ; © minor, angustior, antennis flabellatis, prothorace subquadrato, lateribus parallelis, antice sat abrupte rotundatis, autice rufo-marginato, nilido, elytris magis clathratis ; ®) major, parallela, antennis late serratis, prothorace minus parallelo, antice angusliore, elytris minus clathralis. Plateau de Hukaru (A. Perrier). Ressemble à C. kolomelas Fairmw. pour la coloration, mais le corselet n’est pas élargi à la base qui est un peu plus étroite que les élytres, il est peu rétréci en avant et le bord antérieur est presque tronqué, plus ou moins bordé de rougeâtre assez largement; la taille est plus faible. Je dois faire remarquer que chez holome- Las, le corselet est quelquefois très étroitement bordé de rougeâtre, mais la forme est bien différente. — 176 — Silis incisicollis Long., 10 mill. — Ressemble extrêmement au S. rofundicollis Fairm,maisun peu plus petit; la coloration el la même, seulement les antennesont les deux premiers articles et parfois la base du 3°roux; le corselet est très différent, surtout chez le C',où il est très convexe avec une profonde impression presque carrée sur la partie postérieure et les bords latéraux ayant une échancrure assez profonde el assez étroite avant les angles postérieurs ; il est bien moins large que chez le rotundicollis et plus fortement arrondi en avant ; chez la © il est convexe avec un sillon au milieu de la partie postérieure, mais les bords latéraux sont entiers, à peine visiblement sinués vers la base. La coloration générale est plus brillante, les élytres sont assez fortement et densément ponctuées, presque ruguleuses. Plateau de Hukaru (1. Perrier). Malthinus (?) hovanus. Long., 4 1/2 mill. — Filiformis, fuscus, subopacus, elytris dilute cervino-piceolis, nitidis, apice macula sulphurea signatis, subtus prosterno et mesosterno dilute testaceis, melasterno piceo, nilido, abdomine fusculo, segmentis apice tesltaceo marginatis, pedibus testaceis ; capite brevi, transverso, oculis magnis, extus productis, globosis, subtiliter alutaceo, inter oculos late depresso, clypeo antice arcuato et dilute testaceo, tuberculis antennariis rufis, pro- ductis, antennis ? ; prothorace transverso, capile et elytris angus- tiore, antice et postice æquilato, lateribus vix arcuatis, basi brevi- ter paulo sinuatis, dorso subtiliter coriaceo, basi medio foveato, angulis acute exsertis; elytris abdomine parum brevioribus, subti- liter striolaltis, ad suturam depressiusculis, apice dehiscentibus ; pecibus dilute testaceis. Euvirons de Suberbieville (11. Perrier). L’unique individu de cette espèce est dans un triste état, sans antennes ni palpes, avec une seule patte sans larse; il est donc difficile de fixer son genre; mais la découverte d’un insecte de ce groupe, qui n’a pas été signalé dans l’Afrique australe, m'a paru trop intéressante pour ne pas la signaler. Laius politus Fairm. Ann. Soc. Ent. Fr. 1880, 331. La descriplion de cet insecte a été faite sur un seul individu dont la partie supérieure avait été frotiée, ce qui la rendait lisse et bril- Er ve lante. Plusieurs exemplaires ont été recueillis récemment autour de Majunga par M. H. Perrier et permettent d'établir la vestiture réelle de ces insectes. La tête et le corselet sont d’un bleu très foncé, parfois presque noirâtre, les élytres d’un beau »leu, mais le tout recouvert, surtout aux élytres, d’une pubescence veloutée très fine, plus serrée et plus distincte à la partie postérieure de ces dernières et plus ou moins effacée à leur base ; sur la tête cette pubescence est un peu cendrée. Quant aux différences sexuelles, les antennes sont conformées de même chez tous les individus que j'ai reçus, seulement les deux premiers articles, surtout le 2°, sont plus courts chez quelques-uns que je crois des ©; les pattes sont également simples; les vésicules sont d’un roux orange. Ebæus hovanus. Long , 2 mill, — Oblongo-ovalus, sat convexus, cœruleus, nili- dus, prothorace aurantiaco, ore, antennis, pedibus 4 anticis Larsis- que posterioribus dilute rufo-testaceis ; capite reclinato, inter oculos biimpresso, vertice punctulo signalo ; prothorace transverso, ely- tris medio haud angustiore, lateribus leviter rotuudato, basi cum angulis late rotundata, angulis anticis valde deflexis ; scutello obsenre cœrulescente ; elytris postice paulo ambpliatis, apice bre- viter dehiscentibus, obtuse truncatulis et intus appendice carneo crassiusculo ereclo munitis, dorso subtilissime punctulatis, hume. ris paulo elevatis et intus impressis, sutura basi depressa; pedibus gracilibus, tibiis levissime arcuatis, antennis apice infuscatis. Madagascar ; donné par feu Fallou fils et provenant probablement de Tamatave. \ Ressemble beaucoup au fhoracicus, mais distinct par les appen- dices de l'extrémité des élytres plus épais, plus redressés, la tête entièrement bleue, la suture déprimée seulement à la base dont les côtés sont légèrement convexes et les élytres plus courtes, plus élargies en arrière. Ce genre, comme le précédent, n’a pas été encore signalé à Ma- dagascar, ni dans l’Afrique australe. Apalochrus micans. , Loug., 3 mill. — Oblongus, sat convexus, medio leviter amplia- tis, cœrulescens, leviter virescens, metallicus, nitidus, glaber ; ca- — 178 — pile transverso, prothorace haud angustiore, antice impressiusculo, oculis globosis, antennis fuscis, basi testaceis, prothoracis basin paulo superantibus ; prothorace sat brevi, transverso, elytris haud angustiore, antice haud angustato, lateribus fere rectis, dorso basi transversim valde sulcato, augulis posticis rotundatis ; scutello brevi, truncaluio ; elytris postice leviter ampliatis et paulo magis convexis, parum dense irregulariter punctatis, basi paulo profundius, sutura elèvata, apice separatim rotundatis et pygidium haud obtegentibus ; sublus cum pedibus obscurius æneus, nitidus. Madagascar; un seul individu © donné par M. Maurice Aubert. Assez voisin de l’A. Perrieri Fairm., mais plus petit, d'un bleu verdâtre, brillant, glabre, lisse, avec le corselet plus étroit, forte- ment impressionné à la base et les élytres à peine élargies en ar- . rière, plus étroites. Apalochrus Perrieri. Long., 4 1/2 mill.—Oblongus, postice gradatim leviter ampliatus, modice corvexus, cœruleus, nitidus, subtiliter hirtulus, abdomine rufo, utrinque plagulis 4 et plagula apicali nigro-cæruleis, nitidissi- mis, metasterno et prothorace Jateribus vesicula rufa signatis, pedi- bus 4 anticis rufis, tibiarum apice et tarsis fuscis, 2 poslicis fuscis, genubus et tibiarum basi rufis, antennis fuscis, articulis 3 primis rufis; capite antice angustato, subtiliter rugosulo, antice paulo inæquali, epistomate fulvescente, labro fusco, fulvo ciliato, anten- nis sat Jatis, articulis primis angustis, 2° distincto; prothorace transverso, antice et postice fere æqualiter angustato, dorso modice convexo, medio fere lævi, lateribus et basi dense subliliter rugo- sulo-nunctato, antice leviter, basi fortiter transversim jimpresso, antice et basi sat abrupte angustato; scutello truncato, punctulato ; elytris ad humeros sat angulatis, fere a basi gradatim modice am- pliatis, sat convexis, dense punctulato-rugosulis, basi utrinque levissime bielevatis, apice rotundatis, sutura leviter elevata ; sublus sat dense subtiliter punctulatus. Euvirons de Suberbieville (H. Perrier). Se rapproche de l’amplipennis Har., mais un peu plus grand, avec les élytres plus finement rugueuses, sans carènes, les trois premiers articles des antennes roux, le 2° visible ; diffère du jan- thinus Fairm. par la taille plus faible, la coloration des antennes et des pattes et les élytres rugueuses. — 179 — Psilothrix nitidifrons.. Long., 5 mill. — Elongatus, dorso depressiusculus, postice levi- ter ampliatus, obscure virens, sat dense fulvido-pilosulus, unde parum nitidus, et pilis erectis sat longis fusculis hirtulus ; capite fere nudo, nitido, sat fortiter punctato, fronte medio foveola si- gnala, clypeo bifoveolato, labr6 piceo, antennis prothoracis basin haud superantibus, articulis subæqualibus, parum angulatis, ultimo longiore, palpis maxillaribus articulo ultimo crassiusculo, truncato; prothorace subquadrato, capile vix sensim latiore, elytris haud an- gustiore,lateribus vix arcuatis, dorso inæquali, sat dense punctato; scutello obluso, brevi, fere lævi: elytris oblongis, ad humeros ro- tundatis, postice paulo ampliatis, apice rotundatis et breviter dehiscentibus, dorso basi planiuseulis, postice convexiusculis, subti- liter sat dense asperatis, vage striatulis; abdomine apice elytra su- perante, pedibus obscuris, tarsis elongatis, gracilibus. Bélumbé (4. Perrier); un seul individu. Il est intéressant de retrouver à Madagascar un représentant du genre Psilothrix,qui n’a été encore signalé en Afrique qu’en Egypte, en Algérie, à Madère et aux Salvages. Ressemble au nobilis pour la forme générale, mais !a coloration est très différente, le corselet est plus large, faiblement marginé sur les côtés, les élytres sont élargies en arrière. Mastilius n. g. Corpus eblongum, modice convexum. Caput breve, transversum, prothorace haud angustius, clypeus et labrum brevia, oculi globosi. Palpi maxillares sat elongati, articulo ultimo paulo oblique trun- cato, palpi labiales brevissimi. Antennæ ante oculos incertæ, sat breves, prothoracis basin haud superantes, sat graciles, articu- lis 8 ultimis paulo crassioribus, articulo basali crasso, 2° quarto haud breviore, 3° sequenti longiore. Prothorax transversim subqua- dratus, lateribus leviter arcuatis, margine postico recto. Scutellum mediocre. Elytra oblonga, prothorace vix latiora, haud striata, apice conjunctim rolundata. Pedes mediocres, graciles, tarsis posticis 4-articulatis, articulo 1° elongato, 3° subtus producto, ultimo paulo elongato, sed primo breviore, unguibus sat validis. Bien que cet insecte soit hétéromère, je ne puis y voir qu’un genre voisin des Pelecophorus, dont les tarses postérieurs ont le premier article invisible. D’autres genres du même groupe ont les tarses antérieurs de quatre articles seulement. — 180 — Mastilius croceipennis. Long., 4 mill.— Elongatus, fuscus, vix nitidus, subtilissime griseo- pubescens, elytris croceis, utrinque post medium macula laterali et macula communi apicali nigris, per marginem anguste conjunctis, ore, palpis antennisque rufescentibus, his articulis 5 ultimis fuscu- lis, pectore pedibusque rufescentibus, femoribus plus minusve in- fuscatis ; capite brevi, transverso, dense subtiliter granuloso-punc- tato; prothorace trapsverso, capile haud, elytris paulo angustiore, antice et postice æqualiter angustalo, lateribus leviter arcuatis, dorso densissime subtiliter granuloso -punctato, basi recta, subtili- ter marginata, vage rufescente, angulis fere rectis, anticis obtusis ; scutello dense granuloso-punctato, apice rotundato ; elytiris oblon- go-elongatis, medio levissime ampliatis, apice conjunetim rotun- datis, dorso subtilissime ac densissime coriaceis et subtiliter lineo- latis. Suberbieville (Æ. Perrier). Cet insecte élégant a un faciès tout particulier; la forme du corps rappelle bien celle des Pelecophorus, mais il est dégarni de poils et sa coloration est différente. Les élytres ont quelquefois des traces de stries très légères et leur couleur varie du rouge cinabre au roux testacé. Xamerpus Perrieri. Long., 4 mill. —Ressemble beauconpau X. MartiniFairm.,égale- ment noir, brillant, avec un faible reflet bleuâtre, également hérissé de quelques poils noirs et ayant sur chaque élytre une tache d’un rouge plus vif, occupant toute la partie basilaire humérale, mais sans atteindre la suture et laissant un grand espace presque trian- gulaire noir autour de l’écusson, le reste de l’élytre unicolore : le corps est un peu plus étroit; le corselet paraît plus large, les côtés élant plus arrondis et moins convergents en avant et sans bordure rougeûtre ; les élytres sont ponctuées de la même manière, mais plus finement sur les taches; le dessous et les pattes sont d’un brun-noir. Eavirons de Suberbieville (H. Perrier) ; un seul individu. Xamerpus distinctus. Long., 3 mill. — Ressemble beaucoup aux petits individus du X, vagegultatus Fairm., mème genre de coloration, rousse avec — 181 — les élytres d’un bleu foncé ; mais elles sont plus noirâtres, moins brillantes, moins grossement et plus densément ponctuées, sans impressions, et un peu plus courtes ; l'écusson est roux et le corse- let est un peu plus étroit, moins arrondi sur les côlés, avec les angles antérieurs moins arrondis et la coloration plus terne à cause de la ponctuation plus serrée; les pattes sont d’un brun bleuâtre foncé et non rousses. Environs de Suberbieville (1. Perrier). Hylecæœtus Perrieri. Long., 49 mill. — Valde elongatus, cylindricus, capite et pro- thorace rufo-umbrinis, griseo-sericeis, hoc disco denudato, elytris et corpore cum pedibus rufo-testaceis, parum nitidulus ; oculis magnis, extus paulo angulatis, antice sinuatis et vaide approxima- lis, fronte medio foveolata, antennis brevibus, acute serratis, arti- culo 3° majore, ultimo angusto, acuminato; prothorace subqua- drato-ovato, elytris paulo angustiore, basi fere recta, angulis pauio acute reclis, margine laterali acuta, antice deflexa, postice sat fortiter sinuata ; scutello subovato, apice rotundato, rufo-umbrino, haud sericeo; elvtris elongatis, fere a basi postice attenuatis, sed fere parallelis, apice rotundatis, sutura et utrinque liueis 2 discoi- dalibus leviter elevatis; pedibus gracilibus, tarsis gracillimis. Plateau de Hukaru {Perrier); un seul individu. Ressemble au javanus Chev., mais plus grand, plus robuste, la tête, le corselet et l’écusson plus foncés que les élytres, les yeux ne sont pas contigus, le front est assez fortement impressionné, Ja pubescence soyeuse des côtés du corselet est moins tranchée, les élytres sont plus larges à la base, les lignes discoïdales moins sail- lantes ; l'écusson n’est pas velouté; les angles antérieurs du corse- let sont bien moins marqués. Le G. Hylecætus n'a été signalé en Afrique qu’au Gabon, mais non dans la région orientale, encere moins à Madagascar. Il en existe une autre espèce dans le Congo français: Hylecœtus benitonus. Long., 18 mill. — Ressemble au précédent pour la coloration, mais plus étroit, avec les élytres plus parallèles, un peu plus cour- tes, plus brillantes, avec les lignes discoïdales plus rapprochées; le — 182 — corselet est plus étroit, plus rétréci à la base, dont les angles sont moins saillants, la pubescence soyeuse forme sur les côtés une bande bien tranchée, dont le bord interne est assez irrégulier, les angles antérieurs sont plus fortement déclives; la tête est plus petite avec les yeux contigus en avant; elle est aussi couverte de pubescence veloutée, le front est étroit, sans impression ; les tibias et les tarses sont également filiformes. Benilo (Congo français\; ma collection. Fam. HETEROMERA. Parecatus incisicollis. Long., 11 mill. — Ressemble beaucoup au costulatus Fairm., mais plus étroit en avant, plus élargi en arrière, vestiture sem- blable ; le corselet est un peu plus arrondi sur les côtés qui son largement et fortement échancrés après les angles aigus et forte- ment obliques pour atteindre la base, dont les angles sont obtus ; les angles antérieurs sont un peu saillants ; sur le disque un faible sillon longitudinal ; les élytres sont larzement sinuées en arc à la base avec les épaules saillantes en avant; elles sont ovalaires, élargies aux 2/3, légèrement sinuées sur les côtés avant l’extré- mité, la surface est un peu inégale, très granulée sur les côtés, à peine vers la suture, avec des stries très faibles et les intervalles un peu convexes, très interrompus:; le dessous et les pattes son aussi couverts d’un enduit cendré, l’abdomen est largement dénudé au milieu. Plateau de Hukaru (Æ. Perrier) ; un seul individu. Parecatus interruptus. Long., 11 mill, — Faciès de petit Scotinus comme ses congé- nères el en même temps de certaines Asida. Ovalaire, corselet aussi large que lés élytres, assez convexe au milieu, à peine plus étroit en avant, légèrement arrondi sur les côlés, qui sont étroite- ment marginés, la base droite au milieu, un peu oblique et faible- ment sinuée de chaque côté avant les angles qui sont presque droits, le dos couvert de fines granulations assez serrées, ayant à la base trois impressions bien marquées, la médiane surtout, qui est un peu prolongée en avant,et dénudées au fond ; élytres ovales, s’élargissant légèrement jusqu’après le milieu, rétrécies ensuite et — 183 — obtuses à l'extrémité, assez planes sur le dos, puis assez brusque- ment déclives après le milieu, suture plane, de chaque côté trois côtes un peu épaisses, médiocrement saillantes, très interrompues, fine- ment et densément granuleuses ainsi que les intervalles, se termi- nant bien avant l’extrémité, la bordure externe un peu épaissie, ayant en dedans quelques petits tubercules et des aspérités qui se confondent parfois, surtout en arrière, avec la 3° côte, bord ré- fléchi un peu brunâtre ; dessous et patles très finement granuleux, celles-ci assez grêles. Nossi Coimba; un seulindividu que je dois à l’extrême obligeance de M. M. Aubert. Ressemble assez au costulalus Fairm., mais plus large, surtout pour le corselet, qui n’est pas canaliculé au milieu, avec les élytres à suture plane, plus larges, à côtes très interrompues. Parecatus machloides. Long., 11 mill. — Forme et vestiture comme chez le précédent, mais plus déprimé en dessus et fortement rétréci à l'extrémité. La tête est étroite, le corselet fortement arrondi sur les côtés qui sont finement et densément ciliés, plus rétréci en avant, finement rugu- leux, ayant à la base, de chaque côté du lobe médian largement tronqué, un pli légèrement oblique, brunâtre, assez court; le bord postérieur sinué de chaque côté du lobe; l’écussen large et court : les élytres assez courtes, brusquement rétrécies avant l’ex- trémité, un peu festonnées sur les côtés, ayant sur le disque une côte assez mince, presque droite, s'arrêlant aux 2/3 postérieurs en formant un relief un peu transversal, se dirigeant vers un autre relief ou tubercule près de la suture ; celle-ci est un peu relevée, les intervalles ont des points espacés et des réticulations faiblement saillantes, formant des granulations ou aspérités sur l'intervalle externe et à l’extrémité, le bord marginé est festonné, très briève- ment cilié; de chaque côté de l’écusson est un relief brun, com- primé, avec des soies extrêmement courtes. Majunga (A. Perrier) ; un seul individu. Cet insecte présente le faciès de certaines Machla. Phrynocolus madecassus. Long., 12 mill. — Ovato-oblongus, fuscus, indumento cinereo dense vestitus, opacus ; capite rugosulo, utrinque ad oculos fortiter — 184 — sulcato, margine antico lale arcuato, antennis sal gracilibus, pro- thoracis basin vix superantibus, articulo 3° quarto dimidio longiore ; prothorace haud transverso, longiludine haud latiore, medio obtuse angulato-ampliato, angulis anticis breviter productis, dorso sat dense rugosulo, linea media paulo elevala, margine antico levier reflexo, postico fere recto, angalis obtusis ; scutello subtililer rugo- sulo, transversim striato, apice medio obsolele tuberculalo ; elytris ovatis, ad humeros late rotundatis, postice a medio attenualis, utrinque tricostatis, costis denudatis, angustis, apice leviter crenu- latis, 42 paulo post medium abbreviata, ceteris ante apicem abbre- viatis, sutura plana, intervallis planis: abdomine denudato, nili- dulo, lævi, pedibus sat gracilibus, femoribus parum crassis. Fort-Dauphin ; ma collection. Ressemble au P. Browni Haag, de Natal, mais de couleur cen- drée, plus étroit et plus atténué en arrière, avec le corselet plus court, obtusément angulé sur les côtés, plns finement rugueux, avec une ligne médiane un peu élevée; les côtes des élytres sont plus minces et la 1'° est bien plus courte que les autres. Phaleria ellipsodes. Long.,6-7 mill.— Oblongo-elliptica, modice convexa, fusco-picea, nitida, postice præsertim vage melallico-micans; capite brevi, fere truncato, aut potius late sinuato, vix perspicue punctulato, anten- nis prothoracis basin vix attingentibus, fusco-piceis, apice paulo latioribus et cinereo-pubescentibus ; prothorace transverso, basi elytris haud angustiore, antice paulo angustato, laleribus vix arcua- lis, dorso polito, basi recta, angulis acutiuseulis, anticis rotundalis, deflexis ; scutello triangulari, lævi; elytris subtiliter striatis, striis lævibus, intervallis planis,apicem versus vix convexiuseulis ; abdo- mine punclulato,metapleuris dense puncetulatis, pedibus gracilibus, tibiis anticis parum gradatim latioribus. Majunga (Perrier). Se retrouve sur la côte orientale d'Afrique, colonie #llemande, mais n’est pas indiquée par Kolbe. La forme elliptique et oblongue de cet insecte, jointe à sa colora- tion, le distingue de ses congéuères ; il se rapproche un peu de la P. prolixa Fairm., d'Aden ; mais, en outre de la couleur, le corse- let est assez différent, les impressions de la base sont à peine indi- quées, les tibias antérieurs sont différents, les antennes plus longues. Ressemble assez à la cinctipennis Alluaud, mais bien plus grande, avec les élytres plus nettement striées et sans bordure jaune, — 185 — Alphitobius limbalis. Long., 6 mill. — Ovatus, subparallelus, modice convexus, fusco- piceus, nitidulus, prothoracis elyitrorumque lateribus plus minusve rufo-limbalis ; capite antice rufo-picescente, fere lævi, sulura cly- peali sat profunda, utrinque fortiter impresso, fronte antice con-. vexiuscula et medio leviter sinuata ; antennis sat brevibus, crassis, apicem versus latioribus et compressis,articulis ultimis transversis; prothorace brevi, transverso, elytris haud angustiore, antice angus- tato, lateribus rotundatis, sat fortiter marginatis, basi fortiter bisi- nuata, medio leviler lobata, subtiliter marginata, angulis sat acute rectis, dorso subtilissime punctulato ; scutello piceo-rufo; elytris ovatis, fere parallelis, apice conjunctim rotundatis, dorso modice sStriatis, striis sat latis, punctis transversis impressis, intervallis modice convexis; subtus cum epipleuris et pedibus plus minusve piceo-rufescens, tibiis anticis levissime arcuatis. Bélumbé (À. Perrier). Ressemble beaucoup au luctuosus Fairm., des Seychelles et de Madagascar, mais plus grand, bordé de rougeâtre, avec le corselet plus arrondi en avant et les élytres à stries plus larges, plus ponc- tuées, les intervalles moins relevés avec la bordure marginale plus larze, surtout à l'extrémité; chez le lucluosus, la suture et les premiers intervalles sont ordinairement plus convexes à l'extré- mité. Alphitobius distinguendus Fairm., de Mayotte, doit être placé dansle G. Eutochia, près de l’amaroides Gestro, dont il diffère par sa taille plus faible, son corselet moins court, plus aitténué en avant et ses élytres non élargies en arrière avec les intervalles plus plans; ses tibias antérieurs sont légèrement arqués, s’élargissant peu à peu vers l'extrémité. Diffère de l'E. vidua d’abord par sa taille bien plus faible et par les deux fossettes de la base du corselet bien marquées. Quant à l’Alphitobius strialulus Fairm., décrit sur un seul indi- vidu, c’est un À, piceus Ol. mal développé. Suarezius cupreolus. Long,,# 1/2 mill,— Ressemble assez au gibbosulus Fairm, pour la coloration etla sculpture des élytres, mais entièrement bronzé, légère- ment cuivreux, presque matsur le corselet et la tête, assez brillant sur les élytres ; le corselet est plus étroit, plus convexe, avec les angles antérieurs moins saillants, les côtés arrondis et la base plus étroite — 186 — que les élytres; celles-ci sont plus étroites, plus convexes, plus ova- laires, un peu rétrécies à la base, couvertes de fossettes médiocres, à peine plus fortes sur les côtés, avec les intervalles presque plans,gar. nis, à l'extrémité et un peu sur les côtés, de tubercules plus saillants et plus nombreux ; les antennes sont un peu plus courtes, roussâtres à la base avec les cinq derniers articles bruns, un peu plus épais. Betsiléo ; ma collection. Damatris zonulata. Long., 12 mill. — Ressemble beaucoup à D. balleala Coq. pour la forme et la coloration générale ; mais ce dernier a les élytres médiocrement brillantes, les bandes colorées sont autrement dis- posées, la suturale est d’un vert un peu bleuâtre, les deux suivantes sont cuivreuses, les autres sont alternativement vertes et cui- vreuses; ici la coloration est extrêmement brillante, la bande sutu- rale est cuivreuse et les autres alternées de vert clair et de cui- vreux ; en outre, ces intervalles sont assez fortement convexes, tandis qu’ils sont un peu déprimés chez balleata; le corselet a les angles plus saillants, non arrondis, la poncluation est à peine distincte ; l’'écusson est plus grand, le bord antérieur du chaperon est légèrement bidenté ; l'abdomen est mat avec le milieu des seg- ments très brillant, surtout vers l’extrémité qui est assez fortement convexe. Madagascar ; ma collection. Chernolamus Vickii. Long., 9 mill. — Ovatus, sat convexus, fuscus, capile prothora- . cequeleviter ænescentibus, nitidulis, elytris obscure cœrulescentibus, minus nitidulis; capite sat dense subliliter punctato, sulura cly- peali arcuata, profunde sulcata, clypeo uilidiore, viridi æneo, labro convexiusculo, apice rotundato; prothorace brevi, trapeziformi, elytris angustiore, antice angustato, lateribus fere reclis, dorso dense vix perspicue punctulato, antice utrinque impresso, margine antico bisinualo, angulis latis, obtusis, basi haud marginala, medio truncata et nitidiore, utrinque vix sinuala ; scutello triangulari, virescente, nitidulo ; elytris ovatis, ad humeros rotundatis, apice conjunctim paulo acuminatis, punctato-striatis, striis 3 versus Sulu* ram vix impressis et vix punctulatis, intervallis planis, ad latera -æ 187 — paulo convexis, subtilissime vix distincte asperuiis; subtus cum pedibus nitidus, magis ænescens, subtiliter dense punctulatus. Madagascar; ma collection. Cet insecte, trouvé par M. le Commandant Vick, se distingue de ses congénères par sa taille bien plus faible, les côtés du corselet droits, et par l’échancrure du mesosternum, dont les côtés ne sont pas angulés en avant; il ressemble un peu au C. subviolaceus Fairm., mais il est bien plus petit, plus étroit, avec les élytres moins fortement déclives et plus acuminées à l’extrémité. Chemolamus infimus. Long., 6 1/2 mill. — Ressemble assez au précédent, mais beau- coup plus petit, plus ovalaire, plus rétréci aux deux extrémités et beaucoup plus convexe; en outre, sa coloration est d’un bronzé brunâtre brillant, un peu moins sur le corselet et la tête; celle-ci est plus rétrécie en avant, la suture clypéale est aussi profonde, plus arquée, la ponctuation indistincte; le corselet est moins large, moins court, plus rétréci en avant avec les côtés un peu arqués, la surface à ponctuation indistincte, la base à peine sinuée de chaque côté avec les angles presque droits, les antérieurs courts, mais bien marqués: les élytres très arrondies aux épaules, rétrécies en arrière presque dès le milieu, à stries bien marquées, les exter- nes fortement ponctuées, les internes très finement, les intervalles presque plans, presque lisses ; le dessous du corps, avec les pattes, est plus brun, assez brillant, à ponctuation excessivement fine, plus forte sur le milieu de la poitrine, la saillie mésosternale est large- ment échancrée avec les côtés arrondis, non angulés, et la saillie intercoxale est très obtusément tronquée. Madagascar (Raffray); ma collection. Un seul individu, en très mauvais élat, que je range provisoire- ment dans le G. Chemolamus. Chemolamus Perrieri. Long., 12 à 14 mill. — Ressemble extrêmement au C. Coque- relii Fairm., de Nossi-Bé, également d’un beau bleu modérément brillant, surtout à la (ête et au corselet,en diffère par le corps plus oblong, moins gibbeux, le corselet aussi large en avant qu’à la base, avec les côtés légèrement arrondis et les angles postérieurs obtus, la ponctuation encore plus fine, le bord postérieur plus finement — 188 — rebordé au milieu de la bäse ; les élytres sont un peu plus longues, plus droites sur les côtés, les stries et les intervalles sont sembla- bles, les 3° et 5° intervalles étant aussi un peu plus relevés à l’ex- trémité ; en dessous, le prosternum est également bisillonné, plus acuminé à l’extrémité ; la tête est finement et assez densément ruguleuse, la suture clypéale un peu effacée au milieu. Environs de Suberbieville (H. Perrier). L Amarsenes nepos. Long., 12 mill. — Ressemble tellement au précédent qu’on peut supposer que c’est le S'; mais la taille est notablement plus faible, le corps bien plus étroit, surtout le corselet qui est en carré trans- versal, ponctué de même, mais avec les côtés presque droits, fai- blement ondulés aussi, les angles antérieurs effacés ; les élytres sont semblables, mais les stries sont lisses, sauf un peu à la base. Même localité. Porphyryba camæna. Long., 10 mill, — Forme et coloration de Damatris ballealus Coq., avec les élytres également alternées de cuivreux et de bleuâtre métalliques, le reste du corps d’un brun bronzé peu brillant, mais la tête n'a pas le sillon longitudinal des Damatris, elle est très den- sément ponctuée avec une forte impression transversale sur le cha- peron ; le 3° article des antennes est plus long, les derniers sont plus larges ; le corselet est plus convexe, densément et assez forte- ment ponciné comme chez le P. Buquetii Coq., le bord postérieur est plus droit; les élytres sont plus ovalaires, mais aussi gibbeuses; le prosternum est court, fortement sillonné entre les hanches, uu peu acuminé ; l’abdomen et les tibias sont densément ponclués. Environs de Suberbieville (H. Perrier); un seul individu en compagnie de Damatris balteala. S Proscorus n. £. Ce nouveau genre se rapproche un peu de Porphyryba, dont il diffère par le corps oblong, simplement convexe, nullement gib- beux, la tête convexe, le chaperon fortement impressionné en tra- vers, les yeux anguleux, les antennes à 3° article notablement plus long que le 4°, le dernier article des palpes maxillaires largement MEMBRES DE. LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Ayant payé la colisahon pour 1901. M. de Vauloger, à Paris, Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n’ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1901, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. À. Lu- BOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l’envoi de la Revue. + Les Tomes I à XIX de la Revue (1882-1900) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 40 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de 6 fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1901. N° 6 (Echange). ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1901. No & (Echange). COLÉOPTÈRES Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro- phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie) Un envoie des listes d'échange et de vente promptement et franco aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestimnuungs-Tabellen der europæischen Goleopteren, — Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » A VENDRE D'OCCASION Un exemplaire complet du Tome premier DE LA FAUNE GALLO-RHÉNANE Par M. A. FAUVEL. Ce volume étant épuisé depuis longtemps, l’auteur prie les personnes qui en disposeraient de bien vouloir l’en informer. Il en est toujours acquéreur. D' A. PUTON. CATALOGUE DES HÉMIPTÈRES (HÉTÉROPTÈRES, CICADINES ET PSYLLIDES) DE LA FAUNE PALÉARCTIQUE. 4° Edition. Bdiion ordinaire, franco)... Sens 3 fr. 40 Id... sur une colonne franco... A0 5 fr. 2 Joindre un mandat-poste à la demande. EN VENTE AU BUREAU DE LA Revte : CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ, CAUGASI & ARMENLÆ ROSSICÆ AucroriBus D' L. v. Hevyoen, E. Rerrrer Et J. WEIsE Cette 4° édition, publiée avec la collaboration de MM. Gangloauer Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l'ouvrage original et de la monographie où chaque espèce est décrite, ainsi que ses diverses patries. Elle contient 420 pages. Édition ordinaire sur 9 colonnes, franco..... OR GE Se 42 fr. 75 Edition sur une colonne (cutalogue-étiquettes ou memento) PARCS Der a sex En AS NT RE EE sua ist UNS Joindre un mandat-poste à la demande REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XX. — 1901. — No 9. (12 numéros par an) CAEN: TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 4901 + 0 à re nr __ Sommaire du n° | Matériaux pour la faune coléoptérique de la région ace HET: (11° note) (suite), par L. Fairmaire............... 189 à 290 MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÊTÉ {Chaque insecte communiqué doit ue sa localité précise) | 21 of er MM. A. Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques, be. Dytiscid Gyrinides, Re Moro ne ne A D Finot, à DES Lu (Dmibantéree d Europe et circa).… Ern. André é, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). . R. Martin, au Blanc (Nevroptères d'Europe, surtout Re RAP: Belon, à Lyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). : R. du Buysson, à Clermont-Ferrand (Chrysidides). AE M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides Fe et cire MÉERES Anthicides et Ptinides du globe). ; LU . À. Carret, aux Chartreux, Lyon des vo surtout G abides : LEE d'Europe). EE A G. Breddin, à Halle-sur-Saale (Hémiptères exofiques).. Ke Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). AE : Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides du lobes É Dr O.-M. Reuter, à Helsingfors (Hémiptères- ne pal tiques ; Podurides). miptères Er sboute. tes Nota. — MM. les Sociélaires qui voudraient faire sont priés d'en informer le rédacteur de la Revue. . FI mm — 189 — triangulaire, le corselet à bord postérieur droit, les élytres à côtés presque droits, sans pli transversal à la base, le prosternum court, arqué, presque tronqué, le mesosternum oblique, à peine creusé, les côtés non angulés ni saillants, et la saillie intercoxale briève- ment triangulaire. Proscorus cyaneostriatus. Long., 10 mill. — Oblongus, sat corvexus, obscure plumbeo- cupreolus, parum nitidus, striis cyaneis ; capite prothoraceque fus- culo-cærulescentibus, subopacis ; capite subtiliter densissime punc- tulato, antice rugosulo et transversim profunde sulcato, antennis brevibus, prothoracis medium vix attingentibus ; prothorace trans- verso, brevi, longitudine fere plus duplo latiore, antice vix angus- tato, angulis posticis acute rectis, dorso subtiliter dense punctalo ; elytris oblongo-ovatis, ad humeros modice rotundatis, apice con- junctim rotundatis, dorso fortiter striatis, striis lævibus, intervallis planis, lævibus ; epipleuris basi punctatis; subtus cum pedibus fusculo-æneus, valde nitidus, abdomine medio subtiliter, lateribus dense punctulato, pedibus punctatis. Environs de Suberbieville (/1. Perrier), CGamaria obscurina Fairm. Je rapporte à celte espèce deux individus provenant des environs de Tananarive, et dont l’un, capturé par M. le Capitaine Wick, m'a été donné par mon collègue et ami, M. Bourgeois. Ces individus sont d’une couleur bleuâtre, leurs élytres sont un peu plus longues et leurs stries sont plus nettement poncluées ; mais je ne puis y voir qu’une variété locale assez intéressante, à laquelle je donne le nom de C. cœrulescens. Camaria Billecocqi. Long., 25 mill. — Oblonga, postice ampliala, modice convexa, Capile prothoraceque ænescenti-fuscis, parum pnilidulis, elytris metallico-æneis, nitidis; capile prothoraceque lævibus, illo sat brevi, sulura clypeali sat impressa, antennis fuscis, basi nitidulis, arliculis 5 ultimis dilatatis, prothoracis basin haud attingentibus; hoc transverso, elytris parum angustiore, antice et postice fere æqualiter angustato, lateribus leviter arcuatis, angulis anticis obtu- sis, basi fere recta, angulis acute rectis ; scutello triangulari; ely- Revue d’Entomologie. — Septembre 1901, 43 — 190 — tris oblongo-ovatis, ad humeros obtuse angulatis, postice ampliatis, sat fortiter striatis, striis lævibus, intervallis param convexis, sub- tilissime coriaceis, apice forlius declivibus:; sublus cum pedibus fasco-submetallescens, valde nitida, prosterno inter coxas bistriato, apice acuto, abdomine indislincte punclulato, segmento ullimo sulco tenui circumdato. Ankavandra, Madagascar occidental ;: trouvé par le Capitaine Billecocq, de l'infanterie de marine ; communiqué par M. Alluaud. Se distingue des autres Camaria par son corselet légèrement arrondi sur les côtés, à angles antérieurs obtus et ses élytres pro- portionnellement courtes, dilatées en arrière. Se rapproche un peu de la C. Passeli Fairm., mais d'une sculpture bien différente. Strongylium purpureipenne Mækl. Cet insecte, dont j'ai signalé déjà l'existence à Madagascar, varie de taille, de 16 à 24 mill.; en même temps, la coloration des ély- tres, qui est un peu bleuâtre sur les côtés, tourne de plus en plus au bleu et au violet dans le sud de l'ile; un individu de Fort-Dau- phin a les élytres entièrement bleues, sauf la base qui est restée purpurine, le corselet et l’écusson deviennent bronzés, et la ponc- tuation du premier est plus forte. Miotodera n. g. Corpus ovalum, valde convexum. Caput sat parvum, utrinque ad oculos, antice transversim sulcatum, oculi mediocres, anltepnæ sat graciles, corporis medium attingentes, arliculo 3° sequenli longiore, palpi maxillares articulis 2 ultimis triangularibus, ultimo paulo laliore, valde oblique truncato, angulo apicali truncalo, interno mi- nute sed acute dentato. Prothorax sat parvus, elytris anguslior, an- tice angustatus, lateribus tenuiter marginatus. Elytra ovata, ad humeros rotundata, postice ampliata, valde convexa. Prosternum inter coxas elevatum, sat angustum, dein fortiler deflexum, apice breviter angulatum. Epipleuræ integræ. Pedes sat magni. Ce nouveau genre est très voisin des Nesogena dont il présente les caractères, mais exagérés ; la tête est semblable, avec les mêmes sillons, mais le dernier article des palpes maxillaires est assez différent ; le corselet a la même forme, mais il est plus étroit, plus convexe, plus rétréci en avant avec les angles antérieurs presque nuls; les élytres sont bien plus courtes, très élargies en arrière, — 191 — plus convexes et plus déclives à l'extrémité; le dessous du corps ne présente pas de différences, les pattes sont plus grandes. Miotodera funeraria. Long., 13 mill. — Ovala, postice ampliata, convexa, fusca, vage metallescens, subopaca, subtus cum epipleuris et pedibus nitida ; capite lævi, oculis paulo reniformibus, epistomate distincto, labro lato, brevi, punctulato, apice rufo-ciliato, antennis fusco-fuliginosis, articulo 4° crasso, fusco, nitido; prothorace sat parvo, brevi, antice angustato, utrinque convexo, medio planiusculo et siria longi- tudinali fere obsoleta impresso, basi angustissime marginata, intus crenulato-punctulasa, angulis fere rectis; scutello triangulari, lævi; elytris fortiter convexis, post medium ampliatis, sat fortiter striatis, striis dense modice punctatis, postlice paulo minus, intervallis vix convexiusculis, Iævibus; sublus ]ævis, processu intercoxali ogivali, marginato, pedibus sat magnis, femoribus æqualiter crassiusculis, haud clavatis, tarsis sat gracilibus, subtus dense rufo-villosulis. Ankavandra, Madagascar occidental (Cap. Billecocq); commu- niqué par M. Alluaud. La forme courte, convexe et la coloration sombre de cet insecte le rendent assez remarquable dans le groupe brillant des Nesogena. Pseudogena lævistriata. Long., 12 mill. — Ressemble extrêmement à P. polyzona Fairm., en diffère par la coloration d’un brunâtre bronzé uniforme, moins brillante, avec les pattes d’un testacé rougeâtre sauf les genoux, el les élytres sont plus longues, moins fortement convexes avec les stries lisses et les épipleures de même couleur que les pattes, les angles antérieurs du corselet sont encore plus obtus, presque arrondis. Betsiléo; ma collection. Stenogena substriata. Long., 6 1/2 mill. — Ressemble beaucoup à æanthopus Fairm., “un peu plus petite, d’une coloration semblable avec les pattes plus sombres ; les yeux sont également très rapprochés en avant, mais le corselet est plus finement ponctué, les élytres sont presque — 192 — parallèles et ne se rétrécissent que tout à fait à l'extrémité, les stries sont très fines et très finement ponctuées, les intervalles sont plans, à ponctuation presque indistincte, la sulure est un peu rougeâtre, les pattes sont plus grèles. Betsiléo; ma collection. Un individu en très mauvais état. Stenogena crenulata. Long., 11 mii!, — Ressemble à la xanthopus Fairm., mais plus grande et plus épaisse, d'un brun moins foncé, couleur de poix, avec les pattes plus robustes, les fémurs plus épais, surtout les antérieurs avec les tibias un peu arqués ; la tête est à peine ponc- tuée, les yeux sont étroits, contigus en avant; les antennes sont plus grêles, plus rougeâtres, dépassant le milieu du corps, les 3° et 4° articles égaux; le corselet est presque aussi large que les élytres, peu rétréci en avant, les côtés arrondis en avant avec les angles et le bord antérieur, la surface fortement et assez densément ponctuée, la base ayant trois faibles impressions, une au milieu, les autres presque sur les angles; l’écusson est plus grand, en demi-cércle, à peine ponctué ; les élytres sont plus amples, moins rétrécies en arrière; les stries sont à peine marquées, mais crêne- lées par uue série de gros points assez serrés, les intervalles étroi- tement relevés ; la poitrine est grossement ponctuée sur les côtés, l'abdomen finement ponctué, un peu plus sur les côtés; les genoux, tibias et tarses sont rougeâtres. Bélumbé (1. Perrier). Stenerula suturella. Long., 4 mill. — Oblonga, parum convexa, poslice magis, fusco- picea, paulo nitidula, fulvo-pilosula, elytris teslaceo-fulvis, niti- dioribus, vittula suturali et vitta marginali piceolis ; capite protho- raceque dense subtiliter asperulo-punctatis, hoc interdum piceo- rufescente, antennis parum gracilibus, rufescentibus, apice fuscis, articulo 3° quarto haud longiore ; prothorace transverso, elytris angustiore, antice paulo angustiore, lateribus antice rotundatis ; sculello ovato ; elytris oblongis, subparallelis, ad humeros rotun- dato-angulatis, fere post medium declivibus, striato-punctatis, basi fortius, postice mullo minus, intervallis basi paulo convexiusculis, a medio planiusculis, subtiliter rugosulis; pedibus mediocribus, testaceo-fulvis, femoribus apice late piceis. Madagascar ; ma collection. — 193 — Allecula discipennis. Long., 10 mill. — Oblonga, convexa, rufa, subopaca, capite pro- thoraceque obscurioribns, fere castaneis, elytris plaga magna dis- coidali fusca, submetallescente, nitidula signatis; capite subtiliter dense punctulato, inter antennas sat fortiter transversim depresso, autennis gracilibus, corporis medium paulo superantibus, dilutio- ribus; prothorace sat brevi, transverso, elytris angustiore, antice angustato, lateribus leviter arcuatis, dorso subtilissime ac densis- sime granulato, ante basin transversim obsolete impresso, margine postico utrinque leviter sinuato, angulis fere obtusis ; scutello lævi, obtusissime ogivali; elytris fortiter striatis, striis sat subtiliter punctatis, basi fortius, intervallis leviter convexis, vix perspicue puncetulatis, postice et ad latera magis elevatis; pectore lateribus sat fortiter punctato, abdomine sat dense subtililter punctato, pedi- bus sat magnis, dilutioribus, femoribus modice crassatis. Plateau de Hukaru (1. Perrier); un seul individu. La coloration spéciale des élytres fera facilement reconnaître celte espèce. Nesotaurus dermestoides. Long., 8 mill. — Oblongus, modice convexus, piceus, nilidulus, ad prothoracis latera rufescens, pube fulvida sat dense vestilus, sublus castaneus, nilidior, lævis, abdominis apice fusco-piceo, pedibus testaceis, femoribus dilutioribus ; capite convexiusculo, dense subliliter punctulato, antice transversim leviter impresso, clypeo apice rufescente, antennis gracilibus, rufo-piceis, basi dilu- Lioribus, articulo 3° primo haud longiore ; prothorace transverso, elytris vix ansgustiore, fere a basi antice angustato, densissime subtiliter punctulato, basi medio obsolete impressiusculo, mar- sine postico utrinque levissime sinuato, angulis vix rectis; scutello late ogivali, dense subtiliter punctulato, impressiusculo ; elytris oblongis, ad humeros rotundatis, striatis, striis densissime subli- liter crenatis, intervallis alutaceis, convexiusculis; subtus alu- taceus, pedibus mediocribus, femoribus sat validis. Bélumbé (H. Perrier). + Diffère du sericans par sa coloration uniforme en dessus, sa taille plus faible, ses élytres moins fortement striées, sa tête plus rétrécie et plus roussâtre en avant, le dessous du corps d’un marron roussäire ainsi que les pattes et les antennes. — 194 — Serropalpus madecassus. Long., 10 mill. — Elongatus, postice longe attenuatus, convexus, fusco-piceus, paulo nitidulus, vage metallescens, subtiliter cinereo- pubescens, abdomine magis piceo, antennis pedibusque rufo- piceis ; capite lævi, antice attenuato, apice truncato, labro obtuse angulato, apice leviter elevato, subtiliter ruguloso ; antennis cras- siusculis, pubescentibus, articula 41° excepto; prothorace parum transverso, antice a medio angustato, margine postico utrinque late sinuato, elytrorum basin fere amplectante, dorso subtiliter dense alutaceo ; scutello minuto, subrotundato ; elytris elongalis, fere a basi postice altenuatis, apice obluse rolundatis et brevissime dehiscentibus, dorso subtiliter striatulis, striis a medio obsolescen- tibus, stria suturali impressa; subtus subtiliter alutaceus, pectoris lateribus subtilissime «trioiatis, pedibus sat elongatis, tarsis posti- cis tibiis valde longioribus, gracillimis, articulo 1° ceteris conjunc- tis longiore, penultimo integro, gracili. Environs de Suberbieville (Æ. Perrier); un seul individu. La découverte de cet insecte est intéressante, car la tribu n’est guère représentée à Madagascar. Les palpes manquent à l’unique exemplaire, mais son genre n’est pas douteux. Caspyria 1. £. Ce nouveau genre est voisin des Serropalpus, dont il diffère par le corselet en cône tronqué, le sommet de la tête assez découvert, celle-ci très inclinée en dessous et un peu prolongée jusqu’anx ban- ches antérieures, qui sont saillantes et contignës ; les yeux sont grands, assez fortement granuleux, à peine sinués, très rapprochés, à peu près contigus en avant; les palpes ne sont ni pendants, ni en scie, mais assez longs et grêles ; les antennes sont assez curieuses, de 11 articles, les 12" et 2 presque égaux, les 26, 4e el 5° bien plus courts, égaux, les 6-9 plus longs, fortement en scie, les deux der- niers allongés ; le corselet aussi large à la base que les élytres, largement lobé au milieu et un peu sinué de chaque côté, les angles postérieurs saillants en arrière et assez pointus ; les élytres sont allongées, rétrécies peu à peu en arrière ; le mesosternum est très étroit, les pattes sont grêles, le pénultième article des tarses est entier, les crochets sont simples. — 195 — Caspyria Perrieri. Long., 8 mill. — Klongata, postice attenuata, fortiter convexa, piceola, nilidula, pilis griseis adpressis vestita, subtus cum pedibus et antennis rufo-castanescens ; capite reclinato, fronte punctulata, a clypeo sulco profundo transversim separata; prothorace conico- truncato, a basi fortiter angustato, lateribus fere rectis, dorso den- sissime subtiliter asperulo-punctato, basi medio late breviter lobata, utrinque paulo sinuata et foveata, angulis posticis oblique retro- versis et acutis ; scutello ovato-oblongo, subtilissime punetulato ; elytris elongatis, post medium attenuatis, valde convexis, dense subtilissime coriaceis, utrinque costula lata parum elevata, oblique ab humero versus apicem directa ; sublus densius pubescens. Plateau de Hukaru (1. Perrier); deux individus. Le faciès de cel insecte est tout à fait celui du Scotodes annu- lalus, de Russie, surtout quand il est bien frais; dans ce cas, les élytres ont des taches dénudées disposées transversalement qui font ressortir la pubescence grise du foud. Salpingqus basalis. Long., 3 1/2 mill. — Oblongus, sat convexus, fuscus, valde niti- dus, elytris utrinque plaga magna basali rufa, suturam fere atlin- gente; capite brevi, haud producto, subtiliter dense punctulato, antice utrinque impresso, epistomate rufo, antennis fuscis, basi gracilibus et rufis, articulis 6 et 5 precedentibus crassioribus, ulti- mis 5 clavam elongatam efficientibus; prothorace vix transverso, postice angustato, lateribus integris, antice cum angulis rotundalis, dorso sat fortiter punclato, margine antico arcualo ; elytris ovalis, basi truncatis et prothoracis basi latioribus, ad humeros angulalis, postice angustatis et apice obtuse acuminalis, parum dense subtili- ter punctatis, basi et lateribus subserialim, postice fere lævibus, basi ad scutellum utrinque levissime elevatis ; pedibus rufo-testa- ceis. Bélumbé (4, Perrier). Les antennes se terminent par une massue de cinq articles, mais les deux articles qui précèdent la massue sont notablement plus gros que le reste, bien que très distincts de la massue elle-même. — 196 — Staius globulicollis. Long., 41 mill. — Elongatus, niger, nitidulus, prothorace rufo, nitido ; capite punctato, antice densius, inter antennas transversim sulcato, antennis prothoracis basin superantibus, articulis 3-10 triangularibus, apicem versus paulo latioribns, ullimo elongato. acuminato ; prothorace subgloboso, obsolete laxe punctulato, late- ribus villoso, basi subtiliter marginato ; elytris elongatis, dorso planiusculis, utrinque 7-costulatis, costulis angustis, punclulato- rugosulis, interstitiis punctis transversis dense impressis; subtus cum pedibus concolor, punctatus. Bélumbé (H. Perrier). Une seule Q qui ressemble à celle de S. miricornis ®, mais dis- tincte par le corps presque parallèle, le corselet unicolore, lisse, brillant, et les élytres à nombreuses côtes minces avec les intersti- ces fortement crénelés; les antennes sont plus courtes, mais sem- blablement conformées. Lagria asperipes. Long., 41 mill.—Oblonga, postice ampliata, sat convexa, piceola, pilis cinereo-rubiginosis vestita, vix nitidula ; subtus fusca, nilida ; capite brevi, rugoso, inter antennas transversim fortiter sulcalo, clypeo fere lævi, antennis gracilibus, prothoracis basin vix superan- tibus, apicem versus paulo crassioribus, articulo ultimo vix præce- denti longiore ; prothorace elytris fere dimidio angustiore. vix transverso, antice et postice fere æquilato, sed postice aticnuato et anlice breviter angustato, dorso subtiliter rugosulo, lateribus antice rotundatis, postice leviter sinuatis, angulis posticis reclis, anticis rotundatis; elytris ovatis, basi truncatis, ad humeros rotundato- angulatis, postice leviter ampliatis, sat dense rugosulis et punctatis, apice conjunctim obtusis; subtus subtilissime punclulata, abdomine lateribus impresso, pedibus mediocribus, subtiliter scabriusculis. Baie d’Antongil ; ma collection. Forme assez semblable à celle de la villosa, mais plus allongée et un peu plus grande; élytres couvertes de rugosilés et de ponc- tuation fines, serrées, avec des poils courts, d’un cendré sale, couchés; le corselet est court, les pattes densément mais finement couvertes d’aspérités; les épipleures sont neltement carénées en dessus, mais non à la base. — 197 — Lagria maculiventris. Long., 6 à 7 mill. — Ovato-oblonga, postice paulo ampliata, fla- vilo-teslaces, parum nitidula, subtililer pubescens ; subtus nitidior, abdomine macula fuscula, ferrum equinum simulante, plus minusve signato ; capite brevi, postice gradatim angustato, paulo rufescente, subtiliter rugosulo-punctato,antice profunde transversim impresso, oculis sat fortiter emarginatis, antennis gracilibus, apicem versus leviter crassiusculis, basin prothoracis vix superantibus, dilutiori- bus, articulis 3 ultimis piceis, apicali duobus præcedentibus con- junctis parum longiore; prothorace elytris fere dimidio angustiore, parum transverso, à basi attenuato, lateribus fere reclis, dorso dense punctato, medio linea subelevaia vage signato, angulis pos- ticis fere acutiusculis ; elytris oblongo-ovatis, basi truncatis, ad humeros rotundato-angulatis, postice paulo ampliatis, dense punc- tulatis ; pedibus mediocribus, genubus late infuscatis. Farafangana (Blucheau); ma collection. Euproclus cinerarius. Long., 2 à 2 1/2 mill. — Ressemble beaucoup au Perrieri pour la forme, mais bien plus petit, plus court, plus ramassé, la colora- tion du fond n’est pas rousse, mais noire, avec une pubescence plus fine, d’un gris un peu cendré; la têle est presque plane ainsi que le corselet, plus angulée de chaque côté de la base, le milieu est finement caréné, les antennes sont noires, plus courtes, dépassant à peine la base de la tête; la base du corselet est plus fortement angulée au milieu et les angles antérieurs sont plus marqués; les élytres sont bien plus courtes, presque parallèles. brusquement arrondies à l’extrémité ; le dessous du corps et les pattes sont cou- verts d’une pubescence encore plus fine, ce qui les fait paraitre plus foncés et assez brillants, les pattes sont assez robustes, les postérieures plus longues que les autres. Environs de Majunga (71. Perrier). Tomoderus Perrieri. Long., 2 1/2 mill.—Sat elongatus, modice convexus, flavo-fulvus, sat nitidus; capite brevi, convexo, prothorace haud argustiore, punctulato, antennis prothoracis basin superantibus, parum graci- libus, apice crassioribus, articulis penultimis transversis, ultimo pyriformi, acuminalo ; prothorace antice transverso, paulo ante — 198 — medium profunde emarginato, supra transversim fortiter sul- cato, parte basali minore, paulo angustiore ; elytris oblongis, sub- parallelis, ad humeros angulatis, post medium leviter attenuatis, dorso dense subtiliter punctulatis, basi paulo evidentius ; subtus lævis, pedibus sat brevibus, parum gracilibus. Eavirons de Suberbieville (H. Perrier). Zabriola n. ©. Ce genrese rapproche des Xanfhochroa et des Nacerdes par ses antennes dégagées des yeux, plusieurs articles tomenteux en des- sous aux tarses antérieurs et un seul éperon aux tibias antérieurs: mais les yeux sont entiers, saillants, assez gros, et l'éperon tibial est à peine distinct. La tête forme un peu museau par les mandi- bules robustes et saillantes, les palpes maxillaires sont grands, le dernier article presque triangulaire, obliquement tronqué,; le cor- selet est plus étroit que les élytres, mais pas plus étroit que la tête, à peine rétréci en arrière; les élytres sont allongées, graduellement atténuées vers l’extrémité qui est étroite, obtusément acuminée, la suture parait un peu déhiscente. Les pattes sont grêles comme les antennes; celles-ci sont distantes des yeux, atteignant le milieu du corps. Zabriola obsourifrons. Long., 6 à 7 mill. — Elongata, parum convexa, capite fusco- olivaceo, nitidulo, prothorace rufo, nitido, subtiliter fulvo-pubes- cente, elytris squalide fulvis, sat derse fulvo-pubescentibus, subtus cum antennis palpisque piceo-fusca; capite dense subtiliter punc- tulalo, antice vix producto, fronte late impressiuscula, clypeo transversim impresso, mandibulis fulvis, apice obscurioribus, labro subquadrato, nitido; antennis sat gracilibus, articuiis subæquali- bus, 20 excepto, brevi ; prothorace elytris fere dimidio angustiore, longitudine haud latiore, postice leviter angustalo, lateribus vix sinuatis, dorso subtilissime punctulato, medio utrinque impres- siusculo, basi medio striola brevi signato, subtiliter marginato; scutello dense punctulalo, fere semicirculari, cum elytrorum basi angusta fumato, elytris elongatis, a basi leviter attenuatis, basi sinualis, apice acuminatis, dorso subtilissime dense punctulatis ; subtus fuscula, pedibus squalide fulvis, femoribus fusculis. Madagascar ; ma collection. — 199 — Le faciès de cet insecte rappelle assez bien le Sisenes foveatus de Mexico. Asclera cavicollis. Long., 9 mill. — Oblonga, violascenti-fusca, opaca, prothorace rufo, nilidulo, fronte fulva ; capite nitidulo, vertice convexo, fronte utrinque impressa, oculis extus angulato-convexis, clypeo trans- versim sat fortiter impresso, labro nitido, cum palpis pigro, anten- nis pigris, Corporis medium superantibus, gracilibus, arliculo 1° ceteris haud crassiore, basi sat tenui, ceteris elongatis (2° excepto) et subæqualibus ; prothorace postice angustato, dorso utrinque late ac profunde fovealo, intervallo anguste carinalo, basi medio sul- cato, basi ipsa profunde transversim sulcata ; elytris oblongo-elon- gatis, ad humeros rotundato-angulatis, dorso obsolete costulatis, costula {* et marginali magis distinctis, extus basi longitudinaliter sulcatulis, interstiliis alutaceis ; pedibus gracilibus, tarsis crassius- culis. Eavirons de Suberbieville (Æ. Perrier). Cet insecte ressemble à l'A. indica Fairm., du nord de l’Inde, mais est bien différent par la sculpture du corselet ayant en avant deux profondes et larges fossettes séparées par un intervalle étroit, caréné ; la tête aussi est différente, les élytres sont plus noires, plus mates et légèrement carénées. Fam. ANTHRIBIDÆ, Tophoderes griseipes. Long., 24 mill. (rost. incl.). — Forme et coloration du T. mar- moreus Fairm., mais plus grand et facile à distinguer par les pattes qui ne sont pas annelées de brun et de gris, les fémurs étant d’un bruv foncé, sauf l’extrémité qui est couverte d’une fine pubes- cence d’un gris clair un peu cendré recouvrant entièrement les tibias el les tarses, sauf la partie interne du 3° article et la base du 4e, en outre les crochets sont munis intérieurement d’une dent mé- diane très petite mais bien distincte; la tête et le rostre sont cou- verts également d’un enduit pubescent gris clair très serré, le vertex a deux taches brunes plus nettes, les antennes sont semblables, mais les 7° et 8° articles ont l’extrémité très brièvement pâle ; le corselet est presque semblable à celui du marmoreus, mais la coloration — 200 — est plus sombre, les taches pâles sont plus petites et la partie an- rieure des bords latéraux est lécèrement ondulée; les élytres sont couvertes d’une fine pubescence serrée d’un gris très faiblement roussâtre, formant de nombreuses petites taches alternées avec des taches d’un brun noir, dont quelques-unes, vers la base, sont un peu tuberculées ; la suture et, de chaque côté, trois côtes un peu relevées, la 1'° couverte de petites taches alternées ; le dessous du corps est entièrement d’un brun-noir mat avec une petile tache grise sur les côtés de chacun des trois derniers segments. 5210 Madagascar (Sihora;; musée de Vienne ; un seul individu © Tophoderes griseovarius. Long., 18 mill. (rost. incl.}. — Ressemble un peu au précédent pour la forme, mais bien plus petit, d’un brun foncé, couvert d'une fine pubescence couchée, serrée, d’un gris cendré avec quelques teintes d’un cendré légèrement roussâtre et quelques taches plus grises, quelques taches brunes très clairsemées, plus nombreuses sur les côtés des élytres, une tache d’un brun velouté de chaque côté de l’écusson, se prolongeant sur la base du corselet qui est plus leinté de rounssâtre que les élytres ; le rostre est plus court, plus platavec les scrobes moins découvertes, le front est marqué d’une tache brune entre les yeux, derrière lesquels il y a une grande tacbe brune contiguë ; le corselet est un peu plus étroit que les élytres, brusquement rétréci en avant en un col court, mais les angles sont très émoussés; le dos porte en arrière trois petits reliefs oblongs, la carène antébasale est ondulée comme le bord postérieur, la marginale atteint le bord antérieur ; les élytres, plus convexes,ont la même ferme oblongo quadrangulaire, leur surface est inégale, parsemée de lubercules peu élevés, tantôt gris, tantôt bruns, presque en séries régulières, plus nombreux sur les côtés, stries effacées ; le dessous est brunâtre, le milieu de l’abdomen d’un brun roussâtre velouté, les pattes sont annelées de brun-noir et de gris, le pénultième article des larses est gris au lieu d’être noir, Fort-Dauphin (Cotia) ; ma collection. Très voisin du marmoreus Fairm., mais les élytres sont plas inégales, plus tachetées de gris, les taches grises de l'extrémité n’affectent pas une rangée transversale, — 201 — Trachycyphus 2.5. Genre voisin des Tophoderes, mais d’un faciès très différent, le corps étant court, épais, très convexe, presque gibbeux. Le rostre est peu rétréci à la base, plus court, avec les scrobes plus ova- laires ; les antennes sont semblables, mais plus courtes ; le corse- let est transversal, sa base aussi large que celle des élytres, ses côtés très arrondis en avant, sans tubercules, la carène prébasi- laire est très rapprochée de la base, presque contiguë et remonte en avant presque jusqu’à l’angle antérieur; l’écusson est ovalaire ; les élytres sont courtes, un peu arrondies aux épaules qui sont convexes ; le dessous est semblable, le mesosternum armé de deux fortes pointes {elles sont très courtes chez les Tophoderes); les pattes sont assez grandes. Ces caractères s'appliquent à la @; je n’ai vu qu’un individu de cet insecte remarquable, et encore en assez mauvais état. Trachycyphus Cottcæ. Long., 17 mill. (rost. incl.). — Breviter ovatus, crassus et valde convexus, fuscus, pube pilosula rufula vestitus, elytris tuberculis sat minutis griseo- et piceo-pubescentibus variegatis et griseo-fas- ciolatis ; rostro capite parum longiore, basi paulo angustato, apice fortiter emarginalo, labro convexo, producto, fronte et rostro im- pressiusculis, hoc lineis 3 elevatis, media longiore signato, oculis ovatis, subconvexis, antennis prothoracis basin haud attingentibus; prothorace longitudine paulo plus duplo latiore, antice valde an- gustato, utrinque biimpressiusculo, margine postico utrinque late leviter sinuato, elytrorum basin paulo amplectante, angulis acutis, carina præbasali fortiter et acute elevata, basi valde approximata ; elytris breviter ovato-subquadralis, apice sat abrupte et separalim rotundatis, dorso punctato-lineatis, punctis apice obsolescentibus, lineis externis subsulcatulis, intervallis fere planis, 3° ceteris latiore, basi utrinque paulo elevatis et extus impressis, pedibus pube cinerea annulatis, tarsis cinereis. Fort-Dauphin ; une seule ®, trouvée par M. Cotta, Lazariste, et donnée par M. l’abbé Carret. ? Quand cet insecte est frais, sa vestiture doit être assez élé- ante. — 202 — Mylascopus 2. £. Corps oblong, épais. Rostre épais, aussi large à la base que la tête, obliquement déclive à l’extrémité, nullement dilaté en avant, scrobes rostrales latérales, fovéiformes, non recouvertes. Yeux en- tiers. Antennes grêles, courtes, (Q) massue bien distincte, acumi- née, formée de trois articles assez larges. Corselet aussi large que les élytres, à peine rétréci en avant, carène prébasilaire droite, arrondie aux angles postérieurs et remontant jusqu’au bord anté- rieur. Pattes courtes, fémurs n’atteignant pas l’extrémité des ély- tres, non claviformes, 1e' article des tarses plus long que les autres réunis, dent des crochets très fine, courte, presque basilaire. La place de cet insecte est assez difficile à préciser, surtout sur une seule © ; elle semble être près des Decaphanes, mais le faciès est tres différent et la massue des antennes est bien netle et assez large ; le corps n’est pas allongé et les pattes sont courtes. Mylascopus zebrinus. Long., 5 1/2 mill. — Oblongus, subeylindricus, densissime albo- pubescens, opacus, macalis nigris variegatus, prothorace macula discoidali, postice latiore, medio fissa, et maculis 2 basaiious minu- tis, elytris utrinque macula basali obliqua, punctulo humerali, ma- cula mediana transversa communi, utrinque abbreviata, et macula anteapicali obliqua, rostro subtus et lateribus, et prosterno nigris, antennis nigris, articulis 7° apice et 8° albis, pedibus nigris, late albo annulatis; rostro antice levissime attenuato, apice emarginato, leviter impresso et striga brevissima signato ; antennis corporis me- dium vix attingentibus ; elytris ovato-oblongis, ad humeros sat an- gulatis, apice sat fortiter declivibus et separatim rotundatis; pygi- dio utrinque macula alba signato et apice emarginato. Andrangoloaka ; collection du Muséum. Batyrhinius 0. 5. Ce nouveau genre parait voisin des Apolectides et Décataphanides par son rostre court, épais, et ses scrobes découvertes, fovéiformes, situées en avant et près des yeux, sur la face latéro-supérieure du rostre ; les antennes sont très grêles, mais ne dépassent guère Île corps et leur massue est bien distincte, quoique assez étroite, le — 203 — dernier article très acuminé. Le rostre est court, rétréci entre les scrobes qui échancrent la partie supérieure; les yeux sont grands, presque ronds, distants entre eux, mais presque contigus au bord antérieur du corselet, le front est très large. Le corps est presque cylindrique, le corselet peu rétréci en avant, la carène antébasilaire arquée, le milieu s’approchant de l’écusson. [es paltes sont grêles, de longueur égale, les tlarses sont aussi longs que les tibias, les crochets qui les terminent out une petite dent médiane. Cet insecte est remarquable par son rostre court, en forme de museau arqué en dessous, el échancré de chaque côté par les fos- settes antennaires. 3 Batyrhinius latifrons. Long., 7 mill.— Oblongus, subcylindricus, fuscus, subtiliter dense pubescens, lituris albido-griseis variegatus, capite lineis 3, laterali- bus antennarum foveas circumdantibus, prothorace linea media late interrupla et utrinque maculis pluribus, scutello, utrinque macula humerali irregulari, ante medium lineolis brevibus prope suturam, post medium macula majore ad suturam adnexa et per suturam anguste ad maculam apicalem prolongata, intervallis punctis griseis sparsutis ; Capile cui rosiro arcuato, hoc ad foveas antennarias fere constriclo, brevi, apice incurvo ; antennis gracillimis, articulis 3-8 apice paulo nodulosis et magis obscuris; prothorace longitudine haud latiore, antice paulo anguslalo, carina basali arcuata, medio ad scute}lum approximatla, antice haud prolongala; scutello miputo; elytris basi truncatis, ad humeros sat angulatis, leviler strialis, su- tura el intervallis alternis parum convexiusculis, stria externis magis profundis, magis approximalis, intervallis magis elevalis ; subtus dense griseo-pubescers, pedibus fuscis, tibiis et tarsis albido late anaulatis, unguibus rufescentibus. Fénérive (Perrot) ; coll. Oberthur et la mienne. Caranistes dorsatus. Long., 6 1/2 mill. (rost. eæci.) — Ovato-oblongus, sat crassus, dorso planiusculus, picesceus, plaga magna grisea, discum protho- racis et elytrorum occupante, lateribus lobata, marginem externum haud attingente, parte apicali apicem attingente et lateribus am- pliala ; capite cum rostro similiter griseo, fronte maculis 4, rostro punctis 3 cum labro piceis, hoc brevi, lato, oculis convexis, sat — 204 — magnis, antennis setaceis, corporis medium fere superantibus, ri- ceolis, articulis 2 primis et clava sat gracili elongata piceolis; pro- thorace transverso, elytris vix angustiore, trapezoidali, antice an- gustato, carina basali recta, cum basi fere confusa, utrinque medio abbreviala et contorta, dorso basi et antice obsolete biimpresso; ely- tris fere a basi leviter attenuatis, striis 3 primis subtiliter punciu- lato-strialis, ceteris fortiter punctatis, intervallis subtiliter coriaceis, fere planis, 3, 5 et 7 paulo convexis, 3 et 4 ante medium breviter subcostatis, basi brevissime elevatis; pectore laxe punctato, abdo- mine subtiliter strigosulo-punctato, ad latera breviter sulcatulo, pedibus carneis, piceo-annulatis. Ile Maurice ; donné par M. Chabanaud. Remarquable par la teinte d'un gris faiblement ardoisé qui couvre la partie dorsale du corps, formant sur les élytres une grande tache s’élargissant aux épaules, étranglée au milieu et en arrière, avec la partie antérieure un peu déprimée. Fam. CERAMBYCIDÆ. Macrotoma costulata. Long., 27 mill. — Elongata, modice convexa, fusco-picea, nitida, elytris dilute piceolis, basi obscurioribus ; capite sat parvo, pro- thorace angustiore, parce rugoso, inter antennas leviter impresso, his fraclis, articulis primis gracilibus, parum asperatis; prothorace elytris angustiore, antice angustato, lateribus denticulatis, angulis posticis acute spinosis, anticis fere similiter dentatis, margine an- tico arcuato, dorso rugoso-punctalo, basi medio transversim con- vexiore, læviore et medio hbreviter sulcato; scutello sat lato, obtuse rotundato, concavo, lævi ; elytris subparallelis, sutura et margine anguslissime cœruleo-fuscatis, dorso utrinque late leviter trisulca- tis, intervallis levissime convexis, 3° magis distante, basi obliterato, dorso basi dense ac fortius rugoso, post medium levissime rugosulo, angulo suturali brevissime acuminato ; subtus cum pedibus picea, valde nitida, pectore fulvo=villoso; pedibus sat gracilibus, subtiliter asperulis. Grande-Comore (Humblot); ma collection. Se distingue facilement par ses élytres à côtes larges, médiocre- ment saillantes, à peu près comme chez M. lævis Coq., sa tête assez petite et ses antennes grêles. — 905 — Macrotoma rudis Fairm. Ann. Fr., 1868, 820. Long., 27 à 35 mill.. — Elongata, fere parallela, fusco-picescens, capite prothoraceque nitidis, elytris magis piceis, opacis, basi, ad suturam et marginem externum paulo obscurioribus et nitidulis ; capite carioso, inter oculos haud sulcalo, sed plagula angusta lævi signato, antennis corpore vix brevioribus, articulo 3° duobus se- quentibus conjunctis æquali, subtiliter et sat laxe asperulo, articu- lis 4-14 subtus leviter sulcatis, ultimo præcedeniti parum longiore, apice paulo attenuato; prothorace transverso, profunde carioso- punctalo, antice et basi inlervallis punctorum latioribus et politis, spatio intermedio biioveolato, lateribus param fortiter multidentatis, angulis posticis aculis, haud spinosis ; scutello lato, obtuso, opaco, margine punctato ; elyiris elongatis, basi dense puncetato-rugosis et nitidulis, ad suturam similiter sed angustius, dein dense subtiliter asperulis, margine laterali anguste nigricante et nitido, angulo su- turali vix acuio ; pectore fere Iævi, opaco, griseo-villoso, abdomine fusco, valde nitido, lævi, segmentis apice breviter strigosis, pedi- bus scabratis, femoribus subtus denticulatis. Sainte-Marie de Madagascar (Coquerel); Hukaru (1. Perrier). Parait voisin de l’asperata Wat., mais ce dernier est entièrement d’un brun foncé, très densément rugueux, les élytres sont très den- sément et finement tuberculées. Cet insecte a été décrit par moi sous le nom de rudis, qui lui avait été donné par Coquerel, mais en y joignant comme © un autre Macrotoma qui ne justifie guère ce nom et dont la description est ci-après. La © du rudis est de même forme, un peu élargie au milieu, de même taille et coloration ; le corselet est plus petit, plus court, moins fortement corrodé, les antennes sont plus petites et plus grêles, les élytres sont semblables. Nossi-Bé (Coquerel). Macrotoma Coquerelii. Long., 27 mill. — Ressemble beaucoup à M. lævis ®, mais plus large et plus épais, de même couleur ; la tête est plus ponctuée, le corselet plus large, plus convexe, fortement ponctué, fortement sillonné au milieu et impressionné de chaque côté, les bords laté- Revue d’Entomologie. — Septembre 1901. 14 — 206 — faux finement denticulés ; les angles antérieurs non saillants, les postérieurs épineux ; l’écusson concave, à peine ponctué; les élytres plus amples, moins parallèles, finement râpeuses, an lieu d’être poncluées, ayant chacune 3 côtes saillantes, la 22 effacée en avant, se rejoignant en arrière à la 1'*, puis à une 3° qui est très courte ; Pépine suturaie est aussi très courte. Nossi-Bé (Coquerel); une seule ©. Macrotoma inermis. Long., 16 à 47 mill. — Voisin de M. lævis Coq., comme lui allongé et d’un brun noir brillant, avec le corselet non sculpté et les élytres à côtes ; mais le corps est plus étroit, plus parallèle; le corselet est plus étroit, non élargi en arrière, les bords laiéraux ne sont ni dentés, ni sinués, les angles antérieurs sont peu saillants, les postérieurs plus marqués, le dos est lisse, offrant une dépression discoïdale plus profonde en arrière avec deux faibles fossettes chez le ©; l’écusson est aussi impressionné; les élytres ont la sutureet deux côtes bien marquées, parallèles, la 2° effacée à la base, une 3°, près du bord externe, n’est saillante qu'en arrière ; les inters- tices sont concaves, densément mais finement ponclués ; l'angle sutural porte une très petite dent aiguë. Sainte-Marie de Madagascar ; ma collection. Teorotrium n.£. Voisin du G. /Zsotrium à raison de la conformation des antennes, dont les 3° et 4° articles sont égaux et notablement plus courts que le 5e, le 2° est beaucoup plus petit que le 3° et le 1° est plus épais, un peu arqué; la tête avec les yeux déborde à peine le corselet, la portion inférieure est beaucoup plus grande que la supérieure, celle-ci dépasse à peine l'insertion des antennes; ces dernières sont bien plus longues que les élytres, assez robustes ; le corselet est oblong, un peu dilaté anguleusement au milieu, également rétréci en avant et en arrière, un peu inégal sur le disque, déprimé et plissé transversalement à la base: l’écusson est petit, convexe, un peu tronqué ; les élytres sont assez courtes, tronquées à la base avec les épaules à angle droil, et ne recouvrent pas complètement J’extrémité de l’abdomen; les pattes sont assez grêles, même les fémurs. oi Teorotrium brevipenne. Long., 9 mill. — Sat elongalum, modice convexum, totum testa- ceo-rufum, parum nitidum; capite lævi, inter antennas breviter striato et utrinque leviter impresso, clypeo truncato, labro declivi, sat parvo, mandibulis valicis, arcuatis, basi crassis, apice gracilio- ribus, fuscis, acutis, antennis sat validis, ab articulo 2° paulo obscu- rioribus, articulis 5-7 levissime longitudinaliter impressis ; protho- race ovatulo, medio angulatim dilatato, disco medio paulo inæ- quali; scutello minuto, polilo; elytris sat brevibus, ad humeros recte angulatis, dorso planiusculis, pilis tenuibus fusculis parum dense hirtulis, laxe punctulatis, sutura et linea discoidali vage ele- vatis, apice rotundato; pedibus parum validis, pilosis, tarsorum ar- ticulo 1° secundo longiore, 3° profunde ac anguste bilobato, ungui- bus gracilibus. Plateau de Hukaru (71. Perrier); un seul individu. Ganosomus 1. €. Ce genre ressemble beaucoup aux Zbidion d'Amérique par la coloration, le corps allongé, élégant, la tête oblongue avec les yeux plus distants du corselet, très largement échancrés en croissant, entourant la base des antennes, dont le 1°" article est plus épais ; le corselet est aussi allongé, mais à côtés parallèles, rétréci un peu à fa base, le disque avec quelques reliefs, mais sans fortes impres- sions ; l'écusson est très pelit ; les élytres sont allongées, parallèles, angulées aux épaules, déprimées sur le disque avec une côte dis- coïdale saillante, l'extrémité obtusément acuminée, ni tronquée, ni épineuse ; les pattes sont courtes, grêles, mais les fémurs sont épais, claviformes ; le dernier article des palpes est plus oblong, oblus à l’extrémité et non brusquement tronqué. Le prosternum est très étroit et sépare à peine les hanches antérieures ; il en est de même pour les intermédiaires ; le metasternum est grand, la sailiie intercoxale aiguë ; les segments abdominaux sont subégaux. Ganosormus elegans. Long., 9 mill. — Elongatus, elytris planatis, fulvus, nitidus, ely- tris dilutioribus, nitidissimis, quasi vernicatis, lineolis et punctis umbrinis oruatis, post medium macula communi fumosa signatis, prothorace similiter fusculo-areolato ; capite oblongo, convexo, — 908 — subtiliter punctulato, anlice subito declivi et rufescente, inter oculos iransversim leviler striato, tuberculis antenpariis eievatis, antennis (fractis) pallidis, ciliatis, gracilibus, articulo 1° rufescente, subtiliter punctulato,articulis 8 et & æqualibus; prothorace oblongo, parallelo, convexo, disco medio macula dilutiore et læviore rhom- boidali, umbrino marginala cum tuberculis 4 minutis, lateribus postice inæquali ; scutello fusco ; elytris fere parallelis, ad humeros angulatis, depressis, basi ad scutellum oblonge convexis, costa externa ad humeros incipiente utrinque ornatis, basi oblique sulca- tulis, basi dense, apice minus dense ac subtilius punctatis, costa plicis fuscis transversim interrupta, parte interna longitudinaliler depressa et signaturis aliquot fuscis transversim signata. Suberbieville (4. Perrier); un seul individu. Anisogaster pictipennis. Long., 11 mill.— Modice elongatus, parum convexus, rufus, niti- dus rufo-villosulus, prothorace piceolo, tuberculis griseo-sericeis ornato, elytris utrinque plagulis 2 fusculo-cœruleis fere medio orna- tis, posticis majoribus ante apicem macula minuta simili signatis; capite brevi, inæquali, palpis testaceis, antennis sat gracilibus, cor- pore longioribus, rufulis, articulo 1° piceolo, intus sat longe pilosu- lis, articulo 5° apice infuscato ; prothorace oblongo, elytris dimi- dio angustiore, medio vix ampliato, dorso valde inæquali, puritube- roso, tuberculis griseo-sericantibus ; elytris basi truncatulis, ad hu- meros angulatis, dorso medio impressiusculis, basi sat dense punc- tatis, supra humeros impressis, postice lævibus et impressis ; subtus pilosulus, pectore infuscato, pedibus sat gracilibus, femoribus clava- tis, cum libiis medio fusculo-maculatis, pilosis. Bélumbé (1. Perrier). Cette jolie espèce est remarquable par sa taille, sa coloration, son corselet couvert de tubercules à pubescence satinée et par la coloration des antennes. Anisogaster maculipennis. Long., 9 mill. — Elongatus, squalide fulvus, vix nitidulus, capite prothoraceque paulo obscurioribus, hoc medio fumato, elytris basi medio fusculo tinctis, utrinque disco ante medium macula minuta parum distincta fuscula, ante apicem macula ovata, striga suturali postice arcuata cum striga marginali fere conjunctis fuscis — 209 — ornatis, femoribus 4 posticis apice fuscis; capite cum oculis pro- thorace latiore, inter oculos stria profunda longitudinali impresso, antice transversim impresso, oculis globosis, antice valde emargi- natis, an‘ennis gracilibus, articulo 4° paulo crassiore, articulis 3-6 apice leviter piceolis; prothorace oblongo, subparallelo, medio tri- tuberoso et paulo infuscato, postice stria arcuata transversim im- presso, antice lævi ; elytris prothorace latioribus, basi truncaiis, ad humeros angulatis, fere parallelis, dorso planiusculis, basi utrinque leviter biplicatis, sat dense punctatis, punctis post me- dium obsolescentibus, utrinque extus linea paulo elevata, ab hu- mero incipiente, medio obliterata; sublus fusculus, pubescens, femoribus valde ciavatis. Environs de Suberbieville (Æ. Perrier); un seul S. Remarquable par l'allongement du corselet qui est d’égale lar- geur en avant et à la base avec les côtés à peine bisinués. Anisogaster Perrieri. Long.,7 1/2 mill.— Oblongo-elongatus,convexus, lotus rufus, mo- dice nitidus, prothorace lateribus medio utrinque puncto nigro et elytris ante apicem vittula brevi transverso-obliqua nigra signatis ; capile convexiusculo, lævi, inter antennas transversim striato, his gracilibus, corpore fere longioribus, articulo 1° sat elongato, apicem versus crassiore, 2° brevissimo, ceteris subæqgualibus; prothorace ovato, postice sat fortiler angustato et elytris angustiore, lateribus antice rotundato-ampliatis, dorso medio ovato-calloso, callo linea impressa utrinque leviler limitato, basi postice transversim im- pressa; scutello ovalo, opaco ; elytris ad humercs sat angulatis, subtiliter sublineato-punctulatis, basi convexiusculis, medio oblonge impressis et irregulariter densius punctulatis, ante apicem lævibus et apice fumatis; subtus cum pedibus concolor, segmento ventrali 1° magno, 20 apice brunneo, late sinuato et dense ciliato, femoribus sat clavatis. Environs de Suberbieville (A. Perrier); un individu. Quand l’insecte est vivant, il est d’un rouge orange qui se con- serve dans l'alcool, mais disparait rapidement quand on le retire. Ressemble à l'A. impressiusculus Fairm., de l’ile Bourbon, pour la forme et le genre de sculpture des élytres, mais la coloration est très différente, le corselet est plus arrondi sur les côtés et la ponctuation des élytres est beaucoup plus fine, — 210 — Anisogaster Coquerelii. Long., 4 mill.—Oblongus, modice convexus, fulvus, nitidus,capite summo et prothorace medio paulo picescentibus, elytris utrinque extus paulo ante medium macula pallide flavida, annulo tenui pi- ceolo circumdata ornatis, parte apicali rufo-picescente, nilidiore ; capite lævi, antice dilutiore, sutura clypeali transversim recte im- pressa, antennis gracilibus, corpore haud longioribus, dilute piceo- lis, articulis 3 ullimis vix crassioribus et obscurioribus, articulo 4° valde clavato, 4° præcedenti et sequenti breviore; prothorace oblongo, latitudine longiore, elytris angustiore, medio ampliato et magis convexo, basi angustato et transversim depresso ; elytris basi truncatis, ad humeros angulatis, subparallelis, apice vix sensim ampliatis, sat dense punctulatis, postice lævibus et magis convexis, sutura basi breviter depressa; subtus piceolo-rufescens, segmentis 2 primis elongatis, ceteris coarctatis, rufo-villosis, pedibus gracilli- mis, femoribus valde clavatis. Ile Bourbon (Coquerel); une seule Q. Ressemble au fasciolatus Fairm., du même pays, mais bien dis- tinct par les 2 taches pâles, cerclées de roux brunâtre, des élvires, qui rappellent le dessin de quelques Zbidion d'Amérique. Paralocus scutatus Fairm. Ann. Soc. Ert. Fr., 1899, 118. Cette espèce n’a été décrite que sur un seul individu de très petite taille, 10 mill., tandis que plusieurs individus retrouvés depuis à Berkéiy par M. Perrier atteignent 18 et 19 mill.; la coloration subit aussi quelques varialions. Le corselet est toujours plus ou moins couvert de pubescence fine, d’un gris plus ou moins blan- châtre, sur laquelle se détachent les trois reliefs oblongs et lisses de la base: les élytres présentent, au milieu, une teinte roussâtre plus ou moins développée, assez nettement limitée en avant par une teinte brunâtre qui se mélange, à la base, avec des macules roussâtres, le disque présente la trace d'une faible côte, presque effacée au milieu: tout le dessous du corps est couverl,ainsi que les pattes, d’une fine pubescence cendrée, parsemée de points dénudés ; les antennes sont brunes, presque glabres, les articles 3, 4, 5 très faiblement sillonnés, le scape tronqué nettement, à bords tran- chants, mais non angulés comme chez le maculicornis, Environs de Suberbieville (A. Perrier). — 211 — Chez la Q, les antennes ne sont que de moitié plus longues que le corps, plus ciliées, le corselet est plus court, à pubescence moins blanche, les élytres sont d’une coloration plus uniforme, sans teinte pâle au milieu et les pattes sont bien plus grêles. Paralocus longicollis. Long., 47 mill.—Elongatus, fuscus, indumento lutoso-fulvescenti dense vestitus, plagulis denudatis nitidis variegatus ; capite fusco- punctulato, inter antennas tantum sulcato ; antepnis corpore fere duplo longioribus, gracilibus, fusco-piceis, scapo crasso, apice minus truncato, articulis 3, 4, 5 diiutioribus, apice excepto, 3° obsolete sulcatulo et cum 4° subtiliter ciliato ; prothorace oblongo, fere parallelo, antice vix attenuato, paulo inæquali et impressius- culo, punctis grossis laxe foveolato, lateribus maculis 3 punctifor- mibus fuscis signato, medio utrinque fortius impresso: scutello basi media fusco: elytris fortiter sat dense punctatis, paulo rugo- sulis, basi fusco breviter maculatis, disco vage postice costulalis ; sublus fuscus, opaculus, pectore subtiliter Jutoso-pubescente, abdo- mine valde nitido, subtiliter dense punctulato, femoribus clavalis, tibiis basi late fuivis. Environs de Suberbieville (1. Perrier) ; un seul individu. Bien reconnaissable à son corselet allongé, presque parallèle, percé de gros points écartés, assez inégal, mais sans reliefs à la base: les antennes se rapprochent un peu de ceiles du maculicor- nis; mais, en outre de la coloration, elles sont à peine impres- sionnées. Logisticus obtusipennis. Long., 25 mill. — Ressemble extrêmement à un L. rostratus © pour le faciès et la coloration; il n’en diffère que par le corps plus court et plus large, les élytres moins atlénuées en arrière avec Pextrémité à psine tronquée, sans épines; la tête est moins étroite, moins prolongée en avant, les antennes sont d’un brun roussàtre, le 4®r article est plus épais, moins claviforme, les autres sont moins grêles ; le corselet est aussi plus large avec les saillies dorsales moins prononcées ; l’écusson est tronqué; les élytres sont à peu près semblables, mais pins courtes, moins atténuées vers l’extré- mité, l'impression oblique près de l'épaule est plus marquée; le dessous du corps est assez brillant, et les tibias, ainsi que les tarses, — 212 — sont à peine plus clairs que les fémurs, le 1°" article des tarses n’est pas sillonné en dessus. Madagascar ; une ®) due à l’obligeance de notre collègue M. Argod, qui en possède une autre. Logisticus plicicollis. Long., 13 mill.— Ressemble beaucoup à un très petit individu de L. angustalus, également d’un marron clair, mais pas plus foncé sur la tête et le corselet; ce dernier a,sur le disque, trois plis bien marqués, celui du milieu plus court, les sillons qui les séparent se réunissent en avant et sont bien marqués. les angles latéraux sont semblables, la base est un peu plus marginée ;: l’écusson est moins triangulaire, fortement arrondi à l’extrémité ; les élytres sont visi- blement et assez densément ponciuées à la base, cette ponctuation s'éteint au milieu; elles sont, en outre, hérissées de poils gris très fins, peu serrés. Plateau de Hukaru (Perrier); un seul individu. La sculpture du corselet, la ponctuation et la villosité des élytres distinguent bien cette espèce de l’angustatus, auquel elle res- semble singulièrement. Paratoxotus n.£. Tête non rétrécie en arrière. Yeux médiocrement grannlés, assez gros, échancrés. Antennes robustes, dépassant un peu les élytres, comprimées, insérées au-devant de l’échancrure des yeux, 4°° arti- cle un peu plus épais, aussi long que le 4°, le 2° très court, le 3° à peine plus court que le &°. Corselet fortement tuberculé de chaque côté. Elytres fortement angulées aux épaules. Patles assez grandes, les postérieures pas plus longues que les autres, tous les éperons des tibias fins, aigus, peu allongés, tibias postérieurs épais presque dès la base, 1°" article des tarses postérieurs pas plus long que les deux suivants réunis. Cet insecte ressemble aux Toæotus, mais en diffère notablement par les antennes plus robustes, comprimées, les yenx peu finement granulés, échancrés, le museau médiocrement saillant, presque dans l’axe de la tête, et le dernier article des palpes nullement triangulaire, oblong, un peu plus épais que le précédent, obtusé- ment tronqué à l’extrémité. Les hanches antérieures sont contiguës, très saillantes, les postérieures contiguës. — 213 — Paratoxotus Argodii n. sp. Long., 1618 mill.—Oblongus, postice leviter attenuatus, modice convexus, totus rufo-testaceus, vix nitidvlus, pube tenui sericea griseo-rufina vestitus; capile sat brevi, oculis magnis, parum dis- tantibus, extus valde convexis, antice valde emarginalis,. modice granulatis, ironte inter oculos striata, rostro sat brevi, antennis basi parum distantibus, minus griseis, compressis, articulis 5 10 apice sat acute productis, ult:mo paulo longiore, sat acuminato ; prothorace vix transverso, capite haud, elyiris valde angustiore, antice cum angulis late roiundato, dorso valde inæquali, medio antice late sat foriiter impresso et utrinque elevato, postice utrin- que conico-elevato et transversim impresso; scutello sat magno, obtusissime ogivali; elytris basi fere truncalis, ad humeros angula- lis, dein gradatiim leviler attenuatis, ante apicem angustatis, apice oblusis, dorso æqualibus, indistincte alutaceis, sutura vix apice ele- vata ; prosterno inter coxas sat angusto, postice abrupte et breviter declivi, abdomine magis griseo-pubescente, tibiis posticis crassis, intus dense breviter pilosulis, basi angustalis. Madagascar, Donné par notre collègue, M. Argod, qui a bien voulu partager avec moi, Ædeus brevicollis. Long., 5 mill. — Ressemble extrêmement à lÆ. concolor Fairm. pour la forme et la coloration; entièrement d’un fauve roux assez brillant, mais bien plus petit, avec le corselet plus large à la base, plus rétréci en avant, à ponctuation indistincte et légèrement bisi- nué à la base : la têle est plus courte en avant, l'insertion des antennes est plus rapprochée des yeux, les antennes sont de même grêles, avec les 4e, 5° et 6° articles un peu rembrunis à l’extrémité; le dernier article des palpes maxillaires est moins épais ; les élytres sont plus rétrécies de la base à l’extrémité, plus courtes, à ponc- tuation indistincte, sans impression longitudinale; enfin les fémurs sont moins épais, les tibias postérieurs plus grêles, plus longs, nul- lement arqués vers l'extrémité, qui est un peu rembrunie avec un éperon beaucoup plus fin. Plateau de Hukaru (/Z. Perrier) : 2 individus, — 214 — Dorcianus n. €. Ce nouveau genre est extrêmement voisin des /Ædeus, dont il ne diffère que par les yeux moins fortement échancrés, les antennes à 4e article un peu plus court que le 3°, le corselet fortement an- gulé sur le milieu des côtés, tuberculé au-dessus, les élytres un peu déhiscentes à l’extrémilé, qui est tronquée de même, et les fémurs non claviformes; en outre, les tibias sont droits et le 4° article des tarses est bien plus court que les suivants réunis. Dorcianus angulicollis. Long., 9 1/2 mill.—Oblongus, sat convexus, testaceo-fulvus, niti- dulus, capite, prothorace supra et abdomine fuscis, his nitidis, tibiis apice extremo tarsisque (basi excepta) infuscatis; capite an- tice parum produclo, alutaceo, antice rugosulo et subliliter strigo- sulo, tuberculis antennariis elevalis, ciypeo truncato, labro rufes- cente, pilosulo, mandibulis validis, nigris, palpis maxillaribus arti- culo ultimo sat elongalo, cylindrico, obtuse truncatulo ; antennis gracilibus, 3/4 corporis attingentibus, paulo obscurioribus, basi ex- cepta; prothorace parum transverso, elytris valde angustiore, late- ribus angulatim dilatato, dorso subtiliter purctulato, utrinque pa- rum fortiter bituberGso, basi subtiliter marginato; scutello sub- ovato, apice rotundato, fulvo ; elytris ad humeros rotundatim angu- lalis, postice vix attenualis, apice truncatis, dorso indistincte punc- tulatis, prope humeros impressis ; subtus lateribus subtiliter punc- tulalis. Andrangoloaka ; collection du Muséum. Cet insecte rappelle beaucoup la Cortodera flavimana, du Cau- case. Icariotis testacea. Long., 143 1/2 à 15 mill. — Ressemble à Z. subsuleala Fairm., mais plus grande, plus robuste et entièrement d'un roux testacé assez brillant avec une pubescence très fine, d’un gris soyeux, plus serrée sur le sommet de la têle, sur le disque du corselet et sur les côlés des élytres ; ces dernières sont moins convexes, surtout à la base, ont aussi de légères côtes, mais plus étroites, mieux mar- quées à la base, effacées dès le milieu; la tête n’est pas rembrunie en avant, le chaperon est moins déprimé, les antennes sont d’un — 215 — roux obscur avec la base plus claire; les reliefs du disque du cor- selet sont moins saillants ; l’écusson est concolore ; la pubescence soyeuse est également plus claire sur le dessous du corps; les ti- bias postérieurs sont plus élargis à l’extrémité. Plateau de Hukaru (Æ. Perrier). Icariotis nigrans. Loug., 143 mill. — Oblongo-elongata, postice attenuata, fusca, nilidula, griseo-pruinosa, humeris rufescentibus, antennis obscure rufescentibus, articulis primis obscurioribus:; capite fere lævi, fronte antice transversim profunde sulcalta, clypeo cum labro obscure rufescente, antennis gracilibus, elytris haud brevioribus, articulis 3 et 4 æqualibus, 5° vix sensim longiore; prothorace ely- tris angustiore, antice constricto, basi dilatato, subtiliter alutaceo, dorso longitudinaliter obsolete impresso et utrinque vage bielevato; scutello late ogivali, apice late rotundato, plano; elytris basi latio- ribus et planiusculis, a basi attenuatis, apicem versus convexis, alutaceis, utrinque costulis 2 lævibus, postice obliteratis; sublus minus pruinosa, metapleuris et epimeris medianis fulvo aut albido sericeis, pedibus gracilibus, piceo-rufescentibus ; © augustior, hu- meris interdum paulo rufescentibus. Plateau de Hukaru (7. Perrier). Forme de la {estacea, mais entièrement d'un brun foncé avec une fine pubescence d’un gris cendré ou un peu roussâtre ; les ély- tres sont plus planes à la base, les côtes sont plus nettes, les fé- murs intermédiaires sont à peine ou pas plus longs que les anté- rieurs et les postérieurs sont plus courts. Icariotis pruinosa. Long., 12 mill. — Ressemble beaucoup à la nigrans, mais d’un brun plus clair avec la tête et le corselet d’un roux testacé, et la pubescence soyeuse roussâtre plus serrée; le 3° article des antennes est un plus long que le 4°, au lieu d’être plus court ou égal; l’écus- son est densément soyeux et en triangle assez pointu, au lieu d’être très obtus ; les élytres sont aussi peu convexes à la base, les côtes sont les mêmes, mais l’extrémité est plus tronquée en travers ; la poitrine est plus densément soyeuse, et surtout les métapleures ; les pattes intermédiaires sont plus longues que les précédentes et les fémurs postérieurs dépassent un peu les élytres, Plateau de Hukaru (77, Perrier}, — 216 — Icariotis tenuipes. Long., 8 à 10 mill. — Sat elongala, rufa, nitidula, sericans, an- tennis totis nigris, tibiis tarsisque fuscis; capite basi transversim depresso, dense punctiulaio, clypeo paulo inæquali, apice truncato, antenuis corpore paulo Jlongioribus. arliculis 3 et 4 fere æqual‘bus, hoc quinto paulo vix breviore ; prothorace sat convexo, fere globu- lato, antice angustato et transversim sulcalulo, dorso subtiliter punctulalo, basi trausversim impresso, basi ipsa recta; scutello fere triangalari, apice valde obtuso, punctalalo, medio inipresso ; elytris oblongis, dorso deplapatis, apice paulo convexis, basi trun- calis, ad humeros angulatis,apice sat late truncalis, dorso alutaceis et vage oblique costulatis, prope scutellum similiter convexis ; pedibus elongatis, posticis præsertim, femoribus posticis elytra valde superantibus. Plateau de Hukaru (Perrier). Ressemble extrêmement à Jcariofis russa, mais les yeux, le corselet sont bien différents et les élytres ressemblent à celles des Artelida ; elles sont plus déprimées que celles des autres Zcario- tis, la tête est aussi plus prolongée en avant, moins verticale et les antennes sont moins rapprochées des yeux, enfin les pattes sont plus longues et plus grêles. Icariotis limbipennis. Long., 7 à 19 mill.— Sat elongata, fusco-nigra, subtiliter cinereo- puberula, vix nitidula, elytris dilute fulvis, sutura et vitta margi- nali, cum præcedenti apice conjuncla, anguste fusco-nigris ; capite subtiliter punctato, fronte media subcostata, a clypeo profunde transversim separata, illo cum labro producto, nitido, sat fortiter punctato, paipis ferrugineis, antennis gracilibus, corpore longiori- bus, piceis, articulis 7, 8 et 9 apice breviler acute angulatis; pro- thorace ovatulo, lateribus medio oblusissime angulato, dorso valde convexo et obtuse bielevato, antice angustliore et sat fortiter trans- versim depresso; scutello apice obiuso, densissime griseo-pubes- cente selytris basi latis et planatis, ad humeros angulaiis, dein an- gustatis, apicem versus leviler convexis, dorso alutaceis, sulura tenuiter elevata; sublus sat nitida, griseo-sericans, pedibus elon- galis, sat validis, femoribus sat crassis, tibiis posticis apice latio- ribus, tarsis vix longioribus. Plateau de Hukaru (1. Perrier). Ressemble assez au Toxotus insilivus, du Caucase. — A1 — Icariotis basipennis. Long., 6 à 7 mill. — Ressemble à scapularis Pasc. pour la forme générale et la coloration ; d’un brun noir presque mat, très finement pubescent, avec une tache humérale rousse, s’élendant parfois vers l’écusson ; mais les élylres sont parallèles, à peine atténuées en arrière, plus largement tronquées ; le corselet est uniformément convexe, plus court, brièvement rétréci en avant; l’écusson est impressionné; les antennes sont grêles, aussi lon- gues que le corps, d’un roux brunâtre, plus foncées vers la base ; le dessous est faiblement soyeux ; les pattes sont de taille ordi- naire, assez grèles, moins longues et moins robustes que chez sca- putaris ; chez les C', les tibias intermdiaires ont, à l’extrémité interne, deux forts éperons à angle droit, l’un au-dessus de l’autre, et les tibias postérieurs terminés en dedaus par un éperon robuste, ailongé obliquement: les fémurs postérieurs sont tout à fait iner- mes; chez la O, les élytres sont moins atlénuées en arrière et les pattes sans armature. Pas de tache humérale, pattes d’un brun rougeûtre. (Var. uni- color). Plaleau de Hukaru (H. Perrier). Lepturasta n.£. Ce nouveau genre est extrêmement voisin des /cartotis ; il en diffère par un corps moins massif, la tête plus étroite, plus prolon- gée en avant et moins convexe, avec l'insertion des antennes plus distante des yeux et plus rapprochée enir’elles, avec les calus an- tennaires plus relevés; le sillon clypéal est effacé, remplacé par une impression transversale assez faible, les yeux sont plus ronds et saillants, plus rapprochés du corselet; îe corselet, plus étroit, est plus atténué en avant et plus fortement étranglé; les élytres sont plus déprimées surle dos, surtout à la base, sans traces de côtes, mais ayant une dépression oblique partant de l'épaule, leur extrémité est plus largement tronquée ; les pattes sont plus longues et plus grêles, le dernier arlicle des tarses est fortemént angulé, presque denté en dessous; les hanches antérieures sont aussi à peine séparées par le prosternum, le mesosternum est un peu plus étroit, non échancré. Lepturasta russa. Long., 10 mill. — Ressemble à J. {estacea, mais bien plus petite et plus svelte, d’un roux plus jaunâtre, également pubescente, avec — 218 — les pattes brunes, sauf les Libias et les antennes dont les articles, sauf les deux premiers, sont brunâtres avec la base rousse; la tête est plus étroite et un peu plus prolongée en avant; le labre est d’un brun brillant, les 3° et 4° articles des antennes sont égaux et un peu plus courts que le 5° ; le corselet est semblable : les élytres sont plus étroites et plus atténuées en arrière, marquées aussi d’une impression lorgitudinale assez faible, qui détermine une sorte de côte large, peu convexe, peu marquée; le dessous porte les mêmes taches de pubescence soyeuse, mais plus jaunâtre; les pattes sont plus courtes. Bélumbé (1. Perrier) ; un seul individu. Ressembie extrêmement à Jeariotis lenuipes, mais s’en distingue facilement par ses yeux non saillants, ses élytres plus convexes, ayant de légères côtes, et ses pattes plus courtes. Myiodola distincta. Long., 11 mill.— Forme et coloration de la M. PerrieriFairm, mais plus grande, avec le corselet plus long, légèrement mais assez longuement sinué sur les côtés avant la base; il est en grande partie dénudé, d’un brun noir avec une bande médiane et le tour couvert d’une pubescence jaune, moins soufrée, et deux petites taches discoïdales jaunes ; les élytres sont d'un roussâtre plus tendre, avec une étroite bordure noire qui remonte jusqu'aux épaules; le des- sous du corps est d’un brun noir, avec une grande tache sur les mélapleures et quatre taches de chaque côté de l’abdomen d’une pubescence d’un fauve pâle ; les pattes sont plus robustes et les fémurs postérieurs armés en dessous de deux épines courtes. Plateau de Hukaru (77. Perrier). Myiodola maculosa. Long., 7 mill. — Oblonga, nigra, nitida, elytris fulvo-silaceis, ütrinque maculis 3 nigris ornatis, 1* humerali, 2* paulo ante me- dium externa, 3* apicali, prothorace lateribus paulo albido-pnbes- cente et macula minuta simili in baseos medio signato, scutello niveo-pubescente, basi utrinque paulo nigro, pectore et abdomine utrinque niveo late plagiatis, hoc medio similiter maculalo, anten- nis pedibusque nigris, femoribus (genubus exceptis) rufis ; capite sat subliliter dense rugoso, fronte medio breviter carinulata, clypeo — 219 — nitidiore, labro obscure ferrugineo: oculis magnis, antennis cor- poris medium parum superantibus; prothorace valde convexo, sat fortiter laxe punctato, capite haud angusliore; elytris planatis, corporis medium vix Superantibus, a basi postice anguslalis, sed non lamellalis, fere triangularibus, seriatim grosse punctatis, extus subcostatis , femoribus sat latis, inermibus. Plateau de Hukaru (7/1. Perrier) ; un seul individu. Cette espèce et la suivante sont remarquables par la forme trian- gulaire des élytres, qui sont bien plus courtes que l’abdomen et se rétrécissent sans former une étroite lame comme chez les précé- dentes. Myiodola brachyptera. Long., 5 mill. — Forme de la précédente, mais plus petite, noire, peu brillante, avec les élytres et les fémurs d’un roussâtre fauve brillant, le corselet ayant un peu de pubescence blanche sur les côtés et une tache de même couleur au milieu de la base, s’allon- geant presque en ligne ; la surface est convexe, couverte de points ocellés très serrés qui la rendent un peu ruguleuse; l’écusson est blanc avec deux petites taches noires à la base; les élytres ont la même forme, mais sont moins courles, quoique dépassant à peine le milieu de l'abdomen, leur surface est un peu plus convexe, uni- colore, avec une ponclualion assez forte à la base, vers la suture, plus faible et plus écartée vers l’extrémitlé ; la tête est densément ponctuée, les antennes s’épaississent après le 5° article et dépassent à peine la base du corselet; les fémurs postérieurs sont armés en dessous, vers l’extrémité, d’une forte épine, tandis que chez l’espèce précédente, les fémurs postérieurs sont simplement angulés au milieu, en dessous. Même localité. Echaristha n. g. Genre de Lepturide très voisin des Tomobrachyta, dont il dif- fère par le corselet arrondi sur les côtés et à la base avec les an- gles postérieurs très déclives, obtus, nullement élargis, les élytres plus parallèles, non élargies aux épaules, leur extrémité à peine tronquée, arrondie en dehors, la tête plus courte en avant des an- tennes, les yeux plus petits, à peine sinués, les antennes plus — 220 — robustes, n’atteignant pas non plus l’extrémité des élytres, le 9e article aussi long que la moitié du 3°, l’écusson plus large, forte- ment arrondi à l’extrémité, les fémurs robustes, les postérieurs atteignant l’extrémité des élytres. E. pictipennis. Long., 6 mill. — Oblongus, crassus, dorso planiusculus, rufes- cens, subopacus, Supra lenuiter griseo-pubescens, prothorace fusco, dense pubescente, vitiula angusta cinerea basali et sublaterali ornato, elytris rufis, disco ante medium macula et lateribus utrin- que macula simili nigra Ornatis, parte apicali nigra, ad suturam basi divisa, macula discoidali albida signata; antennis et pedibus nigris, his sat dense griseo-pubescentibus ; capite dense subliliter rugosulo-punctato ; prothorace convexo, similiter puuctato ; elytris basi truncatis, ad humeros angulatis, subtiliter sat dense asperulis. Eavirons de Suberbieville (4. Perrier). Derbidia 0. c. Ce nouveau genre est voisin des Chelidones par son corps ailon- gé, ses pattes et antennes longues et grêles, sa tête aussi large que le corselet et même plus large avec les yeux ; mais le corselet est bien plus court, normal; les antennes dépassent le corps, elles sont insérées de même au bord interne des yeux, qui sont assez grands, peu convexes, fortement échancrés par celle inser- tion, leurs articles sont subégaux, sauf les derniers, qui sont un peu plus courts, et le 3° qui est à peine plus court que le 5°; les élytres sont allongées, fortement angulées aux épaules, très faible- ment sinuées au milieu des côtés et un peu convexes à l'extrémité qui est arrondie; les pattes sont longues, grêles, plus filiformes pour les fémurs, les antérieures de moitié plus courtes que les in- termédiaires, les hanches antérieures sont aussi à peines éparées, et le mesosternum est large, les tarses postérieurs ont le 127 article plus long que les autres réunis. Derbidia perelegans. Elongatata, subparallela, parum convexa, nigra, prothorace et elytrorum dimidia parte basali rufis, sericeis, illo antice late et medio anguste denudato, scutello et vitta brevi fere mediana, paulo obli- o MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisation pour 1901. MM. Carpentier, à Amiens. — Desbrochers des Loges, à Tours. — Dubois, à Versailles. — Polle de Viermes, à Pontoise. — Melichar, à Wien. — Deroude, au Havre. — Sainte-Claire-Deville, à Nice. Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n’ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1901, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l’envoi de la Revue. Les Tomes I à XIX de la Zievue (1882-1900) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 40 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de G fr. chacun. . Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1901. No 4 (Echange). - ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1901. N° 6 (Echange). COLÉOPTÈRES Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro- phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie) Un envoie des listes d'échange et de vente promptement et franco aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestinimungs-Tabellen d2r euwropæischen:Coleopteren, — Abonnement à la « Wiener Eñtomologische Zeitung. » e A VENDRE D'OCCASION Un exemplaire complet du Tome premier ; | DE LA : FAUNE GALLO-RHÉNANE Par M. A. FAUVEL. Prier eva fr: Ce volume étant épuisé depuis longtemps, l’auteur prie les personnes qui en disposeraient de bien vouloir l'en informer. ' Il en est toujours acquéreur. D' A. PUTON. CATALOGUE DES HÉMIPTÈRES (HÉTÉROPTÈRES, CICADINES ET PSYLLIDES) DE LA FAUNE PALÉARCTIQUE. 4° Edition. Édition ordinaire, fran6os 5272 Rs SA ADEE Id: ;suûr une colonne franco er A DA D.fr. 207 Joindre un mandat-poste à la demande. res EN VENTE AU BUREAU DE LA /evue : CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ, CAUCASI & ARMENIE ROSSICÆ AucroriBus D' L. v. Heyoen, E. Rerrrer Er J. Weiss Cette 4e édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglbauer Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l’ouvrage original et de la monographie où chaque "espèce est décrite, ainsi que ses diverses patries. Elle contient 420 RE Édition ordinaire sur 2 colonnes, f”anco..... "ss... A2fr. 75 A Edition sur une colonne (catalogue- -étiqueltes où Memento) 5 PGO SATA ER Res NA ARS 0 DS SAONE PRES 49:25 Joindre un mandat-poste à la demande REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE. PAR LA Société Française d'Entomologie ss. AY LBERT FAUVEL TOME XX. — 1901. — No 10. (12 numéros par an) CAEN TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 4901 pre. Sommaire du n° 10 (1901). # Matériaux pour la faune coléoptérique de la région malgache (119 note) (suite), par L. Fairmaire......... re 19291-42936 Etudes sur les Muscides de France (3° partie) (suite), par PPandellés st FR er NES POS LE Lt RO Pa MAP 9 VU (Ce travail est publié avec une pagination spéciale). MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÈTÉ {Chaque insecté communiqué doit porter sa localité précise) MM. A. Fauvel, à Caen (Staphylinides exotiques). Bourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lycides).- Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André,-à Gray (lormicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). R. Martin, au Blanc (Nevroptères d'Europe, surtout Odonates). R. P. Belon, àLyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Paris (Chrysidides;. È M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et cirea- Anthicides et Ptinides du globe). : A. Carret, aux Chartreux, Lyon (Coléoptères, surtout Carabides- d'Europe). < G. Breddin, à Halle-sur-Saale (Hémiptères exotiques). Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides au globe). Dr O.-M. Reuter, à Helsingfors (Hémiptères-Hétéroptères paléure— tiques ; Podurides). G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé-. miptères aquatiques; Locustides). Nota. — MM. les Sociélaires qui voudraient faire partie du Comik sont priés d’en informer le rédacteur de la Revue. — 221 — qua niveis, pectore rufo, epimeris et metapleuris niveis, prosterno antice late argenteo-sericeo ; capite brevi, antice truncato, lateribus paulo marginato, sat dense punctalo, palpis maxillaribus apice paulo latioribus et oblique truneatis, palpis labialibus sat late triangulari- bus; antennis articulis 3 primis piceis, ceteris rufescentibus, apice infuscatis, ultimo immaculato ; prothorace elytris parum angustiore, latitudine paulo longiore, ante basin vix ampliato, antice fere paral- lelo, basi breviler angustato el utrinque striga nivea signato; scu- tello niveo ; elytris disco longitudinaliler impressis et ante apicem latius, subtiliter asperulis, medio fortius, extus subcostatis, apice denudatis, fortius ac densius asperatis ; abdomine infuscato, nitido, segmentis apice late albo-pubescentibus, pedibus fusco-cœrules- ceutibus, femoribus basi rufis. Plateau de Hukaru (A. Perrier). Apharsatus multicostatus. Long., 20 mill. — Elongalus, brunneus, opacus, pilis brevibus adpressis sat dense vestilus, prothorace maculis plurimis ferru- gineo-pilosulis convexis, elytris ferrugineo-pilosulis, ante medium interstitiis nigro-fasciatis, post medium et apice signaturis minori- bus linearibus parce fasciolaltis, costis vix maculatis ; capite pro- thorace haud latiore, subtiliter rugosulo, subtiliter parum dense ferrugineo-pilosuloe, inter oculos concavo, oculis infra majoribus, convexis, antennis corpore longioribus, sublilissime ferrugineis, ciliatis, subliliter rugosulis ; prothorace basi constricto et fortiter transversim impresso, antice haud angustato et utrinque impresso, lateribus haud sensim ampliatis, utrinque spina brevi medio arma- tis, dorso plagulis elevatis ferrugineis utrinque signato: elytris parallelis, ad humeros sat angulatis, postice levissime attenuatis, sutura et utrinque costis 4 elevatis, 3% basi obsolela, 4? fere iute- gra ; sublus piceus, subtiliter cinereo-pubescens, pectore medio et femorum basi paulo rufescentibus. Plateau de Hukaru (1. Perrier); un seul individu. Plus robuste que l'A. fallaciosus Fairm., en diffère par le cor- selet ayant des tubercules oblongs, les élytres à quatre côtes, lécusson peu arrondi à l'extrémité et le mesosternum nul entre les hanches ; les antennes sont bien plus finement ruguleuses. Revue d'Entomologie. — Octobre 1901. 15 — 222 — Eucilmus n.c. Caput exsertum, antice verticale, oculi distantes, convexi, lenue granulati, palpi maxillares elongati,crassi, articulo ullimo oblongo, apice obtuso. Antennæ corpore © haud, © duplo longiores singu- lares, articulis 1, 3, & et 5 crassis, dense velutino-pilosulis, ceteris gracilibus. Prothorax subquadratus, capite haud, elytris fere dimi- dio angustiore, lateribus medio angulatus. Elytra elongata, basi truncata, ad humeros angulata, utrinque tricostata. Coxæ anticæ conico-elevatæ, contiguæ, acetabulis clausis, intermediæ oblongæ, vix separalæ, acetabulis extus angulatis, processus intercoxalis ogi- valis. Pedes graciles, modice elongati, femoribus apicem versus haud incrassalis. Ce genre a une certaine ressemblance avec les Listroplerus par ses membres grêles, les élytres carénées, le corselet angulé sur les côtés ; mais les antennes sont très différentes, ayant les premiers articles épais, veloutés, sauf le 29 qui est très court, les 1°" et 3° presque en cône renversé, le 4° à peine, celui-ci notablement plus lorg, les autres grêles et nus. Les hanches antérieures sont aussi différentes, grandes, saillantes, contiguës, les intermédiaires à peine séparées, les pattes grêles, assez courtes, les fémurs poslé- rieurs sont loin d'atteindre l’extrémité des élytres. Eucilmus insignicornis. Long., 9 à 13 mill.— Sat elongatus, subparallelus, fusco-nigrans, fere opacus, sublus nitidior et piceo mixlus, capite cupreo-velutino, anlice rufo, inter antennas nigro, prothorace villa media cupreo- velutina, postice constricla, antennarum articulis primis nigro- velutinis, 6° et 7° basi pallidis, fronte media dilutiore; prothorace subquadrato, lateribus medio fortiter angulato, dorso inæquali, antice transversim fortiter impresso; elytris sat elongalis, apice obtusis et exlus valde rotundatis, utrinque costis 3 sat crassis, 1 apice paulo breviore,sutura tenuiter elevata,interstitiis con£avis, alutaceis ; pedibus sat gracilibus; C' minor, elytris magis parallelis, antennis corpore duplo longioribus, articulis primis modice incras- salis, @® major, elytris postice levissime amplialis, antennis Corpore haud longioribus, basi magis crassis. Andrangoloaka ; coll, du Muséum et Argod. — 993 — Clitopus cœlestinus. Long., 15 mill. — Oblongus, cœruleus, parum nitidus, subtus paulo nitidior, abdomine magis cyaneo, antennis piceis, articulo 4° cyaneo, pedibus #4 anticis rufis, posterioribus cyaneis, femorum basi rufa; capite subtiliter dense punctato-rugosulo, inter oculos transversim sulcato, inter antennas transversim elevato, antennis crassiusculis, corpore vix longioribus, articulo 1° apice extus acuto ; prothorace transverso, elytris angustiore, ante medium angulatim dilatato, dorso sat subtiliter dense asperato,antice medio tenuius,an- tice subtiliter transversim multistriatulo, basi medio foveola lrans- versa Signato; scutello aculo, basi transversim elevato et cyaneo, parce punctato; elytris paulo elongatis, postice leviter attenuatis et dehiscentibus, subtiliter alulaceis, basi paulo coriaceis; pros- lerno antice plicatulo, pectore subtiliter rugoso, pedibus posticis elongatis, tibiis compressis et longitudipaliter impressis, tarsis rufis. Environs de Suberbieville (ZZ. Perrier), Ressemble au L. semiopacus Fairm., mais bien plus petit, avec les antennes et les pattes plus minces, le corselet plus angulé laté- ralement, la coloration bien plus claire, tous les tarses roux et les tibias postérieurs non arqués. Nethinius semirufus. Long., 11 1/2 mill. — Elongatus, parum convexus, capite pro: thoraceque rufis, nilidis, elytris fusco-indigaceis, vix nitidulis, subtus fuscus, nitidus ; capite medio lævi, antice parce punctulato, basi transversim impresso ; antennis gracillimis, Corpore mullo longioribus, fusco-piceis, opacis, articulo 14° elongato, uitide, longe claviformi, basi gracili ; prothorace latitudine haud longiore, medio lateribus obluse et late angulato-dilatato, ante marginem anticum constricto, dorso grosse et sat dense punctato, lateribus Iæviore, medio late carinulato, lævi, et utrinque leviter ac longitudinaliter depresso : scutello fusco, opaco, medio impressiusculo, apice valde obluso; elytris elongatis, parallelis, planiusculis, ad humeros an- gulatis, dense sat fortiter punctatis, sutura et utrinque lineis 2 paulo elevatis ; sublus punctatus, abdomine minus nitido, lateribus impresso, pedibus sat magnis, tibiis tarsisque lutosis, femoribus fuscis, nitidis. Flateau de Hukaru ({. Perrier); un seul individu. — 224 — Forme et coloration de AN. ruficeps Fairm., mais bien plus grand avec la tèle plus large. les yeux plus écartés ; le corselet est bien plus fortement ponciué avec les côtés plus angulés et une carène médiane large et lisse, et les élytres ont des lignes plus relevées, les pattes postérieures sont plus longues. Nethinius gracilior. Long., 7 1/2 mill. — Elongatus, tenuis, capite prothoraceque fere nigris, illc nitido, hoc vage cœrulescente, elytris fusco-cœru- leis, hauï nitidis ; capile sat brevi, basi transversim sulcato, fronte antice rugosula, clypeo et labro dilute flavo fulvis, antennis gra- cillimis, corpore duplo longioribus, fulvis, scapo excepto fusco- nigro, nilido; prothorace sat brevi, lateribus obtuse dilatato, dorso dense punctato, linea media lævi, elevala, basi et antice transver- sim impresso ; elytris elongatis, fere parallelis, dense punctalis, sutura paulo elevata, utrinque lineis 2 vix elevalis ; pedibus graci- libus, flavo-rufis, genubus et tibiis 4 anticis apice paulo infuscalis, femoribus posticis fuscis, basi breviter flavo-fulvis, Plateau de Hukaru (H. Perrier). Ressemble assez aux petits individus de AN. dimidialipes, mais . beaucoup plus petit, plus étroit, avec les élytres à peine plus larges à la base et le corselet très obtusément angulé sur les côtés avec une ligne médiane lisse, élevée. Liropteridius fuscipleuris Fairm. Ann. Soc. Ent. Belg , 1896, 370. La description de cet insecte a été faite sur un individu unique, en fort mauvais état, sans localité précise; je viens d’en recevoir un autre, ©, recueilli par M. Perrier aux environs de Suberbie- ville, qui me permet de compléter la description. Il est plus grand, 15 mill., de même forme et de même coloration, un peu plus épais, la ponctuation plus distincte; les antennes sont beaucoup plus lon- gues que le corps, un peu épaisses à la base, mais filiformes dans la dernière moitié, le 3° article est légèrement sillonné; les pattes sont plus longues; l'abdomen, au lieu d’être rétréci au milieu, est atténué depuis la base et notablement plus court. Cet insecte est remarquable par ses élytres longues, atténuées depuis la base et acuminées. — 9225 — Eumimetes bioculatus Fairm. Soc. Entom. Belg., 1889, C. R., XLVI. La description de l'E. albisparsus Gah., Ann. Mag. Nat. Hist., 1890, 464, s'’adaple parfaitement au même insecte. Opepharus verticalis. Long., 17 à 19 mill, — Oblongus, convexus, fuscus, indumento cinerascente dense vestilus, capite vertice maculis 2 nigro-veluti- nis signato, prothorace basi vage biobscurato, elytris lateribus ante medium, post medium utrinque macula sat magna denudata et ante apicem macula minore denudata signalis, signaturis aliquot fuscis intermixtis; capite medio interdum dilutiore, inter antennas sat late sulcato, fronte rugosula, labro nigricante; antennis validiuscu- lis, corpore paulo brevioribus, articulo 4° crasso, apice truncato, ceteris apice breviter griseis, 3° duobus sequentibus conjunctis fere æquali ; prothorace transverso, elytris angustiore, lateribus medio dilatatis et acute spinosis, dorso rugosis et medio utrinque trans- versim plicatulis : elytris ad humeros angulatis, basi fortiter punc- tatis, utrinque breviter plicatulis et fusco-velutino signatis, dein sat fortiter parum dense punctatis et longitudinaliter vage bicostulatis, sutura postice anguste elevata ; sublus fortiter punctala, magis grisea, pedibus plus minusve fu:co-maculalis. Environs de Suberbieville (Æ. Perrier). Je rattache cet insecte au G. Opepharus, nom qu’on est forcé d'adopter pour une ligne et demie de description! Mais il présente des différences assez notables pour la dimension des antennes et la proportion des parties sternales. Auxa tenuis. Long., 4 à 4 1/2 mill.—Ressemble extrêmement à l’A. Alluaudi Fairm., mais beaucoup plus petite et presque plus étroite; la colo- ralion est la même, seulement la grande tache du corselet est en- tière, plus courte, celle des élytres est placée plus vers le milieu, entière, élargie sur les côtés, la partie basilaire est finement et régulièrement ponctuée, sans trace d’une bande de plus gros points au milieu, ni de côtes longitudinales; les antennes et les pattes — 226 — sont plus roussâtres, le 3° article des premières est un peu moins long que les deux suivants réunis. Bélumbé (A. Perrier). Olenecamptus madecassus. Long., 16 mill. — Elongatus, subparallelus, modice convexus, fusco-piceus, indumento cervino dense vestitus, in capile protho- raceque dilutius, elytris utrinque trimaculatis, macula 1* subba- sali, postscutellari, per suluram ab altera anguste separata. ma- jore, rufescente, ceteris 2 minoribus, albidis, 4° externa ante,9* fere discoidali post medium, his tribus piceo anguslissime annulalis : subtus griseus, prothoracis pleuris, capilis genis, fronte, facie et labro magis albidis, hoc basi utrinque profunde foveato, antennis nudis, piceis, corpore duplo longioribus, subtiliter granulosis, arti- culo 1° crasso, albido-vestito ; prothorace latitudine fere duplo longiore, lateribus parallelis, dorso transversim obsolete plicatulo, basi transversim fortiter sulcato, margine basali leviter arcuato, angulis paulo retroversis, parte basali denudata et utrinque ma- cula minuta albida signata ; elytris oblongis, a basi levissime atte- nuatis, apice separatim obtusis, subtiliter rugosulo punctulatis, basi evideutius, parte apicali plaga cinerascente, extus prolongata signata ; pedibus fuscis, subtiliter albido-pruinosis, anticis longio- ribus. Madagascar : ma collection. Ressemble assez su laclteoquttatus Fairm., de l'ile Duke of York, mais la coloration est plus foncée, les élytres sont plus Icn- gues, moins acuminées, les deux premières taches sont séparées. le corselet est plus long, plus parallèle et l’écusson n’est pas blanc. Praonetha nivipicta. Long., 43 mill.— Oblouga, crassa, picea, nitida, indumento rubi- ginoso maculalim vestita, prothorace medio guttis niveis seriatis et utrinque gutla nivea ornalo, elytris ante medium punctis aliquot : et utrinque macula majore, post medium maculis majoribus et ante apicem maculis minoribus obliquatis niveis, punctulis niveis spar- sutis; capite valde rugoso, paulo plicatulo, punctulis atomariis albidis sparsulo, antennis validis, elytrorum medium paulo supe- rantibus, articulis a 3° apice angustissime albidis; prothorace vix — 227 — transverso, elytris sat angustiore, antice angustato, dorso grosse punctato-rugo:o, lateribus antice paulo angulatis; scutello trans- verso, medio fusco; elytris ad humeros angulatis, apice oblique truncatis, angulo externo paulo producto, sat fortiter lineato- punctatis, intervallis latis et irregulariter punctatis, basi rugoso- punctata: subtus densius rubiginoso vestita, pectore lateribus punctato, abdomine punctulis piveis biseriatis ornato, pedibus bre- vibus, validis, tarsis latis. Environs de Suberbieville (H. Perrier); ua individu. Ressemble assez à P. biangulala Fairm., de Mayotte, mais plus grande, pius robuste, à coloration très différente et à antennes bien plus épaisses. Cœdomæa vagepicta. Long., 13 mill. — Oblonga, parallela, convexa, picea, nitidula, elytris utrinque plaga marginali ante medium et plagula parva ante apicem albido-farinosis, vage determinatis ; capite lato, paulo inæquali, sat fortiter laxe punctato, medio albido-farinoso, et antice macula sat minula rufo-tomentosa signato, antennis sat gra- cilibus, articulo 1° excepto, articulis 3-10 basi breviter fulvis ; pro- thorace subquadrato, grosse punctato-rugoso, linea media longitu- dinali rugoso-elevata, et utrinque granulis 2 signato ; elytris elon- gatis, parallelis, punctis mediocribus parum dense impressis, sulu- ram et latera versus majoribus, basi utrinque cristula obtusa bre- viter signatis, humeris elevatis ; subtus sat lævis, subtiliter cinereo- pubesceus, metapleuris dense punctatis; pedibus brevibus, sat validis. Plateau de Hukaru (71. Perrier). Ressemble à C. lactaria Fairm., mais plus étroite, plus paral- lèle et différemment colorée ; les tubercules antennifères sont trè peu saillants. Cœdomæa séemiluctuosa. Long., 13 mill. — Ressemble beaucoup à C. Zactaria Fairm., mais plus étroite, couverte d'une fine pubescence d'un gris cendré, laissant à la base des élytres une partie un peu dénudée, sur les côtés au milieu une tache oblongue un peu plus nette, et à l’extré- mité une teinte dénudée ; la couleur du fond est d’un rougeâtre de — 228 — poix assez clair; la tête est plus étroite que le corselet, ruguleuse, parsemée d'assez gros points, sillonnée au milieu, mais moins pro- fondement en avant et sans lache rousse au milieu: le corselet est presque carré, irrégulièrement ruguleux et parsemé d’assez gros points, le relief longitudinal médian est peu marqué; l'écusson est couvert, de chaque côte, par une pubescence blanchâtre ; les élytres sont plus allongées, plus semblables à celles de €. longula Fairm., elles sont assez ponciuées, moins tronquées obliquement à l’ex- trémité que chez lactaria, leur vesliture est aussi beaucoup plus fine et moins serrée, et les taches sont bien moins tranchées ; le dessous du corps est assez ponclué et couvert d’une fine pubes- cence assez serrée d’un gris cendré. Environs de Suberbieville (Æ. Perrier). Cœdomæa apicepicta. Long., 8 1/2 mill.— Oblonga, subparallela, convexa, picea, indu- mento cinereo dense vestita, Opaca, rubiginoso mixta, elytris ma- cula piceola paulo post medium sita, transversa, intus angustata, suturam fere atlingente el macula apicali simili sed dilutiore, spatio intermedio pallidius cinereo; capite medio fortiter sulcato, utrinque piceolo subvillalo, antennis gracilibus, corpore haud lon- gioribus, maculosis, articulo 1° crasso; prothorace subquadrato, vix transverso, paulo inæquali, subliliter ruguloso, elytris angus- tiore et postice leviter altenuato, angulis posticis acutiusculis ; scu- tello brevi, medio sulcato; elytris oblongis, fere parallelis, basi truncatis, ad humeros angulatis, apice subtruncato rotundatis, punctulato-rugulosis, basi paulo fortius, leviter convexis et paulo oblique impressiusculis; parte reflexa basi magis canescente ; subtus cum peiibus similiter colorata. Suberbieville (A. Perrier). Voisine de la C. rufina Fairm., mais plus petite, moins allongée, moins convexe, avec la tête moins large, les élytres plus courtes et la coloration différente. Cœdomæa niviscutata. Long., 9 mill. — Ressemble beaucoup à la rufina, mais couverte d’un enduit moins rougeâtre, plus cendré, avec l’écusson d’un blanc de neige et une pelite tache de même couleur préscutellaire, — 229 — plus nette et plus courte que chez rufina ; les élytres sont un peu moins parallèles, légèrement altéauées postérieurement, elles sont plus fortement ponctuées à la base, mais moins sur le reste, et les nervures sont plus marquées, leur extrémité est obtusément tron- quée, sans petite dent saillante; elles n’ont pas de pubescence blanche autour de l’écusson et ont une tache obscure dénudée, vers le milieu, avec quelques squamules blanches aux épaules: le cor- seiet a les côtés moins droils, un peu arqués en avant, sa ponclua- tion est plus grosse et plus écartée ; les antennes sont semblables, ayant aussi un petit anneau blanc à la base des 5-11 articles der- niers: les pattes sont annelées de pubescence brune et blanche. Diégo-Suarez; trouvé et communiqué par M. Alluaud. Ancylistes distinctus. Long., 6 mill.—Ressemble beaucoup à l'A. bicuspis,mème taille, coloration presque semblable ; mais le 16" article des antennes est plus fortement arqué vers l’extrémité qui est inerme, le dessous est densément cilié, le 4° article n’est pas blanc, le corselet est plus finement striolé, les élytres ont au milieu une bande transver- sale de poils roussâtres, un peu interrompue à la suture, bordée en arrière par une étroite ligne blanche, la partie apicale des ély- tres couverte de poils peu serrés d’un roussâtre obscur; les tuber- cules de la base sont épais, coniques, terminés par une très petile pointe un peu arquée ; l’écusson n’est pas blanc et les lignes ponc- tuées de la base sont plus fines, plus régulières. Environs de Suberbieville (1. Perrier). Trachyliopus 1. g. Ce nouveau genre me paraît rentrer dans les Acanthocérides, bier que son faciès soit plutôt celui de quelques Hebecerus aus- traliens. Il diffère des Liopus par un corps trapu, les antennes ciliées, mais faiblement, à 1°" article court, épais, tronqué, le cor- selet armé d’une épine aiguë avant le milieu des côtés, qui sont un peu dilatés, les élytres carénées assez nettement sur les côtés, convexes ; le prosternum est large entre les hanches, tron- qué, le mesosternum étroit, la saillie intercoxale en triangle aigu, les pattes sont assez courtes, les fémurs claviformes, — 230 — Trachyliopus annulicornis. Long., 8 mill. — Oblongo-ovatus, sat forliter convexus, piceus, nitidulus, pube squamuloso-grisea, lateribus densiore, veslitus, punctis aut maculis minulis denudatis sparsutus; capile punctato, inter antennas transversim elevato, antice declivi, Summo densius squamuloso, antennis corpore vix longioribus, gracilibus, articulo 1° excepto crasso, 3° et 49 leviter arcuatis, 3° sequenti vix longiore: rufo-piceis, articulis 9-10 basi breviter albido-annulatis: prothorace transverso, elytris angustiore, antice et poslice æqualiter parum angustato, utrinque spina acula armato, dorso inæqualiter punctato, basi transversim impressionibus plurimis signalo; scutello lato, obtuse triangulari, griseo; elytris parum elongatis, ad humeros angulatis, a medio leviter ampliatis, apice conjunctim rotundatis, sat fortiter punctatis, sutura elevata, utrinque costulis 2 vage in- dicatis, brevibus; subtus densius pubescens, maculis minulis denu- datis variegatus, pedibus magis piceis, maculis griseis sparsutis. Environs de Suberbieville (/Z. Perrier); un individu. Lamia jaculus Gyll. lle de France. Syn. Ins. Append., 1, 3, 162. Je crois qu’il faut ranger près des Liopus cet insecte, dont Gyl- lenhal dit: Magnitudino et facies L. atomaria Fabr. Depressa, grisea, thorace submutico, elytris planis griseo-albidis, fascia pos- tica inæquali nigra, pedibus posticis longissimis. Ce dernier caractère rendrait l’insecte facile à reconnaître. Pseudocentrus n. £. Ce genre, voisin des Eæxocentrus, en diffère par le prothorax armé d'une petite épine au milieu des côtés, les antennes assez densément ciliées, ayant leur 1°" article allongé, presque cylindri- que, rétréci tout à fait à la base, atteignant le milieu du corselet, à peine tronqué à lextrémité ; le corps, outre la puhescence, est hérissé d’assez longs poils; les paltes sont assez courtes, robustes, les fémurs épais, fortement claviformes; les femelles ne paraissent pas avoir de tarière; la tête ne déborde pas le corselet. Les Exocentrus madecassus, reticulalus et elegans Fairm. rentrent dans ce nouveau genre. — 9231 — Pseudocentrus lineellus. Long., 5 mill. — Ressemble beauconp au madecassus pour la tailie et la coloration, mais la sculpture des élytres est différente ; au lieu d’une ponctuation irrégulière, les élytres ont des lignes ou plutôt des bandes étroites ponctuées régulières, dont les intervalles forment des bandes de pubescence blanchâtre, serrée, interrompues de distance en distance par de petites lignes transversales d'un brun de poix et par une grande tache de même couleur presque au milieu en dehors, l’extrémité des élytres est colorée de même, un peu aussi la base de la suture. Le reste est semblable, seulement les épines latérales du corselet sont un peu plus courtes, plus aiguëês, un peu arquées en arrière. Eavirons de Suberbieville (/71. Perrier). Tephrolamia 0. £g. Tête assez concave entre les tubercules antennifères, front à peu près équilatéral, yeux assez rapprochés supérieurement, la partie inférieure aussi large que haute: antennes nues, dépassant nota- blement les élytres ©, à peine plus longues ©. 1° article claviforme, atteignant seulement le milieu du corselet, celui-ci transversal, renflé sur les côtés au milieu, rétréci ea avant et vers la base avec deux fortes impressions transversales. Elytres oblongues, un peu déprimées sur le dos, débordant largement le corselet, sans crêtes basilaires, mais ayant des plis obliques avec des tubercules, plus des granules sur les côtés qui sont vaguement carénés. Mesoster- num étroit, atténué en arrière, dilaté en avant, saillie prosternale plus étroite, séparant à peine les hanches, 5° segment ventral largement triangulaire, largement tronqué C', obtusément arrondi QE pattes médiocres, assez grêles, 1°! article des tarses postérieurs plus court que les deux suivants réunis ; © sans tarière. Ce nouveau genre paraît voisin des Leiopus, dont il diffère par les élytres plus larges, déprimées, le corselel non denté sur les côtés, qui sont seulement renflés, la saillie intercoxale moins aiguë et le 1°" article des tarses postérieurs plus court. Ce der- nier caractère rapprocherait cet insecte des ÆExocentrus et des Isse, mais les autres caractères l’en éloignent. Tephrolamia borbonica. Long., 10 à 14 mill. — Oblonga, dorseo planiuscula, piceola, — 232 — paulo nitidula, indumento ccr\iro Juloso vestita, tuberculis et gra- pulis piceis, fere velutinis sparsuta ; capite medio longitudinaliter concavo, antennis ferrugineis, arliculis primis obseurioribus; pro- thorace transverso, elytris dimidio angustiore, antice paulo quam basi angustiore, lateribus medio leviter amguloso-dilatatis, dorso antice utrinque late impresso, medio obtuse bituberoso, basi sat inæquali et transversim impresso; elytris oblongis, post medium altenuatis, ad humeros angulosis, dorso impressiusculis et punctis sat grossis inordinate cribratis, his a medio postice minoribus, basi ad scutellum infuscatis et utrinque cristula brevi signatis, Jateribus granulosis, disco medio tuberculis 2 oblique dispositis, postice similiter tuberculis 2 magis obliquatis et spatium apicale pallilius ncludente, margine externo dense breviter ciliato; subtus nitidior, iabdomine lævi, nitido, segmentis apice pallidis, pectore pubescente, pedibus concoloribus. © major, antennis corpore dimidio longiori- bus ; Q multo minor, aptennis brevioribus. i lle Bourbon (Raffray). Fam. CHRYSOMELID Æ. Cropalatus n. g. Ce nouveau genre me paraît voisin des Rhæbus, dont il se rap- proche par sa forme étroite, ses antennes atteigrant au moins la moitié des élytres, grossissant légèrement vers l’extrémilé sans former une massue distincte, le corselet plus étroit que les élytres, celles-ci oblongues, un peu angulées aux épaules: l'abdomen est plat, les deux premiers segments sont soudés et font la moilié de l'abdomen ; la saillie intercoxale large, obtuse, les hanches anté- rieures sont contiguës, les intermédiaires peu écartées, les posté- rieures très écartées ; les quatre pattes antérieures sont ordinaires, mais les postérieures sont plus grandes et leurs fémurs très épais, un peu arqués, garnis en dedans de poils roussâtres assez longs et assez serrés, leurs tibias sont garnis de poils semblables, mais plus courts, les tarses sont grêles et s’atténuent vers l’extrémité. Les Rhæbus ont une tête bien différente formant un museau court qui ne se retrouve pas ici, et les cuisses postérieures sont autrement renflées chez l'insecte russe. Cropalatus Perrieri. Long., 2 1/2 mill. — Oblongus, sat fortiter convexus, fusco- — 233 — piceus, nitidus, subtiliter griseo-pubescens, elytris castaneis; capite prothorace haud angustiore, hoc vix transverso, lateribus fere parallelis, antice sat fortiter et breviter arcuatis, dense punctulaio, medio transversim obsolete impresso, ad latera fortius, disco medio obsolete longitadinaliter subsulcatulo, basi recta, angulis rectis ; scutello minuto, truncatulo ; elytris oblongo-ovatis, prothorace parum latioribus, medio levissime ampliatis, postice attenuatis, dense punctatis, densius pilosellis, regione scutellari impressa et utrinque paulo convexiuscula, dorso ante medium transversim le- vissime impresso ; pedibus cum antennis rufescentibus, femoribus magis piceis, pedibus posticis majoribus et validioribus, femoribus crassatis, subtus dense rufo-pilosis, tibiis minus pilosis. Madagascar (Raffray); ma collection. Donacilla Fairm. Ann. Soc. Ent. Fr., 1901, 127. Un avis amical de M. le Professeur Berg me signale que ce nom est préoccupé par Lamark en 1818; je le remplace par DONACIASTA. Aniaropsis 10.6. Ce genre est voisin des Crioceris, dont il se rapproche par le corselet simple sur les côtés, les hanches antérieures contiguës et les crochets des tarses libres à la base. La tête est large, aplatie en devant, avec les yeux très écartés, assez grands, peu convexes, les antennes insérées au-devant des yeux, assez épaisses, ne devant guère dépasser la base des élytres, le 7° article n’atteignant pas la base du corselet, le 1°" court, assez gros, le 2° plus court, le 3° plus long, comme les suivants, le dernier article des palpes triangulaire, tronqué, le col très court ; le corselet court, pas plus étroit que ia tête, mais bien plus étroit que les élytres, non marginé ni angulé sur les côtés, l’écusson assez grand, presque en demi- cercle; les élytres oblongo-ovalaires, tronquées à la base, non élargies en arrière, non striées ; les pattes assez robustes, les crochets larsiens petits, grêles, libres, mais appendiculés à la base. L’insecte unique sur lequel est fondé ce genre ressemble davan- lage à une Galérucide, mais sa place est auprès des Crioceris, — 234 — Aniaropsis latifrons. Long., 5 mill. — Oblongo-ovalus, sat convexus, totus rufo-tes- taceus, geaubus, tibiarum basi antennisque (basi excepta) infus- catis ; capite lato, dense punctato, inter oculos late impresso, declivi, clypeo convexo, cum labro dilutiore et subtilius punctato ; prothorace sat brevi, transverso, capite vix, elytris valde angus- tiore, lateribus vix et æqualiter arcuato, haud marginato, dorso densissime parum subtiliter punctato, angulis obtusis, margine postico recto; scutello fere semirotundo, dense punctulato; elytris oblongo-ovatis, basi truncatis, ad humeros paulo angulatim rotun- datis, dorso dense fortius ruguloso-punctatis, subtiliter fulvo-pu- bescentibus, sutura haud elevala, ad humeros impressis: subtus dense subtiliter puuctalus, pedibus sat validis, femoribus leviter clavatis, sat crassis, larsis sat gracilibus, articulo penultimo cor- dato, vix bilobo, ultimo gracili, unguibus minutis, intus basi ap- pendiculatis. Suberbieville (H. Perrier). Hemydacne unicolor. Long., 3 à 5 mill. —Oblongus, convexus, iotus fulvus, nitidulus, immaculalus, antennis apice vix fumatis:; capite prothorace haud angustiore, lævi, oculis globosis, nigris, clypeo antice late sinuato, autennis basi distantibus, fere sub oculos insertis, gracilibus, pro: thoracis basin paulo superantibus ; prothorace elytris angustiore, postice sat fortiter angustato, lateribus basi sinuatis, dorso con- vexo, punclulato, basi subtiliter marginata, angulis paulo exsertis: elytris oblongis, ad humeros angulato-rotundalis, fortiter slrialo- punctatis, subcrenatis, intervallis convexis, fere costatis, lævibus, apice angustioribus et paulo magis elevatis ; subtus fere Iævis, pec- tore lateribus punctato. : En\irons de Suberbieville (H. Perrier). Le G. Hemycdane Jac. (Proc. Zoot. Soc. Lond., 1897, 24%) se rapproche des Orsodacna, mais le corps est plus court, les an- tennes bien plus grêles sont insérées tout près des yeux, les élytres bien plus courtes sont fortement striées, l’écusson est ovalaire, les hanches antérieures sont un peu séparées, les tibias postérieurs sont munis d’une dent antéapicale et le 1° article des tarses est presque aussi long que les deux suivants réunis. Le type du genre, H. maculicollis Jac. (Z. c., pl. XVIL, fig. 3}, est noir en dessous, — 235 — testacé en dessus ainsi que les pattes, la tête présente une tache et le corselet deux taches noires, la suture des élytres est noire ainsi que le bord latéral qui n’est pas visible en dessus. Diego-Suarez. Chlamys Perrieri. Long., 7 mill. — Subquadrata, antice angustata, piceo, indu- mento rufo-rubiginose dense vestita, opaca, prothorace disco piceo- rufo biplagiato, elytris tuberculis piceolis et pallidis variegatis; sublus cum pygidio et pedibus unicolor rufo-rubiginosa ; prothorace antice angustato, disco valde elevato et paulo compresso, medio leviter canaliculato, margine postico medio valde lobato, emargi- nato, bidenticulato, lateribus paulo impressis ; sculello transverso, postice truncalo, antice leviter tridenticulato; elyiris quadratis, antice valde lobatis, ad humeros paulo inflalo-dilatatis, dein late- ribus fortiter sinuatis, dorso plurituberculatis, utrinque tuberculis 2 majoribus prope suturam silis, 1° fere medio majore, piceo, 2° postico minore, pallido, disco et apice paulo umbrinis; pygidio subtiliter asperulo, medio tuberoso ; sublus sat deuse subtiliter aspe- rula, abdomine apice foveolato. Environs de Suberbieville (1. Perrier). Cette découverte et celle de l’espèce suivante sont fort intéres- santes, Car à ma connaissance il n’y a encore qu’une espèce de Chlamys décrite comme africaine, C. Bohemanni Lac.; elle n’a que 3 mill. de longueur et, sous ce rapport, se rapprocherait de la suivante, mais elle est noire avec les paites fauves, sauf les larses. Chlamys rubiginosa. Long., 2 à 2 1/2 mill.— Ovata, valde convexa, piceola, subopaca, tubercuiis et plicis rufo-rubiginosis dense instructa ; capile rufes- cente, inæquali, impressionibus piceolis; prothorace transverso, antice anguslato, medio gibboso-elevato et utrinque oblique sul- cato, sulci basi versus scutellum directis, dorso fortiter rugoso, margine poslico medio lobalo, lobo apice sinuato, subbidentato, utrinque fortiter sinuato, angulis fere rectis; scutello brevi, trans- verso, apice obsolete triangulato ; elytris brevibus, subquadratis, grosse tuberosis, basi fortiter et inæqualiter plicatis, plica inter- dum dilutiore, ante declivitatem posticam tuberculo magis pros ducto utrinque signatlis, tuberculorum interstitiis sat dense rugo- — 236 — sulis, sulura paulo elevata; pygidio subtiliter rugosulo, leviter foveolato ; subtus rugosula, picea, pedibus rubiginosis, abdomine lateribus rufescente. Environs de Suberbieville (4. Perrier). Ressemble à un petit Cryplocephalus couvert d’un enduit roux et de tubercules. Cryptocephalus dilutipes. Long., 2 à 3 mill. — Ovalus, valde convexus, niger, nitidulus, in elytris obscure cœærulescens, subtus ater, opaculus, subtiliter pubescens, pedibus fulvis; capite punctato, oculis summo sat ap- proximalis, ore antennisque fulvis, his filiformibus, articulis 6 ulti- mis infuscatis; prothorace a basi antice attenuato, subtiliter dense punctulato, basi fere strigosulo, margine postico medio truncato- lobato; scutello minore, angustulo, planiusculo, fere lævi, trunca- tulo; elytris postice parum attenuatis, dense sai subtiliter punctato- rugosis, utrinque nervulis 3 vel 4 leviter elevatis; pygidio dense punetato, apice rufo-villoso ; subtus densissime punctulatus, subti- liter cinereo-pubescens. Environs de Suberbieville (H. Perrier). Distinct par sa petite taille, la sculpture des élytres et la peti- tesse de l'écusson. Cryptocephalus flavocyaneus. Long., 5 mill. — Ressemble beaucoup à l’argyropleurus Fairm,, mais un peu plus petit avec les élytres plus courtes, d’un bleu azuré, à reflets violacés, tandis que la tête et le corselet sant d’un beau roux ; la tête esl finement et densément ponctuée, un peu déprimée et plus lisse au milieu, le labre est convexe, d’un noir brillant, les antennes sont brunes avec la base roussâtre et grêies: le corselel est très lisse, le bord postérieur forme également au milieu un lobe, mais plus saillant, plus convexe, nullement denticulé ; l’écusson est roussâtre avec une impression transversale; les élytres sont fortement reborcées à la base, un peu moins fortement impression- nées aux épaules, les stries sont plus nettes, quoique peu profondes, et plus finement ponctuées, les intervalles plus unis ; le dessous avec le pygidium, est d’un brun noirâtre, finement et densément ponclué, avec une pubescence d’un gris soyeux, la base des fémurs antérieurs avec les hanches est rousse. Bélumbé (I. Perrier). MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisahion pour 1901. MM. Royer, à Neuilly. — Xambeu, à Ria. — Fauconnet, à Autun. — . Bedel, à Paris. — Ph. Grouvelle, à Paris. — Bleuse, à Rennes, Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n’ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1901, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l'envoi de la Revue. ._ LesTomes I à XIX de la Revue (1882-1900) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 40 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au prix de 6 fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1901. Nos 4 à 7 (Echange). ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ÉENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1901. Nes 6 à 10 (Echange). COLÉOPTÈRES Provenant principalement de la faune européenne et des pays hmitro- phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie) \ Un envoie des listes d'échange et de vente promptement et franco aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestimmungs-Tabellen der europæischen Çoleopteren, : — Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » ÈE Vient de paraître CATALOGUE DES COLEOPTÈRES i DE LA FAUNE GALILO-RHÉNANE Par Ap. WARNIER. Prix: France: dre ï Etranger: 3.50 | //4nc0 Envoi contre mandat adressé à M. F. Micuaup, libraire-éditeur, 19, rue du Cadran-Saint-Pierre, -ou à l’auteur : 8, rue des Templiers, à Reims. D' A. PUTON. CATALOGUE DES HÉMIPTÈRES (HÉTÉROPTÈRES, CICADINES ET PSYLLIDES) DE LA FAUNE PALÉARCTIQUE. : 4° Edition. ÉEONOPINaAILE;E frANCOSI ee ra Cu PME frs 40 IR Sur une colonne Mrs sat SN De Dee 2 0 Joindre un mandat-poste à la demande. EN VENTE AU BUREAU DE LA /vevute : _CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ, CAUCASI & ARMENLE ROSSICE AucrortBus D' L. v. Ileyoen, E. Rerrrer Er J. Weise Cette 4e édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglbauer Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l'ouvrage original et de la monographie où chaque espèce est décrite, ainsi que ses diverses patries. Elle contient 420 pages. NE TE , _ Édition ordinaire sur 2 colonnes, franco......... EE TEE A 42fr. 75 Edition sur une colonne (catalogue-étiquettes ou memento) * FAARÈD pie ND à Tasba da Tes VO Me ar TU ane sas es » ee TRES Joindre un mandat-poste à la demande Fer) AO TL REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XX. — 1901. — No 11. (12 numéros par an) CAEN TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 1901 Sommaire du n° 11 (1901). Matériaux pour la faune coléoptérique de la région malgache (119 note) (fin), par L. Fairmaire......... STE R RS re Les Thanasimus gallo-rhénans, par M, bic..... s SES se Acanthoglossa n.sp. de Tunisie, par À. Fauvel...,...,.... 250 Sterculia fulgens et ignea, par lemêmé.:.........,.. 251 Geostiba nouvelle d'Algérie, par le même.......,:.... FRS DO Phaleria nouvelle de France, par le même......... Se Ibid. Additions et rectifications au Cataloque des Hémiptères àu DPuton%°6d./parn Es bernois ri rent ee uone PÉPAIUR 02 TO MES NN CE Anse nee MIN TS Le ones HS D Liste des Membres &äe la Société (1901)..... RAR Re PT LV Tables décennales alphabétiques ({1892-1901L1............... I MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIËTÉ (Chaque insecle communiqué doit porter sa localilé précise) MM. À. l'auvel, à Caen (Staphylinides exotiques). Bourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Malacodermes, surtout Lycides)- Finot, à Fontainebleau (Orthoptères d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (lormicides et Mutiilides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). R. Martin, au Blanc (Nevropléres d'Europe, surtout Odonates}. R. P. Belon, àLyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Paris (Chrysidides). M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et circa- Anthicides et Ptinides du globe). ; A. Carret, aux Chartreux, Lyon (Coléoptères, surtout Carabides d'Europe). G. Breddin, à Halle-sur-Saale (Hémiptères exotiques). .Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). Dr Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides au globe). D: O.-M. Reuter, à Helsingfors (Hémiptères-Héléroptères paléarc— tiques ; Podurides). | G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à Wimbledon, Surrey-Angleterre (Hé- miptères aquatiques; Locustides). : Nota. — MM. les Sociélaires qui voudraient faire partie du Comité sont priés d’en informer le rédacteur de la Æievue. — 2317 — Le bord marginal est à peine sensiblement sinué, de sorte que le lobe subhuméral est peu marqué, tandis que la sinuation est très forte chez l’argyropleurus. Cryptocephalus oculicoliis. Long., 4 mill.—Ovatus, convexus, poslice haud atlenuatus, fusco- niger, nitidus, capite prothoraceque rufis, hoc disco nigro-bimacu- lato, elytris lineola submarginali rufa, apice maculatim dilatata, et lineola epipleurari similiter colorata, post medium obliterata orna- tis ; Capite subtiliter punctato, inter oculos striola impresso, clypeo antice transversim et angulatim impresso, fere emarginato, antennis basi sat approxitmatis, filiformibus, basi rufis ; prothorace polito, elytris paulo latiore, margine postico late bisinuato, angulis retro- productis, elytrorum basin paulo amplectantibus, medio haud lobato ; scutello sat jato, fere truncato, æquali; elytris brevibus, apice abrupte rotundatis, dorso haud siriatis, sed subtilissime sat dense punctulatis et vage punctalo-lineolatis : pygidio rufo, macula basali triangulari signato, dense punctulalo, medio obtuse tubercu- lato ; prosterno pedibusque rufis ; abdomine lateribus rufo-margi- nato; femoribus basi fuscis. Bélumbé (77. Perrier); un seul individu. Remarquable par sa forme courte, sa coloration et la sculpture des élytres. Par la coloration générale ressemble un peu au ster- nadis, mais plus petit, bien plus court, avec le bord postérieur du corselet non lobé au milieu et les élytres non striées. Cryptocephalus argyropleurus. Long., 6 1/2 mill. — Oblongus, valde convexus, subparallelus, cæruleus, pnitidus, capite fere fuscul!o-cœruleo, prothorace rufo, pectore et densius metapleuris argenteo pubescentibus ; capite fere piano, subtilissime asperulo, medio transversim impressiusculo; oculis sai magnis, supra distantibus; prothorace parum trans- verso, a basi anlice attenuato, subconico, lævissimo, margine pos- tico utrinque late sinuato, medio leviter produclo et bidenticulato, angulis posticis acutis; scutello obliquo, fusco, basi transversim sulcato ; elytris parallelis, postice haud altenuatis, punctato-linea- is, lineis suturam et latera versus paulo subsulcatis, apice oblite- Revue d’Entomologie. — Novembre 1901. 16 — 258 — ratis; subtus cum pedibus obscurior, subtiliter dense asperulo- punctatus, pygidio fortiter punctalo. Environs de Suberbieville (27. Perrier) ; un individu. Ressemble au crenulicollis Fairm. pour la coloration, mais un peu plus grand, plus étroit, plus parallèle, avec la tête unie, sans profonde impression, le corselet plus conique, sans taches, avec le bord postérieur non crénelé, à peine lobé au milieu, les élytres d’un bieu non azuré, parallèles, plus longues, à lignes ponctuées, non striées. Cryptocephalus sulcostriatus. Long., 4 1/2 mill. —Ovatus, valde convexus, rufus, nilidissimus ; capite convexiusculo, inter oculos obsolete foveolato, his sat dis- tantibus, sutura ciypeali arcualim impressa, antenunis apice fus- cis; prothorace polilo, antice arcualim angustalo, marsine postico late sat breviler truncalo-lobalo; scutello obliquo, Iævi, truncato ; elytris sulcato striatis, striis forliter crenatis, basi intus obliquis, intervallis coslalis, sat angustis, lævibus ; pygidio punctato ; pectore lateribus albido-sericeo, melasterno et abdominis basi paulo obscu- rioribus, abdomine sat contracto; pedibus sat validis, tibiis apice paulo latioribus, tarsis fuscis. Euvirons de Suberbieviile (A. Perrier). Ressemble assez au semicribrosus Fairm., mais plus pelit, plus étroit, d’un roux plus intense et distinct surtout par les siries des élytres qui forment des sillons très fortement crénelés avec des intervalles relevés en côles assez étroites ; en outre le lobe basi- laire du corselet est moins prononcé, sans fosselte de chaque côlé. La descriplion du costipennis Duv. lui conviendrait bien, mais elle indique la couleur comme rouge avec l’extrémilé des tibias el des tarses noire, le corselet pointilié avec le lobe médian limité de chaque côté par une impression et les interstries comme subcosti- formes. Cryptocephalus callinotus. Long., 3 mi!l.— Ovalis, postice vix attenuatus, modice convexus, flavo-rufus, nilidus, labro, prothoracis maculis 2 discoidalibus ely- trisque nigris, his vitla marginali sat lala, apice paulo latiore et dorso utrinque plaga ovali prope suturam flavo-rufis ; capite punc- 20e tulato, inter antennas stria transversa signalo, antennis apice fus- cis; prothorace amplo, elytris haud angustiore, magis convexo, dorso lævi, margine postico medio obluse arcuato, angulis posticis “elytrorum basio amplectantibus; scutello ogivali, minus elevato ; elytris sat subtiliter lineato-punctatis, punctis basi evidentioribus, apice obsoletis, stria suturali sat impressa; abdomine fusco, nilido, apice cum pygidio fulvo, pectore pedibusque flavo-rufis. Environs de Suberbieville (1. Perrier); un seul individu. Les yeux sont étroits et assez écartés. Cryptocephalus minusculus. Long., 2 imill. — Ovatus, convexus, rufo-castaneus, nitidus, flavo-diluto variesalus, prothorace marsine anlico auguste el ma- culis 2 posticis rotundalis, elyiris fasciis 3 transversis, ad sutu- rain interruptis, 1“ basali, ante humeruin abbreviata, 2* {ere me- diana, marginein externuim altingente el Versus hurnerum prolon- gala, 3% anteapicali, paulo dilacerala; Capile brevi, oculis trans- versis, valde approximnatis, fortiter emarginatis ; prothorace trans- verso, lrapezoidali, antice levilter auguslalo, laleribus fere rectis, dorso dense rugosulo-punclalo, basi subuliter marginata, utrinque levissime sinuala; scutello antice declivi, piceo; elytris fortiter siriatis, Striis viX punclulatis, inlervallis Convexiusculis, lævibus ; pygidio punclulato, ante apicem transversin lmpresso; sublus vix punctulalus, pectore piceolo, pedibus dilute flavis, tarsis latius- culis. Bélumbé ({. Perrier) ; un seul individu. Ressemble assez au C. Perrieri Fairm., mais le dessin est trè différent, les yeux sont plus transversaux, plus rapprochés, le corselet a les côtés plus droits et est densément rugueux. Trichostola grandis. Long,, 4 à 5 milll — Ressemble extrêmement à 1. Perrieri, même forme, mêmes coloration et vestiture, en diffère par la taille un peu plus forte, la villosité plus serrée, ne laissant pas de pe- tites taches dénudées, les épaules seules convexes et lisses, le bord antérieur du corselet légèrement arqué, l’écusson plus grand, plus carré, les élytres ayant en arrière d’étroites bandes vaguement dé- — 240 — nudées, les fémurs inermes, les tibias antérieurs moins droits, moins striés. Environs de Suberbieville (1. Perrier). Serait-ce la O du T. Perrieri ? Trichostola rugulosa. Long., 3 mill. — Ressemble à 7. striatipennis Jac., mais plus grande, d’un vert métallique un peu bleuâtre, à villosité d’un fauve pâle assez dense, les antennes brunes el les pattes d'un roux tes- tacé ; le dessous du corps est brun, pubescent,les métapleures sont couvertes d'une pubescence blanchâtre serrée ; la tête el le corselet sont fortement el densément ponciués, ce dernier finement ru- gueux, les élyires sont également rugueuses, mais moins finement, plus poucluées, un peu relevées de chaque côlé de l’écusson avec les stries à peine distinctes, un peu plus vers l’extrémité,les épaules sont convexes ; la base du corselet n'est nullement bisinuée. lle Bourbon; ma collection. Scotosus 1. £. Ce nouveau genre se distingue de la majorité des Eumolpides par les crochets tarsiens simples, comme chez les Spilopyra, dont 11 se rapproche par le faciès qui rappelle assez les Chrysomela el l’épistome confondu avec le front. La tête est assez grosse, le cha- peron et le labre sant à peine sinués en avant, Îles yeux entiers, le dernier article des palpes maxillaires assez grêle et acuminé ; les anteunes sont filiformes à la base, sauf le 1°" article qui est assez gros, le 3° est notablement plus long que le suivant, les cinq der- uiers sont assez élargis, mais nOn transversaux el n’atteiguent pas le milieu du corps; le corselet est plus étroit que les élytres, rétréci en avant, finement Imarginé sur les cotés, un peu lobe au milieu de la base; les elytres sont assez courtes, un peu angulées et relevées aux épaules; le prosternum est large, tronqué à la base; les fe- murs sont claviformes, mutiques, tous les Uibias un peu échancres à l’extrémilé externe, les pattes antérieures à peine plus longues que les autres. Scotosus Perrieri. Long., 9 à 11 mill. — Breviter ovalis, valde convexus, fusco-cya- nescens, paulo nitidulus, sublus cum pedibus nigricans, nilidus ; = capite sat dense punctato, inter oculos puncto majore signeto, clypeo antice rugosulo; prothorace transverso, sat brevi, elytri- angustiore, a basi antice arcuatim angustato, margine laterali subs tiliter marginato, margine postico bisinuato, medio breviter lobato, tenuiter marginato, angulis acutiusculis ; sceutello subquadrato, apice late rotundato, basi paulo punctato;: elytris subquadratis, pos- tice late rotundatis, ad humeros rotundato-angulatis et sat fortiter impressis, dense subtiliter punctulatis, humeris lævibus, stria sulu- rali vix distinguenda ; sublus fere lævis, abdomine subtiliter punc- tulato, femorihus clavatis, politis, tibiis sulcatis, punctatis, tarsis latis, articulo 3° valde bilobato, unguibus integris. Bélumbé (11. Perrier). Lymidus n. 5. Ce nouveau genre parait assez voisinduG. Casmena par soncorps oblong, ses fémurs armés en dessous d’une forte épine, ses pattes assez longues avec les crochets larsiens bifides, mais avec la divi- sion interne plus courte et ses antennes grêles, assez longues ; il en diffère par la tête non dégagée, les yeux un peu échancrés, assez gros, le dernier article des palpes maxillaires acuminé, le 1 arti- cle des antennes médiocrement épais, le corselet à angles non den- tiformes, rétréci en avant depuis la base, les élytres à lignes de points, non striées, glabres, le prosternum déprimé en avant, un peu rétréci entre les hanches, presque tronqué à la base: les pattes postérieures sont plus longues que les autres, les tibias élargis vers l'extrémité qui est fortement sillonnée en dehors, les intermédiaires moins fortement, les tarses sont assez longs, ayant aussi le 1 article moins long que les deux suivants réu- nis. C’est une forme intéressante et qui paraît spéciale à l’île Bour- bon, où elle à été trouvée, il y a longtemps, par notre ami Co- querel. Lymidus Coquerelii. Long., 9 mill. — Oblongo ovatus, convexus, æneo-plumbeus, nitidus, glaber; capite punctato, fere rugosulo, inter oculos sulco transversali el stria longitudinali brevi impresso, clypeo antice levissime sinuato, labro ferrugineo, emarginato, palpis cum an- tennarum basi rufo-ferrugineis, his gracilibus, articulo {° oblongo, Lee modice crasso, 3° sequenti parum breviore ; prothorace transverso, sat brevi, elytris angustiore, valde convexo, antice fortiter angus- tato, lateribus arcuatis, dorso subtiliter parum dense punctulato, angulis anticis deflexis, valde obtusis, basi sat fortiter marginata, medio latius, angulis posticis rectis; scutello subquadrato, apice valde rotundato, plano, lævi; elytris ovatis, basi fere truncatis, ad humeros paulo elevatis et impressis, apice obluse rotundatis, dorso sat subtiliter lineato-purctatis, punctis et lineis suturam versus magis regularibus et profundioribus, disco sat irregularibus: subtus cum pedibus piceo-virescens, pedibus magis piceis, pectore fere lævi, abdomine evidentius punctulato ; pedibus parum validis, femo- ribus clavatis, subtus spinula acuta armatis, tibiis striatis, apice extus emarginatis et valde sulcatis, unguibus inæqualiter bifidis. Ile Bourbon (Ch. Coquerel). Xanthophyscea 2. £. Corpus crassum. Antennæ 11-articulatæ, filiformes, basi Gculis sat approximatis, articulo 2° brevi, 3° sequenti haud breviore, ocu- lis ovatis, integris. Prothorax basi haud siriatus, prosternum an- gustum, postice declive et dilatatum, acetabulis clausis, mesoster- num angustum, processus intercoxalis sat lalus, obtusus. Pedes validi, femoribus crassis, posterioribus crassioribus, sublus ante apicem angulato-dilatatis, tarsis latis, articulo 2° minore, unguibus bifidis. Ce nouveau genre est voisin des Biepharida, dont il diffère par le corps plus court, plus convexe, le front moins inégal, les anten- nes insérées à une certaine distance des yeux, les derniers articles allongés comme les autres, les élytres moins amples, très ovalaires, sans stries, les fémurs postérieurs formant en aäessous un angle saillant presque dentiforme ; les tibias sont aussi munis d’une courte dent avant l'extrémité, le pénultième article des tarses est très large, fortement bilobé. Xanthophysca Perrieri. Long., 8 à 10 mill. — Ovata, valde convexa, antice et postice fere similiter angustata, flava, nitidula, elytris basi plus minusve rufis aut rubris, tarsis, tibiis, genubus et mandibularum apice nigris ; capite inter oculos sulculo obliquo utrinque signato et paulo calloso, antennis ab oculis paulo remotis, fuscis, basi flavidis ; — 243 — prothorace transverso, elytris paulo angustiore, antice anrgustalo, lateribus leviter arcuatis, dorso subliliter sat dense punctulato, lateribas anguste marginatis, angulis anticis haud obtusis, disco punctulis 2 nigris siguato; seutello obtuse ogivali, lævi, nitido ; elytris basi trancatulis, mox leviter altenuatis, apice sat rotunda- lis, sutura et utrinque lineis geminatis pluribus elevatis, intervallis subtiliter punctatis; subtus fere lævis, abdomine punctato, tibiis carinatis; © abdomine apice foveato; © major, elytris basi et post medium fascia nigra transversim ornatis, 1* maculam rubram includente, poslica cum præcedente per suturam anguste conjuncta, paulo obliqua,lineis geminatis paulo evidentioribus, basi præsertim, et puuctis majoribus. Snberbieville (I. Perrier). Var. B. Elÿtris viltis 2 transversalibus nigris, 1* basali, maculas 2 prope scutellum rufescentes includente, 22 post medium, cum basali per suturam anguste conjuncta. X. bifasciala. Malacosoma facialis. Long., 5 1/2 miil. — Oblonga, convexa, nitida, capite fusco-me- tallescente, fronie et clypeo cum genis rufo-flavis, prothorace rufo- flavo, scutello piceolo-rufescente, elytris cœruleis ; capite vertice convexo, lævi, a fronte sulco tenui, utrinque retroverso, transver- sim separato, sulco medio transversim impresso, fronte lævi, ane tennis ultrinque prope oculos insertis, parum gracilibus, piceis, corporis medium attingentibus, articulo 2° tertio parum breviore, hoc quarto breviore, quinto subæquali, 4° longiore, clypeo a froute stria transversa separato ; prothorace valde transverso, elviris an- gustiore, lateribus fortiter rotundatis, basi tenuiler marginata, utrinque obliquata, angulis acutiuseulis, dorso subtilissime punc- iulato, impressiusculo, basi medio fortius impresso, angulis anticis rotundatis ; scutello vix perspicue punctulato; elytris densissime punctulatis et vage rugosulis; subtus squalide lutosa, pectore late- ribus leviter cœrulescente, tenuiter pubescente, pedibus rufo-flavis Environs de Suberbieville (Z1. Perrier). Bien distincte par la coloration générale et surtout par cele de la tête. Antsianaka Perrieri. Long., # à & 1/2 mill. — Forme de la prasinella Fairm., mais entièrement d’un fauve roussâtre, brillant, uu peu moins sur les — 244 — élytres qui ont parfois une légère bande brunâtre en dehors, l’ab- domen est aussi parfois brunâtre au milieu, les antennes sont en- fumées à l’extrémité ; la tête est convexe, lisse, avec une petite fossette ou impression et un faible sillon transversal sur le front, les antennes sont comme Celles de la prasinella, mais un peu moins grêles, dépassant à peine les élytres chez les S', un peu plus courtes chez les Of le corselet est à peine ponctué, avec une forte impression da chaque côté, en arrière: les élytres ort une sculp- ture très différente, couvertes de rugosités assez fines, serrées, avec une côte le long du bord externe, plus ou moins marquée, parfois accompagnée d’une ligne à peine saillante, Environs de Suberbieville (1. Perrier). Antsianaka rugipennis. Long., 4 mill. — Forme des précédentes, mais d’un roux jaunà- tre avec les élytres d’un bleuâtre brun, les antennes brunes, ne dépassant pas les élytres, les Libias et les tarses rembrunis: la tête est large, assez brillante ainsi que le corselet, qui est très court, ayant de chaque côté une grande impression oblique, assez pro- onde, etle bord antérieur relevé ; les élytres sont élargies en arrière, couvertes de rugosilés assez petites, serrées, avec de petites rides transversales, moins brillantes que le corselet. Environs de Suberbieville (7. Perrier) ; un seul individu. Ressemble à PA. Perrieri pour la sculpture des élytres, mais, sans compter la différence de coloration, la taille est plus faible, les impressions du corselet sont différentes et les rugosités des élytres sont plus fortes et ridulées transversalement. Antsianaka pellucida. Long., 4 mill. — Plus allongée et plus convexe que les précé- dentes, d’une consistance très molle, entièrement d'un fauve pâle, presque blauchâtre, brillant ; la tête est lisse, avec un très peti relief sur le vertex, les antennes, très rapprochées à la base, sont très grêles, même le 4% article qui n’est nullement arqué et est légèrement épaissi à l'extrémité, ies derniers articles sont bruns et n’alteisnent pas l’extrémité des élytres ; le corselet est finement ponctué avec un faible sillon transversal en avant ; les élytres so5t assez convexes, finement et assez densément poncluées, avec une — 245 — faible impression sur les épaules, et, à la base, quelques vestiges de lignes longitudinales. Environs de Suberbieville (Æ. Perrier). La mollesse des tésuments, la ténuilé des antennes et la colora- tion pâle rendent cette espèce bien reconnaissable. L’A, longicornis Duv., qui est d’un testacé livide en dessus, a 6 mill. de longueur, la lête rembrunie, l’écusson noirâtre, le des- sous du corps noirâtre ainsi qu’une partie des pattes. Antsianaka oxyops. « Long., 3 1/2 mill. — Ressemble à l’A. Perrieri Fairm. pour la forme et l2 coloration, mais bien plus petite avec les élytres plus lisses, un peu plus élargies vers l’extrémité qui est plus tronquée, la tête est un plus large, avec les yeux plus gros, plus saillants, le front un peu relevé et légèrement impressionné au sommet, les an- tennes sont un peu plus longues que le corps. très grêles, le 4er article étroitement claviforme, les derniers articles à peine rem- brunis; le corselet, très court, est assez fortemert rétréci en arrière où il est impressionné de chaque côté, avec une petite im- pression médiane, les côtés ne sont pas marginés, et la base a une assez forte impression transversale ; l’écusson est assez étroit, ogi- val, avec le sommet oblus ; les élytres sont finement poncluées- rugueuses, sans côte latérale, mais avec les épaules se prolongeant en une sorte de côte arrondie qui s’efface promptement,les épaules sont très angulées. Environs de Suberbieville (11. Perrier). Ikopista n. g. Ce nouveau genre est très voisin des Antsianaka, dont il ne diffère guère que par les antennes, dont l'insertion est semblable, sur la face, mais qui sont épaisses, dépassant à peine le milieu des élytres et ayant le 19" article moins long, moins épais à l’extré- mité, le 2° moins long que le 3°, le 3° presque de moitié plus court que le 4°, lequel est un peu plus long que le 5°, le dernier article est très acuminé ; les yeux sont plus gros, plus globuleux; le cor- selet est semblable, mais un peu rebordé sur les côtés à la base; les élytres sont rugueuses, un peu plus marginées sur les bords; les pattes sont plus robustes, les tarses plus larges, le 1° article — 246 — des postérieurs n’est pas plus long que les deux suivants réunis et le pénultième ne parait pas bilobé. Ikopista lutosa. Long., 5 mill. — Ressemble extrêmement à l’Anfsianaka Per- riert pour la forme, la taille et la coloration; mais la tête est rem- brunie, plus fortement impressionnée transversalement entre les antennes: celles-ci sont d’un brun foncé, épaisses, courtes, avec les 2€ et 3° articles courts; les élytres sont moins fortement ru- gueuses, plus oblongues, nullement élargies en arrière, ayant en dehors les traces de deux lignes un peu éievées, surtout l’interne qui est la mieux développée, mais moins fortement et non sinuée; le dessous est concolore, ponctué, avec l’abdomen un peu rem- bruni, sauf le bord apical des segments; les paltes sont plus cour- tes, plus robustes, unicolores. Environs de Suberbieville {H. Perrier). Metriopepla impressicollis. Long., 7 mill. -- Forme de la fenuecostata Fairm., mais d’un jaunâtre pâle avec les antennes brunâtres, sauf le 1°f article ; Ja tête est fortement et assez largement excavée au sommet, impres- sionnée longitudinalement en avant; le corselet est court,convexe, ayant une profonde impression oblongue au milieu du disque et deux impressions bieu marquées de chaque côté, le bord postérieur est légèrement sinue de chaque côté,un peu lobé-tronqué au milieu; les élytres ont la même forme, ayant de chaque côté quatre lignes légèrement élevées ainsi que la suture, les intervalles fortement ponctués, presque sur deux ligues très irrégulières, le bord ex- terne est marginé de la même manière. Plateau de Hukaru (Perrier); un seul individu. Aspidomorpha vernicata. Long., 7 mill. — Fere rotundala, modice convexa, rufulo- fulva, nitidissima, marginibus late hyalinis, elytris disco cataneis. ad humeros et ante basin extus ramosis, macula rufulo-fulva subquadrata, scutellum et gibbositatis partem anticam occupante; prothorace antice late arcuato, dorso lævissimo; elytris post scutellum ad suturam breviter conico-elevatis, ad humeros tu- berosis, intus impressis et leviter rugosulis, disco fere politis, sub- — 247 — tiliter punctulatis, margine explanato hyalino, lævi, intus linea elevata, medio interrupta, limitata, sutura haud elevala, apice haud maculata ; sublus cum pedibus et antennis fulva, haud maculata. Bélumbé (1. Perrier). Ressemble beaucoup à l'A. madagascariensis Boh., mais un peu plus petite, plus lisse, avec les élytres à ponctuation peu distincte, relevées à la base de la suture en une saillie conique peu élevée, les tubercules huméraux très marqués, et sans tache apicale. Sur les cinq individus trouvés par M. Perrier, un seul paraît à son état normal, les autres ont le dos des élytres simplement rous- sâtre avec les rameaux plus étroits, les postérieurs même manguant parfois, la ponctuation est presque indistincte et la tache apicale n'existe pas à l'extrémité de la suture. Cassida pallicolor. Long., 40 mill. — Forme et sculpture de la C. Perrieri, mais coloration bien différente, entièrement d’un jaune de paille, sauf pour les antennes qui sont d’un brun noirâtre avec les quatre pre- miers articles jaune-paille : le corselet est rugueux partout, plissé sur les bords dont l’antérieur est plus arqué, nullement sinué: les élytres sont plus arrondies au bord externe, leur plus grande lar- geur étant au milieu, tandis que chez la Perrieri, elle est aux épaules ; la sculpture est presque le même, mais la saillie suturale antérieure se dresse moins brusquement sur les côtés, le dos est plus fortement plissé et granuleux, vers la suture on voit une espèce de côte plus ou moins interrompue et quelques reliefs oblongs vers Pextrémité, le bord externe est plus fortement plissé, la coloration n’est pas mate; le dessous du corps est presque lisse, assez bril- lant, et le prosternum est assez fortement sillonné. Plateau de Hukaru (Perrier). Coptocycla hyalocincta. Long., 4 mill. — Hemisphærica, supra fusco-nigra, nitida, mar gine omni pallido-fulvo diaphano ; prothorace brevi, antice late arcuato, elytris paulo angustiore, dorso convexo, lævi, margine postico medio breviter late truncato-lobalo, margine planato, paulo punclulato, medio leviter convexiusculo ; scutello ogivali; elytris lateribus impressiusculis et subseriatim punctatis, suturam versus — 248 — obsoletius, stria suturali sat profunda, callo humerali sat promi- pente, margine sat lato, apice vix sensim angustiore, parce punc- tulato; subtus cum pedibus concolor, abdomine in depressionibus vix obscuriore. Environs de Subervieville (Æ. Perrier). Quand l’insecte est vivant, et même. quand il est conservé dans l'alcool, la bordure du corselet et des elvtres est transparente comme du verre et tranche sur le noir du reste du corps. ERRATUM. — Le G. Caspyria est à supprimer; il fait double em- ploi avec le G. Pelecotoides et l’espèce, C. Perrieri, avec le P. simplicifrons Fairm. LES THANASIMUS GALLO-RHÉNANS Par M. PIC. M. I «lu Buysson a décrit récemment (Revue d’Ent.,1901, p. 95) un Thanasimus formicarius L. v. hilaris. signalé par lui peu de temps auparavant (Feuill. J. Nal., n° 309, p. 226, juillet)en quelques mots qui auraient pu suffire. Je possède (ex coll. Leprieur) un T'hanasimus formicarius L., recueilli à Plixburg en septembre 1863, qui correspond à cette variété hilaris, et que j’ai déterminé v. laetipes. Sous le nom de laetipes.Reitter (Bestimim.-Tab.,XXVIIT, Cleri- den, 189%, p. 15) ayant signalé ainsi une variélé de Th. formica- rius L.: « Très rarement les pattes sont entièrement ou en partie rouges », le nom âe hilaris Buyss. me parait superflu. Il n’est pas inutile de donner un synopsis des deux espèces de Thanasimus de notre faune avec leurs variétés et habitats : Bord basal du profthorax presque ou aussi élevé que la bosse dor- sale de cet organe (l’insecte vu de côté). Dessous du corps bicolore, rouge et noir, rarement à poitrine brun foncé (abdomen rouge, la coloralion noire plus ou moins étendue, soit sur les medipectus ou postpectus, soit, cnez les exemplaires plus foncés, sur toute la par- tie autérieure du dessous du corps). Base des élytres à ponctuation de grosseur moyenne, les intervalles assez larges, à peu près de la — 249 — largeur de la ponctuation, faiblement ridés en travers. — Long., 6-8 mill.— Europe, méridionale surtout. rufipes Brahm. 1. Bande antérieure blanche des élytres bordée antérieurement de noir, par suite de la coloration rouge de la base moinsétendue. 3. 1’. Bande antérieure blanche des élytres non bordée antérieurement de noir et coloration rouge de la base plus étendue, De 2. Antennes et patles teslacées ou rouges. Allemagne (ex Reitter). France: Nyons (Jacquet). forme type. 2’. Antennes et pattes en partie noires. Basse Autriche (ex Restter). Grèce et Sierre, dans le Valais (coll. Tournier). France: Basses-Alpes, à Seynes (Pic) et e Nyons (Jacquet). v. austriacus Reilt. 3. Prothorax bicolore, largement rougeâtre à la base, noir antérieu- rement. Suède, Laponie, Carpathes (ex ARerller). Espigne: Escorial (ex Seidlilz). Suisse: Lac Champex (Pic). France: Briançon et Alpes-Maritimes à Turini (Pic), Landes (coll. Leprieur). (pectoralis Fuss, substriatus Heyd.) femoralis Zett. 3’. Prothorax entièrement noir ; pattes d’ordinaire foncées. Espagne : Escorial (ex Sezdlitz). France : mont Canigou (Puce). v. nigricollis Seidl. Bord basal du prothorax bien moins élevé que la bosse dorsale de cet organe (insecte vu de côté). Dessous du corps unicolore, rouge ou testacé-rougeâtre. Base des élytres à ponctuation large, les intervalles assez étroits, pas aussi larges que la ponctuation et distinclement ridès ou granuleux, — Long., 7-10 mill. — Europe, Caucase (ex Retter), Sicile (coll. Tournier), Syrie (Delzgrange, in coll. Puce). formicarius L. 1. Bande antérieure blanche des élytres complète. 9, 4’, Bande antérieure blanche des élytres interrompue au milieu. Bosnie. V. semtfasciatus Fleisch. (1) 2, Bande antérieure blanche plus étroite que la postérieure. 3. ?. Bande antérieure blanche des élytres aussi large que la posté- rieure. Hongrie, Alsace (ex leiller). v. brevicollis Spin. 3. Pattes noires, ou presque entièrement noires avec les tarses brupnâtres. forme type. 3. Pattes entièrement ou presque entièrement rouges. Alsace (coll. P:c). France: Allier (ex du Buysson). (hilaris Buyss.) laetipes Reitt, (1) Je ne connais pas en nature la variété semifasciatus et je n'ai pas connaissance de sa capture en France. La variété brevicollis Spin. m'est également inconnue et je la comprends ici à la suite de M. Reitter, ns On distinguera généralement Th. rufipes Brahm de /ormica- rius L. par la sculpture du prothorax, celui-ci étant sur le disque chez la première espèce, soit plus éparsement ponctué, soit moins profondément ou plus étroitement impressionné. Dans ses tableaux, M. Reilter distingue l’espèce sibérienne sub- striatus Gebl. des deux espèces ci-dessus nommées par, soit la co- loration du dessus du corps bicolore, ce qui la sépare du formica- rius L., soit par la coloration noire plus étendue que chez rufipes Brahm. Ainsi M. Reitter dit, en parlant du substriatus Gebl., que l’autepectus est noir, tandis qu'il indique cet organe comme éiant rouge chez rufipes Brahm; cela est juste pour les individus à co- loration plus claire, mais les rufipes à coloration foncée ont sou- vent toute la partie antérieure du dessous du corps noire; d’après cela, il resterait, pour reconnaitre l’espèce sibérienne, la ponctua- tion plus fine ou plus espacée, ainsi que la coloration rouge étroite sur la base des élytres, puis encore la bande antérieure blanche plus étroite ou plus sinuée sur le milieu. ACANTHOGLOSSA n. sp., DE TUNISIE Par ALBERT FAUVEL. Acanthoglossa (Cephisus) punica *. Voisine de l’Ac. Orientis Fvl., de Syrie, colorée de même et à peine plus brillante, mais tout autre. Taille plus grande, forme bien plus large, non étranglée au milieu, pubescence flave un peu moins dense et plus longue; tête plus grosse, plus convexe, moins mate, carrée, à ponctuation à peine plus forte; yeux moitié plus gros ; corselet à peine moins atténué en avant, plus tronqué à la base; élytres trois ou quatre fois plus grandes que celles d’Ortenits, aussi larges et aussi longues que la tête, d’un testacé rougetre, convexes, paralleles, à ponctuation serrée un peu rugueuse, large- ment impressionnées le long de la suture jusqu'aux 2/3; abdomen à 6° segment un peu moins densément ponctué que chez Ortentis, les segments 2 à 5 un peu enfumés. — Long., 3 mill. : Kairouan, inondations, 40 (D' Normand). — Un exemplaire. Je possède toutes les Acanthoglossa décrites; celle-ci en est bien distincte, C’est une acquisition intéressante pour la faune de Tunisie. — 251 — STERCULIA FULGENS ET ZGNEA Par ALBERT FAUVEL. Fabricius a décrit, sous le nom de Staphylinus fulgens (Ent. Syst., I, 2, 522, Syst. El, 11, 592) une Sferculia de Cayeune, collection Bosc, dont la synonymie a élé faussement indiquée par les auteurs, Erichson entre autres. Après Fabricius, celte espèce a été redécrite par Gravenhorst{Mon. Col. Micr., 91) d’après le même type de Bosc, ainsi qu'il résulte de la préface de la Monographia (p. VIl), et Gravenhorst signale un caractère important tiré des mandibules « in medio dentibus duo- bus armatis », caractère qu’il faut entendre de la mandibule gauche ‘seule, la droite étant toujours unidentée. | Or je ne connais de Cayenne que deux espèces: L’une, à mandibules aussi longues que la tête, avec les deux dents placées bien au-dessous du milieu. C’est (d’après la figure originale coloriée que M. E. Olivier a bien voulu me communiquer) la vcola- cea d'Olivier (Ent. Il, 42, p. 8, pl. 1. fig. 8), décrite de Surinam, et aussi la violacea de Laporte (ist. nat., 1, 180, pl. 12, fig. 7), dont je possède le type de Cayenne. C’est encore lacælestina Er. (Gen., 302), décrite du Brésil (d’après le type que j'ai examiné au Musée de Berlin). L'autre espèce a les mandibules bien plus courtes que la tète avec les deux dents placées en effet au milieu, comme le dit Graven- horst. Celle-ci est donc la vraie fulgens de Fabricius (1). C’est en- core la pauloensis Sharp (Trans. Ent. Soc. Lond., 1876, I, 187), décrite de S. Paulo (Amazones), d’après le type que j'ai vu dans la collection de l’auteur, et enfin la fulgens de Lacordaire (Genera, Atl., pl. 14, fig. 6). La fulgens de Nordmaun (Symb., 164, pl. 2, fig. 8), du Mexique, dont j'ai vu aussi ie type au Musée de Berlin, est une espèce toute différente, presque moitié plus petite, à mandibules très courtes, à tête longue et étroite, etc. C’est elle qu'Erichson (Gen., 303),a redé- crile sous le nom de f’ulgens (tous les exemplaires qu'il a eus sous les yeux, figurant sous ce nom au Musée de Berlin, viennent du Mexique). C’est eucore l'espèce citée sous le nom de fulgens par Sharp(Brol.Centr.-Amer.Col., 1, 2,468). Le nom de fulgens élant ainsi préoccupé, je propose pour celte espèce mexicaine le nom de Nordmanni. Enfin la fulgens Brullé (Voy. d'Orbigny, Ins., pl. 5, fig. 6), (1) Le type de Bosc paraît perdu. Au moins il n'existe pas dans la col- lection du Muséum de Paris, qui possède une partie de la collection Bosc, — 252 — de Bolivie (plus répandue au Pérou), n’est pas davantage la fulgens Fabr. C’est la splendens Blanch., du même ouvrage (p. 83), dont j'ai vu les types au Musée de Paris, espèce remarquable par la cou- leur rouge feu de son abdomen en dessus ; c'est aussi la discolor Sharp (Trans. Ent. Soc. Lond., 1876, I, 188), décrite d'Ega(Ama- zone), d’où je l’ai reçue et dont j’ai vu le type (collection Sharp). Toutefois je possède de ia vallée de l’Amazone une autre espèce à abdomen coloré de même, mais très différente d’ailleursy dont j'ajoute 1ci la description : Sterculia ignea *. Abdomine igneo S{. splendentem B!. simulans, sed tota alia. Di- midio fere minor, corpore antico cyaueo (nec purpureo), mandibu- lis sat longioribus, multo gracilioribus, antennis brevioribus, minus * crassis, articulis 5-19 inter se longitudine æqualibus, duplo latiori- bus quam longioribus, 11° brevissimo, extus fortiter emargirato, apice aculo et rufo ; capile minuto, ovato, convexo (haud depla- nato), lertia parte quam in splendenti breviore, lateribus post ocu- los parallelis, basi exacte rotundata, punctura tota minus intricala, minus profunderugosa, interstiliis nitidis; thorace parvo, quarta parte breviore, angulis posticis minus rotundalis, punctura parciore ; ely- tris paulo brevioribus, punctura paulo subtiliore, triplo parciore; abdomine evidenter parcius punclato, sublus cum pectore viridi(nec cyaneo), segmento 6° ventrali tolo vix emarginato, margine summa apicali testaceo-limbata, 7° medio impresso ibique crebre punctu- lato et puberulo. — Long., 16 mill. Aiuazone. — Un exemplaire ©. La proportion des articles 5 à 11 des antennes suffit à distinguer immédiatement cette espèce de la splendens BI. Des observations qui précèdent résulte la synonymie suivante : 1. violacea OI. Surinam (type), Amazone, Nouvelle-Grenade. violacea Lap. Cayenne [iype). cælestina Er. Brésil (1ype). 2. fulgens Fabr. Grav. Cayenne (type), Goyaz, Parana. Julgens Lac. fig. pauloensis Sharp. Amazone (type). 3. Nordmauni Fvl. nom. nov. fulgens Nordm. Er. Mexique (iype), Guatemala. 4. splendens BI. Bolivie (iype), Pérou. fulgens Brullé fig. discolor Sharp. Amazone (type). — 253 GEOSTIBA NOUVELLE D'ALGÉRIE. Par ALBERT FAUVEL,. Geostiba bisulcata *. Taille de la rhunensis Fvl., dont elle se rapproche par les ca- ractères ©, mais tout autre, D'un brun de poix assez brillant, avec labdomen noir sauf l’anus d’un testacé sale ; palpes, antennes et pattes flaves. Pubescence flavescente très rare. Ponctuationnulle à la tête et au corselet, formée de fines et rares granulations aux élytres et de quelques points isolés et obsolètes à l’abdomen. An- tennes plus longues que la tête et le corselet, peu renflées vers l'extrémité, à articles 4-6 moniliformes, à peine transverses, 7-10 plus courts et graduellement plus larges, transverses, 11° ovoïde, de la longueur des 9-10 réunis. Tèle oviforme, convexe, égale; yeux très petits. Corselet un peu plus large que la tête, très arrondi au premier tiers et au bord antérieur dont les angles sont aussi très arrondis, ensuite obliquement£ retréci jusqu’à la base dont les angles sout oblus; au milieu de celle-ci une double impression lon- gitudinale parallèle, plus profonde en arrière els’effaçant antérieu- remnent avant le milieu, séparée par une légère élévalion. Elÿtres à peine plus larges à leur base que la base du corselet, d'un tiers environ plus courtes que celui-ci, très transverses, élargies en arrière. Abdomen dilalé, segments 4-5 d’un tiers plus larges que le corselet. C. Elytres avec une carène suturale très saillante, lisse, entière; 6° segment avec deux carènes un peu obliques au milieu près du bord apical. — Long., 1 1/2-1 2/3 mill. Algérie: Mont Babor (Théry). — Deux C et une ©. L'un des ©, un peu immature, a l’avant-corps d’un testacé rou- gedtre, PHALERIA NOUVELLE DE FRANCE Par ALBERT FAUVEL. Phaleria provincialis *. Taille des pelits exemplaires de la cadaverina Fabr., moins Revue d'Entomologie. — Novembre 1901. 17 convexe, plus atténuée en avantet en arrière, bien distincte de toutes les espèces par son corselel et ses élyires mates, très aluta- cés, à ponctuation à peine visible, le 8° article des antennes à peine d’un quart plus long que le 2°, le corseletdéprimé, d'aspect éburné- soyeux, fortement et presque régulièrement atlénué de la base en avant, ce qui lui donne une forme trapézoïdale, son bord anté- rieur à striole marginale interrcmpue au milieu, à poncluation bien moins dense que chez bimaculala L.; celle des élytres également bien moins serrée ; stries plus fines, plus finement pointillées, in- terstries plans: une petile tache noire sur les 3°, 4e et 5° inter- Stries à partir de la suture, tantôt irrégulièrement découpée, le plus souvent réduite à deux pelits traits noirâtres reliés en arrière par une très petile tache brune; cils des épipleures médiocres: dessous du corps assez brillant; prosternum brillant, marginé seu- lement entre les hanches antérieures, à ponctuation égale, assez dense. Couleur générale d’un roux testacé en dessus et en dessous. O'. Tarses antérieurs médiocremeat dilatés. — Long., 6-6 4/2 will. M. L. Puel m’a envoyé celle espèce de La Camargue, et M. le D' Chobaut m’écrit : «elle est très commune aux Saintes-Maries- de-la-Mer et à Faraman (Camargue); on la trouve aussi à Palavas (Hérault). Elle ne vit que dans le sable très fin des dunes, tandis que la bimaculata L. et ses variétés ne se prend que là où le sable est grossier, rempli de pelits graviers (comme les bords de l’élang de Thau à Cette, les piages de Collioure et de Banyuls-sur-Mer). » J'en ai vu des exemplaires étiquetés : Le Lavandou (Var) dans la collection Ch. Brisout, et, d’après la courte diagnose de Rey (Rev. d'Ent., 1891, 85), il est à croire que les exemplaires d’Aigues- Mortes qu'il rapporte à son adcuminata, ne sont que des provin- cialis. La vraie acuminata Küst. (oblonga Baudi) ne paraît pas française ei comprend les quatre variétes ({émbata Baudi, éncerta, submaculata Rey, rmaculosa Seidl.) indiquées par Seidlitz (Nat., V, 481). ADDITIONS ET RECTIFICATIONS AU Catalogue des Hémip- lères de la faune paléarclique par le aocteur A. Puiton, 4 éd. Par E. BERGROTH. P, 7. La plus systématique du genre Melanodema Jak. est près du genre Odontotarsus Lap. P° 255 — 8. Adde : Sternodontus binodulus Jak. 1893. R. m. P, 45. Le genre Neostrachia Saund. ne peut pas être réuni au genre Apines Dall., qui a la base du ventre inerme. Contraire- ment à l’avis de M. Breddin, il me paraît impossible de déta- cher Neostrachia du genre Menida Motsch. . 39. Adde: Acalypta sordida Jak. Sib. . 41. Phyllontochila ciliata Fieb. doit reprendre le nom anté- rieur de reticulata H.-Sch, qui n’est pas préoccupé dans le genre, Caloplatus Horvathi Put. doit reprendre son premier nom flavipes Horv. Monanthia flavipes Sign., dont j'ai vu le type, est une vraie Monanthia. . bi. Au lieu de Nabis Cameroni Noelli, il faut lire Camerani. . 33. CryptostemmaH.-Sch., préoccupé (Arachnides, Coléoplères) doit être nommé Dipsocoris Hal. . 54. Tetraphleps vittala Fieb. doit prendre le nom antérieur de bicuspis H.-Sch. La première diagnose de Herrich-Schæffer a paru déjà dans son Nomencl. ent , I, p. 60 (1835). . 56. Fulvius brevicornis Reut. est à rayer du catalogue. De cet insecte j'ai vu des exemplaires provenant du Venezuela. F,. oxycarenoides Reut. doit prendre le nom antérieur de punctum-album Rossi,placé par Puton parmi les species in- certae sedis. . 69. Adde: Glohiceps gracilis Jak. 1893. Sib, 126 70. Adde: Orthotylus salicis Jak. 1893. Sib. O. propinquus Reut. est, selon M. Saunders, synonyme de l'O. ochrotrichus Scott. . 74. Selon les principes de nomenclature adoptés dans le cata- iogue, Brachyarthrum limitatum Fieb. doit prendre le nom plus ancien nigriceps Boh. Boheman l’a décrit comme nou- velle espèce sans citer le nigriceps Fall. . 77. Adde : Plagiognathus fascialus Jak. 1893. Sib, Adde : Campylomma albicans Jak. 1893. Sib. . 499. Adde: Delphax Stejnegeri Ashm. 1899. Sib. or. — 256 — ERRATA DU TOME XX. A la liste des Corlicaria d'Amérique septentrionale (Rev., p. 121), une citation a été omise ; il faut lire avant 53 bis: 53. similala Gyll., ajouter : Fall, Trans. Am. ent. Soc., XXVI, 1899, p. 177, pl. V, fig. 68. herbivagans Le C., Proc. Acad. Phil., 1855, p. 302. levis Le C., loc. cit., p. 302. Amérique du Nord: côte de l'Océan Pacifique, de Vancou- ver à San Diego. L’espèce est commune à S. Francisco, ainsi qu’à Santa Monica et à Redondo (Californie méridionale), mais elle ne parait pas beaucoup s’écarter de la région ma- rilime. A la page 72 de la Revue, et à l’explication de la planche I (Sta- phylinides du voyage de M. le D' Ed. Bugnion), ajouter : Fig. 1 a. Osorius asymetricus. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE 1901 ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), avocat, rue Emeric-David, 10, à Aix- en-Provence. — Coléoptères et Hyménoptères d'Europe. ALLUAUD (Charles) £ÿ, rue du Dragon, 3, à Paris. — Coléoptères d'Afrique. ANDRÉ (Ernest), notaire honoraire, rue des Promenades, 17, à Gray (Haute-Saône). —Æntomologie générale ; Hémiptères et Hyménoptères du globe, surtout Formicides et Mutillides. ANTESSANTY (l’ahbé Gabriel p’)}, aumônier du lycée, à Troyes. — — Coléoptères et Hyménoptères de France. ArGoD (André-Albert), à Crest (Drôme). — Coléoptères. AsTic (Auguste), notaire à Feurs {Loire).— C'oléoptères de France. BaRrRoOS (ji. Max. Carreira DE), à San Martinho d’Anta, Sabrosa (Por- tugal). — Colcéoptères d'Europe. BEAUCRÈNE (Ferdinand DE), capitaine au 70° de ligne, boulevard de Laval, 25, à Vitré (Ille-et-Vilaine). — Coléoptères de France. BEDEL (Louis) 4 Ÿÿ, rue de l’Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères d'Europe et circea. BELLEVOYE (Lucien), graveur, rue de Talleyrand, 27, à Reims. — Coléoptères et Hémiptères. BELON (Paul-Marie-Joseph}, professeur de théologie, quai de Tilsitt, 8, à Lyon. — Coléoptères d'Europe et circa; Lathridiens et Cerambycides exotiques. BERG (D' Carlos), directeur dn Musée d'Histoire naturelle, à Bue- nos-Aires (République Argentine, — Æntomologie générale, surtout Lépidoptères. BERGROTH (E.), à Tammerfors (Finlande-Russie). — Coléoptères, Hémiptères. BERNHAUER (D' Max}, à Slockerau près Wien. — Coléoptères. BLANC (Edouard) 4 %, rue de Varennes, 52, à Paris. — Æntomo- gte générale, surtout Coléoptères d'Europe et d'Afrique. BLANCHARD (Frédérick), à Tyngsboro, Mass. (Etats-Unis).— Colcon- tères de l'Amérique du Nord. BLEUSE (Léon), rue Marceau, 11, à Rennes. — Coléoptères d'Eu- rope. BLONDEL (E.), notaire, rue de l’Ecole-de-Droit, 2, à Dijon.— C'oléop- tères de France. BoBeur (Henry), banquier, rue Lafayette, 54, à Paris. — Coléop- tères d'Europe. BOLIVAR (Ignacio), professeur d’Entomologie à l’Université, Musée de Historia natural, et Moreto, 7, à Madrid. — Colcoptères et Orthoptères d'Europe. Boucomoxr (Antoine), avoué, à Cosnes (Nièvre). — Æntomologte gallo-rhénane ; Géotrupides. BOURGEOIS (Jules) &}, à Sainte-Marie aux-Mines (Alsace). —Coléop- tères d'Europe ; Malacodermes exotiques. BoyENvAL FH, place Saint-Jean, 1, à Dijon. — Coléoptères d'Eu- rope. BraBant (Edouard), à Escaudœuvres par Cambrai (Nord). —Zépi- doptères d'Europe. BREDDIN (Gustav), Franckeplatz, 1, à Halle sur Saale (Saxe). — Hémiptères . Buaxion (D' Edouard), professeur d'anatomie à l'Université, Mont Olivet, à Lausanne (Suisse). — Coléoptères d'Europe ; Anato- mie et Mæurs des Insectes. Buysson {comte Robert pu), boulevard Saint-Marcel, 70, à Paris, — Hyménoptères, surtout Chrysides. Buysson (marquis Henry pu), au château du Vernet, par Brout- Vernet (Allier) ; l'hiver, rue de Grenelle, 151, à Paris.— Coléop- tères d'Europe, surtout Elatérides. CAILLOL Henri), notaire.rue Traverse-du-Chapitre, 18, à Marseille. — Coléoptères de France. CARPENTIER (L.), rue Laurendeau, 172, à Amiens. — Coléoptères de la Somme. CARRET (l'abbé A.), aumônier de l'institution des Chartreux, à Lyon. — Coléoptères d'Europe. CaRvALHO MoNTEIRO (Antonio-Augusto pe), docteur en droit el ès sciences naturelles, rua do Alecrim, 70, à Lisbonne. — Zépi- doptères du globe. Casey (Thomas L.), capitaine du génie, K. street, 1419, à Washing- ton (Etats-Unis). — Coléoptères de l'Amérique du Nord. CHAMPENOIS (Amédée), conservateur des forêts, en retraite. rue Mi- chel-Ange, 9 bis, à Auleuil-Paris. — Coléoptères d'Europe et cirea; Hémiptères de France. CHANRION (labbé), aux Chartreux, à Lyon. — Coléoptères de France. — 259 — CHOBAUT (D'), rue Dorée, #4, à Avignon.— Coléoptères d'Europe. Decors (Alfred), receveur de l’Enregistrement, à Pont-Audemer (Eure). — Colcoptères de France. DERONDE (D'E.), rue d’Epréménil, 4, au Havre. —Coléoptères de France. DespROCHERS DES LOGEs (Jules), rue de Boisdénier, 23, à Tours, — Coléoptères d'Europe et eirca. DEsMÉ (E.), à Saint-Loup-sur-Thouet (Deux-Sèvres). — Coléoptères et Hémiptères paléarcetiques et exotiques. DODERO FU GJUSTINO (Agoslino), via Torre dell Amore, 9, à Sturla- Gênes (Italie). — Coléoptères d'Europe. Dorcrus (Adrien), rue Pierre-Charron, 35, à Paris. — Æntomologie générale. DoxGé (E.), attaché à Ja Banque de France, avenue de Châtillon, 36, à Paris. — Coléoptères gallo-rhénans. Drrancourt (Victor), distillateur, rue de Paris, 119, à Saint-Denis (Seine). — Colcoptères. Dugots (Albert), boulevard de la Reine, 65, à Versailles. — Coléop- tères d'Europe. DUBOURGAIS (A.), directeur de l'Ecole primaire supérieure, rue Guil- bert, 45, à Caen. — Coléoptères d'Europe. Events (D' Eduard), professeur à l’Ecole moyenne,Stationsweg, 79, à La Haye. — Coléoptères d'Europe. FABry (Joseph DE), place Saint-François-Xavier, 3, à Paris. — C'o- léoptères de France. FAIRMAIRE (Léon) &ÿ, rue du Dragon, 21, à Paris, — Coléoptères, Hémiptères, Hyménoptères. FAUGONNET (Marie-Louis), rue Garion, à Autun (Saône-et-Loire). — Coléoptères d'Europe. FAUVEL (Charles-Albert) 4 $ÿ, avocat, rue Choron, 3, à Caen. — Coléoptères qallo-rhénans ; Lépidoptères de Normandie; Staphylinides exotiques ; Coléoptères des Atlantides et de la Nouvelle-Calédonie. FERDINAND (Son Altesse Royale), prince de Bulgarie, à Sofia. — Zn- tomologie générale, surtout Lépidoptères. Fixor (Adrien) %, capitaine d’état-major en retraite, rue Saint- Honoré, 27, à Fontainebleau (Seine-et-Marne). — Entomologie générale, surtout Lépidoptères. FLacu (Carl), à Aschaffenburg (Bavière).— Coléoptères d'Europe, Trichopterygqides, Phalacrides. FLamary (A.), directeur de l'Ecole primaire supérieure, à La Tour du Pin (Isère). — Diptères. Forker (D' A.-J.-F,), avocat, à Zierikzee (Pays-Bas).—/émiptères. — 260 — FRADIN (Paul), avoué au Tribunal civil, rue de la Poste, à Parthe- nay (Deux-Sèvres). — Coléoptères de France. FRanÇois (Ph.), docteur ès sciences naturelles, rue Monsieur-le- Prince, 20, à Paris. — Æntomologie générale. FRÉMINVILLE (P. LE), Champ-de-Mars, 7, à Bourg (Ain), — Coléop- tères d'Europe. GADEAU DE KERVILLE (Henri) ŸŸ +H, rue du Pont, 7, à Rouen. — Entomologie générale de la Normandie. GAULLE (Jules DE), rue de Vaugirard, 41, à Paris. — Hyménop- tères. GAZAGNAIRE (Joseph), rue Félix-Faure, 29, à Cannes (Alpes-Marit:- mes). — Anatomie et histologie ; Myriapodes. Gogert (D' Emile) $# O É, rue Victor-Hugo, 51, à Mont-de-Marsan — Diptères. Gozis (Maurice DES) HK, avocat, place de l'Hôtel-de-Ville, à Montlu- çon (Allier). — Æntomologie générale française, surtout Coléoptères, Hémiptères et Hyménoptères. GROUVELLE (Antoine) %, directeur des tabacs à la Manufacture du Gros-Caillou, quai d'Orsay, 63, à Paris. — Colcoptères de France ; Clavicornes exotiques, Surtout Cucujides. GROUVELLE (Jules) $, ingénieur civil, avenue de l'Observatoire, 18 à Paris. — Coléoptères d'Europe. GROUVELLE (Ph.), rue de Gergovie, 69, à Paris. — Coléoptères de France. GuéDEL (D' V ), cours Berriat, 68, à Grenoble. — Colcoptéères de France. Guyon (Henri), rue Bertin-Poirée, 13, à Paris. — Æntomologie générale. Hervé (Ernest). ancien notaire, place Thiers, 14, à Morlaix (Finis- tère). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. HEYDEN (D' Lucas von) FH, major en retraite, Schlosssirasse, 54, à Bockenheim. près Francfort-sur-Mein (Allemagne). — Æntorno - logie générale. HonvarTu (D' G. DE), directeur du Musée zoologique national, Déli- 2 bab-uteza, 15, à Budapest (Hongrie,. — /Jémiptères. JAKOWLEFrF (W.), à Eupatoria (Crimée-Russie), — Coléoptéres et Hémiptères. KirkALDY (G.-W.), Saint-Abbs, à Wimbledon (Surrey-Angleterre). — Hémiptères aquatiques, Locustides. KRAATZ (D' Gustav), Linkstrasse, 98, à Berlin. — Coléoptères. KuncKEL-D’HERCULAIS (Jules) O ŸŸ, assistant d’entomolosgie au Mu- sèum, rue dObligado, 1, à Paris. — Æntomologie generale Anatomie. . 3 , — 261 — LABORATOIRE D’ENTOMOLOGIE du Muséum, rue Cuvier, 57, à Paris. LA FUENTE (José-Maria DE), à Pozuelo de Calatrava (Ciudad-Real- Espagne). — Coléoptères d'Europe. LAJOyE (Abel), courtier, rue Ruinart-de-Brimont, 13, à Reims (Marne). — Coléoptères d'Europe. LaMEy (Adolphe) FH, conservateur des forêts en retraite, cité des Fleurs, 22, aux Batignolles-Paris. — Coléoptères d'Europe et Cireu. LARCLAUSE (R. Savin DE), au château de Montlouis, par Saint-Julien- l'Ars (Vienne). —Colcoptères de France. LAVAGNE (Henri), avocat, rue de l’Aiguillerie, 1, à Montpellier. — Coléoptères. LEESBERG (A. F. A.), avocat notaire, Jan Hendrik straat, 9, à La Haye. —— Coléopteres d'Europe. LELONG {l’abbé), aumônier militaire, rue Chanzy, 88, à Reims (Marne). — Coléoptères d'Europe. LE PILEUR (D' Louis), rue de l’Arcade, 15, à Paris. — Coléoptères. LÉVEILLÉ (Albert) &}, avenue d'Orléans, 19, à Paris.—Coléoptères d'Europe et du Nord de l'Afrique ; Trogositides ; Hémip- tères. Lockay (D' Em.), médecin de quartier, 1061, II, à Prag (Bohème).— Coléoptères d'Europe. LUMEAU (be) Ÿ, chef de bataillon au 78° de ligne, à Limoges. — Coléoptères, Hémiptères. Mac-LacaLaN (Robert), Westview, Clarendon Road, Lewisham, à Londres.— Névroptères. MARMOTTAN (D'), rue Desbordes-Valmore, 31, à Paris-Passy. — Coléoptères et Hémiptéres d'Europe et circa. MARTIN (René), avocat, au Blanc (Indre).—Névroptères d'Europe ; Odonates du globe ; Coléoptères de France. MARTINEZ Y SAEZ (Francisco), professeur au Musée d’histoire naltu- relle, calle San Quintin, 6, à Madrid —Colcoptères. Mayer (Valéry), professeur à l'Ecole d’Agriculture, rue de l’Uni- versité, 33, à Montpellier. — Coléoptères d'Europe et cirea ; Mœurs des Insectes ; Entomologie appliquée. MÈGe (J.), curé de Villeneuve, par Blaye (Gironde). —Coléoptères et Lépidoptères de France. MELiIcHAR (D' Léopold), Gerthoferstrasse, 144, XVIII, à Wien (Au- triche). — Coléoptères et Hémiptères, surtout Cicadines. MINSMER (J. J.) %, capitaine en retraite, rue Denfert-Rochereau, 3, à Saint-Etienne. -- Coléoptères de France. MONTANDON (Arnold L.), Filarete, à Bucarest (Roumanie). — Z’nto- mologte générale, surtout Hémiptères-Hétéroptères. L'ossie Napar (Paul), rue d'Anjou, 5!, Paris.— Coléoptéres. NicoLaAs (André), ancien magistrat, rue Saint-Malo, 23, à Valognes (Manche). — Carabides et Longicornes d'Europe ; Carabus et Dorcadion du globe. NORYAND (D' Henry), médecin major, à Kairouan (Tunisie).— Co- léoptères du Nord de VA frique. OptEer (Georges), rue de l'Université, 39, à Paris. — Coléoptères d'Europe. Ouvier (Ernest), cours de la Préfecture, 10, à Moulins. — Coléop- tères d'Europe ; Lampyrides exotiques. PANDELLÉ (Louis), rue du Pradeau, 2, à Tarbes. — Colcoptères, Diptères, Hémiptères et Hyménoptères. Paurt (Hugo), Stefansplatz, 8, à Wien (Autriche). — Coléopteères d'Europe. PAvesi (Pietro), professeur à l’Université royale, à Pavie (Italie).— Entomologie générale. PERINGUEY (Louis) {ÿ, sous-directeur du Muséum, à Cape-Town (Colonie du Cap). — Colcoptères d’A frique. PEYERIMHOFF (P. DE), garde général des forêts, boulevard Gassendi, 48, à Digne. — Colcoptères d'Europe. Pic (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loire). — Coléoptères d'Europe et circa, surtout Longicornes, Anthicides, Ptlinides et Bru- chides du globe. Pr6xoz (D'), ancien chef de clinique de la Faculté, rue Pigalle, 34, à Paris. — Coléoptères. PLANET (Victor), notaire à Entre-Deux-Guiers (Isère). — Coléop- tères de France. POLLE DE V'ERMES (Léon), rue Saint-Jean, 55 bis, à Pontoise (Seine- et-Oise). — Coléoptères de France. PORTER (Ch.-Emile), casilla n° 1108, à Valparaiso (Chili). — Coléop- tères. PORTEVIN (Gaston), rue Dubais, 12, à Evreux. —Coléoptères d'Eu- rope, surtout Clavicornes. Puron (D' Auguste), à Remiremont (Vosges). — Coléoptères, Heé- miptères, Hyménoptères. Rarrray (Achille) $, consul général de France à Cape-Town (Co- lonie du Cap). — Coléoptères d'Afrique ; Psélaphides exoti- ques. RANGONI (D° Guiseppe), à Modena (Italie). — Coléoptères. RAGusA (Enrico), via Stabile, 89, à Palerme (Sicile). — Coléoptères d'Europe. RÉGIMBART (D' Maurice), rue du Meilet, 11, à Evreux.—Coléoptères d'Europe; Dysticides, Gyrinides et Hydrophilides du globe. — 963 — ReiTrer (Edmund), à Paskau (Moravie). — Coléoptères. RENAUD (J.-B.), avenue Victor-Hugo, 171, à Paris. — Coléoptères d'Europe. Reurer (D' O. M.), Grasviksgatan, 6, à Helsingfors (Finlande-Rus- sie). — Hémiptères-Hétéroptères paléarctiques ; Podurides. RoœLors (Paul-J.), rue du Palais, 16, à Anvers {Belgique).— Coléop- tères d'Europe. Romanorr (Son Altesse Impériale le grand-duc Nicolas Michaïlo- vitch), à Saint-Pétersbourg. — Entomologie générale, surtout Lépidoptéres. Royer (Maurice), rue de Villiers, 55 bis, parc de Neuilly (Seine). — Coléoptères et Hémiptères. SAHLBERG (John), professeur d’Entomologie à l'Université, Alberts- gatan, 32, à Helsingfors (Finlande-Russie).— Colcéopteres et Hé- mniptèr'es. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE (J.), lieutenant d'artillerie, place Cassini, 5, à Nice. — Coléoptères et Hémiptères gallo-rhénans. SEDILLOT (Maurice) {ÿ, avocat, rue de l’Odéon, 20, à Paris. — Co- léoptères et Hémiptères. SHARP (David), conservateur au Muséum de l’Université, Hawthorn- dene, Hills Road, à Cambridge (Angleterre). — Coléoptères. SrcarD Dr A.) $%, médecin-major à la légion étrangère, à Diégo- Suarez {Madagascar'. — Coléoptères de France. SvECck (Théodore), assistant au Muséum zoologique, à Berne (Suisse). Entomologie générale. TEsTOuT (Ch.), greffier à la Cour d’appel, cours Berriat, 119, à Grenoble. — Coléoptères et Lépidoptères de France. TaéRy (André), à Saint-Charles (Constantine-Algérie).—Coléoptéres d'Europe et circa ; Longicornes et Buprestides exotiques. VACHAL (Joseph), à Argentat (Corrèze). — Hyménoptères et Dip- tères (Syrphides) jallo-rhénans. VALENTIN, fondé de pouvoirs à la Recelte générale, rue d’Amilly, 5%, à Chartres. — Coléoptères de France. VAULOGER DE BrAUPRÉ (Marcel) Ÿ# Ÿ}, capitaine au service géogra- phique (Etat-major de l’Indo-Chine), à Hanoï (Tonkin).— Coléop- tères d'Europe et cirea. WarNier (Adolphe), rue des Templiers, 6, à Reims (Marne). — Colcéoptères de France. WasmAwN (Erich), S.J., Bellevue, à Luxembourg. — Coléoptères, surtout myrmécophiles. XAMBEU (Vincent) %, capitaine adjudant-major, en retraite, à Ria, par Prades (Pyrénées-Orientales).—/nsectes de France; Mœurs et Métamorphoses. 138 — 264 — COMPOSITION DU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ POUR 1901-1902 Président: M. le D' Auguste PUTON, à Remiremont. Secrétaire et Bibliothécaire: M. Albert FAUVEL, rue Choron, 3, à Caen. Trésorier: M. A. DUBOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen. DÉLÉGUÉS RÉGIONAUX : MM. Louis BEDEL, à Paris. Jules BOURGEOIS, à Sainte Marie-aux-Mines. Louis PANDELLÉ, à Tarbes. Elzéar ABEILLE DE PERRIN, à Aix. TABLES DÉCENNALES ALPHABÉTIQUES (Tomes XI—XX —— 1892-1901) Par A. DUBOURGAIS, I. TABLE DES ESPÈCES NOUVELLES. Coleoptères. Abantis ænescens Frm. 11, 109. Acanthoglossa purica Fvl. 20, 250. Achenium macelium Fv1. 17, 93. medeanense Fvl. 18, 97. Achenopsis inæqualis Fvl. 19, 70. æqualis Fvi. 1 9, 71. Acmæodera necatrix, Vaulo- Ab. 12,133. serniopaca Ab. 12,154. postfasciala Frin. 20, 160. Âctionoma obesum Raff. 117, 235. Actium gracile Raff. 17, 233. caviceps Raff. 17, 234. Actobius flavicornis Fvl. 14, 261. Acylophorus puncticeps Fvl. 14, 275.mwicrocerus Fvl. 14, 276. Adda æthiopica Fvl. 19, 74. Adonia variegata Gœze var. albicollis Chob. 1'7, 87. Adoretus parviceps Fairm. 171798; Ædeus brevicollis Frm. 20, 913. Agacerus pectinalus Fvl. 14. 245. | Agrilus cavifrons Frm. 11, 100. hypericicola Ab. 12, 138. Proteus Ab. 19%, 137. acuticornis Ab. 16, 10. ara- xicola Ab. 16, 11. barbalus Ab. 16, 34. cervicornis Ab. 16,35. Chobauti Ab. 16, croaticus Ab. 16, 21. delphineusis Ab. 16,12.epis- 92. tomalis, rudis Ab. 16. 13. fissifrous Ab. 16,9. juxta- suluralis Ab. 16, 21. Me- pbistopheles, nigrivestis Ab. 16, 23. motor Ab. 16, 28. pauchlorus Ab. 16, 24. pla- uiceps Ab. 16, 25. pruino- sulus Ab. 16,,19. Reitlteri Ab. 16, 16. roscidulus Ab. 16, 22. sericarius Ab. 16, 25. sexualis Ab. 16, 17. iro- chilus, Uhagoni Ab. 16, 2%. vaginalis Ab. 16, 2. Aleochara BouuaireiFvl.1'7, 112. arachnipes F\1. 19, 248. capitala Fvl. 19,249. hydro- cephala Fvi: 19, 245. diver- sicoilis, opacina Fvl. 1 9,246. iguipennis, navicularis Fvl, 19, 247. parvicollisFvl. 19, . 248, Algon tricolor Fvl. 14, 272. psittacus, semiaureus Fvi. 14, Dre Alianta bipartita Fvl. 19,243. Allecula discipeunisFrm.O, 11957 Alphitobius 20, 155. Agrypnus divergens, fallacio- sus Farm. 11, 101. Amarsenes nepos Frm. 20, 158. Amblycerus reticulatus Raf. 14,70: Amblyopinus Gahani 20, 5. Amichrotus costalus, semi- cyaneus Fvl. 14, 269. Amisonimus madagascarien- sis Raff. 117, 267. AmudroceruszsrandicepsRaf. 13, 218. Anaspis deserticolaChob 1'7. 85. Anexodes albicauda Ab. 19, limbalis Frm. Evi. 162. longiventris Ab. 19, 165. Ancylistes dislinctus Frm. 20, 229. Ancystrocerus pallidusRaf. 14, 70. puuctatus Raff. 1 #, 71. rugicollis Raff. I4, 72. longicoruis Raft. I4, 73. Aniaropsis latifrons Frm.&O, Frm. 234. Anisogaster pictipennis, ma- culipennis Frm.2RO, 208. Per- rieri Frm.0O,209.Coquerelii Frm. 20, 210. Anisolinus auronotalus, fas- ciiventris Fvl. IÆ&, 270, rufi- pennis Fvl. I4, 271. Anomala obscuripes Frm,44. 97, Anomognatus suluralis Fvl. 17, AUS: Anthaxia obockiana Frm.14, 99. Bedeli Ab. 12, 132. hir- ticollis Ab. I@, 131. malachi- tica, Sedilloiti Ab. 12, 129. nitidiventris Frm. 2O, 16€. pulex Ab. 12, 130. Anthicus aralensis var. mar- gelauicus, turkeslanicus Pic. 12, 155. maculicollis Pic. 12, 155. microcephalus Pic. I@, 154. viridipennis Pic. 18, 75. prolatithorax Pic. IS, 76. Fauveli Pie, 18, 106. brevi- signatus Pic var. subsignatus Pic. 2O, 98. rhodesianus, Marshalli Pic. 20, 99. tume- factus Pic. &O, 100. latipen- pennis Pic. 41,313. Theryi Pic var. Mayeli Chob. I"7, 84. Anthobium metasternaleFvl. 17, 94. densipenne, cribrel- lum Fvl. 19, 218. albipilis Fvi. 19,219. miricolle Dev. 20, 1. hirtellum Fvl. 20,2. Anthrenus umbellatarum Chob. 1"7. 76. AntsianakaPerrieriFrm.&OQ, 243.rugipennis, pellucida Frm. 20, 244. oxyops Frm. RO, 9219. Apalochrus micans Frm.20, 177. Perrieri Frm. 20, 178. Apate rufocoronata Frm. 14, 104. Apatetica viridipennis Fvl. 14, 192 Sikkimi Fvl. 14.193. Aphanisticus Bedeli Ab.I&, 140. simplex Frm. &O, 163. impressipennis Frm. 20, 164: Apharinodes miranda Raff. I4, 61. = UT Apharsatus multicostatusFm. 20,2%. Aphidia Reitteri Raff. 13,214. Aphodius bidentulus, gibbi- frons Frm. 14, 92. Apoterus lævis Raff. 13,211. Apothimus insiguis Raff. I'7, 220. brevicollis, Sharpi Raff. 17, 221. clavaitus Raff. 17, 222. Aptinus madecassusFrm.20O, 132. Apteranillus Lethierryi,hip- ponensis Fvi. 17, 108. The- ryi Fvl. 17, 109. Arnyllium ciliatum Raff. 13, 279. cultratum Raff. 13, 280. Arthrodeis byrrhiformis Frm. 11, 106. Asclera lutescens Ab. 41. 64. cavicoilis Frm. 20. 199. Aspidomorpha vernicata Fm. 20, 246. Astenus ophis, birmanus Fvl. 14, 222. notula Fvl. 177,181. siculus, Walker: Fvl. 19, 224. nofalus, pet pennis Kvl. 19, 2925. Astilbus meridianus Fv!. I9, 244. hæuwaticus Fvi. IS, 39. angularis Fvl. 18, 40. ænei- collis Fvl. IS, 48. Atheta Mayeti Fvi. 17, 102. aureola, atricana Fvl. 17, 101, filaria Fvl. 17, 102. al- girica Fvl. 17, 103. trapezi- collis, Nouailhieri Fvi. I'7, 10%. læticollis Fvl, 17, 124. sexualis Fvl. I8, 98. æqui- noxialis Fvl. IQ, 73.alpigrada, diodon Fvi. 19, 239. biha- mata Fvl. 19, 60. Normandi Fvl. 19, 59. grandicornis Fvl, T9, 240, Attalus Bayonnei,diversicollis Chob. 17, 77. rugipennis Ab. 19, 174. serratus, margipi- pecnis Ab. 19, 175. Simoni, exquisitus Ab. 19, 176. bizo- palus Ab. I9, 177. Aulaxus rugicollis Raff. 17, 225. trisulcatus Raff. 17, 226. Auxa tenuis Frm. 20, 225. Batraxis quadrataRaff.I4,26. truncaticornis Raff. I4, 27. singhalensis, pumilio Raff.I4, 28. instabilis Raff. 14, 30. obliqua Raff. I, 32. calca- rala Raff, I4, 33. variabilis Raff. I4,3%.gracilicornis Raff. 14, 35. brevis, elegans Raff. 14, 56. foveala Raff. I4, 37. Batrisodema opaca Raff. IS, 225. orbata Raff. IS, 224. ! Batrisodes circellaris, clava- tus Raff. IS, 271. cursilans Raff. 13, 270. fenestratus Raff. 13, 268. induratus Raff. IS, 5-sulcatus, 7-sulcatus Raff. 13, 274. 7-foveolatus Raff. 13, 273. Batrisoplatus obesus Raff. 13, 227. rugosulus Raff. IS, 29 07 Batrisopsis myrmecophilaRf. I3, 264. Batrisoschema denticollis, humeralis Raff. IS, 222. Batrisus auricuiatus Raff. IS, 247.alacer Raff.I83,245.bispina Raff. IS, 234. crenatulusRaff. 13,259. cribratus Raff. 13, 260. dux Raff. 13, 254. ele- gans Raff. 13, 244. galeatus Raff. 18, 252. geminus Raff. 13, 249. granosus Raff. 13, 253. hepalicus Raff, 13. 257, hirtellus Raff. 13, 256, hispi- 972. — ji dulus Raff. 13,258. latipalpus Raff. 13, 237. longicollis Raff. 13, 239. merulus Raff. I3, 250. miles Raff. 13, 251. montivagus, satelles Raff. 13, 248. paradoxus Raff. 13, 244. parens, sylvicola Raff. 18, 235. persimilis Raff. 13, 235. platycephalus Raf. 18, 222. præclarus Raff. 13, 253. qua- drispina Raff. 13, 243. 5-sul- satus Raff.13,221. rajah Raff. 13, 226. singapuriensis Raff. 13, 241. termitophilus Raff. 13, 240. tropicus Raff. 13. 260. vagepunctiatus, vulne- ralus Raff. 13, 254. vertici- coruis Raff. 13, 250. Batyrrbinius latifrons Frm. 20, 203. Berosus fuscostriatus Frm. 41,87. immaculicollis Frm. 41, 83. Belonuchus rufoniger Fvl. 14, 266. var. montanus, tri- punctatus, maculipennis ÆFvl. 14, 267, æueipennis Kvl. 14, 268. Blechrusldiscoidalis Frm.11, 83. Bledius lividipes Frm. 1 1,90. paliiatus Fvl. 14, 203. ensi- fer Fvi. 177, 96. gabonensis, curticornis Fvl. 1 9, 68, acu- leatus KFvi. 19, 69. ampli- collis Fvi. 1 9, 185. Blepharhymenus mirandus Fvi. 18, 27. Bibloplectus puberulus Raff. 13, 221. variabilis, unico- lor Raff. 17, 258. Bolboceras GauraniFrm.1 1, 95, Bolitobius limbifer Fvl.20.3. Bothrys personatus Fvi. 14, 186. Brachinus truncatulus Frm, 20, 130. Brachypterus drusus Ab. 11,67. opacus Ah. 11, 66. Bryaxis mucronata Raff. 14, 41. singapuriensis Raff, 14, 42, rupestris Raff. 15, 238. truncaticornis Raff, 15, 239. sternalis, parallela Raff. 15, 210. punctipennis Raff. 15, 241. punctulaita, decipiens, zanzibarica Rat. 15, 212. madecassa Raff 15,243. ana- lis, hova Ratf. 15, 244. Gou- doti, gibbicollis Ratf. 15.225. CoquereliRaff. 15, 245. tri- foveata Raff. 15, 247.labiata Raff. 15, 218. vagepunctala Raft. 15, 249. Bythinomorpha clavataRaff. 14. 41. Calliderma Kraatzi Fvi. 14, 235. aspericolle Kvi. 14,236. obsoletum Kvi. 19, 71. Callirhipis hovaua Frm.2O, 173. CallistomimushovanusFrm. 20, 116. Camaria BillecocquiFrm.R0O, 189. Camptorhinuscinerelius Fm- 11, 118. Capnites angustus Raff. 177, 246, Caranistes dorsatusFrm 20, 203. Caspyria Perrieri Frm. &O, 195. Cassida pallicolor Frm. 20, 1" 247, MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisahon pour 1901. MM. Warnier, à Reims. — De Barros, à San-Martinho-d’Anta.— Bourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mires. — Dodero, à Sturla. Conformément à l’article 7 des statuts, MM. les Membres qui n’ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1901, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS, rue Guilbert, 19, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l'envoi de la Revue. Les Tomes I à XIX de la Zevue (1882-1900) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble. seront cédés pour 40 fr... aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, aw prix de 6 fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1901. Nes 8 à 10 (Echange). ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DR BELGIQUE. 4901. Ness 1€ et 12 (Echange). COLÉOPTÈÉRES Provenant principalement de la faune européenne et des pays limitro- phes, richement assortis, frais, préparés parfaitement et rigoureusement déterminés, pourvus d'indications de localités les plus précises, chez Edmond REITTER A Paskau (Moravie) On envoie des listes d'échange et de vente promplement et franco aussitôt qu’elles sont demandées. On vend aussi en centuries des Coléop- … tères exotiques et des insectes de tous les autres ordres. Edition des « Bestimmungs-Tabellen der europæischen Coleopteren, — Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » = Vient de paraître CATALOGUE DES COLEOPTÈRES DE LA FAUNE GALLO-RHÉNANE Par AD. WARNIER. Prix: France 3.29 $ Etranger : 3.50 | Re Envoi contre mandat adressé à M. F. MicHaup, libraire-éditeur, 19, rue du Cadran-Saint-Pierre, ou à J'auteur : 8, rue des Templiers, à Reims. M. DUBOURGAIS, Trésorier de la Société française d'En- tomologie, 15, rue Guilbert, à Caen, étant forcé, par suite de l'affaiblissement subit de sa vue, d'abandonner l'étude des insectes, met en vente sa COLLECTION de COLÉOPTÈRES D'EUROPE ET CIRCA Comprenant 7,132 especes ou variétés et 45,293 exemplaires Cette collection est contenue. dans 243 cartons vitrés Guyon, grand format (39 centimètres sur 26), la plupart état de neuf. Elle est rangée d'après le catalogue Reitter 1891, avec des vides ménagés pour les espèces m nquantes. Les noms de familles, genres et espèces sont im- primés d’anrès ce catalogue (système Otto, de Wien), ainsi que presque toutes les éliquettes de localités, qui sont des plus précises. Toutes les espèces gallo-rhénanes et bon nombre d’autres ont été -déterminées par MM. Fauvel et Bedel. La collection, dontun enverra le c'talogue sur demande, est en très bon état et en excellent ordre. FAIRE OFFRE EN VENTE AU BUREAU DE LA /evue : CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ, CAUCASI & ARMENLE ROSSICÆ AucroriBus D' L. v. Heyoen, E. Reirrer Er J. Weise Cette 4e édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglbauer Enpelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l'ouvrage original et de la monographie où chaque espèce est décrite, ainsi que ses diverses patries. Elle contient 420 pages. M qe : Ce Édition ordinaire sur 2 colonnes, fr'aneo................. 1210249 Edition sur une colonne (cataloque-étiquettes ou nemento) PNA NES SL re a tot 9 ol NO 0 Le Me Es AVANT LIENS ANR A tRS 19 95 Joindre un mandat-poste à la demande REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XX. — 1901. — No 12. (12 numéros par an) CAEN TYPOGRAPHIE-LITHOGRAPHIE A. LE BOYTEUX (RUE SAINT-PIERRE, 102 & 116 1901 DES Tables décennales alphabétiques (tomes XCXR 1852-1901) (fin), par A. Dubourgais. MÉLEC are Planches I et II. MEMBRES DU COMITÉ D'ÉTUDES DE LA SOCIÉTÉ S L (Chaque insecte communiqué doit porter sa localité précise) MM. A. Fauvel, à Caen SR exotiques). Finot, à Fontainebleau Dee d'Europe et circa). Ern. André, à Gray (Formicides et Mutillides de tous pays). Abeille de Perrin, à Marseille (Malachiides d'Europe et circa). R. Martin, au Blanc (Nevroptères d'Europe, surtout Odonates). R. P. Belon, àLyon (Lathridiens d'Europe et exotiques). R. du Buysson, à Paris (Chrysidides). M. Pic, à Digoin (Longicornes et Dermestides d'Europe et cirea- Anthicides et Ptinides du globe). : A. Carret, aux Chartreux, Lyon (Coléoptères, surtout Garabides d'Europe). ER, G. Breddin, à Halle-sur-Saale (Hémiptères exotiques). Chobaut, à Avignon (Mordellides d'Europe et circa). à “a Régimbart, à Evreux (Dystiscides et Gyrinides du globe). * O.-M. Reuter, à Helsingfors (Hémiptères-Hétéroptères paléare- 7 Podurides). > G.-W. Kirkaldy, Saint-Abbs, à à Wimbledon, Surrey-Angleterre ie miptères aquatiques; Locustides). © Nota. — MM. les Sociétaires qui voudraient faire partie du Cor lé sont priés d'en informer le rédacteur de la Revue. ; Cataphronetis soror Frm. 11,110. Caulostrophus laticollis Bon. 1317: Cautires Bourgeoisii 20. 175. Celidota subfasciata Frm.20, 157 Centrophthalmus granosus Rat. 14, 74. Cerailiscus Rafirayi 13. 122. Chalcotænia cupreosuturata Mon 11 101 = Chalicorus ferox, triguttatus Ab. 19, 169. Frm. Bourr. Chemolamus infimus, Per- rieri Frm. 2O, 187. Chiron hovanus Frm. @O, 135. Chiænius cyaneorufus Frm. 11,83. lateripictus Frm.1 1, 82. tetrastigma Frm. 20.107. Perrieri Frm. 2O, 108. Al- luaudi Frm. 20, 109. epi- pleuraris, inæqualis Frm.20, 410. lineicinctus, cupreolus Frm. &O, 111. densaticollis, demissus Frm. 20, 112. rhy- sonotue, nitidifrons Frm.20©, 113. strigipennis Frm. 20, 11%. pulcariceps Frm. 20, 415. retropictus, tennis, opa- culus Frm. 20, 116. Chlamys Perrieri, rubiginosa Frm. 20, 235. Cilea holosina, cuprinicollis Fvl. 14, 279. heterocera Fvi. 17. 118. Cistela fusciventris, ocularis Fem. 11,115. Clitobius lævipennis, stron- gyloïdes Frm,. 1 1, 111. Revuz d'Entomologie. — Décembre 1901. Y Clivina simplicifrons, globi- thorax Frm. @O, 105. palli- tibia Frm. 20, 106. Clitopus cœlestinus Frm.20O, DOS Colpodes cupreotinclus Frm. 20, 119. callizonatus, cribro- sus Frm. 20, 120. Cædomaea vagepincta, semi- luctuosa Frm.O, 227. api- cepicta, niviscutata Frm.@O, 228. Colpometopus Pithecus Ab. 19: 171. Colotes sellaltus Ab. 19, 165. contaminatus Ab. 19, 173, Comatopselapnus puncti- collis Raff. 1 4Æ, 39. lougicor- nis Raff. 44, 40. Conurus virgula, plagiatus Fvi. 14, 282. nolatus, analis Fvl. 14, 283. brevis, birma- nus, suavis Fvl. 14%, 23%. di- merus Fvl.1<#,9285. Alluaudi, rufiventris KFvl. 7, 119. pic= ticollis, luniger Kvl. 17, 185. tropicus Evil. 1 9, 73. Coprophilus dimiliatipennis Fvi. 19. 223. Coptocycla hyalocincta Frm. 20, 217. Coroebus aureolus Ab. 12, 136. ropletus, Theryi Ab.12, 135. Heydeni Ab. 16, 34. Cordylomera aunnulicornis Erme Li M2? Coryza? araticeps Frm.1 1,84. Corticaria normanna Bris. 1,1 69. Cratna denticornis Raff. 14, 276.foveiventris Raff. 1 4,277. Cratognathus luridus Frm. 20, 118. 18 NN Crepidopterus Vickii Frm. 20, 191. Cropalatus Perrieri Frm.&O, 9239. Cryptobium mutatorFrl.14, 236. biforme, gastrale Fvi. 14, 237. Sharpi Fvl. 14, 238. Nisus Fvl. 14,239. Ca- roliFvl 17, 184. Fairmairei Fvl. 1'7, 183. Severini Fvl. PO 7%: Cryptocephalus oculicollis, argyropieurus Frm. 20,237. sulcostriatus, callinotus Frm. 20, 238. minusculus Frm. 20, 239. Cryptohypnus Perrieri. si- gnatipenus Fri. 2O, 169.in- constans, griseopictus Frm. 20, 170. Cryptophagus dilutipes, fla- vocyaneus Frm. 20, 236. Ctenomastax varicolor Fvl. 19757. Cyatiger vaïiolosus, hetero- cerus Raff. 1,53. rufus Rafr. Î14, 54. borneensis Raff. 14, 55. inexspeclus R:ff. 1 #, 56. sericeus, viduus Raff. 4 &,57. cribratus Raff. 14,58. simi- lis Raff. 14, 60. Cylindromorphus sefrersis Bonn. 1 1. 317. Dalterus Auberti 125. Damatris zonulala Frm. 2O, 186. Danacaea 250. DaramusserricornisFrm.1 1 194 Dasytes diabolicus Chob.1"7, 79: - di Frm. Pici Bleuse. 15, Decaloma argentifera Picvar. Auberti Chob. 1"7, 87. Deliphrum micros Fvl. 19, 222. Delibius longicornis Fvl. 18, 14. Delius duplex Fvl. 18, 11. Delopsis cornuta, seticornis Fvl. 14%, 198. Demetrias atricapillus L. var. eryihrocephalus Buyss. 20. 95. Denops plagiatus Frm. 11, 102. Derbidia perelegans Frm. 20, 220. Derema foveicollis, senegalen- sis Fvi. 18, 42. Dichostethusnebulosus Frm. 11, 121. Digrammus 19,124. DilobitarsusPerrieriFrm 20. 168. Dinarda clavigera Fvl. 33. Dinusa myrmidon Fvl. 18. 34. Disartbricerus integer Raff. 14, 78. Discoderes quadricornis Frm. 11,100. corinthus Frm. RO, 162. simplicifrons, deformis Frm. 20, 163. Dissotoxus costipennis Frm. 20, 144. Diochus senegalensis Fvl. 19, He Dolicaon parviceps Fvl. 1%, 234. canariensis Evil. 1'7, 97. Dorcianus angulicollis Frm. 20, 214. miricollis Fvl. 18, — VII — Dorylobius sulciccilis Raff. | Eupiestus spinifer Fvl. 14 18. °5. Drypta curtipennis Frm. 20, 127. Ebaeus hovanus Frm. 20, 177. Echarista pictipennis Frm. 20, 220. Egaphus major Fvl. 14, 205. punctatus Fvl. 14, 206. Edrabius Philippianus Fvl. 19, 65. Eleusis Feae Fvl. 14, 188. vermicularis, viridans Fvli. 44, 189. laticeps, pusillaFvl. 14, 190. Elmis Letourneuxi Pic. 195. Empectadensesquamosa,den- saticollis Frm. 2O, 149. ca- riosicollis, vagecostata Friv. 13, 20, 150. scutata Frm. 20, | 151. Enaria lividula Frm.20O,148. Enantius fortis Raff. 14,63. singapuriensis Raff. 14, 6%. Enthora rubiginosa Frm.£Q, 147. Entomogaster neocuris, bi- pustulatus Frm. 20, 161. cu- priventris Frm. 20, 162. Epixanthis Perrieri, rostri- fera Frm. 20, 152. Epilissus refulgens Frm. 20, 132. Evcibdelus Feæ Fvl. 14, 247. bicolor Fvl. 14, 248. Eucilmus insignicorus rm. 20, 222. Eucirus miricornis Frm. 14, 216. Euleptus gracilis Frm. 20, 119. | 186. Feæ Fvl. 14, 187. Euplectinaconcolor Raff.1 8, 217. nigripenunis Raff. 18, 216. Euplectus cicatricosus, gran- diceps Raff. 13, 220. clavi- cornis Raff. 13, 219. Euproclus cinerarius Frm. 20, 197. Euristus globus Fri. 24. Eustilbus Sharpi Guill. 11, 494: Falagriacoarcticollis Fvl.1"7, 18, 121. desertorum Fvl. 1'7, 106. Faronoma Raff. 192, 959. Faronus Gronveilei Raff. 12, 8. Fauvelia Wasmaoni Fvl. 18, 30. Formicomus spinicrus, stri- gicollis Frm. À 4, 116. albo- lineatus Pic. 4, 254.Kraatzi Pic. 18, 74. subtruncaius, miutillarius Sannd. var. ton- kineus Pic. 48, 105. subin- flatus, Marshalli Frm. 20. 57. Pagnioni Pic var. breviceps Frm. 20, 98. Fornax rufopubens Frm. 20, 167. patruelis Frm. 20. 168. Gabella felicissima Ab. 16, 36. Galeruca canigoensis Fvl.1 1. 315 Ganosomus elegansFrm 20, 207. Gasponia Gaurani Frm. 11, 193. Gastrophæna aphænogastri PV 177; HI — VII — Geostiba bisulcata Fvi. 20, 253. brevicollis Fvl. 19,243. conifera, longicollis, therma- rum Fvl. 19, 241. furcifera, rhunensis Fvl. 19, 242. Geotrypes var. obscurus Mis. EN MAS 7: Gyrophæna plicata Fvl. 117, 120. Harmandi Fvi. 20, 1. japonica Fvl. 20. 5. Haplocnemus Mohammed Chob. 17,78. Haporema decipiens 11,109. Hedybius Simoni Ab.19,171. longicornis, sycophanta, præ- notatus Ab. 19, 172. fasci- culatus Ab. 19, 173. macu- lipes Ab. 183, 174. Helectrus Brisouti Guill.1 1, 187. Helopinus minor Fairm.11, 113. Hemiaspis sanguiaosa Frm. 20. 196. Hemydacne unico!lor KFrm. 20, 2314. Hesperus inæqualis Fvl, 14, 258. lævigatus Fvl. 14, 259. Frm. Wasmanni, Feae Fvl. 14, 260. trimerus Kvl. 14, 261. Heterophana dorsopunctata ErnPeO0 M5 Heterothopsoculata Fvl.14, 275. baïcalensis Fvl. 1 9, 233. Hexodon zriseo-sericans Frm. 20, 136. Hiberasta longipilis Frm.20O, 155. HistiaeabidentulaFm.44,107. Homalium azoricum Fvl.19. 219. cordicotle KFvl. 19, 220, cribriceps,asturicum Fvl.19, 221. Homœæocerus simplex Fv]. 18. 30. mimus Fvi. 18, 29. Holosus ambigerus Fvl. 14, 183. Holotrochus curticollis Fv1. 177, 115. Helmsi, vagepunc- punctatus Fvl. 177, 187. mij- crophthalmus, anophthalmus vi 417, 188 : Hoplia atronitens, rugicoliis Frm. 2O, 137. rudesqua- mosa, squameo-varia rm. 20, 138. vittulata Frm. SO, 139. bideolula,anticipes Frm. 20, 140. stigmatopyga, late- costata Frm. SO, 141. ter- minalis, cervinotincta Frm. 20, 142. rufolutosa Frm. 20, 143. Hovactcyla dermestoides Frm. 20, 175. Hydroporomorpha oboc- kiana Frm. 1 1, 86. Hygropora densa Fvl 19, 2511 Hylecætus Perrieri, benito- nus Frm. 20, 131. Hylophilus Marshalli Frm. 20, 96. Hypocyptus mesaiomerus Fvi. 17, 101. claviger Kvl. 19, 235. Icariotis testacea Frm. 20, 21%. uigrans, pruinosa Frm. 20, 215. tenuipes, limbipen- nis Frm. 20, 216. basipennis Frm. 20, 217. Ikopista lutosa Frm. 20. 26. Ispaterus longipilis Frm.11, 129. Jubus Argus Raff. 12, 165. bifossulatus Raff. 12, 180. brasiliensis Raff. 12, 178. convexiusculus Raff. 12,184. decipiens Raff. 12. 164. do- minulus, gracilis Raff. 12, 177. Grouvellei Raff. 12,176. Hetschkoi Raff. 12, 168. in- termedius Raff. 1, 175. læ- viceps Raff. 12, 161. lativen tris Raff. 12,165. liliputanus Raff. 1 2, 162. longicornis Raff. 12, 166. microcephalus Raff. 12, 180. microphthalmus Raff. 12, 182. pallidus Raff. 12, 172. quadratuns Raff. 1, 179. sinuatus Raff. 12, 181. subrectus Raff. 12, 182. vul- pinus Raff. 12, 162. Lagria asperipes Frm. 2O, 196. maculiventris Frm. 20, 197. Laius politus Frm. 2O. 176. Lathrobium guitulaFvl.14, 234. mimeticum Evil. 17, 97. Sahibergi Fvl. 19, 227. Lebia semicyanea, stigmula Frm..20,. 126. Leistotrophus aurosparsus Fvi. 14, 245. birmanus Fvl. 14, 246. Leptacinus gracilis Fvl. 14, 240. ; Leptaleus truncatulus Frm. 11, 116. Lep ochirus bipunctatus Fvl. 1<, 130. semirufus, antilope, minuius Lap. var. cruentus Fvi. 14, 184. hoplites, At- kiusoni, verrucifer Kvl. 14, 182. variolosus Fvl. 14, 183. LeptonychussabulicolaChob. 17,81. Lepturasta russa Frm. HU 20, 1 NES Lesteva bucharica Fvl. 19, 222. præses Fvl. 19, 293. Leucocraspedum rufum Fvl. 14, 255. Liatongus giganteus Har var. corinthius, aurocupreus Frm. 20, 133. viridans, infimus Frm. 20, 134. Limoniates australis 17, 232. Lioplectus nitidus Raff. 177, 260. Lispinodes bistriatus Fvl.4<%, 185. Lispinus birmanus,sublucens, coriaceus Fvl. 14, 184. poli- tus Fvl. 17, 114. cavipennis Fvl. 117, 177. Lithochroïdes Sharpi Guill. 11,187. sinuaticollis Guill. 11, 188. Lobostoma piceaFrm.1 1,51. Logisticus obtusipennis Frm. 20. 211. plicicollis Frm.20O, 942" Luperus teauelimbatus Frm. 11, 126. Lymidus Coquerelii Frm.20. 241. Lyphia striolataFrm.1 1.111. Macrochilus cribrarius Frm. 20, 121. Macroplectus cephalotesRaff. 17, 256. Macrotoma costulata Frm. 20,204. CoquereliiFrm. 20. 205. inermis Frm. @0O. 206. Malacosoma facialis Frm.@0. 243. Malthinusfuscipes Bourg. 16. 49, hovanus Frm. 20. 176. Malthodellus (n.subz.)Bour- geois, Faune. 1 1, 179. Raff. — X — Malthodes v. comptus Bourg. 11,188. v. NoualhieriBourg. | 11,191. v. ornatulus Bourg. 14203: Mandera sarguinea Fvl. 18, 15. Masoreus quadricollis Frm. 20, 121. Mastilius croceipennis Frm. 20, 180. Mecynotarsus corouatus Chob: 1/7: 83; Mechanicus cribratus 13, 210. Medon princeps Kvl. 14, 227. auripilis, birmanus Fvl. 14. 228. luctuosus, aspericollis Fvl. 14, 229. discipennis, picipennis Fvl. 44, 230. opa- cellus Fvl. 14,231. micro- thorax Fvl. 17, 116. fulvus Fvl. 19, 659. lutrellus, hypo- gæus Fvl. 20, 227. Megacronus vittula, lambda Fvi. 14, 277. Megarthrus birmanus, bonatus Fvl. 14, 194. Melanoxanthus Fleutiauxii Frm. 20,172. Meloë saharensis Chob. 17, Rañff. umM- 86. Mendidius feculentus Frm. 14298: Mesostenopa Auberti Frm. A1. 4107 Metrispepla impressicollis _Frm.- 20, 216. Micrantereus lævior Frm. 11,114. Microjulistus gibbipennis Chob. 1"7, 80. Microplectus exiguus 17,264. Raff. Micromerus(n. s.) Guill.1 1, 189. Microzæna madegassa Frm. 20, 107. Mimocete torpilla, balæna Fvi. 18,8. solea, phocæna Fvl.18,9. phoca Fv1.18,10. Mirellus sulcicollis Raff. 18. 204. Miotodera funerariaFrm.20, 191. Mitomorphus cupreolus Fv]. 14, 240. Morostoma Cottæ Frm. 20, 179. Myllæna regina, EFvi. 14, 9286. Fvl. 19, 236. Myiodola distincta, maculosa Frm. 2O, 218. brachyptera Frm. 20, 219. Mylascopus zebrinus Frm. 20, 202. Myllocerus debilis, sparsutus Frm. 11, 147. Naddia miniata Fvl. 14, 250. Necrophorus var. Fauveli Fauc 41%, 255: Nedarassus punctatus Raff. 14, &5. Nematopeza Auberli Fairm. 11.84. Nesotaurus dermestoides Frm. 20, 193. NethiniussemirufusFrm.&O, 223. gracilior Frm. 20. 224. Notoxus Sahlbergi Pic. 17, 122. Nyctis tetrastigma, latiuscula Frm. 20, 122. posticalis,uni- color, scapulata Frm.20,193. Nycteomorpha miltomera Frm. 20, 1924. picticornis tenuicornis Ocyplanus formicarius Fvl. 18, 43. Ocypus ottomanus Fvl. 19, 230. Ocyusa bimaculata Fvl. 18, 98. cartusiana Fvl. 19, 951. grandis Fvl. 19. 250. Œdemera basipes Ab. 11, 63. Œdichirus birmanus, Schul- theissi Fvl. 14, 9217. termi- nalus Er. var. ignicollis, ter- minatus Er. var. Walkeri,ter- rninatus Er. var. bigultatus, terminatus Er. var. rufus Fvl. 16. 271. Olenecamptus madecassus Frm. 20, 226. O librus Abeillei Guill. 11 1485. v. apicatus, v. biplagia- tus, camptoïdes, gentilis, v. obscurus Guill. 1 1, 184. v. atratus, bilunulatus Guill. 1 1, 183. Bedeli Guill. 11, 180. v. bifenestratus Guill. 11, 176. Bonnairei Guill. 1 1,181, v. Castanopterus Guill. 11, 174. Desbrochersi Guill. 11, 171. v. Fauveli Guill. 11, 178. v. lucidus Guill. 11, 175, v. ornatus Guill.1 1,176. v. Perrisi Guill. 11. 170. Reyi Guill. 1 1, 181. v. rufus Guill. 11,179. Selvei Guill. 11,177. v. subniger Guill. 1 1,175. v. sulcipennis Guill. 11, 180. viennensis Guill. 112180: Oligota tugurtana Fvl. 117, 101. pilicornis Fvl. 19, 236- Olophrinus striatus Fvi. 14, 281. Oncophorus 17, 96. luiricollis Fvl. Onthophagus quadriarmatus Frm. 11, 91. Opilo longipilis Frm. 11. 105. Opepharus verticalis Frm. 20, 225. Osorius scolytinus, puncti- pennis Fvl. 14, 19%. cons- trictus, pectinifron-, stricti- collis Fvl. 14, 19:. Othius turemenus Fvl. 19. 298 Oxarthrius edentatus Raff. 13. 263. indentatus Raff. 18, 261. penangensis Raff. 18, 462. Oxycara breviuscula Frm.11, 107. trapezicollis Chob. 17, 82. Oxypoda pennala Fvl. 17, 112. punica Fvl. 18,99. nim- bicola Fvl. 19, 253. japo- ponica Fvl. 20, 5. Oxyporus stigma Fvl. 14, 203. borneensis, bucephalus Fvi. 14, 20%. crocatus Fvl. 20, 2. Oxytelopsis apicipennis, ci- micoides Fvl. 14, 200. pseu- dopsina Fvi. 14, 201. Oxytelus megaceros Fvl.14, 201. armiger, bellicosus Fvi. 14, 202. Pæderus capillaris Fvi, 14, 231. Feæ, coxalis Fvl. 14, 232. birmanus, Schultheissi Fvl. 14,933. Perrieri, im- pressipennis Kvl. 17, 189, apterus, var. rufipes Fvl. 17, 181. Pammegus Fvl. 14, 272. Paragonus birmanus Fvl.1<#, 197% var. ruficollis nt Paralocus scutatus Frm. 20, 210. longicollis Frm. 20, 241. Paratoxus aArgodi Frm. 20, 2 13. Paraplectus punctulatus Raf. 17,269. setulosus Raff. 17, 270. Parecatus incisicollis, inter- rupius Frm. 20, 182. mach- loides Frm. 20, 183. Pedilophorus algirieusChob. LS 5! Perileptus melanopygus Frm. : he RTE Phalacrus v. ambiguus Guill. 11,151. v. Bonnairei, v. Delabyi Guill. 1 1,157. Chan- pioni, Mayeti Guill. 1 1, 158. confusus, Grouvellei, insula- ris Guill. 1 4, 156. v. aippo- nensis Guill. 11, 154. Phaleria eilipsodes Frm. 20. 184, provincialis Fvl. 20, 253. Pheropsophus fasciatocollis Frm. 20, 129. rufimembris Frm. 20, 130. Pbhiliopsis cavifrons Raff.18, 213. Philonthus flavicornis Frm. 11,89. birmanus Fvi. 14, 261. misellus Fvl. 14, 262. circumductus, vagus Fv1.1<, 263. dispersus, crassicornis, remotus Fvl. 14, 264. dis- tans, imitator Fvl. 14, 265. leptocerus Kvl. 14%, 96%. Noualhieri Fvl. 17, 99. ca- pariensis Fvl. 17, 100. dilu- tipes Fvl. 17, 117. rufus Fvl. 177, 184. alaiensis Fvl.19, 231. limbatus Fvl. 19, 9230. turemenus Fvl. 1 9. 232. | Platyprosopus Phlœæocharis acutangula Fvl. 177, 93. mieroptera Fvl. 17, 156. Phlæocopus Frm. 11, 103. Phlœæopora nitidiventris Fvl. 19, 66 Phrynocolus madecassus Frm. 20. 183. Phyllognathus fortipes Frm. 414, 98. Phytœcia Vaulogeri Pic. 44, 314. Pinophilus variipes Fvl. 44. 218. verticalis,genalis Fvl. 14 219. thoracicus, Beccarii Fvl. 14, 220. borneensis Fvl.44, 224" mediozonatus | Placusa nitida Fvl. 19, 238. Planeustomus Bonnairei Fvl. 17. 94. congoensis Fvl. 49, 66. consularis, bilineatus Fvl. 14,239. och- raceus Fvl. 49, 72. Plectusodes breviceps Raff. 17-252 Polybothris tetraleuca Frm. 20, 157. hypocyana, Perrieri Frm. 20. 158. Porphyryba camaena Frm. 20, 158. Porus cupulifer Kvl. 48, 36. patalensis, longicollis Fvl. 418, 37. Praonetha nivipicta Frm.20, 226. Procirrus Feae Fvl.I4, 215. Progentes longipennis Luc. var. nigripes Bourg. 16, 40. Chobauti Bourg. I6, 41. Prophilus capitatus Raff. I8, 215% = UN ProscoruscyaneostriatusFrm. 20, 189. Protoplectus pubescens Raff. 17, 261. Pristonychusfezzensis Bonn. 1103467 Psammobiusplicatulus Frm. 11195": Pgselaphodes foveolalus Raff. 14,68. clavatus Raff. 14, 69. Pseudocentrusg lineellus Frm. 20, 231. Pseudacerus furcatus Raff. 14 81. PseudenariahexaphyllaFrm. 20, 445. Pseudianthe tenebrosa Frm. 20, 167. Pseudogena lævistriata Frm. 20, 191. Pseudocolotes plagiatus Ab. 19, 167. buccaior Ab. 19, 168. agnatus Ab. 19,163. Pseudophanias cribricollis Raff. 14, 75. pilosus, hete- rocerus Raff. 14, 76. Pseudotrimium microcepha- lum Raff. 17, 230. Pgsilothrix nitidifrons 20, 179. Ptinus senilis Frm. 11, 105. Pygora viridicincta, cribricol- us Frm.20O, 153. elegartula, rnficollis Frm. 20, 154. Pygostenus Kraatzi Fvl.18, 18. carinellus, gabonensis Fvl. 18, 19. punctatus Fvli. 18, 21. Pyracoderus Lemoroi Guill. BL AST. Pyxidicerus sultan Raf.13, 206. teltratomus Raff. 13,205. D] Frm, Quedius oculatus, intricatus Fvi. 14,274. Gautardi Fvl. 177,100. quadriceps Fvl.19, 939. Rhyncochilus chrysites Fvl. 14, 218. argenteus Fvl. 14, 249. limbatus Fvl. 44, 950. Beauchenei Fvl. 16,41. bra- chycerus Fvl. 17, 229. Rhinyptia DolleiFrm.1 1,97. Rhyssemus asperocostatus, læsifrons Frm. 1 1,94. Salpingus basalis Frm. 20, 195. Sagola brevicornis Raff. 1 2,27. frontalis Raff. 12, 23. punc- tulata Raff. 12, 21. Sharpi Raff. 12, 96. Sampsa longipennis Raff. 117, 254. Saniderus ruficollis Fvl. 1%, 257. lævicollis Kvi. 14, 958. Saprinus meridianus Fvl.11, 314. Sathytes rufus Raff. 13,981. Scarites striolifrons, anguli- ceps Frm. 20, 102.externus, curtipennis Frm. 2O, 103. Perrieri Frm. 2O, 104. me- diocris Frm. 20, 105. Schizonycha angustiformis, aspericollis Krm. 1 1, 96. ScimbaliumasperiventreKvl. 14,275. biskrense KFvl. 17, 98. Scleron amplicolle Frm 108. Scopæus aliüceps Frm. 11, 89, signifer Kvl. 18, 72. parvicollis Fvl. 19, 69. bra- chycerus Fvl. 19, 70. Scotodypnus Mayeti Ab.11, 62. 11 XX — XIV — Scotosus Perrieri Frm. 20. 240. Serica rufogulttata Frm. 20, 444. nigrogutlata, curtipenais Frm. 20, 145. Serropalpusmadecassus Frm. 20, 194. Silis incisicollis Frm. 20.176. Sipalia moracha Fvi.1'7,197. sparsa Fvi. 17, 112. Spercheus interruptus Frm. 11.88. Spermophagus varicloso- punctatus var. albipilis Chob. 17% 87 Sphinctodera Perrieri Frm. 20, 128. Staius globulicollis Frm. 20, 196. Staphylinus gemmatns Fvl. 14, 251. trimaculatus, chry- sostigma Fvl. 14, 252. ma- culicoliis, marmorellus Fvi. 14,253. virgulatus Fvl. 14, 254. birmanus,basicornis Fvl. 14,955. curticornis. aurono- tatus Fvl. 14, 256. Walkeri Fvl: 17, 99. Stenactyla basicornls Frm. 20, 174. Stenianthe crassula Frm., 20, 166. Stenus nigrovirens Fvl. 14, 206. annamita, collium, co- mes Fvl. 14, 207. venator, pilicornis Fvl. 14, 208. pos- ticus, peraffinis Fvl. 1 #, 209. abdominalis, virgula, stigma- ticus Fvl. 14, 210. circum- flexus, Feae, Gestroi, guttalis Fvl. 14, 211. signifer KFvl. 14, 212. birmanus Fvl. 14, 213. monomerus, Wasmanni, gastralis Fv1. 14, 214. ma- decassa Fvl. 17, 179. Sterculia ignea Fvl. 20, 252. Stilicoderus Feae Fvl. 14, 224. discalis, fenestratus Kvl. 14, 295. Stilicopsis plagia!a, strigella, umbilicata Fvi.1<4,223. punc- tiventris Fvl. 17, 106. Stilicus velutinus Fvi. 14, 225.ocularisFvi.14,226.Korbi, longicollis Fvl. 19, 226. Stigmatium obockianumFrm, 11, 103. Storthodontus tenuepuncta- tus Frm. 20, 101. Suarezius cupreolus 20, 185. Tachinomorphus angularis Fvl. 14, 278. Tachinus birmanus Fvl. 14, 278. Sahlbergi Fvl. 1 9, 234. Tachinopsis setigera Fvl. 1722. Tachys sellatus Frm. 11, 87. Tachyporus flavopiclus KFvl. 14,282. Vaulogeri F v1. 1 9,59. Tachyusa ventralis Fvl. 17, 106. Tactoderus subopacus Frm. 1191119: Tanygnathus brevicollis Fvl. 14, 276. Tanypleurus gibbicoillis Raff. 14, 46. Taurotagus Auberti 11, 118. Tenerus biplagiatus Frm.1 1. 104. Tmesiphorus pilosus Raf. 14, 65. tuberculosus, trans- versus Raff. 14, 66. clavalus Raff. 14, 67. é Frm. Frm. Tephrolamia borbonica Frm. 20, 231. Teorotrium brevipenne Frm. 20, 207. Zermitopulex graudicornis Fvl. 18, 38. Terraleus brevior Frm. 2O, A7 Tetracha Murchisona Fleut. 15, 285. Thanasimus formicarius L. var. hilaris Buyss. 2O, 95. Thiasophila nitescens Fvi. 19, 250. Thinobius alsiricus Fvl. 17, 94. gilvus Fvl. 18, 71. Thinocharis acuta Fvl. 17, 182. Raffrayi Fvl. 117, 183. ThoracophorusAlluaudiFvl. 1/7, 145. Thorictus subcastaneus Chob. s PRE Tolyphus v. algiricus Guill. v. chalybeus, v.robustus Guill. 11,162. v. Sedilloti Guill. 11, 163. Tomoderus Kraatzi Pic. 18, 74. Marshalli Frm. 2O, 98. Perrieri Frm. 20, 197. TomoplectuscordiformisRaf. 17, 267. Tophoderes griseipes Frm. 20, 199. griseovarius Frm. 20, 200 Toxophyllus Ganglbaueri Frm. 20, 147. Trachyliopus Frm. 20, 230. Trachycyphus Cottæ Frm. 20, 201. Trachys Perrieri Frm. 2O, 164. sellata, brevior Frm.20O, 163.cribrosa,micros Frm.20O, 166. annulicornis Triænogenius obockianus Frm. 11, 85. Trichostola grandis, rugulosa Frm. 20, 240. Triodonta costipennis Frm. 20, 143. Trilobitideus mirabilis Raff. 18, 3. Trisinus cratocerus Raff. 18, 265. Tritomicrus marmoreus Frm. 11, 125. Trogophlœus armicollis, alu- taceus Fvl. 17, 93. Perrieri Fvl. 17, 177. congoensis, apicicornis Fvl. 19, 67. ge- nalis Fvl. 19, 66. Trox gonoderus Frm. 20,135. Xamerpus Perrieri, distinc- tus Frm. 20, 180. Xantholinus aunulatus Fvl. 14,241. indicus, Feæ Fvl. 14, 212. Gestroi, metallicus Fvl. 14, 243. æqualis Fvl. 17, 98. laniser Fvl. 18, 97. inuus Fvi.1 9, 58. scutellaris, tenuipunctus Fvi. 1 9, 298. Xanthophysca Perrieri Frm- 20, 242. Xatis nigripes Frm. 2O, 125. Xylopertha Lesnei Chob. 17 8 Xystrocera parvicollis Frm. LUSIAN: Zabriola obscurifrons Frm. 20,198. Zabrus dispar Bonn. 1 1, 316. Zethopsus bifoveatus Raff. 13, 209. humilis, procerus Raff.1 3,207. puberulus Raff. 13, 208. semipunctalus Raff. 13, 205. Zophosis amplicollis Frm.1 1. 106. Zuphium maculiceps Frm. 20, 127. impressicolle Frm. 20428 Zyras Lesnei Fvl. 17, 110. Hémiptères Acalypta cervina Germ. var. angustula Horv. 17, 69. Acanthia Rogeri Kirk. 18, 92. araucanica Kirk. 18, 93. cygni Kirk. 18, 94. Acetropus atropis Reut. 14, 131. Aconura bhispana Put. 14, 90. Acrorrhinium Nih. 14, 176. Agallia venosa var. aciculata conspersum Horv. 13, 186. carpathica Mel. 1'7, 65. Agatharcus trilænia Horv. 16, 51. Agraphopus femoralis Horv. 16, 84. Ambiytylus tarsalis Reut. 13, 122. Amulius rubrifemur Bredd. 18. 81. Anoterostemma Noualhieri Mel. 17, 63. Aphanus consimilis Reut.1 2, 214. luentei Put. 183, 114. phæniceus Ros. var. Autrani Horv. 16, 86. Aphalacra lichénoides Put. EVE Aphelochirus sinensis Mont. 13, 73. breviceps Horv. 14, 160. Appasus quadrivitlaius Berg. 12, 213. Apotomogonius Mont. 1 1, 301. Apterola iberica Horv. 283. Arocatus fallaciosus Put. 14, 85. Bactericera maritima 11, 120. Bathycœælia prælongirostris Berg. 12, 200. Bothrostethus annulipes Costa var. sabulicola Horv. 14, 154. Brachycoleus var. thoraci- cus Put. 1 1, 29. var. thoraci- cus Put. 17, 169. Brachyrrhynchus verruci- ser Berg. 1 1, 261. Cæœnocoris Montandoni Berg. 13, 155. Calocoris var. bimaculatus 183% Camponotidea Saundersi Put. 11,28. Camptotelus parallelus Horv. 13. 181. Cantacader tener Berg. 18, 167. Cantharodes nubilosus Mont. 14:99. exornatus 17, Horv. Gmel. 13, hispazicus Reut. — AMIS Capsus Delagrangei Put. 11, 29, Cephaleus Chobauti Put. 17, 173. Cephalelus Bleusei Put. 117, 179. Ceraleptus obtusus Brull. var.armeniacus Horv.,obtusus Brull. var. lugens Horv. 17, 68. CeratocombusinsularisReut. LRU Cercinthus Lehmanni Kol. var. Chobauti Put. 15, 233. Chætacantha excellens Berg. 14, 147. Chondrolophus Berg. 14, 148. Cligenes ornatulus Berg. 14, 143. minutus, Noualhieri Berg. 14, 124. pictlicollis Berg. 1 &, 145. Collaria improvisa Reut. 12 208. Colpuraiuteifusula Bredd.49, 204. nigrifusula Bredd. 19, 206 serutatrix Bredd. 19, 207,imbellis Bredd. À 9, 209. inermicollis, tuberculicollis Bredd. 19, 210. angulicollis, armillata Bredd. 19, 211. stenocephala Bredd. 19, 212. stenocephaloides Bredd. 19, 213, Schultheissi Bredd. 19, 214. Copium fenestellatum Berg. 13, 163. Coptosoma catagraphum Mont. 1 1,311.confusum Mont. 11, 280. Lethierryi Mont. 11, 284. nebulosum Mont. 11,279. nothum Mont. 11, 310. parvipictum Mont. 11, mucescens 281. pilosulum Mont. 1 309. sculpturatum Mont. 1 278. sordidulum Mont. À 283. denticeps Mont. = 227. Falloui Mont. 12, 93 ) 231 gravidum Mont, 1, 997. hirsutum Mont. 12, 299. humile, Iæviusculum Mont. 12, 234. subcarinatum Mont. 12, 232. subsimile Mont. 1 2, 229. uniforme Mont, 12, 225. W Mont. 12, 237. Coreus alpinus Horv. 14, 155. Criocoris crassicornis Hahn var. fulvicornis Reut., morio Reut. 13, 126. nigricornis Reut. 13, 145. Cyclotynaspis acalyptoides Mont, 11,265. Cyllocoris persimilis Put.1 4, 37. Cyrtopeltis tenuis Reut. 14, 139. Cymus glandicolor Hahn var. marginatus Put. 14, 86. Dasycnemus Saihbergi Berg. 177, 186. Delphax lugubris Sigo. 11, 70. Deltocephalus megalurus Put. 17, 173. Deræocoris punctum Ramb. var. pseudoschach Reut.18, 135. Derula Delagrangei Put. 25. Diaphorina 1 1,30. Chobauti Put. 175. Dictyonota Henschi Put. 11, 79. Sivardi, Put, 13,415: Fuentei Put. 14, 86. XKX , 11, ægyptiaca Put. XV Dieuches Schmitzi Reut. 12 215. Dimorphocoris Bleusei Put. 17, 169. Disphinctus vittiscutus Berg. 13. 163. Dorydium sefrense Put. 17, 274. Dorysarthrus mobilicornis Put. 14, 88. Drymus confinis Reut. 12, 215. assimilis Horv. 16, 87. Emblethis brachynotus Horv. 16, 86. Enithares Bergrothi Mont. 11,75. Horvathi Kirb. 17, 72. hippokleides Kirb. 1'7, 73. Eremobiellus sinuosus Reut. 14, 136. Eucosmetus formosus Berg. 13, 157. Eupteryx var. hipposideros Horv. 11, 140. Lombardi Mel. 15, 287. Eurycera glabricornis Mont. 143267. Eurydema formosumPut. 14, 83. cognalum Fieb. var. api- cale Nihr. 16, 77. consobri- num Put. var. petulans Horv. 117, 152. Eurygaster Fokkeri Put.11, 3 L8. Galeatus 16,58. Geocoris Henoni Put. 1 1,26. piceus Put. 1 1, 72. erythro- cephalus Lep. var. litoreus Horv. 14, 157. Gerris brevirosiris Berg. 12, 209. Tristan Kirk. 18, 88. syrmiensis Horv. | Hysteropterum mikado Kirk. 18, 89. seru- tator Kirk. 18, 90. Kirkaldyi Bredd. 20, 93. Gonocerus v. obtusangulus. Put. 1 1, 26.Carreti Put. 14, 84. Halobates Alluaudi Berg. 12, 202. Halticus rugosus Reut. 136. Handlirschiella ænea Mont, 1410205; Haplacha viridula Horv. 14, 162. Harpactor fasciculatus Berg. 14, 151. Helescoris nossibeanus Berg. 12, 214. Hemitropis fasciata Horv. 13. 183. modesta Horv. 18, 184. 13, Henestaris irroratus Horv. 11:436: Henschia seticauda Leth. 1 1. 69. Heterogaster nasutus Horv. 14, 157. Holcocranum diminutum Horv. 1'7, 68. Holonotellus maculicollis Horv. 14, 152. Holotrichius HenoniPut.11, _ 27. Hyalochilus dolosus Horv. 16, 85. Hydræssa Mac Gregori Kirk. 18, 91. Hyginus auricomus Berg. 13, 182. Hypsitylus punctipes Reut. 14, 140. Fauveli Nibr. 16, 79. moin — Idiocerus marmoralus Horv. 13,185. prolixus, 13, 186. Brusinæ Horv. 14%, 164. vi- cinus Mel. 1'7, 66. Ischnodemus macrotomus Bergr. 13, 156. Ischnopeza pallipes Put. 11, 27. Ischnorhynchus privignus Horv. 13, 180. Isometopus heterocephalus Put. 1'7, 273. Issidius rotundiceps Put. 117, 174. Isoplatys flavonotatus Mont. 11, 303. Kalama Theryi Mont. 16, 99. Læmocoris strigifrons Reut. 14, 137. Lasiochilus 12, 209. Lasiotropis amplicosta Mont. 16, 100. Laurinia Chobauti Put. 1'7, 168. Leptoglossus Bergr. 13, 165. Lethaeus punctus Berg. 12, 203. Foreli Horv. 14%, 159. Limnogonus. dolosus Berg. 12,203. Liocoris tripustulatus F. var. pallens Nibhr. 14, 175. Alluaudi Reut. argentinus Lobocara oblonga Berg. 11, 259. Lopus v.luctuosus Put. 11, 20 Lygaeus Heydeni Put. 11, 71. Carinicollis Horv. 1%, 154. rubriceps Horv. 177,282. superbus Pall. var. monos- tigma Horv. 17, 152. super- bus Pall. var. iselanogaster Horv., equestris L. var. lac- tans Horv., Tristami D. S, var. divulsus Horv. 17, 283. saxalis Scop. var. montivagus Horv. 1'7, 281. Lyqgus Kalmi L. var. frenatus Horv. 13, 182. Kalmi L. var.picea Reut. 18, 135. in- sularis Reut. 14%, 137. Maccevethus lineola EF. var. Chobauti Horv. 14, 155. Macrocoris distinctus Berg. 12, 212. rhantoides, Sikoræ Berg. 12, 211. Macropes annamita Berg.1 3, 155. Macrotylus Paykulli Fall. var, nigriceps Reut. 13, 143. Margasus conifer Berz. 14, 116. Maurodactylus nigricornis Reut. var. conformis Horv. 13, 183. Melamphaus agnalus Berg. 13, 161. Mesovelia vitligera Horv.14, 160. Misella flavipes Horv. 1'7, 155. Montandonieila Moraguesi Put. 15.233: Monosteira minutula Mont. 16, 101. Myrmecophyes geniculatus Reut. 13, 135. Mycterodus anaticeps Put, 14, 89. Nagusta Junodi Mont. 269. Naucorishydroporoides Berg. 19%210; Neodius Langei Bredd. 80. Neuroctemus Mont. 1 1,268. Et 18, debilicornis Nisus sechellensis Berg. 12, 201. Nysius perplexus Put. 166. Odontotarsus Horvathi Pul. 115592 Odontoplatys sibiricus Reut. 13,134. Ommatidiotuslongiceps Put. 15, 265. Oncocephalus VaulogeriBerg. 11,2%. arcticeps Nihr. 14 173. Oncotylus punctiger 13, 140. Oraniella Libialis,tristis Reul. dar Orthocephalus Reut. 14, 138. Pachytomella nitens Reut. LE UE Pachyxyphus lineellus M.el R. var. obscuratus Reut. 13, 149. Pamera platana Berg. 166. Paranysius fraterculus Horv. 14, 157. Peltonotellus Melichari Horv. 16, 89. punctifrons Horv. I4, 162. Peribalus breviceps Horv.I6, 81. Piezocranum corvinum Put. 14, 87. frontosum Horv. 17, 155. Phlepsius pulcher Mel. 17, 65. Phorticus velutinus Put. I4, 174. Phytocoris Pici Reut. 14, 1392. Martini Reut. I, 133. pilipes Reut. I, 134. 457; Reut. sefrensis 18, Plagiognathus Vaulogeri Reut. I4, 141. Plataspis,v.cincta Mont., gut- tulata Mont. 44, 276. cons- persa Mont. 44,977. Gambeyi Mont. 44,273. plagifera Mont. 14, 275. pulchella Mont. 12, 293: Platymetopius pugio Nlbr. 14, 176. rostratus H. S. var. decipiens Horv. 13, 187. Plinthisus AutraniHorv, 17, 152. Ploiaria melanacantha Horv. 11,139. gutturalis Nibr. 14, 168. canariensis, abrupta,Pu- toni Nihr. 1 4, 169. Ponsila Severini Mont. 304. Phyllontochila flabilis Berg. IS, 167. Physopelta 4-guttata Berg. 13, 160. pyrrhocorides Berg. 13, 161. Phytocorissiauatus Reut.I3, 128. crucifer Reut. 13, 132. gultuiatus Reut. IS, 130. 11: | Pirates gangelicus Bergr. 18, 162 Plagiognathus albus Reut. 13, 147. Psallus ancorifer Fieb. var. livida Reut. 13, 143. quercus Kirsch., var. Montandoni Reut. 13, 141. roseus F. var. frau- detrix Reut. IS, 145. tibialis Reut. IS, 144. brevicornis Reut. I4, 140. Psylla decorata Horv. 187. Ptyelus longiceps Put. 14,89. Putoniella Vaulogeri Mont. I6, 103. 13, XI Pyrrhocoris aplerus L. var. carbonarius Horv. 14, 159. Ranatra grandocula Berg. I®, 207. Reduvius notabilipes Mont. 114, 271. Rhaphigaster mongolica Put. 277273. Rhyparochromus translu- cidus Put. 17, 157. Sehirus v. tibialis Put. 14, 25.| biguttatus L. var. fallax Put. 13, 114. planiceps Horv. 14, 129. robustus Horv. I4, 130. fuscipennis Horv. 18,83. micans Horv. IS, 84. Sciocoris angusticollis 14, 83. Sciophyrus sulcicrus Bredd. 19, 198. Horvathi Bredd.19, 199. Scolopostethus diffidens Horv. {2,230. patruelis Horv. 11,128. 255. Scotinophara calligera Horv. 122153; Serinetha toricollis Berg.1 2, 200. Sigara pusilla, vitticeps Horv. 14. 161. Solenoxyphusparvulus Reut. 13, 141. Stenocephalus Putoni Horv. 16, 84. Stenophthalmicus Mont. 16, 98. Stibaropus lævicollis Mont. 16, 97. Stilbocoris 12, 202. Put. mixtus solivagus Berg. Systellonotus discoidalis Horv. 13, 190. Tettigometra pubifrons Horv. 13, 184. sororcula Horv.16, 90? Tiarocoris LL 307E Thamnottetix fuscovenosus Ferr. var.inornatus Horv.1 4, 165. suturalis Mel. 17,64. Thaumastometra Montan- doni Kirk. 18, 56. Tholagmus confinis Horv. 177,67. Chobauti Horv. 17, 166. Trigonosoma Horvathi Put. 15, 232. Triozacoriacea Horv.1 4, 165. Trochiscocoris sanguinolen- tus Horv. 14, 153. rotunda- tus Horv. 14, 154. Tropidocephala andropogo- nis Horv. 14, 163. Tuponia apicalisReut. 1 3,148. Typhlocolpura decoratula Rredd. 19, 195. Vadimon Bergrothi Mont.11, 270. Velia currens F. var. made- rensis Nihr. 16, 77. brunnea Horv. 17, 153. Noualhieri Horv, 17, 163. Velinus perfuga, rotifer Berg. 14, 150. luminatus Mont. Xanthocolpura venosaBredd. 19, 196. Zygina bipurclata Mel. 15, 288. Revu2 d'Entomologie. — Décembre 1901, 19 OK Hyménoptères Allantus Dominiquei Konow, 183, 284. Amblyteles adventor, angus- tus, capitatus, Radoszkowskii Bert. 1 1.43. bicuspis. frus- trator, inermis Bert. 1 1, 42. flaveolatus Bert. 14, 41. Aphænogaster Cockerelli And. 12, 150. Atta jamaïcensis And. 12, 148. Bothroponera gabonensis And 1,050. Camponotus Buchneri For. 115%; Catadelphus Pestrei Bert. 11,44. Crysis ordinata Buyss. 12, 252. africana Buyss. 12,250. Cotesi Buyss. 12, 249. ade- laïidensis Buyss. 12, 248. getula Buvss.1'7,130. atechka Buyss. 17,131. serva, ruti- lata Buyss. 177, 132. dolosa Buyss. 17, 135. Flamaryi Buyss. 17, 136. admissa, ex- tersa Buyss. 17, 137. fulgida L. var. immaculata Buyss. 17, 138. ignita var. sinensis Buyss. 1'7,139.vestita Buyss. 177, 130. sacrata, Bleusei Buyss. 17,140. EatoniBuyss. 17, 141. Eatoni var. viridis, Gaullei Buyss. 17, 142. mu- nita Buyss. 17, 143. rimata, præstans Buvyss.1"7, 144. hir- tipes, inevitabilis Buyss. 117, 145. Laodami Buyss. 1 9,131, Theresæ, rhodochalcea Buyss. 19,135. rubricollis Buyss- 19, 137. barbata, appendicu- lata Buyss. 19, 138. Vachali Buyss. 19, 140. Moriceana Buyss. 19, 141. Martinelli Buyss.1 9,142. insueta Buyss. 19, 143. Cameroni Buyss. 19, 144. Friesei, diabolica Buyss. 19, 145. inuus Buyss. 19,145. apiala Buyss. 19, 149.iraniensis,sefrensis Buyss. 19,150. naïla Buyss. 19, 151. mysta Buyss. 19, 152. lÿycea var. nigra, fulvicornis var. lateralis Buyss. 1 9,153. auxifera Buyss. 19, 154. orienlalis v. africanus Buyss. 19,155. plusia var. cœru- lescens Buyss. 19, 156. Chrysogona bicallosa Buyss. 19, 131. Crematogaster vicana And. 12,151. rugosa And. 14, 3. borneensis And. 15.263. Cylindromyrmex longiceps. And. 11, 47. Cyphomyrmex Foxi And. 11,55. Dolichoderus australis And. 15, 257. Ectatomma Victoriæ And. 15, 261. Ellampus hypocrita Buyss. 12, 246.Pici,syriacus Buyss. 19, 126. Euchroeus oculatissimus Buyss. 117, 129. Formica ? nitidissima And. 15, 255. XXI Hedychrum cirtanum Grib. var.obscuripes. Bleusei Buyss. 17, 127. cirtanum Grib. var. minusculum Buyss. 17, 128. cirtanum Grib. var. 6-denta- tum, minutum var. ægyptia- cum Buyss. 17, 126. modes- tum, planifrons, Buyssoni Buyss. 19,129.Davidi Buyss. 19, 131. Holaphris congoensis Buyss: 19, 127. Holopyga gloriosa var. deser- ticola Buyss. 177, 125. Ichneumon bifarius Bert. 1 1, 41. bifossatus, Buvssoni, del- phinas Bert. 1 1, 39. canes- cens Bert. 1 1, 40. cintranus, erralicus, paganus Bert. 11, 38. evenidus, scopulator, sin- gularis Bert. 11, 37. trifa- rius Bert. 11, 40. Iridomyrmexnitidiceps And. 15, 258. Lobopelta sulcinoda And.1 1, 48. Meiophorus spinisquamus And. 15, 254. Meranophus nanus And.11, 59. Mutilla cristigera And. 12, 219. Koreli And. 12, 218. ocellata Sauss. var. abyssi- nica And. 1, 220. rufipes Latr. var. tropicalis And.19®, 217. spiculifera And. 1%, 218. Myrmecorhynchus Emeryi And. 15, 254. Notoncus Foreli And. 15, 256. Olochrysis Eldari Rad. 12, 248, Oxybelus Bareii Pad. 192, 243 . canaliculatus Rad. var. seraksensis, cauca;sicus, kirgicicus Rad. 12,244. mer- wensis Rad. 12, 242. Parnopes Varcillesi 19, 156. PlatythyreaoccidentalisAnd. 14.3. Pheidole dolichocephala And. 15, 262. Polyrhachis sulcata And. 14, 1. semipolita And. 15, 251. uncipata And. 15, 252. ahdominalis Sm. var. reversa And, 18, 253. Ponera annamita And. 11, 48. Pterocheilus cyanipennis And. 14,355. Rhynchium holomelas And. 14, 355. Sima spininoda And. 11, 51. Spinolia rugosa Buyss. 19, 1322 Stenomyrmex Mayr. 11, 47. Synagris elephas And. 353. Triglyphothrix gabonensis And. 11, 53. Buyss, africanus LÆ; PRIVE Diptères Anthomya couica var. dia- bata Pand. 18,216. flexiloba Pand. 18, 215. plumosior Pand. 18, 216. septimalis, spiniclunis Pand. 18, 220. Aricia menechma, prospinosa Pand. 17, 56. pendula Pand. 17, 57. villositarsis Pand, 17,58. corollata Pand. 17, 61. Doubleti Paud. 17, 69. candicans Pand. 17, 75. Bigonicheta hemistylosa Pand. 15, 70. Bonannia longimana Pand, 14. 317. Cailiphora leata Pand. amplectens, 210. retro. curva Pand. 211. simu- Jatrix Pand. 218. longi- lobata Pand. 15, 219. Chortophila nigronitens, con- generata Pand. 1 9,266. den- tiens Pand. 19,268-290. de- jecta Pand. 19,273. gentianæ, litigata Pand. 19, 274. impu- bicollis, separabilis Pand.1 9, 276. excavans Pand. 1 9, 277. excubans Pand. 19,282. pal- modes Pand. 19, 284. nasu- tula, diducta Pand. 19, 9285. margaritans Pand. 19, 288. -orbitalis Pand. 19, 289. re- trostimulea Pand. 19, 290. tarsifimbria Pand. 19, 249- 279. concomitans Pand. 19, 251-287. pygialis Pand. 1 9. 252.excavans Pand. 19,253. quiutilis,rhinotmeta Pand.1 9, 253-279, curtinasuta, rubigi- acu- a ES — nans Pand. 19, 254. inæqua Pand. 19, 255-272.piumbrosa Pand. 19, 956-274. cycli- cans Pand. 19, 256. dis- cussa Pand. 19, 257-277-2890. insperata Pand.1 9, 260.quin- quevirgala, longipilis Pand. 19, 261. dilaminata Pand. 19, 262. nuccicornis Pand. 19, 262-288. impubicollis Pand. 19, 265. Cœnosia alienans Pard. 18, 144. reducia Pand. 18, 148. gratiosa Pand. 18,149. fronto Pand. 18, 150. externa, præ- texta Pand. 18, 152. dubi- tata Pand. 18, 153. cylin- drus Pand. 18, 159. tenui- mana Pand. 1 8, 160. Dexia alivarians Pand. 15,156. Dysthrixa notiventris Pand. 15, 92. Echinomya latimargo, ferox Pand. 15, 76. Egle sextana Pand. I9, 239. Rondonia Pand. IS, 240. tri- gonigaster Pand. 19, 222. Erigone barbicultrix Pand.I5, 31. oxyrhina Pand. I5, 32. insciens, suspecta Pand. I5, 36. indigens Pand. I5, 37. uncinervis Pand. I5, 38. Erynnia tephrodes Pand. 15, 120. Etheria sexpunctata Pand.I15, 117. Exorista deligata Pand. 15,6. obumbrata Pand. I5, 7. ex- torris Pand. 15, 8. clavipal- — XXV — pis Pand. 15,12. patellipal- pis, recusata Pand. 15, :9. humiliceps Pand. 15, 923. laxiceps Pand. 15, 24. tri- seria, triseta Pand. 15, 26. brevifuse.immunita Pand.15, 28. Goma suggesta Pand. 15, 80. cinerascens Pand. 15, 83. Gymnodia impeditaPand.14"7, 45. Helomyza tuberivora Rob. var. asperula Pand. 20, 337. lineitergcum Pand. 2O, 339. Heteromyza repetenda, du- plicata Pand. 20. 347. Homalomya pardaiina Pand. 18, 182. Villeneuvei Pand. 18. 201. Hydrophoria paud. 19, speculiventris 221. palellans vand. 19, detergens, quærenda Pand. 19, 229, subcalva, acerba Pand. 19, 230. stimulea, biciliaris Pand. 19, 232. bicalcarea Pand. 19, 233. flabellifera Pand. 19,232. uniciliata, vacans Pand. 19, 235.lophota Pand, 419,256. Hydrothea penic.liita Pand. 18173. Latreillia separala Pand.15, 109. debilitata Pand. 15, 110. Limnophora aurulans,aprina Pand. 18,123. exsurdaPaud. 18. 126. serla Paud. 18, 498. lingualis Pand 18,130, macrops Pand. 18, 131. Lispa uroleuca Pand. 1 8,133. Linnemya retroflexa Pand. 14, 350. 929, PA Macquartia echinalis, fasci- cularis Pand, 44%, 320. Metopia præclusa Pand. 14, 305. eluta Pand. 14. 309. Miltogramma bembicisequax 14, 238. frontale Pand. 14, 291. bacillans Pand. 14,293. occipitale Pand. 14, 295. convergens Pand. 14, 298. ungulans,dumosum Pand.14, 301. Neœæra longiradix Pand. OA PachystylumalbescensPand. 15, 86. Pegomya ciliala Pand. 20, 309. disquamea Pand. 20, 301. Peteinia stricticeps Pand.15, 99. incompleta, disturbala Pand. 15,102. laticeps Pand 15,104. cavigena Pand. 15, 105.dispacta,rectangula Pand, 15. 106. Phylloteles pleuriseta .Pand. 14. 3135. Phyto Rondanii Pard. 15, 131. discrepans Pand. 15, 132. Plurimystax nigrilater Pand, 20, 355. Ramphina planigena Pand. 15.143. luteisquama Pand, 15, 145. Ræselia atricula Pand. 15, a. stylosa Pand. 15, 45. breviseria Pand, 15, 46. Sarcophaga redempla Pand. 15, 177. occalrix, fossoria Pand. 15, 178. cucullans Pand. 15,i79 balauinaPand. 15, 180. frenata, pauciseta, ebrachiata Pand. 15, 182. 19 15, NX uncicurva fand. 15, 183. arcipes Pand. 15, 18%. falcu- lata Pand. 15,185. cultellata, exuberans Pand. 15, 186. protuberans Pand. 15, 187. scoparia Pand. 15, 189. te- retirostris Pand.1 5,190. ara- trix, cyathisans Pand. 15, 191. tuberosa Pand 15, 192. birticrus Pand. 15. 193. su- bulata Pand. 18, 194. laci- niata Pand. 15,195. clavu- Silbermannia genisitæ Pand. 14, 318. Spilogaster aurulans Pand. 18, 98. profugax Pand. 18, 99. interfusa Pand. 18, 100. medisecta Pand. 18, 102. mesalops, altercata Pand.18, 103. atricans Pand. 18, 105. atrior Pand. 18, 106. versipellis Pand. 18, 108. chalinata Pand. 48, 110. mi- racula Pand. 18, 114. lus, discifera Pand. 15, 196. incisilobata Pand. 15, 197. latigena, petiolata Pand. 15, Succingqulum iransvittatum Pand. 15, 148, Tachina cgrandigena Pand.15, 199. congrua Pand. 158, 200. 49. vicinalis Pand. 15, 53. dissoluta Pand. 15, 201. ni- induta Pand. 45, 55. apicata grans,excuticulata Pand. 15, Pand. 15, 57. discrepanda 209. rostrata Pand. 15, 203. Pand. 15, 61. decidua Pand. ungulata Pand. 15, 204. gla- 15, 64. diatrix, cochlearis Pand. 15, | Zenillia oculosa Pand. 14, 205. ” 324. speculanda, perplexa,dis- Sarcophila mamillata Pand. cerpta Pand. 44, 338. lethi- 15, 172. biclunis Pand. 15, fera Pand. 44, 339. alnicola 173. Pand. 14, 346. IL. — TABLE PAR NOMS D'AUTEURS Abeille de Perrin. Notices entomologiques. 4 1, 62. Nouveau supplément aux Buprestides d'Europe et circa. 1 2, 127. Notes sur les Buprestiques paléarctiques. 18, 259. 16, 1. Mala- chides recueillis par M. E. Simon au cap de Bonne-Espérance. 19, 163. Voyage de M. E. Simon à l’ile de Ceylan. Malachides. 19, 178. André (ERN ). Matériaux myrmécologiques. 1 4, 45. Descr'ption de quatre nouvelles espèces de Fourmis d'Amérique. À &, 148. Notice sur une collection de Mutilles de l’Abyssinie méridio- nale. 12, 217. Formicides de l’Ogooué (Congo français). 14, 1. Bibliographie: E. Wasmann, Xritisches Verhzeichniss. 14,5.Sur quelques Vespides africains nouveaux Cu peu connus. 14, 352. Fourmis nouvelles d’Asie et d'Australie. 18, 251. Bibliographie. 18, 66. Belon. Supplément d'enquête sur le genre Neoplotera. 14,357. Essai de classification générale des Lathridiidae, avec cata- logue systématique et alphabétique des espèces du globe. 15, 105. Sur la place systématique du genre Belonilla Wasm. 16, 266. Additions au catalogue des ZLathridiidae. 1'"7, 157. A propos des travaux récents sur les Lathridiidae. 19, 75. Erraltum. 20, 256. Bergroth. Les Ranatra paléarctiques. 11, 127. Aradidae novde. 11, 259. Notes hémiptérologiques., 122. 153. Mis- sion scientifique de M. Ch. Alluaud aux Iles Séchelles. Hétérop- tères. 1 2,197. Notes sur deux Gerrides paléarcliques. 1 2, 209. Rhynchota aquatica madagascariensia. 1,210. Bibliogra- phie: The Zoological Record for the years 1888-92. 1€, 214. Rhynchota orientalia. 13, 152. Liste de quelques hé- miptères de La Plata. 18, 164. Tingidae tres madagasca- rienses. 13, 167. Le genre Cligenes Dist. {Lygeidae). 14, 112. Reduvoiidae quaedam madagascarienses. 14. 146. Genre nouveau paléarctique d'Xoloptilinae (Reduviidae).1'7, 186. Sur la place systématique du genre Joppeicus Put. 1'7, 188. Note sur la Mezira granulata Am. S. 17, 188. Addi-, tions et rectifications au Catalogue des Hémiptères du D' Puton Le éd. 20, 254. Berthoumieu. Nouvelles espèces d’Ichneumonides. 1 1, 37. Bleuse. Nouvelle esjèce de Danacaea. 15, 250. 2 © QI Te Bolivar. Les espèces du genre Cyrtaspis Kisch. 1 1, :539. Bonnaire. Description de quatre Coléoptères nouveaux d'Algérie. 1 1, 316. Bourgeois. Maune gallo-rhénane. Malacodermes (suite), pagination spéciale. 4 1, 173 à 208. 1 supplément, pagination spéciale. 12, 1 à 16:17 à 34, table I à X. Description d’un genre non- veau et d’une espèce nouvelle de Malacodermes d'Algérie. 18, 121. Sur quelques Malthinides algériens. 4 6. 39. Breddin. //emiptera heteroptera nova. 18, 80. Materiae ad cognitionem subfamiliae Pachycephalini. 19, 19%. Ger- ris (Limnometra) Kirkaldyi, n. sp. 20. 93. | Brisout de Barneville (Cu.). Description d’une Corticaria nouvelle de France. 11, 68. Buysson (H. pu). Faune gallo-rhénane. Elalérides (suite), pa- gination spéciale, À à 26%. Buysson (BR. ou). Sur les glandes à venin des IChneumonides, 11,257. Contribution aux Chrysides du globe {2° série). 1, 245. De l’accouplement chez les Hyménoptières. 18, 119. Con- tribution aux Chrysides du globe, 19, 495. Chobaut |D' A). Descriplion de quelques espèces et variétés nou- velles de Coléopières algériens. 17, 74. Fairmaïire Coléoplères d'Obock (3° partie). 1 1,77. Pseuda- drus, nouveau geure d’'Opatrides. 46, 39. Matériaux pour la faune coléoptérique de la région malgache. 20. 101. Fauconnet Necrophorus vespillo var. Fauveli. 12, 255. Fauvel(A.). Note sur les Geotrupes vernalis et pyrenaeus. 11,57. Bibliographie. 1 1,59, 60. Nouvelle note sur le Geo- trupes pyrenaeus. 11, 62. Deux Coléoptères nouveaux de France. 1 1, 314. A propos de la Sipalia difformis. 12.955. Bibliographie: Genera des Coléoptères de France, par L. Fauconnet. 18, 196. Nécrologie : Auguste Osmont. 13, 287. Remarques sur les Staphrlinides de la Xyristiches Verzeich- niss du R. P. Wasmann. 14, 7. Bibliographie : Rupertsberger, Die biologische Literatur über die Kaefor Europas von 1880 an. 14, 15. Notes synonymiques. 14,92. Bibliographie: Ganglbauer, Die Kaefer von Mitteleuropa, Band II, Sta- phylinoidea. 14, 178. Staphylinides nouveaux de l’Inde et de la Malaisie. 14,189. Note sur le genre Æadrus. 16, 37. Des- cription d'un Æhyncochilus nouveau, 416, 44. Description d'un ÆRhyncochilus du Cambolze. 16,229. Tableau des espèces paléarctiques du genre Coprophilus Latr. 16, 226. Note sur les Æomalium du groupe caesum. 16, 230. Catalo- que des Coléoptères des iles Madère, Porto Santo et Desertas. OR ATX 16, 45. Catalogue des Coléoptères des iles Salvages. 16, 74: Catalogue des Staphylinides de Barbarie et des îles Açores, Ma- dères, Salvages et Canaries. 1 6,237. Notes synonymiques.1'7, 90. Catalogue des Staphylinides de Barbarie et des iles Açores, Madères, Salvages et Canaries. Supplément: description des espèces nouvelles. 17, 93. Mission scientifique de M. Ch. Alluaud aux îles Séchelles. Coléoptères Staphylinides. 117, 114. Phlococharis nouveau de France. 17, 156. Staphylini- des nouveaux de Madagascar. 17, 177. Sipalia monacha nov. sp. 47. 197. Blepharhymenus mirandus (Aléocharien nouveau de France). 48, 47. T'hinobius et Scopaeus nou- veaux de la Méditerranée. 18, 71. Tableau des Phaleria françaises du groupe de la cadaverina. 18, 77. Staphylini- des nouveaux de Barbarie. 4 8, 97. Rectifications. 18,100. 3ibliographie. 48, 107. Staphylinides nouveaux de Barbarie. 19, 57. Amnblyopinus, Myotuphlus et Edrabius 19, 61. Staphyliuides nouveaux de Kiuchassa (Congo). 4 9,66. Sur une tribu nouvelle de Staphylinides. 4 9, 193. Bledius morio et Xantholinus elegçans. 19, 160. Nouveau genre de Tachypo- rien du Caucase. 4 9, 161. Sur les Oxyteliens de la Nouvelle- Zélande. 49, 181. Description et figure du Typhlocyptus Pandellei. 19. 190. Staphylinides paléarctiques nouveaux. 19, 218. Staphylinides nouveaux du Japon. 20, 2. Àmblyo- pinus nouveau. 20, 5. Voyage de M. le D' Bugnion an Vene- zuela, en Colombie et aux Antilles. Staphylinides. 2O, 69 et erratum, 20, 256. Anomalie du prothorax chez deux Staphy- linides. 20, 92. L. S. 20,94. Acanthoglossa n. sp. de Tu- nisie. 2O, 259. Sterculia fulgens et ignea. 20, 251. Geos- tiba nouvelle d’Alsérie. 20, 253. Phaleria nouvelle de France. 20, 253. Flamary (anrt.). Note sur la Spinolia unicolor Dahlb. 18, 69. Fleutiaux. Les Megacephalidae d Australie, 18, 123. Deuxième note sur les Megacephalidae d'Australie 15, 285. Troisième note sur les Megacephalidae d'Australie. 18, #5. Germain. Communication. 14, 127. Guerpel (H. ne). Note sur l’Apion variegatum. 12, 257. Guillebeau. Révision des Phalacrides de la faune paléarctique. LAC Horvath. Chasses hivernales dans le Midi de la France. 11, 198. Nouvelle révision du genre Scolopostethus. 1 1, 253. Les Scolopostethus américains. 1, 238. Révision des Sehi- rus noirs. 14, 128. Hémiplères nouveaux d'Europe et des pays limitrophes. 14, 152, Hémiptères recueillis dans la Rus- 19** Emo OC sie méridionale et en Transcaucasie. 18, 169. Note sur quel- ques Capsides. 18, 190. Sur le Piezocranum simulans. 13, 283. Note sur le genre Trigonosoma. 15,231. Note sur le Sehirus maculipes et espèces affines. 18, 82. Note sur le genre Nordenskjoldiella Hagl. 18, 100. Description d’Hé- miptères nouveaux et notes diverses. 16, 81. Quatra espèces et quatre varietés nouvelles d’Hétéroptères paléarctiques. 17, 67. Hétéroptères recueillis par M. le D' Forel ep Algérie. 17, 148. Remarques synonymiques sur les Hémiptères paléarcti- ques. 47,273. Espèces et variétés nouvelles de Zyqaearia pa- léarctiques. 17, 281. Kirkaldy (G.-W.). Sur la synonymie de deux variétés de la No- tonecta qjlauca L. 16, 222. Deux espèces nouvelles du genre Entthares Spin. et notes hémiptérologiques diverses. 17, 73. Sur quelques Hémiptères aquatiques nouveaux ou peu con- nus. 18, 85. Konow. Une nouvelle Tenthrédinide de France. 18, 28%. Essai sur la classification des Hyménoptères. 17, 189. Lethierry. Description d’ungenre d'Homoptères d'Europe et note sur le Delphax lugubris. 11, 69. Martin (R.). Les Trichoptères du département de l'Indre. 41,1. Note additionnelle. 41,76. Les Névroptères planipennes de VIndre. 12, 142. Melichar (D' L.). Deux Homoptères nouveaux 15, 287. Montanäon. Deux Hémiptères nouveaux (section des Hydroco- rises). 11,73. Etudes sur la sous-famille Plataspydinae (3° note). 42, 222. Nouvelles espèces d’Hémiptères-Hétéroptè- tères d'Algérie et de Tunisie. 16; 97. Noualhier. Note sur le genre Ploiaria Scop. et description de quatre espèces nouvelles paléarctiques. 14, 166. Hémiptères recueillis par M. Fauvel à Madère en 1396. 16, 76. Pandellé. Etudes sur les Muscides de France, pagination spéciale. (29 partie). 183, 1. 14, 287. 15, 1. (3° partie) 17, 1. à 84 18, 81 à 220. 19, 221 à 292. 2O, 299 à 372. Peyerimhoff (P.pE). L'année biologique pour 1895. 16, 231. L'année biologique pour 1896. 18, 49. Pic. Deux anomalies. 1 1, 258. Deux Coléoptères nouveaux. 41, 313. Anthicides nouveaux. 12, 155: Description de deux An- thicides esotiques, 12, 254. Note sur les Elmides. 13; 193. Corrections et notes hémiplérologiques. 14, 177. Notes-sur quelques anomalies. 16, 224. Description ce trois Anthicides uouveaux au Turkestan. 177, 122. Descriptions d’Anthicides. 18, 75. Hylophilidae et Anthicidae de la Rhodésia 20,96. Les T'hanasimus gallo-rhénans. 20, 248. XX ON Puton. Hémipières nouveaux ou peu connus et noles diverses. 11,2%. Description de trois Hémiptères nouveaux. 14, 74. Notes hémiptérologiques. 11, 318. Bibliograpuie. 1 1, 319. Hémiptères nouveaux et notes diverses. 18, 114. Bibliographie hémiptérique : Catalogue général des Hémiptères, par MM. Le- thierry et Séverin. Viaggo del D' Festa in Palestina. Rin- coti, par le D' Giglio-Tos. 18, 117. Nécrologie: Lucien Le- thierry. 13, 118. Hemiptères nouveaux. 14, 83. Sur le Geo- trupes manifestus Reitt. 14, 197. Bibliographie : Lethierry et Séverin: Catalogue général des Hémiptères. 1 4, 17. Petites nouvelles : Alophus triquttatus. Victus des Chrysomela.1 4, 20. Hémiptères nouveaux. 18, 9232. Observations sur les mœurs de deux Hyménoptères fouisseurs. 15, 234. Petites nouvelles, communications, etc. 15, 236. Description d’une Cicadine nouvelle. 15, 265. Bibliographie hémiptérique, 15, 284. Hémiptères nouveaux. 17, 166. Quatre Hémiptères nou- veaux. 17, 273. Catalogue des Hémiptères de la faune palé- arctique (4° édition), pagination spéciale. 1 8. Puton et Noualhier. Supplément à la liste des Hémiptères d’Akbès. 14, 170. Radoszkowski. Descriptions d'Hyménopières nouveaux. 19, 241. Raffray. Essai monographique sur la tribu des Farontni (Pséla- phiens), 12,157. Supplément aux Faronini. 12, 259. Réri- sion des Psélaphides des iles de Singapore et de Penang (1re partie). 18, 197. Note sur les Faronus Brucki, Grouvellei pyrenaeus, hispanus et nicaeensis. 14%, 17. Révision des Psélaphides des îles de Singapore et de Penang (suite et fin). 14,21. Note sur les Bryaxides de l’Afrique orientale et de Madagascar. 15, 237. Notes sur les Psélaphides. Révision générique de la tribu des Euplectini. 17, 198. Reuter (0.-M.). Lygaeidae tres palearcticae. 12,214. Ad cognitionem Capsidarum. 138, 128. 14, 131. Sainte-Claire-Deville. Anthobium nouveau de France 20,1. Sharp (D'). Sur la famille Discolomidae. 19, 193. Wasmann (E.). Remarque. 14, 130. Xambeu. Mœurs et métamorphoses d’insectes. 3° mémoire. Bu- prestides. 1 1, 202. 12, 54. Description de la larve du Que- dius cruentus. 18, 285. Mœurs et métamorphoses d’insec- tes (9° mémoire). 17, 1. 19, 1. 20, 7. Imp. LE BoyTEUx, Caen. MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Ayant payé la cotisation pour 1901. MM. Renaud, à Paris. — Leesberg, à La Haye. Conformément à l’article 7? des statuts, MM. les MembreS qui n’ont pas payé leur cotisation de 12 fr. pour 1901, sont priés de l’adresser immédiatement au trésorier (M. A. Du- BOURGAIS, rue Guilbert, 15, à Caen), pour ne pas éprouver de retard dans l’envoi de la /ievue. Les Tomes I à XX de la Revue (1882-1901) sont en vente chez le trésorier, au prix de 12 fr. chacun. Par exception, les Tomes I à X, pris ensemble, seront cédés pour 40 fr. aux seuls Membres de la Société, et, pris isolément, au. prix de 6 fr. chacun. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. WVIENER ENTOMOLOGISCHE ZEITUNG. 1901. No 10 (Echange). ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1901. No 11 (Echange). 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DUBOURGAIS, Trésorier de la Société française d'En- tomoiogie, 15, rue Guilbert, à Caen, étant forcé, par suite de : l'affaiblissement subit de sa vue, d'abandonner l'étude LES , insectes, met en vente sa COLLECTION de COLÉOPTÈRES D'EUROPE ET CIRCA Comprenant 7,432 espèces ou variétés et 45,293 exemplaires Cette collection est contenue dans 248 cartons vitrés Guyon, grand format (39 centimètres sur 26), Ja plupart état de neuf. Elle est rangée d'après le catalogue Reitter 1891, avec des vides ménagés pour îles espèces m nquantes. Les noms de familles, genres et espèces sont im- primés d’après ce catalogue (système Otto, de Wien), ainsi que presque toutes les étiquettes de localités, qui sunt des plus précises. Toutes les espèces gallo- rhénanes et bon nombre d’autres ont été déterminées par MM. Fauvel et Bedel. La collection, dontun enverra le catalogue sur demande, est en très bon état et en excellent ordre. FAIRE OFFRE EN VENTE AU BUREAU DE LA Revue: CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ, CAUCASI & ARMENIE ROSSICÆ AucroriBus D' L. v. Heypen, E. ReiTtTER ET J. W&Ise Cette 4e édition, publiée avec la collaboration de MM. Ganglbauer Eppelsheim, Bedel et Fauvel, donne la citation de l'ouvrage original et de la monographie où chaque espèce est décrite, ainsi que ses diverses patries. Elle contient 420 pages. Édition ordinaire sur 2 colonnes, franco......: Monte 42 fr. 75 Edition sur une colonne (catalogue- -éliquettes ou memento) FORT EC Le RE RES SE es stone 19 25 Joindre un mandat-poste à la demande je te Fe - CM Ne A Th ! SN | >: W+, 4 à Û . A ORIENNNS RTE LEP EAET : { ] 4 PLUMES LANTA "nl DUR Le jÉ FEAT . 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